hr ste Wei ee à #, ROGERS ERNEST eme mac dy nrphéises) on dent ne et den et ae ee gen ae — Va» a ZE? : > RE d: } 1 } | 4, f [s Le | re t IE RETENIR VOS CRE TER © pitioihéqn co = [== [| md RORNNAENPREOPEE FOR EDVCATION FOR SCIENCE LIBRARY OF THE AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY | ÉTUDES PALÉONTOLOGIQUES DÉPOTS JURASSIQUES BASSIN DU RHONE EUG. DUMORTIER QUATRIÈME PARTIE LIAS SUPÉRIEUR AVEG 62 PLANCHES . PARIS Le is HOARNES NS QUE ET MÉTÉO 2%, RUE UAUTEFEUILLE, a CTOBRE 1874 ÉTUDES PALÉONTOLOGIQUES SUR LES 6 DÉPOTS JURASSIQUES DU BASSIN DU RHONE RAT AINÉ, ELU D ÉTUDES PALÉONTOLOGIQUES SUR LES DÉPOTS JURASSIQUES DC BASSIN DU RHONE PAR = EUG. DUMORTIER QUATRIÈME PARTIE LIAS SUPÉRIEUR AVEC Ü2 PLANCHES PARIS F. SAVY, ÉDITEUR LILRAIRE DES SOCIETÉS GÉOLOGIQUE ET MÉTÉOROLOGIQUE DE FRANCE 24, RUE HAUTEFEUILLK OCTOBRE 1874 TT UTERES Le quatrième volume des ÉTUDES PALÉONTOLOGIQUES, comprenant le lias supérieur, à vu sa publication retardée malgré tous mes efforts ; ce retard doit être attribué en grande partie aux désastres de l'inva- sion ainsi qu'aux désordres qui en ont été la suite. La préparation des planches a demandé aussi un long travail, d'autant plus long que je regardais comme essentiel de faire faire tous les dessins sous mes yeux. On trouvera à la fin du volume, comme je l'avais annoncé, la ta- ble des fossiles décrits soit dans le troisième volume, LIAS MOYEN, soit dans le quatrième, LIAS SUPÉRIEUR. Les Etudes paléontologiques sur les dépôts jurassiques du bassin du Rhône ont été publiées aux époques suivantes : La première partie ou premier volume, comprenant l’Infra-Lias, avec 30 planches, en janvier 1864 ; La deuxième partie, Lias inférieur, avec 50 planches, en janvier 1867 ; La troisième partie, Lias moyen, avec 45 planches, en juin 1869. ÉTUDES PALÉONTOLOGIQUES SUR LES DÉPOTS JURASSIQUES DU BASSIN DU RHONE Quatrième partie, — LAS SUPÉRIEUR Le lias supérieur, que je me propose d'étudier dans ce quatrième volume, est composé de roches généralement marneuses et ne pré- sente pas une grande épaisseur, si l'on considère les gisements les mieux connus. A celte division du lias correspond exactement l'étage Toarcien ou neuvième de d'Orbigny; c'est l'upyer lias des géologues anglais, qui le regardaient autrefois (de la Bèche, 1823) comme la partie la plus basse de loolithe inférieure. Comparé aux divisions des géologues allemands, notre lias supérieur comprend le lias e (Quenstedt) ou zone à Posidonomyn Bronni ; secondement, le lias 5 ou zone à Amonites Jurensis ; de plus enfin, la première subdivision inférieure du brauner Jura, c’est- à-dire le brauner x, caractérisée par les 4m. opalinus et torulo- sus; dans la plus grande partie du bassin du Rhône et dans presque toute la France, il est tout naturel de regarder ce niveau de l’Am. opalinus comme une suite des couches à Am. bifrons. Les caractères minéralogiques des deux niveaux diffèrent peu; plusieurs fossiles sont communs; au contraire, lorsque l’on arrive aux couches infé- rieures du bajocien (brauner €), le régime des dépôts change brus- quement ; au lieu de schistes marneux à pâte fine. ce sont des 4 LIAS SUPÉRIEUR couches épaisses de calcaire dur, mat, grossier, couvert partout des empreintes du Gancellophicus scoparius, accompagnées d’Am. mur- chisonæ. L'aspect et la solidité de ces couches contraste fortement avec ceux de la zone à Am. opalinus, et comme cette dissemblance se fait remarquer partout, elle rend impossible le rapprochement des deux niveaux pour faire partie d’un même étage. Je divise le lias supérieur en deux zones: la plus basse, zone à Am. bifrons, comprend toutes les subdivisions que l'on a dis- tinguées depuis le niveau de l’Am. serpentinus, jusques et y com- pris celui de l’Am. Jurensis. La partie supérieure, sous le nom de zone de l’Am. opalinus, comprend le niveau de cette ammonite et les couches du brauner + des géologues allemands. L'épaisseur du lias supérieur varie beaucoup d’un point à un autre et n’est jamais très-considérable. En y comprenant les deux zones, les évaluations les plus extrêmes me semblent aller de 5 à 35 mètres, suivant les régions. Il faut cependant excepter quelques gisements des Alpes, où le lias supérieur forme un ensemble mar- neux de plus de 200 mètres. En général, le lias supérieur commence en bas par quelques mè- tres de marnes foncées, plus ou moins micacées; petit à petit ces marnes se chargent de fer et finissent par être surmontéces par un banc de minerai de fer oolthique ordinairement des plus riches en fossiles de la zone inférieure dont ce minerai forme l’assise la plus supérieure ; la zone à 4m. opalinus consiste, dans les gisements de l'Ain, du Rhône et de l'Isère, en calcaire marneux, irrégulier, de couleur variée, souvent chargé lui-même d’oolithes ferrugineuses, mais très-disséminées ; ces couches sont trop peu riches en métal pour être exploitées. Le passage de la zone à Am. bifrons à la zone supérieure à 4m. opalinus se fait brusquement, et, dans les chan- tiers de la Verpillière, on peut trouver des fragments d'un volume médiocre qui, occupant dans la série le niveau de séparation des deux zones, montrent, d’un côté, un exemplaire de l’Am. bifrons et, à leur partie supérieure, l’Am. opalinus. Dans plusieurs gisements du Midi, à Fressac, par exemple, le has supérieur, formé de marnes d'un gris jaunâtre, montre une certaine A LIAS SUPÉRIEUR 5 uniformité dans son aspect et sa Composition; il est même assez difficile de reconnaitre dans les éboulis les fragments qui pro- viennent du lias moyen, qui en diffère très-peu par ses caractères minéralogiques. Dans le département de l'Ardèche, près de Privas, le lias supé- rieur se montre, par exception, formé de grès grossier, à gros grains de quartz (Privas, les Beaumes, Saint-Étienne de Boulogne). Parmi les gisements qui s’éloignent le plus par la composition minéralogique de ce que l’on rencontre habituellement, il faut citer celui du ravin d’Enfer, au sud de la montagne de Crussol ; les cou- ches qui représentent le lias supérieur offrent là une épaisseur mi- nime et consistent en calcaires gris foncé très-durs, qu’il est presque impossible d'attaquer au marteau ; quelques petits cailloux de quartz se montrent cà et là, et de petits nerfs de marnes noires, dures et scoriformes séparent les bancs. Voici la coupe relevée par M. Hu- guenin, qui a bien voulu me la communiquer; comme ce point de Crussol a tous les caractères d’une formation alpine des plus carac- térisés, l'étude en est intéressante. La coupe comprend loolithe inférieure, qui recouvre les deux zones du lias supérieur. MÈTRE Couche ocreuse, avec fossiles nombreux du callovien 0H? é ou du bathonien. | 0 40 Calcaire gris clair, siliceux, dur, rempli d'empreintes + . de Cancellophycus scoparius. à Calcaire gréseux, jaunâtre clair, avec rognons siliceux, 1 20 ; È sans fossiles, pierre non utilisée. Calcaire gris bleuätre, siliceux, très-dur, grésiforme, 0 60 se délitant par bancs de 15 à 20 centimètres, rhynchonelles et térébratules. Oolithe inférieure Calcaire bleu clair, siliceux, dur, avec Am. tripartitus 0 GO et tous les fossiles du niveau de l'oolithe ferrugi- neuse de Bayeux. G LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Petit nerf de marnes avec quelques fragments d'am- 0 02 : monites. Calcaire irrégulier, gris foncé, très-dur, avec petits cailloux de quartz, très -siliceux, fossiles nombreux, 0 30 mais presque impossibles à arracher. Fossiles de la zone à An. opalinus, fragments rares des espèces de la zone intérieure. Marnes noires, scoriformes, alternant avec des cal- caires grézeux foncés et contenant tuus les fossiles 0 80 de la zone à Am. bifrons. Les échantillons qui ont subi les influences atmosphériques, prennent une couleur blanchâtre, par place. Lias supérieur Grès jaunâtre de l’infra-lias Lias supérieur ZONE DE L'AMMONITES BIFRONS Cette zone inférieure du lias supérieur ne correspond qu’à la partie inférieure et la plus considérable du toarcien de d’Orbigny et aux couches : et & du lias de Quenstedt. Son épaisseur moyenne est de 4 à 25 mètres. La zone à Am. bifrons est presque partout séparée du lias moyen qu'elle recouvre par les calcaires résistants et solides du niveau caractérisé par l’Am. spinatus et le Pecten æquivalvis ; ses premiers dépôts en bas, au contact de ces calcaires, consistent à peu près partout en marnes foncées, bleuâtres, rougeâtres, violacées, souvent un peu chargées de mica; à la partie supérieure, on trouve un mi- nerai de fer oolithique qui atteint rarement l'épaisseur de 1 mètre, mais qui est très-remarquable par l’abondance de ses fossiles. L'Am. bifrons commence à se montrer dans les couches de marnes les plus inférieures et continue jusqu’au dernier feuillet de la couche supérieure de la zone. At LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE ü Dans beaucoup de contrées, on a pu distinguer plusieurs niveaux de fossiles dans la zone à Am. bifrons; les couches les plus inférieures, à Posidonomya Bronni ont été mentionnées à part. Au- dessus de ce niveau, les géologues allemands placent celui de lAm. Jurensis ; plusieurs auteurs signalent encore les niveaux spé- ciaux caractérisés par les Am. insignis, radians, etc.; il n’est pas possible de distinguer ces niveaux dans la plus grande partie de notre région. Dans les gisements qui nous ont fourni presque tous nos échantillons, ces ammonites sont toujours accompagnées de l’Am. bifrons, qui ne varie pas et se montre nombreuse et carac- téristique dans toute l'épaisseur. On trouverait sans doute des points, dans le bassin du Rhône, comme par exemple au ravin de Pinperdu, près de Salins, où une étude détaillée et persévérante des fossiles pourrait permettre de reconnaître ces subdivisions ; mais il faudrait un long travail et des précautions minutieuses pour éviter la confusion dans la recherche des fossiles. Comme l’Am. bifrons se trouve partout jusqu'au contact de la zone supérieure; de plus, comme cette ammonite ne se montre jamais ni au-dessus, ni au-dessous de la zone, et que d’ailleurs elle est abondante et facile à reconnaitre, je n'hésite pas à classer toute la partie inférieure du lias supérieur, jusqu'au niveau de l’Am. opa- linus, sous le nom de zone à Am. bifrons. Dans le Mont-d’Or lyonnais, dans le département de lAïn et dans les gisements si connus du département de l'Isère, la zone com- mence par 2 ou 3 mètres de marnes nolrâtres ou rouges violacées ; ces marnes n'offrent pas des fossiles bien conservés, mais des am- monites variées, privées de leur test et par cela même des plus con- venables pour l'étude des lobes; la partie supérieure devient ooli- thique, se charge de fer et montre à peu près partout une couche de minerai, peu exploité maintenant à cause de sa pauvreté en métal. Cette couche ferrugineuse, dont l'épaisseur arrive rarement à 1 mètre, est très-riche en fossiles variés et remarquables par leur belle conservation. Il y a des points où l'épaisseur de l'ensemble dépasse de beaucoup les proportions moyennes de la zone; à Serres, commune de Frontonas, par exemple, le niveau inférieur, composé 8 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE de marnes et de calcaires, marneux, dépasse 20 mètres, et leminerai, cependant, toujours placé à la partie supérieure, n’a pas 40 centi- mètres. Dans le Jura, l'épaisseur de la zone formée de marnes pyriteuses, de grès et du minerai de fer oolithique, atteint 20 mètres. Dans le Charolais, on peut mesurer également 26 mètres de marnes argileuses surmontées de grès ferrugineux. Dans l’Ardèche, les marnes se montrent également ; mais le plus souvent la roche est un grès à gros grains de quartz, formant ainsi un contraste frappant avec les caractères minéralogiques des autres régions. j Dans le Gard, la zone à Am. bifrons est composée de marnes d’un gris clair jaunâtre, passant en haut à un calcaire grisâtre schis- teux par place, avec nodules de fer hydraté, accompagnée de bancs minces et non exploitables de minerai; ensemble 20 à 30 mètres. Dans le Var, on trouve la zone formée de calcaires durs, quel- quefois souillés d'oxyde de fer, mais généralement durs et peu fon- cés, avec petits lits de marnes grises intercalés, environ 40 mètres. A Digne, l’ensemble dépasse 200 mètres ; il est entièrement formé de marnes de couleur foncée, plus ou moins solides; la distribution des fossiles en zones spéciales peut y être observée dans cette énorme épaisseur; on y voit l’Am. radians cantonnée dans un niveau sé- paré de l’Am. bifrons et bien plus élevé. Je pourrais multiplier ces observations, mais ce que nous avons indiqué suffit pour nous montrer combien les caractères minéralo- giques et l'épaisseur des dépôts varient d’une région à une autre. Cette irrégularité dans la nature des sédiments fait d'autant mieux ressortir la constance des espèces fossiles qui y sont partout accu- mulées avec une grande régularité et une similitude constante ; on peut même remarquer que généralement les espèces sont non-seu- lement les mêmes, mais la taille des coquilles est très-semblable sur des points fort distants. Quoique la zone fossilifère soit peu épaisse, la couleur rouge du minerai forme une bande qui se fait remarquer de loin par sa cou- leur; d’ailleurs, les débris des couches rapprochées sonttrès-carac- LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE 9 téristiques. Ainsi, l'énorme paquet des marnes du lias moyen sous- jacentes forme toujours une combe en pentes douces et couverte de prairies. En cherchant au-dessus de ce niveau, on trouvera tou- jours les fossiles de la zone à Am. bifrons ; malheureusement ces débris sont confondus et mêlés avec les fragments de la zone supérieure du lias moyen qu'ils recouvrent et avec ceux du calcaire à entroques, qui domine en formant des escarpements. Au Mont- d'Or, sur une foule de points, on trouve des gisements ainsi disposés. Détails sur les Gisements ZONE DE L'AMMONITES BIFRONS Saïint-Fortunat (Rhône). -- Village du mont d'Or Ivonnais. commune de Saint-Didier. Au-dessus des prairies. Saint-Cyr (Rhône). — Sous l'hermitage du mont Cindre. Saint-Romaïin (Rhône). — A la mine de fer. Poleymieux (Rhône). — Canton de Neuville. Limonesé (Rhône).— Bois de la Barrollière. Theizé (Rhône). — Canton du Bois-d’Cingt. Marey (Rhône). — Canton d’Anse. Ville-sur-Jarmioux (Rhône), — Canion du Bois-d'Oingt. Limas (Rhône). — Canton de Villefranche. Moiré (Rhône). — Canton du Bois-d'Oingt. Charnay (Rhône). — Canton d'Anse. Chessy (Rhône). — Le cimetière. Ambérieux (Ain). Bettané (Ain). — Canton d'Ambérieux. Saint-Rambert (Ain). Villehboïis (Ain). — Les mines de fer. Serrières-de-Briord (Ain). — Canton de Lhuis. Les mines de fer. Ea Verpillière (Isère). — Je comprends dans cette localité tous les chantiers où l’on exploite le minerai de fer, soit à la Ver- 10 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE pillière même, soit dans les environs, comme Saint-Quentin, Saint-Marcel, etc. Hières (Isère). — Canton de Crémieux, sur les bords du Rhône. Les mines de fer. Serres (Isère). — Hameau du village de Frontonas. Mines de fer. Saint-Julien de Jonzy (Saône-et-Loire).—Canton de Semur. Semur (Saône-et-Loire). Brienon (Loire). — Canton de Roanne. Mareigny (Saône-et-Loire). — Bords de la Loire, rive droite, en descendant. Saint-Nizier (Loire). — Canton de Charieu. Rome-Château (Saône-et-Loire). — Montagne au nord-est de Couches. : Givry (Saône-et-Loire). La Rochette (Savoie). — Sous le village de la Table. La Meillerie (Haute-Savoie). — Canton d'Évian. Carrière sur les bords du lac. Coulas. — Au-dessus de Bex, vallée du Haut-Rhône. Col-des-Encombres (Savoie). —: La Grosse-Pierre, col près de Saint-Michel. Salins (Jura). — Ravin de Pinperdu. Aresches (Jura). — Canton de Salins. Miserey (Doubs). — Près de Besançon. Chapelle-des-Buis (Doubs). — Près de Besancon. Yvory (Jura). — Canton de Salins. Crussol (Ardèche). — En face de Valence. Le ravin d’Enfer, au sud de la montagne. Privas (Ardèche). — Près du Calvaire. Les Beaumes, mines de fer. Les Avelas (Ardèche). — Canton de Bannes. Minerai de fer. Vals (Gard). — Près Anduze. Fressae. — Ravin près de Durfort (Gard), canton de Sauves. Bariel.— Ferme près de Taupussargues, au sud d’Anduze (Gard). La Canau. — Près d’Anduze (Gard). Le Blaymard (Lozère). — Marnes à l’est. Saint-Hippolyte (Gard). — Mas Saint-Laurent. » LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 11 Gap (Hautes-Alpes). Digne (Basses-Alpes). Mortiès. — Ferme de Cazevielle, canton des Matelles (Hérault), au pied du pic Saint-Loup. Toulon (Var). — Vallon de Dardenne. Saint-Nazaire (Var). — Canton d'Ollioules. Sollies-Toucas (Var). — Canton de Solliès-Pont, Le Luce (Var). — Colline de Sainte-Hélène. Cuers (Var). Puget-de-Cuers (Var). — Les carrières. Soelliès-Ville (Var). — Canton de Solliès-Pont. Mazaugues (Var). — Canton de la Roque-Brussane. La Cride (Var). — Près de Bandol. Bords de la mer, canton d’Ollioules. Brignolles (Var). Valaury (Var). — Près de Solliès-Toucas. Valeros (Var). — Près de Cuers. Belgentier (Var). — Canton de Solliès-Pont. LISTE DES FOSSILES DE LA ZONE DE L'AMMONITES BIFRONS Ichtyosaurus. . . . . . . oc. Saint-Fortunat, Saint-Romain, Poleymieux, Salins, Anduze, Fressac, Digne. Steneosaurus Chagmani(Kænig) r. La Verpillière, Leptolepis constrictus (Egerton). Rome-Château. Leptolepis affinis (Sauvage). . Rome-Chäteau. ONTEUN TRE EN TT CTUSSOIe 12 LIAS SUPÉRIEUR. Belemnites tripartitus (Schlo- theim). Belemnites Quenstedti (Oppel). Belemnites unisulcatus (Blain- ville). : Belemrites pyr units on Belemnites breviformis (Voliz). Belemnites stimulus (E. Dumor- tier). Belemnites longisulcatus (Voliz). Belemnites acuarius (Schlo- theim). s Belemnites eu is (Schlot. ï Nautilus astacoides (Young et Bird) . Nautilus terebratus (Thiollière), Nautilus Jourdani(E. Dumortier) Nautilus Fourneti (E. Dumorticr) Nautilus (Sp.). Ammonites bifrons (Bruguièr à. Ammonites Levisoni (Simpson). Ammonites necke). serpentinus (Rei- cc. cc. ce, — PARTIE INFÉRIBURE Saint-Fortunat, Saint-Cyr, Po- leymieux, Saint-Romain, la Verpillière, Limas, Villebois, Saint-Julien, Crussol, Saint- Nazaire, Fressac, Solliès-Tou- cas, Digne. La Verpillière, Brienon, Mortiès. Saint-Romain, Hières, Semur. Saint-Romain, Bettant, Limas, la Verpillière, Fressac, Semur, Digne. Saint-Romain, la Verpillière, Marcigny, Semur, Saint-Julien, Digne. La Verpillière, Saint-Julien, Mar- cigny, Semur. Bettant, rieux. la Verpillière, Ambé- La Verpillière, Fressac. Partout. Saint Cyr, Saint-Romain,Theizé, la Verpillière, Crussol, Charnay. La Verpillère. Saint-Romain, la Verpillière. Saint-Cyr, Villebois, la Verpillière. La Verpillière. Partout. Saint-Romain, la Verpillière, Crussol, Privas, les Avelas, le Luc, Cuers, Puget-de-Cuers, Mazaugues. Crussol, Aix, Anduze, Cuers, les Avelas. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 13 Ammonites subplanatus (Oppel). Ammonites falcifer (Sowerby). Ammonites discoides (Zieten). . Ammonites bicarinatus (Münster) Ammonites Lythensis (Young et Bird). Ammoniles exaratus (Young et Bird). Ammonites concavus (Sowerby). Ammonites radians (Remecke). Ammonites Sæmanni (Oppel). Ammonites Eseri (Oppel). Ammonites Cœæciliu (Reimecke, SDS = Ce ee Ammoniles Tourcensis (d'Orbi- GTV) Re AUCUN Ammoniles Emilianus (Reynès). Ammonites striatulus (Sower- by). cc. TT. cc. Tr. Tr. cc. Tr. Partout. La Verpillière. Saint-Fortunat, Saint-Romain, Saint-Cyr, Saint-Rambert, la Verpillière, Privas, Fressac, Salins, la Cride, Charnay. Saint-Fortunat, Saint-Romain, Villebois, la Verpillière, Salins, Crussol, Fressac, Bariel, Rome- Château, Mortiès, Charnay. Saint-Cyr, Saint-Romain, la Verpil- lière, Villebois, Marcigny, Crus- sol, Salins, Anduze, Mortiès. Saint-Romain, la Verpillière, Vil- lebois, Marcy, Ville-sur-Jar- nioux, Charnay. Poleymieux, Saint-Didier, Limas, Villebois, la Verpillière, Mor- tiès. Partout. Saint-Romain. Saint-Cyr, Saint-Romain, Ville- bois, Saint-Nizier, Salins, Mi- serey, Charnay. La Verpillière, Saint-Julien. Sa nt-Fortunat, Saint-Romain, Poleymieux, la Verpillière, Vil- lebois, Aresches, Crussol, Mazaugues, Charnay. Puget-de-Cuers, Charnay. Saint-Romain, la Verpillière, Marcigny, Aresches, Privas, Mortiès, Puget-de-Cuers, Sol- liès-Ville, Buxy, Charnay. 1% LIAS SUPÉRIEUR. — Ammoniles undulatus (Stabl). : Ammonites radiosus (Seebach). Ammonites Grunowi (Hauer). Ammonites Mercati (Hauer). Ammonites Bayani (E. Dumor- DÉPIT ANES Me CE Ammonites Gruneri (E. Dumor- ter) Here ER en Ammoniles Langi (Mayer). Ammonites lympharum (E. Du- mortier). £ : Ammonites mnelullarius (E. Du- mortier). Ammonites insignis (Schübler). Ammonites variabilis (d'Orbi- NV) Cr Ammoniles Ogerieni (£E. Dumor- tier). Ammonites Allobrogensis (E. Du- MONET) CRC ï Ammonites Comensis (V. Buch). Ammonîtes Escheri (V. Hauer). Ammonites Lili (V. Hauer). PARTIE INFÉRIEURE Saint-Fortunat, Saint-hRomain, Limas, Hières, la Verpillière, Saint-Nizier, Villebois, Salins, Brignoles, Valcros, Charnay. St-Cyr, St-Fortunat, St-Romair; Moiré, Limas, Semur, Salins, Fressac, Charnay, laVerpillière. La Verpillière, Puget-de-Cuers. Charnay, Fressac. La Verpillière, Fressac. Saint-Julien, Saint-Romain, Saint-Julien. Saint-Nizier. Miserey. La Verpillière, Limonest, mont Cindre. La Verpillière, Serrières - de - Briord. Partout. Poleymieux, Saint-Romain, Mar- cigny, Charnay, Saint-Nizier, la Verpillière, Villebois, Ser- rières-de-Briord Saint-Romain, Saint-Fortunat, Moiré, la Verpillière, Salins, Cuers, Fressac, Mortiès, Char- nay. La Verpillière. La Verpillière. Saint-Romain, Saint-Fortunat, la Verpillière. Saint-Fortunat, Saint-Romain, Charnay, Saint-Nizier, la Ver- pillière, Hières. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 15 Ammonites Erbaensis (NV. Hauer) Ammonites malagma (E. Du- mortier). Ammonites Tirolensis (V. Hauer) Ammonites rheumutisans(E. Du- mortier). SU Ammoniles nuvis (E. Dumortier) Ammonites annulatus (Sowerby) Ammonites anguinus (Reinecke). Ammonites communis (Sowerby) Ammonites Holandrei (d’Orbi- gny). . Ammonites crassus (Phillips). Ammonites mucronatus (d'Orbi- gny). . Ammoniles subarmalus (Young et Bird). . Ammonites Bollensis (Zieten). Ammonites Desplacei (d'Orbi- gny). . Ammonites Braunianus (d'Orbi- gny). Saint-Romain, Poleymieux, Ville- bois, la Verpillière, Puget-de- Cuers, Charnay. >. Saint- Romain, Saint-Fortunat. Poleymieux, Villebois, la Ver- pillière, Serrières-de-Briord. rr. La Verpillière. vr. Poleymieux. vr. Saint-Romain, la Verpillière, Po- leymieux. r. La Verpillière, Villebois, Saint- Nizier, Crussol. rr. Limas, la Verpillière, Rome- Château. r. La Verpillière, Crussol. Saint-Romain, Limas, la Verpil- lière, Saint-Christophe. ce. Saint-Fortunat, Poleymieux, Saint-Romain, la Verpillière, Villebois, Semur, Saint-Julien, Saint-Nizier, Fressac, Aix, Mortiès, Cuers, Salins. Saint-Romain, Saint-Fortunat, Poleymieux, Saint-Julien, Charnay, Semur, la Verpil- lière, Villebois, Fressac, Sa- lins, Saint-Rambert, Marcigny. Saint-Romain, Limas, la Verpil- lière, Crussol. rr. La Verpillière. rr. Saint-Romain, la Verpillière, Fressac, Mortiès, Cuers, Li- mas. Limas, la Verpillière, Charnay. 16 LIAS SUPÉRIEUR. —- Ammoniles heterophyllus (So- werby). Ammonites Nilssoni (Hébert). Ammonites Atlas (E. Dumortier) Ammoniles sternalis (V. Buch). Ammonites subcarinatus (Young CNT 21 0 DS PARA IN AE RTERS Ammonites Jurensis (Zieten). Ammonites Trautscholdi (Oppel) Ammonites cornucopiæ (Y. et B.) Ammonites sublineatus (Oppel). Ammonites rubescens (E. Du- mortier). Ammonites funiculus (E. Dumor- tier). RAIN ETIS TANT Ammonites Germuini (d'Orbi- CON) D M ONE P RE EE Ammonites Hircinus (Schlo- neM) UN RER Ammonites Regleyi (Thiollière). Ammonites Argilliesi (Reynès). Ammonites pupulus (E. Dumor- HO SE ne Ammonites Gervuisi (Reynès). . Ammonites Leonciæ (E. Dumor- ED) CE PARTIE INFÉRIEURE (HEO 77. cc. La Verpillière, Saint-Romain, Saint-Fortunat, Saint-Rambert, Semur, Crussol, Chaudon, La- mure, Saint-Azey, Fressac. La Verpillière, Saint-Brès, la Canau-Anduze, Mortiès, Fres- sac, Digne, Beaumont. La Verpillière, Fressac. Saint-Romain, la Verpillière, Sa- lins, Besançon, Charnay, Pri- vas, Fressac, Saint-Brès, Mor- tiès. Saint-Romain, la Verpillière, Salins, Blaymard. Saint-Romain, Saint-Fortunat, Poleymieux, Limas, la Verpil- lière, Saint Julien, Charlieu, Charnay. Saint-Romain, la Verpillière. Partout. Saint-Romain, la Verpillière, Mar- cigny, Salins, Givry, Charnay. La Verpillière, Crussol. La Verpillière, Saint-Romain (r.). Poleymieux, Serres, Saint-Julien, Salins. La Verpillière. La Verpillière, Villebois, Charnay. Blaymard. La Verpillière, Blaymard. Crussol. Gap. LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE 17 Aptychus elasma (V. Meyer). Chemnitsia Repelinianu (d'Orbi- gny). taie Rhodani (d'Or Dent) Chemnitsia procera (Deslong- champs). - Chemnitzia coronata (E. no tier). He VUE Chemnitzxia ferrena (E. Dumor- tier). ge : annites lineata (Goldfuss). Turritella anomala (Moore). Natica Pelops (d'Orbigny). Natica Lemeslei (E. Dumortier). Neritopsis Philea (d'OrbignŸ). Neritopsis Hebertana(d’Orbigny) Avellana cancellata (E. Dumor- tier). : Turbo Bertheloti (d Or Den) Turbo subduplicatus (d'Orbigny). Turbo madidus (E. Dumortier). Turbo Garnieri (E. Dumortier). Trochus Falconneti (E. Dumor- tier). SN : Discohelix Dunkeri es Solarium Helenæ (E. Daumortier) Eucyclus capitaneus (Münster, SDe) en #0 NOTE MS Eucyclus pinguis (Deslong- champs). Eucyclus Philiasus (d° or b., sp.). lERINE Tr. Tr. Tr. cc. rr. iome-Château. La Verpilliere. Poleymieux. Saint-Romain, la Verpillière ; Crussol. La Verpillière. Saint-Cyr. Crussol. Crussol. Saint-Romain, Saint-Fortunat, Poleymieux, la Verpillière, Fressac. La Verpillière. Saint-Romain, la Verpillière. Crussol. La Verpillière, Crussol. La Verpillière, Serres, Crussol, Privas. La Verpillière. Saint-Romain, Poleymieux, Mar- cigny. La Verpillière, Crussol. Crussol. Saint-Fortunat, Limonest, la Ver- pillière, Blaymard. La Verpillière, Blaymard. Partout. La Verpillière. Saint-Romain, Besançon. 9 18 LIAS SUPÉRIEUR. Purpurina Bellona (d'Orbigny). Purpurina ornatissima (Moore). Onustus heliacus (d'Orbigny, Sp.). Civrus Fourneti (E. Dumortier). Pleurotomaria Grasana (d'Orbi- gny). : Ê Pr nee un (d'Orbi- gny). Ho ia Repeliniana @ Or-_ MANS Monte Mol la - € Pleurotomaria Bertheloti (d'Or- bigny). : Pleurotomaria Isarensis (d° Or= bigny). : Pleurotomaria Ra cr Oxbi- gny). Na ; Pleurotomaria serena (d Onbi- gny). . oe : Pot ia Rosaliu d' One gny). . Piano etes 7 Orbians) Plewrotomaria subdecorata(Mün- ster). ET AO : Pleurotomart ia Joannis (E. De DIOTHET) VAN EE ON . Pleurotomaria Mulsanti (T ae lière). x Plewrotomaria Gaudryana ( Or-- DISNN) RENE c Pleurotomaria araneosa (ne longchamps). . . vr. — PARTIE INFÉRIEURE Poleymieux, la Verpilliere, Crus- sol. La Verpillière. Saint-Fortunat, Poleymieux , Saint-Romain, la Verpillière, Saint-Nizier. La Verpillière, Crussol. Saint-Romain, la Verpillière, Crussol, Privas. La Verpillière, Crussol. La Verpillière. La Verpillière, Serres, Privas, Crussol. La Verpillière. La Verpillière. La Verpillière. La Verpilliere. La Verpillière. La Verpillière. La Verpillière. La Verpillière. Limas. La Verpillière LIAS SUPÉRIEUR. — Pleurotomaria Philocles (d'Or- BISNV) EN EN Pleurotomaria Therezæ (E. Du- MONET) 0. 0 ; Pleurotomaria Amelie (E. Du mortier). : Pleurotomaria Priam (E. De mortier). Pleurotomaria Debuchi (Deslong- CHAUDS) ET RCE Cerithium Comma (Münster). Cerithium Chantrei (E. Dumor- tier). : Cerithium Thiollierei CE. De mortier). Ë Fusus liasicus (E. Dumortier). Alaria reticulata (Piette). Alaria Dumortieri (Piette). Solen Solliesensis (E. Dumor- ticr) 120 Gastrochæna Diaboli(E. Dumor- tier. , TOC Pholadomya acuta te assiz). Pholadomya Voltzi (Agassiz). Pholadomya Solliesensis (E. Dumortier) Goniomya Kuorri (Agassiz). Pleuromya Gruneri (E. Dumor- lier) EST Ceromya Varusensis (E. Dumor- tier) Ceromya caudata (E. Dumor- HA) se leruaons PARTIE INFÉRIEURE r. Tr. Tr, La Verpillière. La Verpillière. La Verpillière. La Verpillière. La Verpilfère, Crussol. Crussol. Saint-Fortunat. ? La Verpillière, Crussol. Aresches, Besançon. La Verpillière. Solliès-ville, Solliès-Toucas. Crussol. Saint-Romain, la Verpillière.” Saint-Fortunat, Saint-Pomain. Solliès-Ville. Saint-Romain, la Verpillière, Sol- liès-Toucas. Semur, Saint-Julien, Villébois. Mazaugues, Solliès-Toucas, Va- Jlaury, Cuers, La Verpillière. 20 LIAS SUPÉRIEUR. Psammobia liasina (E. Dumor- tier). : Cypricar di Dre vis CWr D Cypricardia Brunnoviensis (E. Dumortier). . een Cypricardia Dumortieri(Jaubert). Unicardium Onesimei (E. Du- mortier) . + Unicardium Stygis (E. Dumor- tier). Da NE Opis curvirostris (Moon). Lucina Thiollierei(E. Dumortier.) Astarte lurida (Sowerby). Astarte subtetragona (Münster). Astarte depressa (Münster) . . Astarte Voltzi (Hwæninghaus). Arca elegans (Rômer, Sp.) Arca oblonga (Sowerby) . Nucula Hammeri (Defr.) . Leda claviformis (Sowerby) . Mytilus hillanus (Sowerby, sp.). Mytilus Sowerbyanus (d'Orbi- gny). . ; Gervillia obliqua (Moore). Avicula Delia (d'Orbigny) Avicula Münsteri(Bronn.) Avicula substriata (Münster,sp.). Avicula decussata (Münster,sp.). Posidonomya Bronni (Voltz) . — PARTIE INFÉRIEURE La Verpillière. Saint-Romain, Marcigny, Char- nay, Saint-Christophe, Semur, Saint-Nizier. Saint-Julien ,Charnay,Saint Nizier. Solliès-Toucas. Montmirey-le-Château, Saint-Ro- main. Crussol. r. La Verpillière, Crussol. La Verpillière. La Verpillière. La Verpillière, Crussol. Moiré, Crussol, la Verpillière. Rome-Château. La Verpillière, Crussol. r. La Verpillière. Saint-Rumain, Poleymieux, Li- mas, Crussol. Aresches, Saïins, Charelle-Ces- Buis. Saint-Romain, Cuers. Solliès-Toucas, Solliès- Ville, Cuers, Puget-de-Cuers. Saint-Nizier. . Saint-Romain. Saint-Romain. Villebois, c. Rome-Château. La Verpillière. Saint- Romain, la Verpillière, Saint-Nizier, Salins, Besançon, Gap, Saint-Hippolyte, Coulas, LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIR INFÉRIEURE 2! Inoceramus undulatus (Zieten). Inoceramus cinctus (Goldfuss) . Inoceramus dubius (Sowerby) . Lima Toarcensis ( Deslong- ChAMPS.) EE Lima Elea (d'Orbigny) Lima semicircularis (Goldfuss). Lima Galathea (d'Orbigny) . Lima punctata (Sowerby, sp.) Lima Jauberti (E. Dumortier) Lima Cuersensis (E. Dumortier). Lima Phœbe (E. Dumortier). Lima Erato (d'Orbigny) Lima Locardi (E. Dumortier). Hinnites velatus (Goldfuss) . Pecten pumilus (Lamarck) Pecten textorius (Schloth., sp.). . So Saint-Romain, Poleymieux, la Verpillière. Saint-Rômain, Poleymieux, la Verpillière, Villebois, Saint- Julien, Crussol, Rome-Chäteau. Saint-Fortunat,Saint-Romain, Vil- lebois, la Verpillière, Saint- Nizier, la Rochette. Saint-Romain, la Chessy, Saint-Nizier, Saint- Bonnet, Marcigny, La Cride, Verpillière , Valaury, Charnay, Cuers. Collonges, Saint-Fortunat, Saint- Romain, la Verpillière, Crus- sol, Charnay. La Verpillière, Solliès-Ville. Saint-Romain, Saint-Fortunat , Hières, la Verpillière, Saint- Julien, Crussol. Saint-Romain, Hières, Crussol, la Verpillière, Villebois, Vey- ras. Puget-de-Cuers, Charnay. Valaury. Cuers. Le Luc. Environs de Lyon. Saint-Fortunat. Saint-Romain, la Verpillière, Soliès-Ville, Charnay. Solliès-Toucas, Solliès-Ville, Va- laury, Cuers, Puget-de-Cuers, Mazaugues,la Cride,Belgentier. Saint-Cyr, Poleymieux, Saint- Romain, la Verpillière, Saint- Nizier, Solliès-Ville, Crussol. 22 LIAS SUPÉRIEUR. Pecten barbatus (Sowerby). Pecten disciformis(Schübler). Exogyra Berthaudi (E. Dumor- tier). Ostrea Erina (d’Orbigny). Ostrea subauricularis (d’Orbi- gny) Ostrea Pictaviensis (Héber t). Ostrea vallata (E. Dumortier). Plicatula catinus (Deslong- champs) . Iarpaxæ gibbosus (Deslong- champs Rhynchonella Bouchardi te son. A Pet APE Rhynchonella Jurensis (Quens- tedt). Rhynchonella Schüleri (Oppel) . Rhynchonella cynocephala (Ri- chard, sp.). . Rhynchonella Forbesi(Davidson) Rhynchonella subtetraedra (Da- vidson). NE Ph ones quadriplicata (Zie- 16- ten). NUE ce me Terebratula Lycelti (Davidson). (HPo — PARTIE INFÉRIEURE La Verpillière, Cuers, Solliès- Toucas, Solliès-Ville. Saint-Cyr, Villebois, Puget-de- Cuers, le Luc. Saint-Romain, Saint-Fortunat, le Luc. Saint-Cyr, la Verpillière, Char- nay, Saint-Romain. La Verpillière. Marcigny, Mussy-la-Tour. La Verpillière. Saint-Fortunat, Saint-Romain, la Verpillière, Saint-Nizier, Char- nay. La Verpillière, Saint-Julien. La Verpillière. Saint-Romain,Saint-Fortunat, Vil- lebois, la Verpillière, Crussol. Saint-Cyr, Saint-Romain, la Ver- pillière. Hières, Toulon, Puget-de-Cuers, Cuers, Solliès-Ville, Belgentier, Bandol. La Verpillière, Villebois. La Verpillière. Le Luc, Cuers. Saint-Romain, la Mortiès, Fressac. Verpillière, LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Terebratula Sarthacensis (d'Or- ID) ETES MONTE TON Terebratula Eudesi (Oppel) . Terebratula perovalis (Sower- 15) 216 PS ER Terebratulu spheroidalis(Sower- by) . Terebratula subovoides (Rümer). Terebratula curviconcha(Oppel). Terebratula Jauberti (Deslong- champs) . Discinapapyracea(Goldfuss, sp.) Discina cornucopiæ (E. Dumor- ED) NON OT PNR Serpula gordialis (Schloth., sp.) Serpula tricristata (Goldfuss) Serpulalumbricalis(Schloth. sp.) Serpula segmentata (E. Dumor- tier). Serpula ramentum (E. Dumor- (TE) A D T0 Cidaris Forleri (Wright) Rabdocidaris impar (E. Dumor- ler) OpModerma Un. Millericrinus Hausmanni (Rô- mer, Sp.). a LU no La Verpillière, Crussol, Aix, Cuers. Saint-Cyr, Saint-Fortunat, Po- leymieux, la Verpillière, Crus- sol, Charnay. La Verpillière, Marcigny, Crussol. Solliès-Ville, Cuers. Cuers, Puget-de-Cuers, Solliès- Ville. Crussol. Cuers, Puget-de- Toulon, Bandol, Puget-de-Cuers, Cuers, Belgentier, Solliès-Ville. Rome-Château, Vals-Anduze, Saint-Hippolyte. La Verpillière. Poleymieux, Saint-Romain, Ja Verpiilière. Saint-Romain. Saint-Romain, la Verpillière. Saint-Romain, Charnay. la Verpillière, Marcigny, la Verpillière. Puget-de-Cuers. Saint-Romain, Crussol. la Verpillière, Ivory. Saint-Romain, Moiré, la Verpil- lière, Saint-Julien. 24 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Pentacrinus Jurensis (Quens- tedt, sp.) . Thecocyathus tintinabulum (Gol- dfuss, sp.) . . Amorpho spongia Cuersensis (E. Dumortier) SEE : Diastopora Crussolensis (E. Du- Mortier). ; Berenicea Garnieri (E. Dumor- HE) EEE Re Chondrites Bollensis (Knorr). . Chondrites fragilis (Saporta). BOIS OSSILE RME = LE DA Saint-Romain, la Verpillière, Saint-Jullien, Villebois. Saint-Romain, Poleymieux, la Verpillière. Cuers. Crusso!. Crussol. Limas. Saint-Romain, Poleymieux, la Verpillière, Hières, Bettant. La Verpillière. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 25 DÉTAILS SUR LES FOSSILES DE LA ZONE A AMMONITES BIFKRONS Avant de commencer la description des fossiles, je saisis avec empressement l’occasion de témoigner ici toute ma gratitude aux personnes qui ont bien voulu mettre à ma disposition des échan- tillons rares, souvent uniques et dont la communication m'a été d’un grand secours. MM. Ed. Pellat, Garnier (de Digne), Jaubert, Huguenin, Bioche et Lemesle, m'ont confié un grand nombre de spécimens rares, fruits de leurs recherches, et, sans leur bienveillant concours, ces études, si imparfaites encore, seraient restées fort incomplètes. Je dois encore citer mes amis MM. Falsan, Locard, Aguettant, Vuillet, ainsi que les Frères de la Doctrine chrétienne de Lyon et les Frères Maristes de Saint-Genis, qui m'ont ouvert généreusement leurs belles collections. Enfin, M. le docteur Lortet, conservateur du Muséum d'histoire naturelle de Lyon, a bien voulu me faciliter l'étude de la collection Victor Thiollière, si riche en fossiles jurassiques et qui m'a été de la plus grande utilité. Je prie ces messieurs de recevoir ici mes remerciments les plus sincères. Ichtyosaurus... (KOENIG). Ce genré est représenté, dans les couches du lias supérieur du bassin du Rhône, par un assez grand nombre de vertèbres de toutes les tailles. Leur forme discoïdale et fortement biconcave les fait 26 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE reconnaître facilement, sans qu’il soit possible de les attribuer à une espèce particulière. J'ai sous les yeux une de ces vertèbres, recueillie par moi dans les minerais de fer de la Verpillière, qui est remarquable par ses grandes dimensions ; son diamètre dépasse 17 centimètres et son épaisseur n’est que de 5 à 6 centimètres. Localités : Saint-Romain, Poleymieux, Salins, Vals, près Anduze, Fressac, Feston, près Digne, Saint-Fortunat. (Collec- tion de M. Falsan ; bel échantillon.) Steneosaurus Chapmani (KOENIG, Sp.) PL I, fig. 4-4; pl. I, fig. 1. 1828. Young et Bird, Geol. Survey of the Yorkshire, pl. XVI, fig. 1. 1841. Robert Owen, Mystriosaurus Chapmani. (Report on the British fossile reptiles. In-8, London.) 1851. Bronn, Mystriosaurus Chapmani. (Lethæa, t. I, p. 527.) 1858. Quenstedt, Teleosaurus Chapmani. (Der Jur1i, p. 210.) Le fragment de Steneosaurus Chapmani, dont je donne le dessin, ne présente malheureusement qu'une portion peu considérable de la tête, mais comme les détails sont assez nets etsurtout comme l’échan- tillon n'a subi aucune espèce de déformation, j'ai pensé qu’il y au- rait néanmoins quelque utilité à le faire figurer. Le spécimen, qui n’a pas plus de 13 centimètres de longueur, est un fragment comprenant une portion de la partie symphisée et des branches de la mâchoire inférieure. Les dents, qui sont brisées et dont on ne peut reconnaître que la coupe, ont de 6 à 7 millimètres de diamètre à leur base, et laissent entre elles une distance assez régulière de 8 à 10 millimètres. La face supérieure (pl. EL, fig. 1) laisse voir très-distinctement l'empla- cement des dents et les relations des os operculaires et dentaires ; la face inférieure du fragment (pl. I, fig. 2) montre les mêmes os, la symphise de la mâchoire inférieure et l'écartement des branches du maxillaire inférieur. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 27 Sur la fig. 1, pl. Il, on distingue le canal dentaire en @. (Il est beaucoup plus nettement accusé sur l'échantillon que sur cette figure, qui est défectueuse.) La fig. #4, pl. I, fait voir les dents récourbées et fortement implantées dans l'os dentaire. Localité : la Verpillière, r. Explication des figures : pl. I, fig. 1, fragment vu du côté supérieur. Fig. 2, le mème, vu par-dessous.Fig. 3, le même, vu de face et en arrière. Fig. 4, le même, extrémité antérieure. PI. IL, fig. 1, le même, vu par côté, pour montrer le canal den- taire «. POISSONS L'étude des poissons fossiles demande des connaissances spéciales et une expérience qui me manquent; j'ai dû, en conséquence, re- courir aux paléontologistes qui ont fait de cette branche si difficile de la science l'objet de leurs recherches. M. Em. Sauvage, qui a bien voulu, sur ma demande, examiner les échantillons de notre région, s’est chargé de décrire les espèces, malheureusement trop peu nombreuses, de notre iias supérieur. J'insère donc la note dé- taillée qu'ilm'a faitl'honneurde m'adresser, et pour laquelle je le prie d’agréer mes remerciments,au nom de mes lecteurs ainsi qu’au mien. Les circonstances n’ont pas permis de donner en même temps les dessins des poissons décrits, mais cette omission aura peu d’incon- vénients, puisque M. Sauvage est sur le point de publier un mémoire avec descriptions et figures, qui comprendra, avec les poissons du lias de Saône-et-Loire, les mêmes espèces recueillies dans la Lozère par MM. Fabre et de Malafosse. LETTRE DE M. EM. SAUVAGE SUR LES DÉBRIS DE VERTÉBRÉS DU LIAS SUPÉRIEUR DE ROME-CHATEAU, PRÈS COUCHES-LES-MINES (SAONE -ET-LOIRE). Les débris de vertébrés que M. Edmond Pellat a trouvés dans les schistes de couleur gris-jaunâtre et légèrement dolomitique, de 28 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Rome-Château, débris qu'il a bien voulu soumettre à mon examen et sur lesquels vous m'avez fait l'honneur de me consulter, consis- tent en une dent de saurien et en cinq plaques de poisson dont deux offrent l'empreinte et la contre-empreinte. Examinons d’abord les poissons ; ceux-ci appartiennent au genre Leptolepis, qui vit depuis le lias jusques aux couches de Solenhau- fen. Ce petit genre, que beaucoup d’ichtyologistes ne sont pas loin de regarder comme appartenant à l’ordre des Teleostéens et non à celui des Ganoïdes, parait avoir atteint son maximum de développe- ment à l’époque du lias. Il comprend des espèces, toutes de petite taille, ayant dû vivre en troupes, à la manière des clupes de nos jours, se nourrissant de substances végétales où d'animaux mous en décomposition, se tenant à une faible profondeur et s’éloignant peu des côtes. Cette mduction est confirmée par les travaux deMM. Fabre et de Malafosse sur le lias de la Lozère, lias où l’on retrouve les deux espèces de Rome-Château. D'après M. Fabre, en effet, de l'étude attentive de la faune, il ressort que les schistes à posidonies ont dû être déposés dans une mer peu profonde, qui aurait pénétré dans les terres du plateau cen- tal en formant un grand golfe, ét que des cours d’eau devaient dé- boucher au fond de cet estuaire et y charrier des quantités parfois considérables de bois flotté : il parait en avoir été ainsi en An- gleterre; du moins voyons-nous à Chattenham, avec le Leptolepis concentricus (Eger.), une libellule, Libellula (Heterophebia), dislocata (Brodie), dont la présence indique certainement la grande proxi- mité de la terre. Les couches de Rome-Chäteau ont fourni à M. E. Pellat deux espèces qui se retrouvent dans le lias de la Lozère ; l’une de ces espèces, que nous désignerons sous le nom de Leptolepis affinis, est nouvelle, l'autre est le Leptolepis constrictus, signalé par M. Eger- ton dans le lias d’Ilminster, en Angleterret. Faisons tout d'abord remarquer que les deux exemplaires repré- sentés par M. Egerton ne paraissent pas répondre à la même 1 Mem. of the unit. Kingdom, Dee. VE, pl. IX. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 29 espèce. D'après la description donnée par cet auteur, l'exemplaire figuré au n° 2 est le véritable type du Leptolepis constrictus. L'exemplaire ne { a bien, il est vrai, le préopercule Strié, mais parait différer du type par sa forme plus trapue et la conformation différente de la tête. Quoi qu'ilen soit, nous prendrons comme type de l'espèce l'échantillon représenté sous le n°2. Leptolepis constrictus (EGERTON). A cette espèce appartient certainement un échantillon (numé- roté 15 par M. Pellat) de 85 millimètres de long. Le corps est ré- gulier, fusiforme, la hauteur étant contenue à peu près six fois dans la longueur totale; la ligne du dos et celle du ventre sont à peme arquées ; la tête est allongée et fait près du tiers de la longueur du poisson; sa hauteur est contenue une fois et demie dans la lon- gueur ; le protil du front, à peine incliné, est un peu bombé; l'œil, oblong, séparé du bout du museau par un intervalle égal à son diamètre,-est compris trois fois et demie dans la longueur de la tête ; la bouche, peu fendue, ne nous montre pas de traces de dents ; la mandibule est forte, le processus coronoïde, signalé par M. Éger- ton dans le Leptolepis macrophtalmus, de l'oxfordien (loc. cit., dé- cade VII), est situé très en arrière, Le préopercule, étroit et brus- quement coudé, porte de nombreuses lignes rayonnant de son bord antérieur et se continuant jusque près du bord postérieur ; l'oper- cule, à bord inférieur taillé assez obliquement, est lisse ainsi que le sous-opercule et l'interopercule ; le sous-opercule est étroit ; la co- lonne vertébrale, peu robuste, se compose de trente-huit vertèbres plus longues que hautes, fortement étranglées en leur milieu ; vingt- six de ces vertèbres se comptent en arrière de l'insertion des ven- trales ; les apophyses épineuses sont relativement assez fortes; la colonne vertébrale se relève fortement dans le lobe supérieur de la caudale : des ares inférieurs partent des rayons aplatis qui soutien- nent tous les rayons de la nageoire, à part les trois où quatre petits rayons supérieurs. La caudale est assez longue, près d’un emquième de la longueur 30 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE du corps, à lobes assez profondément échancrés ; on compte vingt- huit rayons. Il ne reste que des traces très-frustes de l’anale : on voit seule- ment qu'elle s’insérait plus près des ventrales que du pédicule de la caudale. La dorsale commence en face des ventrales; celles-ci s’at- tachent notablement en avant du milieu du tronc et sont peu lon- gues, triangulaires, composées de dix rayons. On compte dix-sept rayons aux pectorales. Leptolepis affinis (SAUVAGE). Avec l'espèce précédemment décrite, M. Pellat a trouvé un Lep- tolepis qui ne peut être rapporté au L. constrictus, quoiqu'il lui soit étroitement apparenté (exemplaires n°5 12, 13, 14). Il en diffère par le corps plus grêle, plus allongé, la tête plus longue, la forme de lopercule, quarante et une vertèbres au lieu de trente-huit. Le corps grêle, fusiforme, a 75 millimètres de long ; sa hauteur est contenue près de sept fois dans la longueur totale ; elle est égale à deux fois la longueur de la tête ; celle-ci est petite, allongée, con- tenue près de quatre fois dans la longueur totale. La ligne du tronc està peine bombée ; le museau est obtus, l'œil oblong est situé un peu avant le milieu de la longueur de la tête, il est petit et se trouve compris quatre fois dans la longueur de la tête. La bouche est peu fendue, ouverte obliquement ; nous n’avons pu voir de traces de dents ; tous les os de la tête sont minces ; le préopercule est étroit et haut, son bord postérieur est fortement coudé à l'angle : le bord antérieur est un peu arrondi ; la face externe de l’os est ornée d’en- viron vingt lignes fortes, saillantes, divergeant du bord antérieur et s’arrêtant un peu avant le bord postérieur qui est lisse. L’opercule est assez grand, lisse, ne présentant que quelques stries transverses d’accroissement : son bord inférieur est taillé très-obliquement de haut en bas et d’arrière en avant, bien plus encore que dans le Leptolepis constrictus ; le bord postérieur est légèrement arrondi, les deux autres bords sont droits ; le sous-opercule présente sur sa LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 31 face externe des stries parallèles an bord postérieur; le long du bord ces stries sont fines, rapprochées ; elles deviennent ensuite beaucoup plus fortes et plus écartées : ce sous-opercule est en forme de triangle curviligne enfoncé entre l’opercule et les deux autres pièces operculaires : son bord postérieur est arrondi, continuant la courbure générale de l'opercule; le préopercule est assez large, haut, remontant obliquement près de l'articulation du sous-opercule avec’opercule ; l'interopercule est long et étroit. La colonne vertébrale, composée de quarante et une vertèbres est peu forte ; les vertèbres sont plus longues que hautes, mais moins fortement étranglées que celles de l'espèce précédemment étudiée ; les côtes tès-longues, arrivant au bord de la cavité abdominale, sont très-grèles, au nombre de dix paires environ. Les apophyses ‘épineuses de la région caudale sont assez fortes, assez longues, courbées sur elles-mêmes, peu inclinées en arrière. Les hœmapo- physes de la -même région s’attachent par deux branches en À, s’insérant très en avant, près du point d’articulation des deux ver- tèbres; vers la huitième avant-dernière vertèbre, la colonne verté- brale commence à se couder un peu à ce niveau; les apophyses inférieures s’allongent de plus en plus, puis la colonne épinière se recourbe pour venir se terminer à la partie la plus supérieure du lobe supérieur de la caudale, exactement comme on l'observe dans les Lepidosteus * vivants. IL est bien probable que dans les Leptole- pis, comme dans le genre vivant que nous venons de citer, de la dernière vertèbre partait un long prolongement, continuation de la corde dorsale se logeant entre le premier des gros rayons et les fulcres. De la disposition que nous venons d'indiquer, ilrésulte que tous les rayons de la caudale, aussi bien ceux du lobe supérieur que ceux du lobe inférieur, sont supportés par des plaques émanant des segments inférieurs de la colonne épinière redressée; ces plaques, larges à leur extrémité, sont au nombre de quatorze. La nageoire caudale, profondément hétérocerque en réalité, comme 4 Cf. Kollikern. Ueber das ende der Wirbelsuiide der Ganoiden untl einiger Te- sostier, pl. IE. 32 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE nous venons de le dire, l’est très-peu à l'extérieur, lés deux lobes de la nageoire étant presque égaux ; cette nageoire est contenue cinq fois dans la longueur totale du corps : on compte dix-huit rayons : ils sont peu divisés, composés d'articles allongés placés bout à bout. L’exemplaire n° 12 seul montre quelques traces très-vagues de la dorsale ; cette nageoire est opposée aux ventrales, un peu moins haute que le corps au point correspondant ; l’anale est située un peu avant le milieu de l’espace qui sépare l’origine de la caudale des ventrales ; elle est composée de rayons assez forts, diminuant rapidement de hauteur, de sorte que la nageoire est fortement tron- quée, les ventrales sont courtes, fortement triangulaires, compo- sées de huit à neuf rayons ; quant aux pectorales, elles sont faibles, triangulaires, composées de quatorze rayons. Les écailles sont petites, ovalaires, brillantes, ornées de nom- breux cercles concentriques. REPTILES La seule dent trouvée par M. Pellat semble appartenir à un Simo- saurus, quoique ce genre soit, jusqu'à présent, spécial à l’époque triasique ; cette dent est mince, légèrement recourbée, à coupe un peu ovalaire, portant une très-petite carène visible surtout près du sommet. La partie émaillée est ornée de stries assez fortes, nom- breuses, se continuant jusqu'au sommet : entre ces stries s’en voient d’autres à la base, celles-ci ne s’élevant guère que jusqu'au tiers de la hauteur de la dent; le haut de la dent est lisse jusqu'à une très-faible hauteur. La dent que nous venons de décrire est beaucoup moins élancée que celles du Simosaurus Gaillardoti (H. de Meyer), du muschelkalk de Lunéville, de Louisbourg, de Krailsheim ; elle indique presque sûrement une espèce nouvelle, à laquelle, toutefois, faute de docu- ments suffisants, nous n'imposerons pas de nom spécifique. Tels sont, monsieur, les renseignements que vous avez bien voulu me demander sur les vertébrés trouvés à Rome-Château. Veuillez agréer, etc. Di EM. SAUVAGE, LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 33 Oxyrhinea (PI. XXX, fig. 3.) Dent de moyenne taille ; — longueur, 9 millimètres, largeur à la base, 4 millimètres; comprimée, acuminée, bordée sur les côtés d’une petile carène coupante; on remarque que le sommet est in- fléchi en avant, dû côté de l'observateur. La dent paraît un peu obli- que sur sa base ; la surface, du seul côté visible (léchantillon étant engagé dans un calcaire très-dur), est assez notablement renflée sur le milieu de la largeur. Le genre Oxyrhint n’est pas indiqué à un niveau aussi ancien; cependant le gisement dans la zone à Am. bifrons est des plus certains. S L'échantillon n'est pas assez bien disposé pour permettre d'établir une espèce sur un seul spécimen. Localité : Crussol, ravin d'Enfer, rr. Collection de M. Hu- quenin. Explication des figures : pl. XXX, fig. 3, dont l'Oxyrhina fortement grossie. BÉLEMNITES Pour la description des Bélemnites, je dois beaucoup aux conseils de M. le professeur Ch. Mayer, de Zurich, qui a bien voulu cxami- ner une grande partie de mes échantillons : ses notes m'ont été des plus utiles et je saisis avec empressement l’occasion de lui renou- veler mes remerciements. 34 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Belcmnmnites tripartitus (SCHLOTHEIN), (PI. IL, fig. 2 à 7.) 1820. Schlotheim, Belemnites tripartitus. (Petrefactenkunde, 1, 1, p. 48.) 1848. D'Orbigny, Pelemnites elongalus. (Paléontologie Fran- çaise, pl. VIH, fig. 6 à 11.) : 1858. Quenstedt, Belemnites tripartitus. (Der Jura, p. 255, pl. XXXVI, fig. 10.) 1867. Phillips, Belemnites tripartitus. (Belemnitidae Paleont. Society, p. 62, pl. XI, fig. 28.) Rostre de toutes les tailles et dont la longueur dépasse souvent 100 millimètres, forme comprimée, ovale, très-effilée à la pointe, orné d’un sillon ventral et de deux sillons dorsolatéraux un peu moins marqués; ces trois sillons ne remontent jamais très-haut. Cône alvéolaire d’un angle de 25°, occupant un peu moins que le tiers de la longueur : ligne apictale très-rapprochée de la région ventrale. La B. tripartitus est l'espèce la plus importante et la plus ré- pandue du lias supérieur ; on la trouve à peu près partout et en abondance. Il n'y a que la B. irregularis qui, par le grand nombre de ses fragments et son type caractéristique, puisse rivaliser d’im- portance avec elle. Localités : Saint-Fortunat, Saint-Cyr, Poleymieux, Saint- Romain, Limas, Villebois, la Verpillière, Saint-Julien, Crussol, Saint-Nazaire, Fressac. Solliès-Toucas, Festons, c. c. Explication des figures : pl. I, fig. 2 et 3, B. tripartitus, de Marcigny. Fig. 4, gros fragment de la région alvéolaire, de Saint-Romain. Fig. 5, coupe du même fragment. Fig. 6, vue d’ane cloison. Fig. 7, coupe montrant le cône alvéolaire. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 39 Belemnites Quenstedti (OppEL). (PL. IL, fig. 1, 9, 3, 4,9.) 1848. Quenstedt, Belemnites compressus paxillosus. (Cephalopo- den, p. 493, pl. XXVIL, fig. 2 et 3.) 1856. Oppel. Belemnites Quenstedti. (Die Juraformation, p. 483.) 1858. Quenstedt. Belemnites opalinus. (Der Jura, p. 308, pl. XLII, fig. 13.) Rostre de grande taille, lisse, comprimé, la compression diminue en arrivant au sommet; cône alvéolaire occupant au moins la moitié de la longueur totale ; ligne apiciale très-rapprochée du côté ventral, surtout chez les individus de forme allongée ; sommet acuminé sans être aigu ; sillon ventral étroit et profond, remontant en s’élargissant beaucoup ; il est très-rare de l’observer aussi marqué que sur l'échantillon fig. 1 et 2. — 1] y a deux petits sillons dorso-latéraux beaucoup plus courts ; il arrive souvent que les sillons sont très- atténués. Cette belle Bélemnite paraît se rencontrer dans le bassin du Rhône, à un niveau un peu plus bas qu’en Allemagne, où elle accom- pagne l’Am. opalinus. Je ne puis trouver dans la monographie de Phillips (Paleont. Society) aucune espèce qui s’y rapporte. Localités : la Verpillière, Brienon, la Chize, Mortiès. Explication des figures : pl. III, fig. 1 et 2, B. Quenstedti, de Brienon. Fig. 3 et 4, rostre de la même, forme courte, de la Verpilière. Fig. 9, rostre de Brienon, montrant la coupe latérale. Belemnites unisulecatus (BLAINVILLE). (PI. I, fig. 5, 6, 7, 8.) 1827. Blainville, Belemnites unisulcatus. (Mémoire sur les Bér lemnites, p. 81, pl. V, fig. 21.) 36 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 1842. D'Orbigny, Belemnites unisulcatus. (Paléontologie Fran- çaise, p. 88, pl. VILL, fig. 1 à 5.) Dimensions : longueur, 96 millimètres ; diamètre dorso-ventral, 13,7; latéral, 14,5 au milieu de la longueur. Rostre allongé, acuminé, faiblement déprimé, presque cylindri- que ; cône alvéolaire qui ne dépasse pas le quart de la longueur totale ; sillon ventral bien marqué du sommet jusqu'au tiers de la longueur. £ Cette Bélemnite, que l’on rencontre rarement, ne peut se confon- dre avec aucune autre espèce du mème niveau, grâce à sa forme déprimée. Localités : Saint-Romain, Hières, Semur en Brionnaïs. r. Explication des figures : pl. IL, fig. 5 et 6, B. unisulcatus de Saint-Romain. Fig. 7, la même, vue du côté de l'ouverture. Fig. 8, un exemplaire plus petit de Semur. elemnites pyramidsælis (ZIETEN). (PLU, fig. S ; pl. IV. fig. 6 et 7.) 1832. Zieten, Belemnites pyrumidalis, ( Vers- teiner. pl. XXIV, fig. 5.) 1849. Quenstedt, Belemnites tripartitus bre- vis. (Cephal., pl. XXVI, fig. 18 et 27.) 1856. Oppel, Belemnites pyramidalis. (Die Jur formation, p.361.) tostre comprimé, court, acuminé avec les trois sillons de la B. tripartitus ; le sillon ven- tral est un peu plus court; il s’élargit en s’effa- çant, à mesure qu'il s'éloigne du sommet. Le rostre mesuré au milieu de sa longueur compte : grand diamètre, 16 millimètres ; diamè- tre latéral, 14, 7. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 37 Je donne ici un dessin de grandeur naturelle d’un spécimen de B. pyramidalis jeune, bien remarquable par les proportions de son cône alvéolaire qui occupe presque les trois quarts de la longueur totale. Cet échantillon, recueilli en dehors du bassin du Rhône, provient du lias supérieur des environs de Florac (Lozère). Il fait partie de la collection de M. Fabre, qui a bien voulu me le communiquer. Localités : Saint-Romain, Bettant, Limas, la Verpillière, Fressac, Semur, Festons. Explication des figures : pl. IL, fig. 8, fragment d’un rostre de Fressac. PI. IV, fig. 6 et 7, autre de Bettant. Belemnites breviformis (Vorrz). (PI IV, fig. 11 et 12.) 1830. Voltz, Belemnites breviformis. (Observations sur les B:- 5 lemnites, pl. IT, fig. 2 à 4.) 1842. D'Orbigny, Belemnites abbreviutus (Paléontologie T'run- çaise, pl. IX, fig. 1 à 7.) 1849. Quenstedt, Belemnites. breviformis. (Cephal., pl. XXVIL, fig. 21 et 22.) 1856. Oppel, Belemnites brevis. (Die Juraformation, p. 481.) Dimensions : longueur du rostre, 63 millimètres ; grand diamètre, au milieu, 12,7 millimètres; diamètre latéral, 11,6 millimètres, Rostre court, comprimé, lisse, acuminé ; malgré des indices de sillons, le rostre peut être regardé comme dépourvu d'ornements ; le sommet est central. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Limas, Marcigny, Semur, Saint-Julien, Festons. Explication des figures : pl. IV, fig. 11 et 12, B. brevifor- mis, rostre de Saint-Romain, vu de face et par côté. 38 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Belemnites stimulus (Nov. sPEc.) (PL. IV, fig. 8,9, 10.) Testa gracile, longissima, valde compressa, regulariter de- crescente; apice acuminato, acuto, sulco ventrali profundo mu nito, dimidiam testæ portem attingente : alveolo humili, angulo ? Dimensions : longueur, 101 millimètres ; diamètre dorso-ventral, 10 millimètres; latéral, 8,2 millimètres. Rostre très-allongé, effilé, comprimé, diminuant régulièrement et très-aigu au sommet, légèrement évasé du côté de l’ouverture ; orné d’un sillon ventral étroit et profond, qui remonte presque à la moitié de la longueur du rostre où il s'évanouit ; ce sillon n’est plus appa- rent à l’extrème pointe; on ne voit pas de traces de sillons dorso- latéraux, aussi la section du sommet est à peu près circulaire. Cône alvéolaire très-court : il occupe un cinquième de la lon- gueur ; angle inconnu. Cette forme intéressante est évidemment dérivée de la B. tripar- titus ; elle diffère de cette espèce par sa forme plus effilée, plus comprimée, par l'importance de son sillon ventral et l'absence des sillons dorso-latéraux. On peut en recueillir de bons échantillons, surtout à Marcigny, où elle n’est pas rare. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Saint-Julien, Marci- gny, Semur. Explication des figures : pl. IV, fig. 8 et 9, B. stimulus, de Marcigny. Fig. 10, coupe du même rostre. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 59 Belemnites longisuleatus (Vorrz). (PI. IL, fig. 9 et 10.) 1830. Voltz, Belemnites longisuleatus. (Observations sur les Bél., pl. VI, fig. 1.) 1848. Quenstedt, Belemnites acuavius longisulcatus. (Cephal., pl. XXV, fig. 11 et 12.) 1856. Oppel, Belemnites longisulcatus. (Die Juraformation, p. 359.) Dimensions : longueur, 120 millimèires ; diamètre dorso- ventral, au milieu du rostre, 121 millimètres; diamètre latéral, 11,4 milimètres, Rostre allongé, conique, comprimé, très-dilaté du côté de l'ouver- ture, coupe ovale arrondie. Sillon ventral formé par deux lignes, quelquefois trois ; deux petits sillons dorso-latéraux, sillon dorsal peu marqué, composé de lignes multiples ; tous ces sillons, bien marqués au sommet, ne remontent dans mes échantillons qu’au tiers, à peine, de la longueur du rostre. Le sommet estobtus ; le rostre décroit régulièrement d’un bout à l’autre. C’est certainement une des espèces les plus caractéristiques du lias supérieur, mais malheureusement assez rare et plus rare- ment encore en bon état. Localités : la Verpillière, Bettant, Ambérieux. Explication des figures : pl. Il, fig. 9 et 10, B. longisul- catus, de Bettant, de grandeur naturelle. Belemnites acuarius (SCHLOTHEIM). 1820. Schlotheim, Belemnites acuartius. (Petrefactenkunde, p. 46.) 1822. Young et Bird, Belemnites tubularis. (Yorkshire, pl. XIV, fig. 6.) 40 LIAS SUIÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 1832. Zieten, Belemnites gracilis. ( Wurtemb., pl. XXII, fig. 2.) 1856. Oppel, Belemnites acuarius. (Die Juraformation, p. 358.) Cette Bélemnite, qu’il faudra probablement réunir à la B. longi- sulcatus, paraît très-rare dans la région et ne m'a offert que des échantillons insuffisants. Localités : la Verpillière, Fressac. Belemnites irregularis (SCHLOTHEIM), (LL IN, fig. 1 à 5.) 1813. Schlotheim, Belemnites irregularis. (Taschenb., p. 70, pl. IL, fig. 2.) 1827. Blainville, Belemnites digitalis. (Mémoire sur les Bél., pl. 3, fig. 5. 6, 7.) 180. Voltz, Belermniles digitalis. (Observations sur les Bél., pl. Il, fig. 5.) 1832. Zicten, Belemnites irregularis. ( Wurtemb., pl. XXII, fig. 9.) 1842. D'Orbigny, Belemnites irregularis. (Paléont. Franç., pl. IV, fig. 2 à 8.) 1848. Quenstedt. Belemnites digitalis. (Cephal., pl. XXVL, fig. 1.) 1867. Phillips, Belemnites irregularis. (British Belemnites, pl. xv, fig. 37 à 30.) Rostre de toutes les tailles, lisse, fortement comprimé ; un petit sillon court se voit, au sommet, du côté ventral, rarement il dispa- raît entièrement. Deux dépressions dorso-latérales vont du sommet à la moitié de la longueur. Le cône alvéolaire très-grand, surtout chez les individus rac- courcis. Le côté dorsal est un peu plus étroit. Les deux échantillons figurés donnent une idée des limites extrê- mes entre lesquelles la forme paraît osciller ; les variétés les plus opposées se rencontrent quelquefois dans le même gisement. Le sommet, toujours très-obtus et arrondi, montre souvent une réunion de plis rayonnants (pl. IV, fig. 3) ; je ne vois cette particu- larité indiquée que sur la fig. 37 a de la pl. XV de Phillipis. = LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 41 La B. irregulari: est l'espèce la plus caractéristique de la zone et en même temps la plus répandue. On la rencontre en grand nombre dans toutes les parties du bassin du Rhône. Localités : partout, €, c. Explication des figures : pl. IV, fig. 1 et 2, B. irregularis de Marcigny. Fig. 3, la même, vue par le sommet. Fig. 4 et 5, un autre exemplaire, de grande taille, de Saint-Romain. NAUTILES Nautilus astacoïdes (YouxG et Birp.) (PL. V, fig. 1 à 4;pl. VIII, fig. 4.) 1828. Young et Bird, Nautilus astacoides. (Yorkshire, p. 270, pl. XII, fig. 2.) 1835. Phillips, Nautilus astacoides. ( Geolog. of Yorkshire, pl. XI, fig. 16.) 1850. D'Orbigny, Nautilus astacoides. (Prodrome, étage 9, n° 27. Dimensions ; diamètre, {12 millimètres; largeur du dernier tour, 67/00 ; épaisseur, 71/00 ; ombilic, 10,00 du diamètre. Coquille globuleuse, arrondie, assez largement ombiliquée ; les tours, plus épais que hauts, sont parfaitement arrondis sur le contour extérieur, cependant la coquille adulte montre une tendance à la forme un peu anguleusce. La plus grande largeur est sur l’ombilic. La coquille est ornée partout de lignes longitudinales, assez fortes et inégales ; cesstries sont croisées par des lignes flexueuses rayon- nantes, très-peu saillantes ; ces dernières forment un sinus en arrière sur le dos. Les cloisons, au nombre de vingt par tour, sont peu sinueuses. Siphon rond, placé notablement plus bas que le milieu dela cloison ; lobe ventral distinct, mais peu apparent. L'ombilie, assez ouvert, est arrondi sur ses bords. 42 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE L'espèce qui se rapproche le plus du N. astacoides est le N. inter- medius de Sowerby, mais la forme est un peu différente et surtout chez ce dernier, le siphon est placé plus haut que le milieu, et ce caractère est trop important pour être négligé ; dans toutes les figures de Sowerby, de Zieten et de d'Orbigny, le siphon du N. intermedius est supérieur ; je remarque cependant que le texte de d’Orbigny, contredisant le dessin de sa pl. XXVII, dit que le siphon est placé un peu plus près du retour de la spire que du bord extérieur. Quoiqu'il en soit, notre espèce, très-bien caractérisée, n’est pas le N. intermedius. J'ai recueil à Saint-Cyr, au mont Cindre, dans les éboulis de la pente sud, près de la petite fontaine, un exemplaire du N. astacoides, remarquable parce qu’il donne, d’une manière très-nette, tous les caractères importants ; la forme, les ornements et la position du siphon, à trois âges différents. Un beau fragment de Crussol me permet d'observer les détails de la surface ; on y voit que les lignes sallantes spirales qui couvrent toute la coquille sont inégales et sont inégalement espacées; on remarque aussi sur cet échantillon des plis saillants rayonnants qui partent de l’ombilic, en décrivant une petite courbe en arrière et s’effacent à la moitié de la hauteur du tour. Localités : Saint-Cyr, Saint-Romain, Theïizé, la Verpillière, Crussol (collection de M. Garnier), Charnay. Explications des figures : pl. V, Nautilus astacoides, spéci- men du mont Cindre, vu sous quatre aspects différents. — Les différentes figures représentent toutes le même spécimen. r. — PI. VI, fig. 4, fragment de la même espèce de Crussol, de la collection de M. Garnier. Nautilus terebratus (THIOLLIÈRE). (PI. VE, fig. 1, 2, 5,4.) Testa ampla, inflata, late umbilicata, dorso convexo, lineis haud prominentibus longitudinaliter ornato ; anfractibus alibi LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE 43 lævigatis ; umbilico, margine angulariconspicuo ; septis paululum sinuatis, Siphunculo interno. Dimensions : 98 millimètres ; largeur du dernier tour, 50/00 ; épaisseur, 72/00 ; ombilie, 19/00. Coquille très-épaisse, globuleuse, à large ombilie, à dos largement arrondi ; un des nautiles les plus massifs ; spire composée de tours arrondis, dont la plus grande épaisseur est sur l'ombilic. Ces tours sont lisses et laissent voir cependant de fines lignes d’accroissement flexueuses et formant un sinus en arrière en passant sur le dos. Des lignes longitudinales régulières se montrent sur le contour extérieur seulement, au nombre de vingt-cinq à trente ; ces lignes deviennent plus espacées”et s’effacent à mesure qu’elles se rappro- chent des flancs qui restent absolument lisses. Ombilic très-grand, perpendiculaire ; le bord n’en est pas seule- ment anguleux, mais comme pincé et saillant, ce qui donne un bon caractère pour distinguer cette remarquable espèce. Le siphon rond et assez grand est plus rapproché du bord infé- rieur de la cloison ; le lobe ventral est bien marqué. Quand le test manque, on remarque, sur le milieu du contour extérieur, une petite ligne en saillie; les cloisons, peu sinueuses, sont au nombre de dix-neuf à vingt par tour ; ce nautile, en grandissant, semble changer ses proportions et devenir plus globuleux encore. J'ai sous les yeux un spécimen de la Verpillière de 170 millimètres de dia- mètre et dont l'épaisseur arrive à 130 millimètres. Le Nautilus terebratus avait excité l'attention de V. Thiollière. Le bel échantillon dessiné pl. VI, fig. { et 2, et conservé maintenant dans les collections du Musée de Lyon, porte une étiquette de la main de Thiollière, avec la désignation de Nautilus terebratus. Je ne connais cette espèce que de la Verpillière, où elle n’est pas très-rare, mais les échantillons entiers ne sont pas communs, et c’est une des coquilles les plus caractéristiques de notre lias supérieur. Localité : la Verpilière. r. Explication des figures : pl. VI, fig. 1 et 2, Nautilus tere- 44 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE bratus de la Verpillière. Fig. 3, fragment d’un autre spécimen, cloison du côté convexe. Fig. 4, autre exemplaire, avec le test bien conservé, pour montrer la forme de l’ombilic. Nautilus Jourdani (Nov. srec.). (PL. VIN, fig. 1 à 5.) Testa subinflata, late umbilicata, anfractibus subangulatis, longitudinaliter sulcis ubique munitis; wmbilico lato, profundo, angulato, lineis sinuosis intus conspicuo ; septis lateribus dor- soque persinuosis ; siphunculo.interiori. Dimensions : diamètre, 130 millimètres; largeur du dernier tour, 56/00 ; épaisseur 63/00; ombilic 13/00. Coquille moyennement renflée, largement ombiliquée; spire com- posée de tours légèrement déprimés extérieurement, peu renflés sur les côtés et dont la plus grande épaisseur est sur l’ombilic. La coquille est partout couverte de lignes longitudinales nombreuses, bien plus rapprochées sur le contour extérieur que sur les flancs; quand la coquille dépasse le diamètre de 110 millimètres, ces ornements s’ef- facent en partie. Ombilic large, coupé carrément sans offrir un angle vif, évidé en dedans, les tours y tombent perpendiculairement, ce qui se voit mal sur les moules, parce que le test a une grande épaisseur dans cette région. L'intérieur de l'ombilic est orné de fines lignes rayonnantes flexueuses et dirigées en avant; ces lignes sont croisées par des lignes spirales assez espacées ; l'échantillon dessiné pl. VIL fig. 2, fait voir très-distinctement les ornements de cette partie de la coquille que l’on a si rarement l'occasion de pouvoir observer. Les cloisons, au nombre de seize environ par tour, sont très- sinueuses et forment sur le dos un sinus rentrant placé entre deux angles arrondis, le siphon large et arrondi est placé notablement plus bas que le milieu. Ce siphon fait une saillie prononcée sur le côté convexe des cloisons. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 45 Le N. Jourdani ne peut se confondre avec le N. terebratus dont il diffère par ses lignes spirales, par son ombilic non pincé en bourrelet sur l'angle, par son siphon placé un peu plus bas, par sa forme moins globuleuse et surtout par la forme de ses cloisons beaucoup plus sinueuses. Localités : Saint-Romain, la Verpillière. r. Explicationdesfigures: PL.VIL fig. 1, N.Jordani, fragment d’un exemplaire avec son test, de la Verpillière. Fig. 2, le même, vu du côté de l’ombilic. Fig. 3, autre spécimen de la Verpillière, vu par derrière. Fig. 4, vue d’une cloison. Fig. 5, fragment de la même espèce, moule de Saint-Romain, pour montrer ia forme sinueuse des cloisons. Nautilus Fourneti (NOV. SPEC.). (PI. VII, fig. 1, 9, 3.) Testa globosa, umbilicata, lævigata. spira involuta, anfractibus rotundatis subangulosis ; umbilico semiclauvo ; siphunculo ? Dimensions : diamètre, 80 millimètres. Largeur du dernier tour, 57/00 ; épaisseur, 73/00 ; ombilic, 5/00. Coquille globuleuse, arrondie, lisse, assez épaisse dans son en- semble, ombilic presque fermé; le dos assez large, forme un méplat, peu anguleux, mais qui estmarqué depuis la taille de 40 millimètres. La coquille est tout à fait lisse et recouverte de très-fines lignes d’accroissement, un peu flexueuses sur les flancs et très-sinueuses en arrière, sur le contour extérieur. Bien que l'on n’aperçoive au- cune ligne spirale, cependant, sur des échantillons dont le test est bien conservé, on reconnait, à l’aide de la loupe, des traces de ce genre d'ornement. Cloisons et siphon inconnus. J'aurais rangé ce Nautile avec le N. truncatus de Sowerby, sans la grande différence dans la forme et les proportions; Sowerby dit 46 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE que l'épaisseur ne dépasse pas le demi-diamètre de la coquille, ce qui s'éloigne trop des chiffres que donne le N. Fourneti. Localités : Villebois, la Verpillière, Saint-Cyr, collection de M. Falsan. Explication des figures : pl. VII, fig. 1 et 2, N. Fourneti, de la Verpillière. Fig. 3, autre exemplaire, plus petit, de la même localité. Nautilus... (SPEC.?) J'ai recueilli, dans les minerais de fer de la Verpillière, un autre Nautile que je ne puis rapporter à aucune des espèces que je viens de décrire, mais comme je n’en ai qu'un exemplaire et que cet échantillon, quoique très-bien conservé, ne me donne ni la position du siphon, ni la forme des cloisons, je ne crois pas convenable de le classer encore comme espèce. En voici la description : Dimensions : diamètre, 80 millimètres ; largeur et épaisseur du dernier tour, 60/00 ; ombilic, 7/00. Coquille comprimée, globuleuse , avec ombilic très-étroit; spire composée de tours aussi hauts qu'épais, arrondis, très-embrassants, bien plus étroits vers le dos, qui est arrondi sans aucun indice de partie anguleuse et dont la plus grande épaisseur est à une petite distance de l’ombilic; tours arrondis sur les flancs et sur l’ombilic ; la coquille est ornée, partout, de lignes spirales assez régulières ; siphon.