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GHS AU a Rien fic _ SLA ; RE st Fi ‘ Rips LT HAT te _ ni ne ns Li — ee #4 nie fl . een 1 ane nes EX LIBRIS William Healey Dall Division of Mollusks Sectional Library "+: 1 » FRE NET n] ï : (D Le HE | HAS Lun 2 dt ON wi) % Gal RTE Pre 1 di 1 T0" Ou 14 Tr 1 “oc | e 7 li u * TS AU } o ; À 2) L 11 , qe LLX | ll tra L ne (Pre vu LA QE ni t : Ü ‘g Ÿ TR J L - 1 l s ol 1 T4 "T n DCE D l : ï | A : l 14 … e À 17 0e “| , EE ' [ l Vu L a es LI [RL L L L Fe EC 1 FA 4 û | D | o 1 : qal « 10 : : 1 4 r 1 Lt : : Î LA mn L BREL Ve Ce L 1e : DUR : L ne \ 7 FL L Er 1 ns : : la n/ f LR PORTER 0 ñ RES N ALES : ne JO TR UC d 1PJ ENT | NAS De … o ‘4 = . " , QÙ NT. LR | ÉTUDE SUR LES MOLLUSQUES recueillis par M. Henri Gadeau de Kerville pendant son voyage en Khroumirie (Tunisie ) ( AVEC NEUF PLANCHES EN PHOTOCOLLOGRAPHIE ) PAR Louis GERMAIN eee ) EXTRAIT DU ne Voyage zoologique en Khroumirie (Tunisie) ue Par Herr GADEAU De KERVILLE +R. UE | (Paris, J.-B. BAILLIÈRE ET FiLs, 1908) - PARIS % Fr È J.-B. BAILLIÈRE ET FILS A ss ÊE 1908 MOLLUSQUES DE KHROUMIRIE CHENESTES) » e ; va AN AN FF ds ÉTUDE SUR LES MOLLUSQUES recueillis par M. Henri Gadeau de Kerville pendant son voyage en Khroumirie (Tunisie ) ( AVEC NEUF PLANCHES EN PHOTOCOLLOGRA PHIE ) PAR Louis GERMAIN EXTRAIT DU Voyage zoologique en Khroumirie (Tunisie) Par Henrt GADEAU pe KERVILLE (Paris, J.-B. BAILLIÈRE ET Fizs, 1908) PARIS PR UPBAMELIERE DT FILS 1908 TeœUr sit % "4 4 LL" ÉRURIE SUR LES Mollusques recueillis par M. Henri Gadeau de Kerville pendant son voyage en Khroumirie ( Tunisie) (AVEC NEUF PLANCHES EN PHOTOCOLLOGRAPHIE ) PAR Louis GERMAIN Au cours de son expédition en Khroumirie (nord-ouest de la Tunisie), M. Henri GApEAU DE KERVILLE a recueilli une intéressante collection de Mollusques dont il a eu l’a- mabilité de me confier l'étude. Ces matériaux, tous en excel- lent état de conservation, sont intéressants à plus d'un LLLNES L'explorateur ayant eu soin de récolter d’abondantes séries d'échantillons de la même espèce, souvent à plusieurs stades de leur développement, j'ai pu en étudier le polymorphisme et montrer que beaucoup de formes, élevées à tort au rang spécifique, devaient être rattachées à des espèces déjà con- nues, Mais, pour mener à bien un tel travail, la figuration d'un certain nombre de types devenait absolument indis- pensable. Aussi ne saurai-je trop remercier M. Henri GADEAU DE KERvILLE de la libéralité avec laquelle il m'a permis de faire reproduire en photocollographie les espèces litigieuses dont il est question dans mon mémoire. Les habiles recherches de M. Henri GADEAU DE KERVILLE, malgré une époque relativement peu favorable (mai-juin 1906), ont permis d'ajouter les espèces suivantes à la faune malacologique tunisienne : 17 — 130 — Agriolimax (Malacolimax) Kervillei Germain. Hyalinia eurabdota Bourguignat, variété Gadeaui Germain. Testacella bisulcala Risso. Planorbis (Gyrorbis) spirorbis Linné. Ancylus ( Ancylastrum) costulalus Küster. Ancylus (Ancylastrum) striatus Webb et Berthe- lot. Bythinia numidica Bourguignat. Sphærium Ddingoli Bivona. On voit donc combien peuvent être fructueuses, même dans des régions relativement connues comme la Tunisie, les expéditions zoologiques habilement conduites. Il serait à souhaiter que beaucoup de naturalistes suivent l'exemple de M. Henri Gapeau de KERVILLE et consacrent leurs loisirs à d'aussi captivantes recherches. La faune malacologique de la Tunisie est, à part quel- ques détails, absolument comparable à celle de l'Algérie. Les Limaciens sont rares. L'Amalia gagates était, jus- qu'ici, le seul représentant connu de ce groupe. M. Henri GADEAU DE KERVILLE a su découvrir une nouvelle espèce que je suis très-heureux de dédier à ce savant naturaliste (Agriolimax Kervillei, nov. sp.). Les Hyalinia sont représentés par une dizaine d'espèces et les Leucochroa par cinq espèces. M. Henri GADEAU DE KERvVILLE n’a recueilli aucun exemplaire de Leucochroa, genre pourtant extrémement répandu dans les régions circumméditerranéennes. Il faut sans doute attribuer ce fait à la date de son voyage. Le genre Helix constitue la partie de beaucoup la plus importante de la faune terrestre. Les Helix aperta Born, aspersa Müller, melanostoma Draparnaud sont partout com- muns ou très-communs. On rencontre, çà et la 0l'elis — 131 — pachya Bourguignat importé de Syrie et l’Æelix nucula originaire de l'Égypte. Le groupe des Macularia est un de ceux qui caractérisent le mieux la faune malacologique du nord-ouest de l'Afrique. Mais il est loin d'avoir, dans les régions tunisiennes, le remarquable développement qu'il atteint dans les contrées algériennes où marocaines. C’est ainsi que si l’Helix vermi- culata Draparnaud et sa forme orientale, l'Helix constanti- næ Forbes, sont très-répandus, le groupe de l'Helix lactea Müller manque complètement. Je ne parle ici, bien entendu, que des espèces basées sur des caractères appréciables, car BoURGUIGNAT a, ici encore, tellement multiplié les noms spécifiques, qu'il est matériellement impossible de s’y retrou- ver. « On est profondément étonné, écrit P. PALLARY !, quand on voit la différence de traitement dont certains groupes d'Hélices d'une variabilité excessive telles que H. lactea, soluta, hieroglyphicula et Juilleli ont été l'ob- jet. Alors que les groupes des /Z. soluta et hieroglyphicula, malgré des différences individuelles très-caractérisées, ont conservé leur intégrité primitive, ceux des Æ. laclea et Juilleti ont servi à composer presque autant d'espèces que de sujets. Ces malheureux groupes ont été tellement mor- celés qu'il est impossible de se reconnaitre actuellement dans ce fouillis d'espèces ». « L'Helix lactea... est le type d'un groupe qui a été fort mal compris, et qui, sous des noms différents, comprend des espèces identiques. Plusieurs des espèces de ce groupe ne sont tout au plus que des variétés de coloration; d'autre part, lorsque nous avons voulu prendre connaissance, au Musée de Genève, des types décrits par BoURGUIGNAT, nous avons constaté, avec une profonde surprise, que le même tube renfermait des individus appartenant à des espèces et même à des sections différentes, 1. PazLary (P.). — Sur les Mollusques fossiles, terresires, fluviatiles et saumâtres de l'Algérie , in : Mémoires Société géo- logique de France ; IX, 1901, p. 4. — 132 — ou bien que certains de ces types étaient représentés par des échantillons uniques, mutilés ou déformés ». 1 La section Frulicicola est surtout représentée par l'Helix lanuginosa de Boissy, plus ou moins commun dans un grand nombre de localités. Celle des £Zuparypha comprend l’'Helix pisana Müller, si abondamment répandu dans les contrées méditerranéennes. On trouvera, dans le cours de ce mémoire, des détails circonstanciés sur cette espèce polymorphe qui n'a pas reçu moins de 27 noms différents ! Les groupes des Patula (Helix rupestris Müller), Gono- stoma ( Helix lenticula de Férussac, etc.) et Vallonia (Helix pulchella Müller) comprennent surtout des espèces euro- péennes qui ne communiquent aucun cachet particulier à la faune tunisienne. Il n'en est plus de même des Xero- phila si magnifiquement développés dans le nord africain. « Les contrées tunisiennes sont, pour elles, ce que sont les péninsules italique et turco-hellénique pour les séries campyliennes, ce que sont les montagnes dalmates pour les Clausilies. Nous nous attacherons d'une façon toute particulière à donner une connaissance parfaite des Hélices xérophiliennes caractéristiques de cette faune, parce qu'elles méritent d'être mises en lumière ».? BoURGUIGNAT a si bien mis en lumière la série des Xérophiles, qu'il a décrit Jus- qu'à sept ou huit fois la même espèce sous des noms différents! Il en est résulté une obscurité telle, qu'une révi- sion s'impose absolument. J'espère que P. PALLARY, qui connaît si bien la faune du nord africain, l'entreprendra un jour. Je compte moi-même traiter prochainement la révision des espèces françaises du groupe. Parmi les autres Hélices méritant une mention particulière, signalons les Helix Rozeti Michaud, Helix Durieui Moquin- 4. PazLary (P.). — Loc. supra cit. ; 1901, p. 133. 2. LeTouRNEUXx (T.) et BOURGUIGNAT (J. R.). — Prodrome de la Malacologie terrestre et fluviatile de la Tunisie; 1887, p. 4-5. — 133 — Tandon, et Helix psammoica Morelet, qui nous conduisent à la série des Turrita largement développés ( Helix pyra- midata Draparnaud, très-commun, et groupe des 7'opido- cochlis), et, enfin, à celle des Cochlicella. Le reste de la faune terrestre se réduit à peu de chose : quelques Buliminus, parmi lesquels le Buliminus pupa Linné, si répandu ; quelques rares Pupa ( Pupilla granum Draparnaud, P. bigranata Rossmässler, P. punica Letour- neux et Bourguignat, Verfigo discheilia Bourguignat, Isthmia muscorum Linné, etc.) et quelques Clausilia plus rares encore (Clausilia bidens Linné, CT. philora Letour- neux et Bourguignat, C{. Tristrami Pfeiffer, C{. virgata Rossmässler, etc.). Les Alexia et les Ferussacia sont plus variés ; malheureusement, les espèces ont été, dans ces deux genres, multipliés d’une manière inacceptable. Quand nous aurons enfin cité le genre Cæcilianella, le Rumina decollala si variable et si abondant partout, le Glandina algira beau- coup plus rare, et, parmi les Prosobranches, quelques Poma- tias et Cyclostoma, nous aurons passé en revue toute la faune terrestre tunisienne. La faune fluviatile est beaucoup moins variée. Les Pul- monés sont relativement rares et peu nombreux en espèces : quelques formes de Physes, dérivant toutes du Physa contorta Draparnaud ; le Limnæa truncatula Müller, espèce presque cosmopolite, enfin quelques Ancyles et un petit nombre de Planorbes (parmi lesquels dominent les P/a- norbis marmoratus et Planorbis numidicus) habitent les ruisseaux ou les mares. Les Prosobranches sont plus répandus. A côté de quelques Bythinies, des Paludestrines et des Péringies, vivent de nombreuses Amnicoles et Bythinelles. Ces dernières sont particulièrement polymorphes, ce qui à amené la création de nombreuses espèces n’ayant pas même la valeur de variétés locales. Le Melania tuberculata Müller et quelques Mela- nopsis (Melanopsis præmorsa Linné, Melanopsis lævigata — 134 — de Lamarck, Melanopsis maroccana Chemnitz, etc.) se montrent en abondance dans presque toutes les eaux du sud tunisien. Je n'insiste pas sur ce sujet, les recherches de M. Henri GADEAU DE KERVILLE ne s'étant pas portées vers ces régions. ! Enfin, la faune tunisienne est remarquable par sa pauvreté en Pélécypodes fluviatiles. Les Pisidium et les Sphærium sont représentés par une seule espèce ( Pisidium pusillum Gmelin, Sphærium Ddingoli), et le genre Anodonta est inconnu jusqu'ici. Par contre, le D' RouiRE et le D° HAGEN- MüLLER Ont pu découvrir quelques rares espèces d'Unio (Unio Delevieleusæ Hagenmüller, Unio Rouirei Bourgui- gnat, Unio Doumeti Bourguignat, etc. ). 1. Les ruisseaux lunisiens nourrissent également quelques Theodoæia, et notamment le Theodoæxia fluviatilis Linné. Le Smaragdia viridis Linné habite aussi cerlaines lagunes tuni- siennes. — 135 — GASTÉROPODES PULMONÉS. Famille des LIMACIDÆ. “Genre AMALIA Moquin-Tandon, 1855. ! $ I. — PIRAINEA Lessona et Pollonera, 1882. ? Dans ce groupe, l'appareil reproducteur présente un organe accessoire très -particulier auquel Lessona et PoLLo- NERA ont donné le nom d’'organe corniforme. C'est un corps de forme conique-recourbée, étroit en avant, orné, sur sa face interne, de deux rangées de tubercules coniques assez saillants, et situé à l'intérieur du cloaque, près de la poche copulatrice. Il fait saillie au dehors au moment de l'accouplement et sa base est munie d'un faisceau de fins canaux qui aboutissent à une glande spéciale. Je donne (pl. XXII, fig. 8), d’après les auteurs italiens, une figura- tion de cet organe si particulier. Amalia | Pirainea| gagates Draparnaud. 1801. Limax gagates Draparnaud, Tabl. Moll. France ; p. 100. 1. MoquiN-Tanpon ( A.). — Histoire naturelle des Mollusques terr. et fluo. de France; II, 25 mars 1855, p. 19 (Limax, sous- genre Amalia). Le genre Milax Gray | Catal. of Pulmon. or air breath. Mollus. Brit. Museum; 1, 29 mars 1855, p. 174] est synonyme. 9." Lessona (M.) et Pozconera (C.). — Monografia dei Limacidi Italiani; 1882, p. 51. (Estr. dalle Memor. della R. Accademia d. Sciense di Torino, sér. II, t. XXXV). 3. Non Limaæ gagates Mexecazza [ Malacol. Veronese; 1854, ta. IQ fig. 1-2}; — nec Limaæ gagates De Berra [Moll. terr. e fluv. prov. Venete; 1855, p. 30; — et Mol. terr. e fluv. prov. Veron.; 1870, p. 22], qui est l'Amalia gracilis LeyniG [ Troschel Archic. f. Naturg.; 1876, p. 126, taf. XII, fig. 22]: — nec’ Limaæ gagates Arsers [| Malacol. Maderens.; 1854, p. 112 pl. 1, fig. 3-5], qui est l’Amalia drymonia BOURGUIGNAT [Note sur Limaces — 136 — 1805. Limax gagates Draparnaud, ist. Moll. terr. fluv. France ; p. 122, pl. IX, fig. 1. 1839. Limax gagates Terver, Cat. Moll. Nord Afrique ; p. 9. 1841. Limax gagates Rossmässler, in: Wagner, Reisen Regentsch. Algier ; II, p. 249, n° 2.1 1853. Limaæ gagates Morelet, Catal. Mollusques Algérie, in Journ. de Conchyliol.; IV, p. 280. 1858. Milax gagates Gray, Catal. of Pulm. or air breath. Moll.; p. 174. 1855. Limax (Amalia) gagates Moquin-Tandon, Æist. Moll. terr. fluo. France; IX, p. 19, pl. IL, fig. 1-8. 1861. Limax gagates Bourguignat, Spicilèges malacolog.; p. 27 et p. 40. 1864. Milax gagates Bourguignat, Aist. Malacol. Algérie; T, p. 47, pl. IL, fig. 1-7. 1867. Limaxæ gagates C. de Païva, Monogr. Moll. terr fluv. Maderens.; p. 3. 1868. Milax gagates Bourguignat, ist. malacol. régence de Tunis ; p. 8. 1870. Milax gagates Mabille, Limaciens français, in : Annales de Malacologie; 1, p. 22. îles Madère et Ténériffe; Aménités malacologiques, IT, 1860, p. 143 (Limaæ drymonius)]. 1. L'ouvrage du D'° Morirz WaGxer [ Reisen in der Regentschaft Algier in den Jahren 1836-1837 und 1839; Leipzig, 1841, 3 vol. in-8 de XXVIII- 482 p.; VI-357 p.; XVIII-296 p., et atlas in-4°] renferme trois mémoires sur les Mollusques d'Algérie. Ce sont : RossmAssLER (E. A.). — Ueber die geographische Verbreitung der euro- païschen Land-und Süsswasser Mollusken mit besonderer Berücksichtigung der in der Regentschaft Algier gesammelten Arten; vol. III, p. 226-261 et tab. XII. WAGxER ( D' Morirz). — Nachtragliche Bemerkungen über die Landmol- lusken Algeriens ; vol. lII, p. 262-267. Erp (D' MicHaEL). — Beitrage zur Anatomie der Helicinen mit besonderer Berücksichtigung der Nordafrikanischen und Südeuropaïschen Arten ; vol. II, p. 268-275, et tab. XIII-XIV. 1880. 1882. 1882. 1884. 1885. 1887. 1887. 1891. 1896. 1898. 1903. 1904. — 137 — Milax gagates Morelet, Faune malacol. Maroc, in : Journ. de Conchyliol.; XXVIII, p. 16, n° 2. Milaxæ gagates Locard, Prodrome Malacol. franç.; p. 9. Amalia ( Pirainea) gagates Lessona et Pollonera, Mono- grâfia dei Limac. Italiani, p. 59, tav. I, fig. 44-17 ; tav. IL, fig. 16-17, et tav. III, fig. VIII. Amalia gagates Hesse, Nacktschnecken von Tanger und Gibraltar, in : Malakozool. Blatt.; VII, p. 15. Amalia gagates Tryon, Manual of Conchology ; I, p.218; pl. 53, fig. 53-54. [Reproduction de la figuration de Moquin-Tandon, Æist. natur. Moll. terr. uv. France ; pl. IE, fig. 1-3]. Milax gagates Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacol. Tunisie; p. 1. Amalia ( Pirainea) gagates Pollonera, Sulla classif. dei Limacidi.. Europeo, in: Bollet. Musei Zool. Anat. comp. Horino: 4, n°25; p. 6, n0 17° Amalia gagates Pollonera, Appunti di Malacologia, in : Bollet. Musei Zoolog. ed Anatom. compar. della R. U. di Torino ; VI, n° 99 [7 avril 1891], p. 4, n°5; et VI, no 400 [9 avril 1891], p. 4. Amalia gagates Pollonera, Appunti di Malacologia, in : Bollet. etc... di Torino; XI, n° 264 [ 12 décembre 1896 ], p.19: Amalia gagates Pallary, 2 Contrib. faune malac. Maroc, in : Journ. de Conchyliol.; XLVI, p. 155. Amalia gagates Caziot, Étud. Moll. terr. fluv. Corse; p67: Amalia gagates Pallary, 4° Contrib. faune malacol. Maroc, in : Journ. de Conchyliol.; LIT, p. 43. Cette espèce, bien connue, est très-fortement carénée depuis l'extrémité postérieure du corps jusqu'au bouclier. Le corps est d'un beau noir brillant, légèrement bleuâtre vers les bords du pied. La cuirasse est granuleuse, ovalaire- allongée, de la même teinte que le reste de l'animal. Elle 18 — 138 — est marquée d'un sillon indicateur de la limacelle, et libre, en avant, sur une plus ou moins grande partie de sa longueur. Le pied est d'un gris blanchâtre ou jaunacé. Les tentacules supérieurs sont courts et épais, et les tentacules inférieurs petits. La bouche est grande, nettement triangu- laire!. L'orifice génital est arrondi, bordé de blanc; enfin, l'orifice respiratoire, légèrement ovalaire, est également entouré d'un liseré blanc. La limacelle ovalaire, peu bombée, présente un nucléus supérieur médian et des stries d’accroissement extrêmement fines. Parmi les exemplaires récoltés par M. Henri GADEAU DE KERVILLE, on peut distinguer plusieurs variations de coloration. Deux échantillons sont entièrement d'un noir bleuàtre presque aussi foncé sur les côtés que sur le dos. Trois autres spécimens ont une teinte générale d'un gris fer très-clair. Il existe enfin un exemplaire unique noir sur le dos, orangé sur les côtés, dont le pied est coloré en jaune rougeàtre. Région d'Aïn-Draham, sous les pierres ; nombreux exem- plaires. L'Amalia gagates Draparnaud est une espèce répandue dans les régions méridionales de l'Europe et le nord de l'Afrique. Elle a été introduite aux iles Madère et à Sainte- Hélène. 1. On pourrail dire, pour être plus précis, qu’elle affecte la forme d’un triangle sphérique. — 139 — Genre AGRIOLIMAX Mürch, 1868.‘ $ I — MALACOLIMAX Malm, 1868.2 Agriolimax (Malacolimax) Kervillei Germain. (PEL Ge 1-7) 1907. Agriolimax (Malacolimax) Kervillei Germain, Liste Mollusques Khroumirie; Bulletin Muséum Hist, natur. Paris :n%2;\p. 454, n° 2; Animal de grandeur moyenne, assez grêle, un peu allongé, cylindrique, légèrement comprimé, nettement mais brièvement caréné à sa partie postérieure ; corps d’un brun Jaunâtre en dessus, passant au gris pâle vers les bords, orné, de chaque côté et très-près de la ligne médiane, d’une étroite bande d'un marron noiràâtre disparaissant complète- ment, sur la plupart des individus, vers le dernier quart postérieur ; rides dorsales régulières, un peu profondes ; bouclier ovale, arrondi en avant et en arrière, plus étroit en avant, absolument libre à sa partie antérieure sur les deux tiers de sa longueur”, d'un gris jaunâtre clair, orné de deux bandes étroites d'un marron noirâtre aussi foncées que celles du corps, plus distantes l’une de l’autre posté- rieurement où elles entourent la limacelle, et d’une troisième bande médiane de même couleur, mais plus claire, moins large et toujours très-atténuée en avant (cette troisième bande est, parfois, à peine indiquée); tête et cou d'un gris Jaunacé clair, très-légèrement bleuâtre; tentacules supé- rieurs cylindro-coniques un peu élargis en massue à leur extrémité, subtransparents, d'un gris bleuâtre assez foncé; tentacules inférieurs moins grêles; pied d'un gris fer à 1. Morcu in MaLM. — Limacina Scandinaviæ ; 1868. 2. MazmM. — Loc. supra cit.; 1868. 3. La partie libre du bouclier est, en dessous, d'un gris fer beaucoup plus clair que dessus. rip peine teinté de jaune, uniforme; queue pointue, brièvement carénée. Bouche petite, subtriangulaire ; orifice génital arrondi; orifice respiratoire un peu postérieur, grand, légèrement ovalaire-allongé, nettement bordé d’un liseré blanc. Longueur (animal conservé dans le formol) : 35—40 milli- mètres. Limacelle ovalaire-oblongue, assez épaisse, très-fragile, opaque au centre, transparente sur les bords, longue de 4 millimètres, large de 2—2 1/2 millimètres, ornée de stries concentriques extrêmement fines et délicates. Cette espèce varie peu. La taille reste sensiblement constante chez les exemplaires que J'ai étudiés. Le bouclier, généralement ovalaire-allongé, plus étroit en avant (pl. XXII, fig. 1), est parfois plus élargi antérieurement, et propor- tionnellement moins long (pl. XXII, fig. 5). Il est enfin, plus rarement, subelliptique, les bords latéraux devenant alors presque rectilignes (pl. XXII, fig. 4). On observe d’ailleurs facilement des formes intermédiaires. Les variations les plus importantes portent sur la colo- ration. Les bandes sont plus ou moins marquées et se prolongent parfois jusqu'à l'extrémité du corps; elles s'arrêtent souvent au dernier quart ou même au dernier tiers postérieur. Sur le bouclier, la bande médiane, sans être totalement absente, est quelquefois très-atténuée. A côté de ces variations, Je distinguerai les deux variétés ex colore suivantes : Variété fulva Germain, nov. var. Dessus du corps beaucoup plus foncé que dans le type, d'un jaune marron un peu fauve; bouclier assez foncé; pied d'un Jaune plus sombre; rides dorsales plus pronon- cées ; même ornementation picturale. — 141 — Variété picturata Germain, nov. var. (PI. XXII, fig. 3). Même taille que le type. Dessus du corps orné de bandes sombres-disposées en Zigzag, sans ordre apparent, surtout sur le bouclier. Je comptais faire une étude aussi complète que possible de l’appareil reproducteur de cette espèce; malheureuse- ment, tous les exemplaires que j'ai disséqués étaient beau- coup trop jeunes et m'ont seulement permis de voir l'en- semble que je reproduis ici (pl. XXIT, fig. 7). Le tube digestif ne présente rien de bien particulier. La poche linguale est volumineuse, subsphérique ; lestomaec, gros, ovalaire-arrondi, possède des parois très-minces ; l'intestin, assez étroit, est d’un blanc sale légèrement gri- sâtre. Le foie, extrêmement volumineux, est coloré en gris rougeàtre. Cette espèce se rapproche surtout de lAgriolimax (Malacolimazæ) nyctelius Bourguignat", mais s’en distingue facilement : Par sa forme plus allongée; par sa coloration très-diffé- rente; par l'unique bande marron qui orne chacun de ses flancs (il y a deux bandes noires longitudinales de chaque côté chez l'Agriolimax nyctlelius); par la forme différente des tentacules et du bouclier; enfin par sa taille beaucoup plus grande (l'Agriolimax nyctelius ne mesure que 20 à 25 millimètres de longueur maximum). Le bouclier, libre en avant, rappelle celui du ZLimax 1. BourGuUIGNAT (J. R.). — Des Limaces algériennes, in : Les Spicilèges malacologiques ; 1862, p. 41, pl. Il, fig. 3-4; — et Malacologie de l'Algérie ; 1, 186%, p. 38, pl. I, fig. 1-2. C’est le Limax agrestis de TERVER, Catalogue des Mollusques terr. fluo. Nord Afrique ; 1839, p. 9 (non LiNNÉ). — 142 — subsaxanus Bourguignat !; mais cette espèce, à part sa taille à peu près identique, diffère de l’Agriolimax Kervillei par tous ses autres caractères ?. Région d'Aïn-Draham ; une vingtaine d'exemplaires. Famille des TESTACELLIDÆ. Genre TESTACELLA Cuvier, 1800. : Testacella bisulcata Risso. 1826. T'estacellus bisuleatus Risso, Hist. natur. Europe méri- dion.; IV, p. 58 (pars). 1847. Testacella bisulcata Dupuy, Æist. Moll. France; p. 44, pl L fig 2 1853. Testacella haliotidea Morelet, Catal. Mollusques Algé- rie, in : Journ. de Conchyliol.; IV, p. 281 (pars). 1. BouRGUIGNAT (J. R.). — Spicilèges malacologiques : 1869, p. 42 (Limax subsaxanus); — et Malacologie de l'Algérie; 1, 1864, p. 44, pl. II, fig. 13-16 (Xrynickillus subsaxanus). Ce genre Xrynickillus, créé par KaALENICZENSKO (Description d’un nouveau genre de Limaces de la Russie méridionale, in : Bullet. Soc.impériale des Natur. Moscou; ?% série, XXIV, 1851, p. 215), ne saurait êlre conservé, ainsi que l’ont montré LEssonA et PoLLo- NERA (Monografia dei Limacidi Italian: ; 1882, p. 12-13). 2. Le Limax subsaxanus est, nolamment, un animal trapu, d’un beau rose uniforme, possédant un manteau rosacé et subgranu- leuæ. PoLLOoNERA le place, avec un point de doute, dans le genre Malinastrum [| PoLLONERA (CarLo). -- Appunti di Malacologia; VIII. Sui Limacidi dell’ Algeria, in : Bollettino dei Musei di Zoologia ed Anatomia comparata della R. Univ. di Torino: VL n°100 avril 4891/p:531: 3. CuviER (G.). — Leçons d’'Anatomie comparée ; Paris, 1805, tableau V. Ce tableau, où le nom de Testacella est imprimé pour la première fois, a paru en 1800. — 143 — 1855. Testacella haliotidea var. bisuleata Moquin-Tandon, Aist. Moll. France; NI, p. 39, pl. V, fig. 25. 1855. Testacella galloprovineialis Grateloup, Limae.; p. 15. 1861. Testacella bisulcata Bourguignat, Spicilèges malacolog.; Pb: 60, pl XII, fig. 11-19. 1864. Testacella bisuleata Bourguignat, Aist. Malacolog. Algé- rie ; I, p. 58, pl. IIL, fig. 17-19. 1870. Testacella bisuleata Massot, Testacelles franç., in : An- nales de Malacologie ; I, p. 156. 1880. Testacella bisuleata Morelet, Malacol. Maroc, in : Journ. de Conchyliol. ; XXVIII, p. 17, n° 6. 1882. Testacella bisulcata Locard, Prodrome Malacol. franç.; 119; 1884. Testacella bisuleata Hesse, Nacktschnecken von Tanger und Gibraltar, in : Malakozoo!. Blatter; VII, p. 9. 1885. Testacella bisulcata Tryon, Manual of Conchology: 2° sé- rie, Pulmon.; 1, p. 9, pl. I, fig. 12-15. 1894. Testacella bisuleata Locard, Conchyl. franç.; Cog. ter- restres ; p. 20. 1898. Testacella bisulcata Pallary, 2 Contrib. faune Maroc, in : Journ. de Conchyliol.; XLVI, p. 57 et p. 154. 1904. Testacella bisulcata Pallary, #° Contrib. faune Maroc, in : Journ. de Conchyliol.; LIT, p. 43. L'animal du Testacella bisulcata est, en dessus, d'un brun noirâtre très-légèrement teinté de bleuàtre, pointillé de brun rouge. Il est, en dessous, d’un brun jaunâtre clair. Lorsque l'animal est vivant, le dessous du corps est jaune vif, et le bord du plan locomoteur orangé. La coquille est petite (longueur : 8-10 millimètres, lar- geur : 6-7 millimètres), auriforme, oblongue-allongée, à peine plus large en arrière qu’en avant ; d'un corné pâle légèrement verdàtre. Elle est ornée de stries concentriques relativement fortes, sublamelleuses et un peu saillantes. — 144 — Sous les pierres, région d'Aïn-Draham ; trois exemplaires. Le Testacella bisulcata habite l'Algérie, Je Maroc, les iles Canaries, l'Italie, etc. Il n'avait pas encore été signalé en Tunisie. En France, il vit dans les régions méridionales, mais il remonte le long des côtes océaniques où on le ren- contre jusqu'en Bretagne. Famille des OLEACINIDÆ. Genre OLEACINA Bolten, 1798. $ I. — POIRETIA Fischer, 1882. ? Oleacina |Poiretia| algira Bruguière. 1792. Bulimus algirus Bruguière, Encyclopédie méthod.; Vers; p. 964, n° 110. 1810. Polyphemus striatus de Montfort, Conchyl. syst.; II, p. 415. 1832. Polyphemus algirus de Cristophori et Jan, Catal., p. 4. 1833. Achatina Poireti Michaud, Catalogue Test. viv. Alger; p..9, pl. L'ig-49-90.7 1. BozTex (J.-F.). — Museum Boltenianum. Edit. P. F. Ronixe, 1798, p.410: 2. Fiscer (D' Pauz). — Manuel de Conchyliologie et de Paiéontologie conchyliologique, ou Histoire naturelle des Mollusques vivants et fossiles. Fascicule V, 1882, p. 452. 3. Non Bulimus Poireti de C. Pretrrer [Naturg. Deutscher Land-und Süssw. Mollusk.; IT, 1828, p. 34, t. VIL fig. 3-4] qui est le Glandina Poireti de Beck [ Zndeæ Molluscor.; 1837, p. 78, n° 20]. Cette coquille doit être considérée comme une variété elata de l'Oleacina algira dont elle se sépare par sa forme plus grêle, beaucoup plus allongée, et par sa spire à croissance plus régulière. L'animal est également plus clair. La variété Poireti Pfeiffer a été très-exactement figurée par de FÉRussac et DESHAYES [Hist. génér. et part. des Mollusques terr. et fluciatiles; pl. CXXXVI, fig. 1-5; explication des planches, p. 19] sous le nom d’Achatina algira. Tryox [Manual of Conchology, 2? série, Pulmonata ; 1, p. 42, pl.5, fig. 70], qui considère cette variété comme synonyme de l’Oleacina algira, a repro- duit la figure 5 de Férussac et Desnayes. La variété Poireti n'a pas encore été signalée en Afrique. Elle habite la Dalmatie, l'Illyrie, la Carniole, etc. 1836 1837 1858 1839 1839. 1853 1853 1853 1887. 1901 — 145 — . Achatina algira Deshayes, Expédit. de Morée, Mol- lusques ; p. 165. . Achatina algira Beck, Index Molluscor.; p. 18, n° 19. . Achatina cornea Brumati, Catalog. sist. Montfort; p. 35, fig. . Achatina Poireti Forbes, Land and freshw. Moll. of Alg., in : Ann. Natur. Hist. or Magaz. ; II, p. 250. Achatina PoiretiTerver, C'atal. Mollusques Nord Afrique; p. 90. . Achatina Poireti Rossmässler, in : Wagner, Æeisen in Regentsch. Alg.; II, p. 250, n° 54. . Achatina algira Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent.; II, p. 288, n° 127. . Achatina algira Pfeifter, Monogr. Heliceor. vivent. ; II, p. 513, n° 189. . Glandina algira Bourguignat, Catal. raisonné Mollusques terr. fluviat. Sauley Orient ; p. #3. . Glandina algira Raymond, Recherch. anatom. phys. Mollusques Algér., in : Journ. de Conchyliologie ; IV, p. 14-29, pl. I, fig. 1-5. . Glandina algira Morelet, Catai. Moll. Alger, in : Journal de Conchyliologie; IV, p. 291. . Oleacina algira Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; IV, p. 640, no 73. . Glandina algira Bourguignat,® Malacologie de l'Algérie; I, p. 119, pl. VII, fig. 1-12. ." Oleacina algira Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VI, p. 279, n° 84. . Oleacina (Poiretia) algira Tryon, Manual of Conchology ; % série, Pulmonata, 1, p. 42, pl. V, fig. 11 (seule- ment !). Glandina algira Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie Tunisie ; p. 128. . Glandina algira Pallary, Mollusques fossiles, terr. fluv. et saum. Algérie; p. 101. 19 — 146 — Cette espèce bien connue possède un test mince, fragile, assez transparent, d’un jaune corné quelquefois lavé de vert. Les stries, un peu obliques et onduleuses, sont relati- vement fortes, serrées et peu régulières. Hauteur : 34-38 millimètres: diamètre maximum : 14-16 millimètres ; — hauteur de l'ouverture : 19-20 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 7-8 millimètres. L'Oleacina dilatata Zeigler' est une variété qui diffère du type par sa forme plus obèse: par sa spire plus courte, à croissance un peu moins rapide; par ses derniers tours légèrement moins convexes et, enfin, par sa columelle plus courte et mieux arquée. Ce Mollusque a été fort bien repré- senté, par DE FÉRUSsAC?, sous le nom d’Achatina algira varietas /alior. BOURGUIGNAT a commis une erreur à ce sujet, lorsqu'il écrit : « FÉRuSsAC, sous le nom erroné d'Helix rosea, en a fourni également une bonne représen- tation »°. Les figures 8-10, planche cxxxvi, citées par Bour- GUIGNAT, ne correspondent pas à l'Oleacina dilalata Zeigler, mais bien, ainsi que De Férussac le dit lui-même’, à l'Oleacina (Glandina) rosea Férussac, espèce toute diffé- rente de l'Amérique centrale. Région d’Aïn-Draham, sous les pierres; deux échan- tillons. 1. ZEIGLER, in : BECK (H.). — /ndex Molluscorum præsentis sævt, Musæi principis augustissimt Christiana Frederiei; 1837, p.18, n°518: 2. FÉRussac (DE). — Aistoire générale et particulière des Mollusques terrestres cl fluviatiles, elc.; atlas, t. I, 1820- 1851; explication des planches, p. 19, pl. CXXXVI, fig. 6-7 [Achatina algira var. latior]. 3. BOURGUIGNAT (J. R.). — Malacologie terrestre et fluvia- tile de l'Algérie; II, 1864, p. 119. 4. FÉrussac (DE). — Loc. eit.; 1820-1851, p. 19 [ Achatina rosea ]. le Dunes de Tabarka ; trois exemplaires. L'Oleacina algira habite, en dehors de l'Algérie et de la Tunisie, la Dalmatie, la Morée et le sud de l'Italie. Il vit également -en Sicile’, et a même été retrouvé, à l'état subfossile, il est vrai, dans la petite île de Capri | R. BELLINI | ?. Famille des HELICIDÆ. Genre HYALINIA Agassiz, 1837. $ 1. — PSEUDOPOLITA Germain. Je réunis, sous ce nom, les curieux Hyalinia africains caractérisés par le mode très-spécial de sculpture du test dont je donne ci-dessous la description. Deux espèces seule- ment de cette série sont connues jusqu'ici : le Hyalinia eurabdota Bourguignat et sa variété Gadeaui Germain ; enfin, le Hyalinia Hagenmülleri Péchaud. * Hyalinia | Pseudopolita | eurabdota Bourguignat. 1867. Zonites eurabdotus Bourguignat, Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus; p. 225, n° 71, pl. XXXVII, fig. 1-5. 1. GREGORIO (A. DE). — Appunti su talune Conchiglie extrama- rini di Siciliæ viventi e fossili con la spiegazione della tavole dell” Opera di Benoît; Z/ Naturalista siciliana; XIV, 189,6, n° 10-12; tirés à part, p. 24. 2. Bezuint (R.). — Molluschi extramarini dell’ isola di Capri; Bollettino della Società Zoologiea Ilaliana; série II, vol. I, 1900; tirés à part, p. 26 : « Si trova in un sol punto del l'isola verso la Marina piccola, ma è rarissima ». 3. AGassiz, in CHARPENTIER. — Catalogue des Mollusques terr. fluv. de la Suisse; 1837, p. 13. 4. PÉcuauD (J.). — Excursions malacologiques dans le Nord de l'Afrique, de la Calle à Alger, d'Alger à Tanger; 1883, p. 15. — 148 — 1886. Æyalinia (Polita) eurabdota TryoN, Manual of Concho- logy ; I, p. 155, pl. 50, fig. 30-32. M. Henri GADEAU DE KERVILLE a recueilli la variété nou- velle suivante : Variété Gadeaui Germain. (PL. XXIV ; fig. 7-9). 1907. Æyalinia eurabdota variété Gadeaui Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; n° 2, p. 155. Coquille presque planorbique, à peine convexe dessus, assez convexe dessous; spire peu convexe, composée de 6 tours médiocrement arrondis, légèrement comprimés, à croissance lente et bien régulière; dernier tour à peine plus grand que l’avant-dernier, à peine légèrement dilaté et descendant à l'extrémité, plus convexe dessous que dessus; suture très-profonde, comme canaliculée ; ouverture oblique, bien échancrée par l'avant-dernier tour, arrondie, un peu plus large que haute et à bords convergents; péristome mince et fragile; bord columellaire à peine réfléchi sur l’om- bilic qui est large, évasé en forme d'entonnoir. Diamètre maximum : 8 1/2—9 3/4 millimètres ; hauteur maximum : 3 millimètres. Test fragile, presque transparent, d’un corné clair ou un peu fauve en dessus, ambré ou légèrement verdàtre en dessous, possédant une ornementation sculpturale très-par- ticulière : Le test présente une quantité de petites pustu- lations' disposées, peu régulièrement, en lignes tour- nant avec la spire ?. Sur le dernier tour, ces tubercules tendent à disparaître * et sont remplacés par des stries très- 1. Ces pustulations ne sont pas régulièrement sphériques; elles présentent plutôt l’aspect de petits cubes arrondis aux angles. 2. Les pustulalions sont à peu près régulièrement espacées. 3. Ils n’existent plus sur la moitié aperturale du dernier tour. — 149 — fortes, lamelleuses et un peu crispées. D'ailleurs, ces pustu- lations sont particulièrement bien marquées, non pas sur les premiers tours, mais sur les troisième, quatrième et cinquième tours. Aux environs de l'ouverture, la sculpture ne comprend plus que des stries onduleuses très-marquées, coupées par des lignes spirales plus ou moins accentuées. En dessous, le test ne présente que des stries longitudi- nales. Ce mode si particulier de sculpture communique à la coquille un bel aspect irisé. Comparée au type eurabdotus, la variété Gadeaui en diffère : Par sa taille plus grande (l'espèce de BouRGUIGNAT n’a que 6 1/2 millimètres de diamètre pour 3 millimètres de hauteur); par sa forme générale plus discoïde ; par sa spire composée de 6 tours à enroulement plus serré; par ses sutures bien plus profondes et comme canaliculées ; par son ombilic plus large, plus évasé en forme d’entonnoir ; enfin, par sa sculpture différente, beaucoup moins régulière. Dans le Hyalinia eurabdola, le test est orné en dessus « de la manière la plus élégante et la plus régulière, sur les pre- miers tours, d'une quantité de petits tubercules se reliant les uns aux autres; sur les autres tours, par des stries fortes et prononcées, de façon à composer et à présenter les mailles d'un filet. Sur le dernier tour, près de l'ouverture, les petits tubereules, servant de point d'insertion à toutes ces stries de réseau, finissent par devenir hispides, c'est-à-dire sont munis d'un petit poil roide et recourbé »t. Grotte du djebel Gloub; deux exemplaires recueillis près de l’ouverture. Genre HELIX Linné, 1758. ? Les Hélices constituent la majeure partie des récoltes de 1. BouRGUIGNAT (J. R.). — Mollusques nouveaux, litigieux ou peu connus ; décembre 1867, p. 226. 