LEE EEE re Le = ee > een De ee a een = ne LT 1891 ° 89 WISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE DER SCHWEDISCHEN SUDPOLAR-EXPEDITION [987--1602 UNTER MITWIRKUNG ZAHLREICHER FACHGENOSSEN HERAUSGEGEBEN DURCH OTTO NORDENSKJÖLD LEITER DER EXPEDITION BAND IV B:07T A Nee ZWEITE ABTEILUNG —— STOCKHOLM LITHOGRAPHISCHES INSTITUT DES GENERALSTABS 1919 A. AsSHER & Co HAAR & STEINERT, A. EICHLER, SUCC:R DULAU & Co BerLin W Parıs Loxpon W Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. 2 INHALT DES VIERTEN BANDES. ZWEITE ABTEILUNG. Cardot, J. La flore bryologique. Avec ıı planches . Skottsberg, C. Pflanzenphysiognomische Beobachtungen aus dem Feuerlande. Mit 3 Tafeln und ı Karte . . Skottsberg, C. Das Pflanzenleben der Falklandinseln . Darbishire, ©. V. The Lichens. With 3 Plates Tee: . Skottsberg, C. The Vegetation in South Georgia. With map and 6 Plates . . Skottsberg, C. Die Vegetationsverhältnisse des Graham Lan- des. Mit 3 Tafeln . Carlsson, G. W. F. Süsswasseralgen. Mit 3 Tafeln . . Kylin, H. und Skottsberg, C. Die Meeresalgen. II. Rhodophy ceen. Mit ı Tafel und 38 Textfiguren . Hylmö, D. E. Die Meeresalgen. III. Chlorophyesen Mit 36 Textfiguren . 1298: I— 64. ler a8 130: LO: 1-94. 1—88. 1—2B: in ee a7 Deut P PRITEPTA En rmdaitoul B 4 .. tr - “r ‚sb 5 mw. ehe ” re ben 2. ir. are ar die Voß Re | WISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE DER SCHWEDISCHEN SÜDPOLAR-EXPEDITION 1901I—1903 UNTER LEITUNG VON Dr. OTTO NORDENSKJÖLD BAND IV. LIEFERUNG 8 EX ELORE BRYOLOGIOUE DES TERRES MAGELLANIOQUES, DE LA GEORGIE DU SUD ET DE L’ANTARCTIDE JULES CARDOT AVEC II PLANCHES STOCKHOLM LITHOGRAPHISCHES INSTITUT DES GENERALSTABS 1908 A. ASHER & Co HAAR & STEINERT, A. EICHLER, SUCC:R DULAU & Co BERLIN W PARIS Lonpon W 7; (L’ACADEMIE DES SCIENCES DE FRANCE A DECERNE A CE MEMOIRE LE PRIX DESMAZIERES POUR 1906) { im ' 1 La Flore bryologique des Terres magellaniques, de la Georgie du Sud et de l’Antarctide par JULES CARDOT. (L’Acad@mie des Sciences de France a decern@ ä ce m&moire le prix Desmazieres pour 1906). Avant-propos. Bien qu’une partie des collections scientifiques de ’Expedition suedoise ait mal- heureusement &ete perdue dans le naufrage de l’«Antarctic», la belle serie de Mousses que jıai eu A etudier constitue cependant encore l’une des collections de ce genre les plus importantes qui aient jamais &te rapportees des regions australes. Elle ne renferme par moins de 201 especes, dont 137 proviennent du domaine magellanique (archipel fuegien et iles Falkland), 80 de la Georgie du Sud, et 23 de la region antarctique proprement dite. Sur ce nombre, 65 especes sont nouvelles pour la science, et j’ai dü pour quatre d’entre elles, etablir autant de groupes generiques nouveaux. Les recoltes du courageux botaniste de ’Expedition, M. CARL SKOTTSBERG, viennent ainsi enrichir dans une large mesure nos connaissances sur la flore australe et antarctique; et, lorsque l’on considere l’importance des materiaux qu’il a pu sauver, on n’en &prouve qu’un regret plus amer en songeant aux precieuses collections englouties avec le vaillant navire sous les flots glac&s de l’Ocean polaire. Dans les pages suivantes, j’etudierai separ&ment les flores bryologiques des trois regions botaniques visitees par M. SKOTTSBERG, donnant pour chacune d’elles le relev& aussi exact et aussi complet que possible des especes qui la composent; 1360/07. Schwedische Südpolar-Expedition 1901—-1903. I 2 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. indiquant les caracteres particuliers de ces flores, et cherchant a £tablir leurs origines et les causes de leurs analogies et de leurs dissemblances. Pour atteindre ce but, j'ai tenu compte de tous les travaux actuellement publies et dans lesquels je pouvais puiser des renseignements utiles; on en trouvera l’indication dans le cours de l’ouvrage. L’etude des importants materiaux qui m’etaient soumis, la preparation des dessins destines A illustrer les descriptions des especes nouvelles, la redaction et enfin l’impression de cet ouvrage considerable, devaient entrainer necessairement d’assez longs delais. Afın d’assurer a M. SKOTTSBERG la priorit@ de ses d&couvertes, jai publi& trois notices pr@liminaires consacrees a ses recoltes: la premiere a paru dans la Revue bryologigue, n° 3 de 1905, les deux autres dans le Bulletin de !Herbier Boissier, 2eme serie, t. V (1905), n° 11, et t. VI (1936), n? 1. Desirant que le travail que je publie aujourd’hui puisse rendre service aux bota- nistes qui auront ä s’occuper dans l’avenir de la flore bryologique de l’Amerique australe et des regions antarctiques et subantarctiques, en leur facilitant les recherches bibliographiques, jai donne dans ce but la synonymie complete de chaque espece, sauf en ce qui concerne certaines especes vulgaires et cosmopolites, dont j’ai cru inutile de reproduire les longues listes de synonymes, que l’on trouvera dans les ouvrages consacres aux Mousses d’Europe, notamment dans le Dritish Moss- Flora ae M. BRAITHWAITE, et dans les Zaudmoose de M. LIMPRICHT. Jai verifie, autant que possible, les citations bibliographiques, sachant par ex- perience combien sont frequentes les erreurs de reference dans beaucoup d’ouvrages, erreurs qui passent souvent d’un ouvrage a l’autre et se perpetuent ainsi; mais pour certaines publications que je n’ai pu consulter moi-m&me, notamment les annees deja anciennes du Zondon Journal of botany et des Annales des sciences naturelles, il a bien fallu m’en rapporter a l’/ndexr dryologicus du general PARIS, ainsi qu’au Syropszs de C. MÜLLER; je decline done toute responsabilitE quant aux inexactitudes qui pourraient se trouver dans les citations relatives a ces publications. je souhaitais pouvoir faire la revision de toutes les especes citdes, et n’admettre dans mes listes que celles reconnues valables. S’il m’a et€ possible de realiser a peu pres completement ce deszideratum en ce qui concerne la Georgie du Sud et l’Antarctide, il n’en est malheureusement pas de m&me pour la r@gion magellanique, dont un assez grand nombre d’especes me sont restees inconnues. J’ai donc dü les admettre sans contröle, et nul doute que plusieurs ne doivent plus tard tomber au rang de synonymes. Jai indique, chaque fois qu& cela m’a et€ possible, le genre de station de l’espece; mais il est regrettable que les etiquettes des collecteurs soient trop souvent muettes sur ce point. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 3 Quelles que soient ses imperfections, mon travail a du moins le merite de r&sumer et de coordonner tous les documents que l’on possede actuellement sur la bryologie de l’Amerique subantarctique, et qui se trouvaient dissemines dans de nombreuses publications, ce qui rendait les recherches fort laborieuses. Pour l’Antarctide et la Georgie du Sud, il presente un tableau de leur vegetation bryologique aussi exact et complet que permet de le tracer l’etat actuel de nos connaissances. Charleville, 30 novembre 1906. 4 JULET CARDOT, (Schwed. Südpolar.-Exp. Ire PARTIE. La Flore bryologique des Terres magellaniques. CHAFITRE,IT Historique. Les premieres Mousses magellaniques furent recoltces en 1767 par COMMERSON, l’un des compagnons de DE BOUGAINVILLE, sur les cötes de la Patagonie meridio- nale. Vingt ans plus tard, MENZIES, qui accompagnait VANCOUVER, visita l’'ile des Etats et une partie de la Terre-de-Feu, et en rapporta quelques especes. JACQUINOT, HOMBRON et LE GUILLOU, faisant partie du voyage de l’«Astrolabe» et de la «Zelee» (1837— 1840), recueillirent plusieurs Mousses a Port-Famine, dans le detroit de Magellan. L’expedition americaine commandee par le capitaine CH. WILKES (1838— 1842) rapporta un certain nombfe d’especes du cap Horn et de la baie Orange (ile Hoste); les r&coltes bryologiques de cette expedition furent Etudiees par SULLI- VANT, qui leur consacra une splendide publication, Editee en 1859, et dont les exemplaires sont devenus tres rares. J. D. HOOKER, qui accompagna JAMES Ross dans son celebre voyage sur !’«Erebus» et le «Terror» (1839—1843), explora atten- tivement les iles Falkland et differents points de l’archipel fuegien, 'principalement l’ile Hermite, et y recueillit une importante serie de Mousses, qui furent decrites d’abord dans le Zondon Fournal of botany de 1344, puis dans le lora antarctica, publie de 1844 a 1847. Peu de temps apres, C. MÜLLER publia son Synopsis Muscorum frondosorum omnium hucusqgue cognitorum, dont le premier volume parut en 1849, et le second en 1851; les Mousses magellaniques mentionnees dans cet ouvrage sont au nombre de 76, chiffre qui s’eleve a 103 dans le livre de M. MITTEN, Musci austro-americani, publie 18 ans plus tard, en 1869. L’augmentation est due principalement aux recoltes de LECHLER (1856), et a quelques especes recueillies par DARWIN au cours de son voyage sur le «Beagle» (r831— 1836), et qui Etaient restees indetermindes jusque la. BdAIVES) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 5 En 1852, N. J. ANDERSSON, a bord de l’«Eug£nie», et en 1876, le Dr NAU- MANN, sur la « Gazelle», visiterent, le premier Port-Famine, le second Punta-Arenas et Tuesday-Bay. Les recoltes d’ANDERSSON furent publices en 1872 par J. Änc- STRÖM, et celles de NAUMANN en 1883 par C. MÜLLER. Vers la m&me Epoque, ce dernier bryologue eut a Etudier une importante col- lection formee en 1882 par le D' SPEGAZZINI principalement A l’ile des Etats et aux environs d’Ushuaia, sur le canal du Beagle, et il en profita pour publier en 1885 dans ‚le Flora, sous le titre de: Dryologia fuegiana, un releve general des Mousses alors signaldes dans l’archipel fuegien et sur les cötes du detroit de Magellan; cette &nu meration comprend 152 especes. La m&me annee, BESCHERELLE decrivit dans le Bulletin de la Societe botanique de France un certain nombre d’especes provenant des recoltes faites par le Dr Sava- TIER de 1877 a 1879 sur plusieurs points du detroit de Magellan et dans les iles de la Patagonie occidentale, et par MM. HYADES, HAHN et HARIOT, en 1882 et 1883, dans de nombreuses localites de l’archipel fuegien. De ces especes, les unes etaient entierement inedites, tandis que d’autres avaient deja et€ mentionndees et me&me en partie decrites dans le Catalogue de MÜLLER. Quatre ans plus tard, en 1339, l’ensemble des recoltes faites par les botanistes frangais dont nous venons de citer les noms, fut l’objet d’un important travail de BESCHERELLE, publie dans les Rapports de la Mission scientifigue du cap Horn, t. V, Botanique; ce travail ajoutait 26 especes a celles &enumerees par MÜLLER, ce qui portait leur nombre a 178. Il y avait, toutefois, dans les Catalogues de MÜLLER et de BESCHERELLE, beau- coup d’omissions involontaires, car, lorsqu’en 1901, @tudiant les Mousses rapportdes par l’expedition de la «Belgica», je fus amene a esquisser l’inventaire des especes magellaniques, bien qu’il n’y ait eu alors aucun travail publi€ sur la flore bryolo- gique de cette region depuis 1889, j’arrivai a un total de 217 especes, chiffre auquel les recoltes du naturaliste de la « Belgica», M. Em. G. RACOVITZA, venaient ajouter encore une dizaine d’unites. On connaissait donc, a cette date, 227 especes de Mousses dans le domaine magellanique. Mais deja ce dernier chiffre se trouve maintenant bien depasse. Il faut men- tionner d’abord les importantes recoltes faites en 1896 et 1897 par M. J.-B. HATCHER dans la Terre-de-Feu et la Patagonie australe, etudides et publices par M. P. DUSEN. Celui-ci, de son cöte, a visit@ la Terre-de-Feu et la Patagonie occidentale de 1395 Aa 1897, et de nouveau en 1905, et il en a rapport@ des materiaux tres consid£rables, dont malheureusement l’etude est loin d’etre terminde. Naturellement, je ne puis tenir compte ici que des especes decrites et r@gulierement publices. M. Dusen, il est vrai, a donne, a la suite du Catalogue des recoltes de M. HATCHER, une liste des especes nouvelles provenant des ses propres recoltes; il en a aussi distribu€ un certain 6 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. nombre en exsiccata, et M. le general PARIS a cru pouvoir admettre une partie de ces especes dans la seconde &dition de son /ndex dryologicus. Mais il ne s’agit la que de »omina nuda, que M. DUSEN lui-m&me considere comme tout a fait pro- visoires, puisqu’il arrive souvent qu’il decrit une espcce sous un nom different de celui qu’elle porte soit dans son exsiccata, soit sur la liste figurant dans l’ouvrage consacre aux recoltes de M. HATCHER. Il m’est donc impossible de faire entrer ces especes en ligne de compte. Neanmoins, des a present, les recherches et les travaux de M. DusEn enrichissent deja la flore magellanique d’au moins 150 especes, dont plus de la moitid nouvelles. Je crois devoir comprendre dans mon Catalogue une dizaine d’especes r&coltdes en Patagonie par MM. MORENO et TONINI, et decerites par C. MÜLLER dans la troi- sieme et derniere partie de son Prodromus Bryologie argentinice; elles portent pour toute indication d’origine: « Patagonia, 50°—53° lat. S.». C’est bien vague, et peut- etre sortent-elles des limites de notre domaine; je ne les admets donc que sous toutes reserves. Enfin, M. CARL SKOTTSBERG a rapporte de l’archipel fuegien et des iles Falkland 137 especes, dont 54 sont nouvelles pour la r&gion, et 39 pour la science. Par suite de ces diverses additions, le chiffre des Mousses magellaniques se trouve actuellement port@ ä 444; nul doute qu’il ne depasse 5co lorsque sera termince l’etude des recoltes de M. DUSEN. GCHAPIDREHIT: Limites naturelles et caracteres generaux de la flore magellanique. Dans le travail que j’ai publi€ en 1901 sur les Mousses rapportees par l’expedi- tion de la « Belgica»* j’ai indiqu& que la region magellanique, telle que je la delimite, s’etend sur 12° de latitude, du 44° au 56°, et comprend, en dehors de l’archipel fuegien et de l’extr&mite meridionale de la Patagonie, la cöte et les iles du Paci- fique jusqu’a l’archipel des Chonos inclusivement, ainsi que les iles Falkland ou Malouines, dans l’Atlantique. Dans un m&moire €crit en 1897, mais qui ne fut publie qu’en 1902, N. ALBOFF avait adopte les m&mes limites pour son « domaine * Resultats du voyage du S. Y. « Belgica» en 1897—1898— 1899. Rapports scientifiques. Botanique. Mousses et coup d’cil sur la flore bryologique des Terres magellaniques. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 7 de la flore fuegienne».: La region ainsi definie correspond Aa la section meridio- nale du domaine forestier antarctique de Griesebach ®, en y ajoutant toutefois les les Falkland. Les caracteristigques du climat de cette region sont une extreme humidite et une temperature remarquablement uniforme. Les nuages apportes du Pacifique par les vents d’Ouest et du Sud-Ouest, qui soufflent Presque sans interruption, sont arr&tes par la barriere des Andes, se prolongeant au dela du detroit de Magellan par les massifs montagneux de la Fuegie, et se condensent sur le versant occidental de cette chaine, produisant ainsi des pluies tres frequentes et A peu pres aussi abon- dantes dans une saison que dans l’autre. A Ushuaia, au centre de l’archipel, la chute d’eau annuelle est de 0”657, se r&partissant ainsi: 185 millimetres au printemps, 180 en et, 152 en automne et 140 en hiver.3 Mais plus au Sud, sur les cötes directe- ment exposces aux vents du large, les precipitations atmospheriques sont bien plus considerables, et atteignent ım5o a la baie Orange (ile Hoste), et il en est de meme dans la partie septentrionale du domaine magellanique. L’humidit€e constante de l’air a pour consequence de reduire l’amplitude des variations thermometriques. A Port-Famine, sur le detroit de Magellan, la moyenne de l’annee serait de 5°ı2 d’apres DARWIN, + la temperature estivale etant de 10°, la temperature hivernale de 0°6.5 A Ushuaia, d’apres des observations poursuivies pendant 10 ans, la moyenne annuelle est de 6°02, celle de l’et€ de 10°10, et celle de l’'hiver de 1°50; l’Ecart entre les moyennes des deux saisons opposees n’est donc que de 8°60.° En 1882, la mission scientifique frangaise installle a la baie Orange a constate que, pour cette localitc, la temperature moyenne du mois le plus chaud, fevrier, etait de 8°g1, et celle du mois le plus froid, aoüt, de 3°02, ne laissant plus qu’un Ecart de 5°89 entre les moyennes des deux mois extr&mes. Ces conditions climateriques sont particulierement favorables au developpement de la vegetation forestiere. Aussi, le versant occidental des Andes, depuis le Chili meridional jusqu’a l’extremite de l’archipel fuegien, est-il couvert d’epaisses forets, constituces principalement par des H£tres (Nothofagus), les uns a feuilles caduques les autres a feuilles persistantes. La limite superieure de ces forets, qui est a une altitude d’environ 1400 metres dans le Chili meridional, s’abaisse rapidement vers le Sud: M. P. DusEn l’a trouvee vers 700 m. dans la haute vall&ee du Rio Aysen, et elle descend a 400 m. dans l’ile Desolation, a l’extremite occidentale du detroit de " N. ALBOFF. Essai de Flore raisonnde de la Terre-de-Feu. ® La Vegetation du Globe, trad. par DE TCHIHATCHEF, t. II pp. 721—742, et 8r1—813. 3 C. SKOTTSBERG. On the zonal distribution of south-atlantic and antarctic vegetation. * Voyage d’un naturaliste autour du monde, trad. par Ep. BARBIER, p. 261. 5 Et non pas: — 6, comme il est imprim@ par erreur dans mon me@moire sur les Mousses de la « Belgica >, p. 5. % C. SKorTtsBerc. On the zonal distribution of south-atlantic and antarctic vegetation. bi) JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Magellan. A la Terre-de-Feu, elle est entre 500 et 600 metres, selon M. SKOTTS- BERG.: Au dessus des ces limites, les essences forestieres ne se pr&sentent plus que sous la forme buissonnante. D’apres M. DusEn,® dans les iles et sur une etroite zone de la cöte du Paci- fique, les for&ts sont presque exclusivement compos£es d’especes & feuilles persistantes: Nothofagus betuloides, Drimys Winteri, etc. L’€paisseur du sous-bois et la quantite d’arbres renverses et pourrissant sur place que l’on rencontre a chaque pas, rendent ces forets presque imnenetrables. Elles s’Etendent, en conservant le m&me caractere, sur toute la partie occidentale de l’archipel fuegien, et s’avancent jusqu’au cap Horn. En arriere de cette zone de verdure &eternelle, sur le versant et dans les vall&es de la Cordillere, les for&ts, moins denses, sont formedes principalement par le Notko- fagus antarctica, a feuilles caduques. Vers le detroit de Magellan et sur les bords du canal du Beagle, ces deux formations vegetales seraient plus ou moins entre- meldes. Cependant, d’apres M. SKOTTSBERG, 3 on peut tracer assez exactement leurs limites respectives: la partie occidentale de la Terre-de-Feu jusqu’a la baie de Yen- dagaia, avec les iles adjacentes, l’ile Hoste en entier, la partie meridionale de ile Navarin, les iles Picton, Lennox et Nueva, la cöte de la Terre-de-Feu depuis la baie Slogget jusqu’au cap San Diego, et enfin l’ile des Etats, appartiennent a la zone des forets a feuilles persistantes, tandis qu’au Nord et a l’Est de la ligne ainsi trace, on ne rencontre plus que des forets formees d’essences a feuilles caduques, celles-ci correspondant d’ailleurs a un climat sensiblement moins humide et moins uniforme. Dans la zone forestiöre, les tourbieres et les marais occupent presque toute la superficie du sol qui n’est pas couverte de for&ts. Les tourbicres a Sphagnum se rencontrent soit dans les vall&es, le long des cours d’eau, soit sur les pentes douces des montagnes, soit encore en ilots isol&s, au milieu de la for&t. M. DUSEN dit cependant qu’elles sont plutöt rares dans la Patagonie occidentale, ou il n’en a vu que dans les iles Guaitecas. Par contre, elles semblent assez frequentes a la Terre- de-Feu, oü existeraient aussi, selon ALBOFF, des tourbieres alpines. C'est sans doute a cette grande extension des forets et des tourbieres, conse- quence d’un climat uniformement äpre et humide, et aussi a l’absence totale des terrains calcaires, si favorables a la diversit@ des especes, qu’il faut attribuer la pauvrete de la flore phanerogamique. ALBOFF ne mentionne, en effet, guere plus de : SKOTTSBERG. Some remarks upon the geographical distribution of vegetation in the colder Southern Hemisphere. Ymer, 1905, p. 420. 2 The vegetation of Western Patagonia, in: Reports of the Princeton University Expeditions to Pata- gonia, 1896—1899, vol. VIII, Botany, part I, pp. I—33. 3 Some remarks upon the geographical distribution of vegetation in the colder Southern Hemisphere. Ymer, 1905. Bd. IV: 8) L.A FLORE BRYOLOGIQUE. 9 600 especes de plantes vasculaires pour le domaine magellanique, (575 en deduisant les Pteridophytes), et il n'est pas un departement frangais qui n’en nourrisse beau- coup plus que cette vaste province botanique, s’etendant sur 12° de latitude! Mais nous verrons que la flore bryologique contraste heureusement par sa richesse et: sa variete avec l’indigence de la vegetation superieure. Plus de la moitie (53%) du total des plantes vasculaires sont end@miques; mais la plupart ont des affınites avec des especes chiliennes, et, en outre, une forte pro- portion d’autres especes (environ 24%) sont communes a la flore magellanique et & celle du Chili. L’element australo-neozelandais compte 23 esp£ces, ainsi que plusieurs genres propres a la flore de la Nouvelle-Zelande en m&me temps qu’a celle des Terres magellaniques, mais representes dans ces deux domaines par des especes differentes. 56 especes se retrouvent dans les regions boreales, en Europe, en Asie, et dans l’Amerique du Nord; ALBOFF cite en outre I9Q especes qui appartiennent plus particulierement a la vegetation de l’Amerique boreale occidentale (Californie, Oregon, Washington, Colombie anglaise, Alaska). Enfin, un certain nombre de plantes magellaniques vivent dans les iles subantarctiques de l’Atlantique, de l’Ocean Indien et du Pacifique: 20 a la Georgie du Sud, a peu pres autant a Ker- guelen, S a Tristan da Cunha, et 22 dans les iles Auckland et Campbell. Par suite du grand nombre d’especes communes a la flore chilienne et a la flore magellanique, il peut sembler assez difficile de tracer la limite septentrionale de celle-ci. Cependant, la disparition, a partir du 44° de latitude, de beaucoup de types tropicaux ou subtropicaux de la flore du Chili meridional, permet de placer cette limite vers l’entree du golfe de Corcovado, incorporant ainsi a notre domaine les iles Guaitecas, les plus septentrionales de l’archipel des Chonos, dont la flore, malgr€e la presence de quelques types a tendances tropicales, pr&sente dans son ensemble un cachet nettement magellanique. Sur le continent, plusieurs genres subtropicaux s’avancent un peu plus au Sud, jusqu’a la vallee du Rio Aysen. ‘ A V’Est de la chaine des Andes, les vastes plaines de la Patagonie orientale, qui s’etendent jusqu’a l’Atlantique, appartiennent a un domaine botanique different, le domaine des Pampas de Grisebach, soumis a un regime climaterique tout autre que celui du domaine magellanique. Les vents venant du Pacifique se sont, en effet, depouilles de presque toute leur humidite en franchissant la Cordillere, et ne peuvent - plus fournir aux steppes patagoniennes que des preeipitations insignifiantes. A Puerto- Gallegos, a l’embouchure du fleuve du möme nom, par 51°39 lat. S., la chute d’eau annuelle n’est, d’apr&s Chavanne, * que de 205 millimetres; la temperature moyenne : D’autre part, ALBOFF cite toute une serie d’esptces tr&s typiques, recoltees sur les bords du lac Fontana, par 44555 de latitude, qui prouve bien que la veg@tation magellanique s’etend au Nord du Rio Aysen. ; 2 Cite par SKOTTSBERG. On the zonal distribution of south-atlantic and antarctic vegetation. 3360/,,. Schwedische Südpolar-Exfedilion 1901—1903. 2 10 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. de l’annde y est de 7°42, celle de l’eteE de 12°60, et celle de l’hiver de 1°80, avec un ecart de pres de ı1° entre les moyennes des deux saisons opposces. Ces conditions climatologiques semblent s’etendre sur la partie orientale du detroit de Magellan, et m&eme sur les cötes septentrionales de la Terre-de-Feu, depuis Gente Grande Bay jusqu’a la baie de San Sebastian. Les forets de Hetres cessent, en effet, assez brusquement pres du cap Negro, a l’Est de Punta-Arenas, et vers le Nord, ä partie du 52° de latitude, la vegetation caracteristique du domaine magellanique ne s’Ecarte plus guere des contreforts orientaux de la Cor- dillere. Se basant sur l’absence complete de vegetation arborescente dans les iles Falk- land, ol les especes ligneuses ne sont repr&sentees que par des broussailles rabou- gries, GRISEBACH a exclu cet archipel de son domaine forestier antarctique, tout en reconnaissant que, dans son ensemble, sa flore offre une grande analogie avec celle de la Fuegie. Nous verrons que cette exclusion ne peut se justifier en aucune fagon au point de vue bryologique, et ALBOFF a d&monte que, m&me quant a la flore phancrogamique, il est impossible de separer les Falkland du domaine magellanique. Certaines iles deboisees du canal du Beagle presentent les plus grandes analogies floristiques avec les Falkland, et, si l’on connait une trentaine d’especes qui ne se rencontrent que dans ce dernier groupe, a l’exclusion du reste des Terres magella- niques, il ne faut pas attacher a ce fait une importance exagerce, d’abord parce que ces especes ont d’intimes affınites avec celles de la flore fuegienne, et ensuite parce qu’il est fort probable que cette liste subira dans la suite de nombreuses r£- ductions. Le climat des Falkland rappelle d’ailleurs beaucoup, par son uniformite, celui de la Terre-de-Feu: a Port-Stanley, la temperature moyenne annuelle est de 677, les moyennes estivale et hivernale &tant respectivement de 9°40 et de 3°33, avec un ecart de 6°7 seulement, inferieur meme a celui fourni par les observations faites a Ushuaia.“ La chute d’eau, tout en &tant moindre que celle constatee dans l’archipel fuegien, est double de celle observ&e a Puerto-Gallegos, sur le littoral oriental de la Patagonie; les pluies, toutefois, sont un peu moins uniform&ment r&parties sur l’en- semble de l’anndce aux Falklands qu’en Fuegie, l’hiver et le printemps y &tant rela- tivement plus secs, l’et€ et l’automne plus humides. ® * Chiffres donnes par M. SKOTTSBERG. On the zonal distribution, ete. Voici d’autres chiffres, d’ail- leurs peu differents, donnds par GRISEBACH: moyenne annuelle: 8°; moyenne de l’et@&: 11°7; moyenne de l’hiver: 4°2; Ecart entre les moyennes des deux saisons extrmes: 7°5. ® Chute d’eau annuelle A Port-Stanley, de 1875 ä 1877: 510 millim£tres, ainsi r&partis; IIO au prin- temps, 165 en &t&, 132,5 en automne et 102,5 en hiver (SKOTTSBERG, loc. cit.). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. II CHAPITRE IM. Elements constitutifs et caracteres de la flore bryologique du domaine magellanique. T: La temperature uniforme et constamment humide du climat magellanique est eminemment favorable au developpement de la vegetation bryologique. Il n’est done pas etonnant que les Muscinees comptent dans cette region un grand nombre d’especes, et s’y presentent sous des formes tres variees, reunissant A des types les uns semblables, les autres m&me identiques a ceux de la zone temperee de l’hemis- phere boreal, des formes endemiques et plusieurs genres tropicaux immigres, a la faveur du climat maritime, des parties chaudes de ’Amerique du Sud dans le do- maine magellanique. Cette flore bryologique n’est pas seulement riche en especes, elle est aussi re- marquable par l’abondance des individus et l’exuberance de [leur developpement. C'est surtout dans les iles de l’archipel patagonien et sur le versant occidental de la Cordillere, couvert de sombres et £paisses forets de Hötres a feuilles persistantes — regions olı Ja chute d’eau annuelle atteint probablement pres de 3 metres — que la vegetation bryologique se manifeste avec le plus de vigueur. Lä, le sol, boise ou non, les troncs pourrissants et ceux des arbres encore vivants, les pierres et les rochers, tout est envahi et recouvert par des multitudes de Mousses et d’Hepatiques; certaines especes ont une tendance remarquable a former des sortes de monticules, qui peuvent atteindre presque la taille d'un homme. Associces a ces Muscinees, prosperent de nombreuses Fougeres, particulierement plusieurs especes appartenant au genre tropical Zymenophylium. La flore phanerogamique, par contre, est peu varice, et cette uniformite de la vegetation forestiere est, comme nous l’avons vu, l’une des causes de la pauvrete generale de la flore superieure. Aussi peut-on pre- voir que, lorsque les Mousses du domaine magellanique seront completement connues, leur nombre &galera et depassera m&me peut-etre celui des plantes vasculaires du meme domaine. Tout ce que nous avons dit, dans le chapitre pr&c&dent, des limites de la flore phaneroganique, se trouve confirm& par l’etude de la dispersion des Muscinees ma- gellaniques: l’aire d’extension de beaucoup d’especes caracteristiques concorde avec celle de phanerogames caracteristiques au m&me degre. Dans les districts septen- 12 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. trionaux, nous voyons apparaitre des Mousses subtropicales de la flore chilienne, accompagnant des types phanerogamiques aA tendances Egalement tropicales; et vers l’Est, l’extension des Mousses magellaniques se trouve limitde, comme celle des plantes vasculaires, par le climat sec des steppes patagoniennes. Enfin, pour les Mousses comme pour les plantes superieures, nous voyons r&apparaitre aux Falkland la vege- tation caracteristique de l’archipel fuegien, a peine modifide par la presence de quelques especes end&@miques. Une des particularites les plus frappantes de la flore bryologique dı domaine magellanique est la faible proportion des Pleurocarpes, qui ne repr&sentent pas tout A fait 23 pour cent des especes. Ce caractere se retrouve plus accentue encore dans plusieurs iles subantarctiques, comme la Georgie du Sud et Kerguelen, oü les Pleurocarpes forment environ le sixieme du nombre’total des Mousses; dans l’An- tarctide, elle repr&sentent un peu plus du cinquieme des especes. On sait que, d’une fagon generale, la proportion des Pleurocarpes par rapport aux Acrocarpes diminue a mesure que l’on s’eloigne de l’&quateur vers les pöles; mais la difference est beau- coup moins accentuce, a latitude egale, dans la region borcale, et m&me dans les autres parties de l’hemisphere austral. Ainsi, dans la Nouvelle-Zelande, situee, il est vrai, un peu plus au Nord, les Pleurocarpes forment plus du tiers de la vegeta- tion bryologique. Au Groenland, elles representent encore le quart, et au Spitzberg pres du tiers des especes, bien que ces deux pays soient beaucoup plus rapproches du pöle que ne l’est la region magellanique. Il semble donc que le climat austral est moins favorable que le climat boreal a l’extension des Pleurocarpes. Sans doute aussi, la raret€e et le grand &loignement des terres dans l’'hemisphere meridional ont contribu& A limiter la diffusion vers le pöle des types de ce groupe appartenant a la zone temperee. Ces dernieres considerations geographiques peuvent expliquer €egalement la forte proportion des Mousses end@miques de la fiore magellanique: sur les 444 especes de notre Catalogue, 243, soit une proportion de 54,, pour cent, sont propres ä cette flore. Ouand toutes les especes nouvelles de M. DUSEN seront decrites, cette proportion s’augmentera encore notablement: en ajoutant seulement de ce chef 40 especes end&miques, chiffre probablement inferieur a la realit€, nous aurions, sur un total de 484 especes, 283 end&@miques, soit 58,; pour cent. Toutefois, par suite de la large dispersion dont jouissent la plupart des genres de Mousses, il y a tres peu de types generiques particuliers au domaine magella- nique. M. DUSEN a etabli un genre Aymenoloma pour une Mousse voisine des Dicranoweisia, et tout recemment le m&me auteur vient de publier un autre genre, Camptodontium, qu'il place dans la famille des Grimmiacees, mais que ses carac- teres me paraissent devoir faire placer egalement a cöt€ des Dicranoweisia.* Une : L’espece qui constitue ce genre existe aussi danns le Chili austral. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 13 des especes decouvertes par M. SKOTTSBERG constitue un genre nouveau, Verrx- cidens, voisin des Blindıa. Enfin, un curieux type de la famille des Pottiacees, le genre Willia, n’est connu que de la region magellanique, de la Georgie du Sud et de Kergeulen. Les trois premiers de ces genres sont, jusqu’ä present, monotypes; le dernier est represente par une espece particuliere dans chacune des trois provinces botaniques oü il existe. Les Mousses magellaniques sont r&parties entre 27 familles, comprenant 96 genres. La famille la mieux representee est celle des Hypnacees, avec 63 especes. Le genre Aypnum (12 especes) a comme representants des AJarpidium, des Stereodon’ un Cratoneuron et une espece constituant a elle seule un petit groupe particulier (Calliergonella). U y a 13 Brachythecium et 7 Rhaphidostegium. Les Acrocladium (3 especes), Catagonium (1 espece), Scraromium (7 especes), Ptychommium (5 especes) et AZypnodendron (2 especes), sont des types caracteristiques de la flore australe en Amerique et en Oceanie. Le genre Rigodium, dont presque toutes les especes sont americaines, et dont l’aire de dispersion s’etend du Costarica ä la Terre-de-Feu, est represente par 3 especes. Deux Zetropothecium et le Stereophyllum fuegianum BESCH. appartiennent ä des types tropicaux. A noter la raret@ ou l’absence des Zurhyn- chium et des Rhynchostegium. La famille qui vient en seconde ligne par le nombre des especes est celle des Dicranacees, qui en compte 59. Le genre Dicranum en a A lui seul une trentaine, en comptant toutefois comme telles plusieurs races du D. acıphyllum HOoOK. FIL. et WILS., qui semble constituer un type excessivement polymorphe. Sur ces 30 especes, 16 appartiennent au groupe austral des Dicranoloma, 10 aux Leiodicranum, 3 au petit groupe exclusivement sud-americain des Yolodontium, enfin la derniere constitue un groupe jusqu’ici monotype (Platyneuron), caracterise par l’organisation toute particuliere de sa nervure, et qui semble confine dans les regions australes de l’Amerique et a la Georgie du Sud. A cöte des Dicranum, le genre Campylopus est aussi tres largement represente, et se fait remarquer en outre par une enorme proportion d’especes end&miques (19 sur 22). Les autres especes magellaniques de la famille de Dicranacees appartiennent aux genres Oncophorus, Dichodontium, Dicra- nella’et Eucamptodon, ce dernier caracteristique de la flore australe. C’est la famille des Pottiacees qui vient en troisiceme ligne, avec 45 especes. Si les Barbula sont peu nombreux (8 especes), par contre, les Zorztsla abondent (27 especes), particulierement les formes appartenant au groupe austral du 7. vo- busta HOOK. et GREV. Les 5 Pottia appartiennent au groupe du ?. Heimdi BR. et : Duby avait &tabli un genre Z/ymenocleiston pour une Splachnacee magellanique qui a et€ r&unie depuis aux Zayloria. M. Dusen a publie aussi deux autres genres, Muelleriella et Neobarbula, mais le premier n’est, ä mon avis, qu’une section du genre Orthotrichum, et le second ne me semble pas pouvoir etre separe de Tortula. 14 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. ScH., de l’'hemisphere boreal. Les genres Willia et Calyptopogon, repr&sentes le premier par une espece, le second par deux, sont l’un et l’autre caracteristiques de la flore australe. Les Orthotrichacees comptent 39 especes. Le genre Ulota est un des plus caracteristiques de la flore magellanique par le nombre des especes, et nulle part il n’a d’aussi nombreux representants (19, dont 16 sont particuliers a la region). Le petit genre Stenomitrium pourrait presque Etre consider€ comme end&mique, n’ayant pas encore et& signal& en dehors du Chili meridional et de la Patagonie occidentale. Parmi les Orthotrichum (6 especes), ’O. crassifolium HOOK. FIL. et WILS. est un type tr&s caracteristique de la flore australe, existant, en dehors de la region magel- lanique, ä la Georgie du Sud, a Kerguelen et dans les iles Auckland et Campbell- Le genre tropical Macromitrium est represente par 8 especes. L’Eustichia Poeppigii PAR. appartient a un petit genre caracteristique des regions chaudes de l’'hemisphere meridional en Amerique et en Afrique. Les Grimmiacees comptent 18 KRhacomitrium, 14 Grimmia, ı Scouleria et ı Glyphomitrium, en tout 34 especes, sans aucune forme bien remarquable, sauf le genre Scouleria, dont les 3 autres representants connus habitent ’Amerique boreale occidentale et la Siberie. Les Bryacees, au nombre de 32, ne presentent aucun genre caracteristique, et leurs esp&ces m&mes n’offrent rien de bien particulier; la plupart se rapprochent de types de la zone bor&ale temperce, et il y a m&me identite complete pour plusieurs d’entre elles. 15 Bryam sur 21 sont end&miques. Chez les Bartramiacees (23 especes), le cachet austral s’accuse nettement par a presence de 12 Dreutelia, dont 6 end&miques, les autres se retrouvant au Chili ou en ÖOceanie. Les Dartramia sont au nombre de 8, sans aucune espece ende- mique. Les Conostomum comptent 3 especes, dont deux, C. magellanicum SULLIV. et C. ferangulatum CARD., constituent un groupe particulier a la region; l’autre espece est caracteristique de la flore australe. Les Phzlonotis sont peu noınbreux (4 especes), mais deux d’entre eux, PA. scabrifolia BROTH. et Ph. vagans MITT., appartiennent a des groupes monotypes, propres a la flore australe (Cafenularia et Pseudo-Mniobryum). La petite famille des Andreacees est richement representee dans le domaine magellanique par 19 especes, dont beaucoup sont endemiques, et dont l’une constitue un genre ou tout au moins un sous-genre particulier, Acroschisma, propre a la flore australe. Les Polytrichacees, comptant egalement 19 especes, offrent un genre remar- quable: Dendroligotrichum, comprenant 2 especes, caracteristiques de la vegetation * On n’en connaissait jusqu’ieci qu’une seule esp&ce, mais une seconde se trouve parmi les nouveautds inedites de M. Dus£n. Bd. VI: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 15 des regions les plus australes de l’Amerique du Sud et de la Nouvelle-Zelande. Le genre Polytrichadelphus, dont les especes sont surtout abondantes dans les parties chaudes du continent sud-americain, a 4 representants dans le domaine magellanique. Les Polytrichum (8 especes) sont presque tous extremement voisins des ?. junz- perinum WILLD. et, piliferum SCHREB., deux types A peu pres cosmopolites. Le genre Pszlopilum a 4 especes, dont une endemique, les autres caracteristiques de la flore australe.e. On remarquera l’absence totale des Catharinea (Atrichum), dont plusieurs especes habitent cependant d’autres parties de l’Amerique du Sud, l’Australie, la Tasmanie et la Nouvelle-Zelande; et aussi celle des vrais Pogonatum, ce dernier genre n’etant represente que par une espece a tres large dispersion, presque cosmo- polite, le ?. alpinum RÖHL, qui appartient a une section que l’on tend maintenant a rattacher aux Polytrichummn. Les Seligeriacees sont representces par le genre Blindia, avec 16 especes, dont les 3/, sont end&miques, et par le nouveau genre Verrucidens, qui ne comprend jus- qu’ici qu’une seule espece. La famille voisine des Ditrichacees compte II especes, dont 9 Ditrichum, et deux types cosmopolites: Distichtum et Ceratodon. La famille tropicale des Hookeriacees est representee dans le domaine magel- lanique par 15 especes, la plupart endemiques (8 Disztzchophyllum, 5 Pterygophyllum, ı Eriopus et ı Cyathophorum). Les Sphaignes sont au nombre de 9 especes, dont 4 endemiques; les autres se retrouvent dans la zone boreale, et plusieurs sont presque cosmopolites. Les Mniacees comptent &galement 9 especes, reparties en 7 genres, dont 3: Gontobryum, Leptotheca et Leptostomum, sont des types plus ou moins caracteris- tiques de la flore australe, ainsi que le RAhrsogontum mntoides SCH. Les Weisiacees sont representees par 5 Dicranoweisia, genre que l’on classe souvent dans les Dieranacees, par 1 Hymenostylium, et par les deux genres mono- types Aymenoloma et Camptodontium. La vaste famille des Neckeracees, si riche en belles et grandes especes, repan- dues dans toutes les regions tropicales et dans une grande partie des zones tem- peErees, est pauvrement representee dans le domaine magellanique par 2 Weymouthra, ı Duseniella, 2 Neckera et 2 Thamnium, probablement presque tous immigres du Chili, et par le Zeptodon Smithii MOHR, qui se retrouve en Europe, dans diverses parties de l’Afrique et en Nouvelle-Zelande. Chacune des trois familles suivantes: Fissidentacees, Splachnacees et Cryphea- cees, compte 4 representants dans la flore magellanique; mais tandis que les Spl/a- chmackes sont toutes endemiques, 3 Frssidentackes sur 4, et les 4 Crypheactes sont des especes chiliennes. On remarquera la raret@ des /rssidens, ordinairement bien repr&sentes dans les zones temperees. 16 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Il en est de m&me des Leskeacees, dont les 3 repr&sentants appartiennent au genre Pseudoleskea; deux sont end&miques, et le troisieme existe a Kerguelen. Les Leskea et les Anomodon paraissent manquer totalement dans le domaine magel- lanique. Le genre 7huzidium ne figure pas non plus sur notre Catalogue, mais dans les materiaux inedits de M. DusEn, il s’en trouve deux especes, provenant de la partie septentrionale de la Patagonie touchant au Chili meridional. Les 3 Hypopterygiacees sont des especes chiliennes. La famille tropicale des Calymperacees a deux repr&sentants, appartenant au genre Syrrhopodon, et confines dans les iles Falkland. Les familles des Encalyptacees, Funariacees, Hedwigiacees et Lepyrodontacees comptent chacune deux especes dans la flore magellanique. Les 2 Zncalypta sont endemiques. Les Funariacees ne sont representees que par l’ubiquiste Aunaria hygrometrica SIBTH., qui m&me semble rare, et par le F. fuegiana C. MÜLL., qui n’est probablement qu’une variet€ ou une race du premier. Les Yedwzigiactes appar- tiennent au genre Rhacocarpus, dont presque toutes les especes sont particulieres A ’hemisphere meridional. Le Zepyrodon Lagurus MITT. est caracteristique de la flore australe, se retrouvant en Tasmanie, en Australie, a l’ile Campbell et a la Georgie du Sud; l’autre espece magellanique de ce genre, /. zmplexus PAR., appar- tient a la flore chilienne, et il en est de meme du G/yftothecium gracile BROTH. unique representant de la famille des Leucodontacees dans le domaine magellanique En resume, les groupes les plus caracteristiques pour cette region par l’abon- dance des especes sont: les Dicranacees, particulierement les Dicranum de la section Dicranoloma, et les Campylopus, ainsi que les genres Andreaea, Ulota, Tortula, Blindia, Rhacomitrium et Breutelia, enfin la famille des Hookeriacees. ' z Comme caracteristiques negatives, il faut citer en premiere ligne toutes les Mousses cleistocarpes et les Leucobryacees, qui, jusqu’ici, manquent totalement au domaine que nous etudions, bien qu’on les rencontre dans les zones temperedes des deux hemispheres; puis les genres Catharinea, Leskea, Anomodon, Rhynchostegium, qui font Egalement defaut; enfin les Fissidentacees, les Funariacees, les Neckera- cees et les genres Pogonatum et Eurhynchium, tres pauvrement representes. * Nous donnons ici la liste des esp£ces qui n’ont pas encore £Ete trouvees en dehors du domaine magellanique, et qui, par cons&quent, doivent £tre, jusqu’a preuve con- traire, considerees comme endemiques. * Il est interessant de remarquer que les especes du genre Zissidens sont encore nombreuses dans le Chili austral, d’oa M. Dusen en mentionne 8, dont 5 nouvelles; elles deviennent tr&s rares dans la Pata- gonie occidentale, et l’on n’en a trouv& jusqu’a present qu’une seule au Sud du detroit du Magellan, le F. adianthoides FIEDW., qui est une esp&ce plus ou moins cosmopolite. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. Especes endemiques du domaine magellanique (243). Sphagnaceae (4). Sphagnum falcatulum BEscH. » nanoporosum WARNST. rigescens WARNST. undulatum WARNST. Andreaeaceae (11). Andreaea appendiculata SchH. grimmioides Dus. > laxifolia Hook. FIL. et Wiırs. u loricata Dus. marginata Hook. FIL. et Wırs. » pachyphylla BRoTH. » patagonica Dus. > pseudoalpina C. Mürt. pseudomutabilis Duvs. > remotifolia Dus. » verruculosa CARD. Weisiaceae (5). Hymenostylium longopulvinatum Dus. Dicranoweisia austrocrispula PAR. breviseta CARD. » jugellifera Dus. Hymenoloma Nordenskioldii Dus. Dicranaceae (39). Oncophorus fuegianus CARD. Dichodontium persquarrosum CARD. Dicranella paludella Dus. » patagonica BROTH. > perpusilla CARD. Dicranum dicranellatum Dus. > falklandicum Car». » fuegianum CARD. » Harioti C. Mürr. » imponens Monr. > leucopterum C. Mürtr. » magellanicum Caro. > orthocomum C. MüÜrt. » perhorridum Caro. > peruncinatum Carn. > ramulosum MıTT. Dicranum rigens BEscH. Skottsbergii CARD. subimponens Carn. Tonini C. Mürr. Campylopus acuminatus MıTT. v Birgeri CARD. canescens SCH. crassissimus BESCH. curvatifolius CARD. fibrobasis Dus. flavissimus Par. flavonigritus Dus. flavoviridis Dus. fuegianus Duvs. Guaitecae Dus. modestus CARD. Morenoi Par. patagonicus BROTH. perincanus Par. Saddleanus BEscH. Spegazzinii Par. spiralis Dus. sulphureonigritus Dus. Seligeriaceae (13). auriculata C. MÜr. churuccana BESCH. consimilis CARD. globularis Dus. humilis C. MÜrt. inundata Car». leptotrichocarpa C. Mürt. lygodipoda C. Mürr. magellanica ScH. pseudolygodipoda Carn. pseudorobusta Dus. Savatieriana C. Mürr. Verrucidens turpis CARD. Ditrichaceae. (3). Ditrichum hyalinum Par. » » 1360/07. Schwedische Südpolar- Expedition 17907—1903. praealtum Par. stenostomum CARD. 18 JULES CARDOT, Pottiaceae (22). Pottia magellanica SCH. megapoda C. MüÜLr. Spegazzinii C. MÜLL. Willia austroleucophaea BROTH. Calyptopogon crispatulus BROTH. Barbula oliviensis CARD. patagonica JAEG. purpurascens Dus. Tortula Arenae BROTH. chrysopila Par. » densifolia MıTT. Lechleri BROTH. lithophila Dus. magellanica MonT. polycarpa Dus. > pseudolatifolia Carn. » punctulata MITT. » pusilla ÄNGSTR. pygmaea Dus. » rivularis Dus. » robustula CARD. > saxicola CARD. Calymperaceae (2). Syrrhopodon malouinensis C. MÜLL. > rigescens SCHW. Encalyptaceae (2). Encalypta austrociliata BROTH. > patagonica BROTH. Grimmiaceae (16). Grimmia abscondita CARD. » depressa C. Mürt. > Dicksonii Dus. > fallax Dus. » fastigiata CARD. > humilis MıTT. » nivea Dus. » tortuosa Hook. FIL. et Wırs. Rhacomitrium austrocanescens Duvs. » integripilum Dus. » laevigatum JAEc. > lamprocarpum JAEG. Rhacomitrium loriforme Dus. subnigritum PAR. subulifolium CARD. Glyphomitrium ligulatum Mitt. Orthotrichaceae (29). Zygodon curvicaulis Dus. Hatcheri Duvs. Hyadesii BESCH. Orthotrichum compactum Dus. > elegantulum ScH. Makloskii Dus. > vittatum CARD. Ulota Anderssonii JAEG. crenatoerosa BESCH. » Darwinii MıTT. » eremitensis MıTT. » fuegiana MIıTT. » fulvella MıTT. » glabella MıTT. » gymnomitria C. MÜLt. incana BESCH. » inclinata BEscH. leiothecia JAaEG. » macrocalycina MITT. magellanica JAEG. » marginata JAEG. » pygmaeothecia BEscH. » Savatieri BESCH. Macromitrium bifasciculatum C. MÜLL. » gracillimum BROTHA. » Harioti BEScCH. » macrocomoides C. MÜLL. » Saddleanum BEscH. » tenax C. MÜLL. Splachnaceae (4). Tayloria Dubyi BROTH. > magellanica MonT. » mirabilis BROTH. Tetraplodon fuegianus BESCH. Funariaceae (ı). Funaria fuegiana C. MÜrt. (Schwed. Südpolar-Exp. Bd. IV: 8) LA FLORE Bryaceae (20). Mielichhoferia Spegazzinii C. Müur. Leptotrichum pottiaceum Dus. Webera lonchochaete Dus. » philonotea Par. » sphagnadelphus BESCH. Bryum Arenae C. MÜLL. » delitescens CARD. » gemmatum C. MÜLL. » Hatcheri Dvs. » lamprochaete Dus. » macrochaete CARD. minusculum C. MÜLL. » miserum CARD. > Myurella Dus. > pallidoviride Car. » perlimbatum CARD. » _ rigochaete Dus. » _Spegazzinii C. MÜLL. » tenuirete Dus. » vernicosum Dus. Mniaceae (4). Mnium leptolimbatum C. MÜLL. Goniobryum reticulatum LinDe. » subbasilare LınDe. Leptostomum Menziesii R. Br. Bartramiaceae (11). Meesea patagonica Dus. Conostomum magellanicum SULLIV. » perangulatum CARD. Philonotis nigroflayva C. Mürr. » parallela Dus. Breutelia aureola BEscH. » brachycoma BescH. » glabrifolia Dus. » _ rupestris JAEG. » Skottsbergii CArD. » subelongata BROTH. Polytrichaceae (8). Psilopilum cuspidatum Dus. Polytrichadelphus horridus MıTT. » minimus CARD. BRYOLOGIQUE. 19 Polytrichadelphus robustus BROTH. Polytrichum elongatum Par. BEAUV. patagonicum C. MÜLL. Spegazzinii C. MÜLL. trachynotum C. MÜLL. Hedwigiaceae (1). Rhacocarpus patagonicus BROTH. Neckeraceae (1). Thamnium decumbens BEscnH. Hookeriaceae (10). Distichophyllum cavifolium CArD. Dicksoni Mırtr. Eremitae Par. flaccidum MiırtT. molle BESCH. nigricans BESCH. ) patagonicum BESCH. Pterygophyllum anomalum Mırtr. » chonoticum MıTT. magellanicum BESscH. | Leskeaceae (2). | Pseudoleskea fuegiana CARD. » lurida CARD. Hypnaceae (33). Brachythecium filirepens Dus. ) longidens Par. | > macrogynum CARD. Morenoi C. Mürr. > sericeovirens PAR. » spurioalbicans C. MÜLL. » trachychaete Dus. > turgens Dus. Eurhynchium fuegianum CaRrD. Rigodium pseuxdo-Thuidium Dus. ) Tamarix C. MÜLt. Rhaphidostegium Dendroligotrichi Dus. > noduliferum JAEG. > secundifolium JAEG. Acrocladium (?) Morenoi Dus. Plagiothecium ovalifolium CARD. 20 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Isopterygium fuegianum BESCH. Sciaromium nigritum Dus. leptoplumosum CARD. Hypnum fuegianum C. MüÜrt. Ectropothecium Berberidis Dus. laculosum C. MÜLL. Stereophyllum fuegianum BESCH. longifolium JAEG. Sciaromium confluens Par. nitidum C. MÜLL. depastum Dus. pallens SCH. flavidulum Dus. Spegazzinii C. MÜLL. gracile Dus. Hypnodendron Naumanni Par. maritimum CARD. Si nous classons les familles repr&sentees dans la flore magellanique par plus de IO especes, d’abord d’apres le nombre total des especes de chacune d’elles, ensuite d’apres celui des especes endemiques, et enfin d’apres la proportion de ces especes end&miques par rapport au total de chaque famille, nous obtenons les trois series suivantes: D’apres le nombre total D’apres le nombre des D’apres la proportion des especes especes endemiques des especesendemiques. ı. Hypnacees (63). ı. Dicranacees (39). ı. Seligeriacees (76.4 %). 2. Diceranacees (59). 2. Hypnac&es (33). 2. Orthotrichacees (74-3%). 3. Pottiacees (45). 3. Orthotrichacees (29). 3. Hookeriacees (66.6 %). 4. Örthotrichacees (39). 4. Pottiacdes (22). 4. Dicranacees (66.: %). 5. Grimmiaccdes (34). 5. Bryacdes (20). 5. Bryacdes (62.5 %). 6. Bryacees (32). 6. Grimmiacees (16). 6. Andreacees (57.3 %). 7. Bartramiacees (28). 7. Seligeriacees (13). 7. Hypnacees (52.5 %). Andreacees (19). | \ |Bartramiacees (11). 8. Pottiacees (48.3 %). 8: Polytrichacees (19). "\Andreacees (11). 9. Grimmiacees (47 %). 9. Seligeriacees (17). 9. Hookeriacees (10). 10. Polytrichacees (42.1 %). 10. Hookeriacees (15). ı0. Polytrichacees (8). ıı. Bartramiacees (39.3 %). ır. Ditrichacees (ır). | ıı. Ditrichacees (3). ı2. Ditrichacees (27.2 %). On voit que ce sont les Seligeriacees et les Orthotrichacees qui presentent, a un degre notable, la plus forte particularisation specifique, exception faite toutefois de plusieurs familles representces seulement par un tres petit nombre d’especes, toutes endemiques (Splachnacees, Calymperacees et Encalyptacees). ll. Dans son ZEssai de Flore raisonnee de la Terre-de-Feu, ALBOFF fait remarquer qu’a de rares exceptions pres, toutes les plantes typiques qui se rencontrent sur les iles de l’archipel fuegien se retrouvent au Nord du detroit de Magellan, tandis qu’en revanche un assez grand nombre d’especes ne vivent que dans la partie septentrionale du domaine, et ne franchissent jamais le detroit; il en resulte donc que la flore supe- rieure est plus riche au Nord qu’au Sud du detroit de Magellan. Mais, pour les Mousses, c’est plutöt le contraire qui a lieu, car, d’apres les listes que j’ai dressees, Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 21 on trouve dans l’archipel fuegien 148 especes qui n’ont pas encore et& signalees au Nord du detroit de Magellan, tandis que 128 especes patagoniennes font defaut au Sud de ce detroit; la difference est donc de 20 especes en faveur de l’archipel fuegien. Je ne pense pas, toutefois, que le detroit de Magellan constitue une limite na- turelle entre deux sections de notre domaine, et je suis persuade que les differences entre la vegetation de sa rive septentrionale et celle de sa rive meridionale sont tout a fait insignifiantes. Telle est egalement l’opinion de M. Dusen. ! Cependant, le cachet d’uniformite que presente la flore bryologique depuis l’ar- chipel des Chonos jusqu’au cap Horn n’exclut pas certaines variations dues a la diffe- rence des latitudes. D’apres M. DUSEN,? aux iles Guaitecas et dans la vallee in- ferieure du Rio Aysen, le Notkofagus betuloides, qui constitue presque exclusive- ment, avec le Drömys Winteri, les forets toujours vertes de la Terre-de-Feu et de la Patagonie australe, est remplac& par deux autres especes, egalement a feuilles persistantes, Nothofagus Dombeyi et N. nitida, accompagnees de toute une serie de types de la flore chilienne (Zaurelia, Caldcluvia, Lomatia, Podocarpus, Eugenia, etc.), de phanerogames £piphytes appartenant aux genres Wrtraria, Asteranthera, Luzuriaga, Sarmienta et Rhodostachys, d’une liane, Hydrangea scandens, de Gra- minees a forme de Bambou du genre Chxsguea, enfin d’une Fougere semi-arbo- rescente, Alsophila pruinata, plantes qui donnent a la foret un cachet tropical tres prononce. Bien que la flore bryologique soit encore composee en majorite d’especes magellaniques, on voit cependant apparaitre un certain nombre d’especes, les unes particulieres, les autres appartenant a la flore chilienne, et parmi celles-ci se remar- quent quelques formes tropicales ou subtropicales: Stenomitrium pentastichum, Macromitrium Krausei, Cryphaea consimilis, C. mollis, Dendrocryphaea Gorveana, Weymouthia mollis, W. Billardieri, Duseniella genuflexa, Cyatophorum splendidis- simum, Ectropothecium spirifolium, etc., qui ne s’avancent probablement pas beau- coup vers le Sud au delä du Rio Aysen, et qu’on a, par consequent, bien peu de chances de rencontrer jamais dans l’archipel fucgien. Par contre, celui-ci doit posseder egalement ses especes propres, dont la plupart sont sans doute confindes dans les iles les plus australes: l’ile Hoste, le groupe des Wollaston, l’ile Hermite, et, plus a l’Est, l’ile des Etats. Nous pourrions citer beau- coup d’especes, appartenant principalement aux genres Andreaea, Campylopus, Blindia et Ulota, qui n’ont pas encore td rencontrees en dehors de ces iles; mais comme rien ne prouve qu’une notable partie de ces especes ne se retrouvera pas au Nord du detroit de Magellan, nous pensons qu’il est inutile d’en donner ici la liste, estimant que, dans l’etat actuel de nos connaissances, il serait prematurd de * Die Pflanzenvereine der Magellansländer, nebst einem Beitrage zur Ökologie der magellanischen Vegetation, in Wissensch. Ergebn. der schwed. Exped. nach den Magellansländer 1895—1897, Bd.I II, Bot., pp- 510 et suiv. 2 The Vegetation of western Patagonia, in Rep. of the Princeton Univ. Exped., VIII, Botany pp. 10 et suiv. 22 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. tenter une subdivision du domaine magellanique au point de vue bryologique. Nous avons deja indiqu& que les cötes orientales du detroit de Magellan et toute la partie nord-est de la Terre-de-Feu, soumises a des conditions climatologiques differentes, se rattachent plutöt au domaine des Pampas qu’au domaine magellanique, mais nous connaissons trop peu d’especes de cette region pour qu’il nous soit possible, sur ce point aussi, d’arriver a des conclusions fermes. Il serait interessant d’etudier la repartition des especes entre les deux zones forestieres. Les forets a feuilles caduques, constituees par le Nothofagus antarctica, qui se rencontrent dans la partie centrale de l’archipel fuegien, dans les vallees de la Cordillere et sur le versant oriental de cette chaine, sont beaucoup moins denses et generalement moins humides que les forets formees d’essences a feuilles per- sistantes. D’apres le tableau qu’en trace M. DUSEN, * en Patagonie, la flore bryolo- gique de ces forets serait assez pauvre, du moins dans la vallde superieure du Rio Aysen, oü il les a etudiees, et contrasterait singulierement avec l’exuberance de la vegetation muscinale des regions basses, couvertes de forets toujours vertes. Le con- traste est moins accentue dans l’archipel fuegien: la vall&e du Rio Azopardo, comprise dans la zone des forets a feuilles caduques, pr&sente une vegetation bryologique a peu pres aussi riche en especes et d’un developpement presque aussi luxuriant que celle des forets a feuilles persistantes.” Le manque de renseignements plus pr&cis nous em- peche d'insister d’avantage sur ce point. Nous ne pouvons rien dire non plus de la dispersion altitudinale des especes. ALBOFF fait remarquer, en ce qui concerne les phanerogames, qu’il est tres difhicile d’etablir une limite entre les regions basse et alpine, en raison de l’aire d’extension vertical tres large de la plupart des especes, phenomene que l’on doit attribuer a Pinfluence du climat humide et uniforme, qui tend a niveler les differences entre les temperatures des diverses altitudes et a restreindre l’amplitude des leurs variations. 3 Il est probable que la plupart des Mousses magellaniques jouissent egalement, et pour la meme cause, d’une large dispersion altitudinale. Une petite liste d’especes recoltces par M. DUSEN dans la haute vall&e du Rio Aysen, vers 700—800 m., vient a l’appui de cette hypothese: elle est, en effet, composede en majorite d’especes des regions inferieures: Diceranum lanigerum, Brachythecium paradoxum, Acrocladium auriculatum, Catagonium politum.* Dautre part, le genre alpin Andreaea compte beaucoup d’especes dans les regions basses. Il est donc vraisemblable que la zone alpine est aussi mal caracterisee au point de vue bryologique qu’au point de vue phanerogamique. * DusEn, The Vegetation of western Patagonia, p. 28. 2 DusEn, Die Pfianzenvereine der Magellansländer, etc. pp. 592 et suiv. 3 ALBOFF, Op. cit., P- 44- * DusEn, The Vegetation of western Patagonia, p. 31. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 23 II. Il nous reste a dire ici quelques mots de la vegetation bryologique des iles Falkland, afın de justifier l’incorporation de cet archipel au domaine magellanique. Avant l’expedition suedoise, on n'avait signal dans ces iles que 48 especes de Mousses; M. SKOTTSBERG en a rapport@ 36 especes, dont 24 n’y avaient pas encore ete constatees. Le chiffre des Mousses actuellement connues pour les iles Falkland est donc de 72 especes. Nous avons indiqu& plus haut les conditions climatologiques qui impriment a la flore generale de ces iles des caracteres absolument differents de ceux que pre- sente la vegetation de la partie la plus voisine du continent americain, et qui la rattachent au contraire &Etroitement ä celle de la Terre-de-Feu; il en est de m&me au point de vue bryologique. A une seule exception pres, tous les genres sont communs avec la flore fuc- gienne, et le nombre des especes constatees aux Falkland sans avoir encore £t& r&- coltees dans d’autres parties du domaine magellanique, n’est que de 18, dont 14 considerees jusqu’ici comme endemiques; mais il est fort probable que la plupart de ces especes se retrouveront ulterieurement dans l’archipel fuegien. La serie des familles est a peu pres la m&me que pour l’ensemble du domaine: on constate toutefois une sensible diminution dans la proportion des Pleurocarpes qui ne representent plus ici que le sixieme du chiffre total des especes. A cet Egard, la vegetation bryologique des Falkland est analogue a celle de la Georgie du Sud et de Kerguelen: le cachet austral s’accentue par la predominance de plus en plus grande des Acrocarpes sur les Pleurocarpes. La difference la plus frappante entre les deux flores consiste dans l’absence presque complete des Orthotrichacees aux iles Falkland, ce qui s’explique d’ailleurs fort aisement, la grande majorite des especes de ce groupe £tant corticicoles, et la vegetation arborescente faisant ici totalement defaut; le seul representant de la famille est une espece saxicole, "’Orthotrichum crassifolium, type caracteristique de la flore australe. A noter &galement l’absence des Splachnacees, qu’on pourra cependant y trouver, et, naturellement, celle, plus certaine, des types subtropicaux de la flore chilienne appartenant & diverses familles. Par contre, le genre tropical Syrrhopodon, qui parait ne pas exister au Chili, est represente aux iles Falkland par deux especes endemiques. En somme, la flore muscinale de ces iles ne presente pas, comme on le voit, de caracteres bien particuliers, et comme, des a present, 75% des Mousses des Falk- land se retrouvent dans la region fuegienne, une distinction entre les flores des deux archipels ne semblerait pas justifice. 24 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Nous croyons utile de donner ici la liste des Mousses constätdes actuellement dans ces iles. Les noms des especes n’ayant pas encore &t€ trouvdes ailleurs dans le domaine magellanique sont imprimes en italiques. L’asterisque designe les especes ajoutdes par les r&coltes de M. SKOTTSBERG. Especes des iles Falkland (72). Sphagnaceae (3). | * Ceratodon purpureus BRID. Sphagnum falcatulum BEscH. ya Anbei » fimbriatum Wirs. C. Müut. » var. validius CARD. j . Pottiaceae (11). » nanoporosum WARNST. * Pottia Heimii Br. et ScH. Andreaeaceae (3). Tortula antarctica Par. densifolia MITT. Andreaea acutifolia Hook. FIL. et Wirs. E fuegiana MıTT. » mutabilis Hook. FIL. et Wırs. var. | _ ; x subsecunda C. Müiz. | a CarD. » var. uncinata C. MÜLL. » papillosa Wırs. > subulata Harv. var. Serichaetzalis punctulata MıTT. C. MüLı. » robusta Hook. et GREV. 12% » robustula Carn. Dicranaceae (13). » ‚rubra Mırr. serrulata Hook. et GREV. * Dichodontium persquarrosum CARD. var. falklandicum CARD. E : Calymperaceae (2). Dicranum acıphyllum Hook. FIL. et Wirs. vr @) Syrrhopodon malouinensis C. MÜLL. » Billardieri Schw. ä » » var. compactum CARD. e rigescens SCHW. = » falklandicum CARD. Grimmiaceae (6) * 5 a ’ o= : RT ER En, w * Grimmia apocarpa HEDw. » pungens K. FIL. et WILs. : Er Be » tortuosa HoOoK. FIL. et WILS. » i Kr i = 5 Rhacomitrium Aeferostichum BRID. Campylopus Birger! CARD. i de Vie » canescens SCH. { z & lanuginosum BRrıp. > curvatifolius CARD. hun > introflexus Mırt. N Sag E 2 a . > modestus CARD. Orthotrichaceae (1). * ; Saddleanus Besch. Orthotrichum crassifolium Hook. FIL. etWILs. Seligeriaceae (2). | Bryaceae (6). Orthodontium australe Hook. FIL. et WiILs. Webera albicans SCH. Bryum argenteum L. » laevigatum Hook. FIL. et Wiırs. Ditrichum hyalinım Par. » miserum CARD. » strictum Hope. » perlimbatum CARD. * Blindia consimilis CARD. » curviseta MıTT. Ditrichaceae (3). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 25 Mniaceae (1). Hookeriaceae (3). Leptotheca Gaudichaudii ScHw. Distichophyllum Dicksoni C. Mürr. Bien gophyllum denticulatum MırrT. Bartramiaceae (3). obseurum MITT. Bartramia patens Brın. Conostomum australe Sw. Leskeaceae (1). * Philonotis scabrifollia BROTH. ” Pseudoleskea fuegiana CArn. Polytrichaceae (5). Hypnaceae (8). Dendroligotrichum squamosum BROTH. \ * Brachythecium subpilosum Jaec. Polytrichadelphus horridus MıTT. | subplicatum JAaEG. » magellanicus MITT. Plagiothecium lucidum Par. Polytrichum piliferum SCHREE. \ Sciaromium conspissatum MıTT. * * subpiliferum CARD. maritimum CARD. | Hypnum fluitans Z. var. australe Carn. Hedwigiaceae (1). > longifolium JAaEc. Rhacocarpus Humboldtü Line. * uncinatum HEpw. CHAPITREZINGZ Relations et origines de la flore bryologique du domaine magellanique. I. Relations entre la flore bryologique du domaine magellanique et celles d’autres parties de l’Amerique du Sud. Par suite des differences climatologiques dont il a &t& fait mention dans les cha- pitres precedents, la flore magellanique ne pr&sente que des relations insignifiantes avec celle de la Patagonie argentine orientale, tandis qu’elle offre au contraire une etroite connexion avec celle du Chili meridional. Concurremment avec l’analogie des climats, l’orientation Nord-Sud de la Cordillere devait, en effet, favoriser a un haut degre la penetration reciproque des flores de l’une et de l’autre region. Tandis que les types subtropicaux du Chili pouvaient, a la faveur du climat maritime, s’etendre librement vers le Sud, le long de la cöte du Pacifique, et dans les iles de l’Archipel patagonien, les especes australes de la Terre-de-Feu penetraient de leur cöte au Chili par les hautes r&@gions des Andes, quelques-unes s’avangant m&me par cette voie jusqu’en Colombie, A travers le Perou et l’Equateur. Gräce ä ces @changes entre les deux flores, nous ne comptons pas moins d’une centaine de Mousses communes au Chili et aux Terres magellaniques. Afın de nous 1960/07, Schwedische Südpolar-Expedition 19017—1903. 4 26 JULES CARDOT, (Schwed.-Südpolar-Exp. rendre exactement compte de l’importance de cet @l&ment, nous allons en examiner en detail la composition. Eliminons d’abord 16 especes plus ou moins cosmopolites ou du moins a tres large dispersion, repandues dans les deux h@mispheres: Sphagnum fimbriatum WıLs. medium LiMPR. recurvum RUSS. et WARNST. Distichium capillaceum BR. et SCH. Ceratodon purpureus BRıD. Pottia Heimii BR. et SCH. Rhacomitrium lanuginosum BRID. Funaria hygrometrica SIBTH. Webera albicans SCH. > nutans HEDW. Bryum argenteum L. Mnium rostratum SCHRAD. Polytrichum juniperinum WILLD. püliferum SCHREB. Leptodon Smithii Mon. Aypnum uncinatum HEDw. Sur les 85 especes qui restent, 54 n’ont pas encore &t€ rencontrees en dehors du Chili et du domaine magellanique; elle constituent done l’element end&mique chilien- magellanique. Ce sont les suivantes: Camptodontium Brotheri Dus. Dicranum australe BESCH. capillare CARD. » capillifolium CARD. » lanigerum C. MÜLt. nigricaule ÄNGSTR. » ‚perremotifolium CARD. » pumilum MITT. Campylopus purpureocaulis Dus. Eucamptodon perichaetialis MoNT. Fissidens maschalanthus MOoNT. Octodiceras Dillenii BRıD. Ditrichum longisetum Hee. Leptodontium microruncinatum Dus. Barbula flagellaris SCH. » fusca C. Mürr. Tortula Anderssonii ÄNGSTR. » pseudorobusta Dus. Scouleria patagonica JaEG. Grimmia amblyophylla C. Müur. » fasciculata Dus. » macropulvinata Dus. Rhacomitrium stenocladum Dus. Eustichia Poeppigii Par. Stenomitrium pentastichium BROTH. Ulota germana JaEG. » Zobbiana MıtT. Macromitrium hymenostomum MONT. » Krausei LoRr. Bartramia aristata SCH. Breutelia chilensis BROTH. » plicata MıTT. Cryphaea consimilis MONT. » mollis Dus. » pulchella PAR. et SCH. Dendrocryphaea Gorveana PAR. et SCH. Lepyrodon implexus PAR. Glyptothecium gracile BROTH. Duseniella genuflexa BROTH. Neckera chilensis SCH. > scabridens C. MÜLL. Thamnium arbusculans JAEG. Distichophyllum Krausei CaRD. Cyathophorum splendidissimum HpE. et LoRr. Eriodon conostomus MONT. Rhaphidostegium callidum JaEG. Ectropothecium spirifolium Dus. Hypnum Lechleri C. MÜLL. Ptychomnium ptychocarpum MITT. » subaciculare BESCH. Hypnodendron Krausei JaEG. Hypopterygium didictyon C. MüLt. > fRexisetum Hpe. > Thouini MoNT. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 27 Nous avons fait figurer dans cette liste plusieurs esp£ces r&coltees par M. DUSEN sur les bords du lac Nahuelhuapi, situ& par 41° de latitude, sur le versant oriental de la Cordillere, et un peu a l’Est de la frontiere politique du Chili, mais qui, par sa position geographique, appartient bien plus ä la flore chilienne qu’ä celle de la Republique Argentine. Une serie de 30 especes, communes a la flore du domaine magellanique et ä celle du Chili, se retrouve en outre dans les terres meridionales du Pacifique (Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Campbell); quelques-unes existent aussi a la Georgie du Sud, a Kerguelen, a Tristan da Cunha et aux iles Marion. La dis- persion de ces especes en fait des types caracteristiques de la flore australe. En voici la liste, avec l’indication de leur aire d’extension: Dicranum Billardieri Schw. — Perou; Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auck- land et Campbell. Diceranum laticostatum Card. — Georgie du Sud. » robustum Hook. FIL. et Wırs. — Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Campbell; Kerguelen. ! Dicranum setosum Hook. FIL. et Wırs. — Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Campbell. Campylopus introflexus MırT. — Etats-Unis du Sud; Bresil, Uruguay; Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Campbell, iles Marion. Campylopus leptodus Mont. — Equateur; Nouvelle-Zelande, iles Auckland. Fissidens rigidulus Hook. rıL. et Wırs. — Andes de l’Equateur; Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Blindia curviseta Mırr. — Andes de l’Equateur; Kerguelen, Tasmanie. Diütrichum ajffine Hpe. — Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. » conicum Par. — Kerguelen, Tristan da Cunha. » elongatum Mırr. — Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Calyptopogon mnioides Mırr. — Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Rhacomitrium striatipilum CarD. — Georgie du Sud. » symphyodontum JaeG. — Tasmanie, Nouvelle-Zelande; ile Gough. Amphidium cyathicarpum BRoTH. — Equateur; Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande; aussi au Cap-de-Bonne-Esperance, dans l’Afrique tropicale orientale, en Abyssinie et au Cameroon. Rhizogonium mnioides Sch. — Andes de Colombie; Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Philonotis vagans Mırr. — Georgie du Sud. » scabrifolia BROTH. — Andes de l’Equateur, de la Bolivie et du Perou; Georgie du Sud, Kerguelen; Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland; iles Marion; aussi au Cap-de-Bonne-Esperence. Dreutelia dumosa Mırr. — Kerguelen, iles Marion. * D’apres Parıs, /ndex dryologieus, ed. ı et 2; M. BROTHERUS (Musci, pag. 323) n’indique cette espece, en dehors de l’Am£rique du Sud, qu’a la Nouvelle-Zelande. 28 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Dendroligotrichum dendroides BROTH. — Andes du Perou; Nouvelle-Zelande. Lepyrodon Lagurus Mırr. — Georgie du Sud; Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, ile Campbell. Weymouthia mollis BROTH. — Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Billardieri BROTH. — Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Pterygophyllum denticulatum Mırrt. — Tasmanie, iles Auckland et Campbell. * obscurum Mırrt. — Tasmanie. Rhaphidostegium amanum JaEG.* — Australie, Nouvelle-Zelande. ‚Acrocladium auriculatum MırT. — Nouvelle-Zelande. 3 Catagonium pelitum Dus. — Andes de Colombie et de l’Equateur; Kerguelen, iles Marion; Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande; aussi au Cap-de-Bonne-Esp£erence. Ptychomnium aciculare Mırr.+ — Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Campbell; egalement ä la Nouvelle-Caledonie, a Taiti et aux iles Hawai. Ptychomnium cygnisetum BESCH. — les Auckland. Enfin, eitons encore 2 especes qui ne rentrent pas dans la liste precedente: ’ Rhacocarpus Humboldtii Lınpe. — Mexique, Antilles, Colombie, Perou, Bolivie, Guyane anglaise, Bresil, Argentine, Afrique tropicale orientale. Rigodium toxarion JaEG. — Colombie, Equateur, P&rou, Bolivie. Une douzaine des especes figurant dans ces listes appartiennent a des genres tout A fait caracteristiques pour la flore australe: Zucamptodon, Calyptopogon, Dendro- ligotrichum, Dendrocryphaea, Lepyrodon, Acrocladium, Catagonium, Ptychomnium. Les genres Camptodontium, Stenomitrium et Duseniella, renfermant chacun une espece, sont end@miques pour la region chilienne-magellanique. L’element tropical est represente par une vingtaine d’especes, faisant partiedesgenres suivants: Campylopus (1), Leptodontium (1), Eustichia (1), Macromitrium (2), Rhizo- gonium (1), Cryphaea (3), Glyptothecium (1), Weymouthia (2), Distichophyllum (1), Cyathophorum (1), Eriodon (1), Rigodium (1), Rhaphidostegium (2), Ectropothecium(1), Hypnodendron (1) et HAypopterygium (3), en tout 23 especes. Si nous y ajoutons un me&me nombre d’especes endemiques appartenant a des types tropicaux (2 Syrrko- podon, 6 Macromitrium, 7 Distichophyllum, 2 Rigodium, 3 Rhaphidostegium, ı Ectro- pothecium, ı Stereophyllum et ı Hypnodendron), ainsi que quelques autres especes : A ma connaissance, cette espece n’a pas encore ete signal&e au Chili m&me, mais a l’ile Juan Fernandez, dont la flore phanerogamique presente un cachet d’end&misme tres prononce, tandis que les Mousses semblent se rapporter, au moins en grande partie, a des especes chiliennes; citons entre autres: Cyathophorum splendidissimum, Hyprum Lechleri, Plychomnium subaciculare, etc. ® Signal€ dans les Andes, sans autre indication, dans le Handbook of the New-Zealand Flora de HOOKER, p. 474- 3 D’apres l’/rdex dryologicus du general PARIS; mais il est probable que cette espece n’existe pas ä la Nouvelle-Zelande, oü elle est remplacee par 14. chlamydophyllum. * L’existence de cette espece dans l’Amerique australe reste a verifier; tous les Echantillons que j’ai vus se rapportent au ?. subacieulare BESCH. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 29 qui manquent & la flore chilienne, mais qui sont communes ä la vegetation magel- lanique et a celle de la Nouvelle-Zelande (I Campylopus, 2 Rhaphidostegium et I Eriopus), nous arrivons, pour l’Element tropical du domaine magellanique, a un total d’une cinquantaine d’especes, r&parties entre 17 genres. A Texception de 4, tous ces genres sont repandus dans les parties chaudes de l’Amerique du Sud. Gl/yptothecium et Hypnodendron appartiennent ä la flore des iles de la Sonde, de la Papouasie et de l’Oceanie; il en est de meme de Cyatko- Phorum, qui existe en outre a Ceylan et dans l’Himalaya. Le genre Weymouthia a une ou deux especes aux iles Sandwich; mais il est remplac& dans l’Amerique tropicale par le genre tres voisin Pdlotrichella. Il est interessant d’etudier la dispersion, dans le domaine magellanique, de ces especes a tendances tropicales. En general, celles qui appartiennent a la flore chi- lienne ne paraissent pas s’avancer vers le Sud beaucoup au dela du Rio-Aysen; on peut done les considerer comme originaires du Chili, d’ou elles se sont plus ou moins repandues dans la Patagonie occidentale. Telles sont: Campylopus leptodus MoNT. Weymouthia Billardieri BROTH. Eustichha Poeppigli PAR. Cyathophorum splendidissimum HpE. et Lor. Leptodontium microruncinatum Dus. Eriodon conostomus MoNT. Macromitrium Krausei LoR. \ Rigodium toxarion JAEG. Cryphaea consimilis MONT. | Rhaphidostegium callidum JaEG. » mollis Dus. Ectropothecium spirifolium Dus. » pulchella Par. et SCH. Hypnodendron Krausei JaeEc. Glyptothecium gracile BROTH. Auvpopterygium flexisetum HPpE. Weymouthia mollis BRoTH. | Cing especes seulement: Macromitrium hymenostomum MONT., Rhizogontum mnioides SCH., Hypopterygium didictyon C. MÜLL., Distichophyllum Krausei CARD. et Rhaphidostegium subsimplex BESCH. (?) franchissent le detroit de Magellan, et les trois premieres s’etendent jusque dans les iles les plus meridionales de l’archipel fuegien. Les autres formes tropicales qui se rencontrent a la Terre-de-Feu et dans les iles voisines sont des especes end&miques ou australo-neozelandaises, dont la plupart sont inconnues au Nord du detroit de Magellan: Macromitrium bifasciculatum C. MÜLL. Distichophyllum nigricans BESCH. » Harioti BEscH. Eriopus apiculatus MıTT. » Saddleanum BESCH. Rigodium Tamarix C. MÜLL. » tenax C. MÜLı. Rhaphidostegium amanum JaEG. Distichophyllum cavifolium CARD. > leucocytum JAEG. » Dicksoni MITT. » noduliferum JAEG. » Eremitae Par. » secundifolium JAEG. » flaccidum MiTT. Stereophyllum fuegianum BESCH. > molle BESCH. HAypnodendron Naumanni C. MÜLL. 30 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Les Syrrhopodon malouinensis C. MÜLL. et rigescens SCHW. sont localises aux iles Falkland. Les autres especes, au nombre de 7, proviennent de diverses localites de la Patagonie occidentale: Macromitrium gracillimum BROTH. Rhaphidostegium Dendroligotrichi Dus. macrocomoides C. MÜLL. Ectropothecium Berberidis Dus. Distichophyllum patagonicum BESCH. Hypopterygium T’houini MONT. Rigodium pseudo-Thuidium Dus. On peut s’etonner a bon droit de l’importance de l’elöment tropical dans la flore magellanique; ce fait trouve cependant une explication assez naturelle dans la douceur relative et surtout dans l’uniformit@ du climat, ainsi que dans la con- figuration geographique et orographique de l’extremit€ meridionale du conti- nent americain, olı aucun obstacle ne s’oppose a la migration des especes du Nord au Sud. Il est d’ailleurs A remarquer que les types tropicaux s’&cartent beaucoup plus de l’Equateur dans l’'hemisphere austral que dans l’'hemisphere borcal. Les Hooke- riacees, par exemple, abondent encore au dela du 40° de lat. Sud, non seulement dans la region qui nous occupe, mais aussi en Tasmanie et en Nouvelle-Zelande, ce qui doit £tre attribu&€ a la predominance du climat maritime, alors que dans l’'hemisphere boreal, ou le climat continental est preponderant, on ne trouve plus, au nord du meme parallele, que 3 ou 4 especes de cette famille. On peut en dire autant du genre Macromitrium, dont aucun representant n’atteint le 40° de lat. Nord, tandis que de nombreuses especes vivent en Tasmanie, en Nouvelle-Zelande et dans les Terres magellaniques, oü plusieurs s’avancent m&me au dela du 55°. Ces plantes redoutent surtout les grandes variations de temperature. Or, a Ushuaia, l’Ecart entre la moyenne thermometrique d’ete et celle d’hiver n’est que de 8°,6, tandis que sous une latitude correspondante de l’hemisphere borcal, en Danemark, par exemple, elle est de plus de 17°, et au Labrador de plus de 30°. Les conditions climateriques et geographiques ont done favorise l'introduction des formes tropicales dans la flore magellanique. Il est probable que meme les especes endemiques de l’archipel fuegien qui appartiennent a des types tropicaux sont venues egalement du Nord. Soumises a un climat plus froid, elle se sont diffe- renciees peu a peu de leurs congeneres, et ont fini par acquerir, a la longue, les caracteres d’especes distinctes. Mais, ainsi que nous l’avons deja indique, des Echanges en sens contraire ont egalement lieu: un certain nombre d’especes, caracteristiques de la flore magellanique, ou communes a cette flore et a celle de la region australo-neozelandaise, remontent depuis la Terre-de-Feu et la Patagonie australe jusque dans les regions plus chaudes du Chili meridional. Nous pouvons citer comme telles: Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 3I Dicranum australe BESCH. Rhacomitrium stenocladum Duvs. » Billardieri SCHW. ) striatipilum CARD. Zanigerum C. MÜLL. symphyodontum JAEG. » laticostatum CARD. Philonotis vagans MıTT. nigricaule ÄnssTR. Breutelia dumosa MiTT. » robustum Hook. FIL. et WILS. Dendroligotrichum dendroides BROTH. ) setosum Hook. FIL. et Wiırs. Lepyrodon Lagurus MITT. Blindia curviseta MıTT. Acrocladium auriculatum MITT. Tortula Anderssonii ÄNGSTR. Ptychomnium cygnisetum BESCH. Grimmia amblyophylla. C. MÜLL. Deux de ces especes: Dicranum Billardieri et Dendroligotrichum dendroides, sS’avancent jusque dans les Andes peruviennes, et le Alindia curviseta jusque dans l’Equateur. Pour completer le tableau des relations de la flore bryologique des Terres ma- gellaniques avec celles des autres parties de l’Amerique du Sud, il nous reste ä signaler 5 especes, qui se retrouvent dans la Patagonie orientale; sur la cöte de l’Atlantique: Pottia antarctica C. MÜLL., Tortula brachyclada CARD., T. campestris Dus., 7. Schnyderi BROTH., Aypnum perplicatum DuS.; et 14 autres (dont quelques- unes plus ou moins cosmopolites) vivant dans la chaine des Andes, au Perou, en Bolivie, dans l’Equateur et la Colombie: Sphagnum cuspidatum Russ. et Warnst. — Colombie. A peu pres cosmopolite. Acroschisma Wilsoni JaeG. — Perou; iles Auckland et Campbell. Andreaea acutifolia Hook. Fin. et Wırs. — Perou? Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Campbell; Kerguelen. Dicranum inerme MırrT. — Equateur. Ditrichum strictum HE. — Equateur; Kerguelen, iles Marion; Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Campbell. Barbula laevigata (?) Mırr. — Equateur. Tortula papillosa Wırs. — Equateur, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande; Europe, Ame&- rique du Nord. Leptobryum pyriforme Wırs. — Fquateur, Bresil. A peu pres cosmopolite. Bryum bimum SCHREB. — Equateur, Colombie; Tasmanie, Nouvelle-Zelande, Kerguelen; zone bor£ale. Conostomum australe Sw. — Equateur; Georgie du Sud, Kerguelen; Tasmanie, Nouvelle- Zelande, iles Auckland et Campbell. _ Breutelia integrifolia JaeG. — Equateur, Bolivie. Brachythecium rutabulum BR. et Sch. — Equateur. Cosmopolite. Plagiothecium denticulatum Br. et Sch. — Perou; Tasmanie; zone boreale. » lucidum Par. — Equateur. Ces 14 especes n’ont pas, jusqu’a present, &te signalces au Chili, mais il est a peu pres certain qu’elles s’y retrouveront toutes. Io} JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. 197 II. Relations entre la flore bryologique du domaine magellanique et celle de la region australo-n&ozelandaise. La vegetation muscinale des Terres magellaniques presente presque autant d’ana- logies avec celle de la Nouvelle-Zelande et de la Tasmanie qu'avec celle du Chili. Möme, il y quelques anndes, lorsque j’ai publi€E mon travail sur les Mousses de l’expedition de la « Belgica », on connaissait alors plus d’especes communes aux iles au- strales de l’Ocdanıe et au domaine magellanique qu’a cette derniere region et aux parties voisines de l’Amerique du Sud; mais les recentes r&coltes de MM. HATCHER et DUSEN dans la Patagonie occidentale ont renvers€ la proportion, bien qu’il n’y ait pas encore un grand e&cart entre les chiffres des deux series, puisque, actuellement, nous ne comptons pas moins de 89 especes existant simultanement dans le domaine magel- lanique et dans la r&gion australo-n&ozelandaise, c’est-a-dire la Nouvelle-Zelande, avec les iles Auckland et Campbell, la Tasmanie et la partie sud-orientale du continent australien. La Nouvelle-Zelande et les iles avoisinantes possedent un climat qui rappelle beaucoup, par son humiditd et son uniformite, le climat magellanique. Il n’est donc pas etonnant de constater de grandes analogies entres les formes vegetales n&oze- landaises et austro-americaines; mais l’identit€ complete d’un nombre considerable d’especes, tant phanerogames que cryptogames, vivant dans deux regions s@parces une de l’autre par pres de Sooo kilometres d’Ocean, constitue l’un des faits les plus remarquables de la phytogeographie de l’hemisphere meridional, et jette une vive lumiere sur la question des origines communes des differentes flores australes. Nous aurons A revenir plus loin sur cet important sujet. L’element commun ä& la flore magellanique et a celle de la region australo-n&o- zelandaise se decompose ainsi: o 1°. 33 especes plus ou moins cosmopolites, ou a large dispersion et r@pandues dans les deux h&mispheres. Cette serie comprend, a l’exception du Sphagnum medium ILIMPR., toutes les especes de la m&me categorie, au nombre de 21, deja signaldes plus haut, pp. 26 et 31, comme communes au domaine magellanique et a d’autres parties de l’Amerique du Sud, notamment au Chili; et de plus: Andreaea petrophila EHRH. \ Orthotrichum rupestre SCHL. Fissidens adianthoides HEDWw. Webera cruda BRUCH. Didymodon rubellus BR. et SCH. Aulacomnium palustre SCHW. Grimmia apocarpa HEDWw. \ Bartramia pomiformis HEDw. Rhacomitrium heterostichum BRıD. \ Pognatum alpinum RÖöHL. » protensum A. BR. \ Aypnum fluitans L. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 33 2°. 29 especes a dispersion australe, deja citees pp. 27—28 et 31, comme existant egalement au Chili ou dans d’autres parties de l’Amerique du Sud. 3°. 13 especes se retrouvant dans d’autres iles australes, savoir: 9 a Kerguelen, 3 & la Georgie du Sud, 2 aux iles Marion et ı & Tristan da Cunha: Dicranum pungens Hook. FIL. et Wırs. — Kerguelen. Blindia contecta C. MüLL. — Kerguelen. Tortula robusta HooK. et GREv. — Georgie du Sud. » rubra MıTT. — Georgie du Sud. » serrulata HooKk et GREv. — Kerguelen. Rhacomitrium rupestre Hook. FIL. et Wırs. — Kerguelen. Orthotrichum crassifolium Hoox. FIL. et Wırs. — Kerguelen, Georgie du Sud. Orthodontium australe Hoox. FIL. et Wırs. — Iles Marion. Dryum laevigatum Hook. FIL. et Wırs. — Iles Marion, Kerguelen. Bartramia robusta Hook. FIL. et Wırs. — Kerguelen, ile Heard. Breutelia pendula JaeG. — Kerguelen. Brachythecium paradoxum JaEG. — Kerguelen. Ptychomnium densifolium JaeG. — Tristan da Cunha. Enfin 4°, ı4 especes dont, jusqu’ici, l’existence n’a pas Et€ constatee en dehors du domaine magellanique et des terres australes du Pacifique: Andreaca mutabilis Hook. FIL. et Wırs. | Dartramia Mossmanniana C. Müuı. » pseudosubulata C. MÜLL. * Breutelia elongata BROTH. Dicranoweisia antarctica PAR.” Dendroligotrichum squamosum BROTH. Blindia arcuata MıTT. Polytrichadelphus magellanicus MiTT. » tenuifolia MITT. Eriopus apiculatus MITT. Tortula antarctica Par. Rhaphidostegium leucocytum JAEG. Leptotheca Gaudichaudi ScHw. Acrocladium chlamydophyllum Dus. Le tableau suivant donne la r&partition des especes magellaniques entre les diffe- rentes provinces naturelles de la region australo-neozelandaise. Comme on devait s’y attendre d’apr&es les analogies climateriques, c’est Ja Nouvelle-Zelande qui fournit la plus importante serie d’especes communes aux deux flores. Cette serie atteint en effet le chiffre de 7I, qui se trouve porte A 79, si nous faisons entrer en ligne de compte les especes des iles Auckland et Campbell, qui, au point de vue phytoge&o- graphique et surtout bryologique, ne peuvent guere Etre separees de la Nouvelle- Zelande. En Tasmanie, oü les pluies sont @egalement abondantes et r&parties sur tous les mois de l’annee, nous trouvons 60 especes de la flore magellanique, et nous en = M. Broruerus (Musci, p. 268) n’indique cette esp&ce que dans la region fuegienne; cependant MÜLLER dit expressement qu'il l’a decrite d’apres des &chantillons provenant des iles Auckland. ® Signal avec doute aux iles Marion. 1360/,,. Schwedische Südpolar-Expedilion 1901—1903. 5 34 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. comptons encore 45 en Australie, pays cependant soumis, m&me sur les cötes, a un regime climaterique tr&s different, caracterise par des alternatives de pluies abondantes et de secheresse prolongee. Nous remarquerons, toutefois, que sur ces 45 especes, 16 sont des types a peu pres cosmopolites, et qu’a une seule exception pres, toutes les autres existent aussi en Tasmanie et en Nouvelle-Zelande; ce sont donc probable- ment des especes assez indifferentes, pouvant s’accommoder de climats divers. Iln’en est pas moins singulier de pouvoir constater que, dans l’&tat actuel de nos connais- sances, la flore bryologique magellanique presente plus de rapports avec celle de l’Australie qu’avec celle des steppes de la Patagonie orientale. | Iles Ile | Australie, manie Finde a Sphagnum cuspidatum (EHRH.) Russ. et WARNST. . . . —_ _ ” HmabrlatumaNVIES. a cu che 1 a ee za + -- _ > TecuyamPAL. IBEAUV. .. .ı - leur Ei. Bel | a + z= _ Acroschisma Wilsoni Hook. FIL. et WILS. . ..... a = + 5 Andreaea acutifolia Hook. FIL. et WILS. .2..2.....| - | — - u - > mutabilis Hook. FIL. et WILS. -. . ..... — | —_— - + + > PetixopbilanBRHr ee er: = are | 58 — _ > psendosubulatan &3MUrT... Sr | + U ger: + nr Dicranoweisia antarctica PAR .-»- ». . 2... v2 20. a = + DicranumWBillardieriischw. 2. 2 0 en en.n = + - + are > pungens Hoox. FIL. et WILS.. .....| + e.:: + I > robustum Hook. FIL. et Wirs. ' + 3+ + + + > setosum Hook. FIL. et WILS. . . .... — + + | 3F it GampylopustntxoßexusuMILT. 2 | Sr 22 + | RER > lepkoduSEVIONgERE Er Me _ + | + —_ Eıssidens adianthoides HEDW. » » . a2. Me + De — — > TIpidulusuHlooR., FIL-KEetEWILSIHE Fee + ae —_ | Blindiagercnata MITTIN erg an ei + = = | = DEE cOntettag Ca MÜTT. enen eech e e —_ —u4 — | un | + > Snake, MI je oe oo Dre Sl —_ + Wer — ı > KERTTOLIEIVIDTTE nn 2 ee _ En + —_ _ BitnchumsafinevHiPpE., =... 032 2 cha. + + - — _ > BIONBRENTDWINIRTE Tr =E 38 Sr = —= | > Sirrelnkin, IRRE oe re no — + - Sr ci \ Distichium capillaceum Br. et SCH. ......... — + - _ = BEX2L0dnnSpUrpHTEUSCBRIDIE., ei ce ale + =r + _ — BoktaEleimiDBR-ZERISCHEL euere —_ — + = — Didymodon rubellus Br. et SCH... . .. 2.2... — + — _ _ * Voir la note de la p. 27. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. Calyptopogon mnioides MITT. Tortula antarctica PAR. > papillosa Wiırs. . > robusta Hook. et GREV. . > rubra MITT. serrulata HooK. et GREV. Grimma apocarpa HEDW. . Rhacomitrium heterostichum BRrip. . > lanuginosum BRrID. > protensum A. Br. rupestre Hook. FIL. et WILs. > symphyodontum JAEG. . Amphidium cyathicarpum BROTH. Orthotrichum crassifolium Hook. FIL. et Wiırs. > rupestre SCHL. . Funaria hygrometrica SIBTH. Orthodontium australe Hook. FIL. et WILS. . Leptobryum pyriforme Wis. Webera albicans ScH. » eruda BRUCH. 5 nutans HEDW. Bryum argenteum L. > bimum SCHREB. >» laevigatum Hook. FIL. et WıLs. . Mnium rostratum SCHRAD. Rhizogonium mnioides SCH. . Leptotheca Gaudichaudi SCHW. Aulacomnium palustre SCHW. Bartramia Mossmanniana C. MÜLL. > pomiformis HEDW. » robusta HooK. FIL. et WILS. . Conostomum australe Sw. . Philonotis scabrifolia BROTH. Breutelia elongata BROTH. . > pendula JAEc. . Dendroligotrichum dendroides BROTH. > squamosum BROTH. Polytrichadelphus magellanicus MITT. Pogonatum alpinum Rönr. Polytrichum juniperinum WiLD. > piliferum SCHREB. . | Australie Tas- manie Nouvelle- Zelande Iles Auck- land Ile Camp- bell 4 + + ++ +++ + +4 +++ + +++ + + ++++++++++ | ++] +++++++++ | + + + + 36 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp- Iles Ile \ Australie 1 23: N. uvelle- Auck- | Camp- manie | Zelande | land bell Lepyrodon Lagurus MITT. . . . I - i + - + Z— 4 | Weymouthia Billardieri BROTH. .-. Eee BEE 4 + 4 — — ’ mollis BROTH. . . . . » Mm es + + 4 —— | L.eptodon Smithii MOHR. . . . . . Se Be ee + + -- Eriopus apieulatus MITT. .... . Bee are. : _ + + E Pterygophyllum denticulatum MITT. ......... — - - > BOSCHTUM MILTE. = 0 5 ‚e E. + Brachythecium paradoxum JAEG. -. . » .. 2.2... - . - _- — rutabulum Br. et SCH .. ..:.... _ + + — + | Rhaphidostegium amoenum JAEG. . » ». » . 2.2... + _ + _— — | > leneocytum TARGA 1 ae + + | + + —_ Ncrocladium aunienlatum MITT.? . . u... — _ + — —_ chlamydophyllum Dus. ... 2.2.2... + + 7 — + Gataponium politum DUS.= 0. 0.2 eo 0 eo Sure» ir + 4 _ _ Plagiothecium denticulatum Br. et SCH. ....... — + | IHypnum fuitans L. ..--. . 22... sen nun _ + — — = | > UNERDAHUNAEIEN WERE Le + —_ + — _ Biychomnium ‚acienlare_MIFT. . 0... 2 ce + + + + + > CYPUISCIUMÜBESCHT., an 2 rn + = > densttolaumsJaEGı 2, > 1. Var — — + = = 45 60 71 24 25 III. Relations entre la flore bryologique du domaine magellanique et celle de la Georgie du Sud, de Kerguelen et d’autres iles subantarctiques. A 1800 kilometres environ dans l’Est de la Terre-de-Feu, et sous la m&me la- titude, se trouve une ile assez importante, la Georgie du Sud, dont la flore a ete etudiee en 1883 par une expedition allemande, et dernierement par l’expedition antarctique suddoise. Les Mousses rapportees par la premiere des ces deux expeditions ont ete de- termindes par C. MÜLLER ?, dont le travail comprend 52 especes qui, a l’exception d’une seule, connue anterieurement de Kerguelen, sont toutes decrites comme des especes nouvelles et end@miques. Mais nous montrerons dans la seconde partie de notre ouvrage que plus d'une douzaine de ces especes doivent Etre rapportees, soit comme formes locales, soit meme comme simples synonymes, a des types existant ailleurs, et qui Etaient deja decrits a l’epoque ol parut le m&moire de MÜLLER. * Voir la note 3 de la p. 28. ® Bryologia Austro-Georgiae, in Ergebnisse der deutschen Polar-Expeditionen. Allg. Theil, Bd. II ı1, 2889. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 37 Jusqu’ici cependant, les traits communs a la vegetation muscinale de la Georgie du Sud et a celle du domaine magellanique se r&duisaient A un nombre insignifiant d’especes. Mais les recoltes de M. SKOTTSBERG viennent maintenant prouver qu’en realiteE il y a beaucoup plus de rapports qu’on ne le croyait entre ces deux flores bryologiques. La flore superieure de la Georgie du Sud est fort pauvre; elle n’a fourni jus- qu’ici que 20 especes, sans aucun type endemique, et existant toutes dans l’archipel fuegien; la flore bryologique contraste vivement avec la flore vasculaire, a la fois par sa richesse et par ses nombreuses especes end&miques. On trouvera plus loin, dans la seconde partie de ce travail, la liste des Mousses que la Georgie du Sud possede en commun avec les terres magellaniques. Disons seulement ici que l’on en connait actuellement 41; I4 d’entre elles n’ont pas £te, jusqu’ici, rencontrees ailleurs; 7 existent en outre a Kerguelen, et 3 dans l’Antarc- tide, IO ont une assez large dispersion australe (Chili, Oc&anie, Kerguelen, Antarc- tide); 7 enfin sont des especes cosmopolites. On voit que la grande majorite des Mousses communes aux deux regions (34 sur 4I), est composde ou d’especes speciales, ou d’especes franchement caracteristiques de la flore australe. La flore superieure de l’ile Kerguelen est un peu moins pauvre que celle de la Georgie du Sud; elle compte plusieurs especes et m&me deux genres end&miques; neanmoins, elle se rattache &troitement ä la flore magellanique, la moitie environ des especes qui la composent se retrouvant dans la region fuegienne. Bien quelle soit quatre fois plus &loignee de celle-ci que la Georgie du Sud, lile Kerguelen presente cependant, au point de vue bryologique, le m&me degr£ d’analogie avec la flore magellanique: le chiffre des especes communes (44) est meme actuellement un peu superieur. Le fait que Kerguelen possedait deja plus d’une vingtaine d’especes en commun avec la Terre-de-Feu tandis que, avant les recherches de M. SKOTTSBERG, on n’en connaissait que 2 ou 3 existant a la fois a la Georgie du Sud et dans le domaine magellanique, m’avait amen€ a penser que les especes fuegiennes de Kerguelen, croissant aussi pour la plupart en Occanie, avaient leur centre d’origine dans la region australo-n&ozelandaise, d’oü je supposais qu’elles s’etaient &tendues ä l’Ouest jusqu’a Kerguelen, et a l’Est jusqu’a l’archipel fuegien, sans avoir atteint, ni dans une direction ni dans l’autre, la Georgie du Sud. ® Il restait toutefois 8 especes, ne paraissant pas exister en Oceanie, et dont la pre- sence simultande seulement ä Kerguelen et dans le domaine magellanique demeu- rait inexplicable. Mais les r&coltes de M. SKOTTSBERG en Fudgie et a la Georgie du Sud, en nous faisant mieux connaitre les rapports qui existent entre les Mousses : C, SKOTTSBERG, Die Gefässpflanzen Südgeorgiens, in Wissenschaftliche Ergebnisse der schwedischen Südpolar-Expedition 1901—1903, Bd. IV, Lief, 3. 2 R£sultats du voyage du S. Y. « Belgica». Mousses, p. 13. 38 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. des ces deux pays, permettent maintenant d’envisager la question sous un autre jour Sur les 44 especes communes ä Kerguelen et aux territoires magellaniques, nous en connaissons deja 15 qui croissent aussi a la Georgie du Sud, et il est fort pro- bable que la plupart des 29 autres, sinon toutes, se retrouveront dans cette ile. II n'y a donc plus lieu de chercher a expliquer une difference qui n’existe pas en realite, et l’on peut admettre une communaute d’origine pour les flores de Kerguelen et de la Georgie du Sud. L’element commun ä la flore magellanique et a celle de Kerguelen comprend: 1°. 14 especes cosmopolites, ou a large dispersion, vivant dans les deux hemi-' spheres: Ceratodon purpureus BRıD. Webera cruda BRUCH. Grimmia apocarpa HEDWw. » nutans HEDw. Rhacomitrium heterostichum BR\D. | Bryum argenteum 1. lanuginosum BRID. | » bimum SCHREB. » protensum A. BR. | Pogonatum alpinum ROHL. Orthotrichum rupestre SCHL. | Hypnum fluitans L. Webera albicans SCH. | » uncinatum FIEDW. 2°. 20 especes australes, se retrouvant soit dans la region australo-neozelandaise, soit au Chili, ete.: Andreaea acutifolia Hoox. rıL. et Wırs. — Region australo-n&ozelandaise; Perou? Dicranum pungens Hoox. FIL. et WıLs. — d° » robustum Hook. FIL. et WıLs. — de Chili. Blindia contecta C. MüLL. — de (lle Campbell). » curviseta MITT. — d° Equateur. Ditrichum conicum Par. — Chili. » strictum HpEe. — Region australo-neozelandaise; Equateur; iles Marion. Tortula serrulata Hook. et GREV. de Grimmia amblyophylia C. MürL. — Andes. Rhacomitrium rupestre Hoox. rıL. et Wırs. — Region australo-neozelandaise. Orthotrichum crassifolium Hoox. FıL. et Wırs. — d® (iles Auckland et Campbell); Georgie du Sud. Bryum laevigatum Hoor. FIL. et Wırs. — Region australo-neozelandaise; iles Marion. Bartramia robusta HooK. FIL. et WILs. — d° (lles Auckland et Campbell). Conostomum australe Sw. — Region australo-neozelandaise; Georgie du Sud; Equateur. Philonotis scabrifolia BROTH. — Region australo-neozelandaise; Georgie du Sud; Equateur, Bolivie, Perou, Chili; Cap-de-bonne-Esperance; iles Marion. Breutelia dumosa Mırrt. — Chili; iles Marion. » bendula JaEG. — Region australo-n&ozelandaise. Brachythecium paradoxum JaEG. — Region australo-neozelandaise. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 39 Brachythecium subpilosum JaEG. — Georgie du Sud; iles Marion; Antarctide. Catagonium politum Dvs. — Region australo-neozelandaise; iles Marion; Chili, Equateur, Colombie; Cap-de-Bonne-Esperance. 3°. 7 especes communes seulement au domaine magellanique, A la Georgie du Sud et a Kerguelen: Andreaea parallela C. Mürı.* Bartramia patens BRın. » squamata C. MÜLL. Psitopillum antarcticum PAR. Dicranella Hookeri CARD. ? Sciaromium conspissatum MITT. Rhacomitrium nigritum JaEG. > 4, enfin, 3 especes qui, jusqu’a present, ne sont connues que dans le domaine magellanique et a Kerguelen: Drtrichum Hookeri HPE., Pstlopilum compressum MITT. et Pseudoleskea filum PAR. Les iles Marion, du Prince Edouard, Crozet, Mac Donald et Heard ont &t& r&unies par M. ENGLER a liile Kerguelen, sous le nom de: domaine de Kerguelen *, et le peu que nous connaissons de leur flore bryologique justifie pleinement ce rapproche- ment. On pouvait donc s’attendre a rencontrer dans ces iles quelques especes ma- gellaniques; c’est ce qui a lieu en effet. Les iles Marion en ont fourni 9 ou 10, toutes, sauf une, caract£ristiques de la flore australe: Dicranoweisia antarctica Par. (douteux). | Philonotis scabrifolia BROTH. Campylopus introflexus MITT. | Breutella dumosa Mırr. Ditrichum strictum Hope. | Dryum laevigatum Hook. FIL.. et WıLs. Rhacomitrium lanuginosum BRıD. Brachythecium subpilosum JAEG. Orthodontium australe Hoox. FıL. et Wiırs. Catagonium politum Dus. 5 On a signale a l’ile Possession, du groupe Crozet: Dicranella Hookeri CARD., et a l'ile Heard: Rhacomitrium nigritum JAEG. et Bartramia robusta HOOK. FIL. et Wırs. Ces deux dernieres iles possedent de plus en commun avec le domaine “_ magellanique plusieurs types cosmopolites: Ceratodon purpureus BrıD., Rhaco- mitrium lanuginosum BRID., Dryum argenteum L., Pogonatum alpinum RÖHL. et Hypnum uncinatum FIEDW.°® Enfin, on cite comme existant A Tristan da Cunha: Campylopus introflexus MITT., Ditrichum conicum PAR. et Ptychomnium densifolium JAEG.,5 et a l’ile Gough ou = Representee dans le domaine magellanique par une forme un peu differente (var. drevifolia). ? Signal@ aussi aux iles Crozet. 3 Pas encore signal ä Kerguelen m&me, mais & l’ile Heard, qui n’en est pas tres &loignee. 4 ENGLER, Versuch einer Entwickelungsgeschichte der Pflanzenwelt, et SKOTTSBERG, Some remarks upon the geographical distribution of vegetation in the colder Southern Hemisphere. 5 MITTEN, The Musci and Hepaticae collected by H. N. Moseley, M. A., Naturalist to H. M. S. «Challenger». % BROTHERUS, Die Laubmoose der deutschen Südpolar-Expedition 1901—1903. 40 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Diego Alvarez: Rhacomitrium symphyodontum JAEG. (Rh. flavescens CARD.) *. Cepen- dant, ces deux iles appartiennent a un domaine botanique tout different, caracterise par la pr@esence de types africains, notamment d’un arbre du genre Phylica. Quant aux relations, tres peu importantes, qui existent entre la flore bryolo- gique magellanique et celle de l’Antarctide, nous les etudierons dans la troisieme partie de cet ouvrage. IV. L’element cosmopolite et l’element boreal dans la flore bryologique du domaine magellanique. Ces deux &läments se confondent jusqu’a un certain point, parce que beaucoup d’especes qui paraissent bien originaires de la zone borcale temperee se rencontrent dans l’hemisphere austral et m&me dans la zone intertropicale, particulierement sur les hautes montagnes, comme les Andes et les massifs montagneux de l’Afrique orientale. Nous r&serverons toutefois le nom d’especes cosmopolites a celles qui ont ete signaldes A la fois dans les deux zones temperees et dans la zone intertropicale Elles sont au nombre de 22 dans la flore magellanique: Sphagnum cuspidatum Russ. et WARNST. Webera albicans SCH. medium LiMPR. » cruda BRUCH. > recurvum RUSS. et WARNST. Bryum argenteum L. Distichum capillaceum Br. et SCH. » bimum SCHREB. Ceratodon purpureus BRıD. Mnium rostratum SCHRAD. Didymodon rubellus BR. et SCH. Aulacomnium palustre SCHW. Tortula papillosa WiLs. Polytrichum juniperinum WILLD. Grimmia apocarpa HEpw. Leptodon Smithüi :MOHR. Rhacomitrium lanuginosum BRID. Brachythecium rutabulum Br. et SCH. Funaria hygrometrica SIBTH. Plagiothecium denticulatum BR. et SCH. Leptobryum pyriforme Wis. \ Aypnum uncinatum HEDW. A trois exceptions pres, toutes ces especes sont plus ou moins largement re- ' pandues en Europe, en Asie et dans l’Amerique du Nord, et sont en meme temps communes au domaine magellanique et a la region australo-neozelandaise; seul, le Sphagnum medium parait faire defaut en Oceanie. Le Tortula papillosa n'a pas encore, A ma connaissance du moins, ete signal& en Asie; enfin, le Zepfodon Smithii a une aire de dispersion tres singuliere: Europe occidentale et me&diterraneenne, Caucase, Algerie, iles Canaries, Afrique orientale (Kilima N’djaro), Afrique australe, Republique Argentine, Chili, Patagonie, Australie orientale et Nouvelle-Zelande. A part quelques especes telles que: Ceratodon purpureus, Funaria hygrome- trica, Bryum argenteum, qui semblent reparties a peu pres @galement sur toute la * C. H. WRIGHT, The Botany of Gough island, Mosses. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 4m surface du globe, les autres especes sont bien plus largement repandues dans la zone temperee de l’hemisphere Nord que dans les regions tropicales ou australes. On peut donc affırmer que presque toutes, si non m&me toutes les esp£ces dites cosmopolites ont une origine borcale. On peut au meme titre considerer comme boreales les 13 esp£ces suivantes, qui n’ont pas encore ete signalees dans la zone intertropicale, et qui existent ä la fois, d’une part, en Europe, en Asie et dans l’Amerique du Nord, et, d’autre part, dans le domaine magellanique et dans la region australo-n&oz&landaise: Sphagnum fimbriatum WiLs. Webera nutans HEDWw. Andreaea petrophila EHRH. | Bartramia pomiformis HEDWw. Fissidens adianthoides HEDWw. | Pogonatum alpinum RÖHL. Pottia Heimii Br. et SCH. | Polytrichum piliferum SCHREEB. Rhacomitrium heterostichum BRID. > sfrictum BanNKS. » protensum A.BR. \ Aypnum fluitans 1.. Orthotrichum rupestre SCHL. Il reste enfin 10 especes de la flore bor&ale qui n’ont pas encore etE constatces dans l’'hemispere austral en dehors du domaine magellanique; ce sont: Sphagnum subnitens Russ. et WARNST. Bryum inclinatum BR. et SCH. Barbula tortuosa W. et M. Cinclidium stygium SW. Grimmia orbicularis BR. et SCH. Bartramia ithyphylla BrıD. Ulota phyllantha BriıD. | AZypnum aduncum HEDw. Dryum cirratum HorpE et Hscn. » symmetricum REN. et CARD. La plupart de ces especes ont, comme les pr&c&dentes, une distribution bore&ale tres large, embrassant les regions temperdes de l’Europe, de l’Asie et de ’Amerique du Nord. Cependant, l’Ulota phyllantha n’a pas encore et€ signal en Asie, tandis que le Grimmia orbicularis manque ä l’Amerique du Nord, et que le Aypnum symmetricum est au contraire propre ä ce dernier continent. Le Bryum cirratum, le B. inclinatum et le Bartramia ithyphylla sont repr&sentes dans le domaine ma- gellanique par des formes un peu differentes de celles de la zone boreale, mais qu’il semble cependant impossible d’en s&eparer specifiquement. La presence de types bordaux dans la flore australe soul&ve l’un des problemes les plus ardus de la phytogeographie. DARWIN, dans la derniere Edition de son livre sur l’Origine des especes, en a cherche la solution dans la theorie des Cpoques glaciaires se produisant alternativement dans les deux he@mispheres‘; mais cette theorie ne donne pas l’explication de l’existence de ces esp&ces bordales dans des : Cfr. ALBOFF, Essai de Flore raisonnee de la Terre-de-Feu, p. 62. 360/,,. Schwedische Südpolar-Expedition 1907—1903. 6 42 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. iles eloigndes, comme la Georgie du Sud et Kerguelen, qui &taient deja aussi isoldes qu’elles le sont maintenant quand eut lieu la derniere periode glaciaire dans l’hemi- sphere austral. Je crois qu’iei il faut faire intervenir une autre cause, dont les effets continuent aA se manifester sous nos yeux. On sait que les observations de DARWIN et de LYELL, confirmees par M. DE GUERNE ', ont prouv& que les semences de beaucoup de plantes sup@rieures et meme les aeufs de certaines especes animales, peuvent £tre transportes a des distances enormes par la terre ou la vase adherant aux pattes et au plumage des oiscaux, fait qui doit se produire plus facilement et avec plus de frequence encore lorsqu’il s’agit de germes aussi t@nus que des spores ou des propagules de Mousses. Il me parait donc fort vraisemblable que beaucoup d’especes ont pu £Etre introduites du domaine magellanique a la Georgie du Sud, a Kerguelen et dans d’autres iles subantarctiques par certains oiseaux de mer, comme les Albatros et les Pingouins. M. SKOTTSBERG explique de la meme facon la re- immigration de la flore sup£rieure a la Georgie du Sud. ? Je me demande meme si l’on ne peut pas rattacher a une cause analogue l’existence de beaucoup d’esp£ces bore£ales dans le domaine magellanique. Recemment un savant americain, M. W.-W. CoOkRE, a fait connaitre les migrations extraordi- nairement longues d’un oiseau d’eau, le Pluvier dor€3. Apres avoir nich@ en juin- juillet au dela de la limite septentrionale de la vegetation arborescente, dans l’Alaska et au Nord de la baie d’Hudson, sur les rivages de l’Ocean glacial, cet oiseau descend en aoüt sur les cötes du Labrador et de la Nouvelle-Ecosse, puis prend son vol au-dessus de la mer, gagne directement les Antilles et le Venezuela, traverse le Bresil et se r&pand de la dans les plaines de !’Argentine, jusqu’au voisinage de la Patagonie, ol il passe les mois de septembre a mars, qui sont la saison d’ete de l’'hemisphere Sud. Il n’est pas impossible que dans certaines circonstances, peut- etre accidentelles, les bandes de ces oiseaux s’avancent encore plus loin vers le Sud, jusque dans les parages du detroit de Magellan. Le voyage de retour vers le Nord s’effectue par la Bolivie, l’Equateur, l’Amerique centrale et la vallde du Mississippi. Si nous 'reflechissons qu’a part deux especes: Grimmia orbicularis et Leptodon Smithii, toutes les Mousses de la zone bore&ale qui vivent dans le domaine magel- ‚lanique, croissent aussi dans l’Amerique du Nord +, ce n’est pas une hypothese trop hasardee que de’ penser que leur existence dans la premiere de ces deux regions peut se rattacher aux migrations du Pluvier dore, et rien n’empeche non plus de supposer que, dans son voyage de retour vers le Nord, cet oiseau peut Egalement * Cfr. TROUESSART, La Geographie zoologique, p. 155. ® Die Gefässpflanzen Südgeorgiens, p. II. 3 Za Nature, 1905, premier semestre, pp. 271I—272. * DARWIN dit que, d’apres HOOKER, toutes les plantes phanerogames qui sont communes ä l’Europe et ä la Terre-de-Feu, vivent aussi dans l’Amerique du Nord. (De l’origine des especes, trad. par Mad Clemence Royer, zme edition, p. 459.) Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 43 favoriser par le meme moyen l’extension des Mousses magellaniques le long de la chaine des Andes, extension dont nous avons cit€ plus haut des exemples. : En somme, je suis assez port@ a croire que les migrations animales ont plus d’influence qu’on ne l’admet generalement sur la distribution des especes vegetales, et notamment sur l’extension des types bordaux dans la flore australe. Ici se pre- sente une objection, que l’on peut d’ailleurs adresser egalement A la theorie basde sur l’aalternance des Epoques glaciaires: pourquoi les especes boreales penetrent-elles dans la zone australe, tandis que l’on ne connait aucune esp£ce australe dans la zone boreale® La reponse est facile: les especes bordales, adaptees A un climat con- tinental, peuvent s’accommoder sans peine du climat moins rude des regions australes, tandis qu’au contraire les especes australes, accoutumees A un climat humide et uni- forme, ont leur extension limitce vers le Nord par le climat continental, auquel il leur est impossible de s’adapter. ? V. Les origines de la flore magellanique. Nous avons vu qu’a cöt€E des especes end@miques, chiliennes et cosmopolites ou boreales, la vegetation bryologique des Terres magellaniques comprend 88 especes qui existent egalement dans la region australo-ncozelandaise. Si nous deduisons de ce chiffre les especes plus ou moins cosmopolites, il nous reste encore 55 especes australes communes aux deux flores. D’autre part, J. D. HOOKER, dans sa Flore de la Nouvelle-Zelande, ne compte pas moins de III especes de plantes phanerogames indigenes a la fois dans cette ile et dans l’Amerique meridionale 3; en outre, nombre de genres, dont plusieurs caracteristiques, sont repr&sentes dans chacune des deux regions par des especes differentes, mais affınes. Des analogies fauniques non moins frappantes existent aussi entre la region australienne et l’extremit@ meridionale de ’Amerique. Certains groupes d’oiseaux, vivants ou fossiles, sont propres a ces deux regions; on peut citer notamment les Emous d’Australie et les Casoars de la Nouvelle-Guinee, representes en Patagonie par les Nandous; les genres fossiles Dinornzs a la Nouvelle-Zelande, Dromornis en * GRISEBACH explique @galement par les migrations de l’Albatros la pr&sence d’une Gentiane bore&ale sur les bords du detroit de Magellan. (La vegetation du Globe, trad. par de TCHIHATCHEF, t. II, p. 740.) ® Ce chapitre &tait Ecrit depuis quelque temps dejä, lorsque je lis dans un article du Dr 'TROUESSART (La distribution geographique des Animaux vivants et fossiles, Maturaliste du ır fevrier 1907) que le seul groupe des petits Echassiers voisins des Chevaliers, des B£cassines et des Pluviers, ne compte pas moins de sept especes qui, nichant dans le Nord du continent eurasiatique, emigrent annuellement jusque dans la Nouvelle-Zelande. Ce fait interessant confirme pleinement ce que je viens de dire de l’influence que peuvent avoir les migrations animales sur la distribution des ‘plantes, et je crois que nous trouvons lä l’ex- plication la plus naturelle de la presence d’un certain nombre d’esp&ces bor&ales dans l’hemisphere austral et, au moins dans une large mesure, la solution du probl&me des especes dites cosmopolites. 3 Cfr. HookeEr, Handbook of the New-Zealand Flora, p. 14*, et GrISEBACH, La V£getation du Globe, trad. par de TCHIHATCHEF, t. II, p. 745- 44 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Australie et Drontornis en Patagonie; certains Perroquets de la Nouvelle-Zelande, etroitement apparentöes a des especes sud-americaines. Plusieurs poissons d’eau douce se rencontrent simultanement a la Nouvelle-Zelande, en Patagonie et aux iles Falkland; les Marsupiaux, qui ont leur centre d’origine dans la region austra- lienne et la Papouasie, vivent aussi dans les forets de l’Amerique du Sud. Les restes d’une grande tortue terrestre d’un type £teint, Merolania, tenant a la fois des Tortues et des Sauriens, se trouvent dans le Cretace ou l’Eocene inferieur de Patagonie, et dans le Quaternaire d’Australie et de l'ile Lord Howe. De telles ressemblances ne peuvent s’expliquer qu’en admettant une connexion prehistorique entre les terres de la zone australe, hypothese formulde pour la pre- miere fois par le botaniste HOOKER, corroborde depuis par les donndes de la G£o- logie, et acceptde maintenant par la majorit@ des naturalistes. * On ne possede, naturellement, que des donnees fort vagues sur l’äge, l’etendue et la forme de ce continent disparu, ainsi que sur l’&poque de sa disparition. On pense cependant que son origine remonte aux temps les plus anciens de l’histoire de la Terre, peut-etre a l’ere palcozoique, mais qu’il n’atteignit son plus grand developpement qu’au debut de la periode cretacce; il s’etendait alors vers le Nord- ouest jusqu’a la Nouvelle-Guince, et occupait toute la calotte polaire, ainsi que la region de l’Atlantique et de l’Ocean indien jalonnee par les iles Georgie du Sud, Bouvet, Marion, Crozet, Kerguelen, St-Paul et Amsterdam, qui en marquent la limite septentrionale. A une Eepoque anterieure, pendant le Jurassique, le Bresil se trouvait rattach€ a l’Afrique. Il est probable que, longtemps encore apres l’Epoque oü elle atteignit son apog£e, cette masse continentale relia d’une fagon plus ou moins effective, par des chapelets d’iles et des promontoires, les terres actuelles de l’hemisphere austral, et cela, peut- etre, jusqu’a la fin de l’Epoque tertiaire. Nous trouvons Ja une explication satisfai- sante des analogies que presentent encore aujourd’hui la faune et la flore de ces regions. Au point de vue bryologique &egalement, nous sommes fondes, on l’a vu, a ad- mettre une origine commune pour la flore de la r@gion magellanique et celle de la Nouvelle-Zelande. Les &l&ments differents dans les deux flores sont le r&sultat, ou de l’evolution et de la segregation des formes vegetales, ou d’immigrations poste- rieures. On peut noter, a l’appui de cette opinion, que les especes end@miques de la region fucgienne ont, en general, plus d’analogies avec des especes neozelandaises qu’avec des especes americaines, tandis qu’au contraire parmi les especes subtropi- * Cfr. TROUESSART, Geographie zoologique, pp. 50 et 145, et Distribution geographique des animaux vivants et fossiles, Naturaliste, 1907, pp. 212—2I4; ALBOFF, Essai de Flore raisonnee de la Terre-de-Feu, pp- 64—76. Bd. IV: 8) LA ELORE BRYOLOGIQUE. 45 cales non endemiques de la meme region, tres peu se retrouvent en Öceanie, le plus grand nombre £tant Evidemment immigrees du Chili a une epoque relativement recente, et, en tout cas, posterieure a la disparition du continent austral. Enfin, les types communs au domaine magellanique et a la region australo-neo- zelandaise qui vivent en meme temps dans des iles aussi isolces que Kerguelen et la Georgie du Sud, fournissent un dernier argument en faveur de l’unit@ d’origine des flores australes, bien qu’ici encore on doive tenir compte, comme nous l’avons in- dique, de la possibilit€ d’introductions plus r¢es. Liste systematique des Mousses recoltees par M. C. Skottsberg dans l’archipel fuegien et aux iles Falkland. Les noms des especes et varietes nouvelles sont imprimes en italiques. L’as- terisque designe les autres especes trouvces pour la premiere fois dans le domaine magellanique. Sphagnaceae, 16. Dicranum laticostatum CArD. ı. Sphagnum medium LıMPr. var. con- er > aciphyllum Hook. FIL.etWiLs. gestumSCHLIEPH.etWARNsT. | 18. > rigens BESCH. a 5 fimbriatum Wirs. | SR: » tenuicuspidatum C. MÜLL. » var. validius CArnd. | 2°. » leucopterum C. MÜLL. 5= » nanoporosum WARNST. | as » magellanicum CARD. 4- 2 falcatulum BeEscH. 208 » robustum Hook. FIL. et WILs. 23% > australe BESCH. Andreaeaceae. 24. » Skottsbergüi CARD. 5. Andreaea petrophila EHrRH. 2 ? imponens MoNnT. 6. » mutabilis Hook. rır. et Wırs. | 26. 2 subimponens CARD. 7. » verruculosa CARD. 27. » Billardieri Schw. forma. 8. » acutifolia Hoox. FIL. et Wırs. 2 » var.compaclumCARD. 9. » grimmioides Dus. 28. » Falklandicum CARD. 29. » nigricaule ÄNGSTR. Weisiaceae. 30. Campylopus introflexus MıTT. 10. Dicranoweisia austrocrispula PAR. 3I. a. canescens SCH. MET. » subinclinata BROTH. 32. 2 perincanus PAR. 12. » breviseta CARD. 33: > Birgeri CARD. 34- » curvatifolius CARD. BiEransosse: 35. » Saddleanus BEscH. forma. 13. Oncophorus fuegianus CARD. 36. x modestus CARD. 14. Dichodontium persquarrosum CARD. » » var. falklandi- Seligeriaceae. cum Card. | 37. Blindia inundatz CARD. *ı5. Dicranum inerme MıtT. | 38. » consimilis CARD. 59- 60. 61. 62. 69. 70. . Tortula JULES CARDOT, Blindia Aseudolygodipoda CARD. churuccana BESCH. Verrucidens turpis CARD. Ditrichaceae. . Ditrichum Hookeri Hpe. stenostomum CARD. . Distichium capillaceum Br. et ScH. . Ceratodon purpureus BRID. » var. amblyocalyx C. Müut. Pottiaceae. . Pottia Heimii Br. et Sch. - a » » var. maxima CARD. . Didymodon rubellus Br. et SCH. . Barbula oliwiensis CARD. » tortuosa WER. et MOHR. serrulata Hook. et GREV. robustula CARD. » rubra MıTT. » Anderssonii ÄNGSTR. f. minor. » brachyclada CARD. » saxtcola CARD. » pseudolatifolia CARD. » monoica CARD. » densifolila MITT. Encalyptaceae. Encalypta patagonica BROTH. Grimmiaceae. Grimmia apocarpa HEDw. » fastigiata CARD. Rhacomitrium rupestre Hook. FIL. et Wirs. » symphyodontum JAEG. » pachydictyon CARD. » subnigritum PAR. » heterostichoides CARD. » striatipilum CARD. » lanuginosum Brıp. Orthotrichaceae. Ulota fuegiana MırTT. » pygmaeothecia Par. I. (Schwed. Südpolar-Exp. Ulota magellanica JAEG. macrocalycina MITT. . Orthotrichum elegantulum Sch. viltatum CARD. Splachnaceae. . Tayloria Dubyi BRoTH. Funariaceae. . Funaria hygrometrica SIBTH. Bryaceae. 77. Webera cruda Bruch. 78. » albicans ScH. forma. 79. » alticaulis Par. 80. Bryum inclinatum Br. et SCH. var. ma- gellanicum CARD. 81. pallidoviride CARD. 82. macrochaete CARD. 285° » cirratum HoprE et HORrNSCH. var. australe CARD. 84. » perlimbatum CARD. 85. » laevigatum Hook. FIL. et WILs. 86. » delitescens CARD. 87. » gemmatum C. MÜrL.? 88. » miserum CARD. 89. » argenteum L. Mniaceae. *90. Cinclidium stygium Sw. 91. Rhizogonium mnioides SCH. 92. Leptotheca Gaudichaudi ScHw. Bartramiaceae. 93. Bartramia Mossmanniana C. MÜLL. 94- » patens BRrID. 205: » oreadella C. MÜLL. var. mi- crophylla CARD. 96. » leucocolea CARD. 97- aristata SCH. 98. Conostomum australe Sw. 99. >» ‚perangulatum CARD. roo. Philonotis scabrifolia BROTH. 101. » vagans MITT. 102. Breutelia Skotisbergii CARD. Bd. IV: 8) 103 104. rose 106. 107. 108. *100. 110. TOLL. 112. Dr3- 114. 115. 116. Ir7. 118. LA Breutelia rupestris JAEG. » aureola BESCH. Polytrichaceae. Psilopilum antarcticum Par. Dendroligotrichum squamosum BROTH. Polytrichadelphus magellanicus MıTT. 3 minimus CARD. Pogonatum alpinum Rönr. Polytrichum piliferum SCHREB. » subpilifertum Caro. » juniperinum WıILLn. forma. » strictum Banks. forma. Lepyrodontaceae. Lepyrodon lagurus MıTT. Hookeriaceae. Distichophyllum cavifolium CarD. Pterygophyllum obscurum MITT. » denticulatum Miırr. Leskeaceae. Pseudoleskea fuegiana CARD. var. Skottsbergü CARD. » » FLORE BRYOLOGIQUE. *119 Pseudoleskea filum Par. 120. lurida CARD. Hypnaceae. *121. Brachythecium rutabulum Br. et. Sch. forma. 122 MACFOSyNUm CARD. Ta: > sericeovirens PAR. *124. georgicoglareosum PAR. 125. subplicatum JAEG. > » var. dilace- ratum CARD. 126. » subpilosum JAEG. 127. » parodoxum JAEG. 128. Eurhynchium /uegianum Carn. 129. Acrocladium avriculatum MIıTT. 130. Plagiothecium ovalifolium CARD. 131. Sciaromium maritimum CARD. 132. Hypnum fluitans Z. var. australe CarD. 133 » longifolium JaEc. 134- » uncinatum HEpw. 135. » pallens ScH. *136. Ptychomnium densifolium JAEG. Hypopterygiaceae. . Hypopterygium didietyon C. Müut. 48 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Catalogue systematique des Mousses du domaine magellanique. Sphagnales. Sphagnaceae. Sphagnum Enrn. in Hannov. Mag., 1780, p. 235. Sect. Cymbifolia LiNDB. S. medium LiMPrR. Zur System. der Torfm., in Bot. Centralbl., 1881, p. 313. S. magellanicum BrıpD. Muscol. recent., II, part. I, p. 28, tab. V, fig. 1; Spec. Musc., I, p. 13; Bryol. univ. I, p. 16, ex Zarte2 — S.cymbifolium SvLLıv. Un. St. Explor. Exped., Musci, p. I. — S. andinum HPE. in Ann. sc. nat., sr., 5. p. 334. — S. bicolor BescH. in Flora, 1885, p. 396 (zomer); Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LXVIII; Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 308, pl. 6, fig. XXIL * In pratis uliginosis, turfosis, in sylvis humidis et ad rupes irrigatas. Iles Guaitecas (DUSEN, n° 642, 675). Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Pata- gonie australe (HATCHER). Detroit de Magellan: Port-Galant (COMMERSON); Punta-Arenas ® (DUSEN). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n® I; PENNINGTON); baie Inutile, Rio Grande et lac Fagnano (NORDENSKJÖLD); Rio Azopardo (DUSEN, n° 240). Ile Hoste (HYADES, SPEGAZZINI); baie Orange (Exped. WILKES); baie Tekenika (SKOTTS- BERG, n° 2). Ile Grevy, groupe Wollaston (HARIOT). Iles des Etats (SPE- GAZZINI). Observ. M. DUSEN (Beiträge zur Bryologie der Magellansländer, von West- patagonien und Südchile, fasc. I), indique les varietes suivantes: congestum SCHLIEPH. et WARNST., fuscorubellum \WARNST., pallidocarneum \NARNST. et purpurascens WARNST. Distrib. geogr. Europe. Asie, Amerique du Nord, Amerique meridionale tro- picale, Chili. * Pour les autres synonymes de cette esp£ce, consulter: CARDOT, Repertoire sphagnologique, pp. 95—98. 2 Cette localite est parfois designee sous l’appelation anglaise de « Sandy-Point >. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 49 Sect. Rigida LINDB. S. rigescens WARNST. in Bot. Centralbl., 1898. In rupibus irrigatis. Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). Sect. Acutifolia SCH. S. fimbriatum WiıLs. in Hook. Fl. antarc. II, p. 398. In paludosis, in terra turfosa sylvatica et secus rivulos. Detroit de Magellan (HOOKER). Terre-de-Feu: Ushuaia, alt. 245 m. (SKOTTSBERG n° 3). Ile Hermite (HOOKER). Ile des Etats: mt. Richardson et Port-Cook (SPEGAZZINI); Port-St-Jean (RACOVITZA, n? 281). lIles Falkland (HOOKER); Port-Stanley (SKOTTSBERG, n? 194). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Chili. Indiqu& aussi en Nou- velle Zelande par HOOKER. Var. validius CARD. in Rev. bryol., 1884, p. 55. Iles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 196). Distrib. geogr. Europe, Japon. Var. robustum BRAITHW. Sph. brit. exsicc. n° 44. S. squarrosum var. laxum BRAITHW. The Sphagn., p. 61. Patagonie australe (HATCHER). Terre-de-Feu: baie Inutile (DUSEN); Rio Azopardo (DUsEn); Ushuaia (PENNINGTON). Distrib. geogr. Europe. S. subnitens Russ. et WARNST. in Bot. Ver. der Prov. Brand., XXX, p. 115, pl. III, ue=.9y pl. IV,.üg..22, 23. Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, iles Agores. Var. purpurascens SCHLIEPH. apud WARNST. in Bot. Ver. der Prov. Brand., XXX, p. II8. In rupibus irrigatis. Iles Guaitecas (DUSEN, n° 609). Distrib. geogr. Europe. Sect. Cuspidata SCH. S. recurvum (PaL. BEAUV. emend.) Russ. et WARNST. in Sitzungsber. der Dorpat. Naturforsch.-Ges., 1889, p. 99. S. cuspidatum var. recurvum SuLLıv. Un. St. Explor. Exped., Musei, p. I. Detroit de Magellan (HOOKER). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Amerique meridionale, Nou- velle-Zelande. Schwedische Südpolar-Expedition 19017—1903. 7 50 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. S. falcatulum BESCH. in Flora, 1885, p. 396 (women), et in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LXVII; Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 306, pl. 6, fig. XXI. In paludosis et secus rivulos sylvestres. Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES? in herb. SULLIVANT; HARIOT); pres- qu’ile Hardy (HyapeEs, HAHN); Ile des Etats: Port-Cook (SPEGAZZINI; SKOTTSBERG, n° 4). Var. microporum WARNST. Beitr. zur Kenntn. exot. Sph., in Allgem. bot. Zeitschr. für System., Flor., Pflanzengeogr., etc., 1895, n? IO. Iles Falkland: East island (CUNNINGHAM). S. cuspidatum (EHRM. emend.) RUSS. et WARNST. in Sitzungsber. der Dorpat. Natur- forsch.-Ges., 1889, pp. 99 et seq. S. cuspidatum var. submersum ScH. Hist. nat. des Sph., p. 68, pl. XVI, fig. $', 8°. Iles Guaitecas (DUSEN, n? 672). Distrib. geogr. Europe, Japon, Amerique du Nord; Afrique: Gabon; Java; Ame- rique meridionale: Colombie; Australie. Var. falcatum Russ. Beitr. zur Kenntn. der Torfm., p. 59. Iles Guaitecas (DUSEN, n? 619). Distrib. geogr. Europe, Amerique du Nord. Var. miquelonense REN. et CARD. in Bull. Soc. royale de Bot. de Belg., XXVI, part. I, 56. Terre-de-Feu: Rio Azopardo (DuSEn). Distrib. geogr. Amerique du Nord. Var. serratum (AUST.) LESQ. et JAm. Man. Moss. N. Am., p. 15. S. serratum Aust. in Bull. Torr. bot. Club, VI, p. 145. — S. frinitense C. Mürı. Syn. I, p- 102. In lacunis. Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). Distrib. geogr. Amerique du Nord: Floride; Amerique du Sud: ile de la Trinite. S. nanoporosum \ARNST. in Bot. Centralbl., Bd. LXXVI. Iles Falkland: Port-Stanley (leg....? herb. FISCHER; SKOTTSBERG, n° 195). Observ. Les Echantillons r&coltes par M. SKOTTSBERG repondent assez exacte- ment a la description de la plante de M. WARNSTORF, dont je n’ai pas vu de spe- cimens authentiques; toutefois, les feuilles caulinaires sont un peu plus allongees (1.6 millim. de long, sur 0.6 de large), et d&pourvues de pores, et l’Epiderme cortical est a peu pres regulierement en deux couches; en outre, les feuilles ram&ales sont souvent un peu denticuldces aux bords. Cependant, l’attribution de ces Echantillons au S. wanoporosum ne me semble pas douteuse. Bd IV:38) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 51 S. undulatum WARNST. in Hedwigia, 1894, pp. 317 et 334, et in Allgem. bot. Zeitschr. für System., Flor., Pflanzengeogr., etc., 1895, n? 10. Patagonie: «reg. antarct.» (CUNNINGHAM). Ile Desolation: Churucca (PORTALUPPI). Andreaeales. Andreaeaceae. Acroschisma (Hook. FIL. et WıLs.) JAEG. Adumbr. Fl. Musc., I. A. Wilsoni (HooK. FIL. et WILs.) JAEG. loc. cit. Andreaea Wilsoni Hook. FiL. et Wırs. loc. cit., et Fl. antarct. II., p. 379, t. 151, fig. 3. In rupibus saxisque. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Perou; iles Auckland et Campbell. Andreaea EHRH. in Hannov. Mag., 1778, p. 1601. Subgen. Zxandreaea LiNDB. Musci scand., p. 31. Sect. I. Enerviae CARD. A. marginata Hook. FIL. et WILS. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 535, et Fl. antarct., Ip 300% Bun HorET: Ad stillicidia, in rupibus saxisque irrigatis. « Pars occident. territ. magellan. » (DusEn). Ile Hermite (HOOKER). lle des Etats: mt. Conegliano (SPEGAZZINT). Observ. C'est a tort que C. MÜLLER, dans son Dryologia fuegiana (Flora, 1885, p. 395) attribue a cette plante une nervure tres large: «nervo latissimo basin foli omnino fere, laminam superiorem autem omnino occupante»; et il ajoute en note: « plantam nervosam puto, quia areolatio folii media ab areolatione marginali folii inferioris omnino differt. Ex eadem causa nomen triviale 'marginata’ sensum falsum indicat». Adoptant l’opinion de MÜLLER, M. BROTHERUS (Musci, p. 267) a plac& 1’A. marginata parmi les especes a feuilles nervieces. Mais il suffit d’exa- miner en coupe transversale la feuille de cette Mousse pour constater qu’elle ne se compose partout que d’une couche unique de cellules, et qu’elle est, par consequent, completement Enerve, comme l’ont d’ailleurs decrite HOOKER et WILSON, ainsi que MITTEN. Seulement, les cellules de la partie mediane de la feuille, lindaires, a parois tres Epaisses, et differant beaucoup, par leur forme et leur aspect, des cellules marginales, simulent en effet une nervure tres large, ce qui explique l’erreur de MÜLLER, a qui la pratique des coupes £tait totalement etrangere. 52 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. A. squamata C. MÜLL. in Engler’s bot. Jahrb., 1833, p. 77, et Forschungsreise « Ga- zelle», Bot., Laubm., p. Io. In rupibus. Patagonie occidentale: Rio Aysen, alt. 250 m. (DUSEN, n° 456). Distrib. geogr. Kerguelen, Georgie du Sud. Observ. D’apres la description de C. MÜLLER, les feuilles de cette espece seraient tres entieres: « margine ubique integerrimo »; cependant, je les ai vues plus ou moins denticuldes ä la base sur un Echantillon authentique qui m’a &t@ communique par le Musee royal de Botanique de Berlin, ainsi que sur les speceimens de la Georgie du Sud et de Patagonie. Un autre caractere, qui n’est pas indiqu& par MÜLLER, c’est le tissu form de deux sortes de cellules, les medianes allongees, les autres arrondies, caractere qui rapproche cette espece de la precedente. A. appendiculata SCH. in Bryol. eur., Mon. Andreaea, p. 5 (zomen); C. MÜLL. in Bot. Zeit., 1864, P- 373. Ad rupes. Ile Hermite et Cap Horn (HOOKER). Ile des Etats: mt. Conegliano et Port- Vancouver (SPEGAZZINI). A. parallela C. Mürr. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 76, et Forschungsreise « Ga- zelle», Bot., Laubm., p. 8. Distrib. g&Eogr. Kerguelen, Georgie du Sud. Var. brevifolia (DUS.) CARD. comb. nova. A. brevifolia Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. ı. p. 452, t. 22, fig. I—I5. — A. .anceolata Dus. in sched., n° 627. In rupibus. Iles Guaitecas (DUSEN, n° 627). Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN, n° 270). Observ.. A mon avis, il est impossible de separer specifiquement l’A. drevz- folia Dus. de 1’A. parallela C. MÜLL.; ce n’en est qu’une forme a tiges greles et a feuilles plus courtes, et M. SKOTTSBERG a rapport€ de la Georgie du Sud des echantillons qui reunissent les deux formes dans un me&me gazon. A. petrophila EHRH. in Hannov. Mag., 1784, p. 140, et in Beitr., I, p. 192. « Fuegia» (HOOKER). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 83 zn parte). lle des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n?° 5). Distrib. geogr. Europe, Caucase, Japon, Amerique du Nord, Tasmanie, Nou- velle-Zelande. A. mutabilis Hook. FIL. et WILs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 536, et Fl. antarct., I, p. 119, t. 57. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 53 Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 6). Distrib. geogr. Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Campbell. Var. subsecunda C. MÜLL. Syn. I, p. 8. Iles Falkland (HOOKER). Var. uncinata C. MÜLL. loc. cit. Iles Falkland (HOOKER). Observ. Les feuilles de cette espece sont tantöt entieres, tantöt crenelees- denticulces au-dessus de la base. L’A. mutabilis est, en somme, tres voisin de 1’A. petrophila EHRH.; ıl en differe par ses feuilles A pointe plus etroite, lisses ou A peine papilleuses sur le dos. A. pseudomutabilis Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot. Bd. I, p. 454, t. 23, fig. 1—14. In rupibus. Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN, n° 323). A. verruculosa CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2m ser., V, p. 998. Pusilla, fusco-rubra, nitidula, densissime cespitosa. Caulis erectus, gracilis, sicci- tate rigidus, T[0—15 millim. longus, simplex vel subsimplex. Folia minuta, conferta, aequalia, madida erecto-patentia, sicca imbricata, basi excavata, ovato- vel oblongo- lanceolata, sensim et longiuscule acuminata, acuta, 0,6—0,75 millim. longa, 0,25—0,3 lata, dorso superne hyaline verruculosa, enervia, marginibus inferne crenato-denticu- latis. interdum quidem subappendiculatis, cellulis lutescentibus, omnibus incrassatis, inferioribus linearibus, superioribus brevioribus, irregularibus, oblongis ovatisve, dorso tuberculosis; propagula irregulariter ramosa et subcristata, cellulis rotundatis vel transverse dilatatis, chlorophyllo repletis, ad margines vel in utraque pagina folii nascentia. Caetera desiderantur. BIaT Et warT2: Terre-de-Feu: mt. Martial, au-dessus d’Ushuaia, reg. alpine, alt. 1270 m. (SKOTTS- BERG, n° 7). Observ. Port et dimension de l’A. pseudomutabilis Dus., dont notre espece differe par ses feuilles couvertes sur le dos de grosses papilles hyalines, arrondies, saillantes; feuilles plus Eetroitement acumindes que dans l’A. fetrophila EHRH., et a base excav&e. On peut encore comparer cette petite espece a l’A. Zygmaea CARD., du detroit de Gerlache, et a d’autres especes de Kerguelen et de la Georgie du Sud, mais elle s’en distingue par ses feuilles denteldces ou cer&neldces au-dessus de la base. Sur nos Echantillons, ces feuilles portent de nombreux propagules ramifies. A. pseudoalpina C. Mürr. in Bot. Zeit., 1859, p. 248. A. alpina SuLLıv. Un. St. Explor. Exped., Musci, p. I, #ro parte, et MITTEn, Musci austro-americani, p- 629, non SM. nec HEDWw. In rupibus. 54 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Ile Desolation (DusEn). Terre-de-Feu: Rio Azopardo, alt. 200—600 m. (DUSEN). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER). A. loricata Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. ı, p. 450, t. 19, fig. 1I—I2, t. 20, fig. I—8, t. 21, fig. I—90. In rupibus saxisque rivalibus. Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). A. laxifolia HOoK. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 536, et Fl. antarct., I.p2.397, tab} 151, 10.4. Ile Hermite (HOOKER ). Var. minor C. MÜLL. Syn. I, p. 8. Ile Hermite (HOOKER), A. remotifolia Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc.. in Arkiv. för Bot., Bd. ı, p- 455, t. 23, fig. 15—ı7, t. 24, fig. I—8. In paludosis et ad rupes irrigatas. Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). Var. purpurascens Dus. op. cit., p. 456, t. 25, fig. 1—8. Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). A. patagonica Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för. Bot., Bd. 1, p- 448, t. 18, fig. I—9, t. 19, fig. I—1I0. In saxis rupibusque. Iles Guaitecas (DUSEN, n? 627 a). Terre-de-Feu: Rio Azopardo (DUSEN, n° 215). A. acutifolia Hook. FIL. et WILS. in Lond. Journ. of Bot., 1344, p. 535, et Fl. antarct., II, p. 396, tab. ı51, fig. 2. Ile Hoste: baie Orange (HARIOT). Ile Hermite (HOOKER). Ile des Etats: Port- Cook (SKOTTSBERG, n°® 8, 9 et 10; ce dernier Echantillon est une forme rabougrie). Iles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Perou? Kerguelen, Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Campbell. Observ. Les feuilles sont tantöt entieres, tantöt crenelees-denticulees au-dessus de la base. A.grimmioides Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 1, P- 457, t. 25, fig. 9—13. In rupibus. Terre-de-Feu: Rio Azopardo, vers 600 m. (DUSEN, n° 256). Ile Hoste: baie Teke- nika (SKOTTSBERG, n° II). Observ. Cette espece se distingue de l’A. acutzfolia HOOK. FIL. et WILS. par ses feuilles plus etroites a la base, insensiblement retr&cies-acumindes, mais a subule moins fine, et par ses gazons encombres de sable. Bd+ IV: 3) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 55 Sect. II. Nerviae CARD. A. subulata HArv. in Hook. Ic. pl. rar., III, t. 2o1. In rupibus. Patagonie occidentale: Puerto-Bueno (DUSEN). Terre-de-Feu: Rio Azopardo, vers 600 m. (DUSEN). Distrib. geogr. Cap-de-Bonne-Esp£rance. Var. perichaetialis (HooK. FIL. et Wırs.) C. MÜLL. Syn. I, p. 10. A. perichaetialis HooK. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 538. Iles Falkland (HOOKER). Observ. Peut-etre les Echantillons magellaniques attribues a cette espece de- vraient-ils etre rattaches A la suivante. M. BROTHERUS (Mauser, p. 268), n’indique l’A. sudulata HARvV. que dans l’Afrique australe. A. pseudosubulata C. MÜLL. in Bot. Zeit., 1864, pP. 373- A. subulata var. rigida C. MÜLL. Syn. I, p. I0. — 4. sauöulata MiıTr. Musci austro-amer., p. 630. Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Camp- bell. Subgen. Chasmocalyx LiNDB. Musci scand., p. 30. A. pachyphylla (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 268; Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 1, p. 458, t. 26, fig. 1—12, Bez7antie- 12: Grimmia pachyphylla C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 422. Ad rupes stillicidiosas et in saxis rivalibus. Ile Desolation: Puerto-Angosto (DusEn). Terre-de-Feu: Ushuaia (DUSEN). Ile des Etats: mt. Conegliano et mt. Richardson (SPEGAZZINI). Var. acutifolia DUS. op. cit., p. 459, t. 27, fig. 3—5. In rupibus. Ile Desolation: Puerto-Angosto, vers 700 m. (DUSEN). Bryales. Acrocarpi. Weisiaceae. Hymenostylium Bkrın. Bryol. univ., II, p.'81; (emend. LinDB. Trichostom. p. 230) H. longopulvinatum Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot. Bd. 6, n° 8, p. 7, t. 2, fig. 8—11, t. 3, fig. IO, II. * Voir la note ı de la page 33. 56 JULES CARDOT. (Schwed. Südpolar-Exp. In rupibus irrigatis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 538). Dicranoweisia LinDe. in Öfvers. K. Vet. Akad. Förh., 1864, p. 230. D. antarctica (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. ı, p. 339. Blindia antarctica C. MÜLL. Syn. I, p. 344. — Dieranum antarclicum MiTT. Musci austro-amer., p. 63. Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. [le Campbell. Indiqu& aussi avec doute par MITTEN aux iles Marion. Observ. Cette espece est tres voisine de la suivante, mais elle s’en distingue cependant facilement par ses feuilles plus finement subulees, et pourvues de cellules alaires plus nombreuses, tres differencices. D. austrocrispula (C. MÜLL.) PAR. loc. eit. Blindia austrocrispula C. MürLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 404. — Dicranoweisia perpulvinata Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped., VIII, p. 67, fig. 2,et pl. VII, fig. 3, 4; Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, n° ı, p. 14, t. 4, fig. 14—24. — Dicra- noweisia sulphurea Dus. in sched., n® 593. Ad rupes et in terra regionis montanae. Patagonie occidentale: haute vallcee du Rio Aysen, vers 1300 m. (DUSEN, n° 593). Patagonie australe (HATCHER). Terre-de-Feu: montagnes au-dessus d’Ushuaia, reg. alpine (SKOTTSBERG, n? 14). Ile des Etats: Port-Vancouver (SPEGAZZINI); Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 13, n° 43 zn parte). Obdserv. M. DUSEN dit que son D. perpulvinata se distingue du D. austrocris- pula PAR., a en juger d’apres la description de celui-ci, par sa capsule plus courte et non retr&cie a l’orifice. Mais j’ai constate que, sur les Echantillons rapportes par M. SKOTTSBERG, les capsules sont de forme tres variable, tantöt ovales, comme dans le D. perpulvinata Dus., tantöt allongees et retrecies a l’orifice, conformement a la description que donne MÜLLER de son Dlindia austrocrispula. D. jugellifera Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för. Bot., Bd. 4, n° I, p. 17, t.5, fig. I—15. Ad terram irrigatam. Terre-de-Feu: Rio Azopardo, vers 700 m. (NORDENSKJÖLD; DUSEN, n? 235). D. subinclinata (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 318. Blindia subinclinata C. MüLL. Bryol. Austro-Georg., p. 301 (25). — Blindia pallidifolia C. MÜLL. loc. eit. — Dieranoweisia pallid:folia Par. Ind. bryol., ed. I, p. 342. Ad saxa. Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 12). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 57 Observ. C'est a tort que MÜLLER dit en parlant des feuilles de cette espece: «nec erispula». Sur l’echantillon provenant de son herbier qui m’a &et@ communique& par le Musce royal de botanique de Berlin, les feuilles sont legerernent crispees a l’etat sec, un peu plus fortement sur le specimen recolt€E par M. SKOTTSBERG ä Ushuaia. D. breviseta CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 5 ‚ = agad Zen ser, EV 72998: Ka 3 ne x BE e @® Monoica, humilis, olivaceo-viridis, dense cespitulosa. 22%8 N Caulis brevis, 6—-12 millim. altus, erectus, superne dicho- aaa) B ni n R ER tomus. Folia madida flexuosa, subhomomalla, sicca cris- san ‚ ® pata, lineari-lanceolata, longe tenuiterque subulata, margi- nibus superne involutis canaliculata, integerrima, circa 3 millim. longa, 0,3—0,4 lata, costa valida excurrente, cel- lulis inferioribus rectangulis oblongis, superioribus qua- dratis, laevibus vel dorso lenissime convexis. Folia peri- chaetialia intima caulinis minora. Capsula in pedicello brevi, erassiusculo, pallido, 2,5—3 millim. longo inclinata erectave, minuta, ovata vel oblonga, operculo longirostro. Peristo- mium desideratur. Flos masculus inter folia perichaetialia externa situs; folia perigonialia late ovata, breviter et ob- tuse acuminata. Terre-de-Feu: mt. Martial, au-dessus d’Ushuaia, reg. Fig. ı. Dieranoweisia breviseta. alpine, alt. 1135 m. (SKOTTSBERG, n° 15). 7, plante entiere x 3. 2, feuille x 26. 3, tissu dans la partie superieure de la feuille x 270. de la Georgie du Sud, mais s’en distingue par ses feuilles 4, capsule jeune operculde x 13. 5, capsule vieille et ouverte x 13. Observ. Cette espece se rapproche du D. brevzpes CARD., beaucoup plus longuement subulces. Camptodontium Dus. in Bot. Not., 1905, p. 303, et Beitr. zur Bryol. Magellans- länder, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° ıo, p. 16. C. Brotheri Dus. in Bot. Not., 1905, p. 304, et Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° 10, p. 18, fig. 1, 2, t. 6, fig. I—1I5. Dicranoweisia tenella Dus. in sched., nO 568. In arborum truncis tam vivis quam putrescentibus. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 568). Distrib. geogr. Chili austral. Var. grandirete Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° 10, p. IQ. In terra et truncis putridis. Terre-de-Feu: cap Froward (DUSEN). Distrib. geogr. Chili austral. Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. 8 58 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Observ. La nervure de cette Mousse ne pr&sente pas une structure aussi homo- gene que le dit et que le figure M. Dusen. Dans le bas seulement, elle est formee d’elements A peu pres uniformes, mais dans la partie moyenne et dans la partie sup£- rieure, elle se compose, ainsi que le montrent nos figures 2? et 2?, d'une couche ven- trale de grandes cellules recouverte sur la face dorsale par des cellules beaucoup plus petites, a parois Cpaissies, disposces en une ou deux couches, et qui sont des 3 II S substereides. Les parois contigues des cellules du limbe font saillie sur les deux faces de la feuille. C'est atort, selon moi, que M. DUSEN r 5 £ — (u) Iafe/8) I /k place cette Mousse dans les Grimmiacees. N) I I = . iS IF N ) _ Son port, la forme de ses feuilles, leur I I®' N S I I} NEDEN [eI®) tissu, la maniere dont elles se comportent | L NN 7 So) ’ P aA ZA I >) A NS I l ’ ] 1% l le 3 ZN N AN RISL orsqu’on les humecte (s’etalant legere- I= 93 LIT — Lo POS R: OST ment, mais ne se renversant pas vivement 008 wert pour se redresser ensuite, comme celles _ \ Fig. 2. Camptodorntium Brotheri. 1, section transversale ” - z x ’ des Grimmiacees — caractere que on de la nervure vers la base x 270. 2, section trans- pourrait appeler physiologique), les carac- versale de la nervure vers le milieu x 270. 3, section x . : transversale de la feuille dans le haut x 270. teres morphologiques et anatomiques du sporogone, notamment l’insertion profonde du pe£ristome et la structure de l’anneau, la rapprochent bien plus des Dicranoweisia,; elle ne differe, en somme, de ce genre que par l’absence de vraies stereides dans la nervure, par les dents p£ristomiales lisses, et par la membrane capsulaire depourvue de stomates. Hymenoloma Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., BdeAgnn pP 19: H. Nordenskjöldii DUS. op. cit., p. 20, t. 5, fig. 16—20, t. 6, fig. 1—13. In truneis arborum putrescentibus. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 506). Dicranaceae. Oncophorus Brıp. Mant. Musc., p. 63, et Bryol. univ., I, p. 389; (emend. LIMPR. Laubm., I, p. 306). O. fuegianus CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 39. Cynodontium fuegianum CARD. in Result. voyage « Belgica >. Mousses, p. 23, pl. II, fig. I—9. — Dicho- dontium Brotheri Dus. in sched., n® 467. In rupibus humidis vel irrigatis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 467). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 59 Terre-de-Feu: lac de Lapataia, a l’etat de pelottes roulees par les eaux sur le rivage (RACOVITZA, n° 194); riviere Lapataia (SKOTTSBERG, n° 16). Observ. Les Echantillons rapportes par M. SKOTTSBERG different de ceux re- coltes par M. RACOVITZA a peu pres dans la m&me localite, et sur lesquels l’espece a ete etablie, par leurs feuilles legerement denticulees a la pointe. Sur les specimens du Rio Aysen, distribues par M. DUSEN sous le nom de Dickodontium Brotheri, les feuilles sont plus fortement dentees, a subule aigu&; il est certain, cependant, que ce n'est qu’une forme ou une variete de la m&me espece. Les cellules lisses ne per- mettent pas de placer cette plante dans le genre Dichodontium. Dichodontium ScH. Bryol. eur. Coroll. p. 12. D. persquarrosum (DUS.) CARD. combd. nova. Angstroemia persquarrosa Dus. Beitr. zur Bryolog. Magellansländer, etc. in Arkiv för Bot.,Bd. 4, n® 1, p- II, t. 4, fig. 1-10. — Dicranella Famesoni Dus. in sched. no 538, non (TAYL.) BROTH. — Dichodontium dicranelloides CarD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2®me ser., V, p. 999. In sylvis regionis inferioris, ad rupes arena obtectas vel in saxis irrigatis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 538). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 17). Var. falklandicum CarD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*m° ser., V, p- 999- A forma typica differt: statura minore, caulibus gracilioribus, foliis minoribus, pro more supra basin magis abrupte constrictis, subulaque quidem grossius mamillosa. In rupibus maritimis. Iles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n°s 197, 198). Observ. Cette Mousse a tout A fait l’aspect du Dieranella Hookeri CARD.; mais on l’en distingue facilement par ses feuilles a subule fortement mamilleuse, caractere qui empeche de la placer dans les genres Dicranella ou Angstroemia. Lorsque j’ai etabli cette espece, sous le nom de Dichodontium dicranelloides, je ne connaissais pas encore la description de l’Angstroemia persquarrosa Dus. J'ai reconnu ensuite que les deux plantes sont identiques, et, bien que l’Epithete specifique choisie par M. DUSEN soit tr&s impropre, les feuilles &tant simplement £talces, mais nullement squarreuses, je suis oblig€ de l’admettre dans le nouveau binome, afın de me conformer aux Regles de la nomenclature adoptees en 1905 par le Congres inter- national de botanique de Vienne, qui a supprime le paragraphe 3 de l’article 60 des Lois de 1867, permettant de rejeter tout nom «exprimant un caractere positivement faux >, modification que, pour ma part, je trouve regrettable, car elle conduit dans certains cas a de v£ritables absurdites. 60 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Dicranella ScH. Bryol. eur. Coroll., p. 13. Subgen. Anzsothecium (MITT.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 310. D. Hookeri (C. MÜLL.) CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*”® ser., VI, p. 4. Angstroemia Hookeri C. Mürı. Syn., II, p. 607. — Anisothecium Famesoni MıTT. Musci austro-amer., p- 39, £ro parte. — Dichodontium Famesoni SCH. Syn. Musc. europ., ed. I, p. 66, et Auct. plurim., ro parte. Dicranella Fadmesoni BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 311, fro parte. / 7: »P- 3 j Detroit de Magellan: Punta-Arenas (LECHLER, n° 1116). Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Kerguelen, ile Heard, Georgie du Sud. Observ. C'est A tort que MITTEN et, A sa suite, tous les auteurs r@cents, ont reuni l’Angstroemia Hookeri C. MÜLL., de la region fuegienne, au Dieranum Fame- son? Tavı., de l’Equateur. La plante r&coltee dans les Andes de Quito par JAMESON, et plus tard par SPRUCE, et a laquelle il convient de reserver le nom de Dicranella Famesoni (TAYL.) BROTH. (emend. CARD.), a la capsule generalement inclinee, un peu courbee et assez etroite; celle de l’Angstroemia Hookeri C. MÜLL., dont j'ai pu examiner le type, r&colt@ par HOOKER ä l’ile Hermite, est dressce, symetrique et plus courte. Sur cet Echantillon original, les feuilles sont a peu pres semblables a celles du D. Famesoni des Andes; sur les exemplaires r&ecoltes par LECHLER a Punta-Arenas, les feuilles sont moins etalees, plus larges, a subule plus £paisse et plus courte; enfin, sur les specimens rapportes de la Georgie du Sud par M. SKOTTS- BERG, les feuilles ressemblent tantöt ä celles du type de l’ile Hermite, tantöt A celles de la forme de Punta-Arenas. On a confondu encore avec le Dicranella Hookeri et le D. Jamesoni une troi- sieme espece, le Dicranum vaginatum HOOK. (Angstroemia vaginata C. MÜLL.) des Andes de Colombie et de l’Equateur, qui differe de ces deux especes par ses tiges plus greles, plus &lancces, garnies de feuilles espacces, etroitement imbriques et en- gainantes aA la base, puis brusquement ctalees par la pointe, qui est denticulde & l’extremite; la capsule dressee, symetrique, la distinque encore du D. Famesoni; c'est egalement un Dicranella (D. vaginata CARD. comb. nova). HOOKER et SCHWAE- GRICHEN en ont donne de bonnes figures, et DuBy en a publi& aussi une description exacte ‘. Ily a donc trois especes voisines, mais distinctes, deux des Andes: D. Fame- soni et D. vaginata, et une de la r&gion magellanique, se retrouvant aussi a la Georgie du Sud et a Kerguelen: D. Hookeri. D. patagonica (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 311. Angstroemia patagonica C. MüLr. Prodr. Bryolog. Argent., III, in Hedwigia. XXXVI, p. 08. « Patagonia, inter. 50°--52° lat. austral.» (MORENO et TONINT). ® Cfr.: HooKER, Musci exotici, tab. CXLI; SCHWAEGRICHEN, Suppl., III, II, 1, tab. CCLIII; Dupy, Mem. Soc. Phys. et Hist. nat. de Geneve, XNX, 2®me part., pp. 45. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 61 D. perpusilla (Dus.) CARD. combd. nova. Anisothecium perpusillum Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 66, fig. 7 eu pl VUN her T, z Patagonie australe, « verisimiliter in territorio fontinali fluminis Rio Chico » (HATCHER). D. Paludella (BEscH.) DuSs. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot, Bd, n1, pa T3. Dichodontium Paludella BEscH. in Bull. Soc. bot. de Fr., XXXII, p- LVI, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 257, pl. 1, fig. IV. In paludosis. Ile Desolation: Churucca (SAVATIER). Terre-de-Feu: Rio Azopardo, vers 600 m. (DUSEN). Dicranum HEepw. Fund,, I, p. gr, t. 8, fig. 41, 42. Subgen. Zolodontium MITT. Musci austro-amer., p. 62. D. inerme MITT. Musci austro-amer., p. 63. Dieranoweisia inermis PAR. Ind. bryol., ed 1, p. 341. Ad rivulos alpinos. Terre-de-Feu: montagnes au-dessus d’Ushuaia, alt. 730 m. (SKOTTSBERG, n° 22). Distrib. geogr. Equateur. Observ. Sur l’Echantillon recolteE par M. SKOTTSBERG pres d’Ushuaia, la ner- vure est un peu plus large que sur un specimen du type figurant dans l’Herbier de Kew (JAMESON, n° 129); mais tous les autres caracteres concordent. Espece facile a reconnaitre a la largeur de sa nervure, a son tissu non poreux, et a sa subule tres entiere et obtuse. D. ramulosum MITT. op. cit., p. 64. Ile Hermite, sommet du mt. Forster (HOOKER). D. pumilum MITT. op. cit., p. 64. In saxis rupibusque littoreis et rivalibus. Iles Guaitecas (DUSEN, n° 629). Ile Newton: Colombine Cove (DUSEN). Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Chili austral. Subgen. nov. Platyneuron CARD. D. laticostatum CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 40, et Result. voyage « Belgica >», Mousses, p. 25, pl. III. D. cirrhifolium Sc#. in herb.: Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 69, fig. 3, et pl. VII, fig. 5—7. In terra sylvatica et ad truncos arborum vetustarum dejectos. 62 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Patagonie occidentale: Rio Aysen, 150—1300 m. (DusEn, n° 606). Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER); Punta-Arenas (NORDENSKJÖLD, PENNINGTON); Tweedie, Rio Baguales (NORDENSKJÖLD). Detroit de Magellan (LECHLER). Terre-de-Feu: environs du lac de Lapataia (RACOVITZA, n° 193); lac Roca ou Acigami (SKOTTSBERG, n° 40). Distrib. geogr. Chili austral, Georgie du Sud. Observ. La plante de la Terre-de-Feu sur laquelle j’ai decrit cette espece, est plus petite et a les feuilles plus larges a la base, moins longuement subulces et moins homotropes, et la capsule plus arqude que la forme du Chili austral et de la Patagonie occidentale, qui represente le D. cirrhifolium SCH. Il est toutefois certain que, malgr& ces differences, les deux formes appartiennent bien a une seule et meme espece. Telle est aussi l’opinion de M. DUSEN (Beitr. zur Bryol. Magellansländer elc- 11 P237)): D. laticostatum CARD. a la priorite effective sur D. cirrhifolium SCH., le pre- mier de ces deux noms ayant &t€ public, avec une diagnose provisoire, en 1900, puis avec une description complete et une planche en 1901, tandis que le second est reste jusqu’en 1903 a l’etat de nomen nudum. Cette espece occupe une place isolde au milieu des autres Dicranım, en raison de la structure toute particuliere de sa nervure, que j’ai decrite et figurce en detail dans mon me&moire sur les Mousses de la « Belgica», m&@moire auquel je renvoie le lecteur pour l’indication des caracteres sur lesquels je base aujourd’hui le nouveau sous-genre Platyneuron. Subgen. Zezrodicranum LIMPR. Laubm., I, p. 367. D. aciphyllum Hook. FIL. et WıLs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 541, et Fl. antarct., II, p. 405, t. 52, fig. 3. Observ. Ce type, qui parait Etre tres r&pandu dans tout l’archipel fuegien, beau- coup plus rare au Nord du detroit de Magellan, presente de nombreuses formes, dont plusieurs ont &te elevees au rang d’especes. Apres avoir &tudie soigneusement toutes les formes de ce groupe, et compare entre eux les Echantillons originaux sur lesquels elles ont &t& decrites, j’ai acquis, en effet, la conviction que le D. zeiphyllium est un type extrömement polymorphe, dont les variations embrassent les D. vzgens BESCH., D. orthocomum C. MÜLL., D. leucopterum C. MÜLL., D. tenuicuspidatum C. MÜLL. et D. scaberrimum Dus. ll est completement impossible de tracer de limites precises entre toutes ces formes, qui ne sont certainement que des races locales ou stationnelles de la m&me espece. La forme que l’on rencontre le plus generalement dans les herbiers sous le nom de D. aciphyllum a les feuilles moins longuement subulces que celles du type de Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 63 HOOKER; de m&me que sur celui-ci, la subule est tantöt lisse, tantöt distinctement papilleuse sur le dos. Le D. rigens BESCH. ne differe de la plante de HOOKER que par sa nervure ordinairement un peu plus large, et par les cellules de la partie superieure de la feuille plus courtes. Le D. Zeucopterum C. MÜLL., dont il est im- possible de distinguer le D. scaberrimum DwUS., est une forme extreme, a subule excessivement longue et fine, denticulde vers la pointe. Contrairement a la des- cription qu’en donne MÜLLER, et d’apres le type m&me de son herbier, les feuilles sont en general couvertes sur le dos de papilles saillantes; il qualifie en outre la subule «longiusculam », alors qu'il aurait dü dire, sans exageration, « longissimam »; ces inexactitudes justifient pleinement la creation par M. DUSEN du D. scaberrimum. Le D. Zenuicuspidatum C. MÜLL. ne differe du D. Zeucopterum que par ses tiges moins tomenteuses et par ses feuilles plus generalement dressees, ordinairement lisses ou tres faiblement papilleuses et entieres au sommet; le Campylopus ortho- comus BESCH. est une forme analogue, d’un vert noirätre, a feuilles plus flexueuses, parfois subhomotropes a l’extremite des tiges, ordinairement denticulees a la pointe. Toutes ces formes se relient d’ailleurs entre elles par des transitions, et l’on ren- contre assez souvent des Echantillons qu’il est impossible d’attribuer a l’une plutöt qu’ä l’autre. En general, cependant, on peut les grouper sous une des cing denomina- tions suivantes: D. aciphyllum Hook. FIL. et WILS. D. leucopterum WDus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, ete., in Arkiv. för Bot. 4, n° 1, p. 38, non C. Mürt. In terra sylvatica, pratis, saxis truncisque putridis. Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Detroit de Magellan: Port-Famine (An- DERSSON); Punta-Arenas (LECHLER, n? 1201). Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). Ile Clarence: Hope Havre (RACOVITZA, n° 426). Terre-de-Feu: Rio Condor et Ushuaia (DUSEN, n° 355, sub nom. D. leucopterum); Ushuaia (PENNINGTON). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES, HARIOT, HYADES, HAHN; presqu’ile Hardy (HYADES); baieTekenika (SKOTTSBERG, n° 26, 27). Groupe des iles Wollaston: iles Grevy et Saddle (HarıoT). Ile Horn (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER). Ile des Etats (SPEGAZZINI); Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 35; n° 106 zn parte). Iles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Georgie du Sud, Antarctide. D. rigens BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LVI, et Miss. sc. Cap Horn, Ve Bot pr 253, pl, He U. Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Ile Clarence: Hope Havre (RACOVITZA, n° 469 a,in parte). Ile Hoste: baie Tekenika (SKOTTSBERG, n° 25). Ile des Etats: ilot de ’Observatoire (SKOTTSBERG, n® 28). 64 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Iles Falkland: Port-Stanley (SKOTTSBERG, n° 202; forme rabougrie); Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 201; n° 206, forme rabougrie). D. tenuicuspidatum C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 299 (23). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 36). Distrib. geogr. Georgie du Sud. D. orthocomum (BESCH.) C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 409. Campylopus orthocomus BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p- LVII, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot. p- 263, pl. 2. fig. V. — Dieranum dicranellatum Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bü. 4, n° 1, p. 38, quoad specim. fuegiana. In locis humidis. Terre-de-Feu: entre le Rio Grande et le lac Fagnano (NORDENSKJÖLD). Ile Hoste (HvADES). Ile Hermite (HARIOT, HAHN). D. leucopterum C. MüLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 407. Campylopus scaberrimus BROTH. in sched. — Dieranum scaberrimum Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 70, fig. 4, et pl. VII, fig. ı. In pratis sylvisque. Patagonie australe (HATCHER). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (CuN- NINGHAM). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n°% 18 zu parte, 19); Lapataia (SKOTTS- BERG, n° 29). Ile Navarin (SKOTTSBERG, n° 24). Ile des Etats (SPEGAZZINI). Iles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 199; n? 200, forme rabougrie). Var. onchophoriopsis C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 408. In pratis. Terre-de-Feu: canal du Beagle, Wallamahe (SPEGAZZINI). D. perhorridum (Dus.) CARD. combd. nova. ; Campylopus perhorridus Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot. Bd. 4, n9 13 P216, 178, So21 0. In arborum truneis tam vivis quam putridis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Observ. D’apres les Echantillons qu’a bien voulu me communiquer M. DUSEN, il me parait certain que cette espece n’est pas un Campylopus, mais un Dicranum qui, par son tissu, la structure de sa nervure et la subule papilleuse sur le dos, se rapproche beaucoup de certaines formes du groupe du D. acıphyllum, notamment du D. leucopterum, et ne s’en distingue guere que par ses tiges plus greles et ses feuilles tantöt plus etaldes, tantöt plus homotropes, ordinairement flexueuses, et pourvues de cellules alaires beaucoup plus distinctes. D. Toninii C. MÜLL. Prodr. Bryol. Argent., III, in Hedwigia, XXXVI, p. 97. « Patagonia, 50°—53°» (TONINI). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 65 D. dicranellatum Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 74, a5 ©, ce zoll, WANDE, ine @), &% Ad truncos arborum in sylvis. Patagonie occidentale: haute vallce du Rio Aysen (DUSEN, n° 320). Terre-de-Feu: Villarino (HATCHER). Observ. Je n’ai pas vu la plante r&coltee A Villarino par M. HATCHER, et sur laquelle cette espece a Et€ decrite. Sur les Echantillons du Rio Aysen, la nervure est scabre sur le dos, contrairement a ce que dit M. DuSEn, qui la pretend tres lisse: «laevissimo». M. DUSEN (Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., II, p. 38), indique aussi le D. dicranellatum a la Terre-de-Feu, entre le Rio Grande et le lac Fagnano, mais l’Echantillon de cette provenance qu’il m’a communiqu& appartient au D. orthocomum C. MÜLL. Je ferai remarquer encore que si la plante du Rio Aysen, n° 520, appartient reellement au D. dicranellatum, ce serait a tort que les figures 2 et 3 de la planche VIII de M. DUSEN seraient indiques comme representant l’espece de grandeur na- turelle: elles seraient grossies au moins deux fois. D. lanigerum (BEscH.) C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 410. > Campylopus laniger BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LVI, et Miss. sc. Cap Horm, V, Bot. pP. 262. In stirpibus vetustis putridis, nec non ad arborum truncos viventium. Patagonie occidentale: Rio Aysen, vers 800 m. (DUSEN, n? 582). Terre-de-Feu: Rio Azopardo (DUSEN). Ile Hoste: baie Orange (HARIOT, HAHN, Hvanes). Ile Hermite (HARIOT). Distrib. geogr. Chili austral. D. magellanicum CARD. in Result. voyage «Belgica», Mousses, p. 24, pl. II, fig. 10—18. In terra humida plus minus paludosa. Ile Desolation: Puerto-Angosto, vers 400 m. (DUSEN). Ile Clarence: Hope Havre (RACOVITZA, n° 469a zn parte). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 41). Observ. Les Echantillons rapportes de l’ile des Etats par M. SKOTTSBERG sont plus robustes que ceux de l’ile Clarence, sur lesquels j’ai etabli cette espece: tiges atteignant 7 & 8 centimetres de hauteur; feuilles plus grandes, nervure plus large, occupant presque la moitie de la base; cellules @pidermiques de la face dorsale de la nervure differencides (substereides), plus courtes vues en plan, ovales ou oblongues. Il ne me parait cependant pas douteux que les deux plantes appartiennent bien a la meme espece, caracterisee par ses feuilles courtes, tres entieres, son tissu a parois Schwed. Südpolar-Expedilion 1901—1903. 9 66 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. tres indgalement Epaissies, etc. La plante de l’ile Clarence est une forme plus ou moins rabougrie. Subgen. Dieranoloma (REN.) CARD. ! D. robustum Hook. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 542. et Fl. antarct., II, p. 406, t. 152, fig. 3 Dicranum Hookeri Sch. in Lechler, Pl. magell. — Zeucoloma robustum BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 323. — Zeucoloma grandialare Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, n0 I, p. 26, t: 8, fig. 2—I1I. — Dieranoloma robustum PAR. Ind. bryolog., ed. 2, U, p. 29. In terra sylvatica et ad arborum truncos tam viventes quam mortuos: Ile Guaitecas (DUSEN). Ile Newton: Colombine Cove (DusEn). Patagonie occi- dentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 449). Detroit de Magellan (HaLrı et MAc WHINNIE); Port-Famine (ANDERSSON). Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). Terre-de-Feu: Rio Condor, Rio Azo- pardo (DUSENn); Ushuaia (PENNINGTON). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES); baie Tekenika (SKOTTSBERG, n? 23). Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Chili austral; Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auck- land et Campbell; Kerguelen. ? Observ. Le Leucoloma grandialare DVS. ne me parait pas pouvoir £tre dis- tingu& du D. robustum. Var. lagunicola (DuS.) CARD. comb. nova. Leucoloma robustum var. lagunicola Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, n° ı, p. 24, t. Io, fig. 5—9 In lagunis. Patagonie occidentale: Puerto-Bueno (DUSEN). Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). Var. giganteum CARD. var. nova. Dicranum robustum CarD. in R&sult. voyage « Belgica », Mousses, p. 26. — Dieranum australe Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 68, non BESCH. t Mon savant ami RENAULD &tablit d’abord ce groupe en 1897, comme sous-genre de Zeucoloma, dans son Prodrome de la Flore bryologique de Madagascar, des Mascareignes et des Comores, p. 61; puis, quelques annees plus tard, l’Eleva au rang de genre (Revue dryologigue, 1901, pp. 70 et 85); M. BROTHERUS (Musci, p. 322) suivit la premiere maniere de voir de M. RENAULD. A mon avis, cependant, ce groupe important se rapproche plus des Dieranum que des Zeucoloma, tout en etablissant evidemment la transition entre ces deux genres. Il ne differe des premiers que par la pr&sence d’un margo hyalin plus ou moins large aux bords des feuilles. Bien que l&ger, ce caract£re prend une grande importance par ce fait qu’il se reproduit chez une foule d’especes, appartenant toutes a l’h@misphere austral, oü les vrais Dieranum sont, par contre, fort peu nombreux. Mais chez quelques especes (D. wigricaule, falklandicum, etc.) ce margo se reduit A I ou 2 series de cellules, et finit par devenir presque indistinct, de sorte que l’on peut hesiter sur le classement de ces especes; c’est ce qui m’a determine A r&unir le groupe Dieranoloma au genre Dieranum, tout en reconnaissant qu’on est peut-etre aussi bien fonde a le considerer comme un genre propre. ® Voir la note de la p. 27. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 67 A forma typica differt: statura etiam majore, robustiore, foliisque minus falcatis, majoribus, usque 2 centim. longis. Ile Clarence: Hope Havre (RACOVITZA, n° 439). Terre-de-Feu: Villarino (HATCHER). Observ. Cette superbe forme est probablement le plus robuste de tous les Dz- CrAanNum CONnNus. D. australe BESCH. apud C. MürLr. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 409; Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LV, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 260, pl. ı, nel. Lewcoloma australe BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 323. — Dicranoloma australe Par. Ind. bryol., ed. 2, II, p. 24. — Zeucoloma robustum var. flexuosum Dus. Beitr. zur Bryol. Magellans- länder, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, n0 I, p. 23, t. 6, fig. 15. — ZLeucoloma setosum Dus. Op- eit., p- 28, non (Hook. Fir. et Wırs.) BROTH. — Dieranum pseudoaustrale C. MÜLL. in sched. In pratis sylvisque. Ile Newton: Colombine Cove (DUSEN, n° 20). Detroit de Magellan: baie de l’Isthme (SAVATIER); baie Tuesday (NAUMANN). Ile De&solation: Churucca (SAVATIER). Ile Clarence: Shall bay (HARIOT). Terre- de-Feu (LEBRUN); Villarino (PENNINGTON); Ushuaia (PENNINGTON; SKOTTS- BERG, n® 18 zn parte, 20); Rio Azopardo (DUSEN, n° 204). Ile Hoste: baie Orange (HYADES, HAHn). Ile Horn (HARIOT). Ile des Etats (SPEGAZZINI); Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 34, forme rabougrie); ilot de l’Öbservatoire (SKOTTSBERG, n? 30). Distrib. geogr. Chili. Observ. Je possede de cette espece deux Echantillons determines par BESCHE- RELLE lui-meme, l’un recolt€ ä la Terre-de-Feu par LEBRUN, l’autre a l’ile Horn par M. HARIOT. Ils representent deux formes assez differentes: sur l’Echantillon de LEBBUN, les feuilles sont plus raides, moins larges a la base, plus longement subulees que sur la plante de l’ile Horn; neanmoins, ces deux specimens me semblent bien ap- partenir a une seule et m&me espece. Ce que dit BESCHERELLE du tissu de son D. australe, qu'il pretend forme de cellules opagues, ne se verifie sur aucun des deux Echantillons en question, dont le tissu est bien translucide, ni, d’ailleurs, sur aucun des autres Echantillons que j’ai pu examiner; les autres caract&res que BESCHERELLE attribue a son esp£ce, par rapport au D. robustum: feuilles plus longues, plus fortement dentees, pourvues d’oreillettes plus fortes, ne me paraissent pas plus exacts, et je suis tente de croire que BESCHE- RELLE n’avait pas eu sous les yeux le type du D. rodustum lorsqu’il decrivit son D. australe. On confond d’ailleurs souvent ces deux especes. C'est ainsi que le Zeucoloma robustum var. flexuosum de M. DusEn est completement identique au D. australe 68 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar.-Exp. de l’ile Horn, tandis que la plante recoltee a la Terre-de-Feu par M. HATCHER, et que M. Dus£n a attribudce au D. australe BESCH. (in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 68) est, au contraire, d’apres l’Echantillon que j'’en ai vu, le D. robustum var. giganteum CARD. Les &chantillons r&ecoltes a la Terre-de-Feu par M. SKOTTSBERG ont les feuilles un peu plus courtes que celles de la Mousse rapportee de la m&me ile par LEBRUN, et qui parait &tre la forme la plus repandue; en outre, le pedicelle est plus court, ne mesurant que 2 centimetres environ, au lieu de 3; cette forme represente le D. pseudoaustrale C. MÜLL. ss. du Chili, mais je ne crois pas qu’il soit possible de la separer du D. australe, ou, alors, combien d’especes devrait-on faire de notre vulgaire et polymorphe D. scopartum? Le D. australe est, en somme, bien voisin du D. rodbustum; celui-ci est gene- ralement plus robuste; ses feuilles, plus longues, sont moins finement subul&es que celles du D. australe, et leur nervure est ordinairement un peu plus forte. Le tissu et les oreillettes ne m’ont pas present de differences sensibles. D. perremotifolium (Dus.) CARD. comb. nova. Leucoloma perremotifolium Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4,n° ı P-24 Kt 0,.he N16,.t. 7, hg: 30 28,007 In truneis arborum. Iles Guaitecas (DUSEN). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili austral. D. Harioti C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 408. Leucoloma Harieti BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 323. — Dicranoloma Harioti Par. Ind. bryol., ed. 2, II, p. 27. Locis paludosis et ad rupes irroratas. Patagonie occidentale: detroit de Molyneux (DUSEN). Ile Londonderry: Whale boat Sund, baie des Asteries (RACOVITZA, n° 178 f). Ile Hoste: baie Orange (HARIOT). D. Skottsbergii CARD. Not prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2”® ser., V, p. 999. Cespites densi, lutescentes, nitidi. Caulis fragilis, haud vel vix radiculosus, simplex parceve divisus, erectus, 5—9 centim. altus. Folia homomalla vel patulo- flexuosa, convoluta, lanceolata, longissime subulata, canaliculata, plerumque apicem versus denticulata, caeterum integerrima, 7—ı2 millim. longa, 0,3—1,ı lata, costa tenuissima in subula evanescente, cellulis alaribus fuscis, quadratis vel hexagonis, auriculas distinctissimas efformantibus, caeteris linearibus, parietibus interrupte in- crassatis porosisque, margines versus angustissimis et longissimis, vix distinctis. Caetera ignota. Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 33). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLGIQUE. 69 Observ. Cette espece nouvelle est tres voisine du D. Harioti C. MÜLL.; elle en differe par sa taille un peu moins robuste, par ses feuilles plus etroites, par ses cellules alaires generalement plus foncees, et surtout par son tissu forme de cel- lules plus larges, plus distinctes, a parois inegale- ment Epaissies, sinueuses et tres poreuses. Dans le D. Harioti, le tissu est form& de cellules ex- tremement etroites, a parois aussi larges ou m&me plus larges que le lumen de la cellule, et peu po- reuses. Il ne serait guere possible d’etablir une distinetion specifique entre ces deux Mousses en se basant sur les seules differences morphologiques, mais le tissu presente un aspect tellement diffe- rent dans chaque espece, qu'il me semble impos- sible de les r&unir. D. pungens Hook. FIL. et WILS. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p- 541, et Fl. antarct., I, p. 129, 59, de. T. D. robustum var. pungens HooK. FIL. Handbook N.-Zeal. Fl., p. 412. — Zewcoloma pungens BROTH. in Nat- Pflanzenfam., Musci, p. 323. — Dicranoloma pun- gens PAR. Ind. bryol., ed. 2, II, p. 29. Ile Hermite (HOOKER). Iles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Australie, Tasmanie, Nou- velle-Zelande, iles Auckland et Campbell, Kerguelen. D. setosum Hook. FIL. et WILS. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 541, et Fl. antarct., I, p. 129, E58, fie. 5. Leucoloma selosum BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p: 323. — Zeucoloma Muelleri Dus. Beitr. zur Bryol. \ | || Fig. 3. Dicranum Skottsbergiüi. 1,2, plantes entieres, gr. nat. 3, feuille x ı3. 4, tissu dans la partie inferieure de la feuille x 270. 5, sommet d’une feuille x 138. 6, tissu dans la partie inferieure d’une feuille de D. Harioti C. Müıı. (d’apres le type de cette espece, r&colt@ par HARIOT ä l’ile Hoste) x 270. Magellansländer, etc., in Arkiv för. Bot., Bd. 4, n0 I, p. 33, t. 9, fig. 8-15. — Dicranoloma selosum Par. Ind. bryol., ed. 2, II, p. 30. In truneis putridis, in ramulis, nec non in culmis Chusgueae speciei. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 525). Detroit de Magellan: Port- Famine (ANDERSSON). Ile Hoste (HvADES). Distrib. geogr. Argentine occidentale (lac Nahuelhuapi), Nouvelle-Zelande, Tas- manie, iles Auckland et Campbell. 70 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Var. strictifolium (DUS.) CARD. comb. nova. Leucoloma Muelleri var. stricifolium Dus. op. cit., p. 34. Ad arborum truncos. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Observ. D’apres les Echantillons de Zewcoloma Muelleri DVS. qui m’ont ete communiques par M. DUusEn, il me parait impossible de distinguer cette plante du D. setosum. D. capillifolium (BROTH.) CARD. comb. nova. Leucoloma capillifolium BROTH. apud Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för. Bot., Bd..4, n077sip. 35; t. 8, fig. 11214, 6: 18, fig. T0—TS, Ad arborum truncos tam vivos quam putridos. Iles Guaitecas (DUSEn). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n? 562). Distrib. geogr. Chili austral. D. imponens MOoNT. in Ann. sc. nat., 1841, p. 241, et Syll., p. 44. Dicranum involutifolium SuLLıv. in Kew Journ. bot., II, p. 316. — ZLeucoloma imponens Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, n° ı, p. 28, t. 6, fig. 17—18, t. 7, fig. I, 2. In pratis et locis paludosis sphagnosisque. Iles Guaitecas (Dus£n). Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Patagonie occi- dentale: Puerto-Low (DUSEN, n° 621). Detroit de Magellan: baie St Nicolas (JACQUINOT); Kater’s Peak (HOOKER); baie York (LECHLER, n° 1350). Ile Desolation: Puerto-Angosto (DusEn). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES, HARIOT, HYADES). Ile Horn (HARIOT). Ile des Etats (SPEGAZ- zInI); Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 39); ilot de l’Observatoire (SKOTTSBERG, nossm)! Observ. Cette espece se reconnait facilement a sa subule obtuse, tres entiere, a ses feuilles fortement involutees aux börds, A sa nervure mince, et A ses cellules alaires nombreuses, brunes. C’est surtout la forme de la subule qui est caract£ristique. La nervure, quelquefois tres mince, disparait plus ou moins loin du sommet, mais je ne l’ai jamais vue disparaitre vers le milieu, comme le ditMITTEN (Musciaustro-americani,p.66). Dans l’herbier du Museum de Paris, on trouve, parmi les Echantillons rapportes par BESCHERELLE au D. imponens, deux especes qui en sont bien differentes: l’une, etiquetee: « Terre-de-Feu, leg. D’ HyADES, 1882», mais qui provient sans doute de 'ile Hoste, appartient au D. sefosum HooK. FIL. et WıLs.; l’autre, rapportee de l’ile Wellington par le D’ COUTEAUD, est une variete nouvelle du D. Billardieri SCHW., qui est decrite plus loin. D. subimponens CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2®=® ser., V, p. 999. Cespites lutescentes, molles, nitiduli. Caulis ascendens vel erectus, plus minus divisus, haud vel vix radiculosus, 6—8 centim. longus. Folia mollia, undique pa- tentia vel subhomomalla, e basi late lanceolata subconvoluta in subulam angustam, Bd. IV: 8). LA FLORE BRYOLOGIQUE. Zu canaliculatam, acutam, laevissiman, inte- gram vel apice parcissime denticulatam pro- ducta, 8—ıo millim. longa, 2—2,2 lata, marginibus inflexis, integerrimis, nervo an- gustissimo in subul evanescente, cellulis alaribus permultis, fuscis, quadratis vel subhexagonis, auriculas distinctissimas ef- formantibus, omnibus caeteris anguste linea- ribus, parietibus longitudinalibus incrassa- tis, maxime interruptis, marginalibus an- gustissimis vix distinctis. Caetera deside- rantur. Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTS- BERG, n° 37). Observ. Tout a fait semblable a l’espece precedente par le port, la forme generale et le tissu des feuilles, mais en differant par sa subule plus fine, aigu& et souvent un peu denticuldee au sommet. D. Billardieri Schw. Suppl., II, I, 1. p. 70, TLERT: Leucoloma Billardieri BROTH. in Nat. Pflanzen- fam., Musci, 323. — Dicranoloma Billardieri Par. Ind. bryol., ed. 2, II, p. 24. — Dicra- noloma truncorum PAR. op. cit., p. 31. — Dicranum truncorum SCH. in Lechler, Pl. chil., ne 612. — Diceranum helvolum et D. callocaulon C. MÜLL. in sched. — Di- cranum Savatieri BESCH. in herb. Mus. PAR., non SCH. In terra sylvatica, rupibus, truncisque putrescentibus. Fig. 4. Dieranum subimponens. 1, plante entiere, gr. nat. 2, feuille x 13. >, tissu vers le milieu de la feuille x 270. 4, sommet d’une feuille X 138. Iles Guaitecas (DUSENn). Ile Newton: Colombine Cove (DUSEn). Patagonie occi- dentale: Rio Aysen et Puerto-Bueno (DUSEN); baie d’Otway (SAVATIER). Ile Desolation (DUSEN). «Fuegia australis» (HATCHER). Ile des Etats: Port- Cook (SKOTTSBERG, n? 38, forma). lles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. P£rou, Chili, ile Juan Fernandez, Australie, Tasmanie, Nouvelle- Zelande, iles Auckland et Campbell. Var. compactum Carn. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2®”* ser., V, p- 1000. DD JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. SI A forma typica caule breviore, cespitibus densissimis, foliisque magis confertis et imbricatis, brevioribus, integris distinctum. Iles Falkland: Port-Stanley (SKOTTSBERG, n? 249). Var. flavicans CARD. var. nova. D. imponens BESCH. in herb. Mus. Par., non Mont. A forma typica differt: colore flavo-aurea, foliis brevioribus, suberectis, fere integris, tantum apicem versus sinuatis, costaque tenuissima. lle Wellington (COUTEAUD). Observ. Le D. Billardieri se reconnait facilement a sa nervure mince et a ses cellules alaires a parois molles et mal delimitees, les autres cellules toutes allongees, a parois Epaissies et poreuses. Le D. kelvolum C. MÜLL. est une forme a subule un peu plus allongee. La plante recolt£e par M. SKOTTSBERG ä& l'ile des Etats differe du type par sa teinte verte et ses cellules, y compris les alaires, a parois plus minces. D. falklandicum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, ae N, 95 110.8.0) Cespites densi, lutescentes, nitidi, subsericei. Caulis erec- tus, siccitate rigidulus, circa 4 centim. altus, superne divisus, inferne parce tomentosus. Folia suberecta, stricta, fragilia, ad apicem caulis subhomomalla, lanceolata, longe tenuiterque subu- lata, acutissima, laevissima, 5—7 millim. longa, 0,6—0,7 lata, mar- ginibus nunc integris, nunc superne subdenticulatis sinuatisve, nervo tenui, excurrente, apice pro more hyalino, saepius parce denticulato, cellulis alaribus multis, laxis, mollibus, pallide lutes- centibus, quadratis vel subhexagonis, auriculas distinctas effor- mantibus, caeteris omnibus linearibus, angustis, parietibus longi- tudinalibus valde incrassatis porosisque, marginalibus angustis- simis, longissimis, I—2-seriatis, subscariosis, parum distinctis. Caetera desunt. In loeis siccis. Iles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n? 203). Observ. Voisin du D. Billardieri SCHW., mais feuilles plus etroites, plus raides, subdressees; subule plus fine, entiere ou Fig. 5. Dieranum falk- tres legerement denticul&e; bordure scarieuse presque nulle, landicum. 1, plante en- tiere, gr. nat. 2, feuille x ae i 13. 7, tissu vers le milien dinairement hyaline au sommet. de la feuille x 270. 4,som- met d’une feuille x 138. a peine distinete; nervure plus forte, nettement excurrente, or- D. nigricaule ÄnGSTR. in Öfv. af Kongl. Vet. Akad., 1872, 104.1, 10h (O8 Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 72 Dicranum Racovitzae CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 39. — Zeucoloma nigricaule BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 323. — Dieranoloma nigricaule PAR. Ind. bryol., ed. 2, II, p- 28. Dieranum chilense De Not. in sched. In paludosis, ad rupes humidas et in truncis putridis. Iles Guaitecas (DUSEN). Patagonie australe (HATCHER). Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON); Port-Galant (DUsEn); baie St Nicolas (JAC- QUINOT). Ile Desolation: Puerto-Angosto, vers 250 m. (DUSEN); Ile Clarence (HARIOT); Hope Havre (RACOVITZA, n° 432). Terre-de-Feu: Villarino (HATCHER); Us- huaia, alt. 245 m. (SKOTTSBERG, n° 21). Ile Hoste: baie Orange (HYADes). Ile Hermite (HARIOT, HAHN). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG n® 32, 37). Distrib. geogr. Chili austral. Var. flexuosulum (DUS.) CARD. comd. nova. Zeucoloma nigricaule var. flexuosulum Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, n® I, p. 29. In terra nuda. Ile Newton: Colombine Cove (DusEN, n? 25). D. capillare (Dus.) CARD. comd. nova. Zeucoloma capillare Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer ete., in Arkiv för Bot., Bd.4, n° I, p. 30, t. 8, fig. 15, t. II, fig. 13. — Zeucoloma nigricaule var. gracile Dus. op. cit., p. 29. — Zeuco- loma nigricaule Dus. in sched., n® 442. In truneis putridis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n°s 396, 442). Distrib. geogr. Argentine occidentale (lac Nahuelhuapi). D. peruncinatum (DUS.) CARD. comb. nova. Leucoloma peruncinatum Dwus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, ne ı, Bra 9, 110.637: In truncis putridis. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (DUSEN, n? 69). D. fuegianum (DUS.) CARD. comb. nova. Leucoloma fuegianum Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer. etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, n° ı, p- 32, t. 9, fig. 17—19, t. 10, fig. I—3. — Leucoloma alboalare Dus. in sched. Locis paludosis. Ile Desolation (DusEn). Terre-de-Feu: Rio Azopardo, vers 600 m. (DUusEn, n° 207, 261). Var. laxum (Dus.) CARD. comb. nova. Leucoloma fuegianum var. laxum Dus. op. cit., p. 33, t. 10, fig. 4. In saxis rupibusque, nec non in uliginosis. Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN, n° 274). Schwedische Südpolar- Expedition 19017—1903. 10 74 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Campylopus Bkıp. Mant. Musc., p. 71. Subgen. Pseudocampylopus LIMPR. Laubm., I, p. 381. C. fibrobasis Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, n9,13,.p: Tat, do 1: In rupibus littoreis. Iles Guaitecas (DUSEN). C. modestus CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*”° ser., V, p. 1000. Humilis, pusillus, dense cespitosus, canes- scenti-viridis. Caulis gracilis, brevis, erec- tus, vix I centim. altus, plerumque simplex, haud tomentosus. Folia modice conferta, erecta vel subhomomalla, breviuscule lanceo- lato-subulata, canaliculata integerrima, 2—3 millim. longa, 0,3—0,4 lata, pilo brevi longius- culove, laevi vel obsoletissime denticulato in- structa, costa latissima, tertiam vel dimidiam partem basis occupante, dorso profunde sul- cata, in sectione transversali cellulis epider- micis ventralibus magnis, mollibus, et eury- Fig. 6. Campylopus modestus. r, plante entiere, cystis dorso substereidis pluristratosis tectis gr. mat. 2, 3, 4, feuilles X 13. 5, tissu vers le omposita, areolationis laminae cellulis inferio- milieu de la feuille x 270. 6, sommet d’une feuille x 60. 7, partie d’une section transversale de la nervure X 270. distinctis, caeteris minutis, irregularibus, sub- ribus linearibus pellucidis, alaribus laxis parum quadratis oblongisve et breviter linearibus, chlorophyllosis. Caetera desunt. Iles Falkland: Port-Stanley (SKOTTSBERG, n° 215). Observ. Cette petite espece differe completement de toutes celles que je connais; on ne peut, en tout cas, la confondre avec aucune autre Mousse de la region ma- gellanique. Subgen. Eucampylopus CARD. Sect. Azrichi BESCH. Fl. bryol. de la R&union, p. 31. €. flavoviridis Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, n° 13, p. 2, t. I, fig. 8—15, t. 2, fig. 1—0. In terra subpaludosa et ad truncos dejectos. Patagonie occidentale: Puerto-Bueno (DUSEN, n° 103). Ile Newton: Colombine Cove (DUSEN). C. spiralis Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, 13, Pr A,ıt. 2, 692,7 108.23, com, 2: Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 75 In fruticetis, ad terram apertam, subgraminosam. Iles Guaitecas (DUSEN, n° 617). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (DUSEN). C. patagonicus BROTH. apud Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4,.n® 13, p. 14, t. 7, fig. 7—10. In paludosis. Patagonie occidentale: detroit de Molyneux (DUSEN). Ile Desolation (DUSEN). Sect. Trichophylli BESCH. Fl. bryol. de la Reunion, p. 37. €. introflexus (HEDW.) MITT. Musci austro-amer., p. 34, Pro parte. Dicranum introflexum HEDWw. Sp. Musc., p. 147, t. XXIX, fig. I—-7. — Campylopus leucotrichus SuLLIv. et LEsQ. in SULLIV. Ic. Musc., p. 28, t. 17. In arenosis terraque subturfosa, nec non ad truncos putrescentes. « Patagonia» (LOBB). Patagonie occidentale: haute vallee du Rio Aysen, 200— 8oo m. (DusEn). Ile Newton: Colombine Cove (DUSEN). Iles Falkland (HOOKER); Port-Stanley (SKOTTSBERG, n° 2II zn parte, 214); Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 213); pres du cap Pembroke (SKOTTSBERG, n° 212). Distrib. geogr. Amerique du Nord: Alabama; Bresil, Uruguay, Chili; Ascen- sion, Sainte-Helene, Tristan da Cunha; Australie, Tasmanie, Nouvelle- Zelande, iles Auckland et Campbell, iles Marion. Indique aussi aux Cana- ries et a Madere, mais les Echantillons que j’ai vus appartiennent au C. po/y- trichoides De Not. C. canescens SCH. in LECHLER, Pl. ins. Maclov., n° 90; C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p- 4IO. Dicranum canescers C. MüuL. in Bot. Zeit., 1859, p. 220. Iles Falkland (LECHLER, n° 90); Port-Stanley (SKOTTSBERG, n° 209, leg. SELIM BIRGER; n° 210 zn parte.) C. perincanus (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. ı, p. 257. Dicranum perincanum C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 410. Ad terram in pratis. Ile des Etats: entre Port-Cook et Port-Vancouver (SPEGAZZINI); ilot de l’Obser- vatoire (SKOTTSBERG, n° 42). C. Saddleanus BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LVII, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 264, pl. 2, fig. VI. Dicranum Sadaleanum C. MüuL. Bryolog. fueg., in Flora, 1885, p. 407. Ile Saddle (HARIOT). Iles Falkland: Port-Stanley (SKOTTSBERG, n° 217; forma). Observ. L’echantillon recolt@ a Port-Stanley par M. SKOTTSBERG differe du type de l’ile Saddle par ses feuilles presque toutes depourvues de poil, quel- 76 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar.-Exp. ques-unes seulement tres brievement hyalines au sommet, mais concorde pour tout le reste: tissu, structure de la nervure, etc. La place de cette espece me parait douteuse, car la nervure ne presente pas de vraies sterdides en dessous de l’assise d’eurycystes, mais plutöt des subster&ides, et se rapproche par la du type de ner- vure des Pseudocampylopus. C. crassissimus BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LVIII, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 265, pl. 2, fig. VII. Ad rupes irrigatas et in paludosis. Patagonie occidentale: Puerto-Bueno (SAVATIER). Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN, n° 283). C. flavonigritus Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, ta, oh 1 A ae il 5 ne 2 In paludosis et ad rupes irrigatas. Iles Guaitecas: Puerto-Low (DUSEN, n° 610). Ile D&solation: Puerto-Angosto (DUSEN). C. sulphureonigritus Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot. Bd. 4, n? 13, p. 6, t. 3, fig. 10—13, t. 4, fig. I—8. In paludosis sphagnosis. Iles Guaitecas (DUSEN, n° 626). C. curvatifolius CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2” ser., V, p. 1000. Cespites densi, humiles, fusco- lutescentes. Caulis brevis, erectus, 1— 2 centim. altus, haud tomentosus, dense et subregulariter foliosus, parce divisus vel simplex. Folia conferta, secunda, falcata, lanceolato-subulata, canaliculata, integerrima, 4—5 millim. longa, 0,5—0,6 lata, superiora pilo hyalino sublaevi vel obsolete den- ticulato instructa, costa latissima, */»—?/; basis occupante, dorso laevi vel striatula, in sectione transversali cellulis epidermicis ventralibus mag- nis, distinctis, et eurycystis dorso Flg. 7. Campylopus curvatifolius. 1, plante entiere, gr. nat. stereidis et substereidis tectis com- 2,3: 4, feuilles x 13. 5, tissu vers le milieu de la feuille x 270. 6, sommet d’une feuille x 60. 7, partie d’une section transversale de la nervure X 270. bus, hyalinis, plus minus distinctis, posita, cellulis alaribus laxis, molli- Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. PR sequentibus lineari-rectangulis, mediis et superioribus oblongis, subrhomboidalibus vel sublinearibus, marginalibus angustioribus, linearibus. Caetera ignota. Iles Falkland: Port-Stanley (SKOTTSBERG, n° 208, leg. SELIM BIRGER; n° 211 z» parte). Observ. Cette Mousse ne peut Etre confondue avec aucun autre Campylopus de la region magellanique; on la reconnaitra facilement ä& ses tiges courtes, et A ses feuilles vivement homotropes, falciformes, caracteres qui la distinguent de l’espece suivante, avec laquelle elle a quelque analogie, mais dont elle differe d’ailleurs essen- tiellement par la structure de sa nervure. Subgen. Palinocraspis LINDB. Musci scand., p. 25. C. Birgeri CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, zme ser., V, p. 1000. Dioicus, dense cespitosus, superne lutescenti-viridis, intus fuscescens, haud tomen- tosus. Caulis erectus, 2—5 centim. altus, subinterrupte foliosus, superne ramosus, ramis erectis, obtusis, subclavatis. Folia inaequaliter conferta, glomerata,erecto-patentia, hic illic subhomomalla, lanceolato-subulata, canaliculata, 5—6 millim. longa,0,6—0,8 lata, comalia AN | IN Fig. 8. Campylopus Birgeri. 1, plante entiere, gr. nat. 2, >, feuilles x 13. 4, tissu vers le milieu de la feuille x 270. 5, sommet d’une feuille x 60. 6, partie d’une section transversale de la nervure x 270. 7, cap- sule müre x 13. 8, opercule et coiffe x 13. 9, groupe d’arch@gones anormaux X 32. zo, tissu vers le milieu d’une feuille de C. crassissimus BESCH. X 270. latiora, circa ı millim. lata, integerrima, pilo hyalino, plus minus elongato, laevi vel obso- lete denticulato, saepe deciduo instructa, costa latissima, dorso laevi, circa dimidiam partem basis occupante, in sectione transversali e strato centrali eurycystis composito et 78 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar.-Exp. utraque pagina stereidis tecto, et cellulis epidermicis ventralibus plus minus distinctis constata; cellulae alares hyalinae, parum distinctae, sequentes lineari-rectangulae, cae- terae lineares, subflexuosae, parietibus incrassatis. Perichaetia ad apicem caulis et ramorum inter folia comalia glomerata, numerosa, plerumque autem sterilia, sub- cylindrica; folia perichaetialia laxius reticulata, nervo angustiore. Capsula in pedi- cello laevi, nigricante, siccitate geniculato-flexuoso, madore reflexo, circa 6 millim. longo, oblonga, basi attenuata, sicca plicatula, 1,5—1,6 millim. longa, 0,7—0,75 lata, operculo conico-rostrato, cum calyptra secedente; illa ad dimidiam capsulam pro- ducta, basi fimbriata, dorso radiculosa et inter folia perichaetialia condita manens. Peristomium (vetustum tantum notum) aurantiacum, dentibus linearibus, intus lamel- losis, apice granulosis et, ut videtur, breviter bifidis. Annulus simplex, operculo adhaerens. Planta mascula desideratur. } Iles Falkland: Port-Stanley (SKOTTSBERG, n° 207, leg. SELIM BIRGER; n° 210 zn parte, n° 216). Observ. Cette plante, rappelant par son port et sa coloration les formes con- tractees du Dicranum neglectum JUR., n’a d’etroites affınites avec aucun des autres Campylopus de la region magellanique. C’est peut-Etre au C. crassissimus BESCH. qu’elle ressemble le plus, mais elle s’en distingue par la structure de sa nervure, presentant des stereides sur les deux faces, par les cellules moyennes du tissu foliaire plus allongees, lin&aires, subflexueuses, par son port moins robuste, ses tiges et ses rameaux moins Epais, et ses feuilles plus etroites, moins serrees et moins raides. Sur les Echantillons recoltes par M. SELIM BIRGER (n? 207), tous les p£richezes sont steriles et ne renferment que des archegones anormaux et fort singuliers, ter- mines par un tres long bec mou, hyalin, flexueux, generalement dilate et sub- granuleux au sommet. Les specimens recueillis par M. SKOTTSBERG portent au con- traire quelques perichezes fertiles; la coiffe, radiculeuse sur le dos, s’enracine dans le le pericheze, ot elle reste fix&e, retenant avec elle l’opercule, et aidant ainsi a la dehiscence de la capsule. C. Guaitecae Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, DEN p 16, 19. 514. In rupibus littoreis. Iles Guaitecas (DUSEN, n? 644). C. fuegianus Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, ne a TO 7 eo): In paludosis et ad rupes irrigatas. Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). C. purpureocaulis Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för. Bot., Bd2A, ne13, p. 11, t. 5, ng208 15, 1.0, fie, 1 9: In terra remote silvosa. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 79 Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN, n° 279). Distrib. geogr. Chili austral. C. Spegazzinii (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. 1, p. 261. Dieranum Spegazzinii C. Mürr. Bryol. fueg., in Flora, 1885. p. 410. In pratis turfosis, ad radices plantarum. Terre-de-Feu: montagnes de la baie du Grand-Glacier, canal du Beagle (RAco- VITZA, n° 273). Ile des Etats: entre Port-Cook et Port-St-Jean (SPEGAZZINT). €. flavissimus (C. MÜLL.) BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LVI, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 263. Dicranum flavissimum C. Mür. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 409. Ad arborum truncos vetustos et putridos. Ile Newton: Colombine Cove (DusEn). Ile Wellington (Couteaud). Ile Desolation: Churucca (SAVATIER). Ile Clarence: Hope Havre (RACOVITZA, n° 470). Subgen. Thysanomitrium (SCHW.) MITT. Musci austro-amer., p. 89. C. leptodus MONT. in Ann. sc. nat., 1845, p. III, et Syll. p. 43. Pilopogon leptodus BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 336.— Campylopus corralensis BROTH. in sched. « Patagonia » (LOBB.) Distrib. geogr. Chili, Equateur, Nouvelle-Zelande, iles Auckland. C. acuminatus MITT. Musci austro-amer., p. 90. Dicranum acuminatum C. Mürr. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 409. Ile Hermite: sommet du mt. Forster (HOOKER). Incertae sedis. C. Morenoi (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., Suppl., p. 94. Dicranum Morenoi C. MürL. Prodr. Bryol. Argent., III. in Hedwigia, XXXVI, p. 97. « Patagonia, 50°— 53°» (Moreno). Eucamptodon MonrT. in Ann. sc. nat., 1845, p. 120, et SYLL. p. 46. E. perichaetialis MONT. loc. cit. In terra, saxis truncisque. Patagonie occidentale: Rio Aysen (Dus£n). Detroit de Magellan: Port-Galant (DUSEN). Distrib. geogr. Chili austral. bIe) JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Fissidentaceae. Fissidens HEDw. Fund,, II, p. 91. Subgen. Zufissidens MITT. Musci austro-amer., p. 581. Sect. Pachylomidium C. MÜLL. in Flora, 1897, p. 327. F. rigidulus HooK. FIL. et WILS. Fl. New-Zeal., p. 61, t. 83, fig. 3. F. Lechleri FIPE. in Bot. Zeit., 1864. p. 340. In rupibus irrigatis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Equateur, Chili, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Sect. Amblyothallia C. MÜLL. Gen. Musc., p. 63. F. maschalanthus MONT. in Ann. sc. nat., 1845, p. II, et SYLL., p. 3. In terra sylvatica. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili austral. Sect. Serridium C. MÜLL. Gen. Musc., p. 67. F. adianthoides (L.) HEDWw. Fund., II, p. 91, et Descr., II, p. 61, t. XXVI. In locis uliginosis. Terre-de-Feu: Rio Azopardo (DUSEN, n° 179). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Tasmanie, Nouvelle- Zelande. Octodiceras BRID. Spec. Musc., I, p. 162, et Mant. Musc., p. 186, t. I, fig. 7. O. Dillenii (LA PyL.) BRID. Bryol. univ., II, p. 667. Skitophyllum Dillenii La Pyl. in Desv. Journ. bot., 1813, V, p. 52, t. 34. — Conomitrium Dillenii MonT. in Ann. sc. nat., 1837. p. 250. — Zissidens semicompletus HEDW. Stirp. crypt., III, p. 34, pro parte. — Fissidens Dillenii C. MÜLL. Syn., I, p. 45. — Zissidens parvus MITT. Musci austro- amer., p. 584. « Patagonia » (Plumerius?). Distrib. geogr. Chili. Seligeriaceae. Blindia Br. et SCH. Br. eur., fasc. 33—36. B. tenuifolia (HOOK. FIL. et Wırs.) MITT. Musci austro-amer., p. 56. Dicranum tenuifolium Hook. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 542, et Fl. antarct,, II, p. 407, t. 152, fig. 7- In terra rupibusque. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 81 Ile Desolation: Puerto-Angosto, vers 700 m. (DusSEn). Terre-de-Feu (SPEGAZ- zını). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Tasmanie, Nouvelle-Zelande. B. auriculata C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 405. Dicranoweisia auriculata BROTH., in Nat. Pflanzenfam.. Musci, p. 318. * In saxis rupibusque regionis montanae. Terre-de-Feu: Rio Azopardo, vers 500 m. (DUSEN, n? 254). Ile des Etats: mt. Conegliano (SPEGAZZINI). B. humilis C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 404. Dieranoweisia humilis BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 318. Ad rupes montanas. Ile des Etats: Port Vancouver (SPEGAZZINI). Observ. Cette espece me parait etre un vrai Blindia, et non pas un Dicrano- weisia, comme le pense M. BROTHERUS: sur un brin du type communique par le Musee royal de botanique de Berlin, le tissu foliaire est forme, jusqu’au sommet, de cellules lineaires, completement lisses. B. churuccana BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LVIII, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 266. Ad rupes saxaque. Ile Desolation: Churucca (SAVATIER). Terre-de-Feu: baie du Grand-Glacier, canal du Beagle (RACOVITZA, n° 180); Rio Azopardo (DUsSEn). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 43). B. Savatieriana C. MÜLL. in BESCH. Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 267. Detroit de Magellan: baie de l’Isthme (SAVATIER). B. arcuata MıTT. Musci austro-amer., p. 55. Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr, Tasmanie. B. globularis Dus. Beitr. zur Bryol. Magellanslander, ete., in Arkiv för Bot., Bd. 4, Bar, p. 7, t. 2, fig. 7 20. In rupibus saxisque irrigatis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 541). Patagonie australe: lac Dickson (NORDENSKJÖLD). B. curviseta MıTT. Musci austro-amer., p. 56. Blindia acuta var. curviseta MIıTT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 68. Ad rupes humidas. : Dans l’ouvrage de M. BROTHERUS, cette esp&ce figure aussi au genre Blindia, p. 307; ä mon avis c'est la sa vraie place. Schwedische Südpolar-Expedition 1901-1903. 11 82 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Ile Hermite (HOOKER). lles Falkland (fide PARIS, /nd. dryol. ed. ı et 2). Distrib. geogr. Equateur, Chili, Tasmanie, Kerguelen. B. Iygodipoda C. Mürr. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 406. Ad scopulos maritimos. Ile des Etats: Port-Cook, Rocher des Pingouins (SPEGAZZINT). B pseudolygodipoda CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*=« ser., V, p. 1001. h Humilis, dense cespitosa, fusco- \ virescens. Caulis brevis, erectus, simplex vel superne fastigiatim ra- mosus, vix 5 millim. altus. Folia madida patula, sicca erecto-flexuosa, |} n / \\ IL) inferiora minora, superiora majora, congesta, anguste lanceolata, cana- liculata, integerrima, in subulam tenuem, acutam, summo apice saepis- sime decoloratam producta, 2—3,2 millim. longa, 0,25—0,4 lata, costa depressa, nunc angusta, nunc latiore et quartam vel tertiam partem basis occupante, excurrente, in sectione transversali heterogena, bistratosa, strato ventrali e cellulis majoribus, dorsali e cellulis minoribus compo- Fig. 9. Blindia pseudolygodifoda. 1, 2, plantes entieres, gr. Sito, cellulis areolationis inferioribus nat. 3, 4, 5, 6, 7, 8, feuilles x 13. 9, cellules alaires x 138. 70, tissu dans la partie inferieure de la feuille x 270. z7, tissu 2 3 ’ ee dans la partie superieure de la feuille x 270. z2, sommet MiNUS incrassatis, superioribus bre- d’une feuille x 138. 73, section transversale de la vioribus, oblongis, ovatis, subqua- nervure X 270. pellucidis, linearibus, parietibus plus dratis vel rotundatis, viridibus, con- vexis, alaribus distinctis, laxis, quadratis vel subhexagonis, pallide fuscis vel hyalinis, auriculas convexulas efformantibus. Caetera ignota. Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 44). Observ. Cette Mousse se rapproche certainement beaucoup du 2. Zygodipoda C. MÜLL., de la m&me localite; cependant, une comparaison attentive avec un Echan- tillon authentique de l’espece de MÜLLER permet de constater les differences sui- vantes pour la plante recoltee par M. SKOTTSBERG: subule plus fine, tres aigue, ordinairement decoloree a la pointe; cellules du tissu foliaire a parois moins jaunätres et moins Epaisses; cellules alaires moins colore&es, souvent subhyalines. Le 2. fseudo- Bd. IV: 8) l.A FLORE BRYOLOGIQUE. 83 Iygodipoda rappelle aussi le D. churuccana BESCH., mais s’en separe par ses feuilles non ou ä peine homotropes, a subule moins longue, tr&s entiere. B. magellanica ScH. in sched. C. MÜLL. in Bot. Zeit., 1862, p. 328. Ile Hermite. B. contecta (Hook. FIL. et WILS.) C. MÜLL. Syn., I, p. 344. Weisia contecta HooK. FIL. et WıLs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 540, et Fl. antarct., I, p- 127, t. 58. — Dieranoweisia contecla Par. Ind. bryol., ed. I, p. 340. In rupibus. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DusEn). Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON). Distrib. geogr. Kerguelen, ile Campbell. B. consimilis CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2=e ser., V, p. 1001. Dense cespitosa, fusco-lutescens. Caulis gracilis, erectus, dichotome divisus, 3—4 centim. altus. Folia secunda, plerumque falcata, lanceolata, in subulam crassiuscu- lam, laevem, acutam vel obtusulam, pro more summo apice parce et minute den- ticulatam producta, caeterum integerrima, 3—4 millim. longa, 0,4—0,5 lata, costa de- pressa, vix */s basis occupante, excurrente, in sectione transversali homogena, e sub- stereidis 3—4-stratosis composita, cellulis areolationis lutescentibus, laevissimis, linea- ribus, parietibus incrassatis, alaribus dis- tinctis, laxis, fuscis, mollıbus, quadratis oblongisve, pro more numerosis. Caetera desunt. In rupibus maritimis. Iles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n°® 204, 205). Observ. Espece tres voisine du BD. acuta Br. et SCH. de U'hemisphere boreal, et du Fig. 10. Blindia consimilis. z, plante entiere, gr. nat. B. stricta C. MÜLL., de Kerguelen; differe >, 5, feuilles x 13. 4, cellules alaires x 138. 5, tissu dans la partie inferieure de la feuille x 270. 6, som- E R met d’une feuille x 138. 7, section transversale de fine, aigu& ou subaigue, et par ses cellules la nervure X 270. du premier par ses feuilles a subule plus alaires a parois plus minces; du second par sa nervure moins forte et ses cellules alaires plus distinctes; des deux enfin par ses feuilles en general un peu denticuldces a la pointe. 84 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. B. pseudorobusta Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 4, n°1, p. 9, t. 3, fig. 1—12. Ad rupes irrigatas et in saxis rivalibus. \d ruf rrigatas et in saxis rivalibus Ile Desolation: Puerto-Angosto, vers 400 m. (DUSEN). B. leptotrichocarpa C. Mürr. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 405. Ad stillicidia. Ile des Etats: mt. Buenos Aires, Rocher des Pingouins (SPEGAZZINI). Var. strictiuscula C. MÜLL. loc. cit. Ad rupes stillicidiosas. Ile des Etats: Port-Cook (SPEGAZZINT). B. inundata (CARD.) CARD. comb. nova. Ditrichum inundatum Car. Not. pr@lim., in Bull. Herb. Bo | 1 | [ U] ul | IN | \N | | | | IN ul! IHN IN | 1 I ll | | | I Fig. ı1. Blindia inundata. 1, plante entiere, gr. nat. 2,3, 4, 5,6, feuilles x 13. 7, cellules alaires x 138. 8, tissu vers le milieu de la partie subengainante de la feuille x 270. 9, sommet d’une feuille x 138. zo, section transversale de la nervure x 270. issier, 2eme ser., V, p. 1001. Aquatica, madore flaccida, siccitate rigida, sordide fusca, habitu fere Dichelyma quoddam in memoriam referens. Caulis saepe elongatus, irregulariter di- visus, madidus mollis, fluitans, 2—5 centim. longus, ramis pa- rallelis apice incurvis. Folia erecta, homomalla, penicillata, e basi subvaginante ovata vel bre- viter oblonga costa crassa lon- gissime excurrente subulata, 2,>—5 millım. longa, 0,25—0,35 lata, subula rufula, acuta obtu- sulave, integerrima aut apice ob- soletissime subdenticulata, costa inferne fusco-rubra, tertiam vel plus quam dimidiam partem basis occupante, in sectione, transver- sali subhomogena et cellulis in- crassatis 3-4-stratosis composita, strato interno cellulis’plus minus distincte aliquanto majoribus formato, cellulis areolationis an- gustissimis, linearibus, parietibus lutescentibus crassissimis, alaribus majoribus distinctis, subquadratis oblongisve, sub- inflatis. Caetera desiderantur. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 85 In aquis. Canal du Beagle: ile Gable (SKOTTSBERG, n? 49). Observ. J'avais d’abord place cette curieuse esp&ce dans le genre Ditrichum, mais en raison des ses cellules alaires nettement differenciees, il me semble mainte- nant preferable de la classer dans le genre Blindia; son habitat aquatique milite aussi en faveur de ce changement. Elle differe de tous les Blindia connus par sa nervure tres forte, brusquement excurrente, ses feuilles A base courte, et son tissu forme de cellules extremement ctroites, a parois tr&s Epaissies. Verrucidens CARD. gen. nov. Folia lanceolata, subulata, canaliculata, cellulis inferioribus firmis, linearibus, su- perioribus quadratis, subpapillosis, costa depressa, in sectione transversali hetero- gena. Flores monoici. Capsula longe pedicellata, ovata vel oblonga, symmetrica, erecta, pachyderma, exannulata, stomatibus nullis, operculo oblique longirostro. Peri- stomium simplex, dentibus 16, lanceolatis, truncatulis, integris, dorso lamellis crassis, confertis praeditis, intus tota longitudine et dorso apicem versus grosse verrucoso- papillosis. V. turpis (CARD.) CARD. comb. nova. Blindia turpis Carp. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2me ser., V, p. 1001. Monoica. Cespites densiusculi, sordide obscure et subnigricanti-virides, terra obruti. Caulis ascendens erectusve, simplex vel parce divisus, 1,5—2,5 centim. altus, fasciculo centrali nullo vel indistineto. Folia laxiuscula, madida patula vel erecto- patentia, sicca erecta, flexuoso-crispata, anguste lanceolata, valde canaliculata, integer- rima, in subulam crassiusculam, rugosulam, obtusam vel subobtusam producta, 2—3,3 millim. longa, 0,3—0,5 lata, costa sat valida, depressa, circa */s basis et totam fere subulam occupante, percurrente vel subexcurrente, in sectione transversali hetero- gena, eurycystis subcentralibus, utraque pagina stereidis et substereidis tectis, cellulis areolationis inferioribus pellucidis, pallide lutescentibus, linearibus, parietibus firmis incrassatis, cellulis mediis quadratis, superioribus pro more transverse dilatatis, viri- dibus, obscurioribus, convexulis, subpapillosis, alaribus paucis, paulo laxioribus, mol- lioribus, parum distinctis. Folia perichaetialia externa e basi concava ovata vel oblonga brevius subulata, intima longe convoluta, erecta, cuspidata. Capsula in pedicello longitudine variabili, 5>—ı2 millim. longo, firmo, rubello, siccitate sinistrorsum leniter torto, erecta subinclinatave, ovata vel oblonga, regularis, solida, pachyderma, fusca, subvernicosa, 1—1,5 millim. longa, 0,5—0,7 lata, operculo convexo longe et oblique rostrato. Peristomii dentes 16, lanceolati, truncatuli, integri, apice saepe per paria coaliti, insigniter tricolores, basi nempe lutescentes, medio dorso 8—10 lamellis crassis, confertis, pulcherrime aurantiacis praediti, superne albidi et ibidem verru- cosi, intus tota longitudine verrucosi. Sporae laeves, saepe subangulosae, diam, 36 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. 15—20 u. Flores masculi sub femineis nascentes, antheridiis magnis, numerosis, paraphysibus fuscis, paulo longioribus. Calyptra sola deest. Bl.EIVE Terre-de-Feu: Rio Olivia, canal du Beagle (SKOTTSBERG, n? 45). Observ. Par la forme et le tissu de ses feuilles, par la structure de sa nervure, et par sa capsule solide, a parois Epaisses, cette Mousse rappelle beaucoup les BAlindia tortifolia C. MÜLL. et dryptodontoides C. MÜLL., de Kerguclen: elle s’en distingue par l’inflorescence monoique, par les cellules sup£rieures des feuilles plus obscures et subpapilleuses, et surtout par les dents du peristome couvertes de tres grosses pa- pilles sur toute la face interne et sur la face externe dans la partie superieure. La coloration du peristome est aussi fort remarquable, les lamelles de la face externe, tres rapprochees et d’une belle teinte orangce, tranchant vivement sur la teinte plus päle du reste des dents. Le Blindia tortifolia C. MÜLL., que M. BROTHERUS place dans le sous-genre Pseudodicranoweisia, et le B. dryptodontoides C. MÜLL., que le m&me auteur classe dans les Dicranoweisia, me paraissent a peine distincts l’un de l’autre. Tous deux different des veritables Blindia par leurs feuilles un peu crispees a l’etat sec, par leur nervure pourvue d’une assise centrale d’eurycystes, recouverte des deux cötes par des stereides, et par leur capsule depourvue de stomates. Peut-etre, se basant sur ces caracteres, y aurait-il lieu d’clever au rang de genre la section Psezudodicrano- weisia de M. BROTHERUS. Mais, en tout cas, le genre nouveau Verrucidens reste bien distinet de ce groupe par son p£ristome verruqueux. Ditrichaceae. Ditrichum Tınm. Fl. megap., n° 777. Subgen. Aschistodon (MONT.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 299. D. praealtum (MıTT.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 396. Leptotrichum praealtum MiTT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 66. In sylvis. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (LECHLER, n° 1022). Observ. MITTEN n’a plus mentionne cette espece dans ses Musci austro-ameri- cani, et M. BROTHERUS ne la cite pas davantage dans son Genera. D’apres la des- eription, elle semble appartenir au sous-genre Aschistodon. D. conicum (MonT.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 392. Aschistoden conicus MONT. in Ann. sc. nat., 1845, p. 109, et Syll., p. 42. — Zeftotrichum Montagnei C. Müır. Syn.. I p. 448. — Cynodoztium conicum MıTT. Musci austro-amer., p. 44. — Blindia Pulvinata C. MüLL. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 79, et Forschungsreise « Gazelle >, Laubm. p- 19. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLQGIQUE. 37 In terra. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili, Kerguelen, Tristan da Cunha. Observ. D’apres un Echantillon original du Blindia pulvinata C. MÜLL., com- muniqu€ par le Musee royal de botanique de Berlin, cette espece ne me semble pas pouvoir etre distinguece du Ditrichum conicum. D. hyalinum (MıTT.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 394. Leptotrichum hyalinum MırTT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 67. — Cynodortium hyalinum MiTT. Musei austro-amer., p. 43. In collibus ad terram et ad basin arborum. Patagonie australe (HATCHER). Terre-de-Feu: Rio Grande (Dus£n). Ile Hermite (HOOKER, HARIOT). Iles Falkland (HOOKER). D. Hookeri (C. MÜLL.) HPpE. in Flora, 1867, pp. 181—182. Zeptotrichum Hookerii C. MüLL. Syn., I, p. 450. — Diaphanophyllum longifolium LinDs. in Öfvers. K. Sv. Vet. Akad. Förh., 1862, p. 605. — Cynodontium Hookeri MıTT. Musci austro-amer., p- 42. In saxis rupibusque. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN); detroit de Molyneux (DuSEn, n° 47). Detroit de Magellan: baie St Martin (Davis). Ile Desolation: Puerto-Angosto (DusEn). Ile Clarence (HARIOT). Terre-de-Feu (DARVIN). Ile Hoste: baie Orange (HARIOT). Ile Hermite: mt. Forster (HOOKER). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 47; n° 48, forma; n° 145 zn parte). Distrib. geogr. Kerguelen. Observ. Cette espece semble assez variable. Sur l’un des Echantillons rapportes par M. SKOTTSBERG (n° 48), on trouve sur les bords de la touffe des tiges normales, avec feuilles typiques, longuement subulces, denticulees au sommet, tandis qu’au centre, les tiges sont garnies de feuilles beaucoup plus courtes, dressces, a pointe entiere ou subentiere. Cette derniere forme est analogue a la var. densum (Scı.) PAR. du D fexicaule Hpe. D. longisetum (LoRr.) HpE. in Flora, 1867, pp. 181—182. Leptotrichum longisetum LoR. in Bot. Zeit., 1866, p. 186. In saxis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUsEn, n° 460). Detroit de Magellan: Port- Galant (SAVATIER). Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Ile Desolation: Churucca (SAVATIER). Distrib. geogr. Chili, 88 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. D. elongatum (HooK. FIL. et WILS.) MITT. in Trans. and Proceed. roy. Soc. of Vic- toria, 1882, p. 51. Trichostomum pallidum 8 strictum SCHW. Suppl., II, I, 1, p. 77, guoad specimina magellanica. — Trichostomum elongatum HooK. FIL. et WıLrs. Fl. Tasm., II, p. 176, t. 173, fig. 1. — Cynodontium elongatum MITT. Musci austro-amer., p. 43. — Zeptotrichum elongatum JaEG. Ad., II, p. 230. In terra. Detroit de Magellan (e Richard in herb. Schwaegrichen). Distrib. geogr. Chili, Argentine (Andes), Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Observ. Dans l’un des Suppläments au Species Muscorum frondosorum d’HEDWIG, SCHWAEGRICHEN a decrit et figur& sous le nom de Trichostomum pallidum 8 strictum une Mousse de la Jamaique, a laquelle il rapporte en outre des Echantillons un peu differents, provenant du detroit de Magellan: «specimina.... maiora etiam et magis a communi forma recedentia, neque tamen specie diversa, magellanica dedit cl. Ri- chardus». Ayant regu de l’Herbier BoIssIErR la feuille de la collection de SCHWAE- GRICHEN se rapportant a ce Trzchostomum pallidum $ strictum, j ai constat€ que les specimens magellaniques appartiennent sans le moindre doute au Ditrichum elon- gatum MITT. D. strietum (Hook. FIL. et WıLs.) HpE. in Flora, 1867, pp. 181—182. Lophivdon strictus HooK. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 543, et Fl. antarct., I, p- 130, t. 59. fig. 2. — Trichostomum australe HooK. FIL. et Wırs. Fl. Tasm., II, p. 177. — Didymodon longifolius Hook. FIL. et Wırs., Fl. New-Zeal., II, p. 72. — Leftotrichum australe MITT. in Journ. Linn. Soc. 1859, p. 66. — Cyrodontium australe MITT. Musci austro-amer., p. 42. — Ditrichum australe MıTT. in Trans. and Proceed. roy. Soc. of Victoria, 1882, p. 51. Iles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Equateur, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Camp- bell, Kerguelen, iles Marion. Subgen. Zuditrichum BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 299. D. affine (C. MÜLL.) HpE. in Flora, 1867, pp. 181—182. Leptotrichum afiine C. MüuL. in Bot. Zeit., 1847, col. 825, et Syn., I, p. 452. — Trichostomum setosum Hook FIL. et Wırs. Fl. New-Zeal., II, p. 73, t. 84, fig. 6. — Diaphanophyllum setosum LiNDB. in Öfvers. K. Sv. Vet. Akad. Förh., 1862, p. 605. — Cyzodontium afine MıTT. Musci austro- amer., P- 42- « Patagonia» (LOBB). Distrib. geogr. Chili, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. D. stenostomum CARD. nom. novum. D. strictum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, zeme ser, V, p. 1001; non Hpr. Monoicum, viride, laxiuscule cespitosum. Caulis gracilis, erectus vel ascendens, simplex, laxe foliosus, 5—1o millim. altus. Folia flexuoso-patentia vel subhomomalla, 3—4 millim. longa,0,4—0,5 lata, e basi subvaginante in subulam canaliculatam, obtusulam et apice parcissime denticulatam, rarius acutam et integram constricta, costa lata, depressa, percurrente vel excurrente, cellulis inferioribus et superioribus linearibus, medıis margines Bd. IV: 8) LA FLORE BRYÖLOGIQUE. 89 versus brevioribus, oblongis, alaribus subindistinctis. Folia perichaetialia intima basi albida longe convoluta vaginantia. Capsula in pedicello tenui, inferne rubente, superne pallido, dextrorsum leniter torto, 12—20 N] millim. longo, erecta vel plus minus incli- nata, angusta, elongata, pro more arcuata, rarius subsymmetrica, os versus valde an- gustata, 2,5—3,25 millim. longa, 0,5—0,7 lata, operculo ignoto. Annulus et peristomium D. pallidi. Flores masculi sub perichaetio axillares. Terre-de-Feu: baie Harberton (SKOTTS- BERG, n? 46). Observ. J’avais d’abord cru que cette Mousse £tait le Trzchostomum pallidum 8 stristum de SCHWAEGRICHEN, du moins en ce qui concerne les Echantillons du de- troit de Magellan auxquels cet auteur fait allusion dans la note qui suit la description de Fig. 12. Ditrichum stenostomum. r, 2, plantes en- tieres, gr. nat. 3, 4, 5. feuilles x 13. 6, tissu dans sa var. 8; je l’avais done nomme&e Ditrichum Ä B;) ä le haut de la partie subengainante de la feuille strictum, oubliant qu’il existait deja un D. x 270. 7, sommet d’une feuille x 138. 8, capsule strictum HpE. Dailleurs, ayant pu me pro- De N curer a l’Herbier BoISSIER la plante de SCHWAEGRICHEN, j’ai reconnu qu’il est impossible d’y rattacher l’espece r&coltee par M. SKOTTSBERG. Celle-ci se distingue facilement des D. pallidum et afıne HPE. par sa capsule beaucoup plus longue et plus £troite, tres retr&cie vers l’orifice et ordinairement arquee; elle differe en outre du D. pallidum par ses feuilles a subule moins longue, moins fine, presque entiere, ne presentant que quelques denticulations tres legeres vers le sommet, qui est generalement obtus et un peu tronqu£. Dans l’herbier de SCHWAEGRICHEN, conserve, comme chacun sait, a l’Herbier BOISSIER, il y a plusieurs especes r&eunies sur la m&me feuille, sous le nom de Trichostomum pallidum 8 longifolium. L’£tiquette est ainsi redigee: Trichostomum pallidum ß longifolium. a. e Magellan Richard. 5. Mn. setaceum Swartz prodr. ad Vahl. Trichostom. strictum d°. c. e Magellan Richard; d. [A/usieurs mots abreges ilisibles]; e. Carolina Rich, f. Amer. bor. Palis. B. g. Port Jackson [deux mots dllisibles) Gaudichaud n° 53. Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. 2 90 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. L’enveloppe porte: Trichostomum longifolium BRID. 8 pallidum. Dicranum sinnosum BRID. C. M. ], p. 354°. D’apres le texte du Szpplöment de SCHWAEGRICHEN, II, I, 1, p. 77, ce sont les echantillons de Swartz, provenant de la Jamaique, qui ont servi a la description de la plante, et qui sont figures sur la pl. CXXIU; c’est donc, par cons&quent, l’Echantillon 5 de l’herbier qui est le type du 7rzchostomum pallidum 8 strictum. L’examen des deux tiges qui constituent cet Echantillon d montre qu’il s’agit d’une plante tres voisine du D. pallidum, cependant a tiges et a feuilles plus allongees; l’echantillon est trop maigre pour permettre de porter un jugement definitif sur la valeur de cette forme; en tout cas, on ne peut pas y rattacher la plante de M. SKOTTS- BERG, qui a la capsule beaucoup plus allongee, plus retrecie vers l’orifice, et les feuilles plus courtes. Les Echantillons d, e, f, semblent appartenir tous trois au D. pallidum; g est du D. afine HPpE.; enfin a et c, provenant du detroit de Magellan, appartiennent, comme nous venons de le dire plus haut, au D. elongatum MITT. Distichium Br. et SCH. Br. eur., fasc 29—30. D. capillaceum (Sw.) Br. et SCH. op. ecit., p. 4, t. I. In pratis campisque. Patagonie australe (HATCHER); Rio Guillermo (NORDENSKJÖLD). Terre-de-Feu: Villarino (HATCHER); Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 50); Rio Olivia (SKOTTSBERG, n° 51); Rio Grande (DUSEN). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Abyssinie, Cameroun, Equateur, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, Antarctide. Ceratodon Bkrıp. Bryol. univ., I. p. 480. C. purpureus (L.) BRID. loc. cit. Ad terram in pratis sylvisque, in arenosis et ad rupes. Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON, LECHLER). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 52); baie Harberton (SKOTTSBERG, n° 54). Ile Navarin (SKOTTSBERG, n°® 53 et 124 zx parte). lIles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 218, 219, 220, 230 et 235 zn parte); Port-Stanley (SKOTTSBERG, n° 221). Distrib. geogr. Absolument cosmopolite. Var. amblyocalyx C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 417. In arenosis, in pratis, campis sylvisque, nec non in truncis arborum dejectis et ad saxa. : On sait que Tirichostomum longifolium BRID. et Dieranum sinuosum Brip. sont consideres mainte- nant comme synonymes de Zeucoloma sinuosum BESCH. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 91 Patagonie australe: vallde sup£erieure du Rio Gallegos (NORDENSKJÖLD). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (SPEGAZZINI, DUSEN, PENNING- TON; RACOVITZA, n° 58 et 62a). Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI, PENNINGTON; SKOTTSBERG, n° 55, 56); Porvenir, Paramo, Rio Grande (DusEn); ile Dawson (HARIOT). Gente Grande bay (SPEGAZZINI); Ile Hoste (HYADES). lles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n® 218, 219 et 220 in parte). Observ. D’apres M. DUSEN (Beiträge etc., 2, p. 4), la variete amblyocalyx est beaucoup plus repandue que le type dans la region magellanique. Il semble, d’ail- leurs, que les formes de transition ne sont pas rares; j’en ai vu plusieurs dans les echantillons recoltes par M. SKOTTSBERG aux iles Falkland. Pottiaceae. Pottia Etrn. Beitr., I, p. 175. P. Heimii (HEDw.) BR. et SCH. Br. eur., fasc. 18—20, p. 12, t. 7. In terra arenosa, ad rupes humidas, secus rivulos. Patagonie australe: vallee superieure du Rio Santa-Cruz, et environs du lac Viedma, alt. 500 m. (DUSEN). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (DUSEN). Terre-de-Feu: Rio Cullen et baie San Sebastian (DUSEN). Iles Falkland: Port-Stanley (SKOTTSBERG, n° 222). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Chili, Nouvelle-Zelande. Var. maxima CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2®”® ser., V, p. 1002. A forma typica differt: statura majore, pedicello 12—15 millim. longo, capsu- laque majore, ore dilatato et sicca turbinata. In littore marino. Ile Navarin (SKOTTSBERG, n° 97). Observ. Par la longueur du pedicelle, cette variete se rapproche du ?. magel- lanica SCH., mais celui-ci a le pedicelle plus fin et plus päle, la capsule plus petite et les feuilles plus fortement dentees et pourvues d’une bordure päle plus distincte; on peut encore la comparer aux P. megapoda et systyliopsis C. MüLL., de la Pata- gonie et de la Republique Argentine, qui s’en distinguent par leur pedicelle jaune, leur capsule plus petite et leurs feuilles entieres. P. magellanica SCH. in LECHLER, Pl. antarct., n® 1091 et 1213. P. antarctica C. Mürt. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 413, Pro parte. Detroit de Magellan: Cabo Negro et Punta-Arenas (LECHLER, n° 1091 et 1213). 92 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. P. antarctica (ÄNGSTR.) SCH. in LECHLER, Pl. antarct., n° 1199; C. MÜLL. Bryol. fueg. in Flora, 1885, p. 413, pro parte. Cymnostomum anlarcticum ÄNGSTR. in Öfvers. af K. Vet. Akad. Förh., 1872, n9 4, p. 3. — Polttia Zeimii C. MürtL. Syn., I, p. 552, quoad specim. ex ins, Eremitae. — Zorfula Heimii MITT. Musci austro-amer., p. 165, fro parte. — Pottia Anderssonii JAEG. Ad., II, p. 666. In terra. Patagonie australe: lac San Martin, Rio Fosiles, vers 900 m. (DuUsEn). Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON); Punta-Arenas (LECHLER, n° 1199). Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Patagonie orientale. Observ. C'est a tort que l’on a reuni cette espece a la precedente; elle en differe par son pedicelle beaucoup plus court, fortement tordu vers la droite !, et par ses feuilles plus petites, a cellules marginales a peine differenciees. P. megapoda C. Mürr. Prodr. Bryol. Argent., III, in Hedwigia, XXXVI, p. 101. « Patagonia, inter 50°—53° lat. austr.» (MORENO et TONINT). P. Spegazzinii C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 414. Ad stillicidia et in terra. Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Terre-de-Feu: Rio Grande (DuUSEn). Ile des Etats: Port-Vancouver (SPEGAZ- ZINI). Willia C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 311 (35). W. austroleucophaea (BESCH.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 453. Grimmia austroleucophaea BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LX, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 271. — ?Grimmia senilis BESCH. ms. — ? Willia senilis C. MüLL. Gen. Musc. frond., P- 424; BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 417. Ile Horn (HARIOT). Observ. Il est probable que le W. senzlis (BEsCH.) C. MÜLL. est la m&me chose que le W. austroleucophaea (BESCH.) BROTH. Didymodon Hepw. Descr., III, p. 8. Subgen. Erythrophyllum (LINDE.) LIMPR. Laubm., I, p. 544- D. rubellus (HoFFM.) BR. et SCH. Br. eur., fasc. 29—30, p. 3, t. I. Canal du Beagle: Rio Olivia (SKOTTSBERG, n° 57). : La description d’ÄNGSTRÖM dit: vers la gauche; mais on sait que le sens de la torsion d’un organe peut se d&terminer de deux facons differentes, et donnant des resultats absolument oppos&s: soit par rapport & J’observateur regardant la spire en face ou en dehors, soit en supposant l’observateur plac& au centre de la spire. Comme il me semble plutöt compliqu€ de se supposer dans l’axe d’un pedicelle de Mousse, jai toujours employ€E la premiere methode; il est probable qu’ÄNGSTRÖM employait au contraire 1a seconde. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 93 Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Abyssinie, Tas- manie. Observ. L’Echantillon recolte par M. SKOTTSBERG est fertile et completement identique a ceux d’Europe ou de l’Amerique du Nord. Leptodontium Hpe. in Linnaea, 1847, p. 70. L. microruncinatum Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot. Bd. 6, n°8, p. 10, t. 5, fig. 1—3. Syntrichta microruncinatla Dus. in sched., n® 620. In terra remote graminosa. Iles Guaitecas (DUSEN, n? 620). Distrib. geogr. Chili austral. Calyptopogon MıTT. in Phil. Trans. royal Soc. Lond. 1879 (extra vol.), p. 33. C. mnioides (ScHW.) MITT. loc. cit. Barbula mnioides SCHW. Suppl., IV, pl. CCCX b. — Sirrplopegon mnioides MITT. in Journ. Linn. Soc.. 1859, p 72. — Streptopogon Hookeri R. BROWN, in Trans. New-Zeal. Inst., XXX, P- 410, pl. XLI, fig. 2. — Calvftopogon Hookeri BOTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 419. In truncis ramulisque arborum. Iles Guaitecas (DUSEN). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Equateur, Chili, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. C. crispatulus (C. MÜLL ) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 419. Syztrichia crispatula C. MürL. Prodr. Bryol. Argent., III, in Hedwigia, XXXVI, p. 104. In ramulis. « Patagonia, inter 50°—53° lat. austr.» (MORENO). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 792). Barbula HEDw. Fund., II, p. 92, er parte. Sect. Eubarbula LinDB. Musci scand., p. 22, er parte. ?B. laevigata (MıTT.) JAEG. Ad., I, p. 274. ?Tortula laevigata MırT. Musci austro-amer., p. 160. In rupibus irroratis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Equateur. Observ. M. DUSEN (Beiträge ete., V, pp. I—2) niindique cette espece qu’avec doute. B. fusca C. MÜLL. Syn., I, p. 610. Tortula fusca MıTT. Musci austro-amer., p. 160. In rupibus. 94 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili. B. purpurascens Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n28, p. 12, t. 5, fig.9- 12, 1 O,9he.T. In rupibus. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Sect. Helicopogon NITT. Musei austro-amer., p. 142. B. flagellaris SCH. in Ann. sc. nat., ser. Il, VI, p. 146, t. 10. Barbula depressa SuLLiv. in Un. St. Expl. Exped., Musei, p. 5, pl. II, B. — 7ortula flagellaris MITT. Musci austro-amer., p. 150. In truncis et ad basin arborum, nec non in terra rupibusque. Patagonie occidentale: Rio Aysen, S00—1300 m. (DUSEN). Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Detroit de Magellan: Punta- Arenas (LECHLER). Distrib. geogr. Chili. Var. denticulata Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° 8, p. 14. In truncis et ad basin arborum. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili austral. B. pycnophylla CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°" ser., VI, p. 5°. In saxis. Terre-de-Feu: Porvenir (DUSEN). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Sect. Streblotrichum (PAL. BEAUV.) LIMPR. Laubm., I, p. 626. B. oliviensis CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°”® ser., V, p. 1002. Dioica, sat robusta, dense cespitosa, obscure vel olivaceo-viridis, inferne nigricans. Caulis crassus, erectus ascendensve, simplex vel apice furcatus, siccitate rigidulus, dense foliosus, 1,5--2 centim. altus. Folia ubique aequaliter conferta, madida arcuato- patula, sicca appressa et subcontorta, e basi late ovata lanceolata, superne subcon- duplicata, acumine explanato obtuso costa valide excurrente mucronata, 3—3,5 millim. longa, 1—ı,2 lata, marginibus integris, tota fere longitudine valde revolutis, cellulis inferioribus laevibus, pellucidis, elongatis, superioribus minute subquadratis vel sub- hexagonis, densissime et minutissime papillosis. Folia perichaetialia longe convoluto- vaginantia, tenuicostata, cuspidata, intima interdum obtusata. Pedicellus circa 15 millim. longus, pallide rubescens, siccitate superne valde dextrorsum inferne autem leniter * Voir la description de cette espece dans la seconde partie de cet ouvrage. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 95 sinistrorsum tortus. Capsula (unica tantum et vetusta visa) eylindrica, circa 3 millim. longa. Peristomium et operculum? Planta mascula ignota. Terre-de-Feu: Rio Olivia (SKOTTSBERG, n® 68), Observ. On peut rapprocher cette espece du In terra sylvatica. B. calycina SCHW. du Chili et de la region australo- FIN neozelandaise, dont elle se distingue d’ailleurs facile- N \ \\ . , E R : I. | ment par ses tiges plus clevces, ses feuilles moins I | Kg) contournces a l’etat sec, plus larges a la base, a B bords fortement revolutes, et par sa nervure ex- eurrente en une pointe lisse, souvent brisce. H IR \ - Er \\\ Sect. Zortella C. MÜLL. Syn., I, pP. 599, er Darte, \\ \ \ B. tortuosa (L.) WEB. et MOHR, Bot. Taschb., p. 205. I sl \ Tortula tortuosa EHRH. Beitr., VII, p. 101. — Tortella tor- ; |\ \\ tuosa LiMPr. Laubm., I, p. 604. n N | \ Ni || \ || | Terre-de-Feu: lac Roca ou Acigami (SKOTTS- BERG, n° 147). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du y N / V Nord, Algerie, Canaries. Fig. 13. Sarbula oliviensis. 1, plantes en- Observ. Cette espece est nouvelle non seule- titres, gr. nat. >, 3, feuilles x 13. 4, tissu dans la partie inferieure d’une ment pour la r&gion magellanique, mais meme pour geuille x 138. 5, tissu dans la partie l’'hemisphere austral. Sur l’echantillon rapporte superieure d’une feuille x 270. 6, som- par M. SKOTTSBERG, les feuilles sont un peu plus niet dune Eu courtes et proportionnellement un peu plus larges a la base que dans le type d’Europe; mais c’est Ja une difference trop legere pour &tablir une distinction quelconque entre les deux plantes, surtout en tenant compte des variations du 2. Zorzuosa, dont certaines formes passent manifestement au 2. znclinata SCHW. Incertae sedis. B. patagonica (MıTT.) JAEG. Ad., I, p. 273. Tortula patagonica MıTT. Musci austro-amer., p. 156, « Patagonia » (LOBB). Tortula HEepw. Fund., II, p. 92. Sect. Neobarbula (DUS.) CARD. T. densifolia (Hook. FIL. et Wırs.) MıtT. Musci austro-amer., p. 168. Barbula densifolia HooK. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 543, et Fl. antarct., II, t. 153, fig. 1. — Neobaröula magellanica Dus. in Bot. Not., 1905, p. 299, et Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Pd. 6, n° 8, p. 28, t. 10, fig. 12—14, t. ıt, fig. 3—9. 96 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. In terra sylvatica vel subuliginosa. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (DUSEN). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n? 67). Iles Falkland (HOOKER). Observ. Par ses feuilles pourvues d’un margo &paissi, et par son p£ristome a tube tr&s court, presque nul, cette espe£ce se place dans le voisinage du 7. marginata (Br. eur.) SPrR., d’Europe; mais les feuilles plus allongees, retr&cies-acumindes, la ner- vure non ou ä peine excurrente, dentde au sommet, le margo roux, plus €pais, le pedicelle plus long et la capsule plus grande permettent de la distinquer facilement de l’espece europeenne. La description que donne C. MÜLLER du 2. densifolia (Syn., I, p. 631) n'est pas tres exacte: le pedicelle est pourpre et non jaunätre et le peristome decrit a peine un demi-tour de spire. J’ai vu un Echantillon de la plante originale, r&ecoltee par HOOKER aux iles Falkland: elle est bien identique ä celle rapportce par M. SKOTTSBERG. D’autre part, il ne me semble pas douteux, d’apres la description et les figures que donne M. DUSEN de son Neobarbula magellanica, que cette plante ne doive £tre cegalement rapportee au 7. densifolia, qui forme avec le 7. marginata et quelques autres especes a feuilles pourvues d’un margo Epaissi, un petit groupe pour lequel je conserve le nom de genre propose par M. DuSseEn. Sect. Zygotrichia (BRID.) MITT. Musci austro-amer., p. 145. T. polycarpa Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, DIS DE to2T 16. In rupibus. "Patagonie occidentale: Rio Aysen (DusEn). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (DuSsEN). T. Lechleri (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 432. Barbula Lechleri C. MürL. in Bot. Zeit., 1859, p. 229. Ad terram. Detroit de Magellan: Cabo negro (LECHLER). Sect. Syntrichia (BRID.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 432. Les especes magellaniques de ce groupe £tant fort nombreuses, il me semble utile d’en donner un conspectus, permettant de saisir d’un coup d’eil la place et les affınitös de chacune d’elles: A. Feuilles denticuldes dans le haut. T. robusta, pseudorobusta, rivularis, rubra, robustula, Arenae, serrulata. B. Feuilles entieres. 1. Nervure non propagulifere. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 97 a. Feuilles acuminces, termindes par une pointe plus ou moins allongee, non piliforme, rougeätre ou brune, parfois hyaline au sommet, formee par l’excurrence de la nervure. T. Anderssond, brachyclada, saxicola, pseudolatifolia. 6. Feuilles obtuses ou subacuminces, terminees par un poil plus ou moins long, jaunätre. T. Schnyderi, chrysopila. c. Feuilles generalement obtuses-arrondies, termindes par un poil hyalin, allonge. * Inflorescence synoique. T. antarctica. ** Inflorescence monoique. T. monoica, campestris. *** Inflorescence dioique. T. fuegiana, grossiretis, pusilla. 2. Nervure propagulifere. T. papillosa, lithophila, pygmaea. C. Especes insufisamment connues. T. magellanica, punctulata. T. robusta HooK. et GREV. in Edinb. Journ., I, p. 239, t. 12. Barbula robusta BriD. Bryol. univ., I, p. 834. — Barbula speciosa Hook. FIL. et WILs. in Lond. Journ. of Bot. 1844. p. 543. — Darbula runcinata C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 309 (sep. 33). — Tortula runcinata BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 433. In terra sylvatica et secus rivulos montanos, nec non in saxis. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (DUSEN). Terre-de-Feu: Porvenir, Rio Grande, Ushuaia (DUSEN); baie Sendaglaia, canal du Beagle (SPEGAZZINI). Ile Otarie, groupe des Wollaston (HARIOT). Ile Her- mite (HOOKER). Ile des Etats: Port-S!-Jean, Port-Vancouver (SPEGAZZINI). Iles Falkland (DUMONT D’URVILLE). Distrib. geogr. Australie, Georgie du Sud. T. pseudorobusta Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° 8, p. 19, t. 7, fig. 7—I1. In saxis, rupibus truncisque arborum. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili austral. T. rivularis Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, muB, ;p. 20). 7, Ne. 12W Tao, die. 1% In paludosis et ad rivulos alpinos. 1360/,, Schwedische Südpolar-Expedition 1907—1903. 13 98 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp . Patagonie australe: Rio Centinela (NORDENSKJÖLD); region des lacs Argentino, Viedma et San Martin, jusque vers 1000 m. (DUSEN, n° 5972). Terre-de-Feu: Porvenir (DUSEN). T. rubra MıTT. in HooK. Handb. N. Zeal. Fl., p. 419. Tortula robusta # Hook. FIL. et Wırs. in Fl. antaret., II, p. 409. — Darbula rubra Par. Ind. bryol., ed.I, P..03. Ile des Etats: ilot de l’Öbservatoire (SKOTTSBERG, n? 58). Iles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Australie, Nouvelle-Zelande, Georgie du Sud. T. robustula CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°” ser., V, p. 1002. Monoica, cespitosa, fusco-Jutescens. Caulis erectus vel ascendens, 1,5—2,5 centim. longus, parce divisus. Folia parum conferta, madida , arcuato-patula patentiave, sicca flexuoso-erecta, ' subcontorta, inaequalia, in singula innovatione annua inferiora minora, ascendendo sensim majora, oblongo-lanceolata, breviter acuminata, 2—3,5 millim. longa, 0,6—ı lata, marginibus planis vel parce reflexis, magno augmento papillis prominulis minute crenulatis et superne remote et irregulariter, interdum obsolete ser- rulatis subintegrisve, costa rufa, dorso laevi, pereurrente vel subexcurrente, cellulis inferio- ribus laxis, laevibus, elongate rectangulis, costam et margines versus lutescentibus, parie- tibus subincrassatis, internis tenerrimis, hya- linis, marcescentibus, superioribus subquadratis Fig. 14. Tortula robustula. 1, plante entiere, gr.nat. 2,3, 4, 5, feuilles x 13. 6, tissu dans la partie vel subhexagonis, papillosis, margines versus superieure d’une feuille x 270. 7, sommet d’une feuille x 138. plus minus dissimilibus, minoribus, quadratis vel transverse dilatatis, minus papillosis, parie- tibus crassioribus, lutescentibus. Folia perichaetialia longius acuminata, marginibus inferne revolutis, limbo lutescente distinctiore, costa magis excurrente. Pedicellus rubellus, 15—20 millim. longus. Flores masculi in ramulis propriis terminales sub- discoidei, antheridiis numerosis, paraphysibus innumeris. Caetera desiderantur. Patagonie australe: Rio Baguales (NORDENSKJÖLD). ö Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 61). lles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 225). Observ. Cette espece se distingue facilement du 7. rodusta HOOK. et GREV. et du 7. sudra MıTT. par sa taille moins robuste, ses feuilles plus courtes, plus Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 99 brievement acumindes, moins dentees, sa nervure non ou A peine excurrente, ses cellules plus petites, et son inflorescence monoique. Le 7. Rlaris (C. MÜLL.) BROTH., de la Georgie du Sud, se rapproche beaucoup du 7. robustula par la forme et la denticulation des feuilles; il en differe par ses tiges plus greles, ses feuilles plus egales, son tissu plus papilleux, ses cellules marginales non ou A peine differencices, enfin par son inflorescence synoique d’apres MÜLLER. T. Arenae (BEscH.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, P- 433. Barbula Arenae BescH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LIX, et Miss. sc. Cap Hom, V, Bot., p. 269 pl. 2, fie. VII. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (HARIOT). T. serrulata Hook. et GREV. in Edinb. Journ., I, p. 298, t. 12. Barbula serrulala BRıD. Bryol. univ., I, p. 833. Terre-de-Feu (DICKsön); Rio Olivia (SKOTTSBERG, n° 66). lies Falkland (fide PARIS, Ind. bryol., ed. 2, V,p. 38). Distrib. geogr. Australie, Nouvelle-Zelande, Kerguelen. E T. Anderssonii ÄNGSTR. in Öfvers. af K. Vet. Akad. Bork27872,.n24,2p7 6: Barbula magellanica C. MürL. in Bot. Zeit., 1862, p. 349, non (Moxr.) C. Mürr. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 416. — Barbula patagonica C. MüLL. Bryol. fueg. in Flora, 1885, p. 415, non (MıTT.) JaEG. Ad., I, p. 273.— Bardula conotricha C. MÜLL. op. cit., p. 416. — Barbula australis Par. Ind. bryol., ed. ı, p. 63. — Barbula Anderssonii CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 40, et Result. voyage « Belgica >, Mousses, p. 28. — Barbula perrubiginosa Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 75, fig. 6 et pl. VIII, fig. 4. — Tortula conotricha Par. Ind. bryol., edee2 1 V24R 2439: In terra sylvatica vel arenosa, in dunis maritimis, ad corticem arborum, in truneis putrescentibus nee non ad rupes. Patagonie occidentale: Rio Aysen, 8Soo—1100 m. (DUSEN, n° 585). Patagonie australe: territoire des sources de Rio Chico (HATCHER); Tweidie et Rio Centinela (NORDENSKJÖLD). Detroit de Magellan: Cabo Negro (LECHLER, n° 1088); Port-Famine (ANDERSSON); Punta-Arenas (NAUMANN, DUSEN; RACOVITZA, n° 62 b). Terre-de-Feu: Ushuaia, baie Gregory, mt. Sarmiento, ile Baskett, baie Deso- lation (SPEGAZZINI); Ushuaia (DUSEN, n° 364); environs du lac de Lapataia (RACOVITZA, n° 192 a); baie de Lapataia (SKOTTSBERG, n° 65; forma minor) Ile des Etats: Rocher des Pingouins (SPEGAZZINI). Distrib. geogr. Chili austral, Republique Argentine (lac Nahuelhuapi). Var. fagicola (C. MÜLL.) CARD. comb. nov. Barbula conotricha var. fagicola C. MüLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 416. Ad truncos vetustos Fagl antarcticıi. Presqu’ile de Brunswick, baie Voces (SPEGAZZINT). Observ. Dans mon m&moire sur les Mousses du voyage de la « Belgica», p. 29, jai montr€ que cette esp£ce est tantöt synoique, tantöt heteroique, et qu’il est im- 100 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. possible d’en scparer le Barbula conotricha C. MÜLL. D’apres une communication manuscrite, M. DUSEN rattache @galement au 7. Anderssonii la Mousse qu’il avait nommece D. perrubiginosa. Par contre, c'est a tort que M. BROTHERUS (Masez, p- 435) reunit le 7. Anderssonii au T. fuegiana MITT.; celui-ci est une espece bien differente, ä inflorescence dioique et a feuilles obtuses, piliferes. T. brachyclada CARD. Not. prdlim., in Bull. Herb. Boissier, 2°" ser., V, p. 1002. } Monoica, robusta, fusco-viridis, dense cespitosa. Caulis validus, fiırmus, erectus, 1,5—3 centim. altus, siccitate rigidus, dense foliosus, superne fasciculatim ra- mosus, ramis crassis, brevissimis, saepe subnodulosis. Folia conferta, madida arcuato-patula, sicca appresso-flexuosa, subcontorta, carinata, oblongo-lanceolata, breviter acuminata, costa excurrente cus- pidata, 3,5—5 millim. longa. 1—1,25 lata, marginibus longe revolutis, integris, tantum magno augmento papillis prominulis mi- nute crenulatis. costa rufula, dorso laevi vel interdum basin versus scaberula, in cuspidem integram apice hyalinam pro- ducta, cellulis inferioribus laxis, teneris, hyalinis, elongate rectangulis, laevibus, caeteris rotundatis, subquadratis vel sub- hexagonis, papillosis, parietibus crassi- ig. 15. Tortula brachyclada. 1, 2, plantes entieres, gr. nat. 7, 4, feuilles x 13. 5, tissu dans la partie usculis. Folia perichaetialia longius acumi- sup£rieure d’une feuille x 270. 6, sommet d’une nata. Capsula in pedicello purpurascente, feuille x 32. siccitate dextrorsum torto, 10— 15 millim. longo erecta inclinatave, cylindrica, saepe arcuatula, unacum operculo alte conico 3,5—4,5 millim. longa. Peristomium 7. Anderssonii. Flores masculi crassi, in ramulis propriis terminales, antheridiis magnis, numerosis, paraphysibus innumeris, clavatis Ad saxa et in terra. Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n°® 59 et 60); Paramo (DUSEN). Distrib. geogr. Patagonie orientale. Observ. Differe du 7. Anderssonii ÄNGSTR. par ses rameaux courts, nombreux tres Epais, fascicules au sommet des tiges, par ses feuilles plus denses, a bords re- volutes jusque dans le voisinage du sommet, par son tissu form& de cellules un peu plus grandes et plus distinctes, enfin par son inflorescence monoique; du moins je n’ai trouv& sur mes &chantillons que des fleurs unisexudes. Les fleurs mäles avaient Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. IOI echappe a mon premier examen, de sorte que jaaı attribuc a tort a cette espece une inflorescence dioique (Nor. prelim., in Dull. Herb. Boissier, 2°” ser., V, p. 1002). T. saxicola CarD. Not. prelim., in Bull Herb. Boissier, 2m ser., V, p. 1002. Dioica, subhumilis, fuscescens vel fusco- r viridis, densiuscule cespitosa.. Caulis cerectus, \ N On 10—15 millim. altus, simplex vel parce divisus. | 98; Folia sat conferta, madida patentia vel patenti- ( / Y I\ BEL erecta, sicca erecto-contorta, anguste elongato- x Y Y | \ Mark: lanceolata, carinata, sensim acuminata, costa N ir N \S08, breviter excurrente cuspidata, 3,25—4 millim. ; os longa, 0.75—0,9 lata, marginibus integris plus se, ı IeleX) i s 7 minus longe revolutis, sed pro more basin et apicem versus planis, costa rufa, dorso inferne scabra, superne plerumque laevi, in cuspidem brevem integram producta, cellulis inferioribus | laxis, teneris, laevibus, elongate rectangulis, internis hyalinis, margines versus lutescentibus, | DIE ft ı caeteris minutis, quadratis, mediis dense papi- ' | Be N losis, superioribus interdum sublaevibus, parie- \\ 4 Va tibus incrassatis, lutescentibus. Folia perichae- \ | W / tialia subconvoluta, caulinis longiora, costa \ \ br 0 / s| longius excedente cuspidata. Capsula in pedi- U, cello purpurascente, 10—ı12 millim. longo, sicci- _ e Fig. 16. Tortula saxicola. z, plantes entieres tate dextrorsum torto erecta, oblonga velcylin- sr. nat. 2,3, 4, 5, feuilles x 13, 6, tissu vers drica, operculo longe conico-acuminato. Peristo- le milieu d’une feuille x 270. 7. tissu dans - 5 . la partie superieure d’une feuille x 270. mium desideratur. Planta mascula prope femi- \ . = £ 8, sommet d’une feuille x 32. neam vel cum ea intermixta crescens; flores terminales, antheridiis multis, paraphysibus clavatulis, innumeris. Ad saxa. Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n°s 62 et 63). Observ. Se distingue facilement du 7. Anderssonii ÄNGSTR. et du 7. brachy- clada CARD. par ses faibles dimensions, ses feuilles plus ctroites, plus longuement acuminces, son tissu form& de cellules plus petites, et son inflorescence dioique. T. pseudolatifolia CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2®”« scr., V, p. 1003. Dense cespitosa, fusco-viridis. Caulis brevis, 1—1,5 centim. altus, simplex vel parce ramosus, dense foliosus. Folia sicca erecto-subflexuosa, inferiora et media madida suberecta, superiora arcuato-patula et apice caulis subrosulata, mollia, elon- gato-subspathulata vel subpanduriformia, 3,5—5,5 millim. longa, 1—ı,2 lata, breviter 102 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. acuminata, costa excurrente mucronata, marginibus integris ubique planis vel basin versus parce revolutis, superne pro more undulatis et sinuosis, costa rufula in cus- a! Ar / N h / \ en / 7 N \ ) ıl \ 13 / I] \ | | A TI INN I yA # h N | f / \ ( N | Ne || / | | N. IN 9 | | J | \ I ji | l / | \ N \ | | Fig. 17. Zortula pseudolatifolia. L, plante entiere, gr. nat. 2, 3, 4, 5, feuilles x 13. 6, tissu dans la partie superieure d’une feuille x 270. 7, sommet d’une feuille x 32. pidem brevem integram producta, cellulis inferioribus laevibus, internis magnis, laxis, elongate-subrectangulis, hyalinis, costam et margines versus minoribus, angustioribus, lutescentibus, caeteris hexagonis vel sub- quadratis, valde chlorophyllosis et densis- sime papillosis. Caetera desiderantur. In arborum truncis et ad rupes. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (DusEn). Eerre-de-Feu: Lapataia (SKOTTSBERG, n° 64). Observ. Cette espece rappelle a pre- miere vue le 7. /atzfolia BRUCH, d’Europe, mais s’en distingue aussitöt par ses feuilles plus etroites, un peu acumindes et par sa nervure plus mince, rousse, excurrente. Elle parait devoir prendre place dans le groupe du 7. Andersson: ÄNGSTR., tout en se scparant nettement des autres especes de ce groupe par ses feuilles legerement elargies dans le haut, subspathulces ou subpanduriformes, a bords generalement ondulcs et sinueux dans la partie sup£rieure. L’inflorescence m’avait semblc dioique, la seule fleur que j’ai vue &tant purement femelle; mais M. DUSEN (beiträge, etc., 4, p- 21) dit que sur ses Echantillons, parmi les nombreuses inflorescences qu'il a exa- minees, tres peu dtaient dans ce cas; la plupart contenaient des archegones entourds de nombreuses antheridies et de paraphyses legerement claviformes; il est donc pro- bable que cette esp&ece est normalement hetcroique. T. Schnyderi (C. MüLr.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 435. Barbula Schnyderi C. Mürı. Prodr. Bryol. Argent., II, in Linnaea, 188o—ıS$2, p. 434 (sep. p. 94), In terra subuliginosa. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (DusEn). Distrib. geogr. Republique Argentine. T. chrysopila (C. Mürr.) PAR. Ind. bryol., ed. 2, V, p. 39. Barbula chrysopila C. Müuı. Bryol. fueg.. in Flora, 1885, p: 415. Terre-de-Feu: detroit de Magellan (SPEGAZZINI). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 103 T. antarctica (HpE.) PAR. Ind. bryol., ed. 2, V, p. 35. Barbula antarctica HPE. in C. Mürr. Syn., I, p. 638. Iles Falkland (HOOKRER). Distrib. geogr. Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Observ. En raison de ses feuilles longuement piliferes, cette espece ne peut pas etre rapprochee du 7. Anderssonit ÄNGSTR., comme le pense M. BROTHERUS (Musci, p. 435)- T. monoica CAarD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°w® ser., V, p. 1003. Monoica, humilis, dense pulvinata, pulvini virides vel fuscescentes, superne canescentes. Caulis erectus, gracilis, 6—ı2 millim. altus, apicem versus pro more I vel 2 ramis brevibus instruc- tus, interdum simplex. Folia sicca erecta sub- contorta, inferiora et media madida erecta, supe- riora congesta, magis patula, subrosulata, bre- viter oblonga, apice rotundata, 1,5—2 millim. longa, 0,6—ı lata. marginibus integris, basin et apicem versus planis, caeterum revolutis. inter- dum tamen subplanis, costa lutescente, in pilum hyalinum, 0,5—ı millim. longum, laevem vel parce et obsolete denticulatum abrupte excurrente, cellulis inferioribus laxis, teneris, hyalinis vel lutescentibus, laevibus, elongate subrectangulis, Fig. 18. Tortula monoica. r, plante entiere, caeteris quadratis vel subhexagonis, majusculis, gr. nat. 2, 3, 4 5, 6, feuilles x 13. 7, tissu papillosis, parietibus angustis. Capsula in pedi- SanS ya NE SEReBe o un: cello basi rubello, superne pallido, siccitate dextrorsum torto, $S—ıo millim. longo, erecta, oblonga vel subcylindrica, 1,5—2 millim. longa, circa 0,5 crassa, operculo ignoto, Peristomium in speciminibus nostris nimis vetustum. Flores masculi axillares vel in ramis terminales, antheridiis sat numerosis, paraphysibus innumeris, clavatis. In rupibus maritimis. Iles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n®% 218, 219 in parte, 223, 224, 230 in parte). Distrib. geogr. Georgie du Sud, Antarctide. Observ. Voisine du 7. fuegiana MıTT., cette espece s’en distingue par ses di- mensions plus faibles, ses feuilles de moitic plus petites, son pedicelle plus court, et son infloresceence monoique. Le 7. campestris DUS., qui se rapproche de notre Mousse par son mode d’inflorescence, en differe @galement par son port plus robuste, ses feuilles plus grandes, ä poil nettement denticuld, et sa capsule plus allongce et un peu arquee. Le 7. antarctica (HPE.) PAR., dont je ne connais que la description, 104 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. se separe en tout cas de notre espece par l’inflorescence synoique et par le poil des feuilles denticule. T. campestris DuS. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc. in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° 8, p. 25, t. 10, fig. 1—6. In campis. Terre-de-Feu: Porvenir (DUSEN). Distrib geogr. Patagonie orientale. T. fuegiana (Mırr.) MırrT. Musci austro-amer., p. 174. Syntrichia fuegiana MITT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 71. — Darbula fuegiana JAEG. Ad., I, p. 301. In collibus arenosis et ad margines sylvarıum, in terra, saxis ramulisque. Patagonie (SPEGAZZINI). Detroit de Magellan: Cabo negro (LECHLER, n? 1088 in parte); Punta-Arenas (DUSEN). ‘ Fuegia orientalis» (DUSEN); « Fuegia australis» (HATCHER); Gente Grande bay. Ushuaia (SPEGAZZINI); Rio Grande (DUSEN). Iles Falkland: Uranie bay (HOOKER). Distrib. geogr. Antarctide? T. grossiretis CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°” ser., VI, p. 6. : Barbula ruralis forma CarD. in Result. voyage «Belgica», Mousses, p. 29. Detroit de Magellan: environs de Punta-Arenas (RACOVITZA, n° 62 e). Distrib. geogr. Georgie du Sud. T. pusilla ÄnGSTR. in Öfvers. af K. Vet. Akad. Förh., 1872, n° 4, p- 7. Barbula pusilla C. MürL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 415. — Tortula drachypelma Dus. in Bot. Not., 1905. p. 290. Ad terram stillicidiosam. Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON). Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI); Porvenir (DUSEN). T. papillosa Wırs. in HooK. Lond. Journ. of Bot., 1845, p. 193. Barbula papillosa C. MüLL. Syn., I, p. 598. In truncis arborum et in ramis arbustorum. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (DusEn). Terre-de-Feu: Ushuaia (DUSEN). Iles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Europe, Amerique du Nord, Equateur (Darbula Spruceana C. MÜLL.), Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. * Voir la description de cette espece dans la seconde partie de cet ouvrage. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 105 T. lithophila Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n2/8. D.,23,.t. 8, fie. 1A, t. 9, dies 2—5. T. saxicola Dus. in Bot. Not., 1905, p. 30I, non CARD. In saxis. Terre-de-Feu: Porvenir (DUSEN). T. pygmaea Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° 10, p. 8, t. I, fig. 13—17. Ad saxa campestria nec non in fagetis, ad truncos arborum putrescentes. Patagonie australe: Jac Argentino (DUSEN, n° 5722). T. magellanica MoNT. in Gay, Hist. fis. y pol. de Chili, Bot., VII, p. 145, et Syll. p. 39. Barbula magellanica C. Mürı. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 416. Detroit de Magellan: Port-Famine (JACQUINOT). Observ. D’apres la courte diagnose donnde par Montagne dans son Sylloge c'est une espece a feuilles piliferes; sa place dans la classification reste toutefois douteuse. T. punctulata (BrıD.) MırTrT. Musci austro-amer., p. 175. Mnium punctulatum Brıpd. Bryol. univ., II. p. 734. — Barbula punctulata C. MürL. Br yol. fueg in Flora, 1885, p. 414. « Fuegia» (M’WHINNIE, in herb. HOOKER). lles Falkland (DUMONT D’ÜRVILLE). Observ. On ne sait pas trop ce qu’est cette espece; le general PARIS la rapporte au 7. robusta HOOK. et GREV. (Ind. dryol., ed. 1, p. 92, ed. 2, V, p. 55). Calymperaceae. Syrrhopodon ScHw., Suppl., II, I, 2, p. 110. Subgen. Orthophyllum C. MÜLL. Syn., I, p. 532. S. rigescens SCHW. Suppl., II, II, 2, p. 102, t. CLXXXI. Iles Falkland (GAUDICHAUD). Subgen. Orthotheca (BrıD.) C. MÜrL. Syn., I, p. 534. S. malouinensis C. MÜLL. Syn., I, p. 539. Iles Falkland (DUMONT D’URVILLE). 30, Schwedische Südpolar- Expedition 1901-1903. 14 106 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Encalyptaceae. Encalypta SCHREB. Gen., II, p. 759. Sect. Nantkopus KINDB. Eur. and N. amer. Bryin., p. 293. E. austrociliata BROTH. in Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° 8, p. 30, ft. 12, hie. 10. In saxis rupibusque rivalibus. Patagonie australe: lacs Argentino et San Martin (DUSEN, n? 6048). Sect. Ahrabdotheca KINDE. loc. cit. E. patagonica BROTH. in Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° 8, p. 31, t. 12, fig. 7—ı1. Ad terram. Patagonie australe: Rio Fosiles, pres du lac San Martin, vers 900 m. (DUSEN n° 5991). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (DUSEN, n° 31). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 69). Grimmiaceae. Scouleria Hook. Bot. Misc., I, p. 3 ws S. patagonica (Mırr.) JAEG. Ad., II, p. 74. Grimmia patagonica MıTT. Musci austro-amer., p. 96. In saxis truncisque ripariis. Patagonie: Chitan (LOBB). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 386). Terre-de-Feu: Ushuaia (DUSEN). Distrib. geogr. Republique Argentine (lac Nahuelhuapi). Observ. En dehors de cette espece, on ne connait jusqu’ici du genre Scouleria que trois autres representants: deux dans l’Amerique borcale occidentale et un en Siberie. La plante patagonienne est extrömement voisine de l’une des deux especes nord-americaines, le S. marginata E. G. BRITT., signale en Californie, dans l’Idaho et l’Etat de Washington. Grimmia EHkH. in HEepw. Fund., II, p. 89. Subgen. Schzstidium (BRiD.) SCH. Coroll., p. 45. G. apocarpa (L.) HEpw. Descr., I, p. 104, t. 39. Schistidium apocarpum BR. et SCH. Bryol. eur., fasc. 25—28, p. 7, t. 3. Ad saxa rupesque. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 107 Terre-de-Feu: Rio Olivia (SKOTTSBERG, n°? 182 zu parte). Ile Hermite (HOOKER). Iles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 226); Duperrey harbour (SKOTTS- BERG, n° 227). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Tunisie, Taiti, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, Kerguelen, Antarctide. Cosmopolite. G. fallax Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 77, fig. 7, PlSVNT She 5 eo. In saxis. Patagonie australe: «verisimiliter in territorio fontinali fluminis Rio Chico » (HATCHER). Detroit de Magellan: Punta Arenas (DUSEN). Terre-de-Feu: Rio Grande et Rio Azopardo (DUSEN). G. amblyophylla C. MüÜLı. Syn., I, p. 779. In saxis rupibusque. Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Republique Argentine (lac Nahuelhuapi), Kerguelen. G. fasciculata Dus. in Bot. Not., 1905, p. 302, et Beitr. zur Bryol. Magellansländer, ete., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° 10, p. Ir, t. 3, fig. 13—23. In rupibus rivalibus. Patagonie australe: lac Argentino (DUSEN). Distrib. geogr. Republique Argentine (lac Nahuelhuapıi). G. occulta C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 314 (sep. 38). In saxis littoreis. Terre-de-Feu: Ushuaia (DUSEN). Distrib. geogr. Georgie du Sud. G. abscondita CARD. sp. nova. G. occulla Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, ete.. in Arkiv för Bot.. Bd. 6, n° 10, p. 11, zz parte! non C. Mürt. Monoica, dense pulvinata, fusco-lutescens. Caulis erectus, 1,5—2 centim. longus fastigiato-ramosus. Folia sicca imbricata, madida erecto-patentia, ovato-lanceolata, in parte inferiore innovationum obtusa, 1,25—1,3 millim. longa, 0,5—0,6 lata, se- quentia paulo longiora, acuta, breviter hyalino-apiculata, superiora pilo hyalino atiusculo, denticulato, breviusculo praedita, unacum pilo 1,7—1,8 millim. longa, 0.6—0,7 lata, marginibus integris, utroque vel tantum uno latere plus minus reflexis, costa rotundata, basi debiliore, superne validiore, percurrente, cellulis inferioribus rectangulis, margines versus subquadratis, parietibus parum incrassatis, haud sinuosis, caeteris rotundatis subquadratisve, parietibus crassiusculis, secus margines saepius bistratosis. Folia perichaetialia erecta, stricta, caulinis duplo majora, oblongo-lanceo- lata, acuminata, longiuscule pilifera. Capsula omnino immersa, breviter pedicellata, 108 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. oblonga, circa I millim. longa, 0,4—0,5 lata, operculo ignoto. Peristomium auran- tiacum, dentibus lanceolatis, apice truncatis, fere laevibus, dorso 5—8 lamellis crassis praeditis. Sporae lutescentes, laeves, diam. 6-8 u. Flores masculi minuti, gem- macei, axillares. In saxis. Patagonie australe: lac San Martin, Rio Fosiles, vers 1000 m. (DUSEN, n° 5944). Observ. Se rapprochant des G. occulta C. MÜLL. et celata CARD., de la Georgie du Sud, par le developpement de ses feuilles p£richetiales, qui cachent et enve- loppent completement la capsule, cette espece s’en distingue deja nettement par la forme .de cet organe, ainsi que par la largeur des feuilles caulinaires. Elle est, en outre, beaucoup plus robuste que le G. ocezlta, et se differencie encore du G. celata Ian Fol c OS; 0 Fig. 19. Grimmia abscondita, z. plante entiere, gr. nat. 2, 3, 4. feuilles x 26. 5. tissu basilaire d’une feuille x 138. 6, tissu dans la partie moyenne d’une feuille x 270. 7, tissu dans la partie superieure d’une feuille x 270. 8, sommet d’une feuille x 138. 9, section transversale d’une feuille dans le haut x 138 ro, feuille perichetiale x 13. 77, 72, capsules ouvertes x 13. 73, deux dents du peristome et spores x 138. par ses feuilles inferieures obtuses, les superieures et les p£richctiales piliferes, et par les cellules de la partie superieure des feuilles beaucoup plus grandes, les margi- nales seules ordinairement en deux couches. G. tortuosa HOOoK. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1344, p. 540, et Fl. antarct. ISRSACON EI TS, NEO. 7. lles Falkland (HOOKER). 3d. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. IOG BL 2, Subgen. Zugrimmia CARD. G. nivea Dus. in Bot. Not., 1905, p. 303, et Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n? 10, p. ı In saxis. 3, t. A, fig. 37 7: Patagonie australe: territoire du lac Argentino, Arroyo Pelque (DUSEN). Subgen. Rhrabdogrömmia LIMPR. Laubm., I, p. 759. G. orbicularis BRUCH, apud Wiırs. in Engl. Bot. Suppl., t. 2888. Guembelia orbicularis HPe. in Bot. Zeit., 1846, col. 124. In saxis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Europe, principalement la region mediterraneenne, Asie mineure, Turkestan, Perse, Caucase, Algerie, Tunisie, Maroc. Observ. Je conserve quelque doute sur l’existence de cette espece en Patagonie; c’est une plante caracteristique de la flore xerophile mediterraneenne, a laquelle le climat magellanique ne doit guere convenir. Elle n’a pas encore etc signaldce dans l’Amerique du Nord, oü elle pourrait cependant se rencontrer en Californie, dont la flore a tant d’analogie avec celle des pays mediterrandens. G. humilis MıtrT. Musci austro-amer., p. IOO. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (LECHLER). G. macropulvinata Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 78, fig. 8, et pl. VIII, fie. 7. In saxis. Patagonie australe: «verisimiliter in territorio fontinali fluminis Rio Chico » (HATCHER); Canadon de las Cuevas (DUSEN, n? 5712). Terre-de-Feu: Rio San Martin (DUSEN, n° 141). Distrib. geogr. Republique Argentine (lac Nahuelhuapi). Observ. Cette espece n’est peut-etre pas distincte de la pr&c&dente, dont je n’ai pas vu d’echantillons, mais dont la description semble convenir tres exactement ä& la plante de M. DuseEn. G. depressa C. Mür. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 421. Ad ramos et truncos putridos in sylvis. Ile Burnst (SpEGAzzinT). Ile Saddle (HarıoT). Ile des Etats: Port-Cook (SPEGAZZINI). Var. terrestris C. MÜLL. oc. cıt. Ad glaream orae maritimae. Canal du Beagle: baie de Sendaglaia (SPEGAZZINT). 110 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. G. Dicksonii (Dus.) Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° 10, p. 14, t. 3, fig. 24—26, t. 4, fig. I et 2. @. pachyphylla Dus. in Bot. Not., 1905, p. 302, non C. Mürr. (1885), nec LEIBERG (1893). — G. flexi- .. MüÜLı. var. Dieksonii Dus. in Bot. Not., 1905, p. 303. caulis In saxis et rupibus. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). G. fastigiata CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°” ser., V, p. 1003. Monoica. Pulvini densiusculi, molles, superne griseo-lutescentes, intus fusces- centes. Caulis erectus vel ascendens, 10 15 millim. longus, fastigiatim ramosus, ramis numerosis, brevibus, saepe subnodulosis. Folia conferta, sicca erecta, madida erecto-patentia, lan- ceolata, sensim acuminata, saepius curvatula, dorso-carinata, 1,5—2 A N millim. longa, 0,4—0,5 lata, pilo \ Kram; plus minus elongato, sublaevi vel \ „E obsolete denticulato instructa, mar- ginibus integris, medium versus ee ll! es uno vel utroque latere reflexis, Din) M costa rotundata, in pilum plus 0gdag ) minus distinete exeunte, cellulis od 2 8 Ol inferioribus oblongis vel linearibus, an) h il parietibus incrassatis, margines DC U Il IN autem versus teneris, pellucidis, OA od Ih subhyalinis, superioribus irregula- ribus, breviter oblongis et sub- Fig. 20. Grimmia fasligiata. 1, plantes entieres, gr. nat. 2,3, 4,5; quadratıis, parietibus lutescentibus, feuilles x 26. 6, tissu basilaire d’une feuille x 138. 7, tissu dans la partie superieure d’une feuille x 270. $, section trans- versale d’une feuille dans le haut x 138. 9, feuille periche- nalibus partim bistratosis. Folia perincrassatis sinuosisque, margi- ee perichaetialia paulo longiora, in- ferne laxius reticulata. Flores masculi minuti, gemmacei, prope femineos nascentes; folia perigonialia breviter acuminata, acuta obtusulave. Caetera desiderantur. Terre-de-Feu: mt. Martial pres d’Ushuaia, alt. 1275 m. (SKOTTSBERG, n° 70). Observ. Voisine du G. trichophylla GREV., de l’hemisphere boreal, et du G. consobrina Kze., du Chili, cette espece nouvelle s’en distingue par ses rameaux plus nombreux, fastigies, par ses feuilles beaucoup plus courtes et plus brievement acuminees, plus dressces, moins flexueuses, et par son inflorescence monoique. C'est par erreur que, dans la diagnose de cette Mousse, publice dans le Bulletin de !Herbier Boissier, je lui ai attribud une inflorescence dioique. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. III Rhacomitrium Brıp. Mant. Musc., p. 7 R. protensum A. Br. in Hüp. Muscol. germ., p. 211. «Fuegia» (ide HOOKER, Zandb. N. Zeal. Fl., P- 426). Distrib. geogr. Europe, Caucase, Japon, Amerique du Nord, Nouvelle-Zelande Kerguelen. R. rupestre (HOOoK. FIL. et WıLs.) HOOK. FIL. et Wiırs. Fl. N. Zeal., II, p. 65. Dryptoden rupestris HooK. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 544, et Fl. antarct., II, p- 402, t. 152, fig. I. — Grimmia rupestris C. MÜLL. Syn., I, p. 803. — Grimmia aterrima C. MüLr. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 81, et Forschungsreise «Gazelle», Laubm., p. 28. — Grimmia zygodonticaulis C. MüLL. loc. cit. — Rhacomitrium aterrimum Par. Ind. bryol., ed. ı, p- 1070. — Rhacomitrium zygodonticaule PAR. op. cit., p. IOSI. In saxis et rupibus. Detroit de Magellan (HOOKER). Terre-de-Feu: lac Roca ou Acigami (SKOTTSBERG, n° 76); montagnes au-dessus d’Ushuaia, reg. alpine (SKOTTSBERG, n° 81); Porvenir, vers 200 m. (DUSEN). Ile Hoste: baie Orange (Exp. WILKES). Ile Hermite (HOOKER, HARIOT). Distrib. geogr. Tasmanie, Nouvelle-Zelande, Kerguelen. Observ. Dans cette espece, les parois longitudinales des cellules presentent, dans la partie inferieure de la feuille, deux rangees de ponctuations tres nettes, caractere qui se retrouve A un degre plus ou moins accen- tue chez d’autres esp&ces magellaniques: R. mzgrz- tum (C. MÜLL.) JAEG., R. symphyodontum (C. MÜLL.) JAEG., R. pachydictyon CARD., etc., ainsi que dans le R. subsecundum (HOOK. et GREV.) JAEG., de lInde et des iles de la Sonde. Mais le R. rupestre presente une autre particularit€ fort interessante et que je n’ai constatee chez aucune autre espece: dans la partie superieure de la feuille, les ponc- tuations dont je viens de parler s’allongent trans- versalement, et finissent par former des stries etroites, profondes et rectilignes, qui sillonnent toute la largeur des cellules; vues en plan, ces stries se presentent sous l’aspect de plis de la membrane, mais clles sont particulitrement bien visibles sur une section longitudinale des cellules ERNEST, je SIE SOTTITEIBEE Fig. 21. Rhacomitrium rupestre. r, cellules a parois ponctudes de la partie inferieure de la feuille x 470. 2, cellules ä parois striees de la partie superieure de la feuille x 470. 5, trois cellules de la partie supe- rieure de la feuille, vues en section longi- tudinale x 470. (fig. 21, ;). Ce caractere permet de distinguer le R. rupestre du R. nigritum, qui lui ressemble beaucoup, mais qui a, en outre, la capsule plus päle et portee sur un pedicelle plus long (4 a 5 millimetres, au lieu de 2a ap: 112 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. D’apres l’examen d’echantillons authentiques, les G. aterrima et zygodonticaulis C. MÜrı., de Kerguelen, doivent Etre r&unis au R. rupestre. MÜLLER dit que les feuilles seraient revolutdes sur le bord droit dans le premier, et sur le bord gauche dans le second, mais j’ai constat€e que ce caractere est variable. Le G. zygodonti- caulis est une forme a tiges plus rameuses. R. lamprocarpum (C. MÜLL.) JAEG. Ad., I, p. 368. Grimmia lamprocarfa C. MÜLL. Syn., I, p. 802. Iles Falkland (HOOKER). Observ. MÜLLER place cette espece dans sa section Dryptodon, caracterisee par ses tiges «regulariter dichotome ramosae, ramis fastigiatis», et il la compare aux R. frotensum A. BR. et aciculare BRID. Je n’en ai pas vu d’echantillon authen- tique. J’ai regu de l’Herbier de Kew un petit specimen £tiquete: «gI. Rhacomitrium lamprocarpum C. M. E. Falkland Is.: Stanley sound», mais les tiges garnies de rameaux courts et les feuilles hyalines a la pointe m’obligent a rattacher cet Echan- tillon au R. symphyodontum (C. MÜLL.) JAEG. R. nigritum (C. MÜLL.) JAEG. Ad., I, p. 368. Grimmia nigrita C. Mürr. Syn., I, p. 801. Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Georgie du Sud, Kerguelen (ile Heard). R. subnigritum (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 1080. Grimmia subnigrita C. MüLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 421. — Grimmia suhlamprocarpa C. MÜLL. op. eit., p. 422. — Rhacomitrium sublamprocarpum Par. loc. cit. In saxis et rupibus irroratis vel stillicidiosis, nec non ad truncos riparios. Patagonie oceidentale: Puerto-Bueno et Rio Aysen (DUSEN, n° 388). Terre-de-Feu: Rio Olivia (SKOTTSBERG, n? 75); lace Roca ou Acigami (SKOTTS- BERG, n° 77); Rio Azopardo (DusEn). Ile Chair (SPEGAZZINI). Ile des Etats: Port-Cook, mt. Conegliano (SPEGAZZINI). Observ. D’apres les specimens originaux communiques par le Musee royal de botanique de Berlin, les Grimmia subnigrita et sublamprocarpa de MÜLLER sont evidemment identiques. L’£chantillon de G. sublamprocarpa presente a la base des feuilles les cellules läches, brunes, un peu dilatdes, signal&es par l’auteur comme un des principaux caracteres distinctifs du G. subnigrita. R. stenocladum Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc. in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° 10, p. 23, t. 5, fig. 6—10. In rupibus. Patagonie occidentale: Rio Aysen, vers IIOO m. (DUSEN, n° 599). Terre-de-Feu: Rio Azopardo (DUSEN, n° 266). . Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 113 Distrib. geogr. Chili austral. Var. obtusum Dus. op. cit., p. 24, t. 5, fig. 11. In paludosis. Terre-de-Feu: Rio Azopardo (DUSEN). R. symphyodontum (C. Mürı.) JAEG. Ad., I, p. 375- Grimmia symphyodonta C. Mürr. Syn., I, p. 809. — Grimmia nigrita MiTT. Musci austro-amer., p. 103 in parte. — Rhacomitrium flavescens CarD..in Rev. bryol., 1900, p. 41, et Result. voyage « Belgica », Mousses, p. 30, pl. V, fig. 1-9. — Rhacomitrium flavopallidum C. MüLr. in sched. In saxis rupibusque. Iles Guaitecas (DUSEn). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEn). Ile Londonderry: Whale boat Sund, baie des Asteries (RACOVITZA, n? 177). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTS- BERG, n° 82; n° 83 zn parte, forme vabougrie). Ile Saddle (HARIOT). Ile Hermite (HOOKER). lles Falkland: Stanley Sound (leg....?); Port-Louis (SKOTTSBERG, n? 228). Distrib. geogr. Chili austral, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, ile Gough (RA. flavescens). Observ. La Mousse que j’avais distingude sous le nom de R. fawescens n’est decidement qu’une forme du R. symphyodontum, caracterisee par sa teinte d’un jaune päle et ses tiges allongees et peu rameuses; le R. favopallidum C. MÜLL. est une variation en sens opposed, a tiges plus courtes, trapues, garnies de rameaux rapproches et de feuilles denses et courtes. Le tissu de cette espece est assez variable; les cellules superieures sont ordinairement allongees, mais parfois aussi elles sont courtes et presque carrces (notamment sur certains echantillons de la Nouvelle-Zelande); elles sont aussi presque toujours en deux couches, au moins dans le voisinage des bords. Sur d’autres spdcimens, les cellules sup£rieures sont en partie allongees, en partie carrces sur la m&me feuille. Les tiges sont diversement ramifices; les feuilles ovales-lanc&olees ou &troitement lanc&olees, tr&s longuement ou plus brievement acumindes, simplement aigu&s ou termindes par une petite pointe hyaline. La teinte varie du jaune päle au vert obscur, parfois noirätre. R. pachydictyon CARD. sp. nova. R. symphyodontum var. muticum Caro. Not. pr@lim., in Bull. Herb. Boissier, 2°me ser., V, p. 1004. — R. flavescens CARD. loc. cit., in parte. — R. rupestre CARD. op. cit., VI, p. 7, non Hook. FIL. et WiLs. Cespites densi, fuscescentes, intus nigricantes. Caulis erectus, 2—3,5 centim. longus, dichotome divisus, ramis fastigiatis, superne parce et breviter ramulosis. Folia conferta, madida patentia, sicca erecta, anguste lanceolata, sensim et longe acuminata, 2—2,5 millim. longa, 0,3—0,5 lata, apice obtuso vel subacuto, marginibus integerrimis, uno latere reflexis, costa rotundata percurrente vel sub summo apice desinente, cellulis linearibus, angustissimis, laevibus, parietibus longitudinalibus quam 1360 or Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. 15 114 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. maxime incrassatis sinuosisque, in parte inferiore folii pro more distincte punctulatis, parietibus transversis vix conspicuis, cellulis alaribus paucis, fuscis, laxioribus, rectan- gulis. Caetera desiderantur. we In saxis rupibusque. 243 > RIEF ul Patagonie occidentale: Puerto-Bueno | (DusEn). f Terre-de-Feu: Rio Azopardo (DUSEN). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTS- H | f BERG, n°s 78, 80). Fr FF FF ne) Cry er aa 2722 I, =) LEI IInEN a) Ya) N Distrib. geogr. Gcorgie du Sud. ee, Se Q I } IC Observ. Je reunis sous le nom de A. — pachydityon le n°78 de l’ile des Etats, dont j’avais d’abord fait une var. mutzcum du R. symphyodontum, le n’ So de la meme localite, que j’avais rapporte au X. flaves- cens, et le n® 312 in parte, de la Georgie du Sud, que j’avais attribuc a tort au X. rupestre; bien que presentant quelques differences de port et de taille, ces trois echantillons possedent en commun des feuilles etroites, a pointe mousse, et des cellules a parois extraordinairement &pais- & sies, caracteres qui justiiient leur r&union sous un nom specifique nouveau. Quant Fig. 22. Rhacomitrium pachydictyon. 1, plante en- Br & ? . aux &@chantillons de Puerto-Bueno et du tiere, gr. nat. 2, 3. 4, feuilles x 26. 5, tissu basi- laire d’une feuille x 270. 6, tissu dans la partie Rio Azopardo, je ne les ai pas vus, et je ınoyenne d’une feuille x 270. 7. sommet d’une ne les cite ici que d’apres M. DusEn, qui feuille x 270. les a mentionnes sous le nom de R. sym- phyodontum var. muticum CARD. (Beiträge, etc., 5, P- 22). On peut comparer le R. pachydictyon au R. orthotrichaceum (C. MÜLL.) PAR. de Kerguelen, dont le differencient ses feuilles plus £troites, generalement obtuses ou subobtuses, sa nervure moins forte, son tissu a parois extremement Epaisses et sinueuses, et ses cellules sup&rieures plus Etroites et plus allongees. Par la forme et le tissu des feuilles, cette espece rappelle le R. Zeterostichoides CARD., dont elle s’eloigne par le mode de ramification et les feuilles non piliferes. Peut-£tre pourrait- on encore comparer notre Mousse au R. /Zamprocarpum (C. MÜLL.) JAEG., que je ne connais pas, mais qui, d’apres la description de MÜLLER (Syxz., I, p. 802) doit avoir les feuilles beaucoup plus larges, aigues, et les cellules alaires plus läches («folia caulina latissime lanceolata, acuta,... cellulis infima basi utrinque ad alas Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 115 laxissimis>). Enfin, certaines formes trapues du R. symphyodontum se rapprochent par leur aspect du R. pachydictyon, mais celui-ci a les feuilles plus etroites, et surtout les parois longitudinales des cellules plus &paisses, caractere que je n’ai vu porte a un tel degr& dans aucune autre espece. R. subulifolium CARD. sp. nova. R. heterostichoides var. aculifolium Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot. Bd. 6, n0 10, p. 22. Cespites depressi, rufuli. Caulis gracilis, prostratus, 2—3 centim. longus, ramis brevibus irregulariter pinnatus. Folia sicca erecta, madida erecto-patentia, caulina e basi lanceolata in subulam attenuata, 1,5—1,75 millim. longa, 0,35—0,4 lata, ramea angustissime lanceolata, sensim longeque subulata, apice pro more hyalina, 1,75—2 Fig. 23. Kharomitrium subulifolium. z, plante entiere, gr. nat. 2. partie d’une tige x 3. 3, 4, feuilles cau- linaires x 26. 5, 6, 7. 8, feuilles ram&ales x 26. 9, tissu basilaire d’une feuille ramdale x 270. 70, tissu dans la partie superieure d’une feuille rameale x 270. 77, pointe d’une feuille rameale x 138. millim. longa, 0,25—0,35 lata, marginibus saepius uno latere reflexis, integerrimis, costa rotundata, percurrente vel excurrente, cellulis omnibus elongatis, linearibus, laevissimis, inferioribus longissimis, perangustis, parietibus praecipue in parte folii inferiore maxime incrassatis sinuosisque. Caetera desunt. In rupibus. Terre-de-Feu: Rio Azopardo, vers 600 m. (DUSEN, n° 260). Observ. On peut rapprocher cette espece du X. Aketerostichoides CARD., mais elle s’en distingue facilement par sa petite taille, et par ses feuilles subuldes, non piliferes, seulement un peu hyalines a la pointe. Elle ne peut-Etre confondue avec aucune autre espece. R. heterostichum (HEDw.) BRıD. Mant. Musc., p. 79. Grimmia heterosticha C. Müıt. Syn. I, p. 807, exel. var. 116 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Iles Falkland (fide PARIS, /nd. bryol., ed. ı, p. 1074, et BROTHERUS, Mauseci, P- 455). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Acores, Madere, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, Kerguelen. R. heterostichoides CARD. Not. pre&lim., in Bull. Herb. Boissier, 2°”° ser., V, p. 1004. Habitu formis abbreviatis compactis AR. heterostichi simile. Cespites depressi, densi, intus fusco-nigrescentes, superne lutescentes et plus minus canescentes. Caulis prostratus, 3—6 centim. longus, ramis ZI di FIRURR ö E - ER Wi MR numerosis, ascendentibus, curvulis, bre- NR Ass £ A BAER. 9 N d viter ramulosis. Folia conferta, sicca FREI UE j j E EURER erecta, madida erecto-patentia, apicem HEUER caulis et ramorum versus plus minus er homomalla,angustissime lanceolata, sensim longeque angustata et in pilum hyalinum IS z 9 longiusculum, laevem producta, cum pilo RER 2—2,5 millim. longa, 0,3—0,4 lata, mar- un IF ANNEKHAIE ER INT II FTRNAZ Rap II IE Dun ginibus integerrimis, uno latere reflexis, # {N altero planis, costa usque ad pilum pro- INN) \n ducta, valida, dorso rotundata, sed basi \ N \ depressa et debiliore, cellulis omnibus Y \l) elongatis, laevibus, angustissimis, parie- \ tibus perincrassatis et praecipue in parte L u folii superiore maxime sinuosis. Caetera \ \ | \ desiderantur. | 1) In rupibus saxisque. Yun) Ile Desolation: Puerto-Angosto, vers N, I 700 m. (DusEn). Ile des Etats: VA. Port-Cook (SKOTTSBERG, n? 79). Ay Distrib. geogr. Georgie du Sud. Fg. 24. Rhacomitrium heterostichoides. 1, 2, plantes Observ. On distinguera facilement entieres, gr. nat. 3, 4, feuilles x 26. 5, tissu basilaire cette Mousse du AR. Aeterostichum BRID. d’une feuille x 270. 6, tissu dans la partie superieure ee ale < 27a par ses feuilles tres etroites, a poil lisse, et par ses cellules superieures allongees, a parois tres Epaisses et sinueuses. Ce dernier caractere la rapproche du R. mzcro- carpum BRID., mais celui-ci a les feuilles moins £troites et termindes par un poil beaucoup plus court et denticule. J’ai decerit cette espece d’apres l’Echantillon r&colt€ par M. SKOTTSBERG & Vile des Etats; la plante de la Georgie du Sud est un peu plus petite et de teinte plus Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 117 jaunätre, et a les parois des cellules foliaires un peu moins epaissies; mais elle con- corde pour tout le reste. R. integripilum Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, u 1 n° 10, t. 4, fig. S—14. In saxis. Patagonie oceidentale: Rio Aysen (DUSEN). Ile Desolation: Puerto-Angosto (DUSEN). R. striatipilum Caro. Not prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*”® ser., V, p. 1004. R. lasvigatum Dus. in sched., nO 342, non JAEG. Den = = EIS IDISCISIS E12 DUS9 299598 = RESET) EI a5 Fig. 25. Rhacomitrium striatipilum. z, plante entiere, gr. nat. 2, 3, feuilles x 26. 4, partie superieure d’une feuille, vers la base du poil x 138. 5, partie de la figure prec&dente x 270. 6, partie du poil x 138. Caulis erectus vel depressus, Dense cespitosum, lutescens, superne canescens. Folia rigidulus, 3—4 centim. longus, irregulariter divisus, ramis breviter ramulosis. sicca erecta, madida erecto-patentia, oblongo-lanceolata, basi plicatula, sensim in pilum hyalinum, elongatum, plus minus flexuosum, basi dilatatum et subdecurrentem, striatum, integrum, sinuatum vel sudenticulatum attenuata, cum pilo 3,5—3,75 millim. longa, 0,7—0,8 lata, marginibus integris, pro more uno latere late reflexis, costa rotundata, in pilum distincte producta, cellulis fere omnibus elongatis, linearibus, I1S JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. laevibus, parietibus incrassatis, lutescentibus, valde sinuosis, superioribus brevioribus et secus margines subquadratis. Caetera desiderantur. In saxis. Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 83 zu parte). Ile Hoste: baie Tekenika (SKOTTSBERG, n° 74). Distrib. geogr. Chili austral, Georgie du Sud. Observ. lL.e poil des feuilles allonge, flexueux, strie, elargi et subdecurrent ä la base permet de distinguer facilement cette Mousse du R. keterostichum BRID., qui, en outre, a les cellules supcrieures plus courtes. M. DUSEN a rccolte aussi cette plante pres d’Angol (Chili austral), et l’a distri- buce sous le nom de X. /aevigatum (MITT.) JAEG. Je ne connais pas l’espece de MITTEN, mais d’apres la description qu’en donne cet auteur (Mausczi austro-amer., Pp- 96 et 104), elle a les feuilles brievement hyalines au sommet et une nervure faible, devenant indistincte au-dela du milieu («nervo tenui, ultra medium obsoleto »), caracteres qui la scparent nettement du X. strzatipilum. R. laevigatum (MırY.) JAEG. Ad., I, p. 373. Grimmia leevigata Mitt. Musci austro-amer., p. IO4. Detroit de Magellan (HOOKER). Ile Hermite (HOOKER). R. Willii (C. MÜLL.) PAr. Ind. bryol., ed. 1, p. 1081. Grimmia Willi C. MüLL. Bryol. Austro-Georg., p. 316 (sep. 40). — Khacomitrium laevigatum Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc. in Arkiv för Bot., Bd. 6, n° 10, p. 22, an JAEG.? In terra. Terre-de-Feu: Rio Azopardo (DUSEN, n° 209). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Observ. La Mousse recoltee par M. DusEn a la Terre-de-Feu et rapportce par lui au A. /aevigatum, est tres certainement, d’apres l’Echantillon qu’il a eu l’obligeance de me communiquer, le R. Wzllii. Celui-ci serait-il synonyme du Grimmia laevi- gata de MITTEN? Je ne puis me prononcer quant a present a cet &gard, n’ayant vu aucun €chantillon authentique de l’espece de MITTEN. La courte diagnose que cet auteur donne de sa plante conviendrait, en somme, assez bien au R. Wallii, sauf les derniers mots: «cellulis... fere laevibus, alaribus nullis», le R. Willi ayant au contraire le tissu distinctement et m&me parfois fortement papilleux, et les cellules alaires assez distinctes. C’est a tort que C. MÜLLER dit de la nervure du A. Willzi: « excurrente glabro». D’apres un &chantillon de la plante originale, communiqu& par le Musce royal de botanique de Berlin, la nervure, plus ou moins papilleuse sur le dos, disparait avant l’extr&emite et parfois m&me tres loin de celle-ci. R. austrocanescens Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, n? 10, p. 25, t. 5, fig. 12—15. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 119 R. laevigatum Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. So, non JAEG. Patagonie australe: «verisimiliter in territorio fontinali fluminis Rio Chico » (HATCHER). R. lanuginosum (HEDW.) BRID. Mant. Musc., p. 79. Grimmia lanuginosa C. MÜLL. Syn., I. p. 806. — Rhacomitrium hypnoides LinDe. in Öfvers. af K. Vet. Akad. Förh., 1866, p. 552. — Grimmia hypnoides LinDg. Musci scand., p. 29. — Khacomitrium Puccioanum De Not. in Mem. Acad. Tor., ser. III, XVIII, p. 452. — Khacomitrium senile SCH. in LECHLER Pl. magell. exsice. — Rhacomitrium geronticum C. MüLL. in Verh. d. K.K. zool. bot. Ges. in Wien, 1869, p. 224. — Khacomitrium sundaicum C. MÜLt. loc. cit. — Rhacomitrium incanum C. MÜLL. loc. cit. — Khacomitrium pruinosum ©. MÜLL. loc. cit. — Grimmia_ chryso- blasta C. Mürr. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 81, et Forschungsreise « Gazelle », Laubm., p. 31. — Grimmia glacialis C. MüLL. Bryol. Austro-Georg., p. 317 (sep. 41). — Khazomitrium chryso- blastum PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 1072. — KRhacomitrium glaciale PAR. op. cit., p. 1074. — Grimmia rigidissima C. Mürı. in Flora, 1896, p. 445. — Khacomitrium rigidissimum PAR. op. cit. p- 1079. — KRhacomitrium leptodontoides (erratim: lepfostomoides) Först. in Ann, des K. K. Natur- hist. Hofmus., Bd. XVI. p. 71.' In terra et ad rupes, interdum in paludosis. Iles Guaitecas (DUSEN). Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Patagonie occi- dentale: Rio Aysen et Puerto-Bueno (DUSEN). Patagonie australe: territoire des scurces du Rio Chico (HATCHER); lec Dickson (NORDENSKJÖLD) Detroit de Magellan (HOOKER); Cabo Negro (LECHLER, n° 1087). lle Clarence: Hope Havre (RACOVITZA, n° 427 a et 469 6). Terre-de-Feu: lac Roca ou Acigami (SKOTTSBERG, n° 72); Rio Grande et Rio Azopardo (DusEn). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES, HARIOT); baie Tekenilka (SKOTTSBERG, n° 73). Ile Grevy, groupe des Wollaston (HARIOT). Ile Hermite (HOOKER). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 71). Iles Falkland (fide PARIS, /nd. dryol. ed. ı et 2). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Agores, Madere, Canaries, Andes, Australie, Nouvelle-Zdlande, ile Campbell, Kerguelen, Gcorgie du Sud. Cosmopolite. Observ. La plupart des specimens provenant des terres magellaniques sont identiques a la forme de Kerguelen dont C. MÜLLER a fait son Grimmia chryso- blasta. R. loriforme Dus. Beitr. zur Bryol. Magellansländer, etc., in Arkiv för Bot., Bd. 6, DT, D.426: In terra saxosa. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). * Au sujet de la synonymie de cette espece, consulter: BROTHERUS, Musci, p. 455. el CARDOT, Result voyage « Belgica », Mousses, p. 30. 120 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Glyphomitrium Brı»., Mant. Musc., p. 30; emend. MıTT. Musci austro-amer., p. 105. G. ligulatum MırT. Musci austro-amer., p. 107. Brachysteleum ligulatum C. MüLı. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p- 423 Ile Hermite (HOOKER). Orthotrichaceae. Eustichia (BrıD.) Mitt. Musci austro-amer., p. 603. E. Poeppigii (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol. Suppl., p. 153. Diplostichum Poeppigii C. MüLL. Prodr. Bryol. Argent., III, in Hedwigia, XXXVI, p. 85. Eusti- chia longirostris Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII. p. ı1I, non C. MÜLL. — Zustichia longirvostris PAR. Ind. bryol. ed. 2, II, p. 180, pro parte. In rupibus. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n® 524). Detroit de Magellan (DUSEN). Distrib. geogr. Chili austral. Amphidium NErs, in STURM, Deutschl. Fl.,II, Heft 17; SCH. emend. inBr. eur. consp. A. cyathicarpum (MonT.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 460. Zygodon cyathicarpus MONT. in Ann. sc. nat., 1845, p. 106, et Syll., p. 37. — Didymodon cyathi- carßus Mırr. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 70. — Amphoridium cyathicarpum JAEG. Ad., ], p- 385. Ad arborum truncos. Patagonie oceidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Afrique tropicale orientale, Cameroun, Cap-de-Bonne-Esperance, Equateur, Chili, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Z&lande. Zygodon Hook. et Tavı. Muscol. brit., p. 70. Z. Hyadesi BEscH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LX, et Miss. sc. Cap Horn, VerBot..p.7273, pl. 3, fe Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Ile Hoste (HvADESs); baie Orange (HARIOT). Z. curvicaulis Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 84, fig. 13, pl. IX, fig. 6, 7. In arborum truncis. Patagonie occidentale: haute vallee du Rio Aysen (DusEn). Patagonie australe: « verisimiliter in territorio fontinali fluminis Rio Chico » (HATCHER). Z. Hatcheri Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 86, fig. 14, pl. IX, fig. 8, 9. Patagonie australe: «verisimiliter in territorio fontinali fluminis Rio Chico » (HATCHER). Bd. IV: 5) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 121 Stenomitrium (MıTT.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 464. S. pentastichum (MonT.) BROTH. loc. cit. t Syll., p. 31. — Zygodon penta- 'cha ©. MÜLL. in Oesterr. bot. Zeit- Aulacomnium fentastichum MoNT. in Ann. sc. nat., stichus C. MüLt. Syn., I, p. 675. — Pentastichella schrift. 1897, p- 421. In arborum truneis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili. Orthotrichum Hepw. Deser., I, p. 96. Subgen. Muelleriella (DUS.) CARD. O. crassifolium Hook. Fir. et Wirs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 546, et Fl. Entareza pas rennen Ulota crassifolia JaEG. Ad., I, p: 442. — Muelleriella erassifolia Dus. in Bot. Not., 1905, p. 304. In saxis et scopulis maritimis, nec non ad ramos arbustorum. Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON). Ile Desolation (DusEn). Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI). Ile Basket, baie Desolation (SPEGAZZINI). Ile Hermite (HOOKER, HARIOT). Cap Horn (Exped. WILRES). Ile des Etats: Port S!-Jean, Rocher des Pingouins (SPEGAZZINI). lles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Iles Auckland et Campbell, Georgie du Sud, Kerguelen. Subgen. Calvptoporus LINDB. Musci scand., p. 28. O. vittatum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°”® ser., V, p. 1005. Monoicum, tenellum, laxiuscule pulvinatulum, lutescens. Caulis brevis, fastigiatim ramosus, 3—6 millim. longus. Folia conferta, madida erecto-patentia, sicca erecta, subflexuosa, anguste lineari-lanceolata, 1,5 2,4 millim. longa, 0,25—0,4 lata, superne canaliculata, sensim angustata, apice obtusiusculo, interdum subacuto, marginibus planis, integris vel cellulis convexis subcrenulatis, costa basi 50—70 u crassa, sub apice evanida, cellulis mediis et superioribus majusculis, rotundatis, ovatis oblongisve, utriculo primordiali distincto, parietibus crassis lutescentibus, laevibus sed utraque pagina convexis, inferioribus rectangulis, oblongis, margines versus subquadratis, parietibus angustioribus. Folia perichaetialia intima ovato-oblonga, concava, late ob- tuseque acuminata, laxius reticulata. Capsula emersa, madida oblonga, laevis, deo- perculata 1,5—2 millim. longa, 0,5—0,6 crassa, sensim collo in pedicello subaequi- longo defluente attenuata, sicca anguste cylindrica, sub ore contractula, profunde 8-sulcata, fasciis 8 pulcherrime distinctis, aureo-lutescentibus, e cellulis majoribus rectangulis, 4—5-seriatis formatis, stomatibus profunde immersis, inter fascias in capsulae parte media, quidem in parte superiore nec in collo sitis, operculo longe et 1360/07 Schwedische Südpolar-Expedition 1901—-1903. 16 122 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. acute apiculato. Calyptra conica, fusco-fasciata, pilis paucis inspersa. Vaginula nuda. Peristomium duplex, externum dentibus 8 bigeminatis, obtusis, minutissime granu- losis, apice hyalinis, siccitate nunc reflexis, nunc erectis, madore conniventibus, internum ciliis 8, latiusculis, laevibus vel sublaevibus, hyalinis, dentibus brevioribus. Flores masculi minuti, gemmacei, sub perichaetio nascentes, foliolis oblongis, late et obtuse acuminatis, antheridiis paucis, longiuscule pedunculatis, paraphysibus nullis. BISYT, fe. 6 2 10, et pl. VI shesnwarg. Ad truncos Nothofagt antarcticae. Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n°5 94, 186 zn parte). Observ. On reconnaitra facilement cette espcce a ses feuilles planes aux bords, formees de grandes cellules a parois Epaisses et lisses, a ses feuilles p£richetiales intimes beaucoup plus larges, a sa capsule exserte, cylindrique et fortement sillonnee a l’etat sec, ornee de 8 bandes jaunes tres apparentes, et portant entre les bandes. dans la partie moyenne et m&me dans la partie supcrieure, et non, comme d’habitude, sur le col, des stomates fortement immerges, entoures de cellules tres saillantes, qui les recouvrent parfois presque entierement. L’O. compactum Dwus. parait, d’apres la description, se rapprocher de notre espece 'par la forme et le tissu des feuilles, mais il en differe deja par les feuilles perichetiales semblables aux caulinaires, tandis que dans 1’O. vzttatum, les feuilles perichetiales intirnes sont tres differentes; en outre, M. DUSEN ne dit rien de la position des stomates, si caracteristique dans notre espece. On peut encore com- parer celle-ci a !’O. cylindrzcarpum LEsQ., de ’Amerique septentrionale occidentale, mais elle s’en distingue facilement par ses feuilles plus ctroites, a bords plans, son tissu forme de cellules plus grandes et lisses, la position des stomates, etc. O. compactum Duvs. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VII, p. Sı f. 10, pl. IX, fig. 1—3. In arborum truncis. Patagonie australe: «verisimiliter in territorio fontinali fluminis Rio Chico > (HATCHER). ©. Macloskii Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 80, f. 9, pl. VII, fig. S—ı1. In arborum truncis. Patagonie australe: «verisimiliter in territorio fontinali fluminis Rio Chico >» (HATCHER). Subgen. Gymnoporus LiNDB. Musci scand., p. 28. O. rupestre SCHLEICH. Crypt. helv. exs., cent. III, n° 24. Ad basin arborum. Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 123 Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Tasmanie, Nouvelle- Zelande, Kerguelen. O. elegantulum ScH. in LECHLER, Pl. magell. n° 1290; Mrrr. Musci austro-amer., p- 187. Ulota magellanica CAarv. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2eme ser., V, p. 1004, non JAEG. Ad arborum truncos ramosque. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (LECHLER, n° 1290); baie de Punta-Carrera (HARIOT). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 92). Ile Navarin (SKOTTSBERG, n° 93) Observ. Cette espece n’a absolument aucun rapport avec l’U. magellanica (MONT.) JAEG., et si je l’ai confondue un moment avec celui-ci, c’est parce que j’avais sous ce nom, dans mon herbier, un cchantillon que je croyais bien determine, prove- nant de l’'herbier du Jardin botanique de Bruxelles, Echantillon que j’ai reconnu en- suite appartenir a l’O. elegantulum. Le peristome de cette espece est double: 8 dents bigeminces, un peu orangces, couvertes de papilles denses, elevces; 8 cils larges, formes de deux series de cellules, granuleux, a bords sinues. Capsule ex- serte, päle, leptoderme, plissee a l’Etat sec; bandes peu distinctes et a peine plus foncees; stomates superficiels. Pedicelle aussi long ou plus long que la capsule. Coiffe ornee de quelques poils hyalins. Ulota Monnr, in BRD. Mant. Musc., p. 112. U. incana (C. MüÜrL.) BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 277. Orthotrichum incanım ©. MürLr. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 419. Ad ramos arbustorum et in lignis putrescentibus in sylvis. Presqu’ile de Brunswick: baie Voces, detroit de Magellan (SPEGAZZINI). Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI). Detroit de Darwin: ile Smoke (SPE- GAZZINI). U crenatoerosa (C. MÜLL.) BESctt. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 277. Orthotrichum crenatoerosum C. MütL. Bryol. fueg., in Flora, 1885. p. 420. Ad ligna putrida in sylvis. Ile Clarence: Hope Harbour (SPEGAZZINI). U. eremitensis MıTT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p- 76. Orthotrichum luteolum Hook. Fir. et Wırs. in Fl. antaret., II, p. 403, t. 152, fig. 2, fro parte. Orthotrichum eremitense Mrww. Musci austro-amer., p. 189. — Ulota Hermitei BEscH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 274. Ile Hoste: baie Orange (HARıoT). Ile Hermite, cap Horn (HOOKER). U. glabella MıtT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 76. Orthotrichum luteolum Hoox. FıL. et Wiıus., in Fl. antaret., II, p. 403, t. 15 Orthotrichum glabellum Mwvv. Musci austro-amer., p. 189. Ile Hermite, cap Horn (HOOKER). D = g. 2, pro parte. — 124 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. U. macrocalycina Mırr. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 75. Orthotrichum macrocalycinum Mir. Musci austro-amer., p. 190. Ulota Nothofagi Carn. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*me ser., V, p. 1005. Ad arborum truncos. Detroit de Magellan: Port-Famine (LYALL). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n% 84, S5, 86, 87). Observ. La description de MITTEN n’est pas exacte. Cet auteur attribue a son espece un pedicelle du double plus long que la capsule et des cellules sup£rieures deux fois aussi longues que larges, tandis que sur un brin de la plante originale que jai eu sous les yeux, communique par l’Herbier de Kew, de m&eme que sur les Echantillons recoltes par M. SKOTTSBERG, le pedicelle est a peine plus long que le capsule, et la plupart des cellules de la partie sup£rieure des feuilles sont isodia- metriques. Parmi les Ulota a coiffe nue de la region magellanique, on ne peut comparer cette espece qu’a ’UV. eremitensis MiTT., dont elle differe par ses feuilles a marges lisses, et par ses cellules non papilleuses, seulement un peu convexes. U. leiothecia (C. MÜLL.) JAEG. Ad., I, p. 439. Orthotrickum loeithecium C. Mürı. in Bot. Zeit., 1862, p. 350. Detroit de Magellan. U. Anderssonii (ÄNGSTR.) JAEG. Ad., II, p. 691. Orthotrichum Anderssonii ANGSTR. in Ofvers. K. Vet. Akad. Förh., 1872, n° 4, p. 5. Ad arborum truncos. Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON); Punta-Arenas (SPEGAZZINT). Observ. M. BROTHERUS (Masci, p. 471) rattache cette espece a la precedente. U. germana (MonrT.) MıTT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 75. Orthotrichum germanum MoNT. in Ann. se. nat., 1845, p. 121, et Syll., p. 36. — Ulota fulvella Dus in sched., n® 516, non Mrvr. In ramis arborum et fruticum. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 516). ]le Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Chili. U. fulvella MiTT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 75. Orthotrichum luteolum Yoox. FIL. et Wırs. in Fl. antarct., II, p. 403, t. 152, fig. 2, fro parte. — Orthotrichum fulvellum Miırv. Musci austro-amer., p. 191. In ramulis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN); baie d’Ötway (Moseley). Terre-de-Feu: Lapataia (HATCHER); Villarino (HATCHER, PENNINGTON). Ile Hermite (HOOKER). U. fuegiana MITT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 76. Orthotrichum luteolum 11oox. FiL. et Wırs., in Fl. antarct., II, p. 403, t. 152, fig. 2, Pro arte. — Orthotrichum fuegiarum Nitv. Museci austro-amer., p. 192. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 125 Ad ramos fruticum. Detroit de Magellan: Port-Galant (LE GuILLoU); Port-Famine (MARIVAULT). Terre-de-Feu: regions de l'ile Chair et de l’ile London et detroit de Brecknock (SPEGAZZINI). Ile Basket, baie Desolation (SpEGAzzInI). Iles Dawson et Burnst (HARIOT). Ile Clarence: Hope Harbour (SPEGAZZINI; RACOVITZA, n° 82 a). Ile Hoste (HAHN, HARIOT); baie Tekenika (SKOTTSBERG, n° 90). Ile Otarie, groupe des Wollaston (HARIOT). Ile Hermite (HOOKER). Ile Horn (HOOKER, HARIOT). Ile des Etats: Rocher des Pingouins, Port- Vancouver, Port-Cook (SPEGAZZINI). U. marginata (ÄNGSTR.) JAEG. Ad., II, p- 691. Orthotrichum marginatum ANGSTR. in Ofvers. af K. Vet. Akad. Förh., 1872, n° 4, p. 4. Ad ramos fruticum. Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON, SPEGAZZINI); baie Voces (SPE- GAZZINI). Observ. Peut-£tre synonyme de l’espece pr&cedente. U. pygmaeothecia (C. Mür1..) BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 277. Orthotrichum pygmaeothecium C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 418. -— Ulota immarginata CarD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2eme ser., V, p. 1004. Ad ramos arborum et fruticum. Terre-de-Feu: mt. DARWIN (SPEGAZZINI); Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 91). Observ. J’ai pu comparer l’cchantillon recolt€ par M. SKOTTSBERG ä& un spe- cimen original de la plante de SPEGAZZINI, communique par le Musee royal de bota- nique de Berlin. C’est a tort que M. BROTHERUS (Mxsei, p. 471) place cette espece dans le genre Orthotrichum: la tige nettement rampante, et les feuilles a base ovale en font un Ülota incontestable. MÜLLER dit le peristome simple, mais sur l’Echan- tillon provenant de son herbier, j’ai vu une capsule portant des cils hyalins bien distinets, tandis que d’autres en ctaient depourvues; il est probable que ces cils sont tres fugaces. D’un autre cöte, BESCHERELLE (Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p- 277) attribue par erreur a !’V. fygmaeothecia un peristome forme de 16 dents; je n’en ai vu que 8 sur l’Echantillon original, de m&me que sur celui rapporte par M. SKOTTSBERG. Par sa coiffe velue, sa vaginule nue et son pe£ristome forme de 8 dents bige- minedes, cette espece se rapproche de l’U. fxegiana MITT., mais elle en differe par sa petite taille, ses feuilles depourvues de margo hyalin a la base, et ses feuilles p£richetiales differencices, termindces par un acumen large, obtus ou subobtus. L’U. germana (MoNT.) JAEG. se distingue de l’U. pygmaeothecia par ses cils plus larges et surtout par ses feuilles bordees dans le bas de plusieurs series de cellules hyalines. L’U. fulvella MirT. a egalement les feuilles pourvues dans la partie basilaire d’un margo distinct, form d’une serie de cellules rectangulaires, hyalines; 126 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. en outre, sa capsule est plus courte que celle de U. pygmaeothecia, ovale et beau- coup plus longuement pedicellce. U. Savatieri BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LXII, et Miss. sc. Cap Horn, V,.Bot,,sp-3275. pl. 3, ne2% Ad ramos fruticum. le Wellington: Port-Eden (SAVATIER). lle Clarence: Hope Havre (RACOVITZA, n° 82 b). U. Darwinii MıTT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 77- Orthotrichum Darzwinii MırT. Musci austro-amer., p. 192. Terre-de-Feu (DARWIN). U. Lobbiana MırTT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 75- Orthotrichum Lobbianum MiwvY. Musci austro-amer., p. 192. « Patagonia » (LOBB). Distrib. geogr. Chili: ile Chiloe. U. magellanica (MONT.) JAEG. Ad., I, p. 442. Orthotrichum -magellanicum MoNT. in Voyage Pöle Sud, p. 290, t. 20, fig. 2, et Syll., p. 36. — Ulota hamata Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 82. fig. I1, pl. IX, fig. 4. Ad arborum et fruticum corticem. Patagonie australe (HATCHER). Detroit de Magellan: Port-Famine (JACQUINOT, ANDERSSON, LYALL); Punta-Arenas (LECHLER, n° 1020). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n°% 87 zn parte, 38, 89, 92 in parte; PENNINGTON). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Observ. Apres comparaison d’un Echantillon original d’U. kamata DUS. avec le type me&me de l’Orthotrichum magellanicum MONT. (Port-Famine, leg. JACQUINOT, 1S4I), communique par le Museum de Paris, jai reconnu que les deux plantes sont completement identiques. La description de MOXTAGNE (Sylloge, p. 36) et celle de MÜLLER (Syxz., I, p. 716) s’appliquent d’ailleurs tres bien a la plante de M. DUSEN. U gymnomitria C. MÜLL. Prodr. Bryol. Argent., II, in Hedwigia, XXXVI, p. 104. Orthotrichum gymnomitrium BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 471. « Patagonia, inter 50°—53° lat. aust.» (MORENO). U. inclinata (C. MürL.) BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 277. Orthotrichum inclinatum C. Mürr. Bryol. fueg.. in Flora, 1885, p. 419. Ad ligna putrida. Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINT). Ile Basket, baie Desolation (SPAGAZZINI). U. phyllantha Brıp. Mant. Musc., p. 113. Orthotrichum phyllantkhum STEUD. Nom. bot., p.' 304. — Orthotrichum jutlandicum BRID. Bryol. univ., I, p: 296. — Weissia phydlantha LısDB. Musei scand., p. 28. Ile Hermite (HOOKER). Cap Horn (Exped. WILKES). Distrib. geogr. Europe, Amerique du Nord. 2.2 Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 127 Macromitrium BrıD. Mant. Musc., p. 132, et Bryol. univ., I, p. 306. Subgen. Macrocoma HSCH. in C. MÜLL. Syn., I, p. 720. M. Krausei Lor. in Bot. Zeit., 1866, p. 137. Ad truncos et ramos arborum. Iles Guaitecas (DUSEN, n° 661). Distrib. geogr. Chili. Subgen. ZTrachyphyllum BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 478. M. gracillimum (BESCH.) BROTH. loc. cit. Schlotkeimia gracillima BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LXI, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot. p- 280, pl. 3, fig. NI. Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Subgen. Orthophyllina C. MÜLL. Syn., I, p. 723. M. hymenostomum MONT. in Ann. sc. nat., 1845, p. 190, et Syll., p. 31. Cap Horn (Davis). Distrib. geogr. Chili austral. Subgen. Zumacromitrium C. MÜLL. Syn., I, p. 723. M. Harioti BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LXI, et Miss. sc. Cap Horn, Ve Botr, p- 278, pl.3, fie. XII Ile Clarence: Shall bay (Harıor). Ile Horn (HARIOT). M. Saddleanum BEscH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LXI, et Miss. sc. Cap Bloro, AV, 'Bot., p. 279, pl. 3,"tig. XII. Ile Hoste (HyYADEs). Ile Saddle (HARIOT). M. macrocomoides C. MÜLL. in Hedwigia, XXXVII, p. 149. «Fuegia, Eden Harbour, ad fretum magellanicum occidentale. Hb. Horti romani: Prof. Pirotta mis. 1885 » (C. MÜLL. loc. cit.). M. tenax C. MürL. in Engler’s bot. Jahrb., 1833, p. 33, et Forschungsreise «Gazelle», Laubm., p. 38. In Ericaceis fruticosis. Patagonie occidentale (DUSEN). Detroit de Magellan: baie Tuesday (NAUMANN). «Fuegia australis» (HATCHER). M. bifasciculatum C. MÜLL. in Hedwigia, XXXVI, p. 150. M. bifasciculare C. MÜLL. apud Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 83, fig. ı2, pl. IX, fig. 5. In rupibus littoreis. 128 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Iles Guaitecas (DUSEN, n° 612). « Fuegia, fretum magellanicum occidentale. Prof. Pirotta misit 1885 ex hb. Horti romani» (C. MÜLLER, loc. cit.). Terre-de-Feu: Villarino (HATCHER). Splachnaceae. Tayloria Hook. in Journ. Sc. and Arts, n° 3, p. 144; emend. MrrTr. Musci Indiae orient., P. 57. Subgen. Zremodon (BRID.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 501. T. Dubyi BROTH. op. cit., p. 502, fig. 355- Hymenocleiston magellanicum \)uBy, in Mem. Soc. Phys. et Hist. nat. Geneve, 1875, p. 368, t. 2, fig. 1, fide BROTHERUS. ? Dissodon Plagiofus ANGSTR. in Ofvers. af K. Vet. Akad. Förh,, 1872, 00 4, p. 2. In terra humida, ad rupes stillicidiosas et in littore marino. Ile Newton (DUSEN, n° 30). Detroit de Magellan (HOMBRON); Port-Famine (ANDERSSON). Ile Hoste: baie Orange (Haun). Ile des Etats: mt. RICHARDSON (SPEGAZZINI); Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 95, 96). Var. edenensis (BESCH.) PAR. Ind. bryol., ed. 2, IV, p. 359. Hhymenocleiston magellanicum var. edenensis BEscH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1835, p. LXV, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 284. Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Observ. DUBY a creC son genre Z/ymenocleiston pour une Mousse recoltee par HOMERON, l’un des botaniste du voyage de l’« Astrolabe», sur les cötes du detroit de Magellan. BESCHERELLE (Mousses du Cap Horn, p. 284) a fait remarquer que les figures de Dupy ne donnent pas une idee exacte de la plante, et il pense que le caractere generique tire par cet auteur du peristome: « capsula peristomio mem- branaceo circulari demum dilacerato clausa» serait dü a un ctat anormal des Echan- tillons. Mais lui-m&eme parait ne pas avoir vu de capsules en .bon £tat, de sorte que la description qu'il donne est incomplete en ce qui concerne le peristome; il reste, d’ailleurs, a s’assurer que l’Hymenocleiston magellanicum DUEy, leg. HOMBRON, est bien la meme plante que celle r&coltce depuis par differents collecteurs; mal- heureusement, l’espece de DuBY n’existe pas dans son herbier, conserve au Musee Boissier, oü j’avais esper€ pouvoir me la procurer; je n’ai donc pas pu, jusqu’ici, elucider completement la question. La plante recoltee a Tile des Etats par M. SKOTTSBERG correspond tres bien aux figures du 7. Dxdyz publiees dans les Mxsci de M. BROTHERUS, p. 501, d’apres les dessins de M. le general PARIS; cependant, la figure representant une partie du peristome laisse a desirer. Comme les Echantillons rapportes par M. SKOTTS- Bd. IV: S) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 129 BERG portent des fructifications en partait etat, je crois utile de completer ici la description du 7. Dubyi en decrivant et en figurant la capsule, le peristome et la coiffe: Capsule brune, oblongue, pourvue d’un long col päle et mou, plisse A l’etat sec, se fondant insensiblement dans le pedicelle; celui-ci &pais et charnu; opercule tres petit, convexe-conique, obtus. Coiffe petite, conique, apiculee, irregulierement lobulee a la base. Peristome compos€e de 3 dents bigemindes, tres profondement inserces, ne depassant l’orifice capsulaire que par leur moitid superieure, rougeätres, tres fine- ment et densement granuleuses. Spores jaunätres, lisses, diam. $—-10 u. BESVII, ng. 10 auıız? T. magellanica (BRID.) MITT. Musci austro-amer., p. 251. Splachnum magellanicum BRıD. Muscol. recent., II, I, p. 105, t. VI, fig. 9°; Schw. Suppl. I, I, p. 47 t. XIV. — Zremodon magellanicus BrıD. Bryol. univ., I, p. 236. — Dissodon magellanicus HpE. in €. MÜLL. Syn., II, p. 551. Ad rupes stillicidiosas et in locis paludosis. Detroit de Magellan (COMMERSON); Port-Famine (ANDERSSON). Ile Clarence: Hope Havre (RACOVITZA, n° 83 a). Ile Hoste: baie Orange (HARIOT ) Ile Hermite (HOOKER). Ile des Etats: Port-Cook (SPEGAZZINT). T. mirabilis (CArD.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 502. Dissodon mirabilis Car. in Rev. bryol., 1900, p. 41. et R&sult. voyage « Belgica », Mousses, p. 32, pl. VI et VII. In terra humida sylvatica. Terre-de-Feu: environs du lac de Lapataia (RACOVITZA, n° 190). Tetraplodon Br. et SCH. Br. eur., fasc. 23—24. T. fuegianus BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LXIV, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 231, pl. 4, fig. XIV. lle Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Detroit de Magellan (LE GUILLOU). Ile Hoste: baie Orange (HARIOT). Funariaceae. Funaria SCHRER. in L. Gen. pl., ed. 2, VIII, p. 760. F. hygrometrica (L.) SIBTH. Fl. oxon., p. 288. In terra. Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON). Terre-de-Feu: Lapataia (HATCHER). Ile Navarin (SKOTTSBERG, n° 53, 124 zn parte). Distrib. geogr. Espece cosmopolite; parait cependant manquer A la Georgie du Sud et a Kerguelen, ainsi que dans l’Antarctide. ! Le texte renvoie par erreur ä la fig. 3. 1360/07 Schwed. Südpolar-Exfedition 1901—1903: 17 130 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. F. fuegiana C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 396. F. hygrometrica var. fuegiana BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 284 Ad terram in pratis. Terre-de-Feu: Slogget bay (SPEGAZZINT). lle Dawson: Turry Point (HARIOT). Bryaceae. Mielichhoferia HornscH. in Bryol. germ., II, p. 179. M. Spegazzinii C. Mürı. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 399. Ad rupes stillicidiosas. lle des Etats: Port-Cook (SPEGAZZINI). Orthodontium ScHw. Suppl. II, II, 2, p. 123. O. australe HooK. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 545, et Fl. antarct., II, p. 412, t. 153, fig. 5. Apalodium australe MITT. Musci austro-amer.. p. 239. Ad vegetabilia putrida. Ile Hermite (HOOKER). Iles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Tasmanie, iles Marion. Leptobryum (Br. et Sch.) Wırs. Bryol. brit., p. 219. L. pyriforme (L.) Wırs. loc. cit. Bryum pyriforme WEGG. Prim. Fl. Hols., p. 29. In paludosis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Terre-de-Feu: Ushuaia (PENNINGTON). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Equateur, Bresil, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Var. antarcticum (C. MÜLL.) Par. Ind. bryol., ed. 1, p. 727. Bryum pyriforme var. anlarclicum C. MüLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 403. In pratis. Ile Dawson (HARIOT). Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI). Var. fuegianum (C. MÜLL.) PAR. loc. cit. Bryum fyriforme var. fuegianum C. Mürr. in Forschungsreise « Gazelle »,. Laubm., p. 37 (zomen solum). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (NAUMANN). ET Bd. IV: 5) LA FLÖORE BRYOLOGIQUE. 131 L. pottiaceum Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 57, fig. 15, pl. IX, fig. I10— 12. Ad terram et in truneis putridis. Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (PENNINGTON). Terre-de-Feu: Lapataia (HATCHER). Webera HEDw. Fund., II, p. 95. Sect. Pohlia (HEDW.) SCH. Coroll., p. 64. W. cruda (L.) BRUCH, in Hüg. Muscol. germ., p. 425. Bryum crudum Huns. Fl. angl., p. 491. — /Zohlia cruda LinpB. Musci scand., p. 18. — Dryum Oerstedianum C. MÜLL. Syn., II, p. 583. — Dryum erythrocaule HPE. in Linnaea, 1871— 1872, p- 516. — Dryum synoicoerudum C. Müur. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 83, et Forschungs- reise « Gazelle», Laubm., p. 37. — Dryum austrocrudum C. Mürr. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 78, et Forschungsreise « Gazelle», Laubm., p. 16. — Dryum viridatum C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 297 (sep. 21). — Dryum longescens C. MÜLL. in Nuov. giorn. bot. ital., 1898, p. 166. — Weöera Oerstediana JAEG. Ad., I, p. 590. — Webera erythrocaulis JAEG. op. eit. I, p. 704. — MWebera synoicocruda PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 1360. — Webera austro- cruda PAR. op. cit., p. 1345. — Webera viridata PAR. op. cit., p. 1361. — Weöera longescens PAR. Ind. bryol. Suppl., p. 328 ‘. In declivibus graminosis et ad basin arborum. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DusEn). Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (LECHLER, NAUMANN; RACOVITZA, n° 65). Terre-de-Feu: Rio Olivia (SKOTTSBERG, n° 116, 192 in farte); mt. Martial pres d’Ushuaia, alt. 1270 m. (SKOTTSBERG, n° 150); baie Harberton (SKOTTS- BERG, n°s 117, 118). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Mexique, Guate- mala, Costarica, Australie, Nouvelle-Zelande, Kerguelen, Georgie du Sud, Antarctide. Cosmopolite. Sect. Zuwebera LiMPR. Laubm., II, p. 248. W. nutans (SCHREB.) HEDW. Descr., I, p. 9, t. 4. Bryum nutans SCHREB. Spic. Fl. Lips., p. 81. — P/ohlia nulans LinDB. Musci scand., p. 18*. Ile Hermite (HOOKER). Cap Horn (Exped. WILKES). * Pour la synonymie de cette esp&ce, consulter: BROTHERUS, Musci, p. 548, et CARDOT, Kesult. voyage < Belgica », pp. 33—34- ? Au sujet des formes se rattachant plus ou moins &troitement A cette espece, voir: BROTHERUS, Musci, p. 549. JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar.-Exp. Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Cap-de-Bonne-Esperance, Chili, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland, Kerguelen, Antarctide. W. sphagnadelphus (C. MÜLL.) BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, \ 7, Bot., P: 285. Dryum sphagnadelphus C. MÜLL. Bryol fueg., in Flora, 1885, p. 402 In pratis sphagnosis uliginosis. lle Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Ile Hoste (SPEGAZZINI). Observ. D’apr&es M. BROTHERUS (Mascz, p. 549), cette plante differe a peine du W. nutans HEDW. W. lonchochaete Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VII, p. 94, fig. 20, pl. X, fig. 7—0. In paludosis. Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Sect. Mniobryum (SCH.) CARD. ! W. albicans (WAHLENEB.) SCH. Coroll., p. 67. Bryum albicans WEB. et MoHRr, in RÖöHL. Deutschl. Fl., III, I, p. 92. — Polhia albicans LınDB. Musc. scand., p. 17. — Mniobryum albicans Lımpr. Laubm., II, p. 277. In locis humidis et ad rupes stillicidiosas. Iles Falkland (HOOKER); Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 232). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Andes tropicales, Chili, Australie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland, Kerguelen. Observ. La Mousse recoltee a Port-Louis par M. SKOTTSBERG est une forme a feuilles plus etroites et plus allongees et a tissu plus serr€e que dans le type de ’'hemisphere boreal. Cette forme parait se rapprocher beaucoup du W. austro- albicans (C. MÜLL.) PAR., de Kerguelen. W. philonotea (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 1357 (errore: p/zlonotidea). Bryum philonoteum C. MüLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 403. — Mniobryum philonoteum BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 554. — Webera alticaulis Dus. in sched., no 491, non PAR. In paludosis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 491). Ile des Etats: Rocher des Pingouins et mt. Buenos Aires (SPEGAZZINI). * Cette section est maintenant consideree comme un genre distinct par LIMPRICHT et M. BROTHERUS. Mais je ferai remarquer A ce sujet que le W. Zudwigii (SPRENG.) SCH., que l’on est oblige de laisser dans J q ae 8 q s les Webera a cause de sa capsule pourvue d’un anneau et de stomates superficiels. a pourtant bien le tissu läche des Mnrioöryum. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 133 W. alticaulis (C. Mürr.) PAR. Ind. bryol., ed. 1, p. 1344. Bryum alticaule C. Mürr. in Engler's bot. Jahrb., 1883, p. 83, et Forschungsreise « Gazelle >, Laubm.. P- 37. — Dryum amplirete C. MüLr. Bryol. Austro-Georg., p. 296 (sep. 20). — Webera am- pliretis Par. loc. cit. — Mnioöryum alticaule BROTH. in Nat. Pfanzenfam., Musei, p. 554. — Mniobryum amplirete BROTH. loc. cit. In turfosis et sylvis humidis, secus rivulos alpinos et in declivibus graminosis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEn). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (NAUMANN). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n°s 17 zu parte, 119, 120). Ile des Etats: baie Blossom (SPEGAZZINI). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Var. robustior (C. MÜLL.) PAR. loc. cit. Bryum alticaule var. robustior C. MürL. in Forschungsreise « Gazelle », Laubm., p. 37. Ile des Etats: baie Blossom (SPEGAZZINI). Observ. Il est, a mon avis, impossible de separer le B. amplirete C. MÜLL., de la Georgie du Sud, du 2. alticaule C. MÜLL., de la region magellanique. MÜLLER compare bizarrement son BD. amplirete au Webera cruda, avec lequel il n’a en realitE aucune ressemblance; par contre, d’apres les specimens de l’herbier meme de MÜLLER, il ne differe du 2. alticaule que par ses feuilles superieures plus larges et generalement (mais pas constamment) obtuses; les feuilles inferieures sont iden- tiques dans les deux formes; l’un des Echantillons recoltes par M. SKOTTSBERG A Ushuaia tient le milieu entre les deux, tandis qu’un autre est completement iden- tique a la forme de la Georgie du Sud. Bryum DıLr. Cat. Giss., p. 222; emend. SCH. Syn., ed. 1. Subgen. C/ladodium (BR1D.) SCH. Bryol. eur., fasc. 46—47; Consp. ad vol. IV. Sect. /nclinatiformia BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 569. B. inclinatum (Sw.) BR. et SCH. Br. eur., fasc. 6-9, p. 17, t. 3. Pohlia inclinata Sw. Musc. suec., pp. 45 et 96, t. V, fig. ı1. — Cl/adodium inclinatum Brın. Bryol. univ., I, p. 621. Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie. Var. magellanicum CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 41, et Result. voyage « Belgica», Mousses, p. 35, pl. XIII, fig. 27, 28. j Detroit de Magellan: Punta-Arenas (RACOVITZA, n°s 59, 62c, 63, 64). Terre-de-Feu: lac Roca ou Acigami (SKOTTSBERG, n° 126); Ushuaia? (SKOTTSBERG, n° 122, determination douteuse, l’Echantillon etant depourvu de capsules). B. lamprochaete Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patagonia, VIII, p- 89, fig. 16, pl. IX, fig. 13—1;5. 134 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Patagonie australe (HATCHER). Observ. A en juger d’apres la description et les figures de l’ouvrage de M. DUSEN, cette Mousse pourrait bien £tre la m&me chose que le 3. inchinatum var. magel- Janicum CARD. B. Spegazzinii C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 400. In pratis uliginosis et ad rupes montanas. Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI). Ile des Etats: Port-Vancouver (SPEGAZZINI). B, pallidoviride CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2“”® ser., V, p. 1007. Monoicum. Cespites densi, superne pallide virentes, intus fusco-radiculosi. Caulis erectus, innovationibus dichotomus, 10—ı35 millim. altus. Folia ad apicem innova- tionum congesta, madida erecto-patentia, sicca erecta et contorto-flexuosa, oblongo- lanceolata, 2—3,5 millim. longa, 0,7—1,2 lata, acuminata, costa excurrente cuspidata, Fig. 26. Dryum pallidoviride. 1, plante entiere, gr. nat. 2, >, 4, feuilles inferieures x 13. 5, 6, feuilles sup@rieures X 13. 7, tissu dans la partie moyenne d’une feuille superieure x 138. &, sommet d’une feuille superieure x 138. 9, capsule ouverte x 13. zo, fragement du p£ristome, vu par la face interne x 138. marginibus integris, e basi pro more longe revolutis, rarius subplanis, costa viridi- lutescente, basi rubella, 80—130 u crassa, apice breviter vel longiuscule excedente, cellulis oblongis, subrhomboidalibus, margines versus angustis, linearibus, infimis subrectangulis, rubellis. Capsula in pedicello 20—25 millim. longo pendula vel subhorizontalis, ovato-oblonga, aperta truncata, collo attenuato instructa, 2—2,4 millim. longa, 0,85—ıI crassa, operculo ignoto. Exostomii dentes lutescentes, hyalino- marginati, basi rubelli, apice hyalini et granulosi, 0,3—0,35 millim. longi, inferne dense trabeculati, lamellis 183— 22; endostomium exostomio plus minus adhaerens. Flores masculi terminales, antheridiis multis, paraphysibus aequilongis vel aliquanto longio- ribus intermixtis. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 135 Ad terram sylvaticam. Terre-de-Feu: baie Harberton (SKOTTSBERG, n° 123). Observ. Cette espece se place a cöte des 3. vernzcosum Dus. et Hatcheri Dus. mais s’en distingue par son inflorescence monoique, et par ses dents peristomiales granuleuses au sommet. Elle differe en outre du 3. Hatcheri par ces memes dents pourvues de lamelles beaucoup plus nombreuses et plus rapprochees. C’est par erreur que, dans la diagnose publiee dans le Bulletin de ÜHerbier Boissier, j ai attribue a cette plante une inflorescence dioique. B. vernicosum Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 90, DEI PER Aue. 72. Patagonie australe (HATCHER). B. Hatcheri Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VII, p. 92, fig. 19, pl. X, fig. 5, ©. In terra. Patagonie australe: «verisimiliter in territorio fontinali fluminis Rio Chico (HATCHER). B. minusculum C. MüLr. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 400. Ad stillicidia pratorum. Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI). Sect. Cernuiformia KıNnDe. Eur. and N. Amer. Bryin., p. 349; emend. BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 577. B. parvulum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°" ser., VI, p. 10. In terra. Terre-de-Feu: Rio Grande (DUSEN). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Subgen. Zubryum (C. MÜLL.) LiNDB. Museci scand., p. 15. Sect. Argyrobryum C. MÜLL. Syn., I, p. 313. B. argenteum L. Sp. pl., p. 1120. In terra et saxis. Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON). Iles Falkland (HOOKER); Port-Louis (SKOTTSBERG, n® 218, 219, 223, 245, in parte); Port-Stanley (SKOTTSBERG, n°s 234, 235, zn parte; leg. SELIM BIRGER). Distrib. geogr. Cosmopolite. " Voir la description de cette esp&ce dans la seconde partie de cet ouvrage. 2 Consulter au sujet des formes plus ou moins distinctes de cette esp&ce: BROTHERUS, Musci, p. 586. 36 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Observ. La plante recoltee aux iles Falkland par M. SKOTTSBERG est une forme voisine de la var. mwajus ScH.: feuilles suborbiculaires, obtuses ou subapiculces, hyalines seulement au sommet. Se rapproche extremement du 2. griseum Dus. in sched., n° 741, du Chili austral, qui me semble rentrer @galement dans le cycle des formes du D. argenteum. IQ B. Arenae C. Mürr. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 402. Ad terram stillieidiosam. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (SPEGAZZINI). Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI). Observ. D’apres M. BROTHERUS (Muscı, p. 586), cette espcce ne serait pas sufisamment distincte du D. argenteum 1. B. Myurella Dus. in Bot. Not., 1905, p. 304. In littore arenoso. Terre-de-Feu: embouchure du Rio Azopardo (DUSEN, n° 202). Sect. Dolzolidium C. MÜLL. in Linnaea, XXXIX, p. 388. B. gemmatum C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, D. 401. Ad terram stilicidiosam pratorum. Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 96 in parte). Observ. La Mousse recoltee par M. SKOTTSBERG, en melange avec le Zayloria Dubyi BROTH., est sterile; les feuilles sont un peu moins larges, plus lanc£olces, que sur le type de MÜLLER. Elle parait cependant bien appartenir a cette espece. Sect. Zeucodontium (AMANN) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 579. B. miserum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2° ser., V, p. 1007. Plantulae gregariae, minimae, virides; 2—4 millim. altae, simplices vel e basi innovantes. Folia sicca erecta, madida patentia vel patenti-erecta, minuta, caviu- scula, late ovata, 0,75—ı millim. longa, 0,4—0,6 lata, acumine breviusculo, acuto vel obtusulo, marginibus integris, superne plerumque inflexis, costa viridi, basi 40—60 u crassa, sat longe ab apice dissoluta, cellulis laxis, mollibus, teneris, subrhomboidali-oblongis, parietibus angustis, inferioribus subrectangulis. Caetera desunt. Ad terram viarum. Iles Falkland: Port-Stanley (SKOTTSBERG, n? 234; leg. SELIM BIRGER, 2. argenteo associatum). Observ. Petite espece a port rabougri, paraissant tres voisine du 5. pluricolor Dus. zn sched., n° 181, du Chili austral, s’en distinguant surtout par les cel- lules inferieures marginales des feuilles rectangulaires-allongees, et non carrees. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 137 Elle differe, d’autre part, de l’espece suivante par la forme des feuilles, par la ner- vure plus courte, et par le tissu a parois plus minces. Fig. 27. Dryum miserum. 1, 'plantes entieres, gr. nat. 2, une plante x 13. 3, 4, 5, 6, feuilles x 26. 7, tissu basilaire d’une feuille x 138. &, sommet d’une feuille x 138. B. delitescens CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°me ser., V, p. 1007. Caulis fragilis, pusillus, plerumque simplex, 4—6 millim. altus. Folia erecta, concava, imbricata, minuta, breviter vel suborbiculari-ovata, 0,6—0,9 millim. longa, 0,4—0,5 lata, acumine brevi obtuso vel acutiusculo terminata, marginibus integerrimis, ubique planis vel basin versus revolutis, costa viridi vel lutescente, basi 40—50 u crassa, sub- percurrente vel paulo infra apicem evanida, cellulis mollibus, parietibus crassiusculis, ovato- vel oblongo-hexagonis, inferioribus rectan- gulis et subquadratis. Caetera desiderantur. In rupibus maritimis. Ile des Etats: ilot de l’Observatoire (SKOTTSBERG, n? 125 zn parte). Observ. Je n’ai trouv& que quelques tiges de cette petite espece, croissant au NN | | 1% | | | | DAS el / —) Fig. 28. Bryum delitescens CARD. r, plantes entieres, j . ; gr. nat. 2,3,4,5,06,7, 8, feuilles x 26. 9, sommetd’une suborbiculaires, sa nervure plus mince, et feuillex 138. zo, zr,feuilles de 2.tennirete Dus. x 26. 1360 ,, Schwedische Südpolar-Expedilion 19017—1903. 18 milieu d’un gazon de 2. cirratum var. au- strale (2). Voisine du B. Gerlachei CARD., = de l’Antarctide, elle en differe par ses petites dimensions, ses feuilles plus courtes, ovales- I 138 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. ses cellules a parois un peu £paissies. Elle se distingue de l’espece suivante par ses feuilles plus larges, de forme differente. B. tenuirete DuS. in sched. CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*me ser., I V, p. 1007. A praecedente differt: caulibus gracilioribus, foliis minus latioribus, ovatis ob- >- longisve, magis concavis, apice cucullatis, acumine latiore saepe obtusissimo terminatis, Ss S I costaque angustiore, longius ab apice evanida. In saxis. les Guaitecas (DUSEN, n? 651). Sect. Pseudotriguetra AMANN in Rev. bryol., 1893, p. 44. B. laevigatum Hook. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 546, et Fl. antaret 11, p- 415, t. 154, fig. 3. B. crassicaule Dus. in sched., n® 462. In locis humidis et ad rupes irrigatas. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 462). Terre-de-Feu: lac Roca ou Acigami (SKOTTSBERG, n° 127). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER, Exped. WILKES, HAHN). Cap Horn (HOOKER). Iles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Australie, Nouvelle-Zelande, Tasmanie, Kerguelen, iles Marion. Observ. M. BROTHERUS place le 2. /aewigatum dans la section Rosulata C. MÜLL. mais il me parait mieux a sa place parmi les Psenxdotriquetra. B. bimum SCHREB. Spic. Fl. Lips., p. 83. In terra paludosa. Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Terre-de-Feu: Lapataia (HATCHER). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Colombie, Equateur, Tas- manie, Nouvelle-Zelande, Kerguelen. Sect. Caespitibryum (PoDr.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 582. B. cirratum HorppE et HORNSCH. in Flora, 1819, I, p. 90. Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord. Var. australe CArD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2me ser., V, P- 1007. A forma typica differt: foliis basi angustioribus cellulisque aliquanto longioribus, inferioribus haud vel vix rubentibus, alaribus minus dilatatis. In terra sylvatica et ad rupes, Bd. IV: 8). LA FLORE BRYOLOGIQUE. 139 Ile Navarin (SKOTTSBERG, n° 53 zn» parte, 124). lle des Etats: ilot de l’Observatoire? (SKOTTSBERG, n° 125 2» parte, determination un peu douteuse). Observ. Je ne crois pas possible de separer cette forme du D. cirratum, de l’hemisphere boreal; les differences que presente l’appareil vegetatif sont insignifiantes, et il n’en existe aucune dans le sporogone. Les Echantillons de l'ilot de l’Observa- toire ne portant pas de capsules, leur determination reste un peu douteuse. B. rigochaete Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 91, fig. 18, pl. X, fig. 3, 4. In terra paludosa. Patagonie australe: « verisimiliter in territorio fontinali fluminis Rio Chico » (HATCHER). Observ. M. DUSEN ne deerit pas l’endostome de cette Mousse; mais la ressem- blance qu’elle presente avec l’espece suivante rend fort justifiable son classement dans le m&me groupe. B. macrochaete CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*m° ser., V, p. 1007. Synoicum. Cespites densi, superne lutescentes, intus valde rufo-tomentosi. Caulis erectus, 2,5—3.5 centim. longus, interdum innovationes gracillimas, flagelliformes, | a ze IS III Se >S Fig. 29. Bryum macrochaete. 1, plante entiere, gr. nat. 2, 3, 4, feuilles x 13. 5, tissu dans la partie moyenne d’une feuille x 138. 6, tissu marginal dans la partie sup£rieure d’une feuille x 138. 7, sommet d’une feuille x 60. 8. capsule ouverte % 13. 9, fragment du p£ristome, vu par la face interne x 138. 140 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar.-Exp. microphyllas emittens. Folia madida erecto-patentia, sicca erecta, flexuosa, subcon- torta, laxiuscule et subaequaliter disposita, ad apicem innovationum vix confertiora, 2,5—3,5 millim. longa, 0,5—1,2 lata, oblongo-lanceolata, acuminata, costa excurrente cuspidata, marginibus e basi usque apicem versus anguste revolutis, superne remote et obsolete denticulatis vel subintegris, costa basi rubella, SO—IIO u crassa, apice breviter excurrente, cellulis rhomboidali-subhexagonis, inferioribus subrectangulis, marginalibus anguste linearibus, lutescentibus, pluriseriatis, limbum plus minus dis- tinctum efformantibus. Capsula in pedicello elongato, flexuoso, rubello, 3—4 centim. longo subhorizontalis, nutans pendulave, oblongo-subceylindrica, collo longe attenuato instructa, pallide badia, 3,5—4 millim. longa, 0,8—I crassa, operculo ignoto- Exostomii dentes 0,3—0,45 millim. longi, lutescentes, lamellis 18$—23 valde promi- nentibus praediti, apice subulato hyalini, granulosi; endostomii processus in carina late hiantes, ciliis binis filifformibus, valde appendiculatis. In sylvis. Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 121). Observ. Cette espece est voisine du D. rigochaete DUS., mais en differe par ses tiges plus @lancees, son pedicelle plus long (3 a4 centimetres, au lieu de 2), flexueux et non rigide, ses feuilles plus allongees, et sa nervure plus Epaisse (8SO—IIO u, au lieu de 60) et nettement excurrente. Sect. Zrichophora KINDB. Eur. and. N. Amer. Bryin., p. 348. B. perlimbatum CAarD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°" ser., V, p. 1007. Cespites densi, superne virides, intus decolorati, haud vel parce radiculosi. Caulis erectus, dichotome innovans, 8S—ı5 millim. altus. Folia ad apicem innovationum majora et confertiora, sicca erecta, flexuosa, subspiraliter contorta, madida erecto- patentia, concava, late ovato- vel oblongo-subspathulata, 1,8—2,5 millim. longa, 0,8—1,25 lata, apice sat subito constricta, apiculata, marginibus inferne plus minus revolutis vel reflexis, superne planis et apicem versus pro more remote et obsolete denticulatis sinuatisve, costa valida, basi rubella, 90—130 ı: crassa, superne flexuosula, in foliis inferioribus sub apice evanida, in superioribus breviter excedente (apiculo pro more reflexulo), cellulis laxis, ovato-hexagonis, infimis rubentibus, subrectan- gulis, margines versus sensim angustioribus et longioribus, marginalibus multiseriatis, longe linearibus, limbum perlatum sed male limitatum efformantibus. Caetera desunt. In rupibus maritimis. Iles Falkland: Duperrey-Harbour (SKOTTSBERG, n° 236); Port-Louis (SKOTTS- BERG, n° 236 bis). Observ. Par son port et par la forme de ses feuilles, cette Mousse rappelle certaines formes du 2. capillare L., ainsi que le 3. elegans NEES, d’Europe. On la reconnaitra facilement a ses feuilles pourvues d’un margo excessivement large, mais Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 141 mal delimite, forme de 8 a 10 series de cellules allongdes, qui passent graduelle- ment aux cellules larges et courtes du tissu de la partie mediane. Nota. Le Brachymenium magellanicum (SULLIV.) PAR. Ind. dryol., ed. I, p. 124 (Peromnium magellanicum SULLIV. in HOOK. Journ. of Bot., 1850, p. 316; Bryum magellanicum C. MüLrL. Syn., II, p. 579), qui est encore mentionne par M. BRO- THERUS dans les Mxscz, p. 559, et par M. le general PARIS dans la seconde edition de Index dryologicus, I, p. 129, doit disparaitre de la nomenclature, car il ya pres d’un demi-siecle que SULLIVANT l’a rattach€ comme synonyme au Bryum indicum Doz. et MOLK., en ajoutant que l’indication de cette plante au cap Horn est sans doute le resultat d’une erreur (cfr. SULLIVANT, Un. St. Explor. Exped., p. 10). Fig. 30. Bryum perlimbatum. r, plantes entieres, gr. nat. 2, 7, 4,5, 6, feuilles x 13. 7, tissu dans la partie moyenne d’une feuille x 138. &, tissu dans la partie superieure d’une feuille x 138. 9, sommet d’une feuille x 60. Mniaceae. Mnium (Dırr.) L. emend. ScH. in Br. eur. consp. M. leptolimbatum C. MÜLL. Prodr. Bryol. Argent., III, in Hedwigia, XXXVI, p. 89. « Patagonia, inter 50°—53° lat. austr.» (MORENO et TONINT). M. rostratum SCHRAD. in L. (GMEL.) Syst. nat., 13 ed., II, II, p. 1330. Astrophyllum rostratum Lıspg. Musci scand., p. 13. In paludosis. Patagonie occidentale (DUSEN). Patagonie australe (HATCHER). C. stygium SW. op. cit., pP. 27 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Distrib. geogr. Europe, Asie. Amerique du Nord, Algerie, Madere, Canaries, zone tropicale, Chili, region australo-neozelandaise. Cosmopolite; parait cependant manquer a la Georgie du Sud et a Kerguelen, ainsi que dans l’Antarctide. Cinclidium Sw. in ScHRAD. Bot. Journ., 1801, I, p. 23. 27. Mnium stygium BR. et SCH. Br. eur., fasc. 5, p. 17, t. I Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n? 128). Distrib. geogr. Europe, Amerique du Nord. Observ. Espece nouvelle pour l’hemisphere austral, oü le genre m&me n’avait pas encore et€ signale. Malgr& la comparaison la plus minutieuse, il m’a &t€ im- possible de trouver la plus legere difference, soit dans le systeme vegetatif, soit dans l’appareil sporifere, entre les Echantillons rapportes par M. SKOTTSBERG et ceux d’Europe ou de l’Amerique du Nord. Rhizogonium Bkıp. Bryol. univ., II, p. 664. Sect. Pleuropelma C. MÜLL. Gen. Musc., p. 140. R. mnioides (Hoox.) SCH. in Bot. Zeit., 1844, col. 125. Hypnum mnioides Hook. Musci exot., t. LXXVII. — Zyprum subbasilare SCHw. Suppl., III, II, 1, t. CCLVI, non ‚HooK. Musci exot., t. X. — Aulacomnium chilense C. MürL. in Bot. Zeit., 1843, col. 649, t. III. — Mnium polycarfpum C. Mürı. Syn., I, p. 176. — Rhizogonium polycarpum C. Mürr. in Forschungsreise « Gazelle >, Laubm.. p. 37. In uliginosis et in sylvis humidis. Iles Guaitecas (DUSEN). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 419). Pata- gonie australe (HATCHER). lle Tres Montes, baie d’Otway (SAVATIER). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (NAUMANN); Port-Famine (ANDERSSON). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n? 129); baie Harberton (SKOTTSBERG, n° 130); Rio Olivia (SKOTTSBERG, n° 151; forma depauperata brevifolia). Ile Navarin (SKOTTSBERG, n? 130 bis). Iles Wollaston (HARIOT). Ile Hermite (HOOKER, HAHN, HARIOT). Ile des Etats (MENZIES). Distrib. geogr. Colombie, Chili, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Observ. Les echantillons de la region magellanique sont plus trapus et ont les feuilles plus grandes et plus larges que ceux de la Nouvelle-Zelande qui figurent dans ma collection; en outre, sur ceux-ci, les cellules du tissu foliaire sont souvent plus petites; je ne pense pas, cependant, que les deux formes puissent &tre distin- guees specifiquement. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 143 Goniobryum LinDe. in Öfvers. af K. Vet. Akad. Förh., 1864, p. 606. G. reticulatum (HoOK. FIL. et Wırs.) LıinD. Obs. de Mniac. eur., p. 83. Hypnum reticulatum HooK. FiL. et WıLs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 553, et Fl. antarct., II, p- 417, t. 154, fig. 5. — Ahizogonium reticulatum MırT. Musci austro-amer., p. 327. Patagonie australe (DUSEN). Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON). Ile Hoste: baie Orange (HyADES). Ile Hermite (HOOKER). G. subbasilare (HooK.) LiNDB. in Öfvers. af K. Vet. Akad. Förh., 1864, P. 607. Hypnum subbasilare HooK. Musci exot., t. X. — Aypnum maioides SCHW. Suppl., III, II, 1, t. CCLVIIl a, non HooKk. — Mnium subbasilare C. MÜLL. Sy apa, Letellen: Sc — Rhizogonium subbasilare SCH. in Bot. Zeit., 1844, col. 125. In terra sylvatica, ad basin arborum et secus rivulos. Patagonie australe (HATCHER). Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON); Punta-Arenas (DUSEN, n° 60). Ile Desolation: Churucca (SAVATIER). Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI). Ile Basket, baie De&solation (SPEGAZZINI). Ile Hoste: baie Orange (HARIOT). Ile Hermite (HOOKER, HARIOT, HAHN). Ile des Etats (MENZIES, SPE- GAZZINI). Distrib. geogr. Cette espece a ete indiquce en Tasmanie et en Nouvelle-Ze- lande; mais M. BROTHERUS (Musci, pp. 620—621) dit que tous les echan- tillons qu’il a vus de cette provenance appartiennent au G. fellucidum (MITT.) BROTH. Leptotheca Schw. Suppl., II, I, 2, p. 135. L. Gaudichaudi ScHw. loc. cit., t. CXXXVII. Dryum Gaudichaudi SPRENG. in L. Syst. veg., IV, p. 212. — Drachymenium 2 ovatum Hook. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 545, et Fl. antaret., II, p. 412, t. 153, fig. 4. — Zyme- nodon ovatus C. Mürr. Syn., U, p. 557. — Aulacomnion Gaudichaudi MırTT. in Journ. Linn. Linn. Soc., 1859, p. 94. — Zeptotheca Spegazzinii C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 398. In sylvis locisque humidis et ad rupes umbrosas. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 519). Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI); Lapataia (SKOTTSBERG, n° 131). Iles Falkland (HOOKER); Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 233). Distrib. geogr. Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Observ. Apres avoir passe deux jours entiers a Etudier tous les @chantillons de Leptotheca de ma collection, et a dessiner comparativement leurs feuilles et leur tissu, je suis arrive a la conclusion qu’il est impossible de distinguer du Z. Gaudi- chaudi Scuw. d’Ocdanie, la forme magellanique A laquelle C. MÜLLER a donne le nom de /. Spegazzinü. Les caracteres sur lesquels s’appuie cet auteur pour diffe- rencier sa plante du /. Gaudichaudi: feuilles plus allongees, a bords non ondules, nervure plus forte et surtout tissu plus läche, form de cellules plus grandes et plus 144 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. distinetes, n’ont aucune valeur, car, d’une part, des Echantillons de /. Gaudi- chaudi de Tasmanie et de la Nouvelle-Zelande m’ont presente des feuilles aussi longues et ä tissu aussi lache et m&me plus läche que dans la plante magellanique, et d’autre part, les specimens recoltes par M. DUsEn, dans la vallde du Rio Aysen 005 % NIT OS 109 = H a) a k Ani OI- AND fe) Re SIOE fi karate EAN 3 MOD \ L JAN INT. alar 1: \ MN IOLSUNS \ Jöx y09 ı a) 7 ? on N ad \ \ Maplannf‘ ID) an, OANS5 00 hi = \ \ - SH 490 RUND, \ IN D\ SP0]@Rfejse] un as 1 N 333 \ \\ \ Hl \ \ ; hl) J} \ Dr Ai \% ; 59 Fig. 31. Zeptotheca Gaudichaudi. 1, 2, 3, 4, feuilles de tiges steriles (Australie: Victoria, leg. CAnN. ex herb. MÜLLER) x 26. 5, sommet d’une de ces feuillesx 138. 6, 7, 8, feuilles de tiges steriles (Tasmanie: Hobart, leg. WEYMOUTH, ex herb. BROTHERUS) X 26. zo, sommet d’une de ces feuilles x 138. 9, feuille d’une tige fertile du m&me Echantillon x 26. zz, z2, feuilles d’une tige fertile (Nouvelle-Zelande: Golden bay, leg. BECKETT) X 26. 77, sommet d’une de ces feuilles x 138. 74, 75, feuilles d’une tige sterile (Tas- manie: mont Wellington, leg. W. WATTs) x 26. 76, sommet d’une de ces feuilles x 138. et que MÜLLER a rapportes a son /. Spegazzinii, ont les feuilles tout a fait sem- blables comme torme et comme tissu a celles d’un Echantillon du Z/. Gaxdichaudt d’Australie, provenant de l’herbier meme de MÜLLER. La forme des feuilles varie considerablement, et parfois sur la m&me plante; en general les feuilles sont petites Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 145 et courtes sur les innovations steriles, beaucoup plus grandes et plus allongees sur les innovations floriferes, ce qu’avait tres bien remarque et figur& SCHWAEGRICHEN. Elles sont plus ou moins fortement dentees dans le haut, quelquefois presque en- tieres; le Arachymenium: ovatum HOOK. FIL. et WILS., des iles Falkland, est m&me une forme & feuilles completement entieres (cfr. Hand. N. Zeal. Fl., p. 436); leurs bords sont assez souvent un peu ondules, parfois legerement r&volutes vers le milieı ; les dimensions des cellules et l’epaisseur de la nervure sont @galement sujettes a variation. SCHWAEGRICHEN a decrit et figur@ comme synoique l’inflorescence du L. Gaudichaudi; M. BROTHERUS (Mausci, p. 623) la declare au contraire dioique. Il m’a et€ en effet impossible de trouver une seule antheridie dans toutes les fleurs que jai dissequees. Fig. 32. Zeftotheca Spegazzinii. 1, 2, 3, feuilles de tiges steriles (Patagonie occidentale: Rio Aysen, leg. Dus£n) x 26. 4, 5. feuiles de tiges steriles (Fuegia, leg. Dusen, ex herb. MÜLLER) x 26. 6. sommet d’une de ces feuilles x 138. Jai cru utile de placer sous les yeux du lecteur quelques figures montrant toute Vinanit@ des caracteres invoques pour la distinction du Z. Spegazzinü. Dans son Genera Muscorum, p. 148, MÜLLER mentionne une troisieme espece: /. Beccarüi n. sp., provenant du mont Wellington, en Tasmanie; je n’ai vu aucun Echantillon de cette plante, mais d’apres les quelques mots qu’en dit l’auteur, je soupgonne que c’est egalement une simple forme & feuilles longues et £troites du Z. Gaudichaud:. Par contre, j’ai regu de M. W. WATTSs, et de la me&me localit€ de Tasmanie, en melange avec une forme ä feuilles particulierement larges et courtes du Z. Gaudi- chaudi (fig. 31, 74, 15), une espece nouvelle et bien distincete, que je suis heureux de dedier a son inventeur, ä qui la flore australienne doit deja tant de precieuses additions: 1300/07 Schwedische Südpolar-Expedition r901—1903. 19 146 JUL.ES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. L. Wattsii CARD. sp. nova. Laxiuscule cespitosa, lutescens, nitidula. Caulis simplex, plerumque arcuatus, 10—20 millim. altus, basi subnudus, foliis squamae- formibus minimis, remotis, ovato-lanceolatis, acuminatis praeditus. Folia disticha, in caulibus arcuatis sursum assurgentia, siccitate haud crispata, e basi angusta asym- metrica ovato-lanceolata vel subcultriformia, apice subapiculata, 1,75—2 millim. longa, 0,5—0,8 lata, marginibus planis superne serratis, in foliis inferioribus interdum sub- integris, costa valida, percurrente vel sub summo apice dissoluta, cellulis majusculis, Fig. 33. Zeptotheca Wattsii. ı, plante entiere, gr. nat. 2, 3, feuilles inferieures x 26. 4, 5, 6, feuilles superieures X 26. 7, tissu basilaire d’une feuille superieure x 138. 8, tissu marginal de la m&me, vers le milieu x 138. 9, sommet d’une feuille x 138. zo, section transversale de la nervure x 270. 77, partie d’une section transversale du limbe, montrant l’&paississement du margo x 270. inaequalibus, quadratis vel irregulariter angulosis, laevibus, parietibus incrassatis, marginalibus pro more angustioribus, linearibus et partim bistratosis, limbum an- gustum plus minus distinctum, apicem versus evanidum et uno latere saepe defi- cientem efformantibus. Caetera desiderantur. Tasmanie: mt. Wellington (W. WATTS). Cette espece remarquable se distingue au premier coup d’eil du Z. Gaudichaudi par ses feuilles distiques, plus grandes, non crispees a l’Etat sec, forme&es de cellules plus larges, pourvues d’un margo £troit, plus ou moins distinct, et par sa nervure non excurrente, atteignant seulement le sommet ou s’arretant m&me un peu au- Bd. IV: 3) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 147 dessous. Le mode uWinsertion et la direction des feuilles donnent A cette Mousse quelque chose de l’aspect de certains Rhrsogonium, mais malgre cela, et en depit de l’absence de la fructification, il ne me parait guere douteux que sa place soit bien dans le genre Zeptotheca, auquel elle se rattache evidemment par la forme des feuilles, Y’aspect general du tissu et la structure anatomique de la nervure, qui est identique a celle du /. Gaudichaudi. Ce serait la seconde espece connue pour ce genre, le /. Spegazsini! £tant certainement, comme je viens de le montrer, un simple synonyme du Z. Gaudichaudi, le L. Beccarii se trouvant probablement dans le m&me cas, et les deux autres especes qui ont Et€ rapportdes au genre Leptotheca: L. speciosa HOOK. FIL. et WiLs., et /Z. Wrigktii SULLIV., etant des Brachymenium. Leptostomum R. Br. in Trans. Linn. Soc., X, p. 130. L. Menziesii (HOOK.) R. BR. op. cit., p. 321. Gymnostomum Menziesii Hoox. Musei exot., t. VI Ad truncos arborum sylvaticarum. Patagonie occidentale (DUSEN). Patagonie australe (HATCHER). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (RACOVITZA, n? 61). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILRES, HYADES, HAHN). Ile Burnt, baie Desolation (SPEGAZZINI). Ile Hermite (HOOKER, HARIOT). Ile Horn (HARIOT). Ile des Etats (MENZIES); Port-Cook et Rocher des Pingouins (SPEGAZZINI). Aulacomnium ScHw. Suppl., II, I, 1, t. CCXV et CCXVI. A. palustre (L.) SCHW. op. cit., t. CCXVI. In paludosis. Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Abyssinie, Guate- mala, Australie, Tasmanie. Bartramiaceae. Meesea HEnw. Fund., Il, p. 97. M. patagonica Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 95, DP27, pl. XI, fie. .T- Patagonie australe: « verisimiliter in territorio fontinali fluminis Rio Chico » (HATCHER); lac San Martin, Rio Fosiles (DUSEN). 148 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Bartramia HEDw. Deser., II, p. 111. Sect. Eubartramia (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 636. B. Mossmanniana C. MürL. in Bot. Zeit., 1851, col. 552. B. Halleriana Hook. Fir. et Wırs. Fl. N. Zeal., II, p. 88, et Handb. N. Zeal. Fl., p. 446; Mırt, Musci austro-amer., p. 272, non HEDW. — 3. magellanica ANGSTR. in Ofvers. af K. Vet. Akad. Förh., 1872, n° 4, p. 8 Ad rupes. Patagonie occidentale: Rio Äysen (DUSEN, n° 508). Patagonie australe (DUSEN). Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON); Cabo Negro (LECHLER); Punta-Arenas (CUNNINGHAM). Terre-de-Feu: Lapataia (HATCHER; SKOTTSBERG, n° 149); Ushuaia (PENNING- TON; SKOTTSBERG, n® 98, 102); lac Roca ou Acigami (SKOTTSBERG, n°s 100, 101); baie Harberton (SKOTTSBERG, n° 99). Ile Burnst (SPEGAZZINT). Distrib. geogr. Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Observ. La plante recoltee par M. SKOTTSBERG dans plusieurs localites de la Terre-de-Feu est bien identique a celle de la Nouvelle-Zelande que je possede dans mon herbier; elle differe du 5. Halleriana HEDw. de l’'hemisphere boreal, par ses fleurs synoiques ou polygames et par ses feuilles plus crispces a l’Etat sec, un peu moins finement subuldes. Le 3. magellanica ÄNGSTR. n’est qu’une forme monoique de la m&me espece. B. pomiformis (L.) HEDw. Sp. Musc., p. 164. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (LECHLER, n° 1170). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Nouvelle-Zelande. Sect. Vaginella (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 636. B. ithyphylla BrıD. Muscol. rec., II, III, p. 132, t. ı, fig. 6. Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord. Var. Arenae BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 288. Patagonie australe: «verisimiliter in territorio fontinali fluminis Rio Chico » (HATCHER). ‚Detroit de Magellan: Punta-Arenas (HARIOT). B. patens Brın. Sp. Musc., III, p. 32, et Bryol. univ., II, p. 38, z» parte; C. MÜLL. Syn., I, p. 494. B. subpatens C. MürL. Bryol. Austro-Georg., p. 305 (sep. 29), non HPE. — 2. austrogeorgica Par. Ind. bryol., ed. I, p. Io. Ad rupes stillicidiosas et in terra arenosa. Patagonie occidentale (DusEn). Detroit de Magellan (COMMERSON, IE GUILLOU); Punta-Arenas (NAUMANN). Bd. IV: 3). LA FLORE BRYOLOGIQUE. 149 Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILRES). Ile Hermite (HOOKER). Ile des Etats: Port-Cook, mt. Richardson, Rocher des Pingouins, Cap Collnet (SPEGAZZINT); Port-Cook (SKOTTSBERG, n? 103). Iles Falkland (HOOKER); Port-Louis (SKOTTSBERG, n°s 229, 230). Distrib geogr. Georgie du Sud, Kerguelen. Var. minor Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, P- 97- Patagonie australe (HATCHER). B. leucocolea CarD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2me ser., V, p. 1006. Synoica. Cespites densi, superne glauco-virides, intus tomento rufo dense obruti. Caulis simplex vel parce divisus, erectus, rigidulus, 3—5 centim. longus, valde radi- culosus, rhizoidis papillosis. Folia parum conferta, e basi subvaginante albida, ap- pressa, valde distincta, in laminam subulatam, tam_ siceitate quam madore stricte patentem abrupte constricta, undique divergentia, 4,5—5,5 millim. longa, 0,6—0,75 lata, marginibus basi integris, superne serrulatis, costa depressa, male limitata, distincte excurrente, cellulis basis angustis, Jinearibus, hyalinis, laevibus, parietibus teneris, membranaceis, superioribus minoribus, anguste rectangulis, linearibus, parietibus trans- versis prominentibus utraque pagina papillosis. Folia perichaetialia longiora, usque $ millim. longa. Capsula in pedicello rubello, 18—27 millim. longo, inclinata, asym- metrica, ovata, superne convexa, basi rotundata, fusca, sicca sulcata, 2—2,5 millim. longa, 1,25—1,5 lata, operculo ignoto. Peristomium duplex, exostomii dentibus 16, rubentibus, laevibus, nunc longe acuminatis, nunc truncatis, membrana basilari palli- diore orificium excedente conjunctis, intus 15—17 lamellis praeditis, dorso linea divisurali pro more distincta; endostomium imperfectum, exostomio adhaerens. Sporae fuscae, minute papillosae, diam. 30—45 u. BI, In littoribus. Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 104). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Observ. Se distingue du 2. patens Brın. par ses feuilles plus larges, plus courtes et plus espacdes, A base blanche tres apparente. B. oreadella C. MürLr. Bryol. Austro-Georg., p. 305 (sep. 29). Var. microphylla CARD. Not. pre@lim., in Bull. Herb. Boissier, 2me ser, V, P- 1006. A forma typica foliis minoribus, 2,5-—-3 millim. longis, magis tenuiter subulatis, minus denticulatis saepe subintegris distinguitur. Terre-de-Feu: mt. Martial, au-dessus d’Ushuaia, reg. alpine, alt. 1135 m. (SKOTTS- BERG, n° 15 zu parte). Distrib. geogr. Georgie du Sud. 150 - JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. B. aristata Sch. in LECHLER Pl. chil., n° 834; C. MÜLL. in Bot. Zeit, 1862, p. 338. Terre-de-Feu: Villarino (HATCHER); Rio Olivia (SKOTTSBERG, n° 105). Distrib. geogi. Chili. B. robusta HOOK. FIL. et Wırs. in Fl. antarct., I, p. 133, t. 59, fig. 4. Breutelia robusta JAEG. Ad., I, p. 560, non BROTH. Bartramia Wilkesiana PAR. Ind. bryol., ed. ı, p- IIS. Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Distrib. geogr. Iles Auckland, Campbell, Heard et Kerguelen. Conostomum Sw. in SCHRAD. N. Journ. f. Bot., I, III, p. 26. C. australe Sw. op. cit., p. 31, t. 5, fig. 3. Bartramia pentasticha brıp. Muscol. rec.. II, III, p. 134, t. I, hg. 8. Phtlonotis australis MıTT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 81. — Dariramia australis Mir. Musci austro-amer., p- 267. Conostomum pentastichum \ıNDB. in Ofvers. af K. Vet. Akad. Förh., 1863, p. 392. — Cono- stomum vhynchostegium C. MüLı. Bryol. Austro-Georg., p. 303 (sep. 27). Ad saxa et stillicidia. Detroit de Magellan (COMMERSON). Ile Clarence (HARIOT). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER). Ile des Etats (MENZIES); Port-S!Jean et baie Blossom (SPE- GAZZINI); Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 106, 107, 133 zu parte, n° 108, forme rabougrie). Iles Falkland (HOOKRER). Distrib. geogr. Equateur, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Camp- bell, Kerguelen, Georgie du Sud. C. magellanicum SuL1.ıv. in HOoK. Journ. of Bot., 1850, p. 316, et Un. St. Explor. Exped., Musci, p. 12, pl. VII C. Dartramia magellanica MıTT. Musci austro-amer., p. 268. Ad rupes stillieidiosas. Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile des Etats: Port-Cook (SPEGAZZINI). C. perangulatum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2’=® ser., V, p. 1006. Dioicum. Cespites densissimi, superne lutescentes, intus dense rufo-tomentosi. Caulis ereetus, siccitate rigidissimus, irregulariter ramosus, circa 3 centim. altus, in- ferne dense radiculosus, rhizoidis laevibus vel sublaevibus. Folia rigida, erecta, in series quinque distinctissimas subspiraliter imbricata, unde caulis ramique valde an- gulosi fiunt, oblongo-ligulata vel breviter linearia, rotundato-obtusa, 1,5—1,7 millim. longa, 0,4—0,5 lata, marginibus planis, apice crenulatis, caeterum integerrimis, costa latis- sima, depressa, male limitata, sub apice evanida, superne utraque pagina papillosa, cel- lulis areolationis lutescentibus, laevibus, incrassatis, linearibus, superioribus brevioribus, irregularibus, alaribus majoribus, laxioribus, fuscescentibus. Folia perichaetialia laxius Bd. IV: 8) l,.A FLORE BRYOLOGIQUE. 151 reticulata, plicata, intima subenervia, apice eroso-dentata. Pedicellus 15—22 millim. longus. Caetera ignota. Pl. XI, fig. 1—12. Ile Hoste: baie Tekenika (SKOTTSBERG, n° 109). Observ. Par la forme de ses feuilles, obiongues, obtuses, a nervure tres large disparaissant sous le sommet, cette espece nouvelle se range a cöte du C. magel- lanicum SULLIV.; elle en differe par ses feuilles disposees en cing series tres appa- rentes, crenelees-denticulces vers le sommet, et fortement papilleuses dens la partie superieure sur les deux faces de la nervure, par ses feuilles p£richetiales erodees- dentees, enfin par son inflorescence dioique; du moins, il m’a &t€ impossible de trouver des fleurs mäles sur les tiges fertiles. Philonotis Brıp. Bryol. univ., I, p. 15. Sect. Philonotula (BR. et SCH.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 645. Ph. nigroflava C. Mürr. Prodr. Bryol. Argent., III, in Hedwigia, XXXVI, p. 100. « Patagonia: Rio Mayo, 50°—53°» (MORENO). Sect. Catenularia (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 649. Ph. scabrifolia (HOoK. FIL. et Wırs.) BROTH. loc. cit. Hypnum scabrifolium Hoox. FiL, et Wiırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 552, et Fl. antarct. I, p- 138, t. 60, fig. 6. — Bartramia appressa Hoox. FıL. et Wırs. Fl. N. Zeal., II, p. 89, t. 86, fig. 5. — Dartramia fusilla SuLLıv. in Hook. Kew Journ., II, p. 316. — Dartramia catenulata HPpE. in Linnaea, 1859, p. 631. — Dartramia hymenodon C. MürL. in Bot. Zeit., 1859, p. 220. — Bartramia exigua SuLLIv. in Un. St. Explor. Exped., Museci, p. ıı, pl. VIII B. — Philonotis appresse MirT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 81. — Bartramia finnata HPrE. in Ann. sc. nat., ser. V, III, p. 373. — Dartramia remotifolia Hook. FıIL. et Wırs. Fl. Tasm., II, p. 193, t. 174, fig. 3, et Handb. N. Zeal. Fl., p. 447. — Philonotis hymenodon JaEG. Ad., I, p. 540. — Philo- notis remolifolia JAaEG. op. cit., p. 545. — Glyphocarpus exiguus JAEG. op. cit., pP. 522. — Breulelia finnata JAEG. op. cit., p- 559. — Bartramidula exigua JAEG. op. cit., II, p. 698. — Bartramia subexigua C. Mürr. in Engler's bot. Jahrb., 1883, p. 79,-et Forschungsreise « Gazelle», Laubm., p. 21. — Bartramia Willii C. Mürı. Bryol. Austro-Georg., p. 306 (sep. 30). — Bar- tramidula subexigua PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 116. — Phllonotis catenulata PAR. op. Cit., p. 9IY. — Bartramia Ventanae C. Mürı. Prodr. Bryol. Argent., III, in Hedwigia, XXXVI, vo. 98. — Bartramia pinnulata C. MüLL. in Nuov. Giorn. bot. ital., 1897, p-. 44. — Philonotis Ventanae PAR. Ind. bryol. Suppl., p. 269. — Philonotis pinnulata PAR. op. cit., p. 268. * Ad rupes. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 496). Patagonie australe (HATCHER). Terre-de-Feu: Rio Olivia (SKOTTSBERG, n° 192). Detroit de Darwin: ile Smoke, ile Basket, baie Desolation (SPEGAZZINI). Cap Horn (Exped. WILKES). Iles Falkland: Duperrey Harbour (SKOTTSBERG, n? 2371). Distrib. geogr. Afrique australe, Equateur, Bolivie, Perou, Chili, Australie, Tas- manie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland, Marion, Kerguelen, Georgie du Sud. * Cfr. BROTHERUS Musci, p. 649. 152 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Sect. KZuphilonotis LiMPR. Laubm., Il, p. 557. Ph. parallela Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VII, p. 97, fig. 22. In paludosis et ad terram humidam. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n® 491). Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Sect. Pseudomniobryum BROTU. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 652 Ph. vagans (Iloox. Fir. et Wırs.) MirTT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 81. Bryum wagans HooK. FiL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 546, et Fl. antarct., Il, p. 414, t. 154, fig. 1. — NMeesea vagans C. MÜLL. Syn., I, p. 467. — Dartramia vagans Mir. Musci austro-amer., p. 262. — PPhilonotis dimorpha Scu. in LECHLER, Pl. chil., n° 3063 In loeis scaturiginosis et paludosis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 485). Patagonie australe (HATCHER). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (LECHLER). Terre-de-Feu: Ushuaia (PENNINGTON; SKOTTSBERG, n® 110, III, 176). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER). Ile des Etats: mt. Conegliano (SPEGAZZINI). Distrib. geogr. Chili, Georgie du Sud. Observ. Plante assez variable: feuilles ovales-lanccolees ou oblongues-lanccolces; acumen plus ou moins long et plus ou moins etroit; nervure tantöt brievement excurrente, tantöt percurrente, tantöt enfin disparaissant sous le sommet dans les feuilles largement acuminces. Breutelia Sch. Coroll., p. 85. Sect. Acoleos (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 656. B. pendula (HooK.) JAEG. Ad., I, p. 558. Bartramia pendula HooK. Musci exot., pl. XXI. — Zhilonotis pendula Brın. Bryol. univ., II, p. 27. lle Hermite (HOOKER). Cap Horn (Exped. WILKES). ' Distrib. geogr. Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, ile Campbell, Kerguelen. B. integrifolia (TAvı.) JAEG. Ad., I, p. 558. Bartramia integrifolia Tayı. in Lond. Journ. of Bot., 1846, p. 55. Cap Horn (Exped. WILKES). ® Distrib. geogr. Equateur, Bolivie. " C. MÜLLER, Dryol. fueg., in Flora, ı885, p. 413, rapporte avec un point de doute la plante de cette derniere localit€ au D. dumosa MITT. ® Rapporte avec doute par MÜLLER (Dryol. fueg., in Flora, 1385, p. 413) au D. aureola BEscH. bd. IV: 8) 1.A FLORE BRYOLOGIQUE. 153 B. Skottsbergii CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°“ ser., V, p. 1006. Dioica, cespitosa, haud nitidula, superne lutescens vel sordide viridis, inferne plerumque nigricans. Caulis erectus vel ascendens, plus minus radiculosus, interdum dense rufo-tomentosus, longitudine valde variabilis, 3-10 centim. ältus, nunc sub- simplex, nunc parce ramosus, nunc apicem versus ramos plures subverticillatos infra flores emittens. Folia patenti-erecta, secunda vel heteromalla, e basi ovata plicatula sensim longe cuspidata, 1,4 3,5 millim. longa, 0,5—0,8 lata, marginibus integris, e basi late et longe revolutis, apicem versus planis, costa basi 40—55 u crassa, apice breviter vel longiuscule excedente, cellulis omnibus linearibus, laevibus, superioribus brevioribus, parietibus incrassatis, lutescentibus. Flores masculi late discoidei, foliis perigonialibus patulis, rosulatis, e basi valde dilatata abrupte acuminatis, cuspidatis, antheridiis permultis, paraphysibus numerosis, longioribus. Caetera desunt. Pl. XI, fig. 13—23. In saxis. Terre-de-Feu: lac Roca ou Acigami (SKOTTSBERG, n° 112); Rio Olivia (SKOTTS- BERG, n° 179). lle des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n°s 113, 162 zn parte; forme rabougrie). Observ. Cette espece, de la section Aco/eos, appartient au petit groupe des especes a feuilles entieres, qui comprend, d’apres M. BROTHERUS (Masci, p. 657), les D. inte- grifolia (TAYL.) JAEG., mniocarpa (Scu.) PAR., chrysura (C. MÜLL.) BROTH. et graminicola (C. MÜLL.) BROTH. Par sa taille et son port, elle se rapproche surtout des deux premieres, mais celles-ci ont les feuilles plus &troitement acuminees, plus finement subulees, et formees dans la partie superieure de cellules en general plus etroites et a parois plus Epaisses; en outre, leur teinte est plus jaunätre, un peu brillante a l’etat sec. Sect. Zubreutelia BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 657. B. dumosa MiıTT. in Journ. Linn. Soc., 1359, p. 82. Dartramia dumosa MırT. Musci austro-amer., p. 267. Ad terram sylvaticam et secus rivulos montanos. lles Guaitecas (DUSEN). Patagonie occidentale (DUSEN). Ile Burnst (SPEGAZZINI). Ile Hermite (HOOKER). Ile des Etats: baie Blossom et Port-Vancouver (SPEGAZZINI). | Distrib. geogr. Chili, Kerguelen, iles Marion. B. brachycoma BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LXVI, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 289, pl. 4, fig. XV. Bartramia eomosa BEscH. apud C. Mürt. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 413 (zomen solw.), non MıTr. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DusEn). Ile Wellington (COUTEAUD); Port- Eden (SAVATIER). 1360/,, Schwedische Südpolar-Expedition 1907—1903. 20 154 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. B. chilensis (LoR.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 658. Bartramia chilensis LoR. in Bot. Zeit., 1866. p. 186 In terra rupibusque secus rivulos. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n? 497). Distrib, geogr. Chili. B. aureola BrschH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LXVI, et Miss. sc. Cap Horn V, Bot., p. 290, pl. 4, fig. XVI. Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Ile Desolation: Churucca (SAVATIER). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 115). B. glabrifolia Dus. in Bot. Not., 1905, p. 305. In terra rupibusque. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 443). «Fuegia australis» (DUSEN). B. subelongata BROTH. apud Dus. in Bot. Not., 1905, p. 305. In rupibus irrigatis. Patagonie occidentale: Puerto-Bueno et Rio Aysen (DUSEN, n? 444). B. plicata MırT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 83. Dartramia plicala Mıry. Musci austro-amer., p. 266. — Dreutelia Hariotiana Busch. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1385, p- LXVII, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p- 291, pl. 4, fig. XVII. In terra. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DusEn, n° 480). Ile Desolation: Churucca (SAVATIER). Ile Hermite: baie St-Martin (HARIOT). Distrib. geogr. Chili. B. rupestris (MıTT.) JAEG. Ad., I, p. 560. Bartramia rupestris Mitt. Musci austro-amer., p. 266. Ad rupes maritimas. Ile Hermite (HOOKER). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° I14). Observ. Cette espece est remarquable par son tissu forme, dans la partie superieure de la feuille, de cellules polymorphes, les unes courtes, les autres allongees. Sect. Zycopodiobryum (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci. p. 660. B. elongata (HooK. FIL. et Wırs.) MiTT. apud Fr. MürL. Fragm. Phyt. austral., XI, p. 114; BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 660. Hyfnum elongatum WooK. Fir. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 551, et Fl. antarct., I, p- 137, t. 60, fig. 3. — Püotrichum elongatum C. MürL.'Syn., ll, pp. 161 et 674. — Dariramia elongata Mırr. in Hook. Handb. N. Zeal Fl., p. 449. — Prionodon elongatus JaEG., Ad,ll, p- 127. «Fretum magellanicum occidentale, Patagonia occidentalis» (DUSEN). Distrib. geogr. Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Campbell. un Bd. IV: 8) l,A FLORE BRYOLOGIQUE. 15 Polytrichaceae. Psilopilum BrıpD. Bryol. univ., II, p. 95. P. compressum (Hook. FIL. et WıLs.) MıTT. Musci austro-amer., p. 607. ’olvirichum compressum Woox. Fir. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 539, et Fl. antarct. IT, p- 410, t. 153, fig. 7. — Cathrrinea compressa C. Mürr. Syn., I, p. 195. Ile Hermite (HOOKER). Distrib. g&eogr. Kerguelen. P. antarcticum (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. 1, p. 1039. Catharinea antarctica C. MürL. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 77, et Forschungsreise « Gazelle >, L.aubm., p. I0. — P’szlopilum trichoeden Miwr. in Journ. Linn. Soc., 1876, non Mrw'r. Musci austro- amer., p- 607. — Pstlopilum magellanicum vs. in Bot. Not., 1905, p. 305. In terra. : Fuegia australis» (DusEn). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, ns 132, 133, 148). Distrib. geogr. Kerguelen, Gcorgie du Sud. Observ. Je n’ai pu constater aucune difference appreciable entre la plante fue- gienne et celle de la Georgie du Sud; l’espece de M. DUSEN doit par consequent tomber en synonymie. P. tapes (CE. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. ı, p. 1040. Catharinea tapes C. MüLL. Bryol. Austro-Georg., p. 288 (sep. 12). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Var. apiculatum CARD. var. nova. Psilopilum subtapes Dus. in sched. A forma typica austro-georgica foliis apice minute apiculato distincta. In terra. Terre-de-Feu: Rio Azopardo, vers 600 m. (DUSEN). P. cuspidatum Dus. in Bot. Not., 1905, p. 306. In rupium fissuris. Terre-de-Feu: Rio Azopardo, vers 600 m. (DUSEN). Dendroligotrichum (C. MüLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci. p. 679. D. dendroides (BRıD.) BROTH. op. cit., p. 681. Polytrichum dendroides Brın. Muscol. recent., II, p. 101, t. V, fig. 6. — Pogonatum dendroides BRID. Bryol. univ., II, p. 112. — Catharinea dendroides Wr. in Linnaea, 1847, p. 78. — Polytricha- delphus dendroides Mryw. Musci austro-nmer., p. 611. Iles Guaitecas (DUSEN). Patagonie (Loge). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DusEn); Puerto-Bueno (SAVATIER). Detroit de Magellan: baie Bougain- ville et Port-Galant (COMMERSON). 156 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. le Clarence (HArIOT); Hope Havre (RACOVITZA, n° 428). Terre-de-Feu (CoM- MERSON). Ile Hoste (HARIOT); baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER, HAHN). Distrib. geogr. Perou, Chili, Nouvelle- Zelande. D. squamosum (Hook. FIL. et WILS.) BROTH., op. cit., p. 681. Polytrichum squamosum Hook. FIL. et WıLs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p- 539, et Fl. antarct., I pFAXn EL rL52, Tip: ı8. Catharinea sqguamosa C. Münı. Syn. I, p. 200 Polytrichadelphus squamosus MırY., Musci austro-amer., p. 612. Ad rivulos in sylvis. Detroit de Magellan (HOOKER); Port-Famine (ANDERSSON); peninsule de Bruns- wick, Port-Famine, baie Voces (SPEGAZZINI). Detroit de Darwin: ile Burnst (SPEGAZZINI). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 134). lles Falkland (fide PARIS, /nd. dryol., ed. ı et 2). Distrib. geogr. Nouvelle-Zelande. Polytrichadelphus (C. MüLL.) MıTT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 97, et Musci austro-amer., p. 607. P. horridus MırT. in Journ. Linn. Soc., 1859, pP. 98. Polytrichum magellanicum HEpw. Sp. Musc., p. IOI, t. XX, Zro parte. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (LECHLER, n° 1163). Ile Hermite (HOOKER). Iles Falkland (HOOKER; LECHLER, n° 97). P. robustus (LinDpB.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 684. Polytrichum robustum \LinDB. in Not. ur Sällsk. pro Fauna et Fl. fenn. Förh., IX, p. 101. — Pogo- natum robustum JAEG. Ad., I, p. 717. Detroit de Magellan (fide LINDBERG, loc. cit., sine loco speciali); Port-Famine (ANDERSSON). P. magellanicus (L.) MıTT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 97. Polytrichum magellanicum L. Suppl., p: 449, Pro parte. — Pogonaltum magellanicum PAı. BEAUV. Prodr., p. 84. — Catharinea magellanica BRıD. Bryol. univ., II, p. 106. Ad rupes stillicidiosas. Patagonie occidentale (DusEn). Patagonie australe (HATCHER). Detroit de Magellan (COMMERSON); Punta-Arenas (LECHLER, HARIOT). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 136). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER). Ile des Etats: Port-Cook (SPEGAZZINI). Iles Falkland (HOOKER); Port-Stanley (SKOTTSBERG, n° 238); Port-Louis (SKOTTS- BERG, n° 239). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 157 Distrib. geogr. Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Campbell. Observ. Plusieurs des localites magellaniques indiquees pour cette espece peuvent se rapporter au P. rodustus BROTH., que C. MÜLLER ne separait pas du P. magel- lanicus (cfr. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 398). P. minimus CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2m ser., V, p. 1008. Dioicus, cespitosus vel gregarius, statura habituque Pogonatum aloides mentiens. Caulis humilis, simplex, vix I centim. altus. Folia inferiora parva, superiora multo majora, congesta, sicca erecto-flexuosa, madida patentia, apice subincurva, fusce- scentia, e basi vix dilatata breviter lanceolata, obtusa vel subobtusa, 3—4,5 millim z “se RE: ® en en ne mn Fig. 34. Polyirichadelphus minimus. ı, plantes entieres, gr. nat. 2, 7, 4, 5, feuilles X 13. 6, tissu marginal vers le milieu d’une feuille x 270. 7, partie d’une coupe transversale de la nervure, avec 4 lamelles x 270. 8, partie d’une lamelle, vue de profil x 270. 9, coiffe x 13. longa, 0,9—ı lata, apicem versus dorso dentibus paucis brevibus inspersa, margi- nibus integris sinuatisve, costa rüfescente basi 150—200 u lata, cellulis infimis laxis teneris, hyalinis, subrectangulis vel subhexagonis, caeteris rotundato-quadratis vel breviter subrectangulis, marginalibus linearibus 1—3-seriatis, lamellis 30—40, dimidiam partem superiorem folii occupantibus, margine papilloso integris sinuatisve, e 3—5 seriebus cellularum compositis, cellula apicali in sectione transversali ovata, aliquanto majore sed vix latiore. Folia perichaetialia erecta, caulinis subsimilia. Pedicellus erassiusculus, 12—15 millim. longus, superne siccitate sinistrorsum tortus. Calyptra apice pilis brevibus hirta. Caetera desiderantur. 55 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Ile Hoste: baie Tekenika (SKOTTSBERG, n° 135). Observ. Espece tres distincte par sa petite taille, son port rappelant celui du Pogonatum aloides PaL. BEAUV., et ses feuilles courtes, non cuspiddes, obtuses ou subobtuses, a bords entiers. Les Echantillons ne portent que des pedicelles les uns trop vieux, les autres trop jeunes, mais les coiffes qui terminaient plusieurs de ces derniers ne laissent aucun doute sur le genre. I.a forme des cellules marginales des lamelles rapproche cette petite espece du ?. semziangulatus (PERS.) MITT. du Bresil (d’apres un Echantillon de GLAZIOU, n° 466), mais sur ce dernier, les lamelles sont beaucoup plus clevees. Dans le ?. magellanicus MITT., les cellules marginales sont dilatces a la base et plus larges que les autres, de forme conique. Ces deux plantes n’ont d’ailleurs aucune autre ressemblance avec notre espece. Pogonatum Par. BEAUVv. Prodr., p. 84. P. alpinum (L.) ROEHL. in Ann. Wett. Ges., III, p. 226. Polytrichum alpinum \.. Sp. pl., p- 1109. — Polytrichum austroalpinum C. MürLL. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 77, et Forschungsreise « Gazelle>, Laubm., p. 12. — Polyirichum austrogeorgi- cum C. MürL. Bryol. Austro-Georg., p. 289 (sep. 13). — Polytrichum timmioides C. MÜLL. op. eit., p. 291 (sep. 15). — Zolytrichum plurirameum C. MÜLL. op. cit., p- 29I (sep. 15). — Poely- trichum nanocephalum C. MÜLL. op. cit.. p. 292 (sep. 16). — Pogonatum austroalpinum PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 977. — Pogonatum austrogeorgicum Par. loc. cit. * Terre-de-Feu: mt. Martial, au-dessus d’Ushuaia, alt. 1270 m. (SKOTTSBERG, n° 137). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n? 146). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Australie, Tasmanie, Nouvelle- Zelande, Kerguelen, ile Heard, Georgie du Sud, Antarctide. Observ. Le n° ı37 des recoltes de M. SKOTTSBERG est une forme a feuilles courtes, pourvues de 20 a 25 lamelles, a peu pres semblable au ?. austrogeorgicum (€. MÜLL.) PAR. Polytrichum Dırı. Cat. pl. giss., p. 221. Subgen. Porotheca LIMPR.,. Laubm., II, p. 623. P. piliferum SCHREE. Spic. Fl. Lips., p. 74- P. noduliferum Dus. iu sched., nO 592. Ad saxa et in terra glareosa. Patagonie occidentale: Rio Aysen, vers 1300 m. (DUSEn, n° 592). Detroit de Masellan: Punta-Arenas (LECHLER, n°- 1023; RACOVITZA, n° 60b, 467); Port- Famine (ANDERSSON). " Au sujet des autres formes qui se rattachent plus ou moins completement au 7. alfinum consulter: 3ROTHERUS, Musci, pp. 694 —695. 7 Bd. VI: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 159 Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 138, 139, plante mäle, 140, forme ra- bougrie). Cap Horn (HOOKRER). lles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Acores, Madere, Canaries, Chili, Republique Argentine, Australie, Georgie du Sud. Observ. Les Echantillons magellaniques ont les feuilles plus courtes, plus larges et moins att@nudes au sommet que le type de la zone boreale, ce qui les rapproche beaucoup de la var. Hopper RABENH. Le P. noduliferum Dus. est une forme mäle prolifere. P. subpiliferum CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 42, et Result. voyage « Belgica >, Mousses, p. 39, pl. XII, fig. 1—14. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (RACOVITZA, n? 60a). lles Falkland: Port-Stanley (SKOTTSBELG, n° 240; leg. SELIM BIRGER). Distrib. geogr. Antarctide. P. Spegazzinii C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 399. In pratis glareosis humidis. Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI). P. patagonicum C. Mürı. Prodr. Bryol. Argent., II, in Hedwigia, XXXVI, p. go. Patagonie australe (HATCHER). Distrib. geogr. Republique argentine. Observ. D’apres M. BROTHERUS (Mausci, p. 696), ces trois dernieres especes ne seraient pas suffisamment distincetes du ?. pzliferum. P. trachynotum C. MüÜLt. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 399. In pratis uliginosis. Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI). P. juniperinum WiırıD. Fl. berol. prodr., p. 305. Ad saxa et in terra glareosa. Patagonie australe (HATCHER). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (LECHLER, n° 1029). Terre-de-Feu: Ushuaia (PENNINGTON; SKOTTSBERG, n° I4I, 142, 143 pl. mäle). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Agores, Madere, Canaries, Cameroun, Ändes tropicales, region australo-ncozelandaise, Tristan da Cunha, Georgie du Sud. Cosmopolite. Observ. La forme recolt£e a Ushuaia par M. SKOTTSBERG se rapproche beau- coup de la var. alpinum SCH. " Au sujet des formes que l’on peut rattscher A cette espece, voir: BROTHERUS, Musci, pp. 696—697. 160 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. P. strictum BANKS, apud MENZ. in Trans. Linn. Soc., IV, p. 77, t. 7, fig. ı. P. juniperinum var. strictum C. MüLL. Syn., I, p. 218. P. macroriphas C. MürL. Bryol. Austro- Georg., p. 290 (sep. 14). In pratis turfosis, collinis paludosis et sylvis humidis. Patagonie australe (HATCHER). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (LECHLER). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 144); baie Harberton (SKOTTSBERG, n° 145); Villarino (PENNINGTON). Detroit de Darwin (SPEGAZZINT). Ile Hoste (HAHN). Ile des Etats: Port St-Jean (SPEGAZZINI). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Georgie du Sud, Antarctide. Observ. l,es Echantillons recoltes par M. SKOTTSBERG paraissent se rapporter exactement a la var. alpestre RABENH., d’Europe. P. elongatum PAı. BEAuv. Prodr., p. 85. Detroit de Magellan (leg... ..?). Observ. Espece insuffisamment connue. Pleurocarpi. Hedwigiaceae. Rhacocarpus Linne. in Öfvers. af K. Vet. Akad. Förh., 1863, p. 603. R. Humboldtii (Hoox.) LINDB. loc. eit. Hedwigia Humboldtii HooK. Musci exot., t. CXXXVI. — AHarrisonia Humboldtii SPRENG. Syst. veg. IV, 5, p. 145. — Anoectangium Humboldtii BrıD. Bryvl. univ., II, p. 165. — Neckera Hum- boldiii C. MÜLL. Syn., II, p. 102. — Draunia Humboldtii Hook. FiL. Handb. N. Zeal. Fl., p- 423. — Harrisonia crassolimbata C. MüuL. in Österr. bot. Zeitschrift, 1897, nos 1ı—ı2. — Rhacocarpus crassolimbatus Par. Ind. bryol. Suppl., p- 291. * Ad rupes. Patagonie ‚occidentale: detroit de Molyneux (DUSEN, n° 44). Ile Basket, baie Desolation (SPEGAZZINI). Ile Hermite (HOOKER). Iles Falkland (ide PARIS, /nd. Öryol., ed. 1, p. 1069, et BROTHERUS, Muscz, p. 721). Distrib. geogr. Amerique tropicale et subtropicale, Afrique orientale, la Reunion, Madagascar. R. patagonicus BROTH. apud Dus. in Bot. Not., 1905, p. 306. In rupibus. Patagonie occidentale: Puerto-Bueno (DUSEN). Ile Desolation (DUSEN, n° 277). " Au sujet des autres formes se rattachant plus ou moins a cette esp£ce, voır: BROTHERUS, Musci PP- 721-722. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 161 Cryphaeaceae. Cryphaea MoHr in WEB. Tab. synopt. Musc. C. consimilis MONT. in Ann. sc. nat., 1845, p. 100, et Syll., p. 25. In ramulis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 437). Distrib. geogr. Chili austral. €. pulchella PAR. et SCH. in Par. Ind. bryol., ed. 1, p. 2g1. ©. terella Mitt. Musci austro-amer., p. 414, non HORNSCH. Patagonie occidentale (DUSEN). Distrib. geogr. Chili, Republique Argentine. €. mollis Dus. in Bot. Not., 1905, p. 300. In arboribus. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 440). Distrib. geogr, Chili austral. Dendrocryphaea Par. et SCH. ın PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 314, et BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 743. D. Gorveana (MoNT.) PAR. et SCH. loc. cit. Cryphaea Gorveana MOoNT. in Ann. sc. nat., 1845, p- 99, et Syll., p. 24. — Pilotrichum Gorveanum C. MüLr. Syn., II, p. 175. — Dendropogon Gorveanus JAEG. Ad., II, p. 103. In truncis putrescentibus saxisque rivalibus. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 478). Distrib. geogr. Chili. Lencodontaceae. Glyptothecium HPpe. in Linnaea, XXX, p. 637. G. gracile (HpE.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 755. Leucodon gracilis HPpeE. Ic. Musc., t. XVII. — Zeskea distans MOoNT. in Ann. sc. nat., 1845, p- 95. et Syll., p. 18. — Neckera Poeppigiana C. MürL. Syn., II, p. I15. — Cladomnium gracile MiTT. Musci austro-amer., p. 535. In arboribus. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili austral. Lepyrodontaceae. Lepyrodon HPe. Prodr. Fl. Nov. Gran., p. 33. L. lagurus (HooK.) MıTT. Musci austro-amer., p. 421. Leucodon lagurus Hook. Musci exot., t. CXXVI. — Neckera lagura C. Mürr. Syn., II. p. 96. — Stereodon lagurus Mitt. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 88. r 3% 0, Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903 21 162 JULES CARDOT, (Schwed Südpolar-Exp. In trunceis arborum et fruticum sylvaticarum, in saxis et ad terram humidam umbrosam. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 580). Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON, SPEGAZZINT); Punta-Arenas (LECHLER, NAUMANN; RACO- VITZA, n° 465). Ile Clarence (HARIOT, SPEGAZZINI). Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI, PEN- NINGTON; SKOTTSBERG, n° 152, 153, 154, 155, 165 zu parte). Rio Olivia (SKOTTSBERG, n® 157, 158); lac Roca ou Acigami (SKOTTSBERG, n? 161); baie Harberton (SKOTTSBERG, n° 160); environ du lac de Lapataia (RACO- VITZA, n° 192 b). Ile Basket, baie Desolation (SPEGAZZINI). Ile Navarin (SKOTTSBERG, n°s 156, 159, 163 zn parte). Ile Hoste (HYADES); baie Orange Exped. WILKES). Ile Hermite et cap Horn (HOOKER). Ile des Etats (MEN- ZIES, HOOKER, SPEGAZZINI). Distrib. geogr. Chili, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zclande, ile Campbell, Georgie du Sud. Observ. La nervure de cette espece est variable. tantöt simple, s’arretant vers le milieu, tantöt double et plus courte. Les n°s 155 et 159 des recoltes de M. SKOTTS- BERG appartiennent a une forme plus läche, plus verte, a parois cellulaires plus minces. L. implexus (KzeE.) Par. Ind. bryol., ed. ı, p. 737. Zeucodon implexus KzE. in Pörp. Coll. pl. chil., III, no 274. — Zewcoden Kunzeanus C. MüLı. in Linnea, 1844. p- 697. — Leucodon hexastichus MONT. in Ann. sc. nat., 1845, p- IoI, et Syll., p- 24. — Neckera implexa C. MürL. Syn., II, p. 93 — Neckera glauca C. MüLL. in Bot. Zeit., 1859, p. 230 (fide BROTHERUS, Musci, p. 773). — Leucodon glaucus JAEG. Ad., II, p. 124. — Lepyrodor glaucus PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 737- Ad fruticum truncos. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DusEn). Patagonie australe (DUSEN). Terre-de-Feu: Lapataia (HATCHER). Distrib. geogr. Chili. Neckeraceae. Weymouthia BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. Sı1. W. mollis (HEDw.) BROTH. op. cit., p. Sı2, fig. 600. Leskea mollis H&pw. Descr., IV, p. 40. — Aypnum pendulum Paı. BEAUV, Prodr., p. 67. — Neckera mollis C. MüLL. Syn.. II, p. 131. — Neckera Cumingii C. MÜLL. op. eit., p. 132. — Stereodon mollis Mırr. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 88. — Meteorium molle MıTT. Musci austro-amer., p- 439. — Pllotrichella mollis JAEG., Ad., II, p. 164. — Pilotrichella Cumingii JAEG. loc. cit. — Piletrichella pallidicaulis C. MüLL. in Hedwigia, XLI, p. 129. — Pülotrichella Weymouthii C. MÜLL. op. eit., p. 130. Bd. IV: 5) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 163 In arboribus. Iles Guaitecas (DUSEN). Archipel des Chonos (DARWIN). Patagonie occiden- tale: Rio Aysen (DUSEN). Presqu’ile de Tres Montes, baie d’Otway (SAVATIER). Distrib. geogr. Chili, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. W. Billardieri (HprF.) BROTH. op. cit., p. 812. /sothecium flexile BRD. Bryol. univ., II, p. 361, fro parte. — Neckera Billardieri HPE. in Linnaea, 1859— 1860, p. 637. — Meteorium Billardieri Mir. in Trans. and Proceed. roy. Soc. Victoria, 1882, p. 82. — Pilotrichella Billardieri JaEG. Ad. II, p. 163. - Piloetrichella Krausei T.0R. Moostud , p. 164 In arboribus. Iles Guaitecas (DUSEN). Patagonie occidentale (DUSEN). Distrib. geogr. Chili, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Duseniella BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musei, p. 812. D. genuflexa (C. MÜLL.) BROTH. op cit.. p. Sı3, fig. 607. Pilotrichum geruflexum C. MÜLL. in Linnaea, 1844, p. 676. — Hookeria ancistrodes MoNT. in Ann. sc. nat.. 1845, p. 676, et Syll.. p. 14. — Meteorium genuflexum MıTrT. Musei austro-amer 45. | 7 ) l 4 Ss p- 436. — .Meteorium ancistrodes PAR. Ind. bryol., ed. 1, p. 795. In arboribus. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili. Leptodon MOoHr, Öbserv. p. 27. L. Smithii (Dicks.) MOHR, loc. eit. Patagonie oceidentale (DUSEN). Distrib. geogr. Europe, Caucase, Canaries, Algerie, Afrique orientale et australe, Republique Argentine. Chili, Australie, Nouvelle Zelande. Neckera HEDw. Fund., II, p- 93. Sect. Cryptopodia (RÖHL.) LIMPR., Laubm., II, p. 698. N. scabridens C. Mürr. in Bot. Zeit., 1847, col. 828. Ad arborum truncos. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili. Sect. Euneckera LiMPr. Laubm., II, p. 705. N. chilensis Sch. in Ann. sc. nat., ser. II, VI, p. 147, t. 9. In arboribus. I JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili, Colombie. Thamnium Br. et SCH. Br. eur., fasc. 49—51. Th. Valdiviae (C. MÜLL.) KınDB. in Hedwigia, XLI, p. 227. Hypnum Valdiviae C. MürL. in Bot. Zeit., 1855, col. 783. — Ayprum Neckera SCH. in LECHLER. Pl. chil., no 631. — ZPorotrichum Valdiviae MırT. Musci austro-amer., p. 467. Terre-de-Feu: Rio Azopardo (DusEn). : Distrib. geogr. Chili. Th. leucocaulon (C. MÜLL.) KINDB. in Hedwigia, XLI, p. 232. I Neckera leucocaulon C. MüLL. in Bot. Zeit., 1847, col. 827, et Syn., II. cocaulorn MITT. Musci austro-amer., p. 463. Patagonie et detroit de Magellan (fide BROTHERUS, Mausci, p. 862)‘. Distrib. geogr. Chili. p- 42. — Porotrichum leu- Th. arbusculans (C. MÜLL.) JAEG. Ad., II, p. 216. Aypnum arbusculans C. MÜLL. in Linnaea, 1874, p. 618. In terra truncisque. lles Guaitecas (DUSEN). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n? 470). « Fuegia> (DUSEN). Distrib. geogr. Chili. Th. decumbens BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LXVII, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 294, pl. 5, fie. XVII. Detroit de Magellan: baie de l’Isthme (SAVATIER). Hookeriaceae. Distichophyllum Doz. et MOLK. Musci frond. ined. Arch. ind., p. 99. * D. Krausei (LOR.) CARD. comb. nova. Mniodelphus. Krausei LoR. Moost., p. 163. In rupibus irrigatis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n? 468). «Fretum magellanicum occidentale » (DUSEN) « Fuegia» (DUSEN). Distrib. geogr. Chili. * L’existence des 7%. Valdiviae et leucocaulon dans la region magellanique m’avait Echappe. Ces deux especes ne sont donc pas mentionndes dans les chapitres pr&liminaires de cet ouvrage, et leurs noms sont A ajouter, p. 26, a la liste des especes endemiques chiliennes-magellaniques. 2 Distichophyllum (1846) a la priorite sur Mniadelphus C. MüLL. (1847). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 165 D. Dicksoni (HOOK.) MITT. Musci austro-amer., p. 396. Hookeria Dicksoni HooK. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 549. — Mniadelphus Dicksoni HPE. in €. MÜLr. Syn., I, p. 25. Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES, HARIOT). Ile Hermite (HOOKER, HAHN). Iles Falkland (HOOKER). D. patagonicum BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 295. Presqu’ile de Tres Montes, baie d’Otway (SAVATIER). D. Eremitae (JAEG.) PAR. Ind. bryol., ed. ı, p. 388. Distichophyllum procumbers Mitt. Musci austro-amer., p. 396, non Mrrr. in Jöurn. Linn. Soc., 1863, p- 163. — Mniadelphus Eremitae Jar. Ad., II, p. 227. — Mniadelphus procumbens C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 423, et Forschungsreise « Gazelle», Laubm. p. 38. In sylvis. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (NAUMANN). : Fuegia» (DUSEN). Ile Hermite (HOOKER). D. molle BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 296. Ile Saddle (HARIOT). D. nigricans BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 296. Ile Hoste: presqu’ile Hardy (HvADES). D. flaccidum (Hook. FIL. et Wırs.) MıTT. Musci austro-amer., p. 395. Hookeria flaceida HooK. FIL. et Wirs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 549, et Fl. antarct., II, p. 442, t. 155, fig. 5. — Mniadelphus flaccidus HPpE. in C. MürL. Syn., H, p. 22. « Fuegia» (DUSEN). Ile Hermite (HOOKER). D. cavifolium (CARD.) CARD. comb. nova. Mniadelphus cavifolius CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, zeme ser., V, p. 1009. — Disticho- Phyllum Dicksoni BESCH. in sched., non Mitt. Dioicum? sordide vel lutescenti-viride. Caulis flaccidus, fragilis, erectus, 2—3 eentim. longus, parce ramosus. Folia mollia, concava, erecto-patentia et subtereti- imbricata, obovata, anguste limbata, integerrima, apice abrupte constricta et minute apiculata, caulina 1,7—2 millim. longa, 0,8—ı lata, ramea minora et angustiora, costa tenui, longe ab apice evanida, cellulis laxis, inferioribus majoribus, oblongis, caeteris hexagonis, parce chlorophyllosis, marginalibus anguste linearibus, 2—3-seriatis, imbum angustum lutescentem, distinctissimum, in apiculum conniventem efformantibus. Folia perichaetialia caulinis subsimil.. Capsula in pedicello rubello, crassiusculo, laevi, 5—1o millim. longo erecta inclinatave, minuta, oblonga, subverrucosa, operculo conico- mamillato. Caetera ignota. Ile Hoste (HAun). Ile des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n? 162). Observ. Cette espece se place A cöte du D. flaccidum MITT. de la region fuegienne, et du D. zmdricatum MITT., des iles Marion; elle differe du premier par ses feuilles non comprimdes, imbriquees, brusquement contractdes au sommet en un apicule court; elle se rapproche davantage du second, mais s’en distingue cependant 166 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. par sa taille plus robuste et par ses feuilles plus grandes et plus brievement apiculdes. BESCHERELLE m’a jadis communique, sous le nom erron@ de D. Dicksoni, un Echan- tillon de la m&me espece, recolt€ par Hann a l’ile Hoste. Distichophyllum cavifelium. 1, plante entiere, gr. nat. 2, 3. 4. 5. feuilles caulinaires x 13. 5 6, 7. 8. feuilles ram&ales x 13. g, tissu au milieu d’une feuille caulinaire x i38 meme x 138. zz, sommet de la m&eme x 138. 72, capsule x 13. 1o, tissu ınarginal de la Eriopus (BRıD.) MırT. Museci austro-amer., p. 391. E. apiculatus (HOOoK. FIL. et Wırs.) MITT. op cit., p. 393. HooK. Fır. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p- 549. et Fl. antaret., II, Hookeria apiculata - Distichophyllum apiculatuım MırtT. in Trans. and Proced. roy. Soc. Pr A215, une 6. Victoria. 1882. p. 78. « Fuegia» (DUSEN). lle Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Pterygophylium Bkrıp. Mant. Musc., p. 149. P. denticulatum (Hook. Fir. et Wırs.) MITT. Museci austro-amer., p. 397. Hookeria denticulata HooK. FiL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844. p. 550, et Fl. antarct., I, PAS 102: Archipel des Chonos (DARWIN). An 2. chonoticum > Ile Hermite (HOOKER). Iles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Chili, ile Juan Fernandez, Tasmanie, iles Auckland et Campbell. 3d. IV: 8.) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 167 B: BR: chonoticum MITT. in Voy. « Challenger », II, p. Sı. Archipel des Chonos. magellanicum BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 297. In terra rupibusque. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DusEn). Detroit de Magellan (HARIOT). Port-Galant (SAVATIER). lle Desolation: Churucca (SAVATIER). . anomalum (SCHW.) MIıTT. Musci austro-amer., p. 397. Rhacopilum anomalum SCHW. Suppl. III, II, 2. t. CCLXXVIII. — Zookeria anomala C. Mürı. Syn. II, p. 204. In sylvis. «Fuegia» (MENZIES); Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 129 zr parte). lle Hermite (HOOKER). obscurum (MOoNT.) MıTT. Musci austro-amer., p. 398. Hookeria obscura MoNT. in Ann. sc. nat., 1844, p. 93, et Syll.. p. 16. In rupibus et ad truncos putrescentes. Iles Guaitecas (DUSEN, n° 628). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Iles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 241). Distrib. geogr. Chili, Tasmanie. Observ. Montagne attribue a son Hookeriz obscura une nervure Epaisse, sub- bifurquee, disparaissant avant le sommet («nervo crasso subbifurco ante apicem evanido »); sur les Echantillons rapportes par M. SKOTTSBERG des iles Falkland, de meme que sur ceux des iles Guaitecas, distribues par M. DUSEN, la nervure, plus ou moins forte, souvent faible, atteint a peine le milieu. '& Cyathophorum Par. BEAUV. Prodr., p. 52. splendidissimum (MonT.) HPE. et LOR. in Bot. Zeit., 1866, p. 188. Hookeria splendidissima MONT. in Ann. sc. nat., IV, p. 96, et Syll., p. 17. — Hookeria speciosissima Schw. Suppl., IV, t. CCCXX. — Zamprophyllum splendidissimum ScH. Coroll., p. 101. — Lepidopilum splendidissimum Mir Musci austro-amer.. p. 378. In ramulis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 407). Distrib. geogr. Chili, ile Juan Fernandez. Leskeaceae. Pseudoleskea Br. et ScH. Br. eur., fasc. 49—31. P. fuegiana (BESCH.) CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*”° ser., V, p. 1009. Leskea fuegiana BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 298. In littoribus. 168 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Patagonie occidentaie: Rio Aysen (DUSEN). Patagonie australe (DusEn). « Fuegia» (HATCHER). Ile Navarin (SKOTTSBERG, n° 181). Ile Otarie (HARIOT). Ile Hermite: baie St-Martin (HARIOT). Iles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n°% 245, 246; forma ad varietatem Skottsbergii accedens). Var. Skottsbergii CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*=e ser., V, p. 1009. A forma typica differt: foliis laxioribus, magis patulis, cellulis alaribus minus numerosis, mediis superioribusque longioribus, breviter linearibus. In sylvis regionis inferioris. Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 184); Rio Olivia (SKOTTSBERG, n® 182). Observ. Par son tissu forme de cellules plus ou moins allongees, sa tige garnies de quelques paraphylles, et sa capsule asymetrique, un peu courbee, cette espece se range cvidement dans le genre Pseudoleskea. Les £chantillons provenant des iles Falkland tiennent le milieu entre le type et la var. Skotisbergü. P. filum (C. Mürr.) Par. Ind. bryol., ed. ı, p. 1035. Hypnum filum C. MürL. iu Engler’s bot. Jahrb., ı883, p. 83. et Forschungsreise « Gazelle >, Laubm., p. 36. Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 61 zn parte, 133). Distrib. geogr. Kerguelen. Observ. La plante recoltee par M. SKOTTS- BERG a la Terre-de-Feu differe legerement du type de Kerguelen par ses rameaux plus courts, moins paralleles, mais concorde bien pour la forme des feuilles, le tissu, la nervation, etc. Le ?. fülum a beaucoup d’analogies avec l’espece precedente; ıl s’en distingue par son port tres different, plus raide, ses rameaux dresses, plus ou moins paralleles, et ses feuilles nulle- e ment homotropes, plus brievement et moins oO BS) ale finement subulees. ol Sand P. lurida Car. Not. prelim., in Bull. Herb. au Boissier, 2°” ser., V, p. 1009. oJ Laxe cespitosa, alıs muscis intermixta, Du fusco-lurida. Caulis erectus vel ascendens, 15 — 20 Fig. 36. Pseudoleskea lurida. 1, plante entiere, millim. longus, irregulariter pinnatus, ramıis gr. nat. 2,3, 4,5, 6, 7, feuilles x 32. 8, tissu alaire d’une feuille x 270. 9, tissu vers le milieu d’une feuille x 270. 20, sommet d’une feuille x 138. erecta, madida erecto-patentia, interdum sub- patentibus curvatulis. Folia conferta, sicca Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 169 homomalla, ovato- vel oblongo-lanceolata, basi caviuscula haud plicata, sensim longi- uscule acuminata, 0,8 — 1,1 millim. longa, 0,2—0,35 lata, marginibus integris vel superne sinuatis, costa rufescente, percurrente vel subexcurrente, cellulis oblongis, laevibus, alaribus quadratis, obscuris. Paraphyllia pauca, triangulari-lanceolata, subulata, integra. Caetera desiderantur. Terre-de-Feu: Rio Olivia (SKOTTSBERG, n° 185). Observ. Cette espece se distingue du ?. fuegiana CARD. par ses rameaux plus &pais et par ses feuilles dressces, plus grandes et moins longuement acuminees. Les feuilles plus grandes, les rameaux plus &pais et plus courts, le port different la separent du ?. flum PAr., dont la rapproche la forme de l’acumen. Hypnaceae. Eriodon MOonT. in Ann. sc. nat., 1845, p. 98, et Syll., p. ı2. E. conostomus Mont. loc. cit. Hookeria Eriodon C. MüLr. Syn., II, p. 85. — Zypnum conostomum Mıvv. Musci austro-amer., p. 550. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili. Brachythecium Br. et SCH. Br. eur., fasc. 532—54. B. subplicatum (HPpE.) JAEG. Ad., II, p. 399. Hypnum subplicatum HrE. in C. Mürr. Syn., II, p. 363. — Drachythecium cuspidarioides Dus. in Bot. Not., 1905, p. 308. In locis humidis et paludosis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n°? 389, BD. cuspidarioides). « Fuegia australis» (DUSEN). lles Falkland (HOOKER, ABBOTT); Port-Louis (SKOTTSBERG, n?s 242, 248 in parte). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Var. dilaceratum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°we ser., V, p. IOo1o. A forma typica foliis ad basin acuminis sicut dilaceratis, ibique 1—2 dentibus grossis, irregularibus fere omnibus praeditis distincta. In sylva regionis inferioris. Terre-de-Feu: Ushuaia, inter cespites Webderae alticaulis (SKOTTSBERG, n° 119 zn parte). Observ. C'est a tort que plusieurs auteurs, et notamment MITTEN, ont rcuni cette espece au B. subpilosum (HOOK. FIL. et WILSs.) JAEG.; d’apres les echantillons authentiques que j’ai examinds, ces deux plantes sont completement differentes. Le 1200 0, Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. 22 170 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. BD. subplicatum est une espece robuste, dioique, a tiges dressces, a feuille typique- ment entieres ou a peine denticuldes, a pedicelle lisse; le 3. swspzlosum est beau- coup plus petit dans toutes ses parties; ses tiges sont couchces, ses feuilles nette- ment denticulees, son inflorescence monoique, son pedicelle scabre dans le haut. La reunion des ces deux especes ne peut guere s’expliquer que par une confusion d’echantillons. En revanche, je n’ai pu decouvrir aucune difference entre le 3. szb- plicatum et le B cuspidarioides de M. DUSEN. B. turgens Dus. in Bot. Not., 1905, p. 308. In paludosis. Fuegia australis» (DUSEN). B. georgicoglareosum (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. ı, p. 134. Aypnum georgicoglareosum C. MürLı. Bryol. Austro-Georg., p. 318 (sep. 42). — Drachythecium sub- Pptlosum Dus. in sched., n® 9, non JAEG. In terra. Detroit de Magellan: Punta-Arenas (DUSEN, n° 9). Terre-de-Feu: montagnes au-dessus d’Ushuaia, alt. 780 m. (SKOTTSBERG, n® 61 in parte, 174). Distrib. geogr. Georgie du Sud, Antarctide. Odserw. La Mousse recoltee par M. DUSEN a Punta-Arenas est une forme A tiges plus greles, a feuilles plus vertes, moins rapprochees, moins imbriquees, plus etroites et moins profondement plissees. I] me semble cependant certain qu’elle appartient bien a cette espece. Ce n’est en tout cas nullement le D. subpllosum. B. sericeovirens (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 145 (errore: serzceonitens). Hypnum sericeovirens C. MüLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 427. Ad saxa in sylvis et ad truncos arborum. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 570). Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI; SKOTTSBERG, n° 172). B. spurioalbicans (C. Mürr.) Prodr. Bryol. Argent., III, in Hedwigia, XXXVI, P2127: « Patagonia: inter 50°— 53°» (MORENO). B. Morenoi C. MÜLL. loc. cit. ° « Argentinia patagonica: Rio Santa-Cruz» (MORENO). Patagonie occidentale: vallce sup£rieure du Rio Aysen (DUSEN). B. filirepens Dus. in Bot. Not., 1905, p. 309. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). B. longidens (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 137. Hypnum longidens C. MüLr. Bryol. fueg.. in Flora, 1885. p. 427- In sylvis umbrosis. Terre-de-Feu: canal du Beagle (SPEGAZZINI). ne Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 171 B. macrogynum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°we ser., V. p. 1010. Monoicum, viride, sat robustum. Caulis radiculosus. repens, procumbens vel arcuatus, 5—7 centim. longus, irregulariter pinnatus, ramis numerosis ascendentibus, inaequalibus, saepe curvatulis, plus minus attenuatis, interdum subflagellatis. Folia conferta, patentia vel patenti-erecta, caulina late ovato-lanceolata, caviuscula, valde plicata, in acumine angusto acuto sat abrupte constricta, 1,6—2,2 millim. longa, 0.7 —1,1 lata, marginibus planis e basi serrulatis, costa inferne dilatata, 70—90 u basi lata, superne valde attenuata, ad >, folii evanida, cellulis linearibus, parietibus an- gustis, utriculo primordiali plus minus distincto, alaribus parvis, quadratis, parum Fig. 37. Drachythecium macrogynum. 1, plante entiere, gr. nat. 2, 3, 4. feuilles caulinaires X 13. 5, 6, 7, feuilles ram&ales x 13. 8, tissu alaire d’une feuille caulinaire x 138. 9, tissu marginal dans la partie» moyenne d’une feuille caulinaire x 138. zo. sommet de Ja m&me x 138. zz, capsule x 13. numerosis. Folia ramea minora, minus plicata et minus serrulata, costa angustiore, caeterum caulinis similia. Perichaetia magna, crassa, foliis convolutis, apice subito longiuscule acuminatis, inferne integris, superne serrulatis, plus minus plicatulis, costa tenui vel obsoleta. Capsula in pedicello circiter 15 millim. longo, laevi, siccitate apice leniter sinistrorsum torto, inclinata, ovata, superne convexa, 2 millim. longa, I crassa, operculo ignoto. Exostomii dentes lutescentes, intus 18—22 lamellis prae- diti; endostomii processus in carina late aperti; cilia? Terre-de-Feu: montagnes au-dessus d’Ushuaia, alt. 530 m. (SKOTTSBERG, n° 171). Observ. Par le port et la forme des feuilles, cette Mousse rappelle assez les B. Starkei Br. et SCH. et curtum LiNDB., de l’'h@misphere boreal, mais elle s’en JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. 173 distingue facilement par son pedicelle lisse, ses feuilles fortement plissees, a nervure dilatce dans le bas, et par la grosseur remarquable de ses p£richezes. B. rutabulum (L.) BR. et SCH. Bryol. eur., fasc. 532—54, p. II, t. 9 et Io Hypnum rulabulum 1. Sp. pl., I, p. 1124. In sylvis. Terre-de-Feu: lac Roca ou Acigami (SKOTTSBERG, n° 175). \sie, Amerique du Nord, Algerie, Agores, Canaries, Distrib. geogr. Europe, Equateur, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, ile Campbell. Observ. La Mousse recoltee par M. SKOTTSBERG est une forme robuste, pana- chee de brun et de jaune, completement sterile, mais paraissant bien se rapporter au BD. rutabulum par la forme, le tissu et la denticulation des feuilles. et WILS.) JAEG. Ad., II, p. 410. B. subpilosum (HOOK. FIL. in Lond. Journ. of Bot., 1844. p. 558, et Fl. antarct.. II, HooK. FiIL. et Wirs. ZHypnum subpilosum p- 418, t. 154, fig. 4. Terre-de-Feu: mt. Martial, pres d’Ushuaia, alt. 1135 m. (SKOTTSBERG, n° 173). Ile Hermite et cap Horn (HOOKER). les Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 243). Distrib. geogr. Georgie du Sud, iles Marion, Kerguelen, Äntarctide. B. trachychaete Dus. in Bot. Not., 1905, p. 309. In terra sylvatica. Patagonie occidentale (DUSEN). B. paradoxum (Hook. FIL. et WıLs.) JAEG. Ad., II, p. 405. Hypnum paradoxum Hook. FiL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p- 551, et Fl. antarct., II p- 419, t. 155, fig. 2. — Khynchostegium mollissimum Dus. in sched., n0 533. In pratis ad terram, in truncis putrescentibus, ad rupes madidas radicesque arborum. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n® 533, 597). Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Detroit de Magellan: Punta-Arenas (SPEGAZZINI; RACOVITZA, n? 466). Terre-de-Feu: canal du Beagle, Stammacus, baie Slogget (SPEGAZZINI); lac Roca ou Acigami (SKOTTSBERG, n° 180); Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 180 625). Ile Hermite (HOOKER, HARIOT). Distrib. geogr. Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, Kerguelen. Eurhynchium Bar. et SCH. Br. eur., fasc. 57—61. E. fuegianum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2w° ser., V, p. 1010. Sordide vel lutescenti-viride. Caulis repens, ramis erectis vel ascendentibus, simplieibus vel parce ramulosis. Folia conferta, sicca erecto-patentia, madida im- bricata, caulina late deltoidea, breviuscule acuminata, 1—ı,2 millim. longa, 0,75— Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 173 0,8 lata, ramea breviter ovato-lanceolata, acuta, subacuta obtusulave, 1—1,25 millim. longa, 0,6—0,75 lata, ramulina minora, caeterum rameis similia, omnia marginibus planis fere e basi serrulata, costa valida, basi 50—70 u lata, lutescente, extremitate dorso pro more dentiformi et longe ab apice folii desinente, cellulis linearibus sub- flexuosis, obtusis, parietibus lutescentibus incrassatis, alaribus paucis brevioribus parum distinctis. Caetera ignota. Fig. 38. Zurhynchium fuegianum. 1, plante entiere, gr. nat. 2, 3. feuilles caulinaires x 26. 4.5. 6, feuilles ram@ales x 26. 7, 8, feuilles ramulinales x 26. 9, sommet d’une feuille ramiale x 270. Terre-de-Feu: Rio Olivia (SKOTTSBERG, n° 193). Observ. Se distingue de l’E. acanthophyllum (MONT.) CARD., du Chili, par son port plus robuste, ses feuilles plus grandes, pourvues d’une nervure plus forte, les rameales moins aigues, souvent subobtuses, et par son tissu a parois Epaissies. On peut le comparer aussi aux formes robustes de l’E. szrigosum BR. et SCH., de l’'hemisphere bor&al, mais il en differe deja par ses feuilles caulinaires plus largement et plus brievement acuminces. Rigodium Kunze, in Linnaea, XVIl. R. toxarion (SCHW.) JAEG. Ad., II, p. 310. Hypnum toxarion SCHW. Suppl. I. II, p. 283. In terra et ad arborum truncos. lles Guaitecas (DUsEn). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 409). Presqu’ile de Tres Montes, baie d’Otway (SAVATIER). Distrib. geogr. Amerique du Sud tropicale et subtropicale. R. tamarix C. MürL. Prodr. Bryol. Argent., III, in Hedwigia, XXXVI, p. 130. «Fuegia: Hale bay. Hb. Horti Romani unde misit Prof. PIROTTA >». 174 JULES CARDOT. (Schwed. Südpolar-Exp. R. pseudo-Thuidium Dus. in Bot. Not.. 1905. p. 310. In terra. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUsEnN, n® 48T). Rhaphidostegium (Br. et Scı.) DE NOT. Cron., II, p. 31, et Epil., p. 17. PR. subsimplex (HEDw.) BESCH. Fl. bryol. Ant. fr., p. So. Hypnum subsimplex \IEDW. Sp. Musc., p. 270, t. LXIX, fig. 1I—14. — Hypnum Richardi SCHW. Suppl. I, II, p. 204, t. XCIII. /sothecium subsimplex Brıp. Bryol. univ., II, p. 357. — /se- thecium Richardi BriD. op. cit., pP. 358. — Sematophyllum subsimplex Mitt. Musci austro- amer., P. 494- Plagiothecium subsimplex BESCH. Prodr. Bryol. mex.. p. 107. — Ahaphidostegium Richardi JAEG. Ad., II. p. 475. Ile Desolation: Churucca (SAVATIER). Distrib. geogr. .\ntilles et une grande partie de l’Amerique centrale et meri- dionale. Observ. BESCHERELLE (‚Wousses du cap Horn, p. 301) donne comme un peu douteuse la determination de la Mousse de l’ile Desolation. R. secundifolium (C. Mürr.) JAEG. Ad., II, p. 468. Aypnum lithophilum Hoox. FIL. et Wırs. in Fl. antarct.. II, p. 420. t. 155. fig. 4, non HoRrNSCH. fide C. MürL. — Zypnum secundifolium C. Mürr. Syn., II, p. 343. — Sematophyllum secundi- folium Mırr. Musei austro-amer., p. 481. : Fuegia» (DUSEN). Ile Hermite (HOOKER). R. amoenum (HEDWw.) JAEG. Ad., II, p. 466. Hypnum amoenum Wedw. Sp. Musc., p. 292. t. LXXVII, fig. 6—9. — /sothecium amoenum BRID. Bryol. univ., II, p. 382. — Sematophylium amoenum Mırv. Musci austro-amer., p. 487. lie Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Ändes, Australie, Nouvelle-Zelande. R. callidum (MONT.) JAEG. Ad., Il, p. 470. Hypnum callidum Most. in Ann. sc. nat., 1845, p- 90, et Syll.. p. 7. — Sematophvllum callidum MıTT. Musci austro-amer., p. 489. lles Guaitecas (DUSEN). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili. R. leucocytum (C. MÜLL.) JAEG. Ad., II, p. 460. Hypnum leptorrhynchum Hook. FIL. et Wırs. in Fl. antarct.. I. p. ı41 (excl. var. 9). — Aypaum Zeucocytus C. MÜLL. Syn. II, p. 314. — Stereoden cyparioides MITT. in Journ. Linn. Soc.. 1859, p. 87. Ile Hermite (leg...? fide DusEn, in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag.. VIII, p. 118). Distrib. geogr. Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland. R. noduliferum (MıTT.) JAEG. Ad., II, p. 472. Sematophyllum noduliferum Mırt. Musci austre-amer., P. 491. « Fuegia» (DUSEN). Ile Hermite (HOOKER). 3d. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE I SI wı R. Dendroligotrichi Dus. in Bot. Not., 1905, p. 307. R. Polytrichadelphus Dus. in sched., n® 484, et in Par. Ind. bryol., ed. 2. IV, p. 185. In Dendroligotricho dendroideo epiphyticum. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DuSEn, n° 484). Acrocladium Mirt. Musci austro-amer., pp. 22 et 331. A. auriculatum (MOoNT.) MITT. op. cit., p. 532, excl. syn. 7. chlamydophyl'um Hook. FIL.. et WILS.). Aypraum auriculatum MOoNT. Voy. Pöle Sud. Crypt., p. 331, t. 20, fig. 3, et Syll., p- 8. — Coedidium auriculatum AEG. Ad.. II, p. 383. — Zembophyllum auriculatum Par. Ind. bryol.. ed. r, p. 717. In terra, saxis truncisque. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DusEn, n? 418). Patagonie australe: territoire des sources du Rio Chico (HATCHER). Detroit de Magellan: Port-Famine (JACQUINOT, ANDERSSON); Punta-Arenas (LECHLER, n° 10075 NAUMANN, HARIOT, PENNINGTON). Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Ile Dawson (HARIOT). Ile Basket; baie Desolation (SPEGAZZINI). Terre-de-Feu: Ushuaia (SPEGAZZINI; SKOTTSBERG, n° 164, 165, 166); baie Harberton (SKOTTSBERG, ns 168, 169, 170); environs du lac de Lapataia (RACOVITZA, n° 191). lle Navarin (SKOTTSBERG, n° 163). Ile des Etats: ilot de l’Obser- vatoire (SKOTTSBERG, n° 167). Distrib. geogr. Chili; Nouvelle-Zelande: ! A. chlamydophyllum (Hoox. FIL. et Wırs.) Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 117. Hypnum chlamydophyllum Hook. FıL. et Wirs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 552, et Fl. antarct., I, p. 139, t. 61. — Stereodon auriculatus Mir. in Journ. Linn. Soc. 1859, p. 88. — Acrocladium auriculatum MırT. Musci austro-amer., p. 532, in parte. — Coelidium chlamydophyllum JARG. Ad., II, p. 383. — Zembophyllum chlamydophyllum Par. Ind. bryol., ed. ı, p. 717. — Hypnum eucalyplratum SCH. ms. sec. LINDB.? — Zurhynchium eucalyptratum SCH. in LECHLER. Musc. ant.: PAR. Ind. bryol., ed. ı, p- 443: Patagonie occidentale et australe (DusEn). Detroit de Magellan: Port-Famine (ANDERSSON). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Distrib. geogr. Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, ile Campbell. A. (?) Morenoi (C. Mürr.) Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., DAlaD 17. Cuspidaria Morenoi C. Mürı. Prodr. Bryol. Argent., III, in Hedwigia, XNNNVI, p. 131. « Patagonia, inter 50°—53°» (MORENO). " Voir la note 3 de la p. 28. 2 Cr. ÄNGSTRÖM, in Öfvers. af K. Vet. Akad. Förh., 1872, no 4, p. 9. 176 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Catagonium (C. MüÜrt.) Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VII, p. 117. / C. politum (Hook. FIL. et Wis.) Dus. loc. cit. AHypnum politum Wloox. Fir. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844. p. 553, et Fl. antarct., II. p. 416, t. 154, fig. 2 Phyllogonium callichroum MoNT. in Ann. sc. nat., 1845, p: 87: — Hypnum phyllogonium C Mürr. Syn., Il, p. 262. - Acrocladium politum MırT. Musci austro-amer., p- 531 - Acrocladium phyllogonium JaEG. Ad., II. p. 509 Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Patagonie australe (HATCHER). Ile Clarence (HARIOT). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER, HARIOT). Distrib. geogr. Colombie, Fquateur, Chili, Australie, Tasmanie, Nouvelle- Zelande, Cap-de-Bonne-Esperance, iles Marion, Kerguelen. Plagiothecium Br. et ScH. Br. eur., fasc. 48. P. denticulatum (L.) BR. et SCH. op. cit., p. 12, t. 8. Aypnum denticulatum 1. Sp. pl., II, p. 1122. — ? Plagiothecium Donianum MıTT. Musci austro- amer.. p. 520 Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Perou, Australie, Tasmanie. Observ. Il est possible que les deux localit£s magellaniques indiquces pour cette espece se rapportent a l’une des especes suivantes. P. lucidum (Hook. FIL. et Wırs.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 962. Aypnum iucidum WHoox. Fir. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844. p. 554. — Aypnum lucidulum Hook. Fır. et Wırs. in Fl. antarct.. II, p. 418, t. 155, fig. 1. — Plagiothecium lucidulum MıTT. Musci austro-amer., p. 521. — Amdlystegium lucidum JA®G. Ad.. Il, p. 547: « Fuegia » (DUSEN). Ile Hermite (HOOKER). lles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Equateur. Observ. D’apres une communication de l’'Herbier de Kew, 7. /ucidum et H. luci- dulum sont synonymes. P. ovalifolium CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°” ser., V, p. 1010. Laxiuscule cespitosum, viride vel lutescenti-viride. Caulis procumbens vel ascendens, parce et irregulariter divisus, 10—ı5 millim. longus. Folia compressa, caviuscula, basi decurrentia, ovata vel oblonga, breviter acumınata, 1,5—2 millim. longa, 0,6—0,9 lata, marginibus integerrimis, ubique planis vel inferne anguste revolutis, costa fur- cata medium vix attingente, areolatione laxa, cellulis magnis parce chlorophyllosis, rhomboidali-hexagonis, mediis linearibus, parietibus angustis, utriculo primordiali distincto. Folia perichaetialia ovata, convoluta, costa longiore, interdum simplici. Capsula in pedicello pallide rubello, 1S—22 millim. longo, siecitate apicem versus Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 177 leniter dextrorsum torto inclinata, subeylindrica, pallida, cum operculo circa 2,5 millim. longa, 0,7—0,8 crassa, operculo conico-apiculato. Annulus simplex. Peristomium lutescens, exostomii dentes apice papillosi, dorso transversim striolati, intus dense trabeculati, lamellis 25—30; endostomii processus angusti, granulosi, in carina integri; cilia 2 vel 3 longe filiformia, nodulosa vel subappendiculata. Sporae lutescentes laeves, diam. S—ı0o u. Dioicum videtur (floribus masculis ignotis). Fig. 39. Plagiothecium ovalifolium. r, plante entiere, gr. nat. 3, 7, 4, 5, 6, 7, feuilles x 13. 8. tissu de la partie basilaire d’une feuille x 138. 9, tissu dans la partie moyenne d’une feuille x 138. 70, sommet d'une feuille x 138. zz, capsule x 13. In sylvis. Terre-de-Feu: montagnes au-dessus d’Ushuaia, alt. 530 m. (SKOTTSBERG, n° 177); baie Lapataia (SKOTTSBERG, n° 178). Observ. Se distingue au premier abord du ?. /ucidum MITT., et des petites formes du ?. denticulatum BR. et SCH., par ses feuilles plus courtes, brievement acumindes, et par son tissu läche, form€ de grandes cellules delicates, A utricule primordial distinct. Isopterygium MIıTT. Musci austro-amer., pp. 21 et 497. I. fuegianum BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 301. ?Hyfpnum Donianum MıtTT. Musci austro-amer., p. 520, quoad speeim. insulae Hermite? — Aypaum magellanicum C. Mürr. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 425 (zomen solum). — Plagiothecium magellanicum PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 963. Ile Clarence (HARIOT). 3907 Schwedische Südpolar-Expedition 19017—1903. 23 [0=) 17 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. I. leptoplumosum (DUS.) CARD. comb. nova. Plagiothecium leptoplumosum WDus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 100, fig. 23, pl. XI, fig. 3—5 In terra. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 584). Patagonie australe: «verisi- militer in territorio fontinali fluminis Rio Chico » (HATCHER). « Fuegia » (DUSEN). Ectropothecium MIıTT. in Journ. Linn. Soc., 1868, p. 180. Sect. Cupressina C. MÜLL. Syn., II, p. 289 (emend.). E. Berberidis Dus. in Bot. Not., 1905, p. 307. In ramis Berberidis zlicifoliae. Patagonie occidentale (DUSEN). Sect. Vesicularia C. MÜLL. Syn., I, p. 233 (emend.). E. spirifolium Dus. in Bot. Not., 1905, p. 307. Ad truncos arborum. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n? 457). Distrib. geogr. Chili austral. Stereophyllum MıTT. Musci Indiae orient., p. 117. S.- fuegianum BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LXVIII, excl. syn., et Miss. sen@apr Horn, V.. Bot, p. 302, pl» 5. ng. XIX « Fuegia» (DUSEN). Ile Hermite: baie St.-Martin (HARIOT). Sciaromium MITT. Musci austro-amer., pp. 23 et 571. Sect. Zimbella (C. MÜLL.) CARD. S. conspissatum (HOOK. FIL. et WıLs.) MITT. Musci austro-amer., p. 572. Hypnum conspissatum HooK. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 553, et Fl. antarct., Io, p-. 419, t. 155, fig. 3. — Zimbella conspissata C. MürL. in Forschungsreise « Gazelle >, Laubm., p. 37. In locis aquosis. Terre-de-Feu: Barrancas de Carmen Sylva (DusEn, n° 177). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Iles Falkland (HOOKER). Distrib. geogr. Georgie du Sud, Kerguelen. S. confluens (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. 1, p. 1154. Hypnum confluens C. MüıL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 429. — Zimbella confluens C. MüLr. in Forschungsreise « Gazelle >», Laubm., p. 37: Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 179 In aquis fluminalibus, ad saxa rivalia. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 875). Patagonie australe: « veri- similiter in territorio fontinali fuminis Rio Chico» (HATCHER); Rio Gallegos (SPEGAZZINI). S. maritimum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*=e ser., V, p. IoLt. Laxe intricato-cespitosum, viride vel lutescenti-viride. Caulis procumbens, in ramis elongatis, usque 8 centim. longis, simplicibus vel parce ramulosis irregulariter divisus. Folia homomalla et secunda, lateralia falcatula, ovato- et oblongo-lanceolata, acuminata, caviuscula, plus minus plicatula et saepe longitudinaliter pluries fissa, integerrima, toto ambitu limbo lato incrassato viridi circumducta, 2,5—2,8 millim. longa, 0,5—ı lata, costa robusta, viridi, apice cum limbo in cuspidem crassam inte- gram confluente, cellulis uniformibus, omnibus parvis, oblongis et ovatis. Caetera desiderantur. Fig. 40. Sciaromium maritimum. 1, plante entiere, gr. nat. 2, 3, 4, 5, feuilles x 13. 6, section transver- sale d’une feuille x 60. 7, section transversale du margo x 270. &, tissu et margo dans Ja partie sup@rieure d’une feuille x 270. In rupibus maritimis stillieidiosis. lIles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 244). Observ. On peut comparer cette Mousse aux S. confluens et platylomatum (C. MÜLL.) PAr., de la Terre-de-Feu et de la Republique Argentine; elle differe de lun et de l’autre par son port plus robuste et ses feuilles moins falciformes; elle se distingue en outre du premier par sa nervure et son margo verts et non jaunätres, et du second par ses rameaux plus allonges et par sa nervure et surtout son margo 180 JULES CARDOT, ' (Schwed. Südpolar-Exp. plus Epais et plus larges. Dans le 5. Jachyloma (MONT.) PAR., du Chili, le margo est encore plus large et, en m&eme temps, moins nettement differeneie du tissu voisin. Le S. maritimum peut-etre distingu&E au m&me titre que les autres especes decrites dans le groupe du S. conspissatum. Mais je dois declarer qu’a mon avis, toutes ces pretendues especes (confluens, conspissatulum, drepanophyllopsis, pachy- lomatum, platylomatum de C. MÜLLER, pachyloma de MONTAGNE, crassinervatum et obscurifolium de MITTEN, nigritum et peut-etre m&eme depastum de M. DUSEN) ne sont fort probablement que des variations d’un m&me type sp£cifique. Les diffe- rences affectent le port et les dimensions de la plante, la forme et la direction des feuilles, l’Epaisseur, la largeur et la coloration de la nervure et du margo, sans se traduire toutefois en caracteres bien tranches. Il suffit de lire les insignifiantes diagnoses de MÜLLER et de MITTEN pour comprendre l’embarras qu’&prouvaient ces deux auteurs dans la differenciation des formes de ce groupe; MÜLLER lui-meme reconnait qu’il est tres difficile de definir les differences qui separent ces plantes, aveu bien significatif sous la plume de cet auteur (Prodr. Bryol. Argent., Il, in Hedwigia, XXXVI, p. 119). Quand on considere a quelles variations sont sujettes nos especes aquatiques indigenes, telles que: Aypnum filicinum L., H. commutatum HEDW., Rhynchostegium rusciforme BR. et SCH., Fontinalis antipyretica L. et tant d’autres, il n'est guere possible de voir des especes distinctes dans toutes ces formes de Sciaromium, et il semble que le mieux serait de les grouper comme varietes sous le nom de S. conspissatum, qui est le plus ancien. Une forme chilienne, cependant, le 5. Arauseanum (C. MÜLL.) PAR., pourrait bien constituer un type independant. Elle differe par ses cellules lin&aires, allongees, de toutes les formes oscillant autour du S. conspissatum, qui ont les cellules beau- coup plus courtes, elliptiques, oblongues ou tres brievement lineaires. Elle est en outre caracterisee par son port tres robuste, et par ses grandes feuilles longuement acuminees. Le S. scowlerioides DUS. in sched. me semble se rattacher au m&me type. Dans toutes les formes de ce groupe, le margo Epaissi qui borde les feuilles presente la m&me structure que la nervure et constitue en realite deux veritables nervures marginales. S. nigritum Dus. in Bot. Not., 1905, p. 309. In saxis rivalibus. « Fuegia australis» (DUSEN). S. depastum Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 101, fig. 24, pl. XI, fig. 2. Terre-de-Feu: Villarino, Lapataia (HATCHER). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 181 Sect. Aloma Dus. in Bot. Not., 1905, p. 310. S. gracile Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 102, fıg. 25, PLEERT 0226: Terre-de-Feu: Lapataia (HATCHER). S. flavidulum Dus. in Bot. Not., 1905, p. 310. In saxis rivalibus. « Fuegia australis» (DUSEN). Hypnum Dir. Cat. pl. giss., p. 215 (emend.). Subgen. Drepanocladus C. MÜLL. Syn., II, p. 321. H. aduncum HEDw. Descr., IV, p. 62, t. 24. Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie. H. fluitans L. Fl. suec., ed. 2, p. 899, pro parte; HEDWw. Descr., IV, p. 94, t. 36. Amölystegium fluitans DE NoT. Cron., II, p. 24. Ile Hermite, (fide PARIS, Index bryol., ed. I, p. 640, et ed. 2, III, p. 39). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Canaries, Tasmanie, Nouvelle- Zelande, ile Campbell, Kerguelen. Var. australe CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2m® ser., V, p- IOII, pro parte. Forma gracilis, breviuscula, foliis caulinis angustioribus, ramis brevibus, plumosis foliis lineari-lanceolatis, capillari-subulatis. Iles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 248). Observ. Mon savant ami RENAULD, le specialiste bien connu du groupe Harpi- dium ou Drepanocladus, m’a fait observer avec raison que j’ai confondu sous le nom de 7. fluitans var. australe deux especes differentes: le n° 248, des iles Falkland, appartient seul a 17. flurtans; c’est donc ä lui qu’il faut reserver le nom de var. australe; la plante d’Ushuaia semble se rapporter a 1’77. Zongifolium (WILS.) JAES, — La var. australe rentre dans le groupe erannulatum REN., in Muscol. gall., p- 384. H. laculosum C. Mürr. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 425. H. fluitans var. laculosum PAr. Ind. bryol., ed. I, p. 641. Ad laculos alpinos. Ile des Etats: entre Port-Cook et Port-S!-Jean (SPEGAZZINI). H. fuegianum (MıTT.) C. MüLr. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 426. Amölystegium fuegianum Mitt. Musci austro-amer., p. 570. «Fuegia» (DUSEN). Ile Hermite (HOOKER). 182 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. H. longifolium (Wiırs.) JAEG. Ad., II, p. 568. Amölystegium longifolium WILS. in MITT. Musci austro-amer., p. 571. — HZypnum fluitans var. australe Carp. Not. pr@lim., in Bull. Herb. Boissier, zeme ser., V, p. IOII, pro parte. In paludosis. Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 187, 188). lles Falkland (HOOKER; LECHLER, n° 96). Observ. Je n’ai pas pu me procurer le type de cette espece; mais les €chan- tillons recoltes a Ushuaia par M. SKOTTSBERG paraissent bien s’y rapporter, a en juger d’apres la courte diagnose de MITTEN. Cette espece differerait du 4. fluitans par ses feuilles entieres et pourvues d’oreillettes tr&s petites, parfois presque nulles. Feuilles fortement falciformes, longuement subuledes, a nervure ordinairement excur- rente. Le n° 188 porte de nombreuses fleurs mäles; l’espece parait dioique. H. uncinatum HEDW. Deser., IV, p. 65, t. 25. Amblystegium uncinatum DE NOT. Cron., II, p. 24. — Hyprum austro-uncinatum C. MÜLL. in Engler's bot. Jahrb., 1883, p. 82, et Forschungsreise « Gazelle », Laubm., p. 33. — Ayprum georgico- uncinalum C. MüLL. Bryol. Austro-Georg., p. 320 (sep. 44). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 391). Detroit de Magellan: Port- Famine (ANDERSSON). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 189). Ile Navarin (SKOTTSBERG, n° 163 in parte). lle des Etats: Port-Cook (SKOTTSBERG, n° 106 in parte). Iles Falkland: Port-Louis (SKOTTSBERG, n° 247). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Equateur, Australie, Tas- manie, iles Crozet, Kerguelen, Georgie du Sud, Antarctide. Observ. Sur le n? 247 des iles Falkland, les feuilles presentent parfois des petites oreillettes brunes assez distinctes. H. symmetricum REN. et CARD. in Bot. Gaz., XIV, p. 99, pl. XIV, C. H. uncinatum cylindropyxis Dus. in sched., nO 596. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 596). Patagonie australe (HATCHER). « Fuegia» (DUSEN). Distrib. geogr. Amerique septentrionale occidentale. Observ. J’ai le n° 596 de M. Dusen: il est completement identique aux Echan- tillons de l’Amerique du Nord. On peut rapprocher l’existence de cette forme occidentale dans le domaine magellanique ‘de la presence dans le m&eme domaine d’un Scouleria ayant d’etroites analogies avec une espece habitant les memes regions de l’Amerique du Nord que le 7. symmetricum, c’est-a-dire les Montagnes Rocheuses, la chaine des Cascades et le Coast-Range. Subgen. Cratoneuron SULLIV. Musci and Hep. Un. St., p. 73. H. perplicatum Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VIII, p. 103, in 26), il 2, fen 7 Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 183 In paludosis, secus rivulos. Patagonie australe: lac San Martin, Rio Fosiles, vers 900 m. (DUSEN). Distrib. geogr. Patagonie orientale. Subgen. Stereodon (BRID.) LIMPR. Laubm., III, p. 452. H. Lechleri C. MÜLL. in Bot. Zeit., 1856, col. 455. HAypnum cupressoides SCH. in LECHLER, Pl. chil., no 619. — Siereodon Lechleri MıTT. Musci austro- amer-, pP. 535. Iles Guaitecas (DUSEN). Patagonie occidentale (DUSEN). Distrib. geogr. Chili. H. pallens ScH. in LECHLER, Pl. magell. exsicc., et apud C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 429 (nomen solumm). Rhaphidostegium pallens Dus. in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., VII, p. 118. Monoicum, depressum, pallide lutescenti-viride. Caulis prostratus, parce radicu- losus, 3—5 centim. longus, subregulariter pinnatus, ramis numerosis gracilibus, apice hamatulis. Folia pectinato-secunda, falcata, e basi ovata vel late triangulari sensim in acumen angustum, elongatum, subulatum, recurvum protracta, caulina 1,5—1,S millim. longa, 0,5—0,7 lata, ramea minora, I—I,2 millim. longa, 0,3—0,4 lata, omnia marginibus planis integris sinuatisve, costa gemella brevissima vel obsoleta, cellulis pallidis, anguste linearibus, attenuatis, parietibus crassiusculis, alaribus distinctis, qua- dratis, viridibus vel lutescentibus, majoribus sub- vesiculosis. Folia perichaetialia oblonga, longe convoluta, enervia, superne serrulata, sat subito in acumen angustum denticulatum constricta. Capsula in pedicello 15—ı8 millim. longo, sicci- tate inferne leniter sinistrorsum, superne autem == dextrorsum torto erecta vel inclinata, subregu- a laris, vix arcuatula, badia, deoperculata et sicca sub ore haud vel vix constricta, oblonga, circa 2 millim. longa, 0,6—0,8 lata, operculo breviter et obtuse conico. Exostomii dentes lutescentes, superne hyalini et papillosi, late hyalino-margi- nati, dorso transversim striati, intus dense et alte lamellosi; endostomii processus in carina Fig.4r. Zypmum pallens. r, plante entitre, gr. rimosi; cilia singula, filifformia, nodulosa. nat. 2,7, feuilles caulinaires x 26. 4,5, 6, feuilles ramdales x 26. tissu alaire d'une feuille ra- Ad truncos vetustos. nr ur ; m£ale x 270. S, tissu dans la partie moyenne d’une feuille ramdale x 270. 9, capsule x 13. 184 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Patagonie occidentale (DUSEN). Detroit de Magellan (LECHLER); baie St-Nicolas (HOMBRON). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 186). Ile des Etats (SPEGAZZINI). Observ. Cette espece n’ayant jamais ete decrite, a ma connaissance du moins, jai juge utile d’en donner ici une description et quelques figures. Elle est voisine de 1’/7. Lechleri C. MÜLL., mais s’en distingue par son port plus grele, son inflore- scence monoique et les cellules du tissu foliaire a parois plus Epaisses, les alaires moins grandes et moins colorees. C. MÜLLER la compare aussi a l’espece suivante et dit qu'elle en differe par ses gazons plus robustes et sa capsule cylindrique- oblongue, et non « dobolideo-ovalis ». H. Spegazzinii C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 428. ; Brachythecium Spegazzinii PAR. Ind. bryol., ed. ı, p. 145. Ad ramos Drymidis Winteri. Detroit de Magellan: peninsule de Brunswick, baie Voces (SPEGAZZINI). Subgen. nov. Callergonella CARD. H. nitidum (Hook. FIL. et WıLs.) C. MÜLL. Syn., II, p. 382. Leskea nitida Hook. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 551, et Fl. antarct., II, p. 416, t. 154, fig. 6. — Stereodon nitidus MITT. Musci austro-amer., p. 535. Ile Hoste: baie Orange (HARIOT). Ile Hermite (HooKER). Ile des Etats (MENZIES). Observ. Cette espece ne me parait pouvoir rentrer dans aucune des sections actuellement admises pour le genre Zyprum. J’etablis done pour elle le sous-genre nouveau Calliergonella, differant de Calliergon par sa nervure double et l’absence de cellules alaires differencices. Feuilles brusquement terminees par un apicule allonge, subpiliforme; cellules extr&mement longues et £troites. Ptychomnium (Hook. FIL. et WıLs.) MıTT. Musci austro-amer., pp. 22 et 536, P. aciculare (BRıD.) MITT. op. cit., p. 536. Hyprum aciculare BrıD. Muscol. recent., II, II, p. 158, t. 5, fig. 2. — Stereodon acicularis MırT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 89. Patagonie occidentale (DUSEN). « Fuegia» (DUSEN). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER). Distrib. geogr. Iles Juan Fernandez et Chilo@? Hawai, Taiti, Australie, Tas- manie, Nouvelle-Zelande, Nouvelle-Caledonie, iles Auckland et Campbell. Observ. Je dois dire que tous les Echantillons de l’Amerique du Sud etiquetes: P. aciculare que jai pu examiner appartiennent sans exception au ?. subaciculare BESCH., qui differe du vrai ?. aciculare d’Oceanie par ses feuilles plus allongees et Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 185 moins brusquement contractees dans le haut; le caractere tire de la denticulation indique en outre par BESCHERELLE ne vaut rien, car un &chantillon r&colte au Chili par LECHLER m’a presente la forme des feuilles du ?. szbaciculare jointe A la denticulation du P. aciculare type. Je doute de l’existence de celui-ci en Ame- rique; cependant, M. DUSEN indique les deux formes (in Rep. of the Princeton Univ. Exped. to Patag., WIN, p. 118). P. subaciculare BESCH. in Bull. Soc. bot. de Fr., 1885, p. LXVII, et Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 305, pl. 5, fig. XX. Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Distrib. geogr. Chili, ile Juan Fernandez. P. cygnisetum (C. MÜLL.) BESCH. in Miss. sc. Cap Horn, V, Bot., p. 304. Aypnum aciculare HooK. FIL. et Wırs. in Fl. antarct., fro Parte. — HAypnum cygnisetum C. MÜLL. Bryol. fueg., in Flora, 1885, p. 425." Ad terram in pratis et ad truncos sylvaticos vetustos. Iles Guaitecas (DUSEN). Ile Wellington: Port-Eden (SAVATIER). Patagonie occi- dentale: Rio Aysen (DUSEN). Presqu’ile de Tres Montes, baie d’Otway (SAVATIER). Detroit de Magellan (JACQUINOT); baie de l’Isthme (SAVATIER). Ile Desolation: Churucca (SAVATIER). Detroit de Darwin: ile Burnst (SPEGAZZINI), Canal du Beagle: Stammacus (SPEGAZZINI). Ile Hermite (HOOKER, HARIOT. Hann). Ile des Etats: Port-Cook (SPEGAZZINT). Distrib. geogr. Chili, iles Auckland. P. ptychocarpum (Schw.) MITT. Musci austro-amer., p. 536. Hypnum ptychocarfum SCHW. in Linnaea, 1844, p. 561, t. 10. — Zeskea(?) Gayana MoNT. in Ann.. sc. nat., 1845, p. 95, et Syll., p. 20. In arborum truneis. Patagonie occidentale: embouchure du Rio Aysen (DUSEN, n? 854). Presqu’ile de Tres Montes, baie d’Otway (SAVATIER). Distrib. geogr. Chili austral. P. densifolium (BRıD.) JAEG. Ad., II, p. 617. Aypnum densifolium Brın. Sp. Musc., II, p. 204, et Bryol. univ., II, p. 514. Ile des Etats: ilot de l’Observatoire (SKOTTSBERG, n° 190). Distrib. geogr. Nouvelle-Zelande, Tristan da Cunha. Observ. La plante recolt@e par M. SKOTTSBERG est une forme plus petite et plus contractee que celle de la Nouvelle-Zelande, mais elle appartient indubitable- ment a la m&me espece. : Je doute fort que les deux autres synonymes indiques par M. le general Parıs dans son /ndex öryologicus, ed. ı et 2: Ectropothecium eygnisetum MırT. et Eurhynchium ceygnisetum JARG. se rapportent a cette espece. 1360/ or Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. 24 186 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Hypnodendron (C. MüLL.) LinDB. in Bryol. jav., II, p. 132. H. Krausei (C. MÜLL.) JAEG. Ad., II, p. 624. Hyprum Krause C. Mürr. in Linnaea, 1874, p. 619. les Guaitecas (DUSEN). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Distrib. geogr. Chili. H. Naumanni (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. 1, p. 604. Hypnum Naumanni C. Mürr. in Engler’'s bot. Jahrb., 1883, p. 83, et Forschungsreise « Gazelle>, Laubm., p. 38. — 7hamnium Naumanni KınDs. in Hedwigia, XLI, p. 219. In sylvis. Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEn). Detroit de Magellan: baie Tuesday (NAUMANN). Hypopterygiaceae. Hypopterygium Bkrıp. Bryol. univ., II, p. 709. Sect. Zuhypopterygium MITT. Musci austro-amer., p. 329. H. didictyon C. MÜLL. Syn., II, p. 9. In regione sylvatica inferiore, ad terram. Iles Guaitecas (DUSEn). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN, n° 402). Terre-de-Feu: Ushuaia (SKOTTSBERG, n° 191). Ile Hoste: baie Orange (Exped. WILKES). Ile Hermite (HOOKER, HARIOT, HAHN). Distrib. geogr. Chili. H. Thouini (ScHw.) MOoNT. in Ann. sc. nat., 1845, p. 86, et Syll., p. 1. ? Hypnum arbuscula Par. BEauv. Prodr., p. 61. — 2 Zypopterygium arbuscula BrıD. Bryol. univ., II, p- 717. — Hypnum Thouini Schw. Suppl. III, II, 2, t. CCLXXXIX. — Zypnum speciosum C. Mürr. in Linnaea, 1844, p. 683. lles Guaitecas (DUSEN). Patagonie occidentale: Rio Aysen (DUSEN). Ile Welling- ton (COUTEAUD). Presqu’ile de Tres Montes, baie d’Otway (SAVATIER). Detroit de Magellan (COMMERSON). « Fuegia» (PIROTTA). Distrib. geogr. Chili, ile Chiloe. Sect. Zopidium (HoOoK. FIL. et WıLs.) MITT. Musci austro-amer., p. 329. H. concinnum (HOooK.) BRID. Bryol. univ., II, p. 714. Leskea concinna HooK. Musci exot., t. XXIV. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 187 Patagonie occidentale (DUSEN; fide KINDBERG, in Zedwigia, XL, p. 281). : Distrib. geogr. Chili, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland. H. flexisetum HPE. in KRAUSE M. Valdiv.; JAEG. Ad., I. 2H. plumarium Dus. in sched., n® 649, non MıTT.? In truncis arborum. Patagonie occidentale (DUSEn). Iles Guaitecas® (DUSEN, n° 649, sub. nom.: A. plumarium). Distrib. geogr. Chili austral. ® L’existence de cette espece dans le domaine magellanique m’avait echappe; elle n’est donc pas mentionnee dans les chapitres preliminaires de cet ouvrage. Je dois ajouter que KINDBERG y rapporte l’espece suivante. 188 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Ileme PARTIE. La Flore bryologique de la Georgie du Sud. CHAPITRE 1. Historique. Les premiers et les seuls renseignements que nous possedions, avant le voyage de l’« Antarctic», sur la flore bryologique de la Georgie du Sud, etaient düs a une Expedition scientifique allemande qui visita cette ile en 1882—1883, et dont l’un des membres, le D’ WiILL, recueillit une collection de Mousses assez importante; qui fit l’objet d’un me&moire de C. MÜLLER, publi€ en 1889 sous le titre de: Bryologia Austro-Georgiae.' On trouve dans ce travail l’enumeration de 52 especes qui, a l’exception du Catharinea antarctica C. MüLL., deja connu de Kerguelen, sont toutes decrites comme especes nouvelles et endemiques. Cet endemisme pour ainsi dire total de toute une florule bryologique £tait un fait absolument unique en phytoge&ographie, et tellement etrange qu’il pouvait a bon droit paraitre presque invraisemblable. Aussi me parut-il indispensable de le soumettre a une critique rigoureuse. Ayant pu, gräce a l’extreme obligeance de MM. ENGLER et URBAN, directeur et sous-directeur du Musee royal de botanique de Berlin, a qui je suis heureux d’exprimer ici toute ma reconnaissance, €tudier la presque totalit€e des especes de MÜLLER sur des Echantillons originaux, j’ai reconnu que, sur les 5I especes soi- disant end&miques de cet auteur, 13 au moins doivent Etre rapport&es, soit comme formes, soit meme comme simples synonymes, a des especes deja deEcrites anterieure- ment d’autres regions et existant toutes dans le domaine magellanique; 2 autres doivent etre r&unies a des especes de la Georgie du Sud; de sorte qu’a l’epoque meme oü MÜLLER publiait son travail, 36 especes seulement pouvaient Etre con- siderees comme reellement particulieres a cette ile. Nous voila deja loin, comme on le voit, des 51 especes endemiques sur 52! " Ergebnisse der deutschen Polar-Expeditionen. Allgem. Theil, Bd. II, ı1, pp. 279—322. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 189 Les recoltes faites par M. SKOTTSBERG A la Georgie du Sud renferment, a cöte d’une forte proportion d’esp£ces nouvelles end&miques, un certain nombre d’especes fuegiennes; d’autre part, plusieurs especes de la Georgie du Sud ont et& retrouvees dans le domaine magellanique soit par M. SKOTTSBERG lui-m&me, soit par M. DUSEN; gräce a ces donnees nouvelles, nous pouvons apprecier maintenant plus exactement les rapports que presente la flore bryologique de la Georgie du Sud avec celle des Terres magellaniques. Actuellement, nous ne connaissons pas moins de 41 especes communes aux deux flores; plusieurs autres especes austro-georgiennes existent aussi a Kerguelen, en Tasmanie, a la Nouvelle-Zelande et dans l’Antarctide; de sorte qu’en fin de compte, la proportion des especes end@miques, tout en restant considerable, se trouve moindre a la Georgie du Sud que dans le domaine magellanique. La collection rapportee par M. SKOTTSBERG comprend 80 especes, dont 26 sont nouvelles pour la science:. Trois de celles-ci representent m&me des genres nou- veaux; l’un, que j’ai nomme& Skottsbergia, en l’honneur du vaillant botaniste suedois, est tout-a-fait remarquable par son peristome asymetrique, form€ de deux moities dissemblables, particularit€ unique jusqu’ici dans la classe entiere des Mousses. Les r&coltes de M. SKOTTSBERG enrichissent encore de 20 autres especes la florule bryologique de la Georgie du Sud, et portent a 93 le chiffre des Mousses actuellement con- nues pour cette ile. Comme la totalit€ des ces especes ne provient guere que de deux points de la cöte septentrionale, distants d’une quarantaine de kilometres ä peine, il n’est pas douteux que ce chiffre se trouvera plus tard considerablement augment£, lorsque Vile aura pu Etre exploree d’une fagon plus complete. En tenant compte de plusieurs reductions necessaires, nous constatons que les r@coltes du Dr WILL ne comprenaient en realitE que 47 especes; on voit que ce nombre se trouve presque exactement doubl& par les r&coltes de M. SKOTTSBERG, et ce fait seul revele bien que la Georgie du Sud est loin de nous avoir livr& toutes ses richesses bryologiques. CHAPITRE I. Situation geographique et climat de la Georgie du Sud; caracteres de sa flore superieure. Cette ile est situde entre 54° et 55° lat. Sud, 38° et 40° long. Ouest, a 2000 Kilo- metres environ dans l’Est de la Terre-de-Feu. C’est une terre montagneuse, dressant brusquement ses cötes escarpdes au-dessus de l’Oc&ean; quelques-uns des ses sommets " 5 de ces especes nouvelles ont &t& recoltees en m&me temps dans l’archipel fuegien et sont decrites dans la premiere partie de cet ouvrage. 190 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. atteignent une altitude de pres de 2000 metres. Elle recele de vastes glaciers, qui descendent dans les fjords jusqu’au voisinage de la mer; des ruisseaux et des torrents alimentes par l’eau de fusion des neiges et des glaces, la ravinent de toutes parts. Sa longueur est d’environ 180 kilometres, sur 40 a 50 dans sa plus grande largeur. Bien que situee sous la m&me latitude que la Terre-de-Feu, la Georgie du Sud est soumise a un climat deja beaucoup plus froid. Alors que dans l’archipel fuegien, au-dela du 55° parallele, la temperature moyenne annuelle est encore de 5°53 a la baie Orange, la moyenne hivernale &tant de 2°84 et la moyenne estivale de 8’ıg*, a la Georgie du Sud, la moyenne annuelle n’est plus que de 1°39; celle des mois les plus chauds (decembre, janvier, fevrier) est de 4°56, et celle des mois les plus froids (mai, juin, juillet) est de — 1°79, ce qui donne entre les moyennes des deux saisons extremes un Ecart de 6°35. Mais on a constat€ en hiver des temp£ratures inferieures a 12° au-dessous de zero. Dans cette saison, la neige tombe abondam- ment, et recouvre souvent la terre d’une couche £paisse. Cependant, l’hiver est relativement sec, et c’est au printemps que tombe la plus grande quantit@ de pluie et de neige; celle-ci se montre m&me au caur de l’ete. Les vents, extremement violents, soufflent generalement de l’Ouest. La chute d’eau annuelle constatee par l’Expedition allemande en 1882—1833 est de 972 millimetres. La flore sup£rieure est tres-pauvre; d’apres les dernieres observations de M. SKOTTSBERG, elle ne comprend que 16 plantes phanerogames, ı Lycopodiacee et 3 Fougeres, se retrouvant toutes dans l’archipel fuegien; il n’y a aucune espece ligneuse. Dans les parties basses et un peu humides, on rencontre quelques prairies, formees de plusieurs Gramindces: P/hleum alpinum, Festuca erecta, Aira antarctica, et de deux Rosacces appartenant au genre austral Acaena; une Joncacce, Rostkovia magellanica, croit en abondance dans les endroits marecageux; dans les ruisseaux, Montia rivularis, Callitriche antarctica et Ranunculus biternatus se developpent vigoureusement. Le Tussock (Poa flabellata) couvre, comme aux Falkland, les terrains relativement secs, sablonneux ou caillouteux, et m&me les cötes rocheuses, et s’eleve sur le flanc des montagnes jusqu’a pres de 300 metres; les autres Grami- ndes peuvent vegeter, sur les versants plus ou moins abrites, jusqu’a une altitude de 450 metres environ. Sur les sommets plus &leves, exposes a toute la violence des vents, on ne rencontre plus que des Mousses et des Lichens rabougris. 3 * Mission scientifique du Cap Horn, t. II. ® D’apres les observations de l’Expedition allemande de 1882— 1883. 3 C. SKOTTSBERG: The geographical distribution of Vegetation in South-Georgia (The Geographical Journal, Nov. 1902); et: Die Gefässpflanzen Südgeorgiens (Wissenschaftliche Ergebnisse der schwedischen Südpolar-Expedition, Bd. IV, Lief. 3). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 1gI CHAPITRE I. Elements constitutifs et caracteres de la flore bryologique de la Georgie du Sud. Les Mousses de la Georgie du Sud appartiennent a 14 familles, representees par 35 genres. Nous avons deja constat€ dans la flore magellanique la faible proportion des Pleurocarpes; ce caractere s’accentue encore ici. Sur la cinquantaine d’especes rapportees par le D' Wir, il n’y avait que 5 Pleurocarpes. J’en ai trouve 14 dans les recoltes de M. SKOTTSBERG sur un total de 80; la proportion augmente donc sensiblement, mais elle reste cependant inferieure, pour l’ensemble des recoltes du Dr WILL et de M. SKOTTSBERG, au sixieme du chiffre total des especes. Sous ce rapport, la vegetation bryologique des Falkland se rapproche deja de celle de la Ge£orgie du Sud, puisque sur les 72 especes de Mousses constatees dans cet archipel, il n'y a que 12 Pleurocarpes; mais, a part l’exception que nous avons signalde pour les Orthotrichacees:, la scrie des familles est a peu pres la m&me aux Falkland que dans l’ensemble de la region magellanique, tandis qu’elle est fort differente a la Georgie du Sud. Les Grimmiacees, qui ne viennent qu’au cinquieme rang dans la serie magella- nique, tiennent ici la tete avec 16 especes, egalement reparties entre les deux genres Grimmia et Rhacomitrium; mais tandis que la presque totalitE des especes du premier groupe est endemique, il n’y a qu’une seule espece du second genre dans le m&me cas. Nous trouvons ensuite les Bartramiacees, avec 14 especes: 6 Bartramia, qui, toutefois, ne sont probablement que des races du polymorphe 2. fatens BRID. 4 Philonotis, ı Meesea, 1 Conostomum, 1 Breutelia, et enfin un genre nouveau mono- type: Erodokidium. La plupart des especes de cette famille se retrouvent ailleurs; 5 seulement sont endemiques. On remarquera que le genre Breutelia, bien repre- sente dans le domaine magellanique, ne compte ici qu’une seule espece, connue anterieurement de Kerguelen. Les Pottiacees comptent ıı representants a la Georgie du Sud, dont 6 sont endemiques. Il y a 8 Tortula et ı espece pour chacun des genres Pottia, Willia et Barbula. Les Hypnac&es sont representees par IO especes, dont 3 seulement end&miques. Le genre Brachythecium compte 4 especes, le genre Aypnum 3, et les genres Plagiothecium, Amblystegium et Sciaromium chacun une. Les Bryacees ont 5 especes end&miques sur 8 (1 Mielichhoferia, 4 Webera et 3 Dryum). * Voir ci-dessus p. 23. 192 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Les Andreacees sont bien repr&sentdes par 7 especes, dont 4 n’ont pas encore ete constatees ailleurs. Les Dicranacees, si nombreuses dans le domaine magellanique, ne comptent ici que 6 especes, dont 2 seulement sont end@miques; mais l’une de celles-ci constitue le singulier genre Skotisbergia. Les Dicranoloma semblent faire totalement defaut. Les Polytrichacees ont &galement 6 repräsentants, dont aucun n’est spe£cial a l’lle. Viennent ensuite les Leskeacees avec 4 Pseudoleskea, dont 3 end&emiques; puis les familles des Weisiacees, Seligeriacees et Ditrichacees, chacune avec 3 especes, dont ı end@mique pour la premiere, 2 pour la seconde, et 3 pour la derniere, l’une de celles-ci constituant le nouveau genre Pseudodistichium; enfin les Orthotrichac&es, repr@sentdces, comme aux iles Falkland, par le seul Orthotrichum crassifolium HOOK. FIL. et WILS., et les Lepyrodontacees, par le Zepyrodon lagurus MITT. ll y a lieu de remarquer l’absence totale des Sphaignes, qui sembleraient cepen- dant devoir trouver dans cette ile des conditions favorables a leur developpement, tant par suite de l’humidite du climat qu’en raison de la nature chimique du sol. Quant aux types subtropicaux du domaine magellanique, on ne peut pas s’etonner de n’en plus trouver trace ici, en raison de l’abaissement notable de la temp£rature. L’aspect de la plupart des especes, ainsi que l’abondance des Andreaea, des Grimmia et des Rhacomitrium, impriment a la vegetation bryologique de la G£orgie du Sud un cachet nettement alpin, ce qui n’a d’ailleurs rien de surprenant, puisque les glaciers descendent jusqu’au niveau de la mer. Voici la liste des especes que l’on peut actuellement regarder comme ende- miques a la Georgie du Sud. Elles sont au nombre de 42, representant un peu plus de 45 pour cent du total. Trois genres sont particuliers a la vegetation de l’ile, ce qui constitue un fait bien remarquable pour une florule aussi restreinte. Especes endemiques de la Georgie du Sud. Andreaea heterophylla CArn. Blindia capillifolia CArn. » pumila Caro. » dieranellacea C. MÜrr. » viridis C. MÜLL. Ditrichum hyalinocuspidatum CARD. » Willi C. Mürt. | Pseudodistichium austrogeorgicum CARD. Dicranoweisia brevipes CARD. Distichium austrogeorgicum C. MÜLL. Skottsbergia paradoxa CARD. | Pottia austrogeorgica CARD. Dieranum austrogeorgicum C. MÜLL. Willia grimmioides CE. Mürr. * Elles font egalement d&faut a Kerguelen. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 193 Tortula filaris BROTH. | Webera pulvinata Par. » fontana BROTH. | Bryum lamprocarpum €. Mürt. fuscoviridis CARD. » obliquum C. Mürr. » leptosyntrichia BROTH. Meesea austrogeorgica C. MürL. Grimmia celata CARD. | Bartramia leucolomacea C. MÜLt. > grisea CARD. | Exodokidium subsymmetricum CarD. hyalinocuspidata C. MÜLL. | Philonotis acicularis Par. » immersoleucophaea C. Mürr. | » varlans CARD. » Nordenskjöldii CARD. | Pseudoleskea calochroa Carn. 2 syntrichiacea C. MÜLL. | platyphylla Carv. » urnulacea C. MÜLL. | strictula CARD. Rhacomitrium austrogeorgicum PAR. | Brachythecium Skottsbergii CArD. Mielichhoferia austrogeorgica C. Mütr. | Plagiothecium georgicoantarcticum Par. Webera inflexa Par. | Amblystegium austrofluviatile Par. CEIAPITRE IV. Relations et origines de la flore bryologique de la Georgie du Sud. C’est avec le domaine magellanique que la Georgie du Sud a le plus de rapports au point de vue bryologique: les Mousses actuellement reconnues communes aux deux flores sont au nombre de 41T, savoir: 1’. 7 especes cosmopolites ou a large dispersion, habitant les deux hemisph£res: Rhacomitrium lanuginosum BRıD. Polytrichum piliferum SCHREB. Webera cruda BRUCH. » strictum BANKS. Pogonatum alpinum ROEHL. Hypnum uncinatum HEpw. Polytrichum juniperinum WıiLLD. 2°. 10 especes a dispersion australe plus ou moins &etendue, se retrouvant dans la region australo-neozelandaise, a Kerguelen, au Chili, etc.: Dieranum laticostatum Carvd. — Chili. Tortula robusta Hook. FıL. et Wırs. — Australie. > rubra MırT. — Region australo-n&ozelandaise. Rhacomitrium striatipilum Carp. — Chili. Orthotrichum crassifolium Hook. FIL. et Wırs. — Kerguelen, iles Auckland et Campbell. Conostomum australe Sw. — Equateur, Kerguelen, region australo-neozelandaise. Philonotis scabrifolia Brortu. — Equateur, Bolivie, Perou, Chili, Cap-de-Bonne-Esperance, Kerguelen, iles Marion, region australo-n&ozelandaise. 1360/ or. Schwedische Südpolar-Expedilion 1901—1903. 25 194 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Philonotis vagans Mırt. — Chili. LZepyrodon lagurus Mırr. — Chili, region australo-n&ozelandaise. Brachythecium subpilosum JAEG. — Kerguelen, iles Marion, Antarctide. 3°. 3 especes connues seulement de la Georgie du Sud, du domaine magella- nique et de l’Antarctide: Dicranum aciphyllum Hook. FIL. et Wırs. Tortula monoica CARD. Brachythecium georgicoglareosum PAR. 4. 7 especes communes a la Georgie du Sud, au domaine magellanique et a Kerguelen: Andreaea parallela C. MüLı. » squamata C. MÜLL. Dicranella Hookeri CARD. Rhacomitrium nigritum JAEG. 5°. enfin 14 especes qui, jusqu’ici, Dbartramia patens BRıD. Psilopilum antarcticum Par. Sciaromium conspissatum MITT. n’ont pas ete constatees en dehors du do- maine magellanique et de la Georgie du Sud: Dicranoweisia subinclinata BROTH. Dicranum tenuicuspidatum C. MÜLL. Barbula pycnophylla CARD. Tortula grossiretis CARD. Grimmia occulta C. MüL1. Rhacomitrium heterostichoides CARD. » ‚pachydietyon CARD. Rhacomitrium Wilii Par. Webera alticaulis Par. Bryum parvulum CARD. Bartramia leucocolea CARD. » oreadella C. MÜLL. Psilopilum tapes Par.‘ Brachythecium subplicatum JAEG. 18 especes de la Georgie du Sud se retrouvent a Kerguelen, savoir: 1°. 4 especes a peu pres cosmopolites: Rhacomitrium lanuzinosum BRID. Webera cruda BRUCH. 2°. 4 especes a dispersion australe: Orthotrichum crassifolium Hook. FIL. etWILs. Conostomum australe Sw. Pogonatum alpinum ROEHL. ı Hopnum uncinatum HEDw. Philonetis scabrifolia BROTH. Brachythecium subpilosum JAEG. 3°. 2 especes qui se retrouvent dans l’Antarctide: Dicranoweisia grimmiacea BROTH. | Bartramia diminutiva C. Müut. * Represent@ dans le domaine magellanique par une forme un peu differente: var. apiculatum CARD. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 195 4°. 7 especes existant en m&me temps dans le domaine magellanique, et deja enumerees plus haut. 5°. enfin une espece propre a la Georgie du Sud et a Kerguelen: Breutelia graminicola BROTH. Il est probable que la liste des especes communes a la Georgie du Sud et ä Kerguelen recevra dans la suite de nombreuses additions, et s’augmentera notamment de la plupart des especes qui ont et constatees a la fois a Kerguelen et dans le domaine magellanique, sans avoir ete jusqu’a present signaldes a la Georgie du Sud. (Voir plus haut, pp. 38 et 39). Les especes actuellement connues pour vivre simultanement dans la region australo-n&ozelandaise et a la Georgie du Sud sont au nombre de 14: 1°. 7 especes cosmopolites, ou A large dispersion, vivant dans les deux hemi- spheres: Rhacomitrium lanuginosum BRiD. | Polytrichum piliferum SCHREB. Webera cruda BRUCH. Aypnum sarmentosum WAHL. Pogonatum alpinum ROEHL. | » uncinatum HEDW. Polytrichum juniperinum WILLD. | 2°. 6 especes australes: Tortula robusta Hook. FIL. et WiLs. Conostomum australe Sw. > rubra MIiTT. Philonotis scabrifolia BROTH. Orthotrichum crassifolium Hook. FIL. etWiLs. Lepyrodon lagurus Mırt. 3°. I espece n’ayant pas Ete, jusqu’ici, constatee en dehors de la region australo- neozelandaise et de la Georgie du Sud: Rhracomitrium ptychophyllum MITT. Enfin, 16 especes sont communes a la Georgie du Sud et a l’Antarctide. Nous en donnerons la liste dans la derniere partie de cet ouvrage, consacree ä la flore bryologique antarctique. En resume, d’apres l’Etat actuel de nos connaissances, la flore bryologique de la Georgie du Sud se compose de 42 especes end&miques, de 43 especes australes, et de 8 especes bor£ales, plus ou moins cosmopolites. Si Yon ne prenait en consideration que les plantes sup£rieures, il est Evident que la Georgie du Sud devrait £&tre rattachde purement et simplement au domaine magellanique, puisqu’elle parait bien ne posseder en propre aucune espece vasculaire. Mais l’etude de la flore cryptogamique ne permet pas de s’arröter a cette conclusion; non seulement les Mousses, mais aussi les Hepatiques et les Lichens presentent un cachet d’end&misme prononce. On ne peut done pas incorporer la Georgie du Sud au domaine magellanique, malgr& des analogies @videntes entre les deux flores. 196 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. On ne peut pas davantage la reunir au domaine antarctique, tel que le definit M. SKOTTSBERG, en le limitant avec raison aux terres situdes au Sud du 60° parallele, et qui est caracterise par la disparition a peu pres complete de toute vegetation superieure ‘; Je mieux est donc de considerer, avec M. SKOTTSBERG, la Ge£orgie du Sud comme formant un petit district floral ind&pendant, ayant toutefois plus d’ana- logies avec le domaine magellanique qu’avec le domaine antarctique, tout en servant dans une certaine mesure de transition entre les deux. ? Le climat actuel de la Georgie du Sud permettrait certainement l’existence d’une flore superieure beaucoup plus varice que celle qui y vit maintenant. M. SKOTTS- BERG explique cette penurie des plantes vasculaires par l’existence d’une periode glaciaire, posterieure a la scparation et a la configuration des terres actuelles de l’hemisphere austral, et a la suite de laquelle toute vegetation aurait disparu de la surface de l’ile; les especes que nous y voyons maintenant y auraient ete reintroduites ulterieurement de l’archipel fuegien par les vents, les courants marins et les oiseaux. 3 Je ne puis accepter cette hypothese qu’avec une restrietion. S’il est vrai- semblable, en effet, que les plantes vasculaires aient completement disparu de la Georgie du Sud pendant l’une des Epoques glaciaires que cette ile a subies, ce qui explique la pauvrete de la flore superieure actuelle, et l’absence de toute espece end&mique, je ne pense pas que l’on puisse admettre qu’il en ait et@ de m&me pour la vegetation cryptogamique. Je suis porte ä croire que pendant la periode gla- ciaire dont parle M. SKOTTSBERG, la Georgie du Sud s’est trouvee dans des con- ditions analogues a celles ou se trouvent actuellement les terres de l’Antarctide, conditions qui excluent toute flore superieure, mais permettent encore l’existence des Muscinees, des Lichens et des Algues. II me semble que l’on ne peut guere expliquer autrement le cachet d’end&misme prononc€ de la flore bryologique de cette ile, caractere qui rend inadmissible l’'hypothese d’une disparition totale de toute vegetation a une epoque relativement recente. A l’element ancien et end&mique qui a pu se maintenir, sont venues probablement s’ajouter ensuite des especes appor- teces de l’archipel fuegien, en m&me temps que les plantes superieures, par les oiseaux " C. SKOTTSBERG: Some remarks upon the geographical distribution of Vegetation in the colder Southern Hemisphere (Ymer, 1905, H. 4). ® Je ferai remarquer ici que dans la Notice pröliminaire que j’ai publice dans le Bulletin de U’ Herbier Boissier, zeme serie, t. VI, une erreur typographique — plusieurs mots saut@s dans la composition — a completement alter le sens de la seconde phrase en haut de la page 3, qui doit &tre retablie ainsi: « Par la richesse de sa v@getation muscinale en especes et en individus, et par les nombreux types qu’elle possede en commun avec la region magellanique, la Georgie du Sud appartient evidemment ä la zone australe, et non ä la zone antarctique >. 3 C. SKOTTSBERG: Die Gefässpflanzen Südgeorgiens (Wissenschaftliche Ergebnisse der schwedischen Südpolar-Expedition, Bd. IV, Lief. 3). N Bd. IV: 8) de mer et les courants atmospheriques. LA FLORE BRYOLOGIQUE. 197 Il ne faut pas oublier non plus que la Georgie du Sud £tant, au meme titre que l’archipel fuegien, Kerguelen et les terres du Pacifique austral, un vestige de l’ancien continent antarctique, sa flore bryolo- gique peut presenter, meme dans ses @l&ments primitifs, et sans tenir compte de la possibilit€ d’introductions posterieures, des analogies avec les flores des differentes regions que nous venons de citer et auxquelles nous l’avons comparee. Liste systematique des Mousses recoltees par M. C. Skottsberg & la Georgie du Sud. Les noms des especes et varietes nouvelles sont iimprimes en italiques. L’asterisque. designe les autres especes trouv&es pour la premiere fois a la Georgie du Sud. Andreaeaceae. * 1. Andreaea squamata C. Mürt. * 2. » parallela C. MÜLr. » » var. brevifolia CArD. g: > Willi €. MüLr. 4- » viridis C. MÜrr. 5- > pumila CARD. 6. > heterophylla CARD. Weisiaceae. 7. Dicranoweisia subinclinata BRoTH. 8. » grimmiacea BROTH. » brevipes CARD. Dicranaceae. 10. Skottsbergia paradoxa CARD. *ır. Dicranella Hookeri CArD. ı2. Dicranum austrogeorgicum C. MÜLL. E73; ® laticostatum CARD. Er4. > aciphyllum Hook. rıL.et WıLs. 25: » tenuicuspidatum C. Mürt. Seligeriaceae. 16. Blindia dicranellacea C. Mürt. 27: > Skottsbergii CARD. 18. >» capillifolia CARD. Ditrichaceae. 19. Ditrichum Ayalinoceuspidatum CARD. zo. Pseudodistichium austrogeorgicum CARD. Pottiaceae. 21. Pottia austrogeorgica CARD. 22. Willia grimmioides C. Mür. 23. Barbula AyenopAylla CARD. 24. Tortula robusta Hook. et GREv. #25.» rubra MıTT. 26. >» filaris BROTH. 27 leptosyntrichia BROTH. 2803 fuscoviridis CARD. 29.2 grossirelis CARD. » » var. afrata CARD. 30.03 monoica CARD. Grimmiaceae. 31. Grimmia occulta C. Müur. 32. » celata CARD. 382 » urnulacea C. MÜLt. 34- » grisea CARD. 35. » Nordenskjöldii CARD. *36. Rhacomitrium nigritum JAEG. a7: » austrogeorgicum PAR. 198 JULES 38. Rhacomitrium pachydictyon CARD. #20. ptychophyllum Miırr. 40. v heterostichoides CARD. 41. striatipilum CARD. 2 Willi Par. 43. lanuginosum Brin. Orthotrichaceae. *44. Orthotrichum crassifolium Hook. FIL. et Wirs. Bryaceae. 45. Webera cruda BRUCH. 46. » pulvinata Par. 47- inflexa Par. 48. » alticaulis PAR. 49. Bryum lamprocarpum C. Mürr. 50. » parvulum CARD. Bartramiaceae. 51. Bartramia patens Brıp. 52. > leucocolea CARD. 58. » pyenocolea C. Mürr. 54. » oreadella C. MüÜrt. » » var. microphylla CARD. Ener » diminutiva C. MÜLr. 56. Exodokidium subsymmetricum CaRD. 57. Conostomum australe Sw. 58. Philonotis scabrifolia BRoTH. 59. » varians CARD. *60. » vagans MıTT. CARDOT, one (Schwed. Südpolar-Exp. Philonotis vagans var. inundata CARD. Breutelia graminicola BROTH. Polytrichaceae. 62. Psilopilum antarcticum Par. 63. Pogonatum alpinum ROoEHL. *64. Polytrichum piliferum SCHREB. =65- juniperinum WIrLLD. 66. » strictum Banks, var al- pestre RABENH. Lepyrodontaceae. *67. Lepyrodon lagurus MIıTT. Leskeaceae. *68. Pseudoleskea antaretica CARD. 69. » platyphylla CARD. 7°. 3 calochroa CARD. Mies » strictula CARD. Hypnaceae. 72. Brachythecium georgicoglareosum PAR. ma 3 subplicatum JAEG. 74. » Skottsbergü CARD. STIER » subpilosum JAEG. 76. Amblystegium austrofluviatile PAR. *,7. Sciaromium conspissatum MIıTT. 78. Hypnum uncinatum HEpw. 79. » austrostramineum C. MüÜLt. » var. subfluitans C. MÜLL. *80 » sarmentosum WAHL. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 199 Catalogue systematique des Mousses de la Georgie du Sud. Nota. J’ai employe&, pour la designation des localites, les noms tels qu’ils sont inscrits sur les Eetiquettes jointes aux Echantillons de M. SKOTTSBERG. Sur la carte qui accompagne le travail de ce botaniste sur les Plantes vasculaires de la Georgie du Sud, ces noms ont &te traduits en allemand: Fason-Harbour est devenu Fason- hafen; May-Harbour, Maibucht; Pot-Harbour, Kochtopfbucht, etc. Pour les loca- lites des recoltes du Dr. Will, j’ai cit€ les noms d’apres le m@moire de C. MÜLLER. Jai cru inutile de reproduire la synonymie complete des especes figurant deja dans la premiere partie de cet ouvrage, et je me suis contente d’etablir la con- cordance avec le Bryologia Austro-Georgiae. Andreaeales. Andreaeaceae. Andreaea EHRH. in Hannov. Mag., 1778, p. 1601. Subgen. Zuandreaea LiNDB. Musci scand., p. 31. Sect. I. Enerviae CARD. A. squamata C. Mürr. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 77, et Forschungsreise « Gazelle », Laubm., p. Io. Baie Cumberland: montagnes au-dessus de Pot-Harbour, 400—500 m. (SKOTTS- BERG, n? 253). Distrib. geogr. Kerguelen, domaine magellanique. Observ. Le n° 253 de M. SKOTTSBERG differe un peu du type de Kerguelen, ainsi que des Echantillons recoltes par M. Dusen dans la Patagonie occidentale, par ses feuilles moins denses, plus dressees, subimbriquees a l’Etat sec, moins etalees a l’etat humide, d’une coloration jaunätre sous le microscope, et non d’un brun rouge, et par le tissu basilaire des feuilles a parois moins Epaissies. Mais comme ces differences s’att@nuent manifestement sur certaines tiges, il n’y a pas lieu de s’y arreter davantage. A. parallela C. Müır. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 76, et Forschungsreise « Gazelle», Laubm., p. 8. Ad rupes. Baie Cumberland: mont Duse (SKOTTSBERG, n°? 250); Pot-Harbour (SKOTTS- BERG, n° 252). 200 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Distrib. geogr. Kerguelen. Var. brevifolia (DUS.) CARD. supra, p. 52. Avec le type. Distrib. geogr. Domaine magellanique. Observ. Ainsi que je l’ai dit plus haut (p. 52), il me parait impossible de se- parer de l!’A. zarallela VA. brevifolia de M. DUSEN, qui n’est qu’une forme ou une variete a tiges plus greles et a feuilles plus courtes. Certains des Echantillons re- coltes par M. SKOTTSBERG a la Georgie du Sud rCunissent les deux formes dans le meme coussinet: sur les tiges robustes, les feuilles sont complötement identiques A celles du type de Kerguelen, tandis que sur les tiges plus greles, elles sont semblables a celles de l’A. drevifolia. A. regularis C. MürLL. Bryol. Austro-Georg., p. 286 (sep. 10). Vexirberg (WILL). Distrib. geogr. Äntarctide. A. Willii C. MürL. Bryol. Austro-Georg., p. 287 (sep. 11). Vexirberg (WiLr). Baie Royale: mont Krokisius, jusque vers 500 m. (SKOTTSBERG, n° 255). Baie Cumberland: mont Duse (SKOTTSBERG, n° 251); vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 254); montagnes au-dessus de Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n? 253 ix parte). Observ. 11 est probable que l’A. Willii n'est qu’une variet€ ou une race plus ou moins stable de A. reguularis, dont il ne differe que par ses feuilles plus £talces, plus longuement et plus etroitement acuminces; elles ne sont pas toujours «tres entieres» (integerrima), comme le dit MÜLLER, mais parfois plus ou moins distinctemeut crenelees-denticulees au-dessus de la base, comme cela se voit egalement, d’ailleurs, dans 1’A. regularis. L’A. patagonica DUS. est une forme bien voisine de !’A. Wilkzi, n’en differant que par ses feuilles plus £troites dans la partie inferieure. A. viridis C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 286 (sep. IO). Vexirberg (WILL). Baie Cumberland: mont Duse (SKOTTSBERG, n° 256). Observ. Ne se distingue de 1’A. regularis, dont fort probablement il n’est egalement qu’une varicte, que par ses feuilles encore plus &talees que celles de l’A. Willi, subsquarreuses, et par sa teinte plus ou moins verte. A. pumila CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2me ser., VI, p. 3. Minima, rubro-fusca, dense cespitulosa. Caulis erectus, brevis, siccitate rigidus, 6—8 millim. altus, superne fastigiatim ramosus. Folia sat conferta, madida erecto- patentia, sicca erecta, vix concava, lineari-lanceolata, sensim et longe acuminata, 1—1,25 millim. longa, 0,5 lata, laevia, integerrima, enervia, cellulis lutescentibu s Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 201 omnibus valde incrassatis, inferioribus mediisque linearibus, parietibus sinuosis sub- interruptisque, superioribus rotundatis, ovatis oblongisve. Caetera desunt. BIT, fig* 13° 19: Baie Cumberland: mont Duse (SKOTTSBERG, n°? 250 zn parte). Observ. Tres petite espece, rappelant beaucoup l’A. zana C. MüÜLL., de Ker- guelen, et ’A. fygmaea CARD., du detroit de Gerlache, mais s’en distinguant facile- ment par ses feuilles plus £troites, lineaires-lanc&olees, a tissu plus &paissi. Par la forme et le tissu des feuilles, elle se rapproche de l’A. grimmioides Dus., du domaine magellanique, mais en differe deja au premier abord par sa petite taille, et ses coussinets non encombres de sable. A. heterophylla Carp. Not. pre&lim., in Bull. Herb. Boissier, 2?me ser., VI, p. 3. Minima, rubro-fusca, cespitulosa. Caulis erectus, brevis, vix 1o millim. altus, superne fastigiatim ramosus. Folia conferta, enervia, dimorpha: inferiora mediaque minutissima, e basi excavata ovata, imbricata, acumine lanceolato patulo-squarrosa 0,3—0,75 millim. longa, 0,2—0,25 lata, superiora subito majora, patentia, elongato- lanceolata, sensim longeque acuminata, 1,25—1,5 millim. longa, 0,3—0,4 lata, omnia integra, superne dorso tuberculosa, cellulis inferioribus linearibus, laevibus, parietibus lutescentibus sinuosis subinterruptisque, superioribus subrotundato-angulosis, dorso mamillosis, parietibus fuscis maxime incrassatis. Folia perichaetialia externa caulinis superioribus conformia sed majora, intima convoluta, brevius acuminata. Caetera ignota. BIT, fig. 20 2,30. Baie Cumberland: montagnes au-dessus de Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n? 253 in parte). Observ. Espece de petite taille, tres facile a reconnaitre a ses feuilles dimorphes, les inferieures et les moyennes tres petites, imbriquees par une base ovale, puis brusquement etalees-squarreuses par l’acumen lanc£ol&, les superieures brusquement beaucoup plus grandes, etalces, rappelant celles de l’A. acutifolia HOOK. FIL. et WILS., mais moins allongees. Bryales. Acrocarpi. Weisiaceae. Dicranoweisia Linpe. in Öfvers. K. Vet. Akad. Förh., 1864, p. 230. D. subinclinata (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 318. Blindia subinclinata C. MürL. Bryol. Austro-Georg., p. 30I (sep. 25). — Blindia pallidifolia C. MÜLL. loe. eit. Ad rupes. Vexirberg, Brockenthal (WILL); «südlichen Ufer der Landzunge» (WILL, B. pallidi- Jolia C. MÜLL.). : 1360/07 Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. 26 202 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n? 257); mont Krokisius, jusque vers 500 m. (SKOTTSBERG, n° 260). Baie Cumberland: mont Duse (SKOTTS- BERG, n°s 258, 259, 262); Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n% 261, 263, 284 in parte). Distrib. geogr. Domaine magellanique. Observ. 1 est, a mon avis, impossible de separer de cette espece le Blindia pallidifolia de MÜLLER; c’est une simple forme, caracteriscee par sa teinte plus päle, ses gazons non noirätres dans le bas, et ses feuilles plus longuement subulees et plus fortement crispees a l’etat sec. Tout au plus pourrait-on en faire une variete. Certains des exemplaires recoltes par M. SKOTTSBERG tiennent le milieu entre les deux formes, se rapprochant du szörnclinata par la coloration, et du Zallidifoha par la forme des feuilles. On observe des variations analogues dans la plupart de nos especes europcennes de Dirranoweisia. D. grimmiacea (C. MüLı.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 318. Blindia grimmiacea C. MüLL. Bryol. Austro-Georg., p. 299 (sep. 23). Ad rupes. Brockenthal (WILL). Baie Royale: sine loco speciali (SKOTTSBERG, n° 285); Moltke-Harbour (SKOTTS- BERG, n°s 264, 311; 316 zn parte, forma). Baie Cumberland: May-Harbour (SKOTTSBERG, n° 265). Forma robusta CARD.: habitu robustiore, caulibus longioribus, capsula majore, in pedicello longiore. Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 282). Distrib. geogr. Kerguelen, Antarctide. Observ. Espece assez polymorphe; dans la forme rodusta, les tiges peuvent atteindre 3 centimetres. La longueur du pe£dicelle est fort variable (1,5—5 millim.); capsule tres petite ou assez grosse; plante d’un vert obscur ou luride. Le n° 316 in parte est une forme noirätre, a feuilles plus läches, plus longuement subulees, en grande partie brisces. D. brevipes (C. MÜLL.) CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2m ser., V, Pa99S et VINPIA: Blindia brevipes C. MüLL. Bryol. Austro-Georg., p. 300 (sep. 24). Ad rupes. Köppenberg (WiLr). Baie Cumberland: montagnes au-dessus de Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 343 in parte). Observ. A mon avis, c’est a tort que M. BROTHERUS (Musci, p. 307) laisse cette espece dans le genre Blindia: la nervure presente un arc d’eurycystes distinct, et les cellules du tissu foliaire sont souvent un peu papilleuses. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 203 Dicranaceae. Skottsbergia CARD. Not. prelim., in Rev. bryol., 1905, pp. 45—47. Folia ovata vel lanceolata, imbricata, basi subvaginantia, in cuspidem brevem canaliculatam subito constricta, integra, laevia, costa depressa excurrente. Flores monoici, masculi minuti, axillares. Folia perichaetialia longe convoluta. Capsula longe pedicellata, brevis, ovata, asymmetrica, inclinata vel horizontalis, superne convexa, stomatibus norma- libus, emersis, operculo minuto, conico. Calyptra cucullata. Peristomium simplex, e typo aplolepideo, asymmetricum! dentibus 16: 9 brevibus truncatis, 7 longe lineari-subulatis, omnibus exterius lamellis crassis valde prominentibus praeditis. Sporae magnae. S. paradoxa CARD. Not. prelim., in Rev. bryol., 1905, pp. 45—47. Monoica. Cespites densiusculi, superne lutescentes, nitiduli, intus nigricantes. Caulis gracilis, erectus, I—2 centim. altus, julaceus, subclavatus, pro more simplex, siccitate rigidulus, basi parce radiculosus, fasciculo centrali distincto, cellulis epider- micis fuscis, incrassatis. Folia erecta, sicca appressa, inferiora minora, superne sensim majora, ı—2 millim. longa, 0,5—0,7 lata, e basi subvaginante ovata lanceolatave in cuspidem brevem, canaliculatum, integerrimam, obtusam vel subobtusam, nervo fere omnino repletam subito constricta, marginibus planis, ubique integerrimis, costa depressa male limitata, in sectione transversali e 2 stratis internis stereidis et 2 stratis externis cellulis epidermicis efformatis constata, in cuspidem excurrente; cellulae laeves, inferiores elongato-rectangulae margines versus lineares, superne breviores, irregulares, ob- longae, subquadratae vel subhexagonae. Folia perichaetialia convoluta, longe vaginantia, subito cuspidata, intimo brevius acuminato. Pedicellus 12—ı5 millim. longus, rubellus, aetate nigricans, siccitate superne dextrorsum, inferne sinistrorsum tortus. Capsula asymmetrica, ovata, collo brevi instructa, cum operculo 1,25—1,; millim. longa, 0,5—0,6 lata, inclinata, demum horizontalis, superne convexa, solida, pachyderma, nitidula, castanea, senectute nigricans, stomatibus in collo, paucis, normalibus, emersis, pallidis, operculo parvo, oblique et obtuse conico, margine irregulariter crenulato. Calyptra eucullata, recte longirostris, apice fusca et minute apiculata. z;, 40: Skottsbereia para >" R o Annulus persistens, simplex, plus minus distinctus. Peristo- deoxa. z, capsule müre et deoperculee x 26. 2, sto- q mate du col de la capsule inaequalibus et dissimilibus formatum: una e 9 dentibus bre- x 270. mium simplex, purpureum, asymmetricum, e 2 partibus vibus, truncatis, altera e 7 dentibus longioribus lineari-subulatis composita!, dentibus * C'est par erreure qu’en deerivant cette plante dans la Revue dryologigue, j'ai dit que le peristome etait form€ de 8 dents longues et de 8 dents courtes; en realite, il y a presque toujours 9 dents courtes contre 7 dents longues seulement. 204 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. omnibus laevibus vel sublaevibus, basi cohaerentibus, exterius 7—ı0O lamellis crassis valde prominentibus praeditis. Sporae magnae, sublaeves vel minutissime muricatulae, virescentes, diam. 40—55 u. Flores masculi minuti, axillares, rarius in ramulis pro- priis terminales; folia perigonialia late ovata, breviter cuspidata; antheridia pauca, paraphysibus aequilongis. BIESIBeesTT: Ad terram in locis humidis. Baie Cumberland: Moraine-fjord (SKOTTSBERG, n° 327). Observ. Cette Mousse extraordinaire, que je suis heureux de dedier au jeune et vaillant botaniste dont les recherches viennent enrichir dans une si large mesure nos connaissances sur la flore antarctique et subantarctique, me parait devoir prendre place dans la famille des Dicranacees, et dans la sous-famille des Dieranellees, & cöt€e du genre Angszroemia BR. et SCH. (sensu stricto), qu’elle rappelle par ses tiges julacees, par la forme et le tissu de ses feuilles, et par ses dents p£ristomiales pour- vues de lamelles saillantes sur la face externe, mais dont elle se distingue par sa capsule irreguliere, inclinee ou horizontale, par son inflorescence monoique, et surtout par son singulier peristome asymetrique, form€ de deux parties dissemblables, carac- tere qui n’a et@ constate dans aucune autre Mousse. Les dents longues du peristome correspondent constamment a la partie du sporange tournee vers la terre par suite de l’inclinaison de la capsule; il semble donc que, dans cette espece, il y ait normalement un arret de developpement de la moitie du peristome qui correspond a la partie dorsale du sporange. Toutes les dents sont r&unies a la base, et inserdes tres pres de l’orifice. Les dents longues sont souvent coherentes deux ä& deux au sommet, et parfois aussi reunies dans le bas par une expansion laterale de l’une d’elles ou par le prolonge- ment d’une lamelle. Les articulations de la couche externe, au nombre de 7 a 10, forment des lamelles tres Epaisses et saillantes, souvent un peu obliques, debordant sur chaque cöteE de la dent, ce qui rend les contours de celle-ci irreguliers. La couche interne semble peu developpee, et la ligne divisurale est souvent peu distincte. Les lamelles de la couche externe etant en m&me nombre sur les dents longues et sur les dents courtes, elle sont espacdes sur les premieres, tandis qu’elles sont presque contigues sur les secondes. La transition entre les deux sortes de dents est assez brusque; on peut dire, toutefois, que les dents les plus longues sont diametrale- ment opposees aux plus courtes. Les echantillons recoltes par M. SKOTTSBERG, portaient, heureusement, de tres nombreuses capsules, en parfait etat de maturite. J’ai done pu m’assurer, par des observations reiterces, que les singuliers caracteres du p£ristome que je viens de decrire ne sont pas accidentels, mais existent normalement sur toutes les capsules; ils font de cette Mousse l’une des plus curieuses que: l’on connaisse. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 205 Dicranella ScH. Br. eur. Coroll., p. 13. Subgen. Anzsothecium (MITT.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 310. D. Hookeri (C. MÜLL.) CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°me ser., VI, p- 4. (Vide supra, p. 60). In rupibus irrigatis. Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n°s 266, 329 zn parte); Jason- Harbour (SKOTTSBERG, n°° 331 zu parte, 371 in parte). Distrib. geogr. Domaine magellanique, Kerguelen. Odserv. Ainsi que je l’ai expose@ plus haut, sur les sp@ecimens rapportes de la Georgie du Sud par M. SKOTTSBERG, les feuilles ressemblent tantöt a celles du type de l’ile Hermite, tantöt a celles d’une forme a feuilles courtes recoltee par LECHLER a Punta-Arenas. Dicranum Hepw. Fund., II, p. 91, t. 8, fig. 41, 42. Subgen. Zudicranum MITT. Musci austro-amer., p. 62. D. austrogeorgicum C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 298 (sep. 22). Ad rupes. Vexirberg (WILL). Baie Cumberland: vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 267). Subgen. Platyneuron CARD. supra, p. 61. D. laticostatum CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 40, et Result. voyage « Belgica >, Mousses, p. 25, pl. II. Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 275); vallde de Bore (SKOTTS- BERG, n° 276). Distrib. geogr. Chili austral, domaine magellanique. Observ. Les &chantillons de la Georgie du Sud sont d’un vert plus fonc& que ceux du Chili et du domaine magellanique (forma afroviridis), mais concordent bien pour tout le reste: forme et tissu des feuilles, et structure de la nervure. Ils sont steriles. Subgen. Zezodicranum LiMPR. Laubm., I, p. 367. D. aciphyllum Hook. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 541, et Fl. antarct., II, p. 405, t. 52, fig. 3. In pratis. Baie Royale: mont Krokisius, jusque vers 500 m. (SKOTTSBERG, n° 279; forme rabougrie). Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n®% 268, 272, 274); Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n% 269, 277); May-Harbour (SKOTTSBERG, 206 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. n° 388 zn parte); vallee des Pingouins (SKOTTSBERG, n? 278; forme rabou- grie); vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 280; forme rabougrie). Distrib. geogr. Domaine magellanique, Antarctide. Observ. Au sujet des variations de ce type, voir plus haut, p. 62. D. tenuicuspidatum C. Mürr. Bryol. In locis graminosis. Sine loco speciali (WILL). Austro-Georg., p. 299 (sep. 23). Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n? 380 zu parte). Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 270, 27I, 390 zn parte), Moraine-fjord (SKOTTSBERG, n° 273). Forma ad D. orthocomum (BESCH.) C. MÜLL. accedens. Baie Cumberland: May-Harbour (SKOTTSBERG, n? 281). Distrib. geogr. Domaine magellanique. Fig. -43. Blindia capillifolia. 1, 2, plantes en- tieres, gr. nat. 3, 4,5, feuilles x 13. 6, cellules alaires x 138. 7, tissu dans la partie inferieure d’une feuille x 270. 8, sommet d’une feuille x 60. 9, section transversale de la nervure x 270. Seligeriaceae. Blindia Br. et Sch. Br. eur., fasc. 33—36. B. capillifolia CARD. Not. prelim., in Bull. Elerb. Boissier, 2eueZser., VE DES Dense cespitosa, superne fusco-lutescens, intus plus minus nigricans. Caulis gracilis, fragilis, erectus, superne dichotome divisus, 2,5—3,5 centim. altus. Folia laxiuscula, erecto- patentia, sicca flexuosa, e basi lineari-lanceo- lata longissime et tenuissime subulata, subtu- bulosa, integerrima, laevia vel dorso subulae rugulosa, usque 6 millim. longa, 0,4—0,5 lata, costa depressa, quartam vel tertiam partem basis occupante, excurrente, in sectione trans- versali subhomogena, e 2—3 stratis cellularum composita, cellulis lutescentibus, inferioribus linearibus, parietibus inaequaliter incrassatis sinuosisque, superioribus brevioribus, ovatis oblongisve, laevibus vel dorso plus minus convexis, alaribus distinctis, laxis, subquadratis vel subhexagonis, pallide lutescentibus hya- linisve. Caetera ignota. Ad saxa. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 207 Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n? 286). Observ. Par ses feuilles tres longuement et finement subulees, cette espece nouvelle rappelle le 3. zZenuzifolia MITT., de l’archipel fuegien, mais elle s’en distingue par ses feuilles non faleiformes, dress&es-flexueuses, par son tissu foliaire form& de cellules moins £troites et moins allongees, a parois irregulierement £Epaissies, ce qui les rend sinueuses, enfin par ses cellules alaires plus distinctes. B. dicranellacea C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 302 (sep. 26). Ad rupes. Brockenthal (WILL). Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n° 316 7» parte). Baie Cumberland Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 284). B. Skottsbergii CARD. Not. pre&lim., in Bull. Herb. Boissier, 2°” ser., VI, p. 4. Dense cespitosa, sordide viridis. Caulis gracilis, erectus, superne fastigiatim ramosus, 2—3,5 centim. altus. Folia erecto-patentia, ad apicem caulis interdum subhomomalla, breviuscula, lanceolata, canaliculata, in subulam acutam, laevem vel dorso rugulosam, integram producta, 2—3 millim. longa, 0,4—0,75 lata, costa valida, depressa, "s—*/; basis occupante, excurrente, in sectione transversali hetero- gena, strato centrali ab eurycystis formato et utraque pagina substereidis tecto com- oDl Q } posita, cellulis inferioribus lineari-subrectan- I DB gulis, parietibus haud vel parum incrassatis, jun) Ss ®) superioribus brevibus, irregularibus, parie- I tibus crassioribus, laevibus vel dorso plus minus convexis, alaribus subnullis, indistinc- tis, pro more destructis. Caetera deside- rantur. Baie Cumberland: Jason -Harbour Fig. 44. Blindia SRatksbergii 7, plante entiere, } gr. nat. 2, 3, 4, 5, 6, feuilles x 13. 7, tissu dans SKOTTSBERG, n° 283). la partie inferieure d’une feuille x 270. 8, tissu Distrib. geogr. Antarctide. vers le milieu d’une feuille x 270. 9, sommet d’une BRR £ feuille x 138. zo, section transversale de la ner- Observ. Se distingue du 2. dicranella- en cea C. MÜLL. par sa taille plus grande, ses feuilles plus larges a la base, sa nervure plus forte, et ses cellules alaires nulles ou tres peu distinctes et se detruisant de bonne heure., 208 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Ditrichaceae. Ditrichum Timm. Fl. megap., n® 777. Subgen. Aschistodon (MONT.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 299. D. hyalinocuspidatum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*=< ser., VI, p. 5. Fusco-lutescens, dense vel laxiuscule cespitosum, vel aliis muscis intermixtum. Caulis erectus vel ascendens, simplex parceve divisus, I—2 centim. altus. Folia madida erecto-patentia, subflexuosa, (Il sicca erecto-flexuosa, e basi oblonga L I lanceolata, subvaginante, in subulam canaliculatam, acutıssimam, integer- more hyalinam producta, 2—4millim. | nl } | | N rimam, saepe effractam, apice pro 7 | U longa, 0,25—0,5 lata, costa depressa, \| sat tenui, percurrente vel excurrente, | | | | a | \ ‚ | | L cellulis inferioribus linearibus, elon- ONGSHO\ | IN | l) | IF gatis, superioribus brevioribus, mediis 02000, |) I Inntll il margines versus subrotundatis vel ev ey Nu WU I) N N | = subquadratis, omnibus parietibus in- Fig. 45. Ditrichum hyalinocuspidatum. r, plante entiere, gr. nat. crassatis, alaribus indistinctis. Cae- 2,3: 4 5, 6, feuilles x 13. 7, tissu dans la partie inferieure g d’une feuille x 270. 8, tissu vers le milieu d’une feuille x 270. tera ignota. 9, sommet d’une feuille x 138. : Ad saxa. Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n? 286 zu parte); mont Duse (SKOTTSBERG, n° 312 zn parte). Observ. Cette Mousse se rapproche par la forme des feuilles du D. conzcum (MonrT.) PAR., dont elle se distingue d’ailleurs facilement par sa subule tres aigue, hyaline au sommet, et par les cellules inferieures du tissu foliaire plus allongees. Pseudodistichium CArD. Not. pr&lim., in Rev. bryol., 1905, p. 45. Foliorum forma et areolatione, inflorescentia, capsula peristomioque cum Distzchzo omnino congruens, a quo tamen primo visu differt foliis non distichis, sed in 4 vel saepius 5 seriebus plus minus distinctis circum caulem aequaliter dispositis. P. austrogeorgicum CARD. Not. prelim., in Rev. bryol., 1905, p. 45. Monoicum, humile, cespitosum vel gregarium, aliis muscis intermixtum, sordide vel lutescenti-viride. Caulis erectus ascendensve, superne divisus, 5—ı2 millim. longus. Folia erecto-patentia, e basi concava oblonga, subvaginante, sat abrupte in subulam canaliculatam, acutam, laevem vel mamillosam, apice pro more denticulatam pro- Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 209 ducta, 2,5—3,5 millim. longa, 0,3—0,5 lata, costa excurrente, cellulis inferioribus partis subvaginantis linearibus, obtusis, parietibus incrassatis, marginalibus teneris, indistinctis, membranaceis, superioribus brevioribus, oblongis, ovatis, subquadratis et transverse dilatatis. Folia perichaetialia basi vaginante longiore, laxius reticulata, subula breviore. Capsula in pedicello lutescente, $S—ıo millim. longo, siccitate superne lenissime dextrorsum torto inclinata, oblonga, inaequalis, arcuatula, basi rotundata, os versus angustata, circa 1,5 millim. longa, 0,5 lata, operculo ignoto. Peristomii dentes 16, lutescentes vel rubelli, in 2 crura inaequalia plerumque tota fere longitudine cohaerentia divisi, oblique striatuli, laeves vel minute papillosuli. Flores masculi axillares, vel in ramulo proprio terminales; folia perigonialia intima 2, obtusa; anthe- ridia numerosa, elongata, paraphysibus aequilongis vel subaequilongis. BISSV, tie. 1072715: Baie Cumberland: vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 287); West-fjord (SKOTTS- BERG, n° 288; forma brevifolia); Moraine-fjord (SKOTTSBERG, n? 289). Observ. Par la forme et la direction de la capsule, cette plante rappelle le Distichium inclinatum BR. et SCH., mais le p£ristome ressemble plutöt a celui du D. capillaceum BR. et SCH. Les antheridies presentent la forme allongee caracteri- stique des antheridies du genre Distichium, dont notre plante se rapproche encore par la forme et le tissu des feuilles. Je me suis demande si cette Mousse ne serait pas la m&me espece que CE. MÜLLER a decrite sous le nom de Diszichium austrogeorgicum; Ja courte diagnose qu'il en a donnee s’appliquerait assez bien a nos Echantillons, mais elle ne dit rien de la disposition des feuilles, d’oü l’on doit necessairement conclure qu’elles seraient distiques. N’ayant pu, jusqu’ici, voir la Mousse de MÜLLER, je ne puis que la considerer, jusqu’a preuve contraire, comme appartenant r&eellement au genre Distzichium. Jai decrit le Pseudodistichtum austrogeorgicum d’apres le n° 287 des recoltes de M. SKOTTSBERG; le n° 288 est une forme rabougrie, a feuilles tres courtes, longues de 1,25 ä& 1,5 millim.; le n° 289 tient le milieu entre cette forme et celle decrite ci-dessus. Distichium Br. et SCH. Br. eur., fasc. 29—30. D. austrogeorgieum C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 288 (sep. 12). In fissuris rupium. Hochplateau (WILL). Pottiaceae. Pottia EurnH. Beitr., I, p- 175. P. austrogeorgica CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2me ser., Mbsp: ;5: 390/05 Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. 27 210 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Monoica, densiuscule cespitosa, fuscescens. Caulis erectus, simplex vel sub peri- chaetio 1—3 innovationes gracıles emittens, 5—ıo millim. altus. Folia madida erecto-patentia, sicca appressa subflexuosa, inferiora minuta, lanceolata, acute acumi- nata, I—1,25 millim. longa, 0,2—0,25 lata, superiora majora, anguste oblongo-lanceo- lata vel sublingulata, breviuscule acuminata, 2—2,25 millim. longa, 0,6—0,75 lata, marginibus planis superne inaequaliter serrulatis, costa rufula in mucronem acutum breviter excurrente, cellulis inferioribus elongatis, laxis, teneris, mollibus, hyalinis, superioribus hexagonis, dense papillosis, obscuris, margines versus minus papillosis N vel sublaevibus, parietibus incrassatis, et imbum lutescentem distinetum inferne dilatatum effor- mantibus. Folia perichaetialia aliquanto latiora, ovato-lanceolata. Capsula in pedicello crassulo, brevi, 2—3 millim. longo, madore saepius curva- tulo, siccitate dextrorsum torto erecta, ovata, ore truncata, gymnostoma, in collo brevi stoma- tibus paucis praedita, 0,7—ı millim. longa, 0,5—0,6 lata, operculo aequilongo vel paulo longiore, oblique longirostri, columellae non adhaerente. Sporae granulosae, diam. 25—35 u. Calyptra fissa, apice laevis, totam capsulam obtegens. Flores masculi in caule et innovatio- nibus axillares. Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTS- BERG, n? 290). Observ. Ce Pottia, que je ne puis rap- porter exactement a aucune espece connue, a Fig. 46. Pottia austrogeorgica. r, plantes en- cependant les plus grandes analogies avec le tieres, gr. nat, 2, 3, 4,53 6, 7, feuilles infe- PD, fuscomucronata C. MÜLL., de Kerguelen, dont rieures, moyennes et sup@rieures x 13. S,tissu , , r 5 Fa BP alldsns In pasbie/supfrieure dirne keulle il n’est peut-etre qu’une race locale, caracterisde x 270. 9, sommet d’une feuille x 138. z0,cap- par son port plus robuste, ses tiges plus Elevees, sule x 13. zz, coiffe x 13. > Sa, ’ . ses feuilles plus acumindes, d’un tissu plus obscur au milieu, et bordees d’un margo jaunätre plus distinct, enfin par son oper- cule n’adherant generalement pas A la columelle. C. MÜLLER comparait son ?. fuscomucronata au P. minutula FÜRN., et M. BROTH- ERUS (Musci, p. 423) le rapproche aussi de cette m&me espece, mais l’Echantillon original que j’ai regu du Musee royal de botanique de Berlin, ainsi que la description meme de MÜLLER (Zaubmoose «Gazelle», p. 22), prouvent bien qu’il s’agit d’une espece appartenant au groupe du ?. Heimil BR. et SCH.: les feuilles planes aux bords et denticul&es vers la pointe ne laissent pas le moindre doute a cet Egard. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 211 Le P. fuscomucronata et le P. austrogeorgica doivent dont prendre place dans le voisinage du ?. Zeimii, dont ils se distinguent d’ailleurs facilement par la brievete et lincurvation du pedicelle. Willia C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 311 (sep. 35). W. grimmioides C. MÜLL. loc. eit. Ad rupes. Köppenberg (WILL). Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 302; pl. masc.). Barbula HEDw. Fund., II, p. 92, ex parte. Sect. Zelzcopogon MITT. Musci austro-amer., p. 142 B. pycenophylla CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, zme ser., VI, p. 5. Compacte cespitosa, fusco-viridis. Caulis erectus, 2—3 centim. longus, siccitate rigidus, dense foliosus, superne fastigiatim ramosus, ramis subjulaceis, obtusis. Folia confertissima, madida erecto-patentia, sicca ap- pressa, imbricata, apice incurvata, breviter ovato- lanceolata, acuminata, 1,5—2 millim. longa, 0,5—0,6 lata, marginibus integris plus minus revolutis, costa in cuspidem brevem, lutescentem, integram ex- eurrente, cellulis inferioribus pellucidis, laevibus, elongate subrectangulis vel subhexagonis, supe- rioribus minutis, irregularibus, subrotundatis, ovatis vel transverse dilatatis, papillosis, parietibus in- crassatis. Caetera desiderantur. Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTS- BERG, n°s 275 zn parte, 368). Distrib. geogr. Domaine magellanigne (fide Fig. 47. Barbula pycnophylla. r, plante en- DusEn). tiere, gr. nat. 2, 3, 4, 5, 6, feuilles x 13. N - 7, tissu dans la partie inferieure d’une feuille Observ. Espece rappelant BarPEeU le 3. Kagel x 138. 8, tissu dans la partie sup£rieure laris SCH., du Chili, mais s’en distinguant aise- d’une feuille x 270. 9, sommet d'une ment par ses feuilles plus denses, dressees-incur- feuilleı x 32. vees a l’etat sec, de forme differente, plus courtes, ovales-lanc&oldes, acumindes, ter- mindes par une pointe courte, jaunätre, entiere, formee par l’excurrence de la nervure. 212 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Tortula HEpDw. Fund., II, p. 92. Sect. Syntrichia (BRID.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 432 T. fontana (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 433. Barbula fontana C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 308 (sep. 32). In fonte. Hochplateau (WILL). T, robusta HOOoK. et GREV. in Edinb. Journ., I, p. 239, t. ı2. Barbula runcinata C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 309 (sep. 33). In locis paludosis et scaturiginosis. Sine loco speciali, et «oberhalb des magnetischen Observatoriums» (WILL; Barbula runcinata). Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n° 292, 296). Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG,. n° 291, 365 zn parte, 371 in parte, 404 in parte), May-Harbour (SKOTTSBERG, n° 293). Distrib,. geogr. Domaine magellanique, Australie. Observ. Jai pu m’assurer par la comparaison de sp£cimens originaux de 7or- tula robusta HOOK. et GREV. et de Barbula runcinata C. MÜLL. que ces deux plantes sont completement identiques; la denomination de MÜLLER doit donc tomber en synonymie. T. rubra MIıTT. in Hook. Handb. N. Zeal. Fl., p. 419. Baie Cumberland: West-fjord (SKOTTSBERG, n° 294, 336 zn parte); vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 295). Distrib. geogr. Domaine magellanique, Australie, Nouvelle-Zelande. T. filaris (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 433. Barbula flaris C. MüLL. Bryol. Austro-Georg., p- 309 (sep. 33). In rupium fissuris. Whalerthal (WiLr). Baie Cumberland: pres de May-Harbour (SKOTTSBERG, n° 373 za parte). Observ. L’unique Echantillon recolt€ par M. SKOTTSBERG, en melange avec Bryum lamprocarpum, est une forme courte et rabougrie, differant beaucoup du type comme aspect, mais semblant bien cependant se rapporter a cette espece par la forme, la denticulation et le tissu des feuilles. T. leptosyntrichia (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 433. Barbula leptosyntrichia C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 3Io (sep. 34). — Barbula anacamptophylla C. MÜLL. loc. cit. — Tortula anacamptophylla BROTH. loc. cit. In locis aquosis vel humidis. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 213 Sine loco speciali (WILL); Whalerthal (WILL; #. anacamptophylla). Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n? 297). Observ. Selon MÜLLER, le Darbula anacamptophylla se distinguerait du 2. leptosyntrichia par ses feuilles de moitie plus petites, et par son tissu forme€ de cellules a parois non Epaissies; mais sur les Echantillons originaux communiques par le Musee royal de botanique de Berlin, il m’a et€ impossible de constater aucune difference serieuse entre les deux plantes; le 3. anacamptophylla n’est qu’une forme plus grele, a feuilles un peu plus courtes; le tissu est identique. Le 7. leptosyntrichia est tres voisin du 7. serrulata HOOK. et GREV.; il s’en distingue par ses feuilles moins dentces et par son tissu a parois Epaissies. T. fuscoviridis CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2° ser., VI, p. 6. Dense cespitosa, subhumilis, atro-fusco-viridis. Caulis gracilis, erectus vel ascen- dens, laxiuscule foliosus, circa 15 millim. altus, simplex vel parce divisus. Folia madida arcuato-patentia, sicca erecta subcontorta, oblongo-lanceolata, carinata, acuminata, costa bre- viter excurrente cuspidata, 2,25—3 millim. longa, 0,4—0,7 lata, marginibus integris, tantum magno augmento papillis prominulis minute crenulatis, inferne revolutis, superne planis, costa rubella, dorso laevi vel inferne scaberula, in cuspidem brevem integram excurrente, cellulis inferioribus laxis, teneris, rectangulis, laevibus, hyalinis vel lutescentibus, caeteris pro folii magnitudine maju- sculis, subquadratis vel subhexagonis, valde chloro- phyllosis et dense papillosis. Caetera ignota. Baie Royale: mont Krokisius, jusque vers 500 m. (SKOTTSBERG, n° 298). Observ. Cette Mousse appartient au groupe 2 Fig. 48. Tortula fuscoviridis. 7, plante du 7. Anderssonii ANGSTR.; elle differe de cette entiere, gr. nat. >, 3,4, 5, 6, feuilles x 13. 7, tissu dans la partie sup@rieure d’une feuille x 270. &, sommet d’une feuille x 32. espece par sa petite taille, ses tiges tres greles, ses feuilles beaucoup plus petites, a tissu basi- laire plus läche, a cellules superieures tres chlorophylleuses. Elle se rapproche peut-etre davantage du 7. saxzcola CARD., mais elle s’en differencie cependant par ses tiges plus greles, ses feuilles plus petites, plus courtes et moins longuement acumindes, et surtout par les cellules de la partie superieure des feuilles beaucoup plus grandes et plus chlorophylleuses. Par son port, elle ressemble beaucoup au T. filaris BROTH., mais celui-ci, en raison de ses feuilles denticuldes au sommet, se range dans un groupe tout different. 214 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar.-Exp. T. monoica CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, ze ser., V, p. 1003, et supra, p. 103, fig. 18. Baie Cumberland: pres de May-Harbour (SKOTTSBERG, n? 301). Distrib. geogr. Domaine magellanique, Antarctide. T. grossiretis CARD. Not. pr&lim., in Bull. Herb. Boissier, 2*=® ser., VI, p. 6. Dioica. Cespites densi, rufo-canescentes. Caulis brevis, erectus, vix I centim. altus, plerumque simplex. Folia erecto-patentia, comalia magis patula, rosulata, oblonga, obtusa, 2,5—2, millim. > b) 7 I longa, 0,75—ı lata, marginibus in- tegris longe revolutis, tantum basi et apice planis, costa rubro-fusca, dorso scabra, abrupte in pilum hyalinım, elongatum, patulum, flexuosum, ı—2 millim. longum, obsolete denticulatum vel sublaevem excurrente, cellulis inferioribus in- ternis laxis, laevibus, pellucidis, rectangulis, margines versus mino- ribus, lutescentibus, caeteris maju- sculis rotundatis, subquadratis vel subhexagonis, dense et grosse papillosis, chlorophyllosis. Capsula in pedicello circa 15 millim. longo, purpureo, siccitate inferne sinistror- sum, superne dextrorsum torto, erecta, angusta, cylindrica, arcuatula, atrofuscaa cum operculo longe feuilles x 13. 5, tissu dans la partie superieure d’une feuille conico 5—5,5 millim. longa, 0,7— x 270. 6, capsule x 13. 7, var. afra/a, plante entiere, gr. nat. 0,75 crassa. Peristomium 7. rx- 8, 9, feuilles de la m&me x 13. Fig. 49. Tortula grossiretis. 1, plantes entieres, gr. nat. 2,3, 4, ralis. Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n? 299). Distrib. geogr. Domaine magellanique. Var. atrata CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2®me ser., VI, p. 6. A forma typica differt: habitu robustiore, colore atroviridi, caule longiore, 2—2,5 centim. alto, fastigiatim ramoso, foliis apice magis rotundatis reteque magis chlorophylloso. Sterilis. Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 300). Observ. Le T. grossiretis differe du 7. ruralis EHRH. par ses feuilles moins arquees, par son poil moins dente, et par son tissu forme, dans la partie verte de Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 215 la feuille, de cellules plus grandes (15 a 20 u, au lieu de ı0 & 16), plus distinctes, a papilles plus grosses. Les feuilles a bords longuement revolutes ne permettent pas de le confondre avec le 7. zntermedia WILS., dont le tissu est, comme celui du 7. ruralis, form& de cellules plus petites. Enfin, le poil plus fin, generalement hyalin des la base, plus long et flexueux, les bords des feuilles plus longuement revolutes, et la nervure moins forte, le differencient du 7. semirubra (C. MÜLL). BROTH., de Kerguelen, qui s’en rapproche par le tissu. Grimmiaceae. Grimmia EHRH. in HEDw. Fund., II, p. 89. Subgen. Schistidium (BRID.) SCH. Coroll., p. 45. G. occulta C. MürLr. Bryol. Austro-Georg., p. 314 (sep. 38). Sini loco speciali (WILL). Baie Royale: plateau de la station allemande (SKOTTSBERG, n° 309). Baie Cumber- land: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 261 zu parte, 234 in parte). Distrib. geogr. Domaine magellanique (fide DUSEN). G. celata CARD. Not. prelim., in N nn . 2 N T- Jahre) f Bull. Herb. Boissier, 2°me ser., N IN GE, > / \ / IN BEN SI VI, P- 7- ) I\ \\\ Ss L) « \ INN IN 299805 j Dense pulvinata, obscure /\ IN NEIN 200° ee ! ge e H VIREN AN as» viridis. Caulis erectus, I—2 cen- / | \ \ \ IN 8383 | : Re N \\ UN 3328 | tim. altus, superne fastigiatim | I \ \ N N anss | - : a z B | | INS „29a ramosus. Folia sicca imbricata, | | | \ N x sn®n | ; ; | I\ Ns 3 madida cerecto-patentia, anguste || | | N ? \ N 5 / lanceolata, 1,2—I,5 millim. longa, \ I) \ leo en Ä J/ \v 0,35—0,5 lata, acuta obtusulave, “ N/ superiora interdum apice subhya- lina, marginibus integris, ubique 932 ; : 8 planis vel uno latere revolutis, 2992 ? 2993 costa rotundata, basi angusta, su- 2982 u EU] perne validiore, percurrente, cel- 2598 a8 lulis inferioribus rectangulis, parie- tibus parum incrassatis, haud si- Fig. 50. Grimmia celata. 1, plante entiere, gr, nat. 2,3 4,5, 6, feuilles x 26. 7, tissu basilaire d’une feuille x 138. &, tissu subrotundatisve, pachydermicis, dans la partie moyenne d’une feuille x 270. 9, tissu dans superioribus obscuris, parum dis- la partie sup£rieure d’une feuille x 270. zo, section transversale d’une feuille, dans le haut x 138. zz, capsule x 13. nuosis, caeteris minutis, quadratis tinctis, partim bistratosis. Folia perichaetialia erecta, caulinis duplo fere majora, oblongo-lanceolata, breviter euspidata. Capsula (junior) brevissime pedicellata, in perichaetio profunde 216 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. immersa, minuta, suburceolata, operculo convexo, oblique rostrato. Caetera desi- derantur. Baie Cumberland: vall&e entre les fjords Sud et Ouest (SKOTTSBERG, n? 318 in parte). Observ. Par sa capsule profond&ment immergee dans le p£richeze tres deve- lopp&, cette espece nouvelle vient se ranger a cöte du G. occulta C. MÜLL., et du G. abscondita CARD. (vide supra, p. 107); elle differe du premier par son port plus robuste, ses feuilles toutes mutiques ou seulement quelques-unes des sup£rieures un peu hyalines au sommet, et par le tissu foliaire forme, dans la partie superieure, de cellules plus petites, plus obscures, moins distinctes; on la distinguera du G. adscon- dita par sa capsule suburceolee, ses feuilles plus £troites, toutes depourvues de poil, et par les cellules de la partie superieure des feuilles beaucoup plus petites, la plupart en deux couches. G. urnulacea C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 313 (sep. 37). Ad rupes. Brockenthal (WILL). Baie Royale: mont Krokisius, jusque vers 500 m. (SKOTTSBERG, n° 310). G. hyalinocuspidata C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 315 (sep. 39). Rhacomitrium hyalinocuspidatum PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 1075. Ad rupes. Köppenberg; vallee du glacier Sud-Ouest (WILL). Subgen. Zugrimmia CARD. G. grisea CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2®me ser., VI, p. 7. Dioica. Cespites densi, grisei, terra obruti, superne canescentes, intus obscure virides. Caulis erectus, I10—I5 millim. altus, superne dichotome divisus. Folia sicca erecta, madida erecto-patentia, oblongo-lanceolata, acuminata, inferiora mutica, obtu- sula subacutave, I—1,25 millim. longa, 0,3—0,4 lata, media breviter pilifera, superiora majora, in pilum hyalinum, basi latum, elongatum, striatum, obsolete denticulatum vel subintegrum producta, cum pilo 2—2,2 millim. longa, 0,4—0,5 lata, marginibus planis, integerrimis, costa rotundata, bene limitata, sub apice evanida, cellulis in- ferioribus laxiusculis, rectangulis, caeteris subquadratis, subrotundatis vel transverse dilatatis, parietibus incrassatis, superioribus partim bistratosis. Folia perichaetialia majora, latiora, subconvoluta, in pilum decurrentem longissimum abrupte constricta, cum pilo usque 4 millim. longa, 0,75—0,8 lata. Caetera ignota. Baie Cumberland: vall&e entre les fjords Sud et Ouest (SKOTTSBERG, n° 307, 308). Observ. Rappelant beaucoup par son port le G. Zeucophaea GREV., de la zone boreale, cette espece s’en distingue facilement par ses feuilles plus acuminees, pour- vues d’une nervure non deprimee, arrondie sur le dos, bien delimitee, et par son Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 217 tissu basilaire plus läche, forme de cellules rectangulaires-allongees, et non pas carrees. Le G. zmmersoleucophaea C. MÜLL. a un port tres different, les tiges beaucoup plus greles et plus Elancees, les feuilles plus petites, les superieures ter- minees par un poil plus court, enfin les cellules de la partie inferieure des feuilles a parois plus Epaisses et un peu sinueuses. Quant au @. austroleucophaea BESCH., de la Terre-de-Feu, il a un tout autre tissu, et appartient, d’apr£s M. BROTHERUS, au genre Wzllia. = Key) (@) 00000: = 2 ——n (0) DR mn Be => 5% oO000090 OOHDUOUO 000009 [®] e) [6] fe] Q (6) ° 8) ®) 6) \ \ I! \ \| \ rare! van TzMN Fig. 5I. Grimmia grisea. 1, plantes entieres, gr. nat. 2, 53, feuilles inferieures x 26. 4, feuille moyenne x 26 5, 6, feuilles superieures x 26. 7, tissu basilaire d’une feuille x 138. &, tissu dans la partie sup@rieure d’une feuille x 270. g, section transversale d’une feuille dans le haut x 138. 70, feuille p£richetiale x 26. - - G. immersoleucophaea C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 317 (sep. 41). Ad rupes. Brockenthal, Köppenberg (WILL). Subgen. Rhrabdogrimmia LiMPR. Laubm., I, p. 759. G. syntrichiacea C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 315 (sep. 39). Ad saxa. «Südlichen Ufer der Landzunge» (WILL). Schwedische Südpolar-Expedition 1901— 1903. j 28 218 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. G. Nordenskjöldii CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2®”® ser., VI, p. 7. Dioica. Pulvini compacti, superne grisei vel canescentes, intus fusco-virides vel nigricantes. Caulis gracilis, erectus, 6—15 millim. altus, inferne ramulos capillares substoloniformes saepe emittens, superne ramosus, ramis brevibus, subnodulosis. | Ye \ Folia parva, conferta, sicca erecta, madida : erecto-patentia, anguste lanceolata, sensim in pilum hyalinum plus minus elongatum remote et obsolete denticulatum vel sub- laevem producta, I—ı,5 millim. longa, 0,2—0,35 lata, marginibus planis integer- rimis, costa dorso rotundata percurrente, .. cellulis inferioribus rectangulis, marginalibus PIE 5 a - B 338= saepius subhyalinis, caeteris breviter ob- BSD . . . rn maen longis, subquadratis et subrotundatis, parie- E . D h D ße BERLIN tibus lutescentibus incrassatis, superioribus 5 2959 e\ ı ji a VEN r 0 Q 5 NT e ar bistratosis. Folia perichaetialia in pilum BEER Wr B RR longissimum sat abrupte constrieta. Fructus RER desideratur. Planta mascula distincta; Fig. 52. Grimmia Nordenskjöldii. z, plante entiere, gr. folia perigonialia obtusa, mutica. nat. 2,7,4,5, 6, feuilles x 26. 7, tissu basilaire d’une feuille x 138. 8, tissu dans la partie sup@rieure d’une = feuille x 270. 9, section transversale d’une feuille, BERG, n°® 303, 304, pl. ö)- Baie dans le haut x 138. zo, feuille p£richetiale x 26. Cumberland: mont Duse (SKOTTS- BERG, n° 305, pl. 9); vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 306, pl. 9). Observ. Par son port, cette esp&ce rappelle assez la precedente, mais elle s’en distingue tres facilement par ses feuilles plus etroites, a bords plans, et par les cellules superieures du tissu foliaire en deux couches. La presence assez frequente de rameaux gr£les, stoloniformes, rapproche notre plante du G. szolonifera C. MÜLL., de Kerguelen, mais celui-ci a les rameaux ordinaires plus allonges, les feuilles plus larges, plus brievement et plus largement acuminees et terminees par un poil plus Epais, et les cellules superieures en une seule couche, sauf sur les bords. Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTS- Rhacomitrium Brıp. Mant. Musc., p. 78. R. nigritum (C. MÜLL.) JAEG. Ad., I, p. 368. Baie Cumberland: vall&ee entre les fjords Sud et Ouest (SKOTTSBERG, n° 318). Distrib. geogr. Domaine magellanique, Kerguelen (ile Heard). R. austrogeorgicum PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 1070. Grimmia austropatens C. Mürt. Bryol. Austro-Georg., p. 316 (sep. 40), non C. Mürr. in Rehm. Musei Afr. austr., n® 139, et in Hedwigia, XXXVIII, p- 121. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 219 Ad saxa. « Bach-Grund oberhalb des Pinguin-Thales » (WILL). Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n° 316). Baie Cumberland: mont Duse (SKOTTSBERG, n°s 312, 313); vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 314); Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 315); Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 317). R. pachydictyon CArD. (Vide supra, p. I13, et fig. 22). Baie Cumberland: mont Duse (SKOTTSBERG, n° 312 zn parte). Distrib. geogr. Domaine magellanique. R. ptychophylium MıTT. in Hoox. Handb. N. Zeal. Fl., p. 426. Ad saxa. Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n® 275 zn parte, 320, 321). Distrib. geogr. Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Observ. Echantillons parfaitement identiques a ceux de Tasmanie que je possede dans ma collection. R. heterostichoides CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*me ser., V, p. 1004, et supra, p. 116, fig. 24. Baie Cumberland: mont Duse (SKOTTSBERG, n° 319). Distrib. geogr. Domaine magellanique. Observ. La plante de la Georgie du Sud differe un peu de celle de la region magellanique par sa taille plus petite, sa teinte plus jaunätre et ses cellules a parois moins Epaissies; neanmoins, il ne me parait pas douteux que ce ne soit bien la meme espece. R striatipilum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°”e ser., V, p. 1004, et supra, p. 117, fig. 25. Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n? 321 2” parte). Distrib. geogr. Chili austral, domaine magellanique. Observ. Les Echantillons de la Georgie du Sud sont moins robustes que ceux du Chili et de l’archipel fuegien, mais concordent bien pour les autres caracteres. R. Willii (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. ı, p. 1081. Grimmia Willii C. Mürr. Bryol. Austro-Georg., p. 316 (sep. 40). Ad rupes et in pratis. «Im Hintergrunde des Thales rechts am Südwest Gletscher » (WILL). Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 269 zu parte). Distrib. geogr. Domaine magellanique. Observ. Au sujet de cette espece, voir plus haut, p. 118. R. lanuginosum (HEpw.) BrıD. Mant. Musc., p. 79. Grimmia glacialis C. MüLL. Bryol. Austro-Georg., p. 317 (sep. 41). D [5] [e) JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Ad rupes et in terra. Brockenthal, Whalerthal, Grossen Gletscher (WILL; Grömmia glacialis C. MÜLL.). Baie Cumberland: vall&e de Bore (SKOTTSBERG, n° 322); Pot-Harbour (SKOTTS- BERG, n° 323). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Acgores, Mad£re, Canaries, Andes, domaine magellanique, Australie, Nouvelle-Zelande, ile Campbell, Kerguelen. Observ. Les &Echantillons recoltes par M. SKOTTSBERG se rapprochent des formes que l’on a appelces R. senzle SCH. et R. geronticum C. MÜLL., caracterisces surtout par la decurrence exagerce du poil. Le Grimmia glacialis C. MÜLL. n’est egalement qu’une forme du A. Zanuginosum, a tiges greles, tres allongees, garnies de rameaux reguliers, tres courts. Orthotrichaeceae. Orthotrichum Hepw. Descr., II, p. 96. Subgen. Muelleriella (DUS.) CARD. O. crassifolium Hook. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p. 546, et Fl. antarct., I, p. 125, t. 57, fig. 8. In rupibus. Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n° 325). Baie Cumberland: Jason- Harbour (SKOTTSBERG, n° 324); May-Harbour (SKOTTSBERG, n° 326). Distrib. geogr. Domaine magellanique, iles Auckland et Campbell, Kerguelen. Observ. Les feuilles de cette espece sont de forme assez variable, tantöt ovales- lanceolees, tantöt plus £troites, lineaires, obtuses ou subaigues; leur structure varie egalement: les cellules de la partie superieure sont tantöt partout en 2,3 ou 4 couches tantöt en une seule couche au milieu et en plusieurs couches sur les bords. Les formes a feuilles etroites ne different guere, en ce qui concerne le systeme vegetatif, de 1’O. angustifolium Hook. FIL. et WILs., de l’ile Campbell, mais celui-ci a la capsule completement immergee dans le p£richeze, tandis qu’elle est nettement ex- serte dans l’O. crassifolium. C. MÜLLER a indique& l’O. angustifolium comme ayant ete recolte a Kerguelen par Naumann (Zaubmoose «Gazelle», p. 25); toutefois, d’apres l’echantillon que j’ai pu examiner, il ne s’agit que d’une forme de l’O, crassifolium. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. D N - Bryaceae. Mielichhoferia HoRNScH. in Bryol. germ., II, 2, p. 179. M. austrogeorgica C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 293 (sep. 17). Ad rupes. Vexirberg (WILL). Webera HEDw. Fund., II, p. 95. Sect. Pohlia (HEDW.) SCH. Coroll., p. 64. W. cruda (L.) BRUCH, in HüB. Muscol. germ., p. 425. Bryum viridatum C. MürL. Bryol. Austro-Georg., p. 297 (sep. 21). In rupium fıssuris. Vexirberg (WILL; Dryum viridatum). Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n° 333 zn parte; forma gracilıs). Distrib geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Mexique, Guatemala, Costarica, domaine magellanique, Australie, Nouvelle-Zelande, Kerguelen, Antarctide. Observ. Il est completement impossible de distinguer le Dryum viridatum C. MÜLL. du W. cruda. W. pulvinata (C. Mürr.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 1359. Bryum fulvinatum C. MüLL. Bryol. Austro-Georg., p. 297 (sep. 21). — Pohlia fulvinata BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 547. Ad rupes. Brockenthal (WILL). Baie Cumberland: May-Harbour (SKOTTSBERG, n° 369). Observ. La description que donne MÜLLER du p£ristome de cette espece n’es pas tres exacte: dans les capsules que j’ai examinees, m&me dans celles de l’echan tillon original, les segments de l’endostome sont aussi longs que les dents, et celles-ci sont papilleuses au sommet, et ornees de lamelles saillantes. Inflorescence paroique ou subsynoique. Sect. Euwebera LIMPR. Laubm., II, p. 248. W inflexa (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 1351. Bryum inflexum C. Müut. Bıyol. Austro-Georg., p. 296 (sep. 20). — Philonotis inflexa BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, pp. 552 et 651 (?). Secus rivulos, locis humidis. Brockenthal (WILL). nn D w JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n° 370; forma). Baie Cumberland (SKOTTSBERG, n? 340 zn parte); West-fjord (SKOTTSBERG, n? 336 zn parte). Observ. M. BROTHERUS classe cette plante dans le genre PAzlonotis; cependant, d’apres le brin original que j’ai regu du Musde royal de botanique de Berlin, ainsi que d’apres la description de MÜLLER, c’est certainement un Webera, auquel se rapporte sans le moindre doute la Mousse re&coltee en tres petite quantit€ par M. SKOTTSBERG. L’erreur de M. BROTHERUS provient sans doute d’un melange d’Echantillons. Sect. Mniobryum (SCH.) CARD. W. alticaulis (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 1344. Bryum amplirete C. MürL. Bryol. Austro-Georg., p. 296 (sep. 20). Locis aquosis et paludosis. Vexirberg (WILL; Dryum amplırete). Baie Cumberland: montagnes au-dessus de Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 367); Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n°s 359 zn parte, 361 in parte, 365, 366). Distrib. geogr. Domaine magellanique. Observ. Au sujet de l’identite des Aryum alticaule et amplirete C. MÜLL., voir plus haut, p. 133. Bryum Dirt. Cat. pl. giss., p. 222} emend. SCH. Syn. ed. 1. Subgen. Cladodium (BRID.) SCH. Bryol. eur., fasc. 46—47; Consp. ad vol. IV. Sect. Cernuiformia KınDB. Eur. and N.-Amer. Bryin., p. 349; emend. BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 577. B. lamprocarpum C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 294 (sep. 18). Plegiobryum lamprocarpum PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 957- In terra, locis graminosis, quoque in scaturiginosis et secus rivulos. «Auf der Landzunge»; Hochplateau (WILL). Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 371); Pot-Harbour (SKOTTS- BERG, n° 372); May-Harbour (SKOTTSBERG, n° 373). Observ. On se demande par suite de quelle aberration MÜLLER a pu rapprocher cette espece des Plagiobryum, avec lesquels elle n’a aucun rapport. M. BROTHERUS l’a placce avec raison dans les C/adodium (Musci, p. 5738). La description de MÜLLER laisse a desirer. Il dit la nervure excurrente et les bords de la feuille revolutes; or, m&me sur les specimens originaux, la nervure disparait le plus souvent avec la pointe, ou m&me s’arrete un peu en dessous, et les bords sont generalement plans, ou seulement un peu revolutes dans le bas. Il est, en outre, impossible de comprendre pourquoi l’auteur, en parlant des spores de cette espece, les qualifie de peu nombreuses, « sporis paucis >»; il aurait bien dü essayer i Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 22 19} de compter combien il peut y en avoir dans une capsule! Leur diametre est de 25 a 30 u, et beaucoup d’especes de C/adodium ont des spores plus grosses. L’anneau, extremement large, assez persistant, form& de 3 series de cellules, atteint pres de la moitie de la hauteur des dents. L’inflorescence est heteroique: fleurs les unes synoiques, les autres mäles et terminales sur les innovations. B. parvulum CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2me ser., VI, p. 10. Monoicum, pusillum, dense cespitosum, atroviride. Caulis erectus, 5—15 millim. altus, inferne radiculosus. Folia ad apicem innovationum congesta, madida erecto- patentia, sicca erecta, late ovato- vel oblongo-lanceolata, superiora 1,4—1,6 millim. longa, 0,5—0,8 lata, sat abrupte et longiuscule acuminata, costa valida, basi rubella vel fuscescente, So—IIO 4 crassa, percurrente vel breviter excedente, folia inferiora Fig. 53. Zryum parvulum. 1, plante entitre, gr. nat. 2, >, feuilles inferieures x 26; 4, 5, 6, feuilles supe- rieures x 26. 7, tissu de la partie moyenne d'une feuille superieure x 138. &, sommet d’une feuille superieure X 138. g, capsule x 13. 70, fragment du p£ristome, vu par la face interne x 138. minora, I—1,25 millim. longa, 0,4—0,5 lata, brevius acuminata, costa ante apicem dissoluta, omnia marginibus integris, e basi plus minus longe revolutis reflexisve, interdum subplanis, cellulis chlorophyllosis, oblongis, subrhomboidalibus, superio- ribus longioribus, inferioribus subrectangulis, infimis’ rubescentibus, marginalibus linearibus, sed limbum distinctum non efformantibus. Capsula in pedicello 8$—ıo millim. longo apice curvato subflexuoso nutans vel pendula, interdum inclinata sub- erectave, pro statura plantularum majuscula, pyriformis, collo attenuato instructa, pallida, leptoderma, ore rubro late aperto, cum collo 2—2,20 millim. longa, circa ı millim. crassa, operculo conico-apiculato. Annulus duplex. Exostomii dentes lutescentes, basi rubelli, apice hyalini, laeves vel vix papillosuli, intus 15—18 lamellis 224 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. praediti, 0,3—0,35 millim. longi; endostomii processus angusti, teneri, marginibus dentium saepe plus minus adhaerentes, ciliis nullis. Flores masculi in eadem planta, terminales. Baie Cumberland: May-Harbour (SKOTTSBERG, n? 374). Distrib. geogr. Domaine magellanique. Observ. Par la forme et le tissu des feuilles, par ses fleurs mäles terminales, ainsi que par la forme de la capsule, cette espece se range a cöt& de la precedente, mais elle s’en distinque deja au premier abord par sa petite taille, son pe&dicelle beaucoup plus court, et, en outre, par son inflorescence monoique, et par ses dents peristomiales proportionnellement plus larges, pouvues de lamelles plus nombreuses (15 a 18, au lieu de 8 a 10). Species incertae sedis. B. obliquum C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 293 (sep. 17). Wahler-bay (WILL). Bartramiaceae. Meesea Hepw. Fund., II, p. 97. M. austrogeorgica C. MüLL. Bryol. Austro-Georg., p. 307 (sep. 31). In fonte. Hochplateau (WILL). Bartramia Hepw. Descr., II, p. 111. Sect. Vaginella (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 636. B. patens BRID. Sp. Musc., III, p. 32, et Bryol. univ., II, p. 38, 2x» farte; C. MÜLL. Syn., I, p. 494. B. subpatens C. MürL. Bryol. Austro-Georg., p. 305 (sep. 29), non HrE. — 2. austrogeorgica PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 104. Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n°® 275 zn parte, 334, 337); vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 347); West-fjord (SKOTTSBERG, n° 335 2n parte); Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 371 zn parte). Distrib. geogr. Domaine magellanique, Kerguelen. Forma austrogeorgica (PAR.) CARD. (B. subpatens C. MÜLL.). Wahler-bay (WILL). Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 331); montagnes au-dessus de Pot-Harbour, 400—500 m. (SKOTTSBERG, n° 339); vallee entre les fjords Sud et Ouest (SKOTTSBERG, n° 338). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 225 Forma chrysocolea CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°m* ser., VILup-88: A forma typica foliis minus patulis, basi aurea, distincta. Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 332). Forma fragilifolia CARD. loc. cit. Folia fragillima, plerumque effracta. Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n® 333). Observ. La forme typique est caractcrisee par ses feuilles &taldes-flexueuses, onguement et finement subuldes. Le 2. suöpatens C. MÜLL. (B. austrogeorgica PAR.), n’est, a mon avis, qu’une forme sans grande importance, souvent de plus petite taille que le type, a subule un peu moins longue et moins fine, et ä feuilles parfois plus dressees; elle passe insensiblement au 2. oreadella C. MÜLL. et au B. pycnocolea C. MÜLL. B. leucocolea CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2"e ser., V, p. 1006, et supra, p. 149, pl. X. Baie Cumberland: West-fjord (SKOTTSBERG, n? 335). Distrib. g&ogr. Domaine magellanique. B. pycnocolea C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 304 (sep. 28). Ad rupes. «Hochthal über dem oberen Whalerthale» (WILL). Baie Cumberland: montagnes au-dessus de Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n°s 340, 343); mont Duse (SKOTTSBERG, n° 344); Moraine-fjord (SKOTTSBERG, n? 345). Distrib. geogr. Antarctide. B. oreadella C. MüÜrr. Bryol. Austro-Georg., p. 305 (sep. 29). In fissuris rupium. Whalerthal (WILL). Baie Cumberland: \West-fjord (SKOTTSBERG, n° 336); montagnes au-dessus de Pot-Harbour, 400—500 m. (SKOTTSBERG, n? 341; forma ad var. micro- phyllam transiens). Var. microphylla CArD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2tme ser., V, p. 1006, et szpra, p. 149. Baie Cumberland: montagnes au-dessus de Pot-Harbour, 400—500 m. (SKOTTSBERG, n° 342). Distrib. geogr. Domaine magellanique. B. diminutiva C. MÜLL. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 79, et Forschungsreise « Gazelle», Laubm., p. 20. Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 346). Distrib. geogr. Kerguelen, Antarctide. 2369], 7 Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. 29 226 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Observ. Bien qu’il existe de grandes differences dans le port et les dimensions des quatre dernieres especes, il me parait cependant fort probable que toutes derivent du 2. fatens BRID., qui semble constituer un type tres polymorphe. Ainsi que je viens de l’indiquer, le D. subpatens de MÜLLER me&nage des transitions entre la forme typique, a feuilles etalces et longuement subulees, et les D. oreadella et pycnocolea: le premier est une petite forme ä feuilles raides et dressees, brievement subulees; le second, en general un peu plus robuste, forme des gazons plus mous, et a les feuilles moins raıdes, tres souvent brisces Le 3. diminutiva, de Kerguelen, auquel semble se rapporter le n® 346 de M. SKOTTSBERG, est aussi une tr&s petite forme, bien voisine du BD. oreadella, dont elle se distingue seulement par ses feuilles moins brusquement retrecies, et par sa subule moins papilleuse sur le dos. Le B. leucocolea enfin, est caracterise par ses tiges generalement robustes, raides a l’etat sec, garnies de feuilles courtes, espacces, tres etal&es, a base blanche tres apparente. Jusqu’a present, cette forme me parait assez constante, tandis que, d’apres les Echantillons rapportes par M. SKOTTSBERG de la Georgie du Sud, il semble ä peu pres impossible de tracer des limites precises entre les autres formes. Le caractere indiqu& par MÜLLER pour son 2. oreadella: «foliis ad vaginam albide marginatis» n’est pas constant, et, de plus, il se retrouve sur les specimens originaux du 2. pycnocolea et du B. diminutiva, et aussi dans d’autres formes du B. patens. B. leucolomacea C. MürL. Bryol. Austro-Georg., p. 304 (sep. 28). In solo argilloso sicco et ad rupes. Hochplateau, Köppenberg (WILL). Observ. Peut-Etre faudra-t-il encore faire rentrer cette plante dans le cycle des formes du B. patens. L’auteur la decrit comme dioique, mais un Echantillon original, communiqu& par le Musee royal de botanique de Berlin, est certainement synoique. Toutefois, les feuilles sont plus robustes que celles du 3. fatens, et dress&es-sub- homotropes; leur base est jaunätre (et non «albida» comme le dit MÜLLER); le margo pellucide de la partie &troite, que l’auteur considere comme un caractere de premier ordre, est le plus souvent bien peu distinct. Exodokidium CARD. gen. nov. Caulis cellulis epidermicis laxiusculis unistratosis, pro more distinctis instructus. Folia forma structuraque anatomica illis specierum sectionis Vaginellae generis Bartramiae similia. Capsula longe pedicellata, erecta, subregularis, sicca profunde sulcata, basi stomatibus instructa. Peristomium duplex, ad orificium insertum, ' exostomii dentibus I6, membrana basilari conjunctis, laevibus, dorso lamellosis; en- dostomium imperfectum, exostomio adhaerens. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 227 Nomen graecae compositionis, a e&w, exterius, et dozıs, trabecula, ob exostomii dentes dorso trabeculatos. E. subsymmetricum (CARD.) CARD. comb. nova. Bartramia subsymmetrica CarD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2€me ser., VI, p. 8. Cespites compacti, superne lutescentes vel glauco-virides, intus dense fusco- tomentosi. Caulis erectus, crassus, siccitate rigidus, subpolytrichoideus, e sectione transversali subeirculari, strato corticali laxiusculo pro more distincto, fasciculo axil- ları compresso, usque apicem versus dense radiculosus, rhizoidis laevibus, simplex vel parce divisus, 4—1o centim. altus. Folia brevia, siccitate suberecta, rigida, madida e basi appressa albida vel lutescente breviter obovata in laminam strictam, patentem, triangulari-lanceolatam, subulatam abrupte constricta, marginibvs planis, inferne in- tegris, superne minute serrulatis, costa lata, male limitata, superne dorso rotundata, plus minus longe excurrente, cellulis basis lutescentibus, anguste linearibus, laevibus, parietibus teneris, cellulis laminae minoribus, brevioribus, elongate rectangulis, parie- tibus transversis prominentibus utraque pagina papillosis, praeter secus margines bistratosis. Folia perichaetialia longiora, intima sensim angustata. Archegonia paraphysibus multis, longioribus, filiformibus circumdatis. Capsula in pedicello ru- bello, 10—22 millim. longo, saepe flexuoso vel medium versus geniculato erecta, fusca, madida ovata, basi rotundata, regularis vel subregularis, 2,5 millim. longa, 2 lata, sicca breviter subeylindrica, saepius paulisper asymmetrica, subcurvatula- profunde sulcata, operculo ignoto. Peristomium duplex, exostomii dentibus 16, rubentibus, per paria saepe plus minus coalitis, membrana basilari pallidiore orificium excedente conjunctis, laevibus, dorso lamellis numerosis, crassis, saepe irregularibus praeditis; endostomium imperfectum, irregulariter discerptum et exostomio particu- latim adhaerens. Sporae fusco-rubrae, minutissime papillosae, diam. 20—35 u Dioicum videtur (floribus masculis in planta fertili haud inventis, et planta ma- scula ignota). BI VI, ıg2 1302421, et! pl. IX. In clivis humidis. Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n°s 328, 329, 330, 371 zn parte). Observ. J’avais d’abord range cette Mousse parmi les Dartramia, mais une etude attentive du peristome m’a fait voir qu’elle ne peut prendre place dans ce genre. La structure de cet organe, surtout les dents lamelliferes sur la face ex- terne, la rapprochent du genre Zezomela BROTH. (Musci, p. 634), dont elle se separe toutefois par sa capsule longuement pedicellee et fortement sillonnee A l’etat sec. Ces derniers caracteres conviendraient, il est vrai, au genre G/yphocarpus; ce groupe a ete Etabli par ROBERT BROWN (sous le nom de G/yphocarpa) pour une espece du Cap, G. capensis, que C. MÜLLER a identifide plus tard avec Bartramia sericea HORNSCH. W. HOOKER a rapproch@ de l’espece de ROBERT BROWN son Bartramia quadrata 228 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. de la meme region, plagant ces deux Mousses, en raison de l’absence du p£ristome, et conform&ment aux idees de l’Epoque, dans le genre Gymmnostomum; SCHWAE- GRICHEN les a d&crites et figurdes toutes deux sous le nom generique de G/ypko- carpa, nom que BRIDEL a corrige quelques anndes plus tard en Glyphocarpus. On a ensuite fait entrer dans ce groupe un certain nombre d’autres especes, tirdes du genre Dartramia. Mais actuellement, M. BROTHERUS rejette le genre G/ypho- carpus, replagant dans les Bartramia la plupart des especes qui le composaient, y compris le type du genre de ROBERT BROWN. Mcme si l’on retablissait ce genre Glyphocarpus, en le restreignant aux deux esp£&ces qu’y admettaient SCHWAEGRICHEN et BRIDEL: @. capensis ou sericeus, et G. guadratus, et a quelques especes voisines, decouvertes depuis, la plante rapportee par M. SKOTTSBERG de la Georgie du Sud s’en distinguerait toujours par la pr&sence du p£ristome, et aussi par la forme des feuilles, &elargies en une base subengainante, comme celles des Bartramia de la section Vaginella. Je suis donc oblige d’etablir pour elle le nouveau genre Zro- dokidium, qui doit prendre place entre les Dartramia et les Lezomela. Conostomum Sw. in SCHRAD. N. Journ. f. Bot., I, III, p. 26. €. australe SW. op: eit., p- 31, t. 5. C. rhynehostegium ©. Müur. Bryol. Austro-Georg., p. 303 (sep. 27). Secus rivulos et in fontibus. Hochplateau et Whaler-bay (WILL; C. rhynchostegium). Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n° 348). Baie Cumberland: Jason- Harbour (SKOTTSBERG, n® 27I zn parte, 349); mont Duse (SKOTTSBERG, n° 350; Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n°s 351, 378 zn parte); Moraine-fjord (SKOTTSBERG, n° 352); vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 353). Distrib. geogr. Equateur, domaine magellanique, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland et Campbell, Kerguelen. Observ. C. MÜLLER avait distingue la plante de la Georgie du Sud sous le nom de C. rhynchostegium, mais sa description ne fait ressortir aucun caractere scrieux par rapport au C. australe. Il ajoute, il est vrai, & la suite de sa description: « Conostomo australi SW. similliinum, sed theca parva primo visu distinctum et C. boreali affınius». Mais sur l’Echantillon original qui m’a et€ communique& par le Muse royal de botanique de Berlin, la capsule est au moins aussi grosse que sur les Echantillons de C. australe que je possede de la region magellanique et de la Nouvelle-Zelande. Comme il m’a &t€@ impossible de decouvrir aucune autre difference, je reunis purement et simplement le C. rrynchostegium au C. australe. Cette plante est d’ailleurs tres variable; les feuilles sont tantöt Etroitement lineaires-lanc&olees, tantöt plus larges, oblongues-lanc£olces, a bords presque plans ou plus ou moins fortement revolutes dans le haut, tantöt doublement, tantöt simple- Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 229 ment dentes, quelquefois enfin presque entiers; les cellules superieures sont plus ou moins allongees; dans le voisinage de la nervure, elles sont presque toujours en deux, quelquefois m&me en trois et quatre couches. Le mode d’inflorescence parait egalement sujet a varier: BRIDEL le dit polygame, SCHWAEGRICHEN et M. BROTHERUS monoique, C. MÜLLER dioique. Ce dernier auteur attribue aussi une inflorescence dioique a son C. rhynchostegium, alors que sur le type que j’ai eu sous les yeux, les fleurs sont monoiques. Le €. australe semble &tre l’une des Mousses les plus communes a la Ge£orgie du Sud. Philonotis Brıp. Bryol. univ., U, p. 15. Sect. Catenularia (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 649. Ph. scabrifolia (HoOOoK. FIL. et WILS.) BROTH. loc. eit. Bartramia Willi C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 306 (sep. 30). In rupium fissuris, aliis Muscis intermixta. Hochplateau (WILL; Dartramia Will). Baie Cumberland: vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 354); Pot-Harbour (SKOTTS- BERG, n° 275 ın parte, 355). Distrib. geogr. Afrique australe, Equateur, Bolivie, Perou, Chili, domaine magellanique, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland, iles Marion, Kerguelen. Observ. L’examen d’un brin authentique du Dartramia Wilhi C. MÜLL. ne me laisse aucun doute sur l’identit€ de cette plante avec celle de la region magel- lanique; contrairemant a ce qu’afirme MÜLLER, les cellules du tissu foliaire sont aussi chlorophylleuses, et les papilles aussi saillantes sur une plante que sur l’autre. -— Au sujet des nombreuses formes qu’il faut rattacher au PA. scabrifolia, voir ei-dessus, p. 15I, et BROTHERUS, Musci, p. 649. Sect. Zuphzlonotis LiMPR. Laubm., I, p. 557. Ph. acicularis (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. 1, p. 916. Bartramia acicularis C. Mürr. Bryol. Austro-Georg., p. 307 (sep. 31). Hochplateau (WiLL). Ph. varians CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°®® ser., VI, p. 9. Dioica, cespitosa, sordide vel lutescenti-viridis, maxime polymorpha. Caulis in- ferne plus minus radiculosus, nunc robustulus, dense foliosus, superne ramis pluribus crassis brevibus instructus, circa 3 centim. longus, nunc gracilis, simplex vel e basi innovans, 1—2 centim. altus, nunc elongatus, simplex vel parcissime ramosus, laxi- folius, usque 8 centim. altus. Folia nunc conferta, nunc valde remota, sicca imbri- 230 IULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. cata vel erecto-flexuosa, madida undique erecto-patentia vel homomalla, haud plicata, polymorpha, ovato- vel oblongo-lanceolata, plus minus longe acuminata, cuspidata, 1,25—2,5 millim. longa, 0,4—0,3 lata, marginibus planis, superne serrulatis, costa basi 60—130 u crassa, laevi vel dorso superne papilloso-denticulata, in subulam laevem vel parce denticulatam, breviusculam longiusculamve pro more distincte ex- eurrente, cellulis inferioribus mediisque oblongis vel sublinearibus, laxiusculis, superio- ribus brevioribus, irregularibus, omnibus laevibus vel apicibus subpapillosis, parie- tibus angustis vel crassiusculis. Folia perichaetialia longius acuminata. Capsula in Fig. 54. Philonotis varians. 1, 2, 3, 4, plantes entieres, gr. nat. 5, 6, 7, feuilles de la forme z x 13. 8, 9, feuilles de la forme 2 x 13. 70, zz, z2, feuilles de la forme > x 13. 77, 74, feuilles de la forme 4 % 13. 75, tissu vers le milieu d’une feuille x 138. 76, sommet d’une feuille x 138. 77, capsule a l’etat sec x 6. 18, 79, feuilles p£rigoniales x 13. pedicello rubello, 1—2 centim. longo erecta, subregularis, ovata, sicca plicatula vel sublaevis, 2 millim. longa, 1,5 lata, operculo ignoto. Peristomium duplex, rubellum; exostomii dentes granulosi, intus 16—18 lamellis instructi; endostomii processus papillosi, dentibus breviores, ciliis 2—3 brevioribus. Sporae lutescentes, minute sranulosae, diam. 20—28 u. Planta mascula in speciminibus nostris femineae inter- mixta. Flores discoidei, foliis perigonialibus erecto-patulis, late breviterque acumi- natis, costa sub apice obtuso vel subobtuso evanida. Ad rivulos. Bd. VI: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 231 Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 356; forma robusta, fertilis); Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 357, 358, 361 zu parte; 359, forma gra- cilis elata); vall&e de Bore (SKOTTSBERG, n°s 360, 422 zn parte). Observ. Cette espece se distingue du PA. acicularıs PAR. par sa nervure ex- eurrente. Elle se rapproche beaucoup du ?%A. farallela Dus., de Patagonie, mais s’en separe par son tissu foliaire plus läche, forme de cellules plus courtes, par ses feuilles perigoniales regulierement etalees-dressees, plus brievement acumindes, ob- tuses ou subobtuses, et par sa capsule moins fortement plissce a l’etat sec. Sect. Pseudomniobryum BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 652. Ph. vagans (HooK. FIL. et Wırs.) MITT. in Journ. Linn. Soc., 1859, p. 81. Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 361 zn parte). Distrib. geogr. Chili, domaine magellanique. Var. inundata CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°me ser., VI, p. 9. Planta submersa adspectu quasdam formas Rhynchostegü rusciformis in me- moriam referens, praeterea a forma typica colore nigricante foliisque latioribus, ovato-lanceolatis distincta. In rivulis. Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 412, Sciaromio conspis- sato consociata). Breutelia Sch. Coroll., p. 85. Sect. Acoleos (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 656. B. graminicola (C. MÜLL.) BROTH. op. cit., p. 657 (ex errore: graminicolor). Bartramia graminicola C. MüLL. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 79, et Forschungsreise « Gazelle >», Laubm., p. 20; non C. MüÜrr. in Linnaea, 1874, p. 632. — Philonotis kerguelensis PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 924. Ad rivulos. Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 362); vall&e de Bore (SKOTTSs BERG, ns 363, 364). Distrib. geogr. Kerguelen. Observ. La Mousse rapportee par M. SKOTTSBERG est plus trapue et plus robuste que le type de Kerguelen, mais elle est bien identique pour la forme et le tissu des feuilles, et il ne me parait pas douteux qu’elle n’appartienne bien a la m&me espece. Les bords des feuilles sont &troitement et longuement revolutes, entiers ou presentant quelques denticulations tres l&geres vers le sommet; on observe ordinaire- ment un pli submarginal vers la base, de chaque cöt&e; nervure excurrente; cellule- 232 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. lineaires plus ou moins allongees et plus ou moins saillantes sur le dos de la feuille par leurs extr&mites. Polytrichaceae. Psilopilum Bkıp. Bryol. univ., II, p. 95. P. antarcticum (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 1039. Catharinea antarctica C. Mürt. in Engler's bot. Jahrb., 1883, p. 77, et Forschungsreise « Gazelle » Laubm., p. 10; Bryol. Austro-Georg., p. 289 (sep. 13). Ad saxa et in pratis humidis. Hochplateau (WILL). Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n® 375, 376, 378); mont Duse (SKOTTSBERG, n° 377); vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 422 zn parte; forme anormale, a capsule subreguliere). Distrib. geogr. Domaine magellanique, Kerguelen. P. tapes (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. I, p. 1040. Catharinea tapes C. Mürr. Bryol. Austro-Georg., p. 288 (sep. 12). Secus rivulos et in locis scaturiginosis. Brockenthal (WILL). Distrib. geogr. Domaine magellanique (var. apzewlatum CARD.). Pogonatum Par. BEAuUV. Prodr., p. 84. P. alpinum (L.) ROEHL. in Ann. Wett. Ges., III, p. 226. Polytrichum austrogeorgicum C. MürL. Bryol. Austro-Georg., p. 289 (sep. 13). — Polytrichum tim- mioides C. MÜLL. op. cit., p. 29I (sep. 15). — Polytrichum plurirameum C. MÜLL. op. cit., p- 291 (sep. 15). — Polytrichum nanocephalum C. MÜLL. op. cit., p. 292 (sep. 16). In terra saxosa et ad rupes. Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n? 392); May-Harbour (SKOTTS- BERG, n° 393); Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 334 zn parte, 337 in parte); Moraine-fjord (SKOTTSBERG, n? 345 zn parte; var.). Forma nanocephalum (C. MÜLL.) CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2 So, NA, 0, 110): Köppenberg (WILL). Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 391). Forma austrogeorgicum (C. MÜLL.) CARD. loc. cit. Sine loco (WırL); vall&ee au Nord du glacier Sud-Ouest (WILL). Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n° 379, 380). Baie Cumber- land: Moraine-fjord (SKOTTSBERG, n° 381); Jason-Harbour (SKOTTS- BERG, n°s 382, 390); Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n°s 383, 384, 385, Bd. IV: 3) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 233 386, 387); May-Harbour (SKOTTSBERG, n° 388); vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 389); mont Duse (SKOTTSBERG, n? 312 zn parte). Forma Zemmioides (C. MÜLL.) CARD. Hochplateau; «insula im Osten der Landzunge » (WILL). Forma plurirameum (C. MÜLL.) CARD. Hochplateau (WILL). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, domaine magellanique, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, Kerguelen, ile Heard, Antarctide. Observ. L’examen d’echantillons originaux des Polytrichum austrogeorgicum, nanocephalum, plurirameum et timmioides C. MÜLL., de la Georgie du Sud, ainsi que du ?. austroalpinum C. MÜLL., de Kerguelen, montre bien que toutes ces plantes ne sont que de simples formes du Pogonatum alpinum, qui est une espece excessivement variable et a peu pres cosmopolite. Le ?. austrogeorgicum differe a peine de la var. sepfentrionale BRID., de la zone boreale. Polytrichum Dırr. Cat. pl. giss., p. 221. Subgen. Porotheca LiMPR. Laubm., II, p. 623. P. pilifferum SCHREB. Spic. Fl. Lips., p. 74. Ad saxa et in terra. Baie Cumberland: West-fjord (SKOTTSBERG, n? 397); vallee de Bore, alt. 100 m. (SKOTTSBERG, n° 398); Moraine-fjord (SKOTTSBERG, n° 399); Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 400). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Agores, Madere, Canaries, Chili, Republique argentine, domaine magellanique, Australie. Observ. La plupart de ces Echantillons, notamment le n° 400, se rapprochent beaucoup de la var. Yoppei RABENH. P. juniperinum WILLD. Fl. berol. prodr., p. 305. In pratis humidis. Baie Cumberland: Moraine-fjord (SKOTTSBERG, n° 396; forma ad var. alpinum SCH. accedens). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Agores, Mad£re, Canaries, Cameroun, Andes tropicales, domaine magellanique, region australo-n&ozelandaise, Tristan da Cunha. P. strietum BANKS, apud MENZ. in Trans. Linn. Soc., IV, p. 77, t. 7, fig. ı. Var. alpestre (HoppE) RABENH. Deutsch. Kryptogamenfl., II, III, p. 238. P. alestre Hoppe, Bot. Taschenb., 1801, p. 198. — P. juniferinum var. alfestre Br. et Sch. Bryol, eur., fasc. 21—22, t. 16. fig. . — P. macroraphis C. MürL. Bryol. Austro-Georg., p. 290 (sep. 14). 120/07 Schwedische Südpolar- Expedition 1907—1903. 30 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Hochplateau (WILL; ?. macroraphıs). Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n° 395). Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n? 271 2» parte); Moraine-fjord (SKOTTS- BERG, n® 273 zn parte, 380 in parte); May-Harbour (SKOTTSBERG, n° 394). Distrib. geogr. Kurope, Asie, Amerique du Nord, domaine magellanique, Antarctide. Observ. D’apres l’examen d’un brin original, le ?. macroraphis C. MÜLL. n’est certainement qu’une forme du ?. szrictum, bien semblable, sinon complete- ment identique a la var. alpestre. Pleurocarpi. Lepyrodontaceae. Lepyrodon HPpeE. Prodr. Fl. Nov. gran., p. 83. L. lagurus (Hoox.) MıTT. Musci austro-amer., p. 421. Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n°s 263 zn parte, 401, 402). Distrib. geogr. Chili, domaine magellanique, Australie, Tasmanie, Nouvelle- Zelande, ile Campbell. Leskeaceae. Pseudoleskea Br. et SCH. Br. eur., fasc. 49—51. P. platyphylla CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°” ser., VI, p. 1. Lutescenti-viridis, laxe intricato-cespitosa. Caulis filiformis, repens, parce radi- culosus, in ramis elongatis, crassiusculis, simplieibus vel parce ramulosis divisus. Folia erecto-patentia, apicem ramorum versus saepe homomalla, cordato- vel ovato- lanceolata, 1,4— 1,6 millim. longa, 0,7—0,75 lata, nunc longiuscule, nunc breviu- scule acuminata, caviuscula, saepe plicatula, marginibus planis, integris, sinuatis vel subdenticulatis, costa valida, viridi, percurrente vel sub summo apice evanida, cel- lulis laevibus, oblongis vel linearibus, obtusis, subattenuatis truncatisve, parietibus crassiusculis, alaribus sat numerosis, brevibus, subquadratis, chlorophyllosis. Para- phyllia parum numerosa, triangulari-subulata. Caetera desiderantur. Baie Cumberland: montagnes au-dessus de Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n°s 367 in parte, 417 in parte). Observ. Differe de toutes les autres especes de la Georgie du Sud, de Ker- guelen et du domaine magellanique par ses feuilles beaucoup plus grandes et plus Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 235 larges. D’un autre cöte, cette Mousse parait avoir beaucoup de rapports avec "Ambdlystegium austrofluviatile PAR., qui pourrait bien Etre Egalement un Pseudo- leskea, mais qui differe de notre plante par son port beaucoup plus robuste, sa ramification plus fournie, et ses feuilles plus etroites et plus &talees. z Di (Ki? & Fig. 55. Pseudoleskea platyphylla. r, plante entiere, gr. nat. 2, 3, 4, 5, feuilles x 32. 6, tissu alaire d’une feuille x 270. 7, tissu marginal vers le milieu d’une feuille x 270. &, sommet d’une feuille x 138. P. antarctica CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 45, et Result. voyage « Belgica », Mousses, p. 4I, pl. XI, fig. 12—22. Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 414). Distrib. geogr. Antarctide. P. calochroa CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2®we ser., VI, p. 11. Dense intricato-cespitosa, aureo-fulva. Caulis irregulariter divisus, ramis nume- rosis, elongatis, gracilibus, subjulaceis, plus minus ramulosis. Folia erecta, subim- bricata, nonnunguam homomalla, ovato-lanceolata, acute et longiuscule acuminata, caviuscula, interdum plicatula, 0,8—ı millim. longa, 0,3—0,45 lata, marginibus planis, obsolete denticulatis, crenulatis vel subintegris, rarius omnino integris, costa sat valida, lutescente, pro more in acumine evanida, interdum subpercurrente, cellulis laevibus, oblongis, obtusis, oblique truncatis vel subattenuatis, parietibus crassiusculis, utriculo primordiali plus minus distincto, alaribus brevioribus, subquadratis. Para- phyllia perpauca, triangulari-subulata. Caetera desunt. Baie Cumberland: May-Harbour (SKOTTSBERG, n° 403). 236 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Observ. Cette espece se distingue facilement du ?. flatyphylla CARD. par son port tres different, sa belle teinte jaune-doree, ses rameaux fins et allonges, ses feuilles beaucoup plus petites, generalement un peu denticuldes, et ses cellules plus courte$. On peut aussi la comparer aux ?. filum et chalaroclada (C. MÜLL.) PAR., de Kerguelen, entre lesquels elle tient en quelque sorte le milieu, differant du premier par sa taille plus robuste, ses rameaux plus £pais, ses feuilles plus grandes et plus larges, ovales-lanceoles, son tissu form de cellules plus allongees, et se separant du second par ses rameaux plus courts, plus fins, subjulaces, ses feuilles plus imbriquees, plus petites et plus courtes, et son tissu plus läche, forme de cellules plus courtes. Fig. 56. Pseudoleskea calochroa. r, plante entiere, gr. nat. 2, 3. 4, 5, 6, 7, feuilles x 32. &, tissu alaire d’une feuille x 270. 9, tissu marginal vers le milieu d’une feuille x 270. zo, sommet d’une feuille x 138. P. strictula CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2” ser., VI, p. ı1. Densiuscule intricato-cespitosa, viridis. Caulis irregulariter divisus, ramis nume- rosis, elongatis, strictis, filiformibus, erectis, ramulosis. Folia erecto-patentia, late cordato- vel ovato-lanceolata, acute et longiuscule acuminata, caviuscula, plicatula, 0,8—ı millim. longa, 0,35—0,6 lata, marginibus planis, integris, sinuatis vel subden- ticulatis, costa valida, viridi, plerumque subexcurrente, cellulis laevibus, rhomboidali- oblongis vel breviter linearibus, chlorophyllosis, utriculo primordiali distincto, ala- ribus subrectangulis vel subquadratis. Paraphyllia sat numerosa, lanceolato-subu- lata. Caetera ignota. Baie Cumberland: montagnes au-dessus de Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 407 in parte, 417). Bd. IV: 8) LA FLORE RRYOLOGIQUE. 237 Observ. Cette Mousse se distingue de la prec£dente par sa teinte verte, ses rameaux plus fins, ses feuilles moins imbriquees, et sa nervure subexcurrente; les rameaux ramuleux et les feuilles plus Etal&es et beaucoup plus larges ne permettent pas de la confondre avec les ?. flum et austrocatenulata (C. MÜLL.) PAR.; enfin, le port tres different, les rameaux greles, allonges, dresses, et la nervure subex- currente la separent du ?. antarctica CARD. La plupart des especes de Pseudoleskea subantarctiques ont entre elles de grandes affınites; peut &tre appartiennent-elles a un seul type specifique tres variable. Mais elles different tellement les unes des autres par leur port et leur mode de rami- > Il) F 3 Fig. 57. Pseudoleskea strictula. 1, plantes entieres, gr. nat. 2, 3, 4, 5, 6, feuilles x 32. 7, tissu alaire d’une feuille x 270. 8, tissu marginal vers le milieu d’une feuille x 270. 9, sommet d’une feuille x 138. fication, qu’il me semble preferable de ne pas les r&unir, du moins tant que l’on ne connaitra pas mieux leurs relations et les transitions qui peuvent exister entre ces differentes formes. Hypnaceae. Brachythecium Br. et ScH. Br. eur., fasc. 52-54. B. subplicatum (HPpE.) JAEG. Ad., II, p. 399. In locis humidis. Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 365 zn parte, 404). Distrib. geogr. Domaine magellanique. 238 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. B. Skottsbergii CARD. Not. pre&lim., in Bull. Herb. Boissier, 2m ser., VI, p. 12. Cespites robusti, nitidi, lutescenti-virides vel aureo-fulvi, 2—5 centim. alti. Caulis irregulariter divisus, ramis crassis, teretibus, obtusis, inaequalibus, erectis. Folia conferta, erecta, imbricata, mollia, e basi paulisper decurrente cordato-ovata, sat subito in acumen angustum, subulatum, saepe subpiliformi constricta, concava, plicata, 2—2,5 millim. longa, 0,8—1,4 lata, marginibus planis, integris sinuatisve et superne subdenticulatis, costa tenui, ad ?/; vel 3/;, folii evanida, cellulis mediis linearibus, attenuatis, superioribus rhomboidali-elongatis, alaribus paucis subrectangulis. Caetera desiderantur. Fig. 58. Drachythecium Skottsbergii. 1, plantes entieres, gr. nat. 2, 3, 4, 5, 6, feuilles x 13. 7, tissu, alaire d’une feuille x 138. &, tissu marginal vers le milieu d’une feuille x 138. 9, sommet d’une feuille x 138. In locis humidis. Baie Cumberland: May-Harbour (SKOTTSBERG, n? 405); Moraine-fjord (SKOTTS- BERG, n° 406); Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n® 367 in parte, 407; forma gracilior). Odserv. On peut comparer cette espece au 3. subplicatum JAEG., dont elle se distingue par ses tiges et ses rameaux plus courts, par ses feuilles moins concaves, moins brusquement acumindes, et par son tissu plus läche. Elle rappelle aussi les formes robustes du D. antarcticum var. cavifolium CARD., mais en differe par ses feuilles moins concaves, a acumen plus fin, et par le tissu foliaire plus serre. B. georgicoglareosum (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. 1, p. 134. Hypnum georgicoglareosum C. MüLL. Bryol. Austro-Georg.. p. 318 (sep. 42). In locis scaturiginosis. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 239 Hochplateau, « Landzunge » (WILL). Baie Cumberland: montagnes au-dessus de Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n° 408). Distrib. geogr. Domaine magellanique, Antarctide. B. subpilosum (HooK. FIL. et WILS.) JAEG. Ad., II, p. 410. Baie Royale (SKOTTSBERG, n° 410). Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTS- BERG, n° 409); May-Harbour (SKOTTSBERG, n° ALT). Distrib. geogr. Domaine magellanique, iles Marion, Kerguelen, Antarctide. Plagiothecium Br. et SCH. Br. eur., fasc. 48. P. georgicoantarticum (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. 1., p. 961. Hypnum georgicoantarcticum C. MüLL. Bryol. Austro-Georg., p. 321 (sep. 45). In rupium fissuris. Brockenthal, Vexirberg (WILL). Amblystegium Br. et SCH. Br. eur., fasc. 55—56. A. austrofluviatile (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. ı, p. 12. Aypnum austrofuwviatile C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 321 (sep. 45). In fontibus rivulisque. Hochplateau (WILL). Baie Cumberland: Pot-Harbour (SKOTTSBERG, n? 413). Observ. Je n’ai pas pu voir le type de MÜLLER; les Echantillons recoltes par M. SKOTTSBERG semblent en differer quelque peu par leur teinte jaunätre ou brunätre, et par leurs feuilles superficiellement mais distinctement denticulees aux bords. Sciaromium MITT. Musci austro-amer., pp. 23 et 571. S. conspissatum (HooK. FIL. et WILS.) MITT. op. cit., p. 572. In rivulis. Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n°% 412 zn parte, 415, 416). Distrib. geogr. Domaine magellanique, Kerguelen. Observ. Les n°s 412 zn parte et 416 appartiennent a une forme robuste, se rapprochant beaucoup du 5. confluens (C. MÜLL.) PAR. Hypnum Dırr. Cat. pl. giss., p. 215 (emend.). Subgen. Drepanocladus C. MÜLL. Syn., II, p. 321. H. uncinatum HEDW. Descr., IV, p. 65, t. 25. H. georgicouncinatum C. Müur. Bryol. Austro-Georg., p. 320 (sep. 44). In paludosis. 240 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Baie Cumberland: Jason-Harbour (SKOTTSBERG, n° 418). Forma georgicouncinatum (C. MÜLL.) CARD. Köppenberg (WILL). Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n? 421). Baie Cumber- land: May-Harbour, (SKOTTSBERG, n° 419); Moraine-fjord (SKOTTS- BERG, n° 420); West-fjord (SKOTTSBERG, n° 336 in parte). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Equateur, domaine magellanique, Australie, Tasmanie, ıles Crozet, Kerguelen, An- tarctide. Observ. Il est completement impossible de separer de 1’. uncinatum VA. georgico- uncinatum C. MÜL\.: cette forme ne differe guere de la var. Alumulosum SCH. que par ses feuilles plus fortement plissees. On ne peut trouver aucun autre caractere distinctif, ni dans la description de MÜLLER, ni sur les sp@cimens originaux de sa plante. Subgen. Calliergidium REN. in Proceed. Wash. Acad. sc., IV, p. 343. H. austrostramineum C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 319 (sep. 43). In locis paludosis. « Landzunge >» (WILL). Var. gracillimum C. MÜLt. loc. cit. « Landzunge» (WILL). Distrib. geogr. Antarctide. Var subfluitans C. MÜLL. op. cit., p. 320 (sep. 44). « Landzunge » (WILL). Baie Royale: Moltke-Harbour (SKOTTSBERG, n° 424). Subgen. Calliergon SULLIV. Musci and Hep. Un. St., p. 72. H. sarmentosum WAHL. Fl. lapp., p. 380. Aypnum trifarium 8 sarmentosum RABENH. Deutsch. Kryptogamenfl., II, p. 290. — Ambölystegium sarmentosum De Not. Epil., p. 136. — Calliergon sarmentosum KınDeB. Eur. and. N. Amer. Bryin., p. 81. Locis humidis. Baie Cumberland: vallee de Bore (SKOTTSBERG, n° 422); West-fjord (SKOTTS- BERG, n°® 336 in parte, 423). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Nouvelle-Zelande, Antarctide. Observ. La plante de la Georgie du Sud est une petite forme A tiges courtes, hautes de 2 a 3 centimetres, de coloration plus päle que le type, mais bien iden- tique pour tout le reste. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 241 IlIeme PARTIE. La Flore bryologique de l’Antarctide. CHAPITRE 1. Historique. C'est le celebre botaniste J. D. HOOKER qui, en 1843, recueillit les premieres Mousses antarctiques sur l’ile Cockburn, dans le voisinage de la terre de Graham, par 64° ı2 lat. Sud. Ces especes furent decrites dans le tome II du Hlora antarctica, publi€ en 1847; elles ne consistaient qu’en 5 especes, dont voici la liste, avec les noms qui leur furent attribues: Didymodon (2) glacialis Hook. FıL. et Wııs. Dryum argentum var. Tortula laevipila vaır. 3 et 4. » antarcticum Hook. FIL. et WiıLs. » gracilis. Gräce a l’obligeance du Directeur des Jardins royaux de Kew, M. THISELTON- DYER, a qui j’exprime ici toute ma gratitude, j’ai pu examiner des Echantillons authentiques de 3 de ces especes: Didymodon (2) glacialis, Bryum argenteum var. et B. antarcticum, mais je n’ai malheureusement pas vu les deux autres; il est certain qu’elles n’appartiennent pas aux especes auxquelles elles ont &t& rapportees. Le « Tortula laevipila» est peut-etre le 7. fuegiana MITT. ou le 7. monoica CARD.; et, d’apres les figures de la planche CLIII du /lora antarctica, il me semble que le 7. gracilis pourrait bien &tre un Grimmia du groupe Schistidium, peut-etre le G. Antarctici CARD. A ces 5 especes se bornerent pendant plus d’un demi-siecle nos connaissances sur la flore bryologique antarctique, et il nous faut arriver jusqu’a l’expedition de la « Belgica » (1897— 1899) pour enregistrer de nouveaux documents. Le naturaliste de cette expedition, M. EM. G. RACOVITZA, put faire, du 24 janvier au ı2 fevrier 1898, des r&coltes importantes sur IO points differents des cötes du detroit de Ger- lache, entre les 64° et 65° paralleles. Ces interessants materiaux, dont l’etude me "30/45 Schwedische Südpolar-Expedition 1901— 1903: 31 242 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. fut confice, comprenaient les 27 especes suivantes, sur lesquelles 16 &etaient nouvelles pour la science: Andreaea pycnotyla CARD. * pygmaea CARD. » depressinervis CARD. » > var. compacla CARD. Ceratodon purpureus BRıD. antarcticus CARD. Distichium capillaceum Br. et SCH. var. brevifolium Br. et Sch. Grimmia Doniana Sm. Orthotrichum antarcticum CARD. Bryum austropolare CARD. » amblyolepis CARD. Pogonatum alpinum RoEHL. » » var. Örevifolium Brın. Polytrichum strictum Banks. subpiliferum CARD. » antarcticum CARD. Pseudoleskea antarctica CARD. Drachythecium antarclicum CARD. cavifolium CARD. » » var. » rupicolum (2) C. MüÜLt. Webera cruda BRUCH, var. imbricata CARD. » nutans Hevw. forma. » Racowitzae CARD. Bryum imperfectum CARD. » inconnexum CARD. » Gerlachei CARD. Amblystegium densissimum CARD. Hypnum uncinatum Hepw. austrostramineum C. MüL. var. gracillimum C. MÜLı. revolutum LiNDe.? Ce sont jusqu’a present ces r&coltes de M. RACOVITZA qui ont fourni la con- tribution la plus considerable a nos connaissances sur la flore antarctique. Le voyage de la «Southern-Cross » (1898—1900) a donne fort peu de r&sultats au point de vue botanique. Bien que le chef de cette exp&dition, M. BORCHGRE- VINK, mentionne a differentes reprises, dans la relation de son voyage, des r&coltes de vegetaux, le British Museum n’a regu que 3 Mousses et quelques Lichens, cueillis sur la terre de Geikie et sur la terre de Newness, par environ 73° lat. Sud. Les Mousses ont ete etudiees par M. A. GEPP, qui en publia en 1902 la liste suivante: Barbula fuegiana JAEG. | Dryum argenteum L.: 8 | 2): g > SP- | Le Darbula sp. est le Sarconeurum glaciale, dont il va Etre question; le Aryum argenteum appartient bien a cette espece. Je n’ai pas pu contröler la determination du Darbula fuegiana. La m&me annee, M. N. BRYHN fit connaitre une Mousse provenant de la m&me expedition, et recoltee egalement sur la terre de Geikie et la terre de Newness; * Cette plante parait n’&tre qu’une variete de 1’A. regularis C. Müur., de la Georgie du Sud. ® CARDOT. Note preliminaire sur les Mousses recueillies par l’Expedition antarctique belge (Rev. bryol. 1900, n° 3, pp. 38—46), et Resultats du voyage du S. Y. « Belgica» en 1897—1898— 1899. Mousses. 1901. 3 GEPP. Report on the collections of natural history made in the antarctic regions during the voyage of the « Southern-Cross. >», XXI, Cryptogamia, Musci, p. 319. et Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 243 en raison de la structure particuliere de sa nervure, M. BryHN fit de cette plante un genre nouveau, Sarconeurum, de la famille des Pottiacees, et nomma l’espece: S. antarcticum*. Mais, ayant regu de l’auteur lui-m&eme, un Echantillon original de cette Mousse, j’ai reconnu qu’elle est completement identique & l’espece de V’ile Cockburn decrite jadis par HOOKER et WıLsoNn sous le nom de Didymodon (2) glacialis. Le genre etant suffisamment caracterise, d’accord avec M. BRYHN, je designe donc la plante en question sous le nom de Sarconeurum glaciale (HOOK. FIL. et WILS.) CARD. et BRYHN. Ainsi que je viens de le dire, c’est aussi le Barbula sp. de la liste de M. GEPP. Nous arrivons au voyage de la «Scotia» (1902—1903), dont le botaniste, M. RUDMOSE BROWN, recueillit plusieurs especes de Mousses sur l’ile Laurie, l’une des Orcades meridionales, entre 60° et 61° lat. Sud. Ces Mousses, envoye&es ä Kew, y furent etudiees par M. C. H. WRIGHT, qui en publia la liste suivante: Andreaea sp. — Only a barren fragment, of which the species is indeterminable. Campylopus introflexus MITT. » vesticaulis MITT. Grimmia amblyophylla C. MÜLL. » cfr. apocarpa Hepw. — A barren specimen which will not admit of more accu- rate determination. Bryum sp. — A barren species not determinable. Polytrichum subpiliferum CARD. Hypnum uncinatum HEDw.* Gräce encore a la complaisance de M. THISELTON-DYER, j’ai pu examiner toutes ces especes sur les types m&mes deposes a Kew, et une autre serie d’echantillons me fut en outre communiquee par M. W. S. BRUCE, le chef de l’expedition, sur la bienveillante intervention de M. RUDMOSE BROWN. Mes determinations concordent avec celles de M. WRIGHT en ce qui concerne le Polytrichum subpiliferum CARD. et !’Zypnum uncinatum HEDW. J’ai pu identifier sans le moindre doute l’Andreaea et le BAryum indetermines, le premier avec l’A. depressinervis CARD., et le second avec le Wedera Racovitzae CARD.; le Grimmia cfr. apocarpa me parait bien appar- tenir a cette espece, d’apres l’Echantillon de Kew, mais celui communiqu& par M. BRUCE est du Dieranoweisia grimmiacea (C. MÜLL.) BROTH. Pour les autres especes, je ne suis pas d’accord avec M. WRIGTH. Les deux Mousses qu’il rapporte au Campylopus introflexzus et au C. vesticaulis ne sont certainement pas des Cam- x pylopus: la structure de la nervure ne peut laisser aucun doute A cet egard. La * Nyt Mag. f. Naturvidenskab, B. 40, H. III, pp. 204—207, t. I et II, 1902. * The Botany of the South Orkneys, in Trans. and Proceed. of the bot. Soc. of Edinburgh, XXIII, part 1, 1905. 244 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. premiere est un Dicranum, tres voisin du D. aciphyllum Hook. FIL. et WILS., et qui se trouve identique a une Mousse rapportee de la terre Louis-Philippe par M. SKOTTSBERG, et que jai nommee D. Nordenskjöldiü; la seconde se rapporte egalement a une espece nouvelle des r&coltes de M. SKOTTSBERG, le Blindia Skotts- bergü, trouvee a la Georgie du Sud et a la terre Louis-Philippe. Le Grimmia attribu&€ par M. WRIGHT au G. amblyophylla C. MÜLL. n’appartient certainement pas a cette espece, mais au G. Antarctici CARD., rapport€@ aussi par M. SKOTTS- BERG des Shetland du Sud, de la terre Louis-Philippe et de l’ile Paulet. Enfin, dans l’Echantillon de Polytrichum subpihiferum envoy& par M. BRUCE, j’ai trouve quelques tiges de Dieranum aciphyllum HOOX. FIL. et Wırs. Voici donc la liste, rectifiee et completee d’apres les observations qui precedent, des Mousses r&coltees par M. RUDMOSE BROWN a Pille Laurie: Grimmia apocarpa HEDw. Dicranoweisia grimmiacea BROTH. Antarctici CARD. Dicranum aciphyllum Hoox. FıL. et Wis. | Webera Racovitzae CARD. » Nordenskjoldii CARD. | Polytrichum subpiiferum CARD. Blindia Skottsbergii CARD. | Hypnum uncinatum HEDw. Andreaeca depressinervis CARD. J ajouterai que M. RUDMOSE BROWN a bien voulu me communiquer ulterieure- ment une serie de 6 especes recoltces en 1904 sur la m&me ile, par M. L. H. VALETTE, de l’Observatoire meteorologique de la Republique Argentine: Dicranum aciphyllum Hook. rıL. et Wırs. | Ceratodon purpureus (2) BRıD. » Nordenskjöldii CARD. | Pogonatum alpinum RoEHL. Distichium capillaceum Br. et SCH. var. | Brachythecium antarcticum CARD. var. cavi- brevifolium BR. et ScH. folium CARD. Comme 4 de ces especes ne figurent pas dans les r&coltes de M. RUDMOSE BROWN, le chiffre des Mousses actuellement constatees a l’ile Laurie se trouve ainsi porte a 14. L’expedition allemande de M. ERICH VON DRYGALSKI (I90I— 1903) a rapporte une soixantaine de Mousses, provenant des iles Heard, Kerguelen et Crozet, qui ont ete etudiees par M. BROTHERUS; mais on n’y trouve qu’une seule espece de la region antarctique proprement dite, le Bryum filicaule BROTH. sp. nova, r&colte au mont Gauss, sur la terre de l’Empereur Guillaume II. : M. CarL SKOTTSBERG a rapporte de la zone antarctique les 23 especes suivantes (dont 7 nouvelles) recoltees a l’ile Nelson, l’une des Shetland meri- * BROTHERUS. Die Laubmoose der deutschen Südpolar-Expedition, 1901—1903. (D. Südpol.-Exped. 1901— 1903, Bd. VIII, Bot., pp. S3—96, pl. VII et VIII). Bd. IV: 8) dionales, sur plusieurs points de la terre Louis-Philippe, et a l’ile Paulet, entre 62 et 64° lat. Sud: Andreaea regularis C. MÜLL. depressinervis CARD. var. compacla CARD. Dicranoweisia grimmiacea BROTH. Dicranum Nordenskjöldii CARD. sp. nova. Blindia Skottsbergii CARD. sp. nova.‘ Ceratodon purpureus BRID. » grossiretis CARD. sp. nova. var. wvalidus CARD. var. nova. Tortula excelsa CARD. sp. nova. > monoica CARD. sp. nova.” Grimmia Antarctici CARD. sp. nova. Bartramia pycnocolea C. MÜLL. Webera Racovitzae CARD. LA FLORE BRYOLOGIQUE. 245 o Dryum Gerlachei CARD. » antarclicum Hook. FIL. et Wırs. argenteum L. cephalozioides CARD. sp. nova. Pogonatum alpinum ROEHL. » > var. Örevifolium Brın. Polytrichum strictum Banks, var. alpestre RABENH. antarcticum CARD. Brachythecium antarcticum CARD. » » var. cavifolium CARD. » subpilosum JAEG- Hypnum uncinatum HEDw. 2 sarmentosum WAHL. 3 Le naturaliste de l’expedition CHARCOT (1903—1904), M. Turquet, a recolte 18 especes sur les iles Wiencke et Anvers, a l’extr@mite occidentale du detroit de Gerlache, et sur les iles Booth-Wandel et Howgaard, situees au Sud du me£me detroit, A l’Ouest de la terre de Danco, dont elles sont s&parees par l’£troit chenal de Lemaire. Ces localites sont comprises entre 64° 41’ et 65° 05 lat. Sud. Voieci la liste de ces especes, dont la plupart figurent parmi les recoltes de la « Belgica >, ce qui n’a rien de surprenant, puis qu’elles proviennent de la m&me region: Andreaea regularıs C. MüL1. Bryum inconnexum CARD. > depressinervis CARD. » > var. Zemenlosum CARD. Grimmia Antarctici CARD. var. nova. Webera cruda BRUCH. » austropolare CARD. Bartramia diminutiva C. Mürı. Pogonatum alpinum ROEHL. Polytrichum antarclicum CARD. Brachythecium austroglareosum PAR. var. imbricata CARD. > nutans HEDw. forma. » Racovitzae CARD. var lJaxirelis CARD. var. » » >» > nova. » georgicoglareosum PAR. Bryum Gerlachei CARD. » antarclicum CARD. | » » var.cavifoliumCARD. * Trouvee aussi A la G&orgie du Sud. ® Trouvde aussi aux iles Falkland et a la G£orgie du Sud. 3 Carport. Notice preliminaire sur les Mousses recueillies par l’expedition antarctique suedoise. (Bull. de l’Herb. Boissier, 2me ser., VI, pp. 13—17, 1906). 246 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Brachythecium Turgueti CARD. sp. nova. Hypnum austrostramineum C. MüL. var. Hypnum uncinatum HEDw. minus CARD. var. nova.‘ Enfin, j’ai regu dernierement du British Museum pour les determiner, les esp&ces rapportees par l’expedition de la « DISCOVERY » (IgOI— 1904), et recueillies sur les cötes de la terre Victoria, entre 77° et 78° de latitude. Ce sont donc actuellement les Mousses recoltees a la latitude la plus australe, et il est probable qu’elles vivent la & l’extr&me limite de .toute vegetation terrestre. Elles sont au nombre de 7 especes, dont 2 nouvelles: Ceratodon purpureus BRıD. forma. Bryum amblyolepis CARD. Sarconeurum glaciale CaRrD. et BRYHN. argenteum ].. Didymodon gelidus CARD. sp. nova. » antarclicum Hook. FIL. et Wiırs.? Bryum algens CARD. sp. nova. Si nous additionnons les esp&eces comprises dans ces differentes listes, en &limi- nant 2 especes tout-a-fait douteuses, nous arrivons a un total de 51 Mousses actuelle- ment constatees dans le domaine antarctique. CHAPITRE Il. Limites et climat du domaine antarctique. Jusque dans ces derniers temps, on a donne au terme «antarctique» une signi- fication beaucoup trop vague et trop etendue, en l’appliquant a des regions telles que la Fuegie, les Falkland, etc. Tout recemment encore, ne voyions-nous pas M. le general PARIS, dans son essai d’une carte bryo-geographique, A la fin de la seconde Edition de I’/ndex dryologicus, comprendre dans la « flore antarctique» non seulement la Georgie du Sud, Kerguelen, et les iles Marion et Crozet, ce qui pourrait encore, ä la rigueur, se discuter, mais aussi Tristan da Cunha, l’ile Gough ou Diego- Alvarez, les iles St-Paul, Amsterdam, Auckland et Campbell, bien que la plupart de ces iles soient couvertes d’une vigoureuse vegetation, formee en grande partie " CArDOT. Les Mousses de l’exp@dition CHARCOT (Rev. bryol., 1906, n° 3, pp. 33—35). Expedition antarctique frangaise commandee par le Dr JEAN CHARCOT. Sciences naturelles: documents scientifiques. Mousses. 1907. ® CarpoT. National Antarctic Expedition, Natural history, vol. VIII. Musci. 1907. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 247 de Fougeres, dont quelques especes subarborescentes! Comme le dit avec raison M. SKOTTSBERG !, les biologistes ne doivent parler d’une flore et d’une faune an- tarctique que pour les contrees auxquelles les geographes accordent eux-m&mes cette qualification. M. SKOTTSBERG admet comme limite generale du domaine antarctique le 60° parallele. Nous avons vu, en effet, que la Georgie du Sud, situee a 5° plus au Nord, est en connexion florale trop £troite avec la region fuegienne pour que l’on puisse songer a l’incorporer au domaine antarctique. L’existence dans cette ile de veritables prairies de Gramindes et d’une faune terrestre composde de plusieurs oiseaux et d’un certain nombre d’insectes, ainsi que le cachet d’end&misme prononc& de sa flore cryptogamique, s’opposeraient d’ailleurs a cette r@union. Il en est de meme pour Kerguelen et les iles Crozet et Marion. On ne connait rien de l’ile Bouvet, ni du groupe des Sandwich du Sud, ni de l’ile Dougherty. Il serait tres interessant d’obtenir des renseignements sur la faune et la flore de ces iles. La derniere, dont la position m&me est plus ou moins probl&matique ?, appartiendrait sans doute au domaine antarctique. Par leur situation, les Sandwich du Sud doivent servir de transition entre les zones antarctique et subantarctique; il est probable que la vegetation des iles les plus septentrionales du groupe se rapproche de celle de la Georgie du Sud, tandis que dans les iles meridionales la flore doit presenter un facies plus nettement antarctique. Le climat des regions polaires de l’'hemisphere austral pr&sente, a latitude Egale, des conditions beaucoup plus defavorables aux phenomenes de la vie vegetale que le climat bor&al. Alors que, bien au-dela du cercle polaire, le nord de la peninsule scandinave, le Spitsberg, la Nouvelle-Zemble, la Siberie bor&ale, l’archipel polaire americain et le Groenland nourrissent encore une riche flore vasculaire, comptant plusieurs centaines d’especes, il semble desormais acquis que les regions de l’An- tarctide situdes sous des latitudes correspondantes ne possedent plus aucune plante superieure. Jusqn’a ces derniers temps, la seule phanerogame connue a une latitude plus australe que celle du cap Horn et de la Georgie du Sud, etait une Graminee, l’Aira antarctica, qui vegete par touffes isolees sur les cötes des Shetland meri- dionales, des iles de la region de Graham et du detroit de Gerlache; une seconde espece, le Colobanthus crassifolius, appartenant & la famille des Caryophyliees, a et€ recemment rapportee de l’ile Anvers par la mission Charcot. M. RUDMOSE * Some remarks upon the geographical distribution of vegetation in the colder Southern Hemisphere. mer, 1905, p. 406. ? RupmosE Brown. Antarctic Botany, its present state and future problems. (The Scottish geogra- phical Magazine, 1906, p. 482). 248 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. BROWN n’a vu aucune plante phandrogame aux Örcades meridionales, bien que ces iles_ne soient situdes qu’entre 60° et 61° de latitude*. La disparition complete de toute vegetation sup£rieure au-dela du cercle polaire austral ne peut surprendre si l’on considere que deja sous le 64° parallele, c’est-a- dire sous une latitude ol l’ete scandinave jouit encore d’une temperature de ıı A 15 degres, les valeurs thermometriques moyennes de decembre, janvier et fevrier, les trois mois d’ete pour ces regions, sont de 2°13 au-dessous de zero, d’apres les observations effectuces par l’expedition suedoise a l’ile Snow-Hill, de mars 1902 a octobre 1903; la moyenne des mois d’hiver (juin, juillet, aoüt) est de — 20°, et celle de toute l’annde, de — 11°83?. Aux Örcades meridionales, entre 60° et 61° de latitude, l’expedition de la «Scotia» a relev@ en I9O3 une moyenne estivale de — 0°16, et une moyenne annuelle de — 5°16, et il parait que cette annee fut par- ticulierement douce3. Les observations faites a la terre Victoria, par 77°50 de latitude, de fevrier 1902 a fevrier 1904, par l’expedition de la « Discovery », accusent, pour les deux mois les plus chauds, d&cembre et janvier, une moyenne de — 3°80, et, pour l’annee entiere, une moyenne de — 16° 36, tandis qu’au Spitzberg, par 79°53' de latitude, la moyenne du mois de juillet est encore de + 5°27, et qu’a la terre Frangois-Joseph, au-dela du 80° parallele, elle est encore de 2° au-dessus de zero. Ce n’est pas a un abaissement extr&me de la temperature hivernale, que l’on doit attribuer l’absence de vegetation superieure dans les regions antarctiques, car des froids au moins aussi intenses sevissent en hiver sur des pays de la zone boreale ou la flore phanerogamique est encore largement repr&sentee. Il faut chercher la cause de ce fait dans la temperature estivale constamment trop basse, d’une moyenne toujours inferieure A 0°, et qui ne permet pour ainsi dire jamais au sol de degeler, meme superficiellement. Ces conditions defavorables paraissent dues principalement a la nebulosit€ de l’atmosphere, qui neutralise en grande partie l’action bienfaisante des rayons solaires. M. ARCTOWSKI a constate que c’est pr&cisöment durant le court ete polaire que la nebulosite atteint son maximum: lors du voyage de la « Belgica », pendant 17 jours en janvier et IQ jours en fevrier, le ciel s’est montr&e constamment couvert ou brumeux, et, dans le cours de ces deux m&mes mois, il n’y a eu que 3 jours avec ciel degage pendant plusieurs heures consecutives#t. Aussi, M. RUD- t Rup. Brown. The Botany of the South-Orkneys (Trans. and Proceed. of the bot. Soc. of Edinburgh, XXII, 1905); Antarctic Botany, its present state and future problems (The Scottisch geographical Maga- zine, 1906). 2 SKOTTSBERG. On the zonal distribution of south-atlantic vegetation. The Geographical Journal, dec. 1904, p. 662. 3 Rup. BROWN, op. cit. * ARCTOWSKI. R&sultats du voyage du S. Y. Belgica en .1897—ı1398—1899. Meteorologie. Rapport sur les observations meteorologiques horaires, p. 47. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 249 MOSE BROWN est-il pleinement fonde a dire que l’ete antarctique n'est guere autre chose qu’une conception astronomique'. On comprend done que, sous un tel climat, les plantes superieures ne puissent trouver la somme de chaleur necessaire a leur developpement. Mais les vegetaux cellulaires sont moins exigeants sous ce rapport, et, comme nous venons de le voir, les recentes explorations antarctiques nous ont r&vel& toute une flore cryptogamique, A peu pres ignorde jusque la, appartenant aux trois grands groupes des Muscindes, des Lichens et des Algues, et dont l’etude presente d’autant plus d’interet que cette flore constitue l’une des plus importantes manifestations de la vie dans ces regions desolees. CHAPITRE IE Elements constitutifs et caracteres de la flore bryologique du domaine antarctique. L’interieur des terres principales de l’Antarctide etant completement et con- stamment recouvert de glace, ce n’est que sur les cötes et principalement sur les petites iles que l’on peut rencontrer pendant quelques semaines de l’Et€ des parties de sol ou de rocher nues, sur lesquelles il est possible aux Cryptogames de se deve- lopper. Dans ces localites, les Muscinees arrivent a constituer des colonies plus ou moins &€tendues, presque toujours formdes par l’association de plusieurs especes, dont les plus freles cherchent un abri entre les tiges des formes plus robustes. C’est ainsi que les Hepatiques, aux tissus si delicats, ne croissent jamais isolement mais vegetent au milieu des touffes de Mousses, d’une structure plus solide, et mieux organisces pour resister A la pression des neiges; et parmi les Mousses elles memes, les differentes especes se groupent presque toujours, comme pour se preter un mutuel appui, de sorte qu’il est rare de trouver un gazon compose€ d’une seule espece. Dans certaines stations privilegiees, on rencontre de v£ritables petites Zundras formees principalement de Polytrichacees: Polytrichum strietum BANKS var. alpestre RABENH., P. antarcticum CarD., Pogonatum alpinum ROEHL., associces A d’autres especes: Dicranum Nordenskjöldii CARD., Blindia Skottsbergii CARD., Ceratodon Durpureus BRID., C. grossiretis CARD., Brachythecium antarcticum CARD., Hypnum 3 Rup. BROWN. Antarctic Botany. (The Scottish geographical Magazine, sept. 1906, p. 475). 1360/,, Schwedische Südpolar-Expedilion 1901-1903. 32 250 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. uncinatum HEDW., et & differents Lichens, appartenant aux genres Cladina, Sphae- rophorus, Cladonia et Stereocaulon‘. Sur les rochers relativement secs et dans les endroits pierreux, on observe une autre association, composce de: Andreaea regularis C. MÜLL., A. depressinervis CARD., Dicranoweisia grimmiacea BROTH., Grimmia Antarctici CARD., Hypnum uncinatum HEDW., etc.; tandis que sur les parties plus humides des falaises on rencontre: Wedera cruda BRUCH, var. zmbricata CARD., W. Racovitzae CARD., Bryum Gerlachei CARD., BD. inconnexum CARD., B. austro- polare CARD., Brachythecium antarcticum CARD. et sa var. cavifolium CARD. etc. Malgre la rigueur du climat, la plupart des Mousses antarctiques sont generale- ment vigoureuses, et ne presentent nullement l’aspect rabougri et malingre qu’on pourrait s’attendre a leur voir. Je n’ai peut-Etre jamais eu sous les yeux de cous- sinets d’Andreaea aussi developpes que ceux de l!’A. regularis C. MÜLL. rapportes par M. SKOTTSBERG de l'ile Nelson; le Tortula excelsa CARD., de la meme localite, est certainement l’une des plus grandes especes du genre; plusieurs Bryacdes, les Polytrichacdes, les Brachythecium antarticum et Turgueti CARD. ! Hypnum uncıi- natum HEDW., forment souvent des touffes etendues et remarquablement robustes. Ceci, toutefois, ne s’applique qu’aux especes des Shetland et des Orcades me£ri- dionales, de la region de Graham et du detroit de Gerlache. Les Mousses recoltees par l’expedition de la «Discovery » sur les cötes de la terre Victoria, entre 77° et 78° de latitude, t@moignent, par leur port rabougri, l’aspect malade de beaucoup d’echantillons, les deformations et les modifications que presentent plusieurs especes dans la structure de differents organes, des conditions defavorables au milieu des- quelles elles vivent, et combien est dure la lutte qu’elles soutiennent pour l’existence. Si l!’on reflechit que, d’apres les observations thermometriques faites au port d’hiver- nage de la «Discovery», par 77° 50 de latitude, la moyenne des deux mois les plus chauds, decembre et janvier, est de 3°8o au-dessous de zero; que le maximum observe, en decembre 1903, a et€ de 5°55 au-dessus de zero, mais que, m&me pendant ces deux mois d’ete, le thermometre est plusieurs fois descendu en-dessous de — 10°, et qu’en janvier 1904, il a marqu& —- 15°55, on peut s’etonner qu’il soit encore possible a des vegetaux d’une organisation aussi delicate et relativement aussi compliqude que les Mousses de se developper et de vivre dans de semblables con- ditions climateriques ?. Il est d’ailleurs A remarquer qu’en general les Mousses antarctiques ne par- courent pas le cycle entier de leur Evolution normale, l’appareil sporifere faisant le plus souvent defaut. De toutes les especes que j’ai eu l’occasion d’examiner jusqu’ici, * SKOTTSBERG. Some remarks upon the geographical distribution of vegetation in the colder Southern Hemisphere. Ymer, 1905, p. 413. ® Consulter: CArpoT. National Antarctic Expedition. Musci. Bd. VI: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 251 je n’en ai vu que six en fruits: Andreaea regularis C. MÜLL., Dieranoweisia grim- miacea BROTH., Grimmia Antarctici CARD., Webera nutans HEDW., Bryum imper- Fectum CARD. et Bartramia diminutiva C. MÜLL.; M. RUDMOSE BROWN dit qu’il a observe egalement des capsules sur le Polytrichum subpiliferum CARD*. J’ai trouve en outre des fleurs sur trois autres especes: Webera cruda BRUCH, var. imbricata CARD., W. Racovitzae CARD. et Bryum algens CARD., et M. BryHnN a vu des fleurs mäles sur le Sarconeurum glaciale CARD. et BRYHN. Toutes les autres especes, meme la plus repandue de toutes, ’Aypnzum uncinatum HEDW., ne m’ont pr&sent€ aucune trace d’organes sexuels. Il est probable qu’elles ne produisent des fleurs et des fruits que dans certaines conditions exceptionnellement favorables, et que leur propagation a lieu le plus souvent par la s@paration et la diss@mination des bourgeons et des propagules. Les oiseaux de mer peuvent favoriser ce mode de dispersion, notamment en employant des touffes de Mousses A la confection de leurs nids, fait qui a EtE constat€ par plusieurs observateurs. D’autre part, toutefois, M. SKOTTSBERG a remarqu& que les Manchots, si nom- breux dans ces regions, exercent une influence fort nuisible a la vegetation en cou- vrant de leurs fientes beaucoup de stations oü les Cryptogames pourraient s’etablir. C’est ainsi qu’a l’ile Paulet, ol ces oiseaux occupent toutes les parties horizontales et toutes les pentes moderees du pourtour de l’ile, les Mousses et les Lichens ont dü se refugier sur les pierres et les rochers du plateau superieur .2 Les localites aptes a produire quelque vegetation ne se rencontrant que dans le voisinage immediat des cötes, l’altitude ne peut, par suite, exercer aucune influence appr£ciable sur la distribution des Mousses antarctiques, et les m&mes especes eroissent indifferemment partout oü la glace et la neige disparaissent en ete. A lile Brabant, dans le detroit de Gerlache, M. RACOVITZA a recolte six especes A une altitude de 350 m., sur des roches completement entourees de glace, et M. SKOTTS- BERG a recueilli sept especes dans l’ile Paulet, ä environ 400 m. au-dessus du niveau de la mer. On connait actuellement 51 especes de Mousses antarctiques, appartenant ä 20 genres et a 13 familles. Les Pleurocarpes repr&sentent un peu plus du cinquieme de l’ensemble. La famille la mieux representee dans la flore antarctique est celle des Bryacees qui y compte actuellement 13 especes, dont 3 Webera et 10 Bryum. A l’exception de l’ubiquiste 3. argenteum L., toutes les autres especes de ce dernier genre sont particulieres a l’Antarctide; c’est donc le genre Aryum qui parait &tre le groupe le * Rup. Brown. Antarctic Botany, its present state and future problems. (The Scottish geographical Magazine, 1906, p. 479). ® SKOTTSBERG. On the zonal distribution of south atlantic and antarctic vegetation. (The Geogra- phical Journal, dec. 1904, p. 663). 252 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. plus caracteristique de cette region. L’un des Webera est @galement caracteristique de la flore antarctique. Les Hypnacees viennent en seconde ligne, avec 5 Drachythecium, 1 tres petit Amblystegium, qui se rapproche d’especes de la zone borcale, et 4 Zypnum, dont ZZ. uncinatum HEDW. est la Mousse la plus commune de la region antarctique; au total, 10 especes, sur lesquelles 3 seulement sont end@miques. Les Pottiacees ont 5 representants, parmi lesquels on remarquera le genre end&mique et monotype Sarconeurum, dont la fructification est inconnue, mais qui est caracterise par la forme et la structure de sa nervure. Le Tortula excelsa CARD. et le Didymodon gelidus CARD. sont Egalement particuliers au domaine antarctique. Les familles des Ditrichacees et des Polytrichacees sont repr&sentees chacune par 4 especes, dont 2 endemiques pour la premiere, et 1 pour la seconde. Les Andreacees ont 3 especes, dont 2 end@miques. L’une de celles-ci, 1’A. depressinervis CARD., constitue un type remarquable, ayant les feuilles pourvues d’une nervure deprimee, avec le facies des especes a feuilles Enerves. Les Grimmiacees sont repr&sentdes @galement par 3 Grimmia (1 endemique); les Dicranacees, par 2 Dicranum (1 end&mique); les Orthotrichacees par 2 Orthotrichum,dont l’un, end&mique, est voisin des Orthotricha arctica de la zone bor£ale, et dont l’autre parait se rapporter a une espece de Kerguelen; les Bartramiacees, par 2 Bartramia; les Weisiacees, par un Dicranoweisia; les Seligeriacees, par un Blindia; enfin les Lesk&acees, par un Pseudoleskea. Les especes de ces quatre dernieres familles se retrouvent toutes A la Georgie du Sud. Il est probable que la flore circumpolaire antarctique est tr&s uniforme; toute- fois, nous ne pouvons guere emettre A cet egard qu’une simple supposition, presque tout ce que nous en connaissons jusqu’ä present provenant de la partie de l’Antarc- tide situdee au Sud du continent americain. Cependant, nous savons deja que 3 especes caracteristiques: Sarconeurum glaciale CARD. et BRYHN, Bryum antarc- ticum HOoK. FiIL. et WILS. et Dryum amblyolepis CARD., existent dans deux regions fort &loignees l’une de l’autre: Ja region de Graham et la terre Victoria. Voici la liste des especes de l’Antarctide que l’on peut actuellement considerer comme endemiques; elles sont au nombre de 24, ce qui repr&sente environ 47 pour cent du total. Especes end&miques du domaine antarctique. Andreaea pygmaea CARD. Ceratodon grossiretis CARD. » depressinervis CARD. ' Didymodon gelidus Car». Dicranum Nordenskjöldii CArD. Sarconeurum glaciale CAarD. et BRYHN. Ceratodon antarcticus CARD. Tortula excelsa Carn. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 253 Grimmia Antarctici CARD. Bryum filicaule BRoTH. Orthotrichum antarcticum CARD. » Gerlachei Caro». Webera Racovitzae CARD. imperfectum CARD. Bryum algens CARD. » _ inconnexum CARD. » amblyolepis CARD. Polytrichum antarcticum Caro. antarcticum Hook. FIL. et WıLs. Brachythecium antareticum CARD. austropolare CARD. > Turqueti CARD. cephalozioides CARD. Amblystegium densissimum CARD. EHAPITRE’W: Relations et origines de la flore bryologique du domaine antarctique. De toutes les iles subantarctiques, c’est la Georgie du Sud qui, en raison de sa position geographique et de son climat, devait presenter le plus de rapports avec le domaine antarctique. Nous voyons, en effet, que les deux seules Phanerogames decouvertes jusqu’ici dans les solitudes glac&es de l’Antarctide, existent aussi a la Georgie du Sud, et nous ne comptons pas moins de I6 especes de Mousses, com- munes a cette ile et a la region antarctique, savoir: 1°. 5 especes boreales a large dispersion, habitant les deux hemispheres: IWVebera cruda BRUCH. Hypnum uncinatum HeEpw. Pogonatum alpinum ROoEHL. » sarmentosum WAHL. Polytrichum strictum Banks. 2°. I espece a dispersion australe assez etendue: Brachythecium subpilosum JAEG. 3°. 3 especes se retrouvant en outre dans le domaine magellanique: Dicranum aciphyllum Hoox. rıL. et Wırs. | Brachythecium georgicoglareosum PAR. Tortula monoica CARD. 4°. 2 especes se retrouvant en outre a Kerguelen (y compris l’ile Heard): Dicranoweisia grimmiacea BROTH. Bartramia diminutiva C. MÜLL. 5°, enfin, 5 especes qui, jusqu’ici, paraissent propres seulement a la Georgie du du Sud et a l’Antarctide: Andreaea regularis C. MÜLL. Pseudoleskea antarctica CARD. Blindia Skottsbergü CarD. Hypnum austrostramineum C. MÜLL‘. Bartramia pycnocolea C. MüLt. " Sur les 6 Hepatiques actuellement signaldes dans la region antarctique, 4 se retrouvent ü la Georgie du Sud. 256 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. I. Orcades mertdionales: tle Laurie. (Coll.: RUDMOSE BROWN et L. H.-VALETTE; 14 especes). Andreaea depressinervis CARD. Dieranoweisia grimmiacea BROTH. Dicranum aciphyllum Hook. FıIL. et Wiırs. » Nordenskjöldii CArD. Blindia Skottsbergii CARD. Distichium capillaceum Br. et SCH. var. brevifolium Br. et ScH. Ceratodon purpureus (?) BRID. Grimmia Antarctici CARD. apocarpa HEDw. Webera Racovitzae Carn. Pogonatum alpinum RoEHL. Polytrichum subpiliferum Caro. Brachythecium antarcticum CARD. var. cavi- foiium CARD. Hypnum uncinatum HEDw. II. Shetland meridionales: ile Nelson. (Coll.: C. SKOTTSBERG; 7 especes). Andreaea regularis C. MÜLL. Tortula excelsa CARD. Grimmia Antarctici CARD. Webera Racovitzae CARD. Pogonatum alpinum RoeEHL. var. brevifolium Brıp. Brachythecium antarcticum Caro. Hypnum uncinatum HEDw. III. Region de Graham: terre Louis-Phalippe: cap Kjellman. (Coll.: C. SKOTTS- BERG; 7 especes). Dicranoweisia grimmiacea BROTH. Grimmia Antarctici CARD. Bartramia pycnocolea C. Mürr. Brachythecium antarcticum CARD. Brachythecium subpilosum JAaEG. Hypnum sarmentosum WAHL. » uncinatum HEDw. IV. Region de Graham: terre Louis-Philippe: pointe Beatrice. (Coll.: C. SKOTTS- BERG; 6 especes). Andreaea depressinervis CARD. Dicranoweisia grimmiacea BROTH. Webera Racovitzae CARD. Pogonatum alpinum RoEHL. var. brevifolium Brıp. V. Region de Graham: C. SKOTTSBERG; 4 especes). Andreaea depressinervis CARD. Ceratodon purpureus BkiDp. Tortula monoica Carn. terre Louis-Phalippe: Brachythecium antarcticum CARD. var. cavi- folium Caro. Hypnum uncinatum HEpw. baie d’Esperance. (Coll. \ Polytrichum striettum Banks, var. alpestre RABENH. ® Sur le conseil de M. NORDENSKJÖLD, j’emploie l’expression « Region de Graham » au lieu de « Archipel de Graham >», attendu que l’on n’est pas encore fix€ sur les conditions reelles de la geographie de cette partie de l’Antarctide. Il semble bien, toutefois, que les terres de Graham, de Danco, de Palmer, lL.ouis-Philippe et du Roi Oscar forment une masse continentale qui se relie peut-&tre, vers le Sud-Ouest, a la terre Alexandre 1er. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 257 VI. Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile Valdivia. (Coll.: C. SKOTTS- BERG; 3 especes). Dicranoweisia grimmiacea BROTH. Hypnum uncinatum HEpw. Webera Racovitzae CARD. VI. Region de Graham: terre. Lous-Phalippe: ile Challenger. (Coll.: C. SKOTTSBERG; 6 especes). Andreaea rzgularis C. MÜLt. Brachythecium antarcticum CaArn. Dieranoweisia grimmiacea BROTH. » » var. cavifolium Bryum Gerlachei Car». . CARD. Pogonatum alpinum RoEHL. var. brevifolium | Hypnum uncinatum Hepw. BrRiD. VII. Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile des Mousses. (Coll. C. SKOTTSBERG; IO especes). Andreaea regularis C. MüLt. ' Ceratodon grossiretis var. validus CArn. > depressinervis CARD. Webera Racovitzae CARD. Dieranum Nordenskjöldii Carn. | Polytrichum antarcticum Car». Blindia Skottsbergii CarD. | » strictum Banks, var. alpestre Ceratodon purpureus BRiD. | RABENH. > grossiretis CARD. | Hypnum uncinatum HeEpw. IX. Region de Graham: ile Paulet. (Coll.: C. SKOTTSBERG; 7 especes). Andreaea depressinervis CARD. var. com- | Bryum cephalozioides Carn. pacta CARD. | Brachythecium antarcticum CARD. Grimmia Antarctici Car». > » var. cavifolium Bryum antarcticum Hook. Fir. et Wırs. CARD. » argenteum L. Hypnum uncinatum HEpw. X. Region de Graham: ile Seymour. (Coll.: C. SKOTTSBERG; I espece). Bryum antarcticum Hook. FIL. et Wırs. XI. Region de Graham: ie Cockburn. (Coll.: J. D. HOOKER; 3 [5] especes) Sarconeurum glaciale CarD. et BRYHn. | et de plus deux especes douteuses: Bryum argenteum L. « Tortula laevipila var. » » antarcticum Hook. FıL. et Wırs. ae gracilis. » XU. KRigion de Graham: detroit de Gerlache: ile Auguste. (Coll.: EM. G. RACOVITZA; 2 especes). Bryum Gerlachei Caro». \ Brachythecium antarcticum CARD. var. cavi- | | folium Caro. 360/,7 Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. 33 258 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. XII. Region de Graham: d£troit de Gerlache: ile Moreno. (Coll.: EM. G. RACOVITZA; I esp£ce). Hypnum uncinatum HEpw. XIV. Region de Graham: detroit de Gerlache: ile Brabant, pres de la baie de Buls. (Coll.: Em. G. RACOVITZA; 6 esp£eces). Andreaea pygmaea CARD. | Pogonatum alpinum Roenr. var. brevifolium Grimmia Doniana Sm. BrıD. Webera cruda BrucH, var imbricata CArv. | Hypnum uncinatum Hepw. » Racovitzae CARD. | XV. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, pres du cap Anna Osterrieth. (Coll.: EM. G. RACOVITZA; 9 especes). Bryum inconnexum CARD. Brachythecium antarcticum CARD. var. cavi- Distichium capillaceum Br. et ScH. var. | brevifolium Br. et SCH. | Orthotrichum antarcticum CARD. folium CARD. » rupicolum (?) C. MÜLL. | Amblystegium densissimum CaArn. | | Bryum austropolare CARD. Hypnum revolutum Lınbe. » Gerlachei Car. XVI Region de Graham: detroit de Gerlache: ile Cavelier de Cuverville. (Coll.: EM. G. RACOVITZA; 7 especes). Andreaea depressinervis CARD. Pogonatum alpinum RoEHL. Ceratodon antarcticus CARD. Polytrichum strietum Banks. Webera nutans HEDw. Hypnum austrostramineum C. MÜLL. var. » Racovitzae CaArD. gracillimum C. Mürt. XVI. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, cap Van Beneden. (Coll.: EM. G. RACOVITZA; II especes). Webera cruda Bruch, var. imbricata Carp. | Polytrichum antarcticum CARD. » nutans HEDWw. » strietum Banks. Bryum amblyolepis CArn. Pseudoleskea antarctica CARD. » austropolare CARD. Brachythecium antarcticum CARD. » Gerlachei CArD. » » var.cavifolium CARD. Pogonatum alpinum ROEHL. Hypnum uncinatum HEpw. XVII. Region de Graham: detroit de Gerlache: ile Banck. (Coll.: Em. G. RAco- VITZA; I espece). Bryum Gerlachei CARD. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 259 XIX. Regiou de Graham: detroit de Gerlache: ile Wiencke. (Coll.: Em. G. RACOVITZA et J. TURQUET; 5 especes). Webera cruda Bruch, var. imbricata Card. | Hypnum austrostramineum C. MüÜLr. var. > Racovitzae CARD. gracillimum C. Mürr. » » var. laxiretis CARD. » var. minus CARD. Pogonatum alpinum RoEHL. uncinatum HEDw. XX. KRegion de Graham: detroit de Gerlache: ilot Bob, cöte S.-E. de l’ile Wiencke. (Coll.: EM. G. RACOVITZA; I espece). Hypnum uneinatum HEDw. XXI Region de Graham: detroit de Gerlache: ile Anvers, baie Biscoe. (Coll.: J. TURQUET; I espece). Bryum Gerlachei CArn. XXI. Aegion de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, a lentree du chenal de Lemaire. (Coll.: EM. G. RACOVITZA; 9 especes). Andreaea regularis C. MÜLL. var. pycno- | Bryum imperfectum Carn. tyla Caro. | >» _inconnexum CARD. » depressinervis CarD. var. com- | Pogonatum alpinum RoenHL. var. brevifolium pacta Carn. | BRıD. Ceratodon purpureus BRiD. | Polytrichum subpiliferum Car». Webera cruda BRUCH, var. imbricata Carnp. | Hypnum uncinatum HEpw. XXI. Region de Graham: terre de Danco: ie Booth-Wandel. (Coll.: J. TURQUET; 17 especes). Andreaea regularis C. MüLt. | Bartramia diminutiva C. Mürr. » depressinervis CARD. Pogonatum alpinum RoEHt. Grimmia Antarctici CARD. | Polytrichum antarcticum Carp. Webera cruda BrucH. | Brachythecium antarcticum CArD. > » var. imbricata CArn. > » var. cavifolium » nutans -HEDw. CARD. > Racovitzae CARD. » austroglareosum PAR. Bryum austropolare CARD. » georgicoglareosum Par. » Gerlachei Car». » Turqueti CARD. » inconnexum CARD. Hypnum uncinatum HEpw. » » var. tomentosum CARD. XXIV. Region de Graham: terre de Danco: ile Hovgaard. (Coll.: J. TURQUET; 4 especes). Webera cruda Bruch, var. imbricata CArp. | Bryum Gerlachei Carn. » Racovitzae CArD. Pogonatum alpinum RoEHL. 260 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. XXV, Terre de ÜEmpereur Guillaume II: mont Gauss. (Coll.: VANHÖFFEN; I espece). Bryum filicaule BROTH. XXVI. Zerre de Newness. (Coll.: BORCHGREVINK; 2 especes). Sarconeurum glaciale CarD. et BRYHN. Bryum argenteum L. XXVI. Terre de Geikie. (Coll.: BORCHGREVINK; 2 especes). Sarconeurum glaciale Carn. et BRYHN. Tortula fuegiana (?) MırT. XXVII. Zerre Victoria: Granite-Harbour, baie de Mac-Murdo. (Coll.: Exped. DISCOVERY; 4 especes). Ceratodon purpureus BRID. Bryum algens Car». Didymodon gelidus CARD. » amblyolepis Car. XXIX. Terre Victoria: mont Terror. (Coll.: Exped. DISCOVERY; 2 especes). Sarconeurum glaciale Carn. et BRYHN. Bryum argenteum L. XXX. Terre Victoria: port d’hivernage de la Discovery. (Coll.: Exped. DIS- COVERY; I espece). Sarconeurum glaciale CARD. et BRYHN. XXXI Terre Victoria: ilot dans le detroit de Mac: Murdo. (Coll.: Exped. DiIs- COVERY; 3 especes). Bryum algens Car». Bryum argenteum L. antarcticum Hook. FIL. et Wırs. XXXI. Terre Victoria: cap Roydts. (Coll.: Exped. DISCOVERY; I espece). Bryum argenteum L. Les listes qui prec@dent nous permettent d’etablir le tableau ci-dessous, indi- quant le degr& de frequence relative de chaque espece: Espece recoltee dans 15 localites: Zypnum uncinatum HEDw. Espece recoltee dans ıı localites: Pogonatum alpinum RoEHL. Especes recoltees dans 10 localites: Webera Racovitzae CARD. | Brachythecium antarcticum CARD. Bd. IV: 8) Especes recoltees dans 8 localites: Andrcaea depressinervis CARD. Especes r£coltees dans 6 localites: Webera cruda BRUCH. Especes recoltees dans 5 localites: Andreaea regularis C. MüLı. Dieranoweisia grimmiacea BROTH. Ceratodon purpureus BRıD. Especes recoltees dans 4 localites: Bryum antarclicum Hook. FiL. et Wırs. Especes recoltees dans 3 localites: Webera nutans HEpw. Bryum austropolare CARD. Especes recoltees dans 2 localites: Dicranum Nordenskjöldii CARD. Blindia Skottsbergii CARD. Distichium cafpillaceum Br. et SCH. Bryum algens CARD. LA FLORE BRYOLOGIQUE. DBryum Gerlachei CARD. Bryum argenteum L. Sarconeurum glaciale Carn. et BRYHN. Grimmia Antarctici CARD. Polytrichum strictum BANKS. Dryum inconnexum CARD. Polytrichum antarcticum CARD. Bryum amblyolepis CARD. Polytrichum subpiliferum CARD. HAypnum austrostramineum C. MÜLL. Especes r&coltees dans une seule localite: Andreaea pygmaea CARD. Dicranum aciphyllum Hook. FIL. Ceratodon antarcticus CARD. > ‚grossiretis CARD. Didymodon gelidus CarD. Tortula excelsa CARD. » fuegiana (?) Mırr. » monoica CARD. Grimmia apocarpa HEDw. > Doniana Sm. Orthotrichum antarcticum CARD. » rupwolum (2) C Mürt. Bryum cephalozioides CARD. et Wis. Bryum filicaule BROTH. » imperfectum CARD. Bartramia diminutiva C. MüLr. » pyenocolea C MÜLL. Pseudoleskea antarctica CARD. Brachythecium austroglareosum PAR. » georgicoglareosum PAR. » subpilosum JAEG. » Turqueti CARD. Amblystegium densissimum CARD. Hoypnum revolutum LinD®. » sarmentosum WAHL. 61 262 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Catalogue systematique des Mousses de l’Antarctide. Nota. Pour la synonymie des especes deja citees, on se reportera aux deux pre- mieres parties de cet ouvrage. Andreaeales. Andreaeaceae. Andreaea EHRH. in Hannov. Mag., 1778, p. 1601. Subgen. Zuandreaea LiNDB. Musci scand., p. 31. Sect. I. Znerviae CARD. A. regularis C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 236 (sep. IO). Ad rupes. Shetland meridionales: ile Nelson, Harmony Cove (SKOTTSBERG, n°s 425, 479 in parte). Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile Challenger (SKOTTSBERG, n° 426); ile des Mousses (SKOTTSBERG, n° 432). Terre de Danco: ile Booth-Wandel (TURQULET). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Var. pycnotyla (CARD.) CARD. comb. nova. A. pycnotyla Car. in Rev. bryol., 1900, p. 42, et R&sult. voyage « Belgica >, Mousses, p- 21, pl» T, fig. 13. Ad rupes. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, a l’entree du chenal de Lemaire, alt. 50 m. (RACOVITZA, n°° 267 a, 270.a). Observ. Les nombreux &chantillons de cette esp£ce rapportes par M. SKOTTS- BERG forment de larges coussinets, et sont generalement d’une taille beaucoup plus robuste que le specimen original de la Georgie du Sud qui m’a et€ communiqu€ par Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 263 le Musee royal de botanique de Berlin, mais concordent d’ailleurs exactement avec celui-ci en ce qui concerne la forme et le tissu des feuilles. Celles-ci ne sont pas toujours «integerrima» comme le dit MÜLLER: elles sont souvent cr&nelees, sinuees ou subdenticulees au-dessus de la base, m&me sur l’Echantillon original. La Mousse du detroit de Gerlache que j’avais nommee A. pycnotyla parait bien n’etre qu’une simple variete de l’A. regularis, a tiges plus greles, a feuilles moins rapprochees, et a tissu moins Epaissi; parmi les nombreux sp&cimens reEcoltes par M. SKOTTSBERG, on en trouve qui se rapprochent beaucoup de cette forme, sans cependant lui &tre completement identiques. La longueur de l’acumen est tres variable. A. pygmaea CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 43, et Result. voyage « Belgica », Mousses, p- 22, pl. I, fig. 14—21. Ad rupes. Region de Graham: detroit de Gerlache: ile Brabant, pres de la baie de Buls, alt. 350 m. (RACOVITZA, n° 252 d). Sect. II. Nerviae CARD. A. depressinervis CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 43, et Result. voyage « Belgica », Mousses, p. 22, pl. I, fig. 22—33. Andreaea sp. WRIGHT, The Bot. of the S. Orkn., in Trans. and Proceed. bot. Soc. Edinb., XXIII, part I. Ad rupinas. Orcades me£ridionales: ile Laurie (RUD. BROWN). Region de Graham: terre Louis-Philippe: baie d’Esperance (SKOTTSBERG, n° 427); pointe Beatrice (SKOTTSBERG, n° 429). Detroit de Gerlache: ile Cavelier de Cuverville (RACOVITZA, n® 239, 240c). Terre de Danco: ile Booth-Wandel (TURQUET). Forma robusta CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*me ser., Vbapar2: Habitu staturaque Drdymodonti lurido subsimilis. Region de Graham: terre Louis-Philippe: pointe Beatrice (SKOTTS- BERG, n° 430); ile des Mousses (SKOTTSBERG, n° 431): Var. compacta CARD. Result. voyage « Belgica», Mousses, p. 23. Ad rupes. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, a l’entree du chenal de Lemaire, alt. 50 m. (RACOVITZA, n° 477). Ile Paulet (SKOTTSBERG, n° 428). ‚ Observ. Les nombreux Echantillons rapportes par M. SKOTTSBERG montrent que cette espece est assez variable. Les uns sont identiques aux Echantillons origi- 264 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. naux de l’ile Cavelier de Cuverville, les autres repr&esentent une forme plus vigou- reuse, ayant presque l’aspect et les dimensions du Didymodon luridus BR. et SCH.; enfin, ceux de l’ile Paulet appartiennent a la var. compacta. Mais les variations auxquelles cette esp£ce est sujette ne portent gucre que sur la vigueur de la plante, les dimensions et l’imbrication plus ou moins dense des feuilles, la compacit@ des touffes; la forme, la nervation, et le tissu des feuilles varient a peine. Cependant, sur quelques speeimens, notamment sur l’Echantillon re&colt€E par M. TURQUET A l’ile Booth-Wandel, la nervure est quelquefois tres faible, presque nulle m&me, vers la base de la feuille. Bryales. Acrocarpi. Weisiaceae. Dicranoweisia LinDe. in Öfvers. K. Vet.-Akad. Förh., 1864, p. 230. D. grimmiacea (C. Mürrı.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 318. In locis saxosis et ad rupes. Orcades meridionales: ile Laurie (RuD. BROWN). Region de Graham: terre Louis-Philippe: cap Kjellmann (SKOTTSBERG, n° 433); pointe Beatrice (SKOTTSBERG, n° 434); ile Valdivia (SKOTTSBERG, n° 435); ile Challenger (SKOTTSBERG, n°s 436, 437). Forma brevifolia CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2®me ser. Viep: 12. Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile Challenger (SKOTTS- BERG, n° 438). Forma latifolia CARD. loc. cit. Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile Challenger (SKOTTS- BERG, n° 439). Distrib. geogr. Georgie du Sud, Kerguelen. Observ. Sur les Echantillons de l’Antarctide, Ja capsule est un peu plus grosse que sur les specimens de la Georgie du Sud, mais la forme et le tissu des feuilles ne.presentent aucune difference, sauf sur les deux variations que j'ai nommees drevr- folia et latifola. nn Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 26 wi Dicranaceae. Dicranum Hepw. Fund., II, p. 91, t. 8, fig. 4I, 42. Subgen. Zezodicranum LIMPR. Laubm., I, p. 367. D. aciphyllum Hook. FIL. et Wırs. in Lond. Journ. of Bot., 1844, p- 541, et Fl. antaret.,, 11, ,p.,405, 1... 52,0f18, 3. Orcades meridionales: ile Laurie (RuD. BROWN, VALETTE). Distrib. geogr. Georgie du Sud, domaine magellanique. Observ. L’Echantillon recolte par M. L. VALETTE se rapproche du D. Norden- skjöldii CARD. par son tissu basilaire a parois assez minces, peu poreuses, mais en differe par son port plus clance, ses feuilles plus longuement subuldes et sa nervure plus large. Ces caracteres en font une forme de transition, reliant le D. Norden- skjöldii CARD. au D. tenuicuspidatum C. MÜLL., et prouvant que le premier n’est egalement qu’une race du polymorphe D. acıphyllum. Le specimen recolt€ par M. VALETTE porte a l’extr&mite des tiges des pousses flagelliformes, garnies de petites feuilles Ecartdes; il est possible que ces pousses se soient developpees apres l’inclusion de la plante dans un sachet. J’ai signal€ un cas semblable sur deux Dryam du detroit de Gerlache (Result. voyage « Belgica >, Mousses, p. 37), et j’en ai constate un autre sur des Echantillons de Aryum turb:- natum SCHW. recoltes par moi et oublies dans une boite. D. Nordenskjöldii CarD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°”® ser., VI, p. 14. Campylopus introflexus WRIGHT, Bot. of the S. Orkn., in Trans. and Proceed. bot. Soc. Edinb., XXI, part I, non MITT. Dense cespitosum, lutescenti-viride. Caulis erectus, 5— centim. altus, haud tomentosus, simplex vel parce divisus. Folia madida erecto-patentia, sicca erecta subflexuosa, e basi lanceolata sensim lineari-subulata, canaliculata, acuta, integerrima, 5—6 millim. longa, 0,75 lata, costa lata, depressa, quartam vel tertiam partem basis occupante, apice excurrente, in sectione transversali e strato centrali ab eurycystis composito et utraque pagina stereidis et substereidis tecto constata, cellulis alaribus lutescentibus, laxiusculis, marcescentibus, inferioribus linearibus, pallidis, parietibus angustis vel parum incrassatis, haud vel vix porosis, superioribus subquadratis, lae- vibus vel dorso convexo-papillosis. Caetera desiderantur. Orcades meridionales: ile Laurie (RUD. BROWN, VALETTE). Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile des Mousses (SKOTTSBERG, n? 440). Forma minus CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2*=e ser., VI, p. 14. 1360/,, Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. 34 266 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Statura minore et habitu Dlindiae Skottsbergü f. robustae simile, caulibus 2,5—4 centim altis, colore fusco-viridi foliisque brevioribus a forma genuina distinctum. Region de Graham: Terre Louis-Philippe: ile des Mousses (SKOTTSBERG, n° 441). Odserv. Ainsi que je viens de le dire, cette plante n’est vraisemblablement qu’une race polaire du D. aciphyllum HOOoK. FIL. et WILS., s’en distinguant par sa nervure generalement moins large et mieux delimitde, et surtout par son tissu basilaire forme de cellules a parois minces ou a peine Epaissies, non ou tres peu poreuses. La forme minus ressemble beau- coup, exterieurement, a la forme vodusta du Blindia Skottsbergii CARD., mais s’en diffe- rencie par sa nervure plus large et pourvue de stereides sur les deux faces, principalement sur la face dorsale; dans le BAlindia Skotts- bergü, il n’y a pas de vraies stereides, mais oO @) O©C EX IOOOO O62.5 [@) =) >), seulement des substereides recouvrant la couche interne d’eurycystes. es I.es Echantillons recoltes A l’ile Laurie par a M. VALETTE portent, comme ceux de l’espece precedente, des pousses flagelliformes a l’extre- Fig. 59. Dier. Nordenskjöldii. Fa ; ee ODE \mitelde presque toutes les tiges. entiere, gr. nat. 2, feuille x 13. 7, tissu dans la partie inferieure d’une feuille x 270. 4, tissu dans la partie sup&rieure d’une feuille x 270. Seligeriaceae. 5, sommet d’une feuille x 138. ö, partie d’une Section transversale d’une feuillex 270.7, tissu Blindia BR. et ScH. Br. eur., fasc. 33— 36. dans la partie inferieure d’une feuille de 2. aciphyllum Hoor. FıL. et Wırs. (d’apres le B. Skottsbergii CARD. Not. prelim., in Bull. type de cette espece recolt@ par HooOKER Herb. Boissier, 2tme ser., VI ets : ne 5 a upr aux iles Falkland) x 270. 2 Na Eee: a P- 207, fig. 44 Campylopus vesticaulis WRIGHT, Bot. of the S. Orkn., in Trans. and Proceed. bot. Soc. Edinb., XXIII, part I, non MıTr. Orcades meridionales: ile Laurie (RuD. BROWN). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Forma robusta CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2’ne ser., VIps 12. Habitu robustiore, caulibus usque 5 centim. altis distincta. Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile des Mousses (SKOTTS- BERG, n° 442). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE 267 Ditrichaceae. Distichium Br. et ScH. Br. eur., fasc. 29—30. D. capillaceum (Sw.) BR. et SCH. op. cit., p. 4, t. 1. Var. brevifolium Br. et SCH. loc. cit. Ad rupinas humidas. Orcades meridionales: ile Laurie (VALETTE). Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, pres du cap Anna Österrieth (RACOVITZA, n° 202 a). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord. Le type en outre dans l’Equateur, le domaine magellanique et la Nouvelle-Zelande. Ceratodon Bkrıp. Bryol. univ., I, p. 480. €. purpureus (L.) BRID. loc. cit. In rupibus. Orcades meridionales: ile Laurie (VALETTE; plante en mauvais £tat, tres rabou- grie, de determination un peu douteuse). Region de Graham: terre Louis-Philippe: baie d’Esperance (SKOTTSBERG, n° 443); ile des Mousses (SKOTTSBERG, n°s 444, 455). Detroit de Gerlache: terre de Danco, & l’entree du chenal de Lemaire, alt. 50 m. (RACOVITZA, n° 268 b zn parte). . Terre Victoria: Granite-Harbour, baie de Mac-Murdo (Exped. de la « Discovery »). Distrib. geogr. Cosmopolite; parait cependant manquer a la Georgie du Sud, oü, du moins, il n’a pas encore £t& signale. Observ. Le n°455 des recoltes de M. SKOTTSBERG est une forme tres voisine de la var. drevifolius MILDE. La plante de la terre Victoria presente de grandes variations dans la forme des feuilles (cfr. CARDOT, National Antarctic Exped., Musci, p. 2, pl. I, fig. 12—17). C. antarcticus CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 43, et Result. voyage « Belgica >, Mousses, p. 28, pl. IV, fig. 1—9. Ad rupinas. Region de Graham: detroit de Gerlache: ile Cavelier de Cuverville (RAco- VITZA, n° 240 b). C. grossiretis CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2me ser., VI, p. 14. Pulvinatim et dense cespitosus, nunc olivaceo- vel atro-viridis, nunc fusco-nigri- cans. Caulis erectus, I—2 centim. altus, superne fastigiatim ramosus, ramis erectis 268 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. obtusis. Folia conferta, sicca imbricata, madida erecto-patentia, ovato-lanceolata, acuta, 1,2—1,5 millim. longa, 0,4—0,5 lata, costa valida (80o—100 u) excurrente breviter cuspidata, marginibus integris, basi planis, deinde late revolutis, cellulis in- ferioribus rectangulis, superioribus irregulariter hexagonis vel pentagonis, valde chloro- phyllosis, diam. 15—20 4, parietibus angustis, fuscis. Caetera desiderantur. Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile des Mousses (SKOTTSBERG, n° 445). Var. validus CAarD. Not. pre&lim., in Bull. Herb. Boissier, 2*”e ser., VI, p. 14. A forma typica differt: habitu robustiore bryoideo, colore nigro-viridi, foliis majoribus, late ovato-lanceolatis, 2,2—2,5 millim. longis, 0,8—ı latis, rigidioribus, marginibus pro more e basi revolutis costaque validiore, usque 160 u crassa, apice saepe denticulata. Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile des Mousses (SKOTTS- BERG, n° 446). Observ. Cette espece se distingue du C. purpureus BRID. par son tissu foliaire forme de cellules du double plus larges (mesurant, dans la partie superieure de la feuille, de 15 a 20 u, au lieu de 8 a ı0) et a parois rela- tivement plus minces. Ce caractere, qui est constant sur nos Echantillons, la rapproche du C. antarcticus CARD., du detroit de Ger- lache, mais celui-ci a les feuilles plus molles et plus larges, a bords plans ou a peine re- flechis, a tissu basilaire plus läche, hyalin ou subhyalin, et la nervure beaucoup moins Epaisse. Une forme arctique, le €. arcticus KınDp., du Spitzberg, se rapproche par son Fig. 60. Ceratodon grossiretis. 1, plante entiere, , n ae 2: gt. nat. 2, 7, feuilles x 26. 4, tissu dans la fHissu des C. antarcticus et grossiretis, mais il partie inferieure d’une feuille x 138. 5, tissu en differe par ses feuilles beaucoup plus dans la partie supericure d’une feuille x 138. 6, tissu dans la partie superieure d’une feuille x . N I. L de C. furpureus BrıD. x 138. 7, feuille de Ses touffes tres compactes, envahies a l’inte- C. grossiretis var. validus x 26. petites, a cellules peu chlorophilleuses, et par rieur par un tomentum brun abondant. Pottiaceae. Didymodon Hepw. Descr., III, p. 8. D. gelidus CARD. in National Antarct. Exped., Musci, p. 4, pl. I, fig. ı—ıı. Terre Victoria: Granite-Harbour, baie de Mac-Murdo (Exped. de la « Discovery >) 3d. -IV: 8). LA FLORE BRYOLOGIQUE. 269 Sarconeurum BRYyHn, in Nyt Mag. f. Naturvidenskab, B. 40, H. III, p. 204, telgresil. S. glaciale (HOOK. FIL. et Wırs.) CARD. et BRYHN, in National Antarct. Exped., Musci, p. 3. Didymodon (2) glacialis (Hoox. FıL. et Wırs.) Fl. Antarct., II, p. 408, t. 152, fig. 6. — Sarconeurum antarcticum BRYHN, Op. cit., Pp. 204—207, t. I et II. — Daröula sp. GEPP, Rep. on the coll. voyage « Southern Cross », XXI, Cryptog., Musci, p. 319. Region de Graham: ile Cockburn (HOOKER). Terre de Geikie et terre de Newness (BORCHGREVINK)). Terre Victoria: mont Terror et port d’hivernage de la «Discovery » (Exped. de la « Discovery »). Tortula HEpw. Fund., II, p. 92. Sect. Synzrichia (BRID.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 432. T. excelsa CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2me ser., VI, p. 15. Robusta, elata, densissime cespitosa, fusco-viridis. Caulis erectus, usque IO centim. altus, dichotome divisus, ramis elongatis, erectis, fastigiatis. Folia parum conferta, madida patentia, sicca erecta subcontorta, ineaqualia, ad basin singulae innovationis annuae minora, ascendendo sensim majora, oblongo-lanceolata sublingulatave, breviter acuminata, 2—3,5 millim. longa, 0,7—ı lata, marginibus planis vel hic illic reflexis, magno augmento papillis prominulis crenulatis, caeterum integris vel superne sinuatis subserrulatisve, costa rufa, dorso laevi, percurrente vel subexcurrente, cellulis inferio- ribus laxis, elongatis, subrectangulis, lutescentibus, laevibus, parietibus teneris, angustis, omnibus caeteris subhexagonis, grosse papillosis. Caetera ignota. Shetland meridionales: ile Nelson, Harmony Cove (SKOTTSBERG, n° 447). Observ. Belle .espece robuste, semblable par son port et sa grande taille au T. robusta HOOK. et GREV., mais s’en distinguant aisement par ses feuilles plus courtes, plus brievement acumindes, a bords plans ou seulemeut reflechis par places, peu dentes ou entiers dans le haut, par ses cellules marginales non diffe- renciees, et par son tissu basilaire plus läche, forme de cellules a parois minces. Dans le 7. robusta, les feuilles, plus allongces, longuement acumindes, a bords revolutes dans le bas, dentes vers le sommet, presentent une zone de cellules mar- ginales differencices, a parois plus Epaisses, jaunätres et lisses, et les cellules infe- rieures ont les parois fermes et Epaisses. Les caracteres du tissu rapprochent davan- tage le T. excelsa du T. filaris (C. MürL.) BROTH., de la Georgie du Sud, dont 270 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. il se distingue d’ailleurs au premier abord par sa taille beaucoup plus robuste, et par ses feuilles plus grandes et de forme plus allong£e. \ | \ \ \ f Fig. 61. Tortula excelsa. r, plante entiere, gr. nat. 2, 3, 4, 5, feuilles x 13. 6, tissu dans la partie in- ferieure d’une feuille x 138. 7, tissu dans la partie superieure d’une feuille x 270. $, sommet d’une feuille x 138. | | \ \ \ \\ \\ | \ \\ |] \\ revolutes seulement vers le milieu, et tissu concorde. T. fuegiana (?) (MırT.) MıTT. Musci austro- amer., p. 174. Terre de Geikie (BORCHGREVINK). Distrib. geogr. Domaine magellanique. Observ. tude de la determination de cette espece, Jai des doutes sur l’exacti- que je n’ai pas pu contröler. Il s’agit peut-etre de l’espece suivante. T. monoica CARD. Not. Herb. et supra, p. 103, fig. de Philippe: prelim., in Bull. ser., V, P-1098 18. terre Boissier, 2*me Region Graham: Louis- baie d’Esperance (SKOTTSBERG, n° 427 in parte). Distrib. geogr. Georgie du Sud, do- maine magellanique. Observ. rile, le petit Echantillon recolt€E par M. SKOTTSBERG a la baie d’Esperance me Bien que completement stc- parait cependant bien appartenir au 7. »mo- noica; il differe toutefois de la plante des iles Falkland et de la Georgie du Sud par ses feuilles generalement plus courtes, a bords presque plans ou legerement par son poil ordinairement plus court; le Grimmiaceae. Grimmia EHRH. in HEDw. Fund., II, p. 89. Subgen. Schistidium (BRID.) SCH. Coroll., p. 45. G. apocarpa (L.) HEDWw. Deser., I, p. 104, t. 39. Orcades me£ridionales: ile Laurie (RUD. BROWN). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Tunisie, domaine magellanique, Kerguelen, Taiti, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 2 ST - G. Antarctici CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2me ser., VI, p. 15. G. amblyophylla WRIGHT, Bot. of the S. Orkn., in Trans. and Proceed. bot. Soc. Edinb., XXIII, part I, non C. MÜLL. Monoica. Pulvini compacti, fuscescentes, atro-virides vel nigricantes. Caulis erectus flexuosusve, gracilis, fastigiatim ramosus, I—2 centim. altus. Folia siccitate erecta, imbricata, madore erecto-patentia, interdum homomalla, in 3 vel 4 seriebus spiraliter contortis, plus minus distinctis disposita, ovato- vel oblongo-lanceolata, 0.3S—ıI,5 millim. longa, 0,4—0,6 lata, carinata, acuta obtusulave, nonnunquam api- culo hyalino brevissimo praedita, marginibus integris, planis vel uno latere plus minus revolutis, costa rotundata, percurrente vel sub apice evanida, cellulis inferio- ribus laxiusculis, quadratis et breviter rectangulis, parietibus modice incrassatis, vix sinuosis, superioribus minutis, quadratis, parietibus incrassatis, secus margines ple- rumque bistratosis, caeterum unistratosis. Folia perichaetialia caulinis majora et latiora, concava, late ovato-lanceolata, breviter acuminata, acuta subobtusave. Cap- sula in pedicello perbrevi immersa, suburceolata, cum operculo recte rostrato circa 1,5 millim. longa, 0,8 lata, deoperculata late truncata. Peristomii dentes breves, ir- regulares, truncati, plus minus pertusi, rubro-aurantiaci, deuse et minute granulosi. Sporae lutescentes, laeves, diam. 8$—IO u. Pl. V, fig. 16—25, pl. VI, fig. 1-5. Ad rupes. Orcades me£ridionales: ile Laurie (RUD. BROWN). Shetland meridionales: ile Nelson, Harmony Cove (SKOTTSBERG, n° 425 zn parte). Region de Graham: terre Louis-Philippe: cap Kjellman (SKOTTSBERG, n° 448). Ile Paulet (SKOTTSBERG, n° 449). Terre de Danco: ile Booth-Wandel (TURQUET). Observ. Cette Mousse se distingue deja de toutes les autres especes de la section Schistidium par ses feuilles disposees en trois ou quatre series legerement heli- coidales, ordinairement bien distinctes, surtout a l’Etat frais. Le peristome rudimen- taire la rapproche du G. atrofusca SCH., d’Europe, mais elle en differe par sa cap- sule plus courte, suburc&olee, et surtout par les cellules de la partie superieure des feuilles disposees en une seule couche, sauf sur les bords, oü elles sont en deux couches (et encore pas constamment), tandis que dans le G. atrofusca, toute la partie superieure de la feuille est bistrate. Le G. amdlyophylia C. MÜLL., de l’ile Hermite, avec lequel M. WRIGHT a confondu notre espece, en differe par son peristome plus developpe, et par le tissu basilaire des feuilles, qui est forme de cellules beaucoup plus £troites, a parois tr&s Epaissies et fortement sinueuses. On peut encore comparer le G. Antarctici aux G. occulta C. MÜLL. et celata CARD., de la Georgie du Sud, mais ces deux especes ont les feuilles bistrates dans toute la partie sup£rieure; de plus, le G. occulta a un peristome bien d@velopp&, et les > 72 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. feuilles superieures et p£richetiales piliferes, et le G. ce/ata, dont le p£ristome n’est pas connu, a les cellules superieures beaucoup plus petites et moins distinctes. Enfin, le G. abscondita CARD., de Patagonie, ne peut pas Etre confondu avec le G. Antarctici, en raison de ses feuilles superieures et p£richetiales piliferes, de sa capsule oblongue, et de son peristome bien developpe, a dents fortement lamelliferes. J’ai nomme& cette Mousse en souvenir du navire de l’expedition, l’« Antarctic >», brise par les glaces dans le voisinage de l’ile Paulet, oü croit cette espece. Subgen. Zugrimmia CARD. G. Doniana Sm. Fl. britt., III, p. 1198. G. obtusa SCHW. Suppl., I, I, p. 88, t. XXV. G. bohemica SCHKUR, in BRID. Bryol. univ., I, p. 176. Ad rupes. Region de Graham: detroit de Gerlache: ile Brabant, pres de la baie de Buls, alt. 350 m. (RACOVITZA, n° 475). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord. Orthotrichaceae. Orthotrichum Hepw. Descr., II, p. 96. Subgen. Gymnoporus LINDB. Musei scand., p. 28. O. rupicolum () C. MürLı. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 80, et Forschungsreise «Gazelle», Laubm., p. 24. In rupibus humidis. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, pres du cap Anna Osterrieth (RACOVITZA, n® 151 d). Distrib. geogr. Kerguelen. O. antarcticum CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 43, et Result. voyage « Belgica >, Mousses, p. 31, pl. V, fig. I0—19. Ad rupinam humidam. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, pres du cap Anna Österrieth (RACOVITZA, n° 205 c). Bryaceae. Webera Hepw. Fund., II, p. 95. Sect. Pohlia (HEpw.) ScH. Coroll., p. 64. W. cruda (L.) BRUCH, in Hüp. Muscol. germ., p. 425. Region de Graham: terre de Danco: ile Booth-Wandel (TURQUET; forma ad var. zmbricatam transiens). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 273 Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Algerie, Mexique, Guatemala, Costarica, domaine magellanique, Australie, Nouvelle-Zelande, Kerguelen, Georgie du Sud. Var. imbricata CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 43, et Result. voyage « Belgica », Mousses, p. 34, pl. IV, fig. 10—13. In rupibus humidis. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, cap Van Beneden (RACOVITZA, n° 233 a); a l’entree du chenal de Lemaire alt. 5o m. (RACOVITZA, n° 270c); ile Brabant, pres de la baie de Buls, alt. 350 m. (RACOVITZA, n° 252 c); ile Wiencke (TURQUET). Iles Booth-Wandel et Hovgaard (TURQUET). W. nutans (SCHREB.) HEDW. Descr., I, p. 9, t. 4. In locis humidis rupinarum. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, cap Van Beneden (RACOVITZA, 'n® 473); ile Cavelier de Cuverville (RACOVITZA, n° 474). Ile Booth-Wandel (TURQUET). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Cap de Bonne Esperance, Chili, domaine magellanique, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande, iles Auckland, Kerguelen. Observ. Les formes antarctiques se rapprochent des var. dzeolor et subdenticu- lata Hüe. W. Racovitzae CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 44, et Result. voyage « Belgica », Mousses, p. 35, pl. XIH, fig. I—14. Bryum sp. WRIGHT, Bot. of the S. Orkn.,. in Trans. and Proceed. bot. Soc. Edinb., XXI, part I Ad rupes plus minus humidas. Orcades meridionales: ile Laurie (RuD. BROWN). Shetland meridionales: ile Nelson, Harmony Cove (SKOTTSBERG, n° 451, 479 in parte.). Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile des Mousses (SKOTTSBERG, n°s 453, 456); ile Valdivia (SKOTTSBERG, n° 454); pointe Beatrice (SKOTTS- BERG, n° 457). Detroit de Gerlache: ile Brabant, pres de la baie de Buls, alt. 350 m. (RACOVITZA, n° 252a); ile Cavelier de Cuverville (RACOVITZA, n° 244); ile Wiencke (TURQUET). Terre de Danco: iles Booth-Wandel et Hovgaard (TURQUET). Observ. Sur les &chantillons de l’ile Nelson, les feuilles sont ordinairement un peu plus grandes et plus nettement denticuldes dans le haut que sur la plante ori- ginale du detroit de Gerlache. Les sp&cimens de la terre Louis-Philippe sont generale- 30/0. Schwedische Südpolar- Expedition 1901—-1903. 35 274 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. ment plus robustes, et quelques-uns portent des fleurs synoiques; les feuilles p£ri- chetiales sont allongees, distinctement dentdes vers le sommet. Var. laxiretis CARD. in Rev. bryol., 1906, p. 34, et Exped. antarct. frang., Mousses, p. 4. Region de Graham: detroit de Gerlache: ile Wiencke (TURQUET). Bryum Dırr. Cat. pl. giss., p. 222; emend. SCH. Syn., ed. ı. Subgen. Cladodium (BRID.) SCH. Br. eur., fasc. 46—47; Consp. ad vol. IV. Sect. /nclinatiformia BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 569. B. imperfectum CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 44, et Result. voyage « Belgica >», Mousses, p. 35, pl. XIII, fig. 15—28. Ad rupes. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, a l’entree du chenal de Lemaire, alt. 5o m. (RACOVITZA, n? 268 b). Subgen. Zubryum (C. MÜLL.) LinDB. Musci scand., p. 15. Sect. Argyrodryum C. MÜLL. Syn., ], p- 313. B. argenteum L. Sp. pl., p. 1120. Region de Graham: ile Cockburn (HOOKER); ile Paulet (SKOTTSBERG, n® 458 in parte). Terre de Newness (BORCHGREVINK)). Terre Victoria: mont Terror, cap Roydts et ilot dans le detroit de Mac Murdo (Exped. de la « Discovery »). Distrib. geogr. Cosmopolite; cependant pas encore signal a la Georgie du Sud. Observ. Les Echantillons provenant de la zone antarctique sont ordinairement tres rabougris et souvent en mauvais etat. B. amblyolepis CarD. in Rev. bryol., 1900, p. 45, et Result. voyage « Belgica », Mousses, p. 37, pl. XI, fig. 1—11. Ad rupinas. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, cap Van Beneden (RACOVITZA, n? 229 b). Terre Victoria: Granite-Harbour, baie de Mac Murdo (Exp&d. de la «Discovery »). B. cephalozioides CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2°” ser., VI, p. 16. Cespites delicatuli, pusilli, densissimi, glauco-virides. Caulis rubellus, perfragilis, gracillimus, 2—4 millim. altus, simplex vel superne fastigiatim ramosus. Folia Bd. IV; 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 275 minima, remotiuscula, patentia, concava, late breviterque ovata, suborbicularia vel perfecte orbicularia, 0,45—0,6 millim. longa, 0,3—0,6 lata, integerrima, apice ple- rumque cucullato late rotundata vel obtuse subacuminata, costa nunc debili, infra medium evanida, nunc brevissima, obsoleta, interdum nulla, rete laxo, sat chloro- phylloso, cellulis brevibus, mollibus, parietibus teneris. Caetera desiderantur. Pl. VIII, fig. 1—12. Region de Graham: ile Paulet (SKOTTSBERG, n° 460). Observ. Tres petite espece, formant de minuscules touffes d’un vert glauque, rappellant celles de certains Cepkalozia. Elle se distingue du 2. amblyolepis CARD. par ses dimensions encore plus exigues, par ses feuilles plus courtes et proportion- nellement plus larges, le plus souvent suborbiculaires, et par sa nervure tres faible, disparaissant vers le milieu, souvent rudimentaire, manquant m&me parfois com- pletement. Sect. Zeucodontium (AMANN) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 579. B. austropolare CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 45, et Result. voyage « Belgica>, Mousses, p. 37, pl. IX, fig. 12—.22. Ad rupes rupinasque humidas. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, pres du cap Anna Österrieth (RACOVITZA, n® ı51b, I5Ic, 205a zu farte); cap Van Beneden (RACOVITZA, n® 233 b, 234 b); ile Booth-Wandel (TURQUET). B. Gerlachei (CARD.) CARD. Result. voyage « Belgica», Mousses, p. 36, pl. X. Webera Gerlachei CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 44. In terra argillosa vel arenosa et ad rupinas humidas. Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile Challenger (SKOTTSBERG, n° 452). Detroit de Gerlache: ile Auguste (RACOVITZA, n°s 215b, 215c); terre de Danco, pres du cap Anna Österrieth (RACOVITZA, n° 205 a); cap Van Beneden (RACOVITZA, n° 229a); ile Banck (RACOVITZA, n° 264); ile Anvers, baie Biscoe (TURQUET). Iles Booth-Wandel et Hovgaard (TURQUET). B. filicaule BrOTH. in Deutsche Südpol. Exped., VIII, Bot., Laubm., p. 91, fig. 4. Terre de ’Empereur Guillaume II: mont Gauss (VANHÖFFEN). B. antarcticum Hook. FIL. et WILs. in Fl. antarct., II, p. 414, t. 153, fig. 6. Webera antarctica JAEG. Ad., I, p. 599. In terra arenosa et ad rupes. Region de Graham: ile Cockburn (HOOKER); ile Paulet (SKOTTSBERG, n° 458); ile Seymour (SKOTTSBERG, n? 459). Terre Victoria: ilot dans le detroit de Mac Murdo (Exped. de la « Discovery »). 276 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Sect. Caespitibryum (PODP.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 582. B. inconnexum CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 44, et Result. voyage « Belgica >», Mousses, p. 36, pl. IX, fig. I—1T1. Ad rupes humidas. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, pres du cap Anna Österrieth (RACOVITZA, n° 250 b); a l’entree du chenal de Lemaire, alt. 50 m. (RACOVITZA, n° 268 a); ile Booth-Wandel (TURQUET). Var. tomentosum CARD. in Rev. bryol., 1906, p. 34, et Exped. antarct. frang., Mousses, p. 5. Region de Graham: terre de Danco: ile Booth-Wandel (TURQUET). B. algens CARD. National antarct. lixped., Musci, p. 5, pl. II. In terra lutosa. Terre Victoria: Granite-Harbour, baie de Mac Murdo, et ilot dans le detroit de Mac Murdo (Exped. de la « Discovery »). Bartramiaceae. Bartramia HEDw. Desecr., II, p. 111. Sect. Vaginella (C. MÜLL.) BROTH. in Nat. Pflanzenfam., Musci, p. 636. B. pycnocolea C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 304 (sep. 28). Region de Graham: terre Louis-Philippe, cap Kjellman (SKOTTSBERG, n° 450). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Observ. La Mousse de la terre Louis-Philippe est une forme a feuilles plus petites que sur le type de la Georgie du Sud, plus finement subul&es, et tombant tres facilement. B. diminutiva C. Mürr. in Engler’s bot., Jahrb., 1883, p. 79, et Forschungsreise « Gazelle», Laubm., p. 20. Region de Graham: terre de Danco: ile Booth-Wandel (TURQUET). Distrib. geogr. Georgie du Sud, Kerguelen. Polytrichaceae. Pogonatum Par. BEAUV. Prodr., p. 84. P. alpinum (L.) ROEHL. in Ann. Wett. Ges., III. p. 226. Ad rupes rupinasque. Orcades me£ridionales: ile Laurie (VALETTE). Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 277 Shetland meridionales: ile Nelson, Harmony Cove (SKOTTSBERG, n° 46I, 479 in parte). Region de Graham: terre Louis-Philippe: pointe Beatrice (SKOTTSBERG, n° 467). Detroit de Gerlache: Terre de Danco, cap Van Beneden (RAco- VITZA, n° 235); ile Cavelier de Cuverville (RACOVITZA, n° 241); iles Wiencke, Booth-Wandel et Hovgaard (TURQUET). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, domaine magellanique, G£orgie du Sud, Kerguelen, ile Heard, Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zelande. Observ. La plupart des specimens rapportes des regions antarctiques se rap- prochent beaucoup de la var. septentrionale BRID.; d’autres restent indecis entre cette variete, la variete drevzfolium BRID., et la forme austrogeorgicum (C. MÜLL.) CARD. Ces diverses variations s’enchevetrent tellement les unes dans les autres qu’il est impossible de les delimiter d’une fagon satisfaisante. Var. brevifolium (R. Br.) BriD. Bryol. univ., II, p. 131. Polytrichum brevifolium R. Br. in Parry’s Voy. Suppl., p. 294. Ad rupes. Shetland meridionales: ile Nelson, Harmony Cove (SKOTTSBERG, n° 462). Region de Graham: terre Louis-Philippe: pointe Beatrice (SKOTTS- BERG, n° 468). Detroit de Gerlache: ile Brabant, pres de la baie de Buls, alt. 350 m. (RACOVITZA, n° 252c); terre de Danco, a l’entree du chenal de Lemaire, alt. 50 m. (RACOVITZA, n° 270b). Forma elata CARD. Not. prelim., in Bull. Herb. Boissier, 2®m® ser., VIzp=16: Caulibus elongatis, usque 8 centim. altis. Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile Challenger (SKOTTS- BERG, n° 463). Distrib. geogr. Europe, Amerique du Nord. Polytrichum Diırı. Cat. pl. giss. p. 221. Subgen. Porotheca LıMPpr. Laubm., II, p. 623. P. antarcticum CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 45, et Result. voyage « Belgica », Mousses, p. 40, pl. XII, fig. 15—26. Ad rupinas. Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile des Mousses (SKOTTSBERG, n® 466). Detroit de Gerlache: ‚terre de Danco, cap Van Beneden (RAco- VITZA, n? 236). Ile Booth-Wandel (TURQUET). N 78 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Observ. Le n? 466 des r&ecoltes de M. SKOTTSBERG est une forme courte, ra- bougrie, ayant le port du P. piliferum SCHREB. Il en est de m&me de l’Echantillon recolt€E par M. TURQUET a l’ile Booth-Wandel, et sur lequel les caracteres distinctifs du P. antarcticum s'attenuent dans une certaine mesure. (Cfr.: CARDOT, Exped. antarct. frang., Mousses, P. 6). P. subpiliferum CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 42, et Result. voyage « Belgica +, Mousses, p. 39, pl. XII, fig. 1—14. Ad rupes. ÖOrcades meridionales: ile Laurie (RuD. BROWN). Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, a l’entree du chenal de Lemaire, alt. 50 m. (RACOVITZA, n° 268 c). Distrib. geogr. Domaine magellanique. P. strictum BANKS, apud MENZ. in Trans. Linn. Soc., IV, p. 77, t. 7, fig. I. Ad rupinas. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, cap Van Beneden (RACOVITZA, n° 234 a;) ile Cavelier de Cuverville (RACOVITZA, n° 243 a). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord. Var alpestre (HöPrE) RABENH. Deutsch. Kryptogamenfi., II, III, p. 238. Region de Graham: terre Louis-Philippe: baie d’Esperance (SKOTTS- BERG, n? 464); ile des Mousses (SKOTTSBERG, n° 465). Distrib. geogr. Europe, Äsie, Amerique du Nord, domaıne magel- lanique, Georgie du Sud. Pleurocarpi. Leskeaceae. Pseudoleskea Br. et SCH. Br. eur., fasc. 49—51. D P. antarctica CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 45, et Result. voyage «Belgica», Mousses, p. 41, pl. XI, fig. 12—22. Ad rupinas. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, cap van Beneden (RACOVITZA, n°s 231d, 232a). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 279 Aypnaceae. Brachythecium Br. et SCH. Br. eur., fasc. 52—354. B. austroglareosum (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. 1, p. 131. Hypnum austroglareosum C. Mürr. in Engler’s bot. Jahrb., 1883, p. 82, et Forschungsreise « Gazelle>, Laubm., p. 32. Region de Graham: terre de Danco: ile Booth-Wandel (TURQUET). Distrib. geogr. Kerguelen. B. georgicoglareosum (C. MÜLL.) PAR. Ind. bryol., ed. ı, p. 134. Region de Graham: terre de Danco: ile Booth-Wandel (TURQUET). Distrib. geogr. Georgie du Sud, domaine magellanique. B. antarcticum CarD. in Rev. bryol., 1900, p. 46, et Result. voyage « Belgica >, Mousses, p. 41, pl. XIII, fig. 1—13. B. georgicoglareosum CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 46, non PAR. Ad rupinas. Shetland meridionales: ile Nelson, Harmony Cove (SKOTTSBERG, n° 469). Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile Challenger (SKOTTSBERG, n° 470); cap Kjellman (SKOTTSBERG, n? 473); pointe Beatrice (SKOTTSBERG, n° 475; Echantillon en mauvais £tat). Ile Paulet (SKOTTSBERG, n? 576; forme rabou- grie). Detroit de Gerlache: terre de Danco, cap Van Beneden (RAcOo- VITZA, ns 230 a zu parte, 232a, 232 c, 233 c, 234 c); ile Booth-Wandel (TURQUET). Observ. Cette espece n’est peut-etre qu’une race polaire du D. georgicoglareosum Par., dont elle se distingue par ses feuilles moins plissees, plus concaves, ‘plus courtes, plus brievement acumindes, d’un tissu plus läche, et pourvues aux angles de cellules carr&es plus nombreuses, caracteres qui s’attenuent sur certains echan- tillons. Les echantillons recoltes par M. SKOTTSBERG a l’ile Nelson sont plus robustes que les specimens originaux du detroit de Gerlache; leurs tiges atteignent 7 a 8 centimetres. Var. cavifolium CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 46, et Result. voyage « Belgica», Mousses, p. 42, pl. XIII, fig. 14—18. In terra argillosa et ad rupinas humidas. Örcades meridionales: ile Laurie (VALETTE). Region de Graham: terre Louis-Philippe: ile Challenger (SKOTTS- BERG, n° 471); pointe Beatrice (SKOTTSBERG, n° 474). Ile Paulet (SKOTTSBERG, n®%s 477, 478). Detroit de Gerlache: ile Auguste 280 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. (RACOVITZA, n° 215a); terre de Danco, pres du cap Anna Oster- rieth (RACOVITZA, n® 151a, 205 d); cap Van Beneden (RACOVITZA, n° 232 a). le Booth-Wandel (TURQUET). Observ. Le n° 474 de M. SKOTTSBERG est une belle forme robuste, formant de larges touffes bombees, d’un vert vif, avec des reflets argentes. (Voir: SKOTTSBERG, Some remarks upon the geographical distribution of vegetation in the colder Southern Hemisphere, in Yımer, 1905, H. 4, p. 413, fig. 1). B. Turqueti CARD. in Rev. bryol., 1906, p. 34, et Expe&d. antarct. frang., Mousses, p. 8. Region de Graham: terre de Danco: ile Booth: Wandel (TURQUET). B. subpilosum (Hook. FIL. et WILS.) JAEG. Ad., II, p. 410. Region de Graham: terre Louis-Philippe: cap Kjellman (SKOTTSBERG, n? 472). Distrib. geogr. Domaine magellanique, Georgie du Sud, iles Marion, Kerguelen. Amblystegium Br. et SCH. Br. eur., fasc. 55—56. A. densissimum CARD. in Rev. bryol., 1900, p. 46, et Result. voyage « Belgica >», Mousses, p. 42, pl. XII, fig. 19—26. Ad rupinam humidam, in rupium fissuris. Region de Graham: detroit de Gerlache: terre de Danco, pres du cap Anna Österrieth (RACOVITZA, n° 205 a). Hypnum Dırı. Cat. pl. giss., p. 215 (emend.). Subgen. Depranocladus C. MÜLL. Syn., II, p. 321. H. uncinatum HEDWw. Descr., IV, p. 65, t. 25. Ad rupes rupinasque. ÖOrcades meridionales: ile Laurie (RUD. BROWN). Shetland meridionales: ile Nelson, Harmony Cove (SKOTTSBERG, n® 425 zn parte, 461 in parte, 479). Region de Graham: terre Louis-Philippe: pointe Beatrice (SKOTTSBERG, n®s 468 zn parte, 480, 481); cap Kjellman (SKOTTSBERG, n°s 473 zn parte, 482); ile des Mousses (SKOTTSBERG, n°° 431 zn parte, 445 in parte, 453); ile Valdivia (SKOTTSBERG, n° 484); ile Challenger (SKOTTSBERG, n° 452 zu parte). Ile Paulet (SKOTTSBERG, n° 485). Detroit de Gerlache: ile Moreno (RACOVITZA, n° 158, 200); ile Brabant, pres de la baie de Buls, alt. 350 m. (RACOVITZA, n° 252b); terre de Danco, cap Van Beneden (RACOVITZA, n®s 229c, 230a, 230b, 230c, 232 b, 234 d); ile Wiencke, chenal de Neumayer (RACOVITZA, n°s 25Sa, 259b); ilot Bob, cöte S.E. de l’ile Wiencke (RACO- Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 281 VITZA, 152476); terre de Danco, a lientree du chenal” de ILemaire, alt: 50o m. (RACOVITZA, n® 268d, 270d); ile Wiencke (TURQUET); ile Booth- Wandel (TURQUET). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Equateur, domaine magel- lanique, Georgie du Sud, Kerguelen, iles Crozet, Australie, Tasmanie. Observ. Presque tous les Echantillons de l’Antarctide se rapportent a la forme que M. Renauld a designee sous le nom de forma polaris (Result. voyage « Belgica» Mousses, pp. 43—44). Une forme a peu pres identique se retrouve dans les iles de la mer de Behring et a Plower bay (Siberie)‘. Cependant, la forme antarctique a generalement la nervure plus forte, le tissu plus läche, et l’acumen plus court que la forme borcale. Elle est, d’ailleurs, tres variable; souvent, les tiges des bords des touffes different considerablement de celles du centre qui ont, en general, les feuilles plus courtes, plus petites et plus imbriquees. M. SKOTTSBERG a encore recolte a l’ile Paulet un tout petit specimen (n° 485), representant une forme minuscule, a feuilles vivement circinees, plus finement acu- minees et a tissu plus serre que sur Ja forme antarctique ordinaire. Subgen. Calliergidium REN. in Proceed. Wash. Acad. sc., IV, p. 343. H. austrostramineum C. MÜLL. Bryol. Austro-Georg., p. 319 (sep. 43). Var. gracillimum C. MÜLL. loc. cit. In rupibus humidis. Region de Graham: detroit de Gerlache: ıle Cavelier de Cuverville (RAco- VITZA, n° 240a); ıle Wiencke, chenal de Neumayer (RACOVITZA, n? 259 a). Distrib. geogr. Georgie du Sud. Var. minus CARD. in Rev. bryol., 1906, p. 35, et Exped. antarct. frang., Mousses, p. 9. Region de Graham: detroit de Gerlache: ile Wiencke (TURQUET). Subgen. Szereodon (BRıD.) LIMPr. Laubm., III, p. 452. H. revolutum (MıTT.) LinDp. in Hedwigia, 1868, p. 108. Stereodon revolutus MıTT. Musci Ind. orient., p. 97. — Zyprum Heufleri Jur. in Verh. zool.-bot. Ges., Wien, 1861, p. 431. Ad rupinam humidam. Region de Graham: detroit de Gerlache, terre de Danco, pres du cap Anna Österrieth (RACOVITZA, n° 202 b). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord. " Cfr.: CARDoT et THERIOT. The Mosses of Alaska (Proceed. Wash. Acad. se., IV, p. 340). 1390. Schwedische Südpolar-Expedition 19017—1903. 36 vw jo.) [97 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Subgen. Calliergon SULLIV. Musci and Hep. Un. St., p. 72. H. sarmentosum Wanr. Fl. lapp., p. 380. Region de Graham: terre Louis-Philippe: cap Kjellman (SKOTTSBERG, n° 473 in parte). Distrib. geogr. Europe, Asie, Amerique du Nord, Nouvelle-Zelande, Georgie du Sud. Observ. Je n’ai trouve que quelques traces de cette espece dans une touffe formee d’un melange de Brachythecium antarcticum CARD. et d’Aypnum uncı- natum HEDW. Bd. VI: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 283 Additions. . Dicranella Hookeri (C. MÜLL.) CARD. Ajouter: detroit de Magellan (NADEAUD). . Dicranum pumilum MATT. Ajouter en synonymie: D. gracdescens Dus. in sched. n° 629. . Dieranum Skottsbergiüi CARD. Ajouter: detroit de Magellan (NADEAUD). . Dieranum Billardieri SCHW. Ajouter: detroit de Magellan (NADEAUD). . Genre Verrucidens. M. BROTHERUS a decrit et figur€ recemment (Deutsche Südpolar-Expedition, 1901—1903, Bd. VII, p. 86, pl. VII, fig. 2) sous le nom de Dieranoweisia (Schistidiella) immersa n. sp. une interessante Mousse de Kerguelen qui, par ses dents p£ristomiales couvertes sur toute la face interne et sur la face externe vers le sommet de grosses papilles verruciformes, portant en outre sur la face externe des lamelles epaisses et saillantes, doit certainement prendre place dans le genre Verrucidens. En outre de la structure si caracteristique du peristome, cette espece concorde encore avec le V. turpis CARD. par son inflorescence monoique, par la structure anato- mique de la nervure et par l’absence de stomates sur le col de la capsule. Elle s’en distinque d’ailleurs tres facilement par sa capsule de consistance plus molle, completement immergee dans les feuılles perichetiales, par les cellules du tissu foliaire entierement lisses, et par la nervure plus arrondie sur le dos. Par suite de l’introduction de cette espece dans le genre Verrucidens, il y a lieu d’en modifier la diagnose comme suit et d’y etablir deux sections: Folia lanceolata, subulata, canaliculata, cellulis inferioribus firmis, linearibus, superioribus quadratis, costa in sectione transversali heterogena. Flores mo- noici. Capsula symmetrica, erecta, exannulata, stomatibus destituta, operculo oblique longirostro. Peristomium simplex, dentibus 16, lanceolatis, integris, dorso lamellis crassis confertis praeditis, intus tota longitudine et dorso apicem versus grosse verrucoso-papillosis. Sect. I. Euverrucidens CARD. Capsula longe pedicellata, ovata vel oblonga, pachyderma. Folia cellulis superioribus subpapillosis, costa depressa. V. turpis (CArD.) CARD. — Terre-de-Feu. Sect. I. Schistidiella (BROTH.) CARD. Capsula brevissime pedicellata, imınersa, leptoderma. Folia cellulis omnibus laevibus, costa dorso rotundata. V. immersus (BROTH.) CARD. — Kerguelen. 284 P. 96. P.207. RI1072 Barog: JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Tortula densifoha (HOOoK. FiIL. et Wırs.) Mırrt. M. P. DUSEN ayant eu l’obligeance de me communiquer un Echantillon de son Neodarbula magellanica de Punta-Arenas, j’ai pu m’assurer que cette plante est bien, comme je le sup- posais, le 7. densifolia (HooK. FiL. et Wırs.) MırT. Sur l’Echantillon de M. Dus£n, ies pedicelles sont d’un jaune päle, conformement ala description de MÜLLER, tandis que sur le specimen que j’ai pu examiner du type de HOOKER, provenant des iles Falkland, de m&eme que sur l’Echantillon recolte par M. SKOTTSBERG a Ushuaia, le pedicelle du sporogone mür est rougeätre. J’ajouterai, d’ailleurs, que m&me sur l’Echantillon de M. DUSEN, plusieurs pe&- dicelles offrent par places des teintes rougeätres. Il est probable que dans cette espece la coloration du pedicelle presente des variations analogues A celles que l’on observe chez le Ceratodon purpureus BRID., variations qui peuvent dependre en partie de l’äge des sporogones. La capsule de la plante r&coltee par M. DUSEN est plus £troite et plus päle, et son peristome est egalement plus päle que sur le type des iles Falkland et sur l’Echantillon d’Ushuaia; nedanmoins, l’identit@E du Neodarbula magellanica avec le Tortula densifolia ne me parait pas pouvoir &tre mise en doute. Tortula pseudorobusta Dus. Ajouter en synonymie: Syntrichia robusta Dus. in sched. n° 534, non 7. robusta HOOK. et GREV. Grimmia occulta C. MÜLL. M. DUSEN m’a communique la plante recoltee par lui a Ushuaia: c’est une forme tenant le milieu entre le G. occulta type de la Georgie du Sud et le G. abscondita CarD., de la Patagonie; elle se rapproche du premier par ses tiges greles et ses feuilles Etroites, et du second par sa capsule oblongue ou ovale, non urceolee. L’existence de cette forme de transition laisse prevoir que mon G. abscondita devra finalement £tre rattache au G. occulta. G. orbicularis BRUCH. M. P. DUSEN ayant eu l’amabilit€ de me communiquer la Mousse recoltee par lui dans la haute vall&ee du Rio Aysen (n® 587), j'ai pu m’assurer qu’elle appartient bien rdellement au G. orbicularis BRUCH; elle ne differe de la forme typique d’Europe que par ses feuilles un peu plus etroites et A cellules marginales superieures ordinairement bistrates, tandis que sur les specimens europeens, les cellules marginales sont presque toujours en une seule couche. Toutefois, ces differences me paraissent trop legeres pour autoriser une distinction specifique entre les deux plantes; tout au plus pourrait-on faire une var. patagonica de la forme du Rio Aysen. L’existence de cette espece xerophile dans la vallee superieure du Rio Aysen se rattache sans doute ä la presence, signalee par M. DUSEN dans la meme region, d’ilots de la flore caracteristique des steppes orientales, disse- mines au milieu de la zone des forets a feuilles caduques. Neanmoins, comme Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 285 P.109. P. 110. elle n’a pas ete, jusqu’a present, trouvee ailleurs sur le continent americain, son existence en Patagonie, si loin de sa veritable patrie d’origine, qui est le bassin mediterraneen, constitue un nouveau et remarquable cas de dispersion disjointe. Grimmia macropulvinata DUS. Ayant pu, gräce a l’obligeance de Madame E. G. BRITTON, examiner un petit specimen original du G. kumilis MITT. provenant de l’'herbier meme de MITTEN, qui appartient maintenant au Jardin botanique de New York, j’ai reconnu qu’il faut r&unir A cette espece comme simple synonyme le G. macropulvinata Dus. Grimmia Dicksondi Dus. Ajouter en synonymie: G. Pycnophylla Dus. in sched. n° 502. P.114. Rhacomitrium pachydictyon CARD. D’apres un &chantillon de la plante de Puerto-Bueno que je dois ä l’amabilit€ de M. DusEn, le R. symphyodontum var. muticum de ce bryologue n’est pas le R. pachydictyon CARD.: il en differe par ses feuilles plus larges et par son tissu foliaire a parois moins epaissies. C’est une forme du R. symphyodontum (C. MÜLL.) JAEG. & feuilles mutiques, obtuses ou subobtuses. Je propose de la designer sous le nom de var. Dusent. . Macromitrium tenax C. MÜLL. var. Therioti CARD. var. nova. — A forma typica differt: habitu robustiore, ramis longioribus, foliis majoribus, costa vali- diore parietibusque cellularum magis incrassatis. Detroit de Magellan (NADEAUD; herb. I. THERIOT). Sur nos Echantillons, la capsule est parfaitement lisse, sans plis a l’orifice. Nous n’avons pas vu la capsule du 47. Zenax C. MÜLL., et l’auteur, dans sa description, est muet sur la presence ou l’absence de plis; mais M. BROTHERUS classe le M. tenax dans la section Gomiostoma. Si reellement la capsule du M. tenax est plissee a l’orifice, peut-Etre y aurait-il lieu d’elever notre variete au rang d’espece, sous le nom de M. Therioti. . Tayloria Dubyi BROTH. Gräce a l’obligeance de M. le D’ JoHN BRIQUET, je viens de pouvoir examiner le type de l’A/ymenocleiston magellanicum DUB., conserv& dans l’'herbier DELESSERT, a Geneve. De l’etude tres attentive que jai faite de cet Echantillon, il resulte que la plante r&coltee jadis par HOMBRON et decrite par Dupy est bien la m&me que celle recueillie posterieurement par ANDERSSON, HAHN, SAVATIER, SPEGAZZINI, DUSEN et SKOTTSBERG. Voici comment DuUBy caracterise son genre A/ymenocleiston: Capsula globosa pyriformis splachniformis longe pedicellata seta mem- brana pellucida a basi usque ad dimidium capsulae attingente persistente in- voluta, peristomio membranaceo circulari demum dilacerato clausa. Calyptra mitraeformis ad apicem truncato-umbonata, primo basi adhaerens demum nr O\ JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. libera et membranae fibrillis plus minus coadunatis laciniato-fimbriata inflexa caduca. Operculum nondum visum. On voit que les deux caracteres essentiels sur lesquels Dugy basait ce genre sont: 1° la presence d’une membrane pellucide enveloppant le pedicelle et s’clevant jusqu’au milieu de la capsule; 2° le peristome represente par une membrane circulaire, a la fin lacerce. Jai examine tres soigneusement avec une forte loupe tous les sporogones de l’echantillon original, et j’en ai dissequ& deux sous le miceroscope: or, il m’a et€e completement impossible de trouver aucune trace de la membrane qui, d’apres Dupv, entourerait le pedicelle et la partie inferieure de la cap- sule, et qu'il a representee, fig. ı 7, sur l’une des deux planches qui accom- pagnent son memcire. Il est impossible de savoir ce que Dupy a vu ou a eru voir lorsqu'il a decrit et figur€ cette membrane. Quant au peristome, j’ai constateE que ce que DuBy a pris pour une membrane circulaire est en rcalit@ un peristome normal, compos€ de 8 dents bigeminces. Seulement, ces dents, au lieu d’etre opaques, rougeätres et finement granuleuses, comme celles des Echantillons rapportes par M. SKOTTS- BERG, et que nous avons decrites p. 129, et figurees pl. VII, fig. 14 et ı5, sont hyalınes, translucides, a peu pres lisses et plus ou moins coherentes entre elles, ce qui parait tenir a ce que ces dents appartiennent a des sporo- gones malades, dont le developpement ne s’est pas effectu€ d’une fagon normale. L’aspect general des sporogones donne en effet l’impression d’un £tat maladıf de ces organes, peut-Etre cause par une gelee tardive. La capsule proprement dite est plus petite et plus courte que sur les Echantillons de M. SKOTTSBERG, mais l’exotheque pr&sente le m&me tissu caract£ristique, forme de cellules plus larges que hautes, a parois brunes et Epaissies. DUuBY ne parle pas du col, quil parait avoir confondu avec le pedicelle; cependant, cet organe existe manifestement sur la plante de HOMBROoN; il est parfois plus ou moins dechireE et comme lacere, ce qui explique ce que dit DuBY du pedicelle: «le stipe blanc, extremement flexible, semble ne pas pouvoir porter la capsule noirätre, se recourbe et retombe en petits fils blancs, sur les tiges fort serrees». Cet aspect du col doit &tre Egalement attribue a l’etat maladif des sporogones. Jai trouv& une coiffe entre les tiges de l’Echantillon original: elle n’est pas aussi laceree-fimbriee que l’a representee Dugv, fig. ı /, et ne differe pas sensiblement des coiffes provenant des Echantillons de M. SKOTTSBERG. Quant au systeme vegetatif, je n’ai pu constater aucune difference entre l’echantillon de HOMBRON et ceux des collecteurs plus recents. Sous ce ol m un Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 237 B-154. B-163. P. 169. P. 173. Bar82. rapport, la description et les figures de Dupy sont exactes; mais on se demande pourquoi il compare sa plante au genre Apkanoregma de SULLIVANT, avec lequel elle n’a vraiment aucune ressemblance. En somme, il est certain que le genre Yymenocleiston ne repose que sur un etat anormal et maladif de l’appareil fructifere; c’est donc avec juste raison que M. BROTHERUS l’a r&uni au genre Tayloria. J’ajouterai que la plante de l’ile Newton (DUSEN, n° 30), en raison de ses touffes profondes de 5 a 6 centimetres, doit &tre rapportee a la var. edenensis (BESCH.) PAR. Breutelia rupestris (MITT.) JAEG. J’ai pu examiner, gräce a l’obligeance de Madame E. G. BRITTON, un Echantillon du type de MITTEN, recolte par HOOKER ä& l’ile Hermite. C’est une plante beaucoup plus robuste que celle rapportee par M. SKOTTSBERG de l’ile des Etats; je ne pense cependant pas que celle-ci doive Etre separce specifiquement du BD. rzpestris, mais on peut en faire une var. gracilior, ainsi caracterisee: caulibus gracilioribus, minus dense foliosis, foliisque minoribus, cellulis superioribus in majore parte longioribus. Weymouthia mollis (HEDW.) BROTH. Ajouter: Detroit de Magellan (NADEAUD). Cette espece subtropicale n’avait pas encore ete signalee au Sud de la presqu’ile de Tres Montes. Pseudoleskea lurida CARD. Ajouter: detroit de Magellan (NADEAUD). Stereophyllum fuegianum BESCH. M. BROTHERUS (Mausci, p. 899) fait remar- quer avec raison que cette Mousse est un Brachythecium. Le genre Stereo- phyllum est donc a rayer de la flore magellanique. Hypnum longifolium (WıLs.) JAEG. Madame E. G. BRITTON m’a commu- nique le n°96 de LECHLER, provenant de l’herbier de MITTEN. Ce n° com- prend deux plantes differentes: l’une a feuilles tres entieres, a nervure ex- currente, ä cellules alaires tres peu distinctes, correspond aux n°° 187 et 188 de M. SKOTTSBERG, que j’ai rapportes a 1’. longifolium; lautre, a feuilles plus molles, legerement denticuldes, a nervure disparaissant dans l’acumen, a cellules alaires plus marquees, se rapporte a l’7. fluitans var. australe (p. 181). Je n’ai pas vu le type de WıLson; d’apres la description de MITTEN, il a les feuilles tres entieres, et la nervure excurrente. JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. u = Bibliographie '. ALBOFF, N.: Essai de Flore raisonnee de la Terre-de-Feu. Anal. del Mus. de la Plata, 1902. ÄNGSTRÖM, J.: Förteckning och beskrifning öfver mossor, samlade af Professor N. J. An- DERSSON under Fregatten Eugenies världsomsegling ären 1851—53. Ofvers. af Kongl. Vet.-Akad. Förhand., 1872, n° 4. 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"do a HE rg Ko bo to Foto Halo Holt ko ko 107, 115, 128, 147; 160, 180, 221, 225, 265, col. 2.1. l. 16: lire colgar al. 4, en 16, en rrelir 2: lire a: ice Qu 9; Jire 13, em JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Errata. « Au-dessus de» au lieu de «Au dessus des >». remontant: lire «des Dicranacdees» au lieu de «de Dicranacdes ». remontant: lire «la presence » au lieu de «a presence». . 3: lire « Leptobryum pottiaceum » au lieu de « Leptotrichum pottiaceum >. remontant: lire « Cyathophorum » au lieu de « Cyatophorum ». . 3, en remontant: lire « pentastichum » au lieu de « pentastichium». 2, en remontant: lire « Pogonatum » au lieu de « Pognatum ». «89» au lieu de« 88». 12: supprimer l’asterisque au n° 46. . 51, l. 9: lire «ein Lond. Journ. of bot., 1844, pp. 536 et 538» au lieu de «loc. cit.>. . 71, l. 5: lire «subula» au lieu de «subul>». ren remontant: lire «latiusculo» au lieu de «atiusculo >». remontant: lire: « peut &tre» au lieu de « peut-etre ». remontant: lire « botanistes » au lieu de « botaniste >». e « Burnst> au lieu de « Burnt>. « macroraphis » au lieu de « macroriphas >». « peut Etre» au lieu de « peut-Etre >». remontant: lire «n’est» au lieu de «n’es». «longuement» au lieu de « onguement». remontant; lire «5—g centim.» au lieu de «5— centim.». Bd. IV.: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 293 Explication des planches. PLL Fig. 1—ı2. Andreaea verruculosa CarD. — 7, plante entiere x 4. 2,9, 45,67, feuilles, dont l’une porte un propagule x 43. 8, bord et tissu de la partie basilaire d’une feuille X 360. 9, tissu dans la partie superieure d’une feuille X 360. zo, sommet d’une feuille X 360. 277, cellules de la partie sup£rieure, vues obliquement, sur le dos d’une feuille X 360. 72, un propagule x 360. Fig. 13—ı19. Andreaea pumila CaRrD. — 15, plante entiere X 4. 14, 15, 16, feuilles x 43. 17, bord et tissu de la partie basilaire d’une feuille x 360. 78, tissu dans la partie moyenne d’une feuille x 360. 79, tissu dans la partie superieure d’une feuille X 360. Fig. 20—30. Andreaca heterophylla Carpd. — 20, plante entiere X 4. 27, 22, 237, 24, feuilles inferieures et moyennes X 43. 25, 26, 27, feuilles superieures X 43. 28, tissu basi- laire d’une feuille superieure X 360. 29, tissu dans la partie superieure de la m&me x 360. 30, cellules de la partie superieure, vues obliquement, sur le dos d’une feuille x 360. PIE: Skottsbergia paradoxa CARD. — 7, plante entiere, gr. nat. 2, plante entiere X 3 3, partie d’une section transversale de la tige x 184. 4, 5, 6, 7, 6, feuilles X 35. 9, tissu basilaire d’une feuille x 184. 70, tissu vers le sommet de la partie subengainante d’une feuille X 184. 77, pointe d’une feuille x 184. 72, partie d’une section transversale d’une feuille X 184. 73, section transversale de la nervure X 360. Pr IM: Skottsbergia paradoxa CarD. (suite). — 7, pericheze X 17. 2, 3, 4, 5, feuilles peri- chetiales X 17. 6, capsule müre X 17. 7, capsule jeune, avec la coiffe X 17. &, opercule x 43. 9, tissu de l’exoth@que, dans le haut X 184. 70, tissu de l’exoth&que, vers le milieu x 184. 17, peristome entier, €tal&, montrant ä droite les 7 dents longues, et ä gauche les a dents courtes X 82. 172, 73, 14, dents longues du peristome, les dernieres avec un groupe de spores X 184. 15, 16, dents courtes du peristome X 184. 77, fleur mäle x 17. 18, foliole perigoniale, avec antheridies et paraphyses X 43. P1.IV. Verrucidens turpis Card. — 1, 2, plantes entieres, A l’etat frais, tres legerement grossies. 3, deux tiges A l’etat sec, tres legerement grossies. 4,5, 6, 7, 8,9, 70, 17, feuilles 294 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. x 17. 72, tissu basilaire d’une feuille X 360. 2757, tissu dans la partie inferieure d’une feuille x 360. 74, tissu vers le milieu d’une feuille X 360. 75, tissu dans la partie supe- rieure d’une feuille X 360. 76, tissu au sommet d’une feuille x 360. 77, sommet d’une feuille x 184. 78, section transversale de la nervure X 360. 79, 20, feuilles perichetiales externes X 17. 27, 22, feuilles perichetiales intimes X 17. 23, capsule operculde X 17. 24, deux dents du peristome, vues par la face externe, et groupe de spores X 184. 25, deux dents du peristome, coherentes au sommet, vues par la face interne X 184. 26, une dent du peristome, vue par la face externe X 360. 27, la m&me, vue par la face interne X 360. PINV; Fig. 1—ı5. Pseudodistichium austrogeorgicum CARD. — I, plante entiere, tres legere- ment grossie. 2, 3, 4, feuilles x ı7. 5, 6, 7, 8, feuilles de la forme drevifolia X 17. 9, tissu de la partie basilaire d’une feuille x 360. 70, tissu vers le sommet de la partie subengainante d’une feuille x 360. 77, sommet d’une feuille x 184. z2, capsule X 17. 73, deux dents du peristome, vues par la face externe X 360. 74, fleur mäle X 17. 75, antheridies et paraphyses X 43. Fig. 16—25. Grimmia Antarctici Card. — 76, plantes entieres, tres legerement grossies. 77, un rameau X 17. 18, 19, 20, 21, 22, feuilles X 35. 23, tissu basilaire d’une feuille X 184. 24, tissu marginal, dans la partie superieure d’une feuille X 360. 25, section transversale d’une feuille, dans le haut X 184. BE VE Fig. 1—5. Grimmia Antarctici Carv. (suite). — 7, pe£richeze fructifere X 17. 2, feuille perichetiale X 35. 3, capsule operculde X 17. 4, capsule ouverte X 17. 5, frag- ment du peristome et spores X 184. Fig. 6—19. Orthotrichum vittatum Caro. — 6, plantes entieres, tr&s legerement grossies. 7, sommet d’une tige fructifere X 17. 8, 9, 10, IT, 12, 13, feuilles x 35. 74, tissu basilaire d’une feuille X 184. 15, 76, tissu vers le milieu d’une feuille X 184. 17, 18, sommet de deux feuilles X 184. 79, section transversale d’une feuille vers le milieu X 184. BR VMN. Fig. 19. Orthotrichum vittatum Card. (suite). — 7, 2, feuilles perichetiales x 35. 3, capsule A l’etat frais X ı7. 4, coiffe x ı7. 5, 6, deux capsules A l’etat sec X 17. 7, fragment du peristome et de l’exotheque X 184. &, 9, stomates X 360. Fig. 10—ı5. Tayloria Dubyi BroTH. — 10, capsule operculee A l’etat frais X 17. 17, la m&me A l’etat sec X ı7. 12, 13, coiffes X ı7. 24, deux dents du peristome, vues par la face externe, et spores X 1384. 75, une dent du p£ristome, vue par la face interne X 184. BISVIN: Fig. 1—ı2. Bryum cephalozioides CARD. — 1, 2, plantes entieres X 17. 3, 4 55 6, 7, 8, 9, feuilles X 35. 70, tissu basilaire d’une feuille X 184. 77, 72, sommet de deux feuilles X 184. Bd. IV: 8) LA FLORE BRYOLOGIQUE. 295 Fig. 13— 21. Zxodokidium subsymmetricum CARD. — 13, 14, plantes entieres, gr. nat. 15, 16, 17, 18, 19, 20, feuilles X 17. 27, tissu basilaire d’une feuille x 184. PIE IX Exodokidium subsymmetricum CARD. (suite). — 7, tissu dans le haut de la base suben- gainante d’une feuille X 184. 2, tissu vers le milieu d’une feuille x 360. 3, tissu dans le haut d’une feuille x 360. 4, sommet d’une feuille x 184. 5, section transversale d’une feuille vers le milieu x 184. 6, 7, feuilles perichetialas X 77. &, capsule & l’etat humide X 4. 9, 20, capsules A l’etat sec x 4. 1, stomate X 184. 72, 13, fragments du peristome, vus par la face externe X 184, 24, fragment du peristome, vu par la face interne, et spores X 184. 25, partie d’une section transversale de la tige x 184. EIIX® Bartramia leucocolea CARD. — 7, plante entiere, gr. nat. 2, 3, 4, 5, feuilles X 17. 6, tissu dans le haut de la partie basilaire subengainante d’une feuille x 82. 7, tissu dans la partie superieure d’une feuille x 360. &, sommet d’une feuille x 82. 9, feuille peri- chetiale x 17. 10, capsule & l’etat frais X 4. 17, la meme, A l’etat sec x 4. 12, frag- ment du peristome, vu par la face externe X 184. 177, autre fragment du peristome, vu par la face interne, et spores X 184. BI XI. Fig. 1—ı2. Conostomum perangulatum CARD. — 7, plante entiere, gr. nat. 2, un rameau X 5. 3, 4, 5, 6, 7, feuilles x 35. 8, tissu basilaire d’une feuille x 184. 9, tissu dans la partie moyenne d’une feuille X 184. 70, sommet d’une feuille x 184. 77, section transversale d’une feuille, vers le milieu X 184. 72, feuille perichetiale X 35. Fig. 13—23. BDreutelia Skottsbergii CARD. — 13, 14, 15, plantes entieres, gr. nat. 16, 17, 18, feuilles x 17. 79, tissu basilaire d’une feuille X 184. 20, 27, tissu dans la partie superieure d’une feuille x 184 et 360. 22, sommet d’une feuille x 184. 23, foliole perigoniale x 17. 290 Table alphabetique des familles et des genres. Acrocladium Acroschisma . Amblystegium Amphidium Andreaea Andreaeaceae . Aulacomnium Barbula . Bartramia . Bartramiaceae . Blindia . Brachythecium . Breutelia Bryaceae Bryum Calymperaceae Calyptopogon Camptodontium Campylopus . Catagonium Ceratodon Cinclidium Conostomum Cryphaea . Cryphaeaceae . Cyathophorum . Dendrocryphaea Dendroligotrichum Dichodontium Dicranaceae . Dicranella . Dicranoweisia Dicranum . Didymodon 47, ‚DT 30, . 133, 58, 56, 61, JULES CARDOT, 239 199, 199, 93; 224, 224, 206, 2375 152, 22T, 222% 9 150, el Distichium Distichophyllum Ditrichaceae . Ditrichum . Duseniella . Ectropothecium Encalypta . Encalyptaceae . Eriodon Eriopus . Eucamptodon Eurhynchium Eustichia Exodokidium Fissidens Fissidentaceae Funaria . } Funariaceae . Goniobryum . Glyphomitrium . Glyptothecium Grimmia Grimmiaceae Hedwigiaceae Hookeriaceae Hymenoloma Hymenostylium . Hypnaceae Hypnodendron . Hypnum Hypopterygiacea Hypopterygium . Isopterygium . 90, 209, 86, 208, 86, „106, 206% „TOO, L2ERT . 109, 22378 - 787,02305 (Schwed. Südpolar-Exp. Bd. IV: 8) Leptobryum Leptodon Leptodontium Leptostomum Leptotheca Lepyrodon Lepyrodontaceae Leskeaceae Leucodontaceae . Macromitrium Meesea . Mielichhoferia Mniaceae Mnium Neckera Neckeraceae Octodiceras Oncophorus Orthodontium Orthotrichaceae Orthotrichum Philonotis . Plagiothecium Pogonatum Polytrichaceae . Polytrichadelphus . Polytrichum . Pottia Pottiaceae . Pseudodistichium . Pseudoleskea Psilopilum LA FLORE BRYOLOGIQUE. 0, 161, 161, 234; 1475 130, Pages | 130. 163. 93- I47- TA3. 234- 234. DS | TORE Pterygophyllum Ptychomnium Rhacocarpus Rhacomitrium Rhaphidostegium . Rhizogonium Rigodium . Sarconeurum Sciaromium Scouleria Seligeriaceae Skottsbergia . Sphagnaceae Sphagnum Splachnaceae Stenomitrium Stereophyllum Syrrhopodon . Tayloria Tetraplodon . Thamnium Tortula . Ulota Verrucidens Webera . Weisiaceae Weymouthia . Willia Zygodon 630.7 Schwedische-Südpolar- Expedition 1907—1903. 80, 95; 20, 55; Halt, 178, 212, 85, DET, 201, 92; 120. 38 298 JULES CARDOT, (Schwed. Südpolar-Exp. Table des matieres. Pages AVant-PropoSs@ ze ee Eee Tee partie. Za Hore bryologique des Terres mapgellanıgües » 222. 2 2 Chaplires so HUStorique sen EAN 1 ee Chapitre II. Limites naturelles et caracteres generaux de la flore nee 6 Chapitre III. Elements constitutifs et caracteres de la flore bryologique du domaine magellanique . . . > ur: MR: N. Chapitre IV. Relations et origines Be la ar ee iv ee N: 2 I. Relations entre la flore bryologique du domaine magellanique et celle d’autres parties de l’Amerique du Sud ..... 25 II. Relations entre la flore bryologique du domaine een et Sale ER la region australo-neozelandaise . . . ELLE 32 III. Relations entre la flore bryologique du ae elle et ale de a Georgie du Sud, de Kerguelen, et d’autres iles subantarctiques . . 36 IV. L’elöment cosmopolite et l’elöement boreal dans la flore bryologique du domamenmagellanıqueser re V. Les origines de la flore magellanique . . . . : 43 Liste systematique des Mousses r&coltees par M. C. SKOTTSBERG re: Varchipel fuegien et aux lles Falkland. ... . ne ee Catalogue systematique des Mousses du eine Magellanigiie Ro. Iemespartie., 70 More bryologiquer de lan GEorsterdunSud. 2 22722 2 ne Chapitre I. Historique . . . . 188 Chapitre II. Situation zeographique et itmat % 5 Gedpre au Sud; caracteres ne sa flore superieure . . . . 189 Chapitre III. Elements ort et ee Re je dere Pre de la Geordie du Sud . 191 Chapitre IV. Relations et origines re la ae Beralagidhre Ar = Ge & Sud 193 Liste systematique des Mousses recoltees par M. C. SKOTTSBERG A la Georgie dusSudess are: EN? Catalogue systematique des Mo ‘ee la Goni da Sud a Er IlIeme partie. Za flore bryologique de P’Antardtid. . .-.- -».» 2.2.2.2... 2241 Chapitre I. Historique . . . . BR er; 5 2... Chapitre II. Limite et climat du dorkine A erctique er : . 246 Chapitre III. Elements constitutifs et caracteres de la flore Bryalogigne de domante anlarelignes m 2NG Chapitre IV. Relations et origines a la Hark Brolbrune du dbrmaide antare an 253 Chapitre V. Liste des localites explorees . . . 5 > «255 Catalogue syst@matique des Mousses de a retide no. 28: INdItIONSpee ee ee ee ee An a Re er BibliopraphieW®., vu... %:.02 2, BE, Eee. dere A ee A 7 Errata”. . . . ee NE REN 2a er Explication des lanches. A her EEE a er EI Table alphabetique des familles et a, BENIES. 2 u oe ul a Schwedische Südpolar-Exp. 1901— 1903. Bd. IV. L. 8. BIT: anni, h | rs \ I / ? BATNUL fi 5 wg r 1 u / / 1 23 / 14 / / | ! 1} I £ / Pe ,. | / \ mw & | | 4 p' ” \, ö / \ I "w) L/ / [ 30 N V27 16 25 26 Ljustr AB. Lagrelius 3 Westphal. Stockholm. = MM | M J. Cardot ad nat. del. SO 0o0090 BIODI-OIN Eagpal 392 @ Bere] tv 1—ı2. Ändreaea verruculosa. 13—19. A. pumila. 20—30. A. heterophylla. ı901— 1903. Bd. IV. L. 8. Schwedische Südpolar-Exp. & Westphal. Stockholm. Ljusir AB. Lagrelius J. Cardot ad nat, del. Skottsbergia paradoxa. Pl. 7903. Bd. IV. Le. Schwedische Südpolar-Exp. 1901 r m U = ne 4 Bm es >= Ljustn AB. Lagrelius 4 Westphal. Stockholm Skottsbergia paradoxa. J. Cardot ad nat, del. Schwedische Südpolar-Exp. 1901— 1903. Bd. IV. L. 8. BlA:. > 73" a SCH Ed r A J. Cardot ad nat. del. Ljusie AB. Lagrelius 3 Westphal. Stockholm. Verrucidens turpis. | Schwedische Südpolar-Exp. 1901— 1903. Bd. IV. L. 8. Ljusir AB. Lagrelius 4 Wosiphal. Siockholin J. Cardot ad nat. del. 1—15. Pseudodistichium austrogeorgicum. 16—25. Grimmia Antaretici. Schwedische Südpolar-Exp. 1901—ı903. Bd. IV. L. 8. Pl. 6. ar Iam U OU MU u) (9Toy I: Cardot ad nat. del. ; Ljustr AB. Lagrelius $ Westphal. Stockhohm 1—5. Grimmia Antarctici. 6—19. Örthotrichum vittatum. 1903. Bd IV L32: 1901 Schwedische Südpolar-Exp. . Cardot ad nat. del. Ljustr AB. Laugrelius 4 Westphal. Stockholin 1-9. Örthotrichum vittatum. 10—ı15. Tayloria Dubyi. _ Schwedische Südpolar-Exp. 1901— 1903. Bd. IV. L. 8. Pl. 8. | | it] rl 21 . dot ad nat. del. Ljusir AB. Lagrelius 4 Westphal. Stockhohm. ı1—12. Bryum cephalozioides. 13—21. Exodokidium subsymmetricum. Schwedische Südpolar-Exp. 1901— 1903. Bd. IV. L. 8. ‚gpehbohnn FO" Ljusir AB. Lagrelius 4 Westphal. Stockholm Exodokidium subsymmetricum. Schwedische Südpolar-Exp. 1901— 1903. Bd. IV. L. 8. Bartramia leucocolea. Ljusb: AB. Lagrelius Westphal. Stockhohn. Schwedische Südpolar-Exp. 1901— 1903. Bd. IV. L. 8. En —— Ze, es ———— Km ee ae ir AB. Lagrelius 4 Westphal. Stockholm Ljusi . Cardot ad nat. del. ı— 12. Conostomum perangulatum. ı 3—23. Breutelia Skottsbergii. Schwedische Südpolar Expedition. Dieses Werk erscheint in 7 Bänden und wird in Abteilungen, welche je eine Monographie enthalten, publiziert. Der Text ist auf etwa 3000 Druckseiten mit ca. ;00 Tafeln sowie zahlreichen Textfiguren und Karten veranschlagt. Die Abhand- ungen werden in deutscher, englischer oder französischer Sprache gedruckt. Bis jetzt sind folgende Lieferungen erschienen: jand I. Reiseschilderung. Geographie. Kartographie. Hydrographie. Erdmag- netismus. Hygiene etc. Lief. 1 und 2 (noch nicht gedruckt). Lief. 3 und 4. EKELÖF, E. Die Gesundheits- und Kranken-Pflege. — Über »Präserven-Krankheitens. Preis Mark 3.—. jand II. Meteorologie. Bearbeitet von G. BODMan. (Im Druck). sand III. Geologie und Paläontologie. \ Lief. 1. Wıman, C. Die alttertiären Vertebraten der Seymourinsel. Mit 8 Tafeln. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten auf das ganze Werk Mark 8.—). Lief. 2. ANDERSSON, J. G. Contributions to the Geology of the Falkland Islands. With 9 Plates and Maps. Preis Mark 10.—. (Für Subskri- benten Mark 8.—), Lief. 3. DusEn, P. Die tertiäre Flora der Seymourinsel. Mit 4 Tafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 4. SMITH WOODWARD, A. On Fossil Fish-Remains (im Druck). and IV. Botanik. Erste Abteilung: Lief. STEPHANI, F. Hepaticz. Preis Mark 1.50. Lief. 2. SKOTTSBERG, C. Feuerländische Blüten. Mit 89 Textfiguren. Preis Mark 6.25. (Für Subskribenten Mark 5.—). Lief. 3. SKOTTSBERG, C. Die Gefässpflanzen Südgeorgiens. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 4. SKOTTSBERG, C. Zur Flora des Feuerlandes. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 8.75. (Für Subskribenten Mark 7.—). Lief. 5. FOSLIE, M. Corallinacex. With 2 Plates. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 6. SKOTTSBERG, C. Die Meeresalgen. I. Phxophyceen. Mit ıo Ta- feln, 187 Textfiguren und ı Karte. Preis Mark 16.—. (Für Sub- skribenten Mark 12.—) Lief. 7. EKELÖF, E. Bakteriologische Studien. Mit ı Tafel. Preis Mark 8.50. (Für Subskribenten Mark 6.50). Preis der ersten Abteilung des Bandes IV: Mark 49.—. (Bei Subskription (f das ganze Werk Mark 38.—). ; Zweite Abteilung: Lief. 8. CARDOT, J. La flore bryologique. Avec ır planches. Preis Mark 25.—. (Für Subskribenten Mark 20.—). -_ & t ; E j (Fortsetzung von Seite 3.) Band V. Zoologie I. Lief. ı. ANDERSSON, K. A. Brutpflege bei Antedon hirsuta Carpente; Mit 2 Tafeln. Preis Mark 2.—. Lief. D ANDERSSON. K. A. Das höhere Tierleben. Mit 10 Tafeln und Karten. Preis Mark 13.—. (Für Subskribenten Mark 10.—). Lief. 3. MICHAELSEN, W. Die Oligochoeten. Mit ı Tafel. Preis Mark 1.5( Lief. 4. EKMAN, S. Cladoceren und Copepoden aus antarktischen und sul antarktischen Binnengewässern. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 4.—. Lief. 5. LÖNNBERG, E. Die Vögel. Preis Mark 1.—. Lief. 6. LÖNNBERG, E. The Fishes. With 5 Plates. Preis Mark 10. (Für Subskribenten Mark 8.—). LAGERBERG, T. Anomoura und Brachyura. Mit ı Tafel. Prei Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 8. JÄDERHOLM, E. Die Hydroiden. Mit 14 Tafeln. Preis Mark 14. (Für Subskribenten Mark 11.—). Lief. 9. WAHLGREN, E. Die Collembolen. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 4. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 10. ANDERSSON, K. A. Die Pterobranchier. Mit 8 Tafeln. Preis Ma 14.—. (Für Subskribenten Mark 11.—). Lief. ı1. TRÄGÄRDH, I. The Acari. With 3 Plates and 56 Text-Figus Preis Mark 4.50. (Für Subskribenten Mark 3.50). Lief. SI Preis des ganzen Bandes V: Mark 72.—. (Bei Subskription auf das gan Werk Mark 58.—). F . Band VI. Zoologie II. Lief. 1. STREBEL, H. Die Gastropoden. Mit 6 Tafeln. Preis Mark 9. (Für Subskribenten Mark 7.—). | Lief. 2. RICHTERS, F. Moosbewohner. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. 1 Subskribenten Mark 2.—). x Lief. 3. ZIMMER, C. Die Cumaceen (im Druck). Band VII. Zoologie III. Für Subskribenten, welche sofort den vollen Betrag einsenden, vera Preis noch weiter ermässigt und zu £ Sterl. 15.— (Mark 305, Francs 375) festg Die Lieferungen werden in diesem Falle sofort beim Erscheinen den Subskriber portofrei zugeschickt. Stockholm. P. A. Norstedt & Söner ıg08, ” WISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE DER SCHWEDISCHEN SUDPOLAR-EXPEDITION [901-1903 UNTER LEITUNG VON Dr. OTTO NORDENSKJÖLD BAND IV. LIEFERUNG 9 PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN AUS DEM BEUERTI ANDE CART SKOTTSBERG MIT 3 TAFELN UND I KARTE STOCKHOLM LITHOGRAPHISCHES INSTITUT DES GENERALSTABS 1909 A. ASHER & Co HAAR & STEINERT, A. EICHLER, SUCC:R DuULAU & Co Ber.ın W PARIS Lonpon W Schwedische Südpolar-Expedition. Dieses Werk erscheint in 7 Bänden und wird in Abteilungen, welche je eine Monographie enthalten, publiziert. Der Text ist auf etwa 3000 Druckseiten mit ca. 300 Tafeln sowie zahlreichen Textfiguren und Karten veranschlagt. Die Abhand- ungen werden in deutscher, englischer oder französischer Sprache gedruckt. Bis jetzt sind folgende Lieferungen erschienen: Band I. Reiseschilderung. Geographie. Kartographie. Hydrographie. Erdmag- netismus. Hygiene etc. Lief. I und 2 (noch nicht gedruckt). Lief. 3 und 4. EKELÖF, E. Die Gesundheits- und Kranken-Pflege. — Über »Präserven-Krankheiten». Preis Mark 3.—. Band II. Meteorologie. Lief. ı. BODMAN, G. Das Klima als eine Funktion von Temperatur und Windgeschwindigkeit. Mit ı Tafel. Preis Mark 4.—. (Für Sub- skribenten auf das ganze Werk Mark 3.—). Lief. 2. BODMAN, G. Stündliche Beobachtungen bei Snow Hill. Mit 3 Tafeln und I Karte. Preis Mark 28.—. (Für Subskribenten Mark 22.—). Lief. 3, BODMAN, G. Beobachtungen an Bord der »Antarctic» und auf der Paulet-Insel. Mit ı Tafel und ı Karte. Preis Mark 9.—. (Für Sub- skribenten Mark 7.—). Band II. Geologie und Paläontologie. r Lief. 1. WIMAN, C. Die alttertiären Vertebraten der Seymourinsel. Mit 8 Tafeln. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). ANDERSSON, J. G. The Geology of the Falkland Islands. With 9 Plates and Maps. Preis Mark 1ı0.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). Lief. 3. DusEn, P. Die tertiäre Flora der Seymourinsel. Mit 4 Tafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 4. SMITH WOODWARD, A. On Fossil Fish-Remains. Mit ı Tafel. Preis Mark 2.—. (Für Subskribenten Mark 1.50). Lief. 5. FELIx, J. Die fossilen Korallen. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). Lief. 6. KıLıan, W., et REBOUL, P. Les Cephalopodes Neocretaces. Avec 20 planches. Preis Mark 18.—. (Für Subskribenten Mark 15.—). Lief. 7. BUCKMAN, S. S. Fossil Brachiopoda. With 3 plates. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 8. GOTHAN, W. Die fossilen Hölzer von der Seymour- und Snow Hill- Insel. Mit 2 Doppeltafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 15} Pflanzenphysiognomische Beobachtungen aus dem Feuerlande von CARL SKOTTSBERG. Mit 3 Tafeln und ı Karte. In älteren Werken über die Vegetation des Feuerlandes hat man kein beson- deres Gewicht darauf gelegt, den Unterschied der einzelnen, dort vertretenen Vege- tationstypen deutlich hervorzuheben. Doch findet man vielfach Bemerkungen, welche erkennen lassen, dass die Beobachter auf die Unterschiede der Gebiete aufmerksam gewesen sind, wenn sie sie auch nicht in direkte Verbindung mit den klimatischen Faktoren gestellt haben. Der grosse Naturforscher J. D. HOOKER * hat an verschie- denen Stellen Äusserungen, welche sehr bemerkenswert und von Scharfblick ge- kennzeichnet sind. In seiner vortrefllichen Reisebeschreibung hat CUNNINGHAM ? die grossen sowohl klimatologischen als auch floristischen und physiognomischen Unter- schiede zwischen dem Osten der Magellanstrasse, der Umgegend von Punta Arenas und den westlichen Feuerlandskanälen an vielen Stellen sehr deutlich beschrieben, und tatsächlich ist es ihm vollkommen klar gewesen, dass man es mit drei ge- trennten Gebieten zu tun hat, welche DUSEN 3 später genauer abgegrenzt, beschrieben und benannt hat. Es ist merkwürdig, dass ALBOFF # bei seinen Forschungen in der Umgegend von Ushuaia nicht auf den grossen Unterschied zwischen dem Regen- walde und dem mittelfeuchten Walde acht gegeben hat. Dies ist deutlich erkennbar z. B. aus seiner Bemerkung, S. 12: »Je pourrais citer ici une liste assez longue de plantes tres vulgaires dans la flore fuegienne que, malgre mes recherches diligentes, ® The botany of the Antarctic voyage. Flora antarctica. London 1845— 1847. ® The Natural history of the Strait of Magellan. Edinburgh 1871. 3 Die Pflanzenvereine der Magellansländer. Wiss. Ergebn. der Schwedischen Expedition nach den Magellansländern 1895—97. Bd. III, Nr. 10. Stockholm 1903. * Contributions ä la Flore de la Terre de Feu. Rev. del Mus. de La Plata. T. VII, 1896. 1—081438. Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. 2 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. je n’ai pas reussi A trouver dans les localit€s que j’ai visitees. Ainsi, par exemple, je n’ai trouve ni Veronica elliptica, ni Escallonia serrata, ni Fuchsia coccinea ...» Und weiter unten erwähnt er Myrtus nummularia, Valeriana sedifohia, Gaultheria microphylla, Philesia buxifolia, Tapeinia magellanica. Indessen darf man sich nicht drüber wundern, dass ALBOFF bei seinen Forschungen in der Umgegend von Ushuaia diese Arten nicht angetroffen hat. Dieselben sind nämlich mehr oder weniger an das Regenwaldgebiet gebunden, und bei Ushuaia gibt es bekanntlich keine Regenwälder. Auch folgende Stelle, S. 13, verdient hier angeführt zu werden: »Le Lebetanthus americanus (= Allodope myrsinites*), je ne l’ai observ@ qu’une seule fois, dans l’ile des Etats.» Dies ist ebenso wenig sonderbar, denn Allodope ist eine Charakterpflanze des Regenwaldes und — die Staateninsel liegt ja in der regenreichen Zone. Einige Jahre später gibt ALBOFF eine kurze Beschreibung der feuerländischen Wälder, welche erkennen lässt, dass er hier dieselbe unklare Auffassung hat und keinerlei Kenntnis von irgend einer von DUSENS vorläufigen Mitteilungen 3 besitzt. Hier gibt uns DUSEN eine skizzierte Darstellung von der Vegetation der feuerländischen Inselgruppe. Erst mehrere Jahre später erschien hierüber der ausgeführliche Bericht desselben Verfassers+, den man wohl bis jetzt als die vorzüglichste Quelle unseres Wissens über die physiognomische Beschaffenheit der feuerländischen Vegetation an- sehen muss. Er teilte das Gebiet in drei klimatische Vegetationszonen, von Westen nach Osten: die Regenzone, gekennzeichnet durch den Verein der immer- grünen Buchen, die mittelfeuchte Zone, gekennzeichnet durch den Verein der blattabwerfenden Buchen, und schliesslich die trockene Steppenzone. In einer Abhandlung5 habe ich einen kleinen Versuch gemacht, die subantarktische Vegetation so, wie ich sie bei einer früheren Gelegenheit begrenzt habe ®, einzuteilen. Nebst den Falklandinseln, Süd-Patagonien und Süd-Chili bildet das Feuerland das subantarktische Gebiet von Südamerika. Dieses zerfällt in zwei Provinzen, A: die südchilenisch-feuerländische und B: die magellanisch-falkländische Provinz. Zur Provinz A gehören die beiden Waldzonen von DUSEN. : Über die Nomenklatur s. meine Abhandlung «Zur Flora des Feuerlandes>, Bd. IV, Liefg. 4 dieses Werkes, 1906. 2 Essai de Flore raisonnee de la Terre de Feu. Anales del Mus. de la Plata, 1902. 3 Über die Vegetation der feuerländischen Inselgruppe. ENGLER’S Bot. Jahrb. Bd. 24, Berlin 1897. — Den eldsländska ögruppens vegetation. Botaniska Notiser 1896. + Die Pflanzenvereine der Magellansländer. 5 Some remarks upon the geographical distribution of vegetation in the colder Southern Hemisphere. Ymer. Stockholm 1905. ° On the zonal distribution of South Atlantic und Antarctic Vegetation. Geogr. Journal. London 1904 (ich benutzte damals »austral» statt »subantarktisch>). nn TE | Eu u A ei Bd. IV: 09) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 3 DusEn hat bei seiner Behandlung der feuerländischen Vegetation versucht, die pflanzenökologischen Benennungen, welche WARMING : benutzt, aufzunehmen und anzuwenden. Doch hätte vielleicht die Darstellung an Übersichtlichkeit gewonnen, wenn sich seine Grundeinteilung an SCHIMPERS*? Anschauungsweise angeschlossen hätte. In der mittelfeuchten Zone nennt DUSEN, ausser einem xerophilen und mehreren hydrophilen Pflanzenvereinen, den bedeutendsten, den Wald, als einen mesophilen Verein (l. c. S. 392 ff). Über die regenreiche Zone bemerkt DusEn, dass WARMING den Regen- wald unter die Mesophytenvereine stellt. Selbst schreibt er S. 418: »Es kann jedoch in Frage gestellt werden, ob es nicht richtiger wäre, sie in die Reihe der Hydrophyten- vereine zu stellen. Ich werde mich hier nicht mit dieser nicht besonders wichtigen Frage eingehend beschäftigen, kann es aber nicht unterlassen, auf die erhebliche Feuchtig- keit des Bodens der Regenzone aufmerksam zu machen.» Und S. 419 heisst es weiter: »Sämtliche Pflanzenvereine der Regenzone stelle ich in die Reihe der Hydrophytenvereine, obschon die hydrophile Natur einiger Vereine nicht ganz ins reine gebracht ist.» Wenn wir bei der Einteilung und Benennung der beiden Waldgebiete zuerst die durch rein klimatische Faktoren hervorgerufenen Formationen berücksichtigen und uns der von SCHIMPER, |. c., benutzten Prinzipien bedienen, scheint mir die Über- sichtlichkeit grösser zu werden und die Benennungen lassen dann sofort die Natur des Vereins erkennen. Meine Provinz A enthält dann zwei Waldgebiete: das hygro- phile und das tropophile Waldgebiet. Gegen diese Benennung kann eingewandt werden, dass innerhalb dieser Waldgebiete ein waldloser Vegetationstypus von nicht geringer Ausdehnung vorkommt, welcher am ehesten mit einer Heide- oder Steppen- vegetation zu vergleichen wäre und auf klimatische Ursachen zurückzuführen sein wird. Es ist jedoch zweckmässig, die beiden Gebiete Waldgebiete zu nennen, im Gegensatz zur Provinz B, welche ein typisch waldloses Gebiet ist. Innerhalb dieser klimatischen Vereine, welche der Landschaft ihren Charakter verleihen, gibt es mehrere edaphische Modifikationen, welche so viel wie möglich im Anschluss an die klimatischen Formationen behandelt werden. Die Frage von der Grenze zwischen DUSENS beiden Waldgebieten habe ich an anderer Stelle berührt3. Dort habe ich das Ergebnis der Untersuchung mitge- teilt, welche ich im Osten des Beaglekanals als Beitrag zur Lösung der Grenzfrage vorgenommen habe. DusEn hat selbst, l. c. S. 391 sowie 413 und 416, die Ver- mutung ausgesprochen, dass er seine Grenze auf der Karte zu weit nördlich gezogen hat, ich habe die Gelegenheit gehabt, dies festzustellen. Nicht nur bei meinen Be- * Plantesamfund. Kobenhavn 1895. ? Pflanzengeographie. Jena 1898. 3 Some remarks etc. S$. 416. 4 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. suchen an verschiedenen Stellen des Beaglekanals, sondern auch ganz besonders bei den Fahrten der »Antarctico durch den Kanal und durch die Murray Narrows habe ich einen Überblick über die Verbreitung der Waldbäume erhalten. Im Winter ging es leicht, denn der braunviolette Ton der blattabwerfenden Buchen stach sehr deut- lich von dem der immergrünen Buchen ab. Meine Beobachtungen liegen der Karte zu Grunde, welche zu meinem oben angeführten Aufsatze gehört und in der vorliegenden Abhandlung abgedruckt ist. Hier habe ich eine kleine Abänderung vorgenommen, indem ich die über die Navarin-Insel verlaufende Grenze von der Richtung der Berge habe bestimmen lassen. Wahrscheinlich bilden die höheren, längslaufenden Partien der Insel die Grenze zwischen den beiden Waldtypen derart, dass an der Nordseite die blattabwerfenden, aber an der Südseite die immergrünen Buchen vorherrschen. Ziemlich viele Nothofagus betuloides finden sich indessen unter den blattabwerfenden Wäldern an der Nordküste der Navarin-Insel sowie auch westlich an der Lapataia- bucht; westlich von hier habe ich daher in Übereinstimmung mit den in der Li- teratur, besonders bei SPEGAZZINI* erhältlichen Angaben über die Verbreitung ge- wisser Arten die Grenze gezogen. In der Nähe des Admiralty Inlet ist sie ziemlich schwankend und muss näher untersucht werden. DUSEN hat auf seiner Karte die Regenwaldbezeichnung ganz bis an Punta Arenas eingetragen; aus seiner eignen Darstellung (S. 413) geht aber deutlich hervor, dass der Wald bei Punta Arenas ein typisch blattabwerfender Wald ist, und er behandelt diesen sowie auch die Wälder bei Ushuaia im Anschluss an den mittelfeuchten Wald. Die Vermutung von SCHENK ?, S. 121, dass die Wälder bei Ushuaia, weil sowohl Nothofagus betuloides als auch Drimys Winteri dort zu finden sind, besser zu den Regenwäldern gezählt werden, ist nicht stichhaltig, was auch aus den folgenden Ausführungen her- vorgeht. In dem eben angeführten Aufsatz, S. 417, habe ich erwähnt, dass sich die Grenze ‚der beiden Waldgebiete im Feuerlande recht gut mit CHAVANNES > Niederschlags- kurve von Soo mm (Taf. III) deckt. Wahrscheinlich muss jedoch die Kurve des westlichen Feuerlandes mehr nach Norden abschwanken als auf der angeführten Karte. Da ich jetzt zu der Beschreibung meiner pflanzengeographischen Beobachtungen im Feuerlande übergehe, will ich es nicht unterlassen, hervorzuheben, dass meine An- ® Plantee per Fuegiam a — — anno 1882 collecte. Anales del Mus. Nac. de Buenos Aires. Tom V. 1896. = Vergleichende Darstellung der Pflanzengeographie der subantarktischen Inseln, insbesondere über Flora und Vegetation von Kerguelen. Jena 1905. 3 Die Temperatur- und Regenverhältnisse Argentiniens. Veröff. der Deutschen Akad. Vereinigung zu Buenos Aires. Bd. I (ohne Druckjahr, 1903?) Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 5 gaben nicht ohne weiteres auf diejenigen Teile des Feuerlandes angewandt werden dürfen, welche ich keine Gelegenheit gehabt habe selbst zu sehen. Der Vergleich zwischen den Beschreibungen, welche von denjenigen Forschern stammen, die andere Gegenden untersucht haben als ich, lässt deutlich erkennen, dass"mehrere kleine Unterschiede zwischen ziemlich nahe liegenden Gebieten vorhanden sind. Aber gleichzeitig darf man nicht vergessen, dass sich die grossen Züge in der Physiognomie und Ökologie der beiden Waldtypen über grosse Strecken gleich sind. Das tropophile Waldgebiet. l. Das Klima. Leider fliessen die Quellen, welche zu meiner Verfügung standen, nicht sonder- lich reichlich: im Laufe eines Jahres an der Missionsstation von Ushuaia angestellte und von LEPHAY ! veröffentlichte Beobachtungen bilden die Unterlage meiner Dar- stellung. In gewissen Beziehungen habe ich mich auch der Schrift CHAVANNES (l. c.) bedienen können, und seine Zahlen sind das Resultat zehnjähriger Beobachtungen ebenfalls aus Ushuaia. Hierzu kommen noch die Beobachtungen während eines Teiles von 1902, welche die schwedische Expedition machte. Leider standen bei CHAVANNE keine Mittelmaxima und -minima zu meiner Verfügung. Indessen stimmen die Temperaturverhältnisse sehr gut mit denjenigen überein, welche im Jahre 1883 herrschten. Doch scheint mir der Winter jenes Jahres ziemlich mild gewesen zu sein, da er ja recht sehr von dem Mittelwert der folgenden Tab. II abweicht (3°03 gegen 1°5). In bezug auf die Jahressumme des Niederschlages ist der Unterschied nicht sehr auffallend (670 gegen 630). Dagegen ist es bemerkens- wert, dass im Jahre 1883 das Frühjahr den grössten Niederschlag aufweist, während diese Jahreszeit in CHAVANNES Tabelle den geringsten hat. CHAVANNE zählt Ushuaia zu seinem »Gebiet der Sommerregen mit sekundärem Herbstmaximum» und verlegt die regenarme Zeit in die Monate Juli—Oktober. Die vorhandenen Angaben über die Form des Niederschlages sind leider un- vollständig. Die erste Tabelle gibt an, dass an verhältnismässig wenigen Tagen (31) Schnee gefallen ist, und über die Quantität desselben steht nichts angegeben. Doch fiel nach meiner eigenen Erfahrung im Winter 1902 ziemlich viel Schnee, und in Ushuaia wohnende Personen bestätigten, dass dies oft der Fall sei. Die geringe Anzahl der Schneetage im Jahr 1833 dürfte wohl eine Folge der recht hohen Lufttemperatur, die im Winter jenes Jahres vorherrschte, gewesen sein. * Mission scientifique du Cap Horn. T. II. Meteorologie. Paris 1885. 6 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Ta». I. Ushuaia, Missionsstation Dez. 1882 — Nov. 1883. = Mittl. tägl che o ad Extreme, °C. Monat Bemerkungen wm ut maxi- | mini- = | mum | mum Dezember 9.76 | 15.37 3.834 | 7343| 232 4|72:33| 771637431748 801 Die Jahreszeiten Januar . 9.75 | 14.93 4:29 I 75.8 3.1 2.31 | 87:5 19 1 sind in folgender Februar . . | 1118| 1808| 366 11 754| 25 | 27 | 4537| a2 | ı„ | Weise aufgefase: Mä 6 Sr: DE Se a „8 8 | Sept.-Noy.: Frühjahr 2 r 7207.| 14-6317 2:53 79. N ZT er © | Dez.—Febr.: Sommer ar 5:81 | 1025| 061] 14 | 7511| 30 | 21) 522 15| 5 | März—Mai: Herbst Mai 4.23 | 9.09| 0.32| I2 | 75.2 3.0 2.2 47-9 9| 3 Juni—Ayg.: Winter. | | . a. . Juni | 5.0 26 | 78.9 26 IM 554 13 5 Diese Einteilung | Juli 2.91| 7:24 —1:04| 201724 | 24 | 20| 3642| 8 s| entspuicht Geyabzs oe | ' lich den natürlichen Fe 445 | 9.34 mo23 15.| 720 | 2.7 1.9 | 33.8 9 3 | Verhältnissen im | September 4.02 119,421 28,0:32 2200197577 2.8 1.5 | 75.6, 14 6 | Feuerlande mehr als Oktober 8.05 | 12.67| 2.08) 6| 67.8 | 2.9 1.9 | 46.9] 14 | oO | es diejenige von Le- | | | | November 7.88 | ız 15) 29) 7 645 | 34 | 271 795015 2 ‚PHay (Okt.—Dez.: | | | | Frühjahr usw.) tut. | | I} Frühjahr . 6.68| 1141| 1.52) 33 | &9ı| 30 | 1.8 | 2016| 43 | 8 Sommer 10.23 | 16.13 | 3.931 3 | 74-9 2.9 2748 |F160:2, | 450, 22 Herbst... . | S.go| Itz2| Lısl 26 767 | 29 | zu ir7eisılesz \ausl) 7; | | | Winter . 3.03 | 7.21 ig 1.05| 61 | 744 | 2.6 | 1.8 | 1234| 30 | 13 | | Be Jahr . 6.46 I.s2) 1.39| 123 | 73.8 2.9 2.0 | 670.0| 170 | 31 | Tag II. Ushuaia, nach J. CHAVANNE, 10 Jahre. Frühjahr ! Sommer ! Herbst * | Winter * Jahr | Mittlere Temperatur, ° C. 6,5 | 10,1 6.0 | 1.5 | 6.02 Niederschlag, mm . 102 216 192 | 120 630 | : wie in der Tab. I berechnet. Tag. III. Ushuaia 1902. Schwedische Südpolarexpedition. =) ME Absolute . BE Kelch Extreme, °C.| Tage eG Mind Tage Tage M eve ihrem. Ä wölkung,| stärke, mit E onat osE mit el mn Nee mit rg vi a 5 ine Erst, OStTTES] Salnnge |, TIERE Er 25 | maxi- | mini- | maxi- | mini- Skala Skala | schlag = | mum | mum | mum | mum 15.—30. September 2.3 5 Ir 1.2! 99 hang} 6 6.7 1.o 9 | 6 Oktober. al 8.0 | 12.5 |— 24 5 6.7 0.9 10 | 6 Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 7 Bei meinen Exkursionen in den Ushuaia-Wäldern im Frühjahre 1902 machte ich einige Beobachtungen, welche in diesem Zusammenhang erwähnt zu werden ver- dienen. Sie zeigen, dass noch nach Mitte September eine ziemlich mächtige Schnee- decke im Walde lag (Fig. 1). Durch das Schmelzen derselben dürfte der Wasser- vorrat im Frühjahr grösser werden als im Herbst und Winter, selbst wenn der Niederschlag, wie Tab. II anzugeben scheint, im Frühjahr bedeutend geringer ist als in den übrigen Jahreszeiten. Skottsberg photo. Fig. 1. Wald von Nothofagus pumilio im Winter (September). Ushuaia, 21. September. Im Walde herrscht ein durchaus nordischer Winter. Der Schnee liegt metertief und drüber, auf seiner gefrorenen Kruste kann man jetzt be- quem über das niedrige Gebüsch und die unzähligen umgefallenen Stämmen, die dem Wandrer sonst so hinderlich sind, vorwärtskommen. Nur wenige Sträucher ragen über die Schneedecke empor, meistens Berberis zlicifolia. Der Erdboden unter dem Schnee ist nicht gefroren. 8 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Von den waldlosen Hügeln an den Mündungen des Rio Grande und des Rio Olivia über deren Vegetation siehe unten — ist der Schnee grösstenteils weg- geweht. An diesen Stellen ist der Erdboden gefroren. 23. September. Die Schneedecke im Walde wurde gemessen; sie betrug etwa ı25 cm. Der Erdboden unter derselben war nicht gefroren. Die Temperatur der Luft war bei dieser Gelegenheit (Mitte des Vormittags) 6°5 in der Sonne und 1°5 im Schatten; die Temperatur der Schneedecke betrug 0°I. Das Wasser eines kleinen Baches 0°3. Am 3. Oktober vermerkte ich, dass der Schnee fast vollständig von der baum- losen Ushuaia-Halbinsel verschwunden war. Der Erdboden erwies sich als nicht gefroren. Es kann also überhaupt kein sonderlicher Frost im Erdboden vorhanden gewesen sein. 9. Oktober, Lapataiabucht. Sobald ich mich eine kleine Strecke vom Waldrande, wo der Schnee durch Insolation und Wind geschmolzen war, entferne, liegt er noch !/; bis I m hoch. Er ist jetzt überall sehr locker. Der Erdboden unter der Schnee- decke ist nicht gefroren. Ushuaia, 18. Oktober. Im allgemeinen ist der Schnee jetzt auch in tieferliegenden Teilen des Waldes verschwunden, in den höheren sowie in der alpinen Region blieb er jedoch noch bis Anfang November liegen. Ein klimatologischer Faktor von nicht geringer Bedeutung scheint in der Um- gegend des Beaglekanals der Wind zu sein. Weiter unten werde ich die eigen- tümlichen, waldlosen Partien, welche man am Nordufer desselben antrifft, näher besprechen. Die Windrichtung ist meistens SW—NW und die Stärke bedeutend. Bei den Beobachtungen wurde eine 6-stufige Skala benutzt. Verglichen mit BEAU- FORTS 10-stufiger Skala entspricht eine Mittelwindstärke von 2 einer Geschwindig- keit von 6 m pro Sekunde. Die Spuren der konstant westlichen Winde sind nicht schwer zu erkennen. Am Ufer entlang bezeugen es die Waldbäume durch die stark exzentrische Entwickelung ihrer Kronen. Ein besonders schönes Beispiel liefert die unten abgebildete Nothofagus antarctica. Ihre Dimensionen erkennt man auf dem Bilde. Es dürfte hier am Platze sein, einen kleinen Vergleich zwischen dem eben ge- schilderten Klima und demjenigen der Regenzone anzustellen. Die Tabellen lassen erkennen, dass jenes sich wegen der Temperatur durch einen deutlicheren Unter- schied zwischen Sommer und Winter, durch geringeren Grad der Luftfeuchtig- keit, durch bedeutend geringeren Niederschlag und durch viel heitreren Himmel aus- zeichnet. Hierzu kommt noch die im Walde lange liegen bleibende Schneedecke. Diese Faktoren genügen ja vollauf, um die tropophile Natur der Wälder zu erklären. Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. Fig. 2. Nothofagus antarclica. 2. Die Vegetation. In dem tropophilen Waldgebiete unterscheidet DUSEN * mehrere Pflanzenforma- tionen: das Sumpfmoor, den Moossumpf, das Sphagnummoor, den Polsterboden, die Moosdecke, die Felsenflur (Hydrophytenvereine); den Wald (Mesophytenverein); die steppenartige Vegetation (Xerophytenverein.. ALBOFF* nennt les forets, les tourbieres, la formation des balsam-bogs (tourbiere seche), tourbiere alpine, forma- tion littorale. Ich habe es vorgezogen, hier zwei klimatische Formationsgruppen aufzustellen: die Waldformation und die waldlose Formation. Dieselben schliessen verschiedene edaphische Modifikationen in sich. Hierzu kommen noch zwei Kategorien, welche sich in die vorhergehenden nicht einrangieren lassen, nämlich die Vegetation der Meeresküsten und die der Süssgewässer. Die Waldformationen. b Wir haben es im Feuerlande meistens mit einem Waldtypus zu tun, der von der Kultur keinerlei Einfluss erfahren hat. Der blattabwerfende Wald, den ich kenne, besteht aus recht stattlichen Bäumen. Überall in der Literatur trifft man Not%ko- fagus antarctica als den bedeutendsten der waldbildenden Bäume angegeben. Von den Wäldern südlich vom Rio Grande im östlichen Feuerlande (l. c. S. 405) sagt Dus£n, er könne nicht bestimmt die Arten der blattabwerfenden Buchen angeben, welche dort vorhanden sind. Grosse Strecken der Wälder sollen aus Nothofagus Montagnei (eine Art, die ich von N. antarctica nicht unterscheiden kann) bestehen. * Die Pflanzenvereine der Magellansländer. * Contributions ä la flore de la Terre de Feu. 1. 2—081438. Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. Io CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Das sich auch Nothofagus antarctica hier vorfindet, dürfte keinem Zweifel unter- liegen», sagt DUSEN weiter, S. 406. Dagegen fehle Nothofagus pumilio. Die Wälder im Tale des Azopardoflusses enthalten reichlich Notkofagus antarc- tica und zerstreut pumzilio (l. c. S. 409 f.). Von den Punta Arenas-Wäldern sagt DusEn (l. c. S. 413): »Der Wald besteht aus Nothofagus antarctica und pumilio>; und vom Walde bei Ushuaia heisst es: »er ist von Nothofagus antarctica gebildet» (dies irrtümlicherweise, was ich weiter unten zeigen werde). ÄLBOFF hat, wie auch ältere Autoren, die verschiedenen Arten der blattabwer- fenden Buchen nicht auseinander gehalten. So erwähnt er Fagus antarctica FORST. ß bicrenata DC. in den »environs d’Ushuaia, for£ts littorales» sowie #. antarctica forma /atifolia F. KURTZ Herb. in »Ile Navarin, forets inferieures».* Diese An- gaben gelten indessen für Nothofagus pumilio; 8 bicrenata ist als Synonym der- selben bekannt. Die Beschreibung der f. Zatifolia gibt dieselbe auch mit grösster Wahrscheinlichkeit als eine grossblättrige Szmzlio zu erkennen, was um so annehm- barer ist, als ich selbst eine am Nordufer der Navarininsel eingesammelt habe. In seiner allgemeinen Vegetationsbeschreibung sagt ALBOFF, 1. c. S. 16, nur: »La foret est formee principalement par deux essences: le h&tre toujours vert (Zagus betuloides) et le hetre antarctique (Hagus antarctica)». Kurz, wenn man bisher die Baumarten der feuerländischen, blattabwerfenden Wälder besprochen hat, ist immer Nothofagus antarctica als die charakteristiche bezeichnet worden. Durch meine Untersuchungen bin ich indessen in Bezug auf die Wälder des tropophilen Gebietes am Beaglekanal zu einer anderen Auffassung gekommen: dass sie nzcht aus N. antarctica, sondern aus N. pumzlio* bestehen. Allerdings habe ich diese gewaltigen Strecken nicht durchstreifen können, aber ich habe meine Untersuchungen an mehreren verschiedenen Stellen betrieben: an der Lapataiabucht, in Ushuaia, Harberton und am Nordufer der Navarininsel. Es ist ja wenig wahrscheinlich, dass ich gerade einige vereinzelte Stellen gefunden hätte, wo N. pumilio der Waldbildner ist. Doch kann ich mich hauptsächlich nur über die Küstenpartien aussprechen. Während der schwedischen Expedition durchkreuzte J- G. ANDERSSON 3 im Oktober die Kordilleren zwischen Harberton und Lago Fag- nano; er beschreibt den Wald als aus Fagus antarctica (5. 149) gebildet. Ich bin am meisten geneigt zu glauben, dass damit N. fumzlio gemeint sei. Diese Art bildete den Wald, wie weit ich mich auch von Harberton entfernte und landeinwärts (etwa 5 km) ging, und ANDERSSON unterschied sicherlich nicht die beiden Buchen- arten, am allerwenigsten in entblättertem Zustande. * Contributions etc. II, S. 35. ® Es verdient hier erwähnt zu werden, dass CUNNINGHAM (l. c. S. 78), wenn er >the prevailing tree» in der Umgegend von Punta Arenas, »the antarctic beech (/agus antarctica)» beschreibt, als Illustration eine Abbildung beifügt, welche ohne Zweifel N. Zumilio darstellt. 3 Antarctic. Tvä är bland sydpolens isar. Del II, Stockholm 1904. Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 1 In seiner Reisebeschreibung über die Feuerlandexpedition bespricht und illustriert ©. NORDENSKJÖLD * eine Buchenart, welche er N. Zurmilio nennt (S. 89 f.); sie ist nach ihm der alleinherrschende Baum im Tale des Rio Candelaria (s. vom Rio Grande). Es ist ein kleiner, von der Basis an verzweigter Baum, 5—8 m hoch und mit kleinen, glänzenden grünen Blättern. Indessen sagt DUSEN ausdrücklich (s. oben), dass diese Buchenart in den Wäldern südlich vom Rio Grande fehle, wo dagegen N. Montagnei (= N. antarctica) herrsche. [NORDENSKJÖLDS Beschreibung stimmt mit letzterer schon überein, aber jedenfalls nicht mit den Exemplaren von N. pumilio, die ich gesehen. Es ist dies ein gerader und stattlicher, meistens 15—20, aber auch bis 30 m hoher Baum (s. Taf. I). Die Ausästung ist in geschlos- senen Beständen ausserordentlich vollständig, und der Baum hat einen langen, aus- geprägten Hauptstamm, der oben in nur wenige, grobe Äste auszweigt, welche aufwärts streben und eine weite Krone bilden. Der Habitus des Baumes ist dem der gemeinen Kiefer nicht unähnlich. Fig. ı zeigt uns auch ein gutes Beispiel. Einige Dimensionen sind in ein paar der unten angegebenen Standortaufzeichnungen zu finden. Die graue Rinde, bei jüngeren Exemplaren glatt, ist bei den älteren stark zerrissen. Die Jahresringe des Holzes sind breit und die Art dürfte kein sehr hohes Alter erreichen. Nach Mitteilungen, die man mir in Ushuaia gemacht, sind die Stämme im Alter von 100 Jahren inwendig meistens verfault. Wie gesagt, habe ich N. antarctica im mittelfeuchten Gebiete nicht wald- bildend angetroffen. Ich habe sie als einen sehr niedrigen, zuweilen strauchartigen, knotigen Baum gesehen, der in der Küstengegend auf versumpftem Boden wächst. So war es an der Mündung des Rio Ushuaia, ferner auf dem Sumpfboden der Halbinsel bei Ushuaia sowie auf Gable Island; in der Umgegend von Harberton ebenso. Die Bäume standen immer sehr‘ licht, bildeten nirgends einen zusammen- hängenden Bestand und kamen an Stellen vor, wo sonst keine Baumvegetation zu finden war. Wie ich schon an anderem Orte hervorgehoben, ® findet die Belaubung bei dieser Art viel später als bei der vorigen statt. N. betuloides dürfte wohl in keinem Walde an den Südabhängen der Kor- dilleren vollständig fehlen. J. G. ANDERSSON erzählt, dass er auf seinem Wege nach dem Lago Fagnano, nachdem er die Kordilleren passiert, keine immergrüne Buche mehr gefunden hat.3 N. betuloides erscheint als ein kleiner Baum von wenigen Metern Höhe und unbedeutendem Umfang. Edaphische Faktoren können jedoch zuweilen kleine Bestände hervorrufen, in denen sie dann ihre volle Ent- wickelung erreicht. Sie wird lange nicht so hoch wie die vorige. Nähere Einzel- heiten folgen weiter unten. Ihr allgemeines Aussehen zeigt Taf. I. * Frän Eldslandet. Stockholm 1898. ® Feuerländische Blüten. Bd. IV. Lief. 2 dieses Werkes. 1905. — Zur Flora des Feuerlandes. Bd. IV. Lief. 4 dieses Werkes. 1906. u 3 Antarctic. Stockholm 1904. II, S. 149. 12 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Drimys Winteri (Taf. III) gehört noch weniger als der vorige Baum zu dem mittelfeuchten Gebiet. Während DusEn * die Nordgrenze der Drimys nördlich vom Admiralty Inlet und vom Lago Fagnano bis nach Kap S. Diego gezogen, habe ich? sie vom Tal des Rio Azopardo zuerst westlich und dann nach S. ©. laufen und bei Ushuaia den Kanal tangieren lassen, worauf sie wieder nördlich von Harber- ton abschwenkt. Wie DusEn seine Grenze erhalten hat, ist mir nicht bekannt. Drimys kommt allerdings am Azopardoflusse vor, aber nur vereinzelt; um so viel weniger wahrscheinlich ist es, dass sie sich tiefer ins Land hinein finden sollte. ALBOFF 3 gibt an, dass Drimys in der Ushuaiaer Gegend auf einem Areal von einer Quadratmeile fehle. Ich habe sehr kleine Exemplare am Rio Olivia etwas östlich von Ushuaia (diese Stelle wird auch von ALBOFF angegeben) gefunden, und sowohl westlich wie östlich von Ushuaia ist sie nicht selten und sehr schön gewachsen. Nur in der unmittelbaren Nachbarschaft jener Stadt fehlt der Baum gänzlich. Drimys ist unbedingt der schönste Baum des Feuerlandes. Mit seinem geraden Stamm, der glatten, hellgrauen Rinde und seinen elegant aufwärts gebogenen, eine eiförmige Krone bildenden Zweigen macht dieser Baum einen sehr schönen Eindruck. Er dürfte wohl ı0—15 m hoch werden, ist jedoch meistens bedeutend niedriger. Bei Harberton habe ich Exemplare mit einem Stammdurchmesser von IO—I5 cm gemessen; laut Angabe an Ort und Stelle soll er bis 30 cm stark werden können. Maytenus magellanica wird im mittelfeuchten Gebiet hauptsächlich wohl die- selbe Verbreitung haben wie Drimys. Doch ist jene bedeutend spärlicher als diese und auch nicht so auffallend; oft macht sie wegen ihrer Verzweigung und geringen Höhe mehr den Eindruck eines Strauches als den eines Baumes. Der N. fumilio-Wald besitzt je nach dem Feuchtigkeitsgrade ein ziemlich wech- selndes Aussehen. Der trocknere Wald ist recht hell, wenn auch die Baumkronen im allgemeinen das direkte Sonnenlicht ausschliessen; Unterholz und Gebüsch sind weniger entwickelt; der Boden ist von dürrem Laub bedeckt; hier und da sieht man einen kleinen Moosteppich oder einige Waldkräuter und Gräser. Der feuchte Wald, durchzogen von unzähligen, von dem ewigen Schnee der Berge gespeisten Bächen, ist dichter, Gebüsch macht die Wanderung sehr beschwerlich und der Fuss sinkt tief in den weichen, wuchernden Moosteppich ein. Unter dem von unzähligen ab- gestorbenen Baumstämmen genährten Humus stiess ich an den Stellen, die ich näher untersuchte, auf Moränenboden. Der Nachwuchs ist in diesen Wäldern nach meinen Beobachtungen ein sehr guter. Ich gehe nun zur Erläuterung einer Anzahl meiner Standortaufzeichnungen über. a ren ?2 Some remarks etc. 3 Contributions etc. I., S. 13. LG ar ır Bd. VI: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 13 I. Ushuaia, °, 1902. Ausflug durch den Wald vom Küstengebüsch aus bis zur Höhe von 550 m ü. M. a. Nicht weit vom Rande ist der Wald etwa 30 m hoch. An den Bäumen sind nur die letzten 10 m verästelt. Ihr Durchmesser in Brusthöhe beträgt 45—75 cm; ausserdem einzelne stärkere Bäume. Mit jüngeren Exemplaren von N. pumzlio zusammen bildet N. betwloides (Taf. II) lichtes Unterholz. Letztere ist 2—-10o m hoch und misst in Brusthöhe 8—16 cm, selten mehr, oft weniger. Auf den Bäumen wächst allgemein Myzodendron punctulatum (Fig. 3) und, seltener, Archiphyllum oblongifolium. Ausserdem kommt eine Bekleidung von zum Teil sehr schönen Moosarten vor. Auf N. pumzlio verzeichnete ich: Hypnum pallens* (sehr charakteristisch) Ulota macrocalycina Lepidozia cupressina” » magellanica Orthotrichum elegantulum » pygmaeothecia. » vittatum sowie auf N. betuloides: Ulota macrocalycina Ulota magellanica. Ausserdem Flechten, besonders Stictaceen. Die Sträucherschicht besteht aus: Berberis ilicifolia (dicht, schwer durch- Ribes magellanicum, vereinzelt. dringlich) Berberis microphylla (weniger dicht) Die Kräuterschicht; alle Arten vereinzelt — spärlich: Acaena ovalifolia Rhacoma disticha (ein kleiner Strauch) Adenocaulon chilense Senecio acanthifolius Cystopteris fragilis Uncinia lechleriana. Osmorrhisa Berteroi Dazu noch Keimpflänzchen in grosser Menge von N. fumilio, spärlich von N. betuloides. Der Feuchtigkeitsgrad des Bodens ist 5 (nach der 10-stufigen Skala, o—= absolut trocken, IO—= offenes Wasser). Er ist von einer Schicht verfaulenden Buchenlaubs bedeckt. Unzählige Stämme und Äste sperren den Weg. Eine zusammenhängende Moosdecke ist nicht vorhanden, aber grosse Polster finden sich hier und da auf : Über die Nomenklatur siehe J. CArDoT, Flore bıyologique des Terres magellaniques etc. Bd. IV, Lief. 8 dieses Werkes. 1907. 2 Über die Nomenklatur siehe F. StErHANI, Hepatic®. Bd. IV, Lief. ı dieses Werkes. 1905. 14 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Skottsberg photo. Fig. 3. Myzodendron punctulatum auf Nothofagus pumilio im Winter. dem Boden, auf Steinen und gestürzten Baumstämmen; letztere sind oft vollständig von Moos bedeckt. Die wichtigsten Waldmoose sind: Bartramia mossmanniana Lepyrodon lagurus Dicranum australe Limbophyllum auriculatumn. » lewopterum Bd. VI: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 15 Weniger allgemein sind: Brachythecium paradoxum Marsupidium urvilleanum. Lepidozia saddlensis . b. Tiefer hinein ist der Wald bedeutend dichter. N. fumilio ist an einigen Stellen so dicht, dass es mit Schwierigkeiten verbunden ist, zwischen den Stämmen hindurchzukommen. Das Gelände ist koupiert; die Höhenrücken haben ungefähr die eben beschriebene Vegetation; die dazwischen liegenden Senkungen, durch welche die Waldbäche fliessen, sind feuchter und haben folgende Vegetation. Unterholz und Gebüsch sind viel dichter. Die Moosdecke spielt hier eine weniger hervorragende Rolle, dafür haben wir aber hier einen + zusammenhängenden Teppich aus Gräsern und Kräutern. Zerstreut — reichlich: Acena ovalıfolia Ranunculus biternatus Agrostis paucinodis(bildet reine Teppiche) » chilensis Blechnum pinna marina Senecio acanthifolius Dentaria geranüfolia Viola maculata. Vereinzelt — spärlich: Asplenium magellanicum Osmorrhiza Berteroi Callixine marginata Perezia lactucoides Codonorchis Lessonii Rubus geoides Macrachenium gracile Senecio ombrophyllus. Die Moosarten sind wesentlich dieselben wie vorhin; ausserdem kommen noch hinzu: Adelanthus falcatus (besonders auf ver- Lepidosia chordulifera. faultem Holz) Leioscyphus chiloscyphoides In den Senkungen fliessen, wie schon erwähnt, Bäche. Sie sind von Moosen eingefasst, besonders von Philonotis vagans. N. betuloides bildet mit Ribes magel- lanicum und Berberis ilicifolia dichte Gebüsche zu beiden Seiten; im Schatten derselben gedeihen : Acaena adscendens Rubus geoides Gunnera magellanica Senecio acanthifolius (wuchernd). Die weniger feuchten Höhenzüge haben eine niedrige Strauchschicht von Per- nettya pumila oder Rhacoma disticha; zuweilen war letztere so reichlich, dass fast keine Kräuter oder Gräser vorkamen. c. Der Aufstieg wird bald ziemlich steil, und die Höhe der Bäume nimmt ab. Zwischen 400 und 50oo m Höhe verschwindet N. betwloides. Es tauchen jetzt Fels- 16 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. partien auf. An einer solchen, 550 m ü. M., war die Buche nur wenige Meter hoch. Am Fusse der feuchten Felswand wuchs Ranunculus sp. und, deckenbildend, Sexeczo acanthifolius, beide wuchernd. Auf dem Gestein befand sich eine Decke von Sarzfraga magellanica und Viola tridentata. Ausserdem verzeichnete ich hier Deschampsia parvula und Saxifraga alboviana. Eingewebt in S. magellanica wurden folgende Kryptogamen angetroffen: Brachythecium macrogynum Plagiothecium ovalifolium. Leioscyphus abditus 2. Eine Exkursion von Ushuaia bis an die Martialberge und zurück, ı1-ı2/. 1902. a. Das allgemeine Aussehen des Waldes stimmt genau mit früheren Aufzeich- nungen überein. Von Gräsern und Kräutern sind besonders zu bemerken: Chlorea Commersonü Senecio acanthifohus Dentaria geraniüifolia Viola maculata. Osmorrhiza Berteroi In der Moosdecke auf den gestürzten Baumstämmen wuchsen: Asplenium magellanicum Hymenophyllum tundridgense. Cystopteris fragilis Diese Moosdecke bestand aus Zepyrodon lagurus, Limbophyllum auriculatum u. a. Moose. In diese eingewebt wuchsen die Lebermoose Adelanthus falcatus Lophocolea pallide-virens. Leroscyphus horizontalis Die Moosdecke des Bodens bestand aus: Brachythecium subplicatum var. dıla- Limbophyllum auriculatum ceratum Plnlonotis vagans Dichodontium dicranelloides Pseudoleskea fuegiana var. Skottsbergü HAypopterygium didictyon Rhizogonium mnioides Lepyrodon lagurus Webera alticaulıs. b. Zwischen 300—400 m ü. M. ist die Steigung beträchtlich. Der Wald ist aber noch immer hoch. Die letzten Exemplare von N. betuloides sah ich bei etwa 400 m. > Bd. VI: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 17 Auf der Höhe von ungefähr 420 m betrug die Steigung bis 35°. Die Buchen, jetzt nur wenige Meter hoch, hatten hier ein eigentümliches Aussehen; sie waren nämlich sämtlich geknickt, wie Fig. 4 veranschaulicht. Ich denke mir, dass die Ursache in dem Herabrutschen der Schneemassen an den steilen Abhängen und in dem dadurch bewirkten Druck auf den jungen Pflanzen zu suchen ist. Der Boden war stellenweise von den Bächen durchwässert. 3 Fig. 4. Schematische Darstellung der »geknickten» Buchen der oberen Region. An solchen feuchten Stellen unter den Buchen wuchsen: reichlich: Acena ovalifolia Senecio acanthifolius zerstreut: Carex Banksü Macrachenium gracıle Epilobium australe Primula magellanica. Auf dem Boden wuchs deckenbildend AZypnum Ilongifolium. An trockneren Stellen kam eine niedrige Sträuchervegetation vor, bestehend aus: Berberis microphylla Pernettya mucronata Empetrum rubrum » pumila. Von Kräutern, besonders charakteristisch für solche Standorte, vermerkte ich Lagenophora nudicaulis, vereinzelt. Bei etwa 50oo m hörte der zusammenhängende Wald auf, der sich jetzt in schmale Zungen teilt, wie auf Fig. 5 ersichtlich. Diese Zungen lösen sich später in einzelne Sträucher auf. Die Buchen sind hier von der Würzel aus geästet; die Äste sind 3—081438. Schwedische Südpolar-Expedilion 1907—1903. Südpolar-Exp. (Schwed. SKOTTSBERG CARL | | Sara und Kies |Feisen. Schematische Darstellung der Formationen der Waldgrenze. Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 19 dick, gedreht und fast am Boden kriechend, einen ausserordentlich dichten Teppich bildend. Die Blätter sind viel kleiner als gewöhnlich (s. Fig. 6) und gefältet. Ganz oben ist dieser Teppich nur wenige dem dick, es ist aber hier nicht destoweniger fast ebenso schwer durchzukommen, wie in einem dichten Wald, der- massen verstricken sich die Füsse in das Gewirr der Zweige. Fig. 6. Nothofagus pumilio, alpine Form. Auf dem Boden in den Buchenzungen fand ich, vereinzelt und steril: Geum magellanicum Senecio acanthifolius. Gunnera magellanica Zwei von den charakteristischsten Waldmoosen wurden noch angetroffen, näm- lich Zepyrodon lagurus und Limbophyllum auriculatum. Auf der Höhe von 550—600 m begannen sich die Buchenzungen aufzulösen. Polster von Bolax glebaria erschienen und bei etwa 650 m war keine Buche mehr vorhanden. Bei 700 m sah ich beim Hinabsteigen ein einziges dicht am Boden kriechendes Exemplar. ALBOFF beschreibt N. antarctica f. subalpina von der Waldgrenze oberhalb Ushuaia.* Die Beschreibung schliesst die Möglichkeit nicht aus, dass es dieselbe Form ist, die ich beobachtet habe. Diese war jedoch deutlich N. pumilio. * Contributions II, S. 35. 20 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Über die Vegetation zwischen den Buchenzungen siehe unten die Beschreibung der Vegetation der alpinen Region. 3. Der Wald am Rio Ushuaia, oberhalb der Sägemühle, *'/; 1902. Der Wald ist hier etwas gelichtet, und deshalb war dichtes Unterholz im Auf- wachsen begriffen. N. pumilio besass in Brusthöhe einen Durchmesser von 20— 100, N. betuloides S—40 cm; letztere vereinzelt. Das Gebüsch hatte das gewöhnliche Aussehen. Die Kräuterschicht liess einigermassen erkennen, dass die Kultur nicht weit entfernt war. Zerstreut — reichlich: Galium aparine Stellaria media (fleckenweise). Poa pratensis Vereinzelt — zerstreut: Adenocaulon chilense Macrachenium gracile Agropyrum elymoides Osmorrhiza Berteroi Agrostis canina var. grandiflora subv. Phleum alpinum mutica Rhacoma disticha Avena leptostachys Senecio acanthifolius Blechnum pinna marina » longipes Capsella bursa pastoris Uneinia triquetra Cardamine hirsuta Viola maculata. Dentaria gerantifolia Zu den oben erwähnten Waldmoosen können hinzugefügt werden: Polytrichadelphus magellanicus Tortula densifolia. Der Humus dieser Wälder ist wenig mächtig, ein paar dem nur, darunter kommt der Moränenboden, bestehend aus Sand, Kies und mehr oder weniger abgeschliffenen Steinen. 4. Der Wald am Rio Olivia und seinen Nebenflüssen, "%/;. 1902. Die Täler der Bäche schneiden recht tief zwischen die Höhen ein. a. Die Wälder der Höhen sind trocken, haben lichteres Gebüsch und sind sehr leicht durchzuwandern. N. betuloides ist hier sehr spärlich oder fehlt ganz. Die Untervegetation besteht aus reichlicher Berbderis tlieifolia und Rhacoma Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 2I disticha. Die Moose treten fleckenweise auf; es sind die gemeinen Waldmoose; am häufigsten waren es Zepyrodon lagurus und Rhizogonium mnioides. Der Boden ist zwischen den Moospolstern von faulendem Laub bedeckt. b. Die Täler der Bäche bieten einen ganz andern Anblick dar. N. betwloides ist in der Nähe des Wassers gross und kräftig. Das Gestrüpp ist dicht, und mehrere Arten Gräser und Kräuter wuchern sowohl hier als auch in dem äusserst reichen Moosteppich. Vor allem bemerkte ich: Asplenium magellanicum Hymenophyllum falklandicum Dysopsis glechomoides Polypodium australe Hamadryas magellanica Viola maculata. Zur Kräuterschicht gehören auch kleine Exemplare der Drimys Winteri und Maytenus magellanica, von denen jene wenige dem, diese I m hoch waren. Diese Bäume habe ich nur dieses einzige Mal in der Umgegend von Ushuaia angetroffen. Die Bodenschicht bestand aus: Androcryphia confluens Marsupidium urvilleanum Aneura tenax Plagiochila angulata var. integerrima Didymodon rubellus » ansata Distichium capillaceum h Facquinotii Eurhynchium fuegianum Pseudoleskea fuegiana var. Skottsbergüi Famesoniella enops » lurida Leioscyphus repens Rhacomitrium subnigritum Lepyrodon lagurus Schisma dura (reichlich) Lophocolea boveana Symphyomitra concinna. Die Lebermoose bildeten grosse zusammenhängende Decken auf den zahlreichen verfaulenden Stämmen am Fluss. Dies war die reichste Lebermoosvegetation, die ich in den mittelfeuchten Wäldern überhaupt angetroffen habe. An einem der Wasserfälle des Rio Olivia wurde das felsige Ufer vom Wasser überspült. In den Ritzen des Gesteins fand ich zwischen den Moosen: Asplenium magellanicum Polypodium australe Hymenophyllum falklandicum Saxifraga magellanica. Die Moosflora war reich und von grossem Interesse: Barbula oliviensis Rhacomitrium subnigritum Bartramia aristata Tortula serrulata Grimmia apocarpa Verrucidens turpis. Metzgeria glaberrima 197 19) CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. An einem der Nebenflüsse fand ich: Breutelia Skottsbergii Webera cruda. Philonotis scabrifolia 2 Die jetzt beschriebenen Wälder zeichnen sich dadurch aus, dass die immer- grünen Bäume keine oder jedenfalls nur eine sehr beschränkte Rolle spielen, sofern edaphische Faktoren die Verhältnisse nicht ändern. Ich gehe jetzt zu einigen Standort- aufzeichnungen über von Stellen, wo, wenigstens an der Küste, die immergrünen Bäume des Regenwaldes zahlreicher eingestreut vorkommen. 5. Harberton Hafen, 2%/,. 1902. Ein etwas gelichteter N. pumzilio-Wald. Das Unterholz ist auffallend reichlich, wahrscheinlich infolge der Abholzung: Drimys Winteri, spärlich — zerstreut Maytenus magellanica, vereinzelt. Nothofagus betuloides, spärlich. Das Gebüsch bestand aus: Berberis. ilicifolia, zerstreut B. microphylla, vereinzelt. Kräuterschicht: Zerstreut: Acena ovalıfolia Osmorrhisa Berteroi. Vereinzelt — spärlich: Adenocaulon chilense Poa pratensis Cardamine hirsuta Rhacoma disticha Dysopsis glechomoides Urtica (magellanica?) Galium aparine Viola maculata. Der Boden war wie gewöhnlich von verwelkten Blättern bedeckt. Laubmoose und Lebermoose kamen in Polstern und Flecken vor: Leioscyphus chiloscyphoides Rhizogonium mnioides Limbophyllum auriculatum (reichlich) Webera cruda. Marchantia cephaloscypha Diese Aufzeichnung machte ich im Innern der Bucht. Auch an anderen Stellen derselben fand ich viele und schöne Exemplare von Drimys (s. Taf. II). Sobald ich mich von der Küste entfernte, hörte zuerst Drimys und dann Maytenus auf, während die immergrüne Buche sich wie gewöhnlich bis an die Abhänge der Kor- dilleren hinzieht. Bd. IV: 9) PLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 23 6. Harberton Hafen, 3°/,. 1902. Einige km von der Küste. Ganz unberührter Urwald. Das Unterholz besteht aus jüngeren N. pumzilio und einzelnen N. betwloides. Gebüsch aus Berberis tlicifolia. Eine niedrigere Strauchschicht aus: Berberis microphylla Rhacoma disticha. Pernettya mucronata Kräuterschicht: reichlich: Rxdus geoides zerstreut: Callixine marginata spärlich: Acena ovalifohla (h. u. d. Osmorrhisa Berteroi ziemlich grosse Flecken an offenen Viola maculata. Stellen) vereinzelt: Adenocaulon chilense Dysopsis glechomoides Codonorchis Lessonit Dazu unbestimmbare Gräser. Bodenschicht: Die wichtigsten Moose waren: Bartramia mossmanniana Lepyrodon lagurus. Limbophyllum auriculatum Ferner kamen vor: Adelanthus falcatus Leioscyphus chiloscyphoides Aneura pinnatifida ; Lepidozia chordulifera Bryum pallido-viride Marchantia cephaloscypha Ceratodon purpureus Polytrichum strictum Ditrichum stenostomum Webera cruda. Die folgenden Aufzeichnungen stammen von Plätzen, welche, wie die Karte erkennen lässt, nicht weit von der Grenze zwischen den beiden Waldtypen ent- fernt sind. 7. Nordküste der Navarin-Insel, #/; 1902. Sehr dichter, recht feuchter Wald von N. pumilio. N. betuloides, kleine Exem- plare. Drimys Winteri, allgemein eingestreut. Maytenus magellanica, allgemein eingestreut. 24 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Dichtes Gebüsch von: Berberis ihicifolia Ribes magellanicum (spärlicher). microphylla In der Moosschicht: Asplenium magellanicum Blechnum pinna marina. Moose und Lebermoose bilden nebst wuchernden Stictaceen eine schöne bunte Decke, die sich gleichmässig und weich über den Boden hinzieht und die unzähligen gestürzten Baumstämme bedeckt: Dicranum leucopterum Lophocolea Cunninghamii Leioscyphus chiloscyphoides » textilis » horisontalis Marsupidium urvilleanum Lepidozia chordulifera Plagiochila heterodonta Lepyrodon lagurus Rhizogonium mnioides forma. Limbophyllum auriculatum Auf den Buchenzweigen wurden angetroffen: Leioscyphus chiloscyphoides Orthotrichum elegantulum » horisontalis. 8. Wald am Acigamisee (»Lago Roca»), ?"2%/:0 1902, Nördlich vom See reicht der N. pumzlo-Wald ganz bis ans Ufer, so dass die Bäume über das Wasser hinausragen. Am Südufer steht ein steiler, gegen 1000 m hoher Felsrücken, der sich stellenweise schroff aus dem Wasser erhebt. N. betuloides ist spärlich vorhanden. Drimys Winteri habe ich am südlichen, aber nicht am nördlichen Ufer gefunden. Maytenus magellanica war am Südufer nicht nur be- deutend zahlreicher, sondern auch grösser; an steilen Abhängen sah ich ganze, reine Bestände dieser Art. Der Unterschied zwischen den beiden Ufern ist somit ziemlich gross. Das südliche ist durch den hohen Bergrücken recht gut gegen den Wind geschützt und der Sonne ausgesetzt; das nördliche dagegen liegt im Schatten und ist den Winden mehr preisgegeben. Von Gefässpflanzen kamen im Walde vor: Baccharis patagonica, Perezia recur- vata (eine hellgrüne Schattenform, mit langen, schmalen, weichen Blättern), Senecio trifurcatus sowie Aymenophyllum-Arten. Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 25 Moose und Lebermoose kamen im Walde recht zahlreich vor: Barbula tortuosa Leptotheca Gaudichaudti Bartramia mossmanniana Plagiochila ansata Brachythecium paradoxum > equitans > rutabulum forma Facguinotii Bryum levigatum Plagiothecium ovalifolium Dicranum laticostatum Rhacomitrium lanuginosum » leucopterum Tortula Anderssonii f. minor Lepyrodon lagurus » pseudolatifolia. Auf den feuchten Ufersteinen wurden beobachtet: Polypodium australe Hymenophyllum sp. sowie Polster aus Moosen und Lebermoosen: Breutelia Skottsbergii Rhacomitrium subnigritum Bryum inclinatum var. magellanicum > rupestre. Plagiochila equitans Im Vorhergehenden sind gelegentlich verschiedene feuchte Standorte in den Wäldern beschrieben worden. Im Nachstehenden habe ich einige Aufzeichnungen über wirkliche Versumpfungen im Waldgebiete zusammengestellt. I. Sumpfmoor bei etwa S0OO m ü. M. (notiert bei der Exkursion vom 6. 3., siehe oben!) Am Rande der Versumpfung ziemlich grosse Exemplare von N. betuloides. Dichte Gebüsche von: Berberis microphylla Chtliotrichum diffusum. Pernettya mucronata Kräuterschicht: vereinzelt — spärlich: Primula magellanica Ranunculus peduncularis. Macrachenium gracile Bodenschicht: reichlich: Pratia repens zerstreut: Blechnum pinna marina. Die Versumpfung kann als eine Marsippospermum-Formation bezeichnet werden. 4—081438. Schwedische Südpolar-Expedilion 1901—1903. 26 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Kräuterschicht: deckenbildend: Marsippospermum grandi- zerstreut: Poa fuegiana var. involu- forum crata vereinzelt — spärlich: Acena adscendens Ranunculus peduncularis. Perezia lactucoides Bodenschicht: zerstreut: Azorella ranunculus Viola tridentata Caltha sagittata vereinzelt: Caltha appendiculata Hypnum uncinatum Leioscyphus chiloscyphoides. 2. Waldsümpfe am Rio Ushuaia */;, 1902. N. antartica, wenige Meter hoch, licht stehend. Polsterboden. Die Polster bestehen aus: reichlich: Acena adscendens Pernettya pumila Empetrum rubrum zerstreut: Carex canescens var. robusta Marsippospermum grandiflorum Chlitrichum diffusum Phleum alpinum Gunnera magellanica vereinzelt: Zrigeron Fernandezii Taraxacum magellanicum. Bodenschicht: Androcryphia confluens Polytrichum strictum var. alpestre Bryum macrochete Philonotis vagans. Cinchidium stygium Zwischen den Polstern kam hin und wieder Wasser zum Vorschein. Hier standen: Myriophyllum_ elatinoides Hypnum longifolium. An dem trockneren Rande standen N. antarctica, pumilio und betuloides mit lichtem Gebüsch aus Chzliotrichum diffusum und Berberis microphylla. Ausserdem kamen vor: reichlich: Azorella lycopodiordes Pernettya pumila Empetrum rubrum Rubus geoides (stellenweise deckenbildend) zerstreut: Acena multifida Anemone multifida vereinzelt: Cardamine hirsuta Gentiana patagonica Deschampsia flexuosa Uncinia triquetra. Bd. IV: 09) PPLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 27 3. Sphagnum-Moor, etwa 240 m ü. M. (aufgezeichnet während der Exkursion vom ıI. 3. 1902, Ss. oben!). Sphagnum fimbriatum bildet grosse, etwas trockne Flecken, wo Zmpetrum rubrum deckenbildend und Marsippospermum grandiflorum reichlich angetroffen wurden. Zwischen denselben zahlreiche Ceirarie und Cladonie sowie Cephalozia physocaula und Dicranum nigricaule. Ausserdem wurden aufgezeichnet, sämtlich mehr oder weniger vereinzelt: Caltha sagitlata Gunnera magellanica (Neckenweise) Carex canescens var. robusta Pernettya pumila » magellanica Senecio acanthifolius. » microglochin var. oligantha An den feuchtesten Stellen var. Spkagnum fimbriatum durch Sphagnum medium var. congestum forma ersetzt. Tetroncium magellanicum, das für derartige Standorte besonders charakteristisch ist, kam in kleinen, kreisrunden Vertiefungen vor, welche durch ihre schwarze Farbe und grössere Feuchtigkeit von dem gelblich-grünen Sphkagnum-Teppich abstachen. N. antarctica, meterhoch, stand vereinzelt auf den trocknen Polstern. Um das Moor sah ich einen immergrünen Wald so gut entwickelt, wie ich ihn an keiner anderen Stelle der mittelfeuchten Zone bemerkt habe. N. detwloides stand rein, in grossen, kräftigen, ausserordentlich schönen Exemplaren. Die Üntervegetation bestand aus einem dichten Teppich von Zmpetrum rubrum mit eingestreuten Per- neitya pumila und Rhacoma disticha. Am Boden kam reichlich Drapetes mus- cosus Vor. Bei einigen der Standortaufzeichnungen aus den Wäldern habe ich notiert, dass etwas Abholzung vorgekommen ist, aber nicht in solchem Umfang, dass die Phy- siognomie des Waldes merkbar darunter gelitten hatte. Die folgenden Aufzeichnungen betreffen Standorte, an denen der Mensch völlig umgestaltend auf die Vegetation gewirkt hat. 1. Abgeholzter und teilweise abgebrannter Waldabhang, östlich von Ushuaia, ?/; 1902. Niedriges Gebüsch von: Baccharis magellanica Pernettya mucronata Berberis microphylla » pumila. Chiliotrichum diffusum 19} Gräser und Kräuter: zerstreut — reichlich: Acena multifida Agrostis magellanica Anemone multifida Bromus coloratus Empetrum rubrum Epilobium magellanicum Gentiana patagonıca 5 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Deschampsia flexuosa Gunnera magellanica Luzula alopecurus Gnaphalium spicatum var. alpinum Hieracium antarcticum Senecio longipes. Hat man im nördlichen Schweden ein Brandfeld gesehen, fällt es einem sofort aut, dass im Feuerlande Pernettya mucronata (Ericaceae, dunkelrote Beere) dieselbe Rolle spielt wie in Nordschweden Vaccinium vitis idaea. 2. Kahlgehauene Hügel am Gefängnis, Ushuaia, :°/,; 1902. Sehr trockner, steiniger Boden mit zahlreichen Baumstümpfen. Berberis microphylla bildete meterhohes Gebüsch. Über grosse Flächen wuchs Chzkotrichum diffusum in 1/,—3/4 m gellanicum. hohen Gebüschen. Gräser und Kräuter: zerstreut — reichlich: Acena adscendens » multifida Anemone multifida Cerastium arvense Deschampsia Aexuosa vereinzelt — spärlich: Blechnum pinna marina Cotula scariosa Erigeron sp. Gentiana patagonica Geum magellanicum In den Ritzen der Felsenplatten: Acena multifida Agrostis magellanica Anemone multifida Cerastium vulgare Deschampsia flexuosa Vereinzelt stand Rzbes ma- Elyms albovianus Festuca purpurascens Gunnera magellanica Senecio longipes Trisetum subspicatum var. phleoides Poa annua Primula * magellanica Rhacoma disticha Senecio vulgaris Taraxacum magellanicum. Epilobium magellanicum Gentiana patagonica Geum magellanicum Luzula alopecurus Taraxacum magellanicum. u a a Bd. IV: 9) PLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 29 Von Moosen sind beobachtet worden: Ceratodon purpureus var. amblyocalyx Polytrichum juniperinum Dicranoweisia subinchnata » piliferum Lepyrodon lagurus Tortula saxicola. Wie aus Obigem ersichtlich, haben sich nicht wenige Kosmopoliten eingefunden; die letzterwähnten Pflanzenvereine lassen sich auch als zur Kulturgrenze gehörend bezeichnen. Zuletzt sei erwähnt, dass es nach dem, was ich von der Ushuaiaer Umgegend gesehen, den Anschein hat, als ob ALBOFF* mit seiner Vermutung, dass das Feuerland, wenn einmal seines Waldes beraubt, waldlos verbleiben würde, recht hätte. Nirgends konnte ich an den kahlgehauenen Stellen junge Buchenpflänzchen entdecken. Liegt dies nun daran, dass der dem Winde preisgegebene Boden zu trocken ist, und dass die keimenden Pflanzen von Sträuchern, Gräsern und Kräutern erstickt werden, wenn sie überhaupt haben keimen können, muss man andrerseits hieraus den Schluss ziehen, dass die Naturverhältnisse damals, als der Wald einwanderte, andere waren. Es ist indessen auch nicht ausgeschlossen, dass sich das, was ALBOFF und ich bei Ushuaia gesehen, nicht verallgemeinern lässt, da ja die dortigen Verhältnisse für die Entstehung von Wäldern ohne künstliche Hilfe besonders ungünstig sein können. Im allgemeinen erstreckt sich der Wald im Feuerlande fast bis ans Wasser. Doch liegen die Verhältnisse am Meere etwas anders als im Innern, was natürlich in erster Reihe von der verschiedenartigen Exposition beruht. Der Waldrand ist deshalb von einer zusammenhängenden Sträucherschicht eingefasst, in der recht viele Kräuter und Gräser wachsen, denen die Beschattung im Innern des Waldes zu stark ist. 1. Navarin-Insel, Nordufer, +/, 1902. Das Gebüsch bestand aus Berberis zlicifolia, B. microphylla, Ribes magellani- cum, Pernettya mucronata. Die Untervegetation bestand aus: Acena adscendens Gunnera magellanica Apium graveolens Lycopodium magellanicum Cardamine hirsuta Poa annua Cerastium arvense Stellaria media Deschampsia flexuosa Taraxacum levigatum Galium aparine Troximum pumilum Gnaphalium spicatum var. alpinum Viola maculata. * Contributions etc. I, S. 28 ff. [#7 © CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. 2. In der Gegend östlich von Ushuaia, *°/,;, 1902. Ziemlich dichtes Gebüsch, bestehend aus Berberis microphylla (Fig. 7), Chilio- trichum difusum und Pernettya mucronata. Fig. 7. 1 Skottsberg photo. Berberis microphylla am Waldrande unweit Ushuaia. Die Untervegetation bestand aus: zerstreut — reichlich: Dlechnum pinna marina Gunnera magellantca Carex Banksii Phleum alpinum Cerastium arvense Senecio longipes vereinzelt — spärlich: Agropyrum elymoides Apium graveolens Galium aparine Primula * magellanica Ranunculus peduncularts Taraxacum magellanicum Thlaspi magellanicum Viola maculata. Hrerochloe vedolens Luzula alopecurus Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 31 Wenn man den Osten des Beaglekanals durchfährt, bemerkt man sofort, dass gewisse Küstenpartien waldlos sind und sich ausserordentlich scharf von dem Walde abgrenzen. Ausserdem sieht man, dass die in den Kanal vorspringende Ushuaia- Halbinsel, Gable-Island u. a. Inseln waldlos sind (vergl. auch ALBOFF, Essai de Flore raisonnee de la Terre de Feu, S. 10). Ich hatte einmal in Harberton Gelegen- heit, eine Karte von den Domänen der Herren BRIDGES zu sehen. Der Wald war hier sorgfältig eingezeichnet, und es war ganz eigentümlich zu sehen, dass derselbe über weite Strecken einen schmalen Streifen an der Küste frei liess. Es ist mir nicht möglich, für das Ausbleiben des Waldes edaphische Ursachen zu finden, und beschränke ich mich vorläufig darauf, dem Winde den waldhemmenden Einfluss zu- zuschreiben. Der Wind trifft nämlich die Uferpartien der Nordküste mit unver- minderter Stärke, und die Inseln oder vorspringenden Halbinseln des Beaglekanals sind seinem ungeschwächten Angriff preisgegeben. Was aber hierdurch nicht erklärt wird, das ist die scharfe Grenze zwischen den Wäldern und den waldlosen Partien. Sie verläuft scharf wie mit dem Messer geschnitten: vom offnen Felde kommt man direkt in den geschlossenen Waldbestand. Da die waldlosen Flächen mit der Vege- tation oberhalb der vertikalen Waldgrenze eine recht grosse Übereinstimmung er- kennen lassen, habe ich diese Typen in der untenstehenden, gemeinschaftlichen Rubrik zusammengestellt. Baumlose Formationen, durch klimatische Faktoren hervorgerufen. I. Littorale heiden- oder steppenartige Formationen. Die oben erwähnten baumlosen Gebiete sind von einer Vegetation bedeckt, welche als aus zwei Typen bestehend bezeichnet werden kann. Der eine Typus ist durch das Vortreten der Bolax glebaria gekennzeichnet (Bolax-Heide), während der andere Typus entweder Bo/ax gar nicht oder jedenfalls nur in geringer Anzahl aufweist, dagegen eine besser entwickelte Sträucherschicht besitzt. Beide Typen enthalten aber so viele gemeinsame Arten, dass sie am besten in einem Zusammen- hange zu behandeln sind. l. Die Vegetation der Halbinsel bei Ushuaia (Fig. 8). Diese Halbinsel ist eben und fast ganz baumlos. Die Anhöhen, welche dort vorkommen, bestehen aus niedrigen, ebenen Plateaus mit schroffen Seiten. Die ganze Halbinsel ist sehr sandig; an den Abhängen der Plateaus findet sich keine völlig CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. 22 32 geschlossene Pflanzendecke, sondern der Sand liegt am Tage. Die tiefsten Teile sind etwas versumpft. Im übrigen scheint der Boden recht trocken zu sein und ist von einer Formation bedeckt, die wir die Bol/ax-Heide nennen können. Sie ist folgendermassen zusammengesetzt. yon, Bu Dose air 7: Tan rs °F Fig. 8. Bolax glebaria auf der Halbinsel bei Ushuaia. Skottsberg photo, Charakterpflanze ist Bolar glebaria, deren Polster ziemlich dicht stehen mit dazwischenliegenden Wegen von einigen dem Breite. Die Polster sind bis */; m hoch und haben mehrere Meter im Umkreis; sie sind sehr hart und fest, so dass weder Füsse noch Hufe Spuren hinterlassen. Sowohl in den Polstern als auch zwischen denselben kommen einige Sträucher vor, nämlich: Baccharis magellanica Empetrum rubrum Berberis empetrifolia Pernettya mucronata » microphylla j » pumila. Chrliotrichum diffusum Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 33 Von diesen ist Zrmpetrum besonders in den Bolax-Polstern reichlich vorhanden. An einigen Stellen waren sehr wenig Bolax-Polster zu sehen; hier bildete C%z/zo- trichum dichte Bestände mit einem von Daccharis gebildeten Teppich auf dem Boden. Den Boden zwischen den Polstern bedeckt ein Grasteppich von folgenden Arten: reichlich: Deschampsia flexuosa Phleum alpinum Festuca Sp. zerstreut: Acena adscendens Cerastium arvense Anemone multifida Gunnera magellanica Blechnum pinna marina Rubus geoides vereinzelt — spärlich: Acena multifida Luzula alopecurus Arenaria * andicola Lycopodium magellanicum Asorella filamentosa Perezia pilifera Culcitium magellanicum Poa annua Erigeron sp. Primula * magellanica Gentiana patagonica Sagina procumbens Geum magellanicum Troximum pumilum Gnaphalium spicatum var. alpinum Vicia patagonica. Auf dem Boden trifft man reichlich Polyzrichum Juniperinum. An den eben erwähnten Abhängen des Plateaus fehlte im allgemeinen Bolax glebaria. Die Unterlage bestand aus reinem Sand, der am Tage liegt. Die Vege- tation bildeten: zerstreute Sträucher: Baccharis magellanica Embothrium coccineum Berberis microphylla Pernettya mucronata. Chlliotrichum diffusum Kräuterschicht: zerstreut — reichlich: Blechnum pinna marina Luzula alopecurus Deschampsia flexuosa Rubus geoides vereinzelt: Discaria discolor (Zwergstrauch) ZLycopodium magellanicum. Ich erwähnte vorhin, dass Empetrum sehr häufig in den Bolax-Polstern vor- kommt. Ausserdem habe ich in denselben Chrlotrichum diffusum, Berberis micro- phylla, Pernettya mucronata und pumila, Acena adscendens und Vicia patagonica gefunden. Alle diese Arten erheben sich etwas über die Polstern, wo sie wahr- scheinlich entweder gekeimt oder, was sich oft nachweisen liess, von den Rändern derselben sekundär umschlossen worden sind. Adrotanella emarginata und Azo- rella lycopodioides wachsen ähnlich wie Bolax und tragen deshalb zur Mosaik der Polster bei. 5—081438. Schwedische Südpolar-Expedilion 1901—1903. 34 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Embothrium coccineum erscheint auf der Halbinsel als meterhoher Strauch. Eine Ausnahme hiervon bildete ein Individium, das Baumform besass. Es war dies das grösste Exemplar, das ich in der Umgegend von Ushuaia angetroffen habe. Der Stamm verzweigte sich an der Basis in zwei gleich starke Äste, welche ihrerseits durch eine Verwachsung sekundär verbunden waren. Die Krone war stark nach Osten verbogen und äusserst exzentrisch, so dass sich an der Westseite fast gar keine Zweige entwickelt hatten, während die an der Ostseite bis 4 m lang waren. Die Höhe des Baumes betrug 2,5; m und der grösste Stammdurchmesser I dem. An der Nordostseite eines kleinen Hügels befanden sich einige, nur wenige Meter hohe Exemplare von N. beiuloides mit ganz platten Kronen; sie reichten nicht bis über die Spitze des Hügels hinauf. Die tieferen Stellen der Halbinsel sind von Versumpfungen bedeckt. Hier kam N. antarctica als meterhohe, vereinzelte Sträucher vor. An den feuchtesten Stellen wuchs Chzlotrichum diffusum reichlich. Die Untervegetation bestand aus: reichlich: Marsippospermum grandiflorum zerstreut: Azorella ranunculus Gunnera magellanica blechnum pinna marina vereinzelt: Caltha sagittata Ranunculus sericeocephalus. Ranunculus peduncularis An etwas trockneren Stellen: reichlich: Zrnpetrum rubrum zerstreut: Marsippospermum grandiflorum Pernetitya pumila vereinzelt: Caltha appendiculata Sisyrinchtum chüense. » sagiüttata Die Vegetation der im Osten des Beaglekanals liegenden Gableinsel, welche ich am 27.—28. Oktober 1902 untersuchte, ist derjenigen der Halbinsel von Ushuaia sehr ähnlich. Am Fusse der Barranca, die eine steile Felswand bildet, erstreckt sich ein schmaler Uferstreifen. An der Wand der Barranca fehlt jegliche zu- sammenhängende Pflanzendecke gänzlich. Es traten hier nur wenige vereinzelte Exemplare von Taraxacum magellanicum, Acena adscendens, Plantago barbata und Arabis magellanica* auf. ALBOFF hat die Vegetation der Halbinsel von Ushuaia beschrieben und sie »formation de balsam bogs» genannt.” Obgleich das charakteristischste Element der " Diese Pflanze ist in meinem Aufsatze »Zur Flora des Feuerlandes (Bd. IV, Heft 4 dieses Werkes) nicht erwähnt worden. ; ® Contributions etc. I. S. 27. Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 35 Torfmoore fehlt, findet ALBOFF dennoch eine so grosse Übereinstimmung zwischen diesen und der Bolax-Formation, dass er letztere »tourbiere seche» nennt. SCHENK hat darauf aufmerksam gemacht, dass ALBOFF den Begriff »Torfmoor» viel zu weit fasst, da er damit alle waldfreien Formationen des Feuerlandes bezeichnet. Ich muss hierin SCHENK beistimmen. Die Bolax-Formation ist demnach nicht füglich zu den Torfmooren zu zählen. DUSEN hat eine von ihm die Dolax-Heide benannte Formation beschrieben, die sich im Steppengebiet? am besten entwickelt. Sie lässt eine nicht unwesentliche Übereinstimmung mit der oben beschriebenen erkennen; viele Arten sind gemeinsam. Eine Abart dieser Formation ist auch aus dem mittelfeuchten Waldgebiet 3 be- schrieben. Es dürfte deshalb angemessen sein, auch die bei Ushuaia auftretende Formation Bolax-Heide zu benennen. Hat man vorher die Falklandinseln besucht, so fällt einem sofort die grosse Ähnlichkeit derselben mit der Ushuaiahalbinsel, Gable Island etc. auf. Der Gesamt- eindruck der Vegetation ist durchaus derselbe, auch sind viele Arten gemeinsam, und von denjenigen Arten, die diesem oder jenem Gebiet eigen sind, besitzt kaum eine irgend welche eigentliche Bedeutung in physiognomischer Hinsicht. 2. Die Vegetation der Uferabhänge an den Mündungen des Rio Grande und des Rio Olivia. Ich erwähnte oben die Eigentümlichkeit, dass ein Streifen vom Nordufer des Beaglekanals über grosse Strecken waldlos sei, und dass die dortige Vegetation eine grosse Ähnlichkeit mit derjenigen auf der Ushuaiahalbinsel und auf Gable Island besitze, dass aber Bolax glebaria dort fehle. Der Faktor, der zunächst in Betracht kommt, wenn es gilt, die Waldlosigkeit zu erklären, ist der Wind. Am Rio Grande erkannte man deutlich, dass es die gegen S. und W. gekehrten Seiten der Ufer- abhänge waren, an denen die Wälder fehlen, während dichter Wald die Leeseiten bedeckt. An den kahlen Stellen bestand die Vegetation aus einer Gestrüppformation. Die aufgezeichneten Sträucher, welche eine :/;—ı m hohe Schicht bildeten, waren: Berberis empetrifolia Chrliotrichum diffusum » licifolia Embothrium coccineum » microphylla Pernettya mucronata. Zu CS. 130. 16.5.7384. BEN c...S. 416 36 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Die Untervegetation bestand aus Grasboden mit zahlreichen Kräutern: reichlich: Festuca purpurascens zerstreut: Blechnum pinna marina Perezia recurvata Empetrum rubrum Pratia repens Gunnera magellanica vereinzelt — spärlich: Callixine marginata Hypocheris tenerifolia Culcitium magellanicum Luzula alopecurus Deschampsia flexuosa Macrachenium gracile Erigeron Sp. Primula * magellanica Gentiana patagonica Taraxacum magellanicum Hypocheris coronopifolia Viola maculata. Bodenschicht: zerstreut: Zycopodium magellanicum vereinzelt — verbreitet: Azorella fillamentosa Azorella ranunculus Andreea petrophila Distichium capıllaceum Aneura multifida Lophocolea leptantha Bartramia leucocolea Rhacomitrium striatipilum Ceratodon purpureus » symphyodontum. In den Spalten einer vorspringenden Felspartie wuchsen: Empetrum rubrum Saxifraga magellanica und Polster von: Andreea petrophila Tortula brachyclada. Rhacomitrium symphyodontum Die von mir besuchten Uferhügel östlich von Harberton zeigten denselben Vegetationstypus wie die vorhergehenden. Zu den oben erwähnten Sträuchern kommt nun aber noch Baccharis patagonica hinzu. Über grosse Strecken waren Gräser durchaus vorherrschend. II. Die Vegetation der alpinen Region. Während der früher erwähnten Exkursion vom 6. 3. I9o2 fand ich in einer Höhe von 550 m im Walde eine Felspartie mit Vrola tridentata, Saxifraga magel- lanica und alboviana, Deschampsia parvula etc. Dies kann als die erste Spur der Alpenflora bezeichnet werden. Erst am Iı. 3.—12. 3. hatte ich Gelegenheit, die alpine Region von der Waldgrenze bis zur Schneegrenze zu untersuchen. Das Er- gebnis folgt unten. Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 37 Ushuaia, Exkursion in den Martialbergen, ''="?/, 1902, Ich habe oben beschrieben, dass bei 500 m der zusammenhängende Busch- bestand aufhört und sich in Zungen auflöst, die sich aufwärts bis zur Höhe von 550—600 m ausbreiten. Zwischen diesen Buchenzungen beobachtete ich feuchte alpine Wiesen, von Schmelzwasser durchströmt, mit üppigem Grün und ge- schmückt von recht farbenreichen Kräutern. reichlich — deckenbildend: Caltha sagittata Plantago barbata Hamadryas magellanica (lecken- Senecio acanthifolius (vorzugsweise am weise) Fusse der Felsen) Marsippospermum grandiflorum zerstreut: Acena adscendens Gunnera magellanica Azorella ranunculus Nassauvia magellanica Cardamine hirsuta Perezia magellanica Epilobium australe Phleum alpinum Geum magellanicum Primula* magellanica vereinzelt — verbreitet: Alopecurus antarcticus Hierochloe redolens Bolax glebaria (sehr kleine, Ourisia breviflora seltene Polster) Poa cenisia Carex Banksti Taraxacum magellanicum Drapetes muscosus Viola tridentata. An den trockneren Stellen findet man dagegen die charakteristische Pflanzen- gesellschaft der alpinen Region, die alpine Bolax-Formation, die sich zwischen 600 und 8oo m ü. M. ausbreitet. Der Boden besteht aus einem stark verwitterten, schieferartigen Gestein; hier und da ragen gespaltene Kämme hervor, von denen kleine Splitter abbröckeln, wenn man sie besteigt. Schmale Streifen Sand, der so lose ist, dass er in Bewegung gerät, sobald man den Fuss darauf setzt, verlaufen vertikal durch den Abhang. Diese Streifen sind vegetationslos. Im übrigen ist der Boden von der meist geschlossenen Bolax-Heide bewohnt, aus welcher die kahlen, von Moosen und Flechten (besonders Neuropogon melaxanthus) sowie von einzelnen Phanerogamen belebten Felsen her- vorragen. Charakterpflanze ist die ausserordentlich kräftig entwickelte Bolax glebaria. Einen Teil ihrer Mosaik bilden Azorella lycopodioides und selago sowie Abrotanella emarginata, welche auch selbständige Polster bilden, die aber weder die Höhe noch den Umfang der Bolax glebaria erreichen. Am grössten ist von ihnen Aszorella selago. 38 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Zwischen den Bolax-Polstern befindet sich ein aus folgenden Arten zusammen- gesetzter Grasteppich: Agropyrum magellanicum (kleine Form) Poa cenisia Festuca erecta » fuegiana var. involucrata » ovina var. pyrogea Stipa rariflora Hierochloe redolens Trisetum subspicatum var. phleoides. Sowohl Sträucher als auch Kräuter sind meistens vereinzelt oder spärlich Die niedrigen, z. T. kriechenden Sträucher sind: Berberis microphylla Nothofagus pumilio (nur bis 700 m). Empetrum rubrum Pernettya pumila. Die Kräuter, mit Ausnahme der obengenannten, polsterbildenden Arten, sind: Acena antarctica HAypocheris Ushuaie » tenera Leuceria candidissima Armeria sp. (bella ALB.?) Melalemma humifusum Colobanthus subulatus (kleine, fast kugel- Nassauvia magellanica runde Polster oder harte, kompakte Perezia pilifera Flächen) Plantago barbata Culcitium magellanicum Primula * magellanica Hamadryas magellanica Senecio alloeophyllus. Die Moosflora ist an den Giessbächen am reichsten. An einem Bache auf der Höhe von 790 m, wo Sarzfraga magellanica und Senecio alloeophyllus auf den Ufersteinen wuchsen, wurden notiert: Brachythecium georgico-glareosum Lophocolea azopardana Dicranum inerme Schistochila splachnophylla Dicranoweisia austrocrispula Webera alticaulıs. In etwa Soo m Höhe löst sich die geschlossene Bolax-Heide auf, man findet aber noch Flecken derselben bis in 850 m Höhe, wo sich schon ewiger Schnee findet. Es liegen hier noch recht grosse Schneefelder, und ein kleiner Hängegletscher füllt eine Senkung. Aus der Schneedecke erhebt sich hier und da ein Steinhaufen, wo wir reichlich Moose und Flechten sowie vereinzelte Phanerogamen finden. Oberhalb 8oo m kommen einige Arten hinzu, welche ich in tieferer Höhenlage nicht ange- troffen habe. In Sıo m Höhe notierte ich: Aspidium andinum Festuca ovina var. pyrog@a Cerastium * nervosum Hamadryas magellanica Epilobium conjungens Leuceria candidissima Nassauvia magellanica Melalemma humifusum Senecio alleophyllus Trisetum subspicatum var. fuegianum. Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 39 Von den Moosen ist Rhacomitrium rupestre und von den Flechten Neuropogon melaxanthus äusserst charakteristisch. In der Höhe von gro m beobachtete ich Azorella selago und Saxifraga ma- gellanica, und auf 950 m wuchs Nassauvia revoluta in der Form von kleinen, ‚eigen- tümlichen, runden Bällen. In der Höhe von I150 m wuchsen Nassauvia pygmea und Saxifragella bi- cuspidata. Hier wurden ausserdem notiert Dartramia oreadella var. microphylla, Brachythecium subpilosum, Dicranoweisia breviseta. Gleich unterhalb der höchsten von mir erreichten Spitze (1290—1300 m) fand ich eine recht reiche Moosflora: Acolea stygia Pogonatum alpinum Andreea verruculosa Webera cruda. Grimmia fastigiata Auf dem kleinen Steinhaufen, der die Spitze bildet, fand ich ausser einigen Moosen und einer Bekleidung aus Neuropogon melaxanthus drei Phanerogamen, Empetrum rubrum, Festuca ovina var. pyrogea sowie Saxifragella bicuspidata, ein Exemplar von jeder Art. ALBOFF hat in seiner Vegetationsbeschreibung * eine kurze Beschreibung der alpinen Region oberhalb Ushuaia gegeben. Er fasst sie als eine »tourbiere alpine» auf und betrachtet sie als ein Zwischending zwischen »tourbiere humide» und »tour- biere seche» (formation de balsam-bogs). Dieser Ansicht kann ich nicht beitreten. Ich verstehe durchaus nicht, dass diese alpine Vegetation irgendwie in der Mitte zwischen den beiden andern stehen soll. Es mag ja sein, dass alle drei einige gemeinsame Arten besitzen, dem kann aber 'keine besondere Bedeutung beigelegt werden. Selbstredend will ich nicht leugnen, dass die alpine Bo/ar-Heide mit der lit- toralen ziemlich viel zu schaffen hat, und das habe ich ja auch aus meiner ganzen Darstellung hervorgehen lassen. Aber keine von ihnen, am wenigsten noch die alpine, lässt eine nennenswerte Übereinstimmung mit den wirklichen Torfmooren, in der üblichen Bedeutung dieses Wortes, erkennen. Um eine Pflanzenformation unter die Torfmoore einordnen zu können, muss man vor allen Dingen fordern, dass eine wirkliche Torfbildung stattfindet, und dies ist bei der Bolax-Heide nicht der Fall. ALBOFF erwähnt, S. 31, dass die Bolax-Formation sich zwischen 500 und 700 m erstreckt. Die letztere Zahl sehe ich mich im Stande auf 800 a 850 m zu erhöhen. Mir scheint, dass ALBOFF die selbständige Natur der alpinen Region allzusehr unter- schätzt. Es gibt ja doch eine ganze Menge Pflanzen, die der alpinen Region eigen- * Contributions etc. I, S. 29. 40 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. tümlich sind und zu Typen gehören, die im Küstengebiet kaum auftreten. Es scheint auch, als ob ALBOFF bei seinen Untersuchungen eine weniger günstige Stelle angetroffen hätte, da er sich wie nachstehend ausdrücken kann: »Plus haut, de 800 A«1000 m, se rencontrent encore quelques plantules, mais en quantite si insigni- ficante et au milieu d’une telle nudite et desolation que je doute que l’on puisse attribuer ä ces altitudes le nom d’une region vegetale> (S. 29). Nach meiner Ansicht, die, wie ich glaube, durch die oben mitgeteilte kurze Vegetationsbeschreibung be- wiesen ist, hat das Feuerland eine allerdings arme, aber dennoch im Vergleich zu den übrigen Regionen gut ausgeprägte alpine Region, welche sich von etwa 600 m bis auf unbekannte Höhe: erstreckt. Ihre unbedeutende Entwickelung hängt na- türlich von der tief liegenden Schneelinie ab. ALBOFF meint, dass 1000 m als Grenze festzustellen sei. An der Stelle, wo ich die Flora untersuchte, muss diese Ziffer auf 850 A 900 m herabgesetzt werden. Dies ist jedoch nicht die Grenze der Pflanzen der alpinen Region, nicht einmal die der Phanerogamen. Sogar auf der höchsten von mir untersuchten Stelle (ich glaube, die höchste Stelle, welche in diesem Teile des Feuerlandes überhaupt besucht worden ist) wurden ja drei Phanero- gamen angetroffen, und Moose und Flechten reichen wohl noch viel höher hinauf, sobald sie nur eine nackte Felspartie zur Niederlassung finden. Unter dem Titel »Die Felsenflur» nennt DUSEN mehrere Pflanzenarten, welche für die alpine Region innerhalb der mittelfeuchten Zone charakteristisch sein sollen. Leider steht nicht angegeben, aus welchem Lokal das Artenverzeichnis stammt, wahrscheinlich aber aus den Bergen des Azopardotales; dies ist jedoch bei weitem kein typisches Beispiel der laubabwerfenden Wälder, weshalb man auch hier keine volle Übereinstimmung der von DUSEN mit der von ALBOFF und mir beschriebenen Felsenflur erwarten kann. Eine nicht geringe Anzahl der hier erwähnten Arten ist auch in DUSENS Verzeichnis vorhanden, aber eine so wichtige Pflanze wie Bolar glebaria fehlt.®- Es sieht eigentümlich aus, dass kein Seitenstück zur Bolaxr-Heide vorhanden sein sollte; in dem ausgeprägten Regenwaldgebiet gibt es aber doch eine (s. unten). Die Vegetation des Meeresstrandes. Das Strandgebiet ist im allgemeinen wenig mächtig. Oft reichen die den Wald einfassenden Ufergebüsche ganz bis an das Wasser hinab, und in diesem Falle wachsen die Waldpflanzen und die mehr halophilen Arten durcheinander, nur der äusserste Streifen ist den letzteren vorbehalten. : Über die vertikale Verbreitung der verschiedenen Arten bei Ushuaia siehe meine Abhandlung »Zur Flora des Feuerlandes». 2]. c. S. 403; hier erwähnt er jedoch Asorella selago, aber ohne sie besonders hervorzuheben. Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 4I In meinen Standortaufzeichnungen steht nichts vom Tussockgrase, Poa flabellata, das man ja als für die Küsten der subantarktischen Gegegenden charakteristisch anzusehen pflegt. Nur an einer Stelle, auf steilen Klippen unweit Kap Webley, sah ich diese Pflanze in grossen Büscheln aus den Ritzen herabhängen. Wahr- scheinlich kann Poa fabellata nicht den Schatten der Waldbäume, ja nicht einmal den der Sträucher vertragen. Sonst fehlt es im Feuerlande sicher nicht an Stand- orten, wo diese Pflanze gedeihen könnte. Im allgemeinen kann man in der Strandvegetation 2—3 längslaufende Zonen unterscheiden: die Flechtenzone, die Zone der halophilen Phanerogamen, die Zone der Strandsträucher. Leider kann ich über die erstgenannte keine Mitteilungen machen. Die Vegetation der beiden letzten dürfte in Bezug auf ihre Zusammen- setzung aus den nachstehenden Aufzeichnungen hervorgehen. 1. Nordufer der Navarin-Insel, #/; 1902. Eine Strandwiese, hauptsächlich zusammengesetzt aus: reichlich: Agropyrum magellanicum Elymus antarcticus zerstreut: Deschampsia Kingü Phleum alpinum bildet den ässersten, schmalen Gürtel. Auf dem Boden wachsen einige Moose, worunter wir sofort einige charak- teristische Waldmoose wiedererkennen: Aypnum uncinatum Pottia Heimii, var. mazxima Lepyrodon lagurus Pseudoleskea fuegiana. Limbophyllum auriculatum Dahinter liegt ein Sträuchergürtel, dessen Charakterpflanze Chzkotrichum diffu- sum ist, das */z m hohe Sträucher bildet. Ausserdem kommen noch andere Sträucher vor (welche immer niedriger sind, als diejenigen, die den Wald einsäumen): Berberis microphylla Ribes magellanicum. Pernettya mucronata Die Untervegetation besteht aus mehreren Kräutern und Gräsern, unter denen “ wir manche erkennen, die aus dem Walde stammen: zerstreut — reichlich: Agrostis canina var. Gunnera magellanica grandiflora, subvar. mutica Phleum alpinum — — subvar. zinclusa Senecio Danyausii Apium graveolens Viola maculata. Blechnum pinna marina 6—081438. Schwedische Südpolar-Expedition 1907—1903. 42 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. vereinzelt — spärlich: Acena levigata Poa annua Erigeron spiculosus Ranunculus peduncularis Festuca purpurascens Senecio acanthifolius Gahum fuegianum Szsyrinchium chilense Hypocheris tenerifohla Taraxacum magellanicum. Folgende Moose und Lebermoose bildeten die Bodendecke: Bryum cirrhatum var. australe Lepyrodon lagurus Ceratodon purpureus Marchantia cephaloscypha. Funaria hygrometrica Auf älteren Zweigen von Chzliotrichum wuchsen allgemein: Lepyrodon lagurus Lophocolea Cunninghamii. Poa annua, Ceratodon purpureus und Funaria hygrometrica lassen erkennen, dass der Platz von der Kultur nicht ganz unberührt geblieben ist. In einiger Ent- fernung liegt auch eine kleine Farm. Die folgenden Aufzeichnungen aus der Um- gegend von Ushuaia sind vielleicht noch mehr geeignet, die Zusammensetzung der Strandvegetation zu beleuchten, da der Artenreichtum viel grösser ist; tatsächlich dürften die meisten Strandformen, welche in dem von mir untersuchten Teile des Feuerlandes vorkommen, in den folgenden Aufzeichnungen vertreten sein. 2. Ushuaia-Halbinsel, ®-:°/, 1902. Die Steine waren mit Krustenflechten und Neuropogon melaxanthus bedeckt. Auf den Steinen wuchsen vereinzelte Exemplare des Colobanthus subulatus und Plantago barbata. Der Strand war sandig, mit einer Mischung von Kies und Steinchen. Folgende Arten bewohnten den äussersten Gürtei: zerstreut — reichlich: Armerza chilensis Plantago barbata Bromus macranthus f. minor » maritima Cerastium arvense Poa pratensis Hordeum comosum Trisetum subspicatum var. phleoides vereinzelt — spärlich: Acena multiida Draba magellanica Azorella cespitosa Phleum alpinum var. commutatum » filamentosa Sagina procumbens » trifurcata Thlaspi magellanicum. Colobanthus crassifolius Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 43 Aszorella trifurcata und filamentosa bilden kleine Teppiche. A. c@spitosa kommt auf einer eigentümlichen Weise vor. Sie wächst in kleinen flachen, runden Ver- tiefungen der übrigen Pflanzendecke, die mit Steinchen angefüllt und von jeder anderen Vegetation frei sind. Es lässt sich schwer erklären, wie diese kleinen Steinfecken entstanden sind und weshalb keine anderen Pflanzen sich mit Asorella cespitosa vertragen können. Hinter dem Strandwiesengürtel kommt plötzlich ein Gürtel aus niedrigen, lichten Sträuchern, nämlich: Berberis empetrifolia Chrliotrichum diffusum. > microphylla Erstere tritt am meisten hervor und ist für die trocknen Ufer sehr charakte- ristisch-. Die Sträucher stehen nicht sehr dicht und spenden wenig Schatten, weshalb Gräser und Kräuter eine geschlossene Decke bilden: zerstreut — reichlich: Agroszzs sp. Anemone multifida Elymus albovianus Armeria chilensis Geum magellanicum Cerastium arvense Luzula alopecurus vereinzelt — spärlich: Acena adscen- Geranium magellanicum dens (in Flecken) Perezia pilifera Acena multifida » recurvala Azorella fillamentosa Senecio longipes forma Culcitium magellanicum Sisyrinchium chilense Draba funiculosa Troximum pumilum » magellanica Viola maculata. Die Moose waren ziemlich zahlreich im Strandgebiete: Brachythecium georgico-glareosum Polytrichum juniperinum » sericeo-nitens Pseudoleskea filum Ceratodon purpureus var. amblyocalyx Tortula brachyclada Encalypta patagonica » robustula. 3. Sandstrand östlich von Ushuaia, ?°/; 1902. Dieser Strand war viel sandiger als derjenige, woher die vorigen Aufzeichnungen stammen. Die Pflanzen bildeten erst in einiger Entfernung vom Ufer, wo sich auch einige Sträucher eingefunden, eine geschlossene Pflanzendecke. Die im Sande wachsenden Phanerogamen waren: zerstreut: Acena adscendens vereinzelt: Acena multifida Azorella filamentosa Anemone multifida Capsella bursa pastoris 44 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Cotula scariosa Plantago maritima Lepidium bipinnatifidum Thlaspi magellanicum. Perezia recurvata Klippen ragten hin und wieder aus dem Sande empor, auf ihnen wuchsen: Armeria chilensis Plantago barbata Azorella filamentosa » maritima. Hinter dem Strandstreifen mit den zerstreuten Pflanzen kam der Sträuchergürtel, der dieselbe Beschaffenheit hatte, wie der oben beschriebene. 4. In dieser Verbindung dürfte es am Platze sein, die Flora einer kleinen Insel im Beaglekanal, südlich von Ushuaia, welche ich am 15. 3. besuchte, zu be- schreiben. : An den Klippen am Wasser wuchsen nur Colodanthus crassifolius und Plantago barbata. Im übrigen trug die Insel eine Grasdecke mit zahlreichen eingestreuten Kräutern und einzelnen Sträuchern. Letztere waren: Baccharis magellanica Empetrum rubrum Berberis empetrifolia Pernettya mucronata s microphylla Senecio cfr. micropifolius. Chiliotrichum diffusum Das vorherrschende Gras war eine in grossen Polstern wachsende Poa-Art, wahrscheinlich Poa yaganica. In diesen Polstern spann Galium antarcticum in grosser Menge seine zarten, kriechenden Stengel. Sonst kamen folgende Arten vor: zerstreut: Acaena adscendens Cerastium arvense Armeria chilensis Perezia recurvata vereinzelt — spärlich: Acaena multifida Elymus sp. Apium graveolens Luzula alopecurus zorella filamentosa Plantago barbata > lycopodioides Senecio longipes Bolax glebaria Szsyrinchium chilense Colobanthus crassifolius Vicia patagonica Draba magellanica Viola maculata. 5. Mit einigen Worten will ich hier auch die Vegetation in der innersten Ecke des Acigamisees (»Lago Roca>) erwähnen (Io. IO. 1902). Der See steht durch den Lapataiafluss mit der gleichnamigen Bucht in Ver- bindung, liegt höher als der Meeresspiegel und hat durchaus süsses Wasser. Das Ufer ist hier ein Sandstrand, wo Berberis empetrifolia und microphylia eine Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 45 niedrige Sträucherschicht bilden und der Sand stellenweise von einer dichten Decke aus Asorella trifurcata und Pratia repens bedeckt ist. Der Acigamisee wird wohl einst, als das Land tiefer lag als jetzt, eine Meeresbucht gewesen sein, und seine Stränder besassen damals wohl die gewöhnliche Vegetation der Meeresküste. Möglicher- weise lässt sich das Vorhandensein der Derberis empetrifolia und Azorella trifur- cata auf jene Zeit zurückführen. Die Vegetation des Süsswassers. Leider bin ich infolge der Verluste, welche meine Sammlungen durch den Untergang der »AÄntarctic» erlitten, nicht im Stande, ein eigentliches Bild von der Süsswasservegetation zu geben, sondern kann nur einige Aufzeichnungen anführen. Nur von einer Stelle, einem kleinen See auf der Halbinsel von Ushuaia, steht eine etwas vollständigere Aufzeichnung zur Verfügung. Im Wasser verläuft am Ufer entlang ein einige Meter breiter Gürtel aus Scezrpus riparius. Myriophyllum elatinoides wurde schwimmend angetroffen; seine Blätter sind alle als Kiemenblätter ausgebildet. Ferner kamen grosse Mengen von Aypnum longifolium vor. Hinter dem Sczrpus-Gürtel stand ein trocknerer Gürtel mit Beständen aus Agrostis canina var. grandiflora subv. mutica und aus Trisetum subspicatum var. phleoides. Zwischen diesen wurde noch immer Aypnum longifolium angetroffen. An lehmigen Stellen wuchs Myriophyllum; nur seine untersten Blätter waren als Kiemenblätter ausge- bildet, die übrigen sämtlich ganz. Im Lapataiafluss fand ich am ı1. 10. in der Tiefe von etwa Im Myriophyl- lum elatinoides allgemein und Aippuris vulgaris spärlich sowie eine Batrachium-Art. Grosse Mengen, wirkliche Teppiche von Oncophorus fuegianus und Plagiochila ansata f. rivularis bedeckten den Boden. Auf Gable Island fand ich im Wasser in o,; m Tiefe und weniger in lehmigem Sand /soötes Savatieri. In der Nähe des Ufers entdeckte ich die submerse, zahlreich vorkommende Moosart Ditrichum undatum im Kiese wachsend. Unsre Kenntnis von den Wasserpflanzen des Feuerlandes ist noch sehr gering. Voraussichtlich wird eine genauere Untersuchung das Artenverzeichnis nur wenig bereichern, jedenfalls in Bezug auf die Phanerogamen, wohl aber die biologischen und ökologischen Verhältnisse enthüllen, unter denen sie vorkommen. Das hygrophile Waldgebiet. Meine Untersuchungen aus diesem Gebiete bestehen nur aus drei kleinen Aus- flügen. Ich habe aber dennoch das Ergebnis veröffentlichen wollen, teils weil alle 46 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Mitteilungen über die Physiognomie der subantarktischen Wälder bislang noch willkommen sein dürften, teils und nicht zum mindesten weil die von mir besuchten Plätze sich recht sehr von denjenigen zu unterscheiden scheinen, welche den Stoff zu DUSENS bekannter Beschreibung geliefert haben. Ich habe es indessen nicht für zweckmässig erachtet, hier eine Formationseinteilung durchzuführen, weil meine Erfahrung eben ziemlich beschränkt ist; ich werde daher nur die Aufzeichnungen der drei Stellen mitteilen, welche ich Gelegenheit gehabt habe zu untersuchen, will aber vorerst einiges über das Klima der regenreichen Zone voraus- schicken. l. Das Klima. Es ist ein günstiges Zusammentreffen, dass gerade aus den Gegenden, wo ich meine Beobachtungen machte, meteorologische Daten vorliegen. In einem Falle gilt dies von genau derselben Gegend, der Staaten-Insel, in einem andern Falle von einer benachbarten, der Orange-Bay. Ausserdem werde ich Vergleichs halber die meteorologischen Beobachtungen mitteilen, welche auf der Evangelistas-Insel vor der westlichen Mündung der Magellanstrasse gemacht worden sind. Tap. IV. Evangelistas-Insel 1899—1902. (Nach Meteorol. Zeitschr. 1904.) 3 _ | Mittlere tägliche | SEES] -u| _ = ae Es Extreme, °C. az z| moz Boa fo] Monat Et er cl Dale 2% Bemerkungen 3 8 maxi- mini- 2 = 2 er E =i EB: > 3 | | E mum mum at om @ 2 - | | jantarı m... . 9.3 11.8 TEL 88 7-0 319 26.7 : Wie in der Tab. I. | Februar ... . 9.1 11.3 6.8 87 7.0 250 26.5 Marz 3 u, O5 11.6 6.6 86 6.5 282 26.2 \ April 82 10.7 6.0 86 6.7 299 25.2 Mae, 6.4 9.3 4.0 85 6.4 zıl 26.0 (mal 0 225% 5.4 9.3 2.6 83 5.6 200 20.2 | UA one 3.4 6.6 0.5 88 6.5 158 25.7 IAmaneeRe 4 5.8 0.7 88 6.7 145 20.0 September 5.2 7-5 2.9 87 7.1 195 26.0 Oktober Dar 5.8 8.2 3.1 88 7-3 264 27.0 November . . 7.0 9.8 4.5 87 765 176 24.7 Dezember 8.0 10.9 5.6 88 8.1 270 28.5 | Frühjahr® . . 6.0 8.5 Sb 87 7:3 635 77-7 Sommer! .. 8.8 11.3 6.5 88 7.4 839 81.7 | Herbst” =. 7-9 10.5 5.5 86 6.5 792 77-4 | Winter? . . . 4.3 7.2 1.3 88 6.3 503 65.9 Manruaz: aRae 6.8 94 4.2 87 6.9 | 2769 | 302.7 Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 47 Tag. V. Orange-Bay, Französ. Station 1882 —-1883. ze: = | 3 _[mittktägliche| - „| Su.| Rl3=s| 2|2,| | 5 SlExtreme, ° C. 3 Sea2u92% 3: SalEe|eR | | | I &| 2 zn See Se | ae | Moni (Seien oe Sasse nimelnH ao® 5® | Bemerkungen | | Be = | maxi- |mini- | #58 zui=3 3 enE| FE el: = | = | mum | mum = Ss ol Er la & | [7 S | | 2 BE oa | Oktober. . | 5.78 | 10.79| 1.48 | 9 83.33 | 7:73 | 5.5 | 882] #26 6 ZweiMonate, | November . | 6.83 | 11:76| 2.55 I 82.39 | 8.52 75. | 125.8 28 3 | Oktoberund No- | Dezember . | 7.90 | 13.03 | 3.51 | o | 82.96 | 845 | 7.5 | ıso.l 29 2 ee En | ?® Wie in der | Januar . .| 7.78 | 1275| 3.79 o 83.06 | 8.56 | 9.2 | 1623| 28 7 \rab. 1. | Februar . . 8.92 | 14.36 | 4.34 o | 80,64 | 7.91 7.8 85.8| 24 2 3 11 Monate. NWiirzae 2. 75:90: \\IOL07, 1 2.73 4 | 7950 | 8.43 6.6 | 152.4| 26 4 April... .| 4.94 | 8.26| 1.76 3 | 83.92 | 813 | 59 | 177.8| 26 4 | | Mau. 1 439 | 7.22| 1.58 5 83.19 | 7.64 | 5.9 | 115.3] 25 9 Juni ...| 233 | 4.61|—-0.,35| 18 88.11 | 7.71 5:6, arz2"3|E 23 [) | Male. 73.20 | 5:99. 1.97 16 82.00 | 7.23 6.1 39.2| 2I II August . . | 3.03 | 6.50 |—0.05| 15 76.12 | 7.43 5.9 | 138.9| 25 13 Frühjahr* . | 6.31 | I1.27| 2.02 | 10 82.86 | 8.12 6.5 | 214.0) 54 9 Sommer? .| 8.20 | 13.38 | 3.88 o 82.22 | 8.31 8.2 | 399.0| 81 11 | Herbst2. .| 5.08 | 8:50 2.02| 12 82.20 | 8.07 | 6.1 | 445.01 77 17 Büintera2 \n:2:854111.15.761|, (0:52 1115449 82.08 | 7.46 5.9 | 300.9 69 33 io era 82.29 | 7.98 | 6.7 |1359.4| 281 70 Tap. VI. Staaten-Insel, Juli—Sept. 1886, Juni—Nov. 1887, 1888—1893, März— Dez. 1895, 1896. (Nach Meteorolog. Zeitschrift 1898). -— oo rip ttttttttutssi_i_iypjpe m — | ER ee Mittlere nn: Nieder- f Tage Monat em- relative Luft- (10-stu- | schlag Tage mit ie | Bo al re mal fige m Niederschlag San \ mum mum 2 Skala) Ijamar ...... 9.0 15.6 3.7 76 7.2 4 | 200 0.2 Heben... 8.7 16.7 3:4 77 EX 126 18.7 1.0 März RE 7-7 13.9 1.4 79 7-5 116 21.6 2.4 Bl 2.2... 6.3 126 | — O1 81 7.8 119 20.4 3.6 URN: 4.4 92 | — 12 84 7-8 150 24.7 9.9 a 3.0 7:3 — 3.9 87 8.0 177 25.9 Il.ı His 2.7 7.7 — 4.0 86 Tb 131 24.4 11.0 BAnpnst . .141:7.,,. 3X 7-3 — 4.2 84 7:3 120 20.6 10.9 ‚ September Bu 3.8 9.3 — 22 8 7-1 94 18.4 6.8 |Oktober ... . . 5.0 124 | — I 78 6.8 89 17.8 6.2 November... . 6.7 14-5 1.0 77 7.0 98 17.6 2.0 Dezember... . 8.3 16.4 1.8 76 7.2 133 21.4 2.4 Frühjahr . ... . 5.1 12.1 — 08 79 6.9 281 53.8 15.0 [Sommer ..... 8.3 16.2 3.0 76 7.6 353 60.1 3.6 BHebst. .» . : .. 6.1 11.9 0.0 81 7:7 385 66.7 15.9 | Winter Er | 3.3 74 | — 40 86 7-6 428 70.9 33.0 N a EEE a’, 11.9 | — 05 81 7.4 1447 251.5 67.5. 48 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Ein Vergleich dieser Tabellen lässt erkennen, wie viel grösser der Niederschlag auf der westlichen Station, der Evangelistas-Insel, ist als auf den beiden anderen: 2769 mm in 302,7 Tagen, gegen den der Staaten-Insel von 1447 mm in 251,5 Tagen. In der Orange-Bay wurden nur ıı Monate lang Beobachtungen angestellt. Wäre auch der zwölfte Monat hinzugekommen, so würde die Niederschlagssumme wohl ungefähr dieselbe geworden sein wie für die Staaten-Insel. Bei DUSEN ist ein Jahresniederschlag von 2900 mm nach Beobachtungen auf der Staaten-Insel (Puerto San Juan) angegeben.‘ Dies ist eine aussergewöhnlich hohe Zahl, es kam nämlich im Jahre 1896 vor, dass die Niederschlagssumme auf 2905 mm stieg; in den übrigen Beobachtungsjahren schwankte sie zwischen II96,5 und 1491,75} mm. Die Differenz zwischen den Durchschnittszahlen der täglichen Maxima und Minima ist auf der Evangelistas-Insel bedeutend geringer als auf den übrigen Stationen, 5,2 gegen 7,5 bezw. 12,4. Die jährliche Mitteltemperatur ist auf dem erstgenannten Platze nicht unbedeutend höher; dies hängt aber nicht so sehr von einer Steigerung der Sommerwärme ab, sondern von der geringeren Winterkälte. Kein Monat hat ein tägliches Durchschnittsminimum unter 0° aufzuweisen. Der Unterschied zwischen den Jahreszeiten ist somit in dem westlichen Regenwaldgebiet noch geringer als in dem südlichen und östlichen. CHAVANNE ? zählt die Staaten-Insel zu dem »Gebiet der Herbstregen mit sekun- därem Wintermaximum». Nach Tab. VI müsste sie eher zu dem darauf folgenden »Gebiet der Winterregen mit sekundärem Herbstmaximum» gezählt werden. Die beiden übrigen Stationen zeigen andere Verhältnisse: der grösste Niederschlag auf der Evangelistas-Insel fällt im Sommer und in der Orange-Bay im Herbste. Vergleicht man diese drei Orte im Sommerhalbjahr November-April und im Winterhalbjahr Mai—Oktober, ergibt sich folgendes Resultat: Sommerhalbjahr Winterhalbjahr Summe Eyancelietas ma Eee 15 1137 2769 OraugesBayi-ı nern ee 855.0 604.43 1459.4 SiAatensInsellr pe er 686 761 1447 Das Winterhalbjahr ist somit nur auf der Staateninsel reicher an Niederschlägen als das Sommerhalbjahr. Auf der Staateninsel ist jedoch die Wintertemperatur niedriger, und dies bedingt natürlich auch eine gewisse Winterruhe. In den west- lichsten Teilen des Feuerlandes ist trotz der bedeutend geringeren Niederschläge des Winters der Unterschied der Jahreszeiten weniger ausgeprägt als auf der Staateninsel. "lc. S. 446. 1E. 154372 3 durch Schätzung komplettirt. Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 4 9 9 In dem Vorhergehenden habe ich in grösster Kürze einen Vergleich zwischen dem Klima des mittelfeuchten und dem des regenreichen Gebietes gezogen, weshalb eine Wiederholung hier unnötig ist. Das in den Tab. IV—VI dargestellte Klima stimmt auch deutlich mit der Beschaffenheit der Vegetation überein. 2. Die Vegetation. Ehe ich auf die Beschreibung der physiognomischen Verhältnisse des hygro- philen Gebietes eingehe, will ich einige allgemeine Fragen über die Verbreitung der Waldbäume, den allgemeinen Habitus der Wälder etc. kurz berühren. Nothofagus betuloides (Fig. 9) ist der die Hauptmasse der Wälder bildende Baum. Im südlichen Feuerlande ist sie ein kleiner Baum, denn ihre Höhe steigt selten über Io m.* Die Krone ist von oben abgeplattet, eine sichtbare Folge der Exposition und vielleicht auch der Richtung und der Stärke des Windes. Öfters ist die Krone in Etagen geteilt. In diesen dichten Wäldern, über welche sich ein fast immer bedeckter Himmel wölbt, ist der Kampf ums Licht gewiss sehr lebhaft. Besonders am Meere ist oft der Stamm knotig und die Zweige gedreht sowie nach NO—O gerichtet, was dem von W—S\W kommenden Winde zu verdanken ist. Wie aus Tab. V ersichtlich, ist die Windstärke ja bedeutend. Die Rinde der immer- grünen Buche ist noch an alten Bäumen recht glatt. Mehrere Moose und Flechten gedeihen auf derselben, und nicht selten reicht die aus Moosen und Lebermoosen bestehende Bodendecke ein beträchtliches Stück am Stamm hinauf. Die für die mittelfeuchte Zone so charakteristischen Myzodendraceen scheinen in den regen- reichen Wäldern nicht dieselbe Bedeutung zu besitzen. Selbst habe ich bei meinen Ausflügen keine einzige Art dieser interessanten Familie angetroffen, und DUsEn erwähnt, dass er im Regenwalde keinen einzigen Parasiten angetroffen habe und ihm nur ein einziger Fund bekannt sei. Ein Umstand, wohl wert besprochen zu werden, ist das Auftreten der Not%ho- fagus antarctica. Dass diese Art auf der Höhe von einigen Hundert Meter die N. betuloides ablöst und einen Zwergwald bildet, ist eine bekannte Tatsache und scheint für das ganze feuerländische Regenwaldgebiet zu gelten.3 Man hat ihr aber auch eine Rolle in den Küstenwäldern zugesprochen, und zwar hauptsächlich wegen einer Notiz bei HOOKER. Jedenfalls hat DusEn*+ eine Stelle bei ihm so verstanden, weshalb ich sie hier anführen werde: »The Fagus antarctica, justliy so named, * An der Magellanstrasse wahrscheinlich grösser, s. HOOKER, 1. c. S. 347. ?].c. 5. 424. Siehe jedoch SPEGAZZINI, 1. c. 3 Dusen, l. c. S. 420. 2 © 5.346. 7—081438. Schwedische Südpolar-Expedition 1907—1903. CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. in (0) Fig. 9. Nothofagus beiuloides. Skottsberg photo. ascends even at Cape Horn much higher than F. betuloides, and nearly to the summits of the mountains, which are perhaps 1000 feet below the assumed level of perpetual snow in that latitude, while at sea it forms much the larger tree of the two.» Die Frage ist nun, ob HOOKER wirklich meint, dass gerade bei Kap Horn N. Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 5I antarctica an der Küste wachse und grösser werde als N. detulordes, oder ob er nicht nur hat sagen wollen, dass diejenige N. anzarctica (hierin ist auch N. pumzilio mit einbegriffen!), welche an den Küsten wächst, ein grösserer Baum sei als N. betu- loides, während die, welche in den höheren Gegenden, in den Regenwäldern, vor- komme, ein mehr oder weniger kriechender Strauch sei. Auf der folgenden Seite sagt er ausdrücklich, dass die blattabwerfende Buche im Regenwalde die Höhen sucht, aber nicht in den trockneren Gegenden, wo sie auch die Küstenwälder bildet. DusEn zitiert auch eine Stelle bei CUNNINGHAM*! (sie betrifft die Tuesday-Bay, Desolations-Insel, wo auch DUSEN seine Untersuchungen gemacht hat): »The vege- tation I found to be identical with that of the Southern Channels, the prevailing shrub being dwarf Zzbocedrus, Metrosideros stipularis, Fagus betuloides, and F. ant- arctica, the latter in a very stunted form» etc. Diese Stelle sagt aber nicht viel, und es ist übereilt, hieraus einen Schluss auf das Vorkommen der N. antarctica in den Küstenwäldern der Regenzone zu ziehen. Ich meinesteils finde es mehr angezeigt, DusEns Bemerkung zu beachten:? »Selbst habe ich keinen einzigen Baum dieser Art von dem westlichen Eingang der Magellansstrasse an bis nach den Guaitecas- Inseln gefunden und habe weiter nördlich erst auf der Insel Chilo&, im Tieflande derselben, eine Form dieser Art angetroffen.» Ich kann hinzufügen, dass ich weder an der Tekenikabucht noch auf der Staateninsel laubabwerfende Buchen an der Küste gesehen habe. Ich kann DUSENS Ansicht nicht beitreten in dem, was er weiter schreibt: »Es sollte mich jedoch nicht sehr wundern, wenn diese Art verein- zeit an der Küste der Regenzone gefunden würde.» Im Gegenteil, mich würde es wundern. In einem andern Zusammenhang habe ich hervorgehoben, dass ich die Verteilung der beiden Buchenarten im Gebiete der Regenwälder ganz natürlich finde.3 In der Höhe von 3—400 m ü. d. M. hat das Klima sicherlich gewisse Veränderungen erlitten, welche zur Folge gehabt, dass N. detwlordes dort nicht gedeiht, während N. antarctica gewisse Bedingungen für ihr Fortkommen dort ge- funden hat. Aber selbst wenn N. antarctica des Klimas wegen auch in den Küsten- wäldern wachsen könnte, hat sie hier mit N. betuloides zu konkurrieren, die ja für dieses Klima unstreitig wohl organisiert ist, was von N. antarctica aber nicht be- hauptet werden kann. Das Eindringen der letzteren in den MN. betuloides-Wald dürfte schwierig, wenn nicht gar unmöglich sein. Die Keimungsverhältnisse sind hier nämlich einem so lichtliebenden Baume wie N. antarctica ausserordentlich un- günstig. Die Abweichungen des in der Höhe von einigen 100 m herrschenden Klimas von dem der Küste bestehen wohl vor allem in der niedrigeren Winter- temperatur und dem reichlichen Schneefall, wodurch sich jenes einigermassen dem c > ©, AZT. # 2], 3 Some remarks etc. 52 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Klima derjenigen Teile des Feuerlandarchipels nähert, wo die laubabwerfenden Buchen auch an der Küste vorherrschen. Es findet sich eine Stelle bei HOOKER, ! welche erkennen lässt, dass er, obgleich das Verhältnis der klimatischen Faktoren zu den Vegetationstypen zu der Zeit, als die »Flora antarctica» geschrieben wurde, bei weitem noch nicht ermittelt war, mit seinem Scharfblick etwas derartiges er- kannt hat. Als ich meinen oben angeführten Aufsatz schrieb, hatte ich diese Stelle nicht beachtet, deshalb will ich sie jetzt hier zitieren: »We see, too, how the adap- tion of particular forms of vegetation to certain climates, even in this remote quarter of the globe, is exemplified in these trees; though both do grow together abundantly, they still have their preferences, the evergreen glossy foliage prevailing on the western coast, where the climate is damp and equable, whilst the deciduous-leaved plant seeks the heights more exposed to the vicissitudes of the weather, or the drier eastern parts of Fuegia, where the . detuloides will not succeed.» Der Baum, der nächst 7. detuloides den Regenwäldern des südlichen Feuer- landes den Charakter verleiht, ist Drzmys Winteri, der zuweilen selbständige, recht reine Bestände bildet. Die Dimensionen übertreffen nicht die in dem Vorhergehenden angegebenen. Maytenus magellanica ist ebenfalls allgemein eingesprengt, spielt jedoch kaum jemals dieselbe physiognomische Rolle wie die vorgenannte Art. Im allgemeinen übertraf ihre Höhe nicht 3—4 m. Die einzige höhere Epiphytenart, welche in den südlichen Feuerlandwäldern ge- deiht, ist Allodape myrsinites. Im allgemeinen wurzelt sie jedoch im Boden, wächst aber in langen Ranken am Baumstamme hinauf. Die Gebüsche sind viel dichter und viel schwieriger zu bewältigen als diejenigen, die ich in den mittelfeuchten Wäldern angetroffen habe (Fig. I0). Sie bestehen aus Berberis licifolia und Per- nettya mucronata oder nur aus ersterer. Gräser und Kräuter kommen infolge der ausserordentlich starken Beschattung nur in geringen Mengen vor. Sie werden einigermassen von den reichlich vorkommenden Hymenophyllaceen ersetzt. Die Bodenschicht ist besonders auffallend. Sie besteht aus einer Menge Leber- moose und einigen Moosarten und schillert in allerlei grünen, gelben und braunen Tönen. Die Lebermoose spielen eine sehr hervorragende Rolle. 1. Der Urwald an der Tekenikabucht, 5—°/.: 1902. Die Uferstelle, an der ich bei meinen Ausflügen landete, war mit grossen und kleinen Steinen und dazwischenliegendem Kies bedeckt. Hier wuchsen zerstreute Polster von Armeria chilensis Crassula moschata Colobanthus crassifolius Plantago barbata. CI. 347. Bd. IV: 09) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNCEN. 53 Einige Schritte vom Ufer steht man schon im dichtesten Urwald. Der Saum ist mehr gebüschartig, aber nicht reicher an Phanerogamen, was sonst der Fall sein Skottsberg photo. Fig. 10. Urwald an der Tekenika-Bucht Dichtes Gebüsch von Drimys Winteri und Berberis ilicifolia. kann. Im Innern des Waldes herrscht Halbdunkel selbst zur hellsten Tageszeit. Der Regen prasselt im Laubwerk, das den Himmel verdeckt; alles glänzt von Wasser, und von den Blattspitzen der Drimys tröpfelt es unausgesetzt herab. Das dunkle 54 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Grün der Buchen, der Berbderis und der Allodape wird nicht unerheblich von den lichteren Blättern der Drönys erhellt. Der Fuss des Wanderers sinkt tief in den losen, durchnässten, torfartigen, von tausend und aber tausend modernden Stämmen und Zweigen immer wieder erneuerten Boden unter der Moosdecke ein, strauchelt über unzählige Hindernisse und verstrickt sich in die eigensinnigen Ranken der Allodape. Das Berberis-Gebüsch hakt sich mit nie erschlaffender Energie an die Kleider fest. Die Bäume stehen so dicht, dass man sich oft nur mit der grössten Mühe zwischen die Stämme hindurchzwängen kann; jede Bewegung schüttelt einen ganzen Regen von Wassertropfen herunter. Es herrscht tiefe Stille, kein Vogel zwitschert, kaum unterbricht das Summen eines Insekts das unabgebrochene Prasseln der Regentropfen. Man hat alle Ursache, den südfeuerländischen Regenwald düster zu nennen. Die Kräuter, von einem zarten und feinen Grün, zeigen keine Lust zum reichlicheren Blühen. Der weiche Teppich der Lebermoose aber, welche sich über die gefallenen Stämme verbreitet, ist in unzähligen Farbentönen gewebt, die allerdings matt und diskret, aber doch von grosser Schönheit sind; einige Arten sind gross wie Farn- kräuter und zierlich wie Spitzenschleier. a. Geschlossener Wald typischer Zusammensetzung. N. betuloides, deckend, Drimys Winteri reichlich, Maytenus magellanica spärlich — zerstreut. Von den Sträuchern nimmt Allodape myrsinites, welche sogar sehr reichlich vorkommen kann, durch ihre Lebensweise eine Sonderstellung ein. Ihre schwachen Stämme kriechen an den modernden Stämmen des Bodens entlang, von den Lebermoosen halb ver- deckt, oder klettern an den lebenden Bäumen hoch empor. Die übrigen Sträucher bilden Dickiche. Berberis ilicifolia, welche mehr als Manneshöhe erreicht, tritt zer- streut, und Pernettya mucronata, welche selten mehr als meterhoch wird, ver- einzelt auf. Kräuterschicht: reichlich: Zymenophyllum secundum und tortuosum, in der Bodendecke, auf den begrabenen Stämmen und Zweigen; spärlich — zerstreut: Callixine marginata; vereinzelt: Aszelia pumila (Schattenform, weiche, lose Polster hellgrüner Färbung bildend). Hymenophyllum Dusenii Funcus cfr inconspicuus Gunnera magellanica Senecio acanthifolius. Bodenschicht. Die wichtigsten Arten sind: Leioscyphus chiloscyphoides Marsupidium urvilleanum » horisontalis Schistochila lamellata. ze Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 55 Im Übrigen wurden beobachtet: Adelanthus falcatus Lepidogia chordulifera » unciformis cupressina Aneura tenax » oligophylla Anthoceros endiviaefolius » plumulosa Dicranum robustum Diplophyllum_ clandestinum » densifolium Frullania lobulata Lepidolaena magellanica Lophocolea Husnoti obvoluta Metzgeria frontipilis Rhacomitrium striatipilum Auf Berberis dlicifolia: > Mensziesii Ulota fuegiana. b. Sphagnum-Moor im Walde, 5. II. 1902. Im untersten Teile des Waldes wurden hier und da kleine Flecken beobachtet, welche derart versumpft waren, dass Spkagna die Stelle der Lebermoose einnahmen; die Bäume sind verschwunden oder stehen sehr licht, und eine ganze Menge dem gr Walde sonst fremder Pflanzen haben sich eingefunden. Sträucherschicht: vereinzelt: Chzlzotrichum diffusum Zwergsträucher: zerstreut: Empetrum rubrum spärlich: Pernettya pumila Kräuterschicht, alle vereinzelt: Callixine marginata Gunnera magellanica Bodenschicht: reichlich: Aszelra pumila zerstreut: Oreobolus obtusangulus vereinzelt: Azorella ranunculus Blechnum pinna marina Adelanthus unciformis Dicranum aciphyllum » rigens Pernettya mucronata Myrteola nummularia vereinzelt: Gawultheria microphylla Tetroncium magellanicum Caltha dionewfolia spärlich: Caltha appendiculata Nanodea muscosa. Sphagnum medium var. congestum Cladine Spp. 56 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Astelia und Caltha dioneefolia treten in kompakten Teppichen auf mit ein- gesprengter C. appendiculata. Oreobolus bildet kleine Polster, Myrteola kriecht allgemein über die Spragnumdecke. c. Der waldlose Gipfel eines gegen 100 m hohen Hügels, 6. 11. 1902. Das Gelände am Nordufer der Tekenikabucht ist koupiert. Die Gipfel der Hügel sind beinahe waldlos oder die Bäume treten in zwergartiger Buschform auf, ein Umstand, der wohl dem Winde zugeschrieben werden muss. Die Vegetation des von mir besuchten Gipfels bestand aus einem Polsterboden mit lichtem Gebüsch. Charakteristisch waren Bolax Bovei, Astelia pumila, Caltha dioneefolia und Azorella lycopodioides. Sträucher: vereinzelt: Berberis zlicifolia, mit kräftigeren Blattdornen als im Walde selbst, klein, ganz rot von Anthocyan spärlich: Chzliotrichum diffusum, nur einige dem hoch Drimys Winteri, nur ein paar dem hoch, sich unter andere Sträucher versteckend Embothrium coccineum, etwa 0,5 mhoch Pernettya mucronata Empetrum rubrum » pumila. Die Polsterbildner stellen zusammen einen dichten, ziemlich gleichmässigen Teppich dar, aus dem sich nur Bolax Bovei nennenswert über die übrigen Arten erhebt. Reichlich sind: Astelia pumila Bolax Bovei Azorella lycopodioides Caltha dioneefolia. Sonst kommen in der Mosaik, obgleich weniger hervortretend, folgende Arten vor: Colobanthus subulatus Gaimardia australis Donatia fascicularis Oreobolus obtusangulus ‘ Drapetes muscosus Phyllacne uliginosa. In diesem Teppich treten mehrere nicht polsterbildende Arten auf, nämlich: zerstreut: Myrteola nummularia spärlich: Gaultheria microphylla Lycopodium magellanicum vereinzelt: Acaena pumila Drosera uniflora Blechnum pinna marina Lagenophora nudicaulis Callixine marginata Perezia magellanica. Von Moosen wurden beobachtet Conostomum perangulatum und Rhacomitrıum lanuginosum, letzteres reichlich. Unter ihnen auch Adelanthus unciformıs. Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 57 Hier und da kommen im Teppich Kiesflecken vor; ihre einzige Bewohner waren zwei Moosarten, nämlich: Andrewa grimmioides und Polytrichadelphus minimus. Sie fielen durch die eigentümliche, dunkel karminrote Farbe der Andrewa- Art auf. Die jetzt beschriebene Vegetation auf dem Gipfel des Hügels unterscheidet sich ihrer ganzen Natur nach ja wesentlich von der des Waldes. Sie lässt sich am nächsten mit der alpinen 5olax-Heide vergleichen, obgleich wegen der geringen Höhe über dem Meeresspiegel keine sonderlich ausgeprägten Alpenpflanzen vorkommen. DusENn beschreibt eine Formation, welche er die »Moosdecke» nennt und die etwas an die oben beschriebene Formation erinnert; sie enthält jedoch mehrere Arten aus Dusens »Felsenflur». * Die obige Aufzeichnung scheint mir die Tatsache zu bestätigen, dass man auch in diesem Teile des Feuerlandes zwei grosse Formationen unterscheiden kann, welche um die Herrschaft kämpfen: den Wald und die Heide. Sobald sich ein Faktor dem Gedeihen des Waldes entgegengestellt, findet man irgend eine Form der Bolax-Heide vorherrschend, sofern nicht aussergewöhnliche edaphische Faktoren eine Versumpfung mit den charakteristischen Pflanzen derselben hervorrufen. 2. Die Vegetation in der Umgegend von Puerto Cook auf der Staateninsel, "3/;: 1903. a. Bei Puerto Cook, durch einen schmalen Landstreifen von Puerto Vancouver getrennt, befand sich vor einiger Zeit eine Strafanstalt für argentinische Verbrecher (jetzt nach Ushuaia verlegt). Eine Folge hiervon ist die, dass die Küstenvegetation durch Ausrodung der Bestände und durch Einwanderung von Unkräutern verändert worden ist. Durch Ergänzung meiner bei Puerto Cook gemachten Aufzeichnungen mit den etwas weiter davon, bei Puerto Vancouver, angetroffenen Arten erhält man folgendes Bild vom Ufergebüsch des regenreichen Gebietes in diesem Teile des Feuerlandes. Das Gebüsch besteht aus folgenden Arten: Berberis zlicifolia Nothofagus betuloides » microphylla Pernettya mucronata Chliotrichum diffusum Veronica elliptica. Drimys Winteri le, S..434.F- 8—081438. Schwedische Südpolar-Expedilion 1901—-1903. 58 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Die Buche und Berberis ilicifolia können als die wichtigsten Bestandteile be- zeichnet werden. Allodape myrsinites kommt vereinzelt vor. Die Untervegetation ist viel reicher an Gräsern und Kräutern als im Inneren des Waldes. Kräuterschicht: Apium graveolens Perezia magellanica Callixine marginata Senecio acanthifolius. Hierochloe redolens Bodenschicht: zerstreut: Blechnum pinna marina Rubus geoides vereinzelt — spärlich: Asorella filamentosa Azorella ranunculus Cephalozia physocaula Leioscyphus obscurus Dicranum australe Lepidolaena magellanica » Billardieri Lepidozia saddlensis Diplophyllum densifolium Marsupidium urvilleanum. An felsigen Stellen hängt Senecio Websteri aus den Felsenrissen herab. b. Der Wald ist von derselben Natur wie der oben beschriebene an der Teke- nikabucht. Teilweise ist er versumpft, wodurch sein Charakter bedeutend geändert worden ist. Die Buche steht licht und ist klein, und Marsippospermum tritt charakter- gebend auf. Zerstreute Sträucher von Chrlotrichum diffusum mischen sich mit den Buchen. Die Reiser bestehen aus Zmpetrum rubrum und Pernettya pumila sowie aus Gaultheria microphylla und Myrteola nummaularia. Kräuterschicht: reichlich: Marsippospermum grandiflorum spärlich: Gunnera lobata Perezia magellanica vereinzelt: Callixine marginata Senecio acanthifolius » Smithii Bodenschicht: reichlich (in Flecken): Adrotanella emar- Caltha dioneaefolia ginata spärlich: Aszelia pumila Rubus geoides Drapetes muscosus Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 59 vereinzelt: Acaena pumila Nanodea muscosa zorella ranunculus Pinguicula antarctica Drosera uniflora Pratia repens Lagenophora nudicaulis * * * Adelanthus magellanicus Dicranum subimponens Breutelia aureola Plagiochila cfr ansata Dicranum imponens Rhacomitrium lanuginosum (in grossen, » nigricaule runden Bällen). Im Moosteppich kamen auch einige Exemplare von Zymenophyllum falklandicum und Zorfxosum vor, welche in dem typischen Walde wucherten. Sphagnum-Nrten fand ich hier nicht. Dagegen findet sich an den Bächen im Walde eine dichte Moosdecke, hauptsächlich aus Spragnum falcatulum bestehend. Darin eingesprengt: Isotachis madida Lophocolea navistipula Leioscyphus horisontalis » palustris. Lophocolea austrigena c. In der Höhe von wenigen hundert Metern (300? !) tritt Vothofagus antarctica auf. Hier ist sie strauchförmig und etwas weiter oben kriechend. N. betwloides wird immer spärlicher. Je nach der Feuchtigkeit des Bodens konnte ich zwei recht verschiedene Vegeta- tionstypen unterscheiden: Die eine weist reichlich N. antarctica mit folgender Untervegetation auf: reichlich: Pernetiya pumila zerstreut: Bolar Bovei vereinzelt: Adrotanella emarginata Nassauvia serpens Bolax glebaria Senecio Eightsit. Nassauvia pygmaea Die Moosvegetation ist ziemlich reich. Zwischen den Reisern sind viele Moose vorhanden, desgleichen an felsigen Stellen, wo die Vegetation nicht völlig geschlossen ist und die Dolax-Polster vereinzelt stehen: Adelanthus unciformis Lepidozia saddlensis Breutelia Skottsbergü Mmiadelphus cavifolius Cephalozia physocaula Polytrichadelphus squamosus Conostomum australe Psilopilum antarcticum Ditrichum Hookeri Schisma dura. * Leider hatte ich kein Instrument, um die Höhe über dem Meere bestimmen zu können, sondern muss die Höhe schätzungsweise angeben. 60 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. An älteren Buchenzweigen wuchsen: Cephalozia physocaula Lepidozia cupressina Diplophyllum pycnophyllum Lophocolea fulvella. Lepidolaena Menziesii An den feuchten Stellen trat ein anderer, dem versumpften N. betwloides-Walde analoger Vegetationstypus auf. N. antarctica zerstreut, Reiser zerstreut — fleckenweise reichlich: Zinpetrum rubrum und Pernettya mucronata. Kräuterschicht: zerstreut: Festuca cfr ovına vereinzelt: Callixine marginata Luzula alopecurus Geum magellanicum Pinguicula antarctica Gunnera magellanica Senecio acanthifolius Bodenschicht: Caltha dioneaefolia (in grossen Flecken) Sarxrifragella bicuspidata Dicranum magellanicum Lepidolaena magellanica » tenwicuspidatum Lophocolea gayana > Skottsbergiüi » navistipula Famesoniella colorata Rhacomitrium heterostichoides Leioscyphus chiloscyphoides Verwebt mit der dichten Decke der Caltha dioneaefolia trifft man: Adelanthus unciformis Lophocolea cookiana. Dicranum aciphyllum d. In der ersten der beiden genannten Aufzeichnungen kommen Dolar-Arten und andere Polsterbildner vor. Sie sind die Vorläufer der alpinen Bolax-Heide, welche anfängt, sobald die Buche aufhört oder nur vereinzelt und am Boden kriechend auftritt. An dem untersuchten Platze war der Boden steinig und die Vegetation in Flecken zerteilt. Grosse Polster von Adrotanella emarginata, Bolax Bovei und Saxifragella bicuspidata sowie die kleinen, runden Bälle des Colodanthus subulatus charakterisierten den Platz. Das deutlich geschichtete Gestein hatte steil aufgerich- tete Schichten, und in den dadurch gebildeten Winkeln befanden sich dichte Teppiche aus HAymenophyllum falklandicum, Trichomanes caespitosum sowie Moosen und Lebermoosen. Bd. IV: 9) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 61 Folgende Bryophyten wurden aufgezeichnet: Adelanthus falcatus Bartramia patens » unciformis Ditrichum Hookeri Andreea acutifolia Lepidozia chordulifera » mutabilis Pogonatum alpinum » petrophila Rhacomitrium lanuginosum. Die hier angeführten Artenverzeichnisse sind selbstverständlich nicht als er- schöpfend anzusehen. Ein Vergleich mit DUSENS Aufzeichnungen aus dem Regen- walde lässt erkennen, dass er verschiedene Arten angibt, welche den von mir unter- suchten Stellen fremd sind. Einige derselben sind jedoch auch im südlichen Feuer- lande oder auf der Staateninsel angetroffen worden, zufällig habe ich sie aber bei meinem Besuche nicht gesehen. Über andere Arten dagegen dürfte kein Zweifel herrschen, dass sie nicht zu der Flora des südfeuerländischen Regenwaides gehören. Von diesen will ich nur Zzbocedrus tetragona, Philesia buxifolia, Desfontainea spinosa, Metrosideros stipularis nennen. Was Blechnum magellanicum (Lomaria boryana) betrifft, das auch nicht in meinen obigen Aufzeichnungen vorkommt, das aber von vielen Reisenden als eine bemerkenswerte Charakterpflanze des Regen- waldes (weil es einem baumartigen Farn ähnlich ist) aufgezeichnet worden, will ich erwähnen, dass ich es auf dem Kirchhofe von Puerto Cook gesehen habe. Es war aus dem Walde geholt und hier angepflanzt; im Walde habe ich es aber bei meinem Besuche nicht angetroffen. Wenn man den klimatologischen Unterschied (s. Tab. IV—VI) zwischen dem westlichen und dem östlichen Teile der Regenzone bedenkt, kann man sich nicht drüber wundern, dass nicht alle Arten beiden gemeinsam sind. 3. Observatoriuminsel, °/; 1902. Die kleine Insel, welche von dem dortigen meteorologisch-magnetischen Obser- vatorium des argentinischen Staates ihren Namen erhalten hat, gehört zu der gleich nördlich von der Staateninsel liegenden Gruppe der Neujahrsinseln (Islas del ano nuevo). Die Observatoriuminsel ist völlig waldlos.. Die Küste ist sehr steil und fast unzugänglich. Ich untersuchte die Vegetation des kleinen Boothafens. Zwischen den Uferklippen ist eine kleine aus Klappersteinen und Schutt bestehende Partie. Der Uferstreifen ist sehr schmal, und so steil erhebt sich die mit Gebüsch bekleidete Felswand, dass der Pfad, der auf das Plateau führt, sich in zahlreichen Windungen schlängeln muss, um gangbar zu sein. Das Plateau ist zum grossen Teil versumpft. Dieses in Verbindung mit der gegen die Winde völlig ungeschützten Lage trägt wahrscheinlich die Schuld an der Baumlosigkeit. 62 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. a. Das Ufergebiet. Die äussersten, von den Wellen bespülten Klippen waren nur mit Algen be- wachsen. Dahinter kam ein Gürtel, wo in Ritzen und Spalten standen: Atropis Preslii var. breviculmis Crassula moschata Colobanthus crassifolius Trisetum subspicatum var. breviglumis » subulatus sowie Dryum delitescens und eine andere Art (D. cirrhatum var. australe?). Am Boden der Hafenkluft hat sich ein schwarzer, feuchter Humus angesam- melt. Der Platz liegt gegen die Winde geschützt, und hier befand sich die üppigste Vegetation, die ich auf diesen Breitengraden gesehen. reichlich: Seneczo acanthifohus, fast mannshoch zerstreut: Apzum graveolens, meterhoch spärlich: Senecio Smithzi, mannshoch vereinzelt: Aspidium orbiculatum, Dentaria geraniüfolia kräftig, mit bis 0,5; m langen Blättern. Die Senecio-Arten, welche gerade in der reichsten Blüte standen, gewährten mit ihren grossen, gelben und weissen Körben einen prachtvolien Anblick. Aus den nächsten Felsritzen hing der eigentümliche, mit gelben Blüten prangende Senecio Websteri herab. Die Abstufungen bis zum Plateau waren mit dichtem, üppigem Gebüsch bedeckt, Folgende Sträucher kamen hier vor: reichlich: Pernettya mucronata, von Blüten und Beeren bedeckt zerstreut: Derberis zlicifolia und Escallonia serrata (in voller Blüte) vereinzelt: Chzliotrichum diffusum, von seinen Chrysanthemum-ähnlichen Körben bedeckt. Im Gebüsch traten vereinzelt — zerstreut auf: Acaena ovalifolia Aspidium orbiculatum Agrostis magellanica Cardamine hirsuta Asplenium magellanicum Dentaria geranüfola. Apium graveolens b. Das Plateau. Die Ränder des Plateaus sowie die etwas höher liegenden, trockneren Partien waren von einer Formation bedeckt, in der Poa flabellata, das allbekannte Tussock- Bd. IV: 0) PFLANZENPHYSIOGNOMISCHE BEOBACHTUNGEN. 63 gras, alleinherrschend war, sogar in reinem Bestande vorkam. Sonst bestand die Vegetation aber aus einem Sumpfmoor, dessen häufigste Pflanze ausser den Reisern Marsippospermum grandiflorum war, eine Formation, welche aus dem Obigen schon bekannt ist, obgleich hier die Buchen fehlen. Artenverzeichniss: Gebüsch aus Berderis tiheifolia, vereinzelt, und Pernettya mucronata, zerstreut. Zwischen diesen sind auch vereinzelte, niedrige Sträucher von Chzliotrichum difusum. Reiser, reichlich: Zmpetrum rubrum Pernettya pumila. Kräuterschicht: reichlich — deckenbildend: Marsippospermum grandiflorum zerstreut: Zzerochloöe redolens vereinzelt: Cardamine hirsuta Senecio acanthifolus. Bodenschicht: zerstreut: Dlechnum pinna marina Pratia repens vereinzelt — spärlich: Asplenium ma- Caltha appendiceulata (an den feuchtesten gellanicum Stellen) Azorella ranunculus Rubus geoides Callixine marginata Campylopus perineanus Limbophyllum auriculatum Dicranum australe Ptychomium densifolium » imponens Tortula rubra. » rigens Auf den Berberis-Zweigen wuchs Adelanthus magellanicus. In einer Mulde waren die Sträucher bedeutend höher als gewöhnlich, und zwischen denselben kamen auch Cardamine hirsuta und Senecio acanthifohus kräftig entwickelt vor — ein deutlicher Beweis für die Bedeutung des Windschutzes. September, 1907. ‚ IE = IE, J a ı Aw EI Wi un‘ SUZIT Aa” aan a z r 8% "Cs vi“ Be Ar . ia N h D . SEE, Ang! I aller Varta) € KR Neryte ankiyenade aa ver nagimänN \ ade Br th he ee D- u“ is a che an Au bus ara ar ee u a us Ma ie ara ern zoll j, N% er 2 > j ne a & -ojoyd ZısgqspoyS vienys() yoaun ommund snöv/oyjoy U0A PIE Ira 1903. Expedition 1901 Südpolar sche Schwedi 081438, 9 pvfi 7 2] autaly ° 'JeL opny2g snövforzoy UoA auınzg aus "II I "BIENUS 1 194 Open -orzynung N wur ‚oroyd Eragsmoys lunys; Winteri bei Harberton Harbour. Drimys III. Taf. Schwedische Siidpelar-Exp. 1901-1903. BAIV L.9 105 68° 66° u ——. EN Pflanzengeographische K: + aa von dem FEUERLAND und SÜD-PATAGC zusammengestellt kallegos vor. Carl. Skottsberg. Lo) = - — Grenze von. Drimys und Maytenus (Hortsetzung von Seite 2.) Band IV. Botanik. Bee n. Lief. D Tieres, Tief: Teieh >: ILgele (6% Bielyz Erste Abteilung: STEPHANI, F. Hepatic&e. Preis Mark 1.50. SKOTTSBERG, C. Feuerländische Blüten. Mit 89 Textfiguren. Preis Mark 6.25. (Für Subskribenten Mark 5.—). SKOTTSBERG, €. Die Gefässpflanzen Südgeorgiens. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). SKOTTSBERG, C. Zur Flora des Feuerlandes. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 8.75. (Für Subskribenten Mark 7.—). FOSLIE, M. Corallinacexe. With 2 Plates. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). SKOTTSBERG, C. Die Meeresalgen. I. Phxzophyceen. Mit ıo Tafeln, 187 Textfiguren und ı Karte. Preis M. 16.—. (Für Subskr. M. 12.—). EKELÖF, E. Bakterioloeische Studien. Mit ı Tafel. Preis Mark 8.50. (Für Subskribenten Mark 6.50). Preis der ersten Abteilung des Bandes IV: Mark 49.—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 38.—). Lief. S. Iek29: Lief. 10. Zweite Abteilung: CARDOT, J. La flore bryologique. Avec ıı planches. Preis Mark 25.—. (Für Subskribenten Mark 20.—). SKOTTSBERG, C. Pflanzenphysiognomie des Feuerlandes. Mit 3 Ta- feln und ı Karte. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.50). SKOTTSBERG, C. Das Pflanzenleben der Falklandinseln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Band V. Zoologie I. Piel er. ie 2. IKef- 3. Jjef.. 4. Betef;: IEref 26: Inekee7. Lief.- 8. ieh 0: Kief- So. Lief. 17. ANDERSSON, K. A. Brutpflege bei Antedon hirsuta Carpenter. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 2.—. ÄNDERSSON, K. A. Das höhere Tierleben. 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Zoologie ll. Lief. ı. STREBEL, H. Die Gastropoden. Mit 6 Tafeln. Preis Mark 9.—. (Für Subskribenten Mark 7.—). RICHTERS, F. Moosbewohner. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). Lief. 3. ZIMMER, C. Die Cumaceen. Mit 133 Figuren auf 8 Tafeln. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Band VII. Zoologie Ill. Lief. D&D Für Subskribenten, welche sofort den vollen Betrag einsenden, wurde der Preis noch weiter ermässigt und zu £ Sterl. 15.— (Mark 305, Francs 375) festgesetzt. Die Lieferungen werden in diesem Falle sofort beim Erscheinen den Subskribenten portofrei zugeschickt. Stockholm. P. A. Norstedt & Söner 1909. 081438 WISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE DER SCHWEDISCHEN SUÜDPOLAR-EXPEDITION I9OI—1903 UNTER LEITUNG VON Dr. OTTO NORDENSKJÖLD BAND IV. LIEFERUNG Io S-UDIER ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN VON CARL. SKOTTSBERE& STOCKHOLM LITHOGRAPHISCHES INSTITUT DES GENERALSTABS 1909 A. ASHER & Co HAAR & STEINERT, A. EICHLER, SUCC:R DULAU & Co BerLın W PARIS Lonpon W Br»: 2 “ EEE Pl In IV a Schwedische Südpolar-Expedition. Dieses Werk erscheint in 7 Bänden und wird in Abteilungen, welche je eine Monographie enthalten, publiziert. Der Text ist auf etwa 3000 Druckseiten mit ca. 300 Tafeln sowie zahlreichen Textfiguren und Karten veranschlagt. Die Abhand- lungen werden in deutscher, englischer oder französischer Sprache gedruckt. Bis jetzt sind folgende Lieferungen erschienen: Band I. Reiseschilderung. Geographie. Kartographie. Hydrographie. Erdmag- netismus. Hygiene etc. Lief. ı und 2 (noch nicht gedruckt). Lief. 3 und 4. EKELÖF, E. Die Gesundheits- und Kranken-Pflege. — Über »Präserven-Krankheiten». Preis Mark 3.—. Band II. Meteorologie. Lief. 1. BODMAN, G. Das Klima als eine Funktion von Temperatur und Windgeschwindigkeit. Mit ı Tafel. Preis Mark 4.—. (Für Sub- skribenten auf das ganze Werk Mark 3.—). Lief. 2. BODMAN, G. Stündliche Beobachtungen bei Snow Hill. Mit 3 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 28.—. (Für Subskribenten Mark 22.—). Lief. 3, BODMAN, G. Beobachtungen an Bord der »Antarctic» und auf der Paulet-Insel. Mit ı Tafel und ı Karte. Preis Mark 9.—. (Für Sub- skribenten Mark 7.—). Band III. Geologie und Paläontologie. Lief. 1. WIMANn, C. Die alttertiären Vertebraten der Seymourinsel. Mit 8 Tafeln. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). Lief. 2. ANDERSSON, J. G. The Geology of the Falkland Islands. With 9 Plates and Maps. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). Lief. 3. DusEn, P. Die tertiäre Flora der Seymourinsel. Mit 4 Tafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 4. SMITH WOODWARD, A. On Fossil Fish-Remains. Mit ı Tafel. Preis Mark 2.—. (Für Subskribenten Mark 1.50). Lief. 5. FELIX, J. Die fossilen Korallen. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). Lief. 6. KıLıan, W., et REBOUL, P. Les Cephalopodes Neocretaces. Avec 20 planches. Preis Mark 18.—. (Für Subskribenten Mark 15.—). Lief. 7. BUCKMANn, S. S. Fossil Brachiopoda. With 3 plates. Preis Mark 5.—. Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 8. GOTHAN, W. Die fossilen Hölzer von der Seymour- und Snow Hill- Insel. Mit 2 Doppeltafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Studien über das Pflanzenleben der Falklandinseln CARL SKOTTSBERG. Von denjenigen subantarktischen Ländern, die zum Gegenstand botanischer Forschungen gemacht worden sind, dürften die Falklandinseln gewissermassen am wenigsten untersucht sein. Es scheint sich nämlich so gefügt zu haben, dass fast ausschliesslich die Umgebungen von Port Stanley, dem Hauptorte der Inseln, und die von Port Louis, das vordem diesen Rang einnahm, von Botanikern besucht wor- den sind. Die grosse Westinsel hat demnach nur in sehr geringem Grade zu dem Bilde beigetragen, das man von der Flora dieser Inselgruppe jetzt besitzt. Ich will jedoch sofort die Bemerkung hinzufügen, dass die Inseln einen so einförmigen Ein- druck machen, dass man kaum hoffen kann, die Anzahl der bekannten Arten, was die Phanerogamen betrifft, durch eine Untersuchung sogar des ganzen Gebietes son- derlich zu bereichern. Mit den Kryptogamen ist es dagegen eine andere Sache; hier wartet noch ein ergiebiges Arbeitsfeld. Wie zu erwarten war, haben frühere Forscher nur Notizen allgemein physiogno- mischen Inhalts, aber keine zusammenhängende Darstellung der Vegetation geliefert, noch haben sie es versucht, dieselbe an der Hand klimatologischer Tatsachen zu erklären. Erst SCHENK" hat versucht, aus dem befindlichen floristischen Material ein Bild der Vegetation zu schaffen, und man kann ohne Übertreibung sagen, dass er aus einem sehr lückenhaften Material alles herausgebracht hat, was überhaupt getan werden konnte. Während der schwedischen Südpolarexpedition besuchte ich die Falklandinseln bei drei verschiedenen Gelegenheiten. Am 31. Dezember ıg901 und I. Januar 1902 befand ich mich in Port Stanley und benutzte die knappe Zeit zum Einsammeln der blühenden Phanerogamen in der Umgebung der Stadt und zu physiognomischen ® Vergleichende Darstellung der Pflanzengeographie der subantarktischen Inseln etc. Wiss. Ergebn. der deutschen Tiefsee-Expedition II. Jena 1905. los Schwedische Südpolar- Expedition 1901-1903. I 2 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Aufzeichnungen. Vom 27. März bis zum ı1. April hielt ich mich wieder in Port Stanley auf. Es war schon Herbst, ausserdem schienen mir mehrere algologische Arbeiten wichtig zu sein, weshalb die Ernte der Phanerogamen ziemlich gering war. Dazu kamen noch die Vorarbeiten für die Winterexpedition der »Äntarctic» nach Südgeorgien. Nach der Rückkehr von Südgeorgien hielt ich mich vom 4. Juli bis zum 18. Juli in Port Stanley, vom 19. Juli bis zum 12. August in Port Louis und vom 13. August bis zum 6. September wieder in Port Stanley auf. Auf der Fahrt nach dem Feuerlande lag die »Antarctico am 8. und 9. September in Port Albemarle auf Fig. 1. Zandschaft in der Umgegend von Mount Williams. S. Birger photo. der Westinsel vor Anker. Während der ganzen Zeit herrschte vollständiger Winter und die Pflanzenwelt war darnach. Schneestürme und schlechtes Wetter erschwer- ten meine Arbeit sehr, indessen tat ich mein Bestes, um mir ein Bild von der physiognomischen Beschaffenheit der Vegetation zu verschaffen. Es war natürlich ein grosser Übelstand, dass Gräser und Halbgräser verwelkt waren, weshalb auch einige derselben unbestimmbar sind. Hierzu kommt noch, dass sich viel Material von meinem letzten Falklandaufenthalte an Bord der »Antarctic» bei ihrem Unter- gange befand; nur spärliche Proben konnten hiervon gerettet werden. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 3 Jetzt erst habe ich meine Aufzeichnungen veröffentlichen können. Inzwichen ist eine Abhandlung über ‘die Vegetation bei Port Stanley von S. BIRGER! erschienen, der sich im Auftrage von O. NORDENSKJÖLD zwei Wochen lang in Port Stanley aufhielt, um das Umpacken und Heimfrachten der von der schwedischen Südpolar- expedition hier zurüuckgelassenen Sammlungen zu besorgen. Ich werde im Folgen- den auf die Abhandlung zurückkommen. I. Topographie und Bodenbeschaffenheit. Dem Besucher der Falklandinseln fällt es beinahe schwer, in Worte auszudrücken, wie unendlich einförmig ihm die dortige Natur vorkommt. So weit das Auge reicht, erblickt er immer nur dieselbe sanft wellenförmige Ebene, auf den Hügeln zuweilen einen grauen, nackten Quartzitrücken und in den Niederungen ausgedehnte Sümpfe, deren lebhaftere grüne Farbe gegen die Heide scharf absticht, da diese von dem massenweise vorhandenen Ampetrum rubrum eine dunklere Färbung erhält. Etliche langgestreckte, niedrige Bergrücken durchziehen die Gegend. Auf der Westinsel ist der Boden mehr hügelig und infolgedessen erscheint auf den Leeseiten eine Sträucher- schicht, welche der Gegend ein üppigeres Aussehen verleiht, im grossen Ganzen herrscht aber dieselbe Einförmigkeit auch hier; vergebens sucht man hohe, scharfe Gebirgsrücken, Kämme und Spitzen, mit anderen Worten kühne Konturen. Die kommen nur an den steilen Küsten der Westinsel vor, wohingegen die Ostküste der Östinsel flach, seicht und oft sandig ist; besonders hier schneiden lange, schmale Buchten, gesenkte Flussbetten, tief in das Land hinein. Um eine kurze Darstellung der Bodenbeschaffenheit zu geben, dürfte es ange- zeigt sein, einiges über die, quartär-geologische Geschichte der Inselgruppe zu er- wähnen. Weit berühmt sind die falkländischen »stone-rivers» oder »stone-runs» genannten Bildungen. Sie waren der Gegenstand mehr oder weniger gelungener Erklärungen gewesen, bis J. G. ANDERSSON? auf der Antarctic-Expedition durch Vergleiche mit Erscheinungen, deren Bekanntschaft er schon in den arktischen Gegenden gemacht hatte, ihre richtige Geschichte und Bedeutung erklären konnte. Sie sind Denk- mäler einer Zeit, wo die Falklandinseln ein härteres Klima besass als jetzt; doch war es nicht hart genug, um Vereisung herbeizuführen, denn davon existieren auf den Inseln keine Spuren. Die Temperatur wird etwas niedrieger gewesen sein, während im Winter wohl auch grosse Schneemassen fielen. Diese schmolzen im Frühjahr schnell und sättigten den Erdboden mit Feuchtigkeit. Die dürftige Vege- * Die Vegetation bei Port Stanley auf den Falklandinseln. EnGLeEr's Bot. Jahrb., Bd. 39. Leipzig 1906. ? Solifluetion, a component of subaörial denudation. Journ. of Geology, Vol. XIV, 1906. 4 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. tation, welche wohl durch die niedrige Temperatur gelitten haben mag, vermochte nicht den Boden genügend zu binden, und so entstand in immer grösserem Um- fange die Gleiterde, aus dem lockern, verwitterten Sandstein mit eingestreuten grösseren und kleineren Blöcken des harten, wiederstandsfähigen Quartzits gebildet. Diese halbflüssige Masse glitt an den Abhängen herab und sammelte sich unten in den Tälern an, deren Neigungen sie langsam folgte. Das feine Material wurde hier allmählich grösstenteils herausgespült, während die gewaltigen Blöcke, die das Erstaunen und Interesse aller Fremden erwecken, in gewaltigen Haufen lie- Fig. 2. Quartzitfelsen bei Port Stanley. S. Birger photo. gen blieben. Als das Klima wieder milder und trockner wurde, hörten die Erd- rutschungen zum grössten Teil auf; an den Abhängen der Hügel sieht man noch die schmalen Steinbänder, welche die Gleitrichtung angeben; dazwischen bedeckt den Boden eine zusammenhängende Vegetationsdecke, unter der man die erstarrte Gleiterde, ein Gemenge von lockerem Material und harten Blöcken antrifft. Das Klima der Falklandinseln ist der Torfbildung ausserordentlich günstig. Weite Gebiete sind versumpft und hier wachsen, langsam, aber sicher, die Torf- schichten an, welche den Inselbewohnern ihren Bedarf an Feuerungsmaterial füllen. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 5 II. Das Klima. TABELLE 1. Port Stanley 1875-1877. Nach Zeitschrift der Österr. Gesellschaft für Meteorologie, Bd. XVI, 1881. Temperatur, °C. || Relat. | Bewöl- | Regen. | | Luft- kung. | ® nat Dee . ; | feucht. 5 Sug] Te a Mittl. tägl. Mitt]. Monats- 10-stuf. | Menge. | E i Extreme. extreme. | %. Skala. | a | Tage || | nm. | | | | , Januar 9.8 13.4 6.2 | 19.5 1.9 | a 21.3 Februar . 9.2 12.8 [a Cr; 1.6 7 | 19.3 Be, ie. o. 9.2 12.4 | 60 | 17.8 0.3 3 | 43 18.3 | April 6.6 or uais.6, Aline 0:5 84 64. | W51 22.3 | Mai 4-6 7.0 22 | 103 — 3.5 9. | 6.9 43 19.3 -, | — | | | | Juni 3-3 53..,1,,, 12, | 7-83 — RN | 37 20.0 ER... ....- 2.5 43 | 02 8.2 | 41 or N || We | August eur 56 | 06 95 | —-3.,7 SE 6 eo 7220 September... .| 44 7-3 T.5 12.1 — 2.7 Sr 25, 157 | Oktober. . 5.0 8.0 2.0 13.4 | — 2.1 82 7:7 34 21.3 | November . 7x 10.3 3.9 17.0 | —oı | 76 | 7.9 29 | 0153 \ Dezember . . . . 8.2 11.7 4-7 18.1 | —o1ı a 7 50 In Z2ko | Jahr 6.1 9.0 31 | 21.6 | —54 | 82 | 7-1 | 517 | 236.1 TABELLE 1. Port Stanley, Schwed. Südpolar-Expedition 1902. Mitt] | | \ Nıttlere | | all en 4 | Tempe- Mittlere x | Tage Per öl ei: | MR Tage FE Absolute | > | kung. |stärke.| mit : | Mona. ratur tägliche Ext | mit I1dataf 6.stuft INieder- mit | \ der Luft. Extreme. Ze 7 se ls E Sul Sen are ET" Schnee | °C Pen Skala. |schlag. | | - 31). 20:07. ©. 0.6 23 |—-13| 69 |—74| 16 7-1 1.3 9 5 August... . 1.9 45 |=02| 90 | --40| 7 7-8 1.3 IT TPRRER Wie ersichtlich, sind die Temperaturen dieses Winters bedeutend niedriger als die früher beobachteten. durch diese Beobachtungen überschritten. Demzufolge ist das ältere Winterminimum von — 7.3° Die Einwohner erzählten, dass man den Winter 1902 für den seit 15, ja 20 Jahren strengsten erachtete; zur Bestätigung die- 6 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. ser Angabe sei erwähnt, dass man auch im Feuerlande und auf der Staateninsel dieselbe Erfahrung gemacht hatte. Das Klima der Falklandinseln ist recht sehr von demjenigen der Ostküste des Festlandes verschieden. Es ist mehr ozeanisch, hat kühlere Sommer und mildere Winter, die Niederschläge verteilen sich bedeutend gleichmässiger auf die zwölf Monate des Jahres. Die Windvrehältnisse sind ziemlich gleichartig mit denen des westlichen und des südlichen Feuerlandes. In der geringen Menge der Niederschläge liegt nicht die Hauptursache der Waldlosigkeit der Falklandinseln, wie es der Fall an der auf demselben Breitengrad liegenden Ostküste des Festlandes ist. Man kann allerdings sagen, dass das Klima kein Waldklima ist, sondern ein ganz ausgesprochenes »Gras- flurklima», das sagt uns aber nicht ohne weiteres den Grund, weshalb jegliche Baum- vegetation unmöglich erscheint, weshalb nicht einmal an den Bächen in den Tälern ein Waldgürtel existieren kann. Zweifelsohne liegt ein unbedingt baumfeindlicher Faktor im Winde. Andererseits beherrschen aber ausserordentlich heftige Stürme immer- fort auch die Küsten des Feuerlandarchipels, und doch sind diese mit üppigen Wäldern bedeckt. Es muss somit der Wind in Verbindung mit anderen Faktoren die Ursache sein, weshalb das Gedeihen der Bäume auf den Falklandinseln ver- hindert wird. Die Beschaffenheit des Terrains und des Bodens sind, jedenfalls auf der Östinsel, gegen Baumwuchs durchaus feindlich. Anstatt der gesunden, moränen- bedeckten Abhänge der Feuerlandkordillere sehen wir den grössten Teil des jenigen Geländes, das in der ebenen Landschaft am besten vor dem Winde geschützt wäre, von Torfmooren oder sterilem Blockboden bedeckt. Und selbst hier ist der Windschutz minimal: ohne eigentlichen Widerstand streichen die Sturmböen mit furchtbarer Kraft über das Land. Während die absolute Regen- menge zu gering für die immergrüne Buche des Feuerlandes wäre, ist es wahr- scheinlich die Witterung des Winters und des Frühjahrs, welche dem Gedeihen der laubabwerfenden Arten im Wege steht. Nach den Klimatabellen sind die Niederschläge recht gleichmässig verteilt. Eine ältere Angabe, bei GAURICHAUD,* weiss zu berichten, dass der Boden im Winter von mehrere Fuss hohem Schnee be- deckt sei. In diesem Falle müsste man also im Frühjahr einen reichen Vorrat an Wasser haben, der bei der Belaubung sehr gelegen käme. Dem ist aber nicht so. Es fällt allerdings im Winter Schnee an nicht wenigen Tagen, und ich habe tat- sächlich das Land von einer leichten, zusammenhängenden Schneedecke bedeckt gesehen. Es dauert aber nicht viele Tage, bis nur noch wenige Flecken davon hier und da übrig sind. Ein lauer Sturm — und der Schnee schmilzt schnell. Daher liegt der Boden auch den grössten Teil des Winter bloss und die für die Wald- vegetation so wichtige Schneedecke fehlt. Zur Erläuterung werde ich hier einige " Rapport sur la Flore des iles Malouines. Annales des sciences naturelles. T. V. Paris 1825. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 7 Aufzeichnungen über die Niederschläge in Port Louis vom Juli und August 1902 mitteilen. Am 16. Juli. Heftiger SW-Schneesturm. » 17. » Der Schnee liegt in — nach falklandischen Verhältnissen — erheb- licher Menge, aber äusserst ungleichmässig. Gleichmässig verteilt würde er nur wenige cm hoch liegen. ı8. » schneite es noch, ebenso an den folgenden Tagen; da die Temperatur sich unter Null hielt und der Wind schwach war, lag noch am 21. Juli eine ziemlich gleichmässige, 5—10o cm starke Schneedecke. Die Empetrumpolster ragten im allgemeinen ein wenig hervor. » 22. » Tauwetter mit Ostwind. » 25. » NO, äusserst heftige Schneeböen. Mehrere dem tiefe Schneewehen. » 26. » SO, schwach, es schneite ein wenig. » 27. » Der Schnee, der ganz trocken ist, fegt umher. Einige Schneeböen aus W. » 29. » Regenschauer den ganzen Tag und die folgende Nacht sowie am nächsten Tage. » 31. » Der Schnee fast ganz verschwunden. Das Tauwetter hält an. 2. Aug. NW Regenschauer. » 4 >» Starker NW, am Abend schneit es ein wenig. 5.» 830 Uhr —2,4°. Der Boden leicht mit Schnee bestreut. 3 Uhr nachm. + 1,8°. Frischer NW mit Regen. » 8. » Starker NO mit Regen. » Io. » Einzelne Regenschauer, W. » 11. » Heftige Schneeböen, WNW; auf dem Boden abends eine leichte, unregelmässige Schneedecke. Als ich am 13. Aug. nach Port Stanley zurücksegelte, lag noch immer Schnee, einige Tage später aber war er ganz verschwunden. An sich ist die Temperatur nicht sonderlich niedrig, sie beträgt nicht viele Grade unter Null, aber schon bei 0° ist sie niedrig genug, um die Wasseraufnahme der Pfanzen zu erschweren, wobei noch ein steter Wind alles aufbietet, um die Transpiration zu erhöhen. Die Sträucher erreichen nicht einmal an den günstigsten Stellen eine nennenswerte Höhe, und selbst das doch so abgehärtete Empetrum rubrum trägt die deutlichsten Zeichen vom Einfluss des Windes in Verbindung mit anderen ungünstigen Umständen: die Polster sind äusserst exzentrisch ausgebildet, die Zweige nach Osten gerichtet. Eine solche sehr charakteristische Polsterbildung ist bei BIRGER* dargestellt. Ihr Aussehen ist nicht als etwas Aussergewöhnliches zu "1. c. p. 288. S CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. betrachten, sondern es ist im Gegenteil das normale an den Stellen, die keinen Windschutz besitzen. Ohne künstlichen Windschutz dürfte für die Falklandinseln keine Aussicht vor- handen sein, Bäume oder grössere Sträucher hervorzubringen. Auf den waldlosen Färöern hat man ja verschiedene Baumarten angepflanzt, welche gedeihen, wenn auch ihr Aussehen verrät, dass sie sich dort nicht recht wohl fühlen.* Auf den Falklandinseln sind die Anpflanzungsversuche fehlgeschlagen, sobald man keine Schutzwände gegen den Wind errichtet hatte. Um einen Begriff von der Temperatur der Luft im Boden, an der Erdober- fläche und in der Vegetationsschicht zu erhalten, habe ich bei Port Louis folgende > Messungen angestellt. - | | Lufttempera- | Lufttempera- | Lufttemperatur im | & tur ı m über | tur an der | Empetrumpolster | Boden: d. Erdboden. | Erdoberfläche. | pP °C en || Temperatur. Beobachtungszeit, SC. | c. | Ä | Witterung etc. — | | EB T | N . , Ein paar|Imfeuch- | Sch Sch Im dich- äb b- | ief [Soan8 Schat-| nme.) Schat-| Yerten | Cm über | ten Ab- | sc, Tiefe, | ‘| ten. |” ten. | Gezwei dem fall am cm. | &| Boden. | Boden. | 2/s 10 Uhr Vm. Sonnenschein. I Starker SW. . . | 52 4:5 5.3 4.0 1.5 3-5 40 | 07 4 3/8 3'350 Nm. Bewölkt. | \ | Frischer NW. . —_ 4.8 —_ 4.0 1.8 4-1 40 | 09 | 4 | I ! | 4/8 2'320 Nm. Sonnenschein. | | Starker NW... .| 3.9 3.0 3-9 1.4 1.2 _ = 02 | 2 | S/s 2° Nm. Bewölkt. Schwa- | cherıNW: ge: — 3-4 — BarllE Or 25 3.1 0.2 5 6/8 11'350 Vm. Sonnenschein. Frischer W. 6.6 | 5.0 7-5 2.7 2.0 3.2 3.8 2.1 5 Wie ersichtlich, ist die Erwärmung der Bodenfläche als äusserst gering zu be- trachten. Im Innern der Zinpetrumpolster ist allerdings Windschutz vorhanden, und einige zarte Pflanzen suchen dort ihre Zuflucht, im dem dichten Gezweige bleibt die Luft aber kalt und am Boden befindet sich eine kühle Schicht feuchter Laubabfälle. * F. BÖRGESEN, Lidt om Tr&ernes Liv og Livsvilkaar paa Fxreerne. Tidsskr. for Skoyvesen. Bd. XV. Kebenhavn 1903. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 9 III. Die Vegetation. Die Vegetationsform, welche mit den oben beschriebenen klimatischen Verhält- nissen übereinstimmt, ist die Steppe und zwar mit einer recht deutlich periodischen Entwickelung. Hauptsächlich ist sie als Grassteppe ausgebildet, oft weichen die Gräser aber vor Empetrum rubrum und zuweilen auch vor Bolax glebaria zurück, wobei eine Vegetationsform entsteht, welche nach üblichem Sprachgebrauch wohl eher mit Heide bezeichnet werden muss. Die Charakterpflanzen der Heidenformationen sind immergrün, weshalb die Periodizität weniger in die Augen springt. Physiogno- misch erinnert die Bolaxheide an ähnliche Formationen (Bolax glebaria, Bovei, Asorella selago) in der alpinen Region des Feuerlandes und entspricht der Azorella selago-Heide der Kergueleninsel. Die Grassteppe treffen wir auch in Südgeorgien an, wenn auch in Bezug auf Arteninhalt bedeutend verärmt. l. Die Steppe. In seiner Abhandlung bezeichnet BIRGER*! die Vegetation bei Port Stanley mit dem Worte Heide. Ich habe es vorgezogen, sie Steppe zu nennen, weil diese Be- zeichnung mehr mit SCHIMPER’S® Ausdrucksweise übereinstimmt. Bei BIRGER steht unter dem Titel »Die Heide: A: Vegetation auf relativ trockenem und ebenem Bo- den. Dies ist das, was man gerade die typische Steppenvegetation nennen möchte, d. h. diejenige, welche weder auf sehr steinigem und trockenem noch auf versumpf- tem Boden vorkommt. BIRGER beschreibt zwei Typen der normalen Heide: eine, deren Vegetation ge- weidet, und eine zweite, welche vor Abweidung gechützt worden ist. Es ist aller- dings richtig, dass das Weiden auf die Zusammensetzung der Vegetation einen nicht geringen Einfluss ausübt, wenn man aber BIRGER’S Beschreibung liest, bekommt man leicht den Eindruck, dass der Grund zum Vorhandensein zweier Steppentypen, der Grassteppe und der Zmpetrumheide, welche sich schon von weitem an der Farbe unterscheiden lassen, immer im Beweiden zu suchen sei. So verhält es sich aber durchaus nicht. Zuweilen kann man die Beobachtung machen, z. B. bei Port Louis, dass die schwachen Depressionen von derGrassteppe, diePlateaus aber von der Zimpetrum- heide mit oder ohne Bolax glebaria bewohnt sind, in anderen Fällen kamen diese beiden Vegetationstypen aber nebeneinander auf gleichmässig abschüssigem Boden vor. Bei Port Stanley sah ich eine Stelle, die ich auch abbildete, wo der 27 ep. 279: * Pflanzengeographie, Jena 1898. 149/08 Schwedische Südpolar-Expedition 19017— 1903. 2 Io CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Boden sich von dem Quarzitrücken ab bis zum Strande sanft abdachte. Er’ war grösstenteils von einer Cortaderiasteppe bedeckt, zugleich kamen aber hier und da grosse langgestreckte Flecken von Empetrumheide mit der Hauptausdehnung in der Neigungsrichtung vor. Beweidung kann hier nicht als Ursache angegeben werden. Nachdem ich die Vegetation eines »stone-river» gesehen, bin ich zu folgendem Schlusse gelangt. Dass die Vegetation der Plateaus nicht immer dieselbe ist, wie die der Depressionen, kann natürlich teils davon abhängen, dass die Feuchtigkeit hier grösser sein kann als dort, teils auch davon, dass die Beschaffenheit des Bo- dens in Bezug auf Feinheit des Materials verschieden sein kann. Letzteres ist wahr- scheinlich die Ursache davon, dass auf topographisch vollkommen gleichartigem Boden Cortzaderiastreifen mit Empetrumstreifen abwechseln. Die Zmpetrumflächen bezeichnen demnach Streifen gröberen Materials, wo das feinere grösstenteils weg- geschwemmt worden ist, während die Cortaderiastreifen mehr von dem feinen Ma- terial übrig behalten haben. Als die Epoche der Gleiterde aufhörte, waren die Felsen von Erdschichten bedeckt, die hinsichtlich der mechanischen Beschaffenheit alle denkbaren Zusammensetzungen zeigten; als nun die Vegetation ihren Einzug hielt und verschiedene Formationen um den Raum kämpften, traten die Cortaderia- steppe und die Zmpetrumheide je nach der Bodenbeschaffenheit vereinzelt oder ver- schiedentlich untereinander vermischt auf. 1. Cortaderiasteppe, Port Stanley, den ı. Jan. 1902. Verhältnismässig trockner Boden. Zwergsträucher, sich kaum über dem Rasen erhebend, bestanden aus zerstreut: Pernettya pumila spärlich: Zmpetrum rubrum vereinzelt: Baccharis magellanica Chiliotrichum diffusum Kräuterschicht: reichlich—deckenbildend: Cortaderia pilosa (dichte Polster). vereinzelt: Blechnum magellanicum Funcus scheuchzerioides Carex microglochin * oligantha Luzula alopecurus Oxalis enneaphylla. Bodenschicht, zwischen den Graspolstern einen dichten Teppich bildend: reichlich: blechnum pinna marina Gunnera magellanica vereinzelt: Lycopodium magellanicum Myrteola nummularia Nertera depressa. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. Il 2. Cortaderiasteppe auf feuchtem Boden, Port Stanley den 28. März und Port Louis den 2. August 1902. Zwergsträucher: spärlich: Gaultheria microphylla vereinzelt: Baccharis magellanica Empetrum rubrum Chrlootrichum diffusum Pernettya pumila (etwa ı dem hoch!). Kräuterschicht: reichlich—deckenbildend: Corzaderia pilosa vereinzelt: Carex fuscula Funcus scheuchserioides Gentiana magellanica Luzula alopecurus Rostkovia magellanica. Bodenschicht: zerstreut: Lycopodium magellanicum Myrteola nummularta spärlich: Astelia pumila (harte, ste- Oreobolus obtusangulus (kreisrunde Pol- chende Teppiche) ster, 1-4 dem im Durchmesser; stechend) vereinzelt: Abrotanella emarginata Azorella Ilycopodioides (etwas lockere (glatte, dichte Polster) Polster) Drosera uniflora (in dem Aszeliateppich). Nertera depressa (auf dem nassen, schwarzen Humus zwischen den Graspolstern kriechend). * * + Adelanthus falcatus‘ Famesoniella colorata Dicranum rigens? Lepidozia saddlensis Sphagnum nanoporosum. Der Boden war von Bachfurchen durchzogen, welche von Sphagnum fimbriatum beinahe zugewachsen waren. In diesem Teppich standen eingesenkt Caltha appen- diculata und Pratia repens. Von dieser Vegetation kommt man allmählich hinüber zu den typischen Sümp- fen, wo Cortaderia fast ganz verschwunden ist. " Die Nomenklatur der Lebermoose nach F. StErHANI, Hepaticae, Bd. IV. Heft ı dieses Werkes. 2 Die Nomenklatur der Moose nach J. Carvor, La flore bryologique, Bd. IV, Heft 8 dieses Werkes. 12 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. 3. Port Stanley, den 28. März 1902: reichlich—deckenbildend: Ros/kovza magellanica zerstreut: Juncus scheuchzerioides spärlich: Coriaderia pilosa(?). Bodenschicht: reichlich: Pratia repens zerstreut: Montia fontana vereinzelt: Ranunculus hydrophilus (besonders in Wasserlachen). * * * Aneura multifida Hypnum fluitans var. australe Brachythecium subphcatum » uncinatum Cephalozia tubulata Lophocolea secundifolia. 4. Port Louis, den 6. August 1902: deckenbildend: Rostkovia magellanica vereinzelt: Cortaderia pilosa. Bodenschicht: + vereinzelt: Caltha appendiculata Gunnera magellanica Pratia repens. reichlich: Spragnum fimbriatum var. validius f. sguarrosulum. Es ist ziemlich gefährlich, den letzgenannten Sumpftypus zu passieren; durch ihre helle Farbe stechen jene Sümpfe indessen von der Umgebung ab und warnen den Wanderer vor dem Betreten derselben; selbst Pferde erkennen die Gefahr und vermeiden sie. 5. Eine ganz andere Vegetation besitzt der feuchte Boden an den Bächen der kleinen Täler, welche überall in der falkländischer Landschaft an den Meeresbuchten vorkommen. Hier ist ein Gebüsch von Chzliotrichum diffusum charakteristisch. Am Boden findet man einen lebhaft grünen Teppich. Am 10. August habe ich bei Port Louis folgende Arten in demselben aufgezeichnet: Aira praecox Cerastium Sp. Blechnum pinna marina Nertera depressa Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 13 Oreomyrrhis andicola Pratia repens Pernettya pumila Ranunculus biternatus Poa pratensis » sericeocephalus. Meistens ist dieser Gürtel nur wenig breit — er erstreckt sich natürlich nicht weiter als der Bach den Feuchtigkeitsgrad des Bodens zu beeinflussen vermag (vergl. BIR- GER, 1. c. S. 284). 6. Flecken von Zmpetrumheide in der Cortaderiasteppe, Port Stanley den ı. Jan. 1902. Zwergsträucher: reichlich: Pernettya pumila zerstreut: Zmpetrum rubrum, in mächtigen Polstern, gegen W regelmässig abge- storben. Kräuterschicht: zerstreut: Callixine marginata Marsippospermun grandiflorum vereinzelt: Apzum graveolens Gnaphalium affine Aster Vahlii Hieracium antarcticum Cerastium arvense Leuceria suaveolens Cardamine hirsuta Oxalis enneaphylla Szsyrinchtum filifolium. Im Innern der Zmpetrumpolster findet man ausser diesen Arten mehr als ı dem hohe Blechnum pinna marina sowie kriechendes Gabum antarcticum. Bodenschicht: reichlich—deckenbildend: Blechnum pinna marina Gunnera wmagellanica (dem Boden an- gedrückt, bilden sie zwischen den Empetrumpolstern eine dichte Mosaik). spärlich: Anagallis alternifolia Azorella ranunculus vereinzelt: Nertera depressa. * * * Dicranum Billardieri var. compactum Polytrichum subpiliferum. An einem Bächlein befand sich ein Moosteppich aus Campylopus modestus Lophocolea rivalis Leioscyphus chiloscyphoides » secundifolia. 14 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Wie schon oben erwähnt, bin ich zu der Ansicht gelangt, dass an diesem Orte die Empetrumheide solche Streifen des Bodens bezeichnen, aus denen das feine Ma- terial zum Teil weggeschwemmt ist. Zu der Zeit, wo die Heide blüht, können einige Partieen so reizend sein, dass man beinahe vergisst, dass man sich in einer der ungastlichsten Gegenden der Erde befindet. Die weisse Farbe ist die unbedingt vorherrschende — Callixine, Apium, Aster, Cardamine, Leuceria, Oxalis, Sisyrinchium. Die letzte Art ist eine aus- geprägte Frühlingspflanze, die übrigen blühent gleichzeitig im Hochsommer. 7. Empetrumheide mit Cortaderia, von dem Typus, der im allgemeinen die Plateaus bei Port Louis bedeckt. Am 2. August 1902. Die Zmpetrumpolster spärlich—zerstreut, mit einem grössten Durchmesser von sogar 2 m, wie gewöhnlich stark exzentrisch, bis 25 cm hoch. Übrige Zwergsträucher: reichlich: Pernettya pumila vereinzelt— spärlich: Zaccharis magellanica Perezia recurvata Kräuterschicht: zerstreut: Aira praecox Gunnera magellanica. Nassauvia Gaudichaudti spärlich— zerstreut: Cortaderia pılosa vereinzelt: Bolax glebaria (selten) Zuzula alopecurus Cerastium arvense Rumex acetosella. Im Innern der Empetrumpolster: Blechnum pinna marina Cerastium arvense Bodenschicht: zerstreut— reichlich: Azorella lycopodioides Blechnum pinna marina (diese bilden einen besonders festen Teppich) spärlich: Zycopodium magellanicum Oreomyrrhis andicola (Blattrosetten) Pratia repens vereinzelt: Anagallis alternifolia Primula farinosa *magellanica (Blatt- rosetten) Taraxacum magellanicum (Blattrosetten). * * * Bryum perlimbatum. Flechten kommen hauptsächlich an abgestorbenen Zmpetrumzweigen vor. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 15 8. Sandige Zmpetrumheide am Wege zwischen Port Stanley und dem Leucht- turme, am 30. März 1902: reichlich: Zmpetrum rubrum als ziemlich hohe Sträucher, */;—?/; m hoch. zerstreut: Perneitya pumila. Kräuterschicht: spärlich: A:ra praecoxr vereinzelt: Gnaphalium spicatum, var. con- Oreomyrrhis andicola sanguineum Rumex acetosella. In den Zmpetrumpolstern vereinzelte Exemplare von Blechnum magellanicum, die sich von der Umgebung durch ihr schönes dunkles Grün abheben. Bodenschicht: zerstreut— vereinzelt: Blechnum pinna marina Gunnera magellanica spärlich: sorella lycopodioides (in Flecken verschiedener Grösse) vereinzelt: Azagallis alternifolia zorella ranunculus zorella filamentosa (kleine Matten) Sagina procumbens. * * I Marchantia cephaloscypha. 9. Bolax-Empetrumheide, unweit Port Louis, am 16. August 1902. Trockener, recht steiniger Boden. Der Charakter der Heide ist durch das Vorhandensein der Bolax glebaria, deren mehr oder weniger halbkugelförmige, dichte Polster eine Ausdehnung von 2 a 3 qm erreichen und ı m hoch werden, be- deutend verändert. Sie stehen zerstreut. Zwergsträucher: zerstreut: Daccharis magellanica Empetrum rubrum Pernettya pumila. vereinzelt: Perezsia recurvata Kräuterschicht: zerstreut: Festuca (alopecurus?) spärlich: Cerastium arvense. vereinzelt: Zuzula alopecurus Sisyrinchtum filifolium. 16 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Bodenschicht: deckenbildend: Blechnum pinna marina reichlich: Gunnera magellanica spärlich: Lycopodium magellanicum vereinzelt: Azorella lycopodioides Nassauwvia Gaudichaudü Primula farinosa *magellanica. Fig. 3. Bolax glebaria an Quartzitfelsen. C. Skottsberg photo. Ich habe oben erwähnt, dass die Heide von niedrigen Quarzitrücken durchzogen ist. An denselben findet man eine von der Heide etwas abweichende Vegetation, welche besonders beschrieben zu werden verdient. BIRGER! hat dieselbe unter dem Titel »Vegetation auf Bergrücken und anderen Felsen» kurz erwähnt, ich werde mich hier aber etwas ausführlicher damit beschäftigen. 10. Die Vegetation an dem Quarzitrücken nördlich von Stanley Harbour, den 1. Januar 1902. An feuchten, mehr geschützten Stellen, besonders anı Fusse der Felsen, bildet Blechnum magellanicum dichte Bestände; sie scheinen sehr gut zu gedeihen und die Blätter erreichen oft eine Länge von 0,5; m. Darin eingestreut findet man CH 2BR: Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 17 Blechnum pinna marina Empetrum rubrum Callixine marginata Gunnera magellanica Oxalis enneaphylla. Im übrigen ist die Vegetation folgendermassen zusammengesetzt. Sträucher: reichlich: Zrnpetrum rubrum zerstreut: Chzliotrichum diffusum. Kräuterschicht: Bolax glebaria, tonangebend, in grossen Polstern, zusammen mit Abdrotanella emarginata zerstreut: Gunnera magellanica spärlich: Callixine marginata Oxalis enneaphylla vereinzelt: Deschampsia flexuosa Festuca erecta Sisyrinchium. filifolium. An einer feuchten Stelle zwischen den Klippen, an demselben Platze, wurden am 9. April aufgezeichnet, mehr oder weniger vereinzelt: Caltha appendiculata Nassauvia Gaudichaudii Nanodea muscosa Viola tridentata. - * * + Die bei dem Bergrücken auftretenden Moose und Lebermoose, von denen erstere vorzugsweise in den Ritzen der Felsen, letztere in der Pflanzendecke oder auf feuch- ter Erde vorkommen, waren: Adelanthus falcatus Campylopus introflexus » unciformis Famesoniella malıiana Campylopus Birgeri Lepidozia saddlensis » canescens i Lophocolea pallide-virens » curvatifolius » secundifolia. 11. Die Vegetation an den Quarzitfelsen südlich von Port Stanley, am 28. März 1902. Die Schichten stehen aufgerichtet und sehr regelmässig; einige erreichen sogar die Höhe von 20 m. Hierdurch entstehen windgeschützte Klüfte, wo auch die W#los Schwedische Südpolar- Expedition 1907—1903: 3 18 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Blechnum magellanicumformation reich entwickelt ist. Zwischen den Farnen stehen verschiedene Zwergsträucher: Empetrum rubrum Pernettya pumila spärlich: Gaultheria microphylla Myrteola nummularia. Ein Exemplar von Senecio littoralis wurde angetroffen. Von Kräutern be- Ausserdem kamen Polster von zerstreut: Daccharis magellanica merkte ich nur Gunnera magellanica, zerstreut. Azorella lycopodioides und Abdrotanella emarginata vor. ET A ! Be mi hr ” FM By vr S. Birger photo. Fig. 4. Blechnum magellanicum-Formation. Im übrigen stimmt die Vegetation hauptsächlich mit der Zmpetrumheide über- ein, obwohl trockner; die Reiser liegen oder kriechen und die ganze Vegetation ist sehr niedrig. Zwergsträucher: zerstreut—reichlich: Zmpetrum rubrum Pernettya pumila spärlich: Baccharis magellanica Gaultheria microphylla. Bolax glebaria kommt in zerstreuten Polstern auf dem Heideboden und den Felspartien vor. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 19 Kräuterschicht: zerstreut— reichlich: Blechnum pinna marina spärlich: Blechnum magellanicum Callixine marginata Gunnera magellanica vereinzelt: Agroszis canina var. falklandica Luzula alopecurus Hieracium antarcticum Rumex acetosella Szsyrinchtum filifolium. Bodenschicht: vereinzelte Flecken von Adrotanella emarginata sorella lycopodioides Drapetes muscosus In der Bodenschicht kriechend Myrteola nummularia Nertera depressa * * * Campylopus Birgeri Campylopus saddleanus forma » canescens Jamesoniella colorata » curvatifolius Lophocolea austrigena > introflexus Metzgeria glaberrima. Die Felsen sind ganz von Flechten bedeckt, unter ihnen befinden sich auch Usneaarten. Auf der mehr oder weniger wagerechten Oberfläche der aufgerichteten Stein- schichten wächst ein dichter, sehr niedriger Pernettya-Teppich oder eine dünne, ganz gleichmässige Decke von Blechnum pinna marina und Gunnera magellanica. Im Anschluss hieran dürfte es angezeigt sein, einiges über die Vegetation auf etwas grösserer Höhe ü. d. M. zu erwähnen. Es sieht kaum darnach aus, als ob die Falklandinseln eine Alpenflora besässen. Im allgemeinen erreichen die Berge nur die Höhe von wenigen hundert Meter; die höchsten Berge, etwa 750 m, sind meines Wissens noch nicht besucht worden. D’URVILLE beschreibt: die Vegetation des Mont Chätellux (585 m). Er fand hier dieselbe Vegetation wie in der Zmpetrumheide, doch war die Grösse der mei- sten Arten ungefähr auf die Hälfte oder ein Drittel der normalen reduziert. Die Bolaxpolster besassen aber ihre gewöhnliche Grösse. Nur fünf Arten schienen ihm für die grössere Höhe charakteristisch: Aspzdium Mohrioides (= andinum), Nassau- via serpens, Drapetes muscoides (= muscosus), Valeriana sedifolia sowie auch die Flechte Cenomyce vermicularis. * Flore des Malouines. M&m. de la Soc. Linndenne de Paris. T. 4, 1826, S. 582. 20 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Die vier ersten Arten sind auch im Feuerlande mehr oder weniger an die alpine Region gebunden. Doch ist Drapetes auch auf geringerer Höhe anzutreffen, auch auf den Falklandinseln (siehe oben!). Zu den oben erwähnten könnte man noch Zagenophora nudicaulis hinzufügen, die jedoch auch auf tieferem Niveau auftritt. BIRGER erwähnt Z. kirsuta vom Mont Williams; wahrscheinlich ist 2. zudicaulis gemeint. Z. kirsuta ist im Feuerlande eine Waldpflanze. 12. Auf dem Gipfel eines Höhenzuges n. vom Mount Vernet, etwa 200 mü.d. M. notierte ich eine Decke Zwergsträucher, nämlich: reichlich: Zmpetrum rubrum Pernettya pumila. Darin wuchsen: reichlich: ZFeszuca erecta(?) Hymenophyllum falklandieum (reine spärlich: Zuzwla alopecurus Decken in den Felsenspalten) vereinzelt: Aspzdium andinum (in Felsen- Viola tridentata (an feuchten Stellen spalten und Steinhaufen) unter Felsen). Die letztgenannte Art, welche ich einmal wenige Meter ü. d. M. bei Stanley (s. oben) gefunden, könnte vielleicht auch zu der mehr alpinen falkländischen Flora gezählt werden. Auf diese Weise erhält man zusammen fünf oder sechs Arten von Phanerogamen, welche das alpine Element der falkländischen Flora bilden; fürwahr eine dürftige Alpenflora! Im vorhergehenden hahe ich eine Steppenformation beschrieben, die derart ver- sumpft war, dass ihr Charakter teilweise dadurch verändert worden ist. Bei Port Louis habe ich einen Sumpfboden angetroffen, wo ich abgestorbene Exemplare von Empetrum rubrum fand. Offenbar hatte die Vegetation hier einst aus einer Corta- deriasteppe mit Zmpetrum bestanden, infolge der zunehmenden Versumpfung aber war Empetrum abgestorben. 13. Sumpfboden, im s. von Port Louis, am 6. August 1902. Zwergsträucher: vereinzelt: Baccharis magellanica (Empetrum rubrum, abgestorben). In den Zmpetrumpolstern: reichlich: Blechnum pinna marina. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 21 Kräuterschicht: reichlich: Rostkovia magellanica zerstreut: Cortaderia pilosa. Bodenschicht: spärlich: Myrteola nummularia vereinzelt: Blechnum pinna marina Nertera depressa Caltha appendiculata Oreobolus obtusangulus Ranunculus (maclovianus?), Blattrosetten. # * * Adelanthus falcatus Adelanthus uneiformis Dicranum rigens. 14. Polsterboden an einem Bach, der sich durch die Polster hindurch- geschnitten und sich in unzähligen Windungen zwischen dieselben hindurchschlängelt, s. von Port Louis am 6. August 1902. Die Polster sind recht dicht; sie haben einen Durchmesser von einigen dem und sind etwa I dem hoch. Es scheint, als ob sie aus Zmpetrumsträucher entstanden wären, denn in denselben fanden sich Reste von Zmpetrum, und aus einem Polster ragte ein abgestorbener Empetrumzweig hervor. In den Empetrumpolstern sam- melt sich nähmlich immer allerlei Abfall an und einige Flechten sowie Farne, besonders Blechnum pinna marina, gedeihen darin sehr gut. Wenn Zmpetrum später bei zuhnehmender Versumpfung abstirbt, gewinnt Blechnum die Herrschaft über andere Arten, die sich dort niedergelassen haben. Die Zmpetrumzweige bilden noch ferner das Gerippe, an dem die von Wind und Wasser herbeigeführten Ge- genstände hängen bleiben; auf diese Weise lässt sich vielleicht das Entstehen der Polster erklären. Die auf den Polstern wachsenden Arten bilden eine gleichmässige Decke. Sie bestanden aus zerstreut: Blechnum pinna marina Gunnera magellanica spärlich: Azorella ranunculus vereinzelt: Azra praecox Pratia repens. # * # Brachythecium subpilosum Lophocolea secundifolia Bryum argenteum Pseudoleskea fuegiana Dieranum scaberrimum Tortula robustula. 22 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Zwischen den Polstern fand ich folgende Vegetationen: Kräuterschicht: reichlich: Gunnera magellanica Funcus scheuchzerioides vereinzelt: Cerastzum arvense Cortaderia pilosa (Empetrum rubrum, tot). Bodenschicht: spärlich: Caltha appendiculata Ranunculus (maclovianus 2) vereinzelt: Blechnum pinna marina Pratia repens Moyrteola nummularia Rumex acetosella. %* * * Lophocolea Cunninghamü. Nachdem ich nun oben die Vegetation, welche den Boden bedeckt, sobald man sich einige Meter vom Ufer entfernt, charakterisiert und kurz beschrieben habe, will ich im Anschlusse hieran einiges über die Vegetation eines typischen »stonerun» berichten. In dem Darwin-Stonerun, der sich nördlich vom Mount Vernet hinzieht und in die San Salvadorbucht mündet, findet man alle Übergänge zwischen der aus Kru- stenflechten, den Pionieren, bestehenden Vegetation und der geschlossenen Heide oder Steppe. Während der Gleitperiode des Stone-run haben sich an den Seiten kleine Streifen feineren Materials angesammelt, welche nicht oder jedenfalls nur un- bedeutend weggeschwemmt wurden; solche Stellen wurden von der Vegetation natürlich sofort in Besitz genommen, sobald das Gleiten aufhörte oder auf ein Mi- nimum herabging. Diese Streifen, jedenfalls insofern sie oberhalb der hier übrigens nicht näher bestimmten höchsten marinen Grenze liegen, lassen die Gleitrichtung sehr deutlich erkennen. Von weitem schon unterscheidet man den grauen, nur von Flechten bewachsenen Stone-river, die grünen oder gelben Flecken der Cortaderia- steppe und die braunen der Zmpetrumheide. Ausserdem ist eine Mischformation der beiden letzteren vorhanden. 15. Felsblöcke verschiedener Grösse, ohne feineres Material, am 2. August 1902. Die freien Flächen der Blöcke sind von Krustenflechten bedeckt. An dem Boden des Stone-rivers ist etwas feines Material vorhanden, und es kommt anschei- nend nicht selten vor, dass einige Samenkörner zwischen den Steinen keimen und auch die Kraft besitzen, sich weiter zu entwickeln. Dies scheint oft mit Callixine marginata der Fall zu sein, die in mächtigen, langen Ranken zwischen den Blöcken hervorwächst. Sie hat hier sowohl grössere Blätter, als auch grössere Blüten und Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 23 Früchte als sonst. Besonders an den Rändern der Steinfelder findet man Rudus geoides kriechend. Einmal sah ich ein Riesenexemplar von Blechnum magellanicum mit meterlangen Blättern aus den Rissen und Lücken herauswachsen. Nach HOOKER ' soll Nassauvia serpens an solchen Stellen vorkommen. Trotz eifrigem Suchen habe ich kein Exemplar davon finden können. 16. Steiniger, trockener Boden mit geringer Menge feineren Materials, am 4. August 1902. Zwergsträucher: deckenbildend: Zmpetrum rubrum zerstreut: Pernettya pumila. Kräuterschicht: reichlich— zerstreut: Blechnum magellanicum spärlich: Zeszuca sp. vereinzelt: Callixine marginata Senecio falklandicus. Bodenschicht: reichlich—deckenbildend: Blechnum pinna marina. * * * Campylopus introflexus Famesoniella colorata Pseudocyphellaria endochrysea (reichlich). 17. Ein etwas fruchtbarerer Standort als der vorhergehende, am 4. August 1902. Zwergsträucher: reichlich—deckenbildend: Empetrum rubrum zerstreut— reichlich: Baccharis magellanica Pernettya pumila vereinzelt: Gaultheria microphylla. Kräuterschicht: zerstreut: ZFestuca Sp. spärlich: Callixine marginata Rubus geoides vereinzelt: Blechnum magellanicum Bolax glebaria LZuzula alopecurus. : The Botany of the Antarctic Voyage I. Flora antarctica. London 1845—47, S. 319. 24 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Bodenschicht: reichlich: Dlechnum pinna marina (fleckenweise) vereinzelt: Zagenophora nudicaulis. * * * Adelanthus falcatus Famesoniella colorata » unciformis Leptotheca Gaudichaudii Dicranum rigens Plagiochila ansata Polytrichadelphus magellanicus. 18. Eine etwas feuchtere Stelle als die vorige, der Boden aus feinerem Material, am 4. August 1902. Sträucher: zerstreut: Daccharis magellanica spärlich: Chrliotrichum diffusum vereinzelt: Zmpetrum rubrum Pernettya pumila. Kräuterschicht: reichlich: Coriaderia pilosa zerstreut: Marsippospermum grandiflorum spärlich: Zuswla alopecurus vereinzelt: Bolax glebaria Callixine marginata Oxalis enneaphylla. Bodenschicht: zerstreut—reichlich: Azorella lycopodioides (in Teppichen) vereinzelt: Gnaphalium sp. (Blattrosetten). * * * Dicranum falklandicum Dicranum scaberrimum Cladina cfr. alpestris Pseudocyphellaria endochrysea » cfr. rangiferina > Freycinetii Sphaerophorus Sp. Die Flechten waren reichlich vorhanden und bildeten mit Azorella lycopodioides und den Dicranumarten zusammen eine geschlossene Bodendecke. In den Stoneruns ist das Material also sehr verschiedenartig: über grosse Strecken sieht man nur eine Wüste von gewaltigen, flechtenbedeckten Felsblöcken, wogegen andere Strecken mit feinerem Material zwischen den Blöcken angefülit sind, vw Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 25 und hier findet man eine geschlossene Pflanzendecke von einem infolge der Boden- beschaffenheit etwas wechselnden Typus. Wie schon in einem früheren Zusammen- hang erwähnt worden ist, liegt die Vermutung nahe, dass an solchen Stellen, wo nichts von der alten Gleiterde an den Tag tritt, sondern eine zusammenhängende Pflanzendecke vorhanden ist, die Ursache der wechselnden Zusammensetzung dieser Pflanzendecke nicht nur in dem verschiedenen Feuchtigkeitsgrade der Standorte, sondern auch in der mechanischen Beschaffenheit der darunterliegenden, alten Gleit- erde zu suchen ist. 2. Die Vegetation des Süsswassers. Nur einmal habe ich eine Süsswasseransammlung besucht, wo eine höhere Ve- getation vorkam. Es war dies in der Nähe von Port Stanley, am 30. März. Der Boden und das Ufer bestanden aus lehmgemischtem Sand. Auf dem Uferstreifen wuchsen Crantzia lineata Myriophyllum_ elatinoides Gunnera magellanica Poa Sp. BIRGER* fand an einem Lagunenstrande Caltha sagittata Ranunculus caespitosus. Es scheint jedoch, als ob die Wasserflora der Falklandinseln, was die Gefäss- pflanzen betrifft, sehr beschränkt wäre. 3. Die Vegetation der Küste. Hier werde ich sowohl die Pflanzenwelt, welche BIRGER Anke: demselben Titel, als auch die auf dem Flugsand wachsende, welche er unter dem Titel »Die Vegeta- tion der äolischen Bildungen» beschrieben hat, zusammenfassen. Die Flugsandbil- dungen der Falklandinseln sind nämlich Meeresstrandbildungen. 1. Abrasionsrand bei Stanley Harbour, am ı. Januar 1902. Bei Hochwasser liegt ein einige Meter breiter Streifen von Sand und Schutt mit flechtenbedeckten Steinen unterhalb des Abrasionsrandes frei. Angeschwemmte Algen bilden einen unterbrochenen Wall. An den steinigen Stellen kamen vor Colobanthus crassifolius Crassula moschata. 2, 6.8. 294. 4/08 Schwedische Südpolar- Expedition 19017—1903. 26 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp Die Grenze der Heide bestand aus einem scharf markierten, von den Wellen stark zerwühlten Abrasionsrande. Die abgeschwemmte Erde bildete weiter unten einen Wall mit der nachstehenden, strandwiesenartigen Vegetation, welche aber keine geschlossene Decke, sondern nur zerstreute Flecken bildet. Reichlich: Azra praecox Funcus scheuchzerioides Deschampsia antarclica Poa annua Scirpus cernuus var. brevis zerstreut: Galum antarcticum Ranunculus biternatus (deren Ranken sich um die Graspolster schlingen) spärlich: Cerastium arvense Gnaphalium spicatumvar.consanguineum Colobanthus crassifolius Hierochloe redolens Crantzia lineata (Fleckenweise Plantago barbata deckenbildend) Crassula moschata Pratia repens vereinzelt: Afropis Preslii *breviculmis Marsippospermum grandiflorum Luzula alopecurus Sagina procumbens Senecio vulgaris. 2. Kleines, grösstenteils gebundenes Sandfeld, östlich von Port Stanley, am 30. März 1902. Dieses Sandfeld liegt in einiger Entfernung von dem jetzigen Meeresspiegel und ist deshalb nicht nur mit Meeresstrandpflanzen bewuchsen, sondern auch mit einzel- nen anderen Arten, welche nicht bis ans Wasser wandern. a. Auf den beweglichen Partieen des Sandes trat fast ausschliesslich Rumexr acetosella auf, eine Art, welche auf den Falklandinseln sehr schnell neuen Boden erobert. An einer Stelle standen einige Exemplare von Sagina procumbens mit einem sehr kräftigen unterirdischen System. d. Nicht völlig gebundener Boden; noch keine geschlossene Pflanzendecke: reichlich—deckenbildend: Funcus scheuchzerioides (dessen Rhizom den Sand in allen Richtungen bis zur Tiefe von I bis 2 dem durchzog) zerstreut—reichlich: Azra praecox spärlich: Agrostis magellanica f. kumilis Pratia repens vereinzelt: Graphalium spicatum var. consanguineum Rumex acetosella Poa annua var. reptans Troximum pumilum (mit ungeheuer lan- gen Wurzeln). zZ Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. [($) SI ec. Von einer geschlossenen Pflanzendecke gebundener Sand: reichlich: Funcus scheuchzerioides zerstreut: Azra praecox Gunnera magellanica Pratia repens spärlich: Agrostis magellanica f. humilıis. In den feuchten Vertiefungen des Sandes standen ausserdem: spärlich: Anagallis alternifolia vereinzelt: Azorella ranunculus Rostkovia magellanica. * * Von den Moosen fanden sich nur Ceratodon purpureus Campylopus introflexus. 3. Sanddünen am Meere östlich von Stanley Harbour, am 30 März 1902. Der Strandgürtel war voll angeschwemmter Algen, die das Meer von Zeit zu Zeit in den Sand vergräbt. Die sanft abfallenden äusseren Seiten der Dünen sind fast nur von Funcus scheuchzerioides bewohnt, die anscheinend diejenige Pflanze ist, welche besser als die meisten anderen ihr Dasein im Flugsande fristen kann. Beim Nachgraben fand ich sie zuweilen vom Sande verschüttet und über grosse Strecken zugedeckt, an anderen Stellen wiederum waren die Rhizome entblösst. Einige kleine Exemplare von Perezia recurvata sowie einmal Sagina procumbens war alles, was ich ausserdem noch entdecken konnte. Ein andermal (am 18. August) fand ich an einem ähnlichen Lokale am Leucht- turme Flecken von Marsippospermum grandiflorum, der in der Entfernung Sczrpus ‘ Jacustris ziemlich ähnlich ist und an einem Lokal wie diesem sehr eigentümlich aussicht. An der Innenseite der Dünen fand ich eine mehr oder weniger verkümmerte Empetrumheide, welche viel Perezia recurvata enthielt, die ansehnliche Dimensionen (eine Höhe von etwa I m) erreichte. Diese dichten, runden, immergrünen Sträucher mit den eigenartigen, kleinstacheligen, zurückgerollten Blättern verleihen dem Platze einen eigentümlichen Charakter. Am Fusse der Hinterseite der innersten Dünen befand sich in der Heidevegeta- tion ein recht üppiger Gürtel von Chiliotrichum diffusum, ein graugrünes Band bildend. Bei Port Harriet wurde von ANDERSSON Senecio candicans im Flugsande angetroffen. 4. Strandvegetation im Innern von Duperrey Harbour, am ı. August 1902. Diese sehr lange und schmale Bucht ist ein unter den Meeresspiegel gesunkenes Tal, an dessen weichen Sandsteinwänden Ebbe und Flut und Wellen die Abrasions- 28 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. terassen ausgespült haben. Dieser erodierende Einfluss des Meeres hält noch an, so dass z. B. die Vegetationsdecke der Empetrumheide hin und wieder unterwühlt und zersprengt ist. Der lockere, schlammartige Strand besitzt keine andere Vegetation als Fadenalgen. Höher hinauf befinden sich einige Strandwiesenflecken, welche aus folgenden Arten bestehen: Anagallis alternifolia Gnaphalium affine Aira praecox Luzula alopecurus Chevreulia lycopodioides Nertera depressa Cortaderia pilosa Ranunculus sericeocephalus Festuca erecta Veronica serpyllifolia. In den Ritzen der steilen Bergwände fand ich Acaena lucida, die ein sehr lan- ges Wurzelsystem besitzt und dadurch die Verrückungen überdauert, denen ein Stand- ort wie der vorliegende öfters ausgesetzt sein muss. Eine Moosart war in kleinen Teppichen spärlich vorhanden, nämlich Pkzlonotis scabrifolia. Bei Port Louis ist das Ufer felsig; der Streifen am Fusse der Felsen ist mit herabgestürzten Felsblöcken belegt. Hier befinden sich zwei recht gut getrennte Standorte, einer an steilen, trocknen Stellen und ein zweiter an solchen, wo das von der Heide herabfliessende Wasser Erde angehäuft und kleine Streifen mit üppigem Grün gebildet hat. 5. Steile Uferfelsen von I—5 m Höhe, Port Louis am 3. August 1902. Die äussersten Ränder der Heide bestehen aus einer dichten, etwa 2 dem hohen über die Felsen herabhängenden Zwergsträucherdecke von äusserst charakteristischem Aussehen: reichlich: Zmpetrum rubrum Perezia recurvata zerstreut: Daccharis magellanica Nassauvia Gaudichaudit. Diese vier Arten bilden eine dichte Mosaik, so gleichmässig, als wäre sie gescho- ren; von weitem erkennt man sie schon an den verschiedenen Farbentönen: Zmpe- Zrum ist braungrün, Nassauvia dunkelgrün, Perezia lebhafter grün und Baccharis hellgrün. Diese vier Pflanzen wachsen auch auf kleinen Vorsprüngen und in Felsritzen, wo sich etwas Humus angesammelt hat, jedoch weniger üppig. Zu diesen gesellen sich Pernettya pumila sowie einige Kräuter und Gräser: Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. C. Skottsberg photo. Fig. 5. Vegetation an Uferfelsen bei Port Louis. Mosaik von Zmpetrum rubrum, Baccharis magellanica, Nassauvia Gaudichaudii und Perezia recurvala. reichlich: Poa pratensis spärlicher: Acaena adscendens Acaena laevigata Festuca erecta Festuca ovina 30 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. vereinzelt: Agropyrum sp. Luzula alopecurus Armeria chilensis Oxalis enneaphylla Calceolaria Fothergillii Plantago barbata Colobanthus subulatus Viola maculata. Die Flechtenvegetation ist ausserdentlich reich. Am auffallendsten ist Ramalina scopulorum ACH. Die Moosvegetation ist im Vergleich mit der des folgenden Stand- ortes dürftig: Bartramia patens Ceratodon purpureus Bryum argenteum Tortula monoica. 6. Humusreiche, von dem herabfliessenden Wasser der Heide überrieselte Ufer- felsen. Port Louis am 3. August 1902. Die Vegetation ist hier, besonders in kleinen, geschützten Klüften, sehr üppig: reichlich: Pernettya pumila zerstreut: Dlechnum pinna marına spärlich: Apzium graveolens Galium antarcticum (fleckenweise) Gunnera magellanica Oxalis enneaphylla (fleckenweise) Ranunculus biternatus (fleckenweise). vereinzelt: Pratia repens Sisyrinchium filifolium Sagina procumbens Veronica serpyllifolia. Die Flechtenvegetation ist weniger entwickelt. Dagegen findet man hier zahl- reiche Moose, welche in den engsten Spalten vereinzelte Polster bilden oder die kleinen Vorsprünge der Felsen mit einem schwellenden Teppich bedecken. Bartramia patens Dichodontium dicranelloides var. falk- landicum Blindia consimtlis Grimmia apocarpa Bryum argenteum Pterygophyllum decurrens » perlimbatum Tortula monoica Ceratodon purpureus Webera albicans forma. An schattigen, nassen Stellen leuchtet einem ein feiner grüner Teppich folgen- der Zusammensetzung entgegen: reichlich—deckenbildend: Nertera depressa. * * + Aneura multifida Lophocolea austrigena » Pinguis > Cunninghamii Sciaromium maritimum. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 3I 7. Die Tussockformation. Es wäre vielleicht zweckmässiger gewesen, mit dieser der bekanntesten aller subantarktischen Pflanzenvereine anzufangen, doch hat oa fabellata auf den Falklandinseln sehr viel an Boden verloren. Von den Küstenstrecken habe ich nur wenig gesehen, nach allem zu urteilen hat es aber den Anschein, als ob Poa flabellata auf keiner der Hauptinseln nennenswert verbreitet wäre. Früher wird man wohl an geeigneten Stellen — ich denke mir nämlich, dass die Pflanze sich bei der Wahl des Standortes hier ebenso verhält wie in Südgeorgien? — die reich grünenden Bänder auch an solchen Stellen gefunden haben, wie es die bewohn- ten Gegenden von Stanley Harbour und Berkeley Sound sind, wo jetzt kaum ein einziges Exemplar anzutreffen ist. Am 30. März fand ich eine geringe Anzahl arg zugerichteter Tussockpolster am Südufer von Stanley Harbour und am 31. März sah ich bei Kidney Cove eine unzugängliche Felsenpartie, wo Tussockpolster in reichen Gehängen aus den Felsenritzen herabhingen. Die Ursache des Unterganges des Tussockgrases sind die importierten Tiere, früher Pferde und Rinder, jetzt und zwar in noch viel höherem Grade Schafe. Es sind nämlich hauptsächlich die jungen, wohlschmeckenden Sprosse, welche von den Tieren aufgesucht und gefressen werden. Vor den Küsten liegt eine grosse Anzahl kleiner Inseln, wo keine Herden ein- geführt sind, und hier tritt Poa flabellata in hohem Grade wuchernd auf. Ich habe selbst keine dieser »Tussockinseln» betreten, beobachtete sie aber mehrmals in geringer Entfernung. Ich verweise auf BIRGERs®? Beschreibung des Kidney Island und auf meine eignen Beschreibungen von Südgeorgien. Die Formation auf Kidney Island war fast rein; nur Apium graveolens und Poa annua kamen ausser Poa fla- bellata vor. 4. Einige Aufzeichnungen über die Vegetation in der Nähe von Albemarle Harbour auf der Westinsel. Am 8. September machte ich einen Ausflug um den Hafen. Ich beobachtete dabei zwei verschiedene Uferformationen. Die eine derselben, auf Kiesboden, hatte ein eigentümliches Aussehen. Auf dem Kiese lagen nämlich grosse, meterhohe braune Torfklumpen von so lockerer Beschaffenheit, dass man sie mit dem Fusse zertreten konnte. Es stellte sich bei näherer Untersuchung heraus, dass es Reste einer ehemals üppigen Tussockformation waren; schon die mächtigen, aus Rhizomen, * Siehe SKOTTSBERG, Nägra ord om Sydgeorgiens vegetation, Bot. Notiser, Lund 1902, sowie > The geographical distribution of vegetation in South Georgia», Geogr. Journal, 1902. Le 5293. 32 CARL SKOTTSBERG ‚ (Schwed. Südpolar-Exp. Wurzeln und Blattscheiden bestehenden Basalteile bezeugten alle die ehemalige Grösse. Hier kamen jetzt allgemein Colodanthus subulatus, Crassula moschata, Poa pratensis und Sagina procumbens vor. Man konnte deutlich erkennen, dass sich die Zmpetrumheide seit dem Aus- sterben der Poa flabellata stark verbreitet hatte. Hin und wieder entdeckte man in einem ehemaligen Tussockpolster einen kleinen Zmpetrum- oder Pernettya- strauch, die Vorläufer der geschlossenen Heidevegetation, welche die Tussockreste voraussichtlich unter ihre Decke begraben wird. Das Felsenufer hatte ein anderes Aussehen. Hier waren die Schichten nicht wie bei Port Louis aufgerichtet, sondern wagerecht, und deshalb kamen keine steilen Felsenwände, sondern niedrige, stufenförmige Absätze vor. Darauf wuchsen Zmpe- trum rubrum und auch Perezia recurvata; ferner bemerkte ich Blechnum magel- lanicum, welches ich an solchen Standorten noch nie beobachtet hatte, sowie Rubus geoides und häufig Colobanthus subulatus. Die Steppe und die Heide hatten ungefähr das Aussehen der oben beschriebe- nen; diese Vegetation enthielt jedoch mehr Chzlootrichum diffusum und Marsippo- spermum grandiflorum, sowie an trockneren Stellen Adrotanella emarginata und Bolax glebaria. Am g. September machte ich einen Ausflug nach dem Kap Meredith. Der Boden war hier kupierter als in den Gegenden, die ich früher gesehen. Es muss wohl als eine Folge hiervon angesehen werden, dass die Vegetation in den Tälern bedeutend kräftiger entwickelt war als jemals auf der Ostinsel; Chzlotrichum diffu- sum bildete bis mannshohes Gebüsch, welches sehr an das der grauen Weiden in schwedischen Gebirgen erinnerte. Die Küste ist am Kap Meredith eine hohe Steilküste, und es war uns erst nach langem Suchen möglich bis ans Wasser zu gelangen. Hier erhielten wir einen Über- blick über den geologischen Bau. Zu unterst liegt Granit, darüber arkosenartiger Sandstein und zu oberst der gewöhnliche Quarzitsandstein, der schon oben besprochen ist. Es war eigentümlich zu sehen, wie ganz anders sich die Flechtenvegetation der unteren Schichten gestaltete als diejenige, welche ich früher gesehen. Sie waren nämlich von einer rotgelben P/acodiumart überwachsen, während der Quarzit seine gewöhnliche Flora, Ramalına scopulorum, beherbergte. Die Phanerogamen, welche sich am Ufer vorfanden, waren Colobanthus subulatus, Crassula moschata, Poa fla- bellata und Sagina procumbens. Won der hohen Uferklippe neigt sich der Boden allmählich landeinwärts. Dieser Abhang war mit abgestorbenen Tussockpolstern, die jetzt mit Flechten, besonders einigen C/adoniaarten, bewachsen waren, sowie mit einzelnen Moospolstern bedeckt. Gefässpflanzen kamen sehr spärlich vor. Folgende Arten waren vorhanden: Bd. IV: ı0) STUDIEN UBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 33 Blechnum pinna marina Empetrum rubrum Colobanthus subulatus Pernettya pumila Senecio falklandicus. Näher kann ich diese Aufzeichnungen nicht erläutern, denn das Material, das ich an jenen Tagen einsammelte, ging mit der »Antarctic» zu Grunde. IV. Einiges über die Periodizität der falkländischen Flora. Obgleich ausgesprochen insularisch und sehr gleichmässig, bedingt das falklän- dische Klima doch zufolge des Unterschiedes zwischen der Sommer- und der Win- tertemperatur eine periodische Entwickelung. Indessen ist diese Periodizität wegen der gleichmässigen Verteilung der Niederschläge und der unbedeutenden Rolle, welche die Schneedecke spielt, bei weitem nicht so scharf, wie z. B. in der Umgegend von Ushuaia. Bei oberflächlicher Betrachtung kann es vielleicht den Anschein haben, als ob die falkländische Flora in der Zeit vom April bis zum Oktober in tiefem Winterschlaf läge: die Steppe ist verwelkt und gelb, keine Blume schmückt die grünbraune Heide und oben in den Bergen sieht man einzelne weisse Schneeflecken hervorleuchten. Betrachtet man aber die Pflanzen genauer, so sieht man, dass eine grosse Anzahl derselben sich nur einem leichten Schlummer hingeben, aus dem der erste warme Tag sie erwecken kann, sie tragen grüne Blätter, die an den jungen Sprossen dicht zusammenstehen, aber ohne jeden Knospenschutz, den nur ein Frühling zersprengen kann. Die Blütezeit scheint aber streng auf die wärmere Jah- reszeit beschränkt zu sein. Die periodischen Erscheinungen des vegetativen Systems. Ich habe nur beiläufig einige diesbezügliche Beobachtungen angestellt, will sie aber hier dennoch mitteilen, weil sie meines Erachtens für das Bild, das ich von der Physiognomie der Flora zu geben wünsche, wertvoll sind. Die Wasservegetation habe ich nicht berücksichtigt. Die hapaxanthischen Arten“sind in der falkländischen Flora nur spärlich vertreten: Zuphrasia antarctica, Gentiana magellanica, Oreomyrrhis andicola. Apium graveolens, eine Pflanze, welche in unsern schwedischen Lehrbüchern als zweijährig angegeben wird, scheint auf den Falklandinseln wenigstens im Stande zu sein, sich anders zu entwickeln; am 31. Juli sammelte ich Exemplare, welche ohne 40/5 Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. 5 34 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Zweifel perennierend waren: am Mutterspross, der geblüht hatte und jetzt verwelkt war, befand sich ein kräftiger, junger Spross mit mehreren bis ı dem langen Blättern und einer dicken, reich verzweigten Pfahlwurzel. Es mag ja sein, dass diese Art hier unten immer perennierend ist, und es ist deshalb in Erwägung zu ziehen, ob nicht Apzum australe als Art berechtigt sein mag. Die pollakanthischen Arten zerfallen in zwei Gruppen. Von diesen ist die erste dadurch gekennzeichnet, dass die Überwinterung mittels besonderer Überwin- terungssprosse erfolgt; die Blätter des Muttersprosses verwelken vollständig im Herbst oder im Laufe des Winters. So verhält es sich wohl mit den meisten Gramineen. Ich habe auch einige Kräuter zum Gegenstand meiner Beobachtungen gemacht. Gunnera magellanica besitzt geschlossene Winterknospen an ihrem an der Erd- oberfläche oder in der Moosdecke kriechenden Rhizom; aber schon am 25. Juli, also mitten im Winter, konnte ich an einigen die beginnende Entwickelung beobachten. An den mächtigen Rhizomen von Oxalis enneaphylla bemerkte ich am 31. Juli Knospen verschiedener Entwickelung. Einige hatten schon junge Blätter hervor- gebracht, deren Blattspreite stark zusammengefaltet, deren Stiel aber bereits ein paar cm lang war. Bei Primula farinosa var. magellanica, die ich am 31. Juli unter- suchte, fand ich halb geöffnete, grüne Knospen, deren kleine Blätter lose zusammen- gestellt und von den verwelkten Blättern des Vorjahres umgeben waren. Bei Calceolaria Fothergillii und Viola maculata fand ich ausgeprägt kurzgegliederte Wintersprosse; diese waren indessen oberirdisch und grün, die Blätter standen lose zusammen, aber ohne jeglichen Schutz. Zu diesem Typus können die Araenaarten und Plantago barbata gezählt werden. Zwischen dieser Gruppe und der folgenden ist natürlich keine scharfe Grenze vorhanden. Eine solche wäre dadurch gekennzeichnet, dass die vegetative Entwicke- lung bis zum Eintritt des Winters fortdauerte; die Pflanzen bereiten sich durch keinerlei Massregeln auf denselben vor, denn die Entwickelung hört bei Eintritt der Kälte ganz einfach auf. Hierher gehört eine Menge der charakteristischsten Arten der Falklandflora. Zuerst konımen die Sträucher, welche sämtlich wintergrün sind (vielleicht mit Ausnahme von Chzlotrichum in sehr strengen Wintern). Baccharis magellanica Nassauvia Gaudichaudii Chliotrichum difusum » serpens Empetrum rubrum : Perezia recurvata Gaultheria microphylla Pernettya pumila Myrteola nummularia Veronica elliptica. Eine andere wichtige Gruppe sind die Polsterbildner, die in der Falklandflora einen so hervorragenden Platz einnehmen: Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. Abrotanella emarginata Astelia pumila Aszorella lycopodioides Bolax glebaria Caltha appendiculata Colobanthus crassifolius > subulatus Drapetes muscosus Gaimardia australis Oreobolus obtusangulus 35 Poa flabellata. Man trifft noch zahlreiche andere Arten, welche das ganze Jahr hindurch mehr oder weniger grün bleiben; von diesen verdienen hervorgehoben zu werden: Anagallis alternifolia Hymenophyllum falklandicum Armeria chilensis Lycopodium magellanicum Aspidium andıinum Nanodea muscosa Azorella fillamentosa Nertera depressa Blechnum pinna marina Pratia repens » magellanicum Ranunculus biternatus Callixine marginata > sericeocephalus Chevreulia lycopodioides Rubus geoides Crassula moschata Senecio falklandicus Galium antarcticum Taraxacum magellanicum. Ende Juli und Anfang August, also im Winter, machte ich in Port Louis und Port Stanley die Beobachtung, dass mehrere aus nördlichen Ländern stammende Arten ganz unabhängig von der Jahreszeit blühten und Früchte ansetzten. Dies war der Fall mit Bellis perennis, Senecio vulgaris, Veronica serpyllifolia, Poa praten- sis und Ulex europaeus. Dies könnte diesen Arten indessen auch in ihrer nördliche- ren Heimat in milden Wintern passieren. Die Periodizität der floralen Entwickelung. Meine jedenfalls sehr mangelhaften Beobachtungen vom Jahre 1902 habe ich in der nachstehenden Tabelle zusammengefasst. 36 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. T———————————————————————————n al | s Rückgang |Reife Frücht Knos are geng e| | An imge Völlig |der Blüte; | (manchmal | Blüten. erblüht. junge Samen schon Früchte. verbreitet). mm ss jässrtrsrssetee n Abrotanella emarginata _ — — x Anagallis#alternitoliae oe. Gl 1); —_ 3°/z | Apium graveolens . — "ı "iz — Astelia pumila —_ _ 2/2, 28]; — | Aster Vahlii — 1/, — = Atropis Breslü &hreyiculmis ser. en = !/ı = — Azorella lycopodioides . - ==, 1), | > TANUNCULUSTEER mann ("/ı) !/z 1); Ss HBacehanısamasellanicatser ee | = (/ı) 2: 22), Bolazı olebariayrene KR en es _ —_ 2/r 28,5 GBallsiniemarpnatae a; 2/z #/ı (*/ı) 28/, | Caltha RRPENATEHIAtIUEE I 2 EEE rt. = _ 28), ge Eardamine hints ee ae ee io — — &r 2), 2Garex mieroplochinz*oheantba, . . „2. n..n. E= (/ı) 1/; a | I ı Cerastium zrvense . — 1/; — 2. Ghrhotuichumsdittusums m. 2 oe — ır 28]; — @olobanthus crassitoltus 0.0. 0 En. en —_ — 2; , Gortaderianp1loSTuR Ir Rat en ui: E Jr se —, Grantzieslineafartenea: Mori %/z () — 30), Srassulstigupsehatn.sft SUN MDR De. 2: 2: = em Weschampsia antareien] ra.. I en lar: un JR — — Droseragunitloracgr ae. gain Meer est het. ans 2/z zz — — EI HEIDITOEI TUE a _ — Xjr en Hesingawereclae ne ve N: ee E= (*/) JR — GAINDERANTAICHEUDIE ES = In 00) SR BER E ee (*/:) ıfz = u Kanliheriagmicrophylla, 6 u. oWelee ee —_ #/r Eee — Gepnttanafmapellamicag.. 7°: ge ae ne nahe —_ = JR = Gnapkaliumuspicatumiyar. .... ray een. —_ ı/z (*/z) 30, Gnmmeragmaoellanieas 0 oe onen —_ _ 2/r %r IEiieracrtim anfarcheumkenet a SEE FEIERT, 2: zz: —: ee IEiierachloesredolens m... Are een - 2/z —e ER hnensaschenchzeriordesn ı 0, —_ —_ 2/z 39/3 BENceaEstayeolensen cc. + A ee (*/r) ı — er Brzulagalnpecuunsege 2.0. > ee —_ _ 2/r — Marsippospermum grandifolium . . . 2. 2. 2 22.2.0. = — !ı = Myrteolamımmulana none menunn — — 2/z 2a), N anodeawuuSeosag Wr -. + Ri —_ —_ — 9/; NassauyaauGandıchaudit » ee cn: —_ — — 94 * Die Klammern bezeichnen, dass das betreffende Stadium nur ausnahmsweise beobachtet wurde. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 37 ——— Rückgang |Reife Früchte een: Do Völlig | der Blüte; | (manchmal | Blüten erblüht. Junge Samen schon) , Früchte. verbreitet). | DE a a | Nertera IDERD N Re ro ME Ss 2/; ı/; J), 2/3 | | Oreobolus obtusangulus . »» 2. 2 2.2... _ | — 28), a Oreomyrrhis andicola . » » een >] _ — — | X, Oxale enneaphylla’ . 2.» ". nenne. (*/r) JR ı/, nt ne re ee ee -- — — 30/, Begeityarpumila 4... 00000 nn n— (*/s) 2; 2/,, 28/, | Buznshonbanbataı 2.2 © ufee oa en en en — — 2), ri BeseErEDensa 00. ee een lan 1), ı/; a 28, Banuneulus bitenatus - - . 2 2. 0.00 nn _ > 2/r — | Bosikovia magellanica.. . ». »- =. one. na. — — — 28), | Fre Mauss N — — _ ca. s/s | ER AnSEgernnussyar- © ee een een — 2); = — | , Sisyrinchium filifolium.. . . . - ALTER —_ = | 2; 3/7 | Troximum Pomälım a 2 2 ER — — 30), 30 Bebarıdentata,. . 0.0. 02000 era aan m yanın. a E= _ — EIR unge le De: ee | oder Sori. Dorz Kerr Bepıdaum andinums ,.. 2,7, 44 = Sagen = — — 4a ‚ Blechnum magellanicum .. .... 0.00. E — 2/; — > PORKEN EII ECT re ee — — ır eu Lycopodium magellanicum . . . 2... 2... 0. u — "x "x V. Gefässpflanzen. Literatur: CH. GAUDICHAUD: Rapport sur la Flore des iles Malouines. Annales des sciences naturelles. Tome 5. Paris 1825. —— Botanique in FREYCINET, Voyage autour du monde (»Uranie» und »Physicienne>) J. Dumont D’URVILLE: Flore des Malouines. M&m. de la Soc. Linneenne de Paris Tom. 4. 1826. A. BRONGNIART: Phanerogamie in D’URVILLE, Voyage de la»Coquilles. Paris 1829 J. D. HooKEr: The botany of the antarctic voyage. I. London 1845—47: J. Cosmo MELVILL: Report on the Plants obtained by Mr. RUPERT VALLENTIN in the Falkland Islands 1901—1902. Mem. and Proc. of the Manchester Liter. and Philos. Soc. 1903. S. BIRGER: Die Vegetation bei Port Stanley auf den Falklandinseln. ENGLERs Botan. Jahrbücher. Bd. 39. Leipzig 1906. | | #5) [0] CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Pteridophyta. Fam. Hymenophyllaceae. Hymenophylium falklandicum BAKER. — H. Wilsoni HOOoK. Quarzitfelsen, teppichbildend. Trichomanes caespitosum (GAUD.) HOOKR. — Hymenophyllum GAUD. Dieselben Standorte wie das vorige. Trichomanes flabellula D’URV. — 7. flabellatum BORY;? = T. sibthorpioides BorrY. Nur von D’URVILLE gefunden. Fam. Schizaeaceae. Schizaea fistulosa LABILL. var. australis (GAUD). — S. australis GAUD. Scheint seit GAUDICHAUDS Zeit nie wieder gefunden zu sein. Fam. Gleicheniaceae. Gleichenia cryptocarpa Hook. Roy Cove, Westinsel (VALLENTIn). Nach J. D. HOOKER wurden die von ihm zitierten Funde auch auf der Westinsel gemacht. Fam. Polypodiaceae. Cystopteris fragilis BERNH. Wahrscheinlich auf der Westinsel (SULIVAN bei J. D. HOOKER). Aspidium andinum PHIL. — Ser. I. Nr. 79.: In den Gebirgen wahrscheinlich nicht selten. Blechnum magellanicum (DEsv.) METT. — Ser. I. Nr. Sı. — ZLomaria DESV., L. setigera GAUD. Steinige Stellen in der Heide, bestandbildend. Blechnum pinna marina (PoIr.) P. Dus. — Ser. I. Nr. 54. — Zomaria polypo- dioides GAUD., L. alpina BROWN. Überaus häufige Steppen- und Heidepflanze, oft grosse Teppiche bildend. * Bezieht sich auf meine Sammlung. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 39 Fam. Salviniaceae. Azolla filiculoides LAM. — A. magellanica WILLD. Nach GAUDICHAUD; später nicht gefunden. Fam. Lycopodiaceae. Lycopodium magellanicum SWARTZ. — Ser. I. Nr. 51. — Z2. clavatum L. var. J. D. HOOKER. Häufig; Steppen- und Heidepflanze. Lycopodium saururus LAM. — Z. selago L. p. p. P saururoides BORY. Nicht häufig. Angiospermae. Fam. Juncaginaceae. Tetroncium magellanicum WILLD. Sphagnum-Sümpfe (J. D. HOOKER). Fam. Gramineae. Hierochlo& redolens R. BR. — Ser. I. Nr. 86. — Avena PERS., H. magellanica Hook. fil. Strandvegetation in der Nähe von Port Stanley, spärlich. Alopecurus antarcticus VAHL. — A. magellanicus LAM., alpınus SM. Agrostis canina L. var. falklandica (Hook. fil.) Hack. — Ser. I. Nr. 307. — 4A. falklandica Hook. fil. Trockene Heide, Uferfelsen, häufig. Agrostis magellanica Lam. — Ser. I. Nr. 117. — A. antarctica HOOR. fil. Feuchte Steppe, sehr häufig. Forma humilis HAcKk. — Ser. I. Nr. 304. Flugsandfelder östlich von Port Stanley. Agrostis prostrata Hook. fiil. Polsterboden auf Hog Island, Berkeley Sound, ‚selten (J. D. HOOKER). 40 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Deschampsia antarctica (HOOK.) DESV. — Ser. I. Nr. 63. — Ara antarctica HOoOoR. Sandige Meeresufer. Deschampsia flexuosa (L.) TRIN. — Ser. I. Nr. 58. — Ara flexuosa L. Trockene Stellen, sehr häufig, wenigstens in der Umgebung von Port Stanley und Port Louis. Trisetum subspicatum BEAUYV. *phleoides (D’Urv.) Hack. — Avena phleoides D’URVv. Koeleria Kurtzii Hack. Port Stanley (BIRGER). Cortaderia pilosa (D’Urv.) Hack. — Ser. I. Nr. 84. — Arundo D’URVv. Eine der wichtigsten Pflanzen der Inseln, massenhaft in der Steppe vor- kommend. (Poa annua L. var. reptans HAussk. — Ser. I. Nr. 308. Flugsandfeld östlich von Port Stanley.) Poa pratensis L. — Ser. I. Nr. 283. — P. compressa L. var virescens D’URV. Meeresufer, Bachufer, häufig. Poa rigidifolia STEUD. Port Stanley (BIRGER). Poa flabellata (Lam.) Hook. fil. Über die Verbreitung auf den Inseln siehe oben. Atropis Preslii HACK. *breviculmis HACK. — Ser. I. Nr. 115. Meeresufer unweit Port Stanley (C. S., BIRGER). Festuca ovina L. var. magellanica (LAM.) HACK. — F. magellanica LAM. Felsenufer (bei Port Louis von mir gefunden). Festuca arenaria LAM. Festuca erecta D’Urv. — Ser. I. Nr. 82. Gemein auf trockenen Boden. Bd. IV:ıo) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 41 Festuca antarctica (D’URv.) KUNTH. — Arundo D’URV. Nach D’URVILLE und J. D. HOOKER sehr häufig. Festuca alopecurus (GAUD.) BRONGN. — Arundo GAUD., Festuca arundo Hook. fil. Meeresufer, zuweilen mit ?oa flabellata (J. D. HOOKER). Agropyrum n. sp.? — Ser. I. Nr. 302. »Diese Art steht dem Agropyrum repens BEAUV. zwar nahe, scheint aber doch davon spezifisch verschieden zu sein. Leider ist aber das Exemplar in Be- zug auf die Blüten so unvollständig (die Blütenspelzen sind fast überall abgefallen und es sind überhaupt nur an den untersten Ährchen noch Spu- ren davon), dass eine verlässliche Diagnose nicht gegeben werden kann.» (HACKEL in sched.) Die Pflanze kam bei Port Louis vor. (Triticum repens L. — 7. glaucum Lam.? bei D’URVILLE. Nach J. D. HOOKER häufig. Es ist nicht unwahrscheinlich, dass sich HOOKERSs Angabe auf die von mir gefundene Agropyrum-Art bezieht. Bemerkenswert ist folgende Angabe von VALLENTIN über das jetzige Vorkommen von Triticum repens: »Önce common, now scarce. Very rare in Roy Cove, W. Falklands, hardly found except in zzsZocked* islands.») Fam. Cyperaceae. Scirpus palustris L.? -— Ser. I. Nr. 313. — 5. melanostachys D’URv., Bleocharis macrorhiza BOECK. in Flora 1858. Der von D’URVILLE beschriebene S. melanostachys wurde von J. D. HOOKER, der ihn Zleocharis palustris BR. nennt, wiedergefunden. Meine Exemplare sind in einer so schlechten Zustande, dass ich über die wahre Natur der Pflanze nichts entscheiden kann. Scirpus cernuus VAHL. var. brevis (D’Urv.). — Ser. I. Nr. 66. — Scirpus bre- vis D’URv., /solepis pygmaea KTH. var. brevis (D’Urv.) Hook. fil. Sandige Meeresstrand. Oreobolus obtusangulus GAUD. — Ser. I. Nr. 298. Wichtige Charakterpflanze des sumpfigen Bodens. * Von mir kursiviert. “ls Schwedische Südpolar-Exfedition 1901—1903. 6 42 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Unecinia macloviana GAUD. Mit Sicherheit nur von GAUDICHAUD gefunden. Carex acaulis D’URV. Nur durch D’URVILLE und BRONGNIART bekannt. Carex fuscula D’URv. — Ser. I. Nr. 300. — Carex indecora KTH. ß humilis BOOTT bei J. D. HOOKER. Feuchte Steppe unweit Port Stanley. Carex macloviana D’URv. — C. ovalis GOOD. 8 minor BRONGN. Nur durch D’URVILLE und BRONGNIART bekannt. Carex magellanica LAM. Port Stanley (BIRGER). Carex microglochin WG. *oligantha (BOOTT) KUEK. — Ser. I. Nr. 83. Spärlich in der Steppe unweit Port Stanley (C. S., BIRGER). Carex canescens L. var. robusta N. M. BLyTT. — C. similis D’URV., curta GooD nach BOOTT bei J. D. HOOKER. Nach J. D. HOOKER häufig. Carex trifida CAv. — C. aristata D’URV. Sandiger Meeresstrand (D’URVILLE); Heide auf Kidney Island (BIRGER). Carex decidua BOOTT. Nur von J. D. HOOKER gefunden. Carex vallis pulchrae PHIL. Flugsandfeld unweit Port Stanley (BIRGER). Fam. Centrolepidaceae. Gaimardia australis GAUD. Torfmoore, häufig. Fam. Juncaceae. Marsippospermum grandiflorum (L. fil.) Hook. — Ser. I. Nr. 89. — Juncus L. fil.; Rostkovia Hook. fil. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 43 Wie BIRGER bemerkt, kann diese Art die Bodenverhältnisse sehr verschie- dener Strandorte vertragen. Im Feuerland findet man es massenhaft auf feuchtem, etwas versumpftem Boden. Die grössten Bestände davon sah ich auf den Falklandinseln, auf gut bewässertem Boden in einem »stonerun» (s. oben). Rostkovia magellanica (LAaM.) Hook. fil. — Ser. I. Nr. 292. — Juncus Lam. Formationsbildend, besonders mit Sphagnaceen. Juncus scheuchzerioides GAUD. — Ser. I. Nr. 68. Sandiger Meeresstrand, besonders im Flugsand; auch in der Steppe häufig. Juncus inconspicuus D’URV. Spärlich in Sümpfen. »Forsan praecedentis mera varietas®» (D’URVILLE). Luzula alopecurus DESV. — Ser. I. Nr. 90. Trockene Stellen der Heide, Felsen, gemein. Fam. Liliaceae. Callixine marginata Juss. — Ser. I. Nr. 57. Steppe und Heide, auch die sterilen »Stoneruns», überall ziemlich häufig. Astelia pumila (FORST.) GAUD. — Ser. I. Nr. 62. — Melanthium FORST. Eine der wichtigsten Polsterbildner des versumpften Bodens. Fam. Iridaceae. Sisyrinchium filifolium GAUD. — Ser. I. Nr. 67. Trockene Stellen der Heide, zerstreut. Fam. Orchidaceae. Codonorchis Lessonii (D’URv.) LINDL. Zpipactis D’URYV. Nach D’URVILLE nicht selten. Chloraea Commersonii LINDL. »Western Island? Mr. WRIGHT, Mr CHARTRES.» (J. D. HOOKER). Chloraea lutea (ComM.). — Serapis COMM., Arethusa GAUD., C. Gaudichaudiı BRONGN. Nicht selten in der feuchten Steppe (D’URVILLE, J. D. HOOKER). 44 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Asarca odoratissima POEPFP. »Western Island? Mr. WRIGHT» (J. D. HOOKER). Fam. Santalaceae. Nanodea muscosa GAERTN. — Ser. I. Nr. 253. Feuchte Stellen der Heide, Versumpfungen der Steppe, häufig. Fam. Chenopodiaceae. Chenopodium macrospermum Hook. fil. San Salvador Bay, Berkeley Sound (DARWwIn, J. D. HOOKER). Fam. Portulacaceae. Montia fontana L. — MW. linearifolia D’URY. Fam. Caryophyllaceae. Stellaria debilis D’URV. Besonders in der Nähe des Meeres, nach D’URVILLE und J. D. HOOKER. Cerastium arvense L. — Ser. I. Nr. 171. — C. lineare L.: bei GAUDICHAUD. Sehr häufig in der Steppenvegetation. Colobanthus subulatus (D’URv.) Hook. fill. — Ser. I. Nr. 293. Sagina D’URV Uferfelsen, Gebirge, recht häufig. Colobanthus crassifolius (D’URv.) Hook. fil. — Ser. I. Nr. 95. Sagina D’URV. Sandige und steinige Meeresufer, häufig. Fam. Ranunculaceae. Caltha sagittata CAv. Sumpfiger Boden. Caltha appendiculata Comm. — Ser. I. Nr. 107. Gemeiner Polsterbildner der Spragnum-Sümpfe. Ranunculus biternatus SM. — Ser. I. Nr. 102. — R. exriguus D’URYV. Feuchte Stellen, Küsten, Bachufer etc., nicht selten. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 4 nn Ranunculus maclovianus D’URV. — AR. parviflorus L.?: bei GAUDICHAUD. Bachufer, nicht selten. Ranunculus sericeocephalus (sericocephalus) Hook. fil. — Ser. I. Nr. 186. Feuchte, grasbewachsene Ufer, nicht häufig. Ranunculus hydrophilus GAUD. — Ser. I. Nr. 245. Wassersammlungen, Spkagnum-Sümpfe. Ranunculus trullifolius Hook. fil. San Salvador Bay, in einer Süsswasserlagune (J. D. HOOKER). Ranunculus caespitosus P. Dus. Ein kleiner Pfuhl unweit Port Stanley (BIRGER). Hamadryas argentea Hook. fi. Grasboden (SULIVAN, ROBINSON, J. D. HOOKER). Fam. Cruciferae. Arabis macloviana (D’Urv.) Hook. fil. — Brassica D’URV. Es ist noch unsicher, ob diese Art mit A. magellanica POIR. zu vereinigen sei oder nicht. Die Pflanze ist an der Küste häufig (J. D. HOOKER). Cardamine hirsuta L. — Ser. I. Nr. 99. Meeresufer, Bachufer etc., häufig. Draba falklandica Hook. fil. Nur von ROBINSON gefunden (J. D. HOOKER). Draba funiculosa Hook. fil. Nur von J. D. HOOKER gesammelt. Fam. Droseraceae. Drosera uniflora WiILLD. — Ser. I. Nr. 53. Häufig in dem Aszelia-Teppich. Fam. Crassulaceae. Crassula moschata ForsT. — Ser. I. Nr. 61. — Bulliarda D’URv. Meeresufer auf Sand und Kies. 46 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Fam. Rosaceae. Rubus geoides SM. — Ser. I. Nr. 112. — Dahbarda PERS. Heidevegetation, besonders an den »stone-runs, recht häufig. Acaena adscendens VAHL. — Ser. I. Nr. 290. — Ancistrum GAUD., D’URV. Feuchte Uferfelsen. Acaena laevigata AıtT. — Ser. I. Nr. 168. Mit der vorigen. Acaena lucida VAHL. — Ser. I. Nr. 246. — Ancistrum GAUD.; var. vallosum D’URv. Von mir nur bei Duperrey Harbour (s. oben) gefunden. Fam. Oxalidaceae. Oxalis enneaphylla Cav. — Ser. I. Nr. 78. — O. enneaphylla Cav., und pumzla D’URv. bei D’URVILLE. Sehr häufig in der Steppe auf feuchterem Boden, an Uferfelsen etc. Fam. Callitrichaceae. Callitriche antarctica ENGELM. — C. verna L. bei D’URVILLE, J. D. HOOKER, BIRGER. Häufig. Fam. Empetraceae. Empetrum rubrum VAHL. — Ser. I. Nr. 55. Sehr wichtige Charakterpflanze, vgl. oben. Fam. Violaceae. Viola maculata CAav. — Ser. I. Nr. 166. — V. pyrolaefolia POIR. Feuchte Uferfelsen, häufig. Viola tridentata MENZ. — Ser. I. Nr. 162. Felsen der Heide, Gebirge. Fam. Thymelaeaceae. Drapetes muscosus LAM. — Ser. I. Nr. 214. Felsenpartien der Heide und auf den Bergen, ziemlich häufig. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 47 Fam. Myrtaceae. Myrteola nummularia (POIR.) BERG. — Ser. I. Nr. 73. — Myrtus POIR. Sehr gemein in der Steppe wie auf Felsen. Fam. Oenotheraceae. Epilobium magellanicum PHir. et HAUSSK. — E. Zetragonum L. Nur von J. D. HOOKER angegeben. Fam. Haloragidaceae. Myriophylium elatinoides GAUD. — Ser. I. Nr. 182. — M. ternatum GAUD. Nicht selten. Gunnera magellanica LAM. — Ser. I. Nr. 70. — Misandra Comm. Eine der häufigsten Pflanzen, auf sehr verschiedenen Standorten vorkommend. Fam. Umbelliferae. Azorella filamentosa VAHL. — Ser. I. Nr. 126. — A. chamit s VAHL. Zerstreut in der Heide. Azorella caespitosa Cav. Westinsel: NEE, SULIVAN (J. D. HooKER). Azorella Iycopodioides GAUD. — Ser. I. Nr. 65. Häufiger Bestandteil der Heide. Azorella ranunculus D’Urv. — Ser. I. Nr. 85. Feuchte Stellen der Steppe, Bachufer, etc. häufig. Bolax glebaria Comm. — Ser. I. Nr. 87. Wichtige Charakterpflanze, s. oben. Apium graveolens L. — Ser. I. Nr. 101. Meeresufer, häufig. Oreomyrrhis andicola ENDL. — Ser. I. Nr. 76. — Aszorella daucoides D’URV. Heide an der Küste, spärlich. Crantzia lineata NuUTT. — Ser. I. Nr. 96. Wasserreicher Boden, zerstreut. 48 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Fam. Ericaceae. Gaultheria microphylla (ForRST.) Hook. fill. — Ser. I. Nr. 60. Felsige Stellen der Heide, nicht selten. Pernettya pumila (L: fill.) HOOK. — Ser. I. Nr. 77. — PP. empetrifolia GAUD. Wichtige Charakterpflanze der Heide. Fam. Primulaceae. Primula farinosa L. var. magellanica (LEHM.) Hook. fil. — Ser. I. Nr. 133. Häufig in der Steppenvegetation. . Anagallis alternifolia Cav. — Ser. I. Nr. 97. — Lysimachia repens D’URVY. Zerstreut in der Heide, auch auf sandigem Boden. Fam. Plumbaginaceae. Armeria chilensis BoIss. — Ser. I. Nr. 191. — Siatice caespitosa POIR. bei GAU- DICHAUD, D’URVILLE; S. armeria L. bei J. D. HOOKER, A. macloviana CHAM in Linn&a 1831. Meeresufer, nicht selten. Fam. Gentianaceae. Gentiana magellanica GAUD. — Ser. I. Nr. 196. — G. patagonica GRIS. Zerstreut in der Steppe. Fam. Scrophulariaceae. Euphrasia antarctica BENTH. Port Stanley (BIRGER). Veronica elliptica FORST. — V. decussata WILLD. An der Küste der Westinsel. Limosella aquatica L. — /. Zenuifolia PERS. Calceolaria Fothergillii WILL. — Ser. I. Nr. 250. Uferfelsen bei Port Louis, nicht selten. Calceolaria polyrrhiza CaAv. Nach NEE bei J. D. HOOKER. 2 Au un Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 49 Fam. Plantaginaceae. Plantago barbata FORST. (einschl. ?. monanthos D’URYv.) — Ser. I. Nr. gr. Meeresufer, auf Sand und Kies häfıg. Fam. Rubiaceae. Galium antarcticum Hook. fil. — Ser. I. Nr. 104. In Gebüsch und Grasnarben kriechend, besonders an Bachufern reichlich. Nertera depressa BANKS. — Ser. I. Nr. 98. Sehr häufig auf feuchter Erde sowohl in der Steppe wie an Uferfelsen. Fam. Valerianaceae. Valeriana sedifolia D’URV. Auf dem »Mont Chätellux» (D’URVILLE). Fam. Campanulaceae. Pratia repens GAUD. — Ser. I. Nr. 59. Feuchte Stellen der Steppe und der Heide, sehr häufig. Fam. Compositae. Lagenophora nudicaulis (ComM.) P. Dus. — Ser. I. Nr. 151. Z. Commersonit Cass., L. hirsuta BIRGER non POEPP. et ENDL. Felsenpartien der Heide, »Stoneruns» usw:, spärlich. Aster Vahlii (GAUD.) Hook. et ARN. — Ser. I. Nr. 71. — Erigeron GAUD. Häufig in der Steppe. Erigeron incertus (D’URv.). — Zieracium? D’URV., E. Sulivanı Hook. fil. Feuchte Felsen am Meere (D’URVILLE, SULIVAN, J. D. HOOKER). Chiliotrichum diffusum (FORST.) REICHE. — Ser. I. Nr. 69. — Ch. amelloides Cass. Wichtige Charakterpflanze, s. oben! Baccharis magellanica (Lam.) PERS. — Ser. I. Nr. 52. — 2. tridentata PERS. Wichtige Charakterpflanze, s. oben! Mo Schwedische Südpolar-Expedilion 1901—1903. 7 50 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Gnaphalium spicatum Lam. var. consanguineum (GAUD.) — Ser. I. Nr. 309. — G. consanguineum GAUD. Alle die von mir gesammelten Stöcke gleichen vollkommen den von R.F. Ho- HENACKER* ausgeteilten Exempläre von G. consanguwineum GAUD. Freilich sind die Unterschiede zwischen G. spzcatum und G. consanguineum nicht sehr gross und im allgemeinen wird nur eine Art aufgenommen. Ich finde es jedoch nötig, auch G. consanguineum, obwohl nur als var. von G. spica- tum, aufzunehmen, und ich halte es für sehr wahrscheinlich, dass diese Form nicht auf die Falklandinseln beschränkt ist. Das von mir im Feuerland gesammelte G. spicatum wurde von HOFFMANN als var. alpinum (WEDD.) HIERON. bezeichnet. Von dieser Form unterscheidet sich meine falkländische besonders durch folgende Merkmale. Die Blätter der letzteren sind kürzer gestielt und in eine sehr dichte Rosette gesam- melt, die noch bei der Fruchtreife unverändert dasitzt. Bei jener sieht man dann oft nur Spuren der Blattrosette; dagegen finden sich mehrere lang- gestielte Blätter unten am Stengel. Die Behaarung der Blätter von G. con- sanguineum scheint recht charakteristisch zu sein; die Oberseite ist beinahe glatt und in getrocknetem Zustande schwarzgrau, die Unterseite dagegen mit einer kurzen, dichten, schneeweissen Wolle bedeckt. Dieser Unterschied zwischen den Blattseiten wurde zwar nicht von GAUDICHAUD, wohl aber von D’URVILLE? hervorgehoben. Die fast ungestielten Blütenkörbe sitzen in einer eiförmigen Sammlung; die Hüllkelchblätter sind beim Blühen gold- glänzend, bei der Fruchtreife werden die Spitzen braun. Der Stengel ist, besonders gegen die Spitze zu, weit dichter mit weisser Wolle be- deckt, als es bei der var. alpinum der Fall ist. Die Pflanze kommt auf trockenem Boden allgemein vor. Gnaphalium affine D’Urv. — Ser. I. Nr. 310. Hier and da in der Steppe, auch am Meere. Gnaphalium antarcticum Hook. fil. Nur von J. D. HOOKER und zwar sehr spärlich gefunden. Chevreulia Iycopodioides (D’Urv.) DC. — Ser. I. Nr. 314. Von mir nur auf Grasboden in Duperrey Harbour gefunden. Abrotanella emarginata Cass. — Ser. I. Nr. 92. — Oligosporus Cass. Einer der charakteristischen Polsterbildner der falkländischen Heide, besonders an Felsenpartien gut ausgebildet. Vgl. oben! * W. LECHLER, Pl. ins. Maclovian. 140 a. 251776.79.1010. Bd. IV: 0) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. SI Senecio candicans (VAHL.) DC. — Ser. I. Nr. 248. — Cacalia VAUL. Sandiger Meeresstrand. Senecio falklandicus Hook. fill. — Ser. I. Nr. 312, — S. Ztoralis GAUD., a lanatus. Nach J. D. HOOKER sehr häufig; wahrscheinlich immer in der Nähe des Meeres. Senecio litoralis (GauD.) Hook. fil. — Ser. I. Nr. 311. — S. Zitoralis GAUD., \ ß glabratus. Meeresufer, häufig. Nassauvia Gaudichaudii Cass. — Ser. I. Nr. 249. Felsenpartien der Heide und am Meere, häufig. Nassauvia serpens D’URV. ' Auf den Bergen (D’URVILLE); in den Blockfeldern der »Stoneruns» (J. D. HOOKER). Perezia recurvata (VauL) LAG. — Ser. I. Nr. 187. — Perdirium \VAHL, Homotanthus echinulatus CASS. Trockener Boden der Heide, sandige und felsige Meeresufer, häufig. Leuceria suaveolens (D’UrRv.) — Ser. I. Nr. 72. — Perdicium D’URv. Zerstreut in der Heide. Hypochaeris arenaria GAUD. — H. minima WILLD.: bei D’URVILLE. Taraxacum magellanicum CoMM. — 7. laevigatum DC., T. dens leonis DESF. var. /aevigatum Hook. fil. ; Häufig. Troximum pumilum (GAUD.) SKOTTSB. — Ser. I. Nr. 131. — Taraxacum GAUD. Taraxacum coronopifolium D’Urv. — Macrorhynchus DC. Sandiger Meeresstrand. E Hieracium antarcticum D’URv. — Ser. I. Nr. 75. Felsige Stellen der Heide, besonders am Meere (J. D. HOOKER), zerstreut. in WW CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. Hierzu kommen noch folgende Pflanzen der Kulturgrenze, besonders von BIRGER verzeichnet: Achillea millefolium L. tomentosa L.? Agrostis stolonifera L. (= A. caespitosa GAUD.). Agrostis vulgarıs WITH. Aira caryophyllea L. praecox (L. p. p.) BENTH. et Hook. Anthemis arvensis L. Anthoxanthum odoratum L. Atriplex sp. Bellis perennis L. Capsella bursa pastoris (L.) MED. Carex bonariensis DESF. Centaurea cyanus L. Cerastium vulgare HN. Dactylis glomerata L. Festuca bromoides L. Funcus bufonius L. Leontodon hispidus L. Lolium perenne L. Myosotis arvensis (L.) ALL. Poa annua L. Plantago lanceolata L. Phleum pratense L. Rumex acetosa L. > acetosella L. crispus L. obtusifohus L. Sagina procumbens L. Senebiera didyma (L.) PERS. Senecio vulgaris L. Sinapis alba L. Sonchus oleraceus L.?: (bei D’URVILLE). Spergularia media PRESL. Stellaria media (L.) CYRILL. Taraxacum officinale (WEB.) WiIGG. Trifolium agrarium L. » hybridum L. e » minus L. repens L. Ulex europaeus L. Urtica urens L. Veronica serpyllifolia L. Viola arvensis MURR. Vicia cracca L. Vielleicht könnte man versucht sein, auch Deschampsia flexuosa, Poa pratensis und Cerastium arvense hierher zu rechnen. Diese Arten sind jedoch auf den Falkland- inseln wie im Feuerlande so sehr verbreitet, dass sie als ganz naturalisiert zu be- trachten sind. Eine gewisse Rolle in den natürlichen Pflanzengesellschaften der Falklandinseln spielen heute auch Arra fpraecox, Cerastium vulgare, Poa annua, Sagina procumbens, Senecio vulgaris und Veronica serpyllifolia. VI. Die pflanzengeographische Stellung der falkländischen Flora. In seiner »Flora antarctica», S. 213, gibt HOOKER an, dass die falkländische Flora derjenigen verwandt sei, welche die den Falklandinseln gegenüberliegende patagonische Küste bewohnt. Er wird hiermit die Gegend an der östlichen Mündung # re Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 53 der Magellanstrasse gemeint haben, wo tatsächlich eine Vegetationsform desselben Typus vorkommt wie die der Falklandinseln. S. 214 schreibt HOOKER: »The cha- racteristics of both Fuegia and Patagonia may be seen mingled in the Falklands.» Gegen diese Behauptung hat ALBOFF' Einspruch erhoben. Er schreibt 5. 10, dass er bei der Prüfung der Zusammensetzung der falkländischen Flora keine Elemente hat finden können, die er als patagonisch anerkennen will. SCHENK, 1. c. S. 10T, teilt ALBOFFs Ansicht, er fügt aber hinzu, dass man zu HOORERSs Zeit solche Ge- genden wie Port Famine, die Nordküste der Magellanstrasse und andere Teile des Feuerlandes zu Patagonien zählte. Es ist dies aber noch immer der Fall, wenn man die Magellanstrasse als die geographische Grenze zwischen Feuerland und Pata- gonien anerkennt. Indessen liegt die Sache anders, sobald es die pflanzengeogra- phische Grenze gilt, denn man kann diese nicht füglich hier beibehalten, sondern sie muss, da sie wohl immer schwer zu bestimmen sein wird, wenn von der Trennung der feuerländischen und der patagonischen Flora die Rede ist, weiter nördlich ver- legt werden. Hierdurch wiederum entsteht das Missverhältnis, dass Patagonien dann nicht ungeteilt .zum patagonischen Vegetationsgebiet gehört. Wie ich unten näher erläutern werde, findet man eine Menge der Konstituenten der Falklandflora als Charakterpflanzen der feuerländischen und südpatagonischen Steppen oder in den steppenartigen Formationen des Waldgebietes, während die Waldarten, wie ja auch zu erwarten ist, äusserst selten sind und nur in einem Falle (Blechnum magellantcum) eine wichtige physiognomische Rolle spielen. Für die Stellung der Falklandflora kann ich deshalb keinen besseren Ausdruck finden, als den in einem früheren Zu- sammenhang angegebenen, wo ich die Falklandinseln, den nördlichen Teil der Haupt- insel des Feuerlandes (das Steppengebiet) und Südpatagonien die magellanisch- falkländische Provinz des subantarktischen, südamerikanischen Gebietes bilden liess. Was die pflanzengeographische Zusammensetzung der falkländischen Flora be- trifft, habe ich versucht, sie in die nachstehenden acht Gruppen einzuteilen. Die Arten der Kulturgrenze sind hierbei unberücksichtigt gelassen. l. Gruppe der magellanischen Steppenflanzen. Eine nicht geringe Anzahl der zu dieser Gruppe gebrachten Arten kommt auch im Waldgebiete des Feuerlandes vor, wo sie einen Bestandteil des offenen Küsten- gebietes bilden, einerlei, ob sie zu typischen Küstenformationen oder zu der steppen- artigen, litoralen Po/axheide, welche ich in einer anderen Verbindung beschrieben, ® gehören. Diese Arten sind mit einem S bezeichnet. * Essai de Flore raisonnee de la Terre de feu. Anales del Museo de la Plata. Secciön botä- nica, I, 1902. ” »Pflanzenphysiognomische Beobachtungen aus dem Feuerlande> in Bd. IV, Heft 9 dieses Werkes. 54 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. S Acaena adscendens S Empetrum rubrum 8) laevigata Euphrasia antarctica lucida Festuca arenaria S Agrostis magellanica » ovina var. magellanica S Alopecurus antarcticus S Galium antarcticum S Apium graveolens 5 Gentiana magellanica S Armeria chilensis S Gnaphalium spicatum S Aster Vahlü S Hierochloe redolens S Azorella caespitosa S Juncus scheuchzerioides S filamentosa 5 Lycopodium magellanicum S Baccharis magellanica 5 Luzula alopecurus S Blechnum pinna marina Oxalıs enneaphylla S Bolax glebaria S Perezia recurvata Calceolaria Fothergillüi S Plantago barbata » polyrrhiza S Poa pratensis Carex fuscula Pratia repens S » macloviana 5 Primula farinosa var. magellanica S Cerastium arvense > Senecio candicans S Chliotrichum diffusum Sisyrinchium filifolium S Colobanthus crassifolius S Taraxacum magellanicum S subulatus S Trisetum subspicatum S Deschampstia antarctica S Troximum pumilum S) » Slexuosa S Viola maculata S Draba funiculosa — 47 Arten. 2. Gruppe der Arten, die vorzugsweise in den litoralen Forma- tionen des feuerländischen Waldgebietes verbreitet sind. Abrotanella emarginata Festuca alopecurus Agrostis canına var. falklandica » antarctıca Atropis Presliüi var. breviculmis » erecla Azorella lycopodioides Gnaphalium affine Cardamine hirsuta Hieracium antarcticum Cortaderia pilosa Hypochaeris arenaria Crassula moschata Oreomyrrhis andicola Epilobium magellanicum Pernettya pumila Erigeron incertus Poa flabellata Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 55 Ranunculus biternatus » sericeocephalus Rubus geoides Scirpus cernuus var. brevis Senecio falklandicus Senecio htoralis Stellaria debilis Trichomanes caespitosum Uncinia macloviana Veronica elliptica —= 28 Arten. Ebensowenig wie viele der in der I. Gruppe mit S bezeichneten Arten gehören mehrere der 2. Gruppe zu den eigentlichen Ufergesellschaften, sondern vielmehr zu der litoralen Po/a.rheide. 3. Gruppe der Waldmoorpflanzen. Die Moorformationen, welche hier berücksichtigt werden, sind wirkliche offene Sphagnum-Moore mitten im Wald; sie sind baumlos und hegen eine ganz andere Flora als der Wald selbst. Die hier wie im folgenden mit X bezeichneten Arten kommen nur in dem regenreicheren Gebiete des Feuerlandes vor. Anagallis alternifolia Astelia pumila Azorella ranunculus Caltha appendiculata » sagıttata Carex canescens var. robusta » magellanica » microglochin var. oligantha Drapetes muscosus Drosera uniflora Gaimardia australis nam Gaultheria microphylla Gunnera magellanica Funcus inconspicuus Marsippospermum grandiflorum Myrteola nummularia Nanodea muscosa Nertera depressa Oreobolus obtusangulus Ranunculus caespitosus » hydrophilus » trullifolius Rostkovia magellanica Tetroncium magellanicum — 2A Atten: 4. Gruppe der feuerländischen Alpenpflanzen. Aspidium andinum Lagenophora nudicaulis Viola tridentata R Nassauvia serpens R Valeriana sedifolia — 11 Yalekejol, 56 CARL, SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. 5. Gruppe der feuerländischen Waldpflanzen. R Blechnum magellanicum Codonorchis Lessonti Callixine marginata Cystopteris fragtlis Chloraea Commersonti Hymenophyllum falklandicum —=6 Arten. 6. Gruppe der Arten, die zwar in den nördlichen Teilen der Magellansländern, in Chile oder in anderen extratropischen Teilen Südamerikas vorkommen, zum Teil auch eine weitere Verbreitung haben. Asarca odoratissima Gleichenia ceryptocarpa Azolla filiculoides Koeleria Kurtziü Carex decidua Lycopodium saururus » trifida Nassauvia Gaudichaudii » wallis pulchrae Ranunculus maclovianus Chloraea lutea Schizaea fistulosa var. australis Eleocharis palustris Trichomanes flabellula ä —= 14 Arten. 7. Gruppe der weitverbreiteten Wasserpflanzen. Callitriche antarctica Limosella aguatica Crantzia lineata Montia fontana Myriophyllum elatinoides N Yabasan 8. Gruppe der endemischen Arten. Agrostis prostrata Draba falklandica Arabis macloviana Gnaphalium antarcticum Carex acanulis Hamadryas argentea Chenopodium macrospermum Leuceria suaveolens Chevreulia lycopodioides Poa rigidifolia —= 10 Arten. Bd. IV: 10) STUDIEN ÜBER DAS PFLANZENLEBEN DER FALKLANDINSELN. 57 Die von STEUDER! aufgeführten Gramineen habe ich ebenso wenig prüfen kön- nen, wie andere Verfasser vor mir. Doch ist Poa rigidifolia hier aufgenommen, weil auch BIRGER sie gefunden hat, übrigens in dem Glauben, dass sie auf den Falklandinseln zum erstenmal gefunden sei, während sie ja doch gerade aus dieser Gegend einmal beschrieben wurde. Die Bestimmung wird wohl von HACKEL stammen. In Prozenten ausgerechnet, verhalten sich die verschiedenen Gruppen wie unten- stehend zu einander. Die Zahl 139 liest der Berechnung zu Grunde als Totalsumme der auf den Falklandinseln heimischen Gefässpflanzen; dabei sind die Sandform von Poa annua, die unsichere Agropyrumart und das vermutete Triticum repens nicht mit einberechnet. ups er Gruppe ce ia ee » > . 20,1 » » De El EATONT 2 3 171,305 » YES er Net oe a ae, 00 ER > dla ee oe 5 Te ae > Sp ZER Nur wenige Jahre zuvor war die Liste der endemischen Arten bedeutend länger als jetzt, durch nähere Untersuchungen in den südlichsten Gegenden von Südamerika ist sie aber bedeutend beschränkt worden. Es ist ja auch nicht ausgeschlossen, dass man sie noch mehr wird verkürzen müssen. Aber selbst wenn dies nicht ge- schieht, braucht man deshalb doch nicht anzunehmen, dass solche Typen wie Chev- reulia lycopodioides, Chenopodium macrospermum oder Hamadryas argentea usw. auf den Falklandinseln entstanden seien, eine Annahme, die nahe läge, wenn man glaubt, dass diese Inseln dieselbe quartär-geologische Geschichte besässe wie das Feuerland, welche aber dessen ungeachtet natürlich sehr gewagt wäre. Es liest eine Veranlassung vor anzunehmen, dass Feuerland und Patagonien in der präglazialen Zeit von einer Vegetation bedeckt waren, deren allgemeines Aussehen und wesentliche Zusammensetzung mit denen der jetzigen ziemlich nahe überein- stimmt. Bei der grossen Vereisung® wurde diese Flora natürlich weit nach Nor- den zurückgedrängt und es lässt sich sehr gut denken, dass diese Verdrängung das Aussterben vieler Arten oder gar Gattungen zur Folge gehabt hat. Auf den Falklandinseln, welche in der präglazialen Zeit wahrscheinlich — zu einer anderen Annahme liegt keine Veranlassung vor — ungefähr dieselbe Flora besessen haben müssen wie heute, kam keine Vereisung vor, sondern dafür trat die eigentümliche Epoche der Erdgleitungen ein, während deren die Vegetation sehr * Synopsis plantarım glumacearum. ® S, die Karte in ©. NORDENSKJÖLD, Über die posttertiären Ablagerungen der Magellansländer. Wiss. Ergebn. der Schwedischen Expedition nach den Magellansländern 1895—97. Bd. I, Heft. i. Stock- holm 189g. Wi Schwedische Südpolar- Expedition 19017—1903. 8 58 CARL SKOTTSBERG (Schwed. Südpolar-Exp. wohl hat am Leben bleiben können. Die bewachsenen Gebiete wurden jedenfalls erheblich beschränkt, man hat aber an Beeren Eiland ein Beispiel davon, dass Gleit- erde von grosser Ausdehnung sich mit Flecken von zusammenhängender Vegeta- tionsdecke vereinigen lässt. Demnach könnten gewisse Arten, welche im Feuerlande vom Eise vertrieben worden und verschwunden sind, auf den Falklandinseln be- stehen und hier gegenwärtig ihre letzte Zuflucht gefunden haben. Wenn auch die wenigen Phanerogamen von Falkland grösstenteils aus der prägla- zialen Zeit stammen, ist es deshalb doch sicherlich nicht ausgeschlossen, dass Meeres- strömungen (Westwindtrift) und Seevögel die Flora in viel späterer Zeit bereichert haben können. Oktober, 1907. Stockholm K.boktr. P.A.Norstedt &Söner 1909. > % (Fortsetzung von Seite 2.) Band IV. Botanik. Lief. ı. Lief. [$) Tietz 3 Tiet.72. TEreis: Bref76: Lief. 7. Erste Abteilung: STEPHANI, F. Hepaticz. Preis Mark 1.50. SKOTTSBERG, C. Feuerländische Blüten. "Mit 89 Textfiguren. Preis Mark 6.25. (Für Subskribenten Mark 5.—). SKOTTSBERG, C. Die Gefässpflanzen Südgeorgiens. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). SKOTTSBERG, C. Zur Flora des Feuerlandes. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 8.75. (Für Subskribenten Mark 7.—). FOSLIE, M. Corallinacex. With 2 Plates. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). SKOTTSBERG, C. Die Meeresalgen. I. Phxzophyceen. Mit 10 Tafeln, 187 Textfiguren und ı Karte. Preis M. 16.—. (Für Subskr. M. 12.—). ERELÖF, E. Bakteriologische Studien. Mit ı Tafel. Preis Mark 8.50. (Für Subskribenten Mark 6.50). Preis der ersten Abteilung des Bandes IV: Mark 49.—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 38.—). Lief. 8. Biel. 9: Lief. 10. Zweite Abteilung: CARDOT, J. La flore bryologique. Avec ı1 planches. Preis Mark 25.—. (Für Subskribenten Mark 20.—). SKOTTSBERG, C. Pflanzenphysiognomie des Feuerlandes. Mit 3 Ta- feln und ı Karte. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.50). SKOTTSBERG, C. Das Pflanzenleben der Falklandinseln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Band V. Zoologie I. Brief 1: Tief... 2. Bien 3: Bier 4. Mijef. 5. Tief: 6: Tief. 7. Lief. 8. ieh 9: Bief.10. Miet XT. ANDERSSON, K. A. Brutpflege bei Antedon hirsuta Carpenter. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 2.—. j ANDERSSON, K. A. Das höhere Tierleben. Mit ıo Tafeln und 2 Karten. Preis Mark ı3.—. (Für Subskribenten Mark 10.—). MICHAELSEN, W. Die Oligochzten. Mit ı Tafel. Preis Mark 1.50. EKMAN, S. Cladoceren und Copepoden aus antarktischen und sub- antarktischen Binnengewässern. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 4.—. LÖNNBERG, E. Die Vögel. Preis Mark 1.—. LÖNNBERG, E. The Fishes. With 5 Plates. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). LAGERBERG, T. Anomoura und Brachyura. Mit ı Tafel. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). JÄDERHOLM, E. Die Hydroiden. Mit 14 Tafeln. Preis Mark 14.—. (Für Subskribenten Mark 11.—). WAHLGREN, E. Die Collembolen. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). ÄNDERSSON, K. A. Die Pterobranchier. Mit 8 Tafeln. Preis Mark 14.—. (Für Subskribenten Mark 11.—). TRÄGÄRDH, I. The Acari. With 3 Plates and 56 Text-Figures. Preis Mark 4.50. (Für Subskribenten Mark 3.50). Preis des ganzen Bandes V: Mark 72.—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 58.—). (Fortsetzung von Seite 3.) | Band VI. Zoologie II. Lief. ı. STREBEL, H. Die Gastropoden. Mit 6 Tafeln. Preis Mark 9.—. (Für Subskribenten Mark 7.—). Lief. 2. RICHTERS, F. Moosbewohner. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). Lief. 3. ZIMMER, C. Die Cumaceen. Mit 133 Figuren auf 8 Tafeln. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Band VII. Zoologie III. Für Subskribenten, welche sofort den vollen Betrag einsenden, wurde der Preis noch weiter ermässigt und zu £ Sterl. 15.— (Mark 305, Francs 375) festgesetzt. Die Lieferungen werden in diesem Falle sofort beim Erscheinen den Subskribenten portofrei zugeschickt. Stockholm. P. A. Norstedt & Söner 1909. 081496 WISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE DER SCHWEDISCHEN SÜDPOLAR-EXPEDITION [I901I—1903 UNTER LEITUNG VON DR. OTTO NORDENSKJÖLD BAND IV. LIEFERUNG II . Eee OF THE SWEDISH ANTARCTIC EXPEDITION BY OFTTO’VERNON DARBISHIRE WITH 3 PLATES STOCKHOLM LITHOGRAPHISCHES INSTITUT DES GENERALSTABS 1912 . ASHER & Co HAAR & STEINERT, A. EICHLER, SUCC:R DuLAU & Co BERLIN W PARIS Lonpon W Schwedische Südpolar-Expedition. Dieses Werk erscheint in 6 Bänden und wird in Abteilungen, welche je eine Monographie enthalten, publiziert. Der Text ist auf gegen 4000 Druckseiten mit ca. 300 Tafeln sowie zahlreichen Textfiguren und Karten veranschlagt. Die Abhand- Jungen werden in deutscher, englischer oder französischer Sprache gedruckt. Bis jetzt sind folgende Lieferungen erschienen: Band I. Reiseschilderung. Geographie. Kartographie. Hydrographie. Erdmag- netismus. Hygiene etc. Lief. 1. NORDENSKJÖLD, ©. Die Expedition und ihre geographische Tätig- keit. Mit 3 Karten und ı6 Tafeln. Preis Mark 24.—. (Bei Sub- skription auf das ganze Werk Mark 20.—). Lief. 2. (Noch nicht gedruckt). Lief. 3 und 4. EKELÖF, E. Die Gesundheits- und Kranken-Pflege. — Über »Präserven-Krankheiten». Preis Mark 3.—. Band II. Meteorologie. Lief. 1. BODMAN, G. Das Klima als eine Funktion von Temperatur und Windgeschwindigkeit. Mit ı Tafel. Preis Mark 4.—. (Für Sub- skribenten Mark 3.—). Lief. 2. BODMAN, G. Stündliche Beobachtungen bei Snow Hill. Mit 3 Tafeln und I Karte. Preis Mark 28.—. (Für Subskribenten Mark 22.—). Lief. 3. BODMAN, G. Beobachtungen an Bord der »Antarctic» und auf der Paulet-Insel. Mit ı Tafel und ı Karte. Preis Mark 9.—. (Für Sub- skribenten Mark 7.—). Lief. 4... BODMAN, G. Zusammenfassung der allgemeinen Resultate. Mit 62 Tafeln. Preis Mark 30.—. (Für Subskribenten Mark 24.—). Preis des ganzen Bandes II: Mark 71.—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 56.—). Band III. Geologie und Paläontologie. Lief. 1. WIMAnN, C. Die alttertiären Vertebraten der Seymourinsel. Mit 8 Tafeln. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). Lief. 2. ANDERSSON, J. G. The Geology of the Falkland Islands. With 9 Plates and Maps. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). Lief. 3. DusEn, P. Die tertiäre Flora der Seymourinsel. Mit 4 Tafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 4. SMITH WOODWARD, A. On Fossil Fish-Remains. With ı Plate. Preis Mark 2.—. (Für Subskribenten Mark 1.50). Lief. 5. FELIX, J. Die fossilen Korallen. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). Lief. 6. KıLıan, W., et REBOUL, P. Les Cephalopodes Neocretaces. Avec 20 planches. Preis Mark 18.—. (Für Subskribenten Mark 15.—). Lief. 7. BUCKMAN, S. S. Fossil: Brachiopoda. With 3 Plates. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). a u ne The Lichens of the Swedish Antarctic Expedition by OTTO VERNON DABRBISHIRE. Introduction. The following is a report on the lichens brought back by the Swedish Ant- arctic Expedition which left Göteborg in IgoI and returned in 1904. On June 5th 1905 Dr. SKOTTSBERG offered me the opportunity of working through this material for the collection of which he was mainly responsible and I gladly accepted this offer. Owing to circumstances over which I had no control however the completion of the report of these plants has been delayed till the present date. The lichen material brought back was found to be in an excellent state of pre- servation. The specimens were well collected and after careful drying were packed in paper and put by in small boxes. Not a single specimen was found to have suffered from mould. The following list will give some idea of the quantity of material brought back; — h : Brought back by Swedish Antarctic Total lichen Expedition. species ow known. > | RR Total species. as New species. - 5 . : | From Subantaretie America » . -- 2.2... 373 101 37 20 | BERSONIB Georgia. mn ee 55 an 28 4 | Bu Antarctie repion un. ae ee 106 46 18 9 | BEraBrpellion. ne Hu cnen een“ — 145 —_ 33 | 1—112865. Schwedische Südpolar-Expedilien 1907—1903. 2 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. It must be borne in mind here that the good ship “ Antarctic”’ was wrecked on the tenth of February 1903. Rather she was crushed by ice just a month earlier and finally sank on the tenth of February. A large portion of the plants collected in the course of her cruise along the coast of Graham Land had to be abandoned, when the ship sank. Dr. SKOTTSBERG was only able to take with him a small se- lection of plants. It does not appear from the account of the disaster to the ship how many lichens were lost, but the number is not likely to have been small, if we judge by the descriptions of the islands off the coast visited by the Swedish ex- pedition. (NORDENSKJÖLD, Ant. II, p. 31I, SKOTTSBERG in Ymer 1905, p. 410.) The naming of plants and especially lichens becomes an increasingly difhcult task with the publication of the results of every new Expedition. The described lichens are rapidly growing in number and though descriptions are on the whole far better now than they were some years ago, it is often almost impossible to re- cognize already described species of the smaller kind if not accompanied by really good illustrations. There is not yet enough material to publish an Herbarium Ex- siccatum. It is therefore with pleasure that I mention here that Dr. SKOTTSBERG has given me permission to make up a small collection from his material, which will I hope include most of the new species. This collection will soon find a per- manent resting place in the Herbarium of the Royal Botanic Gardens at Kew (Eng- land), where not a little of the work in connection with this report was carried out. They can of course always be consulted there. I have tried to illustrate the new species by photographs taken with a Zeiss Microplanar and the results are I consider satisfactory. For examining the material I know no better dissecting microscope than Zeiss’ Binocular Dissecting Microscope. It would have been impossible to detect the small Verrucaria exquisita for example, without such an instrument. The new species brought back by the Expedition. For the sake of convenience the descriptions of the new species are given to- gether and before the whole of the species found are enumerated. There are, all told, thirty three new species but I have no doubt that quite a number as yet not noticed are still to be found. I cannot help however issuing a warning which I have issued already once before against considering all the species newly described on an occasion like this as infallibly new. No plants except perhaps some of the algae and fungi are more difhicult to determine from mere descriptions than lichens. It is for this reason that I have left some plants undetermined. Bd. IV: ı1) THE LICHENS. 3 Lecidea interrupta nov. spec. (Plate ı, fig. 1.) Thallus tenuis, laevis, flavescens, indistincte areolato-rimulosus, continuus et hinc inde interruptus, K intense flavescens; hypothallus thallo concolor aut distincte nigri- cans, thallo lichenis alieni tactus semper nigricans; gonidia protococcoidea; apothecia nigra, lecideina, elevata, margine proprio distincto instructa, 0.5 ad 0.8 mm lata; epi- thecium et parathecium carbonaceum; hypothecium decolor; paraphyses ad I u latae; asci 40—50 u longi et 15—20 u lati; sporae octonae, polyseriatim dispositae, hyali- nae, unicellulares, I0—13.5 (rarius ad 20) x 5—6 u magnae; spermo&onia et soralia nulla visa; habitat ad saxa, Falkland Islands, Port Stanley. Notes: This species is well characterised by the regularly interrupted thallus. Here and there, possibly where the thallus is rather young, the substratum is quite exposed and the thallus interrupted. This happens most frequently in smaller plants. In many cases the margin of the thallus in these interrupted portions is fringed by a very fine dark line. The hypothallus is always clear when we have the real mar- gin of the whole lichen before us. It is then quite dark and it may extend a con- siderable distance. In contact with other lichens of the same or of another species a thick black margin is formed which of course is very usually the case. This thick black separating margin reminds one at first of the new Zecidea agellata. Rhizo- carpon geographicum is generally found growing on the same substratum. Lecidea capistrata nov. spec. (Plate ı, fig. 2.) Thallus crassiusculus, sordide albidus aut parcissime flavescens, substrato arenaceo quasi concolor, continuus et hinc inde distincte areolato-rimosus, K -—; apothecia im- mersa saepius aspicilioidea, lecideina, nigra, sed margine proprio albido instructa quasi capistrata, rotundata aut saepius difformia, 0.5 ad I.; mm lata; epithecium nigricans; parathecium et hypothecium decolor; sporae octonae, polyseriatim dis- positae, hyalinae, unicellulares, 10—15 x 6—8 u magnae; spermogonia et soralia non visa; habitat ad saxa arenacea, Falkland Islands, Port Louis. Notes: The immersion of the apothecia is a marked feature of this species. The young apothecia are surrounded by the white proper margin containing no gonidia. The appearance is thus at first that of a species of Aspieilia. Later on the apo- thecia rise up rather and coming into contact with neighbouring apothecia become rather misshapen and are no longer round in form. This species occurs on rocks along the shore. 4 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Lecidea agellata nov. spec. (Plate! 1, fig. 3.) Thallus flori lactis sordide concolor, tenuis sed firmus, continuus, rimoSo-areo- latus, K —, saepius sterilis, ut Azsocarpon geographicum geographice margine nigro divisus; apothecia non frequentia, nigra, immersa, lecideina, plus minus rotundata, 0.5 —I.o mm magnae; epithecium carbonaceum; parathecium et hypothecium decolor; sporae octonae uni- ad polyseriatim dispositae, hyalinae, unicellulares, 10—14x6—8 u magnae; spermogonia et soralia non visa; habitat ad saxa, Falkland Islands, Port Louis. Notes: This species appears to be not far separated from Zeezdea cyanea (ACH.) Tu. Fr. which is known from Kerguelen. A very characteristic feature of our new speeies is the frequent absence of apothecia and still more the chart-like division of the thallus not unlike that met with in Rzzocarpon geograplicum. When thallus meets thallus a thick black margin is formed and growth seems to come to an end. “Flori lactis concolor” stands for cream-coloured, “agellata” for divided into small fields. Lecidea protracta nov. spec. (Plate ı, fig. 4.) Thallus flori lactis concolor, aut quasi parce flavescens, crassiusculus, continuus et glaberrimus, aut rimosus ut limus desiccatus, K externe intense flavescens et interne rubescens; hypothallus colori chalybeius; apothecia rara, nigra, lecideina, emergentia, marginata et dein quasi immarginata, plana, 0.s—1I.g mm lata; epithecium et para- thecium carbonaceum; hypothecium decolor; sporae octonae, polyseriatim dispositae, hyalinae, unicellulares, $S—14x4—6 u magnae; spermogonia et soralia non visa; ha- bitat ad saxa, Falkland Islands. Notes: The greater portion of this cream to yellow coloured thallus is smooth and exhibits no areolation. In places the areolation becomes very marked but it does not resemble the true areolation met with in most crustaceous plants but it is rather like the breaking up into areoles found in dried up mud or clay. Another characteristic feature is the steel blue hypothallus or margin. It is so well developed that frequently the thallus which is rather thin nearer the margin appears itself steel blue owing to the hypothallus below becoming visible through the upper layers. In contact with the thallus of another lichen individual a thick dark green ridge is formed and growth ceases. Lecidea lapillicola nov. spec. (Plate ı, fig. 5, 6.) Thallus effusus, 0.>—0.7 mm crassus, contiguus vel parce et irregulariter rimoso- areolatus, albido-coerulescens aut substrato subconcolor, K flavescens aut —, hyphis Bd. IV: ıı) THE LICHENS. 5 internis instructus valde conglutinatis jodo caerulescentibus; hypothallus effusus thallo concolor; apothecia emergentia et bene celevata, nigra, difformia, contigua, mutua pressione angulosa, 0.s—ıI.o mm lata, ab initio margine instructa, etiam persistente; epithecium et parathecium carbonaceum; hypothecium vulgo decolor aut parte in- feriori fuscescens; asci 9 u lata; sporae, octonae, hyalinae, unicellulares, 12— 14x 3—5 u magnae; spermogonia et soralia non visa; habitat ad lapillos camporum, Sozxthk Georgia. Notes: This species is not unlike Zeezdea auriculata Tu. FR. but the spores of the latter are smaller. At first sight our plant appears to possess no thallus at all but a more careful examination soon reveals that the thallus is only of the same colour as the substratum. There is no regular areolation but as the thallus becomes older chinks are formed but not in the regular way generally met with. I have no doubt however that the chinks in our species have the same function as the more regular structures met with in other crustaceous species namely that of rapidly ab- sorbing water. Biatora lavae nov. spec. (Plate 1, fig. 7.) Thallus crassus, granuloso-convolutus, carnosus (i. e. carni concolor); hypothallus nullus distinctus; apothecia emergentia, elevata et quasi stipitata, lecideina, immargi- nata, convexa, rufescentia; epithecium rufescens; parathecium et hypothecium decolor; sporae octonae, hyalinae aut pallidissime virescentes, unicellulares, 12—I4x8—9 u magnae; spermogonia et soralia non visa; habitat ad lavam, Graham Land, Paulet Island. Notes: A small specimen of this plant only was met with and its special interest lies in the nature of the substratum. The species of Diatora are not characteristically epilithic or endolithic plants but mainly choose wood or moss and earth as their substratum. But in this new species we have a species growing on the bare lava in the cold regions of Paulet Island. Bacidia tuberculata nov. spec. (Plate ı, fig. 8.) Thallus crassior, rimoso-areolatus, superficialiter tuberculo-granulosus, cinereus, marginem obscurior; gonidia protococcoidea; apothecia lecideina, nigra, emergentia, elevata, primo concava aut planiuscula, margine crassiusculo instructa, dein convexa, saepius confluentia et difformia, margine quasi distincto instructa, ad 0.s—I.o mm lata; epithecium nigrum; parathecium et hypothecium carbonaceum; paraphyses ad 2 u latae, sed apicibus nigricantibus multo crassiores; asci 50 u lati, parietibus in- structi 3—4 u crassis; sporae octonae, fasciatim dispositae in ascis, hyalinae, 6—10- 6 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. cellulares, parce curvatae aut rectae, 30—40% 3—4 u magnae; spermogonia et soralia non visa; habitat ad saxa arenacea, Falkland Islands, Port Louis. Notes: Although the apothecia are generally well separated we often find that they have fused laterally and that the total measurement of an apothecium comes to 3—4 mm. Bacidia granulosa nov. spec. Thallus ad ı mm crassus, sordide albidus aut parce rufescens, irregulariter gra- nulosus et margine profunde rimosus, K rubescens; hypothallus nullus distinctus; apothecia nigra, lecideina, emergentia, sed primo thallo inclusa, marginata, primo concava et dein convexa aut planiuscula, saepius contigua et difformia, 0.5—I.o mm lata; epithecium, parathecium et hypothecium carbonaceum; sporae octonae, poly- seriatim dispositae, fuscescentes, 4- (et rarius 2-)cellulares, 20—30%x 8$—15 u magnae; spermogonia et soralia nulla visa; habitat ad saxa, Graham Land, Louis Philippe Penins., Hope Bay. Notes: It was not altogether easy to make out this species on account of a para- site which infested it in great numbers. This parasite belongs to the genus C’haeto- mium and I have given it the specific name “ Bacidiae”. The thallus of the new species of Bacidia was not well developed and the margin for example was not really visible properly. But still I think that it is clearly a new species. Thelotrema flavescens nov. spec. (Plate 1, fig. 9.) Thallus tenuis, epiphloeodes, flavescens, nitidiusculus; verrucae fertiles hemi- sphaericae, ad 1.5 mm latae, thallo concolores; ostiolum ad 0.5 mm latum; epithecium thallo concolor aut pallide rufescens; parathecium decolor; hypothecium saepius pal lide obscurior; sporae octonae, polyseriatim dispositae, hyalinae, polyblastae, 85—10— 14 ıı magnae; habitat ad corticem arborum, 7zerra del Fuego, Navarin Island. Notes: The chief points of distinction of this species are the yellow colour and the size of the spores in connection with the fact that there are eight spores in each ascus. Pertusaria corrugata nov. spec. (Plate ı, fig. Io.) Thallus sat crassus, albo-cinerascens, rugoso-plicatus, incomplete rimoso-areolatus, hypothallo tenuissimo sed distincto nigro instructus, K flavescens et dein intense ferruginascens; apothecia primitus immersa neque dein nisi parce emergentia, disco aterrimo instructa, difformia, 0.5s—I.o mm lata; paraphyses ramosae, 1.5 u latae; Eye Bd. IV: ıı) THE LICIHENS. 7 sporae septenae aut normaliter octonae, hyalinae, unicellulares, 4 u limbatae, 50—60 x 25—30 4ı magnae, quasi biseriatim dispositae; asci soli jodo coerulescentes; spermo- gonia et soralia nulla visa; habitat ad saxa, Falkland Islands, Port Stanley. Notes: The thallus of this species is very thick, as much as 2 mm in places and yet it shows no clear and distinct areolation. The latter as far as it occurs is mainly superficial and the chinks are often not continuous enough to break up the thallus into a number of areoles completely. The apothecia are comparatively speak- ing small and included in the thallus. The thallus is of a light greyish colour and s thus not easily distinguished from the similarly coloured substratum. Pertusaria alterimosa nov. spec. (Plate ı, fig. 11.) Thallus ad 2 mm latus, cartilagineus, rugoso-inaequalis et profunde et regulariter rimoso-diffractus, pallide flavescenti-albicans, hypothallus liber non visus sed alios lichenes Zecidese speciei tangens lineam distincte nigram faciens; tubercula fertilia ad 2-3 mm lata, apothecia continentia I—3; ostiola ad I.; magna; gonidia proto- coccoidea; K primo flavescens et deinde intense ferrugineo-rubescens; epithecium thallo subconcolor aut parce obscurior; asci soli jodo caerulescens; sporae hyalinae, unicellulares, vulgo 2—3:nae et dein 100—150%x 50—60 u magnae aut rarius solitariae et dein 166x70 u magnae; paraphyses I u latae; spermogonia contorta; sterigmata simplicia; spermatia recta, IX5 u magnae; soralia non visa; habitat ad saxa, Falk- land Islands, Port Louis. Notes: In this species as distinct from the previous one the chinks are deep and very distinct, breaking up the thallus into very regular areoles. Pertusaria solitaria nov. spec. (Plate ı, fig. 12.) Thallus lactis flori concolor, tenuis aut crassiusculus, minute sed profunde rimoso- diffractus, K flavescens et dein sanguineo-rubescens; hypothallus nullus distinctus sed margo thalli tenuissimus et paulo pallidior; apothecia solitaria, tuberculis immersa, difformia, 0.5—1.o mm lata; epithecium obscure rufescens sed distincte pruinosum; parathecium et hypothecium decolor; paraphyses ramosae, 2—2.5 mm latae; sporae octonae, polyseriatim dispositae, hyalinae, unicellulares, 40—50x 22—30 ıı magnae; paries sporarum ad 2 u crassus; spermogonia et soralia non visa; habitat ad saxa, Falkland Islands, Port Louis. Notes: The distinguishing features of this species are the solitary apothecia and the clear pruinose condition of the epithecium. The thallus, as in the previous new species is thick and very deeply rimose but the thallus as a whole is not so thick. 3 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Placodium ambitiosum nov. spec. (Plate 2, fig. 13.) Thallus flavescens, margine Placodium miniatum simulans, crustaceus, sed medio plus minus fruticulosus et eximie granulosus; podetia apice intense flavescentia et parte inferiori pallidiora, ad 3 mm alta; K sanguineo-rubescens; hypothallus nullus distinctus; apothecia apicalia, lecanorina, primo rotundata dein multo difformia, 1..—2.o mm lata; amphithecium marginem thallinum producens bene distinetum et thallo concolorem; epithecium aurantiacum, K sanguineo-rubescens semper planum aut parce convexum; parathecium et hypothecium decolor; sporae octonae, poly- seriatim dispositae, hyalinae, polariter bicellulares, 14—16x4—6 u magnae; spermo- gonia nulla visa; habitat ad saxa, Halkland Islands, Port Louis. Notes: I think that this species is a new one though it is not far distant from the species which HUE calls Polycauliona Charcotii. This latter species has however a minutely granular margin to its thallus whereas our plant is more or less con- tinuously crustaceous at that point not unlike Placodium miniatum. Towards the centre the species becomes quite fruticulose though only to the height of 3 mm. HUE has separated the fruticulose species of Placodium from those clearly crusta- ceous. I think that in the case of this genus such a proceeding is not necessary and not really advisable. It is often very difficult in this particular genus to sepa- rate the crustaceous forms from the fruticulose forms. His Polycauliona Charcotii is a good example of this. He gives it the following description: “Thallus pallide vel obscure spadiceus, opacus primum granulatus granulis parvis, contiguis aut disper- sis, mox fruticulosus, erectus, caespitem nunec satis densum, nune passim interruptum et hypothallo nigro ceircumdatum (hoc etiam in lacunis visibile) formans.” (HUuE, CHARCOT No. 9.) This description clearly shows that this particular species is crustaceous at the margin and only becomes fruticulose nearer the centre. This is a feature common to many species of the yellow genera Placodium and Xanthoria. The margin is more or less crustaceous or feebly foliaceous or properly foliaceous and towards the centre where increases of assimilating surface cannot otherwise be gained the thallus becomes fruticulose. For these reasons I think that the genus Polycauliona should be included in that of Placodium. If it is retained or rather the concept for which the generic name stands then we must employ the older name introduced by TUCKERMAN namely Zhamnoma |and not Thamnonoma, as spelt by HuE (loc. eit.) and Waınıo (Waın. Belg. p. 23)] in his Genera Lichenum p. 107 in 1872. Per Bd. IV: ır) THE LICHENS. 9 Caloplaca athallina nov. spec. (Plate 2, fig. 14.) Thallus obsoletus; apothecia solitaria aut quasi contigua, flavescentia, margine instructa pallidiori, ad ı.ı mm lata, K sanguineo-rubescens; parathecium et hypo- thecium decolor; sporae octonae, hyalinae, polari-bicellulares, 107 — 12x 7—9 u magnae; spermogonia nulla visa; habitat ad muscos vetustiores, Graham Land, Paulet Island. Notes: This species, apart from its habitat, is characterised by a practically complete absence of any thallus. The spores are rather small, and the apothecia stand up fairly high from the moss plants on which the plant grows. Lecanora mons-nivis nov. spec. (Plate 2, fig. 15.) Thallus nullus aut tenuissimus, albido-flavescens, granuloso-crustaceus, saepius apotheciis solis constructus, K —; apothecia dense disposita et saepius lineas de- pressionis substrati occupantia, nigricantia, 0.s—I.o mm lata, irregulariter difformia, margine instructa pallidiori aut quasi albido et semper distincto; epithecium pruino- sum; parathecium et hypothecium hyalinum; paraphyses simplices, 2—3 u latae; asci 86—15 u magni; sporae octonae, hyalinae, unicellulares, 12—14x 5—7 u magnae; spermogonia nulla visa; habitat ad saxa, Graham Land, Seymour Island and Snow Hill Island. Notes: The most characteristic feature of this species which seems to be a very common object on the sand stone collected at Snow Hill Island is that it does not spread in all directions but mainly along the depressions in the surface of the sub- stratum. Long rows up to r cm and more in length are met with, being simply rows of apothecia, the row not being more than I mm in breadth, generally only 0.5 mm. This method of growth and the marked white margin of the fruit gives the species a very distinctive appearance. The white margin (due to the amphi- thecium) is of course more marked in the younger than the older apothecia. Lecanora Skottsbergii nov. spec. (Plate 2 fig. 16, 17.) Thallus bene evolutus, crassus, albidus, K flavescens, profunde rimoso-areolatus et diffractus, margine in lacinias ecurrenti bene sed minute areolato-diffracto aut quasi granuloso-tuberculato-diffracto, hypothallo instructus nigro sed non bene viso; apothecia rotundata, nigra, ad 3 mm lata, primitus urceolata, deinde elevata, aperta, 2—112865. Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. 10 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. plana, margine instructa valde crasso, albido; epithecium parce pruinosum, dein epruinosum; hypothecium fuscescens; sporae octonae, hyalinae, unicellulares, 12— 14X4—5 ıı magnae; spermogonia nulla visa neque soralia; habitat ad saxa, Sozxth Georgia, Cumberland Bay, Moraine Fiord. Notes: The very large and regular apothecia are the most striking points in the appearance of this species. Another feature is the broad white margin of the apo- thecium. This species seems to be not unlike Zecanora atrocaesia NyL. which is found in abundance on Kerguelen but our plant is clearly more coarsely built and the various parts are larger and better developed. Aspicilia lirellina nov. spec. (Plate 2, fig. 18, 19.) Thallus crassus ad 1.5 mm, albidus, continuus et laevis, parce rimosus ut limus desiccatus, K flavens, margine tenuiori et effluenti; hypothallus albus sed thallum lichenis alieni tangens lineam nigram faciens; apothecia immersa, aspicilioidea, dif- formia, saepius graphideoidea et lirellinea, nigra, ad 3 mm longa et 0.2—0.5s mm lata; epithecium rufescens; parathecium et hypothecium quasi minime flavescens; sporae octonae, hyalinae, uniseriatim dispositae, unicellulares, 12—14xX8 u magnae; spermogonia et soralia nulla visa; habitat ad saxa, Falkland Islands, Port Louis. Notes: This species is well separated from other species of this genus by the peculiar apothecia which are not unlike those met with in the Graphidei. They are in many cases distinctly lirelline and though occasionally round or more or less round, the majority especially of the larger ones are of very varying shapes. This new species seems to be very common in the locality where the specimens before us were gathered. Aspicilia pullata nov. spec. (Plate 2, fig. 20.) Thallus tenuis, coeruleo-nigricans aut cinereo-nigricans, continuus, parce rimoso- diffractus; hypothallus optime evolutus, nigricans, effusus et ad 4 mm excurrens, laciniatus; apothecia immersa primitus plana deinde parce emergentia et convexula, ad I mm lata, rotundata; epithecium nigricans; parathecium et hypothecium decolor; sporae octonae, hyalinae, unicellulares, 15>—16x 5—6 ıı magnae; spermogonia nulla visa; habitat ad saxa, Soxth Georgia, Cumberland Bay, Moraine Fiord. Notes: This species is characterised by a very remarkable hypothallus which ex- tends for in some cases 4 mm from the thallus which itself is very thin. The hypo- thallus consists of dark brown to black laciniae which are very much divided. The specimen before us is quite small and the black searching hypothallus is a very prominent feature. Bd. IV: ıı) THE LICHENS. II Aspicilia orbiculata nov. spec. (Plate 2, fig. 21.) Thallus sordide albidus, profunde diffractus et tuberculato-granulosus; tubercula ad I mm lata; K minime flavescens; hypothallus nullus distinctus nisi alios lichenes tangens et dein nigricans; apothecia semper immersa, regulariter rotundata; epithe- cium nigricans, planum, epruinosum; amphithecium marginem thallinum producens bene distinctum; parathecium pallide fuscescens et etiam hypothecium; paraphyses apicibus incrassatis, simplices; sporae octonae, hyalinae, unicellulares, subrotundatae, 9—I0ox6-—-9 ıı magnae; spermogonia et soralia nulla visa; habitat ad saxa, Falkland Islands, Port Louis. Notes: The feature of this species is the very regular round shape of the apo- thecia which possess a very dark epithecium. The thallus itself is of a very deeply chinked nature and it is practically broken up into a number of granular tubercles. Another feature of great interest is the shape of the spores which are very nearly quite round. The hypothallus is often itself not coloured but it forms a black ridge when our plant comes into contact with another lichen-thallus. Pannoparmelia (MÜLL.-Arc.) DARBISH. Thallus foliaceus, anguste laciniatus. Gonidia protococcoidea stratum continuum formantia sub cortice superiore. Stratum medullare inferius pannosum, ex rhizinis constitutum crassis et multicellularibus transverse et longitudinaliter. Apothecia par- melioidea. Sporae octonae. Pannoparmelia anzioides nov. spec. (Plate 2, fig. 22). Thallus albido-flavens, prostratus, laciniatus, K —; laciniae 0.5—I.o mm latae, api- eibus non moniliformiter constrictis; cortex superior 50—60 u crassus, ex hyphis eonstructus superficiei perpendicularibus, 4—5 ıı latis; medulla ex duobus partibus eonstructa; pars superior 30—50 u crassa, laxior, hyphis instructa 5—6 u latae; pars inferior medullae 40—60 u vel ad 0.1 mm crassa, ex hyphis constructa valde congluti- natis, 6 mm u crassis; gonidia stratum formantia ad 50—60 u crassum, protococ- coidea, subsphaerica, 6—10 u crassa; cortex inferior 20—60 u crassus, valde conglu- tinatus, obscurior, ex hyphis constructus hypothallum formantibus ad 150 u crassum; hypothallus ex fasciculis constructus anastomosantibus hyphorum valde conglutinatis, nigricantibus, 20 u longis sed contortis, 8$—IO u crassis; fascicula 8$—IO u crassa; apothecia parmelina, ad 6 mm lata, epithecio rufo; sporae octonae, simplices, ro- 12 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. tundatae, hyalinae, 4—5 zı latae, 4-5 u longae; spermogonia et soralia non visa. Habitat ad corticem Nothofagi betuloidis, 7zerra del Fuego, Ushuaia. Notes: This new species is very nearly related to the species which MÜLLER- ARG. has described as Anzia angustata (Lich. Beitr. No. 1503; HUE Lich. Extra- Fig. 1. Pannoparmelia anzioides. — Vertical section through thallus: a, the upper cortex; b, the gonidial layer; c, the inner portion of the lower cortex; d, the outer portion of the lower cortex, which is con- nected with the characteristic hypothallus, e. — Magnification about 760. europ. No. 210). MÜLLER-ARG. divides the genus Anzza into two sub-genera. Both of theses are characterized by having a very well developed hypothallus resembling roughly that of the genus Pannaria. Of the two subgenera, Zuanzia has poly- sporous asci whereas Pannoparmelia has only eight spores in each ascus. In exa- mining the hypothallus of our new species with its eight spores and comparing it a Fre Bd. IV: ı1) THE LICHENS. 13 with that of Anzza co/podes which has many spores in its ascus, I found that they were of quite different structure. In the case of Anzza colpodes the hypothallus consists of anastomosing filaments which are made up of single rows of cells. Each filament is never more than one cell thick. In our new species the filaments making up the hypothallus are many cells thick in section. Thus the hypothallus is a very much firmer and stronger structure. I examined Anzia (subgenus Pannoparmelia) angustata as regards its hypothallus and found that it agreed in every way with that of the new species dismissa. For theses two reasons I have removed the two species angustata MÜLL.-ArG. and anzzordes DARBISH., which now would constitute the subgenus Pannoparmelia of Anzia, into a separate genus Pannoparmelia (MÜLL.- ARG.) DARBISH. The distinguishing features of Pannoparmelia are that it has a very distinect hypothallus made up of threads which are multicellular in section. It furthermore has eight spores only in each ascus. These points will also separate this genus from Parmelia. HUE places Pannoparmelia as a section of Anzia, and the latter as a subgenus of Parmelia. Pannoparmelia angustata MÜLL.