…? Localités : la Verpillière. r. Il est à remarquer que, sur cinq espèces de Nautiles que nous avons recueillies, deux seulement ont pu être rapportées aux es- pèces déjà décrites du lias supérieur; je pense qu’il faut chercher l'explication de ce fait dans la difficulté d'obtenir de ce genre de fossiles des échantillons satisfaisants. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 47 AMMONI S Depuis quelques années, plusieurs paléontologistes se sont efforcés de séparer du genre Ammonite un bon nombre de genres nouveaux. Cette réforme me parait nécessaire et se fera certainement. En effet, si l’on considère le nombre immense des espèces qui sont accumulées dans ce genre, la variété des formes et des proportions, les carac- tères importants que fournissent les lobes, les Aptychus et les modi- fications si variées de la bouche, une nouvelle classification paraît des plus désirables. Cependant, en réfléchissant que les nouveaux genres établis n’offrent pas encore de caractères distinctifs parfai- tement définis, que même pour quelques-uns les détails d’organi- sation qui doivent servir à les séparer sont encore mal connus, quel- quefois mal interprétés, je me décide, pour les Ammonites du lias supérieur, à les décrire dans les pages qui vont suivre sous le nom d’Ammonites, ce qui m'offrira l'avantage de me conformer à l'usage encore pratiqué par la grande majorité des géologues et, en même temps, de laisser la nomenclature de ce volume en rapport régulier avec celle déjà adoptée pour les autres parties du lias. Il n'en est pas de même pour l'habitude, consacrée par un long usage, de désigner le contour extérieur de la coquille des Ammonites par l'expression le dos et les parties qui y rapportent par les mots côté dorsal, lobe dorsal, selle dorsale. On a reconnu par analogie avec l'anatomie des Tétrabranches vivants que l'animal de FAmmonite était toujours placé dans sa coquille, de manière que le côté convexe répondait au ventre et le côté concave au dos de l'animal; toutes les analogies avec les Cé- phalopodes conduisent également à la même conclusion, diamé- tralement opposée à la terminologie généralement employée. Il est impossible de continuer à se servir d'une désignation fausse et opposée à la réalité. Je n’emploierai donc, pour désigner la partie convexe ou le contour extérieur de la coquille des Ammonites, que 48 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE les mots partie ventrale, lobe ventral, ou plutôt, pour éviter toute confusion, côté siphonal, lobe et selle siphonals; par contre, les parties de la coquille placées contre le retour de la spire doivent être désignées par les expressions côté dorsal, lobe dorsal, etc. Ammonites hbifrons (BRUGUIÈRE). (PL IX. fig. 1,9) 1789. Druguière. Ammonite bifrons. (Encyclop. méthod. t. I., n° 15.) 1815. Sowerby. Ammonites Wualcotti. (Miner Couch., pl. CVL.) 1842. D'Orbigny. Ammonites bifrons.s Paléontologie lranç., p. 219, pl. LVI) 1846. Quenstedt. Ammnonites bifrons.(Céphalop.,pl. VIT, fg.13, 14.) Cette Ammonite est la plus caractéristique et la plus commune de toutes les espèces du même genre dans le lias supérieur; on la rencontre dans toutes les couches, jusqu’au contact de la zone à Am. opalinus où elle ne se propage jamais. On la trouve de toutes les tailles, mais les plus grands exemplaires ne dépassent pas le diamètre de 180 millimètres. Des plus régulières pour l'aspect général et pour la forme des ornements, qui ne varie jamais, elle montre au contraire dans ses proportions d'énormes différences ; ainsi deux échantillons de 40 mil- limètres. de diamètre montrent, pour la variété comprimée à côtes serrées, une épaisseur de 12 millimètres, et pour la variété renflée, celle de 18 millimètres qui dépasse notablement la hauteur du der- nier tour; les proportions oscillent entre ces deux nombres extrêmes. Les spécimens bien conservés font voir dans l’ombilic que les derniers tours viennent se modeler en formant une série de festons sur les côtes du tour précédent; il en résulte que la suture ne forme pas une ligne droite, comme l'indiquent toutes les figures, même celle de d'Orbigny, mais une ligne ondulée comme on peut le voir dans le dessin (pl. IX, fig. 1) que je donne d’un échantillon de la Verpilhère; cette particularité est très-peu apparente sur la variété comprimée à côtes nombreuses. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 49 La figure de d'Orbigny représente bien la forme la plus commune et moyennement comprimée. Les variétés les plus extrèmes se ren- contrent souvent dans le même gisement. Localités : partout, cc. Explication des figures : pl. IX, fig. { ct 2, À. bifrons, variété déprimée. La Verpillière. Ammonites Levisæmi (SIMPSON). (PI, IX, fig. 3, 4.) 1842. Simpson, Ammonites Le:isoni. (Monogruph of the Am- monites of the Yorkshire lias.) 1864. Seebach, Ammonites Borealis. (Der hannoversche Jura, p. 140, pl. VIT, fig. 5.) 1868. Reynès, Ammonites Comensis. (Essai de géol. et de paléont. areyronaises, pl. 5, fig. 6.) Dimensions : diamètre, 102 millimètres; largeur du dernier tour, 27 0/0; épaisseur, 18 0/0; ombilic 50 0/0. Coquille comprimée, carénée, très-largement ombiliquée; tours plus hauts qu'épais, non renflés sur les flancs, ornés de côtes simples, cintrées en arrière , en nombre très-variable; le contour siphonal, peu convexe, porte une quille assez large, peu élevée, accompagnée de sillons plus ou moins profonds. L'ombilic assez large, assez pro- fond relativement; les tours recouvrent un peu plus des deux cin- quièmes du tour précédent. Ce type paraît dérivé de l'A. bifrons, qui en est cependant séparé par le sillon circulaire si caractéristique qui marque le milieu de ses flancs. L’A. Levisoni offre souvent. comme l'A. bifrons, des varia- tions considérables dans ses rapports d'épaisseur. L’A. serpentinus à un ombilic coupé à angle droit et des côtes tout à la fois plus falciformes, beaucoup moins saillantes et plus confuses,. LS 00 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE L’A. Levisoni est très-commune, surtout dans les gisements du midi de la France, où elle me semble occuper un niveau un peu plus élevé que l’A. bifrons, peut-être celui de l'A. radians. Localités : la Verpillière, Saint-Romain, Crussol, Privas, les Avelas, le Luc, Cuers, Puget-de-Cuers, Mazaugues. Explication des figures : pl. IX, fig. 3 et 4. À. Levisoni du Luc(Var), collection des Frères Maristes de Saint-Genis-Laval. Ammmmomnites serpentimus (REINECRE se.). 1818. Reinecke, Argonauta serpentinus. (Maris protoguei, pl. XI, fig. 74 et 75. : 1820. Sowerby, Amimonites Strangewaysi. (Miner. conchol., pl. 254, fig. 1 et3.) 1842. D'Orbigny, Ammonites serpentinus.(Paléont. franç., pl. 55, fig. 1, 2 et 3.) 1856. Oppel, Ammonites serpentinus. (Die Juraformation, p.363). L’A. serpentinus, si abondante et si caractéristique à Thouars et dans presque toutes les régions où se présente le lias supérieur, n’est pas très-répandue dans le bassin du Rhône. Elle manque tout à fait sur Certains points; ainsi c’est en vain qu’on la chercherait dans le Mont-d’Or lyonnais et dans les minerais si riches en Ammonites du département de l'Isère. Cette espèce est très-régulière et caractérise surtout les dépôts les plus inférieurs de la zone; elle conserve ses ornements sans éprouver de modifications jusqu'à un âge très-avancé. J’ai sous les yeux des exemplaires de 220 millimètres de diamètre, qui n’ont perdu aucun de leurs caractères extérieurs. Ses tours comprimés, plats sur les côtés et coupés à angle droit sur lombilic, ses côtes très-flexueuses, falciformes, mais peu sail- lantes et un peu effacées, ne permettant pas de la confondre avec d’autres espèces. J'ai recueilli à la Verpillière une énorme Ammonite comprimée, bien rapprochée pour les proportions de l'A. serpentinus; mais LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 51 les ornements sont absolument semblables à ceux de l'A. subpla- natus. L'ombilic est grand etles tours y tombent par un angle droit ; en voici les dimensions : diamètre, 280 millimètres; largeur du dernier tour, 38/00; épaisseur, 17/00; ombilic., 34/00. Je ne sais vraiment à quelle espèce rapporter cette Ammonite dont je ne connais qu’un seul exemplaire et dans un état de conservation médiocre. Localités : Crussol, Aix, Vals près Anduze, Cuers, les Avelas. r. Amimonites subplamatus (OPPEL). (PI X, pl. XI, fig. 1, 2 et 8.) 1828. Young et Bird, .\amonites mulgrimius (Yorkshire, pl. XIE, fig. 8.) 1842. D'Orbigny, Ammonites complanatus (Paléontologie fran- çaise, p. 358, pl. 114, fig. 1, 2, 4 (non 3). 1856. Oppel, Ammonites subplunatus (Die Juraformation, p. 364). DIAMÈTRES DU PR RE ÉPAISSEUR OMDILICS 280/millim. 0. 143/00. 0095/0000" M 0;/00. 200 NS NL 51)00 M 0 OT 00 EN LIEU" 18/00! GE 62000 1025/0000 RE D AP)O0) Cette Ammonite est l'espèce la plus caractéristique du lias supé- rieur, dans le bassin du Rhône, après l'A. bifrons. Elle diffère de l'A. elegans de Sowerby, avec laquelle on l’a sou- vent confondue, par son ombilic rentrant, ses rayons toujours sim ples, plus flexueux, et par sa quille non séparée des flancs dont elle west que la continuation et sur laquelle les stries se continuent d'une manière très-marquée. Les rayons très-nombreux partent de l'ombilic en se portant for- tement en avant, puis décrivent une courbe en arrière des plus pro- noncées, ce qui leur donne la forme d’une faucille, et comme ces rayons restent toujours simples, il en résulte que, tout en étant assez espacés sur le contour siphonal, ils sont excessivement serrés ct réguliers près de lombilic. 52 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE L’ombilic est profond, anguleux, sans être coupant, les tours y tombent non-seulement en formant un angle droit, mais un angle rentrant ; il en résulte que la coupe d’un tour présente la forme d’un fer de flèche et que les tours intérieurs de l'Ammonite sont plus visibles que ne le fait supposer d’abord le petit diamètre de l’om- bilic. Cette particularité rend impossible d'admettre dans la synony- mie de l'A. subplanatus l'A. elegans de Zieten, pl. XVI, fig. 5 et 6, car l'on peut voir, par la coupe que donne cet auteur, fig. 6 c, que l'ombilic de cette espèce est construit sur un type très-différent. Quand l'A. subplanatus arrivait à une grande taille, les propor- tions changeaient un peu, l’ombilic devenait plus large, et sur un échantillon de 280 millimètres le dernier tour, à la fin de sa circon- volution, ne recouvre pas plus que la moitié du tour précédent. D'Orbigny réunit à son 4. complanatus l'A. bicarinatus (Zieten), et ditque la coquille jeune montre un dos tricariné ; de plus il donne un dessin, pl. 114, fig. 3, qui montre cette disposition; c'est une erreur : l'A. bicarinatus est une espèce à part, dont la carène isolée sur u1 méplat reste constante à tous les âges, dont la forme géné- rale est différente et qui n’atteint jamais une très-grande taille. Po être bien assuré du fait, j'ai brisé un grand nombre d’A. subplanatus et jamais je n’ai trouvé sur les premiers tours la forme de l'A, bica- rinatus ; au contraire, les premiers tours montrent un contour exté- rieur largement arrondi, pl. XI, fig. 2 et 8, jusqu’à la quille ; de plus les côtes ou rayons sont plus irréguliers, plus grossiers, plus confus, moins falciformes, la coquille est moins comprimée; c’est ordinairement au diamère de 60 millimètres que les ornements changent brusquement de forme; les côtes grosses, sinueuses et souvent irrégulièrement conjuguées, disparaissent, et le régime des rayons fins, réguliers. falciformes, s'établit pour durer toujours. On trouvera, pl. X, le dessin d'une À. subplanatus laissant voir ses tours intérieurs arrondis et non coupés carrément, Sur la pl. XI, fig. 1 et 2, un autre exemplaire jeune, d’une conservation excep- tionnelle, laisse bien voir, à l'extrémité du dernier tour, la première tendance des rayons à s’isoler et à se régulariser, Pour bien montrer la différence qui sépare l'A. subplanatus de l'A. bicarinatus, quant LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE D3 à la forme de leur contour extérieur, j'ai fait dessiner, pl. XI, fig. 7 et 8, une coupe de cette partie de la coquille sur chacune de ces deux espèces, en choisissant des spécimens de même diamètre. La fig. 8 appartient à l'A. subplanatus et la fig. 7 à VA. bicarinatus. L’A. subplanatus laisse voir quelquefois bien nettement cette sin gulière disposition d’une carène formant un canal vide, non cloi- sonné, indépendant de la partie de: la coquille habitée, le siphon s2 trouve au-dessous de cette carëne et dans la partie cloisonnée. Cette Ammonite doit par conséquent prendre place dans les dorso cavali de Quenstedt (Voir Neues Jahrbuch für Mineralogie, 1857, p. 544, Uber die Rucken-hôhle, ete.) La coquille parait avoir été assez mince et conservait à l'intérieur les belles ondulations falciformes qui ornent la surface extérieure. Le nom d'A. complanatus, adopté par d'Orbigny, a été donné par Bruguières (Encyclopédie méthodique, p. 38) à des spécimens venant du Jurassique supérieur et ne peut pas être appliqué à notre espèce du lias. Localités : Crussol, Privas, et partout, c. c. Les minerais de fer de la Verpillière fournissent des échantillons magnifiques. Explication des figures : pl. X, grand exemplaire de la Ver- pillière, brisé pour laisser voir les tours intérieurs. PI. XI, fig. 1 et 2, À. subplanatus, de la Verpillière. Fig. 8, coupe de la par- tie supérieure d’un tour. Ammonites falcifer (SowErBy). 1820. Sowerby, Ammonites fulcifer.(Mineral. conchology, pl. 254, fig. 2.) 1856. Oppel, Arrmonites fulcifer. (Die Juraformation, p. 363.) Dimensions : diamètre, 67 millimètres; largeur du dernier tour, 48/00 ; épaisseur, 28/00; ombilic, 25/00. Coquille rapprochée pour les ornements de la précédente, mais moins comprimée, les côtes plus grosses. L'ombilic, notablement 54 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE plus ouvert, laisse voir cinq tours complets au diamètre de 67 mil- limètres ; les tours sont plus épais surtout du côté siphonal : la ca- rène et la métamorphose des ornements sont semblables à celles de l'A. subplanatus. Ce type paraît assez bien séparé de l’A. subplanatus, quoique de nombreux observateurs s'accordent pour réunir les deux espèces. Excessivement rare dans le bassin du Rhône, Un seul exem- plaire de la Verpillière. Ammonites discoîides (ZIETEN). 1531. Zieten, Armonites discoides. ( Würtemnberg, pl. XVI, fig. 1.) 1845. D'Orbigny, Ammonites discoides. (Paléontologie française, p. 356, pl. 115.) 1856. Oppel, Ammonites discoides. (Die Juraformation, p. 365.) 1858. Quenstedt, Amnmonites discoides. (Der Jura, p. 283, pl. 40, fig. 7.) Dimensions : diamètre, 80 millimètres; largeur du dernier tour, 53/00; épaisseur, 18/00 ; ombilic, 10/00. Coquille très-comprimée, à ombilic étroit et dont les ornements se rapprochent beaucoup de ceux de l'A. subplanatus. Les tours, convexes sur les flancs, n’ont pas leur plus grande épaisseur sur l'om— bilic, mais au tiers de leur largeur. Il n’y a pas de traces de quille, mais les flancs se réunissent sur le contour extérieur en formant un angle très-aigu et une carène presque coupante, qui est fortement crénelée par les côtes falciformes qui arrivent obliquement sur cette partie de la coquille. D'aprèsmes échantillons, elle devait atteindre quelquefois 100 mil- limètres de diamètre. Je ne donne pas le dessin de cette jolie espèce, parce que les figures déjà publiées sont suffisantes ; je remarque que dans la figure de Quenstedt (Der Jura, pl. 40), lombilic est certainement un peu top fermé. L’A. discoides n’est pas très-rare dans le bassin du Rhône, sans LIAS SUPÉRIEUR. — PARFIE INKÉRIEURE 55 être abondante nulle part; elle paraît se rencontrer surtout à la par- tie supérieure de la zone. Localités : Saint-Fortunat, Saint-Romain, Charnay, mont Cindre, Saint-Rambert, la Verpillière, Privas, Fressac, Salins, la Cride. Ammonites bicarinatus (MUNS 2 ZIETEN). (PL XI, fig. 3 à 7.) 1830. Zieten, Ammonites bicarinatus. (Würtemberg, pl. XV, fig. 9, a, b,c.) 1842. D'Orbigny, Ammonites complanatus. (Paléontologie fran- çaise, pl. 114, fig. 3.) 1856. Oppel, Ammonites elegans. (Die Juraformation, p. 864.) 1858. Quenstedt, Ammonites bicarinatus. (Der Jura, p. 578.) Dimensions : diamètre, 58 millimètres; largeur ou dernier tour, 52/00 ; épaisseur, 20/00 ; ombilic, 14/00. Cette petite espèce, fort semblable par ses ornements à VA. sub- planatus, en diffère par la forme de son contour extérieur, qui porte une petite carène étroite, verticale, posée sur un méplat ou tronca- ture; cette partie plate se raccorde aux flancs par un angle très-net. Quand le test est conservé, on voit les grandes stries falciformes mar- quer leur passage sur cet angle par une petite saillie oblique; la forme du contour siphonal persiste toujours, contrairement à ce que dit d'Orbigny, qui regarde l'A. bicarinatus comme le jeune de l'A. complanatus; cette erreur a mis beaucoup de confusion dans la description des Ammonites falcifères de notre niveau et a empêché plusieurs auteurs de bien distinguer les espèces. J'ai brisé un grand nombre d'A. subplanatus (complanatus d'Orbigny) de grande taille, pour comparer les tours intérieurs, sans avoir Jamais rencontré autre chose que la forme indiquée pl. XI, fig. 1, 2 et 3. Rien ne semble, par conséquent, autoriser la réunion des deux espèces, et l’A. bicarinatus parait être une bonne espèce, bien sé- parée par la forme de sa carène et de ses tours, qui ne varie pas. 56 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURR Les fig. 7 et 8, pl. XI, permettent de comparer les coupes de la partie supérieure d’un tour, pour les À. subplanatus et bicarinatus prises au même diamèire. L’A. bicarinatus commence, comme l'A. subplanatus, par montrer des côtes irrégulières confuses, mais elle prend ses côtes fines, ré- gulières, beaucoup plutôt que cette dernière et dès qu’elle a dépassé le diamètre de 25 millimètres, comme on peut le voir par la fig. 5 de la pl. XI. La taille ne paraît pas dépasser 65 millimètres ; les lobes disposés sur le même type que ceux de l'A. subplanatus sont très-confus et les cloisons très-rapprochées. Localités : Saint-Fortunat, Saint-Romain, Villebois, Char- nay, la Verpillière, Salins, Crussol, Fressac, Durfort, Bariel, Rome-Château. Très-abondante à Mortiès. Explication des figures : pl. XI, fig, 3 et #4, À, bicarinatus, de Fressac, de grande taille. Fig. 5 et 6, échantillon petit de la Verpillière. Fig. 7, coupe de la partie supérieure d’un tour. Ammonites Lythensis (Youxc et Birp). (PI. XI, fig. 9 et 10.) 1898. Young et Bird, Ammonites Lythensis. (Yorkshire, 2 édit, p. 267.) 1835. Phillips, Ammonites Lythensis. (Yorkshire, pl. 13, fig. G.) 1812. D'Orbigny, Ammonites concavus. (Paléontologie française, p. 358, pl. 116 (non Sowerby.) 1856. Oppel, Ammonites Lythensis. (Die Juraformation, p. 366.) Dimensions : diamètre, 108 millimètres; largeur du dernier tour, 52/00 ; épaisseur, 21/00 ; ombilic, 12/00. Coquille comprimée, carénée, avec un très-pett ombilic ; tours comprimés, ornés de côtes simples flexueuses, assez larges, à LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 57 peine indiquées au bas des tours. Quand la coquille est bien con- servée, on remarque que la surface offre une légère dépression cir- culaire autour de l’ombilie ; la coquille se relève ensuite pour former un angle bien marqué et tomber perpendiculairement sur le tour précédent ; c’est là un bon caractère ; la carène, petite, est séparée des flancs par un petit méplat, presque un sillon. Le dessin des lobes donné par d'Orbigny paraît exact, mais il est évident que l’auteur de la Paléontologie française à confondu plu- sieurs espèces dans sa description de l’A.Lythensis(concavus d'Orb.), et la fig. 1 de sa planche 116 montre un ombilic beaucoup plus ouvert que la réalité, quoique les côtes soient bien celles de l'A. Ly- thensis. Il y a dans la collection Thiollière, au musée de Lyon, un bel échantillon (moule) de VA. Lythensis, du diamètre-de 108 milli- mètres, montrant des lobes jusqu'à l'extrémité des tours et dont l’ombilic est beaucoup plus petit que l’exemplaire figuré par d’Orbi- gny, dont la taille est pourtant bien moindre. Cette jolie Ammonite n’est commune nulle part. Localités : Saint-Cyr, Saint-Romain, la Verpillière, Ville- bois, Marcigny, Crussol, Salins, Vals, près Anduze, Mortiès, Charnay. Explication des figures : pl. XI, fig. 9 et 10, 4. Lythensis, de la Verpillière, grandeur naturelle. Ammonites exaratus (YouxG et Birp). (PL XI, fig. 41, et pl. XIE, fig. 1. 2 et 4.) 1828. Young et Bird, Amrmonites exaratus. (Geological Survey of Yorkshire, p. 266.) 1835. Phillips, Amnmonites exaratus. (Yorkshire, pl. 13, fig. 7.) 1856. Oppel, Ammonites exaratus. (Die Juraformation, p. 364.) Dimensions : VIAMÈTRES DU RE ÉPAISSEUR OMBILICS 7 OUI NE 40/00 NO OPEN MENT A 8/00! ADI ENTREE 45/00 EME MOT /00 ER EN 0 92/00: 220 2 8/00 Eee 2220/0001 :10.2:40/00: SENS AO OM A LES 100 MAL: 0 80/00; 58 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Coquille comprimée, à ombilic étroit, avec carène coupante : spire composée de tours comprimés, sagittés, arrondis surles flancs, ornés de côtes flexueuses peu saillantes, qui s’élargissent en s’éloi- gnant de l’ombilic et se portent fortement en avant sur la partie supérieure ; jusqu'au diamètre de 70 millimètres les côtes se grou- pent par deux en partant et deviennent ensuite plus larges et plus effacées. La carène est aussi coupante que celle de l'A. oxynotus ; avec l’âge elle devient moins aiguë sans cesser d’être apparente ; l’om- bilic alors se montre un peu plus ouvert. Les tours, recouverts sur les deux tiers au moins de leur largeur, quelquefois plus dans les jeunes, tombent perpendiculairement dans l'ombilic. Les lobes sont remarquables par la forme de la selle siphonale qui est partagée par un lobe accessoire en deux parties fort mégales dont la plus antérieure est de beaucoup la plus étroite et la plus courte. La carène en dehors des cloisons est bien au-dessus du siphon, comme cela a lieu pour l'A. subplanatus et plusieurs autres Ammo- nites. Assez rapprochée de plusieurs falcifères du même niveau, l'A. exaratus s’en distingue facilement par sa carène coupante et non séparée des flancs, ainsi que par son petit ombilic à angle droit. L’A. discoides, dont la forme a quelques rapports avec celle de l'A. exaratus, a une carène beaucoup moins coupante et qui d’ailleurs est crénelée. L'4. exaratus, très-rare généralement, paraît être assez répandue à Saint-Romain; ce gisement m'a fourni plusieurs gros fragments. Le musée de Lyon (collection Thiollière) en possède un échantillon d'une taille énorme et fort beau; c’est sur cette Ammonite que j'ai calqué les lobes dont je donne le dessin, pl. XIE, fig. 11. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Villebois, Charnay, Marey, Ville-sur-Jarnioux. Explication des figures : pl. XI, fig. 11, À. exaratus, lobes de Le LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 59 grandeur naturelle, pris sur un échantillon de Ville-sur-Jar- nioux. PI. XIL, fig. 1 et 2, À. exaratus de la Verpillière; gran- deur naturelle, Fig. 4, autre moule de Saint-Romain de gran- deur naturelle. Ammmonites concavus (SOWERPY). (PI. XUT, fig. 1, 2 et 3.) 1815. Sowerby, Ammonites concarus.(Mineral.conchology, pl. 94, fig. 2.) 1856. Oppel, Ammonites concavus. (Die Juruformation, p. 366.) Dimension : diamètre, 133 millimètres; largeur du dernier tour, 44/00 ; épaisseur, 18/00; ombilic, 20/00. Coquille comprimée, carenée, spire composée de six tours, peu convexes sur les flancs, ornés d'un grand nombre de lignes flexueu- ses qui se portent en avant ct forment un coude sur le milieu du tour, puis décrivent un sinus en arrière pour se porter ensuite vers le contour extérieur par un mouvement falciforme très-prononcé ; carène aiguë, mais bien moins coupante que chez l'A. exaratus. L'ombilic d’une grandeur médiocre présente une forme des plus caractéristique; les tours y tombent en formant un angle obtus et rejoignent le tour précédent par une bande concave des plus mar- quées ; jusqu'au diamètre de 60 à 65 millimètres les tours sont re- couverts sur les six septièmes de leur largeur, puis le recouvrement diminue et sur les grands échantillons ne paraît pas dépasser les quatre sepiièmes ; dans les moules, la bande concave ne peut plus se disunguer; les tours sont largement arrondis sur lombilic, la coquille étant assez épaisse. Les lobes sont peu compliqués ; le lobe latéral descend beaucoup plus bas que le lobe siphonal ; il est suivi de cing lobes auxiliaires ; les selles s'élèvent toutes à peu près à la même hauteur. L’A. concavus est caractéristique pour la partie inférieure de la zone ; quoique bien netlement distincte cette espèce a été presque toujours placée dans la synonymie d’autres Ammonites ; réunie tantôt 60 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE à l'A. Lythensis, tantôt à l'A. Cæcilia ou à l'A. exaratus, méconnue par d'Orbigny, peu d’espèces ont donné lieu à pareille confusion; il faut probablement en chercher la raison dans l'insuffisance de la figure de Sowerby et dans le peu de régularité des proportions : en effet, la largeur et l'épaisseur des tours varie ; d’ailleurs, quoique l'A. concavus ne soit pas rare, il est difficile d’en rencontrer de bons échantillons, les spécimens sont souvent comprimés et un peu déformés. L’A. opalinus est la seule qui pourrait être confondue avec l'A. concavus, mais elle habite un niveau bien plus élevé, son om- bilic est un peu plus ouvert et la bande de la suture moins con- cave. J’ai des fragments de la bouche qui montrent que le contour siphonal se prolongeait en avant d’une manière bien marquée. Localités : Poleymieux, Saint-Didier, Limas, la Verpillière, Villebois, Mortiès. Explication des figures : pl. XIIL fig. 1, À. concavus de la Verpillière avec le test. Fig. 2, À. concavus, moule de Ville- bois montrant les lobes. Fig. 3, coupe du même échantillon. Ammonites radians (REINECKE SP.). 1818. Reinecke, Nautilus radians. (Nautilos et argonautas, fig. 39- 40.) 1830. Zeïten, Ammonites striatulus.( Würtemberg, pl. XIV, fig. 6.) 1842. D'Orbigny, Ammonites radians. (Paléontologie française, pl. 59.) 1852. Chapuis et Dewalque. (l'ossilés du Luxembourg, pl. IE, fig. 1.) 1856. Oppel, Ammonites radians.(Die Juraformation, p. 307.) 1858. Quenstedt, Ammonites radians. (Der Jura, pl. 40, fig. 9.) Dimensions : diamètre, 72 millimètres; largeur ou dernier tour, 35/00 ; épaisseur, 18/00 ; ombilic, 36,00. Autre : diamètre. 182 millimètres; largeur du dernier tour, 32/00 ; épaisseur, 16/00 ; ombilic, 42/00. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 61 Nombre des côtes par tour, 57 à 84. Coquille comprimée, carénée, très-largement ombiliquée. Spire composée de six tours comprimés, convexes sur les flancs et d’une forme elliptique régulière, couverts de côtes arrondies, peu saillan- tes, toujours flexueuses et toujours simples, marquées depuis l’om- bilic. La coquille est pourvue d’une quille étroite, séparée des flancs, très-élevée et qui persiste sans changements jusqu’à la plus grande dimension connue. Quoique le type admis pour l'A. radians soit l'Argonauta radians de Rainecke, fig. 39, il importe de remarquer que, dens cette figure, les côtes ne sont pas flexueuses dès l’ombilic, comme les Ammo- nites connues de tous les géologues sous le nom de radians et comme le démontrent toutes les autres figures indiquées, celle de d'Orbigny est excellente. Cette Ammonite est une de celles dont les ornements et la forme ne varient pas. Cependant, au diamètre de 175 millimètres, les côtes paraissent s’effacer et l'ombilic s'agrandit un peu. L’A. radians se rencontre à la partie supérieure de la zone, au même niveau que l'A. Jurensis, Dans une foule de localités ce niveau ne peut pas se distinguer de celui qui fournit les Ammonites déjà décrites et qui vont suivre. Localités : partout, c. c. Amimonites Sæmanni (OPpEL). (PI. XUF, fig. 4, 5, 6.) 1856. Oppel, Ammonites Sæmanni. (Dic Juraformation, p. 362.) J'inscris sous ce nom un beau fragment d’Ammonite (moule) de Saint-Romain, dont les côtes sont exactement disposées comme celles de l'A. radians, mais dont la forme des tours est bien diffé- rente. Ces tours sont épais, les flancs sont droits au lieu d’être con- vexes, le contour extérieur est rabaissé, large, orné d’une quille qui parait peu élevée et accompagnée dé deux sillons. Les tours 62 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE sont aussi épais de ce côté que sur l’ombilic, de sorte qu’ils présen- tent la forme d'un parallélogramme régulier. Les tours sont recouverts sur le tiers de leur largeur. Les côtes paraissent un peu moins nombreuses et plus saillantes que celles de l'A. radians. La hauteur des tours est de 36 millimètres avec une épaisseur de 24 millimètres. Localité : Saint-Romain, r. r. Explication des figures : pl, XIII, fig. 4, fragment d'A. Sæ- manni (moule) de Saint-Romain. Fig. 5, coupe du même échan- tillon. Fig. 6, lobes du même, de grandeur naturelle. Ammomites Eseri (OppeL). (PI. XII, fig. 3.) 1849. Quenstedt, Asmmonites radians compressus. (Cephalop., pl. 7. fig. 9.) 1856 Oppel, Ammonites Eseri. (Die Juraformation, p. 365.) 1858. Quenstedt, Amimonites radians compressus. (Der Juru, p. 282, pl. 40, fig. 13.) 1862. Oppel, Arnmonites Eseri.(Paleontologische Mittheilungen, p. 143, pl. 44, fig. 3.) Dimensions : diamètre, 66 millimètres; largeur du dernier tour, 40/00 ; épaisseur, 23/00 ; ombilic, 24/00. Avec la forme et les ornements de l'A. radians cette Ammonite a des proportions fort différentes et un ombilic beaucoup plus étroit. L’A. Eseri se trouve au même niveau que l'A. radians. Je ne l'ai Jamais rencontrée de grande taille. Localités : Saint-Cyr, Saint-Romain, la Verpillière, Ville- bois, Saint-Nizier, Salins, Miserey, Charnay. Explication des figures : pl. XIL fig. 3, À. Eseri (Oppel), de la Verpillière, de grandeur naturelle, LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 63 Ammonites Cæcilia (REINECKE, sp.). (PI. XIV, fig. 1.) 1818. Reinecke, Argonauta Cæcilia. (Nautilos et argonauta, p. 90, fig. 76 et 77.) 1867. Deslongchamps, Armonites Cæcilia. (Notes sur des Cépha- lopodes et des Crustacés, Bulletin de la Société linnéenne de Normandie, 2° série, 1° vol., p. 156, pl. IX, fig. 2 à 6.) Dimensions : diamètre, 47 millimètres; largeur du dernier tour, 44/00 ; épaisseur, 25/00; ombilic, 27/00. Cette jolie petite espèce est fort rare : les côtes ou sillons, peu apparents sur l’ombilic, sont assez marqués du côté siphonal; ils ont une tendance à se grouper par deux en partant de lombilic qui est coupé carrément, La carène, plus ou moins marquée, n’est jamais haute ni coupante. Localités : la Verpillière, Saint-Julien, r. r. Explication des figures : pl. XIV, fig. 1, 4. Cœæcilia (Rei- necke, sp.) de la Verpillière (collection Thiollière), de grandeur naturelle. Ammonites Thouarsensis (D'OrBIGNy). 1843. D'Orbigny, Arunonites Thouarsensis. (Paléontologie fran- çaise, p. 222, pl. 57.) 1549. Quenstedt, Armonites radians depressus. (Céphalopodes, pl. 7, fig. 4.) 1851. Chapuis et Dewalque, Asnmonites Comensis. (Fossiles du Lusembourg, pl. IX, fig. 1.) 1858. Quenstedt, Ammonites radians. (Der Jura, pl. 40, fig. 14.) Les figures et les proportions données par d'Orbigny pour l'A. Thouarsensis sont très-exactes et peuvent servir de type pour 64 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE l'espèce; on remarque un peu d'irrégularité dans les côtes qui sont bien marquées jusque dans l'ombilic. Cette espèce, si abondante à Thouars, n’est pas rare dans le bas- sin du Rhône. Localités : Saint-Fortunat, Saint-Romain, Poleymieux, la Verpillière, Villebois, Arresches, Crussol, Charnay, Mazau- gues, C. C. Ammonites Emilianus (REyNiS). 1868. Reynès, A munonites Emilianus. (Géologie et Paléontologie aveyronnaises, p. 10%, pl. 6, fig. 1.) Je ne connais celte rare espèce que par un échantillon de 70 mil- limètres de diamètre, de la collection de M. Jaubert, qui l'a recueilli à Puget-de-Cuers et un autre spécimen de Charnay. Ce spécimen n'est pas en assez bonne condition pour être figuré utilement. Localités : Puget-de-Cuers, r.r. Charnay. Ammonites strintulus {SOWERBY). (PL XVI, fig. 1.) 1823. Sowerby, Amsmonites striatulus. (Mineral. conchology, pl. 421, fig. 1.) 1856. Onpel, Ammonites striatulus. (Die Juraformation, p. 368.) Dimensions : diamètre, 67 millimètres; largeur du dernier tour, 81/00 ; épaisseur, 20/00 ; ombilie, 41/00. i Très-rapprochée de l'A. Thouarsensis les côtes paraissent être un peu moins fortes que chez ce:te dernière et surtout ne sont pas mar- quées sur l’ombilic ; ce caractère, signalé par Oppel sur les échan- tillons types de Whitby, paraît très-constant et peut servir à distin- LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 65 guer l'A. striatulus, qui formerait ainsi une bonne espèce, malgré le grave inconvénient de ne pas se trouver indiqué sur la figure de Sowerby. La coquille parait lisse jusqu'au diamètre de 9 millimètres. Cette Ammonite est assez répandue dans le lias supérieur du bassin du Rhône, où on la rencontre aussi souvent que l'A. Thouarsensis. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Marcigny, Arres- ches, Salins, Privas, Mortiès, Puget-de-Cucrs, Solhès-Ville, Charnay. Buxy (Saône-et-Loire), de la collection de M. Pellat. Explication des figures : pl. XVI, fig. 1, À. striatulus (So- werby) de Saint-Romain. Ammonites undulatus (STAHL ?n ZIETEN). 1830. Zieten, Armmonites undulalus. ( Würtemberg, pl. X, fig. 5: et Ammonites solaris, ibid, pl. XIV, fig. 7.) 1842. D'Orbigny, Arnmonites Levesquet. (Paléontologie frarçaise, pl. 60.) 1851. Chapuis et Dewalque, Ammonites Levesquer. (Fossiles du Luxembourg, pl. XL, fig. 2.) 1856. Oppel, Ammonites undulatus. (Die Juraformation, p.567.) Ammonite comprimée, carénée et largement ombiliquée; ornée de côtes plus ou moiïas nombreuses, marquées dès Pombilic, pres- que droites où très-peu flexueuses jusqu'aux trois quarts de la lar- geur du tour, point où elles se portent en avant. Carène distincte, mais peu saillante, C’est une espèce bien caractérisée, qui appartient au niveau de l'A. radians; on la trouve presque partout. Les ornements ne paraissent pas varier; les proportions el les figures citées sont assez exactes et s'accordent parfaitement. Localités : Saint-Fortunat, Saint-Romain, Limas, Hières, la T. 1V. o - 66 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Verpillière, Saint-Nizier, Villebois, Salins, Brignolles, Valcros, Charnay, c. Ammonites radiosus (SEEBACH). (PI. XIV, fig. 9 à 5.) 1864. Seebach, Ammonites radiosus. (Der hannoversche Jure, p. 149, pl. IX, fig. 2.) Dimensions : diamètre, 100 millimètres; largeur du dernier tour, 30/00 ; épaisseur, 20/00 ; ombilic, 48/00. Coquille assez épaisse, quoique comprimée, largement ombili- quée et carénée; spire composée de six tours arrondis, comprimés, de forme elliptique, aussi épais du côté siphonal que vers lombilie, sur lequel les tours arrivent par un contour arrondi; la quille est étroite et à peine saillante. Les tours sont ornés, à tous les âges, de côtes très-nombreuses (50 à 120 par tour), rectilignes, étroites, saillantes, bien marquées partout et qui s’infléchissent en avant, en arrivant aux trois quarts de la largeur : ces côtes, toujours simples, sont très-régulières dans leur forme, mais varient d’une manière singulière pour leur volume et leur rapprochement dans un espace donné et souvent dans le même tour. Généralement les tours intérieurs sont couverts de côtes très-fines, quelquefois c’est l'inverse qui se produit, L’ombilic est peu profond; les tours se recouvrent sur un peu plus du tiers de leur largeur ; on retrouve dans l'A. radiosus la forme et les ornements de l'A. undulosus, mais avec uu nombre de côtes deux fois plus grand et moins régulier, Les lobes me paraissent un peu plus compliqués que ceux figurés par M. Seebach, comme on pourra le voir par le dessin pl. XIV, fig. 5. Le trait le plus remarquable de ces lobes est la grande élé- vation de la selle latérale, qui dépasse de beaucoup la selle sipho- nale. L'A, radiosus est assez répandue et se trouve partout au niveau 4) Lib LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 67 de TA. Jurensis, tandis que M. Seebach le signale, dans le Hanovre, à la partie supérieure des marnes à À. opalinus. Il y a lieu de s'étonner que cette belle espèce, bien séparée par ses onements et l'épaisseur de son contour extérieur, ait été signa- lée si tardivement, malgré l'abondance de ses échantillons. Elle parait avoir été confondue partout avec l'A. radians, dont les côtes cependant sont flexueuses et ne varient pas d'importance d’un tour à l'autre. Cette dernière est d’ailleurs munie d’une quille très-haute et se montre beaucoup plus comprimée. Localités : Saint-Cyr, Saint-Fortunat, Saint-Romain, Moiré, Limas, Semur, Salins, Fressac, €. Très-commune à Villebois. Explication des figures : pl XIV, fig. 2, A. radiosus de la Verpillière, variété comprimée. Fig. 3 et 4, autre exemplaire de la même, de la Verpillière, forme ordinaire. Fig. 5, A. ra- diosus, lobes. Ammonites Grunowi (V. HAurr). (PI. XIV, fig. 6 et 7, et pl. XV, fig. À et 2.) 1855. V. Hauer, Ammonites Grunori.(Uber die Cephalopoden aus dem Lias der nordüstlichen Alpen, p. 27, pl. VI, fig. 4-6.) Dimensions : diamètre, 87 millimètres, largeur du dernier tour, 30,00 ; épaisseur, 24/00; ombilic, 47/00. Ammonite comprimée, carénée et largement ombiliquée : spire composée de 6 tours comprimés mais assez épais, ornés sur le der- nier de 45 côtes arrondies, saillantes, simples, flexueuses ; portant une quille saillante sans être très-haute, accompagnée de deux sillons étroits; ces tours, de forme elliptique presque carrés à l'exté- rieur, tombent sur l’ombilie par un contour arrondi et se recouvrent sur le tiers de leur largeur. Cette espèce, fort rare et que j'ai pu recueillir en bons échantil- 68 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE lons, présente quelques petites différences avec l’Ammonite type dé- crite et figurée par de Hauer : les exemplaires français sont un peu plus comprimés, la quille est plus haute, les sillons plus profonds, les côtes plus flexueuses sur le dernier tour : un échantillon plus petit de Puget-de-Cuers, que j'ai sous les veux, est très-conforme pour tout à l'Ammonite d'Adneth. Comme les lobes ne sont pas visi- bles sur mes échantillons, je ne puis arriver à une certitude absolue de l'identité de l'espèce. Localités : la Verpillière, Puget-de-Cuers, Fressac, Char- nay, ?. Explication des figures : pl. XIV, fig. 6 et 7, petit exem- plaire de Fressac (collection des Frères Maristes de Saint-Genis). PI. XV, fig. 1 et 2, grand exemplaire de la Verpillière. Ammonites Mercati (V. HAUER). (PI. XV, fig. 3 et #4.) 1856. V. Hauer, Ammonites Mercati. (Uber die Cephalopoden aus dem Lias der nordosstichen Alpen, p. 43, pl. XXII, fig. 4-10.) Dimensions : diamètre, 70 millimètres; largeur du dernier tour, 34/00 ; épaisseur, 33/00 ; ombilic, 37/00. Coquille comprimée dans son ensemble, carénée avec un ombilic de moyenne grandeur : spire composée de cinq tours presque aussi épais que hauts, ornés, sur le dernier, de trente-quatre côtes arron- dies, saillantes, flexueuses, simples, et qui sur le dernier tour ont une tendance à se grouper par deux. Peu convexes sur les flancs, les tours sont largement tronqués sur le contour siphonal qui porte une forte quille, peu élevée et accom- pagnée de deux sillons larges et profonds. Les tours, recouverts sur la moilié de leur largeur, tombent per- pendiculairement dans l'ombilic, qui est profond sans former un angle vif. LIAS SUPÉRIEUR, —- PARTIE INFÉRIEURE 69 Le bel échantillon figuré pl. XV montre une grande partie de la dernière loge, et l’on peut remarquer, à l'extrémité, les modifica- tions que subissent les Ammonites dans leurs ornements, en appro- chant de la bouche. Localités : la Verpillière, ». r. Fressac (collection des Frères Maristes de Saint-Genis, Saint-Julien de Jonzy (collection Pellat). Explication des figures : pl. XV, fig. 3 et 4, À. Mercati, de la Verpillière. Exemplaire ayant conservé sa loge. Ammonites Bayani (Nov. sp.) (PI. XVI, fig. 7, 8 eLt9.) 1856. V. Hauer, Ammonites Comensis.( Die Cephalopoden aus der Lias der nordost. Alpen, p. 37, pl. XL, fig. 4, 5, 6.) Testa subcompressa, umbilicata, carinata ; anfractibus con- vexiusculis, costatis, 15 costis ornatis, ad umbilicum nodulosis, prominentibus, intricatis,repente bifurcatis, subfleæuosis, carina mediocri, distincta, sulcis munita. Dimensions : diamètre, 45 millimètres; largeur du dernier tour, 42/00; épaisseur, 37/00 ; ombilic, 27/00. Coquille comprimée, carénée, à ombilic médiocre, spire compo- sée de quatre tours comprimés, peu convexes sur les flancs, ornés sur l’ombilic de quatorze à seize tubercules aïlongés, saillants, donnant naissance à des groupes de deux ou trois côtes, peu flexueu- ses, presque coupantes (sur le moule) et qui augmentent en volume à mesure qu’elles se rapprochent de la région siphonale, où elles se portent fortement en avant en formant une série très-régulière : carène étroite, saillante, accompagnée de deux petits sillons, sur le ‘contour extérieur qui est déprimé. Les tours, qui sont recouverts sur les trois cinquièmes de leur lar- geur, forment un ombilic profond qui laisse voir les tubercules des tours intérieurs ; la coquille parait avoir été épaisse. 70. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE : Par la forme de son contour siphonal, l’4. Bayani est profondé- ment séparé de toutes les espèces qui portent des ornements ana- logues. L'Ammonite d'Erba, que M. de Hauer décrit sous le nom d’A. Co- mensis, n'appartient pas certainement à l’espèce de de Buch et se rapproche singulièrement de notre espèce : les nodosités en saillie sur l’ombilic y sont des plus marquées, et je crois pouvoir la réunir à mon À. Bayani; malheureusement mon échantillon, quoique d’une bonne conservation. n’est qu'un moule intérieur , entièrement dé- pourvu de son test. Localités : Saint-Romain, Saint-Julien, r. r. Explication des figures : pl. XVI, fig. 7 et 8, À. Bayani de Saint-Romain. Fig. 9, lobes? Ammonites Gruneri (Nov. sr.). (PI. XXXE, fig. 1, 2, 3.) Testa compressa, carinata: anfractibus compressis, con- vexiusculis, transversiim costatis ; costis subrectis, inaequali- bus, externe arcuatis, ad carinam evanescentibus ; carina acuta. Dimensions : diamètre, 66 millimètres; largeur du dernier tour, 40/00 ; épaisseur; 22,00 ; ombilic, 2400. Coquille comprimée, carénée, avec petit ombilic; spire composée de cinq tours comprimés un peu convexes sur les flancs et ornés de côtes transverses peu larges, presque droites jusqu'aux trois quarts de la hauteur du tour ; là elles s’infléchissent en avant et s’affaiblis- sent en approchant de la carène. Ces côtes ne prennent pas toutes naissance près de l'ombilic; le plus souvent on en compte une ou deux entre chacune des grandes qui ne se montrent qu'au tiers de . la largeur ; les côtes sont plus régulières et plus espacées sur le der- nier demi-tour. L'ombilic est étroit, profondet coupé à angle droit; les tours sont. à] LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 71 recouverts sur les trois cinquièmes de leur largeur ; la carène est sé- parée des flancs, saillante et très-aiguë. Les lobes sont peu compliqués ; le lobe siphonal descend à peu près aussi bas que le premier lobe latéral ; le premier lobe auxiliaire est très-peu développé. Pendant longtemps j'ai espéré pouvoir attribuer cette Ammonite à une des espèces déjà décrites, mais malgré son air de famille avec les 4, Exaratus, métallarius, undulatus, il n'a été impossible de ne pas lui donner une place à part; sans parler de ses proportions, de sa carène coupante, de son ombilic étroit et coupé perpendiculaire- ment, l’arrangement de ses côtes l’éloigne de toutes les espèces qui semblent s’en rapprocher; ses côtes sont presque droites et en même temps par groupes de deux ou trois, deux circonstances qui s’excluent ordinairement. L’A. Aalensis de la zone supérieure ressemble beaucoup à l'A. Gruneri, mais la forme de l'ombilic et celle des côtes empêchent tout rapprochement; notre Ammonite est d’ailleurs bien sûrement de la zone à À. bifrons, car le fragment de marne durcie dans laquelle elle est engagée retient en même temps un beau spécimen de la Cypricardia brevis, si caractéristique de ce niveau dans tout le Cha- rolais. Localité : Saint-Nizier, r. Explication des figures : pl. XXXI, fig. { et2. 4. Gruneri de Saint Nizier, fig. 3, lobes de la même; de grandeur naturelle. Ammonites Langi (MAyEr). 1864. Ch. Mayer, Arnmonites Lingi. (Journal de Conchyologie, vol. XII, p. 373). — Figurée mème journal, 1865, vol. XII, pl. VI, fig. 1. Dimensions : diamètre, 33 millimètres; largeur du dernier tour, 45/00; épaisseur, 33/00; ombilic, 1800. Coquille épaisse mais comprimée, carénée, avec un petit ombilic. 72 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Spire composée de tours assez épais, convexes sur les flancs, ornés de côtes arrondies flexueuses, groupées dès l’ombilic par deux ou par trois. Carène peu saillante et non séparée des côtés. Ombilic étroit, profond, tours recouverts sur les trois quarts au moins de leur largeur. Cette très-rare espèce est parfaitement figurée dans le Journal de Conchyologie, ce qui me dispense d'en donner un dessin. M. Mayer dit que les côtes se bifurquent presque au milieu des flancs, ce qui contredit la figure qu’il donne. Localité : Miserey, 7. r. Ammonites lymplharum (Nov. sr.) (PI. XVI fig. 5 et 6.) Testa compressa, discoidea, carinata; lateribus involutis, compressis, subconvexis, nitidis, rugis mollibus, perfleæuosis ad umbilicum notatis, supra evanescentibus ; carina tenui, se- paratim posita. Dimensions : diamètre, 41 millimètres; largeur du dernier tour, 51/00 ; épaisseur, 30,00 ; ombilic, 1500. Petite coquille carénée, à petit ombilic; spire composée de tours de forme elliptique, lisses et polis, portant de petites rides, flexueu- ses, légèrement en saillie en partant de l'ombilie, mais s’abaissant tout à fait depuis le milieu du tour et marquées dès lors par une empreinte légère, à peine visible et très-falciforme. Les ornements sont très-doux et n'ont aucune saillie. La carène très-nette est fortement séparée des flancs, étroite sans être coupante, et n'a pas plus d'un demi-millimètre de hau- teur. L’ombilic est petit, profond, etles tours se recouvrent sur plus des trois quarts de leur largeur. Cette jolie espèce, dont je ne connais pas les lobes, ne m'a fourni LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 78 que trois échantillons très-semblables entre eux et venant de trois points sssez éloignés l’un de l’autre. Elle est bien séparée par sa forme, ses ornements délicats et la surface polie de son test, que l’on peut comparer au miroir d'une eau tranquille, légèrement ridé par le vent. Localités : la Verpillière, Limonest, mont Cindre, r. r. Explication des figures : pl. XVI, fig. 5 et 6, À. Lympharum, de la Verpillière ; de grandeur naturelle. Amimonites metallarius (Nov. sp.). (PL. XVI, fig. 2, 3, 4.) Tesia compressa, carinata, anfractibus compressis, ad um- bilicum pseudo tuberculatis ; costis numerosis, fleæuosis, irre- gularibus maripulatim coactis, ad carinam lalis ac comparibus ; carina alta, sejuncta. Dimensions : diamètre, 82 millimètres ; largeur du dernier tour, 40/00 ; épaisseur, 25,00 ; ombilic, 29/00. Coquille comprimée, carénée, largement ombiliquée, composée de cinq tours comprimés, arrondis sur les flancs, ornés de vingt protubérances allongées, irrégulières, sur l'ombilic, d’où partent des faisceaux serrés de côtes flexueuses, inégales, groupées par deux où par trois; ces côtes, peu saillantes, dirigées d’abord en avant, se recourbent ensuite en arrière et reviennent contre la carène en avant par une courbe très-prononcée elles deviennent alors bien plus largement arrondies et plus régulières. La carène, séparée des flancs, est forte et haute de 2 à 3 mil- limètres ; l’ombilic assez profond est arrondi, non anguleux. Les tours sont recouverts sur les sept douzièmes de leur largeur. Cette belle et rare espèce pourrait se confondre avec l'A. Ogerieni décrite plus loin et munie aussi d’une quille élevée, mais cette der- nière porte de vrais tubercules et non des protubérances irréguliè - 74 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE res, ses trois premiers tours sont lisses et surtout les côtes beaucoup plus régulières, groupées presque toutes par deux, sont sans com- paraison plus droites, moins flottantes et beaucoup moins dirigées en avant contre la carène. Les lobes sont inconnus. Localités : la Verpillière, Serrières-de-Briord, r. Explication des figures : pl. XVI, fig. 2, À. metallarius, de la Verpillière. Fig. 3 et 4, autre fragment de la même espèce, aussi de la Verpillière, pour montrer la carène. Amimonites insignis (SCHUBLER ZIETEN). (PI XVIE, fig. 1 à 5; pl. XVI, fig. 4 et 2.) 1830. Zieten, Ammonites insignis. (Würtemberg, pl. 15, fig. 2.) 1842. D'Orbigny, Awnonites insignis. (Paléontologie française, p. 347, pl. 112.) 1856. Oppel, Arwmnonites insignis. (Die Juraformation, p. 378% 1858. Quenstedt, Ammonites insignis. (Der Jura, pl. 40, fig. 4 et 5.) Ammonite plus ou moins comprimée, carénée, ornée sur l’ombi- lic d’un grand nombre de tubercules donnant naissance le plus ordi- nairement à deux côtes arrondies, régulières, presque droites, qui s’infléchissent un peu en avant, en arrivant sur le contour extérieur. La carène, assez large, n’a aucune saillie, et c’est là un des meil- leurs caractères pour distinguer lA.insignis des espèces assez nom- breuses dont les ornements sont analogues. Peu d’espèces sont plus variables dans leurs proportions et Ie uombre des côtes, au point qu'il est absolument impossible de donner des nombres qui indiquent les rapports de largeur, de forme et d'épaisseur des tours, tandis que le facies général et la disposi- tion des lobes ne permettent pas la séparation de toutes les variétés qui paraissent d’abord former autant d'espèces différentes. La variété renflée, à tours triangulaires, esi la plus ordinaire; l'excellente figure de d'Orbigny et les proportions qu'il donne suffi- ront pour la faire reconnaitre. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 6) L'on trouve quelquefois des spécimens qui, tout en montrant la forme triangulaire des tours, portent des ornements infiniment plus grossiers. Ainsi, sur un échantillon de 100 millimètres, je compte 16 tubercules seulement sur l’ombilic, tandis que sur les exem- plaires ordinaires de la même taille on en compte plus de 28. Cette variété à côtes grossières, dont on trouvera la figure pl. XVII, fig. 4 et 5, parait présenter, pour l'A. insignis, la même particu- larité que l’on remarque sur certains spécimens de l'A. Amal- teus, par exemple, ou de l'A. Becheï, si éloignés par les proportions exagérées de leurs ornements du type de l'espèce, et présentant de si étranges variations ; voici les proportions que donne cette variété à grosses côtes : Diamètre : 100 millimètres; largeur du dernier tour, 40/00; épaisseur, 37,00 ; ombilic, 35/00. L'on remarquera qu'ici, comme dans la variété ordinaire à côtes fines, les tubercules donnent naissance tantôt à deux, tantôt à trois côtes. Il est une autre variété très-remarquable, à côtes fines, et surtout singulière par la forme de ses tours qui n’ont pas une coupe trian- gulaire mais parfaitement elliptique et à peine légèrement plus épais sur l’ombilic que vers le contour siphonal. Cette variété présente une circonstance singulière : au diamètre de 140 à 160 millimètres le moule porte une dépression cireulaire, large, profonde, arrondie, comme une empreinte que laisserait la pression des doigts sur une matière pâteuse; cette dépression sur le moule indique forcément un étranglement large et bien marqué à l’intérieur de la coquille ; ce qu'il y a de remarquable c’est que cet étranglement, toujours placé dans la partie encore cloisonnée des tours, est toujours unique et ne se répète pas ni avant ni après. De plus, ce n’est certamement pas le résultat d'un accident, puisque la même dépression se remar- que, à la même place, sur un certain nombre d’échantllons de la même forme. Aussi j'étais presque décidé à considérer cette magni- fique variété de l'A. insignis comme une espèce à part, lorsque, en examinant les échantillons de la collection de l'École des mines de 76 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Paris, j'ai pu voir la même large dépression sur un échantillon dont les tours se rapprochaïent par leur forme anguleuse de l’espèce type, et j'ai été forcé de considérer cet ornement comme pouvant servir à caractériser accidentellement non la variété à tours elliptiques, mais l'espèce en général, et comme du reste les lobes paraissent très-con- formes à ceux donnés dans la Paléontologie française, il paraît con- venable de faire figurer ce type à tours parallèles comme une simple variété de l'A. insignis. Voici les proportions de cette variété : Diamètre, 180 millimètres; largeur du dernier tour, 30/00; épaisseur, 19/00 ; ombilic, 45/00. Les tours portent sur l’'ombilie 81 à 36 tubercules donnant nais- sance à 2 côtes droites, régulières, arrondies, qui ne s'infléchissent un peu en avant qu'en arrivant contre la carène; très-rarement l'on peut compter 3 côtes par tubercule. Les tours sont recouverts sur les trois sep'ièmes de leur largeurs- la carène petite, très-peu saillante. Les cloisons étaient peu nombreuses; sur un exemplaire de 140 millimètres je n’en compte que 15 au dernier tour; elles élaient extraordinairement minces, à en juger par les contours d’une finesse remarquable qu’elles tracent à la surface des moules. Il faut noter encore que les lobes paraissent aussi régulièrement marqués sur la large dépression annulaire que sur le reste du moule. Toujours de grande taille, mes échantillons de cette variété de 180 millimètres de diamètre sont eloisonnés jusqu’à l'extrémité du dernier tour. On trouvera, pl. XVII, fig. { et 2, le dessin d'un exemplaire de cette variété. Je dois mentionner aussi un échantillon de la Verpilhère, encore plus éloigné par ses proportions de l'A. énsignis type. Diamètre : 140 millimètres; largeur du dernier tour, 2400; épaisseur, 14/00; ombilic, 5500. Il porte 44 tubercules sur le dernier tour. Enfin l’on trouve, pl. XVII, fig. 1 et 2, le dessin d’un beau frag- / LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE til ment d'A. insignis, de Saint-Julien de Jonzy, qui parait appartenir à une autre variété de la même espèce, coupé tout à fait carrément sur l’ombilic, etremarquable par la position de ses tubercules placés tout à fait sur l'angle intérieur des tours ; le dessin des lobes que porte ce fragment, comme l’indique la figure, ne permet pas de sé- parer cette variété du vrai type de l'A, insignis. Localités : Saint-Cyr, Poleymieux, Saint-Fortunat, Saint- Romain, Limas, la Verpillière, Semur, Saint-Julien, Saint- Niier, Charnay, Fressac, Mortiès, c. Vaux, Fevroux (Ain). Col- lection du musée de Lyon. Explications des figures : pl. XVI, fig. 1, fragment d'A. in- signis à tours carrés, de Saint-Julien. Fig. 2, lobes du même échantillon. Fig. 3, fragment à tours étroits, de Saint-Fortunat. Fig. 4 et 5, À. insignis, de Saint-Nizier. PI. XVIIL, fig. 1 et 2, A. insignis, de Semur. Amimonites variabilis (D'OriG\Y). 1845. D'Orbigny, Ammonites variabilis. (Palcontologie française, p. 350, pl. 113.) 1852. Chapuis et Dewalque, Ammonites variubilis, (Fossiles du Luxembourg, pl. 9, fig. 2.) 1856. Oppel, Anmoniles variabilis. (Die Juraformation, p. 370.) Dimensions : diamètre, 74 millimètres; largeur du dernier tour, 40,00 ; épaisseur, 20/00 ; ombilic, 27,00. Coquille comprimée, carénée, à grand ombilic ; spire composée de 6 tours comprimés mais convexes sur les flanes, ornés de 25 tu- bercules un peu allongés sur lombilic, d’où partent des groupes de 2 ou 3 côtés arrondies, flexueuses, peu saillantes et assez iné- gales. Le trait important qui, avec la forte compression du tour, sert à distinguer l'A. variabilis, est la hauteur de sa carène, très-mince, 78 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE fragile et à côtés parallèles. Sur un échantillon de 100 millimètres je mesure une carène, bien séparée des flancs, de 4 millimètres de hauteur, et qui n’a pas plus de { millimètre d'épaisseur. Cet orne- ment, malheureusement très-peu solide, ne se montre que rarement conservé. Cette quille n’est certainement pas arrondie, comme le disent, par erreur, MM. Chapuis et Dewalque. Le dessin des lobes, donné par d’Orbigny, paraît très-correct. On remarque d'assez grandes différences dans le nombre des côtes et des tubercules; cependant les grandes variations qui avaient frappé d’Orbigny tenaient plutôt à ce que cet auteur comprenait sous le nom d'A. variabilis plusieurs espèces qui en ont été séparées de: puis. Localités : Poleymieux, Saint-Romain, Marcigny, Saint-Nizier, la Verpillière. Abondante à Villeboiïs et à Serrières-de-Briord. Ammonites Ogeriemi (Nov. sp.). (PI. xIx, fig. 3 à 6.) Testa compressa, carinata, usque ad quartum anfractus omnino lævigata; anfractibus compressis, conveæxis, transver'sim costatis, costis subrectis, regularibus, ad umbilicum bifurcatis, tuberculiferis, externi incrassatis, latis ; carina tenui, elevata. Dimensions : diamètre, 69 millimètres ; largeur du dernier tour, 42/00 ; épaisseur, 26,00 ; ombilic, 27/00, Coquille comprimée, carénée, assez largement ombiliquée ; spire composée de 5 tours comprimés, convexes sur les flancs et dont la plus grande épaisseur est sur le milieu; ces tours sont ornés, près de l’ombilic, de tubercules peu marqués, donnant chacun naissance à 2 ou 3 côtes arrondies, droites, qui vont en s'élargissant jusqu’à la carène où elles se montrent très-régulières et très-légèrement infléchies en avañt. La carène est peu épaisse, bien séparée du flanc et élevée. Aucun-angle sur l'ombilic où les tours se recouvrent par un contour largement arrondi. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 79 Les tours, recouverts sur la moitié de leur largeur, ne portent aucun ornement jusqu'au diamètre de 12 millimètres. Les lobes différent beaucoup de ceux de l'A. variabilis, surtout dans la partie rapprochée de la suture ; ils sont moins déliés, moins découpés etse rapprochent de ceux de l'A. radians. L’A. Ogerieni se distingue de l'A. insignis par la forme de ses tours, ses lobes et sa haute carène; de FA. variabilis par ses tours plus renflés, la régularité et la direction de ses côtes, sa carène moins effilée et moins haute, par ses lobes et par l'absence d'orne- meuls sur ses premiers tours. Cette jolie espèce est plus répandue que l'A. variabilis, avec la- quelle elle parait avoir été toujours confondue. Elle parait arriver rarement à une grande laille ; cependant un échantillon de Moiré, qui fait partie de la collection Thiollière, mdique une Ammonite de plus de 120 millimètres. Ce n’est qu'un moule et les ornements y sont pourtant encore bien indiqués. Localités : Saint-Romain, Saint-Fortunat, Moiré, la Verpil- lière, Salins, Cuers, Fressac, Mortiès. Explication des figures® pl. XIX, fig. 3 et4, À. Ogerieni, de la Verpillière. Fig. 5, même espèce, de Saint-Romain. Fig. 6, lobes de grandeur naturelle, de Moiré. Ammonites Allobrogensis (Nov. sp.) (PI. XIX, fig. 1 ei 2.) Testa compressa, curinata, Late umbilicata, anfractibus rotun- datis, costatis, costis regularibus, subflexuosis interculatis ; ca- rina tenui, altinscula. Dimensions : diamètre, 50 millimètres; largeur du dernier tour, 33,00 ; épaisseur, 28/00; ombilic, 4400. Coquille comprimée dans son ensemble, carénée et largement ombiliquée; spire composée de 5 tours arrondis un peu plus hauts 80 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE qu'épais, ornés sur l’ombilic de 24 à 25 côtes saillantes qui prennent un petit tubercule rond, un peu avant d'arriver au tiers de leur lar- geur et là se partagent régulièrement en 3 côtes de même impor- tance, qui continuent avec une très-légère inflexion en avant; les tours, recouveris à moitié, tombent sans former aucun angle dans l'ombilic qui est profond. Carèn2 médiocrement haute, mince et très-bien séparée des flancs. L’A. Ailobrogensis est bien séparée de l’A. variabilis par ses pro- portions, sa carène moins élevée, ses tubercules placés moins près de l'ombihe, ses côtes saillantes etrégulières. Elle diffère del’A. Oge- rieni par ces mêmes caractères, par les tours intérieurs couverts de côtes, et par le nombre bien plus considérable de ses tubercules. Localités : un seul exemplaire, de la Verpillière. Collection de M. E. Pellat, r.r. Explication des figures : pl. XIX, fig. 1 et 2, 4. Alobro- gensis, de la Verpillière. Ammonites Comensis (V. Bucx). (PI. XX, fig. 1 el 2.) 1831. V. Buch, Ammonites Comensis. (Pétrifications remarqua- bles, p. 3, pl. 2, fig. 1 et 3.) 1856. Oppel, Anvmonites Comensis. (Die Juraformation, p. 36.) Dimensions : diamètre, 68 millimètres; largeur du dernier tour, 34/00 ; épaisseur, 26/00; ombilic, 40,00. Coquille comprimée, carénée, à large ombilic; spire composée de 5 tours, un peu plus hauts que larges, peu convexes sur les flancs, aussi épais vers le contour siphonal que près de l'ombilic. Ils portent sur le dernier 21 tubercules, donnant naissance tantôt à 2, tantôt à 8 côtes rondes, saillantes, peu flexueuses, qui vont rejoindre la carène en se portant un peu en avant; la carène peu LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 81 élevée est accompagnée de deux indices de sillons ; les tours tom- bent dans l’ombilic brusquement mais sans former d'angle. Les tours sont recouverts sur le tiers à peine de leur largeur. Les dessins donnés par MM. de Hauer, Chapuis et Dewalque, ne représentent certainement pas l'A. Comensis, qui parait avoir été méconnue par d’Orbigny, Quenstedt et la plupart des auteurs. Elle est très-rapprochée de l'A. Lüli(Von Hauer), mais ses côtes sont plus flexueuses, moins larges, et elle ne présente aucune de ces irrégularités singulières qui caractérisent toujours l'A. Lilli, sur- tout dans ses 4 premiers tours intérieurs. Localités : la Verpillière, . r. Au-dessus de Bex (d'après d'Orbigny). Explication des figures : pl. XX, fig. 1, 4. Comensis, de la Verpilière. Fig, 2, coupe d’un tour, de la même. Aimmonites Escheri (V. HAuEr). (PI XIX, fig. 7.) 1856. V. Hauer. Amunonites Escheri. (Cephalopoden der nordost. Alpen, p. 39, pl. X, fig. 1-3.) Dimensions : diamètre, 30 millimètres; largeur du dernier tour, 37/00; épaisseur, 36,00; ombilic, 33,00. Petite espèce comprimée dans son ensemble mais assez épaisses carénée, largement ombiliquée. Spire composée de tours un peu plus hauts qu'épai:, plats sur les côtés, ornés sur l'ombilic de tu- bercules peu nombreux, qui donnent naissance à des groupes assez irréguliers de côtes très-sinueuses, falciformes ; la partie qui relie ces groupes aux tubercules est ordinairement très-effacée. Petite carène très-distincte. Je n'ai que des échantillons de petite taille. Localités : Saint-Romain, Saint-Fortunat, la Verpillière. T. IV. 6 82 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Explication des figures : pl. XIX, fig. 7, À. Escheri, de la Verpillière, de grandeur naturelle. Les six espèces d’Ammonites que nous allons étudier, paraissent former une famille, un groupe naturel bien séparé de celui des À. insignis, variabilis, et de leurs dérivés. Carénées et ornées de tubercules sur lombilic, elles se distinguent par la difformité de leurs ornements; leurs côtes présentent des nodosités irrégulières, plus où moins saillantes, des renflements bizarres qui remplacent les tubercules, à intervalles souvent mégaux. Ce caractère est surtout bien marqué sur les tours intérieurs. Cette famille pourrait être dési- gnée sous le nom d'A. podagrosi, d'après la forme bizarre, maladive et lourdement renflée d’une partie de leurs ornements, Il est à re- marquer que les espèces que je comprends dans le groupe des poda- grosi, c’est-à-dire les 4. Lili, Erbaensis, malagma, hirolensis, rheumatisans et naves, offrent un caractère commun à toutes sans exception, c’est qu'en arrivant au diamètre de 8 à 10 centimètres elles prennent de grosses côtes simples, plus ou moins flexueuses. Aumamonites Lilli (V. Haurx). (PI. XXI, fig. 1 et 2.) 1855. V. Hauer. Ammonites Lilli (Cephalopoden der nordorst. Alpen, p. 40, pl. VI, fig. 1 3.) 1855. Oppel. Ammonites Iserensis. (Die Juraformation, p.369.) Dimensions : diamètre, 262 millimètres; largeur du dernier tour, 25/00 ; épaisseur, 21/00-; ombilic, 54/00. Coquille épaisse, comprimée dans son ensemble, carénée et très- largement ombiliquée. Spire composée de 7 à 8 tours, un peu plus hauts qu'épais, ornés jusqu'au diamètre de 100 millimètres de tuber- cules irréguliers, placés sur l’ombilic et donnant naissance à des LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 83 côtes rondes saillantes, un peu cintrées en arrière, entremêlées, sans aucun ordre régulier, de côtes de mème grosseur, mais sim- ples et sans tubercules; la bifurcation est épaisse, les tubercules où nodosités paraissent souvent comme écrasées : au diamètre de 100 millimètres un nouveau réghne d’ornements s'établit, et lon ne voit plus que des côtes simples, égales, arrondies, décrivant une légère courbe en arrière et disparaissant avant d'arriver à la carène. Je compte 48 de ces côtes sur un tour de 150 millimètres. Ces orne- ments continuent, sans modification, jusqu'au plus grand diamètre connu. Les tours, un peu renflés sur les flancs, sont recouverts sur un cinquième de leur largeur. La carène, non accompagnée de sillon, est large, arrondie, etne présente qu'une saillie très-médiocre. Je dois mentionner encore un bel échantillon, de la Verpillière, qui, tout en présentant la plupart des caractères de l'A. Lili, s’en éloigne cependant sous plusieurs rapports : cette Ammonite est plus comprimée, ses tours ne sont pas déprimés sur le contour siphonal, de plus elie porte une forte et haute carène. Voici ses proportions. Diamètre, 105 millimètres; hauteur du dernier tour, 32/00 : épaisseur, 21/00 ; ombilic, 45/00. On pourrait la considérer comme une variété très-ouverte de VA. navis ; je n'en donne pas le dessin, pour ne pas trop multiplier les figures. Faut-il y voir.une espèce nouvelle placée entre A. Lilli et l'A. navis ? Dans les plus grands exemplaires, les tours deviennent un peu comprimés extérieurement et conservent leur plus grande épaisseur sur Pombilic où 1ls tombent par un contour arrondi assez brusque. Le siphon est gros, bien enveloppé par les lobes et indépendant de la carène. Les lobes sont bien ceux figurés par M. de Hauer et concordent, ainsi que les proportions, avec lAmmonite figurée d'Adneth. L’A. Lili, qui, par ses nodosités irrégulières, doit rentrer dans la famille des podagrosi, est celle de tout le groupe qui montre ces difformités caractéristiques de la manière la moins marquée; elle 84 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE n’est pas rare dans les minerais de fer de la Verpillière, qui en a fourni de magnifiques échantillons. Localités : Saint-Fortunat, Saint-Romain, Charnay (collec- tion Thiollière), Saint-Nizier, la Verpillière, Hières. Explication des figures : pl. XXI, fig. 1 et 2, À. Lülli, de la Verpillière, de grandeur naturelle. Ammonites Erbaensis (V. Hausr). = (PI. XXII, fig. 4 et 2,) 1856. V. Hauer. Ammonites Erbaensis. (Ueber die Cephalopoden der nordost. Alpen, p.49, fig. 10-14.) Dimensions : diamètre, 166 millimètres; largeur du dernier tour, 26/00; épaisseur, 25,00; ombilic, 51/00. Coquille comprimée dans son ensemble, carénée, très-largement ombiliquée; spire composée de 7 tours renflés, à peu près aussi épais que larges, de forme un peu carrée, ornés de côtes grosses, arrondies, boursouflées, irrégulières, au nombre de 34 sur le der- nier tour. Une grande partie de ces côtes est réunie sur Pombilic, par 2 ou par 3, en formant une nodosité empâtée, informe. Au dia- mètre de 100 à 110 millimètres, les côtes deviennent simples, res- tent très-grosses, irrégulières, et décrivent une courbe en arrière bien prononcée. Contour extérieur déprimé, portant une carène large et haute de 2 à 3 millimètres, accompagnée de 2 sillons peu profonds. Au dia- mètre de 130 millimètres, les sillons s’effacent, la quille s’abaisse tout en restant saillante. L’ombilic est grand, profond, coupé presque perpendiculairement ; les tours sont recouverts sur le quart de leur largeur. Cette curieuse espèce, qui n’est pas très-rare dans le bassin du Rhône, est celle quimontre de la manière la plus exagérée les orne- LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 85 ments caractéristiques du groupe des podagrosi; l'irrégularité de ses côtes persiste jusqu'à la plus grande taille et jamais ses tours exté- rieurs ne présentent l’apparence régulière de ceux de l'A. Lili. Circonstance curieuse, je remarque que les deux ou trois premiers tours sont couverts de côtes fines, arquées et disposées sans aucun désordre; mais dès que la coquille dépasse 12 millimètres les irré- gularités se montrent, Ce détail n’est pas visible sur les figures de M. de Hauer. Localités : Saint-Romain, Poleymieux, Villebois, la Verpil- lière, Charnay, Puget-de-Cuers (collection de M. Jaubert). Explication des figures : pl. XXIIL, fig. { et 2, À. Erbaensis (Von Hauer), de la Verpillière, de grandeur naturelle. Ammonites malagma (Nov. sp.) (PI. XXIK, fig. À à 4.) Testa compressa, carinata, late umbilicata, anfractibus com- pressis, conveniusculis, costatis ; ad umbilicum tumoribus irre- gulariler inflatis, bifurcatis, interdum costis simplicibus passim ornatis, Carina angusta, per magna. Dimensions : variété comprimée, diamètre, 143 millimètres ; lar- geur du dernier tour, 35,00 ; épaisseur, 15/00; ombilic, 37/00. Variété déprimée ; diamètre, 155 millimètres ; largeur du dernier tour, 30/00 ; épaisseur, 2400 ; ombilic, 48/00. Coquille plus ou moins comprimée, largement ombiliquée, caré- née; spire composée de 6 tours plus hauts qu'épais, ornés, sur l'ombilic, de 8 à 15 nodosités difformes, irrégulières, donnant nais- sance à deux grosses côtes, fortement divergentes dès leur sépara- tion, arrondies, plus ou moins flexueuses, un peu atténuées en arrivant sur le contour siphonal; ces nodosités alternent avec des côtes simples, de même importance, mais sans suivre de règles pré- 86 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE cises. Dans ces bifurcations on remarque que c'est toujours la côte qui est en avant qui est la plus volumineuse; ce régime d’ornements en groupes irréguliers cesse brusquement au diamètre de 90 à 110 millimètres. I ne reste plus alors que des côtes flexueuses, irrégulières et moins saillantes. La carène persiste, mince et très-haute (4 à 5 millimètres) jusqu’à la plus grande taille. Les tours sont recouverts sur la moitié de leur largeur. Les lobes, médiocrement fouillés, se font remarquer par la gran- deur du premier lobe latéral, la hauteur de la première selle et le peu de développement des lobes auxiliaires. Comme on le verra par les dimensions données, il y a deux va- riétés : l'une comprimée, l’autre déprimée, que l’on rencontre sur- tout dans les minerais de fer du département de l'Ain et à Saint- Romain. La compression, le. recouvrement des tours et sa très-haute carène sont les caractères qui séparent l’A. malagma des Ammonites que nous venons de décrire; les ornements sont tout à fait analogues à ceux de l’A. Erbaensis, mais un peu moins exagérés dans leurs difformités. Il y a des exemplaires cependant (voir la fig. 1, pl. XXII) qui offrent un aspect des plus singuliers. Localités : Saint-Romain, Saint-Fortunat, Poleymieux, Ville- bois, Serrières-de-Briord, la Verpillière, r. Explication des figures : pl. XXIT, fig. 1, À. malagma, de Serrières-de-Briord. Fig. 2, fragment de la même espèce, de a Saint-Romain. Fig. 3 et 4, coupe et lobes pris sur le même échantiHon. Ammonites Tirolensis (V. HAUER). (PI XXIV, fig. 1 et 2.) 