2. LiNNÉ. — Systema Nature, etc., ed. X, 1758, p. 168. — 150 — M. Henri GADEAU DE KERVILLE. Elles appartiennent à dix-sept espèces réparties en onze sections. Les Xerophila sont évidemment les mieux représentés. Elles auraient cependant fourni au voyageur un nombre beaucoup plus considérable d'espèces et d'échantillons si son expédition s'était accomplie en automne. Par contre, cette circonstance a permis à M. Henri GADEAU DE KERVILLE de recueillir une importante série d'Helix pisana à tous les stades de son développement, et j'ai pu suivre ainsi l’évolution de cette espèce. $:1. — CRYPTOMPHALUS Agassiz, 18517. Helix (Cryptomphalus) aspersa Müller. 1714. Helix aspersa Müller, Verm. terr. et fluo. hist. ; I, p. 59, n° 253. 1716. Heliæ hortensis Pennant, Brit. zoolog.; p. 136, pl. EXXNIV Me 1290 1718. Cochlea vulgaris Da Costa, Test. brit. ; p. 12, pl. IV, fig. 1. 1788. Helix variegata Gmelin, Syst. Natur., ed. XIII, p. 3646, n°4100 1789. Helix lucorum Razoumowski, Aist. natur. mont. Jora; 1, p. 294. ‘ 1. AGassrz, in CHARPENTIER. — Catalogue des Mollusques terr. et fluv. de la Suisse, in : Neue Denkschriften der allg. Sehwetse- rischen Gesellse. für die gesamm. Naturiwissench. ; 1, 1837, p. S (part.)}. — MoquiN-Tanpon (A.). — ist. Mollusques terr. fluc. France; I], 1855, p. 174. 9. Non Heliæ hortensis Müller [Verm. terr. et fluv. histor., 1774, I, p. 57, n° 247], espèce de l’Europe centrale, type de la section Tachea Leach [Brit. Mollusc., 1831, p. 84]. 3. Non Helix variegata Chemnitz [ Neues system. Conchyl. Cabinet, etc., IX, 1786, p. 152, t. CXXXIIL, fig. 1207] ; non Æ. variegata Humphrey [ Museum: Calonianum, 1797] qui est le Nanina (Xesta) citrina Linné [Systema Natur., ed. X, p. 771 (Helix citrina)]. 4. Non Heliæ lucorum Linné [Systema Natur., ed. X, p. 773] et plur. auct., espèce de la Turquie d'Europe. — 151 — 1805. Æelix aspersa Draparnaud, Aist. Moll. France; p. 89, pl. V, fig. 23. 1822. (Avril) Æeliæ aspersa de Lamarck, Anim s. vertèbres; VI, part. 2, p. 63, n° 9. 1833. Helix aspersa Michaud, Catal. Testacés viv. Alger ; p. 2, HO 4 1837. Pomatia adspersa Beck, Index Molluscor. ; p. ##. 1837. Cænatoria aspersa Held, Jsis ; p. 911. 1837. Helix aspersa Rossmässler, Zeonographie der Land-und Süssw. Mollusk.; NV, p. 5, taf. XXIII, fig. 294 seulement. ‘ 1838. Helix aspersa de Lamarck, Anim. sans vertèbres, éd. 2 [par Desnayes]; VIII, p. 32, n° 9. 1839. Helix aspersa Forbes, Land and freshiw. Moll. of Alg.: Ann. of Natur. History or Magaz., I, p. 251. ? 1839. Helix aspersa Terver, Catal. Test. Nord Afrique, p. 10, n° #. 1841. Helix aspersa Rossmässler, in : Wagner, Æeisen in der Regentseh. Alg.; II, p. 249, n° 10. 184. Helix adspersa M. Erd, in : Wagner, loc. cit. ; IT, p. 910, tab. XIV. 1842. Acavus aspersa Gray, Fig. Mollus. anim.; t. CCXCVI, fig. 13. 1. Non Æeliæ aspersa Rossmassler [ Zconogr. der Land-und Süssw. Moll., ete. ; V, taf. XXIIL, fig. 295-296] qui est l’Heliæ Mazzuli Cristophori et Jan [Mantissa in secundum partem Catalogi Testaceorum, etc., 4832, p. 1]. 9. Le mémoire de Forges (Enwarp) : On the land and freshwater Mollusca of Algiers and Bougie, a paru dans le tome IT des Annals of Natural History or Magazine of Zoology, Botany and Geology, sous le numéro XXVIIL. Il occupe les pages 250-255 du n° 10, indiqué comme paru en dé- cembre 1838, mais qui, en réalité, n’a été livré au public qu’en 1839, date que porte d’ailleurs le titre du tome deuxième des Annals of Natural History. Or, presque tous les auteurs qui citent ce mémoire indiquent la date de 1838, qui correspond au tome premier de la publication anglaise, tome qui ne renferme pas le mémoire de Forges. Il en résulte une perte de temps considérable pour celui qui veut remonter aux sources originales, ainsi que l’on doit toujours faire. Aussi devrait-on prendre la peine de véri- fier toutes les indications bibliographiques que l’on cite en synonymie. 1880. 1880. . Helix aspersa Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; 1, p. 241, no 655. . Helix aspersa Dupuy, ist. Mollusques France ; p. 108, pl. HI. . Helix aspersa Morelet, Catal. Moll. Alg., in : Journ. de Conchyliol.; IN, p. 281, n°6. . Helix aspersa Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; II, p. 484, no 997. . Helixæ aspersa Bourguignat, Catal. rais. Mollusques Sauley ; p.16. . Helix aspersa Moquin-Tandon, Æist. Moll. France; W, p. 174, pl. XII fig. 14-39. . Helix aspersa Gassies, Descript. Coq. univ. Mayran, in : Actes Soc. linnéenne Bordeaux; XXI, p. 106. . Heliæ sdspersa Martens, Reiïiseb. binn. Moll. Ital., in : Malakoz. Blatter ; IV, p. 151. 1. Helix aspersa Debeaux, Catal. Moll. viv. Boghar, in : Rec. Soc. Agr. Se. Arts Agen; VIII, part. II, p. 321. . Heliæ aspersa Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 208, no 1396. . Heliæ aspersa Aucapitaine, Mollusques Haute Kabylie, in : Revue Magas. Zoolog. ; p. 150. . Helix aspersa Bourguignat, Malacol. Algérie; 1, p. 101, pl. VIIL fig. 1-6. . Helix aspersa Bourguignat, Histoire malacol. régence de Tunis; tp ALT: . Helix aspersa Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p217;n° 479. Helix aspersa Hidalgo, Catal. icon. Moll. ter. Esp. Por- tug; sp 4189, plie. 1-5; pl RIT Ag. 41017408: pl. XL, fig. 463. Helix aspersa Morelet, Faune malacol. Maroc, in : Journ. de Conchyliol.; XXVIII, p. 18. Helix aspersa Servain, Étud. Mollusques Esp. Portugal; p. 33. — 153 — 1882. Helix aspersa Locard, Prodrome Malacol. frane. ; p. 52. 1887. Helix aspersa Letourneux el Bourguignat, Prodrome Ma- lacol. Tunisie ; p. 5. 1888. elix (Cryptomphalus) aspersa Tryon, Manual of Con- chology ; 2° série, Pulmon. ; IV, p. 235, pl. 58, fig. 31- 9) et 31-58 | copie des fig. de RossMASSLER, /eonogr., etc. ; N. F., II, fig. 351 et suiv. |; et fig. 36 [ copie de la fig. 3, pl. I, de HipacGo, Catal. iconogr., etc.]. 1889. Æelix aspersa Westerlund, Fauna palaart. region. ; I, p. 450. 1894. Helix aspersa Locard, Conchyl. frane.; Cog. terr.; Dante He AT: 1894. ÆHelix (Cryptomphalus) aspersa Pilsbry,in : Tryon, Manual of Conchology ; IX, p. 518. 1898. Jelix ( Pomatia\ aspersa Pallary, Deux. Contrib. faune Maroc, [in : Journ. de Conchyliol. ; XLVI, p. 120 et 160. 1899. Æelix aspersa Locard, Conchyliol. portugaise; p. 36. 1904. Helix (Pomatia) aspersa Pallary, Quat. Contrib. faune Maroc, in : Journ. de Conchyliol. ; LIX, p. 32 et 51. L'Helix aspersa L. est une espère des plus variables, aussi bien dans le nord de l'Afrique que dans l'Europe centrale; aussi les auteurs ont-ils distingué de très-nom- breuses variétés basées, tant sur la forme générale que sur la taille et la coloration. Les échantillons recueillis par M. Henri GapEAU pe KERVILLE sont souvent de grande taille, comme d’ailleurs beaucoup de ceux de l'Algérie et de la Tunisie ; ceux de la région d'Aïn-Draham ! atteignent jus- qu'à 45 millimètres de hauteur maximum pour 40 millimè- tres de diamètre maximum ?. En dehors de ces exemplaires, M. Henri GADEAU DE KERVILLE a rapporté les variétés sui- vantes : 1. Ces exemplaires sont conservés dans l’alcool. 2, Les spécimens de cette taille ne sont pas rares en Algérie. 20 154 — Variété luteola Bourguignat. 1864. Helix aspersa var. luteola Bourguignat, Malacol. Algé- # HLE: Coquille entièrement jaune, fortement martelée et chagri- née. Un exemplaire recueilli dans la grotte du djebel Gloub, près de l'entrée. Variété exalbida Moquin-Tandon. 1855. Helix aspersa var. } exalbida Moquin-Tandon, Histoire Mollusques terr. fluo. France; Il, 1855, p. 175. Coquille blanche ou blanchâtre, unicolore. Dunes de Tabarka; deux exemplaires. Région d’Aïn-Draham ; un exemplaire. Le polymorphisme de l'Helix aspersa L. se fait sentir, comme Je l’ai dit précédemment, tout à la fois sur le galbe général, la taille, l'épaisseur de la coquille ! et la coloration du test. Il n’est nulle part aussi sensible que sur la spire qui, souvent très-déprimée, devient parfois fort élevée, rappelant ainsi la forme de l’Helix Mazzuli de Sicile. Je figure ici (planche XXIV, figures 1-4) quelques exemplaires algériens qui peuvent être considérés comme une limite normale de la variété conoidea signalée par Picarp *, c'est-à-dire abstraction faite des échantillons allon- 1. Les coquilles de l'Æelix aspersa, que l'on peut considérer comme variété ponderosa Germain, ne sont pas rares, surtout dans les régions méridionales. Le test est alors fort épais, comme malléé, le péristome très-épaissi et le bord columellaire fortement calleux. 2. PicarD (C.). -- Histoire des Mollusques terrestres et fluvia- tiles qui vivent dans le département de la Somme; Bulletin So- ciété linnéenne Nord ; I, 1840, p. 181. — 155 — gés ‘, mais anomaux, analogues à ceux figurés par A. Lo- cARD *. C’est à une variété elata analogue, présentant quel- ques autres caractères secondaires, qu'il convient de rap- porter le Mollusque décrit par Ancey * sous le nom d’Helix subaperta.- Cette espèce *, qui habite la chaîne du Djurjura (Kabylie) dans les pays des Beni Sedka Chenacha et des Beni bou Addou, vers 1000 mètres d'altitude, se distingue surtout de l’Helix aspersa par sa forme bien plus élevée, rappelant beaucoup celle de l’Helix Mazzuli, et par les caractères de son test et de son péristome. Je ne dirai rien de l'élévation de la spire ; une simple comparaison des figures données ici (pl. XXIV, fig. 1-4, et fig. 5) fera saisir de suite les analogies qui existent entre l'Jelix subaperta et les formes elala de l'Helix aspersa. 1. Les formes elata sont particulièrement répandues dans le midi de la France. Elles sont relativement communes autour d’Aix- en-Provence et de Marseille, par exemple. Elles semblent égale- ment plus abondantes dans les régions montagneuses que dans les pays de plaine. C’est ainsi que l’Æelix subaperta, dont il est question un peu plus loin, ne se rencontre que vers 1000 mètres d'altitude, dans la chaîne du Djurjura (Kabylie). 2. Locarp (A.). — /‘tudes sur les variations malacologiques d’après la faune vivante et fossile de la partie centrale du bas- seduhône.:- 1, 1861, p: 199; pl: l, fig: 1- 3. ANCEY (C. F.). — Description d’une nouvelle Hélice de Kabylie; Bulletin de la Société zoologique de France; XVIII, 1893, p. 136; figuré à la page 137. 4. Je reproduis ici la diagnose de l’auteur : « Testa conoideo-globosa, modice tenuis vel subsolida, parum nitens, oblique irregulariter rugilera præterea tenuiter granulata, : imperforala, viltis obscuris quinque in ulüimo et persæpe etiam penultimo transgredientibus, in apertura transmeantibus circum- data, lutescenti vel virenti fusca. Spira convexo-conoïdea, oblusa, crescentes, sutura distincle impressa, subirregulari divisi, ulti- mus antice sat repente deflexus, globosus, obliquus. Apertura sat — 156 — Le test de l'Helix subaperta, mince, léger, est relative- ment fragile ; l’épiderme « se détache et s’écaille avec faci- lité chez les vieux individus ». Il est orné de stries d’ac- croissement irrégulières, assez saillantes, obliques et un peu onduleuses, très-analogues à celles que l'on remar- que chez l'Helix aspersa variété crispata Moquin-Tan- don ‘et2?2. Enfin, le péristome « n'est Jamais étalé ou réflé- chi, mais au contraire présente, chez les sujets très-adul- tes, une constriction analogue à celle que l’on remarque chez l’Helix aperta Born ». Il est aisé de voir que ce der- nier caractère n’est que la conséquence de la minceur du test due, selon toute probabilité, à la rareté du calcaire dans les localités habitées par ce Mollusque. Remarquons en dernier lieu que, dans l'Helix subaperta, les bandes sont disposées absolument de la même manière que dans la variété zonata Moquin-Tandon * de l'Helix aspersa. obliqua, vix lunata, rotundato-ovalis, superne angulata, sordide albescens vel luteo-tincla, columella late elliptico-arcuata, relative tenuis, ‘albido-incrassata, margo exterus haud reflexus, in per- adultis tantum obtusus, post inserlionem plerumque sinuatus, tum antice leviter sinuato-productus, sæpe quasi subconsirictus. Cal- lum parietale nitidum, nonnunquam crassiusculum, sordide album, » Long. 39, diam. 21, alt. apert. 22 mill. » Cette espèce a été distribuée à de nombreux correspondants sous le nom provisoire d'Æelix mazzuliopsis ». | ANcEY, loc. cit., 1893, p. 136]. 1. MoquiN-Tanpon (A).— Histoire des Mollusques terrestres et fluviatiles de l‘rance; 11, 1855, p. 1175, (var. b crispata), pl. XIII, fig. 50. 2. Remarquons que, dans la variété erispata, le test est égale- ment très-mince et subtransparent. 3. Moquin-Tanpon (A.). — Loc. cit.; II, 1855, p. 1175 (var. 7} zonata). C’est l’Æelix aspersa var. a de MENKE [ Synopsis methodica Molluscorum generum omnium el specierum earum quæ in Museo Menkeano adservantur, cum synonymia critica et novarum specierum diagnosibus. Ed. IT, 1830, p. 16 ]. pre En résumé, je crois qu'il faut regarder l'Helix subaperla Ancey comme une variété de l'Helix aspersa présentant à la fois, au point de vue du test, les modes tenuior et cris- pata, et, au point de vue de la forme générale, Île mode elata. Une telle variété se rencontrera donc de préférence dans les régions montagneuses * pauvres en éléments cal- caires. Dunes de Tabarka ; cinq exemplaires. Région d’Aïn-Draham ; quatre spécimens. Grotte du djebel Gloub, près de l'entrée ; trois échan- tillons. L'Helix aspersa est une espèce absolument cosmopolite et à tendance méridionale ? : c’est, en effet, dans le midi de la France, en Italie, en Espagne ”, en Portugal et en Algérie qu'il est le plus répandu et qu'il atteint ses plus grandes dimensions. Lorsqu'il remonte vers les régions plus septen- trionales, il diminue de taille et peut même présenter des variétés remarquables par leur petitesse. Tels sont, par exemple, les Helix aspersa var. minor, signalés par 1. Je rappelle ici que les formes elata de VAT. aspersa vivent, de préférence, dans les régions montagneuses. 9. Le centre de dispersion de cette espèce est fort difficile à préciser, puisqu'on ne possède aucune donnée géologique sur ce type à l’époque quaternaire dans aucun pays. [ LocarD (A.). — Étud. variat. malacolog. bassin Rhône; 1, 1880, p. ton 3. Hipacco ( Catalogo iconogr. y descript. de los Moliuscos terr. Espana, Portugal y los Baléares, 1875) a figuré (lam. XII, fig. 107) une variété minor de l’Aelix aspersa (haut. : 25 milli- mètres : diamètre 23 millimètres). De telles coquilles sont excep- tionnelles dans la péninsule ibérique où cette espèce alteint géné- ralement 38-43 millim. de diamètre pour 38-40 millim. de hau- teur. Cf. Locarp (A.). — Conchyliologie portugaise. Les Coquilles terr., des eaux douces et saumôâtres ; 1899, p. 36. — 158 — A. Locarp aux environs de Lagny (Seine-et-Marne) ', ou encore les échantillons provenant de Boulogne-sur-Mer * et des environs de Paris, conservés au Muséum d'Histoire naturelle, qui ne mesurent, parfaitement adultes, que 20 millimètres de diamètre sur 19 millimètres de hauteur, leur taille étant ainsi plus petite que celle de l'Helix nemo- ralis Linné. L'Helix aspersa est très-répandu dans le nord de l'Afrique : au Maroc *, en Algérie *, et dans toute la régence de Tunis”. Il y atteint des dimensions considérables ; les plus gros individus proviennent des régions désertiques de l’'extrême-sud et sont, en outre, remarquables par leur test robuste et leur coloration d'un brun jaunacé pâle, en quelque sorte mimétique du sable du désert. Tels sont les échantillons des collections du Muséum de Paris, provenant de l'expédition scientifique de l'Algérie. Dans certaines loca- lités du Maghreb”, l'Helix aspersa manifeste nettement une 1. Locarp (A.). — Contrib. à la faune malacolog. française. II. Mollusques environs de Lagny ; 1881, p. 15. 2. Collection Férussac, 1837. Cette variété minor a été figurée par de F£Érussac lui-même : DE FÉrussAc et DESHAYES. — ist. natur. générale et particulière des Mollusques ; 1819, pl. XVIII, fig. 12. 3. MORELET. — Faune malacologique Maroc, in : Journal de Conchyliologie; XXVIIT, 1880, p. 5; — PaLLARY (P.). — Deux. Contribut. faune malacologique Nord-Ouest Afrique, in : Journal de Conchyliologie; XLVI, 1898, n° 2, p. 120; et Quat. Contrib., etc. ; ibid; LIT; 1904, p. 32. 4. BouRGUIGNAT (J. R.). — Malacologie terr. fluv. Algérie; ABC tp M01 9. BOURGUIGNAT (J. R.). — Aistoire malacologique régence de Tunis ; 1868, p. 11. 6. Notamment dans une couche de traverlin de l’île de Galite (D' Issez) et aux environs d’Aïn-Draham et de Fedj-Saha en Khroumirie. | LETOURNEUX et BOURGUIGNAT. — Prodrome Mala- cologie Tunisie ; 1887, p. d |. — 159 — tendance à l'allongement de la spire. Sa coquille présente alors une certaine ressemblance avec l'Helix Mazzuli! de Sicile, ressemblance encore accentuée par la striation très- forte du test. Le même phénomène s'observe en Corse, ainsi que l’a fait remarquer le commandant Cazior ?. Ce même Helix aspersa a été recueilli en Syrie, aux environs de Saint-Jean-d'Acre | OLivier, in collection du Muséum | et en Asie-Mineure, près d'Alep *. Dans ces deux derniers cas, les échantillons sont semblables à ceux d'Algérie. Il en est de même des exemplaires recueillis en Palestine et à l’île de Syra par F. pe SauzcY (1850-1851) *. Le Muséum possède encore deux individus de cette espèce recueillis, en 1837, par RoBerT au Sénégal, qui ne diffèrent en rien de ceux de France; enfin M. A. CHEVALIER a rapporté, de sa mission au lac Tchad et au bassin du Chari, un individu absolument typique d'Helix aspersa provenant des bords de la Casamance (janvier 1900 ). _ Les îles de la côte ouest de l'Afrique nourrissent égale- ment cette espèce; elle est acclimatée, depuis fort long- temps, sur l’aride îlot de Sainte-Hélène, puisque Eypoux et SOULEYET ont pu,.en 1837, en rapporter de nombreux échantillons au Muséum. Ceux-ci sont de taille plus petite . 1. Crisroport et JAN. — Mantissa in secundum partem Catalogi Testaceorum, etc. ; 1832, p. 1. 2. Cazior. — Mollusques terr. fluv. viv. Corse; 1902, p. 244. Moquin-Tandon avait déjà décrit et figuré, sous le nom de var. crispata, une coquille de forme semblable. Il signale cette variété aux environs de Corte, d’après BLAUNER. [ MoquiN-TANDoN (A.). — Histoire Mollusques terr. fiuv. France; 11, 1855, p. 175, pl. XIII, fig. 30). 3. Collection Férussac, 1837. 4. Sauccy (F. DE). — Voyage autour de la mer Morte et dans les terres bibliques, exécuté de décembre 1850 à avril 1851. Quinzième livraison : Catalogue raisonné des Mollusques ter- restres et fluviatiles recueillis par M. F. de Sauley pendant son voyage en Orient, par J. R. BoURGUIGNAT ; 1853, p. 16. — 160 — que les individus de France; ils présentent, en outre, un test plus épais et un galbe plus élevé. Si l’Helix aspersa paraît peu répandu aux iles Madère, il est, au contraire, abondant aux îles Canaries ?. Le D' Louis JouBin, professeur de Malacologie au Muséum d'Histoire na- turelle de Paris, en a rapporté, en 1904, lors de la cam- pagne océanique du Prince de Monaco, de nombreux et beaux exemplaires. Ils sont de petite taille, leur spire est peu élevée, et leur test, orné de stries flexueuses un peu fortes, est assez mince, contrairement à ce qu'on a pu obser- ver sur les échantillons provenant de Sainte-Hélène. C’est surtout en Amérique que l’Helix aspersa s’est abon- damment naturalisé, et il est possible de retrouver cette es- pèce dans un nombre considérable de localités échelonnées depuis les États-Unis jusqu'à La Plata. Évidemment intro- duit avec les marchandises d'exportation, notre vulgaire Escargot gris a proliféré volontiers, gagnant de proche en proche, et s’installant définitivement sur le continent amé- ricain, en n'y subissant d'ailleurs que des changements insignifiants, puisqu'il y reste, toutes proportions gardées, moins polymorphe qu'en France. Comme dans notre pays, l'Helix aspersa varie surtout quant à la nature de son test, plus ou moins épais suivant les milieux où vit l'animal (degré d'humidité, température, abondance plus ou moins grande du calcaire, etc.). BINNEY, dans son grand ouvrage sur les Mollusques 1. L’Helix aspersa a été plusieurs fois signalé aux îles Madère, mais CASTELLO DE Païva n’en fait pas mention dans sa Monogr. Molluscor. terr. insularum Maderensium, in : Mém. Acad. Se. Lisboa ; IV, 1867. 2. Mousson. — Révis. faune Canaries; 1812, p. 69; — MABiLLe (J.). — Faune malacologique Canaries, in : Nouv. Archives Muséum Paris; 2° série, VI, 1884, p. 232. Il existe en outre, au Muséum, un exemplaire d’Æelix aspersa des îles Canaries, provenant de la collection Férussac (1837). — 161 — terrestres des États-Unis, n'avait d'abord signalé l'Helix aspersa que dans la partie nord du versant atlantique des États-Unis 1. De là, gagnant d'abord le sud de la côte (Charleston, côtes de la Floride, La Nouvelle-Orléans, etc.)?, il a enfin essaimé vers le centre du continent’, où sa présence avait déjà été signalée par Cooper *, qui rappelle, en passant, comment ce même /elix fut introduit, par les marins, aux îles Sandwich *. Tout dernièrement, à la fin de l’année 1904, M. VAILLANT a adressé, au Muséum d'Histoire naturelle, des échantillons parfaitement identiques à ceux d'Europe, recueillis dans le jardin public de Chapultepec (Mexique). Le lieutenant Eyriès, qui séjourna à Cayenne de 1852 à 1856, recueillit l'AJelix aspersa bien typique dans les jardins de cette ville®. La même espèce habite aussi les 1. BINNEY. — The terrestr. air-breath. Mollusks Unit. Stat. and adjac. territ. of the North America; vol. I, Boston, 1851, chapit. V, p. 99-140. On remarquera que, dans le tableau donné par BiNNEY (loc. cit., p. 109), il n’est signalé aucune espèce européenne intro- duite dans la région pacifique seule, ce qui montre, jusqu’à l’évi- dence, que tous les Mollusques acclimatés aux Élats-Unis ont été transportés avec les marchandises venues d'Europe. SJ BINNEY. — Loc. cil.;t.1,:p. 116. 3. BINNEY (W. G.). — À supplement of the fifth vol. of the terr. air-breath.,elc., in. : Bullet. Museum comparat. Zoolog. Cambridge; IX, décembre 1883, p. 164; el: 2° supplem., elc., in même recueil ; 2° série, I, part. I, juin 1881, p.11 et 25. 4. Cooper. — West coast pulmonate fossil and living, in : Proceed. californ. Acad. of Science; XIII, 1886, p. 24 et 46. >. Voyez, à ce sujet, American journ. of Conchology; V, 4810, p. 211. 6. Drourr (H.). — Mollusques terr. eau douce Guyane française, in : Mémoires Soc. académ. Aube; XXIIT, 1859, p. 351; tirés à part, p. 55. 21 A fre forêts de l'intérieur, ainsi qu'en témoignent les échantillons de la collection Férussac ! conserves au Muséum de Paris. Plus au sud, ce même Helix aspersa a été récolté aux environs de Rio-de-Janeiro *, à Montevideo”, à Buenos- Ayres, où il présente une coquille un peu plus délicate ?, etc. Enfin, en Océanie, l'Helix aspersa, acclimaté en Nourvelle- Calédonie, est répandu autour des villes de la Nourvelle- Zélande et de l'Australie. Il est, notamment, très-abondant dans les jardins des environs de Sydney, où il affectionne particulièrement les Bambous ”. Les indications précédentes montrent avec quelle facilité s'acclimate notre vulgaire Escargot gris *, qui se révèle à nous comme une des rares espèces essentiellement cosmo- polites, et dont l'organisme s'adapte merveilleusement aux conditions d'existence les plus diverses. 1. FérRussac avait reçu les échantillons, dont il est question ici, de HoweE, vers 1837. 9, Collection Férussac, au Muséum de Paris (1837 ). 9. DALL (W:0H 9). eine wProcced WUntl-EStat ration: Museum ; XII, 1889, p. 299. 4. SENONER. — Notes malacolog., in : Annal. Soc. malacol. Belgique ; IV, 1869; tirés à part, p. à. 5. Musson (Chast. T.). — On the naturalised forms of land and freshwater Mollusea in Australia, in : Proceed. Linnean Society South Wales ; ® série, V, 1891, p 89%. Musson signale l’abondance de la var. fenuior caractérisée par sa petite taille et son test très-mince, transparent. Il indique également la découverte, par le D' Cox, d’un exemplaire scalaire dans un jar- din de Sydney. L’Æ. aspersa est également commun aux envi- rons de Melbourne et dans la banlieue des villes de la Tasmanie. _ G. Il faut remarquer que, dans tous les cas cilés précédemment, il s'agit d’un acelimalement définitif, el non pas seulement de coquil- les récollées mortes ou de colonies n'ayant pas proliféré, comme j'en ai signalé ailleurs de nombreux exemples. 1178. 1780. — 163 — $ 2. — CANTAREUS Risso, 1826. 1 Helix | Cantareus | aperta Born. Helix aperta Born, Index Mus. C'œsar. Vindobon. ; p. 399. Helix aperta Born, Test. Mus. Vindobon.; p. 387, tab. XV, fig. 19-20. . Helix neritoides Chemnitz, Conchyl. Cabinet ; IX, p. 150, pl. CXX XII, fig. 1024-1025. . Helix naticoides Draparnaud, Tabl. Moll. France; p. 78. ». Heliæ naticoides Draparnaud, ist. Moll. terr. fluo. France; p. 91, n° 20, pl. V, fig. 26-27. 22. Helix naticoides de Lamarck, Anim. sans vertèbres; VI, part. A,/p..69;n° 13: . Cantarus naticoides Risso, ist. natur. Europe méridion.; IV, p. 64. 1833. Helix naticoides Michaud, Catal. Test. vivo. Alger; p. 2. 1837. Helix naticoides Rossmässler, /conogr. der Land-und Süssiw. Mollusk.; V, p. 1, pl. XXI, fig. 285. 1837. Pomatia naticoides Beck, ]ndex Molluscor.; p. 49. 1857. Cœænatoria naticoides Held, in : Zsis; p. 911. 1838. /elix naticoides de Lamarck, Anim. sans vertèbres; édit. II (par DEsHaYEs), VIII, p. 59, n° 13. 1839. /Zelix nalticoides Korbes, Land and freshw. Moll. of Algiers, in : Ann. Natur. History or Magaz.; 1, p. 251. 1859. Aelix naticoides Terver, Catal. Moll. Nord Afrique ; SE Le CL 1841. //elix nalicoides Rossmässler, in : Wagner, Reisen in der Regentsch. Alg.; 111, p. 249, n°7. 1841. Æelix naticoides Krdl, in : Wagner, Reisen in der Regentsch. Algier ; TI, p. 271, tab. XIII. 1. Risso. -- /istoire naturelle des principales productions de d'Europe méridionale et particulièrement de celles des environs de Nice et des Alpes-Maritimes; IV, 1826, p. 64. . Heliæ aperta Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent .; I, p. 25, — 164 — n°95; . Helix aperta Dupuy, Hist. Moll. terr. fluo. France ; p.99, PAT ebe A. . Helix aperta Morelet, Catal. Moll. Alger, in : Journ. de Conchyliol.; 1V, p. 281. . Helix aperta Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; II, p.29, no 19. 5. Helix aperta Moquin-Tandon, ist. Mollusques terr. fluo. France.; 11, p. 186, pl. XIV, fig. 17-19, et pl. XV, fig. 1-4. . Helix naticoides Debeaux, Catal. Mollusques Boghar, in : Rec. Soc. Agric. Se. Arts Agen; VIII, part. 2, p. 320. . Helix aperta Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 10, n°10. . Helix aperta Aucapitaine, Mollusques Haute-Kabylie, in : Reoue Magas. Zoolog.; p. 148. . Helix aperta Bourguignat, Malacolog. Algérie ; I, p. 9%, pl. VII, fig. 1-4. . Helix aperta Pfeifter, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p.49, nes: . Helix aperta Bourguignat, ist. malacol. régence Tunis ; p.10: . Helix aperta Morelet, Faune malacol. Maroc, in : Journ. de Conchyliol.; XXVIIXL, p. 18. . Helix aperta Locard, Prodrome Malacol. franç.; p. 52. . Helix aperta Péchaud, Æxcurs. malacol. Nord Afrique ; p. 34. . Helix aperta Lelourneux et Bourguignat, Prodrome Mala- col. Tunisie ; p. à. . Helix aperta Kobelt, in : Rossmässler, /conogr. Land-und Süssiw. Mollusk.; I, p. 10, pl. LXIX, fig. 366-370. . Helix (Cantareus) aperta Tryon, Manual of Conchology ; 2% série, Pulmon. ; IV, p. 254%, pl. 58, fig. 42-44 [copie des figures de Kobelt supra cit., 1888]. 160 1889. Æelix aperta Westerlund, Fauna palaart. region.; 11, p. 449. 1894. Helix aperta Locard, Conchyl. franç.; Coquilles terres- res: p.19, fig. 10: 1894. Helix (Cantareus) aperta Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série ; IX, p. 318. 1898. Æelix ( Pomatia) aperta Pallary, Deux. Contrib. faune ma- lacol. Maroc, in : Journ. de Conchyl. ; XLVI, p. 160. 1899. Æelix aperta Locard, Conchyl. portugaise ; p. 35. 1904. Æelix (Pomatia) aperta Pallary, Quatr. Contrib. faune ma- lacol. Maroc, in : Journ. de Conchyliol.; LIT, p. 51. Cette espèce bien connue varie peu. BourGuIGNaT ! a seulement décrit une variété globulosa habitant les environs de Constantine. Le test est ordinaire- ment d'un brun olivâtre plus ou moins foncé. Il devient très- sombre, presque noir, lorsque l’animal est mort depuis un certain temps. On rencontre, assez communément, des individus de la variété viridis Requien ?, possédant une coquille d'un vert sale. Sous le nom d'Aelix subaperla, ANcEY a désigné un Mollusque se rapportant, comme variété, à l’Helix aspersa. Il en a été question à propos de cette dernière espèce. Région d'Aïn-Draham ; un exemplaire jeune. Ile de Tabarka; cinq exemplaires. L'Helix aperta est une espèce commune dans les régions méditerranéennes occidentales (midi de la France, Espagne, Portugal, îles Baléares, Italie, Sicile). Il est répandu, en plus ou moins grande abondance suivant les localités, au Maroc, en Algérie et en Tunisie. 1. BouRGUIGNAT (J. R.). — Malacologie de l'Algérie, I, 1864, p- %6, pl. VII, fig. 3-4. 2. REQUIEN (E.).— Catalogue des Coquilles de l'ile de Corse; 1848, p. 44, n° 288. — 166 — $ 3. — HELICOGENA de Férussac, 1819. 1 Helix (Helicogena) melanostoma Draparnaud. 1801. ÆHelix melanostoma Draparnaud, Tableau Mollusques France pe 1805. Æelix melanostoma Draparnaud, ist. Mollusques terr. Jiuo. France; p2191/°n19 pl Nip 024% 1822. Helixæ melanostoma de Lamarck, Anim. sans vertèbres; Vitpart OU AM sn 21e 1834. Helix melanostoma Rossmässler, Zeonogr. der Land-und Süssw. Mollusk.; 1X, p. 9, pl. XXI, fig. 286 ; p. XLIV, fig. 516. 1836. Pomatia melanostoma Beck, /ndex Molluseorum ; p. 40. 1837. Cænatoria melanostoma Held, Zsis ; p. 910. 1838. Helix melanostoma de Lamarck, Animaux sans vertèbres ; éd. II (par DEsuayes), VIII, p. 38, n° 21. 1839. /7elix rugosa Anton, Verseichn. Conch.; p. 34 [non aucl. ]. 1839. ÆHelix melanostoma Forbes, Land and freshw. Mollusc., in : Ann. Nat. History or Magasz.; II, p. 251. 1839. /elix melanostoma Terver, Catal. Mollusques Nord Afri ques p.410 n022 1841. elix melanostoma Rossmässler, in : Wagner, Reisen in der Regentsch. Algier ; WI, p. 249, n° 8. 1847. Helix melanostoma Dupuy, Histoire Mollusques terr. Jluv. France: p. 101, pl. Il, fig. 2. 1848. Heliæ melanostoma Pleifier, Monogr. Heliceor. vivent. ; I, p. 237, n° 625. 1853. Helix melanostoma Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent. ; III, p. 182, no 980. 1. Férussac (DE). — Tableau systématique de la famille des Limagçons ; 1819, p. 27. 2. DrAPARNAUD indique par erreur, à l’explication des plan- ches, p. 14%, pl V, fig. 23. Cette figure se rapporte à l’Æelix aspersa. — 167 — 1853. Helix melanostoma Morelet, Catal. Mollusques Alger, in : Journal de Conchyliologie; IV, p. 286, n° 34 [excepté la variété B 1]. 1855. Helix melanostoma Moquin-Tandon, Histoire Mollusques terr. fluv. de France ; I, p. 182, pl. XIX, fig. 10-13. 1857. Helix melanostoma Debeaux, Catal. Mollusques Boghar, inv Rec. Soc. Agr. Sc. Arts, Agen; VIII, part. 2, p- 320. 1859. ÆHelix melarnostoma Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p.159, n° 10017. 1862. Helix melanostoma Aucapitaine, Mollusques Haule-Kaby- lie, in : Revue Magas. de Zoologie ; p. 149. 1864. Helix melanostoma Bcurguignat, Malacologie Algérie; 1, p. 96, pl. VII fig. 11-14. 1868. /Zelix melanostoma Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; VW, p: 229; n° 1974, 1868. Helix melanostoma Bourguignat, /list. malacologique ré- gence de Tunis; p. 10. 1882. Helix melanostoma Locard, Prodrome Malacologie franç.; p. D4. 1883. Helix melanostoma Péchaud, Excurs. malacolog. Nord de l'Afrique; p. 3. 1. Cette espèce est l’Xeliæ nucula Parreyss mss. [ Zeliæ figulina var. nucula Moussox, Coquilles terr. fluv. Bellardi, 1854, p.21. — Helix nucula L. Pretrrer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, 1859, p. 161 ; — BourGuIGNaT (J. R.), Aménités malacologiques ; II, mars 1860, p. 184; et Malacologie de l'Algérie; 1864, I, p. 98, pl. VII, fig. 9-10]. L’Helix nucula est très- voisin de l’Æ. melanostoma dont il se distinguerait : par sa coquille plus élancée ; par sa spire plus haute, plus obtuse ; par ses tours plus gros et plus développés, séparés par une suture moins prononcée; par son ouverture plus haute, moins régulièrement arrondie; ete. Il est très-abondant en Égypte et sur tout le littoral nord de l'Afrique, jusqu'à la régence de Tunis. Il est plus rare en Algérie. Morecer [Journal de Conchyliologie ; IV, p. 286] le considère comme une simple variété, plus spécialement propre à l'Orient, de l’Æelix melanostoma. Il a fort probablement raison, ainsi que le montrent les échantillons des environs d'Alexandrie. que je dois à lai- mable obligeance de M. TEILHARD DE CHARDIN. GS EE 1887. Helix melanostoma Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie Tunisie; p. 6. 1888. {elix melanostoma Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; IV, p. 246, pl. 56, fig. 7-9. 1894. Helix melanostoma Locard, Conchyliologie française; Co- quilles terrestres ; p. 16, fig. 80. 1894. Helix (Helicogena) melanostoma Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2 série; IX, p. 320. 1899. Æelix melanostoma Locard, Conchyliologie portugaise ; p. 21. L'Helix melanosltoma atteint, en Afrique, des dimensions relativement considérables. Tel est le cas de la variété maxima Bourguignat !, qui mesure jusqu'à 53 millimètres de hauteur pour 44 millimètres de diamètre maximum. Il faut rapporter à cette espèce l'Helix melanonixia Bourguignat ?. C'est une coquille de taille assez forte, très- globuleuse, à peu près aussi haute que large *, ayant abso- lument les mêmes caractères aperturaux et le même test que l'Helix melanostoma typique. L'Helix melanonixia ne peut même pas être considéré comme une variété glo- bosa de l'Helix melanostoma, comme on peut s'en convain- cre en examinant la figure 5 de la planche XXV. Cette figure représente un échantillon d'Helix melanonixia donné à Locarp par son ami BoURGUIGNAT lui-même. Il provient de Tunis et fait maintenant partie des collections 1. BourGuIGNAT (J. R.). — Malacologie de l'Algérie; I, 1894, p. 98. 2. BouRGUIGNAT (J. R.). — Species novissimæ Molluscorum in Europæo Systemati detectæ, notis diagnosticis succinetis breviter descripteæ ; juillet 1876, p. 57, n° 71. 