N, . ns % 4 io | a ; Ä A Be: =—d Scptenib 1897 I), REULES HT Îl SEPTEMBRE IMPRIMERIE KLEINDIENST & SCHMID 1596 ge. a Verhandlungen der Schweiz. Naturforschenden Gesellschaft 78. Jahresversammlung 8., 9., 10. und 11. September 1895 zu Zermatt Sitten Buchdruckerei Kleindienst & Schmid 1896 Rai ACTES DE LA SOCIÉTÉ HELVETIQUE DES SCIENCES NATURELLES 18" SESSION 8, 9, 10 ET 11 SEPTEMBRE 1895 A ZERMATT LIBRARY NEW YORK BOTANICAL GARDEN SION IMPRIMERIE KLEINDIENST & SCHMID 1596 TABLE DES MATIÈRES e — PAGES Adresse présidentielle présentée à la 78" Session de la Société Helvétique des Sciences naturelles par P.-M. DE RIEDMATTEN, professeur. le 9 septembre 1895, à ZETA CR NU RR Bas LUE à NEE ne 1 Protocoles I. Séance de la Commission préparatoire . . . . . 19 BROCES AV OLD APR I NI AA En 20 Nébiemiercessemhléesénéralen . u Ne CT 25 III. Deuxième Assemblée générale . . . 2 2 2 . 29 IV. Protocoles des Séances des Sections : . . : . . 32 A. Protokoll der Sektion für Physik und Chemie . 32 B. Protokoll der Sektion für Mineralogie und Geologie 39 C. Schweizerische botanische Gesellschaft . . . . 42 D. Protokoll der Sektion für Zoologie und Medizin 46 Rapports I. Rapport du Comité central . . ab) IM Vechnumes- AUSZUR oa A ee re 61 TIT. Bibliothek der schweiz. naturforschenden Gesellschaft 67 VI IV. .Bapports’des Commissions C0 VE A. Be Ö. D. bd ke Bericht der Denkschriften-Kommission . . . Bericht der Kommission für die Schläfli-Stiftung Bericht der geologischen Kommission Rapport de la Commission géodésique Bericht der Erdbeben-Kommission . Bericht der limnologischen Kommission . Bericht der Moor-Kommission Bericht der Fluss-Kommission Bericht der Gletscher-Kommission . Rapport de M. CH. Durour concernant la création dun Observatoire magnétique en Suisse Rapport de la Commission pour l'Exposition nationale de 1896 à Genève Conférences données aux Assemblées generales A B. ©. D: E. ire Assemblée générale : Conférence de M. le Prof. DH. BLanc, de Lausanne Conférence de M. le Prof. D" Karl Scamipt, de Bâle [Ie Assembl ee générale: Conférence de M. T. le Prof. Yung, de Genève Conférence de M. le Prof. D' R. Caopar, de Genève Conférence avec démonstrations de M. R. Prcrer sur lacétylène. sa liquéfaction. ses propriétés DRVSIQUES ARE PER ner Rapports annuels des Sociétés cantonales 1. 2. 9 Di sl Aargau BIS IR e e A Bern . Freiburg . St. Gallen (ENO I AR RE SLA URLA NANO Glaser e e Naro In End ee PAGES 9. Schaffhausen . 10. Solothurn 11. Thurgau 12. Wallis . 13. Waadt 14. Zürich Etats nominatifs T. Liste des membres et hôtes présents à la réunion de Zermatt II. Mutuations survenues dans le personnel de la Societe III. Les seniores de la Société . IV. Liste des membres à vie V. Comités et Comissions Nécrologies : Ulrich Srurz Auguste JACCARD . Ludwig Rürimevyer . Adolf von PLANTA PAGES 165 165 169 170 174 179 184 188 189 190 ADRESSE PRÉSIDENTIELLE PRÉSENTÉE A LA ol SESSION DE LA Societe Helvetiane des Sciences naturelles PAR P.-M. de RIEDMATTEN fesse Professeur _ LE 9 SEPTEMBRE 1895 a ZERMATT 5 LIBRARY d NEW YORK A BOT A: NICAL A GARDEN pa N Zr = TRÈS HONORES MESSIEURS, La FE PATES Cest pour la quatrième fois que la Société hel- vétique des sciences naturelles honore le Valais de sa visite. En 1829 c’est la maison hospitalière du Grand-Saint-Bernard qui a eu le bonheur de vous recevoir; en 1852 c’est la petite ville de Sion; en 1880 le joli bourg de Brigue, cette année vous avez ré- servé cet honneur à Zermatt. Au nom du Canton du Valais, au nom de la po- pulation de Zermatt, au nom de la Société Muri- thienne j'ai le bonheur de vous appeler les Bien- Venus. Un regret Cependant vient troubler ce bonheur ; SE de ne pas voir à ma place un homme sem- ea blable à ceux qui m'ont devancé dans ces fonctions, qui, tous, ont contribué d’une manière ou d’une autre au développement des sciences naturelles et à faire connaître les beautés de la nature de notre cher Canton. Je ne me fais pas illusion, Messieurs, je reconnais hautement que, pour avoir l’honneur de présider une société aussi illustre que la vôtre, il faudrait avoir à son crédit un mérite, quelque faible qu'il Ur Fu ME 4 î ni ie | VAT AUG? h soit. Mais, hélas! je n’hésite pas à l’avouer, je dé- cline toute prétention à un mérite quelconque. Je ne puis vous donner ici des détails sur les circonstances qui m'ont élevé à cette place, mais je vous prie de éroire qu'il ne m’a pas été loisible de décliner cet honneur J'espère, par conséquent, que vous serez assez sénéreux de m’accorder l’indulgence dont j'ai grand besoin. Convaincu de mon infériorité, je n’abuserai pas de votre patience et je n’absorberai pas une trop grande part du temps précieux destiné à nos affaires administratives et aux communications scientifiques que vous aurez l’avantage d’entendre de la part de conférenciers distingués. Messieurs, nous ne pouvons entreprendre notre travail sans nous acquitter d’un devoir sacré, dun devoir cher. à tous; c’est de rappeler à notre sou- venir ceux de nos membres à qui nous aurions été heureux de serrer la main aujourd’hui, mais que la mori implacable vient de nous arracher depuis notre dernière réunion à Schaffhouse. En témoignage de deuil et pour honorer leur chère mémoire, je vous prie, très-honorés Messieurs, de vous lever de vos sièges. Qu'il me serait agréable, si j'étais initié dans les secrets de la géologie, de pouvoir vous faire lhis- toire du massif au pied duquel nous sommes réunis aujourd'hui; mais c’est à vous, Messieurs les géo0- logues, que je dois la demander. Cest a vous à déchiffrer les pages de ce grand livre, pages qui ont été pliées et repliées de toutes les facons, dont la nature même des feuillets a été modifiée, dont les caractères ont pénétré les uns dans les autres de manière à s’effacer mutuellement; ce grand li- vre de la nature représenté actuellement par des 9éants qui dans leur jeune age ont été entrainés dans les mouvements ondulatoires de lécorce terrestre mais qui après l’àge triasique ont refusé de se plier trop bas et ont à peine daigné tremper leur pied dans la mer jurassique pour se relever plus fiers encore dans les derniers àges géologiques. Le châtiment de cette audace n’a pas tardé de se faire sentir. Leur tête s’est recouverte de che- veux blanes et les rides de leur front se sont rem- plies d’une sueur glacée, et ce n’est qu'en deve- nant plus humbles dans l’âge contemporain que ces glacons se sont peu à peu retirés. Rétablir ces pages, séparer ce qui est enchevètré, réunir Ce qui est séparé, déchiffrer les caractères effacés, voilà de quoi mettre à contribution votre patience, voilà de quoi exercer votre œil sagace. Si la Providence, Messieurs les géologues, vous a préparé un rude travail, c’est afin que la solution de ce problème difficile soit votre gloire. Dans les couches moins bouleversées, que la croute terrestre présente à l’étude du géologue, une partie de l’héritage des époques antérieures a été conservée pour caractériser les différents mem- bres de cette grandiose généalogie. Mais le sol que nous foulons au pied n’a pas été aussi économe. Turbulent de caractère, voulant prendre part à toutes les fluctuations de la vie, à tous les change- _ ments de niveau, ce sol ne s’est pas préoccupé de . laisser aux générations futures les témoignages de ses différentes phases au moyen desquels seuls, le 6 séologue reconnait son histoire. Par son existence tourmentée, il a morcelé, brisé et pulvérisé ses restes organiques et nous en a conservé tout à peine les éléments chimiques comme indice de la présence de ces organismes. Dans les plis de cet énorme massif il y a aussi de quoi intéresser le minéralogiste, de quoi appeler son attention. Une richesse peut-être incalculable se trouve enfouie dans son sein. Mais la nature est avare sous ce rapport; elle ne nous permet de plonger la main que dans quelques rares plis de son trésor, plis qui en partie se trouvent sur des pentes peu accessibles. Tels sont: La Rymphischwäng et le Rymphischhorn qui ont à leur pied le Findelen- et Adler-Gletscher ; Le Strahlhorn entre les mêmes glaciers et le Schwarzenberggletscher; le Pollux, un des jumeaux entre le Lyskamm et le Breithorn, etc, etc. Ces minéraux ont pris naissance pour la plupart dans une roche peut-être éruptive, mais en tout cas profondément modifiée et transformée en un mélange de serpentine, de roches amphiboliques et chloriteuses. Citons parmi les plus intéressants : la Lazulithe ou Klaprothine qui se trouve à la Rymphischwäng, au Hohthäligrath et au col de St-Théodule. Cest un phosphate d’Aluminium assez rare, dun bleu de ciel admirable, mélangé de quartz et parfois à du Feldspath, ordinairement à l’état amorphe. La Pé- rowskit, minéral assez rare aussi, se trouvant dans la serpentine de la Rymphischwäng, composé de titanate de calcium. Les cristaux de cette localité mieux développés que ceux de l’Oural ont servi à déterminer la forme cristalline du minéral, qu'on avait considérée comme des cubes tandis que ce sont des rhomboëdres d’un angle très-rapproché de l’angle droit. Dans la mème roche se trouvent aussi des gre- nats de couleur olive, jaune, verte et noire ainsi qu'une variété bizarre de forme, c'est-à-dire de très petits cristaux agglomeres, enchassés dans une pâte d’amianthe serpentineuse, présentant dans son en- semble la forme de rognons. Un nouveau gite intéressant est un des jumeaux, le Pollux, où se trouvent des grenats rouge-hya- cinthe, de toute beauté, entremeles de Vesuvian de couleur un peu plus foncé. Les losanges du grana- toëdre se présentent comme des miroirs brillants entournés d’un cadre formé d’une infinité de faces différemment inclinées qui sont des solides à 48 faces, c’est-à-dire, formant des biseaux sur les arrétes du oranatoëuire. Mentionnons encore trois minéraux qui sont sou- vent confondus à cause de leur ressemblance: la chlorite, la pennine et la klinochlore. Plus généreuse que pour les minéraux est la na- ture avec son trésor de plantes alpines. Elle les etale à la vue de tous, et la richesse de cette flore en espèces el variétés est des plus grandes. Aussi agréable et variée est la vue de ces charmantes plantes, aussi fatigant et monotone est d’ouir l’enu- meration de leurs noms s'ils ne sont accompagnés d’une description poétique à la Rambert. Je n’essaierai done pas de les énumérer, soit parce qu’elles sont trop nombreuses, soit de crainte de provoquer la mauvaise humeur des botanistes 8 en allant leur dire ce qui existait à Zermatt il y a quelques semaines, mais ce qui n’est plus à la saison où nous nous trouvons; ils seraient presqu’en droit de m’accuser d’ironie. J'espère cependant qu'ils nous pardonneront d’a- voir choisi ce moment-Ci pour notre réunion; ils comprendront certainement que ce choix n’a pas été arbitraire, mais diete par les circonstances: Messieurs, vous avez peut-être remarqué au-des- sus du parc renfermant des chamois et des aigles une pente pittoresque, traversée par des sentiers sinueux et surmontée d’une chapelle. Ce petit pa- radis est le jardin botanique alpin dont lPétablisse- ment a été voté par le Grand-Conseil du Canton. L'organisation de ce jardin alpin a été confiée aux soins de la Société Murithienne, soit de son Prési- dent infatigable, M. le Prof. Wolf. Le terrain à été mis à la disposition de l’Etat par la gracieusete de l’imoubliable et regretté Alexandre Seiler, qui n’a jamais reculé devant un sacrifice quand il s’agis- sait de l’intérèt de son cher Valais. Le but de ce jardin est bien la conservation de certaines plantes alpines qui menacent, selon le dire des uns, à disparaitre, c’est-à-dire, à être extirpées par certains collectionneurs chez lesquels la poésie a fait place au vil amour de l'argent. Si ce but louable pouvait ne pas ètre atteint, ce jardin fera cependant la joie de ceux dont les forces ne leur permettent pas de se transporter sur toutes les hauteurs pour la cueillette de cette charmante flore. Au sujet de la flore agricole, permettez-moi de vous signaler un fait intéressant dans les environs 9 de Zermatt; c’est l’altitude extraordinaire à laquelle s'élève la culture du seigle Ainsi dans la petite vallée de Findelen se trouvent les Champs les plus élevés connus, savoir: à la hauteur d'environ 2100 m., peu au-dessus des champs commencent déjà les alpages. Ces champs sont ensemencés dans la 2me quinzaine du mois d’aoùt; la graine germe et la jeune plante a le temps de se développer suffisam- ment avant l’arrivée de la première neige persis- tante. Au printemps, vers la fin mars, le cultivateur saupoudre ses champs de terre, afin de hâter la fusion de la neige, laquelle disparait dans le Courant du: mois d'avril. Dans la 2%e quinzaine de juillet le seigle fleurit et peut être récolté vers la fin du mois d'août. Les champs qui sont cultivés une an- née, sont laissés en jachère l’année suivante et dés- herbés au mois de juin, puis fumés et préparés pour la prochaine culture. L’herbe extraite en juin est utilisée comme fourrage. La cause principale de cette croissance rapide réside dans un air sec et un ciel pur. Les rayons solaires traversant un air privé d'humidité, limpide et raréfié, conservent une somme de chaleur et de lumière plus grande — conditions importantes réu- nies, pour le développement de la vie végétative. Une lumière intense, accompagnée de chaleur, favorise Paction chimique dans les feuilles, c’est-à- dire, la décomposition de l'acide carbonique et la fixation du carbone dans les tissus. Un air sec et le sol humide, à peine débarrassé de la neige, fa- vorise la transpiration de la plante, un appel de sève et par conséquent une circulation abondante du suc nourricier. Toutes les phases de la végéta- 10 tion du seisle sont done parcourues avec rapidité dans un temps très-court. Quant à la faune, je regrette, Messieurs, de ne plus pouvoir vous signaler l’existence du bouquetin. Ge bel animal a complètement disparu de nos contrées. Nous trouvons encore dans les montagnes qui en- tourent Zermatt, le chamois, la marmotte, l’aigle, ete., ete., animaux communs dans nos montagnes du Valais. Je ne saurais vous citer des espèces particulières à Zermatt sauf pour les entomologistes parmi les papillons: le Polyommatus virgaureæ, dont le mâle conserve partout le même manteau, tandis que la femelle seule varie et constitue la variété zermat- tensis dans les environs de Zermatt. Puis la Setina irorea, variété Riffelensis au Rif- felalp et variété Andereegii, au Gornergrat. Parmi les hyménoptères phyllophages, M. Maurice Paul, entomologiste habile, a découvert à Zermatt quatre espèces, uniques pour la Suisse, telles que: Camponiseus apicalis ; Camponiseus ovatus ; Lygæonematus Larieis ; Tenthredo velox, variété simplex. S'il y a des naturalistes qui trouvent leur plaisir dans l’étude spéciale de la faune, de la flore, du règne minéral, il y en a d’autres qui aiment aussi la belle nature et en admirent les merveilles, mais sans se préoccuper des détails de la nomenclature ni des actes physiologiques des etres intéressants qui en sont le produit. Ils trouvent leur jouissance dans un beau tableau naturel, dans un ensemble varié où alternent un bouquet d’arbres, une verte pelouse, un roc nu parsemé iei et la de lichens, 11 de quelques mousses. Il y en a, qui se sentiront attirés vers la montagne — asile de paix — pour y chercher le calme qui manque dans leur esprit, agité par les affaires matérielles de ce monde; ils {trouveront au pied d’une pyramide couverte de neige, je ne sais quoi, de mystérieux, d’indicible, qui les invite à l’escalader malgré le défi qu’elle parait leur donner. Une impulsion puissante, pres- que irrésistible les excite à entreprendre la lutte contre les forces de la nature, à vaincre les obs- tacles qu’elle lui présente pour s'élever au-dessus du monde matériel, à la sentir palpiter en quelque sorte sous leurs talons, tandis que leur voix superbe s’ecrie: Montagne, je t’ai vaincue. Voilà ce qu’éprouve l’alpiniste. Ceux qui ne se sont jamais élevés au-dessus de la plaine monotone, taxent souvent les alpinistes d'hommes téméraires, qui ne cherchent dans leurs ascensions qu'une vaine gloriole. Nous admettons que parmi le nombre des ascensionnistes il y en ait qui se trouvent dans ce cas; mais le vrai alpi- niste ne s'inquiète guère de ce qu’on dira de lui, il ne cherche que sa propre satisfaction. Mais, peut-on encore le taxer d’insensé parce qu'il entreprend une lutte qui souvent a été payée au prix de la vie ? Pourquoi, se demande-t-on, pour- quoi ne se contente-t-il pas d’une ascension qui ne présente aucune difficulté ? Messieurs, l’homme est ainsi fait; de deux entre- prises il choisira de préférence, surtout s'il est Jeune et courageux, celle qui lui offre le plus d’obs- tacles à surmonter, de dangers à vaincre; il choi- sira celle qui fera couler la sueur de son front 12 pourvu que le but réponde à son désir. Une entre- prise qui exige de la lutte est en tout cas un té- moignage d’énergie et de courage. Les ascensions peuvent-elles en réalité être taxées de périlleuses ? Elles peuvent l'être effectivement, si on les entreprend sans réflexion. Toute entre- prise, si l’on veut avoir la chance d’y réussir, de- mande une étude préalable; il faut en prévoir tous les accidents, se représenter tous les cas possibles, peser minutieusement les procédés d'action, il faut acquérir de l’experience par des essais en petit et profiter des expériences d'autrui. Armé de ces Connaissances, le Chemin est tracé, es difficultés sont prévues ainsi que les moyens de les vaincre; à moins d'accidents qui ne pou- vaient être prévus, la réussite est assurée. La mème chose se présente pour l’alpiniste. L’alpiniste sérieux cherchera avant tout à faire une bonne école; il exercera ses jarrets pour pou- voir supporter les fatigues; il accoutumera sa tête à a vue du vide; il s’habituera à savoir agrafer sa semelle aux aspérités des rochers afin d’avoir le pied ferme et des mouvements assurés; car, la sé- curité personnelle, la confiance en soi-mème, est une qualité indispensable du grimpeur. Il tirera parti des accidents malheureusement assez fréquents qui ont toujours eu pour cause une faute commise, un manque de prudence. Ces lecons sont horribles, mais toujours instruc- tives. Il va dans les ascensions comme dans toutes autres choses des règles à établir, mais surtout à observer. Y a-t-il d’ailleurs quelque chose de si étrange 13 dans le danger auquel s’expose le grimpeur? Ne sommes-nous pas tous les jours exposés à des dangers de vie sans crainte et sans émotion au- cune? Ainsi en restant immobile dans une chambre, un tremblement de terre peut faire écrouler notre habitation et nous écraser; en circulant tranquille- ment dans une rue, une ardoise peut tomber d’un toit et nous fendre la tête; en montant dans une voiture, l’animal qui la traîne peut s’effrayer et nous lancer contre un mur, dans un précipice; nous voyageons en chemin de fer, sans nous inquiéter qu'un deraillement peut avoir lieu. Dans ces deux derniers cas nous sommes bien plus exposés que dans une ascension, vu que nous nous confions à une force étrangère que nous ne pouvons pas lou- jours dominer, tandis que le grimpeur se confie à ses propres forces, à sa propre prudence. TRES-HONORES MESSIEURS ! Nous avons vu l’alpiniste au pied d’une pyramide dont le sommet l’attire quelque dangereuse que soit l’ascension. Ce sentiment qu’il éprouve, jaillis- sant de sa nature intime, ne peut pas toujours être défini. Ne serait-ce pas le symbole des aspirations de son àme vers quelque chose de plus élevé, de plus parfait? Ne serait-ce pas le dernier échelon de la marche progressive que nous constatons dans la nature entière depuis le minéral à l’homme ? En même temps que nous reconnaissons la progres- sion, le perfectionnement dans la constitution des êtres, allant d’un règne inférieur au supérieur, nous voyons ces êtres se détacher de plus en plus de labterre, 14 Ainsi le minéral git, enveloppé dans la croûte terrestre, obéissant aux lois seules de l’affinité chi- mique. La plante, les pieds enracinés au sol, élève sa tige, ses feuilles, ses fleurs dans l’atmosphere; elle subit l’influence des phénomènes chimiques, mais un principe s’ajoute — celui de la vie végé- tative. L’animal complètement détaché du sol, eir- cule librement à sa surface; il partage avec la plante la vie végétative, mais il est doué d’un nouveau principe — celui de la sensibilité, d’une certaine intelligence qui dirige sa volonté et dont il use pour satisfaire ses instincts. L'homme enfin, dont la constitution physique est la même que chez l’animal, partage avec lui la sen- sibilité, mais est doté d’un principe bien supérieur, d’une intelligence capable d'atteindre l’infini — la raison —. | Cette raison, saine et non détournée de sa voie naturelle, lui disant qu’ici-bas ses désirs ne seront jamais satisfaits, l’homme se sent attiré vers une vie plus parfaite, et C'est ce qui fait éprouver le sentiment de se séparer de la terre pour s'élever vers quelque chose de supérieur, qui est son Créateur. Dépourvu de cet élan par une école qui a faussé ce sentiment naturel, l'homme sans foi en un avenir meilleur ne peut plus v chercher son bonheur. Toutes ses jouissances, si intellectuelles qu'elles soient, ne se rapporteront plus qu'à celles que lui présente l'instinct. Mais, tandis que l’animal utilise son intelligence pour mieux user de ses instincts, c’est-à-dire, pour mieux remplir des fonctions né- cessaires à sa vie et à son développement; Phomme, sans but supérieur, assujetti aux seules jouissances des sens, usera de sa raison non plus pour remplir une fonction nécessaire à son existence, mais, son instinct devenant une passion, il en usera pour abuser d'autant plus de ses instincts. Que deviendrait, sans la foi, le courage du soldat? Que deviendrait l’abnégation de la sœur de charité qui soulage les malheureux souffrants en pansant les plaies les plus répugnantes ? Que deviendrait, sans la foi, la résignation de l’indie@At, qui voit son semblable nager dans l’opulence ? Bannissons cette foi de l’humanité, et nous pro- clamons du même coup l’égoisme au lieu de la charité; nous proclamons la lutte pour l’existence au lieu de l’assistance spontanée. Quittons donc la plaine, infectée du microbe de Pa- théisme, pour aller respirer l’air sain de la montagne, Messieurs! Si vous avez choisi Zermatt pour lieu de réunion de votre laborieuse société, c’est que vous avez senti le besoin de secouer la poussière de votre laboratoire et de sortir pour quelques ins- tants de la vie tourmentée pour venir jour du calme des alpages élevés. Si vous vous êtes donné rendez-vous sur ce voi- sinage des glaciers, c'est pour venir y respirer l'air pur, cet air divin qui nous fortifie dans nos aspi- rations vers le Tres-Haut, sans lequel tout senti- ment élevé n’est que mensonge et ironie. C’est avec ce sursum corda, très-honorés Messieurs, que j'ai l'honneur de déclarer ouverte, la soixante- dix-huitième session de la Société helvétique des sciences naturelles. mm m — OTOCOLES » è } | 9 \ AM Er ee ht È SA 5 5 TATEN \ 1! ARIE, n 5 4 { Mi Pene SA Séance de la Commission préparatoire du 8. Septembre 1895 à ZERMATT. Présidence de M. le Prof. P.-M. de Riedmatten, Sion. Présents : A. Comité annuel : M. le Prof. P.-M. de Riedmatten, Président, Sion. » le Prof. Dr Wilczek, Secrétaire, Lausanne. B. Comité central : MM. le Prof. F.-A. Forel, Président, Morges. » >» H. Dufour, Vice-Président, Lausanne. H. Golliez, Secrétaire, Lausanne. > Am. Fans, Zurich. C. Anciens présidents annuels, anciens membres du Comité central, présidents des commissions, et délégués des sociétés: Argovie : M. Fischer-Sigwart. Bâle : » le Prof. Dr Hagenbach-Bischoff. Bâle : Berne : Genève: Lucerne : Schaffhouse : Strassbourg: Thurgovie: Vaud: Valais: Zurich: 20 . le Prof. Dr GC. VonderMühl. le Prof. Dr C. Schmidt. le Prof. Dr A. Riggenbach-Burk- hardt. le Prof. Dr Fr. Burckhardt. le Prof. Dr Th. Studer. le Prof. Dr Ed. Fischer. C. Brunner-von Wattenwvl. Dr Ed. Sarasin. Marc Micheli. O. Suidter. le pharm. Fréd. Merkling. le Prof. Ed. Scheer. H. Wegelin. le Prof. Renevier. le Pro & Rey. le Prof. F.-0. Wolf. le Prof. Dr C. Schræter. le Prof. Dr A. Kleiner. le Prof. Dr F. Rudio. le Prof. Dr A. Heim. Procès-verbal 1° Le président salue les assistants et ouvre la séance. Après l’etablissement de la liste de présence, la Commission est constituée 20 M. le Prof. F.-A. Forel, président du Comité central, lit le rapport sur la gestion pour Pan- née 1894/95. 30 Lars PE hr v 4° 6° 21 L'assemblée adopte ce rapport en émettant un préavis favorable auprès de l’Assemblée générale. En l’absence du questeur, M"e Fanny Custer, M. Forel dépose les comptes. M. Wolf, prof., lit le rapport des commis- saires vérificateurs, MM. Ant. de Torrenté, Wolf et Dr Speckli. (Voir aux annexes.) Après discussion, préavis favorable. M. Forel explique que les comptes des com- missions ont été vérifiés par le Comité cen- tral qui leur a donné son approbation. Vu la diversité de cette comptabilité, le Comité cen- tral n’a pas cru devoir charger de ce travail compliqué les commissaires vérificateurs. Le Comité central demande à être autorisé à pro- céder de même à l’avenir. Approuvé. Le Comité central propose de reconnaitre la commission des houillères instituée et subsi- diée par le canton d’Argovie à titre de section de la commission géologique. Après explications données par M. le Prof. Heim, préavis favorable. La commission géodésique, d’accord avec la commission météorologique fédérale, demande qu'il soit adressé une initiative au Conseil fé- déral pour l'institution d'observations du ma- gnétisme terrestre, en Suisse. Préavis favorable. 7° Le « Naturwissenschaftlicher Verein» de. Win- 90 22 terthour, demande à être admis comine sec- tion constituante de la Société, sur le mème pied que les sociétés cantonales. Après explications des délégués de la so- cièté cantonale de Zurich, préavis favorable. Le Comité central est chargé de répondre à une demande de la Société rovale de Londres au sujet de Porganisation d’un catalogue uni- versel des travaux scientifiques dans le 20m siècle. Lecture est donnée des rapports des différen- tes commissions. L'assemblée émet un préavis favorable à leur approbation, ainsi qu’à Padop- tion des propositions spéciales suivantes, pré- sentées par le Comité central: a) Commission de la bibliothèque, ouverture d’un crédit de frs 1000, éventuellement à la discrétion du Comité central, frs 1100. bj Commission si molosiquo, crédit de frs 50, eventuellement de frs 200. c) Commission ide crédit de frs 200. d) Commission des tourbières, crédit de frs 250. e) Commission des rivières, crédit de frs 100. f} Commission de l'Exposition nationale de Ge- neve. Le rapport ne donnant pas de con- clusions précises, des pouvoirs sont accor- dés au Comité central pour l’ouverture des crédits nécessaires. La commission deman- dera aux sociétés, commissions et instituts qui exposeront sous sa direction, leur part proportionnelle des frais. 25 10° D’apres l’article 19 dis des statuts, le personnel de toutes les commissions de la Société est soumis cette année à une réélection. Le Co- mité central propose de renommer tous les commissaires actuels. MM. Rütimeyer, de Bâle, et Perceval de Loriol, à Genève, ayant décliné une réélection, seraient remplacés par : a) Commission des mémoires: M. le Prof. Dr Hagenbach-Bischoff, Bâle. b) Commission du prix Schlefli : M. le Prof. Dr Mk siuder, Berne. c) Commission géologique : M. le Prof. Dr L. Du Pasquier, Neuchâtel. Préavis favorable. 11° Le Comité central propose de nommer mem- bres dela commission de l’exposition de Genève, MM. les D:s A. Le Royer et P. van Berchem, a Genève, Préavis favorable. M'APEc'urerest donnee d’une leitre de Mile Prof Dr J.-H. Graf, à Berne, envoyant sa démission comme bibliothécaire en chef de la Société. Pouvoirs sont accordés au Comité central pour régler cette affaire. 13° Le Comité central communique une invitation de la Société d'histoire naturelle de Zurich, pour la réception dans cette ville, de la ses- sion de 1896. M. le Prof. A. Heim est proposé comme président annuel de la Société. Préavis favorable. 24 14° La liste des candidats proposés comme mem- bres honoraires (6 membres) et effectifs (17 membres), est établie conformément au règle- ment. La séance est levée à 7 heures. Me Le Br I ax à 1° 20 IL. Assemblée générale, le 9 Septembre 1896 à 8 heures du matin. Présidence de M. de Riedmatten, Sion. M. le Président, Prof. P.-M de Riedmatten, ouvre la séance par le discours présidentiel. Sur l'initiative de son président, l'assemblée se lève pour honorer la mémoire des membres décédés. | L'assemblée procède à la nomination des mem- bres honoraires et effectifs, proposés par l’as- semblée préparatoire. (Voir aux annexes). Le rapport de gestion du Comité central est lu et adopté. Le Comité central dépose les comptes. Après lecture du rapport des commissaires-vérifica- teurs, les Comptes sont approuvés et décharge est donnée au Comité central pour sa gestion. 26 5° M. le Prof. H. Golliez lit le rapport de la com- mission de l’exposition nationale de Genève, qui est approuvé. Des pouvoirs sont donnés au Comité central pour l’ouverture des crédits nécessaires. MM. A. Le Royer et P. van Ber- chem. à Genève, sont nommés membres de la commission. 6° M. le Prof. A. Riggenbach, de Bâle, lit le rap- port de la commission géodésique. Il expose dans un rapport special la proposition d’ini- tiative au sujet des observations du magnétisme terrestre en Suisse. M. le Prof. Ch. Dufour dé- veloppe le mème sujet dans un rapport fran- cais.. (Voir aux annexes.) Ces propositions sont adoptées à l’unanimité. 7° La Société procède à la réélection générale des commisions pour une période de six années : a) Sont réélus tous les commissaires sortant de charge, qui acceptent. b) Les démissionnaires sont remplacés : M. le Prof. Rütimever par M: le Professeur Hagenbach-Bischoff dans la commission des mémoires, et par M. le Prof. Th. Studer dans la com- mission du prix Schlaefli. M: Perceval de Loriol par M. le ProrD: Du Pasquier, à Neuchàtel, dans la commis- sion géologique. c) des remerciements sont votés à tous les membres des Commissions sortant de charge. Des lettres de remerciements pour leur 27 longue et dévouée activité, seront adressées par le Comité annuel à MM. Rütimever et de Loriol qui n’ont pas accepté de réélec- tion. 8° M. le Prof. H. Blanc, de Lausanne, fait une con- 90 10° 11° férence intitulée: «Fécondation et hérédité ». L'assemblée accepte avec reconnaissance l’in- vitation de la Société zuricoise des sciences naturelles, de tenir à Zurich la session de 1896, en coincidence avec le jubilé une fois et demi séculaire de la société cantonale. Par acclamation M. le Prof. A. Heim est nommé président de la Société pour l’année 1896. M. Heim remercie l’assemblee en son nom personnel et au nom de la section qu'il re- présente. Le « Naturwissenschaftlicher Verein » de Winter- thour est proclamé section constituante de la société au même titre que les sociétés canto- nales. M. le Prof. Heim de Zurich présente le rapport de la commission géologique. Sur la proposition du Comité central, la com- mission des houillères est admise sur la liste des commissions de la Société. Adopté M. le Prof. C. Schrôter, de Zurich, présente le rapport de la commission des tourbières. Il est adopté et un crédit de frs 250 est voté. 28 13° M le Prof. Hagenbach, de Bâle, présente le rapport de la commission des glaciers. Adopté. 14° M. le Prof. Schmidt, de Bâle, fait une confé- rence intitulée: Ueber den geologischen Bau der penninischen Alpen. La séance est levée à midi. IM. IIme Assemblée générale, le 11 Septembre 1895, à 8 heures du matin. _ Présidence M. de Riedmallen, Sion. 1° M. le Prof. D" Bugnion, de Lausanne, lit le rapport de la commission du prix Schlefli. Adopte. 20M. le Prof. F.-O. Wolf, de Sion, lit le rapport de la commission des rivières. Adopté. Un crédit de frs 100 est voté. 3° M. le Prof. Wilczek, de Lausanne, lit le rapport de la Commission sismologique. Un crédit de frs 50 est accordé à la com- mission, toutefois le Comité central est autorisé à porter, Cas échéant, ce crédit à la somme de frs 200. Adopté. 40 M. le Prof. Dr Laskowski, de Genève, présente et explique son atlas d'anatomie humaine. 5° M. le Prof. Lang présente le rapport de la commission des mémoires. Adopté. 60 70 10° 110 30 M. le Prof. Dr Yung, de Genève, fait une con- férence sur « L'évolution de la fonction diges- tive dans la série des vertébrés. M. le Prof. Dr Th. Studer, de Berne, présente le rapport de la commission de la bibliothèque. Un crédit de frs 1000 est voté, toutefois le Comité central pourra, Cas échéant, le porter à frs 1100. M. le Prof. Dr R. Chodat, de Genève, fait une conférence sur le développement des algues inférieures. M. R. Pictet fait une conférence avec démons- tration sur l’acetylene. i M. le Dr Schumacher-Kopp, de Lucerne, lit le rapport de la commission limnologique. Un crédit de frs 200 est accordé. M. Forel prend la présidence. Sur la proposition de M. le Prof. H. Dufour, de Lausanne : a) Le Comité annuel est chargé de transmettre aux autorités cantonales du Valais, à la So- ciété Murithienne, à la famille Seiler, ainsi qu'à la Compagnie du chemin de fer Viège- Zermatt, expression de la reconnaissance de la société pour la belle et cordiale ré- cepiion dont elle a été l’objet. b] L'assemblée exprime ses vifs remerciements A RER frs h > } 4 GRAS A Le È ; PA } % £ LI son président annuel, à son secrétaire gé- de _néral et à tous leurs collaborateurs. DE A fo + vo | pe Après un discours de clôture de M. je pré Ni sident de Riedmatten, la séance est levée à | (AME INS Protocoles des Séances des Sections A. Protokoll der Sektion für Physik und Chemie Sitzung Dienstag, 10. September, Vormittags 8 Uhr, in der Dépendence des Hotels « Mont Cervin » Herr Prof. Hagenbach- Bischoff, Basel, eröffnet die Verhandlungen : Als Präsident wird gewählt: Herr Prof. Hagenbach-Bischoff, Basel. Als Aktuar : Herr Dr. BP Gruner B-D. Bern 1. Herr Prof. Henri Dufour, Lausanne : Beobacht- ungen über den elektrischen Funken. Ein elektrischer Entladungsfunken wird ver- stärkt, wenn im Schliessungskreis noch eine kleine Funkenstrecke eingeschaltet wird. Zum Studium des Einflusses dieses erregenden Fun- kens wurde zwischen zwei Kugeln A und C 33 eine dritte, bewegliche Kugel B eingeschoben. Je nach der Lage von B war die zur Ueber- windung der Funkenstrecke nötige Potential- differenz grösser oder kleiner. Wenn B sich in der Mitte zwischen A und G befindet, so ist die Potentialdifferenz ein Minimum. Die Benützung solcher erregenden Funken könnte ein Mittel liefern, die Hertz’schen Fun- ken noch schärfer als bisher herzustellen. Bei der Diskussion hebt Herr Prof. Hagen- bach den Einfluss einer mit der Kugel B ver- bundenen Gapacilät hervor und die Analogie der berichteten Vorgänge mit dem hydrauli- schen Widder. Prof. Kleiner bemerkt, dass nach den Versuchen von Jaumann nicht nur die Potentialdifferenz, sondern auch die Poten- tialschwankung von Bedeutung sei. Auf Anfrage von Herrn Dr. Sarasin bemerkt Prof. A. Dufour, dass ein Einfluss der Bestrahlung durch Licht nicht stattfand, ferner, dass sich der Einfluss ‘der Capacität der Kugel B wegen ihrer Klein- heit nicht geltend machte. 2. Herr Dr. H. Veillon, Basel: Ueber die Magneti- sierung des Slahls durch die oscillierende Entla- dung der Leydener-Flasche. Der Vortragende weist einen Apparat vor, der es ihm ermöglicht, sofort nach erfolgter Entladung einer Leydener-Flasche den hiedurch in einem Stahlstabe erregten Magnetismus zu messen. Die Verteilung. des Magnetismus wurde nicht nur an der Oberfläche des Stahl- stabes sondern auch durch successives Ab- ätzen in dessen Inneren bestimmt. ACTES 3 34 Die Resultate wurden graphisch dargestellt. Die Magnetisierungskurve weist gegen das In- nere des Stabes hin einen oscillierenden Ver- lauf. Derselbe erklärt sich durch die oscil- lierende Entladung, deren magnetisierende Wirkung zu verschiedenen Tiefen in das Eisen eindringt, so dass die zeitliche Oscillation der Entladung sich in dem schwankenden Magneti- sierungszustand abgebildet findet. Herr Dr. E. Sarasin drückt den Wunsch aus, dass solche Beobachtungen an Eisenschichten, die durch Paraffin von einander getrennt sind, wiederholt werden möchten. Herr Dr. Ed. Sarasin, Genf: Ueber die « Seiches » des Thunersees. Die Beobachtungen am Thunersee, der eine einfache Bodenformation besitzt, haben gut aus- gebildete « Seiches » — von einer mittleren Dauer von 15 Minuten — ergeben. Die graphischen Darstellungen werden vor- gewiesen. Prof. Forel, Morges, hebt hervor, dass sich im Genfersee uninodale und binodale Seichen vorfinden, die oft zur Interferenz gelangen — im Thunersee finden sich nur uninodale vor. Herr Prof. A. Werner, Zürich: Ueber Molekular- gewichisbestimmungen anorganischer Salze. Die Molekulargewichtsbestimmung ist von Bedeutung zur Ermittlung der Valenz; bei der Lösung anorganischer Salze in Wasser tritt jedoch meistens elektrolytische Dissociation ein. Es werden deshalb andere Lösungsmittel be- nutzt, Sulfide, Amine, Nitrile, vermittelst deren 6. 35 das Molekulargewicht mehrerer Salze bestimmt werden konnte. Herr Raoul Pictet, Berlin: a) Ueber die benützung des kritischen Punktes zur bestimmung der Rein- heit der Körper. Da die kritische Temperatur mit ausseror- dentlicher Genauigkeit ermittelt werden kann, so liefert sie ein gutes Mittel zur Prüfung der Körper auf ihre Reinheit. b) Theorie eines neuen Motors mit warmer Luft. Ein beweglicher Körper, der mit vielen aus- serordentlich feinen Röhren durchsetzt ist, wird etwa 5 mal in einer Sekunde in einem verschlossenen Raum hin- und herbewegt. Ueber dem Körper sei die Temperatur etwa 27°, unter demselben etwa 300°. — Bei der Bewegung wird die Luft durch die Röhren gepresst und giebt ihre gesamte Wärme dem bewegten Körper ab. So entsteht bei An- wendung der Luft von gewöhnlichem Druck eine konstante Druckdifferenz von einer At- mosphäre, welche einen Kolben in Bewegung setzen kann. — Vermehrt man aber den Druck, so wird dementsprechend die Leistungsfähig- keit der Maschine vermehrt. Herr F. Dussaud, Genf: Ueber die Brechung des Schalles. Der Vortragende berichtet über seine Unter- suchungen, die er mit verbesserten Apparaten und unter Vermeidung der bisherigen Beob- achtungsfehler durchgeführt hat. 36 Seine Beobachtungen stimmen mit den Be- rechnungen überein. An der Diskussion beteiligen sich die HH. Prof. A. Dufour und R. Pictet. Herr Prof. A. Riggenbach, Basel: Ueber einen Wolken-Atlas. Es werden zwei Farbendrucke als Probe vorgelegt. Herr Dr. G. Jäger, Wien: Ueber die mittlere Weg- länge der Gasmoleküle. Für den verdünnten Gaszustand, bei welchem das Molekularvolumen im Vergleich zum ge- samten Volumen vernachlässigt werden kann, giebt Clausius folgenden Wert der mittleren Weglange : TEN _Nao rt wo V das Gesamtvolumen, N die Anzahl der Moleküle in der Volumeneinheit, o den Radius der Wirkungssphäre, u die mittlere Geschwin- digkeit des Moleküls und r den Mittelwert der relativen Geschwindigkeit zu allen bewegten Molekülen bezeichnet. Der Vortragende gelangt nun für den Fall, dass das Molekülarvolumen b im Vergleich zum Gesamtvolumen V nicht vernachlässigt werden kann, durch seine Rechnungen zu der folgen- den Formel für die mittlere Weglänge: V — 4,52624 b u N x 6? = lo | — Die Diskussion wird von A. Piclet benützt. Sk 10. 87 Herr Prof. Hagenbach, Basel: Ueber die Defini- lion der Zähigkeit einer Flüssigkeit. Anschliessend an die im Jahr 1860 vom Vor- tragenden gegebene Definition der Zahigkeit werden für die gleiche Grösse die folgenden zwei einfachen Definitionen vorgeschlagen. Als Zähigkeit wird die Widerstandskraft an einer Gleitfläche definiert, welche bei Einheit der Fläche die Einheit der innern Verschiebung bewirkt, oder die mechanische Leistung, die zur Erzeugung einer gleichförmigen Einheits- Verschiebung im Einheitsvolumen nötig ist. Herr Prof. Henri Dufour, Lausanne: Ueber die beobachtungen des Alpenglühens und dessen Theorie. Die vor einem Jahr in Schaffhausen von Herrn Amsler-Laffon gegebene Theorie des Alpenglühens ist seither von Herrn Dr. Maurer angefochten worden. Herr Amsler, der verhin- dert war an die Versammlung in Zermatt zu kommen, hat eine schriftliche Erwiderung ein- gesandt, über deren Inhalt der Vortragende be- richtet. Er bemerkt dazu, dass sich beide An- sichten vereinigen lassen, da hier zwei scharf zu trennende Erscheinungen vorliegen : Die auf Umkehrung der Refraktion beruhende Erscheinuug des « Wiederglühens » (Recolora- tion) der Alpen, auf welche sich Amslers Theo- rie bezieht, hat nur lokalen Charakter und zeigt folgende wesentliche Punkte: nachdem die Al- pen vollständig dunkel geworden sind, beginnt die Belichtung ganz neu und zwar von unten nach oben fortschreitend und deutlich Schatten Bs A 38 werfend. — Meistens werden dabei deutliche Temperaturwechsel bemerklich. Die Erscheinung des allgemeinen Alpenglü- hens ist nur eine Wirkung des gesamten hell erleuchteten Westhimmels. Diskussion: Prof. Charles Dufour, Morges, erwähnt das deutlich auftretende Wiederglühen des Montblanc, das durch Amslers Theorie nicht erklärt werden könne. Prof. A. Riggenbach, Basel, erinnert, dass alle Wolken am Horizont einen rötlichen Licht- schimmer zeigen, sobald sie durch eine Methyl- violett-Lösung beobachtet werden. Die Selten- heit der Dämmerungserscheinungen am Morgen erklärt er durch die barometrische Verteilung, wonach meist im Westen von uns sich ein anticvelonales Gebiet befindet, in dem sich eine feine Cirrusdecke, die zu den Dämmerungs- erscheinungen am Abend Anlass giebt, bildet. Es beteiligen sich noch an der Diskussion die HH. R. Pictet, Prof. Hagenbach, Dr. Sarasin. 11. Herr Dr. E. Schumacher, Luzern: a) Ueber Mas- senmord von Fischen durch Theeröle. b) Ueber Nachweis von Spermatozoiden auf Fussböden. Schluss der Sitzung: 11'/, Uhr. Der Präsident : Der Aktuar : Hagenbach-Bischoff. Dr. P. Gruner. B. Protokoll der Sektion für Mineralogie und Geologie Sitzung, den 10. September 1895. Präsident: Herr Brunner-von Wattenwyl. Sekretàr: Dr. Aug. Tobler in Basel. Ji Herr Prof. Dr. C. Schmid (Basel) bespricht Stratigraphie und Tektonik des Simplongebietes an der Hand einer serie durch die genannte Gegend gelegter Profile. Eine Anzahl Profil- tafeln wurde den Anwesenden zur Verfügung gestellt. An der an den Vortrag sich anschliessenden Diskussion, die sich hauptsächlich um die Be- rechtigung des Wortes « Flysch » als facielle Bezeichnung (jurassischer triassischer Flysch) drehte, beteiligten sich die Herren Renevier, Heim, Golliez, Baltzer und Schardt. . M. H. Schardt (Veytaux) annonce qu'il a de- couvert quatre affleurements de terrain cénoma- nien dans la vallée de Joux au S. du Brassus: pres du hameau de « Chez les Lecoultre », au Carroz et au Pré Rodet, soit sur les deux ver- sants de la vallée. C’est un calcaire crayeux blanc et une marne gris-verdätre claire un peu schisteuse. Les fossiles constatés attestent DI 40 l’etage rotomagien ou cénomanien inférieur. Dans le voisinage de l’un de ces gisements il y aussi du gault argileux et sableux avec nombreux fossiles. Ge dernier terrain, accom- pagné de grès aptiens, est déjà connu au Campe près de l'Orient d’Orbe, au Pont, ainsi qu’aux Rousses. Herr Dr. Robert Sieger (Wien) legte unter Hin- weis auf die seit Agassiz zu so grosser Be- rühmtheit gelangten Trichter des Gornerglet- schers seine eben erschienene Arbeit über « Karstformen des Gletschers » (Hettners geo- graphische Zeitschrift, I. Bd., Leipzig 1995) vor. Redner vermutet die Ursache des Vorkommens von Dolinen, Schloten, Karren, blinden Thälern und anderer karstähnlicher Formen auf dem Eise, insbesondere auf flachen Gletscherstre- cken, in der leichten Zerstörbarkeit des Ge- steins und dem durch dieselbe bedingten Man- gel oberflächliche Entwässerung, welcher die Gletscher ebenso wie die verkarsteten Gebiete charakterisiert. Herr Dr. Schardt bemerkt bezüglich der Mit- teilung von Herrn Dr. Sieger, dass die Be- zeichnungen « Karstformen » und « Karren > nicht ohne weiteres auf Gletscher angewandt werden dürfen, indem hier nicht allein Erosion durch erwärmtes Schmelzwasser als einzige Ursache der Erscheinung aufzufassen ist, ähn- lich wie es bei der Entstehung der Karrenfelder und Karsthöhlen durch die lösende Wirkung des Wassers auf reinen Kalkstein oder Gyps der Fall ist. Auf dem Gletscher wirken ausser- 41 dem noch Strahlung und warme Luft; zugleich entsteht durch die Bewegung der Eismassen. ein beständig störender Einfluss, so dass es sich nur um fortwährend wandelnde karren- oder karstähnliche Erosionsformen handeln kann. 4. M. H. Schardt parle encore de l’âge de la marne à Bryozoaires. Ayant constaté à la base de la marne d’Hauterive un niveau très constant contenant d’innombrables Bryozoaires et des Spongiaires avec un certain nombre d’autres espèces fossiles toujours les memes, M. Schardt pense, que c’est Ce niveau qui a été désigné sous le nom des marnes à Bryozoaires. Ce ni- veau a été rangé par Pictet et Campiche dans le Valangien, mais au Collaz près de Ste-Croix, à Chamblon, aux Amburnex, etc., il ne ren- ferme que des fossiles hauteriviens. Au Sud de St-Cergues il a pour équivalent stratigraphique le calcaire à Alectryonia rectangularis et dans le Jura neuchâtelois la marne à Olcostephanus Astieri, qui ont été également considérés comme valangiens, tandis qu’ils ne renferment que des espèces hauteriviennes. Die Verhandlungen dauerten von Morgens 9 bis 12 Uhr. C. Schweizerische botanische Gesellschaft I. Personalbestand am IO. September 1895 VORSTAND: Herr Dr. Hermann Christ in Basel, Präsident. » Prof. Dr. C. Schröter in Zürich, Vicepräsident. » Professor Dr. Ed. Fischer in Bern, Sekretär. » Professor Dr. À. Chodat in Genf. > Professor F.-O. Wolf in Sitten. KASSIER: Herr Apotheker B. Studer-Steinhäuslin in Bern. BIBLIOTHEKAR: Herr Dr. F. v. Tavel in Zürich. REDAKTIONSKOMMISSION : Herr M. Micheli in Genf. » Professor Dr. C. Schröter in Zürich. » Professor Dr. Ed. Fischer in Bern. MITGLIEDER: Zahl der Ehrenmilglieder: 2. Zahl der ordentlichen Mitglieder: 129. . Aus dem Bericht über die Thätigkeit des Vor- standes im Jahre 1894/95 In erster Linie ist der Versammlung der Societe botanique de France in Genf und der daran sich 13 anschliessenden Exkursion ins Wallis zu gedenken, welche vom 5.—15. August des letzten Jahres statt- fanden. Unsere französischen Kollegen folgten in grosser Zahl der an sie ergangenen Einladung der schweizerischen botanischen Gesellschaft. In Genf fanden zwei Sitzungen statt und wurden den dortigen Herbarien und Gärten Besuche abgestattet. Die Exkursion ins Wallis (Gr. St. Bernard, Val de Bagne, Zermatt, Simplon) nahm den besten Verlauf: für die äussere Organisation hatten die Herren Ruffieux und Ruchonnet in Lausanne gesorgt, während die botanische Leitung von einigen Mitgliedern der schweizerischen botanischen Gesellschaft übernom- men wurde. Trotz der etwas vorgerückten Jahres- zeit war die Ausbeute noch eine sehr reiche, wir verweisen in dieser Hinsicht auf den nächstens im « Bulletin der Société botanique de France » er- scheinenden Bericht. Unsere Gäste sprachen sich sehr befriedigt aus über den Verlauf der Versamm- lung und Exkursion. Die schweizerische botanische Gesellschaft kann sich zu dem Erfolge gratulieren ; ganz besonderen Dank ist sie aber denjenigen schuldig, welche hauptsächlich zum Gelingen des Festes beigetragen haben. Vorab ist dies das Initiativcomite in Genf, sodann die Herren Barbey, Burnat, de Candolle, Micheli, welche uns und unsere Gäste in herzlicher und glänzender Weise bei sich empfingen, die Genfer, Waadtländer und Walliser Behörden, die uns so freundlich willkommen hiessen und die Canoniker auf dem St. Bernhard und Simplon, bei denen wir so gute Aufnahme fanden. Einen ganz besonderen Wert hatte diese Versamm- lung für uns dadurch, dass zwischen den Mitgliedern der französischen und schweizerischen botanischen 44 Gesellschaft neue freundschaftliche Beziehungen angeknüpft wurden, die gewiss ihre guten Früchte tragen werden. Diese Beziehungen kamen auch darin zum Ausdruck, dass eine ganze Reihe unserer französischen Kollegen der schweizerischen bota- nischen Gesellschaft beigetreten sind. Im verflossenen Jahre hat die botanische Gesell- schaft 20 Eintritte und 9 Austritte zu verzeichnen. Durch den Tod wurde uns unser verehrter F. A. Flückiger entrissen. Heft V der « Berichte » erfreut sich einer hübschen Ausstattung durch Tafeln, die wir der Liberalität der Autoren der betreffenden Arbeiten verdanken. Bezüglich der Veröffentlichung von « Beiträgen zur Kryptogamenflora der Schweiz » sind wir leider auch jetzt noch keinen Schritt weiter gekommen ; diesbezügliche Unterhandlungen mit der Denk- schriftenkommission der schweizerischen natur- forschenden Gesellschaft führten nicht zu dem von uns gewünschten Resultate. Wir wollen hoffen, dass es auf anderem Weee gelingen werde, dem er- strebten Ziele näher zu kommen (s. untenstehendes Protokol}). III. Protokoll der VI. ordentlichen Versammlung Dienstag, den 10. September1895, vormittags 8 Uhr im Hotel Zermatt in Zermatt. Vorsitzender: Herr Prof. G. Schröter, Sekretär: Herr Prof. Ed. Fischer. Anwesend 12 Mitglieder. 1. Der Jahresbericht des Vorstandes wird verlesen und genehmigt. 45 2. Die Rechnung vom 1. Juli 1893 bis 31. Dezember 1894 wird auf Antrag der Rechnungspassatoren HH. M. Micheli und Prof. Schinz unter bester Verdankung an den Rechnungsgeber genehmigt. 3. Publikationen von Beiträgen zur Kryptogamen- flora der Schweiz. Auf Antrag des Vorstandes wird beschlossen es sei ein erneutes Gesuch um subvention an das Centralcomité der schweize- rischen naturforschenden Gesellschaft zu richten. Der Vicepräsident : Der Sekretär: C. SCHRŒTER. Ep. FISCHER. D. Protokoll der Sektion für Zoologie und Medizin PRÆSIDENT: Prof. Dr. Th. Studer (Bern). SEKRETER: Prof. Dr. A. Lang (Zürich). 1. Herr Prof. Graf Zeppelin hält einen Vortrag «über das Planklon des Bodensees ». Diskussion: Prof. F. A. Forel. 2. Herr Prof. Dr. Blanc (Lausanne) spricht: Sur le Plankton du lac Léman, sa distribution horizontale et verlicale et sur les espèces les plus abondantes. Diskussion: Prof. Yung, Jules de Guerne, Prof. Studer, Prof. Blanc. M. le Professeur Henri Blanc, expose, s’aidant de oraphiques ad hoc, les résultats d’une série de pêches pélagiques faites en 1894 et 1895 dans le Léman pour étudier la distribution verticale et horizontale du Plankton ainsi que sa composition à différents moments de l’année. Pour que la compa- raison des masses de Plankton recueillies ait de la valeur, la méthode suivante a été scrupuleusement suivie : Un filet de soie ayant comme diamètre d’ou- verture 30 cm. et 6 cm. de surface de réception a été promene toute l'année 1894, en zeneraläle teren de chaque mois, à la même heure, pendant cinq ca Wi minutes, toujours dans la même région (à 500 mè- tres du rivage, par 50 mètres de fond) à la surface, à 20 mètres et à 40 mètres de profondeur, la tem- pérature étant prise à chaque opération. Le matériel recueilli, fixé à l'alcool, a été chaque fois mesuré dans une éprouvette graduée par 1/,, EC? puis étudié et apprécié soit à la loupe, soit au microscope. Fai- sant la Comparaison des masses de Plankton ainsi obtenues en 1894 avec celles provenant de quelques pèches opérées en 1895 à 500 mètres et à 1000 mètres du rivage, il est permis de tirer les conclu- sions suivantes : Il y à du Plankton vivant partout et pendant toute l’année dans le lac Léman, mais il est loin d’être uniformément réparti soit verticalement, soit hori- zontalement. C'est-à-dire que par 50 mètres de fond, c'est à 20 mètres au-dessous de la surface qu’il existe en plus grande quantité, par 100 mètres de fond, c’est alors à 40 mètres et quelle que soit la profondeur, il y en a toujours davantage au large que près du rivage. La profondeur a done encore une certaine in- fluence sur la répartition du Plankton, il en est de même pour le voisinage de la côte. Tandis qu’au large, piantes et animaux abondent surtout pendant les mois chauds de l’année, pour diminuer en hiver, près du bord, c’est pendant les mois de février, mars et avril que le Plankton est le plus important. Cette différence est très pro- bablement due à l’action de courants persistants qui, pendant l'été, marchent de la côte au large et en sens inverse, à la fin de l'hiver au printemps. Outre ces variations de longue durée dues aux cou- 48- rants et par conséquent à des differences dans la température, les quantités de Plankton recueillies à la surface, à 20 mètres el à 40 mètres de profon- deur peuvent varier d’un mois à l’autre, voire même de quinze en quinze jours. Ces dernières variations ont pour cause, la multiplication rapide de telle ou telle espèce animale ou végétale, la disparitien plus ou moins complète de telle ou telle autre; elles sont dues encore à Certaines migrations actives ou passives qu’effectuent des crustacés, les Clado- cères en particulier. Liste provisoire des espèces animales les plus fréquentes qui se rencontrent à peu près toute l'année dans le Plankton du Léman : Protozoaires : Acanthocystis Leman Penard. Actinophrys sol. Ehrenb. Dinobrvon sertularia Ehrenb. Dinobryon stipitatum Stein. Diplosiga frequentissima Zach. Malomonas acaroides Zach. Peridinium tabulatum Ehrenb. Ceratium hirundinella O. El Coleps viridis Perty. Vorticella convalaria Lin. Rolaleurs : Asplanchna helvetica Imhof et Zach. Anuraea cochlearis (Gosse. Notholca longispina Kelicott. Polyarthra platyptera Ehrenb. Bipalpus vesiculosus Wierzejstre et Zach. 49 Crustacés : Diaptomus gracilis G. O. Sars. Diaptomus laciniatus Lilljeb. Cyclops streneeus Fischer. Bosmina longirostris OEM: Daphnia hyalina Leyd. Daphnia longispina Müll. Sida cristallina OSE Bythotrephes longimanus Leyd. Leptodora hyalina Lilljeb. Lausanne, le 3 octobre 1895. 3. Herr Prof. His (Leipzig): « Embryo und Uterus (1 des Menschen zu beginn der dritten Schwanger- schaftswoche. Diskussion : Prof. Bugnion. . Herr H. Goll, (Lausanne): « Sur quelques osse- ments de mammifères fossiles de Klage eocène de la montagne la Sainte Badegonde près Apt en Provence. Diskussion : Prof. Studer. Prof. Emile Yung (Genève): < Sur la digestion des Squales ». Diskussion : Prof. Lang, Prof. Blanc. Prrterbvor # Yung, ‚de Genève, 'expose"les're- sultats de ses expériences sur la digestion chez les Squales, faites pour la plupart, dans le Laboratoire de Zoologie expérimentale de Roscoff. Ces expé- riences ont porté sur les cinq espèces suivantes : Scyllium caniculum, Acanthias vulgaris, Lamna cor- nubica, Galeus canis et Carcharias glaucus. Ces Squales sont, comme les autres poissons, dé- ACTES 4 50 pourvus de glandes salivaires proprement dites Toutefois, leur muqueuse buccale et cesophagienne, possède la faculté de saccharifier l’amidon cuit, elle doit donc renfermer des cellules capables de fabri- quer un euzyme analogue à la plyaline de la salive des mammifères. Sa réaction est neutre ou faible- ment alcaline. La muqueuse de l’estomac est remarquable par sa réaction très fortement acide pendant la digestion, acidité qui diminue et disparait complètement après quelques jours de jeûne. Le suc gastrique obtenu par filtration du contenu stomacal renferme de 6 à 11 pour 1000 d'acide chlorhydrique ; cette propor- tion relativement énorme s’explique par la nécessité de décalcifier les proies ingérées (carapaces de Crustacés, coquilles de Mollusques, os de Sepia, etc.). Dans ce milieu acide, un euzyme semblable à la pepsine, peptonise rapidement les albuminoides (fibrine, albumine cuite et crue). La peptonisation se fait a la temperature ordinaire, mais elle est no- tablement activée par une temperature de 36 à 40°. Elle ne parait pas entrainer la formation de vraies peptones, mais seulement de globulines et de pro- peptones. Le suc stomacal des Squales ne renferme pas de trypsine, il n’agit pas sur les albuminoides en so- lution neutre comme c’est au contraire le cas de celui de quelques poissons téléostéens. Il n’agit dans aucun cas sur l’amidon. Il amollit la chitine sans la dissoudre. L’infusion du tissu pancréatique, préalablement trituré dans l’eau, saccharifie l’amidon; elle émul- sionne les huiles; en revanche elle n’agit sur la 51 fibrine qu’à la condition de l’alcaliniser plus qu’elle ne l’est, au moyen de quelques gouttes d’une so- lution de soude. Le suc pancréatique normalement déversé dans l'intestin moyen près du pylore ne parait pas être abondant, mais comme le contenu de l'intestin est en cet endroit alealin, il est pos- sible qu'il continue l’action peptonisante du suc gastrique. Le foie des Squales, toujours très volumineux, ne renferme pas de sucre ni de ferment diastatique, mais il Contient des proportions importantes de olycogene. La bile jaune-verdàtre contenue dans la vésicule biliaire est légèrement alcaline, elle émul- sionne les graisses mais ne renferme pas de fer- ment diastatique. 6. Prof. Arnold Lang (Zürich): a) Demonstration von Präparaten zu Dr Stand- fuss’s Abhandlung über die Beziehungen zwi- schen Lebensgewohnheiten und Färbung der europäischen Grosschmetterlinge. b) Mitteilungen über Zuchtversuche linksgewun- dener Schnecken (Helix pomatia). 7. Monsieur Jules de Guerne (Paris): « Debris de Céphalopodes géants trouvés dans l’estomac de Cachalots ». 8. Monsieur Piltard (Genève): « Sur un nouveau liquide conservateur ». Discussion: Jules de Guerne, Goll, Prof. Bu- gnon. i 9. Prof. Ed. Bugnion (Lausanne): « De la rétraction des muscles après la section de leurs tendons ». 10. 11: 52 Prof. Ernest Metral (Genève): « Sur le carbonate de strontium et la safranine, leur emploi en thérapeutique >». Dr V. Gross (Neuveville): « Des anomalies dac- tyles avec démonstration de photographies ». Diskussion: Prof. Laskowsky, Prof. Bugnion. Prof. Th. Studer (Bern), Präsident der schweiz. zoologischen Gesellschaft verliest den Bericht über den Sland der Arbeiten dieser Gesellschaft. Schluss. PEORTS Ty FRAGAI RAPPORT DU COMITÉ CENTRAL POUR L'ANNÉE 1894-95 MESSIEURS, Nous avons l’honneur de vous présenter notre rapport sur la gestion de la Société pendant l’an- née 1894-1895. Le capital inaliénable était au 30 juin 1895 de frs 11,410. 40, en augmentation de frs 168 sur l’état de l’année précédente. Espérons que l’année pro- chaine il s’augmentera plus rapidement. Le compte courant de la Caisse centrale est des- cendu à la mème date à frs 3692. 98, en diminution de frs 546. 19 sur le solde du 30 juin 1894. Ces chiffres qui nous montrent que nos dépenses ont été plus fortes que nos recettes, même en y Comprenant celles qui, de par le règlement, sont inaliénables, nous engagent à une prudence scru- puleuse dans notre administration; cela nous force à restreindre autant que possible les dépenses qui ne nous sont pas commandées par un intérèt scien- 56 tifique urgent, jusqu’à ce qu’une meilleure fortune, que nous appelons de tous nos vœux, nous mette en état de satisfaire plus largement aux nécessités de la recherche scientifique que nous avons pour mission de provoquer dans notre patrie. La marche de la Société a été normale et heu- reuse pendant l’année écoulée; nous avons à Si- onaler les événements suivants : Nos rapports avec les 17 sociétés cantonales, con- federees dans notre association, ne présentent à si- gnaler que linvitation faite par la Société de Zurich de tenir dans la ville de la Limmat notre session de 1896, en coïncidence avec le jubilé une fois et demi séculaire de la fondation de la Société zuri- colse. Si, comme nous n’en doutons pas, vous ac- ceptez cette cordiale invitation, nous serons heu- reux de porter à nos amis de PAthènes suisse nos félicitations pour la belle activité scientifique dé- plovée dans ces 150 ans. Dans nos rapports avec nos sections permanentes, nous avons à signaler: 1° La belle réussite du Congrès géologique inter- national à Zurich, organisé par la Société géologi- que suisse et présidé par notre collègue le Prof. E. Renevier à Lausanne; 2° La constitution définitive à la session de Schaït- house, de la section permanente de Zoologie sous le nom de Société zoologique suisse. Nous avons imprimé le règlement de cette section dans les actes de Schaffhouse, p. 100. Nous avons à exprimer aux Hautes Autorités fédé- rales notre reconnaissance pour la bienveillance avec laquelle elles ont appuyé nos efforts et largement : RT AXES 57 stipendié nos travaux. Outre les subventions ordi- naires à nos Commissions de Géologie, de Géodésie ‘et de publication des Mémoires, nous avons obtenu cette année un subside extraordinaire de frs 15,000 accordé à la commission géologique pour régler des dépenses antérieures. Ce subside permettra à cette importante commission de marcher de l’avant avec plus de sécurité, sans être obérée, comme dans les dernières années, par le poids d’une dette écra- sante. Nous espérons que les Hautes Autorités fédé- rales voudront bien confirmer la promesse qui nous a été faite par le Département de lIntérieur d’ap- puyer par une souscription suffisante la publication d’une description des fouilles du Schweizersbild près de Schaffhouse qu'ont préparée M. le Dr Nüesch de Schaffhouse et plusieurs collaborateurs distin- oués de la Suisse et de l’étranger. Nous ne pouvons pas terminer ces lignes qui résument nos rapports avec les Autorités fédérales sans rappeler publiquement le deuil qui a atteint notre Société avec toute la Suisse par la mort de . M. le Conseiller fédéral Dr Ch. Schenk, de Berne. Dans les longues années où ce magistrat vénéré a gere le Département de l'Intérieur, sa bienveillance éclairée pour les études scientifiques suisses a été notre plus ferme appui dans la tâche que nous avons, de maintenir la position de notre patrie dans le domaine de la science, au milieu des nations civilisées. Nos commissions ont continué à travailler, quel- ques unes avec ardeur et succès, à l’etude de l’his- toire naturelle de la Suisse. Ces travaux devront être continués avec persévérance. 58 Nous exprimons la reconnaissance de la Société aux hommes dévoués qui y consacrent leurs forces et leur science. Les rapports, qui vont vous étre lus, résumeront cette activité et nous vous pré- senterons des préavis pour les crédits que nous vous prierons de voter. Nous vous signalons en particulier les rapports de la commission de la bi- bliotheque et de la commission de PExposition na- tionale de Genève qui vous tiendront au courant des faits intéressant ces deux branches; la com- mission géodésique, d’accord avec la commission fédérale de météorologie, nous fera une proposition importante au sujet d’un nouveau champ de re- cherches qu’elle nous demande d'ouvrir, à savoir l'étude du magnétisme terrestre en Suisse; vous appuierez, nous l’espérons, cette intéressante ini- tiative. Notre assemblée générale doit cette année confir- mer et compléter le personnel des commissions de la Société, d’après l'article 19 bis des statuts, adopté en 1888 à Soleure, qui règle la Constitution de ces or- ganes. Nous avons le plaisir de vous annoncer que la grande majorité de nos Commissaires consentent à continuer leur œuvre de dévouement. M. Rüti- mever, membre depuis 1880 de la commission des mémoires, et depuis 1875 de la commission du prix Schläfli, M. P. de Loriol, membre depuis 1865 de la commission géologique, demandent pour cause d’àge ou de santé à être déchargés de leurs fonctions. Nous avons à notre grand regret dû accepter leur démission et nous vous ferons des propositions pour leur remplacement. Nous avons encore à signaler la mort de notre très regretté collègue Aug. Jac- 59 card du Locle, membre de la commission sismolo- gique. ‘Sur la demande du Gouvernement d’Argovie, en 1894, notre Commission géologique a été invitée à étudier les possibilités de rechercher des mines de houille dans le sol de la Suisse; une commission a été créée en la personne de MM. le Prof. Dr F. Mühlberg, à Aarau, président, Prof. Dr A. Heim et Dr Leo Wehrli, à Zurich, secrétaires ; les crédits néces- saires ont été alloués par le Gouvernement argo- Wien Wolp\ctes de Schaffhouse, p. 151). Pour conserver dans nos actes les travaux de cette inté- ressante recherche, nous vous proposons d’admet- tre la Commission des houillères (Kohlen-Kommission) sur la liste des commissions de la Societe. En pre- nant cette mesure nous n’altererons en rien l’in- dépendance de cette commission qui est due en- tierement à l’initiative des Autorités cantonales de l’Argovie. Nous avons recu du « Naturwissenschaftlicher Verein » de Winterthour, la demande d’être admis au rang des sociétés consiituantes de notre associa- tion. Nous sommes heureux de cette proposition qui tend à un développement de notre Société et nous vous invitons à l’admettre sur le même pied que les sociétés cantonales et les sections perma- nentes. Nous avons reçu de la Société rovale de Londres la demande de nous intéresser aux études prépara- toires d’un catalogue international des œuvres scien- tifiques pendant le siècle prochain en continuation et extension du. « Catalogue of scientific papers », pu- blié avec tant de succès par la R. Society pendant 60 le XIXe siècle. Nous vous prions de nous autoriser à répondre favorablement à cette proposition d’un grand intérêt. Lausanne, août 1895. Au Nom DU COMITÉ CENTRAL, Le Président, Le Secrélaire. F.-A. Forel. H. Golliez. IE Rechnungs-Auszug der 67. Rechnung pro 1894/95 Quästor : Frl. Fanny Custer, Aarau Ir Br MOLE A. Central-Kasse | Vermögensbestand am 30 Juni 1894 . . . . . . 4,239| 17 Einnahmen | RMS Me DILIT EN 70 21. Ve 20% 2.00. Won. .| 270] — Jahresheitrige a i SE) — Zinsgutschrift und Pococne ne P | 469| 95 VERSEHEN een ee .| 7| 20 Torar| 8,416| 32 Ausgaben TARDE A Fi CR 21721220, Verhandlungen, Compie di ind andere Druck- | SIE ne i an RE 80 LUTTE SUORA a E SOA e het 813| 55 L'ITINÉRAIRE MO HT, 814| 65 Torar 4,723| 34 0 Jun, 1895672. UNIES ha de 3,692| 98 8,416| 32 B. Unantastbares Stammkapital RARES (inbegriffen Fr. 500. — Bibliothek-Fonds) Bestand am 30. Juni 1894. . . . .|| 11,242] 40 Zuwachs durch ein neues Mitglied auf Trebenszeik | 1501 — Kursgewinn der konvertierten Gotthardbahn- O BIONENO a II URNE | Br Bestand am 30. Juni | 1895 | 11,410) 40 62 C. Bibliothek-Rechnung Einnahmen Beiträge der Central-Kasse Zinse des Koch-Fonds Rückvergütungen und verkaufte Velo en . Passiv-Saldo am 30. Juni 1895 Ausgaben Passiv-Saldo vom 30. Juni 1894. Bücher-Anschaffungen und Ergänzungen . Buchbinderarbeiten Lokalmiete und Salair für Anshilfe Porti. Frachten und Verschiedenes . D. Denkschriften-Konto Einnahmen Saldo vom 30. Juni 1894 Bundesbeitrag pro 1895 . . Verkauf von Denkschriften Zinsgutschriften Ausgaben Druck von Denkschriften Miete, Versicherung und Verschiedenes ; Saldo TOTAL ToTAL TOTAL TOTAL E. Rechnung der Schläfli-Stiftung a) Stamm-Zapital Ohne Veränderung | 1,380! 50 30) 84 | 141134 60) 90 209) 34 sin 63 tb) Laufende Rechnung Einnahmen Saldo vom 30 Juni 1894 Zinse und Zinsgutschrift ToTraL Ausgaben Preis Schläfli (Herr A. v. Jaczewski, Montreux). Be F. Amann, Lausanne) Prüfung und Begutachtung botanischer Fragen Druck und Adressieren der Cirkulare . Anfbewahrungsgebühr der Wertschriften no Dai » ToTAL Saldo F. Geologische Kommission Einnahmen Saldo vom 31. Dezember 1893 Bundesbeitrag pro 1894. : Verkauf von Textbänden und main Zinse Ausgaben Taggelder an die im Feld arbeitenden Geologen . Druck und Lithographie, Text und Tafeln von Lie-| ferung VIII, und = Verschiedenes È Saldo am 81. Dezember 1894. G. Schweizerische Kohlen-Kommission Einnahmen Beitrag der Aargauischen Finanzdirektion . 2,280 _86 © neh 468 10,000 1,147 70 70 15 11,686| 36 64 Ausgaben Entschädigung für Reiseauslagen und Arbeiten der Kommission . Schreibmaterialien . Karten. Porti und da Saldo am 31. Dezember 1894. H. Commission géodésique Recettes Solde au 31 décembre 1893 4 Subside de la Confédération pour 1894 . Intérêts et divers . Dépenses Paiement de l'ingénieur et frais Stations astronomiques et pendule Nivellement de précision Instruments . Imprimés et séances . 5 Association géodésique Internationale Divers . e Solde au 31 Heseinbre 1894 I. Schweizerische Gletscher-Kommission Einnahmen Saldo vom 39 Juni 1894 Aversalbeiträge Jahresbeiträge pro 1894 » pro 1895 Zinse Fr: 42 Ct. 26 (5,251 a 65 Ausgaben Zahlungen an das eidgenössische topographische Bu- reau für Vermessungen am Rhonegletscher Reiseentschädigungen Drucksachen, Schreibmaterial, Dial In À Saldo Gesamtvermügen der Gesellschaft Activ-Saldo Central-Kasse Stamm-Kapital Denkschriften 5 Sehläfli-Stiftung : Stamm- Kapital. > » Kasse . - Geologische Kommission . Kohlen- > Geodetische > Gletscher- Passiv-Saldo Bibliothek . Vermehrung auf 30. Juni 1895 ACTES (30 Juni 1894 30 Juni 1895 | rese CE mes IDE | 4.289117 | 3,692) 98 | 11,242/40| 11,410) 40 1,260 45| 29279) 10 | 14,000 — | 14,000) — 1,754156| 1,311) 16 468| 51 755! 86 = | 721| 70 | 140| 56 42| 26 6,189 18) 5,918| 08 | 39,294) 83| 40,126] 5 || | 60| 90 | 30| 84 39,233] 93 | 861| 77 40,095 70 | 40,095! 70 Rapport des commissaires-vérificateurs sur les comptes de 1894—95 de la Société helvétique des sciences naturelles Les soussignés, chargés par le Président annuel de la Société, de vérifier les comptes présentés par le questeur, après avoir pris Connaissance des livres, accompagnés des pièces justificatives, dé- clarent les avoir trouvés parfaitement exacts et en ordre. Ils proposent en conséquence à la Société d’ap- prouver les comptes de 1894—1895 et d’en donner décharge au questeur Mie Fanny Custer, en lui adressant tous nos remerciements. Sion, le 14 août 1895. ANT. DE TORRENTE. F.-0. WOLF. SPECKLY, Arzt. IL. Bibliothek der schweiz. naturforschenden Gesellschaft in Bern Bericht über das Jahr 1894/95 Die Bibliothek der schweiz. naturforschenden Gesell- schaft entwickelte sich im verflossenen Jahre in ruhiger und normaler Weise. Die Benutzung zeigt folgende Zahlen: Ausgeliehen : 265 Bände an 43 Mitglieder; ausser- dem wurde die Bibliothek fleissig an Ort und Stelle D -clbst benutzt. Der Verkehr zeigt 51 Pakete, 140 Briefe, 68 Korrespondenzkarten. Von neuen Zuwendungen, die sie erhielt, verwei- sen wir auf die Geschenke von Prof. Dr. A. Valentin, der fast die ganze mathematische Bibliothek aus dem Nachlass seines verstorbenen Vaters der Bi- bliothek schenkte, sodann auf die sehr bedeu- tende Schenkung der Frl. Spichlin, aus dem Nach- lasse des am 20. März verstorbenen Mitgliedes, Prof. Dr. L. Schläfli. Die ganze Bibliothek des Ver- storbenen wurde der Schweiz. Landesbibliothek ver- macht; dieselbe darf aber nur Helvetica sammeln und erhielt deshalb die Verpflichtung und Erlaub- nis, diejenigen Bücher, die sie nicht in ihre Samm- lung aufnehmen durfte, an andere Bibliotheken, wie die Naturforschende- oder die Hochschulbibliothek abzutreten. 68 Im Detail setzt sich ausser dem regelmässigen Zu- wachs durch den Tauschverkehr die Vermehrung der Bibliothek aus folgendem zusammen : Durch Kauf erworbene Schriften seit Juli 1894: Bibliographie der schweizerischen Landeskunde. — Fascikel Ia — V 9 g8., V 9 ab, Heft 2. — Bern, 1894. 8°. Sacco, Dott. Fed. — J. MoLLuscHI, del Piemonte et della Liguria. Parte XIV, con 106 fig. — To- rino, 1893. 38 S. 4°. Livret-guide géologique dans le Jura et les Aipes de la Suisse, dédié au Congrès géologique inter- national. — Lausanne, 1894. 306 S. 8°. Sacco, Dott, Fed. — J. MoLLuscHI, del Piemonte et della Liguria. Parte XVI, con 368 fig. — To- rino, 1894. 80.5. 4°. Verzeichnis der seit Juli 1894 durch Tausch erworbenen Schriften: Göttingen. — Königl. Gesellschaft der Wissenschaf- ten. Geschäftliche Mitteilungen. — Göttingen, 1893. 82%. Wien. — Wissenschaftliche Mitteilungen aus Bosnien und der Herzegowina, I. u. II. Band. — Wien, 1894. 4°. ‘ Strassburg. — Mitteilungen der geologischen Landes- anstalt von Elsass-Lothringen. Bd. 1-4. — Strassburg, 1886—94. 40. 69 — — Abhandlungen zur geologischen Spezialkarte von Elsass-Lothringen. — Strassburg. 4°. — — Ergänzungsheft zu Band I; Bd. III, 2—5; Bd. IV, 3—5; Bd. I, 1—2. _ Kharkow. — VW. StekLOW: Ueber die Bewegung i eines festen Köspers in einer Flüssigkeit. — Kharkow, 1893. 234 S. 8°. — A. GRUSINZEW: Theorie des Erdmagnetismus. — Kharkow, 1893. 280 S. 8°. Rovereto. -— Atti dell’I. R. Accademia degli Agiati. Anno II—XI. — Rovereto, 1884—94. 80: — Torquato TARAMELLI: Della Storia geologica del Lago di Garda. — Rovereto, 1894. 59 S. 8°. — Mario MANFRONI: Commemorazione di Don Guiseppe Pederzolli. — Rovereto, 1894. 24 S. 8°. — L'Accademia di Rovereto dal 1750 al 1880. — Rovereto, 1882. 39 S. 8°. — Statuto dell’I. R. Accademia degli Agiati in Rovereto. New-York. — Microscopical Society, Journal. Vol. X, 1—3. — New-York, 1894. 8°. Costa-Rica. — Etnologia Centro-Americana Catalogo, razonado for D. Manuel: M. de PERALTA y D. ANASTASIO ALFARO. — Madrid, 1893. 112 S. 8°. Torino. — Observationi Meteorologiche 1893. Calco- late dal Dott. G. B. Rizzo. — Torino, 1894. gl 9.180. Roma. — ll Policlinico, Periodico di Medicina, Chi- rurgia e Igiene, diretto dai professori G. BAc- CELLI et F. DURANTE. Anno I, 1-17. — Roma, 1894780. 70 Santiago (Chile). — Verhandlungen des deutschen wissenschaftlichen Vereins. I. Band, Heft 1—6. — Santiago de Chile, 1889—93. 8°. Tufts College. Studies N° 1—2. — Tufts College, Mass., 1894. 8°. Marseille. — Faculté des Sciences, Annales, Tome I-II. — Marseille, 1891—94. 4°. Buenos-Aires. — Instituto Geografico Argentino, Bo- letin, Tomo XIV, Cuad. 9—12; XV, C. 1—4. — Buenos-Aires, 1894. 8°, Bruxelles. — Société entomologique de Belgique, Mémoires, Vol. H. — Bruxelles, 1894. 8°. 0. E. Schiötz. — Resultate der im Sommer 1893 in dem nördlichsten Teile Norwegens ausge- führten Pendelbeobachtungen. — Christiania, 13942 425. 8 Mexico. — Asociacion de Ingenieros v Arquitectos, Anales, Tomo II, 1—15. — Mexico, 1892-94. 89. Magdeburg. — Festschrift zur Feier des 25-jährigen Stiftungstages des Naturwissenschaftlichen Ver- eins. — Magdeburg, 1894. 8°. Autun. — Société d’histoire naturelle, Procès-verbaux des seances 1893. — Autun, 1894. 8°. Aguascalientes. — 2° Congreso medico Mexicano. El Sulfito sulfurado de Sosa, for el Dr J. DIAZ DE LEON. — Aguascalientes, 1894. 4°. Melbourne. — (Geological Society of Australia, Trans- actions, Vol. I, Part. 6. — Melbourne, 1892. 4°, Bordeaux. — Société Linnéenne, Actes, Vol. XLV. 1891-92. — Bordeaux, 1893. 8°. 71 — — Catalogue de la Bibliothèque, Fase. 1er. — Bordeaux, 1894. 8°, Upsala. — Abhandlungen und Dissertationen der Universität, aus dem Jahre 1893-94. — — Universitätsschriften aus frühern Jahren. Paris. — Société géologique de France, Bulletin, Que Série, D. XVII, XX—XXIX; game Série, T. [ à XXIII db. — Paris, 1860—95. 8°. — — Compte-rendu des Séances 1894. Minneapolis. — First Report of the state Zoologist with notes of the birds of Minnesota. — Minnea- polis, 1892. 8°. Paris. — Museum d'histoire naturelle, Bulletin n° m. Paris, 1895. 8. Petersbourg. — Travaux de la Société des Natura- listes, Vol. 2—5, 8, 11—18. Section de Botanique, Vol. 19—24. Section de Géologie et Minéralogie, Vol. 19-22. Section de Physiologie et Zoologie, Vol. 19-24. — Petersbourg, 1871—94. 8°. Washington. — The Microscope, an illustrated mon- thlv, designed to popularize the subject of Mi- croscopy. — Washington, 1893—95. 8°. Verzeichnis der seit Juli 1894 durch Geschenke erworbenen Schriften: Goppelsreder, Prof. Dr. F. — Ueber Feuerbestattung, Vortrag gehalten den 13. Febr. 1890 im Natur- wissenschaftl. Verein zu Mulhausen. — Mül- hausen 1890. 108 S. 89, 72 Studer, Prof. Dr Th. — Note préliminaire sur les Alcyvonaires, extrait. — Cambridge, 1894. 13 S. 8°. — Faune du lac de Champex, extrait. — Genève, 1894. 8 S. 80. — Ueber die Bevölkerung der Schweiz, Vortrag. bern 1893. 11. S..8% Wilde, Henry, F. R. S. — Ueber den Ursprung der elementaren Körper und über einige neue Be- ziehungen ihrer Atomgewichte. Separatabdruck. — London, 1892. 20 S. 4°. Lausanne. — Musées d’histoire naturelle, rapports annnels des conservateurs à la commission des musées. — Lausanne, 1894. 32 S. 8°. Studer, Prof. Dr. Th. — Ueber zwei fossile dekapode Krebse aus den Molasseablagerungen des Belp- berges. Separatabdruck. — Zürich, 1893. 8 S. u ili dia Schaffhausen. — Denkschrift auf den 50-jährigen Be- stand des Naturhist. Museums. — Schaffhausen, 1893. 742.5. 40, — Geologische Karte über das Diluvium von Schaffhausen und Umgebung. (Geschenkt von Herrn Prof. Dr. Graf.) Fuhrmann, Dr. Otto. — Die Turbelarien aus der Um- gebung von Basel. Jnaugural-Dissertation. — Genève, 1294. 75 S. 2 Taf. 8°. White, Charles A. — Contributions to the Paleontology of Brazil. Extracted from Vol. VII of Archives do Musen National do Rio de Janeiro. 273 S. usBabe ‚49. Brooks, W. K., prof., and F. H. Herrick, prof. the Embrvology and Metamorphosis of the Mac- LEOUras ext 25059:.0% 6 MAT arr: 13 Coaz, J., schw. Oberforstinspektor. — Ueber das Auftreten des grauen Lärchenwicklers in der Schweiz und den angrenzenden Staaten. — Bern 1894r 21 ST 2 Dar. 40. Standfuss, Dr. M. — Bemerkungen über Steganop- tycha pinicolana Z. — Berne,l 894. 20 S. 8°. Zschokke, F., Prof. — Die Tierwelt der Juraseen (extr. de la Revue suisse de zoologie). — Ge- neve; 1894. 26 S. 1 Taf. 8°. Emery, C. — Estudios sobre las Hormigas de Costa- Rica. — San José, 1894. 23 S. gr. 8°. Forel, A., Prof. Dr. — Gehirn und Seele. Separat- abdruck. — Leipzig, 1894. 18 S. 8°. Apfelbeck, V. — Bericht über die entomologische Expedition nach Bulgarien und Ostrumelien 1892. Separatabdruck. — Wien, 1894. 10 S. 4°. — Fauna insectorum balcanica. Separatabdruck. — Wien, 1894. 32 S. 4°. Studer, Prof. Dr. Th. — Alcyonarien aus der Samm- lung des Naturhist. Museums in Lübeck. Se- paratabdruck. — Lübeck, 1894. 25 S. 6 T. 8°. Herbst, HA. — Ueber Arsentelroxyd, Dissertation. — München und Leipzig, 1894. 39 S. 8°. Schmidt, F. W. — Ueber die quantitative Bestim- mung des Nickels vermittelst ammoniakali- schem Quecksilbereyanid. Separatabdruck. — Berlin, 1894. 4 S. 8°. Aus dem Nachlass von Herrn Quästor Custer in Aarau: 1. Aeltere Jahrgänge der Berner-Mitteilungen. 2. Aeltere Jahrgänge der Verhandlungen und Compte-rendu. 74 5. Mitteilungen der Aarg. Nat. Gesellschaft. Heft IVI. 4. Bulletin de la Soc. Fribourgoise des Scien- ces naturelles, années I—IV. Ador, E. — Jean-Charles Galissard de Marignac, no- tice biographique, extrait. — (Genève, 1894. Gil So ren Fol, H. — Le Quadrille des Centres, un épisode nouveau dans l’histoire de la fécondation, ex- trait. — Genève, 1894. 28 S. 8°. Bedôt, M. — H. For; sa vie et ses travaux. — Ge- neve, 1894. 22 S. 60. | Brückner, E., Prof. — Ueber den Einfluss der Schneedecke auf das Klima der Alpen. Sepa- ratabdruck. — 31 S. 8°. Schweiz. Apothekerverein. — Festschrift zur Erinner- ung an die 50-jährige Stiftungsfeier in Zürich, 16. u. 17. Aug. 1893. — Zürich, 1893. 209 S. 89. De Carpentier-Wildervanek. — Theorie en Toepassing van De Karakteristicke van Hamilton. Dissert. — Leiden, 1894. 68 S. 8°. Burger, H. — De ontwikkeling van de Müllersche Gang by de eend en de Bergeend. Dissert. — Leiden, 1894. (80. S. 80: von Erp, H. — Studie over Aliphatische Nitraminen. Dissert. — Leiden, 1894. 212 S. 8°. (Geschenkt von Herrn Prof. Bloesch, Oberbibliothekar.) Bahia, M. B. — Curso de Electrotecnica de la Es- cuela professional superior. — Buenos-Aires, 1804. 834 T. 80. Saint-Lager, D'. — Onothera ou Oenothera, les ânes et le vin. — Paris, 1893. 22 S. 8% 75 Zschokke, F., Prot. — Die Fauna hochgelegener Ge- birgsseen. Separatabdruck. — Basel, 1894. 133 SENSO: Dutoit-Haller, Dr. med. lung nach Bibel und Naturwissenchaft. Akad. Vortrag. — Basel, 1892. 44 S. 89. Rollier, Louis. — Bericht über die Paläontologischen sammlungen des Naturhistorischen Museums in Bern. Separalabdruck. — Bern, 1892. 28 S. 8°. v. Fellenberg, Dr. Edm. — Ueber den Flusspath von Oltschenalp und dessen technische Verwert- ung. Separatabdruck. — Berne, 1891. 20 S. 8°. v. Fellenberg, Dr. E. und Rollier, L. — Kurze Beschreibung der mineralogisch-geologischen und paläontologischen Sammlungen des städti- schen Museums in Bern. Separatabdruck. — Bausanne 1894. 165. 8° Forel, A., Prof. — Nouvelles Fourmis de diverses provenances, surtout du Mexique, extrait. — SSA SSR Janet, Ch. — Etudes sur les Fourmis (quatrième et septième note), extrait. — Paris, 1894. 18 8.80, — Etudes sur les Fourmis (sur la morphologie du squelette des segments post-thoraciques. chez les Myrmicides, extrait. — Beauvais, 1894. DNS AMEN — Transformation artificielle en Gypse du Calcaire friable des Fossiles des sables de Bracheux, extrait. — Paris, 1894. 8°. — Sur les nids de la Vespa mu Er ordee 76 d’apparition des alveoles, extrait. — Paris, 1894. AS 8% — sur le systeme glandulaire des Fourmis, ex- trait. — Paris, 1894. 4 S. 8°. — Sur les nerfs de l’antenne et les organes chor- dotonaux chez les Fourmis, extrait. — Paris, 1894. 4 S. 8°. Livret-guide geologique. — Jura et Alpes de la Suisse. — Lausanne, 1894. 306 S. 8°. (Geschenkt von Prof. Renevier). Imhof, D" phil, Em. Oth. — Premiers résultats des recherches sur la faune des invertébrés aqua- tiques du canton de Fribourg, extrait. — Fri- bourg, 1895. 6 S. 8% Schardt, Dr. H. — Alluvions anciennes du bassin du Léman, extrait. — Genève, 1895. 2 S. 89. Wilde, Henry, F. R. S. — On the Multiple Propor- tions of the Atomic Weights of Elementary Substances in relation to the unit of Hydrogen, extrait. — Manchester, 1885. 19 S. 8°. — On the Evedence afforded by Bode’s Law of a permanent Contraction of the Radii Vectores of the Planetary Orbits, extrait. — Manchester, 1895.12, 5.2.80. Thoulet, J. — Guide d’océanographie pratique. — Paris, 18951120; Graf, J. H., Prof. Dr. — Notizen zur Geschichte der Mathematik und der Naturwissenschaften in der Schweiz, Separatabdruck. — Bern, 1895. TASTO Sohneke, L. — Ueber die Bedeutung wissenschaft- licher Ballonfahrten, Festrede. — München, DEAD ANSE) 77 Brunner v. Wattenwyl, GC. — Monographie der Pseudo- phylliden, mit Atlas. — Wien, 1895. 282 S. I Rarı, 80 Credner, H. Dr. — Die Phosphoritknollen des Leip- ziger Mitteloligocäns und die Norddeutschen Phosphoritzonen, Separatabdruck. — Leipzig, TO Re e 40. Schoch, Dr. G. — Die Genera und Species meiner Cetonidensammlung, I. Teil. — Zurich, 1895. 63 S. Rivier, H., Prof. — De l’action des Chlorures Thio- carbamiques bisubstituées sur les Thiurées tertiaires et sur la Thiocarbenilide. Dissert. — Neuchâtel, 1895. 112 S. 8°. Raspail, H. — Durée de l’incubation de l'œuf du coucou et de l'éducation du jeune dans le nid, extrait. — Paris, 1895. 13 S. 8°, Bienz, À. — Dermatemys Mavii Gray, eine osteo- logische Studie mit Beiträgen zur Kenntnis vom Bau der Schildkröten. Dissertation. — Geneve, 1895. 64 S. 2 Taf. 8°. Thoulet, J., Prof. — Contribution à l’etude des lacs des Vosges, extrait. — 1894. 48 S. 8°. Zschokke, F., Prof. — Davainea contorta, n. sp. aus Manis pentadactyla, Separatabdruck. — 11 S. 89. — Die biologische Station zu Plön nach den Forschungsberichten, 2. und 3. Teil Separat- abdruck. — 7 S. 8°. Forel, A., Dr. — Fauna das Formigas do Brazil, ex- trait. — Para, 1895. 53 S. 8°. — Ueber den Polymorphismus und Ergatomor- phismus der Ameisen. Separatabdr. — 6 S. 8°. 78 Wien, %. u. k. Reichs-Kriegsministerium, Marine- Section : Relative Schwerebestimmungen durch Pendelbeobachtungen, ausgeführt in den Jahren 1892—94. — Wien, 1895. 630 S. 8°, Graf, J. H., Prof. Dr. — Relations entre la fonction Besselienne de l'e espèce et d’une fraction continue, extrait. — Milano, 1895. 21 S. 4°. — Geschichte der Bibliothek der schweiz. und der bernischen naturforschenden Gesellschaft. Separatabdruck. — Bern, 1894. 13 S. 89. Diversa Miscellanees. — Separatabdruck. — Bern, 1894. 62 8. 8° Liversidge, M. A., Prof. F. R. S — Boleite, Nanto- kite, Kerargyrite and Cuprite from Broken Hill, N. S. Wales, extrait. — Sydney, 1894. DAS 18% Kuntze, Dr. 0. — (reogenetische Beiträge. — Frie- denau-Berlin, 1895. 77 S. 8°. Zeller, Dr. R. — Geologische Skizze der Faulhorn- gruppe, Separatabdruck. — Bern, 1895. 23 S. 8°. Verzeichnis der Bücher, welche von Herrn Prof. Valentin der Bibliothek geschenkt wurden : Weissbach, J. — Der Ingenieur. — Braunschweig, 1848. 007 5. 19°. — Die ersten Grundlehren der höhern Analysis. — Braunschweig, 1849. 43 S 8 Bourdon, M. — Elements d’arithmétique. — Paris, 1857. 3718.80 Euler, IL. — Die Gesetze des Gleichgewichts und der Bewegung flüssiger Körper. — Leipzig, 1806. 638,8. 9Ma 2830 FR 79 . Schmidt, J. C. E. — Lehrbuch der analytischen Op- tik. — Göttingen, 1834. 628 S. 4 Taf. 8°. Jellet, J. H. — Die Grundlehren der Variations- rechnung. — Braunschweig, 1860. 448 S. 8°. Unger, Dr. E. S. — Lehre von den Gleichungen, Funktionen und Reihen. — Erfurt und Gotha, 1825. 588 S. 8°. i Brandes, H. W. — Lehrbuch der höhern Geometrie. Role — -Beipzis, 18222 4°, — Vorbereitungen zur höhern Analysis. — Leip- zio, 1820. 178 S. 80. — Lehrbuch der Gesetze des Gleichgewichts und der Bewegung fester und flüssiger Körper. 2 Bde. — Leipzig, 1817 u. 1818. 8°. Knochenhauer. — Die Undulationstheorie des Lich- tes — Berlin, 1839. 206 S. 5 Taf. 40. — Die Elemente der analvtischen Geometrie. — Jena, 1851. 248 S. 80; Dove, H. W. — Repertorium der Physik. III. Teil. — Berlin, 1839. 408 S. 8°. Biot, J. B. — Analytische Geometrie. — Nürnberg, 18210923566 3. 11. Taf, , 8% Lacaille. — Traité d’optique. — Paris, 1808. 246 S. 10: Taf. 8°. Minding, Dr. F. — Anfangsgründe der höhern Arith- metik. — Berlin, 1832. 189 S. 8°. Ohm, Dr. M. — Die Lehre vom Grössten und Klein- sten. — Berlin, 1825. 330 S. 8. Lefebure de Fourey, M. — Lecon de Geometrie ana- lytique. — Paris, 1827. 352 S. 9 Taf. 8°. 80 Lacroix, S. F. — Traité élémentaire de calcul dif- férentiel et de calcul intégral. — Paris, 1806. 607 8 8% — Traité elementaire du calcul des probabilités. Le Paris 1833. 352. 180 Fischer, Dr. Ph. — Lehrbuch der höhern Geodäsie. I. Abschnitt. — Darmstadt, 1845. 186 S. 8°. Holtzmann, GC. — Analysis. — Karlsruhe, 1840. 444 Sb Navier de Saint-Venant. — Application de la Meca- nique. le Partie. — Paris, 1864. >72 ns Lehmus, Dr. D. E. L. — Kurzer Leitfaden für den Vortrag der Differential- und Integral-Rechnung und höhern Geometrie. — Berlin, 1839. 89 S. 8°. — Lehrbuch der angewandten Mathematik. 1 bis III. Bändchen. — Berlin, 1818. 237 S. 8°. Schellbach, J. H. — Neue Elemente der Mechanik. — Berlin, 1860. 292 S. 12 Taf. 8°. Franceur, L. B. — Elementar-Lehrbuch der Me- chanik. — Dresden, 1825. 459 S. 8 Taf. 8°. Poinsot, L. — Eléments de Statique. — Paris, 1830. US A Vak 3% Navier. — Lecons de Mecanique. — Paris, 1841. ITS AA Darf, 8% Lubbe, Prof. S. F. — Lehrbuch des höhern Kalkuls. — Berlin, 1825. 276 S. 8°. Resal, H. — Traité de Cinématique pure. — Paris, 1862. 42 508) Serret et Bourgeois. — Lecons sur les applieations pratiques de la géométrie et de la trigono- metrie. — Paris, 1851. 81 S. 89 k f 81 Krause, K. GC. F. — Handschriftlicher Nachlass, TI. Abt.: Mathematik. — München, 1835. 102 S. id Bat. AO Durch die Schweizer. Landesbibliothek erhielten wir aus der von Frl. Spichtin, Erbin von Prof. Dr. Schläfli, derselben geschenkten Bibliothek des gros- sen Gelehrten und Mitgliedes der schweiz. natur- forsch. Gesellschaft folgende Bücher: Annuaire, publie par le bureau des Longitudes. — Paris, 1852, 1853, 1879, 1881—1894. 12°. Année scientifique et industrielle. 9° à 12° annce. — Paris, 1865. DI .— ungen über die Wellentheorie des Exner Vorlesungen über die Wellentheorie des Lichtes. 1. Band. — Braunschweig, 1881. 490 Sia Kirchhoff. — Vorlesungen über mathem. Physik : Mechanik. — Leipzig, 1876. 466 S. 8°. Weissenborn, Dr. H. — Lebensbeschreibung von Ehrenfried Walther v. Tschirnhaus auf Kiss- lingswalde. — Eisenach, 1866. 205 S. 3 Teile. Doll. — Flora von Baden. 3 Bände. Klügel. — Mathem. Wörterbuch. Knuth, K. S. — Handbuch der Botanik. — Berlin, 531.7 7135 Se 00, Kittel, Dr. M. B. — Tachenbuch der Flora Deutsch- lands. — Nürnberg, 1853. 348 S. Weber, F. und Mohr, Dr. M. H. — Botan. Taschen- buch auf das Jahr 1807. — Kiel, 1807. 509 S. 12°. ACTES 6 82 lia Redtenbacher, F. — Die calorische Maschine. Mannheim, 1853. 300 S. 6 Teile. Dazu kommen noch Brochüren mathematischen Inhalts im ganzen 659 Stück. Sie sind meistens die Zusendungen und Widmungen ausländischer Gelehrten an den Verstorbenen. | Sehr viel beschäftigte uns die Frage der Lokali täten für die Bibliothek. Auf 1. April erhielten wir in der Stadtbibliothek selbst ein neues grosses Zimmer, so dass wir den Raum, den wir bis anhin an der Kramgasse für’ frs 200 jährlich gemietet hatten, verlassen konnten. Unterhandlungen haben nun dazu geführt, dass die Stadtbibliothek Bern uns im ganzen 4 Räume, die aneinander stossen, überlässt. Zwei grosse Zimmer sind als Büchersäle bestimmt, zwei kleinere als Räume: fürs Büreau und für die Auflage der Zeitschri@ ten, alle 4 Räume sind unmittelbar beieinander, eil nicht zu unterschätzender Vorteil. Leider erwächst nun den Bibliothekaren die Aufgabe die Bibliothek zu dislocieren, was mit Mühe und Kosten verbun- den ist. Auch sind einige Gestelle, sowie sonstige Einrichtungen neu zu machen, was ebenfalls bei unsern beschränkten Mitteln vermehrte Kosten ver- ursacht. Die übrigen Verhältnisse sind sich gleich” geblieben, so dass wir pro 1895/96 um einen Kredit von Fr. 11-1200 einkommen müssen. Vom nächsten Jahre an kann derselbe wohl für längere Zeit auf Fr. 1000 herabgesetzt werden. So ist es denn schliesslich unsern Bemühungen, gen, Dank des freundlichen Entgegenkommens der Kommis- ui thek: noch dieses Jahr in zusammenhängende Lokali- täten zu vereinigen. Nun können wir daran denken, eine Revision und eine Aufstellung eines Zeddelkatalogs zu unternehmen, eine Arbeit, die mindestens 2 Jahre In Anspruch nehmen wird. Das Verhältnis zum Unterbibliothe- kar Hr. Dr. E. Kissling und zur Bibliothekargehülfin Frl. E. Stettler, wie auch zu unserm Quästorat Frl. F. Guster war stets ein freundliches und sprechen wir allen den besten Dank aus. Bern, 7. Oktober 1895. Der Präsident der Bibliothek-Kommission: Der Oberbibliothel:ar: Prof. Dr. Th. Studer. Prof. Dr. J. H. Graf. Post-scriptum. — Wegen Ueberladung mit Ge- schäften ist auf 1. Juli 1895 Prof. Dr. Graf als Ober- bibliothekar zurückgetreten; an seine Stelle wurde im Oktober vorgeschlagen: Herr Dr. Ch. Steck, Un- terbibliothekar der Stadtbibliothek Bern, und vom Central-Comité bis zur nächsten Jahresversammleng provisorisch ernannt. . IV RAPPORTS DES COMMISSIONS A. Bericht der Denkschriften-Kommission ‚für das Jahr 1894/95. me! Die Drucklegung des grossen Werkes von Herrn Prof. Jaccard, in Aigle, « Catalogue de la Flore valai- sanne» hat längere Zeit in Anspruch genommen, als in unserem letztjährigen Berichte angenommen wurde. Das Werk ist erst vor wenigen Tagen her- ausgegeben worden und bildet allein den 34t® Band der «Neuen Denkschriften ». Band 33, zweite Hälfte, wird nachgeliefert werden und wird enthalten eine äusserst verdienstvolle Abhandlung von Herrn Prof. Dr. Baltzer, in Bern, betitelt « Empirische Bestimm- ung der Eiserosion am untern Grindelwaldglelscher ». Die Frage der Publikation der zahlreichen grös- seren und kleineren Abhandlungen verschiedener Fachgelehrten, welche das grosse unter der Chef- 85 Redaktion des Herrn Dr. Nüesch, in Schaffhausen, stehende Werk über das Schweizerbild zusammen- setzen, hat die Denkschriftenkommission sehr ein- gehend beschäftigt. Auf der einen Seite sah sich die Kommission nicht in der Lage, die Kosten der Drucklegung des ganzen Werkes aus den normaler - Weise zufliessenden Geldquellen zu bestreiten ohne berechtigte anderweitige Ansprüche zurückZusetzen und den Gang der Veröffentlichungen auf den ver- schiedenen Gebieten der Naturwissenschaften auf längere Zeit zu lähmen. Auf der andern Seite aber mussten die meisten das Werk zusammensetzenden Abhandlungen als zur Veröffentlichung in den Denk- schriften sehr geeignet erscheinen. Die Denkschrif- tenkommission war ferner in ihrer Mehrheit der Ansicht, dass ein Zerlegen des Werkes in seine einzelnen an verschiedenen Orten zu publizierenden Abhandlungen sehr bedauerlich wäre. Sie konnte sich ferner dem Gesuche des Herrn Dr. Nüesch um Aufnahme des ganzen Werkes in die Denk- schriften gegenüber um so weniger ablehnend ver- halten, als es die Schweizerische naturforschende Gesellschaft gewesen ist, welche den Ankauf der Fundgegenstände beim Schweizerbild durch die Eidgenossenschaft beim Hohen Bundesrate warm befürwortet hat. In Würdigung aller dieser Gesichtspunkte gelangte die Kommission zu dem Schlusse, dass es durch- aus angezeigt wäre, beim Departement des Innern das Gesuch um Gewährung einer ausserordentlichen Subvention für die Publikation des genannten Wer- kes über die in den Besitz des Bundes übergegan- genen Funde beim Schweizerbild zu stellen. Das 86 Centralkomité der Schweizerischen naturforschenden Gesellschaft wurde von der Denkschriftenkommis- sion ersucht, beim Departement die nòtigen Schritte zu thun. Das Centralkomite schloss sich der An- sicht der Denkschriftenkommission an und erreichte auf ein diesbezügliches Gesuch hin, dass der Vor- steher des Departements des Innern, Herr Bundes- rat Schenk, einen ansehnlichen Posten in das Bud- get pro 1896 aufnahm, um durch Abonnement auf 200 Exemplare des Werkes über das Schweizerbild die Veröffentlichung desselben in den Denkschriften zu ermöglichen. Es ist hier gewiss auch der Ort, des Herrn Bundesrat Schenk, der inzwischen seinem Vaterlande in so trauriger Weise: entrissen worden ist und der so lange Jahre hindurch der Schweize- rischen naturforschenden Gesellschaft die grössten Sympathien entgegenbrachte und für ihre Bestreb- ungen das intensivste Verständnis zeigte, dankbar und ehrend zu gedenken. Es steht zu hoffen, dass die eidgenössischen Räte den angesetzten Budget- posten gutheissen werden. Bezüglich der Rechnungsverhältnisse der Denk- schriftenkommission, so ergiebt sich nach dem Rech- nungsauszug der Quästorin unserer Gesellschaft, Fräulein Fanny Custer, in Aarau, folgender Status auf Ende Juni 1895: Einnahmen, inklusive Bundesbeitrag von Fr. 2000. — und Aktivsaldo vom nechnunesjahr 1893/40 2. 2... TRS OPA N AUS OEM nn o ES ON SRE Bleibt ein Aktivsaldo von Fr. 2,279. 10 Dabei ist zu bemerken, dass für den Druck des 87 Werkes von Herrn Prof. Jaccard «Flore Valaisanne » nur erst eine à conto-Zahlung von Fr. 1000 geleistet wurde. Da der Voranschlag fùr den Druck dieses Werkes ziemlich bedeutend überschritten wird, müssen von dem oben genannten Aklivsaldo 1500 bis 2000 Franken in Abzug gebracht werden. Zum Schlusse muss die Mitteilung gemacht wer- den, dass Herr Prof. Dr. L. Rütimeyer, in Basel, seit 1880 Mitglied der Denkschriftenkommission, er- klärt hat, eine Wiederwahl nicht mehr annehmen zu können. Zürich, den 4. August 1895. In vorzüglicher Hochachtung Namens der Denkschriftenkommission, Der Präsident: Prof. Dr. Arnold Lang. B. Bericht der Kommission für die Schläfli-Stiftung an das Tit. Zentral-Komile der Schweizerischen naturforschen- den (Gesellschaft HOCH@GEEHRTE HERREN! Bei Gelegenheit der letzten Jahresversammlung der Schweizerischen naturforschenden Gesellschaft sind an Stelle der aus der Kommission ausge- schiedenen Herren Professoren Schnelzler und Cramer die Herren Prof. Dr. Ludwig von Fischer in Bern und Prof. H. Blane in Lausanne gewählt worden. Auf den 1. Juni 1895 ist keine Lösung der aus- geschriebenen Preisaufgabe über die Fauna der Alpenseen eingegangen. Eine um so gediegenere Lösung dürfen wir auf den 1. Juni 1897 erwarten, und haben deshalb, wie. es uns $ 3 der Statuten erlaubt, die gleiche Aufgabe zum dritten Male aus- geschrieben. Auf den 1. Juni 1896 bleibt die Preisaufgabe über die Glarner-Doppelfalte ausgeschrieben. besondere Anträge haben wir dieses Jahr nicht 89 zu stellen und können mit diesen wenigen Worten unseren Jahresbericht von 1894/95 als abgegeben betrachten. Puch den 25. Juli 1895. In ausgezeichneter Hochachtung Namens der Kommission deren Präsident: Dr. Alb. Heim, Prof. E: Bericht der geologischen Kommission fur das Jahr 1894/95 Das Berichtjahr hat der geologischen Kommission ausser den ordentlichen zwei Sitzungen eine Ver- grösserung ihrer Milgliederzahl gebracht. Von der Erwägung ausgehend, dass bei dem immer zunehmenden Umfang der Arbeit eine Ver- mehrung der Mitglieder wünschenswert sei, ge- nehmigte die Schweizerische naturforschende Ge- sellschaft auf ihrer letzten Jahresversammlung in Schaffhausen den diesbezüglichen Vorschlag der geologischen Kommission und wählte sofort als neue Mitglieder: Herrn Prof. E. Renevier in Lausanne und > » Dr. U. Grubenmann in Zürich. Gegen Ende 1894 vollzog sich ein Wechsel im Vorsitz der geologischen. Kommission. Herr Prof. Dr. Fr. Lang, welcher die Geschäfte seit 1888 in vorzüglicher Weise geleitet hatte, erklärte mit aller Bestimmtheit, dass er diese Arbeit aus Gesundheits- rücksichten nicht länger bewältigen könne. Dagegen entschloss er sich zu unserer grossen Freude, der Kommission noch weiter als Mitglied anzugehòren. In Anerkennung der grossen Verdienste des ab- tretenden Präsidenten wurde derselbe einstimmig zum Ehrenpräsidenten ernannt und ihm die Er- nennung durch eine kalligraphisch ausgeführte Ur- kunde mitgeteilt. tr : +. à > 91 In der ordentlichen Herbstsitzung der Kommission wurde sodann zum Präsidenten gewählt: Herr Prof. Dr. A. Heim in Zürich. Derselbe erklärte die Annahme der Wahl unter der Bedingung, dass ihm ein Sekretär beigegeben ‚werde, der, am gleichen Orte wohnend, ihm durch Besorgung der Bureauarbeiten einen Teil der Ge- schäfte erleichtern würde. Die Kommission er- klärte sich einstimmig damit einverstanden, und wählte zum Sekretär Dr. Aug. Aeppli, Sekundar- lehrer in Zürich. Im Berichtjahre sind folgende Publikationen zur Versendung gelangt: 1. Die von den Herren Prof. Dr. A. Heim und Prof. Dr. C Schmid auf Grundlage der geo- logischen Karte in 1 : 100,000 und vieler neuer Spezialaufnahmen hergestellte geologische Karte der Schweiz in 1 : 500,000. Eine solche Uebersichtskarte war schon längst ein tiefgefühltes Bedürfnis für Ingenieure, Landwirte, Förster, Lehrer etc. Ihre Publikation gerade auf das Jahr.1894 wurde sodann ver- ursacht durch den VI. internationalen Geologen- koneress in Zurich. — Das schwierige Werk ist, wie uns von allen Seiten gemeldet wird, vortrefflich gelungen und hat sich bereits hohe Anerkennung erworben. Die Karte wurde in einer Auflage von 1500 Exemplaren mit 5 topographischen Platten, 17 Farbtonplatten und 3 Farbzeichenplatten gedruckt, so dass jedes Blatt 25 Mal die Presse passierte. In der Ge- nauigkeit des Passens, sowie in der Harmonie der Farben hat die toyographische Anstalt [Sel © 92 Winterthur /J. Schlumpf) hiermit ein Meister- werk von einer Vollendung geschaffen, wie sie wohl bis jetzt noch nirgends erreicht worden ist. Die Lieferung XXIV, 3. Teil von Dr. G. Mösch, ist unter dem Titel: « Geologische Beschreibung der Kalk- und Schiefergebirge zwischen Reuss- und Kienthal » erschienen. Dieselbe enthält 39 Bogen Text, einen Altas von 35 Tafeln und 1 Kärtchen der Umgebung von Meiringen. Dr. E. C. Quereau hat als Lieferung XXXII eine vortreffliche Monographie « über die Klip- pen von Iberg im Siehlthal » geliefert. Derselbe enthält 20 Bogen Text mit 13 Zinkographien, 1 Karte der Klippenregion von Iberg in 1 : 25,000, 3 Profiltafeln und 1 Tafel Phototypien. Die Lieferung XXXIV von Dr. Aug. Aepph: « Erosionsterrassen und Glazialschotter in ihrer Beziehung zur Entstehung des Zürichsees ist mit der vorigen zusammen versandt worden. Sie besteht aus 15 Bogen Text, 2 Profiltafeln und 1 Karte in 1: 25,000, zusammengesetzt aus 4 Siegfriedblättern, welche vom Zürichersee bis zum Zugersee reicht. Die noch rücksländigen Texte sind alle in Arbeit, nämlich: Ihe Dr. H. Schardt hat von Prof. Ischer die Notizen erhalten, welche sich auf Blatt XVII beziehen, und die den Text von Lieferung XXII 2, der « Beiträge » abgeben werden. Dr. H. Schardt _ wird die Beobachtungen Ischers durch eigene ergänzen und deren Text den Auffassungen der neuen Geologie entsprechend umarbeiten. DI EX 93 Prof. Dr. C. Schmid hat die Herstellung des Textes zu Blatt XXII, d. i. Lieferung XXVI übernommen und zu diesem Zweck im ver- flossenen Frühjahr eine Reihe von neuen Auf- nahmen in diesem Gebiete gemacht. Prof. Dr. L. du Pasquier arbeitet an dem Texte zur Glelscherkarte von Alphonse Favre, Lieferung XXVIII. Louis Rollier ist beauftragt, als Lieferung XXIX eine schweizerische geologische Bibliographie zu bearbeiten. Prof. Dr. A. Baltzer hat seinen Text zur « Ex- kursionskarte der Umgebungen von Bern, fertig, und bereits ist zirka die Hälfte davon gedruckt Derselbe wird Lieferung XXX bilden. Als neue Publikationen, die zum Teil schon weit vorgerückt sind, werden in nächster Zeit erscheinen: de Blatt VII in 1: 100,000, zweite Auflage. Die erste Ausgabe ist fast vollständig vergriffen ; die neuen Aufnahmen für die Revision, meistens im Massstab von 1: 25,000 sind von Prof. Dr. F. Mühlberg, L. Rollier und Dr. E. Kissling fertiggestellt. Die Reduktion in den Masstab 1 : 100,000 hat begonnen. Blatt XVI, das älteste Blatt unserer Karte, ist vollständig vergriffen. Dasselbe wird nach den fertigen Aufnahmen von Prof. Dr. E. Renevier und Dr. A. Schardt nächstens ebenfalls in INrNurlager erscheimen. Die Direktion der französischen geologischen Karte hat uns zu diesem Zwecke die Aufnahme des Herrn Prof. Renevier auf französischem Gebiete in freund- lichster Weise zur Benutzung überlassen. 94 3. Prof. Dr. F. Mühlberg arbeitet an der Unter- suchung und Kartierung der anormalen Lager- ungsverhältnisse im Grenzgebiet zwischen Pla- teau- und Kettenjura. 4. Dr. C. Burckhardt hat das auf Blatt IX noch 7 mangelhaft dargestelle Gebiet der Kreidekelten zwischen Klönsee, Linth und Sihl im Detail neu kartiert und der Kommission die höchst merk- - würdigen Resultate vorgelegt, welche dieselben einstimmig zur Aufnahme in die « Beiträge » | acceptiert hat. 5. Dr. L. Wehrlilegte der geologischen Kommission ein fertiges Manuscript vor über: « Die Diorit- zonen zwischen Dissentis und Truns. » Auch diese Arbeit wurde nach genauer Prüfung zur Ver- öffentlichung angenommen. Mehrere andere, an sich sehr verdankenswerte Anerbieten schweizerischer Geologen zur Bearbeitung einzelner Gebiete oder Fragen mussten aus finan- ziellen Gründen dankend abgelehnt werden. Die Publikationen des Berichtjahres haben näm- lich so grosse Kosten verursacht, dass die Kom- mission ihr Budget pro 1895 mit einem Defizit von Fr. 15,000 abschloss. Um wieder in normale Ver- hältnisse zu kommen, sahen wir uns daher genötigt, ein Gesuch um Erhöhung des ordentlichen Jahres- kredites von 10,000 auf 15,000 Franken an die hohen Bundesbehörden zu richten. Dasselbe wurde zwar im Dezember 1894, bei der Budgetberatung, abge- wiesen, als wir aber unterm 13. Mai a. c. ein Ge- such um einen ausserordentlichen Nachtragskredit von 15,000 Fr. an das Departement des Innern stellten, wurde demselben von den beiden geselz- 95 sebenden Räten entsprochen. Immerhin wurde betont, dass wir darnach trachten sollen, in Zukunft mit dem ordentlichen Jahreskredite auszukommen. Dies wird unser redliches Bestreben sein, wird aber auch grosse Umsicht, ängstliche Vorsicht und ge- naues Ueberwachen der Arbeiten und Publikationen verlangen — umsomehr, da dermalen unter den schweizerischen Geologen eine grosse Arbeits- freudigkeit herrscht, die wir für das nationale Werk. der « Beiträge » gerne benutzen möchten. Die von der geologischen Kommission bestellte schweizerische Kohlenkommission legt zum ersten Mal Bericht und Rechnung vor. Die Kommission besteht aus den Herren: Prof. Dr. F. Mühlberg, Präsident. Dr. A. Heim, Vizepräsident. Dr. Leo Wehrli, Sekretär. Infolge starker Inanspruchnahme sämtlicher Mit- glieder durch den internationalen Geologenkongress war es bis jetzt nur möglich, allerlei Vorarbeiten auszuführen. Im Berichtjahre sind die Textbände Lieferung XXIV 3, XXXII und XXXIV an 60 inländische eid- genössische und kantonale Anstalten und natur- forschende Gesellschaften und an 47 ausländische wissenschaftliche Institute gratis versandt worden. Der Empfang wurde von den meisten in verbind- licher Weise verdankt. Als Entgelt für unsere Sendungen gehen dann jeweilen die wertvollen Publikationen dieser Institute ein, welche der Biblio- thek des eidgenössischen Polytechnikums zuge- wiesen werden. Aus dieser Uebersicht der Arbeiten der geo- 96 logischen Kommission im Jahre 1894/95 ergiebt sich, dass dieselbe immer bestrebt ist, das im Jahre 1859 aufgestellte Programm: einen geologischen Kommentar zu den 25 Blättern des Dufour-Atlasses zu schaffen — zu erfüllen, und dass nur noch wenige Bände daran fehlen. Unterdessen sind aber neue Aufgaben in Hülle und Fülle aufgestiegen, die alle unser geologisches Kartenwerk ergänzen und vertiefen sollen: es giebt einerseits, in mono- oraphischen Arbeiten verschiedene Fragen zu be- handeln, welche sich nicht an ein einzelnes Karten- blatt binden, anderseits, die vergriffenen Blätter der geologischen Karte nach und nach in zweiter ver- besserter Auflage, den seitherigen Fortschritten der Wissenschaft angepasst, herauszugeben oder geo- logische Karten in grossem Masstabe über die merkwürdigsten Gebiete zu schaffen. Das diese Aufgaben nunmehr in normaler Weise weitergeführt werden können ist durch die Ge- währung des oben erwähnten Nachtragkredites von Seite der hohen Bundesbehörden wieder möglich gemacht worden. Es sei ihnen dafür auch an dieser Stelle noch einmal unser Dank und der Dank der gesamten schweizerischen naturforschenden Gesell- schaft ausgesprochen. Zürich, im Juli 1895. Für die geologische Kommission : Der Präsident: Dr. Alb. Heim, Prof. Der Sekretär: Dr. Aug. Aeppli. D. Rapport de la Commission géodésique pour l’année 1894-95 Notre rapport pourra être cette fois d’autant plus court que le procès-verbal de la 38me séance de notre Commission qui a eu lieu le 5 mai 1895 a paru déjà il y a quelques mois et qu'il contient les données essentielles, non seulement sur la partie administrative et financière, mais aussi sur l’activité scientifique de notre Commission pendant le dernier exercice. Il suffira donc d’en résumer les résultats et de les compléter par un apercu des travaux exécutés pendant la campagne actuelle. Commencons par mentionner que la lacune laissée par la mort de notre inoubliable R. Wolf a été comblée par la nomination de M. le professeur A. Riggenbach-Burckhardt, de Bâle, qui apporte à la Commission le précieux concours de sa compétence spéciale pour certaines branches de la physique du globe dont la Commission sera appelée à s’occuper de plus en plus. 1. Les circonstances atmosphériques qui ont caractérisé la campagne de 1894 ayant été bien moins favorables qu’en 1893, notre ingénieur, M. Messerschmitt, n’a pu exécuter qu’une partie du programme prévu pour ses travaux; ainsi il n’a dé- terminé la latitude astronomique que dans les deux ACTES 7 98 stations de Recketschwand et de Homberg. En com- parant les valeurs obtenues dans ces points pour la hauteur du pôle avec les latitudes géodésiques, on trouve pour la première, située sous 4705/4291, une déviation de la verticale de + 24,7 et pour Homberg (47°16‘/31/,4) la déviation — 7,7. Si l’on rapproche ces valeurs de celles antérieurement obtenues pour Lägern, Napf et Righi, on reconnait dans cette région une marche des attractions ana- logue à celle constatée dans les stations placées le long du méridien de Neuchâtel, le Jura fait sentir son action jusqu'à un point situé un peu plus au Sud que Homberg; à partir de là, l'attraction des Alpes devient de plus en plus prédominante jus- qu’au Righi, où elle fait dévier le fil à plomb de + 12/4, et à Amsteg où la déviation atteint + 13”. Les observations astronomiques exécutées dans le courant de cet été de l’autre côté des Alpes, que M. Messerschmitt a pu réduire provisoirement, correspondent également en général à Pattraction du puissant massif du Gothard; car on trouve à Capolago — 18”, à Lugano — 21”, à Giubiasco — 6%, à Biasca — 6” et à Airolo — 4” (en supposant toujours la déviation 0 à Berne). 2. Les déterminations de l'intensité de la pesan-. teur, au moyen de mesures relatives du pendule Sterneck, ont été continuées en 1894, d’abord dans les stations de Liestal et de Waldenburg, ainsi que vers les massifs du Gothard, sur les deux versants duquel M. Messerschmitt les a complétées dans le courant de cet été. De sorte que le nombre des points où le pendule a été observé, s'élève actuelle- ment à 50. Ce n’est que lorsqu'on possédera les TR 99 chiffres définitifs de ces résultats, — qu'il s’agit encore de réduire au niveau de la mer et d’affranchir des influences du terrain immédiatement environ- nant, — qu’on pourra se rendre compte exactement jusqu’à quel point les écarts qu'on trouvera entre les valeurs observées et les valeurs théoriques de la pesanteur, pourront s’expliquer par les conditions orographiques et géologiques de notre pays et s’ils s’accorderontavecles indications tirées des déviations de la verticale; toutefois, on peut déjà. entrevoir qu’en suisse, comme c’est le cas, d’après M. de, Sterneck, dans le Tyrol, les plus grands écarts de la pesanteur ne correspondent pas exactement aux pointes d’action maximale des Alpes, mais se trou- vent un peu déplacés vers le Nord. En tout cas, pour avancer sùrement dans cette branche de géo- physique, il faudra étendre considérablement les études sur l'attraction des masses visibles que M. Léon ‘du Pasquier a entreprises avec tant de dé- vouement pour les points situés sur le méridien de Neuchâtel. RE 3. Pour le réseau du Nivellement de précision, les opérations supplémentaires .de contrôle conti- nuent par les soins du Bureau topographique fédéral. On a ainsi revu et complété par de nombreux re- pères secondaires la ligne du Rhin au delà de Rheineck jusqu'à Sargans, tout en rattachant partout les échelles du Rhin. Autour du lac de Constance, on a exécuté la ligne de St-Margarethen à Lindau, et, en rattachant ainsi les réseaux autrichien et bavarois au nôtre, on a en général pu constater un accord satisfaisant; seulement sur la ligne de Hard à Lindau, nos résultats s’écartent de 3‘ des 100 autres, de sorte que nous avons décidé de reprendre cette section, si possible dans la campagne actuelle. Sur la ligne de la Thur, M. le Dr Hilfiker a con- firme les résultats obtenus en 1893 par M. l’ingé- nieur Straub, de sorte qu’il faudra reprendre la compensation du polygone N.-E. On a également nivelé le contour du lac supérieur de Zurich. Au total, les lignes de nivellement exécutées en 1894 ont une longueur de 369 km. Le programme pour l’année actuelle comprend trois nivellements de contrôle et la ligne nouvelle de Ziegelbrücke- Linththal servant à rattacher les échelles le long de la Linth. La publication des croquis des repères, par le Bureau topographique, dont deux livraisons ont paru, se Continue. La Commission géodésique s’est occupée en outre, en commun avec la Commission météorologique suisse, de l'important sujet du levé magnétique de la Suisse et, après avoir discuté, sur la base d’un rap- port de M. le Prof. Riggenbach, les différents points de la question, elle s’est prononcée en faveur de ce levé, en admettant qu’il suffirait pour le moment de rattacher les observations qui seraient faites en Suisse, à l’un ou l’autre des observatoires magné- tiques permanents des pays voisins. jusqu’à ce que la question de l’établissement d’une station centrale magnétique en Suisse, le choix de son emplacement, etc., soit résolue. Les Commissions réunies ont chargé MM. Dufour et Riggenbach de soumettre le sujet à la Société Helvétique dans sa prochaine séance à Zermatt et de solliciter son appui qui sera d’un grand poids, lorsqu'il s’agira ensuite de sou- mettre le projet aux autorités fédérales pour de- mander les moyens nécessaires à son exécution. 101 Enfin, la Commission géodésique, ayant été saisie par son Président de la grave question du renou- vellement de l’Association géodésique internationale, s’est prononcée en faveur d’un projet de Nouvelle Convention géodésique qui, tout en conservant essentiellement le but et la forme de l’Association, propose d'élargir son programme en y Comprenant surtout l’organisation d’un service international des latitudes, destinée à étudier à fond l’intéressant problème des mouvements de l’axe terrestre, au moyen de quatre stations astronomiques, situées sous le même parallèle. Dans ce but il faudrait porter la dotation annuelle de l’Association à 75,000 fr. ; enfin on a proposé quelques simplifications dans l’organisation internationale, afin de faciliter le jeu pratique de ses organes. Cet avant-projet, élaboré par une Commission spéciale nommée l’année der- nière à Innsbruk, a été approuvé par notre Com- mission géodésique et le Haut Conseil fédéral, qui a nommé le soussigné pour son délégué à la Confé- rence générale de Berlin, tout en lui donnant ses instructions sur quelques points spéciaux, l’a auto- . risé à se prononcer en faveur du renouvellement de la Convention internationale dans le sens du projet présenté. Neuchâtel, octobre 1895. Le Président de la Commission géodésique: D' Ad. HIRSCH. E.. Bericht der Erdbebenkommission fur das Jahr 1894/95. Jm Jahre 1894 wurden in unserm Lande an 13 Tagen 16 zeitlich getrennte Erdstösse wahrgenom- men, welche 4 inländischen und einem von aus- wärts zu uns verpflanzten Erdbeben angehören. Es haben stattgefunden : a) 30. Januar: ein erstes Querbeben im untern Rohnethal; b) 1. Februar: ein zweites Querbeben ebenda; c) 6. Februar: ein mittelbündnerisches Erdbeben ; d) 27. November: ein Erdbeben in Ober-Italien ; e] 30. November: ein Erdbeben im Plessurgebiet. Von den 16 Erdstössen, welche durch die resp. Beobachter, teils an Mitglieder der Erdbebenkom- mission, teils an die meteorologische Centralanstalt gemeldet wurden, fallen 12 auf die Stunden von 8 Uhr Abends bis 8 Uhr Morgens, also auf die Zeit der relativen Ruhe des Menschen, und 4 auf die übrigen 12 Stunden. Wir verdanken die Verarbeitung des Beobachtungs- materials wieder der uneigennützigen Hingabe un- seres Aktuars, Herrn Dr. Früh, und es wird die Zusammenstellung wie früher in den Annalen der meteorologischen Zentralanstalt (Jahrgang 1894) pu- bliziert werden. Der Verfasser hat in verdankens- Xen 103 werter Weise die seismologisch interessanten Er- scheinungen einiger benachbarten ausländischen erössern Erdbeben beigezogen, um etwelche Klärung analoger Vorkommnisse in unserm Lande zu ge- winnen. Bei dem Umstand, dass die Häufigkeit der Erd- beben im Mittelmeergebiet in der letzten Zeit in entschiedener Zunahme begriffen ist und dass die- selben nicht selten in unser Land hinübergreifen, tritt die Frage der Beziehung leistungsfähiger seis- mischer Instrumente zu unserm im Allgemeinen bewährten System der Fragebogen neuerdings in den Vordergrund. Es unterliegt keinem Zweifel, dass ganz leichte Erschütterungen, die mit heftigen Erdstössen in weiter Ferne im Zusammenhang stehen, namentlich in der unruhigeren Tageszeit nicht direkt, sondern nur mit Hülfe von Instrumen- ten konstatiert werden können. In neuerer Zeit scheint das Horizontalpendel von Rebeur-Paschwitz sich als besonders leistungsfähig zu erweisen. Die Erdbebenkommission wird nach Prüfung dieser Frage wohl im Falle sein, in den nächsten Jahren grössere Auslagen für instrumentale Anschaffungen machen zu müssen. Sie ersucht daher, obwohl vom diesjährigen Credit noch ein erheblicher Aktivsaldo restiert, um einen weitern Credit von Fr. 200 für das nächste Jahr. Zürich, 1. August 1895. Für die Erdbebenkommission, Der Präsident: R. Billwiller. F. Bericht der limnologischen Kommission uber das Jahr 1894/95. In der Jahresversammlung der Schweiz. natur- forschenden Gesellschaft zu Schaffhausen wurde als Mitglied der limnologischen Kommission an Stelle des demissionierenden Herrn Oberforstinspektor 4. Coaz gewählt: Herr Dr. J. Heuscher, in Zürich. Herr Dr. Ed. Sarasin-Diodati, in hervorragendem Masse unterstützt durch Herrn L. Du Pasquier, setzte seine Studien über die Seiches des Neuen- burgersees eifrig fort. Der Limnograph funktionierte in Yvonand, nahe dem Südwestende des Sees. Die uninodalen Oscillationen von 40 und 50 Minuten sind fiir simtliche Stationen nachgewiesen worden. So sieht man sich gezwungen, die früher von Herrn Sarasin ausgesprochene Ansicht fallen zu lassen, nach welcher die zwei uninodalen Perioden den beiden verschieden-tiefen Längsbecken des Sees entsprechen würden. Man muss sich die Frage vor- legen, ob die verschiedenen Oseillationen nicht da- durch entstehen, dass einmal die ganze Oberfläche des Sees mit Inbegriff der Untiefen vor Yverdon und Préfargier sich in Bewegung befindet, so würde die Periode von 50 Minuten bedingt. Durch aus- schliessliche Bewegung der tieferen Wasserschich- AR SE zu 105 ten würde die Periode von 40 Minuten bestimmt (Neuenburg). Die binodalen Schwingungen scheinen nur in Yverdon und Préfargier zu existieren; sie fehlen in Cudrefin, Neuenburg und Yvonand. Perioden von kürzerer Dauer finden sich so ziemlich überall, eine solche von neun Minuten ist besonders deutlich in Yvo- nand ausgedrückt. Es bestätigt sich, dass der Neuen- burgersee in Bezug auf seine « Seiches » sehr kom- plizierte und schwer verständliche Verhältnisse bie- tet. Herr Sarasin gedenkt deshalb seine Studien zunächst am einfacheren Thunersee weiterzuführen und später an den Neuenburgersee zurückzukehren. (Näheres siehe in: E. Sarasin et L. Du Pasquier : Les seiches du lac de Neuchatel. Archives des sciences physiques et naturelles. T. XXXIII 15 fe- vrier 1895.) Herr Prof. Dr. L. Duparc, in Genf, hat eine Reihe von Experimenten über den Mechanismus der Lös- ung und des Niederschlags von Kalkkarbonat be- sonnen. Er hofft eine ausführliche Abhandlung über diesen Gegenstand bis zum nächsten Jahr fertig stellen zu können. Die limnologische Kom- mission wird sich darüber auszusprechen haben, wie weit sie diese interessanten Untersuchungen finanziell unterstützen könne. | Durch die Bemühungen des Herrn Prof. X. Arnet, in Luzern, sind die Daten über das Gefrieren der zentralschweizerischen Seen im Winter 1894/1895 wieder gesammelt worden. Zehn Seen waren total zugefroren, der Vierwaldstättersee nur partiell. Das Maximum der Dauer der Gefrierperiode (120 Tage) erreichte der Mauensee, das Minimum wurde 106 verzeichnet für den Vierwaldstättersee (42 Tage). Als Grenzen vollkommenen Schlusses werden an- geführt: 100 Tage (Mauensee) und 57 Tage (Zuger- see). Intensität und Dauer der Gefriererscheinungen stehen hinter denen des Winters 1890/91 nur wenig zurück. Das Verhältnis der Gefrierdauer für die beiden Winter ist 5:6. Herr Prof. Arnet setzte auch seine Beobachtun- gen über die Durchsichtigkeit des Wassers im Lu- zerner Becken des Vierwaldstättersees fort. Als Mittelwert der Sichtbarkeitsgrenze der versenkten weissen Scheibe ergeben sich für den ersten voll- ständigen Beobachtungsjahrgang 1894/95 folgende Zahlen: Frühling 11,7 m.; Sommer 7,2 m.; Herbst 8 m.; Winter 14,5 m.; für das ganze Jahr 10,35 m. Diese Ziffer stimmt mit dem Mittelwert des Genfer- sees (10,2 m.) nahezu überein, während die ent- sprechende Zahl für den Bodensee lautet 5,4 m. Das Maximum der Grenze betrug im Winter 17 m.; das Minimum im Sommer 6 m. Von grosser Bedeutung für die zukünftige Thätig- keit der limnologischen Kommission dürfte es sein, dass durch Herrn Prof. Arnet, und den unterzeich- neten Präsidenten ein detailliertes Programm für die genaue und allseitige limnologische Untersuch- ung des Vierwaldstättersees ausgearbeitet wurde. Es umfasst dasselbe einen physikalischen, chemi- schen, zoologischen und botanischen Teil. Bei die- ser Arbeit wurden wir durch die sehr wertvollen Ratschläge und das rege Interesse unseres Zentral- präsidenten, Herrn Prof. F. A. Forel, ausgiebig unter- stützt. Das Programm wurde im Juni der natur- 107 forschenden Gesellschaft in Luzern zur Besprechung und Genehmigung vorgelegt; die Gesellschaft be- schloss in höchst verdankenswerter Weise Druck- lesung des Schriftstückes, so dass dasselbe nächstens den an dem Unternehmen interessierten oder dafür zu gewinnenden Kreisen zugesandt werden kann. Einzelne Mitarbeiter haben ihre Beihülfe schon zu- gesagt. Mit dem Programm hoffen wir eine Grund- lage für eine zusammenhängende und. frucht- bringende Untersuchung des Vierwaldstättersees ge- schaffen zu haben. Die Arbeit wird sich auf eine längere Reihe von Jahren verteilen. Herr Dr. J. Heuscher hat im verflossenen Jahr faunistische Studien unter spezieller Berücksichtig- ung der Bedürfnisse der Fischerei hauptsächlich am Sempachersee angestellt. Er setzt dieselben an anderen schweizerischen Wasserbecken fort. Für die Abteilung «Fischerei» der schweizeri- schen Landesausstellung bereitet Herr Heuscher, ge- meinsam mit dem Unterzeichneten, eine Sammlung von Planktonproben der schweizerischen Seen vor, die unter dem Namen der limnologischen Kommis- sion ausgestellt werden soll. Der Unterzeichnete hat in einer Arbeit (Verhand- lungen der naturforschenden Gesellschaft Basel) zu- sammengestellt was über die Tierwelt subnivaler und nivaler Wasserbecken (über 2300 m.) bekannt war und dazu eigene Beobachtungen aus dem Rhä- tikon und dem Gebiet des grossen St. Bernhard gefügt. Das Ganze ist als Vorarbeit für eine grös- sere Abhandlung über die Bevölkerung der Ge- birgsseen zu betrachten. Für die Bibliographie der 108 schweizerischen Landeskunde vollendete er das Kapitel Seenfauna. Unsere Ausgaben beliefen sich, wie aus beilie- gender Rechnung hervorgeht, auf Fr. 45. 50. Für das kommende Jahr, das uns besonders durch die Aufnahme der Untersuchungen am Vierwald- stättersee grosse Ausgaben bringen wird, ersuchen wir Sie ergebenst um die Gewährung eines neuen Kredits von 200 Franken. In vollster Hochachtung Für die Kommission, Der Präsident: Prof. Dr. F. Zschokke. G. Bericht der Moorkommission pro 1894/95 von Dr. J. Früh. Die Arbeiten nahmen auch dieses Jahr ihren ge- wohnten Gang. Im Winter wurde je ein Tag per Woche der Sichtung und Untersuchung der Mate- rialien gewidmet. Herr Apotheker Ammann, in Lausanne, liess uns auch dieses Jahr seine Mithülfe angedeihen. Es wurden aufgenommen und zum Teil revidiert, die Gebiete der Sihl von Yberg bis Etzel, von Rothenthurm; Moore im Entlebuch, Schwarzenegg (Ctn. Bern); Châtel St-Denis - Sem- sales - Vaulruz - Bulle (Freiburg); ferner im Jura in nordöstlicher Verlängerung früherer Arbeiten bis Bellay. Durch unsere Herren Mitarbeiter und ge- legentliche Exkursionen konnten nebenbei viele kleinere Moore kontrolliert werden. Mit Ausnahme eines Teils vom Ctn. Appenzell und des Rheinthales dürften die Arbeiten im Felde als beendigt betrach- tet werden. Damit sind wir in den Stand gesetzt, schon innerhalb des kommenden Jahres ein wenig an der Redaktion unserer Untersuchungen arbeiten zu können. Zur Unterstützung derselben bitten wir um einen Beitrag von Fr. 250. Zürich, 5. August 1895. Für die Kommission : Dr. F. Früh. H. Bericht der Flusskommission über ihre Thätigkeit wahrend des Jahres 1894/95. Die Flusskommission hat die ihr gestellte Aufoabe, die Abtragung des Landes durch die Flüsse zu stu- dieren, weiter verfolgt. Wie im vorigen Bericht dar- gelegt wurde, zerfällt die Aufgabe in zwei Teile: Erstens gilt es die Ablagerungen von Geschieben und von Schlamm in den Seen zu messen; zweitens durch Schöpfversuche festzustellen, wie viel an sus- pendierten und gelösten Substanzen die Flüsse durch einzelne Querprofile ihres Laufes schaffen. Dieser zweite Teil der Aufgabe schliesst die Be- stimmung der Wassermenge der Flüsse in sich, da nur bei bekannter Durchflussmenge aus Schöpf- versuchen auf die genannte Menge der mitgeführten festen und gelösten Substanzen geschlossen werden kann. Wir gliedern unsern Bericht entsprechend dieser Zweiteilung der Aufgabe. 1. Messung der Ablagerungen in den Seen. Dass die Messung der Geschwindigkeit des Anwachsens der Deltas in den Seen unmöglich von privaten Kräften ausgeführt werden kann, haben wir schon das letzte Mal betont. Damals erwähnten wir auch des grossen Entgegenkommens und des lebhaften Interesses, das das eidgen. topographische Bureau uns in dieser Frage bewies, indem es die Neuver- Mi: 111 messung einer Reihe von Deltas in Aussicht stellte. Heute können wir hinzufügen, dass das eidgen. topographische Bureau beabsichtigt, einen vollstän- digen Atlas der Schweizerseen herauszugeben. Sobald die Mittel dazu bewilligt sind, sollen die nö- tigen Revisionen der Tiefenmessungen vorgenom- men werden. Dieser Atlas verspricht für unsere Aufgabe von grundlegender Bedeutung zu werden. Es wird das Fundament bilden, von dem ausgehend man durch Wiederholung der Vermessung der Deltas deren Anwachsen wird konstatieren können. Der Versuch, die Geschwindigkeit der Schlamm- ablagerung am Boden (Plafond) des, Vierwaldstätter- sees zu messen, von dem auch schon im vorigem Berichte die Rede war, ist inzwischen vom Urheber des Planes, Herrn Prof. Heim im Auftrag der Kom- mission in Szene gesetzt worden. Herr Prof. Heim schreibt uns darüber: « Ich liess zwei Eisenblechkasten mit einer Grund- fläche von 60 X 60 cm. und einer Höhe von 10 cm. machen, gut ausstreichen, oben mit Drahtpyramide versehen und an einer gut getheerten Schnur und weiter oben an verzinntem Draht befestigen. Am 27. Januar 1895 versenkte ich die Kasten, den einen in den Grund des Urnersees südlich des Rütli, den anderen auf den flachen Seeboden zwischen dem Muottadelta und der unterhalb folgenden Moränen- barrière. Am Ufer wurden die Drähte an grossen Steinen unter Niederwasser befestigt, wo denn nie- mand ausser mir und meinem Schiffer, Jos. Maria Kid in Brunnen, sie würde finden können. In den Weihnachtsferien des nächsten Winters beabsich- tige ich, die Kasten heraufzuziehen, um den Inhalt 112 zu untersuchen, mitzunehmen und eventuell die Kasten abermals zu versenken, um allmählich ein besseres Mittel zu erhalten. » So dürfen wir hoffen, etwa im nächsten Bericht die Resultate der ersten Messungen über die Menge des im Laufe eines Jahres am Grund des Vierwaldstättersees sich ab- setzenden Schlammes bringen zu können. 2. Messung der suspendierten und gelösten Sub- stanzen in Flüssen. Wieder haben wir hier zuerst eines Projektes der Eidgenossenschaft zu gedenken, das für unsere Aufgabe von grosser Wichtigkeit zu werden verspricht. Der Bundesrat hat an die Räte eine Botschaft betreffend die Untersuchung der Wasserverhältnisse der Schweiz gerichtet und ihnen einen bezüglichen Beschlussentwurf unterbreitet. Darnach soll das eidgenössische hydromelische Bureau mit folgenden Aufgaben betraut werden. 1. Eine tabellarische Zusammenstellung der Flächeninhalte der Flussgebiete zu liefern ; die Gewässer-Längenprofile aufzunehmen; 3. Die Minimalwasserlängen der fliessenden Ge- wässer der Schweiz zu bestimmen. Wenn auch naturgemäss das ganze Projekt, für dessen Ausführung grosse Kredite verlangt werden, praktische Zwecke im Auge hat, so werden doch alle zu gewinnenden Daten, besonders aber die unter 1. und 2. aufgeführten gerade für die Auf- gabe der Flusskommission von höchstem Werte sein. Ist einmal an einer Reihe von Punkten die Wassermenge bei Niederwasser bestimmt, so bedarf es zur Konstruierung der Wassermengenkurve nur noch einer Mittel- und einer Hochwassermessung. Solche werden dann viel eher vorgenommen i 113 werden können als heute, wo eigentlich fast gar keine Wassermengenmessungen vorliegen, wie sie die beabsichtigten Schöpfversuche voraussetzen. Die Annahme des Projektes durch die Räte ist höchst- wahrscheinlich, nachdem der Ständerat sich bereits dafür ausgesprochen hat. Prof. L. Duparc setzt seine Versuche darüber fort, in welcher Weise und an welchen Stellen des Flusses geschöpft werden muss, damit die erhal- tenen Wasserproben brauchbare Werte betreffend die mittleren Mengen der gelösten und suspendierten Substanzen ergeben. Es sind da eine ganze Reihe von Schwierigkeiten zu überwinden, ehe mit den Messungen in grösserem Umfange begonnen werden kann. Auch der Berichterstatter hat sich mit dieser Frage der Methode der Messungen beschäftigt und speziell gefunden, dass es bei allen Flüssen, die Schmelzwasser führen, sehr auf die Tageszeit an- kommt, an der die Wasserprobe entnommen wird. Denn alle diese Flüsse haben bis zu ihrem Aus- tritt aus den Alpen, wofern sie nicht Seen durch- fliessen, eine deutliche tägliche Periode ihrer Wasser- führung als Folge der täglichen Periode der Schmel- zung. Bei der Rhone an ihrer Mündung in den Genfer See betrifft diese tägliche Schwankung noch volle 25°, der Wasserführung. Kompliziert wird die Sachlage dadurch, dass das Maximum der Wasser- führung an verschiedenen Punkten des Laufes auf ganz verschiedene Stunden fällt, indem es sich flussabwärts immer mehr verspätet.') Indem ich den Bericht schliesse, stelle ich im 1) Vergleiche Petermanns Mitteilungen 1895, Juni- und Juliheft. ACTES 8 114 Namen der Flusskommission an die Schweizerische naturforschende Gesellschaft den Antrag, es möge uns für die im nächsten Winter zu wiederholenden Versuche von Prof. Heim und andere gelegentliche È Ausgaben auch für das nächste Jahr ein Kredit von M 100 Franken zugesprochen werden. Bern, im August 1895. Für die Flusskommission : Eduard Brückner. I. Bericht der Gletscherkommission vom Jahre 1894/95 - Entsprechend dem Programm, das von unserer Kommission aufgestellt war und im letztjihrigen Bericht abgedruckt ist, hat Herr Ingenieur Held in den Tagen vom 23. August bis zum 1. September 1594 die Messungen am Rhonegletscher in der ge- wohnten trefflichen Weise ausgeführt. Seinem an die Kommission gerichteten Berichte entnehmen wir folgende Resultate: 1. Nivellement der sieben Querprofile. Von den vier (Juerprofilen des Gletschers, die im Jahre 1874 von Herrn Ingenieur Gosset zum Legen der Steinreihen ausgewählt und durch Fixpunkte versichert worden sind, berührt infolge des Rück- oeangs des Gletschers das unterste schwarze nun- mehr Strandboden. Unterhalb des Gletschersturzes wurde somit nur das grüne Profil nivelliert; die Messung ergab eine mittlere Abnahme des Eis- standes von 7,93 m. im Jahre 1893/94; es ist dies das grösste seit 1874 beobachtete Schwinden des Eises an dieser Stelle. Oberhalb des Gletscher- sturzes wurde das gelbe und das rote Profil nivel- liert; auch sie zeigten eine ausgesprochene Ab- 116 nahme; im gelben Profil sank das Eis während des Beobachtungsjahres im Mittel um 1,16 m. und im höher liegenden roten Profil um 1,53 m. In den einundzwanzig Jahren seit 1874 ist im Mittel das grüne Profil um 75,82 m., das gelbe um 4,29 m. und das rote um 4,98 m. gesunken. Seit 1882 wurden noch vier Profile in der Firn- gegend gemessen; auch diese zeigten im Mittel sämtlich ein Sinken des Eises; es betrug die mittlere Abnahme beim unteren Thäli 0,76 m., beim unteren Grossfirn 0,67 m., beim oberen Thäli 0,20 m. und beim oberen Grossfirn 0,51 m. 2. Aufnahme der Sleinreihen. Die regelmässige Aufnahme der Lage aller Steine wurde seit 1888 unterlassen, da die vierzehnjährigen Beobachtungen über die Richtung der Bewegung hinlänglich Aufschluss gegeben hatten. Nur für die gelbe Reihe, welche nach 1881 in den Sturz gereiht und vier Jahre später unterhalb des Sturzes wieder zum Vorschein kam, wurden für diesen Teil die Beobachtungen bis 1892 fortgesetzt. Die im vergangenen Jahre wieder aufgenommenen Beobachtungen der Steinreihen hatten hauptsächlich zum Zweck, die Bewegung des Eises längs dem Ufer zu erforschen; es wurden desshalb die Num- mersteine der roten und gelben Reihen oberhalb des Gletschersturzes aufgesucht. Von der gelben Steinreihe wurden 12 Steine am rechten Ufer und 7 Steine am linken Ufer einge- messen. Für das Auffinden der Steine der roten Reihe war der Umstand sehr günstig, dass längs der 117 Seitenmoräne der Schnee geschwunden war; so konnte z. B. ein Stein, der seit 1874 unter dem Schnee verborgen gelegen hatte, zum ersten Male wieder beobachtet werden. Oberhalb des Sturzes sind von der roten Reihe 13 Steine am. rechten Ufer und 12 Steine am linken Ufer eingemessen worden. Mehr als die Hälfte der Steine der roten Reihe sind in das Gebiet der gelben Reihe vorge- rückt, und der von ihnen zurückgelegte Weg stimmt mit dem der roten Steine überein. Die Spitze der roten Reihe ist seit 1893 in dem Gletschersturz verschwunden; nach vier Jahren wird sie voraus- sichtlich am Fusse desselben wieder zum Vorschein kommen. 3. Messung der Firnbewegung. Für das Jahr 1893/94 ergab die Beobachtung der eingesteckten Abschmelzstangen folgende Wege: Unteres Thäli, Mitte 16,0 m. Unterer Grossfirn, Mitte 89,0 « Oberes Thäli, Mitte 9,4 « Oberer Grossfirn, Mitte 55,6 « 4. Jährliche Eisbewegung beim gelben und beim roten Profil. Das Vorrücken der im Jahre 1893 in Abständen von je 40 m. in die Profile eingelegten Steine ergab für das Jahr 1893/94 bei dem gelben Profil einen Maximalweg von 98,2 m. und bei dem roten Profil einen solchen von 97,8 m. Es sind das die kleinsten bis jetzt an diesen Stellen beobachteten Geschwin- digkeiten, was vielleicht mit dem niedrigen Eis- stande zusammenhängt. 118 5. Topographische Aufnahme der Gletscherzunge. Vom 25. August 1893 bis zum 25. August 1894 ist die Gletscherzunge im Mittel um 20 m. zurück- gegangen, so dass 14800 m? Strandboden bloss- gelegt worden sind; eine so starke Abnahme ist seit 1881/82 nicht mehr vorgekommen. O. Einmessung des Eisrandes der Glelscherzunge. Während des ganzen Jahres wird durch den Ob- mann der Gehilfen, Felix Imahorn in Oberwald, monatlich von sechs Fixpunkten aus die Lage des Eisrandes eingemessen, um über das Vor- und Zurückgehen der Gletscherzunge in den verschie- denen Jahreszeiten Aufschluss zu erhalten. Im Jahre 1894 zeigten wie gewöhnlich die Monate Januar, Februar und März ein deutliches, wenn auch verhältnismässig geringes Vorstossen, der Monat April ausnahmsweise und die Monate Mai bis Oktober wie gewöhnlich ein Rückgehen des Eisrandes; im November und Dezember, wo in anderen Jahren wieder ein allgemeines Vorstossen sich kundgab, war noch ein deutliches Rückgehen zu erkennen. Die Erklärung dieses abnormen Ver- laufes mag in dem warmen Frühling und in der milden Witterung im Spätherbst und zu Anfang des Winters gefunden werden. 7. Abschmelzung von Firn und Eis. Die Abschmelzung wird während des ganzen Jahres, die Zeit der Nichtschmelze ausgenommen, monatlich zwei bis drei Mal an versenkten Stangen gemessen. 119 Im Jahre 1894 war dieselbe in den drei Gletscher- profilen wesentlich grösser als das Mittel der acht letzten Jahre beträgt; es zeigt das die folgende Zu- sammenstellung: Grünes Profil Gelbes Profil Rotes Profil Mittel für 1887/94 11,62 m. 4,36 m. 3,16 m. Jahr 1594 12,93 » 5,14 » 3,93 » Auch die Beobachtungen in den Profilen des Firn- gebieles, wo der gefallene Schnee mit in Rechnung kommt, ergaben für die Seehöhe von 2700 m. des unteren Thälis und unteren Grossfirns für das Jahr 1894 eine mittlere Abschmelzung von 1,97 m., die grösser ist als das achtjährige Mittel von 1,49 m. In der Seehöhe von 2900 m. des oberen Gross- firns stieg im achtjährigen Mittel der Firn um 1,73 m:, während diese Erhöhung im Jahre 1894 Mega mn. Petrus. 8. Einzelne beobachlungen verschiedener Art. Von den verschiedenen einzelnen gelegentlich angestellten Beobachtungen heben wir folgende hervor: È I Die sehr kleinen Lawinenreste und das Zurück- sehen der Firnhänge weisen in Uebereinstimmung mit den beschriebenen Messungen darauf hin, dass im Winter 1893/94 wenig Schnee gefallen ist, und dass die Abschmelzung im Sommer 1894 eine starke war. Ein Stein und ein Holzklotz, die am 22. August 1882 im roten Profil in Spalten versenkt wurden, konnten am 24. August 1894 neun Meter unterhalb des gelben Profils aufgenommen werden; der in zwölf Jahren von diesen Gegenständen zurück- 120 gelegte Weg stimmt in Bezug auf die Länge genau überein mit dem Wege, den in den zwölf Jahren 1874/86 ein entsprechender Nummerstein der roten Reihe zurückgelegt hat. Es kann daraus geschlossen werden, dass an dieser Stelle das Eis in der Tiefe von 20—30 m. mit der gleichen Geschwindigkeit fortschreitet wie das Eis an der Oberfläche des Gletschers. Am Ende einer 23 m. langen Eisgrotte beim Hotel Bellevedere stiess man am Boden in viel geringerer Tiefe auf festen Fels als man aus den Profilver- hältnissen des Ufers hätte schliessen müssen. Es hat dies den Wunsch, die Tiefe des Gletschereises an irgend einer Stelle zu ergründen, aufs neue angeregt. Das eidgenössische hydrometrische Bureau hat aufunseren Wunsch in sehr verdankenswerter Weise durch Herrn Ingenieur J. Epper bei der Muttbach- brücke der Furkastrasse und bei der oberen Rhone- brücke in Gletsch Pegelstationen eingerichtet, an denen regelmässig beobachtet wird; zur Bestim- mung der entsprechenden Wassermengen bedarf es nur noch der Geschwindigkeitsmessungen bei nie- derem und hohem Wasserstand. Die zu jeder Zeit abfliessende Menge des am Rhonegletscher abge- schmolzenen Wassers wird dann erhalten, wenn man die Wassermenge des vom Muttgletscher her- kommenden Muttbaches von der Wassermenge der bei Gletsch vorbeifliessenden Rhone abzieht. Die Bemühungen des Direktors der eidgenössi- schen meteorologischen Gentralanstalt, Herrn Büll- ee a m en lg Fe Bi ne A à 121 willer, um die Niederschlagsbeobachtungen in Gletsch und die Errichtung einer vollständigen meteorolo- gischen Station im Fort Galenhütte haben leider bis jetzt nicht zu dem gewünschten Resultate geführt. Die Niederschlagsmengen in Gletsch wurden zwar in befriedigender Weise im Sommer von Anfang Juli bis Mitte September durch den Postbeamten beobachtet, für die übrige Zeit des Jahres war es aber bis jetzt nicht möglich, einen zuverlässigen Beobachter zu finden. Im Fort Galenhütte sind zwar die meteorologischen Instrumente aufgestellt, aber beim fortwährenden Wechsel der Wachmannschaft konnte man bis jetzt keine regelmässigen und sorgfältigen Beobachtungen erhalten. Es ist zu hoffen, dass mit der Ausführung der beschlossenen Erweiterung des Forts in dieser Hinsicht bessere Zustände eintreten. Eine genaue Bestimmung der Niederschlagsmengen in dem Quellengebiete des Gletschers ist für die richtige Beurteilung der Oekonomie dieses Eis- stromes so wichtig, dass die Kommission auch fernerhin der Lösuug dieser Aufgabe mit aller Energie sich annehmen wird. 4 0 % te Ar Eos Für die Messungen im Jahre 1895 hat in Ueber- einstimmung mit dem Vorschlage des Herrn Inge- nieur Held die Gletscherkommission das gleiche Ar- beitsprogramm aufgestellt wie für 1894, mit der Ab- inderung, dass beim Nivellement des unteren und oberen Grossfirnprofiles nur die Firnebene zu beriick- sichtigen ist, und dass dafür ein neues Profil un- mittelbar am Fusse des Gletschersturzes nivelliert werden soll, 122 Die Publikation der zwanzig Jahre umfassenden Rhonegletschervermessungen vom Jahre 1874 bis zum Jahre 1894 besorgt das vom Schweizer Alpen- Club ernannte Gletscherkollegium, das wesent- lich aus den gleichen Mitgliedern besteht, wie un- sere Gletscherkommission. Da Herr Ingenieur Held, der die Ausführung der Pläne und die Redaktion des die Messungen beschreibenden Textes besorgt, durch mannigfache Amtspflichten abgehalten war, so viel Zeit auf diese Veröffentlichung zu verwenden, als er gehofft hatte, so wird es nicht möglich sein, in . diesem Jahre das Werk erscheinen zu lassen ; aber die Arbeiten sind bedeutend vorgeschritten, und es wird bis Ende Mai 1896 dieses für das Studium der Gletschererscheinungen höchst wertvolle Werk der Oeffentlichkeit übergeben werden können. Auch werden an der Genfer Ausstellung unter den Leist- ungen des Schweizer Alpen - Clubs die Pläne und Photographien der Rhonegletschervermessung einen würdigen Platz einnehmen. Was nun noch die andern Gletscher betrifft, so hat Herr Prof. F. A. Forel zum fünfzehnten Male sämt- liche im verflossenen Jahre ihm zugestellten Beob- achtungen über die periodischen Bewegungen un- serer schweizerischen Gletscher in einem ausführ- lichen Berichte zusammengestellt, der im Jahrgange XXX des Jahrbuches des Schweizer Alpen-Clubs bereits erschienen ist. In demselben werden zuerst die Hauptresultate der fünfzehn bisherigen Berichte zusammengefasst und daraus einige Fol- 123 gerungen für die Zweckmässige Anordnung solcher Gletscherbeobachtungen gezogen. Wir dürfen auch erwarten, dass die Zukunft in dieser Hinsicht uns wertvolles Material liefern wird, indem für die Schweiz der eidgenössische Oberforstinspektor Herr Coaz, der auch unserer Kommission angehòrt, fort- während für die Sammlung und Zusammenstellung der Berichte über die Verinderungen der schwei- zerischen Gletscher in höchst verdankenswerter Weise besorgt ist, und ferner am sechsten inter- nationalen geologischen Kongress in Zürich im Au- oust des letzten Jahres eine internationale Kommis- sion aufgestellt worden ist mit der Aufgabe, nach gemeinsamem Plan die Veränderungen der Gletscher der ganzen Erde zu studieren und in übersichtlicher Form zusammenzustellen. Im zweiten Teil seines Berichtes giebt Herr Forel die Beobachtungen betreffend die Veränderungen der Gletscher im Jahre 1894, die von verschiedenen Korrespondenten, besonders Mitgliedern des Alpen- Clubs, und dann vor Allem durch Vermittlung des eidgenössischen Oberforstinspektorats ihm zuge- kommen sind; das letztere allein berichtet über 68 Gletscher. Zu den 60 Gletschern, bei denen nach den ein- gegangenen Berichten im Jahre 1893 ein deutliches Vorrücken beobachtet worden war, kamen im Jahr 1894 sieben weitere dazu; dafür zeigten 11 Glet- scher, die bereits zu den vorstossenden gehörten, aufs Neue wieder Rückgang, so dass Ende 1894 die Zahl der deutlich vorrückenden Gletscher auf 56 zurückgegangen ist. In künftigen Jahren wird die Zusammenstellung 124 der Gletscherveränderungen der verschiedenen Schweizergletscher gemeinschaftlich von Herrn Forel und unserm Schreiber Herrn Du Pasquier besorgt werden; die Veröffentlichung gedenken wir im Jahr- buch des Alpen-Clubs fortzusetzen, ‚wo diese Be- richte seit dem Jahre 1882 zu finden sind. BR Er na . Wie aus der Rechnung zu ersehen ist, hat unsere Kommission an die Rhonegletschervermessung im Jahre 1894 die Summe von Fr. 1257. 40 Ct. beige- tragen; weitere Fr. 400 gab, entsprechend dem Ver- trage, das eidgenössische topographische Bureau, dem wir nicht nur für diese Geldsumme, sondern oanz besonders für die weitgehende Unterstützung bei der Ausführung der Vermessungen durch seine tüchtigen Ingenieure und bei der Bearbeitung der Resultate auf seinem Bureau zu vollem Danke ver- pflichtet sind. Die Ausgaben der Kommission für andere Zwecke betrugen nur Fr. 46. 45; die Ge- samtausgaben sind also mit Fr. 1303. 85 unter den Fr. 1500 zurückgeblieben, die wir für dieses Jahr vorausgesehen hatten. * En Die vor zwei Jahren in Gang gesetzte Subscrip- tion hat uns zwar die Mittel geliefert, um noch während vier Jahren die durchaus nötigen Beobacht- ungen fortzusetzen. Allein es hat sich immer mehr bei uns die Ansicht bestätigt, dass es sich bei dieser Vermessung des Rhonegletschers nicht um ein einmaliges Unternehmen handelt, das seinen Abschluss finden kann; sondern dass gerade jetzt, wo man diesen Gletscher, wie keinen andern der 125 Welt, in topographischer und physikalischer Hin- sicht nach den verschiedenen Seiten durchstudiert und gleichsam die Constanten eines kolossalen Messinstrumentes bestimmt hat, es ganz besonders wichtig ist, ohne Unterbrechung nach den gleichen erprobten Methoden in sorgfaltiger Weise die regel- mässigen Beobachtungen fortzusetzen. Unsere Sub- scription ist deshalb nicht geschlossen, und wir diir- fen wohl hoffen, dass diese Zusammenkunft im Wallis manchen Besucher derselben veranlassen wird, sich durch Zeichnung eines einmaligen Aversal- beitrages oder eines Jahresbeitrages für die näch- sten vier Jahre den andern Männern anzuschliessen, welche die Mittel liefern zur wissenschaftlichen Untersuchung einer grossartigen Naturerscheinung in diesem von der Natur so grossartig ausgestatte- ten Schweizerkanton. Für die Glelscherkommission : Der Präsident: Hagenbach-Bischoff. Nachtrag zum Verzeichnis der Privatpersonen, welche Beiträge für die wissenschafllichen Studien am Rhonegletscher gespendet haben. (Siehe Verhandlungen der Schweiz. Naturf. Gesellschaft in Schaffhausen 1894. pag. 170.) A. Ausland. Herr Prof. W. His in Leipzig. Sir John Lubbock in London. Herr Prof. Raoul Pictet in Paris. Prof. Dr. Urech in Tübingen. B. Schweiz. Kanton Zürich. Herr Prof. H. Abeljanz in Zürich. » Dr. E. Bissegger in Zürich. Dr. J. J. Escher, Oberrichter, in Zürich. (war in der vorjährigen Liste aus Versehen weggeblieben.) Herr Prof. R. Gnehm in Zürich. » Prof. A. Kleiner in Zürich. » Prof. A. Werner in Zürich. 12% Kanton Bern. Herr Dr. E. Lanz in Biel. Kanton Luzern. Herr Dr. Schumacher-Kopp in Luzern. Kanton Basel-Stadt. Herr Emil Bürgin, Ingenieur in Basel. » HH. Gruner-His, Ingenieur in Basel. Kanton Aargau. Herr Fischer-Siegwart in Zofingen. Kanton Waadt. Herr Eduard Monod in Morges. » Prof. Ernst Wilezeck in Lausanne. Kanton Genf. Herr Dr. Louis Jeanneret in Genf. A. Prendhomme de Borne in Genf. I Rapport de M. Ch. Dufour concernant la création d’un Observatoire magnétique en Suisse La question de la création d’un observatoire ma- onétique en Suisse a été soulevée dans une séance de la commission fédérale de météorologie. Cette proposition fut communiquée à la commission fédé- rale de géodésie afin que les deux commissions puissent voir en commun ce qu'il y aurait à faire à cet égard. Les délégations de ces deux commissions se sont réunies au mois de juin dernier à l'observatoire de Neuchâtel et v ont arrêté les conclusions exposées plus loin. Chacune de ces délégations devaient les présenter à l'approbation de la commission dont elle faisait partie. Pour la commission de géodésie, les choses ont pu se passer ainsi, et l'approbation de ces con- clusions n’a fait aucune difficulté. Il n’a malheureusement, pas pu en être de mème pour la commission de météorologie. En effet, le président de cette commission était M. le conseiller fédéral Schenk, chef du département de l'Intérieur. M. Schenk se proposait de convoquer à cet effet, la commission de météorologie pour le 9 août. On sait quel déplorable accident est arrivé le 8 juillet, et a entrainé au bout de peu de jours la mort de cet 129 honorable magistrat. Pour comble de maux, depuis sa dernière séance, la commission de météorologie, avait perdu son vice-président, M. le professeur Wolf, de Zurich, il devait être remplacé le 9 août. Dans ces conditions, il était impossible de convoquer cette commission; et elle ne peut pas l'être, avant qu'il y ait à la tête du département de l'Intérieur un autre Conseiller fédéral, qui puisse réunir cette commission pour s'occuper de toutes les questions restées à son ordre du jour. Ainsi la commission de météorologie n’a pas pu délibérer sur ce que sa délégation avait fait à Neu- châtel. Les conclusions qu’elle avait acceptées . viennent de vous être présentées au nom de la commission de géodésie, et cette délégation ne peut faire autre chose que de vous les recommander. Après le rapport que vient de vous faire M. Ha- genbach, ce serait abuser de votre temps que de vous exposer à nouveau les raisons qui doivent nous engager à provoquer en Suisse l’observation des phénomènes magnétiques. En effet, depuis que l'observatoire magnétique de Genève a été détruit en même temps que les fortifications de cette ville, les phénomènes magnétiques ne sont plus observés régulièrement en Suisse. C’est une lacune, il est à désirer qu’elle soit comblée. Au point de vue scien- üfique, il nous sera bientôt facile de le faire par le retour en Suisse d’un de nos anciens collègues, M. le professeur Wild, qui a passé 25 ans en Russie; et qui, dans les derniers temps surtout, s’est beau- coup occupé des observations dont il est ici ques- tion. Reste à trouver la somme nécessaire pour faire ACTES 9 1506 0% marcher une telle institution, ce sera le plus difficile à surmonter ; cependant, on peut espérer de le faire, soit en faisant comprendre aux autorités fédérales l'utilité de la chose, soit pour être par des moyens imprévus, comme l'a été, par exemple, le legs Brunner pour la commission météorologique. Mais il est prudent de commencer modestement. Aussi, nous ne vous proposons pas dès le début l’organisation d’un observatoire complet; seulement, la détermination de quelques-un des éléments ma- gnétiques; sauf à les compléter plus tard quand les circonstances seront favorables, et quand nous pourrons nous entourer des lumières et de l’ex- périence de M. le professeur Wild. En conséquence, au nom de la sous-commission de la commission fédérale de météorologie, nous avons l’honneur de vous recommander aussi l’adop- tion des conclusions prises par la Commission fé- dérale de géodésie savoir : Pour la société helvétique des sciences naturelles de prendre les résolutions suivantes: I. 4/ La société helvétique des sciences naturelles prie le Conseil fédéral de décider: 1° i’organisation d’observatoires magné- tiques en Suisse, et à cet effet d’ac- corder à la Commission géodésique les crédits nécessaires. 