1856. V. Hauer, Ammonites Tirolensis. (Ueber die Cephalopo- : den der Nordost. Alpen, p. 41, pl. VIL, fig. 1 à 3.) LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 87 Dimensions : diamètre, 146 millimètres; largeur du dernier tour, 25/00 ; épaisseur, 22/00; ombilic, 53/00. Coquille comprimée, carénée, très-largement ombiliquée; spire composée de 7 tours, plus hauts qu'épais, de forme carrée, absolu- ment plats sur les flancs. Ces tours sont ornés de côtes irrégulières simples, séparées à des intervalles inégaux par des tubercules sail- lants, difformes, placés tout à fait sur l'angle et donnant naissance à 2 côtes un peu plus volumineuses que les autres ; en avarit de chacune de ces bifurcations il y a comme un indice de sillon. Au diamètre de 90 millimètres les nodosités s’affaiblissent et toutes les côtes restent simples, peu marquées à leur départ, se dirigeant ensuite fortement en arrière, puis se portant en avant par une courbe rapide. La carène large, arrondie, saillante, est accompagnée de? sil- ions, mais au diamètre de 120 millimètres le contour siphonal cesse d’être coupé carrément, la quille devient plus large, les sillons dis- paraissent et la forme devient anguleuse. Les tours sont recouverts sur le quart de leur largeur tout au plus. L’ombilic est profond et coupé carrément sans montrer d’an- gle vif. Lobes invisibles. Ses ornements, rapprochés de ceux des espèces que je viens de décrire, la placent dans le groupe des podagrosi, mais permettent de la séparer sûrement des autres Ammonites de la même famille ; d’ailleurs la forme de ses tours la sépare nettement. L’A. Tirolensis parait fort rare partout, aussi bien dans notre ré- gion que dans les Alpes du Tyrol, où M. de Hauer n’a pu recueillir qu'un échantillon en fragments. Elle n’est encore connue que du cal- caire rouge de Waïdring, près Horsen, et du minerai de fer de la Verpillière. Le bel échantillon figuré provient de la collection Thiollière, réu- nie maintenant à celle du musée de Lyon. Localités : la Verpillière, 2 exemplaires. Explication des figures : pl. XXIV, fig. { et 2, À. Tirolensis, de la Verpillière. 88 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Ammonites rheumatisans (Nov. sp.) (PI. XXV, fig. 1 et 2.) Testa compressa, carinata, late umbilicata, anfractibus com- pressis, convexiusculis, externa parte depressis, costatis ; costis rectis, inæqualibus nunc simplicibus, nunc geminatis, ad umbilicum confluentibus, carina mediocri, angustata seplis. n" Dimensions : diamètre, 285 millimètres; largeur du dernier tour, 23/00 ; épaisseur, 16/00 ; ombilic, 57/00. Coquille de grande taille, comprimée, carénée, très-largement ombiliquée. Spire formée de tours nombreux, bien plus hauts qu'épais, les flancs parallèles, légèrement convexes, ornés d’un nombre variable de côtes droites, irrégulières; après une série de 3 ou 4 côtes simples, inégales, on remarque { ou 2 côtes bifurquées sur l’ombilic où elles se réunissent par un tubercule peu saillant ; ces côtes sont plus volumineuses, irrégulièrement renflées et se con- tinuent ainsi jusqu'au sommet du tour. Les ornements que nous venons de décrire se voient sur les 5 premiers tours ; sur le sixième je n’observe plus de nodosités sur l'ombilic, mais des côtes rondes, droites, dont deux de temps en temps se montrent plus fortes et sé- parées par un sillon plus profond; enfin, sur le septième tour, l’on ne remarque plus que de grosses côtes rondes, un peu inégales, rec- tilignes, qui s’effacent sur le contour siphonal et sur l'ombilic. L'ombilic est des plus grands; les tours y tombent brusquement, mais sans angle. Les lours ne sont recouverts que sur la sixième partie de leur largeur; la carène étroite, peu élevée, ne devient sur le dernier tour qu'un cordon à peine saillant sur un angle arrondi et surbaissé. Les lobes ne se laissent pas observer assez bien pour être décrits. Cette belle espèce, de la famille des podagrosi, se distingue par LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 89 ses tours hauts et comprimés et surtout peu recouverts, et par l'énormité de son ombilic; l'A. Tirotensis, avec laquelle il semble d'abord qu'on pourrait la confondre, a des ornements fort différents cependant, car ses côtes sont sinueuses et fortement cintrées à tous les âges, tandis que celles de l'A. Rhcumatisans sont toutes invaria- blement droites, malgré leur irrégularité et leurs boursoutlures alternantes. Localités : un seul échantillon recueilli à Poleymieux, par M. Albert Falsan, r.r. Explication des figures : pl. XXV, fig. { et 2, 4. Rheuma- tisans, de Poleymieux. Ammonites navis (Nov. sp.). (PI, XX, fig. 3 à 6.) Testa compressa, crassa, carinata; anfractibus convexis. transversim costatis ; costis rectis, rotundatis, ad umbilicum bifurcatis, tuberculiferis, externe incrussatis, latis, paululum fleæuosis, passim leviter prominentibus ; carina crassa, per ele- vala. Dimensions : diamètre, 80/00; largeur du dernier tour, 37/00; épaisseur, 30/00 ; ombilic, 35/00. Coquille comprimée dans son ensemble, mais robuste, carénée, ombiliquée ; spire composée de tours convexes sur les flancs, ornés sur l'ombilic de tubercules assez forts, peu réguliers et donnant naissance à des groupes de 2 ou 3 côtes larges, arrondies, droites, qui deviennent plus régulières et s’infléchissent un peu en avant, en arrivant sur le contour extérieur. Malgré son aspect régulier, on peut constater dans ses ornements une tendance à prendre l'allure irrégulière de ceux de la famille des podagrosi. On aperçoit çà et là des côtes un peu plus larges et plus saillantes que les autres, d'au- 90 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE tes au contraire un peu plus petites ;l estours intérieurs portent par- tout de petites nodosités fortement marquées ; ces caractères per- mettent de distinguer l'A. navis de l'A. Ogeriani dont l'aspect général est très-rapproché. Les lobes, pl. XX, fig. 5, sont remarquables par la forme grêle, allongée et mal dirigée de la première selle latérale ; l'irrégularité de ce détail, qui me laissait des doutes, paraît cependant confirmée par l'observation. L'ombilie est profond, de grandeur moyenne; les tours sont re- couverts sur la moitié de leur largeur; la carène forte, très-haute, est tout à fait séparée des flancs. Les Ammonites, munies d’une carène saillante, ne là conservent pas, ordinairement, dans un âge avancé, quand les ornements arrivent à s'oblitérer; il parait qu'il n'en était pas de même pour l'A. ravis ; sur un fragment d’un spé- cimen de très-grande taille, on voit la carène haute de 5 millimètres et bien conformée, quoique les côtes aient perdu presque toute leur saillie. : L’A. navis, par ses ornements irréguliers, appartient encore au groupe des podagrosi, quoique les caractères de ce groupe y soient faiblement marqués. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Poleymieux, r. r. Explication des figures : pl. XX, fig. 8 et 4, 4. navis, moule de Poleymieux (collection Thiollière). Fig. 5, lobes du même spécimen. Fig. 6, À. navis, fragment de la Verpillière, avec son test. Ammonites annulatus (SOWERBY). (PI. XXVI, fig. 3 et 4.) 1818. Sowerby, Ammonites annulatus. (Mineral. Conch., pl. 222.) 1856. Oppel, Ammonites annulatus. (Die Juraform., p.375.) LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 91 Dimensions : diamètre, 86 millimètres; largeur du dernier tour, 23/00 ; épaisseur, 21/00 ; ombilic, 62/00. Coquille non carénée, comprimée et très-largement ombiliquée ; spire composée de 7 tours arrondis, un peu comprimés et peu con- vexes sur les flancs ornés sur le dernier de 63 côtes saillantes, droites, qui se bifurquent très-régulièrement aux deux tiers de la largeur; en arrivant sur le contour extérieur, ces côtes, très-saillan- tes, décrivent un sinus marqué en avant; on voit quelquefois une côte simple, mais c’est une rare exception. Les côtes sont très-fines, régulières et serrées sur les tours intérieurs. Les tours se recouvrent sur un peu plus que le quart de leur lar- geur; cependant l'on ne peut apercevoir la bifurcation que sur l’avant-dernier tour, et cette partie des ornements reste cachée pour les tours intérieurs. La figure donnée par d’Orbigny, pl. 76, fig. 1 et 2, me parait trop irrégulière dans ses bifurcations pour appartenir à notre es- pèce, le dessin d’ailleurs manque de précision. Quant à l’Ammonite décrite par Quenstedt sous le nom d'annulatus (Céphal., pl. 13, fig. 11), elle me parait se rapporter à l'A. anguinus. Le magnifique exemplaire de la Verpillière, dont je donne le dessin et qui est entièrement muni de son test, permettra de compa- rer les carractèes de cette espèce embarrassante. On remarquera que, sans former un tubercule marqué, les bifurcations donnent lieu cependant à une petite protubérance qui manque absolument dans l'A. anguinus. Localités : la Verpillière, Villebois, Saint-Niziér, commune à Crussol, r. r. Explication des figures : pl. XXVI, fig. 3 et 4, À. annulatus, de la Verpillière, de grandeur naturelle. 92 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Ammonites anguinus (REINECKE). 1815. Reinecke, Argonauta anguinus. (Nautilos et argonautas, fig. 73.) 1849. Quenstedt, Amnonites annulatus.(Cephalop., pl.153, fig.11.) 1856. Oppel, Ammonites anquinus. (Die Juraform., p. 374.) Dimensions (sur un échantillon de Whitby) : diamètre, 65 mil- limètres ; largeur du dernier tour, 23/00; épaisseur, 21/00; ombilic, 61/00. Coquille comprimée, non carénée , très-largement ombiliquée. Spire composée de 8 tours ronds, presque aussi épais que hauts, ornés de côtes arrondies, saillantes, très-fines, dirigées en avant, et dont la moitié à peu près se bifurquent; cette séparation a cela de singulier qu’elle a lieu à des distances différentes de l’ombilic, depuis la moitié de la largeur des tours jusqu'aux trois quarts de cette lar- geur, de plus, elle ne donne lieu à aucune apparence de suréléva- tion; les côtes ont le même aspect, toujours serrées, régulières depuis leur naissance sur l'ombilic, il en résulte que leur bifurcation échappe très-facilement à l'observateur. Les côtes forment sur le contour siphonal un sinus en avant très-largement sinueux et dont l'inflexion ou la courbure commence sur les côtés du tour aux trois quarts de la largeur. L'ombilic est peu profond et laisse voir la bifurcation des côtes sur le premier tour intérieur seulement; les tours, très-arrondis, sont recouverts sur le quart à peine de leur largeur. Cette belle espèce, profondément séparée des Ammonites analo- gues du lias supérieur, paraittrès-rare dans le bassin du Rhône et je n’en ai pas d'échantillons assez sûrs pour en donner une bonne figure. Les échantillons anglais de Whitby sont seuls bien caracté- risés. Localités : Limas, la Verpillière, Rome-Château, collec- tion de M. Pellat, r.r. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 93 Ammonites communis (SOWERBY). (PI. XXVI, fig. 1 et 2.) 1818. Sowerby, Ammoniles communis. (Mineral.conchol., pl.107, fig. 2 et 3.) 1844. D'Orbigny, Ammonites communis. (Paléont. franç., pl. 108.) 1849. Quenstedt, Ammonites communis. (Cephal., pl. 138, fig. 8.) Dimensions : diamètre, 66 millimètres; largeur du dernier tour, 2400 ; épaisseur, 23/00; ombilic, 56,00. Coquille comprimée dans son ensemble, non carénée, largement ombiliquée. Spire formée de 6 tours, presque aussi épais que hauts, arrondis mais légèrement comprimés, ornés de côtes rondes, droites, saillantes, qui se partagent aux trois cinquièmes de la largeur et passent sur le contour extérieur sans inflexion en avant; là elles se montrent larges, arrondies, saillantes et régulières. L’ombilic est assez profond, les tours sont recouverts sur le quart de leur largeur. La bifurcation des côtes parait tout à fait cachée sur les tours recouverts ; les premiers tours portent des côtes bien moins fines et bien moins serrées que les 4. annulatus et anguinus . L’4. communis s'en distingue nettement d'ailleurs, par ses côtes plus fortes, toujours bifurquées et passant sur le contour siphonal sans sinus. Sur le bel exemplaire de la Verpillière, dont je donne le dessin, la fin du dernier tour est ornée d’une manière très-irrégulière. Localités : la Verpillière, Crussol, r. Explication des figures : pl. XXVI. fig. 1 et 2, 4. com- munis, de la Verpillière. 94 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Anmonites Holandrei (D'ORBIGNY). (PL XXVIH, fig. 4 à 3.) 1822. Schlotheim, Asmmonites annulatus. (Nachtr., pl. IX, fig. 1 (non Sowerby). 1842. D'Orbigny, Armmonites Holandrei. (Paléont. franç., p. 330, pl. 105.) 1856. Oppel, Ammonites Holandrei. (Die Juraform., p.371.) Dimensions : diamètre, 55 millimètres; largeur du dernier tour, 29/00 ; épaisseur, 26/00 ; ombilic, 53/00. Coquille comprimée, non carénée, largement ombiliquée; spire formée de tours plus hauts qu'épais, un peu carrés, couverts de côtes fines, saïllantes, se portant un peu en avant, subflexueuses, ornées d’un petit tubercule aux deux tiers de la hauteur du tour ; à une bonne partie des côtes se bifurquentet toutes décrivent en avant un sinus plutôt anguleux qu'arrondi. Le recouvrement des tours est petit. Cette jolie espèce se distingue bien de l'A. annulatus par la forme de son contour extérieur qui est rétréci, par l'allure de ses côtes et surtout par les petits tubercules qu’elles portent toutes aux deux tiers de la largeur : malheureusement ce dernier caractère n’est pas toujours facile à distinguer. J'ai rencontré l'A. Holandrei abondante à Saint-Christophe en Brionnais, à la partie tout à fait inférieure de la zone, avec les Posi- donomies, au contact supérieur du las moyen. Je donne, pl. XXVII, fig. 2 et3, le dessin d’un petit fragment de Saint-Romain, curieux par ses côtes, qui sont presque toutes sim- ples. On y remarque, sur l’avant-dernier tour, des épines très-visi- bles, ce qui est bien opposé à la description de l'espèce que donne d'Orbigny, qui dit que les côtes se bifurquent sans former de pointe à leur réunion. Localités : Saint-Romain, Limas, la Verpillière, Saint-Chris= tophe. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 95 Explication des figures : pl. XXVIE, fig. 1, A. Holandrei, de la Verpillière. Fig. 2 et 3, fragment de Saint-Romain, mon- trant des côtes simples et des épines. Ammmonites erassus (PHiLcips). (PI XXVIE, fig. 5 à 115 pl XXVIIL, fig. 1 et 2.) 1829. Phillips, Ammonites crassus. (Yorkshire, pl. 12, fig. 15.) 1842. D'Orbigny, Ammonites raquinianus. ( Paléont. franç. p.332, pl. 106.) 1856. Oppel, Amsmonites crassus. (Die Juraform., p. 376.) 1858. Quenstedt, Ammonites crassus. (Der Jura, p.251, pl. 36, fig. 1 et 2). ; Dimensions au diamètre de 30 millimètres : largeur du dernier tour, 30/00; épaisseur, 50/00 ; ombilic, 43,00. Au diamètre de 51 millimètres : largeur du dernier tour, 22/00 ; épaisseur, 27,00 ; ombilic, 52/00. Coquille épaisse, presque globuleuse dans le jeune âge, puis com primée dans son ensemble, ombhiliquée, non carénée ; spire formée de tours bien plus épais que larges et très-déprimés jusqu'au dia- mètre de 30 millimètres, ensuite tout à coup les proportions chan- gent, l'épaisseur des tours diminue beaucoup, restant toujours cependant supérieure à leur largeur; les tours sont ornés de côtes nombreuses, minces, saillantes, rectilignes, qui portent un petit tubercule saillant et se bifurquent d'abord à la moitié, plus tard aux deux tiers de la largeur du tour; cette bifurcation donne naissance tantôt à 3 côtes, tantôt à 2 côtes saillantes, très-régulières, qui passent sur le contour extérieur sans la moindre déviation; cette partie de la coquille est largement arrondie. Lorsque l'Ammonite forme sa bouche, ce qui arrive ordinairement pour l'A. crussus, au diamètre de 50 à GO millimètres, on voit le recouvrement des tours qui était, en commençant, de la moitié, 96 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE diminuer progressivement, de plus, l'épaisseur du dernier tour, au lieu d'augmenter, diminue, au point que ce dernier tour à son extré- mité est moins épais que le tour qu'il recouvre ; les côtes, sans chan- ger de forme, deviennent plus espacées, sauf les 4 dernières, qui se rapprochent tout à coup pour former la bouche. La partie de la coquille, qui forme la loge, qui a toujours au moins un tour enter, tout en conservant ses côtes latérales, devient absolument lisse sur le contour extérieur et, circonstance curieuse, les côtes reparaissent sur cette partie extérieure pendant l’espace de 8 à 10 millimètres, tout à fait à l'extrémité de la coquille. Le test était fort mince, car les ornements sont aussi marqués, les côtes aussi coupantes sur les moules que sur les exemplaires munis de leur test. L’A. crassus arrivait à une taille moyenne de 50 millimètres ; quelquefois, mais rarement, à un diamètre de 80 millimètres. Les cloisons fines et très-rapprochées rendent l'étude des lobes difficile. On peut constater que le lobe siphonal, étroit, descend beaucoup plus bas que tous les autres. Quand le test est bien con- servé, les petits tubercules portent de véritables épines qui parais- sent dans l’ombilic. Dans les gisements si riches de l'Isère et de Saône-et-Loire, je n'ai jamais rencontré l’A. Raquinianus de la taille indiquée par d'Orbigny, pl. 106, fig.{ et 2, avec l'ensemble de ses ornements non modifiés, mais l'examen d’un très-grand nombre d'échantillons m'a appris à ne rien conclure trop vite pour une région, et je regarde néanmoins l’A. Raquinianus comme devant être réunie à l'A. cras- sus (Phillips). L’A. crassus est sans contredit l'espèce de tout le groupe auquel elle appartient la plus importante, la plus répandue et la plus carac- téristique. Le rétrécissement du dernier tour et l’oblitération des côtes que l’on observe alors sur le contour extérieur, ainsi que la forme si déprimée des 5 premiers tours permettent de la reconnaitre assez facilement à tous les âges. Je dois dire que la variété déprimée, à tours épais, ne n'a jamais LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INKÉRIEURE 97 fourni d'échantillons montrant les détails significatifs et les moditi- cations du dernier tour. Faut-il voir dans cette exception le mouf de faire des deux variétés de l'A. crassus deux espèces à part? Localités : Saint-Fortunat, Poleymieux, Saint-Romain, la Verpillière, Villebois, Semur, Saint-Julien, Saint-Nizier, Fres- sac, Aix, Mortiès, Cuers, Salins, c. €. Explication des figures : pl. XXVIL, fig. 5, Get 7, À. crassus, de la Verpillière. avec sa bouche. Fig. 8 et 9, 4. crassus, de la Verpillière, variété épaisse. Fig. 10 et [1, À. crassus, moule de Saint-Nizier, avec sa loge. PI. XXVIIL, fig. 1, A. crassus, moule de Marcigny. Fig. 2, À. crassus, de la Ver- pillière, avec les côtes du dernier tour très-espacées. Ammonites mucronatus (D'ORBIGNY). (PL. XXVIIE, fig. 3 et 4.) 1842. D'Orbigny, Axvmonites mucronatus (Paléont. franc., p.398, pl. 104, fig. 4à 8.) 1856. Oppel, Amimonites mucronatus. (Die Juraform., p. 376.) Dimensions : diamètre, 23 millimètres; largeur du dernier tour, 29,00 ; épaisseur, 34/00 ; ombilic, 51/00. Coquille petite, comprimée dans son ensemble, largement ombili- quée. Spire formée de 35 tours déprimés, ornés de côtes droites, minces, saillantes, régulières, dirigées dans le sens du rayon, et qui portent en arrivant au haut du tour un petit tubercule épineux; là elles se bifurquent en s’écartant brusquement l'une de l’autre et vont rejoindre le tubercule opposé en s'infléchissant légèrement en avant. On remarque quelques côtes simples, entremêlées et qui portent comme les autres un tubercule épineux de même importance : la dépression longitudmale, linéaire, médiane, signalée par d'Orbigny. se montre rarement. T. IV. 7 98 LIAS SUPERIEUR. PARTIE INFÉRIEURE L'4. mucronatus, moins commune que l'A. crassus, se rencontre dans les mêmes couches, elle en diffère par ses proportions, son contour extérieur moins arrondi, jamais lisse, et le petit sinus en avant que les côtes y décrivent; son accroissement régulièrement progressif, dans tous les sens, tandis que chez l'A. crassus la sec- tion du dernier tour, près de la bouche, est notablement plus petite que la section de l’avant-dernier tour. M. Kœchlin-Schlumberger ‘, dans la communication faite par lui, en 1854, à la Société géologique, ne tient pas compte de ce fait, dans la comparaison qu'il établit entre les À. Raquinianus (crassus) et mucronatus. Il est probable que les exemplaires de l'A. crassus, qu'il avait recueillis à Mende, étaient incomplets et ne pouvaient dès lors lui révéler ce changement dans le développement normal des tours. Cet observateur si judicieux n'aurait pas manqué d’appré- cier un détail si important, s’il avait eu sous la main les échantillons de l'Isère et de Saône-et-Loire. Un bel échantillon (moule), recueilli tout récemment à Marcigny, me met à même d'étudier quelques détails de plus ; le diamètre est de 28 millimètres; largeur et épaisseur du dernier tour, 28/00; ombilic, 49/00. Cette Ammonite montre l'extrémité de la loge qui comprenait les 4/5e du dernier tour, les côtes en approchant de la bouche se montrent plus serrées, le nombre des côtes simples aug- mente, Sur le contour extérieur ces côtes restent partout bien mar- quées et saillantes, contrairement à ce que l’on observe chez l'A. cras- sus, dont toute la partie non cloisonnée offre une surface absolument lisse sur le contour siphonal. Localités : Saint-Romain, Saint-Fortunat, Poleymieux, Saint- Julien, Semur, la Verpillière, Villebois, Fressac, Salins, Saint- Rambert, Vaux-Fevroux (Ain), Marcigny. Explication des figures : pl. XXVII, fig. 3 et 4, A. mucronu- tus, de la Verpillière. de grandeur naturelle. { Coupe géologique des environs de Mende. Bullelin de l1 Sociélé géologique, vol. X1; 1854; nole #4, p. 636, : LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 99 Ammonites subarmatus (YouNG et BiRp). (PI. XX VIN, fig. 6 à 9.) 1822. Younget Bird, Ammonites subarmatus, (A geological Survey, pl. 14, fig. 8.) 1823. Sowerby, Anvmonites subarmatus et Aminonites fibulatus. (Mineral. Conchol., pl. 407.) 1844. D'Orbigny, Armonites subarmatus.(Paléont. franç.,pl.77. ) 1845. Catullo, Ammmonites bicingulatus. (Memoriæ geognostico- paleosoica sulle Alpi Venete, p.133, pl. VI, fig. 3.) 1856. Oppel, Ammonites subarmatus. (Die Juraform., p. 377.) Dimensions : diamètre, 68 millimètres ; largeur du dermer tour, 22/00; épaisseur, 22,00 ; ombilic, 60/00. Variété déprimée : diamètre, 76 millimètres ; largeur du der- nier tour, 23/00 ; épaisseur, 31/00 ; ombilic, 59/00. Coquille plus où moins comprimée dans son ensemble , très-lar- gement ombiliquée ; spire composée de 6 à 7 tours aussi épais que hauts ; se recouvrant en contacts arrondis, ornés d’un grand nombre de côtes droites, minces, coupantes sur les moules, séparées par des intervalles arrondis et plus larges qu'elles-mêmes; la plupart de ces côtes se réunissent en haut du tour et donnent naissance à un tuber- cule épineux, d'où partent 2 ou 3 côtes tout à fait semblables qui passent, sans aucune inflexion sur le contour extérieur; les côtes simples ne se distinguent en rien des eôtes doublées. Les tubercules portent une épine, longue de # à 8 millimètres, de forme élancée, carénée, qui vient se coucher sur le tour suivant; ces épines ne paraissent pas posées sur le tubercule mais ne sont que la continua- tion, sans aucune solution de continuité, d’une des 2 côtes qui for- ment le petit groupe, et c’est toujours la côte en arrière qui se pro- longe ainsi pour former l’épine. Ces épines sont visibles depuis les premiers tours, su les exemplaires bien conservés: On peut voir, dans la collection des Frères Maristes de Saint-Genis, des exem- 100 LIAS SUPÉRIEUR. PARTIE INFÉRIEURE plaires de l'A. subarmatus dont le diamètre ne dépasse pas 13 milli- mètres, portant 5 tours qui montrent déjà tous les caractères de l'espèce. Les épines sont intactes en place. Les groupes épineux sont au nombre de 30 sur le dernier tour d'un échantillon de 84 millimè- tres que j'ai sous les yeux. Il arrive souvent que les tubercules ne sont pas exactement opposés sur les deux côtés de l'Ammonite, et l'on voit alors d’un côté un groupe muni de deux côtes qui appar- tiennent de l’autre côté à deux groupes différents ; les côtes simples ne portent qu'un tubercule épineux, mince, allongé, mais sans épine. Sur les moules où quand l’épine a disparu, les tubercules pren- nent l'aspect d’un petit bouton rond, à l'extrémité d’une gance; de là le nom de fibulatus, choisi par Sowerby. Il y à beaucoup d'irrégularité dans le nombre des côtes simples qui viennents'insérer entre les groupes, etsur quelques exemplaires, ces côtes simples disparaissent complétement. La loge occupe un tour entier; mes échantillons ne me permettent pas de comparer les lobes. Je regarde comme impossible de séparer les À. subarmatus ct fibulatus ; les ornements sont semblables et une différence dans l'épaisseur des tours ne peut pas seule motiver l'établissement de deux espèces différentes ; il faut done admettre pour l'A. subarmatus une variété comprimée, pl. XXVIIT, fig. 6 et 7, et une variété dé- primée; ce fait se reproduit d’ailleurs pour un très-grand nombre d'Ammonites ; quant au choix du nom, les figures de Sowerby sont top confuses pour en rien tirer de concluant, et le beau dessin donné par d'Orbigny parait généralement adopté pour le type de l'A. subarmatus. : On trouvera, pl. XX VIE, fig. 8 et 9, le dessin d’un spécimen d'un type fort rare et que j'inscris encore comme variété de l'A. subar- matus ; la forme générale s’accorde bien, mais les côtes sont unifor- mément distribuées par deux, sans côtes simples intercalées. Les côtes sont plus fortes, les tubercules aussi, et ils sont placés tout à fait sur le contour extérieur qu'ils occupent en partie, et l’on voit distinctement une ligne médiane, comme sur certains exemplaires LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 101 de l'A. mucronatus. Il faudrait rencontrer d'autres échantillons sem- blables pour décider s’il convient de considérer cette variété comme une espèce nouvelle. Enfin, j'ai recueilli dans le mincrai de fer de la Verpillière deux ou trois gros fragments, tout à fait exceptionnels par leur grande taille, qui présentent cependant tous les caractères de l'A. subarma- tus. La seule différence à noter est un mouvement légèrement flexueux des côtes, caractère en opposition avec l'allure habituelle de l'espèce; les tours sont plus hauts qu’épais ; malheureusement ces fragments sont en mauvais état, et pas un n’a conservé ses tours intérieurs. Je les inscris provisoirement sous le nom de subarmatus, jusqu'à ce que l'on obtienne des matériaux plus significatifs. Le dia- mètre de ces Ammonites dépassait 160 millimètres, Localités : Saint-Romain, Limas (collection Thiollière), Limas (collection Pellat), abondante à la Verpilhère, Crussol. Explication des figures : pl. XXVIIE, fig. 6 et 7, À. subar- matus, de la Verpillière, variété comprimée, même planche. Fig. 8 et9, fragment d'A. subarmatus, de la Verpillière. sans côtes simples. Ammonites Bollensis (ZIETEN). 1830. Zieten, Ammonites Bollensis. (Wurtemb., pl. 19, fig. 3.) 1849. Quenstedt, Ammonites Bollensis. (Cephalopoden, pl. 13, fig. 13.) 1858. Quenstedt, Amwnonites Bollensis (Der Jura, pl. 36, fig. 5.) Dimensions : diamètre, 30 millimètres ; largeur du dernier tour, 30/00 ; épaisseur, 33/00 ; ombilic, 47/00. Coquille comprimée dans son ensemble, largement ombiliquée ; spire formée de tours anguleux, plus épais sur le contour extérieur qui est presque plat. Les tours ne forment pas de gradins marqués dans l’ombilic, mais sans aucune convexité tombent en formant un 102 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE entonnoir régulier, où les tous ne sont séparés que par une suture peu profonde. Les tours sont pliés à angle vif sur le haut du tour. Les tubercules ne sont pas régulièrement opposés de chaque côté de la coquille, mais alternent. Les ornements sont semblables à ceux de l'A subarmatus, mais les côtes forment un petit sinus en avant sur le contour siphonal. Ce type paraît assez bien séparé par la forme de ses tours. Ses ornements sont moins réguliers, plus grossiers que ceux de l’A. su- barmatus, tout en étant moins saillants ; il me paraît que les figures données de l'A. Bollensis le représentent assez bien. Je n’ai qu'un exemplaire de petite taille de cette espèce; mais j'ai recueilli à la Verpillière un autre spécimen de grande taille, de la même forme, et qui malheureusement est égaré, ce qui m’empêche de donner une figure convenable. Les figures d’Ammonites compri- mées provenant des schistes de Boll offrent peu de précision. Ilen résulte que l’A. Bollensis ne peut pas être considérée comme une es- pèce parfaitement sûre. Localités : la Verpillière, ». r. Ammonites Desplacei (D'ORBIGNY). (PI. XXVU, fig. 4.) 1842. D'Orbigny, Ammonites Desplacei. (Paléont. franç., p.334, pl. 107.) 1856. Oppel, Ammonites Desplacei: (Die Juraform., p. 377.) Dimensions : diamètre, 50 millimètres; largeur du dernier tour, 26/00 ; épaisseur, 26/00 ; ombilic, 51/00. Coquille comprimée dans son ensemble, largement ombiliquée ; spire composée de 6 tours aussi hauts qu’épais, peu renflés sur les flancs, un peu plus sur le contour extérieur ; ornés de côtes fines, coupantes, droites, un peu penchées en avant ; ces côtes se réunis- sent par deux, rarement par trois, pour former un tubercule aux LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIÉURE 103 deux tiers de la largeur; de chacun de ces tubercules partent des aroupes de 3 côtes qui traversent très-saillantes le contour extérieur en décrivant une petite courbe en avant. On remarque un bon nom- bre de côtes simples intercalées, quelques autres se bifurquent sans prendre aucun tubercule. Les tours se recouvrent sur un cinquième à peine de leur largeur ; les 4 premiers sont couverts de côles fines, droites et très-serrées, sans aucune apparence d’épines, qui donnent à cette partie de la coquille une apparence des plus caractéristiques. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Fressac, Mortiès, Cnersrnire Explication des figures : pl. XXVIL, fig. 4, A, Desplucei, de la Verpillière. Ammonites Braunianus (D'OrriGny). (PI. XXVIIL, fig. à.) 1842. D'Orbigny, Ammonites Braunianus. (Paléont. franc. pl. 104, fig. 1 à 3.) 1856. Oppel, Ammonites Braunianus. (Die Juraform., p.375.) Dimensions : diamètre, 99 millimètres; largeur du dernier tour, 21/00 ; épaisseur, 16,00; ombihe, 51/00. Autre exemplaire : diamètre, 88 millimètres ; largeur du der- nier tour, 23/00 ; épaisseur, 18/00 ; ombilic, 53/00. Ces nombres sont très-sûrs et pris sur des échantillons fort bien conservés. Coquille comprimée, très-largement ombiliquée ; spire composée de 8 tours comprimés, à côtés droits et parallèles, bien plus hauts qu'épais, ornés sur le dernier de 90 côtes minces, rectilignes, régu- lières, dirigées un peu en avant; ces côtes, après avoir parcouru les sept huitièmes de la largeur, prennent un petit tubercule allongé, 104 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE épineux, qui donne naissance à 2 côtes nouvelles qui passent sans déviation sur le contour extérieur; l’ombilic peu profond est très- grand. Les tours les plus intérieurs ont les côtes à peine plus petites que les autres; il en résulte dans l’ensemble un aspect d’uniformité et de régularité frappant; on remarque quelques côtes entremêlées qui restent-simples : elles portent comme les autres une protubé- rance épineuse. Les tours sont faiblement recouverts, assez cependant pour cacher les épines. ‘Cette belle Ammonite forme très-certainement une espèce dis- tincte; ses ornements invariables et la grande compression de ses lours la font reconnaitre facilement. Localités : Limas, la Verpillière, c. Explication des figures : pl. XXVIIL, fig. 5, 4. Braunianus, de la Verpillière, de grandeur naturelle. Ammonites heterophyllus {SOWERBY). 1819. Sowerby, Ammonites heterophyllus. (Mineral. conchol., pl. 266.) 1842. D'Orbigny, Ammonites heterophyllus. (Paléontologie francç., p. 329, pl. 109.) 1856. Oppel, Ammonites heterophyllus. (Die Juraform., p.371.) 1858. Quenstedt, Ammonites heterophyllus. (Der Jura, p. 252, pl. 36, fig. 4.) Dimensions : diamètre, 235 millimètres ; largeur du dernier tour, 58/00 ; épaisseur, 32/00; ombilic, 4/00. Coquille comprimée, globuleuse, non carénée, avec un ombilic presque fermé. Spire composée de tours très-embrassants, ovales, arrondis, comprimés, dont la plus grande épaisseur est au tiers infé - rieur de la largeur, et notablement plus larges que la moitié totale de la coquille. Toute la surface est couverte de fines lignes rayon- LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 105 nantes, simples, à peine flexueuses, qui se portent en avant près du contour extérieur, où elles passent en décrivant un contour large- ment arrondi en avant. Ces lignes rayonnantes ne prennent pas plus d'importance dans les très-grands exemplaires ; seulement les inter- valles qui les séparent deviennent un peu plus grands. Ces lignes semblent avoir une tendance à se grouper en faisceaux ; il serait plus exact de dire que l'on peut observer des ondulations rayon- nantes formées çà et là sur la surface de certains exemplaires ; ces dépressions sont toujours très-faiblement marquées. Les moules montrent des dépressions rayonnantes bien indiquées qui corres- pondent à l'alignement des selles ; la coquille est épaisse. Cette coquille est le véritable À. heterophyllus de Sowerby, très- différent de l'A. etes du lias moyen. Les échantillons de grande taille, de la Verpillière, sont remarquablement beaux, soit par leur forme bien conservée, soit par la perfection des détails de leurs ornements : pour ne pas trop multiplier les planches je n'en donne pas de figure, d’ailleurs celles données par d’Orbigny sont des plus correctes et suffisent pour bien caractériser l'espèce. Sur quelques exemplaires de moyenne grandeur on remarque 6 à 7 dépressions rayonnantes, très-légères sur le dernier tour, qui se terminent sur le contour siphonal par une saillie arrondie formant sinus en avant; comme tous les autres caractères restent immua- bles, je considère cette particularité comme une varieté accidentelle de l'A. heterophyllus. Localités : Saint-Romain, Saint-Fortunat, la Verpillière, Saint-Rambert, Semur, Crussol, Fressac, Vals, près Anduze, Saint-Brès, Beaumont, près Digne, Chaudon, collection de M. Garnier, Saint-Azey, près Lamure (Isère), collection Lorvy, c. 106 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Ammonites Nilssoni (HÉBERT). 1842. D'Orbigny, Ammonites Culypso. (Paléontologie francç., p. 342, pl. 110, fig. 8.) 1856. Oppel, Ammonites Calypso. (Die Juraform., p. 372.) 1866. Hébert, Ammonites Nilssoni. (Bulletin de la Soc. géol., 2e série, t. XXII, p. 526.) Dimensions : diamètre, 26 millimètres ; largeur du dernier tour, 54/00 ; épaisseur, 34/00; ombilic, 10/00. Petite coquille comprimée, non carénée, avecpetit ombilic ; spire composés de tours lisses, comprimés, arrondis extérieurement et légèrement renflés sur les flancs, ornés par tours de 5 à 6 sillons profonds, flexueux, bien marqués sur l'ombilic d’où ils partent en se dirigeant en avant; en passant sur le contour siphonal ils s’élar- gissent un peu en s’arrondissant en avant; je n'ai jamais pu obser- ver de traces de côtes. Très-bien figurée par d'Orbigny, sous le nom d’A. Calypso ; elle est assez abondante dans toutes les régions où le lias supérieur montre un facies alpin. Localités : la Verpillière, Saint-Brès, Lacanan, près Anduze, Mortiès, Fressac, Beaumont, c. Ammonites Atlas (NOV. SP.). (PL XXX, fig. 4 à 6.) Testa globosa, compressa, anfractibus convexis, externa parte late rotundatis, transversim costatis ; costis rectis, irreguluribus, ad umbilicum vix notatis ; umbilico per angustato. Dimensions : diamètre, 68 millimètres; largeur du dernier tour, 58,00; épaisseur, 43/00 ; ombilic, 5/00, LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 107 Coquille globuleuse, épaisse, non carénée, à petit ombilic ; spire formée de tours épais, convexes, largement arrondis sur le contour extérieur, de forme elliptique et dont la plus grande épaisseur se montre sur le milieu de la largeur ; ces tours sont ornés de côtes rayonnantes arrondies, droites, peu saillantes, irrégulières, très-mal marquées près de lombilic, un peu plus fortes vers le contour exté- rieur qu’elles traversent sans déviation : mes échantillons en assez mauvais état ne me permettent pas d'indiquer des détails plus pré- els, ni les lobes: les côtes paraissent dirigées un peu en avant. Cette espèce paraît bien séparée de l'A. heterophyllus par ses tours plus épais et par ses ornements. Localités : la Verpillière, Fressac, r. r. . Explication des figures : pl. XXX, fig. #4, 4. Atlas, de la Verpillière. Fig. 5 et 6, 4. Atlas. de Fressac. Ammonites sternalis (V. Bucu). 1856. V. Buch, Ammonites lentirularis, (Mém. sur les Ammo- niles, pl. 1, fig. 3.) 4842. D'Orbigny, Ammonites sternalis (Paléontologie française, p. 345, pl. IL) 1856. Oppel, Arrmonites sternalis. (Die Juraformation, p. 371.) 1858. Quenstedt, Ammonites sternalis. (Der Jura, pl. 40, fig. 2.) Je n’ai rien à ajouter, pour l'A. sternalis, aux détails fort exacts que donne d'Orbigny, dont les figures sont aussi très-correctes. Il faut remarquer cependant que la selle latérale, que d'Orbigny indique comme étant moins haute que la selle dorsale (siphonale), me paraît au contraire plus élevée: le dessin des lobes donné par d’Orbigny et d'accord avec son texte pour ce détail est donc à véri- fier. Cette vérification n’est pas aussi facile que l’on pourrait le croire, à cause du rapprochement très-grand des cloisons qui se chevauchent et amènent ainsi une fâcheuse confusion. 108 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Salins, Besancon, Privas, Fressac, Saint-Brès, Mortiès, r. Ammonites suhcarinatus (YounG et BIRD. sP.). 1822. Young et Bird, Nautilus subcarinatus. (Yorkshire, 2e édit., pl. 13, fig. 9.) 1829. Phillips, Asmmonites sulcarinalus. ( Yorkshire, pl. 13, fig. 3.) 1846. Catullo, Amnmonites Venantii. (Appendice al cutalogo degli Ammonit. delle Alpi Venete, pl. 13, fig. 3.) 1856. Oppel, Ammonites subcarinatus. (Die Juraformation, p. 371.) 1862. Oppel, Amoniîites subearinatus. (Paleontologische Mit- theilungen, p. 140, pl. 44, fig. 1 et 2.) Dimensions : diamètre, 93 millimètres; largeur du dernier tour, 41/00 ; épaisseur, 36/00 ; ombilic, 26/00. Coquille comprimée dans son ensemble, carénée, à ombilie moyen. Spire composée de tours épais, convexes sur les flancs, tronqués sur le contour extérieur où lon remarque une carène étroite, peu élevée, accompagnée de deux très-larges méplats, un peu concaves ; les côtes transverses sont minces, peu saillantes et droites ; sur un de mes échantillons, elles paraissent même décrire une courbe légèrement arrondie en arrière ; les premières figures données par Young, Bird et Phillips, représentent l'ombilic trop étroit ; 1l faut s’en tenir, pour ce détail, comme pour le reste, aux dessins donnés par Oppel. L’A. subcarinatus occupe la partie la plus profonde de la zone. Un échantillon de grande taille a été trouvé par M. Lemesle dans les marnes noires inférieures du chantier du Moine, près de la Ver- pillière, et c'est le seul de cette rare espèce que je connaisse de cette localité. Cependant, d'après Oppel, le musée paléontologique de Berlin possède un échantillon de l'A. subcarinatus, du minerai de fer de la Verpillière. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 109 Mes échantillons ne sort pas en assez bon état pour que je puisse en donner utilement le dessin. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Salins (d’après Oppel), le Blaymard (Lozère), collection de M. Jaubert, r. r. Ammonites Jurengsis (ZIETEN). 1830. Zieten, Amunonites Jurensis. ( Würtemberg, pl. 68, fig. 1.) 1842. D'Orbigny, Ammonites Jurensis. (Paléontologie française, p. 318, pl. 100.) 1856. Oppel, Ammonites Jurensis. (Die Juraformation, p.373.) 1858. Quenstedt, Ammonites Jurensis. (Der Jura, pl. 40,.fig. 1.) Dimensions : diamètre, 136 millimètres; largeur du dernier tour, 48,00 ; épaisseur, 40/00; ombilic} 23,00. Coquille globuleuse, comprimée, non carénée. Spire composée de tours arrondis, croissant très-rapidement, couverts de lignes rayonnantes ou plutôt de petits sillons rapprochés, peu profonds, droits et séparés les uns des autres d’une manière tout à fait irré- gulière. Je ne sais pas si ces ornements se continuaient, passé le diamètre de 100 millimètres. On remarque de plus, sur les portions bien conservées, des traces de ces petits festons qui forment les ornements beaucoup plus apparents de l'A. cornucopiæ, accusant ainsi un proche degré de parenté entre les deux espèces. Un beau fragment de Saint-Romain permet d’apercevoir avec les détails de surface la couleur encore conservée du test qui paraît avoir été une nuance de bois assez claire et uniforme. L'inspection de mes échantillons me démontre que l'A. Jurensis avait comme beaucoup d’autres Ammounites deux formes un peu différentes par leurs proportions, l’une plus comprimée, l’autre plus épaisse et plus embrassante. Le trait le plus remarquable de cette espèce est la grande épais- seur du test; cette épaisseur est énorme, surtout dans l’ombilic, et 110 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE sa présence change l'aspect de cette partie de la coquille et même les proportions de recouvrement des tours. Garni de son test, l’om- bilic est profond, étroit, presque lisse, les tours s’y recouvrent sans former de ressauts st la suture est peu marquée. Il importe de rectifier une erreur qui se trouve dans le texte de d'Orbigny : on lit en effet (p. 318) : recouvrement des tours, 4/00, c'est 12/00 qu'il faut lire, car les tours. quand le test existe, sont recouverts sur les deux tiers de leur largeur. Je remarque aussi qu'Oppel (Die Juraformation, p. 373), met un point de doute pour la figure 1 et 2 de la planche 100 de la Paléontologie française ; ce doute n’est pas fondé et ces figures représentent bien l'A. Jurensis, variété un peu comprimée et dépourvue de son test dans l'ombilic. L'A. Jurensis caractérise partout la partie la plus supérieure de la zone à À. bifrons; elle est assez rare à la Verpillière et très-abon- dante sur d’autres points, comme par exemple à Saint-Romain el dans les beaux gisements des environs de Charlieu, où elle se pré- sente de très-grande taille; mais en moules et ornée de lobes par- faitement distincts. C’est une des espèces les plus importantes et des plus caractéristiques. Localités : Saint-Romain, Saint-Fortunat, Poleymicux, Limas, la Verpillière, Saint-Julien, Charlieu, c. Ammonites Trautseholdi (OPpeL). (PL XXXIE, fig. 4 à 4.) 1862. Oppel, Armonites Trautscholdi. (Mittheilungen, p. 143, pl. 43, fig. 2 et 3.) Dimensions : diamètre, 36 millimètres ; largeur du dernier tour, 34/00 ; épaisseur, 31/00 ; ombilic, 39/00. Coquille comprimée, non carénée, à ombihe d’une moyenne gran- deur; spire composée de 5 tours plus hauts qu'épais, peu convexes sur les flancs, arrondis sur le contour extérieur, ornés partout de LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 111 petites lignes rayonnantes, bien distinctes; on remarque sur le der- nier tour un sillon large, profond, arrondi, qui ne se reproduit que très-rarement sur le second tour et jamais sur les tours intérieurs. On ne voit pas cette dépression sur l'échantillon entier dont je donne le dessin, mais elle est très-énergiquement marquée sur d’autres spécimens. Sur un seul exemplaire, aussi de la Verpillière, communiqué par mon ami M. Pellat, on voit, sur le dernier tour, deux dépressions annulaires qui se suivent à une distance moindre qu'un quart de tour. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, ma collection et collection Pellat, r. r. Explication des figures : pl. XXXIL fig. 1et2. 4. Trautscholui, de Lx Verpillière, grandeur naturelle. Fig. 3 et 4, autre exem- plaire de la même localité, collection de M. Pellat. Ammonites cornucopiæ (YouxG et BiRb). (PI. XXIX, fig. 1, 2, 5.) 1822. Young et Bird, Ammoniles cornucopiæe. (Geological Survey, : pl. XIL, fig. 6.) 1830. Zieten, Anunonitles fimbriatus. ( Würtemberg, pl. XIE, fig. 1.) 1842. D'Orbigny, Amwnoniles cornucopiæ. (Paléontologie fran- çaise, p. 316, pl. 09, fig. 1, 2, 3.) 1856. Oppel, Arvmnonites cornucopicæ.(Die Juraformation, p.373.) Dimensions : diamètre, 260 millimètres; largeur du dernier tour, 34/00 ; épaisseur, 34/00 ; ombilic, 88,00. Coquille comprimée dans son ensemble, non carénée, largement ombiliquée; spire composée de tours ronds, se recouvrant à peine et peu nombreux pour un grand diamètre en raison de la progres- sion rapide de leur développement. Ces tours sont couverts de lignes rayonnantes irrégulières, dont quelques-unes, un peu plus saillantes, 112 LIAS SUPERIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE portent comme une frange dirigée en arrière; la coquille est de plus couverte de lignes spirales irrégulières, interrompues, qui forment en croisant les lignes rayonnantes une série de dépressions carrées à contours saillants ; souvent les lignes frangées sont placées sur un angle un peu saillant et l’'Ammonite prend alors un contour poly- gonal. Je n’ai jamais rencontré les sillons dont parle d'Orbigny sur les exemplaires jeunes de l'A. cornucopiæ. Tous les échantillons que j'ai pu observer m'ont paru très-semblables pour leurs ornements aux exemplaires adultes, toutes proportions gardées. Les tours ronds ne sont jamais comprimés et l’on remarque pres- que toujours que l'épaisseur dépasse le diamètre vertical: Le grand spécimen dont je donne les proportions est un des plus comprimés, et cependant les tours ont leurs deux diamèlres parfaitement égaux. Les lobes, dont on trouvera un dessin très-exact, pl. XXIX, fig. 3. pris sur un spécimen de Charlieu, se rapportent parfaitement, non à ceux donnés par d'Orbigny (pl. 99), pour l'A. cornucopiæ, mais bien à ceux donnés pour l'A. fimbriatus (pl. 98). Cette confusion est d'autant plus inexplicable que d'Orbigny avait entre les mains les beaux échantillons provenant de cette localité de Charlieu (Saint-Nizier). L’A. cornucopiæ n’a fourni l’occasion d’observer un fait très-inté- ressant et des plus rares : celui d’un animal qui est venu faire adhé- rer sa coquille à celle d’une Ammonite de cette espèce, pendant la vie de celle-ci. En brisant une 4. cornucopiæ, de la Verpillière, d’une taille moyenne, j'ai trouvé deux exemplaires d’une petite Discine, en très-bon état, posés sur le contour extérieur du Céphalopode et qui se sont trouvés emprisonnés quand l’Ammonite les a recouverts en construisant le tour suivant : cette portion du tour extérieur donne sur la partie légèrement concave de son contour inférieur l’em- preinte en creux, très-nette, des deux petites Discines, dont je donnerai la description et les figures plus loin. Je ne connais pas de faits analogues, du moins je n'en vois de relations nulle part. I y a, dans les circonstances qui ont pu mettre en rapport de la sorte LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 113 deux animaux marins si différents et d’habitudes si opposées, un enseignement à noter et dont pourra profiter un jour celui qui vou- dra entreprendre l’histoire si intéressante des Ammoniltidés ; par une chance des plus singulières, c’est sur l'A. cornucopie, celle de toutes les Ammonites jurassiques qui présente la plus petite surface recouverte, que nous pouvons observer ce fait. L’A. cornucopiæ est une des espèces les plus répandues et les plus importantes de la zone; elle accompagne partout l'A. bifrons et se rencontre de toutes les tailles. Les minerais dela Verpillière en fournissent de très-nombreux et de très-beaux échantillons, qui dépassent quelquefois le diamètre de 400 millimètres. Leur test est bien conservé et jamais elles ne paraissent avoir subi la moindre altération dans leur forme. Localités : partout, c. c. Explication des figures : pl. XXIX, fig. 1, À. cornucopiæ, de la Verpilère. Fig. 2, autre exemplaire, même localité, vu par derrière. Fig. 3, À. cornucopiæ, lobes de grandeur naturelle, pris sur un spécimen de Charlieu. Amimnonites sublineatus (OPpeL). (PI. XXX, fig. 1 et 2.) 1856. Oppel, Anmonites sublineitus. (Die Juraformation, p.373.) 1862. Oppel, Ammonites sublineatus. (Mittheilungen, p. 142, pl. 43, fig. 4, 5. 6.) Dimensions, moule : diamètre, 70 millimètres; largeur du der- nier tour, 38/00; épaisseur, 47/00 ; ombilic, 39/00. Autre, avec le test : diamètre, 57 millimètres ; largeur du der- nier tour, 40/00; épaisseur, 60,00; ombilic, 35/00. Coquille très-épaisse, très-déprimée, avec ombilic profond, non ca- rénée ; spire composée de tours arrondis, déprimés, beaucoup plus D CE 8 114 LIAS SUFÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE épais que hauts, ayant la forme d’une ellipse transverse ; le contour extérieur peu convexe ; les tours se recouvrent simplement en con- tact, l'ombilic des plus profonds. Les ornements sont ceux de PA. cornucopiæ, mais les tours intérieurs, jusqu'au diamètre de 80 milli- mètres, laissent voir des côtes simples, droites, arrondies, qui perdent beaucoup de leur saillie en passant sur le contour siphonal. Les lobes sont très-exactement semblables à ceux de l’A. cornu- copiæ (v. pl. XXIX, fig. 3). Cette similitude s’observe jusque dans les moindres détails ; j'y vois une raison de plus pour affirmer l'erreur où était d’Orbigny, en attribuant ces lobes si caractéristiques à l'A. fimbriatus, du lias moyen. C’est avec raison qu'Oppel a séparé cette espèce de VA. cornuco - piæ, avec laquelle elle se rencontre dans les mêmes gisements, mais beaucoup plus rarement. L’exemplaire dont je donne le dessin, pl. XXX, est une des formes les plus extrèmes. L'échantillon n’a subi aucune déformation. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Marcigny, Salins, Givrey (Saône-et-Loire), collection Pellat, r. Explication des figures : pl. XXX, fig. 1 et 2. 4. sublinea- tus, de la Verpillière. Amimonites rubescens (Nov. sr.). (PI. XXIX, fig. 4 et 5.) Testa discoidea, compressa; anfractibus rotundatis, nume- rosis, subcompressis, lœævigalis, lineis radiantibus vix perspicuis ornatis ; umbilico lalo, profundo. Dimensions : diamètre : 56 millimètres; largeur du dernier tour, 32/00 ; épaisseur, 30/00; ombilic, 47/00. Coquille discoïdale, comprimée, très-largement ombiliquée, non LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 115 carénée. Spire composée de tours nombreux, ronds, à peine un peu comprimés ; les tours qui paraissent sans ornements sont cependant recouverts de très-petites lignes rayonnantes, à peine visibles, dé- crivant un sinus dont la convexité est en avant; on remarque de plus des traces de dépression annulaires, irrégulièrement placées. L'ombilic est profond, les tours y forment des gradins bien mar- qués mais légèrement arrondis. Le test est des plus minces. La loge occupe les deux tiers du dernier tour el ne paraît pas complète. Les lobes inconnus. Cette jolie Ammonite, assez rapprochée, mais bien distincte de l'A. Trautscholdi, est encore plus rare que cette dernière ; je ne la connais que par deux exemplaires de la Verpillière cet deux de . Crussol. Le spécimen dont je donne le dessin est heureusement d'une excellente conservation. Localités : la Verpillière, ma collection et collection Thiol- lière (au Muséum), Crussol, r. r. Explication des figures : pl. XXIX, fig. 4 et 5, À. rubes- cens, de la Verpillière, grandeur naturelle. Ammonites fumiculus (Nov. sp.). (PL XXXE, fig. 4 à 7.) Testa inflata, rotundata, subcompressa; anfractibus latis rotundatis, lateribus per convexis, transversim costatis, costis atque intermediis striatis; haud regulariter dispositis, suban- qulosis. Dimensions : diamètre, 33 millimètres; largeur du dernier tour, 33/00 ; épaisseur, 41/00 ; ombilic, 40/00. Coquille de petite taille, comprimée dans son ensemble, non ca- rénée, à ombilic assez grand. Spire composée de 5 tours, large- ment arrondis, plus épais que hauts, ornés sur le dernier tour seu- 116 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE lement de 18 à 30 côtes rondes, saillantes, quelquefois un peu anguleuses, bien développées sur le contour extérieur qu’elles tra- versent sans aucune inflexion; ces côtes droites et formant anneau paraissent composées d’un faisceau de lignes plus petites qui se montrent également dans les intervalles; bouche arrondie précédée de 2 ou 3 côtes plus petites, se portant en avant sur le contour exté- rieur et suivies d’un sillon rond, cireulaire, à bords bien marqués; les tours intérieurs ne montrent pas de côtes saillantes et semblent se rapprocher alors des ornements de l’À. cornucopiæ jeune. Les tours sont recouverts sur le quart de leur largeur tout au plus. Cette joe Ammonite est très-commune dans les minerais de la Verpillière, dans la zone à À. bifrons, et très-rare dans les autres gisements. Ce niveau est bien au-dessous de celui de l'A. torulosus. dont les ornements sont assez semblables, mais cette dernière es- pèce esttoujours beaucoup plus grande, plus comprimée et a le recou- vrement des tours beaucoup plus considérable; on pourrait encore confondre l’À. Funiculus avec les À. Jurensis, cornucopiæ ou subli- neatus jeunes, mais il est une circonstance qui empêche ce rapppro- chemeni : c’est la taille toujours petite de FA. Funiculus, que lon trouve toujours munie de sa bouche, lorsqu'elle arrive à la fin de son tour costulé et au diamètre de 31 à 33 millimètres, La coquille parait fort épaisse, solide et toujours fortement enga- gée dans sa gangue. Je n’ai jamais pu observer les lobes. Oppelcite PA. torulosus, de la Verpilière, mais comme celle-ci est à peu près introuvable dans ce gisement, je ne doute pas que les échantillons qu'il inscrit sous ce nom appartiennent à FA. Funi- culus. Localités : la Verpillière, c. c., Saint-Romain, r. Explication des figures : pl. XXXI, fig. 4 et 5, 4. Funiculus, de la Verpillière, grandeur naturelle. Fig. 6 et 7, autre exem- plaire, même localité. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 117 Ammonites Germaïini (D'ORBIGNY). 1830. Zieten, Ammonites interruptus. (Würtemberg, pl. XV, fig. 3.) 1844, D'Orbigny, Ammonites Germaini. (Paléontologie française, pl. 101.) 1856. Oppel, Ammonites Germaini. (Die Juraformation, p.374.) 1869. Brauns, Ammonites Germaini. (Der Mittlere Jura, p. 102.) Dimensions : diamètre, 38 millimètres; largeur du dernier tour, 38/00 ; épaisseur, 32/00 ; ombilic, 35/00, Coquille comprimée dans son ensemble, non carénée, à ombilic moyen. Spire composée de 6 tours arrondis, un peu plus hauts qu'épais et se recouvrant sur le quart de leur largeur. Ces tours sont couverts de lignes rayonnantes, simples, peu saillantes, peu régu- lières, qui passent sans inflexion sur le contour extérieur. On observe de plus de fortes dépressions annulaires au nombre de 7 à 10 par tour; ces dépressions ou sillons sont arrondis et très-profonds sur les moules. Contrairement aux figures données par d'Orbigny, je remarque sur mes échantillons que les 3 premiers tours intérieurs ne portent aucun sillon et paraissent lisses. Rarement le diamètre passe 40 millimètres. Localités : Poleymieux, Serres, la Verpillière, Saint-Julien, Salins, 7. Ammonites hircinus (SCHLOTHEIM). 1750. Knorr. (Sammlung von Merkwundigheiten, part, I, pl. 1, fig. 1et2, et pl. A, fig. 12.) 1820. Schlotheim, Ammonites hircinus. (Petrefactenkunde, p.72.) 118 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 1830. Zieten, Ammonites oblique-interruptus. (Würtemberg, pl. 15, fig. 4.) 1856. Oppel, Ammonites hircinus. (Die Juraformation, p. 374.) 1858. Quenstedt, Arrmoniies hircinus. (Der Jura, pl. 40, fig. 3 et 8.) Dimensions : diamètre, 66 millimètres; largeur du dernier tour, 86/00 ; épaisseur, 31/00 ; ombilic, 32/00. Coquille comprimée, non carénée, à ombilic moyen. Spire com- posée de tours arrondis, comprimés, plus étroits sur le contour extérieur, ornés de très-fortes côtes arrondies, formées de faisceaux de côtes plus petites. Ces côtes, au nombre de 383 sur le dernier tour, sont séparées par des sillons fortement taillés, surtout sur les moules; elles vont en augmentant depuis l'ombilic, se dirigent en avant du rayon et décrivent sur le contour siphonal une petite courbe en avant, se montrant sur cette partie de la coquille très-larges, très-saillantes. Les tours sont recouverts sur la moitié de leur largeur. L'A. hircinus se rencontre très-rarement dans le bassin du Rhône. Elle diffère grandement de l'A. Germaini, autant par la forme de ses tours, rétrécis extérleurement, que par ses ornements. La plupart des auteurs, en citant les premières figures données de cette Ammonite, mentionnent la figure 12, pl. A, 2° partie du bel atlas de Knorr, sans parler des fig. 1 et 2 de la pl. 1 du même atlas qui sont beaucoup plus significatives. Cette omission surprend d'autant plus que la pl. 1 figure dans latlas parmi les planches à Ammonites et à deux pages de distance de la pl. A. Localités : la Verpillière, r. r. Ma collection et collection Thiollière, au musée de Lyon; collection Pellat. LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE 119 Ammonites Regleyi (THOLLIÈRE, M.). (PL. XXXLI, fig. 8 et 9.) Dimensions : diamètre, 49 millimètres; largeur du dernier tour, 31/00 ; épaisseur, 30/00 ; ombilic, 40/00. Coquille comprimée dans son ensemble, de petite taille, large- ment ombiliquée. Spire composée de 6 à 7 tours arrondis, à peine plus hauts qu'épais, ornés en travers de côtes droites, minces, cou pantes, et qui prennent plus de saillie à mesure qu’elles s'éloignent de l'ombilic ; elles sont très-élevées en arrivant sur le contour exté- rieur ; là les côtes sont interrompues par un sillon étroit d’une pro- fondeur médiocre; les côtes, coupées brusquement par ce sillon, s'élèvent de chaque côté en formant une lamelle anguleuse presque épineuse. Les côtes, au nombre de 45 sur le dernier tour, sont séparées par de petites vallées profondes, arrondies et plus larges qu’elles- mêmes. Les tours sont recouverts sur la cinquième partie de leur largeur. Cette curieuse Ammonite a été nommée par V.Thiollière dès 1854, comme l’indiquént ses étiquettes ; malheureusement notre ami fut surpris par la mort avant d’en avoir publié la description. L’A. Regleyi montre plutôt la forme d’une Ammonite de la craie inférieure que du lias ; l'espèce, toujours petite, est remarquable- ment régulière, soit pour ses proportions, soit pour ses ornements. L’A. scissus, que Benecke a décrite de la partie la plus profonde de l’oolithe inférieure, se distingue de l’A. Regleyi par les sulcations annulaires de ses tours qui paraissent manquer absolument chez celte dernière, et par quelques différences dans les proportions ; il faudrait cependant pouvoir comparer les deux espèces au même diamètre pour se prononcer avec certitude sur la réunion ou la sé- paration des deux espèces. L’A. Regleyi se trouve aussi en dehors du bassin du Rhône; j'ai 120 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE eu l’occasion de voir, dans la collection de M. Fabre, de Mende, de très-petits exemplaires (9 à 10 millimètres) du département de la Lozère et d’une très-belle conservation. Localités : la Verpillière, r.r., ma collection et collection de M. Pellat, Villeboiïs ; collection Falsan. Explication des figures : pl. XXXI, fig. 8 et 9, À. Reyleyi, de la Verpillière, grandeur naturelle. Ammonites Argelliezi (REyNES), (PL XXXIT, fig. 5 et 6.) 1868. Reynès, Ammonites Argelliezi. (Géologie et Paléontologie aveyronaises, pl. 105, pl. VI, fig. 3.) Dimensions : diamètre, 22 millimètres; largeur du dernier tour, 54/00 ; épaisseur, 86,00 ; ombilic, 9,00. Petite coquille comprimée, globuleuse, non carénée, à ombllic étroit. Spire composée de tours renflés, embrassants, ornés de côtes rayonnantes au nombre de 17 sur le dernier; ces côtes per- dent un peu de leur saillie quand elles ont passé le milieu des flancs ; elles ne disparaissent pas entièrement en haut des tours. L’ombilic est étroit et profond. Localités : le Blaymard; collection des Frères Maristes de Saint-Genis, r. 7. Explication des figures : pl. XXXII, fig. 5 et 6, À. Argelliezi. du Blaymard, grossie. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 121 Annmonites pupulus (Nov. sr.). (PI. XXXUL, fig. 7, 8 et 9.) Testa per exiqua, compressa, non carinata ; anfractibus de- pressis, angustatis, sub costatis, in medio nodis distantibus ornatis. : Dimensions : diamètre, 8 millimètres 1/2; largeur du dernier tour, 18/00 ; épaisseur, 49/00 ; ombilic, 69/00. Très-petite coquille, comprimée dans son ensemble, non caré- née, très-largement ombiliquée. Spire formée de 5 tours beaucoup plus épais que hauts et recouverts sur les deux cinquièmes de leur largeur, saillants sur les flancs et arrondis sur le contour extérieur ; ornés de tubercules gros relativement, irrégulièrement placés sur le milieu du tour. Une côte indécise, à peine visible, relie ces nodosi- tés en passant sur la partie extérieure. La surface parait toujours polie et brillante. Cette curieuse petite espèce a toutes les apparences d’un strapa- volus ; elle montre quelque ressemblance avec l'A. Venarensis d'Op- pel, du lias moyen, dont les tours sont bien moins déprimés. Le nombre des tours, pour un si petit diamètre, peut faire supposer qu'elle est adulte, les échantillons ne s’écartent jamais de la taille de 8 à 9 millimètres, Cependant l'on peut observer des traces de lobes jusqu’à l’extrémité du dernier tour. Localités : la Verpillière, r. r., environs du Blaymard, c., de la collection des Frères Maristes. Explication des figures : pl. XXXIL, fig. 7 et 8, À. pupulus, de la Verpillière, grossie cinq fois. Fig. 9, le même, grandeur naturelle, 122 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE Amsmmonites Gervaisi (REYNES). 1868. Reynès. Ammonites Gervaisi (Géologie Aveyronaise, pl. 105, pl. VI, fig. 4.) Dimensions : diamètre, 18 millimètres; largeur du dernier tour, 30/00; épaisseur, 30/00 ; ombilic, 50/00. Petite coquille comprimée dans son ensemble, non carénée, lar- gement ombiliquée. Spire formée de. 5 tours ronds, se recouvrant en contact, ornés sur les flancs de 40 côtes arrondies, régulières, décrivant un sinus convexe en avant et qui disparaissent en arrivant sur le contour siphonal qui reste lisse. Les tours, sur mon échantillon, sont plus ronds et un peu moins comprimés que ceux de l’'Ammonite figurée par M. Reynès. Localités : Crussol, un seul échantillon. Ammonites Leoneiæ (Nov. sp.). (PL. XXXIIL, fig. 4 et 2.) Testa compressa, carinata, late umbilicata anfractibus com- pressis, costatis; lateribus convexis; costis irregularibus, in medio interdum bifurcatis, tuberculatis, tuberculis inaequalibus, spiniformibus; costis supra evanescentibus ; carina sub acuta. Diamètre. 210 millimètres; largeur du dernier tour, 29/00 ; épaisseur, 12/00 ; ombilic, 43/00. (Ces chiffres ne résultant pas de mesures directes ne doivent pas être considérés comme très-sûrs.) : Coquille comprimée, de grande taille, carénée et largement ombi- liquée. Spire composée de tours beaucoup plus hauts que larges, LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 123 très-comprimés et cependant convexes sur les flancs; ces tours sont ornés, par tour, de 20 à 24 grosses côtes, légèrement cintrées en arrière, très-irrégulières etirrégulièrement espacées ; la plupart por- tent sur le milieu du tour une très-grosse protubérance épineuse ; à partir de ce tubercule les côtes se bifurquent, quelquefois cependant elles restent simples. Les côtes, peu marquées en bas du tour et surtout en haut, sont au contraire très-saillantes sur le milieu ; la carène ne parait pas avoir élé très-aigué, toutefois sa forme réelle est inconnue, l'unique échantillon de l'espèce n'étant qu'un moule. Les tours paraissent être recouverts sur le quart de leur lar- geur. Cette singulière espèce provient d'une région où le lias supérieur n'avait pas encore été reconnu d’une manière sûre. M. Jaubert a récemment trouvé sur un point peu éloigné de Gap, au milieu d’une masse demarnes de couleur foncée, un petit affleurement d’une couche pleine de concrétions de même couleur avec des débris de fossiles du lias supérieur, parmi lesquels le beau fragment d’Am- monite que je viens de décrire. Dans la même couche, il a recueilli des fragments de Nautiles, les À. heterophyllus et cornucopiæ, l’ino- ceramus cinetus et la posidonomia Bromi; ainsi l'A. Leonciæ appar- tient au niveau le plus profond de la zone à À. bifrons. Comme je n’ai à ma disposition que le fragment figuré, les pro- portions indiquées ne sont qu'approchées et résultent d’un calcul qui n’a rien de rigoureux. Pour la forme et les ornements, l'A. Leonciæ s'éloigne beaucoup de toutes les espèces déjà décrites; je ne connais que l'A. Sowerbyi de la partie moyenne du bajocien qui s’en rapproche un peu. Localités : Gap, collection de M. Jaubert, r.r. Explication des figures : pl. XXXII, fig. 1, 4. Leoncie, de Gap, fragment grandeur naturelle. Fig. 2, coupe d'un tour. 124 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE APTYCHUS Les Aptychus manquent presque absolument dans les gisements de l'Isère et du Mont-d'Or de Lyon, gisements où les Ammonites sont cependant si variées, si nombreuses et d’une belle conserva- tion. Aptychus Elasma (V. Meyer). (PI. XXXII, fig. 10.) 1831. V. Meyer, Aptychus Elasma. (Acidemiæ Cæsaræ Leopol- dino-Carolinæ, vol. XV, pl. LX, fig. 2-7.) 1836. Roemer, Aptychus Elasma. (Die Versteineruungen (Nacht- rag), p. 51, pl. 19, fig. 25.) 1841. Coquand, Aptychus Elasma. (Mémoire sur les Aptychus, Bulletin de li Société géologique de France, t. XI, pl. 9, fig. 4.) Aptychus d'assez grande taille ; longueur, 45 millimètres, lar- geur, 15 millimètres ; allongé, étroit, couvert de fines lignes con- centriques ; on remarque un pli ou ressaut très-net et très-marqué, descendant du sommet presque verticalement en s’éloignant toujours de plus en plus du bord vertical; la partie large de l’Aptychus n’est pas très-saillante ; l'angle que forme le bord supérieur avec le côté vertical est droit. Localités : mont de Rome-Château (Saône-et-Loire). Col- lection de M. Pellat. Explication des figures : pl. XXXII, fig. 10, Apiychus Elasma, de Rome-Château, grandeur naturelle. LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE 125 COUP D'ŒIL SUR LES AMMONITES Les Ammonites de la zone à À. bifrons, dans le bassin du Rhône, forment une subdivision importante, parmi les fossiles de ce niveau. En effet, leur nombre, qui certainement est loin d'être complétement connu, arrive à 66 espèces, toutes bien caractérisées et dont quel- ques-unes seulement trouvent des formes analogues dans le lias moyen ; il est bien remarquable qu'aucune de ces espèces ne se propage dans la zone supérieure à À. opalinus, dont le niveau est si rapproché, et que toutes ces coquilles, aux formes si belles et si va- riées, se montrent tout à coup, pour s'étendre dans la même zone, après un temps très-court relativement, car la zone à 4. bifrons n'offre pas une graude épaisseur de terrains déposés. La famille qui domine est celle des falciferi, qui fournit un grand nombre d'espèces aussi variées par les ornements que par leurs proportions et la forme de leur carène, Je crois qu'il serait convenable de ne comprendre dans le groupe des falciferi que les Ammonites qui sont ornées de côtes en forme de faucille commencant sur l'ombilic par une partie droite et se ter- minant par une courbe très-arrondie. Les espèces de ce groupe, ainsi limité, se borneraient, pour notre niveau, aux À. subplanatus, bicarinatus, falcifer et discoides, en excluant les Ammonites qui n’ont que des côtes simplement sinueuses comme l'A. radians, etc. La petite famille comprenant les Ammonites qui se distinguent par lirrégulanité de leurs côtes alourdies el comme boursouflées, par un état maladif, et que J'ai réunies sous le nom de podagrosi, ne compte que 6 espèces, mais qui paraissent former un groupe assez naturel ; elles sont toutes carénées et assez largement ombiliquées ; toutes paraissent avoir subi, comme l'indique la forme lourdement renflée de leurs ornements, une influence spéciale et profonde, puis- que les lois de symétrie et de répétition régulière des détails y sont faussées, Contrairement à ce qui s’observe dans toutes les autres 126 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE espèces d’Ammonites. Cette famille a fait son apparition et s’est éteinte dans la zone; du moins je ne vois aucune forme analogue signalée dans la zone à À. opalinus, ni dans les formations qui lui ont succédé. On pourrait peut-être rattacher à cette famille deux Ammonites du lias inférieur qui se font remarquer aussi par l'ivré- gularité et la bizarrerie de leur ornementation, je veux parler des À. Sinemuriensis et Oosteri ; mais encore faut-il remarquer que les irrégularités des ornements ne sont pas accentuées et dirigées dans ces deux espèces comme dans Le groupe des podagrosi du lias supé- rieur. quelques-unes sont remarquables par leurs formes ou par l’abon- dance et le nombre de leurs spécimens. Peut-être n'est-il pas hors de propos de signaler les espèces qui ne se montrent généralement que dans les régions où le lias prend un caractère alpin et que l’on ne rencontre pas dans la partie nord du bassin du Rhône. ce sont les Ammonites : Levisoni, Emilianus, Comensis, Nissoni, Atlas, rubescens, Agelliezi, pupulus et Leonciæ. Il est à remarquer que la zone ammonitifère du lias supérieur des Alpes de Lombardie (Como, Erba), qui a fourni à M. de Hauer la plupart des espèces remarquables que nous avons retouvées dans le bassin du Rhône, se trouve placée dans les mêmes conditions géo- graphiques que la zone qui comprend les gisements de la Verpil- lière, Villebois, etc.; en effet, les villes de Lyon et de Como sont pla- cées très-exactement à la même latitude. GASTÉROPODES Chemmnitzia Repeliniana (D ORBIGNY). 1847. D'Orbigny, Chemnitzia Repeliniana. (Prolroime, étage 9, n° 60.) 1850. D'Orbigny, Cheinnitzia Repeliniana. (Paléontologie fran- çaise; p. 39, pl. 238, fig. 2.) LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 127 Coquille allongée, sans ornements, de taille médiocre ; on pour- rait la confondre avec la Chemnitixia proceri des mêmes couches, dont les premiers tours ont la suture aussi unie et dont on trouve des exemplaires d’une forme aussi allongée, mais les proportions d’en- roulement sont bien différentes ; en effet, tous mes échantillons de la C. procera montrent, pour la même taille, un nombre de tours bien plus petits que ceux indiqués pour la C. Repeliniana. Localité : la Verpillière, r. ». Chemnitzia Rhodani (D'ORBIGNY). 1847. D'Orbigny, Chemnitsia Rhodani. (Prodrome, étage 9, n° 60.) . 1850. D'Orbigny, Chemnitzia Rhodani. (Paléontologie françuise, p. 49, pl. 238, fig. 3.) Petite coquille très-allongée, aciculée, ornée de petites côtes transverses, droites. Espèce des plus rares et dont je n’ai pu recueillir que des frag- ments. Localités : Mont-d’Or lyonnais, Poleymieux, r. r. Chemnitzia procera (DESLONCHAMPS). (PI. XXXIV, fig. 1 et 2.) 1842. E. Deslongchamps, Chemnnitsia procera. (Mémoires de la Société Linnéenne de Normandie, t. VI, p. 222, pl. XI, fig. 5 et 6.) 1850, D'Orbigny, Chemnitsia procera. (Paléontologie française, p. 41, pl. 239, fig. 2 et 3, sous le nom de furris.) Dimensions : longueur , 104 millimètres; angle spiral, 16 degrés. 