3. On observe souvent ce même caractère chez les variétés minor de l’Aelix melanostoma. Tel est le cas signalé par Bour- GUIGNAT ( Malacologie Algérie; I, 1864, p. 98) : « Var. minor. — Coquille aussi haute que large. Diamètre et hauteur : 23 milli- métres. — Environs de Mascara ». — 169 — du Muséum d'Histoire naturelle de Paris !. J'avoue n’avoir pu saisir — à part la taille plus forte — aucune différence entre cette coquille et les nombreux exemplaires d'Helix melanostoma que j'ai recueillis dans le midi de la France. ” Environs d’Aïn-Cherchera. L'Helix melanostoma, qui habite le midi de la France, le Portugal (MoreLer, HibaLco, Locarp), l'Espagne et les iles Baléares (HipaLco), est commun en Algérie et en Tunisie. $ 4. — ARCHELIX Albers, 1850, ? C'est désormais sous ce nom, ainsi que l’a fort bien montré PILsBRY *, que l'on doit inscrire les espèces jusqu'ici désignées sous le vocable de Macularia MARTENs { (non ALBERS *). Le type de cette section est l'Helix lactea Müller. Dès 1817, ScaumacHeR avait placé cette espèce, qu'il désigne sous le nom d'Helix alomuria, dans sa première section des Olala, en compagnie de l'Helix hæmastoma Linné, type du groupe des Acavus créé, en 1810, par DENYS DE 1. On remarquera les grandes dimensions de cel exemplaire qui atleint 40 millimètres de diamètre pour 37 millimètres de hauteur. Son ouverture mesure 22 millimètres de largeur sur 28 millimètres de hauteur. Cet exemplaire n’atleint pas les dimen- sions données par BouRGUIGNAT (/oc. supra cit. ; 1864, I, p. 98), mais dépasse très notablement celles indiquées par TRyoN [ Ma- nual of Conchology, ?° série, Pulmon. ; IV, 1888, p.245, qui dit: « The largest specimen I have seen (from the Balearic Is.) measures 35 mm. diam. » ]. 2. ALBers (J. C.). — Die Heliceen nach natürlicher Ver- wandtschaft systematisch geordnet; 1850, p. 14, p. 21 et 98. 3. PicsBry, in : TRYON(W.). — Manual of Conchology; 2° série ; Pulmonata ; IX, 1894, p. 323. 4. MarTENs. — Die Heliceen, etc. ; 1860, p. 132. 9. ALBERS (J. C.). — Loc. cit. ; 1850. oo Moxrrorr ‘. Le nom d'O/ala tombe donc en synonymie. La deuxième section des Ofala de SCHUMACHER ne renfermait que le seul Helix sulcata Müller, espèce très-différente, pour laquelle Swaixson * établit, en 1840, la section des Plicadomus. Il ne restait donc, dans le groupement de SCHUMACHER, que le seul Helix lactea Müller. ALBERS le prit alors pour type de sa section des Archelix. Il n’y avait plus, dès lors, de confusion possible, Malheureusement, en 1860, MarTexs plaça l'Helix lactea dans le groupe des Macularia, proposé antérieurement par ALBERS pour les espèces très- différentes de la série des Zberus dont la coquille est ornée de mouchetures colorées. Depuis, beaucoup d'auteurs ont accepté à tort l'opinion de MARTENS, qu'il convient d'abandon- ner définitivement pour revenir au nom (d'Archelix qui ne prête à aucune confusion. Helix (Archelix) vermiculata Müller. 1714. Helix vermiculata Müller, Verm. terr. fluv. histor.; II, p. 20, n° 219.: 1805. Æelix vermiculata Draparnaud, ist. Mollusques terr. fluo. France; p. 96, n° 26, tabl. VI, fig. 7-8. 1821. Helix lactea Hartmann, Neue Alpina, 1, p. 244. 1822. Helix vermiculata de Lamarck, ist. natur. animaux sans vertèbres ; VI, part. II, p. 68, n° 10. 1. MonrrorT ( DENYS DE). — Conchyliologie systématique et classification méthodique des Coquilles ; II, 1810, p. 234. 2. SwaINsoN(W.). — À Treatise on Malacology, or the natu- ral classification of Shells ; London, 1840. 3. Non Heliæ vermiculata variété [ CANTRAINE (F.).— Malacologie médi- terranéenne et littorale, ou description des Mollusques qui vivent dans la Méditerranée ou sur le continent de l'Italie ; Nour. Mémoires Acadé- mie Bruæelles ; XIII, 1840, p. 106] qui est l'Heliæ Codringtoni de Gray (J.E.). — Characters of new species of Shells ; Proceed. Zoological Society of London ; 1834; p. 67. 4. Non Heliæ lactea MüLer, Verm. terr. fluv. histor.; 1774, II, p. 19, n° 218. 1833. 1836. 1837. 1838. 1838. 1839. 1841. — 171 — Helix vermiculata Michaud, Catalogue Testacés vivants Alger ; p. 6, n° 13. Helix vermiculata Deshayes, Expédition de Morée; Mol- lusques ; p. 160, no 227. Helicogena vermiculata Beck, Index Molluscorum ; p.388, n° 3. Helix vermiculata de Lamarck, Hist. natur. animaux sans vertèbres; 64. II (par DEsHayes), VIII, p. 34, n° 10. Helix vermiculata Rossmässler, /conogr. der Land-und Süssw. Mollusk.; NII, p. 28, pl. XXII, fig. 301; pl. XXXVI, fig. 499-500. Helix vermiculata Terver, Catal. Mollusques Nord Afri- gue:.p. 11;°n° 5. Helix vermiculata Rossmässler, in : Wagner, Reisen in der Regentseh. Alg.; 11, p. 249 et 259 ; atlas, pl. XII, fig. 2. . Helix vermiculata Krdl, Anatom. Helie. Nordafrik., in : WAGnER, loc. cit. : IT, p. 272 ; atlas, pl. XIV. . Helix vermiculata Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; I, p. 273, n° 716. . Helix vermiculata Dupuy, AHist. Mollusques terr. fluv. France: p. LlÆ n°, pl. IV, fie. 41: . Helix vermiculata Morelet, Catalogue Mollusques Alger ; Journal de Conchyliologie ; IV, p. 290. . Helix vermiculata Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent. ; II, p. 195, n° 1073. . Helix vermiculata Bourguignat, Catal. rais. Mollusques terr. et fluo. de Sauley Orient ; p. 17. >. Helix vermiculata Moquin-Tandon, ist. Mollusques terr. fluo. France ; 1, p. 159, pl. XII, fig. 25-29. . Helix vermiculata Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 222, no 1419. . Helix vermieulata Bourguignat, Malacologie Algérie; I, p. 111, pl. VI, fig. 7-11. — 172 — 1868. Helix vermiculata Pivifier, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p.290, n° 1893. 1868. Helix vermiculata Bourguignat, ist. malacologique ré- gence de Tunis ; p. 11. 1882. Helixæ vermiculata Locard, Prodrome Malacologie française ; p. 4. 1884. Helix (Macularia) vermiculata Tryon, Manual of Con- chology ; 2° série, Pulmonata; IV, p. 128, pl. XXX VII, fig. 04-57. 1887. Helix vermiculata Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie Tunisie ; p. 6. 1894. Helix vermiculata Locard, Conchyliologie française; Coquilles terr. ; p. 11, fig. 81. 1894. Helix (Macularia) vermiculata Pilsbry, in : Tryon, Ma- nual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 324. Les exemplaires recueillis par M. Henri GADEAU DE KER- VILLE sont bien typiques, mais de petite taille, puisqu'ils n’atteionent que 13-15 millimètres de hauteur pour 23-24 millimètres de diamètre maximum. Ils correspondent, pour la plupart, au type à cinq bandes brunes ; deux d'entre eux appartiennent à la variété albida Bourguignat!, dont le test est d’un blanc uniforme, légèrement teinté de jaune. Ile de Tabarka; six exemplaires. LETOURNEUX et BoURGuI- GNAT avaient déjà indiqué cette localité. L'Helix vermiculata habite les régions méridionales de 1. BourGUIGNAT (J. R.). — Malacologie de l'Algérie, ou Histoire naturelle des Animaux Mollusques terrestres et fluvia- tiles recueillis jusqu'à ce jour dans nos possessions du Nord de l'Afrique ; I, 1874, p. 119, pl. VIII, fig. 10-11. J'ai fait repré- senter, planche XXV, figures 8-9, 12 et 13, deux exemplaires de cette espèce atteints d’a/binisme. Ces très-intéressantes coquilles ont été récoltées aux environs d'Alger par le regretté naturaliste rouennais À. MADOULÉ. hr. l'Europe : le midi de la France, l'Espagne ', l'Italie, la Sicile, la Grèce, les îles de l'Archipel et l’île de Rhodes. En Syrie, on le rencontre çà et là dans toute la chaîne du Liban. En Afrique, l’Helix vermiculata est connu de localités assez nombreuses, aussi bien en Algérie ( DESHAYES, MARËs, MoreLET, BRONDEL, LETOURNEUX, etc.) qu'en Tunisie. Il descend jusque dans l'extrême sud oranais et la région des Chotts *. Il ne parait pas vivre au Maroc où, bien qu'indiqué par BOoURGUIGNAT * comme vivant « sur tous les rochers au nord du Maroc », il serait remplacé, d'après PALLARY ‘, par l’Helix sphæromorpha Bourguignat ”. 1. D’après A. Locarp, l’AHelix vermiculata n’existerait pas au Portugal. Il y serait remplacé par une forme particulière de l’Helix lactea, à laquelle cet auteur a donné le nom de variété ver- miculiformis [Locarp (A.). — Conchyliologie portugaise. Les Coquilles terrestres, des eaux douces et saumâtres ; Archives du Muséum d'Histoire naturelle de Lyon; VII, 1899, p. 38]. 2. MoRLET. — Liste des Coquilles recueillies par M. le D'ANDRÉ pendant l’expédition des Chotts et description d'espèces nouvelles, in : RouDpaiRE. — Rapport à M. le Ministre de l’In- struction publique sur la dernière expédition des Chotts. Complé- ment des études relatives au projet de mer intérieure; Archives des Missions scientifiques et littéraires, elc.; 3° série, VII, 1881, p. 394. 3. BOURGUIGNAT (J. R.). — Malacologie de l’ Algérie; II, 1864, p. 319. 4. PaLLary (P.). — Deuxième Contribution à la faune mala- cologique du Nord-Ouest de l'Afrique ; Journal de Conchyliologie ; XLVI (3° série, XXXVIII), 1898, p. 103. 5 BourGUIGNAT (J. R.), in : PÉcHauD (J.). — Æxeursion malacologique dans le Nord de l'Afrique, de La Calle à Alger, d’ Alger à Tanger ; 1883, p. 63. Figuré par PaLLary (P.). — Loc. cit.; 1898, pl. VII, fig. 8. BourGUIGNAT, dans l’ouvrage cité de PÉcHauD, indique la figure 72, planche VIII, de l’Icono- graphie de RossMassLER [/conogr. der Land-und Süssw. Mol- 1839. 1859. 1839. lusk. Me Helix (Archelix) constantinæ Forbes. Helix constantina Forbes, Land and freshw. Moll. of Alg., in : Ann. Natur. History or Magas.; II, p. 251, n° 8, DORC ES TA ER Helix eirtæ Terver, Catal. Moll. Nord Afrique; p. 11, n° 7, DÉAPRRS AE Helix vermiculata var. eirlæ Rossmässler, Zconogr. der Land-und Süssw. Mollusk.; 1X-X, p.12, pl. XLVI, fig. 592 A et B. Helix cirtæ Wagner, Bemerk. Landmoll. Alg., in : Rersen in der Regentsch. Alg. ; II, p. 266. . Helix vermiculata var. cirlæ Rossmässler, in : Wagner, Reisen in der Regentsch. Alg.; WI, p.249, n°13, p. 258, DIT he A S. Helix constantina Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent. ; I, p. 274, no AT. Helix constantina Pfeiffer, loc. eit. ; TITI, p. 198, n° 1101. . Helix constantina Morelet, Catal. Mollusques Alg., in : Journal de Conchyliol. ; IV, p. 283, no 14. . Helix ciriæ Bourguignat, Mollusques Saulcy Orient; pelle 1. /elix boghariensis Debeaux, Catal. Mollusques Boghar, in : Rec. Soc. Agric. Se. Arts Agen; VIII, part. 2, p.322. . Helix constantina Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 229, n° 1453. . Helix cirlæ var. boghariensis Debeaux, Note sur quelques Mollusques Grande Kabylie, in : Journ. de Conchyliol.; KI p.19, 10010 ; neue folge, I, 1882], comme représentant une variété déprimée de son espèce. Il indique, en outre, qu’il a publié cette coquille en 1878, dans la 2° centurie de ses Species novissimæ Molluscorum in Europæo Systemati detectæ (sp. 109). Malgré d'actives recherches, aussi bien à la bibliothèque du Muséum qu'à la bibliothèque nationale ou au dépôt légal (Ministère de l’Inté- rieur), je n’ai pu trouver cette publication. — 175 — 1864. Helix constantinæ Bourguignat, Malacologie Algérie ; pts, pl. X, fig 147: 1868. /elix constantina Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p. 297, no 1933. 1868. elix constantinæ Bourguignat, ist. malacol. régence Tunis; p. 12. 1883. Æelix constantinæ Péchaud, Æxeurs. malacolog. Nord Afrique ; p. 31. 1887. Helix constantiñnæ Letourneux et Bourguignat, ?’rodrome Malacol. Tunisie, p. T. 1888. Helix (Macularia) constantinæ Tryon, Manual of Con- chology ; 2° série, Pulmonata; IV, p. 129, pl. XXXVII, fig. 60-62, 1894. Felix (Otala) constantinæ Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série ; IX, p. 324. Le test de cette espèce est un peu épais, solide, brillant, d'un blanc grisâtre ou jaunacé, à peine subtransparent. Il présente des stries fines obliques et irrégulières, et cinq bandes brunes ou fauves, les deux inférieures infra-carénales et les trois supérieures supra-carénales continuées en dessus. Ces bandes sont, dans le type, parfaitement distinctes. M. Henri GADEAU DE KERVILLE à recueilli, dans la région d'Aïn-Cherchera, quelques échantillons d'une variété que je nomme coalita, chez laquelle les bandes 2 et 3 sont soudées sur toute leur longueur : [23/4 9. D'ailleurs, au point de vue du nombre des bandes, l’Helix constantinæ présente de grandes variations. A côté du type à cinq bandes brunes, il existe une variété à cinq bandes translucides qui n’est autre chose que l’Aelix boghariensis décrit par De- BEAUX. Les variétés quadrifasciata Bourguignat, érifasciata Bourguignat et bifasciata Bourguignat' sont assez com- munes, surtout aux environs de La Calle, tandis que la 1. BouRGUIGNAT (J. R.). — Malacologie de l'Algérie; 1, 1864, p. 114. — 176 — variété unifasciata Bourguignat', plus rare, se trouve çà et là dans les ruines d'Utique. La coloration permet également de distinguer une variété candida Bourguignat* qui présente un test entièrement d'un blanc jaunâtre*. Cette variété a été récoltée par M. Henri GADEAU DE KERVILLE dans la région d'Aïn-Draham et sur les dunes de Tabarka. L'Helix constanlinæ est, au point de vue de la forme générale, une espèce assez polymorphe pour que BourGul- GNAT ait pu, dans sa Malacologie de l'Algérie, distinguer des variétés depressa et conoidea. La taille atteint généralement 31-36 millimètres de dia- mètre maximum pour 19-24 millimètres de hauteur. L'ou- verture mesure 10-14 millimètres de diamètre sur 9 1/2-12 millimètres de hauteur. On trouve, quelquefois, une variété maxima Bourguignat ayant 40 millimètres de diamètre pour 24 millimètres de hauteur. Les jeunes ont une coquille très-mince, très-fragile, se brisant au moindre choc. Le dernier tour est plus ou moins fortement caréné, cette carène disparaissant d’ailleurs de bonne heure. Comparé à l'Helix vermiculata,l Helix constantinæ s'en distingue : par sa coquille plus convexe, plus globuleuse ; par son péristome bien plus réfléchi; par son bord colu- mellaire moins droit, enfin par sa suture un peu moins profonde. En réalité, on observe des termes de passage assez 1. BouRGUIGNAT (J. R.). — Aistoire malacologique de la régence de Tunis; 1868, p. 12. 9%. BouRGUIGNAT (J. R.). — Loc. cit.; I, 1864, p. 115, pl. X, fig. 6 [ Helix constantinæ var. omnino candida]; et loc. cit.; 1868, p. 12 [ Helix constantinæ var. candida]. 3. Comme l’Heliæ vermiculata Müller, l’Æelix constantinæ Forbes est, rarement, atteint d’albinisme. Les figures 10-11 de la planche XXV représentent une de ces rares coquilles. Elle a été recueillie au Bardo, près de Tunis, par A. MapouLé. ESA — nombreux entre les deux espèces, et le seul caractère réelle- ment appréciable est l'élévation de la spire, l'Helixæ con- stantincæ étant la forme elafa. D'ailleurs, les caractères ana- tomiques des deux espèces sont identiques. Voici, à ce sujet, quelques indications données d’après les exemplaires re- cueillis par M. Henri GADEAU DE KeRvVILLE, et que cet excel- lent naturaliste a pris soin de conserver dans l'alcool : L'animal est d'un gris bleuàtre, légèrement ardoisé. Son appareil digestif présente les particularités suivantes : le bulbe buccal gris blanchâtre, ovoïde, assez volumineux, est continué par un œsophage assez long. A l'estomac, volumi- neux, long de 20-22 millimètres, fait suite un long tube intestinal d'un gris légèrement olivätre. Les glandes sali- vaires, fort allongées, sont relativement très-grandes, puis- qu'elles atteignent 15-17 millimètres de longueur ; elles sont d'un jaune blanchâtre, plus claires à leur extrémité anté- rieure. Le canal excréteur de ces glandes est étroit, long de 9-11 millimètres, gris-verdàtre, plus foncé que les glandes elles-mêmes. Enfin, l'hépatopaneréas, très-développé, est brun-rouge foncé. Le système reproducteur -(pl. XXII, fig. 1) se rap- proche beaucoup de celui de l'Helix vermiculata. La glande hermaphrodite, petite, rougeàtre ou terre de Sienne brûlée, se continue par le canal hermaphrodite extrêmement con- tourné et très-ténu. La glande de l’albumine, d'un jaune orangé, atteint 27 millimètres de longueur pour 3 1/2 milli- mètres de largeur. L'oviduete, volumineux et contourné, est d'une couleur grisätre uniforme et pâle, de même que le canal déférent. Ce dernier porte un gros pénis sphéroïdal muni d'un fouet médiocre et de quatre muscles rélracteurs ‘ 1. S'agit-il ici d’un cas exceptionnel ? J'ai disséqué trois des exemplaires d'Æelix constantinæ recueillis par M. Henri GADEAU DE KERVvILLE. Tous les trois m'ont présenté, très - neltement, quatre muscles rétracteurs du pénis, disposés comme l'indique la figure 1 de la planche XXIIT. 23 — 175 — paraissant égaux en puissance. La poche du dard est plus ou moins régulièrement pyriforme ; les vésicules multifides sont peu développées, très-fines et non bifurquées, mais terminées en forme de massue. Enfin, le canal séminal, assez court, terminé par une vésicule petite, sphérique, d'un rouge brique, donne naissance, comme chez tous les Macu- laria, à un long canal annexe étroit, terminé en cul-de-sac, et atteignant jusqu'à 80 millimètres de longueur. Les détails précédents montrent que, par son organisation aussi bien que par les caractères de sa coquille, l'Helix constantinæ est très-voisin de l’Æelix vermiculata, et qu'on doit seulement le considérer comme espèce représentative de ce dernier Mollusque. Région d’Aïn-Draham ; six exemplaires. Dunes de Tabarka ; quatre échantillons. Environs d’Aïn-Cherchera. L'Helix constantinæ habite surtout la Tunisie et la partie orientale de l'Algérie. Il vit également, bien que plus rare- ment, dans la province d'Alger. Enfin, d’après BOURGUIGNAT, cette espèce ne s'élèverait pas à plus de 800 mètres au-des- sus du niveau de la mer. $ 5. — FRUTICICOLA Held, 1837. { Helix (Fruticicola) lanuginosa de Boissy. 1835. Helix lanuginosa de Boissy, in : Revue et Magas. Zoolog.; pl. LXIX. 1839. Æelix roseotincta Forbes, Land and freshw. Moll. of Alg., in : Ann. Natur. Hist. or Magaz.; II, p. 252, pl. XI, fig. 3 [très-mauvaise ]. 1. Heco (F.). — Notizen über die Weichthiere Bayern's, in : Zsis; 183% p. 91#. 1839. 1839. 1839. 1841 1841. — 179 — Helix lanuginosa Terver, Catal. Moll, Nord Afrique; p. 22, pl. I, fig. 16-17, Helix flava Terver, loc. cit.; p. 23, n° 26, pl. I, fig. 9-10. Helix lanuginosa Rossmässler, /Zconogr. der Land-und Süssw. Mollusk.; IX-X, pl. XLIII, fig. 571 et 574. . Helix lanuginosa Rossmässler, in : Wagner, ÆReisen in der Regentsch. Alg.; II, p. 249, n° 31. Helix fiava Rossmässler, in : Wagner, loc. cit.; III, p. 249, no 32. . Helix lanuginosa de Saint-Simon, Miscellan. malacolog. ; p.20. . Helix lanuginosa Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, p. 145, n° 375. . Helix lanuginosa Pfeifier, loc. ctt.; III, p. 122, n° 601. . Helix lanuginosa Morelet, Catal. Mollusques Alger, in : Journ. de Conchyliol. ; IV, p. 285, no 29. . [elix lanuginosa Bourguignat, Catal. Coquilles Crimée, in : Aménités malacolog.; 1, p. 113. . Helix lanuginosa Debeaux, Calal. Mollusques Boghar, in: Rec. Soc. Agric. Sc. Arts Agen ; VIII, part. 2, p. 325. Helix lanuginosa Morelet, Append. Conchyliol. Alg., in: Journ. de Conchyliol.; VI, p. 3172, n° 4. . Helix lanuginosa PÎeifier, Monogr. Heliceor. vivent.; IV, p. 121, n° 764. . Helix lanuginosa Aucapilaine, Mollusques Haute Kabylie, in : Revue et Magas. Zoologie; p. 152. . Helix lanuginosa Bourguignat, Malacologie Algérie; 1, p. 152, pl. XVII, fig. 1-7. . Helix roseotincta Bourguignat, loc. cit. ; 1, p.154, pl. XVII, fig. 8-12. . Helix lanuginosa Plieifier, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p. 196, ne 1072. . Helix roseotincta Bourguignat, ist. malacolog. régence Tunis ; p. 14, — 180 — 1880. Æelix lanuginosa Morelet, Faune malacolog. Maroc, in : Journ. de Conchyliol. ; XXVHI, p. 51, n° 72. 1887. Helix roseotincta Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacolog. Tunisie ; p. 9. 1887. Helix lanuginosa Letourneux et Bourguignat, loc. eut. ; p. 10. 1887. Helix (Trichia) lanuginosa Tryon, Manual of Concho- logy ; 2° série, Pulmon. ; HI, p. 180, pl. XL, fig. 50-51. 1894. Helix ( Fruticicola) lanuginosa Pilsbry, in : Tryon, Ma- nual of Conchology ; 2° série ; IX, p. 274. 1898. Helix (Fruticicola) lanuginosa Pallary, Deux. Contribut., in : Journ. de Conchyliol.; XEVI, p. 71 et 155, pl. V, fig. 12. 1904. Helix (Fruticicola) lanuginosa Pallary, Quatr. Contrib., in : Journ. de Conchyliol. ; LI, p. 44. Je réunis l'Helix roseotincta à V'Helix lanuginosa, les différences qui séparent ces deux coquilles n'étant pas d’or- dre spécifique. Les caractères différentiels qui distingueraient ces deux formes ont été résumés, de la manière suivante, par le malacologiste BoURGUIGNAT : ! « L'Helix roseotincta, bien que très-voisine de la /anu- ginosa, s'en distingue notamment : 1° par son sommet pe- tit, surtout proéminent®?; 2° par les poils du test, qui sont moins résistants que ceux de la lanuginosa ; 3° par la teinte rose ou rouge très-foncée qui nuance les abords de l'ouver- ture sur le dernier tour, ce qui n’a Jamais lieu chez la lanu- ginosa, qui est d’une couleur uniforme ; 4° enfin surtout par son dernier tour, qui, descendant lentement et graduelle- ment, n'offre pas, comme chez la lanuginosa , une petite 1. BouRGUIGNAT (J. R.). — Malacologie de l'Algérie; IX, 1864, p. 445. 2, Ces mots sont soulignés dans le texte original. — 181 — décroissance subite à l'insertion du labre extérieur sur le dernier tour ». Ce ne sont là que des caractères individuels qui, si on les observait, conduiraient à séparer, sous deux noms diffé- rents, des animaux appartenant à la même colonie, c'est-à- dire faisant incontestablement partie de la même espèce. Bien qu'il ne l'exprime pas formellement, PaLLaRY ! adopte une opinion analogue lorsqu'il dit : « La série des Helix roseotincla Forbes et lanuginosa de Boissy offre des formes qu'il est très-difficile de distinguer les unes des autres à cause de leur variabilité extrême. Tout varie chez ces deux espèces : la formé générale, l'ombilic, la coloration ; il n'y a aucune fixité ni dans la taille, ni dans la forme des tours, ni dans l’ombilic parfois très-ouvert et parfois entièrement recouvert ». L'animal ne présente pas non plus de différences. Dans les deux cas il est allongé, mince, d'un brun noirâtre plus ou moins foncé. Les tentacules supérieurs, très-grêles, sont lécèrement grisätres ; les tentacuies inférieurs sont un peu plus päles. Le manteau est maculé d’un très-grand nombre de petits points noiràtres, visibles à travers le test, et don- nant à la coquille une apparence tigrée. Région d'Aïn-Draham ; trois échantillons. L'Helix lanuginosa, qui vit en Espagne et aux iles Ba- léares, est commun en Algérie et en Tunisie. Il habite également le Maroc où PALLARY * en a découvert une variété major. 1. PazLary (P.). — Deuxième Contribution à la faune mala- cologique du Nord-Ouest de l'Afrique ; Journal de Conchyliologie ; XEVI, 1898, p: 71. 2. PALIARY (P.)- —Loc.. cit. : 1898, p. 71, pl. V, fig: 42. — 182 — $ 6. — EUPARYPHA Hartmann, 1842. Helix (Euparypha) pisana Müller. 1714. Helix pisana Müller, Verm. terr. et fluv. histor.; Il, p. 60, n° 255. 2 1717. Helix zonaria Pennant, Brit. Zool. ; IV, p. 137, tab. 85, fig. 133. 5 1718. Cochlea virgata Da Costa, Testacea britanniea; p. T9, DAV; Te 1789. Æelix pisana Poirel, Voyage Barbarie; II, p. 31. 1792. Jelix petholata Olivi, Zoolog. Adriat. ; p. 178. 1801. Æelix rhodostoma Draparneud, Tableau Mollusques ; p. 74. 1803. Helix cingenda Montagu, Test. brit.; p. 418, tab. 24, fig. 14. 1805. Æelix rhodostoma Draparnaud, Æist. Mollusqg. France ; p. 06, pl. V, fig. 13-15. 1820. Theba cingenda Leach, Brit. Moll. : p. 92. 1. Hanrmanx (J. D. W.).— Erd-und Süsswasser Gasteropoden beschrie- ben und abgebildet von... Saint-Gall.; 1842, p. 204. 2. Non Heliæ pisana Chemnitz, in : MarriNi, Neues systematisches Con- chylien-Cabinet, geordnetet und beschreibet; IX, 1786, p. 2 et 139, tabl. CXXXII, fig. 1186-1187 ; nec Æeliæ pisana de Férussac, Histoire génér. et particul. des Mollusques.… ; pl. XXIX A, fig. 14-17, qui sont Zelix (He- mitrochus) varians Menke (Catalogus collect. Malsburg; 1829, p. 5), espèce de la Floride. — Non Æeliæ pisana Dillwyn (A descriptive catalogue of recent Shells, cte.; IT, 1817, p. 911) qui est l’Æeliæ virgata de MonraGu (Testacea britannica, or Natural History of British Shells, marine, land and freshwater) ; London, 180S (Supplement), p. 415, pl. XXIV, fig. 1. 3. Non Heliæ sonaria Linné (System. Natur.; éd. XII, 1766, p. 1245, n° 6S1) qui est l'Xelix ( Planispira) sonaria L., espèce des Moluques. Non Heliæ sonaria Chemnitz, in : Marrint (loc. supra cit.); IX, 1786, p. 2 et 140, taf. CXXXII, fig. 1188, qui est l’Heliceila sonalis de Férussac (Tableau systématique des animauæ Mollusques, etc.; 1821, n° 175), [Helin (Planispira) sonalis de Férussac, espèce des Célèbes ]. Non Heliæ zonaria Chemnitz, in : Marrint (loc. supra cit.); IX, 1786, p. 2 et 140, taf. CXXXII, fig. 1189, qui est l’Helix (Planispira) coluber tie 1821. Æelix pisana de Férussac, Tabl. systemat. anim. Moll. ; p. 45, n° 290. 1826. Theba pisana Risso, Histoire natur. Europe méridion. ; IV p.70. 1826. T'héba leucostoma Risso, loc. cit.; IV, p. 73 [junior !]. 1830. Carocolla maculata Menke, Synopsis, p. 25.1 1831. Theba cingenda Leach, Moll. Brit.; p. 92 [excl. Tur- TON |]. 1833. Helix pisana Michaud, Catal. Test. viv. env. Alger ; p. 4. 1837. Xerophila pisana Held, Zsis ; p. 915. 1837. Helix pisana Rossmässler, Zconogr. der Land-und Süsswo. Mollusk. ; V, p. 34, pl. XXVI, fig. 359, et pl. XLVII, fig. 614. 1839. /elix pisana Forbes, Land freshw. Moll. of Alg., in: Ann. Natur. Hist. or Magaz.; XI, p. 252. 1839. Helix pisana Terver, Catal. Mollusques Nord Afrique ; p. 26. 1840. Euparipha rhodostoma Hartmann, Syst. der Erd-und Süssw. Gasteropoden ; 1, p. 204, pl. LXXI et LXXX. Beck (Index Molluscorum, etc.; 1837, p.30), espèce habitant les Célèbes, les Moluques, etc. Non Xelix zonaria Donovan (The Natural History of British Shells ; IT, 1800, tabl. LXV [qui est l’'Helix cirgata de MonraGu], loc. supra cit. ; 1808, pe 415 pl. XIV, fie 41): Non Heliæ zonaria var. A, Hartmann (System der Erd-und Flussmol- lusken der Schweitzs und in benachbarter Lander, in : Neue Alpina; I, 1821, p. 228, taf. II, fig. 8) qui est l’Heliæ sonata de Sruner ( Kurzes Ver- seichniss der bis jest in unserm Vaterlande entdeckten Conchylien, in : Naturwiss. Anzeig. Schweiz. Gesellsch. Bern; 1820, n° 11, p. 87); — Non Helix sonaria var. B, Hartmann (loc. supra cit.; 1821, p. 228, taf. Il, fig. 9) qui est l’Heliæ cingulata de Sruver (Loc. supra cit. ; p. 14); — Non Helix sonaria var. y, Hartmann (loc. supra cit.; 1821, p. 228, taf. II, fig. 10) qui est l’Heliæ fœtens de Sruner (loc. supra cit.; p. 14); = Non Helix sonaria var. $, Hartmann (loc. supra cit.; p. 228) qui est l’Heliæ cornea de DraparauD (Histoire naturelle des Mollusques terrestres et fluviatiles de France ; 1805, p. 40, pl. VIIL, fig. 1-3). 1. Non Helix maculata Müller (Verm. terr, fluv. histor.; Il, p. 25, n° 227); nec Heliæ maculata Anton (Verzeichn. ; p. 40, n° 14363), espèce des iles Baléares. 1848. 1849. 1853. 1853. 1853. 1855. 1859. 1859. 1860. 1864. | 1868. 1868. 1869. 1875. 1879. 1880. 1880. mé cer . Helix pisana Rossmässler, in : Wagner, Reisen in der Regentsch. Alg.; III, p. 249, n° 41. . Helix rhodostoma KErdl, Beitr. anatom. Hel. Nord Afrik., in : Wagner, loc. cit; III, p. 272, atlas, pl. XIV. Helix pisana Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent.; I, p.152, no 394. Helix pisana Dupuy, Aist. Mollusques terr. fluo. France; p. 298, lab. XIV, fig. 3 a-d. Helix pisana Pleifier, Monogr. Heliceor.vivent.; 11], p.127, no 632. Helix pisana Morelet, Catal. Mollusques Alger. Helix pisana Bourguignat, Mollusques Saulcy, etc. ; panier Helix pisana Moquin-Tandon, Æist. Mollusques terr. fluv. France; I, p. 259, pl. XIX, fig. 9-20. Helix sardoa Zeigler, in : Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vi- vent. ; IV, p. 132. Helix pisana Pfeiffer, loc. cit. ; IV, p. 131, n° 823. Helix catocyphia Bourguignat, Malacolog..château d'If; p. 13, pl. I, fig. 1-5. Helix pisana Bourguignat, Malacologie Algérie; I, p. 234, pl. XXVI, fig. 1-10. Helix pisana Pfeiffer, loc. cit. ; V, p. 202, no 1134. Helix pisana Bourguignat, Aist. malacolog. régence Tu- ris p; 20} Helix pisana Cast. de Païva, Monogr. Moll. terr. fluo. ins. Maderens.; p. T0. Helix pisana Hidalgo, Catal. iconogr. Moll. Espagne Portugal; p. 204, pl. XIII, fig. 122, 125 et 127. Theba virgata Jousseaume, Bullet. Soc. z0olog. France; p. 214. Helir pisana Servain, Étude Mollusques Espagne Por- tugal; p. 112. Helix pisanopsis Servain, loe. cit. ; p. 112 [sine de- scripl.] 1880. 1880. 1880. 1882. 1885. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. — 185 — Helix pisanella Servain, loe. eit.; p. 1158. Heliæ catocyphia Servain, loe. eit.; p. 114 [ forma ju- nior ! ]. Helixz hyperplatæ Servain, loc. cit.; p. 114 [forma ju- nior | ]. Helix pisana Locard, Prodrome Malacolog. franç.; pre Helixæ (Euparypha ) pisana Kobelt, in : Journ. of Con- chology ; IV, p. 8. Helix Couturieri Bourguignat, in : Letourneux et Bour- guignat, Prodrome Malacologie Tunisie ; p. 19 [ sine descript.]. Helix byrsæ Marès, in : Letourneux et Bourguignat, Loc. cit. ; p. 19 et 81. Helix Chambardi Letourneux, in : Letourneux et Bourgui- gnat, loc. cit.; p. 19 el 82.1 Helix thinophila Bourguignat, in : Letourneux et Bourgui- gnat, loc. cit. ; p. 19 [sine descript.]. Helix Donatii Berthier, in : Letourneux et Bourguignat, loc. cit. ; p. 80 et 82. Helix Cuttati Bourguignat, in : Lelourneux et Bourgui- gnat, loc. cit. ; p. 80 [ sine descript. ]. Helix Monroi Letourneux et Bourguignat, loc. eit. ; p. 80 [sine descript.]. Helix pisanella Letourneux et Bourguignat, loc. cit. ; p.80 et 83. Helix Levesquei Berthier, in : Letourneux et Bourguignat, loc. cit. ; p. 80 et 83. Helix salemensis Letourneux et Bourguignat, loc. cul.; p. 80 et 84. 1. Lerourneux et BourGuiGNar écrivent, à propos de cette espèce : « A. Cham- bardi Letourneux, sp nov., 1877 ». (Prodrome Malacol. Tunisie ; 1887, p. 82). Il est bien évident que la seule date acceplable est celle de la publi- cation du mémoire, c'est-à-dire, en l'espèce, l'année 1SS7. 24 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. re Helix gergisensis Lelourneux et Bourguignat, loc. cit.; p. 80 et 84. Helix subpisana Bourguignat, in : Letourneux et Bour- guignat, loc. cit. ; p. 80 et 85. Helix Agaroi Servain, in : Lelourneux et Bourguignat, loc. eit.; p. 80 [ sine descript. ]. Helix Olivaresi Servain, in : Lelourneux et Bourguignat, loc. cit.; p. 80 [sine descript.]. Helix pisanopsis Letourneux et Bourguignat, loc. ect. ; p. 80. Helix Dermoi Servain, in : Letourneux et Bourguignat, loc. cit.; p. 80 et 8». Helix radesiana Marès, in : Leltourneux et Bourguignat, loc. cit.; p. 80 et 85. 1 Helix carpiensis Letourneux et Bourguignat, loc. cut. ; p. 80 et 86. Helix hamadaniea Lelourneux et Bourguignat, loc. et. ; p. 80 et 86. Helix djerbaniea Lelourneux et Bourguignat, loc. cit. ; p. 80 et 86. Helix lenoleuca Bourguignat, in : Letourneux et Bourgui- gnal, loc. cit. ; p. 80 [ sine descript.]. Helix zitanensis Lelourneux et Bourguignat, loc. cit.; p. 80 et 87. Helix byrsæ; H. Chambardi; H. Couturieri; Helix thinophila; H. Donatit; H. Cuttati; Helix Monrot; H. pisanella; H. Levesquet; Helix salemensis ; H. gergisensis ; H. subpisana; Helix Agaroi; H. Olivaresi; H. Dermoi; Helix radesiana; H. carpiensis ; H. hamadanica ; 1. Pour BourGuiGxaT, l’Heliæ radesiana aurait été exactement représenté sous le nom d’Helix pisana. [MoreLer. — Faune malacolog. Maroc, in : Journal de Conchyliologie ; IV, 1880, p. 23, pl. I, fig. 2 a (seulement)]. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1887. 1889. 1889. 1889. 1889. 1889. 1889. 1889. 1889. — 187 — Helix djerbanica; H. zitanensis Tryon, Manual of Conchology; % série, Pulmonata; WI, p. 227 [pla- cés dans les Zncertæ sedis |. Helix ( Euparypha) pisana Tryon, loc. eit.; II, p. 224, pl. 55, fig. 86-37 !, 38-39 ?, 40° et 41-421. Helix (Euparypha) pisanopsis Tryon, loc. cit.; III, p. 295, pl. 53, fig. 49-505. Helix hyperplæta Letourneux et Bourguignat, loc. cit.; p. 9%. Helix (Jacosta) catocyphia Tryon, loc. eit.; II, p. 256, pl. 63, fig. 26-2856. Helix (Jacosta) hyperplæta Tryon; II, p. 260 [ placé dans les /Zncertæ sedis |. Helix pisana Pallary, 1" Contribution, etc., in : C. Æ. Assoc. franç. avance. Sciences ; II, p. 951. Heliæ pisana Westerlund, F'auna palaart. region. ; 1, p. 156. Helix Donatii Westerlund, loe. cit. ; I, p. 157. Helix pisanella Westerlund, loc. cit.; I, p. 157. Helix subpisana Westerlund, loc. cit.; I, p. 158. Helix pisanopsis Westerlund, Loc. cit. ; 1, p. 158. Helix radesiana Westerlund, Loc. eit. ; I, p. 158. Helix carpiensis Westerlund, loc. cit. ; 1, p. 158. Helix djerbanica Westerlund, loc. eit. ; 1, p. 159. 1. Copie des figures données par Küsrer dans Marrini et CHEMNITZ, System. Conchyl.-Cabinet ; (Heliæ), 1, t. XXI, fig. 416. 2. Copie des figures données par Küsrer, loc. cit. ; taf. XXXVII, fig. 9-11. 3. Copie de la figure donnée par R&evr, Conchologica Iconica; Heliæ, fig. 987 a. 4. Cette figure est la reproduction de celle donnée par Küsrer (loc. cit. ; taf. XXXVII, fig. 1-2) sous le nom d’Heliæ pisana var. alboranensis. ». Copic de la figuration de RossmassLEer, Zconogr.der Land-und Süssiwass. Mollusk.; nouv. série ; I, taf. XVII, fig. 143. 6. Reproduction de la figuration originale de BourGuiGnar, Malacol. terr. ile du château d’If ; 1860, pl. I, fig. 1-3. 1889. 1895. 1894. 1894. 1894. 1894. 1894. 1894. 1894. 1895. 1898. 1899. 1899. 1899. 1899. 1899. 1899. 1899. 1899. 1899. 1899. 1899. 1899. 1899. — 18 CN Helix catocyphia Westerlund, loc. cit. ; 1, p. 315. Tropidocochlis catocyphia Locard, L'Échange; IX, p.98. Helix pisana Locard, Conchyl. française ; Coquilles ter- restres; p. 88, fig. 93. Helix Cuttati Locard, loc. cit.; p. 88. Helix pisanella Locard, loc. cit. ; p. 88. Helix carpiensis Locard, loc. cut. ; p. 89. Tropidocochlis catocyphia Locard, loc. cut. ; p. 237. Helix (Euparypha) pisana Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; ? série, Pulmon. ; IX, p. 336, pl. 43, fig. 37-38 [copie des figur. de Hiparco, Catal. iconogr. Espag. Portug.; 18175]. Appareil génital sommairement décrit p. 335 et figuré pl. 61, fig. 1-5. Helix (Euparypha) pisanopsis Pilsbry, in : Tryon, loc. cit.; IX, p. 336. Helix rhodostoma Locard, Étude collect. Draparnaud ; p.112; Helix pisana Pallary, 2° Contribution, elc., in : Journal de Conchyliologie; XLVI, p. T4 et 155. Helix pisana Locard, Conchyliol. portugaise ; p. 49. Helix barbozana Locard, loc. cit. ; p. 50. Helix Bocagei Locard, loc. cit. ; p. 51. Helix Machadoi Locard, loc. cit. ; p. 52. Helix Donatii Locard, loc. eit.; p. 53. Heiix Cuttati Locard, loc. eit. ; p. 53. Helix Monroi Locard, loc. cit. ; p. 4. Helix pisanella Locard, loc. cit. ; p. 55. Helix subpisana Locard, loc. cit.; p. 57. Helix Agaroi Locard, loc. cit. ; p. 51. Helix pisanopsis Locard, loc. cit. ; p. 58. Helix carpiensis Locard, loc. cit. ; p. 59. Helix djerbanica Locard, Loc. cit. ; p. 59. — 189 — 1899. Æelix catocyphia Locard, loc. cit. ; p. 99. 1899. Felix hyperplatæ Locard, loc. ect. ; p. 59. 1903. Helix Cuttati Locard et Germain, /ntroduct. espèces mé- ridion. faune malacol. Paris ; p. 8. 1904. Helix pisana Pallary, 4° Contribution, etc, in : Journal de Conchyliologie; LIT, p. 11 et 45, pl. IL fig. 12 [variété Donnelli Pallary]. L'Helix pisana est une des espèces les plus polymorphes du système européen. Elle présente un nombre extrême- ment considérable de variétés basées, soit sur la forme gé- nérale de la coquille, soit surtout sur la coloration. Les va- riétés ex forma suivantes sont les plus répandues dans Île nord de l'Afrique : Variété major Locard. 1899. Felix pisana var. major LocarD, Conchyliol. portugaise ; p. 90. Coquille un tiers plus grande. Assez commun. Variété minor Bourguignat. 