20 Eventuellement, plus tard, la fondation d’un observatoire magnétique en Suisse. b) La société helvétique des sciences naturelles prie les hautes autorités fédérales, d'accorder à la commission géodésique un crédit de 6000 fr. dans le prochain budget; et ensuite FE HI. 131 une subvention annuelle de 3000 fr. pendant les 6 années suivantes. Ensuite des démarches faites en commun par les commissions géodésique et météorolo- sique, un membre de la commission météoro- logique est invité à prendre part aux dis- cussions de la commission géodésique toutes les fois qu'il sera question des affaires magne- tiques. Quand M. le professeur Wild sera de retour en Suisse, la commission météorologique le priera de donner ses bons avis pour l’établisse- ment d’un observatoire magnétique, ainsi que pour la localité la plus favorable pour ces re- cherches. Morges, le 1° septembre 1895. Ch. DUFOUR, prof., à Morges, Membre de la commission fédérale de météorologie. K. Rapport de la Commission pour lexposition nationale de 1896 à Genève Lausanne et Genève, aoùt 1895. A Monsieur le Président central de la Société helvétique des Sciences naturelles Morges. MONSIEUR LE PRÉSIDENT, La commission de l’exposition nationale de 1896 à Genève a eu cette année à s'occuper des diverses sections ou sociétés qui nous fourniront le matériel à exposer. Chacune de ces commissions nous enverra des publications et même quelques documents manus- crits exécutés en vue de l’exposition. Les sections qui ont des bulletins nous ont annoncé qu’elles nous les remettront pour être exposés dans notre local. Nous avions demandé aux différentes sections si elles ont autre Chose à ajouter à notre exposition, seule la section de Genève a répondu à cet appel en nous annonçant son intention d’exposer quelques objets d’une valeur historique, tels que des instru- ments avec lesquels quelques savants de marque ont fait des expériences demeurées célèbres. Cela 133 donnera à l’exposition genevoise un cachet parti- culier et il nous a semblé que cette attitude était justifiée par le fait que l’exposition nationale siège justement dans les mêmes murs que la section qui désire faire un effort de plus que les autres pour nous être agréable. Cest sur la base de ces diverses propositions que nous avons fait tenir au comité de l’exposition à Genève nos demandes de locaux, nous n’avons pas encore la réponse définitive de ce comité au sujet de la surface qui nous sera accordée. Le plan que notre comité s’est proposé de suivre pour l'installation de notre exposition est en gros le suivant. Du local mis à notre disposition nous ferons deux parts sans Cependant que la division en soit trop apparente pour voiler le caractère d’u- nité. Dans l’une sera installée l’exposition de la section genevoise, dans l’autre beaucoup plus grande figureront toutes les autres sections et les commis- sions. Au centre, un meuble simple et autant que possible pratique, arrangé en bibliothèque, contiendra soigneusement classées et étiquettées les publications des commissions, des sections et de notre société. Les parois enveloppant le local recevront tout le matériel de cartes et planches qu’on peut pendre aux murailles. Nous grouperons, cela va sans dire, tout ce qui demande à être groupé afin que le travail de chaque section ou commission soit aussi apparent que possible. Il ne nous est pas donné actuellement d’avoir une idée du coùt de ces installations. La plus grande modestie nous sera commandée sans doute et nous éviterons avec soin toute dépense non justifiée, 134 Nous finissons par conséquent ce rapport en vous priant, monsieur le président central, de nous laisser la compétence nécessaire pour l’organisation con- venable de notre exposition, vous promettant d'autre part de donner au comité central dès que ce sera possible un devis probable de nos dépenses. Veuillez croire, monsieur le Président, à notre haute estime et à nos sentiments bien confraternels. Pour la Commission : M. Golliez. VE Conférences données aux Assemblées générales Ire Assemblée générale A. Conférence de M. le Prof. Dr. H. Blanc, de Lausanne M. Henri blanc, prof. entretient l’assemblee de la fécondation et de la transmission des caractères héréditaires chez les animaux. — Les faits les plus ré- cents relatifs à l’ovognèse, à la spermatogenese, démon- trent que l’œuf et la spermatozoide sont des éléments cellulaires dont la masse nucléaire a été réduite de moitié, en sorte que les deux éléments maternel et paternel destinés à se rencontrer ne renferment que des demi-noyaux. La théorie de la continuité du plasme germinatif de Weismann explique bien quelle est la cause de cette réduction de la sub- stance chromatique des noyaux maternel et paternel pour chaque fécondation. — D’après les travaux de Wilson et Matthews, et de Boveri sur la fécondation chez les Oursins, de Rückert chez les Copépodes, Get acte ne consisterait plus dans la réunion de deux i 136 demi-novaux et dans la fusion de deux demi-ovo- centres avec deux demi-spermocentres. Le quadrille des centres de Fol, généralisé trop tôt, n’existerait pas et les quatre demi-centres ne seraient que des produits d’une fécondation double exceptionnelle. La conjonction des deux demi-noyaux s’opère effec- tivement sous l’action de deux centres dynamiques ou sphères attractives, mais qui proviennent le plus souvent de la division d’un centre et d’une sphère attractive uniques avant une origine paternelle; ces faits sont donc en désaccord avec ceux observés par- Fol, Guinard et Blanc. — Quelle que soit l’origine des deux centrosomes, accompagnant les deux sphères attractives, il ne faut pas oublier qu'ils ne font que provoquer autour d’eux la formation des sphères dont les nombreuses fibrilles rayonnantes faites de particules triées dans le protoplasme de Poeuf pré- sentent des mouvements centrifuges et centripètes. Un grand nombre de ces fibrilles pénétrant au mi- lieu des substances nucléaires vont servir à une égale répartition des chromosomes paternels et ma- ternels ainsi qu’à leur arrangement dans le novau de segmentation. L’œuf est donc le siège de mouve- ments importants avant, pendant et après la ferti- lisation ; il vit en outre dans un milieu, sang, Iymphe, air ou eau qui ne lui est pas indifférent, il doit entretenir avec ce milieu des relations intimes dans lesquelles il faut chercher la cause de certaines particularités ontogénétiques, la transmission de certains caractères acquis. Le rôle du protoplasme de l'œuf n’est pas purement négatif; il doit participer aussi à la transmission des caractères héréditaires. B. Conférence de M. le Prof. Dr. Karl Schmidt, de Bâle Herr Prof. C. Schmidt hält einen Vortrag über die Geologie von Zermatt und seine Lage im alpinen Gebirgssystem. Der Vortragende erläutert vier Ge- samtprofile durch die Schweizeralpen, welche derselbe nach der vorhandenen Litteratur und nach eigenen Untersuchungen im Masstabe 1: 200,000 entworfen hatte und in 12-facher Vergrösserung der Versammlung vorführte. Drei Profile erstrecken sich annähernd in der Richtung Nord-Süd: 1) Cham, Righi, Axenstrasse, Windgälle, Andermatt, Airolo, Campo longo, Bellinzona, Lugano, Pedrinate bei Gomo (vgl. Livret-guide géologique en Suisse, Lausanne 1894, — PI. VIII Fig. 1.); 2) Malters. Pilatus, Sarnen, Brünig, Grimsel, Oberwald, Nufenen, Cima Rossa, Baceno, Domodossola, M. Orfano, M. Motterone, Arona (vgl. Livret-guide géol. en Suisse, Pl. VII. Fig. 6, 2. Th.); 3) semsales, Moléson, Gummfluh, Col de Pillon (vgl. Livret-guide, PI. X, Fig. 1), Diablerets, Ardon, Evo- lena, Grd. Cornier, Zermatt, Mte. Rosa, Alagna, Scopa, Borgosesia, Romangnano. Ein viertes Profil ist in West-Ost-Richtung gelegt: Mt. Buet, Mt. Blanc, Dent blanche, Randa, Simplon, M. Cistella, Baceno, Peccia, Faido, Aquila, Val Misocco, Val S. Giacomo, Avers- thal, Cresta, P. Platta. . Die Profile 3 und 4 bringen die geologischen Verhältnisse der Umgebung von Zermatt zur Dar- 138 stellung. Die Thalsohle von Zermatt und die Ab- hänge gegen Westen und Osten bis in eine gewisse Höhe werden gebildet von westwärts einfallenden Kalkschiefern und grünen Schiefern, Serpentinen etc., deren Material im Wesentlichen ursprünglich eruptiv ist. Darüber liegen concordant Gneisse (Weisshorn, Gabelhorn, Matterhorn), darunter folgen wieder concordant Gneisse (Monte Rosa). Nach der Ansicht des Vortragenden haben wir keine normale Schichtfolge vor uns, sondern mesozoische Schiefer und Kalke mit eingelagerten, veränderten Eruptiv- gesteinen sind in Form einer nach Westen einfal- lenden Mulde zwischen archäische Gneisse ein- gefaltet. Um zu zeigen, wie diese Auffassung der Geologie Zermatt’s in vollkommenem Einklang mit ander- wärts beobachteten Verhältnissen steht, richtet der Vortragende in der nun folgenden Erläuterung der genannten Gesamtprofile durch die Schweizeralpen sein Hauptaugenmerk auf die Erläuterung der Struktur der Walliser- und Tessineralpen. Wir haben hier archäische Gneisse und Glimmerschiefer mit alten Eruptivgesteinen, concordant überlagert von triasischen Dolomiten, Rauchwacken, Quarziten etc., auf welchen die mesozoischen sog. Bündner- schiefer liegen. Diese (Gebiete sind nur einmal, d. h. in der jüngern Tertiärzeit, von Gebirgsbildung betroffen worden. Die Stratigraphie ist hier eine höchst einfache, da aber die mesozoischen Sedi- mente meist in hochkrystallin-metamorphem Zu- stande auftreten, ist ihre Unterscheidung von archäisch - kristallinen Schiefern nicht immer ganz leicht. Die Lagerungsverhältnisse werden erklärt durch die Annahme grosser domförmiger Gewölbe 139 mit häufig überkippten Rändern. Die geologische Entwicklungsgeschichte dieser medianen Teile des alpinen Gebirgszuges ist viel einfacher als die der nördlichen und südlichen randlichen Gebiete; die jungtertiäre Gebirgsbildung hat verschiedene ur- sprüngliche heterogene (rebirgsregionen zu einem einheitlichen Ganzen vereinigt. II° Assemblée générale C. Conférence de M. le Prof. Dr. Yung, de Genève M. le professeur Æ. Yung, de Genève, a prononcé une conference sur l’Evolution de la fonction digestive, dans laquelle il a fait remarquer combien il est désirable que nos connaissances actuelles sur la digestion à peu près exclusivement basées sur ce qui se passe chez le chien et chez l’homme soient complétées par une étude comparative de la même fonction chez les animaux inférieurs. Or, nous ne possédons que peu de travaux sur ce chapitre im- portant de la science et C’est à les résumer en un tableau d’ensemble que M. Yung a consacré sa communication. Le protoplasme peu différencié des Rhizopodes jouit déjà de la propriété de produire des euzymes capables d’exercer une action dissol- vante sur les substances féculentes et albuminoides. Chez les Infusoires, cette faculté paraît être localisée dans l’endoplasma, c’est lui qui transforme en dextrine les grains d’amidon ingérés, dissout l’albu- mine, la Caséine et peut-être même saponifie les graisses. Chez les Métazoaires nous voyons bientôt le plasma 141 des cellules entodermiques posséder seul le pouvoir digestif, quoique chez nombre de Coelentérés des cellules mésodermiques /Poriferes) ou même ecto- dermiques /Hydra) puissent devenir le siège de phénomènes digestifs ou même être le siège nor- mal de ces phénomènes. Plus haut dans la série, ce sont des groupes cellulaires de l’entoderme qui seuls fabriquent les euzvmes de la digestion; ainsi se dessinent, le long du tractus intestinal, des régions qui sont principalement le siège de la dis- solution des aliments, et, à mesure que l’on aborde l'étude d’animaux plus hautement organisés, on con- state que ces sièges sont mieux définis soit que les cellules en question soient ramassées en des régions plus distinctes, soit qu’elles s'accumulent dans des organes glandulaires qui ne sont plus reliés à la cavité intestinale que par leurs canaux vecteurs. M. Yung, s'appuyant sur ses recherches person- nelles relatives à la digestion chez les Poissons et chez les Amphibiens, fait l’histoire de ces locali- sations et il termine par quelques considérations sur l’évolution chimique des euzymes eux-mêmes. D. Conférence de M. le Prof. Dr. R. Chodat, de Genève M. Chodat donne les résultats principaux des études qu'il poursuit depuis plusieurs années sur les alques vertes inférieures. Les différentes tendances peuvent être dérivées d'un type Palmella ou Tetraspora. Les Volocinées sont des Palmellacées (au sens strict du mot) à phase mobile prépondérante mais qui conservent comme phases accessoires les états palmella, proto- coccus et cette curieuse formation que l’auteur désigne sous le nom de phase larvaire et qui con- siste en une division selon le schema connu depuis longtemps pour Eudorina. Cette phase se reconnait chez tous les genres de Volocinées. Par prédominance de la phase sporangiale les Protococcoidées diffèrent des Palmellacées vers les- quelles elles convergent. On peut suivre pas à pas la transformation des zoospores ou éléments mobiles en spores ou éléments immobiles, enfin ces dernières acquerant dans Flintérieur de la cellule mère leur développement définitif on aboutit à la formation de ce que l’auteur appelle des autospores (spores semblables de forme à la cellule mère). On peut aussi suivre pas à pas le passage des Protococcoidées isolées aux Protococcoidées en colonies. Dans certain types la prédominance de l’un des états n’est pas fixée (Scenodesmus-Dactylo- COCCUS). i tei PA DE AN LO ci CAT LA rs 143 Selon que les individus sont librement nageant ou fixés, les associations varieront comme il arrive chez Raphidium; on peut à partir des Polyèdres suivre l’évolution des Pediastrées à cellules arrondies ou à cellules anguleuses. Ces cellules seront mu-. tiques ou arristées. Dans les séries secondaires, les zoospores peuvent exister, être entourées d’une gelée commune fugace ou persistante, ce qui déter- minera la constitution d’une colonie ou d’indivi- dualités; comme pour les types à cellules isolées, le passage des zoospores aux spores et aux auto- spores est insensible et à coté de formes à pro- duetion prépondérante de zoospores se trouvent des types à spores ou autospores prépondérantes. Finalement les colonies naissent adultes hors des cellules des anciennes colonies (Hariotina). Tandis que chez les Pédiastrées certains genres sont très fixés (Pediastrum, Hariotina) d’autres sont flottants et peuvent passer à un état unicellulaire et même gelifié (Cœlastrum). Dans la troisième série dérivée des Palmallacées- Tetrasporacées, les membranes séparatrices devien- nent persistantes et: la phase Pleurococcoidees devient prépondérante. Parmi les types inférieurs des Pleurococcus se trouvent Monostroma et Pleuro- coccus. Ce dernier peut posséder des états Proto- coccus, Stichococcus, filamenteux et finalement Hormotila. Le genre Pleurococcus est nettement de la série des algues filamenteuses ou à thalle. Toutes les séries et sous-séries se laissent facilement dériver des Palmellacées si on tient comple des propriétés inhé- rentes à ces plantes et du milieu déterminant. Ce der- nier met en évidence en leur donnant la prépondé- rance, des caractères floltants chez les Palmellacées, E. Conférence avec démonstrations de M. R. Pictet sur l’acétylène, sa liquéfaction, ses propriétés physiques Dans la seconde séance générale M. Raoul Pictet a exposé ses récentes recherches sur le gaz acéty- lène, gaz dont les journaux parlent beaucoup depuis un an. = M. Raoul Pictet a commencé par constater que toutes les méthodes de préparation de ce gaz ne le produisent pas pur mais souillé d’une foule de Corps étrangers, vapeur d’eau, ammoniaque et hvdro- ‘arbures divers. La dissociation de l’acétvlène commence dans ce cas presque dès sa formation et le Corps en contact avec du cuivre donne lieu, surtout en présence de l'’ammoniaque, à des combinaisons éminemment dangereuses et explosives. Au moyen de très basses températures et par des distillations successives M. Pictet a obtenu l’acétylène liquéfiée et chimiquement pure. M. Raoul Pictet fait circuler un tube de verre scellé où l’on voit l’acétylène liquide. On constate par ce tube que le pouvoir réfringeant de l’acétylène est tellemeut faible que le tube ressemble à un tube vide et seulement plein d'air. En voyant le ménisque supérieur on constate alors la présence du liquide. 145 Le pouvoir de dilatation est énorme, le coefficient est plus considérable que celui de tous les autres liquides connus. Il est égal à 0,01 = « La densité de l’acétylène liquide est également la plus faible connue en physique, voisine de 0,35. L’acetylene purifiée est un liquide transparent et très stable, n’attaquant nullement les métaux et résistant à de fréquents changements d’état sans se polymériser. L’acetylene étant fortement endothermique aban- donne beaucoup de chaleur actuelle lorsqu'elle se décompose. M. Raoul Pictet attribue à ce fait l'éclat incom- parable de la flamme d’acétylène. Chaque molécule, au moment de la décomposition, fournit aux atomes de charbon une énergie colossale qui porte la tem- pérature moléculaire au maximum. La combustion de l’acétylène ne serait ainsi qu’une série ininter- rompue de petites explosions moléculaires avec combustion du charbon consécutive aux explosions. M. Raoul Pictet raconte tous les essais qu'il a _ faits pour la préparation de l’acétylène pure et il présente une bonbonne d'acier très solide pleine d’acetylene liquide. Il allume le gaz à un brüleur spécial et compare la flamme du bec à celle d’une forte lampe à pétrole. Celle-ci paraît tout jaune et terne à côté de la clarté blanche et éclatante de l’acetylene. ACTES 10 VI. Rapports annuels. des Societes cantonales 1. Aargau Aargauische Naturforschende Gesellschaft in Aarau Præsident : Herr Dr. F. Mühlberg, Prof. Vice-Prasident: » Dr. L. F. Liechti, Prof. Aktuar: » H. Kummler, Fabrikant. Bibliothekar : » S. Töbeli, Bezirkslehrer. Kassier: » Adolf Schmutziger-Stähelin, Fabrkt. Ehren-Mitglieder: 3: Correspondierende Mitglieder: 7; Ordentliche Mitglieder: 168; Jahresbeitrag: Fr. 8. —. In 9 Sitzungen wurden folgende Vorträge gehalten: Herr Prof. Dr. F. Mühlberg: Ein Besuch in den Salz- bergwerken Friedrichshall, Heilbronn und Wilhelms- glück. « Ed. Bally-Prior in Schönenwerd: Beobachtungen und Demonstrationen von Mineralien aus den Eisen- und Kupferbergwerken von Nordamerika. 147 Herr Rektor Dr. A. Tuchschmid: Demonstration und (I « Erläuterung der Herz’schen Versuche. H. Fischer-Siegwart in Zofingen: Aus dem Leben des Thaufrosches nach eigenen Beobachtungen im Terrarium. Oskar Oehler lest Minerale aus dem Averser-Thale vor. Prof. Konrad Zschokke: Die Erstellung von Gal- lerien im wasserführenden Gebirge. A. Schneider, Seminarlehrer in Aarau: Die wich- tigsten geophysischen Theorien über den Zustand des Erdinnern. Prof. Dr. F. Mühlberg legt die erste Lieferung der neuen geologischen Karte von Europa vor. Rüelschi, Glockengiesser: Ueber Glockenkunde. Guido Zschokke, Buchhändler, Verwalter der me- teorologischen Station in Aarau: Hat die Entforst- ung der Wälder eine Verminderung der Nieder- schläge zur Folge? Prof. Dr. F. Mühlberg lest Winschlitfe an Gneiss vom Laufen bei Laufenburg vor, welche von Herrn Professor Dr. Früh in Zürich entdeckt und gesam- melt worden sind. J. Holliger, Bezirkslehrer in Gränichen: Ameisen- Pflanzen. Prof. Dr. L. P. Liechti serviert aus Hagenbutten bereiteten Wein und bespricht dessen Zubereitung. H. Kummler, Fabrikant: Pinakoskopische Demon- stration von typischen Landschaften aus der Um- sebung von Pernambuco mit Erläuterung der Ge- winnung der wichtigsten dortigen Landesprodukte. 148 Ausserdem veranstaltete die Gesellschaft am Sonntag den 5. Mai eine Excursion nach Waldenburg, zu dem Ueberschiebungsgebiet der Neunbrunnfluh, auf die Ueber- schiebungsklippe des Nellenköpfli und nach Langenbruck unter Führung des Herrn Dr. F. Mühlberg. 2. Basel Naturforschende Gesellschaft Basel Vorstand für 1894—96. Præsident : Herr Prof. Dr. F. Zschokke. Vice-Præsident : >... Prof. Dr. ©. Schmide I. Sekretär: » Prof. Dr. K. Von der Mühll. II. Sekretär: » Dr. H. Veillon. Bibliothekar: » Prof. Dr. G. W. Kahlbaum. Ehrenmitglieder: 4; ‘ Korrespondierende Mitglieder: 30; Ordentliche Mitglieder: 198; Jahresbeitrag: 12 Franken. In 12 Sitzungen wurden folgende Vorträge gehalten: 1894. 7. Nov. Herr Prof. Dr. F. Zschokke: Die Tier- welt nivaler Seen. 21. Nov. Herr Prof. Dr. @. Klebs: Ueber Par- thenogenesis. 5. Dez. Herr Prof. Dr. H. Heussler: Bedeu- tung und Ziel des modernen Idealismus. 1895. 19. Dez. Ye lan. 23. Jan. 6. Febr. 20. Febr. 13. März: 1. Mai. 149 Herr Prof. Dr. F. Burckhardt: Ueber einen Blitzstrahl vom 14. Juli 1894. Herr Dr. K. Corning: Die Entwick- lung der Extremitäten. Herr Dr. E. Greppin: Anormale La- gerungsverhältnisse in der Passwang- kette. Herr Prof. Dr. R. Nietzki; Ueber die Konstitution des Fluoresceins. Herr Prof. Dr. R. Burckhardt: Das Gebiss der Reptilien. Herr Dr. Tobler: Aus der Geologie der Urschweiz. Herr Prof. Dr. G. W. Kahlbaum: Das Argon, das neuentdeckte Element in der Luft. Herr Ingenieur O. Spiess: Die Dampf- flugmaschine von Maxime. Herr Dr. H. Veillon: Die Messung hoher elektrischer Potentiale mit dem Elektrometer von Bichat und Blondlot. Herr Dr. R. Hotz: Geographische Mit- teilungen. Herr Dr. H. Kreis: Ueber das Saccherin. Hem "Prof, Dr: Ho Heussier;; Weber Empirie und Bücherglauben. Herr Prof. Dr. G. Schmidt: Thal- und Seebildung in Nordamerika während der Glacialzeit. (Oeffentliche Schluss- sitzung.) 150 Am 9. Juni 1895 fand eine gemeinschaftliche Excur- sion statt nach dem Jungholz unter der Leitung von Herrn Prof. Dr. G. Klebs. Publikationen: Verhandlungen der Naturforschenden Gesellschaft in Basel. Band X, Heft 3 und 4. 3. Bern Société d’histoire naturelle de Berne Präsident : Herr Prof. Dr. G. Huber. Vice-Präsident : » Prof. Dr. Th. Studer. Sekretär: » Dr. E. Kissling. Kassier: » B. Studer-Steinhäus- lin, Apotheker. Redaktor der Mitteilungen : » Prof. Dr. Graf. Bibliothekare: » Prof. Dr. Graf. » Dr. E. Kissling. Geschäftsführer des Lesezirkels: » Dr. Th. Steck. Mitgliederzahl auf 1. August 1895: Ordentliche Mitglieder: 165; Korrespondierende Mitglieder: 23. Jahresbeitrag: 8 fr. Zahl der Sitzungen: 14. Vorträge: 1894. 28. Okt. Herr A. Rossel: Neue pflanzliche Pa- 28. Okt. 10. Nov. 24. Nov. 8. Dez. 22. Dez. 1895. 26. Jan. 2. Febr. 151 rasiten der Weinrebe und ihre Be- kämpfung. Herr B. myceten. Herr A. Baltzer: Vom Rand der Wüste. Herr Th. Studer: Anpassungserschei- nungen einiger Wüstentiere. Herr A. Tschirch: Wüstenpflanzen. Studer: Walliser Hymeno- Schutzmittel der Herr Thiessing: Ueber die Steinkohlen im Kanton Bern. Herr J. Graf: Alte astronomische In- strumente, namentlich Sonnenuhren. Herr H. Frey: Ueber künstliche Seide. Herr Th. Stuk: Schmetterlinge des indo-australischen Faunenbezirks. Herr Ed. Brückner : Einfluss der Schnee- decke auf das Klima von Davos. Herr Th. Studer: Hyotherium Meisneri. Herr A. Tschirch: Nekrolog von Prof. Flückiger. Herr H. Kronecker: Ueber die Berg- krankheit. Herr R. Zeller: Ein geologisches Quer- profil durch die Zentralalpen. Herr Ed. Brückner: Hydrometrische Untersuchungen an der Rhone. Herr S. Epstein: Erkenntnistheorie und exakte Wissenschaft. 16. Febr. 2. März. 16. März. 30. März. 20. April. 25. Mai. 16. Juni. 152 Herr Th. Studer: Die Hirsche unserer Molasse. Herr Coaz: Die Gletscherbewegung im Jahr 1894. Herr Ed. Brückner: Demonstrationen mit dem Projektionsapparat. Herr A. Baltzer: Sinterbildungen von Hammam Meskoutine. Herr A. Tschirch: Vegetationsbilder aus den Tropen. Herr @. Huber: Ueber die Erweiterung des infraroten und des ultravioletten Spektralgebietes. Herr A. Frey: Caleite aus dem Löt- schenthal. Herr Ed. Fischer: Die Pilzgruppe der Phalloideen. Herr E. Kissling : Chablaiszone, Klippen und bunte Nagelfluh. Herr Ed. Fischer: Neue Untersuchungen über Rostpilze. Herr Th. Studer: Tertiäre Hirsche. (auswärtige Sitzung in Langnau, gemein- sam mit der nat. Gesellschaft von So- lothurn): Herr E. Kissling: Die Herkunft der bunten Nagelfluh. Herr A. Tschirch: Ueber die Anwen- dung der Photographie zur Lösung 153 moderner wissenschaftlicher und prak- tischer Streitfragen. 16. Juni. Herr Enz: Die neuern Theorien über die Hagelbildung. Die Gesellschaft machte ferner einen Ausflug in die Moränenlandschaft von Amsoldingen, speziell nach einem erratischen Block bei Gurzelen. PELLE Président : M. le prof. M. Musy. Vice-président et Caissier: M. l’abbe Chs. de Raemy. Secrétaire : M. A. Evéquoz, chimiste de la station laitière. Membres honoraires 2; Membres internes 61; Membres externes 20. Cotisation annuelle: Membres internes 5 frs.; membres externes 3 frs. La société a eu dix-sept séances du 8 novembre 1894 au ler mai 1895. Principaux travaux : M. le Dr. F. Castella: Les travailleurs de la mort, la formation des sexes, le berceau de l’espèce humaine. M. Dusserre, chimiste: Emploi du sang comme engrais, sa préparation. 154 — Vers qui s’attaquent aux chambres de plomb des fabriques d’acide sulfurique. — Influence des scories sur les canalisations en fonte. M. Evéquoz, chimiste: Les denrées alimentaires dans la ville de Fribourg, l’Argon. M. Gremaud, ingénieur: Observations hydrométriques des années 1887 à 1893. — Débâcles des glaces de la Sarine. — Projet nouveau pour le percement du Simplon. — Chaussées en asphalte, en granite, en bois, — Navigation aérienne. M. le prof. B. de Girard: Le prof. Dr. A. Jaccard, l’as- phalte du Val de Travers. M. Moret, anc. prof.: Theorie de l’insolation et de l’in- fluence des sols sur les climats. M. Musy, prof.: Village lacustre découvert en Angleterre. — La station préhistorique du Schweizersbild. — Le transformisme considéré au point de vue chré- tien. M. le prof. J. Remy: L’aluminium, les anaglifs. M. le Dr. Ressiy: Les microcephales. M. le prof. de Kowalskyj: Production des courants catho- diques et leur utilisation. — Propriétés de laluminium. — Le bec Auer. — Phénomène du chat se retournant dans sa chute. M. Il. Cuony, ph.: Préparation du Serum du Dr. Behring. M. Ch. Broillet, dentiste: Présentation du nouvel appa- reil de son invention pour l'emploi du Chlorure d’ethyle. Prof. M. Musy. ii 1 Sistem Naturwissenschaftliche Gesellschaft President : Herr Prof. Dr. Wartmann, Mus.-Direkt. Vice-Præsident: » Dr. Ambiihl, Kantonschemiker. Kassier : » J. J. Gschwend, Kassier der Kre- ditanstalt. Bibliothekar : » Schmid, Reallehrer. Korresp. Aktuar: » Th. Schlatter, Gemeinderat. Protok. Aktuar: » A. Ulrich, Reallehrer. Beisitzer: » J. Brassel, Reallehrer. » Stein, Apotheker. » Wild, Forstverwalter. » Dr. Vonwiller, Direktor. > Dr. Steiger, Professor. Ehrenmitglieder: 38; Ordentliche Mitglieder: 697. Jahresbeitrag: Für Stadtbewohner 10 Fr. Für Auswärtige DRE Zahl der Sitzungen 14 und eine Exkursion. Vorträge und Mitteilungen : Herr Dr. Ambühl: Eine Massenvergiftung durch Arsenik, Demonstration der zum Arseniknachweis dienenden Apparate. Der Butterrefraktometer von Kari Zeis. » Professor Diebolder: Ch. Darwins Leben und Werke. 156 Herr Reallehrer Dr. Dreyer: Krankheitserscheinungen an » einigen Kulturptlanzen. Die Sauerstoffproduktion bei der Assimilation der Pflanzen. ‘ Gsell, Verwaltungsratspräsident: Plaudereien aus dem Gebiete der Tierzucht. J. Heierli, Dozent, Zürich: Naturwissenschaftliche Probleme der Pfahlbauten. Dr. Rob. Keller, Rektor, Winterthur: Experimen- telle Untersuchungen über Ermüdung durch geistige Arbeit. Merz, Reallehrer, Altstätten: Ueberblick über die Gruppe der Papageien. Prof. Dr. Mooser: Die Influenz-Elektrisiermaschine. Dr. Hugo Rehsteiner: Mitteilungen über einen Ver- giftungsversuch durch Tollkirschen. Die Beziehuugen der Bakteriologie zum praktischen Leben. Reber, Vorsteher: Die Feinde der Honigbiene in der Tier- und Pflanzenwelt. Prof. Dr. Roth, Zürich: Bakteriologische Mitteil- ungen und Demonstrationen. Th. Schlatter, Gemeinderat: Die römischen Orts- namen des St. Galler Oberlandes in ihren Bezieh- ungen zur Pilanzenwelt. Schmid, Reallehrer: Die Beziehungen zwischen In- sekten und Blumen. Prof. Dr. Schröter, Zürich: Die Biologie der Wasser- pflanzen. Prof. Dr. Steiger: Der Schwefel und seine anorga- nischen Verbindungen. a Direktor Dr. Wartmann: Zoologische Demonstra 157 tionen (lebende Chamäleone, Embryonen des Alpen- salamanders, angeschliffene Conchylienschalen, etc.). Neue Beiträge zur Phanerogamenflora dee Kantone St. Gallen und Appenzell. 6. Genere Société de Physique et d’Histoire naturelle Comité Pour 1894: Président : M. C. Soret. Vice-Président : M. R. Gautier. Secrétaire : M. P. von Berchem. Trésorier : M. A. Wartmann. Secrétaire correspondant: M. A. Rilliet. Nombre des membres en décembre 1894. Membres ordinaires . . 59 Membres émérites 5 Membres honoraires . 57 Associés libres . . . 51 Cotisation annuelle: francs 20. Séances : 18 (janvier 1894 — décembre 1894). 4 janvier. P.-A. Guye. Variations de la constante f de van der Waals. — P.-A Guye. Variation du pouvoir rotatoire en fonction de la température. = L. Dupark. Carbonifere alpin. 18 janvier. 1er février. 15 février. 1er mars. 15 mars. 5 avril. 158 A. d’Espine, président sortant. Rapport annuel. P. Galopin. Effets thermiques dûs à la compression. C. Sarasin. Ammonites plates de l’aptien. R. Chodat et Huber. Développement des Pediastrums. R. Chodat. Nouvelles recherches sur les Raphidiens. K. Birkeland. Sur l’aimantation produite par les courants hertziens. E. Chaix. Contribution à la théorie des brises de montagne. H. Gosse. Nature des sources de l’île. R. Chodat et Huber. Remarques sur le système des algues vertes inférieures. L. Duparc et E. Ritter. Sclogites et am- phibolites du grand Mont. J. Briguet. Note sur le Bulletin de l’her- bier Boissier. J. Müller. Lichens de la Nouvelle Zélande. G. Cellerier. Théorèmes généraux de ther- modynamique. J.-L. Prevost et Scofone. Toxicité com- parée de la digitaline sur quelques espèces animales. IT. Gosse. Photographie curieuse à l'éclair magnésique. V. Fatio. Seconde livraison du catalogne des oiseaux de la Suisse. À. Brun. Carte du gabbro à olivine d’A- rolla. 5 avril. 15 avril. 10 mai. 5 juillet. e” det Dn Es 10 L. Duparc. Prolongement suppose de la chaîne à Belledonne. A. Delebeque. Variation de la composition de l’eau des lacs. L. Duparc. Course géologique dans les montagnes de la Grande Chartreuse. Président: Mort de Charles Marignac. P. von Berchem et A. Le Royer. Mesure de la longueur d’onde d’un primaire hertzien. A. Kammermann. Photographies obtenues au moyen du grand équatorial Plantamour. C. Sarasin et BPirkeland. Reflexion des ondes électriques. A. Delebeque. Omblières d’Yvoire. A. Brun. Détermination de l’indice de ré- fraction de cristaux très petits. L. de la Rive. Pendule de Foucault. C. Margot. Sur l’adhérence de l’aluminium au verre. F.-L. Perrot. Chaleurs spécifiques des dis- solutions. R. Chodat et Boulier. Anatomie des Ra- patéacées. | A. Preudhomme de Borre. Cartographie de l’habitat de divers insectes en Belgique. A. d’Espine. Cultures de teignes tricho- phytiques. L. de la Rive. Oscillation d’un pendule soutenu par un fil élastique. Frey-Gessner. Tables analytiques pour la détermination des insectes de la Suisse. P. Chaix. Formation d’un lac dans l’Hima- laya. 2 août. 13 septembre. 4 octobre. 1e" novembre. 160 Ch. Sarasin. Origine des roches exotiques du flysch. E. Ador. Biographie de J.-C. Galissard de Marignac. | A. Herzen. Résection des nerfs pneumo- gastriques. Mie C. Schepiloff. Fonction du cerveau et de la moëlle chez les grenouilles. C. de Candolle. Genre nouveau (Entandro- phragma) dans la famille des Méliacées. C.-E. Guye. Induction dans les câbles armés. Duparc et Vallot. Petrographie du Mont Blanc. Duparc et Mrazec. Mont Chetif et Mon- tagne de la Saxe. — Recherches relatives au Mont Blanc. W. Marcet. Différentes formes de respira- tion chez l’homme. Longuinine. Chaleurs latentes de vapori- sation des alcools gras saturés. A. Le Royer. Machine résolvant les équa- tions du 2% degré. J.-L. Prevost. Injections d'huile et de lait dans les sacs lymphatiques de grenouilles et de tortues. R. Gautier. Bise des 30 septembre et 1er octobre. R. Chodat. Algues des environs de Genève. Mie A. Rodrique. Organes sensibles des Legumineuses et des Oxalidees. E. Ritter. Chaîne du Mont Blanc. Be 1er novembre. 15 novembre. 6 decembre. 20 decembre. ACTES 161 C. Margot. Adherence au verre de certains métaux et de leurs alliages. C. Sorel. Coefficients rotatoires de conduc- tilité thermique dans les cristaux. A. Le Royer. Curieuse photographie au magnesium. T. Flournoy. Influence de la perception du volume des corps sur leur poids appa- rent. T. Lullin. Brisement d’une goutte d’eau sur une surface plane. Preudhomme de Borre. Relations entre les oiseaux du genre Buceros et les singes. C. Cailler. Développement d’une fonction analogue aux fonctions cylindriques. L. de la Rive. Expérience mécanique ba- sée sur le principe des aires. R. Chodat. Contenu cellulaire des Chroo- coccus turgidus. A. Delebeque. Alluvions anciennes du Bois de la Bâtie, de Bougy et de la Dranse. L. Dupare. .Alluvions de la Durance. J. Müller. Lichens de Costa-Rica et de l’Afrique tropicale allemande. Laskowsky. Atlas anatomique. (.-P. Guillaume et Vogt. Adherence de l’aluminium au verre. 11 162 7 CI ETRO Naturforschende Gesellschaft von Glarus Als Delegierter an die am 8. September statthabende Abgeordnetenkonferenz wurde bezeichnet: Herr Apotheker Heft in Schwanden. Der Vorstand besteht aus: Präsident: Gottfr. Heer, Pfr., Betschwanden. Aktuar : J. Oberholzer, Sekundarlehrer, Glarus. Quästor : Dan. Vogel, Lehrer, Glarus. Vorträge wurden gehalten : a) An den Hauptversammlungen : Ueber die Schiefer von Matt (Lehrer Meier, Engi). Botanisches und Zoologisches aus Oberitalien (Pfr. Heer). Ueber Luftuntersuchungen, mit Demonstrationen (Fabrik- inspektor Dr. Wegmann, Mollis). Ueber einen prähistorischen Bergsturz (Sekundarlehrer Oberholzer, Glarus). Die Farben der Pflanzen (Sekundarlehrer Wirz, Schwan- den). b] In den Sektionsversammlungen : Ernährungsphysiologie der Pflanzen, Aufnahme und Assi- milation des Stickstotfes (Fabrikinspektor Dr. Weg- mann, Mollis). Das Wärmebedürfnis der Pflanzen (Sekundarlehrer En- geler, Matt). 163 Ueber Pilze (Sekundarlehrer Schlegel, Lintthal). Herbstwanderungen der Vögel (Sekundarlehrer Mayer, Matt). Der Bergsturz zwischen Glarus und Schwanden (Sekun- darlehrer Oberholzer, Glarus). Diäta von Joh. Heinrich Tschudi (Pfr. Heer, Betschwan- den). Namens der naturforschenden Gesellschaft von Glarus: Der Präsident: Gorrr. HEER. 8. Luzern Naturforschende Gesellschaft Luzern Präsident: Herr Otto Suidter, Apotheker, Aktuar : Herr Dr. Schumacher-Kopp, Kantons- Chemiker. Kassier: C. von Moos, Förster. Mitgliederzahl : 76. Jahresbeitrag: 2 Franken. Gehaltene Vorträge: Herr Ollo Suidler. Schutzfärbnng und Mimiery in der Tierwelt. 164 Herr Prof. Dr. Bachmann. Uebergang der Kryptogamen » zu den Phanerogamen. Dr. Schumacher-Kopp. Intoxicationen durch Gase. Burri, Forster. Monographie des Kuckuck. Otto Suidter. Ueber unsere Schnecken. Prof. Arnet. Ueber den Schnee (zwei Vorträge). Prof. Dr. bachmann. Planktonuntersuchungen im Vierwaldstätter- und Baldeggersee. Dr. Schumacher-Kopp. Massenvergiftung von Fi- schen durch Leuchtgasölresten. — Das Fluorescieren. Utto Suidter. Das Aussterben der Balchen im Sempachersee. Burri, Kreisförster. Monographie des Kuckuck. Prof. Arnet. Seetransparence. Messungen im Vier- waldstättersee. Fischer. Experimentelle und theoretische Unter- suchungen über die Beziehung der Temperatur- änderungen zur Transmutation der Schmetterlings- arten. Ollo Suidter. a) Kommarin und Tymin. b) Ueber einige Daphnearten. Ingenieur Küpfer. Die Wärmeverhältnisse in Berg- werken und Tunnels. Prof. Arnet. Programm für die limnologische Un- tersuchung des Vierwaldstättersees. A 9. Schaffhausen Naturforschende Gesellschaft in Schaffhausen Präsident: Herr Dr. G. Stierlin, Bezirksarzt. Aktuar : > Dr. J. Nüesch. Kassier : » Herm. Frey-Isler, Fabrikant. Anzahl der Mitglieder: 94. Jahresbeitrag: 3 fr. In zwei Sitzungen wurden folgende Vortrige gehalten : Herr Prof. Dr. Amsler: Ueber die Frage, warum die Katzen immer auf die Beine fallen. Prof. Meister: Ueber den Gitterrost der Birnbäume und sein letztjähriges Auftreten in unserer Gegend. LO SSoloraueEn Kantonale naturforschende Gesellschaft President: Herr Dr. Fr. Lang, Professor. Vize-Presidenten: » Dr. August Kottmann, Spitalarzt. > J. Enz, Professor. Aktuar: » A. Strüby, Professor. Kassier: » H. Rudolf, Verwalter. 166 Beisitzer : Herr U. Brosi, Direktor. >» J. Walter, Professor. » C. Gresly, Negt. » Dr. A. Walker, Arzt. Ehrenmitglieder: 4. Mitglieder : 230. Jahresbeitrag: Fr. 3. —. Vorträge: Herr Prof. Pfister: Aus unserer Athmosphære. » Gasdirektor P. Felber : Hamburgs Wasserversorgung zur Zeit der Cholera-Epidemie 1892. Prof. Dr. Lang: Vorweisung von Graphit aus dem Lager zwischen Martinach und St. Moriz, sowie eines præhistorischen Tongefässes aus dem Ink- wyler-See. Prof. J. Enz: Ueber Hagelbildung. Bankdirektor Megis: Der Planet Mars. Professor Lang: Vorweisung von Silbererzen aus Mexiko. Prof. Dr. A. Rossel aus Bern: Rudolf Schnorf und seine industriellen Etablissemente in Uetikon, Kan- ton Zürich. Dr. Oskar Gressly, Arzt: Das Dyphterie-Heilserum. J. Keller, Schuldirektor: Ueber die Vipern. Dr. A. Walker, Arzt: Ueber Magenkrankheiten. J. Walter, Professor: Ueber die Untersuchungen im kantonalen chemischen Laboratorium pro 1894. Dr. R. Keller, Professor aus Zürich: Natur und Menschen in der ostafrikanischen Steppe. . Professor Puschmann: Fine Reise in Norwegen. 167 Herr Forsttaxator Gyr: Vorlage einer Solothurner-Karte über die Verbreitung der Maikäfer. Stadtingenieur Æ. Schlatter: Die Konkurrenzpläne für das Museum und den Konzertsaal. Professor A. Strüby: Die Nährstoffe der Kultur- pflanzen. Professor Fr. Lang, Vorweisung einer jüngst auf- gefundenen fossilen Schildkröte. Professor J. Walter: Die Gewinnung und Zusam- mensetzung der Oele. Professor Fr. Lang: Ueber die alte Bevölkerung der Schweiz. Direktor Dr. L. Greppin: Ueber das Gehirn und Gehirnkrankheiten. Professor J. Walter: Eine neue Darstellung des Acetylens und dessen Anwendung in der Gastechnik. Apotheker Pfau: Ueber Bakterien mit Demon- strationen. Professor Bronnimann: Die mathematische Gestalt der Bienenzelle. Professor Fr. Lang: Ueber das Argon. Professor Zenger: Der Nordostsee-Kanal. MTnuream Naturforschende Gesellschaft des Kantons Thurgau Präsident: Herr Prof. Dr. Cl. Hess. Vize-Präsident: » Dr. med. O. Isler. Aktuar: > A. Schmid, Kautonschemiker. 168 Quästor : Herr Prof. Wegelin. Cnrator : » Prof. Dr. Stauffacher. Ehrenmitglieder: 13. Ordentliche Mitglieder: 121. Jahresbeitrag: Fr. 5.—. Vorträge: a) an der Jahresversammlung in Weinfelden: Herr A. Schmid, Kantonschemiker: Auswahl und Ver- wendung der Desinfektionsmittel. Engeli, Sekundarlehrer in Ermatingen : Mitteilungen über das Hagelwetter am Untersee am 1. Sep- tember 1894. Prof. Dr. Slaufjacher: Bericht über die Höhlen- grabung am Kohlfirst: b) Im naturwissenschaftlichen Kränzchen in Frauenfeld: A. Schmid, Kantonschemiker: Auswahl und Ver- wendung der Desinfektionsmittel. Dr. med. O. Isler: Wohnungen und Krankheiten: Prof. Dr. O. Schulthess: Ueber griechische Zahl- zeichen. Prof. Weyelin: Ueber die Rosenkranzerbse. Prof. Dr. Cl: Hess: Ueber Aneroide. Prof. Dr. Stäuffacher: Eine Wanderung ins Reich der Moleküle. Prof. Dr. Cl. Hess: (rewitterherde und Gewitter- züge in der Schweiz. Dr. med. E. Haffter: Rom und der internationale Aerztekongress. Dr. med. O. Isler: Hygienisches. 169 ZONE EVS La Murithienne, société valaisanne des sciences naturelles Comité pour 1895-1896 Président : M. le D' E. Wilezek, Prof., à Lausanne. Vice-Président : M. Em. Burnat, à Nant sur Vevey. Secrétaire-Caissier : M. le Chanoine Besse, Prof., à Ecöne. Bibliothécaire : Vacat. Pour les stations botaniques M. F.-O. Wolf, Prof., à Sion. M. Dr! Beck, député, à Monthey. M. Em. Burnat, Membres honoraires . IT Membres actifs . . 120 Cotisation annuelle : 4 francs. La Murithienne a tenu cette année deux réunions. Dans la première (extraordinaire) qui eut lieu à Monthey, le 16 avril, diverses décisions ont été prises concernant la réception à faire à la Société helvétique des sciences naturelles; la protection de quelques plantes rares (sta- tions de St-Léonard et Tourbillon) en Valais, etc. La réunion annuelle (XXXV®e) se tint à Munster dans le Haut-Valais (Conches), le 23 juillet, suivie d’une ex- cursion dans la vallée d’Eginen et au glacier du Rhône. 170 18. Vaud Société vaudoise des sciences naturelles Président : Vice-Présidents : Secrétaire de la Soc.: Bibliothécaire : Editeur du Bulletin : COMITÉ : M. Bugnion, prof., Lausanne. M. Gauthier, L., chef de service, Caroline, Lausanne. M. Gonin, L., ing., Belles-Roches, Lausanne. M. Rey, Gustave, Vevey. M. Wilezek, E., prof, Musée bo- tanique, Lausanne. M. Jaccard, Paul, Musée botani- que, Lausanne. M. Lador, Hri, préparateur de géo- logie, Lausanne. M. Roux, F., Directeur de l'Ecole industrielle, Lausanne. Caissier : M. Pelet, prof., Boulevard indus- triel, Lausanne. Vérificateurs : M. Dapples, colonel, la Vuachère, Lausanne. M. Dufour, Charles, prof., Morges. M. Rosset, Directeur, Bex. Membres ordinaires au 1° juillet 1895 . 232 Membres honoraires >» > > ie EE Membres émérites ai Cotisation annuelle des membres lausannois frs 10 Cotisation annuelle des membres forains (LS 6, 171 Pendant l’exercice 1894/1895, la Société a siégé 17 fois et a entendu les communications suivantes : M. J. Amann. Sur les propriétés optiques du micros- cope. Conférence avec projection sur le pouvoir ré- solvant du microscope. — Mousses interglaciaires de Grandson et Bougy (en collab. avec Paul Jaccard). — Recherche du bacille de la tuberculose. — Une nouvelle mousse d'Egypte. M. Ammstein. Sur le logarithme intégral. M. Barbey, William. Poudre de pyrèthre contre charan- cons; salsola kali dans les cultures. M. Borgeaud, Ch. Utérus à double col chez une vache. — Analyse de la viande de cheval. M. E. Bugnion (au nom de M. le Dr Vogler de Schatt- house). Sur trois Podurelles du col Fenêtre. — Le squelette humain au point de vue transformiste. M. Chuard, E. Contribution à l’étude des lavures alcoo- liques. M. Criblet. Les Menhirs de Grandson et Bonvillard. M. Cruchet, Denis. Colonies de plantes erratiques près de Grandson. M. de la Rive. Sur l’expérience de Marcel Duprez. M. Dufour, Ch. Sur l’opacité du charbon. — La scintillation des étoiles. — Nouvelles recherches sur l’opacité du charbon. — Cônes de glace entre Grandson et Yverdon. M Jean Dufour. Hypertrophie d’une grappe de raisins. — Développement de quelques organes végétaux. — Nouveau champignon de la pomme de terre. M. Henri Dufour. Observations sur l’étincelle électrique. — Résumé météorologique pour 1894. — Distances explosives de l’étincelle électrique. 172 — Observations sur le rayonnement nocture. — Résumé météorologique de janvier 1895. — Conférence au sujet des expériences de Tesla. — Spectres optenus par des prismes différemment con- struits. — Observations nouvelles sur l’étincelle électrique. — L'action de la lumière sur les corps électrisés. M. Du Pasquier, prof., Neuchâtel. Observations sur l’er- ratique du Haut-Jura. M. F.-A Forel. Sur le bolide du 23 septembre. — Le lass des environs de Morges. — La limpidité des eaux du Léman. — Rapport sur la marche des glaciers. — Observations météorologiques sur le lac Léman pen- dant l’hiver 1894/95. — Terrasse lacustre du Boiron. — Les trombes de Grandson. M. Gander. Erratiques du Haut-Jura. Gisement fossi- lifere à Grandevent. M. Gauthier. L. Pommiers russes introduits à La Vallée de Joux. — Tremblements de terre en 1893/1894. M. Jaccard, Paul. Photographie de Gingko. — Gisements interglaciaires de Grandson et Bougy. (Pour les mousses: J. AMANN). M. Jaccard Marius. Principes de la photographie des couleurs. M. Kool, J.-C. Sons rendus par plusieurs instruments. Analyse de différents sons. M. Kunz-Krause. Pthaléines des coumarines et oxycou- marines. — Contribution à l’étude de l’émétine. M. Lugeon. Gisement de toarcien au Monte Generoso. 173 — Coprolithe de Revereulaz (Bas-Valais). — Hypothèse sur l’origine des Préalpes. M. Nicati Dr. Théorie physiodynamique de la vie. M. Paris, Ch. Observations sur la floraison tardive de quelques plantes. — Dissémination de quelques espèces végétales. M. Renevier. Instrument servant à la mesure de tours de spire des Ammonites. — Tuf alvéolaire des gorges de la Suze. — Observations sur les découvertes de M. Gauder. M. Schardt, H. Origine des poches de marne d’Haute- rive dans le Vaiangien des bords du lac de Bienne. — Alluvions glaciaires de la Dranse. — Discussion de l'hypothèse de M. Lugeon sur l’ori- gine des Préalpes. — Dépôt morainique du vallon de la Marionne au pied du Moléson. — Observations sur le gisement fossilifère du delta du Boiron et sur le bloc erratique signalé dans la terrasse inférieure du lac. M. Vautier-Dufour, A. Le télé-objectif de Clément et — Gilmer. M. Yung, Emile. Sur la pneumonie vermineuse du lièvre. M. Wilezek, E. Nuphar affine. Hartz. Nouvelle nymphéa- cée suisse. 174 14. Zùrich Jahresbericht dernaturforschenden Gesellschaft Zürich Vorstand seit dem 25. Juni 1895: Präsident : Herr Prof. Dr. Kleiner. Vize-Präsident : » Prof. Ritter. Quiistor : » Dr. Kronauer. Aktuar : » Prof. Dr. Werner. Bibliothekar: > Prof. Dr. Schinz: Beisitzer: » Prof. Dr. Lunge. » Prof. Dr. Rudio. Ehrenmitglieder: 8. Korrespondierende Mitglieder: 6. Ordentliche Mitglieder: 232. Jahresbeitrag für Stadtbewohner: 20 Fr. ) > » Auswärtige: due Vorträge und Mitteilungen im Berichtsjahre 1894/95: Herr Dr. Coustamm: Ueber Bestimmung der Verbren- nungswärmen. Prof. Dr. Pernet: H. v. Helmholtz. Prof. Ritter: Messungen von waagrechten und loth- rechten Schwingungen an Brücken und Türmen. Dr. Fick: Ueber die Frage, ob die Netzhäute eines Augenpaares sympathisch verknüpft sind. Prof. Dr. bamberger: Neuere Anschauungen über ringförmige Atomsysteme. Dr. Overton: Die osmotischen Eigenschaften der Pflanzen- und Tierzelle. N ni 175 Herr Prof. Dr. Lang : Vererbungstheorien (in 2 Sitzungen). » Prof. Dr. Keller: Ueber Chiromantis Kelleri. » Prof Dr. Heim: Vorführung der neuen geologischen Karte der Schweiz. Der pr&historische Bergsturz am Glärnisch. » Prof. Dr. Messerschmidt: Ueber relative Schwere- messungen in der Nordschweiz. » Prof. Dr. Hartwich: Ueber Mate. Neujahrsblatt : Herr Prof. Dr. Pernel: H. v. Helmholtz. HA ASE BEI CON WL2 ETATS NOMINATIFS IE Liste des membres et hôtes présents à la réunion de Zermatt Argovie MM. Fischer-Sigwart, pharm., Zofingue. Lüscher, Herm., Zofingue. Müller, Dr, Zofingue. Bâle MM. Bischoff, Eug., Dr, Bale. Burekhardt, Fr., prof., Bale. Bürgin, Em., ingén., Bale. Cornu., Fel., chimiste, Bale. Gruner-His, ingén., Bale. Hagenbach-Bischoff, Dr, prof., Bale. Hagenbach, Dr, Bale. Riggenbach-Burckhardt, Dr, prof. Bâle. Schmidt, C., Dr, prof., Bâle. Tobler, A.,; Dr, Bale. Veillon, H., Dr, Bâle. Von-der-Mühll, C., Dr, prof., Bale. Berne MM. Baltzer, A., prof., Berne. Fischer, Ed., D', prof., Berne. 180 M. et Mme Gross, V., Dr, Neuveville. MM. Gruner, P., Dr, Berne. Lanz, Dr, Bienne. Propper, Eman., Jirka, Bienne. Studer, PhD proc Berne. Schwob, Alf., banquier, Berne. Genève MM. Chodat, R., Dr, prof., Genève. Dussaud, F., Dr, prof., Geneve. Mme Frey, Genève. Mme ‚Jacobi, Genève. M. et Mme Jeanneret, Genève. MM. Laskowsky, prof., Genève. Metral, Ern., prof., Genève: Micheli, Marc., Genève. Preudhomme-de Borre, Genève, Me Preudhomme-de Borre, Genève. MM. Pittard, Eug., prof., Genève. Rilliet, Alb., prof., Genève. Sarasin, Ed., Dr, Geneve. de Traz, E., Versoix. Yung, Emile, Dr, prof., Geneve. Lucerne MM. Schumacher-Kopp, Dr, chimiste, Lucerne. Suidter, Otto, pharm., Lucerne. Neuchätel M. Cornaz, Ed., Dr, Neuchätel Schaffhouse M. et Mme Merckling, Fred.. pharm., Schaffhausen. 181 Soleure M. Walter, J., prof., Soleure. Tessin M. Seiler, Jak., instit., Bellinzona. Thurgovie MM. Wesgelin, H., Frauenfeld. Zeppelin von, Comte, Ebersberg. Valais MM. de Courten, Dr, Sierre. Hänni, Wilh., ingen., Sion. Kleindienst, imprimeur, Sion. aledi, Dr, Brigue. de Riedmatten, Augustin, prof., Sion. de Riedmatten, P.-M., prof., Sion. de Roten, L., Cons. d’Etat, Sion. Wolf, Othon, prof., Sion. Vand MM. Amann, pharm., prof., Lausanne. Blanc, H., Dr, prof., Lausanne. Bugnion, prof., Lausanne. Conod Gust., architecte, Lausanne. M. et Mme Delessert, Eug., Rolle. MM. Delessert, fils, Rolle. Doret de la Harpe, Vevey. Dufour, Ch., prof., Morges. Dufour, Henri, Dr, prof., Lausanne. Durr, prof., Lausanne. . Girardet, Fréd., prof., Morges. 182 Forel, F.-A., prof., Morges. Forel, Marie, Morges. Forel, Hilda, Morges. Goll, Herm., Lausanne. Golliez, Henri, Dr, prof., Lausanne. Hausammann, Alfr., Dr, Lausanne. 4 4 À | . Koch, Morges. tenevier, E., prof., Lausanne. Rey, Gust., prof., Vevey. Robert, Wilh., Jongny s. Vevey. Rosset, C., Directeur, Salines, Bex. iouge, F., libraire, Lausanne. SGhardt,-H., D', prof., Montreux. Wilezek, prof., Lausanne. Zurich --Abeljanz, D: prof Zurich: Bisegger, Dr, Zurich. Bodmer-Beder, A., Zurich. Geiser, prof., Zurich. Gnehm, R Dr prof Zurich. Heim, AD pro Zurich: Kleiner, A., prof., Zurich. M. et Mme Lang, Arn., prof., Zurich. MM. Rudio, Ferd., prof., Zurich. Schröter, prof., Zurich. Steiner-Schweizer, A., Zurich. Wagner, Ph. Ds Zurich. Werner, A., prof., Zurich. 183 Hotes Etrangers MM. Brunner von Wattenwyl, Wien. Bieler, Raoul Dr, prof; Berlin. Mi eeeh eresse: Berlin. MiePietet, Jeanne, Berlin. Mme Kerez, Paris. MM. Alelave, Em., prof., Versailles. Anselme, Luc., prop., Usine Apt, Vaucluse. M. et Mme Bioche, géologue, Paris. MM. Emden, R. Munich. de Guerne, L.. Baron, Paris. His, H., prof., Leipzig. Jaeger, prof., Université Vienne. Sir Lubbock, John, F. R. S., Londres. Lady Lubbock, Londres. MM. Miolati, Arth, Dr, Rome. Ostermann, W., Regierungsrat, Cologne. Porro, Dr, Milan. | Sachse, A., Dr, Regierungsrat, Arnsberg, West- phalie. Scheer, prof., Strassbourg. Scheer, fils, Strassbourg. Sieger, Rob., D', Vienne. Weber, prof., Strassbourg. Weber, fils, Strassbourg. MT IL. MUTATIONS survenues dans le personnel de la Société. A. Membres reçus à Zermatt 1) Membres honoraires (6) MM. Lubbock, John, Banker, London. Marey, Etienne-Jules, prof., Président de l’Acad. des Sciences, Paris. de Margerie, Emman., Vice-Présid. de la Soc. géolog. de France, Paris. Perrier, Edmond, Prof, D" Membre de l’Ins- titut, Paris. i Ratzel, Friedr., Prof. Dr, Leipzig. Tacchini, Prof. Dr, Directeur de PObservatoire, Rome. 2) Membres ordinaires (17) MM. Beglinger, Johannes, a. Sekund.-Lehrer, Hom- brechtikon. Blind, Hugo, Dr ès-scienc., Genève. Buchs, Henri, Fabric., Montilier (Morat). Dussaud, F., Dr ès-scienc., Genève. Hænni, Will, Ingén.-électr., Sion. Hausammann, Atfr., D' méd., Lausanne. Hescheler, Karl, Assist. a. zool. Institut, Zurich. Jeanneret, Louis, Dr, Genève. Ile, Alfred, Ingénieur, Zurich. 185 MM. de Kalbermatten, Alphonse, Archit., Sion. Merckling, Friedr., Apoth., Schaffhausen. Métral, Ernest, Prof., méd.-dentiste, Genève. Pittard, Eug., Prof., Genève. Preudhomme-de Borre, Alfred, propriétaire, (renève. de Riedmatten, Aug., Prof., Sion. Mie Rodrigue, Alice, Dr ès-scienc., Genève. M. Steiner-Schweizer, Zurich. B. Décédés (jusqu'au 1°" novembre 1895). 1) Membres honoraires Année de Année de naissance réception MM. Denza, Père, Franz, Direct. de PObservat., Rome 1834 1886 Klückiger, F.-A., Prof., Dr, Bern 1828 1879 Pasteur, Prof., Membre de l’Ins- titut, Paris 1822 1883 2) Membres ordinaires MM. Burckhardt, Aug., D" med., Basel 1808 1837 Faure, A.-F., Domaine du Dje- bel Zitoun, Qued Amizour (Aloérie) 1867 1886 Frey-Frey, Karl, alt Stadtrat, Aarau 1833 1881 Jaccard, Aug., Dr, Prof. de géol., Locle 1833 1855 Joos, Emil, Dr med., Reg.-Rat, Schaffhausen 1826 872 Kiliani, Mart., Dr Ph. (Chem.), Fabrik-Direkt., Neuhausen- Schaffhausen 1858 1894 186 . König, F.-A., Dr méd., Linthal Lombard, H., Clérm., D' med., (reneve Lullin, Louis-Alex., propriet., Geneve Marcusen, Joh., Prof. Dr, kais. russ. Staatsrat, Berne Miescher, Er, D: med., Prof. (Physiol.), Basel Müller, Fritz, D' med., a. Rats- herr, Basel Nies, ‚Bredre, DS Proi (NMmers (éologie), Hohenheim bei Stuttgart Pedroli, Gius., Ingen. (Math.), Giubiasco Pictet, Camille-Jules, (Zool. et Paleont.), Genève M Planta Ad. D=PRh(Ghemg Phys.), Reichenau Schlafli, Ludw., D', Prof. der Mathem.), Berne Schönecker, J., Apoth., Chur V. Schumacher, E., General, Luzern v. Sinner, Karl, Ingen., Fiesch Tschumi, Adolphe, Prof. (Ma- thém.), Genève Vogt, Karl, D' med., Prof. (Zool. (+éol.), Genève Wettstein, H., Dr Ph., Direkt. a. seminar Kisnach (Zurich) Année de naissance 1829 1803 1836 iS Année de réception È 1881 187 Année de Année de naissance récéption MM. Zollikofer, Casp., Pfarrer, (Bo- tanik), Marbach (St. Gallen) 1816 1854 Zuan-Sand, Rudolf, (Geolog.), Chur 1822 1874 C. Démissionnaires MM. Baldou, Aimé, (Minér.), Genève 1860 1886 Batschi, Josias, D'Jur., Anwalt, Davos-Platz 1864 1890 Beust, Friedr., Vorsteher einer Erzieh.-Anstalt, Zürich 1817 1864 Bianchi, Giac., Dr M, Lugano 1854 1889 HET Vietor, DY:M., Geneve 1846 1877 Cornils, Pietro, Dr M., Lugano — 1889 Franscini, Arn., Directeur des péages, Lugano 1840 1889 Guillaume, Louis, D' M., Neu- châtel 1833 1557 Jongquiere, Altr., Dr, Priv. Doc. (Math.), Bern 786202, 1891 Kollbrunner, Emil, Redaktor, Zürich à 1546 1871 Reynier, Ernest, Dr M., Neu- chätel 1833 1866 secrétan, Alfr., Dr M. Lausanne 1851 1878 Wellauer, Friedrich, Zahnarzt, Frauenfeld 1837 1887 D. Rayes du catalogue MM. Bouvier, Ernest, D' (Chem.), Berlin. Goldschmidt, Fein, 2ror Ds (Chem), Kane. terdam. Poları Torquato, Rome. HI. LES SENIORES DE LA SOCIETE Année de naissance MM. Hagenbach, F., a. Stadtrat, Basel 1804 1er déc. de Montmollin, Aug., Neuchâtel 1808 19 avril Chaix, Paul, Prof., Genève 1808 1er oct. Aeynier, D' M., La Coudre, Neu- chätel 1808 11 nov. Bugnion, Ch., Banquier, Lausanne 1811 10 févr. Nüscheler-Usteri, A., D'M., Zurich 1811 18 août. Bovet-Wolff, Dr M., Neuchâtel 1812 17 oct. Lüning, Aug., Dr M., Rüschlikon 1813 2 mars Pfyffier, Jos, Arzt, Luzern 1813 13 mars Hartmann, Alfred, Litterat, Solo- thurn 1814 1erjanv. Frey, B., D: M., Schaffhausen 1814729 oe: Aepli, Th., Dr M. Sanitäts-Rat, St. Gallen 1814 14 déc. Major, Aug.-F., Neuchâtel 1815 24 juillet Gsell-Lutz, Jak.-Laur., Kaufmann, St. Gallen 1815 17 aoùt Bourgeois, Eug., D' M., Bern 1815 30 août Gabrini, Ant., Dr M., Lugano 1815 20 sept. IV. MM. Alioth-Vischer, Basel Andreazzi, Ercole, Lugano Balli, Emilio, Locarno Berset, Antonio, Fribourg Bertrand, Marcel, Paris Bleuler, Herm., Zürich Choffat, Paul, Lissabon Cornu, Felix, Basel Delebecque, A., Thonon Dufour, Marc, Lausanne Flournoy, Edmond, Genève Forel, F.-A., Morges Galopin, Charles, Genève Hagenbach-Bischoff, Basel Micheli, Marc, Genève Renevier, Eug., Lausanne . Riggenbach-Burckhardt, Basel Rilliet, Alb., Genève Sarasin, Edouard, Genève Sarasin, Fritz, Basel Sarasin, Paul, Basel Soret, Charles, Genève Stehlin, Hans, Basel Von-der-Mühll, Karl, Basel LISTE DES MEMBRES A VIE depuis 1892 » 1889 1889 1891 1886 1894 1885 1885 1890 1885 1893 1885 1886 1885 1885 1885 1892 1885 1885 1890 1890 1885 1892 1886 V. Comités et Commissions 1° Comité central à Lausanne 1892—1898 Président: M. Forel F.-A., Prof., Morges Vice-Président: » Dufour Henri, Prof., Lau- sanne Secrétaire : >» Golliez Henri, Prof. Lau- sanne » Lang Arnold, Prof., Zurich Questeur: Mie Custer Fanny, Aarau 2° Bibliothèque è Berne M. Steck Théodore, Dr., Bibliothécaire en chef (nommé par le Comité central en remplace- ment de M. le Prof Graf, démissionnaire Kissling E., Dr., Berne Mie Stettler Elise 3° Jahresvorstand für 1896 in Zürich Herr Dr. Alb. Heim, Prof., Präsident. Dr. F. Rudio, Prof., Vize-Präsident. Dr. Aug. Aeppli, deutscher Sekretàr. Prof. Bourgeois, französischer Sekretär. 1892 1892 1892 1895 1894 1895 1888 1893 MM. MM. MM. MM. 191 4° Commissions a] Commission des mémoires Lang Arnold, Prof. Dr., président, Zurich Micheli Marc, Genève Gramer €. Prof.-Dr., Zurich v-Fischer L., Prof. Dr., Berne Bedot Maurice, Dr., Genève Renevier E., Prof., Lausanne Hagenbach-Bischoff E., Prof. Dr., Bale h) Commission du prix Schlefli Heim.A., Prof., D', President, Zurich soret Charles, Prof., Geneve Blanc Henri, Prof., Dr, Lausanne v. Fischer Louis, Prof. Dr., Berne Studer Th., Prof., Dr, Berne cl Commission de la bibliothèque Studer Théoph., Prof. Dr., Berne, president Kaas Er; Prof. Dr., ‚Soleure Graf J.-H., Prof. Dr., Berne d) Commission geologique Heim Albert, Prof. Dr., president, Zurich Lang Fr., Prof. Dr., Soleure, president honr® Favre Ernest, Geneve Du Pasquier L., Prof. Dr., Neuchätel Baltzer A., Prof. Dr., Berne Renevier E., Prof., Lausanne Grubenmann U., Prof. Dr., Zurich . Aeppli A., Dr., Zurich, (secretaire) MM. MM. MM. MM. 192 e) Commission géodésique Hirsch Prof, Dr; Neuchatel Gautier Raoul, Prof., secrétaire, Genève Lochmann J.-J., Chef du bureau topogr., Berne Rebstein S., Prof, Zurich Riggenbach-Burckhardt A., Prof. Dr., Bale Dumur, Colonel, Lausanne, membre honoraire fl Commission sismologique Billwiller Rob., Directeur de la station centrale météorol., Président, Zurich Heim Alb., Prof., Dr, Vice-présid., Zurich Früh J.-J., Dr, secrétaire, Zurich Forster A., prof., D', Berne Amsler-Laffon J., Prof., Dr, schaffhouse Hagenbach-Bischoff E., Prof., Dr, Bâle de Torrente A., Inspecteur-Forestier, Sion Brügger Ch., Prof., Dr, Coire Soret Ch., Prof., Dr, Genève Hess CI, Prof., Dr, Frauenfeld Gauthier L., chef de service, Lausanne g] Commission limnologique Zschokke Fr., Prof., Dr, Président, Bale Sarasin Edouard, D', Genève Duparc Ls., Prof, Dr” Geneve Arnet X., Prof., Lucerne Heuscher, Dr, Zurich h) Commission des tourbieres Früh J.-J., Dr, Zurich Schröter C., Prof., Dr, Zurich 1861 1891 1883 1888 1894 1887 1878 1878 1883 1878 1878 1878 1880 1880 1880 1883 1893 1890 1892 1892 1892 1894 1890 1890 MM. MM. MM. MM. 193 i Commission des glaciers Hagenbach-Bischoff, Prof., Dr, Prés. Bale Coaz, Inspecteur-Forestier fédéral, Berne Heim Alb., Prof., Dr, Zurich Sarasin Ed., D', Genève Du Pasquier L., Dr, Neuchâtel k) Commission des rivières Brückner Ed., Prof., Dr, Président, Berne Heim Alb., Prof., Dr, Zurich Duparc Louis, Prof., D', Genève Y Commission des houillères Mühlberg F., Prof., Dr, Président, Aarau Eee," Prof, Dr, Zurich Wehrli Leo, Dr, Secrétaire, Zurich m) Commission de U Exposition nationale Golliez Henri, Prof., Lausanne de Candolle Casimir, Genève Le Royer A., D', Genève van Berchem P., Genève ACTES 13 1893 1893 1893 1893 1893 1893 1893 1893 1894 1894 1894 1594 1894 1895 1895 NOTA Les sociétés géologique, zoologique, et quelques sociétés cantonales n'ont pas envoyé leurs rapports à temps pour pourvoir être imprimés dans les Actes. Le nom de M. Ferina, président de la Société botanique de Cogne (Vallée d'Aoste) doit être ajouté à la liste des Hôtes étrangers (Page 183). ROLOGIES Ulrich STUTZ Ulrich Stutz wurde am 15. November 1826 in Ruedsberg bei Pfäffikon (Kt. Zürich) geboren. Er besuchte die Sekundarschule in Dübendorf und dann das Lehrerseminar in Küsnacht. Achtzehn Jahre alt begann er seine Laufbahn als Lehrer in Madets- wyl. Von 1846 bis 1886 wirkte Ulrich Stutz als Lehrer in Zürich, zuerst im Waisenhaus, dann in den obern Klassen der Primarschule und zuletzt an der Sekundarschule. Schon als Seminarist in Küsnacht betrieb Stutz mit Vorliebe naturwissen- schaftliche Studien, namentlich Botanik. In Zürich bot sich ihm die Gelegenheit zu weiterer Fortbil- dung an der Universität, Stutz besuchte eifrig die Vorlesungen von Escher, Heer, Mousson, Oken u.a. Diese akademischen Studien, verbunden mit Ex- kursionen in den Jura und in die Alpen, wiesen ihn auf das spezielle (Gebiet naturwissenschaftlicher Forschung, dem er sein ganzes Leben treu blieb, auf die Geologie, im Besondern auf die Erforschung der fossilführenden Formationen von Jura und Alpen. Durch die Hülfe älterer Freunde wurde es ihm ermöslicht, einen Urlaub zu nehmen und im Winter 1857/58 in München und im Sommer 1858 in Tübingen zu studieren. Die Thätigkeit von U. Stutz nach seiner Rückkehr zeigt, wie fruchtbringend seine Studien im Auslande bei Schafhäutl und Quenstedt waren. Die Lägern bei Baden und der 198 Randen bei Schaffhausen wurden genau durch- forscht. In der naturforschenden Gesellschaft von Zürich berichtet Stutz, aufgefordert durch A. Escher von der Linth, mehrfach über seine Untersuchungen und in einem öffentlichen Vortrage: « Ueber den Jura » tritt er vor ein grösseres Publikum und in- teressiert dasselbe durch die originelle Art der Dar- stellung für seine Wissenschaft. Im Jahre 1860 reichte U. Stutz dem schweize- rischen Schulrate eine Studie über den weissen Jura von Baden ein zur Erlangung der venia do- cendi am Polytechnikum, und gleichzeitig trat er in die Reihe derjenigen schweizerischen Geologen, welche auf Veranlassung der eben gegründeten geologischen Kommission bestimmte Gebiete zur Untersuchung übernommen hatten. Stutz berich- tete an die genannte Kommission über seine Auf- nahmen im Jura des Kantons Schaffhausen im Jahre 1860 einlässlich, und die Ergebnisse derselben sind auf Blatt III der geologischen Karte der Schweiz (1867) dargestellt. Die erste grössere Arbeit, die U. Stutz im Jahre 1864 veröffentlichte, betrifft die Lägern bei Baden. Ein Vergleich dieser Arbeit mit derjenigen, welche Professor Mousson im Jahre 1840 über denselben Gegenstand publiziert hatte, zeigt wie sehr dieselbe namentlich die Kenntnis der jurassischen Schichtfolge gefördert hat. Das geistige Streben des Schullehrers Stutz gieng weit hinaus über seine stratigraphischen Unter- suchungen; unablässig verfolgte er die geologischen Zeit- und Streitfragen. Es ist gewiss begreiflich. dass Stutz trotz allgemeiner Belesenheit bei seiner durch und durch originellen und hohen geistigen 199 Begabung verbunden mit seiner bis zur Schroffheit gehenden Unabhängigkeit und Zähigkeit bald ge- wisse Anschauungen gewann und festhielt, deren Einseitigkeit ihm selbst nicht zum Bewusstsein kommen konnte. Stutz war extremer Neptunist, und er kämpfte gegen die Vulkanisten noch weiter zu einer Zeit, als es solche, in seinem Sinne wenig- stens, überhaupt nicht mehr gab. Bedeutsam und in hohem Grade rühmenswert ist es, dass Stutz bei jeder Gelegenheit (schon 1856) protestierte gegen die damals herrschenden Anschauungen über die Entstehung der Gebirge, speziell der Alpen durch vulkanische Hebung. Mit Vorliebe suchte er viel- mehr die Lagerungsstörungen der Schichten durch Senkungen zu erklären (im Jahre 1864 an der Lä- sern und im Jahre 1882 an der Axenstrasse). Wie sehr es Stutz Bedürfnis war, über die Auf- gaben der Detailforschung sich zu erheben, den Blick auf das Ganze und dessen Geist gerichtet zu halten, beweisen seine Goethe-Studien; über die Geologie in Goethe’s Faust hielt er äusserst interes- sante Vorträge im Alpenklub und im Lehrerkapitel. — Zweifellos war Stutz ein geborener Naturforscher, ein Beobachter und Sammler in der Natur, aber ebenso tief in seiner Gharakteranlage wurzelte eine oläubige Frömmigkeit. Seinen Primarschülern gegen- über hielt er sich an das Wort Luthers, man soll den Kindern den Katechismus zuerst einbläuen und dann sehen, dass sie ihn verstehen lernen, er selbst aber begann sehr frühe, eifrigst theologische Studien zu betreiben, und es ist klar, dass seine religiösen Anschauungen sich vereinigen mussten mit der Art seiner Naturauffassung. Es ist gewiss nicht 200 ohne Einfluss auf die weitere Gestaltung seiner Laufbahn gewesen, dass, gerade nachdem er eben durch seine Habilitation und durch seine Mitarbeiter- schaft an der geologischen Karte der Schweiz, so- wie durch seine Veröffentlichungen in die Zahl der zünftigen Geologen eingetreten war, der Theologe in ihm zum Durchbruch kam. Die Vertreter der sog. Reformtheologie an der Universität Zürich hatten im Winter 1863/64 eine Reihe von òffent- lichen Vorträgen im. Rathaus gehalten; eine Ant- wort darauf gab U. Stutz, indem er im folgenden Winter acht öffentliche Vorträge hielt, in denen er die « Thatsachen des Glaubens » darlegte, mit Wucht und Schärfe der ganzen theologischen Fakultät die Spitze bietend. Es ist verständlich, dass aus jener Zeit die geologischen Tagebücher etwas mager sind. In der Folgezeit hat U. Stutz, zwar nicht mehr mit der Gewalt wie in den « Thatsachen des Glaubens », noch zu verschiedenen Malen seine theologisch- orthodoxen Anschauungen verfochten. Er hielt am - Polvtechnikum Vorlesungen über das Verhältnis der biblischen Tradition zu der geologischen For- schung. Seine hauptsächlichsten theologisch-natur- philosophischen Schriften sind folgende: 1. Die Thatsachen des Glaubens. Vorträge über die religiösen Streitfragen unserer Zeit und unseres Orts, eine Laienantwort auf die Rat- hausvorlesungen. — Zürich, Franz Hauke, 1865. 2. Ueber die Schöpfungsgeschichte nach Geologie und Bibel. Ein akademischer Vortrag. Zürich, Franz Hanke, 1867. 3. Die Naturwissenschaft, der freie Gott und das 201 Wunder. Eine apologetische Auseinander- setzung. Zürich, Franz Hanke, 1872. 4. Der Alte und der Neue Glaube oder Christentum und Naturalismus. Zürich, Franz Hanke, 1874. 5. Ueber das Wunder vom nalurwissenschafllichen Standpunkt aus. (Sammlung von Vorträgen, herausgegeb. von W. Frommel und F. Pfaff) 1882. 6. Die naturwissenschaftliche Schüpfungsgeschichte im Vergleich mit der biblischen. (Sammlung von Vorträgen, herausgegeben von W. Frommel und F. Pfaff) 1883. Im Jahre 1867 verheiratete sich U. Stutz Er zog sich nun immer mehr vom ôffentlichen Leben zu- rück, und auch in seinen geologischen Studien, denen er sich wieder mit vollem Eifer widmete, wurde er immer mehr Einsiedler, besonders seit im Jahre 1872 A. Escher von der Linth gestorben war. Auf Naturforscherversammlungen traf man Stutz nie; am Klubfest des S. A. C in Genf im Jahre 1867 hatte er noch eine schwungvolle Fest- rede gehalten, aber von da ab blieb er auch den Sitzungen des Alpenklub fern. Mit grossem Eifer widmete sich Stutz dem aka- demischen Unterrichte, seine Vorlesungen waren immer gut besucht, er las namentlich über « Geo- logie der Schweiz ». Sehr lehrreich waren die Ex- kursionen, die er jeweilen mit einer grössern An- zahl von Studenten unternahm. Meist allein, wohl auch mit Schülern oder Freunden, jeden freien Tag benützend, durchforschte er speziell die Kalk- alpen der Central- und Ostschweiz und den Aargauer Jura. Seine bis ins Jahr 1892 fortgesetzten Tage- bücher legen Zeugnis ab von der Art und Weise, 202 wie er arbeitete. Diese Tagebücher sind unablässig mit jener peinlichen Sorgfalt gefùhrt, die wir an den berühmten Escher’schen Tagebüchern bewundern, auch in der Art der geologischen Gebirgszeichnung zeigt Stutz die grösste Aehnlichkeit mit seinem Meister. Die Resultate der Untersuchungen in den Alpen veröffentlichte Stutz von 1879 ab im Neuen Jahrbuch für Mineralogie und Geologie; erst er- schienen kleinere briefliche Mitteilungen, dann zwei grössere Aufsätze, über die Axenstrasse (1882) und über das sog. Keuperbecken des Vierwald- stättersees (1890). Eine zusammenfassende Abhand- lung « Die Kontactlinie des Urgebirges mit dem Sediment, vom Urbachsattel bis zum Kistenpass » fand sich im Nachlasse des Verstorbenen und soll demnächst veröffentlicht werden. Der grosse Wert dieser Arbeiten liegt in den nur durch grösste Ausdauer und Sachkenntnis ermöglichten Funden charakteristischer Fossilien in (Gebieten, die als petrefactenarm gelten müssen. Wir verdanken Stutz z.B.den Nachweis der rhätischen Contorta-Schichten und des Lias an manchen Punkten der Urschweiz; er sammelte in vielen Exemplaren Terebrateln der Diphya-Gruppe an der Axenstrasse; vom braunen Jura und von der Kreide hat er wertvolle Detail- profile gegeben. Die Darstellungen der komplizierten Lagerungsverhältnisse inden untersuchten Gegenden sind im Einzelnen fast durchweg genau den That- sachen entsprechend; zu ihrer Erklärung glaubte Stutz vorwiegend Senkungen und Abrutschungen annehmen zu müssen. Im Jahre 1886 trat Stutz von seiner Lehrerstelle zurück und siedelte 1891 nach Basel über, wo sein did - A Audi a 203 ältester Sohn als Jurist an der Unisersitàt sich ha- bilitiert hatte. Schon seit längerer Zeit hatte ein hartnäckiges Leiden ihm die Ausübung seines Be- rufes und seiner akademischen Lehrthätigkeit sehr erschwert. Es war ihm nicht vergönnt, in seiner neuen Heimat noch lange ein schönes Alter zu geniessen; ganz plötzlich verschlimmerte sich sein Leiden, am 9. Juni 1895 starb er im Alter von 68 Jahren. Wie die wissenschaftlichen Veröffentlichungen des Verstorbenen sowie die Erzählungen der Bewohner von Alphütten und einfachen Gasthäusern, bei denen Stutz stets ein gern gesehener und hoch in Ehren gehaltener Gast war, es von vorneherein er- warten liessen, besass er eine grosse, äusserst wertvolle Sammlung. Dieselbe ist dem Museum in Basel zum Geschenk gemacht worden. Professor Rütimeyer hat im Jahresbericht über das natur- historische Museum vom Jahre 1894 (Verhandl. d. Naturf. Gesellsch. in Basel, Bd. XI, Heft 1) die Be- deutung dieser Sammlung hervorgehoben, ihre Durcharbeitung wird die unentbehrliche Basis für eine ganze Reihe weiterer Untersuchungen bilden. Der Name Ulrich Stutz wird auf immer eine Ehren- stelle einnehmen in der Reihe der Erforscher un- serer Alpen. Verzeichnis der geologischen Publikationen von Ulr. Stutz: 1864. Ueber die Lägern. Ein Beitrag zur Geologie des Kantons Zürich. Mit 1 geol. Karte und 2 Tafeln Profile, samt einem Anhange Ueber 18719: 1855. 1890. 204 den Böllert und die Lochen. Neujahrsblatt der Naturforsch. Gesellschaft Zürich. Profil von Zug bis Amsteg (entworfen für einen Rathausvortrag: Bau und Bildungsweite des Alpengebirges). Die Contorta-Zone aus der Urschweiz und Ter- bralula diphya von der Axenstrasse. (Neues Jahrbuch”. Min. vete 1879, p: 363) Geologische Notizen aus den Alpen. (Neues JANÉD 7, Min lee. 1879 AS 25 Geologische Beschreibung der Axenstrasse. (Neues Jahrb. 6 Min. ete. VIE Beil. Bd. p 720) Ueber den Lias der sog. Kontactzone in den Alpen der Urschweiz. (Neues Jahrb. f. Min. eie dest ll Bd p. 14% Die Alpen (mit einem Profil vom Zugersee bis in die Pooebene bei Como) in: Deutsche Encyklopädie, ein neues Universallexikon für alle Gebiete des Wissens, Bd. I., Leipzig. Das Keuperbecken am Vierwaldstättersee. (Neues Jahrb. f. Mineralogie 'ete., 1890, Ba. 1, P.939 Posthum: Die Kontactlinie des Urgebirgs mit dem Sediment vom Urbachsattel bis zum Kistenpass. GC. Schmidt. ae Auguste JACCARD 1833—1895 De nos jours où nous entendons sans cesse les recriminations ameres faites contre la société et où tant de personnes prétendent qu'il est impossible à un simple ouvrier d'arriver par ses propres efforts à une modeste aisance ou à un savoir au-dessus de la moyenne, la vie d’Auguste Jaccard nous permet de répondre par des faits à ces affirmations absur- des et nous presse de donner un rapide aperçu de la carrière laborieuse de cet homme qui, sans cul- ture scientifique, ni mème littéraire, sans fortune et dans la condition obscure d’un ouvrier, a élevé ses aspirations au-dessus des basses exigences d’un métier qu'il n’a point délaissé et qui, par son éner- gie et ses efforts, est devenu l’auteur de travaux où son nom se trouve associé à ceux de nos sa- vants suisses les plus connus et les plus distingués. Durant sa vie, Jaccard a largement payé sa dette de reconnaissance envers ceux qui l’ont initié à la connaissance des fossiles, de leur nature, de leur ori- gine et des phénomènes divers qui s’y rattachent. Et ce qu'il importe de mentionner, afin de faire apprécier comme il convient tant d'activité, c'est que son développement scientifique s’est accompli en grande partie à temps perdu: le professeur, tout en vaquant à ses études et en venant donner son. 206 cours à Neuchâtel, ayant calmement poursuivi, jus- que quelques années avant sa mort, sa modeste pro- fession d’ouvrier guillocheur. Marcheur infatigable, observateur habile, collec- tionneur patient et persévérant, Auguste Jaccard possédait toutes les qualités qui font un géologue accompli. Il avait à un haut degré le feu sacré qui fait tout entreprendre et la persévérance qui triom- phe des obstacles. Grand travailleur, original dans ses idées, il était surtout une autorité de premier ordre pour tout ce qui concerne le Jura central Parcourant chaque année cette région, il en con- naissait à fond les sinuosités du relief, le régime des eaux, et était devenu un des connaisseurs les plus compétents de la structure et des terrains de cette chaine; aussi son nom restera-t-il attaché à son histoire géologique. Il a collaboré, dès 1861, à la Carte géologique de la Suisse, dont il a fait les levers des feuilles VI, XI et XVI de l'Atlas Dufour, au 1:100,000, accompagnés de trois volumes de texte descriptif. Le dernier paru en 1893, dans la préface duquel il dit combien il est heureux, en approchant du terme de sa carrière scientifique, d’avoir eu la santé et les forces nécessaires pour mener à bonne fin un travail qui lui a procuré les plus douces jouissances et les plus intimes satis- factions, renferme entre autres une bibliographie eéologique du Jura central, rangé par ordre chrono- logique et d’une grande valeur. De 1886 à 1891, Jaccard s’est occupé d’explora- tions dans le Chablais, que M. Renevier, chargé d'étudier cette région par le Service de la Carte géologique de France, l'avait prié de bien vouloir ME 207 entreprendre pour son compte. Il a résumé le ré- sultat de ses recherches dans une Etude sur les massifs du Chablais compris entre l'Arve et la Drance, parue en 1892 dans le Bulletin du Service de la Carte géologique de France. M. Jaccard s’est aussi beaucoup occupé de ques- tions hydrologiques et a même laissé sur ce sujet un manuscrit à peu près terminé, intitulé: Recher- ches pour servir à l'élude hydrologique du Jura. Les recherches hydrologiques relatives au Jura sont d’une grande importance, car le régime des sources y revet un Caractère tout particulier et est exposé à des changements et à des variations bien plus étendus que ceux que l’on observe dans les autres régions. « De tous les sujets qui sollicitent l’atten- tion du géologue, dit l’auteur dans la préface de son travail, il n’en est aucun peut-être qui ait été aussi délaissé que celui des sources. On a bien écrit une multitude de traités sur l’hydrographie et les lois de la circulation de l’eau à la surface de la terre, mais cette science se trouve encore à l’état embryonnaire. En présence de cette disette de matériaux bibliographiques, je ne pouvais songer à écrire un traité sur la matière, mais il m’a paru qu'un résumé des observations poursuivies pen- dant près de quarante ans pourrait rendre quelques services à ceux que l'importance de cette branche de la science déterminerait à en faire aussi le su- jet de leurs investigations.» Dans ce domaine de l’hydrographie souterraine, il reste, en effet, beau- coup à faire; aussi est-il regrettable que Pauteur ne soit pas arrivé à chef de son ouvrage et n’ait pas réussi, comme il le dit quelque part, à vérifier 208 une fois de plus la constance des lois de la météoro- logie et de la phvsique du globe, en rendant saisis- sables les divers phénomènes qui se rattachent à la circulation souterraine et superficielle de l’eau dans nos régions. Appelé comme géologue et comme membre du Conseil de surveillance des mines du Val-de-Travers (Neuchâtel), à s’occuper de l’asphalte, Jaccard a été tout naturellement conduit à étudier les conditions de gisement et d’origine de cette substance dans les différentes localités où elle se rencontre. Ces questions étaient devenues pour lui Pobjet d’une préoccupation pour ainsi dire constante durant les dernières années de sa vie. Il a publié à ce sujet une série de travaux inté- ressants qui ont eu leur courronnement dans un volume paru, quelques semaines après sa mort, dans la Bibliothèque scientifique internationale et intitulé: Le pétrole, l’asphalte et le bitume au point de vue géologique. Dans ce volume, Comme dans ses travaux précédents, il s’est donné pour tâche de prouver l’origine organique des hydrocarbures na- turels, contrairement à leur origine inorganique, qui est affirmée par quelques auteurs. La question abordée par Jaccard constitue un des problèmes les plus complexes non seulement de la géologie, mais aussi de la chimie minérale; c'est un de ceux pour lesquels il est plus prudent de ne pas émettre d'opinions trop absolues. Et si l’auteur n’a pas craint de l’aborder, nous devons admirer le zèle et la per- sévérance qu'il a montrés à poursuivre à travers maintes difficultés une idée qu'il croyait la vraie. La présence de suintements pétrolifères dans la 209 molasse de la région de Chavornay et d’Orbe (Vaud), avait tout spécialement attiré son attention. Ayant remarqué que les conditions géologiques dans les- quelles ses affleurements se rencontrent, offrent une étonnante analogie avec celles des mines de Pechelbronn, dans la Basse-Alsace, il était arrivé, après des recherches suivies, à la conviction que des sondages que l’on effectuerait donneraient raison à sa manière de voir. Décidé à poursuivre jusqu’au bout son projet, Jaccard avait même obtenu du gouvernement vau- dois, de concert avec M. Golliez, professeur, et M. Rau, ingénieur à Lausanne, la concession pour opérer ses recherches et, la veille de sa mort, tout préoccupé de son entreprise, il leur écrivait encore. Récemment, les journaux annoncaient qu’une société s'était fondée dans le but d'opérer des sondages dans cette région et que les travaux devaient com- mencer prochainement près du moulin de Chavor- nay. A l’avenir maintenant de nous apprendre si les présomptions de Jaccard étaient fondées ou non! Auguste Jaccard a été, dans toute l'acceptation du terme, un fils de ses œuvres. Savant modeste, mais d'une activité devorante au travail, les con- naissances scientifiques qu'il s’acquit lui-même par sa persévérance à l'étude, ne tardèrent pas à lui faire nouer des relations avec un grand nombre de savants, aussi bien en Suisse qu’à l’étranger. Les encouragements qu'il reçut de ses confrères ne lui ont point fait défaut. En 1883, lors du jubilé cinquantenaire de l’Université de Zurich, la Faculté de philosophie lui conférait le titre de docteur, titre dont il se montra toujours fier et non sans raison, car il lavait bien gagné. Deux ans plus tard, la ACTES 14 a 210 Société helvétique des sciences naturelles venait, en août 1885, au Locle, consacrer sous sa prési- dence cette vie si bien remplie et si courageuse- ment employée. MM. Cotteau, Desor, Oswald Heer, de Loriol, Pictet et Campiche, ont tenu à honneur de lui dédier quelques-unes des nombreuses espèces nouvelles qu'il avait découvertes et, à ce titre en- core, on peut dire qu’il laissera un nom honorable dans la galerie contemporaine. Dès 1856 à sa mort, Auguste Jaccard a écrit de nombreux mémoires ou articles dans quantité de revues et Journaux du pays et de l’étranger. Sa plume était alerte et se mouvait à l'aise. Et si bon nombre de ses publications ont un caractère popu- laire accentué, on peut dire que sa vie entière s’est passée à vulgariser la science, objet de sa dilection. Par son enseignement, par ses conférences multi- pliées, ses cartes, ses nombreux écrits, il a pro- pagé autour de lui le goût du travail scientifique et de l’étude des mystères de la nature inorganique. Jaccard se dépensait sans compter, malgré une santé délabrée. Son obligeance était extreme et jamais il ne refusait un service, car chacun avait quelque renseignement à lui demander, quelque observation à lui soumettre. Il eût une part énorme dans l'établissement des fabriques de ciment et dans la recherche des sources. En général, il s’est beaucoup occupé des productions minérales et s’est appliqué à les étudier plus particulièrement, afin de les faire mieux Connaitre, d’en encourager et d’en faciliter l'exploitation. Samedi matin, 5 janvier dernier, il prenait Comme d'habitude le train au Locle pour aller donner son cours de géologie à l’Académie de Neuchâtel. A int vasi i 211 son retour, a sept heures du soir et au moment où il venait de quitter le wagon, une hémorrhagie interne l’a terrassé subitement à quelques pas de la gare et malgré les soins empressés qui lui ont été immédiatement prodigués. Sa mort a été douce et les angoisses d’une longue agonie lui ont été épargnées; il eut ainsi la jouissance de pouvoir jusqu'à sa fin vaquer à ses occupations favorites. Puisse cette vie de labeur incessant, de travail consciencieux et opiniälre, trouver de nombreux imitateurs, car l’humble serviteur de la science que fut Jaccard mérite d’être donné en exemple à la jeunesse de notre temps; il nous offre une belle et grande leçon par son complet désintéressement à la recherche de la vérité. M. de Tribolet. Ludwig Rutimeyer !) geboren den 26. Februar 1825, geslorben den 25. November 1895. Am 28. November 1895 wurde in Basel Professor Dr. Karl Ludwig Rütimever begraben. Mit ihm hat die schweizerische naturforschende Gesellschaft eines ihrer ältesten und thätigsten Mitglieder, die Naturwissenschaft in der Schweiz einen ihrer her- vorragendsten Vertreter verloren. Jedermann, der Rütimeyers Namen kennt, ist sich dessen bewusst, dass mit ihm ein Mann von uns ge- schieden, der weit emporragte über alles Mittelmass, eine Individualität, ausgestattet mit seltener Kraft und Tiefe des Verstandes und Wärme des Empfin- dens. Eine sonnige Jugendzeit, in dem stillen Land- pfarrhause, inhaltsreiche Lehrjahre an der Universi- tät Bern, unvergessliche Wanderjahre, ein glückliches Familienleben, eine 38jährige Lehrthätigkeit an unsern höhern Schulen, unablässiges Arbeiten und Gestalten im Dienste seiner Wissenschaft — das mögen die Merksteine sein am Wege des nun zu Ende gelebten, 1) Der vorliegende Nekrolog ist im wesentlichen der Abdruck eines Aufsatzes, der vom 3. bis 7. Dezember 1895 in den « Basler Nachrichten » veröffentlicht wurde. Zweckmässig erschien die Zugabe eines Verzeichnisses der Publikationen Rütimeyers. 214 auf unabsehbare Zeiten hinaus fruchtbringenden Ge- lehrtenlebens. Karl Ludwig Rütimeyer wurde am 26. Februar 1825 in dem Dorfe Biglen im Emmenthal geboren. Sein Vater war Pfarrer und er das fünfte von acht Kindern. Bis zum 13. Jahre war der Vater sein Lehrer und draussen auf blumiger Wiese war sein Spielplatz; Wanderungen durch die heimatlichen Berge an der Hand des Vaters und allein bildeten die erste Schulung des künftigen Naturforschers. Im Jahre 1833 bezog Rütimever die Litterarschule in Bern, 1841 das Gymnasium und 1843 wurde er, einer alten Familientradition folgend, Student der Theologie. Dass aber das Studium der Theologie nicht sein ganzes Wesen erfüllte, wie sehr seine von innerster Befähigung getragenen Interessen der Naturwissenschaft gehörten, zeigt der Umstand, dass er als Gymnasiast eine botanische und als Student der Theologie eine physikalische Preisaufgabe löste. Das leuchtende Beispiel und die persönliche Anreg- ung eines Bernhard Studer, der, ebenfalls Sohn eines Pfarrers, einst auch Student der Theologie gewesen war, führten Rütimeyer bald dazu, die Theologie mit der Medizin zu vertauschen. Den Studenten der Medizin treffen wir 1848 auf der 33. Versammlung der schweizerischen naturforschen- den Gesellschaft in Solothurn, wo er im Kreise der berufensten Fachmänner, wie A. Favre, B. Studer, P. Merian, Fischer-Ooster und Sir Roderick Murchison über die Resultate seiner geologischen Untersuch- ungen des Gebirges zwischen Thunersee und Emme vortrug. In denselben Jahren aber nahm er auch eine führende Stellung unter den Studenten ein, erst war er Präses der Sektion Bern des Zofinger- URAN, ri ir ER > ke 215 vereins, dann Gentralpräses, zu einer Zeit, als die gewaltigen politischen Bewegungen der grossen Welt auch im Zofingerverein ihren Wiederhall fanden. Das medizinische Staatsexamen bestand L. Rütimever 1850, zugleich promovierte er und zwar war seine Dissertation, die er in den neuen Denkschriften der schweizer. naturforschenden Gesellschaft veröffent- lichte, eine heute noch sehr wertvolle, mit Karten und Gebirgszeichnungen reich ausgestattete geolo- oische Studie über das schweizerische Nummuliten- terrain; die heimatlichen Berge nördlich des Thuner- sees bildeten den Gegenstand der ersten grossen wissenschaftlichen Arbeit Rütiıneyers. Der junge Dr. med. wurde Hilfsarzt in Interlaken, aber nur kurze Zeit, eine ganze Woche lang, übte er die ärztliche Praxis aus, die Sehnsucht nach der Fremde, nach weitern Studien hat ihn überwältigt. Im November 1850 reiste Rütimeyer nach Paris, Empfehlungen von Bernhard Studer ebneten ihm die Wege; die Geologen Elie de Beaumont, Vicomte d’Archiac nahmen sich seiner an, im Jardin des Plantes und Museum histoire naturelle, wo Milne- Edwards und der jüngere Geoffroy St-Hilaire lehrten, studierte er Zoologie, auch medizinische Kliniken besuchte der junge Gelehrte noch fleissig. Den Studien in Paris schlossen sich weite Reisen an; über die Alpen kam Rütimeyer nach Turin, wo er mit Gottlieb Studer, seinem ältern Freunde und Landsmann, zusammentraf; in Nizza machte er einen längern Aufenthalt, um zum erstenmale die Fauna des Meeres kennen zu lernen. Im Jahre 1852 treffen wir Rütimeyer in London, auch hier wieder in eifri- gem Verkehr mit den Meistern der Naturwissen- schaft; mit dem Geologen Murchison, der sich 210 ganz besonders für die Geologie der Alpen interes- sierte, war Rütimeyer schon 1848 in Solothurn zu- sammengetroffen; Owen, den grossen vergleichen- den Anatomen, lernte er damals kennen. Ueber Leyden kehrte Rüfimeyer nun nach Bern zurück, aber schon im Oktober 1852 fand sich wieder die Gelegenheit zu neuen Reisen, diesmal schon im Banne äusserer Pflichten, indem er mit dem kranken Berner Patrizier, Herrn von Effinger, als ärztlicher Begleiter nach Neapel und Palermo gieng. Eine Be- rufung als ausserordentlicher Professor der ver- oleichenden Anatomie an die Universität Bern im Jahre 1853, konnte weder die seiner ganzen Arbeits- kraft entsprechende Aufgabe, noch genügenden pekuniären Lohn ihm bieten, aber doch wurde da- durch «die ihm stets vorschwebende Wolke, doch noch zur praktischen Ausübung der Medizin genötigt zu sein, definitiv verscheucht. » Neben seinen aka- demischen Vorlesungen erteilte Rütimeyer Unterricht an der Realschule und war Mitglied der Direktion dieser Schule. Was und wie er auf seinen Reisen alles gesehen und wie tief er eingedrungen war in das Verständnis des Landschaftsbildes der Heimat, das zeigte er in acht öffentlichen Vorträgen: « Vom Meer bis nach den Alpen, Schilderungen von Bau und Form und Farbe unseres Kontinents von Eng- land bis Sicilien.» Es gehört dies Jugendwerk Rüti- meyers zu den schönsten Naturschilderungen, die wir überhaupt besitzen; in der Formvollendung der Sprache und der Vollgewichtigkeit des Inhaltes reiht es sich würdig an die Seite der Darstellungen Alexan- ders von Humboldt im Kosmos und in den Natur- semälden. Im Jahre 1855 verheiratete sich Rütimeyer mit ee 217 der Schwester seiner Schwägerin, Fräulein Laura Fankhauser aus Burgdorf, und kaum hatte er seinen Hausstand in Bern gegründet, als er durch Peter Merian, den Freund seines Lehrers Bernhard Studer, einen Ruf nach Basel erhielt, zur Uebernahme der neugegründeten Professur für Zoologie und ver- gleichende Anatomie. Der naturwissenschaftliche Unterricht an der Gewerbeschule war mit dieser Professur verbunden. Am 24. November traf er mit seiner jungen Frau in Basel ein. Nun beginnt ein konsequentes, zielbewusstes Arbeiten in Erfüllung der ihm zukommenden, von ihm selbst aber zur höchsten Intensität gesteigerten äussern Pflichten, ein ununterbrochenes Schaffen im Dienste der Wissenschaft, deren Meister er geworden. Mit eiser- ner Beharrlichkeit verfolgt er seine Ziele, auf an- fänglich naturgemäs nur kleinen Erfolgen baut er weiter, Jahr für Jahr. Er trat eine in Basel neue Professur an, nur spärlich und mangelhaft waren die Lehrmittel, die von den Vertretern verwandter Disziplinen ihm zur Verfügung gestellt werden konn- ten, die Mittel der Universität waren spärlich. Als _ Frucht seiner 38jährigen Thätigkeit hinterlässt er er als ureigenste Schöpfung eine vergleichend-anato- mische Sammlung von unschätzbarem Werte. Die Skelettsammlung der Wirbeltiere umfasst allein über 1000 Arten. Alle seine epochemachenden wissen- schaftlichen Arbeiten sind von langer Hand vor- bereitet, viele Jahre beschäftigte ihn ein und das- selbe Thema. Als im Jahre 1883 seine Studien über die Wiederkäuer mit den Beiträgen zur natürlichen Geschichte der Hirsche ihren Abschluss fanden, hatte er seit 1860 gegen 20 Arbeiten über dieses Thema geschrieben; sein letztes grosses Werk, über ACTES 14 b 218 die in eocaenen Bohnerzablagerungen von Eger- kingen im Kanton Solothurn gefundenen Säugetier- reste, das 1892 erschien, hatte ebenfalls eine ganze Anzahl von Vorläufern, deren erster aus dem Jahre 1862 stammt. Aehnliche Belege: für die Zähigkeit, mit welcher er seine Arbeiten durchführte, liessen sich auf allen Gebieten der Thätigkeit Rütimever’s leicht nachweisen. Ich möchte hier nnr noch daran erinnern, wie er mitwirkte um dem mehrfach gefähr- deten Unternehmen der Rhonegletschervermessung ‘einen schönen Erfolg und zugleich vielversprechen- den Fortgang zu sichern. Rütimever war keine gesellige Natur, aber tiefes Bedürfnis war es ihm, treue Freundschaft zu pflegen mit Männern, die durch gemeinsame Lebensauffassung und gleichartiges geistiges Streben ihm verbunden waren. Gewiss war es für ihn von grosser Bedeut- ung, dass er gerade zur Zeit, als er nach Basel kam, in engsten Verkehr treten konnte mit Männern wie Peter Merian, Wilhelm Vischer (Vater), Karl Gustav Jung, Johann Friedrich Miescher, Wilhelm Waeker- nagel und Chr. Friedrich Schönbein. In Vereinen und Versammlungen, wo seine thätige Mitwirkung von Nutzen sein konnte, fehlte Rütimever nie. We- nige Tage nach seiner Ankunft in Basel am 5. De- zember wurde er, wie der damalige Ausdruck lautete, als « arbeitendes » Mitglied in die Naturforschende Gesellschaft aufgenommen, in der nächsten Sitzung am 19. Dezember 1855 hielt er schon einen Vortrag, der in den Verhandlungen publiziert wurde. In wel- cher Weise er « arbeitendes » Mitglied der Natur- forschenden Gesellschaft in Basel, die er von 1860 bis 1862 präsidierte, war, beweist die Thatsache, dass er in ihren Sitzungen 66 Vorträge hielt, und | È 219 dass die Zahl seiner Publikationen in ihren Verhand- lungen auf 36 sich beläuft. Nächst der Naturforschen- den Gesellschaft war es der Alpenklub, wo Rüti- meyer durch Wort und Schrift wissenschaftliche Be- strebungen weckte und förderte; auch hier gewann er sich Freunde, auch hier wog sein Wort schwer. Wenn je mit vollem Rechte, so lässt sich von Ritimeyer in Basel sagen, dass der richtige Mann an der richtigen Stelle war. Verlockende Berufungen, so 1862 nach Bern, 1873 an das eidgen. Polytechni- kum und 1876 nach Dorbat, lehnte er ab und blieb in Basel. Seiner stillen Arbeit als Lehrer und For- scher werden wir später noch mit einigen Worten gedenken und jetzt seine äussern Lebensschicksale weiter verfolgen. Er sah seinen einzigen Sohn zu seiner Freude heranwachsen, er verfolgte mit grös- tem Interesse dessen Studien und Reisen und hatte die Genugthuung, ihn als Dozent der Medizin an unserer Universität wirken zu sehen. Die grösste Freude seines Alters waren seine Grosskinder und sein letzter grosser Schmerz war der Tod des ältesten derselben im vergangenen Sommer. Gewiss ist es am Platze, hier auch der Arbeiten Rütimeyers zu gedenken, in denen er sich bei ver- schiedenen Gelegenheiten an ein grösseres Publikum wandte, wenn man bedenkt, welch’ grosse Anforder- ungen er jeweilen an sich selbst stellte und wie diese Arbeiten gewissermassen die Marksteine sind in der Entwicklung seines gewaltigen Geistes. Zu- dem zeigt die Aufeinanderfolge dieser Arbeiten, — meist Gelegenheitsschriften, von denen ihrer Bedeut- ung gemäs die meisten mehrfach gedruckt wurden — wie Rütimeyer ihm nach Fug und Recht zufallende Ehren zu entgelten wusste. 2200098 Am 18. Januar 1856 hielt er seine akademische Antrittsrede « Ueber Form und (Geschichte des Wirbeltierskelettes». Die kleiné, meisterhaft einfach geschriebene skizze von 30 Oktavseiten legt beredtes Zeugnis dafür ab, in wie hohem Grade es Rütimeyers innerstem Wesen entsprach, mühsam durch Detail- forschung erlangte Resultate, den rohen Stoff em- pirischer Anschauung, geistig zu durchdringen. Hum- boldts Kosmos und die Bibel sind die einzigen Schriften, die er citiert. Die Einheit des schaffen- den Gedankens in der Mannigfaltigkeit des geschaffe- nen Daseins am Wirbeltierskelette nachzuweisen, das nennt er den Zweck seines Vortrages. Nach Aussen eifrig sich bethätigend, finden wir dann Ritimeyer bei der Gründung des Alpenklubs, an dessen konstituierender Versammlung in Olten am 19. April 1863 er teilnahm; für die ersten Bände des Jahrbuches des S. A. C. schrieb er einen Auf satz über: « Die Bevölkerung der Alpen» (1864) und verfasste eine wertvolle Zusammenstellung der « Litte- ratur zur Kenntnis der Alpen» (1866), später in den Jahren 1871, 1872 und 1873 entstammten seiner Feder die Itenerarien für Gotthard, Rheinwaldgebirge und Tessineralpen. (Gemeinsam mit Dr. Abraham Roth und Apotheker Lindt besorgte Rütimever die Redaktion der drei ersten Bände (1864—1866) des Jahrbuches des S. A. C. Rektor der Universität wurde Rütimever im Herbst 1864; seine Rektoratsrede «Ueber die Aufgabe der Naturgeschichte » wurde auch in der Festschrift zur Feier des fünfzigjährigenBestehens derNaturforschen- den Gesellschaft in Basel apgedruckt. Die hohe Be- deutung der beschreibenden Naturwissenschaft, der sogenannten Naturgeschichte, die er selbst als den 221 geringsten Zweig der Naturwissenschaft im allge- meinen bezeichnet, zeigte er hier im Lichte ihrer historischen Entwicklung. Im Jahre 1867 erfolgte die Ernennung Rütimevers zum Ehrenbürger Basels und 1869 wurde es ihm möglich gemacht, den Unterricht an der Gewerbe- schule (jetzt obere Realschule) aufzugeben. Von nun an werden die längern akademischen Ferien zu erfolgreichen Forschungs- und Studienreisen ins Gebirge, ans Meer, in Museen benutzt; als eine Frucht derselben erkennen wir die Schrift über «Thal- und Seebildung», welche eine Wiederaufnahme seiner geologischen Studien aus der Jugendzeit be- deutet. Dank der Rütimever allein eigentümlichen Art der Verbindung genauester Detailbeobachtung mit kühnster Verallgemeinerung, wirkte diese Studie derartig bahnbrechend, dass heute noch die Probleme der Gestaltung unserer Erdoberfläche an der Hand derselben diskutiert werden. Dass aber die Untersuchungen Rütimeyers über die Bahnen des Wassers auf der Erde nicht nur für die Wissenschaft im. allgemeinen, sondern auch von grosser, praktischer Bedeutung waren, bezeugen seine «Brunnenmessungen in Basel». Als Mitglied des Sanitätskollegiums führte er von 1865 bis 1869 eine grosse Zahl genauer Grundwassermessungen aus und verfasste, gestüzt auf die geologische Unter- suchung von Prof. Alb. Müller und die medizinischen Erhebungen von Prof. K. Streckeisen, einen aus- führlichen Bericht. Rütimeyer wies zuerst auf das kostbare Wasserreservoir hin, welches Basel in der Alluvialebene der Wiese zwischen Hörnli und Tül- lingerberg besitzt, seinen Bestrebungen verdankt das « Erlenpumpwerk » die Entstehung. 222 Mit Einsatz seiner ganzen Person hatte Rütimever unablässig im Schulzimmer und im Hörsaal, am Studiertisch und in der Sammlung gearbeitet, aber die Folgen dieser Ueberanstrengung machten sich leider bemerkbar. Anfang der 70er Jahre namentlich litt er an nervöser Ueberreiztheit. Erholung konnte er nur finden auf einsamen Wanderungen in der freien Natur und diese führten ihn wieder zu geo- logischen und geographischen Studien, deren Er- gebnisse er einerseits in seiner klassischen Arbeit über den « Rigi» einem grössern Leserkreis darbrachte, andererseits verband er in seiner 1575 als Programm zur Rektoratsfeier erschienenen Arbeit « Ueber Plio- caen- und Eisperiode auf beiden Seiten der Alpen » die Resultate seiner palaeontologischen Forschungen mit denjenigen geologischer Beobachtungen. Bei der Einweihung des Bernoullianums im Jahre 1574 wurde Rütimeyer von der philosophischen Fakultät der Universität Basel zum Doktor der Phi- losophie honoris causa ernannt. Als im Jahre 1876 die Schweizerische naturfor- schende Gesellschaft ihre 59. Versammlung in Basel abzuhalten sich anschickte, wurde Rütimever Jahres- präsident. « Ueber die Art des Fortschrittes in den organischen Geschöpfen » sprach er in seiner Er- öffnungsrede. Wie elf Jahre vorher in der Rektorats- rede, legte auch hier wieder Rütimeyer sein wissen- schaftliches Glaubensbekenntnis ab. Wir sehen, wie jene Ideen, die ausgiengen von dem grossen Einsiedler in Down bei London, von Darwin, bei ihm mächtigen Anklang fanden und ihn, der durch eigene thatsächliche Forschungen und Gedankenarbeit wohl vorbereitet war, herausforderten zu bewusster, seiner tief philosophischen Naturauftassung entsprechenden 223 Stellungnahme. Die Umgestaltung der Organismen, die Transmutation der Art kannte er wohl, die rein mechanische Naturerklärung Darwins, die Annahme eines Fortschrittes zum Höchsten nur durch natür- liche Auslese hingegen blieb ihm fremd; es war seine innerste Ueberzeugung, « dass zwischen dem Gesetz, das auf Sterblichem lastet, und den Zielen, welchen alles Leben zustrebt, Ebenbürtigkeit oder gar Itentität nicht besteht. » Im Jahre 1876 war Ritimeyer in der schweiz. naturforschenden Gesellschaft bereits eine hervor- ragende Persönlichkeit. An vielen Versammlungen derselben hatte er mitgewirkt und namentlich die Denkschriften durch seine grossen Arbeiten be- reichert. Von Anfang an, d.h. seit 1870, gehörte er als Vertreter des Alpenklubs der Kommission für Gletscheruntersuchungen an, ferner der Kommission für die Schläflistiftung, (seit 1875), der Kommission für Herausgabe der « Denkschriften » (seit 1880) und von 1874 bis1880 war er Mitglied des Central-Comités, als dasselbe unter dem Vorsitz von Prof. Ed. Hagen- bach-Bischoff seinen Sitz in Basel hatte. Rütimever war einer der Begründer der schweizerischen pa- laeontologischen Gesellschaft, deren seit 1874 er- scheinende Abhandlungen von dieser Zeit an seine bedeutendsten Arbeiten enthalten. Im Herbst 1880 war ein Vierteljahrhundert seit der Ankunft Rütimeyers in Basel verflossen. Die Universität, die naturforschende Gesellschaft, der Alpenklub, die akademische Gesellschaft, alle Teile der Bevölkerung Basels, die Anteil nehmen an der Förderung geistigen Lebens, vereinigten sich, um den meist in der Stille lebenden Gelehrten auf einem Festbankett zu feiern und ihm in Empfänger und 224 Geber gleich ehrender Weise ihren Dank darzu- bringen. In den Jahren 1877 bis 1883 unternahm Rütimever viele Reisen, welche im wesentlichen der Material- sammlung in auswärtigen Museen für seine Studien über die Hirschfamilie galten; so kam er nach Flo- renz, öfter nach Lyon, Toulouse und Paris, ferner nach London, wo er Darwin freundschaftlich nahe trat und in der Royal Sociely über seine Forschungen in englischer Sprache vortrug Auf einem Aufenthalt in München im Jahre 1882 wurde Rütimever von der dortigen palaeontologischen Schule Zittels hoch geehrt. Unvergessliche Tage und Wochen verlebte Rüti- mever in der Bretagne; die düstere Einsamkeit des Landes, das nie rastende, an der zernagten Küste in schäumenden Wogen sich bäumende Meer, die oeheimnisvollen Ueberreste von Bauwerken ent- schwundener Völker, das waren hier die Elemente der Lanaschaft, die dem innern Schauen Rütimevers als eine Individualität sich offenbarte, und die ihm jene Worte zuflüsterte, deren Erinnerung er 1882 seine Aula-Vorträge « Schilderungen aus Natur und Volk der Bretagne » widmete. Ein bedeutsames und schmerzliches Ereignis in Ritimeyers Leben war der Tod von Ratsherr Peter Merian am 8. Februar 1883. Beredtes Zeugnis dafür, wie eng er auf gemeinsamem Arbeitsfeld mit diesem Manne verbunden war, legen die ergreifende Grab- rede und sein Nekrolog im Programm zur Rektorats- feier ab. Der Aufgabe, die ihm zufiel, den Verlust jenes Mannes, der sein ganzes Leben unausgesetzt für die naturwissenschaftliche Bibliothek und die Sammlungen im Museum sein Bestes gethan, zu er- 225 setzen, widmete Riitimever als Präsident der natur- historischen Kommission des Museums und Mitglied der Bibliothekkommission das leizte Jahrzehnt seines Lebens bis zur letzten Stunde. Seiner Thätigkeit ist es wesentlich zu verdanken, dass die Universitäts- bibliothek auch für die Zeiten nach P. Merians Tod namentlich für Palaeontologie und Geologie eine der reichhaltigsten geblieben ist. Die Erkenntnis der Unzulänglichkeit aller innern Einrichtungen der naturhistorischen Sammlungen im Museum hätte wohl die Thatkraft eimes weniger zähen Charakters lähmen können, allein Rütimever waltete unentwegt seines Ehrenamtes; genau den herrschenden Ver- hältnissen entsprechend, war er für die Erhaltung und Vermehrung der Sammlungen besorgt, und gleichzeitig liess er in wuchliger Sprache Jahr für Jahr im Bericht über die Sammlung seinen Notruf nach baldiger Abhilfe ertönen. Aber ihm ebenso- wenig wie seinem Freunde und langjährigen Mit- arbeiter Dr. Fritz Müller, dessen Tod am 10. März 1895 ihm nach eigener Aussage die rechte Hand und die Hälfte der noch gebliebenen Kraft gebrochen hatte, sollte es vereönnt sein, die in nächster Zu- kunft winkende Neugestaltung der Sammlungen Ar erleben. Eine und zwar nicht die kleinste seiner wissen- schaftlichen Untersuchungen führte Rütimever dank rastloser Arbeit noch zu Ende: die Schlussresultate der bereits erwähnten Untersuchungüber die eoceane Fauna von Egerkingen wurden 1891 und 1892 publi- ziert und viele hundert Zähne und Zähnchen bilden als wertvolle Originale in musterhafter Ordnung einen der wichtigten Bestandteile der Sammlung fossiler Wirbeltiere im Museum zu Basel. Den letzten seiner 226 66 Vorträge in der Naturforschenden (Gesellschaft hielt er am 18. November 1891, mit jugendlichem Feuer und hoher Begeisterung sprach er über den allgemeinen Charakter der Egerkinger Fauna. Als wesentliche Resultate dieser letzten Forschungen wülimevers in ihrer Stichhaltigkeit angezweifelt wurden, antwortete er nicht; er hatte das uner- schütterliche Bewusstsein, sein Bestes gethan zu haben und die Ueberzeugung, dass weitere der Fortschritt der Wissenschaft die Wahrheit werde er- kennen lassen. — Die Volleïdung einer andern Ar- beit, die Riitimever in den letzten Jahren seines Lebens viel beschäftigte und ihm sehr am Herzen lag, sollte er hingegen nicht mehr erleben. Ueber die durch Zusammenwirken des Schweizer Alpen- klub, der schweizerischen naturforschenden Gesell- schaft und des eidgenössischen iopographischen Bureaus seit 1874 ausgeführten Messungen am Rhone- gletscher hatte Rütimever in den Jahren von 1880 bis 1889 jährlich ausführlich im Jahrbuch des Schwei- zer Alpenklub berichtet und da nun die Resultate der seit 20 Jahren gesammelten Beobachtungen in einem grossen Werke publiziert werden sollen, hat er einen die Mitteilung der thatsächlichen Beobachtungen ein- leitenden Text geschrieben, der wohl die letzte der seiner Feder entstammenden Publikationen sein wird. | Bis zum Jahre 1887 hielt Rütimever Sommer und Winter seine Vorlesungen noch mit ungeschwächter Kraft, da begann er allmählich die Zahl der Jahre angestrengter Arbeit zu fühlen. Er wurde von hef- tigen Katarrhen geplagt, die durch das Arbeiten in den kalten Räumen der vergleichend anatomischen Sammlung fortwährend gesteigert wurden. Aber nur ee 227 langsam wich er zurück, die Wintervorlesungen über höhere Tiere und vergleichende Anatomie gab er höchst ungern auf, im Februar 1892 hielt er seine letzte Vorlesung und zu Ende 1893 nahm er seine Entlassung von dem Katheder, das er 38 Jahre inne- gehabt. Erst im späten Alter begann der vielgereiste Mann zu seiner Erholung in erster Linie, in Begleit seiner Gattin, zu reisen. Noch 1889 hatte er es unter- nommen, in das Getümmel der Weltausstellung zu Paris sich zu wagen, um an dem internationalen z00- logischen Kongress, dessen Ehrenpräsident er war, teil zu nehmen. Mehrfach wiederholtes Verweilen im Süden war ihm zwar nun sehr wohlthuend, brachte aber nicht die erhoffte Linderung seiner asthmatischen Schmerzen. In Nervi feierte er vergangenes Früh- jahr seinen 70sten Geburtstag, zahlreich liefen von Freunden und Korporationen die Glückwünsche ein, welche leider nicht in Erfüllung gehen sollten. Im letzten Sommer machte sich eine Herzschwäche geltend und in einem asthmatischen Anfall von un- gewöhnlicher Dauer entschlief er fanft und ruhig in der Nacht des 25: Novembers, im Alter von 70 Jahren und 9 Monaten. Den aufs engste mit dem Verlaufe seiner wissen- schaftlichen Arbeiten verknüpften Lebenslauf Rüti- meyers in kurzen Zügen zu skizzieren, war der Zweck der vorstehenden Zeilen. Entsprechend der Universalität seines Geistes, erstreckte sich die wissenschaftliche Wirksamkeit Rütimeyers, und zwar überall mit gleicher Vollkraft, auf ein weit aus- 228 sedehntes Gebiet. Seine Arbeiten gehören haupt- sächlich den Disziplinen der Zoologie der Säugetiere, Palaeontologie der Wirbeltiere, Tiergeographie, An- thropologie, Ethnographie, Geophysik und Geologie an. Es würde heute einem einzelnen Manne schwer fallen, diese mannigfaltigen Leistungen Rütimevers alle gleichmässig zu würdigen. Eine gewisse Eklektik in den folgenden Zeilen, welche, so weit es hier und heute überhaupt möglich ist, eine gedrängte Ueber- sicht über die wissenschaftlichen Leistungen des Verstorbenen geben sollen, wird deshalb der ein- sichtige Leser entschuldigen. Erzeugnisse des Geistes sollen zwar nicht gezählt, sondern gewogen werden ; aber immerhin mag als charakteristisch für die wissen- schaftliche Aktivität Rütimevers darauf hingewiesen werden, dass das hier angefügte Verzeichnis seiner Publikationen auf 120 Nummern angewachsen ist. Als Maler die Natur nachbilden zu können, war der Jugendtraum Rütimeyers; herausgewachsen aus dem naiv sinnigen Naturbetrachten der ersten Jugendjahre ist bei ihm später, als wissenschaftliches Denken sein Recht forderte, das Streben nach Verständnis der Formen des Landes, wie es nur durch emsige Arbeit zu erlangen ist. Rütimever führte sich als Geologe in die Wissenschaft ein, und wenn schon das Faktum allein sowohl, als auch die Art und Weise dieser ersten Arbeiten auf Rechnung des direkten Einflusses von Bernhard Studer zu setzen sind, so zeigen doch seine spätern Arbeiten, dass hütimever auch in dieser Wissenschaft seine eigenen, gewiss niemals kleinlichen Wege sich bahnen konnte. Ausser einer Studie über die Foraminiferen enthält seine Dissertation (1850) eine grosse Zahl von Be- obachtungen über die Geologie der Alpenketten 229 nördlich des Thunersees, welche durch die neuern, von der geologischen Kommission der Schweiz publi- zierten Arbeiten zwar ergänzt, aber kaum berichtigt zu werden brauchten; für viele Erscheinungen jener Gegend, ich erinnere bloss an die sogenannten Hab- kerngranite, fehlt es uns heute noch am richtigen Verständnis. Die Studien über die Geschichte der Säugetier- welt, in welchen der Schwerpunkt Rütimeyer’schen Schaffens liegt, führten ihn notwendiger Weise dazu, den Schauplatz, auf dem sich dies Leben enfaltete und durch dessen Natur es bedingt war, genauer zu untersuchen. In der Skizze über die Herkunft unserer Tierwelt (1867), von der man erzählt, dass sie in Obstalden binnen 14 Tagen ohne litterarische Hilfsmittel geschrieben worden sei, sucht Rütimever die Beziehungen klar zu legen, welche zwischen geo- logischen Vorgängen, wie Veränderungen in der Ver- teilung von Land und Meer, Wachsen und Ver- schwinden der Gletscher, sich erkennen lassen zum Entwicklungsgang jener Faunen, mit denen heute der Mensch seinen siegreichen Kampf kämpft. Die ungeahnte Fülle späterer Entdeckungen hat gezeigt, dass das Wissen und die geniale Kombinationsgabe hütimeyers ihn schon damals auf den richtigen Weg gewiesen. Wie wir gesehen, hat Rütimeyer.nach Vollendung seiner Dissertation das Gebiet eigentlicher geolo- gischer Detailforschung verlassen, wie eifrig er aber namentlich denjenigen Zweig geologischer Unter- suchungen verfolgte, der in näherer Beziehung stand zu der Art seiner palaeontologischen Studien, das zeigt seine im Jahre 1869 Peter Merian gewidmete Schrift « Ueber Thal und Seebildung », in welcher 230 wir eine Wiederauflebung und Vertiefung von Be- obachtungen und Gedanken finden, denen der Ver- fasser bereits 15 Jahre vorher in seinen Berner- Vorträgen « Vom Meer bis zu den Alpen» Raum gegeben. Die geologische Forschung war Ende der Sechziger-Jahre, einige wenige gute und viele schlechte populäre Darstellungen abgerechnet, fast ausschliess- lich Gelehrtenwissenschaft geworden und zwar mit Recht, galt es doch vorerst, durch mühselige Spezial- untersuchungen die Basis für weitere Verallgemeiner- ung zu erringen. Die dem allgemeinen Verständnis näher liegenden Fragen nach der Entstehung des Reliefs der Oberfläche waren, freilich ohne vorerst namentlich unter Fachleuten weitgehendes Echo zu finden, bereits angeregt worden durch einige Schwei- zer, wie A. Escher v. d. Linth, E. Desor,'B. Studer, A. Favre und Engländer, wie Ch. Lyell, A. Ramsay und Tyndall; Rütimeyer aber war es, der in seiner gedankenschweren Schrift, gestützt auf das berühmte Lyell’sche Prinzip von den « Actual causes», die Lehre von der Thal- und Seebildung zuerst in feste wissenschaftliche Bahnen lenkte. Die genelische Erklärung der geologischen Er- scheinungen erschien Riitimeyer in letzter Instanz als Poesie, doch als Poesie im ernstesten Sinne des Wortes: «nicht Erzeugnis spielender Phantasie, sondern Schöpfung der Erdgeschichte aus ihren heute noch zugänglichen Monumenten, Rekonstruk- tion der Vergangenheit durch besonnene Beurteilung der Gegenwart, man möchte sagen ein Besinnen des Menschen auf die Vergangenheit der materiellen Basis seines Daseins. » Die Thäler sind keine bei der Gebirgserhebung gewaltsam aufgerissene Klüfte, es sind die Rinnen, u Le ER Li i pa 251 welche das fliessende Wasser allmählich sich selbst gegraben ; die Seen, ein naturhistorisches Geheimnis, sind ephemere Erscheinungen, kleine Episoden in der Geschichte rasch wachsender Thäler. Der Ent- wurf einer Karte über die Geschichte der Flüsse und Seen in der Schweiz, die dem in Rede stehen- den Werk beigegeben ist, war eine kühne That, die den «Gesichtspunkt» des Autors eher erläutern, als eine « faktische Erklärung» des Problems geben sollte. Eine grosse Summe von Fleiss und Scharf- sinn ist seit 1869, wesentlich dank der Anregung durch die Schrift Rütimevyers, zur weitern Lösung dieser Fragen erfolgreich verbraucht worden; ein ähnlicher kartographischer Versuch ist aber nicht mehr gewagt worden, und wenn auch heute da und dort eine Linie anders gezogen werden müsste, das Prinzip, der Gedanke bliebe derselbe. Bewunderungswürdig ist einerseits die vollstän- dige Beherrschung der vielsprachigen allgemeinen Litteratur über diese geologischen Fragen und an- dererseits die genaueste Kenntnis der in Spezial- arbeiten versteckten Lokalangaben, wie beides uns in der geologischen Arbeit des Zoologen Rütimever entgegentritt. Nicht unerwähnt möchte ich es lassen, dass Rütimeyer sich unbedenklich in Gegensatz stellte zu den Anschauungen seines hochverehrten Lehrers Bernhard Studer. Oberitalien war ein Lieblingsaufenthalt Rütimeyers ; «Ueber Pliocaen- und Eisperiode auf beiden Seiten der Alpen » (1876) lautet der Titel der dritten grossen, speziell geologischen Arbeit Rütimevers. Auch hier wieder ist es die Kombination ausgedehnterLitteratur- kenntnis und weitausgreifender eigener Erfahrung, mit scharfer, zugleich sinniger Naturbetrachtung und 232 sewaliger Svnthese, die uns entzückt und die wir _ bewundern. Rütimeyer kannte des genauesten die Spuren, welche die einstigen grossen Gletscher auf der Nord- seite der Alpen hinterliessen — in seiner Monographie des Rigi (1877) schildert er die einstige Gletscher- Landschaft am Vierwaldstättersee —, er zeichnete die zu Bergrücken sich emporwölbenden Moränen von Como und von Ivrea. Auf der Südseite er- scheint das Gletscherphänomen gewaltig, wie aus einem Guss, auf der Nordseite ist alles nach Raum und Zeit viel verwischter. Die Sonne lässt die Mo- räne des Gletschers wachsen und deshalb erscheinen Schatten- und Sonnenseite der Alpen zur Zeit einer gewissen Phase der Eisverbreitung viel schärfer ausgesprochen gewesen zu sein, als gegenwärlig. Ganz anderer Art sind die Reflexionen geologischer Natur, die wir am Schlusse der letzten grossen Ar- beit Rütimeyers (Die eocaene Säugetierwelt von Egerkingen, 1891) finden; hier kehrt er wieder zu- rück, freilich auf ganz anderem Wege, zu der von ihm 50 Jahre vorher behandelten Frage nach der Beschaffenheit unseres Landes zur alttertiären Zeit, da Jura und Alpen noch nicht bestanden. Er zeigt, dass damals eine Welt von Säugetieren lebte, welche die merkwürdigsten Beziehungen erkennen lässt zu eigentümlichen Formen, die man nur aus gleich- alterigen Schichten Nordamerikas kannte. Die vielen Tierreste, welche in den namentlich seit 1850 entdeckten Pfahlbauten der Schweizerseen aufgefunden wurden, fanden in hütimeyer ihren Bearbeiter. Nachdem in einer ersten Arbeit (1860) das Material der einzelnen Fundorte gesichtet wurde, giebt Rülimeyer in einerzweiten, weil grössern Studie 233 (1862) die vollständige Naturgeschichte aller gefun- denen Species der wilden und zahmen Tiere. Wir erhalten so ein bis ins Kleinste genaues Bild der Gesamtphysiognomie der Fauna, jener alten, wenn auch nicht ältesten Etappe menschlicher Geschichte in der Schweiz. Da der Urochs, Ur oder Thur, der noch zu Cäsars Zeiten lebte, das einzig heute voll- ständig erloschene Pfahlbautentier ist, so liegt der Schwerpunkt dieser Studien in der Darlegung der Veränderungen, welche die heute bei uns noch lebenden Tiere seit dem Steinalter erfahren haben. Mit besonderer Aufmerksamkeit werden die Haus- tiere, namentlich Schwein und Rind, in der Ent- wicklung ihrer Rassen verfolgt. — In noch ent- legenere Zeiten menschlichen Daseins konnte Rüti- meyer diese Untersuchungen verfolgen, als erst am Saleve, dann aber namentlich bei Fhavngen im Kan- ton Schaffhausen, sogar aus einer Zeit, die mit der grossen Ausdehnung der Gletscher annähernd zu- sammenfällt, viele Tierüberreste zusammen mit den Spuren des Menschen gefunden wurden. Die Zahl der erloschenen Species, unter welchen als Zeit- genossen des Menschen bei Schaffhausen aus jenen Zeiten z. B. Löwe, Mammuth und Nashorn sich fin- den, ist hier eine viel grössere als in den Pfahlbau- resten. Auch hier wieder drängte es Rütimever dazu, das Resultat seiner Forschungen in weitausblickenden Zügen zusammenzufassen; er schrieb (1875) seine Arbeit über « Die Veränderung der Tierwelt in der Schweiz seit Anwesenheit des Menschen » und ge- wiss hat damals die Rütimever’sche Autorität keine Einbusse erlitten, als nachgewiesen wurde, dass er sich, mit vielen andern, durch zwei mehr oder ACTES 15 23% weniger geschickt, jedenfalls aber frech ausgeführte Falschungen hat täuschen lassen; auch darf ich es getrost wagen, heute an diese Dinge zu erinnern, ohne dem Vorwurf der Pietätlosigkeit mich auszu- setzen. sein Interesse und Verständnis für Anthropologie bekundete Riitimeyer, indem er längere Zeit (von 1865 an) zugleich mit Karl Ernst v. Beer in St. Peters- burg, E Desor in Neuenburg, A. Ecker in Freiburg, W. His in Basel, Karl Vogt in Genf und andern Herausgeber des Archivs für Anthropologie war. Ausser einer Anzahl kleinerer Specialarbeiten finden wir in diesen Blättern Referate über die Arbeiten von Darwin, Wallace, Rich. Owen, L. Agassiz, E. Hzeckel u. a., in denen er, seinen. indiwyaduellen Standpunkt nicht verleugnend, mit grosser Bewun- derung von den Arbeiten Darwins und Wallaces spricht, mit Reserve über einige von Owen und Agassiz sich äussert, die beiden Bücher Hæckels, « Entstehung und Stammbaum des Menschen» und « Natürliche Schöpfungsgeschichte » aber mit schon- ungsloser Kritik und beissender Ironie bekämpft. Zum speciellen Gebiet der Palaeontologie endlich gehören die Untersuchungen Rütimeyers über die Schildkröten (1859 — 1874), jene eigentümlichen Rep- tilformen, welche in relativ alter geologischer Zeit schon fertig geharnischt auf den Schauplatz treten. Die Veranlassung dazu gaben die Funde, welche seit dem zweiten Dezennium dieses Jahrhunderts in den Steinbrüchen von Jurakalk bei Solothurn gemacht worden sind, und die mit grösster Sorgfalt namentlich von Rütimeyers Freund, Professor F. Lang in Solothurn, gesammelt und vor Zerstreuung bewahrt wurden. Nicht nur verdankt das Basler 235 Museum diesen Arbeiten Rütimeyers mehrere schöne Exemplare von Solothurner Schildkröten, sondern namentlich, als Rütimeyer zuletzt sich an- schickte, die ganze Familie mit Berücksichtigung der lebenden Formen monographisch zu bearbeiten, brachte er für die vergleichend-anatomische Samın- lung ein in seltener Weise vollständiges Material zur Osteologie der Schildkröten zusammen. An Zahl und Umfang sowohl als auch an wissen- schaftlicher Bedeutung am wichtigsten sind die Arbeiten Rütimeyers über fossile und lebende Wirbel-, vorzugsweise Säugetiere, sie enthalten die Bausteine zu jenen allgemeinen Prinzipien, die Rüti- mever von Zeit zu Zeit als Resultate seiner Forsch- ungen einem grössern Publikum darlegte; natur- gemäss aber können diese Arbeiten nur von Spezia- listen ganz gewürdigt werden. Besonders wichtig sind die Arbeiten über die fossilen Pferde der Di- luvialzeit, welche eine vergleichende Odontographie der Hufuere überhaupt enthalten (1863 und 1875). Ferner waren es die Wiederkäuer, die speziell unter- sucht wurden; in erster Linie verfolgte Rütimeyer die Entwicklungsgeschichte des Rindes, des für die Schweiz wichtigsten Tieres, an welches die Geschichte der Menschheit überhaupt «durch so viele Bande der Verpflichtung geknüpft ist », von der Tertiärzeit bis zur Gegenwart (1865, 1867, 1878). Die Herkunft und Ableitung der mannigfaltigsten Rassen wird er- gründet, zuerst lehrt er das Individuum als lebendes Wesen beurteilen, das seine Jugend hat und wächst und altert; mit dem Tode des Individuums hat aber dieser Formenwechsel sein Ende nicht erreicht, die Entwicklungsbahn der neuen Generation beginnt niemals an dem Punkte, wo die alte durch Tod ab- \ 236 schloss, unter Tieren erzeugt Gleiches niemals Gleiches. Auch die Arten, d. h. Kollektionen ähn- licher Individuen erleben, zwar viel langsamer, Ju- gend, Wachstum und Alter, die Begriffe von Species und Genus erkennen wir so in dem engen Wert, der ihnen in der Natur zukömmt. — Ebenfalls ge- stüzt auf genaue anatomische Untersuchung, in erster Linie den Schädelbau in Betracht ziehend, ferner die geographische und zeitliche Verbreitung der Typen verfolgend, gelangte Rütimeyer dazu, in den Jahren 1880—1884 eine natürliche Geschichte der Hirsche zu schreiben. Die Masse des zu untersuchen- den Materials dieser an sogenannten Species reich- sten Gruppe der Wiederkäuer war hier vielleicht noch grösser als bei den Rindern, gehören doch Ueberreste von Hirschen zu den verbreitetsten und häufigsten Wirbeltierfossilien seit der Miocaenzeit. Aber darin liegt kaum ein Vorteil für die wissen- schaftliche Erkenntnis derselben, ist doch gerade der am häufigsten erhaltene Teil des Skelettes, das stolze Geweih, in seiner Gestalt kein Attribut der Species; es bedeutet einen dem männlichen Tier nur für die Frist einiger Monate verliehenen, von Jahr zu Jahr wechselnden Schmuck. Nach kurzer Dauer fällt dies Astwerk, welches lediglich ein « Aufflackern männlicher Geschlechtlichkeit » be- deutet, ab und damit wird der Hirsch wieder seinem Weibe ähnlich. Sichere Leitfäden für Formverwandt- schaft sind also nur am weiblichen Schädel zusuchen. Es mag dies ein Beispiel sein dafür, wie Rütimeyer aus der Kritik der lebenden Tierformen den Wert der fossilen Ueberlieferungen genau abzuschätzen vermochte. Mit ganz ungewöhnlichen Schwierigkeiten hatte 237 Rutimeyer zu kämpfen bei der Durchführung seiner letzten Arbeit, der schon mehrfach erwähnten Mo- nographie der eocaenen Fauna von Egerkingen. Bohnerztone, welche Spalten des Jurakalkes aus- füllen, sind am Südfusse des Jura schon längst als Fundstätten fossiler Landtiere vom Alter des Pariser- gipses bekannt. Während vielen Jahren hat Pfarrer Cartier in Oberbuchsiten ein solches Lager ausge- beutet und im Jahre 1885 seine ganze reichhaltige Sammlung dem Museum in Basel geschenkt. Als eine Pflicht der Dankbarkeit erachtete es Rütimever, sofort mit der Untersuchung dieser alttertiären Tier- reste sich zu befassen, die deshalb so besonders schwierig sich gestaltete, weil die erhaltenen Reste meist nur einzelne Zähne, seltener Zahnreihen von einiger Vollständigkeit enthalten. Trotzdem ist es Ritimeyer gelungen, 90 Arten nachzuweisen, d. h. einen Reichtum tierischen Lebens aus jener langen Festlandszeit unseres Landes, die zwischen der Aus- dehnung der Kreide- und der Molassemeere liegt, welche die heutige Entwicklung der höhern Tier- welt um Vieles überragt. Von besonderer Bedeutung war die Konstatierung eigentümlicher Formen teils zu den Lemuren (Halbaffen), teils zu gänzlich aus- sestorbenen Gruppen von Huftieren gehörend, welche bis jetzt nur aus gleichalterigen Ablagerungen Nord-Amerikas (Neu-Mexiko) bekannt waren. Nur die eiserne Zähigkeit in der Beobachtungsthätigkeit und die erstaunliche Fähigkeit, vielverzweigte Lit- teratur zu beherrschen, liessen Rütimeyer sein Werk zu Ende führen, besonders schmerzlich war es ihm, dass er — zum ersten Mal in seinem Leben — darauf verzichten musste, die vielen Tafeln, d.h. über 500 Zähne und Zahnreihen, selbst zu zeichnen. 238 Welche Ansprüche an die Elasticität des Geistes des 70-jährigen Gelehrten gestellt wurden, zeigt am besten folgender Ausspruch desselben: « Seit eini- gen Jahrzehnten ist der Schauplatz palaeontologischer Entdeckungen und also das Schwergewicht palaeon- tologischer Forschung auf den Boden der neuen Welt verlegt worden. Amerika steht im Zeitalter seiner palaentologischen Conquista. Wir altweltlichen Palaeontologen könnten nichts Besseres thun, als gemeinsam für einige Zeit nach der neuen Welt überzusiedelen und uns dort von neuem an die Arbeit zu setzen. Ich muss fürchten, dass mir eine solche Verjüngung nicht mehr zu Teil werden könne. » Dass Rütimeyers Ansehen als Naturforscher ein grosses war ist selstverständlich. Mit fast allen Grössen seiner Wissenschaft stand er in persön- lichem, freundschaftlichem Verkehr; im Jahre 1847 ist er in die schweizerische naturforschende Gesell- schaft eingetreten, er war Miiglied von über vierzig wissenschaflichen Gesellschaften, gehörte der Royal Sociely und der Geological Society in London, ferner den Akademieen von Petersburg und München an; 1883 wurde er korrespondierendes Mitglied der Anthropologischen Gesellschaft in Berlin, 1884 Ehren- mitglied des S. A. C., 1887 wirkliches Mitglied der Société impériale des sciences naturelles in Moskau etc. Nach und nach wurde es aber stiller um ihn, seine alten Freunde und Genossen der Arbeit star- ben Einer nach dem Andern, die junge zoologische Schule hatte meist andere Pfade eingeschlagen, denen der alte Rütimeyer in Basel, der nicht mit dem Mikroskop arbeitete, innerlich fremd geblieben war. 239 Da ich erst spät mit Ritimeyer tn nähern Verkehr trat, eigentlich nur den alternden Mann kennen lernte, auch nicht des Glück hatte, sein Schüler zu sein, so ist es mir unmöglich, aus eigenem Erinnern heraus, wie es eigentlich geschehen sollte, zu er- zählen, wie er lebte und lehrte. Nur das sichere Bewusstsein, dass bei ihm alles aus einem Gusse war, dass wohl seine äussere Lebensweise, dem Alter entsprechend, sich ändern mochte, dass aber seine durchaus eigenartige Individualität überall wie- der hell aufleuchten musste, in Allem, was er that, gibt mir den Mut, dem Gedenken an die Person Rütimeyers noch einige Worte zu widmen. Da er- scheint es mir, mich in erster Linie auf gedruckte Ueberlieferungen stützend, von grosser Bedeutung; zu sehen, wie Rütimeyer es liebte, grosser Gelehrter oder dahingegangener Freunde zu gedenken. Riiti- meyer hat eine ganze Anzalıl von Nekrologen ge- schrieben (1868 L. Imhoff, 1873 Louis Agassiz, 1878 Andr. Bischoff-Ehinger, 1882 Charles Darwin, 1883 Peter Merian, 1887 Bernhard Studer, 1891 Alb. Müller, 1895 J. J. Bernoulli-Werthemann und Fried. Müller). Neben « Stillen im Lande », denen aber ein nach Innen konzentriertes reiches Geistesleben eigen war, schildert er Männer der That, die ihm als Ideale bürgerlicher und wissenschaftlicher Tüchtigkeit er- schienen, er spürt den Pfaden von Heroen des Geistes nach, die Tausende in ihren Bann zu zwingen wussten. Auch hier, den Erscheinungen mensch- lichen Daseins gegenüber, wie im Angesicht der Natur, zeigt er dieselbe Kraft der Beobachtung im Einzelnen, dieselbe geistige Durchdringung des Gan- zen und denselben Glauben an eine höhere Ver- vollkommnung, der alles Irdische zustrebt. 240 Charakteristisch für die Persönlichkeit Rütimeyers ist seine Schreibweise. Sein Gepräge trägt jeder Satz und demjenigen, der Rütimever gekannt hat und reden hörte, zaubern die Lettern mit unwider- stehlicher Gewalt sein Bild lebendig vor Augen, man hört und sieht Rütimever, wenn man ihn liest. Von durchdringender Kraft sind seine kurzen Sätze; meist aber kämpft der immer mehr sich selbst be- lastende Gedankengang, indem immer neue Perspek- tiven sich ihm in den Weg stellen, mühevoll zum endlichen Abschluss; manchmal scheint es, als ob nur Wenn und Aber, Für und Wider sich häuften, als ob der Luxus immer neu sich aufdrängender Erwägungen den ersten Anlauf zu endoültiger For- mulierung erstickte. Die Form der Rütimeyer’schen : Darstellungen entspricht ihrem Inhalt, der Reichtum der Gedanken findet den Ausdruck in den eigen- artigsten Wendungen seiner bilderreichen Sprache. — (Gehaltvoll schwer, aber immer siegreich den sich durcharbeitenden Gedanken zu Ende führend, er- klang die Rede Rütimeyers. Er konnte ergreifende Wärme und Tiefe der Gedanken verbinden mit höchster sprachlicher Formvollendung — wie ein Psalm klingen seine Reden am Grabe Peter Merians und am Grabe seines Lieblingsschülers, Dr. Ernst Albert Egger. Was bei seinen wissenschaftlichen Vorträgen den Hörer unwiderstehlich fortriss, das war die hohe Begeisterung, die aus ihm sprach, die bis zur letzten Konsequenz durchgedrungene Sachkenntnis und zugleich das weihevolle Sicherheben über den Stoff, aus dem Stoff, in die höchste Gedankenwelt. So erscheint Rütimeyer Tag für Tag im Kolleg; vom Katheder aus beherrscht er seine Studenten; in 241 der ihm eigentümlichen, an seine bernische Heimat noch erinnernden Idiom, beschreibt er das vor ihm stehende Skelett und lässt vor den Augen der Hörer an der schwarzen Tafel das komplizierte Bild des anatomischen Baues des Tieres entstehen, — da entwächst dem thatsächlichen Stoff der Darlegung ein weitausgreifender Gedanke, nicht mehr zum Studenten der Zoologie, zum Examensmediziner, sondern zum denkenden Menschen spricht er und das immer heftiger werdende Stampfen des Fusses verrät seine innere Erregung. Trotz des machtvollen Einflusses, den nütimeyer auf seine Hörer ausübte — ich habe Studenten, die häufiger mit ihm in Berührung kamen, geborne Basler, kennen gelernt, die mit Vorliebe Berndeutsch sprachen — machte er keine Schule. Sein Unter- richt erstreckte sich für den gewöhnlichen Studenten nicht über das Katheder hinaus; der in den letzten Jahrzehnten auf allen Gebieten des akademischen Unterrichtes immer gebieterischer sich geltend machenden Forderung, den akademischen Unterricht im besten Sinne des Wortes immer mehr schul- mässig zu gestalten und Lehrer und Schüler in ge- meinsamer Arbeit zu verbinden, verschloss er sich. Dass er für die Art seiner Forschung, die durchaus individueller Natur war, kein Institut brauchte, wirkte wohl hiebei mit, aber schon die Vorstellung, Rüti- meyer in einem grossen Saale von Student zu Stu- dent, von Tisch zu Tisch, von Mikroskop zu Mikros- kop wandeln zu sehen, überall seine Gaben aus- teilend, erscheint mir heute beinahe als Anachro- nismus. Allerdings aber besonders diejenigen, die Rütimeyers Schüler waren, als er in jugendfrischer Kraft seine Lehrthäigkeit in Basel begann, erinnern 242 sich in freudiger Dankbarkeit der lebhaften Anreg- ung, die sie auch in der Anleitung zu praktischen Arbeiten von ihm empfangen haben, wobei es jeweilen an der Mahnung nicht fehlte, über dem Gebrauch des Mikroskops den freien Blick in der Natur nicht zu verlieren. Bis zum Jahre 1875 hielt Rütimeyer regelmässig im Sommer zoologische Praktica ab. Wenn auch Rütimeyer gelegentlich sarkastisch über « das Mikroskop » sich äussern konnte, so war er doch bis zuletzt wohl bewandert auch in der neuern Zoologie, er gehörte zu denjenigen aus ver- gangenen Tagen stammenden Gelehrten, welche der weite Blick davor bewahrt hat, den Errungenschaften neuer Arbeitsmethoden sich zu verschliessen, die aber naturgemäss nicht mehr sich zu bemühen brauchen, jene Summe manueller Fertigkeit zu er- langen, die von früh an erlernt werden muss und die eng auch mit der geistigen Auffassung dieser Art Naturwissenschaft verbunden zu sein pflegt. Den Schleier, mit dem Rütimeyer, in den letzten Jahren wenigstens, Fernerstehenden sein nicht mit der Wissenschaft direkt zusammenhängendes pri- vates Fühlen und Denken verhüllte, hier lüften zu wollen, vermag ich nicht. Naturanlage und Erzieh- ung, ferner sein hoher akademischer Beruf und die Art, wie er seine Spezialforschung auffasste, mussten bei seiner scharf ausgeprägten Persönlichkeit einer Universalität der geistigen Interessen entsprechen, die wohl grösser war, als wir es wissen. Rütimeyer beherrschte vollständig die französische, englische und italienische Sprache, eine gewisse Vor- liebe für das französische Sprachidiom ist bei ihm, dem alten Berner, den er nie verleugnete, selbst- 245 verständlich. Litteratur und Kunst und zwar nicht nur die klassischen Erscheinungsformen derselben, sondern auch ihre modernen und modernsten Er- zeugnisse fanden bei ihm tiefstes Verständnis und eifrige Pflege — aber meist verschloss er das alles in sich, ebenso wie wir auch erst heute erfahren, dass er fromm war, aus tiefster Ueberzeugung. Jene sogenannte banale Gesellschaftlichkeit, die mit Un- recht so oft geschmäht wird, aber so Vielen anspruchs- lose Erholung und Erfrischung bietet, war ihm fremd, wohl noch mehr im Alter, als in frühern Jahren, er brauchte sie nicht. Einfach, frugal war seine Lebens- weise. Den alten Mann sehe ich vor mir, die unschein- bare, aber von innerer Zähigkeit zeugende Gestalt, die Arme beginnen in eckiger Bewegung sich zu heben, der Fuss stampft fest auf den Boden, ein leises Zucken geht durch die tiefen Falten, welche sein Antlitz durchfurchen, dieschweren Augendeckel heben sich und ein Auge voll Feuer und jugend- licher Kraft blickt durchdringend scharf. Das Wesen Rütimeyers war eckig, knorrig, aber ebenso wie er sich nur selten in gewinnender Liebenswürdigkeit zeigte, so vergass er auch nur selten — wenn die Anforderungen und Erscheinungsformen des realen Daseins zu sehr mit seinem Versunkensein in ide- alen Welten kontrastierten — die Forderungen, die der Verkehr mit Menschen uns auferlegt, « Gehor- samer Diener» bekam man auch zu hören, wenn man ungelegen kam. Sein ganzes Dasein konzentrierte sich in dem Streben nach Pflichterfüllung nicht nur in idealer, sondern auch in formaler Hinsicht. Der Jahresbericht über die naturhistorischen Sammlungen im Museum 244 Basels für das Jahr 1895 lag an seinem Todestage fertig geschrieben auf seinem Pulte. Wie hoch er die Erfüllung der Bürgerpflicht, die er so gern als bestes Thun verstorbener Freunde hervorhob, im Kleinen wie im Grossen hielt, beweist die Thatsache, dass er sich am 3. November dieses Jahres noch zur Wahlurne fahren liess, um über die Militàr- vorlage auch seine Stimme abgeben zu können. Wie ein erratischer Block aus verschwundenen Zeiten, aber nicht von einer Periode starren Eises zeugend, sondern aus einer Zeit stammend, da die Wissenschaft in ihrer Erhabenheit allein den Aristo- kraten des Geistes gehörte, ragte Rütimeyer hinein in unsere jungen Tage, wo gleiche Wertschätzung der Arbeit in jeder Form gefordert wird. — Ihm nachzueifern in Beharrlichkeit der Pflichterfüllung ist unsere Pflicht, es ihm gleich thun zu wollen in allen Stücken, wäre Vermessenheit. G. Schmidt. Verzeichnis der Publikationen von Professor L. Rülimeyer Abkürzungen: V.S.N. Verhandlungen der Schweizerischen naturforschenden Gesellschaft. -— Actes de la Société helvétique des Sciences naturelles. N.D. Neue Denkschriften der Allgemeinen schweizerischen Gesellschaft der gesamten Naturwissenschaften. A.S.P. Abhandlungen der Schweizerischen palaeontologischen Gesellschaft. — Mémoires de la Société paléonotologique suisse. V.B. Verhandlungen der Naturforschenden Gesellschaft in Basel. A.f.A. Archiv für Anthropologie. Braunschweig. J.S.A.C. Jahrbuch des Schweizer Alpenklub. 1848. Recherches géologiques et paléontologiques sur le terrain nummulitique des Alpes bernoises. — Biblioth. univer- selle de Genève. Nov. Die Gebirge zwischen dem Thunersee und der Emme. — NASEN 33. p 97. 1850. Ueber das schweizerische Nummulitenterrain mit beson- 246 derer Berücksichtigung des Gebirges zwischen dem Thunersee und der Emme. — N.D. XI. 1854. Vom Meer bis nach den Alpen. Schilderungen von Bau, Form und Farbe unseres Continentes auf einem Durch- schnitt von England bis Sicilien. Oeffentliche Vortràge, gehalten in Bern. — Bern. J. J. Dalp’sche Buchhand- lung. (Uebersetzung: Van de Zee tot de Alpen. — Desburgh. 1857.) 1856. Ueber Form und Geschichte des Wirbelthierskelettes. Akademische Antrittsrede, gehalten am 18. Januar 1856. — Basel. J. G. Neukirch. Ueber schweizerische Anthracotherien. — V.B. Heft II. Sitzung 19. Dezember 1855. Fossile Reptilienknochen aus dem Keuper. — V.S.N. 41. pi 62. Ueber menschliche Anencephalie. — V.B. I. p. 376. 1857. Ueber die im Keuper zu Liestal bei Basel aufgefundenen Reptilienreste von Belodon. — Leonhard und Bronn, Neues Jahrbuch etc. 29. p. 141. Ueber Anthracotherium magnum u.hippoideum. —N.D.XV. Ueber lebende und fossile Schweine. — V.B. Heft 4. 1 Bulk Ueber Encheiziphius, ein neues Cetaceen-Genus. — V.B. Heft 4. p. 555. 1859. Ueber die Portlandschildkröten von Solothurn. — V.S.N. 247 43. p. 57. — Neues Jahrbuch für Mineralogie etc. p. 366. 1560. Untersuchung der Thierreste der Pfahlbauten in der Schweiz. — Mittheilungen der antiquarischen Gesellschaft in Zürich. Bd. XIII. 2. Neue miocæne Fundorte von Rhinoceros in der Schweiz. — Mittheilungen der naturforschenden Gesellschaft in Bern. Nr. 455—458 p. 121. 1861. Beiträge zur miocænen Fauna der Schweiz. — V. B. IE p. 12. Endergebnisse der Untersuchung der Thierreste in den Pfahlbauten. (In Ferd. Keller, Pfahlbauten, 4. Bericht.) — Mittheilungen der antiquar. Gesellschaft in Zürich. Baal. 29: 1862. Die Fauna der Pfahlbauten in der Schweiz. — N.D. XIX. Focene Säugethiere aus. dem Gebiet des schweizerischen Jura. — N.D. XIX. 1863. ‘ Beiträge zur Kenntniss der fossilen Pferde und zur ver- gleichenden Odontographie der Hufthiere überhaupt. — V.B. IH. p. 558. 1864. — W. His. Crania helvetica. Sammlung schweizerischer Schädelformen. Atlas von 82 Doppeltafeln nebst Text. — Basel und Genf. H. Georg. Die Bevölkerung der Alpen. — J.$. A. C. I 248 1865. Neue Beiträge zur Kenntniss des Torfschweins. — V. B. ING ASE Beiträge zu einer palæontologischen Geschichte der Wieder- käuer, zunächst an Linne’s Genus Bos. — V.B. IV. p. 299. 1866. Ueber Art und Race des zahmen europäischen Rindes. — A.f.A. Heft II Litteratur zur Kenntniss der Alpen. — J.S. A.C. IT. 186%. Ueber die Aufgabe der Naturgeschichte (Rectoratsrede). — Festschrift bei der Feier des fünfzigjährigen Be- standes der naturforschenden Gesellschaft in Basel. Ueber die Herkunft unserer Thierwelt. — Programm der Gewerbeschule Basel. Basel und Genf. H. Georg. Ueber Verbreitung der nordischen Thierwelt in den Alpen. — In Christ, Ueber die Verbreitung der Pflanzen der alpinen Region der europäischen Alpenkette. p. 18—21. N. D. XXI Versuch einer natürlichen Geschichte des Rindes, in seinen Beziehungen zu den Wiederkäuern im Allgemeinen. 1. und 2. Abtheilung. — N.D. XXII. F. Lang und —. Die fossilen Schildkröten von Solothurn. — N.D. XXII. Referat über Th. bischoff. Ueber Schädelbildung des Gorilla etc. — A.f. A. II p. 343. 1868. Die Grenzen der Thierwelt. Eine Betrachtung zu Dar- 249 wins Lehre. Herrn Dr. Karl Ernst v. Baer zugewidmet. — Basel. Schweighauser’sche Verlagsbuchhandlung. Les ossemens de la caverne de Veyrier. — Revue savoi- sienne. 9° année, n° 4. Annecy. Erinnerung an Dr. Ludw. Jmhoff. — V.B.V. p. 353. WE SENE52 ep, 229; Referate über Darwin. Animals and plants under Domes- . tication. — A.f. A. III p. 138. Rich. Owen. Derivative Hypothesis of Life. — A.f.A. II. p. 299. L. Agassiz. De l’Espece et de la classi: fication. -— A.f. A. III. p. 300. E. Hockel. Entstehung und Stammbaum des Menschengeschlechts und natürliche Schôpfungsgeschichte. — A.f. A. II. DAS OI 1869. Ueber Thal- und Seebildung. Beiträge zum Verständniss der Oberfläche der Schweiz. — Basel. Carl Schulze’s Universitätsbuchdruckerei und Schweighauser’sche Ver- lagsbuchhandlung. Bericht an das Tit. Sanitäts-Collegium von Basel-Stadt über die Brunnenmessungen in Basel von 1865 — 1869. Basel. C. Schulze. Referate über Darwin. The Descent of Man ete. — A. f. A. IV. D 335. Osc. Peschel. Neue Probleme der vergleichen- ‘den Erdkunde — A.f A. IV. p. 337. ACTES 16 250 A. R. Wallace. Beitrige zur Theorie der natürlichen Zuchtwahl. — A.f. A. IV. p. 411. 1871. Der St. Gotthard. — J.S. A. C. VI. p. 1 1572. Das Rheinwaldgebirge. — J.S. A.C. VIH. p. 539. 1873. Ueber die Rennthierstation von Veyrier am Sena — AA VI Ep #59; Die fossilen Schildkröten von Solothurn und der übrigen Juraformation. — N.D. XXV. Ueber den Bau von Schale und Schädel bei lebenden und fossilen Schildkröten, als Beitrag zu einer palaeon- tolog. Geschichte dieser Tiergruppe. V. B. VI. p. 3. Die Tessiner Alpen. J. S. A. C. IX. p. 327. Louis Agassiz — Basler Nachrichten, Dezbr. Referat über Dupont, L'homme pendant les äges de la pierre..— A. f. A. N. n.238. 1874. Ueber die neuentdeckten Knochenhöhlen von Thayngen und Freudenthal. — A. f. A. VII. p. 135. Bemerkungen zu den fossilen Fischen von Sumatra. — A218. Pt Ueber die Ausdehnung der pleistocaenen oder quartären Säugetierfauna, speziell über die Funde der Thaynger Höhle. — V.S. N. 57. p. 143. 251 1875. Ueber Pliocaen und Eisperiode auf beiden Seiten der Alpen. — Programm zur Rektoratsfeier. Basel C. Schulze und Basel, Genf, Lyon. H. Georg (1876). Die Veränderungen der Tierwelt seit Anwesenheit des Menschen. — Basel. Schweighauser’sche Verlagsbuch- handlung. Ueberreste von Büffel (Bubalus) aus quartären Ablager- ungen von Europa V.B. VI. p. 320 und pag. 356. Die Knochenhöhle von Thayngen. — A. f. A. VIII. p. 123. Spuren des Menschen aus interglacialen Ablagerungen in der Schweiz. — V. B. VI. p. 333, A. f. A. VIII. p. 133. Tierüberreste austschudischen Opferstätten im Uralgebirge. — A. £ A. VII. p. 142. Weitere Beiträge zur Beurtheilung der Pferde der Quartär- periode. — A. S. P. IL. Referat über Desor: Le bel âge de Bronze. — A. f. A. VII. p. 85. 1876. Ueber die Art des Fortschrittes in den organischen Ge- schöpfen. — Erôffnungsrede bei der 59. Versammlung der Schweiz. Naturf. Gesellschaft. — V.S.N. 59 p. 1 und Basel und Genf. H. Georg. x Bemerkung zu: Schwendener, Ueber die Wetzikonstäbe. SE SIN. 59. p. 299 Erwiderung auf die Mittheilungen von den Herren Profes- soren Steenstrup und Dr. v. Frantzius. — A. f. A. Dep 0220. 1877. Der Rigi. — Basel, Genf, Lyon. H. Georg. Die Rinder der Tertiärepoche. 1. part. — A. S. P. IV. 1875. Einige weitere Beiträge über das zahme Schwein und Hausrind. I. Sus vittatus, Temmink, eine Quelle von Hausschwein. II. Ueber Prof. M. Wilkens Braehicephalusrasse des Hausrindes. — V. B. VI. p. 463 und p. 499. Die Rinder der Tertiärepoche, 2. part. — A. S. P. V. Erinnerung an Andr. Bischoff-Ehinger. — V. B. VI. p. 549. 1879 Das Hagelwetter vom 29. Juni 1879. — V.B. VD. p. 179. 1880. Ueber die von Dr. Mook in Aegypten gesammelten Fos- silien — in Fr. Mook: Aegyptens vormetallische Zeit — Würzburg. Beiträge zu einer natürlichen Geschichte der Hirsche. Ein- leitung. — A. S. P. VI. Ueber die lebenden und fossilen Wiederkäuer. — V. S. N. 63. p. 36. 1881. Ein Blick auf die Geschichte der Gletscherstudien in der Schweiz. — J. S. A. C: XVI p. 377. Die Hauptresultate der Rhonegletschervermessung. — J. 8. Ar 0: VIS 2109: Bericht über einen Theil des literarischen Nachlasses von J. F. Brandt. — Mélanges biologiques. St. Petersburg. LES Beiträge zu einer natürlichen Geschichte der Hirsche. I. Teil. At SP NUN Studien zur Geschichte der Hirschfamilie. I. Schädelbau. IT. Gebiss. — V. B. VII. p. 3 und p. 399. Charles Darwin. Correspondenzblatt für schweiz. Aerzte, Jahrgang XII. | Die Bretagne. Schilderungen aus Natur und Volk. — Basel, H. Georg. | Bericht über die vergleichend anatomische Sammlung im Jahr 1880. — V. B. p. 234. Bericht über die Arbeiten am Rhonegletscher im Jahre 1882.J.5. A.C. XVII. pag. 315. 1883. Rathsherr Peter Merian. — Programm zur Rektoratsfeier der Universität Basel. Beiträge zu einer natürlichen Geschichte der Hirsche. IT. Beily A. S. P. X. Bericht über die Arbeiten am Rhonegletscher im Jabr 1882. 3.'5..A..C. XVII. p.: 245. 1884. Bericht über die Arbeiten am Rhonegletscher im Jahr 18832. .J. 8. A: °C: XIX: p. 326. 1885. Bericht über das naturhistorische Museum im Jahre 1883. Me: VIT. p. 716. Bericht über das naturhistorische Museum im Jahre 1884. NB: VI p. 736. Bericht über die Arbeiten am Rhonegletscher im Jahr SSL ). 8. A; Co RR. pn. 437. 254 1887. Prof. Bernhard Studer. — Allgem. Schweiz. Ztg. 14.—18. Mai. — Neues Jahrb. f. Min. 1887. Bd. IL — V. S. N=270: EEE Bericht über die Vermessungsarbeiten am Rhonegletscher im Jahre 1886. — J. S. A. C. XXI. p. 209. 1888. Ueber einige Beziehungen zwischen den Säugetierstämmen alter und neuer Welt. A. S. P. XV. Bericht über die Vermessungarbeiten am Rhonegletscher im Jahr 1887. — J. S. A. C. XXI. p. 249. Zur Frage über das Torfschwein und das Torfrind. Ver- handl. Berliner antropolog. Gesellsch. 15. Dezbr. Bericht über das naturhistorische Museum vom Jahre 1887. V. B. VII. p. 569. Sur la faune éocène d’Egerkingen. — Archive d. Se. phys. et nat. — (Genève. Septembre—Octobre. p. 46. 1559. Bericht über den Stand der Rhonegletschervermessung. — J. 8. A. C. XXIV. p. 375. Bericht über das naturhistorische Museum vom Jahre 1888. — V. B. VII. p. 836. 1890. Neue Funde von fossilen Säugethieren in der Umgebung von Basel. — V. B. IX. p. 420. Uebersicht der eocaenen Fauna von Egerkingen, nebst Erwiderung an E. D, Cope. — V. B. IX. p. 331. 255 Bericht über das naturhistorische Museum vom Jahre Bas VB. IX. p. 173. Uebersicht der eocaenen Fauna von Egerkingen. — A. SRE XV. 1891. Die eocaene Säugethierwelt von Egerkingen. — A. S. P. XVIII. Erinnerung an Prof. Alb. Müller. — V. B. p. 409. Bericht über das naturhistorische Museum vom Jahre 1890. — V. B. IX. p. 398. 1892. Die eocaenen Säugethiere von Egerkingen. — V. B. X. PARLO: Bericht über das naturhistorische Museum vom Jahre 1891. — V.B. X. p. 152. 1894. Bericht uber das naturhistorische Museum vom Jahre 1892. — V.B. X. p. 240. Bericht über das naturhistorische Museum vom Jahre 1893. ABI D 473. Bericht über die vergleichend-anatomische Anstalt vom Jahre 1893. V.B. X. p. 486. 1895. Nachruf an Dr. J. J. Bernoulli-Werthemann. — V.B. X. p. 844. Bericht über das naturhistorische Museum vom Jahre 1894, = V,B. XI. p. 138. 256 1896. Th. Lotz und —. Nachruf an Dr. FE. Muller = VB XT. Bericht über das naturhistorische Museum vom Jahre 1895. — V. B. XI, i Entstehung und Verlauf der Vermessungen des Rhone- gletschers. — (Einleitung zur Gesamtpublikation über die Rhonegletschervermessungen 1874/94.) ‘ae. nie Las È Ono EST, Tr be mt Le Var ue fr, E: Adolf von PLANTA. Am 25. Februar 1895 starb in Zirich einer der Ve- teranen der Schweiz. Naturforschenden Gesellschaft, Dr. phil. Adolf von Planta-Reichenau, ein Mann, dessen Arbeiten ihm ein bleibendes Andenken in der Geschichte der geistigen Kultur unseres Landes und in der Geschichte der Wissenschaft sichern. Wissenschaftliche Forschung pflest heute fast ausschliesslich auf die Arbeitsstätten der Hochschulen angewiesen zu sein und die Forscher sind der überwiegenden Anzahl nach akademische Lehrer. A. von Planta, dem ein gütiges Geschick es ermöglichte, seine Thätigkeit ganz seinen Neigungen entsprechend zu gestalten, hat nie eine öffentliche Stellung bekleidet nech gesucht. Aus reinstem: Interesse für die Wissenschaft. hat er bis an sein Lebensende mit jugendlicher Begeiste- rung sich mit chemischen Forschungen beschäftigt. A. von Planta wurde am 13. Mai 1820 als Sprosse einer der ältesten Adelsfamilien Graubündens in Tamins bei Reichenau geboren. Sein Vater, Oberst Ulrich von Planta, war der Besitzer jenes herrlichen Schlossgutes Reichenau, das an der klassischen Stelle liegt, wo die jungen Rheine, der Vorder- uud der Hinterrhein ihre Fluthen vereinigen. In Reichenau verlebte er seine erste Jugend und empfing dann in verschiedenen Schulen, in St. Gallen, Fettan im Engadin, Schnepfenthal in Thü- 258 ringen und an der Industrieschule in Zürich seine Schul- bildung. In der Anstalt zu Schnepfenthal am Fusse des Thüringer Waldes wurde, wie er selbst erzählt, durch den anregenden Unterricht der vortrefflichen Pädagogen Salzmann und H. Lenz sein Sinn für die Naturwissen- schaften geweckt. Im Jahre 1840 bezog er die Univer- sität Berlin; 1843 finden wir ihn im schönen Heidel- berg. Hier fesselten ihn namentlich die chemischen Vor- lesungen von Delffs und von Leopold Gmelin. Das der- art erregte Interesse an der Wissenschaft, der A. von Planta sein Lebenswerk widmen sollte, fand mächtigen Anstoss als er nach Giessen übersiedelte, wo damals Liebig auf der Höhe seines Ruhmes stand. Das unter der Leitung von Liebig und Will stehende Giessener Laboratorium war zu jener Zeit fast der einzige Ort wo Schüler Gelegenheit hatten, Arbeiten aus der Experimental- chemie auszuführen. Aus dem Giessener Laboratorium stammen die « Untersuchungen über die Zusammen- setzung einiger natürlichen organischen Salzbasen », welche A. von Planta in Liebigs Annalen der Chemie und Pharmacie 1850 veröffentlicht hat, nachdem er schon 1846 eine Abhandlung über « Das Verhalten der wich- tigsten Alkaloide gegen Reagentien » bei Mohr in Hei- delberg hatte erscheinen lassen. In der ersterwähnten Arbeit wurde zuerst die Identität von Atropin und Da- turin nachgewiesen und die Zusammensetzung des Aconi- tins festgestellt. Weitere Arbeiten aus jener Zeit be- treffen das Apiin und das Bebeerin. Im Sommer 1845 erlangte A. von Planta in Heidel- berg die philosophische Doktorwürde « summa cum laude ». Schon während seiner Studienzeit und namentlich in den Jahren nach seiner Promotion hatte der junge Natur- forscher das Glück, seine Kenntnisse und seine Welt- 259 erfahrung auf ausgedehnten Reisen bereichern zu dürfen. Die Freude an der Natur und an kühnen Fahrten in derselben führte ihn 1841 nach Norwegen zu einer Zeit, wo die Verkehrsverhältnisse noch weniger Bequemlichkeit gewährten als heutzutage. Ferner besuchte er Holland, Frankreich und zu wiederholten Malen England und die schottischen Hochlande. In Utrecht bei Mulder und in Edinburg bei Anderson suchte er tiefere Einblicke na- mentlich in die Agrikulturchemie zu gewinnen. Während seines Pariser Aufenthaltes, Anfang 1847, trat A. von Planta in nähere Beziehungen zum König Louis Philippe, der wie bekannt als Flüchtling während der französischen Revolution eine Zufluchtsstätte in Reichenau gefunden und in der ehemaligen Erziehungs- anstalt dort ein Jahr lang als Lehrer der Mathematik und der französischen Sprache gewirkt hatte. In den Jahren 1847—48 ward der Orient besucht, Palästina, Aegypten und die Türkei. Eine Unterbrechung in diese Reisen brachten die Ereig- nisse des Jahres 1848. Der Krieg zwischen Oesterreich und der Lombardei zog auch die Schweiz in Mitleiden- schaft. Eben aus dem Orient heimgekehrt, wurde der junge Reisende in seiner Eigenschaft als Scharfschützen- Offizier zur Grenzbesetzung in das bündnerische Münster- thal beordert, wo er längere Zeit in Dienst blieb. Wäh- rend dieser Kriegszeit lernte er seine spätere Gemahlin, Fräulein Ursina von Muralt aus Bevers kennen, die er im Juli 1851 zum Altar führte. Das junge Ehepaar liess sich in Reichenau nieder. Ein chemisches Laboratorium ward dort eingerichtet und es begann nun jene glänzende Reihe von Untersuchungen der Mineralquellen, an denen das rhätische Alpenland so reich ist. Um seine Untersuchungen rascher fördern zu können als er es allein vermocht hätte, suchte der eifrige 260 Forscher einen Mitarbeiter. Liebig sandte ihm einen seiner besten Schüler, keinen Geringeren als den jetzigen Geheimrat A. Kekulé in Bonn, der damals einige Zeit in Reichenau mit A. von Planta gemeinsam arbeitete. Die Analysen der Eisensäuerlinge von St. Moritz, so- wie die Abhandlung « Beiträge zur Kenntnis einiger flüchtigen Dasen (Nicotin und Derivate desselben) » sind Früchte dieses Zusammenwirkens. Die Arbeiten über die Mineralquellen sind für den Kanton Graubünden von grosser Bedeutung geworden; mit vollem Recht durfte A. von Planta sagen, dass diese seine Thätigkeit sei- nem Heimatlande zu einer Quelle des Wohlstandes ge- worden ist. Zuerst kam die Schwefelquelle von Serneus im Prätti- gau an die Reihe, im Oktober 1852, dann 1853 (Juli) die altberühmten, schon von Theophrastus Paracelsus hochgeschätzten Eisensäuerlinge von St. Moritz im Ober- Engadin. A. von Planta pflegte stets die physikalischen Bestimmungen, ferner die Bestimmungen des Gehaltes an Eisen, Schwefelwasserstoff etc. an den Quelien selbst vorzunehmen und die Fassung der Wasserproben für die weitere Analyse selbst zu leiten. Seine Wasser-Analysen sind mit bewunderungswürdiger Genauigkeit und Sorgfalt ausgeführt; spätere Untersuchungen, die an einigen der von ihm analysierten Quellen angestellt worden sind, haben fast durchweg seine Ergebnisse bestätigt, abgesehen von den durch neuere, verbesserte Analysenmethoden bedingten Abweichungen. So haben die fast 40 Jahre nach A. von Plantas Analysen vom Schreiber dieser Zeilen ausge- führten Untersuchungen der (alten) St. Moritzer Quellen Zahlen ergeben, die für die Hauptbestandteile nur um Weniges von jenen abweichen. Eingehende Untersuchungen über die Verluste der St. Moritzer Wasser an Eisen und an Kohlensäure beim Ver- 261 sandt und bei der Erwärmung beschäftigten A. von Planta im Jahre 1855. Im Auftrage der Regierung des Kantons Graubünden wurden Analysen der vielen Heilquellen und der Mofetten von Schuls und Tarasp ausgeführt (1858). Dann folg- ten die Gypsthermen von Bormio (Okt. 1859), die Schwefel- quelle von Alveneu (1859), Peiden (1862), Val Dragun (Chialzina) bei Schuls (1864), vorläufige Untersuchungen der neuentdeckten Quellen von Passugg (1864) Analysen des Badeschlammes von Bormio (1865), der jodhaltige Eisensäuerling von Rothenbrunnen im Domleschg 1866/67, die Therme von Pfäfers-Ragaz (1868), St. Bernhardin (1870); neue Untersuchungen der Quellen von Passugg bei Chur, Solis, Tiefenkasten, Disentis (1878) und zu- letzt Fideris (1879). Ausser den Altmeistern der analytischen Chemie, Bunsen und Fresenius, dürfte es wenige Chemiker geben, die eine so grosse Anzahl solcher schwieriger Mineralwasser-Ana- lysen durchgeführt haben, wie diese Aufzählung sie aufweist. Das Laboratorium in Reichenau gieng in spätern Jahren ein, als sein Inhaber sich von den analytischen Arbeiten ‘ab und mehr und mehr rein wissenschaftlichen Forsch- ungen zuwandte. Dafür waren in Reichenau weder hin- reichende Einrichtungen, noch auch namentlich die nötige Anregung im Umgang mit Fachgenossen vorhanden. Da- her wurde die Arbeitsstätte nach Auswärts veriegt. Zu- nächst siedelte die Familie nach Stuttgart über. Im Laboratorium der landwirtschaftlichen Akademie Hohenheim führte A. von Planta eine Untersuchung des Nollaschlammes aus'). Die Nolla, ein bei Thusis in den 1) Die Nollaschiefer im Kanton Graubünden in ihrer landwirt- schaftlichen Bedeutung. Landwirtschaftliche Versuchsstationen 15. (1872); Alpwirtschaftl. Monatsblätter 1872 Nr. 6. (Auch als Brochure erschienen. Aarau 1872). | 262 Hinterrhein mündender Wildbach schneidet ihr Bett tief in weiche, schwarzgraue, bituminose Thonschiefer ein und führt bei Hochwasser unglaubliche Mengen von Geröllen und schwarzem Schlamm dem Rheine zu. Dieser Schlamm, der an verschiedenen Orten sich in reichlichen Mengen ablagert, enthält bedeutende Mengen von Pflanzennähr- stoffen und bildet eine vorzügliche Ackererde von grosser Wasserkapazität und hohem Gehalt an relativ leicht assi- milierbaren Nährstoffen (Stickstoff 0,2072 °/; Phosphor- säure 0,4485 °/,; Kali 1,9406 °). Auf Grund seiner eingehenden Untersuchung und praktischer Erfahrungen empfahl A. von Planta diesen Nollaschlamm als Dünge- mittel. | Während seines Stuttgarter Aufenthaltes befasste sich unser Forscher auch mit dem Studium der Beerenobst- kultur, die er dann seinen Landsleuten in einer kleinen Schrift empfahl). Aus der gleichen Zeit stammt seine Anleitung für Kultur und Schnitt von Spalierbirnen etc. ?). In der Folge schloss sich A. von Planta behufs der Wiederaufnahme chemischer Arbeiten namentlich an Pro- fessor E. Erlenmeyer an. In dessen Laboratorium in Heidelberg, später in München entstand eine Untersuch- ung über die chemischen Bestandteile der /va /Achillea moschata) 8), des aromatischen « Wildfräuleinkrautes », das in Graubünden zur Bereitung des geschätzten « Iva- bitters» dient. A. von Planta isolierte aus dieser Pflanze ein ätherisches Oel, das er /vaol nannte, ferner drei Bitterstoffe: Jvain, Achillein und Moschatin, von denen der zweite auch in der gewöhnlichen Schafgarbe enthalten zu sein scheint. 1) Die Kultur des Beerenobstes mit besonderer Rücksicht auf die schweizerischen Verhältnisse. Frauenfeld 1874. 2) Chur, ohne Jahrzahl. 3) Annalen der Chemie und Pharmacie 155, pag. 145. 263 In Miinchen begannen Anfangs der 70er Jahre auch jene Forschungen, die wir neben den Mineralwasser-Ana- lysen als das Hauptwerk seines Lebens anzusehen haben, die umfassenden Untersuchungen über den Haushalt der Bienen. Es war Liebig, auf dessen Anregung A. von Planta sich dieses bis dahin von den Chemikern wenig bebaute Arbeitsfeld wählte, dem er bis an sein Lebens- ende treu blieb. Die ersten Ergebnisse dieser Forschungen sind in vier Abhandlungen niedergelegt unter dem Titel « Chemische Studien über die Bienen »'). Auf der Jahresversammlung der Schweiz. Naturforschenden Gesellschaft in Chur 1874 berichtete A. von Planta in einem hübschen Vortrag?) über Plan und vorläufige Resultate dieser Studien. Es wurden zuerst eine Anzahl von Honigsorten ver- schiedener Herkunft und verschiedenen Alters analysiert und darin neben den Zuckerarten namentlich auch der Gehalt an den in geringen Mengen vorhandenen Bestand- teilen, Eiweissstoffen, Peptonen, fetten Phosphaten etc. festgestellt. Als regelmässiger Bestandteil wurde auch Ameisensäure gefunden, die hier wohl die Rolle eines Antisepticums spielt. Ferner fanden die beiden Chemiker im Honig ein Ferment auf, welches auf Rohrzucker in- vertierend wirkt, d. h. diesen in ein Gemenge von Trauben- zucker und Fruchtzucker zerlegt. Die Vermutung, dass dieses Ferment dem Speichel der Bienen entstamme, gab Anlass das Sekret der Kopfspeicheldrüsen derselben zu prüfen. Da ein Herauspräparieren der äusserst feinen Speicheldrüsen selbst nicht thunlich war, so wurde das Sekret durch Extraction von Bienenköpfen mittelst Gly- 1) A. von Planta und E. Erlenmeyer, Deutsche Bienenzeitung 1878 Nro. 16 und 17; 1879 Nro. 12 und 1880 Nro. 1. 2) Verhandlungen der Sehweiz. Naturforschenden Gesellschaft, Chur 1874. 264 cerin gewonnen. In diesem Extract fanden sich wirklich Fermente vor, welche im Stande sind, Rohrzucker und selbst Stärke zu spalten und Eiweissstoffe in leicht lös- liche Peptone zu verwandeln. Den Kernpunkt dieser Untersuchungen bildete eine Untersuchung des Wachses ; es sollte dieselbe namentlich auch die damals noch un- gelöste Frage entscheiden helfen, ob das Wachs (und die Fette) aus Kohlehydraten, wie Liebig behauptete, oder aus Eiweissstoffen, nach Voits Ansicht gebildet werde. Es zeigte sich, dass das Bienenwachs zwar Eiweissstoffe enthält, durch Fütterungsversuche an Bienen wurde aber gefunden, dass Zuckerarten, also Kohlehydrate allein das Material zur Wachsbildung abgeben; eine Beteiligung der Eiweissstoffe war dabei nicht nachzuweisen. Die geringe Menge der dem fertigen Wachse beigemengten eiweiss- haltigen Substanzen stammt aus dem Speichel der Bienen. Seit dem Jahre 1880 verbrachte A. von Planta je- weilen die Wintermonate in Zürich, während er den Som- mer über auf seinem herrlichen Landgute in Reichenau verweilte. In Zürich hatte er in unserem hervorragen- den Pflanzen-Chemiker Prof. Ernst Schulze einen Mit- arbeiter, Berater und Freund gefunden. Im agricultur- chemischen Laboratorium des Polytechnikums räumte ihm Prof. Schulze einen besonderen Arbeitsraum ein. Die Arbeiten, welche hier teils durch A. von Planta allein, teils in Gemeinschaft mit Prof. E. Schulze ausgeführt wurden, erstreckten sich zunächst wieder auf die Phy- siologie der Bienen, namentlich den Chemismus ihrer Er- nährung. Es bedurfte weitausgreifender Untersuchungen um über diese Verhältnisse Klarheit zu verbreiten. So war über die chemische Zusammensetzung des Blüten- staubes, der den Bienen als Hauptmaterial für die Be- reitung des den Bienenlarven zu verabreichenden Futter- saftes dient, nur wenig bekannt. È E 265 A. von Planta verschaffte sich grosse Mengen von Pollen der Haselstaude und der Kiefer, da er von diesen Pflanzen verhältnissmässig leicht und in genügender Quantität zu gewinnen war. In diesem Blütenstaube fanden sich: Rohrzucker in grosser Menge, der sich in schön krystallisierter Form isolieren liess, ferner Stärke, ‚Cellulose, Eiweissstoffe (Globuline), Peptone, Hypoxanthin, Guanin, Glutamin, Vernin, Fett, Cholesterin, Farbstoffe, wachsartige Stoffe, Fettsäuren und Bitterstoffe. ?) Sodann wurden schon früher begonnene Untersuchungen fortgesetzt über den Nektar der Blüten, 2) welcher den Bienen als hauptsächlichster Rohstoff für die Bereitung des Honigs dient. Als günstigstes Untersuchungsobjekt er- schien dazu der Nektar der Protea mellifera, einer am Cap der guten Hoffnung einheimischen, sehr nektarreichen Pflanze. Dieses Material wurde zunächst im eingedickten Zustande, so wie es in der Capstadt verkauft wird, unter- sucht; später gelang es durch Vermittlung dortiger Missionäre mit grosser Mühe, auch frischen Nektar in hinreichender Menge zu erhalten. Derselbe wurde unter erheblichen Schwierigkeiten durch Pasteurisieren in ver- lötheten Blechbüchsen für den Transport konserviert. Auch mit der Pipette ausgesaugter Nektar von Bignonia radicans und Hoya carnosa, die in unsern Gärten und Gewächshäusern zu finden sind, konnte in den Bereich der Untersuchung gezogen werden. In diesen Nektar- arten fanden sich: Glykose, Laevulose und wenig Rohr- zucker. Von dem im Honigmagen der Bienen aus dem Nektar bereiteten Honig unterscheidet sich der Nektar durch grösseren Wassergehalt und grösseren Gehalt an Rohrzucker (der in manchen Honigsorten ganz fehlt), und 1) Landw. Versuchsstationen 1884, 97; 1885, 215. Zeitschrift für physiolog. Chemie 10, 326. 