128 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE La hauteur des tours est au diamètre comme 80 est à 100. Coquille de grande taille, allongée, conique. Spire formée d’un angle régulier, composée de 12 tours très-légèrement convexes, couverts de stries d'accroissement qui se groupent en faisceaux sur la convexité du dernier tour. La suture est simple et peu marquée sur les 7 premiers tours, dans les suivants, on remarque une petite dépression formée par un mé- plat étroit, placé tantôt en bas, tantôt en haut des tours. Je remarque dans mes échantillons que la bouche parait plus arrondie que sur ceux figurés par d'Orbigny. Où est surpris de retrouver dans le Calvados, à un niveau aussi élevé que la partie supérieure du bajocien, une coquille aussi ca- ractéristique de la zone à À. bifrons ; je ne remarque aucune diffé- rence essentielle entre les espèces des deux formations. Le fait est d'autant plus singulier que la C. procera n’a été signalée ni dans la zone supérieure à À. opalinus, n1 dans les zones les plus anciennes du bajocien, soit aux niveaux des À. murchisonæ, du pecten perso- natus, de l'A. Sowerbyi, qui ont précédé le dépôt des couches de Saint-Vigor. Localités : Saint-Romain, la Verpillière; pas très-rare ; Crus- sol, de la collection de M. Garnier. Explication des figures : pl. XXXIV, fig. 1, C. procera, de la Verpillière, grandeur naturelle. Fig. 2, fragment d’un autre exemplaire, même localité, vu du côté de la bouche. Chenniézia coromata (Nov. sp.). {PL XXXIV, fig. 3.) É Testa turrita, per elongata, anfractibus subconvexis, elon- gatis, antice angulosis, lineis humilibus transversim notatis, in angulo spinulosis ; apertura? Coquille de forme très-allongée ; angle spiral inconnu, mais très- LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 129 faible. Spire composée de tours plans, un peu concaves, et: dont la hauteur égale le diamètre, munis en avant d’un angle saillant sur lequelse montrent de petits tubercules épineux, an nombre de 12 | à 14 par tour; cette couronne de tubercules est placée aux trois | quarts de la hauteur; la coquille, en redescendant en avant contre la | suture, décrit une peüte courbe légèrement concave, la suture est simple et peu marquée; la surface est couverte de légères lignes d’accroissement; les petits tubercules épineux ne sont pas parfaite- ment réguliers. Je n'ai qu'un fragment de cette jolie Chemnitzia, fragment d'une belle conservation, mais qui ne me permet pas de reconnaître la forme générale, n1 celle de la bouche. Localités : la Verpillière, r. r. Explication des figures : pl. XXXIV, fig. 3, C. coronata, fragment de la Verpillière, grandeur naturelle. Chemnitzia ferrea (Nov. sP.). (PI, XXXV, fig. 8.) Testa parva, sublurrita; spira angulo 15° ; anfractibus con- vexis, transversim costatis, costis sub arcualis, longitudinaliter strialis ; apertura ? Dimensions : longueur calculée, 15 millimètres ; diamètre, 3 millimètres 1/2. Coquille de petite taille, turriculée. Spire formée d’un angle régu- hier, composée de tours arrondis, convexes, plus larges que hauts, ornés par tour de 12 à 13 côtes transversales décrivant une’ courbe dont là convexité est tournée en arrière; ces côtes assez régulières sont croisées par des lignes longitudinales égales entre elles et qui paraissent au nombre de 6. Suture profonde; l'ouverture n'est pas visible sur mon unique échantillon, mais elle parait cependant un peu rétrécie en avant; la forme rappelle celle des scalaires, T. 1V. 9 a 130 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Localités : Mont-Cindre. Explication des figures : pl. XXXV, fig. 8, C. Terrea, de Saint-Cyr, grandeur naturelle. Chemnitzia lineata (SOWERBY, SP.). 1819. Sowerby, Melaniu lineata. (Mineral. concholog., pl. 218, fig. 1.) 1850. D'Orbigny, Chemnitzia lineata. (Paléontologie française, pl. 239, fig. 4 et 5.) Dimensions : longueur, 1# millimètres ; diamètre, 5 millimè- tres 1/4 ; angle spiral, 24 degrés. Petite coquille lisse, conique. Spire formée d’un angle régulier, composé de tours plus larges que hauts, legèrement convexes en dehors; on ne voit pas de lignes d’accroissement, ce qui est dû sans doute à la petite taille de la coquille, qui est du reste bien conser- vée. Le sommet est très-aigu. Localités : 1 seul échantillon de Crussol, ravin d’Enfer, dans les débris des fouilles, chemin du Tuleau, ». Turritella anomala (Moore). (PI. XXXIV, fig, 4.) 1865. Moore, Turritella unomzlu. (On the middle et upper lias of the south-west of England, p. 96, pl. 4, fig. 18.) Dimensions : longueur calculée, 27 millimètres ; diamètre, 5 millimètres 1/2 ; angle spiral, 11 degrés. Coquille turriculée, allongée. Spire formée d’un angle régulier, composé de 18 tours arrondis, convexes, un peu plus larges que hauts, ornés de 12 côtes transverses, un peu flexueuses et obliques, LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 131 croisées par des iignes longitudinales fines, régulières, au nombre de 16; suture profonde; les côtes sont saillantes et bien mar- quées sur les premiers tours, mais elles vont en s’atténuant en se rapprochant de l’ouverture, et disparaissent presque totalement sur les derniers tours en avant. M, Moore décrit cette turritelle du lias moyen de Camerton ; sur les bords du Rhône, à Crussol, elle appartient sûrement au lias supérieur, sans erreur possible ; on n’a pas signalé de cette localité un seul fossile qui appartienne au lias moyen. Localité : Crussol, ravin d’'Enfer (collection de M. Hugue- nin), r. Explication des figures : pl. XXXIV, fig. 4, Turritella ano- mala, de Crussol, grossie. Natica Pelops (D'ORBIGNY). (PI. XXXIV, fig. 5, 6,7.) 1847. D'Orbigny, Natica Pelops. (Prodrome, étage 9, n° 67.) 1850. D'Orbigny, Natica Pelops. (Paléontologie française, p.188, pl. 288, fig. 16-17.) 1856. Oppel, Natica Pelops. (Die Juraformation, p. 378.) 1857. Lycett. (The Cotteswold hill's, pl. IL, fig. 10.) Dimensions : longueur, 65 millimètres; diamètre, 46 milli- mètres ; angle spiral, 88 degrés ; le dernier tour occupe les 71/00 de la longueur totale. Coquille globuleuse, plus haute que large, non ombiliquée. Spire formée d’un angle régulier, composé de 7 tours convexes, lisses, coupés carrément en arrière ; cette partie de la coquille, séparée du tour par un angle assez vif, forme un large méplat qui devient net- tement concave chez les gros spécimens. Bouche ovale, largement arrondie surtout en bas. Encroûtement columellaire peu important ; la forme est constante et très-régulière, 132 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE La surface est couverte de fines lignes d’accroissement, qui, chez les très-grands individus, finissent par se grouper un peu en fais- ceau et s'infléchissent en arrière, en haut du tour, pour retomber dans là fente ombilicale. On remarque souvent, quand le test est bien conservé, que la surface, sur la panse des tours, ne décrit pas une courbe régulière, mais qu’elle est formée d’une suite de bandelettes lisses, juxtaposées, comme si le contour extérieur était le résultat de la révolution d’un polygone à côtés petits et irréguliers ; la coquille présente l’aspect d’un fruit dont on aurait enlevé la pelure par petites lanières ; cette curieuse modification de la surface ne s'aperçoit plus dans les grands exemplaires et dès que la taille dépasse 30 millimètres. La Natica Pelops est une des coquilles les plus importantes et les plus caractéristiques de la zone ; elle se trouve à peu près partout, non-seulement dans le bassin du Rhône, mais dans la plus grande partie de l'Europe; le moule a été très-bien figuré par d’Orbigny, mais le dessin de la coquille n’a pas encore été donné. Cependant M. Lyceit (The Cotteswold hill's, pl. I, fig. 10) donne une figure qui parait se rapporter très-bien à la Natica Pelops, sans toutefois lattribuer à une espèce définie. L’explication des planches, sans doute par erreur, ne fait pas mention de cette figure. Localités : Saint-Romain, Saint-Fortunat, Poleymieux, la Verpilhère, Fressac, c. Explication des figures : pl. XXXIV, fig. 5, Natica Pelops, de la Veérpillière ; le dessin est un peu plus petit que le modèle no Get 7, N. Pelops, mème localité. Le dessinateur a indiqué par erreur, sur la fig. 6, des aspérités irrégulières qui n’existent pas sur le modèle. La coquille est lisse. Natica Lemeslei (Nov. sp.). Coquille de taille assez petite, bien plus haute que large ; tours ronds; spire allongée. Voir, pour la description et la figure, à la me LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE 1538 v. partie du présent volume qui se rapporte à la zone supérieure, à Ammonites opalinus ; la N. Lemeslei se trovve dans les deux zones, mais elle est représentée, dans la zone supérieure, par de beaux échantillons. Elle est infiniment plus rare que la N. Pelops. Localité : la Verpillière, r. r. Neritopsis philea (D'ORBIGNY). (PI XXXIV, fig.8, Jet 10, et pl. XXXV, fig. 4 à 4.) 1850. D'Orbigny, Neritopsis philea. (Paléontologie française, p. 222, pl. 300, fig. 5 à 7.) 1855. Pictet, Neritopsis philea. (Traité de paléontologie, 2° édit., vol. HIT, p. 126.) 1858. E. Deslonchamps, Peltarium unilobalum. (Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, vol. II, p. 153.) 1865. Ch. Moore, Neritopsis transversa. (On the middle et upper lius, pl. 5, fig. 9 et 10.) Dimensions : hauteur, 34 millimètres ; diamètre, 89 millimètres. Coquille globuleuse, non ombiliquée, plus large que haute. Spire très-courte, composée de trois tours arrondis, convexes, croissant wès-rapidement, ornés en long d’un grand nombre de petites côtes inégales, parmi lesquelles on en voit une douzaine plus saillantes que les autres et qui sont plus espacées à l'équateur de la coquille ; ces côtes longitudinales sont croisées par des lignes d’accroissement qui, sur les grands exemplaires, se groupent en faisceaux et forment alors de grosses côtes transverses, assez irrégulières, marquées surtout en arrière des tours contre la suture. Le dernier tour est énorme; la bouche, ovale d’abord, devient plus ronde dans les grands exemplaires et présente alors un contour presque exacte- ment cireulaire. D’après la note de M. J. Beaudoin, insérée dans le Bulletin de la Société géologique, à la date du 9 novembre 1868, il est impossible 134 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE de conserver des doutes sur la véritable nature des corps singuliers décrits par MM. Deslongchamps, sous le nom de Peltarion (Bulletin de la Société linnéenne de Normandie, 1858, Ie vol., p. 148). I] faut reconnaître que ces corps sont vraiment des opercules de Neritop- sis ; or, comme dans les couches de Saint-Romain, on ne trouve que le Neritopsis philea et que l’on y trouve, en même temps, le Peltarion unilobatum, que M. Deslongchamps décrit du lias supé- rieur ; il est infiniment probable que ce Peltarion est une pièce organique qui appartient à notre Neritopsis, et dont la description doit être réunie à celle de cette coquille. Les Peltarion unilobatum, que nous avons recueillis à Saint- Romain, mesurent une longueur de 14 millimètres sur une largeur de 18 millimètres, et cette taille est bien appropriée à celle des Neritopsis fournis par le même gisement : je donne les dessins, de grandeur naturelle, de ces Peltarion, vus de côtés différents, et je crois que ces figures vaudront mieux pour caractériser la forme de ces opercules qu'une description qu'il serait bien difficile de faire avec précision. Je n'ai pas eu la bonne fortune de trouver, comme M. Beaudoin, l’opercule encore en place dans la coquille. On peut voir, dans le Quarterly Journal of the geological Society, année 1867, le dessin d’un Peltarion, pl. XVI, fig. 25 et 26, donné par M. Ch. Moore, sous le nom de Chiton radiatum; mais ce Pelta- rion appartient au lias inférieur de Brocastle, et M. Moore décrit du même gisement un Neritopsis, circonstance qui vient appuyer la découverte de M. Beaudoin. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, r.r. Explication des figures : pl. XXXIV, fig. 8, N. philea, de la Verpillière, du côté de la bouche, figure un peu trop petite. Fig. 9 et 10, autre exemplaire de la même localité, grandeur un peu réduite. PI. XXXV, fig. { à 4, N. philea, de Saint-Ro- main, de grandeur naturelle, Opercule (peltarium). LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE 135 Neritopsis Hebertana (D'ORBIGNY). (PI. XXXV, fig. 5, Get 7.) 1850. D'Orbigny, Nerilopsis Hebertana. (Paléontologie française, p. 221, pl. 300, fig. 1 à 4.) Dimensions : longueur, 17 millimètres ; diamètre, 20 milli- mètres. Coquille globuleuse, plus large que haute, non ombiliquée. Spire des plus courtes, sans aucune proportion avec l'énorme développe- ment du dernier tour; les tours ronds portent sur le dernier 9 côtes transverses, qui semblent formées de faisceaux de côtes ou lignes plus petites; ces côtes sont croisées par quatre lignes saillantes longitudinales et une grande quantité de lignes beaucoup plus fines ; les entrecroisements de ces deux systèmes sont marqués par de grosses nodosités saillantes, irrégulières. La bouche, dont les bords sont coupants, est tout à fait projetée en dehors ; sa forme est ronde et semble même un peu déprimée. Le bel échantillon de Crussol, dont Je donne la figure, est un peu différent, dans le détail des ornements, de celui figuré par d'Orbigny, de Fontaine-Etoupe-Four ; mais l’ensemble est si caractéristique, si ressemblant, que je le réunis, sans hésitation, au N. Hebertana. Localités : Crussol, ravin d'Enfer, r. De la collection de M. Huguenin, r. Explication des figures : pl. XXXV, fig. 5, 6 et 7, N. Heber- tana, Crussol (collection de M. Garnier), grandeur naturelle. 136 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Avellana eaneellata (E. DUNORTIER). (PI. XXXV, fig. 9 et 10.) 1870. E. Dumortier, Avellana cancellata. (Journal de Conchylio- logie, 3e série, t. X, p. 307, pl. XI, fig. 1. (Note sur une nouvelle espèce d'Avellana du lias supérieur.) Dimensions : longueur. 12 millimètres: diamètre, 8 millimè- tres 1/2. Petite coquille globuleuse, épaisse, ventrue. Spire formée d'un angle convexe, composé de 6 tours convexes, dont le dernier occupe à peu près la moitié de la longueur totale de la coquille. Les tours sont partout couverts de lignes longitudinales, croisées par des lignes transverses d’égale importance ; il en résulte une surface fort régulièrement quadrillée et assez différente par ses ornements de celle des avellana de la craie. La bouche est courte, resserrée, arquée extérieurement et pour- vue d’un bourrelet saillant en dehors ; la columelle encroûtée porte un gros pli à sa partie supérleure. L'état des échantillons ne permet pas de distinguer si le labre avait des plis à l'intérieur. Depuis ma note de 1870, M. Huguenin a pu recueillir encore à Crussol 4 petits exemplaires de l’Avellana cancellata. Ce gisement du ravin d’Enfer laisse voir les couches du lias supérieur sur une étendue si restreinte et les recherches y sont si difficiles, qu'il y a lieu d’être surpris d'y rencontrer un certain nombre d'exemplaires d'une coquille aussi rare que l’A. cancellata. D’après de nouvelles observations, il serait bien possible que l'A. cancellata se rencontrât aussi dans la zone à Ammonites opalinus. Localités : la Verpillière, dans le minerai de fer, r. r., ma collection; Crussol, collection de M. Garnier. Explication des figures : pl. XXXV, fig. 9 et 10, 4. cancel- latu, de la Verpillière, grossie, LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INRÉRIEURE 137 Turbo Bertheloti (D'ORBIGNY) 1850. D'Orbigny, Turbo Bertheloti. (Puléontologie française, p. 337, pl. 328, fig. 7 et 8.) 1856. Oppel, Turbo Bertheloti. (Die Juraformation, p. 378.) Dimensions : longueur, 60 millimètres; diamètre, 40 millimè- tes ; angle spiral, 39 degrés. Coquille toujours senestre, allongée, non ombiliquée. Spire for- mée d’un angle concave, composé de 10 tours convexes, portant sur le milieu une rangée de fortes nodosités, saillantes, séparées par un sillon spiral peu profond et au nombre de 11 environ par tour ; le tout est recouvert par un grand nombre de fines lignes spirales ; les tours portent en avant, à leur extrémité supérieure, une carène saillante, presque coupante; le dessus du dernier tour, un peu con- vexe, est couvert de lignes spirales, fines, qu'il esttrès-rare de pou- voir observer. Bouche ronde, petite, évasée, oblique. L'angle sutural est très- prononcé. es # premiers tours ne portent pas de nodosités ; cette partie de la coquille, très-fragile, est fort mince et acuminée. La coquille était fort épaisse. Cette belle espèce a été figurée par d'Orbigny, avec une grande exactitude, ce qui me dispense d’en donner un dessin. Malgré l'observation d'Oppel, qui dit que le niveau du Turbo Ber- theloti n’est pas encore bien fixé, il appartient sans aucun doute à la zone de l’Ammonites bifrons. Cette coquille a beaucoup de rapporis avec le Turbo Hornesi, dé- crit par M. Ch. Moore, du même horizon, et provenant de Compton ; ce Turbo est également senestre ; voir : On the middle et upper lias, p. 94, pl. 6, fig. 7 et 8. Localités : la Verpillière, Serres, Crussol, Privas. 138 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Turbo subduplicatus (D'ORBIGNY). Voir, pour la description et la synonimie, dans les Gastéropodes de la zone supérieure. Ce Turbo, excessivement rare daus la zone à À. bifrons, se ren- contre, au contraire, très-communément et partout, dans la zone à A. opalinus, dont 1l est un des fossiles les plus caractéristiques. Localité : la Verpillière, ». r. : Turbo madidus (Nov. sp.). (PI, XXXV, fig. 11 à 14.) Testa conica, umbilicata ; Spira angulo S0o. anfractibus con- veæis, rotundatis, longitudinaliter lineatis, lineis crebris vacil- lantibus, tuberculis parvis ac irregularibus ad peripheriam nota- lis, paululum rugosis ; superficie tanquam vellicata. Apertura rotundata. Dimensions : hauteur, 15 millimètres; diamètre, 14 à 16 mil- limètres. Coquille conique, globuleuse, ombiliquée, ordinairement un peu plus large que haute. Spire formée d’un angle un peu convexe, composée de tours ronds, couverts en long de lignes saillantes, petites, alternant avec d’autres un peu plus petites ; toutes ces lignes fines, en gardant leur direction spirale, ont une allure un peu trem- blée ; il y a de petits plis transverses, irréguliers, toujours plus sail- lants en baut et en bas du tour. Le test paraît mince et fragile, il est presque impossible d'obtenir des échantillons complets; la coquille ridée en travers est appliquée sur le moule intérieur comme le ferait un tissu mouillé qui forme de petits plis irréguliers en séchant. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 139 Ouverture ronde, Les proportions changent quelquefois; quand ] ) la coquille s’allonge, l'ombilic devient moins ouvert, mais les orne- ments ne changent pas. Localités : Saint-Romain, Poleymieux, Marcigny, c. Explication des figures : pl. XXXV, fig. 11 à 13, Turbo Ma- didus, de Saint-Romain, grandeur naturelle, Fig. 14, grossis- sement d’une partie de la surface. Turbo Garnieri (Nov. sp.) (PL. XXXV, fig. 45 à 17.) Testa globosa, conica, imperforata ; spira brevi angulo 84. Anfractibus rotundatis, lævigatis, sutura vit perspicua ; aper- tura rotundata. Dimensions : hauteur, 11 millimètres; diamètre, 11- millimè- tres. Petite coquille globuleuse, lisse, brillante, sans ombilic. Spire formée d’un angle presque régulier, à peine convexe, composée de 3 tours lisses, convexes et non anguleux en avant. Le dernier est bien plus grand que la moitié de la coquille. Bouche ronde. simple; columelle avec une très-petite callosité et l'indice seulement d’une fente ombilicale; la coquille parait épaisse. Voisin du Trochus Acmon d'Orbigny et du T. nudus, Münster, notre Turbo en diffère par sa spire bien plus raccourcie, sa suture effacée, à peine visible; le manque d’ombilic le sépare du T. Belus d’Orbi- gny. Localités : la Verpillière, ma collection ; Crussol, un seul échantillon d’une conservation parfaite, de la collection de M. Garnier, r.r. Explication des figures : pl. XXXV, fig. 15 à 17, Turbo Gar- 440 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE nieri, de Crussol, de grandeur naturelle, de la collection de M. Garnier. Trochus Falconneti (Nov. sp.). (PL NXXVIL, fig. 14, 15 et 16.) Testa conica imperforata, supra angulosa ; anfractibus com- planatis longitudinaliter 3 costatis ; costis tuberculatis, rugosis, ultimo anfractu supra levigato; apertura sub rotundata de- presse. Dimensions : longueur, 18 millimètres ; diamètre, 14 millimè- tres ; angle spiral, 43 degrés. Peute coquille conique, imperforée, plus longue que large. Spire formée d’un angle régulier, composée de tours plats, ornés en long de 3 lignes de tubercules rugueux, saillants, serrés, un peu irrégu- liers; la série médiane semble un peu plus saïllante que les autres, Les tubercules sont plutôt des lamelles squameuses en forme de croissant. Le dernier tour, plat en avant, parait dépourvu d'ornement; l’om- bilic est fermé ou tout au plus indiqué par une toute petite ouver- ture. Il est très-difficile de distinguer la suture; les ornements sont rudes et même grossiers, eu égard à la pelitesse de la coquille. Cette jolie espèce a été recueillie par M. Mathieu Falconnet dans les débris de galeries d'essais, sur le chemin qui mène du ravin d'Enfer à Tuleau. Localités : Crussol, ».r., ma collection. Explication des figures : pl. XXXVIL, fig. 14 à 15, Trochus Falconneti, de Crussol, grandeur naturelle. Fig. 16, portion du test grossi. 1 Te LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 141 Discohelix Dunkeri (Moore). (PI XXXV, fig. 18 et 19.) 1865. Ch. Moore, Discohelix Dunkeri, (On the middle et upper lias, p. 85, pl. 5, fig. 28 et 29.) Dimensions : hauteur, 11 millimètres; diamètre, 30 millimè- tres. Coquille petite, presque enroulée sur un même plan, très-large- ment ombiliquée; concave des deux côtés. Spire rentrante, formée d’un grand nombre de tours de forme presque carrée, plus larges et arrondis extérieurement ; sur l'angle supérieur et inférieur des tours, une série de tubercules très-saillants sans être épineux, forme comme une crête verticale très-caractéristique ; toute la surface est couverte de petites lignes spirales assez régulières, qui paraissent un peu on- doyantes sur les côtés des tours. La suture est si peu marquée, du côté de la spire, qu'il est difficile de la distinguer. Localités : Saint-Fortunat, Limonest, la Verpillière, le Blay- mard, ?. 7. Explication des figures : pl. XXXV, fig. 18, Discohelix Dun- keri, de Limonest, de grandeur naturelle, vue du côté de l'om- bilic; de la collection de l'École des mines. Fig. 19, le même, vu du côté de la bouche. Solarium Helenæ (Nov. sr.) (PI, XXXVE, fig, 1 à 4.) Testa conicu, globata, late umbilicata. anfractibus convexis, lineis crebris longitudinaliter notatis, infra tuberculosis ; umbi- lico per profundo, tuberculis in angulo adornato. 142 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Dimensions : hauteur, 12 millimètres ; diamètre, 16 millimè- tres. Petite coquille déprimée, globuleuse ; ombilic peu large pour le genre ettrès-profond. Spire formée d’un angle très-convexe à som- met obtus, composée de tours arrondis, ornés partout de fines lignes longitudinales portant en arrière une série de petits tubercules sail- lants, en forme de perles, au nombre de 18 sur le dernier tour; en se rapprochant du sommet, ces perles diminuent beaucoup de vo- lume, et la spire se termine non en pointe mais en dôme arrondi. L'ombilic profond est coupé perpendiculairement; il est bordé d’une couronne de fortes crénelures au nombre de 12 sur le dernier tour. °Les tours sont quelquefois ornés de gros plis irréguliers trans- verses, qui dominent alors les lignes spirales régulières. Bouche ronde, un peu comprimée. Je ne connais de cette jolie coquille qu'un exemplaire, que j’ai re- cucilli à la Verpillière, et deux autres, du Blaymard, qui sont dans la collection des Frères Maristes de Saint-Genis. Localités : la Verpilière, le Blaymard, r. r. Explication des figures : pl. XXXVI, fig. 1 et 3, Solarium Helenae, de la Verpillière, de grandeur naturelle. Fig. 4, gros- sissement d’une partie des ornements. Eneyclus capitaneus (M. ir GoLr. sp.) 1844. Goldfuss, Turbo capitanceus. (Petrefacta, pl. 194, fig. 1.) 1850. D'Orbigny, Turbo capitaneus. (Paléontologie française, p. 341, pl. 329, fig. 7 et 8.) 1860. E. Deslonchamps, ÆEncyclus capitaneus. (Bulletin de la Société linnéenne de Normandie, vol. V, p. 140.) L'Encyclus capitaneus est, avec la Natica Pelops, le Gastéropode le plus important et le plus caractéristique du lias supérieur ; très- € LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 143 répandu dans la zone inférieure, on le retrouve encore quelquefois dans la zone à À. opalinus. Les figures et la description données par d’Orbigny sont très- fidèles et rendent inutiles d’autres détails. La longueur arrive parfois à 70 millimètres. Les côtes spirales qui ornent en avant le dernier tour ne sont pas toujours au nombre de 7. Il est plus vrai de dire qu'on en peut compter de 5 à 7. De plus les rides transversales se dirigent fortement en arrière en partant de la suture. Il arrive quelquefois que les lignes spirales chargées de perles ne sont plus que des arêtes saillantes sans ornements ; j'ai sous les yeux un spécimen de Veyras, sans aucune espèce de tubercules et qui pour tout le reste ne peut pas se distinguer de l'espèce. Localités : partout; très-abondant dans les minerais de fer de la Verpillière, €. c. Encyclus pinguis (E. DEsLONCHAMPS). 1860. E. Deslonchamps, £ncyclus pinguis. (Bulletin de la So- ciété linnéenne de Normandie, vol. V, pl. 11, fig. 7.) Coquille globuleuse, ovale. Spire formée de tours arrondis, dont le dernier occupe la moitié de la longueur totale; ces tours portent 4 petites carènes longitudinales saillantes, dont les deux qui occu- pent le milieu des tours montrent une série de petites perles. Des stries d’accroissement obliques garnissent tous les intervalles des carènes ; la bouche est ronde et de grande dimension. Mes échantillons sont trop insuffisants pour donner une bonne description. | Localités : la Verpilhière, r. r. 134 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Encycelus Philiasus (D'ORBIGNY, SP.). 1850. D'Orbigny, Purpurina Philiasus. (Paléontologie fran- çaise, pl. 329, fig. 12-14.) 1860. E. Deslongchamps, Encyclus Philiasus. (Bulletin de la So- ciété linnéenne de Normandie, vol. V, p. 140.) Dimensions : longueur, 15 millimètres; diamètre, 8 millimè- tres. Coquille petite, allongée, pyramidale. Spire formant un angle ré- gulier, composée de 5 tours anguleux, portant un rang de petites perles sur une carène saillante, et un autre en arrière près de la suture. Le dernier tour occupant la moitié de la longueur totale est : couvert en avant de plis concentriques granulés. Localités : Saint-Romain, Chapelle des Buis, près de Besan- çon, 7. Purpurina Bellona (D'ORBIGNY). 1850. D SR Purpurina Bellona. (Paléontologie fre ntaiss . 831, fig. 1 et 3 (sans description). Coquille fort rare, qui paraît cependant se rencontrer à plusieurs niveaux ; d'Orbigny l'indique de l’oolithe inférieure, M. Deslong- champs la cite de l'oolithe ferrugineusé du Calvados et les échantil- lons que j'ai recueillis appartiennent à la zone de l'A. bifrons ; ces échantillons ne sont que des fragments trop peu clairs pour qu'il me Soit possible d'ajouter aucun détail. Localités : Poleymieux, la Verpillière, Crussol, » v 2 , LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 145 Purpurina ornatissima (Moore). (PI. XXXVIL, fig. 5.) 1865. Ch. Moore, Purpurina ornatissima. (On the middle hus of the south-west of England, p. 89, pl. 5, fig. 20-21.) Coquille un peu globuleuse, plus longue que large. Spire com- posée de tours assez convexes, se recouvrant en gradins, cou- verts de nombreuses lignes longitudinales et de côtes transverses, droites, saillantes, assez espacées, au nombre de 14 environ par tour; ces côtes sont plus masquées en arrière contre la suture et s’évanouissent en avant sur le dernier tour. D’après M. Moore, le sommet est acuminé, l'ouverture ovale et le bord mince; celte espèce me parait différer du P. Bellona par sa taille plus grande et ses proportions plus élancées, mais surtout par le nombre de ses côtes bien moindre et leur effacement en avant sur le dernier tour. La Purpurina ornatissimu, rarissime à la Verpillière, parait être fort rare aussi en Angleterre et d'une taille moindre que mon échan- üllon figuré. Localité : la Verpillière, r. r. Explication des figures : pl XXXVL, fig. 5, Purpurinu orna- tissima, fragment de la Verpillière, grandeur naturelle, Onustus heliaeus (D'ORBIGNY, sP.). 1850. D'Orbigny, Trochus heliacus. (Paléontologie française, p. 269, pl. 311, fig. 8 et 10.) 1860. E. Deslongchamps, Onustus heliacus. (Bulletin de la So- ciété linnéenne de Normandie, vol. V, p. 132.) T. IV. 10 146 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 1865. Ch. Moore, Onustus spinosus. (On the middle et upper lias, p..87, pl. 4, fig. 21.) Dimensions : hauteur, 16 millimètres ; diamètre, 29 millimè- tres. Coquille bien plus large que haute, munie d’une fossette ombili- cale profonde, si ce n’est pas un véritable ombilic. Spire formée d’un angle régulier non concave, comme celui du trochus (onustus) la- mellosus ; côtes minces, pincées, un peu obliques ; leur nombre est assez variable, ainsi que la largeur de la coquille ; angle du bord saillant coupant. L’excellente figure donnée par d'Orbigny est très- correcte. Localités : Saint-Fortunat, Saint-Romain, Poleymieux, Saint-Nizier, ma collection et collection de M. Falsan, la Ver- pillière. Cirrus Fouwurneti (E. DUMORTIER). (PI. XXXVEL, fig. 9.) 1860. E. Dumortier, Cirrus Fourneti. (Annaies de la Société im- périale d'Agriculture de Lyon, 3e série, vol. IV, p. 489, pl. 2.) Dimensions : hauteur, 33 millimètres; diamètre, 81 millime- tres. Coquille turbinée, à enroulement senestre. Spire formée d'un angle très-concave, composée de 8 tours, plats en commencant, puis largement arrondis, dont le dernier montre un développement énorme et porte 16 à 17 côtes transverses, saillantes, irrégulières ; toute la coquille est couverte d’une multitude de petites lignes spi- rales, régulières, qui passent sur les côtes ou nodosités. Bouche ronde, entière ; ombilic grand, infundibulilorme. Ce n’est que sur le cinquième tour que les nodosités commencent à se mon= LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 147 trer, en même temps que la forme de la spire s’élargit et que les tours deviennent plus arrondis. Cette coquille est des plus rares : depuis 1860, époque où j'en ai donné la description et la figure, M. Garnier en à recueilli un bel exemplaire à Crussol, de la même grandeur exactement que celui quifigurait dans la collection de M. Fournet. Le dessin que je donne est pris sur cet échantillon de Crussol. Voyez dans ma note (Loc. cit.) les détails donnés sur le genre Cirrus. Localités : la Verpilière, collection Fournet, Crussol, ravin d’Enfer, collection Garnier, r. r. Explication des figures : pl. XXXVE, fig. 9, Cirrus Fourneti, de Crussol, grandeur naturelle. Pleurotomaria Grasana (D ORBIGNY). 1850. D'Orbigny, Pleurotomaria Grasana. (Paléontologie fran- çaise, p. 436, pl. 360, fig. 1 à 4.) 1856. Oppel, Pleurotomaria Grasana. (Die Juraform., p. 378.) Dimensions : longueur, 55 milimètres ; diamètre, 50 millimè- tres ; angle spiral, 58 degrés. Pleurotomaire de taille assez grande, abondant dans les mine- rais de fer de l'Isère ; il est souvent difficile de le distinguer du Pleurotomaria Sibylla, qui est cependant toujours plus allongé. La spire forme toujours un angle un peu concave. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Crussol, Privas, Pleurotomaria Sibylla (D'OrBIG\y). 1850. D'Orbigny, Pleurotomaria Sibrilla. (Paléontologie frank çaise, p. 442, pl. 363, fig. 1 à 7.) 148 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE Dimensions : longueur, 39 millimètres ; diamètre, 30 nullimè- tres, angle spiral, 50 degrés. Coquille bien plus longue que large, non ombiliquée. Spire for- mée d’un angle régulier, le dernier tour n’est pas plat en avant mais légèrement convexe et couvert de fines lignes spirales ; le centre est déprimé, donnant un indice d’ombilic. Il s'en faut de beaucoup que la bande du sinus fasse toujours fortement saillie. L’angle en avant du dernier tour est souvent très-marqué en saillie sur toute la spire, principalement dans les exemplaires de grande taille. Localités : la Verpillière, Crussol. c. Pleurotomaria Repeliniana (D'ORBIGNY). 1850. D'Orbigny, Pleurotomariu Repeliniana. (Paléontologie française, p. 435, pl. 359.) Dimensions : longueur, 55 millimètres; diamètre, 50 millimè- tres ; angle spiral, 67 degrés. Coquille d’assez grande taille, presque aussi large que haute, sans ouverture ombilicale. Spire formée d’un angle régulier, com- posée de 8 tours, larges, convexes. couverts partout de très-fines lignes spirales, croisées par des lignes d’accroissement fines et obli- ques ; la bandelette du sinus n’est pas toujours aussi nettement exca- vée que le dit d'Orbigny. On lit encore dans la description de la Paléontologie française que la bouche est triangulaire, il serait plus exact de dire qu’elle est d'une forme rhomboédrique. comme l’in- dique sa fig. 1, pl. 359. de d’Orbigny. Localités : la Verpillière, €. ma collection et celle de M. Pellat, LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 149 Pleurotomaria Bertheloti (D'ORBIGNY). 1850, D'Orbigny, Pleurotomaria Bertheloti. (Paléontologie fran- çaïse, p. 439, pl. 861, fig. 6 à 10.) Dimensions : hauteur, 62 millimètres : diamètre. 58 millimè- tres. Coquille trochoïde. un peu plus longue que large avec un petit ombilic; l'angle spiral de mes échantillons va à 60 degrés et diffère un peu du nombre indiqué par d'Orbigny. Spire formée d’un angle un peu convexe. composée de tours larges. convexes, ornés partout de fines lignes spirales un peu inégales ; bandeletie du sinus au tiers supérieur, de moyenne grandeur et peu saillante. Localités : la Verpillière. Serres. Privas. Crussol, r. Pleurotomaria EIsarensis (D'ORBIGNY). 1850. D'Orbigny, Pleurotomarix 1surensis. (Paléontologie fran- çaise, p. 440, pl. 362, fig. 1 à 5.) Dimensions : hauteur, 52 millimètres ; diamètre, 54 millimè- tres ; ouverture de l'angle spiral, 78 degrés. Coquille trochoïde, non ombiliquée, un peu plus large que longue (d’Orbigny dit le contraire. par erreur, je le suppose). Spire formée d'un angle régulier, composée de tours assez larges, convexes. cou- verts partout de côtes minces, saillantes, très-inégales ; la bande- lette du sinus étroite, saillante, est posée sur le milieu du tour et peut être facilement confondue avec les côtes spirales ; le dessus du dernier tour est renflé et couvert de côtes semblables à celles du reste de la coquille. 150 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE La bouche, ronde, est certainement un peu moins déprimée, sur- tout contre la columelle, que ne l'indique la figure de d’Orbigny. Le Pleurotomaria Isarensis se distingue entre tous par la bande saillante de son sinus, mais principalement par l'aspect rude et gros- sier de son ornementation ; cette particularité qui frappe à première . vue, le rend beaucoup plus adhérent à la gangue et fait qu’il est des plus rares de rencontrer de cette espèce de bons échantillons, nette- ment dégagés. Localités : la Verpillière. Pleurotomaria Perseus (D'ORPIGNY). 1850. D'Orbigny, Pleurotomaria Perseus. (Paléontologie fran-- çaise, p. 437, pl. 360, fig. 6 à 10.) Coquille trochoïde, plus longue que large, non ombiliquée. Spire formée d’un angle régulier, composée de tours assez larges, cou- verts en long de petites lignes inégales ;. bandelette du sinus exca- vée. lisse, peu apparente, placée au tiers supérieur ; les tours por- tent en avant un bourrelet arrondi qui reste en saillie sur la spire ; le dernier tour est à peine un peu convexe, en avant, et porte des stries concentriques régulières, surtout à la partie extérieure. Les échantillons que j'ai recueillis de cette espèce ne sont pas en très-bon état. Localités : la Verpillière. r. Pleurotomaria Serena (D'ORBIGNY). 1850. D'Orbigny, Pleurotomaria Serena. ( Paléontologie fran- “are çaise, p. 438, pl. 361, fig. 1 à 5.) Coquille trochoïde, plus longue que large, ombiliquée. Spire for- LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 151 mée d'un angle régulier, composée de tours larges, convexes. à peu près lisses ; bande du sinus convexe, au tiers supérieur. Cette espèce. très-rapprochée du Pleurotomoria Bertheloti. paraît rare. Je n’ai que des échantillons insuffisants. L'aspect de la ban- delette est loin de présenter une régularité caractéristique. Localités : la Verpillière, r. Pleurotomaria Rosalia (D'ORBIGNY). 1850. D'Orbigny, Pleurotomaria Rosalia. (Paléontologie fran- çaise, p. 441, pl. 362, fig. 6 à 10.) Coquille qui doit être réunie, je pense, au Pleurotomaria Isaren- sis. dont elle ne parait être qu’une variété plus allongée. Je nai pas d'échantillons assez satisfaisants pour me permettre de trancher la question. Localités : la Verpillière, r. Picurotomaria Zetes (D'ORBIGNY). 1850. D'Orbigny, Pleurotomaria Zetes. (Paléontologie francaise, p. 443, pl. 363, fig. S à 11.) Dimensions : hauteur, 24 millimètres: diamètre. 34 millimè- es ; angle spiral, 90 degrés. -Coquille trochoïde, conique, surbaissée, bien moins haute que large. Spire formée d’un angle régulier. composée de tours peu con- vexes, ornés en long de sillons fins. inégaux; bandelette saillante, lisse. à la partie supérieure des tours. De fines stries rayonnantes. un 152 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE peu obiiques, se montrent très-bien, surtout contre la suture, à la partie inférieure des tours. Ombilic peu certain. Localités : la Verpillière. r. Pleurotomaria subdecorata (MUNSTER). 1844. Münster in Goldf., Pleurotomaria subdecorata. (Petrefuct., pl. 18%, fig. 3.) 1850. D'Orbigny, Pleurotomaria subdecoruta. ( Paléontologie française, p. 445, pl. 364, fig. 1 à G.) Dimensions : hauteur. 30 millimètres; diamètre. 84 millimè- tres ; angle spiral, 78 à 82 degrés. Coquille plus large que haute, avec un indice d’ombilic. Spire formée d’un angle régulier. composée de tours un peu convexes, striés en long ; des lignes obliques transverses. fines, mais fortement gravées en relief se montrent, plus marquées en arrière des tours. Je ne vois que la différence dans les proportions qui permette de distinguer cette espèce du Pleurotomaria zetes. Localités : la Verpillière. r. Pleurotomaria Jonanmnis (Nov. sP.). (PI. XXXVI, fig. 10 el 11.) Testa conica, trochiformi, imperforata ; anfractibus convexis, longitudinaliter lineatis, transversimque oblique striatis, toro rotundato externe, in angulo munitis ; fascia sinus subconvexa lata. Dimensions : longueur. 67 millimètres ; diamètre, 60 millimè- tres; angle spiral, 55 degrés. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 153 Coquille conique. épaisse, un peu plus haute que large. non om- biliquée. Spire formée d'un angle régulier. composée de tours un peu convexes, couverts de lignes longitudinales peu marquées, croi- sées par des stries transverses très-obliques ; la bande du sinus. de argeur moyenne, est peu saillante, mais convexe et bien délimitée. On y voit des stries longitudinales ; elle est placée un peu plus haut que le milieu du tour. Chaque tour est orné, sur l'angle en avant, d'un cordon rond. en forme de bourrelet, couvert de lignes régulières. mais irrégulière ment espacées. Chaque tour. en se superposant au tour précédent. laisse ce cordon à découvert et ces bourrelets en saillie donnent à la coquille un aspect caractéristique. depuis les premiers tours. La bouche parait avoir été carrée avec les angles arrondis. La bande du sinus. qui semble d’abord placée fort en haut du tour. occupe en réalité la partie à peu près moyenne, parce que le bour- relet, largement arrondi, tient une place notable dans l'épaisseur du tour. Localités : la Verpillière, r., ma collection et collection des Frères de la Doctrine Chrétienne. de Lyon. Explication des figures : pl. XXXVL. fig. 10 et 11. Pleuroto- maria Joannis. de la Verpillière, de grandeur naturelle, Pleurotomaria Mulsamti (V. THIOLLIÈRE). (PI. XXX VIF, fig. 12 et 13.) 1850. V. Thiollière, Pleurotomaria Mulsanti (menusu). Dimensions : longueur calculée, 26 millimètres ; diamètre, 19 millimètres ; ange Spiral. 36 degrés. Nombre de tours, 12. Coquille conique, régulière, sans ombilic, bien plus longue que large. Spire formée d’un angle régulier, composée de tours très- TS 154 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIÉ INFÉRIEURE nombreux, déprimés, plats. couverts sur toute leur surface de petites lignes longitudinales ; les tours portent contre la suture, en haut et en bas, un très-léger renflement; il en résulte que la suture est placée sur une saillie circulaire et le profil des tours sur la spire montre une surface légèrement évidée. La bandelette du sinus, qui ne fait aucune saillie, se trouve pla- cée un peu plus haut que le milieu du tour; le dessus du dernier tour est plat et couvert de lignes concentriqués d'une remarquable régularité. Les tours sont très-nombreux. la bouche, très-déprimée, a une forme ovale transverse, irrégulière. Le Pleurotomaria Mulsanti, par la forme de ses tours, par celle de son angle spiral. par son aspect conique régulier, ne peut être con- fondu avec aucun autre : c’est un type tout à fait à part ; l’échan- tillon unique connu de l'espèce et que je fais figurer. a été recueilli par V. Thiolhière et figure dans sa collection, qui fait partie actuel- lement du musée de Lyon. Cet échantillon n’est malheureusement pas complet et les premiers tours manquent ; il est du reste parfai- tement conservé ; l'étiquette. de la main de V. Thiollière. porte en toutes lettres et à deux endroits différents le nom de Pleurotomaria Mulsanti. nom que nous sommes deux fois heureux de conserver à cette coquille remarquable. Localités : la Verpillière, r.r. Explication des figures : pl. XXXVIL, fig. 12, Pleuroto- maria Mulsanti {N. Thiollière). de la Verpillière. grandeur naturelle. Fig. 13. grossissement d’une portion du test. Pleurotomaria Gaudryana (D ORBIGNY). 1850. D'Orbigny, Pleurotomariu Gaudryzne. ( Paléontologie française, p. 447, pl. 364, fig. 11 et 12.) Coquille plus longue que large. conique. non ombiliquée. Spire LIAS SUPÉRIEUR, — PATTIE INFÉRIEURE 155 formée d'un angle régulier, composée de tours anguleux en gra- dins, striés en long et plissés en travers; bouche un peu carrée transverse ; bande du sinus placée sur l'angle des tours et striée en long, avec des côtes transverses inbriquées. Cette forme, qui se rapproche beaucoup des Pleurotomaires du Jurassique moyen et supérieur, à été recueillie à Limas. par M. Gaudry. Coquille des plus rares, que je n’ai jamais rencontrée et que je ne connais que par la description de d'Orbigny. Localités : Limas. ?. r. Pleurotomarina naraneosa (E. DESLONCHAMPS). 1844. E. Deslongehamps, Pleurotomaria araneosa, var. reticuluta. (Mémoires de la Sociéié Linnéenne de Normandie, vol. VII, p. 88, pl. XV, fig. 1.) Dimensions : hauteur, 68 millimètres; diamètre, 70 millimè- tres ; angle spiral, 83 degrés. Coquille trochoïde. de grande taille, à peu près aussi haute que large. avec un ombilic des plus petits. Spire formée d’un angle un peu convexe, composée de 8 tours anguleux, en gradins, pourvus en avant et en arrière de forts tubercules ; des lignes longitudinales couvrent ces nodosités et toute la surface ; bouche ronde, un peu carrée ; bande du sinus large. déprimée et placée sur le milieu des tours. Le dernier tour en avant est couvert de côtes rayonnantes,. flexueuses. que mon échantillon ne permet pas de bien distinguer. Cette forme est des plus rares; on voit dans la collection des Frères Maristes de Saint-Genis. un magnifique échantillon de ce Pleurotomaire provenant de la Verpillière. Les détails des ornements en sont malheureusement un peu oblitérés. Localités : la Verpillière. r, r, 156 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Pleurotomaria Philocles (D'ORBIGNY). (PI. XXXVIT, fig. 1 et 2.) 1850. D'Orbigny, Plewrotomariu Philocles. (Paléontologie frar - caise, p. 444, pl. 363, fig. 12 à 16.) Dimensions : hauteur. 20 millimètres ; diamètre, 36 millimè- tres; ouverture de l'angle spiral. 105 degrés. Coquille très-déprimée, à large ombilic. Spire formée d’un angle régulier, composée de tours plats, couverts partout de lignes longi- tudinales serrées. bordés en avant, sur l'angle. d'un fort bourrelet arrondi et un peu au-dessous montrant la bandelette du sinus for- mant un petit cordon saillant, lisse. Le dernier tour en avant montre une surface assez renflée et très- nettement séparée du bourrelet ; on remarque partout des indices de plis rayonnants peu distincts et les lignes spirales fines qui ne manquent nulle part. La taille de mes échantillons est un peu plus grande que celle du spécimen figuré dans la Paléontologie française, et l’on peut consta- ter que la bande du sinus est un peu plus séparée du bourrelet que cela n’est indiqué dans les figures de d'Orbignv. Localités : la Verpillière, r. Explication des figures : pl. XXXVII, fig. 1 et 2, Pleuroto- maria Philoclès, de la Verpillière, grandeur naturelle, Pleurotomaria Theresæ (Nov. sP.). (PI, XXXVIT, fig. 3 et 4.) Testa depressa, umbilico parvo; spira angulo 88°. Anfracti- bus subconvexis, infra lineis transversis crebris, supra autem LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 157 longitudinalibus ornatis ; basi concentrice striala, lincisque ra- diantibus frequentissimis decussata; apertura trianqulari. Dimensions : hauteur, 15 millimètres ; diamètre, 19 millimè- tres. Coquille de petite taille, avec un peut ombilic, plus large que haute. Spire formée d’un angle un peu convexe, composée de tours épais, légèrement convexes, recouverts partout de lignes spirales fines, serrées et régulières ; dans la partie inférieure des tours ces lignes sont croisées par de petites rides transversales. Au-dessus de la bande du sinus les lignes spirales sont dominantes; le dernier tour anguleux au pourtour et un peu renflé montre une légère dé- pression contre la carène, puis un renflement circulaire. Toute cette partie est couverte de fines rides rayonnantes qui croisent les lignes spirales, d’où résulte une ornementation fort élégante et fort régu- lière. La bandelette du sinus. rapprochée du haut du tour, est bien cir- conscrite par deux petites lignes saillantes ; elle est excavée et ornée d’une ligne médiane. | Ombilic petit ; bouche triangutaire. Localités : la Verpillière, r. r. Explication des figures : pl. XXXVIL fig. 3 et 4, Pleuroto- maria Theresæ, de la Verpilhère, de grandeur naturelle. Pleurotomaria Ameliæ (Nov. sr.). - (PL XXXVIL, fig. 5 et 6.) Testa depressa, subdiscoidea, umbilicata apice acuto ; an- fractibus convexiusculis, longitudinaliter striatis, externe sub- angulosis ; fascia sinus humili, ante posita ; basi convexu lineis concentrice ornata. 158 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Dimensions : longueur, 17 millimètres ; diamètre, 29 millimè- tres; angle spiral, 90 degrés, pour les premiers tours. Coquille de petite taille. trochoïde, déprimée et assez largement ombiliquée. Spire formée d’un angle irrégulier, concave dans son ensemble, composée de tours un peu convexes, subanguleux à l'extérieur et couverts de lignes spirales ; la bande du sinus peu mar- quée est placée aux deux tiers supérieurs des tours. Le dernier en avant est renflé circulairement et couvert de lignes spirales. Le sommet de la coquille est acuminé; l'angle spiral est alors de 90 degrés; les deux derniers tours se développent davantage en lar- geur et l'angle spiral devient plus ouvert. Le Pleurotomarix Ameliæ se distingue du P. Phiocles par ses ornements et surtout par la forme de sa bandelette. Localités : la Verpillière, r. r., collection Thioilière. Explication des figures : pl. XXXVIL fig. 5 et 6, Pleuroto- maria Ameliæ, de la Verpillière, grandeur naturelle. Pleurotomaria Priam (Nov. sp.). (PL XXXVE, fig. 6 à 8.) Testa elongalo-conica, trochiformt, imperforata ; anfracti- bus complanatis, antice humili funiculo munitis, longitudinali- ter linealis, ultimo externe complanato, supra concentrice regu- lariter sulcato ; apertura depressa. Dimensions : longueur calculée, 42 millimètres; diamètre, 30 millimètres ; angle spiral, 44 degrés. Coquille conique, bien plus longue que large. Spire formée d’un angle régulier, composé de tours plats, couverts de lignes spirales grasses, un peu irrégulières, recoupées par de très-fines lignes transverses, sinueuses, et dont la convexité est dirigée en avant. Ces LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 159 tours sont munis, à la partie supérieure, d’un petit cordon rond qui marque en saillie la fin du tour. La bandelette du sinus forme une légère saillie et se trouve pla- cée un peu plus haut qu'à la moitié du tour. La suture, presque imperceptible, est placée sur le cordon ou petit bourrelet supérieur du tour précédent ; ce cordon forme un petit ressaut sur le profil de la coquille dont l'angle spiral est des plus réguliers. Le dernier tour, anguleux et déprimé en avant, porte des lignes spirales serrées, très-régulières, croisées par des stries rayonnantes beaucoup plus fines et rangées en faisceau. Localités : la Verpilhère, r. r. Explication des figures : pl. XXXVI, fig. 6 et 7, Pleurotoma- ria Priami, de la Verpilière, grandeur naturelle. Fig. 8, gros- sissement d’une portion du test. Pleurotomaria Debuehi (E. DEsLoNcHAMPs). 1849. E. Deslongchamps, Pleurotomarix Debuchi. (Mémoires de la Société Linnéenne de Normandie, vol. VII, p. 90, pl. XV, fig. 9.) Dimensions : hauteur, 40 millimètres ; largeur, 60 millimètres ; angle spiral, 90 à 100 degrés. Coquille trochiforme, à grand ombilic. Spire formée d’un angle régulier où convexe, composée de tours arrondis, déprimés, ornés de plis rayonnants plus où moins fortement marqués, formant sur l'angle, en arrière, une couronne de nodosités; des stries spirales couvrent toute la surface, sans pouvoir être exactement comparables d'un exemplaire à un autre. Bande du sinus médiane, large, un pen excavée. Le dernier lour est convexe en avant, mais offre au centre une 160 LIAS SUPÉRIEUR. —- PARTIE INFÉRIEURE dépression profonde avant d'atteindre l’ombilic; il est couvert de lignes spirales, croisées par des lignes d’accroissement et quelque- fois par des plis flexueux, rayonnants, serrés. Je n'ai de cette belle espèce que des échantillons mal conservés. Localités : la Verpillière, Crussol, r. Alaria reticulata (PIETTE). 1864. Piette, Alaria reticulati. (Paléontologie frinçuise, p. 27. pl. 1, fig. 15 et 16, et pl. 3, fig. { et 2.) Petite coquille de 10 millimètres, fusiforme et turriculée, dont les tours sont carénés et réticulés. Localités : Arresches, Chavelle-des-Buis, c. Alaria Iumortieri (PIETTE). 1864. Piette, Alaria Dumortieri. (Paléontologie française, p 24, pl. 2, fig. 5 à 7, et pl. 3, fig. 6.) Petite coquille turriculée, fusiforme, de 14 millimètres de lon- gueur ; ornée de filets; les derniers tours carénés. Localités : la Verpillière. #. Cerithium Comima (M. ir Gorn.). (PI XXXVIL, fig. 9.) 1844, Goldfuss, Cerithium Comma. (Petrefuct:, p. 38, pl. 178, fig. 14.) LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 161 Dimensions : longueur calculée, 15 millimètres; diamètre, 4 millimètres. Coquille turriculée, allongée. Spire composée d’un grand nom- bre de tours plats, plus larges que hauts, ornés en arrière, contre la suture, de côtes transverses qui ne remontent pas jusqu'au tour suivant ; ces ornements s’affaiblissent à mesure que la coquille gran- dit et cessent d’être apparents sur les derniers. La forme, les proportions et les ornements se rapportent trop bien à la figure donnée par Goldfuss, pour conserver des doutes sur l'identité de l’espèce. Localités : Crussol, r., un seul échantillon de la collection de M. Garnier, ». r. Explication des figures : pl XXXVIT, fig. 9, Cerithium Comma, de Crussol, grossie près de trois fois. Cerithium Chantrei (Nov. sp.). (PI. XXXVII, fig. 10.) 1842. E. Deslonchamps, Cerithium costulatum. (Mémoires de la Société Linnéenne de Normandie, vol. VI, p. 199, pl. XI, fig. 12 et 13) Dimensions : longueur calculée, ?8 nuilimètres; diamètre, 5 millimètres ; angle spiral, 12 degrés. Coquille turriculée, allongée. Spire formée d’un angle régulier. composée de tours convexes, ornés en travers de 10 à 1 côtes ver- ticales un peu obliques, sur lesquelles viennent passer un grand nombre de lignes longitudinales régulières. | Suture profonde, dernier tour mal conservé sur mes échantillons. Les tours persistent un peu plus convexes sur ceux-ci que sur exemplaire du Calvados. Comme le nom de Cerithium costulatum à été donné depuis long- EU Il 162 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE temps par Lamarck à une coquille tertiaire, je suis forcé de changer le nom donné par M. Deslongchamps. Sur un échantillon de Saint-Romain, de la collection de M. Falsan, l'on remarque que l'angle spiral est plus ouvert que sur l’échan- üllon de Saint-Fortunat. Localités : Saint-Fortunat, Saint-Romain, r. r., de la col- lection Thiollière, au musée de Lyon, et de la collection de M. Falsan. Explication des figures : pl. XXXVIL, fig. 10, Ceirthium Chantrei, de Saint-Fortunat, grossi 3 fois. Cerithiumn Thiollerei (Nov. sp.). (PL. XXXVIT, fig. 7 et 8.) Testa magna, turrita; anfractibus planatis, brevibus, costis nodulosis transversim notatis ; basi depressa; apertura obli- que rotundata. Dimensions : longueur calculée, 75 millimètres; diamètre 23 millimètres. La hauteur des tours ne dépasse pas le tiers du diamètre. Coquille de grande taille, turriculée, Spire formée d’un angle régulier, plutôt légèrement concave, composée d’un grand nombre de tours plats, très-courts. se recouvrant en gradins et ornés, par tour, de 12 à 15 côtes transverses, larges, saillantes, occupant toute la largeur des tours ; suture bien marquée ; le dernier tour, déprimé en avant porte un angle arrondi ; columelle non encroûtée, arrondie. Il y avait très-probablement des lignes spirales et des ornements que je ne puis décrire, vu l’état assez médiocre de mon unique échantillon. Ce beau Cerithe figure dans la collection Thiollière (au musée de Lyon); il ne porte aucune étiquette, mais sa composition ferrugi< LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 163 neuse, sa couleur et la place qu'il occupait dans les turoirs, parmi les Gastéropodes du lias supérieur, tout fait supposer qu'il provient des minerais de fer de la région rapprochée de Lyon. Localité : r. 7. Explication des figures : pl. XXXVIE, fig. 7 et 8, Cerithium Thiollierei, de grandeur naturelle. Fusus liasicus (Nov. sr.). (PI. XXXVIL, fig. 11.) Testa oblonga, buccinoidea; spira breviuscula: apice acuta ; anfractibus carinatis, transversim costatis, in medio clevatis, lineis in æqualibus longitudinaliter decussalis ; ultimo anfractu spira longiore, sutura profunda, apertura ? Dimensions : longueur, 25 millimètres; diamètre, 14 millimè- tres ; ouverture de l'angle spiral, 42 degrés. Coquille ventrue. mais allongée. acuminée. Spire formée d’un angle régulier, composée de tours convexes, carénés, ornés de 14 côtes transverses, tuberculeuses, verticales, presque épineuses sur la partie saillante ; le tout est recouvert par des lignes longitu- dinales, alternantes, dont trois plus espacées et plus fortes sur la partie convexe des tours; la forme de l’ouverture, les rapports de longueur du dernier tour et par conséquent les proportions d’en- semble ne peuvent être observés sur mon unique échantillon, dont la conservation sous le rapport des détails de l’ornementation est parfaite, le genre ne peut pas être affirmés avec certitude. Un très-beau fragment de Crussol parait cependant se rapporter exactement à la même espèce. Localités : la Verpillière, ». r. Explication des figures : pl. XXXVIL, fig. 11, Fususlia- sicus, de la Verpillière, de grandeur naturelle. 164 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE LAMELLIBRANCHES Solen Solliesensis (Nov. sr.). (PI. XXXVIE, fig. 1 et 2.) Testa elongato-augusta, subcylindracea, subarcuata cardine extremitate remoto, antice truncata, in medio inflata. Dimensions : longueur, 23 millimètres ; largeur, 114 millimè- tres , épaisseur, 15 millimètres (le moule). Coquille très-élargie et des plus transverses, de grande taille ; le bord palléal arqué, la charnière tout à fait antérieure a laissé une empreinte très-visible d’une petite lame saillante; on reconnait aussi les traces d’une carène rectiligne qui, partant du bord palléal sous le crochet, remonte en traversant obliquement toute la valve et vient rejoindre le bord cardinal d' côté postérieur. Je n'ai malheureusement que deux moules intérieurs (calcairés) qui ne laissent pas bien apercevoir les détails ; les empreintes musculaires sont oblitérées et les ornements du test invisibles. Cette coquille curieuse est rapprochée par sa forme de la Myoconcha Oxynoti de Quenstedt, ainsi que de la Myoconcha Jau- berti que j'ai décrite (3° partie de ces études, p. 282). En compa- rant me; échantillons aux figures que donne Agassiz, à la fin de ses études critiques (moules d’acéphales vivants), pl. 2 P, fig. 12, et 13, il est difficile de ne pas admettre ces échantillons dans le genre Solen ; la troncature surtout.du moule, du côté antérieur. ne me semble pas pouvoir se concilier avec la forme que montrerait un moule intérieur d’un autre genre. Le Solen Solierensis paraittrès-rare et n’a été encore trouvé que deux fois, dans le lias supérieur du Var, par M. Jaubert, qui a bien voulu me le communiquer. LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE 165 Localités : Solliès-Ville et Solliès-Toucas,r.r. (collection de de M. Jaubert r.) Explication des figures : pl. XXXVIIL, fig. 1 et 2, Solen Solliesensis. moule de Solliès-Toucas, collection de M, Jaubert, de grandeur naturelle. Gastrochæna diahboli (Nov. sp.). (PI. XXX VII, fig. 8.) Petite espèce dont j'ignore la forme et que je ne connais que par les moules de la loge. Ces moules. longs de 12 millimètres sur 5 de diamètre, ont la forme d’une petite olive ; ils ont été recueillis assez nombreux dans le lias supérieur du ravin d'Enfer, à Crussol. par M. Huquenin. Localité : Crussol. Explication des figures : pl. XXXVIIT, fig. 8, Gastrochæna diaboli, moule d’un tube de Crussol, de la collection de M. Hu- quenin ; de grandeur naturelle, Pholadomya acuta (AGassZ). 1840. Agassiz, Pholadomya acuta. (Études critiques, p. 70, pl. #4, fig. 1 et 3.) Coquille rare, de taille moyenne, qui parait être moins large que l'espèce décrite. Mes échantillons, sont mutilés et tronqués et ne me permettent pas d'inscrire avec certitude la Pho. acuta dans notre lias supérieur. Localités : Saint-Romain. la Verpillière, ». r. 166 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Pholadomya Voltzi (AGAssiz). 1840. Agassiz, Pholadomya Voltzi. (Études critiques, p. 122, pl. %, fig. 1 à 9.) Dimensions : longueur, 45 millimètres; largeur, 80 millimè- tres ; épaisseur, 40 millimètres. Je n’ai que des échantillons médiocres de cette coquille et qui mériterait à peine de fixer l'attention si les Pholadomyes n'étaient pas aussi rares dans la zone à Ammonites bifrons. C’est une coquille renflée. très-large. Les crochets peu saillants sont presque tout à fait antérieurs : elle porte 8 à 9 côtes peu marquées; le côté buccal est aussi largement arrondi que le côté postérieur. Localités : Saint-Fortunat, Saint-Romain, r. 7. Pholadomya Solliesensis (Nov. sp.). (PI. XXXVII, fig. 3, 4, 5.) Testa parva rotundata, inflata, subæquilatera radiatim cos- tata; costis 16 rectis, angustis, acutis, approximatis, in medio confertioribus umbonibus ; mediis, rectis. Dimensions : longueur, 20 millimètres; largeur, 19 milli- mètres ; épaisseur, 17 millimètres. . Coquille petite, globuleuse, de la grosseur d’une cerise, très-peu oblique, presque équilatérale ; crochets droits, placés au milieu; les valves sont ornées de 16 plis serrées, fins, droits, un peu plus espacés du côté antérieur ; quoique la coquille montre une forme arrondie régulière, le bord palléal est assez oblique et remonte du côté antérieur. Le seul exemplaire que je possède de cette jolie LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 167 Pholadomye est fort bien conservé, mais un peu tronqué du côté postérieur. Je l'ai recueilli dans le lias supérieur de Solliès-Ville. Localité : Solliès-Ville, r, r, Explication des figures : pl. XXXVIIE, fig. 4, 3, 5. Phola- domya Solliesensis, de grandeur naturelle. Échantillon re- cueilli par moi à Solliès-Ville. Goniomya Knorri (AGissiz). 1771. Knorr. (Supplément, pl. 5, fig. 2.) 1840. Agassiz, Goniomya Knorri. (Études critiques, p.15, pl. 1, fig. 41 à 17.) 1840. Münster 22 Goldfuss, Lysianassa angulifera. (Petrefucta, pl. 154, fig. 5.) 1858. Quenstedt, Goniomya Vscripta opalina. (Der Jura, p. 326, pl. 45, fig. 1.) 1870. Jaubert, Goniomya Varusensis. (Manuscrits.) L'état de mes échantillons ne me permet pas de donner les di- mensions. Cette coquille rare, mais que l’on retrouve cependant sur des points très-éloignés du bassin du Rhône, est subéqui- latérale ; l’angle formé par ses côtes est peu ouvert. les côtes assez grosses, les crochets peu obliques sont aigus et saillants. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Solliès-Toucas, quartier de Pierredon. Ma collection est celle de M. Jaubert. Pleuromya Gruneri (Nov. sp.). 1840. Goldfuss, Myucites elongatus. (Petrefact 1, p. 260, pl. 154, fig. 12.) Dimensions : longueur, 28 millimètres; largeur, 50 milli- mètres ; épaisseur. 23 millimètres. 168 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Coquille assez renflée ; crochets petits, bien marqués, placés au quart antérieur ; un peu baillants à l’extrémité postérieure ; la co- quille est couverte partout de rides concentriques, irrégulières. Ilrègne beaucoup de confusion dans la synonymie du Myacites elongatus, mais la figure de Goldfuss rend bien la forme et les ornements de nos échantillons. Comme il y a une Pleuromyu elon- gata (Agassiz), je suis forcé de chercher un nom différent. Je ne puis inscrire notre coquille sous le nom de P. sériacula (Agassiz), dont la forme s'accorde bien, mais cette dernière est dé- pourvue de rides concentriques. Les Pleuromya manquent à peu près partout, dans la zone à A. bifrons et je n’en ai jamais rencontré'ailleurs que dans le lias supérieur du Brionnais. Localités : Semur, Saint-Julien de Jonzy, plus un échan- tillon douteux de Villebois. Ceromya Varusensis (Nov. sp.). (PL XXXVIL, fig. 6 et 7.) Testu inflata, subæquilatera, cordata, globosa lævigata umbonibus proeminentibus, approæimatis, paululum contortia, latere buccali subtr'uncato. Dimensions : longueur, 60 millimètres ; largeur, 53 millimè- tres ; épaisseur, 48 millimètres. Coquille globuleuse, quelquefois plus large que longue, mais assez variable dans sa forme ; parfaitement arrondie sur le contour palléal ; crochets minces, saillants et un peu contournés en avant, où la coquille montre une dépression constante; je ne puis voir la trace d'aucun ornement; la valve droite paraît être plus grande que la gauche; la coquille bien fermée partout; mes échantillons ne sont que des moules. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIÈURE 169 Localités : Mazauque, Solliès-Toucas, Cuers, Vallauris. Ma collection et celle de M. Jaubert. Explication des figures : pl. XXXVIIL, fig. 6 et 7, Ceromya Varusensis, moule de Solliès-Toucas, de grandeur naturelle, de la collection de M. Jaubert, Ceromya eaudata (Nov. sr.). (PL XXXIX. fig. 1 et 2.) Testa rotundata, inæquilatera, rostrata; concentrice requ- lariter plicata, latere buccali dilatata, latere anali producta. augustata ; umbonibus contiquis. Dimensions : longueur, 34 millimètres; largeur, 42 millimè- tres ; épaisseur. 25 millimètres. Coquille de taille moyenne, couvertes de plis concentriques ré- guliers ; crochets un peu antérieurs, non contournés et en contact. Côté antérieur largement arrondi ; le contact des valves y forme un large contour coupant; côté anal rétréci, acuminé en forme de rostre comme chez certaines nucules. Contour palléal arrondi ; les valves semblent laisser un petit intervalle non fermé sur le prolon- gement du bord cardinal vers le rostre. Comme la charnière est cachée, je ne puis pas m'assurer du genre. M. Lycett décrit (Cotteswold hülls, pl. V, fig, 4), une Ceromya Bajociana qui montre plusieurs points de ressemblance avec notre fossile. Je n’en connais que deux exemplaires. Localités : la Verpillière, r. r. Explication des figures : pl. XXXIX, fig. 1 et 2, Ceromya caudata, de la Verpillière, de grandeur naturelle, 170 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Psammobia liasima (Nov. sp.). (PL XXX VIII, fig. 9.) Testa ovali-elongata, transversa, œquilatera lævigata , antice posticeque rotundata ; umbonibus prominulis subme- dianis. Dimensions : longueur 14 millimètres; largeur 29 millimè- tres; épaisseur, 9 millimètres. Coquille mince, comprimée, transverse, équilatérale, qui paraît tout à fait lisse; crochets médiants peu élevés; les deux côtés éga- lement arrondis ; l'échantillon unique que j'ai sous les yeux ne per- met pas d'affirmer le genre. Localité : la Verpillière, r. r. Explication des figures : pl. XXXVII, fig. 9, Psammobia liasina, de la Verpilière, de grandeur naturelle. Cypricardia brevis (Wricur). (PI. XXXIX, fig. 8 et 9). 1856. Wright, Cypricardia brevis. (Upper lias sand. quaterly Journal of the G.S%S., vol., XIE, p. 324.) 1857. J. Lycett, Cypricardia brevis. (The Cotteswold hill's, pl. 1, fig. 3.) Dimensions : longueur, 38 millimètres; largeur, 45 millimè- tres; épaisseur, 27 millimètres. Coquille trigone, assez épaisse ; crochets élevés, contournés, an- guleux, placés aux deux cinquièmes antérieurs et presque en contact; les valves ne portent d’autres ornements que de petites LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 171 lignes d’accroissement (les moules sont tout à fait lisses), côté buccal arrondi, côté anal plus ou moins anguleux. Une carène an- guleuse part des crochets du côté postérieur et descend obliquement jusqu’au bord palléal qui est droit ou très-faiblement arrondi. La largeur de la coquille varie et comme le test parait être assez épais, les moules intérieures sont toujours plus larges relative- ment. La coquille est exactement fermée partout. La Cypricardia brevis prend une assez grande importance dans certaines régions du bassin du Rhône; elle est très-abondante dans le lias supérieur du Charollais; dans aucun de nos gisements elle n’a conservé son test et les nombreux échantillons que l’on recueille ne sont que des moules. Localités : Saint-Romain, r., Marcigny, Semur, Saint-Nizier, Saint-Christophe, Saint-Julien, Brienon, c. Explications des figures : pl. XXXIX, fig. 8 et 9, Cypricardia brevis, moule de Saint-Julien, de grandeur naturelle, Cyprieardia Branoviensis (Nov. sp.). (PL. XXXIX, fig. 3.) Testa compressa, oblongo-ovata, inequilatera, concentrice plicata; latere buccali brevi, latere anali dilatato ; umbonibus haud prominentibus. Dimensions : longueur, 25 millimètres; largeur, 85 millimè- res ; épaisseur, 15 millimètres. Coquille comprimée, ovale, très-inéquilatérale, ornée de plis concentriques arrondis, assez réguliers au nombre de 18 à 20; crochets peu saillants, placés au quart de la largeur ; côté buccal court, arrondi, côté anal prolongé, largement arrondi et légère- ment anguleux. Coquille épaisse munie à l'intérieur d’une petite 172 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE lamelle qui descend du crochet du côté antérieur et qui est exacte- ment indiquée sur le moule par une dépression sur les deux valves. Impression palléale entière. Les exemplaires munis de leur test étant en mauvais état, je donne le dessin du moule intérieur d’une bonne conservation. Je ne lai jamais rencontrée que dans le lias supérieur du Brionnais. Localité : Saint-Julien de Jonzy, S. Niier. Explication des figures : pl. XXXIX, fig. 3, Cypricardia Brenoviensis, de Saint-Julien ; moule intérieur de grandeur naturelle. Cypricardia Dumortieri (JAUBERT). (PI. XXXIX, fig. #, à, 6.) 1868. Jaubert (inanuscrits), Cypricardia Dumortieri. Dimensions : longueur, 19 millimètres; largeur, 35 millimè- tres ; épaisseur, {9 millimètres. Coquille transverse, trigone, renflée, lisse, très-inéquilatérale, aussi épaisse que longue; les crochets placés tout à fait en avant, sont petits et en contact. Le côté antérieur est tronqué ct arrondi, le côté postérieur, très-allongé, va former un angle aigu avec l'extré- mité du bord palléal; la région cardinale forme un area extraordi- nairement large et concave au fond de laquelle les valves s'unissent sans aucune modification de la surface. Le bord palléal est droit. La forme singulière de cette coquille la sépare nettement des espèces décrites. Localités : la Guirne, près de Solliès-Toucas (collection de M. Jaubert). Explication des figures : pl. XXXIX, fig. 5 et 6, Cypricardia LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 173 Dumortieri, moule de Solliès-Toucas de grandeur naturelle, de la collection de M. Jaubert. Unicardium Onesimei (Nov. sr.) (PI. XXXIX, fig. 14 et 12.) Testa globosu, rotundatu, inflata, æquilatera. concentrice rugoso costata; umbonibus medianis, rotundatis, prominen- libus. Dimensions : longueur. 38 millimètres ; largeur, 42 millimè- tres ; épaisseur, 34 millimètres. Coquille épaisse, équilatérale, globuleuse, un peu plus large que longue, ornée de lignes d’accroissement irrégulières, plus mar- quées près du bord palléal. Crochets gros, droits ; les deux côtés également arrondis. Je n’ai qu’un échantillon dont la conservation ne me permet pas de donner plus de détails. Localités : Montmirey-le-Château, de la collection des Frères de la Doctrine chrétienne, de Lyon, S. Romain. Explication des figures : pl. XXXIX, fig. 11, Unicardium Onesimei, de Montmiray, de grandeur naturelle. Fig. 12, autre spécimen de Saint-Romain, de ma collection. Unicardiun Stygis (Nov. sp.). (PL. XXXIX, fig. 10.) Testa inflata, globosa, subæquilatera; concentrice regulariter plicata ; lalere buccali vel anali subangulosis ; umbonibus subme- dianis, approximutis. 174 LIAS SUPÉRIEUR. —— PARTIE INFÉRIEURE Dimensions : longueur, 27 millimètres ; largeur, 33 millimè- tres : épaisseur, 28 millimètres. Coquille globuleuse, subéquilatérale, mais plus large que longue, ornée partout de côtes concentriques serrées, assez régulières, sail- lantes, plus large que les sillons qui les séparent. Le bord cardinal est droit mais n’occupe que la moitié de la largeur ; le bord palléal très-peu convexe se termine à droite et à gauche par une partie arrondie, mais subanguleuse. L'Unicardium Stygis se distingue bien par sa forme et le relief de ses lignes concentriques. Localité : Crussol, ravin d’Enfer, c., collection de M. Gar- nier. Explication des figures : pl. XXXIX, fig. 10, Unicardium Stygis, de Crussol, de grandeur naturelle. Opis curvirostris (Moore). (PI. XXXIX, fig. 7.) 1865. Ch. Moore, Opis curvirostris. (On the middle et upper lias of the south-west of England, p.102, pl. 7, fig. 22.) Dimensiôns : longueur, 7 millimètres. Très-petite coquille, plus longuc que large, striée concentrique- ment, d’une manière réguhère ; crochets recourbés à l'extrémité d'une carène anguleuse, mais non aiguë ; côté buccal avec une lunule large et profonde, côté anal évidé et déprimé. Cette jolie coquille paraît rare, mais sa petitesse doit la faire échapper souvent à l'observation. M. Moore la décrit des couches supérieures du lias moyen. Pour nous, sa présence à la Verpil- lière et à Crussol la place sûrement dans le lias supérieur. Localités : la Verpillière, ma collection, Crussol, collection de M. Huguenin, r. r. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 175 Explication des figures : pl. XXXIX, fig. 7, Opis curvirostris, de Crussol, grossi. Lucina Thiolliereï (Nov. sP.). (PI. XL, fig. 1.) Testa orbiculari, depressa, subplana, equilatera, concentrice tenuissime striata, striis ubique regularibus. Longueur et largeur, 15 millimètres. Petite coquille à contour circulaire, à peine un peu convexe, ornée de stries concentriques, régulières, extraordinairement fines ; ce ne sont pas des lignes d’accroissement. mais bien des ornements de la surface. On remarque deux ou trois places marquées faible- ment dans la série des lignes par un temps d'arrêt dans l’accroisse- ment. La charnière est invisible et le genre Lucinen’est indiqué que d’après l'analogie de la forme extérieure. Localité : la Verpillière, r. r. Explication des figures : pl. XL, fig. 1, Lucina Thiollierei, de grandeur naturelle. Astarte lurida (SOWERBY). (PI. XL, fig. 2, 3 et 4.) 