-ARG. is very like ?. anzioides. But the nar- rower endings of the thallus of the former are constrieted in a characteristic manner. For this reason BABINGTON gave it the specific name »monzliformis». It is known from New Zealand and Tasmania only. Parmelia cruenta nov. spec. (Plate 2, fig. 23.) Thallus foliaceus, adpressus, superne albidus vel pallide flavido-aibidus, lacinia- tus, laciniis instructus subimbricatis apieibus rotundatis irregulariter dichotome divisis, 2—5 mm latis, axillis rotundatis, superne reticulato-rugulosis, K intense fla- vescens et dein rubescens, subtus niger sed margine castaneus; rhizinis instructus ad ı mm longis; interne K rubescens; marginibus saepius soralibus instructus; apothecia nulla visa; habitat ad corticem arborum, 7Zerra del Fuego, Navarin Island. Notes: The determination of this species has caused me no little trouble as the specimen before us has no apothecia. It is clearly related most nearly to Parmelia laevigata (ACH.) NyYL. It is however separated from this plant by the uneven sur- face which is not unlike that of Parmelia saxatilis (L.) FR., but the reticulations are more regular in this species than in our new one. Rinodina crassa nov. spec. (Plate 2, fig. 24.) Thallus crassus ad 3 mm, albido-flavescens, inaequalis, rimoso-diffractus et areo- latus, quasi ambitu lobatus, squamulosus, K intense lutescens; hypothallus nigricans 14 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. sed vulgo non bene visus; apothecia nigra minuta, ad 0.23 mm lata; primum thallo immersa, dein paulo elevata; discus niger, nudus; parathecium et hypothecium hyalinum; sporae octonae, bicellulares, fuscae, 13—20 x 8—ıo u magnae; habitat ad saxa, Graham Land, Louis Philippe Penins., Hope Harbour. Notes: The most characteristic feature of this species is the great thickness of the thallus and its light colour. The plant is not of great size and seems cramped although it has not developed to its fullest possible extent. Buellia discreta nov. spec. (Plate 3, fig. 25.) Thallus tenuissimus, continuus et parce rimulosus aut indistinctus et quasi nullus, sordide fuscescens, K flavescens; hypothallus nigricans sed non nisi indistincte visus; apothecia nigra, emergentia, lecideina, margine proprio instructa semper bene viso, disco plano, rotundata aut parce difformia, 0.2—0.4 mm lata; epithecium et parathe- cium carbonaceum; hypothecium fuscescens; sporae octonae, fuscae, bicellulares, 12—16%x6—1Io u magnae, medio non constrictae, apicibus rotundatis; spermogonia nulla visa; habitat ad saxa argillacea, Falkland Islands, Port Louis. Notes: This species is very distinet and is recognised by the very simple thallus which is only a shade lighter than the colour of the substratum. The apothecia always show the proper margin well developed and only indistinctly can the areo- lation of the thallus be made out. Buellia falklandica nov. spec. (Plate 3, fig. 26.) Thallus crassiusculus, laevis, continuus, distincte rimoso-diffractus, albidus aut albido-cinerascens, bene delineatus; hypothallus nullus visus aut lineam nigram te- nuissimam formans; apothecia nigra, primum thallo immersa urceolata sed mox emergentia et margine instructa bene evoluto, disco plano rarius convexo, 0.2—0.5 mm lata; epithecium et parathecium carbonaceum; hypothecium nigrofuscum; sporae octonae, juniores simplices et vetustiores bicellulares, fuscae, IS —24 x 8—I2 u magnae, medio non constrictae, apicibus rotundatis; spermogonia nulla visa; habitat ad saxa, Falkland Islands, Port Louis. Notes: This species is distinguished by its continuous thallus which is well sepa- rated from the substratum, and from any neighbouring lichens. A black margin is really only well seen when the plant comes into contact with other lichens but otherwise the black hypothallus is hardly distinguishable. The black proper margin of the apothecium is well marked as in the previous species. l ” % £ f v ’ Bd. IV: ıı) THE LICHENS. I wı Buellia melanotrichia nov. spec. (Plate 3, fig. 27.) Thallus tenuissimus, rimoso-areolatus, maculas formans minutas ad 5 mm latas; areolae pallide fuscescentes hypothallo superimpositae bene distincto aterrimo, ex hyphis formato capillaribus, nigris, tenuissimis, emanentibus; hypothallus totus I—ı.s mm latus; K —; apothecia nigra, margine proprio circumdata non semper bene di- stinceto, disco plano aut parce convexo, 0.3—0.; mm lata; epithecium, parathecium et hypothecium nigro-fuscum aut carbonaceum: sporae octonae, pallide fuscescentes, bicellulares, medio non constrictae, apicibus rotundatis, 28—32%x8—12 u magnae; spermogonia non visa; habitat ad lapillos, Soxtk Georgia, Cumberland Bay, Mo- raine Fiord. Notes: This is again a very clearly marked species owing to the small but not undeveloped thallus. The central portion consists of a few well marked areoles of a pale brownish colour which are considerably higher than the dark hypothallus which forms a very characteristic feature of this species. It is made up of fine thread-like but flattened filaments which spread from the thicker areolate portion of the thallus. The whole plant in any case is very small and it appears to be a rapid grower as it occurs on small stones. Buellia Nelsonii nov. spec. (Plate 3, fig. 28). Thallus flavescens, irregulariter rimoso-diffractus, crassiusculus, bene evolutus, maculas formans in paucis speciminibus visis ca. IO mm latas, hypothallo instructus nigerrimo ad 8 mm lato; K —; apothecia bene elevata, et semper nigerrima, margine proprio instructa semper distincto et disco plano dein convexo, difformia aut saepius confluentia, 0.4—0.7 mm lata; epithecium et parathecium carbonaceum; hypothecium valde fuscescens; sporae octonae, bicellulares, fuscae, 183—20%x 8—9 ıı magnae; medio non constrictae, apicibus rotundatis; spermogonia non visa; habitat ad saxa, South Shetland Islands, Nelson Island. Notes: Here again the very marked hypothallus is an important and distin- guishing feature. The black hypothallus is not only developed near to other neigh- bouring lichens but it is best developed where it is not in contact with other plants where it is free to grow at its own will. In one or two cases 4-celled spores were found, though 2-celled ones were by far the commoner. The former measured 24—26x8—1IO u. Buellia latemarginata nov. spec. (Plate 3, fig. 29). Thallus sordide cinereo-fuscescens aut obscure fuscescens, crassiusculus, irregu- lariter profunde rimoso-diffractus et areolatus, aut quasi squamoso-tuberculatus; hypo- 16 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. thallus bene evolutus, albissimus, ex hyphis formatus tenuissimis, ex margine thalli ortus nigricanti; apothecia nigra, emergentia, semper convexa et margine proprio destituta, 0.5—I.;s mm lata; epithecium, parathecium et hypothecium carbonaceum; sporae octonae, fuscae, aut parce viride-fuscescentes, bicellulares, medio non constrictae, 12—18x6—9 u magnae; spermogonia non visa; habitat ad saxa, Graham Land, Paulet Island. Notes: The most noticeable feature about this plant is the remarkable hypo- thallus of a very clear white colour which separates it very distinctly from the black margin of the thallus which is at this point as thick as further in towards the centre of the whole plant. Quite up to the black margin the thallus is areolate and fur- ther in it is so much broken up as to be almost not continuous. It occurs on very roush stones and this may acccunt for it being very uneven on the surface. Acarospora convoluta nov. spec. (Plate 3, fig. 32). Thallus crassus ad 5 mm, multo convolutus et intricatus, et quasi fruticulosus, cinerascens aut pallide lutesceens; K —; apothecia primo immersa dein emergentia paulo, lecanorina, I—I.;s mm lata; epithecium rufescens; amphithecium marginem thallodem faciens cerassum thallo concolorem; discus primo planus dum convexus; pa- rathecium et hypothecium hyalinum; asci polyspori; sporae hyalinae, unicellulares, 4—-5x2—2.5 ı magnae; spermogonia nulla visa; habitat ad saxa, Graham Land, Louis Philippe Penins., Astrolabe Island. Notes: This species is noticeable on account of the well marked development of the thallus which almost takes the form of small fruticulose podetia. It is almost impossible to speak of a crustaceous thallus.. The apothecia show no important features. Parmeliella minor nov. spec. (Plate 3, fig. 31.) Thallus squamulosus, adpressus, squamis constans vulgo I mm rarius ad 2 mm latis et margine crenulatis, castaneus, sed marginem pallidior et quasi pruinosus, superne glaber, bene corticatus, inferne ecorticatus, rhizinis et hypothallo pannarioideo substrato affıxus ex hyphis constante nigricantibus; gonidia nostocacea; apothecia urceolata, biatorina, emergentia et quasi stipitata et mox basi parce constricta, 0.5—I mm lata; parathecium bene evolutum et marginem proprium formans crassum et crenulatum, thallo concolor; epithecium rufescens, planum et dein parce convexum; hypothecium pallidum et parathecium interne pallidum; sporae octonae, polyseriatim dispositae, hyalinae, unicellulares, 20—22x 16—18 u magnae; spermogonia nulla visa; habitat ad corticem arborum, Tierra del Fuego, Harberton. Bd.uIV:ur) THE LICHENS. 17 Notes: The very small scaly thalli seem to be an important feature in this spe- cies and the brownish apothecia. The plants are very small and only become pro- perly visible when the lens is applied. Parmeliella major nov. spec. (Plate 3, fig. 30.) Thallus minute foliaceus, aut squamosus, adpressus, saepius ad Io mm latus marginem granulatus, pallide fuscescens usque ad marginem, superne bene corticatus, laevis, subtus ecorticatus, albidus sed rhizinis instructus nigricantibus; gonidia nosto- cacea; apothecia urceolata, semper bene emergentia, stipitata et basi constricta, primo margine proprio obscuro instructa sed dein emarginata et disco concavo (primo plano) instructa nigro-fusco aut Quasi nigro; interne parathecium et hypothecium obscuriusculum; sporae octonae, hyalinae, unicellulares, polyseriatim dispositae, 18—20x6—7 ıı magnae; spermogonia nulla visa; habitat ad corticem arborum, Tierra del Fuego, Harberton. Notes: This species is at first sight not unlike the previous one, but the colour of the apothecia is different, the portions of the thallus are larger, there is no prui- nation at the margin and finally the margin of the apothecia of Parmeliella minor is thicker and more persistent than that of our present species. Verrucaria exquisita nov. spec. Thallus tenuissimus, intense ferrugineus, rimoso-areolatus, plus minus continuus, hypothallo superimpositus nigro tenuiissime laciniato; gonidia protococcoidea; apo- thecia pyrenoidea, nigra, tota immersa, plana, 0.1—0.15 mm lata, vix visibilia; epi- thecium carbonaceum; parathecium et hypothecium hyalinum; asci breves, 54 u alti et 28 u lati; sporae octonae, hyalinae, unicellulares, 12—I4x5 u magnae; spermo- gonia null visa; habitat ad saxa, South Georgia, Pot Harbour. Notes: This is one of the smallest lichens I know at least of the lithophilous plants and it was only by means of the Zeiss Binocular Dissecting Microscope that I discovered it at all. An ordinary lens is insufficient to do more than just reveal its existencee. Though so small the more central portions of the thallus are very clearly rimoso-areolate and not merely diffract. The thallus, that is to say, is well developed and quite distinct from the searching hypothallus which is black whereas the thallus proper is a brick red or strongly rust coloured. The apothecia are very small and remain embedded in the thallus never rising above it. 3—112865. Schwedische Südpolar- Expedition 1907—1903. 18 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Verrucaria famelica nov. spec. (Plate 3, fig. 33.) Thallus nigrofuscus aut totus nigricans, tenuis, crustaceus aut nullus et apothe- ciis solis constans et interruptus; gonidia protococcoidea; superne corticatus strato tenui et nigricanti; apothecia pyrenoidea tota 0.25—0.; mm lata; ostiolum minutum, ad 20 u latum; parathecium et epithecium nigricans; hypothecium pallidum; asci 60—70 u alti, 16—18 u lati; paraphyses gelatinosae; sporae octonae, polyseriatim dispositae, hyalinae, unicellulares, 13—20x6—8 u magnae; habitat ad saxa, South Shetland Islands, Nelson Island. Notes: This too is a rather small species but as the substratum is a light grey and the apothecia and thallus dark brown or almost black the plant is easily seen. The thallus consists either of small rounded patches of thin simple structure bearing apothecia or the apothecia are found to be solitary and not connected with any portion of the thallus. Verrucaria glaucoplacoides nov. spec. (Plate 3, fig. 34, 35). Thallus crassus. profunde rimoso-areolatus, areolis 2—3 mm latis (et nunquam majoribus), cinereo-fuscescens, interstitiis nigerrimis et profundis; gonidia protecoccoi- dea; hypothallus non bene visus, nigricans; apothecia pyrenoidcea, thallo semiimmersa, nigra, 0.1—0.18 mm lata; ostiolum minimum; epithecium nigrofuscum; parathecium et hypothecium pallidum; sporae octonae, hyalinae, unicellulares 10—14 x 6—8 u magnae; spermogonia nulla visa; habitat ad saxa, Falkland Islands, Port Louis. Notes: This plant is in general exterior view not unlike Verrucaria glaucoplaca WaAaın., especially when one compares the figure of this species in Waın. Beleg. (p. 37, pl. I, fig. 5). Our species may in fact possibly be simply a smaller form of this plant. The thallus of our plant has smaller areoles and the spores too seem to be smaller. The hypothallus of our plant is also generally black when it can be made out at all. The deep chinks between the areoles are well marked in both species. They soon almost completely close up when the plant is moistened. Chaetomium Bacidiae nov. spec. (This species is not included in any of the statistical notes). I have not been able to make very much out of this parasite. It is clearly a species of Chaetomium. The apothecia are either embedded more or less in the apothecia of the species of Bacidia or they project. They are covered with the characteristic hairs. I was unable to make out spores properly. The parasite oc- curred on Dacidia tuberculata, Falkland Islands, Port Louis. Bd. IV: ıı) THE LICHENS. 19 Systematic account of the Lichens brought back by the Expedition. In the following list each specific name is succeded by a reference to the best available description in the litterature. The other references to literature are of interest in connection with the distribution of the particular species. I have drawn largely on papers by Hue and others for information regarding the more general distribution of lichens. In the report of the Localities where the plants were found in the course of the present expedition the name of the district is followed by a number which gives the detailed locality. The following list serves to explain the numbers. List of Localities: A. Tierra del Fuego: Between 54° and 56° S. Lat. I. Ushuaia. 5. Hoste Island, Tekenika Bay. 2. Harberton. 6. Observatory Island (N. of.n. 7), 3. Lago Roca. 7. Staten Island, Port Cook. 4. Navarin Island. B. Falkland Islands, about 52° S. Lat. 8. Port Stanley. 10. Duperrey Harbour. 9. Port Louis. II. Mount Vernet. C. South Georgia, about 54° S. Lat. 12. Jason Harbour. 16. Bore valley 13. May Harbour. 17. Moraine Fiord. 13 a, Mount Duse. 18. Pot Harbour (Grytviken). 14. Papua Cove. 19. Moltke Harbour. 15. West Arm, moraine tongue. 20. Mount Krokisius. (12—ı8 in Cumberland Bay; 19, 20 in Royal Bay.) D. South Shetlands, between 62° and 63° S. Lat. 21. Nelson Island. E. Graham Land. 22. Louis Philippe Penins., Hope Harbour, 63° ı5’ S. Lat. 23. » » » small Islet about 63° 20’ S. Lat. 24- » » » Astrolabe Island, 63° 15’ S. Lat. 25. Gerlache Channel, Cape Flora 26. » » Moss Island about 63° 45’ S. Lat. 27. > » Challenger Island J 28. Paulet Island, 63° 35’ S. Lat. 29. King Oscar II Land, Cape Borchgrevink, 65° 55’ S. Lat. 20 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. 30. James Ross’ Island, Crownprince Gustaf Channel, about 64° S. Lat. 31. James Ross’ Island, Cape Lagrelius, 63° 55’ S. Lat. 32. Cockburn Island, 64° 15’ S. Lat. 33. Seymour Island, Cape Seymour, 64° 20’ S. Lat. 34. Snow Hill Island, 64° 20' S. Lat. Up till now the furtbest-south point at which any plant has been found is 78° South Latitude and 162° East Longitude, at a height of 5,000 feet. The lichen brousht back from this point by SCOTT’S Antarctic Expedition of I9OI—I904 was Lecanora subfusca (L.) ACH. (DARBISH. Ant. Arct. p. 6). It may be briefly stated here that the localities enumerated above under Tierra del Fuego and the Falkland Islands belong to Subantarctic South America, those under South Georgia are also to be classed as subantarctic, the rest being purely antarctic. An asterisk denotes a new locality. CONIOCARRI. Sphaerophoron PERS. Sphaerophoron compressum AcH. — HUE Lich. Extra-Europ. No. 38. Literature: CROMB. Fueg. p. 223. — HEıLe. N. Z. p. 129. — Hook. Fl. Ant. I, p. 196; II, p. 530. — Mürr. Mag. p. 146. — MÜLL. Speg. No. 3. — Nyr. Fueg. p. 3. Distribution: Japan; Southern Africa; North and South America; Australia and New Zealand; Europe. Localities: Tierra del Fuego (7); Falkland Islands (8, 9). — Sterile, over earth and moss. Sphaerophoron coralloides PERS. — HUE Lich. Extra-Europ. No. 35. Literature: CROMB. Fueg. p. 223. — HELLB. N. Z. p. 130. — Hook. Fl. Ant. II, p. 529. — Nyr. Fueg pP: 3: Sphaerophoron globiferum D. C. — Mürr. Mag. p. 145. — MüLr. Speg. No. 2. Sphaerophorus globosus (HuDs.) WAaIn. — Waın. Belg. p. 35. Sphacrophoron tenerum LAURER var. curtum Hook. and Tayr. — Hook. Fl. Ant. I, p. 195 (sec. Mürr. Lich. Beitr. No. 1216). Distribution: This is practically a cosmopolitan species. Localities: Tierra del Fuego (1); Falkland Islands (8, 9 fr.); South Georgia* (12, 16, 19, 20); Graham Land (26). — Over earth and moss. Sphaerophoron tenerum LAURER. — HUE Lich. Extra-Europ. No. 37. Literature: CROMB. Fueg. p. 223. — HELLE. N. Z. p. 129. — Hook. Fl. Ant. II, p. 530. — MüLr. Gaz. TI, p- 53. — NyL. Fueg. p. 3 (= S. folycladum MüÜLL.-ArG. according to MÜLL. Speg. No. 4). — Wan. Belg. p. 35. Distribution: Southern portions of America and Australia. Localities: Tierra del Fuego (7); Falkland Islands (8). — Over earth and moss. Bd. IV: ır) THE LICHENS. 21 DISCOCARPI. Lecideales. Lecidea Ach. Lecidea agellata nov. spec. Description: p. 4, pl. ], fig. 3. Locality: Falkland Islands* (9). — On stone, in fruit. Lecidea auriculata TH. FR. — TH. FR. Lich. Scand. p. 499. Literature: DARBISH. Nat. Ant. p. 2. Distribution: Arctic regions; northern and alpine Europe. Localities: South Georgia* (18); South Shetland Islands (21). — On stone, in fruit. Lecidea capistrata nov. spec. Description: p. 3, pl. I, fig. 2. Locality: Falkland Islands* (9). — On stone, in fruit. Lecidea elaeochroma (AcH.) TH. FR. — TH. FR. Lich. Scand. p. 542. Literature: HELLB. N. Z. p. 113. Zecidea sabuleiorum AcH. — Hook. Fl. Ant. II, p. 539. Lecidea farasema AcH. — Hook. Fl. Ant. II, p. 539. — Mürr. Speg. No. $o. — Nyr. Fueg. p. 15. Distribution: This is practically a cosmopolitan species. Localities: Tierra del Fuego (1); Falkland Islands (8), var. dungens (KOERB.) TH. FR.; South Georgia* (17), var. fulverulenta TH. FR. — On stone, in fruit. Lecidea elata SCHAER. — TH. FR. Lich. Scand. p. 535. Distribution: Arctic regions and alpine Europe. Localities: Falkland Islands* (8). — On stone. Lecidea interrupta nov. spec. Description: p. 3; pl. 1. fig. ı. Locality: Falkland Islands* (8). — On stone, in fruit. Lecidea lapillicola nov. spec. Description: p. 4, pl. 1, fig. 5, 6. Locality: South Georgia*, Cumberland Bay, on small stones in the meadows, in fruit. Lecidea oculans NyL. — NvL. Fueg. p. 13. Distribution: Tierra del Fuego. Locality: Tierra del Fuego (5). — On Drimys Winteri, in fruit. Lecidea pantherina (Ach.) Tu. Fr. — TH. FR. Lich. Scand. p. 491. Literature: Zecidea lactea FLOERKE. — ARNOLD Tirol p. 397. — HUE Lich. Exot. No. 2351. Distribution: Arctic regions; Northern Asia; Southern Africa; Tropical and southern America; Europe. Locality: South Georgia (17). — On stone, in fruit. 18) w OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Lecidea platycarpa (Ach.) Ti. FR. — Tu. FR. Lich. Scand. p. 505. Literature: ARNOLD. Tirol, p. 415. Distribution: Tropical and arctic America; Europe. Locality: South Georgia* (17). — On stone, in fruit. Lecidea protracta nov. spec. Description: p. 4, pl. I, fig. 4. Locality: Falkland Islands*. Lecidea subdeclinans MÜLL.-ArG. — MÜLL. Speg. No. 77. Distribution: Staten Island. Locality: South Georgia* (17). — On stone, in fruit. Lecidea tenebrosula MÜLL.-ArG. — MÜLL. Beitr. No. 994. Distribution: South Georgia. Locality: Falkland Islands* (8). — On stone, in fruit. Biatora FR. Biatora cinnabarina (SMRFT.) FR. — TH. FR. Lich. Scand. p. 422. Literature: HELLB. N. Z. p. 103. — HuE Lich. Exot. No. 1923. Distribution: Arctic America: Australia and New Zealand; Europe. Locality: Tierra del Fuego* (1). — Over earth, in fruit. Biatora lavae nov spec. Description: p. 5, pl. ı, fig. 7. Locality: Graham Land* (28). — On stone, in fruit. Bacidia DE Nor. Bacidia granulosa nov. spec. Description: p 6. Locality: Graham Land* (22). — On stone, in fruit. Bacidia tuberculata nov. spec. Description: p. 5, pl. I, fig. 8. Locality: Falkland Islands* (9). — On stone, in fruit. Sporastatia Mass. Sporastatia testudinea (AcH.) Mass. — TH. FR. Lich. Scand. p. 403. Literature: ARNOLD Tirol, p. 346. — DARBISH. Fram, p. 21. Distribution: Arctic America; Alpine Europe. Locality: South Georgia* (20). — On stone, in fruit. Bd. IV: ı1) THE LICHENS. 23 Diplotomma Fw. Diplotomma alboatrum (Hrrm.) Ti. Fr. — Tu. FR. Lich. Scand. p. 607. — Literature: DARBISH. Fram, p. 22. — HELLe. N. Z. p. 117. Distribution: Northern Africa and America; New Zealand; Europe. Locality: South Shetland Islands* (21); Graham Land* (22). — On stone, in fruit. Rhizocarpon RAnm. Rhizocarpon geminatum (Fw.) Ti. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 623. Literature: DARBISH. Fram, p. 23. Lecidea concreta (AcH.) Wan. f. geminata (FLor.) Warn. — Wan. Belg. p. 31. Rhizocarpon Montagnei KrB. — HELLE. N. Z. p. 119. Distribution: Arctic America and Asia; Eastern Africa; Europe; New Zealand; Antarctis. Localities: Falkland Islands* (9); Graham Land (30). — On stone, in fruit. Rhizocarpon geographicum (L.) D. C. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 622. Literature: DARBISH. Fram, p. 23. — DARBISH. Ork. p. 2. — DARBISH. Nat. Ant. p. 2. — HELLE. N. Z. p- 118. — MÜLL. Austr.-Georg. p. 327. — MüLr. Beitr. No. 999. — Mürr. Speg. No. 97. — ZAHLBR. Gauss, p. 41. Lecidea geographica (L.) SCHAER. — BLACKMAN Ant. p. 320. — CroMB. Kerg. p. 191. — Hook. Fl. Ant. II, P. 539. — HUuE Charcot, No. 16. — Warn. Belg. p. 31. Distribution: An arctic and alpine cosmopolitan plant; Antarctis. Localities: Falkland Islands (8, 9); South Georgia (13a, I4, 17, 20). — On stone, in fruit. Gyrophora Acı. Gyrophora anthracina (WULF.) Kr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 165. Literature: DARBISH. Fram, p. 24. — Darpısı. Nat. Ant. p. 3. Umbilicaria leiocarpa D. C. — Wann. Beleg. p. 9. Distribution: Arctic and alpine portions of America and Europe; Antarctis. Localities: Graham Land (28, 32, 34). — On stone. Gyrophora Dillenii Tuck. — TucK. N. A. L. I. p. 37. Literature: DARBISH. Nat. Ant. p. 3. Umbilicaria Dillenii Tuck. — HuE Charcot, No. 12. — Tuck. N. A. L. I. p. 87. — Waın. Belg. p. 9. Distribution: Northern America; Antarctis. Localities: Graham Land (25, 28). — On stone. Stereocaulon SCHREB. Stereocaulon alpinum LAURER. — TH. FR. Lich. Scand. p. 48. Literature: DARBISH. Fram. p. 25. — Hook. Fl. Ant. II, p. 529. Distribution: Arctic ard Southern America; Mexico; Northern Asia; Alpine Europe. Locality: South Georgia* (13a, 14, 15, 17 fr., 18). — Over earth and moss. 24 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Stereocaulon magellanicum TH. FR. — Tu. FR. Stereoc. p. 55. Literature: Stereocaulon lomentosum TH. FR. v. magellanicum TH. FR. — CROMB. Fueg. p. 224. — NyL. Fueg. p. 24. Distribution: Southern America. Locality: Graham Land* (26). Stereocaulon pygmaeum Warn. — Waın. Belg. p. 15. Distribution: Antarctis. Locality: South Shetland Islands (21); Graham Land (24, 28). — On stone, in fruit. — I have no doubt that the plant in question is 5. Zygmaeum WAIN., but at the same time it must be mentioned that it does not quite come up to WAINIO’s description of »pseudopodetia albido-glaucescentia» all though they certainly are »basis versus nigricantiav. The podetia as a whole are very dark throughout though portions here and there are lighter. But I do not think that in this case a greater darkness in colour warrants the making of a new species. The specimens from the Shetland Islands are lighter in colour and they undoubtedly belong to WAINIO’s species. Stereocaulon tomentosum (FR.) TH. FR. — TH. FR. Scand. p. 48. Literature: CROMB. Fueg. p. 224. — DARBISH. Fram, p. 26. — HUvE Lich. Extra. No. 64. — Nyr. Fueg. P- 24. Distribution: Arctic and southern America; Asia and Europe. Localities: Tierra del Fuego (I, 3 fr.); South Georgia* (18). — Over earth and moss. Cladonia Hrrı. Cladonia aggregata (Sw.) AcH. — Waın. Clad. I p. 224. Literature: HELLB. N. Z. p. SS. — Mürr. Mag. p. 148. — Wann. Belg. p. 30. Cenomyce aggregata Ach. — Hook. Fl. Ant. I, p. 197, pl. So, II; II, p. 532. Cladia aggregata Sw. — CROMB. Fueg. p. 225. — NyL. Fueg. p. 4. Clatkrina aggregata MüLL.-Arc. — MÜLL. Speg. No. 6. Distribution: Mainly in the southern parts of America, Africa and Australia. Localities: Falkland Islands (8, 9 fr.). — Over earth and moss. Cladonia coccifera (L.) WILLD. — Waın. Clad. I, p. 149. Literature: DARBISH. Fram, p. 26. — HUE Lich. Extra. No. 78. — HUE Charcot, No. 2. — MÜLL. Mag. p- 147. — Müur. Speg. No. 13. — Warn. Belg. p. 30. Cenomyce coccifera AucT. — Hook. Fl. Ant. II, p. 531. Cladonia cornucopioides L. — CROMB. Fueg. p. 225, f. izsignis NyL. — HELLE. N. Z. p. 86. — Müır. Austr.-Georg. p. 323, v. Slewrota FLK. — NyL. Fueg. p. 25. Cladonia pleurota Fıx. — MÜLL. Speg. No. 14. — NyL. Fueg. p. 3. Distribution: In all the continents except Africa, in the temperate, northern and southern climates. Localities: Tierra del Fuego (3 fr., 6); Falkland Islands (9 fr.); South Georgia (15); Graham Land (26). — Over earth and moss. Cladonia deformis HFFM. — Wain. Clad. I, p. 186. Literature: DARBISH. Fram, p. 27. — DARBISH. Ork. p. 2. — HELLE. N. Z. p. 91. — Mürr. Mag. p. 148. Cenomyce defermis ACH. — Hook. Fl. Ant. II, p. 531. ve Bd. IV: ır) THE LICHENS. 25 Distribution: Northern parts of Europe; Northern and alpine parts of Asia; Africa; Arctic and southern America; Australia; New Zealand. Locality: Tierra del Fuego (1). — Over earth. Cladonia degenerans (FLK.) SPR. — Warn. Clad. II, p. 135. Literature: DarBIsH. Fram, p. 27. — HELLE. N. Z. p. 91. Distribution: Frequent throughout Europe, America, Asia, Australia und New Zealand. Locality: South Georgia* (12). — Over earth and moss. Cladonia digitata SCHAER. — Waın. Clad. I, p. 123. Literature: DARBISH. Fram, p. 27. — HELLB. N. Z p. 91. Distribution: Cosmopolitan. Locality: Tierra del Fuego (1). — Over earth and moss. Cladonia furcata (HUDS.) SCHRAD. — Waın. Clad. I, p. 316. Literature: CROMB. Fueg. p. 224. — DARBISH. Fram, p. 27. — HELLE. N. Z. p. 90. — Mürr. Beitr. No, 989. — MÜLL. Austr.-Georg. p. 322. — MürL. Mag. p. 148. — MÜLL. Speg. No. 8. — Nyr. Fueg. p. 24. Cladonia adspersa FLKE. — HELLE. N. Z. p. 86. Cladonia racemosa HFFM. — CROMB. Fueg. p. 224. — Nvr. Fueg. p. 24. Cenomyce furcala Acu. — Hook. Fl. Ant. II, p. 531. Distribution: A cosmopolitan species. Localities: Tierra del Fuego (1, 4, 5); Falkland Islands (9); South Georgia (18). — Over earth and moss. Cladonia gracilis (L.) WırLLDd. — Waın. Clad. I, p. 8ı. Literature: CROMB. Fueg. p. 224. — DarBIsH. Fram, p. 27. — HELLE. N. Z. p. 91. — HUE Lich. Extra. No. 103. — MürL. Mag. p. 149. — Mürr. Speg. No. 9. — NyL. Fueg. p. 3. — Waın. Belg. P- 30. Cenomyce gracilis ACH. — Hook. Fl. Ant. II, p. 531. Distribution: A cosmopolitan species from the arctic to the antarctic regions. Localities: Tierra del Fuego (3 fr., 6); Falkland Islands (8); Graham Land (26). — Over earth and moss. Cladonia macilenta Hrrm. — Wann. Clad. I, p. 98. Literature: HELLE. N. Z. p. 87. Distribution: Africa; Asia; Australia and New Zealand; America and Europe. Locality: Falkland Islands* (8). — Over earth. Cladonia pycnoclada (Gaun.) Nyr. — Waın. Clad. I. p. 34. Literature: Mürr. Mag. p. 146. — Mürr. Speg. No. 7. , Cladina pyenoclada (Pers.) NyL. — HeErLe. N. Z. 82. — Nyr. Fueg. p. 4. Cladina sylvatica v. pycnoclada Pwrs. — CROMB. Fueg. p. 225. Distribution: Common on the continents of the southern hemisphere. Localities: Tierra del Fuego (6, 7); Falkland Islands (9). — Over earth and moss. 4112865. Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. 26 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Cladonia pyxidata Fr. — Waın. Clad. II, p. 209. Literature: DARBISH. Fram, p. 27. — HELLE. N. Z. p. 83. — Mürr. Austr.-Georg. p. 322. — MÜLL. Gaz. I. p. 53. — Mürr. Mag. p. 150. — MÜLL. Speg. No. 12. — Nyr, Fueg. p. 3. — Waın. Belg. p- 31. Cenomyce pyxidata Acu. — Hook. Fl. Ant. I, p. 197; I, p. 531. Distribution: A cosmopolitan species. Localities: Tierra del Fuego (1, 3 fr., 5, 6); Falkland Islands (9); South Georgia (16?, 17); Graham Land (25, 26, 28). — Over earth and moss. Cladonia rangiferina L. — Waın. Clad. I, p. 8. Literature: DARBISH. Fram, p. 27. — Mür. Austr.-Georg. p. 322. — Mür. Beitr. No. 989. Cladina rangiferina L. CROMB. Fueg. p. 225. — HELLB. N. Z. p. 90. — Nyr. Fueg. p. 25. Cenomyce rangiferina Ach. — Hook. Fl. Ant. I, p. 196; II, p. 531. Distribution: A cosmopolitan species in the temperate, alpine and arctic regions. Localities: Tierra del Fuego (1, 3, 5, 7); South Georgia* (12, 18); Graham Land* (26). — Over earth and moss. Cladonia squamosa (Scor.) HFFm. — Waiın. Clad. I, p. 411. Literature: CROMB. Fueg. p. 224. — DARBISH. Fram, p. 27. — DARBISH. Gough. p. 266. — HELLE. N. Z. p. 88, 91. — Mürr. Gaz. II, p. 134. — Mürr. Mag. p. 149. — Nyr. Fueg. p. 24. Cenomyce sparassa ACH. — Hook. Fl. Ant. II, p. 532. — To this species belongs also Cexzomyce ecmocyna v. gracilis ACH. in Hook. F]. Ant. I, p. 197. Distribution: Almost a cosmopolitan species. Localities: Tierra del Fuego (I, 5, 6); South Georgia* (12, 13, 17, 18, 19). — Over earth and moss. Cladonia subsquamosa (Nyr.) WAINn. — Waın. Clad. I, p. 445. Literature: DARBISH. Fram, p. 27. — CROMB. Fueg. p. 224. — Nyr. Fueg. p. 24. — Warn. Belg. p. 30. Distribution: Europe, America and Australia. Localities: Tierra del Fuego (I); South Georgia* (13a, 17). — Over earth and moss. Cladonia sylvatica (L.) HFFMm. — Warn. Clad. I, p. 18. Literature: DARBISH. Fram, p. 27. — MüÜLr. Mag. p. 146. Cladina sylvatica L. — CRoMB. Fueg. p. 225. — HELLB. N. Z. p. 90. — Nyr. Fueg. p. 25. Cenomyce rangiferina ACH. v. sylvalica HFFm. — Hook. Fl. Ant. II, p. 531. Distribution: An arctic and alpine plant of all continents. Localities: Tierra del Fuego (3 fr., 5); South Georgia* (17); Graham Land* (26). — Over earth and moss. Parmeliales. Thelotrema Acın. Thelotrema flavescens nov. spec. Description p. 6, pl. 1, fig. 9. Locality: Tierra del Fuego* (4). — On the bark of trees, in fruit. Bd. IV: 11) THE LICHENS. 27 Ochrolechia Mass. Ochrolechia pallescens (L.) Mass. — DARBISH. Pertus. p. 617. Literature: DARBISH. Fram, p. 28. — Waın. Belg. p. 21. Lecanora pallescens (L.) SCHAER. — HELL2. N. Z. p. 61. Distribution: A cosmopolitan species. Locality: Tierra del Fuego (1 fr.). — On trees. Ochrolechia parella (L.) Mass. — DARBISH. Pertus. p. 618. Literature: DARBISH. Fram, p. 28. Leranora farella Acıı. — Hook. Fl. Ant. I, p. 199; II, p. 536. — Mürr. Speg. No. 57. — Nyr. Fueg. p. 8. Lecanora pallescens v. parella (L.) SCHAER. — HELLE. N. Z. p. 62. Distribution: Throughout the world. Localities: Falkland Island (8, 9, 10); South Georgia* (20). — On stone, always in fruit. Ochrolechia tartarea (L.) Mass. — DARBISH. Pertus. p. 616. Literature: DARBISH. Fram, p. 28. Lecanora tartareca AcH. — Hook. Fl. Ant. I, p. 199; II, p. 536. — Hu Lich. Exot. No. 1455. — Mürr. Mag. p. 161. — MüÜLr. Speg. No. 54. — Nvr. Fueg. p. 9. Distribution: Asia, America and Europe. Localities: Falkland Islands (8, 9); South Georgia* (17, 19); Graham Land* (26). — Over earth and moss, always in fruit. Pertusaria D.C. Pertusaria alterimosa nov. spec. Deseription: p. 7, pl. I, fig. 11. Locality: Falkland Islands* (9). — On stone, in fruit. Pertusaria corrugata nov. spec. Description: p. 6, pl. 1, fig. 10. Locality: Falkland Islands* (8). — Over stone, in fruit. Pertusaria solitaria nov. spec. Description: p. 7, pl. ı, fig. 12. Locality: Falkland Islands* (9). — On stone, in fruit. Xanthoria Fr. Xanthoria Iychnea (AcH.) Tu. FR. — TH. FR. Lich. Scand. p. 146. Literature: DARBISH. Fram, p. 30. — DArBIsH. Nat. Ant. p. 3. — DARBISH. Ork. p. 4. — Waın. Belg. p- 22. 2 Physcia lychnea Acu. — NYL. Fueg. p. 6. Theloschistes controversus MASS. v. Zychneus Acu. — Mürr. Speg. No. 43. Distribution: Asia; Europe; North and South America; Antarctis. Localities: Tierra del Fuego (1fr., 2); Falkland Islands (9 fr.); Graham Land (22, 25, 26, 28). — On stone. 28 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Placodium D. C. Placodium ambitiosum nov. spec. Description: p. 8, pl. 1, fig. 13. Locality: Falkland Islands* (gfr.). — On stone. Placodium elegans (LinKk.) NyL. — TH. FR. Lich. Scand. p. 168. Literature: BLACKMAN Ant. p. 320. — DARBISH. Fram, p. 30. — DarBIst. Nat. Ant. p. 4. — DARBISH. Ork. p- 3. — Nyr. Fueg. p. 27. Amphiloma elegans v. granulosum SCHAER. — MÜLL. Austr.-Georg. p. 323. Caloplaca elegans (LINK) TH. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 168. — HELLE. N. Z. p. 66. Lecanora elegans ACH. — CROMB. Kerg. p. 184. Distribution: In arctic and alpine regions all over the world. Localities: Tierra del Fuego (1fr., 4); South Georgia (13a, fr.); Graham Land (22, 28, 30, fr., 34, fr.). — On stone, generally in fruit. Placodium lucens NyL. — Wain. Belg. p. 23, pl. I, fig. 4. Literature: Caloplaca lucens (NyL.) A. ZAHLBR. — A. ZAHLBR. Gauss, p. 29 et 50. Lecanora elegans f. lucens NyL. — CROMB. Kerg. p. 184. Lecanora murorum ACH. v. farcla. — Hook. F]. Ant. II, p. 535. Caloplaca elegans (Link) TH. Fr. f. farcta BaB. — TH. Fr. Lich. Ant. p. 208. Distribution: Kerguelen and Cape Horn. Localities: Tierra del Fuego (4); Falkland Islands (8). — On stone, always in fruit. Placodium miniatum Hrrım. — TH. FR. Lich. Scand. p. 170. Literature: DARBISH. Fram, p. 30. Caloplaca murorum v. miniala (Hrrm.) TH. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 170. — HELLE. N. Z. p. 68. Lecanora miniata ACH. — Hook. Fl. II, p. 535. Distribution: America, Europe and New Zealand. Localities: Falkland Islands* (9); South Georgia (13); Graham Land* (28, 30, 31). — On stone, in fruit. Placodium murorum (HFFım.) D. C. -- Th. FR. Lich. Scand. p. 170. Literature: DARBISH. Fram, p. 30. — DARBISH. Nat. Ant. p. 4. — Warn. Belg. p: 23. Caloplaca lobulata (SMRFT.) TH. FR. — HELLe. N. Z. p. 67. Caloplaca murorum (HFrm.) Tu. FR. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 170. — Herıe. N. Z. p. 68. Lecanora murorum ACH. — Hook. Fl. Ant. II, p. 535. Distribution: Cosmopolitan. Localities: South Georgia* (12); South Shetland Islands* (21); Graham Land (22, 28). — On stone, in fruit. Placodium regale WAın. — Waın. Belg. p. 23, pl. I, fig. 1—2. Literature: Polycauliona regalis (Waın.) HUE. — DARBISH. Nat. Ant. p. 4. — HUE Charcot, No. 7. Placodium fruticulosum DARBISH. — DARBISH. Ork. p. 3, pl. 3. Distribution: In the Antarctic region only. Localities: South Shetland Islands (21); Graham Land (28). — On stone, in fruit. Bd. IV: ıı) THE LICHENS. 29 Notes: There seems to be no reason for placing this species into a separate genus — Polycauliona — as HUE has done. Even the most fruticulose forms of P/aco- dium regale are clearly only a very fruticulose type of crustaceous lichen. Blastenia Mass. Blastenia leucoraea (ACH.) TH. Fr. — TH. FR. Lich. Scand. p. 392. Literature: ARNOLD Tirol, p. 345. — DARBISH. Fram, p. 30. Distribution: Arctic America, northern and alpine Europe. Locality: Graham Land* (28). — Over earth and moss, in fruit. Caloplaca Ti. Fr. Caloplaca athallina nov. spec. Description: p. 9% pl. 2, fig. 14. Locality: Graham Land* (28). — Over old moss, in fruit. Caloplaca aurantiaca (LIGHTFT.) TH. FR. — TH. FR. Lich. Scand. p. 177. Literature: DARBISH. Fram, p. 31. — HELLE. N. Z. p. 66. Distribution: Asia, Africa, America, Europe and New Zealand. Localities: Graham Land* (28, 34). — On stone, in fruit. Squamaria D.C. Squamaria chrysoleuca (Sw.) TH. Fr. — TH. FR. Lich. Scand. p. 224. Literature: DARBISH. Fram, p. 32. — DARBISH. Nat. Ant. p. 5. Lecanora chrysoleuca ACH. — TH. Fr. Lich. Ant. p. 208. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 224. — Hook. Fl. Ant. II, p. 534, pl. 198, fig. ı. Lecanora melanophthalma Ram. — BLACKMAN Ant. p. 320. Distribution: An arctic and alpine plant in America, Europe, Asia and Africa. Localities: Graham Land (30, 31). — On stone, in fruit. Haematomma Mass. Haematomma coccineum (Dicks.) KBR. — TH. FR. Lich. Scand. p. 297. Literature: Zecanora haematomma AcH. — Hook. Fl. Ant. II, p. 537. Distribution: Northern America and Europe. Locality: Falkland Islands (8, 9). — On stone, in fruit. Haematomma puniceum AcH. — Tuck. N. A. L. I, p. 194. Literature: HELLB. N. Z. p. 61. Lecanora funicea (AcH.) MÜLL.-ARG. — CROMB. Fueg. p. 233. — Nyr. Fueg. p. Io. — Tuck. N. A. L. I. p. 194. Leeania funicea MüLL.-Arc. — Mütt. Beitr. No. 130. — Mürr. Mag. p. 162. — Mürr. Speg. No. 63. Distribution: Central and southern America; Australia and New Zealand; Europe. Localities: Tierra del Fuego (1, 5). — On trees, as Drimys Winteri, in fruit. 30 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Haematomma ventosum (L.) Mass. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 296. Literature: DARBISH. Fram, p. 32. Lecanora ventosa ACH. — Hook. Fl. Ant. II. p. 537. Distribution: Northern Asia; Northern and central America; Europe. Locality: Falkland Islands (9). — Over stone, in fruit. Owing to a mistake the label of the packet containing this specimen was lost, but I have no doubt that it came from Port Louis. Lecanora Mass. Lecanora badia (PERS.) Ach. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 266. Literature: DARBISH. Fram, p. 33- Distribution: Northern and tropical America, Northern Asia, Europe. Locality: South Shetland Islands* (21). — On stone, in fruit. Lecanora epibryon (WULF.) SCHAER. — TH. FR. Lich. Scand. p. 239. Literature: DARBISH. Fram, p. 33. — DARBISH. Nat. Ant. p. 5. Lecanora hyprorum ACH. — Hook. Fl. Ant. I, p. 199; II, p. 534. Lecanora subfusca ACH. v. eßibryon ACH. — Hook. Fl]. Ant. II, p. 536. » > >» v. Aypnorum SCHAER. — TH. FR. Lich. Scand. p. 239. — MÜLL. Gaz. J, p. 56. Distribution: Arctic America; Asia; Europe. Locality: Falkland Islands* (17). — Over earth and moss, in fruit. Lecanora frustulosa (DickS.) Mass. — TH. FR. Lich. Scand. p. 255. Literature: DARBISH. Fram, p. 33. — HELLE. N. Z. p. 66. — Tuck. N. A. L. I, p. 186. Distribution: Eastern Asia; Europe; Northern and alpine America. Locality: Falkland Islands* (9). — On stone, in fruit. Lecanora mons-nivis nov. spec. Description: p. 9, pl. 2, fig. 15. Localities: Graham Land* (33, 34). — On stone, in fruit. Lecanora polytropa (EHR!.) ACH. — TH. FR. Lich. Scand. p. 259. Literature: DArRBISH. Fram, p. 33. — DARBISH. Nat. Ant. p. 6. — HEııe. N. Z. p. 66. — Warn. Belg. p- 19. Distribution: Cosmopolitan. Localities: Graham Land (22, 25, 28). — On stone, in fruit. Lecanora Skottsbergii nov. spec. Description: p. 9, pl. 2, fig. 16, 17. Locality: South Georgia* (17). — On stone, in fruit. Aspicilia Mass. Aspicilia lirellina nov. spec. Description: p. Io, pl. 2, fig. 18, 19. Locality: Falkland Islands* (9). — On stone, in fruit. Bd. IV: ıı) THE LICHENS. 31 Aspicilia orbiculata nov. spec. Description: p. II, pl. 2, fig. 21. Locality: Falkland Islands (9). — On stone, in fruit. Aspicilia pullata nov. spec. Description: p. Io, pl. 2, fig. 20. Locality: South Georgia* (17). — On stone, in fruit. Pannoparmelia (MÜLL.-Arc.) DARBISH. Pannoparmelia anzioides nov. spec. Description: p. II, pl. 2, fig. 22. Locality: Tierra del Fuego* (1). — On Nothofagus betuloides, in fruit. Parmelia Acn. Parmelia cincinnata Act. — HUE Lich. Extra. No. 208. Literature: CROMB. Fueg. p. 228. — Hook. Fl. Ant. II, p. 533, pl. 197, fig. 2. — Mürr. Mag p. 159. — Mürr. Speg. No. 42. — Nyr. Fueg. p. 5. — Waın. Belg. p. Is. Distribution: Southernmost parts of America. Localities: Tierra del Fuego (7). — On Nothofagus antarctica, in fruit. Parmelia cruenta nov. spec. Description: p. 13, pl. 2, fig. 23. Locality: Tierra del Fuego* (4). — On trees. Parmelia enteromorpha Acı. — BITTER Hypogymn. p. 233. Literature: Hook. Fl. Ant. II, p. 532. Parmelia physodes v. enteromorpha Tuck. — HELLE. N. Z. p. 47. — HuvE Lich. Extra. No. 202. Distribution: Throughout the greater part of America, Australia and New Zealand. Localities: Tierra del Fuego (1); Falkland Islands (8 fr., 9); South Georgia* (12 18, 19). — Over earth and moss, generally sterile. Notes: It does not appear to be quite certain whether HOOKER’s plant is the same as that mentioned by BITTER. Parmelia lugubris PERS. — BITTER Hypogymn. p. 239. Literature: CROMB. Fueg. p. 228. — HUE Lich. Extra. No. 204. — NyL. Fueg. p. 5. Parmelia physodes v. lugubris NyL. — MÜLL. Mag. p. 159. — Müt. Speg. No. 4I. Distribution: Southern America and northern Asia. Locality: Tierra del Fuego (1). — On Nothofagus betuloides, in fruit. Parmelia Mougeotii SCHAER. — NYL. Syn. I, p. 392. Literature: HeLLB. N. Z. p. 47. Distribution: Southern Africa and America; Eastern Asia; Europe. Locality: Falkland Islands* (10). — On stone, sterile. w OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. 105) Parmelia olivacea (L). Acı. — TH. FR. Lich. Scand. p. 121. Literature: DARBISH. Fram, p. 35. — HUE Lich. Extra. No. 239. — Mürr. Mag. p. 158. Distribution: An arctic or alpine plant in America, Asia and Europe. Locality: Tierra del Fuego* (1). — On trees, sterile. Parmelia pertusa (SCHRANK) SCHAER. — TH. FR. Lich. Scand. p. 118. Literature: HELLBR. N. Z. p. 44. — HUE Lich. Extra. No. 207. — Mürr. Mag. p. 159. Parmelia diatrypa AcH. — Hook. Fl. Ant. II, p. 533. Distribution: Throughout America; Asia; New Zealand; Europe. Localities: Tierra del Fuego (1, 2 fr., 4). — On trees. Parmelia saxatilis (L.) Acı. — TH. FR. Lich. Scand. p. 114. Literature: DARBISH. Fram, p. 36. — HELLB, N. Z. p. 46. — Hook. Fl. Ant. II, p. 533. — HUE Lich. Exot. No. 694. Distribution: In the colder and alpine regions of America, Asia, Australia, New Zealand and Europe; Antarctis. Localities: Tierra del Fuego (1); Falkland Islands (8, 9, 10); Graham Land (25). — Over earth and moss, sterile. Parmelia sulcata (TAvL.) NvL. — TH. FR. Lich. Scand. p. 114. Distribution: Northern America and Asia, Europe. Locality: Tierra del Fuego* (1). — Over earth, sterile. Cetraria Ach. Cetraria aculeata (SCHREB.) FR. — TH. FR. Lich. Scand. p. Io1. Literature: CRroMB. Fueg. p. 227. — DArBIsH. Fram, p. 36. — HELLB. N. Z. p. 26. — Hook. Fl. Ant. I, p. 524. — Mürr. Speg. No. 25. — Nyr. Fueg. p. 5. Distribution: North and south America; New Zealand. Localities: Tierra del Fuego (3, 7). — Over earth and moss, sterile. Cetraria crispa AcH. — NyL. Syn. Lich. I, p. 299. Literature: Cefraria islandica ACH. v. cerispa AcH. — DARBISH. Fram, p. 37. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 98. — HUuE Lich. Extra. No. 170. — Nyr. Syn. Lich. I, p. 299. Distribution: Arctic America; Asia and Europe. Locality: Tierra del Fuego* (7). — Over earth and moss, sterile. Cetraria glauca (L.) AcH. — TH. FR. Lich. Scand. p. 105. Literature: DARBISH. Fram, p. 36. — HELLE. N. Z. p. 26. — Hook. Fl. Ant. II, p. 523. — Mürr. Mag. p- 158. Platysma glaucum (L.) NyL. — CRoMB. Fueg. p. 228. — Nyr. Fueg. p. 25. Distribution: Arctic to southern America; Asia; Africa; Europe. Localities: Tierra del Fuego (I, 3). — On trees. Cetraria gracilenta (KRPHBER.) Waın. — Waın. Belg. p. 13. Literature: Cetraria epiphorella NyL. — CROMB. Fueg. p. 227. — NyL. Fueg. p. 20. Cetraria aculeala FR. v. gracilenta KRPHBR. — MÜLL. Speg. No. 25. Distribution: Southern parts of America only. Locality: Tierra del Fuego (1). — Over earth and moss, sterile. Bd. IV: ır) THE LICHENS. 33 Cetraria islandica (L.) AcH. — TH. FR. Lich. Scand. p. 98. Literature: DARBISH. Fram, p. 37. — Hook. Fl. Ant. II, p. 523. Distribution: North and south America and Asia; Europe. Locality: South Georgia* (16). — Over earth, sterile. Cetraria ulophylla Acu. — TH. FR. Lich. Scand. p. 107. Literature: Platysma wlophyllum ACH. — CROMB. Fueg. p. 228. — Nyr. Fueg. p. 25. Cetraria saepincola (EHRH.) ACH. v. chlorophylla (klumB.) SCHAER. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 107. Distribution: Southern America; Europe, Locality: Tierra del Fuego (1). — Between moss and lichens on Nothofagus betuloides. Letharia (TH. FR.) A. ZAHLBR. Letharia Poeppigii (NEES et FLOT.) NyrL. — Nyr. Syn. Lich. I, p. 275. Literature: Chlorea Poepßigii (NEEs et FLoT.) NyL. — CROMB. Fueg. p. 227. — NyL. Fueg. p. 5. — Nyr. Syn. Lich. I, p. 275. Evernia magellanica MoNT. — Hook. Fl. Ant. II, p. 522. — Mütr. Gaz. I, p. 54. Usnea Poeppigii (NEES et FLor.) Warn. — Waın. Belg. p. 12. Distribution: South America only. Locality: Tierra del Fuego (I, 2, 7). — Sterile between moss, on trees. Usnea (Dırr.) Acn. Usnea cavernosa TUck. — TUckK. N. A.L. I], p. 43. Literature: Waın. Belg. p. 10. Usnea lacunosa NyL. — CROMB. Fueg. p. 227. — Mürr. Mag. p. 151. — Mürr. Speg. No. 19 (= Letharia Poeppigii sec. MÜLL.-ArG.). — Nyr. Fueg. p. 25. Distribution: North and south America; Australia and southern Asia. Locality: Tierra del Fuego (4). — On trees, sterile. Usnea xanthopoga NyL. — HUE Lich. Extra. No. 122. Literature: Nyr. Fueg. p. 4. Distribution: Southern America only. Localities: Tierra del Fuego (I, 4). — On trees, sterile. Neuropogon NEES et FLOT. Neuropogon melaxanthum (AcH.) NyL. — NyL. Syn. Lich. I, p. 272. Literature: DARBISH. Fram, p. 38. — DaArBIsH. Nat. Ant. p. 7. — MüLr. Austr.-Georg. p. 323. Usnea melaxantha AcH. — DaARrBIsH. Ork. p. 2. — Hook. Fl. Ant. II, p. 519. — HuE Charcot No. 5. — Müır. Mag. p. 152. — Müur. Speg. No. 22. Neuropogon sulphureus KoEnIG. — HELLE. N. Z. p. 21. Usnea sulphurea (KoENIG) TH. Fr. — Tu. Fr. Lich. Ant. p. 208. — Waın. Belg. p. II. — ZAHLBR. Gauss, p. 49 & 52. Usnea barbata AcH. v. sulphurea (?). — Hook. Fl. Ant. I, p. 194. »Neuropogon Taylori NyL.». — BLACKMAN Ant. p. 320 (sec. DarBısH. Nat. Ant. p. 7). Distribution: Arctic, alpine and southern America; Australia and New Zealand. 5—112865. Schwedische Südpolar-Expedilion 1901—-1903. 4 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. [977 Localities: Tierra del Fuego (6, 7 fr.); Falkland Islands (8 fr.); South Georgia (12, 16, 19, 20 fr.); Graham Land (22, 25, 26, 28, 30, 34 fr.). — This plant seems to occur on stone generally but it is at its point of attachment very often surrounded by moss and even carth. The specimen from Moss Island (26) was growing next to Cladonia pyxidata over earth. It was however barely ı cm in height. Neuropogon trachycarpum STIRT. ru NYL. Bueg.p- 4. Literature: Uswea trachycarpa (STIRT.) MÜLL.-ARG. — MürrL. Speg. No. 21. — Waın. Belg. p. 12. — ZAHLBR. Gauss, p. 49. Usnea Naumanni MüLL.-ArG. — MÜLL. Gaz. ], p. 54. — MüLr. Mag. p. 152. Distribution: Southern portions of America. Localities: Tierra del Fuego (1); Falkland Islands (8 fr.). — On stone. Ramalina Ach. Ramalina linearis Sw. — NYyL. Fueg. p. 25. Literature: CROMB. Fueg. p. 227. — HELLE. N. Z. p. 26. Distribution: Southern America; Australia; New Zealand. Locality: Falkland Islands (8). — On stone. Ramalina scopulorum (RETZ.) ACH. — TH. FR. Lich. Scand. p. 39. Literature: DARBISH. Fram, p. 39. — DARBISH. Gough, p. 266. — HELLE. N. Z. p. 26. — Hook. Fl. Ant. II, p. 522. Distribution: Southern America; Africa, and New Zealand. Localities: Tierra del Fuego (6); Falkland Islands (9). — On stone. Ramalina terebrata TAvı. et Hook. — Waın. Belg. p. 13. Literature: Ramalina sepiacea v. terebrata NyL. — CROMB. Fueg. p. 227. — Mürr. Mag. p. 153. Ramalina scopulorum ACH. v. ferebrata. — Hook. Fl. Ant. II, p. 522. Ramalina laevigata FR. v. terebratula MüLL.-ArG. — MÜLL. Speg. No. 24. Distribution: Southern America and neighbouring Islands. Localities: Tierra del Fuego (4); Graham Land (28). — On stone. Physcia SCHREB. Physcia caesia (HFFM.) NyL. — TH. FR. Lich. Scand. p. 140. Literature: DARBISH. Fram, p. 39. — DARBISH. Nat. Ant. p. 8. — HErLe. N. Z. p. 50. — HuE Charcot. No. ır. — Waın. Belg. p. 24. Distribution: A cosmopolitan species. Localities: South Georgia* (13 fr.); Graham Land (22. with soredia, on a feather, 28, soredia, 30). — Generally on stone. Physcia stellaris Acu. — TH. FR. Lich. Scand. p. 138. Literature: DARBISH. Fram,' p. 40. — DARBISH. Gough, p. 267. — TH. Fr. Lich. Ant. p. 208. — HELLE. N. Z.p. 48. Parmelia stellaris Acu. — Hook. Fl. Ant. II, p. 534. Distribution: North and South America and Africa; New Zealand; Eastern Asia; Europe. Localities: Tierra del Fuego* (1); Graham Land (26, 27). — Over earth and moss. Bd. IV: ıı) THE LICHENS. Rinodina Mass. Rinodina crassa nov. spec. Description: p. 13, pl. 2, fig. 24. Locality: Graham Land* (22). — On stone, in fruit. Rinodina turfacea (WAHL.) TH. FR. — Tu. FR. Lich. Scand. p. 195. Literature: DARBISH. Fram, p. 40. — DARBISH. Nat. Ant. p. 7. — DARBISH. Ork. p. 2. Distribution: Northern and arctic America; South Orkneys; Europe. Localities: Graham Land (26, 27). — Over earth and moss, in fruit. Buellia DE Nor. Buellia Augusta Wan. — Waın. Belg. p. 26, pl. II, fig. 10, pl. IV, fig. 36. Distribution: Antarctic only. Localities: South Shetlands (21); Graham Land (28). — On stone, in fruit. Buellia discreta nov. spec. Description: p. 14, pl. 3, fig. 25. Locality: Falkland Islands* (9). — On stone, in fruit. Buellia falklandica nov. spec. Description: p. 14, pl. 3, fig. 26. Locality: Falkland Islands* (9). — On stone, in fruit. Buellia frigida DARBISH. — DARBISH. Nat. Ant. p. 7, pl. I, fie. 4. Distribution: Antarctic only. Locality: Graham Land (22, 28). — On stone, in fruit. Buellia latemarginata nov. spec. Description: p. 15, pl. 3, fig. 29. Locality: Graham Land* (28). — On stone, in fruit. Buellia melanotrichia nov. spec. Description: p. 15, pl. 3, fig. 27. Locality: South Georgia* (17). — On stone, in fruit. Buellia Nelsonii nov. spec. Description: p. 15, pl. 3, fig. 28. Locality: South Shetlands* (21). — On stone, in fruit. Buellia protothallina (KRPHBR.) Wan. — Waın. Bresil, I, p. 174. Literature: Waın. Belg. p. 25. Lecidea stellulata Tayı. — Hook. Fl. Ant. II, p. 539. Buellia stellulata (Tayı.) Br. et Rosır. — Here. N. Z. p. 116. Buellia stellulata (TaxL.) Br. et RoSTR. v. frotothallina Krpımr. — Warn. Bresil, I, p. 174. Distribution: Europe; South America, Antarctis, New Zealand. Locality: Graham Land (28). — On stone, in fruit. ws un 36 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Acarospora Mass. Acarospora chlorophana (WNzG.) Mass. — TH. FR. Lich. Scand. p. 208. Literature: DARBISH. Fram, p. 42. — DARBISH. Nat. Ant. p. 9. Distribution: Asia; Arctic and central America; Antarctis; Europe. Locality: Graham Land (32). — On stone, in fruit. Acarospora convoluta nov. spec. Description: p. 16, pl. 3, fig. 32. Locality: Graham Land* (24). — On stone, in fruit. Acarospora macrocyclos WAIn. — Waiın. Belg. p. 34, pl. IV, fig. 29. Distribution: Antarctis only. Locality: Graham Land (22). — On stone, in fruit. Acarospora molybdina AcH. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 209. Literature: DARBISH. Fram, p. 42. — Hook. Fl. Ant. II, p. 536. Distribution: Arctic America; Europe; Antarctis. Localities: Graham Land* (22, 23). — On stone, in fruit. CYANOPHILIALES. Parmeliella MürL.-Arc. Parmeliella major nov. spec. Description: p. 17, pl. 3, fig. 30. L Locality: Tierra del Fuego* (2). — On trees, in fruit. Parmeliella minor nov. spec. Description: p. 16, pl. 3, fig. 31. Locality: Tierra del Fuego* (2). — On trees, in fruit. Psoroma Nvr. Psoroma ciliatum NyL. — Nyr. Syn. Lich. II, p. 22 (as. ?. faleaceum NYL.). Literature: HUE Lich. Exot. No. 1125. Psoroma hypnorum (HFFM.) FR. subsp. faleaceum Nyr. — NYL. Lich. Scand. p. 122. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 233. ZLecanora paleacea FR. — Hook. Fl. Ant. II, p. 534, pl. 197, fig. 3. Distribution: Denmark and southern America. Locality: Tierra del Fuego (1). — Over old plants, in fruit. Psoroma hypnorum (Hrrım.) NyL. — TH. FR. Lich. Scand. p. 232. Literature: DARBISH. Fram, p. 43. — HELLE. N. Z. p. 56. — Mürr. Austr.-Georg. p. 323. Mürr. Mag. p. 169. — MÜLL. Speg. No. 45. — Nyr. Fueg. p. 6. Distribution: Arctic to southern America, Europe. Localities: Tierra del Fuego (1); Falkland Islands (9); South Georgia (15, 17, 20). On old plants, over earth and moss, in fruit. Bd. IV: ıı) THE LICHENS. 37 Psoroma sphinctrinum MOoNT. — NyL. Syn. Lich. II, p. 24. Literature: CROMB. Fueg. p. 232. — HELLE. N. Z. p. 56. — Mütr. Speg. No. 44. — Nyr. Fueg. p. 26 Parmelia sphinctrina MoNT. — Hook. Fl. Ant. I, p. 199. Parmelia rubiginosa ACH. v. sphinclrina Mont. — Hook. Fl. Ant. II, p. 533 Distribution: Southern America and Africa; New Zealand; Tasmania. Locality: Tierra del Fuego (I, 4). — On trees, in fruit. Sticta AcaH. Sticta endochrysea DEL. — HUE, Lich. Extra. No. 401. Literature: CROMB. Fueg. p. 230. — Hook. Fl. Ant. II, p. 525, pl. 195, fig. ıı. — MÜLL. Austr.-Georg. p- 323. — Mürr. Mag. p. 157. — Mürr. Speg. No. 36. — Nyr. Fueg. p. 5. — STIZB., Stict. No. 63. Pseudocyphellaria endochrysea (DEL.) Warn. — Warn. Belg. p. 28. Distribution: South America and Antarctis; South Georgia. Locality: South Georgia (17). — Over earth and moss, in fruit. Sticta Freycinetii DEL. — NYL. Syn. Lich. I, p. 365. Literature: CROMB. Fueg. p. 230. — Hook. Fl. Ant. I, p. 198; II, p. 528, pl. 196, fig. I—7. — MüLr. Austr.-Georg. p. 323. — MüLr. Speg. No. 38. — Nyr. Fueg. p. 5. — Stıze. Stict. No. 56. Lobaria Freycinetii (DEL.) HELLB. — HELLE. N. Z. p. 39. Pseudocyphellaria Freycinetii (DEL.) MALME. — MALME Pat. p. 35. — Wain. Belg. p. 28. Distribution: South America and New Zealand; South Georgia. Localities: Tierra del Fuego (1, 3 fr., 6, 7); South Georgia (12, Is, I6, 17 fr., IS, 19, 20). — On trees or mixed with earth and moss. Sticta granulata BAB. — STIZE. Stict. No. 78. Literature: HuE Lich. Exot. No. 846. Lobaria granulata (Ba®.) HELLB. — HELLE. N. Z. p. 37. Pseudocyphellaria granulata (BaB.) MALME. — MALME Pat. p. 21. Stictina granulata (BaB.) NyL. — Nyr. Syn. Lich. I, p. 340 (subsequentiy transferred to the genus Sticta). Distribution: Tasmania; New Zealand; South America. Localities: Tierra del Fuego (1, 2, 4, sored.). — On trees. Sticta obvoluta (Acı.) NyL. — Nyr. Syn. Lich. I, p. 362. Literature: CromB. Fueg. p. 230. — Hook. Fl. Ant. U, p. 526. — Mürr. Speg. No. 37. — NyL. Fueg, p- 26. Pseudocyphellaria obvoluta (AcH.) MALME. — MALME Pat. p. 17. Distribution: Southern America. Localities: Tierra del Fuego (1, 3). — On trees, in fruit. Sticta orygmaea ACH. — MALNME Pat. p. 28. Literature: CROMB. Fueg. p. 230. — Hook. Fl. Ant. I. p. 197; I]. p. 526. — Nyı. Fueg. p. 26. Pseudocyphellaria orygmaea (ACH.) MALME. — MALME Pat. p. 28. Lobaria orygmaca (Acu.) HELLB. — HEııe. N. Z. p. 36. Distribution: South America; New Zealand. Locality: Tierra del Fuego (1). — On trees, in fruit. Sticta Urvillei DEL. — NYL. Syn. Lich. I, p. 360. Literature: MÜLL. Gaz. I, p. 55. — CROMB. Fueg. p. 230. Nyr. — Fueg. p. 26. — Srızp. Stict. No. 65. Zobaria Urvillei (DeL.) HELLB. — Heııe. N. Z. p. 35. Lobaria Colensoi BaB. — HELLE. N. Z. p. 40 Pseudocyphellaria d’Urvillei (DeL.) Warn. — Waın. Belg. p. 28. Pseudocyphellaria orygmaea (ACH.) MALME subsp. Urvillei (DEL.) MALME. — MALME Pat. p. 30. Sticla endochrysea DEL. v. Urvillei Der. — MüıL. Mag. p. 157. Distribution: South America; Africa; Australia; New Zealand. L.ocalities: Tierra del Fuego (5, 7); Falkland Islands (8, 9). — On trees and bushes, sterile. Stictina Nvr. Stictina carpoloma DEL. — NyL. Syn. Lich. ], p. 339. Literature:, CROMB. Fueg. p. 229. — NyL. Fueg. p. 26. — STIzB. Stict. No. 142. Sticteri Lechleri MÜLL.-ArG. — MÜLL. Gaz. ], p. 55. Sticta carpoloma DEL. — HELLE. N. Z. p. 31. Pseudoeyphellaria carpoloma (DEL.) WAIN. — MALME Pat. p. 33. Distribution: Southern America; Asia; Australia: New Zealand. Locality: Tierra del Fuego (1). — On trees, in fruit. Stictina coriifolia MULL.-ARG. — MÜLL. Gaz. I, p. 55. Literature: MüLr. Mag. p. 155. — STIZB. Stict. No. 125. Pseudocyphellaria coriifolia (MÜLL.-ARG.) MALME. — MALME Pat. p. 25. Distribution: South America. Locality: Tierra del Fuego (4). — On trees, bearing soredia. Stictina crocata (1..) NyL. — NyLr. Syn. Lich. I, p. 338. Literature: Mürr. Mag. p. 155. — MÜLL. Speg. No. 33. — STIZB. Stict. No. 140. Sticta crocata (L..) ACH. — HEıı2. N. Z. p. 30. — ZAHLBR. Gauss, p. 45. Pseudocyphellaria crocata (L.) Wan. — MALME Pat. p. 31. — Waın. Belg. p. 29. Distribution: North and south America; Australia; New Zealand; Europe; Africa. Localities: Tierra del Fuego (1, 2, 4); Falkland Islands (8). — On trees or bushes, with soredia. Stictina filieina (AcH.) NyL. — Nyr. Syn. Lich. ], p. 349. Literature: CROMB. Fueg. p. 229. — MÜLL. Gaz. I, p. 55. — Müur. Mag. p. 156. — Nyr. Fueg. p. 26. — Srızs. Stict. No. 178. Sticta ftlicina ACH. — Hook. Fl. Ant. II, p. 528. — MaLMeE Pat. p. ı1, pl. 1, fig. 4 and 5. Distribution: Asia: Australia; Southern America. Localities: Tierra del Fuego (1, with soredia); Falkland Islands (9). — On trees, but mixed with earth and moss. Stictina gilva Tuung. — NyL. Syn. Lich. I, p. 339. Literature: Mürr. Beitr. No. 703. — Stıize. Stict. No. 141. Sticta crocala L. v. gilva Acu. — Hook. Fl. Ant. II, p. 525. Pseudocyphellaria gilva (THUNB.) MALME. — MALME Pat. p. 32. Distribution: South America; Africa; Australia; Asia. Locality: Falkland Islands (10). — Over earth and moss, probably on bushes, sterile. 38 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. u Bd. IV: ır) THE LICHENS. 39 Stictina hirsuta NyL. — STIZB. Stict. No. 149. Literature: CROMB. Fueg. p. 229. — Mürr. Speg. No. 34. — Nyr. Fueg. p. 26. LZobaria obvoluta ACH. — HELLe. N. Z. p. 41. Pseudocyphellaria hirsuta (MoNT.) MALME. — MALME Pat. p. 18. Distribution: Southern America. Locality: Tierra del Fuego (3). — On trees, in fruit. Peltigera Hrrı. Peltigera canina (L.) SCHAER. — HUE Lich. Extra. No. 361. Literature: DARBISH. Fram, p. 44. Peltidea canina Ach. — Hook. Fl. Ant. II, p. 524. Distribution: Known practically from everywhere except from Australia. Locality: Tierra del Fuego (1). — Over earth and moss. Peltigera malacea (Ach.) TH. Fr. — Nyr. Syn. Lich. I, p. 323. Literature: DARBISH. Fram, p. 44. — HeLıe. N. Z, p. 28. — Mürr. Speg. No. 30. — Nyr. Fueg. p. 5. Distribution: North and south America; Asia and Africa; Europe; New Zealand. Localities: Tierra del Fuego (1, 7); Falkland Islands (g fr.). — Over earth and moss. Peltigera polydactyla (NECK.) HFFMm. — HUE Lich. Extra. No. 363. Literature: CromB. Kerg. p. 183. — DARBISH. Fram, p. 44. — HELLE. N. Z. p. 28. — MüLr. Mag. p. 154. — Müre. 'Speg. No. 32. —NyE. Eueg. p- 5. — Tuce. NA TTL II, p- 143: Peltidea polydactyla Acn. — Hook. Fl. Ant. 1, p. 197; II, p. 524. Distribution: Asia; Africa; America; Europe; Australia and New Zealand. Localities: Tierra del Fuego (2 fr., 3 fr., 4, 7); Falkland Islands (9 fr.). — Over earth and moss. Peltigera rufescens (NECK.) HFFM. — NYL. Syn. Lich. I, p. 324. Literature: CRoMB. Fueg. p. 231. — DARBISH Fram, p. 44. — Herr. N. Z. p. 28. — Mürr. Speg. No. 29. — Nyr. Fueg. p. 5. Distribution: North and south America; Asia; Africa; Europe; New Zealand. Localities: Tierra del Fuego (1 fr., 2); Falkland Islands (9 fr.); South Georgia* (16, 17 fr.). — Over earth and moss. Peltigera spuria (AcH.) D. C. — HUE Lich. Extra. No. 362. Literature: Peltigera pusilla Kur. — Here. N. Z. p. 29. Peltigera rufescens HFFM. v. spuria D. C. — CRoMB. Kerg. p. 183. — Mürr. Gaz. I, p. 54. — MÜLL. Speg. No. 29. Distribution: Northen Asia; Tasmania; New Zealand; Europe; Southern America. Locality: Tierra del Fuego (1). — Over earth and moss, in fruit. Solorina Acn. Solorina spongiosa (SM.) NyL. — NyL. Syn. Lich. I, p. 331. Literature: HuUE Lich. Exot. No. 923. — HUE Solorina, p. 35. Distribution: North and South America; Europe. Locality: Tierra del Fuego* (1). — Over earth and moss, in fruit. 40 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Nephroma Hrrnm. Nephroma antarcticum (JAcQ.) NyL. — NyL. Syn. Lich. I. p. 317. Literature: CROMB. Fueg. p. 231. — HELLE. N. Z. p. 26. — HuE Lich. Extra. No. 366. — Mürr. Gaz. ], 55. — MüLr. Mag. p. 154. — MÜLL. Speg. No. 27. — Nyr. Fueg. p. 5. — Waın. Belg. p. 27. Distribution: South America. Localities: Tierra del Fuego (2, 4, 5). — On trees, mixed with earth; in fruit. Nephroma australe A. Rıch. — Nyr. Syn. Lich. I, p. 318. Literature: HELLB. N. Z. p. 27. — HUE. Lich. Extra No. 367. Distribution: New Zealand and south America. Locality: Tierra del Fuego* (1). — On trees, in fruit. This specimen is rather doubtfully thus named. Leptogium Kr. Leptogium tremelloides Acu. — NyL. Syn. Lich. I, p. 124. Literature: HELLB. N. Z. p. 144. — HUE. Lich. Extra No. 22. — Waın. Bresil I, p. 224. Collema tremelloides ACH. — Hook. Fl. Ant. II, p. 541. Distribution: In the warmer parts throughout the world. Localities: South Georgia* (13, I9Q). — Over earth and moss. PYRENOCARREI. Verrucaria PERS. Verrucaria exquisita nov. spec. Description: p. 17. Locality: South Georgia (18). — On stone, in fruit. Verrucaria famelica nov. spec. Description: p. 18, pl. 3, fig. 33- Locality: South Shetland Islands* (21). — On stone, in fruit. Verrucaria glaucoplacoides nov. spec. Description: p. 18, pl. 3, fig. 34, 35. Locality: Falkland Islands (9, II). — On stone, in fruit. Thamnolia Ach. Thamnolia vermicularis Sw. — Nvr. Syn. Lich. I, p. 264. Literature: CROMB. Fueg. p. 226. — DARBISH. Fram, p. 50. — Herz». N. Z. p. 92. — Hue. Lich. Extra, No. 47. — Mürr. Mag. p. 151. — Nyr. Fueg. p. 24. Cenomyce? vermicularis ACH. — Hook. Fl. Ant. II, p. 532. Distribution: Arctic to southern America; Arctic Asia; Arctic and alpine Europe; Australia and New Zealand. Locality: Tierra del Fuego (7). — Over earth and moss. Bd. IV: ıı) THE LICHENS. qı Mastodia Hoox. FIL. et HaRrv. Mastodia tessellata Hook. FIL. et Harv. — Waın. Belg. p. 36, pl. IV, fig. 33 and 34. — Pl. 3, fig. 36. Literature: Hook. Fl. Ant. II, p. 499, pl. 194, fig. II. Distribution: Eastern Asia; South America and Antarctis; South Georgia; Kerguelen. Localities: Tierra del Fuego (6); South Georgia* (13); South Shetland Islands (21); Graham Land (23, 24, 28, 30). — On stone, in fruit. Fungi parasitici. (These are not included in any of the statistical lists.) Chaetomium bacidiae nov. spec. Description: p. 18. Locality: Falkland Islands* (9). — Parasitic on Dacıdia tuberculata. Didymosphaeria placodiorum Warn. — Waın. Belg. p. 39. Distribution: Antarctis only. Locality: Graham Land (28). — Parasitic on the thallus of Placodium elegans, in fruit. The Localities of the Expedition. 1. Tierra del Fuego, Ushuaia. On trees: Ochrolechia pallescens; Haematomma punriceum; Pannoparmelia an- zioides; Parmelia enteromorpha, lugubris, olivacea, pertusa; Cetraria glauca, ulophylla; Letharia Poeppigii; Usnea xanthopoga; Psoroma sphinctrinum; Sticta Freycinetii, granulata, obvoluta, orygmaea; Stictina carpoloma, crocata, filicina; Nephroma australe. Over old plants: Cladonia digitata; Psoroma ciliatum, hypnorum. Over earth, often mixed with moss: Sphaerophoron coralloides; Stereocaulon tomentosum; Cladonia deformis, furcata, pyxidata, rangiferina, sguamosa, subsquamosa; Parmelia saxatilis, sulcata; Cetraria gracilenta; Physcia stellaris; Peltigera canina, malacea, rufescens, spuria; Solorina spongiosa. On stone: Lecidea elaeochroma; Xanthoria lychnea; Placodium elegans; Neuro- pogon trachycarpum. 6—112865. Schwedische Südpolar- Expedition. w [957 ST OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Tierra del Fuego, Harberton. On trees: Parmelia pertusa; Parmeliella major, minor; Sticta granulata; Stictina crocata. Over earth and moss: Peltigera polydactyla, rufescens; Nephroma antarcticum. On stone: Xanthoria Iychnea. Tierra del Fuego, Lago Roca. On trees: Cetraria glauca; Sticta Freycinetii, obvoluta; Stictina hirsuta. Over earth and moss: Stereocaulon tomentosum; Cladonia coccifera, gracilis, pyxidata, rangiferina, sylvatica; Cetraria aculeata; Peltigera polydactyla. Tierra del Fuego, Navarın Island. On trees: Thelotrema flavescens; Parmelia cruenta, pertusa; Usnea cavernosa, xanthopoga; Stieta granulata; Stictina coriifolia, crocata; Nephroma ant- arcticum. Over earth and moss: Cladonia furcata; Psoroma sphinctrinum; Peltigera po- Iydactyla. On stone: Placodium elegans, lucens; Ramalina terebrata. Tierra del Fuego, Hoste Island, Tekenika Bay. On trees: Lecidea oculans; Haematomma puniceum; Sticta Urvillei. Over earth and moss: Cladonia furcata, pyxidata, rangiferina, squamosa, syl- vatica; Nephroma antarcticum. Staten Island, Observatory Island. On trees: Sticta Freycinetii. Over earth and moss: Cladonia coccifera, gracilis, pycnoclada, pyxidata, squa- mosa; Neuropogon melaxanthum. On stone: Neuropogon melaxanthum; Ramalina scopulorum; Mastodia tessellata. Staten Island, Port Cook. On trees: Parmelia cineinnata; Sticta Freycinetii, Urvillei. Over earth and moss: Sphaerophoron compressum, tenerum; Cladonia pyceno- clada, rangiferina; Cetraria aculeata, crispa; Letharia Poeppigii; Neuropogon melaxanthum; Peltigera malacea, polydactyla; Thamnolia vermicularis. On stone: Neuropogon melaxanthum. Falkland Islands, Port Stanley. On branches of bushes: Parmelia enteromorpha; Sticta Urvillei; Stietina cro- cata. Over earth: Sphaerophoron tenerum; Cladonia gracilis, macilenta. Bd. IO. II. 12. 13. IV: ıı) THE LICHENS. 43 Over earth and moss: Sphaerophoron compressum, coralloides; Biatora cinna- barina; Cladonia aggregata; Ochrolechia tartarea; Parmelia enteromorpha, saxatilis. On stone: Lecidea interrupta, elaeochroma, elata, tenebrosula; Rhizocarpon geo- graphicum; Ochrolechia parella; Pertusaria corrugata; Placodium lucens; Hae- matomma coccineum; Neuropogon melaxanthum, trachycarpum; Ramalina linearis. Falkland Islands, Port Louis. Over earth: Sphaerophoron compressum; Cladonia coccifera; Parmelia saxatilis; Peltigera malacea, polydactyla. Over earth and moss: Sphaerophoron coralloides; Cladonia aggregata, furcata, pycenoclada, pyxidata; Ochrolechia tartarea; Parmelia enteromorpha; Psoroma hypnorum; Sticta Urvillei; Stictina filicina; Peltigera rufescens. On stone: Lecidea agellata, capistrata; Bacidia tuberculata; Rhizocarpon gemi- natum, geographicum; Ochrolechia parella; Pertusaria alterimosa, solitaria; Xanthoria Iychnea; Placodium ambitiosum, miniatum; Haematomma cocci- neum, ventosum; Lecanora frustulosa; Aspicilia lirellina, orbiculata; Ramalina scopulorum; Buellia discreta, falklandica; Verrucaria glaucoplacoides. Parasitic on Bacidia tuberculata: Chaetomium Bacidiae. Falkland Islands, Duperrey Harbour. Over earth and moss: Parmelia saxatilis; Stictina gilva. On stone: Ochrolechia parella; Parmelia Mougeotii. Falkland Islands, Mount Vernet. On stone: Gyalolechia sp.; Caloplaca sp. South Georgia," Fason Harbour. Note: Without any exact date and locality Lecidea lapillicola was found on stones in the meadows, South Georgia. Over earth and moss: Sphaerophoron coralloides; Cladonia degenerans, rangi- ferina, squamosa; Parmelia enteromorpha; Neuropogon melaxanthum; Sticta Freyeinetii. On stone: Placodium murorum. South Georgia, May Harbour. Over earth and moss: Cladonia squamosa; Leptogium tremelloides. On stone: Placodium miniatum; Physcia caesia; Mastodia tessellata. * All localities exept 19, 20 in Cumberland Bay. 44 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. 13a. South Georgia, Mount Duse. 14. 16. 17: 18. 19. Over earth and moss: Stereocaulon alpinum; Cladonia subsyuamosa. On stone: Rhizocarpon geographicum; Placodium elegans. South Georgia, West Fiord, Papua Cove. Over earth and moss: Stereocaulon alpinum. On stone: Rhizocarpon geographicum. South Georgia, West Fiord, moraine tongue between two glaciers. Over earth and moss: Stereocaulon alpinum; Cladonia coccifera; Psoroma hyp- norum; Sticta Freyeinetii. South Georgia, Bore Valley. Over earth: Cetraria islandica; Peltigera rufescens. Over earth and moss: Sphaerophoron coralloides; Cladonia pyxidata(?); Sticta Freycinetii. On stone: Neuropogon melaxanthum. South Georgia, Moraine Fiord. Over earth and moss: Stereocaulon alpinum; Cladonia pyxidata, squamosa, sub- squamosa, sylvatica; Ochrolechia tartarea; Zecanora epibryon; Psoroma hyp- norum; Sticta endochrysea, Freycinetii; Peltigera rufescens. On stone: Lecidea elaeochroma, pantherina, platycarpa, subdeclinans; Rhizo- carpon geographicum; Lecanora Skottsbergii; Aspicilia pullata; Buellia me- lanotrichia. South Georgia, Pot Harbour. Over earth and moss: Cladonia furcata, rangiferina, squamosa; Stereocaulon al- pinum, Zomentosum; Stieta Freycinetii. On stone: Lecidea auriculata; Verrucaria exquisita. South Georgia, Royal Bay, Moltke Harbour. Over earth and moss: Cladonia squamosa; Ochrolechia tartarea; Parmelia entero- morpha; Sticta Freycinetii; Leptogium tremelloides. On stone: Sphaerophoron coralloides; Neuropogon melaxanthum. South Georgia, Royal Bay, Mount Krokisius. Over earth and moss: Sphaerophoron coralloides; Psoroma hypnorum; Sticta Freyeinetii. On stone: Sporastatia testudinea; Rhizocarpon geographicum; ÖOchrolechia pa- rella; Neuropogon melaxanthum. Bd. N 19} 23. 24. vw ur 37. 28. IV: ı1) THE LICHENS. 45 South Shetland Islands, Nelson Island. On stone: Lecidea auriculata; Stereocaulon pygmaeum; Diplotomma alboatrum; Placodium murorum, regale; Lecanora badia; Buellia Augusta, Nelsonii; Verrucaria famelica; Mastodia tessellata. Graham Land, Louis Philippe Peninsula, Hope Harbour. On a feather: Physcia caesia. On stone: Bacidia granulosa; Xanthoria lychnea; Placodium elegans, murorum; Lecanora polytropa; Neuropogon melaxanthum; Rinodina crassa; Buellia frigida; Acarospora macrocyclos, molybdina. Graham Land, Louis Philippe Peninsula, Small Islet off the coast. On stone: Acarospora molybdina; Mastodia tessellata. Graham Land, Louis Philippe Peninsula, Astrolabe Island. On stone: Stereocaulon pygmaeum; Acarospora convoluta; Mastodia tessellata. Graham Land, Gerlache Channel, Cape Flora. Over earth: Cladonia pyxidata. On stone: Gyrophora Dillenii; Xanthoria Iychnea; Lecanora polytropa; Parmelia saxatilis; Neuropogon melaxanthum. Graham Land, Gerlache Channel, Moss Island. Over earth and moss: Sphaerophoron coralloides; Stereocaulon magellanicum; Cladonia coccifera, gracilis, pyxidata, rangiferina, sylvatica; Ochrolechia tar- tarea; Neuropogon melaxanthum; Physcia stellaris; Rinodina turfacea. On stone: Xanthoria Iychnea. Graham Land, Gerlache Channel, Challenger Island. Over earth and mıioss: Physcia stellaris; Rinodina turfacea. Graham Land, Erebus and Terror Gulf, Paulet Island. Over earth and moss: Cladonia pyxidata; Blastenia leucoraea; Caloplaca athel- lina; Neuropogon melaxanthum. On stone: Biatora lavae; Gyrophora anthracina, Dillenii; Stereocaulon pygmaeum; Xanthoria lIychnea; Placodium elegans, miniatum, murorum, regale; Calo- placa aurantiaca; Lecanora polytropa; Ramalina terebrata; Physcia caesia; Buellia Augusta, frigida, latemarginata, protothallina; Mastodia tessellata. Parasitic on Placodium elegans: Didymosphaeria placodiorum. 46 29. [957 33- 34. OT1O VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Graham Land, King Oscar U Land, Cape Borchgrevink. On stone: A black well developed crustaccous thallus without fruit and there- fore not determinable. Graham Land, Crown Prince Gustaf Channel, James Ross Island. On stone: Rhizocarpon geminatum; Placodium elegans, miniatum; Squamaria chrysoleuca; Neuropogon melaxanthum; Physcia caesia; Mastodia tessellata. Graham Land, Fames Ross Island, Cape Lagrelius. On stone: Placodium miniatum; Squamaria chrysoleuca. Graham Land, Erebus and Terror Gulf, Cockburn Island. On stone: Gyrophora anthracina; Acarospora chlorophana. Graham Land, Seymour Island. On stone: Lecanora mons-nivis. Graham Land, Snow Hill Island. On stone: Gyrophora anthracina; Placodium elegans; Caloplaca aurantiaca; Lecanora mons-nivis; Neuropogon melaxanthum. Bd. IV: ı1) THE LICHENS. 47 List of the subantarctic south-american species. This list includes the lichens of the southern tip of South America and also of the Falkland Islands. It does not howover include the lichens of South Georgia which will be found in the next List of antarctic Lichens but well separated from the true antarctic Lichens. This list may possibly be found not quite complete but it has been compiled from most of the papers on the subject. Some references may have escaped notice here and there. »Ant.» after any species means that the spe- cies also is found in the antarctic and »NZ.» that it occurs in New Zealand and »Arct.» that it is found in the region covered by the Norwegian Expedition of 1898— 1902 (DARBISH. Fram). Coniocarpi. Calicium hyperellum Acu. — Kßr. Syst. | Sphaerophoron coralloides PERS. — Hve Lich. PR ZEL. Extra No. 35. — Ant. — Chaenotheca brunneola (AcH.) MÜLL.-ARG. NZ. — Arct. — ZAHLBR. Flechten, p. 81. > fragile (L.) Ach. — TH. Fr. Sphaerophoron australe LAURER.— HUe Lich. Lich. Arct. p. 244. — Arct. Extra. No. 39. — NZ. > polycladum _MÜLL.-ARG. — > compressum ACH. — HU Lich. HuE Lich. Extra. No. 36. Extra. No. 38. — NZ. — » Zenerum LAURER.— HUE.Lich. Arct. | Extra. No. 37. — NZ. Discocarpi. Graphideales. Arthonia pulveracea MüLL.-Arc. — MüÜrr. Melaspilea stenocarpa MÜLL.-ARG. — MÜLL. Speg. No. 107. Mag. p. 168. | » subexcedens NyvL. — Nyvr. Fueg. Lecanactis abielina (AcH.) Ker. — Nyr. | p- 18. Lich. Scand. p. 241. — NZ. — Arct. > Lurbatula NyL.—NYL. Fueg. p. 18. Graphina sophistica (NyıL.) MürL.-Arc. — | Opfegrapha atra Pers. — Nvr. Lich. Scand. Mürr. Beitr. No. 148. — NZ. p- 254. — NZ. Arthonia heteromorpha MüLL.-ArG.— MÜtr. » atratula MürL.-ArG. — MÜLL. Mag. p. 169. Beitr. 157. ilieinella Nyı. — Nvr. Fueg. p. 18. » medusuliza Nyt. — NvL. Fueg. » miserula NyL. — Hve Lich. Exot. pP: 773 No. 3072. rimalis Pers. — Nyr. Lich. > palmicola Acn. — NyL. Fueg. p. 18. Scand. p. 253. s polymorpha Acu. — Nyr. Lich. Chiodecton cerebriforme MNT. — Nyr. Fueg. N. Z p. 112. — NZ PLA 48 OTTO VERNON DARBISHIRE, Lecideales. Coenogonium patagonicum MüLL.-Arc. — ı Mürr. Beiträg. No. 1264. Lecidea agellata DARBISH. p. 4. arctica SMRFT. — Ker. Syst. p. 243. — Arct. atrobrunnea (RAM.) SCHAER.— WAIN. Belg. p. 33. — Ant. capistrata DARBISH. p. 3. MüÜLL.-Arc. — Speg. No. 76. MiÜLt. catervaria concava MÜLL.-ARG. No. 79. conflectens NyL. — NvL. Fueg. p. 15. confluens (WEB.) KeRr. — TH Fr. Lich. Scand. p. 484. — Arct. contigua FR. — ARNOLD Tirol, p. 394. — NZ. elaeochroma (AcH.) TH. Fr. — Th#. Fr. Lich. Scand. p. 542. — Ant. | — NZ. — Arct. elata SCHAER. — TH. FR. Lich. Scand. p. 535. — Arct. » endochalcea MüLL.-Arc. — Mürt. Speg. No. 75. glacialis SCHAER. — Hook. Fl. Ant. II, p. 539. globulispora Nyr. — Nvr. Lich. N. Z. p. 146. » impolita MüLL.-ArG. — MÜLr. Mag. p- 165. » interrupta DARBISH. p. 3. lividula MüLL.-ArG. — MÜrr. Mag. p- 164. ) oculans NyL. — Nyr. Fueg. p. 13. » orygmaea NyL. — Hue Lich. Exot. No. 2543. (A parasite). Pamparia Nyr. — Nyr. Lich. N. Z. p- 146. » pannarioides NyL.. — Nyr. Lich. N. Z. p. 145. » pantherina (AcH.) TH. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 491. — Ant. — Arct. MÜLL. Speg. | (Schwed. Südpolar-Exp. Lecidea protracta DARBISH. p. 4. psephota Tuck. — Tuck. N. A. L. II, p. 160. pycnosema NyL. — NyL. Fueg. p. 16. » subcervina NyL. — NyL. Lich. N. Z. p- 147. subconfluens TH. FR. — TH. FR. Lich. Scand. p. 487. subdeclinans MÜLL.-ArG. — MÜLL. Speg. No. 77. — Ant. tenebrosula MüLL.-Arc. — MÜLL. B£itr. No. 994. — Ant. xantholeuca MÜLL.-ARG. — MÜLL. Speg. No. 78. Byssocaulon candidum MürL.-ArG. — MÜLL. Speg. No. 99. Psorothecium humistratum MÜLL-ArG. — Mürr. Mag. p. 166. Catillaria obludens (NyıL.) MÜLL.-ArG. — Nyr. Fueg. p. 12. Biatorina aeruginascens MüLL.-Arc. — Mürr. Speg. No. 87. praepallida MüLL.-ArG. — MÜLL. Mag. p. 166. > pulverea (BORR.) LEIGHT. — LeıcHr. Flora. p. 334. — NZ. » Tremellula MüLL.-ArG. — MÜLL. Speg. No. 88. » violascens MÜLL.-ArG. — MüÜLt. Speg. No. 86. Thalloidima candidum (Wee.) Kr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 338. — Arct. » luridonigrum (Nyr.) MÜLL.- Arc. — Nyr. Fueg. p. 15. » mamillaria (GoONAN) Mass. — Kr. Syst. p. 180. — NZ. vesiculare (Hrrm.) Mass. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 336 (sub coeruleonigricans). NZ. — Arct. Bilimbia ligniaria (AcH.) TH. Fr. — TH. Fr. Lich, Scand. p. 332. > lividonigricans Tuck. — Tuck. N. Aral. pro: B= Bd. IV: ıı) Biatora cinnabarina (SMRFT.) FR. — TH. FR. | Lich Scand. p. 422. corallina EscHw. — Waın. Bresil, II, p. 48. Fuegiensis NyL. — NvL. Fueg. p. 14 (sub Zecidea). spadicomma NyrL. — NyL. Fueg. p- 16 (sub Zecidea). Bacidia lecidealis MÜLL.-ArG. — Nyr. Fueg. p. 13 (sub. Zecidea patellarina NyL.). millegrana (Tavyı.) MÜLL.-Arc. — | MürL. Mag. p. 167. — NZ. » pallida Müur.-Arc. — Mürr. Mag. | PRLoH-H subpellucida MüLL.-ArG. — MÜLL. Beitr. No. 357- > Zuberculata DARBISH. p. 5. Lopadium difftuens NyıL.. — Nvr. Fueg. | PI47- Rhizocarpon geminatum (Fw.) TH. FR. — Ta. Fr. Lich. Scand. p: 623. | — ai — NVA Ne » geographicum (L.y D. C. — Th. Fr. Lich. Scand. p. 622. — Ant. — NZ. — Arct. Psora cinereorufa (SCHAER.) TH. FR. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 419. — Arct. Gyrophora arctica Ac#H. — TH. Fr. Lich. | Scand. p. 161. — Arct. » polyphylla (L.) Fw. — TH. Fr. \ Lich. Scand. p. 163. — NZ. | f — Arct. Stereocaulon alpinum LAURER. — TH. Fr. | Lich. Scand. p. 48. — Ant. | — Arci. > Argus TH. Fr. — Nvr. Syn. Lich. I, p. 236. — NZ. » coralloides Fr. — HvE Lich. Extra. No. 63. — Arct. - denudatum (FıR.) SMRFT. — Tu. ‚Fr. Lich. Scand. p. 50. — NZ. — Arct. > glabrum (MüuL.-Arc.) Waın. — Waım. Belg. p. 16. 7—112865. THE LICHENS. 49 Stereocaulon implexum Tu. Fr. — NyL. Syn. Lich. I, p. 236. — NZ. magellanicum TH. FR. — TH. FR. Stereoc. p. 55. — Ant. ramulosum (Sw.) ACH. — HUE Lich. Extra. No. 49. — NZ. fomentosum (FR.) TH. FR. — Hue Lich. Extra. No. 64. — Arct. Cladonia aggregata (Sw.) Ach. — Waın. Clad. I, p. 224. — NZ. alpestris (L.) RABENH. — Waın. Clad. I, p. 41. — NZ. > bacillaris (AcH.) NyL. — Waın. Clad. I, p. 88. — NZ. bellidiflora (ACH.) SCHAER. — Waın. Clad. I, p. 198. — Ant. — Arct. > carneola FR. — Waın. Clad. II, P-742082 —eRTe » coccifera (L.) WırLv. — Wa. Clad. I, p. 149. — Ant. — NZ. — Arct. > cornuta (L.) SCHAER. — WAaın. Clad2 IE p@127 3 Arct » crispata (AcH.) FLoT. — Waın. Clad. I, p- 377. — Arct. » deformis Hrrm. — Waın. Clad. I, p. 186. — Ant. — NZ. — Arct. » degenerans (FLK.) SPR. — WAın. Clad. II, p. NZ. — Arct. » Delessertii (NyL.) Waın. — Waın. Clad. I, p. 397. » didyma (FEE) Wan. — Waın. Elad> 1, 92.137. > digitata SCHAER. — Waın. Clad. I, p. 123. — NZ. — Arct. » fimbriata (L.) FR. — Waın. Clad. II, p- 246. — Ant. — NZ. — — Arct. » flabelliformis (Fık.) Waın. — Waın. Clad. I, p. 113. 135. — Ant. — Schwedische Südpolar- Expedition 1907— 1903. 50 OTTO VERNON DARBISHIRE, Cladonia flavescens WAIN. — WAIN. Clad. Ik P- 197- floerkeana (FR.) SMRFT. — WAaın. — NZ. furcata (Huvs.) SCHRAD. — WAaın. Clad. I, p. 316. — Ant. — NZ. — Arct. Glad- Alp: 72: gracilis (L.) WıLLd. — Clad. II, p. 81. — Ant. NZ. — 'Arct. hypocritica Waın. — Waın. Clad. | I, p. z2T. macilenta Hrrm. — Waın. Clad. |, | P- 98. pityrea (FLK.) FR. — Waın. Clad. II, p- 349. — NZ. pycnoclada (Gaup.) NyL. — Waın. Clad. I, p. 34: — NZ. pyxidata (L.) Fr. — Waın. Clad. If, p- 209. — Ant» — NZ. — Arct. rangiferina L. — Waın. Clad. I], pP: 82 — Ant. — NZ. — Arct. squamosa (ScoP.) HrFM. — Waın. Clad. I, p. 4ıı. — Ant. — NZ. | — Arct. subsguamosa (NyL.) WAIN.— WAaIN. Clad. I, p. 445. — Ant. — Arct. sylvatica (L.) Hrrm. — Waın. Clad. I, p. 18. — Ant. — NZ. — Arct. uncialis (L.) WEB. — Waın. Clad. In 105 aa — et verticillata (HFFm.) ACH. — Waın. CGlad. II, p. 176. — NZ. — Arct. Parmeliales. Zeptotrema schizoloma MÜLL.-ArG. — MÜLL. Speg. No. 101. Thelotrema flavescens DARBISH. P. 6. » lepadinum Ach. — Tuck. N. A. 1e., 1, pP: 226. NZ Arcek. subtile Tuck. — Tuck. N. A. TE ALAP4 220% Waın. | Urceolaria Tiich. Scz Ochrolechia » Pionospora DARBISH. Vartiolaria Pert. p. Pertusaria (Schwed. Südpolar-Exp. scruposa (L.) Ach. — TH. Fr. and. p. 302. — Arct. antarctica MÜLL.-ARG. — MÜLL. Beitr. No. 992 (sub Pertusaria). — Ant. blandior (NyvL.) DARBISH. MÜLL. Speg. No. 56. Jypotartarea NyL. — NyL. Fueg. P- 9- ‚pallescens (L.) KBr. DARBISH. Pert. p. 617. — NZ. — Arct. parella (L..) Mass. — DAarsiısH. Pert. p. 618. — Ant. — NZ. — Arct. tartarea (L.) AcH. — DARBISH. Pert. p. 616. — Ant. — Arct. upsaliensis (ACH.) NYL. — DAR- BISH. Pert. p. 618. oculata (Dicks.) DARBISH. — Pert. p. 612. — Arct. multipuncta "TURN. — DARRISH. 624. albidopallens NyL. — Nvr. Fueg. Pp- 22. alterimosa DARBISH. p. 7. arthoniaria NyvL. — NYL. Fueg. Pro: coccodes (ACH.) TH. FR. — Dar- BIsH. Pert. p. 602. colobina Tuck. — Tuck. N. A. 1, II, pe 749: communis D. C. DARBISH. Pert. p. 598. — Ant. — Arect. corrugala DARBISH. p. 6. derogata NyL. — Nyır. Fueg. p- 10. elatior MüLL.-Arc. — MÜLt. Speg. No. 71. erubescens (TAvYL.) Nyt. — MÜLL. Beitr. No. 1416. Zutescens (Hrrm.) Tu. Fr. — DarBpısH. Pert. p. 610. macloviana MÜLL.-ARG. — MÜLL. Beitr. No. 711. mammalta NyL.—NYL.Fueg.p. To. 4 ü THE LICHENS. 5I Bd. IV: ıı) Pertusaria microcarpfa NyL. — Hue Lich. Caloplaca citrina (Hrrm.) Tu. Fr. — Th. Exot. No. 1602. Fr. Lich. Scand. p. 176. — > panyrga (AcH.) TH. Fr. — TH. Ant. — NZ. — Arct. FR. Lich. Scand. p. 308. — > flavovirescens (WULF.) TH. FR. — Arct. Tu. Fr. Lich. Scand. p. 178. | T » Patagonica MÜLL.-ARG. — MÜLL. — NZ. Beitr. No. 1484. — NZ. » rugifera MÜLL.-ARG. — Mürr. Mag. p. 163. solitaria DARBISH. p. 7. > Spegazzinii MÜLL.-ARG. — MÜLL. Speg. No. 72. Wulfenii D. C. — DarBısH. Pert. p- 609. Candelaria concolor (Dicks.) TH. FR. — Tu. Fr. Lich. Scand. p. 147. —* Arct. Xanthoria Iychnea (AcH.) TH. Fr. — Th. Fr. Lich. Scand. p. 146. — | Ant. — Arct. > parietina (L.) Tu. Fr. — TH. FR. Lich. Scand. p. 145. — NZ. — Arct. Placodium ambitiosum DARBISH. p. 8. » elegans (Link) NyL. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 168. — Ant. — NZ. — Arct. > ferruginosum Tuck. — Tuck. NA I EPTA6: > Zucens NyL. — Waın. Belg. p. 23. Ant. » miniatum Hrrm. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 170. — Ant. — NZ. — ‚Arct. > murorum (Hrrm.) D. C. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 170. — Ant. — NZ. — Arct. » sublobulatum Nyı. — NyL. Fueg. P- 7- Blastenia carnella (NyıL.) MüıLL.-Arc. — Ny2a Fueg:p:37- Caloplaca aurantiaca (LiGHTFT.) TH. Fr. — TH. Fr. Lich. ‘Scand. p. 177. — Ant. — NZ. — Arct. Fuscellina (MÜLL.-ArRG.) DARBISH. — Mürr. Beitr. No. 813 (sub Callopisma). Hariotii (MÜLL.-ArcG.) DARBISH. — Mürr. Mag. p. 162 (sub Callopisma). Gyalolechia subsimilis TH. Fr. — TH. FR. Lich. Scand. p. 189. — Arct. vitellina (EHurH.) Tu. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 188. — NZ. — Arct. Squamaria alphoplaca Acu. — Nyr. Lich. Scand. p. 132. » chrysoleuca (Sw.) TH. FR. — Th. Fr. Lich. Scand. p. 224. — Ant. — Arect. Haematomma soccineum (Dicks.) KBR. — T#. Fr. Lich. Scand. p. 297. » Ppuniceum ÄcH. — Tuck. N. A. L., I, p. 194. — NZ. » ventosum (L.) Mass. — Th. FR. Lich. Scand. p. 296. — Arct. LZecanora albella (Pers.) AcH. -— TH. Fr. Lich. Scand. p. 243. — NZ. — aldi, » atra AcH. — TH. Fr. Lich. Scand. P- 237. — Ant. — NZ. — Arct. » atroviolacea NyrL. — NyL. Fueg. p%27. » biecincta (Ram.) NyL. — Mürt. Mag. p. 161. » epibryon (WULF.) SCHAER. — TH. FR. Lich. Scand. p. 239. — Ant. — Arct. » /rustulosa (Dicxs.) Mass. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 255. — Arct. » incurva MürrL.-Arc. — Mütı. Speg. No. 62. 52 OTTO VERNON Lecanora perrugosa NyL. — Nyr. Fueg. | p- 8. — NZ. polytropa (Euru.) AcH. — Th. | Fr. Lich. Scand. p. 259. — | Ant. — Arct. praedolosa NyL. — Nyr. Fueg. P- OÖ. sordida (Pers.) TH. Fr. — Th. Fr. Lich. Scand. p. 246. Spegazzinii MÜLL.-ARG. — MÜLL. Speg. No. 58. subfusca (L.) AcH. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 238. — Ant. — NZ. —Aret. calcarea (1.) SMRFT. — TH. Fr. Lich. Scand. p. lirellina IARBISH. p. 10. » orbiculata DARBISH. p. II. Aspicilia 274. — Arct. Pannoparmelia anzioides DARBISH p. L1. Parmelia antarctica BiTTER (non WAINIO). — BirTTEr Hypogymn. p. 248. cervicornis Tuck. — NYvL. Kick IWpr38g: cincinnata ACH. Extra. No. 208. > conspersa (EHrH.) AcH. — ThH. Fr. Lich. Scand. p. NZ. — Arct. » cruenta DARBISH. p. 13. > Cunninghamili CROMB. — CROMB. Fueg. p. 228. » Delisella NyL. — CRoMB. Fueg. Syn. HuE Lich. T27e p- 228. > dispora NyL. — CROMB. Fueg. p- 228. » enteromorpha ACH. — BITTER Hypogymn. p.233.—Ant.—NZ. > lugubris PERS. — BITTER Hypo- gymn. p. 239. > Mougeotii SCHAER. — NYL. Syn. Lich..I, p. 392. — NZ. > olivacea (L.) Ach. — Th. FR. Lich. Scand. ı21. » omphalodes (L.) Nyr. — TH. FR. Lich. Scand. p. 114. = DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Parmelia opuntioides MüLL.-ArG. — MÜLL. Mag. p. 159. perforata Acn. — NyL. Syn. Lich. I,.P: 3772 — NZ pertusa (SCHRANK) SCHAER. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 118. — NZ. peruviana NyL. — Nyr. Fueg. P- 25- » Pisacomensis NyL. — Nyr. Syn. Tich-l, p. 209. piacorrhodioides NyL. — BITTER Hypogymn. p. 251. — NZ. » revoluta FLK. — Nyr. Syn. Lich. I, p- 385. — NZ. saxatılis (L.) Aca. — ‘Tu. Er. Lich. Scand. p. 114. — Ant. — NZ. — Arct. » solidepedicellata BITTER. — BITTER Hypogymn. p. 250. sulcata (TayL.) NyvL. — TH. FR. Lich. Scand. p. 114. — Arct. Cetraria aculeata (SCHREB.) TH. FR. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 101. — NZ. — Arct. » crispa AcH. — Nvr. Syn. Lich. I, P-20994 Arct- » glauca (L.) Ach. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 105. — NZ. —Aret: gracilenta (KRPHBR.) Wan. — Waın. Belg. p. 13. » islandica (L.) AcH. — TH. FR. Lich. Scand. p. 98. — Ant. — Arct. » saepincola (EHRH.) AcH. — Th. Fr. Lich. Scand. p. 106. — NZ. — 2 1K > ulophylla AcH. — Nyr. Syn. Lich. I, p. 309 (sub Platysına). Nephromopsis ciliaris (Acu.) HuE. — HuE Lich. Extra. No. 329. Letharia Poeppigii (NEEs et FLoT.) NyL. — Nyr. Syn. Lich. I, p. 275. » tortuosa Fr. — Müur. Beitr. No. 1067. Bd. IV: ıı) Usnea articulata Hrrm. — Nvr. Syn. Lich. | I, p. 268. — NZ. barbata ACH. — TH. Fr. Lich. Scand. THE LICHENS. Paris: » cavernosa Tuck. — Tuck. N. A. L., Eopw@A3- ceratina AcH. — Nvyr. Syn. Lich. I, | P2 268. N? » dasypogoids Nyr.. — Hur Lich. Extra. No. 126. » dichotoma Fr. — MüÜtt. Mag. p. 152. | — NZ. ». florida L. — Tu. Fr. Lich. Scand. p- 15. — NZ. » plicata Hrrm. — TH. Fr. Lich. Scand. je. a — NZ xanthopoga Nyr. — Hue Lich. Extra. | No-se22. Neuropogon melaxanthum (ACH.) NYL. — NY Syn WEich@, ‘p. 272. — Ant. — NZ. — Arct. | » trachycarpum (STIRT.) NYL. — | Nyr. Fueg. p. 4. Alectoria ochroleuca (EHRH.) NyL. — Th. Er. Lich. Scand.p. 79. — NZ. — Arct. Ramalina linearis Sw. — Nv1. Fueg. p. 25. — NZ. » scopulorum (RETZ.) Ach. — Th. FR. Lich. Scand. p. 39. — Arct. > sepiacea NyL. — Nyr. Fueg. p. 4. » subfraxinea Nyr. — NyL. Fueg. P: 25: » terebrata Tavı. et Hook. — Waın. Belg’ 'p- 13. —- Ant. > yemensis NyL. — Huve Lich. Extra. No. 159. — NZ. Anaptychia speciosa (WuLr.) Nyr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 133. — NZ. » villosa (AcH.) HvEe. — HvE Lich. Extra. No. 189. Physcia stellaris Ach. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 138. — Ant. — NZ. — Arct. Rinodina antarctica MürL.-Arc. — MÜLL. Mag. p. 163. 53 Rinodina endochrysodes (NyL.) MULL.-ARrG. — Nyr. Fueg. p. 8. exigua AcH. — TH. Fr. Scand. p. 201. — NZ. Buellia discreta DARBISH. D. 14. falklandica DaRBISH. p. 14. Jattana MÜLL.-ARG. — MÜLL. Speg. Lich. No. 94- » myriocarpa (D. C.) Mürr. — Th. ERpBich? Seand®p> 595. — NZ. — Arct. » parasema (AcnH.) IH. Fr. — Tn. ErFalsichiScand. 1589: — Ant — Arct. Siphulastrum triste MüLL.-ArG. — Mür. Beitr. No. 1475- Parmeliella adumbrans MÜLL.-ARG. — MÜLL. Speg. No. 48. > major DARBISH. p. 17. » microphylla (Sw.) Fr. — Nyr. Syn. Lich. II, p- 34; pl. R, fig. 19— 21. — NZ. minor DARBISH. p. I6. » nigrocincta MÜLL.-ARG. — MÜLL. Beitr. No. 243. — NZ. Pannaria fulvescens NyL.. — Hu Lich. Exot No. 1058. » muscorum (Ac#.) DEL. — Hu Lich. Exot. No. 1084. » pholidota Mnt. — Hur Licht. Exot. No. 1060. » subcincinnata NyL. — NyvL. Fueg. p- 6. » subdescendens NyL. — Hu So- lorina, D. 49. Psoroma ciliatum NyL. — Nyr. Syn. Lich. II, p. 22 (as ?. paleaceum Nyı.). » contortum MüÜLL.-ARG. — MüÜrLt. Mag. p. 160. > hispidulum NyL.— NvL.Fueg.p. 26. > hypnorum (Wnec.) Nyr. — Th. ER. Vich. Scand.'p. 232. — Ant. — Arct. » pallidum NyL. — Hu Lich. Exot. p- 1138. 54 OTTO VERNON Psoroma soccatum (R. Br.) Nyr. — Nvr. | Fueg. p. 6. — NZ. sphinctrinum MT. — NyL. Syn. Lich. II, p. 24. — NZ. xanthomelaenum NyL. — Waın. 3elg. p. 29. — NZ. Erioderma Leylandii MÜLL.-ArG. — MÜLL. Mag. p. 154. polycarpum FEE. — ZAHLBR. Flechten, p. 184; fig. 95 (on Pp- 179). velligerum NyL. — Tuck. N. A. B,2Epr 148. Sticta aurata (Sw.) AcH. — STIZB. Stict. No. 69. — NZ. cellulifera Hook. et TayL. — HvuE Lich. Extra. No. 396. — NZ. | damaecornis (Sw.) ACH. — MALME Bat. p: 9. — NZ. endochrysea DEL. — STızB. Stict. No. 63. — Ant. fossulata Dur. — MALME Pat. p. 22 (sub Pseudocyphellaria). — NZ. » Freycinetüi DEL. — STıize. Stict. No. 56. — Ant. — NZ. granulata BaB. — MALNE. Pat. p. 2ı (sub. Pseudocyphellaria). — NZ. » horrida Hve. — Hu Lich. Extra. No. 402. » Jactucaefolia PERS. — StızB. Stict. No. 57. » lineariloba Mxr. — STtızB. Stict. No. 107. » nitida Tayı. — STızpB. Stict. No. 61. » obvoluta (AcH.) NvL. — MaLME Pat. p- 17 (sub Pseudocyphellaria). » orygmaea ACH. — STIZB. Stict. p. 67- — NZ. ‚physciospora NyL. — NyL. Syn. Lich. I, p- 364. — NZ. » pilosella (MALME) DARBISH. — MALME Pat. p. 30 (sub Zseudocyphella- ria). » ÜUrvillei Der. — Stize. Stict. No. 65. — NZ. DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Sticta vaccina MnT. — Stızp. Stict. No. 62. » ?variabilis AcH. — Srtızs. Stict. No. Stictina 98. — (Hook. Fl. Ant. Il, p. 527). — NZ. argyracca Der. — Nyr. Syn. Lich. I, p- 334- carpoloma DEL. — Stıze. Stict. No. 142. — NZ. caulescens D. NTR. — MALME Pat. p- 10 (sub Sieta). corüfolia MÜLL.-ARG. — STIZB. Stiet. No. 125. crocata (L.) NvL. — MALME Pat. p- 31 (sub Pseudocyphellaria). — NZ. endochrysodes MÜLL.-ARG. — MÜLL. Beitr. No. 1594. ee Der. — Nyr. Syn. Lich. I, p- 337. — NZ. ‚flicina ACH. (sub Siicta). Fuliginosa (Dicks.) ACH. — MALME Pat. p. ı3 (sub Sizcta). — NZ. Gaudichaudii DEL. — MALME Pat. p- ı2 (sub Sicia). at. p. II gülva Tuuns. — Nyr. Lich. I, p. 339- Guilleminii (MNT.) NyL. — STIZB. Stict. No. 150. hirsuta (MNT.) NyL. — STIZB. Stict. No. 149. — NZ. hypochroa Wan. — Waın. Belg. p- 29. intricata Der. — Srıze. Stiet. No. 123. — NZ. latifolia KRPLHBR. — STIZB. Stict. No. 143. longipes MüLL.-ArG. — MALME Pat. p- ıı (sub Siicia). magellanica MÜLL.-ARG. — STIZE. Stiet. No. 169. — Ant. mallota Tuck. — Tuck. N. A.L. I, p. 101. marginifera (MnT.) NYL. — STIZB. Stict. No. 180. Pnn - Bd. IMS) Stictina Negeri (Waın.) DArBIsH. — Waın. Rar. II, p. 187 (sub Zseudocy- phallaria). otwaiensis JarTa. — STIZB. Stict. No. 147: Weigelii (AcH.) Warn. — WAaın. Bresil, I, p. 189. — NZ. Peltigera canina (L.) SCHAER. — TH. Fr. Lieh. Arct, ıp. 44: — Arct. malacea (Acu.) TH. Fr. — Th. ER. Lich. Arct p. 44. — Arct. polydactyla (NEck.) HFFMm. — TH. Fr. Lich. Arct. p. 46. — Arct. » Pulverulenta (Tavı.) NvL. — Nvr. Syn Eiche ep. 3205: rufescens (NECK.) Hrrm.— TH. FR. Lich. Arct. p. 45. — Ant. — Arct. » scutata (Dicks.) LEIGHT. — TUCK NUAHL, IE P-ı10%: » spuria (Acn.) D. C.— Hur Lich. Extra. No. 362. Solorina spongiosa (Sm.) Nyr. — Nyr. Syn. HichHl,.p! 33: Nephroma analogicum NyL.— CROMB. Fueg. PI2ZT: > antarcticum (JaCcQ.) NyL.— WAaın. Belg. p. 27. » arcticum (L.) Tu. Fr. — Nyrı. Syn. Lich. I, p. 316. — Arct. 8 » australe A. Rıc#. — NyLr. Syn. Lich. I, p. 318. — NZ. Nephromium_ cellulosum (Ac#.) NyL. — HUE Lich. Exot. No. 894. — NZ. > laevigatum AcH. — Hu Lich. Exot. No.890.— NZ. — Arct. > plumbeum MT. — Hue Lich. Extra. No. 369. Leptogium australe MüLL.-Arc. — Müt. Beitr. No. ı11o. » Menziesii Nyı. — Hve Lich. Extra. No. 30. — NZ. > phyllocarpon (PERS.) NyL. — Huve Lich. Extra. No. 29.— NZ. » tremelloides ALu. — Nyr. Syn. Lich. I, p. 124. — Ant. — NZ. THE LICHENS. 55 ’errucaria dermoplaca NyL. — NyL. Fueg. p- 19. » falklandica NyL. — Nyr. Fueg. P#22- glaucoplacoides DARBISH. pP. 18. maura WHLNB. — Nyr. Lich. Seand. pP: 273: Ant. — NZ. — Arct. mucosa WHLNB. — TH. Fr. Lich. Aret ps 2009, — Arct tessellatula NyL.— CROMB. Kerg. p- 191. Coccotrema antarcticum MÜLL.-ARG. — MÜLL. Mag. 171. > cucurbitula (MNT.) MÜLL.-ARG.— ZAHLBR. Flechten. p. 66.— NZ. Arthopyrenia australis MÜLL.-ARG. — MÜLL. Mag. p. 172. brachyspora MÜLL.-ARG. Mürr. Speg. No. 119. > subfallax (NyvL.) MÜLL.-ARG. — Nyr. Fueg. p. 19. Lepolichen granulatus (Hoox.) MÜLL.-Arc. — Hue Descript. p. 32. Pleurotrema leptosporum MÜLL.-ARG.— MÜLL. Mag. p. 170. Dermatocarpon nigrum MÜLL.-ARG.— MÜLL. Mag. p. 170. Thamnolia undulata NyL. — NvL. Syn. Lich. I,.p:7 265. — Arc. » vermicularis Sw. — NYyL. Syn. Lich. I, p. 264. — NZ. Mastodia tessellata Hook. et Harv. — Waın. Belg. p. 36. — Ant. Endocena informis CROMB. — CROMB. Fueg. P- 226. Siphula patagonica W aın.— Waın.Belg.p.39. » ramalinoides NvL.—Nvr. Fueg.p.2o. » subcoriacea MÜLL.-ARG. MüÜLr. Mag. p. 151. — NZ. » subtabularis NyL. — NyL. Fueg. p. 3. Lepraria flava Acn. — Hook. Fl. Ant. II, P- 542. » latebrarum AcH. — CROMB. Fueg. P- 234. 56 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Complete List of Antarctic Lichens. This list includes in addition to the true antarctic lichens also those of South Georgia but properly separated. Those between the two thick vertical lines are the true antarctic plants. An “S” means that the plant is met with also in subantarctic Ame- rica and “NZ” that it also occurs in New Zealand. “A” stands opposite species also found in the arctic regions as defined in DARBISH. Fram. | (el gl Zell: | | = |.e EIS | ® EEE Ielso:e:|® S|e=+e2| | & ZB Ah Sphaerophoron coralloides PERS. — HUE Lich. Extra. No. 353 ..S| +] -|-—- | 35 NZ. A LZecidea atrobrunnea (Ram.) SCHAER. — Wan. Belg. p. 3 ... 51 -|-|-| + _ A. | > auriculata TH. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 499 . - +] | +] = + A. > austro-georgica MÜLL.-ARG. — Mür. Beitr. No. 996 a eg >= > brunneoatra WAIN. — Wa. Belg. p. 33.» .-.... ==. | | — — > elaeochroma (ACH.) TH. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 542 S. | +1 = 1 NENZERE » fuscoatra (L.) TH. FR. Lich. Scand. p. 525 -.-.... =) =) = A. » lapillicola DARBISH. p. 4 N: | > ocellatula MüLL.-ArG. — MüÜLr. Beitr. No. 1316 . 2 En = » pantherina (AcH.) TH. Fr. — TH. ERMTGICh» ScandnP24972 52 |. | ea | _ A > platycarpa (Acı.) Tu. Fr. — Tu. Fr. Lich. Scand. p. 505 ee A » protrudens MÜLL.-ARG. — Mürr. Beitr. No. 995 . za He == rupicida Waın. — Wan. Belg. p. 33 . — = | = 52... = — » sincerula NyL. — CROMB. Kerg. p. 190 ie ZZ — A > subrongrua NYL. — Wan. Beleg. p. 34. .» . „wu... u En — > subdeclinans MÜLL.-ARc. — Müur. Speg. No. 77. ... 8: | +|-|-|- = = > tenebrosula MÜLL.-Arc. — MüLr. Beitr No. 99. . .. Ss: | + | - | =- | - | —- = BsatoraNlavneDARBISH: pn ee en me — Bacidia granulosa DARBISH. P.6. » ». 2 2 2.00. = || |, = | || = — Sporastatia testudinea (AcH.) Mass. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 403 +1l-|-|-|-—- A. Lopadium (Heterothecium) Willianum MÜLL. -ArG. — Mürr. Beitr. Nies Celia o = Son aan a >| — | =. — = Diplotomma_ alboatrum EN, TH. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. Poor ee: oa £ -—I|-|+|-|-|NZA. Catocarpon rer (Fu) TH. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. Bra. SE, RE RE — A. > re (HEPpP.) TH. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. Ne oO Ma, = 1003 — I — ar — — Rhizocarpon geminatum \Fw.) Tu. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. DM ee Re EN FE Bd. IV: ıı) THE LICHENS. 57 > SFr = Rhizocarpon geographicum (L.) D. C. — TH. Fr. Lich. Scand. | p- 622 . . Sa | EEE EN ZEN » grande ARN. — TH. FR. Lich. Scand. p. 624 . — I — I | + | — [| NZ. A > parapetraeum NyL. — HUE Charcot, No. 15. . -|-|-|+|- — Gyrophora anthracina (WULF.) KBr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 165 —ı —— |) # | + A. > eylindrica (L.) Ach. — TH. FR. Lich. Scand. p. 157. | -|—-|+|+ A. » Dillerii 'TucK. — TucK. N. A. L., I, p. 87 — In + = > vellea (L.) Ach. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 153 - I+|-|=-|— A. | Siereocaulon alpinum LAURER. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 48.. Ss. | +I1I-| - | - | — A. | > antareclicum WAIN. — Waın. Belg. p. 16 . -—I-|-|+]|J- — | > magellanicum Tu. FR. — TH. Fr. Stereoc. p. 5... S:| +] -|- | +|— — | > Dygmacum WAaINn. — Waın. Belg. p. I5.. —l = —yli El = — > tomentosum (FR.) Tu. FR. — TH. Fr. Lich. Scand. p- 48 ar A ee a ee. Sau a ee (Ep A. Cladonia bellidiflora (ACH.) SCHAER. — Wann. Clad. I, p. 198 Ss. +1- | -| -| — A. | > coccifera (L.) WILL. — Wann. Clad. I, p. 149. SI SE el El | NZ. A | » deformis HFFM, — Waın. Clad. I, p. 176 Ss.I|—-|I+|- |- | -—- | NZ A > degenerans (FLK.) SPR. — Waın. Clad. II, p. 135. Ss tl EI INZIA > Jimbriata (L.) Fr. — Warn. Clad. II, p. 246 . Ss. -|+|- | + | [| NZ2A. | > Jurcata (HuDs.) SCHRAD. — Waın. Clad. I, p. 316 . Ss. +1-|!-|-!- |NZ.A. | N > graeilis (L.) WILLD. — Waın. Clad. II, p. 81 Ss.I-I-|-|+),-—|NZ A. . > Dyxidata (L.) Fr. — Warn. Clad. II, p. 209 . Ss.) +[|-|-| + |-— |NZA. r 2 rangiferina L. — Waın. Clad. I, p. 8. Ss #1 = | = | I ZENZeEA > squamosa (ScoP.) Hrrm. — Waın. Clad. I, p. 4ıı Ss. I +] -|-|-|-|NZA > subsguamosa (NyL.) Waın. — Waın. Clad. I, p. 445 Ss.|+1-|-|-|—- A. » sylvatica (L.) HFFm. — Waın. Clad. I, p. 18. Ss. I = 7 | 7 ZjENZIA Ochrolechia antarctica MüLL.-ArG. — MüÜLı. Beitr. Ne: 992 nn Pertusario) » » 2.» 2 S. ts) Ei — en > parella (L.) MAss. — DARBISH. Pert. p.618.... 5: | +1 - | = | |< I NZA,. > tartarea (L.) Act. — DARBISH. Pert. p. 616... Ss. I +1-|-|+]|— A. Pertusaria communis D. C. — DarBIsH. — Pert. p. 598... Ss = || =) =) Sr] A. > corallophrra WaIn. — Wain. Belg. p. 22. -I-|-|+|- — > grisea Waın. — Waın. Belg. p. 22 E a ee = > Zactea NyL. — Mür. Austr. Georgia p. 324 . +1l-|-|-|- _ Xanthoria Iychnea (Acn.) Tu. Fr. — Tu. Fr. Lich. Scand. p. 146 Ss. | -| + | - | + | + A. Placodium Charcotii (HuE) Dargısu. — HUE Charcot No. 9 -I-|-|+|-—- = > eirrochrooides Wan. — Waın. Belg. p. 24 — Eee — > coralligerum (HuE) DAarBIsH. — HUE Charcot No. 8. | Ze — > dimorphum (MÜLL.-ArG.) DARBISH. — MÜLr. Beitr. No. 991 (sub Amphiloma) . 0 nm +1l-1-1-|- — 8— 112865. Schwedische Südpolar- rei 1901—1903. 58 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. & o|= = zu : | $ » => Placodium elegans (LınK) NYL. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 168 . Me N 8 + ’| NZIA, lucens NyL. — WaAm. Belg. p. 23... :....... 5 _ 4 > millegranum (MüLL.-ArG.) Dargıst. — MÜLL. Beitr. No. ‘990: (sub) Arzsphrloma) .» > ru Eee |+1-|-|-)|- —_ > minialtum HEFM. — TH. FR. Lich. Scand. p. 170 . . S. re We er NZ. A murorum (HrrMm.) D. C. — Tu. Fr. Lich. Scand. p. 170. S. | El: + | NZ. regale Waın. — Wam. Belg. pP: 23. 2. ...... I-1+1+1|+J]|- -- Blastenia leucoraea (Ach.) TH. Fr. — TH. FR. Lich. Scand. p. 392 — (=) — | + | —- A. Caloplaca athallina DARBISH. 9... - rennen | al le _ | > aurantiaca (LIGHTFT.) TH. Fr. — Tu. Fr. Lich. Scand. a Sr Bro ne a Kr ee | la = | | > citrina (HFFM.) TH. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 76 S. | —-I- | -| +| +]|NZA, | Squamaria chrysoleuca (Sw ) Tu. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand.p.224 S.| == | -|+|+ A. | | Zecanora aspidophora Waın. — Wann. Belg. p. 19... .... |-]1-|- ea, — _ | 7 serlunerkcen: = Ta: FR-LichiSandap 23748... . Sl = 1 | | > Babingtonii Hook. Fir. et TayL. — Hook. Fl. Ant. II, p. | | Back BIILGBARE 2. 2,0000 Re -I- | -|+]|- —_ badia (PErs.) Ach. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 266. . — I —- | +1-|- A. > Brialmontii Wain. — Waın. Belg. p. 7. ...... a | =.| +| — n > dancoensis WAIN. — Wan. Belg. p. 20 ....... | a | PR = > epibryon (WULF.) SCHAER. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 239 S. | +1 — Im =. + A. » expectans DARBISH. — DARBISH. Nat. Ant. p. 5; pl. I, | | | | ba al Ch a ee a - I -|ı -| - + _ > Gerlachei WAIN. — Wain. Belg. p. 17... ..... ı\-1-|-|+]|-— _ 2 Zavae DARBISH. — DARBISH. Nat. Ant, p. 5; pl. I, fig, 1. a El nee a ie — > mons-nivis DARBISH. p. 9. ö | SE le, al _ > orostheoides WAIN. — Wain. Belg. p. 18... ..... = he sl Er) = _ > ‚poliophaeoides WAIN. — Warn. Belg. p. 20 . a ee 1 a ll, = — > polytrope (Eurn.) TH. Fr. — Tu. Fr. Lich. Scand. p.29 Ss. | —-I|-|-|+|+ A. > Racovitzae Waın. — Wain. Belg. p. 18 .......- -I-|-|+]|—- _ > Skottsbergii DARBISH. P.9 ....». hs ı+1-|-|-|-—- _ > subfusca (L.) ACH. — TH. Fr. Lich. Scand. p. ER Ss.ı-|I-|-|-|+1INZA Aspicilia pullata DARBISH. pP IC... .. vn. nee ou. +1 -) -|- | — _ Parmelia antarclica Waın. (non BiTTer). — Waın. Belg. p. 13-. -I-|-|+|- E= > enteromorpha ACH. — BITTER Hypogymn. p. 233... 8.|+|-|-|-|-—- |NZ lanata WALLR. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 126... . '-1I-|-|+ |(+)J3 A. > quarta DARBISH. — DARBISH. Nat. Ant. p. 6; pl. I, fig. 5 —I-|-|-|+ _ > saxatilis (L.) Ach. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 114 .. | -|-| -|ı +| -INZA Cetraria islandica (L.) ACH. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 98. . Say | a ee A. * Also on Mount Gauss. ® On Mount Gauss only. Bd. IV: ıı) THE LICHENS. 59 | | = e| =| 8 a ı=je®lz2| | lalsos:e 5 |® Paz | ee | Zetharia wandelensis HuE. — HuE Charcot No.6 ...... ı-1-|-|+]|- _ Neuropogon melaxanthum ACH. — NYL. Syn. Lich. I, p. 272... Ss: | +| + -|+ | + I nz. A \ Alectoria corymbosa HUE. — HUE Charcot No. 10. ...... [pe + Bryopogon prolixum (AcH.) Mass. — Stizg. Alect. p. 127 . . . a A. | Ramalina terebrata Tayı. et Hoox. — Wam. Belg.p. 13... S.|-|- | -|+| — = Physcia caesia (HFFm.) NyL. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 140 . . || = || = | =e ll Se5 NZ. A > stellarıs ACH. — TH. ER. Lich. Scand. p. 138 .....&1- | - | | + 2 IINZ. A >» tribacia (Acm.) Nvı. — Waın. Belg. p. 24 | + = na crassauDARBISHI.DS I3 nn a a 0: el | | + — _ 3 hypopoichtla WAIN. — Wa. Belg. p: 25 ...... _ t = 2 turfacea (WNBG.) TH. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. | Drioh spe Er eo Reg —-I+|- | +]| + A. Buellia anisomera Wan. — Wan. Belg. p. 26 ........ - I - | -|+1- = 2 ürgillacea Mürr.-Arc. — Mürr. Beitr. No. 1318... .. +1l-|-|-|- = > BARS EEE ASS WÄAINY Belg.D. 26... 0.2. „2. 0.06 '-1I-|+|J+]|- — 2 ausiro-georgica MÜLL.-ARG. — MüLr. Beitr. No. 998 . . +1 -|-|-|-— — >» Drabantica WAIN. — Wann. Belg. p. 26 ..... -I-|-|+|- = » frigida DARBISH. — DARBIsH. Nat. Ant. p. 7; pl. 1], ee 4 -I-| -|- | + _ > BOLEEazFITEALaLTOAREISER, PERS. aueh ae. el -1I-|-|+]|- —_ > DIBlarzatrschsa JDARBISE: DIOR 2 em de ae +1l-|-|-|-—- — » Nelsonii DARBISH. p. ar . - || | — | - _ > ‚parasema (AcH.) Tu. Fr. — TH. Fr. Lich. Scand. p. N Sal N | A. > ‚protothallina (KRPLHBR.) Wan. — Waın. Bıesil, I, p. 174 +/I—-|- | +| —- INZ y » quercina DARBISH. — DARBISH. Nat. Ant. p. $; pl. I, fig. 3 — ee _ >» szellulata MüLL.-ArG. — MüLr. Austr.-Georg., p. 326 . . +1-|-|- | -—- | NZ. A. » _swöbconcava MÜLL.-ArG. — Müur. Beitr. No. 997 .. . . +1-|-|ı-|- = j Acarosfora chlorophana Be Mass. — TH. Fr. Lich. Scand. ' Pr2080 er ; } h = — | = | 4 + A. > convoluta DARBISH. p. 16 ...... ne -I|-|-|+|- — > macrocyclos WAIN. — Waın. Belg. p. 34; pi IV, er A ; = 7 Eee -I-|-|+]|— — > molybdina ACH. — TH. Fr. Lich. Scand. p. 209 . . -I-|-|+]|—- A. Psoroma hypnorum (Wnec.) Nyr. — Nyr. Lich. Scand. p. ı2ı S. | +1 - | -|-|- A. Sticta endochrysea Der. — Stıze. Stict. No. 63 +1 - | - | +1— — ereycaneiit DEL..— STIZB: Stict. No. 56. . » 22... .2.8& | FI) —ı—IENZ. Sticlina magellanica MÜLL.-ARG. — Stıze. Stict. No. 169 s.I+1-|-|- | —- — Peltigera rufescens (NECK.) HFFMm. — TH. Fr. Lich. Arct. p. 45 S: | +1 -|-|—-|- |NZA. Collema crispum Acu. — Tu. Fr. Lich. Arct. p. 276 — | = el | — A Leptogium Menziesii NyL. — HUE Lich. Extra. No. 30..... +1-|-|-|- _ * Also on Mount Gauss. 60 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. | Qo| < zirznes un) 3 5 | el TEE | | > F) BIS 7ER | | LZeptogium tremelloides Ach. — Nyr. Syn. Lich. I; p. 124 ... S:| +1 - | - | — | — I NZ | Verrucaria cylindrophora Wan. — Waın. Belg. p. 33... .. - dispartita Waın. — Wain. Belg: p. 38... .... - | > elacoplaca WAIN. — WAaın. Belg: p. 37; pl. I, fig. 6. —| + I | s EXRGHISHONDARBISHE PD Tg ober he Br EN er. +1 —- | - | | — — Jamelica DARBISH. p. ER Er are — | Bu — 9, = = | > glaucoplaca Waın. — Waın. Belg. p. 37; pl. I, fig. 5 — |, Ye |, = — | » natura, AcH. — NyL. Lich. Sceand. p. 273°... 2... 8% I) EZ NZER | > Racovitzae Warn. — Wa. Belg. p. 38... ... R = ee Er | | > umbrina ACH. — NYL. Lich. Scand. p. 269 . .. . — | li |naR, || >= A. | | Zndocarpon sp. — DarBısH. Nat. Ant. p. 9 Ft a |-|+1- = | Mastodia tessellata Hoox. FIL. et Harv. — Wan. Belg. p. 36; pl. | IV, fig. 33 et 34 . Oo ee N a FRESSEN Ve EM — | Lepraria pallidostraminea Wan. — WAaIn. Belg. p. 40..... u Eu ee = > straminea WAIN. — Waın. Belg. p. 40°... .. ... -I-|-|+]|I- _ Note: In the above list there is not especially included any reference to the few Lichens brought back from Mount Gauss, Kaiser Wilhelm II Land, by the German Expedition (ZAHLBRUCKNER, Gauss, p. 52). The number is small and pre- sumably not anything like complete. It includes Parmelia lanata WALLR. (as Par- melia pubescens WAIN.), Placodium elegans (LINK.) TH. FR. (as Caloplaca elegans TH. FR.) and Physcia caesia (HFFm.) NyL. — All these with the exception of Par- melia lanata have been recorded from Victoria Land. Bd. IV: ıı) THE LICHENS. 61 Some geographical considerations. In the year 1847 HOOKER published in his Flora Antarctica (Vol. II) a list of nine lichens which had been collected on Cockburn Island. This is his list: Parmelia saxatılis ACH. p. 533. Lecanora (now Placodium) miniata ACH. (now Physcia) stellaris ACH. p- 535. P- 534. Pertusaria communis D. C. p. 549. Lecanora chrysoleuca ACH. p. 534. Verrucaria umbrina ACH. p. 541. » Babingtonii HOOK.FIL.et TAYL. Collema crispum ACH. p. 541. P- 535- (now Placodium) murorum ACH. P- 535- Of these plants only four have been again found by more recent expeditions but not even these in the same localities. PAhyscia stellaris and Lecanora chryso- leuca have been recorded from Victoria Land. Placodium murorum and minlatum have been found in South Georgia and the former also in the South Shetland Is- lands, in the Western Antarctis, but not on Cockburn Island and in Victoria Land. For more than half a century this List was the only Lichen List from the Antarctic Continent. It is only during the last ten years that Lichens have been brought in larger quantities from the true Antarctic Regions. An historical enumeration of the material and the new species brought back by the various expeditions from the Antarctic bontinent is of some interest. | arclic. Ross’ Antarctic Voyage, 1[839—1843 . - - - -» » . . | HOOKER, 1843— 1847 9 9 I Borchgrevink’s Expedition, 1898—1900 . . . . - » TH. FRIES, 1902 | 4 2 —_ > » > ee Re BLACKMAN, 1902 4 2 — Gerlache de Gomery’s Expedition, 1897—189g . | Wainıo, 1903 55 5ı 29 Bruce’s Expedition, 1902—1904 . » » » » » » » . „| DARBISHIRE, 1905 11 6 —_ Drygalski’s Expedition, 190I—1903 . - . . » - . . | ZAHLBRUCKNER, 1006 3 —_ _ Charcot’s Expedition, 1903—1905 . . 2. 22.2. «| HuE, 1906 16 6 4 Scott’s Antarctic Expedition, 190I—1904 - : - 7 - | DARBISHIRE, I9IO 24 12 5 Nordenskjöld’s (tlıe present) Expedition 1901—1903 .| DARBISHIRE, IQII 4 | 18 9 | Total | — 106 _ 64 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Before saying a few more words on the connection of the antarctic and sub- antarctic American Lichens I would like to give some details regarding the South Georgian species. Frutic. Foliac. Crust. Totals. Subantarctic American and New Zealand species . .... 3 3 3 9 Subantarctic American species only. ».». 2. 2.2. ...04 p} 5 11 New, Zealand. species Only... a 002 a re —_ I I Olther&countries 2 er: a — 5 5 14 VITA EN Se ER en 3 10 13 Subantarctic American and Antarctic . EEE ART _ 2 3 New.iZealandrand Antarctieri.n SR IE z 1 3 Antarchieh onTygaL SEE 1 I 2 Subantarctic American, New Zealand and Antarctic ... 5 1 2 8 Total 13 12 30 55 These columns become rather clearer if we put them in this shape: Species found also in Frutic. Foliac. Crust. Totals. subantarctic America . . . 13 or IOoo % 6 or 50 % 12 or 40 % 31 or 56% Newtzealande nee. 2 =:803 86043 6 > so > 72322373 21° >77003 ARHATCHSP N ER DAN VE 0ER 4303303 6 » 20 > 16 > 30 >» other countries. . . ».. - == —— sua7 sp Endemicäspecies 7%... =-_ 3 0725 % 10.732033 > 13) 2724» It is clear from these few figures that the lichens of South Georgia as far as they are known at present are very near to the subantarctic species, nearer in fact then to the New Zealand or the Antarctic species. These statistical notes offer in my opinion a very strong confirmation of the plea for the separation of the South Georgian group of Islands from the true antarctic vegetation area and its inclusion in a South Georgian district belonging to the Subantarctic zone of vegetation. This is the plan favoured by SKOTTSBERG in his remarks on the distribution of vegetation in the colder south hemisphere. South Georgia then becomes a half-way house on the road from subantarctic America to the true Antarctie district. There is apparently no limit to the adverse conditions of cold and exposure which the lichens can bare. But it is of course necessary that they should remain without snow for at least some time. We have not yet properly learnt what it is in the lichen that makes it able to withstand cold as it does. I can only suggest some very interesting experiments which could be carried out with no great diffhiculty on lichens in the very coldest regions. It would be of the greatest importance to de- termine the amount of water contained in the lichen thallus at various times and Bis Bd. IV: ıı) THE LICHENS. 65 seasons. The mere collection of material is no longer all that we require. In what condition are the lichens during the long winter? At what temperature does assi- milation commence? It is not of real use to try experiments on plants in warmer climes. Because we want to see how these small plants can live under these most ad- verse conditions prevailing in the antarctic regions. Every where we find lichens on the outer limits of vegetation. The power to become quite dry and yet not die is their chief ecological distribution factor. We must believe that it is this property which enables them to spread slowly but surely into the most inhospitable regions. Unconsciously they are making their way towards the south pole but so far they can have been beaten in this race only by the perpetual covering of snow. I have not the slightest doubt that if bare rocks are found in the neighbourhood of the South Pole that we will find Lichens growing there. The following table will show as has been shown before what a small difference there is between the arctic and antarctic lichen floras. I have compared the lichens found in Subantaretic America, South Georgia and the Antarctis with those met with ‘in the Arctic district which includes Arctic America, Greenland, Spitsbergen and Iceland (DARBISH. Fram): In the list I have shown the absolute numbers and the percentages of those species of the three distriets just mentioned which occur in the Arctic district referred to: Frutic. Foliac. Crust. Totals. Subantarctic America . . . . 30 or 80 % 19 or 19 % 41 or 21 % 90 or 24 % South Georpga. „2.2... IT >» 80 >» 3,3 25 3 I5 > 50 > 297 35312 EITREALCEISTEENE ee 10, 3 15205 9» 50» 27 > 40 > 46 > 43 > Practically half the antarctic plants then are common also to the Arctic. These figures also show that the similarity of subantarctic to arctic plants as far as lichens are concerned is less striking than that of antarctic to arctic. Wainio has al- ready made comparisons of this kind with regard to the lichens brought back from the Straits of Gerlache by the “Belgica”. Of the 55 species found in this region 21 or 38.18 % are known from arctic or temperate Europe, 9 species or 16.36 % are also to be found in subantarctic America and 29 or 52.73 % were knew to Science. (Waın. Belg. p. 3.) This point is again referred to by SCHENK (SCHENK Kerg. p. 176). But from the above statistical notes the relations of arctic to antarctic lichen flora become still more striking. 43 % of the antarctic lichens are found in the true arctic (and not temperate regions), 53 % of the South Georgian lichens and only 24 % of the sub- antarctic American species. 9-—-112865. Schwedische Südpolar- Expedition 19017—1903. 66 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. I think some remarks may be added here about the supposed occurrence of Usnea Taylori HOOK. (= Neuropogon Taylor! NYL.) on the antarctie continent. The specimen brought back on the ‘Southern Cross” (BLACKMAN Ant. p. 320) and sent to the British Museum has already been found to be Neuropogon melaxantınım Nvr. (DarBısH. Nat. Ant. p. 7). Tu. FRIES judging from photographs only says concerning probably specimens of the same species also of the same Expedition: “Quam ad certam speciem veferre, non liquet. Usneae (Neuropogonis) speciem sine dubio representat, vwix tamen U. sulphuream, potius U. Taylori HOOR. FiL., qui hanc speciem in Kerguelens Land abunde crescentem invenit.’ (TH. FR. Lich Ant. p. 209.) This is not I consider sufficient proof that the species Taylori does occur in the Ant- arctic. Its occurrence is again reported for the Antarctic by SCHENK who of course only quotes BLACKMAN and FRIES (SCHENK Kerg. p. 172). SCHENK also depicts Neuropogon Taylori HOOK. FIL. and melaxanthum ACH. (SCHENK Kerg. p. 41). The figure illustrating the former (fig. 20a) is I think most certainly correctly so named. But with regard to the latter (fig. 20 b) I have my doubts and I almost think that it really represents Neuropogon trachycarpum STIRT. But we are here not really con- cerned with these two figures as they represent plants of Kerguelen. I do think however that for the present Nexropogon Taylori must not be looked upon as an antarctic plant. u I Bd. IV: ıı) THE LICHENS. 67 The distribution of the Lichen Genera in the subantarctic and ant- arctic regions. Coniocarpi. Calicium (PERS.) DE NoT. Chaenotheca TH. FR. Sphaerophoron PERS. Discocarpi. Graphideales. Melaspilea NyL. Lecanactis(EsSCHw.) Waın. Graßhina MÜLL.-ARc. . Arthonia (AcH.) MüÜLL.- ÄRG. ehe Ofegrapha HunB. Chiodecton (ACH.) MÜLL.- ARG. A Lecideales, Coenogonium EHREG. . Lecidea AcnH. Byssocaulon (MoNT.) NyL. \ Psorothecium MüÜL1.-ARG. Catillaria (Mass.) TH. Fk. Biatorina Mass. Thalloidima Mass. Bilimbia DE Nor. Biatora FR. Bacidia DE Nor... Sporastatia Mass. Zopadium K»r. Diplotomma Fw. . Catocarpon Kr. ı Rhizo:arpon Ram. Psora (Haıı.) Tu. Fr. \ Gyrophora AcnH. Stereocaulon SCHREN. Cladonia HFrm. | | | Subant- | South | Geor- gia. arctic America. Ant- | aretis. Number of species: Sw Parmeliales. Leptotrema MÜLL.-ARG Thelotrema AcnH. . Urceolaria ACH. Ochrolechia Mass Pionospora TH. Fr. . Variolaria AcH. . Pertusaria D.C... Candelaria Mass. AXanthoria FR. . Placodium D. C. . Blastenia Mass. Caloplaca 'TH. FR. Gyalolechia Mass. Squamaria D.C. . Haematomma Mass. Lecanora Mass. Aspieilia Mass. Pannoparmelia (MüÜLL.- | ARG.) DARBISH. Parmcelia Ach. . Cetraria ACH. R Nephromopsis MÜLL.-ARG. Letharia (Tu. Fr.) A. ZAHLEBR. . ee Usnea (DiLL.) AcH. Neuropogon NEES et Fw. Alectoria ACH. . Bryopogon LINK. . Ramalina AcH. Anaptychia KBR. . Physcia SCHREB. Rinodina Mass. Buellia DE Nor. . Siphulastrum MÜLL.-ARG. Acarospora MASS. Subant- arclic America. | Ant- arctis. Number of species: - on ww 68 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. I I Subant- | Sout I e | S | | ubant ou h Ant ıbant outh Ant arctic Geor- PR arctic Geor- | 2 A F arclıs. ‚ arctis. |America.| gia. America.| gia. | | | Number of species: Number of species: Pyrenocarpi. | rn Cyanopheliales. | ’ | Verrucaria PERS.. . . .| 7 1 8 Parmeliella MÜLL.-ARG. . 5 oo _ role Mir Are = we = % 7 )EL. re 5 — — 5 Pannaria DEı I Arthopyrenia (Mass.) Psoroma Nyı 8 1 _ MÜLLB-ARCH HN 2 3 — — Erioderma MÜLL -ARG. . 3 _ u Lepolichen MÜLL.-ARG. . 1 = — Sticta ACH. 18 z 1 Pleurotrema MÜLL.-ARG.. 1 —_ _ | Stictina NYL. 23 | I _ Dermatocarpen (ESCHW.) : EIER —_ _ | Peltigera HFFM. 7 | I = I " | Islam Nu j n air a Endocarpon ACH. . . . - | — | 1 | | 7 2 Ho me % — —_ | Nephroma ACH. .. . . 4 | Ver TRapolir DCH 2 | | = . m | Mastodı: < ARV. In eDhrbmium NL a Yastodia HOOK. et HARY I 1 | I - Endoc CROMB. =. — | GOLEMGRACH En — | 1 Endocena CroM | . | c - SEHNWIGANERS — | — | Zeptogium KBR. . . . . 4 zZ — ERBEN 4 | | Addenda. I} 1} | Tepzaysa NOCH ee 2 —, 2 We have altogether S6 genera occurring in the regions of Subantarctic America, South Georgia and the true Äntarctic. The following is an analysis of this figure: Of these 86 genera there occur in Fruticul. Foliac. Crust. Total. Subantarctie America only... .. 2.2 .22.2..085 II 27 43 > and SsoufhuGeorpiasar. 2 0. 5 2 7% > De Antarctich ee 2 8 14 In all three regions . 4 7 14 SoulhE Geormia only _ 1 I » E andeAntaretier Ka a Er — — - Biegen Oh ae een et 2 AN, Total 13 24 49 86 That is to say of these 86 genera there occur altogether in: Fruticul. Foliac. Crust. Total. Species. Subantaretic>Ameriea u 12 22 44 78 366 SONNIG EOTPTa re [6] Ce) 22 55 Atari ne ee a 28 3 19 35 106 The exclusion of a number of genera from the Antarctic and from South Georgia is of course in part due to the absence of trees and of any organic sub- tn) THE LICHENS. 69 stratum. The Coniocarpi and Graphideales are chiefly corticolous plants but they are also mainly temperate if not still more, tropical species. Most of the larger genera as Cl/adonia, Sphaerophoron, Parmelia, Usnea, Ramalına, Peltigera, Sticta, Stictina and others are also on the whole plants which prefer warmer climes and they also seem to depend on some kind however small it may be of organic sub- stratum. In the true antarctic regions any organic substratum is of the very rarest occurrence, especially of such a kind as to allow the growth of such Lichens, which prefer such a substratum. The species of Gyrophora are clearly the hardiest of foliaceous species and we therefore find them growing on the bare face of a rock where there cannot be any trace of organic material. The same is the case with species of Neuropogon. Addition and alteration. 1. During the printing of this report the following additional species has been found among the material of the swedish South Polar Expedition: Physcia pulverulenta (SCHREB.) Nyı. — TH. FR. Lich. Scand. p. 136. Literature: DARBISH. Fram, p. 40. — HELL». N. Z. p. 49. — HuE Lich. Exot. No. 983. Distribution: Eastern Asia; Northern America; Northern Africa; Europe; New Zealand. Locality: Antarctis (25*). — Over moss and earth, in fruit. Note: This species has not been entered in any of the lists given in this report, neither has it been taken into account in any of the statistical reviews. The species of lichens from the antarctic region now therefore number 107. 2. The locality in which Verrucaria exguisita was found was first incorrectly stated as being the Falkland Islands. Throughout the report and in all the lists it has been corrected to South Georgia (18). It was however found impossible anymore to take this species into account in the statistical tables. These would have to be altered almost throughout, and under the circumstances such an alteration would not be a matter of great importance as the figures must obviously, for the present at any rate, be only approximately correct. Leaving out this species does not materi- ally detract from the value of the figures. By the transference of Verrucaria ex- quisita the number of Lichens recorded from South Georgia rises to 56, that from the Falkland Islands sinks to 365. 70 OTTO VERNON DARBISHIRE, (Schwed. Südpolar-Exp. Bibliography. The following books and papers are quoted or have otherwise been made use of in this report: The abbreviation in Italics represents the form in which the book or paper is referred to in the text. ARNoLD TıroL, vide Dalla Torre. BITTER, GEORG, Zur Morphologie und Systematik von Parmelia, Untergattung Hypogymınia. — Hedwigia, Band 40, pp. 171— 274; pl. X, XI. 1901. — Bitter Hypogymn. Brackman, V. H., Lichenes. — Report on the collections of natural history made in the antarctic regions during the voyage of the “Southern Cross” 1898—ıg00. P. 320. London 1902. — Dlackman Ant. CROMBIE, J. M., On the Lichens collected by Professor R. OÖ. 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Aspicilia lirellina. x 3. 2 10. > > x 7- » 20. » pullata. x 7. 2 Dr » orbiculata. X 7. » 22. Pannoparmelia anzioides. x 6. » 23. Parmelia cruenta. x 4. » 24. ARinodina crassa. X 4. Plate 3. >» 25. Duellia discreta. x 4—5. » 26. » falklandica. x 6. » 27. » melanotrichia. % 7—8. » 28. » Nelsomü. x 6. » 20. » Jatemarginata. % 78. » 30. FParmeliella major. % 7—8. » 31. » minor. % 78. » 32. Acarospora convoluta. % 5. » 33. Verrwaria famelica. % 5—6. 2 ER » glaucoplacoides. % 3. >» 35. » » RT » 36. Mastodia tessellata. x 2—3. 10—112865. Schwedische Südpolar- Expedition 1907—1903. CONTENTS. Page. Introductione re ee ee m eu 2 er a Se The new species brought back by the Expedition. 2... Er 2) Lu. Eee: Systematic account of the lichens and ist of. the localities,...24 . .,,. 1 vr rs Te, localities-ofithe Expedition .. Eu... nalen. =Luız © » Jule 02 PS List of the subantarctic south-american lichens . . ©... ce... ee ee Al | “List of the antarctic (and south georgian) lichens. . . » 2... ne nun en 56 | Some: geographicalleonsiderations. » - 2.1... ‚In. . ers Zee 61 | The distribution of the lichen-genera in the subantarctic and antarctic regions . . . 67 ANaditonrand alteration = . =. oe ge a nn age ol ug eg 69 BIDHBBTABBY. cc Dee anna er ME 72 > 70 Explanation OP Blates. 202 5 sah ne an ut: and -Rönze 713 Plates 13. ’ 4. Lecidea protracta X 6; -8; Lecidea interrupta X 7 1. Lecidea lapillicola X 3-45 9. 7-8; x Lecidea capistrata e) The same x 7-8. 6. x6 Lecidea agellata N I. 7. Biatora lavae x 6; 8. Bacidia tuberculata X 4, 9. Thelotrema flavescens X 7 10. Pertusaria corrugata X 6, ı1. Pertusaria alterimosa X 6, 12. Pertusaria solitaria X 6 Ljusie AB. Lu relitis & Westphal. Sto« N * . Placodium ambitiosum X . Caloplaca athallina X 7, Lecanora mons-nivis X 9 I 16. Lecanora Skottsbergü X 3; 17. The same X 8, 18. Aspicilia lirellina X 3. 19. The same X 7; 22. Pannoparmelia anzioides X 6, 20. Aspicilia pullata X 7; 23. Parmelia cruenta x 4, 21. Aspicilia orbiculata x Fi 24. Rinodina crassa X 4 . , . [2 . L ü r r. ı f . 3 - ” . + I ’ er} P eh r \ W: wuß ” - * Ber e- wer u er n Leu er Ta ’ ’ “ 25. Buellia discreta x 4-5, 28. Buellia Nelsoniü x 6, 26. Buellia falklandica X 6, 29. Buellia latemarginata X 7-8; 27. Buellia melanotrichia x 7-8 30. Parmeliella major x 7 31. Parmeliella minor X 7-8, 34. Verrucaria glaucoplacoides X 3, 32. Acarospora convoluta % 5, 35. The same X T, 33. Verrucaria famelica X 5-6 36. Mastodia tessellata X 2. Lief. 8. GOTHAN, W. Die fossilen Hölzer von der Seymour- und Snow Hill- Insel. Mit 2 Doppeltafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 9. HOLLAND, R. Fossil Foraminifera. With 2 Plates. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). Lief. 10. HENNIG, A. Le conglomerat pleistocene ä Pecten. Avec 5 planches. Preis Mark 7.—. (Für Subskribenten Mark 5.—). Lief. ı1. LAMBERT, J. Les Echinides fossiles. Avec ı planche. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 12. WILCKENS, OÖ. Die Anneliden, Bivalven und Gastropoden der ant- arktischen Kreideformation. Mit 4 Doppeltafeln. Preis Mark 12.—. (Für Subskribenten Mark 9.—). Lief. 13. WILCKENS, OÖ. Die tertiären Mollusken. Mit ı Doppeltafel. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Band IV. Botanik. Erste Abteilung: Lief. I. STEPHANI, F. Hepaticz. Preis Mark 1.50. Lief. SKOTTSBERG, C. Feuerländische Blüten. Mit 89 Textfiguren. Preis Mark 6.25. (Für Subskribenten Mark 5.—). Lief. 3. SKOTTSBERG, C. Die Gefässpflanzen Südgeorgiens. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 4. SKOTTSBERG, C. Zur Flora des Feuerlandes. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 8.75. (Für Subskribenten Mark 7.—). Lief. 5. FOSLIE, M. Corallinacee. With 2 Plates. Preis Mark 4—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 6. SKOTTSBERG, C. Die Meeresalgen. I. Ph&ophyceen. Mit ıo Tafeln, 187 Textfiguren und ı Karte. Preis M. 16.—. (Für Subskr. M. 12.—). Lief. 7. EKELÖF, E. Bakteriologische Studien. Mit ı Tafel. Preis Mark 8.50. (Für Subskribenten Mark 6.50). Preis der ersten Abteilung des Bandes IV: Mark 49—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 38.—). Zweite Abteilung: i Lief. 8. CARDOT, J. La flore bryologique. Avec ıı planches. Preis Mark 25.—. (Für Subskribenten Mark 20.—). Lief. 9. SKOTTSBERG, C. Pflanzenphysiognomie des Feuerlandes. Mit 3 Ta- feln und ı Karte. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.50). Lief. 10. SKOTTSBERG, C. Das Pflanzenleben der Falklandinseln. Preis Mark 4.-—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 11. DARBISHIRE, OÖ. V. The Lichens. With 3 Plates. Preis Mark 8.—. (Für Subskribenten Mark 6.—). $) Band V. Zoologie I. Lief. 1. ANDERSSON, K. A. Brutpflege bei Antedon hirsuta Carpenter. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 2.—. Lief. 2. ANDERSSON, K. A. Das höhere Tierleben. Mit ıo Tafeln und 2 3 Karten. Preis Mark ı3.—. (Für Subskribenten Mark 10.—). Lief. 2. Lief. '4. Lief. 5. Tiere20: Lief. 7 Lief. 8. Iiekung, iet-a7o. Inge amt (Forsetzung von Seite 3) MICHAELSEN, W. Die Oligochzten. Mit ı Tafel. Preis Mark 1.50. EKMAN, S. Cladoceren und Copepoden aus antarktischen und sub- antarktischen Binnengewässern. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 4.—. LÖNNBERG, E. Die Vögel. Preis Mark 1.—. LÖNNBERG, E. The Fishes. With 5 Plates. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). LAGERBERG, T. Anomoura und Brachyura. Mit ı Tafel. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). JÄDERHOLM, E. Die Hydroiden. Mit 14 Tafeln. Preis Mark 14.—. (Für Subskribenten Mark 11.—). WAHLGREN, E. Die Collembolen. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). . ÄNDERSSON, K. A. Die Pterobranchier. Mit S Tafeln. Preis Mark 14.—. (Für Subskribenten Mark 11.—). TRÄGÄRDH, I. The Acari. With 3 Plates and 56 Text-Figures. Preis Mark 4.50. (Für Subskribenten Mark 3.50). Preis des ganzen Bandes V: Mark 72.—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 58 —). Band VI. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Zoologie Il. T> STREBEL, H. Die Gastropoden. Mit 6 Tafeln. Preis Mark 9.—. (Für Subskribenten Mark 7.—). RICHTERS, F. Moosbewohner. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). ZIMMER, C. Die Cumaceen. Mit 133 Figuren auf 8 Tafeln. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). MORTENSEN, TH. The Echinoidea.. With ıg Plates. Preis Mark 20.—. (Für Subskribenten Mark 16.—). CARLGREN, ©. Über Dactylanthus (Cystiactis) antarcticus (Clubb). Mit 2 Tafeln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). ARWIDSSON, I. Die Maldaniden. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). BLOCHMANN. F. Die Brachiopoden. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Stockholm. P. A. Norstedt & Söner 1912. 112865 _ _ WISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE DER SCHWEDISCHEN SÜDPOLAR-EXPEDITION 1901—1903 UNTER LEITUNG VON Dr. OTTO NORDENSKJÖLD BAND IV. LIEFERUNG 12 "PRIE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA BY a DRRESKOTLISBERE E "4 WITH MAP AND 6 PLATES fr Br ee ‘ii STOCKHOLM LITHOGRAPHISCHES INSTITUT DES GENERALSTABS 1912 ÄASHER & Co HAAR & STEINERT, A. EICHLER, SUCC:R DuLau & Co BerLIn W Parıs Lonpon W Schwedische Südpolar-Expedition. Dieses Werk erscheint in 6 Bänden (Band IV in 2 Halbbände geteilt) und wird auch in Abteilungen, welche je eine Monographie enthalten, publiziert. Der Text ist auf gegen 4000 Druckseiten mit ca. 300 Tafeln sowie zahlreichen Text- figuren und Karten veranschlagt. Die Abhandlungen werden in deutscher, englischer oder französischer Sprache gedruckt. Bis jetzt sind folgende Lieferungen erschienen: Band I. Reiseschilderung. Geographie. Kartographie. Hydrographie. Erdmag- netismus. Hygiene etc. Ieiet-ar: Lief. 2 Lief. 3 NORDENSKJÖLD, ©. Die Expedition und ihre geographische Tätig- keit. Mit 3 Karten und 16 Tafeln. Preis Mark 24.—. (Bei Sub- skription auf das ganze Werk Mark 20.—). (Noch nicht gedruckt). und 4. EKELÖF, E. Die Gesundheits- und Kranken-Pflege. — Über »Präserven-Krankheiten». Preis Mark 3.—. Band II. Meteorologie. Lief. 1. BODMAN, G. Das Klima als eine Funktion von Temperatur und Windgeschwindigkeit. Mit ı Tafel. Preis Mark 4.—. (Für Sub- skribenten Mark 3.—). Lief. 2. BODMAN, G. Stündliche Beobachtungen bei Snow Hill. Mit 3 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 28.—. (Für Subskribenten Mark 22.—). Lief. 3. BODMAN, G. Beobachtungen an Bord der »Antarctic» und auf der Paulet-Insel. Mit ı Tafel und ı Karte. Preis Mark 9.—. (Für Sub- skribenten Mark 7.—). Lief. 4. BODMAN, G. Zusammenfassung der allgemeinen Resultate. Mit 62 Tafeln. Preis Mark 30.—. (Für Subskribenten Mark 24.—). Preis des ganzen Bandes II: Mark 71.—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 56.—). Band III. Geologie und Paläontologie. IRieier: Lie 2 re 3 IEie2As bien 5 Lief. 6. WIMAN, C. Die alttertiären Vertebraten der Seymourinsel. Mit 8 Tafeln. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). ANDERSSON, J. G. The Geology of the Falkland Islands. With 9 Plates and Maps. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). DusEn, P. Die tertiäre Flora der Seymourinsel. Mit 4 Tafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). SMITH WOODWARD, A. On Fossil Fish-Remains. With ı Plate. Preis Mark 2.—. (Für Subskribenten Mark 1.50). FELIX, J. Die fossilen Korallen. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). KILIAN, W., et REBOUL, P. Les Cephalopodes Ne&ocretaces. Avec 20 planches. Preis Mark 18.—. (Für Subskribenten Mark 15.—). Zen BZ The Vegetation in South Georgia. By CARL SKOTTSBERG. With Map and 6 plates. I. History of Botanical Exploration. Save for some vague descriptions of the vegetation, in general terms, we knew nothing of South Georgian botany until after the visit of the German Expedition to Royal Bay in 1882—83. The botanist, Dr. H. WILL, described the vegetation with many interesting details, and through the papers of ENGLER, PRANTL, C. MÜLLER, J. MÜLLER and REINSCH the flora became tolerably well known. Of vascular plants very few have been found later that did not appear in the first list. The crypto- gams proved to be so rich in species that more could be expected; by the collec- tions of the author their number has been more than doubled. In 1902 the island was visited by the Swedish Antarctic Expedition, whose members stayed in Cumberland Bay 22.4—15.6, where I could study many different places, and was also able to pay a visit to Royal Bay. The working field of the German station was very limited in comparison with ours. Royal Bay certainly does not give an exact idea of what South Georgia may produce in the way of plant associations. There is only a small strip of low land and even this spot is exposed to the full force of the gales, thus giving only a very faint impression of one of the most important of plant associations, the tundra-meadow. Contrary to what I had expected beforehand, my studies gave results beyond those obtained by Dr. WILL; for this, however, I must not take the credit but attribute it to the fact that Cumber- land Bay offers some of the most favoured places in the whole island. When we returned back to the Falkland Islands I wrote a preliminary report, published in the Geogr. Journ. for Igo2 and also (accompanied by a plate) in »Botaniska Notiser. In 1905 I’ gave a list of the vascular plants (in these reports, Vol. IV, Nr. 3) but never found time to take up to the question of the plant associations again. The crypto- gams were described together with the other collections made during the voyage. 1—121650 Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. D CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Finally, in April and May 1909, I went to South Georgia once more, thanks to the generosity of the Compafia Argentina de Pesca in Buenos Aires, who gave me and my companion, Dr. P. D. QUENSEL, a free passage in one of their steamers as well as a free stay on their whaling station in Pot Harbour (Grytviken), Cumberland Bay. Here I especially want to offer my thanks the manager, my friend Captain C. A. LARSEN. He did indeed all he could to promote success and it was certainly not his fault that I mostly had to occupy myself with marine algae — for two days after our arrival winter set in in earnest and all the land was covered with snow. I also visited Bay of Isles, but could only ascertain that the vegetation seems to be quite identical with that found in Cumberland or Royal Bay, and make some observations on the flora of the steep coastal cliffs, where but little snow lay. I went to South Georgia with the firm intention of surveying the south-west coast. I had a small convenient steamer at my disposal, but the dreadful weather made all our efforts fruitless. No botanist ever set his foot on that side of the is- land. All we know from the descriptions of BELLINGSHAUSEN, KLUTSCHAK and LARSEN is that it has a much more barren aspect than the lee side, that the gla- ciers extend over much greater areas etc. It would certainly be of interest to compare the two sides of the island from a botanical point of view, but in my description I had to confine myself to the east coast.‘ II. Geographical remarks. South Georgia (Fig. ı) lies isolated in the southern part of the Atlantic Ocean, within the limit of the drift of Antarctic ice-bergs, and extends between 54° and 55° S. Lat. and 35° 50'’—38° 10° W. Long., running NW-—-SE with a length of 165—170 km. Its breadth varies considerably, reaching its maximum, about 40 km, on the two sides of Cumberland Bay. The NE coast is much indented, several inlets running many kilometres into the land and giving the general impression of fjords; the largest of them all is the »twin-fjord» Cumberland Bay. The north part of the SW coast has the same configuration; some inlets run so far into the land from both sides that they are separated only by narrow istmuses. Otherwise the SW side is less broken. The island gives a strong impression of being a part of a mountain-chain, one of the broken links of the »Antarctandes», rising abruptly out of the ocean, a very broken crest of considerable height with numerous steep peaks of which at least Mt Paget reaches 2000 m. It is to be regretted, that we have no exact knowledge of the topography, save for the immediate surroundings of Royal Bay and Cumberland Bay. " Since this was written there has appeared a short description of some unknown harbours on the south-west side, in Geogr. Journal 1912. In some places in the western half of that coast, there seems to be quite as large plant-covered areas as on the east coast. Bd. IV: 12) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 3 There is scarcely any foreland at all; low land is found only in narrow strips round the fjords and has been formed partly by the action of ice (see below). The rock consists of hard, crystalline slates of a dark grey or nearly black colour. Frost- weathering is great, but owing to the cold climate as well as the kind of rock descomposition forming a humus layer is slight, if any. The lower mountain sides are covered with debris of stones and innumerable places are so steep that slips often occur. Most of the finer material is carried away by the water. It is only thanks to the action of ice during the glaciation that round the fjords, especially in their exterior parts, conditions for plant life are better. Through the investigations of Dr. J. G. ANDERSSON, of the Swedish Antarctic Expedition, we know that two different glaciations can be traced with certainty, one, the earlier one, Annenkovl nt SOUTH GEORGIA o 90 20 350 40 50 60 10km. Fig. 1. nearly complete and one, a later, during which the fjords were filled up to their mouths by glaciers. When the ice withdrew for the last time, it left behind a sub- stantial morainic cover in the valleys close to coast. Much of it, and especially all the finer material, has since been washed away from all steep slopes and is only left on the low land round coves and inlets, where plants could appear and form elose communities. Thus plant-cover is practically confined to those insignificant areas of low, moraine-covered ground. A large area of the island is still glaciated. The inland ice does not form an ice-cap as on many of the small islands hear the Antarctic continent, but is of an Alpine type. Large glaciers descend into the valleys and reach the sea in the bot- tom of the fjords. 4 CARL SKOTTSBERG. (Schwed. Südpolar-Exp. III. The climate and its influence upon the vegetation. Growth-forms. It is much to be regretted that I have had no other observations at my dis- posal than those published by the German Expedition. They are certainly very complete, but only extend over the one year 1882—83. Our observations from 1902 only cover 13/, months and are of little importance. For several years there has been a small meteorological observatory at Pot Harbour, in connexion with the whaling station. Of course the observations carried out on that place, my own principal working-field, would have been of the greatest value and I am sorry that my efforts to get them have proved futile. Thus the observations are truly too few to permit of more detailed conclusions, but certainly sufficient to give an idea of the climate. I do not think that the year 1882—83 was exceptional. Royal Bay, German station 1882— 1333. Temperatures in Celsius-degrees. Atmospheric precipitation in mm. | | | | | a ara a ER perature. | maxima. | minima. ea a: | frost. Ene| Snow. eipita- | tatıon. tion. | | | January ac 4.6 To 22 | 117 |- 02 z 28 15 82.1 Hebuary a | 8:4 2a Erz: Sal-1-200 1 | 23 13 35.6 | Mr Dee ee eh een 26 16 146.8 Apilr S fn on eis kat nor e3:0 —1.6 95 |— 6.8] 23 25 23 81.6 | May en ee 2.2 —2.9 95 |— 8.5| 28 27 25 15.5 ae gear | —2.9 —0.5 —Z 5.7 |—-Io.o| 27 25 23 52.2 July nu. 2 0.4 52 10.4 | —-12.3| 29 25 21 35.0 NERREL 0 o re 1.2 4-1 —13 | I5.ı |—I07, 22 27 18 100.0 September. nn —0.9 2.0 —3.7 481-683 19 10 9 127.9 | OEEoben WE IE 4.0 —1.3 6.7 |— 6.9) 23 26 2I 117.8 November, Yaryıaıa iu% hu 2:9 33 0.3 98 |— 16 16 29 19 69.8 Deccmheriiirur RE 6.5 1.3 11.9 ©.1 (6) 30 19 74.0 SPENgLIEe 1.1 3.8 —I.5 9831-69 58 65 49 | 315.5 Summers Euc) ana an 4-6 7-4 1.9 | 17.8 |— 0.2 3 81 47 241.7 tn a 1.3 3.8 —ıı | 119 |— 85 59 73 64 243.9 Winters ler 1.3 —4.0 | 15.1 | —12.3| 80 77 62 187.2 Vearas. u ee: 1.4 4.1 —I.2 | 17.8 | —ı2.3) 200 301 | 222 983.3 Bu Bd. IV: ı2) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 5 The climate in South Georgia is of the same general type as that of Tierra del Fuego (W and S of the Andes) and the Falkland Islands. The tempera- tures are lower, but at the same time the differences between the seasons less pro- nounced. However, there is certainly more of a winter’s rest-than in Tierra del Fuego, and the presence of a snow-cover, lasting for weeks or months also gives to South Georgia a winter aspect different from that of the Falklands. The atmos- pheric precipitation is very equally distributed. There are no marked periods, though perhaps the amount is somewhat smaller in winter. Snow very often falls even in summer, but of course generally melts immediately. Gales are very frequent, as in the whole subantarctic zone. Besides, our island is, or ought to be, famous for its local, hurricane-like Föhn-winds, rushing down without a warning from the great glaciers and sweeping through the fjords with a violence sufficient to carry moderate-sized stones over the level ground. Thus South Georgia has a short, very cold summer, during which snowstorms are frequent, a long winter with much snow, but now and then interrupted by a short period of »summer»-weather. Even in Tierra del Fuego, the arboreous vegetation has a very hard struggle for life; on the windward side of the small islands fringing it towards the Pacific there are no trees or even bushes, except of a stunted growth, but the vegetation is a kind of tundra, though mostly composed of other species than in South Georgia, and the Andine cushion-plants give it a peculiar physiognomy. These patches of tundra close up on the Falkland Islands, where there is no arboreous vegetation at all and even brushword is scarce. It has been proved, that lack of shelter in a climate characterised by low air- and soiltemperatures is sufflicient reason for the non-existence of forests. Naturally, the class of precipitation is of very great importance. South Georgia recieves ist mostly as snow and then enters the question how much of the sub- stantial snow-cover, accumulated during the winter, the sun and summer heat are able to melt during the spring. It is evident that, in a place so little favoured, the exposure towards the different points of the compass will play a very important part in the distribution of plants. The difference between N and S slopes is often enormous, as will be seen by examples given below. In this connection I must also remark that, as a result of the prevailing winds, more snow is accumulated on the W and S slopes, which at the same time are less favoured by sunshine. Consi- derable snowdrifts may remain on such places throughout nearly the whole year. Another question of great importance is also the distribution of the snow-cover during the winter. In many places, the snow is carried away by the gales — thus the moraine-plains in Cumberland Bay along the Moraine Fjord as well as in the West Fjord are swept by strong winds and probably often laid bare, which fact 6 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. partly accounts for the sparseness of the tundra-meadow and the predominance of moss- and lichen-tundra. A climate like that of South Georgia greatly favours the formation of peat. Species of Sphagnum, always comparatively rare in subantarctic lands, are entirely absent, but peatforming representatives of Polytrichum, Dicranum a. o. constitute one of the most prominent features of land vegetation. The two most important phanerogams, Poa flabellata and Festuca erecta, also give rise to a kind of peat. In a paper entitled “Det arktiske og antarktiske Chamaephytklima”, RAUN- KIAER has also dealt with South Georgia. He comes to the conclusion, that the antarctic (= subantarctic) and arctic regions are characterised by a ‘“chamaephyte- ’ climate” for in the ‘“biological spectrum’ chamaephytes constitute more than 20 % of all growth-forms. RAUNKIAER has already pointed out that there is a great dif- ference between such climates as that of South Georgia and of Greenland or Spitz- bergen, but thinks that it is anyhow the subantarctic one that, on the southern hemisphere, most resembles the arctic climate. However, the climate of the Ant- arctic continent bears greater resemblance and I think the difference between the others mentioned is very great indeed: they represent quite different types. As it is true that subantartic lands show a high percentage of chamaephytes, they may be said to possess a chamaephyte climate, but I do not think that one can speak of the chamaephyte climate. Of subantarctic lands South Georgia perhaps resembles the Arctic regions more than do the others, for instance the Falklands. Here the much less pronounced periodicity in vegetative phenomena is especially striking, there is a very large pro- portion of evergreen species that keep fresh and vigorous throughout the winter, with or without a protective snow-cover. There are all sorts of chamaephytes, of caespitose habit, cushion-plants, dwarf-shrubs, perennial herbs with creeping rhizomes or forming dense mats, etc. Most of them show what has generally been explained as a pronounced xerophytic structure. They cannot count on a prolonged rest in the winter as can Arctie plants; after some days with snowstorms and slight frost may follow others when the soil is thawed and the plants are awakened to life for a short time. This is certainly a characteristic of great importance, but if we try to illustrate the phytographical features of the Falklands or South Georgia by the aids of RAUNKIAER’s method, we hardly get any idea of it. Tierra del Fuego, South Georgia, Kerguelen, Greenland, Artic North America etc., all show more or less the same spectrum, with a high percentage of chamaephytes and hemicryptophytes. But how widely different are the evergreen rain forest of Tierra del Fuego and the Arctic tundra! Truly, as RAUNKIAER himself remarks, a certain difference is shown by the presence of some percentage of phanerophytes in the first case. But, if we take the Falklands, there are no trees and but few bushes; in spite of that, Bd. IV: 12) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 7 there is no doubt as to the close affınity of those islands with Tierra del Fuego; thus one would want to see the difference between the Falklands and, for exemple, Spitzbergen expressed in the spectrum also: FE. Ch. H. K. Th. Number of species. Falkland Islands 3 28550 8 9 117 SPIEzbersen pre Se 5 ‚gt 22..,,.60,., #5 2 11O The difference is not very great; and I believe that the Th-percentage in the first case is too high. Is it, then, not possible, that RAUNKIAER’s type Chamaephyte is composed of too many different elements, that it is less naturally limited than are his Hemierypto- phytes or especially Cryptophytes? I am inclined to believe that the Boreal Cha- maephyte-climate is more like the Boreal Hemicryptophyte-climate than the Austral Chamaephyte-climate, and that in the last-mentioned Chamaephytes dominate more than in the Arctic zone. If we look at RAUNKIAER’s Table I, p. II, we see that near the southern limit of the Ch-zone, the relation between Ch and H is the same as in the “normal spectrum” (1:3), and for the Arctic zone, taken as a whole (Table 2, p. 12) the relation is 1:3.4.. In another paper I shall try to show that there is another relation between Ch and H in the subantarctic zone. In table 13, p. 23, itis 1: 2.5, but RAUNKIAER obtained his figures from very insufficient material; besides, it is cha- racteristic of this zone that a number of plants, which one a priori would be inclined to class as H—only lists or dried specimens being awailable—really behave like Ch. Below I have tried to give the growth-forms for South Georgia. Aira antarctica H, Phleum alpinum H, Festuca erecta Ch, Poa flabellata Ch, Rostkovia magellanica H, Juncus inconspicuus and scheuchzerioides H, Montia rivu- laris *lamprosperma Th (or HH), Colobanthus subulatus and crassifolius Ch, Ranun- culus biternatus H, Acaena adscendens and tenera Ch, Callitriche antarctica HH, Galium antarcticum Ch = 135. Thus we get 47% Ch, 40% H, 7% C, 7% Th. However, Ranunculus biternatus may endure winter as a Ch and Montia often perennetes and could as well be styled as HH. Now, it must not be forgotten that the flora of South Georgia is so very barren of species and that, if the circumstances connected with the dispersal of plants over the subantarctic islands had been more favourable, quite a number of species would grow in South Georgia that never reached this remote place. CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. IV. List of plants (endemic species in zZalzcs). I. Vascular plants (in brackets are given the names used by the author in his paper “Gefässpflanzen Südgeorgiens’”). Hymenophyllum falklandicum BAKER. Polystichum mohrioides BORY var. pli- catum (POEPP.) C. CHR. (andinum PHIL.) Cystopteris fragilis BERNH. Lycopodium magellanicum Sw. Aira antarctica HOOK. Phleum alpinum L. Festuca erecta D’URV. Poa flabellata (LAm.) HOOK. FIL. Rostkovia magellanica (LAM.) HK. FIL. Juncus inconspicuus D’URV. : The variety of Acaena adscendens is peculiar to South Georgia. others see author’s paper quoted above. Juncus scheuchzerioides GAUD. Montia rivularis GMEL. Colobanthussubulatus(D’Urv.)HK.FIL. » crassifolius (D’URVYV.) Hook. FIL. Ranunculus biternatus SM. * Austro- georgiae BITTER (adscendens VAHL.) Acaena tenera ÄLBOFF. Callitriche antarctica ENGELM. Galium antarcticum HOOK. FIL. Acaena adscendens VAHL. As for the 2. Mosses (according to CARDOT, with addition of species reported by me in 1909). Andreaea squamata C. M. » parallela C. M. » regularis C. M. » Willi C. M. » viridis C. M. » pumila CARD. » heterophylin CARD. » opaca CARD. n. sp. Dicranoweisia subinclinata (C. M.) BROTH. » erimmiacea(C.M.)BROTH. » brevipes (C. M.) CARD. Skottsbergia paradoxa CARD. Dicranella Hookeri (C. M.) CARD. Fjord, growing on moist clay. Dicranum austrogeorgicum C. M. » laticostatum CARD. » aciphyllum HK. FIL et WILS. » tenuicuspidatum C. M. Blindia capzllifolia CARD. » dicranellacea C. M. » Skottsbergii CARD. » praticola CARD. n. sp. Ditrichum Ayalinocuspidatum CARD. Pseudodistichium austrogeorgicum CARD. Distichium auszrogeorgicum C. M. Pottia austrogeorgica CARD. Willia grimmioides C. M. * This species was found for the first time by the author in 1909, on the plain along the Moraine It is very typical, the flowers being quite solitary, but it appears doubtfull whether it can be maintained as a good species (see BUCHENAU in ENGLER’s Pflanzenreich). Bd IV: ı2) Barbula pycnophylla CARD. Tortula /ozzana (C. M.) BROTH. robusta HK. et GREV. rubra MITT. Jilarıs (C. M.) BROTH. » leptosyntrichia (C. M.) BROTH. » fuscowiridis CARD. monoica CARD. grossiretis CARD. » bgulifolia CARD. n. sp. Grimmia occulta C. M. » celata CARD. urnulacea C. M. » hyalinocuspidata C. M. » immersoleucophaea C. M. » syntrichiacea C. M. » Nordenskjöldü CARD. » grisea CARD. Rhacomitrium nigritum (C. M.) JAEG. » austrogeorgicum PAR. > pachydicityon CARD. » ptychophyllum MıTT. » heterostichoides CARD. » striatipillum CARD. » Willii (C. M.) Par. » lanuginosum (HEDWw.) BRID. » Skottsbergii CARD.n.sp. Orthotrichum crassifolium HK. FIL. et WiLSs. Mielichhoferia austrogeorgica C. M. Webera cruda (L.) BRucH. » pulvinata (C. M.) PAR. > inflexa (C. M.) PAR. » alticaulis (C. M.) Par. Bryum /amprocarpum C. M. » parvulum CARD. » obliguum C. M. > cochlearifolium CARD. n. sp. THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 9 Meesea austrogeorgica C. M. Bartramia patens BRID. leucocolea CARD. 2 pyenocolea C. M. » oreadella C. M. diminutiva C. M. leucolomacea C. M. Erxodokidium subsymmetricum CARD. Conostomum australe Sw. Philonotis scabrifolia (HK. FIL. et WILS.) BROTH. » acicularıs (C. M.) PAR. varıans CARD. » vagans (HK. FIL. et WILS.) MıTT. Breutelia graminicola (C. M.) BROTH. Psilopilum antarcticum (C. M.) PAR. » tapes (C. M.) PAR. Pogonatum alpinum (L.) ROEHL. Polytrichum piliferum SCHREB. » juniperinum WILLD. > strietum BKS. Lepyrodon lagurus (HK.) MITT. Pseudoleskea Zlatyphylla CARD. » antarctica CARD. » calochroa CARD. » strictula CARD. Brachythecium subplicatum (HPE) JAEG. » Skottsbergü CARD. » georgico-glareosum (C. M.) PAR. » subpilosum (HK. FIL. et WILS.) JAEG. Plagiothecium georgzco-antarcticum (C. M.) PAR. Amblystegium azstrofluviatile (C. M.) PAR. Sciaromium conspissatum (HK. FIL. et Wirs.) MITT. 2—121650 Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. CARL SKOTTSBERG, Hypnum uncinatum HEDW. austrostramineum C. M. sarmentosum WEG. 3. Hepaticae. Marchantia cephaloscypha ST. Aneura pinnatifida Dum. » cochleata ST. » georgiensis ST. Acolea crenulata (GOTT.) ST. Jamesoniella oenops ST. Lophozia Floerkei (W. et M.) ST. » propagulifera (GOTT.) ST. eylindriformis (MITT.) ST. Hatcheri ST. > badia (GOTT.) ST. Plagiochila Allionii ST. Lophocolea köppensis GOTT. » georgiensis GOTT. » elata (GOTT.) ST. » abnormis B. et M. > azopardana ST. » bisetula ST. » otiphylla MITT. (Schwed. Südpolar-Exp. Amphidium cyathicarpum (MOoNT.) BROTH. = 99 species. Lophocolea rigens HOOK. FIL. et TAYL. secundifolia HOOK. FIL. et Day. » Skottsbergii ST. Chiloseyphus köppensis (GOTT.) ST. retroversus SCHIFFN. Cephalozia varians (GOTT.) ST. » badia ST. » Skottsbergii ST. Leioscyphus Skottsbergü ST. Lepidozia chordulifera HOOK. FIL. et Tayı. Herpocladium anzarcticum ST. Isostachis georgiensis ST. Lepicolea georgica ST. » quadrilaciniata SULL. Schistochila pachyphylla (L. L.) ST. » aberrans ST. » carnosa MITT. — 36 species. 4. Lichens (according to DARBISHIRE and T. C. E. FRIES). Sphaerophoron coralloides PERS. Lecidea auriculata TH. Fr. » austrogeorgica MÜLL-ARG. » elaeochroma (AcH.) TH. FR. » ocellatula MÜLL.-ARG. > pantherina (AcH.) TH. FR. » platycarpa (AcH.) TH. FR. » protrudens MÜLL.-ARG. » sincerula NYL. » lapillicola DARBISH. » subdeclinans MÜLL.-ARG. » tenebrosula MÜLL.-ARG. Sporastatia testudinea (AcH.) Mass. Lopadium Wrllianum MÜLL.-ARG. Rhizocarpon geographicum (L.) D. C. Stereocaulon alpinum LAUR. » magellanicum TH. FR. » tomentosum (FR.)TH.FR. Cladonia bellidiflora (ACH.) SCHAER. > coccifera (L.) WILLD. > degenerans (FLK.) SPR. furcata (HUDS.) SCHRAD. » gracilis (L.) WILLD. » pyxidata (L.) Fr. Bd. IV: ı2) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. II Cladonia rangiferina L. Aspicilia fx/lata DARBISH. squamosa (SCOP.) HOFFM. Parmelia enteromorpha BITT. » silvatica (L.) HOFFM. Cetraria islandica (L.) AcnH. » subsquamosa (NYL.) Waın. Neuropogon melaxanthum Ach. Ochrolechia antarctica MÜLL.-ARG. Physcia caesia (HOFFM.) NYL. parella (L.) Mass. Buellia argillacea MÜLL.-ARG. > tartarea (L.) AcH. » austrogeorgica MÜLL.-ARG. Pertusaria lactea NVL. » melanotrichia DARBISH. Placodium dimorphum (MÜLL.-ARG.) » stellulata MÜLL.-Arc. DARBISH. » subconcava MÜLL.-ARG. millegranum(MÜLL.-ARG.) Psoroma hypnorum (WBG) NYL. DARBISH. Sticta endochrysea DEL. » elegans (LK.) NyL. » Freycinetii DEL. lucens NYL. Peltigera rufescens (NECK.) HOFFM. » miniatum HOFFM. Leptogium Menziesii NYr. » murorum (HOFFM.) Dc. » tremelloides AcH. Lecanora epibryon (WULF.) SCHAER. Verrucaria exguisita DARBISH. Skottsbergii DARBISH. Mastodia tessellata HK. FIL. et HARV. = 58 species. V. Origin of the flora. When discussing the composition and probable origin of the flora we must first of all take into consideration, that the land has been much more glaciated than now, and that during the first of the two glacial epochs South Georgia was more or less completely ice-covered. Cumberland Bay was filled with enormous glaciers ending outside it in a barrier, the position of which may be indicated by the coastal bank rising 130 m. above the channel of the fjord (see the reports of J. G. ANDERSSON). The conditions for plant life must have been at least as unfavourable as they are now in the Antarctic regions proper. The ice left some nunataks free, where a sparse tundra may have lived. Smaller islands near the coast may have been free of ice and were then covered by a moss- and lichen-tundra. The stones were, as now, encrusted with lichens. In my paper on the vascular plants I made the suggestion, that there were no higher plants during the first glaciation — we need not presume their existance, for there are no old, endemic types as in Kerguelen, and we can imagine the vascular flora to be of late, inter- and postglacial origin. As we cannot assume any land-connexions between South Georgia and other lands in post-tertiary time, there only remains the conclusion that seeds of the few higher plants have been transported over the great distance separating Tierra del Fuego 12 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. or the Falklands from South Georgia. In his memoir upon Kerguelen Island, Dr. WERTH has discussed the origin of its flora, and the occurrence of types such as Pringlea and Lyallia leads him to dismiss — and quite naturally, I think — the idea that the flora immigrated from the west, from which direction winds and currents come. In general birds are made responsible for transport over great distances, but I give the author right when he remarks that we know little or nothing to prove such bold theories. For Kerguelen, it is not necessary to seize at such an explanation. That island was never fully glaciated as was South Georgia, for it is dificult to understand how a higher plant-world should have existed there during the glacial epoch. And, when considering the comparatively numerous endemic species in Kerguelen, one necessarily comes to the conclusion that, if the conditions during the total glaciation in South Georgia permitted the survival of higher plants, one should at least find some few species indicating a greater age of the flora. As we have seen, this is not the case — all of them point westward, all inhabit the Magellan district. It may seem impossible to show how their seeds passed over the enormous stretch of open water, but I emphasize once more the fact that if after the definite regression of the ice, South Georgia received one single species every hundred years, the flora would be ınuch richer than it is now. In my paper quoted above, I pointed out that I only spoke of the vascular plants. Mr CARDOT is right when he says (p. 196) that my theory is not applicable to the mosses, nor perhaps to the other groups; for here we meet with »zmerous endemic types, some, as for example the genus Skottsdergia, of very peculiar struc- ture, and which must be regarded as belonging to the pre-glacial flora. Probably a number of cryptogams have reached South Georgia even in post-glacial time, for there are many Magellanic species. There are others of circumpolar distribution, some only found in Kerguelen and South Georgia and not a few only in South Georgia and on the Antarctic continent. Thus much speaks in favour of the theory that we have here a branch of the old Antarctic flora, of which we find so many traces outside what is called the Antarctic zone proper, recalling a time when there was a better connexion than now between the different groups of islands — The South Shetlands, The South Orkneys, The South Sandwichs and South Georgia. The number of cryptogams (fungi and fresh water algae not included) hitherto recorded from South Georgia, is: Mosses 99, of which 46 = 46 % are endemic; Liverworts 36, » » gem » » ; Lichkens 58,» >» TA 2A 3 » As far as I am able to understand, the liverworts have not been treated with the same critical discrimination as the mosses. u eu Bd. IV: 12) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 13 VI. Short notes on the different localities visited and on the general distribution of vegetation. (Bierg2:7Platerm) ı.- Cumberland Bay, West Fjord. Jason Harbour. Generally the north coast, where this cove is situated, pre- sents rather scanty vegetation. On the steep mountain-sides, which are exposed towards the S., patches of tundra with scattered tufts of grasses are seen, and Poa Habellata forms an irregular strap of green along the water. The aspect of the cove itself is somewhat varied, for there is a strip of hilly lowland left between the beach and the rising mountains. Along the shore, at least where there is a beach of shingle or sand, a beautiful Poa-association extends. This tussock-edge is very narrow, often only some meters broad, or extends over the nearest hill-sides, and climbs the mountain-slopes in favorable places. Where the distance from the water to the slopes is greater Rostkovia-swamps cover the ground in the depressions between the hills, whose sides are clothed with a dense carpet of Acaena adscendeus. All steep, well-watered slopes present this vegetation, sometimes mixed with grasses that close together higher up, going to iorm what I shall describe below as the tundra-meadow. The aspect of this association varies a good deal according to the part played by peat-forming mosses. The slopes are furrowed hy a number of small streams, visible from a great distance owing to the emerald-green, luxuriant moss-carpet fringing them. Here, as in most places, the low, level beach does not form one continous border, but spurs of the surrounding mountains come down to the water, ending in steep cliffs that have their special vegetation, scattered tufts of the tussock-grass, patches of petrophilous mosses and the hard cushions of Colodanthus subulatus. The interior of the West Fiord. In the bottom of this inlet three glaciers, Neumayer, Geikie and Lyell G., reach the sea. The two first-mentioned are separated by a steep point, where some tussock was seen; between the Geikie and Lyell gla- ciers a large tongue of morainic deposits, forming a level plain, rests against the coast-cliff. This plain is watered by melting snow from the mountain behind and seems very moist; near the beach is a belt of tundra-meadow with scattered phanero- gams, but most of the space is covered by a Polytrichum-tundra. The place is ex- tremely windy. No tussock-grass was seen save for a small patch on the top of a moraine ridge. 