1864. Helix pisana var. minor BourGuIGNaAT, Malacoloyie Al- gérie ; 1, p. 237. Coquille mesurant seulement 13 millimètres de diamètre pour 9 millimètres de hauteur. Assez commun, un peu par- tout. . _ Variété alta Locard. 1899. Æelix pisana var. alta Locarp, loc. cit. ; p. 50. Coquille à spire très-haute (pl. XXVI, fig. 11-12). Assez rare. — 190 — Variété globosior Shuttleworth. 1843. /Helix pisana var. globosior SHUTTLEWORTH, Ueber Land- und Süsswasser Mollusken von Corsica, in : Mittheil. naturf. Gesellsch. Bern ; p. 15. 1848. Helix pisana var. globosa REQUIEN, Catalogue des Co- quilles de l'ile de Corse ; p. #4. 1855. /elix pisana var. globosior MoquiN-TANDON, Histoire des Mollusques terr. fiuv. France ; II, p. 260. 1864. Helix pisana var. globosior BouRGUIGNAT, loc. ceit.; I, p. 231. 1899. /Zelix pisana var. globulosa Locarp, loc. cit. ; p. 50. Coquille plus petite, de forme plus globuleuse. Assez com- mun, partout : midi de la France, Espagne, Portugal, Corse, Algérie, Tunisie, etc. Variété Donnelli Pallary. 190%. Helix pisana var. Donnelli PAzLary, Journal de Conchy- liologres Me ipe TP AIT be dE Coquille de grande taille, très-globuleuse, à ouverture grande, bien ronde; ombilic recouvert. Diamètre : 20-21 mil- limètres ; hauteur : 16-18 millimètres. Abondant à Tétouan, Maroc. (P."PALLARY } Variété depressa Requien. 1848. /elix pisana var. depressa REQUIEN, loc. cit. ; p. ##. 1855. ÆHelix pisana var. depressa MoquiN-TANDon, loc. ect. ; IT, p. 260. 1899. Yelix pisana var. depressa Locarp, loc. cit. ; p. 50. Coquille plus déprimée ; dernier tour plus ou moins angu- leux. Commun, presque partout. — 191 — Variété subplanata Pallary. 1900. Yelix pisana var. subplanata PaLLary, 3° Contribution, elc., in : Compte rendu de la 29 session de l’Assoc. franç. avancem. Sciences ; XXIX, p. 731, pl. XI, fig. 4, Coquille à spire déprimée ; avant-dernier tour et dernier tour carénés; ouverture plus allongée. Recueillie sur la plage de Camerata, près de Beni-Saf, d'où elle proviendrait, d'après PALLARY, du centre marocain. _ Quant aux variétés ex colore, elles sont beaucoup plus nombreuses. On peut citer, parmi les coquilles unicolores, les var. concolor Moquin-Tandon', a{bida Moquin-Tandon *?, alba Moquin-Tandon”, etc., et, parmi les coquilles à fond blanc ou jaune, les variétés sardoa Zeigler ‘, Menkei Mo- quin-Tandon*, /ulteozonata Bourguignat°, lineolata Mo- quin-Tandon ?, fæniola Moquin-Tandon’, bifrons Moquin- Tandon ?, inlerrupla Moquin-Tandon”’, diaphana Bourgui- gnat*, vulgata Moquin-Tandon’, ferruginea Moquin-Tan- 1. MoquiN-TanDoN (A.). — Histoire des Mollusques terr. Jluv. France; II, 1855, p. 260. 2, MoouiN-TANDON (A.). — Loc. cit. ; II, 1855, p. 260. C’est la variélé alba de SHUTTLEWORTH ( Mollusken von Corsica; 1843, p. 15) [non Mooui !] et la var. a de MENKE (Synopsis metho- dica Molluscorum generum omnium et specierum earum quæ in Museo Menkeano adservantur, cum synonymia critiea et novarum specierum diagnosibus ; 1830, p. 3). 3. MoquiN-TaNDoN (A.). — Loc. cit. ; II, 1855, p. 260. 4. ZEIGLER, in : MoQuiIN-TANDoN (A. ). — Loc. cit. ; II, 1855, p. 259. C’est la variété b de MENKE ( loc. cit. ; 1830, p. 3). 5. MoquiN-TanpoN (A.). — Loc. eit.; II, 1855, p. 259. C’est la variété c de MENKE (oc. cit. ; 1830, p. 3). 6. BourGuIGNAT(J.R.). — Malacologie de l'Algérie ; 1, 1864, p. 236. 1. MoquiN-Tanpon (A.). — Loc. cit. ; 11, 1855, p. 260. 8. BourGulGnar (J. R.). — Loc. cit.; 1, 1864, p. 2306. 1% — don!, marilima Des Moulins?, subzonala Bourguisnat ?, etc. Malheureusement, toutes ces variétés passent de l’une à l’autre, et il est impossible de les classer méthodiquement. On peut lire, dans le « Prodrome » publié en 1887 par LETOURNEUX et BOURGUIGNAT * : « Le Docteur G. SERVAIN a, le premier, distingué scienti- fiquement chez l'Helix pisana des formes spécifiques. M. Henri BERTHIER à suivi cet exemple. Depuis, plusieurs auteurs ont cru, avec raison, qu'il était nécessaire d'élimi- ner de cet amalgame d'Hélices, sous le nom d’Helix pisana, les formes nettement caractérisées par trois signes distinc- tifs. C’est également notre avis, et, à cet effet, après une étude approfondie des pisaniennes, nous sommes arrivés à admettre, pour le système européen, vingt-quatre formes ». Les auteurs divisent ensuite ces vingt-quatre formes, aux- quelles il convient d'ajouter les Helix barbozana, H. Bo- cagei, H. Machadoi, décrits par Locarp”, en six séries : «) Veræ : Helix pisana, type et variétés, H. barbozana. H. Bocagei, H. Machadoi. 1. MoquiN-Tanpon (A.). — Loc. cit.; II, 1855, p. 260. C’est la variété e de MENKE (Loc. cit. ; 1830, p. 3). 2. MouiNs ( CHARLES DES). — (Catalogue des espèces et variétés de Mollusques testacés terrestres et fluvialiles observés jusqu’à ce jour, à l’état vivant, dans le département de la Gironde et dans l’arrondissement subsidiaire de la Société linnéenne de Bordeaux ; 1827, p. 45. (Bulletin de la Société linnéenne de Bordeaux ; 11, 1827). 3. BOoURGUIGNAT (J. R.). — Loc. cit.; 1, 1864, p. 236, pl. XXVI, fig. 4-5. 4. LETOURNEUX (T.) et BouRGUIGNAT (J. R.). — Prodrome Malacologie terr. fiuv. de la Tunisie ; 1887, p. 19. 5. Locarp (A.). — Conchyliologie portugaise; Les Coquilles terr., des eaux douces et des eaux saumâtres ; 1899, p. 49 et suiv. — 193 — 8) Turbinatæ : Coquille à spire conoïde plus ou moins élevée ; croissance régulière ; dernier tour arrondi. Helix Couturieri, H. byrsæ, H. Chambardi, H. thinophila. y) Carinatæ : Coquille à spire tectifornie convexe ou déprimée ; dernier tour toujours caréné ou subanguleux. Helix Donatii, H. Cultati, H. Monroi, H. pisa- nella, H. Levesquei, H.salemensis, H. gergisensis. à) Depressæ : Coquille à spire déprimée ; croissance rapide ; dernier tour volumineux. Helix subpisana, H. Agaroi, H. Olivaresi. :) Globosæ : Coquille globuleuse ou sphéroïde; test relative- ment épais. Helix pisanopsis, H. Dermoi, H. radesiana, H. carpiensis, H. hamadanica, H. lenoleuc«. &) Ponderosæ : Coquille globuleuse turbinée ; test épais et pesant. Helix djerbanica, Helix zilanensis. J'ai reproduit, pl. XXVI-XXIX, un très-grand nombre de ces coquilles d'après les types de la collection A. Locarp, aujour- d'hui au Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Il sera facile, de cette manière, de se rendre compte de la valeur de ces espèces ; mais avant d'entreprendre à leur sujet une discus- sion générale, je crois utile de donner, d’après les descrip- tions originales, les principaux caractères de chacune d'elles {. 1. Je suis rigoureusement ici l’ordre indiqué par BounGuiGxar 25 194 — Helix barbozana (pl. XXVIII, fig. 15-20). — Forme géné- rale déprimée; spire peu haute, composée de 5 tours à peine convexes, le dernier comprimé, lentement déclive; test mince. Se distingue surtout du pisana par sa spire bien moins haute : « Il n'est aucune variété depressa de l'A. pi- sana dont le galbe soit aussi nettement comprimé! ». Il est cependant intéressant de comparer, à ce point de vue, les figures d’J. barbozana et d'H. pisana reproduites ici (pl'XXVIIT, Gg. 15-20/et pl_XXVE se 10 bte) Helix Bocagei (pl. XXVIE, fig. 1-5). — Forme subglobu- leuse ; spire assez haute, composée de 5 tours bien convexes, le dernier arrondi, fortement déclive; test un peu mince. Diffère surtout du pisana par sa forme bien plus globuleuse, sa spire plus haute et plus conique, son dernier tour moins grand. Helix Machadoi (pl. XXVIII, fig. 8-10). — Forme dépri- mée; « spire assez élevée, quoique déprimée dans son ensem- ble » (Locarp), composée de 5 tours, le dernier très-développé en diamètre, avec une apparence de fausse carène presque médiane; test mince. Se distingue de l'A. barbozana et, a fortiori, de l'H. pisana, par sa forme plus déprimée et son dernier tour plus comprimé. Helix Couturieri. — Cette espèce n’a jamais été décrite, ni figurée. Helix byrsæ. — Coquille de forme globuleuse-subco- noïde; spire composée de 6 tours, le dernier grand, lente- ment descendant. Helix Chambardi. — Coquille petite, conoïde; spire composée de 6-7 tours convexes, le dernier médiocre, arrondi, déclive. Helix thinophila. — Cette espèce n’a jamais été décrite, ni figurée. 1. Locarp (A.). — Conchyliologie portugaise ; 1899, p. 50. — 195 — Helix Donatii (pl. XXVIIL, fig. 21-22). — Forme déprimée- tectiforme ; spire conoïde, composée de 6 tours convexes, le dernier grand, caréné en son milieu, déclive. Se distingue de l'A. pisana par sa taille plus petite, sa forme plus déprimée, sa carène médiane et son ouverture plus petite. Helix Cuttati (pl. XXVI, fig. 1, 2, 4, 5 et 6). — Généra- lement unicolore, le galbe est plus déprimé encore que dans l'A. Donatii et l'ouverture est plus ovalaire. Helix Monroi (pl. XXVI, fig. 13, et pl. XXVIII, fig. 6-7). Forme générale déprimée; spire un peu conique-tectiforme, composée de 5 tours, le dernier comprimé, fortement caréné, déclive; test mince. Se rapproche surtout de l'A. Cutlali, mais s'en distingue par son galbe bien plus surbaissé et son dernier tour plus fortement caréné. Helix pisanella (pl. XXVI, fig. 3 et 13, et pl. XXVII, fig. 3-8 et 14).— Coquille de forme très-déprimée ; spire com- posée de 5 tours, le dernier très-grand, caréné ; ombilic très-petit. Se distingue de l'A. Cutlali et, a fortiori, de l’'H. pisana, par son galbe plus déprimé, son dernier tour plus grand, moins déclive, avec une carène plus supérieure. Helix Levesquei. — Forme générale déprimée; spire composée de » tours convexes, le dernier caréné; ouverture haute; test opaque, crétacé. Helix salemensis. — Forme générale bien déprimée ; spire composée de 5 tours peu convexes, le dernier grand, anguleux; test solide. Helix gergisensis. — Forme générale globuleuse, dépri- mée en dessus; spire déprimée, composée de 5 tours, le dernier grand, très-ventru et anguleux ; test solide. Se dis- üngue de l'A. salemensis « par sa forme excessivement ventrue-globuleuse au dernier tour » (LETOURNEUX et BouRr- GUIGNAT ). Helix subpisana (pl. XXVIT, fig. 9-12).— Forme générale très-ventrue ; spire composée de 6 tours subconvexes, le der- — 196 — nier très-grand, très-arrondi. Se distingue de l'A. pisana par son galbe plus ventru, sa spire plus déprimée et son test plus épais (LocaRp). Helix Agarot (pl. XXVI, fig. 18, et pl. XXVII, fig. 19-20). — Forme générale globuleuse-subdéprimée ; spire très-peu haute, composée de 5 tours faiblement convexes, le dernier très-gros, bien déclive; test crétacé. Se distingue de l'A. sub- pisana par son « galbe plus ramassé, son dernier tour plus haut, plus gros, à profil vaguement subrectangulaire, avec une sorte de fausse carène très-obsolète dans le haut, son ouverture plus petite, etc. » (LocARD). Helix Olivaresi. — Cette espèce n'a jamais été décrite, ni figurée. Helix pisanopsis (pl. XXVIL fig. 1 et 15-16). — Forme gé- nérale globuleuse, plus ou moins sphéroïde ; dernier tour bien arrondi. Se rapproche surtout de l’H. Agaroiï, mais s'en distingue : par son galbe plus globuleux; sa spire plus haute et plus conique, à tours moins convexes; son dernier tour plus gros et plus arrondi; etc. Helix radesiana (pl. XXVIII, fig. 11-12). — Forme géné- rale globuleuse-sphéroïde; spire élevée, composée de 6 tours médiocrement convexes. Se sépare de l'A. pisanopsis par sa forme plus globuleuse, sa spire plus conique, son dernier tour moins gros et moins haut. Helix Dermoi. — Forme générale globuleuse-élevée ; spireélevée, composée de 6 tours convexes, le dernier arrondi. Helix carpiensis (pl. XXV, fig. 2, et pl. XXVIIT fig. 13-14 et 23-24). — Se sépare de l'A. radesiana, qui en est très- voisin, par son galbe moins renflé, sphéroïde; par sa spire moins haute; par son dernier tour plus haut, mais moins ventru; enfin, par son ouverture moinsexactement circulaire. Il est évident que les Helix radesiana, Dermot et car- piensis appartiennent, non-seulement à la même espèce, mais encore à la méme variété. — 197 — Helix lenoleuca.— Cette espèce n'a jamais été décrite, ni figurée. Helix djerbanica (pl. XXVIT, fig. 2 et 17-18). — Forme générale globuleuse-turbinée; spire haute, convexe-tectiforme, composée de 5-6 tours, le dernier grand, caréné en son mi- lieu; test pesant, crétacé. Helix 3ilanensis. — Forme générale globuleuse ; spire composée de » tours, le dernier arrondi; test pesant, cré- tacé. Se sépare de l'H. djerbanica par son dernier tour non caréné. On voit immédiatement, par cet exposé, que les caractères sur lesquels ces espèces sont basées appartiennent à trois types différents : l'allure de la spire (modes : elata, globosa, subdepressa, depressa) ; la forme du dernier tour présentant ou non une carène médiane (modes : rofundus, subançgulalus, angulalus, carinalus ) ; enfin, l'épaisseur du test ({enuior, normalis, ponderosus). Or, de ces trois types de caractères, deux n'ont absolument aucune valeur spécifique, chez l'A. pisana tout au moins. On sait en effet, depuis fort longtemps, — et j'insisterai plus loin sur ce point — que l'A. pisana, très-fortement caréné dans son jeune âge, conserve, rarement il est vrai, sa carène dans l'âge adulte !. Il est d’ailleurs extrêmement facile de réunir une série d'exemplaires présentant tous les intermédiaires, depuis ceux nettement carénés jusqu'à ceux dont le dernier tour est régulièrement arrondi. Quant à l'épaisseur du test, ce n'est pas davantage un caractère spécifique. Tous les Mollusques terrestres pré- sentent des variétés ponderosa plus ou moins nettes lorsqu'ils vivent dans des régions où le calcaire est abondant. Il en 1. MoquiN-Tanpon (A.). — Histoire naturelle des Mollusques terr. et fluo. de France; I, 1855, p. 262. — 198 — est de particulièrement typiques chez les Helix aspersa, H. pomalia, etc., et J'en ai signalé chez quelques Mollusques fluviatiles, notamment chez Limnæa colpodia! et Mutela angustata ?. Restent donc l'allure de la spire et tous les caractères, comme la forme du dernier tour, celle de l'ouverture, etc., qui en découlent directement. Pour apprécier ce caractère, le plus important de beaucoup dans les descriptions originales, j'ai rendu les dimensions types des auteurs comparables en prenant comme diamètre maximum de la coquille le nombre 100. J'ai ainsi obtenu le tableau suivant : Helix Chambardi... 100><90,5 Helix radesiana .... 100><86,5 Helix hamadanica .. 100><85,5 forma elata Helix pisanopsis .... 100%=<84 | Helir Bocage 12 100<81I | Helix djerbanica.. . 100<80,5 forma globosa | Helix Dermoi....... 100 >< 80 (normalis) Helix carpiensis.... M4100<80 HeliT pisanar...... 100 >< S0 | HEAODONA CEE 1002775 | Helix gergisensis.... 100 <72 | Helix subpisanas. "10070 forma subdepressa | Helix Cultati....... 100 >< 70 HeliL MonrOon. ee 100><6S,5 _ Helix Machadoi..... 100 ><6S 1. Germain (Louis). — Ætude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles des environs d’ Angers et du département de Maine- et-Loire ; 1903, p. 150. 2. GERMAIN (Louis). — Contribution à la faune malacologique de l'Afrique équatoriale, in : Bulletin Muséum Hist. natur. — 199 — É Herr AGO. 0e 100 ><66,5 | Helix Levesquei .... 100=<65,5 | Helix salemensis.... 100>=<64,5 Helix barbozana .... 100><63 forma depressa Helix pisanella ..... 100 <61 L'inspection de ce tableau montre tout d'abord les varia- tions considérables que peut présenter la hauteur relative de la spire. On voit ensuite qu'il existe une forme elala et une forme depressa particulièrement nettes, représentées respectivement par l'Helix Chambardi et par l'Helix pisa- nella. Les formes elata et depressa sont relativement rares, tandis que les formes globosa et subdepressa, qui sont en somme les formes normales, sont plus nombreuses. Enfin, l'Helix pisana type occupe exactement le milieu de cette série. Ce tableau suffirait, à lui seul, à montrer l’inutilité d'un tel classement et la nécessité de réunir ces prétendues espèces. Mais il y a mieux. La collection A. Locarp ren- ferme, en dehors de types précédents, une longue suite d'Helix étiquetés pisana présentant, à côté de formes aussi élevées que l'H. Chambardi, des coquilles aussi déprimées que l'A. pisanella. J'en ai d’ailleurs figuré ici un certain nombre (pl. XXVI, fig. 7-9, 11-12 et 19-20). On pourrait m'objecter qu'à côté des caractères prin- cipaux dont je viens de montrer l'insuffisance, il y a des caractères secondaires qui, alliés aux précédents, permettent de caractériser nettement ces espèces. Ainsi, par exemple, l'insertion du bord supérieur de l'ouverture peut présenter, entre autres, les modes rectus, subdeflexzus où deflexus ; le péristome peut être mince ou plus ou moins bordé ; l'om- bilic étroit, assez large ou ouvert (modes microporus, mesoporus et megaporus); la spire peut présenter de 4 à 5 Paris; XI, 1905, p. 489 [sine deseript.]; et XII, 1906, n° 1, p. 56, fig. 1, et p. 59, — 200 — tours ou de 5-6 à 7 tours (modes paucispiralis et mulli- spiralis), etc. Il est bien évident que les divers grou- pements de ces caractères particuliers permettraient la création d'espèces aussi caractérisées que celles décrites par BourGuiaxar, et que le nombre de ces espèces serait consi- dérable. Mais, tout comme l’Helix striata, si bien étudié par CouraGxE !, l’Helix pisana possède ce que cet auteur appelle un polymorphisme diffus. On n'observera donc pas, en général, la localisation des caractères précédents dans des colonies entières. Il y a bien, à vrai dire, quelques loca- lités privilégiées où les Helix pisana sont plus spécialement des Helix carpiensis, des Helix Cuttali ou des Helix _pisanopsis *; mais, dans l'immense majorité des cas, les coquilles qui répondent aux formules des diverses espèces de BouRGuIGNAT vivent pêle-mêle avec toutes sortes d'inter- médiaires entre elles. D'ailleurs, les nombreuses figurations que je donne ici (pl. XXV-XXIX), et qui sont la reproduction pholocollographique des types de Locarp et'de BOURGUIGNAT, complètent heureusement les explications que je viens de four- pir et montrent Jusqu'à l'évidence que, dans ce groupe, tous les caractères varient dans des proportions considérables. Vouloir délimiter des espèces devient dès Jors matérielle- ment impossible puisque, grâce Justement à ce polymor- phisme diffus, il n'existe pas deux échantillons d’Æelix pisana absolument semblables. C'est pourquoi 1l me semble nécessaire de réunir ces trop nombreuses espèces à celle de MüLLER. Le développement de la coquille de l’Helix pisana 1. CouTAGNE (G.). — Recherches sur le polymorphisme des Mollusques de France; 1895, p. 53. 2. Je veux dire par là que, dans ces localités, on rencontre, plus abondamment qu'ailleurs, des coquilles répondant aux formules données par BourGuIGNAT à ses 7. carpiensis, Cultati, ete., et non que ces formes sont les seules qui y vivent. — 201 — présente des particularités fort intéressantes ". Très-jeune, cette coquille est petite, fortement carénée, plane ou presque plane en dessus, bien bombée en dessous. Elle ne compte que 3 à 4 tours de spire, séparés par une suture linéaire, et dont le dernier, bien développé, est, en dessus, sen- siblement enroulé sur le même plan que les autres. L'ouver- ture, plus ou moins nettement subtétragonale, présente un péristome tranchant, souvent épaissi, parfois même orné d'un bourrelet d'importance variable, blanc ou rosé. Le test, relativement épais, solide, crétacé, est orné de stries assez fines, très-obliques, un peu onduleuses, fort irrégulières et coupées en dessus par de fines stries spirales”. Il est, soit entièrement blanc (pl. XXIX, fig. 3 et 20-21), ce qui est le cas le plus général, soit orné, aussi bien dessus que dessous, de bandes brunes dont le nombre, la disposition et la cou- leur, sont aussi variables que dans les Helix pisana entiè- rement développés. Ces caractères diffèrent tellement de ceux de l’Æelix pi- sana adulte, qu'on serait facilement tenté de prendre les jeunes pour une espèce différente. Une telle méprise s'ex- plique d'autant mieux que, sur quelques exemplaires, rares dans la plupart des localités, l'animal sécrète, arrivé à ce stade de son développement, un petit tubercule saïllant sur la convexité du bord apertural de son ouverture”. La coquille présentant ces particularités a été décrite par BOURGUIGNAT * 1. M. Henri GaDEAU DE KERVILLE a eu soin de recueillir un grand nombre d'exemplaires jeunes de l’77. pisana. J'en ai figuré quelques-uns, pl. XXIX. 2, Ces stries spirales ne s’observent jamais chez l’Æelix expla- nata Müller. 3. La place de ce tubercule n’est pas constante. Placé, le plus généralement, sur le milieu de la callosité qui réunit les bords marginaux, il est quelquefois situé à la base de la columelle. %. BouRGUIGNAT (J. R.). — Malacologie terrestre de l'ile du château d'If, près de Marseille; janvier 1860, p. 13, pl. I, fig. 1-3. 26 sous le nom d'Helix catocyphia et placée par Locarp1 dans son genre 7ropidocochlis, à côté de l'Helix explanata Müller. C'est également comme variété de l'Helix explanata que. d’après BOoURGUIGNAT, CHARREYRE ? signale cette forme au château d'If. Le premier, G. COUTAGNE* à montré que l'Helix catocyphia n'était qu'une variété præmatura de l'Helix pisana, n'ayant d'ailleurs aucun rapport avec l'Helix explanata. Depuis, Girarb* à publié un fort intéressant mémoire qui vient pleinement confirmer les vues de Cou- TAGNE. Le naturaliste portugais, se basant sur un nombre considérable d'échantillons récoltés dans son pays, a montré que l’Helix catocyphia n'était qu'une forme anomale, arrêtée dans son développement, ne possédant aucun vestige d'appareil reproducteur, mais ayant une mâchoire bicos- tulée exactement semblable à celle des jeunes Helix pi- sana. Enfin, P. PALLARY * est arrivé, par des voies différentes, aux mêmes conclusions. 1. Locarp (A.). — Conchyliologie française; les Coquilles terrestres de France; 1894, p. 231. 9. CHARREYRE (J.). — Note sur la faune malacologique des îles de la rade de Marseille : Pomègues, Ratonneau et château d’If, in : Bulletin Société d'Étude des Sciences naturelles de Mar- seille; I, fasc. 1°’, 1878. 3. CouTAGNE (G.). — De la variabilité de l’espèce chez les Mollusques terr. et d’eau douce, in : Association française avancement Seiences ; 11° session, La Rochelle, 1882, p. 542; et : Sur la faune malacologique des îles de la rade de Marseille ; cd.; session Marseille, 1891, p. 546-554. 4. GirARD (A.). — Note sur les }/elix catocyphia Bourg., hyperplatæ Servain et pisana, du Portugal, in : Jornal de Sciencias mathematicas, physieas e naturaes, publicado sob os auspicios da Academia real das Sciencias de Lisboa; n° XLVII, jan. 1888, p. 160-166, 1 pl. 5. Pazcary (P.). — A propos de l’AZelix catocyphia, in : Feuille Jeunes Naturalistes; 1898, p. 49; et : Au sujet d’une note de M. Girard sur l'A. catocyphia ; id. ; 1898, p. 89. 1208 — L'Helix catocyphia, tel qu'il est décrit et figuré par BouRGUIGNAT, est relativement rare !. Mais on rencontre abondamment, partout où vit l'Helix pisana, une forme n'en différant que par l'absence de la dent columellaire. C'est à cette coquille, qui correspond exactement à la description que j'ai précédemment donnée, que GIRARD attri- bue le nom d'Æelix caltocyphia inerme. Accidentellement, au milieu des colonies de cette forme inerme, se rencontrent quelques individus dentés. Ces derniers constituent de véritables cas pathologiques analogues à ceux présentés par un certain nombre d'Helix du Maghreb (Helix ano- terodon Péchaud, 4. Dastuquei Bourguignat, H. figriana Gervais, etc.), qui ont un péristome muni d'une lamelle plus ou moins dentiforme ?. Quelques-unes de ces coquilles ont 1. En France, cette forme a été signalée au château d’If (Bour- GUIGNAT), à Port-Vendres (COUTAGNE), à Palavas (MABILLE, col- lect. du Muséum de Paris). J’en ai moi-même récolté, il y a quelques années, deux échantillons à Marseille même (aux Catalans). Ils sont assez bombés en dessus, leur carène est très-saillante, el leur ouverture, garnie d’un assez fort bourrelet rosé, présente un lu- bercule médian également rosé. La forme catocyphia dentée est certainement plus répandue dans les régions sèches et arides que partout ailleurs. Déjà plus commune en Portugal (SERVAIN, GIRARD, LoCARD) qu’en France, elle est relativement abondante dans nombre de localités du littoral algérien, ainsi que l’a montré PazLarY (Première Contri- bution à la faune malacologique du Nord-Ouest de l’Afrique, in: Association française pour l'avancement des Sciences, 26° session, Saint-Etienne, 1897, p. 557). 2. BourGuIGNAT, le premier, a éludié ces singuliers /Zelix. Il les considère également comme des cas pathologiques, ce qui ne l’empêche pas de les élever au rang spécifique. « On pourra encore, sans doute, trouver singulier que jai admis chacune de ces Hélices au rang spécifique, lorsque, d’après ma pensée, la présence des dents n’est que le résullat d’une cause accidentelle ou d’ure influence climalologique; mais je ferai observer que — 204 — même vu leur forme édentule, c’est-à-dire leur forme nor- male, décrite sous un nom différent : tel est le cas de l’Helix Flattersi Ancey, forme édentule de A. Dastugueri Bour- guignat. Enfin, PALLARY', qui a si bien étudié ces espèces, fait remarquer que le groupe des bidentées « est spécial à la région des steppes, c'est-à-dire à une région chaude, sablonneuse, à sol chargé de sels alcalins ». L’analogie avec l'Helix pisana est donc frappante : la forme cafocyphia dentée ne vit que dans les contrées chaudes, arides, tandis que la forme catocyphia inerme se retrouve dans tout le domaine géographique de l’ÆJelix pisana. C'est vers le milieu du mois d'août que l'on rencontre, en Provence tout au moins, l’AJelix pisana sous la forme cato- cyphia inerme*. L'animal, qui possède alors de trois à quatre tours de spire, vit, soit sur les pierres sèches des murs, soit, bien plus communément, sur les tiges des plantes arborescentes et, notamment, du Sarothamnus scoparius Linné. Collé contre les tiges auxquelles il adhère fortement, exposé à l’ardeur du soleil*, il borde son ou- toute forme caractérisée par trois signes difiérentiels, résullant d’une cause quelconque, doit être élevée el conservée au rang spécifique, du moment que la constance des caractères est avé- rée... ». [ BOURGUIGNAT (J. R.), in : PÉcHauD (J.). — E'xcur- sions malacologiques dans le Nord de l'Afrique, de la Calle à Alger, d'Alger à Tanger ; 1883, p. 87]. On saisit ici la méthode de BourGuIGNaAT et l’on peul voir à quels excès elle est susceptible d'entraîner. 1. Parrary (P.). — Sur les Hélices bidentées de l’Oligocène algérien, in : Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; 1899, n° 6, p. 314-317 ; et : Sur les Mollusques fossiles, terrestres, fluviatiles et saumâtres de l’Algérie, in : Mémoires Soc. géologique France; IX, 1901. 2. Les observations suivantes ont été faites pendant deux pé- riodes successives de vacances, aux environs d’Aix-en-Provence. 3. Les exemplaires sont, le plus souvent, d’un blanc crétacé ; mais, dans quelques localités privilégiées (colline des Pauvres, — 205 — verture d’un bourrelet plus ou moins fort, se sécrète un épiphragme‘ qui le protègera contre la sécheresse si funeste aux Mollusques, et entre à l'état de sommeil estival. Il y reste tout l'été. Avec l'automne, la croissance reprend, mais d'une manière tout à fait différente : le test nouvellement formé est mince, transparent®, presque toujours orné de fascies plus ou moins larges et plus ou moins colorées. En même temps la spire s'élève, les tours deviennent plus convexes, les sutures se creusent et la carène s'émousse progressivement. Enfin, la coquille s’épaissit, l'ouverture se garnit d'un bourrelet rosé, le péristome se réfléchit sur l'ombilie qui devient plus étroit, et le dernier tour s’'arrondit, perdant le plus souvent tout vestige de sa carène pri- mitive*. L'animal est alors complètement adulte. Il a d’ailleurs, au cours de son évolution, entièrement résorbé son premier bourrelet apertural, Tels sont, tels que j'ai pu les suivre à Aix-en-Provence, les traits essentiels du développement de l'Aelix pisana. J'ajouterai seulement quelques particularités. Le passage par la forme calocyphia inerme est la période critique du développement. Beaucoup d'individus meurent à l'entrée de l'automne, soit exactement à ce stade, soit un peu plus tard, lorsque la reprise de la sécrétion calcaire s'est déjà fait près d'Aix), on rencontre à peu près autant d'individus fasciés que de spécimens unicolores. 1. Plus rarement deux ou trois épiphragmes successifs. 2. Ce dimorphisme du test a également été observé par GIRARD (loc. supra eit. ; 1888, pl. I, fig. 7-8). 3. On observe, chez un assez grand nombre d'exemplaires, une compression à l’origine du dernier tour, aussi sensible dessus que dessous, et donnant l'impression d’une vague carène. Rare- ment, les adultes conservent une carène plus ou moins nelle. C’est, selon moi, un état pathologique dû à un développement anomal. On a vu préédemment que de telles monstruosités avaient été décrites spécifiquement par BOURGUIGNAT. — 906 — sentir. J'ai d'ailleurs pu observer exactement les mêmes phénomènes en étudiant la colonie d'Helix pisana acclimatée sur les bords de la Marne, près de Paris, et si prospère il y a seulement quelques années {. Seul un retard appréciable dans l’ensemble du développement, dû uniquement à la différence de température moyenne des milieux observés, se fait évidemment sentir. Dans quelques cas exceptionnels, l'animal arrivé au stade catocyphia inerme se sécrète un second bourrelet apertural à une très-faible distance du premier *. Je crois qu'il faut voir 1ci une reprise momentanée de l’activité calcaire chez le Mollusque, due, soit à un abaissement de température, soit à une série de chutes de pluie au moment du sommeil estival”. L'animal, rappelé à 1. Cette colonie, dont j’ai raconté ailleurs l'introduction curieuse, habite le long de la Marne à Charenton. Les bords de cette rivière, entre la station des bateaux à vapeur du pont de Cha- renton et les moulins d’Alfort, à 500 ou 600 mètres plus bas, sont tellement fréquentés le dimanche par les promeneurs, que l'herbe est entièrement foulée, les talus dénudés, etc. La colonie de pisana s’est lentement déplacée et s’est d’abord établie à un kilomètre plus bas, dans une localité à peu près fermée au publie, au milieu d'une végétation beaucoup plus luxuriante. Malheu- reusement, cette localité a été saccagée à son tour et les Æelix pisana se sont de nouveau déplacés. Ils ont émigré plus bas, le long de hauts talus; mais le milieu leur étant moins favorable, ils sont actuellement beaucoup moins communs. Le fait intéres- sant à signaler est celte influence, que j’ai appelée dynamique, obligeant la colonie tout entière à un déplacement lent, mais continu. 2. Ce phénomène s’observe également, ainsi que je l'ai dit dans un mémoire précédent, chez les Vartabiliana acclimatés aux environs de Paris. J'avais, à ce propos, incidemment indiqué le fait chez l'Helix pisana jeune. [ Locarp (A.) et GERMAIN (L.). — Sur l'introduction d'espèces méridionales dans la faune malaco- logique des environs de Paris ; 1904, p. 63, note 1]. 3. Il est évident qu’il peut intervenir beaucoup d’autres causes, et que celles indiquées ici n’ont, le plus souvent, qu’une influence locale. — 907 — la vie active, continue son développement, mais les con- ditions climatériques redevenant rapidement normales, le Mollusque se sécrète un nouveau bourrelet et un nouvel épiphragme, puis reprend son sommeil estival”. Les observations qui précèdent concordent parfaitement avec celles de GiraRD*. Je ne saurais mieux faire, pour le montrer, que de citer le passage suivant du naturaliste portugais : « Cette espèce (l’Æelix pisana) est bisannuelle et l'éclo- sion à lieu vers la fin de l'automne. Pendant l'hiver, l’ac- croissement suit sa marche régulière, qui ne se trouve qu'accidentellement suspendue, à moins d'une rigueur excep- tionnelle, et se continue Jusqu'à l'été. Pendant cette première phase de son existence, la coquille croit fort peu et n'atteint généralement que trois à quatre tours. Au moment du sommeil estival, l'animal borde intérieurement son péristome, l'infléchit souvent légèrement vers l'ouverture qu'il orne ou non d'un petit tubercule crétacé sur la convexité de l’avant- dernier tour, et revêt ainsi les caractères d'une coquille adulte. En outre, il sécrète un fort épiphragme pour se mettre à l'abri pendant l'estivation. » Après le réveil, l'accroissement reprend et s'effectue rapidement, et le test nouvellement formé tranche par sa transparence et souvent son coloris sur le précédent dont l'épiderme a subi des altérations plus ou moins profondes. Peu à peu ce nouveau test s'épaissit, et vers le 5° 1/2 ou le 6° tour il devient uniforme, et l'animal a atteint son développement complet. 1. Toutes les observations rapportées ici s'appliquent à l'A. pi- sana vivant dans son habitat normal. Le développement des es- pèces introduites est sujet à des variations, différentes d’ailleurs suivant les localités, et qu’il est impossible d'apprécier ici. 2. GIRARD (A.). — Loc. supra cit.; 1888, p. 162-163. Toutes les observations de GIRARD ont été faites au Portugal. C'est ce qui explique quelques différences quant à la date des diverses phases du développement. 08 — » Cette seconde phase du développement de l'A. pisana commence vers la fin de l'automne, après les premières pluies, et se continue jusqu'au printemps, époque à laquelle il a atteint son développement complet »f. Je n'ai pas parlé, dans cette longue étude, de l’Helix hyperplatæ Servain *. Cette Hélice, qui « diffère de la catocyphia par la convexité de son avant-dernier tour non denticulé, dans l'intérieur de l'ouverture; par son dernier tour caréné seulement à son commencement et arrondi dans le reste de son parcours; par sa spire plus convexe; par son péristome plus encrassé ; par sa carène moins saillante », n'est bien évidemment qu'un stade de l’'Helix pisana un peu plus avancé que le calocyphia, mais dont le dé- veloppement a été définitivement arrêté sous l'influence de conditions climatériques défavorables. Région d’Aïn-Draham ; très-nombreux échantillons. Dunes de Tabarka ; très-nombreux exemplaires. L'Helix pisana est extrêmement commun dans toutes les régions méditerranéennes, depuis la péninsule ibérique jusqu'à la Syrie. Il vit également aux iles Canaries ( WEBB et BERTHELOT, WOLLASTON, MABiLLE) et à Madère (C. de Païva). En France, il remonte le long des côtes océaniques 1. Pendant l'impression de ce mémoire, MM. Cazior et THiEux ont publié une notice sur la formation des tubercules dentiformes chez les Æelix | Observations sur la formation de tubercules den- tiformes chez quelques Héliciens, Leucochroa eandidissima et He- lix (Euparypha) pisana; Feuille Jeunes Naturalistes; XXXVIII, n° 446-447, p. 40-43 et p. 59-63 ; 36 fig. dans le texte ]. Il est question, dans celte note , des formes catocyphia et hyperplatæ, et les observations des deux auteurs viennent corroborer celles de GiraRpD et les miennes. 2, SERVAIN (G.). — Étude sur les Mollusques recueillis en Espagne et en Portugal ; août 1880, p. 114. 221200 — et s’est acclimaté aux environs de Paris (Locarp et GER- MAIN ) ‘. Très-souvent introduit aux Etats-Unis, il ne s'y est nulle part fixé d'une manière définitive ( BINNEY) *. $S 1. — CANDIDULA Kobelt, 1871. ° Helix (Candidula) apicina de Lamarcek. 1822. Helix apicina de Lamarck, Æist. natur. animaux sans vertèbres ; VI, part. II, p. 93, n° 102. 1851. elix apicina Michaud, Complém. hist. Mollusques Dra- parnaud; p. 33, pl. XV, fig. 9-10. 1837. Theba apicina Beck, Index Molluscorum ; p. 12. 