1818. Sowerby, Astarte lurida. (Miner. conch., pl. 187, fig. 1.) Dimensions : Longueur, 26 millimètres ; largeur, 30 millimè: tres ; épaisseur. 16 millimètres. Coquille ovale, globuleuse, plus large que longue. couvertes de lignes concentriques peu régulières et moins marquées chez les 176 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE adultes. Crochets petits. surbaissés et tout à fait antérieurs ; petite lunule à bords non coupants; corselet long, assez excavé ; les deux extrémités arrondies, bord palléal largement arrondi. un peu moins quand la coquille est jeune. La coquille est très-épaisse. les bords très-finement crénelés sur ‘une ligne qui estun peu en retrait sur le contour de la valve. L’Astarte lurida est une des coquilles les plus communes et les plus importantes dans le lias supérieur de la Verpillière et je suis surpris de la voir mentionnée si rarement. L’ Astarte subtetragona porte des rides concentriques plus sail- lantes et plus régulières ; la coquille est moins épaisse sur les bords et les crochets surtout sont placés. plus loin du côté antérieur. Localité : la Verpillière, c. Explication des figures : pl. XL, fig. 2. Astarte lurida, de la Verpiliière. Fig. 3, autre exemplaire vu du côté antérieur. Fig. 4, autre, de la même localité, vu par la face intérieure. Astarte subtetragona (MUNSTER). (PI. XL, fig. 5 et 6.) 1833. Münster, Astarte subtetragona. (Neues Jahrbuch, 1 vol., p. 325.) 1836. Roemer, Astarte subtetragona. ( Versteiner, p. 113.) 1842. Roemer, Asturte subtetragona. (De Astartarum Geneve, p. 13.) 1837. Goldfuss, Astarte excavatu. (Petrefucta, pl. 134, fig. 6 (non Sowerby). Dimensions : longueur, 23 millimètres ; largeur, 26 millimè- tres ; épaisseur. 14 millimètres. Coquille assez renflée, inéquilatérale, à contour arrondi, très-lé- gèrement anguleux ; couverte partout de plis concentriques saillants qui deviennent ordinairement plus serrés en se rapprochant du Ês LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 177 contour extérieur. Crochets saillants placés au tiers extérieur. Labre finement crénelé. La position des crochets, leur forme plus saillante, moins sur- baissée, les lignes concentriques saillantes, l'épaisseur moins forte sur les bords, distinguent cette 4starte de l'A. lurida, qui se trouve dans les mêmes couches. : Localités : la Verpillière, Crussol. Explications des figures : pl. XL, fig. 5 et 6, Astarte subte - tragona, de la Verpillière, de grandeur naturelle. Astarte depressa (MUNSTER ir GOLD.). (PL. XL, fig. 7.) 1837. Goldfuss, Astarte depressa. (Petrefacta, pl. 134, fig. 14.) 1837. Koch et Dunker, Astarte Münsteri. (Norddeutsch oolith- gebirg, p. 29, pl. 2, fig. 17.) Dimensions : longueur, 15 millimètres ; largeur, 16 millimè- tres ; épaisseur, 8 millimètres. Coquille comprimée, ronde, à peu près équilatérale, couverte de plis concentriques, fins et très-réguliers ; les deux côtés sont arrondis, mais le côté antérieur moins largement. lunule petite, crochets droits, petits, saillants et placés au milieu; ils sont un peu recourbés du côté antérieur. Les lignes concentriques sont régulières, très-fines et serrées vers les crochets, un peu plus grosses à mesure que l'on se rap- proche de la région palléale. En moyenne, on en compte deux par chaque nullimètre de surface; labre finement crénelée, Je remarque que mes échantillons paraissent un peu plus renflés que le type de l'espèce, Localités : Moiré. Crussol, ma collection et celle de M. Gar- nier. TV, 12 178 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Explication des figures : pl. XL, fig. 7, 4starte depressa, de Crussol, de grandeur naturelle. Astarte Voltzi (HOENINGHAUS). 1835. Roemer, Astarte Voltsi. (Oolithgebirg, p. 112, pl. 7, fig. 17.) 1838. Goldfuss, Astarte Voltsi. (Petrefacta, pl. 134, fig. 8.) 1858. Quenstedt, Astarte Voltsi. (Der Jura, pl. 43, fig. 13-15.) Dimensions : longueur et largeur, 3 millimètres et demi. Petite coquille renflée, globuleuse, presque équilatérale, couverte de lignes concentriques assez nombreuses. Localité : Rome-Château, collection de M. E. Pellal. Area elegans (ROEMER sp.). 1836. Roemer, Cucullea elegans. (Oolithgebirg, p.108, pl. 6, fig. 16,) 1837. Goldfuss, Arca elegans. (Petrefacta, pl. 193, fig. 1.) 1850. D'Orbigny, Arca elegans. (Prodrome, étage 9, n° 212.) Dimensions : longueur, 23 millimètres ; largeur, 30 millimé- tres; épaisseur, 19 millimètres. Coquille globuleuse et anguleuse en même temps: couverte de fines lignes rayonnantes croisées par des lignes d’accroissement avec temps d'arrêt irrégulièrement espacés et bien marqués ; quel- ques côtes rayonnantes se montrent sur les côtés el sont très-appa- rentes sur certains spécimens. Le côté anal est séparé par unc carène sans angle vif et suivie d’une portion de la surface un peu déprimée ; les crochets larges, tronqués au sommet et recourbés, sont un peu plus rapprochés du côté antérieur; bord palléal large- ment arrondi: LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 179 L'A. concinna de l’oolithe inférieure, qui a beaucoup de rapports avec l'A. elegans, est plus transverse, sa carène est bien plus aiguë, la forme générale plus oblique. Localités : la Verpillière. Crussol, r., ma collection et celle de M. Garnier. Arca oblonga (SOWERBY sP.). 1821. Sowerby, Cuculles oblongu. ( Mineral. Conchol., pl. 206, fig. 1 et 2.) 1837. Goldfuss, Ac oblongu (Petrefacta, pl. 123, fig. 2.) Dimensions : longueur, 22 millimètres ; largeur, 36 millime- tres ; épaisseur, 29 millimètres. Coquille renflée, transverse, méquilatérale, bien plus large que longue, couverte de lignes saillantes concentriques plus apparentes, en s’éloignant du crochet et en se rapprochant du bord palléal ; côté buccal étroit. court, arrondi, côté anal prolongé, anguleux ; crochets larges. médiocres, placés du côté antérieur au tiers de la largeur; indices de lignes rayonnantes mal conservées sur mon échantillon ; carène oblique du crochet à l’angle postérieur, angu- leuse près du crochet, arrondie plus bas. Localité : la Verpillière, r, r., un seul exemplaire. Nucula haimmieri (DEFRANCE). 1825. Defrance, Mucula hamineri. (Dictionnaire des Sciences Naturelles, t. xxxv, p. 217.) 1837. Goldfuss, Nucula hammeri. (Petrefacta, pl. 195, fig. 1.) 1858, Quenstedt, Nucula hamimeri. (Der Jura, pl 45, fig. 10, 11, 12:) Coquille globuleuse, transverse, épaisse; et dont la taille varie 180 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE beaucoup suivant les localités; les valves n'ont pas d'autres orne- ments que des stries d'accroissement peu marquées. Les échantil- lons de la Verpillière, nombreux et bien conservés, sont presque tou- jours bivalves et de petite taille, ordmairement d’une largeur de 10 à 12 millimètres. Cette nucule, abondante dans la zone à À. bifrons, est peu im- portante cependant pour l'étude des couches, parce qu’elle n’est pas caractéristique et qu'on la retrouve à plusieurs niveaux. Localités : Saint-Romain, Poleymieux, Limas, la Verpil- lière, Marcigny, Saint-Julien, Arresches, Crussol, c. Leda elaviformis (Sow. sp.). 1823. Sowerby, Nucula claviformis. (Mineral. Conchol., pl. 476, fig. 2.) 1858. Quenstedt, Nucula claviformis. (Der Jura, pl. 43, fig. 4.) Petite coquille de 10 à 12 millimètres de largeur, le prolonge- ment postérieur est bien moins long et moins droit que chez la Leda rostralis, de plus, il forme en dessus une area disposée d’une manière toute spéciale. Localités : Arresches, Pinperdu, Chapelle-des-Buis. Mytilus hillanus (SOWERBY, SP.). 1820. Sowerby, Modiola hillana. (Miner.conchol., pl. 212, fig. 2. 1837. Goldfuss, Mytilus hillanus. (Petrefacta, pl. 130, fig. 8.) Coquille de taille médiocre et fort rare dans la zone. Un seul exemplaire mutilé. Localité : Saint-Romain, r. r., collection de M. Locard. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEUR 181 Mytilus Sowerhbyanus (D'ORBIGNY). (PI. EX, fig. 12.) 1819. Sowerby, Modiola plicata. (Mineral Conchology, pl. 248.) 1830. Zieten, Modiola plicata. (Würtemberg. pl. 59, fig. 7.) 1838. Goldfuss, Mytilus plicatus. (Petrefacta, pl. 130, fig. 12.) 1850. D'Orbigny, Mytilus Sowerbyanus. (Prodrome, étage 10, n° 378.) 1858. Quenstedt, Modiola plicata. (Der Jura, pl. 49, fig. 4.) Dimensions : longueur, 77 millimètres ; largeur, 20 millimè- tres ; épaisseur, 15 millimètres, Coquille allongée, avec une carène oblique et des pils obliques, du bord cardinal à la carène. La coquille est presque toujours légè- rement arquée et varie beaucoup pour la longueur. Les plis obli- ques se propagent, en diminuant de volume, jusque sous les cro- chets. Ce Mytilus, qu'il parait impossible de séparer du Mytilus plica- tus de tous les auteurs, joue un rôle important dans les gisements du Var, où l’on trouve les A. bifrons, radians, etc., tandis que partout il est signalé à un niveau bien plus élevé : tantô: dans l’ooli- the inférieure, tantôt dans la partie inférieure du bathonien. Localités : la Guiranne, près de Solliès-Toucas, Solliès- Ville, Cuers, Puget-de-Cuers, ma collection et celle de M. Jau- bert, c. Explication des figures : pl. XL, fig. 19, M. Sowerbyanus, de Solliès-Toucas, de grandeur naturelle. 182 ._ LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Gervillia ohblonga (Moore). { PL. XL, fig. 8.) 1865. Ch. Moore, Gervillia oblonga. (On the inidile et upper lias of the south-vest of England, p.100, pl. 7, fig. 11.) Petite coquille renflée, très-oblique, ornée de lignes d’accroisse- ment irrégulières, crochets moyens, arrondis, dépassant la ligne cardinale; oreillette antérieure petite, anguleuse, l’autre prolongée en pointe avec un sinus rentrant. La convexité du crochet se pro- longe obliquement et sans inflexion aucune jusqu’au bord palléal. Les détails de la charnière sont cachés sur mes échantillons. La charnière est en ligne droite. Tous les caractères extérieurs s’accordent si bien avec ceux de la coquille décrite par M. Moore que je ne conserve pas de doutes sur l'identité de notre fossile. L'espèce paraît rare dans notre région, comme elle est rare aussi dans le lias supérieur d'Angleterre, puis- que M. Moore ne cite qu'un seul exemplaire venant d'Illminster. Localité : Saint-Nizier sous Charlieu, r. Explication des figures : pl. XL, fig. 8, Gervülia oblonga, fragment de marne de Saint-Nizier, montrant deux exemplaires de la coquille. Avieula Delia (D'ORBIGNY) (PL. XL, fig. 9.) 1850. D'Orbigny, Avicula delia. (Prodrome, étage 9, n° 231.) Dimensions : longueur, 20 millimètres; largeur, 14 millimè- tres; épaisseur, à millimêtres 1/2. Petite coquille entièrement lisse, de forme ovale, oblongue el LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE 183 oblique ; valve gauche renflée, avec indices de quelques lignes d’ac- croissement ; expansion buccale nulle, expansion anale à peine indiquée ; ligne cardinale très-courte ; il en résulte que la valve, assez oblique, montre un contour ovale marqué. Le crochet arrondi, légèrement contourné du côté postérieur, dépasse notablement la ligns cardinale et se recourbe sur la valve droite qu'il domine. La valve droite, aussi sans ornements, est tout à fait plate et de la même grandeur que la valve gauche. Localité : Saint-Romain, r. r. Le à Re à re Explication des figures : pl. XL, fig. 9, 4. Delia, de Saint- Romain, de grandeur naturelle. Avieula Munsteri (BRON). (PI. xL, fig, 10 et 11.) 1827. Bronn, Avicula Münsleri, (Juhrbuch, p. 76.) 1837. Goïdfnss, Avicula Miünsteri, (Petrefasta, pl. 118, fig. 2.) 1858. Quenstedt, Monotis Miünsteri. (Der Jura, pl. 60, fig. 6.) L'échantillon que j'ai sous les yeux devait mesurer 40 millimètres de longueur sur une largeur égale de 40 millimètres ; on y compte 17 côtes principales, entre cnacune desquelles il y a 12 à 14 côtes secondaires un peu inégales. Les côtes du côté buccal son: forte- ment marquées et contournées. les autres sont droites ; toutes con- tinuent jusqu'à l'extrémité du crochet, qui est saillant et dépasse notablement le bord cardinal. L’oreille antérieure est courte, tour- mentéc et couverte de côtes for.ement arquées ; l'expansion altiforme du côté anal est prolongée en pointe et munie d'un sinus rentrant bien caractérisé. Je fais figurer cette Avicule parce que les espèces du lias supé- rieur ne sont pas bien connues, et, comme cet échantillon est ren- fermé dans un même fragment de marnes avec une Ammonites Touarsensis, il ne peut rester aucun doute sur le niveau. Localité : Saint-Romain, r. 184 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Explication des figures : pl. XL, fig. 10, 4. Munsteri, de Saint-Romain, de grandeur naturelle. Fig. 11, grossissement d'une portion du test. Avicula subhstriata (MUNSTER, sp.). 1830. Zieten, Avicula subtriatc. (Würtemberg, pl. 69,fig. 9.) 1837. Goldfuss, Monotis subtriata. (Petrefacta, pl. 120, fig. 7.) 1858. Quenstedt, Monotis subtriata. (Der Jura, pl. 87, fig. 2 et3.) Petite espèce très-rare dans la zone, excepté à Rome-Château où elle est assez commune. Localités : Villebois, r., Rome-Château, c., ma collection et collection Pellat. Avicula deceussata (M. 7 GoLprus, sp.) 1835. Goldfuss, Monotis decussata. (Petrefacta, pl. 120, fig. 8.) 1836. Roemer, Monotis decussata. ( Versteinerung, p. 72, pl. 4, fig. 6.) 1836. Bronn, Avicula pectiniformis. (Lethæa, pl. 18, fig. 22, et pl. 27, fig. 13. Petite coquille de 7 millimètres, fort rare. Un seul exemplaire, collection de M. Pellat. Localité : la Verpillière, r. r. Posidonomya Bronni (VoLrz). 1833. Zieten, Posidonomya Bronni. (Würtemb., pl. 54, fig. 4.) 1836. Goldfuss. Posidonomya Bronni. (Petrefacta, pl. 113, fig. 7 et pl. 114, fig. 1.) LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 185 1858. Quenstedt, Posidonia Bronni. (Der Jura, pl. 37, fig. Set 9.) Petite coquille ordinairement en famille nombreuse, à la base de la zone, là surtout où les couches de marnes foncées prédomi- nent. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Saint-Nizier, Salins, Besançon, Gap, Saint-Hippolyte (Gard), Vals, près Anduze. Coulas, au-dessus de Bex, et dans une foule d’autres localités, c, €, Inoccramus undulatus (ZIETEN). 1830. Zieten, Inoceramus undulatus. (Würtemb., pl. 72, fig. 7.) 1856. Oppel, Znoceramus undulatus. (Die Juraform., p. 381.) Coquille assez grande (57 millimètres). couverte de plis irrégu- liers, peu commune; échantillons insuffisants. Localités : Saint-Romain, Poleymieux, la Verpillière, r. r. Inoceramus cinctus (GOLDFUSS). 1836. Goldfuss, Inoceramus cinctus. (Petrefacta, pl. 115, fig. 5.) 1856. Oppel, Znoceramus cinctus. (Die Juraform., 881.) Taille moyenne, 30 à 40 millimètres. Coquille de forme régulière, allongée, convexe, peu oblique, couverte de lignes concentriques fines, saillantes, comme imbri- quées, largement espacées, Quand le test est conservé, rien n’est plus facile que de reconnaitre l'espèce, même sur un fragment, car aucune autre coquille ne porte de semblables lignes fines aussi dis- tantes ; mais la surface du moule à un aspect tout différent, elle pré- sente des ondulations ou plis arrondis sur le sommet desquels les lignes fines du test reposent. Par exception la coquille était donc 5 SRE 186 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE plus accidentée à l'intérieur qu'à l'extérieur. qui ne présentait qu’une surface lisse avec lignes superficielles, mais sans sillons. Localités : Saint-Romain, Poleymieux, la Verpillière, Ville- bois, Saint-Julien, Crussol, Rome-Château, c., ma collection et collection Pellat. Inoceramus dübius (SOWwERBY). (PI. XLII, fig. 5 et 6.) 1829. Sowerby, Znoceramus dubius.(Miner.Conch., pl.584, fig.3.) 1833. Zieten, Znocerainus dubius. (Würtemberg, pl. 72, fig. G.) 1856... Oppel, Inoceramus dubius. (Die Juraforin., p 381.) 1858. Quenstedt, Mytilus gryphoides. (Der Jura, p.260, pl. 37, fig. 11 et 19.) Coquille subéquivalve, arrondie, convexe, couverte de plis ronds. concentriques, saillants, assez réguliers ; la forme générale varie beaucoup ainsi que la taille, qui va de 20 à 50 millimètres. Le: crochets, minces, recourbés. aigus, dépassent la ligne cardinale et sont très-rapprochés. Tous les auteurs admettent que le genre Imoceramus est inéqui- valve; cependant les bons échantillons bivalves de l'I. dubius mon- trent que l'inégalité des valves est à peine appréciable. Les échantillons incomplets peuvent être facilement confondus avec les débris de l’Astarte subtetragona. dont les ornements, quoi- que plus réguliers, sont très-semblables; mais la forme de la coquille et celle des crochets diffèrent beaucoup. Le magnifique échantillon bivalve, dont je donne le dessin, a été recueilli par mon ami, M. Pillet, dans les pentes au-dessous du vil- lage de la Table, près de la Rochette (Savoie). Localités : Saint-Fortunat, Saint-Romain, Charnay, Villebois. la Verpillière, Saint-Nizier, la Rochette (Savoie). e. Explication des figures: pl. XLIL, fig. 5 et 6, 1. dubius, écha :- tillon bivalve, de grandeur naturelle, de la Rochette (Savoie). LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE 187 Lima Tonrcensis (E. DEsLoNGcHaurs). (PI. XLI, fig. 4 et2.) 1850. D'Orbigny, Lima gigantea. (Prodrome, étage 9, n° 221.) 1856. E. Deslongchamps, Lima Toarcensis. (Bulletin Soc. Linn. de Normandie, vo]. I, p. 79.) 1856. Oppel, Lima Gallica. (Die Juraform., p.380.) Coquille de très-grande taille, renflée, très-globuleuse, arrondie partout; peu oblique, un peu plus longue que large; coquille mince, lisse, brillante et cependant couverte de lignes concentri- ques d’accroissement à peine visibles; quelques faibles lignes rayon nantes existent aussi sur les côtés et l’on peut voir, sur les exem- plaires très-bien conservés, vers le bord postérieur, des indices de ponctuation et des entre-croisements qui produisent par place une surface guillochée fort élégante. La taille dépasse quelquefois 200 millimètres, et l'on voit alors sur le contour extérieur une large zone de lignes concentriques serrées, saillantes, irrégulières et for- lement marquées. Côté buccal tronqué, mais arrondi partout sans aucune partie anguleuse ; côté anal parfaitement arrondi; les valves se rejoignent en formant un angle aigu, presque coupant. Les crochets, largement arrondis, peu saillants, dépassent à peine la ligne cardinale, qui est des plus étroites. Cette belle Lima est une des coquilles les plus caractéristiques de la zone et très-répandue sur certains points du bassin du Rhône. On a liea de s'étonner qu’elle ait été confondue si longtemps avec la L. gigantea du lias inférieur, dont les ornements, la forme angu- leuse en avant, let surtout la compression, forment un contraste si frappant avec elle ; il est probable que la fragilité du test de la L. Toarcensis, en rendant les bons échantillons si rares, a empêché l'étude comparative des deux espèces, et que l'on s'est contenté de la rapporter à l'espèce du lias dont la teille et l'apparence se rap- prochaient le plns. hu “LS Ste 188 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Comme les échantillons de la région sont en assez mauvais état et déformés, je fais figurer un spécimen que j'ai recueilli à Thouars, parce qu'il donne une idée exacte de l'espèce, quoique cet échantillon soit fort petit comparativement. Voici ses dimen- sions : longueur, 110 millimètres; largeur. 100 millimètres; épais- seur, 75 millimètres. Par une coïncidence singulière, cette Lima a reçu en même temps deux noms différents, de deux auteurs, dans la même année 1856 et au mois d'avril. Oppel lui a donné celui de L, Gallica. et M. Deslongchamps, celui de L. Tourcensis. J'adopte ce dernier nom pour deux raisons : premièrement la description de M. Des- longchamps est plus complète et plus précise, ensuite le gisement de Thouars fournit en quantité des exemplaires d’une conservation exceptionnelle, et jamais nom de localité imposé à un fossile n’aura été mieux justifié. La L. Toarcensis est assez répandue dans le bassin du Rhône ; les gisements de Provence fournissent surtout de bons échantil- lons. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Charnay, Chessy, Saint-Nizier, Saint-Bonnet, Marcigny, La Cride, Vallauris, Valcros, Solliès-Toucas, c. Explication des figures : pl. XLI, L. Toarcensis, échantillon bivalve de Thouars (Deux-Sèvres) de grandeur naturelle. Lima Elea (D'ORBIGNY). (PI. XLIL, fig. A et 2.) 1850. D'Orbigny, Lima Elea. (Prodrome, étage 9, n° 224.) 1850. Bronn, Lima pectiniformis. (Lethæa, p.214, pl. 19, fig. 10.) Dimensions : longueur, 75 millimètres ; largeur, 70 millimè- tres ; épaisseur, 30 millimètres. Coquille comprimée, plus longue que large. non tronquée. à LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 189 peine oblique, ornée de 11 côtes rondes, larges, séparées par des intervalles égaux à elles-mêmes et s'élargissant rapidement; ces côtes sont rugueuses, couvertes de lignes d’accroissement onduleu- ses. conne imbriquées, qui conservent la même valeur dans les entre-deux. Souvent quelques-unes des côtes se perdent avant d’ar- river au crochet, qui est assez aigu. Le passage du bissus, du côté antérieur, parait être toujours for- tement marqué par un bourrelet rugueux, qui repousse un peu de côté le sommet de la valve. Le nombre des côtes varie de 9 à 14; la taille est aussi très- variée. Quoique la L. Elea ait les plus grands rapports avec la L. pecti- niformis, je crois bien faire en adoptant le nom de d’Orbigny qui s'applique avec certitude au type du lias supérieur, et je donne la figure d’un exemplaire de Thouars, recueilli par moi, et dont le niveau ne peut laisser aucune incertitude. Il est bien important de constater que, au milieu d’une quantité considérable d'espèces qui paraissent spéciales à un seul horizon, que l’on chercherait vainement plus haut ou plus bas d’un niveau souvent peu important, 1l s’en trouve quelques-unes au contraire qui paraissent se propager, presque sans aucune modification, dans tous les étages successifs d’une grande période géologique. Le groupe auquel appartient la L. Elea est au nombre de ces coquilles exceplionnellement persistantes; depuis l’infra-lias (zone à Ammo- niles planorbis) jusqu'aux couches jurassiques les plus supérieures, on retrouve des formes qui se rattachent avec évidence à ce type, avec des modifications nombreuses, mais en gardant toujours la forme caractéristique. Le Pecten textorius se comporte absolument de même et se retrouve partout. J'ai sous les yeux un exemplaire bivalve de Collonges, qui ne porte que {1 côtes. Sa longueur est de 115 millimètres; largeur, 112 millimètres; épaisseur, 40 millimètres. Localités : Collonges, Saint-Fortunat, Saint-Romain, la Ver- pillière. 190 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Explicauon des figures : pl. XLIT, fig. 1 et 2, L. Elea, échantillon bivalve de Thouars (Deux-Sèvres), de grandeur naturelle. Lima semicircularis (GoLpruss). 1836. Godfuss, Lima semicireularis. (Pelrefacta, pl. 101, fig. 6.) 1852. Chapuis et Dewalque, Lima semicireularis. ( Fossiles du Luxembourg, pl. 30, fig. 5.) Dimensions : longueur, 120 millimètres; largeur, 125 null mètres; épaisseur, 48 millimètres. Coquille comprimée, arrondie, plus ou moins large, ornée de côtes serrées, divergentes, croisées par de fines stries concentri- ques; sur les grands exemplaires, l'angle cardinal est plus grand qu'un angle droit et les côtes sont interrompues par plusieurs lignes d’accroissement avec ressauts. Localités : la Verpillière, Solhès-Ville, r. Lima Galathen (D'ORBIGNY). (PL. XLII, fig. 3 el 4.) 1835. Philips, Lima pectinoides, (Yorkshire, pl. 12, fig. 12.) 1847. D'Orbigny, Lima Galathea. (Prodroine, étage 9, ne 230.) 1858. Quenstedt, Plagiostoma Aalensis, (Der Jura, pl. 48, fig. 10.) Pete coquille à côtes régulières, anguleuses, simples, sans pe- tites côtes dans les plis. Localités : Saint-Romain, Saint-Fortunat, Charnay, Hières, la Verpillière, Saint-Julien, Crussol, r., ma collection et celle de M. Huguenin: LIAS SUPÉRIEUR. — PARTHE INKÉRIEURE 191 Explication des figures : pl. XLIT, fig. 3 et 4, L. Galathe, de Charnay, de grandeur naturelle. Lima punctata (SOWERBY, SP.) 1819. Sowerby, ?lagiostoma punctatum. (Miner.Conch., pl. 113, fig. 1 et 2.) 1836. Goldfuss, Lima punctata. (Petrefacta, pl. 101, fig. 2.) Coquille de forme arrondie, de 30 à 40 millimètres de longueur, ornée de fines lignes rayonnantes croisées par des lignes concen- tiques effacées, qui donnent lieu à de fines ponctuations. Tous les détails semblent s’accorder avec ceux des exemplaires de la même espèce du lias moyen et du lias inférieur. Localités : Saint-Romain, Hières, Crussol, la Verpiliière, Villebois, Veyras, Puget-de-Cuers, r. Lima Jauberti (Nov. sp.) (PL. XL, fig. 7.) Testa inflata, oblique ovata, transversa, antice truncata, excavata ; costulis latis, convexiusculis, irregularibus munita ; latere anali rotundato. Dimensions : longueur calculée, 80 nullimètres; largeur, 95 millimètres; épaisseur, 45 millimètres; angle cardinal, 130 degrés. Coquille renflée, semi-globuleuse, transverse, oblique, ornée de 44 côtes rayonnantes, arrondies, peu saiilantes, très-irrégulières dans leur largeur et séparées par des sillons arrondis, étroits. Côté buccal tronqué, excavé; côté anal parfaitement arrondi, ainsi que le 192 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE contour palléal; oreilles inconnues. L'échantillon bivalve, fort beau du reste, que j'ai entre les mains n’est pas complet. Je ne connais qu'un seul exemplaire de cette belle Lima, que M. Jaubert a recueilli à Valauris et qu'il a bien voulu me commu- niquer. Localité : Valauris, ». Explication des figures : pl. XLIII, fig. 7, L. Jauberti, échafitillon bivalve de Valauris, de grandeur naturelle, de la collection de M. Jaubert. Lima Cuersensis (Nov. sp.). (PL. XLIII, fig. À et 2.) Testa convexo-ovata, longa, nullo modo obliqua, antice sub- truncata, longitudinaliter costulata; costulis rectis, requlari- bus, numerosis, interstitis subæqualibus, subtilissime trans- versim lineatis. Dimensions : longueur, 70 millimètres; largeur, 61 millimè- tres ; épaisseur, 42 millimètres; ouverture de l’angle cardi- nal, 100 degrés. Coquille renflée, plus longue que large, non oblique, couverte d’un grand nombre de côtes rayonnantes, arrondies, égales, régu- lières, sans aucune inflexion, séparées par des dépressions arron- dies de même largeur ; ces côtes sont croisées par des lignes con- centriques dont on aperçoit encore des traces dans les sillons. Ces côtes couvrent entièrement la coquille dans toutes ses parties, seu- lement elles deviennent plus fines et plus serrées en approchant du bord postérieur. La troncature antérieure est petite et non anguleuse, la ligne car- dinale petite; les crochets, gros et droits, sont largement séparés, le côté anal peu développé et arrondi. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 193 On remarque dans l'échantillon figuré une particularité curieuse : au milieu de ses côtes, si régulières, on en voit deux, du côté anté- rieur, qui se réunissent en une seule avant d'arriver au bord pal- léal. Localité : Cuers ; deux exemplaires de la collection de M. Jaubert. Explication des figures : pl. XLUHT, fig. !, L. Cuersensis, de Cuers, de grandeur naturelle. Fig. 2, autre spécimen, plus petit, de la même localité ; de la collection de M, Jaubert. Lima Phæbhe (Nov. sb.) Testa maxima, per compressa; subæquilatera dilatata rotun - data, radiatim lineis tenuissime sulcata ; latere buccali vix truncato. Ad peripheriam sulcis concentricis, sublamellosis circumdata. Dimensions : longueur et largeur, 170 millimètres ; épaisseur, 43 millimètres. Coquille de très-grande taille, ronde, très-comprimée, à bords aigus et coupants; couverte partout de lignes rayonnantes fines, peu régulières (on en compte 12 dans l'espace de 10 millimètres). La troncature antérieure est presque nulle ; les valves ont un contour régulièrement arrondi; des stries d’accroissement concen- tiques viennent couper et dévier les lignes rayonnantes et forment tout autour des valves une bordure assez large où ces lignes con- centriques dominent complétement. Cette zone parait avoir 15 à 20 millimètres de largeur. Crochets pelits. L'état de mes échantil- üllons ne me permet pas d'entrer dans une description plus dé- taillée. Localités : le Luc, colline de Sainte-Hélène, #. T. IV. 13 194 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Lima Erato (D'OrBIGNY). 1850. D'Orbigny, Limae erato. (Prodrome, étage 9, no 225.) Pette espèce portant 19 côtes au milieu et le reste lisse : je n'en ai pas rencontré de spécimens certains ; elle doit être notée comme fort rare. Localité, d’après d'Orbigny : environs de Lyon, ». r. Lima Locardi (Nov. sp.). (PL. XLUL, fig. 3, 4 et 5.) Testa ovato-inflata, subæquilatera, radiatim costata, costis rotundatis, transversim imbricalis ; umbonibus medianis, rec- lis; lateribus, auriculisque æqualibus. Dimensions : longueur, 17 millimètres ; largeur, 13 millimè- tres. Petite coquille presque équilatérale, renflée, ovale, ornée de 18 côtes arrondies, égales, rendues rugueuses par le croisement de fortes lignes concentriques, dont quelques-unes forment des temps d'arrêt, mais sans influence sur la direction des côtes; oreilles égales, crochets droits, contour palléal étroitement arrondi. Je ne connais, de cette jolie Lima, qu'un seul échantillon recueilli par M. Locard, à Saint-Fortunat. L'espèce est certainement des plus rares, Localité : Saint-Fortunat (Montout), r.r.; de la collection de M. A. Locard, Explication des figures : pl. XLIIT, fig. 3 et 4, L, Locardi, de Saint-Fortunat, de grandeur naturelle, de la collection de M, A, Locard. Fig. 5, grossissement d’une portion du test. LIAS SUPÉRIEUR. —— PARTIE INFÉRIEURE 195 Hinnites velatus (GOLDrUSs). (PI. XLUHI, fig. 6.) Coquille assez rare et des moins caractéristiques, puisqu'on la retrouve à tous les niveaux de la formation jurassique. Voir, pour la synonymie et la description, la zone supérieure à Ammonies opalinus, où elle est au contraire très-abondante et bien développée. Il ya des gisements qui fournissent des échantillons présentant presque tous des surfaces d’adhérence et le moulage en relief des coquilles sur lesquelles l’Hinnites velatus avait pris son point d’ap- pui. Le plus souvent ce sont des Ammonites qui servaient ainsi de support et dont l’ornementation se traduit d’une manière un peu vague sur la valve supérieure de VA. velatus, sans que pour cela les ornements si délicats de l'Hinnites en soient altérés en rien. La localité de Charnay m'a fourni surtout des échantillons présentant cette particularité. Ces preuves certaines et nombreuses d’adhérence permettent d’af- firmer le genre et rendent impossible de réunir notre coquille au genre Pecten. Localités : Charnay, Saint-Romain, la Verpillière. Explication des figures : pl. XUHI, fig. 6, H. velatus, de Charnay, de grandeur naturelle ; échantillon montrant le mou- lage des côtes de l’Ammonite qui lui servait de support. lecten pumilus (LAMarCk). (PI. XLIV, fig. 4 à 5.) 1819. Lamarck, Pecten humilus. (Anim. sans vert, vol. VE, p. 183. 1825. Defrance, Pecten incrustatus. (Dictionn. d'hist. nat., vol. XXXIV, p. 253.) 196 LIAS SUPÉRIEURE. — PARTI INFÉRIEURE 1833. Zieten, Pecten personatus. (Würtemb., pl. 52, fig. 2.) 1836. Goldfuss, Pecten paradoæus. (Petrefacta, pl. XCIX, fig. 4.) 1836. Goldfuss, Pecten personatus. (Petrefucta, pl. XCIX, fig. 5.) 1856. Oppel, Pecten incrustatus. (Die Juraform.,p. 3382.) 1858. Quenstedt, Pecten contrarius. (Der Jura, p. 258, pl. 86, fig. 15 à 17.) Dimensions : longueur, 5 à 10 millimètres. Pour la grande variété, longueur et largeur, 40 millimètres ; épaisseur, 9 millimètres. Ï y a peu de fossiles dont la synonymie soit plus embrouillée que celle du P. pumilus. Il y en a peu cependant qui soient carac- térisés par des détails aussi constants et aussi facilement reconnais- sables. Ce fossile est fort répandu dans la zone, mais se présente, suivant les régions, avec des proportions si différentes et un genre de fos- silisation si opposé, qu'il est comme impossible de réunir tous les exemplaires dans une même description. PENTE vaRiÈTÉ. — C'est une coquille ronde, d’une taille de 5 à 8 millimètres, quise rencontre en nombre immense dans les marnes noires inférieures d’un grand nombre de gisements. Les valves. toujours isolées, sont toutes fortement adhérentes à la marne dur- cie, par la surface extérieure de la coquille, dont il est comme impos- sible de rien voir, tandis que l'intérieur des valves laisse voir très - nettement des lignes rayonnantes minces, saillantes, qui cessent brusquement à une certaine distance du bord palléal. Localités : marnes noirâtres de la Verpillière, Saint-Romain, et partout où ces marnes sont visibles. GRANDE varIËTÉ. — Dans tout le département du Var, les cal- caires durs de couleur claire du lias supérieur fournissent en abon- dance des spécimens d’une grandeur gigantesque si on les compare à ceux des autres régions, et cependant il paraît impossible de les attribuer à une espèce différente; les ornements particuliers à cha- que valve, la forme générale, les côtes intérieures; on retrouve dans LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 197 ces grands Pecten tous les détails caractéristiques de la petite va- riété, Les exemplaires que l’on rencontre par milliers sont toujours bivalves et bien conservés. La seule différence que l'on peut noter, c’est que le Pecten pumilus du Var, quand sa longueur dépasse 35 millimètres, prend une forme plus élargie, transverse. Des exem- plaires de 42 millimètres de longueur prennent quelquefois une largeur qui peut aller jusqu'à 50 millimètres, au lieu de conserver la forme ronde régulière qui caractérise ordinairement l'espèce. Les plus grands spécimens bivalves ont une épaisseur qui ne dé- passe jamais 10 millimètres. La valve supérieure gauche, légèrement et régulièrement con- vexe, est couverte de fines lignes rayonnantes droites, avec inser- tions de nouvelles côtes qui restent moins fortes ; toute la surface est couverte en outre de stries concentriques fines et si serrées, surtout dans la région palléale, que l’on peut en compter près de 10 dans l’espace d’un millimètre. La valve inférieure ou droite, moins convexe, parait entièrement lisse; l'angle cardinal est ordinairement droit, mais quelquefois bien plus ouvert; je ne puis rien dire sur les oreilles qui sont tou- jours brisées. Les deux valves portent, à l'intérieur, 11 à 18 côtes rayonnantes étroites, saillantes, très-espacées, qui ne se continuent pas jusqu’au bord de la coquille. Les couches les plus inférieures de l’oolithe inférieure, soit la base du calcaire à entroques, fournissent, dans les environs de Lyon, des échantillons de P. pumilus, engagés dans le calcaire, et sur lesquels on peut distinguer très-bien les mêmes détails que nous venons d'exposer; ces Pecten de l’oolithe inférieure ont une taille généralement plus grande que ceux des marnes inférieures du lias, supérieur et quelques-uns ont une longueur de 15 milli- mètres. Les échantillons du P. pumilus de grande taille se trouvent en grande quantité dans le Var, partout où l’on rencontre les calcaires durs du lias supérieur. Je les ai recueillis à Solliès-Toucas, Solliès- Ville, Cuers, Valauris, Puget-de-Cucrs, Mazaugue, Belpentier, la Cride, c. c. 198 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Explication des figures : pl. XLIV, fig. 1, P. pumilus, valve droite (lisse), de Cuers, de grandeur naturelle. Fig. 2, valve gauche (costulée), de Solliès-Ville, grandeur naturelle. Fig. 3, grossissement d’une partie du test, de ladite valve. Fig. 4, vue de profil de l'échantillon fig. 1. Fig. 5, P. pumülus, valve gau- che, de Cuers, de grandeur naturelle, laissant voir une partie des cotes rayonnantes de la surface intérieure. Peeten textorius (SCHLOTHEIM, SP.). (PI. XLIV, fig. 42.) 1820. Schlotheim, Pectinites textoris. (Petrefact., p.229.) 1826. Goldfuss, Pecten textorius. (Petrefacta, pl. LXXXIX, fig. 9.) Nous voyons reparaître encore ici le Pecten textorius avec tous ses caractères. On eu trouve des exemplaires clairsemés à peu près partout, mais il y a des gisements où il se montre avec une abondance extrême, comme dans les marnes de Saint-Romain. Les échantil- lons bivalves de cette localité permettent de constater que sur la valve droite, celle qui porte l'échancrure pour le bissus, les côtes sont plus serrées et un peu plus régulières que sur la valve gau- che ; cette dernière est aussi toujours un peu plus bombée, Je donne la figure d’un beau fragment de ce Pecten qui a con- servé une partie de sa coloration naturelle; on y remarque des zones concentriques de couleur verdâtre et jaune clair. Localités : Saint-Cyr, Poleymieux, Saint-Romain, la Ver- pillière, Saint-Nizier, Solliès-Ville, c. Explication des figures : pl. XLIV, fig. 19, P. textorius, de Saint-Cyr, avec restes de coloration naturelle. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 199 Pecten barbatus (SOWERBY). (PI. XLIV, fig. 6.) 1820, Sowerby, Pecten barbatus enkunde, (Miner. conch., pl. 231.) 1836. Godfuss, Pecten barbatus, (Petrefacta, pl. XC, fig. 12.) Dimensions : longueur et largeur, 23 millimètres, Coquille orbiculaire, peu convexe, ornée de 14 à 16 côtes régu- lières, larges, anguleuses, saillantes, séparées par des plis profonds et couvertes partout de stries ou petites lamelles concentriques très- serrées et très-apparentes. La valve dont je donne le dessin est celle qui n’a pas d’épines. Un échantillon, aujourd’hui égaré de la Verpillière, était d'une taille un peu plus grande et laissait voir sur la région cardinale des prolongements épineux, comme cela se voit souvent chez les Pecten armés, notamment chez le P. Pollux, de l'infra-lias. Quoique le P. barbatus soit indiqué toujours dans l'oolithe infé- rieure, sa présence dans la zone à Ammonites bifrons est certaine. Localités : la Verpillière, Cuers, Solliès-Toucas, Solliès- Ville, ». Explication des figures : pl. XLIV, fig. 6, P. barbatus, de la Verpillière, de grandeur naturelle. Pecten disciformis (SHUBLER). 1833. Zieten, Pecten disciformis. (Würtemb., pl. 53, fig. 2.) 1850. D'Orbigny, Pecten silenus, (Prodrome, étage 10°, no 421.) 1556. Oppel, Pecten disciformis. (Die Juraform., p. 539.) Dimensions : longueur et largeur, 70 millimètres ; épaisseur, 20 millimètres. 200 LIAS SUPÉRIEUR: — PARTIE INFÉRIEURE Coquille orbiculaire lisse, assez grande, les lignes concentriques sont visibles, mais sur aucun de mes échantillons elles ne sont aussi marquées que sur la figure donnée par Zieten. Localités : Saint-Cyr, Villebois, Puget-de-Cuers, le Luc, Exogyra Berthaudä (Nov. sP.). (PL. XLI, fig. 7, 8, 9, 10, 41.) Testa ovata vel orbiculari; valva inferiore concava, contorta, basi affixa, acutissime carinata lævigata, seu lamellis irregu- laribus munita; postice rotundata, ad carinam recte elata; umbone involuto. Valva superiore subconcava, lævigata ; lineis acutis crebris ad marginem circumdatua. Dimensions : longueur, 50 millimètres ; largeur et épaisseur très-irrégulières. Coquille de forme assez peu régulièré, mais avec tous les carac- tères les plus marqués du genre. Valve inférieure profonde, adhé- rente par une grande partie de sa surface, munie d’une carène aiguë et tout à fait coupante, à partir de laquelle la valve se relève à angle droit formant une muraille droite, arrondie en demi-cercle, sur laquelle on remarque quelques lignes d’accroissement, souvent lamelleuses et avec quelques ondulations à la base; le crochet, for- tement contourné, est adhérent comme le reste de la coquille. La valve operculaire est plate, plutôt un peu concave, lisse, bor- dée sur son contour extérieur d'une zone de lignes coupantes, ser- rées, lamelleuses, d’une forme elliptique, arrondie, sur laquelle le crochet contourné en spirale ne forme aucune saillie. Je ne puis décrire ni la charnière, ni la forme de l'impression musculaire. Cette coquille est assez commune dans les marnes de Saint-Ro- main. J'en ai recueilli à Saint-Fortunat (dent de Montout) un exem- LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIQURE 201. plaire mutilé de grande taille. Longueur, 75 millimètres; épaisseur, 40 millimètres. Localités : Saint-Romain, Sant-Fortunat, le Luc. Explication des figures : pl. XLIV, fig. 7, 8, 9, Exogyra Berthaudi, de Saint-Romain, de grandeur naturelle. Fig. 10, valve supérieure, du même gisement, vue par-dessous. Fig. 11, valve supérieure, vue par-dessus. Ostrea Erina (D'ORBIGNY). (PI. XL, fig. 4 et2.) 1850. D'Orbigny, Ostrea Erina. (Prodroime, étage 9e, n° 263.) Dimensions : longueur, 35 millimètres ; largeur, 23 millimè- tres ; épaisseur, 10 millimètres. La description si courte que donne d'Orbigny ne peut pas suffire pour rassurer complétement sur la bonne détermination de cette espèce, cependant les deux exemplaires que j'ai pu recueillir me paraissent se rapporter parfaitement à cette description !. Localités : Saint-Cyr, la Verpillière, Saint-Romain Char- ney, Fr. Explication des figures : pl. XLV, fig. 1 et 2, Ostrea Erina, de Charnay, de grandeur naturelle. à Depuis que ces lignes sont écrites, j'ai recueilli à Charnay de très-beaux exem- plaires de l'Ostrea Erina qui ne me laissent plus de doute sur l'identité de l'espèce; je donne la figure de l’un d'eux, 2: LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE LAU Ostrea subauricularis (D'ORBIG\Y). 1833. Goldfuss, Ostrea auricularis. (Petrefacta, p. LXXIX, fig. 7.) 1850. D'Orbigny, Ostrea subauricularis. (Prodrome, étage 9e, n° 262.) ï 1856. Oppel, Ostrea subauricularis. (Die Juraform., p. 382.) Coquille arrondie, sans ornements , dont le crochet acuminé est un peu recourbé du côté antérieur. On rencontre souvent, dans le minerai de cette localité, des fragments d’Ostrea, mais contraire- ment à ce qui arrive pour les autres coquilles, il est impossible de les séparer de la gangue. Localité : la Verpillière, r. Ostrea Pictaviensis (HEBERT). 1850: D'Orbigny, Ostrea Knorri. (Prodroime, étage 9e, no 260.) 1856. Hébert, Ostrea Pictaviensis, (Bulletin de la Société géolo- gique, 2e série, XIITe vol., p. 216.) Coquille d'assez grande taille, très-peu connue dans le lias supé- rieur du bassin du Rhône. Elle serait facilement confondue avec la Gryphea obliqua ou la Gryphea sublobata, si les plis fins, irréguliers, qui garnissent son crochet, ne la faisaient distinguer. Localités : Marcigny, ma collection; Mussy-les-Tours (Saône-et-Loire), collection Thiollière, au musée de Lyon, (PONS LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURÉ 203 Ostren vallata (Nov. sp.). (PI. XLV, fig.7et8.) Testa ovato-orbiculari transversa ; valva inferiore affixa, concava, marginem versus plicis simplicibus; carinatis, rectis, irregularibus munita. Dimensions : longueur, 23 millimètres ; largeur, 30 millimè- tres ; épaisseur, 8 millimètres. Coquille de forme ovale, transverse, adhérente par la plus grande partie de sa surface. La valve inférieure porte sur la moitié de son contour un bord relevé verticalement en forme de petite palissade, ornée de 15 à 16 côtes ou plis irréguliers, anguleux, plus élevés sur le front de la coquille et d’une très-petite élévation en se rappro- chant de la région cardinale, Valve supérieure inconnue. Localité : la Verpillière, r. Explication des figures : pl. XLV, fig. 7 et S, Ostrea val- lata, de la Verpillière, de grandeur naturelle. Plicatula catinus (E. DESLONCHAMPS). (PI. XLV, fig. 3, 4, 5, 6.) 1836. Goldfuss, Ostrea subserrata. (Petrefucta, pl. LXXIV, fig. 1.) 1860. E. Deslongchamps, Plicatula catinus. (Essai sur les Plica- tules fossiles, p.95, pl. XVI, fig. 1 à 9.) Dimensions : longueur, 21 millimètres ; largeur, 27 millimè- tres; épaisseur, {2 millimètres. Petite coquille arrondie, assez épaisse, un peu transverse; valve 204 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE droite, inférieure, adhérente près du crochet, ornée de côtes ou sillons souvent lamelleux, ou interposés près du bord. Valve supé- rieure subconvexe et déprimée dans la région cardinale, ornée de côtes moins larges, moins marquées, mais plus régulières ; la char- nière ne peut se voir sur aucun de mes échantillons. Localités : Saint-Fortunat, Saint-Romain, Charnay, la Ver- pillière, Saint-Nizier, Saint-Julien, Solliès-Toucas, ma collec - tion; collections de MM. Pellat et Jaubert. Explication des figures : pl. XLV, fig. 3, 4, 5, Plicatula catinus, de Saint-Romain, de grandeur naturelle, de la collec- tion de M. Locard. Fig. 6, valve supérieure, de Saint-Julien ; collection Thiollière (musée de Lyon). Harpax Gibbosus (E. DEsLONCHAwPS). (PI. XLY, fig. 12.) 1858. E. Deslongehamps, Harpax gibbosus. (Essai sur les Plica- tules fossiles, p. 52, pl. XI, fig. 9 à 22.) Dimensions : longueur, 33 millimètres ; largeur, 28 millimè- tres ; épaisseur, 7 millimètres. Coquille ovale allongée, très-régulièrement arrondie et convexe, ‘ auriculée, lisse avec quelques lignes d’accroissement ; les crochets médians dépassent à peine la ligne cardinale. Quoiqu’elle soit indiquée du lias moyen, tous mes échantillons sont adhérents sur les Ammonites du lias supérieur de Saint. Julien de Jonzy, et appartiennent par conséquent d’une manière certaine à ce niveau. Localités : Saint-Julien, c., la Verpillière, r. Explication des figures : pl. XLV, fig. 12, Harpax gibbosus. de Saint-Julien, de grandeur naturelle, valve supérieure. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 205 BRACHIOPODES Rhynchonella Bouchardi (DaAvipsoN). 1852. Davidson, Rhynchonella Bouchardi. (British fossil bra- chiopoda, (Palæontographical Society, p. 82, pl. 15, fig. 3 a 5.) Petite espèce semi-globuleuse, d’une longueur de 10 à 12 milli- mètres, dont les plis ne sont marqués que sur le bord des valves. Quoique mes échantillons soient assez médiocrement conser- vés, je crois pouvoir les rapporter avec certitude à l'espèce de Davidson. Localité : la Verpillière. r. Rhynchonella Jurensis (QUENSTEDT). 1858. Quenstedt, Rhynchonella Jurensis. (Der Jura, pl. M, fig. 33 à 35.) 1868. Quenstedt, RAynchonella Jurensis. (Brachiopod., p. 75, pl. 38, fig. 23 à 30.) Petite espèce de 12 à 15 millimètres de longueur ; le lobe de la valve non perforée porte 3 ou 4 plis. Elle est assez globuleuse. C’est la Rhynchonelle la plus répandue dans les minerais de fer de la Verpillière. Localités : Saint-Romain, Saint-Fortunat, Villebois, la Ver- pillière, c. 206 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Rhynmchonella Schuleri (OPPEL). (PL. XLV, fig. 9, 40, 11.) 1856. Oppel, Rhynchonella Schuleri. (Die Juraform., p. 385.) 1868. Quenstedt, Terebratula Jurensis striatissima. (Brachio- poden, p.76, pl. 38, fig. 26 et 27.) Coquille petite, de 8 à 12 millimètres de longueur, assez large- ent arrondie et comprimée ; couverte d’un grand nombre de plis fins, rayonnants ; le crochet aigu n’est pas recourbé ni saillant; les grands spécimens montrent sur la valve non perforée un lobe peu élevé qui correspond à un sinus de la grande valve. Localités : Saint-Cyr, Saint-Romain. la Verpillière, r.r, Explication des figures : pl. XLV. fig. 9 et 10, Rhyncho- nella Schuleri, de Saint-Romain, de grandeur naturelle. Fig. 11, la même, grossie. Rhynchonella cymocephala (RICHARD, sP.). (PI. XL, fig. 13, 14, 45, 16.) 1834. V. Buch, Terebratula ringens. (Ueber Terebrateln, pi. 9, fig. 31.) 1840. Richard, Terebratula cynocephala. (Bulletin de la Soc. géol. de France, vol. Il, p. 2638, pl. 3, fig. 5.) 1850. D'Orbigny, Rhynchonella Fidia.(Prodrome, étage 9e,n°267.) 1851. Davidson, Rynchonella cynocephala. (British Brachiopcda, pl. 14, fig. 10 à 12.) 1856. Oppel, Rhynchonella cynocephala. (Die Juraform., p.551.) 1864. E. Deslongchamps, Rhynchonella meridionalis. (Bullet. de la Soc. Linn. de Normandie, VIE vol., pl. XIE, fig. 4 à 9.) Dimensions : longueur. 19 millimètres; largeur. 23 millimè- tres ; épaisseur, 2{ millimètres, LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 207 Coquille grande, extraordinairement renflée et de bizarre struc- ture ; valve perforée. presque plate, ornée de chaque côté de 8 à 7 plis courts, saillants, aigus sur les bords et qui disparaissent tou- jours avant d'atteindre le milieu de la valve ; entre ces deux groupes de plis on voit un sinus étroit très-profond, qui se relève verticale- ment et qui porte de 2 à 5 plis. Le reste de la valve est lisse et ne présente qu'une,surface plate, légèrement renflée vers le crochet qui reste petit, aigu et peu recourbé. La valve non perforée, à l'inverse de l’autre. est excessivement renflée et porte cependant sur les côtés les mêmes plis courts et coupants. Sur le milieu s'élève un lobe énorme. fortement projeté en avant, où il vient se raccorder avec l'extrémité du sinus de l’autre valve; ce lobe porte 2 à 6 plis aigus. profonds et très-courts ; il est rare que ces plis se prolongent plus loin que le tiers de la longueur du lobe. Cette remarquable espèce, dont la synonymie est si compliquée. se rencontre en grande abondance dans le lias supérieur des gise- ments du Var, où le Pecten pumilus, de grande taille, accompagne les Ammonites bifrons, radians. ete. Dans toutes les autres régions, en France comme en Angleterre, la Rhynchonella cynocephala, de taille beaucoup plus petite, se montre à un niveau plus élevé, à la base de l'oolithe inférieure, avec l'A. Murchisonæ, et au-dessus des couches à 4. opalinus. Les échantillons rapportés d'Espagne par M. de Verneuil et que M. Deslonchamps a décrits comme appartenant au lias moyen, se trouvent, très-probablement, dans uné zone parallèle au lias supé- rieur du Var; il y a identité complète entre les échantillons fournis par les deux pays. De plus, en France comme en Espagne, la R. cynocephala est toujours accompagnée de la TerebratulaJauberti. J'ai recueilli dans le lias supérieur à Portel (Aude) la R. cynoce- phala. Localités : Hyères, Toulon (Dardenne), Puget-de-Cuers, Solhès-Ville, Cuers, Belgentier, Bandol, le Luc, €. e. Explication des figures : pl. XLV. fig, 13, R. cynocephala, 208 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE de Cuers. de grandeur naturelle. Fig. 14, autre, de Belgentier. Fig. 15 et 16. autre spécimen, de Solliès-Ville. Rhynchonella Forbesi (DaAvinson). (PL XLVI, fig. 1,9, 3.) 1854. Davidson, Rhynchonella Forbesi. (British oolitic Brachio- poda, p. 84, pl. XVIL, fig. 19.) Dimensions : longueur et largeur, 11 millimètres; épaisseur. 8 millimètres. Petite coquille globuleuse. très-constante dans sa taille, ornée de 15 à 18 plis anguleux ; sinus à peine indiqué; commissure latérale des valves non sinueuse ; c’est l'espèce la plus répandue avec la R. Jurensis. J'ai recueilli à la Verpillière quelques échantillons, relativement de grande taille et que j'inscris sous le même nom, puisqu'ils pa- raissent présenter les caractères de l'espèce; les dimensions de cette variété sont : longueur, 17 millimètres ; largeur, 15 millimè- tres ; épaisseur, {4 millimètres. IL y a de grandes différences dans le nombre et la grosseur des plis. comme on le verra par les figures que je donne. Ces R. Forbesi, de grande taille, se rencontrent très-rarement. Localités : la Verpilhère, Villebois. Explication des figures : pl. XLVL fig. 1 et 2, R. Forbesi, de la Verpillière, de grandeur naturelle. Fig. 3, autre. de la même localité. à gros plis. Khynechoncella subtetrahedra (Divinson). 1854. Davidson, Rhynchonella subtetrahedra. (British Brachio- poda, p. 95, pl. 16, fig. 9 à 12.) LIAS SUPÉRIEUR. -— PARTIE INFÉRIEURE 209 Dimensions : longueur, 15 millimètres ; largeur, 18 millimè- tres ; épaisseur, 8 millimètres. Coquille transverse, comprimée, avec 24 plis assez aigus, régu- liers, le sinus indiqué. Les exemplaires fort rares. que j'ai recueillis de cette Rhyncho- nelle, sont, en plus petit, de la forme indiquée fig. 11 de la pl. 16 de Davidson. Elle se rencontre en Angleterre dans l’oolithe infé- rieure de Dundry. Localité : la Verpilière. r. r. Rhynchonella quadriplicata (ZIETEN). 1830. Zieten, Terebratula quadriplicata. (Würtemb., pl. 41, fig. 3.) 1868. Quenstedt, Terebratulu quadriplicata, (Brachiopod., p.81, pl. 38, fig. 47 à 55.) Dimensions : longueur ei largeur, 18 millimètres ; épaisseur, 11 millimètres. Espèce aussi large que longue, régulière dans sa taille, plis nom- breux, réguliers ; le lobe bien indiqué et qui se prolonge un peu en saillie sur le front porte 4 plis. L’angle cardinal est droit, Le con- tour est un peu pentagonal. Cette Rhynchonelle. indiquée partout dans l'oolithe inférieure, se rencontre assez communément dans le lias supérieur du Var. Localités : le Luc (Pumejean). Cuers, Bandol, Puget-de- Cuers. TV: 11 210 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFERIEURE Terchbratula (Waldheimia) Lyeetti (Davinson). (PL'XLVE, fig. 4 et 5.) 1851. Davidson, Terebratula Lycetti. (British Brachiop., p. 44, pl. VIL fig. 17 à 22.) ‘ 1857. Oppel, Terebratula Lycetti. (Die Juraform., p. 383.) 1864. E. Deslongehamps, Tercbratula Lycetti. (Paléont. franç., p. 183, pl. 47, fig. 4 à 10, et pl. 48, fig. 4 à 6.) Coquille toujours de petite taille (10 millimètres), assez renflée, à contour circulaire; elle n’est pas très-rare à la Verpillière. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Mortiès, Fressac. Explication des figures : pl. XLVI. fig. 4 et 5, T. Lycetti, de Saint-Romain. de grandeur naturelle. Terebratula (Waläheimia) Sarthacensis (D'ORBIGNY). 1847. D'Orbigny, Terebratula Sarthac-nsis. (Prodrome, étage 9°, no 270.) 1863. E. Deslongchamps, Tercbratula Sarthacensis, ( Paléont. franc, p.130, pl. 31, fig. 1 à 8.) Dimensions : longueur, 21 millimètres ; largeur, 18 millimè- tres ; épaisseur, 12 millimètres. Coquille ovale plus longue que large ; les deux valves également renflées, un peu tronquée sur la région frontale; commissure des valves non sinueuse. Le foramen petit; le crochet paraît moins développé que dans les échantillons du Calvados. Localités : la Verpillière, Crussol, Aix, Cuers. r: LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INKÉRIEURE 211 Terebratula Eudesi (OppeL). (PI. XLVL, fig. 6 à 13.) 1851. Bronn, Terebratula biplicatx (pars). (Lethæa, pl. 18, fig. 11.) 1857. Oppel, Terebratula Eudesi, (Die Juraform., p. 548.) 1861. De Ferry, Espèce voisine de la Terebratula globata. (Mém. de la Soc. linn. de Normandie, t. XIF, p. 35.) 1872. Deslongchamps , Terebratula Eudesi. (Paléont. franc, p. 214, pl. 59, fig. 3 à 11, et pl. 60, fig. 1.) Dimensions : longueur, 25 millimètres ; largeur. 22 millimè- tres ; épaisseur, 17 millimètres. Coquille globuleuse, assez variée dans sa taille et dans ses pro- portions ; valve perforée très-renflée vers le crochet qui est large- ment arrondi ct recourbé; à la moitié de la longueur un lobe médian se dessine, accompagné sur les côtés de deux plis arrondis ; la petite valve, très-renflée aussi près du crochet, porte un sinus plus où moins profond et large, bordé par deux plis anguleux ; la commissure laérale des valves est très-sinueuse et le front, un peu tronqué, montre des ondulations qui représentent quelquefois d’une manière frappante la lettre M. La T. Eudesi se rencontre ordinairement partout dans loolitne inférieure, et cependant, dans le minerai de fer de la Verpillière et dans les autres gisements de la région, elle fait bien partie de la zone à Ammonitles bifrons et non de la zone à À. opalinus. comme le dit M. Deslonchamps (Paléontologie francaise, p. 218. 219). Peut-être faudrait-il admettre que nous avons là une espèce diffé- rente, par les raisons suivantes : la T. Eudesi du lias supérieur ne montre jamais le limbe frontal dont parle M. Deslonchamps : le lobe médian de la valve perforée se prononce souvent dès le pre- mier tiers de la longueur, en descendant du crochet; enfin les sinuo- sités anguleuses de la partie frontale paraissent souvent marquées 212 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 4 d'une manière plus énergique que dans l’espèce type qui ne fournit jamais des spécimens semblables à ceux figurés pl. XLVI, fig. 9. Cette variété sinueuse et anguleuse ne tient pas à une complication amenée par l’âge, car nous en avons des exemples dans des coquilles jeunes encore, comme le fait voir le petit échantillon dessiné pl. XLVL fig. 12 et 13. Cette Térébratule si anguleuse ne mesure que 15 millimètres, tandis que des exemplaires de 23 millimètres ne présentent que la forme ordinaire de l'espèce type. Cette Térébratule a longtemps figuré dans ma collection sous le nom de T. millenaria, nom que je lui avais donné pour rappeler le chiffre romain mille, si bien figuré par son sinus. Localités : Saint-Cyr, Saint-Fortunat, Poleymieux, la Ver- pillière, Crussol, r., Charnay. Explication des figures : pl. XLVI, fig. 6, T. Eudesi, de la Verpillière, forme simple. Fig. 7, 8, 9, forme sinueuse, aussi de la Verpillière. Fig. 10, 11, autre, de Charnay. Fig. 12 et 13, autre, de Saint-Cyr. Tous les échantillons sont représentés de grandeur naturelle. Terchratula perovalis (SOWERBY). 1825. Sowerby, Terebratula perovalis. (Mineral. conchology, pl. 436, fig. 2 et 3.) 1851. Davidson, Terebratula perovaulis. (British fossil Brachio- poda, p. 51.) 1864. Deslongehamps, Terebratula perovalis. (Paléont. francç., p. 197, pl. 51, 53, 55.) 1869. Quenstedt, Terebratula perovalis. (Brachiopoden, pl. 50, fig. 1, 30, 31, 32.) Cette espèce, qui se trouve ordinairement dans loolithe inférieure et se propage souvent plus haut, se présente, très-rarement il est CO LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 21 vrai, dans notre zone à 4. bifrons. J'ai recueilli à Marcigny des échantillons très-semblables pour la forme et la taille à la fig. 3. pl. X, que donne Davidson, prise sur un échantillon de Dundry. Localités : la Verpillière, Marcigny, Charnay, Crussol ; col- lection de M. Garnier, r. 7. Terchbratula sphæroidalis (SOWERBY). (PI. XLVI, fig. 44 et 45.) 1825. Sowerby, Terebratula sphæroidalis.(Miner. conch., pl.485, fig. 3, et Terebratula bullatæ, ibid., fig. 4.) 1832. Zieten, Terebratula bullatæ. (Würtemb., pl. 40, fig. 6.) 4854. Davidson, Terebratula sphæroidalis. (Oolitic et liasic bra- chiopoda, p. 46, pl. IL, fig. 9 à 19.) 1869. Quenstedt, Terebratula bullata. ( Brachiopoden, p. 409, pl. 50, fig. 17 à 25.) Dimensions : longueur, 35 millimètres; largeur, 33 millimè- tres ; épaisseur, 23 millimètres. Coquille souvent de grande taille, globuleuse. crochets gros, recourbés, sans parties anguleuses. Contour arrondi, avec indice de troncature au front; commissure latérale des valves peu smueuse. J'ai des échantillons qui se rapportent à la fig. 18, pl. Il, de Davidson ; d’autres à la fig. 11, pl. 50, de Quenstedt. La T. sphæroidalis est partout signalée dans l’oolithe inférieure ; elle se montre cependant, avec tous ses caractères, dans le lias supé- rieur du Var, zone de l'A. bifrons. Nous avons déjà vu cette ano- malie de niveau se faire remarquer pour plusieurs espèces, et nous aurons encore l’occasion de constater le même fait plusieurs fois ; il y a là une difficulté que des observations plus suivies et plus atten- tives feront peut-être disparaître. Ce qu'il y a de plus singulier, c’est que ces espèces, qui accompagnentla T. sphæroidalis, appartiennent pour la plupart aux couches supérieures du bajocien. 214 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Localités : Solliès-Ville, Puget-de-Cuers, Cuers, c. Explication des figures : pl. XLVI, fig. 14 et 15, T. sphæroi- dalis, de Puget-de-Cuers, de grandeur naturelle. Terebratula suhovoides (ROEMER). 1836. Roemer, T'erebratula subovoides, (Die Versteinerung, pl. 2, fig. 9.) 1863. E. Deslongchamps, T'erebratula subovoides. (Paléont. franc., p. 154, pl. 87, fig. 4, et pl. 38, fig. 9.) Dimensions : longueur, 31 millimètres; largeur, 25 millimè- tres ; épaisseur, 20 millimètres. Coquille ovale, renflée, lisse, plus longue que large ; les deux valves également et régulièrement convexes partout. Crochet ar- rondi, fortement recourbé, non caréné sur les côtés ; foramen de moyenne grandeur ; commissure des valves presque droite; presque toujours on remarque une légère troncature au bord frontal ; souvent aussi on voit de nombreuses lignes d’accroissement formant une zone bien marquée et occupant les bords des valves sur un espace plus ou moins large. Le gisement de Cuers, où on la trouve, n'appartient pas au lias moyen, comme le pense M. Deslongchamps. Localités : Cuers, Puget-de-Cuers, Solliès-Ville. Terebratula Jaubherti (E. DESLONCHAMPS). 1863. E. Deslongchamps, T'erebratula Jauberti. (Bulletin de la Soc. linn. de Normandie, VUE vol., p. 271, pl. XI, fig. 1.) 1863. E. Deslongchamps, Terebratula Jauberti. (Paléont, frane., p. 176, pl. 45, fig. 8 à 11, pl. 46, fig. 1 à 4, et pl. 47, fig. 1 à 4.) LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 215 Dimensions : longueur, 30 millimètres ; largeur, 29 millimè- tres ; épaisseur, {5 millimètres. Coquille parfaitement arrondie, lisse, également renflée en dessus et en dessous; crochet large, très-peu saillant avec un indice de parties anguleuses ; foramen petit; pas de lignes d’accroissement; commissure des valves droites; je remarque que mes échantillons sont plus régulièrement circulaires, ont le crochet plus raccourci et moins anguleux que ne le montrent la plupart des figures de M. Des- longchamps. La T. Jauberti est un des fossiles les plus communs et des plus réguliers des couches du lias supérieur du Var. Il est des plus pro- bables que les exemplaires rapportés d'Espagne par M. de Verneuil et qui accompagnent en grand nombre la R. cynocephala, appar- tiennent au même niveau du lias supérieur et non au lias moyen. L’échantillon provenant du Blaymard (Lozère), que j'avais com- muniqué à M. Deslongchamps et qu'il à fait figurer pl! XXXXVII, fig. 3, n'appartient pas à la T. Jauberti; c’est un exemplaire de la T. subnumismalis (Davidson), caractérisée par les côtés très-angu- leux de son crochet qui s'élève bien plus d’ailleurs sur la région cardinale que chez la T. Jauberti. Cet échantillon du Blaymard appartient bien au niveau supérieur du lias moyen, zone du P. æqui- valvis. J'ai recueilli, dans les environs de Thouars, une Térébratule très- commune dans la zone à fucoïde, base de l’oolithe inférieure, et qui se rapporte exactement à la T. Jauberti; elle accompagne dans les calcaires marneux, terreux, de cette région, la T. Eudesi et la R. cynocephala de petite taille. Localités : Toulon (Dardenne), Bandol, Cuers, Puget-de- Cuers, Belgentier, Solliès-Ville, €, c. 216 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Terebratula curviconcha (Orper). (PI. XLVI, fig. 16, 17, 18.) 1863. Oppel, Terebratula curviconcha. (Zeïtschift d. Deutsch. geolog. Geselsch., vol. XV, p. 206, pl. 5, fig. G.) Dimensions : longueur, 26 millimètres; largeur, 24 millimè- tres ; épaisseur, 16 millimètres. Coquille presque aussi large que longue. Contour subpentago- nal; crochet arrondi, médiocre, très-recourbé, avec un foramen rond de moyenne grandeur; valve perforée, convexe vers le cro- chet; la valve perforée porte un lobe peu saillant compliqué d'un petit sinus au bord frontal; la petite valve, fortement indentée sous le crochet est munie d’un sinus large et profond qui se recourbe for- tement pour rejoindre l’autre valve; commissure des valves très- sinueuse sur les côtés et sur le front. Cette belle Térébratule m'a été communiquée par M. Huguenin, comme venant du lias supérieur. Cependant, d’après Oppel, elle caractérise les couches supérieures du bajocien, près d'Hallstadt et à Brentonico. Quoique l'espèce de Crussol soit bien plus grande que celle des Alpes du Tyrol, la forme est tellement semblable qu'il n’est pas possible de les séparer. Je ne puis m'expliquer le fait que par une chance malheureuse qui aura fait rouler cette Térébratule depuis le niveau supérieur du bajocien, qui est tout à fait rapproché à Crussol, jusque sur les débris des couches inférieures. [ne faudra donc pas admettre sûrement cette espèce dans les listes du lias supé- rieur, avant que de nouvelles recherches viennent nous‘éclairer sur le véritable niveau de cette Térébratule. Localités : Crussol, r.; collection de M. Huguenin. Explication des figures : pl. XLVI, fig. 16, 17, 18, T. curvi- concha, de Crussol, de grandeur naturelle. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE At Discina papyracen (GOLDFUSS, SP.). 1835. Goldfuss, Patella papyracea. (Petrefacta, p.167, fig. 8.) 1836. Roemer, Patella papyracea. (Die Versteinerung, D. 135, pl. 9, fig. 19.). 1856. Oppel, Discins papyracea. (Die Juraform., p. 386.) 4871. Quenstedt, Orbicula papyracea. (Brachiopoden, p. 661, pl. 60, fig. 107 à 111.) Petite coquille de 5 à 6 millimètres de diamètre, à contour à peu près circulaire; sommet un peu excentrique et médiocrement renflé. Elle est abondante à Rome-Château, collection de M. E. Pellat. Localités : Rome-Château, Vals, près Anduze, mas Saint- Laurent, près de Saint-Hippolyte (Gard). Discima cornucopiæ (Nov. sr.) (PL. XLVI, fig. 19, 20, 21, et pl. XLXII, fig. 4.) Testa parva, ambitu ovali-rotundato, acuta, lævigata, per- nitida ; apice posteriori minime reflexo. Dimensions : longueur, 7 millimètres; largeur, 5 millimè- tres 1/2; hauteur, 3 millimètres 1/2. Petite coquille elliptique, subcirculaire, conique, lisse, très-bril- lante ; le sommet, assez aigu, non recourbé, est un peu plus rappro- ché du bord postérieur ; la valve supérieure est seule visible. Je W'ai pu identifier cette jolie espèce avec aucune des Discines juras- siques connues. J'en ai recueilli deux exemplaires. d’inégale grandeur, attachés sur le contour siphonal d’une Amimonites cornucopiæ . du minerai de fer de la Verpillière (voir ci-avant page 112). Il résulte des cir- 218 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE conslances de cette association que la Discine s’est fixée sur la co- quille de l’'Ammonite et s’y est développée pendant la vie du Cépha- lopode. car je possède le fragment du tour suivant qui montre à sa partie intérieure et au point même de contact des tours les emprein- tes en creux et fort nettes-des deux Discines, qui ont été emprison- nées de la sorte sous la construction du dernier tour de l'Ammo- nite. Je ne connais pas d'autre exemple de corps organisés, adhérants ainsi à la coquille d’une Ammonite pendant la vie de celle-ci. Ce fait curieux pourra jeter quelque jour sur les habitudes des Ammonites en faisant rechercher les causes de rapprochement entre des mollusques de mœurs si opposées; ils nous ont fait voir, de plus, qu'une bonne partie de la surface extérieure de la coquille des Ammonites n'était pas recouverte par le manteau, puisque les Dis- cines pouvaient ainsi s'implanter sur cette coquille et y prendre un certain accroissement. Pour m'assurer du genre des deux petites coquilles observées, il fallait connaître la valve inférieure et pour cela briser l'échantillon. Je n’ai pas pu me résigner à cette mutilation. Localité : la Verpillière, r. r. Explication des figures : pl. XLVI, fig. 19, Discina cornu- copiæ, de la Verpillière, 2 spécimens, fixés sur le contour siphonal d’une 4. cornucopiæ, de grandeur naturelle. Fig. 20 et 21, la même, grossie 4 fois. PI. XLVIT, empreinte moulée en creux sur la partie inférieure du tour recouvrant de la même Ammonite. Serpula gordialis (SCHLOTHEIM, SP.), (PI. XLVIT, fig. 2. 1820. Schlotheim, Serpulites gordialis. (Die petrefactenk., p.96.) 1841. Goldfuss, Serpula gordialis. (Petrefacta, p. 232, pl. LXIX. ENS.) LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 219 Petit corps cylindrique, vermiforme, lisse. irrégulièrement con- tourné et attaché sur un corps étranger. Le diamètre extérieur du tube n'arrive pas à 2? millimètres et ne parait pas varier. Coquille des moins caractéristiques et que l’on retrouve à plu- sieurs niveaux différents ; le bel échantillon dont je donne le dessin est fixé sur une À. énsignis. Localités : Poleymieux, Saint-Romaim, la Verpillière, r. Explication des figures : pl. XLVIT, fig. 2, Serpula gordialis, de Poleymieux. de grandeur naturelle. Serpula tricristata (GOLbFuss). 1841. Goldfuss, Serpula tricristuta. (Petrefuctt, pl. LXVIL, fig. 6. Petite espèce, tricarénée, courte, croissant assez rapidement, très- conforme à la figure donnée par Goldfuss. Se trouve rarement à Saint-Romain adhérente sur A. cornu- Copiæ. Localité : Saint-Romain, r. Serpula lumbriealis (SCHLOTHEIM, SP.) 1826. Schlotheim, Serpulites lumbricalis. (Versteiner, p.96.) 1858. Quenstedt, Serpula lumbricalis, (Der Jura, p. 392, pl. 53, fig. 10 à 14.) Corps cylindrique, d'un diamètre de 8 millimètres, d’une lon- gueur indéterminée, orné circulairement d’un grand nombre de plis irréguliers. comme un tube d’étoffe molle qui serait refoulé sur lui- même; ouverture grande, circulaire, Cette Serpule n’était adhérente que sur une partie de sa longueur, Carène peu marquée qui dispa- 220 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE raît quand le tube devient libre ; je n’ai que des échantillons peu complets, en fragments. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, r. Serpula segmentata (Nov. sp.). (PI. XLVIT, fig. 5, 6, 7.) Testa elongata, serpentina, affixa; lateribus convexis ; trans- versim sulcata vel lamellosa; crista dorsali plicata, acuta, tor- tuosa; costis arcuatis interdum transversim munita. Dimensions : longueur, 40 à 80 millimètres. Tube très-largement adhérent sur toute sa longueur ; flancs arron- dis, ornés de plis légers irréguliers transverses, arqués. et dont la convexité est dirigée en arrière ; on remarque de plus à des dis- tances assez grandes et absolument irrégulières des côtes transver- ses. isolées, saillantes et arquées comme les plis. Le tube est orné par-dessus d’une carène coupante, peu élevée. bien séparée des flancs. L'ouverture est ronde, assez grande, et la surface intérieure semble striée circulairement. La Serpula segmentata est de beaucoup l'espèce la plus impor- tante par le nombre et la beauté des échantillons qu’elle fournit ; on la trouve surtout fixée sur les Ammonites ou les Nautiles. dans les marnes de Saint-Romain. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, c., Charnay. Explication des figures : pl. XLVII, fig. 5, S. segmentata, de grandeur naturelle, de Saint-Romain, Fig. 6 et 7, fragment de la même espèce, de Saint-Romain. grandeur naturelle. LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE 221 Serpula ramentum (Nov. sp.). (PL. XLVIT, fig. 3 et 4.) Testa exigua, lævigata, in spiram discoideum, basique affixam, regulariter convoluta. Très-petit tube lisse. rond, régulièrement contourné en spirale sur un même plan et entièrement adhérent. les petites paillettes ou petits disques que la Serpule forme ainsi n’ont pas plus de 3 milli- mètres de diamètre, et le tube forme 4 tours. De nouveaux échantillons me font voir qu'elle est quelquefois bien plus grande. Localités : Marcigny. Charnay, la Verpillière, r. PI. XLVIL fig. 3, S. ramentum, 2 petits exémplaires super- posés, de Marcigny, de grandeur naturelle. Fig. 4, autre spé- cimen, dé Charnay, de grandeur naturelle. Cidaris Fowleri (WriGur). (PI, XLVIII, fig. 8.) 1856. Wright, Cidaris Forwleri. À monograph of echincedermata (Paléont. Society, p.32, pl. 1, fig. 4.) 