2) Zeitschrift für physiolog. Chemie 10, 227, 266 namentlich durch das Fehlen von stickstoffhaltigen Stoffen (Eiweiss) und von Ameisensäure. Ueber die Mengen des in den Blüten bei uns einheimischer Pflanzen enthaltenen Nektars gewann man durch Ausziehen der Blüten mit Wasser Aufschluss. Es konnte so z. B. berechnet werden, dass um 1 gr Zucker (entsprechend 1,3 gr Honig) zu ge- winnen, die Bienen mindestens 2129 Alpenrosenbliiten oder 5000 Blütenköpfchen der Esparsette befliegen müssen. In Bezug auf die Beschaffung des Materiales noch schwieriger und durch ihre Ergebnisse bedeutsam gestal- teten sich A. von Planta’s Untersuchungen über den Futtersaft der Bienen!. Dieser Futtersaft, der von den Arbeiterinnen zur Ernährung der Bienenlarven aus Blüten- staub und Honig bereitet und in die Larvenzellen gelegt wird, war ebenfalls nach seiner Zusammensetzung noch so gut wie unbekannt; selbst über seine Herkunft herrsch- ten widersprechende Meinungen. Während einzelne For- scher, namentlich Schönfeld und anfänglich auch Leuckart, die Ansicht vertraten, der Futtersaft sei ein Produkt des Chylusmagens und werde von diesem aus in die Zellen erbrochen, ganz wie der Honig aus dem Honigmagen, nahmen Andere als einzige Quelle des Futtersaftes die Speicheldrüsen des Kopfes und Thorax an. Unser Forscher stellte sich nun die Aufgabe, die Futter- breie, welche die drei Larvengattungen der Königinnen, Drohnen und Arbeitsbienen erhalten, gesondert zu unter- suchen. Dem Interesse zweier Bienenzüchter, der Herren Theiler in Zug und Wyndlin in Kerns war es zu ver- danken, dass die nötigen Mengen des Materials zur Verfügung stunden. Es mussten nicht weniger als 200 Königinnenzellen und mehrere tausend Drohnen- und Arbeiterinnenzellen zur Gewinnung desselben verwendet werden. 1) Zeitschrift für physiolog. Chemie 12, 327 und 13. 552. 269 British Bee Journal >.) Wiederholt wurde Dr. von Planta in den bezüglichen Fachzeitungen hoch gefeiert. ?) Er war Vicepräsident des Vereins schweizerischer Bienen- freunde und wurde im Jahre 1894 zum Ehrenmitgliede der British Bee-Keeper’s Association ernannt. So blieb er mit den praktischen Bienenzüchtern in stetem Contakt und suchte durch zahlreiche Vorträge, in welchen er in anziehender Weise die Ergebnisse seiner wissenschaftlichen Arbeiten gemeinverständlich darzulegen wusste, Belehrung und Anregung zu verbreiten. Die Untersuchungen über den Haushalt der Bienen vermochten aber nicht den Arbeits- und Forscherdrang des rüstigen Greises ausschliesslich zu. befriedigen. Er wandte sich daneben im letzten Jahrzehut wieder der Chemie der Pflanzenssoffe zu, aus der er schon vor 40 Jahren die Gegenstände seiner ersten wissenschaftlichen Arbeiten gewählt hatte. Umfangreiche. meist im Verein mit Prof. E. Schulze unternommene Untersuchungen be- trafen die Wurzelknollen von Stachys tuberifera, einer aus Japan stammenden neuen Gemüsepflanze *). Diese Knollen, welche im übrigen eine ähnliche Zusammensetz- 1) 14. März 1895. | 2) Vergl. Schweiz. Bienenzeitung 1894. Revue Internationale d’Apieulture Dec. 1894. 3) Die Ergebnisse dieser Arbeiten sind in folgenden Abhand- lungen niedergelegt: « Ueber die Zusammensetzung der Knollen von Siachys tuberifera », Landw. Versuchsstationen 35, 473 (1888) ; « Eine neue Gemüsepflanze aus Japan », Jahresbericht der natur- forschenden Gesellschaft Graubündens XXXIV. 136 (1891); « Ueber einige Bestandteile der Wurzelknollen von Stachys tuberifera >, Landw. Versuchsstationen, 40, 277; « Bestimmung des Stachyose- gehaltes der Wurzelknollen von Stachys tuberifera », ebendaselbst 41, 123; « Ueber die organischen Basen der Wurzelknollen von Stachys tuberifera » Archiv der Pharmacie, 231, 305 (1893). Kür- zere Mitteilungen finden sich in den Berichten der Deutschen Chem. Gesellschaft. 270 ung aufweisen wie die Kartoffeln, enthalten keine Stärke, sondern ein bis dahin unbekanntes Kohlenhydrat, dem die Entdecker den Namen Stachyose beilesten. Diese Stachyose ist eine krystallisierbare Zuckerart C,g H O4 + 3H,0 und hat Aehnlichkeit mit der Melitose /Raf- finose). Beim Erhitzen mit verdünnten Säuren zerfällt sie wie die Melitose in ein Gemenge von Glykose, Lae- vulose und Galaktose. Weiter fand sich in den Stachys- knollen Glutamin, Tyrosin und eine neue, dem Betain ähnliche Base, welche Stachydrin genannt wurde. Wie Prof. E. Schulze berichtet !) begann Dr. von Planta im Herbst 1594 noch eine neue Arbeit über einen Be- standteil der Pflanzensamen, der wahrscheinlich das Kalk- salz einer sogenannten gepaarten Phosphorsäure ist. Mit- ten in diesen Untersuchungen rief der Tod den unermüd- lichen Forscher aus seinem arbeitsreichen Leben ab. Noch wenige Tage vor seinem Ende hatte er in voller Geistes- frische im Laboratorium gearbeitet und am Abend dieses letzten Arbeitstages noch in einem Vortrag in der tech- nischen Gesellschaft in Zürich Mitteilungen und Vor- weisungen aus dem Leben der Bienen und aus der Pflanzenchemie gemacht. Wenige Tage darauf erlag er sanft einer rasch verlaufenden Lungenentzündung. Er hatte ein Alter von 75 Jahren erreicht und es ist ihm beschieden worden, was er sich oft gewünscht hatte, dass er bis an sein Lebensende thätig sein konnte. Mit Dr. Adolf von Planta ist ein Mensch von den trefflichsten Charaktereigenschaften dahingegangen. Mit dem Arbeitseifer, der Ausdauer und der Gewissenhaftig- keit, die ihn zur Ausführung seiner überaus zahlreichen che- mischen Arbeiten befähigten, verband er die gewinnendste Liebenswürdigkeit, jene « Höflichkeit des Herzens », die man nur bei edlen Naturen findet. Dieser entfloss auch seine Be- 1) In einem Nekrolog, Landw. Versuchsstationen, 46, 79, 267 Mm jeder der drei Futtersaftsorten wurde der Gehalt an Wasser, Zucker, Eiweissstoffen, Fett und Mineralbe- standteilen ermittelt. Dabei ergab sich nun die merk- würdige Thatsache, dass der Futtersaft wechselnde Zu- sammensetzung hat, je nach der Larvenart, für die er bestimmt ist und bei Arbeiterinnen und Drohnen selbst nach dem Alter der Larven. Die Königinlarven werden immer mit überreichlichen Mengen eines völlig vorver- dauten Futters versehen, welches sich durch grossen Gehalt an Eiweissstoffen, also durch hohen Nährwert aus- zeichnet. Dagegen erhalten die Drohnen bedeutend we- niger Futter und dieses wird ihnen nur bis zum vierten Tage in fertig verdautem Zustande verabreicht, von da an erhält es einen erheblichen Zusatz von unverdauten Pollen und Honig. Der Futterbrei, der für die Ar- beiterinnen bereitet wird, ist wie der der Königinnen fertig verdaut, enthält aber vom vierten Tage an viel weniger Eiweissstoffe (27 °/, statt 53 °/, in den ersten Tagen). A. von Planta schloss aus diesen Ergebnissen, dass die Bienen dem Futtersaft, je nach dem Zweck der da- mit erreicht werden soll, absichtlich eine bestimmte Zu- sammensetzung geben. Ferner aber lieferten diese Resul- tate den Beweis, dass die von Schönfeld vertretene An- sicht die richtige ist: dass der Futtersaft ein Produkt des Chylusmagens der Biene ist und nicht ein Drüsensekret ist, welches eine viel gleichartigere Zusammensetzung haben müsste, wie etwa die Milch, mit der man den Futtersaft oft verglichen nat. Neben diesen grossen und wichtigen apistischen Forsch- ungen veröffentlichte A. von Planta auch einige kleinere Arbeiten über Unterscheidung von reinem Bienenhonig von künstlich fabriziertem Honig, über die Färbung des Wachses (die dem Pollen zuzuschreiben ist), über den 268 sogen. Fruchtzucker (Invertzucker) als Bienenfutter und mehrere andere. Gewissermassen einen Abschluss der apistischen Forsch- ungen A. von Planta’s bildete eine Arbeit über den wirklichen Ursprung der Ameisensäure im Honig !). Es wurde durch dieselbe der Nachweis erbracht, dass die im Honig enthaltene, antiseptisch wirkende Ameisensäure lediglich dem Blute der Biene entstammt. Aus meh- reren hundert Bienen die durch Chloroform getötet waren, wurde mittelst einer Capillarpipette reines Blut aufgesammelt und in alkalisch gemachtem Wasser auf- gefangen. In diesem Blut liess sich derart deutlich Ameisen- säure nachweisen. Noch grössere Mengen dieser Säure sind aber enthalten in dem Sekret der Speicheldrüsen des Kopfes und des Thorax; beim Einspeicheln des Nektars geht diese Ameisensäure mit in den Honigmagen und wird zu einem Bestandteile des Honigs. Eine letzte Arbeit über die Mineralstoffe des Bienen- körpers blieb unvollendet und der Tod verhinderte auch die Ausführung von Projekten zu weitern Untersuch- ungen über das Bienenbrod u. s. w. Die Arbeiten A. von Planta’s über die Physiologie der Bienen sind zum grössten Teil in popularisierter Form auch in den apistischen Fachzeitungen erschienen, zu- meist in der schweiz. Bienenzeitung (1879 bis 1893). Diese Veröffentlichungen erregten auch bei den Bienen- züchtern das lebhafteste Interesse und verschafften ihrem Urheber den Ruf einer ersten Autorität auf diesem Ge- biete. « There is hardly another man who has given so much time to scientific investigations for the benefit of bee-keepers » heisst es in einem Nekrolog in « The 1) Jahresbericht der Naturforschenden Gesellschaft Graubündens XXXVI. pag. 65 und XXXVII. pag. 3. 271 scheidenheit, die ihn, so sehr er sich freuen konnte über - jeden Erfolg den er bei seinen Arbeiten erreichte, doch frei sein liess von aller Ueberschätzung seiner eigenen Leistungen. Jeder, der Adolf von Planta persönlich näher treten - durfte, wird sein Andenken stets hochhalten. Durch seine Forschungen aber hat er sich ein Andenken gesichert, das unsere Generation überdauern wird. Dr. E. BossHARD, | Professor in Winterthur. ellsc: 516 mm n Ges G a * 2 best ende Ue - hek ch 0 eat alt à rs joth ib] urfe l lare sin li 0 ex] 2 Sh © Mo p) 3 1 Ge = p 16 Nat B EXEM N i Ala ‘dr die F ausel OCTOBRE-NOVEMBRE 1895 IPTE RENDU DES TRAVAUX _ SOIXANTE-DIX-HUITIÈME SESSION DE LA o OCIETE HELVÉTIQUE SCIENCES NATURELLES RÉUNIE A ZERMATT Les 9, 10 et 11 septembre 1895 GENÈVE B REAU DES ARCHIVES, RUE DE LA PÉLISSERIE, 18 __ LAUSANNE PARIS | GEORGES BRIDEL G. MASSON Place de la Bone - Boulevard St-Germain, 120 Dépôt pour PALLEMAGNE, H. GEORG, A BALE 1895 ARCHIVES DES SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES OCTOBRE-NOVEMBRE 1895 COMPTE RENDU DES TRAVAUX PRÉSENTÉS A LA SOIXANTE-DIX-HUITIÈME SESSION DE LA SOCIETE HELVETIQUE DES SCIENCES NATURELLES RÉUNIE A ZERMATT Les 9, 10 et 14 septembre 1895 EC CGR GENÈVE BUREAU DES ARCHIVES, RUE DE LA PÉLISSERIE, 18 LAUSANNE | PARIS GEORGES BRIDEL | G. MASSON Place de la Louve, 1 | Boulevard St-Germain, 120 . Dépôt pour l’ALLEMAGNE, H. GEORG, a Bate 1895 Genève. — Impr. Rev & MALAVALLON. SOIXANTE-DIX-HUITIEME SESSION SOCIRTE HELVBTIQUE DES SCIENCES NATURELLES RÉUNIE A ZERMATT Les 9, 10 et 11 septembre 1895. Les réunions de la Société helvétique des sciences na- turelles se suivent annuellement sans changement ou à peu près dans leur programme; ce sont les mêmes séan- ces se succédant dans le même ordre et presque la même composition, grâce aux fidèles qui sauf empêchement absolu se font un devoir et plus encore un plaisir d’ac- courir à l’appel du comité annuel pour se réunir à leurs collègues des autres cantons et consolider d'anciennes et intimes relations d'amitié. Le lieu de la réunion change, mais ce qui demeure ce sont les sentiments qu’apportent tous les participants, la cordialité parfaite qui règne entre eux malgré les divergences d'opinions et aussi l’accueil qu'ils reçoivent chaque fois de la part des habitants ; car dans noire petit pays, si merveilleusement doté par la nature, tous aiment les choses de la nature et ont de l’es- time pour ceux qui l’étudient. Ce n’est pas dans un centre industriel comme à Schaff- house l’an dernier, ni dans une ville d'université comme 4 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE pour les sessions antérieures de Bâle et de Lausanne que les membres de la Société s'étaient donné rendez-vous. cette année, mais bien au cœur même de la grande na- ture alpestre, dans ce Zermatt dont le nom seul en dit tant à tous les admirateurs de la haute montagne. Le comité annuel présidé par M. P.-M. de Riedmatten, de Sion, a très largement fait les choses. Il en a été de: même de la Société Murithienne qui avait invité les sec- tions sœurs du reste de la Suisse, et de son président, M. Wilezek. La famille Seiler, propriétaire des grands hôtels. de Zermatt avait tenu à honneur de faire tout ce qui était en son pouvoir pour rendre plus facile et agréable le sé- jour de ses hôtes naturalistes qui tous sont revenus en- chantés et reconnaissants de l’accueil reçu. Une centaine de membres ont pris part à cette session, dont les séances ont été très nourries. Le programme de: ces séances a été du reste comme nous l’avons dit le même que les années précédentes. La réunion a été ouverte en assemblée générale le 9 septembre par un discours très intéressant de M. de Riedmatien président, sur l’histoire naturelle de la ré- gion. Le lendemain ont eu lieu les séances des sections spé- ciales correspondant aux différentes branches des sciences. Une seconde assemblée générale tenue le 11 septem- bre a clos cette session. On y a entendu encore plusieurs communications importantes et d’un intérét plus général. A côté de ces séances le comité avait organisé de char- mantes excursions dans les environs, aux gorges du Goerner, au glacier de Findelen et ailleurs, et Zermatt par ces beiles journées de septembre s’est montré sous son plus beau jour. DES SCIENCES NATURELLES. 5 Nous tenons & exprimer ici nos plus sincères remer- - 6 2°=2:Sporeslechmuleese 2.0.2 u Se 3 — Spores alvéolées . ..... ee SA 5) 3. Peridium chagriné, bosselé, couleur de rouille. Spores TEMI NEREO SOS .... Tu. ferrugineum. — Péridium verruqueux à aspérités polygonales, spores brunes „er ne PE 4 4. Péridium noiràtre ; glèbe grise à veines rousses.......... Tu. brumale. — Péridium d'un noir roux; glèbe noire violacée ou rou- geätre, marbrée de fines veines blanchesernen ne Tu. Melanosporum. 5. Péridium à verrues polyédriques striées transversa- lemenb ts ee ..... Tu. Aestivium. — Peridium à verrues pyramidales striées longitudi- nalement 2... RR Tu. Mesentericum. 6. Spores échinulées ....... 2 Ta rujume =" Spores-alveoleesı. 2.2... E 7 7. Péridium blanc tomenteux, gièbe blanchatre ou VIOlacée nen Re nn, Tu. Borchit. — Péridium ocracé ou brun, glèbe dAun jaune AUVe 2 Tu. Excavatum. — Peridium rougeätre, glebe bru- MA AR ER tr Tu. fetidum. DES SCIENCES NATURELLES. 63 M. le prof. WiLezek présente a la Société deux plantes rares ou nouvelles pour la flore de l'Europe centrale. Achillea graja Beyer (A. herba-rota All. nana L.) découverte par M. Beyer en 1893 dans le Val Savaran- che. (Voir Verhandl. Bot. Verein Prov. Brandenbourg 1893). Ce nouvel hybride, trouvé en un seul exemplaire par M. Beyer est abondant aux environs de la cabane Victor- Emmanuel, dans le massif du Grand-Paradis et au Col Louzon, versant de Cogne, toujours entre 2500 et 2900" d’altitude. MM. Wilczek et Jaccard en ont cueilli un certain nom- bre d’exemplaires qu'ils distribueront aux herbiers qui en feront la demande. L’interet de cette trouvaille repose sur le fait que M. Wilezek a vu dans l’herbier de M. E. Burnat a Nant sur Vevey un exemplaire authentique d’Achillea Morissonii Rehb., qui paraît être un hybride entre les Achillea herta-rota All. et nana L. et non un hybride entre les Achillea herba-rota All. et moschata W. comme le voudrait la planche et le texte donnés pour I’ Achillea Morissonii par Reichenbach. M. Wilezek se pro- pose de revenir sur ce point. M. le prof. WoLrr donne quelques détails sur un autre hybride du même genre, |’ Achillea Morisiana Rchb. M. le prof. Wicczek. Potamogeton vaginatus. M. A. Bennet, de Croydon a revul’an dernier la plupart des collections de Potamogeton suisses et a découvert dans l’herbier de M. le Prof. F.-L. Forel a Morges une espèce nouvelle pour la Suisse, le Pot. vaginatus Turz. Cat. Bai- kal, n° 1092. Cette plante qui existe en abondance dans le lac Léman, (Morges, port de Genève) et dans le lac de 64 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE Constance offre une série de particularités morphologi- ques et biologiques qui la distinguent nettement du Pot. pectinatus Koch. Si on étudie sur place dans la rade de Morges les deux Potamogeton qui y forment de nombreuses colonies à des profondeurs variant du 1" à 8" (?) on sera tont d’abord frappé par la grande vigueur et la plus forte taille du Pot. vaginatus, caractérisé en outre par ses gaines foliaires fortement développées et ses tiges plus épaisses, plus rigi- des et plus cassantes. Les différences biologiques sont plus grandes encore. Au commencement de l'hiver on ne voit plus trace du Pot. pectinatus. Dès l'automne les tiges flottantes commencent à prendre un aspect maladif et disparaissent petit à petit. Les tiges flottantes du Pot. vaginatus, par contre, persistent et forment même en hiver de véritables prairies infra-aquatiques, de couleur vert noirâtre. Ces tiges étant vivaces, leur rigidité et leur épaisseur s'expliquent facilement. Les deux Potamogeton ne fleurissent jamais dans le lac, aussi M. Forel à Morges et M. Wilezek à Lausanne les cultivent dans des bassins pour les étudier de plus près. M. Jules AMANN fait une communication relative à la flore des mousses suisses. Il a découvert dans le courant de l'été, le Mnium hymenophylloides Hüten sur des rochers schisteux humides près de Mauvoisin, dans la vallée de Bagne à 1800". Cette petite espèce, très rare en Suisse, est sans doute un reliquat de l’époque glaciaire, et se pré- sente toujours sous une forme stérile et réduite qui n’at- teint jamais le développement des échantillons provenant des Alpes de Norvège où elle est répandue. Il indique, au Tessin, la présence d’un certain nombre DES SCIENCES NATURELLES. 65 de mousses caractéristiques qui se retrouvent dans les États méridionaux de l'Amérique du nord: Nouvelle-Ca- lifornie, Floride, Louisiane, etc. On doit sans doute les considérer comme des types de l’époque tertiaire qui, dans la région insubrienne comme en Amérique, ont pu persister grâce à des conditions spéciales qu’a dû présenter, dans ces contrées, le climat de l’époque glaciaire. Il parle d’une nouvelle méthode de représentation gra- phique de la forme des feuilles de mousses, puis du prin- cipe de la subordination des espèces dans la classifica- lion de ces végétaux. M. le Prof. R. CHopar donne sous forme de confé- rence, dans la seconde assemblée générale, les résultats principaux des études qu’il poursuit depuis plusieurs années sur les alques vertes inférieures. Les différentes tendances peuvent être dérivées d’un type Palmella ou Tetraspora. Les Volocinées sont des Palmellacées (au sens strict du mot) à phase mobile pré- pondérante mais qui conservent comme phases accessoi- res les états palmella, protococcus et cette curieuse for- mation que l’auteur désigne sous le nom de phase larvaire et qui consiste en une division selon le schema connu depuis longtemps pour Eudorina. Cette phase se recon- naît chez tous les genres de Volocinées. Par prédominance de la phase sporangiale les Proto- coccoidées diffèrent des Palmellacées vers lesquelles elles convergent. On peut suivre pas à pas la transformation des zoospores ou éléments mobiles en spores ou éléments immobiles, enfin ces dernières acquérant dans l’intérieur de la cellule mère leur développement définitif on abou- 5 66 SOCIÉTÉ HELVETIQUE tit à la formation de ce que l’auteur appelle des autospo- res (spores semblables de forme à la cellule mère). On peut aussi suivre pas à pas le passage des Proto- coccoidées isolées aux Protococcoidées en colonies. Dans certain types la prédominance de l’un des états n’est pas fixée (Scenodesmus-Dactylococcus). Selon que les individus sont librement nageant ou fixés, les associations varieront comme il arrive chez Raphidium ; on peut à partir des Polyedres suivre l’évo- lution des Pediastrées à cellules arrondies ou à cellules anguleuses. Ces cellules seront mutiques ou aristées. Dans les séries secondaires, les zoospores peuvent exister, être entourées d’une gelée commune fugace ou persistante, ce qui déterminera la constitution d’une colonie ou d’indi- vidualités; comme pour les types à cellules isolées, le pas- sage des zoospores aux spores et aux autospores est insen- sible et à côté de formes à production prépondérante de zoospores se trouvent des types à spores ou autospores prépondérantes. Finalement les colonies naissent adultes hors des cellules des anciennes colonies (Hariotina). Tandis que chez les Pédiastrées certains genres sont très fixés (Pediastrum, Hariotina) d’autres sont flottants et peuvent passer à un état unicellulaire et même gelifié (Coelastrum). Dans la troisième série dérivée des Palmellacées-Tetras- poracées, les membranes séparatrices deviennent persis- tantes et la phase Pleurococcoïdées devient prépondérante. Parmi les types inférieurs des Pleurococcus se trouvent Monostroma et Pleurococeus. Ce dernier peut posséder des états Protococcus, Stichococcus, filamenteux et finalement Hormotila. Le genre Pleurococcus est nettement de la série des algues filamenteuses ou à thalle. Toutes les sé- DES SCIENCES NATURELLES. 67 ries el sous-séries se laissent facilement dériver des Palmella- cées si on tient comple des propriétés inhérentes à ces plan- des el du milieu déterminant. Ce dernier mel en évidence en leur donnant la preponderance, des caractères flottants chez des Palmellacées. M. R. CHODAT. Sur l'origine de quelques plantes valai- Sannes. Le Matthiola valesiaca des auteurs est une espèce peu définie et au sujet de laquelle il y a les divergences de vue les plus profondes. M. Chodat a étudié plus spécialement les formes dn Valais et de la Maurienne et conclut à une origine unique de ces plantes distinctes. Ce serait du Piémont qu’elles auraient divergé pénétrant dans le Va- lais et la Maurienne par les cols. A propos de Senecio carniolicus, S. incanus et S. uniflo- rus le même auteur explique les caractères différentiels tirés des achaînes et des soies de l’aigrette. Il montre que ces différentes espèces sont dérivées de la souche qui a donné S. cinenaria, S. Pearsoonti, S. leucophyllus type méditer- ranéen répandu dans les régions montagneuses. Astragalus aristatus appartient à une section d’Astraga- les dont tous les représentants sont des plantes nivales des montagnes du sud de l’Europe on de l'Orient. Ces différentes plantes comme beaucoup d’autres lui paraissent constituer des résidus de la flore alpine tertiaire Chassée de nos montagnes par l’extension des glaciers, mais qui y ont de nouveau pénétré (voir à ce sujet Chodat, Remarques de géographie botanique, Bulletin de la Soc. botanique de France, Session extraordinaire en Suisse 1894.) 68 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE M. R. Chopar. Sur la flore des neiges. Pour l’auteur qui l’a étudiée sur place, la neige rouge doit sa coloration non pas à une sphærelle mais à un chlamydomonas dont il donne le développement et qui est le même que celui que Lagerheim a découvert dans la. neige des Andes (Ch. sanguinea). Il a trouvé dans la neige un Raphidium spécial, le Ra- phidium nivale nov. spec. et une Desmidiée colorée en noir brun, | Ancylonema Nordenskiöldü. Le Raphidium avait déja été rencontré par de Lagerheim dans la neige des Andes, mais cet auteur l’avait pris pour un champi- snon. L’Ancylonema Nordenskiöldii Bergg. avait été trouvé déjà sur l’inlandsis du Groenland et dans les nei- ges de la Laponie. M. le Prof. WegeLIN, de Frauenfeld, fait une commu- nication sur le Solidago canadensis communément appelé par les paysans thurgoviens « Streuepest. » Cette plante introduite primitivement comme ornement dans les jardins occupe maintenant le long des cours d’eau de grands espaces de terrains autrefois productifs; les colonies. isolées qui offrent une superficie variant d’un décimètre carré jusqu’à dix ares, s’accroissent constamment à la périphérie soit au moyen des rhizomes rampants soit au moyen des graines aisément transportables dont chaque plante produit 50 à 70,000. Comme cette mauvaise herbe détruit toutes les plantes utiles et ne peut être employée ni comme fourrage, ni comme litière, ni comme combustible, elle cause un véritable préjudice aux agri- culteurs et il est à désirer qu'on étudie le moyen de limi- ter ses progrès. DES SCIENCES NATURELLES. 69 M. Micneus, de Genève, signale deux plantes qui ont fleuri cette année dans son jardin: La Tschihatcheffia äsafidea Boissier, Crucifère originaire de la haute vallée de l’Euphrate est une espèce si rare qu’elle est fort mal représentée dans la plupart des grands herbiers euro- péens et qu’elle manque même complètement à deux des principaux (Museum à Paris, de Candolle à Genève). Voi- sine des Isatis cette plante monocarpienne croît dans les fentes de rochers bien exposées au soleil et donne facile- ment des graines. Son introduction dans les jardins est due à M. Leichtlin de Baden-Baden, qui a rendu déjà de nombreux services à la Botanique horticole. — L/’Iris Delavayi Micheli provient de graines reçues au Museum de Paris, du Yunnan (envoi de l’abbé Delavay). Il a fleuri pour la première fois cette année chez M. Micheli qui a reconnu une espèce nouvelle de la Section Apogon et l’a décrite dans la Revue Horticole. M. le Prof. Schröter, de Zurich, donne une des- cription sommaire des formes ;uisses du Pinus sylvestris L. et du P. montana Miller. Ce travail est basé sur les riches matériaux de l’herbier du Polytechnicum à Zurich (106 échantillons récoltés par Heer, Brügger, Jäggi, Schlatter, Schröter, etc. Cette collection a été exposée à Berne en 1895, dans la section de Sylviculture). Pinus SYLVESTRIS Linné: Couronne en parasol, écorce de la partie supérieure de l’arbre rougeàtre, — aiguilles ne durant pas plus de 3 ou 4 ans, d’un vert clair à la face supérieure, aiguës ou mutiques, — cellules de l’épi- derme à lumen ponctiforme sur la section transversale, — tissu mécanique fortement développé entre les deux faisceaux vasculaires, — jeunes cônes réfléchis, apo- 70 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE physes (écussons) des écailles müres ternes, d’un vert jaunätre, aplaties ou recourbées en hamecon, dépourvues. d’anneau noirâtre autour du mamelon (umbö) central, Var. x genuina Heer. Subvar. plana Heer : écussons des écailles da cône aplatis ou formant une pyramide à peine aussi haute que large. Subvar. gibba Heer : écussons des écailles formant une pyramide plus haute que large, souvent terminée en pointe crochue, Indépendamment de ces deux sous-variétés, on peut encore distinguer les formes suivantes : f. erythranthera Sanio à anthères rouges au lieu de jaunes ; se rencontre ici et là. (Irchel, ct. Zurich, Uto près Zurich). f. parvifolia Heer, à aiguilles très courtes (Bormio). f. monticola Schröter, aiguilles des rameaux mâles (plus rarement des rameaux femelles) durant 7 à 9 ans comme celies du P. montana: Chandolin 1970 m., Dala- schlucht 1000 m., Furstenalp au-dessus de Trimmis 1370 m., près d’Avrona, au-dessus de Tarasp, leg. Prof. Magnus, de Berlin. f. compressa Carrière; tous les rameaux sont raides et dressés, l’arbre entier haut de 4 m. ressemble à un grand balai: un seul pied trouvé en 1895 par MM. de Tavel et Schrôter dans une forêt de pin entre Tiefen- kastels et Lenz (Grisons), connu en Ecosse et en Norwège. Les arbres qui portent de jeunes cônes érigés doivent être considérés comme des variations individuelles (Ra- gatz, Andwylermoos leg. Schlatter, St-Gall). Var. B reflexa Heer, les crochets des écailles sont re- courbés du còté du sommet du còne. (Katzensee, Belp- moos, Andwylermoos et Josruti près de St-Gall.) DES SCIENCES NATURELLES. 71 Var. » Engadinensis Heer, apoplyses jaunätres, bril- lantes, avec un anneau noir autour de la protubérance centrale (variété voisine de P. montana) Statzerwald près de Celerina leg. Brügger, Val Tasna Brügger. Pinus MONTANA Miller : Couronne jamais en forme de parasol, — écorce de la partie supérieure de l’arbre noiràtre, — aiguilles durant 7 à 8 ans, d'un vert foncé à la face supérieure, obtuses, — à la section transver- sale, le lumen des cellules de l’épiderme est linéaire (caractère qui d’après Koehne ne se retrouve chez aucune autre espèce de pin), tissu mécanique peu développé entre les faisceaux vasculaires, —- jeunes cônes dressés ou horizontaux, apophyses des écailles müres brillantes brunes, aplaties ou crochues. Le mode de croissance varie beaucoup; on rencontre des arbres: a. À fût droit avec couronne pyramidale; b. A fût oblique; ©. Des arbustes buissonnants; d. Des buissons sans tige centrale avec des rameaux d’abord horizontaux se redressant ensuite (« Leglöhren, Krumholz » pin couché). Ces différentes formes de croissance ne sont point dues à des influences locales, elles sont héréditaires et se transmettent fidèlement par le semis: les différentes va- riétés des cônes peuvent se rencontrer sur tous ces types divers. Le P. montana avec toutes ses variétés présente 4 types principaux correspondant à autant de stations dif- férentes : | 1. Arbre s’elevant jusqu’à 10 mètres avec un tronc droit ou oblique réduit parfois à la taille d’un simple 72 SOCIETE HELVETIQUE arbrisseau : caractéristique pour la region des hauts- marais (Hochmoore). 2. Petit arbre, survivant depuis l’époque glaciaire sur quelques stations des préalpes et du Jura (Glacial-Relief). 3. Arbre élancé souvent fort élevé; a. formant des forêts dans la région subalpine ou b. isolé au milieu des « Leglöhren » (pins couchés). 4. Pins couchés dans la région alpine et subalpine, sur les terrains calcaires et cristallins ; rarement sur les schistes. Nous suivons les vues de Willkomm dans l’énuméra- tion des variétés suivantes : Var. x uncinala Ramond: Cônes nettement asymétri- ques, écailles du côté éclairé (extérieur) recourbées en. crochet. Subvar. rostrata Antoine, apophyses en pyramide plus haute que large; se rencontre: 1°' a Einsiedeln, Rothen- thurm (800-1000 m.), Abtwyl, Rietbach, marais d’Ur- nasch, les Ponts, la Brévine; 2° Uto près de Zurich, Ravellenfluch, ct. de Soleure (500 m., station la moins élevée); 3a Forêts à Anzeindaz, Champey, Planard de Lens, Grächen, Tourtemagne, Davos, Pontresina, val di Forno, val Livigno, col de Buffalora, S. Giacomo, etc.; 3b pieds isolés à Wassen (800 m.), S. Antònien (1500 m.), Arlenwald près d’Arosa (2050 m.), etc.; 4° San Bernardino, Bernina (gyps), val Calanca (chaux), Bor- mio, Vulpera, vallée de la Tamina (f. erythranthera, 876 m.), Lenzer-Heide. Subvar. rotundata Antoine, apophyses en pyramide plus large que haute; se rencontre: 4° marais de Ha- gen, de Scheuren (près Kappel, ct. de Zurich), de ! Ces numéros correspondent aux quatre types de répartition cités plus haut. DES SCIENCES NATURELLES. 73 Rothenthurm, de Andwyl; 35 Rietbach, Murgthal, Ca- saccia sur le Luckmanier; 4° Alpe de Meeren, ct. de Glaris, Murgthal, Sommerikopf, vallée de la Tamina, Alpe de Haldenstein près Coire, S. Bernardino, Bormio, Alveneu, val Bevers, Maloja, Camogasc, vallée de Fimber, Grimsel. Subvar. Pseudopumilio Willkomm ; cônes presque symé- triques : 1° Stöckliried, Amdenerhöhe, marais d'Urnäsch; 2° Uto près de Zurich; 3b lac de Statz, col entre Fähnern et Kamor, Gäbris, 4° vallée de la Tamina (f. erythran- thera, 1400 m.), Churfirsten, Arosa, Bernina, Häuser, Lenzer-Heide. Var. Pumilio Hänke: Cônes symétriques, protubérance centrale (umbo) excentrique (partie supérieure de l’apo- physe plus développée que la partie inférieure). Subvar. gibba Willk. à apophyses bosselées : 3a Wolf- gang près Davos. 4° vallée de la Tamina, Alpe de Säls des Churfirsten, Maloja, col de S. Bernardino, val Sinis- tra, Lac de Statz, Bormio, vallée de Fimber. Subvar. applanata Willk. à apophyses aplaties: 1° Geis- boden près de Zug, 4° Churfirsten (1400 m.), Camper- fin, Murgthal, Alpe de Meeren, vallée de Tamina, Roffla, Bormio, vallée de Fimber. Var. y Mughus Scopoli: Cônes symétriques avec ma- melon (umbo) de l’apophyse central. Marais de Sonnen- berg, de Andwyl près St-Gall, Hagenmoos près Kappel, Alpe de Meeren, Gothard (Pont du Diable), vallée de Fimber, col entre Camor et Fähnern (1430 m.). Ajoutons que chez le Pinus montana comme chez le Pinus sylvestris, dans toutes les variétés se trouve çà et là la forme erythanthera Schröter, à anthères rouges au lieu de jaunes (p. ex. Hagenmoos près de Kappelt, vallée de la Tamina). 7% SOCIETE HELVETIQUE Il existe un hybride sylvestris X montana (P. Rhætica Brügger), trouvé près de Samaden, deerit par le D' Christ (Flora 1864) et confirmé au point de vue anatomique par M. v. Wetistein. M. ScHROTER décrit également les formes d’Anthyllis Vulneraria L., qu'il a énumérées dans l'ouvrage: « Die besten Futierpflanzen » (Il. Theil, seconde édition, Berne 1895). M. SCHRÔTER parle encore du châtaignier comme plante à miel. Dans la littérature botanique le chàtaignier est cité partout comme plante anémophile jusqu'en 1893. Alors Kirchner' a démontré que le pollen est visqueux, s'attache aux insectes et n’est pas emporté par le vent; il a observé beaucoup d'insectes collectionnant du pollen, entre autres aussi l’abeille. La couleur vive et l’odeur très prononcée (aminoïde d’après Kerner) des fleurs mâles militent aussi en taveur de l’entomophilie; Kirchner dési- gne donc le châtaignier comme «fleur à pollen.» Du miel il ne parle pas. De même Locco, dans son livre récent: Blüthen biologische Statistik, 1894. Mais le chätaignier est une plante qui produit du miel et même en abondance! Ce fait, chose singulière, est connu chez les apiculteurs depuis longiemps; p. ex. Meurel cite déjà en 1869 Castanea vesca comme plante nectarifère. Un apiculteur à Soglio dans la vallée de Bregaglia a montré cette année à l’auteur de ces lignes du miel de châtaignier; pendant la floraison, les abeilles ' Voir Kirchner, Ueber einige irrthümlich für Windblüthig gehal- tene Pflanzen. (Jahreshefte des Vereins. f. vaterl. Naturkunde in Würtemb. 1893. pag. 96). à DES SCIENCES NATURELLES. 715) visitent presque exclusivement cet arbre, de sorte que le produit de cette période exhale très distinctement l’odeur spéciale des fleurs de châtaigniers et a un goût un peu amer. Les apiculteurs de la vallée de Bregaglia, où il y a une immense forêt de châtaigniers, vendent ce miel comme seconde qualité, a cause de son odeur prononcée. Du Tessin on m’écrit a ce sujet: « Les abeilles trouvent pen- dant deux jusqu’à quatre semaines un riche butin sur les fleurs du châtaignier. Le produit n’est pas aussi fin que d’autres ; mais il y a des endroits, où l’on nous a assuré que sans cet arbre on ne pourrait pas tenir des abeilles. » Dans des fleurs mâles que j'avais emportées de Soglio, Val Bregaglia |: 29 juillet de cette année, époque très avancée, J'ai pu constater du miel au fond du périgone. Les matériaux ne permettaient pas un examen des glan- des ni de la fleur femelle; je dois me contenter de consta- ter ici le fait que le châtaigner est une plante nectarifère. M. Theiler, apiculteur à Zoug, a eu l’obligeance de me communiquer un livre de Alefeld : Die Bienenflora Deutschlands und der Schweiz —— Flore apistique de l’Al- lemagne et de la Suisse, Darmstadt 1856, où le châtai- gnier est cité comme nectarifère. D’après des communi- cations de divers apiculteurs, à Walchwyl (lac de Zoug), le châtaignier produit aussi des nectaires dans ses fleurs; de même à Riedegg près de Thoune, où l'observateur dit que le butin consistait exclusivement en miel. Tous ces témoins déclarent expressément que le miel provenait des fleurs de châtaignier et non d’une autre source (pu- cerons). M. Paul JaccaRD décrit trois curieux cas tératologiques qu'il a observés. pa 40 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE 1° Un rameau de Raphanus sativus portant deux fruits considérablement allongés et sur le pourtour des- quels se sont développées toutes les parties constitutives d'une fleur complete de Crucifère. 2° Un embryon d’Ephedra helvetica dont la radicale est tournée vers la chalaze, les cotylédons sortant par le micropyle. 3° Une superbe pélorie d’une fleur terminale de Digitalis purpurea provenant de la soudure de 5 fleurs et présentant 20 étamines bien conformées. Géologie. Président : Sir John LusBock, de Londres. Secrétaire : D' TogLer, de Bâle. C. Schmidt. Géologie de Zermatt et sa situation dans le système alpin. — C. Schmidt. Géologie du massif du Simplon. — H. Schardt. Nouveaux gisements du terrain cénomanien et du gault dans la vallée de Joux. — D. Rob. Sieger (Vienne). Formation des causses dans les glaciers (Karst- formen der Gletscher). — H. Schardt. L’äge de la marne à Bryozoaires et la coupe du néocomien du Collaz près Ste-Croix. Dans la première assemblée générale, M. le prof. C. ScambT, de Bâle, fait une communication sur la géologie de Zermatt et sa situation dans le système alpin, et présente en même temps à la Société 4 profils d’ensem- ble à travers les Alpes, qu'il a composés soit d’après des données déjà connues soit d’après ses propres observa- tions. Ces profils ont été établis à l'échelle du 4 : 200000 puis agrandis 12 fois; 3 d’entre eux sont à peu près trans- versaux du nord au sud: 1° Cham, Rigi, Axenstrasse, Windgälle, Andermatt, Airolo, Campolungo, Bellinzone, Lugano, Pedrinate vers Côme (voir Livret-Guide géologi- DES SCIENCES NATURELLES. 77 que en Suisse, Lausanne 1894, PI. VIII. Fig. I). — 2° Malters, Pilate, Sarnen, Brunig, Grimsel, Nufenen, Cima rossa, Baveno, Domodossola, M'-Orfano, M'-Mot- terone, Arona. (voir Livret-Guide Pl. VII. Fig. 6). 3° Semsales, Moléson, Gummfluh, Col de Pillon, (voir Livret-Guide. PI. X. Fig, 1.) Diablerets, Ardon, Evolène, Grand Cervin, Zermatt, M'-Rose, Alagna, Scopa, Bor- gosesia, Romagnano. Le 4®° profil est orienté de l’est à l’ouest passant par le Buet, le M'-Blanc, la Dent Blanche, Randa, le Simplon, le M'-Cistella, Baceno, Peccia, Faido, Aquila, Je val Misocco, le val S. Giacomo, l’Aversthal, Cresta et le Piz Platta. Le caractère géologique de la région de Zermalt est exposé sur les profils 3 et 4. Tous les auteurs sont d’ac- cord sur les couches qui affleurent dans cette région et la façon de les classer. Nous avons: 1° un gneiss œillé à mica vert (Gneiss d’Arolla) qui forme à l’ouest le massif de la Dent Blanche et du Weisshorn, ainsi que les 1000 m. supérieurs du Cervin et dont les bancs présentent dans les grandes lignes une faible inclinaison vers l’ouest. Sous ces gneiss puissants parfois de 1200 m., reposent : 2° des phyllades calcaires, des calcaires cristallins, des schistes argileux avec grains de quartz elc., avec des dolomies, des cargneules, des quartzites et du gypse qui forment soit le toit, soit le mur de ce complexe. En outre une série de roches basiques métamorphiques, d’origine érup- tive, s’intercalent dans tout le systeme; ce sont des schistes verts, des serpentines, des gabbros. 3° Des gneiss, qui forment en particulier la voûte du Mt-Rose et la partie supérieure du Gornergrat, reposent en concordance sous les cargneules et les quartzites, c'est-à-dire les cou- ches les plus anciennes du complexe 2. 78 SOCIETÉ HELVETIQUE Tandis que Giordano et Diener considèrent cette suc- cession somme une série normale de l’archéen, M. Schmidt, d’accord avee Gerlach, fait rentrer le système des phyliades et des schistes verts dans les formations mésozoïques et spécialement dans le trias supérieur et le jurassique in- férieur (voir Livret-Guide. C. Schmidt pag. 139). Sui- vant cette hypothèse nous aurions l’anticlinal de gneiss du Mt-Rose dirigé du sud-ouest au nord-est, puis le syn- clinal mésozoique de Zermatt incliné vers l’ouest et re- couvert par le flanc sud-est de l’anticlinal de gneiss de la Dent Blanche. La nature pétrographique des formations considérées comme mésozoïques pourrait frapper à pre- mière vue. Cependant Escher et Lardy ont trouvé en 1842 au Nufenenpass, dans une roche très cristalline, des restes indubitables de Belemnites et depuis lors de nombreuses trouvailles semblables ont été faites dans toute la zone centrale des Alpes et l'on obtient en outre des preuves certaines de l’âge relativement récent des schistes de Zermatt en étudiant leur position géologique et leur pro- longation soit vers l’est, soit vers l’ouest. Les profils d'ensemble qu’il expose permettent à M. Schmidt de donner une idée générale de tout le système de nos montagnes. Le profil qui suit la ligne du Gothard montre nettement les zones successives, d’abord celle de la molasse, puis celle des hautes Alpes calcaires du nord sous lesquelles surgissent en complète discordance les ro- ches cristallines du Gothard et du massif de l’Aar. Au sud de ces schistes cristallins redressés verticalement l’on traverse le synclinal des schistes mésozoïques du val Be- dretto et ensuite l’anticlinal des gneiss du Tessin qui sup- portent en concordance les formations mésozoïques. Cet anticlinal forme une voûte étalée qui s’abaisse brus- DES SCIENCES NATURELLES. 79 quement vers le sud et le gneiss supporte ici un complexe des schistes sériciteux fortement redressés. Ces schistes de la région des lacs sont recouverts par des nappes ho- rizontales de porphyres permiens et des sédiments mé- sozoïques légèrement plissés qui forment la zone des Alpes calcaires du sud en facies méditerranéen, Enfin l’on retrouve sur les bords de la plaine lombarde l'équivalent de la zone molassique du nord, quoique moins développé qu'au nord. Ces mêmes zones successives se montrent plus ou moins dans les autres profils à travers les Alpes, avec cette différence que, depuis le lac de Thoune vers l’ouest, il s'intercale entre la zone de molasse et celle des Alpes calcaires une large zone de sédiments aussi curieux par leur facies que par les conditions de leur gisement. Cette zone forme les Préalpes romandes. A l’est du lac de Thoune l’on ne rencontre que des lambeaux isolés de formations semblables qui reposent sur le flysch sous forme de klippes et qui semblent constituer le prolon- gement des Préalpes romandes. Dans les Alpes occidentales la zone cristalline centrale est bordée au nord-ouest par la série des massifs centraux, c’est-à-dire les massifs de l'Aar, du Gothard, du Mt-Blauc de Beiledonne, du Pelvoux, etc. Ceux-ci sont tous des masses lenticulaires de schistes cristallins et de sédiments carbonifères redressés qui, là où ils gisent à une certaine profondeur, sont recouverts en discordance par des sédi- ments mésozoïques. Ils présentent toujours une structure très compliquée et font complètement défaut à l’est du Rhin. M. Schmidt est tenté de considérer ceux de ces massifs qui se trouvent dans les Alpes suisses comme une partie des montagnes de l'Allemagne méridionale et cen- 80 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE trale qui aurait été entraînée dans le système alpin lors des soulèvements de la seconde moitié du tertiaire. Les roches cristallines archéennes et les sédiments carboni- feres auraient ainsi fait partie des chaînes variciennes et auraient été recouverts ensuite en discordance par toute la série des formations secondaires et éogènes du facies de l’Europe centrale. Au sud de ces massifs centraux la zone cristalline principale se poursuit à travers toutes les Alpes depuis Gênes jusqu’à Neustadt près de Vienne ; elle ne présente plus la structure caractéristique en éventail des massifs centraux susmentionnés et les bancs de gneiss et de mi- caschistes qui le constituent forment de simples voùtes étalées en forme de dôme qui sont séparées les unes des autres par des synclinaux de sédiments. Ces synclinaux sont tantôt parallèles tantôt perpendiculaires a la direc- tion générale des chaînes alpines; quant aux dômes ils peuvent fréquemment se subdiviser à l’une de leurs extrémités en plusieurs anticlinaux de moindre impor- tance. Les schistes archéens ont été entièrement recou- verts par un système de schistes variés connus sous les noms de Bündner Schiefer ou « schistes lustrés » et qui peuvent atteindre jusqu’à 1500 m. de puissance. Dans l’ouest des Grisons, le Tessin et le Valais, les schistes lus- trés appartiennent exclusivement au trias supérieur et au jurassique ; ils reposent en concordance sur les gneiss et prennent part à tous leurs plissements; ils n'en sont sé- parés que par une formation triasique de dolomies, de gypse et parfois aussi de quartzites. Si maintenant l’on examine le 4e profil qui traverse cette zone cristalline dans le sens longitudinal l’on recon- nait une série d’autres faits intéressants ; les anticlimaux AE DES SCIENCES NATURELLES. 81 de gneiss ne présentent pas une forme symétrique ; ainsi la grande voûte du Tessin a une inclinaison faible vers le nord, tandis qu’au sud les couches plongent avec une inclinaison beaucoup plus forte. L’anticlinal de la Dent Blanche est déjeté vers l’est, et plus à l’est, entre l’Aversthal et le Tessin, l’on peut voir 4 anticlinaux suc- cessifs déjetés vers l’ouest. En étudiant les directions suivies par les synclinaux l’on peut assez facilement se faire une idée des rapports de ces différents dômes de gneiss entre eux; ces rapports sont généralement sim- ples, à l'exception pourtant de la région du Simplon, où les dislocations sont considérables. Gerlach a reconnu et décrit avec beaucoup de justesse ces dernières, mais depuis lors une série d'auteurs, entre autres Heim, Lory, Taramelli, Renevier, Diener les ont mal comprises. Nous avons ici un synclinal primitivement droit de schistes lustrés qui a. été ensuite plissé, couché et étiré vers le nord et vers l’est; c’est ainsi que des gneiss archéens recouvrent sur une longueur de 20 kilomètres des schistes mésozoiques ; et il est intéressant de constater que ce recouvrement colossal commence justement là où le mas- sif du Gothard s’amincit et disparaît. Nous aurions ainsi à voir dans les plissements compliqués du Simplon l’équi- valent mécanique de l'éventail du Gothard. L'histoire géologique de cette région centrale des Alpes et en particulier des environs de Zermatt est relativement simple. Les roches archéennes, sur la genèse desquelles nous n'avons pas encore des idées bien claires, ont con- servé leur position primitive, pendant que les formations analogues au nord du Rhône ont été plissées à la fin de l'ère primaire. Puis, pendant toute la fin de la période triasique et le 6 82 SOCIÉTÉ HELVETIQUE commencement de la période jurassique notre région fut occupée par des mers peu profondes dans lesquelles se sont déposés les matériaux détritiques des schistes lus- trés. En même temps des éruptions ont amené au jour des laves basiques qui se sont ainsi intercalées dans les schistes. Pendant toute la période crétacique et le début des temps tertiaires la région resta en repos. Cette partie intérieure des Alpes resta émergée tandis que les mers s’etendaient au nord et au sud; et ce n’est que pendant la seconde moitié des temps tertiaires que les gneiss et les schistes furent soulevés en de gigantesques anticlinaux qui, entamés depuis lors constamment par l'érosion, sont devenus les montagnes aux formes majestueuses que nous admirons. M. le Prof. C. Scamipr, de Bâle, rend compte à la Sec- tion de ses dernières observations sur la géologie de la région du Simplon* et expose en particulier une série de neuf profils transversaux de tout le massif partant des points suivants : Obergestelen, Ulrichen, Reckingen, ! Bibliographie à consulter sur le sujet : a) Mémoires. — 1846. B. Studer. Mémoire géologique sur la masse des montagnes entre la route du Simplon et celle du Saint- Gothard. Mém. de la Soc. géol. de France, 2. Ser. t. 1.2 part. — 1851. B. Studer. Geologie der Schweiz. Bd. II, p. 204 bis 226. p. 340, ete.— 1866. Scheerer. Ueber die chemische Konsti- tution der Plutonite. Festschrift 2. 100jährigen Jubiläum der kgl. sächs. Bergakademie zu Freiberg.— 1871 und 1874. B. Gastaldi. Studii geologici sulle Alpi occidentali. Mem. del R. Comitat. Geol. d’Italia, Vol. I e II. — 1879. E. Renevier. Structure géologique du Massif du Simplon. Bull. soc. vaud. sc. nat. XV. — 1883. H. Gerlach. Die Penninischen Alpen. Beitr. z. geol. Carte d. Schweiz. Lief. XVII. (Abgedruckt aus Bd. XXIII d. Neuen Denkschr. d. Schweiz. Naturf. Gesellsch. 1869). — 1883. Heim, Lory, Taamelli et Renevier. Étude géologique sur le nou- DES SCIENCES NATURELLES. 83 Blitzingen, Fiesch, Grengiols, Schlucht, Brieg et Mund, dans la vallée du Rhône. Il constate en commençant que dès que l’on admet une classification stratigraphique rationnelle et que l’on considère comme équivalents les horizons qui le sont réellement, la structure géologique de la chaîne en découle naturellement. Les nouvelles observations de l’auteur confirment en ce point l’inter- prétation qu’il en a donnée dans la carte géologique géné- rale de la Suisse de 1894 et dans un profil d’Ulrichen à veau projet de tunnel coudé au travers du Simplon. Bull. soc. vaud. sc. nat. XIX. — 1885. T. Taramelli. Note geologiche sul bacino idrografico del fiume Ticino. Boll. soc. geol. Ital. IV. — 1890. L. Duparc et P. Piccinelli. Composition de la serpen- tine du Geisspfad. Arch. d. sc. phys. et nat. Genève. — 1891. C. Diener. Der Gebirgsbau der Westalpen. Wien. — 1891. H. Schardt. Géologie du massif du Simplon. C. R. soc. vaud. sc. nat. de Lausanne. Arch. d. sc. phys. et nat. Genève. — 1893. T. G. Bonney. On a secondary developement of biotite and hornblende in crystalline schists from the Binnenthal. Quart. Journ. Geol. soc. London XLIX, p. 104-113. — 1893. T. G. Bonney. On some schistose « Greestones » and allied Hornblen- dic schists from the Pennin Alps. Quart. Journ. Geol. soc. Lon- don XLIX, p. 94-103. — 1893. H. Schardt. Gneiss d’Antigorio. Arch. d. sc. phys. et nat.,t. XXX. Ecl. geol. helv. Vol. IV. — 1894. L. Duparc et L. Mrazec. Note sur la serpentine de la vallée de Binnen (Valais). Bull. de la soc. frang. de Minéralogie, 4. XVI, No. 8. — 1894. Livret-guide géologique dans le Jura et les Alpes de la Suisse. Lausanne, Payot, p. 136-142, p. 190- 193, p. 226-232. PI. VIII, fig. 6, PI. X, fig. 5. — 1895. Stefano Traverso. Geologia dell’ Ossola. Genova. — 1895. H. R. Zel- ler. Ein geologisches Querprofil durch die Centralalpen. Inaug. Diss. Bern. b) Cartes. — Topographische Karte der Schweiz. (Siegfried- Atlas.) 1: 50,000. 496 (Visp), 500 (St-Niclaus), 553 (Mischabel), 535 (Zermatt), 534 (Saas), 501 (Simplon), 497 (Brieg), 494 (Bin- nenthal), 498 (Helsenhorn). — Geologische Karte der Schweiz. 1: 100,000. BI. XXII. (Martigny-Aosta.) Bl. XXIII. (Domo- dossola-Arona.) Bl. XVIII. (Brieg-Airolo.) 84 SOCIETE HELVETIQUE Domodossola (Livret-guide géologique, PI. VII, fig. 6). Les schistes cristallins anciens de la région appartien- nent au versant sud du massif de l’Aar, à l’extrémité ouest du massif du Gothard et à la zone gneissique médiane des Alpes. La zone de protogine du massif de l’Aar, qui très nettement limitée vers le sud, se poursuit depuis les Strahlhörner vers le glacier d’Aletsch jusqu’à la Maienwand, est accompagnée de schistes cristallins qui descendent jusque dans la vallée du Rhône. Parmi ces schistes et dans le voisinage de la protogine (en particulier à Bel-Alp), l’on trouve du gneiss œillé et des schistes à séricite typiques qui forment à l’ouest du glacier infé- rieur du Fiesch une zone large de 4 kilomètres. Ces schistes à séricite (voir Fellenberg et Schmidt, vol. XXI des Matér. de la carte géol. suisse) ont absolument le facies de roches métamorphiques de la série des por- phyres quartziferes, et l’on serait tenté de les considérer, avec certains gneiss œillés, comme le facies porphyrique de la protogine. Un représentant plus récent de la série cristallophyllienne apparaît des deux côtés du Rhône sous forme de schistes grenus en bancs minces à séricite et à chlorite avec des intercalations d’amphibolites et de pierres ollaires. Ces schistes sériciteux du bord sud du Rhône appar- tiennent au Massif du Gothard et y représentent aussi le terme le plus récent de la série crystallophyllienne. Cette zone marginale au nord du massif du Gothard a une largeur d'environ 3 kilomètres dans l'Eginenthal, puis elle se rétrécit vers le sud-ouest et disparaît en même temps que le massif lui-même vers Fiesch. Le cœur du massif du Gothard est entièrement constitué ici d’un gneiss œillé à deux micas qui monire plusieurs degrés DES SCIENCES NATURELLES. 85 d’écrasement. M. H.-R. Zeller identifie, probablement avec raison, ce gneiss avec le gneiss de Gamsboden, que l’on retrouve plus loin vers l’est dans le même massif. Il faut en tout cas le considérer ou bien comme un gneiss d’origine éruptive trés ancien (cf. gneiss d’Antigorio), ou comme un granit dynamométamorphisé de la fin de l’ere primaire (protogine) et la désignation Gns (gneiss supérieur), employée sur la feuille XVII de la carte géologique suisse est certainement à rejeter. Du côté du sud les gneiss œillés sont bordés le plus souvent directe- ment par les schistes lustrés mésozoïques, plus rare- ment par une zone étroite de schistes micacés et sérici- teux. Il est possible de subdiviser les masses considérables de schistes cristallins anciens qui forment la zone gneis- sique médiane des Alpes. Nous avons tout d’abord un complexe de schistes relativement récents, nettement stra- tifiés, présentant des variations très caractéristiques quant à leur constitution minéralogique et chimique et que nous pouvons considérer comme primitivement sédimentaires. L'on y trouve surtout des micaschistes, des gneiss à grain fin, des gneiss et des schistes à amphibole, des cipo- lins et en outre des schistes à grenat, à staurolithe et à disthene. Les gneiss à bancs minces passent à leur partie inférieure à des gneiss œillés à gros grains dont le type le plus connu est le gneiss d’Antigorio. Outre ces roches archéennes l’on trouve dans la région du Simplon des sédiments mésozoïques toujours fortement métamorphisés. Ce sont des dolomies et des cargneules qui en forment la base et il faut rapporter à cet horizon en particulier les célèbres dolomies cristallines du Bin- nenthal et les gypses du Jaffischthal, de Termen, de San 86 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE Bernardo dans le Val Cherasca, de Brieg, ete... Ces dolo- mies triasiques prennent souvent l’aspect de marbres ar- chéens (vieille caserne, au-dessous de Trasquera, au- dessus de Crevola sur la route du Simplon, dans le groupe de le Cistella alta, à Alpe Veglia, à l’Alpe Devero etc.) Mais on peut toujours les reconnaître par leurs relations avec les gypses ou les schistes lustrés. Les gneiss, qui sup- portent les dolomies, sont fréquemment désagrégés à la surface, ils prennent ainsi l'aspect d’une brèche et fil semblerait qu’ils ont été travaillés par les eaux courantes avant le dépôt de la dolomie, mais l’on ne trouve nulle part la moindre indication d’une discordance entre ces deux formations. En généra! l’on voit reposer directement sur la dolomie ou même s’intercaler entre les bancs de celle-ci des mi- caschistes gris verdâtres qui semblent correspondre aux Quartenschiefer des Alpes glaronnaises. Cet horizon ren- ferme, outre les types des roches déjà décrites par M. Schmidt dans le Supplément à la Livraison XXV des Mat. pour la carte géol. de la Suisse p. 48-52, des micaschis- tes riches en biotite et contenant de gros cristaux d’albite particulièrement intéressants. Gerlach a distingué sur la feuille XVIII de la carte géol. de la Suisse par des cou- leurs spéciales dolomie et calcaire dolomitique, gypse, cargneule: en outre il a fait rentrer à tort la plus grande partie des marbres triasiques sous la rubrique « marbre cristallin » dans la série archéenne. Pour arriver à des résultats clairs il s’agit dans la région qui nous occupe de distinguer entre les marbres : 1° les marbres archéens, 2° les marbres dolomitiques du trias et 3° les calcaires cristallins intercalés dans les schistes lustrés. M. H.-R. Zeller entre autres désigne dans un récent DES SCIENCES NATURELLES. 87 travail les dolomies du trias sous le nom « d’intercala- tions dolomitiques », tandis qu’elles forment au contraire un horizon que l’on peut suivre tout le long de la zone médiane des Alpes et qui est très précieux pour recon- naître la structure géotectonique de la région. Les schistes mésozoïques pénètrent de l’est dans notre région formant le large synclinal du Val Bedretto. La sé- paration de ces schistes indiquée sur la carte géol. de la Suisse en Sk. (schistes lustrés) et Sg. (micaschistes cal- caires) ne repose sur aucun fondement sérieux ‘. L'on peut en traversant la chaîne entre l’Eginenthal et Pommat se faire une idée d'ensemble de la composition de toute la zone des schistes mésozoïques. Le Faulhorn à l'ouest du glacier du Gries correspond absolument au Nufenenstock à l’est et est formé de phyllades à clintonite, de roches cornéennes noires avec grenat et zoisite riches en bélem- nites, de calcaires cristallins noirs remplis de cardinies, de quartzite à actinote etc. Au sud du glacier du Gries jasqu’au-dessus de Fruth se retrouvent ces mêmes roches cornéennes noires et phyllades ; au-dessous de l'hôtel de la Cascade l’on traverse une zone large de 1 kilom. de gneiss, puis le Val Formazza coupe de nouveau jusqu'à Pommat les mêmes phyllades calcaires à grenat. La zone de schistes est divisée à l’ouest de ce profil en deux par- ties séparées par l’anticlinal du gneiss de l'Ofenhorn et du Monte Léone. La partie nord est délimitée exactement dans ses grandes lignes sur la feuille XVIII de la carte géol. suisse et désignée par la rubrique Sk. Elle est bordée du Récemment M. Th. G. Bonnay arrive à la conclusion parfaite- ment juste « if the schists north of the Val Bedretto are Jurassic roches, so are those south of the same Valley (Quart. Journ. of the Geol. Soc. Vol. L. p. 300). 88 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE côté nord par une zone des roches de Nufenen nettement développée jusqu’à Brieg mais allant toujours en s’amin- cissant vers l’ouest. L’on y trouve un grand nombre de fossiles jurassiques sur le versant nord du Faulhorn, des Ritzenhörner et du Merzenbachschien, dans le Rappen- thal, à Ausserbinn et au-dessous de Mattalp près de Ter- men. Ce sont surtout des bélemnites (cf. B. acuarius, B. paxillosus), des pentacrinus et des cardinies. M. Schmidt a même trouvé une coupe longitudinale très nette d’am- monite dans une roche cornéenne à zoisite. C’est juste- ment suivant le profil étudié par M. H.-R. Zeller que les roches désignées par cet auteur comme dépourvues de fossiles en contiennent au contraire un grand nombre. La phrase de Studer « Dans toute la région comprise entre le Rhône et les chaînes culminantes au sud depuis le St-Bernard jusqu'au Nufenen l’on n’a pas encore trouvé trace d’ammonites ou de bélemnites », sur laquelle Diener appuie d’une façon toute spéciale, n’est done plus vrale. Comme on peut le voir dans les profondes coupures des vallées de la Binn entre Binn et Ausserbinn et de la Saltine au-dessus de Brieg ainsi que dans de nombreux ravins, les phyllades à clintonite et les roches cornéennes à zoisite sont de plus en plus remplacées, à mesure que l'on s’avance vers le sud, par des roches cornéennes à grenat et finalement par des phyllades calcaires, sans que l’on puisse établir nulle part limite dans ce complexe. Les phyllades calcaires renferment dans le Binnenthal et au Tunnetschhorn des lentilles de « schistes verts » (schis- tes diabasiques) qui ont été décrits dernièrement par M. Bonney. Il paraît en outre très probable que les ser- pentines du Geisspfad appartiennent, comme l’a déjà DES SCIENCES NATURELLES. S9 supposé Studer, au système des schistes lustrés et for- ment ainsi un lambeau épargné par l’érosion et repo- sant sur la voûte de gneiss de l’Ofenhorn. Les schistes qui se détachent vers le sud du synclinal simple du profil du Griespass et qui bordent le versant méridional de la voûte de l’Ofenhorn et du Monte Leone sont désignés sous le nom de « schistes de Devero. » Ils se rattachent sans aucun doute aux schistes lustrés, et constituent ici comme au nord, un complexe très caractéristique de roches cornéennes granatifères, de phyllades calcaires, etc. qui reposent sur les marbres triasiques. Il est tout particulièrement important pour la com- préhension de la tectonique du Simplon de constater que ces mêmes roches cornéennes et phyllades calcaires se retrouvent encore sous le gneiss d’Antigorio à Varzo et Baceno. Gerlach les a désignés ici par la rubrique Sc et considérait le gneiss d’Antigorio comme une partie d’un pli couché les recouvrant, tandis que la plupart des autres auteurs admettaieni une série normale de roches exclusivement archéennes, les calcaires et les roches cor- néennes étant ainsi plus anciens que le gneiss. Mais d’après les nouvelles recherches de M. Schmidt, les schistes de Varzo et de Baceno correspondent par leur nature pétrographique absolument identique avec les schistes de Devero. Ce type de roches est essentiellement caractéris- tique pour la formation des schistes lustrés mésozoïques ne se trouve jamais dans la série des roches cristallophyl- liennes anciennes. Quant aux dislocations tectoniques formidables que cette manière de voir nous oblige à admettre, nous les trouvons exposées dans les profils de MM. C. Schmidt, H. Schardt et H. Golliez publiés dans 6* 90 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE le Livret-guide géologique. La construction du tunnel du Simplon nous fournira des éclaircissements précieux sur la nature des schistes de Varzo, mais pour le bien de l’entreprise il serait désirable que ce fût l’hypothèse de M. Schmidt et non celle des experts Heim, Sory, Taramelli, Renevier qui fût la vraie. Il est malheureusement impossible de donner une idée générale complète de la tectonique de la région sans pré- senter la série de profils susmentionnée. L'auteur voudrait seulement établir ici que les formations archéennes et mésozoiques forment un seul et unique système de plisse- ment et de recouvrement. Le profil du Simplon dressé en 1853 par M. Heim ne correspond pas aux conditions géologiques véritables de la chaîne, pas plus du reste que les esquisses schématiques publiées en 1895 par M. Tra- verso. M. Zeller admet des discordances entre les schistes lustrés et les gneiss. Au bord nord de la zone des schistes il s'est laissé séduire en erreur par des glissements locaux et au bord sud, au Hohsandhorn il a mal distingué entre schistes mésozoiques et schistes archéens. Par suite il considère à tort le synclinal normal de schistes compris entre le massif du Gotthard et les gneiss de l'Ofenhorn comme une zone d’affaissement entre deux lignes de fractures. H. ScHarpT. Nouveaux gisements de terrain cénomanien et de gault dans la vallée de Joux. Au cours des travaux de révision de la feuille XVI® de l’atlas géologique suisse, j'ai découvert sur quatre points de la vallée de Joux des affleurements de calcaire cénomanien, accompagné, dans l'un de ces gisements, des assises du gault. En montant du hameau de « Chez. les Lecoultre, » au DES SCIENCES NATURELLES. JA SW du Brassus, par le sentier conduisant au chalet du Cerney, on trouve d’abord, à quelques pas de la côte, une marne schisteuse blanc jaunätre avec unelégèreteinte verdâtre, ayant quelque ressemblance avec certaines mar- nes purbeckiennes ou supra-portlandiennes. Les couches paraissent renversées et plongent au S E 70°, en sens contraire de l’urgonien qui est adossé contre le flanc de la côte, en plongeant NW 70°. Un massif de calcaire blanc crayeux, extrêmement fendillé est en cor.tact avec le calcaire marno-schisteux ; il a été exploité probable- ment pour l'entretien de la route. Un second gisement, visible sur une cinquantaine de mètres de longueur, existe sur la nouvelle route fores- tiere conduisant, au N du Carro, vers la combe des Petits- Plats proche de la frontière francaise. C’est le meine cal- caire crayeux, comme au précédent gisement. J'y ai découvert des fossiles assez bien conservés : Inoceramus striatus, Mant; Rhynchonella Grasi, d’Orb ; Rhynch. spec. ; Holaster, spec. (jeune), etc. Ces fossiles caractérisent l'étage rotomagien ou céno- manien inférieur. Vis—à-vis de ces deux affleurements, sur le côté opposé de la vallée, Jai trouvé, en aval du chemin suivant le bord de la vallée, à quelques centaines de mètres au NE et au SE de la ferme du Pré Rodet, deux autres affleure- ments du même terrain cénomanien, ayant absolument le même facies et contenant les mêmes fossiles. Les quatre affleurements paraissent d’ailleurs appartenir à la même masse de terrain cénomanien. Ce dernier se continue évidemment sur une grande longueur sur les deux flancs de la vallée, surtout sur leflanc SE, où il s’étend probable- ment jusque dans le voisinage du Brassus. 992 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE Au Pré Rodet le cénomanien est renversé et plonge au NW 60° (= 120°) sous le purbeckien qui affleure à une faible distance sur le chemin des Grandes Roches du Vent. Il y a donc lieu de supposer sur ce point un pli- faille assez énergique; le contact des deux terrains ne se voit pas, mais il y a trop peu de distance pour admettre entre deux l'existence de toute la série du néocomien. A côté du gisement cénomanien du Carroz, il y a en outre, un petit affleurement de gault, représenté par une assise d'argile plastique gris noir et par une couche de sable vert jaunâtre. Ce dernier est riche en fossiles, dont j'ai déterminé environ 25 espèces, pour la plupart albiens. On sait d’ailleurs, que le gault accompagné de l’aptien a déjà été constaté au Campe près de l'Orient de l’Orbe, d’où j'ai une nombreuse série de fossiles, ainsi qu’à l’autre extrémité de la vallée près du Pont. J’ai reconnu en outre, tout récemment, la présence du gault, de l’ap- tien et du rhodanien au pied du Risoux, près des Rousses d’Amont. Ces terrains sont renversés, comme le cénoma- nien du Pré Rodet et plongent aussi sous le purbeckien. À défaut d’affleurements, la présence des terrains ar- gileux du gault est trahie par l'apparition de nombreuses petites sources très fraîches et constantes et qui contrastent avec la pauvreté en eau des flancs supérieurs de la vallée. Ces sources débordent ordinairement par-dessus les couches imperméables du gault. M. le D" Robert SIEGER. privat-docent de géographie à l'Université de Vienne, présente une courte notice sur certaines formations des glaciers et des névés analogues a celles du Karst et des Causses (Hettners geogr. Zeitschrift, Leipzig 1895 Bd D). DES SCIENCES NATURELLES. 93 Il rappelle les célèbres entonnoirs du glacier du Görner qu’Agassiz et Schlagintweit ont déjà figures. Ces forma- tions remarquables, qui se différencient très nettement des moulins de glaciers habituels et rappellent beaucoup plutôt les entonnoirs que l’on trouve fréquemment dans le calcaire du Xarst autrichien et des formations sembla- bles, ne sont du reste nullement des phénomènes isolés. Différents auteurs en ont signalé de semblables sur un grand nombre de glaciers d'Europe, d'Amérique, de la Nouvelle Zélande et des régions polaires et M. Sieger lui-même en a constaté une série dans les Alpes orien- tales pendant ces dernières semaines. Du reste l’on re- trouve sur les glaciers un grand nombre d’autres phéno- mènes caractéristiques du Karst, c’est-à-dire des lapiaz, des puits naturels, des gouffres ou des abîmes, des cavi- tés, des galeries, des vallons sans écoulement, des ruis- seaux alternativement superficiels et souterrains. Pour expliquer avec certitude cette analogie il faudrait étudier attentivement un grand nombre de cas spéciaux et c'est pourquoi l’auteur prie instamment les natura- listes présents de lui indiquer tous les phénomènes inté- ressants de cette catégorie qu'ils pourraient connaître. Il voudrait pourtant insister tout de suite sur les idées suivantes : Les formes superficielles des glaciers provien- nent de deux causes : 1° du mouvement du glacier, 2° de l’ablation. Les formations résultant de l’ablation sont peu durables, le mouvement du glacier les modifiant con- stamment et les seuls cas où elles restent bien nettes sont ceux où le glacier est plat, peu crevassé et à mouvement lent. Ici c'est le fait quela glace est une substance essentielle- ment poreuse et facilement soluble qui supprime en grand partie l'écoulement des eaux à la surface, exactement 94 SOCIÉTÉ HELVETIQUE comme cela se produit au calcaire perméable et soluble de la région des Causses. Il en résulte qu'il faut considé- rar la plupart des formations analogues au Karst que l’on trouve sur les glaciers comme des formations dues à l’ablation et à l’érosion. Nous devons pourtant tenir compte que le mouvement de la glace modifie les points où l’ablation se fait particu- lierement sentir, supprimant les uns et les remplaçant par des nouveaux, et qu’en outre la couverture de débris qui protège la glace en certains points diminue notable- ment l’action de l’ablation. Ainsi il paraît hors de doute que les entonnoirs qui se forment dans les parties du gla- cier recouvertes par des moraines sont presque toujours des fentes élargies dont les bords ont été dépouillés de la couche protectrice de débris et ont par conséquent fondu avec une grande rapidité. Enfin il est parmi les enton- noirs des régions pures du glacier un certain nombre qui ne sont que des moulins déformés par le mouvement de la glace, mais la plupart d’entre eux sont certainement le produit de l’ablation et de l'érosion. H. ScHarDT. L'âge de la marne à bryosoaires et la coupe du néocomien du Collaz pres Ste-Croix. En étudiant le néocomien dans la partie méridionale du Jura, j'ai toujours constaté, à la base de la marne d’Hauterive, la présence d’une couche marneuse grise extrêmement riche en bryozoaires et spongiaires de petite taille, associés presque toujours à la même faune ae mollusques, de brachiopodes et de serpules. Ce niveau est très constant dans la région du Jura comprise entre Ste-Croix, Yverdon et le Marchairuz et succède immédiatement au-dessus du calcaire limoniteux ou roux du valangien supérieur. | DES SCIENCES NATURELLES. 95 Les fossiles les plus fréquents sont: Galeolaria neocomiensis, de Lor. Serpula antiquata, Sow, Terebratula sella, Sow. Rhynchonella multiformis, Roem, var. grandis. Alectryonia rectangularis, Rœm. Exogyra Couloni, d’Orb. (très grande). Nodicrescis Edwardsi, de Lor. Laterotubigera neocomiensis, d’Orb. Heteropora Buskana, de Lor. Cericava Lamourouzi, de Lor. Spongiaires appartenant aux genres Elasmostoma (néo- comiensis, de Lor.). Siphonocælia, Siphoneudea, Discæ- lia, etc. Cidaris muricata, Roem et débris d’Asteries. Aux environs et au S. du col de St-Cergues, cette marne à bryozoaires fait place au facies du « calcaire à Alectryonia rectangularis » dont les intercalations mar- neuses renferment de nombreux bryozoaires, des spon- giaires, ainsi que les autres espèces fossiles citées ci-des- sus. Ce même niveau a, selon moi, comme équivalent stratigraphique, la « marne à Olcostephanus Astieri » du Jura neuchâtelois et dans laquelle j'ai constaté une faune absolument semblable à celle des deux facies précédents. Ce qui me parait surtout hors de doute, c’est que toutes les espèces sont hauteriviennes, constatation qui est en con- tradiction avec l’âge valangien attribué à la « marne à bryozoaires » par Pictet et Campiche et avec l’opinion des géologues français qui considèrent le calcaire à Alectr. rectangularis et la marne à Olcost. Astieri comme étant d'âge valangien. En relevant couche par couche la coupe stratigra- 96 SOCIÉTÉ HELVETIQUE phique du néocomien dans le ravin du Collaz, pres Ste- Croix, où la marne à bryozoaires a déjà été indiquée par Campiche, j'ai pu m’assurer très positivement que cette marne est franchement hauterivienne et ne renferme aucun fossile valangien, bien que dans une récente notice M. Jaccard l’ait rangée dans le valangien inférieur '. Voici la coupe du néocomien du Collaz : Hauterivien supérieur, Hanterivien iulerieur, | 1 Contribution à la géologie du Jura. III. Bull. Soc. 17. 16. 15. 14. SE SI 7h Calcaire spatique grossier, glauconieux. Marne grise et jaune. ....... Calcaire spatiquejaune . . . ... Marne grise grenue, riche en fossiles OS st ee Marne dure riche en panopées. Marne grise homogène, riche en petits OSSI toe Märnelorise dure eee Marne grise plus ou moins dure ANECHOSSIIeS SR ng CRE Marne grise homogène ou feuil- letée, peu de fossiles . . .... Marne dure glauconieuse rem- plie de grands fossiles (Fèm- bria, Pleurotomaria, Exogyra Couloni, Rhynch. multiformis, Marne gris elair homogène, peu de fossiles. (Panopées). . Neuchâtel. XXI, 1892-93. gm gm 32 4 m 8-40" zu 0"30 gn Sc. nat. DES SCIENCES NATURELLES. 37 | 6. Marne argileuse grise remplie de bryozoaires, spongiaires, petits se ostraces, Exogyra Couloni, Hauterivien ferien Alectr. reclangularıs, Galeo- laria neocomiensis, Terebra- tula sella, Cidaris muricata, CSI, 3" 5. Calcaire lumachellique et ooli- thique roux, marneux au som- met, puis calcaire et disposé en dalles sur 10" environ.. 12% 4. Marne grise avec traînées jau- nes, très riche en fossiles. (Rhynchonella valangiensis , Terebr. valdensis, Waldh. Valangien | pseudojurensis (var. valan- supérieur. | gienne) Natica pralonga, Pte- rocera Desori, Tylostoma na- ticoide, Apporhais valangiensis, Pholadomya valdensis, etc... 5" 3. Calcaire jaunätre oolithique et spathique avec Nerinea Mar- RE O BE 3790 2. Marne bleue et grise sans fos- SES 4" 1. Calcaire jaunätre compact, pas- sant au calcaire blanc (mar- bresbätard) ey. 22... 2er ? S oO = m Ss Valangien inférieur. Cette coupe a été vérifiée par moi à plusieurs reprises et ainsi je puis affirmer, avec certitude, que la marne à bryozaires (couche 6) est bien hauterivienne et ne con- 98 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE DES SCIENCES NATURELLES. tient aucune espèce valangienne. La seule marne valan- gienne fossilifere, la couche 4, est séparée de la pre- mière par le calcaire roux (12") et ne contient, de son côté, aucun fossile hauterivien'! Il n’y a donc aucune confusion possible entre ces deux assises. Un autre gisement de la « marne à bryozoaires » a été cité par Campiche au chalet du Marais, près de l’Auberson. C'est de ce gisement que paraissent provenir la plupart des fossiles qui ont motivé la classification de cette marne dans le valangien. Comme cette station est invisible ac- tuellement, je n'ai pu vérifier la chose. Je connais jusqu'ici cette même faune, avec toutes les espèces essentielles, des localités suivantes, où elle succède partout au calcaire roux valangien: Collaz, Noirvaux, mont de Chamblon, (Moulin Cosseau), Les Amburnex, Le Brassus. Le facies à Alectr. rectangularis m’a fourni cette faune aux environs de St-Cergues (4 gisements) aux Dappes, à Crozet, au Vuache et au Salève, Le facies de la « marne à Olcost. Astieri » est plutòt pauvreen bryozoaireset spongiaires, mais les autres fossiles sont les mêmes. Je pense donc conclure de ce qui précède que ces trois facies rentrent dans l'élage hauterivien et représentent l’equi- valent stratigraphique d'une méme assise. "En comparant la coupe qui précède avec celle qui a été publiée par M. Golliez en 1886. (C. R. Soc. helv. Sc. nat. Genève. Ar- chives Sc. phys. et nat. 1886. XVI, 247), on constatera une étrange divergence, surtout en ce que ce géologue envisage comme l’équi- valent dela « marne à bryozoaires». La couche valangienne (n° 4) figure à deux reprises dans cette coupe, au-dessus de la marne à bryozoaires, alors qu’elle est réellement bien au-dessous! TABLE DES MATIÈRES Pages INTRODUCIONI Se RR i AL QAR En A ala i 3 Physique et Chimie. Raoul Pictet. L'acétylène, sa liquéfaction, ses propriétés. — Henri Dufour, Observatians sur l’étincelle électrique. — H. ‘Veillon, L’aimantatiou de l’acier par la décharge oscillante de la bouteille de Leyde. — Ed. Sarasin. Les seiches du lac de Thoune. — A. Werner. Recherches sur le poids moléculaire de sels organiques. — Raoul Pictet. Application de la recherche du point critique à la détermina- tion de la pureté des corps. — Le méme. Moteur calorique. — L. Perrot et F. Dussaud. La réfraction du son. — A. Riggenbach. Atlas de nuages. Jager. Longueur de chemin moyenne des molecules gazeuses. — Ed. Hagenbach. Définition de la viscosité d'un liquide. — Amsler-Laffon, Maurer, Henri Dutour. Observations sur l’Alpen- glühen et son explication. — Schumacher-Kopp. Questions de chimie Zoologie et Médecine. H. Blanc. Phénomènes intimes de la fécondation. — J. Laskowski. Démonstration de son Atlas d'anatomie. — Em. Yung. Evolution de la fonction digestive chez les vertébrés. — Wil. His. Démonstration d'embryons humains. — Standfuss. Couleur des grands papillons paléarctiques. — A. Lang. Escargots à spire sinistrogyre. — E. de Zeppelin. Les observations du D" Hofer sur le plankton dans le lac de Constance. — H. Blanc. Sur la faune pélagique de Léman. — H. Goll. Ossements éocènes en Provence. — Em. Yung. Digestion des squales. — Jules de Guerne. Debris de céphalopodes dans l’estumac des cacha- lots. — Eug. Pittard. Un nouveau liquide conservateur. — M"° L. Egon Besser. Rétraction des muscles après la section. — E. Metral. Emploi du carbonate de strontiane et de la safranine en thérapeutique. — Vict. Gross. Anomalies dactyles. — Th. Studer. Rapport sur les travauxide la Sociétémzoologique tee ere re 29 100 TABLE DES MATIÈRES. Botanique. Séance administrative de la Société botanique. — Prof. Muller. Tra- vaux lichénographiques exécutés en 1893-95. — D' Jaczewski. Monographie des Tuberacées en Suisse. — Prof. Wilezek. Achillea hybride. Potamogeton vaginatus. — Prof. Wolff. Achillea Morisiana. — D° Amman. Mousses de la vallée de Bagne. — Mode graphique de reproduction des feuilles. — Prof. Chodat. Les algues vertes. — Le même. Plantes critiques de la flore valaisanne. — Le même. La neige rouge. — D' Wegelin. Solidago canadensis. — M. Micheli. Iris Delavayi et Tchihatcheffia isatidea. — Prof. Schroter. Formes du Pinis sylvestris et du P. montana; formes d’Anthyllis valneraria. — Te même. Le Châtaignier comme plante mellifère. — D' Jaccard. Monstruosité de Raphamus sativus. — Le méme. Renversement de lKembryon’dEphedra,belyebica ..... SCIA Geologie, . Schmidt. Géologie de Zermatt et sa situation dans le système alpin. — C. Schmidt. Géologie du massif du Simplon. — H. Schardt. Nou- veaux gisements du terrain cénomanien et du gault dans la vallée de Joux. — D" Rob. Sieger (Vienne). Formation des causses dans les glaciers (Karstformen der Gletscher). — H. Schardt. L'âge de la marne à Bryozoaires et la coupe du néocomien du Collaz près SD LEO RICA DD be Sans a.6 0 08 0 oc Genève. — Impr. Rev & MALAVALLON. Pages 58 Verhandlungen der Schweizerischen Naturforschenden Gesellschaft on Versammlung zu Zürich den 3., 4. und 5. August | 1896, 79. Jahresversammlung. ZÜRICH Druck von Zürcher & Furrer | 1896. ; READ ACTES DE LA SOCIETE HELVETIQUE DES SCIENCES NATURELLES RÉUNIE A ZURICH LES 3, 4, ET 5 AOUT 1896, 1902" SESSION. ZURICH IMPRIMERIE ZURCHER ET FURRER 1896. Verhandlungen Schweizerischen Naturforschenden Gesellschaft bei ihrer Versammlung zu Zürich den 3., 4. und 5. August 1896, 79. Jahresversammlung. ZÜRICH Druck von Zürcher & Furrer _ 1896, Inhaltsverzeichnis Seite Eröffnungsrede des Jahrespräsidenten, Herrn Prof. Dr. A. Heim in Zürich: Erinnerungen an Arnold Escher D Ge JOURNÉE ARR EEE 1 Protokolle. I. Sitzung der vorberatenden Kommission . . . . . . 29 DRE allezemeimessitzung .. Rei de OUT WeZwellefallcememe:sSitzuns e ee io IV. Sektionssitzungen . . . O Ne A. Sektion für Mathematik” He N e) Besektion tum Physik: ee nr 3 2 02 i. Sektion für Meteorologie, Astronomie nd (Cani 71 D. Sektion für Chemie und chemische Technologie . . 74 E. Sektion für Mineralogie und Petrographie . . . . 90 18 Secktionsfür Geologiesa oso NME en RE G. Sektion für Botanik . . . . A a NO H. Sektion für Land- und Homo amener 120 I. Sektion für Zoologie. . . . . RNA Le el K. Sektion für Anatomie und Embryologie N) L. Sektion für Medizin . . . a LO M. Sektion für Pharmacie und Beben smilfelchemie a Al) N. Sektion für Ethnographie und Geographie . . . . 193 O. Sektion für Ingenieurwissenschaften . . . . . . 198 Ausstellung ne 208 Berichte des Zenlralkomites und der Kommissionen. I. Rapport du comité central . . . . en II. Auszug aus der 68. Jahresrechnung 1895,96 E20 IN Benicht über. die Bibhotnee ar „2.2.0.0 22.022.20.222:.2.295 IV. Bericht der Denkschriftenkommission . . . . . . . 9% IT. HI. IV. IV . Bericht der Kommission für die Schläflistiftung . Bericht der geologischen Kommission . Rapport de la commission géodésique . Bericht der Erdbebenkommission . Bericht der limnologischen Kommission . Bericht der Moorkommission . Bericht der Flusskommission . Bericht der Gletscherkommission . Rapport de la commission pour Pespositien nationale à Genève . Personalbestand der Gesellschaft. Verzeichnis der Mitglieder der Gesellschaft und der Gäste, welche an der 79. Jahresversammlung in Zürich teil- genommen haben a È MEET Veränderungen im Pa iii ud Cdi A. In Zürich aufgenommen B. Verstorbene Mitglieder C. Ausgetretene Mitglieder , D. Gestrichene Mitglieder Senioren der Gesellschaft : Verzeichnis der Mitglieder auf Delia Beamte und Kommissionen Jahresberichte der Gesellschaften, NO [85] LO III I (Coco 19 ) © LO DO © welche Sektionen der schweiz. naturforschenden Gesellschaft bilden. Schweizerische geologische Gesellschaft Schweizerische botanische Gesellschaft Schweizerische zoologische Gesellschaft . 4. Aargauische naturforschende Gesellschaft 5. Naturforschende Gesellschaft in Basel . Naturforschende Gesellschaft in Bern Société fribourgeoise des sciences naturelles Société de physique et d’histoire naturelle, Genève Naturforschende Gesellschaft des Kantons Glarus 10. Naturforschende Gesellschaft Graubündens in Chur 11. Naturforschende Gesellschaft in Luzern . 2. Société neuchäteloise des sciences naturelles . . . .. 286 290 "292 305 307 paré (©) rer O2 cu wa 09 02 VI VI i Ot là (er) 13. 14. 15. 16. 17. 18. À 19. 20, 21. 7 de RALE EN Naturwissenschaftliche Gesellschaft St. Gallen .Naturforschende Gesellschaft in Schaffhausen Naturforschende Gesellschaft in Solothurn Società ticinese delle scienze naturali, Lugano Naturforschende Gesellschaft des Kantons Thurgau Société vaudoise des sciences naturelles SESTA La Murithienne, Société valaisanne des sciences naturelles Naturwissenschaftlicher Verein Winterthur Naturforschende Gesellschaft in Zürich . Erinnerungen an Arnold Escher von der Linth. Eròtfnungsrede bei der neunundsiebenzigsten Jahresversammlung der Sehweizerischen Naturforschenden Gesellschaît in Zürich | ‚gehalten vom Jahrespräsidenten Professor Dr. A. Heim dns August 1896 im grossen Tonhallesaal. ers 22 CV LS Liebwerte Ehrenmitglieder und Mitglieder der schweizerischen naturforschenden Gesellschaft ! Liebwerte Ehrenmitglieder und Mitglieder der naturforschenden Gesellschaft in Zürich ! Hochverehrte Gäste und Gönner von nah und fern! Jetzt sind es 150 Jahre geworden, seit welchen die „Naturforschende Gesellschaft in Zürich“ besteht. und arbeitet für die edeln Bestrebungen, die uns alle zu einer Kulturarmee verbinden. Sie hat ihrer eigenen Geburtstagsfreude und zugleich ihrer Lebensfreude und Lebenskraft keinen bessern Ausdruck zu geben vermocht, als dadurch, dass sie ihre Brüder aus dem ganzen Vater- lande, und alle, die mit ihr arbeiten und mit ihr fühlen, auf diesen Tag zu sich gebeten hat, um gleichzeitig die 79. Jahresversammlung der schweizerischen naturfor- schenden Gesellschaft zu begehen. Schon seit ihrer Gründung im Jahr 1815 hat die schweizerische Gesell- schaft, trotz ihrer festen Konstitution und ihren ständigen arbeitenden Kommissionen, ihre Jahresversammlungen als Wanderversammlungen organisiert. Zum sechsten Male begrüsst die alte und doch immer wieder junge Moränenstadt Zürich Euch in ihren Wällen und heisst . Euch alle herzlich willkommen! Zur Eröffnung unserer Verhandlungen will ich dies- mal Ihnen nicht von dem Gelände, das uns umgiebt, und von seiner Entstehung reden, denn es ist dies a schon wiederholt und bei verschiedenen Gelegenheiten geschehen. Vielmehr will ich versuchen, Ihr Gedächtnis über einen Mann aufzufrischen und zu beleben, der ge- meinsam voll und ganz sowohl der zürcherischen als auch der schweizerischen naturforschenden Gesellschaft angehört hat. Nicht nur der Umstand rechtfertigt es, dass eine Stiftungsfeier naturgemäss stets unsere Blicke nach der Vergangenheit wendet. Das gewaltige Werk des Mannes war zu selbstlos, zu sehr aufgelöst in all- gemeines- Gut, das er seinen Zeitgenossen spendete, ohne seinen Namen daran zu knüpfen, und das er nicht in Publikationen dokumentarisch niedergelegt hat. So droht sein Gedächtnis — trotz der eingehenden Bio- graphie, die sein vortrefflicher Freund, Oswald Heer, über ihn geschrieben hat — den jüngeren Generationen, die nicht mehr mit ihm gelebt haben, verhältnismässig rasch zu verbleichen. Wir weihen diese Stunde dem Andenken von. Arnold Escher von der Linth, ins- besondere seinen Forschungen in unserem Vaterlande und seinem Charakter als Naturforscher und Lehrer. Arnold Escher ist am 8. Juni 1807 geboren. Sein Vater, der grosse Philanthrop Hans Konrad Escher von der Linth, nahm ihn früh auf geognostischen Reisen in die Alpen mit. So übte er den Blick und so gewann er von Jugend auf die unermüdliche Ausdauer und Zähig- keit, die ihn so sehr zu seiner Arbeit befähigt hat. Im Alter von 12 Jahren, 1819, begleitete Arnold Escher seinen Vater zum ersten Male an die Jahres- . versammlung der schweizerischen naturforschenden Ge- sellschaft. Sie fand damals in St. Gallen statt. Hier sah Arnold, mit welcher wahrhaften Verehrung und Liebe man seinem Vater begegnete, und die Thränen der Rührung rollten über die Wangen des Knaben, als sich alle erhoben, um seinem Vater ihre Ehrerbietung da zu bezeugen. Schon 1823 starb H. C. Escher von der Linth. Er blieb aber mit seinem Wesen der Kraft und der Güte, der Aufopferung für andere und für das all- gemeine Wohl stets das Ideal, nach welchem Arnold strebte. Auch noch, als Arnold in seinen letzten Lebens- jahren uns vom Gipfel des Leistkammes das Linthwerk erklärte und von seinem Vater sprach, da erstickten ihm wiederum die Thränen die Stimme und nur halb- verständlich murmelte er noch: „meinen Vater erreiche ich niemals.“ Es sei mir gestattet, hier noch aus der Zeit der Reisen mit dem Vater ein kleines Ereignis zu _ erwähnen, das nirgends sonst berichtet ist. Wir Stu- denten fragten unsern Professor Arnold Escher, wie es doch komme, dass er auf den Exkursionen zwar oft andere Dinge, aber niemals den Hammer liegen lasse. Er erzählte uns, es sei ihm das als 13-jähriger Knabe zum ersten und letzten Male in seinem Leben auf der Rigihochfluh begegnet. Sein Vater bemerkte es, schwieg aber und liess den Hammer liegen. Erst beinahe unten in Gersau bemerkte Arnold den Verlust. Sein Vater befahl kurz: „Er liegt auf dem Gipfel, gehe gleich wieder hinauf und hole ihn, du wirst ihn dann dein Lebtag nie mehr verlieren.“ Gegen Mitternacht kam Arnold glücklich und hungrig mit dem Hammer in Gersau an. Nach Absolvierung der Schulen, die Zürich damals bot, studierte Arnold Escher 1825 —1827 in Genf, dann bis 1828 in Berlin, 1828 auf 1829 in Halle, und zwar vorwiegend, was in das weite Gebiet der Geologie und ihrer Hülfswissenschaften reicht. Trotz aller Selbst- anklagen und aller Wirren von Vertrauensschwäche in seine eigenen Fähigkeiten fühlte er sich aber doch stets zur Geologie gezogen. In Ferien und nach der Studienzeit bereiste er zur Erweiterung seiner geognostischen Kenntnisse und An- schauungen einen grossen Teil von Deutschland, Böhmen, Wien, Kärnthen, Steiermark, Tyrol, die Umgebungen von Triest und kehrte über Venedig Ende Oktober 1829 nach Zürich zurück. Ueberall hatte ihm der Name seines Vaters freundliche Aufnahme bereitet. Im Frühling 1830 reiste er nach Italien. Dort ver- einigte er sich bald mit Prof. Friedrich Hoffmann von Berlin. Die beiden durchwanderten als die besten Freunde zu gemeinsamem Studium der geognostischen Verhältnisse Italien während 2!/s Jahren. Von Sicilien gaben sie eine geognostische Karte heraus, welche ein glänzendes Zeugnis des Beobachterscharfblickes der beiden jungen Forscher bleibt. i Die italienische Reise hatte Escher iber seine Zu- kunft ins Reine gebracht. Er erklärte nun, dass er nicht wie sein Vater den Beruf eines Kaufmannes, Fa- brikanten, Staatsmannes und Naturforschers miteinander zu verbinden im stande sei, dass seine Begabung kaum fir das eine, die Geologie, ausreiche, und er nur der Geologie sich widmen wolle. 1834 trat Escher als Lehrer der Mineralogie und Geologie an die neu gegriindete Hochschule von Zürich. Er schlug die Professur beharrlich aus, weil er zum Professor nicht befähigt sei. Einem andern zu liebe, den man sonst durchaus nicht wollte vorrücken lassen, sah sich Escher endlich 1852, nach 18 Jahren des Pri- vatdocententums, genötigt, dem Drängen der Behörden nachzugeben und die Professur anzunehmen. 1856 wurde mit Gründung des eidg. Polytechnikums eine eigene Pro- fessur für Mineralogie abgetrennt und Escher wurde nun Professor der Geologie an beiden Anstalten. Er wollte keine Besoldung annehmen, seine Leistungen seien einer solchen nicht wert. Als man ihm aus Ge- ee setzesgründen diese „Vergünstigung“ nicht gewährte, erklärte er, dann werde er eben die Besoldung auf den Exkursionen mit den Studierenden für diese verwenden. Er hielt seine Vorlesungen nur. im Wintersemester. Den Sommer behielt er sich für seine Untersuchungs- reisen vor, machte aber auch die Exkursionen mit den Studierenden. Reisen nach England, Algier und der Sahara hatten mehr den Charakter von Erholungsreisen. In dieser Stellung blieb Escher bis zu seinem Tode. Im Frühling 1872 stellte sich ein Speiseröhrencarcinom ein. Er verbarg seine Leiden seiner Umgebung und sah dem nahen Ende mit Ruhe entgegen. Noch 8 Tage vor seinem Tode weilte er in den Sammlungen. Er starb am 12. Juli 1872 mit den Worten: „So, jetzt ist's gut; das Leben war doch schön!“ Ja, das Leben war ihm schön, weil er die Kraft und den Mut.gehabt hat, es schön zu leben! Arnold Eschers Forscherarbeit galt vor allem der geologischen Erkenntnis der Alpen. Er hat dieser Ar- beit volle 39 Sommer seines Lebens gewidmet, das sind die Jahre von 1833 bis zu seinem Tode. Erst war die Arbeit durch das Fehlen brauchbarer Karten sehr erschwert. Escher musste sich zuerst selbst topographisch orientieren, selbst Kartenskizzen entwer- fen, um darin dann seine Beobachtungen einzutragen. Zwar hatte schon 1821 Studer die Herstellung einer topographischen Karte der Schweiz mit Unterstützung durch die schweizerische naturforschende Gesellschaft angeregt. 1337 kam ein bezüglicher Vertrag mit den Militärbehörden zu stande. Die Karte aber liess noch länger auf sich warten. Escher bereiste nicht der Reihe nach ein Gebiet nach dem andern, wie wir es sehr wohl beim jetzigen Stande unserer Wissenschaft und unserer topographischen O. Karten für eine Specialuntersuchung thun könnten. Nachdem er neue Erfahrung und Einsicht gesammelt hatte, kehrte er vielmehr in die früheren Untersuchungs- gebiete zurück, um sich selbst wieder zu prüfen, tiefer zu blicken, Lücken zu füllen, auf neue Gesichtspunkte hin zu beobachten. So z. B. bereiste er: Kanton Glarus 1834, 1835, 1862, 1868 und 1871; Kreideketten zwischen Linth und Reuss: 1841, 1853, 1859, 1866, 1868, 1869; Graubünden: 1836, 1837, 1840, 1841, 1844, 1850, 1852; Churfirsten und Säntis: 1841, 1842, 1843, 1845, 1848, 1849, 1853, 1854, 1855, 1857, 1858, 1859, 1860, 1861, 1865, 1867, 1870 und 1871. Wir können seine Erkenntnisse deshalb auch kaum mit bestimmten Daten versehen. Escher war induktiver Forscher. Reine Beobachtung war seine Arbeit und seine Einsicht wuchs ganz allmählich aus seiner Arbeit heraus. Hypothesen dienten ihm nur gelegentlich zur Befruchtung der Beobachtung, er notierte sie aber nicht. Die Geschichte von Eschers Erkenntnissen ist nur durch eingehendes Studium seiner Reisetagebücher einiger- massen zu erraten. Manches ist von anderen selbständig entdeckt und als neu beschrieben worden, das Escher schon 10 oder 20 Jahre früher erkannt und in seinen Notizbüchern niedergeschrieben hatte. Ueberall gab Escher nach Wunsch unbegrenzt mündliche oder auch briefliche Auskunft. Eine Menge seiner bedeutendsten Resultate wurden Gemeingut, auf dem andere weiter bauten, ohne dass in der publicierten Litteratur eine Spur des Ursprunges zu finden ist. Es wird z. B. stets erwähnt, dass Merian zuerst paläontologisch die Molasse vom Buntsandstein unterschieden und Agassiz die Glar- nerfischschiefer vom Urschiefer getrennt und wenigstens bis in die Kreide hinauf gerückt hat. Aber von hundert- mal mehr ebenso grundlegenden Erkenntnissen und Ent- dore deckungen berichtet die Litteratur den Urheber nicht, sie sind auf einmal bei allen Schriftstellern da, sie stammten von Escher und sind mündlich vermittelt worden. Wir können Eschers Arbeit nach drei vorherrschen- den Gesichtspunkten ordnen, die freilich stets gleich- zeitig bei der Untersuchung berücksichtigt werden mussten: 1. Stratigraphie (Schichtfolge und Gesteins- beschaffenheit), 2. Tektonik (Schichtstellung und Ge- birgsbau), 3. Oberflächengestaltung. Eschers Vater hatte noch bloss petrographische Unterscheidungen durchführen können. Bernhard Studer und Peter Merian hatten eben mit dem neuen Hülfs- mittel der Petrefakten zur Altersbestimmung der Schich- ten erfolgreich zu arbeiten begonnen, ersterer im Mo- lassenland und in den westlichen Alpen, letzterer im Jura. Die Alpen der Central- und Ostschweiz, wie des Vorarlberg und Tyrol waren bis auf die Unterscheidung von Kalkgebirge, Schiefergebirge und krystallinischem Gebirge, und auch dies nur in groben Umrissen, geo- logisch noch ganz unbekannt. Es galt nun erst, Petre- fakten zu suchen, um damit das Alter der Gesteins- schichten zu bestimmen, die verschiedenen Schicht- komplexe zu unterscheiden und zu verfolgen. Unsere alpine Stratigraphie ist fast ganz Eschers Beobachter- arbeit. Der seitherige Ausbau des Einzelnen verschwin- det gegenüber der Riesenarbeit, die Escher gethan hat. Während 1840 die übrige gelehrte Welt, die grossen Geologen von Deutschland und Frankreich noch meinten, die Alpen wären ein unentwirrbares Chaos von Trüm- mern der ältesten Gesteinsmassen, während jeder Kalk- stein aus den Alpen als Urkalk bezeichnet wurde, hatte Escher trotz aller tektonischen Verwirrung die ganze Normalreihe der alpinen Tertiär-, Kreide- und Jura- VA ne bildungen schon an Hand der Petrefakten auseinander- gelesen, als solche erkannt, in den Hauptziigen mit den ausserschweizerischen Vorkommnissen parallelisiert und weit herum verfolgt und ihre Kontinuität wie ihren Wechsel in der Ausbildung nachgewiesen. Er benutzte stets zuerst einen Lokalnamen von einer Fundstelle, wo eine Bildung charakteristisch entwickelt ist, zur Bezeichnung der alpinen Facies in seinem Gebiete. Viele solcher Namen sind mit Recht stets beibehalten worden, wie z. B.: „Röthidolomit“, , Quartenschiefer“, sBlegioolith“, ,Schiltkalk“, ,Quintenkalk“, „Balfries- schiefer“, ,Troskalk“, ,Drusbergschichten“, „Altmann- schichten“, , Schrattenkalk“ „Seewerkalk“, „Wangschich- ten“ und andere mehr. Niemals fiel Escher dabei in den Fehler einer da- maligen Schule, dass er durchaus die gleiche Sediment- reihe überall wiederfinden und seine lokale Schichtreihe dem allgemeinen Schema mit Gewalt einschachteln wollte. Den Grenzen und Differenzen der Facies, wenn er auch das Wort noch nicht gebrauchte, that er nie- mals Gewalt an. Escher war stets so vorsichtig und schätzte jede Einzelbeobachtung so objektiv und be- scheiden, dass ihm unrichtige Verallgemeinerungen ferne geblieben sind, und Escher stets der Mannigfaltigkeit der Einzelerscheinung ihr Recht gelassen hat. Es ist das um so merkwürdiger, weil er seinem Naturell ent- sprechend mit einem wahren Feuereifer seine Beob- achtungen betrieb. Aber auch die Stratigraphie der ostalpinen Trias im Vorarlberg und Tyrol hat zuerst Escher in grossen Zügen und manchen Einzelheiten klar gestellt und die grosse Faciesdifferenz mit den westrheinischen Gebieten für Lias und Trias, besonders Keuper, erkannt. Nach- dem er 1843 und 1845 dort gereist war, hatte er schon oe. — il — eine ganze Anzahl der dortigen Schichtglieder als pe- lagische Keuperhorizonte erkannt. Er vermehrte seine Beobachtungen 1850, 1851, 1854 und 1856. In den Denk- schriften der schweiz. naturf. Ges. erschien 1853 seine klassische Arbeit über das Vorarlberg. Dann erst folgten die näheren Untersuchungen der österreichischen und bayerischen Geologen. 1856 führte Escher selbst von Richthofen im Vorarlberg ein, um ihm zur beabsich- tigten Detailuntersuchung des Gebietes die sichern An- haltspunkte zu geben. Aber auch hinab in die alten konglomeratischen und schiefrigen Bildungen, die krystallinischen Silikat- gesteine dehnte Escher seine Beobachtungen aus und legte in grossen Zügen für die Zentralalpen, Südalpen (Veltlin, Piemont) die Dinge klar. Vor Escher zeichnete man, wenn man sich über- haupt an eine alpine Profilskizze wagte, überall, wo etwas nicht einfach zusammenzupassen schien, eine Vertikalverwerfung ein und so zerstückelte man im Geiste die alpine Erdrinde in ein Blockwerk. Falten, Biegungen hatte zwar schon Scheuchzer gesehen, aber sie wurden stets mehr als eine zufällige Neben- erscheinung betrachtet.. Escher war der Erste, welcher für die Alpen den durchgreifenden Faltenbau heraus- gefunden und erkannt hat — schon lange bevor die Amerikaner Faltenbau im Alleghany-System gefunden hatten. Er löste die Säntisgruppe in sechs parallele Hauptfalten mit vielen Nebenfalten auf, er verfolgte den Längsverlauf der Falten, erkannte Zerquetschungen, Zerknetungen, verkehrte, reduzierte Schichtfolgen, Zer- reissungen. Escher fand zuerst deformierte gestreckte Petrefakten und deformierte Gerölle.. Vom Vorarlberg durch die Kalkketten, vom Säntis bis Thunersee wies Escher die Falte, die Biegung als die wesentliche tekto- are Dica nische Form des Alpengebirges nach. Seine Profile liessen alle mehr und mehr auf den ersten Blick er- kennen, dass die Alpen kein Triimmerwerk, sondern einen Faltenwurf der Erdrinde darstellen. Die echten Verwerfungen wurden mit eingehenderer Beobachtung in den Profilen immer seltener oder zeigten sich mehr und mehr nur noch als das, was sie hier sind, als un- bedeutende Nebenerscheinungen. Escher fand die gewaltige Ueberlagerung zwischen Vorderrheinthal und Walensee, die auf eine Fläche von über 1000 km? die Berggipfel mit den ältesten Ge- steinen krönt, während die Thäler in die jüngsten Ge- steine eingeschnitten sind. Er verfolgte den Umfang der Thatsachen, und gelangte zu der Deutung als einer riesigen liegenden, zur Ueberschiebung übertriebenen Doppelfalte, die sich durch weitere Untersuchungen immer mehr bestätigt hat. Ueber die Natur der aus krystallinischen Silikat- gesteinen gebildeten Zentralmassive der Alpen kam Escher niemals zu einer abschliessenden Meinung. Er präcisierte aber die Fragen und erklärte: „So lange wir die wirkliche Natur der Zentralmassive nicht kennen, hängt unsere ganze Alpenmechanik in der Luft. So viel freilich muss ich erklären: Ich habe die Eruptiv- gesteine niemals finden können, welche die Alpen ge- hoben haben sollen.“ Escher liess die Frage offen, wie so viele andere Fragen auch, obschon gerade er reiches Beobachtungsmaterial an der Hand gehabt hätte, um präcisere Stellung zu nehmen. Er war Beobachter, er wollte nicht Theoretiker sein. Escher hatte in seinen Vorstellungen allmählich auch mit den alten Theorien über die Thalbildung im Gebirge durch gewaltsame Zerreissungen aufgeräumt. „Ich fand nirgends in den Lagerungsverhältnissen Be- weise für solche Zerreissungen. Ich bin z. B. ganz über- zeugt, dass der Hochgebirgskalk südlich Erstfeld un- gebrochen unter dem Kiesboden des Reussthales durch mit demjenigen des Schlossbergzuges zusammenhängt, die Thäler der Alpen scheinen mir fast ganz nur Fluss- arbeit zu sein.“ Escher hatte in diesen Auffassungen seine Freunde Studer und Heer längst weit überholt; zum Teil aus Schonung für dieselben trat er niemals mit ‚Nachdruck der Anschauung von der Eruption der Centralmassive und der Spaltennatur der Thäler anders als etwa im Privatgespräch entgegen. Escher hat sich auch an den Gletscherbeobachtungen seit den 30er Jahren bethätigt. Am Aletschgletscher fand er zuerst, dass der Gletscher sich in der Mitte rascher als am Rande bewegt. Mit Eifer hat er durch die ganze Ostschweiz und Mittelschweiz die Verteilung der erratischen Blöcke untersucht, zuerst hier die zonen- förmige Verteilung nach den Ursprungsgebieten dar- gelegt, zuerst die Moränenwälle erkannt und zusammen- hängend verfolgt, zuerst eine Zweiteiligkeit der Eiszeit an den Lagerungsverhältnissen der Schieferkohlen be- wiesen, zuerst den Deckenschotter als alte Fluvio- glacialbildung erkannt und von der Molasse getrennt und den einstigen Zusammenhang seiner einzelnen Fetzen vermutet. | Auf Anregung und grösstenteils auf Kosten von Arnold Escher wurde die Zieglersche Karte der Schweiz in 1:380000 hergestellt als Grundlage für eine geo- logische Karte der Schweiz, zu deren Bearbeitung sich Studer und Escher verbündet hatten. Bei Gelegenheit der Versammlung der schweiz. naturf. Ges. in Pruntrut im Jahre 1853 konnten die beiden befreundeten Forscher die erste geolog. Karte der Schweiz vorlegen. Das ee ete Vorarlberg und Piemont, die ganze Ost- und Central- schweiz bis zum Thunersee und bis ins Wallis, also wohl zwei Dritteil der Karte, war auf Grundlage von Eschers eigenen Beobachtungen bearbeitet. Es ist dies Werk für den Mann, der es in kaum 20 Sommern zu Stande gebracht hat, das glinzendste Zeugnis seines grossartigen Beobachtergenies. Studer schrieb den Text : dazu durch seine „Geologie der Schweiz“. Escher hatte ihm dafür alle seine Reisenotizen zur Verfügung gestellt. Kurz vor Eschers Tode erschien endlich seine geo- logische Karte des Säntis in 1:25000, eine klassische Arbeit, und er bereitete allmählich Blatt IX in 1 : 100000 für die geologische Ausgabe vor. Bei seinen Untersuchungsreisen notierte Escher stets sehr genau auf der Stelle; er traute seinem Ge- dächtnisse nichts zu. Seine Tagebicher bilden 12 starke Bände. Zahllose Skizzen und Abbildungen sind teils darin, teils auf grösseren beigelegten Blättern enthalten. Unter den letzteren sind manche Gebirgspanoramen, welche an objektiver Charakteristik des schlichten Striches und Genauigkeit in den Proportionen fast un- erreichte Muster sind. Ein Ortsregister macht das Nachsuchen leicht. In den Skizzen und im Text stehen, die Nummern der von dort mitgenommenen Gesteins- stücke, oft ganzer Profile, und jedes Handstück trägt in Tusch aufgeschrieben die Nummer und auf der Eti- quette ist Band und Seitenzahl der Notizen angegeben. Dieser ganze schriftliche Nachlass wird im sogenannten „Escherkasten“ im eidg. Polytechnikum aufbewahrt.*) Alle Beobachtungen sind von Escher in präcisester, reinster Form notiert. Kein Wort, kein Strich, der *) Im Saale 19c war vom 2. bis 6. August eine grosse Aus- stellung der Escherschen Notizbiicher, Zeichnungen und Manuskript- karten aufgestellt. nicht sichere Beobachtung eines genial geschärften Blickes ist. Wir suchen aber vergebens zwischen den Notizen nach einem Gedanken zur Erklärung, nach einer Theorie oder auch nur einer anregenden Hypo- these. Solche fürchtete sich Escher niederzuschreiben, um sich selbst nicht den Geist dadurch gegen eine an- dere, vielleicht richtigere Auffassung zu früh zu binden. Seine Ideen zur Erklärung teilte er seinen Begleitern nur gesprächsweise mit. Viele sind unbekannt ge- blieben und für die Wissenschaft verloren. Leider hat sich dieser grösste Alpenforscher, den es je gegeben hat und geben wird, nur zu wenigen Publikationen entschliessen können. Dieselben, und zwar seine Arbeit über das Vorarlberg wie die mit Studer gemeinsame Arbeit über Mittelbünden, sind klassisch in Beziehung auf die Reinheit und Objektivität der Beobachtungen wie ihrer Darstellung. Der uner- messliche Schatz von Beobachtungen, welche in den Reisetagebüchern deponiert liegen, konnte und kann nur teilweise nutzbar gemacht werden, indem die Escherschen Notizen und Gesteinsproben denjenigen zur Durchsicht überlassen werden, welche bestimmte Teile der Schweiz bearbeiten. So sehen Sie bei der Ueberschrift mancher jüngerer Publikationen der Schweiz. geol. Kommission die Notiz: „Unter Mitbenützung der Escherschen Notizen.“ Escher antwortete auf die vielen Zureden seiner Freunde, er sollte doch endlich von seinen Beobachtungen publizieren, stets ausweichend: Er sei nicht dazu ge- eignet, es gehe ja nichts verloren, andere könnten es publizieren — seine Freunde, seine Schüler. Stets war er noch nicht zufrieden mit seinen Resultaten, stets kamen sie ihm noch zu unvollkommen und unreif vor. Einmal antwortete er mir: „Wenn ich das publizieren würde, würde man mich nur auslachen, niemand würde PETRA es glauben.“ „Lieber zweifeln als irren,“ das war sein oberster Grundsatz in allen Dingen, der ihn aber leider stets hinderte, zu einem gewissen Abschluss sich zu verstehen. Weitere Thatsachen finden, Beobachten, das war seine Lust, das Beobachtete zum Druck nieder- zuschreiben, eine Pein für ihn. So war er denn stets bereit, den Freunden, mit denen er oft gemeinsam ar- beitete, vor allen Studer und Heer, in grösster Frei- mütigkeit stets seine Tagebuchnotizen zur freien Ver- fügung zu stellen. Er war ihnen dankbar dafür, wenn sie seine Beobachtungen im Interesse der Erkenntnis verwerteten. Wie und unter welchem Titel dies ge- schah, war ihm gleichgültig. So sind eine Menge Escher- scher Beobachtungen und Gedanken besonders in Studers „Geologie der Schweiz“ und in Heers „Urwelt der Schweiz“ niedergelegt. Allein viele seiner tiefsten und fast fertigen Ueberzeugungen, seine eigensten Gesichts- punkte, seine Summenresultate sind uns für immer un- bekannt geblieben. Eschers Selbstlosigkeit und Objektivi- tät ging thatsächlich so weit, dass sie geradezu ein Unglück an der Wissenschaft geworden ist. Sein eigen Werk galt ihm nichts, nur die Wahrheit, und diese, so meinte er stets, würde allmählich sich noch viel reiner auskrystallisieren lassen, die Mutterlauge seiner eigenen Beobachtungen sei dazu noch zu schlecht. Selbstlos in einem fast übermenschlichen Masse war Escher frei von jeder Selbstbefangenheit, frei von jeder Eile und Ueberstürzung. Nie fiel es ihm schwer, eine frühere Ansicht aufzugeben. Jeder neuen Auffassung brachte er schon von vornherein einen offenen Geist entgegen, weil es ihm wahrscheinlich war, dass sie, weil neuer, richtiger sein müsse, als die seinige. So blieb sein Geist bis an sein Ende stets jung, stets offen und frei und frisch. RR agg Recht bezeichnend fiir die vorurteilsfreie Auffassung Eschers ist z. B. auch die Stellung, die er dem „Dar- winismus“ gegenüber schon 1868, da die Dinge noch lange nicht so abgeklärt waren, wie heute, einnahm, obschon er ja nicht Specialist in der Frage war. Er äusserte sich damals: „Daran kann ich nicht mehr zweifeln, dass die Entwicklung der organischen Wesen eine stetige, allmähliche und genetische gewesen ist und noch ist; ich bin also Lamarckianer. In der natürlichen Zuchtwahl im Kampf um das Dasein aber hat Darwin einen Hebel für diese fortschreitende Entwicklung ent- deckt, allein mir scheint, es gibt deren noch mehrere andere, gleichwertige, die man in der Freude über den ersten gefundenen heutzutage zu suchen vergisst. Das Problem ist noch viel komplizierter.“ Escher war wohl einer der besten Berggänger. Das Gefühl des Höhenschwindels war ihm etwas ganz unbekanntes. Sicheres Auge, sicheren Tritt, Ruhe und Erfahrung machten ihm möglich, was für andere toll- kühn gewesen wäre. Seine Kraft und Ausdauer schienen oft fast unbegrenzt, und wo es ihm wissenschaftliche Pflicht war, da kletterte er auch an einem Felsband hin, wo der Führer versagte. Wer ihn im Gebirge traf, ohne ihn zu kennen, der hielt ihn für einen Aelpler. Ein Gipfelstürmer war er nie, nirgends hinterliess er ein Wahrzeichen seiner Besteigungen. Aber doch ge- noss er oft von beherrschenden Gipfeln, die vor ihm Keiner betreten hatte, in vollen Zügen den Anblick seines Arbeitsfeldes und überschaute mit gehobener Seele den Zusammenhang der Dinge, nachdem er vor- her in alle Schluchten und Tiefen geklettert war. Manch- mal ist der gleiche Gipfel 20 bis 40 Jahre später wieder von einem Sportsman „entdeckt“ und dann erst „zum ersten Male bestiegen worden‘. 2 18 — Escher hatte, wie er sich selbst ausdriickte, eine Art ,Geissennatur“, er war mager, knochig, zähe, aber gross. Er hatte eine kräftige Basstimme. Sein Blick aus hellem Auge war tief ernst und doch freundlich. Manche seiner lebhaften Gestikulationen waren specifische Anklänge an seinen 2'/sjährigen Aufenthalt unter der sicilianischen Bevölkerung. Im Jahre 1805 wurden die ehemaligen Mineralien- sammlungen der Gründer der naturf. Ges. in Zürich, des Joh. Gessner und des Heinr. Rahn, für die Stadt angekauft und später durch die Sammlung des Dr. J. H. Lavater vermehrt. Als Escher aus Italien zurück- kehrte, wurde ihm die Aufsicht über diese Mineralien übertragen und 1839 wurden sie in das damalige Hoch- schulgebäude (Hinteramt, Augustinerhof) gebracht. Stadt und Staat trugen nun zur Vermehrung bei, am aller- meisten aber Escher selbst durch das, was er sammelte oder eintauschte und ohne weiteres der Sammlung ein- verleibte. Mit Gründung des Polytechnikums wurden die Sammlungen 1864 dorthin vereinigt und es kam nun noch der eidgenössische Beitrag dazu. Escher überschritt fast alljährlich das Budget für Anschaffungen um grosse Beträge, meldete aber immer, dass er je- mand gefunden habe, der die Ueberschreitung ge- deckt habe. Das war er stets selbst. Er wählte nur diese Form, um nicht Dank entgegennehmen zu müssen. Escher hat im Winter stets einen grossen Teil seiner Zeit und Arbeitskraft aufgewendet, um alle die Samm- lungen, die zum grösseren Teile sein Werk waren, richtig zu disponieren und zu ordnen. Er hat einen grossen Teil auch der Detailarbeit selbst geleistet. Freilich konnte schliesslich das Ordnen nicht mehr mit dem eifrigen Sammeln Schritt halten, und es kam dann später eine Zeit, wo es hiess: Erst das Vorhandene ordnen, bevor Neues angeschafft werden kann. er Escher hielt sich selbst für einen ganz schlechten Lehrer. Sehr oft verlangte er deshalb vom eidgen. Schulrate seine Entlassung. Sie wurde ihm mit guten Gründen vorenthalten. Er äusserte sich darüber einige- male ganz zornig gegenüber seinen Schülern: „Es thut mir leid, dass Sie keinen bessern Lehrer haben, allein ich kann nichts dafür, der Schulrat ist Schuld daran, er ist zu borniert, mir die verlangte Entlassung zu geben.“ Escher war ein vortrefflicher Lehrer und Meister in seiner Art. Der Kathedervortrag ging ihm schwer und machte ihn unglücklich. Er fühlte sich sichtlich unbehaglich, sobald er vor einer ihm nicht vertraulich bekannten Zuhörerschaft auf dem Katheder stand. Dann fand er die Worte schwer, stotterte und machte in der Verlegenheit oft sehr komische Dinge. Er hat auch in seinem Leben. niemals eine Tischrede gehalten. Ganz anders, wenn die äussere Form der Situation eine für ihn mehr zufällige war. Auf einem Berge, vor einer Felswand, die er erklären sollte, in den Sammlungen etc. wie im Privatgespräche oder unter seinen Freunden in der naturforschenden Gesellschaft, da entwickelte er oft eine hinreissende Beredtsamkeit. Da kam die ganze innere Begeisterung, das ganze Feuer seiner Seele zum Ausdruck. Da flossen ihm die treffendsten Worte und die originellsten, packendsten Redewendungen ohne Vor- bereitung von selbst durch die Lippen, da horchten seine Schüler mit Bewunderung. Und Escher wurde nicht müde, auf alle Fragen immer wieder eingehend und treffend zu antworten. Oft ging man eine Strecke Weges raschen Schrittes in lebhaftem Gespräche, wenn Escher plötzlich im Eifer der Rede stille stand und mit dem Stocke ein grosses Fragezeichen auf den Boden schrieb: „Das weiss ich nicht, das ist eine Frage, die meine jungen Freunde dereinst lösen mögen!“ Escher wirkte besonders dadurch so anregend, dass er immer die Lücken in unserer Erkenntnis zeigte und auf das hinwies, was noch zu thun ist. Da kam sein „lieber zweifeln als irren“ zur schönsten Geltung. Mancher glänzende Kathedervortrag vermöchte nicht so viel An- regung zu stiften und eine solche Schar begeisterter Schüler in alle Weltgegenden zu senden, wie es Eschers Art gethan hat. Aber nicht nur die Berge und Thäler als Objekte der Geologie wurden auf den Exkursionen Eschers mit seinen Schülern besprochen. Ebenso kam die Bevölkerung, ihre Verhältnisse, es kamen die grossen nationalen und sittlichen Aufgaben zur Sprache, und aus Eschers Worten leuchtete der gleiche Geist wahrer Humanität, Sittenreinheit und Sittengrösse, dem die Werke des Vaters entsprungen waren. Escher stellte seine Arbeit auch in den Dienst des praktischen Lebens. Er verfocht unermüdlich beim einzelnen Aelpler wie in den Beratungen mit den Be- hörden die Arbeiten und Bestimmungen, welche der fortschreitenden Verheerung des Kulturlandes durch Wildbäche und Flussausbrüche und durch die lässige Besorgung der Alpen und Wälder drohen. Er setzte die Arbeit seines Vaters fort, griff mit Rat und mit Beiträgen an die Schutzbauten thatkräftig ein. Nicht wo das Uebel sich zeigt, muss es abgewehrt werden, sondern an seiner Wurzel, wo es entsteht. Escher war in den Alpen ein unermüdlicher Wanderlehrer für bessere Bewirtschaftung der Alpen und Wälder geworden, der immer mit gleichem Eifer jeden, wie es für ihn passte, zu belehren und anzuregen wusste. 1834 auf 1835 prüfte Escher im Auftrag der schweizerischen gemein- nützigen Gesellschaft die Wasserverheerungen, und auf seine Befürwortung wurde ein Teil der gesammelten Liebesgaben für Schutzbauten von dauerndem Werte SRO verwendet, um Wiederholung ähnlicher Unglücksfälle zu vermeiden. 1858 —1860 arbeitete Escher als hervor- ragendes Mitglied der eidgenüssischen Kommission für Prüfung des Zustandes der Hochgebirgswälder in ihrem Verhältnis zu Wildbächen und Flüssen. Nach den Wasser- verheerungen von 1868 war Escher eidgenössischer Ex- perte zusammen mit Culmann und Landolt und dann zugleich Mitglied der Verteilungskommission für die Liebesgaben. Seiner überzeugenden Beredtsamkeit, die ihn nie im Stiche liess, wo eigene Erfahrung und eigenes Herz ihn zur Rede trieben, ist es zu verdanken, dass damals von den Liebesgaben 1,000,000 Fr. für Wildbach- verbauungen zu dauerndem Schutz zurückgelegt wurden. Escher legte selbst, z. B. in Brigels, einen Gebirgswald- pflanzgarten an. Er sandte auf seine Kosten oft Ge- meindsforstbeamte in Baumwärterkurse, er bestimmte in seinem Testamente 15,000 Fr. zu forstwirtschaftlichen Bestrebungen gegen Bergschaden in den Alpenkantonen. Er war der Berater der Behörden und Bergbewohner/ in der Not. Niemals nahm er eine Entschädigung für seine Mühe an: „Meine schwachen Kräfte gehören meinem Vaterlande, ich habe für mich nichts nötig.“ „Meinem Vaterlande“. — Escher war nach seiner Natur Aelpler, er war Republikaner durch und durch, ein Eidgenoss von echtestem Schrot und Korn. Wie in seiner Wissenschaft, so war er auch in seinem so- zialen, politischen und religiösen Wesen frei, unabhängig von Vorurteilen des Standes oder der Erziehung, frei von jeder Parteischablone. In der gewinnendsten, schlich- testen Art verkehrte er offen mit den Höchsten wie mit den Niedrigsten, in jedem sein Gutes erkennend und darauf bauend. Welchen Dienst aber Escher 1857 der Schweiz gethan hat, das ist wenig bekannt. In einem vortrefflichen Briefe bat er Alexander von Hum- PGE boldt, all seinen Einfluss am preussischen Hofe für eine gütliche Beilegung des damaligen Streites betreffend Neuenburg geltend zu machen. Humboldt war, wie er nachher selbst an einen andern Naturforscher schrieb, „tief ergriffen von dem herrlichen Briefe des grossen schweizerischen Patrioten und Menschenfreundes“, und es gelang durch diesen Brief, eine Wendung in der dortigen Auffassung der Sachlage zu erzielen, und den Krieg zu vermeiden. So war stets Eschers Handeln. Wohlthaten im Verborgenen zu üben, war sein Leben, und zahllose dieser Wohlthaten sind seiner Mitwelt und Nachwelt für immer verborgen geblieben — sie wirkten aber und wirken fort und fort. Diejenigen, welche mit Escher in näherem Verkehr standen, könnten Bücher füllen mit herrlichen Erleb- nissen, die sie ihm verdanken. Ein wahrer Zauber ging von seinem ganzen Wesen aus: die originelle Kraftnatur in Geist und Körper, die Jugendfrische im Alter, das trotz allen schweren Erlebnissen *) und alles Ernstes doch innerlich heitere, fröhliche Gemüt mit seiner Hoff- nung in die Zukunft, die Selbstlosigkeit und Aufopfer- ungsfähigkeit, die unermessliche Milde und Güte im Urteil über andere, die Strenge gegen sich selbst, mussten jeden fesseln. Dass so viel Güte, so viel Aufopferung bisweilen missbraucht wurde, wusste Escher wohl, das verschloss aber Herz und Hand nicht. Und überall, wo , Linthescher“ wieder hinkam, freudig aufleuchtende Gesichter, Liebe und Verehrung! Stets hatte Escher ein treffendes Wort, stets einen hohen, edlen Gesichtspunkt, der aber auch oft zugleich seine Individualitàt kennzeichnete. Seine Be- scheidenheit war eine tiefe und wahre, keine gekünstelte. Sie ging ihm aus der Seele. Jedes direkt oder indirekt *) Dieselben lagen z. B. in Familienereignissen. In diesen „Erinnerungen“ musste ich leider aus Zeitmangel ganz unterlassen, auf das Privatleben Eschers einzutreten. Me Rue gesprochene Lob war ihm thatsächliche Qual, weil er dabei nur an seine Unvollkommenheit dachte. Ueber einen auf ihn gesprochenen Toast wurde er recht zornig. Escher hatte keine Feinde. Durch seine Selbstlosigkeit war esihm möglich, auch mit den heterogensten Charak- teren in wahrhafter Freundschaft zu verkehren. Als einmal einer seiner Begleiter vom Undank der Welt sprach, verwies ihn Escher recht strenge und sagte: „Wer sich durch Undank gekränkt fühlt, dem geschieht ganz recht; die Welt ist nicht undankbar, sobald man keinen Dank verlangt!“ Als ein anderer, nachdem er sich als Demokrat breit gemacht hatte, zur Wegab- kürzung durchs Gras lief, rief ihm Escher erzürnt zu: „Demokrat, geht nicht durch Nachbars Feld!“ Einer seiner Freunde verteidigte die Gymnasialbildung. „Zopf“, brummte Escher, „lehrt die Knaben in der Natur und in der Menschheit sehen, statt sie in, gottlob überwun- dene, Zeiten zurückzutauchen, die vielfach nur eine poetische Verherrlichung der rohen Rauferei und der Bruderkriege sind und jeder Humanität Hohn sprechen. In hundert Jahren wird man uns Gymnasianer bemit- leiden; mich reut meiner Lebtag jede Stunde, die ich auf alte Sprachen verwendet habe!“ Escher war von Natur erregbar feurig. Er fasste alles tief mit Geist und Herz auf. Er hatte sogar An- lagen, in gerechtem Zorne heftig zu sein. Oft erinnert er an einen brausenden Bergbach. Die unendliche Güte, die keine Enttäuschung mehr zu erschüttern vermochte, die Milde im Urteil über andere, neben der Kraft der Ueberzeugung, seine Menschenliebe in den edelsten For- men mit dem Verschwinden seiner eigenen Persönlich- keit, kurz die ganze, wunderbare Harmonie seines We- sens war zu einem grossen Teil ausser den herrlichen . Anlagen Produkt bewusster Arbeit an sich selbst, welche er O ARE ne die Einheit im Erkennen und Fühlen ganz erreicht hatte. Wer Arnold Escher näher beobachtet hat, der stimmt so- fort mit Ueberzeugung in das Wort ein, das einer meiner Lehrer am Grabe Eschers zu mir sagte: „Ich kannte keinen Bessern und werde nie einen Bessern finden!“ Escher war ein eifriges Mitglied der schweizerischen naturforschenden und der zürcherischen naturforschenden Gesellschaft. Eine Jahresversammlung der ersteren ohne Escher war fast nicht zu denken. Arnold Escher weilt schon fast ein Vierteljahrhundert nicht mehr unter uns, aber sein freier, reiner, edler Geist mit seiner Wahr- heitsliebe und Selbstlosigkeit und mit seiner Freundes- treue, er kann nicht vergangen sein, er hat Ueber- lebendes geschaffen, er walte über unserer Wissenschaft und über unserem Lande; er walte über den beiden Gesellschaften, die heute hier feierlich tagen, er walte über uns allen fort und fort! Bei Gelegenheit des 150. Geburtstages der natur- forschenden Gesellschaft von Zürich haben Sie sich heute hier versammelt! Die älteste Schwester der zürcherischen Gesellschaft in der Schweiz, Bern, ist 40 Jahre jünger; die zweitälteste, Genf, ist 44; die drittälteste, Aarau, 64; die viertälteste, Lausanne, ist 69 und die fünftälteste, Basel, ist 71 Jahre jünger als Zürich. Zürich ist über- haupt fast die allerälteste naturwissenschaftliche Privat- gesellschaft auf der Erde; nur London, Hamburg und Danzig sind noch ein wenig älter als Zürich. Zürich hat sich sein vergangenes Leben bei dieser Gelegenheit recht eindringlich überlegt, und in Form einer Fest- schrift überreichen wir Euch in deren erstem Teil das Resultat dieser Selbstbetrachtungen, eine Geschichte der naturforschenden Gesellschaft inZürich. Ihr mögt daraus selbst urteilen, ob wir uns des Daseins würdig verhalten haben in den 150 Jahren. a Ihr werdet in dem Buche finden, dass auf Anregung einer Anzahl jängerer Herren und besonders des Herrn Dr. Heinrich Rahn, im Monat August 1746 Dr. Joh. Gessner, Chorherr — wir würden jetzt sagen „Professor“ — der Physik und Mathematik am Carolinum in Zürich, Schüler des Joh. Jak. Scheuchzer, die naturforschende Gesellschaft in Zürich gegründet hat. Man statuierte gleich anfangs eine Arbeitspflicht der Mitglieder; es wurde mit öffent- lichen Vorträgen begonnen. Ein botanischer Garten, eine Bibliothek, meteorologische Beobachtungen wurden gleich anfangs mutig unternommen und durch eine Reihe bedeutender Schenkungen der Grund zu den naturwissen- schaftlichen Sammlungen in Zürich gelegt. 1757 wurde ein astronomisches Observatorium auf der Meise er- richtet. 1761 erschien ein erster Band Publikationen, 1763—1804 wurden über 50 landwirtschaftliche Preis- fragen gelöst: und belehrende Diskussionen mit den Bauern gepflegt. 1765 nahm sich die Gesellschaft in- tensiv der Schulreform an und begann mit der Publi- kation belehrender Volksschriften. 1768 wurde das Sihlhölzli von der Gesellschaft dem Ueberschwemmungs- gebiete der Sihl entrissen und als öffentlicher Spazier- garten angelegt. Von 1752 an richtete die Gesellschaft Volkszählungen ein, besorgte sie alle 10 Jahre und verarbeitete ihre Resultate. 1773 beteiligte sie sich an der Errichtung der neuen Kunstschule in Zürich. 1800 kaufte sie Sämereien und verschenkte dieselben an die Bauern zur Wiederbestellung der durch Krieg verwüsteten Felder. Stets war sie der Sammelpunkt der weitblickendsten geistigen Grössen Zürichs, von welchen viele in ganz Europa einen grossen Namen hatten, und sie unterhielt einen intensiven Verkehr mit den Gelehrten des Auslandes. Dadurch erfüllte sie eine grosse Kulturaufgabe. Seit 1799 giebt sie Neujahrs- Peo ne blätter heraus. 1811 baute sie die erste eigentliche Sternwarte in Zürich. Für die Behörden war sie die ständige Begutachterin naturwissenschaftlich-praktischer Fragen, wie z. B. der Blitzableiterfrage, Trinkwasser- frage etc. 1817 hielt die schweizerische naturforschende Gesellschaft ihre zweite Jahresversammlung seit ihrer Gründung in Zürich ab und erhielt Kräftigung von Zürich. 1827, als die schweizerische Gesellschaft zum zweiten Male in Zürich tagte, wurde das erste ständige Zentralkomite aus Mitgliedern der Gesellschaft in Zürich gewählt. Die Zürcher Gesellschaft spendete oftmals Reise- und Studienunterstützungen an talentvolle, junge Gelehrte. 1833 unterstützte sie den Kanton Unter- walden bei der Tieferlegung des Lungernsees. Ihre Bibliothek ıst allmählich sehr bedeutend geworden und dient den städtischen, kantonalen und eidgenössischen Anstalten. Doch ich will abbrechen, ohne von den letzten Jahrzehnten zu reden. Immer und immer arbeitete die Gesellschaft in Zürich mit den jüngeren Schwestergesellschaften in den andern Kantonen und der allgemeinen schweizerischen Gesell- schaft brüderlich Hand in Hand. Nirgends finden sich in den erhaltenen Dokumenten die Spuren einer Dis- sonanz. So sei es in alle Zukunft! Ein edles Ziel, eine grosse Gemeinschaft, ein Herz hat die schweizerischen Naturforscher und ihre Freunde verbunden. Wir suchen alle nach der reinen Wahrheit, in der Ueberzeugung, dass nur die Wahrheit gut und dass die Wahrheit nur gut sein kann. Wir suchen sie und arbeiten zu ihrer Erkenntnis zum Wohle des Vaterlandes, zum Wohle der Menschheit. In diesem Geiste wollen wir tagen! Ich erkläre die 79. Jahresversammlung der schwei- zerischen naturforschenden Gesellschaft für eröffnet! Tad E si Protokolle. | JE Sitzung der vorberatenden Kommission den 2. August, nachmittags 4 Uhr, im Uebungssaal B der Tonhalle in Zürich. Président: Herr Prof. Dr. A. Heim, Zürich. Anwesend sind: A. Jahresvorstand : Herr Professor Dr. A. Heim, Präsident, Zürich. x Dr. F. Rudio, Vizepräsident, Zürich. „ Dr. Aug. Aeppli, Sekretär. » Professor ©. Bourgeois, Sekretär. B. Zentraikomite: Herr Professor Dr. F. A. Forel, Präsident, Morges. A 2 H. Dufour, Vizepräsident, Lausanne. a E H. Golliez, Sekretär, Lausanne. A 2 Dr. A. Lang, Zürich. Fräulein Fanny Custer, Quästorin, Aarau. Dee C. Ehemalige Jahrespräsidenten, ehemalige Mitglieder des Zentralkomites, Präsidenten der Kommissionen und Abgeordnete der kantonalen naturforschenden Gesellschaften und der permanenten Sektionen: Aargau: Basel: Bern: Genf: Glarus: Luzern: Neuenburg: Schaffhausen: St. Gallen: Thurgau: Unterwalden: Waadt: Wallis: Winterthur: Zürich: » Herr Dr. H. Fischer-Siegwart, Zofingen. Prof Dr: Basel. Dr. A. Gutzwiller, Basel. Prof. Dr. E. Brückner, Bern. si Dr I: H. Graf; Bern: „ Dr. G. Huber, Bern. Dr. Theodor Steck, Bern. Prof. Dr. Th. Studer, Bern. M. Micheli, Geneve. E. Sarasin, Genève. J. Oberholzer, Glarus. Dr. O. Suidter, Luzern. Prof. Dr. Trippet, Neuchàtel. , Dr.L. Du Pasquier, Neuchâtel. s Dr. J. Meister, Schaffhausen. , Moser, St. Gallen. s Dr. Hess, Frauenfeld. Dr. Ed. Ettlin, Sarnen. — Dr. Paul Jaccard, Lausanne. Dr. Louis Pelet, Lausanne. Prof. Dr. E. Renevier, Lausanne. Herm. Goll, Lausanne. Prof. de Riedmatten, Sion. Dr. Jul. Weber, Winterthur. se Dr. C. Cramer, Zürich I: Dr. J. Früh, Zürich IV Prof. Dr. A. Kleiner, Zürich IV. „.-Dr..W. Ritter, Zürich Ve Dr. €. Schröter, Zürich V. E. Hagenbach - Bischoff, ” n 3. Pope ee Verhandlungen. Der Präsident begrüsst die Anwesenden und eröffnet die Sitzung. Die Liste der Mitglieder des Jahres- vorstandes, des Zentralkomites und der angemel- deten Delegierten der kantonalen Gesellschaften, der permanenten Sektionen, der Kommissionspräsi- denten ete. wird verlesen. Davon sind die vor- stehend genannten Herren anwesend. Herr Prof. Dr. F. A. Forel verliest den Bericht des Zentralkomites über das Jahr 1895/96. Die Versammlung beschliesst einstimmig, den Bericht des Zentralkomites der Hauptversammlung zur Genehmigung zu empfehlen. Herr Prof. Dr. A. Lang verliest den Bericht der Quästorin, Fräulein F. Custer über die Rechnung für 1895/96. Das Zentralkomite hat die Rechnung geprüft, ebenso die vom Jahresvorstand bezeichneten Re- visoren: Herr Professor Dr. G. Lunge, Herr Dr. H. Kronauer und Herr A. Bodmer-Beder, welche die Rechnung in einem schriftlichen Bericht zur Genehmigung empfehlen. (Siehe die nachfolgende Rechnung.) Einstimmig wird beschlossen, der Hauptversamm- lung die Rechnung zur Genehmigung zu empfehlen unter bester Verdankung an die Quästorin. Die sämtlichen Jahresberichte der ständigen Kom- | missionen liegen auf dem Kanzleitische zur Einsicht auf. Nach gewalteter Diskussion werden folgende Kommissionsanträge, welche vom Zentralkomite unterstützt werden, angenommen, und der Haupt- versammlung zur Genehmigung empfohlen: a. Bibliothekkommission: b. Ax. ß. UN Herr Prof. Dr. Graf in Bern erhält die ge- wünschte Entiassung als Bibliothekar unter bester Verdankung seiner Verdienste um die Bibliothek. Herr Prof. Dr. Graf wird zum Ehrenmitgliede der Bibliothekkommission ernannt. Zum Oberbibliothekar wird vorgeschlagen: Herr Dr. Theod. Steck in Bern. Zum Mitgliede der Bibliothekkommission wird ebenfalls Hr. Dr. Theod. Steck vorgeschlagen. . Die Bibliothekkommission erhält für 1896/97 einen ordentlichen Kredit von 1020 Fr. . Dieselbe erhält ausserdem einen ausserordent- lichen Kredit bis zum Betrage von 200 Fr. zur Bezahlung rückständiger Rechnungen, nach deren Prüfung durch das Zentralkomite. Denkschriftenkommission: A. pb. Die Rechnung der Denkschriftenkommission wird zukiinftig je mit 51. Dez. abgeschlossen. Die schweizer. naturforschende Gesellschaft tritt an die Denkschriftenkommission den Vor- rat an ältern Publikationen (Denkschriften etc.) ab, unter folgenden Bedingungen: Die Denkschriftenkommission ist mit der Aufbewahrung und mit dem Verkauf beauftragt. Die Nettoeinnahmen fallen in die Kasse der Kommission. Die Kommission darf ohne Einwilligung des Zentralkomites nicht den Vorrat en bloc verkaufen. Sie soll der Bibliothek der schweiz. natur- forschenden Gesellschaft unentgeltlich die nötige Anzahl von Exemplaren für den Tausch etc. zur Verfügung stellen. A. a. Bei einer allfälligen Liquidation der Kom- mission fällt der Restvorrat von Publikationen an die Gesellschaft zurück. . Erdbebenkommission: Herr Prof. Dr. Hagenbach-Bischoft in Basel erhält die gewünschte Entlassung als Mitglied der Kommission unter Verdankung der vor- züglichen geleisteten Dienste. . Als Ersatz für ihn wird vorgeschlagen Herr Prof. Alb. Riggenbach in Basel. . Als Ersatz für den verstorbenen Prof. Dr. Aug. Jaccard in Locle wird als neues Mit- glied vorgeschlagen Herr Prof. Dr. Leon Du Pasquier in Neuenburg. . Die Kommission erhält einen festen Kredit von 50 Fr., welchen das Zentralkomite je nach Bedürfnis bis auf 100 Fr. erhöhen kann. . Limnologische Kommission: Die Demission von Herrn Prof. Xav. Arnet in Luzern wird unter bester Verdankung der vorzüglichen geleisteten Dienste genehmigt. . An dessen Stelle wird als neues Mitglied vor- geschlagen Herr Dr. 0. Suidter, Apotheker in Luzern. : . Die Kommission erhält einen festen Kredit von 100 Fr.; im Fall des Bedürfnisses kann derselbe vom Zentralkomite bis auf 200 Fr. erhöht werden. . Flusskommission: Dieselbe erhält einen Kredit von 100 Fr. . Kommission für die Landesausstellung in Genf: Die Kommission erhält für dieses Jahr einen Kredit von 200 Fr. an Stelle des letztjährigen, nicht- angetasteten, gleich hohen Kredites. 5. Die Liste der neu angemeldeten Mitglieder wird verlesen und sämtliche 70 zur Aufnahme in die Gesellschaft empfohlen. 6. Der Zentralpräsident macht Mitteilung davon, dass aus dem Kanton Unterwalden die Einladung ge- kommen, die nächste Jahresversammlung in Engel- berg abzuhalten. Die Einladung wird einstimmig angenommen. Zum Jahrespräsidenten wird vorgeschlagen Herr Dr. Ed. Ettlin in Landenberg bei Sarnen. Das nachstehende vom Jahresvorstand vorgelegte Programm für die Haupt- und Sektionsversamm- lungen wird genehmigt: =] Sonntag, den 2. August. 8 h. abends: Empfang der Gäste und Kollation in den Uebungssälen der Tonhalle, dargeboten von der Zürcher naturforschenden Gesellschaft. Montag, den 3. August. Erste Hauptversammlung im gr. Saal der Tonhalle. 8 h.: Eröffnungsrede des Jahrespräsidenten, Herrn Prof. Dr. A. Heim in Zürich: „Erinnerungen an Arnold Escher von der Linth.“ 10 h.: Vortrag von Herrn Geheimrat Prof. Dr. E. Ziegler in Freiburg i. B.: „Ueber die Zweckmässigkeit pathologischer Lebensvorgänge.“ 11 h.: Generalbericht der schweizer. Moorkommission; Berichterstatter Herr Dr. J. Früh in Zürich. 12 h.: Vortrag von Hrn. Prof. C. Zehokke in Aarau: „Die neueren Verfahren der Wasserstands-Prognose. “ Zwischen den Vorträgen werden, so weit es die Zeit erlaubt, Kommissionsberichte und andere geschäft- liche Traktanden eingeschoben. SEO 1 h.: Bankett im Tonhalle-Pavillon. 4 „ Dampfschiffahrt nach der Ufenau. Aufführungen durch den Universitätsturnverein und den Stu- dentengesangverein. Auf der Rückfahrt Er- frischungen. Dienstag, den 4. August, von 8 Uhr an: Sektionssitzungen. Sektion für Mathematik im Aud. IV der Universität. Sektion für Physik im eidg. Physikgebäude, IT c. Sektion für Meteorologie, Geodäsie und Astronomie im eidg. Physikgebäude, kleiner Hörsaal. Sektion für Chemie und chemische Technologie im eidg. Chemiegebäude, 7 d. Sektion für Mineralogie und Beim im Polytech- nikum, 16d (von 9 h. an). (8—9 h.: General- versammlung der Schweiz. Geolog. Gesellschaft im Aud. 26c.) Sektion für Geologie und Paläontologie im Polytech- nikum, 26c. (8—9 h.: Generalversammlung der Schweiz. Geolog. Gesellschaft im Aud. 26 c.) Sektion für Botanik, vormittags im Gebäude für Land- und Forstwirtschaft, 9d, nachmittags im Bota- nischen Garten. (8—8'/}2 h.: VII. ordentliche Versammlung der Schweiz. Botanischen Gesell- schaft im Aud. 9d.) Sektion für Land- und Forstwirtschaft im Gebäude für Land- und Forstwirtschaft, 3 c. Sektion für Zoologie im zoologischen Laboratorium der Universität. Sektion für Anatomie und Embryologie im Auditorium des Anatomiegebäudes. Sektion für Medizin im chirurgischen Operationssaal des Kantonsspitals. NS e E Sektion fiir Pharmacie und Lebensmittelchemie im eidg. Chemiegebäude, 19 c. Sektion für Ethnographie und Geographie im Police nikum, 15c. Sektion f. Ingenieurwissenschaften im Polytechnikum, 3b. Pause für Frühstück oder Mittagessen nach Ermessen der einzelnen Sektionen. Von 6 h. an bei günstiger Witterung: Waldspaziergänge in der Nähe des Dolders. Von 8 h. an bei jeder Witterung: Freie Vereinigung im Dolder-Restaurant. Abendunterhaltung unter gütiger Mitwirkung des Fräulein Emmy Häuser- mann, des Männerchors Zürich, des Turnvereins sAlte Sektion“ etc. etc. Mittwoch, den 5. August. Zweite Hauptversammlung im grossen Saal der Tonhalle. 8 h.: Vortrag von Hrn. Prof. Henri Dufour in Lausanne: , L'étude de la radiation solaire en Suisse.“ 9 „ Vortrag von Herrn Prof. Dr. C. F. Geiser in Zürich: „Bundesrat Schenk.“ 11 ‚. Vortrag von: Herrn Prot. Dr, € Schröter m Zürich: „Die Flora der Seen.“ Die geschäftlichen Traktanden werden zwischen den Vor- trägen behandelt. 12° h.: Fahrt mit Extrazug nach dem Uetliberg. 2 ,„ Bankett auf dem Uetliberg. 512 '6°° oder. 7°° Rückfahrt nach Zürich. Schluss der Sitzung 6'/ı Uhr. IDE Erste allgemeine Sitzung . den 3. August 1896, morgens 8‘: Uhr, im grossen Tonhallesaal. Präsident: Herr Prof. Dr. A. Heim, Zürich. Der Jahrespräsident eröffnet die Versammlung mit einer Rede: „Erinnerungen an Arnold Escher von der Linth“. Sodann macht er auf den doppelten Charakter des Festes: 79. Jahresversammlung der schweizerischen naturforschenden Gesellschaft und 150jähriges Jubiläum der zürcherischen naturforschenden Gesellschaft aufmerksam und giebt einige der wesentlichen Daten aus der Geschichte der naturforschenden Gesellschaft in Zürich und ihren Beziehungen zur schweizerischen Ge- sellschaft. Der Präsident der zürcherischen naturforschenden Gesellschaft, Herr Prof. Dr. W. Ritter begrüsst die anwesenden Ehrenmitglieder der zürcherischen naturforschenden Gesellschaft, nämlich: Herrn Prof. Dr. A. v. Kölliker in Würzburg. 5 , Dr. J. Amsler-Laffon in Schaffhausen. , Dr. Heh. Wild in Zürich, früher in Petersburg. DEE QAR Sodann teilt er mit, dass die zürcherische natur- forschende Gesellschaft bei Anlass ihres Jubiläums zu neuen Ehrenmitgliedern eine Anzahl früherer Mitglieder ernannt hat, welche sich um die zür- cherische Gesellschaft besondere Verdienste erworben haben, aber jetzt im Auslande wohnen. Es. sind dies: Herr Hofrat Prof. Dr. Carl Ewald Hasse, Hannover. » » Prof. Dr. Ad. Kenngott, Lugano. Geheimrat Prof. Dr. Gustav Zeuner, Dresden. Prof. Dr. Edw. Bruno Christoffel, Strassburg. Geh. Regierungsrat Prof. Dr. Frz. Reuleaux, Berlin. Prof. Dr. Rich. Dedekind, Braunschweig. Dr. Ed. Hch. Gräffe, Inspektor der zoolog. Station in Triest. Geh. Medizinalrat Prof. Dr. Carl Jos. Eberth, Halle. kgl. sächs. Geh. Hofrat Prof. Dr. Joh. Wis- licenus, Leipzig. Geh. Medizinalrat Prof. Dr. Ludimar Hermann, Königsberg. Prof. Dr. Theodor Reye, Strassburg. » Dr. Eduard Schaer, Strassburg. » Dr. Heinrich Weber, Strassburg. » Dr. Herm. Amandus Schwarz, Berlin. Geheimrat Prof. Dr. Viktor Meyer, Heidelberg. Dr. Paul Choffat, Lissabon. Prof. Dr. Georg Frobenius, Berlin. > Dr. Arth. Hantzsch, Würzburg. Ferner werden nachstehende drei Schweizer, welche sich um die Pflege der Naturwissenschaften im allgemeinen und um die schweizerische natur- forschende Gesellschaft im besondern hervorragende DÌ De Verdienste erworben haben, ebenfalls zu Ehrenmit- gliedern der zürcherischen naturforschenden Gesell- schaft ernannt: Herr Prof. Dr. F. A. Forel, Morges.. » » Dr. Ed. Hagenbach-Bischoff, Basel. » » Dr. Franz Lang, Solothurn. Der Dekan der II. Sektion der philosophischen Fakultät der Universität Zürich, Herr Prof. Dr. _ U. Grubenmann, teilt mit, dass diese Sektion bei Anlass des 150jährigen Jubiläums der zürcherischen naturforschenden Gesellschaft zu Ehrendoktoren er- nannt hat: Herrn Hermann Fischer-Sigwart in Zofingen „wegen seiner langjährigen, liebevollen und erfolgreichen Thätigkeit auf dem Gebiete der Biologie und Faunistik der einheimischen Tier- welt.“ Herrn Prof. Dr. med. Aug. Forel in Zürich - „wegen seiner hoch hervorragenden Leistungen auf dem Gebiete der Biologie, Physiologie, Fau- nistik und Systematik der: Ameisen.“ Herrn Eugene Renevier, Prof. in Lausanne, „wegen seiner grossen Verdienste um die geo- logische Erforschung des schweizerischen Vater- landes.“ Herrn Wilhelm Ritter, Professor in Zürich „wegen seiner erfolgreichen Bestrebungen, streng wissenschaftlichen Geist und wissenschaftliche Methoden in technischen Fragen durch Schrift und Lehre zur Anwendung zu bringen.“ 4. Der Rektor der Universität Zürich, Herr Prof. Dr. Gerold Meyer von Knonau überbringt der zürcherischen naturforschenden Gesellschaft die Glückwünsche der „Antiquarischen Gesellschaft“, NI der „Gelehrten Gesellschaft“ (früher „Gesellschaft der Herren Gelehrten von der Chorherrenstube“) und der Universität Zürich. Herr Prof. Dr. F. A. Forel, als Zentralpräsident, beglückwünscht die zürcherische naturforschende Gesellschaft zu ihrem 150. Geburtstage. Namens der 17 übrigen kantonalen Gesellschaften spricht Herr Prof. Dr. E. Hagenbach-Bischoff den Glückwunsch der kantonalen Gesellschaften aus. Es werden der zürcherischen naturforschenden Ge- sellschaft folgende Gaben überreicht: a. Vom Zentralkomite der schweizer. naturforschen- den Gesellschaft: Eine kalligraphisch ausgeführte Adresse. b. Von der naturforschenden Gesellschaft Basel: Ein gedrucktes Glückwunschschreiben. c. Von der naturforschenden Gesellschaft in Bern: Ein Exemplar des „Briefwechsels zwischen Jakob Steiner und Ludwig Schläfli,“ herausgegeben von Prof Dr. J.2b2 Grat Bern. d. Von der „Societe de Physique et d'Histoire Naturelle de Genève“: Eine künstlerisch ausge- führte Adresse mit einer Nachbildung des Orna- mentes (verschlungene Hände), das sich auf dem Becher befindet, welcher 1584 vom Stande Zürich der Republik Genf bei Anlass des Bündnisses zwischen Genf, Zirich und Bern geschenkt wurde. e. Von der ,Société Vaudoise des Sciences Natu- relles“ in Lausanne: Eine kalligraphisch ausge- führte Adresse. f. Von der ,Naturwissenschaftlichen Gesellschaft“ in St. Gallen: Ein Glückwunschschreiben. . Von Herrn Prof. Dr. C. Cramer in Zürich: Ein Exemplar von dessen „Leben und Wirken von do ee Vi 5 is ip CITA Carl Wilhelm von Nägeli“, gewidmet der zür- cherischen und der schweizerischen naturforschen- den Gesellschaft. 8. Herr Prof. Dr. F. Rudio, als Vizepräsident der zürcherischen naturforschenden Gesellschaft, dankt für die vielen Glückwünsche, welche heute zum 150jährigen Jubiläum dargebracht worden sind. 9, Herr Geheimrat Prof. Dr. Ziegler in Freiburg i. Br. hält einen Vortrag über: „Die Zweckmässigkeit pathologischer Lebensvorgänge“. Nach seinen Ausführungen giebt es keinen patho- logischen Lebensvorgang, dem man eine absolute Zweckmässigkeit zuerkennen kann. Die im Verlaufe von Infektionskrankheiten auftretende Entzündung kann sowohl nützlich als schädlich sein. Die Phagocy- tose, d. h. die Fressthätigkeit der Körperzellen kann = zwar in einzelnen Fällen eine Zerstörung der in den Körper eingedrungenen und dort zur Vermehrung ge- langten Bakterien bewirken, führt aber oft auch zu einer Verbreitung der Bakterien im Körper und es finden in manchen Fällen die Parasiten in den Zellen sogar einen besonders günstigen Entwicklungsboden. Die fieberhafte Erhöhung der Eigenwärme des Körpers, welche in besondern Fällen der Vermeh- rung der Bakterien entgegenwirken kann, ver- ursacht zugleich krankhafte Gewebsveränderungen, namentlich des Blutes, der Leber, der Nieren und des Herzens, welche für das betreffende Organ und für den Gesamtorganismus von Nachteil sind. Die Vorgänge, welche zur Immunisierung des Körpers gegen eine Infektionskrankheit führen, haben nur in bestimmten Fällen einen heilsamen Effekt, wäh- rend sie in andern Fällen nutzlos oder sogar schäd- lich sind. Die Bedeutung der einzelnen Lebens- 10. IRE 14. 16. vorginge muss danach für jede Krankheitsform festgestellt werden. Der Bericht des Zentralkomites über das Jahr 1895/96 wird vom Zentralpräsidenten verlesen und genehmigt. Die Rechnung für 1895/96, welche vom Zentral- komite und von den drei Revisoren, den Herren: Prof. Dr. Lunge, Dr. Kronauer und Bodmer- Beder geprüft worden ist, wird gemäss dem An- trage der vorberatenden Kommission unter bester Verdankung genehmigt. Der Bericht der Denkschriftenkommission wird vom Präsidenten, Herrn Prof. Dr. A. Lang, verlesen. Die Vorschläge der Kommission, unterstützt von der vorberatenden Kommission, werden angenom- men im Wortlaut des Protekolls der vorberatenden Kommission No. 4, b. Der Bericht der limnologischen Kommission, ver- lesen durch deren Präsidenten, Herrn Prof. Dr. Fr. Zschokke, wird genehmigt, ebenso die An- träge gemäss dem Protokoll der vorberatenden Kommission No. 4, d. Der Bericht der Flusskommission, verlesen vom Präsidenten, Herrn Prof. Dr. E. Brückner, wird genehmigt, ebenso der Kredit von 100 Fr. für dieselbe. Herr Dr. J. Früh, Sekretär der Erdbebenkom- mission, liest deren Bericht, welcher mit samt den Anträgen nach dem Protokoll der vorberatenden Kommission No. 4, c angenommen wird. Pause von 15 Minuten. Die Moorkommission hat ihre Arbeit zum grössten Teil beendigt; daher erstattet Herr Dr. J. Früh, Zürich, einen Generalbericht über Joue deren Resultate; dabei muss der Berichterstatter sich bei der Mannigfaltigkeit der Untersuchungen und der Kürze der zur Verfügung stehenden Zeit auf einige allgemein verständliche Gesichtspunkte beschränken. Zunächst giebt der Referent einen Ueberblick über die Art der Untersuchung. Ein Moor be- steht aus zwei Teilen, der lebenden Pflanzendecke und dem fossilen Torf. Jene fällt unter den Ge- sichtspunkt der Pflanzengeographie, dieser unter denjenigen der Stratigraphie. Beide Betrachtungen führen zur Physiognomie eines Moores. In erster Linie handelt es sich um die Unterscheidung der lebenden Moortypen, wofür unser Landsmann Lesquereux bereits bahnbrechend gearbeitet hat. Die Menge zugeführter Mineralstoffe ist entschei- dend für die sog. Hoch- und Flachmoore; die wesentlichen Pflanzenkomponenten bestimmen die Untergruppen. Die Unterscheidung der Torftypen oder fossilen Moortypen gründet sich auf eine sorgfältige stratigraphische Prüfung der Profile eines im Abbau begriffenen Moors und die Mikros- kopie der einzelnen Proben. Die der Redaktion harrenden Arbeiten der Kommission stützen sich in dieser Beziehung auf viele Tausende in Wort und Bild protokollierte mikroskopische Präparate. Zahl- reiche Zeichnungen sollen nicht bloss Belege, son- dern zugleich einen Schlüssel zur Torfuntersuchung liefern. Es ergab sich u. a., dass manche Pflanzen, die im Aussterben begriffen oder sehr reduziert sind, einst mässige Formationen gebildet hatten wie das nordische Hypnum trifarium, Scheuchzeria palustris, dann Eriophorum vaginatum, Alnus glu- tinosa, Betula nana. Umgekehrt sind erst in neuester Zeit bestandbildend aufgetreten: Scirpus 18. Ur lois caespitosus, Aulacomnium palustre, Polytrichum torfaceum. In den baltischen Landen hat man aus wechselnder Zusammensetzung von Mooren auf grosse Klimaschwenkungen geschlossen. Die Unter- suchungen in der Schweiz ergaben kein entsprechen- des Resultat. Eine Aenderung ist allerdings zu konstatieren: Die Moore sind im Austrocknen begriffen. Kolonisation und intensive Landwirtschaft vermögen dies ausreichend zu erklären. Referent lest eine Moorkarte der Schweiz in 1 : 250,000 vor, die sich auf mehr als 600 Karten stützt und über 3300 ehemalige Moore, Teiche und Seen, mehr als 1900 lebende Moore zur Darstellung bringt. Zwei Erscheinungen kommen auf derselben zum Aus- druck: Die Veränderungen der ehemaligen Physio- gnomie unseres Landes und die geophysikalischen Bedingungen für die Entstehung der Moore, worauf hier nicht eingetreten werden kann. Die praktische Seite der Mooruntersuchung wurde nie ausser Acht gelassen. Dies bezeugt schon das „Fragebüchlein“ der Kommission, welches im Ausland gut aufge- nommen und teilweise oder ganz übersetzt wurde für Ungarn, Finnland, Schweden, Norwegen. Nebst der Ausbeute des Torfes zu Brennmaterialen be- stehen mehrere Torfstreufabriken. Viele, nament- lich Flachmoore, werden in rationeller Weise für die Landwirtschaft in Dienst gestellt. Die eingesammelten Wahlzettel ergeben, dass die 70 neuangemeldeten Mitglieder einstimmig in die Gesellschaft aufgenommen sind. Herr Prof. Konradin Zschokke, Ingenieur in Aarau hält einen Vortrag über: „Die neueren Ver- fahren der Wasserstandsprognose.“ Schluss 1 Uhr. ie III. Zweite Hauptversammlung den 5. August 1896, morgens 8!/2 Uhr, im grossen Tonhallesaal. Präsident: Herr Prof. Dr. A. Heim, Zürich. Der Bericht der Gletscherkommission wird von: deren Präsidenten, Herrn Professor Hagenbach-- Bischoff, verlesen und genehmigt. Der Bericht der Ausstellungskommission wird von Prof. Golliez verlesen und genehmigt, ebenso der Antrag auf Erteilung eines Kredites von 200 Fr. Herr Prof. Henri Dufour, Lausanne, hält einen Vortrag über: „L’etude de la radiation solaire en Suisse.“ M. Henri Dufour expose quel est l’etat actuel des recherches faites en Suisse sur la radiation solaire. — Depuis dix ans des observations regulieres de l’insolation ont été faites avec l’héliographe de Campbell; les résultats de ces études, très bien dirigées par M. Billwiller, directeur du Bureau central de metéorologie, forment la première partie. de l’expose de M. Dufour. — La seconde partie est consacrée à l’histoire des recherches faites pour déterminer ce qu'on est convenu d'appeler la cons-- Qt RO re tante solaire. Les deux méthodes fondamentales employées encore aujourd’hui dans ce but l'ont été, dès le début, dans notre pays où de nombreux savants étrangers et nationaux ont profité de la situation exceptionnelle que leur offrait le relief de la Suisse pour faire des mesures actinométriques nombreuses. Le conférencier termine en indiquant quelles sont les recherches qui doivent être com- plétées et pour lesquelles nos stations de montagne seraient d'un si grand secours. — (Voir Compte- rendu des travaux: Archives des Sciences physiques et naturelles.) Der Bericht der geologischen Kommission wird vom Sekretär derselben, Herrn Dr. Aug. Aeppli, ver- lesen und von der Versammlung genehmigt. Herr Prof. Dr. C. F. Geiser hält einen Vortrag über „Bundesrat Schenk“. Anknüpfend an die Be- ziehungen, in welchen Schenk zur schweizerischen naturforschenden Gesellschaft stand, schildert der Vortragende die mannigfachen Verdienste, die sich der verstorbene Staatsmann während seiner lang- jährigen Thätigkeit als Chef des eidgenüssischen Departements des Innern um die Förderung der Wissenschaft, der Kunst, der Technik und des Unterrichtswesens in unserm Lande erworben hat. Der Vortrag wird in der „schweizerischen Bau- zeitung“ erscheinen. Der Bericht der Schläflikommission wird verlesen und genehmigt. Der Bericht der Bibliothekkommission wird ver- lesen und samt den Anträgen nach dem Wortlaut des Protokolls der vorberatenden Kommission No. 4,4 genehmigt. 8. 10. END Der Bericht der geodätischen Kommission wird von Herrn Prof. C. Bourgeois verlesen und von der Versammlung genehmigt. Die Versammlung nimmt mit Dank die Einladung von Unterwalden für die Jahresversammlung pro 1897 an und bestimmt Engelberg als den Ort dafür. Zum Jahrespräsidenten wird mit Akklamation ge- wählt Herr Dr. Ed. Ettlin in Landenberg bei Sarnen, Herr Dr. Ettlin dankt namens seines Kantons und dessen Behörden für die Annahme der Ein- ladung. Herr Prof. Dr. C. Schröter, Zürich, hält einen, durch zahlreiche Tafeln und Herbarexemplare illu- strierten Vortrag „über die Flora der Seen“. Unter „Seeflora“ verstehen wir die Gesamtheit der pflanzlichen Bewohner des ständig überschwemmten Seegebietes; sie setzt sich aus Sumpfpflanzen (mit völlig auftauchenden Vegetationsorganen) und Wasserpflanzen (mit submersen oder schwim- menden Vegetationsorganen, oft auch auftauchenden Blüten) zusammen. Die Litoralregion reicht vom Ufer bis zur Tiefengrenze der Makrophytenvegetation (des „übergrünten“ Bodens), 13—30 m tief; sie zer- fällt in Spritzzone, Zone der Sumpfpflanzen (bis circa 2—3 m Tiefe), Zone der bis zur Oberfläche reichenden Wasserpflanzen mit auftauchenden Blüten (bis 6 m Tiefe) und Zone der ganz submersen Wasserpflanzen. Die Tiefenregion umfasst den Seeboden von der Grenze der Litoralregion abwärts; sie wird nur von spärlichen Algen, Pilzen und Bakterien bewohnt. Die limnetische (,pelagische“) Region umfasst das offene Wasser über der Tiefenregion. Die See- IA: Per flora zerfällt in: 1. Plankton (genauer Phyto- Limno-Plankton), die Schwebeflora des offenen Wassers, bestehend aus Bakterien, Cyanophyceen, Diatomaceen, Chlorophyceen und Dinoflagellaten. Die Hauptrepräsentanten und ihre Anpassungs- erscheinungen werden genauer charakterisiert; unter den Diatomaceen besonders die bis jetzt nur im Zürichsee im Jahr 1896 (früher nie!) in gewaltigen Mengen auftretende Tabellaria fenestrata Rh. var. asterionelloides Grunow, mit Saisondimorphismus; ferner Asterionella gracillima Heiberg und Fragilaria crotonensis Kitton mit Lokalrassen in den verschie- denen Seen. Die Studien über die vertikale, hori- zontale und zeitliche Verbreitung des Plankton sind noch in ihren Anfängen begriffen. 2. Das Pleuston, die Schwimmflora, mit den dem Luftleben angepassten Vegetationsorganen (nur wenige Vertreter). 3. Das Benthos oder die Bodenflora, in litorale und pro- fundale zerfallend: Die erstere wird in ihrer zonen- weisen Verteilung nach Magnin, Brand etc. be- schrieben; zum Schlusse werden die Anpassungs- erscheinungen der Wasserpflanzen des Benthos näher besprochen. Dieselben werden als degenerierte Landpflanzen aufgefasst; umgekehrt wird die Be- deutung der Emanzipation vom Wasser im fort- schreitenden Entwicklungsgang der Pflanzen hervor- gehoben und die Rolle der immanenten, der selek- tiven und der induzierten Eigenschaften bei der Entstehung der Wasserpflanzen besprochen. Der Vortrag wird im Neujahrsblatt der zürcher. naturforschenden Gesellschaft für 1897 erscheinen. Herr Forel übernimmt das Präsidium. Herr Prof. Henri Dufour, Lausanne, stellt fol- sende Anträge: 12 SAGA a. Le Comité annuel est chargé de transmettre aux autorités cantonales et à la municipalité de Zurich, à la Société des Sciences naturelles de Zurich et aux membres desnombreuses et aimables Sociétés qui nous ont si bien entourés de leur sympathie, l'expression de la reconnaissance de la Société helvétique des Sciences naturelles pour la brillante et cordiale réception dont elle a été l’objet. b. L'assemblée exprime sa reconnaissance et adresse les vifs remerciements à son président annuel et à tous ses zélés collaborateurs pour leur grande activité et pour leur dévouement. Beide Anträge werden einstimmig angenommen. Der Jahrespräsident, Herr Prof. Dr. A. Heim, spricht folgende Schlussworte : Es bleibt mir zum Schlusse der wissenschaftlichen und geschäftlichen Verhandlungen unserer 79. Jahres- versammlung nur noch übrig, Ihnen allen für Ihre Teilnahme herzlich zu danken. Namens der gesam- ten schweizer. naturforschenden Gesellschaft habe ich im Besonderen unserem Zentralkomite und vor Allen unserem Zentralpräsidenten zu danken für die vortreffliche Führung der Geschäfte und Wah- rung der Interessen unserer Gesellschaft. Ich habe ferner den Dank der gesamten Gesellschaft auszu- sprechen ihren zahlreichen wissenschaftlichen Kom- missionen. Mögen ihre Arbeiten vom besten Erfolge gekrönt werden und zu immer vertiefterer Erkennt- nis der Natur unseres Vaterlandes führen! Wir wollen in treuer Arbeit zusammenhalten ! Wir wollen treu halten zu unserer lieben schweizerischen natur- forschenden Gesellschaft! Auf Wiedersehen an un- serer achtzigsten Jahresversammlung in Engelberg! Schluss 12 Uhr 10 Minuten. 4 IV. Sektionssitzungen. A. Sektion für Mathematik. Sitzung, den 4. August, vormittags 8!/, Uhr, im Auditorium IV der Universität. Einführende: Herr Prof. Dr. ©. F. Geiser, Zürich. 