1837. Xerophila apieina Held, in : Zsis; p. 918. 1857. Helix apicina Rossmässler, Zconographie der Land-und Süssw. Mollusk.; V, p. 27, taf. XX VI, fig. 352. 1838. Helix apicina de Lamarck, ist. natur. animaux sans ver- tèbres ; édit. II ( par Desuayes); VIII, p. 14, n° 102. 1839, Æelix apicina Forbes, Land and freshwat. Moll.; Ann. Natur. History or Magaz.; IN, p. 252. 1848. Helix apicina Pfeiffer, Monogr. Ieliceor. vivent.; 1, p.170, no 438. 1851. Æelix apicina Dupuy, Zfist. Mollusques terr. fluc. France; p. 273, pl. XII, fig. 10. 1855. Æelix apicina Morelet, Catalogue Mollusques Alger; Jour- nal de Conchyliologie ; IV, p. 281. 1. Locarp (A.) et GERMAIN (L.). — Sur l'introduction d'es- pèces méridionales dans la faune malacologique des environs de Paris ; 1904, p. 6-8. 2. BinNEy (W. G.). — Fifth vol. of the terrestr. Moll. Unit. Stat. etc. ; Bulletin of the Museum of the Comparative Zoology at Harward College ; IV, 1818, p. 256; — Second supplement of the fifth volume of the tlerrestrial air-breath., elc. ; même recueil, XIII, n° 2, 1886, p. 24. 5. KoBecT (W.). — Catalog der in europaischen faunen- gebiet lebenden binnenconchylien ; Cassel, 1871, p. 22. 27 1853. 1855. 1859. 1864. 1868. 1875. 1882. 1887. 1888. 1889. 1894. 1894. 1898. 1899. 1904. LEONE Helix apicina Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; III, p. 134, no 692. Helix apicina Moquin-Tandon, ist. Mollusques terr. Jluv. France ; II, p. 232, pl. XVII, fig. 29-35. Helixæ. apicina Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; IV, p. 146, no 899. Helix apicina Bourguignat, Malacologie Algérie; 1, p. 198, pl. XX, fig. 15-20. Helix apicina Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p.211, n° 1229. Helix apicina Hidalgo, Catal. Moll. Espagne Portugal; p. 189, lam. XVI, fig. 155-157. Helix apicina Locard, Prodrome Malacologie franç. ; p. 104. Helix apicina Letourneux et Bourguignat, Prodrome Ma- lacologie Tunisie ; p. 35. Helix (Candidula) apicina Tryon, Manual of Concholo- gy ; ?° série, Pulmonata ; IV, p. 5, pl. I, fig. 3-5. Helix apicina Westerlund, Fauna palaart. region.; I, p. 2517. Helix apicina Locard, Conchyliol. franç.; Coquilles ter- restres ; p. 159, fig. 206-207. Helix (Candidula) apicina Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 254. Helix ( Xerophila ) apicina Pallary, 2° Contrib. faune ma- lacolog. N.-0. Afrique, Journal de Conchyliologie ; XLVI, p. 156. Helix apicina Locard, Conchyliologie portugaise; p. 84. Helixæ (Xerophila) apicina Pallary; 4° Contrib., etc.; Journal de Conchyliologie; LIT, p. 46. L'Helix apicina atteint, en Tunisie, des dimensions plus considérables que dans le midi de la France. Le test est un peu épais, assez solide, d'un blanc légèrement grisàtre ma- culé de taches roussätres le long de la suture. Il est couvert LM — de poils rares et courts et orné de stries longitudinales assez fines, mais très-inégales. LETOURNEUX et. BourGuIGNaT! ont eu le tort d'élever au _ rang spécifique la variété décrite, par MoquiN-TANDoN ?, sous le nom de Requieni. Cette coquille diffère du type par sa spire plus haute, à tours plus convexes et mieux étagés, et par son ombilic un peu moins ouvert. Ce n'est donc qu'une variété elala, présentant en outre le mode microporus, du véritable Helix apicina. La variété Requienti vit d’ailleurs avec l’espèce de Lamarck, mais elle est moins répandue. Dunes de Tabarka ; 3 échantillons. L’Helix apicina habite l'Europe méridionale et se re- trouve aux iles Acores. En Afrique, il est commun en Tu- nisie et en Algérie ; il semble plus rare au Maroc. $ 8 — XEROPHILA Held, 1837. * Helix ( Xerophila) cretica de Férussac. 1821. Helix cretica de Férussac, Prodrame; n° 288. 1837. T'heba cretica Beck, Zndex Molluscor.; p. 12, n° 35. 1848. Felix cretica Pieiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; I, p. 159, n° 409. 1853. Helix cretiea Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; 11, p.129, n° 651. 1. LETOURNEUX ( A.) el BouRGUIGNAT (J. R.). — Prodrome de la Malacologie terrestre et fluviatile de la Tunisie; 1887, P- 39. 2. MoquiN-Tanpon (A.). — Histoire naturelle des Mollus- ques terrestres et fluviatiles de France; 11, 1855, p. 232 ( Helix apicina var. y Requieni). Cette coquille a été figurée, pour la première fois, par BouRGUIGNAT (J. R.). — Malacologie de l’Al- gérie ; 1, 1864, p. 199, pl. XX, fig. 19-20. 3. Hezp (Fr.) — Notizen über die Weichthiere Bayern's, .in : Zsis; 1837, p. 913 (partim). — 212 — 1853. Helix cretica Morelet, Catalogue Mollusq. Alger, in : Jour- nal de Conchyliologie ; IV, p. 283. 1853. Helix cretiea Bourguignat, Catalogue Mollusques Sauley, etc.;up. 29. 1859. eliæ cretica Pfeifler, Monogr. Heliceor. vivent.; IV p. 134, n° 844. 1864. Helix cretica Bourguignat, Malacologie Algérie ; I, p. 232, pl. XXV, fig. 16-20. , 1864. /elix cretica Bourguignat, Fist. malacologique régence Tunis ; p. 20. 1887. Helix cretica Letourneux et Bourguignat, Prodrome Ma- lacologie Tunisie ; p. 39. 1887. Helix ( Helicella) eretica Tryon, Manual of Conchology ; 2 série, Pulmon.; III, p. 239, pl. 57, fig. 1-8. 1894. Helix ( Heliomanes ) cretica Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmon.; IX, p. 250. Coquille ombiliquée (ombilic profond, assez ouvert, un peu en entonnoir ), subglobuleuse-déprimée ; spire peu éle- vée, composée de 6 tours médiocrement convexes, à Crois- sance régulière et peu rapide; dernier tour assez grand, arrondi ou un peu comprimé à sa naissance, aussi COnvexe dessus que dessous, lentement déclive ; sutures bien mar- quées quoique peu profondes ; sommet lisse, d'un brun- fauve ; ouverture oblique, légèrement ovalaire-transverse ; péristome bordé intérieurement d'un: bourrelet blanchâtre d'importance variable. Hauteur : 8-11 millimètres ; diamètre maximum : 13-16 millimètres. Test subopaque, assez solide, terne, d'un blanc légère- ment grisâtre, orné de zonules interrompues. Le nombre de ces zonules varie avec les échantillons : on en observe le plus souvent deux en dessous et deux en dessus du der- nier tour, ces dernières très-rapprochées et continuées sur les tours supérieurs. Les stries sont obliques, irrégulières, plus accentuées dessus que dessous. = Comme dans toutes les espèces de la section Xerophila, les jeunes présentent un dernier tour plus ou moins forte- ment caréné. Cette carène s'atténue avec la croissance de l'animal pour disparaitre entièrement à l’état adulte. Les exemplaires recueillis par M. Henri GADEAU DE KERVILLE sont des jeunes. Ils proviennent tous de la région d’Aïn- Draham. L'Helix cretica est une espèce qui habite une grande par- tie des contrées méditerranéennes, depuis l'Italie Jusqu'à la Syrie. Il est particulièrement abondant en Grèce, dans les iles de l’Archipel et dans l’île de Crète. En Afrique, il a été signalé en divers points de l'Algérie (MOoRELET, BoURGUI- GNAT) et de la Tunisie (LETOURNEUX et BOURGUIGNAT) . Helix (Xerophila) fera Bourguignat. 1887. Helix fera Bourguignat, in : Lelourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie Tunisie; p. 50, 1894. Æelix fera Locard, Conchyliologie française; Coquilles terrestres ; p.217, fig. 283-284. 1894. elix ( Heliomanes) fera Tryon, Manual of Conchology; 2° série, Pulmonata ; IX, p. 250. [ Zncert. sedis]. 1902. Æelix fera Caziot, Étude Mollusques terr. et fluo. Corse ; p. 165. 1904. Felix fera Locard et Germain, /ntroduet. espèces méridio- nales faune malacologique Paris ; p. 24. 1904. Helix fera Germain, Étude Mollusques terr. et fluo. Maine-et-Loire; p. 335, n° 85 d. L'Helix fera est une coquille déprimée, convexe, un peu tectiforme en dessus, possédant un dernier tour nettement anguleux et comprimé sur les trois quarts de sa longueur. La taille atteint 9-13 millimètres de diamètre pour 6 -8 1/2 — 214 — millimètres de hauteur !. Le test est d'un blanc sale ou roux, peu brillant, finement strié. Cette espèce, assez constante, présente quelquefois des variations dans l'allure de la spire. Tel est le cas de la va- riété éectiformis Germain, que Je figure ici (pl. XXX, fig. 18-19). Dans cette coquille, la spire est plus déprimée, tout en ayant un profil plus convexe. Elle habite la route de Ja Corniche, à Nice, où elle a été recueillie par mon ami le commandant CAZIOT. Région d’Aïn-Draham. Exemplaires jeunes. L'Helix fera, primitivement découvert en Tunisie aux environs de Tebourba (BErTHIER) et de Carthage ( HAGEN- MüLLER), se retrouve en Corse (Cazior) et dans un grand nombre de départements français : Alpes-Maritimes, Bou- ches-du-Rhône, Vaucluse, Gard, Lot-et-Garonne, Vendée, Loire-Inférieure, Maine-et-Loire, Ille-et-Vilaine, Seine-Infé- rieure, etc. C’est une espèce très-robuste et qui s'accli- mate facilement. C’est ainsi qu'elle a été introduite aux îles Chausey, qu'elle remonte accidentellement jusqu'à Lyon, et qu'elle est maintenant très-répandue aux environs de Paris *. Helix (Xerophila) tabarkana Letourneux et Bourguignat. 1887. Helix tabarkana Lelourneux et Bourguignat, Prodrome Malacol. Tunisie; p.91. 1894. Helix tabarkana Locard, Conchyliologie française ; Co- quilles terrestres ; p. 235. 1. Il existe une variété minor ne mesurant que 8-8 1/2 milli- mètres de diamètre pour 6-6 1/2 millimètres de hauteur, mais possédant néanmoins un fort bourrelet interne. [ Locarp (A.) et GERMAIN (L.). — Loc. supra cit. ; 1904, p. 25]. 2. Locarp (A.) et GERMAIN (Louis). — Sur. l'introduction d'espèces méridionales dans la faune malacologique des environs de Paris; Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon; 3° série, VIIL; 1905, p. 18; tir. à part, p. 25. 1894. Felix (Heliomanes) tabarkana Tryon, Manual of Con- chology ; ?° série, Pulmonata ; IX, p. 250. [ Zne. sedis]. 1904. Æelix tabarkana Locard et Germain, Zntroduct. espèces méridionales faune malacologique Paris; p. 40, 1906. Felix (Xerophila) tabarkana Germain, Études Mollusques terr. et fluv. Massif armoricain: Bulletin Société Sciences naturelles Ouest France; % série ; VI, p. #1, pl. VII, fig. 34-35. Ce n'est que d'une manière tout à fait provisoire que j'in- scris ici cette coquille sous un nom distinct. Je crois, en ef- fet, qu'il faudra la réunir à l'Helix (Xerophila) papalis Locard !, auquel on doit rapporter, ainsi que je l'ai montré précédemment *, les Helix pilula Locard*(— Helix pila Caziot)*, Helix peregrina Locard * et Helix subpapalis Ca- ziots. L'Helix tabarkana ne diffère de l'Helix papalis ainsi 1. LocarD (A.). — Matériaux pour servir à l’histoire de la Malacologie française ; VII. Description de quelques espèces nou- velles pour la faune franç.; Bullet. Société malacologique de France ; IV, juillet 1887, p. 181. 2. GErRMaAIN (Louis). — Études sur quelques Mollusques ter- . restres et fluvialiles du Massif armoricain ; Bulletin de la Société des Seiences naturelles de l'Ouest de la France; %° série; VI, 1906, p. 41, pl. VII, fig. 34-35. 3. LocarD (A.). — Conchyliologie française; Les Cogquilles terrestres de France ; 1894, p. 228, fig. 301-302. 4. Cazior. — Étude sur la faune des Mollusques vivants ter- restres et fluviatiles de l’île de Corse; Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse; XXII, 1903, p. 172. 5. LocarD (A.). — Loc. supra cit. ; 1894, p. 299. 6. Cazior. — Description d'espèces nouvelles de Mollusques terrestres et fluviatiles des départements des Alpes-Maritimes et de l’Allier; Bulletin Soc. zoologique de France; XXX, 1905, p. 42, fig. 2. — 216 — compris que par sa spire plus haute. J'ai d'ailleurs décrit, sous le nom d’Helix papalis variété conica', une des formes que Je crois devoir relier à ces deux prétendues espèces. L'examen des échantillons conservés dans la collection A. Locarp, actuellement au Muséum de Paris, ne laisse d’ailleurs que peu de doute à cet égard, ainsi qu’on peut s'en rendre compte en examinant les figures 8 à 17 de la planche XXX, qui représentent les types originaux de l’au- teur. Malheureusement, je n'ai encore pu étudier sur place une colonie suffisamment populeuse de ces différents Mol- lusques ; mais 1l me parait certain qu'une telle étude résou- drait ce petit problème dans le sens que j'indique ici. Dans ce cas, le nom d'Helix tabarkana ayant la priorité, devra être adopté pour cette espèce. Région de Tabarka. Dunes de Tabarka; cinq exemplaires. Région d'Aïn-Draham ; nombreux exemplaires. L'Helix tabarkana se rencontre, en dehors de la Tunisie, sur le littoral méditerranéen français et dans le départe- ment de la Haute-Garonne, d’où il remonte sur les côtes de l'océan Atlantique (départements de la Vendée, de la Loire- Inférieure, du Finistère) et même de la Manche (départe- ments de l'Ille-et-Vilaine et de la Manche). Il ne s'éloigne que difficilement des côtes et s'acclimate beaucoup moins facilement que l’Helix fera. Helix (Xerophila) Rozeti Michaud. 1833. Helix Rozeti Michaud, Catalogue Test. viv. Alger; p. 6, n° 16, pl. I, fig. 17-18. 1. GERMaAIN (Louis). — Note sur quelques Hélices xérophi- liennes du groupe variabiliana recueillies aux environs de Dieppe (Seine-Inférieure); Feuille Jeunes Naturalistes; XXXIV, 1904, p. 103; et Bulletin de la Société d’'Étude des Science. natur. d'El- beuf ; XXIIT, 1904 (1905), p. 53. 1839. Helix Rozseti Forbes, Land and freshw. Moll. of Alger, in : Ann. Natur. History or Magaz. ; II, p. 259, n° 19. 1839. Helix Rozeti Terver, Catal. Mollusques terr. fluv. Nord Afrique ; p. 28, n° 39. 1841. Helix amanda var., Rossmässler, in : Wagner, Reisen in der Regentsch. Alg. ; 11, p. 249, n° 45.1 1848. Helix Ro$eti Pfeifter, Monogr. Heliceor. vivent. ; 1, p.156, no 403. 1853. Helix Roseti Morelet, Catal. Mollusques Alger, in : Journ. de Conchyliologie ; IV, p. 288, n° 41. 1859. Helix Rozeti Pieifier, Monogr. Heliceor. vivent.; IV, p. 147, no 909. 1864. Helix Roseti Bourguignat, Malacol. Algérie; 1, p. 203, pl. XXI, fig. 7-18. 1868. Helix Rozeti Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p.212, n° 1239. 1887. Helix (Jacosta) Rozeti Tryon, Manual of Conchology; 2° série, Pulmon.; IT, p. 254, pl. 63, fig. 26-28 (part. ). 1894. Helix (Jacosta) Rozeti Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmon. ; IX, p. 260 (part.). Coquille ombiliquée, convexe-élevée en dessus, bien con- vexe en dessous ; spire conique, légèrement tectiforme, com- posée de 6 tours médiocrement convexes, à croissance lente et régulière ; dernier tour peu développé, fortement caréné à sa naissance (la carène devient très-émoussée aux envi- rons de l'ouverture), plus convexe dessous que dessus, un peu déclive à l'extrémité ; sutures peu profondes ; sommet obtus, petit, presque lisse, d'un brun fauve; ouverture obli- que, subarrondie ; péristome tranchant, intérieurement bordé d'un bourrelet blanchâtre ; bord columellaire légèrement réfléchi. 4. Non Xelix amanda Rossmassler, Zeonogr. der Land-und Süssw. Mol- lusk. ; VII, 1833, p. 10, fig. 449. s, 28 — 218 — Hauteur : 7-10 millimètres ; diamètre maximum : 9-14 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 4-6 millimètres. Test un peu épais, assez solide, d'un blanc bleuâtre, orné, en dessus, de fascies brunes continuées sur les tours supérieurs, et, en dessous, de fascies plus claires, très- étroites, presque entièrement effacées. Stries fortes, rugueu- ses, comme lamellées, irrégulières et ondulées, surtout sur le dernier tour,un peu plus faibles et moins régulières des-: sous que dessus. Il convient de rapporter à cette espèce, à titre de variété, l'Helix hipponensis de MorEeLer!, qui diffère surtout du type par l’oblitération presque complète de la carène du der- nier tour?. Le dessous de la coquille est, en outre, généra- lement orné de « linéoles spirales variables dans leur nombre et dans l'intensité de leur couleur * ». Quant à l'Helix Rozeli signalé en Kabylie par DEBEAUX *, il faut le considérer, d'après BouRGUIGNAT, comme identique 1. MoRELET. — Append. Conchyl., in : Journal de Conchy- liologie; VI, 1857, p. 3174, n° 6, pl. XIL, fig. 6-7. 2. La carène du dernier tour est souvent réduite à une angu- losité. Ce caractère s'observe notamment chez la forme à laquelle LETOURNEUX et BOURGUIGNAT ( Prodrome Malacologie terr. fluv. Tunisie ; 1887, p. 36) ont donné le nom d’/Æ/elix rozetopsis. Ce dernier Mollusque se distinguerait en outre de l’Æelix Rozeti « par sa forme plus grêle, par sa spire conique, bien tecliforme {celle de l’Æ. Rozeti est conique, lout en affectant un contour convexe), par ses lours presque plans et non aussi renflés que ceux de l’A. Rozeli, par son dernier tour moins convexe en dessous, et notam- ment par son ouverture transversalement semi-oblongue, et non arrondie ». Il est possible qu’il ne s’agisse ici que d’une forme de coquille de l'A. Rozeti qui est assez polymorphe. 3. Ce dernier caractère s’observe chez les exemplaires recueillis par M. Henri GADEAU DE KERWVILLE. 4. DEBEAUx. — Mollusques nouv. peu connus Grande Kabylie s in : Journal de Conchyliologie; XI, p. 17; tir. à part, p. 8. Ie à l'Helix meridionalis Parreyss', qui est l’Helix submeri- dionalis Bourguignat”. Deux exemplaires de la région d'Aïn-Draham. L'Helix Rozeli habite presque toutes les régions littorales de l’Algérie et de la Tunisie. Helix (Xerophila) Durieui Moquin-Tandon. 1848. Helix Durieui Moquin-Tandon, in : Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; I, p. 441, n° 401 a. ? 1853. Helix Durieui Pieifier, Monogr. Heliceor. vivent.; II, p. 128, n° 641. 1853. Helix Durieut Morelet, Catalogue Mollusques Alger, in : Journal de Conchyliologie ; IV, p. 28#. 1859. Helix Durieui Pfeifler, Monogr. Heliceor. vivent.; IV, p. 132, n° 831. 1864. Helix Durieui Bourguignat, Malacologie de l’ Algérie ; I, p. 206, pl. XXII, fig. 7-9. 1868. Æelix Durieui Pieifier, Monogr. Heliceor. vivent. ; V, p- 202, n° 1142. 1887. Helix (Heliomanes) Durieui Tryon, Manual of Concho- logy ; 2 série, Pulmonata; WI, p. 236, pl. 56, fig. 79- 80. ‘ 1887. Helix Durieut Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacol. Tunisie; p. 31. 1. Parreyss, in : Mousson. — Coquilles terrestres fluviat. Sehæœfli ; 1859, p. 8. 2. BouRGUIGNAT (J. R.).— Malacologie terr. fluv. Algérie ; 1, p. 214, pl. XXIIL, fig. 26-29. 3. Non Heliæ Durieui de Issez (Moll. croc. Viol., in : Ann. Mus. civico Genova; 1880, p. 268) et de Morcer (Coquilles Chotts, in : Archives mis- sions scientif.et littéraires ; 1881, p.394), qui correspond à l’Æeliæ candiota de FriwaLsky et Moussox (Cog. Bellardi; 1854, p. 10). 4. Ces figures reproduisent celles de RossmassLer (Zconogr. der Land-und Süsswasser Mollusk. ; VI, fig. 1544). — 220 — 1894. Helix (Heliomanes) Durieui Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; ® série, Pulmonata ; IX, p. 249. Coquille ombiliquée, conoïde, plus ou moins globuleuse ; spire peu élevée, composée de 5-6 tours très-convexes à croissance rapide ; dernier tour très-grand, ventru-arrondi, nettement déclive à l'extrémité ; sutures profondes ; sommet obtus, fauve et lisse ; ouverture peu oblique, subarrondie, à bords convergents et rapprochés; péristome tranchant, bordé intérieurement d'un bourrelet rougeàtre ou fauve; bord columellaire brun-roux, nettement réfléchi. Hauteur : 10-12 1/2 millimètres ; diamètre maximum 10-12 millimètres. i Test assez mince, solide, d'un blanc grisâtre, légèrement rougeâtre au voisinage de l'ouverture, souvent orné, en dessus et en dessous, de zonules fauves claires, peu marquées et interrompues. Stries très-irrégulières, assez fortes, bien onduleuses sur le dernier tour. Les jeunes de cette espèce ont un test très-mince, fragile et transparent, très-finement strié. Le sommet, marron ou jaunètre, est beaucoup plus clair que chez les adultes. La coquille est également très-globuleuse, le dernier tour, rela- tivement énorme, étant, proportionnellement, d'autant plus grand que l'animal est plus jeune. Les figures 31 à 36, planche XXX, indiquent ces états successifs. Dunes de Tabarka. L'Helix Durieui habite le littoral de l'Algérie et de la Tunisie. Il hiberne pendant l'été et s'enfonce alors profon- dément dans le sable en ne laissant voir que le sommet de la spire. ( FISCHER) ‘. 1. Fiscuer (P.). — Du sommeil et de l’hibernation chez les Mollusques terrestres ; Mélanges de Conchyliologie ; 1856, p. 56. — 221 — $ 9. — TROCHULA Schlüter, 1838. ! Helix (Trochula) pyramidata Draparnaud. 1805. Æelix pyramidaia Draparnaud, ist. Mollusques terr. fluo. France ; p. 80, n° 4, tab. V, fig. 6. ? 1821. Helix pyramidata de Férussac, Tabl, systémat. anim. Mollusques ; p. 45, n° 298. 1826. Theba pyramidata Risso, Histoire natur. Europe méridio- nale ; IV, p. 14. 1833 Helix pyramidata Michaud, Catal. Test. vivo. Alger; p. 6. 1834. Helix pyramidata Rossmässler, /conogr. der Land-und Süsswass. Mollusk.; V, p. 15, pl. XXVI, fig. 349. 1837. Xerophila pyramidata Held, Zsis : p. 915, 4837. Xerophila pyramidata Beck, Index Molluscor.; p.11. 1838. Helix pyramidata de Lamarck, Anim. sans vertèbres; 2° édit. (par DEsxAYEs); VII, p. 77, n° 108. 1839. Helix pyramidata Forbes, Land and freshw. Moll. of Alger, in : Ann. Natur. History or Magaz.; 1, p. 252. 1841. Helix pyramidata Rossmässler, in : Wagner, Aersen in der Regentsch. Algier; I, p. 249, n° 42. 1848. Helix pyramidata Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; I, p. 160, n° 415. 1. ScazüTer. — Syst. Verz.; 1838, p. 7. Le nom de T'urricula proposé par Beck en 1837 (/ndex Molluscorum, etc., p. 10) ne peut être conservé puisqu'il avait élé employé, dès 1817, par SCHUMACHER ( Æssai d'un nouveau système des habitations des Vers testacés ; p 217) pour-un genre de la famille des PLEURO- TOMIDÆ. 2. Non Æelix pyramidata variété, de Priziprr (Enumeratio Molluscorum Siciliæ, tum viventium, tum tellure tertiaria fossiliun, que in itinere suo observavit auctor. Volumen secundum contineus addenta et emendanda, necnon comparationem fauncæ recentis Siciliæ cum faunis aliarum terra- rum et cum fauna periodi tertiariæ ; 18#4, p. 110), qui se rapporte à l'Heliæ tarentina de PreirFer (Monographia Heliceorum viventium, etc.; I, 1848, p. 442). 1849. 1868. 1868. 1880. 1882. 1887. Helix pyramidata Dupuy, ist. Mollusques terr. fluo. France; p. 264, pl. XIV, fig. 9. . Helix pyramidata Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; III, p. 131, no 664. . Helix pyramidata Bourguignat, Mollusques voy. Sauley terres bibliques; p. 35. . Helix pyramidata Morelet, Catal. Mollusques Alger, in : Journal de Conchyliologie ; IV, p. 287.1 . Helix pyramidata Bourguignat, (Catalogue (Coquilles recueil. en Crimée et Emp. ottoman, in : Revue et Ma- gas. Zoologie; n° 12; et Aménités malacolog.; 1, no XXIX, p. 122. 5. Helix pyramidata Moquin-Tandon, ist. Mollusques terr. Jluviat. France; Il, p. 268, pl. XX, fig. 1-5. . Helix pyramidata Debeaux, Catalog. Mollusques Boghar, in : Rec. Soc. Agr.Sc.et Arts Agen; VIII, part. 2, p.326. . Helix pyramidata Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent.; IV, p. 135, no 855. . Helix pyramidata Aucapitaine, Mollusques Haute-Kabylie, in : Revue Magas. Zoologie ; p. 153. . Helix pyramidata Bourguignat, Malacologie Algérie; 1, p. 260, pl. XXX, fig. 26-33. Helix pyramidata Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p.205, (n°1171: Helix pyramidata Bourguignat, Hist. malacolog. régence de Tunis ; p. 21. Helix pyramidata Morelet, Faune malacolog. Maroc, in : Journal de Conchyliologie; XXVIII, p. 56. Helix pyramidata Locard, Prodrome Malacol. française ; p. 103. Helix. pyramidata Lelourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie T'unisie; p. 100. 1. Exclure la variété E qui est l’Heliæ numidica de MoquiN-Taxpox, in : Preirrer, Monogr. Heliæ, in : MarriINt und CHEemniTz, Syst. Conchyl. Cabinet; ed. 25m° 712, ctaf. CXIX 8-92. — 223 — 1888. Helix ( Turricula) pyramidata Tryon, Manual of Concho- logy ; 2° série, Pulmonata; IV, p. 23, pl. V, fig. 83- 85 1; 86-88? et fig. 3°. Les fig. 99-100! de la pl. V et 81-82 de la pl. IV® ne se rapportent pas à celle espèce. 1894. Helix pyramidata Locard, Conehyliol. française; Coquilles terrestres ; p. 234, fig. 311-312. 1894. Helix (Trochula) pyramidata Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; ?° série, Pulmon. ; IX, p. 263. 1898. Æelix (? Xerophila) pyramidata Pallary, 2° Contribution, etc., in : Journal de Conchyliologie; XLVI, p. 157. 1904. Helix (Turricula) pyramidata Pallary, 4 Contribution, etc., in : Journal de Conchyliologie; LIT, p. 48. Cette espèce est très-polymorphe, aussi bien au point de vue de la forme générale qu'au point de vue de la coloration. Elle atteint d'autre part, dans le nord de l'Afrique, des dimensions considérables. Tel est le cas de la variété maxima Bourguignat qui mesure jusqu'à 11 millimètres de hauteur pour 15 millimètres de diamètre maximum. Moquix-Taxpon ° et BourGuIGNaT ? ont décrit de nombreuses variétés ex-colore que je ne fais qu'indiquer ici : a. variété alba Requien *. — Coquille entièrement blanche. 1. Figures copiées dans RossmassLer, Zconogr. der Land-und Süsswass. Mollusk.; I, fig. 349. 2. Figures copiées dans Pauzuccr, Fauna Calabr.; tav. VI, fig. 7, et tav. VII, fig. 1. 3. Cette figure, qui se rapporte à la variété depressa Bourguignat (Mala- col. Algérie; I, p.262), est la reproduction de celle de Pauzucct (Loc. cit. ; tav. VI, fig. 66). 4. Ces figures se rapportent à l’Aeliæ tarentina Pfeiffer. 5. Ces figures se rapportent à l’Æeliæ numidica Moquin-Tandon. 6. MoquiN-Tanpon (A.). — istoire naturelle des Mollus- ques terrestres et fluviatiles de France; 11, 1855, p. 271. 7. BourGUIGNAT (J. R.). — Malacologie de l’ Algérie; 1, 1861, p. 261-262. 8. ReqQuIEN. — Catalogue des Coquilles de l'ile de Corse; 1848, p. 47. b. variété cornea Moq.-Tand. — Coquille cornée, un peu transparente. c. — lulescens Bourgt. — Coquille d’un jaune sale uniforme. — _ grisea Moq.-Tand.— Coquille entièrement grise. — obscura Moq.-Tand. — Coquille d'un gris vi- neux ou d’un brun violet plus ou moins uni- forme. f. — maculosa Moq.-Tand. (— var. {uleolo-marmo- rala Bourgt.). Coquille blanche ou grise, ma- culée de taches jaunes plus ou moins foncées. g. — monozona Bourgt. — Coquille avec une zone brune en dessous (var. hypozona Moq.- Tand.) ou une bande brune continuée en dessus (var. kypochroma Moq.-Tand.). h. — bizonala Bourgt. — Coquille avec une bande brune en dessus et une autre en dessous. ji. — {rizonala Bourgt. — Coquille avec trois bandes brunes inégales entre elles. J. — flammulata Bourgt. — Coquille blanche avec des marbrures rayonnantes d'un fauve noi- râtre. Dunes de Tabarka ; six exemplaires. Cette espèce, qui habite une grande partie de l'Europe méridionale, est également abondante en Tunisie, en Algérie et au Maroc. Helix (Trochula) psammoica Morelet. 1851. Helix psammoica Morelet, Append. conchyl. Alg., in Journal de Conchyliologie; I, p. 356, pl. IX, fig. 11. 1853. Helix psammoica Morelet, Catalogue Mollusques Mt in : Journal de Conchyliologie ; IV, p. 287. 1853. Bulimus psammoicus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; III, p. 430, n° 819. — 225 — 1859. Helix contermina Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent.; IV p. 135, no 854 ['excl. synonym. SHUTTLEWORTH |. 1864. Helix psammoica Bourguignat, Malacologie Algérie ; 1, p. 205, pl. XXI, fig. 10-14. 1868. Aelix contermina Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent.; V, p. 205, no 1170 [ excl. synonym. SHUTTLEwWORTH |. 1868. Æelix psammoica Bourguignat, Hist. malacolog. Tunis; CE LT 1887. Helix psammoica Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacol. Tunisie; p. 51. 1888. Helix ( Cochlicella) contermina (pars) Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmon.; IV,.p..31, pl. VI, fig. 73-14. 189%. Helix (Cochlicella) contermina (pars) Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmon.; IX, p. 264. Coquille ombiliquée, de forme conique-élevée; spire haute, composée de 7 tours très-convexes, à croissance lente et régulière ; dernier tour médiocre, arrondi, aussi convexe dessus que dessous, plus ou moins déelive à l'extrémité ; Sutures très-profondes ; sommet assez gros, lisse, d’un fauve corné ; ouverture petite, oblique, presque régulièrement arrondie, très-légèrement comprimée à la base; péristome tranchant, intérieurement bordé d'un bourrelet blanc d’im- portance variable; bord columellaire notablement réfléchi sur l'ombilic. Hauteur : 8-9 millimètres; diamètre maximum : 6 1/2-8 millimètres. Test un peu épais, faiblement crétacé, solide, d'un blanc grisàtre ou Jjaunacé, soit unicolore, soit maculé de taches fauves ou couleur rouille régulièrement distribuées; dernier tour présentant souvent une zonule carénale fauve interrom- pue, et une ou plusieurs zonules infracarénales beaucoup plus étroites, presque effacées. Stries très-fortes, costulées, 29 — 226 — saillantes, très-obliques, inégales, beaucoup moins pronon- cées en dessous. L'Helix psammoica est une espèce qui varie dans des proportions assez étendues. La forme générale permet de distinguer une mutation elala d'ailleurs aussi commune que le type. La convexité des tours et, par suite, la profondeur des sutures, sont plus ou moins grandes suivant les individus. On observe, chez quelques échantillons, une légère compres- sion du dernier tour produisant une vague indication caré- : nale. Le bourrelet blanc plus ou moins fort qui borde inté- rieurement l'ouverture se réduit parfois à un simple épais- sissement. La coloration fournit une mutation unicolor chez laquelle le test est blanchâtre ou jaune très-clair. Elle est aussi répandue que le type. Il existe enfin une mutation costulata caractérisée par des stries longitudinales très-fortes et particulièrement saillantes (pl. XXV, fig. 3-4). Plusieurs auteurs, notamment TryYon !, ont rapporté l'Helix psammoica à l'Helix contermina Shuttleworth ?. Une telle opinion est erronée; cette dernière coquille est une espèce. distincte, qui habite les îles de la Corse et de la Sardaigne. LETOURNEUX et BOoURGUIGNAT ont décrit *, sous le nom d'Helix psammeæcella, une Hélice tunisienne qui se dis- tingue de l’Helix psammoica : « par sa taille moindre, par sa spire moins élevée, plus obtuse, par ses tours moins 1. TryoN (G. W.). — Manual of Conchology ; 2° série, Pul- monata ; IV, 1888, p. 31, et IX (par PizsBry), 1894, p. 264. 2. SHUTTLEWORTE, in : PFEIFFER. — Monographia Heliceorum oiventium ; 1, 1848, p. 160. 3. LETOuRNEUX (A.) et BoURGUIGNAT (J. R.). — Prodrome de la Malacologie terrestre et fluviatile de la Tunisie; 1887, p. à. convexes et, par cela même, par sa suture moins profonde, par son ouverture plus oblique, moins ouverte, plus exacte- ment semi-sphérique (celle de l'J. psammoica est légère- ment subcomprimée à la base), par la très-courte déflexion de son dernier tour à l'insertion, par sa perforation réduite à un petit point ». Il est fort probable, étant donné le poly- morphisme si étendu de l'Jelix psammoica, qu'il ne s'agit ici que d'un mode microporus de cette espèce. Dunes de Tabarka. Nombreux exemplaires conservés dans l'alcool. Cette espèce, qui s'éloigne peu des côtes, vit abondamment sur les plantes qui poussent sur les rivages d'un grand nombre de points de l'Algérie et de la Tunisie. $ 10. — TROPIDOCOCHLIS Locard, 1894. ! Cette coupe a été proposée, à titre générique, par A. Locarp pour les Helix de la série de l'A. explanata Müller, et ceux de la série de l’H. elegans Draparnaud. Il est évident qu'elle se rattache étroitement à la section des Trochula et qu’elle établit la liaison entre cette dernière et les Cochli- cella. Helix (Tropidocochlis) trochoides Poiret. 1792. Helix trochoides Poiret, Voyage en Barbarie; 11, p. 29.? 1837. T'heba trochoides Beck, /ndex Molluscor. ; p. 10. 1. LocarD (A.). — Conchyliologie française; les Coquilles terrestres de France; 1894, p. 236. 2. Non Helix trochoides DESHAYES, in : LAMARCK, Anim. sans vertèbres, 2 édit.; VIII, 1838, p. 122, qui est l'Helix (Papuina) Gaberti LEssow, Voyage autour du monde de la Coquille, de 1822 à 18%, sous les ordres du cap. DurerreY. Mollusques; Il, 1830, p. 314 (— Heliæ trochus Quoy et Garmarp, Voyage autour du monde de l’Astrolabe, de 1826 à 1829, sous les ordres du cap. d'Urviie. Mollusques ; II, 1853, p. 100 ; atlas, pl. VIIL, fig. 5-7), espèce des iles Salomon. — 228 — 1839. Helix conica Forbes, Land and freshwat. Moll. Alg., in : Ann. Natur. Hist. or Magaz.; I, p. 252.1 1839. Helix conica Terver, Catal. Moll. terr./f.uv. Nord Afrique; p. 29, n° 42. 1841. Helix conica Rossmässler, in : Wagner, Reisen in der Re- gentsch. Alg.; II, p. 250. 1848. Helix trochoides( pars) Pfeifter, Monogr. Heliceor. vivent.; I, p. 180, n° 466. 1853. Helix trochoides Morelet, Catal. Mollusques Alg., in : Journal de C'onchyliologie ; IV, p. 289. 1859. Helix trochoides (pars) Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent.; IV, p. 150, n° 956. 1864. Helix trochoides Bourguignat, Malacologie Algérie; Y, p. 282, pl. XXXII, fig. 23-28. 1887. Helix trochoides Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacol. Tunisie; p. 102. 1888. Helix ( Turricula ) trochoides Tryon, Manual of Concho- logy ; 2 série, Pulmonata; IV, p. 27, (eæclure figures pl. V, fig. 28-31, et pl. VI, fig. 36-391 ).? 1894. Helix ( Trochula) trochoides Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; ?° série, Pulmonata; IX, p. 262. Il a été commis, au sujet de cette coquille, des confusions assez nombreuses. Elles previennent de l'erreur faite par DE 4. Non Heliæ conica DraparNAUD, Tabl. Mollusques France ; 1801, p. 69; et Histoire Mollusques terr. fluv. France ; 1805, p. 80, pl. V, fig. 3-5. Cette espèce, qui habite la France, a longtemps été confondue avec le véritable H. trochoides. De Saint-Simon a montré qu’elle en différait, non-seulement par les caractères de sa coquille, mais encore par ceux de la radula. [Satnr- Simon (De). — Étude des Æeliæ du groupe de l’elegans, in : Bull. Soc. Scienc. natur. Toulouse; XVI, 1882, p. 194 et 212]. 2. Aucune de ces figures ne se rapporte au véritable Æ. trochoides de Poiret. Je reviendrai, un peu plus loin, sur cette question. — 229 — Lamarcxk ‘ et Dupuy * qui ont eu le tort de réunir, à l’Helix trochoides de Poirer, l'Helix décrit, en 1805 par DRraPpar- NAUD *, sous le nom d’Helix conica. Cette espèce, qui vit dans le midi de la France et dans J'ile de Corse *, se dis- tingue de-l'Helix trochoides par sa taille plus petite, par son test plus fortement strié, mais surtout par ses tours de spire, médiocrement turriculés, possédant un filet carénant beaucoup plus gros et plus saillant. Enfin, une troisième espèce a encore été confondue avec l'Helix trochoides. C'est l'Helix crenulata Müller *, si commun en Provence*, et qui se rapproche surtout de l'Helix conica. On l'en dis- tingue par sa spire notablement plus conique et plus tur- riculée ; par ses tours séparés par une suture plus pro- fonde et possédant un filet carénant encore plus saillant ; enfin par son ouverture plus large et un peu plus angu- lus. 1. Lamarck (DE). — /Jistoire naturelle des animaux sans vertèbres ; VI, part. Il, avril 1822, p. 94, n° 105 ; — id., éd. II (par DEsnaYes); VIII, 1838, p. 16, no 105. 2, Dupuy (D.). — Histoire Mollusques terrestres et fluvia - tiles France ; 1851, p. 267, n° 83. 3. DraAPARNAuD. — istoire Mollusques terrestres et fluvia- tiles de France; 1805, p. 80, pl. V, fig. 3-5. 4. Cazior. — Étude sur la faune des Mollusques vivants ter- restres et fluviatiies de l'ile de Corse ; Bulletin Société Sciences historiques et naturelles Corse ; XXII, 1903, p. 216. 5. MüLLer (O.F.). — Vermium terrestrium et fluvialium his- toria, etc. ; 11, 1774, p. 68. 