1860. Wright, Cidaris Fowleri. À monograph of British. l'oss. Echin. (Paléont. Society, supplément, p.451, pl. 42, fig.1. Je n'ai recueilli de ce Cidaris qu'un seul échantillon, dont je donne le dessin de grandeur naturelle; il provient des calcaires du lias supérieur de Puget-de-Cuers. Cet échantillon, qui consiste en une bonne portion de la zone inter-ambulacraire, n’a pas conservé tous ses détails : cependant je crois que c’est bien là l'espèce décrite par Wright; les rangées de tubercules de l'aire interambulacraive sont 222 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE largement séparées par une area assez profondément excavée; les tubercules perforés et striés sont entourés de scrobicules ronds et dont Les bords sont très-saillants. Localité : Puget-de-Cuers, r. Explication des figures : pl. XLVIHI, fig. 8. Cidaris Forleri, de Puget-de-Cuers, fragment de test, de grandeur naturelle. Rabdocidaris impar (Nov. sp.). (PI. XLVIIT, fig. 1 à 7.) Testa magna, subglobosa. verrucis crenulatis et perforatis munita; verrucarum limbis orbicularibus, disjunctis, qranulo- rum irrequlari corona cinctis; aculeis cylindratis, elongatis, spinis passim adornatis. Test globuleux d'assez grande taille ; aires ambulacraires incon- nues ; tubercules de l'aire interambulacraire à boutons peu saillants et perforés avec un cercle de crénelures nombreuses et peu profon- des ; scrobicules peu déprimés, arrondis. entourés d’un cercle de gros granules espacés, et ne formant pas bourrelet. Ces granules sont semblables à ceux qui couvrent le reste des plaques. Zone mil- liaire peu déprimée, couverte de granules assez gros, à peu près partout de même grandeur et semblables à ceux qui bordent les scrobicules. Plusieurs des plaques interambulacraires supérieures portent un tubercule principal non entouré de scrobicule, de sorte que les gra- nules. au lieu de former un cercle à distance autour du tubercule, sont implantés sans ordre sur toute la surface de la plaque, ne lais- sant autour des tubercules qu'un petit espace libre. Ces scrobicules, imparfaits ou irrégulers (blinden Asseln des auteurs allemands), se remarquent assez souvent chez certaines espèces de Cidaris, à la partie supérieure des rangées de tubercules ; mais chez le Rabdocidaris impar ils prennent une importance exceptionnelle, par Jeur taille et LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 223 leur parfait développement. Cette déviation de la forme ordinaire devait être assez fréquente, puisque sur le très-petit nombre de fragments du test de l'espèce que j'ai sous les veux, il y en a deux qui montrent ces scrobicules aveuglés. ù Radioles cylindriques, allongés, grêles et garnis d’épines assez grosses, distribuées irrégulièrement. Le mauvais état des échantil- lons dont je puis disposer m'empêche de donner une description plus détaillée. Je n’ai aucune preuve certaine que les radioles et les fragments de test figurés appartiennent à la même espèce, cela me parait ce- pendant infiniment probable et tous les échantillons appartiennent à une même couche. Quant au genre Rabdocidaris, comme je n'ai aucun fragment qui puisse m'indiquer la forme détaillée des Ambu- lacres, je suis dans l'impossibilité de rien affirmer. Toutes les ana- logies semblent indiquer le genre Rabdocidaris ; les radioles ont les plus grands rapports avec ceux du R. spinosa (Agassiz). Localités : Saint-Romain, la Verpillière, ma collection: Crussol; collection Huguenin, r. r. Explication des figures : pl. XLVIIT, fig. 1. R. impar, ra- diole de grandeur naturelle, de la Verpillière. Fig. 2, 3 et 4. le: même fragments du test de la Verpillière. Fig. 5, autre frag- ment de la collection de M. Veuillet. Fig. 6, autre fragment de Saint-Romain. Fig. 7, autre fragment de Crussol, collection de M. Huguenin. Ophioderma ..... On trouve dans le lias supérieur à Ivory (Jura) des plaques de calcaire dur, gris, marno-sableux, couvertes de nombreux spécimens d'un échinoderme appartenant à la famille des Astéroidés et que l'on peut ranger dans le genre Ophioderma ; leur taille, mesurée sur extrémité des bras développés, dépasse à peine 20 millimètres, La 224 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE partie centrale est peu distincte ; les 5 rayons sont courts et dimi- nuent rapidement de largeur. Ces fossiles, sur mes échantillons du moins, Sont trop mal conservés pour pouvoir les décrire. -__ Localité : Ivory (Jura), c. Pentacrinus Juremsis (QUENSTEDT, SP.). (PL XLVHT, fig. 9 et 10.) 1852. Queunstedt, Pentacrinites Jurensis. (Handbuch der petre- fuct., pl. 52, fig. 16 et 17.) 1856. Oppel, Pentacrinus Jurensis. (Die Juraform., p.388.) 1858. Quenstedt, Pentacrinites Jurensis. ( Der Jura, p. 291, pl. 41, fig. 49 à 44.) Le diamètre des colonnes varie de 6 à 9 millimètres ; les rayons de l'étoile sont aigus et étroits ; l'angle rentrant qu'ils forment est remarquablement évidé; quelquefois les articles montrent une légère saillie latérale, alternant avec d’autres qui n’en ont pas; l'impression des digitations est ovale. Localités : Saint-Romain, la Verpilhère, Villebois, Samnt- Julien de Jonzy, r. r. Explication des figures : pl. XLVUI, fig. 9 et 10, Pentacrinus Jurensis (Quenstedt), de Saint-Romain, grandeur naturelle. Millericrinus Hausmanmi (ROEMER, sp.). (Voir le 3° volume de ces Études, Lias moyen, p. 166 et 340.) On trouve quelquefois dans le lias supérieur des racines d’encri- nites de très-pelit diamètre; et fortement implantées sur la surface des Ammonites où d'autres fossiles; ces fragments me paraissent tout à fait semblables à ceux que l’on rencontre dans des conditions LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INKÉRIEURE 225 analogues dans le lias moyen. Je ne puis donc mieux faire que de renvoyer à la description et aux figures indiquées, troisième volume de ces études. I faut remarquer toutefois que je n’ai jamais rencon- tré d'articles séparés et que ces racines sont de très-petites dimen- sions. : è Localités : Saint-Romain, Moiré, la Verpillière, Saint-Julien de Jonzy. r. Thecocyatus tintinabulurn (GOLDFUSS, SP.). 1830. Goldfuss, Cyatophyllum tintinabulum. (Petrefacta, pl. XVI, fig. 6.) 1852. Quenstedt, Cyclolites tintinabulum. ( Handbuch, pl. 59, fig. 11.) 1857. Milne Edwards, ZThecocyatus tintinabulum. (Hist. Nat., d. corall., Ie vol., p. 48.) 1858. Quenstedt, Cyclolites tintinabulum, (Der Jura, pl. 41, fig. 51.) Petit polypier conique, arrondi, qui a été parfaitement décrit et figuré par Goldfuss et par Quenstedt. Localités : Saint-Romain, Poleymieux, la Verpillière, r. Amorphospongia Cuersensis (Nov. sr.) (PI. XLVIT, fig. 8.) Spongitaire subglobuleux, composé de petits groupes en mame- lons arrondis, criblés- de petites ouvertures irrégulières, de 1 à 2 millimètres de largeur et des formes les plus bizarres. Je ne vois pas de traces de tubulures; la surface des mamelons, sil'on ne tient pas compte des petites excavations, est très-lisse ; point de sillons au sommet. Te IVe 15 226 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Localité : Cuers. r. Explication des figures : pl. XLVII, fig. 8, Amorphospongia Cuersensis, de Cuers, grandeur naturelle. Diastopora Crussolensis (Nov. sp.) (PI. XLVIN, fig. 11 et 12.) Petit bryozoaire en plaques de forme elliptique, de 5 millimètres sur 4; le corps est adhérent sur un fragment de coquille. On trouve dans Quenstedt (Der Jura, pl. 40, fig. 1) le dessin d’un petit bryo- Zoaire posé sur une Ammonites Jurensis, sous le nom de Diastopora liasica. Cette espèce a beaucoup de rapports avec le bryozoaire de Crussol, mais il paraît être plus épais que ce dernier et la forme de la colonie est plus circulaire. Localité : Crussol. Explication des figures : pl. XLVIIE, fig. 11 et 12, Déastopora Crussolensis, de Crussol, de grandeur naturelle et grossi. Berenicea Garnieri (Nov. sp.). (PI, XLVIN, fig. 13 et 14.) Bryozoaire de grande taille en plaques dont la longueur dépasse 30 millimètres sur 3 ou 4 d'épaisseur. Les contours irrégulièrement arrondis ; la surface du testier paraît vermiculée; l’état de l’échan- üllon ne permet pas de distinguer nettement les testules, ni la posi- tion des péristomes. Localité : Crussol, r, r., de la collection de M. Garmer. Explication des figures : pl. XLVII, fig. 13, Berenicea Gar- nieri, de Crussol, de grandeur naturelle, Fig, 14, grossisse- ment d’une partie du test. tÙ & 1 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Chondrites Bollensis (Kurr.) 1845. Kurr, Chondrites Bollensis. (Beitr. Zur flora der Juru, pl. 3, fig. 3.) 1872. De Saporta, Chondrites Bollensis. (Paléont. franç., p.167, pl. 14, fig. 1 ét 2.) Plusieurs espèces ont été confondues sous ce nom : le véritable Chondrites Bollensis se rencontre très-rarement dans notre lias supérieur et les échantillons sont mal caractérisés. Localité : Limas (Rhône), r. Chondrites fragilis (DE SAPORTA). 1872. De Saporta, Chondrites fragilis. (Paléont. franç., p. 187, pl. 20, fig. 1 à 5.) Frondes menues, ramifiées, cespiteuses, dont les débris accumu- lés sur une même surface forment un fouillis irrégulier, ne laissant pas apercevoir la roche qui sert de support. Quenstedt donne (Der Jura, pl. 46, fig. 1) une plaque provenant du Br. Jura 8, sur laquelle on remarque deux spécimens de Chon- drites ; l'empreinte qui figure à gauche de la plaque me parait devoir se rapporter au C. fragilis. Ce Chondrite n’est pas très-rare dans le lias supérieur de notre bassin. Localités : Saint-Romain, Poleymieux, la Verpillière, Hières, Bettans, PARTIE INFÉRIEURE 228 LIAS SUPÉRIEUR. On rencontre souvent dans le minerai de fer du lias supérieur des fragments de bois, de couleur noire, friables, et qui ont toute l'apparence du charbon. Quelquefois, mais très-rarement, on trouve des fragments, passés à l’état de silice, qui offrent alors des détails de forme et d'organisation beaucoup plus nettement indiqués. J'ai sous les yeux un beau fragment qui est un exemple de ces échantillons de bois silicifié. Sa longueur est de 210 millimètres, sur un diamètre moyen de plus de 50 millimètres. Ce spécimen a conservé sa forme et ses nœuds, et sa surface est absolument sem- blable à celle d'une branche noueuse qui est dépouillée de son écorce. Localité : la Verpillière. Je dois la communication de ce curieux échantillon à la complai- sance de M. Chaumartm. Corps de nature inconnue (PI. XLVII, fig. 9 et 40.) Le corps dont je donne un dessin (pl. XLVIT), de grandeur natu- relle, se trouve dans la collection Thiolhère; le carton contient deux échantillons et une petite note de la main de V. Thiollière, ainsi conçue : « Minerai du lias supérieur de la Verpillitre : fouilles près de Serres, donnés par M. Drian, octobre 1854. » Fragment principal ayant l'apparence d’une feuille à très-larges ondulations ; la surface est couverte de côtes ou cannelures régu- lières, au nombre de 20 à peu près sur chaque ondulation. Sur ces côtes on remarque des indices de petites nodosités disposées ir- régulièrement : cependant on croit reconnaitre la tendance à la LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 229 disposition sériaire concentrique ; les côtes et les grosses ondula- tions sont disposées en éventail comme si elles prenaient naissance en un point unique qui manque sur le fragment observé. Les deux fragments que j'ai sous les yeux semblent indiquer un développe- ment total beaucoup plus grand. Ce qui empêche d'attribuer ce fossile au règne végétal c'est l'épaisseur du corps qui va de 2 à 3 millimètres et qui semble dimi- nuer à partir de la base de l'éventail ; la tranche se détache en blanc sur le minerai et dénote une composition calcaire un peu spathi- que ; il n‘y à aucune trace de matière charbonneuse. Faut-il regar- der ce corps comme un fragment du test d’une Ammonite inconnue de très-grande taille ? . L'on trouve dans Schlotheim (Nachtrage zur Petrefactenkunde, 1829, p. 49, pl. VIE, fig. 1) la description d'un corps très-semblable venant d’Altdorf et très-probablement du même niveau que notre échantillon ; il ne faut pas oublier, en comparant les figures, que la mienne représente le fossile de grandeur naturelle, tandis que celle de Schlotheim est réduite au quart. L'auteur allemand regarde ces surfaces ondulées et striées comme des feuilles de palmier ; il cite des fragments dont la dimension atteint { pied 1/2. Un examen attentif m'a fait reconnaitre que le plus petit fragment (pl. XLVIT, fig. 10) n’est que la contre-empreinte d’une portion du gros fragment, fig. 9; l'observation des détails le prouve. mais il ya une particularité qui m'en donne la certitude; en effet, le frag- ment, touten montrant une surface et des ornements très-sembla- bles, ne laisse voir aucune épaisseur, tandis que le grand fragment montre partout une épaisseur très-nettement indiquée de 2 à 3 mil- limètres. Localités : Serres, hameau de Panossas (Isère), minerai de fer du lias supérieur; collection Thiollière, au musée de Lyon. Explication des figures : pl. XLVIT, fig. 9 et 10, Corps de nature inconnue, grandeur naturelle, de Frontonas (Isère). 2300 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE INFÉRIEURE (PI. XLVIIT, fig. 15 et 16.) On rencontre quelquefois à la partie supérieure du minerai de fer de la Verpillière des plaques d’une longueur indéterminée à surface inégale, ondulée, irrégulières et couvertes partout de petites dépres- sions vermiculées, microscopiques, trop élégantes et trop régulières surtout dans leur forme contournée, pour être attribuées au hasard de la sédimentation. Je ne sais à quelle substance organique il faut rapporter ces surfaces curieuses, dont la fig. 16, pl. XLVIIT, donne le dessin grossi. Peut-être faut-il voir là des fragments de téguments ayant appartenu soit à un poisson, soit à un reptile. Tous les fragments offrent les mêmes ornements, avec des détails de surface de même apparence et de même dimension. Localité : la Verpillière. Explication des figures : pl. XLVIIT, fig. 15, corps mconnu. portion de surface de la Verpillière. Fig. 16, le même fragment grossi. Empreintes physiques (I. XLVIIL, fig. 17 et 18.) A la partie la plus supérieure de la zone on trouve quelquefois, à la Verpillière, des plaquettes de minerai de fer dont la surface porte des dépressions linéaires à contours irréguliers, imitant assez bien des caractères arabes. Je donne le dessin d’un de ces fragments : des plaquettes plus minces les recouvrent et sont ornées de contre- empreintes ou moulages en relief de ces singuliers ornements, qu'il faut attribuer sans doute à des accidents de retrait; la cause de ces accidents de surface, quelle qu’elle fût, agissait avec une grande régularité, présentant les figures très-semblables et de même dimension. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE 231 Explication des figures : pl. XLVIIL, fig. 17, empreinte de retrait, de la Verpillière, moule. Fig. 18, fragment de même nature en relief (contre-empreinte). GÉNÉRALITÉS SUR LES FOSSILES de Ina zone à Ammonites bifrons Les restes d'animaux vertébrés sont partout assez abondants dans la zone de l’Ammonites bifrons, mais les gisements du bassin du Rhône n’ont fourni, jusqu'à présent, que des débris peu importants, les vertèbres d’Ichtyosaurus se rencontrent cependant assez souvent et quelquefois de très-grande taille ; il faut aussi mentionner des restes d'autres sauriens et quelques poissons assez bien conservés. Après les marnes inférieures du lias moyen, la zone de l'A. bifrons est à coup sûr la subdivision du lias et même de toute la période jurassique la plus riche en espèces de Bélemnites et celle qui offre le plus grand nombre d'individus : ces Bélemnites, de formes très- variées, sont, presque sans exception, Caractéristiques où particu- lières à ce niveau. Les Nautiles, d’une étude bien difficile, à cause de la rareté des échantillons, m'ont présenté cinq formes bien distinctes, qui parais- sent cantonnées dans la zone, sans la dépasser. Les Ammonites, au nombre considérable de plus de 66 espèces, forment un ensemble remarquable et qui peut rivaliser avec les Ammonites des niveaux les plus favorisés; la famille des Falciferi esttrès-nombreuse et fournit un grand nombre de types caractéris - tiques. Sous le nom de Podagrosi j'ai réuni un groupe d’Ammonites curieuses, caractérisées par les ornements irrégulièrement renflés et les nodosités singulières qui ornent leurs coquilles ; ces Ammonites, au nombre de six espèces, et dont l'A. Erbaensis forme le principal type, paraissent tout à fait spéciales à notre niveau et ne se mon- trent ni plus haut ni plus bas. Malgré la très-belle conservation et le grand nombre des échantillons je n’ai eu que très-rarement l'oc- 232 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE casion d'observer les bouches des Ammonites, et les Aptychus sont presque introuvables. Les Gastéropodes offrent une collection des plus intéressantes. J'ai pu signaler plusieurs formes nouvelles. Les Pleurotomaires, au nombre de 18 espèces, ont atteint probablement ici leur maximum de développement. Parmi les Gastéropodes les plus curieux il faut citer le Cirrus Fourneti et l'Avellana cancellata. Les bivalves, très-nombreuses dans la zone de l'A. bifrons, sont loin cependant d’être toutes connues, car la nature des sédiments ne paraît pas avoir favorisé leur conservation; les Lima sont nombreu- ses. Parmi les plus importantes il faut noter la belle Lima Toarcensis, qui a été si longtemps méconnue et désignée, bien à tort, sous le nom de L, gigantea; trois espèces de bivalves méritent encore de fixer l’attention, ce sont : Solen Solliesensis, Exogyra Berthaudi, et le Pecten pumilus, de taille gigantesque, si abondammient répandu dans les gisements du Var. La liste des Brachiopodes est plus nombreuse qu’on ne pourrait le supposer en étudiant les espèces fournies par d’autres contrées ; les gisements du Var nous fournissent encore des espèces spéciales et très-riches en individus. La Discina cornucopiæ mérite de fixer l'attention des géologues par la singularité de sa position. Le fait de s'être attachée et de s’être développée sur une Ammonite vivante est curieux aussi bien pour la Discina que pour le Céphalopode sur lequel elle a pris son pont d'appui. LISTE DES FOSSILES LES PLUS RÉPANDUS de la zone à Aimmonites Dbifroms Belemniles tripartitus. Ammoniles crassus. — irregularis. — subarmatus. Ammonites bifrons. — . Jurensis. — subplanatus. — COTNUCOpie. — radians. Natica Pelops.… — insignis. Eucyclus capitaneus. \ LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Nucula hammeri. Pecten textorius. Lima Elea, Rhynchonella Jurensis. LISTE DES FOSSILES CARACTÉRISTIQUES de la zone à Aimzmonites bifrons Belemnites tripartitus. Ammoniles Nilssoni. — unisulcatus. — sternalis. — stimulus. — Jurensis. — irregularis. — COrnuCOopue. Nautilus terebratus. — sublineatus. — Jourdani. — Regleyi. — Fourneti. Natica Pelops. Ammonites bifrons. Neritopsis Philea. = - serpentinus. à — hebertina. — subplanatus. Avellana cancellata. — discoides. Turbo Bertheloti. — bicarinalus. — madidus. — radians. Onustus heliacus. — Toarcensis. Plewrotomaria Repeliniana. — radiosus. — Isarensis. — melallarius. Cypricardia brevis: =— insignis. Arca elegans. -— variabilis. Inoceramus cinetus. — Ogerieni. — dubius. — Lili. Lüna Toarcensis. — malagma. Plicatula catinus. — Erbaensis. Exogyra Berthaudi. — Tirolensis. Rhynchonella Schuleri. — annulatus. Terebratula Sarthacensis. — Holandri. — Jauberti. —— Crassus. Sespula segmentala. — MuCrOonatus. Rubdocidaris impar. — subarmatus. Thecocyatus tintinabulum. — Braunianus. 233 234 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE INFÉRIEURE Les fossiles de la zone à 4. bifrons qui se trouvent encore dans la zone supérieure à À. opalinus sont en petit nombre. En voici la liste : Belemnites pyramidalis. Eucyclus capitaneus. Ammonites annulatus. Cypricardia brevis. — Nüssoni. Nucula Hausmanni. — hircinus. Lima Elea. Natica Lemeslei. ; Hinnites velatus. Pleurotomaria Repeliniana. Pecten textorius. Turbo subduplicatus. Enfin les fossiles de la zone à À. bifrons qui passent dans l'étage de l’oolithe inférieure sont les suivants : Chemnitzia procera. Terebratula Eudesi. Mytilus Sowerbyanus. — perovalis. Pecten pumilus. — spheroidalis. Rhynchonella quadriplicata. — subovoides. PARTIE SUPÉRIEURE Lias supérieur ZONE SUPÉRIEURE OU ZONE DE L'AMMONITES OPALINUS Ce niveau, que plusieurs géologues placent à la base de l’oolithe inférieure, paraît cependant être intimement lié à la zone inférieure ; sans parler du grand nombre des fossiles qui sont communs aux deux niveaux, la composition minéralogique diffère ordinairement très-peu, de sorte que souvent l'observation des fossiles peut seule indiquer que l’on a changé de niveau. Les circonstances sont tout à fait inverses quand on veut ratta- cher la zone à opalinus aux dépôts de l'oolithe inférieure, on passe alors d’un ensemble marneux à des couches calcaires, imprégnées de silice, dures, à grains grossiers. en gros bancs solides, qui tran- chent absolument avec le facies du lias supérieur : au lieu de petites dépressions arrondies, on a devant soi des falaises abruptes et la différence est si bien marquée qu'il est très-facile de reconnaitre de loin le passage d’un étage à l’autre. . Notre niveau avec tous ses fossiles a été compris par d'Orbigny dans son étage 9 ou toarcien ; les géologues allemands au contraire placent dans loolithe inférieure tout ce qui vient au-dessus de VA. Jurensis ; cette Ammonite marquant pour eux la limite du lias supérieur (lias zêta); les couches caractérisées par les À. opalinus, subinsignis, Turbo subduplicatus et le Thecocyathus muactra forment leur Braun Jura, alpha. Comme cette diversité de vues n’intéresse 236 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE pas la superposition ni l’ordre des couches, elle n’a rien de bien fâcheux, si ce n’est la confusion qu’elle amène nécessairement dans la nomenclature. L’épaisseur des sédiments qui forment la zone à À. opalinus n’est jamais considérable : elle oscille entre 30 centimètres et 3 mètres. Cette première limute extrème de 30 centimètres se remarque à Crus- sol, au ravin d’Enfer (voir la coupe donnée page 5). La roche consiste tantôt en une marne noire ou une marne grise micacée, tantôt en une marne durcie de couleur gris jaunâtre, avec quelques oolithes ferrugineuses disséminées dans la pâte (la Ver- pillière) ; ailleurs ce sont des grès à grains de quartz (Privas), des calcaires gris foncés, très-durs, plus ou moins siliceux (Villebois, Crussol). On a cru pendant longtemps que les fossiles des deux zones se trouvaient ensemble, mélangés dans les mêmes couches dans les gisements de l'Isère (la Verpillière, etc.) C'était encore l'opinion de Thiollière et même bien plus tard celle d'Oppel qui avait visité la localité ; mais c'était une erreur. Un examen plus détaillé des cou- ches a fait reconnaître qu'au lieu d’un mélange des fossiles il y avait au contraire une ligne de démarcation des plus nettes et des plus constantes entre les deux niveaux; seulement le hasard a placé la couche de beaucoup la plus riche en fossiles de la zone à A. bifrons à la partie tout à fait supérieure du dépôt, tandis que la couche la plus fossilifère de la zone à 4. opalinus se trouve au con- traire à la partie la plus inférieure de cette subdivision ; les deux couches fossilifères étant en contact, il en résulte que, sans un examen des plus attentifs, il est impossible de séparer les échantillons fournis par des fragments détachés. Tous les fossiles sont confondus par les mineurs et tous ont été notés comme appartenant au même horizon. En étudiant les dépôts en place, on voit cependant qu'il y a toujours, entre les deux couches, un mince dépôt de minerai dis- posé comme si une matière plastique eût coulé en comblant les mé- galités de la partie supérieure de la zone inférieure. Ce dépôt, qui se retrouve partout et qui recouvre les À. bifrons, subplanatus, etc., forme une surface nivelée, couverte de petites lignes irrégulières, en LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 237 creux, dont l'assemblage forme comme une écriture mystérieuse composée de caractères inconnus et d'un aspect fort curieux ; le pre- mier feuillet de la zone à À. opalinus est venu se mouler sur ces empreintes et porte en relief la contre-empreinte de toutes ces lignes, cette couche supérieure étant toujours un peu plus mince que l’autre. On a ainsi deux couches ferrugineuses en contact, formant l’une la fin des dépôts d’un sous-étage, l’autre le commencement d’un autre et dont l’ensemble ne dépasse pas 5 centimètres ordmairement ; les A. opalinus et Aalensis se montrent immédiatement au-dessus avec une abondance extrême : le caractère le plus général des dépôts de la zone est d'être toujours un peu marneux et de contenir toujours des traces de fer en plus ou moins grande quantité, pas assez cepen- dant pour l'exploitation industrielle ; les ouvriers mineurs donnent à ces calcaires marneux de la zone à 4. opalinus le nom de couche coquillage. Les fossiles que l’on y recueille sont d’un rouge moins vif, plus jaunâtre que ceux de la zone à À. bifrons ; cette différence de nuance est toutefois assez petite et varie asséz pour ne pas présenter un moyen certain de classement. Détails sur les gisements ZONE DE L’AMMONITES OPALINUS Polcymieux (Rhône). — Village du canton de Neuville. Saint-Cyr au Mont-d'Or — Près de Lyon. Saint-Romain (Rhône). — A la mine de fer. Limas (Rhône). — Canton de Villefranche. Chessy (Rhône). — Au cimetière. Saint-Iambert (Ain). Saint-Germain. — Près Ambérieu (Ain). Serrières-de-Briord (Ain). — Mines de fer. Hières (Isère). — Canton de Crémieux. Mines de fer. Bords du Rhône. 238 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE La Verpillière (Isère). — Je comprends sous cette dénomina- tion toutes les exploitations de fer de la région. Mareigny (Saône-et-Loire). Frontonas (Isère). — Canton de Crémieu. Semur en Brionnais (Saône-et-Loire). Coligny (Ain). Salins (Jura). — Pinperdu. Bex (Valais). — Au-dessus, mines de Coulas. Besançon (Doubs). — Chapelle-des-Buis. Mennouveaux (Haute-Marne). — Ferme d'Orsoyes. Mas de Bouisson. — Près de Murviel (Hérault). La Jobernie. — Près de Privas (Ardèche). La Chapelle-sous-Auhenas (Ardèche). Veyras. — Près de Privas. Minerai de fer. partie moyenne. Solliès-Ville (Var). — Canton d'Ollioules. La Guiranne (Var). — Canton de Solliès-Pont. Crussol (Ardèche). — Le ravin d’'Enfer. Valaury. — Près de Solliès-Toucas. Sainte-Hélène (Lozire). — Canton du Blaymard. Digne (Basses-Alpes). — Festons, Lescure, etc. Pierredon (Var). — Canton de Saint-Nazaire. Fressae (Gard). — Ravin près de Sauves. LISTE FOSSILES DE LA ZONE A AMMONITES OPALINUS Strophodus Thiollierei (E. Du- Moruier) nn. NON ER la Verpillière, Belemnites exilis (d’Orbigny) . r. La Verpillière, Digne, ce. Bouis- sonc. LIAS SUPÉRIEUR. — Belemnites Junceus (Phillips) Belemnites tricanliculatus (Hart- mann). Belemnites Dorsetensis (Oppel). Belemnites Pyramidalis (Müns- ter) Nautilus lineatus (Sowerby). Ammonites opalinus (Reinecke). Ammonites Aalensis (Zieten). Ammoniles mactra (E. Dumor- tier) Ammonites costula (Reinecke). Ammonites fluitans (E. Dumor- tier) ED AUUIS EU FAUNE Ammonites Murchisonæ (So- werby ) : Ammonites crassifalcatus Œ. ne mortier) . : Ammonites Br ru Œ. De MONtED)Ee 0-e ; Ammonites Alleoni (E. Dumor- tier) "60" , Ammonites buts (Oppel). Ammonites Lorteti (E. Dumor- tier) Ammoniles fallax (Reènicke). r. PARTIE SUPÉRIEURE 239 Bouisson. Poleymieux, la Verpillière, Ja Jobernie. cc. TT . Saint-Romain, Saint-Romain, la Verpillière, la Jobernie, Bouisson, Poleymieux, la Verpillière, Men- nouveaux. La Verpillière. Saint-Cyr, Saint-Romain, Limas, la Verpillière, Marcigny, Chessy, Coligny, la Chapelle, Veyras, Solliès-Ville, la Guiranne. la Verpilliere, Villebois, Crussol, Saint-Marcel, Rambert, Jobernie. Saint-Romain, Saint-Cyr, pillière, Saint- Veyras, la la Ver- Limas, Semur, Crus- sol, Valaury. Saint-Fortunat, Verpillière , Guiranne. Limas, la Verpillière, la Jober- nie, Crussol, Salins. Saint-Germain, la la Jobernie, la Limas, la Verpillière, c. Crussol. ‘r. La Verpillière. Serrières-de-Briord. La Verpillière. . Saint-Romain, la Verpilliére, Vey- ras, Salins. La Verpillière. Limas, la Verpillière, Veyras. 210 Ammonites acanthopsis (d’Orbi- GTV) ER Ne ce Ammonites Gonionotus(Benecke) Ammonites scissus (Benecke) Ammonites Dumortieri (Thiol- lière) . se Ammonites annulatus (Sowerby) Ammonites Tatricus (Pusch). Ammonites Nilssoni (Hébert) Ammoniles vorticosus (E. Du- mortier) RE AA LE Ammonites dilucidus (Oppel) ‘. Ammonites hircinus (Schlotheim) Ammonites torulosus (Schübler) Ammonites norma (E. Dumor- lier) ENT TNT EE Ammonites opalinoides (Ch. Mayer) : Ammonites serrodens (Quens- LED) NE Me TAN EE TRE Chemnitxsia Normaniana (d'Or- bigny). . . Natica Lemeslei (E. Dumortier). Turbo subduplicatus (d'Orbigny) Turbo lateclathratus (E. Dumor- tien) ee Re TER Eucyclus capitaneus (Münster) . ‘ Discohelix Albinatiensis (E. Du- mortier) . . . . : Pleurotomaria granulata (So- werby) . . LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE rr. La Verpillière, Sainte-Hélène. rr. La Verpillière, Veyras. rr. La Verpillière. r.. La Verpillière, Bex-Coulas. r. Saint-Romain, la Chessy. r. La Verpillière, Fressac. Verpillière, r. La Verpillière, Crussol, c. Digne. rr. La Verpillière, Crussol. rr. La Verpillière. r. La Verpiilière. rr. La Verpillière, rr. La Verpillière. r. La Verpillière, Bouisson, Crussol. rr. Saint-Romain. r. Villebois. La Verpillière. cc, Saint-Cyr, Saint-Fortunat, Bouis- son, Besançon, Saint-Romain, Poleymieux, la Verpillière, Vil- lebois, Salins. rr. La Verpililère. Saint-Fortunat, la Verpillivre, Crussol, la Chapelle, Privas, Bouisson, Digne. r. La Chapelle. La Verpillière, Hières. LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE 241 Pleurotomaria punctata (So- werby, sp.) . Pleurotomariageometrica (E.Du- mortier) . s Pleurotomaria allionta (d' Obe gny) Pleurotomaria Rhodani (E. ue mortier) ; Pleurotomaria Repeliniana(d'Or- bigny) : Pleurotomaria Proserpina ( E. Dumortier) . Cerithium armatum (Goldfuss). Alaria Thiollierei(E. Dumortier) Pholadomya Zieteni (Agassiz) Gresslya abducta (Phillips sp.). Cardita gibbosa (d’Orbigny, sp.) Carditaprocellosa(E. Dumortier) Lucina Murvielensis (E. Dumor- DIET) LE Nucula Hausmanni (Roone) Leda rostralis (Lamarck, sp.) Leda Diana (d'Orbigny) . Arca Plutonis (E. Dumortier) Arca liasina (Roemer). Arca Egæa (d'Orbigny) Trigonia formosa (Lycett) Trigonia costata (Lamarck). Trigonia pulchella (Agassiz) . Myoconcha sulcata (Goldf , sp.). Posidonomya orbiculuris (Müns- ter) sn Lima Elea (d'Orbigny) 7. cc. Q Da LE Verpillière, ce. La Verpillivre, Hières. La Verpillière. La Chapelle, *. Hières, ” La Verpillière. Crussol. Poleymieux, Saint-Romain, la Ver- pillière. La Verpillière, La Verpillière, Nolay, Crussol. Saint-Romain, c. Suancourt. Crussol. Crussol. Bouisson, Digne, Bouisson. Saint-Romain, Besançon. ‘. Bouisson, Besançon. Crussol. Salins, Besançon, Mennouveaux. . Lyon, ce. Mennouveaux. Villebois, Crussol. Mennouveaux. Salins, Mortermant, Besançon. La Verpillière, Crussol. La Verpillière, Crussol. Saint-Romain, Villebois, la Ver- pillière, Crussol. 16 242 L4< Lima punctata (Sowerby) Lima semicircularis (Goldfuss) . Inoceramus fuscus (Quenstedt). Hinnites velatus (Goldfuss, sp.). Pecten barbatus (Sowerby) . Pecten textorius (M. in Gold- fuss) . Fe Ostrea eduliformis (Schlotheim, SDS) TR Rhynchonella quinqueplicata (Zieten) . . . Sa Rhynchonella Jurensis (Quens- tedt)" RARE Rhynchonella subtetrahedra (Da. VIUSON) ENTREE Cidaris cucumifera (Agassiz). Cidaris Royssyi (Desor). Stomechinus (sp.). Pentacrinus Jurensis (Quenstedt) Pentacrinus Bollensis (Schlo- theim). ns MR pe Thecocyathus mactra (Goldfuss. SD) RC EN ER LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE ce. Villebois, Crussol. ec. Crussol. r. La Verpillière. Saint-Romain, Poleymieux, Saint- Cyr, la Verpillière, Crussol, Frontenas, la Jobernie, Pier- ce. redon, Saint-Nazui.c. ‘r. La Verpillière, Villebois. r. La Verpillière, Villebois, Crus- sol. r. La Verpillière. La Jobernie. La Verpillière. Crussol. c. La Jobernie. c. Privas, Veyras, Pont-de-Couz, Vam- mal. Villebois, Crussol. Saint-Romain, la Verpillière, la Jobernie. *. Crussol. 53 c. Saint-Romain, la Verpillière, Ar- resches, Chapelle-des-Buis, Pin- perdu. 0 rs CO LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE DÉTAILS SUR LES FOSSILES DE LA ZONE A AMMONITES OPALINUS Strophodus Thiollierei (Nov. sp.) (PI. XLIX, fig. 1.) Dent qui n’est pas entièrement dégagée, mais dont la surface est dans un bon état de conservation. Le contour forme un ovale de 14 millimètres sur 10 de largeur; le dessus est régulièrement con- vexe ; la surface fortement ponctuée ou plutôt vermiculée. La saillie des ornements, fortement marquée sur les bords, diminue progres- sivement en approchant du sommet qui est subcentral et à peine indiqué. Je ne remarque pas la forme générale un peu contournée qui caractérise ordinairement les dents de ce genre. et je ne vois aucune espèce citée dans l'étage du lias. Localité : la Verpillière, r. r. Explication des figures : pl. XLIX, fig. 1, Strophodus Thiollierei (E. Dumortier), de la Verpillière, de grandeur naturelle. Belemnites exilis (D'ORBIGNY). (PI. XLIX, fig. 9 et 40.) 1842. D'Orbigny, Belemnites exilis. (Paléontologie française, p. 401, pl. 11, fig. G à 12.) LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 4 & ts 4849. Quenstedt, Belemnites exilis. (Cephalop., pl. 25, fig. 16 et 17.) 1858. Quenstedt, Belemnites exilis. (Der Jura, p. 286, pl. 41, fig. 15.) Rostre grêle et très-allongé, d’une forme très-irrégulière et d’une coupe un peu carrée dans la région alvéolaire; légèrement fusi- forme ; deux sillons profonds se montrent sur les côtés, très-mar- qués du côté de l'ouverture, où ils sont accompagnés de gros plis irréguliers ; ils diminuent ensuite et disparaissent avant d'arriver au sommet qui est tout à fait lisse. La coupe alors se rapproche beaucoup d’un cercle régulier ; les sillons sont larges et ne forment pas d’arêtes vives. | D'Orbigny place la Belemnites exilis dans la zone à Ammonites bifrons, mais il faut remarquer qu'à l’époque où il a décrit l'espèce, on n'avait pas encore su distinguer les deux niveaux du lias supé- rieur, et dans le gisement de la Verpillière, par exemple, tous les fossiles étaient attribués à une même zone. Cependant la B. exilis caractérise d’une manière sûre la zone supérieure à À. opalinus ; elle est particulièrement abondante dans les marnes du mas de Bouisson ; malheureusement les échantillons y sont presque tous en fragments. Localité : la Verpillière, r., mas de Bouisson, Digne, c. c. Explication des figures : pl. XLIX, fig. 9, B. eæilis, frag- : ment de la Verpillière, de grandeur naturelle. Fig. 10, coupe. Belemnmnites Juneeus (Puis). (PL. XLIX, fig. 7 et 8.) 1867. Phillips, Belemnites Junceus : A Monograph of British belemnitidæ, (Palæont. Society, p. 67, pl. 18, fig. 33.) Dimensions : longueur du rostre, 93 millimètres; diamètre dans la région alvéolaire, 7.8 millimètres. LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE 245 Rostre allongé, acuminé. d’une forme eylindro-conique, orné du côté dorsal de 3 sillons limitant 2 larges cannelures ; ces sillons se prolongent presque jusqu'au sommet, tout en diminuant un peu d'importance ; il y a de plus un sillon moins marqué du côté ven- tral. La forme générale est cylindrique, cependant les sillons et les saillies de la surface sont indiqués dans les coupes, mais les dia - mètres sont à peu près égaux et le rostre n’est que très-légèrement comprimé. Cône alvéolaire inconnu, mais il était certainement fort court. Les proportions du rostre que je donne sont prises un peu arbi- trairement, parce que les deux parties qui sont rapprochées dans la figure n’appartiennent pas à un même individu, quoiqu’elles pro- viennent du même gisement. La B. Junceus se distingue de la B. Dorsetensis par sa pointe acuminée et sa forme cylindrique décroissant lentement. Elle est encore plus éloignée de la B. eæilis. dont les ornements sont diffé- rents, et la région alvéolaire carrée. Localité : mas de Bouisson, r. Explication des figures : pl. XLIX, fig. 7 et 8, B. Junceus, rostre du mas de Bouisson, de grandeur naturelle et coupe. Belemnites tricanaliculatus. (PI. XLIX, fig. 4, 3 et6.) 1830. Zieten, Belemnites tricanaliculutus. (Wurtemb., p. 32, pl. 24, fig. 10 et 11.) 1858. Quenstedt, Belsmnites acuarius quadricanaliculatus. (Der Jura, pl. 41, fig. 17.) Dimensions : longueur du rostre, 78 millimètres; diamètre antéro-postérieur, 6-2 millimètres ; latéral, 5-8 millimètres. Rostre allongé, mince, conique et s'évasant brusquement en arri- vant à l'ouverture, orné de 2 sillons dorso-latéraux profonds et 246 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE larges qui commencent dès l’ouverture ; le côté ventral, plus dilaté, porte également un sillon aussi profond, mais plus étroit, Le cône alvéolaire est fort court, car dans l'échantillon figuré, qui laisse voir, à l'ouverture, une cloison concave. la coupe, au point marqué, ne montre aucune trace de ce même cône. Quoique je rapporte à la B. tricanaliculatus de Zieten les Bélem- nites de notre région, il est impossible de ne pas remarquer la dif- férence qu'elles présentent dans leurs proportions ; les rostres du bassin du Rhône sont tous bien plus effilés que ceux figurés par les auteurs allemands. Quoique l’on ne compte que trois sillons principaux, on peut en voir souvent un assez bon nombre d’autres, surtout du côté dorsal, entre les sillons dorso-latéraux. Le rostre ne se termine jamais en pointe aiguë : les sillons persistent jusqu’au sommet. On pourrait, je crois, réunir à la B. tricanaliculatus les échan- tillons munis de deux sillons et très-allongés que Quenstedt décrit sous le nom de B. serpulatus. Bon nombre d'échantillons trouvés avec la vraie B. tricanaliculatus me paraissent se rapprocher de ce type sans montrer, il est vrai, de formes aussi extrêmes. Localités : Poleymieux, la Verpillière, la Jobernie. Explication des figures : pl. XLIX, fig. 4. B. tricanalicu- latus, vostre de la Verpilhière, de grandeur naturelle. Fig. 5 et 6. coupes horizontales, aux points indiqués. Belemnites Dorsetensis (OPPEL). (PL. XLIX, fig. 2 et 3.) 1856. Oppel, Belemnites Dorsetensis. ( Die Juraformation, p. 482.) Dimensions : longueur, 35 millimètres ; diamètre antéro-pos- térieur, 4.9 millimètres; latéral, 5,1 millimètres. tÙ LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 47 Autre spécimen : longueur, 28 millimètres; diamètre antéro- postérieur, 5,5 millimètres; latéral, 5,9 millimètres. Rostre légèrement déprimé, bien plus court et plus conique que celui de la B. tricanalicutatus et moins évasé à l'ouverture ; les sil- lons moins profonds persistent cependant d’une extrémité à l’autre. Le sommet obtus. La longueur et l'angle du cône alvéolaire inconnus. D'après Oppel la B. Dorsetensis est abondante à Bridport (Dor- setshire). Localités : Samt-Romain, la Verpillière, la Jobernie, mas de Bouisson, ?. Explication des figures : pl. XLIX, fig. 2 et 3, B. Dorseten- sis, rostre de la Jobernie, de grandeur naturelle. Belemnites Pyramidalis (MUNSTER). 1832. Zieten, Belemnites pyram dalis. (Wurtemb., pl. 24, fig. 5.) 1849. Quenstedt, Belemnites tripartitus brevis. (Cephilopod., pl. 26, fig. 18 et27.) 1856. Oppel, Belemnites pyramidalis. (Die Juraformation, p. 361.) Espèce déjà décrite dans la zone inférieure à À. bifrons. Elle est peu répandue dans la zone à 4. opalinus, on la rencontre quelquefois d’assez grande taille. Localités : Poleymienx, la Verpillière. M. Babeau m'a communiqué des échantillons bien caractérisés venant de Mennouveaux (Haute-Marne), sur les frontières du bassin du Rhône. RQ Ce Le \ÿ 1 df-"R hr és ne | LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE LU] pis co Nautilus lineatus (SOWERBY). (PI. XLIX, fig. 1,12 et 13.) 1813. Sowerby, Nautilus lineatus. (Mineral. conchol., pl. 41.) 1843. D'Orbigny, Nautilus lineatus. (Paléontologie française, p. 155, pl. 31, fig. 1 à 5.) 1856. Oppel, Nautilus lineatus. (Die Juraformation, p.486.) Espèce fort rare dans la zone. Je n’ai pas rencontré de spécimens adultes sur lesquels j'aurais pu observer les ornements, mais je donne le dessin d’un très-beau fragment d'un individu jeune, mon- trant des stries croisées fort élégantes. Le siphon rond et très-petit me paraît placé au moms au milieu de la cloison et non pas plus près du bord externe, comme l'indique d'Orbigny. Localité : la Verpillière, r. Explication des figures : pl. XLIX. fig. 11. Nautilus linea- tus, de la Verpillière, de grandeur naturelle. Fig. 12. vue d’une cloison et du siphon. Fig. 13, fragment de grandeur naturelle. avec les ornements du test bien conservés. Amimonites opalinus (REINECKE, Sp.) (PI. XLIX, fig. 14, 15, 16.) 1818. Reinecke, Nautilus opalinus. (Maris Protogæi, pl. 1, fig. 1.) 1830. Zieten, Ammonites primordialis. (Wurtemb., pl. #, fig. 4.) 1843. D'Orbigny, Ammnonites primordialis. (Paléontologie fran- çaise, pl. 62.) = 1846. Quenstedt, Amsnonites opalinus. (Cephal., pl. 7, fig. 10) 1856. Opvel, Armmonites opalinus. (Die Juraformation, p. 487.) 1858. Quenstedt, Azrmonites opalinus. (Der Jura, pl. 45, fig. 10.) [AS] 19 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE Dimensions : diamètre, 57 millimètres; largeur du dernier tour, 44/00 ; épaisseur, 23,00 ; ombilic. 28/00. L’A. opalinus est l'espèce la plus importante et la plus caractéris- tique de la zone. Coquille comprimée, carénée, à ombilic assez étroit. Spire com- posée de tours comprimés, très-légèrement renflés sur les côtés, ornés de lignes flexueuses des plus fines et des plus régulières ; le plus ordinairement ces lignes montrent une tendance à se grouper en faisceaux, surtout près de Pombilic. Les tours sont recouverts sur les trois cinquièmes de leur lar- geur. La carène aigue. coupante, se relie aux flancs sans aucun ressaut, et les lignes rayonnantes se propagent sur l'arête extérieure en se portant fortement en avant, de sorte que la carène est en réalité finement crénelée ; mais pour distinguer ce détail il faut des échan- tillons parfaitement conservés. Les tours tombent dans l'ombilic en formant un angle obtus avec un méplat bien marqué. On trouve dans les premières couches de l’oolithe inférieure et avec le Cancellophycus scoparius une Ammonite, presque toujours dépourvue de son test, que M. Ch. Mayer a nommée À. opalinoides, qui n’est pas autre que l'A. Murchisonæ acutus de Zieten. Il est presque impossible de distinguer ces moules de l’A. opalinus. La confusion que cette ressemblance cause a été la source d'une foule d'erreurs ; ainsi l’on voit souvent attribuer au bajocien inférieur les fossiles de notre zone et réciproquement. Cependant. dans les gise- ments du centre du bassin du Rhône, on voit l'A. opalinoides pla- cée à un niveau supérieur et bien distinct de la zone à A. opalinus, etau milieu de sédiments absolument différents ; les deux niveaux sont bien marqués avec leurs fossiles spéciaux, en superposition évidente, de sorte qu'il n‘y a pas de ccnfusion possible. Localités : Saint-Cyr, Saint-Romain, Limas. la Verpillière, Marcigny, Chessy, Colligny, Aubenas, la Chapelle. Vevras, Solliès-Ville, la Guiranne, c. al. és in 250 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE Explication des figures : pl. XLIX, fig. 14 et 15, 4. opali- nus, de la Verpillière. Fig. 16, autre spécimen , de la même localité. de grandeur naturelle. Ammonites Aalensis (ZIETEN). (PI. L, fig. 1.2 et 3:) 1830. Zieten, Ammonites Aalensis. (Würtemb., pl. 98, fig. 3.) 1849. Quenstedt, Ammonites Aalensis. (Cephal., pl. 7, fig. 7.) 1856. Oppel, Ammonites Aulensis, (Die Juraformation, p.368.) Dimensions : diamètre, 105 millimètres ; largeur du dernier tour, 40/00; épaisseur. 18/00 ; ombilic, 30/00. Coquille comprimée, carénée. assez largement ombiliquée. Spire composée de 7 tours, peu renflés sur les côtés. munis de côtes flexueuses, saillantes, irrégulières, tantôt simples, tantôt bifurquées; la distance qui sépare le point de bifurcation de l'ombilic varie beaucoup, et l’on peut dire que sous ce rapport il n’y a pas un groupe de côtes qui se ressemble ; très-fortement marquées sur l'om- bilie, ces côtes falciformes se portent en avant contre la carène par une courbe très-prononcée et se maintiennent saillantes sur toute la largeur du tour ; sur le dernier tour, dans les grands exemplaires, les côtes deviennent un peu moins saillantes et sont simples pour la plupart. La carène est étroite, saillante sans être coupante et assez bien séparée des flancs. Les tours sont recouverts sur la moitié exactement de leur lar- geur ; ils tombent dans l’ombilic par un angle obtus en formant une troncature concave, mais ce caractère n’est apparent que lorsque l'Ammonite a dépassé le diamètre de 35 millimètres et que le test est conservé. L’A. Aalensis est une des espèces les plus abondantes et les plus caractéristiques de la zone, où elle accompagne partout l'A. opali- nus. Les gisements de minerai de fer des environs de la Verpillière : . 251 PARTIE SUPERIEURE A2] LIAS SUPÉRIEUR. fournissent des échantillons de cette espèce qui ne laissent rien à désirer. L'A. Aulensis n’a jamais encore été figurée d’une manière com plétement satisfaisante ; dans Der Jura, de Quenstedt. on trouve trois figures sous le nom d’A. Aalensis, sur la pl. 40; mais les fig. 10 et 11 me paraissent représenter l'A. costula. et la fig. 19 l'A. mactra (voir plus loin). Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Saint-Marcel, Vil- lebois, Saint-Rambert, Crussol, la Jobernie, c., Veyras. Explication des figures : pl. L:; fig. 1 et 2, 4. Aalensis, de la Verpillière. Fig. 3, autre spécimen, de la même localité. Ammonites maetra (NOV. SP.) (PI. L, fig. #et 5.) 1857. J.Lycett, A mimonites Moorei. (The Cotteswold-hill's, p. 122, pl. 1, fig. 2.) Dimensions : diamètre. 53 millimètres ; largeur du dernier tour, 34/00 ; épaisseur, 22/00 ; ombilic, 37,00. Coquille comprimée, carénée, largement ombiliquée. Spire com- posée de 6 tours comprimés, un peu convexes sur les flancs, ornés d’un très-grand nombre de très-fines côtes, un peu flexueuses, assez régulières ; les tours sont recouverts sur les deux cinquièmes de leur largeur. Ils tombent dans l’ombilic par une courbe arrondie, sans former aucune espèce d'angle ; l’ombilic est peu profond ; les côtes paraissent être plus fortes sur les premiers tours ; la carène mince et coupante n’est pas séparée des flancs. L’A. mactra à les mêmes ornements que la variété de l’A. opalinus dont les côtes ne sont pas fasciculées, mais les proportions ne sons pas les mêmes et la forme de l’ombilic diffère totalement ; très-rap- prochée aussi de l'A. ovatus (Young et Bird), dont l'ombilie a la 252 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE même forme; on ne peut pas la confondre cependant si l’on com- pare le mode d’enroulement. Décrite en 1857, par M. Lycett, sous le nom d’A. Moorei, ce nom ne peut lui rester, puisque, à la même époque (1857), Oppel donnait ce nom d’À. Moorei à une Ammonite du bathonien. Dans l’incerti- tude où ces dates me laissent et comme nécessairement une des deux Ammonites doit être nommée à nouveau, je lui donne le nom d'A. mactra, pour rappeler le polypier caractéristique Thecocyathus mactra, qui l'accompagne toujours. Localités : Saint-Romain, Saint-Cyr, Limas, la Verpillière, Semur, Crussol, Valaury. Explication des figures : pl. L, fig. 4et5, À. mactra, de la Verpillière, de ‘grandeur naturelle. Ammonites costula (REINECKE, SP.) (PI. LI, fig. 1 et 2.) 1818. Reinecke, Nautilus costula. (Maris protogæi, fig. 33 et 34.) 1819. Quenstedt, Amimonites radians costula. (Cephalopod., pl. 7, fig. 11.) 1656. Oppel, Ammonites costula. (Die Juraformation, p. 367.) 1858. Quenstedt, Ammonites Aulensis costula. (Der Jura, pl. 40, fig. 10 et 11). Dimensions : diamètre, 40 millimètres ; largeur du dernier tour, 40,00 ; épaisseur, 21/00; ombilic, 25/00. Coquille comprimée, carénée, à ombilic de moyenne grandeur. Spire composée de 5 tours comprimés, arrondis sur les flancs, ornés de côtes simples, droites, largement et très-irrégulièrement espacée, au nombre de 12 à 18 par tour ; ces côtes, bien marquées sur l’om- bilic, s’abaissent en remontant vers le contour extérieur et s'éva- nouissent souvent tout à fait après avoir dépassé la moitié de la lar- geur du tour. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 253 Les deux premiers tours sont lisses ; les tours sont recouverts sur la moitié de leur largeur ; ils tombent dans lombilic, qui est peu profond, par un contour assez brusque, mais sans former d'angle ni de méplat; carène distincte, étroite. un peu saillante. L'exemplaire dont je donne le dessin montre, sur le dernier tour, des côtes flexueuses et bifurquées; c’est une rarissime exception; les côtes sont presque toujours simples, droites et effacées en appro- chant du haut du tour. L'A. costula accompagne partout l'A. opalinus et ne se trouve pas à d’autres niveaux. C’est donc une des coquilles caractéristi- ques de la zone. Oppel la place cependant avec l'A. Jurensis, mais je ne l’ai jamais rencontrée à ce niveau. Localités : Saint-Fortunat, Saint-Germain, la Verpillière, la Jobernie, la Guiranne. Explication des figures : pl. LI, fig. 1 et?, A. costula, de la Verpillière, grandeur naturelle. Ammonites fluitams (NOV. SP.). (PL LI, fig. 7 et 8.) Testa compressa, late umbilicata, carinata; anfractibus compressis, laleribus complanatis, transversim costatis ; costis angustis, elevatis, æqualibus, fleæuosis, externe curvatis, passim bifurcatis; carina tenui, subelevata ; septis.….? Dimensions : diamètre, 76 millimètres ; largeur du dernier tour, 39/00 ; épaisseur, 20,00; ombilie, 35/00. Coquille comprimée, carénée, largement ombiliquée. Spire com- posée de 5 à 6 tours, non convexes sur les flancs, ornés, sur le der- nier, de 35 à 45 côtes, étroites, saillantes, flexueuses, égales, for- tement marquées sur toute la largeur du tour et séparées par des sillons arrondis plus larges qu’elles-mêmes; on remarque le plus 254 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE ordinairement après quelques côtes simples des côtes qui se bifur- quent. Il n'y a aucune règle pour la distance qui sépare entre elles ces côtes bifurquées, et sur cerlains exemplaires elles paraissent manquer tout à fait ; ces ornements se montrent sans aucune modi- fication depuis le plus petit diamètre ; le premier tour cependant, au diamètre de # millimètres, parait lisse. | Le contour siphonal, assez large relativement, est muni d’une petite carène étroite mais arrondie qui ne s'élève pas à plus d’un millimètre et demi. Les tours sont recouverts sur les cinq douzièmes de leur largeur et tombent par un contour brusque dans l’ombilic qui est assez pro- fond. Les lobes ne sont pas visibles. La bouche que je puis observer sur un petit spécimen. d’un dia- mètre de 36 millimètres, forme une languette latérale, se terminant en pointe très-obtuse, d’une longueur de 7 à 8 millimètres. Elle n’est accompagnée d'aucune autre complication. Cette remarquable espèce, qui n'est pas rare. a toujours été con- fondue avec les espèces déjà décrites ; cependant elle est parfaite- ment caractérisée et mérite Cerlainement une place à part. Les tours extérieurs des grands exemplaires de l'A. Aalensis res- semblent beaucoup à ceux de l'A. fluitans. mais l’aspect des tours intérieurs est si différent qu'il n’y à pas de confusion possible. L’A. fluitans a des côtes régulières, séparées, tandis que l'A. Aaten- sis les a irrégulièrement groupées en faisceau ; de plus les propor- tions ne sont pas les mêmes. L’A. radians, que l’on a confondu souvent avec notre espèce, a des côtes largement arrondies, séparées par d’étroits sillons qui contrastent absolument avec les côtes élroites, séparées par de larges sillons arrondis de l'A. fluitans. L’A. undulatus a les côtes presque droites. L’A. Toarcensis à l'ombilic beaucoup plus grand, les tours plus arrondis, les côtes moins nombreuses et moins marquées sur lombilic : l'A. striatulus montre ce dernier caractère d’une manière plus exagérée encore; ses côtes sont moins saillantes ; d’ailleurs les bifurcations irréguliè- LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 255 rement distribuées sur les tours de l'A. flritans donnent un carac- tère qui manque tout à fait chez les 4. Toarcensis, radians, striatu- lus, undulatus. Localités : Limas, la Verpillière, la Jobernie, Crussol, Salins. Explication des figures : pl. LI, fig. 7 et8, À. fluitans , de la Verpillière, de grandeur naturelle. Amimonites Murchisonæ (SOWERBY). (PL. LI, fig. 3 à 6.) 1824. Sowerby, Ammonites corrugatus. (Mineral. Conchology, pl. 451, fig. 3.) 1827. Sowerby, Ammonites Murchisonæ. (Mineral. Conchology, pl. 450.) 1830. Zieten, Ammonites Murchisonæ. (Wirtemberg, pl. 6, fig. 1 à 4.) 1845. D'Orbigny, Azamonites Murchisonæ. (Paléontologie fran- çrise, jurassique, pl. 120.) 1849. Quenstedt, Ammonites Murchisonæ. (Cephalop., pl. 7, fig. 12.) 1836. Oppel, Ammonites Murchisonæ. (Die Juraform., p. 488.) Dimensions : diamètre, 100 millimètres; largeur du dernier tour, 43,00; épaisseur, 29/00 ; ombilic, 30/00, Autre exemplaire : diamètre, 125 millimètres ; largeur du der- nier tour, 42/00; épaisseur, 28/00 ; ombilic. 24/00. Coquille comprimée mais robuste, carénée avec un ombilie de médiocre grandeur. Spire composée de 6 tours assez épais, ornés de côtes transverses rondes, saillantes, qui se portant en avant en quittant l'ombilic, forment un angle marqué un peu avant d'arriver au milieu du tour, puis se bifurquent pour la plupart, s’infléchissent en arrière et se recourbent en avant par un mouvement peu pro- noncé ; la plus grande épaisseur du tour se trouve toujours sur la saillie que forme la bifurcation. 256 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE Le contour extérieur, assez large et obtus, porte une carène ar- rondie peu saillante, non accompagnée de sillons. L'’ombilic est profond ; les tours y tombent par un angle droit avec un méplat légèrement concave; ils sont recouverts sur les trois ciiquièmes de leur largeur; mais certains échantillons, de petite taille, montrent un recouvrement qui dépasse à peine la moitié de la largeur. me Je ne vois aucun caractère qui puisse séparer cette Ammonite de la zone à 4. opalinus de l'A. Murchisonæ de Sowerby, si ce n’est la persistance des côtes qui sont encore marquées au diamètre de 100 millimètres, tandis que Sowerby dit positivement que, passé le diamètre de deux pouces (anglais). les tours deviennent tout à fait lisses et ne montrent plus que des lignes d’accroissement ; mais je ne crois pas que cette différence suffise pour justifier l'établissement d’une espèce nouvelle. Si l'A. Murchisonæ est plus généralement répandue dans les couches les plus inférieures de l'oolithe inférieure, la variété dont je donne la description et qui montre constamment les mêmes carac- tères est très-certainement cantonnée dans la zone à À. opalinus, et comme l’4. Murchisonæ se trouve aussi dans les calcaires à fucoïdes recouvrent le lias supérieur, il n'y a pas d'erreur pos- sible, les deux étages étant superposés régulièrement avec tous leurs fesil es et leur facies minéralogique si différent dans toute la région. Je n'ai jamais du reste rencontré la forme typique de l'A. Murchisonæ obtusus, avec ses côtes énormes et ses tours dépri- més, au niveau que nous étudions. L’Ammonite comprimée, régulière, de la Verpillière, si abondante à Crussol, dont on trouvera le dessin pl. LI. fig. 3 et 4, est remar- quable par la forme de ses ornements et ses côtes anguleuses et comme articulées en avant, au point de leur bifurcation. représen: tant assez bien la cuisse et la jambe d’un cheval au trot. Aussi j'avais placé cette coquille, dans ma collection, sous le nom d’A. Tocura- RIUS, et quoique je ne la mentionne ici que comme une variété de l'A. Murchisonæ, je ne suis pas éloigné de croire que l’on sera con- duit, plus tard, à la séparer comme un type spécial; la crainte de LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE 257 top multiplier les espèces m’empêche seule de le faire dès à pré- sent. Localités : Limas, la Verpillière, r., Crussol, c.. minerai de fer de Veyras. Explication des figures : pl. LI, fig. 3 et 4, 4. Murchisone, de Crussol. Fig. 5. autre, de la Verpillière. Fig. 6, coupe de la partie supérieure du dernier tour. Aimmonites erassifaleatus (Nov. sp.) (PI. LIL, fig. 1 et2.) Testa compressa sed robusta, carinata ; anfractibus latis, Lateribus subconveæis, transversim costatis; costis angustis, æqualibus, perflexuosis, ad umbilicum ante decurrentibus; carina mediocri, rotundala. in émbitu complanato posita. Dimensions : diamètre, 103 millimètres; largeur du dernier tour, 48/00 ; épaisseur, 29/00; ombilic, 28/00. Coquille comprimée dans son ensemble mais assez épaisse, ca- rénée, avec un ombilic peu large et profond. Spire composée de tours comprimés, un peu convexes sur les côtés, et dont la plus grande épaisseur est sur l’ombilic; ces tours sont ornés de côtes fines fortement sinueuses et très-régulières, tout à fait semblables à celles des 4. subplanatus ou discoïdes ; arrivés au contour exté- rieur, les tours se plient à angle droit pour former un large méplat au uilieu duquel s'élève une carène étroite, presque coupante, haute de 2 à 3 millimètres. Les petites côtes falciformes, que leur mouve- ment porte fortement en avant, se laissent encore apercevoir sur ce méplat, quoique moins marquées, jusque contre la carène. L'ombilic profond est coupé carrément ; les tours sont recouverts sur les deux tiers à peine de leur largeur. Lobes? Ce type curieux ne m'est connu que par un seul échantillon, qui est presque entièrement privé de son test, mais les ornements exté- T. IV. 17 7 LÉ Se 258 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE rieurs, quoique fort délicats, sont parfaitement marqués sur le moule intérieur. Localité : la Verpillière, r. r. Explication des figures : pl. LIT, fig. 1 et 2, À. crassifalca- tus, de la Verpilhière, de grandeur naturelle. Ammonites Briordensis (Nov. sr.). (PI. LV, fig. 1 et 2.) Testa compressa, crassa, carinata, umbilicata; anfractibus convexis, costatis ; costis latis, subrectis, rotundatis, ad umbi- licam bifurcatis, tuberculatis carina tenu, elevata. Dimensions : diamètre, 70 millimètres ; largeur du dernier tour, 42/00 ; épaisseur, 24/00 ; ombilic, 32/00. Coquille comprimée mais assez épaisse, carénée, avec un om- bilic profond de moyenne grandeur. Spire composée de 5 tours assez renflés sur les côtés, ornés sur l’ombilic de 15 forts tuber- cules, arrondis, un peu noueux, donnant naissance à 2 côtes fortes, larges, arrondies, presque droites, qui se courbent très-légèrement en avant contre la carène. On voit de temps en temps une côte sim- ple et non tuberculée. Les tours sont recouverts sur les trois cin- quièmes de leur largeur. La carène, bien séparée des flancs, est mince, arrondie. et dé= passe 3 millimètres. Le bel échantillon dont je donne le dessin montre presque l’extré- mité du dernier tour, assurément très-près de la bouche, comme l'indiquent les modifications significatives qu'ont subies les orne- ments dans cette partie; il est à remarquer que l’A. Briordensis montre un élargissement disproportionné de son dernier tour, con- trairement à ce que l’on observe chez la plupart des Ammonites. dont le dernier tour est ordinairement un peu plus étroit compara- tivement que les précédents. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 259 Cette belle espèce offre une ressemblance frappante avec l'A. navis que j'ai décrite de la zone inférieure, p. 89 ; cependant elle ne montre pas de côtes inégales, ni groupées par trois comme VA. navis. Sa carène est plus mince et moins élevée, et les propor- tions ne sont pas les mêmes. L’unique échantillon que je connaisse de l'A. Briordensis à gardé tout son test intact, ce qui m’empêche de distinguer les lobes. Je dois ajouter que je n'ai pas la certitude qu’elle appartienne au niveau de l'A. opalinus, ce qui me parait seulement très-probable. Localité : Serrières-de-Briord, r. Explication des figures : pl. LV, fig. 1 et 2, À. Briordensis, de Serrières-de-Briord, de grandeur naturelle. Ammonites Alleomi (Nov. sP.). (PL. LIL, fig. 3 et 4.) Testa compressa, crassa, carinata, umbilicata, anfractibus convexis, costatis ; costis fleæuosis, rotundatis, in medio latere trifurcatis ; tuberculis prominentibus, transversim radiantibus ; carina tenui, distincta. DIAMBTRES LARGEUR ÉPAISSEUR DU DERNIER TOUR DU DERNIER TOUR OMBILIC if millimètres 40/00 29/00 32/00 79 — 40/00 20/00 32/80 DIMENSIONS : 60 — 40/00 33/00 32/00 39 — 40/00 30/00 30/00 ° Coquille comprimée mais robuste, carénée, avec un ombilie de largeur moyenne, Spire composée de 5 tours assez épais, convexes sur les côtés, ornés sur l’ombilic de 18 à 24 tubercules ou plutôt de protubérances saillantes, allongées dans le sens du rayon, droites où à peine flexueuses, qui donnent naissance, un peu avant d'arriver au milieu du tour, à 3 côtes égales, arrondies, saillantes, un peu courbées en avant contre la carène ; ces groupes d’ornements se 260 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE font remarquer par la saillie de la côte principale jusqu'à la trifur- cation et le volume de la côte médiane, qui est toujours un peu plus fort que celui des deux autres côtes qui l'accompagnent ; on compte quelques côtes qui sont sculement bifurquées ; le nombre des côtes augmente av. c la taille de l'Ammonite. On en compte 45 contre la carène au diamètre de 39 millimètres ; 54 au diamètre de 60 milli- mètres ; 56 au diamètre de 79 millimètres; 78 au diarnètre de 111 millimètres. La carène, bien séparée des flancs, est assez mince et saillante ; les tours sont recouverts à peu près sur les trois cmquièmes de leur largeur ; l’ombilic profond ne laisse voir que les nodosités allongées des premiers tours, ce qui donne à cette partie de la coquille un aspect particulier qui rappelle la forme de l'A. subinsignis, mais les tours de cette dernière se recouvrent moins, sont plus épais, se: tubercules sont plus irréguliers, plus grossiers. moins allongés dans le sens du rayon. Si dans les exemplaires un peu grands l’aspect des deux espèces se rapproche, au diamètre de 60 millimètres 1l est absolument différent. Comme on‘peut ie voir par les nombres que je donne, les pro- portions, pour la largeur des tours et pour celle de l’ombilic, ne varient pas avec l’âge, tandis que l'épaisseur des côtés et le nombre des côtes varient en raison inverse; à mesure que la coquille grandit l'épaisseur diminue et le nombre des côtes augmente. Les lobes ne sont visibles sur aucun de mes échantillons. Localité : la Verpillière. Explication des figures : pl. LIT, fig. 8 et 4, 4. Alleoni, de la Verpillière, de grandeur naturelle. LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE 261: Ammonites subinsignis (OPpeL). (PI. LU, fig. 4 à 5.) 1856. Oppel, Ammonites subinsignis. (Die Juraform., p. 487.) 1871, Ch. Mayer, Ammonites diadematoides. (Journal de Con- chyliologie, 3° série, vol. XIX, p. 243, pl. 8, fig. 9.) ae de Lo pEnaea ronm CE MAE 230 millimètres 35/00 22/00 34/00 130 — 40/00 30/00 39/00 DIMENSIONS : 76 — 40/00 36/00 38/00 37 — 34/00 40/00 40/00 30 — 27/00 30/00 50/00 Coquille épaisse, comprimée dans son ensemble, carénée, large- ment ombiliquée. Spire composée de 8 à 10 tours irrégulièrement ronds dans le jeune âge, plus tard comprimés et arrondis sur les flancs jusqu'au diamètre de 70 à 80 millimètres. Ces tours sont ornés de 16 gros tubercules irréguliers, saillants, qui se montrent assez loin de l’ombilic, laissant lisse l'espace qui les sépare de la suture ; ces nodosités avant d'arriver à la moitié de la largeur du tour donnent naissance chacune à 3 côtes, quelquefois à 4 et très- rarement à 2; ces côtes rondes, presque droites, sont beaucoup moins saillantes que les tubercules qui les surmontent en formant comme un sommet recourbé du côté extérieur du tour, Au diamètre de 70 millimètres, l'allure de ces ornements change tout à fait, les tubercules épineux s’abaissent, les tours s’élargissent et se compri- ment en même temps ; bientôt il ne reste plus que de grosses côtes obtuses, droites, qui, arrivées aux deux cinquièmes de la largeur, donnent naissance à 3 côtes larges, arrondies, abaissées, très- égales, qui se recourbent un peu seulement en arrivant contre la carène ; l'ombilic infundibuliforme change beaucoup moins d’aspect que le reste de la coquille et présente une série de couronnes for- mées par les tubercules. 262 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE La carène étroite est peu élevée; chez l’adulte elle s'abaisse et devient plus large. .Les lobes n'ont de remarquable que le grand développement du premier lobe latéral. qui est d’une forme conique. ; Oppel a donné une courte description de cette belle Ammonite sans la figurer; mais les caractères qu'il donne ne permettent pas de se méprendre, et je regarde notre espèce comme identique assurément à son À. subinsignis. M. Ch. Mayer donne sous le nom de diadematoides le dessin d’une coquille jeune de VA. subinsignis. Il ne paraît pas avoir connu l'adulte. Si l’on compare les premiers tours de l'A. subinsignis à un exem- plaire de grande taille, il est impossible, au premier coup d'œil, de croire que l’on a devant les yeux la même espèce; les transforma- tions qu’elle subit en grandissant sont tout à fait dignes de remar- que. La loge occupe les deux tiers du dernier tour. Après les 4. opa- linus et Aalensis c'est l’espèce la plus importante et la plus répan- due de la zone. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Veyras, Blesny. Salins (Jura). Ma collection, collection Thiollière. Explication des figures : pl. LIIT, fig. 1 el 2. À. subinsignis, de la Verpillière. Fig. 3 et 4, autre spécimen de la même loca- lité. Fig. 5, lobes, de grandeur naturelle. pris sur un exem- plaire de 180 millimètres de diamètre. Ammonites Lorteti (Nov. sP.). (PI. LIV, fig. 1 et 2.) Testa compressa, carinata, late umbilicata ; anfractibus sub- rotundatis, convexis, costatis, ad umbilicum nudis; costis | 10 y LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 263 tuberculatis, trifurcatis qœualibus, subrectis, carina lata ; septis.… ? Dimensions : diamètre, 151 millimètres ; largeur du dernier tour, 34/00 ; épaisseur, 25/00 ; ombilic, 45/00. Coquille comprimée dans son ensemble, carénée et largement ombiliquée. Spire composée de 7 tours comprimés, arrondis. ornés à une certaine distance de l’ombilic de tubercules réguliers, sail- lants, presque épineux, au nombre de 21 sur le dernier tour. Ces tubercules, placés aux deux septièmes de la largeur, donnent nais- sance chacun à 3 ou 4 côtes rondes, régulières, peu saillantes, qui vont rejoindre la carène presque en ligne droite, avec une légère inflexion en avant; carène haute et saillante sans être bien séparée des flancs. mais dont je ne puis évaluer l'importance avec certitude, vu le mauvais état de mon échantillon. Les tours sont recouverts sur le quart au moins de leur largeur ; l’ombilic largement ouvert laisse voir les tours intérieurs qui parais- sent remarquablement semblables aux derniers; la trifurcation des côtes s’y voit très-bien jusqu’au centre de la coquille. L’4. Lorteti a beaucoup de ressemblance avec l'A. subinsignis pour les ornements, mais des différences considérables empêchent de réunir les deux espèces; l'enroulement n’est plus le même, les tubereules saillants persistent chez l'A. Lorteti jusqu'à un diamètre où depuis longtemps l'A. subinsignis n’en porte plus; de plus, les trifurcations sont très-visibles dans la première espèce, sur les tours recouverts ; détail qui n'est absolument pas visible sur la seconde. Cette belle Ammonite qui fait partie des collections du musée de Lyon, n'appartient pas sûrement à la zone de l'A. opalinus. La roche consiste en un minerai de fer dur, terreux, un peu oolithiques, d'une couleur rouge violacé, extrêmement foncée. Je possède plu- sieurs fossiles de la zone supérieure dont la nature minéralogique est la même. Localité : la Verpillière, r. r. Explication des figures : pl. LIV, fig. 1, À. Lorteti, de la 264 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE Verpillière, de grandeur naturelle. Fig. 2, coupe du dernier tour. Ammonites fallax (BENECKE). (PL. LV, fig. 3 à 6.) 1866. Benecke, Ammonites fallax, Uber trias und Jura in den sudalpinen. (Geognostisch-Palaeontologische Beiträge, p. 171, pl. VI, fig. 1 à 3.) N LARGEUR ÉPAISSEUR OMBILIC DIAMETRES DU DERNIER TOUR DU DERNIER TOUR 70 millimètres 86/00 27/00 40/00 6% — 36/00 40/00 38/00 DIMENSIONS : 40 — 37/00 60/00 31/00 31 — 35/0) 80/00 32/00 25 = 40/00 80/00 30/00 Coquille globuleuse puis comprimée, carénée. Ombilic de gran- deur variable. Spire composée de 6 tours largement arrondis, sur- baissés jusqu'au diamètre de 45 millimètres, ornés de côtes sail- lantes qui deviennent quasi tuberculeuses sur le milieu du tour, et donnent naissance chacune à 3 petites côtes rondes, égales, régu- lières, qui vont rejoindre la carène. Cette carène presque sans saillie n'a pas plus d'importance qu'une des petites côtes elles-mêmes. Après le diamètre de 45 millimètres, l'A. Fallax change ses pro- portions, son ombilic s'ouvre : les tours cessent presque de gagner en épaisseur, tout en gardant leurs mêmes ornements et en restant toujours largement arrondis et carénés sur le contour siphonal. Les tours sont recouverts sur la moitié de leur largeur et passé le premier âge l’ombilic laisse voir distinctement la bifurcation sur les tours intérieurs. JL est à remarquer que malgré les changements qui s’opèrent dans la forme générale et à tous les âges, l'A. fallax conserve les mêmes ornements ; la grosseur et la forme des côtes et de la carène sont toujours à peu près les mêmes. On la 'ouve dans la 7 ne à 4. opalinus. Elle n’est pas très-rare LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 265 à la Verpillière, de petite taille, mais les exemplaires un peu grands sont en très-petit nombre; d’autres localités je n’en connais qu'un exemplaire de Veyras, de la collection de M. Huguenin, et un autre de Limas, qui a été recueilli par M. Vuillier. Elle paraît être très- abondante au cap San-Virgilio, sur le lac de Garde, où M. Benecke a pu en récolter un bon nombre; d’après sa position elle paraît appartenir à la zone supérieure du lias et non à la base de l’oolithe inférieure où se trouve la vraie À. Murchisonæ type. Je ne puis pas distinguer les lobes sur mes échantillons. Localités : Limas, la Verpillière, Veyras, c. Explication des figures : pl. LV, fig. 3 et 4, À. fallax, de la Verpillière, Fig. 5 et 6, autre exemplaire plus petit, du même gisement, de grandeur naturelle. Ammonites Aenanthopsis (D'ORBIGNY). (PI. LVi, fig. 4 à 4.) 1850. D'Orbigny, Ammonites Acanthopsis. (Prodrome, étage toarcien, n° 59.) 156$. Reynès, Armonites dayi. (Essai de géologie et de paléon- tologie.aveyronnaise, p.104, pl. 5, fig. 7.) DIAMÈTRES LARGEUR ÉPAISSEUR omnicic DU DERNIER TOUR DU DERNIER TOUR 70 millimètres 26/00 32/00 46,00 40 —= 30 00 33/00 47/00 DIMENSIONS : 2% — 26/00 33/00 48/00 19 = 29/00 51/00 46/00 Coquille non carénée, largement ombiliquée, fortement déprimée jusqu'au diamètre de 25 millimètres environ. Spire composée de 9 tours dont les premiers sont bien plus épais que hauts ; ils sont ornés, au diamètre de 19 millimètres, de 20 à 24 épines robustes. implantées verticalement sur l’angle latéral des tours : de chacun de ces tubercules épineux partent 3 petites côtes fines, régulières, qui 266 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE passent sans inflexion sur le contour siphonal. Au diamètre de 95 à 30 millimètres, l’épaisseur relative des tours commence à diminuer. La forme générale change, les tours s’arrondissent, les tubercules ne donnent plus naissance qu’à 2 côtes et commencent à s'espacer irrégulièrement ; l’on peut voir quelques côtes simples qui se mon- trent cà et là entre les groupes. Au diamètre de 55 millimètres, le nombre des côtes simples augmente et domine déjà. Les tours aug mentent très-peu en épaisseur, s’arrondissent, mais conservent Lou- jours. sur le milieu des flancs, des épines assez espacées et d’un volume plus petit relativement ; enfin, au diamètre de 70 millimè- tes, le dernier tour, qui paraît correspondre à la loge, ne montre plus que des côtes simples, très-légèrement infléchies près de l'om- bilic et portant sur le milieu du tour un très-petit mamelon qui rap- pelle les épines des tours précédents. Les tours sont recouverts sur les deux cinquièmes de leur lar- geur ; l’ombilic pour les six premiers tours est profond, conique, en entonnoir ; pour les trois derniers il est au contraire peu marqué. Par:out il laisse voir à découvert les bifurcations et les épines ver- ticales des premiers tours. Les lobes sont cachés sur tous mes échantillons. M. Reynès non plus que d'Orbigny ne paraissent avoir connu l'A. acanthopsis adulte, qui est des plus rares. Localités : la Verpillière, Sainte-Hélène (Lozère), r., de ma collection. collection Pellat, collection des Frères Maristes de Saint-Genis, 7. r. Explication des figures : pl. LV, fig. 1, À. Acanthopsis, de la Verpillière. Fig. 2, fragment vu par le contour siphonal. Fig. 3 et 4. À. Acanthopsis jeune, de la même localité. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 267 Ammonites gonionotus (BEXECKE). (PI. LVI, fig. 5, 6 et 7.) 1866. Benecke, Asmmonites gonionotus. Uber trias und Jura in den sudalpinen, (Geognostisch-Palacontologische Bei- trüge, p. 172, pl. 7, fig. 3.) Dimensions : diamètre, 127 millimètres ; largeur du dernier tour, 32/00; épaisseur, 31/00 ; ombilic. 50/00. Coquille comprimée dans son ensemble, mais épaisse, carénée et largement ombiliquée. Spire composée de 5 à 6 tours arrondis, un peu plus larges qu'épais, ornés sur l'ombilic de 30 côtes étroites, saillantes, qui. un peu avant d'arriver au milieu du côté, se parta- gent en deux, rarement en trois; ces côtes secondaires, moins sail- lantes, sont arrondies et très-régulières; elles se dirigent presque directement contre Ja carène, qui est des plus humbles, étroite et à peine saillante. Les tours sont recouverts sur les deux cinquièmes, quelquefois sur la moitié de leur largeur; lombilic laisse voir très-distinctement les bifurcations des tours intérieurs. Cependant, sur les échantillons d’une forme plus renflée, les points de bifurcation restent cachés. Deux de mes échantillons, sur quatre, présentent cette particula- rité. La loge parait occuper la plus grande partie du dernier tour; en arrivant près de la bouche, les côtes se partagent au tiers inférieur du tour et se penchent en avant, en gardant tous leurs caractères ; la bouche est marquée par un fort bourrelet saillant qui se porte en avant, sur le contour siphonal, comme la: visière d’un casque. Mon échantillon montre cette bouche fort bien conservée d’un côté seule - ment, l’autre moitié n’est qu'un moule; une cassure permet de constater que le bourrelet circulaire n’avait pas moins de 5 milli- mètres d'épaisseur. Les côtes, en arrivant sur le contour siphonal, présentent une 268 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE disposition alterne et n’arrivent pas contre la carène en face l’une de l’autre; ainsi la côte de droite arrive en face de l’intervalle qui sépare deux côtes de gauche et réciproquement ; cette anomalie es: plus apparente sur le dernier demi-tour. Au diamètre de 55 millimètres, le point de bifurcation sur les flancs est saillant et forme comme un tubercule allongé. Localités : la Verpillière, Veyras, r.r., ma collection et col- lection Thiollière, au musée de Lyon. Explication des figures : pl. LVL, fig. 5, À. gonionotus, de la Verpillière. Fig. 6, fragment de la même localité, montrant la bouche. Fig. 7, le même, vu par-dessus. Ammonites scissus (BENECKE). (PI. LVIL, fig. 1 et 2.) 1866. Penecke, Ammonites scissus. Uber trias und Jura in den sudalpinen, (Geognostisch-Paleontologische Beiträge, p. 170, pl. 6, fig. 4. 1 band.) 1869. Zittel, Ammonites scissus. Geolog. Beobach. aus den cen- tral Apeninnen. (Geolog.paleont. Beitrüge, p. 110,137, 139.2 band.) Dimensions : diamètre, 23 millimètres ; largeur du dernier tour, 31/00 ; épaisseur, 28/00 ; ombäic. 44/00. Coquille comprimée dans son ensemble, non carénée. ornée sur le contour siphonal d’un sillon assez profond, largement ombiliquée, Spire composée de 4 tours plus hauts qu'épais, arrondis, comprimés sur les flancs. ornés de côtes très-s illantes dont le plus grand nombre reste simple; mais une dizaine, sur le dernier tour, se bifurquent à la moitié de la largeur; ces côtes deviennent plus sail- lantes, presque tuberculeuses. en arrivant au milieu du tour, puis sur le bord du sillon siphonal. On remarque sur le dernier tour 5 sillons annulaires assez pro- LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE 269 fonds; l’on voit que la côte qui précède immédiatement le sillon est toujours bifurquée et ornée de petites protubérances qui dépassent le niveau général d'une manière bien visible. Les différences que l'on remarque entre mon échantillon et la figure donnée par M. Benecke tiennent certainement à la différence de taille, et je n'ai aucun doute sur la détermination. L’échantillon dont je donne le dessin est d’une conservation par- faite. C’est le seul que je contaisse de notre région; il m’a été donné par M. Vulliet, qui l'avait recueilli lui-même à la Verpillière. L’A. scissus est la quatrième espèce avec les 4. fallax, gonionotus et Murchisonæ. qui se rencontre toujours avec les mêmes fossiles dans plusieurs gisements remarquables des Alpes italiennes et des Apennins, notamment au cap San-Virgilio, sur le lac de Garde. Localité : la Verpillière, r. r. Explication des figures : pl. LVIT fig. 1 et ?, À. scissus de la Verpillière. de grandeur naturelle. Ammonites Dumortieri (THIOLLIÈRE). (PL. LVL, fig. 3 et 4.) 1855. V. Thiollière. (Ammonites Dumortieri, notes et manus- crits.) Dimensions : diamètre, 58 millimètres; largeur du dernier tour, 23/00; épaisseur, 22/00; ombilic. 60/00. Coquille comprimée, carénée, très-largement ombiliquée, Spire composée de 7 à 8 tours ronds, à peine un peu plus hauts qu'épais, quelquefois même surbaissés, ornés sur le dernier de 65 côtes droites, arrondies, régulières, saillantes, légèrement recourbées en avant en haut du tour, où elles s'élèvent assez pour dépasser la saillie formée par la carène; carène étroite, arrondie, à peine sail- lante. Trois ou quatre dépressions annulaires, disposées sans ordre régu- 270 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE ler, se montrent sur chaque tour et sont assez peu marquées pour qu’il faille une certaine attention pour les apercevoir. Il est plus facile de les reconnaître sur le contour extérieur, grâce à la saillie toujours un peu plus forte sur ce point des côtes qui précèdent et suivent les sillons. L'ombilie, très-grand, est peu profond; les tours intérieurs sont recouverts sur la huitième partie de leur largeur. L’A. Dumortieri porte dès ses premier tours les mêmes ornements et ne change d’allure en rien absolument à aucune époque de son développement. Elle est caractéristique pour la zone à 4. opalinus. Les lobes? Depuis 1855, V. Thiollière avait nommé cette Ammonite, qui por- tait dans sa collection une étiquette de sa main. J'ai des fragments où je remarque que l'épaisseur des tours sur- passe la hauteur. J'ai vu un bel exemplaire de cette espèce chez M. X. à Grion, au- dessus de Bex. Elle provenait du lias supérieur de Coulas, près Bex. Localités : la Verpillière (7 échantillons), Coulas. au-dessus de Bex, r., collections Pellat, Thiollière et Lemesle. Explication des figures : pl. LVIT, fig. 3 et 4, À. Dumortieri, de la Verpillière, de grandeur naturelle. Ammonites annulatus (SoWErBy). (Noir partie inférieure, présent volume, p. 90.) L’A. annulatus n’est pas commune dans la zone à À. opalinus ; les côtes sont toutes régulièrement bifurquées et décrivent une courbe prononcée en avant, sur le contour extérieur. Localités : la Verpillière, Chessy, cimetière, ». LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 271 Ammonites tatrieus (Puscu). (PI. LIT, fig. 5 et 6.) 1837. Pusch, Aminonites tatricus.(Polens Palacontologie, p. 158, pl. 13, fig. 11.) 1869. Zittel, Phylloceras tatricum. (Jahrbuch D, K.K, Geolog. Rcichsanstall B. xix, pl. 1, fig. 1, 2, 3.) Dimensions : diamètre, 90 millimètres; largeur du dernier tour, 60/00 ; épaisseur, 3600; ombilic, 0. Coquille comprimée, arrondie, sans carène, sans ombilic; tours entièrement embrassants, de forme elliptique, peu convexes sur les flancs, largement arrondis sur le contour siphonal et couverts de très-fines lignes rayonnantes, à peine visibles. Sur chaque tour on remarque 7 à 8 côtes, à peine marquées près de l’ombilic, qui se dirigent en avant en décrivant une très-faible courbe dont la convexité est dirigée en arrière. Ces côtes, rondes et étroites, deviennent plus saillantes et pas- sent sur le contour extérieur en formant un petit lobe en avant, suivi d’une imperceptible dépression. Le plus souvent on ne peut apercevoir les côtes que sur la moitié supérieure des tours. Sur les individus jeunes, la partie des flancs qui va de l'ombilic à la moitié de la largeur est absolument sans aucune courbure et forme un méplat marqué, comme si plusieurs disques empilés les uns sur les autres avaient subi une forte pression. 11 y a dans les Ammo- nites (Phylloceras) de l'oxfordien inférieur une espèce qui fait voir la même particularité. Un fragment, assez mal consetvé, montre une partie de la bouche qui était formée d'une côte arrondie ou bourrelet, qui se portait très-fortement en avañt, sur le haut du tour, en se prolongeant en forme de toit largement arrondi ; les côtes ordinaires existent à une distance très-rapprochée. La forme elliptique des tours sépare très-bien l'A. tatricus de 272 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE l'A. heterophyllus dont la coupe est ovale, bien plus rétrécie sur le contour siphonal; d’ailleurs les ornements et l’ombilic ne sont plus les mêmes. Ainsi la véritable À. tatricus appartient à la zone de l'A. opalinus ; il faut noter que les spécimens de grande taille pren- nent une épaisseur plus grande : J'ai sous les yeux un exemplaire du diamètre de 100 millimètres, dont la coupe du dernier tour est aussi largement arrondie que celle figurée par Pusch. Il se trouve en nombre considérable à Szaflary, dans les Carpathes, en compa- gnie des À. Murchisonæ, aalensis, fallax. scissus. etc., d’après M. Zittel; ce niveau est bien aussi celui du cap San Virgilio, sur le lac de Garde. Les Ammonites données par Kudernatsch et d’Orbigny comme A. tatricus n’appartiennent pas à cette espèce. Localités : la Verpillière, Veyras, r., ma collection et col- lection Lemesle et Pellat. Explication des figures : pl. LVIIL fig. 5 et 6. À. Tatricus, de la Verpillière, de grandeur naturelle. Ammonius Nilssoni (HEBERT). (Voir partie inférieure, p. 106.) Quelques petits échantillons de la Verpillière font voir que l'A. Nilssoni doit figurer encore sur les listes de la zone supérieure à À. opalinus. Localités : la Verpillière, Fressac, Digne. Ammonites vorticosus (Nov. sp.). (PL. LVIL, fig. 9 et 10.) Testa discoidea, compressa, subglobosa ; anfractibus rotun- datis, crassis, lævigatis, sulcis flexuosis, retro incurvatis ad LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 273 umbilicum notatis qui ad mediam anfractus partem in costas convexas, latas atque rectas mutaniur ; umbilico fere nullo. Dimensions : diamètre, 54 millimètres; largeur du dernier tour, 60/00 ; épaisseur, 50/00; ombilic, 1/00. Coqulle comprimée dans son ensemble, semi-globuleuse. Spire formée de tours arrondis, épais, à ombilic presque nul mais pro- fond. Sur cet ombilic la coquille est ornée de 7 à 8 sillons étroits, flexueux, décrivant en arrière un sinus marqué et formant comme un moulinet autour d’un point central : un peu avant d'arriver au milieu du tour ces sillons se changent brusquement en côtes larges, arrondies, peu saillantes, droites, qui continuent dans le sens du rayon et passent sur le contour siphonal sans inflexion. Le test paraît très-mince. Les lobes ? L’4. vorticosus à quelques rapports avec l’A. tatricus, mais elle a des tours plus épais. plus arrondis sur les flancs et ses ornements sont bien différents. Localités : la Verpillière, Crussol, r.r. Explication des figures : pl. LVII, fig. 9 et 10, 4. vorticosus, de la Verpillière, grandeur naturelle. Ammonites dilucidus (OPEL). (PI. LVIIL, fig. 4 et 5.) 1856. Oppel, Ammonites dilucidus. (Die Juraform., p. 492.) 1858. Quenstedt, Ammonites lineatus opalinus. (Der Jura, p. 307, pl. LXIT, fig. 6.) Je n'ai que des fragments de celte espèce intéressante qui parait être aussi peu commune en Allemagne que dans nos régions. Le fragment le plus gros que j'ai recueilli à la Verpillière est couvert de très-petites côtes simples, droites. un peu irrégulières, Te 1Ve 18 274 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE sans autres traces d’ornements. Le tour est de forme elliptique comprimée; sa hauteur est de 30 millimètres sur une épaisseur de 93 à 24 millimètres. Les traces laissées à l’intérieur du tour font voir que le recouvrement était à peu près nul et que les tours étaient simplement en contact : cette circonstance semble expliquer la ra- reté des exemplaires entiers ; en effet, d’après sa construction même, les tours de cette Ammonite devaient manquer de points d’appui et w’étaient pas plus solidares les uns des autres que ceux d’un véri- table Crioceras. Plusieurs auteurs, entre autres Quenstedt, tendent à rapprocher l'A. dilucidus de VA. Jurensis ; mais si les ornements des deux espèces ont quelque ressemblance, les proportions de l’enroulement sont si différentes qu'il est impossible de les confondre ; en effet, l'A. Jurensis a ses tours recouverts sur plus de la moitié de leur largeur. Localité : la Verpillière, r. ?. Explication des figures : pl. LVIIL, fig. 4, À. dilucidus, de la Verpillière, grandeur naturelle. Fig. 5, même fragment, vu par le contour intérieur. Ammonites hircinus (SCHLOTHEIM, SP.). (Voir présent volume, partie inférieure, à A, bifrons, p. 117.) P L’A. hircinus se rencontre à la Verpillière dans les deux zones du lias supérieur; elle est rare dans la zone à 4. opalinus et ne se trouve jamais en bonnes conditions. Voici les proportions que me donne un petit exemplaire. un peu complet : Diamètre, 65 millimètres ; largeur du dernier tour, 33/00; épaisseur, 30/00 ; ombilic, 31/00. Localité : la Verpillière, r. r. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 2719 Ammonites torulosus (SCHUBLER). (PI. LVIT, fig. 1.) 1831. Zieten, Am. lorulosus. (Würtemb., pl, 14, fig.1 .) 1849. Quenstedt, Am. torulosus.(Cephal., pl. VI, fig. 9.) 1856. Oppel, Am. torulosus. (Die Juraform., p. 486.) 1858. Quenstedt, Am. torulosus. (Der Jura, pl. LXI, fig. 7.) Dimensions : diamètre, 69 millimètres ; largeur du dernier tour, 86/00 ; épaisseur, 30/00 ; ombilic, 33/00. Coquille comprimée, non carénée, à ombilic de moyenne gran- deur. Spire composée de tours ovales, plus hauts qu'épais, qui se recouvrentpresque sur la moitié de leur largeur ; le dernier tour est orné de 32 côtes grosses, arrondies, saillantes. égales, rectilignes, qui vont en augmentant en grosseur et en saillie depuis l’ombilic jusque sur le contour siphonal, où elles sont énergiquement déve- loppées ; leur direction est un peu en avant; chacune de ces côtes est recouverte d’un certain nombre de lignes rayonnantes. L’ornementation des tours intérieurs n’est plus.la même, les côtes paraissent plus larges et beaucoup moins saillantes. La figure que donne d’Orbigny. pl. 99. fig. 4, sous le nom d’4. cornucopiæ (par erreur certainement), représente une À. torulosus de petite taille et peut donner une idée des ornements. Cette Ammonite est très-répandue en Allemagne, où elle caracté- rise le niveau où on là rencontre. Elle est au contraire excessive- ment rare dans le bassin du Rhône. La figure que je donne d’un échantillon de la Verpillière prouvera cependant qu’elle se ren- contre quelquefois. * Localité : la Verpillière, r. r. Explication des figures : pl. LVIIL, tig. 1, 4. torulosus, de la Verpillière. de grandeur naturelle. [AS] eu [er] LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE Ammonites norma (Nov. sp.). (PI. LVIT, fig. 7 et 8.) Testa discoidea, compressa, non carinata; anfractibus rotun- datis, transversim costatis ; costis regularibus rectis, anf'actum ommnino circumdantibus ; umbilico per magno nec profuntio. Dimensions : diamètre, 21 millimètres ; largeur du dernier tour, 28/00 ; épaisseur, 28/00 ; ombilic, 55/00. Ammonite de petite taille, comprimée dans son ensemble, non carénée et très-largement ombiliquée. Spire composée de 6 tours ronds, ornés sur le dernier de 42 côtes simples, arrondies, saillan- tes, dirigées sans Contour un peu en avant et séparées par des intervalles égaux à elles-mêmes; ces côtes passent sur le contour extérieur, toujours simples sans aucune bifurcation. formant des anneaux réguliers. Très-rapprochée de l'A. Dumortieri par ses proportions et ses ornements. elle s’en distingue par l'absence de carène et ses tours réguliers non interrompus par des dépressions ou fausses bouche. Localité : la Verpillière, r. r. Exphcation des figures : pl. LVIL, fig. 7 et 8, A. norma, de Ja Verpillière. de grandeur naturelle. Ammnonites opalinoïdes (CH. Mayer), 1855. V. Hauer, Am. complanatus. (Ueber die-Cephalopoden, d. N. O. Alpen, pi. 9, fig. 9 et 10.) 1858. Quenstedt, Am. Murïchisonæ acutus. (Der Jura, pl. 46, fig. IV.) 1864. Ch. Mayer, Am. opalinoides. (Descript. de fossiles juras- siques. Journal de Conchyliol. p. 374.) LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE 277 Dimensions : échantillon de Crussol : diamètre, 139 millimè- tres ; largeur du dernier tour, 41/00; épaisseur, 20/00 ; ombilic, 32/00. Autre échantillon de Bouisson : diamètre, 50 millimètres ; lar - geur du dernier tour. 40/00 ; épaisseur, 18/00; ombihc, 92/00, Coquille comprimée, carénée, Spire composée de tours compri- més, peu convexes sur les côtés et coupés carrément dans l'ombilic ; les tours sont ornés d'un grand nombre de côtes serrées, un peu inégales, très-flexueuses, souvent groupées par deux en partant de l'ombilic et se portant fortement en avant contre la carène, qui est étroite, peu élevée, presque coupante, mais bien séparée des flancs. Les tours sont recouverts sur les trois cmquièmes de leur lar- geur ; je remarque que les pr'enners tours sont plus convexes sur les flancs et plus arrondis sur l’ombilic. Très-rapprochée de l'A. Aalensis, elle se distingue de cette espèce par sès tours moins comprimés, ses côtes beaucoup moins groupées et saillantes, et sur- tout par l'absence de bifurcation sur le milieu de la largeur des tours ; l'ombilic de A. opalinoides est aussi plus vertical. L'A. opalinoides se retrouve dans la partie inférieure de l'oolithe inférieure, en compagnie de l'A. Murchisonæ type; les différences qui peuvent exister entre les spécimens des deux niveaux m'échap- pent, je n'ai pas d’un côté ni de l’autre des échantillons assez nette- ment caractérisés. Localités : la Verpillière, r., mas de Bouisson, Crussol, €, Ammonites serrodens (QUENSTEDT). (PL LV, fig. 2 et 3.) 1849. Quenstedt, Am. serrodens, (Cephalopod., p. 108, pl. 8, fig. XIV.) ! 278 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 1856. Oppel, Am. serrodens. (Die Juraform., p. 371.) 1888. Quenstedt, Am. serrodem. (Der Jura, p.281, pl. LX, fig. G.) 1865. Schlünbach, An. affinis. (Beiträge sür Paleont, dr Jura und Kreidt, pl. 2, fig. 2.) 1865. Brauns, Am. affinis. (Die Stroligraphie der kilsmulde, pl. 5, fig. 1 à 4 (Palaeontographica, b. XUD). Je n’ai de cette Ammonite qu'un fragment que j'ai recueilli dans les marnes de Saint-Romain. La hauteur du tour mesure 80 millimètres sur une épaisseur de 38 millimètres. Malgré les figures assez nombreuses qui ont été données de cette espèce, comme elle n’a pas encore été signalée en France et que mon échantillon est en fort bon état je pense conve- nable de le faire figurer avec les lobes. L’A. serrodens à été nommée et figurée par Quenstedt dès 1849. I est assez surprenant que cette mention, renouvelée par Quenstedt en 1858. et confirmée par Oppel, ait pu échapper complétement à Schlünbach, à Brauns et à Seebach, qui citent la même espèce sous le nom d’A. affinis. Localité : Saint-Romain, r. r. Explication des figures : pl. LVIIT, fig. 2, À. serrodens, de Saint-Romain, fragment montrant les lobes. Fig. 3, coupe du même fragment. Ces deux figures sont de grandeur naturelle. Coup d'œil sur les Ammmonites DE LA ZONE A AMMONITES OPALINUS Bien que les Ammonites de la zone de l’A. opalinus soient beau- coup moins variées que celles de la zone inférieure, leur nombre ne laisse pas que d’être assez considérable, puisque nous avons pu en décrire vingt-six espèces bien caractérisées. Ces espèces, à deux ou trois exceptions près, paraissent spéciales LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 279 à ce niveau et se montrent toujours sur le même horizon, dans des contrées séparées par des distances considérables. Un des faits les plus remarquables est la disparition brusque et absolue du groupe des Ammonites à nodosités renflées. irréguliè- res, que nous avons eu l’occasion d'étudier dans la zone inférieure à À. bifrons. Cette famille singulière des podagrosi paraît ainsi s'être développée d’une manière notable et caractérisée par de grands et nombreux individus, pour s’éteindre dans la même zone, d’une durée assez limitée, sans qu'une seule des six espèces que nous avons décrites se soit propagée dans la zone qui lui a succédé immédiatement. Parmi les Ammonites de la zone à À. opalinus, il y en a deux, les A. opalinus et À. aalensis qui, par l'abondance des individus et leur présence dans tous les gisements, acquièrent une importance excep- tionnelle ; le nombre des échanüllons qu’elles fournissent dépasse de beaucoup celui que donnent les autres espèces réunies, et cela mème dans les gisements où l’on rencontre la plupart des autres espèces. comme à la Verpillière. Après ces deux espèces, les Ammonites qui se montrent encore assez communément, dans le bassin du Rhône, sont les À. mactra, costula, fluitans et subinsignis, espèces déjà relativement assez rares, mais quise montrent à peu près partout. | Il est un autre groupe d’Ammonites à côtes fines, bifurquées et avec une carène des plus petites, qui comprend les À. Fallaæ, acan- thopsis, gonionotus, Dumortieri, scissus, groupe qui est rare dans notre région, mais qui paraît être très-développé en Lombardie, sur les bords du lac de Garde et dans les gisements à facies alpin ; je crois que plusieurs de ces espèces se retrouvent dans le lias su- périeur de la Lozère. Les autres types sont isolés et ne paraissent pas appartenir à une région spéciale, Je dois citer encore pourtant l'A. tatricus, signalé depuis si long temps par Pusch dans les Carpathes, et qui a donné lieu à tant de confusions. Il est à remarquer que dans tous les étages jurassiques, au milieu d'Ammonites de formes les plus varices, on rencontre une 280 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE ou deux espèces appartenant au groupe si spécial des heterophylli | (phylloceras), qui jouent un rôle spécial à ces niveaux. L’A, fatricus est rare, mais cependant on le rencontre quelquefois ; l’autre phyl- loceras, VA. vorticosus, qui l'accompagne, paraît beaucoup plus rare. Je n’ai jamais trouvé d’Aptychus avec les Ammonites de la zone supérieure. GASTÉROPODES Chemnitzia procera (DESLONCHAMPS sp.). (Voir partie inférieure, présent volume, p. 127.) Les spécimens de cette espèce sont plus rares et de moindre taille dans la zone supérieure. La Chemnitxia procera est une des espèces assez nombreuses qui sont communes aux deux subdivisions du lias supérieur. Localité : la Verpillière, r. Chemnitzia Normaniana (D'ORBIGNY). 1850. D'Orbigny, Chemnitzia Normaniana. (Prodrome, étage 10e, no 51.) 1850. D'Orbigny, Chemnitsia Normaniana. (Paléont. française, p. 40, pl. 288, fig. 4 à G. Dimensions : longueur, 21 millimètres; diamètre, 7 millimè- tres 1/2. Petite coquille turriculée, qui me paraît se rapporter exactement à l’espèce décrite par d'Orbigny d’un niveau bien plus élevé. Localité : Villebois, r. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 281 Natica Lemeslei (Nov. sp.) (PI, LIX, fig.1et2.) Testa ovato-oblonga, conica, levigata ; anfractibus subcon- veæis, ullimo dimidiam testæ partem superante; apertura ovato- elongata. Dimensions : longueur, 30 millimètres ; diamètre, {8 millimè- tres ; ouverture de l'angle spiral, 590. Coquille allongée, conique, à demi-globuleuse. Spire formée d’un angle régulier, composée de 6 tours arrondis, sans aucun indice d'angle ou de méplat, séparés par une suture profonde ; le dernier tour est plus grand que le reste de la spire; ouverture longue, ovale, arrondie en dehors, un peu oblique; columelle droite , sans encroûtement ; la surface paraît tout à fait lisse. La Natica Lemeslei se rapproche beaucoup de la N. Bajocensis de d'Orbigny, dont l'angle spiral n’est pas toujours de 65°, comme le dit d'Orbigny ; il y a des-exemplaires de cette dernière espèce qui, pour les proportions etl'angle spiral ne diffèrent pas de cette Natice, mais cette dernière est séparée nettement par la forme de ses tours plus arrondis et tout à fait dépourvus du méplat, très-petit du reste, qui se montre contre la suture de la N. Bajocensis ; la colu- melle de la N. Lemeslei est notablement moins inclinée et la bouche plus large en bas. Localité : la Vervillière, r., de la collection de M. Lemesle. Explication des figures : pl. LIX, fig. 1 et 2, N. Lemeslei, de la Verpillière, grandeur naturelle, 282 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE Turbo subduplicatus (D'ORBIGNY). 1836. Goldfuss, Turbo duplicatus. (Petrefacta, pl. 179, fig. 2.) 1850. D'Orbigny, Turbo subduplicatus. (Paléont. françuise, pl. 329, fig. 1 à 6. 1851. Bronn, Trochus subduplicatus. (Lethaea geognostica, IV, Theil, pl. XXI, fig. 3.) 1856. Oppel, Turbo subduplicatus. (Juraform:, p. 506.) 1868. Quenstedt, Trochus duplicitus. (Der Jura, p. 314, pl. XLIH, fig. 18 et 19.) Dimensions : longueur, 18 millimètres; diamètre, 15 millimè- tres 1/2; angle spiral, 62°. Ce Turbo que l'on rencontre très-rarement dans la zone infé rieure à À. bifrons est au contraire des plus abondants dans la zone. supérieure, où il ne manque presque jamais; c’est la coquille la - plus importante de ce niveau et d’une utilité d’autant plus grande que, dans beaucoup de localités où les Ammonites caractéristiques manquent, le Trochus subduplicatus se montre en nombre considé- rable, Les figures données par les divers auteurs sont très-exactes ; celles de la Paléontologie française sont exeellentes. Localités : Saint-Cyr, Saint-Fortunat, Saint-Romain, Poley- mieux. la Verpillière, Villebois, Salins, €. €. Besançon, Bouisson. Turbo lateelathratus (Nov. sPr.). (PI. LIX, fig.6 à 7.) Testa parvula, globosa, conica, anfractibus convexis, longitu- dinaliter costatis, transversim pariter decussatis, ullimo crebris LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 283 lineis spiralibus notato. dimidiam testæ partem occupante, aper- tura rotundata. Dimensions ? Coquille de très-petite taille, globuleuse. Spire composée de tours convexes, ornés de côtes spirales très -grosses comparativement, croisées par des côtes transverses de mêmes dimensions, dont les entrecroisements forment un treillis à mailles carrées, très -grandes proportionnellement ; le dernier tour, arrondi en avant. est couvert de lignes spirales saillantes et occupe la moitié de la hauteur totale , l'ombilic ? La bouche est ronde. Localité : la Verpillière, ». r. Explication des figures : pl. LIX, fig. 6, T. lateclathratus, de la Verpillière, grandeur naturelle, Fig. 7, le même, grossi. Eucyclus capitaneus (\[UNSTER, sP.). (Voir dans la partie inférieure, présent volume, p. 142.) L’Eucycins capitaneus caractérise les deux zones du lias supé- rieur, il semble toutefois qu’il soit moins commun dans la zone de VA. opalinus. D’après ce que l’on voit à la Verpillière, les exemplaires recueillis dans la zone supérieure sont moins grands que ceux de la zone à A. bifrons, mais 1l n’y a aucune différence dans les caractères spé- cifiques. Localités : Saint-Fortunat, la Verpillière, Crussol, la Cha- pelle, près Aubenas, Privas, Bouisson, Digne (Festons, Les- cure). 284 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE Discohelix Albinatiensis (Nov. sp.). (PI. LIX, fig. 3, 4 et 5.) Testa depressa. supra late umbilicata, subtus complanata vix concava, spira horixontali, dextra ; anfractibus altis infra com- planatis, supra arcualis ad suturam tuberculatis ; dorso lineis crebris longitudinaliter notato. Dimensions : diamètre. 20 millimètres ; épaisseur, 9 millimè- tres. Coquille discoïdale, déprimée, profondément ombiliquée. Spire très-légèrement concave, composée de 7 tours de forme ogivale, à peine convexss en uehors etornés en haut et en bas de petits tuber- cues allongés dans le sens du rayon et épineux sur la partie angu- leusc des tours; le contour extérieur, un peu convexe, est orné de lignes serrées, régulières, longitudinales, au nombre de 21 ; les nodosités épineuses, peu visibles sur les premiers tours, augmen- tent en grosseur et en saillie, à mesure que la coquille grandit ; l'ombilic est profond pour lé genre. Cette jolie espèce me paraît nettement caractérisée par la forme de son ouverture qui ressemble à une petite nef et ses épines pla- cées tout à fait contre la suture. Localités : Aubenas, la Chapelle, trois exemplaires trouvés ensemble sur le même bloc. Explication des figures : pl. LIX, fig. 3, Discohelix Albina= tiensis vu du côté de l’ombilic, de la Chapelle-sous-Aubenas. Fig. 4, autre exemplaire, même localité. Fig. 5, le même, vu du côté de la bouche. Pr LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 285 Pleurotomaria granulata (SOWERBY, sp.) 1818. Sowerby, Trochus granulatus. (Miner. conch., pl. 220, fig. 2.) 1814. Goldfuss, P/eurotomaria granuluta. (Petref cta, pl. 186, fig. 3) 1848. E. Deslongchamps. lleurot. grunulata. (Mém. de la See. linn. de Nornandir, t. VIE, p.98, pl. XVL, fig. 4 à 8.) Dimensions : hauteur, 28 millimètres ; diamètre, 18 millimè- mètres. Autre spécimen : hauteur, 48 millimètres ; diamètre, 34 millimètres. Coquille très-déprimée; la bandelette du sinus un peu large, saillante, est, en avant, plus rapproché: de la suture. La face supé- rieure du dernier tour est couverte de lignes concentriques, serrées, régulières, croisées par des lignes rayonnantes, onduleuses. Localités : la Verpillière, Hières, r. Pleurotomaria punctata (SO\WERBY. SP). 1825. Sowerby, Trochus punctatus. (Miner. conch., pl. 193, fig. 1.) 1850. D'Orbigny, Pleurotomaria punctata. (Paléont. française, p. 513, pl. 399, fig. 11 à 13 (non Goldfuss). Dimensions : longueur, 38 millimètres ; diamètre, 30 millimè- tres ; angle spiral, 46°. Tous mes échantillons paraissent se rapporter assez exactement au dessin donné par d'Orbigny, tout en montrant un angle spiral un peu moindre. Le dernier tour anguleux et plat en avant est couvert de lignes S l 5 concentriques très-rapprochées, un peu irrégulièrement espacées ; l'ombilic est nul. 286 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE La bande du sinus est anguleuse et forme une petite saillie depuis les premiers tours de la spire, ce que la figure de d’Orbigny n’in- dique pas. Localités : la Verpillière, Hières, r. Pleurotomaria geometrien (Nov. sp.). (PL. LIX, fig. 8 et 9.) Testa conica, elongata, imperforata, anfractibus dcpressis, complanatis, longitudinaliter lineis crebris notatis, transversim decussatis ; ultimo anfractu externe anguloso, lincis concen : tricis regulariter ornato ; sutura vix perspicua ; apertura an- gulosa, perdepressa. Dimensions : longueur, 33 millimètres ; diamètre, 25 millimè- tres; angle spiral, 4{o. : Coquille conique, sans ombilic, bien plus haute que large. Spire formée d’un angle très-régulier, composée de 12 tours déprimés, plats en dehors, ornés de lignes spirales fines et régulières, croi- sées par des lignes transverses, un peu sinueuses et de même va- leur; la bandelette du sinus, un peu plus en avant que le milieu du tour, est étroite, saillante et porte 3 lignes longitudinales ; l’ouver- ture du sinus est parfaitement conservée dans le spécimen dont je donne le dessin. Le dernier tour, anguleux sans bourrelet, est plat en avant et couvert de petites lignes concentriques serrées et régulières, croi- sées par des lignes légères d’accroissement. sinueuses. La suture se laisse à peine apercevoir. Ce joli Pleurotomaire se distingue par le grand nombre de sés tours déprimés, le peu de saillie et l'élégance de ses ornements, et surtout par sa forme conique, absolument géométrique, car toutes les petites inégalités de la surface disparaissent dans l’ensemble; le Pleurotomaria geometrica se distingue du P. punctata, qui se ren- LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 287 contre dans les mêmes couches, par ses proportions et son angle un peu moins ouvert, par l’absence de toutes parties saillantes et la moindre épaisseur de ses tours. Localité : la Verpillière, pr. Explication des figures : pl. LIX. fig. 8, P. geometrica, de la Verpillière, grandeur naturelle. Fig. 9, le même, vu par- dessus. Pleurotomaria allionta (D ORBIGNY). (PL. LIX, fig. 10, 14, et 42.) 1850. D'Orbigny, Pleurotomaria allionta. (Paléont. franc. p. 491, fig. 1-5.) Dimensions : longueur calculée, 29 millimètres; diamètre, 22 millimètres ; hauteur du dernier tour, 7 millimètres. Coquille conique, à peine ombiliquée. plus haute que large. Spire composée de tours anguleux, plats en dehors, striés en long, le dernier plat en avant, anguleux sur le contour extérieur, avec un très-léger bourrelet ; columelle droite portant un renflement sur le milieu de la hauteur de chaque tour, C’est avec doute que je rapporte ce Pleurotomaire au P. allionta décrit par d'Orbigny, d’un niveau bien plus élevé; la forme géné- rale s'accorde assez bien, mais l’espèce de l'Ardèche parait avoir ses tours moins épais. plus nombreux, par conséquent. Les détails que je puis observer sur mes échantillons ne me permettent pas de trancher la question. On verra, pl. LIX, fig. 12, une coupe naturelle d’un spécimen qui montre, contre la columelle, un renflement curieux au milieu des tours. Localité : la Chapelle-sous-Aubenas, r. Explication des figures : pl. LIX, fig. 10 et 11, P. allionta, de la Chapelle, de grandeur naturelle. Fig, 12, autre exem= plaire de la même localité, coupe verticale. 288 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE : Pleurotomaria Rhodanien (Nov. sp.). (PL. LIX, fig. 43 et 44.) - Testa conica, imperforata, anfractibus planis, costis subti- liter margaritatis antice ornatis, postice lineis humäilibus cir- cumdatis, plicis parvulis arcuatis decussatis ; ultimo anfractu subplano, lineis crebris concentrice notato ; fascia sinus tenui, prominente. Dimensions : longueur (calculée), 53 millimètres; diamètre, 43 millimètres ; angle spiral. 55°. Coquille conique, plus haute que large et sans ombilic. Spire formée d’un angle régulier, composée de 7 à 8 tours, plats à l’exté- rieur, ornés en avant d’un léger bourrelet portant de petites perles régulières au-dessous duquel se montre la bandelette du sinus lisse et saillante, qui n’est séparée du rang de petits tubercules que par trois petites lignes saillantes ; au-dessous de la bandelette la partie la plus large du tour est couverte d’autres petites lignes spirales croisées par des plis transverses. arqués, très-obliques en arrière ; il en résulte une large bande guillochée d’une manière fort élé- gante. La face supérieure du dernier tour est couverte de petites lignes concentriques, serrées; sur les bords, les petits tubercules, s'allon- geant un peu dans le sens du rayon, rendent la circonférence fine- ment et obliquement crénelée. Je ne connais de cette belle espèce qu’un seul exemplaire que j'ai recueilli dans les déblais des mines de fer d’Hières (Isère), sur les bords du Rhône. Localité : Hières, r. r. Explication des figures : pl. LIX, fig. 13 et 14, P. Rhodanica, d'Hières, de grandeur naturelle. 24] LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE 289 Pleurotomaria Repelinana (D'ORBIGNY). (Voir partie inférieure, présent volume, p. 148.) Dimensions : hauteur, 54 millimètres ; diamètre, 54 millimè- tres ; ouverture de l'angle spiral, 59°. Ce Pleurotomaire se trouve dans les deux zones du lias supé- rieur, mais il est beaucoup plus rare dans la zone à À. opalinus ; j'en ai recueilli, à la Verpillière, un fort bel exemplaire de grande taille ; la forme générale et les ornements sont bien ceux de l’es- pèce : je remarque cependant que l'ombilic n’est pas absolument fermé. comme on le voit sur les échantillons de la zone inférieure. Localité : la Verpillière, r. r. Plewrotomaria Proserpina (Nov. sp.). (PI. LIX, fig. 15 et 16.) Testa conica, elongata, subumbilicata anfractibus depressis, complanatis, lineis longitudinaliter ornatis, antice angulosis, postice murgaritatis ; ultimo anfractu subplanato, lineis concen- tricis passim notalo; fascia sinus prominula, antice posita ; apertura angulosa, per depressa. Dimensions : longueur, 33 millimètres; diamètre, 24 millimè- tres ; ouverture de l'angle spiral, 42 à 45. Coquille conique. plus haute que large, à peine ombiliquée. Spire formée d’un angle régulier, composée de 12tours, déprimés, plats. ornés de lignes spirales un peu saillantes et portant une bandelette, petite, lisse, saillante, un peu plus haute que le milieu du tour ; les tours anguleux mais arrondis forment un petit bourrelet en avant et portent en arrière, contre la suture, un rang de pelites perles ou T. IV. 19 290 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE tubercules, peu distincts sur les derniers tours, mais très-apparents aux bas des neuf premiers. L’ombilic est à peine visible ; le dermier tour. plat en avant, est orné, vers la circonférence, de 8 à 10 lignes Concentriques, réguliè- res, et vers le centre d’autres lignes semblables, un peu moins ser- rées ; entre ces deux groupes de lignes spirales. il reste un espace circulaire sans ornements ; des lignes d’accroissement rayonnantes, irrégulières, flexueuses, se montrent sur le dernier tour. Très-rapprochée du P. geometrica, cetteespèce s’en distingue par le rang de petites perles qu’elle porte en arrière des tours et surtout par les lignes concentriques interrompues de sa face ombilicale. Comme cette particularité est très-nettement marquée sur tous mes échantillons, il est impossible de n’én pas tenir compte. Localité : Crussol, ravin d'Enfer. Explication des figures : pl. LIX, fig. 15. P. Proserpina, du ravin d’Enfer, à Crussol, grandeur natureile. Fig. 16, autre exemplaire de la même localité, vu par-dessus. Cerititann narmaéauanm ((OLDFUSS). 1844. Goldfuss, Cerithium armatum. (Petrefacta, pl. 173, fig. 7.) 1844. Goldfuss, Cerithium costellatum. (Petrefacta, pl. 178, fig. 8.) 1856. Oppel, Cerithium armatum. (Die Juraform., p. 510.) 1858. Quenstedt, Cerithium armatum. (Der Jura, p.318, pl. XLIIL, fig. 22.) Petite espèce, abondante dans les gisements où on la rencontre ; assez rarement d’une bonne conservation ; malheureusement, facile à confondre avec les Cerithium de même taille qui se trouvent dans l’oolithe inférieure et l’oxfordien. Localités : Poleymieux, Saint-Romain, la Verpillière, envi- rons de Salins et de Besancon, LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 291 Alarina Thiollierei (Nov. sp.) Testa fusiformi, elongata; anfractibus 8 convexis, medio carinatis, angulatis, longitudinaliter lineatis, strisque parvulis, arcuatis, humilibus, transverse decussatis ; ultimo anfractu bica- rinato ; Labro ? Coquille turriculée, fusiforme, allongée, d'une longueur totale de 15 millimètres. Spire formée d’un angle convexe, composée de 8 tours convexes portant une carène sur leur milieu, ornés en long de lignes spirales fines, régulières, croisées par de très-fines stries transversales arquées, et dont la convexilé est tournée en arrière. Le dernier tour montre une carène de plus en avant; les digitations manquent sur mon échantillon. Aucune des Alaria carénées déjà décrites ne me paraît avoir une spire convexe aussi allongée; le Péerocera Lorieri, de d’Orbigny, a des ornements fort rapprochés de ceux de l’Alaria Thiollierei. L'échantillon unique qui me sert de type a été trouvé il y a quel- ques jours seulement, ce qui fait qu'il n’a pas pu être communiqué à M. Piette comme j'aurais voulu le faire. Localité : je lai recueilli à Saint-Quentin, chantier de Fal- lavier, r. r. La disposition des planches n’a pas permis de dessiner cette Alaria, qui appartient très-sûrement à la zone de l’A. opalinus. 292 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE LAMELLIBRANCHES Pholadomya Zietemi (AGiss1z). (PI. LX, fig. 4.) 1834. Zieten, Pholadomya fidicula. (Würtemb. (non Sowerby), pl. LXV, fig. 2.) 1840. Agassiz, Pholadomua Zieteni. (Études critiques, p. 60, pl. 8, fig. 13 à 15.) 1858. Quenstedt, Pholadomya Zieteni. (Der Jura, pl. 52, fig. 7.) Dimensions : longueur, 30 millimètres; largeur, 48 millimè- tres ; épaisseur, 27 millimètres. Coquille transverse ; jamais de grande taille ; les extrémités lar- gement arrondies ; les crochets antérieurs peu saillants et contigus. Bord cardinal légèrement concave, presque droit; le bord palléa très-peu convexe. L’échantillon dont je donne le dessin a le bord palléal plus arqué que chez la plupart des spécimens. La coquille porte un grand nombre de côtes minces rayonnantes, presque coupantes, dont les quatre premières du côté antérieur son bien plus espacées que les autres qui sont un peu moins fortes et très-rapprochées ; les côtes, qui sontordinairement au nombre d’une vingtaine, disparaissent tout à fait du côté postérieur qui reste lisse et fortement comprimé; de très-faibles lignes d’accroissement se montrent partout. Cette Pholadomye a été souvent confondue avec la Pholadomya fidicula (lutraria lyrata) de Sowerby, qui estune espèce fort diffé- rente ; elle est plus épaisse et plus arquée, les crochets sont plus gros ; enfin la forme générale n’est plus la même. La P. Zieteni, tout en variant beaucoup dans le nombre de ses côtes et leur posi- tion, conserve cependant toujours une physionomie spéciale; qui permet de la reconnaitre assez facilement. C’est une des espèces LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIRURE 293 caractéristiques de la zone à 4. opalinus ; elle n’est pas commune dans le bassin du Rhône, mais elle est des plus abondantes à notre niveau dans la Haute-Marne, sur l'extrême frontière nord de nos limites. M. Eugène Babeau, de Langres, a bien voulu me commu- niquer de nombreux spécimens qu'il a recueillis à Suaucourt (Pis- seloup) et sur d’autres points rapprochés de cette localité. Localités : la Verpillière, Nolay. Crussol, r. Explication des figures : pl. LX. fig. 1. P. Zieteni, de la Verpillière, grandeur naturelle. Gresslya abdueta (PriLLirs, SP.). (PI. LX, fig. 2 et 3.) 1829. Phillips, Unio abductus. (Yorkshire, pl. 11, fig. 42.) 1858. Quenstedt, Myacites abductus, (Der Jura, pl. 44, fig. 17 et 20.) Coquille transverse, globuleuse, sans ornements, très-inéquilaté- rale; crochets tout à fait du côté antérieur, peu saillants, mais forte- ment recourbés en avant et laissant voir au-dessous une lunule pro- fonde. Je ne donne pas la très-nombreuse synonymie de cette espèce, qui me parait être peu sûre ; il faudrait de nombreuses séries de bons échantillons qui font souvent défaut. La Gresslya abducta n’est pas commune dans les localités que j'ai visitées du bassin du Rhône, mais elle est très-abondante sur ses limites extrêmes, à Suaucourt (Haute-Saône), hameau de Pisselaup. Je dois à la bienveillance de M. Perron, de Gray, la communication des échantillons de ce gisement : je donne le dessin de l’un d’eux; ils sont généralement de petite taille. Parmi les figures données qui paraissent s'accorder le mieux avec nos fossiles, on peut citer la G. latior, d'Agassiz, Études critiques. pl. 18, 6. fig. 10 à 19, et la G. major, aussi d'Agassiz. 294 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE Localités : Saint-Romain, »., Suaucourt (Haute-Saône), c. Explication des figures : pl. LX, fig. 2 et 3, G. abducta, de Suaucourt, de grandeur naturelle. Cardita gihhosa (D'ORBIGNY. sp.). (PI. LX, fig. 4, 5, 6 et 7.) 1850. D'Orbigny, Hippopodium gibbosun. (Prodrome, étage 10, n° 301.) Dimensions : longueur, 15 millimètres; largeur, 22 millimè- tres ; épaisseur, 15 millimètres. Coquille petite, transverse, épaisse, robuste ; sommet tout à fait antérieur, les crochets un peu contournés et contigus ; valves ornées d'une douzaine de gros plis arrondis, peu saillants, très-inégaux ; côté palléal rectiligne ; côté postérieur largement arrondi; caractères intérieurs invisibles sur mes échantillons. D'Orbigny a décrit dans le Prodrome deux Hippopodium de l'oo- lithe inférieure; l'examen ultérieur de ces deux coquilles a démontré qu'elles étaient de véritables Cardita : l'espèce indiquée par d'Orbi- gny sous le nom d’Hippopodium gibbosum me parait absolument con- forme aux coquilles de Crussol. J'ai des spécimens, recueillis à Sully (Calvados), dans Le bajocien : je fais dessiner un de ceux-ci à côté de la coquille de FArdèche pour que l’on puisse faire la comparaison. La Cardita gibbosa ressemble beaucoup à l'espèce suivante, que je décris sous le nom de C. procellosa et qui est beaucoup plus abon- dante à Crussol; mais cette dernière, indépendamment de la taille qui est toujours bien plus grande, est moins bombée, plus sinueuse, et a ses plis beaucoup plus saillants. L'espèce du Calvados appartient à un niveau beaucoup plus élevé que celle de l'Ardèche. Localité : Crussol, ravin d'Enfer, de la collection de M. Gar- nier et de la mienne, LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 295 Explication des figures : pl. LX, fig. 4. C. gibbosa, de Crus- sol, grandeur naturelle. Fig. 5 et 6. la même, vue intérieure et de profil. Fig. 7, C. gibbosa. du bajocien supérieur de Sully (Calvados). Cardita procellosa (Nov. sp.). (PI. LX, fig. 10 et 11.) Testa ovato transversa, crassa, obliqua sinuosa, plicis promi- nentibus rotundatis, rusticis concentrice sulcata; umbonibus mMinimis, latis ; margine inferiore excavata. Dimensions : longueur, 28 millimètres; largeur, 40 millimè- tres ; épaisseur, 20 millimètres. Coquille épaisse, plus large que longue, inéquilatérale, très- sinueuse, ornée de {0 à 12 gros plis concentriques, arrondis, sail- lants, assez égaux entre eux ; les crochets larges, mais très-peu sail- lants, sont placés du côté antérieur, au tiers de la largeur ; le bord palléal est concave, les deux extrémités de la valve sont arrondies, mais le côté postérieur est plus étroit et plus prolongé; une carène arrondie descend du crochet sur ce prolongement et la plus grande épaisseur de la coquille se trouve sur le milieu de cette élévation; les plis suivent toutes les sinuosités de la forme de la valve et décri- vent du côté postérieur des sinus aigus mais à contours arrondis. Les ornements sinueux des valves imitent tout à fait en petit les mouvements d'une mer agitée dans une baie profonde; le test est très-épais; je ne connais pas de coquille dont les ornements soient aussi énergiquement modelés pour une taille aussi médiocre. La C. procellosa parait au premier coup d'œil devoir être réunie à la C. gibbosa, dont la description précède celle-ci et qui se ren- contre dans les mêmes couches, mais la C. procellosa a les côtes plus régulières, le côté palléal rentrant, la forme beaucoup plus sinueuse, et ses crochets sont beaucoup moins du côté antérieur ; la 296 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE coquille est aussi moins épaisse; la taille est toujours deux fois plus : grande. Je n'ai jamais trouvé un fragment qui annoncçât un exem- plaire d’une taille intermédiaire, ce qui serait arrivé très-probable- ment si la C, gibbosa n’était qu'un exemplaire jeune de la C. procel- losa. Cette coquille remarquable parait spéciale au gisement de Crussol (ravin d'Enfer), dans les calcaires gris foncés, durs, siliceux, qui recouvrent la couche à 4. bifrons ; elle parait y être singulièrement abondante, car, sur une surface de 1 mètre carré, cette couche, qui n'a pas plus de 25 centimètres d'épaisseur, m'a fourni des fragments qui prouvent la présence de plus de vingt individus ; malheureuse- ment ces échantillons sont empatés dans une roche aussi dure que de la fonte et qui ne livre que des spécimens mutilés ; comme cette petite couche n’est pas exploitée et qu'elle est presque partout re- couverte par les éboulis, les nombreux fossiles qu'elle contient res- tent cachés, et cette circonstance vient ajouter aux difficultés qui résultent de l’extrème dureté de la couche. Il ne m'a pas été possible de voir la charnière, et par conséquent la détermination du genre n’est que conjecturale. Localité : Crussol, c. c. Explication des figures : pl. LX. fig. 10 et 11, C. procellosa, de Crussol, de grandeur naturelle. Lucina Murvielensis (Nov. spr.). (PI. LX, fig. 8 et 9.) Testu inflata, rotundata, subæquilatera ; lineis fascicularibus tenuissimis. concentrice ornata ; umbonibus acuminatis subre- curvis ; margine late rotundato. Dimensions : longueur, 16 millimètres ; largeur, 18 millimè- tres ; épaisseur, 12 à 13 millimètres. Petite coquille globuleuse, subéquilatérale, un peu plus large que LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 297 longue, couverte de stries concentriques irrégulières, où plutôt de faisceaux de petites lignes groupées sur un gros pli ; le côté anté- rieur est un peu moins large. Crochets petits, aigus, légèrement contournés et presque mé- diants; lunule médiocre avec un double rebord, corselet court à contour anguleux ; côté palléal largement et régulièrement arrondi. Cette jolie espèce parait être fort abondante dans les marnes supérieures du mas de Bouisson. près de Murviel (Hérault). Je dois à l’obligeance de M. A. Bioche la communication des fossiles qu'il a recueillis dans, ce gisement. Elle est très-abondante aussi aux environs de Digne, à Festons et Lescure ; de la collection de M. Garnier, mais la conservation des échantillons des Basses-Alpes est moins bonne. Localités : mas de Bouisson, €., collection de M. Bioche ; Digne, de la collection de M. Garnier. Explication des figures : pl. LX, fig. 8 et9, Lucina Murvie- lensis, du mas de Bouisson, pres Murviel, grandeur naturelle. Nucula Hausmanni (Roëurr). (PL. LX, fig. 19 et 13.) 1836. Roemer, Nucula Hausmanni. (Zool. Geb., pl. 6, fig. 12.) Dimensions : longueur, 11 millimètres; largeur, 15 millimè- tres ; épaisseur, 9 millimètres. Très-abondante dans les marnes supérieures à nucules, du mas de Bouisson. La Nucula Hausmanni se distingue de la N. Hammer par sa forme moins renflée et plus étroite en arrière. Mes échantillons ne montrent de stries concentriques que sur les bords. Localité : mas de Bouisson, c. Explication des figures : pl. LX, fig. 19 et 18, N. Hausmanni, du mas de Bouisson, grandeur naturelle. 298 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE Leda rostralis {LAMARCK, Sp.). 1822. Lamarck, Nucula rostralis. (Anim. sans vertèbres, 2e édit., vol, VI, p. 508.) 1824. Sowerby, Nucula claviformis, (Miner. Conch., pl. 476, fig. 2.) 1834. Goldfuss, Nucula rostralis. (Petrefacta, pl. 125, fig. 8.) 1856. Oppel, Leda rostralis. (Die Juraform., p. 817.) 1858. Quenstedt, Nucula claviformis. (Der Jura, p. 312, pl. 48, fig. 5 et 6.) Dimensions : longueur, 14 millimètres ; largeur; 19 millimè- tres ; épaisseur, 7 millimètres 1/2. Coquille allongée en rostre. grande pour le genre et qui paraît être partout très-caractéristique de notre niveau. Les figures données par Sowerby. Goldfuss et Quenstedt sont bonnes et suffisantes. Localités : Saint-Romain. Besançon. Leda Diama (D'ORBIGNY). (I. LX, fig. 14 et 15.) 1833. Goldluss, Nucula mucronata. (Petrefacta, pl. 125, fig. 9.) 1850. D'Orbigny, Leda Diana. (Prodrome, étage 9, n° 177.) 1856 Oppel, L:da Diana. (Die Juraform., p. 518.) 1858. Quenstedt, Nucula c'aviformis. (Der Jura, pl. 48, fig. 4: excel. fig. 5 el G.) Dimensions : longueur, 8 millimètres; largeur, 11 millimè- tres ; épaisseur, 6 millimètres. Petite coquille globuleuse. couverte de stries concentriques fines et régulières ; le côté anal est terminé par un rôstre fort court, Ë À RTS bé Dh de LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 299 acuminé, qui remonte jusqu'au crochet; séparé des flancs par une carène anguleuse avec area concave bien marquée. Le nom de mucronata ayant été donné dès 1823 par Sowerby à une très-petite Leda de la grande oolithe, ne peut pas être mainte- nu à l'espèce figurée par Goldfuss sous cette dénomination. La Leda Diana est nettement séparée de la L. lacryma (Nucula Sowerby) par sa forme plus renflée. par son rostre plus court et plus fortement caréné, et par ses stries concentriques. Quenstedi la re- garde comme une L. claviformis jeune. mais c’est une erreur; il suffit, pour s'en convaincre, de visiter un moment les localités où, comme à Bouisson, la L. Diana se rencontre par milliers, d’une taille et d'une forme qui ne varient pas, et sans un seul spécimen de la Leda à long rostre. Localités : mas de Bouisson (Hérault). Besançon, Chapelle- des-Buis, c. c. Explication des figures : pl. LX, fig. 14 et 15, L. Diana, du mas de Bouisson, de grandeur naturelle. Area Plutonis (Nov. sp.). (PL. LXI, fig. 1, 2 et 3.) Testa ventricosa, obliqua, inæquilatera, striis confertis undi- que carcellata, lineis incrementi 5 vel G concentrice sulcata ; nusquam angulosa ; basi subarcuata ; umbonibus latis, depressis, haud remotis. Dimensions : longueur, 25 millimètres; largeur, 42 millimè- tres ; épaisseur, 26 millimètres. Coquille ovale. globuleuse. oblique. très-inéquilatérale, arrondie partout sans aucune partie anguleuse; couverte partout de fines lignes rayonnantes, régulières, croisées par des lignes concentriques encore plus déliées, qui rendent la surface très-finement quadrillée, mais les lignes rayonnantes paraissent dominer toujours, 300 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE On remarque. de plus, des lignes d’accroissement fortement mar- quées et espacées d’une manière capricieuse, au nombre de 5 ou 6 à peu près; ces temps d'arrêt coupent les lignes rayonnantes el donnent à la coquille un aspect caractéristique. Les crochets, bas et très-arrondis, sont placés fort près du bord antérieur et devaient être très-rapprochés. La ligne cardinale est bien moins large que la coquille. qui est oblique ; le côté buccal est court et arrondi, le côti anal étroit, prolongé, déprimé, sans aucune trace de carène ; bord palléal arrondi. Facette ligamentaire peu apparente; les détails de la charnière me sont inconnus malgré le grand nombre d'échantillons que j'ai entre les mains. L’Arca, Plutonis, très-rare à la Verpillière, est très-commune à Crussol, dans les calcaires durs, siliceux, du ravin d’Enfer; c’est une des coquilles les plus caractéristiques de ce gisement; malheu- reusement la dureté excessive de la roche ne permet pas d'obtenir des échantillons satisfaisants. Le test n'a qu'une épaisseur médiocre. Localités : la Verpillière, r. r.. Crussol, c. c. Explication des nigures : pl. LXI, fig. { et 2, 4. Plutonis, de la Verpillière, grandeur naturelle. Fig. 3, grossissement d’une portion du test. Area Liasina (RoruEr). (PI. LXI, fig. 4, et 5.) 1836. Roemer, Arca Liasina. (Oolithgebirg, p.102, pl. 14, fig. 8.) 1838. Goldfuss, Arca inæquivalvis. (Petrefacta, pl. 129, fig. 12.) 1850. D'Orbigny, Arca subliasina. (Prodrome, étage 8, n° 189.) 1856. Oppel, Arca liasina (Die Juraform., p. 531.) Dimensions : longueur, 30 millimètres ; largeur. 45 millimè- tres; épaisseur. 29 millimètres. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 301 Coquille transverse. assez renflée, néquilatérale ; côté antérieur arrondi, tronqué en dessus; côté postérieur anguleux ; la coquille est couverte de lignes concentriques peu régulières et de lignes rayonnantes saillantes mais très-étroites ; assez espacées et plus marquées sur la valve gauche ; crochets antérieurs assez étroits, re- courbés, anguleux, seulement vers le sommet et assez fortement dis- Joints ; surface ligamentaire médiocre, un peu concave ; le test fort épais ; le bord intérieur de la coquille est fortement en biseau, de manière à devenir coupant sur son contour. Les échantillons que je fais figurer viennent d’une localité réelle- ment en dehors du bassin actuel du Rhône, mais très-rapprochée de ses frontières ; ces échantillons, remarquables par leur taille, m'ont été communiqués par M. Eugène Babeau, de Langres. Localités : Salins, Besançon, et sur les limites nord du bassin du Rhône. à Mennouveaux (Haute-Marne), près de la ferme d’Orsoy. où elle est abondante. Explication des figures : pl. LXI, fig. 4 et 5, À. Liasinu, de Mennouveaux, grandeur naturelle. Area Egæa (D'ORBIGNY). (PI. LX, fig. 46 et 47.) 1850. D'Orbigny, Arca Egæu. (Prodrome, étage 9, n° 211.) Dimensions : longueur, 13 millimètres; largeur. 29 millimè- O 9 > he] tres ; épaisseur, 14 millimètres. Coquille de taille médiocre. renflée, beaucoup plus large que longue, tès-inéquilatérale ; les ornements ne sont pas visibles sur mes échantillons. où il ne reste que des traces de lignes concentri- ques ; les crochets, placés au tiers antérieur, sont des plus effacés, à peine saillants; le côté buccal arrondi, coupé en dessus, le côté anal arrondi, plus large que l’autre, mais sans trace de carène ; le bord palléal sinueux, un peu rentrant ; la coquille partout étroite, renflée, 302 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE sans aucun angle. montre la forme d’un parallélograme allongé, dont les petits côtés sont arrondis; surface ligamentaire petite. Quand la coquille est fermée, elle a la forme d’un petit cylindre allongé. C’est avec doute que je donne à cette Arche le nom d'A. Egæa, imposé par d'Orbigny à une espèce des environs de Lyon, et que je n'ai pas eu l’occasion de comparer à mes échantillons ; la diagnose de d'Orbigny est très-incomplète ; il dit seulement : « Espèce oblon- gue, sinueuse sur la région palléale. obtuse aux deux extrémités ; » détails qui s'accordent parfaitement avec la coquille que J'ai sous les yeux. La Cucullæa elongata, de Philips (Yorkshire. pl. XI, fig. 43), et l'A. elongata, de Buchman (Geology of Cheltenham. pl. 5, fig. 4). sont très-rapprochées de l'A. Egæa, mais :cette espèce est moins transverse, moins convexe et moins anguleuse, autant que je puis en juger par les figures données. Cette jolie espèce provient encore de Mennouveaux (Haute- Marne), un peu en dehors de mes limites. Je la dois aussi à la bien- veillante communication de M. E. Babeau. Localités : Lyon, r. r., Mennouveaux (Haute-Marne), ferme d'Orsoy, c. €. Explication des figures : pl. LX, fig. 16 et 17, À. Egæa, de Mennouveaux, de grandeur naturelle, Trigomia formosa (LYCETT). (PL. LXI, fig. 40 et 41.) 1837. Goldfuss, Lyrodon striatum. (Petrefacta, p. 201, pl. 137, fig. 2.) 1872. Lycett, Trigonia formosa. (A Monogr. of British fossil Trigonia, p.35, pl.5, fig. 4,5, 6. Paleont. Soc., vol. XXVL.) Dimensions : longueur, 33 millimètres ; largeur, 39 millimè- tres; épaisseur, 18 millimètres. ie LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 303 Coquille très-comprimée dans son ensemble, ornée de séries con- centriques de petits tubercules qui descendent très-obliquement de Ja carène et décrivent un contour arrondi; les quatre derniers rangs descendent perpendiculairement sur le bord palléal, presque sans inflexion ; la carène, très-peu courbe, est formée d’une petite ligne à peine saillante. et elle en contact intime avec l'origine des côtes. L'avea est plane. couverte de petites lignes transverses, largement développées sans autres ornements. On a confondu longtemps cette Trigonia avec la Trigonia striata, de Sowerby, du bajocien supérieur, mais celte dernière est moins comprimée, plus sinueuse ; le bord postérieur, à partir des crochets, y est plus concave et plus prolongé; les rangs de tubercules plus espacés ne sont pas soudés d’une manière aussi intime à la carène qui est beaucoup plus forte et saillante; l'area est ornée de carènes secondaires qui manquent chez la T. formosa ; area est d’ailleurs agrandie dans cette.dernière, aux dépens de la région costulée ; la proportion est inverse chez la T. striata. Comme le moatre la figure pl. LXI. fig. 11, la coquille était ondulée, à l'intérieur, sur le bord palléal, caractère qui parait man- quer absolument chez la T, striata. Localités : Villebois, Crussol, ». Explication des figures : pl. LXI, fig. 10 et 11, T, formosa, de Villebois, de grandeur naturelle. Erigonia costata (LAMARCK). (PI. LXI, fig. 8, et 9.) 1825. Sowerby, Trigonia costata. (Miner. conchol., pl. 85.) 1833. Zieten, Trigonia costata. (Würtemberg, pl. 58, fig. 5.) 1834. Bronn, Lyriodon costatus. (Lethæu, 3e édit., pl. XX, fig. 4.) 1840. Agassiz, Trigonia costata. (Études critiques, pl. 3, fig. 12 à 14.) 304 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE Dimensions : longueur, 28 millimètres ; largeur, 30 millimè- tres ; épaisseur, 20 millimètres. La T. costata est tès-abondante et souvent de très-grande taille dans la partie supérieure du bajocien; cependant elle se rencontre déjà dans la zone à Ammonites opalinus, comme on peut le voir par la coquille dont je donne le dessin et qui a été recueillie à ce niveau par M. E. Babeau, qui à bien voulu me la communiquer. Quoiqu'il me paraisse impossible de la séparer, on peut cependant remar- quer quelques petites différences; ainsi notre espèce du lias supé- rieur paraît un peu moins large : la grosse carène est plus droite et surtout les ornements de l'area semblent disposés de manière à ce que les côtes crénelées, rayonnantes, qui descendent du crochet, dominent fortement sur les stries horizontales. Je ne parle pas des deux carènes auxiliaires qui se montrent dans cette area, mais des côtes qui en garnissent le fond. Localité : Mennouveaux (Haute-Marne). ferme d'Orsoyes collection de M. Babeau. Explication des figures : pl. LXI, fig. 8 et 9, T. costata, de Mennouveaux, de grandeur naturelle. Erigonia pulehella (AGassiz). 1840. Agassiz, Trigonia puichella. (Études critiques, p. 14, pl. 9, fig. 1-7.) 1850. D'Orbigny, Trigonia pulchella. (Prodrome, étage 9, n° 197.) 1858. Quenstedt, Trigonia pulchella. (Der Jura, p. 311, pl. 43, fig. 1.) Dimensions : longueur et largeur, 9 millimètres; épaisseur, 5 millimètres. Coquille toujours de très-petite taille, dont les ornements ont une saillie considérable relativement. La forme générale rappelle en petit celle de la T. navis. TR I NS ET STE TS LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 305 Cette jolie petite espèce est assez commune dans les gisements marneux ; il est probable que sa petitesse et sa fragilité s'opposent à sa conservation et font qu'on ne la rencontre pas dans les roches plus dures de la plupart des localités. Localités : Salins, Montservant (Jura), Besançon. NMyoconeha sulcata (Gozpr.sp.). 1836. Goldfuss, Mytilus sulcatus. (Petrefacta, pl. 12, fig. 4.) Coquille d'assez grande taille, à test épais ; abondante à Crussol dans le banc de calcaire siliceux, dur, gris foncé, qui contient les À. Aalensis, mais aucun de mes échantillons ne permet une assimi- lation complète avec la figure de Goldfuss. Je retrouve la forme générale et les ornements, mais, malgré le nombre des fragments que j'ai pu recueillir, je ne puis donner aucuns détails précis sur ce fossile, qui se trouve généralement dans l’oolithe inférieure. Localité : Crussol. c. Posidonomya orbicularfs (MUNSTER). (PL. LXI, fig. 2.) 1836. Goldfuss, Posidonia orbicularis.(Petrefacta, pl. 114, fig. 3.) Dimensions : longueur et largeur, 30 millimètres. Coquille arrondie, très-mince, ornée de petits plis concentriques irréguliers ; surface plane, légèrement convexe près du sommet qui ne parait pas dépasser le bord cardinal. C’est là la seule différence que je remarque entre l'espèce de Crussol et le dessin donné par Goldiuss; la forme est aussi moins convexe. T. 1V. 20 306 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE Localités : Crussol, 4 spécimens ; la Verpillière, collection Thiollière, { spécimen. Explication des figures : pl. LXII fig. 2, Posidonomya orbi- cularis, de la Verpillière, de grandeur naturelle, Lima Elea (D'ORBIGNY). (Noir dans la partie inférieure, présent volume, p. 188.) La Lima Elea se montre aussi bien dans la zone à Ammonites opalinus que dans la zone inférieure. Il semble qu’elle atteigne à ce premier niveau une plus grande taille; j'ai sous les yeux des exemplaires de Villeboiïs et de Crussol, dont les parties conservées indiquent une longueur de 120 millimètres. Les côtes sont un peu plus aiguës dans le jeune âge. et les imbrica- tions qui les couvrent sont sous-épineuses ; quand la coquille est bien développée les côtes deviennent larges, arrondies, et leur saillie est exactement la contre-partie des sillons qui les séparent. Le test est épais, solide, et le mouvement des côtes est apparent à l'intérieur de la coquille, sur la moitié de la longueur. Le nombre des côtes est assez régulièrement de 10. Cependant on en compte 2 de plus dans les très-grands spécimens. Je l’ai rencontrée en nombre très-considérable dans les calcaires durs, gris foncé, du ravin d’Enfer, à Crussol, où elle se trouve de toutes Les tailles. | Localités : la Verpillière, Saint-Romain, r.. Villebois, Crus- sol, €. c. Lima pumeéaéa (SOWERBY). (Voir dans la partie inférieure, présent volume, p. 191.) On trouve dans le banc de calcaire dur, siliceux, de Crussol, un nombre considérable de fragments d’une Lima que je rapporte à la LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 307 L, punctata. C’est une coquille de taille moyenne, arrondie, gib- beuse, ornée de lignes ponctuées, rayonnantes, très-serrées, qui me paraissent plus rapprochées que dans là L. punctata, que l'on trouve dans le lias inférieur et dans le lias moyen; ces lignes sont plus espacées en se rapprochant des côtés. L'état fragmentaire de mes échantillons ne permet pas de comparer les types, ni d’arriver à une étude complète. Cette espèce est une des moins caractéristiques, car on la re- trouve à la plupart des niveaux de la formation jurassique. Localité : Crussol, c. c. Lima semicircularis (GoLDFuss). (PL LXIT, fig. 4) (Voir dans la partie inférieure, présent volume, p. 490.) Coquille très-abondante dans les calcaires durs, gris foncé, de Crussol; sa longueur varie entre 40 et 50 millimètres. Sa forme est arrondie, peu oblique; les côtes rayonnantes dont elle est ornée sont étroites, serrées, saillantes et très-uniformes dans toutes les régions de la coquille ; elle me paraît être plus large et moins tron- quée que le type figuré par Goldfuss. L'état de mes nombreux échantilions ne me permet pas de constater sûrement son identité. Localités : Villebois, Crussol, ravin d'Enfer, c. c. Explication des figures : pl. LXIT, fig. {, L. semicircularis, de Crussol, grandeur naturelle. Inoceramus fuseus (QUENSTEDT). (PI. LXI, fig. 6 el 7.) 1830. Zieten, Inoceramus sp. ( Würtemberg, pl. 72, fig. 5.) 1858. Quenstedt, Znoceramus fuscus. (Der Jura, pl. XLVIL, fig. 18.) siens mani mm 308 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE Dimensions : longueur, 70 millimètres; largeur, 40 millimè- tres. Coquille plus longue que large, acuminée ; très-renflée vers le crochet qui est étroit, presque toujours prolongé en ligne droite, quelquefois légèrement infléchi; coquille largement arrondie sur le bord palléal. Les seuls ornements consistent en lignes concentri- ques, irrégulières, peu marquées vers les crochets; la coquille tombe perpendiculairement en se rejoignant de chaque côté, mais bientôt les valves se réunissent sous un angle qui devient de plus en plus aigu en approchant du bord palléal. Mes échantillons ne permettent pas d'observer la charnière. Localité : la Verpillière, r. Explication des figures : pl. LXI, fig. 6 et 7, Inoceramus fuscus, de la Verpillière, grandeur naturelle. Hinnites velatus (GoLDruss, sp.). (PI. LXII, 6g. 8 et 4.) 1834. Goldfuss, Pecten velatus. (Petrefacta, p.45, pl. 90, fig. 2.) 1858. Quenstedt, Pecten velatus. (Der Jura, p. 148, pl. XVII, fig. 26.) 4864. E. Dumortier, Hinnites velatus, (Études paléont., Îre par- tie, pl. IV, fig. 1 à 3.) 1869. E. Dumortier, Hinnites velatus. (Études paléont., 3e par tie, p. 309, et présent volume, p. 195.) Dimensions : longueur, 42 millimètres; largeur, 40 millimè- tres ; épaisseur, 8 millimètres. Valve gauche médiocrement et régulièrement renflée, de forme arrondie; sommet aigu, un peu oblique et dépassant de 2 millimè- tres la ligne cardinale ; les oreilles larges, non anguleuses; la valve est ornée de 20 côtes rayonnantes principales, minces, peu saillan- tes, un peu flottantes, entre chacune desquelles on remarque 6 à 8 petites côtes secondaires, séparées en deux groupes par une côte LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 309 un peu plus forte. Toutes ces côtes continuent, en diminuant de volume, jusqu’à la partie la plus extrême du crochet; aucune n’est rigoureusement rectiligne et toutes se propagent en subissant de petites oscillations irrégulières. Des lignes d’accroissement concen- triques, à peine visibles et rarement conservées, viennent croiser partout les lignes rayonnantes ; on remarque de plus des plis con- centriques, inégalement distribués. La valve droite, un peu plus petite que l’autre, est non-seulement plate, mais toujours un peu concave ; elle est ornée de fines côtes rayonnantes, de la même importance que les côtes secondaires de la valve gauche, mais toutes uniformes ; elles sont flexueuses. irrégu- lières et nombreuses ; il y a de plus des lignes concentriques extraor- dinairement serrées qui donnent à la surface l'aspect d’un tissu à fils rapprochés, mais il faut des échantillons bien conservés pour discerner ces détails ; la valve droite porte du côté antérieur une très-grande oreille étroite, arrondie à son extrémité, et séparée par une échancrure (passage du byssus) des plus profondes. Il est excessivement rare de trouver les deux valves réunies, et cependant les échantillons bivalves sont d’autant plus nécessaires à étudier que les deux valves présentent de grandes différences, soit dans la forme, soit dans les ornements : les gisements de la Ver- pillière et de Saint-Romain ont seuls pu fournir de semblables spé- cimens. L'Hinnites velatus, que nous avons déjà rencontré successive- ment dans tous les étages du lias, se retrouve encore partout dans la zone de l'A. opalinus, il y est même si abondant et si régulier que l’on peut considérer cette zone comme son domaine par excellence, puisque dans aucune autre subdivision des terrains jurassiques il ne se montre aussi répandu et ne fournit d’aussi bons échantillons. L’H. velatus est allié de très-près à VH. Gingensis (Waagen) Geognostisch-Palæontologische Beiträge Band. p. 633, qui n’en dif- fère que par quelques détails dans les ornements. L’H. Gingensis se rencontre dans la partie moyenne du bajocien. Localités : Saint-Romain, Poleymieux. Saint-Cyr. la Verpil- 310 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE lière, Crussol, Frontenas, la Jobernie, Pierredon, Saint- Nazaire. Explication des figures : pl. LXIL. fig. 3, H. velatus, de la Verpillière, vu par la valve supérieure. Fig. 5, H. velatus, de la Verpillière, autre spécimen, vu par la valve, plane ou infé- rieure, Pecten barbatus (SOWERBY). (PI. LXIT, fig. 5.) ' (Voir dans la partie inférieure, présent volume, p. 199.) Je donne le dessin d'une valve vue par l’intérieur : la surface extérieure est fortement engagée dans la roche, circonstance qui se présente souvent pour les coquilles qui, comme celle-ci, ont des ornements en forte saillie. Ce spécimen fait voir que le P. barbatus était profondément cos- tulé à l’intérieur. On remarquera que notre Pecten est fort sembla- ble, sous ce rapport, à celui que Sowerby a figuré de Dundry (Mineral conchology, pl. 231). Localités : la Verpillière, Villebois, r. r. Explication des figures : pl. LXIT, fig. 5, P. barbatus, de la Verpillière, valve vue du côté intérieur, grandeur naturelle, Pecten textorius (SCHLOTHEIM SP.). (Voir dans la partie inférieure, présent volume, p. 198.) Dimensions : longueur, 40 millimètres, Le P. textorius est très-abondant dans le banc dur, siliceux, gris foncé, du ravin d’Enfer, à Crussol, On le trouve de toutes les PS LT PE CS SIT OA TP LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 311 tailles. Les côtes sont plus fines et plus serrées que dans la zone inférieure. Localité : Crussol, c. c. Ostrea eduliformis (SCHLOTHEIM, SP.). 1820. Schlotheim, Ostracites eduliformis, (Petrefacta, p. 233.) 1832. Zieten. Ostrea eduliformis. (Würtemberg, pl. 45, fig. 1.) 1834. Goldfuss, Ostrea explanata. (Petrefacta, pl. 80, fig. 5.) 