5 „ "Dr. E. Rudio, Zurich: Präsident: i „ Dr. C. E. Geiser. Sekretär: n „Dr. EB. Rudio. Herr Prof. G. Oltramare, Genf, hält einen Vortrag über: „Le calcul de généralisation“ : De tout temps les géomètres ont eu l'idée de faciliter leurs operations en substituant a une gran- deur une autre quantité se pretant plus facilement au calcul. Le calcul logarithmique est là pour nous montrer qu'en substituant a un nombre donné une quantité constante élevée à une certaine puissance déter- minée, on pouvait effectuer le produit de deux nombres par une simple addition; de là a découlé toute la théorie des logarithmes et tout l'emploi qu'on en peut faire. On comprend de même. que, si l’on parvenait à représenter toute fonction par une expression qui nr réduisit è des opérations très simples la détermi- nation de sa différentielle et de son intégrale, on pourrait obtenir un procédé qui simplifierait consi- dérablement les opérations auxquelles les fonctions sont soumises. Il est remarquable que ce résultat peut s’obtenir par une extension du procédé logarithmique, en admettant que toute fonction peut être représentée par une somme finie ou infinie de termes contenant une exponentielle élevée à différentes puissances réelles ou imaginaires; cette représentation nous permettra d'effectuer la differentiation par une simple multiplication et par suite d’en obtenir l'intégration par une division toujours facile à effectuer. Bien qu'il soit admis qu'une fonction quelconque puisse être représentée par une somme d’exponen- tielles, cependant on n’a aucun moyen d'effectuer, dans tous les cas, cette transformation ; le probleme à résoudre consiste done à montrer de quelle manière nous pourrons user des avantages attachés à cette représentation, en admettant toutefois qu'il ne nous est pas possible de l’effectuer. C'est le but que nous avons cherché à atteindre en proposant le calcul de généralisation, il est donc bien naturel de se demander en quoi consiste cette opération, à laquelle on doit soumettre toutes les fonctions, et d'en fixer la nature d'une manière rigoureuse. C’est la question qui fait le sujet de notre com- munication. Soit (a, b, c,..) une fonction quelconque uniforme d'une ou plusieurs variables a,b,c,.. c'est-à-dire, telle, qu'à une valeur donnée pour chaque variable, il n’en corresponde qu'une seule valeur pour la fonction, et, cherchons à reconnaître s'il existe une operation distributive dont nous désignerons par G la caractéristique qui, appliquée à cette fonction aurait pour effet d'éliminer les nouvelles variables «, v, w,.. dans l'expression etu+lv+ew+.. de telle sorte qu'il en résulterait l'identité Get pb, ce) (1) Proposons-nous, en outre, de déterminer la valeur de l'expression CCE, ee) (2) en appliquant à la fonction # (u, v, w, . .) l'opération que nous aurons reconnue capable de satisfaire à l'égalité précédente. Ces deux problèmes peuvent se résoudre de la manière suivante : Désignons par x, y, 2, .. des quantités que nous consi- dérerons comme constantes arbitraires et substituons dans l'identité (1) les valeurs x--a,y4-b,z4-c,.. à la place des variables 4, b, c,.. nous obtiendrons Gerutyv+rw+..S 3 (am? + 2bmn + cn?) s n= A \ ee (E OO, C on aura F(s) = 2 Ba LIS, o| (2) as C m—1l A Désignons maintenant par ‘#,,(s) la difference + o è Fu) — > (am? +2 bmx + cx?) Dai Va .1(s-3).0*-! 6) 7, rs). (esi : De la formule (2) resultera Vai. P(s-).0°-! T (s) (VD) 2s—1 F(s) .C@s-1= mm = © È 2: ra > Un (s). m==1 Or le second membre converge uniformément dans toute région finie du plan situé à droite de la parallèle à l’axe des y d’abscisse = Ce second membre peut donc se developper en serie de la forme B, + B, (s— 1)+:-- et le calcul de B, conduit immédiatement à la formule de Kronecker. An der Diskussion beteiligt sich Herr Hurwitz. 4. Herr Prof. Dr. J. H. Graf, Bern, spricht über eine „Ableitung der Formeln für die Bessel’schen Funk- tionen, bei welchen das Argument eine Distanz darstellt.“ Bekanntlich haben C. Neumann, E. Lommel, N. Sonine, L. Gegenbauer und E. Heine für die Bessel’schen Funktionen, bei denen das Argument eine Distanz darstellt, Hinweise und Ableitungen gegeben. Im 43. Bd. der Math. Annalen findet sich am Schluss meines Aufsatzes über Addition und Subtraktion der Argumente bei Bessel’schen Funktionen ein weiterer Beweis, wo wir von der Formel L'n+À À F= SIL a — ausgehen. nr di Wir können nun nach einer Anregung Schläflis die Ableitung noch viel direkter gestalten. Es sei p= Vx?-+y? — 2xycosp und wir setzen (1) fpgh = ge — hy p = hx - gy, reelle Ge von p pos. Nun ist nach der Schläflischen Form das Integral von J(p) folgendermassen darstellbar: 1 1 1 al.) er Weg eine rechtsläufige Schleife vom Westpunkt um 0. Nun ersetze man # durch ht und p durch den an- gegebenen 2'* Ausdruck (1), dann folgt p (nt — x) —= ;; (i = r) ly (È - ) dt durch hdt a 1 I O ee SICA Eee 2 / DENIED g } fi (p) È, 97 h t t Nun aber ist UA ht À ce Gi n ssa SÙ (y) (4) ‚ eingesetzt, a se PA ANIA n® Be (22 7 —À}— dt = Sit: FE ES e/ _Ns = 1 AN nn Co ue . aber Tr É N À) 6 mi = Ic) somit SEAN ALP a OGC AA À Ihm I JoSm(4) Multiplizieren wir die Gleichungen (1) mit einander und dividieren wir das Produkt mit gh, so folgt QUE CR 19 gh . Ü nun sei Zei" N 520 dann ist p?— 1° + y — (ie) XY pP = a°--y — 2xy cos p, wie verlangt. lei 77 O o DO +1 À 19 AZ Je — D AT A & = OO +4 i GOT > SagIy COS Àp (8) : el Ersetzt man in (2) g durch 77 1 h 5 zn vo, 1, sosolst J(p) = hr > = De Jo Jo a durch — a ImM=h IN Imdmesip (À (3) und (4) in der Schläfli’schen komplementären Form K(p) — colare. J(p) = substituiert, giebt: 1 sin a Ty a + À [27 So Sr Zu Kp)=h°S KoJyceoskp (5) [Lo und ©) a 0 ee folgt sofort ID 2 de du cos À RAGIONE K(p)= E Kam cos À gp, was die früher erhaltenen Resultate sind. Sodann spricht Herr Graf über den von ihm heraus- gegebenen „Briefwechsel zwischen J. Steiner und L. Schläfli*, den die Berner naturforschende Ge- sellschaft der Zircher Gesellschaft als Festgabe ge- widmet hat. Im Anschlusse hieran giebt Herr Prof. Dr. C. F. Geiser. einige historische Erläuterungen. Schluss 11 Uhr. B. Sektion für Physik. Sitzung, den 4. August, vormittags 81/4 Uhr, im Hörsaal 11c des eidgenössischen Physikgebäudes. Einführende: Herr Prof. Dr. H. F. Weber, Zürich. = Dr. A. Kleiner, Zürich. Präsident: = >»: Dr: 5. Weber: Vizepräsident: , Dr: A. Kleiner: Sekretäre : „ Dr: Li Cellier: U. Seiler. 1. Herr Dr. O. Frölich, Berlin, spricht über „Neue- rungen in der elektrochemischen Metallgewinnung“. Herr Prof. Dr. E. Wiedemann, Erlangen, hält einen Vortrag über „Entladungs- und Luminescenz- erscheinungen. “ Herr Prof. Dr. H. F. Weber, Zürich, spricht über eine , Neue Methode zur Bestimmung der Hysteresis in diélektrischen Medien.“ DO co EA O 4. Herr Prof. Dr. Hagenbach-Bischoff, Basel, hält einen Vortrag: ,Ueber die Ventilwirkung bei Ent- ladungen hoher elektrischer Spannungen im luft- verdünnten Raume.* Der mit einem Ruhmkorff- schen Inductorium erzeugte Strom wurde durch eine Geisslersche Röhre geleitet, in welcher die eine Elektrode aus einem runden Platinblech, die andere aus einer gegenüberstehenden Platinspitze bestand. Die Röhre war mit einer Kahlbaumschen Quecksilber- pumpe verbunden und der Luftdruck konnte mit einem Voluminometer bestimmt werden. Wenn der Druck 0,2 mm Quecksilber betrug, war bei gleichem Gang des Induktionsapparates der Strom nahezu viermal so stark, wenn er von der Spitze zur Platte hin- durchgeschickt wurde, als von der Platte zur Spitze. Bei Verminderung des Druckes wurde der Unter- schied der beiden Ströme geringer, bis bei einem Druck von etwa 0,133 mm der Strom bei Um- kehrung der Richtung die gleiche Stärke beibehielt. Bei noch stärkerer Verdünnung tritt eine Umkeh- rung der Ventilwirkung ein, und es geht die Be- wegung der Elektricitàt leichter von der Platte zur Spitze und zwar in einem solchen Grade, dass bei einer Verdünnung von 0,0029 mm der Strom von Platte zu Spitze etwa zehnmal so stark ist als in umgekehrter Richtung. Geht die Verdünnung bis unter ein tausendstel Millimeter, so findet nur noch eine Elektrizitätsbewegung statt von der Platte zur Spitze, und bei Umkehrung der Stromrichtung ist die Wirkung auf das Galvanometer Null. Das Auf- treten der photographisch wirkenden X-Strahlen hängt mit dieser Umkehrung der Ventilwirkung innig zusammen. — Der Vortragende legt Zahlen- tabellen und Kurven vor, welche zu den verschie- e denen Drucken die Stromstärken für die beiden Richtungen in Milliampère angeben und so deutlich die Umkehrung der Ventilwirkung dartun, sowie auch eine Anzahl Photographien, welche Aufschluss geben über die Ausstrahlung der X-Strahlen bei geringeren und stärkeren Drucken, sowie bei der Stromrichtung von Platte zu Spitze oder Spitze zu Platte. Die Diskussion wird benitzt von den Herren Prof. Dr. E. Wiedemann, Prof. Dr. Hagenbach- Bischoff und Prof. Dr. J. Pernet. Herr Prof. N. Oumoff, Moskau, spricht über: a) Images électriques dans le champ d'un tube de Hittorf, par N. Oumoff et A. Samoîloff. Les auteurs se sont proposés de trouver une mé- thode d'exploration du champ électrique, créé par un tube de Hittorf en action, qui préterait le moyen de découvrir l'état électrique des ombres reçues dans ce champ. C'est dans ce but que la plaque photographique ou l'écran fluorescent dans l'expérience classique de Ut Mr. Röntgen sont remplacées par une plaque d’ebonite. - On pose au-dessus ou au-dessous de cette plaque de dif- ferents objets et on fait fonctionner le tube pendant 2 ou 3 minutes. Après quoi la plaque est retirée de sa place, les objets sont jetés à terre et on procède au developpement des images en projetant sur les deux surfaces de l'écran un mélange de soufre et de minium. Les parties positives de l’écran se dessinent alors en couleur jaune, les négatives en rouge; les parties neutres restent noires. On trouve que: 1) La tache fluorescente du tube donne une image rouge intense. 2) Tout objet en contact parfait avec la plaque, donne, s’il est placé entre la plaque et le tube, des images rouges sur les deux faces; si la plaque se Er Vo trouve entre le tube et l’objet, les images sont jaunes. Ces images sont entourées de bandes neutres. Les parties de l'écran qui entourent les images ont une teinte rougeätre, si l'écran se trouve dans l'air; en posant sous la plaque d’ebonite une feuille en verre en contact avec elle, le fond qui entoure les images devient jaune. 3) Tout objet n'étant pas en contact avec la plaque donne une image neutre; des ouvertures rectangulaires placées entre le tube et l'écran, sont jaunes, aggrandies et les lignes droites sont changées en courbes qui tournent leur convexité à l'extérieur. Les lignes droites qui limitent l'objet à l'extérieur sont changées en courbes qui tournent leur convexité vers l'intérieur. 4) Si l’ouver- ture se trouve en dehors de la plaque et du tube, son image est diminuée, rouge et les côtés du rectangle sont changés en courbes qui tournent leur convexité vers l'intérieur. Le contraire a lieu pour le contour extérieur de l’objet. Les auteurs citent encore d’autres expériences avec des cylindres, etc., ainsi que des constructions qui doivent exprimer les faits observés. b) La formation et l'écoulement des gouttes dans un champ magnétique et électrique par N. Oumoff. 2 Les experiences de l’auteur consistaient dans la determination du temps qu'un certain nombre de gouttes (200) employaient pour tomber d’un tube sous la pres- sion constante dans differents points d’un champ mag- nétique ou électrique. L’ecoulement de gouttes d'eau ou d'une dissolution du chlorure de fer se trouve ra- lenti ou accéléré selon leur position dans le champ. En nommant M l'intensité du champ, g — le potentiel et posant RZ daro 8700: 9 810g où u désigne, selon le cas, la perméabilité magnétique 5 ou la constante diélectrique du liquide, u, — le même pour l'air; o —la densité du liquide, g — l'accélération de gravité, l'équation de la surface libre de la goutte sera : dark) |1°+ Ze) eta Ici À est une constante; AR, R, sont les rayons de courbure, a? — la constante capillaire, dn est l'élément de la normale à la surface menée à l'intérieur de la goutte. En cas du champ magnétique, vu la petitesse de la différence k — k,, le membre avec (k — k,)? peut être rejeté. Si le champ magnétique est créé par les pôles d’un électroaimant, et l’axe des 2 est verticale et passe par le centre du champ, les phénomènes qui se produisent dans les points de l'axe se passent de ma- nière comme si la constante capillaire prenait une valeur a? Di Una am: Ro) l'axe des 2 étant compté de bas en haut. Le volume des gouttes sera (la différence de cour- bure des méridiens principaux de la goutte étant très ] 3 a Io 1 | Il petite): = dì 8 ( 4) £ & où È et 5, sont les rayons de courbure, comptés posi- tivement de la gorge de la goutte. L'auteur donne aussi des formules pour le temps de l'écoulement et une relation entre la densité électrique dans un point d'une goutte d’un liquide conducteur et sa courbure. Pour recevoir l'écoulement à pression constante l’auteur emploie un vase de Mariotte d'une construction spéciale. A ce propos l’auteur montre que pour avoir la valeur correcte de la pression de l'écoulement, il faut soustraire de la différence des niveaux de l’orifice de ; Los n Ne sa MR l'écoulement et du tube qui amène l'air dans le vase — la hauteur de la colonne liquide qui peut étre sou- levée dans ce tube par les forces capillaires. An der Diskussion nahmen Teil Herr Prof. Henri Dufour und der Vortragende. 6. Herr Prof. Dr. A. Kleiner, Zürich, hält einen Vor- trag: „Ueber Kondensatoren‘. Kondensatoren mit idealen Eigenschaften sind solche, welche als Dielectricum Gase enthalten: sie sind rück- standslos und laden sich instantan. Diese Gaskondensa- toren haben aber den Nachteil, dass sie keine hohen ladenden Potentiale vertragen und nur kleine Kapazitäten besitzen, wenn man ihnen nicht übermässig grosse Dimensionen gibt; es ist daher wünschbar, sich Konden- satoren verschaffen zu können mit festem Dielectricum, welches die dielectrischen Eigenschaften der Gase besitzt; ein solches ist das Paraffin, wie die Thatsache vermuten liess, dass für diese Substanz bis dahin keine dielectrische Hysteresis nachgewiesen werden konnte und wie auch von Arons an einem zweiplattigen Kondensator nach- gewiesen wurde. Um Kondensatoren herzustellen mit erheblicher Ka- pacität, welche zwischen den Leitern nur reines, gasfreies Paraffin und keinerlei Stützen und Versperrungen ent- halten, diente folgendes Verfahren: Es wurde auf einer Bodenplatte aus Paraffin vom Schmelzpunkt 76° mit ein- gedrehten Rinnen ein System von 14 Cylindern aus papier- dünnem Kupferblech konzentrisch so montiert, dass der Abstand zwischen zwei Cylindern 2 mm betrug; der innerste dieser Cylinder hatte einen Durchmesser von 28mm, der äusserste von 78 mm, die Höhe war 18 cm; die gradzahligen wurden unter sich durch Drähte ver- bunden, ebenso die ungradzahligen. Dies System wurde in flüssiges, vorher filtriertes Paraffın vom Schmelzpunkt Ge 42° getaucht und nun das letztere erstarren gelassen, nachdem unter der Luftpumpe möglichst alle Luft aus der flüssigen Masse entfernt worden war; es ist darauf zu achten, dass das Erstarren langsam von unten nach oben fortschreitet, um Deformationen infolge der starken Kontraktion beim Festwerden des Paraffins zu vermeiden. So hergestellte Kondensatoren zeigten eine Kapacität von ca. 0,003 MF. Sie liessen bis jetzt keine Rück- stände erkennen; wenn solche vorhanden sind, so sind sie jedenfalls so klein, dass sie nur unter Anwendung aussergewöhnlicher Versuchsanordnungen nachgewiesen werden können. Herr Seiler, Assistent am physikalischen Institut der Universität Zürich, hat es unternommen, den zeitlichen Verlauf der Ladung von Kondensatoren zu untersuchen; diese Ladung ist eine oscillierende, wie schon von Robs (philosophical Magazine, 1892) nachgewiesen worden. Es ist Herrn Seiler gelungen, unter passender An- wendung des Helmholtzschen Pendels diese Schwing- ungen mit solcher Schärfe aufzunehmen, dass an etwa 25 Schwingungen mit grosser Genauigkeit Schwingungs- zeit, Amplitude, Schwingungsform und Dämpfung be- stimmt werden konnten. Die praktische Bedeutung sol- cher Messungen besteht in der Möglichkeit, das Selbst- potential des zu ladenden Systems direkt experimentell zu bestimmen und zwar für Formen von Leitern, für welche eine Berechnung aus Gestalt und Dimensionen undurchführbar wäre. Um die Verwertbarkeit dieser Methode, Selbst- potentiale zu bestimmen, zu prüfen, wurde eine Anzahl von Spulen möglichst regelmässig gewickelt, sodass aus Windungszahl und Dimension ihre Koeffizienten der Selbstinduktion nach Maxwell berechnet werden konnte, und die gefundenen Werte wurden nun verglichen mit denen, welche sich aus den Schwingungszeiten der Ladung ergaben. Um diese Schwingungszeiten zu bestimmen, wurden die Spulen in ein Leitersystem eingeschaltet, welches ein Danieisches Element, einen Kondensator von Carpentier, mit der Kapazitàt 1 MF. und die zwei Kontakte des Helmholtzschen Pendels enthielt. Nach- dem der Kondensator während einer gemessenen Zeit geladen worden, wurde die jeweilige Ladungsmenge durch den Entladungsausschlag an einem empfindlichen Galvanometer gemessen und nun konnte die Kurve be- stimmt werden, welche die Ladung als Funktion der Zeit angiebt. Aus der Periode dieser Kurve bestimmt sich der Koeffizient der Selbstinduktion nach der For- mel: 7 = 2.1I1.VC.S, in welcher 7 die Schwingungs- zeit, C die Kapazität und S den Induktionskoeffizienten bedeutet. Die Resultate dieser Messungen ergeben sich aus folgender Tabelle, in welcher W die Windungszahl der verwendeten Spule, 7 die Schwingungszeit in Se- kunden, Sr der berechnete, Sb der aus der Vergleichung der Schwingungszeit mit der Normalspule bestimmte Selbstinduktionskoeffizient und 4 die Abweichungen beider Werte bedeuten. W I 22 8 Sb 4 986 0,004494 502730.10° Norm = 24 0,0001124 315,07.108 314,7.103 1,2 0/00 42 0,0002198 1202,6.10° 1202,8.103 0,2 °/o0 120 0,0005553 7657,7.103 7621,5.108 4,7 °/oo 240 0,001094 29940.10° 29811.10% | 4,3 %/00 360 0,001634 66228.10° 66475.10° 3,7 °/oo 480 0,002158 116142.10° | 115930.10° 1,8 °/oo Herr Prof. Dr. H. F. Weber macht daran an- knüpfend Mitteilung über eine neuere Arbeit auf diesem Gebiet von Herrn Prof. Tallqvist. 10. Ju a re Herr Professor Dr. L. Zehnder, Freiburg i. Br., demonstriert die Darstellung menschlicher Körper- teile vermittelst Röntgenscher Strahlen. Herr Prof. v. Kowalski, Freiburg i. d. Schweiz, macht eine Mitteilung „über eine Beziehung zwischen den thermodynamischen Zustandsgleichungen ver- schiedener Körper“. Herr Prof. Dr. Dussaud, Genf, macht eine Mit- teilung „über den Mikrophonographen“. Die Dis- kussion wird von den Herren Prof. Forel und Henri Dufour benutzt. Zum Schlusse erinnert Herr Prof. Dr. J. Pernet an den verstorbenen Prof. Neumann, dessen Verdienste er in treff- licher Weise hervorhebt. Wegen vorgerückter Zeit verzichtet Herr Prof. Dr. E.Metral, Genf, darauf, seine Mitteilung zu machen: „Sur la puissance calorifique du gaz d'éclairage et sur un nouveau modele de brüleur tres economique.“ Ebenso verzichtet Herr Prof. Henri Dufour auf seine Mitteilung: „Nouvelles observations sur les actions électriques des rayons Röntgen. (Siehe Ar- chives des Sc. phys. et nat., 4"° per., t. I. — Juin 1896.) Schluss der Sitzung 2%/4 Uhr. C. SU für Meteorologie, Astronemie und Geodäsie. Sitzung den 4. August 1896, vormittags 10—12 Uhr und nachmittags 2—4'/s Uhr, im kleinen Hörsaal des eidg. Physikgebäudes und in der Sternwarte. Einführende: Herr Direktor R. Billwiller. trot A Wolter: „ Dr. J. B. Messerschmitt. Präsident: brot. Dr. Er Wild Zürreh. Sekretär: „ Prof. Dr. A. Riggenbach, Basel. 1. Herr Prof. Dr. E. Brückner, Bern, berichtet über seine gemeinsam mit Herrn G. Heun aus- geführten Untersuchungen über die „Nebelverhält- nisse der Schweiz“. Nach dem jährlichen Gange der Nebelhäufigkeit zerfällt die Schweiz in fünf Gebiete: das schweizerische Mittelland mit grösster Nebelhäufigkeit im Winter; das Rheinthalvon Schaff- hausen bis Basel mit vorwiegenden Herbstnebeln ; das Engadin mit Herbst- und Frühlingsnebeln; die Gipfelregion mit Nebelmaximum im Sommer und die südlichen Alpenthäler mit sehr schwachem Win- termaximum. Nach Darlegung der Ursachen, welche die Verschiedenheiten des jährlichen Ganges der Nebelhäufigkeit bedingen, giebt der Vortragende eine kartographische Darstellung der absoluten Nebelhäufigkeit. Eine dem Nordfusse der Alpen entlang laufende Linie trennt die Schweiz in einen südlichen nebelarmen (weniger als 25 Nebeltage im Jahr) und einen nebelreichen nördlichen Teil. Der DO ETRE Vortragende betont den Zusammenhang dieser Ver- teilung mit den orographischen Verhältnissen. Herr Prof. Dr. Riggenbach, Basel, legt den internationalen Wolkenatlas vor und schliesst daran einige Bemerkungen über dessen Zweck und Ent- stehungsgeschichte. Herr L. A. Rotch berichtet über seine Unter- suchungen mittelst Drachen, die meteorologischen Verhältnisse der Luftschichten bis zu 1600 m Höhe zu erforschen. Herr Direktor R. Billwiller, Zürich, lest die von ihm konstruierte Regenkarte der Schweiz vor. Die- selbe bringt zum ersten Mal die Verteilung der Niederschlagsmengen in unserem Lande auf Grund- lage eines einigermassen ausreichenden Beobach- tungsmaterials zur Darstellung. Nach einigen ein- leitenden Mitteilungen über die ursprüngliche An- lage des Netzes der Beobachtungsstationen und die allmälige Vermehrung derselben, sowie über die bei dem Entwurfe der Isohydren befolgte Methode, wer- den die hervorstechenden Maximal- und Minimal- gebiete der Niederschlagsmenge beleuchtet und mehrere interessante Einzelheiten über die Ab- hängigkeit der Niederschlagsmenge von topogra- phischen Verhältnissen dargelegt. Herr Dr. J. B. Messerschmitt, Zürich, legt die Resultate seiner, im Auftrage der geodätischen Kom- mission unternommenen „Untersuchungen über Lot- abweichungen und Schwerestürungen“ dar. Die Untersuchungen der Lotabweichungen, welche sich bis jetzt über den grösseren Teil der Nordost-, West- und einem Teil der Südschweiz erstrecken, ergaben in Bezug auf die Richtung eine sehr gute Uebereinstimmung mit der Formation des Terrains. ERRORE Der Grösse nach jedoch werden die Zahlenwerte kleiner gefunden als die direkten Rechnungen aus den sichtbaren Massen ergeben, und zwar um 12415” Die Schwere wird nach Reduktion auf Meeres- höhe in der Gegend von Basel nahezu normal, im schweizerischen Mittellande vom Genfersee bis zum Bodensee um ca. 0,1 bis 0,4 mm kleiner als die Rechnung gefunden. Nach dem Gebirge zu werden die Unterschiede allmählich grösser und erreichen ein Maximum am Gotthard von fast 1,5 mm, wäh- rend sie nach Süden hin wieder abnehmen und etwa bei Como verschwinden. Beide Methoden deuten daher auf einen unter- irdischen Massendefekt unter den Alpen hin. Hierauf begiebt sich die Versammlung auf die eidg. Sternwarte, wo Herr Direktor Prof. Wolfer am Aequatorial seine Methoden der Sonnenbeobachtung demonstriert, sowie das reiche, den Verlauf der Sonnenthätigkeit darstellende Material. Sodann er- läutert Herr Prof. Wolfer die astrophotographischen Einrichtungen seines Instituts und legt eine Reihe schöner Aufnahmen der Sonne, des Mondes, von Nebelflecken etc. vor. D. Sektion für Chemie und chemische Technologie. Sitzung, den 4. August 1896, vormittags 87/4 Uhr, im Hörsaal 7d des eidg. Chemiegebäudes. Einführende: Herr Prof. Dr. @. Lunge. 2 „ Dr. A. Werner. 5 s Dr. E. Bamberger. Präsident: „ Geheimrat Prof. Dr. J. Wislicenus, Leipzig. Sekretär: „ Dr. Fr. Feist, Zürich. 1. Herr Prof. Dr. A. Hantzsch, Würzburg, spricht: „Ueber Isomerie bei Stickstoff - Sauerstoffverbin- dungen.“ Aromatische Nitrokörper sind in zwei sehr leicht in einander übergehenden Isomeren aufgefunden worden: 1) R.CH,.NO,, Echte Nitrokörper, völlig indiffe- rent, in freiem Zustand stabil. 2) R.CH—N.OH Isonitrokörper, sauer, in Form ba von Salzen stabil, woraus zu schliessen ist: Methanderivate bleiben durch den Eintritt der negativen Nitrogruppe (und analoger Gruppen) an sich indifferent. Die Salze derartiger Ver- bindungen leiten sich von einer durch Umstellung er- zeugten hydroxylhaltigen Form her, enthalten also das Metall am Sauerstoff. Analoges gilt auch für die Ammoniakderivate. Wie die säureähnlichen Körper von der Formel R. NN OH bekanntlich jetzt nicht mehr angesehen werden als primäre Nitrosamine, R.NH.NO, sondern als Diazotate, PORT ee RN:N.0H; so werden die ebenfalls säureähnlichen sog. primären Nitramine entgegen den üblichen Anschau- ungen ebenfalls nicht wirkliche primäre Nitramine, R.NH.NO,, sein, sondern Diazoxyverbindungen R.N—N.OH Nazi O also die Analoga der Isonitrokörper darstellen, ableitbar aus jenen durch Ersatz von (CH) durch (N). Die sehr labile Structur-Isomerie der Phenylnitromethane hat bei dem sog. Phenylnitramin nicht nachgewiesen werden können. Wohl aber existieren bekanntlich andere Isomere, die sog. Isonitramine; beide Verbindungen R.N, O, . H wurden bisher betrachtet als Structurisomere : R.NH.NO, R.NOH.NO sog. Nitramine Isonitramine (Nitrosohydroxylamine). Für diese Isomerie wird jedoch Structuridentität gemäss der Formel R.N—N. OH und Stereoisomerie SA (0) gemäss den Formeln R.N R.N Peio EIOZSN: N—OH wahrschemlich gemacht. Dasselbe gilt für die bisher ebenfalls als Structurisomere angesehenen rein anorga- nischen Verbindungen N, 0, H, NOFENER HO N:=N. OH Nitramid Untersalpetrige Säure. Auf Grund der Untersuchung der (bisher noch nicht bekannten) freien untersalpetrigen Säure und ihres Vergleiches mit dem Nitramid wird man für beide Kör- per zu derselben Structurformel HO . N: N.OH geführt, und damit wieder zur Annahme von Stereoisomerie: HO.N HO.N Nitramid = | Untersalpetrige Säure = Il \ O.N N.0H Diese Versuche sprechen dafür, dass Structurisomerie infolge verschiedener Absättigung von Valenzen bei anorganischen Verbindungen oder im anorganischen Teile des Moleküls organischer Verbindungen mindestens höchst zweifelhaft ist; vielmehr dürften die übrigen Elemente im Gegensatz zum Kohlenstoff nur in einer einzigen Verkettungsart stabil sein; eine etwa aufgefundene Isomerie wird sich eher auf verschiedene räumliche Lagerung einer structurell identischen Gruppierung, also auf Stereoisomerie zurückführen lassen. Die Diskussion wird benutzt von Herrn Prof. Dr. Werner, Zürich. 2. Herr Prof. Dr. Rich. Meyer, Braunschweig, macht drei Mitteilungen: a) „Ueber Orcinphtaleîne.“ “(Gemeinsam mit H. Meyer.) Es wurde festgestellt, dass bei der Konden- sation von Phtalsäureanhydrid mit Orcin drei isomere Phtaleine entstehen, welchen die Formeln CH, CO CHAUD CH: CO gf / ho Fo od OH C/0H OH C7 CH, CH, C/ CH, à da \ YO NO À | | | \ | | | | | EIS AZ CHE N SEI O O O zuzuschreiben sind. Der dritte Körper ist ein wahres Homofluorescein; es löst sich in Alkalı mit bräun- licher Farbe und grüner Fluorescenz und giebt ein wahres Homoeosin. b) „Ueber die Ester der Phtalsäure.* (Gemeinsam mit A. Ingilewitsch:) Um neue Beiträge zur Ent- scheidung der Frage zu gewinnen, ob dem Phtalyl- chlorid die symmetrische oder unsymmetrische Struktur zukommt, wurde eine Reihe von Estern der Phtalsäure und Tetrachlorphtalsäure einerseits aus phtalsaurem Silber und Alkyljodiden, anderseits aus Phtalylchlorid und Alkalialkoholaten dargestellt und zwar die Benzyl-, p-Nitrobenzyl- und Cetylester. Die Körper sind wohl krystallisiert und durch den Schmelzpunkt scharf charak- terisiert; in allen Fällen erwiesen sich die aus beiden Reaktionen hervorgehenden Produkte als identisch. c) „Ueber die Einwirkung von Oxaläther auf aroma- tische Amidoverbindungen.“(Gemeinsammit A.Seeliger.) Anilin giebt glatt Phenyloxamid; NH—CO NE co o-Toluylendiamin die homologe Verbindung; aus m- und p-Phenylendiamin dagegen entstehen die isomeren PANIER COPCOOICAEE #XNH.CO.CO00C, H, sich besonders durch die ausserordentlich leichte Verseif- barkeit aus; verdünnte Alkalilauge verwandelt sie bei gewöhnlicher Temperatur in die Säuren; Ammoniak eben so leicht in die Oxamide. TNHESCOSCO.TNERN = Of HO 3. Herr Prof. H. Goldschmidt, Amsterdam, spricht „über Esterbildung.“ Die Ansicht, dass die Be- schleunigung der Esterbildung bei Zusatz von Salz- säure durch die Wasserstoffionen bedingt ist, wird durch folgende Versuche bestätigt: Die Geschwin- digkeitskonstante von Phenylessigsäure und Aethyl- alkohol bei 35 ° unter Anwendung von !/ıoo n-Pikrin- säure = 0.0178; setzt man !/ıoo n.p Toluidin- pikrat zu, so sinkt sie auf 0.0086, setzt man ?/100 p o-Phenylendiamin liefert den Körper C; H Körper C,H . Dieselben zeichnen o-Amidophenol giebt C, H (Osho STR Toluidinpikrat zu, auf 0.0072. Also wird die Ge- schwindigkeit durch Rückdrängung der Dissociation der Pikrinsäure verringert. Beim Arbeiten ohne Katalysator ist Trichloressigsäure geeignet. Ver- suche bei 25 ° ergaben, dass eine !/4 n. Lösung, wenn man nach der Gleichung für monomolekulare Re- aktionen ad — x rechnet, die Constante 0.000685 ergiebt, eine 1/2 n. Lösung hingegen 0.00148. Daher kann hier keine monomolekulare Reaktion vorliegen, denn die Geschwindigkeit ist bei derselben unabhängig von der Konzentration. Nach den Methoden von Van’t Hoff und Noyes lässt sich aus den Versuchsergeb- nissen berechnen, dass hier eine bimolekulare Reak- tion vorliegt. Nimmt man eine Autokatalyse der Trichloressigsäure an, so kommt man unter der Annahme, dass sich der Dissociationsgrad der Säure bei zunehmender Verdünnung nicht stark ändert, was durch Versuche nachgewiesen ist, zu der Gleichung IE t (a—x)a für die Reaktion, die thatsächlich die Gleichung für bimolekulare Reaktionen ist. Rechnet man nach derselben, so findet man k für 1/4 normal = 0.00676 !/, normal = 0.00689 also übereinstimmende Werte. Die Esterbildung ohne Zusatz von Katalysatoren geht also durch Autokatalyse vor sich. Es besteht kein Unterschied zwischen der Esterbildung mit und der ohne Katalysator. Die Diskussion benutzt kurz Herr Dr. Schall, Zürich. | 1 vn t log a Be SO Er 4. Herr Prof. E. Drechsel, Bern, macht einige Mit- teilungen über „Derivate des Lysins.“ Durch Ben- zoylierung desselben nach Schotter-Baumann erhält man Dibenzoyllysin oder Lysursäure, die in Blätt- chen krystallisiert, in Wasser nicht, in Alkohol leicht löslich ist und ein in Wasser äusserst schwer lösliches saures Barytsalz bildet. Durch Behand- lung mit Schwefelsäure oder mit einem Gemisch aus konzentrierter Salzsäure und Alkohol wird die Lysursäure leicht zersetzt unter Abspaltung von Lysin. Dieses, aus dem Sulfat durch Baryt erhalten, krystallisiert in sehr leicht in Wasser löslichen Nadeln; das Sulfat krystallisiert in sehr leicht löslichen Prismen. Durch salpetrige Säure wird das Lysin unter N-Entwicklung und vermutlich Bildung einer Dioxycapronsäure zersetzt, die in- dessen noch nicht rein erhalten werden konnte. Bezüglich des Lysatins weist der Vortragende gegenüber Hedin darauf hin, dass dasselbe mög- licherweise ein Derivat des Tetramidokohlenstoffs sein könnte, und dann, wie dieses in Ammoniak und Guanidin, so seinerseits in Lysin und Arginin zerfallen würde. _ Mr. Ame Pictet, Genève, parle d’un travail qu'il a fait en collaboration avec M. le Dr. Crepieux pour chercher a determiner par voie synthetique la con- stitution de la nicotine. Se basant sur la formule de Pinner, d’apres laquelle la nicotine de- riverait d’un pyridylpyrrol, les auteurs ont prepare le N-B-pyridylpyrrol en distillant le mucate de B-aminopyridine ; ce corps, distillé à travers un tube chauffé au rouge sombre, subit une transposition intramoléculaire qui le convertit en aß-pyridyl- pyrrol. Si l'on traite le sel de potassium de celui- STO ci par liodure de méthyle on obtient un corps qui est identique à l'iodométhylate de nicotyrine. Chauffé avec de la chaux vive, cet iodométhylate perd sa molécule d’iodure de méthyle d’addition, et l’on obtient une base qui est identique avec la nicotyrine, qui prend naissance par l'oxydation mo- dérée de la nicotine. Il résulte de ces observations pour la nicotyrine et la nicotine les formules constitutionnelles suivantes CH — CH CH, — CH, VAR] e A / STA Ke ) NN” \ | N | = CH, N CH, Nicotyrine Nicotine Pause von 10° — 12h. 6. Herr Traugott Sandmeyer, Basel, hält einen Vortrag: „Ueber den Einfluss der Stellung der Sulfogruppe in Triphenylmethanfarbstoffen“. Mit- teilung aus dem Laboratorium der Anilinfarben- fabrik der Herren Joh. Rud. Geigy & Co. in Basel. Alle basischen Triphenylmethanfarbstoffe werden bekanntlich durch Alkalien in farblose Verbindungen, ihre Carbinole, übergeführt. Bis 1888 galt diese Regel auch für alle bis dahin bekannten Sulfosäuren dieser Reihe, wie die verschiedenen Säuregrün, Säureviolett, Alkaliblau etc., die alle die fatale Eigenschaft besassen, alkaliunecht zu sein. Im Jahre 1888 nun wurden von den Farbwerken vormals Meister, Lucius & Brüning in Höchst am Main unter dem Namen Patentblau eine Anzahl blaugrüner Säurefarbstoffe der Triphenylmethanreihe in den Handel gebracht, die sich durch stark blaue Nuance, gutes Egalisierungsvermögen, besonders aber durch eine ganz Ro ungewöhnliche Alkaliechtheit auszeichneten. Die Dar- stellung derselben erfolgte in der Weise, dass man metasubstituierte, aromatische Aldehyde, z. B. Meta- oxybenzaldehyd, mit alkylierten, aromatischen Aminen kondensierte, die erhaltenen Leukoverbindungen sul- furierte und durch Oxydation in die Farbstoffe über- führte. Allgemein wurden deshalb, auch von den Patent- inhabern, die typischen Eigenschaften dieser Farbstoffe in Verbindung mit jenen Metasubstituenten gebracht. In einer Patentschrift vom Jahre 1892 heisst es aus- drücklich: „Ein wesentliches Moment bei diesem Ver- fahren ist die Anwendung der Metaoxyverbindung, da die vortrefflichen Eigenschaften der entstehenden Säure- farbstoffe offenbar mit dem Vorhandensein der Sub- stituenten in der Metastellung im Zusammenhang stehen.“ Zu einer andern Auffassung jener Verhältnisse wurde ich bei Gelegenheit einer vor cirka fünf Jahren unter- nommenen Arbeit über die Sulfosäuren des Tetramethyl- diamidodiphenylmethans und der davon derivierenden Farbstoffe geführt. Durch Sulfurierung unter bestimm- ten Bedingungen lässt sich Tetramethyldiamidodiphenyl- methan in eine Monosulfosäure überführen, die durch Oxydation in ein Hydrol übergeht, welches sich mit alky- lierten, aromatischen Aminen zu Leukoverbindungen von Farbstoffen kondensiert. Nun zeigte es sich aber, dass z. B. die Kombination mit Dimethylanilin bei der Oxy- dation nicht einen violetten, sondern blauen Farbstoff lieferte, der zudem, wie Patentblau, vollkommen alkali- echt war. Da derselbe von dem Krystallviolett sich nur durch eine zum Methankohlenstoff wahrscheinlich orthoständige Sulfogruppe unterschied, so konnte einzig diese und ihre Stellung die Ursache sowohl der blauen Nuance als der Alkaliechtheit sein. Zur Prüfung wurde die Orthosulfosäure des Malachit- grüns, durch Kondensation von Tetramethyldiamidobenz- hydrol mit Metanilsäure, Eliminierung der Amidogruppe und Oxydation der nun resultierenden Leukomalachit- srünorthosulfosäure zum Farbstoff dargestellt. Derselbe zeigte sich wiederum alkaliecht und von einer pracht- voll blaustichigen Nuance. Da nach diesem Verfahren nur die Ortho- oder Parasulfosäure des Malachitgrüns entstehen konnte, letztere aber bereits als grüner, un- echter Farbstoff bekannt war, so musste sich also die Orthosulfosäure gebildet haben. Es war somit bewiesen, dass Triphenylmethan- farbstoffe durch Sulfogruppen in Orthostellung zum Methankohlenstoff nicht nur in blaustichigere, sondern auch in alkaliechte Farbstoffe übergehen, sowie, dass die Rolle, welche in den Farbstoffen der Patentblau- reihe den Metasubstituenten zukommt, einzig darin be- steht, dass durch ihren bestimmenden Einfluss die Sulfo- gruppe in die Orthostellung gewiesen wird, dass diese Metasubstituenten jedoch auf die Eigenschaften der Farbstoffe kaum einen Einfluss ausüben. Um ein technisch wertvolles Resultat aus dieser Erkenntnis zu ziehen, galt es, ein Verfahren zur Dar- stellung der noch unbekannten Benzaldehydorthosulfo- säure ausfindig zu machen. Zuerst wurde versucht, in der Paranitrotoluolortho- sulfosäure, die bekanntlich durch Alkalien in Azoxystil- bendisulfosäure übergeführt wird, die intramoleculare Oxydation der Methylgruppe durch den Sauerstoff der Nitrogruppe in Schwefelsäure vor sich gehen zu lassen, unter Vermittlung eines passenden Sauerstoffüberträgers. Einen solchen fand ich im Schwefelsesquioxyd S,0,, auf dessen Zusatz (in Form einer Lösung von Schwefel- blumen in rauchender Schwefelsäure) nicht nur die FR 0 ue Methylgruppe zur Aldehydgruppe sich oxydierte, son- dern auch die Nitrogruppe gleichzeitig zur Amidgruppe reduciert wurde unter Bildung von Paraamidobenz- aldehydorthosulfosäure. Kontrollversuche führten dann zu dem überraschen- den Ergebnis, dass auch eine alkalische Schwefellösung (durch Lösen von Schwefelblumen in Natronlauge be- reitet) unter Bildung derselben Verbindung auf die Paranitrotoluolsulfosäure einwirkt, ja selbst Nitrotoluol mit einer solchen Lösung und etwas Alkohol gekocht, äusserst glatt neben Paratoluidin, Paraamidoberzaldehyd liefert. Zur Darstellung blaugrüner Farbstoffe war die Paraamidobenzaldehyd-o-sulfosäure nicht zu gebrauchen, so lange es nicht gelang, die Amidgruppe zu entfernen. Die Eliminierung dieser letztern liess sich leider nicht in technisch befriedigender Weise ausführen, weshalb nach einer andern Darstellungsweise der gewünschten Benzaldehydorthosulfosäure gesucht wurde. Eine solche fand ich schliesslich, indem ich die von Strecker ge- fundene und in der Fettreihe so glatt verlaufende Um- setzung von Halogenderivaten mit neutralen Sulfiten auf die Orthohalogenderivate des Benzaldehyds übertrug. Infolge der festern Bindung der Halogene in aromati- schen Körpern, schien es bis jetzt, als ob in letztern nur bei Gegenwart von benachbarten Nitrogruppen ein Chloratom gegen die Sulfogruppe sich austauschen lässt; nun zeigte es sich, dass bei Erhöhung der Temperatur die Aldehydgruppe schon genügt, um orthoständiges Chlor reaktionsfähig zu machen. Die Darstellung der Benzaldehydorthosulfosäure wird gegenwärtig im Grossen in der Weise ausgeführt, dass man Orthochlorbenzaldehyd mit einer neutralen Lösung von Natriumsulfit in einem Autoclaven zehn Be Stunden auf 190—200° C. erhitzt. Nach vollendeter Umsetzung wird die erhaltene Lösung der Sulfosäure angesäuert und aufgekocht, um überschüssiges Sulfit zu zersetzen, worauf sie sofort zu Kondensationen ver-. wendet werden kann. Von den zahlreichen, mit Hülfe derselben erhält- lichen, alkaliechten, blaugrünen Farbstoffen sei hier nur die dem gewöhnlichen Säuregrün entsprechende Kom- bination mit Aethylbenzylanilinsulfosäure erwähnt, die sich durch besonders reine Nuance und gutes Ausziehen der Farbbäder auszeichnet und’ unter dem Namen Erio- glaucin nächstens im Handel erscheinen wird. 7. Herr Prof. Dr. Bosshard, Winterthur, spricht „Ueber Hirzels Ausfrierverfahren zur Gewinnung von Kochsalz aus Soolen.“ Mitteilungen über Ver- suche, welche mit diesem Verfahren (D. R. P. 73162 vom 28. IX. 1892) in der Saline Ryburg bei Rhein- felden angestellt worden sind. Bei Abkühlung ge- sättigter Soole auf — 16 bis 17° ©. scheiden sich 10—12°/o des Kochsalzgehaltes derselben als be- weglicher Krystallbrei NaCl.2H,O0 aus. Dieser Brei giebt beim Trocknen im Luftstrom sehr reines Kochsalz. Die Kühlung der Soole geschieht mittelst der Verdampferspiralen einer Kältemaschine. Wird letztere durch Wasserkraft betrieben, so ist die Möglichkeit gegeben, Salz ohne Anwendung von Kohlen herzustellen. Bei Anwendung einer Com- pounddampfmaschine lassen sich mit 1 kgr. Kohle 8,3 kgr. Salz herstellen. Die kontinuierlich aus dem Apparat abfliessende kalte Soole, die einen Teil ihres Salzgehaltes ab- gegeben hat, wird zum Vorkühlen der frisch zu- fliessenden, gesättigten Soole benutzt und fliesst dann in das Bohrloch zurück, wo sie sich wieder sättigt. E In der Diskussion sprechen die Herren Prof. Dr. Lunge, Zirich, und Prof. H. Goldschmidt, Amsterdam. Herr Prof. Noelting, Mühlhausen, macht zwei Mit- teilungen : a) „Eine Bildungsweise von Diazomethan.“ Er- setzt man Paranitromethyl-phenyl-nitros-Amin mit alkoholischem Kali, so erhält man das von v. Pech- mann entdeckte Diazomethan _ CH Noxo' OK ANS PA 7 | | KOM — | jai CD + H,0 7 N V4 N NO, NO, Die Methode eignet sich gut als Vorlesungsversuch und wird, wegen des billigen Preises des Ausgangs- materials, sich vielleicht auch für die präparative Darstellung empfehlen. b) „Ueber Indazolbildang.*“ Die Diazoverbin- dungen substituierter Orthotoluidine geben in vielen Fällen beim Erhitzen mit Wasser nicht die ent- sprechenden substituierten Orthokresole, sondern entweder ein Gemisch von Indazolen und Kresolen, oder sogar auch Indazole allein. Je mehr die basische Eigenschaft der substituierten Orthotolui- dine durch die Gegenwart saurer Gruppen, NO,, Br und, bis zu einem gewissen Grade auch SO, H, abgeschwächt ist, desto mehr tritt die Indazol- bildung in den Vordergrund. In der Diskussion spricht Herr Dr. Schall, Zürich. Mr. le Prof. Thomas-Mamert, Fribourg, donne deux notices: | 10. sg a a) Sur les formules des acides crotonique et isocrotonique. b) Des deux éthers B-chlorocrotoniques derivés de l’éther acetyl-acetique, formulés par Fittig: CH? = CCI — CH?— CO?C° HS CH? — CCI = CH — CO? C?HS le premier seul fournit par l’ammoniaque alcoolique à froid l’aminocrotonate d’ethyle derivé de l’éther acéthylacétique. Or ce corps renferme certainement la double liaison en @-8 .Il doit en être de même pour le chlorisocrotonate d’ethyle, et la formule de Tittig doit étre repoussée. On doit alors ad- mettre les formules de Wislicenus avec la double liaison en «-ß, soit pour les acides #-chlorocroto- niques, soit pour les deux acides crotoniques. Monsieur le Prof. A. Haller, Nancy, expose a) un résumé de ses dernières recherches sur „la fonction de l’acide camphorique“ et fait voir 1° que vis-à-vis de l’isocyanate de phényle l’acide camphorique se comporte comme l’acide glutarique, c'est-à-dire qu'il se forme de la dianilide campho- rique, tandis qu'avec l'acide succinique ou l'acide orthophtalique l’isocyanate donne les phenyimides. 2° que l’anhydride camphorique fournit par ré- duction avec l’amalgame de sodium de la campholide qui, chauffée avec du cyanure de potassium, fournit de l’acide cyanocampholique identique avec celui qui prend naissance quand on traite le camphre cyané par de la potasse caustique. Dewi, ne nda 8 È N — Ss < oz \ COOK. CHEN 705°. CN. PACE x do WISE ir Cet acide fournit par saponification l’acide homo- IE TI camphorique dont le sel de plomb donne naissance a du camphre, quand on le chauffe: a en \ COO 7 | \.00 L'ensemble de ces expériences et celles déjà publiées par l’auteur semblent prouver que l'acide camphorique renferme les deux groupes C O0 H en meta. b) M. A. Haller presente encore en son nom et au nom de M. A. Guyot ses recherches „sur un vert obtenu en faisant agir le tetrachlorure de phtalyle sur la dimethylaniline“ en présence du chlorure d’aluminium. Les auteurs attribuent à ce vert l’une ou l’autre des deux formules: 5 CI _CSH#N(CH:)? PCT CES D) DR Be ou C°H4 . \0©H*N(0H?) WE -CSH ON (CH) "HO COC°H+N(CH3)? CO et croient que c'est aussi ce produit qui parait se former quand on traite la dimethylaniline par le chlorure de phtalyle en présence de chlorure de zinc. Mr. le prof. A. Guntz, Nancy, parle ,Sur quelques propriétés du lithium.“ Le lithium chauffé au rouge absorbe avec une très grande facilité l'Hydrogène. La combinaison se produit avec une vive incande- scence en donnant un produit solide blanc cristallisé qui est l'Hydrure de lithium de formule LiH. Chauffe avec de l’ethylene, le lithium donne du carbure de lithium et de l’hydrure. Le carbure de lithium se forme chaque fois qu'on chauffe fortement du lithium métallique avec du carbone soit libre soit combiné. Le lithium absorbe également l'azote à froid et à chaud ; cette propriété peut être utilisée pour montrer facilement l’argon dans l'azote de l'air. A QG E Die Diskussion benutzt Herr Prof. Drechsel, Bern. Herr Prof. v. Kostanecki, Bern, legt einen Versuch vor, organische Farbstoffe systematisch zu ordnen. Bei Zusammenstellung der Chromophore, die in den organischen Farbstoffen angenommen werden, ergiebt sich, dass alle Chromophore doppelte Bin- dungen enthalten. Ordnet man nun die Chromo- phore nach den Elementen, zwischen welchen die doppelte Bindung sich findet, untereinander, so lassen sich die Farbstoffe nach der Zahl der in ihnen ent- haltenen Chromophore ordnen. a) Farbstoffe mit einem Chromophor: C—C Dibiphenylenäther. C=0 Oxyketone, Oxycumarine, Oxyxanthone, Oxy- flavone. C—N Auramin, Thioflavin. SAVE : NO Nitrofarhstoffe. S N=N Azofarbstoffe. O I N= N Azoxyfarbstoffe. b) Farbstoffe mit mehreren Chromophoren: a. Chromophore streptostatisch (Farbstoffe vom Typus des Ketons): Ungesättigte Oxyketone, Indogenide, Oxin- dogenide. Oxydiketone, Oxydixanthone. Hydrazonfarbstoffe. Disazofarbstoffe. PECCIOLI ET CO C=C Indigo. CO B. Chromophore cyclostatisch (Farbstoffe vom Typus des Chinons): C=C 0 © Aurine C=0 Benzeine Oxychinone Phtaleine | OCSARN | Indamine Rosanilinfarbstoffe | Indophenole Name (= Pyrorine | Nitrosophenole Safranine | Induline 13. Herr Prof. Dr. A. Werner, Zürich, spricht über sNeue Kobaltiake“. Die weitere Untersuchung des Dichrochlorids hat ergeben, dass sich äusserst leicht Salze darstellen lassen, die sich vom Radikal OH, 0 . . (cons) ableiten, so das Nitrat und das Bisulfat. CI, Auch vom Diaquopraseochlorid wurden die ent- CL CL sprechenden Salze (00 (OH. NO, und [co om.) A (NH (NH) SO,H erhalten. Die Bestimmungen der Leitfähig- keiten haben mit obiger Annahme stimmende Resul- tate ergeben. Das Vortmann’sche Fuskosulfat ist ein Gemisch zweier Sulfate, eines griinen und eines roten. Die grünen Salze entsprechen folgender Konstitution PROEL Co (NH,), X, \NH, 7 Co(NH,), x OHM die roten dagegen wahrscheinlich der Formel /0 EE Co (N Ha); X, TEEN NH, NB, NA Co (NH,), X, Von beiden leiten sich Nitritoreihen ab. 2 Schluss der Sitzung um 2°°. E. Sektion für Mineralogie und Petrographie. Sitzung, den 4. August 1896, im Auditorium 16d, Polytechnikum. Einführende: Herr Prof. Dr. U. Grubenmann, Zürich. » Dr. Leo Wehrli, Zürich. Präsident: » Prof. Dr. L. Duparc, Genève. Sekretäre : > 2 Hrb, Zürich. » Em. Künzli, Zürich. Herr Prof. Dr. H. Baumhauer, Freiburg (Schweiz), spricht über die Resultate seiner Untersuchung der Mineralien des Binnenthales, speciell des Jordanit, Dufrenoysit, Rathit und Binnit. Er fand, dass der Jordanit nicht, wie von vom Rath angenommen wurde, rhombisch, sondern monoklin krystallisiert und sich durch einen ausserordent- lichen Flächenreichtum auszeichnet (bis jetzt wurden 105 Formen beobachtet). Die wiederholte, sehr charakteristische Zwillingsbildung nach (101) scheint nach den an einem vortrefflichen Krystall ange- DO te stellten Messungen keinen stòrenden Einfluss auf die Flächenlage auszuüben. — Ein sehr grosser Krystall von Dufrénoysit wies 24 verschiedene For- men auf, darunter 11 neue. Die zahlreichen Makro- domen m Poo bilden eine ununterbrochene Reihe, 5 2 2 2 2 5 = : wobei m = ai nie O. ist; Ahnlich ver- halten sich die Brachydomen. — Der Rathit, ein neues, von Baumhauer aufgefundenes Mineral, krystallisiert rhombisch mit einem Achsenverhält- nis, welches demjenigen des Dufrenoysit nahe steht; die Krystalle zeigen einen sehr feinen, schichten- förmigen Bau, welcher wahrscheinlich durch ab- wechselnde Lamellen zweier isomorpher Substanzen, ADS As, Ss, 7 2PbS.As, S&)und(2Pb8 28555, + 2 Pb S. Sb, S;) hervorgebracht wird. Der Antimongehalt wurde zu 4,53°/o gefunden. Es wurden 25 Krystallformen beobachtet; Zwillings- bildung ist häufig. — Am Binnit wurden fünf neue Formen gefunden, darunter die Hexakistetraeder x (754), x (743) und x (941). Interessant sind die natürlichen Aetzerscheinungen des Binnit, wo- bei besonders auffällt, dass die beiden aus dem Ikositetraeder (211) abgeleiteten Triakistetraeder den vollkommensten Gegensatz erkennen lassen, indem x (211) eine Aetzfläche, x (211) hingegen eine ausgezeichnete Lösungsfläche darstellt. Derselbe Autor legte dann einige, besonders charakteristische Präparate geätzter Krystalle vor, namentlich von Apatit, Nephelin, Zinnwaldit, Dolomit, Leucit und Boracit. Herr Prof. Dr. U. Grubenmann, Zürich, demon- striert und bespricht eine Anzahl Ganggesteine, die in der Gefolgschaft des Tonalites in den Um- gebungen von Meran (Südtirol) vorkommen: ng a) Quarzglimmerporphyrite (in vier verschie- denen Nuancen) mit dem mikroskopischen Charakter („Quartz globulaire“) von Ergussgesteinen aus dem südlichen Randtonalit der Ultenmasse. b) Dioritporphyrit und Quarzdioritporphyrit (Tonalitporphyrit) oder „Töllit* in graugrüner und brauner Modifikation, welche weiter ab vom Tonalit (bei Töll) den diesen umgebenden Schiefermantel durchbrechen. c) Tonalitpegmatite und Tonalitaplite, die in grosser Zahl in denselben Schiefermantel injiciert sind. Durch spätere tektonische Vorgänge sind diese Ginge, gleich den durchbrochenen Biotitgneissen und -Glimmerschiefern im Grossen und Kleinen dynamisch stark beeinflusst worden. — Der mikro- skopische Bau dieser Gesteine wurde durch Vor- weisung einer Serie mikroskopischer Präparate er- läutert. In der Diskussion erwähnt Herr Dr. W. Salomon (Pavia) ähnliche Gesteine aus der Schieferhülle des Adamellogebietes, und Herr Prof. Dr. C. Schmidt (Basel) erinnert an eine gleiche Gefolgschaft post- silurischer oder postkarbonischer Gesteine aus den Pyrenäen. Herr Prof. Dr. C. Schmidt, Basel, weist eine als Manuskript gedruckte Tabelle vor, die einen „Op- tischen Schlüssel zur Untersuchung der.Dünnschliffe pellucider Mineralien im polarisierten Licht zwischen gekreuzten Nicols“ darstellt. Diese Tabelle soll den methodischen Unterricht in der optischen Minera- logie erleichtern, indem sie ibersichtlich die Hülfs- mittel zur Systemsbestimmung einerseits, zur speciel- len Mineralbestimmung anderseits aufzählt. Die Diskussion benützt Herr Prof. Duparc, Genf. . Herr C. Viola, Rom, spricht über die Rationali- tät der dreizähligen Symmetrieachse. Es wird bewiesen, dass die Rationalitàt der trigonalen Achse nur dann besteht, wenn die Achsenverhält- nisse der Einheitsfläche rational sind. Sind diese letzteren irrational, so liegt kein einfacher Krystall vor, sondern ein Drilling, und die irrationale Achse ist eigentlich keine Symmetrie-Achse, sondern eine Zwillings (oder vielmehr Drillings)-Achse. Dadurch kommt man zu den folgenden Schlüssen : a) Jede trigonale Symmetrie-Achse ist rational. b) Das geometrische Grundgesetz der Krystallo- graphie stimmt vollkommen überein mit dem Ge- setze der homogenen Verteilung der Materie. c) Die Anschauung von Prof. Hecht ist unrichtig. . Die Mitteilungen der Herren Prof. Dr. L. Duparc, Genf, Dr. W. Salomon, Pavia, und Dr. Leo Wehrli, Zürich, wurden in gemeinsamer Sitzung mit der Sektion für Geologie (siehe dort) entgegengenommen. F. Sektion für Geologie. Sitzung den 4. August 1896, im Auditorium 26 c, Polytechnikum. Einführende: Herr Prof. Dr. Albert Heim, Zürich. s Dr. Aug. Aeppli, Sek.-Lehrer, Zürich. Präsident: „ Dr. Edm. von Fellenberg, Bern. Sekretäre: „ Prof.Dr. Leon Du Pasquier, Neuchätel. J. Oberholzer, Sek.-Lehrer, Glarus. 1. Mr. le prof. Dr. E. Renevier, Lausanne, parle du „Chronographe géologique“. Sous ce titre, il présente à l'assemblée la 2° edition de son Tableau des terrains sedimentaires, auquel ıl a donné le nom ci-dessus parce que c'est réellement une représentation graphique des temps géologiques. Cesont12 tableaux, imprimés sur papiers de différentes teintes, suivant la gamme des couleurs admise par les Congrès géologiques internationaux. Ces ta- bleaux sont subdivisés en nombreuses colonnes, dont les premières représentent la classification génerale et systématique des Terrains en divisions de premier, ame, gune et 4"° ordre plus une colonne consacrée aux fossiles les plus caractéristiques et classiques. — Les 10 autres colonnes renferment l'indication des diverses formations locales classées par facies ou types d'origine dans l’ordre suivant: Type abyssal — Sédiments des abîmes plus ou moins siliceux, ou par voie Format. marines, chimique. océaniques + Type récifal — Calcaires construits par ou zoogènes la vie organique et dépôts latéraux. Type pélagal — Sédiments zoogènes de haute-mer. | Type bathyal — Sédiments plus ou moins argileux des parties les plus profondes Format. marines, de la zone littorale. détritiques _ Type littoral a) — Sédiments côtiers ou terrigènes marno-calcaire détritiques. [rim littoral b) — Sédiments côtiers al'enaces. Type lagunal — Sédiments chimiques, a gypso-salifères des nappes d’eau extrasalées. Type estuarial — Sédiments d’embou- Formations chure et d’estuaires. terrestres Type limnal — Sédiments d’eau douce: fluviatiles, lacustres, palustres, etc. Type aérial — Sédimentslocaux, sur terre ferme, peu stratifiés — Facies gla- ciaire, ossifère, etc. Cette dernière colonne contient en outre l’énu- meration des gîtes d'animaux ou plantes terrestres des divers niveaux. Les dernières colonnes indiquent ainsi l’homotypie des Formations, tandis que les cases de méme niveau donnent leur homotaxie ou parallélisme. Lu verticalement ou horizontalement, le Chronographe fournit ainsi les relations d’origine ou d'âge des dépôts sédimentaires, et facilite une comparaison judicieuse et rationelle de ces dépôts. Herr Prof. Baltzer, Bern, zollt der von Renevier aufgestellten Generaleinteilung der Sedimente seine volle Anerkennung, giebt aber der ältern Einteilung nach Regionen und Fazies den Vorzug. An der Diskussion beteiligen sich noch die Herren Renevier und Heim. Letzterer macht auf den neu einge- richteten Kasten in der geologischen Sammlung im Polytechnikum aufmerksam, welcher tabellarisch die Fazieserscheinungen-zur Anschauung bringen soll. Herr Prof. Dr. C. Mayer-Eymar, Zürich, weist vor und bespricht die Seeigel der Artengruppe LOGO des Clypeaster altus, bei welcher Gruppe die Ambulacra länger sind als bei den andern. Er kritisiert zunächst in scharfer Weise die Litteratur über den Gegenstand, welche eine in diesem Grade seltene Artenspalterei aufweist. Er zeigt dann an der Hand von 70 vorliegenden Exemplaren, wie durch Mutation oder durch Kreuzung alle Arten der Gruppe in einander übergehen. So Cl. Scillai in Cl. altus var. campanulatus und var. subpyra- midalis; letztere Form einerseits in Cl. Reidi, an- derseits in Cl. portentosus, dritterseits in Cl. gibbosus, vierterseits in Cl. imperialis und fünfter- seits in CI. tauricus. Er findet schliesslich, dass von den über 20 von den Autoren unterschiedenen Arten der Gruppe nur 5 gute und 2 weitere zweifelhaft gute Spezies sind, während alle andern als Varie- täten behandelt werden müssen. Herr G. Hagmann, stud. phil., Basel, weist einen Spatangiden aus dem Septarienthon von Laufen, Berner Jura, vor. Anlässlich einer geologischen Exkursion, unter Leitung von Professor Dr. Carl Schmidt, fand er denselben im Septarienthon von Laufen, Kt. Bern. Derselbe wurde als ein Spatan- aid bestimmt, und zwar tritt er sehr in die Nähe vom Ditremaster nux Munie-Chalmas 1885. Es lässt sich nicht entscheiden, ob der vorliegende Seeigel thatsächlich Ditremaster nux entspricht oder ob er eine demselben sehr nahe verwandte neue Art ist. Mr. Charles Sarasin, Geneve, parle de ses Ob- servations sur le genre Hoplites. Ce genre est sans aucun doute, un genre très hétérogène. L'auteur en a entrepris dernièrement l'étude et de ce qu'il a pu voir jusqu'ici, il résulte que le groupe de l'Amm. DCE T PERTE LEA n DES va gp eee Léopoldinus et du radiatus doit très probablement être absolument séparé des Hoplites. Ces formes semblent même appartenir non pas aux Stephano- ceratides, mais aux Haploceratides, ce rapproche- ment étant basé soit sur la forme des cloisons, soit sur le caractère de l’ornementation dans les formes jeunes. En outre il faut signaler la grande analogie des formes en question avec les Sonneratia (Amm. bicurvatus, Amm. Dutemplei) du Gault. Mr. le Dr. Léon Du Pasquier, prof. à Neuchâtel, donne quelques détails sur l’état actuel de l’ava- lanche de l’Altels et en particulier de la rupture du glacier. La ligne de neige paraît passer dans la brèche produite à la base du glacier, il sera donc intéressant de voir comment le glacier se régénérera: Sur place ou par en haut. Mr. Du Pasquier prie MM. les photographes-amateurs qui auraient l’occasion de prendre des vues de l’Altels de bien vouloir les lui communiquer. Herr Prof. Heim betrachtet das durch photo- graphische Aufnahmen konstatierte Vorrücken des Gletschers vor dem Sturze im Gegensatz zur gleich- zeitigen Abnahme der Schneefelder und der andern benachbarten Gletscher in diesem Falle als die Folge des Steigens der Geoisothermen in den un- sewöhnlich warmen Jahren. Es bestätigt sich also seine Ansicht, dass Losfrieren am Untergrunde die Gletscherlawine erzeugt habe. Mr. L. Du Pasquier parle encore d’un mode de striage non glaciaire desroches. Ayant etudie à Kandersteg les produits d’un récent débordement torrentiel il y a trouvé des blocs calcaires striés et polis sur une face, très analogue aux blocs glaciaires striés en place et débités en blocs après coup. En 7 N recherchant l’origine de ces blocs Mr. Du Pasquier les a trouves formant par places le lit ou les parois du chenal creusé lors du débordement en question. On peut distinguer à premiere vue ces blocs des cailloux stries proprement dits, qui le sont sur toutes leurs faces et dont les stries se croisent dans toutes les directions. Il est plus difficile de les distinguer des blocs stries comme roche en place et debites ensuite. Cependant cela est possible si l’on remarque que toutes les stries sont courtes et presque parallèles (angles de 30° au plus). Les faces striées présentent une convexité parallèle aux stries. Herr Prof. Heim teilt einige ähnliche Beob- achtungen von geschrammten Geschieben aus Schutt- rutschungen mit. Um 11 Uhr begibt sich die Versammlung in den Zeichensaal 19c und hört die Erläuterungen und Mitteilungen des Herrn Prof. F. Becker, Zürich, über das Relief der Schweiz von Zug bis Como in 1:25000. (Siehe Protokoll der Sektion für Ethnographie und Geographie.) Herr Dr. Leo Wehrli, Zürich, spricht „Ueber dynamometamorphe Dioriteausdem Bündner Oberland und über die Fortsetzung der Ur- serenmulde nach Osten.“ Südlich an den Haupt- Granit-Zug des Finsteraarmassives lehnt sich von Truns bis gegen Disentis eine Diorit-Zone, gebildet durch zwei getrennte Dioritstöcke: Puntaiglasdiorit und Ruseindiorit, beide mit stark zertrümmerten, dynamometamorph - sericitschiefrigen Varietäten, sauren Randfacies und aplitischen Ganggesteinen. Die letzteren stehen auf der Grenze zwischen dioritischen und granitischen Magmen. Südlich folgt auf die O0 DE aa Diorit-Zone ein Protoginstreifen, hierauf ein ge- doppelter Sedimentmuldenzug, der sich als östliche Fortsetzung der Urserenmulde erweist und, durch eine horizontale Transversalverschiebung kompli- ziert, in die Schlanser-Rötidolomitmulde ausstreicht. Der ,Verrucano“ von Somvix gehürt diesem Muldenzug an und erzeigt sich unter dem Mikro- skop als Dioritporphyritschiefer, den Keratophyren nahe stehend. Als Einlagerung (,Klippe“?) figu- rieren die „grünen Schiefer von Somvix“, welche chemisch und mikroskopisch mit schiefrigen Ab- arten der Diorit-Zone identisch sind. Es lässt sich eine kontinuierliche Uebergangsreihe feststellen vom massigen Diorit durch schiefrige Formen bis zu förmlichen Sericitschiefern, die ohne diese Serie genetisch unverständlich bleiben müssten. Sämt- liche Gesteine des Gebietes zeigen, oft in hohem Grade, makroskopisch wie mikroskopisch, mecha- nisch und chemisch die mannigfaltigsten Erschei- nungen der Dynamometamorphose. Näheres siehe in der demnächst erscheinenden Lieferung VI, neue Folge, der „Beiträge zur geolog. Karte der Schweiz.“ Um 12 Uhr werden die Verhandlungen abge- brochen und nach dem Mittagessen um 2'/4 Uhr wieder aufgenommen. Herr Prof. Dr. C. Schmidt, Basel, spricht über „Die geologische Struktur der Buochserhorn- klippe in Beziehung zu den Mythen.“ Die mittelschweizerischen Klippen sind durch eine ganz eigentümliche Entwicklung der Sedimente gegen- über derjenigen der normalen Kalkalpen aus- — 5100, — gezeichnet. Die stratigraphischen Untersuchungen von Kaufmann, Mösch, Stutz, Quereau u. a. haben das zur Genüge gezeigt. Der Vortragende glaubt nachweisen zu können, dass im Einzelnen die Struk- tur von Musenalp-Buochserhorn mit derjenigen der Mythen eine überraschende Uebereinstimmung zeigt. Es sind zu vergleichen: 1) Grossmythen-Musenalp, 2) Kleinmythen-Bleikigrat, 3) Spitz-Buochserhorn. Wie die Mythen, hätten wir also auch die Buoch- serhorngruppe als eine dem Flysch aufliegende Scholle zu betrachten. Herr Prof. Dr. A. Baltzer, Bern, legt die von ihm verfasste 30. Lieferung der „Beiträge zur geologischen Karte der Schweiz“ vor, betitelt: „Der diluviale Aaregletscher in der Um- sebung von Bern“. Er bespricht daraus das Verhältnis des diluvialen Aare- und Rhonegletschers auf Grund eines Profiles vom erstern und einer Karte genannter Gletscher in den beiden letzten Eiszeiten. — Baltzer konntein der Gegend von Bern, auf Grund- moränen und dazwischenliegende Schotter gestützt, zwei Eiszeiten nachweisen; von einer ersten fand er keine Spuren. — Die Gegend von Bern war ein Grenzgebiet der beiden Gletscher, deren Moränen bezüglich Verteilung, Ueberlagerung, Verschwem- mung manches Interessante bieten. Es ergiebt sich daraus die Inkongruenz der diluvialen Vor- stoss- und hückzugsperioden in Ueberein- stimmung mit dem Verhalten, wie es die Zusam- menstellungen von Forel für die recenten Gletscher ergeben haben. Insbesondere zeigt sich, abgesehen von andern Inkongruenzen bei Bern, dass sowohl Aare-, als Saane- und Sensegletscher in die Ebene vorstiessen, 10. — 101. — während in der letzten Eiszeit der Rhonegletscher schon in vollem Rückzug begriffen war. — Statt Ueberschiebung des Aare- durch den Rhone- gletscher wird in der grossen Eiszeit, als der Höhe- punkt der Vereisung erreicht war, Stauung des erstern und Abfluss über den Brünig, dagegen in der jüngsten Eiszeit zumeist regelmässige Ver- schmelzung angenommen. Als östliche Maximalgrenze des Rhonegletschers wird in der grossen Eiszeit die Gurnigel-, Napf- oder Emmenthallinie angenommen; die Emmenthaler- blöcke wurden zu diesem Zwecke einer Revision unterworfen und einige der wichtigsten auf dem Kärtchen verzeichnet. Redner schliesst mit einem Abriss der Geschichte der beiden Gletscher, für welchen auf Lieferung 30 der „Beiträge* verwiesen wird. Die Diskussion wird von den Herren Prof. Heim, Renevier, Du Pasquier benutzt. Letz- terer teilt mit, dass nach seinen Beobachtungen auch die diluvialen Gletscher des Jura zeitweise vorrückten, während der Rhonegletscher zurückging. Herr Prof. A. Baltzer weist ferner eine Serie von Photographien vor, die sich auf den Murgang von Kienholz bei Brienz vom31.Mai 1896 beziehen und die Verhältnisse des Abrissgebietes, Sammelkanals und Ablagerungsgebietes veranschaulichen. Der Mur- gang entstand aus einem Abriss im oberen Teil des gefürchteten Lammbaches, Aufstauung und erstma- ligem Ausbruch des letztern nach vier Tagen. Im Laufmehrerer Wochen erfolgten noch einige „Stösse“. Bemerkenswert ist die ungeheure Masse von Steinen (Berriasschiefer), zumeist von Faust- bis Kopf- grösse, bei verhältnissmässig wenig Schlamm, ferner 11. le das Fehlen der beim Erhärten anderer Murgänge entstehenden Spalten; sodann die bedeutende Erosion im alten Schutt des Bachbettes (bis zu 13,5 m Tiefe an der Spitze des Schuttkegels bei Oberschwanden; sie lieferte einen grossen Teil der abgelagerten Massen); endlich die pseudo-glazial- geschrammten Blöcke. — Eine geologische Be- schreibung dieses Murganges mit Abbildungen von Herrn H. v. Steiger wird in Bälde erscheinen. Herr Dr. Edw. Zollinger, Basel, spricht über „die glacialen Ablagerungen im Aaretal‘. Wenn wir die Frage nach der Zahl der Eis- zeiten entscheiden wollen, müssen wir der Grund- moräne nachgehen; denn diese ist das einzige un- trügliche Zeichen der früheren Anwesenheit des Gletschers. Im Aaregebiet findet man nun zwei Systeme von Grundmoräne, so z. B. im Strättlig- Durchstich. Sie werden dort getrennt durch einen mächtigen Komplex schief geschichteter, verfestig- ter Schotter, die wegen ihrer Lage als interglacial bezeichnet werden könnten. Bei näherem Zusehen findet man aber, dass sie sich aus der untern Grundmoräne entwickeln, nach oben lokale Facies annehmen und von der oberen Grundmoräne ent- weder getrennt werden durch andere, meist hori- zontale Schotter oder durch eine Erosionsfläche. Also müssen wir dieselben der untern Grundmoräne an- schliessen und sie somit bezeichnen als obere oder hangende Glacialschotter der vorletzten Eiszeit, d. h. als das Gebilde, welches sich während des vorletzten Rückzuges der Gletscher abgelagert hat. Weiter finden sich diese Schotter anstehend auf der Strecke Uttingen-Kiesen, wo sie von der schiefen zur hori- zontalen Schichtung übergehen, bei Thungschneit 12. DA und gerade nördlich von Bern. Sie bleiben also immer in der Tiefe. Im Lorzetobel stehen die gleichen Schotter an. Dort steigen sie aber hinauf auf die Barburg, auf Albis und Uetliberg — es sind die „Deckenschotter“. Es liegt nun nahe, diesen letztern das gleiche Alter zuzuschreiben wie den ersteren, d. h. sie der zweitletzten Eiszeit ein- zureihen und eine noch ältere fallen zu lassen. Ferner sehen wir daraus, dass sich die West- schweiz während der Diluvialzeit tektonisch anders verhalten hat als die Ostschweiz. Ueber diesen Konglomeraten und über den in- terglacialen Kohlen im Strättlighügel finden sich Schotter, die in die obere Grundmoräne übergehen und somit der letzten Eiszeit angehören. (Untere oder liegende Glacialschotter der letzten Eiszeit.) Diese entsprechen den ,Hochterrassenschottern“, die auch als untere Glacialschotter erkannt worden sind, aber bis jetzt einer zweitletzten und nicht der letzten Eiszeit beigezählt wurden. Endlich finden wir in diesem Gebiete die Niederterrassen- schotter in weiter Verbreitung. In Beziehung auf Lagerungsverhältnisse stimmen sie überein mit den zuerst erwähnten Schottern: sie haben sich auch während des hückzuges des Gletschers gebildet. Mit Sicherheit können wir also in unserem Lande nur zwei Eiszeiten konstatieren. Herr Dr. C. Burckhardt, Basel, giebt einen „Ueberblick über die Kreide zwischen Klönthal und Waggithal.“ (Exkursionsgebiet der Schweizer. geolog. Gesellschaft.) 1. Stratigraphie. Interessant ist das Vor- kommen von Barr&meammoniten unter dem Hau- terivien und viel tiefer als unteres Urgon. Da das — 104 — ‘ Barrémien gewöhnlich mit dem unteren Urgon parallelisiert wird, so muss angenommen werden, dass die Barrêmefauna in der Schweiz früher er- schien, als in andern Gegenden, wo sie nach weiten Wanderungen erst mit Beginn des Urgon auftrat. — Im Grünsandkomplex zwischen Urgon und Seewer- kalk lassen sich zwei Zonen unterscheiden: Albien und Vraconnien, von denen das erstere im Süden (Degenkette-Silbern) fehlt. In letzteren Gebieten eine vermutliche Cenomantransgression. — An der Grenze zwischen Kreide und Tertiär finden wir entweder eine Lücke, d. h. auf die Kreide legen sich direkt die Nummulitenschichten des unteren Parisien (Pari- sientransgression), oder zwischen Kreide und Parisien schieben sich Kalk und Mergel mit Gryphaea Escheri ein. — Die Eocänzone Pragel-Näfels trennt zwei verschiedene Faciesbezirke. Das Neocom ist im Norden wesentlich anders ausgebildet, als im Süden, auch findet sich im Süden eine Lücke zwischen Urgon und Vraconnien. 2. Tektonik. a) Die nördlichste Kreide- kette besteht aus einem einfachen Kreidegewölbe, das sich gegen Osten hin allmählich nach Norden überlegt. Fortschreitende Reduktion der Mittel- schenkelschichten von West nach Ost. Nieder- sinken der Achse zwischen Gross- und Klein-Aubrig. b) Die Kreideketten zwischen Klönthal und Wäggithal bilden zwei sich kreuzende Fal- tensysteme, von denen das eine annähernd E-W, das andere SSW-NNE streicht. (Näheres siehe „Beiträge zur geologischen Karte der Schweiz‘, Lieferung V, neue Folge.) Im Anschluss an diesen Vortrag bespricht Herr Prof. Heim das Phänomen der Kreuzung von 19. 14. 15. cioe Falten in seiner allgemeinen Bedeutung. Er zeigt, dass diese Kreuzung dann entstehen muss, wenn während der Faltung die Spannung innerhalb eines. begrenzten Gebietes ihre Richtung ein wenig ändert und weist auf das erste grosse Beispiel dafür hin, die merkwürdigen Lappen im nördlichen Teile des Tessiner Zentralmassivs. Herr Prof. C. Schmidt konstatiert, dass das Phänomen der Kreuzung der Falten in den zentralen Teilen der Alpen ganz allgemein verbreitet ist. Herr Prof. Duparc, Genf, hält einen Vortrag, betitelt: „Sur la petrographie du massif du Montblanc.“ In der Diskussion hebt Herr Prof. Baltzer hervor, wie sehr die Ansichten über die Zentral- massive noch auseinandergehen, während Herr Prof. Schmidt konstatiert, dass in manchen wichtigen Punkten bereits eine Uebereinstimmung vor- handen ist. Von dem abwesenden Herrn Prof. Dr. H. Schardt, Veytaux, liegt eine Arbeit vor über die geolo- gischen Verhältnisse und die Tektonik der Stockhorn- und Chablaiszone, welche mit Rücksicht auf die vorgerückte Zeit nicht verlesen werden kann. Dieselbe wird in den „Eklogae“ erscheinen. Herr Dr. Wilh. Salomon, Pavia, spricht „über das Alter der periadriatischen, granitisch- körnigen Massen.“ Er bezeichnet als periadriatischen Randbogen die mächtige Kette von granitischen und tonali- tischen, meist körnig struierten, in engeren Spalten aber porphyrisch erstarrten Intrusivkörpern, die mit dem Adamello in der Lombardei beginnt, und Ao den Meraner Tonalit, die Riesenfernerkerne, die Porphyrite des Iselthales und des Polinik, die To- nalite und Hornblendegranite von Eisenkappel und Schwarzenbach, die Porphyrite von Praevali und die porphyrischen und kürnigen Intrusivgesteine des Bachergebirges in der Steiermark umfasst. Er stellt ihnen die centralen periadriatischen Intrusiv- massen von Klausen, Predazzo, dem Monzoni und der Cima d’ Asta gegenüber. Er zeigt, dass die Methoden zur Altersbestimmung der Intrusion dieser Massen nur Maximal- und Minimalaltersgrenzen zu ziehen erlauben, dass aber kein Grund vorliegt, die Intrusionsepoche näher an der Maximalgrenze als an der Minimalgrenze anzunehmen. Er kommt endlich zu dem Resultat, dass wahrscheinlich alle periadriatischen, granitisch-körnigen Massen unge- fähr gleichzeitig intrudierten und dass die Intru- sionsepoche vermutlich entweder der Kreide oder dem ältesten Hocän angehört. An der Diskussion beteiligen sich die Herren Prof. Duparc, Salomon, Grubenmann, Schmidt und Heim. Schluss der Verhandlungen 6!/4 Uhr abends. — urea G. Sektion für Botanik. Sitzung den 4. August 1896, vormittags 85, Uhr, im Auditorium 9d des Gebäudes für Land- und Forstwirtschaft. Einführende: Herr Prof. Dr. C. Cramer, Zürich. s Prof. Dr. C. Schröter, Zürich. Präsident: 0 Prof Dr. © Cramer Zürich: Sekretär: „Dr. Mn MK Zürich. Herr Prof. Dr. 0. Schröter verteilt ein Ver- zeichnis der Desiderata für das Herbarium hel- veticum und überreicht im Auftrag des Herrn Prof. Hartwich, Zürich, eine kleine Mitteilung desselben über die pharmakognotische Sammlung des Polytechnikums. Herr Prof. Dr. C. Cramer, Zürich, verteilt eine Broschüre über die Einrichtungen und Samm- lungen für Botanik am eidg. Polytechnikum. Herr Dr. M. Rikli überreicht im Namen der zürcher. botanischen Gesellschaft den Teilnehmern an der Jahresversammlung den Jahresbericht der zürcher. botanischen Gesellschaft 1894/96 mit zwei Beilagen über die Zürcherflora von Herrn Prof. Oswald Heer und Herrn Prof. Jäggi, nebst Er- gänzungen von Prof. Dr. C. Schröter. Mr. H. Jaccard, Aigle, parle de „l’Herborisation sur le coteau au S. de Ballabio au pied de la Grigna du Sud.“ 21 juillet 1893 (en collaboration avec Mad. Gysperger, Mühlhouse). IO Au Sud du village de Ballabio inférieure s'étend un coteau boisé, dont les pentes sont inclinées au N-0, puis tournent peu à peu à l'Ouest et au S-0. Ces pentes sont d'une extrême richesse en plantes interessantes dont voici un rapide aperçu. ; 1. Dans les prés entre le village et le coteau nous récoltons Trifolium patens, Centaurea transalpina, Knautia arvensis glandulifera. 2. Les pentes herbeuses, boisées, tournées au N-0 forment un véritable jardin botanique où l’on remarque Briza minor, Danthonia decumbens, Danthonia provin- cialis, Carex baldensis en fruits, Chrysanthemum hete- rophyllum, Buphthalmum grandiflorum, Inula spiraei- folia, Dorycnium herbaceum, Cirsium pannonicum, Cir- sium Erisithales et l’hybride C. Erisithali-pannonicum, Horminum pyrenaicum en fruits, Astrantia minor, Aster Amellus, Orchys pyramidalis, Betonica Alopecuros, Car- lima longifolia, Gladiolus illyricus, Erythraea Centaurium fl. albo, Thesium montanum, Laserpitium Peucedanoides en fruits, L. hirtellum en feuilles et L. latifolium v. asperum. Les buissons offrent toute une variété de Cytises: C. Labur- num, sessilifolius, capitatus, nigricans, et plus bas, presque cachés dans l'herbe ou les touffes d’Erica carnea, les C. gla- brescens et purpureus. Cà et là un Sarothamnus scoparius et partout des touffes de Clematis recta; de gros buissons d’Ostrya carpinifolia et d’Aronia rotundifolia parmi les- quels on récolte Chrysanth. corymbosum et Galium lævi- gatum. Partout se montrent en quantité les feuilles palmées de l’Helleborus niger et une profusion de Cy- clamen europæum. Plus loin, le coteau s'incline peu à peu vers le S-0, puis au S. En même temps les pentes deviennent moins herbeuses et les gazons font place aux rocailles dominées par de petits rochers. En route ou dans la haie, se montrent Asperula taurina, Lamium LO album, Geranium nodosum. Dans les pierres, au bord du chemin, Achillea stricta, Vincetoxicum officinale laxum, Calamintha nepetoides, Hieracium porrifolium en boutons et H. saxatile Jacq., Asperula umbellulata Reut., Aethionema saxatilis en fruits, ainsi que l'Eu- phorbia variabilis; puis en quantité Stachys Reuteri Schröter = S. oblongifolia Reut., Scabiosa graminifolia type et une forme presque verte, v. virescens Reut. Un peu plus haut, en suivant le sentier, Aquilegia Einse- leana en masse, Polygala corsica et Senecio nebrodensis. Dans les pelouses rocheuses au-dessus du chemin habite une grande variété d’espèces intéressantes. Nous y cueillons Cytisus radiatus, Phyteuma Michel, Dianthus monspessulanus et Seguieri, Andropogon Gryllus, Koeleria gracilis, Carduus crassifolius Wlld., Bupleurum carici- folium, Peucedanum rablense en boutons, Galium rubrum et purpureum, Anthyllis Dillenii superbe, a tiges d’un pied de haut, très droites, à fieurs d’un rouge vif. Puis toute une collection de Centaurées: C. axillaris, Gau- dini, rhætica f. stricta et l’hybride ©. rhatica-Gaudini, C.Jacea amara v. semipectinata C. Scabiosa v. grineensis Reut.; en outre Biscutella levigata v. lucida à longues feuilles très glabres et une forme à feuilles profondément dentées et hirsutes. Helianthemum grandiflorum v. Sco- poli, Leontodon tenuiflorus et pseudocrispus, Daphne striata en fruits mürs; parmi les buissons, qui ren- ferment, outre les especes précédentes, le Cornus Mas, le Rhus Cotinus et le Rhamnus saxatilis, se cachent le Dietamnus albus en beaux fruits et le Ruscus aculeatus; sur les petits rochers croissent Globularia nudicaulis, Arabis brassicæformis, Helianthemum Fumana, Potentilla caules- cens — forme à feuilles grises, non brillantes en-dessous, très glanduleuses et à folioles pétiolulées, très voisine de P. petiolulata du Salève, — Silene Saxifraga, Laser- pitium Siler, Trinia vulgaris en fruits, Bupleurum pe- traeum, Hieracium pulmonarioides, Telekia speciosissima, Lactuca perennis, Phyteuma Scheuchzeri et le beau P.comosum déjà défleuri, Thalictrum majus, Allium pul- chellum et Melica glauca. Telles sont les espèces qui s’offrent au botaniste, dans une herborisation rapide, et dans un parcours d'à peine deux kilomètres de longueur sur une centaine de pas de largeur. 5. Mr. le Dr. Paul Jaccard, Lausanne: Observations biologiques sur la flore du vallon de Barberine. L'auteur, dans un séjour d'une semaine dans le vallon de Barberine (du 23—29 juillet 1896), a cherché à se rendre compte des conditions qui président à la distribution de la flore dans ce petit vallon retiré. Le vallon de Barberine arrosé par l'Eau noire est limité à droite et à gauche par les massifs gneissiques du Peyron et du Bel-Oiseau tandis que tout le bassin d'alimentation qui se trouve au fond du vallon est formé par la chaîne calcaire de la Tour Salière, du Ruan, Cheval Blanc, etc. Le caractère de la flore des pentes gneissiques est celui d'un tapis végétal exhubérant, mais formé par un nombre d'espèces relativement petit. Le sous-sol par- faitement imperméable favorise le développement de vastes coussins, véritables ,Sphagnetum£ au milieu desquels s'élèvent de robustes buissons de Rhododen- dron, de Juniperus nana, des touffes de Bruyères et d’Airelle, etc. Cette végétation vivace, maîtresse du terrain, ne permet qu'à quelques rares espèces herbacées de se dégager. On a là une excellente démonstration de l'influence de la concurrence vitale sur l’extension des espèces. Entre les touffes de Rhododendron s’etalent de petites pelouses envahies par l’Azalea procumbens — 111 — et l’Empetrum nigrum; enfin de nombreuses petites cuvettes, même sur des pentes très fortes sont occupées par des tourbières en miniature, surtout de petits „caricetums“. Dans l’un d'eux se développe toute une colonie de Carex pauciflora, plante non encore signalée dans cette région des alpes. L'aspect d’une des pentes calcaires du fond de la vallée est totalement différent. En s’elevant sur un des contreforts des Pointes à Bouillon, la végétation qu'on rencontre est absolument celle d’une prairie du Jura et la dépasse même par l’exhubérance. On y ren- contre côte à côte: Gentiana lutea, Anemone narcissi- flora, Thalictrum aquilegifolium, Pedicularis foliosa et tuberosa, Aconitum Napellus et Lycoctonum, Astrantia major (remplaçant A. minor des pentes gneissiques voi- sines), Gentiana verna (remplaçant Gent. bavarica), Rham- nus pumila, etc. Le contraste entre cette pente calcaire située à gauche du sentier montant au col de Barberine et la pente gneissique de droite est des plus frappants et fait ressortir a un haut degré l'influence du sous-sol et spé- cialeinent l’action de ses propriétés physiques. Tandis qu'entre 2000 et 2350 m la pente calcaire est couverte d’une luxuriante végétation, le versant gneissique situé à quelques centaines de mètres de distance, dans une exposition semblable, soumise à des conditions climato- logiques absolument identiques, est encore presque ab- solument dénudée, parsemée de fiaques de neige et pré- sente une dizaine de plantes en fleurs seulement. A me- sure qu'on descend, la floraison devient plus abondante, autre caractère qui contraste avec la pente calcaire précédemment citée, où la floraison paraissait aussi avancée à 2300 qu'à 1900 m. Sur le flanc droit du vallon des Vieux Emossons oe qui débouche dans celui de Barberine, l’auteur a ren- contré sur une pente gneissique d’une inclinaison de 45—50° une véritable colonie de plantes calciphiles couvrant une étendue d'une centaine de mètres carrés. Sur cette étendue dont le sous-sol était formé d'un terreau foncé constitué, outre l’humus, par des cailloux gneis- siques en décomposition ne contenant pas trace d’ele- ments calcaires solides visibles, la flore possédait une exhubérance toute particulière et dans sa composition ressemblait absolument à celle du versant calcaire sus- mentionné. Parmi les plantes récoltées dans cette co- lonie signalons: Campanula thyrsoïdea, Astrantia major, Anemone narcissiflora, Aconitum Lycoctonum, Helian- themum grandiflorum, Gentiana lutea, etc. Il n'est possible d’expliquer cet ilot de végétation calciphile que par les infiltrations provenant d'un petit ruisseau ayant sa source dans la chaîne calcaire du fond du vallon. Comme la composition du sous-sol de cette colonie ne diffère pas sensiblement au point de vue physique de celle de la région voisine dont la flore est toute autre, on ne peut en expliquer l'existence que par une différence dans les propriétés chimiques du sous-sol. Mr. P. Jaccard donne encore quelques détails sur la répartition de la végétation dans les plateaux de Barberine et d’Emosson, et spécialement sur la colonie de plantes calciphiles, erratiques, établies sur les graviers du bord de l'Eau noire. Il fait circuler de magnifiques exemplaires de Saxi- fraga Cotyledon-aizoides cueillis dans la région; ainsi que de nombreux exemplaires de Carex microglochin et Carex pauciflora trouvés côte à côte dans la tour- bière d’Emosson non encore observés dans la région. Il signale en outre comme nouveau pour ce vallon: =. il — Dracocephalum Ruyschianum, Cerastium uniflorum, Gagea lutea et diverses formes de plantes qui seront étudiées ultérieurement. Herr Dr. H. C. Schellenberg, Zürich: Ueber die Bestockungsverhältnisse von Molinia coerulea Mönch, und die damit verbundenen Ein- richtungen. Molinia coerulea bildet zur Speicherung der Reservestoffe für den Frühjahrstrieb ein eigenes Internodium aus, das ich als Speicherinternodium be- zeichne. Dieses ist birnförmig, im Gegensatz zum Halm mit Parenchym ganz erfüllt. Im Herbst er- halten alle Parenchymzellen innerhalb des mecha- nischen Ringes einen Wandbelag von Reservecellulose, die im Frühjahr, wenn die Pflanze austreibt, wieder durch ein Ferment (Diastase) gelöst wird. Von andern Gräsern bilden Poa bulbosa, Poa concinna auch Re- servecellulose in den verdickten Blattbasen. Diese Fälle sind um so interessanter, als Reiss in seiner Untersuchung über Reservecellulose (Landw. Jahrb. Bd. XVIII) die Behauptung aufstellt, dass die Re- servecellulose nur in Endospermen vorkommt. Durch die eigentümliche Stellung der Internodien am Halm von Molinia ist auch das Umfallen der Halme im Herbst bedingt. Die Zonen mit zartem Gewebe sind an der Basis der Scheiden alle nahe bei einander. Wenn der Halm abstirbt, so zersetzen sich diese Zonen zuerst und der Turgor, der wesentlich an dieser Stelle die Festigkeit des Halmes bedingt, ist verschwunden. Infolge dieser Einrichtung fällt im Herbst der Halm um und scheint wie abgeschnitten, ohne dass eine Korkschicht gebildet wird. Herr Fr. Meister, Sekundarlehrer, Dübendorf: Demonstration von Utricularien. 8 — 14 — Der Sprechende weist auf die biologischen Eigen- tümlichkeiten der Gattung hin und legt in zahl- reichen Exemplaren, die sämtliche in Dübendorf gesammelt worden, folgende Species vor: Utricularia minor. Utricularia Bremii, von ihm 1893 wieder aufgefunden, nachdem sie seit ca. 30 Jahren nicht mehr gesehen worden. Utricularia intermedia, eine Species, die, wie vorige, sehr selten ist, in Dübendorf jedoch an verschiedenen Stellen ziemlich zahlreich vorkommt. Endlich eine in Dübendorf häufige Species, die von Ascherson als Utrieularia neglecta bestimmt worden war, die der Sprechende aber als eine von Utricularia neglecta und vulgaris ver- schiedene Form auffassen muss. Er zeigt, in welchen Punkten die fragliche Utricularia von vulgaris und in welchen andern sie von neglecta abweicht. Herr Prof. Ed. Fischer, Bern, legt die erste Lieferung seiner Bearbeitung der Tuberaceen in Rabenhorsts Kryptogamenflora Deutschlands, Oester- reichs und der Schweiz (Editio 2) vor. Als all- gemeines Resultat derselben ist hervorzuheben, dass die Tuberaceen nicht mehr als eine einheitliche Gruppe aufgefasst werden dürfen, sondern in drei Reihen zerfallen, von denen die erste (Eutuberineen) sich an die Helvellaceen anreiht, die zweite (Balsamineen) an die Pezizaceen und die dritte (Elaphomycetineen) an die Aspergilleen anzu- schliessen ist. Derselbe spricht über die Resultate einiger Infec- tionsversuche, welche er mit Uredineen ausgeführt hat: Ein Aecidium, welches der Vortragende letzten Sommer im Oberengadin auf Cirsium heterophyllum und Cirsium spinosissimum sammelte, gehört, wie die Versuche ergaben, zu einer Puccinia auf Carex 10. — Lo — frigida. Mit den Sporidien derselben konnte ausser genannten Cirsien auch noch Cirsium eriophorum mit Erfolg infiziert werden, nicht aber Cirsium palustre und oleraceum. Dieser Puccinia steht sehr nahe Puccinia dioicae, welche aber sowohl auf Cirsium heterophyllum, Cirsium spinosissimum, Cir- sium eriophorum, als auch auf Cirsium oleraceum und palustre ihre Aecidien bildet. Es handelt sich also hier um zwei Species sorores, welche einen Teil ihrer Aecidiennährpflanzen gemein haben. Bei Cronartium asclepiadeum liegt der seltene Fall vor, in welchem eine heteroecische Uredinee ihre Uredo- und Teleutosporen auf zwei systematisch weit von einander entfernt stehenden Wirten bildet: es gelang nämlich dem Vortragenden mit den Aecidiosporen des Peridermium Pini corticolum auf Pinus- silvestris sowohl Vincetoxicum officinale als auch Paeonia tenuifolia zu infizieren. Gentiana asclepiadea dagegen, welche als Nährpflanze des- selben Pilzes angegeben worden ist, blieb gesund. Herr Dr. A. Maurizio, Wädensweil: Pilzvege- tationen auf Pollenkörnern im Wasser. Keime der Wasserpilze (einige Peronosporeen und die Sapro- legnieen) sind in jedem Liter Wasser der natürlichen Wasserläufe vorhanden, und angesichts dieser grossen Verbreitung war es wichtig zu erfahren, worauf sie beruht. Nachdem schon früher nachgewiesen wurde, dass die genannten Pilze auf allen möglichen toten, tierischen und pflanzlichen Stoffen gut ge- deihen, unternahm der Verfasser das Studium ihres Vorkommens auf Fischen und Fischeiern. Er wies seiner Zeit nach, dass die Saprolegnieen fakultative Parasiten der Fische und Fischeier sind. Ferner zeiste er, dass die Keime wohl darum in verun- 11. — 16 — reinigten Gewässern häufiger vorhanden sind, weil sie in Nährlösungen der verschiedensten Zusammen- setzung sich kultivieren lassen. So wachsen sie in Bouillon, Knorpelleim und Peptonlösungen, im ausgepressten Saft des Rind- und Fischfleisches, in Zucker- und Malzlösungen etc., Stoffe, welche im verdünnten Zustande in den verunreinigten Gewässern vorkommen mögen. Verfasser lenkte ferner seine Aufmerksamkeit auf die zahllosen Pollenkòrner, die jedes Frühjahr und jeden Sommer auf die Oberfläche der Gewässer gelangen (Wasser- blüte). Es zeigte sich, dass alle vom Verfasser darauf geprüften Saprolegnieen auf diesen Pollen- körnern parasitieren können, und es an ihnen sogar bis zur Oogonienbildung bringen. Untersucht wurde der Pollen folgender Pflanzen: Typha latifolia, Butomus umbellatus, Nymphaea alba, Scirpus lacustris, Alopecurus pratensis, Lilium bulbiferum, Spiraea ulmaria, Betula verrucosa, Pinus silvestris, montana und Strobus, Plantago media und major, Verbascum Thapsus, Achillea Millefolium, Cen- taurea Jacea, Urtica dioica, Sinapis arvensis, Pim- pinella magna, Heracleum Sphondylium. — Die Fähigkeit dieser Pilze, so verschiedene Nährböden bewohnen zu können, führt zu der grossen Ver- breitung, — und so findet die auch trotz der sorg- samsten Pflege stattfindende Infektion der jungen Fische und der Fischeier in den Brutanstalten eine neue Beleuchtung. Am Schlusse der Vormittagssitzung weisen die Herren Dr. Schellenberg und Dr. Maurizio mikroskopische Präparate als Demonstrations- material zu ihren bezüglichen Referaten vor, und. Herr Prof. Dr. C. Cramer sucht an Hand einer 12. 15. 14. Sori grösseren Anzahl makroskopischer und mikrosko- pischer Objekte den Nachweis zu leisten, dass die bei lebenden Pflanzen und Tieren zu beobachtenden Verkalkungs- und Verkieselungserscheinungen meist nicht aus den dem Calciumearbonat-, resp. Kiesel- erde-Molekiil innewohnenden Kräften allein erklären lassen, sondern als vitale Leistungen zu betrach- ten sind. Herr Prof. Dr. €. Schröter demonstriert im Auf- trage von Herrn Prof. Forel, Morges, Potamogeton vaginatus, nah verwandt mit Potamogeton pecti- natus, aber perennierend. Im Genfersee wurde die Pflanze niemals blühend beobachtet, dagegen gelang es Prof. Forel die Pflanze in Kultur zum Blühen zu bringen, indem er dieselbe von Zeit zu Zeit von den anhaftenden Diatomaceenkolonien befreite. Die Nachmittagssitzung findet im Auditorium des botanischen Gartens statt. Es gelangen zur Verteilung: Durch Herrn Dr. von Tavel: „Ueber Aroni- cum glaciale (Wulf) Rchb. (Separatabdruck aus dem Berichte der schweiz. botan. Ges. Heft VI, 1896); durch Herrn Prof. Dr. H. Schinz: 1) Der botanische Garten und das botanische Museum der Universität Zürich im Jahr 1896; 2) Verzeichnis der im Tausch abgegebenen Sämereien und Früchte des botanischen Gartens der Universität Zürich 1895/96. Herr Marc Micheli, Genf, übergiebt zu Handen der Bibliothek der schweiz. botan. Ges. sein Werk: Le jardin du Crest, Notes sur les vegetaux cultives en plein air au chäteau du Crest, pres Geneve. 15. 16. 1e — 118 — Herr Prof. Dr. A. Tschirch, Bern, bespricht eine neue Konservierungsmethode der Hutpilze zum Zwecke der Demonstrierung des Materiales beim Unterricht. (Methode: Einlegen in Alkohol, dem verdünnte Schwefelsäure zugesetzt wurde und Ueber- tragen in karbolisiertes Vaselinöl.) Derselbe bespricht sodann — vorwiegend spektral- analytische — Untersuchungen über die Bezieh- ungen des Chlorophylls und Blutes und berichtet zum Schluss, dass er das Soret’sche Blutband im Violet (bei 7 Fraunhofer) nicht nur bei den Chlorophyll- farbstoffen, sondern nunmehr auch bei anderen stickstoffhaltigen Teerfarbstoffen aufgefunden habe. Der Vortragende legt zahlreiche Spektrophoto- gramme vor, die derselbe mit dem Quarzspektro- graphen aufgenommen. Herr Dr. F. von Tavel, Zürich, weist ım An- schluss an eine Notiz von Correns in den Ber. der schweiz. bot. Ges. 1895, pag. 89, welcher über das Vorkommen von Erigeron Schleicheri Grml. in Realp, Kt. Uri, berichtet, nach, dass diese im Wallis verbreitete Art auch in den östlichen Alpen sich findet, nämlich am Pizzalun (leg. Meli) und St. Margrethenberg ob Pfäfers (leg. Brändli) und in Graubünden an mehreren Stellen: Roffla an der Splügenstrasse (leg. Heer und Brügger), Ferrera- thal (Brügger, Schröter, v. Tavel), Avers (Schröter, v. Tavel), Ober-Engadin: Felsen von Suotsass zwischen Samaden und Celerina (Brügger), Sam- naun (Käser). Auch in Tirol hat ihn Correns am Brenner, zwischen Brennerpost und Brennerbad, gesammelt. Im Wallis hat die Pflanze gewöhnlich blassere Blüthen und einen schlafferen Habitus als an den östlichen Stationen. Doch ist der Unter- schied nicht durchgreifend. FORSE — 119 — Derselbe demonstriert ferner Reihen hybrider Zwischenformen zwischen Cirsium acaule und bulbosum, bulbosum und oleraceum, acaule und oleraceum, acaule und heterophyllum und heterophyllum und oleraceum, die sich durch durchaus lückenlose Uebergangsstufen auszeichnen, und den Tripelbastard Cirsium (acaule X bulbosum) >< oleraceum. Im Anschluss an diese Mitteilung demonstriert Herr H. Jaccard, Aigle, den Bastard Cirsium rivu- lare >< spinosissimum von Herrn Jaquet in la Merzere, alpes de Rougemont (Vaud). 18. Herr Prof. Dr. C. Schröter verliest eine Mit- teilung von Dr. Huber in Paré (Brasilien): „Zur Saprophytenflora von Parä (Brasilien)‘. Unter den holosaprophytischen Phanerogamen sind bekanntlich die Mehrzahl in tropischen Gebieten ein- heimisch. Vor allem sind es die feuchten Urwälder der Aequinoctialgegenden Amerikas und Asiens, welche eine grosse Zahl dieser Gewächse aufweisen. Bis jetzt ist jedoch selten auf beschränktem Gebiet eine grössere Anzahl von Species aufgefunden worden, und der Fall, dass Spruce bei Panure am Rio Uaupes 5 Species der Gattung Voyria (im weiteren Sinne) sammeln konnte, dürfte wohl bis jetzt unerreicht dastehen. — Verfasser hatte nun Gelegenheit, seit einigen Monaten in der Umgebung von Parä ein Gebiet kennen zu lernen, das in seinem Reichtum an Saprophyten wohl ohne Beispiel dasteht. Bei Gelegenheit des Aufenthaltes Herrn Dr. Tauberts in Para (Anfangs April, also in der zweiten Hälfte der Regenzeit) führte ich ıhn in den Park der hiesigen Wasserwerke, welcher von der Stadt aus mit der Pferdebahn in ca. ‘/2 Stunde zu erreichen ist. Da mein Kollege besonders auf Saprophyten fahndete und wir infolge dessen unsere Aufmerksamkeit speciell _. 20 — auf diese Pflanze konzentrierten, gelang es unserem vereinten Bemühen, auf dem kaum einen Quadrat- kilometer umfassenden Areal ungefähr ein Dutzend von zum Teil noch unbekannten Arten aus den Familien der Gentianaceen, Triuridaceen, Burmanniaceen und Orchi- deen aufzufinden. Mehrere dieser Arten fanden sich später auch an anderen Lokalitäten, zum Teil ganz nahe der Stadt; doch blieb der Park der Wasserwerke der ausgiebigste Fundort. Das in Rede stehende Gebiet beherbergt einen verhältnismässig wohl erhaltenen Urwald, welcher in verschiedenen Richtungen von kleinen Quellbächen durchschnitten ist, längs welcher zum Behufe der Rein- haltung derselben Wege aus dem Dickicht gehauen sind. An diesen Wegen nun, zum Teil in dem von Humus durchsetzten Lehmboden derselben, zum Teil in grösseren Humusanhäufungen am Rande gegen den Wald zu, oder im Schatten des Waldes selbst, wuchsen bald einzeln, bald herdenweise die zarten weissen, gelben, roten oder lila Pflänzchen. Von Gentianeen ist ausser der ziemlich lebhaft gelb und rot gefärbten Leiphaimos Spruceana (Benth) Gily besonders häufig und in der ganzen Um- gebung von Para im schattigen Walde verbreitet eine ebenfalls einblütige, aber schneeweisse Art aus der Sect. Disadenia Miq. (Biglandularia Krst.). Auf- fallend ist bei ihr die grosse Variabilität in der Grösse der Blüten, sowie im Zuschnitt des Kelches. Etwas robuster als die vorangehenden ist eine andere neue, der Leiphaimos corymbosa (Splitg.) Gily und der Litrinitensis (Gris.) Gily nahestehende Species, deren cymöse Inflorescenz bis zu 30 Blüten hervorbringt. Besonders interessant ist der Fund einer aller Wahrscheinlichkeit nach neuen Art der bis jetzt mono- ne typen Gattung Voyrella, deren einzige Art (V. parvi- flora Miq.) in Surinam und am Rio Uaupés gefunden worden ist. Unter den Burmanniaceen scheint die hübsche Campylosiphon purpurascens Benth. ziemlich selten zu sein, während eine Apteria stellenweise die Humus- anhäufungen mit ihren zierlichen Lilaglöckchen förmlich übersäet. Die in Rede stehende Species wird wohl die von Engler (in Pflfam.) angeführte „dritte Form aus Guyana“ sein; mit den beiden anderen bekannten Species stimmt sie in manchen Punkten nicht überein. Merk- würdig sind zwei kleine Burmanniaceen mit cymös ver- zweigten Blütenständen, welche auf den ersten Blick einer der Gattungen Dichyostegia oder Gymno- siphon anzugehören scheinen. Die rundliche Form der Samen, die Reduktion oder das Fehlen der inneren Kronzipfel und die fadenförmigen Fortsätze der Narben sprechen für die Gattung Gymnosiphon; eigentümlich erscheint mir dagegen, dass bei beiden Arten die äusseren Kronzipfel am Rande umgekrempt und dort auf beiden Seiten je nach innen umgeklappte Öhrchen ausgezogen sind. Der Zweck dieser Öhrchen, welche wahrscheinlich bei der. Bestäubung eine Rolle bilden, ist mir noch nicht klar. Von Orchideen wurden eimige Exemplare von Wullschlaegelia aphylla gefunden. Eine sehr zier- liche Pflanze ist die Triuridee Sciaphila Spruceana (Miers) Benth. und Hook., welche stellenweise in Scharen auftritt. Während diese Art weissliche Stengel und Blüten hat, so besitzt eine andere, ausnehmend grosse Art (vielleicht Sciaphila purpurea Spruce) eine ganz dunkel purpurne Färbung. Diese Art ist dadurch aus- gezeichnet, dass ihre fünf Blüten zwei in der Ebene der Hauptachse schrig gestellte Antheren besitzt, wodurch — 122 — dieselben etwas zygomorph werden. Es gelang mir, bei dieser Pflanze eine Aussämungseinrichtung zu kon- statieren, die mit derjenigen bei Magnolia grosse Aehnlichkeit besitzt. Die in eine runde Sammelfrucht zusammengedrängten einsamigen Kapseln öffnen sich an ihrem Scheitel nach aussen und lassen den Samen an einem Faden heraushängen. Ob wirklich hier der Auf- hängefaden aus den Tracheen des Funiculus besteht, habe ich noch nicht verifizieren können. Da diese Art (wie auch die von Spruce erwähnte Sciaphila pur- purea vom Rio Negro) auffallenderweise nur auf Ter- mitenhaufen wächst, so übernehmen vielleicht diese Tierchen die Aufgabe, die Samen abzuheimsen und für ihre Verbreitung zu sorgen, — Fallen die meisten der oben angeführten Saprophyten durch helle oder lebhafte Färbung leicht in die Augen, so ist bei dieser Sciaphila das Gegenteil der Fall; ja man könnte geradezu ver- muten, es handle sich bei ihr um eine Schutzfärbung, so sehr ist die Farbe von Pflanze und Substrat über- einstimmend. Bei der leichten Zugänglichkeit des Fundortes, dessen Reichtum an saprophytischen Arten wohl mit den angeführten Species noch nicht erschöpft ist, wird es in Zukunft nicht allzu grosse Schwierig- keiten bereiten, die Biologie dieser interessanten Pflanzen genauer zu verfolgen als es bisher (trotz der sehr an- erkennenswerten Arbeiten Johow’s und anderer) der Fall war. Besonders aber wird es möglich sein, den Bestäubungs- und Aussämungseinrichtungen, welche sicher noch manches Interessante bieten, ein besonderes Augenmerk zu schenken. 19. Mr. le Prof. C. Schröter lit deux communications de Mr. le Prof. Dr. Magnin (Besancon). a) Quelques mots sur la végétation des étangs et des tourbières des Franches-Montagnes. — deo. = Le plateau des Franches-Montagnes est une partie du Jura suisse caractérisée par la présence de bassins fermés, analogues à ceux si fréquents dans le Jura français (dép. du Doubs, du Jura et de l’Ain). Ces dé- pressions, sans écoulement aérien, sont occupées par des tourbières et des étangs d’allure lacustre (Thurmann), dont la flore présente des analogies avec celle des autres tourbières et des lacs élevés du reste du Jura, mais d’assez nombreuses particularités ou différences. 1° Etangs, peu profonds, vaseux, complétés par barrage artificiel! flore assez riche, présentant les par- ticularités suivantes: a) Absence du Nymphæa, Nuphar, Scirpus lacustris, Phragmites, etc., s’élevant cependant aussi haut dans quelques lacs jurassiens; — absence du Ranunc. Lingua, Lythrum etc. b) Présence de Potamo- geton rufescens, très commun, caractéristique, commun dans les tourbières seulement du Jura français; Potam. natans, lucens, densus, etc. Potam. Zizii, espèce très nette, dans l'étang de la Gruyère! Potam. Friesi? à revoir, mais presque certain ! 2° Tourbières, à flore très riche, bien connue; ce- pendant observations suivantes: a) Betula nana y est encore très abondant, notamment dans les tourbières de la Chaux d’Abel, de Plain-de-Seigne; il n'y a pas encore de crainte à avoir sur sa disparition! b) Absence de Carex heleonastes, C. chordorrhiza, si caractéristique des tourbières voisines du reste du Jura! C. chordorrhiza cependant à Bellelay! mais plus bas: absence de Tri- glochion; rareté des Scirpus caespitosus, Eriophorum alpinum, Scheuchzeria, Carex teretiuscula, etc., communs dans les autres tourbières, etc. B) Additions à la flore des lacs de Joux, Brenets et Ter: Lac de Joux: plusieurs plantes à ajouter au mé- moire publié à l’occasion de la réunion des Sociétés bo- taniques de Suisse et de France, à Genève, en août 1894: Swertia, greve inondée couverte d'une forme très cu- rieuse de Seligeria tristicha! (Hétier!) Etc., etc. Lac des Brenets: Le Potam. filiformis que j'avais signalé dans le lac de Joux s’est étendu jusqu’au lac des Brenets, aussi vers les entonnoirs, notamment: En- tonnoir du Bon Port! Présence de Teucrium scordium, dans la grève immergée (1 m d’eau et plus): | déjà signalé dans la Soc. bot. de France, sect. de Pontarlier 1869.] Lac de Ter: Ceratophyllum submersum, espèce très rare pour le Jura! (Hétier.) Ete., etc. 20. Le même lit deux communications de Mr. le Prof. S. Calloni, Lugano: a) Coupe nectarifère nuptiale du Daphne Cneorum. Dans le mémoire très intéressant de John Briquet, paru dans les Archives de Genève, Nos. 3 et 4 de cette année, sur la biologie florale dans les alpes occidentales, il est dit que l’auteur n’a point trouvé „ni disque ni nectaire“ dans la fleur du Daphne Cneorum du Jura ou cultivé. Jai fait dans le temps et sans but de publication, simplement pour mon plaisir, des recherches sur les nectaires des belles fleurs parfumées du même Daphne, très abondant sur la pente septentrional du S. Salva- tore. Or dans les fleurs de cette localité le nectaire disque existe parfaitement différencié. Il est sous forme d’un petit godet à lèvre entière, du milieu duquel s’eleve le pistil. Le parenchyme du godet est un tissu-réserve de sucre, nectarifère. Il est fait de cellules petites, è parois minces, sans méats entr’elles, contenant du sac- charose dans leur suc. Le godet est revêtu par une épiderme sans stomates et à cuticule presque nulle. Il en résulte que pour ce qui a trait au Daphne d'ici, les papillons crépusculaires qui, en recherchant “o les fleurs, ne se bornent point à se griser du parfum, mais sucent à pleine trompe le miel, tout en facilitant la fécondation croisée de la plante. Ce miel est sans doute élaboré par les parois du godet et non par le parenchyme de la partie inférieure de l’ovaire. B) Une rareté bryologique: Mr. L. Mari, biblio- thecaire du Lycée de Lugano et vaillant botaniste, vient de trouver dans le Tessin une mousse fort rare, l’Oro- weisia serrulata, d’après determination du Dr. Venturi, bryologue distingué. Venturi assure dans une lettre a Mr. Mari, que la trouvaille „vaut des centaines de mousses“ et que jusqu'ici la plante était censée habiter les Grisons, la Valteline, la Stirie, l'Amérique du Nord. C’est donc une perle nouvelle que Mr. Mari ajoute à la collection de bonnes mousses qu'il a su dénicher dans notre pays, où la flore bryologique est très riche et se présente avec des caractères corologiques, impor- tants et speciaux, comme d’ailleurs Mr. Amann a mis en relief. 21. Unter der vorzüglichen Leitung von Herrn Prof. Dr. H. Schinz besucht die Sektion den botanischen Garten; dann unter Führung von Dr. v. Tavel das botanische Museum im Polytechnikum; endlich werden auch noch die pharmaceutisch-botanische Ausstellung von Prof. Hartwich und die Ausstellung der schwei- zerischen Moorkommission in Augenschein genommen. — 126 — H. Sektion für Land- und Forstwirtschaft. Sitzung den 4. August 1896, vormittags 8'/ Uhr, im Auditorium 3 e des Gebäudes für Land- und Forstwirtschaft. Einführende: Herr Prof. Dr. A. Krämer, Zürich. „ Prof. C. Bourgeois, Zürich. Präsident: „. Prof. Dr. A. Krämer, Zürich Vizepräsident: „ Prof. ©. Bourgeois, Zürich. Sekretär: s Dr. E. Winterstein, Zürich. 1. Herr Prof. Dr. E. Schulze, Zürich, hält folgende Vorträge : a) ,Ueber die Verbreitung des Glutamins in den Pflanzen.“ Der Vortragende hat diesen stickstoffhaltigen Stoff nach einer von ihm aufgefundenen Methode nicht nur aus Keimpflanzen, sondern auch aus Wurzeln und Knollen, sowie aus grünen Pflanzenteilen isoliert. Es scheint, dass in ganzen Pflanzenfamilien das Asparagin durch Glutamin ersetzt ist; z. B. bei den Cruciferen, vermutlich auch bei den Caryophyllaceen und Pteridophyten. Palladin und Borodin (zwei russische Forscher) konnten bei einigen Repräsentanten der ge- nannten Pflanzengruppen kein Asparagin nachweisen, während der Vortragende in drei Farrenkräutern und einer Caryophyllacee Glutamin nachgewiesen hat. b) „Ueber die in den Keimpflanzen der Coniferen enthaltenen Stickstoffverbin- dungen.“ —. Ill. — Während in den vom Vortragenden und seinen Mitarbeitern früher untersuchten Keimpflanzen Aspa- ragin und Glutamin stets die in grösster Menge auf- tretenden krystallisierbaren Stickstoff - Verbindungen waren, fand sich in den Keimpflanzen einiger Coni- ferenarten Arginin in weit grösserer Menge vor als Asparagin und Glutamin; in den Keimpflanzen der Weisstanne (Abies pectinata) konnte sogar weder Aspa- ragin noch Glutamin bestimmt nachgewiesen werden, während sich aus diesen Keimpflanzen leicht Arginin isolieren liess. Mit diesen Resultaten der qualitativen Untersuchung stimmten auch die Ergebnisse einiger quantitativen Bestimmungen überein, durch welche die Verteilung des Stickstoffs auf die verschiedenen Stick- stoffgruppen ermittelt wurden. In den Keimpflanzen der Rottanne (Picea excelsa) fanden sich neben Arginin, das in beträchtlicher Menge auftritt, auch Asparagin und Glutamin in geringer Menge vor; die Keimpflanze der Kiefer (Pinus silvestris) ent- hält ausser Arginin, auch Asparagin. Redner macht dann noch einige Bemerkungen über das von ihm zuerst in den Keimpflanzen der gelben Lupine (Lupinus luteus) aufgefundene Arginin, welches auch von anderen Forschern neuerdings als Produkt der künstlichen Spaltung von Eiweiss nachgewiesen wurde. c) Redner weist im ferneren einige aus dem Keim des Weizenkornes dargestellten Substanzen vor und macht einige kurze Bemerkungen über die Isolierung der Präparate und über die Bedeutung einiger dieser Stoffe beim Wachstum des Keimlings. 2. Herr Dr. Müller-Thurgau, Wädensweil, macht eine Mitteilung über die wissenschaftlichen Grundlagen für die Anwendung reingezüch- teter Heferassen bei der Weingärung. — 128 — Der Referent legt zunächst die Vorgänge bei der Weingärung dar und zeigt, welches Pilzgemisch schon auf den Trauben sich vorfindet und nach deren Zerquetschen zur weiteren Ausbildung und Vermehrung gelangt. Er bringt die betreffenden Pilze nach praktischen Rücksichten in fünf Gruppen: 1) Eigentliche Weinhefe (Saccharomyces ellipsoideus). 2) Andere Hefearten (S. apiculatus, Pastorianus etc.). 3) Hefeähnliche Spross- pilze (Torula, Dematium etc.). 4) Schimmelpilze (Peni- cillium glaucum, Botrytis cinerea und Mucor-Arten). 5) Verschiedene Spaltpilze (Essig und Milchsäure- bakterien etc. Nach Darlegung der Wirksamkeit dieser Pilze zeigt Referent an aus der Praxis gegriffenen Beispielen, wie der Erfolg der Gärung verschieden sein muss, je nach- dem das Mengenverhältnis vom Anfang beschaffen ist und je nachdem die Zusammensetzung des Saftes für die eine oder andere Spezies günstiger ist. Die jetzt übliche Gärung ist eine durchaus unreine, eine Zufalls- gärung, die der Praktiker nicht in der Hand hat und zu deren Regelung bis jetzt so gut wie nichts ge- than wird. Hier ist nun die wissenschaftliche Forschung im Begriff, eine vollständige Umwälzung zu bringen, indem sie nicht allein sichere Grundlagen schafft, den schäd- lichen Organismen schon bei der Verarbeitung der Trauben entgegenzuwirken, sondern auch verbesserte Gärmethoden darbietet. Durch Sterilisierung des Traubensaftes und Aus- saat reingezüchteter Hefe erhält man allein eine reine Gärung. Aus praktischen Gründen ist diese Methode bisher nicht benutzt worden, dürfte aber für gewisse Getränke doch noch zur Geltung gelangen. — 129 — Bei der zweiten Methode benutzt man die erwiesene Thatsache, dass während der Gärung die erwähnten nachteilig wirkenden Pilze immer mehr zuriicktreten und die eigentliche Weinhefe die Oberhand gewinnt. Indem man nun von einem in völliger Gärung begrif- fenen Weine einige Liter zu einem Hektoliter frischen Traubensaft bringt, verschafft man diesem von vorne- herein ein giinstigeres Hefematerial und eine rasch ein- tretende Gärung, durch welche die Einwirkung un- günstiger Pilze abgekürzt oder ganz verhindert wird. Am intensivsten ist die Wissenschaft in letzter Zeit mit der dritten Methode beschäftigt, die darin be- steht, dass dem Traubensaft so früh als méglich eine genügende Menge reingezüchteter Weinhefe zugefügt wird. Hierbei ist aber zu berücksichtigen, dass sich in der Species Weinhefe (Saccharomyces ellipsoideus) eine grosse Menge Varietäten oder Rassen feststellen lassen. Es waren daher solche Heferassen genau auf ihre Wirksamkeit zu prüfen und eine richtige Auswahl zu treffen, was namentlich in staatlichen Hefezuchtstationen stattfindet. Damit glaubt man vielfach am Ziel ange- kommen zu sein. Referent verweist hinsichtlich der Rassenverschiedenheiteri, Anwendungsmethoden und Er- folge auf seine diesbezüglichen Publikationen und führt dann weiter aus, nach seiner Ansicht seien noch ver- schiedene Aufgaben zu lösen, vor allem müsse man Reinhefe nicht nur dahin prüfen, wie sie für sich allein, sondern zusammen mit andern Hefen wirkt. So sind z. B. nach seinen Versuchen die eigentlichen Weinhefen sehr ungleich befähigt den S. apiculatus zu unterdrücken. Während z. B. eine Steinbergerhefe trotz Anwesenheit dieser Species (S. apiculatus) eine gute Gärung durch- zuführen vermag, ist z. B. eine Karthäuserhefe No. 7 so lange an der Entwicklung gehemmt, bis der S. api- 9 — SU — culatus in der Gärung nachlässt, und kann dann erst seinerseits die Gärung weiterführen. Die weiteren Aus- führungen des Referenten zeigten dann noch, wie die Wirksamkeit der Hefe auch vom Medium abhängt und wie z. B. in Weisswein kräftig wirkende Hefe sich im Rotwein weniger wirksam erweist und umgekehrt. Er schliesst mit einem Hinweis darauf, dass hier noch eine ganze Reihe von Aufgaben der Lösung harren. An der Diskussion beteiligen sich die Herren Prof. E. Schulze, Prof. Cramer, Meister und Fischer. 3. Herr H. Krauer-Widmer, Zürich, macht eine „Mitteilung über Rebenveredlung“. In den meisten Weingegenden, welche von der Phylloxera heimgesucht worden sind, spielt zur Zeit die Veredlung der Reben eine überaus wichtige Rolle, indem die zerstörten Rebgelinde durch Pfropfen der bewährten einheimischen Sorten auf der Reblaus wider- stehende amerikanische Reben wieder hergestellt werden. Aber auch da, wo es sich nicht um phylloxerierte Wein- berge und deren Rekonstitution handelt, kann das Pfropfen höchst wichtige Dienste leisten. Mittelst des- selben ist es nämlich möglich, nicht konvenierende Stöcke unserer europäischen Reben in kürzester Frist und ohne nennenswerte Einbusse in Sorten mit ge- wünschten Eigenschaften überzuführen. Und an verbesserungsbedürftigem Material fehlt es leider nicht. In unsern Weinbergen, namentlich in den Rotweingegenden, wo vorherrschend der schwarze Klev- ner oder Burgunder kultiviert wird, finden sich häufig sogenannte ausgeartete Stöcke. Diese zeichnen sich durch sehr kräftigen Wuchs und stark gelappte, ver- hältnismässig dunkel gefärbte Blätter aus, sind aber unfruchtbar oder mindestens in der Blüte ausserordent- lich empfindlich. + Due”, — ..1831:.— Anderwärts trifft man oft mitten in sonst reinem Satze auf unechte Stöcke, die im Interesse einer ratio- nellen Kultur beseitigt und ersetzt werden sollten. In diesen Fällen erweist sich das Veredeln als vorteilhaft. Bisher half man sich durch das Vergruben benach- barter guter Stöcke, oder vermittelst Absenkern von solchen. Wo das richtige Material vorhanden ist, lässt sich an diesem Verfahren nichts aussetzen, häufig aber fehlen die zum Vergruben geeigneten Stöcke, da in Folge der langen Reihe von schlechten Weinjahren viele Reben zu Grunde gegangen sind und nicht ersetzt werden konnten. Unter solchen Umständen könnte man allerdings auf die Anpflanzung von Würzlingen Bedacht nehmen; doch werden diese von den ältern Stöcken im Kampfe um das Dasein leicht unterdrückt, und auch wo dies nicht der Fall ist, dauert es lange, bis Würzlinge ge- hörigen Ertrag liefern. Durch Umpfropfen der falschen Stöcke dagegen erhält man in der Regel in einem Zeit- raum von zwei Jahren vollkommen fruchtbare Reben, — vorausgesetzt, dass bei der Auswahl der Edelreiser richtig vorgegangen und beim Pfropfen selbst die nötige Sorgfalt beobachtet wird. Nun frägt es sich, nach welchem Systeme die Ver- edlung ausgeführt werden solle. Während früher fast ausschliesslich das Spalt- pfropfen üblich war, ist heute das Kopulieren, und zwar speciell die englische Kopulation, in den Vor- dergrund getreten. Dieselbe, auch unter dem Namen des Zungenschnittes bekannt, weist einen schönen Prozentsatz von Anwachsungen auf, im Durchschnitt 30—50, mitunter, in seltenen Fällen, sogar 80—90. Trotzdem möchten wir hier auf ein neues System hin- weisen, nämlich auf die sog. Lyonerveredlung. uno > Sie ist vor nicht langer Zeit erfunden und erst im Jahre 1894 zur Kenntnis des grössern Publikums ge- bracht worden. Die sofort in dem Versuchsweinberge des Polytechnikums angestellten und seither fortgesetz- ten Versuche gaben so günstige Resultate, dass wir es wagen dürfen, hier näher auf die Sache einzutreten. Die zu veredelnden einjährigen Bogreben der um- zuformenden Weinstöcke schneidet man, in einer Ent- fernung von cirka 60 cm von der Basis, oberhalb eines Auges ab, macht sodann 2—3 cm unterhalb, auf der dem Auge entgegengesetzten Seite einen schiefen, glatten Schnitt abwärts, 2—3 cm lang und so tief, dass auf der andern Seite nur noch wenige Millimeter Holz sich befinden. Das Auge darf nicht abgeschnitten werden, denn der daraus hervorgehende Zweig trägt durch Beför- derung der Saftzirkulation zum guten Anwachsen der Veredlung wesentlich bei. — Hierauf wird das Edelreis, das eine Länge von ungefähr 30 cm erhält, zuge- schnitten. An demselben führt man 5—6 em unterhalb des zweitobersten Auges, ebenfalls auf der diesem ent- gegengesetzten Seite, den gleichen Schnitt aus, wie an der Unterlage, nur in umgekehrter Richtung, d. h. von unten nach oben, statt von oben nach unten. Sind beide Schnitte gelungen, so werden Edelreis und Unterlage in einander geschoben, soweit dies möglich ist. Passen beide Teile gut auf einander, so werden sie verbunden. Als Bindematerial können Bindfaden, Kaut- schuk- oder Gummibänder, Raffiabast und Korkzapfen mit Drahtumwicklung dienen. Von dem Verbande muss man verlangen, dass er so lange halte, bis die beid- seitigen Schnittflächen innig mit einander verwachsen sind; dagegen darf derselbe die Verwachsungsstelle nicht zu fest einschnüren und die Luft nicht absolut abhalten. — Von den genannten Materialien erfüllen Bindfaden den Zweck am wenigsten gut; Kautschuk- und Gummi- bänder eignen sich vortrefflich, kommen aber zu hoch zu stehen. So verbleiben Raffiabast und Kork. Wird ersterer schon sehr früh, z. B. im März, verwendet, so fault er, noch ehe die Verwachsung stattgefunden hat. Diesem Uebelstande hilft man durch Imprägnieren mit einer 1—o5-prozentigen Lösung von Kupfervitriol ab. Dieser kann aber unter Umständen, besonders bei etwas konzentrierten Lösungen, leicht ätzend auf die Gewebe der Veredlungsstelle einwirken. Man muss deshalb die imprägnierten Bänder vor dem Gebrauche sorgfältig mit Wasser auswaschen oder die Veredlungsstelle zuerst mit einem ganz dünnen Bleipapier umwickeln und erst nach- her mit Raffia verbinden. Der Korkverband leistet zwar gute Dienste, zur Ausführung desselben sind indessen zwei Personen er- forderlich, was die Sache verteuert. Nachdem der Verband angelegt ist, werden an dem Edelreise unterhalb der Veredlungsstelle die Augen bis auf das unterste geblendet; ebenso die Augen der Unter- lage in einer Länge von etwa 30 cm, d. h. soweit jene später in den Boden kommt. Das Blenden darf nicht vor dem Verbinden vor- genommen werden, weil sonst bei einer allfällig miss- lungenen Operation die ganze Unterlage verloren wäre. Die so veredelte Rebe wird nun sofort vergrubt, und zwar in gleicher Weise, wie es bei ältern Wein- stöcken üblich ıst; nur mit dem Unterschiede, dass die Veredlungsstelle bloss 1—2 cm unter die Oberfläche des Bodens zu liegen kommt. Diese Vorschrift ist ge- nau inne zu halten, damit der veredelte Teil keine Wurzeln bildet, denn hiedurch würde die Unterlage in ihrer Entwicklung gehindert. Ueber die Erde darf — 134: — jedoch die Veredlungsstelle auch nicht zu liegen kommen, weil einerseits, namentlich bei niedern Erziehungsarten, Hindernisse für die Kulturarbeiten eintreten könnten, anderseits — falls etwa beim Blenden die Augen nicht tief genug ausgeschnitten worden sein sollten — Aus- schläge der Unterlage schwer zu verhüten wären. Um das Pfropfreis vor dem Austrocknen zu schützen, wird dasselbe nach erfolgtem Vergruben mit feiner, sandiger Erde so angehäufelt, dass das oberste Auge cirka 3 cm hoch bedeckt ist. Im Juli oder August wird in der Regel die Ver- edlung vollständig verwachsen sein und in den meisten Fällen schon meterlange Triebe gebildet haben. Dann wird die angehäufelte Erde entfernt und zugleich der Verband gelöst, also die Veredlung bloss gelegt. In- folgedessen hat die Luft bessern Zutritt, wodurch die Verholzung begünstigt wird. Ferner schneidet man die an Unterlage und Edelreis stehen gebliebenen, über die Veredlungsstelle hinausragenden Fragmente ab. Im kommenden Herbste, d. h. vor Eintritt des Winters, häufelt man die Veredlungsstelle wieder mit Erde an, um sie gegen den Winterfrost zu schützen. Die Lyonerveredlung ist sehr zu empfehlen, denn da das Edelreis nicht durchgeschnitten wird, sondern noch ein Teil desselben unterhalb der Veredlungsstelle stehen bleibt und beim Vergruben nebst der Unterlage in den Boden kommt, somit auch Wurzeln bildet, sind für das Austreiben desselben die günstigsten Beding- ungen vorhanden. Im Versuchsweinberge des Polytech- nikums sind alle Veredlungen gewachsen und man rechnet überhaupt bei guter Ausführung auf 90 % An- wachsungen. Ein weiterer, schwer wiegender Vorteil dieser Ver- edlungsart besteht in der leichten Ausführung derselben. vii ia » — 85 = Jeder ordentliche Weinbergsarbeiter, welcher die Sache einmal gesehen hat, wird bald befähigt sein, sie auch selbst auszuführen. Herr Prof. Dr. A. Nowacki, Zürich: „Was für Ur- sachen hat die Gelbsucht der Zwergbirn- bäume?“ mit Vorweisungen. Referent macht zunächst einige allgemeine Be- merkungen über die Gelbsucht. Dieselbe ist auf einen Mangel an Blattgrün zurückzuführen. Es wird behauptet, dass dieser Mangel an Chlorophyll mit dem Mangel an Eisen zusammenhängt, da das Eisen als notwendiger Bestandteil im Molekül des Chloro- phyllfarbstoffs auftritt. Nun beobachtet man aber die Gelbsucht auch bei Pflanzen, welche auf einem vom Eisenoxyd geröteten Boden wachsen, bei wel- chem also von einem Mangel an Eisen keine Rede sein kann. Da die Gelbsucht nur bei den kleinen Zwergbirnbäumen, nicht aber bei den grossen Mostbirnbäumen beobachtet wird, welch letztere mehr Eisen brauchen, und da ferner auch eine Düng- ung der erkrankten Bäume mit Eisenvitriol die Gelbsucht nicht aufhebt, so muss man die Eisen- theorie zurückweisen. Nachdem Referent ausge- führt, dass weder Nässe noch parasitische Pilze die Ursache der Gelbsucht sein können, spricht er die Ansicht aus, dass der Frost die einzige Ursache der Gelbsucht sein kann. Bei steigender Temperatur trıtt im Frühjahr eine intensive Thä- tigkeit des Cambiums ein; fällt aber die Tempera- tur während der Nacht sehr stark, so werden die neugebildeten Zellen in ihrem weiteren Wachstum gehindert und können absterben; infolge grösserer ‘Temperaturdifferenz hört der Transport der Eiweiss- stoffe in den Siebröhren auf, der Mangel an Ei- — BO — weisstoffen bedingt dann den Mangel an Chloro- phyll. Im Einklange mit dieser Erklärung steht die Thatsache, dass das Cambium und die Siebröhren der gelbsüchtigen Bäume braun gefärbt sind. An der Diskussion beteiligen sich: E. Lauer und Prof. E. Schulze. 9. Herr Prof. Dr. C. Keller, Zürich, erörtert die Frage der Abstammung unseres Braunviehs und hält dafür, dass seine Wildform nicht in Europa zu suchen ist. Die brachyceren Rinder haben sich sehr frühe vom Mittelmeergebiet aus über Europa ausgebreitet. Bei den vielfachen Kultureinflüssen, die von Altägypten aus auf Europa einwirkten, liegt es nahe, den afrikanischen Rinderbestand als Bezugsquelle zu vermuten. Der Vortragende er- örtert die Verbreitung der heutigen und früheren afrikanischen Rinderrassen. Alle haben in ihrem Schädelbau einen gewissen Betrag von anatomischen Merkmalen, die sich auch bei unserem Braunvieh als Rassenmerkmale finden und zwar sind es solche, die den Wirkungen der künstlichen Züchtung ent- weder gar nicht oder nur in untergeordneter Weise ausgesetzt sind (Zahnbau, Zwischenkiefer, Thränen- beine). Dies deutet auf einen genetischen Zusam- menhang und lässt die diphyletische Herkunft des europäischen Rinderbestandes als die naturgemäs- seste erscheinen. 6. Herr Prof. Dr. Erw. Zschokke, Zürich, spricht über „Kretinismus und Frühreife der Haustiere“. Das Kriterium des Kretinismus ist die zu frühe Beendigung des Knochenwachstums (prämature Ossi- fikation). Die Kropfbildung ist keine konstante Erscheinung und fehlt vorab bei dem eigentlichen Kretinismus; wogegen er bei Halbkretinismus und — sf — Kretinose allerdings häufig ist. Fast alle Deformi- täten des kretinistischen Organismus können letzt- instanzlich auf prämature Ossifikation zurückgeführt werden. Demonstration eines hochgradigen, kreti- nistischen Kalbsfötus. Die Frühreife besteht nach dem Ausspruch landwirtschaftlicher Autoritäten ebenfalls in einem vorzeitigen Abschluss des Kno- chenwachstums. Die überschüssige Nahrung führt nicht mehr zum Körperwachstum, sondern zur Fett- bildung; also principielle Uebereinstimmung mit der Genese des Kretinismus. Die Folge ist eine den Kretinen ähnliche Körperbildung: kurze Glie- der, weiter Thorax, eingezogene Nasenwurzel, Knickung der Kopfprofillinien, Vorstehen des Unter- kiefers (Prognathismus). Alle diese Symptome stim- men bei den mitgebrachten Präparaten vom Rind, . von dem exquisit frühreifen chinesischen (englischen) Schwein, sowie vom Mops und Bulldogge. Die Uebereinstimmung der sog. Frühreife (sowie einiger Hundsformen) mit dem, was man Kretinismus nennt, ist so gross, dass die Frage gerechtfertigt erscheint, ob nicht Frühreife Kretinismus der Tiere darstelle. Herr Dr. G. Glättli, Zürich, spricht: „Ueber Leistungsprüfungen der Milchtiere‘. Die natürlichen Verhältnisse in der Schweiz sind der Viehhaltung und der Viehzucht ausserordent- lich günstig. Auch besitzen die beiden Hauptvieh- rassen — das Schweizer Braun- und Fleckvieh — in Bezug auf ihre Leistungen Vorzüge vor anderen Viehschlägen, die ihnen einen guten Ruf und einen dauernden Absatz ins Ausland sichern, falls der Zucht nach allen Richtungen hin die nötige Auf- merksamkeit geschenkt wird. — 138 — Bis jetzt wird aber der Milchleistung zu wenig Rücksicht getragen. An Ausstellungen erfolgt die Prämiierung mehr zu Gunsten der runden schweren Fleischformen, als zu Gunsten der wirklichen Milch- leistung. Der Züchter und Viehhalter kennt oft den Milchertrag der einzelnen Kühe gar nicht. Da nun die Produktion an Milch und Molkerei- produkten, wie sich zahlengemäss nachweisen lässt, von grösster Bedeutung für die schweiz. Landwirtschaft ist, sollte dahin gearbeitet werden, durch Zucht nach Leistung die Erträge zu steigern. Wenn der Durch- schnittsertrag der Kühe nur um 100 Liter per Stück gesteigert werden könnte, so würde dies für die ganze Schweiz eine jährliche Mehrproduktion von 700,0001. oder in Geldwert von 8 ‘/2 Millionen Fr. ausmachen. Um dies zu können, muss die Leistungsprüfung durch Melkkontrollen vorgenommen werden. Alle andern Beurteilungsmethoden führen nicht so sicher zum Ziele. Neben der Ermittlung des quantitativen Ertrages muss aber auch die Qualität geprüft werden, denn von dem Gehalt an Milchfett, Eiweiss u. a. Wertbestandteilen hängt die Ausbeute an Butter, Käse etc. ab. Die bisherigen Probemelkresultate sind noch ver- einzelt und mangelhaft, beweisen aber doch, wie grosse Unterschiede in den Milcherträgen einzelner Tiere bei gleicher Fütterung und Pflege zu Tage treten, dass ferner die Milchleistung weit mehr individuelle Veran- lagung als Rasseneigenschaft ist und dass gute Milch- tiere zugleich eine sehr gute Milch, Tiere mit geringer Leistung zudem eine schlechte Milch liefern können. In Privatställen, wo keine Kontrolle geübt wird, sind die Differenzen voraussichtlich noch grösser, um so mehr müssen wir die Bedeutung allgemein durch- geführter Probemelkungen begrüssen. Erst dann, wenn di sinti x Br A nt ai ire “oa wir die Leistung kennen, können wir nach Leistung züchten, d. h. die leistungsfähigsten Tiere paaren, von den leistungsfähigen Tieren Nachkommen erziehen, schlechte Milchnerinnen rechtzeitig von der Zucht aus- merzen und — an Ausstellungen nach der Leistung prämieren. Die Durchführung wäre analog den Einrichtungen im benachbarten Allgäu zn organisieren. Im Interesse eines zuverlässigen, glaubwürdigen Leistungsnach weises müsste von privaten Erhebungen abgesehen werden. Die staatlichen Anstalten, Schulen mit Gutsbetrieb etc. | würden sich vorzüglich eignen, es sind aber deren zu wenige. Um rasch und sicher zum Ziele zu kommen, müssen wir auf die Viehzuchtgenossenschaften abstellen. Diesen gehört die Leistungsprüfung ihrer eingeschriebenen Milchtiere ins Arbeitsprogramm. Die Zuchtbücher würden, bereichert mit solchen Resultaten, äusserst wertvoll. Durch Anstellung eines zuverlässigen Mannes, der die Aufgabe hätte, mit einer entsprechenden Milchwage monatlich ca. zweimal je morgens und abends die Er- träge der konkurrierenden Kühe zu bestimmen und je- weilen kleine Proben einer Zentralstelle zur Qualitäts- prüfung einzusenden, hätten die Viehzuchtgenossen- schaften den wichtigsten Schritt gethan. Als Zentralstellen würden sich eignen: 1. Agrikult. chem. Untersuchungsstationen. 2. Molkereischulen und Milchversuchsstationen. 3. Landwirtschaftliche Schulen. Zur Qualitätsprüfung der Milch dürfte die Methode der Milchuntersuchungs-Anstalt in Memmingen (Vorstand Dr. Herz) acceptiert werden, nach welcher die Fett- bestimmung mit Dr. Gerbers Apparat vorgenommen, — 140 — ferner die fettfreie Trockensubstanz aus dem spezifischen Gewicht mit Hülfe der Fleischmannschen Formel be- rechnet wird. Auch das System, den Wert der fett- freien Trockensubstanz gleich !/7 des Milchfettwertes zu taxieren und gestützt darauf, zur produzierten Fett- menge !/ı des Ertrages an fettfreier Trockensubstanz hinzuzurechnen und das Produkt als Fettwerteinheiten zu taxieren, stützt sich auf eine gute Grundlage. Die auf diese Weise gewonnenen Zahlen gestatten eine gute Vergleichung der Milcherträge der einzelnen Tiere in Bezug auf das Quantum, den Gehalt an Butterfett und auf die Käsereitauglichkeit. Notwendig ist es, die Erhebungen über die Milch- erträge nicht nach dem Kalenderjahr abzuschliessen, sondern nach der Laktationsperiode incl. Trockenzeit, d. h. von einer Geburt zur andern (nach Vorschlag von Herrn Prof. Krämer ,Zwischenkalbezeit“ zu nennen) und die Resultate dann auf 365 Tage umzurechnen. Die Kosten, welche die Durchführung der Leistungs- prüfungen erfordern würden, sollte zum grossen Teil der Staat übernehmen und vorderhand aus dem Kredite für Hebung der Rindviehzucht bestreiten. In Anbetracht der grossen Bedeutung der Sache wäre ein solches Opfer gerechtfertigt, umsomehr, wenn man bedenkt, dass solche Erhebungen, von den Viehzuchtgenossenschaften in exakter Weise vorgenommen, die Grundlage für die Einführung der Prämiierung nach Leistung bilden würden. Das Ausland macht alle Anstrengungen, um in Bezug auf die Viehhaltung und Viehzucht von der Schweiz unabhängig zu werden. Die wirtschaftlichen Verhältnisse drängen dort dazu. Wir haben den Konkurrenzkampf aufzunehmen. Wir brauchen ihn nicht zu fürchten, wenn wir energisch an der Ver- besserung unserer Viehstände arbeiten. Die natürlichen Su Verhältnisse sind uns günstig, trauen wir denselben aber nicht alles zu. Wir dürfen nicht die Hände in den Schoss legen, sondern miissen zielbewusst Schritt um Schritt vorgehen. Zucht nach Leistung und Nach- weis der Leistung, das sind Zielpunkte, denen der Züchter zustreben muss. Schluss 1 Uhr 25 Minuten. J. Sektion für Zoologie. Sitzung den 4. August 1896, vormittags 8!/, Uhr, im zoologischen Laboratorium der Universitàt. Einführende: Herr J. Escher-Kündig, Zürich. "2 Brot, Dr Dane Zürich. Präsident: „ Prof. Dr. Th. Studer, Bern. Sekretär: „ Dr. K. Hescheler, Zürich. 1. Herr Prof. F. Zschokke, Basel, spricht über „die Verbreitung parasitischer Würmer in Süss- wasserfischen.“ In 1200, zum grössten Teil dem Rhein entstam- menden Fischen, die 25 verschiedenen Arten ange- hörten, wurden 54 Species parasitischer Würmer ge- funden. Anı reichsten infiziert sind die Räuber: Hecht, Barsch, Forelle und Lachs. Für viele Parasiten wurden O neue Wirte entdeckt. Die weiteste Verbreitung geniesst Echinorhynchus proteus; bemerkenswert ist das Vorkommen einer rein marinen Form — Tetrarhyn- chus — in Silurus glanis des Bielersees. Zahl der Wirte (Species und infizierte Individuen) und Zahl der Parasitenindividuen steigt Hand in Hand. Für den Rhein in Basels Umgebung liessen sich in 1200 Fischen 52 Parasitenarten feststellen, davon ge- hören ein Drittel dem Lachs an; er ist die reichste Helminthenherberge und drückt der Parasitenfauna einen ganz bestimmten Stempel auf. 382 Fische des Genfersees lieferten 35 Schmarotzerarten. Wenn die Parasiten der Wanderfische Lachs und Maifisch für den Rhein nicht gezählt werden, ergiebt sich folgende Zusammenstellung: Untersuchte Fische: Parasitenformen: Rhein: 1200 99 Genfersee: 382 39 Im stehenden Süsswasser ist die Parasitenfauna der Fische nach Arten und Individuen reicher entwickelt, als im fliessenden ; zahlreichere Wirte werden im See infiziert als im Strom. Der Satz findet durch die Un- tersuchungen Piesbergens und Prenants in den Ge- wässern von Tübingen und Nancy seine volle Bestä- tigung. Die Erklärung dieser faunistischen Thatsache liegt zunächst in der reicheren Entwicklung der Fauna im stagnierenden Wasser gegenüber dem raschfliessen- den Strom. — Reichtum und Mannigfaltigkeit der Wirt- und Zwischenwirtfauna ruft einer entsprechenden Aus- dehnung des Helminthenstandes. Sodann bietet das ruhende Wasser den parasitischen Würmern in den ersten Ei- und Schwärmstadien bessere Entwicklungs- bedingungen als das fliessende. Die Parasitenfauna des Süsswassers setzt sich aus LU einem Grundstock kosmopolitisch verbreiteter Formen zusammen, dazu fügen sich Lokalarten, die specielle Lebensbedingungen verlangen. Im grossen, offenen und bewegten Strom, Rhein, und im abgeschlossenen, ruhen- den Wasserbecken, Genfersee, setzt sich der gemein- schaftliche Parasitengrundstock aus 21 Helminthenarten zusammen. Dazu kommen für den Genfersee 14, für den Rhein 12 weitere, lokale Süsswasserformen. Den typischen Stempel aber erhält die Fauna des Rheins durch 17 fast rein marine Parasiten, die durch Salmo salar und Alausa vulgaris eingeschleppt werden. So zeigt die Parasitenwelt des Rheins einen doppelten Charakter: Das fliessende Wasser gestattet nur mässige Entwicklung der Süsswasserelemente, durch Fischwan- derungen wird dagegen die Fauna marin bereichert. Für die Lachse liess sich wieder recht deutlich beweisen, dass ihr Besitz an Darmschmarotzern im Laufe des Zuges rheinaufwärts verarmt, ohne durch neue Zufuhr ersetzt zu werden. Diskussion: Herr Dr. Ris, Mendrisio. 2. Herr Prof. Dr. Th. Studer, Bern, macht einige Mitteilungen über die Thätigkeit der schweizer. zoologischen Gesellschaft und die neuern Publi- katienen betr. die schweizer. Fauna, besonders die Arbeiten von K. Bretscher über die Oligochaeten von Zürich, von Dr. Stingelin über die Cladoceren Basels; ferner spricht er über die schweizer. ento- mologische Gesellschaft und über die Fortschritte der Bibliographia helvetica. 3. Herr Dr. H. Fischer-Sigwart, Zofingen, macht eine Mitteilung über: „Die europäische Sumpf- schildkröte in der schweizerischen Hoch- ebene.“ Die Frage, ob die europäische Sumpfschildkröte in — 144 — der Schweiz endemisch vorkomme, oder ob die Funde, die alljährlich da und dort gemacht werden, alle als Zufälle zu taxieren seien, scheint mir durch die Mit- teilungen, die ich gegenwärtig zu machen in der Lage bin, ihrer Lösung bedeutend näher gerückt zu sein. Das regelmässige Erscheinen dieses Reptils im Ink- wyler- und Burgäschisee habe ich in meiner frühern Publikation nachgewiesen. Obschon dort die Fortpflan- zung bis jetzt noch nicht sicher beobachtet worden ist, so sind doch, auch seither, alljährlich alte Tiere gefangen worden, wovon im Juni 1894 ein Männchen aus dem Burgäschisee, und im Juli 1896 ein Weibchen aus dem Inkwylersee in meinen Besitz gelangten. Als ein neues Fundgebiet für diese Schildkröte er- weist sich nun der Alpnachersee. Im Juni 1896 teilte mir nämlich Herr Dr. Ettlin in Sarnen mit, dass in diesem Seeteile alljährlich mehrere Sumpfschildkröten gefangen werden, und dass drei solcher diesen Frühling in seine Hände gekommen seien. Was diese Funde besonders interessant machte, war der Umstand, dass sich dabei ein Weibchen befand, das kurze Zeit nach seiner Gefangennahme fünf Eier legte. Dieses war von dem Fischer, der es Ende Mai gefangen hatte, während drei Wochen in einem tiefen Fischkasten gehalten worden, wo es weder aufs Trockene gehen, noch richtig athmen konnte, da der Kasten, wie gewöhnlich, tief im Wasser lag. Es war beinahe ersäuft und wurde als todt überbracht, erholte sich aber bald wieder und fing nun an, Eier zu legen, vom 12. bis 24. Juni fünf Stück. Das Eierlegen war aber durch die Behandlung des Tieres bei und nach der Gefangennahme beeinträchtigt worden, denn die Eier hatten nach dem Legen Ein- buchtungen und einige sogar Risse, wie die in Formol aufbewahrten, die mir Herr Dr. Ettlin als Belegstück — 145 — überliess, zeigen. — Auch sind mir diese drei Schild- kröten lebend zur Einsicht überlassen worden. Es scheint mir nun, dieses Legen von Eiern bilde einen Beweis dafür, dass die Sumpfschildkröten im Alpnachersee im wilden Zustande vorkommen und sich auch fortpflanzen; denn dem Legen der Eier waren jedenfalls Begattungen vorhergegangen, die vor der Gefangennahme im Freien stattgefunden hatten. Im Terrarium begannen die Begattungen jeweilen schon im April, und die Eier wurden in der zweiten Hälfte des Juli gelegt. Herr Dr. Ettlin konnte feststellen, dass in den letzten Jahren etwa ein Dutzend Schildkröten im See gefangen worden waren und vorher schon viele. Der Fang eines solchen Tieres wird dort als nichts Ausser- gsewöhnliches betrachtet, sodass angesichts dieser That- sachen das endemische Vorkommen dort wohl nicht mehr in Abrede gestellt werden kann. Dieser Seeteil eignet sich auch sehr gut für den Aufenthalt solcher Tiere. Gegen Alpnach hin verliert er sich nach und nach in einen Schilfsumpf und hat dort eine Menge seichter Stellen, die in der warmen Jahreszeit oft durchwärmtes Wasser ‚enthalten, welches die Fort- pflanzung fördert, sowie auch feuchtwarme, sandige Stellen, wo die Eier abgelegt und eingegraben werden können. Den Winter aber verbringen diese Tiere auf dem Grunde der Gewässer, im Schlamme wohl geborgen und vor Frost geschützt, im Winterschlafe. In meinem Terrarium befinden sich gegenwärtig neun Sumpfschildkröten schweizerischer Herkunft, und eine Anzahl habe ich in früheren Jahren verschenkt. Die Männchen, die sich durch eine viel fiachere Rücken- schale und einen von vorn nach hinten eingebogenen Bauchschild von den Weibchen unterscheiden, bei denen 10 — 146 — namentlich der Bauchschild etwas nach aussen gewölbt erscheint, finden sich viel seltener, als diese. Diskussion: Herr Prof. Studer, Bern. 4. Mr. le Prof. Eugene Pitard, Geneve, parle a) de differentes formes de Ceratium hirun- dinella, Bergh. C’est en étudiant le produit de nom- breuses pêches pélagiques faites dans les lacs des Alpes et du Jura que Mr. le Prof. Pitard a vu combien la forme du Ceratium hirundinella, Bergh. (Ceratium ma- croceros, Schrank et Perty) pouvait varier. Ces variations n'atteignent que la région postérieure du corps, celle qui porte les trois cornes d’inegales grandeurs opposées à la quatrième corne, la seule de la partie antérieure. Par une série de dessins au trait, l’auteur de la com- munication montre que c'est surtout la corne de moyenne grandeur (la premiere) qui subit des variations. Mr. le Prof. H. Blanc avait déjà indiqué que le Ceratium était sujet à varier dans sa forme et il concluait que le Ceratium reticulatum, Imhof n'était pas autre chose qu'une forme modifiée du Cerat. hirundinella, Bergh. Dans certaines des ses récoltes Mr. Pitard a trouvé cette forme, modifiée de la forme ordinaire, en assez grande abondance, ce qui n'empêche pas de penser qu'il n'y a qu'une seule et même espèce, le Cerat. hirundinella, Bergh. Il inclinerait même à croire — par la trouvaille de formes intermédiaires — que Cerat. cornutum, Clap. et Lach., n'est qu'une simple modification de Cerat. hirun- dinella. ß) Mr. Pitard fait suivre sa communication de quel- ques détails relatifs à des pêches pélagiques faites dans les lacs du Jura situés sur le cours de l’Orbe: lac des Rousses, lac de Joux et lac des Brenets; des pêches de surface, faites avec le même filet, lui ont donné du Plancton différent en quantité et en qualité — 1417 — — comme fond — soit que les péches aient été faites de jour ou de nuit. Diskussion: Herr Prof. F. Zschokke, Basel. 9. Mr. le Prof. F. A. Forel, Morges, tire de ses recherches sur le Plancton du Léman la notion que la matière organisée flottant et nageant dans l’eau des lacs est en quantité beaucoup plus faible que la matière organique dissoute. Dans les circonstances les plus favo- rables le Plancton vivant n’atteint pas la dixième ou la cinquième partie du poids de la matière organique en dissolution. C’est un fait parallèle à celui de la faible quantité de matières minérales en suspension dans l’eau des lacs. L'eau la plus sale que l’on puisse observer dans le Léman, contient, en poussières impalpables sus- pendues, à peine la quinzième ou la cinquième partie de la matière minérale dissoute dans ces mêmes eaux. 6. Herr Dr. W. Schulthess, Zürich, demonstriert Präparate von Ankylostoma duodenale und be- richtet darüber *): Beim Baue des grossen Gotthardtunnels erkrankten viele Arbeiter an einer Anämie parasitären Ursprungs. Als Ursache wurde ein kleiner Nematode, Ankylostoma duodenale dubini erkamt. Der Wurm, eingeschleppt durch italienische Arbeiter, scheint im Tunnel zweifel- los infolge der hohen Temperatur die günstigen Be- dingungen zu seinem Fortkommen gefunden zu haben. In italienischen Krankerhäusern wurde der Wurm zu- erst entdeckt, nachher erst wurden die Schweizerärzte auf die parasitäre Natur der Anämie aufmerksam. Eine treffliche Zusammenstellung der Geschichte der Gott- hardanämie findet man bei Bugnion (Revue médicale *) Siehe die Beiträge zur Anatomie von Ankylostoma duo- denale, Zeitschrift für wissenschaftliche Zoologie, 37. Band. — 148 — de la Suisse romande, No.5, 1881). Seither ist als Hauptfundort des Parasiten die Umgebung von Kôln (speziell die Ziegelfelder) durch Leichtenstern bekannt geworden; dieser Forscher hat auch den Nachweis ge- liefert, dass die Ankylostomen in einer Rhabditisform im Wasser leben und die Menschen infizieren. Zur Weiterverbreitung bedarf es hoher Temperatur und Unreinlichkeit in Bezug auf Entfernung der Fäkalien und in Bezug auf das Trinkwasser. An Stelle einer Beschreibung demonstriert der Vor- tragende sechzehn Präparate von Ankylostoma, welche im Jahr 1881, als eine Reihe von Gotthardkranken auf der propädeutischen Klinik lagen, gewonnen wurden. Zum Schluss macht der Vortragende auf die Differenz seiner Auffassung der Mundkapsel gegenüber früheren Beobachtern aufmerksam, wonach die Mundkapsel durchaus nicht immer als das feste gegliederte Ganze dargestellt wurde, welches sie in Wirklichkeit ist, und wonach die Gruppierung der Zähne durchaus unrichtigen . Vorstellungen entsprang, insbesondere insofern, als die grundstindigen Zähne mit ihren Spitzen gewöhnlich die obere Kapselapertur erreichten. In Bezug auf den An- saugeprozess ergab sich aus den Untersuchungen, dass durch Zusammenziehung der radıär gestellten Muskel- fasern eine Erweiterung des dreispaltigen Oesophagus- Lumens erfolgen musste. Diskussion: Herr Prof. F. Zschokke, Basel. 7. Herr Prof. Dr. Aug. Forel, Zürich, hält einen Vortrag: „Die Fauna und die Lebensweise der Ameisen im Kolumbischen Urwald und in den Antillen.“ Vortragender erwähnt einige Ergebnisse einer Reise, die er kürzlich mit Prof. Bugnion in den Antillen, Guadeloupe, Martinique, Barbados, Santa Lucia, Jamaica I e und Trinidad, sowie am Fuss der Sierra Nevada im Kolumbischen Urwald und an zwei Küstenorten Vene- zuelas gemacht hat. Sobald man den Tropenwald, aber auch die Savanne und die Gebiischgegenden betritt, wird man nicht nur durch die enorme Individuen- und Artenzahl, sondern auch durch den Habitus der Ameisen betroffen, die total anders leben als bei uns; vergebens sucht man nach Erdkuppeln mit Hohllabyrinthen, und nur wenige Formen wohnen unter Steinen. Bei uns dienen Steine und Erd- kuppeln zum Auffangen der Sonnenstrahlen, um der Brut die nötige Wärme zu verschaffen, während nachts und zu kalten Zeiten alles in die Erdtiefe versteckt wird. Kurz, sie dienen, wie ich früher zeigte, als Wärmeregulatoren für die Ameisenfamilie. Bei der gleichmässigen Temperatur der Tropen ist solchestotal unnötig. Wärme ist genugda. Dagegen braucht es viel Nahrung, sowie Schutz vor Trockenheit und vor Feinden. Die Ameisen sind daher besonders an die Pflanzenwelt angepasst, und zwar findet man: a) Rein in der Erde minierte Nester, mit oder ohne Krater. b) Kartonnester und gesponnene Nester im Laub oder auf Stämmen und Aesten. c) Nester in hohlen trockenen Stengeln, Halmen und Aesten. — Letztere sind enorm verbreitert und so allgemein, dass man durch Abbrechen solcher getrock- neten hohlen Pflanzengebilde die reichhaltigste Ausbeute von Ameisen aller Arten erhält, die darin zusammen- gepfercht mit ihrer ganzen Brut leben. d) Symbiotische Anpassung an Pflanzen. Vortragender zeigt verschiedene solche von ihm in Kolumbien gesammelte Nester. — 150 = Die Fauna der Antillen ist viel ärmer als die des Kontinentes und zeigt insulare Eigentümlichkeiten. Der Camponotus sexguttatus lebt in Barbados in hohlen Stengeln, in Martinique dagegen baut er meistens Kar- tonnester. Vortragender zeigt ferner die Pilzgärten bauende Gruppe der Attini (Gattung Atta mit Untergattungen), Apterostigma, Sericomyrmex, Cyphomyrmex etc. Er hat die bisher unbekannten Pilzgärten der grossen Atta sexdens und cephalotes, sowie der Untergattungen Myco- cepurus und Trachymyrmex und der Gattung Serico- myrmex entdeckt. Prof. A. Möller hat bereits den vom Vortragenden erbeuteten Pilzgarten der grossen Atta- arten untersucht. Dieser Pilz ist Rhozites gongylophora Müller, die gleiche von Méller entdeckte und in wunder- bar schöner Weise studierte Art der Acromyrmexarten. Vortragender weist auf die Uebereinstimmung der biologischen und morphologischen Phylogenese der Attini. Dieselbe ist so frappant, dass man wohl annehmen darf, dass aus amerikanischen Formen der kosmopolitischen Dacetonii oder Tetramorii, vielleicht Ceratobasis ähnlich, sich die ganze neotropische Gruppe der Attini heraus- entwickelt hat, wobei zweifellos die morphologisch- biologisch ursprünglichsten der heute lebenden Formen durch die Gattungen Cyphomyrmex- und Myrmicocrypta dargestellt sind, die zugleich den Dacetonii am nächsten stehen und den primitivsten Pilzbauinstinkt besitzen, während die Attaarten die jüngsten, am höchsten diffe- renzierten und entwickelten Formen darstellen. Diskussion: Herr Prof. Dr. F. A. Forel, Morges. 8. Herr Prof. Dr. Aug. Forel spricht ferner „über Dermatobia noxialis“ (gusano sancudo — ver macaque). Er zeigt die zwei Larvenstadien dieser Fliegenlarve, welche sich in Zentralamerika im Unterhautzellgewebe ta — fol = des Menschen entwickelt. Er bekam im kolumbischen Urwald selbst 6 solche Maden am Oberarm und am Rücken, hielt sie aber für Furunkeln und liess sie circa vier Wochen unbehelligt, trotz der nicht unerheblichen Schmerzen. Die kleine Oeffnung, durch welche die Larve oft ihren Schnabel zeigt, kann jedoch die Diagnose sichern, wenn man den betreffenden Körperteil sieht. Einschnitte und Sublimatinjektionen töteten die Larven nicht, wohl aber das kolumbische Volksmittel, nämlich Tabaksaft aus einer Pfeife, 24 Stunden unter einem Englisch-Pflästerchen auf der Mitte der Beule gehalten. Dann genügt ein leichter Druck zum Hinauspressen des toten Wurms. Man kann auch den lebenden Wurm durch starken Druck hinauspressen, doch nicht immer. Vortragender erhielt schliesslich alle seine sechs Würmer tot oder lebend, und weist dieselben vor. Herr Dr. Blanchard aus Paris hat sie bestimmt und dabei gefun- den, dass die bisher für zwei Arten oder Rassen ge- haltenen Formen nur zwei Larven - Stadien desselben Tieres sind, da eines der Tiere noch die Haut des ersten Stadiums über das zweite Stadium hatte. Beide Stadien resp. Formen werden vorgewiesen und unterscheiden sich durch Grösse und Hakenreihen (letztere unregelmässig im zweiten Stadium). Durch Vernachlässigung kann die Dermatobia ge- fährlich werden, sogar den Tod durch Infektionen und Phlegmonen hervorrufen. Die Höhlung, die das Tier unter der Haut macht, ist sehr gross; die Sonde gieng mehrere Centimeter tief, soll nach Aussage des Schiffs- arztes sogar bei einem Wurm die Tricepssehne erreicht haben. — i Diese Thatsachen beweisen wieder einmal, wie ver- schieden die verschiedenen Tiersorten auf chemische Substanzen reagieren. Diese Fliegenlarve wird vom olii Sublimat gar nicht gestört, von etwas Tabaksaft da- gegen rasch getötet. 9. Herr Prof. Dr. Th. Studer, Bern, hält einen Vortrag: „Beiträge zur Geschichte der Rassen des Hundes‘. In der Steinzeit der Pfahlbauten sind bis jetzt drei Formen des Haushundes gefunden worden. a) Der von Rütimeyer zuerst beschriebene kleine Torfhund, canis f. palustris Rütim., der von der älteren neolith. Zeit bis zur Jüngeren Steinzeit, wo zuerst das Metall auftritt, zahlreiche Schädel und Knochenreste hinterlassen hat. b) Ein grösserer Hund, der bis jetzt in Ab- lagerungen am Ladogasee von Anutschin gefunden, seit- her auch im Pfahlbau von Font am Neuenburgersee sich nachweisen liess, und der nach Kulagin mit dem sibi- rischen Schlittenhund Laika nahe Verwandtschaft zeigt. c) Ein grosser, schlank gebauter Hund, dessen Schädel mit dem des schottischen Deerhound überein- stimmt und der im Pfahlbau von Bodman am Ueber- lingersee von Herrn Dr. Leiner entdeckt wurde. Der- selbe wird als Canis familiaris Leineri bezeichnet. In der Bronzezeit tritt mit neuen Haustieren der Schäferhund „Canis fam. matris optimae Jeitteles“ und der Jagdhund „Canis f. intermedius Woldrich“ auf. Der Schädel zeigt grosse Uebereinstimmung mit dem des Laufhundes. Von diesen Urrassen lassen sich folgende Rassen ableiten: Torfhund: €. f. palustris Rütim., Spitz, Pinscher mit seinen Zwergformen. Beide differenzieren sich schon in der späteren Steinzeit der Pfahlbauten, lassen sich auch in der Römerzeit, so in Baden im Aargau nachweisen. 59 — Canis fam. Inostranzewi Anutsch. Laika: Nordische Schlittenhunde, Neufundländer, Bernhardiner, Doggen und deren Zwergformen, die im Mops die Kleinheits- grenze erreichen. Canis f. Leineri Studer: Deerhound, Hirschhund, Irischer Wolfshund. In der gallisch-helvetischen Zeit wurde der Deerhound in der ganzen Schweiz verwendet. Canis f. matris optimae Jeitteles: Schäferhunde, Pudel. Canis f. intermedius Woldr.: Jagdhunde. Die Rassen der Windhunde finden wir besonders in der Umgebung des Mittelmeers, vorwiegend in Aegypten von den ältesten Zeiten an vertreten. Nach dem Schädel stehen diese in mancher Beziehung zu den Pariahunden, die daher als Stammformen betrachtet werden müssen. Man kann also die Hunderassen Europas betrach- ten als: A. Aequatorialen Ursprungs: die Paria- und Wind- hunde. B. Palaearctischen Ursprungs: die übrigen Hunde- rassen. Mittagspause von 11°/4 bis 1 Uhr: 9. Herr Dr. Herbert Haviland-Field, Zürich, demonstriert die Apparate, die in dem unter seiner Leitung stehenden Concilium Bibliographicum zum Zwecke der zoologischen Bibliographie dienen, und be- richtet über die Einrichtungen und die bisherigen Lei- stungen des Bureau. Er macht dann auf den ganz ausserordentlichen Wert des Dewey’schen „Decimal- Systemes“ aufmerksam, ohne welches man seines Er- achtens überhaupt nicht im stande wäre, das Zettel- system auszuführen. Bei Anwendung dieses Systemes CO werden über 1000 einzelne Einteilungsbegriffe nach einem bestimmten Plan angeordnet, so dass man mit einem bequem zu konsultierenden Schlüssel mit der grössten Leichtigkeit die gewünschten Aufschlüsse sofort findet. Das System hat den ungeheuren Vorteil, dass es schon in mehreren Hunderten von Bibliotheken über die ganze Erde eingeführt worden ist, und dass es sich ebenso gut für Sammlungen als auch für Bibliographien und Biblio- theken anwenden lässt. Sollte in einem Lande wie die Schweiz das System einmal sich überall einbürgern, so könnte man einen einzigen Katalog herausgeben, der für sämtliche Bibliotheken des Landes Gültigkeit haben würde. Ein Werk z. B. über die Lepidopteren von Bayern würde nicht nur in der Bibliographie die Ziffer 575.78 (443) erhalten, sondern diese Nummer würde eben- falls die Katalognummer einer jeden Bibliothek sein, und endlich würde man das Werk selbst im gleichfalls mit dieser Zahl versehenen Bibliotheksrayon finden, falls es überhaupt in der Bibliothek vorhanden ist. Auch in der Sammlung, wenn sie nach Faunen geordnet wäre, würde man die Lepidopteren-Fauna Bayerns ebenfalls in der entsprechenden Abteilung finden. Diskussion: Herr Prof. Studer, Bern. 10. Herr Dr. F. Urech, Tübingen, demonstriert eine im Wärmezwinger erhaltene Aberration von Vanessa- Jo-Schmetterling, die sich durch drei schwarze Flecken im Flügel auszeichnet. 11. Derselbe bespricht die analytisch-chemischen Ergebnisse betreffend „Excremente und Futter von Vanessa-Urticae-Raupen.“ Um zahlenmässig festzustellen, ob der in den Nessel- blättern veränderliche Kieselsäuregehalt — veränder- lich je nach dem des Nährbodens — sich genau ent- sprechend in den Excrementen von Nesseln fressenden Raupen, z. B. Vanessa urticae, wiederfinde, hat der Re- ferent quantitative chemische Analysen gemacht, diese ergaben : a) Dem Standorte A entnommene, bei 110° ge- trocknete Nesseln enthielten 16,63 °/o Asche, darin waren 17,85 °/o oder aufs Ganze berechnet 2,94 °/o Kiesel- säure. — Im bei 110° getrockneten Excremente der von solchen Nesseln fressenden Raupen waren enthalten: 22,22 °/o Asche, darin waren 22,52 °/ oder aufs Ganze berechnet 5,12 °/o Kieselsäure. b) Vom Standorte B entnommene, bei 110° ge- trocknete Nesseln enthielten 16,46 °/ Asche, darin waren 27,34 °/o oder aufs Ganze berechnet 4,38 °/o Kiesel- säure. — Im bei 110° getrockneten Excremente der von solchen Nesseln fressenden Raupen waren enthalten: 26,07 °/o Asche, darin waren 28,85 °/o oder aufs Ganze berechnet 7,44 °/o Kieselsäure. Der Unterschied im Kieselsäuregehalt der Nessel zweier verschiedener Standorte (4 und B) zeigt sich also auch wieder ganz gleich in den Excrementen, er beträgt im Versuche b) (Standort B) das en — 1,49-fache des Versuches a) (Standort. A) für die Nesselblätter. Beim zugehörigen Raupenexcrement beträgt der Kieselsäure- gehalt im Versuche b) das == — 1,45-fache des Versuches a). Es wurde noch durch besondere Analyse des Raupen- körpers festgestellt, dass keine Kieselsäure assimiliert wird, und auch nicht in der bei jeder Mauserung (Häutung) abgestreiften Raupenhaut ausgeschieden wird. Der Aschen- gehalt von 0,367 gr. bei 110° getrockneter Raupenhäute betrug 9,31°/o und war kieselsäurefrei, ebenso sind es auch Puppenhülle und Schmetterlingskörper. ei 12. Herr Prof. Dr. C. Keller, Zirich, macht Mit- teilungen „über die Somalirinder“ und verbindet damit eine Demonstration des dort vorkommenden Schlapphornrindes, das eine Uebergangsform zwischen kurzhörnigen und hornlosen Rindern darstellt. Bei der Rückbildung des Gehörnes atrophieren zunächst die Horn- stiele, während die Hornscheiden durch Vererbung sich erhalten. Beim Laufen baumeln sie an den Seiten des Kopfes. Die kleinhörnige Rasse, welche im Süden des Sanga- bezirkes auftritt, reicht von dem Osthorn bis zum Gebiet der äquatorialen Seen. Wie aus Darstellungen in den Tempelruinen Ober- ägyptens hervorgeht, besassen die Somalivölker ums Jahr 1550 v. Chr. andere, grosshòrnige Rinder mit künstlich gebogenen Hörnern, die von ägyptischen mari- timen Expeditionen dort geholt und in Aegypten impor- tiert wurden. Demnach war die heutige Rinderrasse der Somali- länder ursprünglich nicht in der jetzigen Ausdehnung verbreitet. Diskussion: Herr Prof. Emery, Boiogna, und Herr Prof. Studer, Bern. 13. In Abwesenheit von Herrn Dr. M. Standfuss, Zürich, referiert für denselben Herr Dr. F. Ris, Mendrisio, über einige „Lepidopterologische Hybridations- experimente“ des ersteren. Das g der in Zürich häufigen Saturnia pavonia L. wurde mit dem 9 der beiden andern mitteleuropäischen Saturnia-Arten, Sat. spini und Sat. pyri gekreuzt, und die primären Hybriden Sat. pavonia g x spini 9, so- wie Sat. pavonia gd X pyri 9 erzielt. — Die Ueber- tragung der Merkmale der elterlichen Arten auf die Nachkommen wird beherrscht durch zwei Gesetze: über- — 157 — wiegenden Einfluss der phylogenetisch ältern Art und Ueberwiegen des g° Geschlechtes, so dass der maximale Einfluss dem 9 der phylogenetisch ältesten (spini), der minimale dem © der phylogenetisch jüngsten (pyri) Art zukommt. Die 5 dieser primären Hybriden erwiesen sich durch anatomische Untersuchung als mit normal entwickelten Geschlechtsorganen versehen und durch das Experiment als fruchtbar mit den © der elterlichen Arten. Es wurden so 4 sekundäre Hybriden erzielt: Sat. pavonia g >< spini Q@ X spini 2; pavonia d X spini 9 X pavonia 9; pa- vonia g X pyri 9 X pavonia ©; pavonia d X pyri QX pyri 9. Die 9 der primären Hybriden wurden durch zahl- reiche anatomische Untersuchungen immer unfruchtbar, d. h. mit leeren Ovarien, gefunden. Eine Andeutung von Wiedererlangung der Fruchtbarkeit findet sich bei den © eines Teils der sekundären Hybriden, die öfter eine geringe Anzahl Eier enthalten, welche allerdings bisher nie sich entwickelt haben. Eine eigentümliche Erscheinung bei den sekundären Hybriden ist das häufige Auftreten zwittriger Merkmale an Flügeln und Fühlern.(bisher nicht an den Geschlechts- organen). | Ein letztes Experiment vereinigte durch die Paarung des primären Hybridmännchens S. pavonia g x spini 9 mit S. pyri 9 Eigenschaften aller drei Arten auf je ein Individuum; es wurden von dieser merkwürdigen Kreu- zung 5 vollkommen entwickelte Stücke erzogen; deren Raupen zeichneten sich durch ausserordentliche Varia- bilitàt aus, indem sie in den verschiedenen Individuen den drei Ursprungsarten in ganz verschiedenem Masse ähnlich sahen. Die sämtlichen Hybriden werden demonstriert und — 158: — darauf aufmerksam gemacht, dass mit diesen Serien die Reihe des möglichen noch längst nicht erschöpft ist, da ja nur mit dem 5 einer einzigen Ursprungsart operiert wurde. Entsprechende Experimente mit den 9 der beiden andern Arten sind nicht gemacht; es ist aber nicht abzusehen, warum sie nicht auch erfolgreich ausfallen sollten. 