6. Aux environs d’Aix-en-Provence, celte coquille est parlicu- lièrement abondante et présente de nombreuses mutations de forme et de coloration. 1. En France, l’Æelix coniea est surlout répandu entre Cette et Bordeaux, tandis que l’Æelix erenulata abonde sur les côtes de Provence. — 230 —- Tryo, dans son Manuel, a fait les mêmes confusions. Aucune des figures qu'il donne ne se rapporte au véritable Helix trochoides. C'est ainsi qu'il représente, pl. V, fig. 28-29, l'Helix conica Draparnaud, et, fig. 30-31, sa variété sulcata Jan *; pl. VI, fig. 36-37, l'Helix lurritella Parreyss * de la Dalmatie; enfin pl. VI, fig. 38-39, l'Helix verticellata Parreyss * de l'ile de Rhodes. PizsBrY *, le continuateur de l'œuvre de TRyYoN, a un peu réparé ce désordre. Il admet les Helix turritella et verticellata comme espèces distinctes et rapporte, comme variété, l’He- lhix conica à l'Helix trochoides. Dunes de Tabarka ; quatre échantillons. Jusqu'ici l'Helix trochoides n'était connu, en Afrique, que de l'Algérie. Il est particulièrement abondant aux envi- rons de La Calle. 1. TryoN (G. W.). — Manual of Conchology, structural and systematie ; 2° série, Pulmonata ; IV, 1888, p. 27. 2. JAN, in : RossMAssLER. — Zconographie der Europaischen Land-und Süsswasser Mollusken ; 1, 1835, fig. 348. 3. PARREYSS, in : PFEIFFER. — Malakozoo!. Blatter; XVII, 1870, p. 143; — et Noritates Conchologicæ ; series prima, Mollusca extramarina ; IV, 1810-1876, p. 44, n° 715, taf. CXVII (N. F. IX), fig. 22-24. 4. Parreyss, in : PFEIFFER. — Loc. eit.; XVII, 1870, p.142; et loc. cit.:.1870-1876, IV, p. #3, n° 714 taf. CXVIP(N EF TX); fig. 19-21. 5. PizsBry, in : TRYoN. — Loc. supra cit.; IX, 1894, p. 262. 6. Beaucoup d’auteurs ont signalé |’. trochoides en divers points des régions circumméditerranéennes. Je n’indique pas ici celte extension parce qu’il y a eu, souvent, confusion avec d’autres espèces, notamment avec l’Æelix conica Draparnaud. Tel est le cas de l’Æelix trochoides mentionné à l’île de Capri par BELLINI (1 Molluschi extramarini dell” Isola di Capri; Bollettino della Società zoologica italiana; 2° série, 1, 1900, p. 43; tir. à part, p.45): — 231 — $ 11. - COCHLICELLA Risso, 1826. ‘ Helix (Cochlicella) barbara Linné. 1758. Helix barbara Linné, System. Natur.; ed. X, p. 715, n° 610. 1767. Helix barbara Linné, System. Natur.; ed. XII, I, p. 1249, HOIUT: 17117. Turbo fasciatus Pennant, Brit. Zoolog.; p.131, pl. LXXXII, fig. 149. 1789. Bulimus acutus Bruguière, Hist. Vers, Æncyclop. métho- dique ; I, p. 323, n° 42. 1799. Æelix bifasciata Pultney, Catalogue Dorsetshire; p. 49. 1805. Bulimus acutus Draparnaud, ist. Mollusques terr. fluo. France ; p.71, pl. IV, fig. 29-30. 4815. Bulimus oariabilis Hartmann, in : Sturm, Deut. F'aun.; VI n°12. 1826. Cochlicella meridionalis Risso, Hist. natur. Europe mé- ridionale ; IV, p. 78, n° 175. 1826. Cochlicella turrita Risso, Loc. cit.; IV, p. 78, n° 176. 1830. Lymnea fasciata Fleming, Edinb. Eneyelop.; VIE, p.78. 1831. Elisma fasciata Leach, Brit. Mollusc.; p. 119 [exel. TurTON]. 1831. Bulimus fasciatus Turton, Shells Brit. ; p. 84. 1833. Bulimus acutus Michaud, Catal. Test. Alger; p. 9, n° 4. 1837. Bulimus acutus Rossmässler, /Jconogr. der Land-und Süssw. Mollusk.; V, p. 41, taf. XXVIIL, fig. 378. 1837. Cochlicellus acutus Beck, Index Molluscor. ; p. 60. 1839. Bulimus acutus Terver, Catal. Moll. Nord Afrique ; p. 30, n° 4. 1839. Bulimus acutus Forbes, Land and freshw. Alger; Ann. Natur. History or Mag. ; II, p. 253. 1. Risso (A.). — Histoire naturelle des principales produc- tions de l'Europe méridionale et particulièrement de celles des environs de Nice et des Alpes-Maritimes ; IV, 1826, p. T1. 186%. 1867. 1874. 1882. 1883. 1888. 1890. 1894. 1894. 1905. Ro Core L. 4 . Bulimus acutus Dupuy, Fist. Mollusques terr. fluv. de France; p. 312, pl. XV, fig. 4. . Bulimus acutus Morelet, Catal. Mollusques Alger; Journal de Conchyliologie; IV, p. 290, n°1. . Helix acuta Bourguigvat, Catal. Mollusques S'auley Orient; p. 30. ‘ . Helix acutus Moquin-Tandon, ist. Mollusques terr. fluv. France; II, p. 280, pl. XX, fig. 27-32. . Bulimus acutus Gassies, Descript. Coquilles univ. Mayran; Actes Soc. linnéenne Bordeaux ; XXI, p. 110. . Bulimus acutus Debeaux, Catal. Mollusques Boghar; Rec. Soc. Agricult. Sc. Arts Agen ; VIII, part. Il, p. 327. Helix acuta Bourguignat, Malacologie Algérie ; 1, p. 288, pl. XXXII, fig. 42-46. Helix acuta Bourguignat, ist. malacolog. régence Tunis; p. 25. Helix (Cochlicella) acuta Jickeli, Fauna der Land-und Süssw. Moll. N.-0. Afrika; p. 96. Helix acuta Locard, Prodrome Malacol. franç.; p.192. Helix barbara Fagot, Glanages malacologiques ; p. 29. Heliæ (Cochlicella) acuta Tryon, Manual of Conchology; 2° série, Pulmon. ; IV, p. 32, pl. VI, fig. 86-88. Helix (Xerophila) acuta Pallary, Deuxième Contribution, etc. ;, Journ. de Conchyliologie; XLVI, p. 158. Cochlicella acuta Locard, Conchyliologie française; Co- quilles terrestres; p. 239, fig. 321. Helix (Cochlicella) barbara Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmon. ; IX, p. 264. Cochlicella barbara Germain, Étude Mollusques Maine- et-Loire; p. 129. 1. Non Æeliæ acuta Lamarck (Encyclop. méthod.; pl. 462, fig. 1) qui est l’Heliæ (Lucerna) Lamarcki de Férussac (Tabl. systémat.; 1819, p. 39, n° 129), espèce de la Jamaïque. — Non Heliæ acuta Quoy et Gaimard ( Voyage Astrolabe, Zoologie; II, p.98, pl. VI, fig. 1-4) qui est l'Æeliæ (Papuina) grata de Michelin (in Guérin-MÉNEvILLE, Magas. Zoologie; 1831, pl. IX), espèce de la Nouvelle-Guinée. ones 1904. Helix ( Cochlicella) acuta Pallary, Quatrième Contribu- tion, etc.; Journal de Conchyliologie ; LI, p. 48. 1906. ZZelix ( C'ochlicella) barbara Germain, Études Mollusques terr. fluo. Massif armoricain ; p. D#4. La plus grande confusion a longtemps régné au sujet de cette espèce si connue sous le nom erroné d'Helix acula. HanLey ! a le premier montré que le Bulimus acutus de DrAPARNAUD * était synonyme de l’Helix barbara Linné. Dans une étude plus complète, P. Facor *, après avoir confirmé l'exactitude des vues de HANLEY, fit voir que presque tous les auteurs avaient commis la même erreur que DRAPARNAUD et décrit, soit sous le nom d’Helix acula, soit sous celui de Bulimus acutus, l'Helix barbara de Linné. Quant au véri- table Helix acuta Müller *, c'est le Bulimus ventricosus de DraPparNaUD *, c'est-à-dire l'Helix bulimoides de Moquix- Tanpox , le Cochlicella barbara de Locarp ?, etc. 1. Hancey (S.).— /psa Linnæi Conchylia. The Shells of Linnœus determined from his manuscripts and collection; Lon- don, 1855, p. 384. 2. DraPARNAUD (J. R.). — Tableau des Mollusques terres- tres et fluviatiles de France ; 1801, p. 68, n° 8. 3. FaGor (P.). — Glanages malacologiques; III. Obseroa- tions sur la répartition des Mollusques terrestres et fluviatiles dans le système dit Système Européen; Toulouse, 1883, p. 29-32. 4. Müzeer (O0. F.). — Vermium terrestrium et Jluviatilium historia, etc.; Il, 1774, p. 100, n° 297. 5. DRAPARNAUD (J. R.). — Loc. supra cit. ; 1801, p. 68; el Histoire naturelle des Mollusques terrestres et fluviatiles de la France; 1805, p. 78; labl. IV, fig. 31-32. 6. Moquin-TanDoN (A.). — Histoire naturelle des Mollus- ques terrestres et fluviatiles de France ; 11, 1855, p. 277, pl. XX, fig. 21-26. 7. LocarD (A.). — Conchyliologie française. Les Coquilles terrestres ; 1894, p. 239, fig. 322. 30 Ainsi, il y a eu surtout interpolation et on peut dire, en thèse générale, que les auteurs ont attribué le nom d'Æelrx acula à V'H. barbara et, inversement, celui d'A. barbara à l'H. acula. Dunes de Tabarka ; deux échantillons. L'Helix barbara est une espèce très-répandue dans les régions lJittorales méditerranéennes. Il est également abon- dant le long des côtes de l'océan Atlantique et remonte parfois jusqu'en Suède. Ce Mollusque ne pénètre que diffici- lement à l'intérieur des terres, ainsi que Je l'ai montré précédemment !, les points les plus éloignés de la mer où cette espèce est définitivement acclimatée” étant, en France, Niort dans le département des Deux-Sèvres, et Beaulieu près d'Angers (Maine-et-Loire) *. L'Helix barbara ne s'acchimate pas en dehors des contrées appartenant au système européen. Signalé plusieurs fois en Australie *, notamment dans le « Fifzroy Garden » de Melbourne, il ne s’y est pas maintenu. Il en est de même aux États-Unis. BINNEY, qui désigne cette espèce sous le nom 1. GERMAIN (Louis). — Etude sur les Mollusques terr. et fluv. vivants des envir. d'Angers et du départ. de Maine-et-Loire ; Bulletin Soc. Sc.natur. Ouest France; 2° série, FI, 1903, p. 131 et Suiv. 2. Les colonies de l’Æelix barbara accidentelles ne sont pas très-rares le long des cours d’eau. Telle est celle autrefois signalée dans Paris même (quai de Javel) par BouRGUIGNAT et celle que j'ai indiquée moi-même à Tours (quai de Saint-Symphorien). Elles ne résistent jamais bien longtemps. 3. GERMAIN (Louis). — Études sur quelques Mollusques terr. et fluv. du Massif armoricain; Bullet. Soc. Se. naturelles Ouest France ; %® série, VI, 1906, p. 54. 4. Musson (CuasrT. T.). — On the naturalised forms of land and freshwater Mollusca in Australia; Proceedings of the Linnean Society of New South Wales ; 2° série, V, 1891, p. 896. — 255 — de Bulimus aculus, dit qu'elle a été de temps à autre trouvée vivante, mais que ces colonies n’ont pas tardé à disparaitre 1. 1758. 1707. 1774. 1789. 1189. 1805. 1821. 1821. 1 Famille des ACHATINIDÆ. Sous-famille des STENOGYRINÆ. Genre RUMINA Risso, 1826. Rumina decollata Linné. Helix decollata Linné, Systema Natur.; ed. X, p. 113, n° 608. Helix decollata Linné, Systema Natur.; ed. XII, p. 1247. Helix decollata Müller, Verm. terrestr. et fluv. histor.; IT, p. 514. Helix decollata Poiret, Voyage en Barbarie ; NH, p. 28. Bulimus decollatus Bruguière, Eneyclopédie méthod.; Vers; 1, p. 326. Bulimus decollatus Draparnaud, ist. Moilusques terr. fluv. de France; p.16, pl. IV, fig. 27-28. Helix ( Cochlicella ) decollata de Férussac, Tabl. systém.; p. 52, n° 383. Bulimus decollatus Harimann, in : Meue Alpina; 1, p. 223. Binney (W. G.). — A Second Supplement to the fifth volume of the Terrestrial Air-Breathing Mollusks of the United Slates and adjacent Territories ; Bulletin of the Museum of Com- parative Zoology at Harvard College; XI, n° 2, 1886, p. 24. 2. Risso (A.). — Histoire naturelle des principales produc- tions de l’Europe méridionale et particulièrement de celles des environs de Nice et des Alpes-Maritimes; IV, 1826, p. 19. (— Orbitina Risso, loc. eit.; IV, 1826, p. 82, genre établi pour les jeunes du Rumina decollata). 1853. 1853. 1853. 1855. — 236 — 22. Bulimus multilatus Say, Journ. Acad. nation. Se. Phila- delphia ; I], p. 573. . Rumira decollata Risso, ist. natur. Europe méridio- nale ; IV, p. 79, n° 1178. . Orbitina incomparabilis Risso, Loc. cit.; IV, p. 82, n° 184, tabl. III, fig. 23 [ junior |. . Orbitina truncatella Risso, loc. cit.; IV, p. 82, n° 185, tabl. III, fig. 21-99 [ junior]. . Bulimus decollatus Michaud, Catalogue Test. viv. Alger ; p. 7; [extr. des Mémoires Soc. Hist. natur. Strasbourg; LpartAll ie . Obeliscus decollatus Beck, Index Molluscorum ; p. 161, n° 4. . Bulimus decollatus Forbes, Moll. of. Alger, etc., in : Ann. Natur. History or Magaz.; I, p. 253. . Bulimus decollatus Terver, Catal. Mollusques Nord Afri- que ; p. 29. . Bulimus decollatus Rossmässler, in : Wagner, Reisen in der Regentsch. Alg.; I, p. 250, n° 49. . Bulimus decollatus Erdi, Beitr. zur Anatom., in : Wagner, loc. cit. ; Il, p. 274; — et atlas, taf. XIV. . Bulimus decollatus Pfeiffer, Monogr. Heliceorum viventium; I, p. 159, n° 395. . Bulimus decollatus Dupuy, ist. natur. Mollusques terr. et fluviat. de france; 3° fasc., p. 322, n° T, tabl. XV, fig. 1. Bulimus decollatus Pfeifier, Monogr. Heliceor. vivent. ; II, p. 397, n° 589. Bulimus decollatus Bourguignat, Catal. rais. Mollusques terr. fluviat. de Saulcy Orient; p. 36. Bulimus decollatus Morelet, Catal. Mollusques Alger, in : Journal de Conchyliologie; IV, p. 290. Bulimus decollatus Moquin-Tandon, ist. Mollusques terr. et fluviat. de France; I, p. 311, pl. XXII, fig. 35-40. 1856. 1880. 1882. 1887. 1889. 1894. 1898. — 231 — Bulimus decollatus Gassies, Descript. Coquilles envoy. capit. Mayran, in : Act. Soc. linnéenne Bordeaux; XXI, po: . Bulimus decollatus Debeaux, Catal. Mollusques Boghar, in : Rec. Soc. Agr. ScrArts Agen; VIIT, p: 327. »1. Bulimus decollatus Morelet, Append. conchyl. Alger, in : Journal de Conchyliologie; VI, p. 371. 1. Bulimus decollatus Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ;1V, p. 456, n° 704. . Bulimus decollatus Aucapitaine, Mollusques Haute-Kaby- lie, in : Revue et Magas. Zoologie ; p. 154. . Bulimus decollatus Bourguignat, Malacologie Algérie ; IL, p. 4, pl. I, fig. 1-91. . Bulimus decollatus Païva, Monogr. Mollusc. terr. fluo. insul. Maderens.; p. 102. . Stenogyra decollata Albers, Die Heliceen ; p. 18. . Bulimus decollatus Pfeiffer, Monogr. Ileliceor. vivent. ; NI rip. 9%; 617: . Bulimus decollatus Bourguignat, ist. malacologique régence Tunis ; p. 25. Rumina decollata Jickeli, Land-und Süssiwass. Mollusk. Nord-Ost Afrik. ; p.131, n° 78. . Bulimus decollatus Servain, Étude Mollusques Espagne Portugai; p.116. Rumina deccllata Morelet, Faune Maroc, in : Journal de Conchyliologie; XXVII, p. #4. Rumina decollata Locard, Prodrome Malacologie frane.; p. 126: Rumina decollata Lelourneux et Bourguignat, Prodrome Malacol. Tunisie; p. 127. Stenogyra decollata Westerlund, l'auna palaart. region.; III, p. 144. RU I Rumina decollata Locard, Conchyliol. franç.; Coquilles terrestres ; p. 240, fig. 323-324. Stenogyra ( Rumina) decollata Pallary, 2° Contribution, ue etc., in : Journal de Conchyliologie; XLVI, p. 123 et 161. 1899. Rumina decollata Locard, Conchyliologie portugaise ; p. 159. 1903. Stenogyra decollata Caziot, Mollusques terr. fluv. île de Corse;p-291° 190%. Sienogyra (Rumina ) decollata Pallary, 4° Contribution, elc., in : Journal de Conchyliologie; 1. II, p. 52. 1905. Rumina decollata Pilsbry, in : Tryon, Manual of Con- chology:; 2%strie, Pulmon.; XNIL,“p-2212/0pl° 54; pl. 55, fig. 1-3 et 99. Le Riumina decollata est un Mollusque très-connu et fort abondamment répandu dans les régions méditerranéennes. Il varie dans des proportions relativement considérables, surtout au point de vue de la taille, puisqu'on rencontre des individus mesurant seulement 20 millimètres, tandis que d’autres atteignent Jusqu'à 60 millimètres de hauteur. Les variétés les plus répandues dans le nord de l'Afrique sont les suivantes : Variété maxima Bourguignat. 1848. Bulimus decollatus var. major Pfeiffer, Monogr. Heliceor. oivent.; II, p. 153. 1864. Bulimus decollatus var. maxima Bourguignat, Malaco- logie Algérie; IT, p. ÿ. 1905. Rumina decollata var. maxima Pilsbry, in : Fryon, Ma- nual of C'onchology ; 2° série, Pulmon. ; XVIL p. 214, pl. 55, fig. 65-66. Coquille de très-grande taille : hauteur : 45-60 millimè- tres ; diamètre maximum : 15-18 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 14-16 millimètres. Assez commun, çà et là, dans tout le nord-ouest de l'A- frique. Variété minor Moquin-Tandon. 4855. Bulimus decollatus var. à minor Moquin-Tandon, ist. Mollusques terr. fluo. France; I, p. 511 [non Bour- - GUIGNAT ! |. Coquille beaucoup plus petite, n'atteignant que 20 à 2% mil- limètres de hauteur pour 6 1/2— 7 1/2 millimètres de dia- mètre. Assez commun, avec le type. Variété lanceolata Bourguignat. 1864. Bulimus decollatus var. lanceolata Bourguignat, loc. cit.; HE p: 5: 1905. Rumina decoilata var. lanceolata Pilsbry, in : Tryon, Loc. eit.; p. 214, pl. 53, fig. 69. Coquille de grande taille, lancéolée, bien cylindrique. Environs d'Alger, de La Calle, de Tunis, etc. Variété claviformis Kobelt. 1882. Stenogyra decollata var. elaviformis Kobeït, Jahrb. f. Malakozoo!l. ; IX, p. 71. 1905. Æumina decollata var. elaviformis Pilsbry, in : Tryon, Loc. cit. ; p. 214, pl. 53, fig. 62. Coquille de grande taille, dépassant 50 millimètres de hauteur, caractérisée par sa forme ressemblant à une massue. Environs de Nemours, en Algérie. (Kobelt). Variété ventricosa Bourguignat. 1864. Bulimus decollatus var. ventricosa Bourguignat, loc. eit.; Il, 1p: 5 1905. Rumina decollata var. ventricosa Pilsbry, in : Tryon, Loc. cit.; p. 214, pl. 53, fig. 64 et 68. Coquille ventrue à la base et à spire acuminée. Environs d'Oran, de Sidi-bel-Abbès, etc. Variété Paivæ Lowe. 1861. Bulimus Paivæ Lowe, Journal of the Proceed. Linnean Society; Zoology; V, p. 201, n° 15. 1873. Rumina decollata var. maura Crosse, Journal de C'onchy- liologie ; XXI, p. 137, n° 2. 1874. Rumina decollata var. maura Crosse, Journal de Con- chyliologie ; XXII, fig. 73, pl. Il, fig. 6. Coquille ventrue, notablement élargie à la base; spire composée de 5 à 6 tours convexes séparés par des sutures profondes ; bords marginaux réunis par un dépôt calleux relativement épais ; bord columellaire bien développé, élargi à sa naissance. Test épais, solide, d’un brun fauve ou marron foncé, marqué de « stries longitudinales rugueuses qui finis- sent par se réunir deux par deux pour former des costula- tions dans le voisinage de la suture.et qui sont croisées, à angle droit, par de nombreuses raies transversales, fines, mais bien accusées » (Crosse). Longueur : 39-50 milli- mètres ; diamètre maximum : 16-22 millimètres. C'est avec raison que PizsBry ! considère la variété maura comme synonyme du Bulimus Paivæ de Lowe *. 1. PicsBry, in : TRYON. — Manual of Conchology, structural and systematic; 2° série, Pulmonata; XVII, juin 1905, p. 214. 2. Pour faciliter les comparaisons, je transcris ici les diagnoses originales de LowE et de CROSSE : Bulimus Paivæ. « T, majuscula rimata adulta decollata subcylindrico-turrita sursum subattenuata apice truncata solidiuscula opaca livido- cervina distincte et æœquilater reticulata, lineis spiralibus im- pressis subtilibus strias incrementi creberrimas coneinne decus- santibus; anfr. 5-6 convexiusculis, sutura impressa constric- tiuscula; apert. ovali sursum acuta, perist. acuto deorsum eæpanso inlus incrassalo-costato, marginibus callo crassiusceulo lato distincto junetis, columellari altero duplo breviore crasso reflexo. La variété Paivæ se distingue du type méditerranéen : par sa forme beaucoup moins cylindrique, par ses tours plus convexes séparés par des sutures plus profondes ; par son test plus épais et d’une coloration plus sombre ; enfin, par sa sculpture particulière. Intérieur du Maroc (Goocn); environs de Rabat (Lowe). Variété saharica Debeaux. 1901. Rumina decollata var. saharica Debeaux, in : Pallary, Mol- lusques fossiles, fluviatiles, terr. saum. Algérie; p.1#2. « Forme de petite taille, à test épais, à tours allongés très-peu convexes. Certains exemplaires ont les côtes rigou- reusement parallèles ». ( PALLARY ). Sud du Maroc. Long. : 18-21 lin. (39-44 mill.), diam. : 7 1/2 lin. (16 muill.); apert. long. : 6 1/2 lin. (13-14 müll.), lat. 4 lin. (8 1/2 mull.). [LowE (R. T.). — A list of the Shells observed or collected at Mogador and in its immediate environs during a few days’ visit to the place in april 1859, with notes and observations, in : Journal of the proceedings of the Linnean Society; Zoology ; V, 1861, p. 201]. Rumina decollata var. maura. « T. perforato rimata, subrentricosa, longitudinaliter rugato- striata (striis ad suturam in costulas desinentibus), lineis nume- rosis, transversis decussata, subnitidula, suturate fulvo-castanea; anfractus superstites 5, ultimus spira paulo minor (:: 23 : 27); apertura fulvo-castanea ; peristomate simplex, marginibus callo crassiusculo, parum lato, albido-fuscescente junctis, columellari sat dilatato, albido-fuscescente, externo fulvo-castaneo.Long.:50, diam. maj. : 22 mill. (Coll. OWEN). Habitat in regionibus interioribus imperii Marocani (GoocH). [CrossEe (H.). — Diagnoses Molluscorum novorum, in : Jour- nal de Conchyliologie; XXI, 1873, p. 137, n° 2; — Description de Mollusques nouveaux, in : Journal de Conchyliologie ; XXWI, 1874, p. 13, pl. Il, fig. 6]. LORS" Variété cornea Bourguignat. 1864. Bulimus decollatus var. cornea Bourguignat, loe. cit. ; TI, D10- 1905. Rumina decollata var. cornea Pilsbry, in : Tryon, Loc. HT RON AU Test d’une belle teinte cornée très-foncée. La variété fusca Pallary !, « d'une belle teinte châtain foncé uniforme », me paraît une variation de cette variété. Environs de Mostaganem, Boghar, etc. ( BOURGUIGNAT) ; département d'Oran ; Tétouan (P. PALLARY ). Variété flammulata Bourguignat. 186%. Bulimus decollatus var. flammulata Bourguignat, loc. cit.; p:10: 1905. Rumina decollata var. flammulata Pilsbry, in : Tryon, loc. cit. ; p. 214, pl. 53, fig. 71-72. Coquille d’un corné blanchàtre, parsemée de flammules cornées légèrement transparentes. Peu commun; Oran, Bougie, etc. ( BOURGUIGNAT ). PizsBrY, dans son Manual of Conchology ?, tenant compte de l'aspect différent présenté par le Rumina decol- lata suivant la région qu'il habite, distingue trois sous- espèces chez ce Mollusque : 1° Sous le nom de subsp. decollata Linné, l’auteur amé- ricain décrit et figure la coquille si répandue dans le midi de la France, le nord de l'Espagne et le Portugal. 1. PazLary (P.).— Deuxième Contribution à l’élude de la faune du Nord-Ouest de l'Afrique, in : Journal de Conchyliologie ; 1898, p. 123. 2. PizsBry, in : TRYON. — Manual of Conchology, structural and systematical ; 2° série, Pulmonata; XVII, 1905, p. 214-215. — 245 — 2° Sous le nom de subsp. Paivæ Lowe ‘, PILSBRY réunit toutes les variétés africaines dont il à été précédemment question, en y ajoutant celle décrite par Lowe sous le nom de decussata. Cette coquille, qui habite l'ile de Malte, les environs de Rome, le sud de l'Espagne et les iles Canaries, ressemble, comme forme et comme coloration , au Æumina decollata typique, mais se rapproche, en effet, des formes africaines par sa callosité aperturale bien développée et son test plus étroitement et plus profondément décussé. 3° Enfin, PizsBry réserve le nom de subsp. gracilis Pfeif- fer? pour la forme orientale du Rumina decollata. C'est une coquille d'un corné blanchàtre ou brun clair, ayant la même sculpture que le type, mais petite, très-étroite et cylin- drique, possédant 6-7 tours de spire. Sa taille atteint 20-27 millimètres de hauteur, pour seulement 8 millimètres de diamètre maximum. Le Rumina gracilis, qui est commun en Grèce, se retrouve dans les îles de Crète, Naxos, Rhodes, Chypre, etc., ainsi que sur les côtes de la Syrie. C'est à cette coquille qu'il con- vient de rapporter le Bulimus decollatus variété minor de BOURGUIGNAT *. 1. Lowe. — In : Journal of the proceed. Linnean Society; V, 1861, p. 201. 9, PFeiFFEeR. — In : Malakozoo!l. Blatter; II, 1857, p. 177 (Bulimus decollatus var. graeulis). 3. BourGuIGNAT (J. R.).— Malacologie de l'Algérie ; I, 1864, p. 6, pl. [, fig. 14-17, (non var. minor Moquin-Tandon). Voici, d’ailleurs, la synonymie du Rumina gracilis : Rumina decollata Linné, variété gracilis Pfeifier. 1857. Bulimus decollatus var. gracilis Pfeiffer, Malakozool. Blatter : AIT, p. 111: 1864. Bulimus decollatus var. minor Bourguignat, Malacologie Algérie; Il, p. 6, pl. I, fig. 14-17, (non var. minor Moquin-Tandon), 1905. Rumina decollata subsp. gracilis Pilsbry, in : Tryon, Manual of Conchology ; 2° série, Pulmonata; XVII, p. 215, pl. 55, fig. 1-5. RE « Pendant la jeunesse de ce Bulime, la coquille n'est pas tronquée. À mesure que l'animal grandit, l'extrémité du tor- tillon abandonnant les premiers tours, ceux-ci cassent et tombent. Il arrive un moment où le Mollusque ne conserve plus un seul des tours qu'il avait au commencement (Cu- vier). Une lame de matière calcaire ferme la coquille à l'en- droit cassé (Brisson). Cette lame est sécrétée avant la chute du sommet, et cette chute est déterminée par l'animal qui heurte les corps étrangers en décrivant des arcs de cercle saccadés (Gassies). La spire aurait 14 ou 15 tours si elle les conservait tous (Draparnaud). Dans les individus non adultes, le dernier tour est proportionnellement très-déve- lOppé 7% » Le genre Urbitina de Risso a été créé pour de très-jeunes individus de cette espèce. L'O. incomparabilis est un Bu- lime tronqué au sortir de l'œuf ; l'O. éruncatella est un sujet un peu plus âgé »!. Le Rumina decollata Linné est un Mollusque lent, pares- seux, portant sa coquille horizontalement pendant la marche. Il possède des habitudes nocturnes et se tapit, pendant le jour, sous les pierres ou les buissons. Il s'enfonce volontiers dans la terre pendant la sécheresse. Région d’Aïn-Draham, sous les pierres; quatre exem- plaires. Dunes de Tabarka ; six échantillons. La dispersion géographique du Rumina decollala est considérable. Mon ami M. Cazior a publié à ce sujet une intéressante notice où l’on trouvera de nombreux renseigne- ments?. En France, ce Mollusque habite surtout les régions 1. MoquiN-TANDoN (A.). — Histoire naturelle des Mollus- ques terrestres et fluviatiles de France; I, 1855 4p als: 2. Cazior. — Études sur quelques espèces de la région circa- méditerranéenne ; Rumina decollata, in : Feuille Jeunes Natura- listes ; 4° série, XXXV, n° 420, 1905, p. 195-199. — 245 — méditerranéennes où il s'élève, dans les Alpes-Maritimes notamment, jusqu'à 930 mètres d'altitude (Cazror). Il se retrouve également dans les départements du Gard (Mar- GIER), de Vaucluse, de l'Aüde (MoquiN-TANDON, Facor), de la Hauté-Garonne, du Gers, du Lot, du Lot-et-Garonne ( Gas- sies ) et de la Gironde. Il est également très-répandu sur le versant espagnol et se retrouve en Portugal (HiparGo, Lo- carp) et aux iles Baléares (Hipazco). Commun en Corse ( PEYRAUDEAU, ReqQuiEN, Cazior ) et en Sardaigne (PauULucCt), le Rumina decollata vit également dans la plus grande partie de la péninsule italique, ainsi qu'en Sicile (MONTERO- sATO ). Il est très-répandu dans la presqu'ile hellénique, dans les iles de l'Archipel, dans celles de Rhodes, Candie, Chypre, etc., et sur les côtes de l’Asie-Mineure, notam- ment aux environs de Smyrne (MoussoN, BOURGUIGNAT) . En Afrique, cette espèce est commune au Maroc, en Algé- rie et en Tunisie où elle s'avance jusqu'aux confins du Sa- hara. Elle s'élève, en Kabylie notamment, jusqu'à 1400 niè- tres d'altitude. Elle est plus rare en Égypte et en Syrie. On la retrouve aux Acores, à Madère et aux iles Canaries. Enfin, le Æumina decollata s'est acclimaté en divers points des États-Unis, notamment aux environs de Charles- ton ( Bixney, Cooper), à l’île de Cuba et aux Bermudes (Col- lections du Muséum de Paris). A l'état fossile, cette espèce est connue depuis le Tongrien (PauLary). Ce dernier auteur a décrit, sous le nom de Au- mina atllantica Pallary', un fossile de grande taille que l'on peut considérer comme une forme ancestrale du /èu- mina decollala. 1. Pazzary (P.). — Sur les Mollusques fossiles, Lerrestres, fluviatiles et saumâtres de l'Algérie , in : Mémoires de la Société géologique de France ; IX, 1901, p. 142, pl. I, fig. 29-30. — 246 — Famille des PUPIDÆ. Genre BULIMINUS Ehrenberg, 1831. Avec le Docteur P. FiscHer *, je classe le genre Buliminus dans la famille des Pupinx, bien que l'animal ressemble beaucoup à celui des Bulimus. La radule est semblable à celle des Helix. $ 1. — MASTUS Beck, 1837. Buliminus (Mastus) pupa Linné. 1758. Helix pupa Linné, System. Natur.; ed. X, p. 113. 1788. Helix pupa Gmelin, System. Natur.; ed. XIII, p. 3656, n° 124. 1792. Bulimus pupa Bruguière, Eneyclop. méthod.; Vers; I, part. II, p. 349. 1833. Bulimus pupa Michaud, Catal. Testac. viv. Alger; p. 8, fig. 25. 1836. Bulimus emarginatus Deshayes, Expédition de Morée; Mollusques ; p. 165, n° 253, pl. XIX, fig. 13-15. 1838. Bulimus pupa Rossmässler, Zconogr. der Land-und Süsstw. Mollusk.; VI, p. 42, fig. 379. 1838. Bulimus tubereulatus de Lamarck, Anim. sans vertèbres; éd. II (par Deshayes); VIII, p. 244, n° 51. 1. EHRENBERG. — Symbolæ physicæ, seu icones et descriptio- nes corporum animalium novorum aut minus cognitorum, quæ eæ itineribus per Libyam, Ægyptum, Nubiam, Dongolam, Sy- riam, Arabiam ei Habessiniam, publico institutis sumptu F'ride- riei Guilelmi Hemprich et Christiani Godfredi Ehrenberg ; 1828-1845. 2. Fiscuer (D' P.). — Manuel de Conchyliologie et de Pa- léontologie conchyliologique ou [Histoire naturelle des Mollusques vivants et fossiles ; 1887, p. #19. 3. BEck. — /ndex Molluscorum præsentis ævi Musei Prin- cipis Augustissimi Christiant Frederict:; 1837, p. 73. 1839. 1839. 1859. 1863. 1864. 1868. 1868. 1880. 1887. 1898. 1904. — 247 — Bulimus pupa Forbes, Land and freshw. Moll. of Alg., in : Ann. Natur. History or Magaz. ; I, p. 253. Bulimus pupa Terver, Catal. Mollusques Nord Afrique ; ps 29%tn02; . Bulimus pupa Rossmässler, in : Wagner, Reisen in der Regentsch. Alg.; II, p. 250, n° 50. . Bulimus pupa Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; II, p. 198, n° 339. . Bulimus pupa Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; II, p. 297, n° 369. . Bulimus pupa Debeaux, Catal. Mollusques Boghar, in : Rec. Soc. Agr. Sc. Arts Agen, VIII, part. Il, p. 327. . Bulimus pupa Morelet, App. Conchyl. Alg., in : Journal de Conchyliologie ; VI, p. 371. Bulimus pupa Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent. ; IV, p. 427, n° 498. Bulimus pupa Debeaux, Note quelques Mollusques Grande- Kabylie, in : Journal de Conchyliologie ; XI, p. 19. Bulimus pupa Bourguignat, Malacologie Algérie; II, p. 17, pl. I, fig. 33-44. Bulimus pupa Pfeiffer, Monogr. Heliceor. vivent.; VI, p. 67, n° 583. Bulimus pupa Bourguignat, ist. malacologique régence Tunis ; p. 26. Bulimus pupa Morelet, Faune malacol. Maroc, in : Journal de Conchyliologie ; XXVIII, p. 53, n° 78. Bulimus pupa Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacol. Tunisie ; p. 104. Bulimus pupa Pallary, 2° Contribution, in : Journal de Conchyliologie ; XLVI, p. 121 et 160. Bulimus pupa Pallary, 4° Contribution, in : Journal de Conchyliologie ; LIL, p. 32 et 52. Comme toutes les espèces communes, le Buliminus pupa présente des variations assez étendues portant à la fois sur la forme générale, sur la sculpture et sur la coloration. La spire, plus ou moins allongée, a permis de distinguer une variété obeso-acuminata Bourguignat!, caractérisée par une taille un peu plus forte (elle atteint jusqu'à 18 mil- limètres de hauteur), une forme plus obèse et une spire acuminée dont les tours plans sont séparés par des sutures linéaires. | La taille ne varie que dans des proportions assez res- treintes : Hauteur totale : 19743; 15, 16, 18 millim. Diamètre maximum : D ND ASE OR IRRE Hauteur de l'ouverture : 4 à 6 — Diamètre de l'ouverture : 4 à D — Dans les exemplaires typiques, les bords marginaux sont réunis par une callosité blanchâtre plus ou moins épaissie qui présente, vers l'insertion du bord externe, un tubercule ovalaire allongé, blanc, saillant et dirigé dans le sens de la callosité. Ce tubercule, souvent fort saïllant, disparaît quel- quefois complètement (variété non fuberculata Bourgui- gnat)*, les intermédiaires entre ces deux formes étant d’ail- leurs communs. Beaucoup plus rarement, on observe deux tubercules sur la callosité : l’un, qui est le tubercule normal, occupe la position habituelle ; l’autre est situé au milieu de la paroi pariétale (var. bifuberculata Bourguignat)*. Le test, solide, terne, jaunacé-pâle, est sillonné de stries assez fortes ; ces stries s'atténuent souvent, la coquille deve- nant presque lisse (var. substriata Bourguignat)*. Dans ce dernier cas, le tubercule et le bourrelet apertural sont souvent plus forts que dans les échantillons normalement striés. Enfin, je distinguerai une var. pallida Germ., caractérisée 1-2. BouRGUIGNAT (J. R.). — Malacologie terr. fluv. Algé- rie ; Il, 1864, p. 19. ' 3-4. BouRGUIGNAT (J. R.). — Loc. cit. ; 11, 1864, p. 19. par un test d'un corné blond très-clair, presque transpa- lente: Dunes de Tabarka; quelques exemplaires des variétés sub- striata. Bourg.. non tuberculata Bourg., pallida Germ., mélangés à de nombreux échantillons typiques. Le Buliminus pupa est très- répandu en Algérie et en Tu- nisie. Il est beaucoup plus rare au Maroc, où 1l a été recueilli, par Bucuer, à Adamsech près de Mogador (P. PAzLARY, 1895) et, par VaAucHER, à Rabat et à Casablanca (P. PALLARY, 1904). | Famille des LIMNÆIDÆ. Genre PHYSA Draparnaud, 1801. * & 1. -— ISODORA Ehrenberg, 1831. : Physa (Isodora) contorta Michaud. 1829. Physa contorta Michaud, Descript. Coquilles viv.; Actes Soc. linnéenne Bordeaux ; II, p. 268. 1832. Physa contorta Michaud, Complém. hist. Mollusques Draparnaud; p. 83, n° 2, pl. XVI, fig. 21-22. 1833. Physa contorta Michaud, Catalogue Test. vivo. Alger; p.12, n° 4, pl. 1, fig. 26-27. 1836. Physa rivularis Philippi, Enumer. Moiluse. Siciliæ ; p.147, 11) AN DC 1 ce 1. Dans la plupart des exemplaires de la var. pallida Germ. il n'y a plus trace du tubercule: ces échantillons correspondent ainsi à la fois à une mutation pallida et à une mutation non {uber- eulata du Buliminus pupa L. 2. DrAPARNAUD (J. R.). — Tableau des Mollusques terrestres et fluviatiles de la France ; 1801, p. 51 et 52. 3. EHRENBERG. — Symbol. phys. Molluse., elc.; 1831, (sans pagination ). 9 19 1837. 1839. 1840. 1851. 186%. 1874. 1882. 1887. 1892. 1893. 1898. 1904. — 250 — Bulimus contortus Beck, Index Mollusce. ; p. 114. Physa contorta Forbes, Land freshw. Moll. of Alg.; Ann. Natur. History or Magaz. ; I, p. 254. Diastropha contorta Gray, in : Turton, Shells Brit. ; p. 16. Physa contorta Dupuy, ist. Mollusques terr. fluo. France; p. 459, pl. XXIII, fig. 4. . Physa contorta (pars) Morelet, Catalogue Mollusques Alger ; Journal de Conchyliologie; IV, p. 295. D. Physa contorta Moquin-Tandon, ist. Mollusques terr. fluv. France; I, p. 450, pl. XXXII, fig. 7-8. . Physa contorta Bourguignat, Physes continent africain, in : Aménités malacologiques ; 1, p. 170. . Physa contorta Aucapitaine, Mollusques Haute - Kabylie; Revue et Mag. Zoologie; p. 155. Physa contorta Bourguignat, Malacologie Algérie; I, p. 171, pl. X, fig. 38-40. Isodora contorta Jickeli, Fauna der Land-und Süsswasser- Mollusk. ; Nova Acta der Ksl.-Leop.-Carol. Deutschen Akademie der Naturf.; XXXVII, no 1, p. 203, ne 131, taf. IIL, fig. 4. Physa contorta Locard, Prodrome Malacologie fran- çaise ; p. 193. Physa contorta Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie Tunisie; p. 133. Bulinus ( Isodora) contortus Fischer, Mollusques ; Mou- velles Archives Missions litléraires et scientifiques ; I, p- 364 ; lirés à part, p. #2, n° 9. Physa contorta Locard, Conchyliologie française, Co- quilles fluviat.; p. 48, fig. 51. Physa contorta Pallary, 2° Contribution faune malacol. N.-0. Afrique; Journal de Conchyliologie; XLVI, p. 129 et 162. Physa contorta Pallary, 4°. Contribution, etc.; Journal de Conchyliologie; LI, p. 53. — 251 — M. Henri GADEAU DE KERVILLE n'a pas recueilli le type de cette espèce, mais bien les deux variétés suivantes-: 186%. 1868. 187%. 1887. 1892. 1898. 190%. Variété Brocchii Ehrenberg. . Isodora Brocchit Khrenberg, Symb. phys. Moll.; p. 2. . Physa Brocchii Bourguignat, loc. supra eit. ; 1, p. 169. 2. Isodora Brocehi Küster, Die Gattung Limnaeus, Amphi- peplea, Chilina, Isodora und Physopsis, in : Martini und Chemnitz, System. Conchylien Cabinet ; p. T0, n° 1, OR Eee Physa Brocchit Bourguignat, Malacologie Algérie; M, p. 174%, pl. X, fig. 45-46. Physa Brocchit Bourguignat, /Zist. malacologique régence de Tunis; p. 31. Isodora contorta (pars) Jickeli, Fauna der Land-und Süssw.