1858. Quenstedt, Ostrea eduliformis. (Der Jura, p. 433.) Dimensions : longueur, 76 millimètres; largeur, 65 millimè- tres, Grande coquille plus longue que large ; valve supérieure (la seule visible) légèrement convexe, couverte partout de stries d'ac- croissement concentriques, d’abord très-peu marquées, mais plus fortes et presque lamelleuses sur les bords; le sommet étroit est fort dévié à gauche, ce qui donne à la coquille l'apparence d’une perne. L’échantillon, d’une fort belle conservation. est engagé de manière à ne laisser voir que le dessus de la valve supérieure. Cette Ostrea se rencontre ordinairement dans les dépôts de l’oo- lithe inférieure. Localité : la Verpillière, { seul échantillon attaché sur le même fragment avec un bel exemplaire de l'A. Aalensis !. 4 Depuls que ces lignes sont écrites j'ai recueilli à Charnay, dans la zone inférieure, de fort beaux exemplaires de l'Ostrea Erina d'Orbigny d'assez grande taille; leur comparaison avec la grande Ostrea de la Verpillière, que je viens de décrire, ne permet pas de les séparer. Je crois done qu'il faut conclure, de cette similitude, que l'Ostrea eduliformis n'existe pas dans la zone à Amm. opalinus, et que l'Ostrea Erina s'y est propagé de la zone inférieure comme beaucoup d'autres coquilles. Cette rectifica- tion queje fais au dernier moment me parait basée sur des faits très-sûrs. 312 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE Rhynchonella quinqueplicata (ZIETEN, sP.). 1830. Zieten, Terebratula quinqueplicata. (Württemb., pl. A1, fig. 2.) 1868. Quenstedt, Terebratula quinqueplicata. (Petrefactenkunde, Brachiopoden, p. 67.) Dimensions : longueur, 20 millimètres ; largenr, 16 millimè- tres; épaisseur, 14 millimètres. Coquille globuleuse, plus longue que large, couverte de 19 à 14 plis aigus. Le lobe est saillant. porte 4 plis. et dépasse en se pro- longeant le front de la coquille. Crochet médiocre, recourbé, aigu. On trouve dans le même gisement des exemplaires plus arrondis et avec lobe moins allongé. Lacalité : la Jobernie. Rhynechonella Jurensis (QUENSTEDT). (Voir dans la partie inférieure, présent volume, p. 205.) Cette petite Rhynchonelle se rencontre encore quelquefois avec l'A. opalinus. Il est impossible de distinguer les échantillons de ceux fournis par la zone inférieure. Localité : la Verpillière. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 313 Rhynchonclla subtetrahedra (DAvinson). (Voir dans la partie inférieure, présent volume, p. 208.) Dimensions : longueur et largeur, 19 millimètres Coquille de taille moyenne, ornée de 20 plis aigus réguliers ; le sinus est à peine indiqué. Je n’ai rencontré cette Rhynchonelle que dans le gisement de Crussol, où elle est assez abondante, mais elle présente une grande diversité pour l'épaisseur ; les autres détails de forme et d’ornements varient peu. Localités : Crussol, calcaires durs siliceux, gris foncé du ravin d'Enfer, c. Cidaris cueumifera (AGassiz). 1839. Agassiz, Cidaris cucumifera. (Échinod, Suisses, p. T0, pl. 21, fig. 27.) 1849. Cotteau, Cidaris Courteaudina. (Études sur les Échinides, pl. 2, fig. 1 et 2.) 1855. Cotteau et Triger, Cid'rès Courteaudina. (Échinides de Lu Sarthe, pl. 2, fig. 5.) 1858. Desor, Cidaris Courteaudina. (Synopsis, p. 29, pl. 4, fig. 7 et 8.) Dimensions (radiole) : longueur, 26 millimètres; diamètre, 8 millimètres. Radiole en forme d'olive, à sommet plus ou moins acuminé, cou- vert de gros granules saillants, arrondis, disposés en séries longi- tudinales régulières; col court; anneau crénelé grossièrement. Les caractères sont bien ceux de l'espèce, dans sa variété la moins renflée. 314 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE Le Cidaris cucumifera est un des fossiles les plus caractéristiques de la partie moyenne de l’oolithe inférieure, et ce n'est pas sans sur- prise que je l'ai rencontré à la Jobernie, au niveau de l'A. opalinus, en compagnie du C. Royssyi, qui est si abondant dans toute l’Ar- dèche. On trouve aussi dans le même gisement des radioles qui sont abondants et qui s’éloignent assez du C. cucumifera par leur forme moins renflée, plus cylindrique, et par la finesse de leurs séries de granulations; mais ces échantillons ne sont pas en assez bon état pour pouvoir en discuter l'espèce. Localité : la Jobernie, près de Privas, c. Cidaris Royssyi (Drsor). (PL. LXIL, fig. 40, 11 et 12.) 1858. Desor, Cidaris Royssyi. (Synopsis des Échinides fossiles, p. 429, pl. 4, fig. 12.) Dimensions (radiole) : longueur, 30 millimètres ; diamètre, 17 à 20 millimètres. Radioles glandiformes, globuleux, à sommet très-acuminé, cou- verts de granules qui paraissent entourés de lignes radiantes ; cha- que granule prenant ainsi la forme d’une petite étoile. Ces granules nombreux, qui semblent d’abord disposés sans ordre, sont cepen- dant coordonnés en lignes verticales régulières, ce qui est fort appa- rent sur les radioles dont la surface est mal conservée. Ces lignes verticales, de granules en série, sont du reste toujours marquées avec une grande énergie sur la portion du radiole qui est entre l'équateur et le bouton, sur enviren le tiers de la longueur totale ; le col est court; l'anneau petit, peu saillant; facette articulaire non crénelée ; le diamètre de l’anneau dépasse à peine celui du col. Les radioles du Cidaris Royssyi se rencontrent dans les environs LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE 315 de Privas (Ardèche), sur une foule de points, et quelquefois en nombre considérable, comme par exemple dans le minerai de fer de Veyras. Il est bien difficile de comprendre comment dans tous ces gisements on ne rencontre jamais le moindre fragment de test ; la destruction complète de ces Échinides est d'autant plus singulière que la roche n'étant pas de même nature dans tous les gisements, les conditions de fossilisation ont été cependant telles que tout en conservant les radioles, les tests ont été partout complétement anéantis. Le C. Royssyi se trouve toujours dans les couches qui recouvrent en contact la zone à À. bifrons ; on trouve encore quelquefois l'Eu- cyclus capitaneus associé à notre Cidaris. Cette belle espèce paraît spéciale à la région (environs de Privas), où elle se rencontre si communément. Localités : Veyras, dans le minerai, la Jobernie, Vammal (route de l’Escrinet), le pont de Couz et tous les environs de Privas, c. Explication des figures : pl. LXI, fig. 10 et 11, C. Royssyi, de Privas, 2 exemplaires de grandeur naturelle. Fig. 12, gros- sissement d’une portion de la surface. Stomechinus..., SP. Dimensions : diamètre, 14 millimètres ; épaisseur, 7 millimè- tres. Petit Échinide en mauvais état, et dont le genre seul semble pou- voir être déterminé avec un peu de certitude; les détails sont trop mal conservés pour que je puisse en donner une figure. Les calcaires siliceux de Crussol m'ont aussi fourni des fragments mal conservés d'un Séomechinus, un peu plus grand. J'en ai re- cueilli 4 échantillons, 316 LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE Je ne mentionne ici ces fragments que pour donner une liste plus complète des fossiles de la zone. Localités : Villebois, r., Crussol. Pentacrinus Jurensis (QUENSTEDT). (PI. LXIT, fig. 8 et 9.) (Voir dans la partie inférieure, présent volume, p. 224.) Je ne vois pas de caractères essentiels qui permettent de séparer l’espèce que fournit la zone supérieure du Pentacrinus Jurensis de la zone à À. bifrons. Il y a cependant des échantillons de l'Ardèche (la Jobernie) dont les angles sont un peu arrondis et dont les articles alternent de lar- geur, de manière à montrer des saillies successives et régulières sur les colonnes. Les environs de Privas m'ont encore fourni des portions de co- lonne d’un diamètre assez fort (10 millimètres), tout en étant lisses et anguleuses : je Les inscris sous le nom de P. Jurensis et j'en donne la figure. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, la Jobernie, Privas (Tranchant), r. Explication des figures : pl. LXIT, fig. 8 et 9, P. Jurensis. de Privas, grandeur naturelle. Pentacrinus Bollensis (SCHLOTHEIM). 1813. Schlotheim, T'aschenb., p. 56. (Knorr., vol. I, pl. 11, c.) 1856. Quenstedt, Pentacrinus colligatus. (Jahresheftedes vereins für caterlandische Naturk. in Wivrttemb.,p.109, pl. 11.) 1857. Oppel, Pentucrinus Bollensis. (Die Juraformation, p. 387.) M. Huguenin a recueilli dans les couches de calcaire dur, siliceux, de Crussol, quelques fragments de colonnes d’Encrines à tiges ron- LIAS SUPÉRIEUR, — PARTIE SUPÉRIEURE 317 des, entre autres un échantillon composé de 6 à 7 articles d'un diamètre de 5 millimètres. J'inscris ce fossile sous le nom de P. Bol- lensis, puisqu'il parait très-semblable aux figures de cette espèce, mais jen’ai pas dematériaux suffisants pour pouvoir affirmer l'identité. Localité : Crussol, r. r. Thecoeyathus mactra (GOLDF. sp.). (PL LXIL, fig. 6 et 7.) 1830. Goldfuss, Cyathophylluim mactra. (Petrefacta, pl. 16, fig. 7.) 1857. Milne Edwards et Haime, Thecocyathus mactra. (Histoire naturelle des Coralliaires, vol. I, p. 49.) 1858. Quenstedt, Cyathophyllum mactra. (Der Jura, p. 317, pl. XLUL, fig. 38.) Dimensions : diamètre, 20 millimètres ; épaisseur, 6 à 10 milli- mètres. Polypier discoïde, comprimé, jamais allongé; épithèque mince ; calice remarquable par le nombre des tigelles columellaires qui occupent une place importante au centre. La taille est assez variable, suivant les localités. A la Verpillière on le trouve de grande dimension et bien conservé pour sa face inférieure ; malheureusement le calice reste presque toujours empâté et caché par la gangue. Le Thecocyathus mactra est un des fossiles les plus importants et les plus caractéristiques de la zone à Ammonites opalinus. Quoiqu'il soit déjà bien figuré, j'en donne cependant un dessin, vu son impor- tance. Localités : Saint-Romain, la Verpillière, Arresches, Cha- pelle-des-Buis. Pinperdu, c. Explication des figures : pl. LXIL, fig. 6, T. mactra, de la Verpillière, vu par dessous, de grandeur naturelle. Fig. 7, le même, vu par côté. 318 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE GÉNÉRALITÉS SUR LES FOSSILES DE LA ZONE A AMMONITES OPALINUS Les fossiles de la zone à Ammonites opalinus forment une petite faune très-caractérisée et très-constante ; on la retrouve, composée des mêmes espèces, à de très-grandes distances de notre région. Cependant, sauf quelques fossiles typiques, elle est fort peu connue et semble jouer un rôle peu important : il faut en chercher la cause dans l'épaisseur relativement minime des dépôts et dans leur posi- tion entre deux niveaux formés de couches plus importantes par leur épaisseur, et par leurs fossiles plus variés et plus répandus. Les sédiments de la zone à À. opalinus semblent de plus avoir subi de grandes érosions. L’énorme changement qui s’est opéré dans la nature des roches, quand les premières couches du bajocien sont venues recouvrir le lias, peut fair: présumer un grand mouvement des eaux, et la nature peu cohérente de notre zone a dû en souffrir; aussi la plupart du temps les À. Aalensis et opalinus se présentent seules au géologue, si l’on y joint l’A. subinsignis, le Turbo subdu- plicatus et le Thecocyathus mactra, avec quelques nucules, on aura une idée des fossiles qui s'offrent aux recherches dans la grande majorité des cas. Les Bélemnites, abondantes seulement dans quelques gisements spéciaux, sont malheureusement très-rares généralement, circons- tance fâcheuse, parce qu’elles sont pour la plupart caractéristiques de notre niveau. Les Ammonites, au nombre de 26 espèces. présentent des formes très-remarquables ; plusieurs d’entre elles subissent, en grandissant, des changements curieux, soit dans la disposition de leurs orne- ments, soit dans leur mode d’enroulement (4. fallax et A. subinsi- gnis). Aucune ne peut être comparée, pour le nombre des individus: LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 319 aux À. Aalensis et opalinus, qui sont, sans contredit, les plus im- portantes de la zone; quelques espèces ont leur dernière loge con- servée, et cependant je n’ai jamais rencontré d’Aptychus. Les Gastéropodes jouent un rôle assez important; les Pleuroto- maires sont encore ici au nombre de 8 espèces, dont plusieurs sont nouvelles. Le Turbo subduplicatus mérite de fixer l'attention par son abondance extrême ; il se montre à peu près partout; il est très- caractéristique et pourrait tout comme VA. opalinus donner son nom à la subdivision du lias supérieur qu'il remplit de ses coquilles. L’Encyclus capitaneus se retrouve assez fréquemment et relie la zone à À. opalinus à la zone inférieure qui parait être cependant son niveau de prédilection. La Natica Lemeslei se montre aussi aux deux niveaux. Parmi les bivalves, la Pholadomya Zieteni, quoique peu commune, est importante par sa forme tranchée et sa constance sans déviation à notre niveau ; il n’en est pas de même de l’Hinnites velatus ; cette belle coquille, si répandue dans tous les gisements, n’a malheureu- sement aucune signification précise, car on la retrouve à peu près dans tous les étages jurassiques, Les Lima Elea et punctata présen- tent la même particularité et n’appartiennent à aucun horizon spé- cialement ; une des coquilles bivalves qui méritent le plus de fixer l'attention est la Cardita procellosa, si singulière par le contourne- ment de ses valves et l’énergique saillie de ses sillons sinueux. Abondante à Crussol et n'ayant pas encore été signalée sur un autre point, il serait fort intéressant de la retrouver dans d’autres régions. Comme la coquille est très-nettement caractérisée et reconnaissable sur les plus petits fragments, j'espère qu'elle n’échappera pas long- temps aux recherches, dans les gisements des Alpes italiennes et du Tyrol, Pour les rayonnés, il faut noter le Cidaris Royssyi, dont les ra- dioles se rencontrent en nombre immense dans les environs de Privas. Cette espèce, qui n’a pas encore été signalée ailleurs, est fort caractéristique, en mème temps que spéciale pour la région. Si l'on considère les fossiles qui passent dans la zone suivante et qui reparaissent dans les couches inférieures du bajocien, l’on est 320 LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE frappé du petit nombre de ces espèces. surtout si l’on remarque que ce nombre est moins grand que celui des fossiles de la zone infé- rieure à À. bifrons, quiremontent dans l’oolithe inférieure : il y a là une apparente contradiction qui disparaîtra sans doute devant des observations plus attentives ; les gisements de la Provence sont sur- tout ceux qui paraissent contenir ensemble les fossiles du lias supé- rieur et du bajocien; la suite prouvera probablement que ces gise- ments comprennent en réalité deux niveaux. LISTE DES FOSSILES LES PLUS RÉPANDUS De la zone à Ammonites opalinus Belemnites exilis. Ammonites opalinus. Aalensis. costula. fluitans. subinsignis. Nüssoni. Turbo subduplicatus. Cerithium armatum. Lima Elea. Lima punctata. Hinnites velatus. Rhynchonella subtetrahedra. Cidaris Royssyi. Thecocyathus mactra. LISTE DES FOSSILES CARACTÉRISTIQUES De ia zone à Ammonites opalinus Belemnites exilis. junceus. Ammonites opalinus. Aalensis. mactra. Ammonites costula. fluitans. Alleoni. subinsignis. failax. LIAS SUPÉRIEUR. — PARTIE SUPÉRIEURE 321 Ammonites scissus, Cardita procellosa. — Dumorlieri Lucina Murvielensis. — tatlricus. Leda rostralis. — dilucidus. — Dianu. — torulosus. Arca Plutonis. — « Norma: Posidonomya orbicularis. Pleurotomaria geometricu. Rlynchonella subtetrahedra. — Mulsanti. Cidaris Royssyi. — Rhodani. Thecocyathus mactru. Pholadomya Zieteni. LISTE DES FOSSILES DE LA ZONE A AMMONITES OPALINUS Qui passent dans l’eolithe inféricure Ammonites gonionolus. Trigonia costata. — Murchisonæe. Lima semicircularis. — opalinoides. Cidaris cucumifera. Il importe de remarquer que l'A. Murchisonæ, que j'ai décrite de la zone à À. opalinus, n’est pas toujours identique avec l’A. Murchi- sonæ que l’on rencontre à la base de l’oolithe inférieure, Il y a des différences assez marquées entre les deux variétés, quoique ces dif- ftrences ne m'aient pas paru assez caractérisées pour en faire deux espèces. Il est cependant certain que le vrai type de l'A. Murchisonæ, de Sowerby, se trouve quelquefois à la Verpillière, dans la zone à A. opalinus. APPENDICE Depuis l'impression de ce volume, quelques informationsnouvelles sont venues à ma connaissance et je les ajoute ici. Sur le flanc est du mont Ceindre, commune de Collonges, au- dessus de la vieille église de ce village. des travaux récents commencés pour forer un puits ont mis à découvert les marnes rougeâtres du lias supérieur, qui paraissent sur ce point très-fossili- fères, car visibles sur une très-petite étendue et par de faibles déblais, elles m'ont fourni déjà un ensemble très-varié d'espèces de ce niveau. | Parmi les Ammonites, je citerai : Ammonites Emilianus. Ammonites Grunowi. — Mercati. — serrodens. ‘ Je ne parle pas des espèces les plus communes, qui y sont très- abondantes et se retrouvent partout. Les autres fossiles remarqua- bles de cette station sont : Onustus heliacus. Trochus Guimeti. Je nomme ainsi une coquille que je crois nouvelle et dont voici la description : Coquille conique, surbaissée, plus large que haute, anguleuse en avant et ombiliquée. Spire formée d’un angle régulier, composé de 5 tours anguleux en avant, plats en dehors, ornés de 7 lignes spi- rales saillantes et d’un rang de petits tubercules sur l’angle exté- rieur. Le dernier tour en avant légèrement arrondi porte des lignes concentriques. L’ombilic. sans être grand, est assez profond ct laisse voir les tours intérieurs. Dimensions : hauteur, 13 millimètres; diamètre, 22 millimè- tres. L'angle spiral est à peu près de 45e. Je suis heureux de dédier ce joli Trochus à M. Émile Guimet. La même station de Collonges m’a encore fourni : Astarte subtetragona. Rhynchonella cynocephala. Opis curvirostris. Serpula substriata. Ostrea Pictaviensis. A propos des traces d'adhérence que présente quelquefois l'Hin- nites velatus (voir présent volume, p. 195), je trouve dans mes notes de voyage une observation intéressante, Il y a quelques années, j'ai eu l’occasion de voir dans la belle collection de fossiles de Mme Guil- laumot, à Saint-Julien (Jura), un exemplaire d'Hinnites velatus d'une admirable conservation de détails, et montrant cependant en même temps l'empreinte extrémement nêtte d’une Ammonite qui lui ser- vait de support. Ce bel échantillon avait été recueilli dans loxfor- dien inférieur. Nous en conclurons que cette manière d'être de l’Hinnites vcla- ts est un fait bien général, puisqu'on la retrouve dans des couches aussi éloignées verticalement de notre niveau. LE = int) 5h Doi M ANA He Ne H ie Jo lis HA AaTEe los ee à ci 4 TABLE ALPHABÉTIQUE DES FOSSILES DÉCRITS DANS LA TROISIÈME ET LA QUATRIÈME PARTIE La première colonne indique la troisième partie publiée en 1869 (lias moyen); et la seconde colonne, la quatrième partie ou présent volume (Lias supérieur). j Les espèces nouvelles sont précédées d’un astérisque. 3e 4e 5 2° = nes Hp Anmemomites RE Alnria — bicarinatus.. . .. — Dumortieri. . . . . 160 | — bifrons.. . . . .. —\reticulata . . . . . 160 || — bipunctatus . . . .| 70 — subpunctata. . . .| 115 —#Bollensis ec" 00 101 — * Thiollierei. ... 291 | — Braunianus.. . . . 103 Ammomnêites — brevispina. . . .. 97 — Aalensis. . . . . . 250 || — * Briordensis. . . . 258 — acanthopsis . . . . 265 || — capricornus . . . .| 81 — * Alleoni. , . . . . DSON CECILE EE 63 — * Allobrogensis. . . 79 || — centaurus. . . . .| 97 — anguinus.. . . . ODA RRCOmeN IS 80 AANQUIALUSIE NN. 90 || — communis. . . .. 93 ARS EE 970 | — concayusi. . 59 — Argelliezi. . . . . 120 || — Coquandi: . . . . .| 935 — arietiformis . . . .| 68 — çcornucopiæ. . . . .| 21€ | 111 — armalus. :. . . . .| 59 — costula. . : . . . 252 ALIAS. ee otè 106 | — * crassifalcatus . . 107 A Bayanie le. 00 | 69 || — crassus . . . . .. 95 Desplacei diIuclUus ee discoides.. , . . . Dumortieri. . . . . Enmilianus. Erbaensis . . Escheri Eseri exaratns falcifer M0 ENELO SERRE fimbriatus. * Flandrini. . .. * fluistans. “fUnICUlUS. 4... Germaini . . .. GENS RE EE globosus. : . . ., gonionotus. . . * Gruneri . Grunowi. 0. 0 Heberti Henleyi heterophyllus . . . hireinus hybrida Jamesoni INSISDIS RTE Jurensis. . kurrianus . . . x Leoncix Levisonis. 0: 7 TABLE ALPHABÉTIQUE 3e PARTIE Pages 94 92 T2 75 4° PARTIE Pages _ a à NW © D © © 19 Ce | | | | | Amarmmomites * Jucifer. * lympharum. . . . lythensis 10 Émactra er * malagma. . margaritatus. . . . 1 Masseanus. . Maugenesti MELCALI Eee ES * metallarius, . . . * Morogensis. . . . mueronatus . . . . Murchisonæ . . . . muticus ÉMAVIS Eee Nilssoni Normanianus.. . . FAOSErIeN. opalinoides. . . . . opalinus. . . * plumarius. * pupulus * quadrarmatus. . . FANS fe 0€ raGiOsuS. . . . . . Regleyi * rheumatisans... . * rubescens . . . . SEMAINE. SCISSIS Eee serpentinus . . . . serrodens spinatus. sternalis striatulus subarmatus . . . 213 59 79 90 60 213 20 4 PARTIE Pa;es 79 56 DES FOSSILES 3° PARTIE Pages Aummonites subcarinatus, . . . sublineatus. . . . . subinsignis . . . . submuticus . . . . subplanatus . . . . DariCUSE ee er Thouarcensis. . . . Tirolensis Torulosus Trautscholdi. . . . XTIMOAUS-. 0e... undulatus VaTiADIIIS A eue * venustulus. . . .| 74 MÉVORIICOSUS Re 0. Zetes Amorphospon - gia — * Cuersensis. . . . Anmonmyia — numismalis . . . . —Mstriatula. |... Aptychus —NClASMAM Me le à Area ST SO Eee Ne clegans ASIN EME. 0. ODIODP TER Er ci RAPIULONIS Se: SESeCANS M NL Astarte Amalthei.. . . . . UCPrESSA ls 0 ADOUMIEN EE * fontis = 63 86 * Lugdunensis . IUT eee Presec(d re ie 4 108 113 261 271 ji 271 68 86 275 110 124 301 178 300 | 179 299 177 179 PARTIE Pages Astarte | — striatocostala. . . . | — subtetragona. . . . MESVOI ze Avellann — cancellata Aviculn CYCHIDES PC decussata deleta Dear Ce ésforfunatts 0 Munsteri "#1 papyria sexcostata. Sinemuriensis . . . substriata Belcmmites ACUATIUS AE ETAT * Araris. * armatus kreviformis . . . . brevis. Charmouthensis . . clavatus. COmpressus . . . . Dorsetensis . . . . elongatus exilis ÆIfASeOlUS ee * Janus INPCOUATIS EN HIUDCCUS EC — Jongissimus . . . . 133 294 293 131 291 130 129 132 32 209 31 50 48 210 209 38 'IL| PARTIE Pages 176 178. 136 39 Co 1 246 243 40 244 320 Belemmites longisulcatus. . : : microstylus . : : . Miller * palliatus. . . . . paxillosus paxillosus penicillatus . . . . pyramidalis . . . . Quenstedti. : . . . ÉISIMULUS MU tricanaliculatus . . tripartitus. + . . . umbilicatus . . . . unisuleatus. . . . . ventroplanus. . virgatus. Berenicen — garnieri C Cardémia — crassissima , . . . — gibbosa . . . . .. — * procellosa . . . . L'axal à ua san = çaudatumi. . . . . — multicostatum. . . — trüncatum. . . .. C'encë d En Ë ue on — armatum.. .... NANTES — comma . . . ; —- reticulatum Re TABLE ALPHABÉTIQUE ge PARTIE Pages NO 1 SAIS NN N I 1 (=) 115 4° PARTIE Pages 39 290 161 160 Cerétinfuuers — reticulatum . : . . — * Thiollierei. : : : Ceromya — *eaudata, : ... — * Varusensis. . . Chemmitzina = * Brannoviensis . . Carusensis. . . . . XACOYON TA AE Corvalana eee * ferrea Periniana "0% procera Repeliniana . . . . Rhodani. Chondrites — Bollensis. . . . .. CATASLIS LME Cidaris —-Amalthei.|. 1... anmatd NN cucumifera. . . . . Edwardsi ROWIETIE NES OCIOCEDS ARE Royssyi Cirrus =—\Fourneti.|. 1. 0. Cotylederma UNE ENT Vas Cum ee 3e PARTIE Pages 254 102 101 4° PARTIE, Pages Cypricardin — * Brannoviensis . . — brevis. — Dumortieri. . . . . — * Falsani D Dentalium — compressum. . . . — elongatum. Diastopora — * Crussolensis. HDiscina — * cornucopiæ. . . . — papyracea. BDiscohelix — * Albinatiensis. . . — Dunkeri. E Empreintes — physiques Lucyelus capitaneus. . . . . DINIASUS EE pinguis Evomphalus —1excavatus: . . . . . Exogyra X Berthaudi . . . . F Fusus — * Jiasicus — variculosus. . . . . G Gastrochæna NEO © ob 3 PARTIE Pages 274 160 336 246 253 DES FOSSILES 226 217 217 284 141 230 142 283 144 143 200 103 Gastrochæna — * Lugdunensis. Gervilia — oblonga Glyphen NASINA MS. 7 Greaslya —HaDAUCtA Re 0 — striala. .. . . . . Gryphea — cimbium. . . . .. =—:gigantea. |. . . . — obliqua Harpax — gibbosus. . , . . . — Jlævigatus Parkinsoni. . . . . pectinoides . . . . IHettangia — Broliensis . . . : . — * Lingonensis . . . Elimmites —1* Dave ts 2 207 —"velatus. .!: : . Ichéhyosaurus. EnocernImus — cinctus AUDIUS ENST IDSCUS PP undulatus ventricosus . : . . Hsocardia — rugata 9e o PARTIE Pages 225 341 119 317 318 142 179 329 4° PARTIE Pages 167 293 195 308 95 185 185 307 155 330 Leda — acuminata. . . . . — claviformis. . . . — complanata . . . . — rostralis. . . . . . Lepidotus — elvensis. Leptolepis —==#athniss | 0. — constrictus. . . . . Lima — acuticosta . . . . . — * Cuersensis. . . . HEIN. = eCrAtOME PE nue — Galathea. . . . . . —HéJaubertie 00 —1 L0Cardi. 2 — * Meyrannensis — pectinoides. . . . . ON PNEDE Ne. 0 — semicireularis . . . — succincta . . . .. — Toarcensis. . . . . Eimen —=acuticosta. : . . Cris (atal 0e — AlUNAnt eee TABLE ALPHABÉTIQUE 3° 4° PARTIE |PARTIE Pages | Pages 259 180 260 298 120 120 261 298 207 30 29 289 192 188 306 194 285 190 191 194 128 138 286 193 128 | 306 287 191 190 307 286 187 127 289 290 289 Limen — Koninckana . . . . Lingula — Volizi. .. Lucina — * Murvielensis. . — * scutulata, . . . . — * Thiollierei. . . . M Millericrinus — Hausmanni.. . .. Myoconcha — de Jauberti. 0.0.0 — sulcata. . . . Mytilus — decoratus . . . . . — elongatus . . . - . —Hlanus 10. = HiMOcrei- re 0e — numismalis . . . . — Sowerbyanus. . . . — * Thiollierei. . . . N Natiea —:* Lemeslei. : : : : Nautilus — & Araris. |. - . : — astacoides. . . . . — * Fourneti. — jntermedius . . . . — lineatustf. ce ——eneriexius. 0-0 — TUGOSUS . : . . . . — semistriotus. . . - 3: 4° PARTIE | PARTIE. Pages 127 159 976 222 90 Pages 296 175 224 305 132 281 131 Li 4 Nautilus MS LTIALUS eee — * {erebratus. . . . — species . Neritopsis — hebertana SNPHIIEA 1 EU e Neuropora — mamillata * spumans. . . . . Species Nucula — clliptica Hammeri.. ….... Hausmanni. . . . variabilis (0) Gnustus — heliacus Ophioderma... Opis — curvirostris . . . . — * Ferryi OGrthostoma mn ONLIS 28 2 —=n£$ Moorei,t. . & . . Ostrena — * Brannoviensis . . — eduliformis . . ., - Pictaviensis . . . . sportella 3° PARTIÉ Pages 212 144 316 DES FOSSILES Je es PARTIE Pages 42 46 135 133 179 297 311 201 a] Pecten — acuticostatus. . . . acutiradialus. . , . Amalthei æquivalvis. Darbatus #2. 0 disciformis . . . . X Fortunatus. . . . * frontalis. Hehli * Humberti . . ., * Julianus. priseus pumilus. Rollei Pentacrinus — basaltiformis. . . . Bollensis. . . JUrENSIS 1e * placenta. punctiferus . . . . scalaris subangularis. . . . Perna — * Lugdunensis. . . Phasiancelln — Jason — phasianoides. . . . —urbinate. . . . . . | 331 Je 4 TIE|PARTIH Poges 199 310 199 382 Pholadoëmya — acuta decorata obliquata * Solliesensis . . MOItzI eee —2Zietenisd. 0 Firma —HUGIYErYENSIS. Ina ee CU UE — * sepiæformis . . . Piecuromya donaciformis. . . . ÉAGRUNErI 0 * Jauberti. NASINA EN en * meridionalis . . . striatula unioides Pilcurotonmaria — allionta AFANCOSA NET NN Ber(hel0tif "07 Dépuchi 7 CXPANSA EE EN Gandryana. : : : Égeometricas- #1 granulata STASANAS. 10700 heliciformis . . . . InterMmelia. "2: * Joannis TABLE ALPHAB TIQUE ne PARTIL Pages | Pages 165 116 256 117 116 166 117 166 256 292 281 280 124 257 167 258 256 118 259 117 257 987 157 248 156 149 159 113 154 286 285 147 114 248 248 152 Pleurotomaria Isarensis Mirabilis.. . . .2: * Mulsanti. multicincta. . . .. PETSEUS RATE BNI10CIES PES ADAM DrINCEDS ER EE principalis. . . .. D'OCETA AE ÉAPTOSCTPINA ee à punctata. . . . . . Repeliniana . . . . * Rhodanica. . . . ROSE DUSTICAR ER PR SEDEN AE Pr RE subdecorata . . . . SYDlA ES SRE AUTELNETIS Re. 0 * Therezæ. * Viquesneli. . . . DELSA EN RS Plicatulia —=\CatinuS Sun Posidonmoeyi —"Bronni.e. 41401 — orbicularis. . . . . Psarmemobia — MAliASINT ES Pseudodindennaa — Prisciniacense . . . Pseudogiyphen —NETAlONIAMEN NON ÆPuux°qpua né ba — bellona. . . . . . . — ornatissima,. . . . 3 PARTIE Pages 4° PARTIE Pages 149 153 150 158. 158 144 145 R Rabdocidaris — * impar IBhymelhomella AGEN SN EME EMRT AUDOT IP CRUE Bouchardi ABUDUI A PEN A CAICILOS A ER cynocephala . . . . * Dalmasi ROLDES IN INCARNE ES fureilata Tue NN MIIULCUIAS ER JURENSIS AE quadriplicata. . . . quinqueplicata. . . retusifrons: à... NITOS D NE chuleri. .: : subtetrahedra . . . _tetrahcdra. — triplicata. : . . . . VATIADIIS EN, S Serpula — Etalensis MEDE CONOMENET à gordialis. . . . . . lumbricalis. . . . . * mundula. ; NLICALILIS EE Ce quinquesuleata. : . DES Ll'OSSILES 9: 9 PARTIE Pages 162 324 160 161 334 330 4 PARTIE || Paces | SCrpalr | — *ramentum . . . . || — * segmentata. . . . | 999 | — tricristala. [eos | ——SiHelenD 6e | Solen 9n5 || — *Solliesensis. . . . | Spiriferina — pinguis . . . ..:.. 206 = a DC ICS À Fe bi rostrataln: pitt 908 || — rupestris. . . . — VErTUCOSA . . . « » —"Walcotti. .,. . 221 |Stencosaurus 905 | — Chapmani. 315 | Stomatopora 209 | — antiqua. . . ... . | Siomecliiraus Sp. 312 |Straparelus 206 | — encrinus . 208 |Strophodüs 206 | — *Thiolierei . . . T |Fellina TOTAL MA EE = CTACIlISe Attac tte || — * Lingonensis . . . lEerchratulia [REX CORAU TARN ME NE cons AE eu | — curviconcha. [= DarwWini, 2161 218 NA are te JANINE LEdWArdSI, 0. ME —NEUdESI 0 globulina . heyseana. . .… . . . 3° PAUTIE Pagos PARTIE Pages 221 220 219 La 16% 248 216 214 211 CZ Lo ee Terebratule Jauberti. indentata LyCeLtI EME EN fe MATIERE numismalis . . . . perovalis. . . . . . DUNCLATA SENS resupinala. . . . . Sarthacensis. . . . spheroidalis . . . . subnumismalis. . . subovoides. . . . . subpunctata . . . . Waterhousi . . . . hecider — Bouchardi — * cataphracta. . . . Thecocyathus == HMACETA- De — tintinabulum. . : . r'isoa — siphonalis. . Trigonia — costata.. . . . . . — formosa — * Lingonensis . . . — pulchella. . . . . . E'roclaus * Ariel * Augusti calefeldiensis . . . * Cluniacensis . . . Deschampsi . . . . * eburneus. . . . . —\ Emylius. .. — Eolus ro ele rte lee TABLE ALPHABÉTIQUE 8 4° | PARTIE PARTIE | Pages | Pass mnoclhug 322 | 914 | = epulus. |. . . .. 325 | — * Falconnetti. . .. 210 | == * Tourneti :1:": 147 | — Gaudryanus . . . . 147 | — * Gouberti. AE 212 | __ + Guimeti. . . . . 146 | — helicinoides . . . . 325 | — mamillaris. . . .. 148 | 210 Mn EE AT AMEN 248 || OC Nisuste le à M 326 ES Kiniténss oie U 328 | 214 | 2 pans... : . | 321 ES ne 149 | — *pandion . . . .. 324 (2 PI to ne set An | =\Thetis) | Lu 156 Dr En Le Jamel eetire 158 IE trimonilis . . . . . l'Turbo sr. | — * Branoviensis. HE 995 || — Bertheloti. . . .. He CEMEU EN SEE de — * centigramma. . . 173 | || — Cyclostoma . . . . || — Escheril. : . . . : SALES rs PR ee A 302 | — *Garnieri. . . . . 275 RTE RTS EPA 304 STE BURN EEON leo PICAS EEE * madidus. * Marcousanus. . . Meriani Socconensis . . . . subduplicatus . . . 3 2° PARTIL£|PARTIE Pages | Pages 226 229 103 107 322 105 108 234 105 231 107 223 233 227 106 226 2923 243 139 238 245 237 236 109 | 189 109 240 | 282 239 241 236 139 242 109 237 239 138 LE ELA . r1 dé < 7 à DÉS NOSSILES 335 3° 4° 2° 4 d PARTIE |PARTIE Q PARTIE |PARTIÉ \ Puges | Pages U Pages | Pages © — subduplicatus . . 282 |Unicardium — *Thiollicrei. . . .| 243 || — globosum . . . . .| 128 ti. _ Œuritella FLN = a 270 | …_ — anomala. : - . -. 130 || — * Onesimei. . . . . 173 ‘2 una e- |N2IOBIE TOUS 173 DA ï le 31 5 EE HiVA lan TABLE DE LA QUATRIÈME PARTIE SEE Lias supérieur, ensemble, . Zone de l'Ammonites bifrons . . . . Détails sur les gisements. Liste générale des fossiles de la zone. . . . . . . DétarSISurlestfOs les RC CT 0 Tee Lettre de M. Ém. SAUVATC MIN Coup d'œil sur les Ammonites de la zone inférieure . . . Généralités sur les fossiles de la zone inférieure . . . Zone de l'Ammonites opalinus . . 4 . . . . . . Détails sur les gisements de la zone supérieure. . . . . . Détails sur,les fossiles. . . . . . . . . Liste générale des fossiles de la zone à Ammoniles opalinus. Coup d'œil sur les Ammonites de la zone supérieure Généralités sur les fossiles de la zone supérieure. , DONC CE EL ce eee CDI re Liste des fossiles décrits dans les 3° et 4° parties (lias moyen et l'as SUPÉRIEUT.) AE AM RS Ce US CE COR je, 0 FIN DE LA TABLE DE LA QUATRIÈME PARTIE 210 OH Dr Ne runs NAT EE OMS PRE RO ARS ALES CEA D EN Ne Ce or ane pt Sn Aalr ñ = ca Sex : + 5 É (3 : Gr TE UN A ET ‘A mod A NS à HTC NES ï ae A AUS PTE D CNE re IS POS ERRATA .DU QUATRIÈME VOLUME PAGES LIGNES 5 18 22 26 60 23 Si 21 T9 25 s2 15 85 15 87 28 90 3 121 17 127 7 107 16 129 16 130 À 447 25 151 3 453 24 162 il 163 1 164 26 191 23 195 (n 199 3 205 1% 278 2 AU LIEU DE CATACIÉTISOS 2 -ie Hières. . Ze A épaisses . INVETCUIULIS NO LUN RIMOLENSIS RS EE conveniusculis. . forsens 7 (OGC. SM TR EN strapavolus. plusipetits® M." : Amm. lentirularis . Strialis C. Terrea . Pleur. Sibrilla . Pleurolomoria. . menusa . ‘. Le Cer. Thiollerei . EUTOITS PE ce Solen Sollierensis. . saiilantes, . . ANNMIONLES EE ae cine Pecten barbatus enkunde. Rhynchonella. . . . . . Ann. Serrodem. LYON —IMP, PITRAT AIND.YLE GENTIL, 4 LISEZ caractérisée.” Hyères (Var). Zieten. épaisse. tuberculalis, Tirolensis. conveæiusculis. Kôüssen. Ogerieni. straparolus. plus petit. lenticularis. striatis, ferrec. Sibyllu. Pleurolomaria. manuscripla. Thiollicres, tiroirs. Sotlicsensis. saillantes. Ammoniles. enkunde sup. Rhynchonella. serrodns. Eh RÉCENTES Late RMUPRTEUIUS AONTE LES, HOSLGN RAM NSP, ‘ Xe etape L'HEOR AVE KA TU og 1; PONROR NNQE Slretinstités à à BRAUN ES MÉDranres : RTS ATEN RCE HUE te PLANCHE I Zone de l'Ammonites bifrons 1. Steneosaurus Chapmani (Kœni& sp.), fragment de la mâ- choire inférieure, vu par-dessus, page 26. 2 Le même fragment, vu par le côté inférieur. 3. Le même, vu de face, du côté postérieur. 4. Le même, vu de face, du côté antérieur. a. Symphyse des deux maxillaires. b. Os dentaire. ce. Apophyse engrenante de l’os dentaire. d. Os operculaire. | ce: Écartement des branches du maxillaire inférieur. f. Symphyse de la mâchoire inférieure. Du minerai de fer de la Verpillière; de grandeur naturelle, ‘5 4 As ETS PLANCHE Il Zone de l'Ammonites bifrons FiG. 1. Stemeosaurus Chapmani (I{œnIG sP.), fragment de mâchoire inférieure, vu de profil, de grandeur naturelle. a. Entrée du canot dentaire Ÿ à — 2. Belemnites tripartitus (SCHLOTHEIM), de Marcigny-sur-Loire, À vu de face, page 34. 3. La même, de côté. — À. Belemnites tripartitus de Saint-Romain, fragment de la région alvéolaire, 5. Coupe du même fragment. — 6. Vue d'une cloison de Belemnites tripartitus de Saint-Romain. — 7. Fragment d’un rostre de Belemnites trip trtitus de Saint-Romain, montrant le cône alvéolaire. — 8. Belemnites pyramidalis (ZIETEN), gros fragment de Fressac (Gard), vu du côté dorsal, page 36. — 9. Belemnites longisuleatus (VOLTz), de Bettant (Aïn), du côté ventral, page 39. — 10. La même, par côté. Tous les dessins de la planche IT sont de grandeur naturelle. PIRE DORE Ÿ SE PAPE k Au 14Q 1 k ds { “ : 1 oh i s ra { % 1 ! 1y : ‘ on À n | ' (4% f 1 l "Te ; 0 ù x Er. (4 ORNE ï # M ï PART é js $; : # ' ; QU ? | : { : } ‘ LÀ = ‘ \ ' } ; Ah È x sue : v di … 1 1 \ Ê \ pi À n \ PLANCHE III Zone de l’'Ammonites bifrons FiG. 1. Belemnites Quenstedti ( OPPEL), gros Cchantillon de Brienon (Loire), vu du côté ventral, page 35. | 2. La même, par côté. | 3. Belemnites Quenstedti, de la Verpillière, du côté ventral.' 4. La même, de côté. e s) . Bclemnites unisuleatus (BLAINVILLE), de Saint-Romain, côté _ ventral, page 35. G. La même, par côté. 7. La même, vu du côté de l'ouverture, 8. Belemmites umisuleatus. de Semur-en-Brionnais. \ ‘ 9. Belemnites Quenstedti de Brienon, coupe latérale pour mon- trer la ligne apiciale. Touies les figures de la planche IT sont de grandeur naturelle. (eiL; Ne RO FR Pr | 3 w PR dis 1 à Tu 1 ,# / Eu ? 1” 1" D x M : Pr « LE f VA ù : n ir ' Ty Ral 4 hr ’ ï * ï 4 . $ ANA Ÿ à li (l , ù 1 AUS D'aL [ { ! ; \ CE x #1 14 ï He x ‘M M » 1 \ k \ | À or n k i î +". M ï î \ vx Fe , 1 * ! . TXT FA 2 ! ñ Logud S = “ Li | .…" HE ! ‘fn ï cn PR 1 fi HE \ 108 5 0 \ 4 Ï f 14000 | | L » LR 1 4 t L M k ; \ É TR IR 1 l TS 1" s''RÈERE | 4 Fa si 4 \ l 4 LUE |" k [ 0 | 0 y. { Fr ," N » LR] ’ i | ’ à 7. + % { 14 [ 1 AU V « Dai rai ï : x D \ = e ï L « DE Le . : \ 1 4 { ji y ï [ ï t | ï RU , ï AR d 1 / L 1 V L £ C0) ve à } \ 14 A » Û , l 4 + : . L « * (. LS x Ai \ TA AI PLANCHE IV Zone de l'Ammonites bifrons Fi. 1. Relemnites irregularis (SCHLOTHEIM), de Marcigny-sur-Loire, page 40. — 2. La même, vue par côté. 3. La même, vue par le sommet. — 4. Belemnites irreqularis de Saint-Romain. 5. La même, vue par côté. — GC. Belemnites pyramidalis (ZIETEN), de Bettant (Ain), page 36. — 7. La même, vue par côté. — 5. Belemnites stimulus (NOV. SP.), de la Verpillière, page 58. — 9. La même, vue par côte. — 10. Coupe de la même. — 11. Belemnites breviformis (VoLrz), de Saint-Romain, page 97. — 12. La même, vue par côté. Toutes les figures de la planche IV sont de grandeur naturelle. PL.IV LE ï ü PLANCHE V Zone de lAmmonites bifrons FiG. 1. Nautilus astacoides (Youn& et Birb), Saint-Cyr, mont Ceindre, vu par côté, page 41. 2. Le même, vu du côté de l'ouverture. — 3. Partie du même échanttllon, vue-d’une cloison. 4. Partie intérieure du même échantillon, ayant conservé son test. Toutes les figures de la planche V sont de grandeur naturelle. 6 « PLANCHE VI Zone de l'Aminonites bifrons 4 Fra. 1 et 2. Nautilus terebratus (THIOLLIÈRE) , de la Verpilliére, page 42. — 3. Autre échantillon de la Verpillière montrant le côté-convexe d'une cloison et le siphon. — 4. Autre exemplaire de la même localité, avec le test bien con- servé, sur l’ombilic. Tous les dessins de la planche VI sont de grandeur naturelle. PLVI es Jurassit Dépots Ju Le . CARRE x Er er | ' , ‘ 1 Le è 2 ox k À pe. : . ‘ ru ‘ x . LRO : ; « , A ’ 4 An - EN 14 CR : } Fe nr . it ? h F. G 2 n : CE > , à “ n 11 . » * 1 / É L ‘ ÿ | J k . f ANNE FE “ ’ À . : h # , . x i ; ‘ = n * 1 & [ " + ; s : » , * i * | Et TARN ie A INTEL ELU QU 2 OS PLANCHE VII Zone de l'Ammonites bifrons FiG. 1. Nautilus Jourdami (E. DUMORTIER), fragment avec test, de la Verpillicre, page 44. — 2. Le même, montrant les ornements intérieurs de l'ombilic. — 3, Nautilus Jourdani, autre exemplaire de la Verpillière, vu par le dos. — 4. Vue d'une cloison, du côté convexe. — 9, Nautilus Jourdani, moule de Saint-Romain. Toutes les figures de la planche VII sont de grandeur naturelle. REV Ad nat. in.lap Bideault ; ET va PLANCHE VIII \ Zone de l'Ammonites bifrons FIG. 1. Nautilus Fourneti (E. DumorrTier), de la Verpillière, vu par te côté, page 45. : f 2. Le même, vu de face. s 3. Autre spécimen, aussi de la Verpillière. | 4. Nautilus astacoides (YOuN& et Bip), fragment de Crussoi muni de son test, page 41. : ns Toutes les figures de la planche VIIT sont de grandeur naturelle, AE VA tes PLANCHE IX Zone de l'Ammonites bifrons FiG. 1 et 2. Ammonites bifroms (BRUGUIÈRES), de la Verpillitre, page 48. — 3 ct4. Ammonites Levisomi (Simpson), du Luc (Var), page 49. Les quatre figures sont de grandeur naturelle. Ts PLANCHE X Zone de l'Ammonites bifrons Ammonites subplanatus (OPPEL), de la Verpillière, grand spécimen préparé pour montrer les tours intérieurs, de grandeur na- turelle, page 51. EReX pe? a) 4 = 1 co 2 & 4 GS] [%)] 5 a> mn =) TU (= il A = m A 1 | [as] = 4 =) a En) E [#2] > D ‘ (a) el (er LE -a el D ji Men PLANCHE XI Zone de l'Ammonites bifrons FiG. 1 et 2. Ammonites snhplanatus (OPPEL), de la Verpillière, ‘ page 51. 4. Ammonites bicarinatus (ZIETEN), de Fressac, page 55. — 5et6. Même espèce, de la Verpillière. 7. Même espèce, coupe du contour extérieur. — 8. Ammonites subplanatus (OPPEL), coupe du contour ex- térieur. — 9et10. Ammonites Eythemsis (YouxG et Binp), de la Verpillière, page 56. — 11. Amimonites exaratns (YounG et Brrp), lobes d’un très- gros exemplaire de Ville-sur-Jarnioux, page 57. Toutes les figures de la planche XIsont de grandeur naturelle. PEXT Æ parte eault 1d L.. Bi Ad nat. in lap PLANCHE XII Zone de l’'Ammonites bifrons Fia. À et 2. Ammmonites exaratus (YounG et BiRp), de la Verpilliére, page 37. Ammonites Eseri (OPPEL), de la Verpilliére, page 62. Ammonites exaratus, moule de Saint-Romain, page 57. | wo LD Toutes les figures dela planche XII, sont de grandeur naturelle. Dépôts Jurassiques PPS RTE) MED G Pt rs Ad.nat.n.la p-L.Bideault Lyon, Lith.Marmorat PLANCHE XIII Zone de l'Amimonites bifrons FiG. 1. Amimnonites coneavus (Sowersy), spécimen de la Verpillière, muni de son test, page 59. de Ammonites cencavus, de Villebois, moule montrant les lobes. . Coupe de la même Ammonites. Ammonites Ssæmanni (OPPEL), fragment de Saint-Romain {moule), page 61. ; Coupe du même fragment. Lobes du même. Tous les dessins de la planche XI sont de grandeur naturelle. Marmorat. ith jy ON, Ly Bideauit. ap. L Ad.nat. in.l HET Pre ñ AL Nr EME AO , Le MD De PATATE L'NT (4 “ À # 1. AS 7 ATEN ; N fe ‘ ñ \ [ ve if de ; f k WA \ ñ ï NON ù \ , | CRE . o 4 ‘ ! © h ï SAN OL 0 \ 1 2 : M, a Ü : À ei né " | x SONT 1} L Ni ‘ J ( PLANCHE XIV Zone de l'Ammonites bifrons FrG. 1. Ammonites Cæcilia (REINEGKRE sp.), de la Verpilliére, page 65. — 2. Ammonites radiosus (SEEBACH), de la Verpillière, va- riété comprimée, page 66. — 3et4. Ammonites radiosus. de la Verpillière, forme épaisse, la plus ordinaire. — 5. Lobes de l’'Ammonites radiosus. — Get 7. Ammonites Grumowi (V. HAUER), de Fressac, page 67. Toutes les figures de la planche XIV sont de grandeur naturelle. ie Dépôts .Jurassiques partie PL XIV Ad.nat.in lap L.. Bideault Lyon, Litn. Marmora ER -PLANCHE XV Zone de l'Ammoniles bifrons FiG. 1 et 2, Ammonites Grumowi (V. Haven), de la Verpiilière, page 67. — 3ct4. Ammonites Merceati (V. HAuEr), de la Verpillière, page 68. Toutes les figures de la planche XV sont de grandeur naturelle. Dépôts J 4 part PLXV PLANCHE XVI Zone de l'Ammonites bifrons Fic. 1. Ammonites striatulus (SowerBx), de Saint-Romain, page 64. TS (Re 2. Ammonites metallarius (E. DUMORTIER), de la Verpil- ière, page 73. 3 et4. Ammonites metallarius, autre fragment de la Verpillière, montrant la carène. 5 et 6. Ammonites lympharum (Ë. Dumorrier), de la Verpil- lière, page 72. d Ë a Tet8. Ammonites Bayami (E. Dumortier), de Saint-Romain, page 69. 9. Lobes du même échantillon. Toutes les figures de la planche X VI sont de grandeur naturelle. Rs PL XVI E Ad.net PLANCHE XVII Zone de l’'Ammonites bifrons 1. Ammonites insignis (SCHUBLER), fragment à tours carrés, de Saint-Julien-de-Jonzy, p. 74. - . Lobes du même. 3. Añunonîites insigrus , fragment à tours étroits de See Fortunat. — Collection Thiollière. — Xct5. Amimonites tnsignis, variété à ornements grossiers, de Saint- Nizier. SO Toutes les figures de la planche XVIT sont de grandeur naturelle. = b g == H Se ; ] 7, — d k 11 Ô > Le] = 4 cg (ne & Et 8 a ë = T = ; = LA el tA Ë ; = n = 2 [2] u Sar ï «e (= Le] -42 < (== PLANCHE XVIII Zone de PAmmonites bifrons Fi, À, fmmonites insignis (SCHUBLER), variété à tours compri- més, clliptiques, non triangulaires, de Semur-en-Brion- nais. — De la collection des Frères de la doctrine chré- tienne de Lyon; on voit en bas de la figure, à gauche, la dépression annulaire très-apparente, p. 74. — 2, Coupe des tours du même échantillon. Toutes les figures de la planche XVIIT sont de grandeur uaturelle. PL XVII Ad.natin le PLANCHE XIX Zone de l'Ammonites bifrons FiG. { et 2. Ammonites Allobrogensis (E. DUMORTIER), de la Verpil- ; lière, page mo : 3 et 4. Ammonites Ogerieni (E. DUMORTIER), dE la Verpillière, page 78. x Ammonites Ogerieni, de Saint-Romain. Lobes de l’Ammonites Ogerieni, pris sur un échantillon de Moiré (Rhône). Ammonites Escheri (V. HAuEr),de la Verpillière, page 81. Tous les dessins de la planche XIX sont de grandeur naturelle. Dépôts Jurassiques 4 parle PL.XIX Lyon, Lith.Marmorat, À.Roux,sue Ad.nat.in lap.L..Bideault PLANCHE XX Zone de l'Ammonites bifrons Fig. 1. Ammonites Comensis (V. Bucu), de la Verpillière, page 80. — 2. Anmonites Comensis, coupe d'un tour. — 3ct4. Amumonites navis (E. DUMORTIER), échantillon, moule, de Poleymieux. — Collection Thiollière, page 89. Lobes du même échantillon, Anmonites natvis, fragment de la Verpillière, ayant conservé son test. Toutes les figures de la planche XX sont de grandeur naturelle. PL.XX ques 1 L Depôts Jurass PLANCHE XXI Zone de l’Ammonites bifrons * Fic. Let 2. Ammonites Liülli (VON HauER), de la Verpillière, page ï Les deux figures de la planche XXI sont de grandeur naturelle. Depôts Jurassiques 4 partie PL. XXII Lyon,Lith Marmorat, A. Roue suce! Adinalin lap. L.. Bideault RL CCE ÉD MER ] 24 à PLANCHE XXII Zone de l'Ammonites bifrons Fic. À, Amamonites malagma (E. DUMORTIER), de Serrières-de-Briord, page 85. . Ammonites malagmi, de Saint-Romain. (S] 3. Coupe de la même. — 4, Lobes du même échantillon. Toates les figures de la planche XXII sont de grandeur naturelle. PL XXII partie e 5 S Jurassiques { (e Depô — 35 d œ TG Bi [ la G & A PLANCHE XXIII Zone de l'Ammonites bifrons Fic. À et 2. Ammonites Erhbaensis (Von HAUER), de la Verpill page 84. . Les figures de la planche XXI sont de grandeur naturelle. . F PL-XXIII Depots Jurassiques Apartie Lyon, Lith Marmorat: A-Roux,suce Adnatin lap.L..Bideault PLANCHE XXIV Zone de l'Amimonites bifrons FiG. 1 et 2. Ammonites Tirolensis (VON HAUER), de la Verpillière, page 86. — L'échantillon fait partie de la collection Thiol- lière, au musée de Lyon. Les figures de la planche XXIV sont de grandeur naturelle. PL.XXIV [#2] AU ARS Da iù FAR (67740 Hi PLANCHE XXV Zone de l’Ammonites bifrons FiG. 1 et 2. Ammonites rheumatisans (E. Dumorrier), de Poley- mieux. — De la collection de M. A. Falsan, page 88. Les figures de la planche XXV sont de grandeur naturelle, Adnat.in lap.L. Bideault Lyon.Lith.Marmorat, A. Roux,suce" y PLANCHE XXVI Zone de l'Ammonites bifrons Fi. 1 et 2. Ammonites communis (SowerBy), de la Verpillière, p. 95. — 3ct4. Ammonites annulatus (SoWErRBy), de la Verpillière, page 90. Toutes les figures de la planche XX VI sont de grandeur naturelle. Depôts Jurassiques 4° partie PL.XXVI MISES 1 ie) Kai) PLANCHE XX VII Zone de l’'Ammonites bifrons Fig. 1. Ammonites Hlolandrei. (D'ORBIGNY ), de la Verpillière. page 94. — 2ct3. Amimonites Holandrei. Fragment de Saint-Romaïn. — 4. Ammonites Desplacei (D'ORBIGNY), de la Verpillière, page 102. -— 5,6,7. Ammonites crassus (PHiLLies), de la Verpillière, variété comprimée avec sa bouche, page 95. — Scet9. Aswnonites crassus, de la Verpillière, variété déprimée à grosses côtes. — 10. Ammonites crassus, moule de Saint-Nizier montrant la loge. —- 11. Le même échantillon, vu par le contour siphonal, entièrement lisse, Tous les d2ssins de la planche XX VIT sont de grandeur naturelle. OUR EAN EE AN AE PLANCHE XX VIII Zone de l'Ammonites bifrons t _FiG. 1. Ammonites crassus (PHILLIPS), moule de Marcigny, vu par | derrière, page 95. À FC 2. Ammoniles crassus, de la Verpilliére, avec les côtes très- ‘largement espacées. pt 3 ct 4. Ammonites mucromatus (D'ORBIGNY), de la Verpillière, page 97. ; 5. Ammonites Braumiamus (D ORBIGNY), de la Verpilliere, page 103. 6 ct 7. Ammonites subarmatus (VounG et BiRb), de la Verpil- lière, page 99. ; 8 et 9. Amimonites subarmatus, de la Verpillière, varicté sans côtes simples. Toutes les figures de la planche XX VIII sont de grandeur naturelle. rmorat, A. Roux,sucer Adinat:in lap.L. Bideault ù jan 1 PLANCHE XXIX Zone de l'Ammonites bifrons NT 1. Ammonites cornucopisæ (YouxG et Bip), de la Verpil- lière, page 111. 2. Autre exemplaire, même localité, vu par derrière. — 3. Ammonites cornucopiæ, lobes pris sur un spécimen de Char- lieu (Saint-Nizier). Ammoenites rubeseens (£. DuMorRTIER), de la Verpilliere, page 114. Toutes les figures de la planche XXIX sont de grandeur naturelle. Depôts Jurassiques 4' partie PLXXIX Adinabm lap.L. Bideault Lyon, lith.Marmorat,A.Roux PLANCHE XXX Zone de l'Ammonites bifrons Fig, 1 ct 2. Ammonites sublineatus (OPPEL), de la Verpilliere, page 113. — 3. Oxyrhina, dent de Crussol, fortement grossie, page 33. — 4. Ammonites atlas (E. DumorTiER), de la Verpillière page 106. — 5et 6. Ammonites atlas, de Fressac. Toutes les figures de la planche XXX, excepté la fig. 3, sont de gandeur naturelle. 4 partie RRAOON Adinatin lap.L. Bideault Lyon, Lith.Marmorat A. Roux,succ” FiG . let 2. ot Co 4 et G et 7. 8 et 9. PLANCHE XXXI Zone de l’'Ammonites bifrons Ammonites Gruneri (E. DUMORTIER), moule de Saint- Nizier-sous-Charlieu, page 70. Lobes de l'Ammonites Gruneri. Ammonites funiculus (E. DUMORTIER), de la Verpillière, page 115. Ammonites funiculus, de la Verpillière. Ammonites Regleyi (V. THIOLLIÈRE), de la Verpillicre, p. 119: Toutes les figures de la planche XXXI sont de grandeur naturelle. Depôts Jurassiques 4f partie PAPAONI Lyon, Lith.Marmorat, A.Roux,suceT Adinatin lap.L. Bideault — 3et4. — Jet 6: Te tS: PLANCHE XXXII Zone de l'Ammonites bifrons . Ammonites Trautschoïdi (OPPEL), de la Verpillière, page 110. Autre exemplaire de la même localité, — Collection de M. Pellat. Ammonites Argelliezi (REYNÈS), grossie à 2,70 diamètres, du Bleymard, page 120. Ammonites pupulus (E. DUMORTIER), de la Verpillière, grossie cinq fois, page 121. . Ammonîtes pupulus, de grande: naturelle, . Aptychus elasma (V. Meyer), de Rome-Château; de gran- deur naturelle: page 124. Depôts Jurassiques RESONII Bideault PLANCHE XXKIII Zone de l'Ammonites bifrons Fic. 1. Ammonites Leomeis (E. DUMORTIER), fragment de Gap, de la collection de M. Jaubert, de grandeur naturelle, page 122. — 2. Même fragment, coupe. Dépôts Jurassiques Bideault 4° partie PL. XXXIII Lyon, Lith.Marmorat, A. Roux.suce” Fi. [AS] PLANCHE XXXIV Zone de l’'Aminonites bifrons . Chemnitzia procera (DESLONGCHAMPS), de Ja Verpil- lière, de grandeur naturelle, page 127. . Autre exemplaire, du côté de la bouche. . Chemnitzia coromata (E. DumorTiER), de la Verpil- lière, fragment de grandeur naturelle, page 128. 4. Wuritella anomala (Moore), de Crussol, grossie, page 130. G et 7. 9 et 10. . Natica Pelops (D'ORBIGNY ), de la Verpillière, grand exemplaire de grandeur naturelle, page 131. Par une erreur du dessinateur, la figure est plus) etit? que l'échantillon de 1/8. Natica Pelops, aussi de la Verpillière. Neritopsis Philea (D'ORBIGNY), de la Verpillière, vu du côté de la bouche, de grandeur naturelle, page 133. Autre exemplaire de la même localité. Par une erreur du dessinateur, les Noritopsis, fig. 8, 9 et 10, ont été figurées plus petites que les échantillons dont la taille est de 1/6 plus grande que le dessin. =D En e A ÈS D< < >< v : É fe) E s Jurassiques E. d œ nm ; It 2 Ü Dép Fic PLANCHE XXXV Zone de l’'Ammonites bifrons 1 à 4. Neritopsis Philea (D'ORBIGNY), opercule (pelta- rium), de grandeur naturelle, vu de quatre côtés différents, de Saint-Romain, page 133. o, Get 7. Neritopsis Hebertana (D'ORBIGNY), de Crussol, de grandeur naturelle, page 135. 8. Chemnitzia ferrea (E. DUMORTIER), de Saint-Cvr de grandeur naturelle, page 129. 9 ct 10. Avellana cancellata (E. Dumortier), de la Ver- pillière, grossie, page 136. 11 à 13. Turbo madidus (£. Dumorrier), de Saint-Romain, de grandeur naturelle, page 138. 14 Turbo madidus, grossissement d’une portion de la sur- face. 15, 16 et 17. Kurbo Garmieri (E. DumorTiER), de Crussol, de grandeur naturelle, page 139. 18. Discohelix DBunkeri (Mo9RE), de Limonest, de gran- deur naturelle, vu du côté de l'ombilic, page 141 19. Le mème, vu du côté de la bouche. PL XXXV Adinatin lap.L.. Bideault Lyon Lith M dou PLANCHE XXXVI Zone de l'Ammonites bifrons . Solarinm Melenæ (E. Dumorrier), de la Verpillière, de grandeur naturelle, vu de rois côtés, page 141. 4. Le même, grossissement d’une partie des ornements. 5. Purpurina ornatissima (Moore), de la Verpillière, de grandeur naturelle, page 145. . Pleurotomaria Priam (E, DuMoRTiER), de la Verpil- lière, page 158. 8. Le même, grossissement d’une portion du test. Cirrus Fournetti (E. DUMORTIER), de Crussol, page 146. 10 et 11. Pleurotomaria Joannis (E. DUMORTIER), beau frag= ment de la Verpillière, page 152. PLANCHE XXX VII Zone de l’Ammonites bifrons . Pleurotomaria Philocles (D'ORBIGNY), de la la Ver. pillière, de grandeur naturelle, page 156. . Pleurotomaria 'Eherezæ (E. DUMORTER), de la Vor- pillière, de grandeur naturelle, page 156. . Pleurotomaria Æmeliæ (E. Dumorrier), de la Vor- . Gross pillière, de grandeur naturelle, page 157. . Ceritaium Thioilieri (E. DumorrTiER), de grandeur na- turelle, page 162. . Cerithinw Comma (MUNSTER in GoLpr.), de Crussol, grossi, page 160. . Cerithium Chantrei (E. DuMorTIER), de Saint-Fortu- nat, grossi, page 161. Fusus liasicus (E. DumortTier), de la Verpillière, de grandeur naturelle, page 163. 2. Picurotemaria Mulsamti (THIOLLIÈRE), de la Verpil- lière, de grandeur naturelle, page 153. ement d'une partic du test. Frochus Falconneti (E. Dumorrier), de Crussol, de de grandeur naturelle, page 140. Trochus F'alconneti, portion de test grossie. Dépôts Jurassiques 4 partie PL XXXVII Re (LE At PLANCHE XXX VIII Zone de l'Ammonites bifrons Fi. 1et2. Solen Solliesensis (Ë. Dumorrier), moule de Solliès- Toucas, page 164. 3, # et >. Pholadomya Solliesensis (E. DUMORTIER), de Sollies- ville, page 166. _Get7. Ceromya Varusensis (E. DUMORTIER), moule de Sol- liès-Toucas, page 168. | 8. Gastrochæna Diaboli (E. DumorTier), de Crussol, moule du tube, page 165. Psammobia liasina (E. Duxontier), de la Verpillière, page 170. A Tous les dessins de la planche XXX VIII sont de grandeur naturelle. Adinatan lap.L. Bideault Lyon. Lith. A PL.XXXVIII PLANCHE XXXIX Zone de l'Ammonites difrons x FiG. Îet 2. Ceromya eauwdata (E. DumorriEr), de la Verpillicre, de grandeur naturelle, page 169. 3. Cypricardia Brannoviemsis([E. DumonriER), moule inté- - r.eur de Saint-Julien, de grandeur naturelle, page 171. 4, 0 ct 6. Cypricardia Bumortieri (JAUBERT), de la Guirane, près Solliès-Toucas, de grandeur naturelle, page 172. 7. Opis curvirostris (MoonE), de Crussol, grossi, page 174. Sct9. Cypricardia brevis (WRIGTH), moule intérieur, de Saint-Julien, de grandeur naturelle, page 170. 10. Umicardium Stygis (E. DumorTien), de Crussol, de grandeur naturelle, page 173. | 11. Unicardium @mesimei (£. DuMorTiEr), de Montmirey, page 173. 42. Unicardeum Onesimei, de Saint-Romain, de grandeur na- turelle. PL.XXXIX F16. 1% D) PLANCHE XL Zone de l'Ammonites bifrons Eucina Thiollierei (E. DUMORTIER), de la Verpillière, de grandeur naturelle, page 175. Astarte Iurida (SOWERBY), de la Verpillière, de grandeur naturelle, page 175. — 3. Autre exemplaire de la même localité, bivalve, vu du côté — 4. antérieur, Autre, vu en dedans. — 9ct6. Astarte subtetragoma (GO1bruss), de la Verpilière, de = À — ë. . Astarte depressa (GOLDFU: grandeur naturelle, page 176. s), de Crussol, de grandeur naturelle, page 177. Gervilla oblonga (\O0RE), de Saint-Nizier, de grandeur naturelle, page 182. — 9. Avicula BDelia (D ORBIGNY), de Saint-Romain, de grandeur naturelle, page 182. — 10. Avicuia Münsteri (GoLpruss), de Saint-Romain, de gran- — 11. — 12: deur naturelle, page 183. Grossissement d'une partie du test. Mytilus Sowerbyanus (D'ORBIGNY), de Solliès-Toucas, de grandeur naturelle, page 181, Depôts Jurassiques PSE Adnatin lap.L, Bideault Lyon, Lith.Marmorat, A Roux PLANCHE XLI Zone de l'Ammonites bifrons FiG. 1. Lima Toarcensis (E. DESLONGCHAMPS), Bent du lias su- périeur de Thouars (Deux-Sèvres), vu de face, da gran- … deur naturelle, page 187. — 2. Le même, vu du côté antérieur. OUx,suce à AN AE Ne) GAITE to LE PLANCHE XLII Zone de l'Ammonites bifrons Fic. 1 ct 2. Lima Elea (D'OrerexY ), échantillon du. lias supérieur de Thouars (Deux-Sèvres), page 188. — 3et4. Lima Galathea (D'ORBIGNY), de Charnay, page 190. — 5et6. Inoceramus dubius (Sower8y), échantillon bivalve re cueilli par M. L. Pillet, sous le village de la Table, près de la Rochette (Savoie), page 186. Tous les dessins de la planche XLII sont de grandeur naturelle. Depüts Jurassiques 4° partie RES . Bideault uit OMAN PLANCHE XLIII Zone de l'Ammonites bifrons . 1. Lima Cuersensis (E. DUMORTIER), échantillon bivalve de Cuers, page 192, f » — 2. Autre spécimen plus petit, de la même localité. — Jet 4. Lima Locardi (E. DUMORTIER), de Saint-Fortunat, de la collection de M. Locard, page 194. 5. Grossissement d'une partie du test. 6. Hinnites velatus (GoLDFuss), de Charnay, spécimen qui montre les plis de la coquille sur laquelle l'Hinnite: s'est fixé, page 195. 7. Lima Jauberti (E. Dumorrier), de Valaury, page 191. Les échantillons 1, 2 et 7, appartiennent à la collection de M. Jaubert. Toutes les figures de la planche XLI, [sauf le n° 5, sont de grandeur naturelle. PL. XLIIT à [ab] = Ces [aol = :. = (#2) a = =: — op] [#2] (qe) c, = = El = è = à HA — à en É A ë É Fi. 11. PLANCHE XLIV Zone de l’'Ammonites bifrons . Pecten pumilus(LAMARCK), valve droite(lisse), de Cuers, de grandeur naturelle, de la collection de M. Jaubert, page 195. . Pecten pumilus, valve gauche (costulée), de Solliès-Ville, de grandeur naturelle. . Portion de la surface, grossie. . Vue de profil de l'échantillon fig. 1. . Pecten pumilus, valve gauche, de Cuers, laissant voi: une partie des lignes rayonnantes de la surface intérieure. .- Pecten barbatus (SOWERBY), de la Verpillière, de gran- deur naturelle, page 199. . Exogyra Berthaudi (E. DuMorTIER), de Saint-Romain, grandeur naturelle, page 200. . Exogyra Berthaudi, valve supérieure de Saint-Romain, vue intérieure. Autre valve supérieure de Saint-Romain, vue par-dessus. 12, Pecten textorius (SCHLOTH. sp.), de Saint-Cyr, de gran- deur naturelle, montrant des traces de coloration, page 198. | | | | Adinat.in lap.L. Bideault Lyon, Lith.Marmorat,A.R me ui, AT LU, : HSE Fi1G. PLANCHE XLV Zone de l’'Ammonites bifrons 1et 2. O@strea Erina (D'OrBIGNY), de Charnay, grandeur na- turelle, page 201. 3, 4 et 5. Plicatula catinus (E. DESLONGCHAMPS), valves inti- rieures de Saint-Romain, collection de M. Locard, grandeur naturelle, page 203. 6. Plicatulu catinus, de Saint-Julien, grandeur naturelle, valve supérieure, collection Thiollière, au musée de Lyon. Tet8. @strea vallata (E. Dumorrier), de la Verpillière, grandeur naturelle, page 203. 9 et 10. Rhynchonella Schüleri (OPEL), de Saint-Romain, grandeur naturelle, page 206. 11. La même, grossie. 12. Harpax gibbosus (E. DESLONGCHAMPS), de Saint- Julien, grandeur naturelle, page 204. 13. Rhynchonella cynocephaïa (RICHARD sp.), de Cuers, grandeur naturelle, page 206. 14. Autre, de Belgentier. 15 et 16. Autre spécimen de Solliès-Ville. PEREN LA ue Ù ALAN Fic. 1 et 2. 7,8et9. 12 et 15. 14 et 15. 10 ct 11. 16, 17 et 18. 19? 20 et 21. PLANCHE XLVI Zone de l'Ammonites bifrons Rhynchonella Forbesi (DAvipson), de la Verpii- lière, grandeur naturelle, page 208. . Autre de la Verpillière, à grosses côtes. . Terebratula Lycetti (DAvinson), de la Verpillière, grandeur naturelle, page 210. . Terebratula Eudesi (OPPEeLz), de la Verpillière, forme simple, grandeur naturelle, page 211. Autre, de la Verpillière, variété sinueuse, de grandeur naturelle. Autre exemplaire, de Charnay. Autre, de Saint-Cyr, grandeur naturelle. Terebratula spheroïdalis (SOWERBY), de Pugct- de-Cuers, grandeur naturelle, page 213. Terebratula curviconcha (OPPEL), de Crussol, grandeur naturelle, page 216. Diseina cornucopiæ (E. DUMORTIER), de la Ver- pillière, deux cxemplaires de grandeur naturelle, page 217. La même, grossie quatre fois. y) as SiquE IT ë fs MALE EN de jh PLANCHE XLVII Zone de l'Ammonites bifrons Fi6. 1. Discina cornueopiæ (E. DUMORTIER), de la Verpillicre, de grandeur naturelle, empreinte en creux à la par- tie inférieure du tour d'une Ammonites cornucopiæ, page 217. — 2. Serpula gordialis (SCHLOTHEIM), de Poleymieux, gran- deur naturelle, page 218. — 3. Serpula ramentum (E. DUMORTIER), de Marcigny, gran- deur naturelle, page 221. — 4. Serpula ramentum, de Charnay, de grandeur naturelle. — 0. Serpula segmentata (E. DUMORTIER), de grandeur natu- relle, échantillon de Saint-Romaïin., page 220. — Gct7. Fragment de la même espèce, de Saint-Romain, de grandeur naturelle. -- 8. Amorphospongia Cuersensis (E. DUMoRTIER), de gran- deur naturelle, page 227. — 9et 10. Corps de nature inconnue, de Frontonas (Isère), page 228. Fra. I © ot 0] 9 et 10. A1Vet 12; PLANCHE XLVIII Zone de l'Ammonites bifrons .- Rabdocidaris impar (E. DUMORTIER), radiole de la Ver- pillière, de grandeur naturelle, page 222. . Rabdocidaris impar, fragments de test de la Verpillière, grandeur naturelle . Autre fragment de la Verpillière, de la collection de M. Vuillet. . Autre, de Saint-Romain. . Autre, de Crussol, collection de M. Huguenin. Cidaris Fowleri (WRIGxT), fragment de test de Pugett- de-Cuers, de grandeur naturelle, page 221. Pentacrinus Jurensis (QUENSTEDT), de Saint-Romain, grandeur naturelle, page 224. Diastopora Crussolensis (E. DumorTiER), de Crussol, collection de M. Garnier, de grandeur naturelle ct grossie, page 226. Berenicea Garnieri(E. Dumonrier), de Crussol, collec- tion Garnier, de grandeur naturelle, page 226. La même, grossissement d'une partie du test. Corps inconnu, portion de surface de la Verpillière, page 230. Le même, fragment grossi. Empreintes de retrait, de la Verpillière, de grandeur na- turelle, page 230. . Fragment de la même nature, moule en relief. EEE SRE Qi Det MT Fi. PLANCHE XLIX Zone de l'Armonites opalinus . Strophodus Thiollierei (E. DuMortTiER), de la Ver- pillière, dent de grandeur naturelle, page 243. Belemnites Dorsetensis (MAYER), de la Jobernie, de grandeur naturelle, page 246. Belemnites tricanaliculatus (HARTMANN), de la Ver- pillière, de grandeur naturelle, page 245. . Belemnites jumeeus (PuiLLirs), du mas de Bouisson, de grandeur naturelle, page 244. Belemnites exilis (D'ORBIGNY), fragment de la Verpil- lière, page 243. Nautilus limeatus (SOWERBY), de la Verpillière, de grandeur naturelle, page 248. . Fragment de la même espèce, montrant le siphon. Fragment de la même espèce, montrant les ornements du test, de grandeur naturelle. Ammonites opalinus (REINECKE), de la Verpillière, de grandeur naturelle, page 248. . Amnmonites opalinus, aussi de la Verpillière. PL. XLIX 45 partie L Dépôts Jurassiques e.succ!" À: Roux Lyon. Lith. Marmorat Aünat.in lap.L. Bideault PLANCHE L Zone de l'Ainmonites opalinus Fi. 1 et 2. Ammonites Aalensis (ZIETEN), de la Verpillière, de gran- deur naturelle, page 250. 9. Autre spécimen, de la même localité. — }et5. Ammonites mactra (E. DUMORTIER), de la Verpillière, de grandeur naturelle, page 251. linacc (111 UUPASS [0 Adnatin lap.L. Bideaul+ a FEU éAue LÉ FUN Fic PLANCHE LI Zone de l'Ammonites opalinus Ammonites costula (REINECKE sP.), de la Verpilliere, page 252. . Ammonites Murchisonæ (SOWERBY), de Crussol, page 255. . Amomonites Murchisonæ, de la Verpillière. . La même, coupe de la partie supérieure du dernier tour. Ammonites fluitans (£. Dumortier), de la Verpillière, page 253. Toutes les figures de la planch: LI sont de grandeur naturelle. Dépôts Juras natin lap. Bidoauit NS qu PLANCHE LII Zone de lPAmmonites opalinus Fi. 1 et 2. Ammonites crassifaleatus (E. DUMORTIER), de la Verpil- lière, page 257. — 3et 4. Ammonites Alleoni (E. DuMorTiER), de la Verpillière, page 259. Toutes les figures de la planche LIT sont de grandeur naturelle. Depôts Jurassiques ‘partie PAPA CT ah s PLANCHE LIT Zone de l’'Ammonites opalinus Fic. 1 et 2. Ammonites subinsignis (OPPeL), de la Verpillière, page 261 k PR: — oet4 Autre exemplaire de l'Ammonites subinsignis de la Verpil- lière, où l’on remarque le changement. de son ornemen- tation et l’abaissement des tubercules. s 5. Lobes del'Ammonites subinsignis pris sur une Ammonite de la Verpillière, du diamètre de 180 millimètres et de grandeur: naturelle. ; 1 Dépôts Jurassiques 4° parte PL LIII es û oo ci ie . ANT RS oi he #1 SR ENAES Nr NE é PLANCHE LIV Zone de l'Ammonites opalinus FiG. 1. Ammonites Lorteti (1. DUMORTIER), de la Verpillière, de gran- deur naturelle, page 262. — 2. Coupe du dernier tour. Adnatn lap.L. Bideault Lyon. Lith Marmorat À: Roux, MIE PLANCHE LV Zone de l'Ammonites opalinus Fi. 1 et 2. Ammonites Briordensis (E. DUMORTIER), de Serrières de Briord, page 258. — 3 et 4. Ammonites fallax (BENECKE), de la Verpilliére, page 264. — Det 6. Autre exemplaire plus petit, de la même localité. Toutes les figures de la planche LV sont de grandeur naturelle. Adnatin lap.L. Bideault Lyon. Lith.Marmorat, A Roux,suce” LENS Wii LE A} PLANCHE LVI Zone de l'Ammonites opalinus \ 1. Ammonites Acanthopsis (D'ORBIGNY), de la Verpillicre, page 265. ; 2. Fragment de la même, vu sur le contour extérieur. 3et 4. Ammonites acanthopsis, june, de la même localité. 5. Ammonites Gonionotus (BENECKE), de la Verpillière, page 267. G. Ammonites Gonionotus, de la Verpillière, fragment mon- trant la bouche, vu par côté. a 7. Le même, vu par-dessus. Toutes les figures de la planche LVI sont de grandeur naturelle. Adnatin lap.L. Bideault PLANCHE LVII Zone de l'Ammonites opalinus . 1 et 2. Ammonites seissus (BENEGKE), dela Verpillière, page 268. - 5 ct À. Ammonites Dumortieri (THIOLLIÈRE), de la Verpilliere, s page 269. 5 et 6. Ammonites tatrieus (Pusc), dela Verpillière, page 271. 7 et 8. Anmmonites morma (E. Dumorrier), de la Verpillière, page 276. — 9et19. Ammonites vorticosus (E. Dumorrier), de la Verpillière, page 272. ES Toutes les figures de la planch2 LVIT sont de grandeur naturelle. Lyon. Lith Marm t&. A. Roux,sucer PLANCHE LVIII Zone de l'Ammonites opalinus FiG. {. Amnmonites torulosus (SCHUBLER), de la Verpillière, page 275 2, Ammonites serrodens (QUENSTEDT), de Saint-Romain, frag- ment montrant les lobes, page 277. — 3. Coupe du même fragment. — {. Armmonites dilucidus (OPpeL), dela Verpilliére, page 273. — 9. Le même fragment, vu par le contour extérieur, montrant le peu d’étendue de la surface de contact des tours. Toutes les figures de la planche LVII sont de grandeur naturelle. 2 RESTEZ FiG. PLANCHE LIX Zone de l'Ammonites opalinus 1 et2. Natica Lemeslei (E. Dumorrigr), de la Verpillière, de grandeur naturelle, page 281. 3. Discohelix Albinatiensis (E. DUMORTIER), vu du côté de l’ombilic, de la Chapelle-sous-Aubenas, page 284. Autre exemplaire, de la même localité, vu du côté de la Le spire, de grandeur naturelle. 5. Le même, vu du côté de la bouche. 6. ‘Furbo lateclathrætus (E. DuMorRTIER), de la Verpillière, de grandeur naturelle, page 282. 7. Le même, grossi. 3 Pleurotomaria geometriea (E. DUMORTIER), de la Ver- pillière, de grandeur naturelle, page 286. 9. Le même, vu par-dessus. 10 et 11. Pleurotomaria allionta (D'ORBIGNY), de la Chapelle, de grandeur naturelle, page 287. 12. Autre exemplaire, de la même localité, coupe verticale. 13 ct 14. Pleurotomaria Rhodamiea (E. DUMORTIER), d'Hières, de grandeur naturelle, page 288. 15. Pleurotomaria Proserpina (E. DUMORTIER), du ravin d'Enfer, à Crussol, de grandeur naturelle, page 289. 16. Autre exemplaire, de la même localité, vu par-dessus. on, Lith.Marmorat. A:Roi En Fc. PLANCHE LX Zone de l’Ammonites opalinus 1. Pholadomya Zieteni (AGassiz), de la Verpillière, de grandeur naturelle, page 292. 10 et 3. Gresslya abduceta (Pxizrirs sp.), de Suaucourt,de gran- deur naturelle, page 293. 4. Cardita gibbosa (D'ORBIGNY sp.), de Crussol, de gran- deur naturelle, page 294. o et 6. La même, vue intérieure ct de profil. 7. Cardita gibbosa, du bajocien supérieur de Sully (Galvados). c ct 9. Lucina Murvielensis (E. DUMORTIER), du mas de Bouisson, près Murviel, de grandeur naturelle page 296. 10 ct 11. .Cardita procellosa (E. DuMorriEr), de Crussol, de grandeur naturelle, page 295. 12 et 13. Nucula Hausmanni (ROEMER). du mas de Bouisson, de grandeur naturelle, page 297. 1% et 15. £eda Diana (D'ORBIGNY), du mas de Bouisson, de gran- deur naturelle, page 298. 16 ct 17. Area Egæa (D'ORBIGNY), de Mennouveaux, de grandeur naturelle, page 301. Dépôts Jurassiques Î e partie al REX Lyon, Lith Marmorat, A. Roux,suce" NT L A Spat C NE: TUE In FOUT EE AE PLANCHE LXI Zone de l'Ammonites opalinus let 2. Area Piutonis (E. Dumorrier), de la Verpillière, gran deur naturelle, page 299. 3. Grossissement d'une portion du test. 4 ct D. Area liasina (ROEMER), de Mennouveaux, de grandeur naturelle, page 300. : 6 et 7. Inoceramus fuseus (QUENSTEDT), de Verpillière, de PE grandeur naturelle, page 307. 8 et 9). Frigomia costata (LAMARCK), de Mennouveaux, de gran- deur naturelle, page 303. 2 — 10 et 11. Frigonia formosa (LYCETT), de Villebois, de grandeur naturelle, page 302. PILLXT assiques Dépôts Jur & El ca 1 A CONS elsnissintuens 2 nn, Tue Née vlan. hier F2 | ae d û 7 Evil Cabane Fra d. 8 et 9. 10 et 11. 12. PLANCHE LXII Zone de l’Ammonites opalinus . Lima semicireularis (GoLpruss), de Crussol, grandeur naturelle, page 307. . Posidonomya orbieularis, de la Verpillière, de gran- deur naturelle, page 305. 9. Hinnites velatus (GoLpruss), de la Verpillière, vu par la valve supérieure, page 308. . Hinnites velatus, de la Verpillière, autre spécimen vu par la valve plane ou inférieure. . Pecten barbatus (SOWERBY), de la Verpillière, valve vue du côté intérieur, de grandeur naturelle, page 310. . Thececyathus mactra (Gorpruss), de la Verpillière, vu par-dessous, de grandeur naturelle, page 317. Le même, vu par côté. Pentacrinus Jurensis (QUENSTEDT), de Privas, de gran- deur naturelle, page 316. Cidaris Royssyi (DESOR), de Privas, de grandeur natu- relle, page 314. Grossissement d’une portion de la surface. Dépôts Jurassiques kpartie PIRAEUNE Aünatan lap. L. Bideault Lyon,Lith. Marmorat Roux,succ”, EE OUVRAGES DU MÊME AUTEUR DUMORTIER (Eug.) Études paléontologigtes sur les dépôts jurassiques du bassin du Rhône. — Première PARTIE. Rfra-hias: 1861. 4 vol. grand in-8 avec 30 planches. . . . ë HA DR Me AO ec a 0 CAD): 5) —— DEuxIÈME PARTIE. Lias inférieur. 1867. 1 vol. grand in-8 avec 50 plan- CHOSE SERIE Te SÉRIE IR ee ir Je OS DD) —— TROISIÈME PARTIE. Lias A 1869. 1 vol. grand in-8 avec 45 plan- CHOSE ENT AE RAS MENT En act PNG NE RP SE — Quarrëme Partie. Lias SRE Octobre 1874. { vol. grand ir-8 avec 62 planches. . . . . : Neue: 00. 5) —— Notes sur quelques Fossiles peu connus ou mal Jours du Lias moyen. 1S1E MINES avec planches NP ER RER DNA ONE 5) — Sur quelques gisements de l'Oxfordien inférieur de l'Ardèche. Descrip- tion des Échinides, par M. Correau, 1871. In-8, avec 6 planches. : . 5 » EN VENTE Archives du Muséum d'histoire naturelle de Lyon. In-4. Fasc. 1, avec pl: 1 fr.; fasc. 2; avec 8\pl:: 8 Mr; fasc. 3, avec Siple LENS EE) Le IV* fascicule est sous presse et paraîtra prochainement. Les Archives du Muséum d'histoire naturelle de Lyon paraïitront par fascicules de quatre à six feuilles de texte eb de six à huit planches. Il formeront d’ici à deux ans deux forts volumes in-4, accompagnés chacun de cinquante planches environ. Chaque livraison peut s'acheter séparément; le prix en est fixée à 8 fr. environ. CHANTRE (Ernest). Les palañtes ou Constructions lacustres du lac de Pala= dru, Station des GMSROSIQRE ne Vonon REES Grand in-folio avec - 14 mures. L'STANEEE k M2) —— Je même ouvrage in- EU ire 5 HA EUE -— L'Age de la Pierre et trage du bronze en | Troude et.en Grèce. In- 8. 1874. Prix ee : SAME D) — Projet d'une désee el pour Le cartes années pré- historiques. In-S avec une carte Re d’unepartie du bassin du Rhône.1874. . . AU eee APRES" S) Le Congrès temdtonal d' an andere et te SHetlante connu de Stockholm (1874) a adopté les signes présentés par M. Chantre. FALSAN (A). Des Progrès de la Minéralogie et de la Géologie à Lyon, et de l'influence de M. FONPReT sur lavencenen de ces sciences. Gr. in-8.1874. 1D PONS PRE OR 510) FALSAN et LOCARD. nn es rate is Mont-d'or ont et de ses dépendances. In-8 avec planches, coupes et une carte géologique. 45.» THIOLLIÈRE (Victor). Descriptions des Poissons fossiles provenant des gi- sements coraliens du Jura dans le Bugey. Première livraison. 4854. In-folio avec 10 planches dont 5 doubles. Deuxième livraison: 1874. In-folio avec 16 plañches. RER 5 . « 60 » La premiére livraison ne se vend plus séparément, la seconde seule est de 40 francs: elle contient une notice sur les plantes fossiles du niveau des lits à poissons de Cerin, par le comte G. pe SAPORTA, eb une note sur les terrains subordonnés aux gisements de poissons et de végétaux fossiles du Bas-Bugey, par MM. Fazsan et E. DuMORTIER. DV ON AMP ART RE MINI AUS AN ES RUE GE NITIL : 2 Æ En g uv = Cr & [er rm © po "À w ME . ®œ Ce) 7 GS + CORRE n E C1 ° ° e x wo E ® (AN = n he ® 5 0 1 1 2 'T /iS © x 2 al: © DOC E NES MCE st ® © ee = 1 el # 07 PP: 2 H © I mn 1 AMNH LIBRARY LL 1001/0617 E