14. Herr Th. Bühler-Lindenmeyer, Basel, macht ornithologische Mitteilungen. a) Beschreibung der in der Schweiz vorgekommenen Kragentrappen, 2 afrikanische, Otis houbara, und 1 asia- tische, Otis Macqueeni. 6) Mitteilung einer geglückten Brut von einem Distelbastardhahn und einer Kanarienhenne. 15. Herr Dr. K. Hescheler, Zürich, spricht über Selbstamputation bei Wirmern. Das Vermögen der Autotomie ist im Tierreiche weit verbreitet und gerade unter den Würmern finden sich eine Menge Beispiele, die dies zeigen. Referent berichtet speciell von der Selbstamputation bei Regen- würmern, bei denen er dieselbe bei Gelegenheit von Unter- suchungen über das Regenerationsvermügen beobachtet hat. Die Autotomie ist unter den Lumbriciden allge- mein verbreitet, und es sind dieselben Reize, welche die amputierenden Bewegungen hervorrufen, wie bei den Formen, bei welchen diese Erscheinung schon genauer untersucht wurde, so Krabben, Echinodermen, Eidechsen etc. Es hat sich herausgestellt, dass die Regenwirmer nicht im stande sind, in den vordern Partien des Körpers (etwa vorderes Drittel oder Hälfte) die Selbstamputation auszuführen, mögen die Reize von einer Art sein, wie sie wollen (Verletzungen, Wirkung chemischer Mittel, elektrische Reize oder andere). Eine genaue Grenze lässt sich nicht bestimmen; doch wurde sie für einzelne Arten etwa beim 40. bis 50. Segment gefunden. Inner- halb der amputationsfähigen Zone kann die Abschnürung zwischen zwei beliebigen Segmenten erfolgen. Würmer, denen die vordersten Segmente fehlen, ja noch mehr, hintere Hälften für sich, oder beliebige Mittelstücke, sind im stande zu amputieren; dabei zeigt sich eine . bestimmte Orientierung im Sinne von vorn und hinten, indem die Reaktion nur auf Reize erfolgt, die vom hintern Ende des Stückes ausgehen. Experimente, die der Referent bei einer Polychaeten- form: Nephthys scolopendroides, anstellte, gaben ganz ähnliche Resultate, speciell zeigte sich auch das Vor- handensein einer vordern Grenze des Amputations- vermögens, die auch in der Gegend des 40. oder 50. Segmentes liegt. 16. Herr Prof. Dr. A. Lang, Zürich, demonstriert den Mammutfötus von Niederweningen. 17. Herr Prof. Studer macht die Mitteilung, dass Herr Baron Jules de Guerne, membre honoraire de la Societe helvetique des sciences naturelles, dieser Gesellschaft den Vol. 8 du „Bulletin de Pêche et de Pisciculture pratique: Etangs et rivières, année 1895“ als Geschenk überreicht hat. Er verdankt die Schenkung bestens. Schluss 4 Uhr. — 160 — K. Sektion für Anatomie und Embryologie. Sitzung Dienstag, den 4. Aug. 1896, vormittags 81/2 Uhr, im Auditorium des Anatomiegebäudes. Einführende: Herr Prof. Dr. Ph. Stöhr, Zürich. , Dr. W. Felix, Zürich. Präsident: n Prof. Dr. Ph. Stöhr, eZ urcr Sekretär : Dre WESH 1. Mr. le Prof. E. Bugnion, Lausanne, présente quelques observations sur le développement du cerveau de l’Iguane (I. tuberculata). Les embryons qu'il a eu à sa disposition, longs de 31/2 mm (mesure de l'embryon non déroulé) proviennent d’une seule femelle capturée le 20 février 1896 près de Riofrio (Colombie) et tuée le 22 à bord du yacht sChazalie“, dans le golfe de Santa Marta. Les ovi- ductes renfermaient ensemble 26 œufs blancs, allonges, entourés d’une coque molle, élastique, assez résistante, mesurant environ 4 sur 2! cm. L’aire vasculaire se voyait par transparence comme une tache rougeàtre, à travers la coque. Les embryons, fixés au moyen du sublimé acétique, ont été conservés dans l'alcool. Quelques-uns d'entre eux, traités au retour (mai 1596) par le carmin bora- cique alcoolique et le iodgrün, furent inclus dans la parafine et coupés au microtome en séries sagittales, frontales et transverses. Le tube neural fortement courbé sur lui-même dans la région du cerveau moyen offre un cerveau antérieur, un c. intermédiaire, un c. moyen et un arriere-cerveau, déjà bien différenciés. La membrane o»turatrice est SO gg o très mince, la lame cérébelleuse (cerveau postérieur) relativement peu développée. Le plafond du cerveau intermédiaire (ce segment est relativement étroit et allongé) offre deux légères bosselures, l’une antérieure, l’autre postérieure, bien visibles sur les coupes sagittales. De la plus antérieure de .ces bosselures se détache sur la ligne médiane un diverticule (évagination épiphysaire) dirigé en avant et terminé en cul de sac. Encore simple chez quelques embryons, ce diverticule présente chez d’autres sujets un étranglement annulaire qui indique la séparation prochaine de son extrémité; chez d’autres embryons (appartenant à la même portée), l'extrémité du diver- ticule, entièrement séparée de sa base, apparaît sur la coupe sous forme d’une vésicule arrondie, isolée du tube neural; cette vésicule est la première ébauche de l'œil pineal. Ce mode de formation de l'œil pinéal chez l'Iguane a été déjà décrit par Mr. de Klinckowström de Stock- holm, sur des embryons un peu plus âgés (Anat. Anz. 1893, p.289). Les observations de cet auteur concordent exactement avec celles de Mr. Bugnion. Ce mode de développement diffère au contraire de celui qui a été décrit par Mr. Béraneck de Neuchâtel chez l’orvet et le lézard, animaux chez lequels l’épi- physe et l'œil pinéal se forment de deux évaginations distinctes. Le plancher de l’arrière-cerveau (moélle allongée), déjà fort épais et bien développé, offre une structure particulièrement intéressante. Il forme de chaque côté de la ligne médiane, cinq plis ou renflements, disposés en série régulière, semblables les uns aux autres, sé- parés par des incisures ou étranglements bien accusés. Ces renflements, faciles à observer sur les coupes sagit- 11 — 162 — tales, ainsi que sur les séries frontales (parallèles à la direction du cerveau rhomboïdal) sont dus en partie à un plissement de la paroi, mais aussi et surtout à la disposition des petites cellules nucléées qui constituent la couche interne du tube neural. Ces petites cellules qui sont accumulées en masses compactes et superposées en assises multiples au niveau des renflements, sont au contraire clairsemées au niveau des incisures, de sorte, que les renflements paraissent séparés par des bandes claires et que l’ensemble de cette disposition donne nettement l'impression d'une segmentation de l'axe nerveux. C'est d’ailleurs bien ainsi que Mr. Béraneck a en- visagé ces formations chez le lézard et le poulet, où il les a décrites le premier sous le nom de replis mé- dullaires (Rec. zool. suisse, I, 1884 et IV, 1887). Le cerveau antérieure, le c. intermédiaire, le c. moyen et la lame cérébelleuse, pouvant être considérés comme 4 névromères primitifs, les renflements du cerveau rhomboïdal représenteraient les cinq segments suivants ; (l'encéphale entier deriverait de neuf névromères, cor- respondant chacun à une paire de nerfs. Il faut remar- quer toutefois que le tube neural de l’Iguane n offre plus de névromères distincts en arrière du quatrième ventricule et se prolonge jusqu'à la queue comme un simple cordon cylindrique sans renflements n1 étrangle- ments. La communication de Mr. Bugnion a été suivie d'une démonstration de préparations microscopiques et de figures coloriées, représentant le développement du cerveau chez diverses espèces de reptiles. Diskussion: Herr Geh.-Rat Prof. Dr. W. His und Herr Prof. Dr. S. Ch. Minot. 2. Herr Geheimrat Prof. Dr. v. Kölliker, Würz- — 169, burg, spricht über die „Zellen der Molekularlage des Cerebellum.“ Diese Elemente waren bis jetzt, mit Ausnahme der von ihm sogenannten grossen Korbzellen, sehr wenig bekannt. Nun fand aber Herr Kölliker beim Kaninchen und beim Menschen dieselben an nach der Methode von Hoyer statt mit Osmium mit Formol behandelten Stücken vortrefflich gefärbt, mit allen ihren Ausläufern sichtbar. Dieselben sind überall reichlich mit Dendriten versehen, die bei den oberflächlichen Elementen bis an die Ober- fläche der Molekularlage gehen. Die nervösen Fortsätze verhalten sich wie bei den grossen Korbzellen, laufen z. T. auf grosse Strecken horizontal, z. T. direkt einwärts. Im weitern Verlaufe verhalten sich dieselben wie die der grossen Korbzellen und geben ebenfalls Aeste an die Purkinje’schen Zellenkörper ab, sodass Herr v. Kölliker die Ueberzeugung gewann, dass alle Zellen der Molekular- lage Beziehungen zu den Purkinje’schen Zellenkörpern besitzen. Noch erwähnt Herr v. Kölliker, dass vor kurzem im Juliheft des Arch. f. mikr. Anatomie Dogiel an mit Methylenblau gefärbten Objekten des Cerebellum kleiner Säuger im wesentlichen dieselben Bilder der Zellen der Molekularlage erhielt. Diskussion: Herr Prof. Stöhr. 3. Herr Prof. Dr. S. Ch. Minot, Boston: ‚Zur Kenntnis der Riechlappen.“ Der Riechlappen gehört dem rostralen Ende der dorsalen Zone des Hirnrohres an. Dafür sprechen drei Verhältnisse. 1) Die Stellung der Petromyzonoberlippe, die unterhalb der Hypophyse sich befindet. Dieselbe Lippe findet man auch bei Amniotenembryonen. Sie stellt bei allen Wirbeltieren das vorderste Ende des Darm- rohres dar, und markiert auch das vorderste Ende des SETT e Hirnrohres auf der ventralen Seite. Die Kupffer’sche Ansicht, wonach man im Neuroporus das Vorderende des. Hirns suchen muss, ist nicht anzunehmen. 2) Der Verlauf der interzonalen Furche (Sulcus Monroi), indem die Furche unterhalb des Foramens Monroi und des Riechlappens endigt. 3) Die Histogenese des Riech- lappens, wonach derselbe sich als ein modifizierter Teil der Hirnrinde zu erkennen giebt. — Nach den noch nicht vollendeten Untersuchungen des Vortragenden, setzt sich die Schicht der Pyramidenzellen auf den Lappen fort, und es können die Pyramidenzellen zeitlebens, wenn auch mehr oder weniger deformiert im Lappen er- kannt werden; ferner entstehen aus dem Randschleier die Schichten der Mitralzellen, der inneren Fasern, der Glo- meruli, und der äusseren Fasern. Der genaue Vergleich der Zellen dieser Schichten mit den Zellen des Rand- schleiers der ausgebildeten Hirnrinde ist noch zu vollenden. Diskussion: Die Herren Prof. His, Prof. Strasser und Prof. Minot. 4. Mr. le Prof. Dr. A. Eternod, Geneve: Sur un œuf humain de 16,3 mm avec embryon de 2,1 mm (Utérus et annexes). La pièce dont je vais avoir l’honneur de vous entre- tenir a beaucoup de chance d'être normale; elle a été recueillie par MM. les docteurs Dupraz et Galais dans une autopsie médico-légale, chez une fille d’auberge, àgée de 22 ans, morte avec tous les symptômes d'un em- poisonnement aigu, et qui avait déjà eu un enfant trois ans auparavant. D'après le dire d'une amie, dernières règles 15 jours avant la mort. L’uterus me parvint enveloppé dans du protective et l'œuf dans une solution de phénol à 5 °/, douze jours us seulement après l’autopsie. Malgré cela, belle conser- vation de la pièce. A l’autopsie, l'œuf avait quitté sa loge naturelle dans la décidue et avait glissé jusqu'au col. Je renonce pour aujourd’hui, vu le peu de temps dont je dispose, à parler avec details de l’utérus avec ses décidues et de l’ovaire avec son superbe corps jaune. Je me borne à vous mettre sous les yeux l'original et des photographies stéréoscopiques de cette pièce remar- quable; et je vous parlerai surtout de l’œuf et de l’em- bryon qu'il renferme, en traitant ici surtout de la forme extérieure que j'ai étudiée par l’observation directe et au moyen de la photographie, ainsi que par les méthodes de la reconstruction graphique et plastique. L'œuf à l’état frais était de forme ovalaire. Pourvu de villosités sur toute sa surface, plus dé- veloppées sur l’une des faces, il mesurait 16,3 mm, 14,0 mm et 12,0 mm. Il avait un poids de 1 gramme, 255 milligrammes; ce poids est probablement un peu fort, car l’oeuf était gonflé, tendu et très dur, phénomène dû assurément à la macération dans le liquide de conser- vation. Je fais circuler ici des épreuves stéréoscopiques obtenues au moyen de mon grand appareil universel. Les photographies sont très précieuses pour le travail ultérieur quand la pièce a été microtomée. Sur l’une d'elle, j'ai pu même faire une découverte rétrospective : vous remarquerez une orientation particulière des vil- losités qui indique l’endroit précis où l'œuf a dû se fermer et la place occupée par le point d'attache de l'embryon avec le chorion. Dans l'intérieur de l'œuf se trouvait un bel em- bryon dans un état de conservation parfaite fixé par son pédoncule amniotique, allantoïdien ou abdominal (Bauchstiel de His) qu'il vaudrait mieux appeler tout simplement pédicule embryonnaire. e de Voici quelques dimensions prises à l’état frais: longueur totale, de la tête à l'extrémité du pédoncule . 3,3 mm longueur -de Fembryon,.. ei ale longueur de la tête . . . 0,75 mm Après fixation à la nn di Kleine g, à l’al- cool à 70° et coloration au Carmin boracique à l’alcool, je fais une nouvelle série de mensurations. La longueur totale est descendue à 2,9 mm, mais le racourcissement tombe surtout sur le pédoncule ; les dimensions ci-dessus pour l'embryon restent les mêmes. Voici quelques unes des mensurations complémen- taires : longueur de larégion ducœur . ... 0 RA capuchon caudale se ire ee longueur de l’ouverture omphalo- tone SR A ts Le oui Ensuite la pièce a été imprégnée à la paraffine et coupée au microtome Giltay en série, à raison de 100 coupes par millimètre. Sauf une lacune d’une dizaine de coupes vers la base du cœur, l'opération réussit très bien. L’embryon proprement dit intéresse 211 coupes, ce qui prouve qu'il n’a pas varié de dimensions sous l'influence des réactifs. Examiné au microscope, le chorion et les villosités présentent partout la double couche épithéliale signalée par tous les observateurs dans ces dernières années, doublée intérieurement d’une couche myxoma- teuse mésodermique. On voit souvent la coupe de vais- seaux sanguins dans les villosités. L'état de conservation de l'embryon est excellent, non seulement au point de vue des formes extérieures, mais aussi au point de vue histologique. Jen fais des reconstructions graphiques et plastiques à l'échelle de 50:1 et de 100:1, que je vous présente ici. Par son aspect général, il rappelle beaucoup celui dont notre collègue Mr. Kollmann a donné la description extérieure, d’après une piece à l'alcool provenant du Musée de Bâle —. ON — qui avait 13 protovertèbres et mesurait 2,5 mm. (Die Körperform menschlicher, normaler und pathologischer Embryonen, fig. 1 et 2, embryon de Bulle, Dr. Perroulaz.) Le nôtre n'en a que huit de distinctes. A noter: une double courbure de l’axe embryonnaire qui fait regarder la tête un peu à droite et la queue à gauche. La tête et l’extrémité caudale sont distinctes et isolées sous forme de capuchons bien développés. La première donne une image générale tout-à-fait identique à celle de l'embryon de Kollmann. Il y a un sinus buccal bien dessiné. La plaque médullaire dans la région de la tête présente des rudiments d'indications des vésicules cérébrales; elle est largement ouverte, évasée, étalée et incurvée sur elle- même; elle n'est réduite à l'état de canal que sur une portion du tronc. Dans cette partie le tronc de l'embryon présente une courbure concave en arrière, première ébauche de la coudure si accentuée qui appa- raîtra plus tard pendant un certain temps de son déve- loppement. La formation caudale fait voir de nouveau le canal médullaire ouvert. Dans la fourchette neurale il y a un blastopore, traversant le toit du mésentéron sous forme d’un canal distinct, futur canal neurentérique. Au niveau de la future: troisième vésicule cérébrale, il y a une belle ébauche de ganglion, probablement le ganglion du trijumeaux. Extérieurement, la partie dorsale de l’embryon accuse les reliefs connus, surtout celui du canal neural dans la partie fermée de celui-ci; je me propose de continuer l'étude de cette région qui me paraît avoir en outre des formes spéciales très détaillées. Du côté du tube intestinal, le pharynx est bien isolé et aplati d'avant en arrière suivant la forme habi- tuelle. La cavité intestinale communique avec la vési- cule ombilicale par une fente allongée et assez étroite, — 168 — difficile a estimer exactement, car la vesicule ombili- cale presentait une petite dechirure et etait degonflee. La corde dorsale, composée de deux à trois assises cellulaires, est pour ainsi dire encore étalée sur toute sa longueur en lame. Sur une partie de son parcours, surtout du côté céphalique elle est intimément soudée à la formation neurale par un pont de substance fonda- mentale d'aspect gélatineux, homogene et transparent. A son extrémité blastoporique elle se présente comme une ébauche d'un canal cordal. Sous la face inférieure du bourgeon caudal, il y a un ,bouchon cloacal“ con- stitué par un amas de cellules épithéliales. Si l’on sup- pose par la pensée celle-ci enlevée il resterait une sorte de fente longitudinale aboutissant dans un sillon (dernier prolongement de ligne primitive ?). L’amnios, sauf a la partie caudale, est très étroit et plaque assez exactement sur les formes embryon- naires. Il a un prolongement caudal s’avancant le long du pédicule dans la direction du chorion. On lui dis- - tingue un ou deux vaisseaux sanguins spéciaux. Le pédicule abdominal a son aspect et sa structure clas- siques. Formé essentiellement par du tissu myxomateux mésodermique, il renferme un canal allantoïdien étroit, onduleux et atteignant à peine le niveau du chorion; il présente en outre les vaisseaux sanguins se rendant de l'embryon au chorion. Les formations embryonnaires et le pédicule sauf au point d'attache de celui-ci, sont partout séparées du chorion par un espace cœlomique externe bien dé- veloppé. Dans sa partie médiane, l'embryon commence à se fissurer pour constituer un espace coelomique interne. Les rapports des feuillets et des organes primitifs vis-à-vis du blastopore sont remarquables, comme dans l'embryon décrit par nous au congrès de Rome; les trois 169 — feuillets, la formation neurale et le rudiment cordal viennent toutes. converger vers la masse cellulaire embryonnaire commune qui entoure le protostome (futur canal neurentérique). Nous nous proposons de continuer l'étude détaillée de toutes ses parties qui n’est encore qu'à l’état d’ebauche. 5. Herr Dr. Stauffacher, Frauenfeld: , Die Ur- niere von Cyclas cornea Lam.“ Ueber die Urniere bei Lamellibranchiern liegen bis jetzt nur zwei Angaben vor: Hatschek konstatierte sie bei Teredo, Ziegler bei Cyclas cornea. Auch diesen beiden Forschern gelang es indes nicht, Anfangs- und Endteil des Organs sicher festzustellen. Die von mir an Cyclas cornea Lam. neuerdings ge- machten Untersuchungen ergaben über die Urniere folgendes : Die Urniere ist ein charakteristisches Organ des Trochophorastadiums des Embryo. So viel ich bis jetzt an einer sehr grossen Zahl von Präparaten habe sehen können, ist nur eine Urniere vorhanden und zwar kon- stant diejenige der linken Hälfte. Das Organ ist nicht rudimentär, sondern tritt sofort nach seiner Ausbildung in Funktion. Den Hauptteil repräsentieren zwei grosse, eng aneinander liegende Zellen, die unmittelbar hinter dem Cerebralganglion liegen. Sie stehen unter einander in Kommunikation. Beide Zellen verlängern sich in trichterförmige Fortsätze. Der eine derselben erstreckt sich nach hinten und unten und findet Anschluss an eine wimpernde Zelle, die sich in die Leibeshöhle (I. Schizocoel) öffnet. Einige indifferente Zellen befestigen diesen Teil der Urniere an der Leibeswand. Der Trichterfortsatz der andern grossen Zelle er- streckt sich nach oben und vorn und mündet durch einen feinen Kanal in ein kleines Bläschen, das direkt über dem Cerebralganglion in der „Kopfblase“ liegt. Der Eintritt des Kanälchens in diesen Raum ist durch ein jederseits auftretendes färbbares Körperchen scharf markiert. Von hier wendet sich ein feiner Kanal etwas nach oben und mündet in einer kleinen Einbuchtung des Ectoderms nach aussen. Der gegen den Wimpertrichter sich erstreckende Fortsatz der (untern) grossen Zelle trägt einen Strudel- apparat, bestehend aus einer langen Geissel. Auch in dem nach oben und vorn sich wendenden Trichter kann man, wenn auch weniger deutlich, einzelne kurze Wimpern konstatieren. Die Urniere entsteht zum grüssten Teil aus sehr amöboiden Mesoderm- (Mesenchym-) Zellen. Nur der in der Kopfblase liegende Teil verdankt seine Bil- dung den Ectodermzellen. Die Mesenchymzellen treten unter einander durch lange Fortsätze in Verbindung und der Vacuolenreichtum dieser Elemente befähigt sie zur Bildung intracellulärer Kanäle und Lücken: Das Kanalsystem der Urniere von Cyclas cornea ist intra- cellulär. 6. Herr Dr. Bühler, Würzburg: „Struktur- elemente in Nervenzellen.“ Im Aufbau der Ganglienzelle finden wir wie in jeder Zelle zwei struktuell verschiedene Teile: Kern und Protoplasma. Ich habe mich fast ausschliesslich mit letzterm beschäftigt und kann daher über den Kern dem allgemein Bekannten nichts Neues hinzufügen. Von den protoplasmatischen Zellteilen zeigen Zellkörper und Dendriten prinzipiell gleiche Struktur, während der nervöse Fortsatz sich in mancher Hinsicht different verhält. Die Elementarteile im Protoplasma der Nerven- zellen sind von zweierlei Art: Körner und Fibrillen. Erstere kommen dem Zellkörper und den Dendriten zu, EEE letztere sind am deutlichsten im Achsencylinder, doch fehlen sie auch in den übrigen Zellteilen nicht. Die Körner sind ein Gegenstand eifrigen Studiums geworden, seit hauptsächlich Nissl ihre Bedeutung in der Funktion der Zelle hervorgehoben hat. Ihre specielle Art sich zu färben, ihre Gruppierung, Grösse und Form hat zur Unterscheidung verschiedener Arten von Körnern geführt. Indessen trotz ihrer Wichtigkeit für die Funktion der Zelle kann ich einen notwendigen Teil der Zellstruktur von allgemeiner Bedeutung nicht in ihnen erblicken, schon deswegen, weil sie in manchen Zellformen, speciell jugendlichen, fehlen, dann auch, weil sie in der gleichen Zellart in verschiedener Ausbildung auftreten. Auch die Anordnung der Fibrillen ist in den ver- schiedenen Ganglienzellenarten zum Teil verschieden. Um nicht das Gebiet meiner Besprechung allzusehr aus- zudehnen, will ich mich mit Beschreibung der Spinal- ganglienzellen bei Batrachiern begnügen. Untersucht wurden hievon speciell Rana esculenta und Bufo vulgaris, und zwar wurden die Spinalganglien in Flemmingscher Lösung oder Sublimat fixiert, in Serienschnitte von höchstens 10 u Dicke zerlegt, nach der Heidenhain- schen Eisenhämatoxylinmethode und mit verschie- denen Anilinfarben gefärbt. Die Fibrillen sind z. T. äusserst fein und lassen sich daher speciell bei körner- reichen Zellen, oder mit ungeeigneten Färbemethoden kaum erkennen. Sie sind in drei Hauptsysteme geordnet. Zum Studium des einen Systems sind Schnittpräpa- rate nicht geeignet. Es gehört dies der Zelloberfläche an, und bildet anscheinend über die ganze Zelle hinweg Parallelkreise, die gegen die übrige Peripherie manchmal etwas vertieft erscheinen. Wahrscheinlich sind dieselben identisch mit dem oberflächlichen Parallelkreis-System, das Dogiel vor kurzem von Spinalganglienzellen der Katze beschrieb. Möglich dass sie dieselbe Bedeutung haben, die ich für die oberflächlichen Parallelfasersysteme von Gehirnzellen der Eidechse fand, nämlich dass sie organischen Radien zur Anheftung dienen. Ein anderes Fibrillensystem leitet sich vom Achsen- cylinder her, dessen Fasern an einer körnerfreien Stelle, dem Polkegel (Flemming), in den Zellkörper eintreten. Man findet bei gewisser Schnittrichtung neben dem stets peripher liegenden Kern ein Gebilde, das anschei- nend aus konzentrischen Kreisen besteht, deren Zentrum von mehr oder weniger zahlreichen, bei Heidenhain’scher Färbung schwarz erscheinenden Punkten gebildet wird. Hierauf hat zuerst v. Lenhossek aufmerksam gemacht, ebenso darauf, dass der Kern in der Richtung nach diesem Gebilde hin, häufig abgeplattet, oder mit Delle versehen ist. Doch hielt er dasselbe für Centrosomen mit Attraktionssphäre. Es zeigt sich aber bei näherer Betrachtung, dass die Ursache dieses Phänomens in Fibrillen zu suchen ist, die spiralig von aussen nach dem Zentrum hin verlaufen, und dadurch mit den da- zwischen liegenden Streifen körniger Substanz den Ein- druck der konzentrischen Kreise hervorrufen. In der Mitte angelangt, ändern die Fibrillen ihre Richtung und erscheinen dann quergeschnitten als Punkte, ebenso die Körnerstreifen. Ich habe dies zuerst an Präparaten meines Kollegen Heidenhain gesehen, und nachher an eigenen Präparaten vom Frosch und von der Kröte als Regel gefunden. Verfolgen wir das Gebilde durch die Reihe der Serienschnitte einer Zelle, so finden wir, dass es nicht dem Durchschnitt einer Kugel, sondern dem Querschnitt eines Stranges entspricht, in der Seiten-. ansicht gesehen als dunkleres Band einen grossen Teil der Zelle durchsetzt. Auch dieser Strang wurde vor mir von Heidenhain gesehen. An geeigneten Schnitten, — Io die sich indessen aus verschiedenen Griinden nicht mit wünschenswerter Häufigkeit finden, sieht man, wie aus dem eintretenden Achsencylinder periphere Fasern sich ablosen und zu den eben beschriebenen Spiralfasern werden. Anderseits gehen auch Fasern des Achsen- cylinders in den Zentralstrang über. Es würden also die Fasern des Achsencylinders in der Zelle vom Spinal- ganglion von Frosch und Kröte folgenden Verlauf haben: Ein peripherer Teil der Fibrillen läuft anfangs im Zell- körper oberflächlich, um dann in Spiraltouren ins Innere der Zelle zu dringen und dort umbiegend in konpaktem Strang zum Achsencylinder zurückzukehren. Diese An- nahme habe ich an Präparaten bestätigt gefunden. Ob dieser Faserverlauf in Beziehung steht zur Spaltung des Achsencylinders in einen zentralwärts und einen peripher verlaufenden Teil, weiss ich nicht, hoffe aber Anhaltspunkte hiefür finden zu können. Ein drittes, selbständiges Fasersystem bildet die Grundlage der Zellstruktur in Ganglienzellen wie in andern Zellen. Es sind dies die organischen Radien Heidenhains, die von der Zelloberfläche aus nach dem organischen Mittelpunkt der Zelle ziehen und dort an einem oder mehreren (als Maximalzahl habe ich 3 ge- funden) Zentralkörpern sich anheften, und mit Ver- dickungen die sie alle im gleichen Abstand vom „Mikro- zentrum“ d. i. der Zentralkörpergruppe tragen, die Attraktionssphäre abgrenzen. Sie sind von grösster Feinheit und darum selten vollständig zu sehen, durch- setzen aber auch das Spiralfasersystem gradlinig. Die Zentralkörper liegen nicht, wie v. Lenhossek geglaubt hat, im Zentrum der Spirale, sondern ganz dicht am Kern, oft in dessen Delle eingebettet, wodurch sie auch beim Nichtsichtbarsein organischer Radien vor andern Körnern charakterisiert sind. PA Diskussion: Herr Prof. His und Herr Prof. Martin. 7. Herr Prof. Dr. C. Emery, Bologna bespricht die in seinem Laboratorium ausgeführten Untersuchungen von Frl. Emma Bortolotti: „Über regelmässig auf- tretende Hautfalten bei Embryonen und Jungen der Ratte (Mus decumanus). Solche Falten er- scheinen zuerst als metamere Gürtel am Rumpf. Später tritt vorübergehend eine laterale Falte auf, welche ein dorsales Schild von der Bauchhaut scheidet. Eine andere Falte begrenzt ein Scapularschild, das wiederum in 6 breite Querbänder geteilt wird. Alle diese Falten be- kommen später einen komplizierten, unregelmässigen und verästelten Verlauf und verschwinden endlich da- durch, dass sie zu den die Felderung der Haut zeichnen- den feinen Falten werden. Am Schwanz treten, abge- sehen von den feinen Schuppenringen, breite Hautringe auf, desgleichen an den Extremitäten. — Ähnliche Er- scheinungen werden auch an andern Säugetieren beo- bachtet. Auf Grund der auffallenden Ähnlichkeit, welche die besprochenen Faltenbiidungen mit den Falten am Hautpanzer der Gürteltiere und der Krokodile darbieten, darf angenommen werden, dass jene Bildung vorüber- gehenden Spuren oder Rudimenten eines Knochenpanzers entsprechen, welchen die Ursäugetiere besassen und von ihren reptilienartigen Ahnen geerbt hatten. Diskussion: Herr Prof. Eternod. 8. Herr Zimmermann demonstriert: a) Präparate der Fundusdrüsen- vom Magen der Katze und des Hundes, die nach Golgi behandelt sind. Die Stücke waren nach der Imprägnierung eingebettet in Parafin, dann geschnitten (10—15 « dick); dann wurden die Schnitte mit Schwefelwasserstoff fixiert. (1 Tropfen Schwefelammonium auf ca. 20 cm? Alkohol absol.), dann mit Hämatoxylin und Eosin nachgefärbt. 2a Man sieht deutlich, dass die Secretgänge der Belegzellen nicht an der Zell-Oberfläche, sondern im Protoplasma zwischen Kern und Oberfläche liegen. An einem Prä- parat des Hundes sieht man eine Belegzelle in zwei Tubuli ihr Sekret ergiessen. Es liegt also eine nur durch eine Zelle gebildete Anastomose zwischen zwei Tubuli vor. b) ein Präparat vom Magenfundus des Pferdes. An vielen Stellen sieht man mehr oder weniger reich- liche Anastomosen zwischen den Drüsenschläuchen. Man sieht auch deutlich die Drüsenlumina zusammen- hängen. Jedenfalls handelt es sich hier um sekundäre Verhältnisse. c) Präparate von der Leber des Rindes, nach Golgi behandelt. Färbung der fixierten Schnitte mit Alauncochenille. Man sieht in ausgedehnter Weise die Gallencapillaren Netze bilden. In jeder Masche steckt. eine Zelle. L. Sektion für Medizin. Sitzung den 4. Aug. 1896, vormittags 8 Uhr, im Operationssaal der chirurg. Klinik. Einführende: Herr Prof. Dr. Krönlein, Zürich. » Brof. Dr. Hs. v.. Wyss, Zuriehe Präsident: „. Prof. Dr. A. Soein, Basel. Sekretär: „».Dr. Horner, Zürich. 1. Herr Prof. Dr. Erismann, Moskau: „Die Brot- surrogate in Hungerszeiten und deren Aus- nützung im menschlichen Darme.“ Von der Ansicht ausgehend, dass der chemische Bestand eines Nahrungsmittels bei seiner Beurteilung nicht das allein Entscheidende sei, habe ich einen meiner Schüler, den russischen Militärarzt Dr. N. Popoff, ver- anlasst, Ausnützungsversuche mit zahlreichen Brot- surrogaten zu machen, die während der Hungerperiode der Jahre 1891/92 in einem Teile Russlands von der Bevölkerung genossen oder von verschiedenen Seiten empfohlen worden waren. Die Untersuchungen wurden mit den nötigen Kautelen an zwei jungen Soldaten ange- stellt. Im ganzen waren es 16 Parallelversuche. Die geprüften Brotsurrogate lassen sich in drei Gruppen einteilen: I. Gruppe — solche Stoffe, die an und für sich sehr nahrhaft sind und unter gewissen Verhältnissen, auch abgesehen von Misswachs oder Hungerszeit, zur Brotbereitung benutzt werden können. Hieher gehören IE Erbsenmehl, Buchweizenmehl und Maismehl. Die aus einer Mischung dieser Mehle mit Roggenmehl bereiteten Brote stehen in ihren Eigenschaften als Genussmittel hinter dem reinen Roggenbrote zurück; die Ausnützung des Stickstoffs derselben im menschlichen Verdauungs- traktus ist sehr gut (77—S0 °/o); dennoch kann der Körper bei ausschliesslicher Ernährung mit einem dieser Surrogate nicht auf seinem Stickstoffgleichgewichte er- halten werden (täglicher Stickstoffverlust = 2,2 gr.). II. Gruppe — Kombinationen von Roggenmehl mit Produkten, die zwar zur Brotbereitung gewöhnlich nicht . verwendet werden, grossenteils aber wertvolle Lebens- mittel sind: Hafer-, Hirse-, Gersten-, Kartoffelmehl; so- dann Presskuchen von Sonnenblumensamen, Zuckerrüben- rückstände und dergl. Diese Brotsurrogate sind als Genussmittel schlechter als das reine Roggenbrot und besitzen nicht dessen angenehmes Aroma; sie werden schon am dritten Versuchstage mit einigem Widerwillen ge- nossen. Die Ausnützung der Eiweissubstanzen beläuft sich im Mittel auf 70°/o; der Stickstoffverlust beträgt täglich 2,3 Gramm. III. Gruppe — die eigentlichen Hungerbrote: Mischungen von Roggenmehl oder Kleie mit Mehl aus Samen von Chenopodium album und Polygonum Con- volvulus, Strohmehl, Eichelmehl, Schilf und dergl. Diese Substanzen sind teilweise sehr reich an Nährsubstanzen (Eiweiss, Fett), namentlich betrifft dies die Samen der genannten Pflanzenarten. Dennoch ist des grossen Ge- haltes an Pflanzenfasern wegen die Ausnützung der stick- stoffhaltigen Substanzen eine sehr ungünstige (41—63°/0) und die Versuchspersonen verloren täglich im Mittel 4,5 gr. Stickstoff vom Körper. Die Brote sind widerlich, äusserst schwer geniessbar und enthalten teilweise toxische oder mechanisch reizende Substanzen (Chenopodium, Stroh). 12 2. Herr Prof. Dr. A. Socin spricht „über die Bedeutung der Castration bei der Behandlung der Prostratahypertrophie.“ Die Behandlung der P. H. ist bisher so wenig be- friedigend gewesen, dass jeder neue Vorschlag in dieser Beziehung zu begrüssen ist. Daher die rasche Verbreitung der von Ramm und White zuerst empfohlenen Cast- ration. Die theoretische Begründung dieser Ope- ration stützt sich auf Experimente und Beobachtungen, welche bei Mensch und Tier eine enge Beziehung zwischen Samen- und Vorsteherdrüse nachzuweisen scheinen. Der frühzeitige Verlust oder angeborne Mangel der Hoden wirkt hemmend auf die Entwicklung der übrigen Genital- organe. Dieser Satz gilt für die Prostata am wenigsten. Vortragender weist an Präparaten nach, dass die An- nahme eines gänzlichen Schwundes der Vorsteherdrüse bei Castraten nicht richtig ist. Aber auch wenn dieser Schwund ein konstanter wäre, würde es nichts beweisen für die Rückbildung der hypertrophierten P. nach der Castration bei alten Männern. Man berief sich daher auf die Analogie zwischen Prostata und Uterus und auf die Ähnlichkeit zwischen Uterussarcom und Prostata- knoten. Beide Annahmen beruhen aber auf unrichtigen oder nicht gut gedeuteten Thatsachen, sodass im Ganzen die theoretische Begründung der neuen Behandlung auf schwachen Füssen steht. Die klinische Beobachtung widerspricht sich vielfach und wird nicht immer mit der nötigen Genauig- keit und Objektivität mitgeteilt. Vortragender warnt davor, jetzt schon aus der bestehenden Statistik bindende Schlüsse ziehen zu wollen. Seine eigenen Erfahrungen, sowie die von Prof. Krönlein, Kraske, Czerny sind nicht dazu angethan, für das neue Verfahren zu begeistern. Doch lässt sich auf der andern Seite eine stattliche MIR Anzahl von vollverbirgten Erfolgen nicht in Abrede stellen, ohne dass der wahre Grund dieser auffallenden Unterschiede scharf zu formulieren ist. — Jedenfalls ist zur Stunde die Angelegenheit nicht spruchreif, und bei der masslosen Anpreisung der Castration und ihrer Sur- rogate in der Tageslitteratur ist es nitzlich, die Kehr- seite der Frage zu beleuchten. Denn es liegt die Gefahr nahe, dass bei der leichten Ausführung des Eingriffs der in diesen Dingen weniger Erfahrene sich verleiten lasse, ohne genaue Diagnose und ohne scharfe Indikations- stellung zu einem Mittel zu greifen, welches dem Kranken eine nutzlose und nicht gleichgiltige Verstümmelung, ihm selbst aber das unangenehme Gefühl tiefer Be- schämung bringen dürfte. Diskussion : Herr Prof. Dr. Krönlein und Herr Prof. Dr. Ribbert. 3. Herr Prof. Dr. E. Ziegler, Freiburg 1. Br., teilt einige „Beobachtungen über Wundheilung nach verschiedenen Verletzungen“ mit. Ätzung der Zunge mit Trichloressigsäure bewirkt einen Schorf, der nach drei Tagen sich abstösst, worauf die Wunde in 10 —12 Tagen abheilt. In der Haut wird dagegen der durch Trichloressigsäure gebildete Schorf erst m 18—20 Tagen abgestossen. In der Umgebung des Schorfes in der Zunge ist das Gewebe von Lympho- cyten infiltriert und die Granulationsbildung geht rasch vor sich. In der Haut fehlt eine entzündliche Infil- tration; die Wucherung in der Umgebung des Schorfes stellt sich spät ein und die Bildung von Granulations- gewebe erfolgt nur sehr langsam. Âtzungen mit Ar- gentum nitrosum führen sowohl in der Zunge als in der Haut zu einer starken entzündlichen Infiltration in der Umgebung des Ätzschorfes und es findet sehr rasch eine reichliche Granulationsbildung statt. Der Schorf in der — 180 — Haut löst sich schon in 3—6 Tagen; die Wunde heilt schon in 7—9 Tagen. Rauchende Salpetersäure verhält sich ähnlich wie Trichloressigsäure; doch sind die entzünd- lichen Veränderungen in der Haut etwas deutlicher aus- gesprochen als bei letzterer; der Schorf löst sich in der Haut schon nach 12—14 Tagen, die Heilung erfolgt in ca. 19 Tagen. Trichloressigsäure ist danach für Schleim- häute ein Entzündungserreger, für die Haut dagegen nicht; die Heilung der Ätzung erfolgt sehr langsam. Argentum nitricum verursacht starke Entzündung; aber die Wunde heilt rasch. Die Entzündung in der Um- gebung des Schorfes begünstigt die Granulations-Wuche- rung und damit auch die Heilung. Bei einem Kinde, welches 1 Jahr und 15 Tage vor seinem Tode tracheotomiert und wegen Stenose der Luftröhre längere Zeit einer Intubationsbehandlung unter- zogen worden war, fand sich in der Narbe eine starke Wucherung des Trachealknorpels und Knochenneubildung. Es kann also andauernde Ätzung den Knorpel zur Wucherung bringen. Bei der gewöhnlichen Vernarbung der Tracheotomiewunden bildet das Perichondrium eine Bindegewebsnarbe ohne aktive Beteiligung des Knorpels. In einer 10 Jahre alten Revolver-Schusswunde des Brustbeins fand der Vortragende den Knochendefekt durch Bindegewebe geschlossen, welches zwei grosse Bleistücke und zahlreiche kleine Bleitrümmer ein- schliesst. Es hatte also im Knochen eine starke Zer- splitterung der Bleikugel stattgefunden und es wurden die Bleistücke durch Bindegewebe eingeschlossen. Auf- fällig ist, dass sich zwischen den beiden Hauptstücken der Kugel eine kleine Insel von Knochengewebe er- halten hat. Von sämtlichen mitgeteilten Fällen wurden Abbil- dungen mikroskopischer Präparate vorgelegt. — it — Diskussion: Privatdozent Dr. Hanau, St. Gallen. 4. Herr Prof. Dr. H. Ribbert, Zürich, spricht „über das Zustandekommen der fleckig verteilten fet- tigen Degeneration des Herzens. Die Erscheinung kann abgeleitet werden aus der Art und Weise der Blutverteilung. Bei Injektionen des Herzmuskels füllen sich nicht alle Capillargebiete gleichmässig, sondern zu- nächst zum Längsverlauf der Muskulatur quergestellte Flecken und Streifen, die mit anfangs frei bleibenden regelmässig abwechseln. Am fettig degenerierten Herzen ergiebt sich, dass die leicht zu injizierenden Teile den nicht oder weniger entarteten Abschnitten entsprechen. Unter pathologischen Verhältnissen ist also die in der Norm bedeutungslose ungleiche Blutverteilung mass- gebend für die Anordnung der fettigen Degeneration. 5. Herr Prof. Dr. Oskar Wyss, Zürich, berichtet: a) Weber von ihm beobachteten Fall von diffuser Encephalitis, d. h. sogenannter Polyencephalitis bei einem einjährigen Kinde, das nach sechswöchentlicher Dauer der Krankheit erlag. Die bakteriologische Unter- suchung der Cerebrospinalflüssigkeit und der Rinden- substanz des Gehirns ergab die Anwesenheit des Micro- coccus pyogenes albus und eines Bacteriums, das beweglich, mit Geisselhaaren versehen, die Gelatine verflüssigt, nach Gram nicht farbbar ist, und das für Tiere pathogen war. In der Grosshirnrinde fand man überall sehr erhebliche Veränderungen, stellenweise in hohem Grade, stellenweise in geringerem Grade aus- gebildet, bestehend in starker Füllung der Gefässe, In- filtration der perivasculären Räume, zwischen den Gefäss- maschen, Zerfall (Nekrose) der Nervenfasern und Gang- lienzellen, Leukocyteninfiltration des Gewebes. b) Derselbe berichtet ferner über Veränderungen der Nerven bei Myositis ossificans, die in Form + jo von umschriebenen Atrophicen in den grüssern und kleinern Nerven sich finden; am stärksten ausgebildet sind sie in den Nerven der schwer erkrankten Muskeln. Der Vortragende taxiert sie daher nicht als die Ursache, sondern als die Folge der Degeneration und Inaktivität der Muskeln. Diskussion: Herr Prof. Ziegler, Freiburg i. Br., Herr Prof. Ribbert, Zürich. 6. Herr Prof. Dr. 0. Roth, Zürich, demonstriert: a) einen Sterilisationsapparat für Verbandstoffe der Armee, welcher aus einem Kochtopf eines Ambulance- Fourgons älteren Modells konstruiert ist. Ein definitives Modell befindet sich zur Zeit auf der schweiz. Landes- ausstellung in Genf. b) einen Sterilisationsapparat desselben Systems für ärztliche Privatzwecke. Schluss der Vormittagssitzung 11!/ Uhr. Beginn der Nachmittagssitzung 12!/4 Uhr. Herr Prof. Dr. A. Socin, Basel, übergiebt das Präsidium an Herrn Prof. Dr. Erismann, Moskau. 7. Herr Dr. A. Fick, Zürich, spricht über „Stäb- chensehschärfe und Zapfensehschärfe.“ Er schil- dert die von Max Schultze und neuerdings von v. Kries vertretene Lehre, dass wir in der Netzhaut zwei Ap- parate haben, in den Stäbchen einen höchst licht- empfindlichen Dunkelapparat mit schlechter Sehschärfe und ohne allen Farbensinn, in den Zapfen einen licht- stumpfen Hellapparat mit vorzüglicher Sehschärfe und dem vollen Farbensinn. Wenn diese Theorie richtig ist, dann muss sich eine Stäbchensehschärfe und eine Zapfen- sehschärfe gesondert untersuchen lassen. Die Stäbchen- lbs. = sehschärfe wird man finden, wenn man nach Aufenthalt im Dunkeln (Adaptation) mit sehr lichtschwachen Ob- jekten prüft. Die Zapfensehschärfe findet man, wenn wie gewöhnlich in guter Tagesbeleuchtung mit hellen Objekten untersucht wird. Diese Untersuchungen hat der Vortragende mit Herrn stud. Köster angestellt. Das Ergebnis der Untersuchung wird graphisch vorgewiesen. Es zeigt, dass sich die Hell- bezw. Zapfensehschärfe so verhält, wie die Theorie verlangt, nämlich schnelle Abnahme von der Netzhautmitte bis etwa 10 Winkel- grad seitlich, dann langsamere Abnahme bis zu 30° seitlich und von da ab nur ganz geringe Abnahme bis zum Rande. Mit der Stäbchen- oder Dunkelsehschärfe ist es umgekehrt. Sie ist Null in der Netzhautmitte, steigt stark an von 5° bis 10°, bleibt sich dann gleich bis etwa 40° und sinkt ein weniges bis zum Rande. Die Untersuchung hat also ganz das ergeben, was nach der Schultze-v. Kries’schen Lehre zu erwarten ist. Nur in einem Punkt stimmte die Untersuchung nicht zu der v. Kries'schen Beweisführung. v. Kries braucht nämlich einen stäbchenfreien Teil der Netzhaut, eine macula lutea von höchstens 4° Grösse. Die Köster’sche Arbeit dagegen hat ergeben, dass noch 5° auf beiden Seiten von der Netzhautmitte die licht- schwachen Objekte des Dunkelzimmers so gesehen werden, wie in der Netzhautmitte, dass also, wenigstens im Köster’schen Auge, noch 5° seitlich keine merkliche Zahl von Stäbchen vorhanden sein kann, die macula also eine Grösse von nahezu 10° haben muss. 8. Herr Stadtarzt Dr. Leuch, Zürich, macht Mit- teilungen über „die sanitàren Erfolge der Zürcher Ferienkolonien im Jahre 1895“. 224 Kinder wurden vor der Abreise und nach der Rückkehr gewogen und bei ihnen der Hämoglobingehalt — 134 — und die Zahl der roten Blutkörperchen bestimmt. Dabei ergab sich als Kolonieerfolg ausser einer beträchtlichen Zunahme des Körpergewichts auch eine Vermehrung des Blutfarbstoffs und der Zahl der roten Blutkörperchen. Ferner zeigte sich, dass dieser Erfolg nicht bloss ein vorübergehender, sondern ein dauernder war. (Auf eine ausführlichere Wiedergabe dieser Mitteilungen, die im Korrespondenzblatt für Schweizerärzte in extenso er- scheinen werden, wird hier verzichtet). Diskussion: Prof. Erismann bemerkt, dass die Beobachtungszeit eine etwas kurze gewesen ist, da in der Zunahme des Körpergewichtes und der Körperlänge auch bei gesunden Kindern starke Unregelmässigkeiten vorkommen; für ähnliche Untersuchungen in grösserem Masstabe wäre die Anwendung des Hämatospectrophoto- meters von Hüfner vorzuziehen. 9. Herr Dr. A. Hanau, St. Gallen, berichtet unter Vorweisung der anatomischen Beweisstücke über den Einfluss der Schilddrüse auf die Heilung von Knochenbrüchen auf Grund der in seinem Privat- laboratorium auf seine Anregung und unter seiner Leitung ausgeführten Untersuchung des Herrn cand. med. Mau- rice Steinlin. Nach Entfernung der Schilddrüse *) bleiben bekannt- lich bei jungen Individuen die Knochen auf Grund einer Störung der Epiphysenknorpel bedeutend im Längen- wachstum zurück und es tritt eine kretinöse Kachexie auf. Dabei erhalten sich merkwürdigerweise die knor- peligen Epiphysenscheiben viel länger als normal (für das Kaninchen von Hofmeister bewiesen). Unsere *) d. h. der vollständigen Entfernung der Hauptdrüse. Die Mitexstirpation der beiden typischen Sandstrôm'schen Nebendrüsen zieht den baldigen Tod des Kaninchens nach sich (Gley). — 185 — Untersuchungen konnten die Hofmeister’schen Ergeb- nisse völlig bestätigen (Demonstration). Es lag daher nahe, zu vermuten, dass auch der Frakturcallus durch die Ausschaltung der Schilddrüse betroffen werde, weil beim Kaninchen regelmässig ein knorpeliges Stadium eintritt. Unsere Untersuchungen, ausgeführt an Kanin- chen, welche in jugendlichem Alter thyreoïdectomiert und an welchen nach Eintritt deutlicher Kachexie Frak- turen angelegt worden waren, ergab denn auch eine ganz bedeutende Verzögerung des Vorgangs der Frak- turheilung in allen Stadien (Verzögerung der Callus- bildung, Verlängerung des knorpeligen Stadiums, Ver- zögerung der Rückbildung, Kleinerbleiben der Callus- masse). Demonstration. Da die thyreoprive Kachexie eine specifische ist, die Tiere auch nicht den Eindruck schlechter Ernährung machen, so haben wir das Recht, in der Störung der Frakturheilung den Ausdruck des Wegfalls der Schilddrüsenfunktion zu sehen. Ein exak- terer Beweis steht allerdings noch aus, wir sind jedoch damit beschäftigt, die Führung desselben durch Studium der Frakturheilung bei Zufuhr von Schilddrüsensubstanz zu versuchen. Dass auch für die Callusbildung ein kleiner Rest von Schilddrüse genügt, bewies uns ein Versuch, in welchem das operierte Tier keine Kachexie, sondern nur ein geringes Zurückbleiben im Längswachstum zeigte. Die Callusbildung wich auch nicht von derjenigen des Kontrolltiers ab, und die Sektion ergab, wie richtig vermutet worden war, das Vorhandensein einer kleinen Schilddrüsenmasse, welche in der Gegend des früheren Isthmus auf der Luftröhre sass (Demonstration). Auf Ersuchen des Vortragenden hat auch Herr Dr. Feurer in St. Gallen solche Versuche mit Schilddrüsenfütterung bei menschlichen Frakturen zum Zwecke der Heilungs- — 10, — beschleunigung begonnen. Der Vortragende richtet an ihm näher stehende Chirurgen die gleiche Bitte und diejenige, ihm über das Resultat zu berichten. Ob die- selben — man wird zunächst sehr geringe Dosen pro- bieren müssen — von Erfolg begleitet sein werden, kann man nicht im Voraus beurteilen, weil möglicher- weise der normale Körper gerade das richtige Quantum Thyreoidismus besitzt und ein Plus vielleicht auch in diesem Einzelfalle ähnlich wirken könnte wie ein Minus. Im übrigen beweisen unsere Versuche: a) In biologischer Hinsicht eine Gleichwertigkeit des Callus- und des Epiphysenknorpels in ihren Be- ziehungen zur Schilddrüse, die auf eine möglicher- weise noch weitergehende biologische Uebereinstimmung schliessen lässt. b) Es wird eine Methode der Untersuchung gene- tischer Prozesse im Knochengewebe unter dem Einfluss allgemein auf den Körper wirkender Bedingungen er- probt, welche am Knochen bisher nur gelegentlich und vereinzelt (Wegner, Phosphorwirkung, Ollier, Kalkzu- fuhr) angewandt worden war (mehr an andern Geweben): die Untersuchung der Aeusserung allgemeiner Beding- ungen auf die Regeneration des gebrochenen Knochens. Diese Methode gestattet, innerhalb weniger Wochen ein Material zu erhalten, welches selbst der jugendliche, wachsende Knochen erst nach längerer Zeit geliefert hätte und zugleich auch ein weit prägnanteres, weil eben alle Vorgänge sich bei raschem, regenerativem Wachstum weit stärker ausprägen. Wir behalten uns weitere Untersuchungen mit aus- gedehnter Anwendung dieser Methode vor. 10. Derselbe bespricht kritisch die von Professor v. Kahlden in Freiburg i. B. im vergangenen Jahre — 1990. _ beschriebenen, angeblich wahren Neurome des Rückenmarkes. (Zieglers Beiträge, Band 17.) Dieselben sind keine Neurome und überhaupt keine Geschwülste, sondern nichts weiter als durch unabsicht- liche Zerquetschung entstandene Kunstprodukte. Durch den Druck ist die Pia an einzelnen Punkten geplatzt, und die oberflächlichen Lagen der Nervenfasern sind durch die Lücke hernienartig hinausgepresst worden. v. Kahldens Auffassung beruht somit auf einem schweren Irrtum. Diese und viele ähnliche Kunstprodukte, welche für pathologische Veränderungen gehalten worden waren, sind bereits vor vier Jahren von dem Amerikaner Ira van Gieson ausführlich beschrieben und kritisch er- ürtert worden. Es gelang van Gieson, diese Befunde sämtlich künstlich zu erzeugen. Der Vortragende hat einen kleinen Teil dieser Ver- suche wiederholt und hat den v. Kahlden’schen analoge Bildungen auf diese Weise willkürlich erzeugen können. Demonstration der v. Kahlden'schen Abbildungen, der van Gieson’schen Bilder und der eigenen Präparate des Vortragenden. Diskussion: Herr Prof. Ziegler (Freiburg i. B.) bemerkt, dass Prof. v. Kahlden die Gieson’sche Arbeit kannte und ausdrücklich betont habe, dass es sich in seinem Falle eben nicht um einen jener Artefakte handle. 11. Herr Dr. Silberschmidt, Zürich, berichtet über Räucherungsversuche, die er mit Fleisch kranker und gesunder Tiere angestellt hat und kommt zum Schlusse, dass das Pökeln und Räuchern nicht aus- ‘reicht, im Fleische vorhandene pathogene Bakterien (Schweinerotlaufbacillen) in ihrer Lebensfähigkeit oder in ihrer Wirkung zu schwächen, dass hingegen dieses Konservierungsverfahren für Fleisch gesunder Tiere auch vom bakteriologischen Standpunkt aus empfehlens- doc wert ist. Handelt es sich um geräuchertes Fleisch von unbekannter Herkunft, so soll dasselbe nur in gut ge- kochtem Zustande genossen werden. 12. Herr Dr. Hermann Müller, Zürich, demon- striert an einem gesunden 15-jährigen Jüngling eine Herzbewegung, die bisher noch nicht beobachtet worden ist. Er begründet ausführlich seine neue Theorie vom Herzstoss, durch die die bisherigen Theorien entweder widerlegt oder wesentlich ergänzt werden. (Der Vor- trag erscheint in zum Teil anderer Form im „Korrespon- denz- Blatt für Schweizerärzte“.) 13. Herr Dr. Wittlin, Bern, hat an einer Reihe von Versuchen festgestellt, dass die Sonnenstrahlen auf Strassenstaub eine sehr baktericide Wirkung ausüben. Derselbe spricht sich vollkommen gegen die Berieselung aus, da er konstatierte, dass das Zuführen von Wasser die im Staube befindlichen Bakterien vermehrt, ergo der Wirkung der Sonnenstrahlen entgegenarbeitet. Er stellt folgende zwei Methoden auf: a) Das Verbrennen des Strassenstaubes, wie es bereits in Amerika üblich ist, oder b) Dass der Staub in die Strassenrinnen gefegt und durch Spülung in die Kanäle weggeschwemmt wird. 14. Herr Prof. Dr. K. B. Lehmann, Würzburg, berichtet über seine Studien über die Zähigkeit des Fleisches und ihre Ursachen. : Der Vortragende beschreibt einen Apparat zur Be- stimmung der Kraft, die zum Zerbeissen von Fleisch notwendig ist. Filet braucht ceteris paribus nur DE - 39 der Kraft wie der Hautmuskel des gleichen Rindes. Der gleiche Muskel verschiedener Tiere variiert um 50 °/o in seiner Zähigkeit. Die Ursache der Zähigkeit hängt in der Hauptsache von der Menge des Bindegewebes de 89e ab. Hautmuskel enthält ca. 2,5 Mal soviel Bindegewebe als Filet. Im Bindegewebe spielt das elastische Gewebe keine besondere Rolle. Durch Kochen (Leimbildung aus den collagenen Fasern) geht die Zähigkeit des Haut- muskels auf der Anfangszähigkeit zurück und wird 1 2,5 gleich der des Filets, das seine Zähigkeit durch Kochen nicht verändert. Schluss der Sitzung um 35/4 Uhr. 15. Von 1 bis 2//, Uhr demonstrierte Herr Dr. Wilhelm Schulthess, Zürich, den Uebungssaal des orthopädischen Instituts an der Neumiinsterallee (von Dr. A. Lüning und Dr. W. Schulthess) mit seiner tech- nischen Einrichtung. M. Sektion für Pharmacie und Lebensmittelchemie. Sitzung den 4. August, vormittags 8! Uhr 1896, im Auditorium 19c des Eidg. Chemiegebäudes. Einführende: Herr Prof. Dr. C. Hartwich, Zürich. , Apoth. Fr. Weber, Zürich. Prot Dir Hartwich. „ Ant. Pfenniger, Zürich. , Dr. Hubacher, Zürich. 1. Herr Prof. Dr. C. Hartwich, Zürich, eröffnet die Sitzung mit dem Hinweis, dass Pharmacie und Lebensmittelchemie zum ersten Male eine eigene Sektion an der Jahresversammlung der schweizer. naturforschen- den Gesellschaft bilden. Nach einigen geschäftlichen Mitteilungen wird das Büreau bestellt. Präsident : Sekretàre : eee 2. Herr Prof. Dr. 0. Roth: „Ueber Tuberkel- bacillen in der Butter und ihren mikroskopischen Nachweis“. Der Referent schliesst an eine frühere Arbeit an, in welcher er Tuberkelbacillen in Marktbutter (in 2 von 20 Proben) durch den Tierversuch nachwies. Der mikro- skopische Nachweis kann durch geeignetes Auswaschen geschmolzener Butter mit warmem Wasser und nach- heriges Färben der im Waschwasser vorhandenen Tuber- kelbacillen geschehen. 3. HerrDr.Schumacher-Kopp, Luzern, berichtet: a) über einen Kriminalfall, bei dem der Indicien- beweis durch chemisch-mikroskopische Untersuchung geführt wurde; b) über eine Schriftfälschung ; c) über die kürzlich in Nürnberg stattgehabte Vereinigung bayerischer Chemiker. Diskussion: Herr Prof. Tschirch, Bern. I 4. Herr Prof. Dr. E. Schär, Strassburg, berichtet: a) Ueber eine aus den Rinden von diversen Myristica- Species stammende, in physikalich-chemischer Beziehung sehr nahe mit dem offizinellen Kino (von Pterocarpus Marsupium) übereinstimmende Substanz, welche sich von letzterem durch das Vorkommen einer krystallinischen, als Calciumtartrat erkannten Beimengung unterscheidet. b) Ueber digitalinartige Reaktionen (nach den Ver- fahren von C. Keller und von Kiliani) von Substanzen in Chinarindenpräparaten, wobei sich die Chinagerbsäure als das wirksame Agens erweist. Diskussion: Herr Prof. Dr. Hartwich, Zürich. 5. Herr Prof. Dr. A. Tschirch, Bern, bespricht seine neueren, in Gemeinschaft mit seinen Schülern unter- nommenen Untersuchungen der Sekrete der Pflanzen, speciell zahlreicher Harze. CA Er bespricht zunächst die bisher isolierten Harz- ester (Resine), und zwar sowohl die Harzester bildenden Säuren, wie auch die Harzalkohole (Resinole und Resino- tannole) und deren Beziehungen zu einander, ferner die als Oxysäuren erkannten Harzsäuren, sowie schliesslich die Resene. Beziehungen sind sicher erkannt zwischen allen aromatischen Säuren, die Harzester bilden, zwischen den Resinolen: Benzoresinol und Storesinol, zwischen den Resinotannolen: Sumaresinotannol, Peruresinotannol und Toluresinotannol, als auch dem Sagaresinotannol und Xanthoresinotannol, sowie endlich zwischen der Trachylol- säure und Dammarolsäure, der Abietinsäure und der Sandaracolsäure. Diskussion: Herr Dr. Kunz-Krause, Lausanne. 6. Herr Dr.H.Kunz-Krause, Lausanne, berichtet: a) Ueber weitere Versuche zur Konstitutionserschlies- sung des Emetins. Das amorphe Emetin der Formel C;, H,, No O; ent- hält 4 Methoxylgruppen, welche sowohl unter Verwen- dung der freien Base, als auch mit dem Chloroplatinate bestimmt werden konnten. Durch Oxydation mit alka- lischer Permanganatlösung liefert Emetin neben anderen Körpern zwei stickstoffhaltige Säuren, von denen die eine durch Ferrosulfat rot gefärbt wird, während die zweite nicht reagiert, aber beim Verglühen mit Kalium Carbylamin abspaltet, sonach wahrscheinlich eine an den Stickstoff gebundene Seitenkette enthält. Beide Säuren stehen vermutlich in genetischem Zusammenhang. b) Ueber das eventuelle Vorkommen und den Nach- weis flüchtiger Eisenverbindungen im aus Schwefeleisen entwickelten Schwefelwasserstoff. Der aus Natriummonosulfidlösungen sich abschei- dende schwarzgrüne bis schwarze Niederschlag besteht nicht lediglich aus Schwefeleisen, sondern enthält neben > Ig. — Eisen, bezw. Mangan und Schwefel bedeutende Mengen Kohlenstoff, welch’ letzterer voraussichtlich dem mit kohlehaltigem Eisen dargestellten Schwefeleisen ent- stammt. (V. Pharmazeut. Zentralhalle 1896, S. 569.) 7. Herr Dr. N. Gerber, Zürich, spricht über moderne Milchprüfungs-Methoden. Er verlangt die Anwendung von Thermo-Densimetern zu specifischen Gewichtsbestimmungen; legt den Aciditàts- bestimmungen für die Hygieine wie das Molkereiwesen grossen Wert bei, erörtert dann den Wert der Fett- bestimmungen durch die Acid-Butyrometrie, welche er für sicherer hält, als die gewöhnlichen Methoden, erklärt auch die refractometrische Methode von Wollny für sehr gut, aber zu umständlich. Die Bakteriologie im Interesse der Menschheit wie des Molkereiwesens hat eine grosse Zukunft; daher wird der Wunsch ausgedrückt, möglichst bald eine specielle, wissenschaftlich-praktische Anleitung zur bakteriologischen Untersuchung von Milch und Milch- produkten zu erhalten. 8. Herr A. Pfenniger, Zürich demonstriert: Einen selbskonstruierten Apparat zur Entnahme von Wasser- proben aus der Seetiefe zu bakteriologischen Unter- suchungen. Das Senkgewicht wird in der bestimmten Tiefe automatisch ausgelöst und öffnet die Capillare des evacuierten zugeschmolzenen Kölbchens. 9. Herr Prof. Dr. C. Hartwich, Zürich bespricht einige Funde, die in einer römischen Niederlassung bei Baden (Aargau) gemacht sind, und zwar ein Harz, welches sich als aus Birkentheer bereitet, erwies und ein paar Bronzeplättchen mit der Inschrift Manna, die anscheinend zum Anhängen an Gefässe bestimmt waren. Unter der Manna ist eine Sorte Weihrauch zu verstehen. — 19 — Derselbe macht ferner darauf aufmerksam, dass die Var. agrestis von Hyoscyamus niger Oxalatsand und nicht Einzelkrystalle enthält, und während Bastarde von Hyoscyamus albus und niger Drusen und Einzel- krystalle von Oxalat gemengt enthalten. 10. Es demonstrieren: Herr Prof. Dr. 0. Roth, Zürich, im bakteriologischen Institut des Polytechnikums bakteriologische Apparate, Reinkulturen, Präparate; Herr Prof. Dr. E. Schär, Strassburg, asiatische Droguen; Herr Prof. Dr. €. Hartwich, Zürich, eine Aus- stellung von Genussmitteln und Geräten zum Gebrauche derselben und eine Anzahl Droguen; Herr Dr. N. Gerber, Zürich, seine Ausstellung von Apparaten zur Milchuntersuchung. N. Sektion für Ethnographie und Geographie. Sitzung den 4. August 1896, vormittags 8°/« Uhr, im Auditorium 15 c des Polytechnikums. Einführende: Herr Prof. Dr. ©. Keller, Zürich. 210 de bein 8Züsıch. Präsident: „ Graf Zeppelin, auf Ebersberg bei Emmishofen. Sekretär: „ Dr. Rud. Martin, Zürich. 1. Herr Graf Zeppelin, Emmishofen, gibt eine „Uebersicht der ethnographischen Verhältnisse in der Schweiz während der Pfahlbautenzeit‘, indem er davon ausgeht, dass die noch immer viel- verbreitete Anschauung Dr. F. Kellers nicht mehr auf- 13 — 194 — recht erhalten werden kann, wonach die Kulturent- wicklung in jener Zeit nur in den engeren Rahmen eines und desselben Volkes habe stattfinden und dieses Volk nur dasjenige von Anfang an habe sein künnen, welches am Ende der ganzen Zeit sich im Besitz fast des ganzen Landes sich befunden habe, die Kelten. Im Gegenteil, wir kennen auch nicht-keltische Bewohner der Schweiz in jener Zeit, abgesehen von den durch Dr. Nuesch aufgefundenen Pygmäen der neolithischen Kulturschicht am Schweizersbild bei Schaffhausen und ihren gleichalterigen, grüsser gewachsenen Siedelungs- genossen, welche wahrscheinlich Ueberreste der paläo- lithischen Urbevölkerung des Landes sind. Es sind dies einerseits die von Osten her vorgedrungenen indogerma- nischen Stimme, die man für die frühere Zeit vielleicht unter dem von Herodot genannten Namen der Sigynnen zusammenfassen dürfte, andererseits, für die mittlere und westliche Schweiz, vornehmlich Ligurer und teilweise auch Iberer, die vom Süden und Westen kamen. Vor Beginn der Metallzeit kommen dann erst die Kelten und besetzen, mit den früher vorhandenen Völkern sich vielfach ver- schmelzend, grossenteils dieselben aber vertreibend, weite Strecken des heutigen Schweizerbodens. Redner gibt an der Hand der griechischen und römischen Berichte eine detaillierte Uebersicht über die Verteilung des Bodens, wie sie sich nach diesem Eindringen der Kelten schon in der Hallstadtzeit gestaltet haben wird und weist die Einführung der La-Tene-Kultur den Helvetiern schon für die Zeit etwa des Beginnes des IV. Jahr- hunderts v. Chr., nicht erst für die Zeit des Kimbern- und Teutonenzuges um 113—100 v. Chr. zu. 2. Herr Dr. Rud. Martin, Zürich: „Ziele und Methoden einer Rassenkunde in der Schweiz.“ Der Vortragende führt aus, dass trotz zahlreicher veg E anthropologischer, speciell kraniologischer Arbeiten wir noch keinen richtigen Einblick in die anthro-- pologische Zusammensetzung der schweizerischen Be- völkerung haben, weil bis jetzt eine umfassende, ein- heitlich organisierte und systematische Untersuchung fehlte. Eine derartige Untersuchung, d. h. eine metho- dische morphologische Analyse der modernen Bevölke- rung der Schweiz sollte thunlichst an Hand genommen werden, mit dem Ziele, eben diese Bevölkerung auf diejenigen Rassenelemente zurückzuführen, aus denen sie sich aufbaut. Er empfiehlt die Aufstellung von Typen, nicht bloss kraniologischer, sondern allgemeiner, welche neben dem Schädel auch das übrige Skeletsystem und die äussere Somatologie des Lebenden umfassen. Zur Durchführung des Planes empfiehlt er die Form von Schul-Monographien. Die einzelnen Mitarbeiter erhalten kurze Instruktionskurse, und bedienen sich einer einheitlichen Methode, derselben Instrumente und der gleichen Beobachtungsformulare. Die zu diesem Zweck zusammengestellten einfachen Instrumente werden vorgewiesen und ein sorgfältig ausgearbeitetes Beob- achtungsblatt an die Anwesenden zur Einsicht verteilt. Die kraniologischen und osteometrischen Untersuch- ungen sollen ebenfalls nach einheitlicher Methode durch- geführt werden. Der Vortragende erinnert, dass die schweizer. natur- forschende Gesellschaft schon einmal eine anthropolo- gische Untersuchung erfolgreich durchgeführt habe, und er schliesst mit dem Wunsche, dass diese Gesellschaft heute in noch ausgedehnterem Masse als früher auch den Menschen als ein würdiges und nicht als das letzte und uninteressanteste Objekt naturwissenschaftlicher Forsch- ung anerkennen und die Hand zur Inangriffnahme einer Rassenkunde der Schweiz bieten möge. e Herr Prof. C. Keller verdankt den Vortrag, und die Versammlung nimmt folgenden Antrag einstimmig an: „Im Anschluss an eine von Dr. Rud. Martin in Zürich in seinem Vortrag: „Ziele und Methoden einer Rassenkunde der Schweiz“ begründete Anregung drückt die Sektion für Ethnographie und Geographie der 79. Jahresversammlung der schweizer. naturforschenden Gesellschaft den Wunsch aus, „dieselbe wolle eine anthropologische Kommission ernennen, mit der Aufgabe, das Studium der schweizer. Rassen- kunde in der von Dr. Martin vorgezeichneten Weise an die Hand zu nehmen.“ 3. Herr Graf Zeppelin, Emmishofen, weist die neuen Bodenseekarten vor, nämlich: a) Die im Auftrag der Regierungen der fünf Boden- seeuferstaaten vom eidgen. topogr. Bureau hergestellte Tiefenkurvenkarte des Sees. b) Die vom genannten Bureau ebenso bearbeitete Karte mit einer durchschnittlich 10 km landeinwärts reichenden Landdarstellung, erschienen im Laufe des letzten Frühjahrs und von Gebr. Kümmerly in Bern lithographiert. (Beide im Masstab 1:50000.) c) Die im Auftrag der vereinigten Dampfschifffahrts- verwaltungen für den Bodensee und Rhein (bis Schaff- hausen) vom k. k. militär.-geogr. Institut in Wien be- arbeitete Schiffahrtskarte im Masstab 1:25000. 4. Herr Dr. J. Früh, Zürich, schliesst an den Vor- trag einige Bemerkungen über die morphologischen Verhältnisse des Seebeckens, die Beziehungen zum Rheinthal, Entstehung des Sees, Einfluss der Gletscher- zeit; ferner über die neue Schiffahrtskarte eine Bemer- kung über am Rand von Seekarten vorkommende allge- meine Peilobjekte in Form von Küstenansichten. — ls 5. Herr Prof. F. Becker, Zürich, macht Mitteilungen über das Relief der Schweiz im Masstab 1 :25000, von dem die centrale Partie zwischen Reussthal und Como in Originalsektionen zusammengestellt ist. Ähnlich wie unsere grossen Kartenwerke durch die Initiative Einzelner angeregt und von grösseren Körperschaften gefördert, durch den Staat endlich durchgeführt wurden, so sollte auch das Projekt eines Landesreliefs der Schweiz vom Bunde aufgenommen und als Schlussglied der Arbeiten der Landesaufnahme seiner Vollendung entgegengeführt werden. Die Sektion beschliesst, dem Zentralkomite den Wunsch auszudrücken, in Erwägung zu ziehen, auf welche Weise die schweizer. naturforschende Gesellschaft die von Becker, Imfeld und Simon begonnene Erstel- lung eines Reliefs der Schweiz in 1 : 25000 unterstützen könnte. 6. Herr Prof. Dr. Brückner, Bern, spricht: „Ueber Veränderungen der Erdoberfläche im Bereich des Kantons Zürich seit 250 Jahren‘. Die ausgezeichnete Karte von Gyger über den Kanton Zürich vom Jahre 1667 bot Gelegenheit, in exakter Weise zu untersuchen, ob im Kanton Zürich in hydrographischer und forstlicher Hinsicht Aenderungen in den letzten 250 Jahren erfolgt sind. Auf Veranlassung von Prof. Brückner unternahm Dr. H. Walser in Bern diese Untersuchung. Er fand, dass im ganzen 73 kleine Seen geschwunden sind, teils durch Zuschüttung durch Flüsse, teils durch Zuwachsen, teils künstlich durch Eingriffe der Menschen. Dagegen hat sich das Wald- areal des Kantons Zürich in 250 Jahren nicht merklich geändert: 1650 nahm der Wald 30,7 °/o der Oberfläche des Kantons ein; 1879 28,6 °/o. Das Rebland aber hat zugenommen, trotz der Ungunst der Verhältnisse. — «198, = Die Diskussion wird benützt von den Herren Graf Zeppelin, Dr. J. Früh und Prof. Briickner. 7. Herr Dr. J. Früh, Zürich, giebt einen Ueberblick über die Drumlinslandschaft, einer Grundmoränen- landschaft von ganz bestimmtem topographischen Charak- ter, zuerst erkannt in Irland, dann in der Union, zuletzt im alpinen Vorland. Die Drumlins sind innerhalb der Moränen der letzten Eiszeit von der Union bis zum baltischen Gebiet, und im alpinen Vorland nachgewiesen. (Eine Monographie hierüber vom Referenten im Jahres- bericht der Naturwissenschaftlichen Gesellschaft St. Gallen 1894/95.) Schluss 12 Uhr 45 Minuten. 0. Sektion für Ingenieurwissenschaften. Sitzung den 4. August 1896, vormittags 8'/« Uhr, im Auditorium 3b des Polytechnikums. Einführende: Herr Prof. Dr. W. Ritter, Zürich. , Prof. A. Stodola, Zürich. Präsident: s Prof. Dr. J. Amsler-Laffon, Schaff- hausen. Sekretär: s ©. Pestalozzi, Zürich. 1. Herr J. Amsler-Laffon, Schaffhausen: „Be- sprechung einiger hydrologischer Fragen.“ Eine Reihe von Staaten haben in neuerer Zeit um- fangreiche hydrographische und hydrologische Arbeiten ausgeführt und weitere sind in Ausführung begriffen, teils um die Verhältnisse in den Einzugsgebieten der — 199 — Ströme zu studieren, teils um die Abflussverhältnisse der Ströme und ihrer Zuflüsse zu ermitteln, auf Grund- lage täglicher Beobachtungen auf zahlreichen Pegel- stationen, verbunden mit Wassermessungen bei ver- schiedenen Wasserständen. Die Resultate sucht man nach verschiedenen Richtungen zu verwerten: für wissen- schaftliche Ziele, z. B. zur Ermittlung des Gesamtab- flusses der Ströme und zur Bestimmung seines Verhält- nisses zum gesamten atmosphärischen Niederschlag, und der Veränderung dieses Verhältnisses durch natürliche Vorgänge, oder durch Eingriffe menschlicher Thätigkeit (z. B. Entwaldung); nach anderer Richtung, um volks- wirtschaftlichen Schaden abzuwenden, so z. B. durch Hochwasserprognose. Der Vortragende ergänzt die von Herrn Prof. Zschokke in der ersten Hauptversammlung gemachten Mitteilungen über das in Frankreich und Böhmen Geleistete, durch ein Referat über die von Preussen, namentlich im mittlern Elbegebiet, musterhaft ausgeführten Messungen, Beobachtungen und Methoden der Berechnung, die es seit etwa zwei Jahren ermög- lichen, dass im Gebiete der mittlern Elbe und Oder alle eintretenden Hochwasserstände nach Höhe und Zeit vorherbestimmt und amtlich bekannt gemacht werden können (für Magdeburg fünf Tage vorher). Die hoch- interessanten „hydrologischen Jahresberichte von der Elbe“ von den Jahren 1892—1894, welche hierüber Auskunft geben, werden vorgelegt. Ueber ähnliche Be- strebungen in Nordamerika fehlen nähere Angaben. — Die Schweiz ist bestrebt, die Wasserbeobachtungen nach einer andern, technischen Richtung zu verwerten, durch Erhebungen über die für die Technik verfügbaren Wasserkräfte. Diese werden infolge eines Beschlusses der Bundesversammlung (4. April 1895) von der eidg. Oberbauinspektion angestellt (Ingenieur J. Epper) und RIME ein erster Band (über das Rheingebiet bis zur Tamina- mündung) ist bereits im Drucke erschienen. Das Werk enthält höchst wertvolles Material, auch für wissen- schaftliche Zwecke, über das Einzugsgebiet nach Grösse, Höhenlage und Oberflächenbeschaffenheit dargestellt, über die Anlage der Pegelstationen und ihrer Profile. Ein folgender Band wird sich mit der technisch wich- tigsten Frage: den Gefällen und Minimalwasserständen, beschäftigen. — Der Vortragende hält dafür, dass die gegenwärtige Beobachtungsart der Wasserstände auf die Dauer nicht genügen werde, namentlich nicht zur Lö- sung wissenschaftlicher Fragen, resp. solcher, wo es sich um Bestimmung genauer Abflussmengen handelt. Denn die Pegelstände allein können nur unter Voraussetzung und für die Dauer stationären Durchflusses zur Bestim- mung des genauen Abflussquantums dienen; nicht aber zu Zeiten raschen Steigens und Fallens, da bei steigen- dem Wasser durch das nämliche Profil erheblich mehr Wasser durchfliesst, als bei fallendem, weil im ersten Falle das Gefälle grösser ist als im zweiten. — Es kann aber, wie der Vortragende erläutert, in einfacher Weise ein Pegel erstellt werden, der mit grosser Schärfe Wasserstand und Oberflächengefälle gleichzeitig regist- riert oder abzulesen gestattet; Pegel dieser Art sollten wenigstens in einzelnen Hauptstationen eingerichtet werden. Es darf als Aufgabe des Staates angesehen werden, nicht allein die Grösse der noch unverwendeten Wasser- kräfte festzustellen oder bekannt zu geben, wo solche verfügbar sind; ‘die Rücksicht auf volkswirtschaftliche Interessen verlangt ebenso wohl, dieselben zu schützen und zu heben. Es gilt das insbesondere in Bezug auf die entscheidenden Minimalwasserstände. Bei der Regu- lierung von Flussläufen, Seeabflüssen u. s. w. wird meist i nur das nächste Interesse ins Auge gefasst: Hebung oder Verhütung von Versumpfung, Ueberschwemmung u. s. w. Aber dadurch werden die Hochwasserstände weiter unterhalb liegender Gegenden in der Regel ge- steigert, die Minimalwasserstände noch tiefer gelegt und gewisse technische Verwendungen können unmöglich gemacht werden. Es dürfte deshalb Sache des Staates sein, Projekte für Korrektion von Gewässern auch in dieser Hinsicht zu prüfen und zum Schutze von volks- wirtschaftlichen Interessen vor allem die extremen Wasserstände möglichst einzuschränken zu suchen. Bei- spiele hiefür bieten die Korrektionen des obern Laufes des Rheins, der Aare, der Rhone etc., welche die Wasser- abflussverhältnisse gewaltig verändert haben, zum Nutzen der obern Flussgebiete, zum Schaden der untern. — Wie Seen zur Regulierung dienen könnten und immer sollten, zeigen vor allem der Genfersee und Thunersee. Beim Bodensee wäre das auch möglich und in hohem Grade wünschbar; aber eine blosse Aenderung des Aus- laufes bei Stein nach Honsells Vorschlag würde wohl den Seewasserspiegel im allgemeinen senken, dagegen den Maximalabfluss noch mehr erhöhen, den Minimal- abfluss verringern. Eine allen Interessenten dienende wirkliche Abhülfe der Uebelstände würde erst erreicht, wenn der Rhein von Stein abwärts ausgebaggert und der Abfluss durch Schleusen in zweckmässiger Weise reguliert würde. Manche Verhältnisse sollten mit Rücksicht auf tech- nische, volkswirtschaftliche und wissenschaftliche Zwecke für ganze grössere Stromgebiete einheitlich geregelt werden, was nur erreichbar sein möchte, wenn durch ein internationales Bureau oder Komite gewisse allge- meine Bestimmungen geordnet würden, und zwar sollte das bald geschehen, um zu verhüten, dass nicht immer cod e mehr schwere Uebelstände gesch ffen werden, die kaum wieder zu beseitigen sein werden. — In Würdigung dieser Anschauung ist man in Deutschland bestrebt. mindestens ein „hydrologisches Reichsamt“ ins Leben zu rufen. Der Vortragende tritt noch näher auf die Ajüs- tierung hydrometrischer Flügel ein, um auf eine Fehler- quelle aufmerksam zu machen, die selbst den Leitern staatlicher Versuchsanstalten entgangen ist, und bei der Konstantenbestimmung Fehler bis zu 30 °/, veran- lasst haben, trotz der kostspieligen Messvorrichtungen und der bei Beobachtung und Berechnung aufgewandten Sorgfalt (Wirkung einer experimentell nachweisbaren Stauwelle, die bei ungenügendem Querschnitt des Ver- suchskanals und bei unrichtiger Befestigung des Flügels an der Stange das Spiel des Flügels insbesondere bei grossen Geschwindigkeiten erheblich beeinflussen kann). Diskussion: die Herren Oberst Locher, Prof. Stodola und Prof. R. Escher. 2. Herr Oberst Ed. Locher, Zürich, berichtet über das neueste Projekt für den Simplon-Tunnel und giebt näheren Aufschluss über die Geschichte dieses Unter- nehmens, die Längen- und Höhenverhältnisse, die geolog- ischen Formationen, die im Innern zu erwartende Wärme, das Bausystem mittelst zweier getrennter, einspuriger Tunnel, die Bohrarbeiten, Schutterarbeiten, Vorrichtungen zur Ventilation und Abkühlung u. s. w. — Für die genaue Beschreibung des Projektes kann auf den Bericht m der „Schweizerischen Bauzeitung“, Band XXIV, 1894, Nr. 18—21 verwiesen werden. Die Diskussion wird von den Herren Prof. Stodola, Prof. Amsler und Arn. Schindler, Basel, benutzt. 3. Herr Prof. Rud. Escher, Zürich, spricht „über die Wirkung der Schneidewerkzeuge.“ — 203 — Die einfachste Form des Schneidens beobachtet man beim Schneiden weicher Substanzen mittelst eines straff gespannten Fadens oder Drahtes. Die unter dem Draht liegenden Teilchen werden zunächst gespannt und schliesslich erfolgt die Trennung durch Zerreissen. Für widerstandsfähige Körper muss das Werkzeug eine keilförmige Gestalt erhalten. Dabei wirken die Seiten- flächen des Keils zunächst hindernd, indem das Material bei Seite gedrängt werden muss. Der Widerstand ist um so beträchtlicher, je grösser der Keilwinkel ist. Der Widerstand kann dadurch vermindert werden, dass man das Werkzeug „mit Zug“ führt. Besitzt das Material in der Schnittrichtung beträchtliche Festigkeit, dafür eine kleinere Festigkeit in der Querrichtung, so kann eine Trennung ohne direkte Mitwirkung der Schneide erfolgen, indem durch das zur Seite gedräugte Material auf die vor der Schneide liegenden Teile Quer- spannungen übertragen werden, die zum Zerreissen der Quere nach führen, bevor die Schneide selber zur Wirk- samkeit gelangen kann („Spalten“). Bei der Oberflächenbearbeitung ist der abzulösende Teil verhältnismässig klein (,Späne“). Eine spaltende Wirkung (,Einreissen“) wird um so weniger erfolgen, je weniger Biegungsfestigkeit der Span hat. (Zerstören des Gefiiges im Span durch plötzliche Ablenkung, Doppeleisen bei Holz, grosser Brustwinkel bei weichen Metallen, wie Kupfer etc.) Bei den scherenartigen Werkzeugen treten zwei Reissflächen auf, die, an den Kanten der Scherenblätter beginnend, aneinander vorbeilaufen. Der Schnitt wird daher nie sauber ausfallen. Bei allen schneidenden Werkzeugen geht die Trennung in der Hauptsache durch Zerreissen vor sich. — Al — Herr Direktor Huber, Oerlikon, erläutert eine in Amerika übliche Form der Hobelstähle zum Schlichten. 4. Herr Direktor E. Huber, Oerlikon, hält einen längeren Vortrag „über den Konstruktionswert der im Dynamobau verwendeten Materialien.“ Der Dynamobau unterscheidet sich im Prinzip von allen andern Branchen des Maschinenbaues dadurch, dass die Konstruktionsmaterialien nicht nur mit ihren mecha- nischen, sondern auch mit ihren magnetischen und gal- vanischen Eigenschaften thätig sind. Ferner kommt wegen der Wichtigkeit der stofflichen Eigenschaften eine viel grössere Menge verschiedener Materialien zur Anwen- dung als beim übrigen Maschinenbau. In der Dynamomaschine treten vielerlei Erschei- nungen auf, welche die Leistung beeinträchtigen. Sie zerfallen in solche, durch welche stärkere mechanische Beanspruchung gewisser Teile erfolgt, und in andere, welche als elektrische Nebenerscheinungen bezeichnet werden können. Die Schranken, welche dem Dynamobau gesteckt sind, ergeben sich aus den Grenzen der Magnetisier- barkeit des Eisens, der geringen Widerstandsfähigkeit der Isolationen gegen hohe Temperaturen, sowie aus den Energieverlusten, die hauptsächlich im ummagneti- sierten Eisen auftreten. Wesentliche Fortschritte im Dynamobau, sowohl was den Preis, als was den Nutz- effekt betrifft, können nur in einer Verbesserung der Qualität der Konstruktionsmaterialien gesucht werden. An eine Erhöhung der Magnetisierbarkeit des Eisens “ist nicht zu denken; dagegen lässt sich das Eisenblech, der Hauptsitz der Energieverluste, hoffentlich bald im grossen zu billigem Preise so dünn (0,2—0,3 mm) und rein herstellen, wie heute im kleinen zu hohem Preise. Sodann ist ein gutes Isolationsmittel zu suchen, das — 2% = sich den Formen leicht anpasst und hohe Tempera- turen erträgt. Diskussion: Herr Prof. Stodola, Zürich. 5. Mr. L. Potterat, Yverdon, fait une communi- cation sur ,Les stations centrales de force et de lumière au point de vue économique.“ Pour une marche économique il faut rechercher les moyens qui permettent de travailler à charge constante. C’est l'emploi des accumulateurs. Avec des stations centrales au gaz, l’accumulateur est le gazomètre qui coûte 10 à 20 frs. par cheval-heure accumulé, suivant sa grandeur. Avec les stations situées au pied des collines on peut élever de l’eau pendant les heures de faible débit et l’employer comme force motrice quand la demande d'énergie dépasse la moyenne. Ce système d’accumulateurs est économique. A la station centrale des Clées qui distribue l’énergie électrique à Yverdon et Ste-Croix on a projeté une installation comprenant l'élévation de 180 litres par seconde à 100 mètres de hauteur, cette eau étant ensuite dirigée sur des turbines actionnant des dynamos lorsque le besoin s'en fait sentir. On accumule par ce moyen 2400 chevaux-heure, le prix de l'installation revient à 17 frs. par cheval-heure accumulé. Le rendement n'est que de 31 pour cent, mais ce système est économique car il ne fonctionne que peu de semaines par an. L’accumulateur électrique coûte environ 150 frs. par cheval-heure accumulé; son rendement est de 80 2/6. Diskussion: die Herren Oberst E. Locher, W. Burckhardt, Direktor Huber. 6. Herr A. Schindler, Basel: ,Neueste Er- fahrungen auf dem Gebiete der Wildbach- und Flussverbauung nach Pfahlsystem.“ — 200 — Der Vortragende setzt voraus, dass das neue Bau- verfahren der Hauptsache nach bekannt ist und rekapitu- liert dessen Grundzüge dahin, dass die Flussläufe nicht als Geschiebetransportanstalten aufgefasst werden dürfen, indem das Geschiebe den grössten Schädlichkeitsfaktor desselben bilde; vielmehr sei die überall zu Tage tretende Tendenz der Natur, Schuttkegel in nächster Nähe oder innerhalb des Erosionsgebietes anzulegen, als Normal- typus der Gesundungsarbeit zu betrachten und syste- matisch zu unterstützen. Obschon die technische Be- arbeitung des Sammelgebietes eine absolut entgegen- gesetzte sei gegenüber den Flussläufen im Thal, so sei es doch ein unbedingtes Erfordernis, nicht nur einen Teil des ganzen Flussgebietes, namentlich nicht nur den untern Teil desselben, bei einer Regulierung ins Auge zu fassen, sondern dasselbe sollte stets als Ganzes von seinen obersten Quell- und Sammelgebieten an in Be- handlung genommen und vor allem das Abführen der Geschiebe in die Flüsse verhindert werden. Herr Schindler hält dies für absolut möglich. Das natürliche Grundgesetz für die Geschiebe- ablagerung liegt in der einfachen Trennung der in Frage stehenden zwei Faktoren, nämlich des Wassers und des Gerölles.. Diese Trennung ist um so leichter, als das eine an eine starke Tendenz des Entweichens, das andere an eine ebenso starke Neigung zum Beharren gebunden ist. Es stellt sich je länger je deutlicher heraus, dass die durchlässige Pfahltraverse nicht nur eine sehr starke Widerstandskraft besitzt, sondern auch das wahrhaft spezifische Mittel der Geschiebeausscheidung und Fest- legung bildet. Durch verschiedene Längen- und Querprofile einer Rüfe in Graubünden und anderwärtige photographische Ansichten wird anschaulich gemacht, dass die Ablage- — 207 — rung der verhängnisvollen Erosionsmassen sich nicht schwer, wie bisher angenommen, sondern mit ausser- ordentlicher Leichtigkeit vollzieht. Es gilt also nach dem Grundsatz: wo keine Rinne ist, da ist auch keine Runse — mit aller Konsequenz die Erhöhung, Ver- breiterung und Nivellierung der Sohle mittelst Pfahl- bau durchzuführen, damit das Wasser, statt konzentriert, in dünner und breiter Schicht abzufliessen genötigt sei. Durch die tausendfachen kleinen Hindernisse findet dann auch die nicht minder wichtige prozentuale Verlang- samung des Hochwasserabflusses, grosse Versickerungs- und Verdunstungsgelegenheit statt und es wird somit die Grundlage für eine ideale Heilung der Erosions- wunde durch dauernde Vegetationsbekleidung geschaffen, wie sie sonst nie und nimmer erreicht werden kann. Von höchster Bedeutung für die Zukunft ist das neue Bausystem namentlich auch vom ökonomischen Gesichtspunkt. So hätten beispielsweise für die 60 oder 66 Thalsperren des Biltnerbaches, welche einen Kosten- aufwand von ca. 550000 Fr. erforderten, 6600 Pfahl- traversen erstellt werden können. Dabei wäre die hoch- wichtige Möglichkeit geblieben, die Fixierung neuer Erosionsmassen, deren Erscheinen bei den hohen und steilen Rutschgehängen durchaus nicht ausgeschlossen ist, stets aufs neue vorzunehmen, ein Vorgehen welches jetzt als unthunlich bezeichnet werden dürfte. Die Gesamtkosten der jüngst ausgeführten Stau- anlagen für Kegelbau in Graubünden beträgt in drei Arbeitsperioden per laufenden Meter an Arbeitslöhnen Fr. 1.33, an Holz Fr. 1.17, Total Fr. 2.50, während die Kosten auf den m? Ablagerung (ca. 4350) an Arbeit Fr. 0.18, an Holz Fr. 0.16, Total Fr. 0.50 betragen. Die Verwendbarkeit der Pfahlmethode im eigent- lichen Flussgebiet ist schon seit sieben oder acht Jahren — 208 — so durchschlagend bestätigt, dass die allgemeine Ein- führung desselben teils schon geschehen ist, teils nur noch eine Frage kurzer Zeit sein dürfte. Die Ausführungen des Vortragenden wurden von Herrn Prof. F. Becker unterstützt. P. Ausstellung. Im Zeichensaal 19c des Polytechnikums war während der Jahresversammlung eine Ausstellung arrangiert worden, welche enthielt: a) Typen aus dem schriftlichen Nachlass von Arnold Escher von der Linth: Kartierungen, Profile, Panoramen, Ansichten, Tagebücher, Uebersichtskarten. b) Sammlung neuester Photographien der schweizer. geolog. Gesellschaft. ec) Zusammenhängendes Relief der Zentral- Schweiz von Zug bis Como, in 1:25000, von Prof. F. Becker, Zürich (siehe S. 197, Nr. 5). d) Belegstücke zum Generalbericht der schweiz. Moorkommission, als: Typen der Hoch- und Flach- moore samt recenten Komponenten der resp. Pflanzen- decke; alpine Facies der Moore; Untergrund; Einschlüsse; Torfprodukte (diese Kollektion wird der geolog. Samm- lung des Polytechnikums einverleibt); Zeichnungen, Photographien, Moorkarte in 1: 250000 (siehe S. 40, Nr. 16). e) Sammlung erodierter Ufergerölle von Seen (galets sculptes), von Schwemmprodukten in Seen. f) Materialien zur Erläuterung der „Wetzikoner- stäbe.“ JE Rapport du Comité central à la l'° Assemblée générale de Zurich le 3 août 1896. MM. Le Comité central a l’honneur de vous adresser son rapport de gestion pour l’année 1895—1896. Aucun événement discordant n’a troublé la bonne marche de notre société. Le capital inaliénable de la société est resté au même chiffre que l’année dernière. Quand nous voyons avec quelle libéralité des dons de grande munificence affluent à l'adresse des sociétés des pays voisins qui poursuivent le même but de recherche scientifique que notre association, nous ne pouvons que souhaiter que cet exemple soit suivi chez nous aussi, et que le public intelligent de notre Suisse nous mette mieux à même de satisfaire aux nécessités de notre tâche. Le compte courant de la société présente un boni de frs. 228.06, qui eût été réduit à bien peu de chose si la commission de l’Ex- position avait touché la somme que nous lui avions allouée. Ce boni sera rapidement dépensé l’année prochaine. Nos rapports avec nos 21 sociétés constituantes (18 sociétés can- tonales et 3 sections permanentes) ont été sans incidents. La société botanique nous annonce au dernier moment qu’elle va entreprendre l'étude d’une flore cryptogamique suisse. Nous sommes heureux de cette décision qui comblera une lacune impor- tante dans nos connaissances de la nature dans notre pays. Nous avons fait les premières démarches auprès des autorités fédérales pour obtenir leur appui en faveur de cette belle entreprise. Nous avons à exprimer notre reconnaissance aux hautes au- torités fédérales pour leur bienveillance envers notre société et pour — 912 — les subventions ordinaires qu'elles veulent bien accorder à nos commissions. Les chambres fédérales ont, sur la proposition du Département de l'Intérieur, accordé un subside extraordinaire à notre commission de publication des Mémoires pour permettre l'impression des rapports de M. le D" Nuesch et de ses collaborateurs sur les fouilles archéo- logiques et paléontologiques du Schweizersbild, près Schaffhouse. Cette importante publication sera prochainement terminée, et notre part dans cette affaire arrive ainsi à bonne conclusion. Conformément aux décisions de l’assemblée générale de Zermatt, nous avons adressé au Conseil fédéral une demande de subsides extraordinaires pour mettre notre commission géodésique à même d'entreprendre l'étude du Magnétisme terrestre en Suisse (Annexe A). Notre initiative a recu un accueil encourageant, maïs la commission géodésique ayant elle-mème demandé un délai pour compléter ses études, la réponse définitive de la haute autorité fédérale ne nous est pas encore parvenue. Dans la session de Zermatt, vous nous avez chargés de répondre aux ouvertures de la Société royale de Londres au sujet d’un projet de Catalogue scientifique universel du XXM® siècle. Nous avons, après étude de la question, donné une réponse préliminaire sym- pathique, en approuvant au nom des naturalistes suisses cette initia- tion, qui promet d'être féconde. Depuis lors le Gouvernement britannique a invité le Conseil fédéral à se faire représenter à une conférence internationale, convoquée à Londres pour le 14 juillet de cette année. Le Département fédéral de l'Intérieur nous ayant demandé un rapport sur cette affaire, nous lui avons donné les explications nécessaires (Annexe B). Le Conseil fédéral a accueilli favorablement cette invitation et a délégué aux conférences de Londres M. Ch. Bourcart de Bâle, Ministre-résident à Londres et le président de notre comité central, M. F. A. Forel à Morges. La conférence a eu lieu à Londres du 14 au 16 juillet; les séances ont été fort intéressantes et sont arrivées à des résultats positifs. La publication d'un catalogue universel de la littérature scientifique du XXme siècle semble assurée. Pour ce qui regarde nos commissions, nous avons à signaler les faits suivants: Bibliothèque. M. le professeur Dr. J. H. Graf, notre biblio- thécaire en chef, ayant envoyé sa démission à l’assemblée générale de Zermatt, pour cause de surcharge d’occupations, après avoir constaté avec regret que la résolution était irrévocable, nous avons gt — 213 — accepté la démission, nous l’avons remercié au nom de la société pour ses excellents services, et nous avons approuvé la décision de la Commission de la Bibliothèque de le nommer membre hono- raire de cette commission. Sur la proposition de la Commission de la Bibliothèque, nous avons nommé à titre provisoire aux fonc- tions de bibliothécaire en chef M. le D' Theodore Steck à Berne. Nous vous demandons actuellement de confirmer cette décision en le nommant à titre définitif. Nous vous proposons également de le nommer membre de la Commission de la Bibliothèque en succession de M. Graf nommé membre honoraire. Commission de publication de mémoires. Notre comité central avait, dans sa compétence, décidé de séparer à partir du 1% juillet 1893 les comptes de la Commission de ceux de la Caisse centrale, afin de donner à cette Commission une indépendance bud- gétaire et une sûreté de gestion plus certaines que dans le régime précédent. Depuis 1893 nous avons publié dans les Actes les comptes de cette Commission en un chapitre à part, en les clôtu- rant suivant la tradition au 30 juin de chaque année. Mais comme d’une autre part, en raison des subsides que nous recevons de la Confédération, nous devons fournir au Département fédéral de l’Im- térieur des comptes clôturés au 31 décembre de chaque année, comme nous trouvons des inconvénients à avoir une double comp- tabilité chevauchant l’une sur l’autre, nous avons décidé que dorén- avant nous publierons dans les Actes les comptes clôturés à la fin de l’année civile le 31 décembre précédent. Pour justifier le solde en caisse de frs. 126. 45 par lequel nous ouvrons le compte de 1895, nous reproduisons dans les Actes de cette année le résumé des comptes depuis le 1° juillet 1893. La Commission de publication doit pouvoir disposer des recettes provenant non seulement des abonnements aux mémoires mais encore de la vente de volumes et mémoires que nous avons en magasin. Nous vous proposerons de prendre à ce sujet des déci- sions qui feront règle dans cette affaire. Exposition de Genève. Notre société, quelques-unes de nos commissions et la plupart de nos sociétés constituantes ont pris part à cette grande et belle manifestation de l’activité scientifique, industrielle et artistique de la Suisse, dans laquelle notre petite patrie a tenu à honneur de faire le bilan de ses forces et de ses ressources. La Commission que vous avez nommé à cet effet vous fera un rapport provisoire sur sa gestion. Suivant les pouvoirs que vous nous avez donnés à Zermatt, nous avons ouvert à cette com- mission un credit de 200 frs. sur les comptes de 1895—1896. Notre association ayant eu l’honneur d’être représentée dans le Jury des récompenses par notre ancien président du comité central, M. le pro- fesseur D' Th. Studer à Berne, et par deux membres du comité central actuel, MM. les professeurs H. Dufour et Golliez à Lausanne, nous avons demandé à être considérés comme hors de concours pour la collation des recompenses. (Cette position, très honorable pour nous, a été approuvée par le Jury. Commission des glaciers. Sur la proposition de cette Com- mission, nous l'avons autorisée à accorder au Club Alpin Suisse la faculté d'utiliser, pour sa grande publication sur les travaux scien- tifiques du glacier du Rhône, les résultats des observations et ex- périences faites par notre société dans les années 1894 et 1895. Nous avons été heureux de donner à cette société amie un témoignage de l’estime que nous professons pour sa belle activité. Commission sismologique. M.le Prof. D' E. Hagenbach-Bischoff a Bale, membre de la Commission depuis sa fondation en 1878, a demandé à être remplacé; sa démission lui sera accordée avec re- merciements pour les services rendus. D'autre part la place vacante par le décès de notre regretté collègue le professeur D' Aug. Jaccard au Locle n'a pas été jusqu'à présent repourvue. Nous vous pro- posons de nommer pour ces deux places MM. les professeurs Dr A. Riggenbach-Burkhardt à Bâle, et D' L. Du Pasquier à Neuchâtel. Commission limnologique. M. le professeur X. Arnet, membre de la Commission depuis 1892, ayant demandé sa démission pour cause de santé, nous vous proposons de la lui accorder avec remer- ciements pour les services rendus, et de nommer à la place M. le Dr O. Suidter à Lucerne, un des anciens présidents de notre société. Pour les autres commissions de la société et pour les crédits qu'elles demandent, nous renvoyons aux rapports spéciaux qui vous seront présentés. Quant à la session de l’année prochaine, nous nous promettions, d’après les pourparlers engagés, de la tenir à Berne; des obstacles majeurs, survenus au dernier moment, ont fait renvoyer cette invi- tation d’une année. Nous avons aussitôt noué des tractations pour organiser cette session dans un des plus beaux sites du beau canton d’Unterwald et vous aurez la joie d'accepter les propositions qui vont bientôt vous être faites. AU NOM DU COMITÉ CENTRAL Le Président: Le Secrétaire: F. A. FOREL. H. GOLLIEZ. Le, ES + MS 2 \nnexe A Carte du Magnetisme terrestre. Lausanne, le 21 novembre 1895. Au Departement de l’Intérieur du Haut Conseil federal a Berne. Monsieur le conseiller federal, Depuis quelques années, notre commission géodésique étudie une question de haut intérêt scientifique et pratique qui est jusqu'à présent restée en souffrance dans le programme général des travaux qu'elle a pour mission d’organiser et d’exécuter en Suisse. Il s’agit de l'étude du Magnétisme terrestre et de ses manifestations dans les diverses contrées de notre patrie. De son côté, la commission météorologique suisse a eu souvent l’occasion de réclamer des études de ce genre, et dans les dernières années, ces deux collèges se sont décidés à réunir leurs efforts pour pousser plus à fond leurs travaux préparatoires. Ces recherches préliminaires ont eu l’as- sentiment de votre regretté prédécesseur M. le conseiller fédéral Schenk qui présidait alors la commission fédérale de météorologie. Sur le vu de rapports présentés par M. le prof. D' A. Riggenbach- Burckhardt de Bâle, membre de notre commission de géodésie, et par M. le Prof. Charles Dufour de Morges, membre de la commis- sion fédérale de météorologie, la commission de géodésie s’est décidée à proposer la mise en chantier de ces études. Des rapports ont été lus par les deux physiciens que nous venons de nommer, devant la Société Helvétique des Sciences naturelles dans sa session ordinaire de cette année tenue à Zermatt en septembre 1895 et, sur un préavis favorable de la commission préparatoire, l’assemblée générale, unanime, a décidé d’aborder l’étude du Magnétisme ter- restre en Suisse. La Société a chargé son Comité central de la recherche des voies et moyens d'exécuter ces études. Notre société ne possédant aucunes ressources disponibles, nous sommes obligés, pour suivre à cette mission, de chercher auprès de votre haute Autorité fédérale, l’appui financier qui dans des cas analogues nous a permis de satisfaire aux besoins de nos grandes études scientifiques suisses et en particulier des études de géodésie. Nous venons donc respectueusement vous exposer le plan des études projetées et nous sollicitons le concours de la Confédération pour des subsides qui nous mettent à même d'exécuter ces travaux. Ainsi que vous le trouverez plus explicitement développé à la page 18 et suivantes du Procès-verbal de la 38e séance de la commission de géodésie et dans une lettre du 21 août 1895 de M. le prof. Riggenbach, les études magnétiques suisses compren- draient deux parties. 1° L'établissement d’une carte magnétique portant les valeurs lo- cales de l’inclinaison, de la déclinaison et de l'intensité magné- tique dans les diverses régions du pays. 2° L'établissement d'un observatoire magnétique pour étudier les variations périodiques de ces facteurs. Le second article de ce programme n’est pas en question main- tenant et il peut, sans inconvénients, être renvoyé à plus tard. Pour l'établissement de la carte magnétique, nos collégues es- timent pouvoir l’executer en quelque six ou sept ans et ils de- visent les dépenses annuelles à une somme de 3000 frs. environ. Pour la première année il y aurait bien d’y ajouter les frais d’ac- quisition d'instruments, évalués à 3000 frs. La société que nous représentons s’est assurée que les travaux projetés seraient intéressants et utiles, qu’ils combleraient une lacune fortement sentie dans le monde scientifique et technique. Cette lacune est constatée d’une part dans les connaissances géo- physiques de la Suisse elle-même; d’une autre part dans l’ensemble des connaissances de ce genre sur le continent européen. Sous ce rapport, la Suisse a été devancée, et ce n’est pas notre habitude, par les pays voisins. Si votre Département veut bien agréer l'initiative que nous sommes chargés de porter devant les hautes Autorités fédérales, nous sommes prêts à vous faire donner, par notre commission géodésique, tous les détails justificatifs de l’entre- prise. (Celle-ci se traduirait au point de vue administratifs par l’allocation supplémentaire à notre commission géodésique d’un subside de 6000 frs. pour une première année, de 3000 francs par an pendant les années subséquentes, jusqu'à ce que le travail bien limité et précisé de la carte magnétique suisse soit arrivé à bonne fin. Nous soumettons à votre bienveillance cette question si impor- tante et intéressante et nous vous présentons, Monsieur le Conseiller fédéral, l'hommage de nos sentiments les plus respectueux et les plus dévoués. Au nom de la Société Helvétique des sciences naturelles SON COMITÉ CENTRAL F. A. FOREL, . H. GOLLIEZ, Président. Secrétaire. Annexe B. Catalogue scientifique international. Lausanne, le 21 janvier 1896. Au Département de l'Intérieur du Haut Conseil fédéral è Berne. Monsieur le Conseiller fédéral, Nous répondons à votre missive du 11 janvier dans laquelle vous nous demandez un rapport sur la question soulevée par le Gouvernement de la Grande Bretagne auprès du Conseil fédéral suisse. Dans sa lettre du 12 septembre 1895, que vous nous avez transmise le 18 janvier, le Ministre de la Grande Bretagne invite, de la part du Gouvernement Anglais, le Conseil fédéral suisse, à se faire représenter à Londres dans une Conférence internationale, qui aura pour mission d'étudier l’etablissement d'un catalogue uni- versel des œuvres scientifiques. Depuis longtemps, le monde scientifique cherche à réunir le catalogue complet des œuvres de la littérature scientifique qui sont imprimées dans les nations civilisées. A côté des livres proprement dits, qui sont catalogués en librairie et dont la liste est plus ou moins bien établie dans la bibliographie courante, la plus grande partie du travail scientifique apparaît sous forme de courtes notes, de mémoires, qui sont publiés dans les divers Bulletins, Gomptes- Rendus, collections de Mémoires, etc., des diverses Académies, So- ciétés, Associations scientifiques; des travaux originaux, souvent de grande valeur, ne sont inscrits nulle part dans les catalogues de librairie; leur recherche, ‘indispensable pour le travail scienti- fique, est par ce fait, rendu difficile et onéreux; beaucoup de no- tices originales échappent à l'attention du public universel et ne sont connues que d’un cercle très restreint d'initiés, ce qui est une grande perte pour la science, et un grand détriment pour les auteurs. L'établissement d’un catalogue universel de la littérature scien- tifique, qui réunirait dans un ordre logique les titres de toutes les publications, petites ou grandes, provenant de tous les travailleurs, de grande ou de petite autorité, venant de tous les pays civilisés, rapprochés ou éloignés, serait donc une conquête heureuse de l'esprit humain dans son travail ardent à la poursuite de la science théo- rique et appliquée. (C’est un besoin vivement senti dans la seconde moitié du siècle qui va finir. La Société royale de Londres (académie des sciences d’Angle- terre) a cherché à satisfaire en partie à ces besoins, en publiant, CDI dans le XIXme siècle, son Catalogue of scientific papers, magni- fique compilation, qui a enrégistré dans une quinzaine de- grands volumes in 4° presque tous les titres de mémoires publiés dans les collections de Revues, Bulletins etc., en les ordonnant par noms d’au- teur. La Royal Society projète de publier ce mème catalogue en seconde édition, par ordre de sujets, soit ordre systématique; mais cette seconde édition n’a pas encore abouti. Le catalogue of scientific papers a rendu d'immenses services, et démontré l'utilité du développement de son entreprise. Depuis deux années environ, la Société royale s’est mise en rela- tion avec les académies et sociétés scientifiques du monde civilisé en leur demandant leur avis sur l'opportunité de la continuation de l'œuvre du catalogue pendant le XX®® siècle, et sur les modifications éventuelles à apporter au plan de l'ouvrage. Notre société helvétique a été consultée à ce sujet, en qualité de représentant du public scientifique suisse, et notre préavis a été favorable. L'ensemble des réponses qui sont parvenues a la Société Royale a été très encou- rageant. Les représentants scientitiques des nations civilisées ont été d'accord pour demander : a. La continuation de l’entreprise, l'établissement d'un catalogue général et complet des œuvres de littérature scientifique. D. L’ordonnance du catalogue d’après un plan systématique (ordre des sujets à côté de l’ordre des noms d'auteurs). €. La participation officielle des différents peuples intéressés à l’entreprise. C'est à la suite de ces pourparlers que la Société royale s’est adressée au gouvernement anglais pour demander une participation officielle des gouvernements des nations civilisées, et pour proposer une conférence qui aurait lieu à Londres dans la première moitié du juillet 1896. Nous nous permettons d'engager respectueusement le haut Conseil fédéral à accepter l'invitation qui lui est faite et à se faire représenter à la conférence de Londres. En effet, nous estimons l'affaire importante en général et intéressante, en particulier pour la Suisse, à divers point de vue: 1° Il est convenable que la Suisse dont le rôle est très apprécié dans le monde scientifique, et dont la part est grande dans la conquête de la science, ne se désintéresse pas d’une entreprise qui aboutira à un concert universel des forces scientifiques de toutes les nations civilisées. Si l’œuvre projetée aboutit, la Suisse doit y avoir sa place bien marquée. ET 90 30 40 AZIO Par le fait que la Suisse est un petit pays, elle a plus d’intérét que tout autre à ce que l’entreprise aboutisse. La librairie d’un grand pays est mieux organisée que la nôtre et a une clientèle plus étendue; les grandes académies des grands pays font con- naître plus facilement a un public plus élargi les travaux des individus isolés qui restent parfois perdus ou égarés dans les petits bulletins de nos petites sociétés cantonales. L'œuvre scientifique de nos travailleurs jouit, par suite de l’exiguite de nos frontières, d'un public moins étendu, et risque, quelqu'importante et utile qu'elle soit, d'être ignoree et oubliée si elle ne paraît pas dans le catalogue universel des œuvres de l’humanité. Par suite de l’extrême complexité des sociétés savantes et tech- niques de notre pays, le catalogue des publications suisses ris- querait de n'être pas complet, s’il était fait en dehors de notre participation. Telle société locale, inconnue à Londres, publie des œuvres méritoires qui doivent être cataloguées. Il a été créé récemment à Zurich, avec l’appui des autorités fédérales et cantonales, un institut international de Bibliographie zoologique. Il est important que les intérêts de cet institut ne soient pas oubliés dans la Conférence de Londres et qu'il soit tenu compte de son existence dans le plan général de l’entre- prise projetée du catalogue universel. Par ces raisons générales ou spéciales à notre pays, nous prenons la liberté de recommander au Haut Conseil fédéral de répondre favorablement à l'initiative du gouvernement de la Grande Bretagne et de faire représenter la Suisse à la Conférence de Londres. Agréez, Monsieur le Conseiller fédéral, les assurances de nos sentiments les plus respectueux et les plus dévoués. AU NOM DU COMITÉ CENTRAL F. À. FOREL, H. GOLLIEZ, Président. Secrétaire. Auszug aus der 68. Jahresrechnung 1895—1896. Quästor: Frl. Fanny Custer. Fr. |Ct. A. Central-Kasse. Einnahmen. Vermögensbestand am 30. Juni 1895 . ... . . … | 369298 Aüfnahmssebühren 1.2 20. Pas sa re SEE 102 | — Jahresbeiträge . . . DI Le Nr PNR AGO Zinsgutschriften und beissen ZiNSe 5 0 ee 445 |85 Diverses na RE Nr AD RE QUE ANS RER 3 |80 71714 63 Ausgaben. Bibliothekzr sa 1 1020 |— Verhandlungen, Compte- onda nd oso DAG 1469 (7 K'OMMISSIOMEN SARA IONE 639 | — Diverses: a... ni a ANR e AM 67189 Saldo-am 30 Juni 1896 0.0. e SIZE 7714 B. Unantastbares Stamm-Kapital. (Imbegriffen Fr. 500 Bibliothek-Fonds.) Bestand und Art der Anlage wie letztes Jahr. . . .|11410 40 C. Bibliothek-Rechnung. Einnahmen. Beiträge. der 'Gentral-Kasse.. . .....-...2.0.2222 321000 — Zinser deseKoch-Kondsa ee ee 37 |50 RückvergütungenY i HAUTEUR er 150 | — Passiv-Saldo am 30 uni 18960 A Si 22 1196 |42 Ausgaben. Passiv-saldoramesONIJumAMSI SAR EN CE 30 |84 Bücher-Anschaffungen und Ergänzungen . . . . . . 60 |45 Buchhinderarbeiten er RATE 331 50 Transport 499 |79 Fr. |Ct.| Pr. |Ct. Transport 499 (79 Salamerturs’Aushülfe-. ur. Coe ee 300 |— Umzugskosten , . . NER E 319 |48 Porti, Frachten und Verschiedenes SE 101 115 1196 |42 D. Schläfli-Stiftung. a. Stamm-Kapital. Bestand und Art der Anlage wie letztes Jahr 14000 — b. Laufende Rechnung. Einnahmen. Saldo ame 30% Juni 1895000 re I, | 1311 (16 Zinsgutschrift und bezogene Zinse 353 45 1664 |61 Ausgaben. Druck und Adressieren der Cirkulare . . . 65 155 Aufbewahrungsgebühr der Wertschriften u. Porti 30 175 Saldosam 302 Jumı 1896 ne... 00. 1568 131 1664 |61 E. Denkschriften-Conto. V. 1. Juli 1893 1. 31.De2.1894 Einnahmen. b. 31.)z.18941b. 31.Dez.1895 SAR ER An re Bunde Dead) » 2 u NE ES 20001 2120007 — Verkauf von Denkschriften Hu 2, 997 85) 1159 [85 Znssüutsehritten es... ne nee 15 — 31 [50 3012 |85| 3317 |s0 Ausgaben.. Druck von Denkschriften . . . . + . | 2436 180, 2850 — Miete, Versicherung und Valico) se 449 60 293 190 Cal ANS RER ie PR een 126 45) 17460 Fr. |Ct- F. Geologische Kommission. Einnahmen. Saldo am 31. Dezember 1894. 755 |86 Beiträge des Bundes me 25000 | — Verkauf von Textbänden und Karten . 3639 20 Zinse und Verschiedenes 216 120 29611 26 Ausgaben. Taggelder an die im Feld arbeitenden Geologen . 5075 (10 Druck, Lithographie, Text und Tafeln von Lieferungen VII, XXIV,, XXXIII, Karte in 1: 500 000 3607 160: Verschiedenes NE 462 |65 Saldo am 31. Dezember 1895 . 465 91 29611 26 G. Kohlen-Kommission. Einnahmen. Saldo am 31. Dezember 1894. 721 70 Zinsgutschrift 28 (65 750 |35 Ausgaben. Arbeiten der Kommission und Reiseentschädigungen 153 (40 Porti en RE Sr =D Saldo am 31. Dezember 1895 . __596 170 750 |35 H. Commission géodésique. Recettes. Solde au 31 décembre 1894 49 126 Subside de la Confédération pour 1895 . |15000 |— Divers Ì 186 15 15228 41 Dépenses. Ingénieur et frais 6517 (55 Stations astronomiques 1953 (60 Nivellement de précision 3000 |— Instruments 1800 | — Transport | 13271 15 Transport Séances et imprimés Association géodésique De poule Divers : Solde au 31 decembre 1895 . I. Gletscher-Kommission. Einnahmen. Saldo am 30. Juni 1895 . Aversalbeiträge Jahresbeiträge pro 1895 Jahresbeiträge pro 1896 Beitrag d. Depart. für Piste u. ad schaft an die Publikation „Altels“ Zinse . Ausgaben. Zahlungen an das eidg. topogr. Bureau für Vermessungen am Rhonegletscher Beitrag an die Kosten d. Neujahrsbl. („Altels*) der zürch. naturf. Gesellschaft Reiseentschädigungen, Gratifikationen, Aufbe- wahrungsgebühr der Wertschriften . Drucksachen, Schreibmaterial., Frankaturen ete. Saldo am 30. Juni 1896 . Gesamtvermögen der Gesellschaft. Aktiv-Saldo: Gentral-Kasse . Stamm-Kapital Denkschriften . : Schläfli-Stiftung: Stamm- Ke al Schläfli-Stiftung: Kasse Geologische Kommission . Transport Fr. Ct. 1518 & | (NS) 30. Juni 1 5/30. Juni 1 3692 || 11410 2279 14000 1311 some "199 3921 11410 *174 14000 | 1568 |: "465 39449 |3 31540 2 Transport | 33449 150) 31540 |26 Kohlen-Kommission.. "2.22 2.0.22. 2 7085596310 Geodätische Kommission . Gletscher-Kommission . . . . . . . . .|-5913/08| 5543/23 Passiv-Saldo : Bibliotheken „a EEA 30 |84 8 192 Gesamt-Saldo . . . . . . . . . .°. . |40095 |70| 37684 |18 Verminderung auf 30. Juni 1896 . . . . .| 241159] 37684 |18| 37684 |18 Ì An das Jahrespräsidium der schweizerischen naturforschenden Gesellschaft, Herrn Prof. Dr. A. Heim in Zurich. Hochgeachteter Herr! Wir haben die von dem Quästorat der Gesellschaft abgelegte, von dem Centralcomité bereits gepriifte Jahresrechnung pro 1895/96, sowie auch die Rechnung der Centralbibliothek geprüft und voll- ständig in Ordnung gefunden. Wir würden es nur für wünschens- wert halten, auf der Hauptrechnung einen Vermerk dariiber anzu- bringen, dass infolge der Veränderung des Abschlusstermins für die Denkschriften-Rechnung die letztere in diesem Jahre gar nicht erscheint und dadurch der wirklich eingetretene Vermögens-Zuwachs von etwa Fr. 500 sich in eine nur scheinbare Vermögens-Abnahme von Fr. 1771.97 umgewandelt hat. Das Quästorat macht aller- dings in seinem Begleitschreiben auf diesen Umstand aufmerksam; es wäre aber wohl besser, denselben auf der Rechnung selbst zu vermerken. Hochachtungsvoll G. Lunge. Zürich, den 28. Juli 1896. H. Kronauer. A. Bodmer-Beder. . *) Die mit einem Stern bezeichneten Rechnungen sind auf den 31. Dezember 1895 abgeschlossen worden. I. Bericht über die Bibliothek der schweiz. naturforschenden Gesellschaft in Bern, für das Jahr 1895/96. Seit dem letzten Bericht sind zwei Aenderungen, über die sich bereits am angegebenen Orte Andeutungen finden, in der Ge- schichte der Bibliothek zu verzeichnen. Die erste betrifft den Bezug der neuen Lokalitäten im Erdgeschoss des früheren historischen Museums, die von der Kommission der Stadt- bibliothek in Bern in verdankenswerter Weise zur Verfügung gestellt worden sind. Dadurch wurde esmöglich, den Hauptteil unserer Bücher- und Zeitschriftenbestände in zusammenhängenden Räumen zur Auf- stellung zu bringen. Die Einrichtung der Bücherräume erforderte die Aufstellung zahlreicher Büchergestelle, wobei vorerst diefrüher indem an der Kramgasse gemieteten Zimmer in Verwendung gestandenen ‚nutzbar gemacht wurden; zum grössern Teil jedoch mussten neue Gestelle angefertigt werden. Der Umzug der Büchervorräte und die Aufstellung derselben nahm das Bibliothekpersonal während längerer Zeit in Anspruch. Die Kosten des Umzuges belaufen sich auf ca. 400 Franken, die zum grössten Teil in der vorliegenden Bibliothekrechnung pro 1895/96 aufgeführt sind, zum andern Teil aber auf die nächstjährige Rechnung genommen werden müssen. Die zweite Aenderung betrifft den Wechsel in der Bibliothek- leitung. Wegen vielfacher anderweitiger Inanspruchnahme sah sich der bisherige Oberbibliothekar Prot. Dr. J. H. Graf genötigt, seine Stelle aufzugeben, und es wurde, nachdem der bisherige Unter- bibliothekar, Herr Dr. E. Kissling, interimistisch die Bibliothek- geschäfte besorgt hatte, in der Sitzung vom 26. Oktober 1895 der bernischen naturforschenden Gesellschaft der Unterzeichnete, der bereits von 1879—1888 unter Herrn J. R. Koch als Unterbiblio- thekar gewirkt hatte, definitiv zum Oberbibliothekar gewählt. Durch die Doppelstellung als Oberbibliothekar der naturforschenden Gesellschaft und als Unterbibliothekar der Stadtbibliothek wurde die Möglichkeit einer täglichen Benützung der Bibliothek gegeben, von der denn auch mehrfach Gebrauch gemacht wurde. Gleich- zeitig übernahm der Oberbibliothekar die Kontrolle der eingehen- 15 — 226 — den Tauschsendungen, wobei ein Hauptaugenmerk auf regelmässiges Einlaufen der laut Vertrag mit der Stadtbibliothek an diese ab- zuliefernden Doubletten geworfen werden konnte. Die Benützung der Bibliothek ist ziemlich bedeutend, würde aber jedenfalls noch gròsser sein, wenn jedem Mitglied der natur- forschenden ‘Gesellschaft der ihm statutengemäss zuzuweisende Bibliothekkatalog übergeben werden könnte Es sind jedoch nur noch Exemplare des im Jahre 1864 erschienenen Hauptkataloges vorrätig, während das im Jahre 1882 erschienene Supplement ver- griffen ist und ein weiterer Zuwachskatalog seither nicht mehr ge- druckt wurde. Es wurde daher gleich nach Antritt meines Amtes ein Anfang mit der Herstellung eines Zettelkataloges gemacht, doch dürfte die Fertigstellung desselben, da es sich um ca. 18000 Zettel handeln wird, noch 2—3 Jahre auf sich warten lassen. Sobald derselbe vollendet ist, wird sich die Gesellschaft über einen Neu- druck des Kataloges, der am besten nach Zeitschriften und einzelnen Fächern geordnet, partienweise herauszugeben wäre, schlüssig zu machen haben. Ich hoffe, später der Gesellschaft bezügliche Vor- schläge unterbreiten zu können. Es erübrigt mir noch, auf einen wunden Punkt unserer Biblio- thek hinzuweisen. Es betrifft dies die Einbände der Bücher und Zeitschriften. Schon während längerer Zeit war die Bibliothek mit denselben im Rückstande geblieben, in den letzten Jahren, wo ein nicht unbedeutender Teil des Bibliothekkredites für Neuanschaffung von Büchern verwendet wurde, konnte bei dem grossen Zuwachs der Bibliothek an ein Schritthalten mit den Einbänden gar nicht mehr gedacht werden. Es wurden daher vom Unterzeichneten vor- erst alle Anschaffungen von Büchern und Zeitschriften auf die dringendsten Fortsetzungen reduziert, und es wird sich später, wenn sich die Kassaverhältnisse wieder günstiger gestaltet haben, zeigen, ob die bisherigen Kredite für den Unterhalt der Bibliothek aus- reichen oder nicht. Jedenfalls müssen künftig die Einbände durch- wegs möglichst einfach gehalten werden, da durch Halbfranzbände unsere Bibliothekrechnung allzusehr belastet wird. Da die Bibliothekrechnung pro 1895/96 eine ganze Reihe von Posten enthält, die noch aus der Rechnungsperiode 1894/95 stammen, so konnten in derselben nicht alle Forderungen berücksichtigt wer- den. Wir waren genötigt, Rechnungen im Betrage von ca. 640 Fr. für die nächste Rechnungsperiode zurückzulegen. Dies. zusammen mit den voraussichtlich jährlich wiederkehrenden Auslagen würde den ganzen bisher gewährten Bibliothekkredit absorbieren, ohne SOON dass für neue Einbände gesorgt werden könnte. Um die Gesell- schaftskasse aber nicht zu sehr zu belasten, möchte ich den Vor- schlag machen, den Bibliothekkredit pro 1896/97 auf 1000 Franken festzusetzen und dazu den letzes Jahr fiir den bevorstehenden Um- zug der Bibliothek in Aussicht gestellten Extrakredit im Betrage von 200 Franken, der bisher nicht erhoben worden, nachträglich an die Bibliothekkasse zu erstatten. Dadurch würde es der Biblio- thekleitung möglich, den oben erwähnten Uebelständen bezüglich des Einbindens der Bücher in bescheidenem Masse abzuhelfen. Im Berichtsjahr erhielt die Bibliothek einen bedeutenden Zu- wachs durch die Schenkung des Herrn Hofrat Karl Brunner von Wattenwyl in Wien, worüber nachfolgendes Verzeichnis weiteren Aufschluss giebt. Es ist hier der Ort, genanntem Herrn, sowie den Herren Aug. Bittner in Wien, A. Preudhomme de Borre in Petit- Saconnex bei Genf, Dr. Bützberger in Burgdorf, Prof. Chaix in Genf, Dr. Edm. von Fellenberg in Bern, Prof. Aug. Forel in Zürich, Dr. Fuhrmann in Genf, Berchtold Haller in Bern, Direktor Hann in Wien, Dr. K. E. Hirn in Helsingfors, Charles Janet in Beauvais (France), Dr. Imhof in Brugg, de Leon in Aguascalientes (Mexiko), Prof. A. Penck in Wien, Ed. Richter in Graz, Prof. Pernet in Zürich, Prof. Sacco in Turin, Ed. Sarasin in Genf, Privatdozent Dr. Schmidt in Bern, Prof. Dr. Theoph. Studer in Bern, Prof. Dr. Thomas in Ohrdruf, Prof. Wolfer in Zürich, Dr. R. Zeller in Bern, die während der Berichtsperiode unserer Bibliothek Zuwendungen machten, den Dank der Gesellschaft auszusprechen. Herr Dr. Bützberger, Lehrer am Technikum in Burgdorf, unter- zog sich zudem der Mühe, die von Herrn Prof. Graf auf dem Estrich der Bibliothek aufgefundenen Manuskripte des berühmten Mathe- matikers Steiner zu ordnen, und es bilden nunmehr die unter seiner Anweisung gebundenen Schriften einen wertvollen Bestandteil der Handschriftensammlung unserer Bibliothek. Es sei mir endlich gestattet, dem Unterbibliotkekar, Herrn Dr. E. Kissling, für die interimistische Besorgung der Bibliothekgeschäfte von August bis Ende Oktober 1895, sowie Fräulein Elise Stettler für getreue Aushülfe, und der Quästorin, Fräulein Fanny Guster in Aarau, für ihr freundliches Entgegenkommen den besten Dank aus- zusprechen. Bern, den 20. Juli 1896. Der Präsident der Bibliothekkommission: . Der Oberbibliothekar: Dr. Th. Studer, Prof. Dr. Theod. Beck. Anhang. Neue Erwerbungen seit Juli 1895. A. Durch Geschenk. Bittner, A. Zur definitiven Feststellung des Begriffes „norisch“ in der alpinen Trias. Wien 1895. 16 S. 8. Penck, Dr. A. und Richter, Dr. E. Atlas der österreichischen Alpenseen. I. Lieferung: Die Seen des Salzkammergutes. Wien 1895. 18 Karten. Querfolio. Fuhrmann, Dr. O. Die Taenien der Amphibien. Separat-Abdruck. Basel 1895. 4 S. 8°. Forel, Dr. A. Sudpalaearctische Ameisen. Separat-Abdruck. SAS O0 — Nouvelles Fourmis de l’Imerina oriental. Extrait. 9 S. 8°. Hann, J. Die Verhältnisse der Luftfeuchtigkeit auf dem Sonnblick- gipfel. Separat-Abdruck. Wien 1895. 51 S. 8. Zeller, Dr. H. R. Ein geologisches Querprofil durch die Zentralalpen. Dissertation. Bern 1895. 68 S. 1 T. 8°. Gutzwiller, Dr. A. Der Léss mit besonderer Berücksichtigung seines Vorkommens bei Basel. Basel 1894 31 S. 2 T. 40 — Die Diluvialbildungen der Umgebung von Basel. Separat-Ab- druck. Basel 1895. 178 S. 8°. — Beitrag zur Kenntniss der Tertiärbildungen der Umgebung von Basel. Separat-Abdruck. Basel 1890. 60 S. 1 T. 8°. Geschenkt von Herrn Dr. E. v. Fellenberg: 1. Loewy, Dr. A. Ueber die Respiration und Circulation unter verdünnter und verdichteter, sauerstoffarmer und sauerstoff- reicher Luft. Separat-Abdruck. Bonn 1894 18 S. 8°. 2. Zuntz, Dr. N. und Schumburg, Dr. Vorläufiger Bericht über die zur Gewinnung physiologischer Merkmale für die zu- lässige Belastung des Soldaten auf Märschen angestellten wissen- schaftlichen Versuche. Separat-Abdruck. Berlin 1895. 33 S. 8°. Aus dem Nachlass von Prof. Schlaefli : Verdet, E. Vorlesungen über die Wellentheorie des Lichtes. Erster Band. Braunschweig 1881. 490 S. 8°. — Imhof, Dr. O. E. Zur Kenntniss der Hydrologie des Kantons Grau- bünden. Separat-Abdruck. 1889. 8°. — Referat über Th. Barrois, Fauna der Gewässer Syriens. Separat- Abdruck. 1895. 8°. Von Herrn Dr. Th. Steck geschenkt: Wöchentliches Verzeichnis der ersch. u. d. vorbereiteten Neuigkeiten d. deutschen Buch- handels. Jahrgang 1894 u. 95. Leipzig. Studer, Prof. Dr. Th. Die Thierreste aus den pleistocaenen Ab- lagerungen am Schweizersbild bei Schaffhausen. Sep.-Abdr. AZürıch# 1899: 36,8. "3 Taf. 40. Pernet, Prof. Dr. J. Hermann von Helmholtz, 31. Aug. 1821 bis 8. Sept. 1894. Zürich 1894. 36 S. 4°. de Leon, Jesus Diaz. Nociones elementales de Agricultura. Primer grado. Mexico 1895. 240 S. 12°. — Nociones de Anatomia artistica. Aguascalientes 1892. 224 S. 12°. — Compendio de Etnografia general. Aguascalientes 1895. 259 S. 12°. — Disertacion sobre la importancia de el estudio de la Agricultura. Aguascalientes 1894. 18 S. 12°. Forel, A. Les Formicides de l’empire des Indes et de Ceylan (partito) extrait M208SMS Schmidt, Dr. F. W. Kurzes Lehrbuch der Anorganischen Chemie. München u. Leipzig 1895. 376 S. Chaix, E., prof. La Topographie du désert de Plate, extrait. Ge- neve 1895. 44 S. 16 T. 8. Hann, J. Der tägliche Gang des Barometers an heitern und trüben Tagen, namentlich auf Berggipfeln. Separat-Abdruck. Wien 1895. 60 S. 8. Forel, A. Nouvelles Fourmis d'Australie (part. II), extrait. 11 S. 8°. — Une nouvelle Fourmi Melligère, extrait. 2 S. 8°. Janet, Charles. Etudes sur les Fourmis, les Guépes et les Abeilles 8.11. note. Paris 1895. — Observations sur la Vespa crabro, extrait. 4 S. 40. — Observations sur les Frelons, extrait. 4 S. 40, Imhof, Dr. O. E. . Summarische Beiträge zur Kenntniss der Aqua- tilia invertebrata der Schweiz (I.). Separat-Abdruck. 1895. 0892282: Sacco, F., prof. Essai sur l’orogenie de la terre. Turin 1895. DNS RS Geschenkt von Herrn B. Haller in Bern: Marshall and de Nicéville: The butterflies of India, Burmah and Geylon vol. I, 1. 2. II et III. Calcutta 1882—1890. 8°: Thomas, Prof. Dr. Fr. Eine optische Täuschung bei Gipfel-Aussichten. Separat-Abdruck. 1895. 3 8. 8°. Wolf, Prof. Dr. R. Taschenbuch für Mathematik, Physik, Geo- däsie u. Astronomie; sechste, durch Prof. A. Wolfer vollendete Auflage. Zürich 1895. 5 Lieferungen kl. 8°. Fuhrmann, Dr. 0. Die Tänien der Amphibien. Separat-Abdruck. dena. 1895. 18 Ss. 1-Taf.. 8% Universität Leiden: 3 Dissertationen. Leiden 1894 u. 95. 8°. Sarasin, Ed. Résultats d'observations sur les seiches du lac de Thoune, extrait. 1895. de Leon, Jesus Diaz. Curso de Raices Griegas, 5% Edicion. Aguas- calientes 1894. 180 S. 8°. Gruls, L. Methode graphique pour la determination des heures approchées des éclipses du soleil et des occulations. Rio de Janeiro 1894. 54 S. gr. 8°. — Le climat de Rio de Janeiro. Rio de Janeiro 1892. 718. 4°. — Determinacào das Posicdes Geographicas de Rodeio, Entre-Rios etc. Rio de Janeiro. 1394. 57:8. 4. Hirn, K. E. Algologische Notizen. Separat-Abdruck. Helsing- 1ors218962 81959.8%. Zeller, Dr.R. Nachträge zu meinem geologischen Querprofil durch die Gentralalpen. Separat-Abdruck. Bern 1896. 7 S. 8°. Bittner, A. Bemerkungen zur neuesten Nomenclatur der alpinen Trias. Wien 1896. 32 S. gr. 8°. de Leon, Jesus Diaz. EI sulfito sulfurado de sosa. Aguasca- lientes 1894 40. Fuhrmann, 0. Beitrag zur Kentniss der Vogeltaenien. Separat- Abdruck. Genève 1895. 24 S. 1 Taf. Bützberger, Dr. F. Zum 100. Geburtstage Jakob Steiners. Se- parat-Abdruck. Leipzig 1896. Preudhomme de Borre, A. Matériaux pour la Faune entomo- logique de la province de Liège. Coléoptères. Première à quatrième centurie. Bruxelles 1881—88. 8°. — Matériaux pour la Faune entomologique de la province de Limbourg. Coléoptères. Première à quatrième centurie. Tongres et Hasselt 1882—91. 8°. — Quelques mots sur l'organisation et l'histoire naturelle des animaux articulés. Conférence. Bruxelles 1880. 19 S. 8°. — Les Méloïdes de l'Europe centrale d'après Redtenbacher et Gut- fleisch. Extrait. Bruxelles 1884 14 S. 8°. OO Preudhomme de Borre, A. Pourquoi je me suis démis des fonc- tions de conservateur au Musée Royal d’Histoire Naturelle de Belgique. Bruxelles 1889. 22 S. 8°. — Lettre aux membres de la société entomologique de Belgique par un de leurs vieux confrères. Bruxelles 1888. 19 S. 8°. — Aperçu sommaire de la chimie végétale, traduit de l’allemand sl et d. 24 S. 8. — Répertoire alphabétique des noms spécifiques admis ou proposés dans la sous-famille des Libellulines. Bruxelles 1889. 38 S. 8°. — Nombre d'extraits des Annales de la Société Entomologique de Belgique de Tome XXII à XXXVI. — Nombre d’extraits des Comptes-rendus de la Société Entomolo- gique de Belgique de 1878 à 1891. Schaudinn, Dr. Fr. Das Thierreich (Probe-Lieferung: Heliozoa). (Von der Verlagsbuchhandlung Friedlinder in Berlin.) Ber- lin 1896. 8°. Anderegg, Prof. F. Hans Kaspar Hirzel von Zürich, der Begrün- der des landwirtschaftl. Versuchswesens, sowie der landwirt- schaftl. Produktionsstatistik in der Schweiz. , Alpenrosen* 1896. Bern. 40. Galle, Prof. Dr. Einige Zusätze, Nachträge u. Berichtigungen zu den im Jahr 1857 auf Veranlassung der Schlesischen Gesellsch. herausgegebenen „Grundzüge zur Schlesischen Klimatologie“. Separat-Abdruck. Breslau 1896. Studer, Th. Prof. Dr. Die Säugelierreste aus den marinen Molasse- ablagerungen von Brüttelen. Separat-Abzug. Zürich 1896. 45 S. 4°. Forel, Dr. A. Quelques particularités des habitations des fourmis de l'Amérique Tropicale. Extrait. 5S. 8°. — Quelques fourmis du centre de Madagascar, extrait. 45. 8°. — Quelques observations biologiques sur les guépes. 3 S. 8°. Historischer Kalender oder der Hinkende Bot. Seine Ent- stehung und Geschichte. Bern 1896. 97 S. 4°. Degrange-Touzin, M. A. Notice nécrologique sur M. G. Gotteau. Extrait. Bordeaux 1896. 12 S. 8. Ergebnisse der Meteorologischen Beobachtungen der Landes- stationen in Bosnien-Hercegovina im Jahre 1894 Wien 1895. 4°. Wilde, Henri, on Helium and its Place in the Natural Classifi- cation of Elementary Substances. Manchester 1896. 108$. 8°. v. Daday, Dr. E. Cypridicola parasitica, ein neues Räderthier m. 1 Taf. Budapest 1893. 8°. Schafarzik, Dr. Franz. Die Pyroxen-Andesite des Cserhät. Eine petrographische u. geologische Studie m. 3 Taf. Separat-Ab- druck. Budapest 1895. 8°. Aquila, Zeitschrift f. Ornithologie. Organ des ung. Zentralbureaus f. ornith. Beobachtungen. I. Jahrgang 1894. Heft 1—4. Buda- pest 1894. 40. i Hegyfoky, Jak. Ueber die Windrichtung in den Ländern der un- garischen Krone nebst einem Anhang über Barometerstand u. Regen. 5 Karten. Budapest 1894. 40. Nändor, Dr. F. Die Characeen mit besonderer Rücksicht auf die in Ungarn beobachteten Arten. Budapest 1893. 4°. Verzeichniss der Schriften, welche von Herrn Hofrat Brunner v. Wattenwyl in Wien der Bern. Naturf. Gesellsch. zu Handen der Bibliothek der Schweiz. Naturf. Ges. geschenkt wurden. I. Physik, Chemie, Mathematik, Meteorologie. Accum. Chemische Unterhaltungen. Kopenhagen 1819. — Traité pratique sur l’usage et le mode d’application des réactifs chimiques. Paris 1819. 8°. Baumé, A. Elemens de pharmacie théorique et pratique. Vol. 1 u. 2. Paris 1818. 8°. Becheri, J. J. Opuscula chymica rariora. Norimbergae 1719. 8°. Becquerel, G. Traité de Physique, Tome I u. II. Paris 1842. 8°. Berthier, M.P. Traité des essais par la voie sèche. Vol 1 u. 2. Paris 1834. 8°. Berthollet, G. L. Essai de statique chimique part. 1 et 2. Paris 18032. XL +82. Bertholon, de l'électricité des végétaux. Paris 1783. 8°. — De l'électricité des météores 2 vols. Lyon 1787. 8°. Berzelius, J J. Lehrbuch der Chemie. Dritte Aufl. Bd. 1—10, Fünfte Aufl. Bd. 1—5. Dresden u. Leipzig 1833. 8°. — Jahresberichte über die Fortschritte der phys. Wissenschaften. Jahrgang 1—30. Register z. Band 1—25. Tübingen 1822. 8°. — Essai sur la theorie des proportions chimiques. Biot, J. B. Précis elementaire de Physique expérimentale. Tome 170229 Paris 18172.8% — Lehrbuch der Experimentalphysik. Leipzig 1828. 8°. DID D) DETTE LO Bourdon, M. Eléments d’Algèbre. Paris 1825. 8°, Brandes. Monographie des Ammoniaks. Hannover 1826. 4°. Buchholz, Ch. F. Theorie u. Praxis d. chem. pharm. Arbeiten. T. Tu. IT Leipzig u. Basel 1822. 80. Bunsen, R. Gasometrische Methoden. Braunschweig 1857. 8°. Burg, A. Compendium der höhern Mathematik. Wien 1836. 8°. Büttner, R. Hülfstabellen für d. prakt. Cursus d. qualit. chem. Analyse. Breslau 1847. 12°. Chaptal. Chimie appliquée à l’agriculture. Vol. I—IV. Paris 1823. 8°. Chevreuil. Considérations générales sur l'analyse organique et sur ses applications. Paris 1824. 8°. — M.E. Recherches chimiques sur les corps gras d’origine animale. Paris 1823. 8°. Conringh, H. Hermetis aegyptorum et chemicorum sapienta. Hafniae 1674. 8°. Davy, H. Elements of agricultural chemistry. London 1821. 8°. De la Lande. Tables de Logarithmes pour les nombres et pour les sinus. Paris 1805. 16°. Dufieu, J. F. Manuel physique. Lyon 1758. 192. Dulk, Friedr. Phil. Pharmacopea Borussica. Band 1. u. 2. Leipzig 1829. 8°, Dumas, J. Handbuch der angewandten Chemie. Bd. 1—8. Nürn- berg 1830. 8°. Dupotet-de Lennevoy. Cours de Magnétisme en sept lecons. Paris 1840. Eisenlohr. Lehrbuch der Physik. Mannheim 1836. 8°. Eleazaris, A. Uraltes chemisches Werk ins Deutsche übersetzt. Leipzig 1760. 8°. Ersch, J. S. Literatur der Mathematik, Natur- u. Gewerbekunde. - Amsterdam u. Leipzig 1813. 8. Fechner, G. Th. Massbestimmungen über die galvanische Kette. Leipzig 1831. 4. Figuier, L. Exposition et histoire des principales Decouvertes scientifiques modernes. Vol. 1—4. Paris 1855. 8°. . Fischer, N. W. Das Verhältniss d. chemischen Verwandtschaft z. galvan. Electricitàt. Berlin 1830. 8°. Fontenelle-Julia, M. Manuel de Physique amusante. Paris 4897 1190. Fourcroy, A. F. Système des connaissances chimiques. Vol. I—X av. Régistre. Paris, an IX. 8°. Franklin, B. Experiments and observations on electricity. Lon- don 1769. 4°. Fresenius, Dr. R. GC. Anleitung z. quantitativen chem. Analyse. Braunschweig 1838. 8°. — Qualitative und quantitative chem. Analyse. Braunschweig 1853. 8. Gamauf, Gottl. Erinnerungen aus Lichtenbergs Vorlesungen über Astronomie. Wien u. Triest 1814. 8°. Gay-Lussac et Thenard. Recherches physico - chimiques. Bd} ui225 Paris 1811 28% — et Arago. Annales de Chimie et de Physique. Tome 19--45. Paris 1821. -8°. Gehler, J. S. F. Physikalisches Wörterbuch. Bd. I—X. Leipzig 1825. 8°. Geiger, Ph. L. Handbuch der Chemie, bearb. von J. Liebig. Bd. 1 u. 2. Heidelberg 1842. 89. — Pharmacopea universalis. Bd. 1 u. 2 Heidelberg 1845. 8°. Glauber, J. R. Opera Chymica, Bücher und Schriften, so viel deren von ihm bishero an Tag gegeben wurden. Frank- furt a/M. 1658. — Continuatio Operum Chymicorum. Frankfurt a/M. 1659. Gmelin, J. F. Die Lehre von d. Luft u. deren Anwendung auf Arzneikunst. Berlin 1792. 8°. — L. Handbuch der theoretischen Chemie. Bd. 1--8. Frank- furt a/M. o. D. Göttling, J. F. A. Phosporsaures Quecksilber u. schwarzer Queck- silberkalk. Jena 1795. 19°. Hagen, Dr. GC. H. Lehrbuch der Apothekerkunst. Bd. 1 u. 2. Königsberg 1820. 8°. Hanle, G. F. Chemisch-technische Abhandlungen. Frankfurt a/M. 1808. Heinrich, P. Die Phosphorescenz der Körper. Nürnberg 1811. 4°. Herschel, J. F.W. Vom Licht. Stuttgart u. Tübingen 1831. 8°. Hirsch, M. Sammlung von Beispielen aus der Buchstabenrechnung. Berlin 1832. 8°. Jallabert. Expériences sur l'électricité. (Genève 1748. 8°. Ingen-Housz, J. Expériences sur les végétaux. Paris 1787. 8°. Kämtz. Lehrbuch der Experimentalphysik. Halle 1839. 8°. — F. L. Lehrbuch der Meteorologie. Bd. 1—3. Halle 1831. 8°. Klapproth. Chemisches Wörterbuch. Bd. 1—5. Supplement Bd. 1—4 Berlin 1807. 8°. rt dE 235 — Klapproth. Chemische Abhandlungen. Berlin u. Stettin 1815. 8°. Knapp, Dr. F. Lehrbuch der chem. Technologie. Bd. 1 u. 2. Braunschweig 1847. 8°. Kopp, Dr. H. Geschichte der Chemie. Bd. 2—4. Braunschweig 1844. 8°. — Ueber das specifische Gewicht der chemischen Verbindungen. Frankfurt a/M. 1841. 8°. Lambert, J. H. Pyrometrie od. v. Maasse d. Feuers u. d. Wärme. STar Berlin. 1779.40 Lame, G. Cours de Physique de l’ecole polytechnique. Tome I-IIL Paris 1840. 8°. Lampadius, W. A. Experimente über die technische Chemie. Göttingen 1815. 8°. Landgrebe, Dr. G. Ueber das Licht. Marburg 1834. 8°. de Laplace. Exposition du système du monde. Paris 1824. 4°. Lavoisier, M. Traité élémentaire de Chimie. Paris 1793. 8°. Lehmann, Dr. C. G. Lehrbuch der physiolog. Chemie. Bd. 1—3. Leipzig 1842. 8°, Lemery, N. Traité de l’antimoine. Paris 1707. 12°. (v. Leonhard, J..C. Geologie od. Naturgesch. d. Erde. Bd. 1—5. Stuttgart 1836. 8°.) Liebig, J. und Kopp, H. Jahresbericht üb. die Fortschritte der Chemie 1848—64. Giessen 1851. 8°. — Register z. d. Jahresberichten 1847—56. Giessen 1858. 8°. Liebig, Dr. J. Die organische Chemie in ihrer Anwendung auf Agricultur u. Physiologie. Braunschweig 1840. 8°. Liebig, Poggendorff u. Wöhler. Handwörterbuch der reinen u. angewandten Chemie. Bd. 1—9. Supplement A—C. Braun- schweig 1842. 8°. Liebig, J. Chemische Briefe. Heidelberg 1844. 8°. Löwig, Dr. C. R. Repertorium f. organische Chemie. Jahrg. I u. II. Zürich 1841—42. 8°. — Grundriss der organischen Chemie. Braunschweig 1852. 8°. Mackenzie, G. Processes in manufactures and experiments in chemistry. London 1823. 8°. Marchand, Dr. R. F. Lehrbuch der physiologischen Chemie. Berlin 1844. 8°. Martin, A. Handbuch der Photographie. Wien 1851. 8°. Matteucci, GC. Lecons sur les phénomènes physiques des corps vivants. Paris 1847. 8°. | Mohr, Dr. F. Lehrbuch der pharmaceutischen Technik. Braun- schweig 1847. 8°. PS Mohr, Dr. F. Lehrbuch der chemisch-analytischen Titrirmethode. Braunschweig 1855. 8°. Mulder, Dr. J. G. Die Chemie der Ackerkrume Band 1—5. Berlin 1861. 8°. Müller, Dr. J. Lehrbuch d. Physik u. Meteorologie. Bd. 1 u. 2. 1. Aufl. 1842. Suppl. 5. Aufl. Braunschweig 1856. 8°. — Kurze Darstellung des Galvanismus. Darmstadt 1836. 8°. — J. A. Versuch, Silber und Blei aus ihren Erzen trocken zu scheiden. Leipzig 1825. 8°. van Musschenbrock, R. Essai de Physique. Bd. 1 u. 2. Leyden 1751. 40. Orfila, M. P. Toxicologie générale. Vol. I et IL Paris 1818. 8°. Parmentier et Deyeux. Expériences et observations sur le lait. Strassbourg et Paris an VII. 8°. Patissier, Ph. Manuel des Eaux minérales de la France. Paris 1818. 8°. Peckston, F. S. Theorie and practise of Gas-Lighting. London 1819. 8°. Pfaff, GC. H. System der Materia medica. Bd. 1—7. Leipzig 1808. 8°. — Handbuch der analytischen Chemie. Bd. I u. II. Hamburg 1824. 8°. — Handbuch des Elektro-Magnetismus m. Abb. Hamburg 1824. 8°. Pharmacopea Borussica. Berlin 1813 u. 1846. 8°. — gallica. Parisiis 1818. 40. Poggialo, A. B. Traite d’analyse chimique par la methode des volumes. Paris 1858. 8°. Prestinari, J. N. Lehre von den Reagentien. Heidelberg 1823. 12°. Priestley, Dr. J. Versuche über die Luft. Th. 1—3. Wien und Leipzig 1778. 8°. Rammelsberg, Dr. C. F. Leitfaden f. d. qualitative chem. Analyse. Berlin 1843. 8°. — Lehrbuch der chemischen Metallurgie. Berlin 1850. 8°. — Handbuch der Mineralchemie. Leipzig 1860. 8°. — Handwörterbuch d. chem. Teils der Mineralogie u. Supplement. 2 Bände. Berlin 1841. 8°. Raspail, F. V. Nouveau systeme de chimie organique. Paris 1833. 8. Regnault, M. V. Cours élémentaire de Chimie. Vol. 1—4. Barists denso — Optique. 1846—47. 40. DI QI Richter, J. B. Stöchyometrie od. Messkunst chymischer Elemente. Th. I u. II. Breslau u. Heidelberg 1792. 8°. — Ueber die neuern Gegenstände der Chemie. No. 1—11. Bres- lau, Hirschberg, Lissa 1799. 8°. Rose, H. Handbuch d. analytischen Chemie. Bd. 1 u. 2. Braun- schweig 1851. 8°. Ruggieri, G. F. Elements de Pyrotechnie. Paris 1821. 8°. Sammelband, Varia. — Physik, Chemie. — Chemische Abhandlungen. — Chemie, Juch-de Memil-Böttger. Scheele. Sämmtl. phys. u. chem. Werke. 2 Bde. Berlin 1793. 8°. Schubarth, E. L. Elemente d. technischen Chemie. Bd. 1 u. 2. Berlin 1831. 8°. Schwarz. Praktische Anleitung zu Maassanalysen. Braunschweig 1853. 8°. Singer, J. G. Elemente der Elektricität u. Elektrochemie. Breslau 1Sh9a 82. Stahl, E.G. Chymia rationalis et experimentalis. Leipzig 1746. 12°. Stöckhardt, Dr. J. A. Die Schule der Chemie. Braunschweig 1850. 8°. tromeyer, F. Grundriss d. theoretischen Chemie. Th. I u. I. Königsberg 1820. 8°. Stuart, F. Descriptive history of the steam engine London sau, SR Sturmius, J. GC. Collegium curiosum etc. Norimbergae 1676. 4°. Thenard, L. J. Traité de Chimie. Vol. 1-5. Bruxelles 1827. 8° Thomson, Th. Systeme de-Chimie. Vol. I-IV. Paris 1818. 8°. Voigt, J. H. Versuch einer neuen Theorie des Feuers. Jena 12932, 8% Wagner, Dr. J. Die chemische Technologie. Leipzig 1859. 8°. — Jahresbericht für chemische Technologie. Jahrg. 1855—65. Register zu Band I—X. Leipzig 1856. 8°. Walker, Ch. Galvanoplastik. Weimar 1850. 12°. Weber, R. Atomgewichtstabellen. Braunschweig 1852. 8°. Wenzel, €. F. Lehre von d. Verwandtschaft der Körper. Dresden MA Wiggers, Dr. A. Grundriss der Pharmacognosie. Göttingen 1840. 8°. Will, Dr. H. Anleitung zur chemischen su. Leipzig und Heidelberg 1857. 8°. Wittstein, Dr. G. U. Chemische Präparate. München 1845. 8°. Wöhler, F. Die Mineral-Analyse in Beispielen. Göttingen 1861. Wöhler, Fr. u. Liebig, J. Annalen d. Chemie u. Pharmacie. No. 49—140. Heidelberg 1844. 8. Register zu No. 41—76. Supplementband 1 u. 2. Leipzig u. Heidelberg 1861—63. 8. II. Allgemeine Naturwissenschaften. d’Aubuisson. Traité de Geognosie. Vol. IIII. Paris 1828—35. 8°. Baumgartner. Die Naturlehre nach ihrem gegenwärtigen Zustand mit Rücksicht auf mathem. Begründung. Mit Suppl.-Band. Wien 1829. 8°. Bischof, G. Populäre Briefe. Bd. 1 u. 2. Pforzheim 1848. 8°. Böhner. Naturforschung u. Kulturleben. Hannover 1859. Burdach. Der Mensch nach den verschiedenen Seiten seiner Natur (m. 3. Taf.). Stuttgart 1837. 8°. Clarke, C. C. Die hundert Wunder der Welt u. der drei Natur- reiche. Ilmenau 1831. 8°. Naturgeschichte der drei Reiche. 1. Leuckart: Einleitung. 2. Blum: Oryktognosie. 3. Leonhard: Geognosie u. Geologie. 3 4. Bischoff: Botanik. Bd: 1—6. Stuttgart 1834. 8°. 5. Voigt: Zoologie. Bd. 1—6. Stuttgart 1835. 8°. . Bronn: Geschichte der Natur. Bd. 1 u. 2. Stuttgart 1841. 8°. Smith, J. E. Selection of the correspondence of Linnaeus. Vol. 1 u. 2. London 1821. 8°. Württemberg. Naturwissenschaftl. Abhandlungen. Bd. 1 u. 2. Tübingen 1821. (er) III. Botanik und Zoologie. Bock, Prof. Dr. C. Anatomisches Taschenbuch. Leipzig 1841. 12°. Dejean. Catalogue des Coléoptères. Paris 1837. 8°. Edwards, H. M. Elémens de Zoologie. Paris 1834 8°. Graumüller, J. Ch. Fr. Handbuch der pharmaceutisch-medici- nischen Botanik. 5 Bde. u. Register. Eilenberg 1813. 8°. Hedwig, J. Descriptio Muscorum Frondosorum. Bd.I. Lipsiae 1787. Fol. — Species Muscorum. Supplement I A. u. B. IIA.u.B. Lipsiae 1801. 40. Herr, A. Anleitung, die deutschen Schmetterlinge auf eine leichte u. sichere Art zu bestimmen. Frankfurt a/M. 1833. Humboldt, A. De distributione geograph. plantarum. Parisiis 1817. de Jussieu. Genera plantarum. Parisiis 1789. 8°. Klöbisch, K. L. Deutsche Waldbäume u. ihre Physiognomie m. Holzschn. u. Rad. Leipzig 1857. gr. 8°. Martius, Dr. Th. W. C. Grundriss der Pharmakognosie des Pflanzen- reiches. Erlangen 1832. 8°. Mirbel, C. F. Elemens de Physiologie végétale et de botanique. Vol. I—IIT. Paris 1815. Röhlings, C. Deutschlands Flora. Bd. 1—4. Frankfurt a/M. 1823. 8°. Schübler u. Martens. Flora v. Würtemberg. Tübingen 1834. 8°. Smith, J. E. Compendium Florae Britannicae. London 1828. 8°. Sprengel, K. Geschichte der Botanik, neu bearbeitet. Altenburg u. Leipzig 1817. 8°. Wahlenberg, G. Flora Lapponica. Berolini 1812. 8°. Wildenow, C. L. Grundriss der Kräuterkunde. Berlin 1810. 8°. IV. Geologie, Mineralogie. von Leonhard, J. C. Geologie od. Naturgeschichte der Erde. Bd. 1—5. Stuttgart 1836. 8°. — K. L. Geologischer Atlas z. Naturgeschichte d. Erde. 10 K. u. 1 T. Stuttgart 1841. — K. GC. Handbuch der Oryktognosie. Heidelberg 1821. 8°. Meinecke u. Keferstein. Mineralogisches Taschenbuch für Deutschland. Halle 1820. 8°. Memoirs of the geol. Survey of great Britain. Vol. I & I. London 1846. 8°. Naumann, Dr. C. F. Elemente der Mineralogie. Leipzig 1846. 8°. Partsch, P. Die Meteoriten od. vom Himmel gefallene Steine u. Eisenmassen. Wien 1843. 8°. Petzholdt, Dr. A. Erdkunde (Geologie). Leipzig 1840. 8°. von Raumer, K. Geognostische Fragmente. Nürnberg 1811. 8°. Records of the School of Mines. Vol. I & II. London 1852. 8°. Transactions of the Association of American Geologistes and Naturalistes. Boston 1843. 8°. Voigt, J.C. W. Mineralogische Beschreibung des Hochstifts Fulda. Leipzig 1794. V. Verschiedenes. Achard. Zuckerfabrikation aus Runkelrüben. Berlin 1800. 19°. Arnold. Bereitung des Leims. Quedlinbg. u. Leipzig 1826. 12. Bastenaire-Daudenart. L’art de la Vitrification. Paris 1825. 8°. gg — Beschreibung einiger Maschinen sammt einer Anweisung etc. Tübingen 1785. 192. : Bigot de Morogues. Recherches théoriques et pratiques de la meilleure méthcde pour faire fermenter le vin. Paris 1825. 8°. Blanc, Dr. G. L. Handbuch d. Natur u. Geschichte der Erde u. ihrer Bewohner. Bd. I-II. Halle 1833. 8°. Blerres, J. Ueber die Holzsäure u. ihren Wert. Wien 1823. 8°. Blümel, J. D. Gründliche Anleitung zur Lust-Feuerwerkerey. Strassburg 1765. S°. v. Buch, L. Reise durch Norwegen u. Lappland. 2 Bde. Berlin 1810.89 Cavallo-Tiberius. Versuch über die medicinische Anwendung der Gasarten. Leipzig 1799. 8°. Dortous de Mairan. Dissertation sur la glace etc. Paris 1749. 120. Erdmann, M. O. L. Ueber den Nickel, seine Gewinnung im Grossen u. technische Bedeutung. Leipzig 1827. 8°. Gabl, L. Die Schnellgerberei in Nordamerika. Trier 1824. 8°. Gay-Lussac, M. Instruction pour l’usage de l’alcoolomètre centé- simal. Paris 1828. 12°. Guibourt, N. J. B. H. Pharm. Warenkunde Bd. 1—3. Nürn- berg 1823. 8°. Hermbstadt, Dr. S. F. Grundriss der Färbekunst. Bd. 1 u. 2. Berlin u. Stettin 1824. 8°. Ittner, F. Beiträge zur Geschichte der Blausäure. Freiburg u. Konstanz 1809. 8°. Kaiserer, J. Beschäftigungen für die Jugend in ihren Erholungs- stunden. Wien 1802. 8°. Koch, Fr. K. L. Versuche und Beobachtungen über die Ge- schwindigkeit und Quantität verdichteter Luft. Göttingen 1824. 8°. Körner, Dr. Fr. Anleitung zur Bearbeitung des Glases an der Lampe. Jena 1831. 8°. Leuchs, J. C. Die Essigsiederei wissenschaftl. u. praktisch dar- gestellt. Nürnberg 1829. 19°. Manuale del Forestiero in Milano. Milano 1844. 16°. Morgenstern, G. Das Ganze der Ledergerberei. Ilmenau 1825. 12°. Nasse, Dr. W. Ueber die Porzellanfabrikation. Leipzig 1826. 8°. Natsch. Kurzer Entwurf der alten Geographie. Leipzig 1810. 12°. Payen, A. Des substances alimentaires et des moyens de les améliorer. Paris 1854. 12°. Plattner, C. F. Die Probirkunst mit dem Lôtrohre. Leipzig 1853. — be Polytechnische Bücherkunde. Nürnberg 1831. 12°. Ravicho de Peretsdorf. Traité de pyrotechnie militaire. Paris 1824. 8°. Reinwardt, GC. G. Waarnemingen etc. Amsterdam 1897. 4°. Renaud. Fabrication de la poudre. Paris 1811. 8°. Robins, B. New principles of gunnery. London 1805. 8°. Schaffnit, G. Geometrische Constructionslehre. Darmstadt 1837. 8°. Unterricht, praktischer, in den bewährtesten u. vorteilhaftesten Bereitungsarten d. natürl. u. künstl. Weine. Leipzig 1804. 8°. Varia. 4 Sammelbände 8° u. 4°. Vauquelin. Handbuch der Probirkunst, übersetzt von F. Wolff. Königsberg 1800. 8°. Zeyher u. Roemer. Beschreibung der Gartenanlagen zu Schwetz- ingen Mannheim o. D. 12°. B. Durch Tausch. Kristiania, O. E. Schlôtz: Resultate der im Sommer 1894 in dem südl. Theile Norwegens ausgeführten Pendelbeobachtungen. Kri- stiania 1895. 16 S. 4°. —- Astronomische Beobachtungen und Vergleichung der astrono- mischen u. geodätischen Resultate. Kristiania 1895. 97 S. TA Bremen. Deutsches Meteorologisches Jahrbuch. 1.—V. Jahrgang. Bremen 1891—95. 4°. Chyzer, C. et Kulezynski, L. Araneae Hungariae. Tom I et II, 1. Budapest 1892 u. 94 4°. De Léon, Dr. J. D. „El Campo“, periodico consagrado a la Di- fusion de las ciencias agricolas y sus ramos anexos. Numb. 1—20. Aguascalientes 1895. 4°. Hamburg. Jahrbuch der hamburgischen wissenschaftlichen An- stalten. Jahrgang I—XII mit Beiheften z. X—XII. Hamburg 1884-95. 4°. Jowa. Geological Survey, Vol. IV. Third Annual Report, 1394 with accompanying papers. Des Moines 1895. 4°. Spelunca. Bulletin de la société de Spéléologie, Tome I. No. 1 —3. Paris 1895. 8°. Petersburg, Russisches Journal für Chemie u. Pharmacie. Bd. III, 1—3. Petersburg 1895. gr. 8°. Mexico. Comision geologica de Mexico. Boletin No. 1 u. 2. Mexico 1895. 4°. ; 16 La Plata. Revista de la Facultad de Agronomia y Veterinaria. No. 1—13. La Plata 1895—96. 8°. Kristiania. Videnskabsselskabets skrifter. Nr. 1—6. Kristiania - 1894—95. 4°. C. Durch Kauf. Sacco, F. J Molluschi, parte XVII. Torino 1895. 83 S. 3 Taf. 4°. Botanische Zeitung. General-Register der ersten fünfzig Jahr- gänge (herausg. v. Dr. R. Aderhold). Leipzig 1895. 391 S. 4°. Bibliographie der schweizerischen Landeskunde. Fase. V10e — V9j — V9ab — V4 — IV6. Botanische Zeitung. Jahrgang 1895. Leipzig 1895. 4°. Abhandlungen d. schweiz. paläontolog. Gesellschaft. Bd. XXII (1895). Genf 1896. 4°. Zeitschrift f. Mathematik u. Physik, herausgegeb. v. O. Schlö- milch. Jhrg. 1896. Leipzig 1896. 8°. IV. Bericht der Denkschriftenkommission für das Jahr 1895/96. Tit. Die in unserem letztjährigen Bericht diskutierte Frage der Pu- blikation des Werkes über die prähistorische Niederlassung am Schweizersbild hat ihre Erledigung gefunden, indem die eidg. Räte den von Herrn Bundesrat Schenk beantragten Extrakredit von Fr. 2700.— im Sinne eines Abonnements auf 200 Exemplare des Werkes genehmigten. Es ist dann sofort mit der Drucklegung der einzelnen Abhandlungen des Werkes begonnen worden. Fertig gedruckt liegen nunmehr folgende Teile vor: 1) Dr. Th. Studer, Die Tierreste aus den pleistocänen Ab- lagerungen des Schweizersbildes bei Schaffhausen. Mit 3 Tafeln. 2) Dr. A. Nehring, Die kleineren Wirbeltiere vom Schweizers- bild bei Schaffhausen. Mil 2 Tafeln. 3) Dr. Jul. Kollmann, Der Mensch. Mit 4 Tafeln und 4 Fi- guren im Text. 4) Dr. Albert Penck, Die Glacialbildungen um Schaffhausen und ihre Beziehungen zu den prähistorischen Stationen des Schwei- zersbildes und von Thayingen. Mit 1 Tafel. 5) Dr. A. Gutzwiller, Die erratischen Gesteine der prä- historischen Niederlassung zum Schweizersbild und das Alter dieser Niederlassung. 6) Dr. J. Früh, Ueber Kohlenreste aus dem Schweizersbild. 7) J. Meister, Mechanische und chemische Untersuchung von Bodenproben aus der prähistorischen Niederlassung. 8) Dr. A. Hedinger, Resultate geologischer Untersuchungen prähistorischer Artefakte des Schweizersbildes. Im Drucke ist gegenwärtig eine neunte Abhandlung, von Dr. Jakob Nüesch, betitelt: Die prähistorische Niederlassung am Schweizersbild bei Schaffhausen. Die Schichten und ihre Einschlüsse. Mit 1 Karte, 14 Tafeln und 4 Fig. im Text. Die Fertigstellung dieses Teiles wird leider durch Krankheit des Herrn Verfassers ver- zögert. Was die Rechnungsverhältnisse der Denkschriften- kommission anbetrifft, sei zunächst erwähnt, dass das Zentral- komite beschlossen hat, es haben die vom Bunde subventionierten Kommissionen ihre Rechnung je auf 31. Dezember abzuschliessen, um eine Uebereinstimmung mit der Praxis in der eidgenössischen Verwaltung und mit dem offiziellen Bericht und Rechnungsauszug, welcher dem h. Bundesrate zugestellt wird, herbeizuführen. Die Denkschriftenkommission präsentiert deshalb im diesjährigen Berichte einen Auszug aus der Rechnung vom 31. Dezember 1894 bis 31. Dezember 1895, wiederholt also dabei für das erste Se- mester 1895 schon im vorigen Berichte Enthaltenes. Um den Anschluss an den bisherigen Modus des Rechnungsabschlusses zu gewinnen, werden auch die Einnahmen und Ausgaben für das 9. Semester 1893 und das ganze Jahr 1894 rekapituliert. Vom 1. Juli 1893 bis 1. Januar 1895. A. Einnahmen: Bundesbeitrage sr 2.2.2 2.02. 88.2000: Verkauf der Denkschritten . . . „997.83 FANS: Re RIO e OLI 15.— Summa der Einnahmen . Fr. 3012.85 Fr. 3012.85 B. Ausgaben: Druck der Denkschriften . . . . Fr. 2436.80 Miete, Versicherung, Verschiedenes , 449.60 Summa der Ausgaben . . Fr. 2886.40 ,, 2886.40 AktivealdospronlJanuan 80 Ce TR Er 196.45 1895 (1. Januar bis 31. Dezember). A. Einnahmen: ARTS allo u EE rl) D) Bundesbeitraga. ua... 90005 Verkauf von Denkschriften . . . ,, 1159.85 Zinsen aa SN ee ON Summa der Einnahmen . Fr. 3317.80 Fr. 3317.80 B. Ausgaben: Druck von Denkschriften . . . . Fr. 2850.— Miete, Versicherung, Verschiedenes ‚,„ 293.20 Summa der Ausgaben . . Fr. 3143.20 „ 3143.20 Aktivsaldo auf Januarı1896 7. 27°. 2 72227 25521260 In vorzüglicher Hochachtung Namens der Denkschriftenkommission, deren Präsident: Prof. Dr. Arnold Lang. Zürich, den 30. Juni 1896. Ve Jahresbericht der Kommission für die Schläflistiftung für das Jahr 1895/96. Verehrter Herr Zentralpräsident ! Die auf den 1. Juni 1896 ausgeschriebene Preisaufgabe betreffend die Glarner Doppel-Falte hat leider keinen Bearbeiter gefunden. Da zudem im Momente keine Aussichten dafür bestehen, dass sie in den zwei folgenden Jahren in Angriff genommen werde, ist diese Aufgabe nicht zum zweiten Male ausgeschrieben worden. Auf den 1. Juni 1897 bleibt die Aufgabe, die schon 1891 aus- geschrieben worden war: „Ueber den Einfluss der äusseren Lebens- „bedingungen auf den Bau und die biologischen Verhältnisse der „Fauna von Alpenseen“ zu lösen. Wir hoffen, am Schlusse dieses dritten und wohl letzten Termines eine gute Lösung zu erhalten. Auf den 1. Juni 1898 hat die Kommission durch einstimmigen Zirkularbeschluss eine Frage zur Ausschreibung gebracht, welche von einem Ingenieur-Topographen gelöst werden kann. Es schien uns hierin eine wünschenswerte Erweiterung des Interessentenkreises zu liegen. Die nächste Veranlassung zu der Preisaufgabe über die Bergstürze war dadurch gegeben, dass das Blatt der Siegfriedkarte ein ganz ungenügendes Bild des Goldauerbergsturzes gibt, dass die Bahnarbeiten im Gebiete von Goldau eine Auzahl sehr interessanter neuer Aufschlüsse ins Innere der Sturzmasse bieten, dass dieselben aber zugleich auch, besonders in den so merkwürdigen Randpartien bei Goldau, mehr und mehr die charakteristischen Formen zu ver- wischen drohen. Wir haben dann der Aufgabe eine etwas weitere, gewissermassen doppelte Fassung gegeben, um in gewissen Rich- tungen zu weiterer Arbeit zu ermutigen und einer oder mehreren Bearbeitungen um so sicherer entgegensehen zu können. Die Aus- schreibuug auf den 1. Juni 1896 lautet: „Es werden neue Untersuchungen über schweizerische Berg- „stürze verlangt, und zwar in einer der folgenden Richtungen: „Entweder: „Es wird eine möglichst genaue, auf eigenen neuen Aufnahmen „beruhende Karte des historischen Bergsturzgebietes von Goldau „im Masstabe ein Zehntausendstel (1: 10000) gewünscht mit Horizontal- „kurven von 5 oder 10 m Vertikalabstand. Aus dieser Karte „sollen Gestalt, Umgrenzung und Struktur sowohl des Abriss- als „auch des Ablagerungsgebietes genau ersichtlich sein. Im Anschluss „an die Karte ist die zeitgenössische beschreibende Darstellung „wissenschaftlich zu ergänzen. Insbesondere sind das Hohlvolumen „der Abrissnische und das Volumen des Trümmerhaufens so genau „als möglich zu bestimmen, und die Anordnung der Massen im »Trümmerhaufen zu prüfen. „Oder: Es ist eine monographische Untersuchung eines oder „einiger der grossen prähistorischen Bergstürze der Schweiz (Sierre, „Kanderthal, Klönthal-Glarus etc.) zu geben.‘ Namens der Kommission für die Schläfli-Stiftung deren Präsident: Dr. Alb. Heim, Prof. Zürich V, 2. Juli 1896. VI Bericht der geologischen Kommission fiir das Jahr 1895/96. Da im Berichtsjahre die Amtsdauer der geologischen Kommis- sion abgelaufen war, so wurden an der 78. Jahresversammlung der schweiz. naturforschenden Gesellschaft in Zermatt die statuten- gemässen Neuwahlen vorgenommen. Sämtliche bisherige Mitglieder wurden wieder gewahlt, nur Herr P. de Loriol beharrte auf seiner Demission, nachdem er von 1865 bis 1896 der Kommission angehört hatte. An seiner Stelle wurde neu gewählt Herr Dr. L. Du Pasquier, Prof. in Neuenburg. Da die bisherigen Statuten vollständig vergriffen waren, ein Neudruck also notwendig war, so wurden dieselben revidiert, und die von der Kommission beschlossenen Aenderungen auch vom Zentralkomite genehmigt. Ebenso wurde das Verzeichnis der Gesellschaften und Institute, welche die „Beiträge zur geologischen Karte der Schweiz“ gratis oder in Tausch erhalten, einer genauen Revision unterzogen. Da durch den Eingang der geologischen Tauschschriften gegen unsere „Beiträge‘ die Bibliothek des eidgen. Polytechnikums einen bedeutenden Zuwachs erhält, so hat sich der Bibliothekar derselben, Herr Prof. Dr. F. Rudio, in sehr zuvorkommender Weise bereit erklärt, die Bibliothek in ihrem geologischen Teil sämtlichen schweiz. Geologen zu öffnen, sobald dieselben auf schriftlichem Wege Bücher verlangen. Im Berichtsjahre wurde sodann aus buchhändlerischen Gründen in der Nummerierung der „Beiträge zur geologischen Karte der Schweiz‘ eine kleine Aenderung vorgenommen, indem von Lieferung dreissig an mit einer neuen Folge begonnen wurde. Es empfiehlt sich diese Einrichtung namentlich deswegen, weil mancher Private und manche Bibliothek eher eine komplette Serie anschafft, wenn die Anschaffung mit einer No. 1 begonnen werden kann. Es ist auch ein innerer Grund vorhanden, gerade bei No. 30 abzubrechen und Lieferung 31 = Lieferung 1, neue Folge, zu setzen. Die frühern Lieferungen waren, mit ganz wenigen Ausnahmen, geologisch-topo- graphische Abhandlungen über ein Blatt der Dufourkarte in — 247 — 1:100 000. Die neuen Lieferungen dagegen sind nicht an die Grenzen eines Kartenblattes gebunden, sondern haben mehr den Charakter von Monographien einzelner Gebiete oder Gegenstände. Auf den Wunsch des Zentralkomites der schweiz. naturforschen- den Gesellschaft hat sich die geologische Kommission auch an der schweiz. Landesausstellung beteiligt und dort ausgestellt: 1) Die grosse geologische Karte der Schweiz in 1:100000, sämtliche 25 Blätter zusammengesetzt, und von Herrn Ing.-Top. Held retouchiert. 2) Geologische Specialkarten, Uebersichtskarten und Profil- tafeln. 3) Die sämtlichen Textbände. Um den Verkauf der „Beiträge“ und Karten zu fördern, wurde ein gedrängtes Verzeichnis der sämtlichen Publikationen der geologischen Kommission hergestellt und in der Ausstellung in Genf für alle Interessenten aufgelegt. Von Publikationen der geologischen Kommission ist im Berichtsjahr einzig zur Versendung gelangt: Lieferung V, neue Folge (des ganzen Werkes 35 Liefe- rungen), von Dr. GC. Burckhardt: Monographie der Kreide- ketten zwischen Klönthal, Sihl und Linth. Dagegen sind die rückständigen Texte in Arbeit, nämlich: 1) Dr. H. Schardt wird die frühern Aufnahmen von Pfarrer Ischer im Einverständnis mit demselben ergänzen, und wir ge- denken dies als Lieferung XXII,2 zu publizieren. 9) Prof. Dr. C. Schmidt hat im Sommer 1895 und im Frühjahr 1896 eine Reihe von Aufnahmen im Gebiet von Blatt XXIII gemacht und soll die Lieferung XXVI als erklärenden Text zu obigem Blatte bearbeiten. 3) Prof. Dr. L. Du Pasquier arbeitet an dem Texte zur Favre’schen Gletscherkarte, Lieferung XXVIII. 4) L. Rollier hat von der geologischen Bibliographie der Schweiz zirka die Hälfte fertig; dieselbe wird Lieferung XXIX bilden. 5) Von der Lieferung XXX: „Der diluviale Aaregletscher in den Umgebungen von Bern“ von Prof. Dr. A. Baltzer sind 14 Bogen gedruckt; der Rest ist unter der Presse. Von neuen Publikationen werden zum Teil sehr hald er- scheinen: 1) Dr. L. Wehrli: „Die Dioritzone zwischen Disentis und Truns.“ Diese Lieferung VI, neue Folge, ist im Druck. 2) Von Dr. Chr. Piperoff hat die Kommission ‘eine fertige Arbeit: „Zur Geologie des Galanda‘ übernommen, welche eben- falls als Lieferung VII, neue Folge, im Druck ist. 3) Prof. Dr. Fr. Mühlberg arbeitet seit mehren Jahren an der Untersuchung nnd Kartierung der anormalen Lagerungs- verhältnisse im Grenzgebiet zwischen Plateau- und Kettenjura. In Revision begriffen sind folgende, vollständig vergriffene Blätter der geologischen Karte der Schweiz in 1: 100 000: : 1) Blatt VII. Die nötigen Revisionen und Neuaufnahmen sind durch L. Rollier und Dr. E. Kissling bereits fertiggestellt, so dass mit dem Druck noch in diesem Jahr begonnen werden kann. 2) Blatt XVI, das älteste Blatt unserer Karte, wird eben- falls in kurzer Zeit publiziert werden können. Den schweizerischen Teil hat Dr. H. Schardt revidiert oder neu aufgenommen, der savoyische wird nach den Aufnahmen von Prof. E. Renevier ausgeführt. 