-Moilusk. Nord-Ost-Afrik.; p. 203. Physa Brocchi Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie Tunisie; p. 133. Bulinus (Isodora) Brocchit Fischer, loc. supra cit.; p. 364; tirés à part, p. 48, n° 8. Physa (1sodora) contorta var. Brocchit Pallary, 2° Con- trib., etc. ; Journal de Conchyliologie; XLVI, p. 162 et 169. Physa (Isodora) contorta var. Brocchii Pallary, 4° Con- trib., etc. ; Journal de Conchyliologie; LII, p. 53. Cette variété, dont la spire est courte, obtuse, terminée par un sommet également obtus, se distingue du type par sa spire beaucoup moins haute et son dernier tour proportion- nellement plus allongé. Le test est le même que chez Physa contorta. Hauteur : 8-10 millimètres; diamètre maximum : 6-7 mil- limètres. Oued el Amor (région de Tabarka). Deux échantillons. he Variété Brondeli Bourguignat. 1856. Physa Brondeli Bourguignat, À ménités malacologiques; 1, p. 173, pl. XXI, fig. 11-13. 1864. Physa Brondeli Bourguignat, Malacologie Algérie ; I, p. 177, pl. X, fig. 43-44. 1874. Isodora contorta (pars) Jickeli, Fauna der Land-und Süssiw.-Mollusken Nord-Ost-Afrikas ; p. 203. 1885. Physa Brondeli Westerlund, F'auna palaart. region. ; V°Mp OÙ: 1886. Physa Brondeli Küster, Dunker et Clessin, Die Familie der Limnaeiden, in : Martini und Chemnitz, Syst. Con- chyl. Cabinet; p. 326, no 172, taf. XXXIX, fig. 3. 1887. Physa Brondeli Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie Tunisie; p. 133. 1899. Physa Brondeli Locard, Conchyliologie portugaise ; p. 171. La spire est encore plus courte que dans la variété précé- dente ; il en résulte que le dernier tour, remarquablement développé, atteint près des 3/4 de la hauteur totale de la coquille. Ce caractère permet seul de distinguer cette variété du Physa contorta dont le dernier tour est, proportionnelle- ment, moins développé dans le sens longitudinal. Hauteur : 7-8 millimètres ; diamètre maximum : 5-6 mil- limètres. Oued el Amor (région de Tabarka). Un - exemplaire jeune. | Il est incontestable que les différentes variétés dont Je viens de parler se rattachent au même type spécifique. Le groupe du Physa contorta renferme d’ailleurs un certain nombre de coquilles qui ont été considérées à tort comme espèces distinctes. Tel est le cas du Physa Raymondi — 253 — Bourguignat ! qui se distingue du Physa conlorta « par son test moins ramassé, plus lancéolé; par ses tours moins renflés, moins ventrus et beaucoup plus inclinés, surtout vers la suture; par son dernier tour dépassant à peine la moitié de la hauteur, tandis que celui de la contorta égale les 2/3, quand il ne la dépasse pas »***, Ce dernier aveu, absolument dépouillé d'artifice, montre Jusqu'à quel point la spire est variable quant à son élévation relative. C’est ainsi qu'elle se raccourcit chez le Physa Brocchii Ehrenberg ; qu'elle devient plus courte encore chez le Physa Brondeli Bourguignat; qu'elle reste enfin extra-courte et « comme tronquée » chez le Physa fruncata de Férussac. Toutes ces formes de la spire se retrouvent chez les individus d'une même colonie. C’est ainsi que Je figure (pl. XXX, fig. 1-7) une série de Physa contorta recueillis, dans la même localité du Touat, par M. PALAT (1886) *. On saisit parfaite- ment ici les intermédiaires entre le type conforta et le type Raymondi. Ce cas n'est évidemment pas isolé, puisque 1. BourGuIGNAT (J. R.). — Recensement des Physes du con- tinent africain ; Aménités malacologiques ; I, p. 172, pl. XXI, fig. 8-10. 2. Ces mots ne sont pas soulignés dans le texle de BourGur- GNAT. 3. BOURGUIGNAT (J.R.). — Malacologie de l'Algérie; WW, p. 174. 4. Ces échantillons appartiennent au Muséum d'Ilistoire nalu- relle de Paris. P. Fiscuer | Mollusques, in : DyBowski (JEAN ). — L'Extrême-Sud algérien ; contribution à l'histoire naturelle de cette région; Nouvelles Archives des Missions scientifiques et littéraires; 1, 1892, p. 365; lirés à part, p.49] a constaté le même polymorphisme chez les échantillons provenant de Ouellen, à 35 kilomèlres au sud d’El-Goléa, et de la région d’'Hussi-Temas- sin, à une journée à l’ouest d’El-Goléa, puisqu'il dit : « Les nom- breux spécimens que nous avons vus sont excessivement varia- bles ; la spire est plus ou moins allongée et les tours plus ou moins renflés ». — 294 — LETOURNEUX et BourGuIGNAT ‘ ont signalé l'existence, dans le même lac Kelbia, de foutes les Physes dont il vient d'être question. En résumé, il convient de considérer le Physa contorta comme un Mollusque très-polymorphe aux dépens duquel ont été créées des espèces qui, sauf peut-être le Physa truncata, doivent passer en synonymie”. Le Physa Raymondi n'est qu'une forme elala du type normal, tandis que les Physa Brocchii et Physa Brondeli constituent des muta- tions subdepressa, et le Physa truncala une mutation depressa. Le tableau suivant résume ces affinités. Physa Raymondi Bourguignat. | forma elata |. Physa contorta Michaud. | forma normalis |. : CECI = | 2 2 forma | Physa Brocchii Ehrenberg subdepressa | Physa Brondeli Bourguignat. en Physa truncata de Férussac. [ forma depressa |. 1. LETOURNEUX ( A.) et BOURGUIGNAT (J. R.). — Prodrome de la Malacologie terrestre et fluviatile de la Tunisie; 1887, p.133. 2. C’est donc avec raison que C. JickeLt (Fauna der Land-und Süsswasser-Mollusken Nord-Ost-Afrika’s, in : Nova Acta der Ksl.- Leop.- Carol. Deutschen Akademie der Naturforscher; XXXVII, no 1, 1874, p. 203) réunit un certain nombre de ces formes au Physa contorta. 996 2 Le Physa truncata est une espèce répandue dans l'Europe méridionale (midi de la France, Espagne, Portugal, Italie) et le nord de l'Afrique (Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte ). Il descend, par la vallée du Nil, jusqu'en Abyssinie (JicxeLr)'. Enfin, la variété {runcata à été recueillie dans le Chari, et jusque dans le lac Tchad *. Genre PLANORBIS Guettard, 1756. * ï Les Planorbes actuellement connus dans la régence de Tunis sont seulement au nombre de six, appartenant à deux sous-genres différents : Planorbis (Gyrorbis) umbilicatus Müller, variété sub- marginatus de Cristofori et Jan. — Oued Gabès (LErour- NEUX et BOURGUIGNAT ); Planorbis (Gyrorbis) Philippit de Monterosato. — Assez répandu dans les petits cours d’eau ; Planorbis (Gyrorbis) marmoratus Michaud. — Avec l'espèce précédente ; Planorbis (Gyrorbis) spirorbis Linné. — Oued el Amor (HENRI GADEAU DE KERVILLE) ; Planorbis (Gyraulus) agraulus Bourguignat. — Bord du lac Kelbia ( LETOURNEUX) ; 1. Jicxeut ((CARL). — Loc. cit.; 1874, p. 204; — Bouroui- GNAT (J.R.). -— Aistoire malacologique de l’Abyssinie ; 1883, p. 98. 2, GERMaIN ( Louis ). — Contribution à la faune malacologique de l’Afrique‘équatoriale ; [. Note préliminaire sur quelques Mol- lusques nouveaux du lac Tchad et du bassin du Chari; Bulletin Muséum Histoire naturelle Paris; 1905, n°6, p. 488; — GER- MAIN (Louis). — Essai sur la Malacographie de l’Afrique équa- toriale ; Archives de Zoologie expérimentale et générale ; IV° sé- rie, tome VI, no #4, 1907, p. 125. 3. GuETTARD. — Observations qui peuvent servir à former quelques caractères de Coquillages ; Mémoires Académie royale des Sciences de Paris ; 1156 (26 mai), p. 151. Enfin, Planorbis (Gyraulus) numidicus Bourguignat.—- Assez répandu. Il est intéressant de noter la présence du Planorbis spi- rorbis en Khroumirie. Cette espèce européenne, si souvent confondue avec les Planorbis vortex ou PI. rotundatus, est toujours rare dans le nord de l'Afrique. Enfin, je tiens à faire remarquer que je n'accepte pas, comme espèces dis- tinctes, les Planorbis submarginatus et Pl Philipp, mais que Je rattache ces formes au Planorbis umbilicatus Müller, comme je le montrerai, avec tous les détails néces- saires, dans une Révision des espèces francaises appar- tenant au genre Planorbis, actuellement en préparation. Ce n'est donc que tout à fait provisoirement, et pour fixer les idées, que, dans la suite de ce mémoire, J'attribue à ces animaux une valeur spécifique. $ 1. — GYRORBIS Moquin-Tandon. ! Planorbis (Gyrorbis) Philippii de Monterosato. 1844. Planorbis subangulatus Philippi, £num. Moll. Sicilie ; ip: 419 tab. XI He 00. 1853. Planorbis subangulatus Morelet, Catal. Mollusques Alger, in : Journal de Conchyliologie; IV, p. 294. 1864. Planorbis subangulatus Bourguignat, Malacologie Algé- rie; II, p. 153, pl. IX, fig. 27-30. 1878. Planorbis subangulatus Reeve, Concholog. Iconica ; XX, sp. 67, pl. VIII, fig. 67. 1886. Planorbis subangulatus Küster, Dunker et Clessin, Die Familie der Limnaeiden, in : Martini und Chemnitz, Syst. Conchyl. Cabinet ; p. 80, n° 50, taf. XIII, fig. 26- 28. 1887. Planorbis subangulatus Lelourneux et Bourguignat, Pro- drome Malacologie Tunisie; p. 154. 1. MoquiN-Tanpon (A.). — Histoire naturelle des Mollus- ques terrestres et fluviatiles de France; II, 1855, p. 428. — 2917 — 1893. Planorbis subangulatus Locard, Conchyliologie française ; Coquilles fluviatiles ; p. 56. 1897. Planorbis ( Tropidiscus) subangulatus Pallary, 2 Con- tribution , etc., in : Journal de Conchyliologie; XLVI, p. 130 et 162. 1902. Planorbis philippianus de Monterosato , in : Caziot, Mol- lusques vivo. terr. filuv. Corse; p. 262, 1904. Planorbis (Tropidiseus) subangulatus Pallary, 4° Contri- bution, etc., in : Journal de Conchyliologie; t. I, p.54. Coquille légèrement concave dessus, bien concave dessous ; spire composée de 5 tours à croissance rapide, bien que régulière ; dernier tour grand, renflé, plus convexe dessus que dessous, plus ou moins subanguleux dans sa partie infra- médiane (l’angulosité, toujours très-émoussée, parfois à peine sensible, est toujours infracarénale, mais jamais basale); sutures peu profondes; ouverture très-oblique, ovalaire-transverse, à bords rapprochés, réunis par une fai- ble callosité blanchâtre; péristome droit, aigu, à peine épaissi intérieurement. Diamètre maximum : 8-10 millimètres; hauteur : 2-3 millimètres. Test assez solide, légèrement subtransparent, d'un corné blond cendré ou jaunacé, très-finement strié en dessus et en dessous. BourRGUIGNAT a décrit une variété minor ! ne possédant que 4 tours de spire et mesurant 6 millimètres de diamètre maximum pour 2 millimètres de hauteur. Il existe également une variété nigra Germain, recueillie par M. Henri GADbEAU DE KERvILLE, et dont le test est solide, non transparent, terne, recouvert d'un épiderme noir foncé. Le Planorbis Philippii est une forme qui se rattache incontestablement, à titre de variété, au Planorbis umbili- 1. BourGUIGNAT (J. R.). — Malacologie de l Algérie ; 1, 1864, p. 154. < 39 DÉRNEE catus. Il s'en sépare surtout par sa carène très-obtuse et sa taille plus petite. On à d’ailleurs multiplié, bien à tort, les espèces de ce groupe, et Je compte montrer très-prochaine- ment qu'il convient de réunir, au Planorbis umbilicatus Müller !, les Planorbis submarginatus de Cristofort et Jan ?, PI. intermedius de Charpentier *, PI. dubius Hart- mann “ et PI. salonensis F. Florence *. C'est avec raison que le marquis DE MONTEROSATO à imposé un nouveau nom à ce Mollusque, puisqu'il existe déjà un Planorbis subangulatus fossile décrit et figuré par DE Lamarck en 1807 °. 1. Müzer (O0. F.). — Vermium terrestrium et fluviatilium historia, seu animalium Infusoriorum , Helminthicorum et Tes- taceorum non marinorum succincta historia ; 11, 1714, p. 160. 2. CrisTorori ( J. DE) et JAN (G.). — Catalogus in IV sec- Liones divisus rerum naturalium in Museo extantium Josephi de Cristofori et Georgit Jan, complecteus adumbrationem Oryeto- gnosiæ et Geognosiæ aïque Prodromum F'aunæ et Floræ Italiæ superioris ; sectio Il, C'onchyliologia ; 1832, XX, n° 9 et 12. 3. CHARPENTIER (JEAN DE). — Catalogue des Mollusques ter- restres et fluviatiles de la Suisse, in : Denkschr. Schweiz. Gesell- sch. Naturwiss. Neuchâtel ; 1, 1837; tirés à part, p. 21, pl. II, fig. 18. 4. HaRTMANN (J. D. W.). — System der Erd und Flussmol- lusken der Schweitz und in benachbariter Länder, in : Neue Alpina ; I, 1821, p. 254. 9. F. FLORENCE. — Description d’un Planorbe nouveau pour la faune française, in : Bullet. Société malacologique de France; VIT; 1890 pe | 6. Lamarck (DE). — Mémoire sur les fossiles des environs de Paris, comprenant la détermination des espèces qui appartiennent aux animaux marins sans vertèbres et dont la plupart sont figurés dans la collection des vélins du Muséum, in : Annales du Mu- séum ; VIII, p. 151, n° 2, pl. 62, fig. 1-2 (vélin n° 47, fig. 1). Ce Planorbe n’est. pas le Planorbis subangulatus Deshayes ( De- scription des coquilles fossiles desenvirons de Paris; Il, 1824, p. 87, Ro Oued el Amor (région de Tabarka). Nombreux exemplaires typiques mêlés à quelques échantillons appartenant aux variétés minor et nigra. Le Planorbis Philippii a été observé dans presque toute l'Europe, mais il est beaucoup plus répandu dans les contrées méridionales. En Afrique, il est commun en Tunisie, en Algérie et au Maroc. Planorbis (Gyrorbis) marmoratus Michaud. 1830. Planorbis marmoratus Michaud, Catal. Test. vivo. Alger; p.41; pl If 2850; 1859. Planorbis marmoratus Terver, Catal, Moll. terr. fluo. Afrique ; p. 34. 1841. Planorbis marmoratus Rossmässler, in : Wagner, Reisen in der Regentsch. Algier ; II, p. 250, n° 63. 1853. Planorbis complanatus var. B minor Morelet, Catalog. Moll. Alger, in : Journ. de Conchyliol.; IV, p. 294. 1864. Planorbis complanatus var. marmoratus Bourguignat, Malacol. Algérie; XI, p. 153, pl..IX, fig. 23-26. 1878. /llanorbis marmoratus Reeve, Conchol. Iconiea; XX; cité seulement à la table alphabétique de la Monograph of the genus Planorbis de la manière suivante : « mar- moratus Michaud, unidentified ». 1887. Planorbis marmoratus Letourneux et Bourguignat, Pro- drome Malacol. Tunisie ; p. 134. Coquille de taille médiocre, assez convexe dessus, plane n° 8, pl. IX, fig. 14-15) qu'il faut rapporter au Planorbis de- pressus Nyst (Coquilles fossiles Belgique; 1843, p. 471, pl. XXX VIII, fig. 19), ainsi que Deshayes l’a fait remarquer lui-même quarante ans plus tard. (DESHAYES. — Description des animaux sans vertèbres découverts dans le bassin de Paris, pour servir de supplément à la description des coquilles fossiles des environs de Paris, comprenant une revue générale de toutes les espèces actuellement connues ; 11, 186%, p. 745; p. 748, n° 18, pl. 46, fig. 20-93). — 260 — ou à peine convexe dessous; spire composée de 4 tours à croissance médiocrement rapide; dernier tour assez grand, légèrement dilaté à l'extrémité, orné d’une carène basale plus ou moins marquée ; sutures peu profondes; ouverture transversalement ovalaire; péristome mince, légérement épaissi à l'intérieur. Diamètre : 4-5 millimètres; hauteur maximum : 2-2 1/2 millimètres. Test d'un gris corné ou fauve assez clair, légèrement maculé quand l'animal est vivant; stries médiocres, irré- gulières. Cette espèce, voisine du Planorbis umbilicatus, s'en dis- tingue surtout par sa taille plus faible, sa spire ne compre- nant que 4 tours et sa coloration différente. Oued el Amor (région de Tabarka). Nombreux exem- plaires recueillis avec des Planorbis Philippii de Montero- sato. Mare près du Camp de la Santé (région d’Aïn-Dra- ham). Le Planorbis marmoratus n'a encore été signalé qu'en Algérie et en Tunisie. Planorbis (Gyrorbis) spirorbis Linné. 1758. Helix spirorbis Linné, Systema Natur.; ed. X, p. 110, n° 588. ‘ 1774. Planorbis spirorbis Müller, Verm. terrestr. fluo. hist.; 11, p. 161, n° 347. 1805. Planorbis spirorbis Draparnaud, Aistoire Mollusques terr. fluo. France; p. 45, pl. IL, fig. 8-9. 4. Non Planorbis spirorbis Friele [Norske Land-og Ferskwands-Mol- lusker ; 1853, p. 34; — NorpexskloLp (A. E.) et NyLanDer (A. E.). — Find- lands Mollusker ; 1856, p. 61, n° 2, pl. IV, fig. 49] qu'il faut rapporter au Planorbis (Gyrorbis) rotundatus Poiret (Coquilles fluviatiles et terres- tres observées dans le département de l'Aisne et aux environs de Paris; Prodrome ; 1801, p. 93 ). 1835. 1851. 1853. 1853. 1855. 1857. 1864. 1875. 1878. 1882. 1886. 1893. 1904. — 261 — Planorbis spirorbis Rossmässler, Zconogr. der Land-und Süssw. Mollusk.; 1, p. 106, taf. IL, fig. 65. Planorbis spirorbis Dupuy, Âistoire Mollusques terr. Jtuv. France ; p. 438, pl. XXI, fig. 9. Planorbis spirorbis Morelet, Catal. Mollusques Alger, in: Journal de Conchyliologie ; IV, p. 29%, n° 8. Planorbis vortex Morelet, &d.; IV, p. 294, n° 10 [non MüLLER]. Planorbis spirorbis Moquin-landon, ist. Mollusques terr. fluo. France ; IX, p. 431, pl. XXXI, fig. 1-5. Planorbis spirorbis Morelet, Append. Conchyl. Alg., in: Journal de Conchyliologie ; VI, p. 315. Planorbis spirorbis Bourguignat, Malacologie Algérie; XX, p. 154, pl. X, fig. 1-4. Planorbis spirorbis Westerlund, Mslakologische Studien, Kriuken und Noûzen, in : Malakozoo!. Blatter ; XXII, p. 108, taf. II, fig. 34-306. Planorbis spirorbis Reeve, Concholog. Iconica ; XX, sp. 14, pl. I, sp. 14. Planorbis spirorbis Locard, Prodrome Malacologie franç.; p. 190. Planorbis spirorbis Küster, Dunker et Clessin, Die Fa- milie der Limnaeiden, in : Martini und Chemnitz, Sys- tem. Conchylien Cabinet; p. 91, n° 59, taf. XIII, fig. 8-10, et taf. XIV, fig. 1-4. Planorbis spirorbis Locard, Conchyliol. française; Co- quilles fluviat.; p. 58, Planorbis (Tropidiscus) spirorbis Pallary, 4° Contrib. faune malacol. N.-0. Afrique, in : Journal de Conchy- liologie; LIT, p. 33 et 54. Cette espèce, si souvent confondue avec les formes jeunes des PL. rotundatus Poiret et P{. vortex Linné, se distingue du premier par sa taille plus faible; ses tours de spire moins nombreux et dont le dernier est bien moins dilaté à l'extrémité; par son test plus mince; enfin, par son ouverture — 262 — dépourvue de bourrelet intérieur. Comparé au Planorbis vortex, le Planorbis spirorbis se reconnaitra toujours faci- lement à son dernier tour non caréné. M. Henri GADEAU DE KERVILLE n’a recueilli que deux exem- plaires de cette coquille. L'un est très-petit, non adulte, d'un corné rougeàtre; l’autre, qui mesure 2 3/4 millimètres de diamètre, est recouvert d'un épiderme noirâtre assez foncé et très-adhérent. Oued el Amor (région de Tabarka). Oued de la région d’Aïn-Draham. Le Planorbis spirorbis Linné habite toute l'Europe. Il est rare en Afrique. Déjà signalé en Algérie par de nom- breux auteurs (MORELET, BRONDEL, RAYMOND, BOURGUIGNAT, LETOURNEUX) et au Maroc par M. P. PaLLary, il n'avait pas encore été découvert en Tunisie. $ 2. — GYRAULUS Agassiz. ! Planorbis (Gyraulus) numidicus Bourguignat. 1864. Planorbis numidicus Bourguignat, Malacol. Algérie; IH, p. 160, pl. X, fig. 26-29. 1886. Planorbis numidicus Küster, Dunker et Clessin, Die Fa- milie der Limnaeiden, in : Martini und Chemnitz, Syst. Conchyl.NCabinet:4p 1485/1947 tar XVII Mie He IS8T. Planorbis numidicus Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie Tunisie; p. 134. 1901. Planorbis (Gyraulus) numidicus Pallary, Mollusques fossiles terr. fluv. Algérie; p. 159. Coquille petite, légèrement concave en dessus, très-large- ment ombiliquée en dessous; spire composée de #4 tours 1. AGassiz (L.), in : CHARPENTIER (JEAN DE). — Catalogue Mollusques terr. fluv. Suisse, in : Denkschr. Schuveis. Gesellsch. Naturw. Neuchâtel ; 1, 1837, p. 21. — 263 — renflés-arrondis, un peu comprimés vers le haut, à crois- sance rapide ; dernier tour très-grand, à section vaguement subtrigone, convexe dessous, présentant, en dessus, une indication d'angulosité au voisinage de la suture, nettement dilaté, mais à peine descendant à l'extrémité ; sutures pro- fondes ; ouverture très-oblique, légèrement ovalaire dans le sens transversal ; bord supérieur largement convexe; bord inférieur subrectiligne; bords marginaux réunis par une callosité blanchâtre assez marquée ; péristome droit et aigu. Diamètre maximum : 3-4 millimètres ; hauteur : 1-1 1/4 millimètre. Test assez mince, fragile, d’un corné blond clair plus ou moins jaunacé, irrégulièrement strié. En dessus, les stries sont fines, très-irrégulières, mêlées, sans aucun ordre, de stries beaucoup plus grosses; en dessous, ces stries sont plus délicates et subégales. Ce Planorbe, qui appartient au groupe Planorbis glaber Jeffreys ‘, est très-voisin du ?{anorbis agraulus Bourgui- gnat *. On l'en distingue surtout : par son enroulement spi- ral plus rapide ; par son dernier tour bien moins descendant à l'extrémité ; enfin, par son ouverture plus oblique, avec un bord supérieur plus convexe. Oued el Amor (région de Tabarka); nombreux exemplaires recueillis avec le Planorbis marmoratus. Oued de la région d'Aïn-Draham. Le Planorbis numidicus n'est encore connu qu'en Algérie et en Tunisie. 1. Jerrreys (J. G.). — Trans. Linn. Society; XVI, 1830, p. 285. C’est le Planorbis lævis Alder (Supplement to a Cata- logue of the land and freshwaler lestaceous Mollusca found in the vicinity of Newcastle-upon-Tyne, in : 7ransact. Northumb. Newcastle ; II, 1833, p. 337). 2, BouRGUIGNAT (J. R.). — Malacologie de l'Algérie; I, 1864, p. 159, pl. X, fig. 22-25. LRO TRES P. PaLLary a signalé cette espèce à l'état fossile dans les couches argileuses de Smendou qui, d'après Ficaeur!, appar- tiennent à l'étage Cartennien, c'est-à-dire au Miocène infé- rieur. PALLARY suppose que ce petit Planorbe aura été entrainé par les eaux et mêlé superficiellement à l'argile. Mais, ajoute-t-il, « si l'espèce était réellement en place, ce serait une preuve que les couches de Smendou sont moins 2 anciennes que ne l’a supposé M. FICHEUR » *. Genre ANCYLUS Geoffroy, 1767. * Les rares Ancylus jusqu'ici signalés en Tunisie appar- tiennent tous au sous-genre Ancylastrum Moquin-Tandon, caractérisé par une coquille dextre habitée par un animal senestre. Les Ancylus strigalus Parreyss (in : BOoURGUIGNAT. — Notice sur le genre Ancylus, suivie d'un catalogue synony- mique des espèces de ce genre; Journal de Conchyliologie; IV, 1853, p. 193) et Ancylus Peraudieri Bourguignat (Spi- cuèges malacologiques ; 1862, p. 197) étaient les seules espèces connues de la Tunisie. M. Henri GApEAU DE KER- VILLE à été assez heureux pour ajouter à cette courte liste les Ancylus costulatus Küster et Ancylus striatus Webb et Berthelot. 1. Ficneur. — Les terrains d’eau douce du bassin de Constan- tine, in : Bulletin Société géologique de France; 1894, p. 544. 2. PaLzLary (P.). — Sur les Mollusques fossiles terrestres, fluviatiles et saumâtres de l'Algérie, in : Mémoires Soc. géologi- que de France; 1X, 1901, p. 160. 3. GEOFFROY. — 7raité sommaire des Coquilles, tant fluvia- tiles que terrestres, qui se trouvent aux environs de Paris ; 1167, p. 122. 1839. 1853. 1853. 1882. 1893 1898 À: — 265 — $ 1. — ANCYLASTRUM Moquin-Tandon. 1 Ancylus (Ancylastrum) costulatus Küster. Ancylus costulatus Küster, in : Anton, Verseichn. der Conchyl.; p.26, n° 1029 [ sans descript. |. Ancylus costulatus Bourguignat, Cat. Ancyles, in : Journ. de Conchyliol.: IN; p.191, n° 51. Ancylus costulatus Bourguignat, Descript. Ancyl. coll. Cuming, in : Proceed. Zool. Society London; p. 81. . Ancylus costulatus Strobel, Moll. viv. genera nova spe- ciesque novæ, in : Giornale di Malac.; 1, p. 169. . Ancylus costulatus Küster, in : Martini und Chemnitz, Syst. Conchyl. Cabinet; Aneylus; pl. I, fig. 15-17. . Ancylus costulatus Morelet, Catal. Moll. Alger, in : Journal de Conchyliol.; IV, p.295, n° 1. . Ancylus costulatus Moquin-Tandon, Moll. terr. fluo. France; II, p. 483, pl. XXXV, fig. 1-4. . Ancylus costulatus H. et A. Adams, Genera of recent Moil. ; II, p. 266. . Ancylus costulatus Bourguignat, Élud. syn. genre An- cylus, in : Spicilèges malacolog. ; p. 172 et 200. . Ancylus costulatus Bourguignat, Malacologie Algérie ; II, p. 194, pl. XII, fig. 31-44. | Ancylus costulatus Locard, Prodrome Malacol. franc. ; Rep 209 . Ancylus costulatus Locard, Conchyl. frang.; Cog. fluo.; p. 65, fig. 63. . Ancylus costulatus Pallary, 2° Contribut. faune Maroc, in : Journ. de Conchyliol.; XLVI, p. 131 et 162. MoquiN-Tanpon (A.), in: BouURGUIGNAT (J. R.}). — Notice sur le genre Ancylus, suivie d’un catalogue synonymique des espèces de ce genre ; Journal de Conchyliologie ; IV, 1853, p. 63 et 1 10 ; et Moquin-Tanpon (A.). — Histoire naturelle des Mollusques terrestres et fluviatiles de France ; I, 1855, p. 483. 34 —_ 966 — 1902. Ancylus costulatus Caziot, Moll. terr. fluv. Corse ; p. 268. 1903. Ancylus costulatus Germain, Æ4. Mollusques terr. fluv. Maine-et-Loire; p. 209, n° 2083. 1904. Ancylus costulatus Pallary, 4° Contrib. faune Maroc, in : Journ. de Conchyliol.; LIT, p. 54. Le test de l'Ancylus costulalus est mince, peu solide, à peine subtransparent, d'un corné Jaunâtre assez pâle. Il est orné d'un double système de stries : les unes sont concen- triques, fines et délicates; les autres sont rayonnantes, fortes, saillantes, à section plus ou moins régulièrement arrondie. Entre ces stries, on en observe d’autres, également rayon- nantes, mais beaucoup plus délicates et au nombre de 2 ou 3 entre deux côtes consécutives (pl. XXII, fig. 3). Longueur : 6-7 millimètres ; diamètre maximum : 4-4 1/2 millimètres; hauteur maximum : 3-3 1/2 millimètres. Il existe une variété minor Bourguignat! ne mesurant que 3 1/2 millimètres de longueur pour 2 1/4 millimètres de largeur et seulement 2? millimètres de hauteur maximum. BourGUIGNAT * a décrit et figuré, sous le nom de var. subri- paria, une coquille se distinguant du type par des côtes moins régulières, « séparées par une surface non sillonnée, mais lisse ou presque lisse, de telle sorte que cette partie du test semble composée de méplats et de plans analogues à ceux qui caractérisent l’Ancylus riparius Desmarets » *. 1. BourGuIGNAT (J.R.).— Malacologie de l'Algérie; 11, 1864, p. 1%, pl. XII, fig. 42-44. J'ai retrouvé cette intéressante es- pèce dans la petite rivière de l’Aubance, à Érigné, près d'Angers. [Germain (Louis). — tude sur les Mollusques terrestres et Jluciatiles vivants des environs d'Angers et du département de Maine-et-Loire ; 1903, p. 209]. 2. BourGuIGNAT (J. R.). — Loc. cit.; II, 1864, p. 195, pl. XII, fig. 37-38. 3. La variété subriparia a été recueillie, par A. LETOURNEUX, dans les bassins du jardin d’essai de Bône, Propre Oued el Amor (région de Tabarka). Trois exemplaires. Cette espèce, qui habite une grande partie de l'Europe méridionale, se retrouve en Tunisie, en Algérie et au Maroc. Ancyius (Ancylastrum) striatus Webb et Berthelot. 1853. Ancylus striatus Webb el Berthelot, Syn. Moll. terr. fluv. etc... insul. Can. observ.; Ann. Se. natur.; p. 19, 1 «ee 1834. Ancylus striatus Quoy et Gaimard, Voy. Astrolabe; Zoo- logie; III, part. 1, p. 207, pl. LVIII, fig. 35-38. 1857. Ancylus striatus Beck, Index Molluscorum... Musei Prince. Aug. Christ. Freder. ; p.124. 1837. Ancylus striatus À. d'Orbigny, Moll. Échin. etc... îles Canaries ; p. 75. 1845. Ancylus striatus À. Morelet, Descript. Moll. Portugal; p. 86 [pars]. 1846. Ancylus striatus Graëlls, Catal. Moll. Espana; p. 22. 1853. Ancylus striatus Bourguignat, Catal. Ancyl., in : Journal de Conchyliol. ; IV, p. 183, n° 31. 1853. Ancylus striatus Bourguignat, Descript. Ancyl. coll. Cuming, in : Proceed. Zoolog. Society London; p. 88. 185%. Ancylus striatus Gray, List Shells of the Canaries in the collect. of Brit. Mus. ; p. 13. 1855. Ancylus striatus H. et A. Adams, Gener. of recent Moll.; Il”,p: 260. 1. Non Ancylus striatus Porro (Mollusc. terr. fluv.; 1846, p. 22) ; — Dupuy (Hist. Mollusques terr. fluc. France; 1851, p. 495, tab. XXVI, fig. 5); — Muier [Mollusques de Maine-et-Loire ; 1854, p. 54, n° 2; et Ann. Soc. linnéenne Maine-et-Loire ; 1, 1853, p. 302 (eæcl. synonym. Quoy et Gaimard)]; etc. Cette coquille est une variété de l'Ancylus simpleæ Buc’hoz [Aldrorandus Lotharingiæ, où Catalogue des anim. quadrup. reptiles, oiseaux, poissons, insectes, vermisseauæ, coquillages, qui habitent la Lorraine et les Trois-Écéchés ; 1771, p. 236, n° 430 (Lepas simpleæ) |, que j'ai nommée Milleti [ Germaix (Louis). — ‘Étude sur les Mollusques ter- restres et fluviatiles vivants des environs d'Angers et du département de Maine-et-Loire ; 1903, p. 209]. —HqR 1862. Ancylus striatus Bourguignat, Spicilèges malacolog. ; p. 176 et 197. | 1864. Ancylus striatus Bourguignat, Malacologie Algérie; I, p. 192, pl. XII, fig. 9-12, 1874. Ancylus striatus Mousson, in : Jahrb, Malakozool. Ges. ; 1 p-708: 1880. Ancylus striatus Morelet, Faune malacolog. Maroc, in : Journ. de Conchyliol.; XXVIII, p. 65, neo 113. 1885. Ancylus striatus Weslerlund, Fauna palaart. region.; V, p. 92. 1898. Ancylus striatus Pallary, 2° Contrib. faune malacol. Maroc, in : Journ. de Conchyliol.; XLVI, p. 162. 1899. Ancylus striatus Locard, Conchyliol. portugaise ; p. 184. 1902. Ancylus striatus Caziot, Et. Moll. terr. Jiuv. Corse ; p. 268. 190%. Ancylus striatus Pallary, 4° Contrib. faune malacol. Maroc, in : Journ. de Conchyliol. ; LIT, p. 54. Le test de l’Ancylus striatus, plus ou moins solide et crétacé, est quelquefois subtransparent. Il est, le plus sou- vent, d'un corné jaunàtre un peu roux vers le sommet, et présente, comme l'espèce précédente, un double système de stries : les premières sont concentriques, fines, mais irrégu- lières; les secondes sont rayonnantes, fortes, saillantes, égales ou subégales, ordinairement assez voisines les unes des autres (pl. XXIIT, fig. 4). Longueur : 7-8 millimètres; largeur maximum : 5-6 millimètres ; hauteur maximum : 4-5 millimètres. La sculpture du test est, dans cette espèce, très-différente de celle que l’on observe dans l'Ancylus costulatus. Ici, en eïfet, toutes les stries rayonnantes sont foujours égales, tandis que, dans l’Ancylus costulatus, les stries saillantes alternent avec d'autres beaucoup plus fines. Je donne ici (pl. XXIHL, fig. 3-4) des figures comparatives qui permet- tent de séparer très -nettement ces deux espèces. — 269 — Oueds de la région d’Aïn-Draham. Nombreux et beaux échantillons sur les pierres. Primitivement découverte dans l'ile de Ténériffe, cette espèce a été retrouvée au Maroc (P. Pazcary), en Algérie, en Espagne (GRAELLS) et au Portugal (MorELET). Elle n'avait pas encore été recueillie en Tunisie. GASTÉROPODES PROSOBRANCHES. Famille des BYTHINELLIDÆ. Genre BYTHINIA Gray. Bythinia numidica Bourguignat. 1853. Paludina ventricosa Morelet, Catal. Mollusques Alger; Journ. de Conchyliologie ; IV, p. 297. ? 1862. Bythinia Leachi Bourguignat, Paludin. Algérie; Spiei- lèges malacologiques ; p. 114. * 1864. Bythinia numidica Bourguigrat, Malacologie Algérie; I, p. 225, pl. XIII, fig. 42-44. 1887. Bythinia numidica Letourneux et Bourguignat, Prodrome Malacologie Tunisie; p. 141. 1894. Bythinia numidica Locard, Les Bythinia du Système Eu- ropéen, Aevue suisse Zoologie et Annales Musée Hist. natur. Genève : I, p. 95. 1. GRAY (J.E.).— A natural arrangement of Mollusca, accor- ding to their internal structure ; The London Medical Repository; XV, 1821, p. 239 (sans caractères). Ce genre a élé défini plus tard par A. Risso (/Zistoire des prine. productions de l'Europe méridionale et partic. de celles des environs de Nice et des Alpes- Maritimes ; IV, 1826, p. 100). 2. Non Bythinia ventricosa de Gray [ loc. supra cit.; XV, 1821, p. 239 ‘ (sine descript.)] qui est le Bythinia Leachi de Suepparr (Transact. Linn. Society ; XIV, part. I, p. 152). 3. NON SHEPPART. — 270 — Coquille petite, allongée, médiocrement ombiliquée ; spire conique, plus ou moins lancéolée, composée de 6 tours très- convexes, à croissance régulière ; dernier tour formant en- viron le tiers de la hauteur totale, bien et régulièrement convexe, parfois un peu ventru; sutures très-profondes ; sommet lisse, souvent érosé:; ouverture subverticale, ova- laire-arrondie, un peu plus haute que large, anguleuse en haut, bien arrondie en bas ; péristome continu, simple et aigu. Opercule concentrique à nucléus presque central; stries plus ou moins marquées. Hauteur : $S millimètres ; diamètre maximum : 4-5 milli- inetres: Test solide, opaque, d'un brun noirâtre ou jaunacé, un peu brillant, orné de stries très-fines et irrégulières. Cette espèce, bien distincte, à été remarquablement figurée par BourGuiGNarT. L'unique exemplaire récolté par M. Henri GADEAU DE KERVILLE ne diffère du type que par ses tours un peu moins convexes. Oued el Amor (région de Tabarka); un seul échantillon. Le Bylhinia numidica n'est connu que dans un nombre restreint de localités de l'Algérie. Il n'avait pas encore été signalé en Tunisie. Bythinia Orsinii de Charpentier. 1852. Paludina Orsinii de Charpentier, in : Küster, Gatt, Pa- ludina, in : Martini und Chemnitz, System. Conchyl. Cabinet; p. 42, n° 46, taf. IX, fig. 1-2. 1864. Bythinia Orsinit Frauenfeid, Verhandl. Zool.-Botan. Ge- sellsch. in Wien; XIV, p. 633; tirés à part, p. 18. 1887. Bythinia Orsinit Letourneux et Bourguignal, Prodrome Malacologie Tunisie ; p. 141. 1887. Bythinia hipponensis Bourguignat, in : Leltourneux et Bourguignat, loc. cit. ; p. 141 [sine descript.]. on — 1S87. Bythinia sebanica Bourguignat, in : Lelourneux et Bourguignat, loc. ect. ; p. 141 [sine desceript.]. 1887. Bythinia Hagenmülleri Bourguignat, in : Letourneux et Bourguignat, loe. cit.; p. 141. 1887. Bythinia punica Hagenmüller, in : Letourneux et Bour- guignat, oc. cit. ; p. 141. 1894. Bythinia Orsinit Locard, Les Bythinia du Système Euro- péen ; Revue suisse de Zoologie et Annales Musée Hist. natur. Genève; II, p. 89 et 95. 1894. Bythinia hipponensis Locard, loc. eit.; p. 95 et 132, pl. V, fig. 17. 1894. Bythinia sebanica Locard, loc. cit.; p. 96 et 133, pl. V, fig. 18. 1894. Bythinia Hagenmäülleri Locard, loc. cit.; p.96, pl. VI, fig. 4. 189%. Bythinia punica Locard, loc. eit.; p. 96, pl. VI, fig. 27. Je rapporte, comme on le voit, les Byfhinia hipponensis, B. sebanica, B. Hagenmnülleri et B. punica au Bylhinia Orsinii. A. LocarD, qui a donné de longues descriptions de ces coquilles, distingue le Byth. hipponensis du Byth. Or- sinii : « à son galbe plus globuleux dans son ensemble ; à sa spire moins haute et moins acuminée; à son avant-der- nier tour plus petit, surtout en hauteur ; à son dernier tour plus ramassé-ventru, moins rétréci dans le bas; à sa suture moins accusée : à son ouverture plus grande, plus ovalaire, plus excentrée; à son test plus délicat; à son péristome plus évasé » 1. Le même auteur distingue le Byth. sebanica du Byth. Orsinii : « à sa taille bien plus petite ; à son galbe moins haut ; à sa spire plus courte, plus trapue ; à ses tours moins étagés et moins distincts; à son dernier tour propor- tionnellement plus développé et plus arrondi; à son ombilic moins ouvert; etc. »2. 1. Locarp (A.). — Loc. supra cit.; 1894, p. 135. 2. Id., id., id., p. 134. Ces deux textes montrent suffisamment qu'il ne s'agit ici que d’une mutation subvenñtricosa du type Byth. Orsinii. L'examen comparatif des figures données par A. Locarp! achève la démonstration et permet de constater, en outre, qu'il n'y a pas de différence appréciable entre les coquilles nommées Byth. hipponensis et Bylh. sebanica. Le même auteur à figuré, toujours d'après les types de BouRGUIGNAT conservés au Musée d'Histoire naturelle de Genève, les Bylhi- nia Hagenmülleri et Bythinia punica. L'étude attentive de toutes ces figures montre qu'il s'agit toujours du même type ne présentant même pas de variations très-étendues. La plus importante à signaler est la profondeur variable de la suture, plus particulièrement accusée dans le Bythinia punica. Cependant, même chez cette dernière forme, la suture n’est pas comparable, à beaucoup près, à celle du Bythinia numidica Bourguignat. D'ailleurs, la suture des Bythinia est essentiellement variable, et les exemplaires de Bylhinia Orsinii recueillis par M. Henri GADEAU DE KERVILLE mon- trent que le polymorphisme de la suture, conséquence directe du polymorphisme de la convexité des tours, est un carac- tère purement individuel. Je figure iei (pl. XXX, fig. 25-30) quelques échantillons de cette espèce, récoltés dans l'oued el Amor et provenant d'une même colonie. Le test est solide, bien qu'un peu mince; il est d’un brun noirâtre plus ou moins foncé, très-finement strié. Hauteur : 5-6 millim.; diamètre maximum : 3 1/2-4 millim. Oued el Amor (région de Tabarka); sept échantillons. Le Bythinia Orsinii habite l'Italie. Il se retrouve en Grèce , notamment dans le lac Copaïs ( Collection BourGur- GNAT). En Afrique, cette espèce a été signalée dans un assez grand nombre de localités de la Tunisie. 1. Ces figures sont d’un grand intérêt puisqu'elles reproduisent les échantillons types de Bourguignat, actuellement conservés au Musée d'Histoire naturelle de Genève. Genre AMNICOLA Haldeman. ! Amnicola Dupoteti Forbes. 1839. Paludina dupotetiana Forbes, Land and freshw. Moll. of Alg.,in: Ann. Natur. History or Magas.; IT, p. 254, pl. XII, fig. 3. 1839. Paludina idria Terver, Catal. Moll. terr. fluv. Nord Afrique; p. 31, pl. IV, fig. 18-19. ? 1841. Paludina idria Rossmässler, in : Wagner, Reisen in der Regentseh. Algier ; NI, p. 251. 1853. Paludina idria Küster, in : Martini und Chemnitz, Syst. Conchyl. Cabinet ; Gal. Paludina; p.53, pl. X, fig. 17- 18 1853. Paludina dupotetiana Morelet, Cat. Moll. Alger, in : Journ. de Conehyliol.: IV, p. 296. 1859. Paludina idria Aucapitaine, Moll. eau douce Kabylie, in : Ann. Se. naturelles ; 4° série; XI, p. 180. 1862. Bythinia idria Bourguignat, Spicilèges malacoleg.; p. 115. 1862. Bythinia idria Bourguignat, loc. eit.; p. 116. 1864. Amnicola dupotetiana Bourguignat, Malacologie Al- gérie ; Il, p. 244, pl. XIV, fig. 31-35. 1868. Amnicola dupotetiana Bourguignat, /Jist. malacol. ré- gence Tunis; p. 34. 1. Hazneman (S. S.). — À monograph of the Limniades and other fresh-water univalve shells of North-America; juillet 1840. (Le nom d’Amnicola est indiqué, pour la première fois, sur la couverture du fascicule de juillet 1840). 9. Non Paludina idria Poriez et. Micaaup (Galer. Mollusques Douai; I, 1838, p. 251, pl. XXVI, fig. 1-2) qui est une espèce du bassin du Danube (Carniole, Dalmatie, Istrie et Frioul). 3. Non RosswassLer (Zconogr. der Land-und Süssw. Moliusk.; pl: XF fig. 35-36) qui est l'Amnicola perforata de BourGuIGxar (Spicilèges mala- cologiques:; 1862, p. 118; et Malacologie Algérie; 1S64, Il, p. 216, pl. XIV, fig. 49-57). ; | 30 1874. Amnicola dupotetiana Mousson, Jahrb. Malak. Gesells. ; I, p. 100. 1880. Æydrobia dupotetiana Morelet, Faune malacolog. Maroc, in : Journ. de Conehyliol.; XXVIIT, p. 66. 1887. Amnicola dupotetiana Letourneux et Bourguignat, Pro- drome Malacolog. Tunisie; p. 146. 1898. Paludinella dupotetiana Paliary, 2° Contribut., in : Journal de Conchyliol.; XLVI, p. 162. 1904. Paludinella dupotetiana Pallary, 4° Contribut., in : Jour- nal de Conchyliol.; LI, p. 54. Cette coquille est excessivement variable, aussi bien en ce qui concerne la forme générale qu'au point de vue de la taille et de la coloration. La spire est plus ou moins allon- gée, les sutures sont plus ou moins profontes ; l'ouverture elle-même, le plus souvent arrondie, est quelquefois ova- laire. Quelques échantillons pourraient constituer une mu- tation ventricosa assez nette, mais sont reliés au type par de si nombreux intermédiaires, que toutes ces variations ne sauraient constituer des variétés dignes d'être conservées. Le test est assez mince, quoique relativement solide, trans- parent ou subtransparent, un peu brillant, très-finement strié, d’un corné blond assez clair, parfois rougeàtre, rare- ment encrouûté. Hauteur : 3-5 millimètres; diamètre maximum : 2-3 millimètres. Oued el Amor (région de Tabarka). Nombreux exem- plaires. Cette espèce habite les eaux limpides, les sources, les fontaines et les petits ruisseaux, où elle vit en colonies fort populeuses. Elle habite, en Kabylie, jusqu'à l’altitude de 1700 mètres (AUCAPITAINE). MORLET en a également signalé la présence dans une source chaude des environs de Kriz, — 275 — dans la région des Chotts ‘. L'Amnicola Dupoteli est connu de très-nombreuses localités de l'Algérie et de la Tunisie. On l’a de plus recueilli, à l'état fossile, dans plusieurs dépôts quaternaires de l'Algérie, notamment aux environs d'Oran *. PÉLÉCYPODES. Famille des SPHÆRIIDÆ. Genre SPHÆRIUM Scopoli. * $ 1. — SPHÆRIASTRUM Bourguignat. Sphærium (Sphæriastrum) Ddingoli Bivona. 1839. Cyclas calyculata Terver, Catal. Mollusques Nord Afri- QUE pr 20H05 1839. Cyclas Ddingoli Bivona, Nuovi Moll. di Palermo; Gior- nale letterario; CXCVII, p. 1, fig. 1 A et B, ( cité par J. R. BourGuIGNAT ). | 1841. Cyclas calyculata Rossmässler, in : Wagner, Reisen in der Regentsch. Algier ; II, p. 251. 1. Morer. — Liste des Coquilles recueillies par M. le D' An- dré pendant l’expédition des Chotts et descriplion d'espèces nou- velles ; Archives des Missions scientifiques et littéraires; 5° sé- rie; VII, 1881, p. 396. 2, ParLary (P.). — Sur les Mollusques fossiles, terrestres, fluviatiles et saumâtres de l'Algérie, in : Mémoires de la Soc. géologique de France; 1X, 1901, p. 168. 3. ScopoLi. — {ntroduct. ad Hist. natur.; 1111, p. 397, 1,0 88. 4. BourGuUIGNAT (J. R.). — Monographie espèces françaises genre Sphærium, elc.; Mémoires de la Société des Sciences phy- siques et naturelles de Bordeaux, 1, 185%, p. 12 des tirés à part. 5. Non Cyclas calyculata Draparnaup (ist. Mollusques terrestres et Jfluv. de France ; 1805, p. 130, pl. X, fig. 14-15) qui est le Sphærium la- custre de MüLLer [Verm. terr. et fluv. histor.; Il, 1774, p. 204, n° 388 (Tellina lacustris)]. — 216 — 1860. Sphærium Ddingoli Temple Prime, Synonymy of the fa- mily Cyclades; Proceed. of the Academy of Nat. Sciences of Philadelphia ; p. 26, n° 22. 1864. Sphærium Raymondi Bourguignat, Malacologie Algérie; IT, p. 275, (nom manuscrit). 1864. Sphærium Ddingoli Bourguignat, Malacologie Algérie ; IL, p. 274, pl. XVII, fig. 1-9. Cette espèce, de forme générale subrhomboïdale-ovalaire, est un peu renflée ; ses sommets sont proéminents et forte- ment caliculés. Le test, d'une extrême fragilité, est d'un corné pâle, transparent, orné de stries concentriques très- délicates. Longueur : 10-11 millimètres; hauteur maximum : 8- 8 1/2 millimètres ; épaisseur maximum : 4-4 1/4 millimè- tres. TEMPLE PRIME avait, en 1859 !, placé cette coquille en synonyimie du Pisidium cuneatum Petit ?, sans doute parce que ViLLa * avait à tort rapporté cette espèce au genre Pusi- dium. L'auteur américain a d’ailleurs rectifié son erreur l’année suivante. Oued el Amor (région de Tabarka) ; deux exemplaires. Le Sphærium Ddingoli habite la Sicile et quelques 1. Prime (Tempze). — List of the known species of Pisidium with their synonymy, in : Annals of the Lyceum of Natural His- tory of New-York; mars 1859, p. 97, n° 12; tirés à part, p. 4, no 12. l 2. PETIT DE LA SAUSSAYE (S.). — Journal de Conchyliologie; 1851, p. 422. 3. VizLa (A. et J. B.). — Dispositio systematiea Conchylio- rum terrestrium et fluciatilium quæ adservantur in collectione fratrum A. et J. B. Villa; 1841, p. 44. — 211 — points du nord-ouest africain, notamment les environs de Bône (BRONDEL, LETOURNEUX ), d'Alger (DUPOTET, BRONDEL) et de Blidah (LaLLemaANT). Il n'avait pas encore été recueilli en Tunisie. 2 De je “en | a h #4 À # 9 Fra 42 AU 31 # + ji ”h ne Ÿ ] rad | 1 D * (ER aq (Etat La ï re ru A Ê | Fa À “ î APE “ne ë EYE Hate JS h 4 FO | FRA à ñ F [4 DE Non « L | & Den " 2e Pr. eo (ai 0 INDEX ALPHABÉTIQUE Acavus de Montfort............ se ACHEUSIASDERS GTA... 0 Achatina Menke”.”-"".7......:.. : Achatina alpira Deshayes....… re — — variété latior de Férussac........ corned BrümMAatLe---.... Potretr Michaud... rosea de Férussac ....... Agriolimax Morch..:.....1."... e Agriolimax Kervillei Germain...... : — — variété fulva Germain...... variété picturata Germain. .... nyctelius Bourguignat Alexia DeAaCh..-62--orecctecretee. Amalia Moquin-Tandon ........... Amalia drymonia Bourguignat..... : — gagates Draparnaud ........ nc raCilIs MeyAIS.E cree. ce Amnicola Haldeman........ D 00 0 Dupoteti Forbes........ = perforata Bourguignat.. Ancylastrum Moquin-Tandon .... AnCyLlus GEOÏTOM---r--------rerce Ancylus costulatus Küster.......... variété minor Bourguignat.. variété subripa- ria Bourgui- SAS Re ee Peraudieri Bourguignat.... riparius Desmarets. ........ simplex BuCNOZ 1. 266 264 266 267 Pages Ancylus simplex variété Milleti Ger- MAR. < — SÉRLATUS PP OTL ON. 2 TT — striatus Webb et Berthelot. —. Strigatus Parreyss.-1....1.: Anodonta Cuvier; leur absence en Dune re nie te ‘ Archelix Albers:. "1. Docs Buliminus Ehrenberg............ ‘ Boliminus pupa inné re --.---- — — variété bitubercu- lata Bourguignat. — — variéténon tubercu- lata Bourguignat. — — variété pallida Ger-- MAT M ser ecpese — — variété substriata Bourguignat..... Bulimus Bruguière ...... PS ABe 0e = Bulimus acutus Bruguière ......... — algirus Bruguière......... contorius Beck decollatus Bruguière...... emarginatus Deshayes.... Jasciatus Turton....... ne MUVUIOIUS SAR er. Poireti C. Pfeiffer ..… psammoicus Pfeiffer ...... PUPA BTUEUIÈrE.----e--.0e tuberculatus de Lamarck. cariabilis Hartmann...... ventricosus Draparnaud.. Bulinus AdAnSOnE 0... Bulinus Brocchii Fischer........... …... .….….. 1. Les noms en ctalique sont les synonymes. — 280 — Pages Bulinus contortus Fischer.......... 250 BythiniaNGraye CEE EC Re Rhode 268 Bythinia Hagenmütlleri Bourguignat 271 — hipponensis Bourguignat. 270 — idria Bourguignat........ 213 — Leachi Bourguignat...... 269 — Leachi Sheppart........... 269 — numidica Bourguignat.... 269 —" Orsinii de Charpentier. -.: 270 = punica Hagenmüller...... 271 — sebanica Bourguignat..... 271 —UCenLELCOSROTAVE eee 269 Cæcilianella Bourguignat......... 15: Cænatoria Held eee ""rerere 51 Cænatoria aspersa Held ........... 191 — melanostoma Held...... 166 — naticoides Held......... 163 &Gandidula Kobelt....:............ 209 Cantareus Risso...... sommets 163 Cantanus ISSU ere ee Eee 163 Cantarus naticoides Risso.......... 163 Carocolla Schumacher....... Ponseelles Carocolla maculata Menke........ Lo Clausilia Draparnaud..........:.. 133 Clausilia bidens Linné........... oser — philora Letourneux et Bour- DUMAS er or Ce. 133 — Mristrami Pfeiffer """"" 133 —- virgata Rossmassler ....... 133 Cochlea de Férussac...... SRE OUT 150 Cochlea virgata Da Costa .......... 182 —- culgaris Da Costa :........ 150 Gochlicella Risso......... RO Te 231 Cochlicella acuta Locard........... 232 — barbara Germain....... 232 _ barbara Locard........ 233 —— meridionalis Risso.. 231 — CURBLLLMAISSO EPA ECEE 291 Cochlicellus acutus Beck........... 231 Cryptomphalus Agassiz......,.... 150 CGYCIAS TUEUR AR ee ere où 2e Cyclas calyculata Draparnaud ..... 275 —calyculata Terver 279 — Ddingoli Bivona …........... 279 Pages Diastropha Gray ........... seen 250 Diastropha contorta Gray.......... 250 Elisma Leach......... Re R nr 231 Elisma fasciata each. ee Sn) | Euparypha Hartmann ...... Moose 182 Euparypha rhodostoma Hartmann. 183 Ferussacia RIiss0... 2. mere 133 EruticicolatHeld "re cee Le Glandina Schumacher ............ 144 Glandina algira Bourguignat ...... 145 — PorrelinBeck renier lee Gonostoma Held............ D er LE Gyraulus ADASSIZ Eee --e-cverce 262 Gyrorbis Moquin-Tandon .... 256 Helicogena de Férussac .......... 166 Helicogena vermiculata Beck ...... 171 Herix/DInnés 2-00 rene feet 4149 Helixsacuta Muller" "CRC re eee 233 — “adspersa Martens... 152 — 4 AJGTOLISCNN AIN "creer 186 — amanda variété Rossmassler.. 217 — anoterodon Péchaud.......... 203 ONE MOTO TOME DES 00€ 165 —_“apicina de Lamancke "#0." 209 — — variété Requieni Mo- quin-Tandon........ 211 —aspersa Müller ..-210"6..... 150 — — variété exalbida Mo- quin-Tandon ..... D (5 — — variété luteola Bour- pUIsnAte ee -rercee 154 ni —— variété ponderosa Ger- MAIN sente 154 — aspersa Rossmassler......... . ol — barbara Linné...... me 231 — barbozana Locard............ 188 — bifasciata Pultney. ....... 25 — Bocagei Locard.......... Ses 1 — boghariensis Debeaire Le Rise IE — bulimoides Moquin-Tandon... 235 — byrsæ Marès D 185 — çandiota Friw als et Most 219 Helix carpiensis Letourneux et BOUrEUIENAT-. Me -----ece catocyphia Bourguignat... Chambardi Bourguignat...... cingendaf Montagu .......... : CLNGMIIT SEUAEL- 2... CLEO VETE UT alerte: 2e De — variété boghariensis De- DEAR ARS ARE doc Codringtoni Gray...... SH TeS Coluber Beck"... Messe conica Draparnaud ........... — variété sulcata Jan... CONICOPOTDES SN eee ser mene conStantinæ Forbes ........... — variété bifasciata Bourguignat... candida Bourguignat... — variété coalita Germain...... : —— variété Bourguignat... — variété quadrifas- ciata Bourgui- DAS mere — variété trifasciata Bourguignat... = variété maxima contermina Pfeiffer ...... Se contermina Shuttleworth ..... cornea Draparnaud......... De Couturieri Bourguignat..... erenulata Müller,............. creticarde Feérussac. 4,200 Cuttati Bourguignat........ . Dastuguei Bourguignat....... decollati Inn - Dermot Servain... en. djerbanica Letourneux et Bourguignat......... ACC Donatir Berthier:........... Dureut'issel.....2,...:5... Durieui Moquin-Tandon ...... fera Bourguignat............. — variété tectiformis Ger- MALTE ee res mets ne 174 170 182 228 230 228 174 175 225 226 183 185 229 21 185 203 255 186 186 185 219 219 213 214 Pa Heliæ figulina Parreyss variété nu- CULOIMOUSSONE 5 LE Flattersit Ancey:. Ne HAT TERVeR. er de aese ne fœtens Studer........ PER gergisensis Letourneux et Bourenienat EEE + Letourneux et Bouretienat essuie hamadanica hieroglyphicula Michaud ..... hipponensis Morelet.......... hortensis Pennant....... or ac hyperplatæ Servain .......... Juilleti Ferver.. "21°... ë — variété vermiculiformis Locard SAT NSN Te lanuginosa de Boissy . ........ — variété major Pal- lenoleuca Bourguignat....... lenticula de Férussac.…. Lecesqueriberthien "te. lucorum Razoumowski ....... Machadorllocard ere Mazzulii de Cristofori et Jan... mazzuliopsis Ancey .......... melanonixia Bourguignat..... melanostoma Draparnaud..... globosa Germain... — variété maxima Bourguignat.. meridionalis Parreyss...... # Monroi Letourneux et Bour- ÉEUTENAt. ER ann eee naticoides Draparnaud....... neritoides Chemnitz ......... NUCHIAMPAPTEYSS 7-0... = variété numidica Moquin-Tandon..... Olicaresi Servain ...... dns pachya Bourguignat...... DO papalis Locard....."... AS — variété conica Ger- MAN eee dre 20 ges 167 204 179 183 186 186 13 218 150 185 13 170 469 _. 1 178 ART 186 192 185 151) 18S 154 156 108 166 168 — 282 — Pages Pages Heliæ peregrina Locard........... . 245 Helix pyramidata variété monozona — petholata Olivi........ ess O2 Bourguignat... 224 — pila Caziot. 5... 215 _ variété obscura — pilula Locard ................ 215 Moquin - Tan - = pisana Chemnitz--..--."..-. 182 done: CEE 224 — pisana de Férussac......... 182 — variété trizonata — pisana Müller ........... Sama lez Bourguignat .. 224 — … — - variété alta Locard..... 189 1'AESTON A MArÈS.......... 186 — — variété depressa Re- Requieni Moquin-Tandon.... 211 UIeNEE re eee ee 190 rhodostoma Draparnaud..... 182 = — variété Donnelli Pallary 190 rOseotinct@ FOTDES 0.0" 178 — — variété globosaRequien 190 HVOSeLLAPIeIET ee ere -eeee AT = — variété globosior Shut- Rozeti Michaud.......... 216 HEIN Poor odonbtac 190 — variété hipponensis — — variété globulosa Lo- MOrelEt er CPreArtere 218 Card... MR ES 190 rozetopsis Letourneux et Bour- — — variété major Locard.. 189 Btienate- eee re 218 = — variété minor Bourgui- RUPeSITISEMUIIER"FFEREER Er 1532 CN san ane cocon do 189 salemensis Letourneux et — — variété subplanata Pal- BourauIenDate "te ee 04 118 Ati ocseonucenéespe 191 Sandon eislene perte ces 184 — — variétés ex colore..... 191 soluta Michaud..... Den Cac 131 — pisanella Servain ............ 185 sphæromorpha Bourguignat.. 173 — pisanopsis Servain ........ 184 SDLGONDISAIANNÉ Re ECe . 260 — psammæcella Letourneux et subaperta Ancey............ 155 Bourauienat--e--"----- "6e 220 submeridionalis Bourguignat 219 — psammoica Morelet.......... . 224 SUDDAPAUSACAZIOLE EEE TETE 215 — pupa Linné......... En alet . 246 subpisana Bourguignat...... 186 — pyramidata Draparnaud...... 221 tabarkana Letourneuxet Bour- = — variété alba Re- HUNENAl Eee RE ee store MATE QuiIeNn 223 tarentina Pfeiffer ............ 221 — — variété bizonata thinophila Bourguignat...... 185 Bourguignat.. 224 tigriana (Gervais. ...--..... 20 — — variété cornea trochoides POIrete rec ec Moquin - Tan - turritella Parreyss..."".0.0.. 230 don Tes vcr 22% variegata Chemnitz......... 150 — — variété flammu- variegatæ Gmelin.....:..... 150 lata Bourgui- vermiculata Müller.......... 170 PNA etre MU2E — variété albida — — variété grisea Mo- Bourguignat.. 172 quin-Tandon. 224 — variété ciriæ — — variété lutescens Rossmassler.. 174 Bourguignat . 224 verticellata Parreyss......... 230 = — variété maculosa cirgata Montagu ............ 182 Moquin - Tan - sitanensis Letourneux et don rem 224 Bourguignat....41......... 4100 Heliæ 3onaria Chemnitz........... 20n@r14 DONOVAN----.-..... — zonaria Hartmann ........ _ — zonaria Linné ...... see te nee SONATA PeNNANTE..------e Hyalinia Agassiz ........ Perte _ Hyalinia eurabdota Bourguignat .... — _ variété Gadeaui Germain...... : -- Hagenmülleri Péchaud..... Hydrobia Hartmann...... anale Hydrobia dupotetiana Morelet..... Isodora Ehrenberg.............. . Isodora Brocchit Ehrenberg ....... — contonta Jickeli.".." Use Isthmia Gray........ ma els eee Isthmia muscorum Linné........... Krynickillus Kaleniczensko...... Lepas Tournefort......... Fe Lepas simpleæ Buc'hoz.......... ue Heucochroa Beck =.-""7"1#".-2.- : Mimax INnné.-..-..-. US pere Limazæ drymonius Bourguignat. .. GAUCLESMAIDERSERRESEEEN CEE gagates Draparnaud....... . gagates Menegazzi.......... — subsaxanus Bourguignat .... Limnæa Bruguière . Limnæa colpodia Bourguignat varié- té ponderosa Germain . — truncatula Müller....... Lymnæa fasciata Fleming ......... Macularia Albers............ PACE Macularia Martens ....... tie Malacolimax Malm...... ones Malinastrum Pollonera......... Se Mastus Beck..... DE RDAEE AA Melania de Lamarck.. ....... ME Melania tuberculata Müller......... Melanopsis de Férussac.......... Melanopsis lævigata de Lamarck.... maroccana Chemnitz .... = 989 — Pa Melanopsis præmorsa Linné...... _ DER Cie Loeenc oo RAM ONDEE Milaæ gagates Gray ......:.. Sono Obeliscus Beck............ See Obeliscus decollatus Beck....... DE Oleacina Polten Mt, "2te 0e sriete Oleacina algira Bruguiéere 1"... variété dilatata Zei- Has res donct dilatata Zeigler...... se Poiretint-"Plelfferenrn ce rosea de Férussac....... se 230, 236, 230, Otala SCHUMACRER M SE EEE Eee OrbitinasRiSSOt eee ee Orbitina incomparabilis Risso. truncatella Risso .... Paludina de Lamarck..... SAÉÉe ac Paludina dupotetiana Forbes...... — idria Potiez et Michaud.. idria Terver :..... Te Orsinii de Charpentier... ventricosa Morelet...... . Paludinella Pieiffer............ Æ Paludinella dupotetiana Pallary .. PAU El RER ECS EE re e Physa Draparnaud...... nr. 50 Physa Brocchii Ehrenberg..... Brondeli Bourguignat....... contorta Michaud ..... — — variété Brocchii Ehrenberg..... UE variété Brondeli jourguignat...... — Raymondi Bourguignat...... — ricularis Philippi..... eee — truncata de Férussac........ Pirainea Lessona et Pollonera .... Pisidium 0 Pieter. 7 0190 Pisidium cuneatum Petit de la Saus- SE MORE COUDE 1530 — pusillum Gmelin..... te Planorbis Guettard ..... ......... Planorbis agraulus Bourguignat.... complanatus Morelet..... — 284 — Pages Planorbis depressus Nyst.. ..... st AU) _ dubius Hartmann... NE. - glaber Jeffreys....... : 208 — intermedius de Charpen- Dé Ree ermee ere ADD — lŒriISAITER 2-0 - ‘ 263 — marmoratus Michaud..... 259 numidicus Bourguignat... 262 — philippianus de Montero- SO ER Le ner eee 257 — Philippii de Monterosato.. 256 — rotundatus Poiret......... 261 — salonensis F. Florence... 258 — EDIrOnbLSATIEle RER EC ET 0260 — SDIFOTDISM ANNÉE EE er ce 260 — subangulatus Deshayes... 258 — subangulatus de Lamarck. 258 — subangulatus Philippi.... 256 — umbilicatus Müller ....... 258 _ — variété sub- marginatus de Cristofori et Jan. 258 — Vortex Tinnér- rt. Don A0) | Plicadomus Swainson ............ 170 Poiretia hiSCheEn Te cernes 144 Polyphemus Villa...... here 144 Polyphemus algirus de Cristofori Lane Re 144 — striatus de Mont- fOrt Rene anses 144 Pomatia Beck......... eos el Pomatia adspersa Beck............ 151 — melanostoma Beck........ 166 — naticotdesiBeck EEE -ter 163 Pseudopolita Germain ........... 147 Pupa de Lamarcke Pret. 133 Pupa bigranata Rossmassler....... 153 — granum Draparnaud ........ . 199 —TILUSCOT UN DINNÉ- =... eee 153 — punica Letourneux et Bourgui- ANA ere eeereerer tente 153 Pupulateichee.-""-"... Martest 133 Pupilla bigranata Rossmassler...... 133 — granum Draparnaud........ 133 — punica Letourneux et Bour- guignat ...... 1450520000 153 Pages RUMINANRISSO 2-2 rec re 235 Rumina atlantica Pallary........... 245 — decollata inner Ferre 235 — — variété clavifor- mis Kobelt..... 239 — — variété cornea Bourguignat.... 242 — — variété lanceolata Bourguignat.... 239 — — variété major Pieter Re ee 238 — — variété maura Crosse--arase.: 241 — — variété maxima Bourguignat.... variété minor Mo- quin-Tandon.... — — variété Paivæ Lower 240, —— = variété saharica DeDEAUAE EEE variété ventricosa Bourguignat.... #racilis Pieliter. eee. 5 à SphæriastrumiBourguignat...... Sphærium]|Scopoli.. 5.7.7 Sphærium Ddingoli Bivona......... lacustre Müller-<-""""" Raymondi Bourguignat . Stenogyra Shuttleworth...... Ce Stenogyra decollata Albers.... ….. haliotidea variété bisul- cata Moquin-Tandon.….. Théeballeach.:: Ter creer ThebartapreimatiBecke tre tectrrce cingenda Leach ORAN 880 000 00 0 7 100 ERREURS I © — 285 — Pages Theba pisana Risso................ 183 — pyramidata Risso........... 221 — trochoides Beck............. 227 — virgata Jousseaume......... 184 Hrochula SCHIUteR 0... 221 Tropidocochliis Locard ...... 488, 227 Tropidocochlis catocyphia Locard.. 188 urbolRIein EE e---------e 231 Turbo fasciatus Pennant........... 231 Larriculaibeckhes "e-- --.-.-- 221 EnioPHIlIDPDSSON EC -e ee 154 Unio Delevieleusæ Hagenmüller..... 134 Pages Unio?:Doumeti Bourguignat......... 134 —. Rouirei Bourguignat.......... 134 Wertiqo Muller "#0. 133 Vertigo discheilia Bourguignat ..... 133 Xexophila Hell" """".""7 183, 211 Xerophila apicina Held ..... ...... 209 — FEI LUU 5 9 OSSRESEREE 183 — pyramidata Held........ 221 Zonites de Montiont ..®--...-.... 147 Zonites eurabdotus Bourguignat ... 147 Fig. Fig. Fig. Fig. (JE) 1 EXPLICATION DES PLANCHES Planche XXII. . Agriolimax (Malacolimax) Kervillei Germain. Région d’Aïn-Draham. | Henri GabEau DE KERr- viLLE |. | a, grandeur naturelle. . La même espèce vue en dessus: exemplaire dont le bouclier présente une forme ovalaire-élargie. Même localité ; grossie. . Agriolimax (Malacolimax ) Kervillei Germain, variété picturata Germain. Région d’Aïn-Draham. | Henri GapEau DE KER- VILLE |; grossi. . Agriolimax (Malacolimax ) Kerville: Germain. Schéma montrant la forme d’un bouclier élargi, à bords subparallèles ; fortement grossi. . Agriolimax (Malacolimaxz) Kervillei Germain. Schéma montrant la forme d’un bouclier ovalaire très-élargi ; fortement grossi. . Agriolimaæ (Malacolimax) Kervillei Germain. Vue de la sole, très-grossie. . Agriolimax (Malacolimax) Kervillei Germain. Appareil reproducteur (grossi). a. Glande hermaphrodite. b, b’. Canal déférent. c. Organe de la glaire. d. Utérus. e. Poche copulatrice. f. Gaine de la verge. h. Orifice génital. — 288 — Fig. 8. Amalia ( Pirainea) gagates Draparnaud. Organe corniforme très-grossi, d'après LEssona el PoLLoNERA (Monografia dei Limacidi italiant; 1882, tavola II, fig. 2). Planche XXIII. Fig. 1. Æelix (Archelix) constantinæ Forbes. Région d'Aïn-Draham, | Henri GapEAu DE KER- VILLE |]. Appareil reproducteur (très-grossi ). a. Poche du dard. b. Pénis. ce, c. Glandes multifides. d. Oviducte. e. Glande de l’albumen. Î. Canal de la glande hermaphrodite. g. Glande hermaphrodite. h. Canal déférent. i. Canal accessoire terminé en cul-de-sac. j. Canal de la vésicule séminale. k. Vésicule séminale. m, m. Muscles rétracteurs du pénis (au nombre de quatre ). n. Fouet. o. Orifice génital. Fig. 2. Helix (Archelix) constantinæ Forbes. Région d’Aïn-Draham. [ Henri GapEau DE KER- VILLE |. Estomac et glandes salivaires (très-grossis). b. Bulbe buccal. c, ©’. Canaux excréteurs des glandes salivaires, æ. Œsophage. e. Estomac. g, g’. Glandes salivaires. i. Intestin. JU Fig. 3. Ancylus (Ancylastrum) costulatus Küster. Oued el Amor (région de Tabarka). [ Henri GADEAU DE KERVILLE |. Fragment du test très-grossi, pour montrer la sculp- ture. Fig. 4. Ancylus (Ancylastrum) striatus Webb et Berthelot. Oued el Amor (région de Tabarka\. [| Henri GADEAU DE KERVILLE |. Fragment du test très-grossi, pour montrer la sculp- ture. Planche XXIV. Fig. 1-4. Helix (Cryptomphalus) aspersa Müller. Formes elata des environs de Bougie (Algérie ); grandeur naturelle. Fig. 5-6. ÆHelix (Cryptomphalus) subaperta Ancey. Chaîne du Diurjura ( Kabylie). Exemplaire adressé par AncEY au Muséum d'Histoire na- turelle de Paris; grandeur naturelle. Fig. 1-8. Hyalinia ( Pseudopolita) eurabdota Bourguignat, variété Gadeaur Germain. Exemplaire recueilli près de l’entrée, dans la grotte du djebel Gloub (Khroumirie). [ Henri GADEAU DE KERVILLE | ; X 2. Fig. 9. La même variété, vue en dessus; X 5. Fig. 10-11. Rumina decollata Linné. Exemplaire monstrueux des environs de Kerrata (Algérie). Collection du Muséum d'Histoire naturelle de Paris ; x 2. Planche XXV. Fig. 1. Æelix (Euparypha) Bertint Locard. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. — 290 — Rians (Var). Collection A. Locarp; grandeur na- turelle. 2. Helix (Euparypha) carpiensis Letourneux et Bour- guignat. La Rochelle (Charente-Inférieure). (Collection A. LocarDp; grandeur naturelle. . 3-4. Helix ( Trochula) psammoica Morelet, variété costu- lata Germain. Dunes de Tabarka. | Henri GapEau DE KER- VILLE >< t0: D. Helix (Helicogena) melanonixia Bourguignat. Environs de Tunis ; grandeur naturelle. 6. Helix ( Helicogena) pachya Bourguignat. Environs de Tunis ; grandeur naturelle. 1. Helix (Cryptomphalus) aspersa Müller, variété minor de Férussac. Ile de Ré (Charente-Inférieure); grandeur naturelle. 8, 9, 12, 13. elix ( Archelix) vermiculata Müller. Exemplaires atteints d’albinisme ; Alger. [A. MapouLé | ; grandeur naturelle. 10-11. Æelix (Archelix) constantinæ Forbes. Exemplaire atteint d’albinisme. Le Bardo, près de Tunis. [ A. MADOULÉ ] ; grandeur naturelle. Planche XXVI. 1. Helix (Euparypha) Cuttati Bourguignat. Sanary (Var). Collection A. Locarb; grandeur naturelle. 2. Helix (Euparypha) Cuttati Bourguignat. Les Sables - d'Olonne (Vendée). Collection A. Lo- CARD ; grandeur naturelle. % Fig. Fig. Fig. Ris. 2: Ne 3. Helix (Euparypha) pisanella Servain. Environs de Nimes (Gard). Collection A. Locann ; grandeur naturelle, 4. Helix (Euparypha) Cuttati Bourguignat,. Environs de Marseille (Bouches - du - Rhône ). Col- leclion A. LocaRD; grandeur naturelle. ig. D. Helix (Euparypha) Cuttati Bourguignat. Environs de La Rochelle (Charente-Inférieure ). Collection A. Locarp; grandeur naturelle. . 6. Helix (Euparypha) Cuttati Bourguignat. Environs de Lisbonne ( Portugal). Collection A, Lo- CARD ; grandeur naturelle. . 1. Helix (Euparypha) pisana Müller. Environs d'Alexandrie (Égypte); grandeur natu- relle. . 8-9. /Jelix (Euparypha) pisana Müller. Cucuron (Vaucluse). Collection A. LocaRp; gran- deur naturelle. . 10. Felix (Euparypha) pisana Müller. Collection À. Locarp ; grandeur naturelle. . 11. Felix (Euparypha) pisana Müller. Environs d'Alger. Collection A. LocaRD; grandeur naturelle. 12. Helix (Euparypha) pisana Müller. La Rochelle (Charente-Inférieure). Collection A. LocaRD ; grandeur vaturelle. . 13. Helix (Euparypha) pisanella Servain. Sanary (Var). Collection A. Locarp; grandeur naturelle. 14-17. /elix (Euparypha) pisana Müller. Nîmes { Gard ); grandeur naturelle. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. one 18. Æelix (Euparypha) Agarot Servain. Lisbonne (Portugal). Collection A. LocaRD; gran- deur naturelle. | 19. ÆHelix (Euparypha) pisana Müller. Alger. Collection A. LocaRD ; grandeur naturelle. 20. Helix (Euparypha) pisana Müller. Exemplaire bicaréné des environs du Croisic (route du bourg de Batz) (Loire-Inférieure) ; grandeur naturelle. Planche XXVII. 1. Helix (Euparypha ) pisanopsis Servain. La Rochelle (Charente-Inférieure). Collection A. Lo- CARD ; grandeur naturelle. 2. Helix (Euparypha) djerbanica Letourneux et Bourgui- gnat. Le Faro ( Portugal). Collection A. LocaRp; grandeur naturelle. 3. Helix (Euparypha) pisanella Servain. Nice (Alpes-Maritimes) ; grandeur naturelle. 4-5. Helix (Euparypha) pisanella Servain. Le Faro (Portugal). Collection A. LocaRDb; grandeur naturelle. E 6-7. Helix (Euparypha) pisanella Servain. Environs de Lisbonne ( Portugal ). Collection A. Lo- CARD ; grandeur nalurelle. 8. Helix (Euparypha) pisanella Servain. Villa Nova de Milfontes (Portugal). Collection A. LocaRb; grandeur naturelle. 9-12. ZZelix (Euparypha) subpisana Bourguignat. parypha ) P suis Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. — 293 — Le Faro (Portugal). Collection A. LocarD; gran- deur naturelle. 13. Helix (Euparypha) Monroi Letourneux et Bourgui- gnat. Limoux (Aude). Collection A. Locaxp; grandeur naturelle. . 14. Helix (Euparypha) pisanella Servain. Les Martigues (Bouches-du-Rhône). Collection A. LocaRp; grandeur naturelle. 15-16. Æelix (Euparypha) pisanopsis Servain. Lisbonne (Portugal). Collection A. Locarp; grandeur naturelle. . 11-18. Helix (Euparypha) djerbanica Letourneux et Bour- guignat. Porto (Portugal). Collection A. LocarD; gran- deur naturelle. . 19-20. Felix (Euparypha) Agarot Servain. Lisbonne (Portugal). Collection A. Locanrp; grandeur naturelle. Planche eV EI 1-4. Helix (Euparypha) Bocagei Locard. Le Faro ( Portugal). Collection A. LocarD; gran- deur naturelle. 5. Helix (Euparypha) Bocagei Locard. Porto (Portugal). Collection A. Locarp; grandeur naturelle. 6-7. Helix (Euparypha) Monrot Lelourneux et Bourgui- gnat, Lisbonne (Portugal). (Collection A. Locarp; grandeur naturelle. — 294 — Fig. 8-10. Æelix (Euparypha) Machadot Locard. Le Faro (Portugal). Collection A. Locarp; grandeur naturelle. Li eo © ig. 11-12. elix (Euparypha) racwesiana Marès. Porto (Portugal). Collection A. LocaRD; gran- deur naturelle. 7 Q g. 13-14. Helix (Euparypha) carpiensis Letourneux et Bour- guignat. Coïmbre (Portugal). Collection A. Locarp; grandeur naturelle. Fig. 15-16. /elix (Euparypha) barbozana Locard. Collection A. Locarp ; grandeur naturelle. lig. 17-20. Helix (Euparypha) barbozana Locard. Collection A. LocarD ; grandeur naturelle. l'ig. 21-22. Helix (Euparypha) Donatii Berthier. Porto (Portugal). Collection A. LocaRp; gran- deur naturelle. Fig. 23-24. Helix (Euparypha) carpiensis Letourneux et Bour- guignal. Toulon (Var). Collection des Mollusques de France, au Laboraloire de Malacologie du Muséum d'Histoire naturelle de Paris; gran- deur naturelle. Planche Xi Kg. 1-18. elix (Euparypha) pisana Müller. Exemplaires jeunes des dunes de Tabarka. [ Henri GapEau DE KERvVILLE]; XX 8. Liz. 19-99. Helix catocyphia Bourguignat [ = AHelix (Eupa- = C3 rypha) pisana Müller, jeunes |]. La Macta (Algérie); >< 3. D ° Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. — 295 — 23-24. Helix catocyphia [ = Felix pisana Müller, jeunes ]. Lisbonne (Portugal). Collection A. Locarp ; > Planche XXX. 1-7. Physa (Isodora) contorta Michaud. Exemplaires montrant le polymorphisme de la spire. Le Touat (Sahara algérien). [ M. PaLar, 1866 ]. Collection du Muséum d'Histoire natu- relle de Paris; grandeur naturelle. 8-9. Helix (Xerophila) papalis Locard. Granville (Manche). Collection A. Locarp: grandeur naturelle. . 10-11. ZZelix (Xerophila) pilula Locard. Port-Sainte-Marie (Haute-Garonne). Collection A. LocaRb; grandeur naturelle. 12-13. Helix (Xerophila) tabarkana Letourneux et Bour- guignat. Département du Gard. Collection A. Locärop ; grandeur naturelle. 14. Helix (Xerophila) pilula Locard. La Barre-du-Mont ( Vendée ). Collection A. Locarp ; grandeur naturelle. 15-16. elix (Xerophila) peregrina Locard. Ile de Ré (Charente-Inférieure). (Collection A. LocaRp; grandeur naturelle. 17. Helix (Xerophila ) tabarkana Lelourneux et Bourgui- gnat. Le Luc (Var). Collection A. LocarD; grandeur naturelle. ig. 18-19. Æelix (Xerophila) fera Bourguignat, variété tecti- formis Germain. Fig. Fig. Fig. 219061 Route de la Corniche, à Nice (Alpes-Mari- times ). [M. le Commandant Cazior, 1907 |; grandeur naturelle. 20-23. Helix ( Xerophila ) fera Bourguignat. Port-Sainte-Marie ( Haute-Garonne). Collection A. LocarD; grandeur naturelle. g. 24. Helix ( Xerophila) Durieui Moquin-Tandon. Dunes de Tabarka. | Henri GabEAU DE KERVILLE |. Exemplaire adulle; grandeur naturelle. 25-30. Bythinia Orsinti de Charpentier. Série d'échantillons montrant le polymorphisme de la spire. Oued el Amor (région de Tabar- ka). [ Henri GabEAU DE KERVILLE] ; X 3. 31-36. Helix ( Xerophila) Durieut Moquin-Tandon. Exemplaires jeunes des dunes de Tabarka. | Henri GADEAU DE KERVILLE |]; X 3. TABLE DES MATIÈRES Introduction Gastéropodes Pulmonés. Famille des Limacidæ Famille des Testacellidæ Famille des Oleacinidæ. Famille des Helicidæ Famille des Achatinidæ. Famille des Pupidæ. Famille des Limnæidæ . Gastéropodes Prosobranches Famille des Bythinellidæ Pélécypodes Famille des Sphæriidæ . Index alphabétique Explication des planches ROUEN. — IMPRIMERIE LECERF FILS. e = —_—————————— . \ à # > ' É : . . . ‘ * - t + ? \ , | * î : _ à N L k ; EL : « PME" } D . f A L 14 > ! ne à : Æ : Ù AV ET : Un Pie nt: Pr AT Tire) TT XXII PE 14 ESA = LECERF., Photocoll. GERMAIN del. MOLLUSQUES TERRESTRES. PI. XXII. L. GrRMAIN del, Photocoll, LECERF, MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES. DIESNIVE Photocoll. G. PissarroO. Nevgatifs G. PissarrO. MOLLUSQUES TERRESTRES. PI. XXV. 9 11 13 Négatifs G. PIssaRRO. Photocoll. G. PissaRRO. MOLLUSQUES TERRESTRES. PI. XM. Négatifs G. Pissarro. Photocoll. G. Pissarro. MOLLUSQUES TERRESTRES. PI. XXVII. Negatifs G. PissarroO. MOLLUSQUES TERRESTRES. 20 Photocoll. G. Pissarro. PISRNITE 9 k 11 15 13 Négatifs G. PissaRrO. Photocoll. G. Pissarro. MOLLUSQUES TERRESTRES. PI XXIX 13 14 15 16 93 24 21 29 Neégatifs G. PissarroO. Photocoll. G. Pissarro. MOLLUSQUES TERRESTRES. 19 21 25 26 27 32 33 34 39 36 Négatifs G. Pissarro. Photocoll. G. Pissarro. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES FR ‘ [s ” 1, Le e #3 Hu M \ ] Tux \ | D NE EE IS Li if ji | ‘ CE L' 2 ll tri 1j | qu on 0 LC TIR To : a EN Ve j L L Dr : i | à i hi AS d ñ he k 70 os h ï CHAN lice LRU UV »f AN ‘ ; Lu) Le Lis | " 1e J PAU 1) AL n ) W | (A : | en m f DA, PUUUE à l . LAN C] v (UNS (4 . Le Ci l + (à ui l | < ï : 5 : s f [ \ a £ on À si 4 ù f Lu k f | { É . < BUS ns PE J = re MITA DE : {L 2, FREE CA “1 (LA CR ST LL 1 Me , F { Le . tu e- A Û F AUTRE À | À ns : L e 4 k À 1 L , | « d Ê NI 4 k } : | k =! vi 4 UT TE De nie ni SJ . Fe P | a ÿ 1 je l # . RE ÉtRu où ( P LR 1 AL NIUE ARTE: . ” D h. : We | ul 7 AR " L FAT “AE ITR (Le | on 40 l . VA 21 | | EU _ è L Li CID | d ! \AL [en on, da # È ” l b L f l Ur A L M | MRES [l A1 : E fi l ë nue sait UN NA 3 nn