3) Als Vorbereitung für eine reduzierte geologische Karte in 1:250000 hat Dr. E. Kissling eine Revision der Kartierung der Molasse der Blätter XII und XIII begonnen, was notwendig er- scheint, weil an der Grenze der beiden Blätter bedeutende Dif- ferenzen in der Auffassung existieren. Sodann erstattet die von der geologischen Kommission als ihre Subkommission bestellte Kohlenkommission, welche auf der Jahresversammlung zu Zermatt, 1895, bestätigt worden ist, über ihre Thätigkeit folgenden Bericht: Im Jahr 1895/96 wurde mit der systematischen Sammlung und Verarbeitung der sehr umfangreichen und zerstreuten Litteratur über schweizer. Kohlenvorkommnisse begonnen. Zu diesem Zwecke wurde ein Zirkular an sämtliche Kantons- regierungen, sowie ein Aufruf an das Publikum und an die Ge- meinden gerichtet. Infolgedessen ist dann auch bereits eine Menge Material eingegangen, das sich in nächster Zeit noch wesentlich mehren wird. Als Mitarbeiter hat die Kommission gewonnen die Herren Dr. E. Kissling, Privatdozent in Bern, und E. Letsch, Sekundar- iehrer in Zürich. Die Verarbeitung des Materials, sowie die neu anzustellenden Untersuchungen sind unter die dreigliedrige Kom- mission und die beiden Mitarbeiter gebiet- und systemweise ver- teilt worden. — 29 — Als Zentralstelle wurde im eidgen. Polytecknikum in Zürich ein kleines Bureau errichtet, wohin Mitteilungen und Sendungen erbeten werden. Zürich, im Juli 1896. Für die geologische Kommision, der Präsident: der Sekretär: Dr. Alb. Heim, Prof. Dr. Aug. Aeppli. VII. Rapport de la Commission géodésique pour l’année 1895/96. Monsieur le Président et Messieurs, L'organisation actuelle, qui prévoit de la part des Commissions subventionnées par la Confédération deux rapports, dont l’un doit être envoyé au Département fédéral de l'Intérieur avant le 25 jan- vier de chaque année, et l’autre, destiné à l’Assemblée générale de la Société helvétique, doit être remis au Comité central 15 jours avant cette assemblée, constitue, avec le projet de budget qui doit être livré au Departement de l'Intérieur le 20 août de chaque année, une complication et de doubles emplois d’autant plus fâcheux que notre Commission géodésique qui, dans l'intérêt de sa mission, doit s’assembler au mois de mai, à la veille des travaux de campagne, publie dans le courant de l'été, en juin ou juillet, le procès-verbal de sa séance, dans lequel se trouvent réunies toutes les données essentielles sur les travaux scientifiques et la gestion administrative, y compris les comptes de l’année précédente et la prévision du budget. Il nous paraît être dans l'intérêt de la cause et des hautes autorités elles-mêmes, de remplacer ces doubles rapports avec époques différentes, qui se superposent nécessairement, par un rapport annuel qui serait imprimé dans — 250. — notre procès-verbal et porté ainsi à la connaissance du Départe- ment fédéral et du Comité central de la Société helvétique. En attendant que cette simplification soit décidée pour l'avenir et comme j'aurai l'avantage de vous faire parvenir le procès-verbal de la 39me séance de notre Commission avant la fin de ce mois, je me bornerai à résumer brièvement dans ce rapport les faits essen- tiels qui s’y trouvent développés avec plus de details. I. La Commission géodésique a continué avec succès en 1895 le programme de ses différents travaux. . Les déterminations astro- nomiques, en vue des recherches sur la déviation de la verticale, ont été étendues aux quatre stations de Monte-Generoso, Hammet- schwand, Dreilinden et Nollen. En les combinant avec les anciens points et avec quelques stations de pendule où la latitude a été également mesurée, on obtient, pour le groupe du Gothard, les dé- viations en latitude suivantes, en supposant la déviation pour Berne égale à 0. Dreilinden 2.2.2 22,9% Göschenen (Station de Seewen ERRE SE pendule) . . FENTE Hammetschwand . . + 14 Andermatt ECS) AmStLen Na TPE 19 Airolo... cea Güschenen (point dela Biasca: Fre triangulation du Lugano... «SRI tunne))a nes Monte Generoso . . — 23 Gapolagor 2 ee ke) Si l’on en déduit la forme du géoïde, on voit que dans la partie soi-disant plane de la Suisse, le géoïde concorde assez bien avec l’ellipsoide; il s'en sépare sensiblement au pied des hautes Alpes, reste à peu près constant sur une certaine étendue et s’en rapproche de nouveau au pied du versant méridional. Toutefois la distance entre les deux surfaces n’est nulle part considérable; le maximum, dans la région du Gothard, s'élève à 5 mètres environ, c’est-à-dire à peu près celle que M. de Sterneck a constatée dans le Tyrol. Dans la Suisse occidentale, elle est encore bien moindre, car on a trouvé dans le Jura une discordance de OMS et près des Rochers de Naye 124. II. Un résultat analogue peut être déduit des mesures de la pesanteur au moyen des observations de pendule, qui ont été de même poursuivies activement l’année dernière. En comparant, pour cette partie de notre pays, les valeurs observées de la pesanteur avec les valeurs normales, calculées d’après la formule de Helmert, on s’apercoit, comme M. de Sterneck dans le Tyrol, que dans les Préalpes septentrionales il existe une légère différence négative, qui atteint son maximum un peu au Nord de la chaîne principale, pour diminuer ensuite graduellement sur le versant Sud. Pour le programme de l’année actuelle, la Commission a choisi, comme stations astronomiques: 1° le Chalet sur Lausanne, 2° le Signal de Moudon, 3° le Torrenthorn, 4° les Banchi sur le Got- hard; comme stations de pendule, l'ingénieur a déjà achevé dans ce moment les 9 points de la Suisse francaise, qui reçoivent le signal d'heure de l’Observatoire de Neuchâtel, savoir: Bienne, St-Imier, la Chaux-de-Fonds, le Locle, les Brenets, les Ponts, Fleurier, Ste Croix et le Sentier. Il est occupé actuellement à observer le pendule dans les stations de la vallée du Rhône: Villeneuve, Bex ou St Maurice, Martigny, Tourbillon et Sierre. La Commission a décidé de publier, dès cette année, les ré- sultats des mesures de l'intensité de la pesanteur, qui formeront ainsi le VII® volume de ses Mémoires. III. Les travaux du Nivellement de précision que le Bureau topographique fédéral continue sous le contrôle de la Commission géodésique, comprennent des lignes nouvelles (228 km.), des nivel- lements de contrôle (180 km.) et la revue des repères des an- ciennes opérations. Nous citons: 1° le double nivellement de la ligne Ziegelbricke - Linthal; 2° et 3° les nivellements de contrôle des lignes Rothenbrunnen-Thusis et Hard-Bregenz-Lindau. En com- parant, dans cette région du lac de Constance, les cotes suisses avec celles de l’Autriche et de la Bavière, il paraît en résulter que la rive du lac a subi un affaissement entre Lindau et Rhein- eck. Par contre, les nivellements nécessités à Bâle et dans les environs par l’embranchement projeté du canal du Rhône au Rhin, ont confirmé pour les repères 39 et 40, à quelques millimètres près, les cotes indiquées dans le Catalogue des hauteurs. Dans le programme adopté par la Commission pour les ni- vellements de 1896, nous citons les doubles opérations de Schaff- house-Hallau et Rheinfelden-Buus, pour rattacher les stations météorologiques de Unter-Hallau et de Buus, les lignes de Chaux- de-Fonds-St-Imier et de Delémont-Delle, ainsi que quelques nivel- lements partiels entre Schaffhouse et Bâle. IV. Le projet d'un levé magnétique de la Suisse, que la Société helvétique, dans sa réunion à Zermatt, a bien voulu ap- puyer auprès des Autorités fédérales, a fait l’objet de nouvelles études de la part de la Commission géodésique, surtout en ce qui concerne la nécessité de créer un observatoire magnétique perma- re nent en Suisse. Sur ce point, les résultats d’observations exécutées récemment par deux savants néerlandais en Suisse ont fait naître quelques doutes sur la possibilite de se contenter du rattachement de notre levé aux observatoires magnétiques des pays voisins, sur- tout depuis que la création d’un pareil observatoire à Munich paraît être abandonnée. La Commission a donc chargé son président et M. le professeur Riggenbach d'étudier à nouveau cette question et de consulter à cet égard un de nos savants compatriotes les plus compétents en cette matière, M. le Dr. Wild. Le rapport de ce dernier, qui circule en ce moment parmi les membres de la Com- mission, conclut d’une manière absolue à la nécessité de commen- cer par l'organisation d’un observatoire magnétique, qu'il propose de combiner avec un observatoire météorologique fédéral, à créer auprès du Bureau central météorologique suisse à Zurich. Comme ce vaste projet exigerait des dépenses considérables, que M. Wild évalue à 100000 fr. pour les frais de construction et d'installation et à 28000 fr. pour le budget annuel, la Commission a chargé son président d'écrire au Département fédéral de l'Intérieur pour le prier d'attendre le résultat de toutes ces études avant de présenter aux Conseils la demande des crédits qui seraient finalement re- connus nécessaires. Cette démarche a été faite par lettre du 20 mai. Attendu que les études magnétiques en Suisse seraient, dans cette nouvelle forme, rattachées au projet d’un observatoire météorolo- gique fédéral, il paraît naturel que ses auteurs en poursuivent en premier lieu la réalisation; toutefois la Commission géodésique sera toujours disposée à y prêter son appui, surtout pour l’execution du levé magnétique du pays. V. Le Département fédéral de l'Intérieur ayant demandé à la Commission son préavis sur la ratification par les Autorités fédé- rales dela Nouvelle Convention géodésique internationale dont le texte est reproduit dans le procès-verbal de la 39€ séance de la Commission, celle-ci a décidé à l'unanimité de recommander cette ratification. La ratification a été accordée par le Haut Conseil fédéral par décision du 19 juin. Comme la contribution annuelle de 1000 fr., qui incombera à la Suisse à partir de 1897, ne pourrait être supportée par le budget actuel de la Commission géodésique, nous avons prié le Conseil fédéral, ou bien de l’inscrire au même titre que toutes les autres contributions internationales auxquelles la Suisse s’est engagée, dans le budget du Département que cela concerne, ou bien, si l'on préférait continuer à pourvoir à cette prestation internationale iL par l’allocation accordée à la Commission géodésique, d'augmenter de 1000 fr. cette allocation à partir de 1897. Suivant la décision qui interviendra à ce sujet, la Commission sera obligée de modifier la prévision du budget pour l’année prochaine. Neuchâtel, 19 juillet 1896. Le Président de la Commission géodésique: Dr. Ad. Hirsch, VII Bericht der Erdbebenkommission für das Jahr 1895/96. Im Jahre 1895 wurden in der Schweiz an 19 Tagen 22 zeitlich getrennte Erdstösse wahrgenommen, welche 6 inländischen und 3 vom Ausland her verpflanzten Erdbeben angehören: 1. 13. Januar 4b 15m p. m. in der Nordschweiz (Ausläufer eines Bebens im Schwarzwald). 2. 25. März 5h 23m a. m. Lokalbeben in Montreux-Clarens. 3. 14. April 11% 15m p. m. (Ausläufer des grossen Laibacher Bebens). 4. 7. August 8h 50m p. m. (Apennisch-alpines Beben.) 5. >41. August 5b 15m. a. m. — 1b 52 p. m. "Beben im Wallis. 6. 22. September 22 35m — 11h 45m a. m. Lokalbeben in Cully- Vevey. 1. Oktober 1° 30m a. m. Erdbeben von la Côte. 8. 13. November 2h 55m a. m. (Beben im Engadin und Veltlin.) 9. 4. Dezember 3° a. m. Beben im Toce- und Reussthal. Die Erderschütterungen fanden also hauptsächlich in unserer Südfront statt: Bündten, Tessin, Wallis-Genfersee. Damit überein- stimmend ist die lebhafte seismische Thätigkeit im Senkungsgebiet der Adria, speciell in ihrem nordwestlichen Teil. Der Jura und das schweizerische Mittelland waren in Ruhe. Auf die Zeit der re- lativen Ruhe St p. m — 8! a. m. M.E.Z. fallen 15, in die Zeit des mehr bewegten Lebens der Bewohner von 8° a. m. — St p. m. dagegen nur 7 Erdstösse. 1 N Die Bearbeitung des ziemlich umfangreichen Beobachtungs- materials, dessen Sammlung wir grossenteils den Mitgliedern der Kommission verdanken, hat wie gewohnt unser unermüdliche Aktuar, Herr Dr. Früh, übernommen und es wird die wertvolle Arbeit wie bisher in den Annalen der meteorologischen Zentralanstalt (Jahr- gang 1895) publiziert werden. An der Schweiz. Landesausstellung ist unsere Kommission durch das Auflegen unserer sämtlichen Berichte, sowie der Fragebogen in der unserer Gesellschaft zugewiesenen Abteilung repräsentiert. Für das nächste Jahr ersuchen wir Sie um Gewährung eines Kredits von Fr. 100.—, der hauptsächlich für Druckarbeiten Ver- wendung finden wird. Leider haben wir eines unserer Mitglieder, den hochverdienten Herrn Aug. Jaccard in Locle, durch Tod verloren. Wir proponieren, denselben durch die Wahl von Herrn Prof. Du Pasquier in Neu- chätel zu ersetzen. Zürich, den 13. Juli 1896. Für die Erdbebenkommission der Präsident: R. Billwiller. IX. Bericht der limnologischen Kommission für das Jahr 1895/96. Die Thätigkeit der Mitglieder unserer Kommission hat sich auch dieses Jahr wieder nach sehr verschiedenen Richtungen erstreckt. Herr Dr. Ed. Sarasin-Diodati setzte seine Studien über die Seiches am relativ einfach geformten Thunersee fort. Es wurden dort, wie vorauszusehen war, im ganzen einfache Kurven gefunden. Eine uninodale Oscillationsperiode von ca. 15 Minuten scheint vor- zuherrschen. Weitere Beobachtungen bleiben abzuwarten. (Ueber die vorläufigen Resultate siehe: Archives des sciences physiques et sa a Lu. 3 se LANTA PAT AP CE Dia naturelles, octobre 1895.) Herr Prof. Dr. L. Duparc liess weitere Untersuchungen über die Löslichkeit der Carbonate bei verschie- dener Temperatur, in reinem Wasser und bei Gegenwart von Kohlensäure anstellen. In Betracht kamen die Carbonate von Kalk, Maenesia, Barium, Strontium, Eisen, Nickel u. s. w. Die vollstän- dige chemische Untersuchung des Wassers der schweiz. Seen soll in Angriff genommen werden. Herr Dr. J. Heuscher befasste sich in hervorragendem Masse mit der Limnologie des Zürichsees. Besonders wurde die zoolo- gische Seite der Untersuchung gefördert. Dafür spricht die schöne Sammlung der Tierwelt des genannten Sees, welche ihren Platz an der Genfer Ausstellung gefunden hat. In bekannter aufopfernder Weise sammelte Herr Prof. X. Arnet die Beobachtungen über das Zufrieren der zentralschweizerischen Seen. Vier Seen (Mauensee, Rotsee, Sempacher-See und Lungern- See) schlossen sich total, sieben partiell. Die längste Gefrierperiode hatte der Lungern-See (59 Tage), die kürzeste einzelne Buchten des Vierwaldstättersees (2 Tage). Mittel des Schlusses 35 Tage, im Winter 1894/95 80 Tage, 1890/91 96 Tage. Das Verhältnis der Dauer der drei Gefrierperioden ist ungefähr 2:5:6. Herr Arnet hofft, das in dieser Richtung im Laufe von sechs Jahren zusammen- getragene Material in nächster Zeit publizieren zu können. Es wäre das schon im Interesse der weiteren Entwicklung der Be- obachtungen sehr zu begrüssen. Auch die Frage nach der Durchsichtigkeit des Wassers im Luzerner-Becken des Vierwaldstättersees wurde weiter verfolgt. Die Sichtbarkeitsgrenze der versenkten weissen Scheibe war im Früh- ling 12,1 m., Sommer 7,8 m:, Herbst 11,2 m., Winter 15,0 m. Mi- nimum 6,4 m. Mitte Juni, Maximum 15,9 m. Ende Februar; Mittel- wert aus 19 Beobachtungen des ganzen Jahres 10,53 m. (im Vor- jahr 10,35). Eingehend und oft beschäftigte uns die Vorbereitung der lim- nologischen Untersuchung des Vierwaldstättersees. Nach vielseitigen Anstrengungen dürfte das geplante Unternehmen nunmehr aus dem Stadium der Vorbesprechung in dasjenige aktiver Beobachtungs- arbeit treten. Unter dem Vorsitze des Herrn Gotthardbahndire ktor Wuest hat sich in Luzern in höchst verdankenswerter Weise eine elfgliedrige Kommission konstituiert, um die Finanzierung der wissen- schaftlichen Untersuchung zu sichern. Das Finanzkomitee hat seine Arbeiten bereits begonnnen. Am 10. April fand ferner unter dem Vorsitz des unterzeich- neten Präsidenten der limnologischen Kommission eine Zusammen- kunft von Delegierten der Naturforschenden Gesellschaft und der Donnerstagsgesellschaft in Luzern statt. Ein wissenschaftliches Komite wurde bestellt und der in der Untersuchung des See ein- zuschlagende Weg vorläufig fixiert. Leiter dieses Komites ist des Vorsitzende der limnologischen Kommission. Die physikalischen Be- obachtungen stehen unter Herrn Prof. X. Arnet; die vom Programm vorgesehenen chemischen Untersuchungen übernimmt Herr Dr. E. Schumacher-Kopp, den botanischen Teil leitet Herr Prof. Dr. H. Bachmann, den zcologischen der Unterzeichnete. Herr Dr. E. Sa- rasin-Diodati hat in zuvorkommender Weise versprochen, die Studien über die Seiches übernehmen zu wollen. Einige weitere Mitarbeiter an dem Werk, dessen Dauer auf 10 bis 12 Jahre veranschlagt ist, .sind bereits gewonnen. Für die ersten zwei Jahre wurde ein Bud- get aufgestellt. Die nötigen physikalischen Apparate und zoologi- schen Fangwerkzeuge sind zum grösseren Teil schon angeschafft, oder doch bestellt worden. Noch im Laufe dieses Sommers sollen die Untersuchungen, und zwar zunächst die botanischen und zoolo- gischen begonnen werden. Wie schon augedeutet wurde, erfreut sich das Unternehmen der kräftigen Unterstützung der kantonalen Naturforschenden Ge- sellschaft und der löblichen Donnerstagsgesellschaft von Luzern. Zu grossem Dank sind wir verpflichtet Herrn Dr. H. Bachmann, der viel Mühe und Zeit zur Förderung der Seeuntersuchung ver- wandte und besonders in einem sehr beifällig aufgenommenen Vor- trag ein weiteres Publikum über Zweck und Ziel der geplanten Unternehmung aufklärte. Unserem geehrten Herrn Zentralpräsi- denten, Prof. F. A. Forel, verdanken wir eine Reihe wertvoller praktischer Winke. Die tit. Dampfschiffsfahrtgesellschaft des Vier- waldstättersees stellte den an der Untersuchung hauptsächlich Be- teiligten Freikarten zur Verfügung; die Konkordatskommission der Fischerei auf dem See bewilligte eine Unterstützung von Fr. 200.—. So dürfen wir denn zuversichtlich hoffen, dass das junge Unter- nehmen durch Zusammenarbeiten aller interessierten Kreise einer gedeihlichen Entwicklung entgegengehe. Zu unserem grössten Bedauern hat sich Herr Prof. X. Arnet veranlasst gesehen, seine Demission als Mitglied der limnologischen Kommission einzureichen. Sein Entschluss ist leider nicht rück- gängig zu machen; und so schwer es uns auch gerade in diesem Moment, wo seine bewährte Kraft vor allem nötig gewesen wäre, fällt, so müssen wir doch die ihn bewegenden, auf seine geschwächte i PATITI Ve © > Gesundheit sich berufenden Motive gelten lassen. Für seine auf- opfernde, mehrjährige Mitarbeit am Werke unserer Kommission sei Herrn Arnet auch hier der wärmste Dank ausgesprochen. Als Ersatz für Herın Arnet sind wir in der glücklichen Lage, Ihnen Herrn Apotheker Dr. O. Suidter, den trefflichen Kenner des Vierwaldstättersees, vorzuschlagen. Er wird unsere Kommission in Luzern während der wichtigen Periode der Seeuntersuchung in der besten Weise vertreten. Die Jahresrechnung schliesst, bei Fr. 354.50 Einnahmen und Fr. 66,— Ausgaben. mit einem Saldo von Fr. 288.55. Doch ist der grösste Teil des Ueberschusses durch die erfolgte Bestellung eines Schweb- und Schliessnetzes für die Seeuntersuchung bereits in An- spruch genommen. Wir beehren uns, Ihnen folgende Anträge zu stellen: 1. Herr Prof. X. Arnet sei die gewünschte Entlassung als Mit- glied der limnologischen Kommission unter bester Verdankung der geleisteten Dienste zu erteilen. 2. Als Mitglied der limnologischen Kommission sei zu bezeichnen Herr Apotheker Dr. O. Suidter in Luzern. 3. Es sei der limnologischen Kommission pro 1896/97 wieder ein Kredit von Fr. 200.— zu gewähren. Die limnologische Kommission Ihrem Wohlwollen bestens em- pfehlend, zeichnet hochachtungsvoll ergeben, der Präsident: Prof. Dr. F. Zschokke. Basel, im Juli 1896. xe Bericht der Moorkommission fur das Jahr 1895/96. CA Auch dieses Jahr nahmen die Arbeiten ihren gewohnten Gang: Mikroskopische Untersuchung der Belegstücke, Sichtung der Exkur- sionsnotizen, Zeichnen mikroskopischer Präparate etc. Exkursionen 17 270980 wurden ausgeführt nach: Appenzell-Rheinthal, Glatthal und Tössthal im Kanton Zürich, Rothkreuz-Immensee-Meggen, Thäler der Schlie- ren und kleinen Emme (Unterwalden-Luzern). Wir schliessen finan- ziell mit einem Aktivsaldo von Fr. 134.15, womit wir unsere Ar- beiten das nächste Jahr fortsetzen können. Laut Programm der Jahresversammlung in Zürich ist der Be- richterstatter in die angenehme Lage versetzt, der naturforschenden Gesellschaft einen Generalbericht mündlich erstatten zu können (siehe S. 40). Wir haben uns bemüht, Ihnen bei dieser Gelegenheit eine Moorkarte der Schweiz vorzulegen und Ihnen durch eine kleine Specialausstellung (siehe S. 208) wenigstens in einen Teil unserer Arbeit einen Einblick zu bieten. Die ausgestellten Objekte haben wir wohl in Ihrem Einver- ständnis den geologischen Sammlungen des Polytechnikums über- geben, deren Direktion die Kosten für die Montierung übernommen hat. Auf diese Weise ist für die schönsten Belegstücke eine dauernde Aufnahme gefunden und sind dieselben jedermann zu- gänglich gemacht. Mit vorzüglicher Hochachtung, für die Kommission: Dr. J. Früh. Zürich, den 18. Juli 1896. XI. Bericht der Flusskommission fiir das Jahr 1895/96. Die Arbeiten der Flusskommission haben in diesem Jahr ihren weitern Verlauf genommen. Herr Prof. Duparc hat seine Untersuchungen über die Methode, durch Schöpfversuche die Menge der im Fluss suspendiert und ge- löst fortgeführten Massen zu bestimmen zu einem gewissen Abschluss gebracht. e De SAS EN = LC Es handelt sich nun darum, nach dem ermittelten Verfahren an einem Fluss während eines Jahres Schöpfversuche anzustellen. Dafür ist die Rhone in Aussicht genommen. Die im Vierwaldstättersee im Winter 1894/95 durch Herrn Prof. Heim versenkten Blechkasten, die zur Messung der Schlammab- lagerung am Seeboden dienen sollen, konnten nicht, wie beabsich- tigt, im Januar 1896 gehoben werden; doch wurde durch den Schiffer, der bei der Aussetzung mitgewirkt hatte, konstatiert, dass alle Drähte in Ordnung sind, so dass die Hebung im Winter 1896/97 ohne Anstand wird erfolgen können. Wir werden dann statt des Niederschlages aus einem Jahr einen solchen aus zwei Jahren vor uns haben. Im nächsten Winter sollen auch im Walensee ent- sprechende Kasten ausgesetzt werden. Herr Arbenz in Fly-Weesen hat sich bereit erklärt, die Kosten für diese Kasten zu bestreiten, wofür ihm die Flusskommission an dieser Stelle ihren besonderen Dank ausspricht. Auf Wunsch des Zentralvorstandes hat sich die Flusskommission an der Genfer Ausstellung der schweiz. naturforschenden Gesell- schaft beteiligt, so wenig sie auch bei der kurzen Dauer ihrer Thätigkeit auszustellen hatte. Hierdurch, sowie durch kleine laufende Ausgaben, die z. T. in der Bezahlung von Rechnungen des vorigen Jahres bestanden, ist der in Zermatt gesprochene Kredit von 100 Fr. zu einem guten Teil verbraucht. Da nun wegen der Hebung und Neuaussetzung der Kasten im Vierwaldstättersee und Walensee, und der Einrichtung einer Schöpfstation an der Rhone gerade für das nächste Jahr grössere Ausgaben bevorstehen, so stellt die Flusskommission das Gesuch, es möge ihr auch für das nächste Jahr ein Kredit von Fr. 100.— bewilligt werden. Im Namen der Flusskommission : Ed. Brückner. Bern, den 14. Juli 1896. XII. Bericht der Gletscherkommission für das Jahr 1895/96. Wie wir schon im vorjährigen Berichte gemeldet haben, hat die Gletscherkommission für die Rhonegletschervermessungen im Jahre 1895 wesentlich das gleiche Arbeitsprogramm aufgestellt wie für 1894, und es wurden diese Aufnahmen von sehr gutem Wetter begünstigt in der Zeit vom 24. August bis zum 5. September 1895 durch Herrn Ingenieur Held vom eidgenössischen topographischen Bureau in vortrefflicher Weise ausgeführt: Am darauf folgenden 6. und 7. September, als unsere Kommission in Gletsch eine Sitzung abhielt und die Beobachtungseinrichtungen besichtigte, konnte sie darüber einen vorläufigen mündlichen Bericht entgegennehmen. Dem schriftlichen Berichte, den Herr Held nachher über die Vermessungsresultate der Kommission eingegeben hat, entnehmen wir folgendes: 1. Nivellement der Querprofile. Im letzten Jahre haben wir gemeldet, dass von den vier im Jahr 1874 von Herrn Gosset ausgewählten Profilen das unterste, d. h. das schwarze, infolge des Rückganges der Gletscherzunge schon ganz auf Strandboden fällt und deshalb für die Messung nicht mehr in Betracht kommt. Da das gleiche Schicksal dem weiter oben liegenden grünen Profil in wenig Jahren bevorsteht, wurde noch 260 m. weiter oben ein neues Profil angelegt; entsprechend - der Farbe der hineingelegten Steine wird dieses unmittelbar unter dem Gletschersturz durchgelegte Profil als das blaue bezeichnet. Bis zur Erschöpfung des grünen Profils wurden beide Linien gleich- zeitig nivelliert, so dass damit eine gewisse Kontinuität der sehr wichtigen Beobachtungen über den Eisstand an der Gletscherzunge gegeben ist. Die Messung hat bei allen Profilen noch eine kleine Senkung unter den Stand von 1894 ergeben, welcher bereits der niedrigste bis jetzt beobachtete war. 9. Aufnahme der Steinreihen. Von den Steinreihen, an welchen bis 1874 die Bewegung des Eisstromes gemessen wird, konnten nur noch einige Steine der roten ES und der gelben Reihe in Betracht fallen, da alle übrigen ge- strandet sind. Von der gelben, im Jahre 1874 oberhalb des Sturzes angelegten - Reihe sind die meisten Nummernsteine, nämlich 31, unterhalb des Sturzes gestrandet, und für eine Anzahl wurde durch Einmessung die Lage auf dem festen Boden bestimmt. Die Hoffnung, bei dem starken Abschmelzen des Gletschers die übrigen Steine auch noch aufzufinden, hat sich leider trotz langem und eifrigem Nachsuchen nicht erfüllt. Oberhalb des Sturzes sind von 20 Steinen 16 ein- gemessen worden, 4 liegen in Spalten. Von der roten Reihe sind 16 Nummernsteine unauffindbar im Sturz; 27 konnten längs den beiden Ufern des obern Gletschers ‘eingemessen werden, 10 liegen in Spalten. Die Eisbewegung längs dem Ufer ist durch die Einmessungen der Steinreihen nunmehr in fast lückenloser Darstellung vorhanden. 3. Messung der Firnbewegung. Die Messung der Firnbewegung an den Abschmelzstangen zeigt wieder die grosse Gleichmässigkeit. Eine Ausnahme bildet nur Stange VI, welche in den kleinen Gletscherabfall am Fusse des Galenstockes geraten war und daher eine kleine Beschleunigung aufweist. 4. Jährliche Eisbewegung in den Profilen. Das Vorrücken der im Jahr 1894 in die Profile eingelegten Steine wurde durch genaue Messung bestimmt; da die Zahlen noch nicht genau ermittelt werden konnten, muss die Mitteilung derselben auf einen späteren Bericht verspart werden. 5. Topographische Aufnahme der Gletscherzunge. Die Eislamelle am linken Ufer ist ganz weggeschmolzen, und es endigt nun die Gletscherzunge in einem regelmässigen Halbkreis von 175 m. Radius, in welchen die Rhoneausmündung eine ver- hältnismässig kleine Einbuchtung gerissen hat. Vom 25. August 1894 bis zum 31. August 1895 ist der Eis- rand im Maximum um 37 m., im Durchschnitt um 20 m. zurück- gewichen, und es wurden dadurch 8230 m? Strandboden blossgelest. 6. Einmessungen des Eisrandes der Gletscherzunge. Im ganzen zeigen die Schwankungen des Eisrandes der Gletscher- zunge, wie sie seit 1887 durch monatliche Einmessungen ermittelt sind, eine grosse Regelmässigkeit in Bezug auf die Zeit. — 969; — Während die früheren Jahre für den Dezember ein entschie- denes Vorstossen ergaben, zeigten die Jahre 1894 und 1895 auch für diesen Monat einen schwachen Rückgang des Eisrandes. Ein ausgeprägtes Vorstossen ergaben nur die vier Monate Januar bis April. 7. Abschmelzung von Firn und Eis. Die Abschmelzungsstangen, welche im grünen, gelben und roten Profil an je drei Stellen in Eis eingebohrt waren, ergaben die Zahlen der folgenden Tabelle, welche die Abschmelzung des Eises vom Frühling bis zum Herbst ohne Berücksichtigung des frisch fallenden Schnees bedeuten: Grünes Profil Gelbes Profil Rotes Profil (1830 m. ü. M.) (2400m. ü M.) (2560 m. ü. M.) Mittel für 1887/94: 11,62 m. 4,36 m. 3,16 m. Jahr 1894: 12,93 m. 5,14 m. 3,39 m. Jahr 1895: 12,58 m. 4,81 m. 3,46 m. Die Ablation war also im Jahr 1895 geringer als im Jahr 1894, aber immer noch grösser als im achtjährigen Mittel 1887/94. In den Profilen des Firngebietes ist eine solche Beobachtung der Abschmelzung ohne Berücksichtigung des Schneefalls nicht möglich. Es wird dort zum Vergleich der Stand des Firns unge- fähr am gleichen Tag des Monats August ermittelt, wobei der ge- fallene Schnee mit in Rechnung kommt. Im folgenden sind die Aenderungen des Firnstandes vom 27. und 28. August 1894 bis zum 28. und 29. August 1895 zusammen- gestellt, wobei — eine Abnahme und — eine Zunahme bedeutet. Im unteren Thäli (2700 m. ü. M.) Mittel aus zwei Stangen: — 1,47 m. Im unteren Grossfirn (2700 m. ü. M.) Mittel aus drei Stangen: — 2,09 m. Im oberen Thäli (3000 m. ü. M.) an einer Stange: — 0,74 m. Im oberen Grossfirn (2900 m. ü. M.) an einer Stange: + 0,89 m. Die Abschmelzung im oberen Thäli ist stärker als normal, da es von hohen Felsen eingeschlossen ist. Der Höhenlage entsprechend wird das Resultat im oberen Grossfirn sein. 8. Allgemeines Resultat und verschiedene Einzelbeobachtungen. Schon die Beobachtungen des Gletschers im Jahre 1894 hatten ein Schwinden ergeben, und zwar in einer Stärke, wie dies seit — %3 — 1882 nicht mehr vorgekommen war; die Messungen im Jahr 1895 haben eine weitere starke Eisabnahme in allen Regionen des Glet- schers herausgestellt. Es ergibt sich das nicht nur deutlich aus den soeben dargelegten Messungsresultaten, sondern auch aus folg« n- den Einzelbeobachtungen: - Beim Hötel Belvedere in der Höhe von 2280 m. ü. M. ist der Gletscherrand um 13,2 m. von einer Marke zurückgewichen, die er noch vor wenigen Jahren berührt hat. Durch das starke Sinken des Eises ist die Ufermoräne auf der linken Seite des oberen Gletschers an vielen Stellen ihres Haltes am Fusse beraubt worden und infolge dessen auf den Gletscher heruntergestürzt. Am rechten Ufer des roten Profils 2590 m. ü. M. ist der Schnee so stark zusammengeschmolzen, dass zum ersten Male seit 187% der Nummernstein 1 zum Vorschein gekommen ist. In der Höhe von 2650 m. ü. M. sass am 29. August eine Steinplatte, die getischt hatte, auf einem Eisfuss von 1,90 m. Höhe. Diese gemessene Grösse giebt ziemlich genau die Ablation an dieser Stelle an. Der Sumpf, das heisst die Partie des Gletschers, wo der Schnee auf dem Eis im Schmelzen begriffen ist, war am 28. August im oberen Thäh in einer Höhe von 3000 m ü.M. Dort ist der Stein, der 1882 niedergelegt wurde, zum Vorschein gekommen, und es ist daher an dieser Stelle aller Schnee, der seit 1882 gefallen ist, weg- geschmolzen. Das Thäli weist allerdings abnorme Verhältnisse auf, und es ist die gleiche Abschmelzung im offenen Firn durch- aus nicht vorhanden. ‚Noch nie zeigten sich im Grossfirn so weit hinaufgehende Spalten wie in diesem Jahr; sie reichen in der Firnebene bis zu 300 m. unterhalb des Grossfirnprofils. Es fanden daher auch Einbrüche an Stellen statt, wo bis dahin noch nie eine Spur von Spalten be- merkbar war. Die Annahme, dass die ganze Firnebene mit Spalten besetzt ist, welche gewöhnlich unter dem Winterschnee bedeckt bleiben, darf deshalb als sicher betrachtet werden. 9. Rückgang des Gletschers seit 1874. Seit dem Jahre 1874, in welchem die ersten Aufnahmen des Rhonegletschers ausgeführt wurden, also in 21 Jahren, ist die Zunge um 731 m. zurückgewichen. Im grünen Profil, das heute über die Spitze der Gletscherzunge läuft, ist seit 1874 der Eisstand um 98 m. infolge der Abschmelzung gesunken, und die Breite des Eisstromes = an dieser Stelle ist in den 21 Jahren von 533 auf 302 m. zurück- gegangen. Trotz diesen grossen Veränderungen an der Gletscherzunge sind die Schwankungen des Eisstandes oberhalb des Sturzes sehr gering und betragen im Maximum nicht mehr als 7 Meter. 10. Pegelbeobachtungen. Das eidgenössische hydrometrische Bureau hat mit den Be- obachtungen der Pegelstände an der Rhonebrücke bei Gletsch und an der Muttbachbrücke der Furkastrasse regelmässig fortgefahren und die erhaltenen Resultate veröffentlicht. Das Profil am Muttbach ist mit Schutt zum Teil ausgefüllt, so dass die Pegelstände nicht auf das ganze Profil zu beziehen sind. 11. Messung der Niederschläge. Da einstweilen zur Ermittlung der Niederschlagsmengen an die Aufstellung feiner registrierender Instrumente, welche regelmässige Beaufsichtigung erfordern, in der obern Region des Gletschers nicht zu denken ist, so wurde, um vor der Hand einen wenn auch nur annäherungsweise richtigen Aufschluss zu bekommen, nach Be- sprechung mit Herrn Direktor R. Billwiller die Herstellung einer grösseren, wasserdichten Kiste projektiert, in welcher das Wasser der Schneeschmelzung und des Regens sich ansammelt und zeit- weise durch Ablassen gemessen wird. Der durch Verdunstung ein- tretende Fehler ist dabei nicht zu vermeiden, hat aber um so weniger zu bedeuten, als derselbe auch bei den Niederschlägen, welche für den Gletscher die Nahrung liefern, sich geltend macht. Vorläufig ist eine solche Kiste im Winter 1895/96 in Oberwald auf freiem Felde aufgestellt worden, damit die dort gemessenen Mengen mit den Ergebnissen der ebenfalls in Oberwald sich befindlichen meteo- rologischen Station verglichen werden können. Es wird sich daraus ergeben, ob und wie die Aufstellung einer solchen Messkiste im oberen Gletschergebiete sich als wünschenswert herausstellt. * * * Nach Mitteilung dieser durch Vermittlung des eidgenössischen topographischen Bureaus angestellten Vermessungen und Beobach- tungen gehen wir zu den sonstigen Leistungen der Gletscherkom- mission über. In früher Morgenstunde des 11. Septembers 1895, des letzten Tages unserer Versammlung in Zermatt, stürzte von der Altels eine grosse Gletscherlawine herunter, verschüttete die Spitalmatte und begrub unter ihren Trümmern 6 Menschen und 169 Stück Vieh. Mehrere Angehörige unserer Gesellschaft, darunter Mitglieder der Gletscher- kommission, besuchten auf der Rückreise von unserer Versammlung die Unglücksstätte. Der Umstand, dass es sich hier um ein Unheil bringendes Naturereignis handelt, das in unserem Hochgebirge leicht wiederkehren kann, gab vollauf Veranlassung, die einzelnen Vorgänge und die begleitenden Umstände einer genauen Unter- suchung zu unterziehen, um für ähnliche Fälle durch geeignete Massnahmen, -wenn auch das Eintreten nicht zu verhindern ist, doch wenigstens in Voraussicht der Gefahr durch rechtzeitige Flucht oder Vermeidung der bedrohten Stellen ein grösseres Unglück zu verhüten. Die Gletscherkommission hielt es deshalb für ihre Pflicht, das ihrige zur genauen Erforschung dieses Ereignisses und zur Ver- öffentlichung der gesammelten Beobachtungen beizutragen; und es ist ihr dies dadurch leicht geworden, dass Herr Professor Albert Heim in Verbindung mit den Herren Professoren Leon Du Pasquier und F. A. Forel, die schon aus eigenem Antrieb die Gletscher- lawine studiert hatten, sich in höchst verdankenswerter Weise dem Wunsche unserer Kommission unterzog und eine zusammenfassende, gründliche Darstellung veröffentlichte, dass ferner die Zürcher Natur- forschende Gesellschaft die Denkschrift als Neujahrsblatt herausgab, und dass der Bund durch das eidgenössische Departement für In- dustrie und Landwirtschaft die schöne Summe von 500 Franken an die Kosten beitrug. Die 63 Quartseiten starke Schrift, welcher drei teils nach Zeichnungen, teils nach Photographien ausgeführte Tafeln beigegeben sind, ist im Dezember 1895 als das 98. Neujahrs- blatt der Naturforschenden Gesellschaft in Zürich unter dem Titel: „Die Gletscherlawine an der Altels am 11. September 1895° er- schienen; unsere Kommission hat eine grössere Zahl von Exem- plaren mit Begleitschreiben an Behörden und Privatpersonen ver- schickt, bei denen wir ein besonderes Interesse für den Gegenstand voraussetzen durften. * 3 * Im letzten Berichte haben wir mitgeteilt, dass künftighin die Zusammenstellung der Veränderungen der verschiedenen Schweizer- gletscher, die während 15 Jahren Herr Professor F. A. Forel allein besorgt hatte, von ihm in Verbindung mit Herrn Professor Léon Du Pasquier fortgesetzt werden sollte; es haben nun auch diese Herren mit Gründlichkeit die übernommene Aufgabe ausge- führt, und im XXXI. Jahrbuche des schweizerischen Alpenklubs ist der 18 Seiten starke 16. Bericht über die periodische Veränderung — Mo der Gletscher unserer Alpen erschienen. Nach einigen Bemerkungen über die allgemeine Theorie der Gletschervariationen, wobei Herr F. A. Forel die Aufmerksamkeit besonders auf das individuelle Eintreten des Wachstums und das allgemeine Eintreten des Rück- ganges lenkte, gehen die Verfasser zur Chronik der Schweizer- gletscher im Jahr 1895 über, wobei sie nach den Flussgebieten der Rhone, der Aare, der Reuss, der Linth, des Rheins, des Inns, der Etsch und des Tessins in Gruppen zusammengestellt sind; das wert- volle Beobachtungsmaterial rührt auch dies Mal grossenteils her von den gut organisierten Beobachtungen der schweizerischen Forst- inspektoren, welche unter Leitung unseres Mitgliedes, des Herrn Oberinspektor Coaz, stehen. Als allgemeines Resultat ist hervorzuheben, dass sich fast über- all ein Rückgehen der Gletscher herausgestellt hat; ein deutliches Vorrücken zeigte sich nur bei 6 Gletschern im Wallis und dem obern Grindelwaldgletscher im Kanton Bern. * * 5 Die Ausgaben des eidg. topographischen Bureaus für die Mess- ungen am Rhonegletscher im Jahr 1895 betrugen Fr. 1839.35; an diese Kosten leistete das eidg. topographische Bureau Fr. 400.—, so dass Fr. 1435. 50 zu unseren Lasten fielen. Es wird zwar damit die von uns angenommene Summe von Fr. 1200.— etwas über- schritten; da jedoch die sonstigen Ausgaben der Kommission unter den dafür budgetierten Fr. 300.— blieben, und da die an die Ver- öffentlichung der Schrift über die Gletscherlawine an der Altels bezahlten Fr. 500.— uns vom eidgenössischen Departement für In- dustrie und Landwirtschaft gegeben waren, so wurde die von uns für ein Jahr in Aussicht genommene Gesamtausgabe von Fr. 1500.— nur um weniges überschritten. Wir bringen dabei in Erinnerung, dass unsere Kommission keinen Beitrag von der Gesellschaft erhält, sondern alle Ausgaben aus den auf dem Subskriptionswege ihr an- vertrauten Mitteln bestreitet. Seit der schon erwähnten Zusammenkunft unserer Kommission in Gletsch unmittelbar vor der letztjährigen Versammlung unserer Gesellschaft in Zermatt, in welcher auch schon das Progamm für die Messungen im Jahr 1896 festgestellt wurde, haben wir keine Sitzung abgehalten; die verschiedenen laufenden Geschäfte wurden auf dem Wege des Zirkulars erledigt. * * * Die Verôffentlichung der Vermessungen vom Jahr 1874 bis zum Jahr 1895, welche das vom Alpenklub ernannte Gletscherkollegium besorgt, konnte leider nicht, wie man gehofft hatte, auf den ver- gangenen Mai fertiggestellt werden, da der mit der Redaktion be- traute Herr Ingenieur Held durch verschiedene Amtspflichten zu sehr in Anspruch genommen war; die Arbeiten und besonders die Herstellung der Pläne sind sehr weit vorgeschritten, davon kann sich jeder überzeugèn, der die ebenso schône als interessante Aus- stellung der Rhonegletschervermessung im Pavillon des schweize- rischen Alpenklubs an der Landesausstellung in Genf besichtigte. Hoffentlich wird es nicht mehr lange gehen, bis diese für die wissen- schaftlichen Forscher sowie für die Freunde der Alpennatur höchst wichtige Veröffentlichung ausgegeben werden kann, und dadurch aufs neue die Teilnahme an der Fortsetzung der Messungen am Rhonegletscher erweckt, die nun seit zweiundzwanzig Jahren jähr- lich ohne Unterbruch ausgeführt worden sind. Fiir die Gletscherkommission, der Präsident: Hagenbach-Bischoff. Basel, Ende Juli 1896. Nachtrag zum Verzeichnis der Privatpersonen, welche Beiträge für die wissenschaftlichen Studien am Rhone- gletscher gespendet haben. [Siehe Verhdlg. d. Schweiz. naturf. Ges. in Schaffhausen 1894, pag. 170, und in Zermatt 1895, pag. 126.] Schweiz. Kanton Genf: Herr Dr. Gondet in Genf. ogg XIII. Rapport de la Commission pour l’Exposition nationale à Genève. Année 1895/96. Monsieur le président et messieurs, Cette année a été pour nous la principale année de travail de notre commission. A Zermatt l’année dernière nous ne pouvions pas encore vous donner les chiffres des surfaces de nos expositions, mais en complément de notre rapport écrit, nous disions verbale- ment que nous avions projeté une exposition de livres d’une part et une exposition murale d’autre part, avec tout le matériel gra- phique que nos commissions et les sociétés pouvaient nous procurer. Dans la suite notre commission ne s’est pas départie de ce point de vue. En le faisant, elle obéissait à une réelle nécessité imposée par les conditions mêmes dw public visiteur de ces expositions. Il fallait populariser un peu notre travail sans toutefois lui faire perdre de sa vraie valeur, celle d'une œuvre de science pure. La Société helvétique des sciences naturelles a poursuivi à côté une autre démonstration qu'on n'avait jusqu'ici pas encore donné dans une exposition, celle de l'unité des sociétés qui sous diverses dé- nominations concourent par l’ensemble de leurs délégués à la marche de la Société helvétique. Les sociétés cantonales sont autonomes et gèrent elles-mêmes leurs affaires sans qu'on puisse évoquer au-dessus d'elles l'égide d'une fédération dominatrice. Mais par contre c'est précisément de leur fédération volontaire que part la haute gestion de la Société helvétique des sciences naturelles qui est une société à part quant à ses moyens financiers, mais non quant à sa gestion. Il était donc naturel que cette Société helvétique se mit au service de l’en- semble des sociétés cantonales pour arranger en un tout uniforme et grouper en un même bloc tous les efforts pelits ou grands de nos sociétés cantonales. Un raisonnement semblable pouvait guider le comité central à l'égard des sections permanentes, sociétés géologiques, botaniques, zoologiques. oe Nous avons enfin voulu essayer de sortir un peu de notre cadre strict, c’est-a-dire de nos membres a proprement parler, en invitant des sociétés de naturalistes non affiliées à nous, à profiter de notre enceinte de l'exposition pour se joindre à notre effort com- mun et contribuer à compléter le coup d'œil d'ensemble que l’on peut avoir de la science suisse par notre exposition. Nous avons fait des offres à la Société paléontologique suisse et à la Société entomologique suisse. Notre invitation a été repoussée. Par contre la commission météorologique a consenti à ce que son exposition de cartes et de publications fut au voisinage de la notre tout en gar- dant son indépendance. Cela montrait l’origine de cette commission qui est sortie de notre sein pour devenir autonome. La Société genevoise des sciences physiques a désiré faire un grand effort pour notre exposition puisqu'elle était sur place, nous lui avons réservé un cabinet à part dans lequel elle a accumulé des merveilles qui sont un des grands attraits de notre salle. C'est en décembre dernier seulement que nous avons obtenu du comité genevois de l'exposition, groupe XVII, une réponse à notre demande de place. Dans une conférence que le comité central et notre commission a eue à Genève avec le commissaire du groupe XVII, il a été convenu de s’arréter à une surface d’environ 100 m?. Dans cette séance il a été d’autre part convenu que, étant donné la situation quasi officielle de notre société, l’exposition de Genève, groupe XVII, nous préparerait gratuitement les parois nécessaires et les rayonnages. Nos frais devaient se borner au simple envoi de nos objets et à leur installation. En janvier, sur la base de cette entente, notre commission a invité toutes les commissions et sociétés officiellement à nous en- voyer leurs objets. Il était expliqué alors ce que nous entendions faire, et sur quelle quotité de frais on pouvait compter. En mars il y eut un revirement assez désagréable qui faillit mettre en péril la réussite de notre entreprise. Notre commission apprit alors que le comité central de l'exposition avait retranché la Société helvétique des sciences naturelles du nombre des béné- ficiendaires aux subsides officiels, considérant cette société comme un simple et ordinaire exposant. Du coup notre budget montait énormément, nous avions à payer les parois, les frais du voile, les rayons, le balayage, etc., etc., notre budget ascendait de chef à 2200 frs. au moins, alors que nous avions compté tout au plus le 1/3 de cette dépense. De longs pourparlers ont eu lieu entre les comités intéressés et n’ont amené aucune amélioration de notre sort. Il a fallu la bienveillance extrême de nos amis personnels de Genève, membres pour la plupart de notre société, pour tourner cette grosse difficulté. Quelques amis des sciences à Genève se sont cotisés entr'eux pour nous secourir par un subside d’un millier de francs; qu'ils recoivent ici l'expression de nos vifs remerciements. Mais il y a une chose que cette méchante aventure a causé et qu'on ne répare jamais, c'est un retard dans notre travail pré- paratoire. Le mois d’avril seulement était à notre disposition pour relancer ceux qui avaient de la peine à nous accorder leur concours et ne nous envoyaient pas leurs objets, pour tout grouper à Genève et pour tout installer. Il nous était trés difficile de faire un arrange- ment de nos objets avant de les avoir tous et cependant quand le moment fut venu de clouer au parois ce qu'on nous avait confié, il manquait encore bien des choses à l’appel. Nous avons fait de notre mieux dans le court espace de temps dont nous pouvions disposer. Au 1% mai, jour de l'ouverture, nous pouvions nous montrer au public et dès lors nous avons augmenté sensiblement notre exposition. Parmi nos commissions c’est surtout la commission géologique qui nous a fourni le gros appoint des objets exposés. Parmi les sociétés, ce sont surtout les sociétés vaudoise, fribourgeoise et neuchâteloise qui nous ont aidé, en nous envoyant de quoi garnir nos parois. Si les autres sections nous avaient fait un triage de travaux du même genre, le public aurait eu une idee ou plutôt une impression vraiment imposante de la somme du tra- vail scientifique suisse, et nous devons certainement regretter de ne pas avoir eu le temps d’insister assez auprès des sections qui se sont bornées à nous envoyer leurs livres seulement. Nous avons dit ailleurs combien les expositions de la société genevoise et celle de la commission météorologique sont complètes et achèvent de rehausser l'intérêt de notre salle. Le jury du groupe XVII ayant dans son sein Mr. Th. Studer, notre précédent président central, nous avons pensé que notre devoir était de ne pas concourir. Le jury général de l’exposition a admis cette manière de faire, et nous sommes ainsi déclarés hors concours. Tel est, messieurs, brièvement résumé l'exercice passé de notre commission. Il nous reste pour l’année prochaine la fin de l’ex- position et la liquidation des comptes. Nous n'avons rien pris sur notre subside cette année, et nous vous prions de nous en renou- veler l'octroi pour l’année 1896/97. Le PRÉSIDENT: H. Golliez, professeur. Personalbestand der Gesellschaft. JE Verzeichnis i der Mitglieder der Gesellschaft und der Gäste, welche an der 79. Jahresversammlung in Zürich vom 2.—5. August teilgenommen haben. Kt. Zürich. Hr. Abegg-Arter, K., Zch. — Abeljanz, H., Prof. Dr., Zch. Fr. Abeljanz, Zch. Frl. Abeljanz, Zch. Hr. Aeppli, A., Dr., Sek.-Lhr., Z. Fr. Aeppli, Zch. 3 Hr. Badoux, Henri, Zch. Frl. Badoux, Zch. Hr. Bamberger, E., Prof. Dr., Z. Fr. Bamberger, Zch. Hr. Bänziger, Th., Dr. med., Zch. Fr. Bänziger, Zch. ; Hr. Barth, H., cand. pharm., Zch. — Baumann, Sekr. des Eidgen. Schulrates, Zch. - Becker, F., Prof., Zch. - Beglinger, J., Sek.-Lhr., Hom- brechtikon. Billwiller, R., Dr., Dir. der meteor. Statien, Zch. — Bissegger, Ed., Zch. — Bleuler, H., Präs. d. Eidgen. Schulrates, Zch. — Bloch, J., Dr., Zch. — Bodmer-Beder, A., Zch. Fr. Bodmer-Beder, Zch. . Bodmer, Kaspar, Zch. . Bodmer, Zch. +. Böhi, Dr. med., Zch. Bommer, Alb., Ap., Zch. Bosshard, Jak., Lhr., Affol- tern a. A. Bosshardt, E., Prof. Dr., Win- terthur. Bourgeois, C., Prof., Zch. Bretscher, K., Lhr., Zch. Brunner, A., Ap., Zch. Brunner, F., Dr. med., Zch. Bühler, Prof., Zch. Burkhard-Streuli, W., Ing., Z. Burri, Rob., Dr., Zch. Constam JR Di Priv.- Doz, Zch: Cramer, C., Prof. Dr., Zch. Culmann, P., Prof. Dr., Win- terthur. ". Dändliker, Zch. . Denzler, Alb., Dr., Zch. | Ebert, E., Dr., Zch. +. Ebert, E., Dr., Zch. re Egli, G., Brof., Zeh. Ernst, J. W., Ing., Winterthur. +. Escher, C., Oberst, Zch. - Escher-Hess, J. K., Zch. Escher-Kündig, J., Zch. Escher, Rud., Prof., Zch. *. Esslinger-Oechsli, Zch. 1. Esslinger, Zch. » Feist, Er: Dr., Priv.-Doz., 2. *. Feist, Dr., Zch. Feist, Ida, Zch. Felix, WA -DrProf., Zeh: Pick, A., Dr: Privi-Doz; Zch. Field, Haviland, Zch. Forel, A., Prof. Dr. med. et phil. hon., Dir. d. Irrenanst. Burghölzli, Zch. Franel, Jérome, Prof., Zch. Frei, Hs., Dr., Sem.-Lehrer, Küsnacht. Früh, J., Dr. Priv.-Doz., Zch. Geiser, C. F., Prof. Dr., Zch. . Giesker, Zch. +. Gnehm, R., Prof: Dr., Zch. Gol B-Brof= DE Zeh! Graf). Jos Prof, Zeh. Grete, H., Dr., Zch. ‘. Grete, Zeh. ». Grob, C., Stadtrat, Zch. Grob, E., Regierungsrat, Zch. Grubenmann, U., Prof. Dr., Z. Gubler, Dr., Priv.-Doz., Zch. Hagmann, st. phil., Zch. ‘1. Hanselmann, Zch. Di Hartwich, Prof. Dis Zch. . Hartwich, C., Zch. ‘1. Häusermann, E., Zch. r. Heim, Albert, Prof. Dr., Zch. . Heim, Marie, Dr. med., Zch. ‘. Herold, Pfr., Winterthur. Herzog, A., Prof. Dr., Dir. d. Polytechn., Zch. Hescheler, K., Dr., Zch. | _ Fr. r. Heuscher, J., Prof. Dr., Zch. Heumann, M., Prof Zch. Hofer, Hs., Lith., Zch. Hubacher, G., Dr., Ap., Zch. Huber, E., Dir., Zch. Huber - Werdmiiller, Oberst, Zch. SR +. Huber-Werdmiiller, Zeh. °. Hurwitz, A; Prof. Dr, -Zch: Jegher, Ing., Zch. Kelhofer, W., Wädensweil. Keller, C., Prof. Dr., Zeh. Kiefer, A., Prof. Dr., Zch. Kleiner, A., Prof. Dr., Zch. Koch-Vlierboom, E., Zch. Koller, Aug., Stadtrat, Zch. Krauer-Widmer, Doz., Zch. Krebs, Fr., Gymn.-Lhr., Win- terthur. Kronauer, Hs., Dr., Zch. Krönlein, U., Prof. Dr., Zch. Küpfer, Th., Ap., Zch. Lacombe, Marius, Prof., Zch. Lagutt, Jan, stud. chem., Zch. Lambert, F., Zch. Lang, A., Prof. Dr., Zch. . Lang, Zch. Lavanchy, Zch. :. Leuch,G., Dr. m., Stadtarzt, Z. Looser, F., Ing., Zch. Lüdin, Dr., Assist., Zch. Lunge, G., Prof. Dr., Zch. ‘1. Lunge, Edith, Zch. Lunge, Gertrud, Zch. Lunge, Katie, Zch. . Lüscher, Gottl., Ap., Zch. Mark, André, Ing., Zch. Marmier, Ed., Assist., Zch. Martin, R., Dr. Priv.-Doz., Z. °. Martin, Zch. Hr Mayer-Eymar, G., Prof. Dr., Z. ». Messerschmitt, . Meili, J., Zch. Meister, Sek.-Lhr., Dübendorf. Meister, O., Chem., Thalweil. Meister, U., Oberst, Zch. Mertens, E., Priv.-Doz., Zch. r. Mertens, Zch. Mertens, Zch. JB Dres Ing., Zch. Messikommer, Dr., Wetzikon. Meyenberg, Dr., Zch. Metzger, N.O.B.-Dir., Zch. Meyer von Knonau, Prof. Dr., Rektor d. Univ., Zch. Meyer-Wirz, Dr., Zch. Moesch, C., Dr., Cons., Zch. v. Monakow, C., Prof. Dr., Z. . v. Monakow, Zch. . Morgenthaler , J., Landw.- Lhr., Zch. Müller, W., Ap., Zch. Müller-Thurgau, Dir., densweil. v. Muralt, Wilh., Dr., Zch. Offenhäuser-Peri, C., Kaufm. Landikon. Wa- Overton, E., Dr., Priv.-Doz., Z. | Pernet, J., Prof. Dr., Zch. Pestalozzi, Stadtpräsident, Z. Pestalozzi-Escher, Oberst, Z. Pestalozzi, S., Ing., Zch. ». Peter-Pessi, Zch. Prasil, F., Prof., Zch. Rahn, K., Dr. med., Zch. Raustein, A., Bchhdir., Zch. Ribbert, Prof. Dr., Zch. Rikli, M. Dr., Sem.-Lhr., Z. Ritter, Eug., Ing., Zch. Ritter, W.. Prof. Dr. hon., Z. . Ritter, Zch. ». Rösler, Ed., Zch. a nl, Fr. Hr. Roth, O., Prof. Dr., Zch. Roth, Zch. Rétheli, E., Assist., Zch. Rudio, F., Prof. Dr., Zch. ». Rudio-Müller, Zch. = Schall=@, Dr. „Rriv-Doz 7. Schellenberg, Hs., Dr., Zeh. Schellenberg, Tierarzt, Zch. ‘1. Scherk, Louise, Zch. . Schinz, H., Prof. Dr., Zch. Schläpfer, W., Zch. Schnorf, K., Uetikon a. S. . Schoch, G., Prof. Dr. med., Z. Schöller, César, Zch. Schröter, C., Prof. Dr., Zeh. '. Schröter, Zch. ‘, Schröter, L., Zch. Schulthess, Wilh., Dr., Zch. ‘, Schulthess, Zch. . Schulthess-Hämig, Sekr. der Verkehrskommission, Zch. Schwarzenbach-Zeuner, Zch. Seiler, Ulrich, Zeh. Seitz, Dr. med., Zeh. Sigg, J. H., Dr. med., Andelf. Standfuss. M., Dr., Priv-Doz.,Z. Standfuss, Zch. '. Steiner, Leonh., Zch. Stern, Prof. Dr., Zch. Stodola, A., Prof., Zch. Stöhr, Ph., Prof. Dr., Zch. Stoll, O. Prof. Dr., Zch. Studer, Ing., Bendlikon. v. Tavel,F., Dr., Priv.-Doz., Z. Tetmajer, Prof., Zch. Thomann, J., cand. rer. nat., Z. Tobler-Bodmer, Zch. . Tobler-Roth, Zch. + Treadwell, F. P., Prof. Dr., Z. Tucholka, Waclaw, Zch. Ulrich, G. C., Arch., Zch. 18 Frl. (NO) Veillon, Louise, Zch. Veillon, Martha, Zch. . Vogel, Th., Ap., Zch. Wagner, C., Dr., Zch. Wagner, Zch. . Waldvogel, (.., Sekretär der Tonhallegesellschaft, Zch. . Waldvogel, Zch. re. Wartenweiler, Lhr., Gerlikon. Weber, F., Ap., Zch. +. Weber, Zch. Brückner, Ed., Prof.Dr., Bern. Drechsel, C., Prof. Dr., Bern. +. Drechsel, Bern. +. v. Fellenberg, Edm., Dr., Bern. Fischer, Ed., Prof. Dr., Bern. Graf se HSSProfesDr* Bern: Gruner, P., Dr., Priv.-Doz., Bern. Huber, G., Prof. Dr., Bern. Kissling, E., Dr., Priv.-Doz., | Bern. ‘1. Weber, Zch. Fı Weber, Zch. Hr . Weber, H. F., Prof. Dr., Zch. | - Weber, Jul., Prof. Dr., W'thur. | - Wehrli, Leo, Dr., Zch. - Kt. Bern. +. Baltzer, A., Prof. Dr., Bern. | Hr. ». Weilenmann, A., Prof. Dr., Z. Werner, A., Prof. Dr., Zch. re. Werner, Zch. Wild, H., Prof Dis*Zchi Wolfer, A., Prof., Dir. d. Stern- warte, Zch. e. Wolfer, Zch. r. v. Wyss, Hans, Prof. Dr., Z. v. Wyss, G. H., Dr. Priv.- Doz., Zch. Wyss, Oscar, Prof. Dr., Zch. r. Wyss, Zch. +. Ziegler, H., Dr., Zch. Ziegler-Biedermann, R., Zch. Zuppinger, Em., Wallisellen. Zwicky, G., Prof., Zch. Kocher, Th., Prof. Dr., Bern. Kostanecki, Prof., Bern. Lütschg, J., Dir. d. Waisen- hauses, Bern. Reber, J., Dr., Niederbipp. Schlachter, L., Dr., Bern. Sidler, G., Prof. Dr., Bern. Steck, Th., Dr., Bern. Strasser, H., Prof. Dr., Bern. Studer, Th., Prof. Dr., Bern. Tschirch, A., Prof. Dr., Bern. Zimmermann, Dr., Bern. Kt. Luzern. +. Arnet, X., Prof., Luzern. Bachmann, Hs., Prof., Luzern. | | Hr. Schumacher-Kopp, Dr., Luz. Suidter-Langenstein, O., Luz. Kt. Schwyz. Hr. Benziger, Ad., Fabr., Einsiedeln. Kt. Unterwalden. Hr. Ettlin, E., Dr. med., Sarnen. IHR, Hr. ‘, Amsler-Laffon, O CEA Kt. Glarus. Becker, B., Pfr., Linthal. | Hr. Schuler, F., Dr., Fabr.-Insp., Fritzsche, F., Dr., Glarus. Mollis. Oberholzer, J., Sek.-Lhr., | - Zschokke,A.,Sek.-Lhr.,Glarus. Glarus. Kt. Zug. Hr. Bieler, A., Prof., Zug. Kt. Freiburg. >. Baumhauer, Prof. Dr., Freib. v. Kowalski, Prof. Dr., Freib. | Hr. Thomas-Mamert, Prof., Freib. Kt. Solothurn. ». Enz, J., Prof., Solothurn. Lang, Fr., Prof. Dr., Soloth. Kt. Basel, >. Burckhardt, C., Dr., Basel. Bühler-Lindenmeyer, Basel. Bührer, W., Pfr., Baselland. Geigy, Rud., Dr., Basel. Goose, Friedr., cand. chem., Basel. Greppin, Ed., Chem., Basel. Gruner-His, H., Ing., Basel. Gutzwiller, A., Dr., Reallhr., Basel. Hagenbach-Bischoff, E., Prof. | Dr., Basel. Hr. Hr. Riggenbach-Stehlin, F., Oen- singen. Kreis, H., Dr., Basel. Riggenbach-Burckhardt, A., Prof. Dr., Basel. Ris, Dr., Dir., Basel. Sandmeyer, Dr., Basel. Schmidt. K., Prof. Dr., Basel. Richler, Dr., Basel. Veillon, H., Dr., Priv.-Doz., Basel. Von der Mihll, K., Prof., Basel. Zollinger, Edw., Dr., Basel. Zschokke, F., Prof. Dr., Basel. Kt. Schaffhausen. Prof. Dr., Schaffh. Gysel, J., Prof. Dr., Schaffh. Hr. Meister, J., Prof., Schaffh. Nüesch, J., Prof. Dr., Schaffh. Kt. St. Gallen. Amrein, Prof., St. G. Hamaus ADI Dis (br | Hr. Mooser, J., Prof. Dr., St. G. Hr. Fr. +. Brunner, -- Amann, Ji, — 276 Kt. Graubünden. Bernhard, Dr., Chur. Bernhard, Chur. SE: Fr. . Köhl, Dr., Chur. Köhl, Chur. Kt. Aargau. ‘. Bollag, Dr., Stein-Säckingen. 1. Custer, Fanny, Quäst., Aarau. +. Fischer-Sigwart, H., Dr. hon., Zofingen. Hemmann, A., Dr. m., Schinz- nach. Mühlberg, F., Prof. Dr., Aarau. Hr . Müller, Dr. med., Bez.-Arzt, Zofingen. Schwere, S., Dr., Bez.-Lhr., Baden. Tuchschmid, A., Dr., Rekt., Aarau. Zschokke, C., Prof., Aarau. Kt. Thurgau. C., Dr., Münsterl. Christinger, Dr., Diessenhofen. Eberli, J., Dr., Sem.-Lhr., ‘ Kreuzlingen. Haffter, E., Dr. med., Frauenf. Hess, CI. Prof, Dr., Frauenf. Kolb, Dr., Güttingen. | Hr . Mayer, C., Chem., Güttingen. Schmid, Dr., Fraueufeld. Stauffacher,Prof. Dr., Frauenf. Württenberger, Fabr., Em- mishofen. Zeppelin, Graf Eberhard, zu Ebersberg b. Emmishofen. Kt. Tessin. Hr. Seiler, H., Sek.-Lhr., Bellinzona. Kt. Waadt. Blanc, Henri, Prof. Dr., Laus. Bugnion, Ed., Prof. Dr., Lau- sanne. de Cerenville. Ed., Prof. Dr., Lausanne. r. Cornu. F., Chem., Corseaux. Dufour, Ch., Prof., Morges. . Dufour, Morges. ‘, Dufour, H., Prof., Lausanne. Dutoit, Cst., Prof., Lausanne. Dürr, H., Prof., Lausanne. Ap., Lausanne. | Hr. Forel, F. A., Zentralpräsident, Morges. Goll, H., Lausanne. Golliez, Prof., Lausanne. Jaccard. Paul, Dr., Lausanne. Jaccard, H., Prof., Aigle. Kunz-Krause, H., Dr., L’sanne. Pelet, Louis, Dr., Lausanne. Potterat, Ing., Yverdon. Renevier, E., Prof. Dr. hon. Lausanne. Schardt,H., Prof. Dr. Veytaux Kt. Wallis. Hr. de Riedmatten, P. M. Prof., Sitten. Hr. +. Duparc, Prof., Genf. . Bender, Gg., Dr., München. . Friedländer, Wien. ». Fröhlich, Osc., Dr., Berlin. . Fröhlich, Berlin. . Genth, Regier.-Baumeister, 277 Kt. Neuenburg. Bachelin, Prof., Neuchàtel. Beraneck, Edm., Prof. Dr., Neuchàtel. Billeter, Prof. Dr., Neuchâtel. | Kt. Genf. Dussaud, F., Prof. Dr., Genf. Eternod, A., Prof. Dr., Genf. Favre, Guill., Genf. Flournoy, E., Genf. Galopin, Ar., Genf. Laskowski, S., Prof. Dr., Genf. Métral, Erneste, Prof., Genf. Ausland. Bühler, Dr., Ass., Würzburg. Burckhardt, C., Dr., München. Buschan, Dr., Stettin. Büttikofer, J., Dr., Conservat., Leiden. Doerr, cand. furt a. M. Emden, Dr., München. Emery, C., Prof., Bologna. Erismann,F.,Prof.Dr., Moskau. Ganswindt, Dr., Aachen. Friedländer,P.,Prof.Dr., Wien. med., Frank- Essen a. R. Goldschmidt, H., Prof. Dr., Amsterdam. Haller, Prof., Nancy. Hantzsch, Arth., Prof. Dr., Würzburg. Hr. Fr. Frl. Hr. Fr. Du Pasquier, L., Prof. Dr., Neuchätel. Tripet, F., Prof., Neuchatel. Weber,R.,Prof.Dr., Neuchatel. Micheli, M., Genf. Oltramare, G., Prof., Genf. *. Oltramare, G., Genf. . Pictet, Aurel, Prof. Dr., Genf. Pitard, Eugène, Prof., Genf. Sarasin, E., Dr., Genf. Sarasin, C., Genf. Hewitt, F. J., London. His, W., Prof. Dr., Geh.-R., Leipzig. His, W., Prof. Dr., jun., Leipzig. His, R., Dr., Leipzig. Jesse, Fr., Schwerin. Knecht, Ed., Dr., Manchester. v. Kölliker, Alb., Prof. Dr., Geh.-R., Würzburg. Lehmann, K. B., Prof. Dr., Würzburg. Luck, Ing., Frankfurt a. M. Meyer, Richard, Prof. Dr., Braunschweig. Meyer, Braunschweig. Meyer, Braunschweig. Minot, S. Charles, Prof. Dr., Boston. Nölting, Prof., Direktor, Mül- hausen i. E. Roentgen, W. C., Prof. Dr. Würzburg. Roentgen, Würzburg. Hr. Fr. IR he, ili: Rotch, A. Lawrence, Read- ville, M., U. S. A. Ruge, G., Prof., Amsterdam. Salomon, Wilh., Prof. Dr., Pavia. Schaer, E., Prof. Dr., Strass- burg i. E. Schaer, Strassburg 1. E. Schiff, Rob., Prof., Pisa. Umow, N., Prof. Dr., Moskau. Urech, F., Prof. Dr., Tübingen. Viola, C., Ing., Rom. IL. ». Wiedemann, Eilh., Prof., Er- langen. Wild, E., Prof., Mülhausen i. E. Wislicenus, J., Prof. Dr., Geh.- Rat, Leipzig. Wolfgang, Prof. Strasshurg i.E. Zehnder, L., Prof. Dr., Frei- burg i. B. ; °. Zehnder, Freiburg i. B. +. Ziegler, E., Prof. Dr., Geh.-R., Freiburg i. B. Zweifel, Prof. Dr. md., Leipzig. Veranderungen im Personalbestand der Gesellschaft. Ar In Zürich aufgenommen: Ordentliche Mitglieder (70). Aeppli, Dr., Aug., Sek.-Lhr., Z. | Bachelin, Léo, Bibliothekar, Bukarest. Bamberger, E., Prof. Dr., Zch. Bänziger, Theod., Dr. med., Z. Baumhauer, H., Prof. Dr., Freiburg. v.Beust, Fritz, Dr. ph., Dir., Z. Bieler, Ant., Kt.-Chem., Zug. Burckhardt, C., Dr., Geolog, Basel. Burckhardt, Rud., Prof. Dr., Basel. Bürgin, Theod., Ing., Baden. Büttikofer, Joh., Dr., Konserv., Leiden (Holland). Christinger, Jak., Dr. med., Diessenhofen. Hr. Crelier, L., Prof. Dr., St-Imier. Decher, Otto, Prof. Dr., Zch. Denzler, A., Dr., Ing. u. Doz., Z. Eberli, J., Dr. ph., Seminar- lehrer, Kreuzlingen. Egli, Karl, Prof., Zch. Ernst, Jul. Walt., Ing. u. Doz., Winterthur. Escher, Rud., Prof., Zch. Etlin, Ed., pr. Arzt, Landen- berg b. Sarnen. Favre, Guill., Etud., Genève. Fischer, E., cand. med., Zch. Franel, Jérôme, Prof., Zch. Frick, Ad., Dr. med., Zch. Girtanner, Alb., Dr. med., St. Gallen. Gnehm, Rob., Prof. Dr., Zch. Herr Daubrée, A., Direct. de l’éc. des mines, Paris Simony, v., Prof. Dr., Fr., k. k. Hofrat, Wien :. Heeb, Gebh., Dr. ph., Depart.- Sekret., St. Gallen. Heer, Henri, Fabr., Lausanne. Hirschi,H., Bankbeamt., Bern. Hôsli, Casp., Kaufm., Glarus. Hurwitz, Ad., Prof. Dr., Zch. Jaccard, Paul, Prof. Dr., Lau- sanne. Krauer-Widmer,H., Doz., Zch. Kreis, H., Dr., Kant.-Chem., Doz., Basel. Kronauer, H., Dr. ph., Be- amter, Zch. Kummler, H., Fabr., Aarau. Lacombe, Prof., Zürich. Lang, E., Fabr., Reiden (Luz.). Letsch, E., Sek.-Lehrer, Zch. Lorenz, Theod., Geolog, Frei- burg i. B. Lüdin, Emil, Dr. ph., Zch. Lüscher, Gottl., Apoth., Zch. Martin, R., Dr. ph., Doz., Zch. | Marty, J.J., Pfr., Affoltern a. A. Matter, E., Dr. md., Rorbas(Z.). Mayer, C., Chem., Güttingen | (Thurgau). Meyer von Knonau, G., Prof. Dr. Zeh: Mezger, H., Nordostb.-Dir., Z. - Miller, Ern., Ing., Lugano. v. Moos, Jos., Dr. med., Küs- nacht (Schwyz). Hr. Rehsteiner, H., Dr., Apoth., St. Gallen. Rikli, M., Dr. ph., Conserv., Z. Sandmeyer, T., Dr., Chemik., Basel. Schmid, Heinr., St. Gallen. Schniter, Eug., Ingen., Zch. Schuler, Fr., Dr., eidg. Fabrik- insp., Mollis. Schwere, Siegfr., Dr.ph., Bez.- Lehrer, Baden. Seiler, U., Cand. ph., Assist. f. Phys., Zch. Staub, Theod., Zch. Steck, Theod., Dr. ph., Con- servat.. Bern. Stöhr, Phil., Prof. Dr., Zch. Thomas-Mamert, Prof., Frei- burg. Viola-Schneider, C., Ing. u. Staatsgeol., Rom. Waldvogel, C., Redakt., Zch. Werder, J., Dr., Chemiker, St. Gallen. Westermeier, Max, Prof. Dr., Freiburg. v. Wyss, Hans, Prof. Dr., Zch. Wyss, Hs. Osk., Dr. med., Zch. Wyss, Max Osk., Mediz., Zch. Zschokke, Conr., Prof., Ing., Aarau. Reallehrer, B. Verstorbene Mitglieder (bis 1. Nov. 1896): 1. Ehrenmitglieder (2.). Geburtsj. Aufnahmsj. 1814 : 1876 1894 Herr 2. Ordentliche Mitglieder (19). Autenheimer, Prof. a. Techn., Winterthur Benziger, Adalr., Fabrikant, Einsiedeln Brot, Aug. Louis, Dr. med., (Zool.), Genf Gsell-Lutz, Jak. L., Kaufm., St. Gallen Gôttisheim, Fr., Dr. phil., Ständerat, Basel Heer-Cramer, Fabrik., Lausanne Hoeter, Aug., Fabr., Chaux-de-Fonds Hoffmann-Burckhardt, Alb., Basel Juillerat, Ch., Dr. med., Lausanne Lerch, Jul., Dr. med. (Zool. u. Bot.), Couvet Lindegger, Jos., Prof., Münster (Luzern) Lüning, Aug., Dr. med., Bez.-Arzt, Rüschlikon Müller, Joh., Dr. phil., Prof. (Bot.), Genf Oltramare, Gabr., Prof. (Math.), Genf Rochette, Gust. (Agric.), Onex près Genève Schiff, Maur., Prof. Dr. med., Genf Schnetzler, Jean, Prof. (Bot.), Lausanne Sonderegger, J. L., Dr. med, Sanitàtsrat, St. Gallen Szymanowski, de, Comte, O., Genève Geburtsj. Aufnahmsj. 1821 1833 1821 1815 1837 1816 1846 1826 1848 1818 1838 1813 1828 1816 1895 1823 1823 1825 1820 C. Ausgetretene Mitglieder (8). Gelbke, F. J., z. Schweizerhof (Zool.), Davos Krafft, Fr., Dr., Prof. a. d. Univ. Heidelberg Moret, Franc., anc. Prof. (Math.), Fribourg Nicati, W., Dr. med., Marseille Schilt, Viktor, Apoth., Frauenfeld Schlatter, Edg., Stadt-Ing., Solothurn Seutter, von, Arn., Kreisforstinsp., Lugano Ziegler, J., Teckniker, Enge-Zürich 1849 1852 1828 1850 1852 1857 1862 1829 - D. Gestrichene Mitglieder (5). Cellérier, Gust., Astron., Paris. Epstein, Dr., S., Bern. Linnekogel, Otto, Fabr., Frauenfeld. Nicoud, Louis, Fabric., Chaux-de-Fonds. Roth, Sant., La Plata (Argentinien). 1850 1868 1858 1854 1867 1878 1886 1876 1877 1838 1884 1841 1857 1886 1886. 1886 1855 1857 1872 1890 1881 1891 1877 1882 1888 1888 1872 Veri 281 — TEE Senioren der Gesellschaft. Herr Hagenbach, F., a. Stadtrat, Basel — de Montmollin, Aug., Neuchâtel — Chaix, Paul, Prof., Genève - Reynier, Dr. M., La Coudre, Neuchâtel - Bugnion, Ch., Banquier, Lausanne - Nüscheler-Usteri, A., Dr. med., Zürich — Bovet-Wolff, Dr. med., Neuchâtel - Pfyffer, Jos., Arzt, Luzern - Hartmann, Alfr., Litterat, Solothurn - Frey, B., Dr. med., Schaffhausen - Aepli, Th., Dr. med., Sanitätsr., St. Gallen — Major, Aug. F., Neuchâtel — Bourgeois, Eug., Dr. med., Bern — Gabrini, Ant., Dr. med., Lugano — Plantamour, Ph., Dr. ès-sc., Genève - Naville, Prof., Ern., Genève VI. Geburtsjahr. 1804 1808 1808 1808 1811 1811 1312 1813 1814 1814 1814 1815 1815 1815 1816 1816 1. 19° 1. AL 29. 14 24 30 20 21 13 Dezember- April. Oktober. Novemb. . Februar. . August. . Oktober. . März. . Januar. Oktober. . Dezember. . Juli. . August. . Septemb. . Novemb. . Dezember. Verzeichnis der Mitglieder auf Lebenszeit. Herr Alioth-Vischer, Basel — Andreazzi, Ercole, Lugano - Balli, Emilio, Locarno - Berset, Antonio, Fribourg - Bertrand, Marcel, Paris - Bleuler, Herm., Zürich - Choffat, Paul, Lissabon — Coppet, L. G. de, Nice - Cornu, Felix, Corseaux pres Vevey — Delebecque, A., Thonon — Dufour, Marc., Lausanne - Ernst, Jul. Walt., Winterthur seit 1892 1889 1889 1891 1886 1894 1885 1396 1885 1890 1885 1896 Herr Favre, Guill., Genève seit 1896 - Flournoy, Edm., Genève - - Forel, F. A., Morges = - Galopin, Charles, Genève = - Hagenbach-Bischoff, Basel - — Micheli, Marc., Genève - - Renevier, Eug., Lausanne - - Riggenbach-Burckhardt, Basel - — Rilliet, Alb., Genève - - Sarasin, Edouard, Geneve - - Sarasin, Fritz, Basel - — Sarasin, Paul, Basel - - Soret, Charles, Genève - — Stehlin, G., Basel _ - Von der Mühll, Karl - V. ° Beamte und Kommissionen. 1. Zentralkomite. In Lausanne 1892—1898. Prisident: Herr Forel, F. A., Prof. Dr., Morges Vize-Präsident: Herr Dufour, Henri, Prof., Lausanne Sekretär: Herr Golliez, Henri, Prof., Lausanne - Lang, Arnold, Prof. Dr., Zürich : Quästor: Fräulein Guster, Fanny, Aarau 2. Bibliothek. In Bern. Oberbibliothekar: Herr Steck, Theodor, Dr., Bern - Kissling, E., Dr., Bern Fräulein Stettler, Elise, Bern 1893 1885 1886 1885 1885 1885 1892 1885 1885 1590 1890 1885 1892 1886 ernannt: 1892 1892 1892 1893 1894 1896 1888 1892 3. Jahresvorstand. In Zürich 1896. Präsident: Herr Heim, Alb., Prof. Dr. Vize-Präsident: Herr Rudio, F., Prof. Dr. Sekretäre: Herr Aeppli, Aug., Dr. — Bourgeois, G., Prof. In Engelberg 1897. ernannt: Präsident: Herr Etlin, Ed., Dr. med., Landenberg bei Sarnen. Herr Herr 4. Kommissionen: a) Bibliothek-Kommission. Studer, Theoph., Prof. Dr., Bern, Président Lang, Fr., Prof. Dr., Solothurn Steck, Theodor, Dr., Bern, Oberbibliothekar Graf, J. H., Prof. Dr., Bern, Ehrenmitglied b) Denkschriften-Kommission: Lang, Arnold, Prof. Dr., Präsident, Zürich Micheli, Marc, Genf Cramer, C., Prof. Dr., Zürich v. Fischer, L., Prof. Dr., Bern Bedot, Maurice, Dr., Genf Renevier, E., Prof. Dr., Lausanne Hagenbach-Bischoff, Prof. Dr., Basel ec) Kommission der Schläfli-Stiftung: Heim, Alb., Prof. Dr., Zürich, Präsident Soret, Charles, Prof., Genf Blane, Henri, Prof. Dr., Lausanne v. Fischer, L., Prof. Dr., Bern Studer, Theoph., Prof. Dr., Bern d) Geologische Kommission: Heim, Alb., Prof. Dr., Zürich, Präsident Lang, Fr., Prof. Dr., Solothurn, Ehrenpräsident Favre, Erneste, Genf Baltzer, A., Prof. Dr., Bern Renevier, E., Prof. Dr., Lausanne 1894 1894 1896 1896 1892 1382 1884 1886 1892 1893 1395 1386 1886 1894 1894 1895 1888 1872 1385 1885 1394 284 — ernannt: Herr Grubenmann, U., Prof. Dr., Zürich 1894 - Du Pasquier, L., Prof. Dr., Neuenburg 1895 — Aeppli, Aug. Dr. (Sekretär) 1894 Eine Subkommission der geologischen Kommission ist die Kohlenkommission: Herr Mühlberg, Fr., Prof. Dr., Aarau, Präsident 1894 4 - Heim, Alb., Prof. Dr., Zürich 1894 = - Wehrli, L., Dr. Zürich, Sekretär 1894 Seit dessen Abreise nach Argentinien: - Letsch, E., Zürich, Sekretär 1896 e) Geodätische Kommission: Herr Hirsch, H., Prof. Dr., Neuenburg, Präsident 1861 - Gautier, Raoul, Prof., Genf, Sekretär 1891 - Lochmann, J. J., Chef des Eidg. topogr. Bureaus, Bern 1883 - Rebstein, S., Prof., Zürich 1888 - Riggenbach, A., Prof. Dr., Basel 1894 - Dumur, Oberst, Lausanne, Ehrenmitglied 1887 f) Erdbeben-Kommission: Herr Billwiller, Rob., Direktor d. meteorolog. Zentralanstalt Zürich, Präsident 1878 — Heim, Alb., Prof. Dr., Zürich, Vize-Präsident 1878 - Früh, J. J., Dr., Zürich, Sekretär 1883 - Forster, A., Prof. Dr., Bern 1878 — Amsler-Laffon, J., Prof. Dr.. Schaffhausen 1878 - de Torrente, A, Forstinspektor, Sitten 1880 - Brügger, Ch., Prof. Dr., Chur 1880 - Soret, Ch., Prof. Dr., Genf 1880 - Hess, CI., Prof. Dr., Frauenfeld - 1883 - Gauthier, L., Chef de service, Lausanne 1893 - Du Pasquier, L., Prof. Dr., Neuenburg 1896 — Riggenbach, A., Prof. Dr., Basel 1896 g) Limnologische Kommission: Herr Zschokke, Fr. Prof. Dr., Basel, Präsident 1890 - Sarasin, Ed., Dr., Genf 1892 — Duparc, Ls., Prof. Dr., Genf 1892 -. Heuscher, J., Prof. Dr., Zürich 1894 - Suidter, O.. Dr., Apoth., Luzern 1896 pee — 285 — h) Moor-Kommission: Früh, J. J., Dr., Zürich, Präsident Schröter, C., Prof. Dr., Zürich i) Fluss-Kommission: Brückner, Ed., Prof. Dr., Bern, Präsident Heim, Alb., Prof. Dr., Zürich Duparc, Louis, Prof. Dr., Genf k) Gletscher-Kommission: Hagenbach-Bischoff, Prof. Dr., Basel, Präsident Coaz, eidgen. Forstinspektor, Bern Heim, Alb., Prof. Dr., Zürich Sarasin, Ed., Dr., Genf Du Pasquier, L., Prof. Dr., Neuenburg l) Kommission für die Landesausstellung: Golliez, Henri, Prof., Lausanne de Candolle, Cas., Genf Le Royer, A., Dr., Genf van Berchem, P., Genf ernannt: 1890 1890 1893 1893 1893 1893 1893 1893 1893 1393 1894 1894 1895 1895 nta Jahresberichte der schweizerischen geologischen Gesellschaft, der schweizerischen botanischen Gesellschaft, der schweizerischen zoologischen Gesellschaft und der kantonalen naturforschenden Gesellschaften. I. Schweizerische geologische Gesellschaft. (Gegründet 1882.) Compte-rendu de la quinzième réunion annuelle à Zurich tenue le 4 août 1896. A Rapport annuel du Comité. Messieurs et chers confrères, Notre Comité n’a eu cette année qu'une séance, convoquée ad hoc à Berne, le 2 mai 1896. Plusieurs des membres du Comité étant surchargés de besogne, nous prenons de plus en plus l'usage de traiter les affaires par correspondance, lorqu’une discussion orale n'est pas indispensable, C’est d’ailleurs un avantage pour notre caisse, par la diminution des frais de route. Personnel. — Notre Société a perdu par la mort: MM. de Sinner, ing., Stapff, ing., et le prof. L. Rutimeyer, que nous regret- tons tous. Nous avons à mentionner deux démissions: MM. Kollbrunner et prof. Schröter, sans compter quelques membres étrangers qui ne font plus parvenir leurs cotisations et qu'il faudra sans doute radier. En revanche nous avons fait huit recrues nouvelles pendant l'exercice écoulé, savoir: x — Hl MM. D: Cte Cesare Porro, a Milan (Italie). Edm. Juillerat, prof. au Technicum de Bienne (Berne), Berthold Aeberhardt, prof. à l'Ecole secondaire de Corgémont (Berne). Albert Eberhardt, instituteur à Moutier (Berne). Auguste Charpié, négociant à Malleray (Berne). Henri Moulin, pasteur à Valangin (Neuchâtel). Gottfried Hagmann, stud. geol. à Bâle. Friedrich von Huene, stud. geol. à Bale. Ce qui balance à peu près nos pertes. Comptabilité. — Notre caissier, M. le prof. Mühlberg, donne le résumé ci-dessous de ses comptes, lesquels ont été reconnus exacts par vos contrôleurs: i Recettes. Pcohsatons antierees n o 0 al cohisamons.. 1899: 2,.1896 7... 1 en 00 Ircobisationszanticipeesse wu u. en > 45, — SIRIO A e Ao 40. — Vente d'Ecloge, Livrets-quides, etc. |. . .... » 30.92 IMEGerSMPCEGUSSPOUTEZIINS EN EN ARR 48. 35 Broduitzderlannee, are 207...888.07 Heliquat anis 0 un 1899727 72 2,23. CSD Total disponible . . . . Fr. 1524.31 Dépenses. Beaisadımpression,. Helogezete. 9: srt 248: 10 Frais de route à 2 séances du Comité . . . . . » 104.40 EkaisgdesportidusBureau: sg er RSR 24. 41 Dépenses eftectuées =... En. 270.91 Solde à compte nouveau . , . „ 1147.40 BRotalregae ee 0027 SET 1524581 Le fonds inalienable, résultant de cotisations à vie capitalisees, reste sans modifications de frs. 1200. Le Comité propose a l’Assemblee d’adopter le méme budget de dépenses que l’année passée, savoir: Publication des Belogen 2 RAR 600. Frais de route du Comité . . . . . » 130 Frais de bureau, ports, etc. |... . » 100 Eventuale ee EN RD RA) Hole RE A0 00 C'est à peu pres le chiffre de nos recettes du dernier exercice. Dons et échanges. — Notre archiviste, M. le D' Edm. de Fellenberg, nous communique la liste des ouvrages reçus et trans- mis à la Bibliothèque de la Société helvétique des sciences natu- relles, notre alma mater! Publications. — Par suite de divergences d’idées qui se sont produites, le Comité a ouvert une nouvelle délibération sur le mode de publication des Æclogæ. Après longue discussion contradictoire il a abouti à confirmer ses précédentes conclusions, d’aprés les- quelles les Eclogæ deviendront une publication autonome, consacrée essentiellement < a) à la Revue géologique suisse, qui paraîtra en un fascicule ; b) au compte-rendu de l’Assemblée annuelle, et des travaux qui y sont présentés. Si les ressources le permettent, il pourra y être ajouté: c) des comptes-rendus d'ouvrages fournis par leurs auteurs, et d) des notes originales de peu d’etendue. Malheureusement la pratique n’a pas répondu à la théorie: M. le Dr. Schardt, très surchargé de besogne, n’a pas encore pu achever la partie de la Revue dont il s'était chargé de sorte que celle-ci n'est pas prête à paraître, et a retardé l'impression d’autres travaux en portefeuille. Nous en demandons pardon à la Société. C'est à cause de cela qu'il n’a pu être expédié pendant l’année écoulée qu'un seul fascicule des Æclogæ, soit le N° 5 et dernier du volume IV. Il y a là un cas de force majeure! Exposition de Genève. — Sur la demande du Comité spécial nommé par la Société helvétique des sciences naturelles, nous avons contribué à son exposition collective, en envoyant à l’adresse in- diquée les quatre volumes publiés des Zeloge, reliés ad hoc. Excursion annuelle. — Vous avez recu, Messieurs, le pro- gramme de l’excursion projetée qui doit avoir lieu du 6 au 8 août dans le Wäggithal et aux Silbern. Malgré ses devoirs multiples de président annuel helvétique, notre collègue M. Heim veut bien nous servir de guide, avec le concours de M. Charles Burckhardt. Nous les en remercions l’un et l’autre, et espérons qu’un bon nombre de membres en profiteront. Congrès international géologique. — Aucune nouvelle de la carte géologique d'Europe, dont il n’a paru encore que la 1re livraison. Le compte-rendu du Congrès de 1894 avance, quoique trop lentement au gré de nos désirs. Nous avons insisté auprès du = : E À È à 9 | | secrétaire général pour qu'il en accélère l'impression, mais les auteurs sont si lents à corriger leurs épreuves, que l'achèvement en est forcément retardé. Le Chronographe géologique de votre président, autrement dit la 2 édition de ses Tableaux des terrains sédimentaires, qui doit former la 6° partie de ce volume, avec un Texte explicatif et un Repertoire alphabétique des termes stratigraphiques, va vous être présenté dans la partie scientifique de notre séance. Vous reconnaitrez, Messieurs, que c’est là le résultat d’un travail considérable, qui a absorbé une bonne partie de mon temps pen- dant l'hiver écoulé. Nous pouvons espérer voir paraître le volume international dans le courant de l’automne. Les membres du Congrès de 1894 recevront en outre le volume bibliographique publié à Paris par M. de Margerie, pour le Compte de la Commission internationale de bibliographie. C'est l'an prochain que se réunira, vers la fin d'août, à Saint- Petersbourg, le 7° congrès géologique international. Il sera précédé et suivi de courses et voyages géologiques très alléchants, au travers de la Russie. Vous y êtes tous cordialement invités, et notre Société devra pourvoir à s’y faire représenter. Nous vous demandons, Messieurs, après l’audition du rapport de vos contrôleurs, de voter les comptes et la gestion qui vous sont présentés. Pour le Comité: Le président : E. RenEVIER, professeur. HDR Quinzième assemblée générale de la Société géologique suisse le 4 août 1896. M. Renevier, président, ouvre la séance à 8 heures. 25 membres sont présents. 1. M. le président donne lecture du rapport annuel. 2. Sur le rapport ci-après des contrôleurs MM. Tobler et Bodmer- Beder les comptes sont acceptés: | « Kontrollbericht über die mit 30. Juni 1896 abge- schlossene Kassarechnung d. schweizerischen geologischen Gesellschaft. 19 000 = « Die unterzeichneten Rechnungsrevisoren haben auftrags- gemäss die von dem Kassier, Herrn Prof. Dr. Mühlberg, geführten Kassa- und Rechnungsbücher der Gesellschaft geprüft, die Aus- gaben mit den Belegen verglichen, und in allen Teilen richtig gefunden. « Der Rechnungsabschluss, Pag. 44 des Kassabuches, ergiebt einen Kassabestand von Fr. 1147.40 und einen kapitalisierten Fonds von Fr. 1200, welche beide Beträge laut dem Buche bei der Sparkassa Aarau und der allgemeinen aargauischen Er- sparniskassa angelegt sind. « Wir beantragen der Gesellschaft Genehmigung der Rech- nung unter bester Verdankung gegenüber dem Herrn Kassier. « Zürich und Basel, den 25. Juli 1896. « A. BopmER-BEDER. « Dr. Au. ToBLER. > . Décharge est donnée au Comité pour sa gestion. . Le budget présenté par le président est accepté. . M. le président annonce l'inscription de trois nouveaux membres: MM. prof. D" W. Salomon, à Pavie; D' H. Baumhauer, à Fribourg (Suisse); Theodor Lorenz, cand. geol., à Fribourg i. B. (Baden). 6. M. Heim rend les membres présents attentifs à la collection de photographies de la Société (exposée au Polytechnikum) et les prie de continuer à l’augmenter. 7. À 9 heures la séance est levée pour faire place à la section de géologie de la Société helvétique des sciences naturelles. OU & 0 Le secrétaire: L. Du Pasquier. 2. Schweizerische botanische Gesellschaft. (Gegründet 1889.) Vorstand: Herr Dr. H. Christ in Basel, Präsident. - Prof. Dr. C. Schröter in Zürich, Vicepräsident. — Prof. Dr. Ed. Fischer in Bern, Sekretär. - Prof. Dr. R. Chodat in Genf. — Prof. F. O. Wolf in Sitten. — Kassier: Herr Apotheker B. Studer-Steinhäuslin in Bern. Redaktionskommission: Herr M. Micheli in Genf. - Prof. Dr. C. Schröter in Zürich. — Prof. Dr. Ed. Fischer in Bern. Bibliothekar: Herr Dr. M. Rikli in Zürich. Zahl der Mitglieder (am 1. August 1896): Ehrenmitglieder: 2. Ordentliche Mitglieder: 126. I. Auszug aus dem Jahresbericht des Vorstandes. Im verflossenen Jahre ist der Personalbestand der botanischen Gesellschaft ungefähr auf gleicher Höhe geblieben: vier neue Mit- glieder sind aufgenommen worden, zwei Mitglieder sind ausgetreten, durch den Tod wurden uns entrissen die Herren Prof. Schnetzler in Lausanne, Prof. J. Müller-Argoviensis in Genf und Dr. Stizen- berger in Konstanz. An der Kollektivausstellung der schweizerischen naturforschen- den Gesellschaft und ihrer Sektionen bei der Landesausstellung in Genf beteiligte sich die botanische Gesellschaft durch Einsendung der fünf bis zu diesem Frühjahr erschienenen Hefte ihrer „Berichte“, einer Anzahl von Tafeln aus denselben, sowie durch statistische Daten über Personalbestand, Finanzen, Bibliothek etc. In Ausführung eines-in der Hauptversammlung in Zermatt gefassten Beschlusses wurde ein Schreiben an das Centralkomitee der schweizerischen naturforschenden Gesellschaft gerichtet, worin um Unterstützung oder Vermittlung einer Bundessubvention für die von der botanischen Gesellschaft geplante Herausgabe von Beiträgen zur Kryptogamenflora der Schweiz nachgesucht wird. Das Zentralkomite hat dieses Gesuch dem eidg. Departement des Innern unterbreitet; die Antwort des letzteren macht aber ein weiteres Studium der Frage nötig, welchem sich das Komite der botanischen Gesellschaft dem ihm erteilten Auftrage gemäss unter- ziehen wird. II. Protokoll der siebenten ordentlichen Versammlung. Dienstag, den 4. August 1896, vormittags 8 Uhr in Zürich. Anwesend sind 17 Mitglieder und Gäste. — 929 — 1. Der Jahresbericht des Vorstandes wird genehmigt. 2. Die Anwesenden erheben sich zu Ehren der im Laufe des verflossenen Jahres verstorbenen Mitglieder von ihren Sitzen. 3. Die Jahresrechnung pro 1895 wird auf Antrag der Rech- nungspassatoren, HH. Prof. Schinz und M. Micheli, unter bester Verdankung an den Rechnungsgeber genehmigt. 4. Der bisherige Vorstand wird auf eine neue dreijährige Periode wiedergewählt. 5. Herr Dr. F. v. Tavel, der aus seinem Amte als Konservator des Herbars des eidgen. Polytechnikums zurücktritt, hat seine De- mission auch als Bibliothekar der botanischen Gesellschaft ein- gereicht. An seine Stelle wird gewählt Herr Dr. M. Rikli. Der Vicepräsident: Der Sekretär: C. Schröter. Ed, Fischer. 3. Schweizerische zoologische Gesellschaft. Gegründet 1894. Erster Bericht: Ueber die Ziele und Aufgaben der Schweizerischen zoologischen Gesellschaft. Von Professor Dr. Th. Studer. Die Bestrebungen der schweizer. naturforschenden Gesellschaft, eine Fauna helvetica herzustellen, sind nicht neu. Schon im Jahre 1833 beschloss die Gesellschaft in ihrer Versammlung zu Lugano, ein genaues Verzeichnis aller in der Schweiz vorkommenden Tiere zu sammeln und unter dem Namen: „Fauna der Schweiz“ herauszugeben. Sie forderte deshalb ihre Mitglieder auf, gemein- schaftlich zu diesem Werke beizutragen. Die Anregung dazu gieng von Herrn Professor Schinz in Zürich aus, welcher bereits teils für sich, teils in Gemeinschaft mit Professor Meisner in Bern wesentliche Arbeiten, die Wirbeltierfauna der Schweiz betreffend, veröffentlicht hatte. Die angeregten Bestrebungen konnten sich schon auf ein reiches Material stützen; denn die mannigfaltige Tierwelt unsres Landes, die verschiedenen Lebensbedingungen, unter denen sie vorkommt, hatten schon frühe zu Beobachtungen an- geregt und zahlreich waren die Werke, die teils von Einheimischen, teils von Ausländern herausgegeben, sich mit derselben beschäftigen. Schon aus dem vorigen Jahrhundert kennen wir eine Anzahl von Schriften, welche teils die Zusammenstellung ganzer Faunen, teils von Lokalfaunen enthalten, und beschränkten sich diese auch - grösstenteils nur auf die Wirbeltiere, die Mollusken und die In- sekten, so förderten sie doch bedeutend die Kenntnisse und regten zu neuen Forschungen an. So entstand im Anhang von Goxes’ Travels in Switzerland eine Fauna helvetica, das Verzeichnis der in der Schweiz lebenden Tiere, zu welcher S. Wyttenbach das Verzeichnis der Vögel nach der damals für die Schweizerfauna einzigen Sammlung von Pfarrer Sprüngli in Stettlen lieferte, S. Studer dasjenige der Schweizer Mollusken, nach den eigenen Sammlungen zusammengestellt (1789). Zu gleicher Zeit veröffent- lichte Razoumowsky seine Histoire naturelle du Jorat et de ses environs, worin er eine förmliche Lokalfauna der betreffenden Gegend zusammenstellte. Ein wichtiges Mittel zur Förderung der naturwissenschaftlichen Kenntnisse bildeten ferner die zu Ende des vorigen Jahrhunderts gegründeten Zeitschriften. So entstand 1787 Hoepfners Magazin für die Naturgeschichte Helvetiens, dann Steinmüllers im Jahre 1806 gegründete Alpina, an die sich 1821 die neue Alpina anschloss. Denselben Zweck verfolgte Meisners naturwissenschaftlicher Anzeiger, Meisners Annalen und endlich Meisners Museum der Naturgeschichte Helvetiens. Alle diese Schriften sollten Gelegenheit geben, die Beobachtungen über die Naturgeschichte des Landes einem weiteren Publikum zu- \ ganglich zu machen. Alpina und neue Alpina bilden noch heute wahre Fundgruben für die Kenntnis der höheren Alpentiere, nament- lich der Vögel, mit dem reichen Material, das hier Pfarrer Stein- müller und Konrad von Baldenstein darbieten. In das Ende des vorigen Jahrhunderts und an den Anfang des gegenwärtigen fällt auch die Gründung von Museen, die haupt- sächlich den Zweck haben, die einheimische Fauna zur Darstellung zu bringen, so in Zürich besonders auf Anregung von Schinz, in Basel, in Bern, Genf u. a. O., ferner diejenigen kantonaler naturforschender Gesellschaften, denen 1815 die Gründung der schweizerischen naturforschenden Gesellschaft folgte. Das Resultat ihrer Verhandlungen kam zunächst in Meisners Annalen zur Publikation. Neben den in den erwähnten Zeitschriften veröffentlichten faunistischen Arbeiten erschienen noch eine Reihe selbständiger Publikationen, die z. T. höchst wertvolle Monographien einzelner Klassen und Ordnungen enthielten. Erwähnt seien besonders die Naturgeschichte der schweizerischen Vögel von Meisner und Schinz, die Säugetiere der Schweiz von Schinz, über Mol- lusken die Arbeiten Samuel Studers und Hartmanns, über Insekten die reich illustrierten Werke von Schellenberg, Jurine u. a. Im Jahre 1820 erschien endlich das klassische Werk von Jurine: Histoire des Monocles qui se trouvent aux environs de Geneve, das, seiner Zeit voraus, die Grundlage bildet für die Kenntnis der niederen Tiere des süssen Wassers. Das Unternehmen der Herstellung einer Fauna helvetica konnte sich somit im Jahre 1833 schon auf eine ganze Reihe von Vorarbeiten stützen, und so sehen wir denn in den Denkschriften der schwei- zerischen naturforschenden Gesellschaft in rascher Folge erscheinen: Das Verzeichnis der Wirbeltiere von Schinz, eine Monographie der schweizerischen Echsen von J. J. Tschudi, den Catalogue des Mollusques terrestres et fluviatiles de la Suisse von J. de Charpentier, 1837 folgt der Katalog der Käfer der Schweiz von O. Heer, 1842 die Recherches pour servir à l'Histoire des Podurelles von Nicolet, 1845 die Beiträge zur Naturgeschichte der Süsswassercrustaceen von C Vogt, 1847 die Lepidoptera (Phalaenides) von La Harpe, 1852 das Verzeichnis der Schmetter- linge der Schweiz von Meyer-Dür, 1869 und 1870 die Käferfauna der Schweiz von Stierlin und Gautard, 1874 die Ameisen (Les fourmis de la Suisse) von A. Forel, 1877 die Spinnen der Schweiz von H. Lebert, 1885 die klassischen Arbeiten von F. A. Forel und Duplessis über die Tiefenfauna der Schweizer Seen und endlich 1890 die Käfer des Kantons Wallis (Faune des Coléoptères du Valais et des regions limitrophes) von E. Favre und Bugnion. Neben diesen, in den Denkschriften der Schweiz. Gesellschaft niedergelesten Beiträgen erschienen auch ausserhalb dieser Publi- kationen, die auf unsre Fauna Bezug haben. Hier ist besonders hervorzuheben das 1852 erschienene Werk von M. Perty „Zur Kenntnis der kleinsten Lebensformen der Schweiz“, welches die erste Zusammenstellung der in der Schweiz beobachteten Protozoen und Rotiferen gab. — 295 — Wie aus dem obigen Verzeichnis hervorgeht, fingt in den achtziger Jahren das Interesse an faunistischen Studien in der Schweiz an zu schwinden, andere Fragen nehmen die Zoologen in Anspruch, und nur bei den Entomologen, die sich im Jahre 1864 zu einer Gesellschaft vereinigten, sehen wir, dass fortgesetzt an der Erforschung der Insektenfauna des Landes gearbeitet wird. Nur im Schosse einzelner Gesellschaften bleibt das Interesse auch an anderen Gebieten rege. So finden wir in St. Gallen Stoelcker unausgesetzt bemüht, die Vogelfauna St. Gallens und Appenzells zu erforschen; neben ihm Girtanner, der in einer Reihe Mono- graphien die Naturgeschichte der Alpentiere behandelt, in Grau- bünden setzt Kantonsoberst von Salis die ornithologischen Be- obachtungen Steinmüllers und Konrads von Baldenstein fort und liefert eine Vogelfauna Graubündens, während Dr. Amstein unermüdlich thätig ist in der Erforschung der Mollusken- fauna des Bündnerlandes. In Genf bildet sich unter den Auspicien der Société de physique et d’histoire naturelle eine Gesellschaft zur Erforschung des Bassin du Léman. Ihr verdanken wir die schönen Monographien von V. Fatio: Campagnols du Lac Léman, Lunel: Poissons du Lac Léman, und Brot: Nayadés de la Suisse. Nachdem schon Necker ein Verzeichnis der Vögel des Kantons Genf veröffentlicht hatte, das nach seinem Tode von Lunel, mit Zusätzen vermehrt, neu herausgegeben wurde, hat namentlich V. Fatio durch Gründung einer ornithologischen Ge- sellschaft im Jahre 1867, welche ein Bulletin herausgab, das In- teresse an unsrer ornithologischen Fauna zu heben gesucht. Leider hielt sich die Gesellschaft nur bis zum Jahre 1870, aber bis zu dieser Zeit wurde in ihrem Bulletin eine Fülle von Material nieder- gelegt, darunter das wichtige Verzeichnis der Vögel des Ober- engadins von Sarraz. Auch in dem jenseits der Alpen gelegenen Kanton Tessin, der so viel faunistisches Interesse bietet, gewann das Studium immer mehr Anhänger. Riva lieferte eine Natur- geschichte der Vögel des Kantons Tessin, Stabile bearbeitete die Mollusken, Pavesi die Fische und die Spinnenfauna des Kantons. Vergessen wir endlich nicht, welchen Einfluss auf das Interesse unserer einheimischen Fauna F. Tschudis Werk „das Tierleben der Alpenwelt“ erregte, dessen Popularität am besten durch die zahlreichen Auflagen, die es erlebt hat,: illustriert wird. Die im Schosse der schweizerischen naturforschenden Gesellschaft ziem- lich in Hintergrund gedrängte Idee der Fauna helvetica wird zu- nächst von V. Fatio wieder aufgegriffen, indem derselbe den Plan = 00 fasste, eine umfassende Naturgeschichte der Wirbeltiere der Schweiz herauszugeben (Faune des Vertébrés de la Suisse). Im Jahre 1869 erschien der erste Band, die Säugetiere enthaltend, dem 1872 der Band über Reptilien und Amphibien folgte, 1882 der erste Band über die Fische und 1890 der zweite. Ein Band über die Schweize- rischen Vögel dürfte nächstens erscheinen. Dieses Werk, das gegenüber den früheren, die Wirbeltiere behandelnden Bearbeitungen, zahlreiche eigene Beobachtungen enthält und alle bisherigen Kennt- nisse in dem Gebiete zusammenfasst, ist als ein grundlegendes zu betrachten, mit dem nun ein erster Teil unsrer Schweizer Fauna dauernd festgelegt ist. In anderer Richtung verdanken wir den bahnbrechenden Arbeiten F. A. Forels, dass die Aufmerksamkeit unsrer Zoologen wieder auf ein anderes faunistisches Gebiet gelenkt worden ist, nämlich auf die Süsswasserfauna. Forel zeigte zuerst am Genfer- see, dass unsere Seebecken eine reiche pelagische Fauna enthalten, und dass sich auch in dem Schlamm der Tiefe eine eigenartige, den lichtlosen Verhältnissen angepasste Tierwelt aufhält. Seine Forschungen gaben zunächst Gelegenheit zu einer Anzahl interes- santer Monographien über die neu entdeckten Formen, so von Duplessis über die Turbellarien, Grube über Anneliden, von Vernet über Entomosiraken, Kobelt über die Mollusken, Lebert über die Hydrachniden. Zugleich regten sie aber auch zu zahl- reichen Untersuchungen in andern Seegebieten an, und in der Folge erscheinen eine Fülle von Arbeiten, welche dıe Erforschung der so reichen Seengebiete der Schweiz zum Thema haben. Asper und Heuscher, E. O. Imhof, Blanc, Pavesi, Th. Steck und besonders Zschokke wetteifern in immer neuen Untersuchungen, die sich bis in das Gebiet der höchstgelegenen Alpenseen er- strecken. So enthüllt sich allmählich die Fauna der grösseren und kleineren Wasserbecken der Schweiz, von denen aber immer noch eine Anzahl der genaueren Durchforschung harren. Es sind das von grösseren Seen besonders der Brienzer-, Thuner-, Neuen- burger- und Bielersee. An der Jahresversammlung der schweize- rischen naturforschenden Gesellschaft in Schaffhausen, im Jahre 1894, beschlossen nun die Teilnehmer der zoologischen Sektion, sich zu einer zoologischen Gesellschaft zu vereinigen, welche den Zweck hat, die Herstellung einer Fauna helvetica wieder an die Hand zu nehmen, dadurch namentlich den systematisch zoolo- gischen Studien in der Schweiz eine bestimmte Richtung zu geben — 297 — und die Resultate derselben in einer bestimmten Zeitschrift zu sammeln. Bei den grossen Anforderungen, welche die Wissenschaft gegen- wärtig an eine „Fauna“ stellt, indem es sich nicht mehr um blosse Verzeichnisse von Tierspecies, sondern namentlich um genaue An- gaben der Verbreitung und der natürlichen Lebensbedingungen der Arten handelt, sah man bald ein, dass einstweilen an die eigent- liche Aufgabe, die Fauna helvetica, noch nicht gedacht werden kann, sondern dass wir uns vorläufig damit begnügen müssen, die wichtigsten Vorarbeiten zu fördern. Diese bestanden zunächst in einer Zusammenstellung des bisher Geleisteten durch ein Litteratur- verzeichnis. Hier kam uns ein seit sechs Jahren im Gange be- findliches Unternehmen zu Hülfe, nämlich die Bibliographie der Schweizerischen Landeskunde. Die mit Herstellung der- selben betraute Zentralkommission hatte in ihr Programm auch das Verzeichnis der Schweizerischen Faunistik unter Fascikel IV aufgenommen, und es blieb daher nur übrig, die Arbeit, soweit das nicht schon geschehen war, zu verteilen. . Bereitwilligst haben auch die Mitglieder der Gesellschaft die einzelnen Kapitel übernommen. Folgendes ist der Stand der Arbeit. Bibliographie. I. Fauna helvetica. Noch nicht bearbeitet. II. Faunae cantonales et regionales. Die Bibliographie des Kantons Tessin, Fauna della Svizzera italiana, bearbeitet von A. Lenticchia, liegt gedruckt vor. III. Seefauna. Druckfertig, bearbeitet von Prof. Dr. Zschokke. IV. Säugetiere. Herr Dr. Girtanner in St. Gallen hat die Arbeit begonnen und bereits ziemlich weit gefördert. Leider musste er infolge Ueberhäufung von Arbeit zurücktreten. Hoffentlich findet sich bald ein Mitarbeiter, der das Werk zu Ende führt. V. Vögel. Vollendet und im Druck vorliegend. Bearbeitet von Prof. Dr. Studer. VI. Reptilien und Amphibien. Herr Dr. Fischer-Sigwart hat die Arbeit übernommen und bereits soweit gefördert, dass ihr baldiges Erscheinen zu erwarten ist. VII. Fische. Haben noch keinen Bearbeiter gefunden. VIII. Mollusca. Bearbeitet von Prof. Studer, Dr. Amstein und Dr. Brot liegen gedruckt vor. = = IX. Insecta. Dieser Abschnitt wird von der entomologischen Gesellschaft, unter Redaktion von Dr. Th. Steck, bearbeitet. X. Spinnen und Myriapoden haben noch keinen Bearbeiter gefunden. XI. Crustaceen, Anneliden, Rotiferen, Bryozoen, Tur- bellarien, Hydroiden und Protozoen. Hier sind die Crustaceen in Bearbeitung von Herrn Dr. Heuscher, Anneliden, bearbeitet von Herrn K. Hescheler, und Turbellarien von Frl. M. Plehn, sowie die Protozoen, bearbeitet von Prof. H. Blanc, sind druckfertig. XII. Helminthes. Eingeweidewürmer. Herr Prof. Dr. Zschokke hat dieses Kapitel übernommen und der Voll- endung schon nahe gebracht. Für die eigentliche Fauna helvetica schien es das richtigste, vorläufig namentlich Einzeluntersuchungen und Herstellung von Lokalfaunen anzuregen. Jede Zentralstelle für zoologische Arbeiten, besonders die Universitätslaboratorien sollten ihre Schüler mit entsprechenden Aufgaben betrauen. Zugleich sollten alle bezüg- lichen Arbeiten an einer Stelle, in der von M. Bedot redigierten, in Genf erscheinenden Revue Suisse de Zoologie veröffentlicht werden. Herr Prof. M. Bedot, welcher zugleich das Sekretariat der Gesellschaft übernahm, erklärte sich auch bereit zur Aufnahme der Arbeiten in das Journal, und so sehen wir bereits in den zwei letzten Jahrgängen der Revue eine Reihe von wichtigen Arbeiten, welche sich auf unsere Fauna beziehen. So von Zschokke die Tierwelt der Juraseen, Fuhrmann die Turbellarien der Umgebung Basels, Stingelin die Cladoceren der Umgebung von Basel, Kaufmann die schweizer. Cytheriden, Koenike neue Sperchon- arten aus der Schweiz, Keller Turbellarien von Zürich, Bretscher die Oligochaeten von Zürich, de Ribaucourt, Etude sur la famille des lombricides de la Suisse. Werfen wir schliesslich noch einen Blick auf das, was für unsere Fauna gethan istund was noch zu thun übrig bleibt, so ist es unmöglich hier die ganze Litteratur anzuführen, dieselbe wird in der hoffent- lich bald vollendeten Bibliographie in extenso vorliegen, hier soll nur auf das hingewiesen werden, was noch am dringendsten einer Behandlung oder einer Neubearbeitung bedarf. Säugetiere. Mit dem ersten Bande von V. Fatio, Faune des Vertébrés de la Suisse, haben die Säugetiere der Schweiz eine endgültige Bearbeitung erfahren, besonders da Fatio sich bemühte, i e in den folgenden Bänden jeweilen die seither gemachten Beob- achtungen nachzutragen. Immerhin dürfte im Gebiete der Fleder- mäuse und der Nager noch die eine oder andere Entdeckung zu machen sein. Die Verbreitung und Variationsfähigkeit der Arvico- liden ist z. B. noch nicht vollkommen aufgeklärt. Auch hier dürften erneute lokale Untersuchungen zum Ziele führen. Das Muster einer solchen ist die Monographie Brüggers über die Fledermiuse Graubiindens. Vogel. Auch hier dürfte der nächstens erscheinende zweite Band der Faune des Vertébrés de la Suisse von V. Fatio das Kapitel zum Abschluss bringen. Ein ausführlicher Katalog der schweizerischen Vögel mit Angaben über die Verbreitungsgebiete, begründet auf 85 Beobachtungsstationen ist in Arbeit. Erschienen sind die Raubvögel und Schwalben, bearbeitet von V. Fatio und Th. Studer. Immerhin dürften auch hier Lokalfaunen, wie wir sie aus Basel durch Schneider und durch Bühler, von St. Gallen durch Stoelcker, von Graubünden durch v. Salis, von Genf durch Necker, von Neuchatel durch Vouga, vom Tessin durch Riva besitzen, von Interesse sein. Reptilien und Amphibien. Der dritte Band von Fatio's Vertebres de la Suisse mit den Supplementen ist auch hier er- schöpfend. Lokalbeobachtungen, wie wir sie von Dr. Fischer- Sigwart besitzen, wobei die Biologie mit berücksichtigt ist, sind auch hier noch in ausgiebiger Weise erwünscht, ferner wäre der vertikalen Verbreitung und dem Verhalten der Larvenzustände von Amphibien in hochgelegenen Alpenseen noch erneutes Interesse zu schenken. Fische. Auch diese Ordnung ist im vierten und fünften Bande der Faune des Vertébrés Fatio’s endgültig behandelt. Eine wichtige Ergänzung bildeten die in dem Katalog der Jagd- und Fischereiausstellung in Genf veröffentlichten Tabellen über vertikale Verbreitung und Laichzeiten der Fische. Mollusken. Seit dem von Charpentier 1833 in den Denk- schriften der schweiz. naturforschenden Gesellschaft veröffentlichten Verzeichnis der Schweizer Mollusken ist kein solches mehr er- schienen. Hier vor allem wären Untersuchungen von Lokalfaunen erwünscht. Es ist befremdlich, dass sich für eine Ordnung, welche verhältnismässig leicht zu beherrschen ist, deren Studium auch Dilettanten Befriedigung gewähren kann, so wenig Liebhaber finden. Dazu ist die Specialbestimmung nach den praktischen Handbüchern von Clessin und nach dem schönen Vergleichsmaterial, welches unsere grösseren Museen enthalten, mit weniger Schwierigkeiten verbunden, als in irgend einem anderen Gebiete. Eine wichtige Zusammenstellung der Schweizer Mollusken findet sich bei Clessin, Exkursionsmolluskenfauna Oesterreich-Ungarns und der Schweiz 1887. Lokalfaunen besitzen wir von Neuchätel durch Godet, Bern durch Regelsperger und durch Th. Studer, Vierwald- stätterseegebiet durch Bourguignat, St. Gallen und Appenzell durch E. v. Martens, nördliches Aargau durch Sterchi, Grau- bünden durch Amstein, in neuerer Zeit durch Davatz vermehrt, Tessin durch Stabile. Die Seenfauna ist behandelt durch Brot, Kobelt, Godet und Suter. Insecta. Auf diesem Gebiete hat die schweizerische ento- mologische Gesellschaft bereits eine grosse Menge von Vorarbeiten geliefert, die meist in den Mitteilungen dieser Gesellschaft nieder- gelegt sind, ausserdem sind in zusammenfassender Weise publiziert: neben den schon bei Erwähnung der Denkschriften angeführten Werken von La Harpe, Heer, Nicolet, Stierlin und Gautard, Meyer-Dür, Forel, die Lepidopteren der Schweiz von H. Frey, ein Band mit vier Nachträgen, und das klassische Werk von Pictet über die Neuropteren. Von Lokalfaunen sind besonders zu erwähnen: die Arbeiten von Favre und Bugnion, Faune des Coléoptères du Valais, und von Killias die Beiträge zu einem Verzeichnisse der Insekten Graubündens in den Jahresberichten der naturforschenden Gesell- schaft Graubündens. Coleopteren, Lepidopteren und Hemipteren, ferner Täschler: Grundlage zur Lepidopteren- und Coleopteren- fauna der Kantone St. Gallen und Appenzell u. v. a. In neuerer Zeit hat die entomologische Gesellschaft die Publikation einer Fauna Insectorum Helvetiae begonnen, die im Anschluss an die Mitteilungen mit besonderer Paginierung erscheint. (Ich verdanke das specielle Verzeichnis der Leistungen auf entomologischem Gebiet den gütigen Mitteilungen von Herrn Dr. Th. Steck.) Bis dahin sind erschienen: Hymenoptera. Frey-Gesner: Chrysididae. Schulthess-Rechberg: Vespidae. Th. Steck: Tenthredinidae. Kohl: Die Fossorien der Schweiz. Ein Verzeichnis der Chrysidae, Fossorien und Vespidae des Wallis hat Frey-Gesner in dem Bulletin der Societe murithienne - des Wallis geliefert, Doebeli das der Blattwespen des Kantons Aargau. Die Ameisen sind schon von Forel in den Denkschriften erschöpfend behandelt worden. Von grossem Interesse wäre eine Untersuchung der Schweizerischen Cynipiden mit Verfolgung der verschiedenen Generationen und Schilderung der Gallen. Coleoptera. Von Stierlin sind zur Fauna insectorum Helvetiae verôffent- licht: Erster Band: Cicindeliden bis Scarabaeiden, und zweiter Band: Buprestidae bis Chrysomelidae. Diptera. Huguenin: Tipulidae. Schoch: Diptera, enthält die Species der Stratiomyidae, daneben die Genera der Musciden, Bremsen, Schwebfliegen und Raubfliegen. : Auf diesem von den Entomologen weniger gepflegten Gebiete sind noch viele Spezialuntersuchungen und namentlich Erforschungen lokaler Faunen notwendig. Lepidoptera. Das Werk von H. Frey über die Lepidopteren der Schweiz mit seinen Nachträgen giebt die Resultate der bis- herigen Forschungen über die Schmetterlinge, zahlreiche Lokal- beobachtungen geben ausserdem die Arbeiten von Riggenbach, Huguenin, Benteli, Hiltpold, Knecht, Naegeli u. a. Trichoptera, Neuroptera et Panorpatae. Als Grund- lage für unsre Kenntnis in diesen Ordnungen dienen die Arbeiten Meyer-Dürs in den Mitteilungen der Schweizer. entomologischen Gesellschaft: ,Die Neuropterenfauna der Schweiz.» Speciell fiir die Fauna helvetica hat Schoch die Neu- roptera planipennia zusammengestellt, weiteres lieferte nament- lich Ris mit seinen Beiträgen zur Kenntnis der Trichopteren. Rhynchota. Hier liegen hauptsächlich Arbeiten von Frey- Gesner, Meyer-Dür und Killias u. a. vor, welche besonders die Heteroptera behandeln. Da ist auch noch ein dankbares Gebiet zu weiteren Studien. Eine besondere Aufmerksamkeit ver- dienten die Phytophtires, über welche ausser über Phylloxera von V. Fatio, Dufour und über Chermes von GC. Keller noch sehr wenige Studien vorliegen. Die Thysanoptera haben noch keine Bearbeitung erfahren. Orthoptera genuina. Für die Fauna der Schweiz hat Schoch die Orthoptera Hel- vetiae behandelt. Orthoptera pseudoneuroptera. Für die Fauna der Schweiz sind veröffentlicht: Die Schweize- — 302 — rischen Libellen von Ris, die Perliden der Schweiz, analytisch zusammengestellt von Schoch, ferner von Ris die schweizerischen Arten der Perlidengattung Dichyopteryx. Die Ephemeriden der Schweiz wurden von Meyer-Dür im IV. Band der Mitteilungen der Schweizer. entomolog. Gesellschaft zusammengestellt. Ueber Thysanura und Collembola ist seit dem grundlegen- den Werke von Nicolet (s. o.) wenig bekannt geworden. Einige Notizen von G. Haller, ferner von Vogler Beiträge zur Kenntnis der Springschwänze in der Illustrierten Wochenschrift für Ento- mologie, Neudamm 1896, und in der Denkschrift auf den 50-jäh- rigen Bestand des naturhistorischen Museums in Schaffhausen 1894, sowie einige Angaben über massenhaftes Vorkommen von Poduriden durch Perty, Henzi, Forel sind alles, was über diese interessanten Geschöpfe bekannt wurde. Hier liegt auch ein sehr dankbares Feld für fernere Forschungen vor. Myriapoda. Die schweizerische Myriapodenfauna ist noch sehr wenig bekannt. Erst in neuerer Zeit (1893) veröffentlichten H. de Saussure und Zehntner aus dem Nachlasse von A. Humbert die Myriapodes des environs de Genève (Chilognathae), eine Publikation, die den Reichtum unsrer Fauna auch auf diesem Gebiete ahnen lässt. Zweiundzwanzig Myriapodenarten wurden von Amstein aus Graubünden aufgezählt. Verhoeff liefert weitere Beiträge zur schweizerischen Myriapodenfauna in der Berliner En- tomologischen Zeitschrift von 1894. Er führt 32 Diplopoden aus der Schweiz an, die Chilopoden warten noch auf Bearbeitung. Arachnoidea. Das im Jahre 1877 veröffentlichte Werk von H. Lebert, die Spinnen der Schweiz, zählt 435 Arten von Araneiden auf, als Anhang dazu bringt ein Verzeichnis der Opilio- niden, 25 Arten, und von Chernetiden 8 Arten. Pavesi lieferte eine Lokalfauna der Araneiden vom Tessin, Ragni del Cantone Ticino, Genova 1873, mit 206 Arten. 1894 erschien das Ver- zeichnis der Spinnen von Basel und Umgegend von Fr. Müller und E. Schenkel, worin allen 439 Arten aufgezählt werden, von Phalangiden und Cherneten 37 Arten. Der Umstand, dass sich allein in dem kleinen Gebiete der Umgegend von Basel mehr Arten finden, als Lebert für die ganze Schweiz anführt (100 der aufge- führten Species sind bei Lebert nicht erwähnt), beweist, dass die Spinnenfauna der Schweiz noch lange nicht genügend erforscht ist. Noch weniger untersucht ist die Fauna der Acariden. G. Haller hat zahlreiche Arbeiten über Milben veröffentlicht, die aber die eigentliche Faunistik weniger berühren. Eine Monographie à #00 (JE) der Hydrachniden der Schweiz veröffentlichte Haller in den Mitteilungen der Naturforschenden Gesellschaft in Bern aus dem Jahre 1881, die aber nach den seither gemachten Funden lange nicht erschöpfend ist. Schon vorher, 1874, hatte Lebert in den Matériaux pour servir à l’étude de la faune profonde du Lac Léman die Hydrachniden des Leman behandelt, eine Arbeit, welche seit- her durch Könike, Zeitschr. für wiss. Zool. Bd. XXXV, 1881, re- vidiert und verbessert wurde. Haller hat beide Arbeiten in seiner Schrift bereits berücksichtigt. Seither wurde von Zschokke und Th. Steck das reiche, bei den Seeuntersuchungen gesammelte Ma- terial an Könike zur Bearbeitung mitgeteilt und von diesem teils in den letzten Jahrgängen des zoolog. Anzeigers, teils in der Revue suisse de zoologie publiziert. Die übrigen Acarinen, die Tardi- graden ete., warten noch einer Bearbeitung. Crustacea. Decapoda. Eine noch zu lösende Aufgabe ist die Unter- suchung der vertikalen und horizontalen Verbreitung der drei schweizerischen Astacusarten. Amphipoda. Ueber den blinden Nyphargus puteanus var. Foreli (A. Humbert) der Seetiefen veröffentlichte Rougemont eine Arbeit. Eine ausführliche Monographie lieferte A. Humbert im Bull. de la Soc. Vaud. des sc. nat. vol. XIV. _ Entomostraca. Cladocera, zahlreiche Verzeichnisse über die Entomostrakenfauna der Seen finden sich in den Publikationen über Seeuntersuchungen von Forel, Du Plessis, Pavesi, Asper, Heuscher, Imhof, Zschokke, Steck u. a. Zusammenfassende faunistische Arbeiten lieferten besonders: P. E. Müller, Cladocères des grands lacs de la Suisse, 1870; Vernet, Entomostracés du lac Léman, 1871; Lutz, Cladoceren der Umgebung von Bern; Klocke, Beiträge zur Cladocerenfauna der Ostschweiz, und Stingelin, die Cladoceren der Umgebung von Basel, 1895. Eine Anzahl Lokalmonographien nach dem Muster der letzteren wären noch in hohem Grade erwünscht. Ostracoda. Seit der klassischen Arbeit von Jurine, Hi- stoire des monocles, ist wenig mehr über die Ostracodenfauna der Schweiz gearbeitet worden. Vernet beschrieb einige Formen aus dem Genfersee. Eingehende Untersuchungen tiber die Ostracoden der Umgegend von Bern liegen erst in neuester Zeit von Kaufmann vor. Copepoden. Auch iber diese Ordnung sind bis jetzt wenig Untersuchungen vorhanden. Ausser den in den Seeforschungen ge- gebenen Verzeichnissen, ist mir nur die Arbeit von Schmeil: Ueber Copepoden des Rhaeticongebirges in den Abhandlungen der naturf. Gesellschaft in Halle (1893) bekannt. Angaben über Schweizerische Copepoden finden sich in Schmeils grossem Copepodenwerke. Annelida. In erfreulicher Weise gewinnt in neuerer Zeit das Studium der Oligochaeten an Interesse. Die ersten Arbeiten über diese Gruppe datieren von Claparède: Oligochaetes des environs de Genève, von Grube: Beschreibung von Wirmern aus den Tiefen des Genfersees. Eine systematische Bearbeitung der Anneliden beginnt aber erst mit H. Randolph: Beitrag zur Kennt- nis der Tubificiden, Vierteljahrsschrift der naturf. Gesellsch. in Zürich 1892, wo die systematische Stellung der Tiefsee-Tubificiden des Zürchersees festgestellt wurde, der 1896 die schöne Arbeit Bretschers über die Oligochaeten Zürichs folgte (Revue suisse de Zoologie 1895—96, fasc. 4), hier werden nicht weniger als 40 Arten limicole und 18 terricole Oligochaeten für die Umgebung Zürichs nachgewiesen; de Ribaucourt hat die Lumbriciden der Umgebung Berns, einiger Alpen- und Juragegenden untersucht und an 35 Arten gefunden, deren Höhenverbreitung sich zum Teil nach- weisen liess. (Revue suisse de Zoologie 1896.) Hirudinei. Eine monographische Bearbeitung der schweize- rischen Hirudineen ist noch ein Desiderat. Viele Angaben über Vorkommnisse finden sich in den erwähnten Seeuntersuchungen. Rotifera. Nachdem Perty zunächst in seinem Werke über die kleinsten Lebensformen der Schweiz eine Uebersicht der ihm bekannt gewordenen Rotatorienformen gegeben hatte, regte nament- lich die Seeuntersuchung zu erneutem Studium der Klasse an. Be- sonders E. O. Imhof bemühte sich in zahlreichen Arbeiten, die pelagische Rotatorienfauna klarzulegen. In den Archives des Sciences phys. et nat. 1893 giebt er auch eine Zusammenstellung der bekannten Rotiferen „Rotiferes de la Suisse“. Zahlreiche Be- obachtungen über die Verbreitung finden sich auch in den Arbeiten Zschokkes. Monographien liegen vor von Weber: Notes sur quelques Rotateurs des environs de Genève, Archives de Biologie, Liege 1888, und von Ternetz Rotatorien der Umgebung Basels, 1891. Turbellaria. Die Turbellarien des Leman wurden zuerst von Du Plessis studiert, von dem eine Reihe diesbezüglicher Ar- beiten in den Bulletins de la Société Vaudoise 1874 und 77, den Actes de la Soc. Helvétique 1877, der Revue suisse de Zoologie 1893 vorliegen. Eine schöne Monographie der Turbellarien der Umgebung von Basel lieferte O. Fuhrmann in der Revue suisse de Zoologie 1894. le Helminthes. Ueber die Cestoden und die Endoparasiten verschiedener Wirbeltiere liegen besonders eine Reihe von Arbeiten von Zschokke und seinen Schülern vor. Das Hauptwerk, die Cestoden unsrer Süsswasserfische von Zschokke, liefert uns einen der wichtigsten Belträge zur Kenntnis dieser Klasse. Goelenterata. Eine Monographie unsrer Hydroiden und Süsswasserschwämme, sowie ihrer Verbreitung bleibt noch Desiderat. Protozoa. Seit Pertys Monographie ist kein Versuch mehr gemacht worden, die Protozoen systematisch zu behandeln. Zahl- reiches Material ist in den Arbeiten über Seeuntersuchungen nieder- gelegt. Wichtige Angaben über vertikale Verbreitung finden sich bei Zschokke. (Fauna hochgelegener Gebirgsseen, Verhandlen. der Naturf. Gesellsch. zu Basel. Bd. XI.) Systematische Bearbeitungen einzelner Gruppen finden sich bei Du Plessis, Imhof (Dinobryon), Sterchi und Blanc. Uebersehen wir das ganze Gebiet, das hier nur gestreift werden konnte, so zeigt sich, dass die Erforschung der einheimischen Fauna einen erfreulichen Aufschwung genommen hat, dass aber die Be- handlung einzelner Gebiete erst begonnen hat und dass viele noch ganz brach liegen. Erst wenn eine Reihe von Monographien aus verschiedenen Teilen der Schweiz vorliegen, wie sie gegenwärtig so erfolgreich begonnen haben, können wir an die Zusammenstellung einer Fauna helvetica denken. Solche Arbeiten aber anzuregen und zu fördern, muss einstweilen die Hauptaufgabe der zoologischen Gesellschaft bleiben. 4. Aargau. Aargauische naturforschende Gesellschaft in Aarau. (Gegründet 1811.) Präsident : Herr Dr. F. Mühlbere. Vice-Präsident: - Dr. L. Liechti. Aktuar: — H. Kummler. Bibliothekar: = 8..Döbeli. Kassier: — A. Schmutziger-Stäheli. Ehrenmitglieder: 2. Korrespondierende Mitglieder: 7. Ordentliche Mitglieder: 170. Jahresbeitrag: Fr. 8.—. Vorträge. Herr Dr. Leo Wehrli in Zürich: Der Gletschersturz an der Altels. Herr Dr. Hermann Fischer-Sigwart in Zofingen: Aus dem Leben unserer Wassermolche mit besonderer Berücksichtigung des Lappenmolches. Herr Dr. F.Mühlberg: Gründung eines spezifisch aargauischen Lan- desmuseums, speziell einer Sammlung der aargauischen Fauna. Herr Rektor Dr. A. Tuchschmid: Demonstration der Wirkungs- weise des Telephons und des Mikrophons an Modellen. Herr Prof. Dr. GC. Schmidt in Basel: Die Tektonik der Schweizer- Alpen. Herr Forstverwalter Meisel in Aarau: Der Wald und die eidge- nössischen Versuchsflächen in den Stadtwaldungen von Aarau. Herr Rektor Dr. Tuchschmid: Versuche mit dem Radiometer von Crookes. Herr Bàumlin, Elektrotechniker in Aarburg: Demonstration der von ihm erfundenen, kleinen Bogenlampe Orion und anderer elektrotechnischer Apparate. Herr Ed. Bally-Prior in Schônenwerd: Pinakoskopische Demon- strationen naturhistorisch interessanter Gebiete (Yellowstone- Park) von Nord-Amerika. Herr Dr. Lang: Geschichte der Star-Operationen. Herr Prof. Dr. Liechti: Ueber die chemische Untersuchung der Butter. Herr Näf, Kantonsstatistiker: Die Flora der Pierras frias von Mexiko. Exkursion zum Besuch der forstlichen Versuchsstation auf dem Adlisberg bei Zirich und des Wildparks auf dem Langenberg unter Führung der Herrn Forstverwalter Meisel. Sg 5, Basel. Naturforschende Gesellschaft in Basel. (Gegriindet 1817.) Vorstand für 1894/96. Präsident : Herr Prof. Dr. F. Zschokke. Vice-Präsident : — Prof. Dr. C. Schmidt. I. Sekretär: - Prof. Dr. K. Von der Mühll. II. Sekretär: - Dr. H. Veillon. Bibliothekar: - Prof. Dr. G. W. A. Kahlbaum. Ehrenmitglieder: 4. Korrespondierende Mitglieder: 26. Ordentliche Mitglieder: 189. Jahresbeitrag: Fr. 12.—. In 13 Sitzungen wurden folgende Vorträge gehalten: 1895, 23. Okt. Herr Prof.Dr.Hagenbach-Bischoff: Die Spectren 6. 20. 4. 18. von Argon und Helium. — Herr Prof. Dr. Kahlbaum: Histo- rische Notizen. Nov. Herr Dr. A. Tobler: Der Jura bei Basel. Nov. Herr Dr. H. Veillon: Ueber die Magnetisierung des Stahles durch die oscillatorische Entladung der Leydener Flasche. Dez. Herr Prof. Dr. K. Von der Mühll: Franz Ernst Neumann (I. Teil). Dez. Herr Prof. Dr. Kollmann: Der Pithekanthropus erectus. 1896, 8. Jan. Herr Prof. Dr. K. Von der Mühll: Franz Ernst Neu- 22. - 9. 4. 18. (SU) mann (II. Teil). Jan. Herr Prof. Dr. H.Heussler: Der Kampf um den Menschen. Febr. Herr Prof. Dr. Hagenbach-Bischoff: Die Röntgen- schen Versuche. März. Herr Dr. F. Jenny: Anormale Lagerungsverhältnisse im Jura. März. Herr Prof. Dr. C. Schmidt: Der geologische Bau der Simplongruppe und die Tunnelprojekte. . Mai. Herr Prof. Dr. G. Kahlbaum: Zur Geschichte der Ent- deckung der Zusammensetzung des Wassers. . Juni. Herr Dr. J. J. Balmer: Eine neue Formel für Spectral- wellen. 1. Juli. Schlussitzung. Herr Dr. P. Sarasin: Allgemeine Bemer- kungen über unsere wissenschaftlichen Gesichtspunkte bei der Erforschung von Celéhes. — Herr Dr. F. Sarasin: Durch- querung der südöstlichen Halbinsel von Celébes. Am 26. April 1896 fand unter Leitung von Herrn Prof. Dr. Zschokke eine gemeinschaftliche Exkursion nach der Fischzucht- anstalt in Hüningen statt. Publikationen: Verhandlungen der Naturforschenden Gesell- schaft in Basel, Bd. XI, Heft 1 u. 2. 6. Bern. Naturforschende Gesellschaft in Bern. (Gegründet 1786.) Vorstand: Präsident: Herr Prof. Dr. Th. Studer. Vice-Präsident: - Prof. Dr. Drechsel. Sekretär: - Dr. E. Kissling. Kassier: - B. Studer-Steinhäuslin, Apoth. Redaktor der Mitteilungen : = Prof. Dr. Graf. Bibliothekare : - Dr. Th. Steck u. Dr. E. Kissling. Geschäftsführer d. Lesezirkels: — Dr. Th. Steck. Ordentliche Mitglieder: 160. Korrespondierende Mitglieder: 22. Jahresbeitrag: Fr. 8.—. Zahl der Sitzungen: 13. 1895, 26. Okt. Herr Ed. Brückner: Der Gletscherabbruch an der Altels. 9. Nov. Herr A. Rossel: Herstellung von neuen chemischen Verbindungen bei Anwendung hoher Temperaturen. 23. Nov. Herr Th. Studer: Ueber Pithekanthropus erectus Dub., eine supponierte Uebergangsform vom Affen zum Menschen. 7. Dez. Herr A. Baltzer: Der Aargletscher in der Diluvialzeit. 21. Dez. Herr Ed. Fischer: Photographien von Phalloideen. — Herr Th. Studer: 2 Krebsreste aus der marinen Molasse. — — Ue = Herr Th. Steck: Systematik und Biologie der Schlupfwespen. — Herr F. Schaffer: Petrolprüfungsapparat und Viscometer von Engler. 1896, 11. Jan. Herr J. Graf: Biographie von L. Schläfli. 25. Jan. Herr G. Huber: Die Planetoiden. 8. Febr. Herr P. Gruner: Kathoden-Strahlen und X-Strahlen. 29. Febr. Herr Ed. Fischer: Ueber die Trüffeln, mit besonderer Berücksichtigung der schweizerischen Vorkommnisse. 14. März. Herr E. Baumberger: Die Entstehung der Hauterive- Taschen. 2. Mai. Herr A. Baltzer: Interglacialzeit auf der Südseite der Alpen. — Herr Th. Studer: Zahn von Hyämoschus aus dem Muschelsandstein von Madiswyl. Hörner einer Antilope aus dem Süsswasserkalk von Locle. 30. Mai. Herr J. H. Graf: Die schweizerische Landesvermessung von 1832— 1864. 28. Juni. Auswärtige Sitzung in Kirchberg, gemeinsam mit der naturf. Gesellschaft von Solothurn. Herr E. Drechsel: Das Vorkommen des Jodes und seine Bedeutung für den tierischen Organismus, — Herr Walker, Spitalarzt: Louis Pasteur und seine Forschungen. — Herr A. Rossel: Ueber die Wirkung der Phosphorsäure als Düngmittel. — Herr J. H. Graf: Ueber die Ueberschwemmungen der Emme und alte und neue Fluss- korrektionen. 7. Freiburg. Societe fribourgeoise des sciences naturelles. | (Fondée en 1832.) Président: M. le prof. M. Musy. Vice-président et caissier: - le prof. R. de Girard. Secrétaire : - Léon Daguet, chimiste de la fabrique d’eng. ch. Membres honoraires: 2. - internes: 68. (Cotisation annuelle: 5 frs. - externes: 920. _ - 3 frs. La Société a eu 12 séances du 7 novembre 1895 au 127 mai 1896. M M. . M. Musy, prof.: Transmission des images à grande distance. — ta = Principaux travaux. . le D' F. Castella: La reproduction et la loi des sexes. . le D' X. Cuony: L'équilibre chez les poissons. — Exhibition d’axolotls vivants. . L. Daguet, chimiste: La soie artificielle, sa fabrication, ses propriétés et ses usages. . R. de Girard, prof.: Théorie sismique du déluge. — Sur les ammonites géantes trouvées en Westphalie. — Essais de géo- logie expérimentale. . A. Grémaud, ing.: Les travaux de consolidation du pont de Gotteron. — Essai des matériaux de construction. — L'air respirable. — La tourbe, son utilisation dans l'industrie du papier. — Coloration locale des eaux de la Sarine. . R. Horner, prof.: Une ascension de la Dent de Broc. — La catastrophe de l’Altels. — Ascension du Vésuve. J. de Kowalski, prof.: Photographie du spectre du sang. Coloration des eaux des lacs suisses et spécialement la colo- ration du lac de Morat par l’oscillatoria rubescens. — Stati- stique sur la marche de la Société pendant les dix dernières années. — La chasse autrefois et l’appauvrissement de la faune fribourgeoise par la disparition de quelques espèces. . J. de Remy, prof.: L’eclairage à l’Acetylene. . l'abbé de Remy: Observations météorologiques faites à Bour- guillon en 1895. M. le D' P. Repond, directeur de l’hospice de Marsens: L'alcool et ses rapports avec la folie. 8. Genf. Société de physique et d'histoire naturelle. (Fondée en 1790.) Comité pour 1895: Président : M. R. Gautier. Vice-Président : - C. de Candolle. Secrétaire: - P. van Berchem. Trésorier : - A. Wartmann. Secrétaire correspondant: - A. Rilliet. Nombre des membres en décembre 1895: - Membres ordinaires: 58. - émérites: 5. - honoraires: 53. Associés libres: 51. Cotisation annuelle: 20 frs. Séances en 1895: 17. Communications et rapports : 1895, 3 janvier. M. Chodat: Nouvelles recherches sur le Pleuro- coccus vulgaris. — M. le D' Gosse: Effets produits par la poudre sans fumée devant la bouche du nouveau fusil Rubin. — M. H. de Saussure: Poisson pélagique. 17 janvier. M. C. Soret: Rapport annuel. 7 février. M. le Président: Décès du D' H.-C. Lombard. — M. R. Pictet: Recherches récentes sur la constitution molé- culaire des liquides et de leurs vapeurs au point critique par la dissolution de corps solides. — M. Ch.-Eug. Guye: Phéno- mènes d’induction dans les câbles armés. — M. Émile Chaix: Carte d'une partie du désert de Plate. — MM. L. Duparc et Stresko: Facies cristallins de la thimoquinone, bromo et iodo- thymoquinone. — MM. L. Duparc et F. Pearce: Recherches sur les formes cristallines de quelques substances minérales et organiques. — M. Chodat et Mme Balicka: Structure des Cyanophycées. — M. A. Delebecque: Analyse de l’eau du Léman. 21 février. M. Ph. A. Guye: L’argon, sa découverte et ses pro- priétés, par lord Rayleigh et M. W. Ramsay. — M. C. de Can- dolle: Lettre autographe d'Ampère, 1824. 7 mars. M. Ph.-A. Guye: Dedoublement de quelques corps ra- cémiques en isomères actifs. — M. Kammermann: Apercu météorologique de l'hiver 1894/95. — M. Chodat: Travaux de M. Dangeard sur la fécondation des champignons. — M. E. Sarasin: Le Léman, t. II, par F.-A. Forel. 21 mars. M. E. Ritter: Roches de Californie. — M. L. Perrot: Ancien lac de Chedde. — M. Delebecque: Carbonate de chaux en dissolution dans les eaux du lac de Genève. — MM. Duparc et Ritter: Grès de Taveyannaz. — M. Ph.-A. Guye: : Pouvoir rotatoire des vapeurs. — M. M. Micheli: Concours du prix de Candolle. 4 avril MM. Duparc et Pearce: Formes cristallographiques de la bromothymoquinoneoxyme. — M. E. Sarasin: Œuvres complètes de Hertz, t. I. 18 avril. M. L. de la Rive: Détermination des diamètres con- jugés de l’ellipsoîde. — M. CG. de Candolle: Vie latente des graines. — M. A. Rilliet: Mémoires de la Société. — M. C. Sarasin: Le canion du Rhône d’après le général Bourdon. 2 mai. M. le Dr D’Espine: Streptocoque retiré du sang et de la gorge dans un cas de scarlatine. — Briquet: Contribution à l'histoire des Labiées. 6 juin. M. Schiff: Fonctions de la rate. — M. L. de la Rive: Emploi d'une 4€ dimension en géométrie analytique. — MM. L. Perrot et Dussaud: Réfraction du son. — M. A. Brun: Mélanite de Zermatt. — M. Chodat: Recherches sur les Rich- neriella. 4 juillet. M. Cailler: Mouvement d’une planète dans un milieu résistant. — MM. A. Le Royer et A. Delebecque: Sur les gaz dissous au fond du lac de Genève. — M. M. Micheli: Iris Delavayi. 1% août. MM. R. Chodat et E. Lendner: Micorhizes endotro- piques du Listera cordata. — M. Ed. Sarasin: Travail de M. Wiener sur la photographie des couleurs. octobre. M. le président: Décès de M. Pasteur. — M. le DI W. Marcet: Influence de l'exercice de la volonté sur la re- spiration et la contraction musculaire. — M. Ch. Sarasin: Catastrophe de l’Altels. — M. Ed. Sarasin: Article sur la I rage en 1799. — Le même: Travaux d’etude du glacier du Rhône. — M. R. Gautier: Éléments météorologiques de sep- tembre. novembre. M. E. Chaix: Salinite de l'air de la mer > M. Margot: Alliages d'aluminium. — M. J. Brigüet: Dianthus inodorus. — M. M. Bedot: Tremoctopus microstoma. — M. Preudhomme de Borre: Anobium hirtum. 21 novembre. M. Chodat: Deux algues flottantes. — M. Dupare: Massif du Mont-Blanc. — M. A. Delebecque: Lac des Rousses. Le mème: Lacs du Jura. — M. le D' Arthur Gamgee: Absorption des rayons violets et ultra-violets par l’hémoglobine et ses combinaisons. décembre. M. le D' Binet: Toxicologie comparée des phénols. — M. Ebert: Transformation remarquable du problème des trois corps dans le plan. — M. C. Gailler: Mouvement de deux NI OT DI i st | corps qui s’attirent en raison inverse du carré de la distance et dans un milieu dont la résistance varie comme la 4me puis- sance de la vitesse. — M. J. Briquet: Eryngium alpinum. — Le mème: Labiées des Alpes maritimes. — M. Ed. Sarasin: Publications du Bureau international des poids et mesures. 19 décembre. M. Sulzer: Particularités de la vision binoculaire. M. Briquet: Nouvel hybride, Bupleurum Guineti. — M. A. Brun: Observations sur les chaux hydrauliques. 9. Glarus. Naturforschende Gesellschaft des Kantons Glarus. (Gegründet 1888.) Der Vorstand besteht seit dem 15. April 1896 aus: Präsident: Herr J. Oberholzer, Lehrer an der höheren Stadtschule Glarus. Aktuar: - Joh. Wirz, Sekundarlehrer in Schwanden. Quästor : - D. Vogel, Lehrer in Glarus. Ehrenmitglieder: 1. Ordentliche Mitglieder: 47. Jahresbeitrag Fr. 2.— Es wurden im Berichtsjahre 1895/96 folgende Vorträge gehalten: a) In den Hauptversammlungen. Herr Dekan G. Heer in Betschwanden: Am bottnischen Meerbusen und jenseits des Polarkreises; Reiseerinnerungen aus dem Norden. Herr Lehrer J. Oberholzer in Glarus: Ueber die alten Bergstürze im Ausgange des Klönthales. b) In den Sektionssitzungen. Herr Dekan G. Heer: Reiseerinnerungen aus dem Norden. 1. Von Hamburg nach Stockholm. 2. Quer durch Skandinavien. 3. Zwei Tage in Bergen und seiner Umgebung. | Herr Dekan G. Heer: Diäta von Diakon Heinrich Tschudi. Herr Lehrer H. Marti in Engi: Einfluss der Insekten auf die Natur. 10. Graubünden. Naturforschende Gesellschaft Graubündens in Do (Gegründet LCD, ) Jahresbeitrag: Fr. 5.— Vorstand: Präsident: Herr Dr. P. Lorenz. Vice-Präsident: - Dr. J. F. Kaiser. Aktuar: -- Prof. Dr. Chr. Tarnuzzer. Kassier: — Öberlieut. F. J. Bener. Bibliothekar: — Major A. Zuan. Beisitzer: - Prof. Dr. Chr. Brügger. - Prof. Dr. G. Nussberger. Ordentliche Mitglieder in Chur: 96. = - im Kanton und auswärts: 41. Ehrenmitglieder: 11. Korrespondierende Mitglieder: 38. Es fanden 12 Sitzungen statt, in welchen über folgende The- mata Vorträge oder Referate gehalten worden sind: Herr Prof. Dr. Tarnuzzer: Wanderstudien aus dem Westerwald: zwei Vorträge. — Vorweisung von gediegenem Schwefel in Trümmerkalk (Malm), beim Bahnbau am Stutz in Reichenau (Käppelistutz) gefunden. — Referat über Prof. Dr. A. Heim’s Broschüre: „Die Gletscherlawine an der Altels am 11. Sep- tember 1895“. Herr Prof. Dr. Nussberger: Ueber dunkle Strahlen (mit Demon- strationen). — Ueber Acetylen (CH). Herr Direktor Dr. Jörger: Ueber allgemeine psychische Krank- heitserscheinungen. Herr Oberlieut. P. C. v.Planta: Natürliche u. künstliche Düngung. Herr Dr. med. P. Bernhard: Ueber Farben und Farbenblindheit. Herr Dr. P. Lorenz: Die Fische der Bündnerseen (drei Vorträge mit Demonstrationen). — Ueber Epidemien in Graubünden; Nachtrag zu einer diesbezüglichen Arbeit desselben Verfassers im Jahresbericht XIV. Il. Luzern. Naturforschende Gesellschaft in Luzern. (Gegründet 1855.) Präsident: Herr Otto Suidter, Apotheker. Aktuar: - Dr. Schumacher-Kopp, Kant.-Chemiker. Kassier: — €. von Moos, Förster. Mitgliederzahl: 68. Jahresbeitrag: Fr. 2.—. Gehaltene Vorträge. Herr Dr. Schumacher-Kopp:; Der Bruch des Altelsgletschers vom 11. September 1895, nach persönlichem Augenschein vom 13. September. Herr Prof. Dr. Bachmann: Biologie der Wasserpflanzen. Herr Lehrer Roos: Ein Gang durch das Kreide- und Molassengebiet am Vierwaldstättersee, unter Benutzung eines neulich von ihm erstellten, geologischen Reliefs. Herr Prof. Guttersohn: Die Schweizerflora im Kunstgewerbe. Herr Otto Suidter: Tiergifte und Gifttiere der Schweiz; I. Teil: Die Schlangen. Herr Prof. Arnet: Die Röntgenschen X-Strahlen, theoretischer Teil, nebst Demonstration von ihm selbst aufgenommener Photo- graphien. Herr Otto Suidter: Tiergifte-und Gifttiere der Schweiz; II. Teil: Lurche und Molche. — Der Axolotl, Demonstration lebender Exemplare. Herr Prof. Ribeaud: Ueber Acetylen. Herr Dr. Schumacher-Kopp: Mitteilungen aus der Farben- technik. — Japanische Falsifikate naturwissenschaftlicher Ob- jekte. — Die Xylolith-Industrie. Herr Prof. Dr. Bachmann: Brefeldsche Systematik der Pilze. Herr Otto Suidter: Tiergifte und Gifttiere der Schweiz; III. Teil: Fische und Insekten. Herr Prof. Arnet: Experimental-Vortrag über die Röntgenschen Strahlen. 12. Neuenburg. Societe neuchateloise des sciences naturelles. (Fondée Comité pour l’e Président : M. Vice-Président : - Secretaires: - Rédacteur du Bulletin: - Caissier : - Membres actifs : en 1832.) xercice 1894/95. . Billeter, prof. . Godet, prof. . Du Pasquier, prof. . de Meuron. . Tripet, prof. . Bauler, pharmacien. 121% Bis nal ee) Membres correspondants: 38. Membres honoraires: 20. Cotisation annuelle: 8 frs. Comité pour l'exercice 1895/96. Président: M. L. Favre, prof. Vice-Président: = Secrétaires : - Rédacteur du Bulletin: - Caissier : = Léon Du Pasquier, prof. H. Rivier, prof. R. Chavannes, ing. F. Tripet, prof. E. Bauler, pharmacien. Membres actifs: 134. Membres correspondants: 38. Membres honorai Cotisation 9 res: 20. annuelle : Pour les membres internes: 8 frs. La Société a eu 16 séances en La séance extraordinaire a eu lieu au Locle en 1895 et à Colombier en 1896. externes: 5 frs. 1894/95 et 15 séances en 1895/96. Pendant les deux derniers exercices, la Société a entendu les communications suivantes: M. H. Albrecht, D" méd.: Sur | a noix de Kola. M. L. Arndt, D' phil.: Recherches sur le calcul des forces per- turbatrices dans la théorie des perturbations séculaires. Si MM. E. Béraneck, prof., et A.Cornaz, D' méd.: La diphthérie et son traitement. M. O. Billeter, prof.: Sur divers vins malades de 1893. — Sur l’Argon. — Histoire du carbure de calcium; expériences sur le gaz acétylène. — Sur les maladies des vins rouges de Neu- châtel 1893. M. G. Borel, D' méd.: Hystérotraumatismes oculaires. M. R. Chavannes, ing.: Sur un compteur d'eau de la maison Thompson et Cie. — Les nouvelles installations électriques de la ville de Neuchâtel. MM. R.Chavannes, ing., et S. de Perrot, ing.: Courbes de jau- geage des sources du Champ-du-Moulin et de la Serrière. M. Ed. Cornaz, D' méd.: Sur la flore adventice d’Orbe, d'après le Dr J. Moehrlen. — Sur la valeur spécifique de l’Aster Gari- baldii (Brügg.) — Sur la présence dans le val de Binn du Plantago fuscescens (Jord.). — Sur l’etymologie du mot anti- moine. — Sur les caractères spécifiques dans le genre Cro- cus. — Exemplaires de Paris quadrifolia à six feuilles et de Platanthera bifolia à fleurs doubles; présence du Pha- celia tanacetifolia à Neuchâtel et du Lithospermum pur- pureo-ceruleum dans les bois au-dessus de Neuchâtel. — La variole et les vaccinations à Budapest. — Les anthères des gentianes. — Platanthera bifolia à fleurs sans éperon. M. L. Du Pasquier, prof.: Le niveau des lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat, de 1891 à 1894. — Débit des sources de l’Areuse et de la Serrière en 1894. — Les éléments actuels de grandeur des lacs de. Neuchâtel, Bienne et Morat. — Sur les études relatives aux variations des glaciers. — Premiers résultats d’une enquête sur la catastrophe de l’Altels. — Sur les variations du glacier de l’Altels. — L’eboulement de l’Altels. — Observations pluviométriques faites à la Brévine. M. Ed. Elskes, ing.: Sur les ruptures des ponts métalliques. M. L. Favre, prof.: Sur le décret du Grand Conseil neuchâtelois concernant la protection des blocs erratiques. — Notice histo- rique sur la Société neuchâteloise des sciences naturelles. M. P. Godet, prof.: Reproduction des feuilles par impression sur du papier albuminé sensible. —- Sur les insectes fossiles des terrains primaires de Commentry, d'après Brongniart. M. L. Isely, prof.: Les connaissances mathématiques et astrono- miques des anciens Egyptiens. — Sur la géométrie non eucli- dienne. — Lettres inédites de Louis Agassiz. — Sur le mathé- maticien bernois Jacob Steiner. M. Aug. Jaccard, prof.: Sur les chénes enfouis des marais tour- beux des Ponts-de-Martel. — Sur l’origine des bitumes d’après Léo Lesquereux. M. H. Ladame, ing.: Nos ports et nos quais. — Projet de chemin de fer à crémaillère de Neuchâtel à Chaumont. M. A. de Montmollin: Note sur les distributions d'électricité par courants triphasés. M. M. Moreillon, forestier: Les sapins sans branches de Chaumont. MM. A. Penck, prof., et L. Du Pasquier, prof.: Sur le Less pré- alpin, son âge et sa distribution géographique. M. Al. Perrochet, prof.: Une variété naine de Gentiana cam- pestris. M. S. de Perrot, ing.: Sur le rendement de quelques vignes du canton de Neuchâtel, en corrélation avec certains phénomènes météorologiques. M. Ed. Piaget, D' phil.: Sur l’epiderme des plantes et ses ap- pendices. M. H. de Pury: Sur la stérilisation du lait. . G. Ritter, ing.: La Raisse; hydrologie et utilisation de ses eaux. L. Rollier, géol.: Carte géologique au ‘{/25000 de Chaumont- Chasseral. — Relations orographiques du facies du Malm dans le Jura. MM. Ed. Sarasin et L. Du Pasquier, prof.: Les seiches du lac de Neuchâtel. M. M. de Tribolet, prof.: Compte-rendu de l'ouvrage posthume d’Auguste Jaccard, intitulé: le pétrole, l’asphalte et le bitume au point de vue géologique. — Notice sur la vie et les travaux d’Auguste Jaccard. — Sur les mines de soufre. M. F. Tripet, prof.: Sur la découverte du Salsola Tragus L. près de Morges, par M. Ed. Mouillefarine de Paris. — Les diverses phases du développement du Puccinia graminis. M. R. Weber, prof.: Sur la conductibilité calorifique de quelques corps mauvais conducteurs. — Appareil pour la représentation par projection des figures dites de Lissajous. — Sur le gaz acétylène. — Sur le thermo-isolateur et quelques-unes de ses applications. — Sphèromètre à contact de grande précision. — Sur les rayons Roentgen. MM. R. Weber, prof., et L. Favre, prof.: Notice biographique sur le D" Matthäus Hipp. == nal 13. St. Gallen. Naturwissenschaftliche Gesellschaft in St. Gallen. (Gegründet 1819.) Präsident: Herr Professor Dr. B. Wartmann, Museums-Direktor. Vize-Präsident: - Dr. Ambühl, Kantonschemiker. Kassier: — J. J. Gschwend, Kassier der Kreditanstalt. Bibliothekar: — Schmid, Reallehrer. Korresp. Aktuar: Th. Schlatter, Erziehungsrat. Protok. Aktuar: Dr. H. Rehsteiner, Apoth. Beisitzer: - >. Brassel, Reallehrer. - Stein, Apotheker. - Wild, Forstverwalter. - Dr. Vonwiller, Spital-Direktor. - Dr. Steiger, Professor. Ehrenmitglieder: 34. - Ordentliche Mitglieder: 701. Jahresbeitrag: für Stadtbewohner Fr. 10.— - Auswärtige Fr. 5.— Zahl der Sitzungen: 15 und eine Exkursion zum Elektricitàts- werk an der Sitter. Vorträge und Mitteilungen: Herr Dr. Th. Aepli, Bezirksarzt, St. Gallen: Demonstration eines Kinderbrutapparates. Herr Dr. Billwiller, Gutsbesitzer auf Schloss Sulzberg: Ueber Ace- tylen als Leuchtgas. Herr Früh, Lehrer, St. Gallen: Dünenbildung am Meeresstrande und im Innern der Kontinente. Herr Professor Dr. A. Heim, Zürich: Die Gletscherlawine an der Altels. (Gemeinschaftl. Sitzg. mit der ostschw. geograph. Ge- sellschaft St. G.) Herr A. Kaiser, Naturforscher, in el Tor: Reise-Erlebnisse in der Ital. Kolonie Erythràa. Herr Professor Dr. Mooser, St. Gallen: Ueber den Mond der Erde. Illustrat. mit Hiilfe des Scioptikons. — Mitteilungen und De- monstrationen über die Röntgen’schen Strahlen. — Mitteilungen über das Grammophon. Herr Dr. Hugo Rehsteiner, St. Gallen: Ueber Generationswechsel bei Pilzen. Herr Dr. Reinike, Direktor aus Halle: Ueber die Weltkòrper unsers Planeten-Systems. Herr Dr. Steiger, Professor, St. Gallen: Ueber Gas-Diffusion und Anselms Gas-Indikator. Herr Dr. med. Sulzer, St. Gallen: Geruchsorgan und Geruchssinn. Herr Dr. med Vonwiller, St. Gallen: Medizinisches über die menschliche Sprache. Herr Walkmeister, Lehrer, Oberuzwil: Joh. Jak. Scheuchzer und seine Zeit. 1 Herr Dr. B. Wartmann, Museums-Direktor, St. Gallen: In ver- schiedenen Sitzungen ôftere botanische Mitteilungen und Vor- weisungen aus dem Gewächshaus und dem botan. Garten. — Zoologische Demonstrationen aus dem Museum. Herr Professor Wegelin, Frauenfeld: Aus dem Leben der wilden Bienen. Herr Dr. Werder, Assistent am hyg. Kantonslabor.: Ueber Wesen und Prüfung der Milch. — Eine neue Verbesserung auf dem Gebiete der Milchprüfung. Herr Wild, Forstinspektor, St. Gallen: Sturmschaden im Walde. 14. Schaffhausen. Naturforschende Gesellschaft in Schaffhausen. (Gegriindet 1872.) Präsident : Herr Dr. Stierlin, Bezirksarzt. Vize-Präsident: - Dr. Vogler. Aktuar: - Wanner-Schachenmann. Kassier: - Frey-Jezler, Fabrikant. Beisitzer: - Prof. Meister. — Wanner-Müller. Anzahl der Mitglieder 93. Jahresbeitrag: Fr. 2.— Vorträge: Herr Prof. Meister: Die mineralischen Rohprodukte im Kanton Schaffhausen. : Herr Hs. Wieland: Calciumcarbid und Acetylen. Can 15. Solothurn. Naturforschende Gesellschaft in Solothurn. (Gegründet 1823.) Präsident: Herr Dr. Fr. Lang, Professor. Vize-Präsident: - Dr. August Kottmann, Spitalarzt. - J. Enz, Professor. Aktuar: — A. Strüby, Professor. Kassier: — H. Rudolf, Verwalter. Beisitzer: - U. Brosi, Direktor. - J. Walter, Professor. - A. Hartmann, Litterat. - (€. Gressly, Negot. - Dr. A. Walker, Arzt. Ehrenmitglieder: 4. Mitglieder: 226. Jahresbeitrag: Fr. 3. — Vorträge pro 1895/96. Herr E. Schlatter, Stadtingenieur: Vorlage der Pläne über das neue Museum und den Saalbau. Herr Dr. Barbieri, Prof. aus Zürich: Die Dienste der Photographie bei gerichtlichen Untersuchungen. Herr Dr. Fr. Lang, Prof.: Das Alpengebirge und seine Entstehung. Herr Ferdinand von Sury: Eine Reise im Orient mit Vorweisung zahlreicher Photographien. Herr Dr. Max Egger, Arzt: Der sechste Sinn mit Demonstrationen. Herr J. Enz, Professor: H. von Heimholtz und das Prinzip der Erhaltung der Kraft. Herr E. Weltner, Civilstandsbeamter: Statistische Resultate und Erfahrungen auf dem Civilstandsamte der Stadt Solothurn seit den letzten 20 Jahren. Herr J. Enz, Professor: Die Röntgen’schen Strahlen mit erläuternden Demonstrationen. Herr Dr. Fr. Lang, Prof.: Ueber die Gletscherlawine an der Altels und deren Ursache. Herr Dr. E. Girard, Assistenzarzt: Resultate der Behandlung mit Diphterie-Heilserum im Bürgerspital Solothurn. Herr Dr. A. Walter, Arzt: Louis Pasteur und seine Forschungen. 21 | O2 © (SS) | Herr A. Strüby, Professor: Die neue Statistik des schweizerischen alpenwirtschaftlichen Vereins über die Weidewirtschaft im Kanton Solothurn. Herr H. Pfau, Apotheker: Die ätherischen Oele. Herr J. Walter, Kantonschemiker: Untersuchungen von russischem und amerikanischem Petrol. Herr Dr. Fr. Lang, Professor: Nachruf an Professor Dr. L. Rüti- meyer. Anmerkung: Neben diesen grüssern Vortràgen wurden noch eine Reihe kleinerer Mitteilungen und Referate in Diskussion gebracht. 16. Tessin. Società Ticinese delle Scienze Naturali, Lugano. (Fondata 1890.) Presidente: Sig. Dott. Giov. Ferri, prof. in Lugano. Segretario-cassiere: - Eug. Defilippis, in Lugano. Membri: 25. — Tassa annuale: fr. 3.— Comunicazioni: Sig. Dott. Silvio Calloni, Prof. in Lugano: Le argille glaciali del luganese. — Piante erratiche nel bacino idrografico del Ceresio. — Note sult’ apparato digerente dell’ Otis tarda. — Appunti sulla flora e sulla fauna nivale del Monte Rosa. — Di un ghiro albino. ig. Dott. Giov. Ferri: Notizie sui risultati di 30 anni di osserva- zioni meteorologiche al Liceo di Lugano. un 17. Thurgau. Naturforschende Gesellschaft des Kantons Thurgau. (Gegründet 1854.) Präsident: Herr Prof. Dr. Cl. Hess. Aktuar : - A. Schmid, Kantonschemiker. Quästor : - Prof. H. Wegelin. Kurator : - Prof. Dr. Stauffacher. Ehrenmitglieder: 13. Ordentliche Mitglieder: 118. Jahresbeitrag: Fr. 5.— I. Vorträge: a) An der Jahresversammlung am 26. Oktober 1895 in Bischofszell: Herr Prof. Dr. Cl. Hess: Ueber die Rolle der Pappel als Blitz- ableiter. Herr Sekundarlehrer Boltshauser: Ueber den gegenwärtigen Stand der Getreiderost-Frage. b) Im naturwissenschaftlichen Kränzchen in Frauenfeld: Herr Dr. L. Wehrli, Assistent am mineral.-petrogr. Institut des eidg. Polytechnikums in Zürich: Die Gletscherlawine an der Altels vom 11. September 1895. Herr Dr. phil. Julius von Payer aus Wien: Eine künstlerische Er- forschung des Nordpols. Herr Couleru, Assistent am kanton. Laboratorium in Frauenfeld: Die flüssige Kohlensäure und deren Verwendung. Herr Schmid, Kantonschemiker: Ueber Ventilatoren, Bierpressionen und einen neuen hydraulischen Widder. II. Veröffentlichung: XII. Heft. Mitteilungen der thurg. naturf. Gesellschaft. A. Wissenschaftlicher Teil: Ueber die Pappel als Blitzableiter. Von Dr. Cl. Hess, Frauenfeld. Der gegenwärtige Stand der Getreiderost-Frage. Von H. Bolts- hauser, Sekundarlehrer in Amrisweil. Bericht über den Blitzschlag in Häusern-Toos am 18. April 1896. Von H. Rietmann, Lehrer in Mettlen. Das Hagelwetter vom 1. September 1894 am Untersee. Von J. Engeli, Sekundarlehrer in Ermatingen. Ueber eine ungewöhnliche atmosphärische Lichterschemung. Von J. Kuder, Lehrer in Ermatingen. Lufttemperaturen und Niederschläge in Frauenfeld in den Jahren 1879—1893. Von Dr. Cl. Hess. | Beiträge zur Geologie von Abessinien. Von Ulrich Grubenmann, Zürich. Ueber die Wahl und die Anwendungsart der Desinfektionsmittel (Wohnungsdesinfektion). Von A. Schmid, Kantonschemiker in Frauenfeld. Beitrag zur Pyrenomytenflora der Schweiz. Von H. Wegelin, Frauenfeld. Ueber das Vorkommen der Braunkohle im Thurgau. Von Dr. J. Eberli, Seminarlehrer in Kreuzlingen. B. Vereinsnachrichten: Auszüge aus dem Protokoll der Jahresversammlungen der thur- gauischen naturforschenden Gesellschaft in Weinfelden am 3. Nov. 1894 und in Bischofszell am 26. Okt. 1895. Verzeichnis der seit Anfang Oktober 1894 bis Ende August 1896 durch Tausch oder Schenkung eingegangenen Druckschriften. Geschenke an die naturhistor. Sammlung in Frauenfeld. Mitgliederverzeichnis der thurg. naturf. Gesellschaft. 18. Waadt. Société vaudoise des sciences naturelles. (Fondée en 1815.) Comité : Président: M. Gauthier, L., chef du service des cultes et de l’enseignement supérieur et se- condaire, Lausanne. Vice-Président : - Rey, Gustave, prof., Vevey. - Bugnion, E., prof., Lausanne. M. Wilezek, E., prof., Musée botanique, Lausanne. - Borgeaud, A., directeur des Abattoirs, Lausanne. Secrétaire : — Jaccard, Paul, prof., avenue de Menthon, 12, Lausanne. Bibliothécaire : - Lador, H., Musée géologique, Lausanne. Editeur du Bulletin: - Roux, F. direct" de l'Ecole industrielle, Lausanne. Caissier : - Ravessoud, Aug., caissier de banque, Montbenon, 4, Lausanne. Vérificateurs : - Dapples, colonel, la Vuachere, Lausanne. - Nicati, pharmacien, Lausanne. — Rosset, directeur, Bex. Au 1er juillet 1896: Membres honoraires: 50. Membres effectifs: 240. Cotisation annuelle des membres lausannois: 10 frs. Cotisation annuelle des membres forains: 8 frs. La Société est en correspondance avec 270 sociétés avec les- quelles elle échange son bulletin. Il y a eu dans le dernier exercice 15 séances ordinaires et 2 assemblées générales. Les communications suivantes ont été entendues : M. J. Amann: Recherche sur le bacille de la diphtérie. — Lois des variations organiques. — Collection de mousses suisses. — Observations concernant le travail du D' Pohl sous l'influence de la lumière polarisée sur la croissance des cheveux. — Re- cherche des phénols dans l’urine comme diagnostic des auto- intoxications d'origine digestive. M. Amstein, prof.: Sur le logarithme intégral. M. S. Bieler: Sur la fausse côte. M. Bührer: Observations actinométriques (en collaboration avec M. H. Dufour). — Le climat du canton de Vaud. M. Henri Blanc: Mélanges zoologiques. M. E. Bugnion: Projections de préparations microscopiques. M. E. Chuard: Action de la diastase oxydante sur la maladie des vins cassés. — Produits de décomposition du carbure de cal- cium. — Analyse de l'eau lacustre du Léman. — Variation de composition d’un vin produit par une seule vigne, pendant une série d’années. M. Douxami: Bassin molassique de Ste-Croix. M. Dufour, Charles: Scintillation des étoiles; observations faites dans l’Océan pacifique par les officiers de la frégate: ,La Du- rance“. — Tirage supérieur sur le Léman. M. Dufour, Henri: Observations sur la recoloration des alpes après le coucher du soleil. — Observations actinométriques en 1895. — Conférence sur la découverte du Prof. Réntgen et l’état de la question avec expériences. — Recherches sur le champ électrique et les tubes de Grookes. — Expériences faites au laboratoire de physique sur les rayons-X. — Compte-rendu météorologique pour 1895. — Nouvelles recherches concernant les rayons-X. — Clichés divers de cas pathologiques obtenus au moyen des rayons-X. M. G. Dutoit: Les grottes des rochers de Naye. M. E. Delessert: Singulier cas de foudre. M. F. A. Forel: La catastrophe de l’Altels et la prévision des catastrophes glaciaires. — Moyens de prévenir un nouvel eboulement de l’Altels. — Transparence des eaux du Blau- seeli. — Cartes du glacier du Rhône et du lac de Constance. — Les plus grandes vagues observées sur le Léman. — Re- sultats de la correction des eaux du lac de Morat et de celui de Maerjelen. — Sur la présence de nombreux coléoptères dans la glace du port de Morges. -— Cartes concernant le mouve- ment des glaciers. — Études sur le Plancton. M. Louis Gauthier: Le tremblement de terre du 1% novembre 1895 à Nyon. — Les tremblements de terre observés dans le canton de Vaud en 1895. M. E. Guillemin: Absorption de l’eau par le coke. — Produits dégagés par les poëles à pétroles. — Une nouvelle variété de moineaux. M. Henri Golliez: Tectonique des chaînes de l’Oberland bernois. — Molybdénite du Grimsel. M. Paul Jaccard: Observations sur la déformation du profil des montagnes sous l’action d'un mirage supérieur (vu du Chas- seron). — Trois cas de tératologie végétale. — Cas de floraison précoce au Chasseron. — (Collection de microphotographies pour servir à la determination des Conifères d'après les carac- tères anatomiques de leurs feuilles. — Considérations critiques sur les bases du Darwinisme appliquées au monde végétal. — « Bornes» du Taxodium distichum observées dans le parc de M.Fama à Saxon. — Conference sur l’agriculture en Égypte. isa | (46) C) I | . Kunz-Krause: Formation d’acide prussique par l’action à froid de l’acide nitreux sur les acides organiques non saturés. . Maurice Lugeon: Les grandes dislocations des alpes de Savoie. . Paul Mercanton: Marmites de géants observées en parois ver- ticales. . H. Möhlenbrück: Réducteur de potentiel. — Projet d'éclairage électrique de la ville de Lausanne. . Raoul Pictet: Conférence sur les états critiques. E. Renevier: Le chronographe géologique. — Observations diverses concernant les communications de MM. H. Schardt et M. Lugeon. W. Robert: Sur le sel bleu. . Rosset: Le grisou dans les mines de Bex. . Hans Schardt: Tufs singuliers des environs de Montreux. — Couche de charbons feuilletés des environs de Chambésy. — Structure géologique de la région salifère de Bex. . Santschy: Développement des salamandres. 19. Wallis. La Murithienne, Société valaisanne des sciences naturelles. (Fondée en 1861.) Comité pour 1896—1898: Président: M. le Chanoine Besse à Lens. Vice-Président: - Emile Burnat à Nant sur Vevey. Secrét.-Caissier: — l'Abbé Ruppen à Sierre. Bibliothécaire: - Vacat. Rédacteurs du Bulletin: M. Chanoine Besse à Lens. — F. ©. Wolf à Sion. - Dr. Wilezek à Lausanne. - F. Duflon à Villeneuve. — Henchoz à Villeneuve. Pour les stations botaniques: M. F. O. Wolf à Sion. - Dr. Beck à Monthey. — Emile Burnat à Nant, Vevey. Nombre des membres en juillet 1896: Membres effectifs: 115. Membres honoraires: 18. Cotisation annuelle: frs. 4.— La Société a tenu sa réunion ordinaire de 1896 aux Plans de Frenières sur Bex et a entendu les communications suivantes: - M. F. O. Wolf: Sur quatre hybrides nouveaux. — Diverses stations du Bulbocodium vernum. — Le viviparisme des plantes et les Leontodon (au nom de M. Chabert à Chambéry). — Une station du Hieracium eriophyllum (au nom de M. Knetsch). M. Chanoine Besse: Sur les Hieracium. M. Beauveri: Sur quelques nouvelles stations de plantes. M. Wilezek: Sur la découverte d'un Hieracium nouveau pour notre flore. — Sur un nouvel hybride d’Achillea: A. graya. — Le Potamogeton vaginatus (au nom de M. F. A. Forel à Morges) M. Frey-Gessner: Sur une Algue. M. Dr. Beck: Sur l’Erable à sucre. 20. Zürich. Naturwissenschaftlicher Verein Winterthur. (Gegründet 1884.) Vorstand: Präsident: Herr Rektor Dr. Rob. Keller. Quästor : — Gamper, Apotheker. Aktuar : - Ed. Zwingli, Sek.-Lehrer. Ehrenmitglieder: 2. . Ordentliche Mitglieder: 40. Jahresbeitrag: Fr. 10.— 929 Vorträge und Mitteilungen 1895/96 : Herr Prof. Dr. Bosshard: Ueber Milchuntersuchung. Herr Rektor Dr. Keller: Thomas Huxley. Herr Binkert, Buchdruckereibesitzer: Der Dreifarbendruck. Herr Ed. Zwingli, Sek.-Lehrer: Die Geschichte des Meters. Herr Prof. Dr. Bosshard: Das Acetylengas. Herr Rektor Dr. Keller: Die geolog. Relikte in der Flora von Winterthur. Herr GC. Weber-Sulzer zur Schleife: Die Korallen, verbunden mit einem Besuch der Korallensammlung des Vortragenden. Herr Prof. Dr. Jul. Weber: Der steierische Erzberg und die dortige Eisenindustrie. Herr Prof. Gust. Weber: Die Röntgen’schen X-Strahlen. Eine geologische Exkursion unter der Leitung von Herrn Prof. Dr. Jul. Weber wurde nach dem Schlüchtthal ausgeführt. 21. Zürich. Naturforschende Gesellschaft in Zürich. (Gegründet 1746.) : Vorstand vom Sommer 1896: Präsident: Herr Prof. Dr. W. Ritter. Vize-Präsident: - Prof. Dr. F. Rudio. Aktuar: - Prof. Dr. Werner. Quästor: - Dr. Kronauer. Bibliothekar: - Prof. Dr. H. Schinz. Beisitzer: — Escher-Kündig. - Prof. Dr. A. Kleiner. Ehrenmitglieder : 9. Korrespondierende Mitglieder: 5. Ordentliche Mitglieder: 242. Jahresbeitrag für Stadtbewohner: Fr. 20.—, Jahresbeitrag für Auswärtige: Fr. 7.— Vorträge und Mitteilungen 1595/96 : Herr Dr. Früh: Ueber neue tektonische Erdbeben, wissenschaft- liche und praktische Ergebnisse. Herr Prof. Dr. Heim: Die Gletscherlawine an der Altels. -- 330 — Herr Prof. Dr. Cramer: Incrustation und Infiltration bei Pflanzen (mit Demonstration). Herr Dr. J Heierli und Prof. Dr. Schröter: Ueber die Wetzikon- Stäbe. Herr Prof. Dr. Kleiner: Ueber die neuen, von Röntgen entdeckten Strahlen. Herr Prof. Dr. Werner: Ueber Lösungsgesetze und einige ihrer Anwendungen. Herr Dr. R. Burri: Die Beziehungen der Mikroorganismen zum Kreislauf des Stickstoffs in der Natur. Herr Prof. Dr. Pernet: Ueber Röntgen’sche Strahlen. Herr Prof. Dr. Lang: Demonstration der Weinbergschnecke. Herr Prof. Dr. Kleiner: Ueber ein neues Galvanometer. — Ueber rückstandlose Kondensatoren mit festem Dielektrikum. 5 Der vierzigste Band der Vierteljahrsschrift der Gesellschaft enthält 16 Beiträge von 11 Verfassern. Davon entfallen auf Bo- tanik 4, Geologie 3, Mathematik 4, Physik 2, Meteorologie 1, Ana- tomie 1, Zoogeographie 1. Das Neujahrsblatt der Gesellschaft enthält eine Abhandlung über die Gletscherlawine an der Altels von Herrn Prof. Heim. In die Gesellschaft wurden im Verlaufe des Berichtsjahres 10 neue Mitglieder aufgenommen. Herr Prof. Dr. H. Wild, früher in Petersburg, jetzt in Zürich, wurde zum Ehrenmitglied unserer Gesellschaft ernannt. EN n Geschenke und Tauschsendungen für die Schweizerische Naturforschende Gesellschaft sind An die Bibliothek der Schweiz. Naturforschenden Gesellschaft BERN Gin zu adressieren. Les dons et échanges destinés à la Société helvétique des Sciences naturelles doivent être adressés comme suit: A la Bibliothèque de la Société helvétique des Sciences naturelles BERNE (suisse). VE Fe ET LT RME ee et EHESS ELA RR: PS IN RT, ER er NR: SOI A GR, a ARCHIVES DES SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES SEPTEMBRE, OCTOBRE, NOVEMBRE ET DÉCEMBRE 1896 COMPTE RENDU DES TRAVAUX PRÉSENTÉS A LA SOIXANTE-DIX-HUITIÈME SESSION DE LA SOCIETE HELVETIQUE DES SCIENCES NATURELLES RÉUNIE A ZURICH Les 3, 4 et 5 août 1896 GENÈVE BUREAU DES ARCHIVES, RUE DE LA PELISSERIE, 18 LAUSANNE | PARIS BRIDEL ET Cie G. MASSON Place de la Louve, 1: 5 Boulevard St-Germain, 120 Dépôt pour PALLEMAGNE, H. GEORG, a Bare © 1896 ARCHIVES DES SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES SEPTEMBRE, OCTOBRE, NOVEMBRE ET DÉCEMBRE 1896 COMPTE RENDU DES TRAVAUX PRÉSENTÉS A LA SOIXANTE-DIX-HUITIEME SESSION DE LA SOCIETE HELVETIQUE DES SCIENCES NATURELLES RÉUNIE A ZURICH Les 3, 4 et 5 août 1896 GENÈVE BUREAU DES ARCHIVES, RUE DE LA PELISSERIE, 18 LAUSANNE | PARIS BRIDEL ET Ci G. MASSON Place de la Louve, 1 Boulevard St-Germain, 120 Dépôt pour l’'ALLEMAGNE, H. GEORG, a BALE 1596 GENÈVE. — IMPRIMERIE REY & MALAVALLON précédemment Aubert-Schuchardt SOIXANTE-DIX-NEUVIEME SESSION SOCIETE HELVÉTIQUE DES SCIENCES NATURELLES RÉUNIE A ZURICH Les 3, 4 et 5 août 1896. Comme chacun s’y attendait, la 79 réunion de la Sociélé helvétique des sciences naturelles convoquée cette année-ci à Zurich, dans un grand centre scientifique et industriel, a été très nombreuseet très brillante. La Société des sciences naturelles de Zurich devançant son tour, avait après 13 années d'intervalle, invité à nouveau ses sociétés sœurs du reste de la Suisse et cela pour fêter avec elle le 150% anniversaire de sa fondation. Doyenne de toutes les associations scientifiques de notre pays, la Société zuricoise est en effet née en 1746, devancant de 40 années la Société bernoise créée en 1786, de 44 années la Société de physique et d'histoire naturelle de Genève, et de 69 années la Société vaudoise, qui ont vu le jour en 1790 et en 1815. Il était juste, par consé- quent, que ses cadettes des autres cantons de la Suisse vinssent offrir à leur aînée leurs hommages et leurs félicitations pour ce glorieux anniversaire, et c’est ce qu’elles ont fait pour la plupart par des adresses spéciales et des délégations à la séance d’ouverture de la session dont la première partie a été consacrée à cette commé- 4 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE moration. La vénérable jubilaire avait publié pour la cir- constance deux beaux volumes ' dont le premier, dû à la plume de M. le professeur F. Rudio, retrace l’histoire des 150 premières années de l’existence de la Société et le second donne 35 mémoires originaux de ses membres actuels dans les branches les plus diverses des sciences. Cette précieuse publication a été remise à tous les membres du Congrès. La session a été présidée par M. le prof. Alb. Heim, qui s’est maltiplié pour offrir à ses hôtes un accueil plein de bonhomie et d’entrain. Qu'il recoive ici tous nos re- merciements ainsi que ses collègues du comité annuel, MM. Rudio, Bourgeois et Aeppli, et la Société zuricoise tout entière, qui a tout mis en œuvre pour une belle et cordiale réception. Plus de 400 membres, auxquels se sont joints un assez grand nombre de savants étrangers, ont pris part à cette session et comme le nombre des communications annon- cées était exceptionnellement grand, le comité a cru bien faire pour la seconde journée en divisant les membres du Congrès en 15 sections au lieu de 5 ou 6, comme c’est le cas généralement. La réunion a été ouverte le 3 août par une assemblée générale qui a commencé comme nous l'avons dit, par la commémoration de la fondation de la Société zuricoise. Le président Heim a lu ensuite un très intéressant dis- cours d'ouverture consacré à la mémoire de son maître, ! Festschrift der Naturforschenden Gesellschaft in Zurich 1746- 1896. — Den Theilnemern der in Zurich vom 2.-5. August 1896 tagenden 79. Jahresversammlung der Schweizerischen Naturfor- schenden Gesellschaft gewidmet. 2 vol. Zurich. Druck von Zürcher und Furrer, 1896. DES SCIENCES NATURELLES. 5 l’illustre géologue zuricois Arnold Escher de la Linth. Le reste de la séance a été rempli par la lecture du rapport du Comité central de la Société helvétique, par l’expédi- tion de quelques affaires administratives et par des com- munications de MM. Ziegler, Früh et Zschokke. Le lendemain ont eu lieu les séances des quinze sec- tions spéciales correspondant aux différentes branches des sciences. Une seconde assemblée générale, tenue le 5 août, a clos la partie officielle de cette session. Outre les rapports des diverses commissions, on y a entendu d’interessantes communications de MM. Henri Dufour, Geiser et Schröter. A côté de ces séances les membres du Congrès ont eu beaucoup à faire à visiter les beaux établissements scien- tifiques et les riches collections de l'Ecole polytechnique fédérale et de l’Université, dont leurs collègues de Zurich leur ont très gracieusement fait les honneurs. Un banquet à la Tonhalle suivi d’une promenade en bateau à vapeur sur le lac de Zurich et à l’île d’Ufenau, où les membres de la Société de gymnastique de l'Université ont fait des exhibitions très drôles, déguisés en animaux antédiluviens, — une réunion familière avec nouvelles exhibitions au Dolder, — enfin une course à l’Uetliberg, avec banquet final, ont complété le programme de cette réunion qui à laissé à tous les plus charmants souvenirs. La prochaine session aura lieu en 1897 à Engelberg, sous la présidence de M. le D’ Etlin de Sarnen. Nous allons rendre compte maintenant des travaux présentés dans le cours de cette session en les classant suivant les branches de la science auxquelles ils appar- tiennent. 6 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE Mathématiques. President: M. le Dr C.-F. Geiser, prof. à Zurich. Secrétaire : M. le D* F. Rupro, prof. à Zurich. G. Oltramare. Le calcul de généralisation. — A. Hurwitz. Sur la théorie des maxima et des minima géométriques. — J. Franel. Sur une formule fonda- mentale de Kronecker. — J.-H. Graf. Derivation des formules Besseliennes concernant le théorème d’addition. M. G. OLTRAMARE, professeur à l'Université de Genève, présente une note concernant la définition du calcul de généralisation. Le calcul de généralisation, que nous considérons comme ne pouvant s'appliquer qu'aux fonctions uniformes d’un nombre quelconque de variables, a pour base la représen- tation de ces fonctions à l’aide d'une opération symbolique d’une nature telle qu’on puisse effectuer les principales opérations auxquelles elles sont soumises par de très simples calculs algébriques. Pour donner une définition précise de celte opération que nous désignons sous le nom de généralisation d'une fonction. Soit o (a, b, c,.,.) une fonction quelconque uniforme d’une ou plusieurs variables a, b, c,... et cherchons à re- connaître s’il existe une opération distributive dont nous désignerons par G la caractéristique qui, appliquée à cette fonetion, aurait pour effet d'éliminer les nouvelles variables u, 0, w,... dans l'expression €" +?” © © --- de telle sorte qu'il en résulterait l'identité e Gel + bo + cw +... = (a,b, c. 5 N) (1) DES SCIENCES NATURELLES. 7 Proposons-nous, en outre, de déterminer la valeur de l’expression symbolique GU (u, 0, w...) (2) en appliquant à la fonction uniforme Y (u, v, w,...) l’opé- ration que nous aurons reconnue capable de satisfaire à l'égalité précédente. Pour répondre à ces deux questions, désignons par x, y, 2,... des quantités que nous considérerons comme de simples constantes et en substituant dans l’egalite (1) les valeurs x + a, y + b, 2 + e... à la place des variables a, b, c, nous obtiendrons : Get" + ve +0 + 339 Se eu + bv+ew+... (3) = p(a+a,y+0,z+c...) Cela posé, si nous écrivons l’expression (2) sous la forme Gelttyotswt... W (u, 0, w...) (4) nous pourrons, à ces formules (3) et (4) substituer les formules plus simples Get by + cwt ... A (e +4, y +b, z+c...) (5) GU (4,0, w...) (6) en convenant et en admettant de la manière la plus ex- presse que, toutes les fois qu’on aura à effectuer l’opéra- tion G sur une fonction des variables w, v, w... on devra la considérer comme préalablement multipliée par le fac- teur e 79? +... que selon les cas nous ferons figurer ou que nous supprimerons, puisque par convention la fonction est toujours censée multipliée pas ce facteur. Pour déterminer en quoi consiste cette opération dis- tributive G, nous développerons les deux membres de 8 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE l'identité (5) en séries ordonnées suivant les puissances des variables a, b, c,... en remarquant que dans le premier membre Qu bo +cw+t... | i RER 1 4 (auttoboo+...P D 1.2 et que la fonction du second membre se développe par la formule de Taylor étendue à une fonction de plusieurs variables. Nous aurons ainsi 3 au? de a d* i. ? De ab ; | dp 2 an u Ar Mares, + d dy WE 1.2 dady ju UD de E ARC en pan eu es aa En effectuant l’opération G sur chaque terme et en identifiant les coefficients des différentes puissances des variables on obtient: GI = o(x, y, 2...) A) Gu? = D.’ p(a, y, 2...) 5) Guv = Dr Dy o(&, y, 2...) 2) Go? = Dy’ o(x, y,2.. ), etc. Gu = Dex, y, 2. Gv = D, o(x, y, 2. Gw = D, (2, y, = Nous devrons donc admettre comme conséquence des considérations dans lesquelles nous venons d’entrer que: Si l’on avait à représenter la valeur de l'expression sym- bolique GY (u, v, w...) en posant comme équation de défini- tion de la fonction + Get + bo + cu +... = o(x+ 4, y + d, Z + Ce) (7) DES SCIENCES NATURELLES. 9 il suffirait de remplacer dans cette expression u par D,, v par D,, w par D,, etc. et de déterminer la valeur de l'ex- pression W(Dz, Dy, Da. ..)g(£, y, 2...) (8) lorsqu'on conçoit cette fonction développée en série suivant les puissances des caractéristiques D,, D,, D,..., envisagées comme de simples variables et qu'on effectue tous les coeffi- cients differentiels indiqués. Cela admis, le calcul de généralisation, effectué sur une fonction Y(u, v, w...), aura pour but de rechercher la valeur de cette expression (8), valeur qu’on peut con- sidérer comme complètement déterminée à l’aide de Péquation (7) lors même que la fonction ne paraitrait pas développable. Pour nous convaincre qu’une fonction quelconque uniforme peut, dans tous les cas, être considérée comme développable suivant les puissances de ses variables, soient a, ß, y... des constantes, en posant u— a=p,v—ß= 4, W— y = r..., nous pourrons écrire l'identité UO ODE doo) Si, maintenant, nous développons le second membre de cette égalité par le théorème de Taylor et si nous rem- placons dans le résultat p, q, r... par leurs valeurs la fonction Y(«, v, w...) ou Y(D,, D,, D...) pourra être considérée comme développée suivant les puissances de ses variables w, v, w... La représentation d’une fonction à l’aide de l’opéra- tion symbolique G qui nous permet de poser pour toute fonction (a, b, c...) CCR Te 10 SOCIETE HELVETIQUE présente le grand avantage d’exprimer, sous cette möme forme généralisatrice, non seulement la fonction elle- même, mais encore tout coefficient différentiel et toute intégrale par rapport aux variables a, b, c..., ou æ, y, 2... par une opération algébrique qui consiste à multipher le second membre, sous le signe G. par certaines puissances positives ou négatives de u, v, w... On déduit en effet de l’égalité précédente do do ru -& bo 4- ci de de b EA AULA MO A 0 Upea Co aut+bv+cw+... di de di feta ira az dre f frdrdy = gii gu + Do + co +... et généralement ila ec dti: n i Dom === Apa lo ran ar da” ab”. È Axe dy. mono ia | I | | eda” dy" man au + bo+oiw +... np" On comprend ainsi facilement qu’en passant par la . forme généralisatrice on pourra considérablement simpli- fier le calcul et parvenir à des résultats qui, transformés el présentés sous la forme ordinaire, donneront les solu- tions que l’on cherche et auxquelles on ne serait arrivé que difficilement et peut-être auxquelles on ne serait pas parvenu sans l'emploi de ce nouveau mode de représen- tation. M. le prof. A. Hurwirz, de Zurich, fait une communi- cation sur la théorie des maxima et minima géométriques. L'auteur remarque que les méthodes simples employées autrefois par les géomètres, en particulier par L’Huillier DES SCIENCES NATURELLES. {1 et Steiner, pour traiter les questions de maximum et de minimum donnent prise à la même critique que le principe de Dirichlet, en ce sens que ces méthodes suppo- sent implicitement l'existence du maximum et respeclive- ment du minimum. Toutefois, à l’aide d’une proposition de Weierstrass, la preuve d'existence qui faisait défaut peut être donnée et il en résulte que les considérations de L’Huillier et de Steiner reprennent leur valeur au moyen d'un complément qui devient nécessaire dans la plupart des cas. L’auteur précise ces remarques générales par quelques exemples simples et en particulier par la donnée suivante: « Parmi tous les polygones den côtés ayant une même surface donnée, déterminer celui pour lequel la somme des A” puissances des côtés devient un mini- mum, où À exprime une constante réelle et positive ». Le minimum a toujours lieu pour le polygone régulier de n côtés, si A> 1. Le cas de X<1 présente des difficaltés insurmontables. On peut montrer dans ce cas que déjà pour n=5 par un choix convenable de À, ce n’est point le polygone régulier de 5 côtés qui parmi tous les poly- gones de 5 côtés donne lieu à la moindre somme des °°° puissances des côtés. M. le prof. FRANEL, de Zurich, fait une communica- tion sur une formule fondamentale de Kronecker. Soient a, b, c des quantités imaginaires telles que la partie réelle de l'expression ax° + 2bxy + cy’ (x et y étant réels), soit une forme positive et [ . ==: (1) la sommation s'étendant à toutes les valeurs entières de m et de n, le système m = 0, n = o excepté. La fonc- 12 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE tion F(s) est développable en série toujours convergente de la forme A, I ZILAFAGCI)+..; il s’agit d'exprimer le coefficient A, au moyen des fonc- tions I d’argument 0. A cet effet, faisons n=+ » 1 > n—— (am* + 2bmn + cn?) Re) — n 1 At ee, n=1 on aura mapa zo] ® IL Désignons maintenant par W„(s) la différence +» da Ei = ns) J (am? + 2bmx + cx°}s Vr.I(s—h.c- T(s). (VD)?! ms! De la formule (2) résultera Va ö Is — +) . 871 F(s) — 2 = C(2s — 1) — >) ogni ea yet Z tm(8). Or le second membre converge uniformément dans toute région finie du plan situé à droite de la parallèle à 3 9 . I l’axe des y d’abscisse TER Ce second membre peut donc se développer en série de la forme B, + B(s—1)+, et le calcul de B, conduit immédiatement à la formule de Kronecker. DES SCIENCES NATURELLES. 13 M. le prof. D' J.-H. GRAF, de l'Université de Berne, démontre une dérivation des formules Besseliennes concer- nant le théorème d’addition'. D’après son ancien maître, lillustre Schläfli (mort 1895), on pose p = 2° + 4° — 2 xy cos ©, pgh= gx — hy, p = hx — gy et en partant de l'expression E) i aa: io = 5; sf e Gt dt où (N, 0) signifie le che- fo) min d’intégration non fermé partant de — = en sens positif par zéro et retournant à — DE, on obtient (ro) a+-À à Jp) = He 3 a) KW) (2). Comme : gg + h° 9 io PE pe peu 2 LARGE P std gh NT 4 no aha x UNO) = = ie > > dix) J{y) e 2 A+) À i = È J(x) J(y) coske: Remplaçant g par = lo aa : , À par — À, a par —a, on obtient JM = her 1) in I) cos Ar et enfin par la relation Schläflienne ! Consultez les travaux de C. Neumann, E. Lommel, P. Sonine, L. Gegenbauer et E. Heine. 14 SOCIÉTÉ HELVETIQUE =! K(p) — colgan. J(p) — J(p) sinaz a co a+ À K(p) = A7°X K(æ) J(y) cos ip. M. GRAF parle ensuite de la Correspondance de Schlafl et J. Steiner, qu'il vient de publier. DES SCIENCES NATURELLES. 15 Meteorologie, Astronomie et Géodésie, Président : M. le prof. H. Wırp, de Zurich. Secrétaire : M. le prof. A. Rıssensach, de Bâle. H. Dufour. Sur la radiation solaire en Suisse. — E. Brückner. La fréquence des brouillards en Suisse. — A. Riggenbach. Atlas international desnuages. —A.-L. Rotch. Étude des conditions météorologiques des couches supérieures de l’atmosphère à l’aide de cerfs-volants. — Ch. Dufour. Observations sur cette communication. — C. Billwiller. Carte du régime de ia pluie en Suisse. — J.-B. Messerschmitt. Déviation du fil à plomb et mesure de la pesanteur en Suisse. — A. Wolfer. Organisation des observations solaires et des nouvelles installations photographiques à l'Observatoire de Zurich. M. Henri Durour, professeur à Lausanne, a fait dans l’assemblée générale du 5 août 1896 une conférence sur La radiation solaire en Suisse. Les observations régulières de la durée de l’insolation, faites au moyen de l’héliographe, sont récentes; autrefois on se contentait d'apprécier la nébulosité et c’est à l’Ob- servatoire de Genève que, dès 1846, on a noté la nébu- losité par les chiffres 1 à 10, adoptés dès lors en 1873 par le Congrès météorologique de Vienne comme mode simple d'appréciation de cet élément. Depuis 1886, les principales stations suisses ont été munies, grâce à l’initiative de M. le directeur Billwiller, de l’héliographe de Campbell; les indications de cet ap- pareil, quoique sujettes à quelques critiques, ont le mérite d’être directement comparables entre elles ; on peut fixer par leur moyen avec assez d’exactitude le nombre d’heu- res de soleil utile et la répartition de ces heures dans cha- que station. Ces chiffres expriment l’insolation reelle; elle 16 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE est par exemple, pour quelques stations disposant de 8 à 10 ans d'observations, donnée par les nombres suivants : Zurich, 1716 h. Lausanne, 1931 h. Berne, 1799 Lugano, 2250 Bâle, 1737 Säntis, 1792 Pour se rendre compte de la clarté relative de diverses régions, il faut en outre connaître l’insolation possible, c’est-à-dire le nombre d’heures de soleil qu’enregistrerait l’instrument si tous les jours de l’année étaient clairs; l’insolation réelle est naturellement inférieure, et souvent de beaucoup, à l’insolation théorique telle que la fixe la latitude du lieu. La clarté d'une station est exprimée par le rapport entre les deux insolations réelle et possible ; elle est, par exemple, pour quelques stations, la suivante : I. réelle. I. possible. Clarté en°/,. Zurich. 220. 17:16 4121 41 Berne. .... 1799 4100 44 Bâle...... 1737 4140 42 Lausanne... 1931 4100 47 Lugano.... 2250 3955 57 Santısı..... 1192 4473 40 Lorsqu’on étudie la répartition de l’insolation dans les divers mois, on reconnaît que, pour les stations de plaine situées au nord des Alpes, les mois les plus clairs sont : juillet, 53 °/,, août, 59 °/, et septembre, 53 °/,. Au sud des Alpes, on trouve deux maxima d’insolation, l’un en février, l’autre en juillet et août. A la montagne, le régime de l’insolation est, comme l’indiquait déjà M. Billwiller en 1883, très différent ; le DES SCIENCES NATURELLES. 17 maximum est en décembre 50 °/,, le minimum en juin JD En comparant les stations suisses avec celles des ré- gions voisines, on trouve, par exemple, que l’ensemble du plateau suisse, avec ses 43 °/,, a une insolation supé- rieure à celle de Vienne, 44 °/,, et que celle de Lugano est égale à celle de Pola en Istrie, située beaucoup plus au sud; on reconnaît pour cette station l’influence de l’ex- position. L’allure de l’insolation au Santis, 2500 métres, est très semblable à celle de Sonnblick, 3100 (en Autriche), mais elle n’est sur ce dernier sommet que de 34 °/,. L'intensité du rayonnement solaire n’a pas été, en Suisse, l’objet d’études prolongées comme cela a eu lieu ailleurs; mais de nombreux travaux originaux, dus pour une bonne part à des étrangers, ont été faits dans nos montagnes. Les plus anciennes mesures du rayonnement solaire paraissent être celles faites par Lambert à Coire, en 1756. Les plus connues sont celles de de Saussure, exécutées avec l’héliothermomètre, le premier appareil statique ra- tionnel employé pour la mesure du rayonnement solaire ; ces expériences datent de 1774. Le physicien Herschell, l'inventeur d’un actinomètre en 1832, paraît avoir employé le premier la méthode dyna- mique ; son appareil a été utilisé en Suisse par Forbes et Kämtz, en 1832, au sommet et au bas du Faulhorn (2683 m.). Les deux méthodes ont été employées par de nombreux observateurs, entre autres par M. J.-L. Soret, qui a fait de nombreuses observations au Mont-Blanc, au Breit- horn et au Faulhorn; le premier il a employé avec l’acti- 2 18 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE nomètre des écrans de diathermansie variable, utilisés plus tard par MM. Desains et Brauly, au Righi et à Lucerne. L'enregistrement du rayonnement solaire a été réalisé en Suisse, jusqu'ici, par un seul observateur, M. C. d’Ap- ples, dont l’actinomètre différentiel a donné des résultats très semblables à ceux obtenus à Montpellier par le bolo- mètre enregistreur de M. Crova. Enfin, la chaleur solaire réfléchie par une grande nappe d’eau a fait l’objet de beaux travaux de M. L. Du- four, de 1863 à 1873. Il a trouvé que, dans les meil- leures conditions, la chaleur réfléchie trois quarts d'heure avant le coucher du soleil pouvait être les 50 à 75 °/, de la chaleur reçue directement du soleil. Tous ces travaux et toutes ces mesures n’ont pas per- mis de fixer exactement jusqu'ici la valeur de l’absorption atmosphérique dans nos régions et de faire par conséquent une détermination précise de ce qu’on est convenu d’ap- peler la constante solaire. Quelques essais seulement ont été faits en Suisse. C'est ainsi que des observations de Forbes et Kamtz, en 1832, on peut déduire pour la constante solaire, 2,82 cal. gr. degré; les recherches beaucoup plus récentes de M. H. Weber dans le massif du Gothard lui ont donné 2,42; les valeurs obtenues par MM. Crova, Violle et Langley vont de 2,5 à 2,8 et même 3 pour le dernier de ces observateurs. M. Dufour conclut de l’ensemble de ces recherches et de nombreuses déterminations qu’il a faites avec M. Büh- rer sur l'intensité du rayonnement solaire : 1° Qu'il y a lieu de faire de nouvelles déterminations de la soi-disant constante solaire au moyen de pyrhélio- mètres bien étalonnés, tels que ceux de MM. Crova et Weber. DES SCIENCES NATURELLES. 49 2° Ces observations ont surtout de la valeur lorsqu’el- les peuvent étre failes entre deux stations ayant une grande différence de niveau et une faible distance hori- zontale, celles de Montreux et les Rochers de Naye sont particulièrement bien placées. 3° Des observations semblables faites à une station élevée et accompagnées d'observations sur la polarisation atmosphérique, le bleu du ciel et la radiation nocturne auraient une grande importance pour la prévision du temps, car elles signaleraient les premières modifications de la transparence optique et thermique de l'atmosphère. M. le prof. Brückner, de Berne, traite de la fréquence des browillards en Suisse. Quand méme les observations sur les brouillards pré- sentent de nombreuses causes d’incertitude, M. G. Streun a pu tirer une série de résultats intéressants d’une revi- sion d’ensemble d'observations de ce genre qu'il a faite à l’instigation de M. Brückner. La période annuelle, en particulier, ressort d’une manière indubitable. Tandis que le flanc nord-ouest du Jura et les environs de Schaffhouse ont surtout des brouillards d'automne, la plaine suisse se distingue par ses brouillards d'hiver qui sont aussi le propre des vallées alpestres profondes. Les vallées supé- rieures, par contre, ont des brouillards de printemps et d'automne, les sommités des brouillards d’été correspon- dant au maximum d'été de la nébulosité sur les hautes montagnes. M. Brückner présente en outre un essai cartographi- que qu'il a tenté de la fréquence des jours de brouillards en Suisse. Cet essai représente les résultats des observa- 20 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE tions faites sur le sujet, de 1884 à 1893'. Il ressort clairement de ce travail que la plaine suisse entre Berne et Schaffhouse présente le maximum (plus de 75 jours de brouillard), de même la région occidentale du bassin du lac Léman, sur une étendue beaucoup plus grande que la. moitié de ce bassin. Le versant nord-ouest du Jura a moins de 75 jours de brouillard, de même aussi les val- lées des Alpes. Les Alpes au sud de la chaîne centrale, y compris les vallées longitudinales, ont moins de 25 jours. Ce sont là les traits généraux; il va sans dire que dans le détail il y a souvent de grandes différences entre deux points très voisins, ainsi entre le sommet d’une colline, même peu élevée, et le fond de la plaine. M. le prof. A. RiGGENBACA, de Bâle, fait hommage à la Section d’un exemplaire de l'Atlas international des nuages: dressé à l’instigation de la Commission météorologique internationale par MM. Hildebrandsson, Teysserene de Bort et lui-même. Il ajoute quelques remarques sur les belles planches de cet atlas, dues pour la plupart à la maison Brunner et Hauser, de Zurich, et démontre l’uti- lité d’une semblable publication pour fixer les règles de la classification des différents types de nuages. M. A.-Lawrence RoTcH, directeur de l'Observatoire météorologique de Blue Hill (près Boston, Massachussetts, États-Unis), fait une communication sur l’Étude des conditions météorologiques des couches supérieures de l'atmos- phere par des cerfs-volanis. ! Les observations faites avant 1891 n'étant pas tout à fait exactes, M. Brückner prépare une carte basée seulement sur les observations des années 1891-1895. DES SCIENCES NATURELLES. 21 Le premier emploi des cerfs-volants dans la météoro- logie a été fait à Édimbourg, en 1749, par le D' Wilson. En 1884, M. Douglas Archibald, en Angleterre, attachait des anémomètres aux cerfs-volants et étudiait par ce moyen l’accroissance de la vitesse du vent jusqu’à une hauteur de 500 mètres. Il y a deux ans, à mon observatoire de Blue Hill, nous avons repris ces expériences et, dans les derniers mois, nous avons apporté de grandes améliorations à nos appareils. Les cerfs-volants employés sont, ou du type dit Malay, sans queue, ou de la forme cellulaire de Hargrave. Ils sont attachés à un fil d'acier de 3 km. de longueur qui peut supporter une traction de 120 kg. sans rupture et qu'un treuil sert à manier. Un météorographe, dans une cage d'aluminium, construit par MM. Richard frères, de Paris, ne pesant que 1270 grammes, enregistre la pres- sion barometrique, la température et l'humidité de l'air (Voyez description illustrée dans La Nature, 8 février 1896). Un autre instrument, construit par M. Fergus- son, attaché à notre Observatoire, enregistre aussi la vi- tesse du vent. Le calcul de l'altitude se fait soit par un procédé tri- gonométrique, soit par le barographe, quand le cerf-volant est caché dans les nuages. A plusieurs reprises, ces météorographes, attachés à des séries de cerfs-volants, ont été élevés à une hauteur d’un kilomètre au-dessus de Blue Hill, soit 1200 mètres au-dessus de la mer. L’altitude maximum atteinte par le météorographe Richard, le 20 juillet passé, était de 1800 mètres au-dessus de la colline, ou 2 kilomètres au-dessus du niveau de la mer. Dans cette ascension, les cerfs-vo- 29 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE lants avec les météorographes ont passé au-dessus des nuages, où l’air était très sec. Il y avait un abaissement de température de 10° C. dans les 2000 mètres. Ces « sondages » de l’atmosphäre sont faits tous les deux ou rois jours, même par la pluie on la neige, quand le vent souffle avec une vitesse de 6 à 15 mètres par se- conde. Les données sont actuellement soumises à une discussion, mais déjà on a pu constater des faits impor- tants pour la prévision du temps, celui par exemple que les aires de hausse et de baisse de température se mani- festent d'abord dans les régions supérieures de l’atmo- sphère. Quoique les stations de montagne nous soient indispensables pour les observations continues, elles n’ac- cusent pas réellement les conditions dans l’air libre, qui ne peuvent être mesurées que par un instrument isolé placé dans son milieu. L'emploi des cerfs-volants présente de grands avanta- ges sur les ballons captifs, ces derniers étant beaucoup plus coûteux et ne pouvant guère monter que par un temps calme. A tous ces égards les cerfs-volants avec instruments enregistreurs semblent être appelés à réaliser des pro- grès importants dans la météorologie, et je voudrais que les essais qu’on a commencés à Blue Hill fussent répétés ailleurs”. M. Ch. Durour, professeur à Morges, fait ressortir l'importance de la communication de M. Rotch. En effet, ! Le 8 octobre 1896, le météorographe atteignait 2650 mètres au-dessus de Blue Hill et en rapportait de bons tracés. A.-L. Rotch. DES SCIENCES NATURELLES. 23 si d’après les observations faites avec un cerf-volant, on peut déterminer facilement la température de la masse d’air qui est au-dessus de nos têtes, ou arriver à une for- mule qui permette de connaitre celte température d’après les observations faites près du sol, dans la plaine et sur une montagne, il en résulterait un grand avantage pour le caleul des altitudes par le baromètre. On sait, en effet, que ce calcul présente certaines difficultés; ainsi, par un beau temps surtout, si les observations ont été faites au milieu du jour, on trouve une hauteur plus grande que si elles ont été faites le matin ou le soir. Emile Plantamour, directeur de l'Observatoire de Genève, attribuait cet écart à une erreur dans l’ap- préciation de la temperature, que l'on prend toujours forcément dans le voisinage du sol. Quand le ciel est clair, le sol, réchauffé par le soleil, ou refroidi par le rayonnement, donne une température trop élevée au mi- lieu du jour et trop basse le matin et le soir. Ces chiffres défectueux introduits dans la formule produisent des er- reurs dans le sens que j'ai indiqué. Pour les corriger, Plantamour donnait certains facteurs, variant suivant les heures, et qui modifiaient d’une manière avantageuse les résultats d’abord obtenus. Mais, il est évident que ce serait encore mieux si, au moyen des procédés indiqués par M. Rotch, on parvenait à connaître d’une manière plus exacte la température de la masse d’air comprise en- tre les deux stations extrêmes. M.R. BiLLWILLER, directeur de la station météoro- logique centrale de Zurich, démontre à la Section la earte qu’il a dressée du régime de la pluie en Suisse, d’après les observations des années 1864 à 1893. Ce n'est pas le 94 SOCIETE HELVETIQUE lieu de donner ici la description de cette carte qui sera reproduite dans un des prochains numéros des Archives, accompagnée d’un mémoire explicatif de M. Billwiller. M. le D' J.-B. MesserscHAMiTT, de Zurich, parle des déviations de la verticale et des mesures de la pesanteur en Suisse. Les observations qui se poursuivent dans la majeure partie du nord et de l’ouest de la Suisse et dans certaines régions de la Suisse occidentale sur les dévia- tions de la verticale, fournissent des résultats qui concor- dent avec le relief du terrain. Les valeurs trouvées par l'observation sont cependant plus faibles que celles qui résulteraient du caicul des masses, et cela de 12” à 15” d’arc environ. Pour ce qui est de l'intensité de la pesanteur dans la région de Bâle, sa valeur réduite au niveau de la mer est, à très peu de chose près, normale. Dans la plaine suisse, entre les lacs de Genève et de Constance, elle est environ de 0!® 4 à Om 4 plus petite que ne la donne le calcul. A mesure qu'on se rapproche des chaînes de mon- tagnes, les différences deviennent de plus en plus grandes et atteignent au Gothard leur maximum, qui est de pres- que 1,5. En cheminant vers le sad, elles redeviennent de nouveau plus faibles, pour arriver à être à peu près nulles dans la région de Côme. Les deux méthodes indiquent donc un défaut de masse au-dessous des Alpes. M. le professeur A. WoLFER, directeur de l'Observatoire de Zurich, expose d’abord l'organisation nouvelle des obser- vations solaires à l'Observatoire à côté de l’ancienne statis- tique instituée par le regretté professeur Wolf. Le plan DES SCIENCES NATURELLES. - 25 des observations actuelles a été établi en 1886 et l’exécu- tion a commencé en 1887. D’après ce plan, on doit obtenir durant au moins une période undécennale de I’ « activité solaire, » une représentation complète des phénomènes qui constituent cette activité et qui sont les taches, les facules ei les protubérances solaires. Pour cette représentation les graphiques sont préférables aux tableaux de chiffres, mais il ne faut pas les établir pour des intervalles de temps trop courts, et la période qui convient le mieux dans le cas spécial pour caractériser l’état moyen du soleil est la durée de la rotation solaire. On possède déjà, dans ane mesure restreinte, des représentations graphiques de cette nature dans les travaux de Carrington et de Spörer, mais ils ne se rapportent qu’au phénomène des taches. On devait done s’attendre, en l’etendant aux autres phénomènes, à obtenir des résultats plus complets et à reconnaitre plus clairement les rapports qui existent entre les divers ordres de phénomènes solaires, ainsi qu'entre eux et les phéno- menes météorologiques et magnétiques terrestres. Dans la séance de la section de météorologie et d’as- tronomie, tenue à l'Observatoire, M. WoLFER a montré et exposé aux membres de la section, les instruments et la méthode d'observation employés à l'Observatoire de Zurich. Tout est organisé de manière à utiliser rapidement et par une manipulation aussi simple que possible tous les ré- sultats d'observation. Ceux ci sont finalement reportés sur des cartes d'assez grande échelle (SO centimètres sur 40) dont chacune donne, pour une période de la rota- tion solaire, une représentation complète de la surface du soleil avec la distribution exacie des taches, des facules et des protubérances. Actuellement ces cartes sont terminées pour les sept années de 1887 à 1893. Une partie de ces 26 SOCIÉTÉ HELVETIQUE cartes, correspondant aux trois années 1887 à 1889, a été reproduite à petite échelle pour l’impression et constitue une publication de l'Observatoire qui verra prochainement le jour. Un premier résultat de ce travail a déjà paru dans la publication jubilaire éditée pour le 150° anniversaire de la fondation de la Société des sciences naturelles de Zu- rich. M. Wolfer y constate une distribution remarquable da groupe des facules, durant cette période de trois an- nées, en deux régions de la surface solaire diamétralement opposées l’une à l’autre. M. WoLFER a ensuite montré aux membres de la sec- tion de météorologie et d'astronomie les nouvelles installa- tions faites au réfracteur de l'Observatoire en vue de la pho- tographie céleste. Leur but est en première ligne d'obtenir des clichés du soleil avec des grossissements plus ou moins considérables. Mais de bonnes photographies d’étoiles au foyer de l'instrument ont été également obtenues. Les négatifs que M. Wolfer fait circuler montrent que, malgré la dimension relativement petite de la lunette photogra- phique, il peut obtenir des résultats satisfaisants. DES SCIENCES NATURELLES. 27 Physique. Président : M. le D' H.-F. WEBER, professeur à Zurich. Secrétaire : M. Léon CELLIER, assistant à l’Institut de physique du Polytechnicum de Zurich. O. Frœlich. Nouvelles applications de l’électrolyse à la métallurgie. — Eilh. Wiedemann. Des décharges électriques et de la luminescence. — H.-F. Weber. De l’hysteresis dans la polarisation périodique des dielectri- ques. — Ed. Eagenbach-Bischoff. Effets de soupape qui accompagnent les décharges électriques de haute tension dans les gaz très raréfiés. — N. Oumoff et Samoiloff. Images électriques dans le champ d’un tube de Hittorf. — Oumoff. Formation et éconlement des gouttes dans un champ magnétique ou électrique. — Kleiner. Nouvelles recherches sur les condensateurs. — Kleiner et Seiler. Marche de la charge des condensateurs. — F. Dussaud. Perception des sons aux sourds. — Pernet. Variation de la chaleur spéci- fique de l’eau avec la température. — Kowalski. Équations thermodynami- ques. — L. Zehnder. Parties intérieures du corps humain vivant vues par les ravons Roentgen. M. le D' O. FroLica, de Berlin, parle à la Section de physique des progrès récemment réalisés dans l'application de l’électrolyse à la métallurgie des métaux, spécialement du cui- vre, de l'or et du zinc. L’orateur insiste sur les difficultés inattendues que peuvent présenter les applications in- dustrielles de l’électrolyse ; comme exemple de précau- tions indispensables, il cite le maintien de l’électrolyte en agitation permanente, et cela par un procédé nouveau appliqué par la maison Siemens et Halske à Berlin. Il expose de plus le traitemert des pyrites par le chlore naissant, procédé nouveau applicable à tous les métaux ; ilillustre sa conférence par une expérience très intéres- sante, l’application du traitement des pyrites à l’extrac- tion de l'or. 28 SOCIETÉ HELVETIQUE M. Eilhard WIEDEMANN, professeur à l’Université d’Erlangen, parle des décharges électriques et de la lumi- nescence. Anciennement, on était enclin à admettre que l'intensité du rayonnement dépend avant tout de la tem- pérature, et que c’est surtout par l'intensité de cette der- nière que cette énergie est augmentée ou la longueur d'onde modifiée au point de produire un effet lumineux. En dernier lieu, on a de plus en plus reconnu que le rayonnement normal est l’exception, tandis que le cas contraire, dans lequel l'intensité a une valeur plus grande que celle qui correspondrait à la température, est beaucoup plus fréquent. C’est ainsi que j ai pu démontrer, il ya environ vingt ans, que des gaz raréfiés rendus in- candescents par le passage de la décharge électrique, pos- sedent une température qui ne diffère que très peu de celle de l’espace ambiant. J'ai introduit plus tard pour cette forme de rayonnement le terme de /uminescence. Un tel rayonnement par luminescence peut résulter des causes les plus diverses, et pas comme pour le rayon- nement par haute température, des chocs des molécules et de leur irradiation réciproque. Nous devons done, comme pour les corps sonores, obtenir des radiations toutes différentes en longueur d'onde et en intensité, sui- vant le mode de l'excitation. Une forme donnée de l'excitation ébranle tout différem- ment les parties des grandes molécules et des atomes, qui ont probablement une constitution assez compliquée, que ne le ferait une autre. Quelques exemples le feront facilement comprendre. La vapeur de mercure mono-atomique donne pour une faible excitation un spectre continu dans le vert. Tan- dis que, pour une forte excitation, elle donne le spectre DES SCIENCES NATURELLES. 29 discontinu à raies brillantes bien connu et un spectre à bandes. Pour l’argon, dès que la somme d’énergie agissant sur une molécule dépasse une certaine valeur, il se produit une transformation complète de son spectre. Le zine et le cadmium, qui sont aussi mono-atomiques, nous ont donné, à M. Schmidt et à moi, avec relative- ment beaucoup de vapeur et une faible excitation, un spectre à bandes. Le cas le plus intéressant est fourni par le sodium et le potassium. Outre le spectre à raies bien connu, nous avons obtenu, M. Schmidt et moi, avec le sodium : 1° dans des tubes de décharge, une bande continue dans le vert et dans le rouge : 2° un spectre de fluorescence qui se compose de quatre parties: a) bandes cannelées dans le bleu et le vert,b)bandes non cannelées dans le vert, c) la raie D, d) une bande con - tinue dans le rouge. Ce spectre de fluorescence présente à beaucoup d’égards un parallélisme incontestable avec le spectre d’absorption des vapeurs de sodium. Dans le bleu et le vert on voit, dans ce dernier, appa- raitre en même temps des bandes cannelées et non can- nelées, de même dans le rouge. Les premières sont dans le rouge exceptionnellement fines. Les intervalles des lignes d'absorption correspondent à ‘/, ou '/,, de l’in- tervalle entre les deux raies D. Si on les considère comme étant les harmoniques successives d’un même ton fonda- mental, on trouve qu’il en est le n = 10'‘ième harmo- nique et comme longueur d'onde du ton fondamental = 0,6 cm. Il ne sera possible de mettre un peu d’ordre dans le chaos des spectres à beaucoup de raies que lorsqu’on 30 SOCIÉTÉ HELVETIQUE suivra de près le phénomène dans les différents modes d’exeilalion. Nous connaissons le mode d’excitation dans le cas des rayons lumineux. Pour les radiations produites par des décharges, il est probable que l’on arrivera à le de- brouiller. Il est permis d'espérer que ce sont précisément les phé- nomènes de fluorescence et de phosphorescence, relégués jusqu'ici à l'arrière-plan comme secondaires et résiduels, qui nous donneront les indications les plus précieuses sur les lois de la radiation et sur les causes qui la déter- minent. M. le prof. D' H.-F. Weser, de Zurich, traite de la question de l’liysteresis dans la polarisation périodique des diélectriques. L’orateur donne les résultats d’une série de longs tra- vaux. Il commence par développer un procédé destiné à mesurer exactement le retard dû à l’hysteresis, quantité ne comportant que de 6 à 16 cent millièmes de seconde. Pais il expose une méthode fort ingénieuse permettant de mesurer l'énergie absorbée dans le diélectrique par suite de ce retard ; cette énergie si faible que l’échauffe- ment correspondant comporte seulement quelques cent millièmes de degré, ne peut être constatée par le bolomè- tre le plus sensible ; le problème a été brillamment résolu par M. le prof. H.-F. Weber, les observations ayant été réduites à une lecture unique faite au moyen de l’élec- tromètre à quadrant de Thomson. M. le prof. HaGeNBacH-Biscnorr, de Bâle, a étudié, en collaboration avec M. le D' H. VeiLcon, les effets de soupape qui accompagnent les décharges électriques de haute tension dans les gaz trés raréfiés. DES SCIENCES NATURELLES. 31 Dans le cours d'expériences photographiques avec les rayons Röntgen, M. Hagenbach remarqua que la résis- tance opposée par le tube de Crookes au courant électri- que de haute tension, variait beaucoup suivant le sens de ce courant. Il se rappella alors les expériences faites il y a quelques années et dans lesquelles il avait vu des tubes à air raréfié produire des effets de soupape très singuliers. Cela l’engagea à examiner de plus près, avec M. Veillon, la manière dont se comportent les tubes à la limite de pres- sion à laquelle se produisent les rayons cathodiques et les rayons Röntgen. Pour ces recherches, il se servit d'un tube de Geissler, dans lequel l’une des électrodes était for- mée d’une mince rondelle de platine de 3 cm. de diamètre environ, disposée normalement à la direction du courant et l’autre, d’une pointe de platine distante de 2 à 3 cm. de la rondelle. Ce tube était en relation avec une pompe à mercure de Kahlbaum et un voluménomètre donnait la pression en millimètres de mercure. Le courant d’induc- tion d'une grande bobine de Ruhmkorff, donnant dans l’air des étincelles de 15 cm., passait tantôt de la pointe à la rondelle, tantôt de celle-ci à la pointe ; son intensité en milliampères se lisait à un galvanomètre intercalé dans le circuit. Tant que la raréfaction dans le tube n’atteignait pas 0,13 mm., le courant passait sensiblement mieux de la pointe à la plaque que dans le cas contraire. Ainsi toutes circonstances égales d’ailleurs pour une pression de 0,2 mm. le courant de pointe à plaque était environ quatre fois plus fort que le courant en sens inverse. Lorsque la pres- sion était devenue égale à 0,13 mm., le changement de sens du courant n’amenait plus aucune différence dans son intensité. Mais pour une pression inférieure on voyait 32 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE se produire un effet de soupape inverse du premier et le courant passait plus facilement de la plaque à la pointe qu’en sens inverse. La différence augmente constamment a mesure que la pression diminue, de telle sorte que lors- que cette dernière était devenue égale à 0,001 mm., le courant ne passait plus que de la plaque à la pointe, ren- contrant une résistance insurmontable pour le passage de la pointe à la plaque. Le tableau qui suit montre cette action : Pression en millimètres. Intensité du courant en milliampères. Plaque à pointe, Pointe à plaque. 0,20 0,40 1,94 0,15 0,39 0,72 0,14 0,34 0,47 0,13 0,36 0,31 0,06 0,33 0,11 0,02 0,23 0,019 0,0029 0,062 0,0062 0,00025 0,0031 0 En prenant des photographies avec des rayons Rôntgen il fut facile de constater que cette inversion de l’effet de soupape coincidait exactement avec l’apparition des rayons Röntgen produits par les rayons cathodiques. On a toutes raisons d’admettre que lorsque la raréfaction a atteint une certaine limite, la propagation d'électricité par conduction est doublée d’une propagation par rayonnement. Tandis que dans le premier mode de propagation, l'électricité positive passe plus facilement de la pointe à la plaque, dans le second, elle passe plus facilement de la plaque à la pointe. Ou, ce qui revient au même, le rayonnement de l'électricité négative émise par la cathode est grande- ment facilité lorsque celle-ci affecte la forme d’une pointe. DES SCIENCES NATURELLES. 33 M. Hagenbach a appliqué aussi à ces recherches la méthode du prince Galitzin pour déterminer la position du point central d'où émergent les rayons Röntgen actifs. Il reconnut ainsi que lorsque le courant passe de la pla- que à la pointe, les rayons cathodiques s’écoulent en un Jet continu de la pointe au centre de la plaque, ce point formant le centre de radiation des rayons Röntgen qui se répandent en tous sens. M. N. Ouworr, professeur à l’Université de Moscou, communique un travail qu'il a exécuté en collaboration avec M. A. SamoïLorr sur les images électriques dans le champ d’un tube de Hittorf. On connaît les procédés employés pour recevoir des images ou des ombres des objets sur une plaque sensible ou un écran fluorescent au moyen d’un tube de Hittorf qui émet les rayons Röntgen. Or ces ombres possèdent encore des propriétés électriques ou, autrement dit, les parties des corps interposées dans ces ombres acquièrent un état électrique. C’est en dévoilant cet état, que les auteurs reçoivent des. images qui donnent des points de repère pour porter un jugement sur les propriétés du champ électrique créé par le tube de Hittorff. Les auteurs remplacent dans l'expérience classique de M. Röntgen la plaque photographique par une plaque d’ebonite. On pose des objets au-dessus ou au-dessous de cette plaque ; on met en action le tube de Hittorf pendant deux ou trois minutes, après quoi on retire la plaque; on jette vive- ment par terre les objets qui étaient posés au-dessus et on procède au développement des images invisibles qui se sont formées sur la plaque. Dans ce but, on projette sur 3 34 SOCIÉTÉ HELVETIQUE les deux côtés de l’ébonite un mélange de soufre et de minium (méthode de Lichtenberg). On sait que le premier adhèrera aux parties électrisées positivement, tandis que le second à celles qui sont néga- tives. C'est ainsi que la couleur des taches reçues indi- quera l’état électrique des images. Le tube de Hittorf qu’employaient les auteurs avait la forme d’une poire, avec une cathode au sommet, l’anode étant placée de côté; en regard de la cathode, sur la base du tube, on avait une tache fluorescente, produite par des rayons ca- thodiques. 1. Aucun objet n’étant interposé entre le tube et la plaque d’ébonite, on obtient sur les deux faces de la pla- que une tache rouge intense, correspondante à la tache fluorescente du tube, Le même effet est obtenu, en substi- tuant à une plaque plusieurs, placées l’une au-dessus de l’autre et se trouvant en bon contact. — 2. Des découpures en métal, papier, plaques de verre, se trouvant en bon contact avec l'écran d’ébonite, donnent des images rouges si elles sont placées sur la face de l’ébonite tournée vers le tube, et des images jaunes si elles touchent la face oppo- sée. Les images sont bordées d’une bande noire, neutre; le reste de l’ébonite possède une teinte rougeätre, qui est changée en jaune intense quand on applique une plaque en verre à la face de l'écran opposée au tube. — 3. Si les objets ci-dessus mentionnés ne sont pas en contact avec l’ebonite mais sont placés à une distance de un ou quel- ques centimètres et ont la forme de rectangles, pourvus de trous rectangulaires, on trouve des phénomènes sui- vants : les images des parties corporelles sont noires. Si l’objet est posé entre le tube et l'écran, l’image du trou est jaune et agrandie; les bords rectilignes du trou sont re- DES SCIENCES NATURELLES. 35 présentés par des courbes qui tournent leur convexite vers l’exterieur ; les bords rectilignes extérieurs de l’objet donnent dans l’image des courbes qui sont convexes vers l'intérieur. On trouve le contraire si c’est l’ébonite qui est placée entre le tube et l’objet : l’image du trou est rouge et plus petite que le trou; les bords rectilignes du trou se représentent par des courbes qui tournent leur convexité vers l’intérieur, les bords rectilignes extérieurs sont changés en courbes qui tournent leur convexité à l'extérieur. — 4. Les images des cylindres droits, placés entre l’ébonite et le tube sont pourvues de taches centrales Jaunes, qui deviennent plus petites quand on augmente la hauteur du cylindre. En mettant sous l’ébonite une plaque de verre, les taches jaunes deviennent plus petites. Des cylindres placés du côté de l’ébonite opposé au tube donnent dans leur image une tache centrale rouge, dont la grandeur ne dépend pas de la hauteur du cylindre. Ces phénomènes semblent indiquer l’existence d’un écoule- ment de l'électricité négative de certaines parties du tube, et de l'écoulement de l'électricité positive des objets qui se trouvent dans le champ vers les mêmes parties. On obtient des phénomènes analogues en prenant au lieu du tube de Hittorf une pointe métallique réunie au conduc- teur d’une machine électrique. Ces expériences et encore d’autres sont exposées en detail dans les Travaux de l’Ins- titut physiologique de l'Université de Moscou, 1. V, 1896. M. le prof. Oumorr fait une seconde communication sur la formation et l'écoulement des gouttes dans un champ magnétique ou électrique. : L'auteur détermine le temps employé par un nombre de gouttes (200) de différents liquides (l’eau et une disso- 36 SOCIETE HELVETIQUE lution de chlorure de fer) pour s’ecouler sous pression constante dans différents points d’un champ magnétique. Les mêmes expériences sont faites avec des liquides mau- vais ou bons conducteurs dans un champ électrique. La goutte présente un instrument dont les dimensions peuvent être réduites à volonté et qui, par le temps de l'écoulement, par son volume et par sa forme peut servir à l'exploration du champ. On trouve des accélérations et des retards de l’ecoulement dans différents points du champ, des ma- xima et des minima. Ces expériences ont conduit l’au- teur à la généralisation des formules de la théorie des phénomènes capillaires, en ayant égard non seulement à la pesanteur, mais aussi aux forces magnétiques ou élec- triques. En posantx = De “ = cs où petu, dé- signent, selon le cas, la perméabilité magnétique ou la constante diélectrique du liquide et de l’air, p la den- sité du liquide, g la constante de gravité, on doit ajouter à l'expression bien connue de la fonction de force qui sert de base au développement de la théorie de capilla- rité, l’expression : pg | | | %o Hot + pg NES Le premier terme se rapporte à l'air, le second au li- quide; H, et H désignent l'intensité du champ dans l’air et dans le liquide, dr l'élément de volume. En nom- mant w le potentiel dans un point du champ, a’ la cons- tante capillaire, on trouve par des méthodes connues en ayant égard aux conditions à la surface, données par les théorie des champs magnétiques ou électriques, l'équation de la surface de la goutte : DES SCIENCES NATURELLES. 37 leer) dn est l’élément de la normale menée à l'intérieur de la goutte, H ct p se rapportent de même à cet intérieur, À est une constante. Dans un champ magnétique la valeur x — x, est très petite, à cause de quoi le membre avec (x — x,) peut être rejeté. Si le champ magnétique est symétrique relativement à deux plans rectangulaires zx et zy, comme par exemple le champ créé par deux pôles con- traires placés sur l’axe des x, l’axe des z élant vertical et compté de bas en haut, l’axe de la goutte coïncidant avec l'axe des z, on trouve, pour la différence des courbures dans les deux méridiens principaux de la goutte, la valeur très petite : 1 1 1 il v—-% I ee Z étant la composante de la force du champ. En admet- tant à cause de cela que la surface de la goutte est une surface de révolution, on trouve que dans un champ magnétique la constante capillaire a’ prend une valeur nouvelle : a” In.) die dz En désignant par È et €, les valeurs positives des rayons de courbure de la gorge de la goutte, on trouve pour son volume : ge Ta È ( 1 1 ve —— EE | aa Se dz En nommant T,, T les temps d’écoulement d’un nombre 38 SOCIÉTÉ HELVETIQUE de gouttes dans l’absence et en présence du champ ma- gnétique, p la pression sous laquelle l’écoulement s’ef- fectue, on a : CIRO T; Selen (em) He) Dans un champ électrique l’équation de la surface libre d'un liquide conducteur sera : Si le champ est symétrique dans le sens mentionné plus haut, l’équation du méridien dans le plan zy aura la forme normale : En désignant par < la distance verticale d’un point de la surface au sommet de la goutte, par y et y, les rayons de courbure au sommet, la densité électrique e dans un point de la surface de la goutte sera trouvée de la formule : 59 \, (AE | ii L-- a? | — — ——- IT ) ° R = R, 7 Yı L’exposition détaillée de la théorie est insérée dans les Travava de la section de physique de la Société des amis des sciences naturelles, d'anthropologie et d’ethnographie, t. VII, 1896. M. A. KLEINER, professeur à l’Université de Zurich, expose les résultats de ses dernières recherches sur les condensateurs. Les propriétés essentielles des condensateurs sont de se charger et de se décharger instantanément sans con- DES SCIENCES NATURELLES. 39 server aucun résidu. C’est le cas de ceux qui présentent comme diélectrique un gaz. Cependant les condensateurs à gaz ont l'inconvénient de ne pas supporter de charge d'un potentiel élevé et de ne posséder que de faibles capa- cités, si on ne leur donne pas des dimensions exception- nellement grandes. Il est donc désirable de se procurer des condensateurs constitués avec un isolant solide qui ait les mêmes propriétés diélectriques que les gaz. La paraffine en est un comme on pouvait l’augurer du fait qu’on n’a pu jusqu'ici constater aucune hysteresis diélec- trique avec cette substance, et comme d’ailleurs M. Arons l’a établi avec un condensateur à deux plateaux. Pour construire un condensateur de grande capacité dont les conducteurs soient séparés par une couche de paraffine bien continue et homogène, sans bulle d’air ni fentes on a employé le procédé suivant: Sur un disque de base en paraffine (point de fusion 76°), présentant des rainures circulaires on monte un système de 14 cy- lindres, co-axiaux en feuilles de cuivre très minces sépa- rés l’un de l’autre par un intervalle de 2""; le diamètre du plus petit de ces cylindres est de 28m". Celui du plus grand 78%; leur hauteur commune comporte 18°"; les numéros pairs sont reliés entre eux par un fil conduc- teur, les numéros impairs de même par un autre fil. Ce système est ensuite plongé dans de la paraffine liquide (point de fusion 42°), préalablement filtrée et exposée avant le retour à l’état solide au vide de la pompe pneumatique, pour éliminer toute trace d’air dans la masse. Il convient que la solidification s’accomplisse lentement et de bas en haut, pour éviter des déformations résultant de la forte contraction qui accompagne la soli- dification de la paraffine. 40 SOCIÉTÉ HELVETIQUE Des condensateurs ainsi construits possèdent une ca- pacité de 0,003 MF. Ils n’ont donné jusqu'ici aucune trace de résidu. S’il en existait un il ne serait reconnais- sable que par des moyens d'investigation extraordinaire- ment délicats. M. le prof. KLEINER communique ensuite les recherches que M. SEILER, son assistant à l'institut de physique de l'Université de Zurich, a entreprises sur la marche de la charge des condensateurs. Cette charge est oscillante comme l'a déjà démontré Robs'. Au moyen d’une disposition con- venable de la pendule de Helmholtz. M. Seiler a réussi à en- registrer ces oscillations avec une telle précision qu'il a pu surenviron 25 oscillations déterminer avec une grande exactitude la durée d’oscillation, l’amplitude, la forme de la vibration et l’amortissement. Le résultat pratique de ce genre de mesures consiste en ce qu'il permet de déterminer directement par l’expé- rience le selfpotentiel du système à charger, et cela pour des conducteurs dont les dimensions et la forme ne per- mettraient pas cette détermination par le calcul. Pour contrôler l'efficacité de ce procédé de mesure des selfpotentiels on prépara un certain nombre de bobines, dont l’enroulement étaitsuffisamment régulier pour qu’on püt, connaissant avec exactitude le nombre des spires et leurs dimensions calculer d’après la méthode de Maxwell, leurs coefficients de selfinduction. Cela fait, ces valeurs étaient comparées avec celles qu’avaient données la me- sure des durées d’oscillation. Pour mesurer ces durées les bobines étaient introduites 1 Philosoph. magaz., 1892. DES SCIENCES NATURELLES. 41 dans un circuit contenant en outre un élément de Daniel, un condensateur de Carpentier, d’une capacité de 4 MF. et de deux contacts de la pendule de Helmholtz. Après que le condensateur avait été chargé pendant un temps donné, la charge ainsi obtenue était mesurée à l’aide d'un galvanomètre sensible et l’on pouvait alors établir la courbe qui donne la charge en fonction du temps. De la période de cette courbe on déduit le coefti- cient de selfinduction à l’aide de la formule T = 2x y CS dans laquelle T est la durée d’oscillation, C la capacité et S le coefficient d’induction. Le tableau suivant donne les résultats de ces mesures : | Dee | Fe COEFFICIENT DE SELEINDUCTION spires. | d'oscillation. | Calculé | nah en | Différence 986 | 0.004494 | 502730.10* | Nom | — 24 0.0001124 | 315,07.10° 314,7.10° | 1,2 %o 42 0.0002198 1202,6.10% 1202,8.10° | 0,2 %o 120 | 0.0005533 | 7657,7.10° | 7621,5.10° | 4,7 000 240 | 0.001094 | 29940.10° | 29811.10° | 4,3 %o 360 0.001634 | 66228.10° | 66475.10° | 3,7 ofoo 480 | 0.002158 | 116142.10° | 115930.10° | 1,8%, 1 M. Frantz Dussaup, de Genève, expose un procédé qu'il a imaginé pour donner la perception des sons aux sourds. L'expérience consiste à placer un très petit microphone sur la membrane d’un phonographe et à faire passer le courant d'une pile électrique dans le susdit microphone, puis dans un coruet de téléphone. On entend alors dans ce cornet de téléphone ce que répète le phonographe. En donnant au courant électrique une valeur toujours crois- sante, au moyen d'un rhéostat dont on fai. diminuer la 42 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE résistance, on arrive à des intensités de son si fortes dans le cornet qu’une oreille normale ne peut plus les suppor- ter sans une sansation très douloureuse. A ce moment, on donne le cornet à une personne atteinte de surdité et en continuant à augmenter le courant, on parvient à une intensité de son telle que la personne atteinte de surdité entend, au moyen du cornet du téléphone, ce que dit le phonographe, si elle a conservé des vestiges de capacité auditive. Dans plusieurs séries d'observations faites sur des sourds de toute espèce, on a pu arriver à leur faire suivre des mélodies et battre la mesure. Cependant M. Dussaud ajoute que les observations sont encore beaucoup trop peu nombreuses et faites trop sommairement pour con- stituer autre chose qu’une simple indication d’un travail à entreprendre. Il estime qu'il serait téméraire de vouloir tirer aucune conclusion de ces expériences et il ne fait que les signaler à l'attention des personnes plus auto- risées qui pourront faire le diagnostic de la maladie dans chaque cas. M. Dussaud termine en disant que l’avenir seul dira si avec beaucoup de perfectionnements on arri- vera à donner un côté pratique à ces expériences, c’est- à-dire à se servir de ce dispositif d’une manière courante dans les deux cas suivants : 1° pour mesurer le degré de surdité et ses variations avec le temps et les traitements médicaux appliqués, suivant le courant qu'il faut ab- sorber par le rhéostat pour que le malade cesse d’en- tendre; 2° pour aider les jeunes sourds-muets à s’habituer aux sensations de l’ouie lorsqu'il leur en reste quelques vestiges et à entendre ainsi au moyen de ce dispositif. M. Perxer, professeur à l’École polytechnique fédé- DES SCIENCES NATURELLES. 43 rale, fait remarquer que les nombres trouvés par son aide le D" LüpiN pour la variation de la chaleur spécifique de l'eau avec la température subiront encore une petite correction. Car depuis des corrections un peu différentes de celles adoptées au Bureau international des poids et mesures, ont été trouvées dans l'Institut physico-techni- que d'Allemagne pour la réduction exacte des indications des thermomètres à mercure en verre de Iéna 16" à celles du thermomètre à hydrogène. En tenant compte de cette petite correction il se trouve que par hasard la chaleur spécifique moyenne de l’ean entre 0 et 100° con- cordera assez bien avec celle entre 0 et 1°, de sorte que les deux définitions se trouveront d'accord. M. PERNET annonce encore que quatre élèves de l’il- lustre F. Neumann à Königsberg, présents à la réunion (MM. Amsler, Wild, O. Fröli:h et lui) viennent d'envoyer un télégramme à Mie Neumann ‘ et feront déposer une couronne sur la tombe du célèbre physicien, aussi mo- deste et aimable que distingué. Cet acte de reconnaissance leur a été dicté par le souvenir du bon accueil que tant de Suisses ont trouvé à Kônigsberg, non seulement dans les cours et dans le laboratoire privé, mais encore dans la famille charmante de cet homme de bien. M. le prof. de Kowauskı, de Fribourg en Suisse, pré- sente une très courte communication sur la relahon entre les équations thermodynamiques de différents corps. ! Mie Neumann en a été profondément touchée et a envoyé ses remerciements sincères. Le dépôt de la couronne a donné lieu à une petite cérémonie, les amis intimes s’étant réunis à cette occasion autour de la tombe du maître. 44 SOCIÉTÉ HELVETIQUE Ce travail paraîtra in extenso dans un des prochains numéros des Archives. M. le prof. D' L. ZeANDER, de Fribourg i/B, présente comme démonstration extrêmement intéressante au la- boratoire d’optique de l’Institut de physique de l'Ecole Polytechnique, différentes parties du corps humain vivant éclairées au moyen des rayons Rœntgen. RS DI DES SCIENCES NATURELLES. Science de l’ingénieur. Président : M. le D: J. Amsuer-Larron, de Schaffhouse. Secrétaire : M. S. PrsrALozzI, ingénieur à Zurich. C. Zschokke. Nouveau procédé pour la prévision des variations du débit des cours d’eau. — Amsler-Laffon. Étude de quelques questions d’hydraulique. — E. Locher. Dernier projet pour le percement du Simplon. — Rud. Escher. Effet des outils à couper. — Em. Huber. Valeur des matériaux employés dans la construction des dynamos. — L. Potterat. Les stations centrales de force et de lumière au point de vue économique. — A. Schindler. Correction des torrents et des rivières au moyen de pilotis. Dans la première assemblée générale, M. le prof. C. ZscHokKe, ingénieur à Aarau, a exposé les procédés les plus récents pour la prévision des variations du débit des cours d’eau. M. le D'Awscer-LAFFoN présente une éfude de quel- ques questions d'hydraulique. Plusieurs Etats ont exécuté dernièrement d'importants travaux hydrauliques : et hydrographiques, et plusieurs vont être entrepris, soit pour étudier les cours d’eau, soit pour établir les conditions d'écoulement des fleuves et de leurs affluents, en se basant sur les observations quotidiennes faites en diverses stations, ainsi que sur les mesures de débits à divers niveaux. Ces observations ont un but scientifique ; elles servent par exemple à détermi- ner le débit total des fleuves, et à établir une relation en- tre ce débit et la chute d’eau observée: elles permettent aussi de constater les changements de ce rapport, prove- nant soit de causes naturelles, soit de l’activité humaiue (telle que destruction des forêts) ; ces observations per- 46 SOCIÉTÉ HELVETIQUE mettent enfin d’éviter certains dommages, par le pronos- tic des hautes eaux. Les renseignements donnés à ia première assemblée générale par M. le prof. Zschokke sur les résultats ob- tenus en France el en Bohême se trouvent confirmés et complétés par les observaiions faites avec le plus grand soin en Prusse, et priucipalement dans le bassin moyen de l’Elbe ; ces observations méthodiques permettent en effet, depuis 2 ans environ, de prévoir et même de faire connaître officiellement les niveaux et durées des hautes eaux (pour Magdebourg, 5 jours à l'avance.) — La pu- blication fort intéressante « Hydrolagische Jahresberichte von der Elbe», de 1892 à 1894, traite de cette question, mais les résultats de travaux semblables exécutés der- nierement dans l'Amérique du Nord, n’y sont point en- core relatés. — La Suisse a donné à l'étude de cette question une direction quelque peu différente, en s’eflor- çant d'établir une statistique complète de toutes les for- ces hydrauliques disponibles. Ces dernières, par décret du 4 avril 1895, sont placées sous la surveillance de la Confédération (ingénicur Epper) ; un premier ouvrage (sur le cours du Rhin) vient du reste de paraître sur ce sujet ; cet ouvrage renferme des renseignements précieux même au point de vue scientifique, sur les cours d’eau considérés dans leurs débits, niveaux, surfaces, ainsi que sur les stations d'observation ei les profils correspon- dants ; le volume suivant traitera d'importantes questions techniques telles que chutes d’eau et basses eaux. Les méthodes actuelles ne seront bientôt plus suffisan- tes, du moins pour la solution de questions scientifiques et plus spécialement pour la détermination des débits ; les observations en effet n’ont de valeur que dans le cas DES SCIENCES NATURELLES. 41 d'un débit constant, car dans le cas d’une crue rapide ou d’un abaissement, la quantité d'eau qui s’écoule par un même profil n’est pas constante, parce qu’elle dépend de la pente superficielle, qui pour la même indication du limnimetre peut être différente. On peut toutefois éta- blir fort simplement un limnimètre permettant d’enre- gistrer simultanément et avec exactitude le niveau et la pente de la surface ; de semblables limnimètres de- vraient exister au moins dans les stations principales. La tâche de l’État n’est pas seulement de déterminer l’importance des forces hydrauliques non encore utilisées ; il est dans l'intérêt de tous que l’Éiats’occupe du maintien et de la protection de ces forces. Dans les travaux de ré- gularisation des cours d’eau ou des lacs, on ne considère en général que les intérêts immédiats (marécages, inon- dations, etc.), mais il en résulle souvent, pour les parties en aval, une élévation des hautes eaux où un abaisse- ment des basses eaux, ou même quelquefois l’impossibi - lité d'exécution de certaines installations de grande uti- lite. Il semblerait done naturel que l'État s’oceupät des travaux de correction, ayant pour but de maintenir les niveaux extrêmes dans de certaines limites; les travaux de correction entrepris dans le Haut-Rhin, dans l’Aar, dans le Rhône, et qui ont considérablement modifié l'écoulement des eaux nous montrent que ces corrections se font au profit des parties supérieures, mais au détri- ment des parties aval; les lacs de Genève et de Thoune sont du reste des exemples concluants de l’utilité des ilacs au point de vue de la régularisation. Le lac de Constance pourrait également servir pour cela ; cependant un chan- gement à la sortie du lac tel que le proposait M. Honsell, changerait bien le niveau moyen du lac, mais le débit 43 SOCIETE HELVETIQUE maximum en serait augmenté tandis que le débit mini- mum s’en trouverait encore diminué. Le moyen le plus efficace de remédier à cet état de choses serait évidem- ment de draguer le cours du Rhin en aval de Stein et de régulariser le débit au moyen d’écluses. Certaines conditions demanderaient à être établies pour des bassins tout entiers, et cela dans un but techni- que et scientifique: mais elles ne seraient réalisables que par la création d'un comité international qui fixerait les bases générales ; il serait même désirable que cela se fit au plus vite, avant que toutes les conséquences fâcheuses du régime actuel soient devenues inévitables. Cette ques- tion est examinée avec soin en Allemagne, en vue de la création d'un Bureau hydrologique. Resteraient à examiner les nouvelles méthodes ainsi que tous les nouveaux instruments servant entre autres à déterminer les longueurs et profils transversaux, à me- surer les vitesses et les pentes, et qui permettent de faire rapidement et très exactement les diverses opérations ré- pétées. En examinant de plus près la question de l’ajus- tement des ailes de roues hydrométriques, on remarque la une source d’erreur qui a échappé même aux chefs des stations d’essais et qui ont occasionné dans les calculs des constantes, des erreurs de 30 °/, et cela malgré l’emploi d'instruments de mesure très coûteux, et les plus grands soins dans les opérations. (C’est ainsi que par suite d’un ajustement défectueux des ailes, les résultats peuvent être fort inexacts, surtout si les vitesses sont grandes.) M. Ed. Locker parle du dernier projet pour le perce- ment du Simplon et donne des renseignements sur l’histo- rique de cette entreprise, sur les longueurs et les hauteurs DES SCIENCES NATURELLES. 49 des différentes galeries successivement projetées, sur les formations géologiques et les températures qu'on doit s'attendre à y rencontrer, sur le dernier système adopté pour la construction au moyen du percement simultané de deux tunnels à une seule voie, sur le travail de perfo- ration de la roche, sur les dispositions destinées à ven- tiler et à rafraîchir les galeries ‘, etc. M. Rud. EscHER, professeur au Polytechnicum de Zurich, parle de l’effet des outils à couper. La forme la plus simple de la coupe des substances molles est celle obtenue au moyen d’un fil fortement tendu. La partie qui se trouve sous le fil subit une ten- sion, suivie d'une rupture par déchirement. Pour les corps résistants, l’outil doit avoir la forme d’un coin; dans ce cas les faces du coin exercent une pression sur la matière et la séparent; la résistance est d’autant plus forte que l’angle du coin est plus obtus; elle diminue par contre si l’outil est introduit en le tirant. Si la matière est de plus forte consistance dansle sens de la coupe, et plus faible dans le sens transversal, il peut y avoir rupture sans concours direct du tranchant, par le fait que la matière rejetée de côté transmettra aux parties placées devant le coin, des tensions transversales qui amènent une déchirure de la matière avant même que le tranchant ait pu produire son effet (fendre). Pour un travail de surface, la partie à détacher est rela- tivement faible (copeau) ; moins le copeau aura de résis- tance de flexion, et plus il sera facile d’avoir une action ! Pour les détails, voir le rapport de M. Locher (Schweiz. Bau- zeitung, 1894, t. XXIV, n° 18-21.) 50 SOCIÉTÉ HELVETIQUE tranchante nette. (Destruction des fibres du copeau par écartement rapide : fer double du rabot pour le bois, angle plus grand pour les métaux mous, cuivre, etc.) Pour les outils agissant par cisaillement, il se produit deux déchirures qui, en commençant par les deux tran- chants des lames de la cisaille, passent l’un à côté de l’autre sans se rencontrer ; la coupe ne pourra done jamais être franche. En principe tous les outils coupants agissent par dé- chirement. M. Émile Huser, de Zurich, directeur da département électrotechnique des ateliers de construction à OErlikon, traite de la valeur des matériaux employés dans la construc- tion des dynamos. Les machines électriques présentent à première vue l'apparence d’une grande simplicité qui ne fait pas soup- conner les difficultés que rencontre leur construction. Elle diffère en effet de celle des autres machines par le fait que leurs matières premières ne sont pas seulement utilisées pour leurs qualités mécaniques, mais aussi pour leurs qualités magnétiques, galvaniques ou électriques. Les forces électriques ne sont pas même liées à la matière et pénètrent également tout l’espace. I! s’ensuit des règles spéciales de construction et une grande diversité de matériaux employés. De cette variété résulte un grand nombre de phénomènes nuisibles au bon fonctionnement des dynamos qui en réduisent la sûreté de service et le rendement. C’est surtout dans ce domaine que des progrès sont encore à réaliser, car ces phénomènes ont pour conséquence ordinaire une augmentation de la force mé- canique absorbée par les dynamos. DES SCIENCES NATURELLES. 51 I. Parmi les difficultés à résoudre, citons: L’arrange- ment des forces attractives magnétiques et des forces centrifuges sur des parties d’une armature tournant dans un champ magnétique. Ces forces magnétiques et centri- fuges peuvent au besoin être compensées l’une par l’autre, mais aussi leur effet nuisible peut être accumulé. Les principales causes d'augmentation ou de diminution du moment d’inflexion des axes et de la pression sur les paliers, sont le déplacement excentrique des parties mo- biles, un champ irrégulier et les fuites magnétiques par l’axe et par l’air. Ces phénomènes n’entrainent en général que des pertes d'énergie négligeables. Il. Une des principales causes troublantes réside dans l’emploi de mauvais isolants. A cet égard, le mica offre le plus de garanties, bien que sa forme lamellaire n’en permelte pas une application générale. III. Les phénomènes nuisibles qui engendrent des pertes d'énergie résultent de la résistance galvanique des conducteurs parcourus par le courant et se manifestent par une production équivalente de chaleur. Les principaux phénomènes nuisibles liés à ses pertes d'énergie se manifestent dans le fer aimanté. Pour y remédier, on divise et on lamelle le fer. A côté des dimensions des fers feuilletés ou des tôles employés, leur qualité joue un si grand rôle, que l’on peut constater des différences du simple au double dans leurs qualités magnétiques. Dans les parties métalliques des machines dynamos exposés à une aimantation périodique, il se produit des courants de Foucault dont les effets pernicieux peuvent toutefois être considérablement réduits. IV. Il résulte de ces quelques remarques que la 52 SOCIÉTÉ HELVETIQUE plupart des matières employées dans les machines: élec- triques ne peuvent l’être suivant les règles du calcul des résistances. mais qu'il faut, dans chaque cas, se laisser guider par des considérations spéciales. V. La conductibilité du cuivre n’est jamais utilisée jusqu'aux dernières limites, tandis que les propriétés magnétiques du fer sont entièrement épuisées; on citecepen- dant des échantillons d’acier coulé Martin, dont la per- méabilité magnétique dépasse, dans ses plus hauts degrés de saturation, de 16.000 unités celle du meilleur fer de Suède. Les phénomènes nuisibles mentionnés au $ III, ont tous comme conséquence un développement de chaleur. Les hautes températures que l’on pourrait atteindre, détruiraient les isolants et limitent d’elles-mêmes l’utili- sation des propriétés électriques. Il résulte de ce qui précède, que la limite d’aimanta- tion du fer, la faible résistance des isolants vis-à-vis des hautes températures, ainsi que les pertes d’énergie, spécialement dans le fer non aimanté, lient étroitement les constructeurs de dynamos, et que de nouveaux pro- grès dans le prix de revient ou dans le rendement des dynamos ne peuvent étre envisagés que dans une amélio- ration qualitative des matériaux de construction. Pour terminer, citons qu'une augmentation de la per- méabilité du fer fondu ou forgé ne peut, en général, pas être espérée, vu que l’on n’a depuis longtemps pas fait de progrès dans ce domaine, malgré les efforts les plus sé- rieux. Au contraire, se sont les tôles, le siège principal des pertes dans les machines dynamos, qui sont susceptibles de grands perfectionnemenis. Il s'agirait donc en premier lieu de fabriquer industriellement et à prix réduit des tôles DES SCIENCES NATURELLES. 53 d’une épaisseur de 0,2 à 0,3 "= et de la plus grande pureté et douceur, comme celles qu’on fabrique exception- nellement dans des buts spéciaux, et à des prix très élevés. Il appartient donc à la métallurgie et à la techno- logie en général, de former une nouvelle base pour des progrès ullérieurs dans la construction des dynamos, soit en perfectionnant la qualité des matériaux de construc- tion, soit en en créant de nouveaux. M. L. POTTERAT, d’Yverdon, fait une communication sur les stations centrales de force et de lumière au point de vue économique. Pour une marche économique il faut rechercher les moyens qui permettent de travailler è charge constante. C’est l’emploi des accumulateurs. Avec les stations centrales au gaz, l’accumulateur est le gazomètre qui coûte 10 à 20 francs par cheval-heure accumulé, suivant sa grandeur. Avec les stations situées au pied des collines on peut élever de l’eau pendant les heures de faible cébit et l’employer comme force motrice quand la demande d’énergie dépasse la moyenne. Ce système d’accumulateur est économique. A la station cen- trale des Clées qui distribue l’énergie électrique à Yverdon et Ste-Croix, on a projeté une installation comprenant l'élévation de 180 litres par seconde à 100 mètres de hauteur, cette eau étant ensuite dirigée sur des turbines actionnant des dynamos lorsque le besoin s’en fait sentir. On accumule par ce moyen 2400 chevaux-heure, le prix de l’installation revient à 17 francs par cheval-heure accumulé. Le rendement n’est que de 31 pour cent; mais ce système est économique, car il ne fonctionne que peu de semaines par an. 54 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE L’aceumulateur électrique coûte environ 150 franes par cheval-heure accumulé, son rendement est de 80 pour cent. M. A. SCHINDLER, de Bâle, parle des dernières expé- riences qui ont été faites sur l'efficacité de son nouveau systeme de correction des torrents el des rivières au moyen de pilotis. Il distingue, au point de vue du traitement techni- que, d’une manière excessivement nette et absolue les cours d’eau proprement dits et les torrents qui charrient des graviers plus ou moins grossiers ou terreux. Contrai- rement à la manière de voir usuelle, il établit la maxime que les rivières et les fleuves des plaines n’ont absolument pas la tâche de servir de moyen de transport pour des matières solides quelconques et que ce charriage, formant un des plus grands facteurs de destruction et d’obstruc- tion pour l'écoulement régulier des eaux, doit être sup- primé avec le plus grand soin. Cette suppression, condition élémentaire d’une régularisation des cours d’eau, s’obtient d’après le nouveau système à pilotis, de la manière la plus parfaite et s’exécute par une consolidation entière du fond et des bords de la rivière, de manière à les garan- tir contre la force dissolvante de l'eau. L’effet régulateur de ce traitement est complété et augmenté par la forme normale et typique que le système de pilotis permet de donner au profil transversal des rivières, c'est-à-dire en lui donnant la forme d’une ligne ovale non interrompue d’un sommet de digue ou de bord à l’autre. Un cours d’eau, pour être parfait et normal, doit être tel que la plus grande profondeur et le plus fort courant se trouve, aussi bien par les hautes que par les basses eaux, — au milieu du profil, dans l’axe longitudinal de la rivière. DES SCIENCES NATURELLES. 55 Cela étant, l’attaque des bords a perdu tout mordant ce qui est de la plus haute importance surtout dans l’arc extérieur des courbes. Si le type géométrique des rivières proprement dites est le profil concave ou ovale, le nouveau système à pilotis établit pour les torrents à matières roulantes exactement le type opposé de la convexité. lei la concentration des eaux est nuisible, la promptitude de l’écoulement entière- ment défavorable car, dit le fondateur du nouveau prin- cipe, les matières solides qui forment pour les vallées des dangers évidents, sont pour les profondes blessures topo- graphiques des pentes de montagnes, les accessoires indis- pensables de guérison, comme le sang lui-même pour les blessures corporelles. Le système pilotis permet non seulement de donner la forme voulue et exacte au terrain, mais il offre en même temps un moyen véritablement spécifique et unique pour consolider le sol mobile, pour séparer l’eau de la matière ferme, en laissant libre passage à l’un et non à l’autre, en offrant une résistance énorme même aux blocs les plus puissants, en étant applicable et exécutable avec grande promptitude et très peu de frais, sur le territoire le plus dangereux et le plus général dans ces localités. Il est évident qu’en haussant, élargissant et consoli- dant le fond, généralement si escarpé des ravins à érosion, le mal topographique est frappé du coup mortel et que le grand régénérateur de toute chose — la nature — peut promptement établir et rétablir son bienfaisant règne de la végétation. | M. Schindler n’a encore jamais eu, depuis bientôt trente ans qu’il a établi son système, l’occasion d’exécu- ter en grand le système des cônes de déjection proprement 56 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE 3 dit, jusqu’à il y a deux ans dans le canton des Grisons, tandis que pour les rivières, le système pilotis s’est établi en grand et avec le plus grand succès dans bien des contrées. Il a même été désigné par des hommes très compétents de la science, comme étant l’unique système qui conduit au but et qui réunit pour ainsi dire tous les avantages désirables. L'expérience des Grisons a démontré non seulement la puissante force dépositrice des barrages à pilotis, mais elle a permis aussi de se faire une idée plus exacte des frais de cette méthode. En général, on peut admettre que ce système à pilotis coûte pour les torrents à érosion environ la dixième par- tie des systèmes actuels et pour les cours d’eau, environ la cinquième partie. Cette différence devient colossale quand on considère l'extrême solidité et durée de ce moyen et la résistance à toute épreuve qu'il offre dans les cas les plus désespérés de l’hydrotechnique. Comme preuve de haute valeur du nouveau système pour torrents, nous pouvons ajouter que le gouvernement de Berne vient de confier à M. Schindler la correction du terrible Lammbach qui a dévasté cet été le village de Kienholz près Brienz. DES SCIENCES NATURELLES. 57 Chimie. President : M. le prof. J. WisLiceNUs, à Leipzig. Secrétaire: M. le D' F. Feist, à Zurich. A. Hantzsch. Isomérie des composés azotés et oxygénés. — R. Meyer. Phta- leines de l’oreine. — Le même. Ethers phtaliqnes et tétrachlorophtaliques. — Le même. Action de l’oxalate d’éthyle sur les amines aromatiques. — H. Goldschmidt. Formation des éthers organiques. — E. Drechsel, Constitution de la lysine. — A. Pictet. Constitution de la nicotine. — T. Sandmeyer. Colorants sulfonés de la série du triphenylmethane. — E. Bosshardt. Extraction du sel par le froid. — E. Nelting. Dérivés indazo- liques. — Le même. Nouveau mode de formation du diazométhane. — R. Thomas-Mamert. Acides crotonique et isocrotonique. — Le même. Sté- réoisomérie des dérivés aminofumariques et aminomaléiques. — Haller, Constitution de l'acide camphorique. — Le même. Vert phtalique. — Guntz. Propriétés du lithium. — S. de Kostanecki Classification des colo- rants organiques. — A. Werner. Bases cobaltiaques. M. le prof. A. HantzscH, de Würzburg, expose ses idées sur l’isomerie de certains composés azoles ei oxygénés. Les nitroéthanes existent, comme cela a été constaté en premier lieu chez le phénylnitrométhane, sous les deux formes isomériques suivantes, susceptibles de se transformer facilement l’une dans l’autre : 1. R—CH,—NO,. Dérivés nitrés, indifférents, stables à l'état libre. 2. R—CH—N—OH. Dérivés isonitrés, doués de pro- N 07 priétés acides, stables en solution alcaline, mais instables à l’état libre. Ces deux types de composés, qui renferment le grou- pement C—N, se comportent d’une manière tout à fait semblable aux deux types isomériques analogues carac- térisés par le groupement C—C : 58 SOCIÉTÉ HELVETIQUE I. R_CH,—CO—R'. Cétones, indifférentes. 2. R- CH = COH—R'. Enols, à propriétés acides. On duit en conclure que les dérivés du méthane ne sont pas transformés directement en corps acides par l'introduction de groupes oxygénés négatifs, mais que ce n'est qu'après transposition du produit primordial en sa forme hydroxylée que le caractère acide apparaît ; les sels de ces composés ne renferment donc pas le métal lié à l'azote, mais à l'oxygène. Il en sera de même pour les dérivés de l’ammoniaque que l’on appelle les nitrosamines et les nitramines pri- maires. On ne considère plus aujourd’hui les corps de la formule RN,OH (RN,OM) comme de véritables nitrosa- mines primaires, R—NH—NO (R—NM—NO). mais comme des Aydrates diazoiques, R—N = N—OH (RN = N—OM). Il est aussi extrêmement probable que les composés de la formule RN,O,H ne sont pas de véritables niframines primaires, R---NH—NO,, mais bien des hydraies dia- zoxiques. R— N—N—ORH. Leurs sels renferment l’élément NET O métallique lié à l'oxygène et non à l’azote ; cela résulte de leur comparaison avec les nitroéthanes. L'acide diazobenzénique, C,H,--N,0,H, est à tous les égards l’analogue de l'isophénylnitrométhane, C,H,— CH—N— OH, et non celui du phénylnitrométhane, Di C,H.—CH,—NO, ; c'est de l’isophénylnitrométhane dans lequel le groupe CH est remplacé par un atome d’azote, et sa constitution doit être exprimée par la for- mule C,H —N—N—0H. SA O DES SCIENCES NATURELLES. 59 Les vraies nitramines ne peuvent vraisemblablement pas être isolées ; l’isomérie de structure, déjà si difficile à constater chez les nitrocarbures, semble disparaître com- pletement lorsque le groupe CH est remplacé par l'azote. Il n’en existe pas moins, comme on le sait, une série de dérivés qui sont isomériques avec les nitramines ; ce sont ceux que l’on a appelés les ösonitramines, et que l’on a envisagés jusqu’à ce jour comme des nitrosohydroxyla- mines, R—NOH-—NO. D’après mes recherches, il faut admettre, dans ces deux séries des nitramines et des iso- nitramines, l'identité de structure, suivant la formule R—N—N—OH ; ce qui les distingue, c’est une isomérie = 0° stéréochimique, que l’on peut représenter par les deux schémas suivants : Mo HO—N / N/ OH. Ilya donc entre elles une relation semblable à celle qui existe entre les deux séries isomériques des hydrates diazoiques : R—N R—N | el | HO—N N—OH. Enfin il existe deux composes inorganiques de la for- mule N,0,H, pour lesquels on a admis l’isomérie de structure ; ce sont la niramide de M. Thiele, NO, —NH,, et l’acide hyponitreux, HO—N = N—OH. L’étude comparative que j’ai faite de ces deux compo- sés me porte à les regarder comme possédant également une structure identique ; ils constituent tous deux des hydrates du protoxyde d'azote ou des dihydrates diazoi- ques. Leur isomérie est d'ordre stéréochimique : 60 SOCIÉTÉ HELVETIQUE HO—N HO—N | | HO—N N—OH. Nitramide (syn.). Acide hyponitreux (anti). Dans l’état actuel de nos connaissances, on doit admet- tre qu'il n’existe pas, chez les composés inorganiques, une isomérie de structure proprement dite, résultant d’une différence dans le mode de liaison des atomes ; les divergences que l’on peut observer entre des corps de même composition doivent être expliquées par les posi- tions différentes qu’occupent dans l’espace des groupes d’atomes de structure identique, c’est-à-dire par une iso- mérie stéréochimique. M. le prof. Richard Meyer, à Brunswick. — 1. Sur les phtaleines de l’orcine. — Depuis que des recherches ré- centes ont fixé définitivement la constitution de la fluores- céine (sauf toutefois en ce qui concerne sa forme quino- nique ou lactonique), il est permis de se demander pourquoi l’orcine, qui est à tous égards si semblable à la résorcine, fournit avec l’anhydride phtalique un produit de condensation absolument différent de la fluorescéine. Afin d’elueider ce point obscur, j'ai entrepris, en collabo- tion avec M. Henri Meyer, de Zurich, l’étude de la phea- léine de l’orcine. Nous avons pu constater que cette phta- léine est, à l’état brut, un mélange de trois isomères, auxquels correspondent les trois formules suivantes : CH CO | 7 0 OH | AE CE. | | DES SCIENCES NATURELLES. 64 oa 60) OH oem, | RARA] HO— —0H III. Ces corps peuvent être désignés sous les noms de a&-,ß-, et y-orcine-phtaléines. Le composé à (orcine-phtaléine de M. Emile Fischer) se dissout dans les alcalis avec une coloration rouge violet, le composé ß avec une coloration rouge-cerise, tons deux sans fluorescence. Le composé y donne en re- vanche une solution alcaline brune, qui possède une fluorescence absolument semblable à celle de la fluores- céine, quoique un peu plus faible; il fournit avec le brome une véritable éosine qui teint la soie comme la tétrabromofluorescéine, bien qu’avec une intensité égale- ment un peu moins grande. Ces faits montrent que la y-orcine-phtaléine doit être considérée comme le véritable homologue de la fluores- céine, et que sa constitution répond à la formule III, qui est analogue à celle de la fluorescéine. 62 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE Quant aux phtaléines a et ß, il n’est pas possible actuel-' lement de déterminer auxquelles des deux autres for- mules 1 et II elles correspondent. Il est remarquable que des trois isomères un seul pré- sente les caractères d’une fluorescéine, tandis que les deux autres se rapprochent par leurs propriétés de la phénol- phtaléine, et que cette différence soit due uniquement à la position des groupes substituants. 2. Sur quelques éthers des acides phialique et tétrachloro- phtalique. — On sait que le chlorure de phtalyle montre dans certaines de ses réactions (transformation en phtalide par réduction, condensation avec le benzène, etc. )le carac- tere d’un corps de structure asymétrique, tandis qu'avec les alcoolates de la série grasse il fournit des éthers qui sont identiques à ceux que l’on obtient par double décom- position du phtalate d'argent avec les chlorures, bromures ouiodures alcooliques, et qui possèdent, sans aucun doute, une constitution symétrique. La formation de ces éthers a été principalement étudiée par M. Græbe; mais les résul- tats auxquels il est arrivé ne me paraissant pas absolument décisifs, j'ai engagé M. A. Jugilewitsch à préparer sui- vant les deux méthodes un certain nombre d’éthers des acides phtalique et tétrachlorophtalique. Il a obtenu une série de corps bien cristallisés, faciles à caractériser par leurs points de fusion; les éthers provenant des chlorures se sont toujours montrés absolument identiques aux éthers préparés à l’aide des sels d'argent. Il suffira d’indi- quer ici leurs points de fusion : Phtalate de DenzyIe ne 2 2207 2 492- 43° » p-nitrobenzyle....... di. 4501535 ; colei OS 12- 43° DES SCIENCES NATURELLES. 63 Tetrachlorophtalate de benzyle....... 92- 93° » p-nitrobenzyle. 179-180° » keller 49- 50° On a observé à cette occasion la formation des éthers monobenzyliques des acides phtalique et tétrachlorophtali- que; le premier fond à 103-105°, le second à 130-133°. L'identité des éthers neutres obtenus par les deux méthodes montre que le chlorure de phtalyle est un corps tautomérique, qui peut réagir tantôt sous la forme sy- métrique, tantôt sous la forme asymétrique. 3. Action de l’oxalate d'éthyle sur les amines aromatiques. — A propos de recherches que j'ai entreprises récem- ment, il m'a paru désirable d’etudier les conditions de réaction de l’éther oxalique avec les amines aromatiques ; j'ai fait, dans ce but, avec M. A. Seeliger, quelques essais, qui ont montré que le groupe éthoxyle est toujours très facilement remplacé par le reste de l’amine, mais que la nature de cette dernière occasionne certaines différences caractéristiques. Nous avons obtenu avec l’aniline la diphényloxamide, CH —NH—CO—CO—NH—C,H., connue depuis longtemps. L’o-phénylène diamine fournit la phenylene- / NE—C0 oxamide, C Cu | , l'o-toluylène-diamine la to- — C0 luylene-oxamide io ces deux corps se décom- posent a haute température sans entrer en fusion; ils se dissolvent dans les alcalis et sont précipités sans altéra- tion par les acides. La méta- et la paraphénylène-diamine donnent avec l’éther oxalique, les dihers phénylène-oxamiques NH—C0—C00C,H, Teil NH C0— COOC,H, 64 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE L’isomere meta fond a 154°, l’isomère para à 213°; tous deux se saponifient facilement; ils se dissolvent déjà à froid dans les alcalis étendus en se convertissant en sels des acides phénylène-oxamiques. L’acide para est carac- térisé par son sel de sodium qui est presque insoluble dans l’eau froide. L’ammoniaque aqueuse transforme ins- tantanément les deux éthers phénylène-oxamiques dans .NH—C0 —CO—NH les amides correspondantes, C,H, < NH_ CO CO NH. Il va sans dire que les différences que l’on observe dans ces réactions entre les orthodiamines d’une part, et les métadiamines et paradiamines d’autre part, viennent de ce que les premières permettent la formation d’un noyau hexagonal qui ne peut prendre naissance dans les autres cas. L’o-aminophénol réagit exactement comme l’aniline; il fournit le corps HO—C,H, —NH—C0--CO0—NH— C,H,—0OH, fusible à 280°; la présence des groupes hydroxyliques a été démontrée par la préparation d’un diacétate (point de fusion 201°). Comme on pouvait s’y attendre d’après cette dernière expérience, le phénol et les trois dioxybenzènes se sont montrés sans action sur l’oxalate d’éthyle. M. le prof. Gozpscauinr, à Amsterdam. Sur la forma- lion des éthers. — Dans une précédente publication (Berichte, XXVIII, 3218), j'avais émis l'opinion que l’ac- DES SCIENCES NATURELLES. 65 celeration de la vitesse d’éthérification produite par l’ad- dition d’un acide fort au mélange d'un acide organique et d’un alcool, doit être attribuée à la présence d’ions d'hydrogène. Afin de donner une preuve à l’appui de cette interprétation, j'ai étudié la vitesse de l’éthérification dans une solution d’acide phénylacétique dans l'alcool éthylique en employant comme substance catalysante l’a- cide picrique (‘/,,, normal). J'ai trouvé comme expres- sion de la constante de cette vitesse à 35° le chiffre 0,0187. En ajoutant ensuite du picrate de paratoluidine (0,01 et 0,92 normal), je vis la constante s’abaisser à 0,0086 et 0,0072. La présence du picrate de toluidine ralentit la dissociation électrolytique de l’acide picrique et diminue par conséquent la concentration des ions d’hy- drogène ; le fait que la vitesse de la réaction devient en même temps plus petite, confirme donc mon hypothèse :que l’accélération de l’éthérification résulte de la pré- sence de ces ions d'hydrogène. Pour étudier les phénomènes d’éthérification sans ad- dition d’une substance catalysante, je me suis adressé à une solution d’acide trichloracétique dans l'alcool éthyli- que, solution dans laquelle la formation de l’éther marche assez vite à la température de 25°. J'ai dose l'acide libre par litration au moyen de l’ammoniaque (‘/,, normale) et du tournesol. Les résultats de ces expériences sont con- signés dans le tableau suivant, dans lequel a représente le nombre de centimètres cubes d’ammoniaque nécessaires pour neutraliser 5 cm. cubes de la solution primitive et a—x le nombre de cm. cubes nécessaires après le temps 7. 66 SOCIÉTÉ HELVETIQUE Normalité de l'acide trichloracétique = 0,2462. a = 12,06. È | 1—- x lo 2 ! di en heures. | Sax t (a — x)a 47,8 11,18 | 0000685 | 0,00676 118 10,24 | 601 626 191 | 9,24 605 | 663 291 8,30 557 648 407,5 7,50 506 | 618 554 6,58 475 622 672 6,07 44h | ® 605 Normalité de l'acide trichloracétique == 0,5208. a= 26,04. 6 — & | A log fe | 2 È en heures. | i alal (a — x)a 24,8 23,92 0,00148 0,00689 51,1 22,17 | 137 657 72 20,68 | 139 687 120,5 18,39 | 125 662 168,5 16,45 | 118 666 240 14,41 107 643 313 12,9 | 97 622 408 11,53 | 87 593 Ces chiffres montrent que l’on ne peut avoir affaire ici à une réaction monomoléculaire, telle que celle qui se produirait si l’acide ne réagissait qu’avec l’acool qui se trouve en grand excès ; car dans ce cas on devrait trouver pour x la même valeur, quelle que soit la normalité de la solution. On se trouve done en présence d’une réaction bimoléculaire s’effectuant d’après la formule : 1 x ia te (a — x)a DES SCIENCES NATURELLES. 67 On arrive au même résultat en calculant, d’après les mé- thodes de van t’Hoff et de A. A. Noyes, le nombre des molécules qui réagissent les unes sur les autres. On ne peut expliquer ces faits qu’en supposant un phénomène d’autocatalyse provoqué par les ions d’hydro- gène qui résultent de la dissociation électrolytique de l'acide. Tandis que dans l’éthérification avec addition d’un acide fort la vitesse est exprimée par la formule = = (a— x)cmK dans laquelle m représente le degré de dissociation de la substance catalysante, c sa concentration et K la cons- tante de vitesse lorsque. la concentration des ions d’hy- drogène égale 1, cette formule devient, dans le cas d’une autocatalyse : = — (a — z)(a — x)mK = (a — x)’k en supposant m independant de la concentration, ce qui a approximativement lieu, en effet, pour les solu- tions alcooliques. Par intégration on obtient: 1 T t (a— x)a k = Or cette formule est celle de la réaction bimoléculaire. C'est elle qui a servi à calculer les valeurs des quatrièmes colonnes du tableau ; on voit que ces valeurs concordent bien mieux entre elles que celles des troisièmes colonnes, calculées d’après la formule de la réaction monomolécu- laire. 68 SOCIETE HELVETIQUE L’existence d’un phénomène d’autocatalyse étant ainsi démontrée, il en résulte que la formation des éthers avec ou sans addition d’un acide fort repose sur une seule et même réaction ; l’acide et l'alcool agissent dans tous les cas l’un sur l’autre par l'intermédiaire des ions d’hydro- gène. Les différentes hypothèses par lesquelles on a cherché à expliquer le mécanisme de l'éthérification, sous l’influence de l'acide chlorhydrique par exemple (ac- tion déshydratante de l’acide, formation intermédiaire d’un chlorure d’acide, addition et séparation d’HCI) se trouvent ainsi réfutées. M. le prof. E. DREcHSsEL, à Berne, s’est occupé de la constitution de la lysine, C,H,,N,0,. Cette substance doit étre considérée comme un acide diaminé; elle fournit, en effet, lorsqu'on la traite par le chlorure de benzoyle en présence d’alcali, d'après le procédé Schotten-Baumann, un dérivé dibenzoylé. Celui-ci donne avec l’hydrate de baryum un sel de baryte de la formule 2 CH,,(C0GH.),N,0, + [G;H,1(CO0SH,),N,0, |, Ba. Par décomposition de ce sel, on obtient l’acide libre qui fond à 142°. La lysine fournit un sulfate de la formule (C,H,,N,0,), H,SO,. Lorsqu'on traite ce sel par la baryte, on obtient une solution très alcaline qui abandonne par évaporation la lysine à l’état cristallisé. Soumise à l’action de l'acide nitreux, la lysine se con- vertit en un acide dioxycapronique, CHLOH — CH, CH, CH, CHUH CU D’après cette expérience, on doit attribuer à la lysine la formule suivante : DES SCIENCES NATURELLES. 69 , COOH Sec CA, ch, CH CET . NNH, L’arginine est un produit de condensation de la lysine avec la lysatine, C,H,,N,0,; elle fournit ces deux bases par décomposition, et doit probablement posséder la cons- titution suivante : NH DEN CL CH CH ca PI Rare Pu COOH Nur chh cn, CH, CH, CH \NH,. Ces résultats sont importants pour la constitution de l’albumine. M. le prof. Amé Picrer, de Genève, rend compte des re- cherches qu'il a faites avec M. P. Crépieux sur la consti- tution de la nicotine. Malgré les nombreux travaux dont cet alcaloïde a été l'objet, on n’est pas arrivé jusqu’à présent à établir avec certitude sa structure moléculaire. Plusieurs hypothèses ont été émises à ce sujet, qui se traduisent par autant de formules constitutionnelles. Parmi ces formules, celle de M. Pinner, qui fait de la nicotine une n-méthyl- «3-pyridylpyrrolidine CH,—CH, che In Ny/ | N CH, paraît aujourd'hui la plus vraisemblable. On sait que la nicotine, lorsqu’on la soumet à une oxydation ménagée au moyen du ferricyanure de potas- sium ou de l’oxyde d’argent, se transforme, par perte de 70 SOCIÉTÉ HELVETIQUE quatre atomes d'hydrogène, en une base monoacide, la nicotyrine. Celle-ci constituerait dès lors un méthylpyri- dylpyrrol de la formule suivante : CH—CH MM. Pictet et Crépieux ont cherché à vérifier cette hypothèse, et à déterminer ainsi la constitution de la nicotine elle-même, en préparant par voie synthétique le méthylpyridylpyrrol de la formule ci-dessus. Ils y sont parvenus en se basant sur les observations suivantes: Les dérivés du pyrrol qui renferment un radical hydro- carboné à la place de l'hydrogène imidique, et qui pren- nent facilement naissance par distillation sèche des mu- cates des amines primaires. subissent à une température élevée une transposition intramoléculaire; le radical lié à l'azote quitte celui-ci pour venir se fixer à l’un des ato- mes de carbone du noyau: CHEN RR - ac Quelle est la position que vient occuper ce radical dans le noyau pyrrolique ? Cette question a été résolue de la manière suivante : Les composés obtenus par transposition ont, comme le pyrrol lui-même, des propriétés acides; lorsqu'on les traite, en solution éthérée ou benzénique, par le potas- sium, ils fournissent, avec dégagement d'hydrogène, des sels dans lesquels l'atome de potassium est lié à l'azote, R- CH NE DES SCIENCES NATURELLES. 71 En faisant réagir ensuite les iodures alcooliques sur ces sels, on peut obtenir de nouveaux n- dérivés neutres, R — CH =N-R- Ainsi le n-phénylpyrrol (produit de la distillation sèche du mucate! d’aniline) se convertit, lorsqu'on fait passer ses vapeurs à travers un tube chauffé au rouge sombre, en c-phénylpyrrol. Celui-ci, traité successivement par le potassium et l’iodure de méthyle, fournit un c-phényl-n- méthylpyrrol, CES QE N cHe Si l’on distille ce corps à travers un tube chauffé au rouge, il subit une nouvelle transposition; le radical mé- thyle abandonne l’azote pour se lier au carbone, et l’on obtient un c-phényl-c-méthylpyrrol, CHSN CH,/ Or, ce dernier produit s’est trouvé identique à l’z-phe- nyl-a'-méthylpyrrol, N H obtenu il y a quelques années par M. Paal en traitant l’acétonylacétophénone, C,H,—CO—CH, — CH, — CO —CH,, par l’ammoniaque, mode de formation qui fixe d’une manière certaine sa constitution. Il est donc prouvé que, dans la transposition pyrogé- née des n- dérivés du pyrrol, le radical primitivement lié à l’azote vient occuper la position a dans le noyau pyrro- lique. Ces résultats ont été ensuite utilisés dans la série de la CHENE 1:2 SOCIETE HELVETIQUE pyridine. En faisant agir l’hypobromite de sodium sur l’amide de l’acide nicotique, on a préparé d’abord la B-aminopyridine, NH, N dont le mucate a fourni par distillation le nß-pyridyl- pyrrol, & en Celui-ci, soumis à la transposition pyrogénée, s’est converti enfin en aß-pyridylpyrrol N H Ce corps présente déjà les plus grandes ressemblances avec la nicotyrine dont il constituerait, dans l'hypothèse de M. Pinner, le nordérivé. MM. Pictet et Crépieux ont cherché à en préparer le dérivé #-méthylé en le traitant successivement par le potassium et l’iodure de méthyle. Mais, dans ces conditions, il se produit, à côté de la subs- titution d’un groupe méthyle à l’hydrogène imidique, une addition d’une seconde molécule d’iodure de méthyle N DES SCIENCES NATURELLES. 73 à l'azote pyridique; on obtient un iodométhylate de la formule Ce corps est, d’après toutes ses propriétés, identique à l’iodométhylate de nicotyrine. Afin d'arriver à la nicotyrine elle-même, les auteurs ont cherché à opérer la méthylation du pyridylpyrrol par d’autres procédés (action du méthylsulfate de potassium, du diazométhane, eic.), mais sans succès; ils ont donc été forcés de recourir à la décomposition de l’iodomé- thylate ci-dessus. Ils ont trouvé qu’il est possible d’élimi- ner la molécule additionnelle d’iodure de méthyle en dis- tillant le sel quaternaire avec de la chaux vive. Le produit de cette opération leur a paru, malgré la très faible quan- tité de matière qu'ils ont obtenue, identique à la nicoty- rine préparée par oxydation de la nicotine. La constitu- tion de ces deux bases leur semble donc démontrée, et conforme aux formules proposées par M. Pinner. M. le D'T. SANDMEYER, de Bâle. — Sur l'influence que la position du groupe sulfo exerce sur les propriétés tinctoriales des colorants de la série du triphénylméthane (travail fait dans le laboratoire de la fabrique de couleurs d’ aniline de MM. J.-R. Geigy et Cie). En 1888, les « Farbwerke vormals Meister, Lucius und Brüning, » à Hôchst, livrèrent au commerce, sous le nom de bleus patentés, un certain nombre de nouveaux 74 SOCIÉTÉ HELVETIQUE colorants acides du groupe du triphénylméthane; ceux-ci se distinguaient des autres colorants du même groupe (qui tous ont l'inconvénient d’être détruits par les alcalis) par leur grande résistance à ces agents, ainsi que par leurs belles nuances bleues et leur grande faculté d’égalisation. Le procédé employé pour leur fabrication consistait, d’après la description du brevet, à condenser l’aldéhyde m-oxybenzoique avec les amines aromatiques alcoylées, à sulfoner les leucodérivés ainsi obtenus, puis à les trans- former en colorants par oxydation. Comme d’autres aldéhydes aromatiques métasubsti- tuées fournissaient des colorants semblables, on admit généralement que les propriétés caractéristiques de ces substances étaient en relation avec la position méta des groupes substituants qu’elles renfermaient. Une observa- tion que j'ai faite il y a cinq ans m’a conduit à une in- terprétation toute différente. En introduisant dans le tétraméthyldiaminodiphénylméthane un groupe sulfo en ortho par rapport au carbone méthanique, en transfor- mant ensuite le produit par oxydation en un hydrol et en condensant celui-ci avec la diméthylaniline, j'avais pré- paré l’acide orthosulfonique du leucodérivé du violet cris- tallisé. Lorsque je voulus soumettre ce composé à l’oxy- dation pour le convertir en un colorant, je fus étonné d’obtenir une substance qui ne le cédait en rien, pour sa résistance aux alcalis et pour sa belle nuance, au bleu patenté. Comme ce nouveau produit ne différait du violet cristallisé que par la présence d’un groupe sulfo, je fus conduit à penser que c'était ce groupe seul, et sa position dans la molécule, qui conféraient au corps ses précieuses propriétés. Pour contrôler cette opinion, je préparai le dérivé DES SCIENCES NATURELLES. 75 orthosulfoné du vert malachite en condensant le tétramé- thyldiaminobenzhydrol avec l’acide métanilique, puis en éliminant le groupe NH, et en oxydant le produit. Con- formément à mes prévisions, le colorant que j'obtins de cette manière se montra très résistant aux alcalis et d’une nuance bleue magnifique. Il était ainsi démontré que les colorants de la série du triphénylméthane acquièrent, par introduction d’un groupe sulfo en ortho par rapport au carbone méthanique, non seulement une nuance plus bleue, mais aussi la pro- priété de résister aux alcalis. Il était, de plus, prouvé que la presence de groupes substitués en meta n’exerce par elle-même aucune influence essentielle sur les propriétés des colorants du genre du bleu patenté, mais que le rôle que ces groupes jouent réside uniquement dans l’orien- tation qu'ils donnent au groupe sulfo en favorisant sa fixation dans la position ortho. Afin de pouvoir utiliser industriellement ces observa- tions, j'ai dû faire des recherches en vue de la préparation du dérivé orthosulfoné de l’aldéhyde benzoïque, qui n’était pas connu. J’ai pris d’abord comme point de départ l’acide p-nitrotoluène-o-sulfonique et j'ai réussi a le transformer en acide p-aminobenzaldéhyde-o-sulfoni- que en le traitant par le sesquioxyde de soufre ou par une solution de soufre dans la soude caustique; mais l’élimination du groupe NH, n’a pu ensuite être réalisée en grand. En revanche, cette réaclion a conduit acces- soirement à un bon procédé de préparation de l’aldéhyde p-aminobenzoïque à partir du p-nitrotoluène. Je suis cependant arrivé au résultat cherché en opé- rant comme suit : l’aldéhyde o-chlorobenzoique est chauf- fée pendant 10 h. à 190-200° avec une solution de sul- 76 SOCIETÉ HELVETIQUE fite de soude. La solution de l’acide sulfonique ainsi ob- tenue est ensuite acidifiée et portée à l’ébullition, afin de détruire le sulfite en excès; après quoi elle peut être em- ployée immédiatement pour les différentes condensations auxquelles on veut la soumettre. Parmi les nombreux colorants que l’on peut obtenir de cette manière, je ne mentionnerai ici que l’erioglaucine, produit de la condensation de l'acide o-benzaldehyde-sul- fonique avec l'acide éthylbenzylaniline-sulfonique; ce co- lorant se distingue par sa nuance particulièrement pure, sa grande faculté d’égalisation et le bon épuisement de ses bains de teinture. M. le prof. E. BossHARDT, a Winterthur, décrit le pro- cédé de Hirzel pour extraire le sel de ses solutions au moyen du froid. — On sait que, lorsqu'on refroidit à — 10° une solution de sel dans l’eau, il se dépose un hydrate de la formule NaCl + 2H,0. Si l’on abaisse plus fortement la température, soit au-dessous de — 17°, il se forme un autre hydrate, NaCl + 10H,0. Ramenés à une tempéra- ture supérieure à 0°, ces deux hydrates se comportent différemment; le premier ne se liquéfie que partiellement et l’on obtient une certaine quantité de sel à l’état anhy- dre; le second fournit au contraire une solution saturée. Le procédé de Hirzel est basé sur ces propriétés; il consiste à refroidir la solution saline à — 17°, ce qui provoque la formation de l’hydrate NaCl + 2H,0; on laisse ensuite celui-ci revenir à la température ordinaire ; 16 °/, du sel se séparent alors à l'état solide et anhydre. Le produit ainsi obtenu est très pur; il ne renferme que 0,012 °/, de gypse et des traces de sels de magnésie. DES SCIENCES NATURELLES. INT M. le prof. E. NorLTING, à Mulhouse, communique la suite de ses recherches, effectuées en collaboration avec plusieurs de ses élèves, sur la formation de dérivés inda- zoliques. MM. Witt, Nceiting et Grandmougin avaient trouvé, il y a plusieurs années, que la nitrotoluidine p. de f. 107° donne par diazotation et ébullition avec l’eau un mélange en parties égales de nitroindazol et de nitro- crésylol : 1 = N—CI N i ae | VA | = H,0 Tur ap NO, No OH | ch, N0,— 4 N, + 2HCI tandis que la nitrotoluidine p. de f. 128° NH NH, | —CH, | NO ne fournit que du nitrocrésylol. La nitrotoluidine p. de f. 97°, 78 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE donne au contraire, ainsi que MM. Neelting et Lorber l'ont montré, presque uniquement du nitroindazol. Si dans la nitrotoluidine p. de f. 107°, on introduit à la place d’un atome d’hydrogène un groupe méthyle, on obtient la nitroxylidine NH, | (i NC, | NO, — SU CH, qui ne fournit que du nitroxylénol. L’introduction d'un méthyle dans la nitrotoluidine p. de f. 128° donne la nitroparaxylidine NH, | CH CHE | NO, également incapable de fournir de l’indazol. De la nitrotoluidine p. de f. 97° dérivent, par intro- duction d’un méthyle, les deux nitroxylidines NH, NH, | NO,— Ch, | n N et à | CH, et par l'introduction de deux méthyles la nitropseudocu- midine NO, DES SCIENCES NATURELLES. 79 NH, | No, GE | | CH, Ces trois corps fournissent des mélanges d’indazols et de phénols, le rendement en indazol étant beaucoup plus faible pour la nitrocumidine que pour les nitroxyli- dines. L'introduction de groupes méthyle entrave done la faculté de fournir des indazols. Si l’on introduit au contraire des atomes de brome, cette faculté est aug- - mentée. La bromonitrotoluidine donne un mélange, et la dibromonitrotoluidine 80 SOCIÉTÉ HELVETIQUE NO, ne donne pas de phénol du tout. La presence du groupe nitro dans la Ole de l’orthotoluidine n’est même pas nécessaire, car la dibro- motoluidine NH, | Br — CH, | Br est susceptible de fournir du dibromindazol presque pur. La nitroparaxylidine, qui ne possede pas la faculté de donner de l’indazol, l’acquiert par l’introduction d’un atome de brome NH, NO, et fournit alors un mélange contenant environ 40°/, d’indazol. En général, plus le caractère basique d’une orthoto- DES SCIENCES NATURELLES. 81 luidine est atténué, plus elle semble susceptible d’être transformée en dérivés indazoliques. On a essayé enfin, en remplaçant dans la nitrotolui- dine p. de f. 107° le groupe NO, par CI, OH, CN et COOH, d’obtenir encore des dérivés indazoliques. Le résultat a été négatif; les composés N H, H, Qi —CH, CI OH— N | NH, | NH, | CH, CH CN— COOH— n'ont fourni que les dérivés hydroxylés correspondants. M. NogeLTING indique ensuite un nouveau mode de formation du diazométhane de M. de Pechmann. La p- nitrométhylphénylnitrosamine 5 CH, DN NO NO, — que l’on obtient facilement en nitrant la méthylphényl- nitrosamine, se scinde sous l'influence de la potasse alcoolique en p- nitrophénol et diazométhane. Le rendement est toutefois jusqu’à présent insuffisant , car une grande partie du diazométhane réagit immédia - tement sur le nitrophénol et le transforme en nitroanisol C,H, (NO,) (0H) + CH, N, = C,H, (NO,) (0CH,) + N.. 6 82 SOCIÉTÉ HELVETIQUE M. le prof. R. THomas-Mamert, à Fribourg, Suisse. — 1. Sur les formules des acides crotonique et isocrotoni- que. — En s'appuyant sur un travail paru dans le Bulletin de la Société chimique de Paris, l’auteur donne un nouvel argument en faveur des formules stéréochimi- ques proposées par M. J. Wislicenus pour ces deux acides. Les acides chlorocrotonique et chlorisocrotonique sont formulés par Fittig comme suit: CH, — CCI = CA—:C00H - CH, = CC — CH, 0008 Acide chlorocrotonique Acide chlorisocrotonique fusible à 94°: fusible à 599,5. On sait que le premier de ces corps fournit par l’ac- tion de l'hydrogène naissant l'acide crotonique et le second l’acide isocrotonique, formulés, par suite, d’après le point de vue de Fittig : CH, — CH= CH— C00H CH, — CH — CH, — COOH Acide crotonique. Acide isocrotonigne. Or, en étudiant l’action de l’ammoniaque alcoolique sur les deux éthers chlorocrotoniques, l’auteur a constaté que l’éther chlorisocrotonique seul se transforme complè- tement et régulièrement en aminocrotonate d’ethyle, identique à celui que l’on obtient à partir de l’&ther acé- tacétique. Le chlorocrotonate donne à peu près unique- ment une autre réaction, avec élimination d'acide chlor- hydrique. D'un autre côté, toutes les propriétés de l’aminocro- tonate d’éthyle y montrent la double liaison en «ß et non en By. Il faut donc admettre que cette double liaison en «ß existe aussi dans le chlorisoerotonate d’ethyle, qui a dès lors la même formule de structure que le chlorocro- ata DES SCIENCES NATURELLES. 83 tonate. Il s'ensuit la nécessité d’admettre dans ce cas et dans celui des acides crotoniques, l'isomérie stéréochi- mique et les formules de Wislicenus. 2. Sur la sléréoisomérie des dérivés aminofumariques ci aminomaléiques. — Dans le courant d'un travail sur la série des dérivés aminés des acides maiéique et fumarique, l'auteur a constaté que pour les corps suivants : Aminofumarate d’ethyle Aminofumaramide la stéréoisomérie ne paraît pas exister, car dans les conditions les plus favorables, il n’a pu obtenir un dérivé maléique. Au contraire, pour l’aminobutene-amidoate d’eihyle, de formule plane: CONO CINE) = CH och. il a obtenu deux isomères. Ces faits peuvent être rappro- chés de ceux que l’on connaît déjà et qui montrent que la stéréoisomérie éthylénique n’a pas le caractère de la nécessité et que la rigidité du double lien, qui lui sert de base, peut être surmontée par les attractions et les répulsions des radicaux, rendant sans doute l’une des formes absolument instable. M. le prof. HaLLeR, à Nancy, parle de la constitution de l'acide camphorique. Il combat la formule de M. Friedel, d'après laquelle ce composé serait un acide monocar- boxylé à fonctions alcoolique et cétonique. Il le regarde au contraire comme un acide dicarboxylé, C,H,, (COOH),, et appuie cette opinion sur l’observation suivante : Lorsqu'on traite les deux éthers méthyliques de l’acide camphorique par l’isocyanate de phényle, on obtient deux anhydrides isomériques ; la présence d’un groupe 84 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE alcoolique donnerait lieu à la formation d’un uréthane. Il faut done conclure à l’absence de ce groupe. Les carboxyles sont dans la position méta ; en effet, soumis à l’action de l’isocyanate de phényle, l’acide cam- phorique fournit une dianilide, comme les acides isophta- lique et glutarique, tandis que les acides orthodicarboxylés (orthophtalique, succinique) donnent dans les mêmes conditions des phénylimides. M. Haller a réussi à transformer l’acide camphorique en camphre. En réduisant l’anhydride camphorique en solution alcoolique au moyen de l’amalgame de sodium, il a préparé d’abord le campholide (correspondant au phtalide). Celui-ci, traité par le cyanure de potassium, a donné l'acide cyanocampholique, cp ZN “COOH Par saponification de ce composé on obtient l’acide homocamphorique CH, — COOH sel “ NCOOH dont le sel de plomb fournit à la distillation le camphre CH, so, Dans une seconde communication, M. HALLER s’occupe du vert phtalique qui se produit lorsqu’on chauffe le chlo- rure de phtalyle avec la dimethylaniline en presence de chlorure de zine. M. Otto Fischer avait attribué à ce corps la formule DES SCIENCES NATURELLES. 89 CH; Gin N(CH,), | ‘COH GL, 70 NC); L’auteur a trouvé que la formation de ce colorant est due à la présence, dans le dichlorure de phtalyle, d'une petite quantité de tétrachlorure. Ses recherches ont mon- tré qu'il possède la constitution suivante : HA de Gene N(CH,), CHA GH NH), COOH INCH) facile à expliquer si l’on admet que le tétrachlorure de phtalyle est ora M. le prof. Guntz, à Nancy. Sur quelques propriélés du lithium métallique. — Lorsqu'on prépare le lithium par l'électrolyse du chlorure fondu pur à une température su- périeure à son point de fusion, les rendements sont très faibles, ce qui tient à ce que, à haute température, le métal se dissout dans le chlorure fondu pour donner un _sous-chlorure de formule Li, CI. À froid, le lithium absorbe l’azote pour donner un azoture de formule Li,N ; à chaud la réaction s'effectue avec une vive incandescence. Au rouge vif, le lithium absorbe l’hydrogène, avec in- candescence également, pour donner un produit blanc, cristallisé, de formule LiH. Ce produit est intéressant en ce que, décomposé par l'eau, il dégage de l’hydrogène pur ; c’est, de tous les corps connus, celui qui peut déga- ger le volume maximum d'hydrogène sous le poids mi- nimum. 86 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE Chauffe avec l’éthylène, le lithium absorbe rapidement ce gaz pour donner un mélange de carbure et d’hydrure de lithium. Les propriétés du lithium diffèrent donc beaucoup de celles des autres métaux alcalins par la facilité avec la- quelle il donne un sous-chlorure, un azoture, un hydrure et un carbure. M. le prof. S. de KosranEc€i, à Berne. Essai de classifi- cation des matières colorantes organiques. — Les colorants organiques sont caractérisés, d’après les formules ac- tuelles, par des chromophores qui renferment tous des doubles liaisons. Si l’on range ces colorants d’après la na- ture et le nombre de ces chromophores, on arrive à la classification suivante : A. ÜOLORANTS RENFERMANT UN SEUL CHROMOPHORE. MIR (Dibiphénylène-éthène). = 0 Oxycétones, oxycoumarines, oxyxanthones, oxyflavones. CN Auramine, thioflavine, jaune de quinoléine. 207) NA DER Colorants nitrés. NEIN Colorants azoïques. N=N=0 Colorants azoxiques. B. COLORANTS RENFERMANT PLUSIEURS CHROMOPHORES. a) Chromophores streptostatiques (type cétonique). Oxycétones non saturées, indogénides, oxindogé- nides, indigo. | Oxydicétones, oxydixanthones. \ Colorants hydrazoniques. | | | Color ants disazoiques. | AIA PAZ AZ SIE] DES SCIENCES NATURELLES. 87 | CaC | = C= N \ Aurines. | C=0 ©‘ Benzéines. Oxyquinones. == | Phtaléines. | Colorants ba- | Indophenols. | Indamines. siques du | Nitrosophé- | Azines. dei groupe du | nols Safranines. Too) triphényl - | | Indulines. méthane. | Pyronines. | | Pr C=N=0 — | Résazurine. | — c) Chromophores streplostatiques et cyclostatiques. Ce groupe comprend quelques colorants compliqués, tels que le bleu d’alizarine, le styrogallol, etc. M. le prof. A. WERNER, à Zurich. Sur quelques nou- velles séries de bases coballiaques. — Il existe différentes séries de bases cobaltiaques, encore peu étudiées et mal connues, dont la constitution présente un intérêt par- ticulier, leur composition centésimale différant beaucoup de celle des autres séries. Ces bases appartiennent à deux groupes distincts, celles du premier groupe contenant très peu d’ammoniaque, celles du second groupe renfermant un nombre impair de molécules d’ammoniaque pour deux atomes de cobalt. Les bases du premier groupe que nous avons étudiées, sont caractérisées par les radicaux positifs monovalents 88 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE | (H:0) | | (H,0) | Co (NH), | et Co (NH, ), |. CL Cl, On a pu en préparer les sels suivants : | Mb). | | Ni. | | (i). | Co (NH,), [CL |Co(NH,), |NO,. | Co (NH,), |50,H, CI CI CI 2 2 2 et (H,0), (H,0), (B,0), Co (NH,), [CL | Co(NÉ,) INO,, | Co (NÉ,), | SO,H. (GL È Cl, _ Cl, Quant aux bases du second groupe, nous avons prin- cipalement étudié les séries suivantes : 1° Série verte (fusco de Vortmann), représentée par la formule Co (NH,), Sn NH, a Co (NH), i 2 Nous en avons préparé différents sels (chlorure, bro- mure, nitrate, sulfate, chloroplatinate, etc.) 2° Série orangée, dérivant de la série verte par l’action de l’acide nitreux, et correspondant à la formule Co (NH;); INH, si X Co (NH), n H,0 NO, 3° Serie violeite, se formant par l’action de l’acide ni- trique sur le sulfate fuscocobaltiaque de Vortmann. Les nombreux sels que nous avons obtenus montrent que les corps de cette série doivent étre représentés par la for- mule de constitution suivante: DES SCIENCES NATURELLES. 89 Co (NH,), RES NH, NH, Na Co (NH;); V so, 4° Série rouge, obtenue par l'action prolongée de l’a- cide chlorhydrique sur les chlorures de la série violette. Les sels de cette série répondent à la formule Co (NH;), X, 7 Co (NA,), H,O A côté de ces séries, nous en avons obtenu plusieurs autres, toutes caractérisées par le fait que leurs molécu- les contiennent au moins deux atomes de cobalt ; leur étude n'est pas encore terminée. 90 SOCIÉTÉ HELVETIQUE Pharmacie et Chimie des denrées alimentaires Président : M. le prof. C. Harrwiou, à Zurich. Secrétaire : M. A. PFENNIGER, chimiste à Zurich. O. Roth. Tuberculose de la race bovine. — Schuhmacher-Kopp. Divers sujets de chimie légale. — E. Scheer. Sur un kino provenant de diverses espèces du genre Myristica. — Schær. Réactions semblables à celles de la digitaline. — Scheer. Action de l’iode sur une dissolution d’amidon dans de l’hydrate de chloral. — A. Tschirch. Sur les sécrétions végétales. — Tschirch. Formation des sécrétions dans les plantes. — H. Kunz-Krause. Constitution de l’émé- tine. — Kunz-Krause. Combinaisons ferreuses volatiles dans l’hydrogène sulfuré. — Gerber. Le lait et les méthodes modernes de son contrôle. — A. Pfenniger. Sonde pour l’etude bactériologique des eaux profondes. — C. Hartwich. Objets antiques d'un intérêt pharmaceutique. — Hartwich. Cristaux d’oxalate de chaux dans Hyoscyamus. -- Roth. Cultures bactério- logiques. — Schær. Présentation de drogues et produits nouveaux. — Hartwich. Collection de drogues. M. O. RorH4, prof. à Zurich communique ses recherches sur la présence des bacilles de la tuberculose dans le beurre et les méthodes de leur recherche microscopique. L'auteur constate d’abord que la tuberculose de la race bovine n’a pas augmenté en Suisse et que l’augmentation apparente est due à une surveillance plus rigoureuse exercée depuis quelques années. Ayant démontré précédemment par l’ex- périence sur les animaux que sur 20 échantillons de beurre livrés au marché 2 contenaient des bacilles de la tuber- culose, M. Roth fait ressortir le danger couru par la con- sommation de lait non cuit et explique sa méthode de recherche au moyen d’un appareil spécial, qui permet l’extraction de ces bacilles du beurre fondu par un lavage à l’eau tiède. M. SCHUHMACHER-KoPP, chimiste cantonal à Lucerne, DES SCIENCES NATURELLES. 91 parle sur divers sujets de la chimie légale. Dans un procès de meurtre avec effraction, l’aveu de l’accusé fut obtenu par suite du résultat de l'expertise microscopique, consta- tant l'identité de fibres trouvées attachées aux épines d’une haie en ronces artificielles avec l’étoffe du panta- lon de l’accusé et par suite de la présence de rouille au semelles des souliers du prévenu. Cette rouille provenait d’une chaudière rouillée placée à proximité de la dite haie. Sur la constatation de faux en écriture (testament) ; les détails furent illustrés par des photographies très ins- tructives. Rapport sur l’assemblée annuelle de la Société bava- roise de chimistes analystes. Le rapporteur donne quel- ques détails sur l’a liquéfié, sur le dosage de l’amidon dans les saucisses, sur l'emploi de la formuline pour le dosaye de l’albumine, sur le moyen de recueillir les matières coloran- tes qui servent à la coloration des grains de café. M. E. ScuæÆr, prof. à Strasbourg, communique ses observations sur un kino provenant de diverses espèces du genre Myristica. Diverses espèces du genre Myristiea des Indes et de l'Asie orientales sécrètent, par suite d’entailles opérées dans leur écorce, un suc qui se colore à l’air en rouge et forme après dessiecation une masse brur rougeàtre foncée. En Europe ces extraits furent jusqu’ici représen- tes par un seul échantillon, provenant de Myristica mala- barica et qui fut conservé, sous la désignation de Kar jadikui dans le musée de Kew. Selon le botaniste M. Kurz la Myristica longifolia dans l’Inde septentrionale fournit un extrait semblable. Le Kat jadikai présente — pour ce qui concerne les propriétés physiques et chimiques — une grande analo- 92 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE gie avec le kino provenant des diverses espèces du genre Pierocarpus et spécialement avec le kino officinal de Pre- rocarpus Marsupium Roxb. Cette même analogie dans les propriétés a pu être constatée avec les sucs encore liquides ou desséchés des écorces de Myristica glabra, M. succedanea et surtout de M. fragrans. Ces divers échantillons avaient été récoltés dans le jardin botanique de Buitenzorg (Java). Le Rouge de kino obtenu avec ces différents échantil- lons de kino de Myristica correspond dans tous les cas à l'acide kinotannique, tel qu’il résulte du dédoublement du kino officinal. La seule différence consiste en ce que le kino de Myristica est rempli de cristaux de tartrate de calcium, qui se séparent de l’extrait frais sous la forme d'un dépôt sablonneux. M. ScHÆe fait ensuite une communication sur quelques réactions semblables à celles de la digitaline et obtenues avec certains principes immédiats des écorces de quinquinas. La réaction indiquée par M. Keller pour la recherche de la digitoxine et de la digitaline, — production d’un anneau (d’une zone) rouge, lorsqu'une dissolution de ces substances dans l’äcide acétique glacial, additionnée d’un sel ferrique, est placée sur l’acide sulfurique concen- tré — s'obtient également avec les eaux mères qui restent après le traitement des extraits acides d’écorces de quinquinas par l’éther. Les recherches entreprises par M. Beitter dans l’Institut pharmaceutique de Strasbourg, ont démontré que cette réaction est exclusivement due à la présence d’acide quinolannique, tandis que la quinovine, ainsi que les acides quinovique et quinique ne donnent pas cette réaction, sitôt qu’ils sont absolument purs. Dans DES SCIENCES NATURELLES. 93 tous les cas où une réaction se fait apercevoir, la cause en est que ces substances renferment, comme c’est du reste souvent le cas, un peu d'acide quinotannique ou de rouge de quinquina. L’acide quinotannique absolument pur donne une coloration rouge bleuâtre, semblable à celle de la digitoxine, tandis que les réactions des produits moins purs rappel- lent plutôt celle de la digitaline, c'est-à-dire la zone rouge bleuätre se communiquant à l'acide sulfurique. Il paraît, du reste, que cette fausse réaction de la digi- taline (« Pseudodigitalinreaktion » selon M. Schær) soit aussi partagée par d’autres tannins glucosidiques, qui sont colorés en vert par le chlorure ferrique. C’est par exemple le cas pour les semences de Paullinia sorbilis, dont se compose essentiellement la pasta Guarana et dans laquelle M. Scheer a déjà signalé, il y a quelques années, la présence d’une substance qui partage certaines réac- tions des alcaloides. M. Scheer fait encore ressortir que l'examen approfondi de cette réaction, qui montre une certaine analogie avec celles des principes immédiats de la digitale, est très désirable, vu son importance pour la toxicologie. M. Schzr parle enfin de l’action de l'iode sur une dis- solution d’amidon dans de l’hydrate de chloral. — L’amidon est facilement dissout par l’hydrate de chloral ; mais cette dissolution renferme l’amidon à un état particulier, car elle n'est pas colorée en bleu par l’iode. La coloration bleue apparaît immédiatement par l'addition d’eau. M. A. TscHiRcH, prof. à Berne, expose la suite de ses recherches sur les sécrétions végétales, dont les premiers ré- 9% SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE sultats avaient été communiqués à la « Versammlung deutscher Naturforscher und Aerzte » à Vienne en 1894. Ces recherches ont été étendues jusqu'ici, en collaboration avec divers élèves, aux résines suivantes : … Copal, Dammar, Sandarae, Sang de dragon, Asa fœtida, Galbanum, Ammoniac, Sagapène, Opopanax, Acaroide, Benjoin, Baume de Tolu et de Pérou (y compris les fruits de Myroxylon peruiferum), Styrax, Succin et Gutta- percha!. M. Tschirch résume ses résultats récemment obtenus comme sull : 1. Les résines renferment comme principes immédiats essentiels : a) Des éthers résineux («Harzester » ou résines), resp. les produits de dédoublement de ceux-ci ; b) Des acides résineux ou résinoliques (« Harzsäuren ou Resinolsäuren »); c) Des résènes, substances indifférentes et de constitu- tion encore inconnue. Dans très peu de résines on rencontre simultanément les représentants de ces trois groupes ; la plupart sont ou bien des Harzester, (Esterharze), ou bien des Harzsäuren, (Resinolsäureharze), ou enfin des Resenes ( Resenharze). L’odeur particulière de certaines résines est due à la présence soit d'huiles essentielles resp. d’aldéhydes, soit d’eihers liquides (le plus sonvent présents en quantités très minimes). Parmi ces derniers, les éthers cinnamiques et plus spécialement l’éther phényl-propyl-cinnamique joue un rôle prédominant. 2. Les acides aromatiques qui forment des « Harzester » ! Voir Archiv der Pharmacie, 1892-1896. DES SCIENCES NATURELLES. 95 ou résines sont en rapports génétiques. Ils se divisent en deux classes : a) En ceux qui dérivent de l'acide benzoïque, et b) en ceux qui dérivent de l’acide cinnamique. Dans la première classe figurent les trois termes : a) acide benzoïque : C,H.. COOH, retrouvé dans le baume de Pérou et de Tolu, dans le benjoin de Siam et dans le sang de dragon ; B) Acide benzoylacétigne : CH, (C,H,CO). COOH, dans le sang de dragon. 7) Acide salieylique: CH . dans l’ammo- niac. _ La seconde classe est formée des cinq acides : a) Acide cinnamique : C,H.. CH = CH. COOH, dans le baume de Tolu et de Pérou, dans le styra et dans la résine d’acaroide jaune ; B) Acide B-phényl-hydracrylique: C,H,C(0H)= CH. COOH (acide phenyl-ß-monoxy-acrylique) : paraît se trouver dans le sang de dragon; 0 (A) - CH. COOH (4) dans la résine d’acaroide jaune et rouge; 7) Acide p-coumarique : C,H OH (4) ò) Acide féruiique : C,H, (ICH, (2) a CHOCO IE) dans l’asa foetida; OH (4) e) Acide umbellique : C,H,” OH (3 i ) CH = CH. COOH (4) et l’anhydride de ce dernier: l’umbelliférone, dans l’asa foetida, galbanum et sagapène. Ces acides aromatiques, formant des « Harzester, » sont par conséquent pour la plupart des «oxyacides. » 96 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE De la série des acides gras, l’acide succinique seul a été rencontré jusqu'ici — dans le succin — comme formant des résines. 3. Les alcools résineux « Harzalkohole, » qui forment des « Harzester, » sont les uns incolores: « Resinols» et ne donnent alors pas la réaction du tannin; les autres, colorés : « Résinotannols » — caractérisés par la réaction du tannin. Les Résinols sont jusqu'ici connus au nombre de quatre : | a. Succinorésinol : C,,H,,0, retiré du succin (Tschirch et Aweng); 6. Storésinol: C,,H,,0, resp. C,,H,,0,, retiré du sty- rax (Miller); 7. Benzorésinol: C,,H,, (OH)O, dans le benjoin (Tschirch et Lüdy); 0. Chironol: C,,H,.(OH), dans l’opopanax (Tschirch et Baur). A ce groupe paraît appartenir l’amyrine: C,,H,,OH. Parmi ces résinols le Storesinol et le Benzorésinol sont sans doute en relations génétiques. Un fait à l'appui de ceite supposition est donné par le résultat de l'examen spectroscopique de leurs dissolutions dans l’acide sulfurique. En appliquant la formule simple, le Succinorésinol et le Storésinol ne diffèrent point par leur composition cen- tésimale. Ces deux substances sont évidemment pa- rentes. Des Résinotannols sont connus les suivants : Siarésinotannol : C,,H,,0,(0H). dans le benjoin de Siam (Tschirch et Lüdy); | Soumarésinotannol : C,,H,,0,(0H), dans le benjoin de Sumatra (Tschirch et Lüdy); DES SCIENCES NATURELLES. 97 Pérourésinotannol : C,,H,,0,(0H), dans le baume de Pérou (Tschirch et Trog); Tolurésinotannol : C,,H,,0,(0H), dans le baume de Tolu (Tschirch et Oberländer) : Galbarésinotannol : C,,H,,0,(0H), dans le galbanum (Tschirch et Conrady): Ammorésinotannol : C,,H,,0,(0H), dans l’ammoniac (Tschirch et Luz); Sagarésinotannol : C,,H,,0,(0H), dans le sagapène (Tschirch et Hohenadel); Dracorésinotannol : C,H,0(0H), dans le sang de dra- gon (Tschirch et Dieterich); formule triple : C,,H,,0, : Panaxrésinotannol : C,,H,,0.(0H), dans l’opopanax (Tschirch et Baur) ; formule divisée par deux: C,,H,,0,; Xanthorésinotannol : C,,H,,0,,, dans la résine d’aca- roïde jaune (Tschirch et Hildebrand); Erythrorésinotannol : C,,4,,0,,, dans la résine d’aca- roide rouge (Tschirch et Hildebrand). La comparaison de ces formules démontre que six d’entre elles représentent, quant au carbone, un multi- ple de six. Ce sont : Le Sia- résinotannol. Le Souma- » Le Pérou- » Le Galba- » L’Ammo- » Le Saga- » Peut-être aussi le Dracorésinotannol appartient-il à ce groupe. De plus le Galba- et l’Ammoresinotannol possè- dent la même composition centésimale, et le Pérou- et Soumarésinotannol ne diffèrent que par un atome d’oxy- gène. 98 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE S D'autres relations sont encore à constater : Le Pérou- résinotannol est l’homologue du Tolurésinotannol (il renferme un CH, en plus que ce dernier). Le Xantho- résinotannol paraît également être un homologue de l’Erythrorésinotannol, car la différence des deux for- mules correspond a 3 (CH,). Des relations pareilles existeront entre le Sagarésinotannol et le Xanthorésino- tannol. Peut-étre enfin, le Panaxrésinotannol appartient- il également au groupe avec 18, resp. 17 atomes de carbone. De plus, tous ces résinotannols ne renferment qu’un seul groupe OH dans leur molécule. Le fait que ces résinotannols fournissent très facile- ment de l'acide pierique, lorsqu'on les traite par l’acide azotique, fait supposer que ce groupe OH sera combiné à un noyau benzoique et non à une chaîne latérale, c’est- à-dire qu'il est cyclostatique et non streptostatique. De tous ces composés, les tannols de la résine d’aca- roide fournissent le plus facilement de l’acide picrique, mais aussi les autres le fournissent aisément. L’Ammo- résinotannol et le Sagarésinotannol donnent comme produit de l'oxydation de l'acide styphnique (Trinitrorésor- cine), le Galbarésinotannol donne de l'acide camphorique et de l’acide camphoronique. Par fusion avec de la potasse caustique, on obtient des acides gras et dans quelques cas de l’acide protocatéchique resp de la Résorcine. Les Resinotannols font par conséquent également partie de la série aromatique. 4. Les acides résineux ou résinoliques (Resinolsäuren) se trouvent essentiellement à l'état libre dans les résines. Ceux qui ont été examinés sont tous des oxyacides. c’est- a-dire renferment les groupes (COOH) et (OH): DES SCIENCES NATURELLES. 99 a. Acide podocarpique : C,,H,,0,, dans la résine de Podocarpus (Oudemans), ß. Acide abiétique : C,,H,,0,, dans la colophane (Maly) (formule selon Mach : C,,H,,0,); 7. Acide pimarique : C,,H,,0,, dans la résine Pini (Maly); 9. Acide succinoabiétique : C,,H,,,0,, dans le succin (Tschirch et Aweng); e. Acide sandaracolique : C,,H,,0,, dans le sandarac (Tschirch et Balzer): OCH, A Fr G.H..0, 04 à COOH &. Acide callitrolique : C,,H,,0,, dans le sandarac (Tschirch et Balzer) : N COOH n. Acide trachylolique : C.,H,,0,. dans le copal (Tschirch et Stephan) ; 8. Acide iso-trachylolique : C,,H,,O,, dans le copal (Tschirch et Stephan); … Acide dammarolique : C,,H,,0,, dans la résine de Dammar (Tschirch et Glimmann); OH A = C,,H,,0,—CO0H “coon 100 SOCIÉTÉ HELVETIQUE x. Acide résineux du Guajac (« Guajakharzsäure ») : C,,H,,O,, dans larésine de guajac (Hlasiwetz); à. Acide quajaconique : C,,H,,0,, dans la résine de guajac (Hadelich); u. Acide copaivique : C,,H,,0,, dans le baume de co- pahu (Schweitzer). Les autres acides copaiviques et l’acide élémique sont. probablement aussi des « Resinolsàuren ». y. Acide agaricique : C,,H,, (CD dans l’a- garicum (Schmieder). Il paraît hors de doute que les acides résineux (« Harzsäuren ») sont entre eux également en relations génétiques. Les acides trachylolique et iso-trachylolique ne diffèrent de l’acide dammarolique que par huit atomes d'hydrogène en plus. On peut, par conséquent, les con- sidérer comme étant de l'acide octohydrodammarolique. L’acide sandaracolique serait, en se basant sur la for- mule de M. Maly, un acide homodioxyabiétique. Aussi l'a- cide succinoabiétique et l'acide abiétique paraissent en re- lations de parenté, ce qui ressort lorsque l’on double la formule de l'acide abiétique. Enfin les acides de la résine de guajac sont sans doute en rapports génétiques entre eux et avec les acides copaivique et pimarique. Selon la formule, que M. Mach attribue à l’acide abié- tique, l’acide pimarique serait un acide homoabiétique et l’acide abiétique entre ainsi en rapports. plus intimes avec les acides copaiviques et ceux de la résine de guajac. Des rapports plus intimes se manifestent encore entre l’acide succinoabiétique et l'acide pimarique. En quadru- plant la formule de ce dernier, celui-ci parait être un acide heptaoxysuccinoabiétique et l'acide copaivique corres- DES SCIENCES NATURELLES. 101 pond même — quant à sa composition centésimale — entièrement à l’acide pimarique. Tous les acides résineux (« Harzsàuren ») qui, jus- qu'ici, ont été examinés, ne renferment qu'un seul groupe (OH). Le nombre des groupes (COOH) par contre varie. Quelques-uns (les acides sandaracolique et podocarpique) n'en renferment qu'un seul; d'autres (les acides damma- rolique, trachylolique, succinoabiétique, abiétique) en contiennent deux. Il mérite d’être mentionné que beaucoup de ces acides sont relativement très résistants contre la potasse causti- que fondueet d’autre part le faitest intéressant que l'acide abiétique et l'acide succinoabiétique fournissent les deux, par fusion avec la potasse caustique, de l’acide succinique. 9. La classe la plus difficile, quant à l’éclaircissement de leur constitution, parmi les principes immédiats des résines, sont sans doute les Résenes. À leur classification s’oppose actuellement encore leur résistance contre la plu- part des réactifs. Ils ne sont ni des hydrocarbures, ni des alcools ou acides, ou éthers, ou cétones, ou aldéhydes. Ils appartiennent cependant — au moins ceux qui, jus- qu'ici, ont été examinés — à la série aromatique. Tous sont insolubles dans la potasse caustique. C’est cette grande résistance, qui en fait pour l'usage technique les parties les plus précieuses des résines. Une résine sera d'autant plus utilisable, qu’elle est résistante contre les influences les plus diverses. Les résènes, connus à l’heure qu’il est, sont les suivants : a-Punax-réséne : C,,H,,0,,dans l’opopanax (Tschirch el Baur); B-Panax-résène : G,,H,,0,, dans l’opopanax (Tschirch et Baur); 102 SOCIÉTÉ HELVETIQUE a-Dammar-réséne : G,,H,,0,, dans la résine de Dammar (Tschirch et Glimmann) ; ß-Dammar-resene : C,,H,,0, dans la résine de Dam- mar (Tschirch et Glimmann) ; Fluavil : C,,H,,0,, dans la gutta-percha (Tschirch et OEsterle) ; Albane : C,,H,,0,, dans la gutta-percha (Tschirch et OEsterle); a-Copal-résene : C,,H,,O,, dans le copal (Tschirch et Stephan); Dracoalbane : C,,H,,0,, dans le sang de dragon (Tschirch et Dieterich); Dracoresene : C,,H,,0,, dans le sang de dragon (Tschirch et Dieterich); Myroxoréséne : C,H,,0, dans les fruits de Myroxylon (Tschirch et Germann). Formule triple : C,,H,,0,. Quant aux deux Panax-résènes, la comparaison de leurs formules seule indique leur parenté. Le B-Panax- résène est certes un produit de l’oxydation de l’&-résène. Il en est autant du Fluavil et de l’Albane, et probable- ment aussi des Dammar-résènes. D'autre part, les Panax- résènes auront probablement des rapports rapprochés avec les Dammar-résènes, de même que Fluavil et Albane avec les a-Copal-résènes. M. TscHircH communique en second lieu la suite de ses recherches sur la formation des sécrétions dans les plantes. Il en résulte que la règle, établie par M. Tschirch et suivant laquelle la sécrétion dépend de la présence d’une couche resinogene (« resinogene Schicht ») a par- tout pu étre confirmée par l’observation. Cette couche résinogène appartient fort probablement, quant à sa DES SCIENCES NATURELLES. 103 structure, au genre de membranes. Son existence a tou- jours pu être constatée chez les canaux et vacuoles schi- zogènes (« schizogene Gänge und Behälter »), ainsi que chez les vacuoles schizo-lysigènes et oblitoschizogenes (« schizo-lysigene und oblitoschizogene Behälter »). Mais aussi chez les cellules olifères sa présence peut faci- lement être démontrée. Enfin, lors de la sécrétion de ré- sine dans les « Harzgallen » l’existence d’une couche spéciale a pu être constatée, qui peut être considérée comme couche résinogène. Une forme spéciale et qui diffère de la formation typi- que de la résine a été observée dans les réceptacles fruc- tiferes de Polyporus officinalis (Agaricum). Mais aussi dans ce dernier cas la membrane participe à la sécrétion. Dans de nombreux cas on peut constater d’une manière certaine que la membrane des hyphes est détruite en même temps que la résine se forme et que seule la couche extérieure est conservée, formant une pellicule mince. Par contre l'hypothèse que l’oxalate de chaux se forme également plus fréquemment que cela n’a été admis jusqu'ici dans la membrane resp. dans des poches membraneuses (« Membrantasehen ») n’a pu être confir- mée. Les recherches histologiques ont plutôt démontré que l’oxalate de chaux, même lorsqu'on le rencontre dans des poches formées par la membrane, prend nais- sance dans le suc cellulaire et qu’il est seulement secon- dairement enveloppé par une pellicule. La « poche » des cristaux dans les rhizomes d’Iris représente une cellule retardée dans son développement transversal. Les cris- taux du rhizome d’Iris se forment également dans l’in- térieur de l’utricule protoplasmatique. M. Tschirch termine ses communications par quelques 104 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE notes relatives à ses « Nouvelles recherches sur le bois de réglisse (la racine de Glycyrrhiza glabra). » M. H. Kunz-KRAUSE, privat-docent à Lausanne, traite les sujets suivanis : a) Recherches sur la constitution de l’émétine (suite). Basé sur ses publications précédentes, il constate d’abord que toutes ses recherches, concernant cet alcaloïde, ant été effectuées avec de l’émétine amorphe et pure. Il prouve le non-fondé des assertions contraires de MM. Paul et Cownley. Étant persuadé que l’émétine employée par lui à l'établissement de la formule a été exempte de cé- phaéline, il soutient la formule de l’émétine : C,,H,,N,0, contre celle donnée par MM. Paul et Cownley, et cela à la plus forte raison que la formule établie par ces auteurs est dès l’abord inadmissible, vu qu’elle ne tient pas compte de la loi de parité des chiffres atomiques. L'existence de quatre groupes de méthoxyle (OCH,) dans la molécule de l’&metine a pu être démontrée en employant soit la base libre, soit le chloroplatinate de celle-ci. Soumise à l'oxydation par le permanganate de potassium en dissolution alcaline, lémétine fournit comme produits principaux de l'oxydation une substance jaune, amorphe, — qui par l'oxydation à l’acide azoti- que est transformée en un dérivé exhalant fortement l’o- deur de la racine de Sumbul, — et deux acides azotés. L'un de ces derniers se colore en rouge par le sulfate fer- reux; présente par conséquent le caractère des acides a-pyridine-resp. quinoline-carboniques. Le second acide, qui n’est pas coloré par le sulfate ferreux, se décompose, lorsqu'il est calciné avec du potassium métallique, en dé- gageant de la carbylamine, d’où il est permis de conelure DES SCIENCES NATURELLES. 105 que lui et par conséquent aussi l’émétine même renferme une chaine laterale attachée à l'azote. b) Sur la présence de combinaisons ferreuses (resp. de manganese) volatiles, dans l'hydrogène sulfuré dégagé avec du sulfure de fer et la méthode de leurs recherches. — Une dissolution de monosulfure de sodium, qui a été prépa- rée en saturant une lessive de soude au 16 °/, par l’hy- drogène sulfuré et en ajoutant à ce liquide le même vo- lume de lessive de soude au même titre, abandonne après quelque temps un précipité noir verdâtre, dont la forma- tion se répète encore plusieurs fois, même après avoir séparé les premiers dépôts par décantation et filtration. La couleur et les conditions, dans lesquelles ce précipité prend naissance ont d’abord fait penser à son identité avec du sulfure de fer, dont la formation s’expliquerait par la présence de fer dans la soude caustique, ou bien parceque de minimes quantités de la solution de fer sont mécaniquement entraînées par le courant du gaz sulfhy- drique. Cependant cette explication devint pour le moins douteuse par le fait que le dit précipité se forme égale- ment lorsque l’on supprime ces deux éventualités en em- ployant de la soude caustique exempte de fer et un cou- rant d'hydrogène sulfuré lavé. La composition du préci- pité en question la fait même paraître inadmissible, car ce dernier renferme à côté du fer, du manganèse et du soufre des quantités considérables de carbon. Or, vu l'existence du tétracarbonyle de fer volatil, découvert par MM. Mond et Quincke, il semble probable que la formation du pré- cipité en question soit également due à la présence dans l’hydrogène sulfuré, dégagé avec {du sulfure de fer, d’une combinaison de fer et de carbone volatile. En faisant pas- 106 SOCIÉTÉ HELVETIQUE ser le gaz sulfhydrique par un tube de verre chauffé au rouge à quelques endroits, M. Kunz-Krause a pu consta- ter la présence de traces de fer dans les dépôts de soufre, qui s’etaient formés derrière les places chauffées au rouge. Il reste encore à examiner si ces combinaisons volatiles sont formées de carbonyles de fer, ou bien si elles cons- tituent des thio-dérivés, c’est-à-dire des composés dans lesquels l'oxygène est tout ou en partie remplacé par du soufre. La présence de combinaisons volatiles de fer dans l'hydrogène, dégagé avec du sulfure de fer, semble aussi être prouvée par l’observation suivante. Les acides a-pyridine- carboniques sont caractérisés par la coloration plus ou moins jaune rougeàtre ou rouge-sang qu'ils prennent lorsque l’on les met en contact avec un sel ferreux. Or, en introduisant dans la dissolution aqueuse d’un tel acide un courantlavé d'hydrogène sulfuré, ou bien en traitant le sel plombique d’un de ces acides, délayé dans l’eau, par le gaz sulfhydrique, le liquide prend souvent la coloration caractéristique pour l'acide employé. Cette réaction prou- verait en outre que le fer se trouve dans ces combinaisons volatiles à l’état ferreux. De plus, elle sera peut-être un moyen utilisable à la recherche de ces combinaisons volatiles. Enfin, la forma- tion de celles-ci par dissolution du sulfure de fer et égale- ment du fer métallique dans des acides dilués, n'a rien de surprenant, vu quele carbone ne se trouve pas comme tel dans le fer, resp. dans le sulfure de fer, préparé avec du fer carbonifère, mais bien en combinaison chimique avec le métal : à l’état de carbure de fer. L’odeur nau- séabonde qui caractérise l'hydrogène dégagé avec du fer carbonifère, provient peut-être non plus seulement DES SCIENCES NATURELLES. 107 d’hydrocarbures, mais bien de la présence de carbonyles de fer dans ce gaz’. M. GERBER à Zurich, fait des communications sur le lait et les méthodes modernes de son contrôle. — Après une récapitulation des méthodes physiques et chimiques qui servent aujourd'hui au contrôle du lait, il examine et expose les services, que les diverses nouvelles méthodes — le dosage de la graisse à l’aide du réfractomètre, la bacteriologie et l’acidbutyrométrie — rendent actuelle- ment dans ce domaine. L’auteur fait ressortir que la ‚ première de ces trois méthodes, bien qu’on la dise très Juste, exige des appareils très compliqués, et se plaint qu'il n'existe pas encore, quant à la seconde des trois métho- des sus-citées, un manuel de bactériologie, qui traite spécialement des méthodes applicables à l’examen du lait. Il termine en indiquant les avantages de la méthode acidbutyrométrique et recommande, pour les cas, où le résultat de l’analyse est contesté, de faire prendre, à deux ou trois reprises par semaine, des échantillons à l’écurie même (Hüttenprobe). Une collection d'appareils et d’ustensiles, servant au contrôle du lait, était exposée au laboratoire pharmaceu- tique de l'École polytechnique, attenant à la salle de séance de la section de pharmacie (voir plus loin le compte rendu sur l'exposition de drogues, arrangée par M. le prof. Hartwich dans le même local). Cette exposition d'appareils, ete., fut expliquée par M. Gerber à la fin de la séance de l’après-midi. M. A. PFENNIGER, chimiste à Zurich, présente un appa- ! Pour les détails de ce travail voir : Pharmaceutische Cen- tralhalle, 37 (1896), n° 35, p. 569. 108 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE reil par lui construit, à l’aide duquel il est possible de prendre dans les eaux profondes des échantillons d’eau destinés à l'analyse bactériologique. Employé depuis quelque temps déjà par le Laboratoire municipal de Zurich pour la prise d'échantillons de l’eau du lac, le dit appa- reil s’est montré pratique et sûr dans son fonctionnement. Celui-ci consiste en un petit ballon stérilisé, évacué et effilé en tube capillaire, et est descendu dans l'eau à l’aide d'un poids. Lorsque l'appareil est arrivé à la profondeur voulue, un poids, qui se détache automati- quement, casse la pointe fermée du tube capillaire et permet ainsi à l’eau de pénétrer et de remplir le ballon. M. C. Harrwich, prof. à Zurich, fait une communi- cation : a) Sur quelques objets antiques, d'un intérét pharmaceu- tique, trouvés en Suisse. — Les objets en question, qui datent des premiers siècles de notre ère, ont été trouvés à Baden, près Zurich (canton d’Argovie), à un em- placement qui, paraît-il, représente les restes d’un höpi- tal militaire romain. Ces trouvailles se composent : 1. De deux petits disques en bronze — probablement des étiquettes — perforés au bord et portant l'inscription bien lisible : Manna. Sous cette désignation fut comprise une espèce d’Olibanum. 2. D'un morceau d’une substance résineuse, qui se com- pose sinon entièrement, tout au moins pour la plus grande partie, de goudron de bouleau épaissi. L'auteur a pu imiter ce produit en soumettant le goudron de bouleau frais à une cuisson prolongée. Il constate ensuite que l’emploi de cette espèce de goudron remonte à la plus haute antiquité, c’est-à-dire jusqu'à l’âge de la DES SCIENCES NATURELLES. 109 pierre. Le rôle, que cette matière a joué dans l’antiquité ne fut pas toujours un rôle purement médical. La preuve en est que l’auteur a trouvé la même masse résineuse dans des tombeaux (tumulus) de l’Allemagne du Nord, où on la trouve ensemble avec des objets en verre et en métal. b) Sur les différentes formes des cristaux de l’oxalate de chaux dans les diverses espèces de Hyoscyamus. — Il est un fait connu que Ayoscyamus niger renferme ce sel essentiellement sous la forme de cristaux isolés, tandis que Hyoscyamus pallidus en mamelons agglomérés. Or il est intéressant à constater que la variété, résultant de l’hybridation de ces deux espèces, contient dans ses feuilles les deux formes — cristaux isolés et mamelons — réunies. Enfin il a pu être démontré que la forme annuelle de Ayoscyamus niger renferme l’oxalate de chaux en état de gravelle. M. RorH, prof. à Zurich, reçoit les membres de la sec- tion de pharmacie dans l’Institut de bactériologie, où il avait exposé une collection de cultures et de préparations de diverses bactéries pathogènes et phosphorescentes, ainsi que divers appareils employés en bactériologie ou destinés à stériliser les objets de pansement dans les lazarets de campagne. M. SCHÆR, prof. a Strasbourg, présente une série de drogues et produits nouveaux et donne quelques notes explicatives sur : a) Ngai-camphre : G,,H,,0, provenant de Blumea balsamifera D. C. (fam. Compositae) dans l’île de Hainan. Il ala même composition centésimale que le camphre de 410 SOCIÉTÉ HELVETIQUE Bornéo. Les Chinois le préfèrent au camphre des Lau- rinées et l'employent comme médicament et pour parfu- mer certaines qualités de l’encre de Chine. b) Des semences, appelées Lukrabo, provenant d’une espèce de Gynocardia, (fam. Bixineæ), au Siam. La drogue est employée en Chine contre diverses affections de la peau. Les semences ont une certaine ressemblance avec les semences de Strychnos Ignatii (fabæ St. Ignatii). c) Les semences de Pangium edule, très toxiques à cause de la présence d'acide prussique, mais qui peuvent être rendues comestibles en les macérant dans l’eau. L’a- cide prussique se trouve du reste dans toutes les parties de cette plante, et cela en si fortes proportions, que la to- talité renfermée dans un exemplaire de ces arbres atteint, d’après des calculs, 350 grammes. d) Les semences de Aleurites moluccana Willd. (fam. Euphorbiaceæ), très riches en huile grasse. e) L’huile essentielle de diverses espèces de Gaultheria, entre autres de G. punctata, connue à Java comme Minjak Gandapura. L'huile essentielle de cette espèce est identique, quant à sa composition qualitative et quantita- tive, à l'essence de Wintergreen et à l'essence de Betula lenta. f) Les semences et écorces des fruits de Litsæa sebifera (fam. Lauraceæ), renfermant un mélange de graisses solide et mi-liquide. Ces graisses, appelées Minjak tang kallak dansles Indes hollandaises, sont d’une certaine importance économique et servent à la fabrication de savons et de bougies. 9) Du bois et de l’amidon du palmier Metroxylou Sagus. M. C. Hartwica, prof. à Zurich, avait exposé dans son laboratoire attenant à l’auditoire, qui servait de salle de séance, une collection très complete de drogues médi- pa DES SCIENCES NATURELLES. 441 cinales rares ou servant comme aliment, stimulant, resp. narcotique. Les nombreux groupes étaient complétés par des cartes, des plans et des tableaux, et l’emploi des divers stimulants était illustré par l’exposition des appareils en usage chez les diverses nations ou peuples. Voici un ré- sumé de cette fort interessante exposition : a) Une collection de Cinchonas et d’écorces de quin- quina du Java. b) Fructus Cumini, renfermant environ 20 °/, de fruits de cigué. c) Des exemplaires de feuilles de toutes les espèces de Pilocarpus, qui ont pu être constatées dans la marchan- dise vénale. d) Une collection d’environ 60 échantillons de cubè- bes et une série de principes immédiats, isolés des véri- tables cubèbes et des fruits de Piper Loworeg. e) Des semences de Physostigma venenosum (fèves de Calabar), ainsi que les diverses semences employées à leur falsification : Canavalia, Mucuna, Dioclea, Porsaetoa. f) Une collection de Strophantus et des flèches em- poisonnées avec l'extrait de Sirophantus, provenant de l'Afrique orientale. g) Une collection de saccharose de différentes prove- nances. h) Une collection de seigle ergoté, ainsi qu’une série de Graminées, portant ce champignon et récoltées dans les alentours de Zurich. î) Une collection composée d’Opium, de Maté, The, Kola (avec les semences de Stereulia, Napoleona, Penta- desmas. Geroioda, Heritiera, constituant la fausse Kola), Bétel, Haschisch, Kava-Kava, Coca, Kath, Guarana, Cacao, Café, comprenant les drogues et les appareils respectifs en usage pour la préparation. 112 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE Géologie et Paléontologie. Président : M. le Dr pe FeLLENBERG, de Berne. Secrétaire : M. le D' A. Arppuı, de Zurich. C. Schmidt. Géologie du Buochserhorn et des Mythen. — Léon Du Pasquier. Avalanche du glacier de l’Altels. — Charles Sarasin. Observations sur le genre Hoplites. — Mayer-Eymar. Échantillons du Clypeaster du groupe du Clyp. altus. — D" Carl Burkhardt. Géologie des chaînes crétaciques entre le Klcenthal et le Weggithal. — Baltzer. Matériaux pour la Carte géolo- gique de la Suisse. — Le même. Photographies de la débâcle de Kienholz. — E. Renevier. Chronographe géologiqne. — D’ Leo Wehrli. Diorites mé- tamorphiques de l’Oberland grison et continuation du synelinal d’Urseren vers l’est. — D' Zollinger. Dépôts glaciaires de la vallée de l’Aar. — C. Hagmann. Présentation d’un Spatangidé. M. le prof. Charles Schmidt, de Bâle, rapporte sur la géologie du Buochserhorn et des Mythen. C'est M. E -C. Quereau qui a le mérite d’avoir le pre- mier compris et expliqué quelle est la véritable origine des klippes de la Suisse centrale. Il n’est pas difficile de séparer la région des klippes de celle des hautes Alpes calcaires normales. En effet, toute la série sédimentaire, depuis le trias jusqu’au jurassique supérieur, a, dans la région des klippes, un facies qui se rapproche beaucoup plus du facies connu dans les Alpes orientales que de ce- lui des Alpes suisses. Cette manière de voir est du reste absolument confirmée par les données stratigraphiques que nous trouvons dans les ouvrages de Kaufmann, de Stutz et de Mœsch. D'après les profils établis par Kaufmann, par Quereau et par Schmidt, les klippes des Mythen et de la région d’Iberg reposent sur le flysch oligocène, et ne sont pas DES SCIENCES NATURELLES. 113 autre chose que des lambeaux de recouvrement; par contre, Moesch considère le Buochserhorn et le Stanzer- horn comme des anticlinaux perçant le flysch. Mais ce contraste, assez étonnant du reste, repose sur une er- reur, et M. Schmidt croit avoir consiaté avec certitude que les klippes de la Musenalp et du Buochserhorn sont aussi des lambeaux de recouvrement reposant sur le flysch et qu’elles présentent une analogie frappante avec les Mythen. Comme l’auteur l’a montré par ses profils, la Musenalp correspond au Grand Mythen, le Bleiki- grätli correspond au Petit Mythen, et le Buochserhorn au Spitz. Du reste, M. Schmidt publiera prochainement, en collaboration avec M. le Dr Tobler, un travail plus com- plet sur cette question. M. Léon Du Pasquier donne quelques détails sur l’état actuel de l’avalanche du glacier de l’Altels. Il s’arrête en particulier à la question glacier ou névé posée par M. Forel qui pense qu'il ne s’agit pas d’un glacier mais d’un champ de neige. M. Du Pasquier n’a trouvé dans le cône de l’avalanche que de la glace grenue de glacier. Il est cependant probable que la ligne de neige passe par la brèche et que les parties supérieures éboulées présentaient, à la surface, de la glace de névé. Il sera inté- ressant d'étudier la régénération duglacier, ce que M. Du Pasquier se propose de faire; il prie néanmoins tous ceux qui auraient l’occasion de photographier l’Altels pendant l’été ou ces années prochaines, de bien vouloir lui communiquer leurs épreuves. Une autre question touchée par M. Du Pasquier, est celle des causes probables de l’avaianche où, d’après une série de photographies prises de 1881-93, paraît entrer 8 {414 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE une extension plastique du glacier. M. Du Pasquier prie tous ceux qui pourraient posséder d'anciennes photo- graphies de l’Altels de lui en faire part. Le méme auteur parle d’un mode de striage non glaciaire des roches. Ce striage a lieu dans les torrents, en parti- culier lors de leurs crues catastrophiques. Les stries sont extrêmement analogues aux stries glaciaires, elles ne s’en distinguent que par leur parallélisme à peu près complet et par le fait qu'elles sont plus courtes que les stries glaciaires produites sur la roche en place. C’est en effet surtout avec des blocs striés en place et débités après coup qu'on pourrait confondre, à première vue, les blocs striés des torrents. Les stries torrentielles paraissent se rapprocher davantage des stries glaciaires que de celles dues aux avalanches. M. Charles Sarasın, de Genève, présente quelques observations sur le genre Hoplites dont il a entrepris récemment l’étude. Ce travail est, du reste, loin d’être terminé, il en ressort pourtant déjà que ce genre d’am- monite contient certainement des formes très hétérogènes qui ne se ressemblent que par certains traits d’ornemen- tation, mais dont les cloisons et les caractères du jeune sont essentiellement différents. C’est ainsi que le groupe de l’Am. radiatus et de l'’Am. Léopoldinus se rapproche d'une façon indubitable des Sonneratia du gault et pourrait par conséquent appartenir à la famille des Desmocératidés, tandis que les Hoplites neocomiensis, Dufrenoyi, etc., prennent dans le jeune une ornementation et des cloisons qui les rapprochent des Périsphinctinés. M. Mayer-Eymar, de Zurich, montre à la Saciété un DES SCIENCES NATURELLES. 115 très grand nombre d'échantillons du Clypeaster du groupe du Clyp. altus et se sert de cet abondant matériel pour prouver que les différentes espèces créées par différents auteurs, Agassiz, Desor, etc., dans ce groupe, ne sont pas nettement distinctes mais qu'elles passent l’une à l’autre par une série de formes transitoires. De tous les carac- tères dont on s’est servi pour délimiter les espèces, la hauteur du périsome et sa forme générale, la plus ou moins grande ouverture des ambulacres, la grandeur du péristome etc., il n’en est aucun qui reste fixe pour une même espèce; ils varient tous progressivement et indé- pendammment les uns. des autres, formant ainsi une infinité de variétés reliées entre elles par tous les termes de passage. Il faut encore remarquer ici que les différents auteurs ne sont nullement d'accord sur les caractères exacts de chaque espèce; leurs descriptions et surtout leurs planches ne se correspondent pas, ce qui rend forcément la déter- mination beaucoup plus difficile. M. le D" Carl BURKHARDT, de Bâle, donne un aperçu gé- néral sur la géologie des chaines crétaciques entre le Klen- that et le Waggithal. On distingue dans la région, que la Société géologi- que va parcourir dans son excursion annuelle, les zones suivantes qui se succèdent du nord au sud : 1° La zone éocène subalpine; 2° La chaîne de l’Aubrig (1° chaîne crétacique): - 3° Le synclinal éocène Hinterwæggital-Oberurnen; 4° Les chaînes crétaciques entre le Kloenthal et le Wesgithal qui se subdivisent à leur tour en: a) Chaîne du Fluhbrig; 116 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE b) Hinterwæggithal; c) Chaîne du Ræderten ; d) Oberseethal : e) Chaîne du Wiggis; 5° La zone éocène Pragel-Næfels; 7° La chaîne du Deyen (Silbern). C'est sur toute cette région située au nord du syneli- nal éocène du Pragel et de Næfels que l’auteur désire: donner ici quelques éclaircissements, soit stratigraphi- ques, soil tectoniques, renvoyant pour des renseigne- ments plus détaillés à ses travaux publiés dans les Maté- ritux pour la carte géologique suisse (livraison 32, nouvelle suite 2 et livraison 35, nouvelle suite 5.) STRATIGRAPHIE. — Voici en résumé quels sont les ca- ractères stratigraphiques des formations crétaciques et. éocènes dans la région qui nous occupe : 1° Formes barrémiennes à la base de l'hauterivien. — 1} existe dans un grès glauconieux au-dessous des cou- ches à Ostrea Couloni du néocomien moyen et par consé- quent bien au-dessous de l’urgonien inférieur, des am- monites barrémiennes (Holcodiseus Caillaudianus, Des- moceras cassidoides, Crioceras hammatoptychum), comme du reste on l’a déjà signalé sur d’autres points des Alpes suisses, au Sæntis, aux Churfürsten, au Pilate, dans les Alpes vaudoises. Mais comme l’on a parallélisé dans d’autres pays le barr&mien avec l’urgonien infe- rieur, il faut admettre que la faune barrêmienne est. apparue tout d’abord en Suisse, puis a émigré et n’est arrivée qu’à l’époque de l’urgonien dans le sud de ia France et dans la région des Carpathes. 2° Subdivision du gault alpin. — Jusqu'à présent l’on désignait simplement sous le nom de gault le complexe spa DES SCIENCES NATURELLES. 117 de grès verts compris entre le Schrattenkalk {urgonien) et les couches de Seewen. L’étude détaillée de cette forma- tion nous a montré que dans notre région l’on peut dis- tinguer dans le gault deux zones : à la base l’albien proprement dit et au-dessus le vraconnien; le mieux serait done de renoncer complètement à l’emploi du nom de gault. Un autre fait intéressant c’est l’absence de l’al- bien dans la chaîne du Deyen, tandis qu'au nord les deux zones sont développées. D’après Baltzer et Heim il semble qu’au Glärnisch, au Silbern et au Kistenpass le vraconnien est aussi seul représenté. Il est donc proba- ble qu’il existait à l’époque albienne dans le sud des Alpes calcaires de la Suisse orientale une région émergée qui a été ensuite recouverte par la transgression cénoma- nienne. 3° Limite inférieure de l'éocène. Transgression éocéne. — La superposition de l’éocène sur le crétacique peut se faire de deux façons différentes : Au nord et au sud (Aubrig, Silbern), le parisien inférieur repose directe- ment sur les dépôts postnéocomien, soit l’urgonien, soit les couches de Seewen ; l’éocène inférieur manque et il faut, par conséquent, admettre une période d’émersion au début de la période et une transgression parisienne. Dans la région médiane (Fluhbrig), au contraire, l’on trouve entre les couches de Seewen et le parisien des calcaires et des marnes à Gryphea Escheri qui nous mon- trent que cette région était recouverte pendant l’&ocene inférieur par un bras de mer peu profond. 4° Facies septentrional et méridional. — La zone éocène du Pragel et de Næfels sépare deux domaines très diffé- rents au point de vue du facies. Au sud (chaîne du Dayen, Silbern) le valangien et le néocomien sont très différents 118 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE de ce qu'ils sont au nord ; il existe, en outre, au sud une lacune entre l’urgonien et le vraconien, tandis que dans le nord la série est ininterrompue. Cette différence de facies peut se suivre d’après les données de Stutz, Baltzer et Heim, et d’après les communications privées de C. Hoesli, depuis le lac des Quatre-Cantons jusqu'aux Churfürsten et c’est partout la même zone éocène (Sisi- kan, Riemenstalden, Pragel, Næfels, Neuenkamm, Chur- fürsten) qui sert de limite. TECTONIQUE. — 1° La chaine de l'Aubrig. — La chaîne de l’Aubrig forme un simple anticlinal crétacique déversé vers l’est-nord-est; elle présente les particulari- tés suivantes : Tout d’abord les couches du flanc renversé de l’anticlinal sont de plus en plus réduites à mesure qu’on avance vers l’est: ensuite l’axe de l’anticlinal s’a- baisse notablement entre le Grand et le Petit Aubrig amenant ainsi la formation d’un synelinal transversal entre ces deux sommets. 2° Les chaines entre le Klenthal et le Hinterweggithal. — Si nous faisons passer trois profils successifs à travers les chaines du Wiggis, des Ræderten et du Fluhbrig, nous constatons partout l'existence de trois anticlinaux et deux synelinaux dirigés à peu près de l’est à l'ouest, et partout aussi le premier anticlinal vers le sud s’épa- nouit en éventail, tandis que le synclinal suivant vers le nord prend la forme d’un C ouvert vers le nord. Il est donc évident que les plis de trois chaînes se correspon- dent. Mais ils ne sont pas dans le prolongement les uns des autres; ils sont interrompus par les vallées de l’Ober- see et de Hinterwæggi, et les axes des synclinaux et des anticlinaux des chaînes orientales sont repoussés vers le nord par rapport à ceux des chaînes occidentales ; il en DES SCIENCES NATURELLES. 119 résulte une disposition des plis en escalier. En outre, les anticlinaux des chaînes orientales s’abaissent à l’ouest vers les vallées transversales; c’est ainsi que les plis du Wiggis s’abaissent vers la vallée de l’Obersee et ceux des Ræderten vers la vallée de Hinterwaeggi. Les particularités de ces plis dirigés de l’est à l’ouest s’expliquent si nous faisons passer à travers notre région des profils perpendiculaires à ceux que nous venons d’é- tudier, c’est-à-dire dirigés de l’est à l’ouest. Nous voyons alors, comme cela a été déjà indiqué tout à l'heure, que les couches du Wiggis plongent vers l’Obersee et celles des Ræderten vers le Hinterwæggithal. Le néocomien de Wiggis, des Ræderten, du Fluhbrig est recouvert dans la direction de ces deux vallées par des couches de plus en plus récentes du crétacique qui plongent vers l’ouest; dans les vallées même l’éocène est représenté. Mais entre cet éocène des seuils des vallées et le néocomien du versant est du Fluhbrig et des Ræderten, l’on peut observer les flancs moyens des plis renversés, laminés et dirigés de l’est à l’ouest qui présentent toute la série de- puis le néocomien (en haut) jusqu'au Seewerkalk (en bas). L'existence de ces flancs moyens nous amène à considérer le Hinterwæggithal et l’Oberseethal comme de profonds synelinaux transversaux et les chaînes du Wiggis, des Ræderten et du Fluhbrig comme des anticli- naux transversaux dirigés du nord-nord-ouest au sud- sud-est c’est-à-dire perpendiculairement à la direction générale des chaînes alpines. | Ainsi la région qui nous occupe doit la complication de sa tectonique à l’existence de deux systèmes de plis croisés, qui ont été formés par deux forces agissant obli- quement l’une par rapport à l’autre. Il résulte nécessai- 120 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE rement de ces mouvements que les chaînes dirigées de l’est à l’ouest sont interrompues par les vallées de Obersee et Hinterwæggi, que l’axe des plis dirigés de l’est à l’ouest s’abaisse vers l’ouest, que les plis sont con- tournés en forme de demi-cercle et passent sans interrup- tion de la direction est-ouest à la direction sud-nord; enfin que les plis dirigés de l’est à l’ouest sont disposés en escalier. Il est difficile de décider, dès aujourd’hui, si le plisse- ment transversal que nous venons d'étudier est un phé- nomène local ou au contraire plus étendu. Mais, d’après les derniers travaux publiés sur la tectonique des Alpes, l’on est bien tenté de croire que les plis transversaux jouent un rôle beaucoup plus important qu’on ne l’a ad- mis jusqu'à nos jours. M. BALTZER, de Berne, présente à la Société la 30° livraison des Matériaux pour la carte géologique de la Suisse qu’il vient de terminer, et à ce propos il expose en quelques mots les rapports qui ont existé à l’époque pleistocene entre les glaciers du Rhône et de l’Aar dans la région de Berne. Pour mieux faire comprendre ces rapports, l’auteur montre à l’assistance un profil de la première glaciation et une carte des deux dernières. M. Baltzer a pu, par l’étude des moraines de fond et des alluvions qui sont intercallées entre elles, constater dans la région de Berne deux glaciations; par contre, l’on ne trouve pas trace d’une première période glaciaire. Cette région présente un grand intérêt parce qu'elle était la zone du contact des deux glaciers et qu'il est par conséquent fort instructif d'étudier la répartition des moraines de chacun d’eux, les superpositions fréquentes de ces moraines et leur remaniement par les eaux. DES SCIENCES NATURELLES. 121 Cette étude nous montre clairement la non-simulta- néité des périodes de progression et de recul pour les deux glaciers, un fait qui correspond du reste absolument avec ce que nous savons des glaciers actuels, gràce aux études de Forel. L'on peut voir en particulier que, soit le glacier de l’Aar, soit ceux de la Sarine et de la Singine avançaient dans la plaine, tandis que la dernière période de progression du glacier du Rhône était dès longtemps terminée, et que celui-ci était en pleine période de recul. Il semble actuellement certain que lors de la période glaciaire principale et au maximum de la glaciation, le glacier du Rhône ne chevauchait pas sur le glacier de l’Aar, mais qu'il lui formait un barrage et le forçait à s’écouler par le Brunig. Pendant la seconde période glaciaire, au contraire, l’ablation du glacier de l’Aar se faisait régulièrement dans les environs de Berne, et celui-ci construisait d'importantes moraines dans le flanc droit de son puissant rival. L'auteur considère comme la dernière limite du glacier du Rhône vers le sud-est lors de la grande glaciation, la ligne allant du Gurnigel à l'Emmenthal ou au Napf ; pour vérifier cette assertion, il a soumis à une revision les blocs erratiques de l’Emmenthal et a indiqué les plus importants d’entre eux sur sa carte. Pour terminer sa communication, M. Baltzer donne dans ses grands traits l’histoire des deux glaciers du Rhône et de l’Aar et renvoie pour plus ample information, à la livraison 30 des Matériaux pour la Carte. M. BALTZER présente ensuite une série de photo- graphies de la debäcle de Kienholz, près de Brienz, qu'li a prises le 31 mai de cette année. Les différentes vues 122 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE exposées montrent le point de rupture, le canal d’écoule- ment et la région recouverte par les débris. La débâcle a été produite par un glissement dans le cours supérieur du Lammbach qui a formé un barrage du torrent. Ce barrage, une fois amolli par l’eau, s’est rompu une première fois après # jours, et pendant plusieurs semaines, une série de ruptures se succédèrent. Ce qui frappe ici, c’est la quantité énorme de pierres (schistes de Berrias) dont la grosseur atteint généralement celle du poing ou même celle de la tête, tandis que la boue est relativement très peu abondante. Les fentes qui se produisent fréquemment dans les dépôts analogues pendant leur dessiccation, font ici complètement défaut. L’on est ensuite étonné par l'intensité de l’érosion dans les cailloutis anciens du canal d’écoulement, le creuse- ment atteint en effet 45 centimètres au sommet du cône de débris du torrent et une grande partie des matériaux déposés plus bas provient de cette érosion extraordinaire. Enfin un dernier fait intéressant à signaler, c’est l’exis- tence, au milieu des débris, de blocs striés à la façon des blocs glaciaires. M. Baltzer renvoie du reste à la description géologique complète de la débâcle que M. de Steiger doit publier prochainement et qui sera illustrée de 4 planches. M. le prof. RENEVIER présente à l'assemblée la 2° édi- tion de son tableau des terrains sédimentaires, qu'il a nommé Chronographe géologique parce que c’est en réa- lité une représentation graphique des temps géologiques. Ce sont douze tableaux imprimés sur papier de teintes diffé- rentes, suivant la gamme internationale des couleurs, telle qu’elle a été admise par les Congrès géologiques. DES SCIENCES NATURELLES. 123 Ces tableaux sont subdivisés en nombreuses colonnes dont les cinq premières représentent la classification gé- nérale systématique des terrains en divisions de 1”°, 2°, 3° et 4° ordre, plus une colonne consacrée aux fossiles les plus caractéristiques et classiques. Les dix autres colonnes renfermant l’énumération des diverses formations locales, classées par facies ou types d’origine, dans l’ordre suivant : 1 Type abyssal. — Sediments des abi- | mes + siliceux, en partie d’ori- gine chimique. Type récifal. — Calcaires construits par la vie organique et produits accessoires des récifs. Type pélagal.— Sédiments zoogènes de la haute-mer. Format. marines océaniques ou zoogènes. Type bathial. — Sédiments + ar- | gileux, déposés dans les parties profondes ou tranquilles des mers Format. marines littorales. détritiques ou | Type littoral a). — Sédiments cò- terrigènes. tiers, marno-calcaires, détriti- ques. Type littoral b). — Sédiments cò- tiers arénacés. Type lagunal. — Sédiments chimi- ques gypso-salifères des nappes d’eau extra-salées. Type estuarial. — Sédiments d’em- bouchure et d’estuaires. Formations ter- restres. 124 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE Type limnal. — Sédiments d’eau douce; fluviaux, lacustres, pa- Formations ter- lustres, etc. restres. Type aérial. — Sédiments locaux sur terre ferme, peu stratifiés. | Facies, glaciaire, ossifère, etc. Cette dernière colonne contient en outre l’énuméra- tion des gites d'animaux ou plantes terrestres de divers niveaux. Les 10 dernières colonnes indiquent ainsi l’homotypie des formations, tandis que les cases de même niveau donnent leur parallélisme ou homotaxie. Lu horizontalement ou verticalement, le chronographe fournit ainsi les relations d’àge ou d’origine des dépôts sédimentaires et facilitera une comparaison judicieuse et rationnelle de ces dépôts. M. le D' Leo WeHRLI, de Zurich, rapporte sur les Dio- rites mélamorphiques de l’Oberland grison et sur la conti- aualion du synclinal d’Urseren vers l'est. On trouve entre Truns et Dissentis, au sud du massif granilique central du Finsteraarhorn, une zone de diorite divisée en deux lentilles, celle de Puntaiglas au nord-est et celle de Rusein au sud-ouest. Celles-ci sont séparées par une bande étroite de porphyre quartzifère qui en- toure complètement la diorite de Rusein; elles sont en outre nettement distinctes par leur nature pétrographi- que, la diorite de Rusein étant une diorite typique tandis que celle de Puntaiglas se rapproche du type gabbro; et pourtant les variétés schisteuses des deux gisements sont presque identiques. Les zones externes des deux lentilles DES SCIENCES NATURELLES. 125 deviennent de plus en plus acides et passent ainsi aux roches granitiques qui les entourent, et une série d’in- jections aplitiques se manifestent à l’Alp de Puntaiglas et à la Ruseinbricke, leur magma tenant le milieu entre les aplites granitiques et les roches correspondantes de la série des diorites. Ce qui donne sous le microscope un caractère com- mun à toutes ces roches, c'est leur méfamorphisme in- tense; ilest presque impossible de trouver une seule coupe mince qui ne porte pas de nombreuses traces de Ja haute pression subie : structure générale pseudo-porphyrique (bréchiforme), extinction onduleuse des différents miné- raux, plissements et ruptures avec déplacement des cris- taux d’amphibole, de mica ou de plagioclase, augmenta- tion de l’angle de clivage des amphiboles jusqu’à 133°, transformation chimique des feldspaths, des micas, des amphiboles, etc., en séricite, épidote, zoïsite, chlorite (transformation qui permet une diminution de volume par une augmentation du poids spécifique), formation secondaire de quartz, etc., etc. En un mot ces roches présentent une série de phénomènes de desagregalion dus à l’action combinée de la pression d’un côté, de l’eau et de l'atmosphère de l’autre. L'effet du métamorphisme ayant souvent effacé le ca- ractère primaire de la roche, la diagnose en serait difficile, s’il n’était pas possible d'établir par une série d’échan- tillons et de coupes minces correspondantes, le passage progressif el continu des diorites normales par des types de plus en plus schisteux, à des sortes de schistes sérici- teux. Les termes de passage incontestables entre les deux types extrémes nous permettent de fixer la genèse de ces schistes qui serait impossible à établir sans cela, et de les 126 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE considérer comme dérivés directement des diorites. L'analyse chimique nous donne du reste la confirmation de cette conclusion. Notre zone de diorites est bordée au sud par une zone protogine assez étroite mais continue, puis vient un dou- ble synclinal de roches sédimentaires. M. Heim a déjà donné le profil des « schistes verts de Somvix » tel qu'il se présente près du village de ce nom. Ces schistes sont pincés dans un synelinal de « verrucano » et celui-ci se révèle sous le microscope comme une diorite porphyri- que schisteuse, voisine des kératophyres avec de nombreux phénomènes d’écrasement. M. Schmidt a déjà émis l’hy- potèse que ces schistes verts de Somvix sont des diorites métamorphisées; cette hypothèse est maintenant prouvée par l’analyse chimique dont le résultat est le même que pour la diorite normale de Ruseinbrücke et par l'étude microscopique qui nous a montré dans les schistes de Somvix un terme de passage très intéressant dans notre série de transition des diorites normales aux schistes séri- citeux. Quant au synclinal sédimentaire affleurant à plusieurs endroits sur la ligne entre Dissentis et Schlans, nous pouvons le considérer comme la continuation du syneli- nal d’Urseren. C’est aussi à ce synclinal qu’appartien- drait la dolomie triasique de Schlans bien connue, mais restée complètement isolée jusqu'ici sur le flane sud du double pli glaronais. Il ne sera peut-être pas impossible de trouver plus tard des rapports tectoniques entre les montagnes de Glaris et celles du Valais, maintenant que le synclinal d’Urseren-Dissentis-Schlans nous fournit un . trait commun aux deux régions. sp CA DES SCIENCES NATURELLES. 127 M. le D’ ZouunGer, de Bâle, rapporte sur les dépôts glaciaires de la vallée de l’Aar. Le signe incontestable de la présence d'un glacier sur un certain point à une époque passée, est l'existence sur ce point d’une moraine de fond, si par conséquent nous voulons résoudre la question du nombre des périodes glaciaires, il nous faut étudier avant tout ces moraines. Or dans la région occupée par le glacier de l’Aar à l'épo- que pléistocène, l’on peut constater l'existence de deux systèmes de moraines profondes et ceci tout particulière- ment à Strattlingen, dans le ravin creusé par la Kander. Sur ce point les deux moraines successives sont séparées par des graviers agglomérés, disposés en couches incli- nées et que l’on pourrait considérer comme interglaciai- res. Mais un examen plus approfondi montre que ce dépôt appartient au système de la moraine inférieure, et qu’il est séparé dela moraine supérieure par des graviers dis- posés horizontalement et par une surface d’erosion. Il appartient done à l’avant-dernière période glaciaire et s’est formé pendant l’avant-dernier retrait des glaciers, sa formation s’etant du reste continuée pendant la pé- riode interglaciaire. Les mêmes alluvions se retrouvent à Uttigen, à Kiesen, a Tungschneit et dans le lit de l’Aar au nord de Berne. Sur ce dernier point l’on peut aussi observer, lorsque les eaux sont basses, la moraine inférieure. Il résulte de ces faits que, contrairement à ce qui s’est passé dans la Suisse orientale, il n’y a pas eu de grands mouvements tectoniques dans cette région depuis le début de la période glaciaire. Ce sont ces mêmes alla- vions que l’on retrouve dans le ravin de la Lorze au- dessus de Baar, mais ici elles ne restent pas en bas, 128 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE elles s'élèvent sur les flanes des chaînes molassiques, en sorte qu'elles finissent par recouvrir le sommet de la Baarbourg, de l’Albis et de l’Uetliberg où on les désigne sous le nom de « Deckenschotter ». Le Deckenschotter appartient donc aussi à la seconde période glaciaire. Il existe sur ce conglomérat en quelques points et en particulier dans le ravin de la Kander d’autres alluvions qui passent à la moraine supérieure et appartiennent par conséquent à la dernière période giaciaire. Ce sont des formations analogues qui reposent à Strättig-Hügel sur les lignites interglaciaires, et dans la Suisse orientale cet horizon est représenté par les alluvions des hautes ter- rasses qui sont, elles aussi, recouvertes par des moraines. Enfin l’on trouve encore dans l’est de la Suisse les alluvions de basses terrasses qui ont une grande extension et dont les conditions de gisement sont tout à fait analo- gues à celles des alluvions dont nous avons parlé en com- mençant; elles se sont aussi déposées pendant une pé- riode de régression des glaciers. D'après ce qui précède, nous pouvons établir le ta- bleau suivant ; Date ( Progression du glacier. l'e période \ EN PR Si Sacre Présence du glac. sur la région. Moraine inférieure. ‚lacıalr r i > Retrait du glacier. Deckenschotter. One neriodk | Progression du glac. Alluvions des hautes terrasses. 4 IK = Présence du glac. sur la région. Moraine supérieure. glaciaire i Retrait du glacier. Alluvions des basses terrasses. L’on trouve souvent dans le Deckenschotter et les allu- vions des hautes terrasses des cailloux écrasés et ressou- dés ensuite, qui doivent sans doute leur structure actuelle à la pression exercée par le glacier. La grosseur des cailloux écrasés augmente à mesure DES SCIENCES NATURELLES. 129 que l’on se rapproche des Alpes; il semble done que la pression exercée sur eux et par conséquent l’épaisseur du glacier devait augmenter progressivement dans ce sens. D'un autre côté, il existe dans la moraine supé- rieure, quelques blocs de Deckenschotter, ce qui prouve que lors de la dernière progression des glaciers, une par- tie du Deckenschotter était déjà agglomérée, tandis que l’autre devait être encore suffisamment meuble pour per- mettre l’écrasement des cailloux par la pression du glacier. M. C. Hacuann, de Bâle, montre à la Société un Spa- tangidé, du reste mal conservé, qu'il a trouvé dans les ar- giles à Septaria de Laufen. Il ajoute quelques mots sur la faune de ce gisement, qui a déjà été étudiée par M. Kissling. 130 ‘SOCIÉTÉ HELVETIQUE Minéralogie et Pétrographie. Président : M. le prof. L. Dvparc, de Genève. Secrétaire : M. le Dr Leo Wegru, de Zurich. Baumhauer. Quelques minéraux du Binnenthal (Valais). — L. Duparc. Massif du Mont-Blanc. — Wilhelm Salomon. L’äge des roches granitiques péria- driatiques. — U. Grubenmann. Roches filoniennes de la Tonalite. — C. Schmidt. Clef optique pour l’étude des minéraux translucides en coupes minces. M. le prof. BAUMHAUER, de Fribourg, fait une commu- nication sur quelques minéraux du Binnenthal (Valais), qu’il vient d’étudier, et en particulier sur la Jordanite, la Dufrénoysite, la Rathite, un nouveau minéral décou- vert par lui, et la Binnite. Il a constaté que la Jordanite ne cristallise pas, comme von Rath l’admettait, dans le système rhomhique, mais dans le système monoclinique, et qu’elle présente un nombre extraordinaire de formes; jusqu'à présent l’on en a constaté 105 différentes. La macle suivant (101), qui se répète et est très caractéristique, ne semble pas, d’après des mesures très consciencieuses faites sur un ex- cellent cristal, amener de perturbation dans la position des faces. Les mesures faites sur différentes arêtes de mäcle ne diffèrent pas, dans la règle, de plus de '/, mi- nute de la valeur obtenue par le calcul, et elles corres- pondent en partie exactement avec cette valeur. Un cris- tal particulièrement gros de Dufrénoysite (2 PbS. As,S,) présente 24 formes différentes, parmi lesquelles 14 n’ont pas encore été signalées. Les nombreux macrodomes mP> forment une série ininterrompue, m étant égal à DES SCIENCES NATURELLES. 131 2 È À se et il en est de même des brachy- La Rathite cristallise dans le système rhombique avec le rapport des axes a: b: ce = 0.668099.1. 1.057891 ; le rapport c : a est semblable à celui de la Dufrénoysite. Voici les angles que forment dans ces deux minéraux un certain nombre de macrodômes avec la base : Dufrénoysite. Rathite. MD (102)... 03919... 38992210" BR (20) DTA Non Pas (0 a (201). ..... DB a 72°98 !),' Les cristaux de Rathite présentent très nettement une structure lamelleuse qui provient probablement de l’alter- nance de lamelles très minces de deux substances iso- morphes (2PbS. As,S, + 2PbS. As,S,) et (2PbS. Sb,S, + 2PbS. Sb,S,). La teneur en antimoine est de 4.53 °/, pour les cristaux étudiés. M. Baumhauer a cons- taté, outre la base, 4 brachydomes et 20 macrodomes. Par son aspect extérieur, la Rathite se rapproche du reste beaucoup de la Dufrénoysite. L'auteur a découvert, pour les cristaux de Binnite, cinq formes nouvelles : deux Hexakistétraèdres positifs D 1 107 1 ee =, (743), un Hexa- N, qe DA 7 kistétraèdre négatif — D = =. (941), un cube pyra- midé 203 (103) et un Deltoïddodékaëdre négatif — +” 4 = = (332). Les faces de l'Hexakistétraèdre à (754)sont particulièrement développées et coupent les crêtes entre 132 SOCIÉTÉ HELVETIQUE das oe 211) el n L’angleforme par les faces (75%) et (332) est, d’après les mesures de M. Baumhauer, de 8°34', celui formé par les faces (754) et (114) est, d'après les mêmes mesures, de 1398 '/,. D'après le calcul, ces deux angles devraient être de 8° 34” 33" et de 13°9'57”. Un phénomène intéressant à constater ici, ce sont les figures de corrosion naturelles que présentent un grand nombre de cristaux de Binnite, et il faut remarquer en particulier que les faces des deux Triakistétraèdres déri- vés de l’Ikositétraèdre (211) se comportent de façon ab- solument différente; tandis que les faces de = (211) sont très peu attaquées par la substance corrosive et repré- sentent par conséquent des faces de corrosion minimum, { - celles de Ca (211) sont couvertes de figures de corro- sion pyramidées et représentent des faces de corrosion maximum. Il est vraisemblable que les 12 lignes perpen- diculaires chacune aux deux faces parallèles de (211) représentent des directions polaires dans le cristal, sui- vant lesquelles la substance du cristal oppose une résis- tance maximum et inversément minimum à la substance corrosive, dont du reste nous ne connaissons pas la na- ture. M. Baumhauer montre, pendant sa communication, une série de préparations particulièrement caractéristi- ques de cristaux corrodés d’Apatite, de Néphéline, de Do- lomie, de Zinnwaldite, de Leucite ei de Boracite. M. le prof. L. Duparc résume les recherches qu'il HA DES SCIENCES NATURELLES. 133 poursuit depuis plusieurs années sur le massif du Mont- Blanc, recherches qu'il termine en ce moment. Il sera, vu l'étendue du sujet, nécessairement bref et se bornera à des considérations générales, sans entrer dans les délails de la pétrographie du massif. L’amygdale du Mont-Blanc est formée, comme on le sait, par un noyau granitique s’ouvrant en boutonniere au milieu des micaschistes. Le granit, qui porte depuis longtemps le nom de pro- togine, s’y présente sous des aspects fort divers. Tandis que sur les deux grandes lignes de sommets qui consti- tuent les Grandes-Aiguilles de Chamounix et celles qui dominent le val Ferret suisse et italien, cette protogine est absolument granitique au sens strict du mot; dans la dépression centrale, comme aussi vers l’extrémité septen- trionale et sur le flanc nord-ouest du massif, ce granit passe graduellement à une roche granitique à énormes plages feldspathiques, distribuées sans ordre, qui, progres- sivement, s'orientent parallëlement et communiquent à la roche un aspect plus ou moins gneissique. Par une série de variétés intermédiaires, cette dernière roche passe enfin à de véritable gneiss (protogine gneiss). Ce passage graduel se fait latéralement comme aussi dans le sens vertical. On peut le suivre sur une coupe transversale du massif, ou bien dans le dôme intrusif qui, à l’aréte du Brouillard, est encore couvert d'une calotte schisteuse, ou encore sur les parois verticales qui dominent certaines coupures tranversales du massif. Au microscope, les différences macroscopiques signa- lées persistent; et tandis que dans le type granitique tout le quartz forme des plages qui moulent les autres élé- ments, dans celui à gros cristaux feldspathiques, au con- 134 SOCIÈTÉ HELVETIQUE traire, une partie du quartz passe à l’état de quartz grenu polyedrique fort distinct des esquilles résultant de l’écra- sement dynamométamorphique du quartz granitique. Cette tendance s’exagere de plus en plus dans les variétés franchement gneissiques. En outre, dans ces dernières, le microscope montre encore des parcelles d’une roche schisteuse cristalline dans laquelle les éléments grani- tiques paraissent s'être développés. Des fragments, souvent de grande dimension, d’un schiste noirâtre criblent parfois la protogine; ils se ren- contrent tout particulièrement dans le type à grandes plages feldspathiques que j’appellerai désormais « pegma- toide », notamment dans les variétés qui passent aux gneiss. La schistosité marquée que gardent certaines de ces enclaves, contraste avec la disposition en bancs grossiers de la protogine qui les contient. Dans ces enclaves, on voit se développer localement d'énormes glandules felds- pathiques isolées, accompagnées de quartz grenu plus ou moins abondant. La protogine, en de nombreux points, est percée par des filons d’une granulite évidemment plus jeune, car elle empâte en certains endroits des blocs de protogine. Ces granulites abondent sur le versant italien du massif. Elles paraissent avoir utilisé une série de cassures paral- lèles qui s’y développent. Leur structure est d’ailleurs banale, elles renferment parfois du grenat ou de la tourmaline, et toujours beau- coup de microcline. Elles passent sur certains points à de superbes pegmatites, voire même à des micropeg- matites. Ces granulites sont plus jeunes que les apophyses gra- DES SCIENCES NATURELLES. 135 nulitiques émises par le culot protoginique dans les schistes encaissants. Elles recoupent, en effet, ces der- nieres, comme on peut le voir sous |’ Aiguille des Charmoz. Les granits et les granulites ne sont point les seules roches éruplives que l’on rencontre dans le massif du Mont-Blanc. Les microgranulites à deux temps de conso- lidation y forment aussi une zone puissante, qui flanque la protogine sans discontinuité du Catogne au col du Greppillon, et sur laquelle le lias vient à son tour s’ap- puyer. Elle comprend une bonne partie du Catogne; passe par l’extrémité de l’arête de la Breya, le col du Châtelet, l’Amone, la Maya, et finit brusquement au col du Grep- pillon. Leur continuation directe doit être recherchée dans le Mont-Chétif et la Montagne de la Saxe, où Zac- cagna les à prises pour des quartzites permiens. Elle s’adosse dans ces montagnes à un noyau granitique abso- lument identique d’ailleurs à la protogine du versant sud du massif du Mont-Blanc. Le Mont-Chétif et la Montagne de la Saxe doivent donc être séparés de la zone du Briançonnais, qui passe plus à l’est. Ces microgranulites renferment plus ou moins de quartz et de feldspath dans la première consolidation, leur pâte est microgranulitique, parfois même globulaire; les sphé- rolithes feldspathiques s’y rencontrent rarement. Le contact de ces roches avec la protogine est franc, probablement mécanique; il n’y a Jamais passage gra- duel d’une roche dans l’autre, comme l’a prétendu Ger- lach. Parfois, au contact, on trouve une roche qui ren- ferme des galets de protogine, très souvent des mica- schistes ou des amphibolites. 136 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE L'âge de ces microgranulites est difficile à préciser. On en trouve de nombreux galets dans un conglomérat spo- radique qui s'appuie directement sur celles-ci et qui sup- porte le lias. Les roches cristallines qui enveloppent le massif sont des micaschistes profondément modifiés par l'injection due aux innombrables filons de granulite qui les criblent de toutes parts. La prétendue auréole gneissique qui succède directement à la protogine n’est autre chose qu'un hori- zon plus granulitique dans le voisinage immédiat de la roche éruptive. D'ailleurs cette granulitisation amène les alternances les plus singulières en apparence; l'analyse chimique, comme le microscope, permettent de suivre pas à pas toutes les transformations subies par le schiste primitif sous l'influence de la granulite, et la naissance de faux gneiss par la granulitisation quasi complète de certains bancs. Le type basique est représenté par les Amphibolites qui forment plusieurs traînées dans les micaschistes. Ce sont des agrégats grenus ou bacillaires de nature compacte ; comme les micaschistes d’ailleurs, elles sont presque tou- jours plus ou moins injectées par la granulite, et cette injection, en les feldspathisant, et en modifiant les pro- priétés de l’amphibole, les fait passer à des pseudo- syénites ou diorites, voire même à des granulites amphi- boliques. En effet, certains gros filons de granulite qui pénètrent à l’emporte-pièce dans les amphibolites se chargent d’am-. phibole en résorbant leurs salbandes. Ils renferment encore des blocs d’amphibolite, incomplètement assimilés. On peut alors facilement suivre sur ces derniers les mo- difications apportées par la granulite. DES SCIENCES NATURELLES. 137 Dans le massif du Trient, les amphibolites sont accom- pagnées par des Éelogites, belles roches riches en miné- raux. Celles-ci, vu leur compacité, résistent mieux à l’injection que les amphibolites, elles ne renferment que peu ou pas d’orthose, et quelques lentilles isolées de quartz grenu. Dans le manteau cristallin de la protogine, on trouve encore, pincés en synclinaux aigus, quelques lambeaux de roches détritiques appartenant au houiller, qui sont évidemment ici en pseudo-concordance. Ce sont des grès et des schistes noirs; les deux principaux sont le syn- clinal du Mont-Jovet, et celui des Aiguilles-Grises au centre même du massif, fait en contradiction formelle avec l'opinion énoncée récemment par M. Haug. Peut- être faut-il faire rentrer dans la même formation cer- taines roches encore nettement détritiques, mais plus fortement dynamométamorphiques, que l’on rencontre en certains points du massif. En terminant, M. le prof. Duparc résume synthétique- ment ses vues sur les étapes successives parcourues par le massif du Mont-Blanc dans son évolution orogénique. Les premiers plissements qui esquissèrent le relief primitif du Mont-Blanc sont de date très ancienne, quoi qu’en disent certains auteurs. Ils remontent, selon toute vraisemblance, aux ridements huroniens et calédoniens, et eurent comme conséquence directe la pénétration de la roche de profondeur dans le ridement qui s’ebauchait progressivement, pénétration qui s’effectuait avec résorp- sion partielle de la couverture cristalline, principalement dans les lignes anticlinales, et modification subséquente de la roche de profondeur par endomorphisme. La chaîne des Grandes-Aiguilles, ainsi que la barre de 138 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE sommets qui domine le val Ferret, représentent deux lignes anticlinales de ce ridement primitif, dont l'érosion tertiaire a fait disparaître la couverture schisteuse. Les deux culots de protogine granitoide que l’on y voit ac- tuellement, représentent des parties profondes de ces anticlinaux dénudés. La région centrale du massif, au contraire, forme dans son ensemble un grand synclinal avec plissements secondaires, incompletement résorbé, et présentant tous les stades de la granitisation. Les différentes variétés de protogines dont il a été question en sont la conséquence ; elles deviennent de plus en plus granitoïdes et moins endomorphiques dès que l’on s'éloigne de plus en plus des restes de la couverture cristalline, pour pénétrer dans les régions profondes des anticlinaux primitifs. C'est également à cette époque que remontent les innombrables apophyses qui injectent les flancs du massif. Quant aux granulites et pegmatites filoniennes qui traversent la protogine, elles sont incontestablement pos- térieures, et leur venue coincide probablement avec un événement tectonique. Il est aussi impossible de préciser leur âge exact que celui de la protogine; comme celle-ci, on peut affirmer simplement qu’elles ont précédé le houiller, dans les conglomérats duquel elles se rencontrent en galets. En tout cas l’émersion d’une grande partie de la zone du Mont-Blanc à l’époque houillère est actuelle- ment chose acquise; et si les nombreuses discordances du carbonifère que l’on a observées dans la première zone alpine ne suffisaient pas à convaincre les sceptiques, la nature paléontologique et surtout pétrographique des dépôts carbonifères de la zone du Mont-Blanc, fournirait des arguments irréfutables. DES SCIENCES NATURELLES. 139 Le ridement hercynien plissa une première fois les dépôts carbonifères dans les terrains cristallins du massif du Mont-Blanc. Ici se pose la question de l’origine des microgranulites du val Ferret. Les études que j'ai pour- suivies sur les conglomérais houillers m’ont démontré que les galets de microgranulites y sont excessivement rares. Au contraire, dans le conglomérat du val Ferret, les galets de microgranulite abondent. L’äge de ce conglo- mérat est indéterminé il est vrai, mais il n’est en tout cas plus ancien que le lias sous lequel il se trouve. Ceci joint à ce que l’on sait des microgranulites en général dans la zone du Mont-Blanc, ferait penser que ces der- nières appartiennent probablement à la fin du carbonifère ou peut-être au permien. Le ridement hercynien fut suivi de l’affaissement du massif qui ramena durant l'ère mézozoïque et une partie de l’ère tertiaire, la mer sur un territoire qui était resté longtemps émergé. Les divers dépôts sédimentaires s’y succédèrent selon toute vraisemblance, sans grand accident et sans discontinuité. Puis le ridement alpin replissa tout le complexe et émergea définitivement le massif. C'est sans doute de cette époque que datent le laminage de la proto- gine, et en partie les phénomènes dynamo-métamorphi- ques intenses que montrent les différentes roches du Moni-Blane. Cette émersion fut bientôt suivie de la dénu- dation puissante qui, non seulement a fait disparaître la couverture sédimentaire du massif, mais encore a entamé profondément le cristallin des ridements paléozoïques. La dénudation de la protogine date en grande partie de cette époque, car cette roche est encore rare dans le houiller à l’état de galet, et l’on peut affirmer que lorsque cette dénudation sera plus complète, elle fera 140 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE disparaitre complètement le synelinal central et trans- formera tout le massif en un culot compact de protogine granitique. M. Wilhelm SaLomon, de Pavie, rapporte sur l'âge des roches granitiques périadriatiques. Avec Taramelli et Suess, l’auteur désigne sous le nom de bassin d’effondrement périadriatique, la région étendue qui entoure le nord de l’Adriatique et qui s’est affaissée par rapport aux montagnes environnantes. Cette région est bornée à l’ouest, par le lac de Garda et l’Adamello et, plus au nord, par la ligne des « Giudicarie » ; elle s’etend jusqu’au granite de Meran, comprend encore les dolomies des environs de Bozen et s’etend de là très loin à l'est. Elle est entourée par une longue ceinture de roches intrusives qui lantöt constituent de puissants massifs centraux, tantôt forment de minces filons dans les roches sédimentaires et prennent alors une structure porphyrique. Suess a reconnu déjà les affinités de ces roches entre elles du moins pour la partie occidentale de notre région, PAdamello, le massif de l’lffinger et de Brixen et la masse de Antholz, et a donné à toute cette zone le nom d'arc granitique du Tyrol méridional. En se basant sur la position topographique des différents massifs, sur leur forme, leurs conditions de gisements, leur nature pétrographique et d’autres données encore, l’auteur croit pouvoir faire rentrer en outre, dans cette zone de Suess, les porphyrites tonalitiques de l’Iselthal dans le Tyrol, celles de Polinik et de Praevali en Carynthie, les granits grenus et les tonalites schisteuses d’Eisenkappel et de Schwarzenbach, en Carynthie également, et les DES SCIENCES NATURELLES. 144 roches granitiques ou porphyriques du Bachergebirge en Steiermark. Toutes ces roches doivent se rapporter aux masses intrusives de l’ouest et avoir le même âge. L’au- teur donne par suite le nom d’are marginal périadriatique. (Periadriatischer Randbogen) à cette longue chaîne de roches intrusives qui s’élend depuis la Lombardie presque jusqu’en Hongrie et comprend des granils, des adamellites, des diorites micacées quartzifères et des tonalites. Tandis que l’Adamello et le massif de l'Iffinger conservent la direction du lac de Garda, les massifs du centre sont allignés et allongés suivant une ligne est- ouest et le Bachergebirge prend à peu près la direction des Alpes dinariques. Dans l'intérieur de ce grand arc, l’on trouve une série de roches granitiques: les diorites micacées quartzifères et les norites de Klausen et de Lüsen, le granite de Cima d’Asta, les granites et les monzonites de Fassa et de Fleims. Quoique ces masses éruptives ne pré- sentent pas dans leur répartition topographique de rap- port bien net entre elles ou avec les roches de l’arc périadriatique, l’idée d’un rapprochement paraît ici si plausible que plusieurs auteurs ont fait rentrer au moins une partie d’entre elles dans la ceinture granitique qui nous occupe. C’est ainsi que Richthofen et Suess consi- dérent les granits de Brixen et de la Cima d’Asta comme similaires et contemporains, datant tous deux du carbo- niférien et, d’après les mêmes auteurs, les massifs de l’Adamello et de Klausen seraient les roches intrusives correspondant aux porphyres quartziferes de Bozen. De méme Becke, qui admit le premier que les porphyres de l’Iselthal, du Polinik, du Bachergebirge et de Praevali sont la prolongation des massifs des Rieserferner, s’est 142 SOCIETÉ HELVETIQUE aussi prononcé pour origine commune des massifs internes et des massifs périphériques. Pour fixer maintenant l’âge maximum des roches en question, nous avons une série de données sur lesquelles nous nous fondons. En examinant tout d’abord les roches sédimentaires à leur contact avec les masses endogènes, l’on constate que toutes celles qui se trouvent en contact primaire avec un massif important, ont subi un méta- morphisme plus ou moins intense. Les sédiments métamorphisés les plus récents appartiennent, pour le massif de l’Adamello et du Val d’Avisio, à l’horizon triasique de l’Halobia Lommeli. A Klausen, dans le massif des Rieserferner, a Eisenkappel et dans le massif de l’Asta, ce sont des schistes cristallins et des phyllades qui sont les formations métamorphisées les plus récentes. À Meran, les derniers sédiments métamorphisés, d’après Grubenmann, semblent appartenir au trias. Ces données, fournies par le métamorphisme de contact, sont complétées par celles que nous fournissent les filons et les inclusions des roches sédimentaires dans les masses endogènes. Teller et Dreger ont signalé des apophyses du granite du Bachergebirge dans les schistes cristallins, Dölter en signale dans les phyllades. Les filons de Praevali traversent, d’après Teller, tout le trias et même les calcaires à Aptychus du jurassique supérieur. Le granite de Eisenkappel, d’après Suess et Dreger, ren- ferme des fragments de phyllades. Pour obtenir maintenant l’âge minimum que peuvent avoir nos roches granitiques, il nous faut étudier les cailloux et autres débris de celles-ci que renferment les sédiments. Or, l’on n’a jamais trouvé aucun caillou de ces roches dans des dépôts antérieurs à l’époque tertiaire, DES SCIENCES NATURELLES. 143 sauf pour les diorites de Klausen dont nous reparlerons plus loin. Nous pouvons aussi obtenir des données sur l’àge minimum, par l'étude des dislocations produites par les failles dans nos régions granitiques. Nous savons que la ligne de fracture des « Giudicarie » a amené un déplace- ment de la partie nord-est de l’Adamello et de la partie sud-ouest du massif de l’Iffinger. La fracture de Valsugana a amené dans le voisinage de Malga Orenna le granit d’Asta en contact secondaire avec des calcaires mésozoi- ques qui n'ont pas subi trace de métamorphisme. Or, comme les derniers mouvements qui ont eu lieu le long de ces deux lignes de fracture sont postéocènes, nos roches granitiques doivent être au moins d'âge éocène. C'est encore la faille de Villnöss qui nous fournit les données les plus intéressantes En effet, cette fracture, qui a déjà été étudiée en detail par Mojsisovics, traverse et disloque dans sa partie orientale le Néocomien et des dépôts peut-être postérieurs au crétacique inférieur. Vers l'ouest, elle limite au nord la diorite du Vil- darthal: or, le contact ici est un contact primaire, la diorite métamorphisant les schistes voisins, comme Tellier la montré d’une façon magistrale. Par conséquent, à moins que l'on ne veuille admettre que la faille ait joué, à des époques complètement différentes, dans sa partie orientale et dans sa partie occidentale, ce qui paraît peu vraisemblable, il faut reconnaître que la venue de la diorite de Klausen a dù se faire au plus tòt dans le crétacique. Il est vrai que l’on croit avoir trouvé dans les conglomérats du Verrucano, sous le porphyre de Bozen, des cailloux de diorite du type de Klausen. Mais Teller et von John n’ont jamais prétendu que ces cailloux fussent 144 SOCIÉTÉ HELVETIQUE identiques à la dite diorite et M. von John lui-même. m'a assuré ne pas considérer la diorite de Klausen, comme plus ancienne que la tonalite de l’Adamello ou celle de Brixen, qui sont au plus d’âge triasique. Löwl a essayé une autre méthode pour déterminer l’âge des roches que nous étudions. Il a signalé le fait que dans la partie nord de l’Adamello et dans le massif de l’Iffinger et des Rieserferner, les schistes sont fréquem- ment disposés parallèlement à la surface de contact et forment même des voûtes régulières au-dessus de la roche éruptive; et il en a conclu que la venue endogène s'est produite avant le premier plissement alpin dans cette région, c'est-à-dire avant la période permienne ou même avant la période carboniférienne. Mais j'ai réussi à prouver d’une façon certaine que, même dans la partie de l’Adamello où cette disposition des schistes existe, la tonalite est plus récente que le premier plissement alpin, et l'argument de Löwl ne peut done avoir aucune valeur. La dernière méthode utilisable ici, est celle qui con- siste à étudier la répartition et les variations du facies des sédiments dans le voisinage de nos massifs. Cette étude ne nous fournit qu'un résultat négatif. Les diffé- rences de facies de certaines parties du secondaire s'expliquent fort bien par l’âge ancien des premiers mou- vements le long de la faille des « Giudicarie ». En outre, lon ne connaît ni dans la région de l’Adamello ni dans une partie quelconque de la dépression périadriatique aucun changement de facies, aucune interruption dans l'extension horizontale d’une formation, ni aucun dépôt renfermant des débris de nos roches granitiques qui nous permettent d'admettre que ces roches soient apparues à la surface avant l’ère tertiaire. DES SCIENCES NATURELLES. 145 Ces données une fois posées, considérons maintenant séparément l'arc granitique périphérique et les massifs internes. Si nous faisons rentrer dans l’are périphérique les porphyrites tonalitiques de Praevali, comme de bonnes raisons nous permettent de le faire, nous devons ad- mettre que les venues endogènes des différents massifs ont dû se produire après la période jurassique pendant le crétacique ou le tertiaire. Pour ceux qui, au contraire, ne feraient pas rentrer la porphyrite tonalitique de Prae- vali dans l’arc périphérique les roches endogènes de celui-ci ne peuvent pas être plus anciennes que le trias supérieur, à moins que l'on ne considère la similitude de caractère de ces différentes roches comme un pur effet du hasard. Et même l’on n’a aucune raison d’admettre, comme on le fait généralement, que ces roches soient plutôt triasiques que jurassiques, crétaciques ou tertiaires. Pour les massifs internes, il n’est pas possible de prouver leur origine commune, quoique celle-ci soit très vraisemblable. Ceux qui admettent cette communauté d’origine doivent placer la venue des roches de ces massifs après la période de dépôt du néocomien, c’est-à-dire dans le crétacique supérieur ou l’éocène, et doivent par consé- quence rejeter l'hypothèse d’une origine commune entre les roches granitiques du Val d’Avisio et les coulées porphyriques du trias. Ceux qui n’admettent pas une communauté d'origine pour les différentes roches des massifs internes, n’ont malgré cela, aucune raison de considérer comme l’époque de venue de ces roches, l’époque la plus ancienne possible, c’est-à-dire le trias supérieur. L’on pourra seulement dire que le granit de la Cima d’Asta a fait intrusion après la formation des phyllades, la diorite de Klausen après la formation du 10 146 SOCIÉTÉ HELVETIQUE néocomien et les roches du Val d’Avisio. après la forma- tion des couches à Halobia Lommeli, et que toutes ces roches existaient déjà avant le dépôt des couches de l’éocène moyen. Mais si l’on considère toutes les données énumérées jusqu'ici à un point de vue plus général et qu'on en cherche l'explication au moyen d’une hypo- thèse qui ne paraît pas invraisemblable, l’on arrive à dire ceci: La venue des roches éruptives de l’arc périadria- tique et de celles des massifs placés au centre du bassin d’effondrement s’est faite en même temps et pour la même cause, probablement parce que le sol du bassin d’efiondrement s’affaissant dans son ensemble, a pesé sur le magma fluide sous-jacent et l’a obligé ainsi à péné- trer soit autour, soit au centre du bassin entre les couches les plus anciennes. C’est un phénomène tout à fait analogue qui a amené la formation des volcans de l'Italie méridionale dans l’intérieur d’un bassin d’effon- drement aujourd’hui recouvert par la mer: il en est de même pour les roches éruptives de Hongrie dans l’inté- rieur de l’arc surélevé des Carpathes. La seule diffé- rence consiste en ce que dans le bassin d’effondrement périadriatique, les venues endogènes n’ont pas atteint la surface mais sont restées dans les profondeurs. L’époque de la venue des roches granitiques périadria- tiques me paraît être comprise entre la formation de néocomien et celle de l’éocène moyen, et ceci d'après les données que nous a fournies l’étude de la région de Klausen. Si l’on devait prouver dans la suite que les roches de Klausen ont une origine différente de celle des autres roches périadriatiques, soit marginales, soit centrales, celles-ci n’en resteraient pas moins, d’après ce que nous savons de la porphyrite tonalitique de Praevali, DES SCIENCES NATURELLES. 147 plus récentes que le jurassique, et par conséquent créta- ciques ou éocènes. M. le prof. U. GRUBENMANN présente une communica- tion sur les roches filoniennes de la Tonalite. Il passe en revue les principales associations minérales, ainsi que les différentes structures que présentent ces roches inté- ressantes. Ces roches sont différents types porphyriques en rela- tion avec la Tonalite des environs de Meran. L’on y distingue : 1° Une porphyrite quartzifère à mica noir formant deux variétés différentes. Elle semble, d’après ses carac- tères microscopiques, correspondre à un type d’épanche- ment de la Tonalite du massif d’Ulten; elle est caracté- risée en partie par la présence de quartz globulaire typique. 2° Une porphyrite dioritique sans quartz et une porphyrite dioritique quartzifère ou « Töllite », qui se rencontrent surtout dans la Tôll, au milieu d’une variété gris verdatre et brune des schistes qui enveloppent la Tonalite. 3° Une Tonalite à structure pegmatitique qui s’injecte en quantité considérable dans les mêmes schistes que les roches précédentes et qui est surtout abondante sur le Marlingerberg. Des mouvements postérieurs à sa venue ont fait subir un dynamométamorphisme intense soit aux filons eux-mêmes, soit à la roche ambiante. | Pour montrer en détail la structure microscopique de ces différentes roches, M. Grubenmann a fait passer sous les yeux de l’assistance une série de coupes minces. 148 SOCIÉTÉ HELVETIQUE M. le prof. C. Scamipr, de Bâle, présente à la Section une «clef optique pour l'étude des minéraux translu- cides en coupes minces » (Optischer Schlüssel zur Unter- suchung der Dünnschliffe pellucider Mineralien in polari- siertem Licht zwischen gekreutzien Nicol’s), qui a été im- primé d’après le manuscrit en juin 1896. Ces tabelles, destinées aux étudiants, contiennent : 1° Les observa- tions d’après lesquelles on détermine le système cristal- lographique d’un minéral, soit en lumière parallèle, soit en lumière convergente; 2° les observations nécessaires pour déterminer la nature même des minéraux. L'on y trouve en outre, énoncées successivement, les méthodes à employer : 1° pour tous les minéraux; 2° pour les mi- néraux biréfringents; 3° pour les minéraux à un axe op- tique; 4° pour les minéraux à deux axes optiques; 5° pour les minéraux rhombiques ; 6° pour les miné- raux monosymétriques: 7° pour les minéraux asymé- triques. DES SCIENCES NATURELLES. 149 Zoologie. Président : M. le prof. STUDER, de Berne. Secrétaire : M. le Dr HescRELER, de Zurich. Prof. F. Zschokke. Les vers parasites dans les poissons d’eau douce. — D' Fischer Siegwart. Les tortues d’eau douce en Suisse. — Prof. Eug. Pitard. Forme de Ceratium Hirundinella. — Prof. Eug. Pitard. Plank- ton des lacs du Jura. — D' Schulthess. Préparations d’Ankylostoma duodenale. — Prof. Aug. Forel. Observations sur les fourmis des forêts vierges de Colombie. — Prof. Aug. Forel. Dermatobia noxialis. — Prof. Studer. Sur l’histoire des races de chiens. — D" Havi- land-Field. Concilium Bibliographicum. — D' Urech. Monstruosité de Vanessa Io. — D" Urech. Nourriture et excréments de la chenille de l’ortie. — Prof. C. Keller. Le bétail du pays des Somalis. — D: M. Standfuss. Expériences d’hybridation sur des lépidoptères. — M. Bühler- Lindenmeyer. Mélanges ornithologiques. — D' Hescheler. Amputation volontaire chez les vers. Demonstration et dépôt : Prof. Sruper. Rapport sur l’activité de la Société zoologique Suisse. Prof. Lanc. Fœtus de mammouth trouvé à Niederwenigen. Baron Jules DE GuERNE. Bulletin de pêche et la pisciculture pratique : vol. 8. M. le prof. ZscHokke, de Bâle, fait une communica- tion sur les vers parasites dans les poissons d’eau douce. Ses recherches ont porté principalement sur des poissons pêchés dans le Rhin près de Bâle et dans le lac de Genève. Chez les premiers, on a retiré de 1200 indi- vidus, 52 espèces de vers parasites dont un tiers chez le saumon. Chez les seconds 382 individus ont donné 35 espèces de parasites. Si pour le Rhin, on laisse de côté le saumon, poisson migrateur, on arrive à ce résul- 150 SOCIETÉ HELVETIQUE tat, c’est qu'on y trouve 35 espèces de parasites dans 1200 individus tandis que dans le lac de Genève, ces 35 espèces sortent de 382 individus. Les parasites sont done à la fois plus variés et plus nombreux dans les eaux tranquilles que dans les eaux courantes. Ce fait qui a été confirmé ailleurs est d'accord avec la répartition générale de la faune dans ces mêmes milieux. En outre les eaux tranquilles sont beaucoup plus favorables aux premiers stades du développement des vers parasites, (œufs, etc.). Cette faune se compose d'espèces cosmopolites répan- dues partout, auxquelles viennent s’ajouter un certain nombre d’espèces locales. Les types communs du Rhin et du lac de Genève sont au nombre de 21, auxquels s'ajoutent dans le premier 12 espèces locales et dans le second 14. En outre, la faune du Rhin présente un caractère spécial dû à la présence de 17 espèces marines hébergées par le Salmo valar et l’Alausa vulgaris. M. H. FiscHER-SIGWART, de Zofingen, fait une com- munication sur la tortue de marais européenne dans le pla- leau suisse. La tortue européenne existe-t-elle en Suisse d'une façon endémique, ou les trouvailles que l’on fait çà et là chaque année doivent elles être regardées comme un ha- sard ? Cette question paraît se rapprocher beaucoup de sa solution. J’ai montré dans une publication antérieure l'apparition régulière de ce reptile dans les lacs de Ink- wyl et Burgæschi : quoique l’on ne puisse pas encore prouver d’une façon absolue sa reproduction, l’on a ce- pendant pris, chaque année, quelques individus âgés, parmi lesquels en juin 1894 an mâle du lac Burgæschi DES SCIENCES NATURELLES. 151 et en juillet 1896 une femelle du lac de Inkwyl sont par- venus en ma possession. Le lac d’Alpnach est un endroit très propice pour trou- ver destortues. Au mois de juin dernier, M. le Dr. Ettlin, de Sarnen, me dit qu'on prend chaque année plusieurs tortues dans cette partie du lac : cet été encore trois ont été capturées. Ce qui rendait cette trouvaille particulière- ment intéressante, c’est que dans le nombre il se trou- vait une femelle, qui peu de temps après qu'on l’eut prise pondit einq œufs. Le pêcheur qui l'avait attrapée à la fin de mai la conserva dans une boîte à poisson où elle ne pouvait ni venir au sec ni respirer convenablement, puis- que la caisse était à une assez grande profondeur sous l’eau. Elle était presque morte asphyxiee ; elle se remit cependant bientôt et pondit cinq œufs du 12 au 24 juin; mais le traitement qu'avait subi l’animal pendant et après sa captivité porta préjudice à la ponte. Il me semble donc que cette ponte prouve que les tor- tues se trouvent à l’état sauvage et se multiplient dans le lac d’Alpzach ; en tout cas des accouplements avaient précédé la ponte des œufs et avaient eu lieu en liberté avant la captivité. Les accouplements avaient commencé dans le terrarium déjà en avril, et les œufs avaient été pondus dans la seconde moitié du juillet. M. le Dr Ettlin peut affirmer qu’on a pris ces dernières années dans le lac une douzaine de tortues, et beaucoup d’autres déjà auparavant. La prise d’une tortue de ma- rais n’est pas regardée là-bas comme quelque chose d’ex- traordinaire ; done si l’on considère cela, il n’y a plus lieu de mettre en question la multiplication endémique. Cette partie du lac se prête fort bien au séjour de ces animaux. Du côté d’Alpnach, il se perd peu à peu 152 SOCIÉTÉ HELVETIQUE dans un marais de roseaux et il y là une quantité de places peu profondes contenant en été de l’eau très chaude qui favorise la multiplication de même que des places humides,chaudes et sablonneuses où les œufs peu- vent être pondus et enterrés. Les tortues de marais passent l'hiver au fond de l’eau, bien cachées dans la vase, et protégées de la gelée pen- dant leur sommeil d'hiver. Dans mon terrarium il y actuellement 7 tortues d’ori- gine suisse et j'en ai donné un certain nombre ces der- nières années. Les mâles qui se distinguent des femelles par une carapace dorsale plus plate et par un bouclier ventral bombé en dedans dans le sens de la longueur, sont beaucoup plus rares qu'elles. M. Eugène Pırarv fait une communication sur le Ceratium hirundella, Bergh. Il montre un certain nombre de formes anormales de cet organisme et présente quelques remarques à son sujet. (Voy. Archives janvier 1897.) M. Eugène PırarD, dans une communication sur le Plankton des lacs du Jura, indique quelques-uns des résul- tats auxquels il est arrivé dans ses études. Il ne men- tionne que ce qui est relatif aux lacs situés dans le cours de l’Orbe: lac des Rousses, de Joux, Ter et Brenet. L'étude du Plankton recueilli dans diverses pêches pélagiques lui a montré la différence de composition de celui-ci, selon les lacs considérés, différences assez curieuses si l’on se rappelle que ces lacs sont de même formation et appartiennent aux mêmes eaux, Ces pêches qu’il a pratiquées ont eu lieu toujours DES SCIENCES NATURELLES. 153 avec le même filet, dans les mêmes conditions, à la surface et en différentes profondeurs, avec la même durée, etc. Pour le moment, M. Pitard se borne à montrer la constitution en gros du Plankton recueilli, c’est-à-dire quelle est la composition du fond de ce Plankton, si l’on peut s'exprimer ainsi. A cet égard, les divers lacs situés plus haut montrent de curieuses différences, laissons pour le moment le lac Ter qui ne se présente pas tout à fait dans les mêmes conditions que les autres. C’est ainsi qu’en ce qui concerne les pêches de surface faites de jour dans le lac des Rousses, le microscope montre un grand nombre de spores d’algues ; en quan- tité immense Dinobryon sertularia Ehrg. et D. stipitatum Stein ; quelques rares exemplaires de Ceratium hirundi- nella Bergh. A la surface du lac de Joux, le même jour, le filet ramenait en proportions à peu près égales : Ceratium hirundinella Bergh; Dinobryon sertularia Ehrg; Fragilaria crotonensis Edw. avec passablement de Rotateurs ; Anou- rea cochlearis, Gosse ; Nocholca longispina, Kellicott ; crus- tacés très rares. Dans les mêmes conditions le lac Brenet fournissait en très grande quantité Ceratium hirundinella, Bergh ; avec en moins grand nombre : Anouraea cochlearis, Gosse ; Nocholca longispina, Kellikott; Fragilaria crotonensis Edw.; et en très grande quantité Dinobryon sertularia, Ehrg. Ces opérations répétées, ont donné les mêmes résul- tats. Les lacs de Joux et Brenet possèdent donc de jour, à peu près la même faune, avec cependant, des diffé- rences quantitatives. De nuit des particularités intéressantes aussi bien au 154 SOCIÉTÉ HELVETIQUE point de vue qualitatif qu’au point de vue quantitatif se présentent ; ces deux lacs (Joux et Brenet) comme on sait, ne constituent au fond qu’une seule et même nappe d'eau. Plusieurs pêches faites au mois de juillet, sont surtout de nature à être enregistrées. C'est ainsi que, pour ne prendre qu'un seul exemple, dans les procés- verbaux de pêche; le 13 du dit mois, par un temps ora- geux, le thermomètre marquant la même température dans les deux lacs, le filet ramène : dans le lac de Joux, un Plankton composé presque exclusivement de crustacés ; dans le lac Brenet un mélange de crustacés et de Cera- tium hirundinella ; cette seconde pêche, de beaucoup inférieure, quantitativement à la première. Examiné à la loupe et au microscope, le fond du Plankton est composé des organismes suivants '. Lac de Joux Lac Brenet Diaptomus gracilis Leptodora hyalina Daphnia cucullata Ceratium hirundinella Dinobryon sertularia avec en quantité plus où moins grande: Ceratium hirundinella Diaptomus gracilis Dinobryon sectularia Notholea longispina Anouræa cochlearis Asterionella gracillima Ceptodora hyalina Fragilaria crotonensis Considéré dans sa distribution verticale, le Plankton de ces deux lacs présente les mêmes différences dans sa composition. C’est ainsi qu’à 10 mètres de profondeur, nous avons les compositions suivantes comme fond de ce Plankton. Nous le répétons, nous n’enregistrons pour le moment que les organismes qui se rencontrent en une certaine quantité. DES SCIENCES NATURELLES. 155 Lac de Joux Lac Brenet Diaptomus gracilis Ceratium hirundinella Daphnia cucullata? Diaptomus gracilis avec en plus, en quantité plus ou moins grande. Dinobryon sertularia Bythothrepher longinanus Notholea longispina Leptodora hyalina Anouræa cochlearis Anouræa cochlearis Ceratium hirundinella Notholea longispina Asterionella gracillima Au point de vue quantitatif, le Plankton recueilli dans ces deux parties d’un même lac présente des différences très marquées. Les graphiques tracés sont très curieux. M. Pitard se réserve de revenir avec plus de détails sur ces pêches qui sont d'un grand intérêt, mais il tient à faire remarquer dès maintenant que la distribution de la faune pélagique n’est pas la même selon les lieux consi- dérés d'un même lac (H. Blanc l’a déjà montré pour le Léman). Ces tableaux ci-dessus en sont la preuve pour le lac Joux-Brenet. Il y a donc nécessité pour les pêches comparatives faites sur un lac à grande surface, d'agir simultanément en divers points et, celà va sans dire, dans les mêmes conditions. M. le Dr W. ScHuLTHESs, de Zurich, montre et décrit des préparations d’Ankylostoma duodenale. Ce parasite a été la cause de beaucoup d’anémies graves chez les on- vriers employés au percement du tunnel du Gotthard. La température élevée qui régnait sur les chantiers paraît très favorable à sa multiplication. Il a été d’abord trouvé chez un certain nombre d'ouvriers ilaliens ; ensuite les médecins suisses constatèrent à leur tour l’origine para- sitaire de cette anémie spéciale. Le prof. Bugnion a pu- 156 SOCIÉTÉ HELVETIQUE blié à ce sujet une étude fort complète dans la Revue médicale de la Suisse romande en 1881. Ce parasite a été également l’objet des recherches de M. Leichtenstein, de Cologne. Les conditions les plus favorables à son déve- loppement sont une température élevée et la négligence dans l'enlèvement des matières fécales. M. Schulthess complète son exposé en montrant un grand nombre de préparations microscopiques. M. le prof. Aug. FOREL, présente un travail: sur les fourmis dans les forêts vierges de la Colombie et des Antilles. Un voyage récent fait dans ces régions lui a permis de faire de nombreuses observations à ce sujet. Lorsqu'on arrive dans les régions chaudes, aussi bien dans les tail- lis et les savanes que dans les forêts proprement dites, on est également frappé de l'abondance, de la variété des fourmis, et de leur mode d'habitat particulier. Très rares sont les espèces qui élèvent des monticules ou se cachent sous les pierres comme dans nos régions. Ces artifices sont nécessaires pour régler la température des fourmilières, concentrer pendant la journée la chaleur solaire favorable au développement des larves, les mettre pendant la nuit à l’abri du refroidissement dans les cou- ches profondes. Sous les tropiques, la chaleur ne manque pas ; tout ce dont les larves ont besoin, c’est une nourriture abon- dante et de l’abri contre la sécheresse. Les fourmilières de ces régions peuvent se rapporter à 4 types principaux : Nids creusés dans la terre. — Nids tissés de différentes façons entre les feuilles et les rameaux des arbres. — Nids placés dans les troncs, tiges et rameaux, etc. — Symbiose des plantes et des fourmis. La faune des An- DES SCIENCES NATURELLES. 157 tilles est plus pauvre que celle du Continent et présente certaines particularités spéciales. L’orateur décrit aussi les curieuses cultures de cham- pignons (« Pilzgärten ») effectuées par des fourmis du groupe des Attiniens (genres Aa, Apterostigma, Seri- comyrmex, Cyphomyrmex, etc.). Le champignon le plus apprécié par les différentes espèces d’Atta est d’après le prof. Müller, le Rhozites gongglophora Müller. — M. Fo- rel insiste sur la concordance absolue de la phylogénèse biologique et morphologique chez les Attiniens, et pense qu'on peut en conclure que tout le groupe néotropique des Attiniens dérive des types cosmopolites, Dacetonü et Tetramorü. Parmi les genres actuels les Cyphomyrmex et les Myrmicocrypta représentent les types les plus anciens chez lesquels on peut retrouver les premières traces d’ins- tinct de culture de champignons, tandis que chez les Atta, on rencontre le plus haut degré de développement et de différentiation. M. Aug. FoREL parle encore du Dermatobia noxialis (gu- sano sancudo— vers macaque), etmontre ies deux états lar- vaires de cet insecte de l’Amérique centrale qui se ren- contre fréquemment chez l’homme dans le tissu cellulaire du derme. L’orateur en a observé sur lui-même six spécimens qu'il a d’abord pris pour des furoncles. La pe- tite ouverture par laquelle on aperçoit aisément la iête de l’insecte permet de poser un diagnostic certain. Des incisions et des injections de sublimé restent sans effet tandis qu’on peut détruire ces parasites avec des appli- cations de jus de tabac prolongées pendant 24 heures. Une légère pression fait alors sortir le vers tout entier, qui tant qu'il est vivant est des plus difficile à extraire. D’a- {58 SOCIÉTÉ HELVETIQUE près les échantillons que lui a fourni M. Forel, le Dr Blan- chard de Paris a reconnu que les formes que l’on avait pris Jusqu'à présent pour deux espèces ou deux races différentes n'étaient que deux stages du même animal différenciés par la grosseur de la tête et les rangées de crochets. Négligé, le Dermatobia peut devenir la cause d'accidents graves et même mortels. Les excavations qu'il creuse sous la peau sont fort grandes et atteignent parlois plusieurs centimètres. M. le prof. Th. StupER, de Berne, traite de 1’ Histoire des races de chiens. Jusqu'à présent, on a trouvé dans les dépôts lacustres de l’âge de la pierre trois types de chiens : 1° Le Canis palustris de Rutimeyer, petite espèce dont les ossements sont très répandus depuis l’époque néolithique jusqu’à la fin de l’âge de la pierre. 2° Un grand chien trouvé au lac de Ladoga et à la station lacustre de Font au lac de Neuchâtel, qui d’après Kulagin serait voisin du chien de traîneau sibérien. 3° Le Canis familiaris Leineri, grand chien élancé dont le crâne a quelque analogie avec celui du lévrier d’Ecosse, trouvé par le D' Leiner à Bodman au lac d’Heberling. Un chien de berger et un chien de chasse font leur apparition à l’âge du bronze et possèdent un crâne qui rappelle celui du chien courant. Dans les régions plus chaudes du bassin de la Méditer- ranée, en Egypte, etc., deux races spéciales ( Windhuna et Pariahund) se rencontrent depuis des temps fort anciens. En résumé les races européennes peuvent être consi- dérées comme dérivant de deux types principaux. 1. Origine équatoriale : Paria et Windhund. 2. Origine DES SCIENCES NATURELLES. 159 paléoarctique : Canis f. palustris de Rutimeyer dont descendent les levrettes et terriers différenciés déjà à la fin de l’âge de la pierre. - Canis {. Inostranzewi Anutsch : chien de traineaux du nord, Terre-neuve, Bernardins, dogues grands et petits. — Canis f. Leineri Studer: Lé- vriers de diverses sortes déjà très répandus en Suisse à l'époque gallo-helvétique. Canis f. matris optimae leitteles : Chien de berger, épagneul. — Canis f. intermedius Woldr, chien de chasse. M. le D' Herbert HaviLaND-Fiecp, de Zurich, donne quelques détails sur l’organisation du Concilium biblio- graphicum placé sous sa direction pour la bibliographie zoologique et montre l'avantage, au point de vue de l’uniformité des catalogues, de l'emploi du système décimal. D' Urecu, de Tubingen. Communication sur un Va- nassa Jo aberrant obtenu dans une eluve. Il est connu que le papillon Vanessa Jo est une espèce très peu variable ; il est extrêmement rare que, dans toute la zone où il est répandu on ait observé quelques aber- rations dans ses couleurs. Ce n’est que dans les dix der nières années que l’on a obtenu des aberrations plus ou moins importantes en soumettant les chenilles et les nymphes à une température de 35° C. ou au-dessous de 0°. Une demi-douzaine de ces aberrations ont été ex- tr&mement bien reproduites en couleur dans la nouvelle édition du Manuel pour l’étude des papillons, du D' Stand- fus (an 1896). L’auteur les désigne toutes sous le nom de Vanessa Jo aberration Fischeri Standfus. La différence dans la disposition des couleurs concerne 160 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE principalement les yeux des ailes antérieures et postérieu- res, une tache noire dans la partie formée par la nervure médiane et ses ramifications (aile antérieure), dessus de de l’aile et disque et une bordure de taches bleues sur le dessus de l’aile antérieure. Grâce à l'influence d’une température très basse (environ — 20°) E. Fischer a ob- tenu dernièrement une fusion de la tache noire costale (à la partie supérieure de l’aile antérieure). Voir les illu- strations de sa brochure : « Nouvelles recherches expéri- mentales sur les variations des Vanesses (Friedlænder Berlin 1896). M. Urech présente une aberration de Vanessa io qu'il a obtenue au mois de juillet de cette année, en transportant dans une étuve chauffée à une tempéra- ture de 30° à 35° et saturée de vapeur d’eau à tempéra- ture égale, la moitié des chenilles d’une ponte, huit jours avant l’époque normale de la métamorphose. Là, sans établir aucune ventilation, il les nourrit et les laissa for- mer leurs chrysalides ; il maintint les nymphes dans ces mêmes conditions jusqu’à l’éclosion des papillons. Ces chenilles se métamorphosèrent déjà au bout de quatre jours et la durée de la chrysalide ne fut que la moitié de la normale. Environ les 90 °/, de ces chrysa- lides périrent peu à peu ; les ailes de la moitié des papil- lons éclos se ratatinèrent. Enfin le reste, c’est-à-dire le 5 °/, ne purent sortir et se débarrasser de leurs chrysalides que grâce à une aide artificielle ; mais ils devinrent des papillons parfaits ; aux ailes lisses et bien étendues, avec une aberration dans la disposition des couleurs, consis- tant simplement en l'apparition de taches noires sur les trois parcelles formées par la nervure médiane, la ner- vure submédiane et les ramifications de la nervure mé- DES SCIENCES NATURELLES. 161 diane. Une de ces trois taches rappelle exactement la tache noire normale du Vanessa urticæ ; les deux autres, au contraire, se trouvent placées davantage dans la raie formée par les nervures ; elles ont aussi des bords moins nets. Dans les surfaces recouvertes d’ecailles, quelques- unes des écailles brun rouge ont été remplacées par des écailles noires, de sorte que si l’on observe superficielle- ment la couleur générale et qu'on la compare à celle du papillon normal, on la trouvera plus foncée. Ces aberrations obtenues par le rapporteur ne sont considérées par lui que comme un premier essai de la production des aberrations sous l'influence de la chaleur, essai qui n’est pas encore arrivé à des changements dans les yeux. Il faut remarquer cependant que, de toutes les formes aberrantes obtenues par d’autres expérimentateurs concernant les yeux, la plupart n’ont pas la tache noire obtenue par F. Urech, ou bien n’en ont qu’une, celle qui se rapporte à la tache normale du Vanessa urticæ. Comme dans la forme aberrante du Vanessa io obtenue par F. Urech, la place des deux taches aberrantes ne con- corde pas avec celle des deux taches de la forme normale du Vanessa urticæ, cette aberration n’est pas seulement une recherche des rapports entre le Vanessa io et le Va- nessa urlicæ, mais une véritable expérience sur l’influence de la chaleur concentrant ou fonçant le pigment. On n’a pu constater aucune irrégularité de la colora- tion foncée normale en observant le dessous de l’aile. Parmi des milliers de Vanessa io provenant du même endroit (environs de Tübingen) il n’a jamais été observé de forme aberrante, soit qu’ils se fussent développés en pleine nature, soit qu’ils eussent été élevés, depuis l’œuf 11 162 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE jusqu’au complet développement, dans les conditions or- dinaires. Dr Urecu, de Tubingen. Resultat d'analyses chimiques de la nourriture et des exeremenis de la chenille du Vanessa urliceæ. Grâce à ses analyses chimiques, l’auteur est en droit d'affirmer que la quantité d’acide silicique que contien- nent les feuilles d’orties dépendant de la quantité de cet acide que contient le sol où elles poussent, cette propor- tion d'acide se retrouve exactement dans les excréments des chenilles du Vanessa urticæ qui se nourrissent de feuilles d’orties. Leur organisme ne retient done aucun acide silicique ; elles ne le prennent que parce qu’elles y sont forcées et parce qu’elles ne peuvent pas, comme les papillons, ne sucer que les substances nutritives. On ne peut découvrir non plus aucune trace d’acide silicique dans la peau des chenilles ni dans leur chrysalides. Leurs excréments ne contiennent pas d'acide formique à l’état libre (et il constitue une partie des feuilles d’orties) ; par contre on y retrouve des matières nutritives, ce qui prou- verait que les chenilles mangent plus de feuilles d’orties que cela ne serait nécessaire à leur nutrition. Il est pro- bable qu'il en est ainsi afin que la chenille profite de cer- taines matières particulières contenues en petite quantité dans la feuille d’ortie, et qu’on pourrait comparer à des friandises, mais qui contribueront à son parfait dévelop- pement. M. le prof. C. KELLER de Zurich parle des races de bétail qui existent actuellement dans le pays des Somali, de leurs rapports avec celles de l’ancienne Egypte telles qu'on peul les reconnaître sur les monuments. DES SCIENCES NATURELLES. 165 M. Ris de Mendrisio présente le résultat d'expériences d’hybridation de Lépidoptéres faites par M. le D'Sranpruss. Croisement du mâle Saturnia pavonia avec les femelles de deux autres espèces de Saturnia : (S. Spini et Pyri) les caractéres dominants du produit sont ceux de l’espèce phylogénétiquement la plus ancienne et subsidiairement du sexe mâle. Les mâles de ces hybrides primaires recon- nus fertiles ont été croisés avec les femelles des parents et des hybrides secondaires ont été ainsi obtenus. Les femelles des hybrides primaires ont toujours été stériles, les ovaires étant vides : chez les hybrides secon- daires on a pu constater une tendance au retour à la fécondité ; les ovaires renfermaient un certain nombre d'œufs qui toutefois ne se sont jamais développés. Un autre croisement a été obtenu en accouplant l’hybride primaire. S. pavonia el spini, mâle avec le S. pyri femelle. Sur les cinq produits obtenus, les caractères des trois espèces en cause se répartirent d’une façon remarquable ; les chenilles étaient en particulier très variables. M. Th. BuaLER-LiNDENMEYER de Bâle parle d’especes rares d’Otis qui ont été trouvées en Suisse, et décrit un hybride de chardonneret et de canari. Le Dr HescHELER, de Zurich, parle de l’amputation vo- lontaîre chez les vers. Cette faculté est assez répandue dans le règne animal; elle est en particulier très développée chez les Lombricides qui procèdent dela même manière que les groupes chez les- quels l’étude en a déjà été faite complètement (Crabes, Echinodermes, etc.). 164 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE Quel que soit l’excitant employé (électrique, chimique, etc.) les vers de terre ne sont pas en état de pratiquer l'’amputation dans le tiers ou dans la moitié antérieure du corps. Sans qu’il soit possible d'indiquer une limite exacte, on peut la fixer à peu près entre le 40”° et le 50me segment. La séparation se fait dans la zone favorite entre deux segments quelconques. DES SCIENCES NATURELLES. 165 Anatomie et Embryologie. Président : M. le prof. SToEHR, de Zurich. Secrétaire : D'. W. FeLIx, Zurich. Prof. Bugnion. Développement du cerveau chez quelques reptiles. — Prof. Koelliker. Cellules de la couche moléculaire du cervelet. — Prof. J.C. Minot. Etude des lobes olfactifs. — Prof. Eternod.Sur un œuf humain très jeune. —Prof. Stauffacher. Le rein primordial du Cyclas cornea. — D' Buller. Structures des cellules ganglionaires. — Prof. Emery. Trace de carapace chez les mammifères-rongeurs. — Prof. Martin. Préparations relatives au «développement de l'estomac des ruminants. — Prof. Zimmermann. Cana- licules biliaires. M. le Prof. E. Buenion, de Lausanne, présente quelques observations sur le développement du cerveau de l’Iguane (I. tuberculata). Les embryons qui ont fait l’objet de cette étude pro- viennent d’une seule femelle capturée le 20 février 1896 dans la forêt de Riofrio (Colombie) et tuéele 22 à bord du yacht « Chazalie », dans le golfe de Santa Marta. Les oviductes renfermaient ensemble 26 œufs blancs, allon- ges, entourés d'une coque molle, élastique assez résis- tante, mesurant environ 4 sur 2 '/, cm. L’aire vascu- laire se voyait par transparence comme une tache rou- geätre, à travers la coque. Les embryons, longs de 3 ‘/, mm. (embryon non déroulé) ont été fixés au moyen du sublimé acétique, puis conservés dans l'alcool. Quelques-uns d’entre eux, traités au retour (mai 1896) par le carmin boracique alcoolique et le iodgrün, furent inclus dans la paraffine et coupés au microtome en séries sagittales, frontales et transverses. Le tube neural fortement courbé sur lui-même ofire 166 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE un cerveau antérieur, un c. intermédiaire, un c. moyen et un arrière-cerveau, déjà bien différenciés. La mem- brane obturatrice est très mince, la lame cérébelleuse (cerveau postérieur) encore peu développée. Le plafond du cerveau intermédiaire (ce segment est relativement étroit et allongé) offre deux légères bosse- lures, l’une antérieure, l’autre postérieure, bien visibles sur les coupes sagittales. De la plus antérieure de ces bosselures se détache sur la ligne médiane un diverti- cule (évagination épiphysaire) dirigé en avant et terminé en cul-de-sac. Encore simple chez quelques embryons, ce diverticule présente chez d’autres sujets un étranglement annulaire qui indique un commencement de division. Chez d’autres embryons (appartenant à la même portée), l'extrémité du diverticule, entièrement séparée de sa base, apparaît sur la coupe sous forme d’une vésicule arrondie, isolée du tube neüral: cette vésicule est la première ébauche de l'œil pinéal. L’etranglement du diverticul: épiphysaire qui précède la formation de l’œil pinéal chez l’Iguane a été déjà décrit par M. de Klinckowstrôm de Stockholm, sur des embryons un peu plus âgés (Anat. Anz. 1893, p. 289). Les observations de cet auteur concordent exactement avec celles de M. Bugnion. Ce mode de développement diffère au contraire de celui qui a été observé par M. le prof. Béraneck de Neu- châtel chez l’orvet et le lézard, animaux chez lesquels l’épiphyse et l’œil pinéal se forment de deux évagina- tions distinctes. Le plancher de l’arrière-cerveau (moelle allongée), déjà fort épais et bien développé, offre une structure par- ticulièrement intéressante. Il forme de chaque côté de la DES SCIENCES NATURELLES. 167 ligne médiane, cinq plis ou renflements, disposés en série . régulière, semblables les uns aux autres, séparés par des échanerures bien accusées. Ces renflements, faciles à observer sur les coupes sagittales, ainsi que sur les séries frontales (parallèles à la direction du cerveau rhomboidal) sont dus en partie à un plissement de la paroi, mais aussi et surtout à la disposition des petites cellules fon- cées qui constituent la couche interne du tube neu- ral. Ces petites cellules qui sont accumulées en masses compactes et superposées en assises multiples au niveau: des renflements, sont en effet clairsemées au niveau des échanerures, de sorte que les renflements paraissent séparés par des bandes claires et que l’ensemble de cette disposition donne nettement l'impression d’une segmen- tation de l’axe nerveux. [ci M. Bugnion se déclare d’accord avec M. Beraneck qui a observé les mêmes formations chez le lézard et le poulet et les a décrites le premier sous le nom de replis médullaires (Rec. zool. suisse, I, 1884 et IV, 1887). Le cerveau antérieur, le c. intermédiaire, le c. moyen et le cerveau postérieur pouvant être considérés comme quatre névromères primitifs, les renflements du cerveau rhomboidal représenteraient les cinq segments suivants ; l’encéphale entier dériverait de neuf névromères, corres- pondant chacun à une paire de nerfs. Il faut remarquer toutefois : 1° Que le bulbe olfactif, ainsi que le nerf optique (avec la rétine), représentent des parties modifiées du cerveau plutôt que des nerfs proprement dits et ne peuvent en conséquence pas être assimilés à ces derniers ; 2° Que les parois latérales du cerveau intermédiaire offrent chez l’embryon d’iguane deux ou trois légers 168 SOCIÉTÉ HELVETIQUE plissements indiquant peut-être que cette partie corres- pond déjà à deux ou trois névromères ; 3° Que le moteur oculaire commun et le pathétique, ne peuvent gueres être assimilés a des paires de nerfs typiques ; 4° Que le trijumeau (Ganglion de Gasser) est cer- tainement en connexion avec le premier segment du cerveau rhomboidal, mais que l’on ne voit chez l’iguane aucune paire de nerfs en rapport avec le segment suivant. (Le trijumeau correspondrait à la fois au 1 et au 22° névromères du cerveau rhomboidal d’après M. Béraneck); 5° Que l’acoustico-facial répond bien au 3° segment, mais qu'on ne voit pas nettement sur les coupes si le moleur oculaire externe et le glosso-pharyngien dérivent, comme le veut M. Béraneck, des 4®° et 5° segments ? Enfin on ne s'explique pas, si les plis du tube neural représentent réellement des névromères primitifs, pour- quoi la segmentation cesse subitement en arrière du 4®e ventricule. Il n’y a en effet chez l’iguane pas de névromères distincts correspondant du pneumogastrique et à l’hypogiosse et l’on voit, à partir du calamus scrip- torius, le tube neural se prolonger jusqu’à la queue comme un simple cordon cylindrique sans renflements ni étranglements. Dans la séance de l’après-midi M. Bugnion a présenté des préparations microscopiques et des figures coloriées, représentant le développement du cerveau chez diverses espèces de reptiles. Prof. Dr KoœŒLuKER, à Würzbourg. Cellules de la couche moléculaire du cervelet". M. le prof. Eternod, à Genève, a bien voulu nous fournir des notes sur cette communication et les suivantes. (Réd.) DES SCIENCES NATURELLES. 169 S'appuyant sur des préparations obtenues, par la mé- thode au formol et au bleu de méthylène du cervelet de l’homme et du lapin, qu'il démontre, le savant professeur fait voir que les cellules de la couche moléculaire doivent avoir toutes la même signification importante relativement à leurs rapports avec les conducteurs sensibles et moteurs. Ces cellules ont un prolongement cylindre-axile à marche d'abord horizontale, puis plongeante. Quelquelois la branche forme une sorte d’anse allongée et infléchie sur elle-même. Les préparations démontrées par le véné- rable savant sont très belles et très probantes. M. STOEHR, qui a étudié les mêmes régions cérébrales, en démontre qui présentent parfois une anse doublement infléchie sur elle-même. Prof. Dr Sedgwick-Charles Minor, de Boston. Etude des lobes olfactifs. L’orateur fait un exposé très intéressant sur la place présumée de la partie terminale antérieure du canal neu- ral, sur la place primitive des lèvres antérieure et supé- rieure et sur la position du lobus olfactorius impar, chez les Pétromyzoutes, ainsi que sur le point de départ des lobes olfactifs ordinaires. Il se range complètement aux idées défendues en ces matières par His. M. Minot appuye en outre son dire sur le développe- ment histologique des lobes olfactifs qui ne seraient, se- lon lui et cela d'accord avec d’autres auteurs, qu’une partie modifiée du cerveau, Il s’appuye notamment sur l'aspect des cellules polymorphes intermédiaires et pyra- midales. Il bat énergiquement en brèche l'opinion développée 170 SOCIÉTÉ HELVETIQUE dans ces dernières années par von Kupffer, au sujet de la signification du lobus olfactarius impar. Cet exposé provoque un débat très vif et très intéres- sant entre MM. His, Strasser et Minot, débat qui roule essentiellement sur la question capitale du point terminal antérieur de la plaque neurale et des rapports de celle-ci avec les lobes olfactifs, les vésicules oculaires et le recepus apticus. Après plusieurs répliques successives, les adver- saires se séparent en maintenant chacun son point de vue. Prof. Dr ETERNOD, à Genève, avait annoncé deux com- munications; mais vu l’abondance des matières, il n’en fera qu'une: Sur un œuf humain de 16 mm. 3, sur 14,0 et 12,0 avec embryon de 2 mm.11 (Utérus avec déci- dues et annexes). Les pièces ont été recueillies dans une autopsie mé- dico-légale sur une jeune femme de la Savoie, âgée de 22 ans et qui trois ans avant avait déjà eu un enfant. La fin des dernières époques remonte à 15 jours avant la mort. A l’autopsie l’œuf avait déjà quitté sa loge déciduale naturelle et avait glissé Jusqu'au col. L’orateur insiste surtout sur l'œuf et l'embryon et se borne à démontrer ce qui concerne l'utérus et ses déci- dues, ainsi que l’ovaire et son corps jaune, sur la pièce naturelle et des photographies stéréoscopiques. L’oeuf et l'embryon étaient dans un état de conserva- tion parfaite. L’oeuf pesait à l'état frais 1 gr. 250 mil- ligrammes. Il a été fixe, coloré et réduit avec son embryon en tranches de ‘},,,°" de millimètres et disposées en série sur 22 grands porte-objets. L’embryon, étudié avec le DES SCIENCES NATURELLES. 174 concours des méthodes de reconstruction plastique et graphique comble une lacune de la science et fait admi- rablement suite à celui beaucoup plus jeune que M. Eter- nod à décrit au congrès de Rome, ainsi qu'aux quatre embryons décrits par His, Graf, Spee et Keibel, et se place bien en dessus de celui plus âgé décrit par Kollmann. Le canal médulaire est ouvert en avant et en arrière et fermé sur la partie médiane; la corde dorsale encore sur toute sa longueur non isolée de l’entoderme mésen- térique, il y a au canal neurentérique, une ligne primi- tive et un « bouchon cloacal. » L’embryon, fixé à une pedicule (Bauchstyl de His), est pourvu de vaisseaux san- guins et d’un canal allantoidien. L’amnios plaquait exac- tement sur le corps de l’embryon. L’étude de cette pièce importante devra être poursui- vie avec soin ultérieurement. Cet exposé est appuyé par la démonstration des coupes, de photographies, de des- sins, d’après nature et obtenus par reconstructions, ainsi que de plusieurs modéles en cire. Prof. Dr STAUFFACHER, de Frauenfeld. Le rein pri- mordial du Cyclas corneo. M. Stauffacher a étudié avec soin le rein céphalique chez les Lamellibranches et notamment chez Cyclas cornea. Il démontre au moyen de belles planches murales et de préparations microscopiques que le rein primordial de ces organismes est un complexe de plusieurs cellules, dont quelques-unes avec des armatures ciliaires intérieures et extérieures très curieuses. L’orateur s’efforce de faire comprendre comment, mal- gré certaines divergences apparentes, ses recherches con- 172 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE cordent avec celles que Ziegler a poursuivies sur le même sujet. Dr BUEHLER, assistant de M. Koelliker. Eléments struc- turaux des cellules ganglionnaires. Il s’agit d’accumulations fibrillaires particulières dans certaines cellules nerveuses ganglionnaires. M. Buehler décrit des tourbillons de fibrilles spiraloides dans le photoplasme cellulaire, partant du cylindre-axe et y retournant parfois dans une spirale en sens inverse. Ces indications spiraloïdes sont indépendantes de celles qui partent du centrosome, lequel d’ailleurs occupe cons- tamment le voisinage immédiat du noyau cellulaire. Sur une demande posée par M. Kœælliker, l’orateur ré- pond que dans de semblables cellules, il suppose qu'il y a une couche superficielle ayant une signification dynami- que et une couche profonde possédant plutôt une valeur chimique. MM. His et Martin ajoutent qu'ils entrevoient comment on peut relier leurs propres observations sur les cellules ganglionnaires, à celles exposées par M. Buebler. Prof. Dr C. Emery. Traces d'une carapace chez les mammifères et notamment les rongeurs. Notre compatriote décrit les résultats auxquels il est arrivé avec un de ses élèves au sujet de traces évidentes, mais fugaces d'une carapace chez les mammifères et no- tamment chez les rongeurs : il y aurait l'indication d'un certain nombre de ceintures distinctes, dont sept pour ie cou, occupent toute la longueur du fœtus jusqu’à la queue, ceintures qui se comportent tout à fait à la façon des ar- ticles des animaux à carapace. Cette formation ne tarde pas à disparaître et à faire place à l’armature pileuse. DES SCIENCES NATURELLES. 173 Une ligne, placée longitudinalement des deux còtés du tronc simule fort bien la limite entre la carapace dorsale et ventrale. Ces formations ont une ressemblance frappante avec les dispositifs des carapaces de certains animaux fossiles encore mal décrits. M. Eternod signale à M. Emery une grande photogra- phie qu’il a en ce moment à l’Exposition et dans laquelle on voit très bien les articles annulaires décrits, mais pour- vus de petites élevures papillaires. On y constate en outre des alignements papillaires spéciaux au museau, aux commissures labiales et dans les régions sourcilière et mandibulaire qui se rapportent surtout au développement du système pileux. Il y a là un intermédiaire digne de remarque entre les différents types d’armatures entamées. MM. le Prof. Dr SToEHR et son assistant, le Dr FELıx renoncent à leur communication écrite et se bornent a une démonstration de leurs belles préparations, faisant voir, celles de Stoehr, les calanicules excréteurs dans le pancréas, et celles du Dr Félix, le développement de l’aorte et de la veine cardinale chez les Téléostéens. Le Prof. Dr Martin, à l’école vétérinaire de Zurich, expose et démontre une magnifique série d’une quaran- taine de modèles reconstruits en cire et de préparations ayant trait au développement de l’estomac et de l’intes- tin des ruminants. M. le prof. ZiuMERMANN, à Berne, montre des prépa- rations intéressantes des canalicules biliaires et des capil- laires très fines qui vont aboutir dans les glandes pep- tiques aux cellules granuleuses. Ces pièces sont obtenues par la méthode de Golgi. 174 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE Médecine. Président : M. le prof. Socin, de Bale. Secrétaire : M. le D' Horner, de Zurich. Prof. Erismann. Succédanés du pain en temps de famine. — Prof. Socin. Traitement de l’hypertrophie de la glande prostate par la castration. — D' Ziegler. Cicatrisation de certaines plaies. — D' Ribbert. Dégénérescence graisseuse du cœur. — Prof. O. Wiss. Un cas d’encéphalite diffuse et altérations des nerfs dans les cas de myositis ossifcans. — D' Fick. Du rôle des bâtonnets et des cones de la rétine dans l’acuité visuelle. — D' Leuch. Colonies de vacances. — D' Hanau. Le rôle de la glande thy- roide dans la guérison des fractures des os. — Le mème. Les neuromes de la moelle épinière. — D* Silberschmidt. Destruction des bactéries. — D' H, Müller. Présentation d’un jeune homme dont le cœur offre des mou- vements qui n’ont pas encore été observés. — Dr Wittlin. Développement des bactéries dans la poussière des rues. — Prof. Lehmann. Sur la ténacité de la viande. Nous ne donnerons, comme de coutume, qu’un compte rendu tout à fait sommaire de la section de médecine qui est analysée dans le Bulletin de la Société médicale de la Suisse romande. M. le prof. Erısmann, de Moscou, a étudié les succéda- nés du pain en temps de famine, et leur valeur nutritive en les classant sous trois chefs : 1. Substances nutritives qui même en temps ordi- paire peuvent être utilisées pour faire du pain (farine de pois, de sarazin, de maïs). 2. Farine de seigle mêlée à des substances qui, bien que généralement inutilisées, sont cependant nutritives : avoine, millet, orge, fécule de pomme de terre; tour- teaux de graines de tournesol et de betteraves. Es DES SCIENCES NATURELLES. 175 3. Substances qui caractérisent réellement le pain de disette et dans lesquelles de la farine de seigle ou de la graine de trèfle est mélangée avec des graines de Bheno- podium album, de Polygonum convolvulus, avec de la paille, des roseaux hachés ou de la farine de glands. M. le prof. Socin, de Bâle, parle du traitement de l'hyper- trophie de la glande prostate par la castration. Il montre que les considérations théoriques sur lesquelles il est basé ne sont pas solides et que dans la pratique les résul- tats sont trop peu concordants pour qu’on puisse recom- mander un procédé opératoire de cette nature. M. le D" ZieGLer, de Fribourg-en-Brisgau, parle de la cicatrisation. de certaines pluies ; il analyse des cas de brûlure soit de la langue soit de la peau avec de l’acide trichlorique, ainsi que des reconstitutions de tissus carti- lagineux, tendineux et osseux après des blessures. M. le Dr RisBeRT, de Zurich, traite de certains cas de dégénérescenre graisseuse du cœur. M. le prof. O. Wyss, de Zurich, signale un cas d’encé- phalite diffuse et analyse les altérations des nerfs dans les cas de myosilis ossificans. M. le Dr Fıck, de Zurich, parle du rôle des batonnets et des cônes de la rétine dans l’acuité visuelle à propos de la théorie de Max Schultze reprise en dernier lieu par von Kreis, théorie dans laquelle les bâtonnets jouent le rôle d'une chambre obscure très sensible à l’action de la lumière mais sans appréciation des couleurs et avec un faible degré d’acuité visuelle, tandis que les cônes repré- 176 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE sentent les qualités opposées. Si la théorie est exacte on peut apprécier l’acuité visuelle des bâtonnets, lorsque après un stage dans l’obscurité, on fait des essais avec des objets très peu lumineux. L’acuité des cônes sera au contraire examinée à la lumière ordinaire avec des objets très éclairés. Les expériences faites par l’auteur de la communication ont confirmé la théorie dans tous ses points essentiels. M. le D' LeucH, de Zurich, analyse les résultats sani- taires des colonies de vacances à Zurich en 1895 et montre que ces séjours de montagne se traduisent chez les enfants non seulement par une augmentation sensible de poids mais par un accroissement proportionnel des glo- bules rouges du sang. M. le Dr Hanau, de St-Gall, étudie le role de la glande thyroïde dans la quérison des fractures des os, d’après des expériences faites dans son laboratoire sur des lapins. M. le D’ Hanau discute encore les publications du Dr Kahlden de Fribourg-en-Brisgau sur les neuromes de la moelle Epiniere. M. le D" SILBERSCHMIDT, de Zurich, montre que pour détruire les bactéries et autres éléments pathogènes de la viande malsaine, il ne suffit pas de la saler et de la fumer, mais qu'il faut toujours faire intervenir une cuisson complète. M. le D" H. Mütter, de Zurich, présente un Jeune homme de 15 ans dont le cœur offre des mouvements qui n’ont pas encore été observés. DES SCIENCES NATURELLES. 177 M. le D" WirrLIN, de Berne, remarque que les rayons du soleil ont une influence très défavorable au développe- ment des bactéries contenues dans la poussière des rues tandis qu’au contraire tout apport d’eau les multiplie rapidement. Il se prononce en conséquence contre l’ar- rosage des rues et préconise à sa place la combustion des poussières telle qu’elle se pratique en Amérique ou leur balayage dans les rigoles d’où elles seront entraînées dans les canaux d’égout. M. le prof, Lenmann, de Wurzbourg, analyse les expé- riences qu'il a faites sur la ténacité de la viande et montre qu’elle varie dans de grandes proportions augmentant avec la proportion de ligaments qu’elle renferme (1 : 2,5). 12 178 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE Botanique. Président: M. le prof. CRAMER, Zurich. Secrétaire: M. le Dr Rıckuı, Zurich. H. Jaccard. Herborisation du Cotean de Ballabio. — D' Paul Jaccard. Observations biologiques sur la flore du Vallon de Barberine. — D' H. C. Schellenberg. Observations sur la végétation de Molinia carulea, — F. Meister. Sur quelques Utriculaires. — Prof. Ed. Fischer. Mono- graphie des Tubéracées. — Ed. Fischer. Observations sur les Urédinées. — D' Maurizio. Développement de champignons sur les grains de pollen, — Prof. Cramer. Carbonate de chaux et silice dans les cellules. — Prof. Tschirch. Conservation des champignons à chapeau. — Prof. Tschirch. Rapport entre la chlorophylle et ie sang. — Dr H. de Tavel. Erigeron Schleicheri Grml. — D" Huber. Les saprophytes de la province de Para. — Prof. Magnin, Végétation des étangs et des tourbières des Franches- Montagnes. — Additions à la flore des lacs de Joux, Brenets, Ter. — Prof. Calloni. Coupe de la fleur de Daphne Cneorum. Observation bryo- logique. — D' Früh. Rapport de la Commission des Tourbières. Indépendammentdes communications scientifiques dont l’analyse va être donnée ci-dessous, les dépôts suivants ont été faits devant la section : Prof. SCHROETER : Desiderata del’ Herbarium Helveticum. Prof. CRAMER : Publications relatives aux collections bo- taniques du Polytechnieum. Dr RıckLı: Annuaire de la Société zurichoise de Botani- que 1894—96. Prof. ScHROŒTER : Echantillons fleuris du Potamogeton vaginatus (de M. le prof. Forel de Morges). Dr de TAVEL: Aronicum glaciale (échantillon d’herbier). Prof. Scninz: Publications relatives au jardin botanique de Zurich. M. Micueu : Publication relative à ses collections de plantes vivantes (Le Jardin du Crest). DES SCIENCES NATURELLES. 179 Dr de Tavec ei M. H. Jaccarn : Démonstration d’hy- brides de diverses espèces de Cirsium. M. H. JaccaRD, d’Aigle, donne quelques détails sur une herborisation faite en juillet 1893 sur le coteau de Balla- bio au pied de la Grigna, et énumère les nombreuses plantes intéressantes quì croissent sur les pentes inclinées du N.-0. au S.-0. Dr Paul JaccArD, de Lausanne : Etude de la flore du vallon de Barberine. Par son encaissement et par sa situation sur la ligne de partage des terrains calcaires et gneissiques, le vallon de Barberine merite une attention particulière. Un sé- jour d’une semaine dans la seconde quinzaine de juillet m'a permis d y faire diverses observations intéressantes. On peut considérer dans ce vallon 3 régions distinctes : 1° le plateau d’alluvions traversé par l’Eau- Noire ; 20 les flancs droit et gauche formés de gneiss, et 3° le fond du vallon formé par le cirque calcaire des Tours- Salières, Ruan, Cheval-blanc. Tanneverge, dont les eaux se déversent soit directement dans le vallon de Barberine, soit indirectement par la gorge des Vieux-Emossons. La comparaison des flores des versants calcaires et gneissiques de ce vallon montre: {° que sur ces der- niers la lutte pour la vie est plus exclusive en faveur de quelques espèces vigoureuses ; 2° que la flore tout en ayant un caractère de grande exhubérance est beaucoup plus pauvre que celle des versants calcaires voisins ; 3° qu'à altitude égale, la végétation est remarquablement moins avancée que sur les versants calcaires. La flore de certaines pentes calcaires du fond du val- 180 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE lon présente à part quelques plantes franchement alpines qui sont en minorité, absolument la composition des prairies du Jura entre 1300 et 1500 mètres. Les infiltrations d’eau légèrement calcaire provenant d'un petit torrent dont le cours supérieur traverse des régions calcaires, mais qui plus bas ne charrie pas trace de fragments calcaires apparents, suffisent pour déter- miner sur une pente de gneiss de 45° à 50° d’inclinaison une colonie de plantes calciphiles dont la composition ressemble tout à fait à celle des versants calcaires du fond du vallon et dont l’exhubérance est telie qu’elle re- foule la flore naturelle de ce versant. Les bords de l’Eau-Norre, jusqu’à plusieurs mètres de distance sont occupés par une colonie de plantes er- ratiques dont la majorité proviennent des Alpes calcaires du fond du vallon. Le D'H. C. ScHELLENBERG, de Zurich, parle de la crois- sance des tiges du Molinia cerulea Mönch. Sur le Molinia coerulea se développe pour emmagasiner les tisus nutritifs de réserve hivernale un entrenœud spécial. Dans les cellules parenchymateuses de la moelle s’aceu- mule la cellulose de réserve, qui se dissout de nouveau au printemps, et qui trouve son emploi pour le déve- loppement des jeunes pousses. De même on trouve en hiver dans le parenchyme de la racine, entre le fais- ceau central et la couche périphérique, de la cellulose de réserve dont l'emploi a été observé directement. Ce résultat est d'autant plus intéressant que Riess dans son travail sur la cellulose de réserve (Landw. Jahrb. von Thiel, vol. XVIII) dit qu’elle ne se forme que dans l’endos- perme. La cellulose de réserve se trouve aussi dans les DES SCIENCES NATURELLES. 181 bulbes de Poa bulbosa et de P. concinna, ainsi que dans les gaines de la Festuca spadicea. En automne la tige du Molinia se renverse : on peut attribuer ce phénomène à la disposition particulière des entre-nœuds. Au-dessus de l’entre-nœud de réserve il y a 2 ou 3 nœuds com- primés dans un espace de peu de millimètres. Les parties tendres et croissantes du chaume et de la gaine sont ainsi comprimées, et lorsque en automne. les tissus se fanent et que la turgescence disparaît, la tige dénuée de couche subéreuse solide se couche sur le sol. M. Fr. MEıster, régent secondaire à Dubendorf, fait une communication sur les particularités biologiques des utriculaires, spécialement sur les feuilles métamorphosées en vésicules, qui ont pour fonction de saisir les ani- maux. Il attire l’attention sur les faits suivants qu’il a obser- vés lui-même un très grand nombre de fois: Si l’on trouve en un endroit un nombre considérable d’utricu- laires en fleurs, on peut être sûr que peu d’années après l’on n'en trouvera plus, pas même là où les condi- tions du sol ne se sont pas modifiées d’une manière appréciable depuis ce temps. Il démontre ensuite les espèces suivantes au moyen d'exemplaires nombreux et vivants, qui tous ont été réunis à Dubendorf : 1. U. minor L. 2. U. Bremü Hur. En juin 1890, l’auteur a trouvé celte espèce en plusieurs endroits autour de Dubendorf et depuis il en a rencontré chaque année des centaines d'exemplaires en fleurs. D’après ce que dit feu M. le professeur Jaggi, il y a trente ans environ que l’on n’a pas 182 SOCIÉTÉ HELVETIQUE vu cette espèce vivante en Suisse. Au Katzensee, elle semble avoir péri et le marais de Bünzen est desséché depuis longtemps. 3. U. Intermedia Hagn : Pas rare aux environs de Dubendorf. 4. Enfin l’auteur présente une Utriculaire, qu’Ascher- son avait déterminée comme U. neglecta. Mais elle diffère de cette espèce parce que la lèvre supérieure est de la même longueur que l’autre, au lieu d’être 2 à 8 fois plus longue. La tige aussi montre au-dessous de la grappe plusieurs feuilles écailleuses régulièrement dis- posées ce qui n'est pas le cas chez l’U. neglecta. Elle diffère aussi en plusieurs points de l'U. vulgaris. L’au- teur présume que c’est une forme polymorphe de U. vulgaris, et qu’ainsi |'U. neglecta ne serait pas une vraie espèce. Si cette conjecture ne se réalisait pas dans des recherches ultérieures, il faudrait alors considérer la plante comme une nouvelle espèce. M. Ed. Fiscer. Recherches sur quelques Urédinées. I. Sur deux Puccinia héteroïques dont l’aecidium habite des espèces du genre Cirsium. L'été dernier j'ai trouvé dans l’Engadine supérieure sur les feuilles de Cirsium heterophyllum All. et C. spinosissimum Scop. un aeci- dium qui me semblait devoir appartenir à une espèce hé- téroïque ; des recherches ultérieures me firent en effet trouver dans le voisinage immédiat des Carex frigida ha- bitées par les Urédo- et les Téleutospores d'une Puccinia. Pour savoir si vraiment ces aecidium sont en rapport génétique avec cette Puccinia j'ai entrepris le printemps dernier deux séries d’expériences : 1° serie. Des Téleutospores sur Carex frigida que j'a- > DES SCIENCES NATURELLES. 183 vais récoltées dans le voisinage immédiat du Cirsium he- terophylium habité par l’aecidium en question furent placés sur les Cirsium suivants : C. rivulare (9), C. erio- phorum, C. palustre, C. oleraceum, C. spinosissum, C. hete- rophyllum. J’obtins un résultat positif, c’est-à-dire un développement de spermogones et d’aecidium, sur C. rivulare (?), C. eriophorum, C. spinosissimum, C. hetero- phylum tandis que le résultat fut absolument négatif sur les C. palustre et oleraceum. 2e série. Des Téleutospores sur Carex frigida récoltées dans le voisinage immédiat de Cirsium spinosissimum habité par laecidium en question furent placées sur les mêmes espèces de Cirsium, excepté C. révulare (?). Le résultat fut exactement le même que celui de la première série : tous les C. eriophorum, C. spinosissimum, C. hete- rophyllum furent infectés, tandis que C. oleraceum et C. palustre restèrent intacts. Ces deux expériences prouvent clairement qu'en effet l’aecidium en question appartient a une Puccinie hété- roïque habitant le Carex frigida ; il est aussi évident que l’aecidium du Cirsium helerophyllum et celui du C. spi- nosissimum sont identiques. Maintenant il s’agit encore de savoir si celte Puc- cinia doit être identifiée avec la Puccinia dioicw Magnus, qui, comme on le sait, habite les Carex Davalliana et di- oica et produit ses aecidium sur Cirsium oleraceum et palustre : Une troisième série d’infections, pour laquelle je me servis de Téleutospores récoltées sur Curex Davalliana dans les environs de Berne donna un résultat positif sur tous les Cirsium que nous venons de nommer (sauf C. eriophorum que cette fois javais laissé de côté). Le Puc- cinia divice et le Puccinia du Carex frigida ne se com- 184 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE x portent donc pas tout à fait de même manière comme le montre le tableau suivant : Résultat obtenu avec les téleutospores Cirsiums de la Puccinia sur de Puccinia qui servirent à l'expérience Carex frigida dioicæ C. rivulare — si C. palustre — — C. oleraceum — LI C. spinosissimum — + C. heterophyllum — + C. eriophorum + Nous avons devant nous deux species sorores, ou pour nous servir du terme proposé par M. Eriksson: deux especes spécialisées, dont les aecidium habitent en par- tie les mêmes hôtes. Au point de vue phylogénétique on considérera, ces espèces comme un commencement de différenciation de nouvelles espèces, et l’on peut se repré- senter : ou bien que l’espèce mère de ces deux nouvelles espéces n’habitait qu’un des Cirsium indiqués et que ses descendants n’ont pas acquis en mesure égale la capa- cité de s’établir sur les autres Cirsium — ou bien (ce qui est plus vraisemblable) l’espèce mère habitait tous ces Cir- sium, et plus tard une série de ses descendants perdit la capacité d’habiter les Cirsium palustre et oleraceum, tan- dis qu'une autre série de descendants l’a conservé. II, Le Peridermium pini corticolum et le Cronartium flac- cidum. (Alb. et Scanp.) Dans le voisinage de Douanne, au lac de Bienne, M. E. Baumberger découvrit un beau développement de Peridermium pini corticolum sur des Pinus silvestris. Il m’envoya un certain nombre de bran- ches attaquées par ces aecidium, et par des expériences je pus me persuader qu'il s’agissait ici du Cronartium DES SCIENCES NATURELLES. 185 asclepiadeum, dont les Téleutospores habitent le Vincetoxi- cum officinale. Mais en même temps je réussis aussi à infecter le Pæonia tenuifolia et à y observer un beau développement d’Uredo- et Téleutospores. Ce résultat pouvait s'expliquer de deux manières : ou bien parmi les les aecidium qui servirent aux expériences se trouvaient deux espèces : l’une appartenant au Cronartium ascle- piadeum, l’autre au Cronartium flaccidum, ou bien les Téleutospores du Cronartium asclepiadeum habitent le Vincetoxicum et le Poconia tenuifolia. Dans ce dernier cas, nous nous trouverions en présence du fait exception- nel que les Téleutospores de la même Urédinée habitent deux plantes d’une parenté très éloignée. Pour trancher la question, j'ai répété mon expérience ce printemps en prenant soin de me servir d’aecidium qui sont sortis d’un seul et même Mycelium. Le résultat fut le même: riche développement d’Uredo et de Téleutospores sur le Vincetoricum officinale et sur le Poconia tenuifolia. Un exemplaire de Poeonia officinalis infecté en même temps ne montra que de rares Urédo. Les plantes non infectées de Poeonia tenuifolia restèrent absolument intactes, sauf un petit groupe d’Uredo que je découvris sur des exem- plaires croissant en pleine terre au jardin botanique. Il ne peut donc guère être douteux que les Téleutospores de Cronartium asclepiadeum habitent vraiment le Vin- celoxicum officinale et le Poconia tenuifolia. M. Ed. Fischer présente à la section de botanique la première livraison de son travail sur les Tubéracées, qui fait partie de la deuxièmeédition de Rabenhorst, Kryptogamen- flora Deutschlands, Oesterreichs und der Schweiz. Le résultat général de ce travail consiste en ce que les Tu- 186 SOCIÉTÉ HELVETIQUE béracées ne doivent pas étre considérées comme un groupe naturel, mais comme trois séries de formes, dont la pre- mière (les Elutubérinéesy se rattache aux Helvellacées, la seconde (les Balsamiées) aux Pezizazées et la troi- sième (les Elaphomycetinées) aux Aspergillées. Le D'A. Maurizio, de Weedenswei!, parle du developpe- ment des Saprolégnites sur les grains de pollen dans l’eau. Dans toute eau courante non filtrée, on trouve en abondance des germes de Saprolégniées, qui souvent in- fectent les poissons et leurs œufs. Il y a done intérêt à étudier les conditions les plus favorables an développe- ment de ces champignons. L'auteur a déjà publié des ob- servations dans la Zeitschrift für Fischerei (1895 ca- hier 6) et dans la Flora (1896, vol. 82, cah. 1) sur le développement des Saprolégniées dans divers bouillons nutritifs (extraits de larves de fourmis et de vers de jar- din, solutions de peptone, de cartilages, suc de viande de bœuf, etc.). Indépendamment de ces solutions animales, les hydrates de carbone, les sels minéraux etc., abondam- ment répandus dans beaucoup de déchets de fabriques forment également un substratum favorable au dévelop- pement des Saprolégniées et facilitent ainsi l’empoison- nement des poissons. De plus l’auteur a tourné son attention sur le rôle possible des grains de pollen très abondants au prin- temps et en été dans beaucoup de cours d’eau et a con- staté que les Saprolégniées prospèrent toujours dans leur voisinage. i Les champignons ont été cultivés de la façon ordinaire sur des porte-objets, on s’assurait que les grains de pollen étaient libres de tout germe étranger, et on établissait des DES SCIENCES NATURELLES. 187 cultures de contrôle dans de l’eau destillée. Chaque coni- die ou fragment d’une hyphe fut placée dans une goutte d’eau avec des grains de pollen. Au bout de la première journée ces cultures étaient « en pleine floraison » sì l’on peut s'exprimer ainsi. Leur aspect était semblable à celui des cultures dans les liquides nutritifs. Ces deux genres de cultures sont absolument identiques pour le diamètre des hyphes, leur transparence ete., pour l'aspect et les propriétés des sporanges. Il n'y a aucune différence essentielle entre les cultures du genre Achlya et celles du genre Saprolegnia. Quant aux rapports de grandeur, voici ce qu'il y a à remarquer : diamètre des filaments 10 — 15 micrones, leurs branches latérales 5 -— 10 micrones, les ramifica- tions les plus éloignées 3 — 6 micrones, la longueur des conidies et des sporanges jusqu’à 50 micrones, avec une largeur variant de 10 — 20 micrones. Les Oogones n’é- tant pas arrivés à un parfait développement, étaient con- sidérablement plus petits que ceux du même champignon obtenu par la culture ordinaire ; ils mesuraient 20 —35 microns de diamètre, les Oospores 10— 25 microns, et possédaient du reste toutes les particularités caractéristi- ques des champignons. L’infection des grains de pollen a lieu, soit par un seul filament du mycelium qui s'étend de tous côtés, et produits des conidies soit par la rencontre de plusieurs filaments qui l’enveloppent. Le premier de ces cas a été observé sur du pollen de Pinus silvestris et de Pinus mon- tana, le second de Sinapis arvensis. Le point de pénétra- tion du filament se trouve, dans le Pinus, entre les poches à air. Un ou deux grains de pollen sont saisis par ces fila- 188 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE ments excessivement ténus, quise développent rapidement et présentent des renflements en forme de cloche (am- poules). Les filaments rayonnent autour des grains de pollen et ne tardent pas à en recouvrir d’autres. Huit à dix heures après la première infection environ 10 grains peuvent être entourés par les filaments ; bientôt, au bout de 24 heures à peu près, il y en a 20 à 30 et au bout de 36 heures on ne peut presque plus les compter. Alors, hyphes et grains de pollen forment un tissu serré, une sorte de feutre sur lequel se développent des conidies et des sporanges. Il arrive fréquemment que les hyphes rayonnent hors de la périphérie de la goutte d’eau et forment au bord de cette périphérie des organes de fructification. La culture a alors l’aspect d’une étoile. Le pollen fournit done un substratum nutritif suffisant pour les Saprofégniées : et si ses grains sont en trop petit nombre les hyphes s’allongent, deviennent toujours plus grêles et prennent l'aspect de plantes étiolées. Six espèces du genre Saprolegnia ‘ et deux espèces de Achlya furent employées dans ces cultures, Tous les cham- pignons examinés se comportèrent de la même façon, sans différences entre des genres ou des espèces sauf pour les Oogones qui offrent quelques particularités. Les grains de pollen provenaient des plantes sui- vantes: Typha latifolia, Butomus umbellatus, Nymphaa alba, Scirpus lacustris, Alopecurus pratensis, Lilium bulbi- ‘ Parmi ceux-ci se trouvaient deux espèces qui avaient été ex- traites de poissons malades. Les Saprolégniées ne sont pas dési- gnées, car elles se composent d’espèces qui, cultivées par moi, at- tendent de nouvelles expériences, et offrent pour la plupart de nouvelles formes. DES SCIENCES NATURELLES. 189 ferum, Spirea ulmaria, Betula verrucosa, Pinus sylvestris, Pinus montana, Pinus strobus, Plantago media, Plantago ma- for, Verbascum Thapsus, Alchemilla millefolium, Centaurea Jacea, Urtica dioica, Sinapis arvensis, Pimpinella magna, Heracleum Sphondylium. Ce n’est donc pas seulement le pollen des plantes aqua- tiques qui peut servir de substratum pour les Saprolégniées, mais aussi celui des plantes croissant dans les endroits secs. Ces faits expliquent la masse des Saprolégniées qui pullulent dans l'eau et la facilité avec laquelle elles atta- quent des poissons et des œufs de poissons. M. le prof. CRAMER, au moyen de nombreuses prépa- rations macroscopiques et microscopiques démontre que: les phénomènes de dépôt de carbonate de chaux et de silice fréquents dans le règne végétal et dans le règne animal, ne peuvent pas être expliqués par les forces moléculaires mais doivent être considérés comme étant d'ordre vital. M. le prof. TscHircx a présenté un rapport sur la mé- thode qu’il emploie depuis un certain temps pour conserver les champignons à chapeau avec leur forme et leur cou- leur naturelle. Les chapeaux sont d’abord placés pen- dent peu de temps dans de l'alcool contenant un peu d'acide sulfurique. Par ce moyen ils sont stérilisés, l’al- bumine se coagule et l’eau est remplacée par l'alcool. Pais lorsque les champignons ont été séchés à l'air, on les dépose dans de l'huile de vaseline (Paraffinum liqui- dum) additionnée de 5 °/, de phénol. Les champignons. se conservent parfaitement là-dedans, leur forme, ni leur couleur ne varient. Si les couleurs sont délicates et sus- 190 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE ceptibles d’être extraites par l'alcool, il faut exposer pendant peu de temps les chapeaux à la vapeur d’alcool, puis on les place dans l’huile de vaseline. Mais les cou- leurs très délicates (le rouge surtout) ne peuvent être entièrement conservées. Pourtant cette méthode a donné d'excellents résultats pour la plupart des champignons. M. TscHiRscH montre une série de photographies obte- nues par le quartz-spectrographe et qui représentent les phénomènes d'absorption de toute une série de matières colorantes végétales, dans le bleu, le violet et l’ultra- violet. Il a réussi non seulement à découvrir une nou- velle bande d'absorption de la chlorophylle dans le violet près la ligne H. de Fraunhofer, mais aussi à prouver que la xanthophylle renferme deux matières colorantes dont la première n’absorbe que l’ultra-violet, mais dont l’autre possède trois bandes d’absorption. La nouvelle bande de chlorophylle près de H. concorde tout à fait avec celle trouvée par Soret pour le sang; et comme il yaaussi des ressemblances chimiques entre les dérivés de la chlorophylle et ceux du sang, il en résulte que la chlorophylle et le sang ont une parenté chimique. M. le Dr pe TAvEL, de Zurich, étudie la distribution géographique de l’Erigeron Schleicheri Grml. et montre que celte espèce fréquente dans le Valais, se rencontre aussi dans le canton d’Uri, dans plusieurs localités des Grisons et aussi dans le Tyrol. M. le D" HuBer, de Para (Brésil), a envoyé une com- munication sur les Saprophytes de Para. Les plantes incontestablement saprophytes sont toujours rares et DES SCIENCES NATURELLES. 191 peu répandues et il est intéressant de constater que l’auteur, à quelques kilomètres de Para en a trouvé plusieurs espèces appartenant aux familles des Gentianées, Triuridées, Burmanniacées et Orchidées. Toutes se trouvent groupées dans une forêt vierge traversée par un ruisseau, et croissent dans les amas d’humus accu- mulés le long du cours d’eau. Parmi les Gentianées, plusieurs espèces du genre Leiptaimos l’une rouge et jaune les autres blanchätres, et une espèce nouvelle du genre jusqu'ici monotype, Voyrella. Les représentants des Bur- manniacées appartiennent aux genres Campylosiphon et Apieria : un type de la même famille, voisin de Gymno- syphon, s’en distingue par l’organisation de la fleur et doit peut-être être considéré comme un genre nouveau. L'auteur cite encore une Orchidee ( Wullschlegelia aphylla) et deux Triuridées Sciaphila Sprucea Miers et purpurea Spruce : ces variétés présentent dans la fleur des parti- cularités d'organisation curieuses destinées à faciliter la fécondation par les insectes. M. ie prof. Macnin, de Besançon, a envoyé deux com- munications présentées par M. le prof. Schroeter : A. Quelques mots sur la végétation des étangs el des tourbieres des Franches-Montagnes. Le plateau des Franches-Montagnes est une partie du Jura suisse caractérisée par la présence de bassins fermés, analogues à ceux si fréquents dans le Jura fran- çais (dep. du Doubs, du Jura et de l'Ain). Ces dépres- sions, sans écoulement aérien, sont occupées par des tourbières et des étangs d’allure lacustre (Thurmann), dont la flore présente des analogies avec celle des autres tourbières et des lacs élevés du restant du Jura, mais d'assez nombreuses particularités ou différences. 192 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE 1° Etangs peu profonds, vaseux, complétés par bar- rage artificiel ; flore assez riche, présentant les particu- larités suivantes : a) Absence du Nymphea, Nuphar, Scirpus lacustris, Phragmites, ete. s’élevant cependant assez haut dans quelques lacs jurassiens ; — absence du Ranunc. Lingua, Lythrum est moins étonnante, etc. b) Présence de Potamogaton rufescens, très commun, caractéristique, connue dans les tourbières seulement du Jura français ; Potam. natans, lucens, decens, ete, Potam. Zizü, espèce très nette, dans l'étang de la Gruyère ! Potam. Friesii, ? à revoir, mais presque certain ! 2° Tourbieres, à flore très riche, bien connue ; cepen- dant observations suivantes : a) Betulu nana y est encore très abondant, notamment dans les tourbières de la Chaux d’Abel, de Plain-de-Seigne ; il n’y a pas encore de crainte à avoir sur sa disparition! b) Absence de Carex heleonastre, C. chardontriza, caractéristiques des tourbières voisines du reste du Jura! C. chardontriza cependant à Bellelay ! mais plus bas : absence de Erri- glostron ; rareté des Scirpus cespitosus, Erisphorum alpi- num, Scheuchzeri, Carex teretiusculus, ete., connus dans les autres tourbières, etc. B) Additions à la flore des lacs de Joux, Brenets et Ter : Lac de Joux : plusieurs plantes à ajouter au mémoire publié à l’occasion de la réunion des Sociétés botaniques de Suisse et de France, à Genève, en août 1894 : Suer- tia, grève inondée couverte d'une forme très curieuse de Teligeria tristicha! (Hétier !) ete., etc. Lac des Brenets : Le Potam. filiformis que j'avais signalé dans le lac de Joux s'est étendu jusqu'au lac des Brenets, aussi vers les entonnoirs, notamment entrée du DES SCIENCES NATURELLES. 193 Bon-Port! Présence de Tenerium scordium, dans la grève immergée (1 m. d’eau et plus): (déjà signalé dans la Soc. bot. de France, sect. de Pontarlier 1869.) Lac de Ter : Ceratophyllum submersum, espèce très rare pour le Jura! (Hétier.) etc., etc. M. le Prof. S. CaLconiI, Lugano : A. Coupe nectarifere nupliale du Daphne Cneorum. Dans le mémoire très inté- ressant de John Briquet, paru dans les Archives des Se., N° 3 et 4 de cette année, sur la biologie florale dans les Alpes occidentales, il est dit que l’auteur n'a trouvé « ni disque ni nectaire » dans la fleur du Daplıne Cneo- rum du Jura. Jai trouvé dans les fleurs de Daphne pro- venant du S. Salvatore, un nectaire disque parfaitement caractérisé. Il est sous forme d’un petit godet à lèvre entière, du milieu duquel s’eleve le pistil. Le parenchyme du godet est un tissu-réserve nectarifère. Il est formé de cellules petites, à parois minces, sans meats entre elles, contenant du saccharose dans leur suc. Le godet est revêtu d’un épiderme sans stomates et à cuticule presque nulle. M. L. Mari, bibliothécaire du Lycée «ie Lugano, vient de trouver dans le Tessin une mousse fort rare, l’'Oroweisia serrulata, d’après détermination du D' Ven- turi, bryologue distingué. Venturi assure dans une lettre à M. Mari, que la trouvaille « vaut des centaines de mousses » et que jusqu'ici la plante était censée habiter les Grisons, la Valteline, la Styrie, l'Amérique du Nord. M. le D" Früx a présenté dans une séance générale le rapport de la commission suisse des tourbiéres accom- pagné d’une exposition spéciale de produits. 13 194 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE Un marais se compose de deux parties : la couche de plantes vivantes et la tourbe fossile. Celle-là ap;artient au domaine de la géographie des plantes, celle-ci à la stra- tigraphie. Toutes deux constituent la physionomie d'un marais. La première chose à faire c’est de déterminer les types du marais, qu'ils soient vivants ou fossiles ; Les- quereux a déjà préparé la voie par ses travaux. L'étude des types de la tourbe a pour base l’observa- tion microscopique des éléments provenant des différents marais du Jura, du Plateau et des Alpes. De cette recherche, est résultée l’importante découverte que bien des plantes formant autrefois une partie importante de la végétation ont presque disparu ou sont tout au moins très réduites; ce sont, p. ex. l’Aypnum trifarium, le Scheuchzeria palustris, \' Eriophorum vaginatum, V' Alnus glutinosa et le Betula nana. Par contre des espèces sont apparues qui existent à peine parmi les plantes fossiles : Scirpus caespitosus, Aula- comnium palustre, Polytrichum torfaceum. L'examen de la végétation des tourbières n’a pas per- mis d'établir l’existence d’oscillations dans la tempéra- ture comme cela a pu être fait dans les régions baltiques. Mais tout prouve que nos marais sont dans une période de dessechement, cela se voit surtout dans les changements qu'a subi l'aspect du pays par la colonisation, le déboi- sement, l'amélioration et la culture intensive. Dans sa carte des marais de la Suisse au 1 : 250,000, M. Früh a indiqué 3300 anciens marais, lacs et étangs, et environ 1900 existant actuellement. Il suffit d’un regard jeté sur la carte pour apprécier les changements dans l’aspect de la Suisse depuis les temps historiques et comprendre le principe des conditions géographiques DES SCIENCES NATURELLES. 195 nécessaires à la formation des marais. La plupart des grands marais ont déjà disparu. Afin de pouvoir en donner à nos descendants une idée exacte, on a dressé une carte spéciale au 1: 25,000 de plusieurs marais typiques. Le côté pratique de l'inspection des marais n'a pas été laissé de côté par la commission. Il consiste dans l’exploitation de la tourbe et dans l’amélioration des marais afin de les rendre utilisables pour l’agriculture et la sylviculture. Le rapporteur espère que la Commission pourra terminer, dans un temps peu éloigné, la rédaction de son ouvrage en entier. 196 SOCIÉTÉ HELVETIQUE | Agriculture et Sylviculture. Président : Prof. Dr A. KRæMER, Zurich. Secrétaire : Dr E. WinreRSTETN, Zurich. Prof. Schulze. Répartition de la glutamine dans les plantes. — Prof. Schulze . Combinaisons azotées contenues dans les germes des conifères. — D' Muller- Thurgau. De l'emploi des levures pures. — M. Kramer- Widmer. Sur le greffage de la vigne. — Prof. Nowacki. Causes de la chlorose chez les arbres nains. — Prof. Keller. Origine de la race bovine brune. — Prof. Zschokke. Du crétinisme chez les animaux domestiques. — Dr Glættli. Etude snr la production des vaches laitières. M. le Prof. E. Schutze a étudié la répartition de la glutamine dans les végétaux, et a, au moyen d’une réac- tion spéciale, décelé sa présence non seulement pendant la période germinative, mais encore dans les racines, les tubercules et les parties vertes de diverses plantes. La glu- tamine semble remplacer tout à fait l’asparagine dans certaines familles telles que les crucifères, peut-être les caryophyllacées et les fougères. Le même auteur a aussi parlé des combinaisons azotées contenues dans les germes des conifères, et a montré que l’asparagine et la glutamine étaient remplacées ici complètement (Abies pectinata) ou partiellement (Picea excelsa) par l’arginine. La même substance a été également trouvée dans les germes de Lupinus luteus. M. le Dr Muccer-THURGAU, de Wædensweil, traite de l'emploi des levures sélectionnées dans la fermentation du vin. Il énumère les différents champignons qui se ren- contrent dans les jus de raisins en fermentation, les uns DES SCIENCES NATURELLES. 197 favorables, les autres nuisibles à un bon résultat. Il faut dans la pratique arriver à favoriser le développement des premiers. Différentes méthodes ont été employées pour cela, mais celle dont on s’est le plus occupé en dernier lieu consiste à ajouter des le début de l’opération au jus de raisins, une certaine quantité de ferment alcoolique pur, en remarquant toutefois que l’espèce Saccharomyces Mipsoideus présente de nombreuses races et variétés. On a étudié l’activité spéciale de ces différentes races pour choisir, dans la pratique, les plus avantageuses. Mais il y a encore de ce còté bien des questions à résoudre, en par- ticulier pour ce qui tient à l’action comparative des fer- ments isolés et des ferments combinés. M. Kramer-WipMER, de Zurich, parle du greffage des vignes et de son importance à l’époque actuelle. Il traite la question surtout au point de vue pratique des procé- dés à suivre, décrit les divers systèmes employés et pré- conise entre autres la greffe dite de Lyon qui a donné au Polytechnicum d'excellents résultats. M. le prof. Nowacxi, de Zurich, parle de la chlorose dans les poiriers nains et démontre que cette chlorose ne peut pas être attribuée à ur: manque de fer dans le sol, puisqu'on peut l'observer dans les terrains saturés d’o- xyde de fer et que les arbres à cidre à haute tige n’en souffrent pas. Une étude anatomique attentive lui a fait attribuer cette maladie aux gelées printanières. Le cam- bium entre en pleine activité dès que la température s’é- lève au printemps, mais à la suite des refroidissements nocturnes, les cellules nouvellement formées souffrent, le transport des matières albuminoïdes par les vaisseaux criblés se ralentit et la chlorophylle cesse de se développer. 198 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE M. le prof. C. KELLER, de Zurich, parle de l'origine du bétail brun et montre qu’on doit probablement la chercher dans les types à courtes cornes de la région méditerra- néenne. (C’est un nouveau point à ajouter aux nombreu- ses influences de l’ancienne Egypte sur l'Europe). Le prof. E. ZscHokke&, de Zurich, étudie quelques ano- malies d’ossification chez les animaux domestiques. M. le Dr GLeTTLI, de Zurich, présente un travail étendu mais d’une portée avant tout pratique sur la production du lait et les moyens de la contròler. DES SCIENCES NATURELLES. 199 Ethnographie et Géographie. Président : Le Comte de ZeppeLın D’EBERSBERG, à Emmishofen. Secrétaire : M. le D' R. Marrın, Zurich. Comte de Zeppelin. L’ethnographie de la Suisse aux temps lacustres. — D' Martin. But et méthode d’une étude des races en Suisse. — Comte de Zeppelin. Présentation de cartes du lac de Constance. — Prof. Becker. Relief de la Suisse au 25000°. — Prof. Briickuer. Modification de la sur- face terrestre dans le canton de Zurich depnis 250 ans. — D' Fruh. Paysages morainiques. M. le comte de ZEPPELIN, d’Emmishofen, parle de l’Ethnographie suisse pendant la période lacustre. Il com- mence par démontrer que l’ancienne théorie de Keller d'après laquelle c’est à la race celtique que doit être rapportée toute la civilisation de cette époque, doit être abandonnée. Nous connaissons maintenant les pygmées. du Schweizersbild (fouilles du D" Nuesch) qui ont cohabité avec une race beaucoup plus grande, vestige probable- ment de la population paléolithique. Celle-ci présentait un mélange de types indo-germaniques venus d’Orient et de Ligures et d’Iberes qui ont occupé le Sud et l'Ouest du pays. Au commencement de l’âge du bronze, l’élé- ment celtique commence à se révéler et il occupe une grande partie du territoire suisse en s’assimilant ou en repoussant les premiers occupants du sol. L’auteur indi- que à grands traits, d’après les documents grecs ou romains la répartition du pays à cette époque et indique comme date probable de l'introduction de la culture La Tene parmi les Helvètes, le commencement du IVe siècle 200 SOCIÉTÉ HELVÉTIQUE avant notre ère, tandis que les Cimbres et les Teutons ne sont arrivés qu’entre 110 et 100. M. le Dr Rud. Marrın, de Zurich, expose que malgré de nombreuses recherches spéciales, nous manquons de travaux d'ensemble sur nos races suisses. Il recommande l'élaboration d’un plan général d’études craniologiques, ostéologiques (embrassant tout le squelette) et aussi somatologiques. Il pense qu’on pourrait rédiger des ins- tructions claires et précises, répandre des instruments d'observations simples et uniformes et arriver facilement par le canal des écoles à des résultats intéressants. A la suite de cette communication, la section émet le vœu que la Société Helvétique des Sciences naturelles nomme une commission spéciale pour s’occuper de cette question. M. le comte de ZEPPELIN dépose les cartes suivantes du lac de Constance. Cartes avec courbes de profondeur et cartes des pays riverains jusqu’à 10 kilomètres, éditées au 50000? par les gouvernements des cinq États intéressés. Carte de la navigation du lac au 25000°, éditée par l’Institut müli- taire géographique de Vienne. M. le prof. F. Becker, de Zurich, analyse les travaux du relief de la Suisse au 25000°, dont la partie centrale de la Reuss, à Come, est déjà préparée. La section émet le vœu que le Comité central examine la question et voie comment, soit la Société, soit le gouvernement fédéral, pourraient s’interesser à l’achèvement de cette œuvre, commencée par Becker, Imfeld et Simon. DES SCIENCES NATURELLES. 201 M. le prof. BRUCKNER, de Berne, parle des changements survenus depuis 250 ans dans la surface du sol du canton de Zurich. Il a établi ses comparaisons au moyen de la carte dressée par Gyger en 1667 et avec l’aide du Dr H. Walser, de Berne, a trouvé : a. 73 petits lacs ont été comblés, soit par l’apport des rivières, soit par la main de l’homme. b. La surface des forêts n’a pas sensiblement changé : (30, 7 °/, en 1650; 28, 6 °/, en 1879). Les vignes ont beaucoup augmenté. M. le D' J. Früh, de Zurich, décrit un type nouveau de moraine de fond d’un caractère tout à fait précis qu'il désigne sous le nom de « Drumlin. » Les Drumlin’s ont été constatés dans les moraines de la dernière glaciation d'abord, en Irlande, puis au Canada, puis dans la ré- gion baltique et enfin sur la bordure des Alpes. | 4 » = = n * UE i x i c : TABLE DES MATIERES INIRODUCHONE A SOI et ne CM enr ice SV cine Mathematiques. G. Oltramare. Le calcul de généralisation. — A. Hurwitz. Sur la théorie des maxima et des minima géométriques. — J. Franel. Sur une formule fondamentale de Kronecker. — J.-H. Graf. Déviation des formules Besseliennes concernant le théorème d’addition....... Météorologie, Astronomie et Géodésie. H. Dufour. Sur la radiation solaire en Suisse. — E. Brückner. La fréquence des brouillards en Suisse. A. Riggenbach. Atlas inter- national des nuages. — A.-L. Rotch. Étude des conditions météo- rologiques des couches supérieures de l’atmosphère à l'aide de cerfs- volants. — Ch. Dufour. Observations sur cette communication. — G. Billwiller. Carte du régime de la pluie en Suisse.— J.-B. Messer- schmitt. Déviation du fil à plomb et mesure de la pesanteur en Suisse. — A. Wolfer. Organisation des observations solaires et des nou- velles installations photographiques à l'Observatoire de Zurich... Physique. O. Frælich. Nouvelles applications de l’électrolyse à la métallurgie. — Eilh. Wiedemann. Des charges électriques et de la luminescence. — H.-F. Weber. De l’hysteresis dans la polarisation périodique des dié- lectriques. — Ed. Hagenbach-Bischoff. Effets de soupape qui accom- pagnent les décharges électriques de baute tension dans les gaz très raréfiés. — N. Onmoff et Samoiloff. Images électriques dans le champ d’un tube de Hiitorf. — Oumoff. Formation et écoulement des gouttes dans un champ magnétique ou électrique. — Kleiner. Nou- velles recherches sur les condensateurs. — Kleiner et Seiler. Marche de la charge des condensateurs. — F. Dussaud. Perception des sons aux sourds. — Pernet. Variations de la chaleur spécifique de l’eau avec la température. — de Kowalski. Équations thermodynamiques. — L. Zehnder. Parties intérieures du corps humain vivant vues par lesiravonsiRŒntren et Eee cr CORR 204 TABLE DES MATIÈRES. Science de l'ingénieur. Pages ©. Zschokke. Nonveau procédé pour la prévision des variations du débit des cours d'eau. — Amsler-Laffon. Étude de quelques ques- tions d'hydraulique. — E. Locher. Dernier projet pour le percement du Simplon. — Rud. Escher. Effet des outils à couper. — Em. Huber. Valeur des matériaux employés dans la construction des dynamos. — L. Potterat. Les stations centrales de force et de lumière au point de vue économique. — A. Schindler. Correction des torrents et des rivières au moyen de pilotig....."... "ce... tft 45 Chimie. A. Hantzsch. Isomérie des composés azotés et oxygénés. — R. Meyer. Phtaléines de l’oreine. — Le même. Éthers phtaliques et tétrachlo- rophtaliques. — Le même. Action de l’oxalate d’ethyle sur les amines * aromatiques. — H. Goldschmidt. Formation des éthers organiques. — E. Drechsel. Constitution de la lysine. — A. Pictet. Constitution de la nicotine. — T. Sandmeyer. Colorants sulfonés de la série du triphénylméthane. — E. Bosshardt. Extraction du sel par le froid. — E. Neelting. Dérivés indazoliques.— Le même. Nouveau mode de formation du diazométhane. — R. Thomas-Mamert. Acides crotonique et isocrotonique. — Le même. Stéréoisomérie des dérivés amino- fumariques et aminomaléiques. — Haller. Constitution de l’acide cam- phorique. — Le même. Vert phtalique. — Guntz. Propriétés du lithium. — S. de Kostanecki.' Classification des colorants organiques. — A. Werner. Bases cobaltiaques.. ....................:..... 57 Pharmacie et Chimie des denrées alimentaires ©. Roth. Tuberculose de la race bovine. — Schuhmacher-Kopp. Divers sujets de chimie légale. — E. Schær. Sur un kino provenant de diverses espèces du genre Myristica. — Schær. Réactions semblables à celles de la digitaline. — Schær. Action de l’iode sur une dissolu- tion d’amidon dans de l’hydrate de chloral. — A. Tschirch. Sur les sécrétions végetales. — Tschirch. Formation des sécrétions dans les plantes. — H. Kunz-Krause. Constitution de l’émétine. — Kunz- Krause. Combinaisons ferreuses volatiles dans l’hydrogène sulfuré. — Gerber. Le lait et les méthodes modernes de son contrôle.— A. Pfen- niger. Sonde pour l'étude bacteriologique des eaux profondes. — €. Hartwich. Objets antiques d’un intérêt pharmacentique. — Hart- wich. Cristaux d’oxalate de chaux dans Hyoscyamus. — Roth. Cul- tures bactériologiques. — Schær. Présentation de drogues et produits aouveaux. — Hartwich. Collection de drogues.................. 90 TABLE DES MATIÈRES. 205 Géologie et Paléontologie. Pages C. Schmidt. Géologie du Buochserhorn et des Mythen. — Léon Du Pasquier. Avalanche du glacier de l’Altels. — Charles Sarasin. Observations sur le genre Hoplites. — Mayer-Eymar. Echantillons du Clypeaster du groupe du Clyp. altus. — D' Karl Burkhardt. Geologie des chaînes crétaciques entre le Kloenthal et le Wæggithal. — Baltzer. Matériaux pour la Carte géolosique de la Suisse. — Le même. Photographies de la débâcle de Kienholz. — E. Renevier. Chronographe géologique. — D’ Leo Webrli. Diorites metamorphi- ques de l’Oberland grison et continuation du synclinal d’Urseren vers l'est. — D' Zollinger. Dépôts ‘glaciaires de la vallée de l’Aar. — C. Hagmann. Présentation d'un Spatangidé....,......,...,...... 112 Minéralogie et Pétrographie. Baumhauer. Quelques minéraux de Binnenthal (Valais). — L. Dupare. Massifdu Mont-Blanc. — Wilhelm Salomon. L’äge des roches grani- tiques périadriatiques. — U. Grubenmann. Roches filoniennes de la Tonalite. — C. Schmidt. Clef optique pour l'étude des minéraux iransluerdestenicoupesminces RE eee re N MECS 130 Zoologie. Prof. F. Zschokke. Les vers parasites dans les poissons d’eau douce. — D' Fischer-Siegwart. Les tortues d’eau douce en Suisse. — Prof. Eug. Pitard. Forme de Ceratium Hirundinella. — Prof. Eug. Pitard. Plankton des lacs du Jura. — Dr Schulthess. Préparations d’Anky- lostoma duodenale — Prof. Aug. Forel. Observations sur les fourmis des forêts vierges de Colombie. — Prof. Aug. Forel. Dermatobia noxialis. — Prof. Studer. Sur l'histoire des races de chiens. — D' Haviland-Field. Concilium Bibliographicum.. — D" Urech. Mons- truosité de Vanessa Io. — D' Ure h. Nourriture et excréments de la chenille de l’ortie. — Prof. C. Keller. Le bétail du pays des Somalis. — D' M. Standfuss. Expériences d’hybridation sur des lépidoptères. — M. Bihler-Lindenmeyer. Mélanges ornithologiques. — D' Hescheler. Amputation volontaire chez les vers............ 149 Anatomie et Embryologie. Prof. Bugnion. Développement du cerveau chez quelques reptiles. — Prof. Kelliker. Cellules de la couche moléculaire du cervelet. — Prof. G.-C. Minot. Étude des lobes olfactifs. — Prof. Eternod. Sur ‘un œuf humain très jeune. — Prof. Stauffacher. Le rein primordial 206 TABLE DES MATIÈRES. Pages du Cyclas cornea. — D' Buhler. Structure des cellules ganglion- naires. — Prof. Emery. Trace de carapace chez les mammifères- rongeurs. — Prof. Martin. Préparations relatives au développement de l’estomac des ruminants. — Prof. Zimmermann. Canalicules bi- Hate ER LR ARIA 165 Médecine. Prof. Erismann, Succédanés du pain en temps de famine. — Prof. Socin. Traitement de l’hypertrophie de la glande prostate par la cas- tration. — Dr Ziegler. — Cicatrisation de certaines plaies. — Dr Ribbert. Dégénérescence graisseuse du cœur. — Prof. O. Wyss. Un cas d’encéphalite diffuse et alterations des nerfs dans les cas de Myo- sotis ossificans.— D" Fick. Du rôle des bAtonnets et des cones de la rétine dans l’acuité visuelle. — D" Leuch. Colonies de vacances. — D' Hanau. Le rôle de la glande thyroïde dans la guérison des frac- tures des os. — Le même. Les neuromes de la moelle épinière. — Dr Silberschmidt. Destruction des bactéries. — D' H. Muller Pre- sentation d'un jeune homme dont le cœur offre des mouvements qui n’ont pas encore été observés. — D' Wittlin. Développement des bactéries dans la poussière des rues. — Prof. Lehmann. Sur la tenacité dela vıander SI oO bu 174 Botanique. H.-M.Jaccard. Herborisation du Coteau de Ballabio. — D' Paul Jaccard. Observations biologiques sur la flore du Vallon de Barberine. — D' H. C. Schellenberg. Observations sur la végétation de Molinia cærulea. — F. Meister. Sur quelques Utriculaires. — Prof. Ed. Fischer. Monographie des Tubéracées. — D" Ed. Fischer. Observations sur les Urédinées. —— Dr Maurizio. Développement de champignons sur les grains de polien.— Prof. Cramer. Carbonate de chaux et silice dans les cellules. — Prof. Tschirch. Conservation des champignons à chapeau. — Prof. Tschirch. Rapport entre la chlorophylle et le sang. — D' H. de Tavel. Erigeon Schleicheri Grml. — D* Huber. Les saprophytes de la province de Para. — Prof. Magnin. Végéta- tions des étangs et des tourbières des Franches-Montagnes. — Addi- tions à la flore des lacs de Joux, Brenets, Ter. — Prof. Calloni. Coupe de la fleur de Daphne Cneorum. Observation bryologique.— D" Früh. Rapport de la Commission des Tourbières.............,........ 178 TABLE DES MATIÈRES. 207 Agriculture et Sylviculture. Pages Prof. Schulze. Répartition de la glutamine dans les plantes. — Prof. Schulze. Combinaisons azotées contenues dans les germes des coni- fères. — D' Muller- Thurgau. De} l'emploi des levures pures. — M. Kramer-Widmer. Sur le greffage de la vigne. — Prof. Nowacki. Causes de la chlorose chez les arbres nains. — Prof. Keller. Origine de la race bovine brune. — Prof. Zschokke. Du crétinisme chez les animaux domestiques. — D' Glættli. Étude sur la production des echo OS déc IT STATO 196 Ethnographie et Géographie. Comte de Zeppelin. L’ethnographie de la Suisse aux temps lacustres — Dr Martin. But et méthode d’une étude des races en Suisse. — Comte de Zeppelin. Présentation de cartes du lac de Constance. — Prof. Becker. Relief de la Suisse au 25000. — Prof. Brückner. Modification de la surface terrestre dans le canton de Zurich depuis 250 ans. — D' Fruh. Paysages morainiques.............,,..... 199 Genève. — Impr. Rey & MaLavaLLon, 18, Pélisserie nical Garden Libra N) 3 Si 185 C 0031 ©) 1