14 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. 2. Cumberland Bay, the Peninsula between the West and South Fjords. Through its exposure to the N the south shore of the western branch is greatly favoured in comparison with the northern shore; but mostly the mountains rise sheer out of the water and only in the valleys reaching the sea is there a more extensive plant-cover. About 5 km E of Lyell Glacier there is a small, shallow cove, by us 9, N h Nest Erord x I N Sau I IN N NEN MtSkotisber ) N (77 ® au D / EN, N Cumberland Bay South Georgia surveyed by 5.Duse 1902 me a BE u Bd. IV: ı2) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 15 called Papua Cove in honour of a colony of Pygoscelis papua living there. Round the shore is one of the most luxuriant tussock-communities I ever saw; I measured some individuals fully 2 m high. From the cove a valley extends SSE; its lower part is filled with morainic hills, the outer sides of which are clothed with tussock; on the wind-exposed tops there is a meagre tundra of mosses and lichens. We pass a small lake,* bordered by tundra-meadows, which extend upwards finally dissolving into stray patches; the valley narrows into a gorge, largely filled with snow and flanked by steep piles of stones, where but few mosses or lichens are seen. At 417 m one reaches a pass N of the peak of Mt. Skottsberg; from here it is possible to descend into Bore Valley. The shore E of Papua Cove is a steep cliff without a beach or a continuous plant-cover — only patches of tussock or other grasses. Four km E May Cove opens, one of our principal stations. To the W this snug little cove is headed by a low promontory where the tussock grows luxuriantly, to the E are steep cliffs with much Colobanthus subulatus. Round the cove is a beach of pebbles with a beautiful Poa- Acaena-association. Going S one ascends into the Bore Valley. This valley was once occupied by a glacier, just as was the Papua Valley, and here also the lowe part is occupied by characteristic, rounded hills, clothed with Poa or mats of Acaena adscendens, the former mostly keeping to the north slopes. The tussock does not extend very far into the valley, perhaps ı.; km or so. On the steep side of Mt. Skottsberg there is scarcely any close vegetation and the Poa-association does not extend south of the innermost corner of the cove, this certainly owing to the steep- ness of the mountain, where slips frequently take place, for on the opposite side conditions are very different. Here Mt. Duse rises culminating in a steep ridge (495 m). The north and east slopes are clothed with a dense tussock-carpet, reaching a height of about 200 m. On the slope towards May Cove (Plate 2) the tussock climbs the mountain in tongues and patches of various shapes with a less vertical extension as one advances into the valley; the last patches are found about 2.5 km from the cove. Tundra-meadows (Plate 5: 2) occupy all the level ground up to the pass (I94 m); here higher plants are more scarce. Descending to Pot Harbour one has ample opportunity to observe the importance of exposure, for the southern half of the valley is one extensive field of rocks and stones, with here and there a solitary grass-tuft or a patch of mosses and lichens. The difference is indeed striking. Round Pot Harbour we again meet a finer vegetation. The small promontory at the south end of Mt. Duse is clothed with ?oa, which also fringes — or rather once fringed, for much has been altered since the establishment of the whaling station — the cove and also is seen on the edge of the plateau south of it. (Fig. 3.) * not on the map, p. 14. "noptrau-vıpun urepd ayy uo ‘sdwums-Dr20g750y Jo sauıf Yıep SITIy ayy Jo 7007 ayy je ‘oyorpgojf voz >Apıı ayy uOQ "ınoqier 04 Jo >pıs ynog £ Re "Z13gqSN0NS or0oyd (Schwed. Südpolar-Exp. RG, OTTSBER SK L CAR 16 Bd. IV: ı2) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 17 On the level ground behind the oa, at the foot of the hills, are tundra-meadows (Fig. 3) and KRostkovia-swamps and on the sunny, well-watered slopes, beauti- ful mats of Acaena adscendens (Plate 6). The meadows S of Pot Harbour were among the best developed I saw in the island (Fig. 3). Coming round the ridge south of the cove, one reaches an extensive plain, probably one of the largest pieces of level ground to be found on the island, with a length of 6 and a breadth of 2.5 km (Plate I, 5:1) but a very windy place. Along the shore it is bordered by coarse shingle with Poa and Acaena, which also clothe the moraine wall running along the eastern edge of the plain. Along the mountains is much swampy ground, especially round the Penguin River which comes from a small lake, collecting the water from the sur- rounding mountains and from the Hamberg Glacier, which once occupied the valley and carried down the material now filling it up and forming the plain. The greatest part of it shows a meagre tundra with scattered phanerogams and large, low and flat cushions of peat-forming Polytricha and other mosses. Patches of naked gravel with stunted phanerogams and finer fruticulose lichens are met with a intervals. Into the plain opens a side valley running SE-NW and by us called Junction valley, for at 350 m above sea level a pass is reached, over which one comes down into another valley opening towards the West Fjord. The vegetation on the sides of this valley, where once a big glacier came down on the plain and joined the Ham- berg glacier, once more fixes our attention on the importance of exposure in South Georgia. Nowhere is there any rich vegetation, but on the SW side meadows reach at least 200—250 m and single phanerogams were found up to a height of about 500 m, the highest point at which vascular plants have been found in South Georgia. The contrast with the opposite side of the valley is enormous, for there I saw no- thing but piles of stones and large snow-drifts and no trace of vegetation beyond some lichens encrusting the stones or a tuft of an Andreaea or a Grimmia in the crevices. 3. The mountain-ridge E of the Hamberg-glacier shows some patches of grasses in the lower parts. On the other side of the Moraine Fjord we spent some days on the peninsula separating this inlet from the main branch. Along the coast is a series of beautiful terraces, clothed with tundra meadows and tussock-grass, but as there was much snow at the time of our visit, it was not possible to make further observations. I have already above adverted to the vegetation in Royal Bay. In compari- son with places such as May Cove or Pot Harbour, it gives a rather poor impression. 3—121650. Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. 18 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. In my voyage of 1909 I also saw some parts of the coast between Cumberland Bay and Bay of Isles, where we made an excursion round a cove called Rosita Harbour by the Norwegian whalers.. The snow did not allow of any detailed ob- servations; all I could see was that vegetation bore just the same general stamp as elsewhere. VII. The plant associations. ’ If one takes the conception “formation” in a wide sense, all the vegetation in South Georgia may be described as /undra. We have, however, already seen that the vegetation round the shore is different from that further inland, that boggy places are met with &ca: there are several associations. The inland tundra is rather uniform and shows little variation on different kinds of soil — it must be remenbered that the rock in itself offers little variation. The swampy spots do not break the general impression given by the tundra. Only the Poa-association deserves to be treated separately. Nobody, who had wandered among tussocks, nearly attaining the height of a man, should feel inclined to speak of “tundra” in this case. After having studied /oa flabellata in Fuegia, the Falklands and South Georgia, I must regard it as an halophilous plant, confined to the vicinity of the sea; stray specimens sometimes, but rarely, are found at some short distance from the beach. The always very marked difference between the Zoa-association and the inland tundra must be emphasized here, especially as it has all been mixed up by WARMING in his Oecology of plants. Here we find on p. 200 the “tussock-formation” of Patagonia (where?), the Falklands and South Georgia described among the “Oxy- lophytes”” and mentioned in connexion with other “grass-heath”. On p. 214 we find that, according to WILL, Acaena adscendens produces “heath” in South Georgia. On p. 260, we again meet the tussock-grass of our island, but now among the “psychrophytes”. I quote the following passage: “In South Georgia fell-held is essen- tially formed by scattered tufts of Poa flabellata —— — Between the tussocks only few species grow. On the Falkland Islands the tussock-grass is also common. But the fell-field is much richer in forms here. There occur evergreen dwarfshrubs, Chtiliotrichum amelloideum, Pernettya empetrifolia, which often rise to true heath. In addition we find here the peculiar cushion-like umbelliferous Azorella caespitosa*.” But, this “psychrophilous fell-hield” of tussock-grass in South-Georgia in the same association described before as the oxylophilous “tussock-formation”. And the “fell-hield” in the Falklands as described by WARMING, consists of two very different associations — one is the pure Poa-fabellata-a., the other is the inland tundra, as the heath down here is more appropriately styled. 2 That is Bolax gummifera (LAM.) SPRENG. (= Azorella caespitosa VAHL »02 Cav.). Bd. IV: ı2) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. Ig The inland vegetation of South Georgia, the grassy tundra or tundra-meadow, as I shall call it, described by both WıLL and myself, covering much larger areas than the tussock and further giving the peculiar South Georgian stamp to the land, is not mentioned by WARMING; only a lichen-tundra is mentioned on p. 209. I. The Poa-flabellata-association. — Plates 2—5: ı. This association is largely composed of one single plant, the one that gave it its name. Very few plants are able to grow together with Poa flabellata. Of a rapid growth, it forms a mighty pedestal of peat, composed of leafsheaths, rhizomes and roots, and very firm, crowned by a dense mass of leaf-shoots. I do not know the maximum age of a tussock, only that a specimen like that on Pl. 4 must be 20—30 years old. In the astronomical observatory in Royal Bay, which had lost its roof, I found a fine specimen with a diameter of about I m; it could of course. not be older than 19 years. On plate 3 is shown how the old withered leaves cover the pedestal and the ground between the plants: there is nothing left for other spe- cies and it is quite easy to explain, why this association is often pure. The over- hanging leaves from neighbour-tussocks meet over the tunnels between the pedestals; few plants are able to germinate in their shadow. Where an individual dies off and starts decaying, other plants, mosses, Acaenae a. o. come in and occupy the spot, at least for some time, till another tussock of Poa starts to fill the vacancy. Many of the plants mentioned in my lists grew on scattered spots of ground between the tussocks or more often along the outer margin of it, for, just as in a forest many plants appear only on its skirts, so not a few species that do not really belong to the Poa-community may thrive in a corresponding position. Jason Harbour. A close community of Poa, reaching as far as there is a beach of shingle and outwards fringed by Acaena adscendens. Tongues of tussock run upwards on the slopes to a height of 50 m or more. Bryophytes play a very minor part; some small tufts are found on Poa-hillocks or between them — is there a clear space, Pogonatum alpinum may form large firm cushions where Acaena tenera seems to grow well. In the bottom of the Acaena-carpet there are always some mosses, and especially Tortula robusta seems to be found in company with Acaena everywhere. The following species, more or less belonging to the tussock, were noted: ! Bartramia patens var. Tortula robusta Bryum lamprocarpum Webera ampliretis Dieranum tenwicuspidatum Philonotis vagans Lophozia badia Pogonatum alpinum Marchantia cephaloscypha. " Here, as in the following pages, dominant species are given in fat-faced types. 20 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. On the beach outszde the tussock, scattered individuals of Deschampsia, Phleum and Festuca were met with. May Cove and north part of Bore Valley. The general distribution of the tussock has been described above; the carpet extends back from the cove, covering the rounded hills but generally avoiding the depressions between them. The finest individuals grows on the shingles and reach a height of 1—ı.; m. (Plate 3, 4.) Acaena adscendens is abundant along the edge and is accompanied by some species of Tortula. On dead tussocks are extensive patches of mosses and scattered individuals of Acaena tenera. Brachythecium subpilosum Tortula robusta Bryum lamprocarpum Webera pulvinata Pogonatum alpinum Cephalosia varians Polytrichum strictum Lepidozia chordulifera Tortula fillaris Lophocolea köppensis » monolca Lophosia Floerkei. With Polytrichum was found Cladonia sguamosa. On the shingles and stones near the water: Colobanthus crassifohius and subu- latus, Bryum lamprocarpum, Rhisocarpon geographicum. These examples may be found sufficient. I will only append a list of cryptogams, noted by me together with Poa and Acaena in Royal Bay, from where WILL de- scribed the association in question: Bartramia patens f. er Webera cruda Pogonatum alpinum f. Polytrichum strictum var. Tortula robusta Lophozia Floerkei. We have seen above, that peatforming mosses, such as Pogonatum alpinum and Polytrichum strictum thrive well in the Poa-association. Where a brook comes down through it, the tussocks recede from the water, and mighty cushions of the mosses close together and in parts encroach over the tussocks, so that a strugglie is going on between them. This we could observe round our camp in May Cove, where the mosses, for reasons unknown to me, at present seem to be gaining ground. The same thing was observed in Royal Bay, in both cases the peat-forming mosses were Pogonatum alpinum typicum and f. austrogeorgicum and Polytrichum strictum v. alpestre. Some lichens grow in the bogs, in Royal Bay I noted Cladonia sguamosa Ochrolechia tartarea Leptogium tremelloides Parmelia enteromorpha Sphaerophoron coralloides. THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. Bd. IV: "sseıd y90ssn} ay) Zurmoıdıaao zunundgo wunvuodog jo suoıysno ade] 4 "dry 22 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Especially instructive was a place on the south side of Pot Harbour, where a small stream crosses the Poa-fringe, which over a large stretch has been changed into a Polytrichum-bog (Fig. 4) where Pogonatum alpinum occurs with enormous, firm cushions, up to 3 or 4 m. in circumference and 3—5 dm high. Zoa-tussocks in all stages of destruction are seen here, more or less overgrown with Pogonatum. Some of the cushions only show some tufts of the grass at their margin; I made sections through two of them and found the remains of the killed grass in their centre. I also cut through two pure Pogonatum-cushions, both containing a dense mass of grass-peat. Between the cushions, in the wet depressions, grows the Rostkowia- association. I am convinced that we once had a Poa-community on this spot. The only reason for its destruction that seems-to suggest itself is that the stream, which winds over level ground and is much branched, has been shifting its course a little for the last ten or twenty years. That this space of time is quite sufficient for the Polytrichaceae to attain a considerable size was clearly shown by a visit to Dr. WILLS old garden at the German station in Royal Bay, where 20 years before our visit certainly no Polytrichum or Pogonatum at all existed; his plantbeds now were overgrown with those mosses. 2. The vegetation of the rocky shore. In all the coves and harbours mentioned in this paper, steep rocks come down to the water in many places, mostly covered only with crustaceous lichens, but of- fering some crevices and small shelves as a refuge to phanerogams and mosses. Even here Poa flabellata grows, mostly in small tufts, together with the few plants especially characteristic of such places. The most noticeable is Colodanthus subu- latus, forming small, more or less globose cushions or filling up narrow crevices. It is nearly as hard and compact as an Andine Azorella. In such places is also found the small Zymenophyllum falklandicum, very densely matted. The moss vegetation will be illustrated with the following examples. May Cove: Bryum lamprocarpum Dicranoweisia grimmiacea. Orthotrichum crassifolium. Jason Harbour: Orthotrichum crassifolium Willia grimmioides. Moraine Fjord: Aneura cochleata Webera implexa v. nigrita n. var. Royal Bay: Dicranoweisia grimmiacea Orthotrichum crassifolium > subinclinata FPottia austrogeorgica. Bd. IV: ı2) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 23 Rosita Harbour (Bay of Isles): Bryum lamprocarpum Pottia austrogeorgica var. Dicranoweisia grimmiacea microphylla n. v. > subinclinata Grimmia hyalinocuspidata var. mutica n. var. Chiloscyphus köppensis Hypnum uncinatum f. Lophocolea otiphylla Orthotrichum crassifolium > secundifolia. The special cliff moss is evidently Orthotrichum crassifolium, recorded from all localities except one, but never found in another situation. The stones are more or less covered with lichens, of which the following are important: Acarospora molybdina Physcia caesia Buellia sp. Placodium lucens Lecidea auriculata » millegr anum Leptogium tremelloides > miniatum Mastodia tessellata » murorum. Verrucaria sp. Of these, the P/acodia are of a certain importance for the landscape because of their intense yellow or red colour. 3. The inland tundra. According to different exposure and different mechanical composition of the substrata there are all transitions between a tundra rich in grasses and the moss- and lichen carpet, where phanerogams are of small or almost no importance. The former type was once called by me meadow (2b), a name perhaps not suitable in this case. Jason Harbour. The lowest, rather steep part of a slope at the west side of the cove shows the following vegetation: soc. Acaena adscendens sometimes forming pure mats. cop. Galium antarcticum, with the former. sol. Arra antarctica Phleum alpinum Festuca erecta Ranunculus biternatus Juncus scheuchzerioides Rostkovia magellanica. 24 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. This is the association most rich in phanerogamous species. The Acaena is very frequently accompanied by Zortula robusta, which, however, is covered by the former and hardly visible. Also the Galzom is quite hidden. Higher up, where the incline of the slope becomes gradually less, the grasses " grow closer together; here and there appears a patch of mosses and lichens: greg. Acaena adscendens cop. Festuca erecta spars. Arra antarctica Galium antarcticum Phleum alpinumn. Blindia Skottsbergii Pogonatum alpinum Conostomum australe > 2 f. nanocephalum Dicranum aciphyllum (small cushions, Exodokidium subsymmetricum (wet Rhacomitrium austrogeorgicum places) » Willi Leioscyphus Skottsbergü. Cladonia degenerans Cladonia sguamosa » rangiferina Sticta Freycinetiü. This vegetation continues until, at a height of about one hundred meters, the mountain rises more steeply, for here tongues of the closed, grassy tundra stretch upwards between the beds of stone debris. Between the stones grow solitary plants, viz.: Acaena adscendens Galium antarcticum » tenera Polystichum mohrtioides var. plicatum; on the stones: Neuropogon melazxanthum Parmelia enteromorpha Sphaerophoron coralloides. North side of Bore valley, round May Cove. (Plate 2, 5:2). Between the rounded hillocks, which were described above, we find everywhere where there is dry ground a tundra of the following composition: soc.—greg. Festuca erecta spars.—sol. Acaena tenera cop. Acaena adscendens Aira antarctica Phleum alpinum. > Bd. IV: ı2) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 25 Barbula pycnophylla Pseudoleskea calochroa Brachythecium subpilosum a Dieranum aciphyllum Lophozia badia tenutcuspidatum > Floerkei. South side of Bore valley, slopes towards Pot Harbour (Grytviken). The difference between the different sides of the pass in Bore valley plainly shows the influence of exposure on the vegetation. In a climate so little favourable to plant-growth as that of South Georgia, exposure plays a very great part. On the south slopes the snow is much more easily accumulated, the vegetative season, short enough before, is considerably shortened and little direct sun-shine is enjoyed.: This is sufficient to produce an Antarctic tundra, small patches of mosses between snowdrifts and piles of stones. Only scattered individuals of the Acaenas, Festuca and Phleum were found. Bartramia patens Psilopilum antarcticum Dicranoweisia subinclinata Rhacomitrium ptychophyllum Diceranum laticostatum Tortula pycnophylla Zenutcuspidatum Webera pulvinata. Lepyrodon lagurus Base Philonotis scabrifolia Lophozia Hatcheri Pogonatum alpinum f. austrogeorgicum » propagulifer.a. South side of Pot Harbour (Grytviken). Here are some of the most extensive and pure ‘‘meadows’” I have seen in South Georgia (see the map and fig. 3, p. 16) greg. Festuca erecta cop. Acaena adscendens (on sandy, sunny, wellwatered slopes in pure com- munities, Plate 6) spars.—cop. Phleum alpinum spars.—sol. » tenera. Of Aira antarctica here and there a pure mat. Bartramia diminutiva Dicranum aciphyllum » ‚patens Grimmia occulta Blindia dicranellacea Pogonatum alpinum f. austrogeor- Conostomum australe gicum Dicranoweisia subinclinata * There is a very good description of these phenomena in WiLL's paper on the vegetation in Royal Bay (see Lit. nr ı). 4—121650. Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. 26 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Psilopilum antarcticum Leioscyphus Skottsbergü Tortula grossiretes Lophocolea georgiensis » leptosyntrichia Lophosia badia i > Floerkei. Concerning the lichens, vide below in connection with the next station. The great morainic plain along Moraine Fjord. This is the largest space of quite level ground that I have seen in South Georsgıa. Only along the edge is there a tussock association (Pl. 5: ı), otherwise the vegeta- tion may be described as a grass-tundra with dominant mosses, Polytricha and others, forming low, compact cushions and giving a brownish or yellowish colour to the whole plain. Especially is this true of the interior parts, where there is also a small lake receiving the water from the Hamberg Glacier. When the snow is melting large stretches of the plain are soaked with water, but easily get dried up again by the strong winds that sweep unhindered over this place. spars.—cop. Zestula erecta spars. Acaena adscendens sol.—spars. Colobanthus crassifolius sol. Phleum alpinum. Blindia dicranellacea Polytrichum strictum » praticola » » v. alpestre Brachythecium subptlosum Psilopilum antarcticum Bryum lamprocarpum Rhacomitrium Skottsbergü n. Sp. Conostomum australe » Willi Dicranum laticostatum - Tortula robusta » Nordenskjöldii Webera pulvinata. Pogonatum alpinum Cephalozia varians Lophocolea georgiensis Chiloscyphus retroversus Lophozia badia Herpocladium antarcticum » Floer kei Famesoniella oenops Schistochtla aberrans Lophocolea abnormis > carnosa. » elata On moist ground, especially: Bartramia leucocolea Breutelia graminicola » pycnocolea Dicranum tenutcuspidatum Brachythecium Skottsbergü Hypnum sarmentosum gu Bd. IV: ı2) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 27 Polytrichum juniperinum Acolea crenulata Rhacomitrium austrogeorgicum Lophocolea bisetula Skottsbergia paradoxa » Skottsbergii Tortula ligulifolia n. sp. Lophozia propagulifera Plagiochila Allionii. Cetraria islandica Leptogium Menziesti Cladonia furcata Ochrolechia tartarea gracilis Peltigera rufescens (in fruit, moist pyridata places) » rangiferina (luxuriant) Psoroma hypnorum » silvatica (with Polytrichum) Stieta endochrysea (beautiful, in fruit) » squamosa » Freycinetü ( > See Ay Lecanora epibryon (on dead mosses) Here and there is a patch, where the clay and gravel lies quite bare: spars.: Lycopodium magellanicum sol.: Azra antarctica Funcus inconspicuus Phleum alpinum. Pogonatum alpinum Rhacomitrium austrogeorgicum Polytrichum piliferum > heterostichoides Pseudodistichium austrogeorgicum » nigritum. Stereocaulon alpinum (beautiful, in Stereocaulon tomentosum. fruit) On stones: Lecidea lapillicola. On the cliffs round the plain there is a petrophilous vegetation of mosses, which may be mentioned here. Andreea opaca n. sp. Grimmia grisea > regularis » hyalinocuspidata » viridis » Nordenskjöldii » Willi » occulta Amphmidium cyathicarpum » syntrichiacea Blindia dicranellacea Tortula grossiretis Dicranoweisia subinclinata » monoica Sticta Freycinetii (small specimens). On the moraine near the Hamberg Glacier I found Polystichum mohrioides v. plicatum. 197 [e'2} CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Low moraine tongue between the Geikie and Lyell glaciers. This is very like the former station, but the vegetation is much more stunted. The interior part of the West Fjord is exposed to terrible gales, which sweep down from the glaciers. All the plain is moistened by the glacier-water from the mountain behind. There are large patches of gravel lying bare. Only towards the beach is there closer vegetation: cop. Acaena adscendens sol. Azra antarctica spars. Festuca erecta » Galium antarcticum Phleum alpinum » Ranunculus biternatus. Bartramia leucocolea HAypnum uneinatum > oreadella Tortula rubra Hypnum sarmentosum Webera inflexa. With this exception the vegetation has the character of a Polytrichum-tundra: spars. Azra antarctica sol. Acaena adscendens » Festuca erecta » Colobanthus crassifolius » Phleum alpinum. Polytrichum piliferum Pseudodistichium austrogeorgicum. Cladonia coccifera Stereocaulon alpinum Psoroma hypnorum Stieta Freycinetii. 4. The swamps. With the heavy snowfall in South Georgia and the slow melting of the/snow, the soil in all depressions readily gets saturated with water and never has any oppor- tunity of drying up. Round streams and lakes also swamps occur. Such places are inhabited by the Rostkovia-association, named after the plant, which, with its brownish hue, gives the characteristic dark tinge to such spots and makes them visible from a great distance. The following examples may prove sufhicient to illustrate the appearance of the swamps. Jason Harbour. Transition between tundra-meadow and swamp. soc. Rostkovia magellanica spars. Ranunculus biternatus greg. Acaena adscendens sol. Festuca erecta Funcus scheuchzerioides > Phleum alpinum. Bd. IV: ı2) Brachythecium subpilosum subplicatum Dicranum tenuicuspidatum Aypnum uncinatum Conostomum australe Pogonatum alpinum Polytrichum strictum The plain, Moraine Fjord. soc. Rostkovia magellanica greg. Funcus scheuchzerioides HAypnum austrostramineum var. » sarmentosum x. patens n. V. » uncinatum var. Pogonatum alpinum » » Dicranum aciphyllum » tenuicuspidatum Cladonia squamosa > subsguamosa 5 austrogeorgicum THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. Pseudoleskea antarctica Tortula robusta Webera alticaulis Cephalozia Skottsbergii Chiloscyphus köppensis. Swamp along the foot of the hills. sol. Acaena adscendens » Ranunculus biternatus. Tortula robusta Chiloscyphus köppensis Lepicolea quadrilaciniata Lophocolea bisetula » Skottsbergiüi Lophozia cylindriformis. Psoroma hypnorum. Bore valley, near May Cove. soc. KRostkovia magellanica greg. Juncus scheuchzerioides Brachythecium Skottsbergü sol. Acaena adscendens » Ranunculus biternatus Hypnum sarmentosum f. Breutelia graminicola » uncinatumN.georgico-uncinatum Dicranum austrogeorgicum f. Psilopilum antarcticum. 5. The fresh-water vegetation. Jason Harbour, small waterfall. The bank is formed by swelling moss cushions, in which grows Montia lampro- sperma, richly developed. Bartramia patens f. austrogeorgica Bartramia subsymmetrica Breutelia graminicola 30 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Bryum lamprocarpum Chuloscyphus köppensis Dicranella Hookeri [sotachis georgiensis Lophocolea elata. Submerged in the water: Callitriche antarctica (ster.) Philonotis vagans v. inundata Sciaromium conspissatum varians Webera ampliretis. Small stream in Bore Valley. On the bank: Ranunculus biternatus. Breutelia graminicola Aneura georgiensis. In the water: cop. Callitriche antarctica (ster.) spars. Ranunculus biternatus (ster.) Philonotis varians. The same vegetation I found in the ponds. Pot Harbour, waterfall on the south side. This place I described in KARSTEN et SCHENCK’s “Vegetationsbilder”; the mosses luxuriate here to an astonishing degree. The bank is formed by Amblystegium austrofluviatile Dicranella Hookeri Lophocolea elata. In the moss-cushions Montia lamprosperma and Callitriche antarctica. The whole bed of the stream is overgrown with Philonotis varians. The Penguin Stream. The banks are covered with a fine Rostkovia-association (see above). In the water grow: Callitriche antarctica (ster.) Ranunculus biternatus (ster.) Bryum cochlearifolium n. Sp. Cephalozia badıa Philonotis vagans v. inundata Lepicolea georgica. » varians VIII. The regional distribution of vegetation. Mount Duse. On the northern part of this mountain the tussock reaches the ridge, which is about 250 m high, and the lower parts of the east slope are more or less coverd with it. On the opposite side, towards Bore Valley, the vegetation | Bd. EV: ı2) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 31 looks different. This part of the mountain is shown on Pl. 2. The tussock forms irregular tongues and patches; their upper limit declines as we advance up the valley, and finally they cease altogether. There is much loose material — avoided by the grass — on the slope, and falls of rock occur at intervals. Various vascular plants reach a height of at least 250 m, but even at a height of 50—100 m they are seen in scattered specimens, or forming small patches, but not a close cover; here and there a tuft of Festwca erecta, a Phleum alpinum, an Aira antarctica or Poly- stichum mohrioides var. plicatum, or even a small colony of Acaena, mostly A. te- nera, as usual accompanied by Tortula robusta. From 100—120 m the Andreaea-tundra puts its stamp on the slope, growing in smaller or larger communities according to the ground; the genus next in im- portance to Andreaea is Rhacomitrium. Andreaea parallela Rhacomitrium austrogeorgicum » pumila » heterostichoides » Willi » pachydictyon Bartramia pycnocolea Tortula pycnophylla Dicranoweisia subinclinata Psilopilum antarcticum Chiloscyphus köppensis f. Lophocolea agopardana. On the ridge, which is very much exposed to the wind, there is a moss- and lichen-tundra. The higher plants are scarce. In crevices and on the narrow shelves towards the sea, I noted at a height of 230—250 m: Acaena adscendens and tenera, Colobanthus subulatus, Galium antarcticum, Hymenophyllum falklandicum and Polystichum mohrioides var. plicatum; there were also some 2—3 dm high plants of Poa flabellata and small patches of Festuca erecta with Phleum alpinum. Andreaea pumila Pogonatum alpinum x. austrogeorgi- Conostomum australe cum Dicranoweisia subinclinata Rhacomitrium austrogeorgicum Ditrichum hyalinocuspidatum Grimmia Nordenskjöldiü Lophozia propagulifera. Amongst the mosses: Cladonia subsguamosa Stereocaulon alpinum. On the rocks: Placodium elegans Neuropogon melaxanthum Rhizocarpon geographicum. 32 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. The place looks rather bright coloured, thanks to the last three lichens. I have also visited the south part of Mt Duse. The slopes towards SW and S are mere piles of stones, with single phanerogams and patches of Andreaea-tundra. On the top (495 m) I only found poorly developed specimens of: Andreaea viridis Neuropogon melaxanthum Dicranoweisia subinchnata Rhizocarpon geographicum. The mountain (about 200 m?) on the south side of Pot Harbour. Moss and lichen tundra with but few higher plants (Acena tenera, Aira antarc- tıca, Festuca erecta, Phleum alpinum, Polystichum mohrioides v. plicatum). Andreaea parallela Polytrichum piliferum Blindia capıllifolia Psilopilum antarcticum Ditrichum hyalinocuspidatum Rhacomitrium austrogeorgicum Conostomum australe » lanuginosum Grimmia occulta » ptychophyllum Lepyrodon lagurus » striatipilum Philonotis scabrifolia Pogonatum alpinum f. austrogeorgicum Parmelia enteromorpha Sticta Freycinetil Stereocaulon alpinum Verrucaria exquisita. Junction valley. The lower parts of this valley are clothed with a grassy tundra, which is soon split up into patches and disappear before the pass (350 m) is reached. There I observed only crustaceous lichens. The NE. slope of the valley has a very desolate aspect — nothing but piles of stones and large snowdrifts. Neither mosses nor fruticulose lichens were seen. The opposite side, as might be expected, is rather different. The ground was comparatively free from snow. Between the large heaps of debris, especially on sheltered places there occur small colonies of an Andreaea-tundra, now and then with higher plants. Thus, at about 375, I found a small mat of Acaena adscendens with Aira antarctica and of course accompanied by a species of Tortula. At 400 m I still found Acaena tenera, Aira antarctica, Colobanthus crassifolius, Festuca erecta and Phleum al- pinum, and just below the top of the ridge, at a height of 490 m, I found Acaena tenera, Aira antarctica and Phleum alpinum. This is, I should guess, the highest station in South Georgia where flowering plants are recorded from, but I suppose that we have not reached their upper limit with this. I cannot see why they should B Bd. IV: ı2) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 33 not occur on any place free from ice and snow, where there is any soil, at a height of 1000 m or more. But another question is if there is such a place on the island; probably everywhere the conditions above 500 m are but little favourable to plant life. The moss and lichen tundra is composed as follows: Andreaea heterophylla Dieranum aciphyllum f. > squamata Grimmia celata » Willi > grisea Bartramia patens f. austrogeorgica Rhacomitrium nigritum » oreadella v. microphylla Webera inflexa » pycnocolea Brachythecium georgico-glareosum Cladonia pyxidata Dicranoweisia brevipes Peltigera rufescens. On the rocks and stones: Aspicilia pullata Lecidea pantherina Buellia melanotrichia > platycarpa Lecanora Skottsbergii » subdeclinans Lecidea elaeochroma Rhizocarpon geographicum. All these species were in fruit. Mount Krokisius (Royal Bay). The general distribution of plant associations on this mountain are the same as described from several localities in Cumberland Bay, though the areas covered with elose communities are smaller. On the top (c. 500 m) I found no higher plant, but - only mosses and lichens. Andreaea Willi Tortula fuscoviridis Dicranoweisia subinclinata Dicranum aciphyllum Psoroma hypnorum Grimmia urnulacea . Sphaerophoron coralloides Stieta Freycinetii. On stones: Neuropogon melaxanthıum Rhizocarpon geographicum Ochrolechia parella Sporastatia testudinea, all in fruit. ß The alpine tundra may be found developed at a much lower altitude, if the conditions are unfavourable for vascular plants. On plateaus, exposed to the full force of South Georgian gales, mosses and lichens always predominate. I noted this on 5—121850. Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. 34 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. some hills in Bory Valley, which were only 75—-I0o0 m high, but rose out of the tundra-meadows as isolated habitats for a tundra of an alpine type. On the top of these hills there were scattered phanerogams of a very stunted appearance: Azra antarctica, Festuca erecta, Phleum alpinum and Poa flabellata, the ground being covered with mosses. Andreaea Willi Rhacomitrium austrogeorgicum Bartramia patens f. austrogeorgica lanuginosum f. Conostomum australe Tortula pycnophylla Dicranum aciphyllum f. Grimmia Nordenskjöldii Lophozia badia. Polytrichum piliferum On stones: Zecanora Skottsbergii Lecidea lapıllicola Neuropogon melaxanthum. (ster.). It is not easy to establish different vertical regions in South Georgia. The limit of importance is the upper boundary of tundra-meadow, but this is met with at very variable heights, according to steepness, extension of debris, exposure et c:a. We find it at 50 or 150—200 m, all according to the circumstances. No higher plant is known, which has a true alpine distribution. Two, perhaps, prefer more elevated situations, Acaena tenera and Polystichum mohrioides v. plicatum, for they are more frequent there, and on the mountains round Lago Fagnano in Tierra del Fuego both of them belong to the alp-plants. But there we have a forest-belt and a tree-less, alpine region. In South Georgia there is no reason why the alpine plants should not reach down to the sea-level. It must be noted, however, that, as far as we know now, several mosses are only found high up on the crests and ridges. Bd. I. 2. au Io. II. 12. 03. 14. 15. 16. 2b. IV: 12) THE VEGETATION IN SOUTH GEORGIA. 35 Literature. Die internationale Polarforschung 1ı882—ı1883. Die deutschen Expeditionen und ihre Ergebnisse. Bd I. Haiburg 1890. ı b. ENGLER, A.: Die Phanerogamenflora von Südgeorgien. Engl. Bot. Jahrb. 7. Leipzig 1886. SKOTTSBERG, C.: Nägra ord om Sydgeorgiens vegetation. Botaniska Notiser. Lund 1902. » » : The geographical distribution of vegetation in South Georgia. Geogr. Journal. 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Illustrates the best growth-place for /oa, a beach of shingles. Some tussocks plainly show the basal part of the plant covered by dry, yellow blades, which also form the soft bed in the winding paths between the tussocks, the favourite resting-place of the sea-elephant. The hills in the background are clothed with the same plant. Plate IV. An old and large specimen of FPoa flabellata, of typical growth, from near the beach. The stick is ı5o cm high. Plate V. ı. A. general view of a part of “the plain”. The distribution of the tussockgrass is seen, as well as the dark brown Zolyfrichum-tundra. The rock in the fore- ground is one of the places where the petrophilous association was studied. Along the edge of the Penguin Stream a swampy tundra. The water is the Moraine Fjord. 2. Tundra- meadow in winter. The grass is Zestuca erecta; besides numerous dry fruit-heads of Acaena adscendens. Note. All the photographs were taken in May—June, i. e. at the beginning of the winter. Schwedische-Siüdpolar-Exp 1901-1903. Bd.IVL.12 2; | | & | Poa flabellata More closed patches of tundra-meadow | Scatlered. vascular plants E ] Moss and lichen lundra (Polytricha in the s level, Andreaeae higher up) v Larger patches of Acaena adscendens Rostkovia- swamps Distance between curves 50 nı. PHYTOGEOGRAPHICAL MAP of the surroundings of POT HARBOUR (GRYTVIKEN) South Georgia (1902) By C. Skottsberg 5300 1000 Generalstabens Litogr, Anst, l. Pl I2. BdalV TE. 19053. 1901 Schwedische Südpolar-Exp. “ag "Kog pupzıguny “paolz zumwsopy fo apıs uaarsagq “Z13951I0YS oJoyd } I l | t L j N! ' T 1 ı - 1 | ae & 1 j H hr \ ) I I . ' Se: Er } | I N ı .d \ | \ f | } Re) | N S S | ER | S | RS EI SS I N S NS 3 Ru N S I % Is N Sy N ü S SI S ES S IS SS S N & S SQ S. u S = 2 SS S N S- rg S S : Par S u) ’- ix} Q fx N N 1903. Expedition 1901 Schwedische Südpolar 6—121650. al. IQOI—-1003. Schwedische Südpolar-Exp. dog pupjagun ‘sang Juno fo ados "MN Pl. 1903. IOOI Schwedische Südpolar-Exp. "Ziagsno: dog puvjwgunn ‘2207 Kvpy “uorgpıoossp-vgv]]2gD]/ vod Pl. 1903. IOOI Schwedische Südpolar-Exp. dog pupjiogiunn ‘205 Kopy za "11a "NO00O7] vpvjjegvjf vol a Schwedische Südpolar-Exp. 1901—ı903. Bd. IV L. ı2. ES: R | Photo J. G. Andersson, 2. Northern extremity of “the plain” with mouth of Pensuin River. - $ 2. Tundra-meadow in May Cove, Cumberland Day. 7121650, Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. Bar "fr 7 pupz«i gl N aaıy umduog ADaU LLI Iq v1 54028-0415nY * IHVA ey up uU2Jsp D DU2D) F fo zvıu 2SU2CT "Z1995I0NXS oJoyd N j t { Lief. 7. BUCKMAN, S. S. Fossil Brachiopoda. With 3 Plates. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. S. GOTHAN, W. Die fossilen Hölzer von der Seymour- und Snow Hill- Insel. Mit 2 Doppeltafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 9. HOLLAND, R. Fossil Foraminifera. With 2 Plates. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). Lief. 10. HENNIG, A. Le conglomerat pleistocene A Pecten. Avec 5 planches. Preis Mark 7.—. (Für Subskribenten Mark 5.—). Lief. ı1. LAMBERT, J. Les Echinides fossiles. Avec ı planche. Preis Mark 4.-—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 12. WILCKENS, OÖ, Die Anneliden, Bivalven und Gastropoden der ant- arktischen Kreideformation. Mit 4 Doppeltafeln. Preis Mark 12.—. (Für Subskribenten Mark 9.—). Lief. 13. WILCKENS, O. Die tertiären Mollusken. Mit ı Doppeltafel. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Band IV. Botanik. Erste Abteilung: Lief. ı. STEPHANI, F. Hepaticz. Preis Mark 1.50. Lief. 2. SKOTTSBERG, C. Feuerländische Blüten. Mit 89 Textfiguren. Preis Mark 6.25. (Für Subskribenten Mark 5.—). Lief. 3. SKOTTSBERG, C. Die Gefässpflanzen Südgeorgiens. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 4. SKOTTSBERG, C. Zur Flora des Feuerlandes. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 8.75. (Für Subskribenten Mark 7.—). Lief. 5. FOSLIE, M. Corallinacee. With 2 Plates. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 6. SKOTTSBERG, C. Die Meeresalgen. I. Phxzophyceen. Mit ı0 Tafeln, 187 Textfiguren und ı Karte. Preis M. 16.—. (Für Subskr. M. 12.—). Lief. 7. EKELÖF, E. Bakteriologische Studien. Mit ı Tafel. Preis Mark 8.50. (Für Subskribenten Mark 6.50). Preis der ersten Abteilung des Bandes IV: Mark 49.—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 38.—). Lief. Lief. Lief. Tsief. Lief. Lief. 8. 9. IO. 11. 12. 13: Zweite Abteilung: CARDOT, J. La flore bryologique. Avec ıı planches. Preis Mark 25.—. (Für Subskribenten Mark 20.—). SKOTTSBERG, C. Pflanzenphysiognomie des Feuerlandes. Mit 3 Ta- feln und ı Karte. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.50). SKOTTSBERG, C. Das Pflanzenleben der Falklandinseln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). DARBISHIRE, O. V. The Lichens. With 3 Plates. Preis Mark: 8.—. (Für Subskribenten Mark 6.—). SKOTTSBERG, C. The Vegetation in South Georgia. With Map and 6 Plates. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.50). SKOTTSBERG, C. Die Vegetationsverhältnisse des Graham Landes. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). (Forsetzung von Seite 5) Band V. Zoologie I. Lief. 1. ANDERSSON, K. A. Brutpflege bei Antedon hirsuta Carpenter. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 2.—. Lief. 2. ANDERSSON, K. A. Das höhere Tierleben. Mit ıo Tafeln und 2 Karten. Preis Mark 13.—. (Für Subskribenten Mark 10.—). Lief. 3. MICHAELSEN, W. Die Oligochxten. Mit ı Tafel. Preis Mark 1.50. Lief. 4. EKMAN, S. Cladoceren und Copepoden aus antarktischen und sub- antarktischen Binnengewässern. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 4.—. Lief. 5. LÖNNBERG, E. Die Vögel. Preis Mark 1.—. Lief. 6. LÖNNBERG, E. The Fishes. With 5 Plates. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). Lief. 7. LAGERBERG, T. Anomoura und Brachyura. Mit ı Tafel. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 8. JÄDERHOLM, E. Die Hydroiden. Mit 14 Tafeln. Preis Mark 14.—. (Für Subskribenten Mark 11.—). Lief. 9. WAHLGREN, E. Die Collembolen. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 10. ANDERSSON, K. A. Die Pterobranchier. Mit 8 Tafeln. Preis Mark 14.—. (Für Subskribenten Mark 11.—). Lief. 11. TRÄGÄRDH, I. The Acari. With 3 Plates and 56 Text-Figures. Preis Mark 4.50. (Für Subskribenten Mark 3.50). Preis des ganzen Bandes V: Mark 72.—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 58.—). Band VI. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Zoologie II. I. 2. STREBEL, H. Die Gastropoden. Mit 6 Tafeln. Preis Mark 9.— (Für Subskribenten Mark 7.—). RICHTERS, F. Moosbewohner. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). ZIMMER, C. Die Cumaceen. Mit 133 Figuren auf 8 Tafeln. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). MORTENSEN, TH. The Echinoidea. With ıg Plates. Preis Mark 20.—. (Für Subskribenten Mark 16.—). CARLGREN, ©. Über Dactylanthus (Cystiactis) antarcticus (Clubb). Mit 2 Tafeln. Preis Mark 4..—. (Für Subskribenten Mark 3.—). ARWIDSSON, I. Die Maldaniden. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). BLOCHMANN. F. Die Brachiopoden. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Stockholm. P. A. Norstedt & Söner ıgız. * 121650 ° WISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE DER SCHWEDISCHEN SUÜDPOLAR-EXPEDITION [901-1903 UNTER LEITUNG VON DR. OTTO NORDENSKJÖLD BAND IV. LIEFERUNG 13 EINIGE BEMERKUNGEN ÜBER DIE VEGETATIONSVERHALTNISSE DES GRAHAM LANDES VON GARL:;SKOTTSBERG MIT 3 TAFELN KT Fe — STOCKHOLM LITHOGRAPHISCHES INSTITUT DES GENERALSTABS 1912 A. ASHER & Co HAAR & STEINERT, A. EICHLER, SUCC:R DuLAU & Co BERLIN W PARIS LonpDon W Schwedische Südpolar-Expedition. Dieses Werk erscheint in 6 Bänden (Band IV in 2 Halbbände geteilt) und wird auch in Abteilungen, welche je eine Monographie enthalten, publiziert. Der Text ist auf gegen 4000 Druckseiten mit ca. 300 Tafeln sowie zahlreichen Text- figuren und Karten veranschlagt. Die Abhandlungen werden in deutscher, englischer oder französischer Sprache gedruckt. Bis jetzt sind folgende Lieferungen erschienen: Band I. Reiseschilderung. Geographie. Kartographie. Hydrographie. Erdmag- netismus. Hygiene ctc. Lief. 1. NORDENSKJÖLD, OÖ. Die Expedition und ihre geographische Tätig- keit. Mit 3 Karten und ı6 Tafeln. Preis Mark 24.—. (Bei Sub- skription auf das ganze Werk Mark 20.—). Lief. 2. (Noch nicht gedruckt). Lief. 3 und 4. EKELÖF, E. Die Gesundheits- und Kranken-Pflege. — Über »Präserven-Krankheiten». Preis Mark 3.—. Band II. Meteorologie. Lief. 1. BODMAN, G. Das Klima als eine Funktion von Temperatur und Windgeschwindigkeit. Mit ı Tafel. Preis Mark 4.—. (Für Sub- skribenten Mark 3.—). Lief. 2. BODMAN, G. Stündliche Beobachtungen bei Snow Hill. Mit 3 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 28.—. (Für Subskribenten Mark 22.—). Lief. 3, BODMAN, G. Beobachtungen an Bord der »Antarctic» und auf der Paulet-Insel. Mit ı Tafel und ı Karte. Preis Mark 9.—. (Für Sub- skribenten Mark 7.—). Lief. 4... BODMAN, G. Zusammenfassung der allgemeinen Resultate. Mit 62 Tafeln. Preis Mark 30.—. (Für Subskribenten Mark 24.—). Preis des ganzen Bandes II: Mark 71.—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 56.—). Band III. Geologie und Paläontologie. Lief. 1. WIMAnN, C. Die alttertiären Vertebraten der Seymourinsel. Mit 8 Tafeln. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). ANDERSSON, J. G. The Geology of the Falkland Islands. With 9 Plates and Maps. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). Lief. 3. DusEn, P. Die tertiäre Flora der Seymourinsel. Mit 4 Tafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 4. SMITH WOODWARD, A. On Fossil Fish-Remains. With ı Plate. Preis Mark 2.—. (Für Subskribenten Mark 1.50). Lief. 5. FELIX, J. Die fossilen Korallen. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. (Für, Subskribenten Mark 2.—). Lief. 6. KILIAN, W., et REBOUL, P. Les Cephalopodes Neocretaces. Avec 20 planches. Preis Mark 18.—. (Für Subskribenten Mark 15.—). Terer: Dw Einige Bemerkungen über Die Vegetationsverhältnisse des Graham-Landes. Von CARL SKOTTSBERG. Mit 3 Tafeln. Bei meinen Untersuchungen in der Antarktis stellte ich auch, soweit möglich, allerlei Beobachtungen über die Standorte der Pflanzen an und versuchte es, ver- schiedene Pflanzenvereine aufzuspüren. Es konnte aber lange nicht zu einer Vege- tationsbeschreibung kommen, weil ich bis vor kurzem auf die Bestimmung der heimgebrachten Flechten habe warten müssen. Bei einer Gelegenheit (9) habe ich zwar einige Notizen veröffentlicht, genaue Angaben der Pflanzennamen waren aber in mehreren Fällen nicht möglich. Da nun dieses Hindernis beseitigt ist, will ich auf den folgenden Seiten einige Gedanken und Beobachtungen über die terrestre Vegetation in der fernen Antarktis mitteilen. Die Lebensbedingungen. Wir besprechen zunächst kurz das Klima unsres Gebietes, nur sehr kurz, denn den dafür sich interessierenden Leser kann ich auf die ausführlichen Darstellungen unsres Meteorologen, Dr. G. BODMAN (I) verweisen, hier will ich also nur versuchen, durch Anführung einiger für die Pflanzenwelt in erster Linie wichtigen Daten die Verhältnisse zu veranschaulichen. Alle Angaben beziehen sich auf die Periode 1902—1903; wir wollen nur die Temperatur der drei Sommermonate, Dezember, Januar und Februar, betrachten. Snow Hill, 64° 2154” s. Br., 56° 59' 45’ w. L. v. Gr.; °C. Med. Med. max. | Med. min. Abs. max. Abs. min. EN — 2.01 + 0.46 — 4.34 + 3.00 — 09,80 12 a a a er Le — 0.87 + 1.21 — 2.73 + 5.60 — 5.70 Er NE A Nr | - 3:55 104 6.24 le Zorn — 14.50 Sn SE ER 2 ERS ERLTER = 214 #021 | —4:60 + 5.60 | — 14.50 1—122009 Schwedische Südpolar-Expedition r901—1903. D CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Fassen wir die Strenge des Klimas als eine Funktion von Windstärke und nie- driger Temperatur auf (vgl. BODMAN, I, Lief. 1), so werden wir vergebens nach einem strengeren suchen. Wir werden R. N. R. BROWN ohne weiteres Recht geben, wenn er sagt, dass “the Antarctic summer is but an astronomical concep- tion: those who have experienced it know well how little reality it has”. Erreichte doch in jenem Sommer das Temperaturmittel nicht einmal für den wärmsten Monat ac lol Die Südpolargegenden sind ja geradezu berüchtigt wegen ihrer häufigen Stürme. Durch diese wird im Winter, wo das Meiste des Niederschlags fällt, fast alles weg- gefegt, ins Meer hinaus. Ich habe mich ja selbst davon überzeugen können, dass viele bewachsene Flächen fast schneefrei bleiben; der Vegetation wird, möchte man sagen, die schützende Schneedecke entzogen. Aber — hier ist der Wind, so eigen- tümlich dies klingen mag, eher von Vorteil; ohne diese furchtbaren Stürme würden wir von Pflanzenwuchs wohl fast gar nichts haben! Würde sich der Schnee bei ruhigem Wetter akkumulieren, so läge die Gefahr vor, dass er bei den niedrigen Sommertemperaturen nur zum Teil schmelzen könnte: das Eis würde noch einmal das Ganze bedecken. Für eine Erklärung der früheren, grösseren Ausdehnung der Eisdecke reicht es vielleicht aus anzunehmen, dass die Winde zu der Zeit nicht so stark oder häufig waren (vgl. NORDENSKJÖLD, 4, S. 173). Angesichts der oben angeführten Temperaturen ist es leicht zu verstehen, dass, wenn nicht die direkte Sonnenstrahlung kräftig wirkte, der Boden auch in Sommer hart gefroren bleiben würde. Zwar zeigen die Temperaturmessungen in einer Tiefe von 3,5 und Io dm, dass so tief unter den Oberfläche der Boden beständig grössere oder ebenso grosse Wärme wie die Luft hat, ja für Januar ist die Bodentemperatur auf 3 dm nie unter 0° gesunken. Aber in der obersten, von Schmelzwasser durch- tränkten Schicht oder in der Moosmatte sind die Verhältnisse andere. Hier können die Schwankungen in der Lufttemperatur direkt wirken, und daraus folgt, dass die Oberfläche des Bodens den grössten Teil des Tages hart gefroren ist, um erst um die Mittagszeit für einige wenige Stunden aufzutauen. Dann dürfte sie sich aber stärker als die Luft erwärmen. Viele von meinen Moosproben, die nicht gerade während den wärmsten Tagesstunden gewonnen wurden, waren beim Einsammeln steinhart, und mussten mit Hilfe eines starken Messers aus der Moosmatte los- gehauen werden. Die gepriesenen langen Sommertage in hohen Breiten bringen ge- wiss den antarktischen Gewächsen wenig Freude. Die Zeit, welche for die Lebens- funktionen der Pflanzen disponibel ist, wird somit sehr beschränkt, ein kolossal lang- sames Wachsen wird die Folge sein; es kann uns nicht verwundern, dass die aller- meisten Moose nur steril gefunden wurden, und es ist begreiflich, dass nur zwei Blütenpflanzen, die auch für die Physiognomie des Landes gar keine Rolie spielen, vorkommen. Gewiss könnte man ja ebensogut drei oder vier oder zehn erwarten, | Bd IV: 13) DIE VEGETATIONSVERHÄLTNISSE DES GRAHAM-LANDES. 3 denn hier spielen ja, wie wir sehen werden, die Verbreitungsmöglichkeiten mit hin- ein, aber an und für sich ist es ganz erklärlich, dass der antarktische Sommer für das Gedeihen von höheren Pflanzen durchaus ungeeignet ist. Wenn man zum ersten Mal aus einiger Entfernung eine antarktische Küsten- strecke betrachtet, wird man sich fragen, wo überhaupt Raum vorhanden ist, auf dem Pflanzen leben können. Ausser einigen Steilwänden sieht man nur Eis und Schnee überall, und diesen Steilwänden sind oft Eisfussgletscher vorgelagert. Teoretisch ist auch (vgl. NORDENSKJÖLD, 4, S. 174) die Schneegrenze in das Meeresniveau zu verlegen. Die wirkliche Schneegrenze liegt jedoch an vielen einzelnen Punkten höher. Die Steilwände, an denen sich zwar kein Schnee, aber auch keine Verwitterungs- produkte ansammeln können, sind für die Pflanzen mit Ausnahme von einigen Krustenflechten hier wie sonst bedeutungslos. Man findet aber hier und da am Festlande Abhänge, die nicht vergletschert sind, und wo sich also Raum genug für geschlossene Pflanzenvereine findet, wie z. B. die Gegend um Kap Hamilton an der Admiralitäts-Strasse, die Nordspitze der Snow-Hill-Insel und die Hoffnungsbucht; es wird auch nicht immer so leicht sein zu erklären, warum solche Stellen gerade eisfrei sind. Dass auch Oberflächenmoränen gute Standorte für die Pflanzenwelt dar- bieten können, beweisen die Verhältnisse auf Mt. Bransfield. Als Regel gilt wohl aber, dass die besten Wuchsplätze auf kleinen Inseln an der Küste gefunden werden, welche, da der Schnee grossenteils weggefegt wird, keine Herde für Eisbildung sind. Es genügt aber schon, dass eine kleine Insel so gelegen ist, dass etwas mehr Schnee sich ansammelt: gleich finden wir sie auch von der charakteristischen Eiskuppe be- deckt (vgl. NORDENSKJÖLD, Taf. 4, S. 116). Sind nun diese wenigen eisfreien Gebiete alle in gleichem Grade von Pflanzen bewohnt? Keineswegs. Es zeigt sich, dass die mechanische Beschaffenheit des Ge- birgsgrundes von grosser Bedeutung ist. Die Geologie ist durch eine Arbeit von J. G. ANDERSSON (6) in ihren Hauptzügen bekannt. Die Südshetland-Inseln gehören zu einer äusseren Gebirgskette, deren Geologie fast gar nicht bekannt ist, von den von uns gesammelten Gesteinsproben ist nur eine einzige, ein Porphyrit, übrig ge- blieben. An der anderen Seite der Bransfield-Strasse begegnet uns die Hauptkette der Antarktanden, die aus andinen Eruptiven von Dioriten-Typus aufgebaut sind. In dieser region, ANDERSSON’s “region of folding and of Andine eruptives”, habe ich die günstigsten Standorte für Pflanzen gefunden. Die Frostverwitterung ist stark, die Gesteine bewirken die Entstehung einer Erdschicht und damit ist die Möglich- keit für geschlossene Matten gegeben. Ganz anders liegen die Verhältnisse im östlichen Tafelland. Hier finden wir kretaceische Sandsteine, die aber nur auf den äussersten Inseln, Snow Hill, Seymour 4 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. etc., zu Tage treten; sie werden sonst überall von der mächtigen Ross-Insel-Forma- ton, basaltischen Laven und Tuffen, bedeckt. Keines von diesen Gesteinen ist dem Pflanzenwuchs günstig. Der Basalt wird durch Frostwirkung nach der Verklüftung 4 IR v Keim st „ , v = = nn De | To Astrelabe) | ea sAfıBra field‘ FRA T. | „güb i He fung: as B 5 IR Dumak endleton!l. | “ N i = [03 Roqueinaurel., \ ge R Paulet 10" $ ‚Kristiarnad)T. Srala 12.500000 Gen .StabLit Anst. ; 500 | 1000 kKamı. —— — —— — Fig. ı. Nördlicher Teil des Graham-Landes. zersprengt und es entsteht eine Bodenbedeckung von grossen, scharfkantigen Blöcken; sonst ist das Gestein sehr hart und widerstandsfähig. Der Boden wird sehr uneben, es siedeln sich zwar überall Krustenflechten, die auch sehr üppig werden können, Bd. IV: 13) DIE VEGETATIONSVERHÄLTNISSE DES GRAHAM-LANDES. 5 an, geschlossene Flecke von Moostundra sieht man aber gar nicht oder höchst selten. Noch schlimmer steht es in den Sandsteingebieten. Wegen seiner losen Beschaffen- heit (auf der Seymour-Insel existiert sogar Flugsand) ist der Sandstein hier wie überall ein schlechtes Substrat, besonders für Moose und Flechten, die hier in Frage kommen, der Boden ist zu beweglich und die Erosion durch Schmelzwasser bedeutend. Als wir uns dieser Gegend näherten und mit dem Feldstecher die grossen schneefreien Flächen entdeckten, da hoffte ich gerade hier eine herrliche antarktische Vegetation zu finden. Gross war meine Enttäuschung, als ich den elenden Sandstein betrat! Die wenigen Flechten treten, wie wir unten sehen werden, in eigentümlicher Weise auf; nur auf Basaltgängen wurden Strauch- oder Laubflechten gefunden. Es bleibt uns noch ein Faktor übrig, den wir mit in Betracht ziehen müssen. Die Pflanzen haben nämlich arge Konkurrenten um den Boden; das sind die Pinguine. Ich habe schon früher (8) die vernichtende Einwirkung der Pinguinkolonien erwähnt, und neuerdings hat BROWN (7, S. 5) die Sache ausführlicher behandelt. Es sind in der Tat im Vergleich zum Gesamtareal des a priori für Pflanzen bewohn- baren Terrains keine unbedeutenden Flächen, die durch diese Vögel vollkommen bedeckt werden. Der ganze Boden ist dort eine halbflüssige Masse von Guano, Pflanzen finden wir keine. Ein Glück ist es, dass doch wenigstens einige nicht zu steile, eisfreie Stellen diese Brutplätze nicht beherbergen. Selbstverständlich wird man nicht immer eine Ursache des Ausbleibens sehen können. In einigen Fällen jedoch ist die Sache klar: die Pinguine wollen Brutplätze haben, welche von der See her leicht zugänglich sind, da sie ja täglich dahin, müssen, um ihre Nahrung zu suchen. Wird aber ein noch so verlockender, sonniger Abhang gegen das Wasser durch eine steile Felsenwand oder einen Eisfuss abgegrenzt, der den Pinguinen Halt gebietet, dann konnten die Pflanzen den kleinen Raum in Besitz nehmen. Ein be- sonders gutes Beispiel lieferte die Moos-Insel. Nur von einer Seite war sie uns zugänglich, und dort mussten wir eine sehr steile Schneewand hinaufklettern. Oben auf dem mässig geneigten Plateau hatte sich die antarktische Tundra in aller Fülle ausgebildet. Die Vegetation der untersuchten Standorte. ı. Die Südshetland-Inseln: Nelson-Insel, Harmony Cove. Hinter dem Landungsplatz erstreckt sich eine kleine, von zackigen Felsenpartien umgebene Ebene, die bei unserm Besuch (Jan.) fast schneefrei war. Der Boden besteht aus Kies von sehr variierender Korngrösse; je näher wir dem Wasser sind, desto mehr sind die feineren Bestandteile ausgewaschen. 6 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Die meist hervortretende Pflanze ist indessen kein Moos, keine Fleche, sondern die Alge Prasiola crispa,' die ausgedehnte, krause, smaragdgrüne Matten bildet, welche aus einiger Entfernung wie die schönsten Rasen aussehen. Zersprengt kommen hier Flecke von Moostundra vor, die wohl bis 100 m? gross sind, deren Komponente aber mit wenigen Ausnahmen (Pogonatum, Brachythecium, Taf. I) ein recht ver- kümmertes Aussehen zeigen. Sie bilden aber geschlossene, sehr harte Matten. Brachythecium antarcticum? Hypnum uncinatum Pogonatum alpinum (mit f. drew- Tortula excelsa (grosse, reine Matten) folium) Cephalozia cucullifolia. Cladonia pyxidata Sphaerophorus coralloides. An den Steinhaufen am Fusse der Felsenpartien finden wir eine ganz andere Vegetation, die durch dunkelbraune, fast schwarze Färbung gekennzeichnet ist. Wegen der Bodenbeschaffenheit ist oft zwischen den Moospolstern ein kleiner Zwi- schenraum vorhanden. Andreaea regularis (kleine, harte,halb- Grimmia Antarctici kugelige Polster) Webera Racovitzae Neuropogon melaxanthum. Die Steine und Felsen zeigen eine recht reiche Flechtenvegetation; die Krusten- flechten gedeihen ausgezeichnet, hier wie an den meisten Stellen, und fruktfizieren reichlich. Besonders hervortretend sind Acarospora molybdina (dunkelbraun), Zecz- dea auriculata (weiss mit schwarzen Apothecien), Placodium murorum (ziegelrot) und das eigentümliche, »halbstrauchige» ?. regale, das schöne, dunkelgelbe Krusten mit grossen orangeroten Apothecien bildet. Acarospora molybdina Lecidea auriculata Buellia augusta Mastodia tessellata » Nelsonii Placodium murorum Diplotomma alboatrum » regale. Gyrophora Dilleniti Stereocaulon pygmaeum (fert.!) Lecanora badia Verrucaria famelica. An der losen Erde zwischen den verwitterten Steinblöcken kommt fast überall Prasiola crispa vor. Sie wächst übrigens auch an Steinen, wo jedoch häufiger ihr »Flechtenschemen», Mastodia, gefunden wird. In der Färbung findet man alle Über- gänge zwischen der grünen Prasiola und schwarzen Mastodta, ja es giebt Exemplare, die zum Teil grün, zum Teil schwarz sind, gleichzeitig Alge und Flechte. * Dominierende Arten fett gedruckt. ® Betreffs der Nomenklatur s. Lit. 2, 3, 5, Bd. IV: 13) DIE VEGETATIONSVERHÄLTNISSE DES GRAHAM-LANDES. ST Livingstone-Insel. Strandfelsen mit Lecidea auriculata Placodium murorum. Mastodia tessellata. Deception-Insel. Leider konnten wir wegen Eises (24/XI 1902) nicht in den Krater hinein, sondern mussten uns damit begnügen, auf der Aussenseite eine Ex- kursion zu machen. Das Gletschereis ist teilweise von Schuttmassen bedeckt, und hier ist eine spärliche Vegetation von zwei Moosen und einigen Flechten, darunter Neuropogon sp. und Placodium sp. Das Material ist unter Umständen, die dem Leser bekannt sein dürften, verloren gegangen. (Standorte, von denen ich nichts mehr übrig habe, und die auch kein besonderes Interesse bieten, bleiben in dieser Beschreibung unberücksichtigt.) 2. Westküste des Festlandes mit vorgelagerten Inseln. Hoffnungsbucht. Grosse, zusammenhängende Moosmatten sah ich hier nicht; der Boden ist sehr steinig, die Moosrasen öfterst zerstreut. Die Flechtenflora ist reich entwickelt. Andreaea depressinervis Polytrichum strictum v. alpestre Ceratodon purpureus Tortula monoica. Acarospora macrocyclos Neuropogon melaxanthum (sehr klein) » molybdina Physcia caesia (» ») Bacidia granulosa Placodium elegans Buellia frigida » murorum Diplotomma alboatrum Rinodina crassa Lecanora polytropa Xanthoria lychnea. Astrolabe-Insel. Hier waren nur einige steile Felsen schneefrei. Nur Flechten wurden beobachtet. Acarospora convoluta (kleine, halb- Mastodia tessellata kugelige Polster) Placodium murorum Sterecoaulon pygmaeum (fert.). Kap Kjellman. Zwischen den Felsen dicht oberhalb des Ufers fanden sich kleinere, schön grüne Matten von Brachythecium subpilosum Hypnum uncinatum Hypnum sarmentosum. Eingesprengt: Cladonia pyxidata; auf Erde Prasiola crispa, häufig. CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. oa Etwas höher hinauf liegt eine Felsenpartie, an deren unterem Teil zwischen den Steinen verschiedene Moose sich angesiedelt hatten. Krustenflechten waren viele vorhanden, überhaupt war dieser Platz durch seine Exposition gegen N. eine wahre Oase geworden. Bartramia pycnocolea Dicranoweisia grimmiacea Brachythecium antarcticum Grimmia Antarctici. Cladonia pyxidata Parmelia saxatılıs. An Steinen und Felsen: Gyrophora Dillenti (grosse, schöne Physcia pulverulenta Exemplare) Placodium miniatum Lecanora polytropa Rhizocarpon geographicum (nur oben) Mastodia tessellata Squamaria chrysoleuca Neuropogon melaxanthum (unten am Verrucaria glaucoplaca Ufer steril, oben fertil) Nanthoria lychnea. Beatrice Point. Abhang gegen N., Boden aus feuchtem Kies. Hier eine schöne, grüne Moosmatte; eine robuste, silberglänzende Form von Brachythecium antarcticum tritt besonders hervor. Brachythecium antarcticum v. cavi- Hypnum uncinatum folium f. robusta Lophozia badıia Hypnum sarmentosum > Floer kei. In den Felsenritzen wurden beobachtet: Andreaea depressinerwis Hypnum uncinatum Brachythecium antarcticum Pogonatum alpinum mit f. brevifohium Dicranoweisia grimmiacea Webera Racovitzae Prasiola crispa. Brialmontbucht, Moos-Insel. Eine etwa 200 m hohe Insel, gegen NE von einer steilen Felsenwand begrenzt. Die Abhänge gegen N z W beherbergen die stärkst entwickelte Vegetation, die ich in antarktischen Gegenden gesehen habe. Der Fall- vinkel beträgt bis zu 30°. Das Gestein verwittert, wie es scheint, leicht, und nicht un- bedeutende Massen von loosem Material finden sich, darunter auch erratische Blöcke (s. ferner unten). Ausgedehnte Areale sind von typischer Polytrichum-Tundra be- deckt; der Blockboden hat wie gewöhnlich sein Andreaetum, die Felsen eine reiche Flechtenvegetation; die Krustenflechten an Stein gingen leider verloren, so dass wir kein vollständiges Bild von der Vegetation gewinnen können. Bd. IV: 13) I. FPolytrichum-Tundra, braungrün. Aira antarctica, spärliche Blattrosetten. alte Infloreszenzen waren vorhanden. Blindia Skottsbergii Ceratodon grossiretis » Purpureus Cladonia coccifera > gracilis pyxidata » rangiferina » silvatica DIE VEGETATIONSVERHÄLTNISSE DES GRAHAM-LANDES. 9 Die Art blüht jedoch auch hier, denn Dicranum Nordenskjöldiü Polytrichum strictum v. alpestre Lophozia Floerkei. Ochrolechia tartarea Physcia stellaris (ster.) Sphaerophorus coralloides Stereocaulon magellanicum (ster.). In seichten, etwas feuchten Depressionen: Brachythecium antarcticum Hypnum sarmentosum Rinodina turfacea. 2. Andreaea-Tundra auf steinigem Boden, dunkelbraun— rotbraun. Arra antarctica, selten Andreaea regularis Polytrichum piliferum vw. antarcticum. J Cladonia gracilis > pyxidata » rangiferina 3. Felsenbewohner. Andreaca depressinervis Ceratodon purpureus Ochrolechia tartarea Sphaerophorus coralloides NXanthoria lychnea. Hypnum uncinatum Webera Racowitzae Lophosia Floerkei. Gyrophora Dillenii Mastodia tessellata Parmelia saxatılıs Neuropogon melaxanthum (ster.) Rhizocarpon geographicum. Brialmontbucht, Challenger-Insel. Ein kleiner, schneefreier, gegen N geneigter Abhang zeigt abwechselnd Polsterboden von Pogonatum (1) und Depressionen mit luxuriierenden Rasen von Drachythecium (2). 1. Pogonatum alpinum f. elata Cladonia gracılis » pyxidata » rangiferina 2—122009. Schwedische Südpolar- Expedilion. Lophozia propagulifera. Physcia stellaris Sphaerophorus coralloides Stereocaulon magellanieum. (6) CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. 2. (Tafel II, von mir einmal (9) unrichtig Kap Beatrice zugeschrieben. I - >- J Drachythecium antarcticum (mit Rinodina turfacea. v. cavifolium) 3. Felsen: Andreaca regularis (fert.) Dicranoweisia grimmiacea (fert.) Bryum Gerlachei Hypnum uncinatum. Gyrophora Dillenii Neuropogon melaxanthınm (fert.). Kleines Inselchen S. von Kap Murray, etwa 64° 23' s. Br. Mit Ausnahme des Gipfels waren die Felsen schneebedeckt oder von Kormoranen und Pinguinen be- wohnt und vegetationslos.. Oben fand ich Acarospora molybdina (grosse, schön Mastodia tessellata. ausgebildete Krusten) 3. Das Tafelland der Ostküste nebst den Vulkaninseln. Paulet-Insel. Wahrscheinlich haben wir in dieser Insel einen Vulkankrater zu erblicken, der übrigens gut erhalten ist. Sie besteht nach NORDENSKJÖLD aus dunk- lem Olivinbasalt. In der Mitte befindet sich ein kleiner Kratersee, ringsum erheben sich steile Wände; der Gipfel liegt auf 335 m. In N und NW ist aber der Kraterwall bedeutend niedriger. Von hier erhebt sich der Wall in Terrassen, die oben ganz eben sind. Die Aussenseite des Kraters ist meist sehr steil und unzugänglich, nur längs der NO-Küste dehnt sich eine Ebene am Ufer aus. Diese Ebene wie auch die Plateaus sind von Hunderttausenden von Pinguinen bewohnt. Taf. III zeigt ein Stück der Strandebene mit nistender Pygoscelis Adeliae, dem hervorragendsten Kon- kurrenten mit den Pflanzen um den Raum. Hinter der Ebene steigt die Kraterwand steil auf, ganz bedeckt von Talusbildungen, Streifen von grösseren Steinen (dunkler) mit feinerem Material abwechselnd. Oben dehnt sich ein steiniges, von Pygoscelis wieder bewohntes Plateau aus. Im Hintergrund erhebt sich der Gipfel, an dessen West- und Ostabhänge die Pinguine nur spärlich vorkommen, und wo auch eine Vegetation von Moosen und Flechten etwas besser entwickelt ist. Eine obere Grenze für diese Vegetation ist nicht wahrnehmbar, einige Arten gehen bis zu der höchsten Spitze hinauf, wo sie aber wegen der starken Winde verkümmern; so sieht z. B. Neuropogon melaxanthum aus wie abgeweidet. I. Die unteren, steilen Abhänge (s. Tafel III) sind mit losem Material bedeckt, das sich beim Klettern sofort in Bewegung setzt. Der ganze Abhang leuchtet schon in grosser Entfernung wie rot-gestreift; das sind die oben erwähnten, mit grossen nn BelsIVvenz) DIE VEGETATIONSVERHÄLTNISSE DES GRAHAM-LANDES. II tafelförmigen Basaltstücken bedeckten Streifen, die mit Krustenflechten dicht besetzt sind. Zwischen ihnen wächst so gut wie nichts. Die Flechten sind Placodium miniatum Mastodia tessellata. Auf der Erde zwischen Steinen Prasiola crispa. An ein paar Stellen nahe dem Kratersee wurden ganz vereinzelte, verkümmerte Moosrasen schon bei meinem ersten Besuch (5/z 1902) gefunden. Mehr fand ich auch nie im Tieflande. Erst während der Überwinterung entdeckte ich, dass zwar wegen der Pinguine die Vegetation unten so überaus arm ist, dass aber höher hinauf eine reichere Flora sich findet. 2. NW- und NO-Abhänge unterhalb des Gipfels. Viel Schnee sammelt sich hier nicht, denn schon am 20. Oktober waren einige Stellen schneefrei. Die oberste Bodenschicht hatte angefangen aufzutauen. Streckenweise ist der Boden bedeckt von erbsen- bis faustgrossen, rundlichen Lapilli und Bomben. Fast jeder Stein ist be- wachsen. Zwischen ihnen findet man einzelne Polster oder kleine Matten von Moosen, meist von dunkelbrauner Farbe. Obwohl sie nicht alle an einer und derselben Stelle gefunden wurden, führe ich sie hier in einer Liste zusammen auf: Andreaea depressinerwis Bryum argenteum Brachythecium antarcticum » cephalozioides Bryum antarcticum Grimmia Antarctici (fert.). Cladonia pyxıdata Leptogium Sp. Physcia caesia. An alten Rasen von Grzimmia Antarctici: Blastenia leucoraea Caloplaca athallina. In feuchten, gut geschützten Ecken gedeiht Aypnum uncinatum. Biatora lavae Mastodia tessellata Buellia augusta Neuropogon melaxanthum (ster.) » frigida Placodium elegans » latemarginata » miniatum » protothallina » mUurorum Caloplaca aurantiaca » regale (klein) & Gyrophora Dillenii (klein) Ramalina terebrata » reticulata (klein) Rhisocarpon geographicum Lecanora polytropa Stereocaulon pygmaeum Xanthoria lychnea. 12 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Ross-Insel, in der Nähe von Kap Lagrelius. Hier sammelte NORDENSKJÖLD einige Proben aller von ihm beobachteten Pflanzen; Moose wurden gar nicht gesehen, dagegen folgende Flechten: Mastodia tessellata Placodium elegans Neuropogon melaxanthum > mintatum Physcia caesia Rmzocarpon geographicum Squamaria chrysoleuca. Seymour-Insel. Der leicht zerfallende Sandstein ist von den kleinen Wasser- läufen, die wohl nur während der Schneeschmelze Wasser führen, tief erodiert. In den Talsohlen, wo sich viel Sand gesammelt hat, war keine Spur von Vegetation zu finden; an einer Stelle wurde regelrechte Dünenbildung in kleinem Massstabe beobach- tet. Die Insel ist eisfrei. Nur an den steilen Abhängen fand ich etwas Vegetation. Hier tritt zuweilen der feste Sandstein zu Tage; er ist verklüftet in dünne, fast hori- zontale Scheiben, und in den Spalten zwischen diesen hatten sich die Pflanzen ver- steckt: Bryum antarctıcum Lecanora mons nivis. Snow Hill-Insel. Die von Wasserläufen durchfurchte, sandige Strandebene be- herbergt gar keine Vegetation, und anfangs sieht der steinige Boden der Hügel und Terrassen ebenso steril aus. An Sandsteinscherben kommen jedoch zwei fast mikro- skopische Flechten vor; perlschnurartig sitzen ihre Apothecien den kleinen Ritzen auf, denen sie folgen wie Bäume in der Steppe den Flussläufen.. Vom Thallus ist meistens gar nichts zu schen (s. Abb. 2): Caloplaca aurantiaca Lecanora mons nivis, die letztere bei weitem die häufigste. Der Sandstein wird von einem Basaltgang durchsetzt; hier wachsen: Gyrophora reticulata Neuropogon melaxanthum (fert.) Placodium_ elegans. * * * Fassen wir jetzt die gewonnenen Resultate zusammen, so dürften wir folgende Pflanzenvereine unterscheiden können: Auf + ebenem, nicht zu steinigem Boden eine Pogonatum- oder Poly- trichum-Tundra, die jedoch selten Gelegenheit hat, grössere Flächen zu bedecken, sondern meistens zersprengt ist; lokal an besonders gut exponierten Abhängen mit reichlicher Wasser- zufuhr + reine Matten von Drachythecium antarcticum, oft mit Aypnum-Arten zu- sammen; Bd. IV: 13) DIE VEGETATIONSVERHÄLTNISSE DES GRAHAM-LANDES. 13 an Felsenpartien und auf steinigem Boden ein Verein, der durch Axdreaea und Grimmia charakterisiert wird; ein recht bunter, petrophiler Verein von Flechten, unter denen Krusten- flechten vorherrschen und durch die Placodium:- Arten landschaftliche Bedeutung ge- winnen, die Laub- und Strauch-Flechten besonders durch Gyrophora-Arten und Neuropogon melaxanthum repräsentiert werden. Sowohl physiognomisch wie systematisch hat die antarktische Flora grosse Ähnlichkeit mit der, welche die windexponierten Hügel und Bergrücken von Süd- georgien bewohnt. Verf. gez. n. d. Nat. Fig. 2. Flechten-Vegetation auf Sandstein bei Snow Hill. Apothecien von Zecanora mons nivis (schwarz, nat. Farbe blauschwarz) und Caloplaca aurantiaca (grau, nat. Farbe rotgelb). Nat. Gr. 4. Wie entstand die jetzige antarktische Flora? Versuchen wir zuerst, die pflanzengeographische Stellung der Flora klarzulegen. Es empfiehlt sich, die Moose zu wählen, die einzige Gruppe, die vollständig und kritisch durchgearbeitet wurde, eine Untersuchung, die wir M. J. CARDOT verdanken (2, S. 253—255). Neuerdings hat M. CARDOT die Güte gehabt, mir die weiteren bryologischen Entdeckungen im antarktischen Gebiet mitzuteilen, um die Beschaffen- heit der Moosflora nach den heutigen Kenntnissen beurteilen zu können. Es sind 62 Arten bekannt, von denen 28, d. h. 45 %, endemisch sind. Die meisten Arten 14 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. haben die antarktischen Gegenden mit Südgeorgien gemein (23); nur in der Antarktis und auf Südgeorgien kommen 7 Arten vor; einige der anderen sind von weiterer Verbreitung. Mit den Maeellansländern sind 21 Arten gemein, auf die beiden Ge- biete beschränkt sind 2 Arten. Antarktis und Kerguelen haben 12 Arten gemein, die meisten jedoch von grosser Verbreitung; nur zwei, wovon eine zweifelhafte, finden sich nur hier. Einige Arten finden sich auch im neuseeländischen Bezirk, sie haben aber alle eine weite Verbreitung. Nicht weniger als 10 Arten sind fast kosmo- politisch, ein paar jedoch nur jenseits des Äquators gefunden, d. h. boreal. Die meiste Ähnlichkeit hat also die Antarktis mit Südgeorgien und den Magellansländern. Die allermeisten Arten stammen aus dem Graham-Land-Gebiet. Weit ärmer ist die Flora des Victoria-Landes, von Interesse ist aber, dass drez endemische Arten, dar- unter Sarconeurum glaciale, das die einzige endemische Gattung bildet, in Graham- Land z»d Vietoria-Land vorkommen, die ja durch unerhörte Strecken von voll- kommen vereistem Lande getrennt sind. Das einzige Moos des Kaiser Wilhelm- Landes, Dryum filicaule, ist dort endemisch. Es wird ja allgemein angenommen, dass wir für die zerstreuten Floren der sub- antarktischen Zone einen gemeinsamen Ursprung behaupten dürfen. Geologische, zoologische und botanische Funde sprechen alle dafür. Hätten wir keine Kenntnis von der quartären Geschichte des Südpolarkontinents, so würden wir gewiss auch annehmen, dass seine jetzige Flora das letzte Überbleibsel der altantarktischen Pflanzenwelt darstellt, vielleicht mit Zuschuss von später eingewanderten Arten. Für diese Annahme sprechen die vielen endemischen Arten, obschon sie in man- chen Fällen recht nahe Verwandte im subantarktischen Gebiet haben, ferner, meiner Meinung nach, die Anwesenheit der echt antarktischen Sarconeurum, Bryum antarcticum und ambiyolepis in Graham-Land z#»d Victoria-Land. Aber — durch die Untersuchungen der verschiedenen Expeditionen wissen wir, dass unser Gebiet einst viel mehr vereist war als jetzt, und es entsteht die Frage, ob überhaupt eisfreier Boden vorhanden war, und auch was die Ursache der maximalen Ver- breitung des Eises gewesen ist. Denn wenn es sich auch herausstellen sollte, dass an einigen Stellen etwas nackter Boden existierte, so würde doch die Pflanzenwelt kaum einen kälteren Sommer als jetzt haben vertragen können. Sind doch nur wenige Stunden täglich die Moosrasen aufgetaut! Übrigens braucht man vielleicht nicht mit einer Klimaverschlechterung zu rechnen; ich erwähnte oben schon, dass eine Beseitigung der starken Winterstürme eine Akkumulation des Schnees zur Folge haben würde, und so können wir wohl auf diesem Wege eine genügende Vereisung erreichen. Wie aber unter solchen Umständen, da auch heute, wenn die Hauptmasse des Schnees weggeführt wird, die Ablation gerade hinreicht, um einige besonders bevorzugte Abhänge freizulegen, andere Stellen als Steilwände für Pflanzenwuchs geeignet sein konnten, lässt sich schwer denken. Durch die Angaben von ARCTOW- Bd= IV:ar3) DIE VEGETATIONSVERHÄLTNISSE DES GRAHAM-LANDES. I5 SKI und J. G. ANDERSSON (6) wissen wir, dass z. B. der Gerlache-Kanal von einem ungeheueren Eisstrom eingenommen war, der sch SW—NO bewegte. Die Moos- Insel war unter dem Eis vollkommen verschwunden, und doch ist sie etwa 200 m hoch. Von den Pflanzenstandorten in diesem Gebiet dürfte wohl kein einziger exi- stiert haben. Und NORDENSKJÖLD konstatierte fremde Blöcke auf dem Borchgre- winck-Nunatak, auf einer Höhe von wenigstens 600 m (4, S. 169). Trotzdem findet er, dass man bis jetzt keinen Beweis dafür hat, dass das Eis auch die äussersten Inseln, z. B. die Seymour-Insel, erreichte — nun, auf dieser Insel fand, wie wir ge- sehen haben, die Flora wohl keinen Zufluchtsort. Ferner, BROWN (7, S. 16) betont, dass Andeutungen von einer Landhebung in postglazialer Zeit vorhanden sind; übrigens glaubt er nicht,. dass zur Zeit der maximalen Vergletscherung eisfreie Stellen existierten. Er kommt daher zu dem Schluss, dass die jetzige Flora postglazialen Alters ist. Und CARDOT (l. c.), welcher doch wenigstens einem Teil der Moosflora Südgeorgiens ein präglaziales Alter zuschreibt, ist auch der Meinung, dass »on est conduit a considerer la flore antarctique actuelle comme le resultat d’une lente re- immigration de la flore australe, avec Evolution des esp£ces sous l’influence des con- ditions climateriques nouvelles auxquelles il leur a fallu s’adopters». Es ist ja auch ganz richtig, dass mehrere endemische Arten wahrscheinlich nur polare Rassen dar- stellen; von allen gilt dies aber nicht. Ferner könnte man denken, dass mit gründ- licher Erforschung antarktischer und subantarktischer Länder der Prozentsatz an en- demischen Arten abnehmen würde. Bisher sieht es aber nicht so aus; jede Expedi- tion hat zwar einige bekannte Arten zum ersten Mal für antarktische Gegende nach- gewiesen, aber gleichzeitig eine Reihe neuer Arten entdeckt. Und schliesslich ist das Vorhandensein von gemeinsamen nicht-subantarktischen Typen in Graham-Land und Victoria-Land sehr bemerkenswert. Wenn ich mich also gezwungen fühle, mich der Ansicht CARDOT’s und BROWN’s anzuschliessen, so geschieht dies immerhin unter der Reservation, dass sie nicht alle jetzigen Verhältnisse befriedigend erklärt. 16 CARL SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Litteratur. Bopman, G. Meteorologische Ergebnisse. Ergebn. der Schwed. Südpolarexpedition (dieses Werk), Bd. I. L. 1—4. CARDOT, J. La flore bryologique. Ibid., Bd. IV. L. 8. DARBISHIRE, ©. V. The lichens. Ibid., Bd. IV. L. ı1ı. NORDENSKJÖLD, O. Die schwedische Südpolar-Expedition und ihre geographische Tätig- keiltalbide Bde er: STEPHANI, F. Hepaticae. Ibid., Bd. IV. L. ı. ANDERSSON, J. G. On the geology of Graham Land. Bull. Geol. Inst. of Upsala, Vol. VII. 1906. Brown, R. N. RupMmosE. The problems of Antarctic plant life. Rep. on the scient. results of the voy. of S. Y. »Scotiav. Vol. II. Edinburgh 1912. SKOTTSBERG, C. On the zonal distribution of South Atlantic and Antarctic vegetation. Geogr. Journ. London 1904. S. 655 ff. — Some remarks upon the geographical distribution of vegetation in the colder South- ern Hemisphere. Ymer 1905. Stockholm. Schwedische Südpolar-Exp. 1901-1903. Bd IV. L. 13. Maren O. Tenow et T. Halle phot. Die schönsten Vertreter der antarktischen Tundra: oben Pogonatum alpinum, unten Brachythecium antare- Zicum. Nat. Gr. 122009. £ ET ” % u B RW. u . u Fr Au { GG er 102) rooss Bd SlVzale: 1901 Schwedische Südpolar-Exp. -[asuJ-ıoduajjeyg ı9p jne mnomD1Dguo wnmısajjhypvıg oA UoNeroday u Taf. 3. Bdslvsalenn. 1903. Schwedische Südpolar-Exp. 1901 ‘joyd pjolgsuspion ‚puzns-ON “PSUJ-J2]neg a1q —— Lief. 7. BUCKMAN, S. S. Fossil Brachiopoda. With 3 Plates. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 8. GOTHAN, W. Die fossilen Hölzer von der Seymour- und Snow Hill- Insel. Mit 2 Doppeltafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 9. HOLLAND, R. Fossil Foraminifera. With 2 Plates. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). Lief. 10. HENNIG, A. Le conglomerat pleistocene A Pecten. Avec 5 planches. Preis Mark 7.—. (Für Subskribenten Mark 5.—). Lief. ı1. LAMBERT, J. Les Echinides fossiles. Avec ı planche. Preis Mark 4.-—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 12. WILCKENS, OÖ. Die Anneliden, Bivalven und Gastropoden der ant- arktischen Kreideformation. Mit 4 Doppeltafeln. Preis Mark 12.—. (Für Subskribenten Mark 9.—). Lief. 13. WILCKENS, OÖ. Die tertiären Mollusken. Mit ı Doppeltafel. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Band IV. Botanik. Erste Abteilung: Lief. 1. STEPHANI, F. Hepaticz. Preis Mark 1.50. Lief. 2. SKOTTSBERG, C. Feuerländische Blüten. Mit 89 Textfiguren. Preis Mark 6.25. (Für Subskribenten Mark 5.—). Lief. 3. SKOTTSBERG, C. Die Gefässpflanzen Südgeorgiens. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 4. SKOTTSBERG, C. Zur Flora des Feuerlandes. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 8.75. (Für Subskribenten Mark 7.—). Lief. 5. FOSLIE, M. Corallinacexe. With 2 Plates. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 6. SKOTTSBERG, C. Die Meeresalgen. I. Phxzophyceen. Mit ı0 Tafeln, 187 Textfiguren und I Karte. Preis M. 16.—. (Für Subskr. M. 12.—). Lief. 7. EKELÖF, E. Bakteriologische Studien. Mit ı Tafel. Preis Mark 8.50. (Für Subskribenten Mark 6.50). Preis der ersten Abteilung des Bandes IV: Mark 49.—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 38.—). Lief. 8. Lief. 9. Lief. Lief. Lief. Lief. IO. II. 12. 13. Zweite Abteilung: CARDOT, J. La flore bryologique. Avec ıı planches. Preis Mark 25.—. (Für Subskribenten Mark 20.—). SKOTTSBERG, C. Pflanzenphysiognomie des Feuerlandes. Mit 3 Ta- feln und ı Karte. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.50). SKOTTSBERG, C. Das Pflanzenleben der Falklandinseln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). DARBISHIRE, ©. V. The Lichens. With 3 Plates. Preis Mark 8.—. (Für Subskribenten Mark 6.—). SKOTTSBERG, C. The Vegetation in South Georgia. With Map and 6 Plates. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.50). SKOTTSBERG, C. Die Vegetationsverhältnisse des Graham Landes. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). Band V. (Forsetzung von Seite 5) Zoologie I. Lief. 1. ANDERSSON, K. A. Brutpflege bei Antedon hirsuta Carpenter. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 2.—. Lief.e 2. ANDERSSON, K. A. Das höhere Tierleben. Mit ıo Tafeln und 2 Karten. Preis Mark 13.—. (Für Subskribenten Mark 10.—). Lief. 3. MICHAELSEN, W. Die Oligochzten. Mit ı Tafel. Preis Mark 1.50. Lief. 4. EKMAN, S. Cladoceren und Copepoden aus antarktischen und sub- antarktischen Binnengewässern. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 4.—. Lief. 5. LÖNNBERG, E. Die Vögel. Preis Mark 1.—. Lie. 6. LÖNNBERG, E. The Fishes. With 5 Plates. Preis -Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). Lief. 7. LAGERBERG, T. Anomoura und Brachyura. Mit ı Tafel. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 8. JÄDERHOLM, E. Die Hydroiden. Mit 14 Tafeln. Preis Mark 14.—. (Für Subskribenten Mark 11.—). Lief. 9. WAHLGREN, E. Die Collembolen. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 10. ANDERSSON, K. A. Die Pterobranchier. Mit S Tafeln. Preis Mark 14.—. (Für Subskribenten Mark 11.—). Lief. ı1. 'TRÄGÄRDH, I. The Acari. With 3 Plates and 56 Text-Figures. Preis Mark 4.50. (Für Subskribenten Mark 3.50). Preis des ganzen Bandes V: Mark 72.—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 58.—). Band VI. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Zoologie Il. I. D STREBEL, H. Die Gastropoden. Mit 6 Tafeln. Preis Mark 9.— (Für Subskribenten Mark 7.—). RICHTERS, F. Moosbewohner. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). ZIMMER, C. Die Cumaceen. Mit 133 Figuren auf S Tafeln. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). MORTENSEN, TH. The Echinoidea. With ıg Plates. Preis Mark 20.—. (Für Subskribenten Mark 16.—). CARLGREN, O. Über Dactylanthus (Cystiactis) antarcticus (Clubb). Mit 2 Tafeln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). ARWIDSSON, I. Die Maldaniden. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). BLOCHMANN. F. Die Brachiopoden. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Stockholm. P. A. Norstedt & Söner 1912. 122009 !: 4 WISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE ER SCHWEDISCHEN SÜDPOLAR-EXPEDITION 1901-1903 UNTER LEITUNG VON Dr. OTTO NORDENSKJÖLD BAND IV. LIEFERUNG 14 SUSSWASSERALGEN 3 DER ANTARKTIS, SÜDGEORGIEN UND DEN FALKLAND INSELN GW. F.xCARLSON MIT 3 TAFELN STOCKHOLM LITHOGRAPHISCHES INSTITUT DES GENERALSTABS 1 1913 ASHER & Co HAAR & STEINERT, A. EICHLER, SUCC:R DuLAaU & Co BERLIN W Parıs Lonpon W Schwedische Südpolar-Expedition. Dieses Werk erscheint in 6 Bänden (Band IV in 2 Halbbände geteilt) und wird auch in Abteilungen, welche je eine Monographie enthalten, publiziert. Der Text ist auf gegen 4000 Druckseiten mit ca. 300 Tafeln sowie zahlreichen Text- figuren und Karten veranschlagt. Die Abhandlungen werden in deutscher, englischer oder französischer Sprache gedruckt. Bis jetzt sind folgende Lieferungen erschienen: Band I. Reiseschilderung. Geographie. Kartographie. Hydrographie. Erdmag- netismus. Hygiene etc. Lief. 1. NORDENSKJÖLD, ©. Die Expedition und ihre geographische Tätig- keit. Mit 3 Karten und 16 Tafeln. Preis Mark 24.—. (Bei Sub- skription auf das ganze Werk Mark 20.—). Liet-2 Lief. 3 und 4. EKELÖF, E. Die Gesundheits- und Kranken-Pflege. — Über »Präserven-Krankheiten». Preis Mark 3.—. (Noch nicht gedruckt). Band II. Meteorologie. Lief. 1. BODMAN, G. Das Klima als eine Funktion von Temperatur und Windgeschwindigkeit. Mit ı Tafel. Preis Mark 4.—. (Für Sub- skribenten Mark 3.—). Lief. 2. BODMAN, G. Stündliche Beobachtungen bei Snow Hill. Mit 3 Tafeln und I Karte. Preis Mark 28.—. (Für Subskribenten Mark 22.—). Lief. 3. BODMAN, G. Beobachtungen an Bord der »Antarctic» und auf der Paulet-Insel. Mit ı Tafel und ı Karte. Preis Mark 9.—. (Für Sub- skribenten Mark 7.—). Lief. 4. BODMAN, G. Zusammenfassung der alleemeinen Resultate. Mit 62 Tafeln. Preis Mark 30.—. (Für Subskribenten Mark 24.—). Preis des ganzen Bandes II: Mark 71.—. (Bei Subskription auf das ganze Werk Mark 50.—). Band Ill. Geologie und Paläontologie. Lief. 1. WıMmaAn, C. Die alttertiären Vertebraten der Seymourinsel. Mit 8 Tafeln. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). Lief. 2. ANDERSSON, J. G. The Geology of the Falkland Islands. With 9 Plates and Maps. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). Lief. 3. DUSEN, P. Die tertiäre Flora der Seymourinsel. Mit 4 Tafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 4. SMITH WOODWARD, A. On Fossil Fish-Remains. With ı Plate. Preis Mark 2.—. (Für Subskribenten Mark 1.50). Lief. 5. FELIX, J. Die fossilen Korallen. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). Lief. 6. KıLıan, W., et REBOUL, P. Les Cephalopodes Neocretaces. Avec 20 planches. Preis Mark 18.—. (Für Subskribenten Mark 15.—). Süsswasseralgen aus der Antarktis, Süd- georgien und den Falkland Inseln. Von G. W. F. CARLSON. Mit 3 Tafeln. Von dem Botaniker der schwedischen Südpolar-Expedition 1901— 1903, Herrn Privatdozenten Dr. CARL SKOTTSBERG, wurden die von der Expedition heimgebrach- ten Süsswasseralgen mir zur Bestimmung überlassen. Ferner habe ich mehrere zoologische Sammlungen. der nämlichen Expedition, die Süsswasseralgen enthalten, zur Untersuchung bekommen. Umstände, die hier nicht näher erörtert zu werden brauchen, haben verangelasst, dass ich erst jetzt imstande bin, eine Liste der ge- fundenen Arten zu veröffentlichen. Meinem Freunde Dr. C. SKOTTSBERG, der mir die Bearbeitung der Sammlungen überlassen und während der Arbeit mich vielfach unterstützt hat, bin ich zu tiefer Dankbarkeit verpflichtet. Auch mehrere andere haben meine Arbeit in verschiedener Weise gefördert. Durch die Vermittelung von Dr. K. A. ANDERSSON ist mir Gele- genheit geboten worden, auch einige für zoologische Zwecke gemachte Sammlungen zu untersuchen. Professor Dr. OÖ. JUEL hat mir einen Arbeitsplatz und verschiedene wissenschaftliche Hilfsmittel am Botanischen Institut der Universität Upsala zur Verfügung gestellt und auch sonst sein Interesse für meine Arbeit bewiesen. Professor Dr. G. LAGERHEIM hat mir gütigst erlaubt, eine von ihm untersuchte antarktische Algenprobe zu verwerten. Doktor OÖ. BORGE hat mir bei einem Besuch in Stock- holm seine beinahe vollständige Sammlung von Desmidiaceen-Abbildungen aufs liebenswürdigste zur Benutzung überlassen. Professor Dr. OÖ. NORDSTEDT und Cand. polyt. E. ÖSTRUP haben mir, jener betreffs einer Desmidiacee, dieser bezüglich einer Navicula, mit wertvollen Mitteilungen beigestanden. Allen diesen Herren spreche ich meinen herzlichen Dank aus. 1—131328 Schwedische Südpolar- Expedition 1907—1903. tv G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Das Material. Bekanntlich ging ein Teil der Sammlungen der schwedischen Südpolar-Expedition durch Schiffbruch verloren. Von Süsswasseralgen ist nur gerettet worden, was im Januar— August 1902 gesammelt wurde. Dessen ungeachtet sind 43 Proben von dem Botaniker der Expedition heimgebracht und davon 42 mir zur Bearbeitung überliefert worden. Sie stammen aus den folgenden Lokalitäten : I. Antarktisches Gebiet. Südshetland Inseln: (1) Nelson Insel (etwa 62° 20° S, 59° W) II. Januar 1902. (2) » » II. Januar 1902. Auf den Felsen. (3) » » » » Grüner Schnee. Graham Land: Louis-Philippe Halbinsel, Kap Roquemaurel (63° 35° S, 58°35’° W) 14. Januar 1902. Kap Seymour (64° ı5’ S, 56° 40' W) 17. Januar 1902. Auf den Strandfelsen. (1) Snow Hill Insel (64° 30° S, 57° W) Januar 1902. Kryokonit. (2) > » » 12. Februar 1902. Schmutz af dem Schnee. (gi > » » 13. Februar 1902. Pfütze aus geschmolzenem Schnee. Grüner Übertrag auf dem Boden. I. Südgeorgien (54°—55° S, 35° 50'—38° 10° W). (1) Cumberland Bay, Jason Harbour 23. April 1902. In Süsswasserlagunen. (2) » » » » » » » Auf toten Teilen des Tussokgrases (Poa flabellata). (3) Royal Bay, Moltke Hafen 27. April 1902. In Moospolstern. (4) Cumberland Bay, nahe Grytviken (Kochtopfbucht) 6. Mai 1902. In Moos- polstern. (5) Cumberland Bay, Grytviken 18. u. 19. Mai 1902. Aus Moospolstern aus- gepresst. (6) Cumberland Bay, Grytviken 20. Mai 1902. In einem kleinen Bach. (7) » » Moränenfjord 26. Mai 1902. Auf nassem Boden. (8) » » » 30. Mai 1902. In einem kleinen Bach. III. Falkland Inseln, Ostinsel. (1) Port Stanley (51° 41’ S, 57° 51’ W) 8. April 1902. Zmpetrum-Heide, in rinnendem Wasser. (2) Port Stanley 8. April 1902. Unter Moosen und nassem Torf. ———.. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 3 (3) Berkeley Sound, Port Louis, Greenpatch 21. Juli 1902. An der Unterseite der hervorragenden Strandfelsen. (4) Berkeley Sound, Port Louis, 22. u. 23. Juli 1902. An der Unterseite von Felsen. (5) Berkeley Sound, Port Louis, 25. Juli 1902. Aus den Moosen der Strand- felsen ausgepresst. (6) Berkeley Sound, Port Louis, 31. Juli 1902. In von den Felsen herabtröp- felndem Wasser. (7) Berkeley Sound, Port Louis, 1. August 1902. In Moospolstern. (8) » » » » nahe Greenpatch 2. Aug. 1902. Auf Stein. (9) » » » 6. u. 7. Aug. 1902. Auf dem Boden. (10) » » > » bei der alten Kolonie IO. August 1902. Auf den Strandfelsen. (11) Berkeley Sound, Port Louis, Greenpatch ı2. August 1902. Auf den Strandfelsen. Die Proben sind teils in Formalin, teils in HANTZScH’s Fluidum, ein kleiner Teil derselben in Spiritus fixiert und aufbewahrt. Namentlich war das Formalin- material im allgemeinen gut konserviert. Ausserdem habe ich, wie schon erwähnt, einige für zoologische Zwecke ein gesammelte Proben auf Algen untersucht. Sie sind mit einigen der von S. EKMAN in Cladoc. u. Copep. S. 3 aufgezählten Proben identisch und stammen sänıtlich aus der Gegend der Cumberland Bay auf Südgeorgien. Ich zitiere die Lokalitäten nach EKMAN: »2. Eine kleine Wasseransammlung innerhalb der Maibucht. Grösste Tiefe 0,6 m. Fangzug am 3. Mai 1902 unter 6 cm dicker Eisdecke. 3. Kleiner See im Borestal, 76 m ü. d. M. Grösste Tiefe Jo m. Die Tem- peratur der Wasseroberfläche in der Mitte des Sees variierte am 24.—25. Mai 1902 zwischen I,ı und 2° C bei einer Lufttemperatur von — 1,6 bis + 3,3° C. 5 Fang- züge wurden in verschiedenen Teilen des Sees ausgeführt, teilweise von einem Segel- tuchboote aus. 4. Kleiner See beim Moränenfjord. Ein Fangzug und eine Einsammlung von Bodenschlamm am 18. Mai 1902. 5. Der Moränensee beim Moränenfjord. Fangzug am ı8. Mai 1902» Im folgenden werde ich sie mit (z 2), (z 3), (z 4), (z 5) bezeichnen. Diese Proben sind in Spiritus konserviert. Eine Probe von rotem Schnee aus Graham Land (Louis-Philippe Halbinsel, Hoffnungsbucht) wurde von Dr. SKOTTSBERG dem Herrn Professor G. LAGERHEIM überlassen, bevor ich die übrige Sammlung zur Bearbeitung übernahm. 4 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Wer die Fundorte auf einer Karte aufsuchen will, den verweise ich auf die fol- genden Arbeiten SKOTTSBERG’S: C. SKOTTSBERG, The Vegetation in South Georgia; —_ Die Vegetationsverhältnisse des Graham Landes; — A Botanical Survey of the Falkland Islands. Das Wort »Algen» gebrauche ich hier der Bequemlichkeit wegen im weitesten Sinne. Mehrere Salzwasserformen haben sich in die Proben, von denen manche in unmittelbarer Nähe des Meeres gesammelt wurden, eingeschlichen. Dies wird an den betreffenden Stellen bemerkt werden. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 5 Verzeichnis der gefundenen Arten. Myxophyceae. Fam. Chroococcaceae. Chroococcus minutus (KÜTZ.) NÄG. Gatt. einz. Alg. S. 46. Protocoeccus minulus Kürz. Sp. Alg. S. 197; Tab. phyc. IS. 5, Taf. 5. Falkl. (7, 10). Chroococcus minutus (KÜTZ.) NÄG. forma. Vgl. W. & G. S. West Freshw. Alg. Ant. Exp. S. 297 und Fritsch Freshw. Alg. Nat. Ant. Exp. S. 21. Diam. d. Zellen 9—I1 u. Scheint dieselbe Form zu sein wie die von W. & G. S. WEST und von FRITSCH a. a. OÖ. erwähnte, die durch ziemlich grosse Zellen und Kolonien ausgezeichnet ist. Diese Form, die in dem antarktischen Gebiete sehr verbreitet ist, wäre wohl zweck- mässiger als besondere Species oder Subspecies aufzustellen. Südgeorgien (1). Chroococcus minor (KÜTZ.) NAG. Gatt. einz. Alg. S. 47, Taf. I Fig. A 4. Protococcus minor Kürz. Sp. Alg. S. 198; Tab. phyc. I S. 3, Taf. 3 p. p. Südgeorgien (1). Gloeothece tepidariorum (A. BR.) LAGERN. Bidr. t. Sv. algfl. S. 44, Taf. I Fig. 12; in WITTR.-NoRDST.-LAGERH. Alg. exs. fasc. 32, N:o 1544, 1545. => G. rupestris var. lepidariorum HansG. Prodr. II S. 136, Fig. 46. G. decipiens (A. Br.) RICHTER in WirrRr.-NORDST. Alg. exs. fasc. 12, N:o 594. TalnlaRie Tr 2 Falkl. (7). 6 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Microcystis marginata (MENEGH.) KÜTz. Tab. phye. I, Taf. 8. Südgeorgien (1). Da in der Auffassung dieser Art einige Unsicherheit besteht, gebe ich eine Ab- bildung bei. Textfigur 1. Aicrocystis marginata (MENEGH.) Kürz. Vergrösserung 800. Microcystis parasitica KÜTZ. Phyc. gener. S. 170; Tab. phyc. I Taf. 9; Fritsch Alg. Nat. Ant. Exp. S. 24, Taf. I Fig. 67—70. Kolonien bis 50 u in Durchmesser, von verschiedener Form, Zellen I—1.5 ır, blassblaugrün. Südgeorgien (1). Fam. Oscillatoriaceae. Oscillatoria sancta KÜTZING Tab. phyc. S. 30, Taf. 42 Fig. VII; GomonxT Oscill. II S. 209, Taf. 6 Fig. 12; W. & G. S. West Freshw. Alg. Ant. Exp. S. 293. Dicke der Fäden 10—12 u. Falkl. (4). Oscillatoria nigroviridis (THWAITES) GOMONT Oscill. II S. 217, Taf. 6 Fig. 20. Die untersuchten Fäden stimmen mit der zitierten Figur gut überein. Dicke der Fäden etwa 8 u. Falkl. (4). — Salzwasserart. Oscillatoria subproboscidea W. & G. S. WEST Freshw. Alg. Ant. Exp. S. 293, Taf. XXV Fig. 91—94; Fritsch Freshw. Alg. Nat. Ant. Exp. S. 33, Taf. I Fig. 66. Dicke der Fäden 8—8.5 u. Graham Land, Snow Hill Insel (3). Bd. IV: 14) SUSSWASSERALGEN. 7 Oscillatoria prolifica (GREV.) GOMONT Oscill. II S. 205, Taf. 6 Fig. 8. Dicke 3 u. Falkl. (5). Oscillatoria amphibia AGARDH Aufzähl. ein. in d. Östreich L. gef. Alg. S. 632; Gom. Oseill. II S. 221, Taf. 7 Fig. 4, 5. Dicke der Fäden 2 u. Graham Land, Snow Hill Insel (3). Oscillatoria sp. Trichomatibus circ. I u crassis, pallidis, haud constrictis, directis aut arcuatis, apicibus saepissime curvatis. Inter alias Myxophyceas sparsa. Ich habe diese Form mit keiner der bekannten Arten sicher identifizieren kön- nen, will aber die schon sehr lange Reihe von benannten aber ungenügend be- kannten Oscillatorien nicht unnötiger Weise bereichern. Graham Land, Snow Hill Insel (3). Oscillatoria fracta n. sp. Rats ToRı07 3,77: Trichomatibus liberis, aeruginosis, brevibus, ad 100 u longis, sed mox in partes breviores, saepe solum Io u longas fractis, 6—7 u crassis, directis, cylindricis, ad genicula non constrictis, sed demum intervallis pallidis interruptis, apicibus obtusis aut truncatis, neque attenuatis neque capitatis. Cellulis crassitudine trichomatis 2—5- plo brevioribus, compagibus primo vix visibilibus seclusis, ordines granulorum trans- versos includentibus. — In nive occurritur. Durch die kurzen Zellen mit in Querreihen angeordneten Körnchen und vor allem durch die kurzen, geraden, stumpfen, bald zerfallenden Fäden ist diese Art deutlich charakterisiert. Die zuletzt gebildeten Querwände treten nur sehr schwach hervor; in der Tat war es mir in manchen Fällen unmöglich zu entscheiden, ob eine Zellwand oder nur der von zwei Körnchenreihen eingeschlossene Raum vorlag, Allmählich werden die Zellen deutlich ven einander abgegrenzt, und es werden die in der lateinischen Diagnose genannten farblosen Zonen sichtbar; die Zellen stossen dann nicht unmittelbar an einander (vgl. O. tenuis AG.). Fragmentation (Hormo- gonienbildung) tritt nun leicht ein, wie es auf der Fig. 4 abgebildet ist. Beziehungen ergeben sich zu ©. Zenuis AG., aber auch zur Gattung Borsia COHN, deren bisher einziger Vertreter — 2. trilocularis COHN in Sechz. Jahresber. Schles. Ges. f. vaterl. Cultur S. 227; WITTR.-NORDST. Alg. exs. fasc. 12 N:o 587 — vielleicht. 8 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. als durch zur Regel erhobene, iterierte Fragmentation entstanden, aus oscillatorien- artigen Vorfahren abzuleiten ist. Südshetl. Nelson Insel (3). Spirulina subtilissima KÜT7. Phyc. gener. S. 183; Tab. phyc. I S. 26, Taf. 37 Fig. VI; Gom. Oscill. II S. 252, Taf. 7 Fig. 30. Tafı I Big. 8: Falkl. (4). Lyngbya aestuarii (MERT.) LIEBMAN Gom. Osecill. II S. 127, Taf. 3 Fig. ı, 2. Dicke der Fäden 14—18 u, Dicke der Trichomen II—I3 u. Südgeorgien (I, z2, z3). Eine sowohl in süssem als in salzigem Wasser vor- kommende Art. Microcoleus cryophilus n. sp. Taf. I Fig. 5—7. Filis stratum aerugineum praebentibus, circ. 36 u crassis, simplicibus, trichoma- tibus permultis subparallelis, rectis aut funis instar contortis, in vagina communi hyalina chlorozincico iodurato non caerulescente arcte aggregatis, confectis. Tri- chomatibus simplicibus, vagina propria tenuissima cinctis, elongatis, circ. 4 u crassis, ad genicula non constrictis, extra vaginam communem directis, apicibus leniter atte- nuatis, haud capitatis. Cellulis diametro trichomatis aeque fere longis, aut interdum etiam duplo longioribus aut brevioribus, compagibus haud granulatis; cellula apicali paene semiglobosa. M. paludosus (KÜTZ.) GOM., der unserer Art am nächsten steht, ist durch etwas dickere Trichome und anders geformte apikale Zelle unterschieden. Graham Land, Snow Hill Insel (3). Fam. Nostocaceae. Isocystis infusionum (KÜTZ.) BORZI Born. & Fran. Nost. IV S. 26: Hansc. Prodr. II S. 121, Fig. 36 links. Anabaena infusionum Kütz. Tab. phyc. I, Taf. 94 Fig. VIII. Südgeorgien (1). Anabaena sp. Nicht bestimmbare Anadaena-Fäden wurden in mehreren Proben aus Südgeor- gien angetroffen. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 9 Nostoc paludosum KÜTZING Tab. phyc. II S. ı, Taf. ı Fig. II; Born. & Fran. Nost. IV S: ıgı. Südgeorgien (1). Falkl. (10). Nostoc punctiforme (KüTz.) HARIOT Anabaena hederulae KÜTz. Nostoc hederulae MENEGH.; BORN. & FLAH. Nost. IV S. 180. Südgeorgien (T). Nostoc bornetii GAIN Deux esp. nouv. de Nostoc S. 1691; Fl. alg. ant. S. 166, Textfig. 77—88. Nach FRITSCH möglicherweise eine Form von N. sphaericum \ AUCH. Südgeorgien (1). Fam. Scytonemataceae. Microchaete tenera THURET Born. & Fran. Nost. III S. 84. Coleospermum goepperlianum KıRcHn. Alg. Schles. S. 239. Südgeorgien (1). Tolypothrix tenuis KÜTz. Phyc. gener. S. 228: Tab. phyc. II S. 9, Taf. 31 Fig. II (schlecht); Born. & Fran. Nost. IIIS. 122; J. Schmipt Danm. blaagr. Alg. S. 383. T. lanata (Desv.) WARTM.; BORN. & FLaH. Nost. III S. 120. T. aegagropila Kürz. Tab. phyc. II, Taf. 32 Fig. III. T. flaccida Kürz. Tab. phyc. II, Taf. 32 Fig. II. 7. pulchra Küötz. Tab. phyc. II, Taf. 32 Fig. IV. Dicke der Trichomen bis II u. Südgeorgien (1). Fam. Rivulariaceae. f Calothrix fusca (KÜTZ.) BORN. & FLAH. Nost. I S. 364. Mastichothrix fusca KüTz. Phyc. gener. S. 232; Tab. phyc. II S. ı3, Taf. 45 Fig. V. Südgeorgien (z4). In Nostoc-Kolonien. Dichothrix austrogeorgica n. sp. Filis totis subdichotome pseudoramosis, fasiculos penicilliformes ad 5 mm altos praebentibus, pseudoramis adpressis, vagina communi longe infra inclusis. Trichoma- tibus pallide viridulis vel caerulescentibus, plerumque S—9 u crassis, in pila sensim 2—131328 Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. 10 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. attenuatis, ad genicula saepe contractis vel infra nonnunquam valde constrictis. Cellulis diametro trichomatis aeque fere longis. Heterocystis in basi sitis, solitariis aut saepius 2—3(—4), interdum quoque intercalaribus, subglobosis aut oblongis. Va- ginis crassiusculis, lamellosis, supra denique fibriformibus, luteis, chlorozincico iodu- rato non caerulescentibus. | I — c Textfigur 2. Dichothrix austrogeorgica n. sp. Vergr. 500. a, 5: Verzweigung, Heterocysten. ce: Spitze eines Trichomes. Durch die langen Fadenbüschel, die reiche Verzweigung, die Beschaffenheit der Scheiden und die Mehrzahl der basalen Heterocysten ist diese Art deutlich charak- terisiert. Es ist jedoch möglich, dass sie schon früher beschrieben und zu einer an- deren Gattung gestellt worden ist. Bei dem Mangel guter Abbildungen der meisten Arten ist es mir unmöglich gewesen, dies sicher zu entscheiden. Südgeorgien (4). Bd. IV: 14) SUSSWASSERALGEN. 11 Bacillariales. A. Centricae. Melosira distans (EHRB.) Kütz. Bac. S. 54, Taf. 2 Fig. XII; O. Mürr. Bac. Nyassal. II S. 271. Taf. I Fig. 22—24. Diam. 8-12 u. Porenreihen auf der Mantelfläche etwas schief und gekrümmt, 16 auf IO u. Südgeorgien (z3, 25). Melosira nummuloides (DILLWw.) AGARDH Vgl. Schmidt Atl. Taf. 182 Fig. 1. Diameter bis 22 u. Falkl. (7). — Salzwasserart. Podosira montagnei KÜTZING HEURCK Syn. Taf. LXXXIV Fig. ı1, 12; PeraG. Diat. de France III S. 444, Taf. CXX Fig. 11. Diam. 29 u. Graham Land, Louis-Phil.-Halbinsel, Kap Roquemaurel. — Marin. Coscinodiscus excentricus EHRE. RATTRAY Coscinod. S. 461; HEURCK Syn. S. 217, Taf. CXXX Fig. 4, 7, 8. Diam. 76 u. Südgeorgien (z5). — Salz- und Brackwasserart. Coscinodiscus minor EHRE. RATTR. Coscinod. S. 465. Vgl. ScuHMmior Atl. Taf. 58 Fig. 39, 40, Taf. 59 Fig. 8. Südshetl. Nelson Insel (3). — Salz- und Brackwasserart. Coscinodiscus subtilis EHRB. RATTR. Coscinod. S. 494. Vgl. Scumipr Atl. Taf. 57 Fig. ı1, 13. Diam. etwa 100 u. Südgeorgien (z5). — Salz- und Brackwasserart. Coscinodiscus spp. Unbestimmbare Fragmente von zwei Coscinodiscus-Arten fand ich in der Probe (3) aus Südshetl. Nelson Insel (grüner Schnee). I2 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. B. Pennatae. l. Raphideae. a. Euraphideae. Caloneis austrogeorgica n. sp. Taf. I Fig. 15. Valva oblongo-lineari, in medio nonnihil inflata, 3"/.-plo longiore quam latiore, apicibus late rotundatis. Striis transversis eirc. I3 in IO u, linea inframarginali con- spicua interruptis, in media parte valvae paulum radiantibus, apices versus nonnun- quam paulum convergentibus, intervallo transverso circa nodulum centralem relicto. Raphe directa, area angusta circumdata. Long. valv. 42 u, lat. 12 u. Südgeorgien (7). Caloneis macloviana n. sp. Taf. I Fig. 16. Valva lineari-lanceolata, 7-plo longiore quam latiore, in medio leniter inflata, api- cibus rotundatis. Striis transversis II—I2 in IO u, indistincte radiantibus, linea in- framarginali interruptis, intervallo lato transverso circa nodulum centralem relicto. Raphe obliqua, area circumdata. Long. valv. S6—114 u, lat. 13—16 «:. Falkl. (7, 10). Caloneis panduriformis n. sp. kat Se kıo.0zE Valva lineari-lanceolata, in medio leniter constricta, circ. 6-plo longiore quam latiore. Striis transversis eirc. I3 in IO u, parallelis vel apices versus valvae paulum radian- tibus, linea inframarginali interruptis, intervallo lato transverso circa nodulum cen- tralem relicto. Raphe subdirecta, area lata circumdata. Long. valv. 52 u, lat. max. 9 u, lat. in media parte 8 u. Falkl. (7). Diploneis subovalis CLEVE Syn. IS. 96, Taf. I Fig. 27. Taf. Rio 18. Mit dieser aus Neu Seeland beschriebenen Art glaube ich, eine in zahlreichen Individuen gefundene Diploneis identifizieren zu können. Bei hinreichender Vergrös- serung gesehen, stellen die Schalen ein sehr elegantes Bild dar. Querrippen ıı auf Io u. Zwischen je zwei Rippen befindet sich eine Doppelreihe von kleinen Perlen. Innerhalb der longitudinalen Furchen fehlen diese; dafür scheinen die Rippen hier in je zwei (gegen die Schalenenden nur eine) grössere Perlen sich zu endigen. Länge 26—49 u, Schalenbreite 14—I8,; u. Südshetl. Nelson Insel (3). Südgeorgien und Falkl., in mehreren Proben. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 13 Gyrosigma attenuatum (KüT7z.) RABENH. CLEVE Syn. IS. 115. Pleurosigma altenuatum W. Sm. Notes on the Diat. S. ıı, Taf. I Fig. 1I—13, 18; Brit. Diat. IS. 68, Taf. XXII Fig. 216; PrraG. Pleuros. S. 17, Taf. 7 Fig. 4—7; Diat. de France S. 167, Taf. XXXIV Bie23 5: Länge etwa 210 u, Schalenbreite 25—29 u, Querstreifen 15—16, Längsstreifen 13—14 auf IO u. Einige Exemplare sind der var. caspium GRUN. Alg. u. Diat. Kasp. Meere S. ı15, Taf. III Fig. 8 a, ähnlich, nur mit ein wenig dichter gestellten Längsstreifen, andere ahmen in der Form der Schalen dem Gyrosigma balticum (EHRB.) CLEVE Syn. I S. 118 (Pleurosigma baltium W. SM. Notes on the Diat. S. 8, Taf. I Fig. ı—3; Brit. Diat. I S. 66, Taf. XXII Fig. 207) nach: Gyrosigma attenuatum f. subbalticum n. f. Taf. II Fig. 4—6. Valva lineari, in medio recta, apice utroque paullulum quasi sigma obtusum cur- vato et extremo obtuso-rotundato. Striis transversis 15—I6 in IO u, longitudinali- bus paulo confertioribus. Falkl. (7). Frustulia vulgaris (THWAITES) CLEVE Syn. IS. 122. Falkl. (5, 7, 10). Frustulia rhomboides (EHRB.) CLEVE Syn. IS. 122. Falkl. (7, 10). Navicula cuspidata KÜTZING Bac. S. 94, Taf. 3 Fig. XXIV, XXXVII. Länge etwa 100 u, Schalenbreite 19 u. Südgeorgien (I, 7, 23). In der Probe (1) aus Südgeorgien wurde auch die monströse Form craticula angetroffen (Surirella craticula EHRB. Verbr. u. Einfl. Taf. I: v Fig. 5; KÜTZ. Bac. S. 61, Taf. 28 Fig. XXII; W. Sm. Brit. Diat. I S. 38, Taf. IX Fig. 67; $ chdlensis EHRB. a. a. ©. Taf. I:ıı Fig. 18; KÜTz. a. a. O. Taf. 28 Fig. XXI; Craticula ehren- bergii GRUN. Novara Alg. S. 20; Navicula cuspidata f. craticula DirrEL Diat. Rhein-Mainebene S. 58, Fig. 122; vgl. auch PFITZER Bau u. Entw. d. Bac. S. 104 —105; O. Mürr. Bac. El Kab S. 308-310, Taf. XI Fig. 17). Länge 88 u, Schalen- breite 19 u. 14 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Navicula megacuspidata n. sp. TarlmRiesı, 2: Valva lanceolata, 5—6-plo longiore quam latiore, in apices obtuso-rotundatos neque productos sensim desinente, punctis in strias transversas et longitudinales con- sitis instructa. Striis transversis distinctissimis, parallelis aut apices valvae versus leniter convergentibus, 10—I2 in IO u, longitudinalibus quodammodo rectis, circ. 20 in IO u. Raphe insigni, area angusta et circa nodulum centralem parum dilatata ceincta. Long. valv. 180—245 u, lat. 37—40 u. Diese Art scheint mit N. cusprdata nahe verwandt zu sein, ist aber durch die bedeutendere Grösse, die Form der Zellenenden und die grössere Entfernung der Querstreifen von einander deutlich von dieser unterschieden. Am nächsten kommt die von DIPPEL in Diat. Rhein-Mainebene S. 54, Fig. ıı4 als N. fulva EHRB. p- p- bezeichnete Form, die von den meisten Autoren in den Formenkreis der N. cuspidata mit einbezogen wird. Südgeorgien (z3). Navicula kotschyi GRUNOW Neue o. ungen. gek. Algen S. 538, Taf. IV Fig. 12; in CL. & Grun. Arct. Diat. S. 41; in HEURCK Syn. Taf. X Fig. 22. Länge der Schalen 16,>—ı8 u, Breite 6,; u, Querstreifen etwa 20 auf IO u. Südgeorgien (7). Falkl. (10). Navicula mutica KÜTZING Bac. S. 93, Taf. 3 Fig. XXXI. var. producta GRUNOW in CL. & Grun. Arct. Diat. S. 41; in HEURCK Syn. Taf. X Fig. 20 A; PERAG. Diat. de France S. 59, Taf. VII Fig. 40. Länge der Schalen 16 u, Breite 6,; u, Querstreifen 20 auf IO u. Falkl. (7). Navicula muticopsis HEURCK Diat. Exp. ant. S. ı2, Taf. II Fig. 181; W. & G. S. West Freshw. Alg. Ant. Exp. S. 283, Taf. XXVI Fig. 121—124; Fritsch Freshw. Alg. S. Orkn. S. 133, Textfig. ı B; Freshw. Alg. Nat. Ant, Exp. S. 51. Ich unterscheide 3 Formen: Forma reducta W. & G. S. WEST Freshw. Alg. Ant. Exp. S. 284, Taf. XXVI Fig. 124. ap LEieoTr Forma evoluta W. & G. S. WEST Freshw. Alg. Ant. Exp. S. 283, Taf. XXVI Fig. ı21, 123. Taf. I Fig. 20. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 15 Forma capitata n. f. Taf. T Fig. 19. Valva elongata, apieibus distincte capitatis. Obenstehende drei Typen gehen ohne Grenze in einander über. Die Länge der Schalen ist 15—29 u, wobei die kürzeren Formen der f. reducta, die längeren der f. evoluta und f. capitata angehören. Das Verhältnis Länge: Breite schwankt zwischen 5:3 (bei f. vedxcta) und 3:1. Die Form des mittleren streifenlosen Feldes kann auch wechseln, wie W. & G. S. WEST es angeben (a. a. O.); doch fand ich, dass die annähernd rektanguläre Form die gewöhnlichste ist. Von Querstreifen zählte ich, wie W. & G. S. WEST, immer 13—14 auf 10 u; nach der Diagnose H. VAN HEURCK’Ss (a. a. OÖ.) kommen nur Io auf 10 u, aber nach seiner Figur 12—13. Die isolierte Perle an der einen Seite des Mittelfeldes sah ich bei allen untersuchten Schalen, und zwar immer in der gleichen Lage. Südshetl. (3), in grünem Schnee. Graham Ld, Snow Hill Insel (2). Navicula murrayi W. & G. S. WEST Freshw. Alg. Ant. Exp. S. 285, Taf. XXVI Fig. 129. var. elegans W. & G. S. WEST a. 2. ©. S. 285, Taf. XXVI Fig. 130: Taf. I Fig. 26. Länge 36 u, Schalenbreite Io u, Querstreifen 14 auf 10 u. Südshetl. (3). Graham Ld, Snow Hill Insel (2). Navicula’suecorum n. sp. Taf. I Fig. 27. Valva oblonga, eirc. 2'/.-plo longiore quam latiore, apicibus productis, truncatis, marginibus lenissime undulatis. Striis transversis radiantibus, 13—I4 in IO u, linea distincta marginis socia interruptis, e locellis paucis, paululum elongatis, ordines quoque longitudinales et decussatos praebentibus, constitutis. Raphe directa, area hyalina angusta cincta, quae in media parte valvae rectanguli instar neque usque ad margines subito extensa est. Long. valv. circ. 35 u, lat. 13 u. Durch die deutliche randständige Längsfurche erinnert diese Art an Nerdium und Caloneis, aber die Beschaffenheit der Streifung ist ja eine ganz andere als be diesen Gattungen. E. ÖSTRUP, dem ich eine Zeichnung der betreffenden Art vorgelegt habe, lenkt meine Aufmerksamkeit auf gewisse Ähnlichkeiten mit Navicula nivalis EHRB. (N. guinguenodis GRUN., abgebildet bei HEURCK Syn. Taf. X Fig. 21) und N. novae guineaensis TEMP. in Diatomiste I S. 71, Taf. XI Fig. ı. Falkl. (11). 16 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Navicula cryptocephala KÜTZING ‚ Taf. 3 Fig. XXVI; HEURCK Syn. S. 84, Taf. VIII Fig. 1, 5. g Navicula radiosa KÜTZING Bac. S. gı, Taf. 4 Fig. XXI. Die von mir untersuchten Schalen sind 5,5;—6,5 mal länger als breit und gehören sämtlich zu der « genzina GRUN. Neue oder ungen. gek. Alg. S. 526. Länge der Schalen 63—73 u, Breite 1I—12 u. Südgeorgien (I, z3, Z4). Navicula austroshetlandica n. sp. Taf" Big. 23. Valva lanceolata, circ. 3*/.-plo longiore quam latiore, apicibus subproductis. Striis transversis I3—I4 in Io u, e punctis aegre discernendis constitutis, radiantibus et infra inflexis, apices valvae versus convergentibus. Area angusta raphen directam eingente in medio in transversam fasciam usque ad margines valvae subito extensa. Long. valv. 38—39 u, lat. 11,5 u. Ich stelle diese Art unter die Mavzculae lineolatae. Südshetl. (3). Navicula excellens n. sp. Taf. II Fig. 3. Valva elliptica, apicibus rotundatis. Striis transversis valde divergentibus, circ. 15 in IO u, in media parte valvae iniquis magisque inter se distantibus, e punctis distinetis 15—ıI6 in IO u constitutis. Raphe directa, area angustissima circa nodulum centralem paulum ampliata cincta, poris centralibus haud sibi propinquis. Long. valv. 40 u, lat. 20 u. Diese Naviceula gehört demselben Formenkreis an, wie N. pusilla W. SM. und N. cluthensis GREG., und ich habe geschwankt, ob ich einer von diesen Arten die vorliegende Form als Unterart anreihen solle. Am meisten ähnelt sie der N. c/u- thensis (man vergleiche z. B. SCHMIDT Atl. Taf. 244 Fig. 14), die jedoch in Bezug auf Schalenform, Mittelarea und Anordnung der Querstreifen Abweichungen darbietet, die mir eine Vereinigung beider nicht erlauben. N. fuszlla aber, die bezüglich der Streifung mit meiner Form näher übereinstimmt, hat wohl immer + geschnäbelte Zellenenden. Wenn auch z. B. CLEVE berechtigt zu sein glaubt, die N. dduthensis GrREG. als eine Varietät der N. functulata W. SM. aufzunehmen (CLEVE Syn. II S. 47), halte ich es im vorliegenden Falle für sehr gewagt, eine so nahe Verwandt- schaft mit N. pusilla zu supponieren. Ich glaube somit am besten zu tun, wenn ich eine neue Species auf die oben beschriebene Form gründe. Falkl. (7). Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. ? Stauroneis perminuta GRUN. ex CLEVE Färskv. Diat. Grönl. Arg. S. 12, Taf. XVI Fig. 9. Taf. II Fig. 9. Valva minutissima, oblongo-lanceolata, apicibus obtusis neque productis, striis transversis tenuissimis circ. 30(?) in IO u, parum divergentibus, nodulo centrali in staurum distinctum dilatato. Long. valv. 10—ı8 u, lat. 3,5—5,5 u, lat. stauri ı u. Die ein wenig radiierenden Querstreifen sind so zart, dass ich nicht imstande gewesen bin, sie zu zählen. Ich finde keine hinreichende Veranlassung, eine neue Art auf diese Form zu gründen, und führe sie dafür unter der in brackigem Wasser in Süd-Afrika und Patagonien gefundenen S. perminuta auf. Südgeorgien (5). Stauroneis anceps EHRRB. Verbr. u. Einfl. S. 134, Taf. II: ı Fig. 18; CreveE Syn. I S, 147. Südgeorgien (I, 7, z2). var. siberica GRUNOW in Cr. & Grun. Arct. Diat. S. 48, Taf. III Fig. 65. Schalen etwas weniger ausgezogen als auf der zitierten Figur GRUNOW’s. Südgeorgien, unter der Hauptart. Stauroneis acuta W. Sm. Brit. Diat. IS. 59, Taf.- XIX Fig. 187. Vgl. SCHMIDT Atl. Taf. 241 Fig. 4. Länge 95—128 u, Schalenbreite 23—26 ır. Südg. (9, z2). Stauroneis phoenicenteron EHRB. Verbr. u. Einfl. Taf. II: 5 Fig. ı etc.; CLEvE Syn. IS. 148. Vgl. Schmivr Atl. Taf. 242 Fig. 16. Taf. II Fig. 8. Länge 122—192 u, Schalenbreite 25—36,5; u. Die Form der Schalen stimmt bisweilen mit der zitierten Figur SCHMIDT’s überein, aber öfters sind die Schalen an den Enden schwach ausgezogen. Querstreifen gewöhnlich etwa 16 auf Io wu, in der Schalenmitte nur 14 und an den Enden 20 auf 10 u. Oft sind einige kürzere Streifen im marginalen Teil des Stauros sichtbar (s. die Abbildung). Südgeorgien, in den meisten Proben. 3—131328 Schwedische Südpolar- Expedition 1901—1903. 18 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Ausser der Hauptart kommt auch vor: var. gracilis CLEVE p. p. ex DIPPEL Diat. Rhein-Mainebene S. 83. Staur. gracilis EHRB. Verbr. u. Einfl. S. 135, Taf. I: 2 Fig. 14, Taf. II: ı Fig. 17. Vel. DirpeL a. a. O., Fig. 174 c. Länge 55—70 u, Schalenbreite II—12 u. Südgeorgien (z2). Cymbella cistula (HEMPR.) KIRCHNER Alg. Schles. S. 189. Sehr wechselnd bezüglich der Gestalt und Grösse. Man vergleiche SCHMIDT Atl. Taf. 10 Fig. 2, 3, Taf. 7ı Fig. 21, 25; ferner trifft man Formen wie SCHMIDT Atl. Taf. 7ı Fig. 22, aber mit mehreren isolierten Punkten. Die Anzahl derselben schwankt zwischen 2 und 5, das Verhältnis Länge: Breite zwischen 3,6 und 5,5; Schalenbreite 16—23 u. Seltener ist var. maculata (KÜTZ.) HEURCK Syn. S. 64, Taf. II Fig. 16, 17. Vgl. ScHMIDT Atl. Taf. ıo Fig. 6, Taf. 71 Fig. 20, 22. Oft sind die freien Perlen der ventralen Querstreifen nicht wirklich isoliert, sondern die Streifen nur durch eine + schmale glatte Linie nahe an ihren Spitzen unterbrochen. Somit finden sich zahlreiche Übergänge zwischen der typischen Form und der Varietät. Mit solchen intermediären Formen vergleiche man C. cistula var. siberica GRUN. in CL. & GRUN. Arct. Diat. S. 25, Taf. I Fig. ı1, bei der allerdings die glatte Linie weiter ventralwärts verschoben ist. Südgeorgien, in mehreren Proben. C: cistula f. nordenskioeldii (OÖ. MÜLLER) Cymbella nordenskioeldii O. MüLL. Bac. Süd-Patag. S. 25, Taf. I Fig. 18. Taf. III Fig. 3, 4. Raphe der Bauchseite etwas genähert, die die Querstreifen zusammensetzenden Perlen noch mehr auseinander gerückt als bei der Müllerschen Form, bisweilen sogar ganz aus den Reihen heraustretend; sonst mit dieser Form genau übereinstimmend. Länge 130 u, Breite der Schale 22 u, Zahl der Querstreifen die von MÜLLER (a. a. O.) angegebene. Nur ein etwas beschädigtes Exemplar aus Südgeorgien wurde angetroffen. Die Raphe war bei diesem stellenweise hin und her, beinahe zickzackförmig gekrümmt und schien auch im übrigen nicht ganz normal ausgebildet zu sein. Es war mir | | Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 19 sofort klar, dass ich eine grosse Form der in derselben Probe reichlich vorhandenen CE. cistula vor mir hatte, die aus irgend einem Grunde abnorm entwickelt war. Bei dieser Art besteht, dem Anschein nach, ein Bestreben, einzelne Perlen der mittleren Streifen aus dem Reihenverband zu lösen. Nur ist das Freiwerden der Perlen typisch nicht weiter durchgeführt, als dass die terminale Perle einiger der mittleren ventralen Reihen isoliert worden ist. Nicht selten gewahrt man aber, dass auch die erste Perle mehrerer seitlichen Reihen, obgleich nicht ganz isoliert, doch von der zweiten deutlich weiter entfernt ist als diese von der dritten. Dasselbe trifft mitunter auch in den dorsalen Reihen ein. Nun ist bei C. nordenskioeldii OÖ. MÜLL. die Tendenz der Perlen, frei zu werden, noch ein wenig fortgeschritten, und ganz besonders gilt dies bei unserer Form, bei der die Perlen sogar stellenweise so zu sagen in Unordnung geraten. Letzteres deutet mir auf eine Anomalie hin. So auch die oben erwähnten irregulären Krümmungen der Raphe. Andererseits ist aber die Übereinstimmung mit MÜLLER’s Cymbd. nordenskioeldii nicht zu verleugnen. Ich bin daher geneigt, für diese eine anormale Entwickelung verantwortlich zu machen. Allerdings betrachte ich es als unhaltbar, sie von C. cistula als eigene Art zu trennen. Am zweck- mässigsten ist wohl, sie vorläufig als Forma unter C. czszula aufzuführen. Südgeorgien (T). Cymbella ventricosa KÜTZING Bac. S. 80, Taf. 6 Fig. XVI. Vgl. ScHmiprt Atl. Taf. 10 Fig. 42, 43, Taf. 71 Fig. 33; GRUN. in HEURCK Syn. Taf. III Fig. 15 rechts, 16 links. Länge 25—34 u, Breite der Schale 7—8 u, Querstreifen in der Mitte der Schale 10, gegen den Enden 14 auf 10 u. Südg. (1, 5). Falkl. (7). Gomphonema intricatum KÜTZING Bac. S. 87, Taf. 9 Fig. IV. var. dichotomum (KüÜTZ.) GRUNOW in HEURCK Syn. Taf. XXIV Fig. 30, 31. Südgeorgien (1). Gomphonema tenellum KÜTZING Bac. S. 84, Taf. 8 Fig. VIII b. Vgl. Grun. in HEURCK Syn. Taf. XXIV Fig. 22—25. Länge 21—23 u, Breite der Schale 5—5,5 u. Südgeorgien (1, z3). 20 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Trachyneis aspera (EIHRB.) CLEVE Syn. IS. ıgr. Vel. ScHMipT Atl. Taf. 48 Fig. 2—6. Weicht von den zitierten Figuren durch excentrische Raphe ab. Falkl. (7). — Marine Art. Pinnularia interrupta W. SM. Brit. Diat. I S. 59, Taf. XIX Fig. 184. f. stauroneiformis (HEURCK) CLEVE Syn. I]2S.2 76: Navicula termes EHRB. var. sfauroneiformis MHEURCK Syn. Taf. VI Fig. 12, 13. Vgl. NMavicuwla interrupta SCHMIDT Atl. Taf. 45 Fig. 72. Falkl. (5). Pinnularia microstauron (EHRB.) CLEVE Tara IeRiEARTE, 17: Syn. IS. 77: Wie auch aus den von CLEVE (a. a. O.) zitierten Figuren SCHMIDT’s (Atl. Taf. 44 Fig. 14, 16, 34, 35; Taf. 45 Fig. 31—34) hervorgeht, zeigt sowohl der Umriss der Schale als die Form und Ausdehnung der Mittelarea bei dieser Art beträchtliche Schwankungen. Ich habe in den Proben aus Südgeorgien zwei Haupttypen unter- scheiden können: den einen mit breiten Schalen (I4—15 wu breit, 4—4,5, selten bis 5 mal länger als breit) und schwach konvexen Seitenkonturen (Taf. III Fig. 16), den anderen schmäler (gewöhnlich Io u breit, etwa 5 mal länger) und mit mehr parallelen Schalenrändern (Taf. III Fig. 17). Die + rhombische rippenfreie Mittel- area kann beim ersten Typus durch Fehlen der betreffenden Rippen an der einen Seite zu einem halbstaurosähnlichen Raum ausgedehnt sein oder, nicht seltener, ist sie beiderseits staurosartig erweitert. Letzteres ist beim zweiten Typus die Regel. Südgeorgien (1, 2). Pinnularia brebissonii (KÜTZ.) RABENH. CLEVE Syn. II S. 78. Navicula brebissonii Kütz. Bac. S. 93, Taf. III Fig. 49. Vgl. ScHmipr Atl. Taf. 44 Fig. 17, 18. Länge 45—55 u, Breite der Schale ıı u, Rippen 12—13 auf IO u. Südshetl. (1, 3). Pinnularia borealis EHRP. Verbr. u. Einfl. Taf. I: 2 Fig. 6. Vgl. SCHMIDT Atl. Taf. 45 Fig. 17, 18, 20; HEURCK Syn. Taf. VI Fig. 3. Ziemlich stark variierend. Die meisten der von mir untersuchten Schalen ähneln entweder der Figur 17 in SCHMIDT’s Atlas oder auch SCHMIDT’s Fig. 18 und H. van Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 21 HEURcK’s Fig. 3 (siehe oben). Die Länge der Schalen ist im allgemeinen 45—48 u, Breite 10—12 u, Querrippen 5—6 auf IO u. Südgeorgien (4). Falkl. (5, 7, 8, 10). Einige, die sich sonst der Figur 20 SCHMIDT’s anschliessen, weichen durch fast rektanguläre Schalenform ab. Länge etwa 33 u, Breite 9 u, Querrippen 5 auf I0 u. I Ich möchte sie mit einem besonderen Namen bezeichnen: f f. rectangularis n. f. Tale Rie, In5: Valva subrectangulari. Falkl. (7). Pinnularia stauroptera (GRUN.) RABENH. var. interrupta CLEVE Syn. II S. 83. Navicula stauroptera GRUN. Neue od. ungen. gekannt. Algen S. 516, Taf. IV Fig. 18, ı9. Taf. III Fie. 18. Länge der Schale 63 u, Breite 9 u, Querstreifen ıı auf IO u. Wegen der breiten longitudinalen Area stelle ich diese Form, allerdings zwei- felnd, zu P. stauroptera. Falkl. (10). Pinnularia macilenta EHkRB. CLEvE Diat. Fin]. S. 24, Taf. I Fig. 7. | Länge 122 u, Schalenbreite 20 u. Falkl. (1). Pinnularia viridis (NITZSCH.) EHRE. Infus. S. 182; CLEVE Syn. II S. 91. Vgl. Schamipr Atl. Taf. 42 Fig. 9 (nach CLeve a. a. OÖ. = ?. vir. var. intermedia CLEvE Diat. Finl. S. 22), II—13, 20, 21. Länge 92— 173 u, Schalenbreite 20—25 «u, Querrippen 7—S auf IO u. Südgeorgien, in fast allen Proben. Falkl. (10). Amphora coffaeiformis (AG.) KÜTZING Bac. S. 108, Taf. 5 Fig. XXXVII; CLeve Syn. II S. 120. Gestalt annähernd wie SCHMIDT Atl. Taf. 26 Fig. 83. Länge 27 u, Schalen- breite 5—6,5 u, Querstreifen 20—22 auf 10 u. Südgeorgien (1, z3). — In sowohl süssem wie salzigem Wasser verbreitet. D [97 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Amphora fluminensis GRUNOW PERAG. Diat. de France I S. 230, Taf. L Fig. 32. Grösse und Streifung wie bei voriger Art. Südgeorgien (7). — Salz- und Brackwasserart. Amphora ovalis KÜTZING Bac. S. 107; PErAG. Diat. de France I S. 199, Taf. XLIV Fig. 14. Südgeorgien (I). Cocconeis pediculus EIRB. Infus. S. 194, Taf. 2ı Fig. II; HEURCK Syn. Taf. XXX Fig. 28—30. Länge 2I u, Breite der Schale 16 u. Südgeorgien (z5). Cocconeis scutellum EHRB. var. genuina CLEVE Syn. II S. 170. Vgl. SCHMIDT Atl. Taf. 190 Fig. 17—20. Falkl. (7). — Marine Art. Cocconeis costata GREG. var. typica CLEVE Syn. II S. 182. Vgl. SCHMIDT Atl. Taf. 189 Fig. 6, 7; GrUN. in HEURCK Syn. Taf. XXX Fig. ı1, 12. Länge der Schale 20—30 u, Breite 15—IQ u. Südgeorgien (1). — Marin. C. cost. var. pacifica GRUNOW in HEURCK Syn. Taf. XXX Fig. 13, 14; CLEVE Syn. II S. 182. C. pacifica GRUN. Alg. Novara S. ıı, Taf. I Fig. 10. C. imperatrix SCHMIDT Atl. Taf. 189 Fig. II—15. Taf. III Fig. 2. Länge der Schale 35—41I u, Breite 24—27 u. Südshetl. Nelson Insel (3). Südgeorgien (2). — Marin. Cocconeis sp. (2 C. japonica PANT. var. antarctica HEURCK Diat. Exp. ant. S. 17, Taf. II Fig. 26.) Bat. xl Big. sr: Nur die Oberschale gesehen. Länge 50 u, Breite 37 u. Unter dem Namen C. japonica var. antarctica hat H. VAN HEURCK (a. a. OÖ.) eine Oberschale beschrieben, von der sich unsere Form nur dadurch unterscheidet, Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 23 dass die streifenfreien Bänder von unregelmässigen Reihen gröberer Pünktchen ein- gefasst sind. Kommt der C. antigua TEMP. & BRUN nahe. Südgeorgien (Z5). Achnanthes coarctata (BREB.) GRUN. in CL. & Grun. Arct. Diat. S. 20. forma falklandica n. f. rau, NE Re, Sy, N, Valva oblonga, media distincte constricta, apicibus subrostratis, truncatis, quorum latitudo dimidiam partem valvae mediae non excedit. Long. valv. 36 u, lat. 12,5 u (in medio IO u), str. transv. 14 in IO u. Unterscheidet sich von der Hauptart durch breitere, tiefer eingeschnürte Schalen mit schmäleren Enden. Man vergleiche betreffs der Schalenform Achnanthrdium coarctatum 8 elineatum LAGERST. Sötv.-diat. Spetsb. o. B. Eil. S. 49, Taf. I Fig. 16, auch von OÖ. MÜLLER erwähnt und abgebildet (Bac. Süd-Patag. S. 9, Taf. I Fig. 8), bei der nach MÜLLER das Verhältnis Länge: Breite = 3,1: bis 4,2: 1 ist, etwa wie bei f. falklandica (bei der Hauptart 5:1). Weder auf LAGERSTEDT’s noch auf MÜLLER’s Figur bestehen jedoch die starke Einschnürung und die schmalen Schalen- enden der falkländischen Form. Falkl. (7). Achnanthes muelleri n. sp. ? A. inflata (KÜTzZ.) GRUN. var sigmata O. Mürr. Bac. Süd-Patag. S. 9, Taf. I Fig. 9. Taf. III Fig. 5—7. Valvis lanceolato-ellipticis, 3—3'/2-plo longioribus quam latioribus, e medio in- flato apices subrostratos et rotundatos versus attenuatis. Striis transversis 9—IO in IO u, punctis margaritiformibus distinctis ac longitudinales quoque ordines aliquan- tum irregulares, 9—IO in IO u, praebentibus compositis, in valva superiore pseudo- raphe inframarginali instructa parallelis, apices valvae versus curvatis, nulla linea interruptis, in valva autem inferiore radiantibus, relicta circa raphen medianam area angusta, media in parte valvae in forum transversum marginibus valvae non conti- guum dilatata. Long. valv. 55—69 u, lat. 16—21 u. Diese Form, die unzweifelhaft in die Nähe von A. covarctata und A. inflata zu stellen ist, scheint mir doch wohl zu verdienen, als Species betrachtet zu werden. Betreffs A. inflata siehe z. B. KÜTZz. Bac. Taf. 30 Fig. XXU (»Stauroneis inflata»), EHrp. Mikrogeol. Taf. I: II Fig. 9, Taf. I: II Fig. 18 a—c (»Achnanthes ventricosa»), GREV. New and Rare Diat. Taf. VI Fig. 6, 7 (»,Monogr. ventricosa» und »Monogr. Smithiana»), DiPpEL Diat. Rhein-Mainebene S. 23, Fig. 38. Alle diese sind durch auch an den Enden ausgebuchtete Schalen charakterisiert. Als mit A. inflata iden- 24 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. tisch bezeichnet CLEVE (Syn. Il S. 193) ausserdem auch Navzcula elata LEUD.- FORTM. Cat. Diat. Ceyl. S. 187, Taf. III Fig. 28, deren in der Mitte bauchig auf- getriebene Schalen gegen die breit abgerundeten Enden allmählich abnehmen; der A. muelleri gegenüber zeigt LEUD.-FORTMOREL’s Art jedenfalls erhebliche, leicht sichtbare Abweichungen. Die var. szgemata O. MÜLL. (a. a. Ö.), die vom Autor, der nur eine Oberschale gesehen hat, zweifelnd zu A. zuflata gestellt wird, ist wahrscheinlich nur eine Ano- malie der oben beschriebenen Art. Südgeorgien (I, 2, z2). Falkl. P. Louis (5). Achnanthes brevipes AGARDH Taf. III Fig. 8— 12. Syst. S. I. Die eingeschnürte Zone an der Zellenmitte bald lang (Fig. 9; vgl. W. SM. Brit. Diat. II Taf. XXXVI Fig. 301 a), bald kurz (Fig. 11; vgl. HEURCK Syn. Taf. XXVI Fig. ı1), bald ganz fehlend (Fig. 8). Die Dimensionen der Schalen sind 42—48 x 13—15 u. Querstreifen 7—IO auf IO u, an der oberen Schale oft etwas weiter von einander entfernt als an der unteren. Eine kleinere und relativ breitere Form ist die in Fig. 10 abgebildete: Länge 25 u, Breite 11 u, Querstreifen 8,5; auf 10 u, Einschnürungszone kurz. Falkl. (7). — Salz- und Brackwasserart. Achnanthes lanceolata (BREB.) GRUNOW in Cr. & Grun. Arct. Diat. S. 23; in HEURCK Syn. Taf. XXVII Fig, 8—ı1. Länge 15—24 u, Breite der Schale 6—8,5 u, Querstreifen 12—13 auf IO u. var. dubia GRUN. in CL. & GRUN. Arct. Diat. S. 23; in HEURCK Syn. Taf. XXVII Fig. 12, 13. Die Hauptart und die Varietät kommen mit einander gemischt vor. Südgeorgien, in mehreren Proben. Falkl. (10). b. Kalyptoraphideae. Östrup Danske Diat. S. XI. Surirella ovalis BREB. Tonı Syll. I S. 579. Forma, vgl. S. swevica ZELLER, SCHMIDT Atl. Taf. 23 Fig. 58, 59. Länge 48, Schalenbreite I5 u. Falkl. (5). Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 25 Surirella angusta KÜTZING Bac. S. 61, Taf. 30 Fig. LII; Schuipr Atl. Taf. 23 Fig. 40. S. ovalis BREB. var. angusia HEURCK Syn. S. 189, Taf. LXXIII Fig. 12. & Länge 34 u, Schalenbreite 5 «, Rippen 7 auf 10 u. Schalen mit schwach kon- vexen Seitenkonturen und stärker abgerundeten Enden als bei der zitierten Figur SCHMIDT’s, sonst wie diese. Südgeorgien (z3). Nitzschia amphioxys (EHRB.) W. Sm. Brit. Diat. I S. 41, Taf. XIII Fig. 105. Hantzschia amphioxys GRUN. in CL. & Grun. Arct. Diat. S. 103. Taf. II Fig. 10— 12. GRUNOW und andere haben von dieser vielgestaltigen Art eine Fülle von For- men und Varietäten unterschieden, die durch allerlei Mittelstufen verbunden sind. Da ich glaube, dass hiermit keineswegs die wirklichen systematischen Einheiten ge- troffen worden sind, auch das Variationsvermögen der Art keinen guten Ausdruck erhalten hat, und da dazu kommt, dass die Grunowschen »Varietäten» z. T. nicht abgebildet und daher schwer zu identifizieren sind, verzichte ich auf jeden Versuch, alle die von mir gesehenen Formen in die bisher beschriebenen einzupassen. Nur einige Formen seien hier besonders hervorgehoben. 1. — Taf. U, Fig. 10. Schale linear, schwach gekrümmt, mit ausgezogenen, fast kopfförmigen Polen. Kielpunkte auf 10 u etwa 8, Querstreifen 22; an einer schmalen Zone in der Schalenmitte fehlen die Kielpunkte und sind die Querstreifen weiter von einander entfernt, nur 15—16 auf I0 u. Länge der Schale 70—87 u, Breite 10—12 u. Vielleicht mit var. drasiliensis GRUN. in CL. & GRUN. Arct. Diat. S. 103 zu ver- einigen. 2. — Taf. II, Fig. ı1. Schale linear, schwach gekrümmt, an der Mitte etwas verschmälert, mit ausgezogenen, nicht kopfförmigen Polen. Querstreifen 13 (Mitte) bis 15 (Ende) auf 10 u, Kielpunkte 7—9 auf 10 u, die zwei mittleren weiter von ein- ander abstehend. Länge der Schale 115—150 u, grösste Breite 12—16 u. Vgl. var. rupestris GRUN. a. a. O. S. 103; in HEURCK Syn. Taf. LVI Fig. 9, 10. 3. — Taf. II, Fig. 12. Schale linear, schmal, deutlich gekrümmt bis fast gerade, die Enden lang geschnäbelt und schwach kopfförmig. Querstreifen 15—16, in der Mitte bisweilen nur 13 auf 10 u, Kielpunkte etwas verlängert, 7—9 auf IO u, die zwei mittleren weiter von einander abstehend. Länge der Schale 165—190 u, grösste Breite 12—13 u. 4—131328. Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. 26 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Diese Form ist wohl mit Zantzschia elongata var. linearis Ö.MÜLL. Bac. Süd- Patag. S. 35, Taf. II Fig. 30 identisch; ich folge aber Van HEURCK (Syn. S. 169) wenn ich Nitsschia elongata HANTZSCH unter N. amphioxys mit aufnehme. Südgeorgien (5, 7, 23). Nitzschia sigma (KÜTZz.) W. Sm. Brit. Diat. I S. 39, Taf. XIII Fig. 108. Länge 215 u, Breite der Schale 10—11 u, Kielpunkte etwa 7, Querstreifen 20, Längsstreifen etwa 30 auf IO u. Falkl. (7). — Brackwasserart. Nitzschia inconspicua GRUNOW Österr. Diat. II S. 579, Taf. XII Fig. 25; in Cr. & Grun. Arct. Diat. S. 99; in HEURCK Syn. Taf. LXIX Fig. 6; CL. & MöLr. Diat. N:o 126. Länge 9—17 u, Breite der Schale 3—3,5 u. Südgeorgien (1). Nitzschia palea (KüÜTz.) W. Sm. Brit. Diat. II S. 89; Groun. in Cr. & Grun. Arct. Diat. S. 96; HEURCK Syn. Taf. LXIX Fig. 22 b,c, 28, 29. Die von mir untersuchten Schalen sind besonders klein (Länge 20—25 u, Breite 3,5—4 u), Stimmen aber sonst zu N. palea nach der von GRUNOW gegebenen Ab- grenzung. Die var. dedilis (KÜTZ.) GRUN. a. a. O., zu der die südgeorgische Form der Schalenbreite halber gehört, verdient wohl kaum, als »Varietät» beibehalten zu werden. Südgeorgien (1). Pseudonitzschia migrans (CL.) HEURCK Diat. Exp. ant. S. 23, Taf. III Fig. 44. Nitzschia migrans CLEVE. Pseudonitzschia sicula \CASTR.) PERAG. var. migrans PEraG. Diat. de France II S. 299, Taf. LXXII Fig. 25. Forma robustior, striis confertioribus. Länge 33 u, Breite II u, Querstreifen 13 auf IO u; sonst wie die zitierte Figur PERAGALLO’s. Nach dieser sind die Dimensionen 35 x 8 u. Falkl. (5, 10). — Marine Art. Bd. IY: 14) SÜSSWASSERALGEN. 27 Rhopalodia gibberula (EnrB.) ©. MÜLLER Bac. El Kab S. 276. Formen mit nach der ventralen Seite hin gebogenen Schalenspitzen. Die meisten gehören wohl zu der var. vo/kensii O. MÜLL. a. a. O. S. 293, Taf. XI Fig. 5; die Querstreifung ist jedoch ein wenig feiner als nach MÜLLER’s Angaben. Länge 45— 50 u, Rippen etwa 4 auf IO u, Querstreifen 16—17 auf 10 u. Falkl. (7, 10). — Eine sowohl in süssem wie in salzigem Wasser vorkommende Art. Epithemia zebra (EHRB.) KÜTZING Bac. S. 34. var. porcellus GRUNOW Österr. Diat. S. 328, Taf. III Fig. 3, 4. Schalen oft mit nur schwach ausgezogenen Spitzen, fast wie bei SCHMIDT Atl. Taf. 252 Fig. 14 (vom Herausgeber, F. FRICKE, als var. saxonica [KÜTZ.] bezeichnet), bisweilen doch wie bei GRUNOW’s oben zitierter Figur 4 oder SCHMIDT Atl. Taf. 252 Fig. 18. Gürtelansicht wie die Figuren 15 und 17 derselben Tafel. Länge 75—85 u. Falkl. (5, 7). — Südshetl. (3) ?. Ich bin nicht sicher, dass die Form aus Südshetl. dieselbe Varietät ist. var. elongata GRUNOW Cr. & Mörr. Diat. N:o 97. Länge 80—g90 u. Geht in vorige Varietät über. Falkl. (5). Eunotia praerupta EHRE. GRrUn. in HEURCK Syn. S. 143, Taf. XXXIV Fig. 17—19. Forma striis confertioribus, in medio valvae saltem 10 in IO u. Länge 33—66 u, Breite 1I—17 u. Wegen der dichteren Streifung bin ich nicht ganz sicher, dass diese Zunotia zu E. praerupta gestellt werden soll, aber in Form und Grösse stimmt sie mit GRU- NOW’s oben zitierten Figuren vollkommen überein, entweder mit der Fig. 19 (var. genuina) oder mit den Fig. 17 och 18 (var. znflata GRUN.). Südgeorgien (4). 3 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. D Eunotia (exigua |BREB.| RABENH. var.) nymanniana GRUNOW in HEURCK Syn. Taf. XXXIV Fig. 8; HustEDT in SCHMIDT Atl. Taf. 274 Fig. 9-18. Taf. I; Big. 7. Valva parva, elongata, arcuata, apicibus recurvatis, striis transversis vix distinctis. Long. valv. 29 u, lat. 3 u. Falkl. (2). Ceratoneis arcus (EHRB.) KÜTZ. Vgl. HEURCK Syn. Taf. XXXVI Fig. 7 links und Fig. 7 rechts unten. Länge 62 u, Br. 6 u, Querstr. 17 auf IO u. Südgeorgien (z5). 2. Arraphideae. Östrup Danske Diat. S. XI. Synedra acus (KÜTZ.) GRUNOW var. delicatissima (W. SM.) GRUNOW in HEURCK Syn. S. 151, Taf. XXXIX Fig. 7. S. delicatissima W. SM. Brit. Diat. I S. 72, Taf. XII Fig. 94. Forma var. amphicephalae HEURCK Syn. tab. XXXIX fig. S similis, sed valva media arca transversa instructa, striis I2 in IO u. Long. valv. 108—117 u, lat. 4 u. Südgeorgien (z3). Synedra affinis KÜTZING var. acuminata GRUNOW in HEURCK Syn. Taf. XLI Fig. 14. Länge 87 u, Breite 6,5 u, Querstreifen I2 auf IO u. Südgeorgien (1). — Salzwasserart. var. tabulata (Ac.) HEURCK Syn. S. I53, Taf. XLI Fig. 9 A. Forma elongata, striis II in IO u. Tab. II Fig. 19. Länge bis 180 u, Breite der Schale 7 u. Falkl. (7). — Salzwasserart. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 29 Synedra fulgens (KüTz.) W. Sm. var. mediterranea GRUNOW in HEURCK Syn. Taf. XLIII Fig. 3. Länge 275 u, grösste Schalenbreite 11,5 u, kleinste 7 u, Querstreifen 17 auf Io u. Falkl. (7). — Salzwasserart. Fragilaria capucina DESMAZIERES Südgeorgien, in mehreren Proben. Mehrere Formen, durch Zwischenstufen auf das Engste unter einander ver- bunden. var. genuina GRUNOW Österr. Diat. S. 372, Taf. IV Fig. ıı.. En a Länge 17—33 u. Kleinere Formen nähern sich oft sehr der #. construens GRUN. var. binodis GRUN. a. a. OÖ. S. 371; in HEURCK Syn. Taf. XLV Fig. 25. So die auf unserer Tafel II abgebildeten. var. acuta GRUNOW in HEURCK Syn. S. 156, Taf. XLV Fig. 4. Streifen gewöhnlich nur etwa 14 auf Io u (auf der zitierten Figur GRUNOW’s zahlreicher). var. acuminata GRUNOW in HEURCK Syn. S. 156, Taf. XLV Fig. 8 rechts. var. lanceolata GRUNOW in HEURCK Syn. Taf. XLV Fig. 5. Taf. II Fig. 16. Nähert sich bisweilen der #. didens HEIB. Diat. Dan. S. 60, Taf. V Fig. XIV. Vgl. ©. Mürr. Bac. Süd-Patag. S. 4. Fragilaria rumpens (GRUNOW) ? Synedra rumpens Kürz. Bac. S. 69, Taf. ı6 Fig. VI:4, 5. ? Synedra familiaris Kürz. Bac. S. 68, Taf. ı5 Fig. XII. Synedra rumpens & varı. GRUN. in HEURCK Syn. Taf. XL Fig. 11—14. Synedra (rumpens var. ?) familiaris HIEURCK Syn. Taf. XL Fig. 15, 16. "Taf. I Fig. 17, 18. Die von mir untersuchten Schalen stimmten mit den Figuren 13 und 16 in H. van HEURCK’s Synopsis am besten überein. Länge 40—70 u, Breite 3—4 u, 30 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp- Querstreifen 14—17 auf IO u. — Vielleicht ist diese Art gegen Fragzlaria intermedia Grun. nicht hinreichend scharf abgegrenzt. Südgeorgien (1, z3). Falkl. (10). Fragilaria pinnata lÜHRB. Verbr. u. Einfl. S. 127, Taf. II: ıv Fig. 8; Pant. Bac. Balat. S. 77, Taf. IX Fig. 218. 2 Odontidium mutabile W. Sm. Brit. Diat. II S. 17, Taf. XXXIV Fig. 290. Fragilaria mutabilis GRUN. Österr. Diat. I S. 369. Vgl. HEURCK Syn. Taf. XLV Fig. 12 und die zitierte Figur PANTOCSER’S. Länge 15—23 u, Schalenbreite 5—6 u, Querstreifen 8 auf 10 u. Südgeorgien (I). F. pinn. *elliptica (SCHUM.) F. elliptica SCHUM. Preuss. Diat. 2. Nachtr. S. 52, Taf. I Fig. 5; GrRun. in HEURCK Syn. Taf. XLV Fig. 15—17. Länge etwa IO «u, Breite 6—6,5 u, Querstr. 10—11 auf I0 u. Kürzer und breiter als die Hauptform, Querstreifen einander mehr genähert. Südgeorgien (I). F. pinn. *clevei (PANTOCSEK) F. clevei Pant. Bac. Balat. S. 77, Taf. IX Fig. 216, 217. TaralloErs2ar3: Länge gewöhnlich 25—30 u, Breite 5—5,5 ı, Querstreifen 6,5—7 auf 10 u. Eine extreme Form, 44 u lang, ist auf unserer Tafel II abgebildet. Länger als die Hauptform, mit weiter von einander entfernten Querstreifen. Südgeorgien (1). Alle Zwischenstufen verbinden die F. e/lptica SCHUM. und #. c/evei PANT. mit F. pinnata; ich finde es darum am richtigsten, sie als Unterarten von dieser auf- zufassen. Licmophora antarctica n. sp. Taf. III Fig. 23, 24. Cuneiformis, 1"/„—4-plo longior quam latior, angulis superioribus rotundis, septis brevibus. Valva clavata, circ. 5-plo longiore quam latiore, sensim attenuata vel sae- pius infra paulum extensa, extrema rotundata, striis transversis IO(—II) in IO u, area distincte interruptis, et supra et infra radiantibus, instructa. Long. valv. 40— 175 u. Am nächsten steht von den kurz septierten Arten Zzcmophora juergensii AG., die indessen engere Schalen und dichtere Streifung hat. Z. juergensizl var. capensis GRUN. hat zwar nur 12,5—14 Streifen auf IO u, aber die Form der Schale ist eine andere als bei unserer Art und die Mittelarea kaum wahrnehmbar. Auch unter den Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. zı von MERESCHKOWSKI (Licmophora) beschriebenen, grösstenteils nicht abgebildeten Arten scheint nach den Diagnosen keine mit der vorliegenden identisch zu sein. In den Styraxpräparaten habe ich mehrmals Schalen beobachtet, die der von H. van HEURCK in Diat. Exp. ant. S. 26, Taf. III Fig. 51, als »Z. reichardtii GRUN. var.?» erwähnten Form ähneln; die abweichende Schalenform ist aber bei der Prä- paration entstanden. Graham Ld, Kap Roquemaurel. Meridion circulare (GREv.) AGARDH HEURCK Syn. S. 161, Taf. LI Fig. 10—12. Südgeorgien (1). Diatoma elongatum AGARDH Syst. S. 4. Vgl. Diatoma tenue var. elongatum HEURCK Syn. Taf. I. Fig. 18, 19. Südgeorgien (1, 6). Falkl. (5). var. densestriatum GRUNOW in HEURCK Syn. Taf. L Fig. 17. Südgeorgien (1). var. hybridum GRUNOW in HEURCK Syn. S. 160, Taf. L Fig. 10—13. Länge nur 30 p. Südgeorgien (1). var. minus (GRUNOW) D. tenue Kürz. var. 8 minus Grun. Österr. Diat. S. 362. Vgl. SCHMIDT Atl. Taf. 268 Fig. 52, 53, 60, 61. Länge 16—20 u, Breite etwa 5 u. Südgeorgien (1, 5). Denticula antarctica (CASTRACANE) Fragilaria antarctica CasTR. Challenger S. 56, Taf. XXV Fig. 12; KARSTEN Phytopl. Antarkt. Meer. S. 122, Taf. XVII Fig. 7—7 d; HEURcK Diat. Exp. ant. S. 24, Taf. III Fig. 46—48. Denticula tenuis var. antarctica Fritsch Freshw. Alg. Nat. Ant. Exp. S. 49, Taf. III Fig. 156, 157. Taf. III Fig. 21. Ich halte es für unzweifelhaft, dass die von CASTRACANE, KARSTEN, FRITSCH und mir abgebildeten Formen einer und derselben Art angehören, die somit den von CASTRACANE gegebenen Namen erhalten muss; nur soll die Art zur Gattung Denti- cula gerechnet werden. Warum FRITSCH sie als eine »Varietät» von D. Zenwis KÜTZ. aufführt, sehe ich nicht ein. 32 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Ich habe von dieser Art nur eine einzige unbeschädigte Schale gesehen, die am meisten an die untere Figur CASTRACANE'S (a. a. OÖ.) und an KARSTEN’s Fig. 7 (a. a. ©.) erinnerte. Länge 50 u, Breite 9 u, Rippen 5,7 auf IO u. Zwischen je zwei Rippen liegen zwei Reihen von Perlen, S—-1o auf IO u. Schale lanzettförmig, schwach unsymmetrisch. KARSTEN’s Fig. 6 stellt eine kürzere, verhältnismässig breitere Form dar, ebenso die obere Figur CASTRACANE’s und die von FRITSCH (a. a. O.) gegebene Abbildung. Nach FRITSCH weicht letztere durch gebogene Rippen an den Enden der Schale ab; ähnliches sieht man jedoch auch an CASTRACANE’s Figuren. Nach CASTRACANE’'s und KARSTEN’s Angaben bildet D. antarctica Bandketten; vgl. auch H. van HEURCK’s oben zitierte Figuren. Südshetl. Nelson Insel (3). Diatomella balfouriana (GREV.) AGARDH HEURCK Syn. S. 161, Taf. LI Fig. 10— 12. Südshetl. Nelson Insel (3). Falkl. (5, 7, 10). Grammatophora oceanica EHRB. Grun. Grammat. S. 9. Ein einziges Exemplar gefunden. Gehört wahrscheinlich zu der var. jzergensii GrRUN. a. a. ©. Länge der Schale 70 u, Breite 6 u, Querstreifen etwa 20 auf IO u. Falkl. (7). Schon von HOOKER für die Falkland Inseln angegeben. — Marine Art. Grammatophora angulosa EHRB. GRrUN. Grammat. S. 4. las INNE me 22% Der @. serpentina (RALFS) EHRB. sehr ähnlich, aber die Punktierung der Schale nicht in Quincunx. Vielleicht G. angulosa var. mediterranea GRUN. Grammat. S. 4; in HEURCK Syn. Taf. LIN Fig. 5. Länge der Schale 34 u, Querstreifen 16 auf 10 u. Ich habe diese Form nur in Gürtelansicht gesehen. Südshetl. Nelson Insel (3). — Marine Art. Tabellaria flocculosa (ROTH) KÜTZING Bac. S. 127, Taf. 17 Fig. XXI. Vgl. HUSTEDT in ScuHMIDT Atl. Taf. 269 Fig. 15, 27. Taf. II Fig. 19, 20. Südshetl. Nelson Insel (3). Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 33 Heterokontae. Tribonema bombycinum (Ac.) DERB. & SOL. f. genuinum (WILLE) HEERING Süssw. Alg. Schl.-Holst. I S. 132. Conferva bombycina *genuina WILLE Hvileceller S. 20, Taf. I Fig. 41—43, Taf. II Fig. 51—54; LAGERH. Studien Taf. VI Fig. 24—38, 43—55. Südgeorgien (z5). Falkl. (7). Vaucheriales. Vaucheria sp. Nur steril. Dicke der Fäden 75—200 u. Südgeorgien (1, 7, 8). Falkl. (7). Vaucherien sind schon sowohl aus Südgeorgien (REINSCH) als aus dem antark- tischen Gebiet (HARIOT) bekannt. Conjugatae. Fam. Zygnemataceae. Sterile Fäden von Mougeotia, Zygnema und insbesondere Spirogyra wurden sowohl in südgeorgischen als in falkländischen Proben angetroffen. So finden sich in der zoologischen Probe (z2) aus Südgeorgien drei verschiedene Arten von Spirogyra, leider alle nur in vegetativem Zustand. Fam. Desmidiaceae. Cylindrocystis cohaerens n. sp. Cellulis solitariis aut 2—5 in serie inter se cohaerentibus, oblongis vel cylindricis, utrimque rotundatis vel truncato-rotundatis, latitudine plerumque sesquilongioribus, interdum vix longioribus aut duplo longioribus, in medio haud constrictis, a vertice visis perfecte circularibus. Membrana levi. Chlorophoris 2 asteriformibus laete viridibus, sed nonnunquam rubore obtectis. Zygotis(?) globosis. Long. cell. 25—55 u, crass. 18—34 u. Diam. zyg.(?) 20—22 u. Südshetl. Nelson Insel (3). 5—131328. Schwedische Südpolar-Expedition 1907—1903. 34 G. W. F. CARLSON. (Schwed. Südpolar-Exp. Die meisten Zellen waren in dem untersuchten Material lebhaft grün, aber hin und wieder begegnete die braunrote Farbe. Wie bei Ancylonema nordenskioeldü BERGGR. bilden die Zellen kurze Fäden, nur noch kürzer als bei jener. ‘Auch die 2 Chromatophoren, die oft dicht bei einander liegen, mit je einem Pyrenoid, zeigen oft eine täuschende Ähnlichkeit mit der Figur 19, Taf. 3 bei WITTR. Snöns och isens flora. Ich glaubte daher anfangs, eine neue Ancylonema-Art entdeckt zu haben. Erst das nähere Studium des Chromatophors führte zu dem Nachweis, dass eine Cylindrocystis vorlag. Nur in wenigen Fällen ist es mir gelungen, ein klares Bild von dem Chromatophor zu gewinnen; in diesen aber zeigte derselbe die für = 6 Ü e f a Textfigur 3. Cylindrocystis cohaerens n. sp. Vergr. 500. a, b Zellenreihen, c die Chromatophoren, d, e junge Zygoten?, f durchlöcherte Zelle. Cylindrocystis charakteristische Sternform (Fig. 3 c). Dass bei einer Cylindrocystis die durch Teilung gebildeten Tochterzellen eine Zeit lang in Zusammenhang bleiben, wodurch kurze Zellfäden entstehen, ist wohl nicht allzu überraschend; sieht man doch dasselbe z. B. bei Cosmarien. Auch rote Farbstoffe treten ja bei einzelnen Arten verschiedener Algengattungen auf. Bemerkenswert ist, dass dies eben bei Schneealgen verhältnismässig häufig vorkomnit. Keinesfalls sind die Beziehungen unserer Alge zu Ancylonema nordenskioeldii, wie diese Art von BERGGREN (Alger * Neuerdings ist Azcylonema nordenskioeldii für eine der Inseln westlich von Graham Land angegeben (WILLE, GAmn). Die Bestimmung ist jedoch etwas unsicher. u u FF Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 35 fr. Grönl. inlandsis, mit Taf. V, und Fanerogamfl. pä Grönl. vestk. S. 865) und WITTROCK (a. a. OÖ.) beschrieben und abgebildet worden ist, zu leugnen. Man könnte sogar eine nähere Untersuchung des Chloroplasten der BERGGREN’schen Pflanze verlangen, um zu entscheiden, ob nicht auch diese als eine Cylindrocystis sich entpuppen würde; eine solche Vermutung lässt sich indessen mit der später von WILLE (Pflanzenfam. S. ı0, Fig. 6 B) nach Zeichnungen von NORDSTEDT veröffent- lichten Abbildung durchaus nicht vereinigen. Aller Wahrscheinlichkeit nach, stellen die von NORDSTEDT nach norwegischem Material gemachten Zeichnungen die wirk- liche Ancylonema nordenskioeldii dar; wie Professor NORDSTEDT mir brieflich mitge- teilt hat, ist dies aber nicht vollkommen sicher und kann nur durch erneute Unter- suchung der Schneealgen Grönlands endgültig entschieden werden, da über den Zelleninhalt der BERGGREN’schen Pflanze nichts mit Sicherheit bekannt ist.“ Inwie- weit den in Rede stehenden Beziehungen zu Ancylonema eine tiefere Bedeutung bei- gemessen werden darf, muss ich daher dahingestellt lassen. In je einer Zelle der Figuren 3 a und 3 b ist die Zellenteilung eben vorsichge- gangen, und die Tochterzellen haben ihre definitive Form noch nicht erreicht. Die Figuren 3 d und 3 e können junge Zygoten darstellen, aber kopulierende Zellen habe ich nicht beobachtet. Es liesse sich denken, dass die betreffenden Körper partheno- genetisch enstanden seien, etwa wie es DE BarY (Conjug. S. 7) für Sprrogyra mira- dilis (Hass.) KiÜ1z. und E. HALLAS (Om en ny Zygnema-Art med Azygosporer) für Zygnema reticulatum E. HALLAS (von OLTMANNS, Morphol. u. Biol. d. Alg. IS. 55, zu seiner Familie Mesotaeniaceae gestellt) angiebt. Möglicherweise sind sie aus durchlöcherten Zellen, wie Fig. 3 f, ausgeschlüpft. Der Inhalt der fraglichen Zygoten war mehr oder weniger braun bis rot gefärbt, die Membran dagegen farblos. Netrium digitus (EHRB.) ITZIGSOHN & ROTHE W. & G. S. West Brit. Desm. I S. 64, Taf. VI Fig. 14. Länge 187 u, Breite 70 u. Südgeorgien (5). Penium curtum BREB. in Kütz. Sp. Alg. S. 167. Cosmarium curtum RALFS Brit. Desm. S. 109, Taf. XXXII Fig. 9. Penium curtum formae WILLE Ferskv. alg. N. Semlja S. 56, Taf. XIV Fig. 73—75: P. curt. 8 globosum WILLE a. a. O., Taf. XIII Fig. 72. P. regelianum (NäÄc.) WILLE a. a. O. S. 55, Taf. XIII Fig. 71. Die Punktierung der Zellwand ist feiner als ich sie sonst bei ?. curtum gefun- den, und die Pünktchen sind in konzentrischen Reihen angeordnet, etwa wie in * Die von CHODAT (Fl. neiges Ecand. Taf. 9 Fig. 37—39) als Ancylonema nordenskioeldii abgebildete Alge ist dagegen wahrscheinlich nicht mit BERGGREN’s Art identisch. Vgl. Norvst. Index Suppl. S. 89. 36 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. WILLE’s zitierter Abbildung von »?. regelianum». Besonders tritt die Punktierung als feine Querstreifung der Zellränder bei Seitenansicht hervor. Bezüglich des Ver- hältnisses Länge: Breite, der mehr oder weniger starken Verschmälerung der Halb- b Textfigur 4. Penium curtum BREB. Vergrösserung 500. Die Punktierung der Zellwand nur in der Figur a ausgeführt. zellen gegen die Spitze hin und der Tiefe der mittleren Einschnürung machen die antarktischen Exemplare dieselbe Variationsreihe durch wie die aus nördlichen Län- dern bekannten. Man vergleiche die angeführten Figuren WILLE's. Länge 46—55 u, Breite 25—33 u, Br. d. Isthmus 23—30 u. Graham Land, Snow Hill Insel (3). Closterium parvulum NAGELI Gatt. einz. Alg. S. 106, Taf. 6 C Fig. 2. Länge 1IOo—ı123 u, Br. 15—ı9 u, Verhältnis Länge: Breite = 6,3—7,5, R: Br. = 3355. = Südgeorgien (I, 5). Closterium venus KÜTZING RALFS Brit. Desm. S. 220, Taf. XXXV Fig. 12. Vgl. C. dianae d verus Klebs Desm. Ostpreuss. S. 12, Taf. I Fig. 14 c. Lemere (6% [n, 8m, no) 7, ala = (ir RE = Südgeorgien (1). Closterium leiblenii KÜTZING RALFS Brit. Desm. S. 167, Taf. XXVIII Fig. 4. Länge 112—140 u, Br. 19—26 u, L.: Br. = 5,86, R.: Br. = 2,1. Südgeorgien (I, 5, 7). * Nach, Kress Desm. Östpreuss. bezeichne ich bei Closterien mit R den »Krümmungsradius>, d. h. den senkrechten Abstand vom höchsten Punkt des Aussenrandes bis zur Verbindungslinie zwischen den Apices. Länge = Abstand zwischen den Apices. Breite = grösste Breite. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 37 Closterium acerosum (SCHRANK) EHRB. f. truncatum GUTW. Fl. glon. ok. Lwowa S. (33), Taf. I Fig. 7. Länge 290—417 u, Br. 23—45 u. In einem Falle war die Zelle schwach S-förmig gekrümmt, wie bei C. sigmoi- deum LAGERH. & NORDST. in WITTR.-NORDST. Alg. exs. fasc. 24, N:o. 1138. Südg. (1, 23). ö Cosmarium microsphinctum NORDSTEDT in NORDST. & WITTR. Desm. et Oedog. S. 33, Taf. XII Fig. 9; W. & G. S. West Brit. Desm. II S. 266, Var LX Fig. 7, 8. 2C. nitidulum forma REINSCH Süssw.alg. Südgeorg. S. 344, Taf. II Fig. 1. [A Textfigur 5. Cosmarium microsphinctum NORDST. Vergr. 780. Zellen etwa 47 u lang, 30 u breit, Isthmus 18 u breit. Südgeorgien (2). Cosmarium granatum BREP. in RALFS Brit. Desm. S. 96, Taf. XXXII Fig. 6. Vgl. auch BoRGE Subfoss. sötv. alg. Gotl., Taf. I Fig. 1-5. Die zitierten Figuren BREBISSON’s und BorGE’s veranschaulichen die Variation dieser Art in den untersuchten Proben. Länge 35—40 u, Breite der Zelle 23—26 u, Dicke etwa 14 u, Br. d. Isthmus 7-—8 u. Südgeorgien (5). 38 G. W. T. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Cosmarium nitidulum NOTARIS B Luxp. Desm. Suec. S. 35. a & d Db Textfigur 6. Cosmarium nitidulum Not. Vergr. Soo. Die Punktierung der Zellwand nur in der Fig. b ausgeführt. Länge 45—52 u, Br. d. Zelle 39—42 u, Br. d. Isthmus 13 u. Südgeorgien (5). Cosmarium variolatum LUNDELL Desm. Suec. S. 4r, Taf. II Fig. 19. ß extensum NORDSTEDT Alg. Smäs. 4 S. 161; Freshw. alg. N. Zeal. a. Austr. S. 55, Taf. VI Fig. 3 a. f. compressum NORDSTEDT Freshw. alg. N. Zeal. a. Austr. S. 55, Taf. VI Fig. 3 c. Nur ein einziges Exemplar gefunden, das mit der zitierten Figur NORDSTEDT’s genau übereinstimmte; nur war der Isthmus ein wenig breiter. Länge 62 u, Br. d. Zelle 37 u, Br. d. Isthmus 20 u. Südgeorgien (T, 5). Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. \ 39 Cosmarium regnellii WILLE Sydamer. Alefl. S. 16, Taf. ı Fig. 34. f. nordstedtii C. sexangulare LunnD. f. minimum NorvsT. Algol. Smäs. 4 S. 162; Freshw. Alg. N. Zeal. a. Austr. S. 60, Taf. VII Fig. 26, 27. 2 C. menezhinil f. typica minor REINSCH Süssw. alg. Südgeorg. S. 347, Taf. II Fig. 5- Textfigur 7. Cosmarium regnellii WILLE f. nordstedtii. Vergr. 1600. Die von W. & G. S. WEST (Brit. Desm. III S. 82) hervorgehobene Ähnlichkeit des Cosm. sexang. f. minimum mit C. regnellii scheint mir auf der von mir abge- bildeten Halbzelle, mit der auch andere untersuchte Individuen in derselben Probe übereinstimmten, besonders klar hervorzutreten, da nicht nur die oberen, sondern auch die unteren Teile der Seitenränder ein wenig konkav sind; man bemerke auch, dass der Winkel zwischen den Seitenrändern der beiden Halbzellen noch stumpfer ist, als es bei C. sexangulare die Regel ist. Auch wegen der geringen Grösse empfiehlt es sich, die f. minimum NORDST. eher mit C. regnellii als mit C. sex- angulare zu vereinigen. Da die Kombination C. regnellü f. minimum von EICHLER & GUTWINSKI schon gebraucht worden ist, schlage ich den Namen f. nordstedtii vor. Länge 11,5 u, Br. der Zelle 10 u, Dicke 6 u, Br. d. Isthmus 3 u. Südgeorgien (1). Cosmarium angulosum BREB. Liste Desm. S. 127, Taf. I Fig. 17. var. concinnum (RABENH.) W. & G. S. WEST Freshw. Chloroph. Koh Chang S. 175; Brit. Desm. III S. 94, Taf. LXXI Fig. 37, 38. Textfigur 8. Cosmarium angulosum BREB. var. corcinnum (RABENH.) W. & G. S. West. Vergr. 1170, Länge bis 17 u, Br. der Zelle bis 15 u, Dicke 7—7,5 u, Br. d. Isthmus 5,5 u. Südgeorgien (5). 40 G. W. T. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Cosmarium cucurbita BRER. var. attenuatum G. S. WEST West Ind. Freshw. Alg. S. 286, Taf. 464 Fig. 18. Südgeorgien (2). Cosmarium pseudanax BORGE Süssw. Chloroph. Feuerl. u. Isla Desol. S. 27. C. hammeri var. pachydermum REINSCH Süssw. alg. Südgeorg. S. 346, Taf. II Fig. 2. Textfigur 9. Cosmarium pseudanax BORGE. Vergr. 780. >- - Nach BORGE (a. a. O.) unterscheidet sich diese Species von C. anaxr W. & G. S. WEST Freshw. Alg. Madag. S. 62, Taf. VII Fig. 7 durch viel kleinere Dimen- sionen, durch »geringere Breite der unteren Ecken der Zellhälftes, durch »mehr ab- gerundete Ecken in der Scheitelansicht» und durch die Skulptur der Zellwand, die in der Diagnose als »subtilissime punctata» bezeichnet wird, bei C. anax dagegen »scrobiculata et minutissime punctata inter scrobiculos, in centro sine scrobiculis, sed minutissime punctata» ist (W. & G. S. West a. a. O.). Sehr nahe steht C. komalodermum NORDST. Desm. arct. S. 18, Taf. VI Fig. 4. Die von mir abgebildete Form ist vielleicht gröber punktiert als die von BORGE gesehene und zeigt ausserdem auch betreffs der Zellenform (breitere Apices) und Grösse wenig bedeutende Abweichungen dieser gegenüber. Länge 53—61 u, Br. der Zelle 47—48 u, Dicke 29 u, Br. d. Isthmus 17 u. Südgeorgien (I, 3). Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 41 Cosmarium blyttii WILLE Norg. Ferskv. alg. IS. 25, Taf. I Fig. 7. | a Textfigur 10. Cosmarium blyttii WILLE. Vergr. 780. In b nur der Umriss der Zelle gezeichnet. Länge 21-23 u, Br. d. Zelle 20—23 u, Br. d. Isthmus 7 u. Südgeorgien (I). Cosmarium formulosum HOFF in NORDST. Desm. Bornh. S. 194, Taf. VI Fig. 6, 7. Textfigur 11. Cosmarium formulosum Horr. Vergr. 780. c: Umriss der Zelle und die Pyrenoiden. Länge 41—50 u, Br. d. Zelle 36—41 u, Dicke 24—27 u, Br. d. Isthmus ıı u. Südgeorgien (1). Cosmarium speciosum LUNDELL Desm. Suec. S. 34, Taf. III Fig. 5. Südgeorgien (2, 5). C. speciosum *meridionale n. subsp. Taf. I Fig. 12—14. Mediocre, circ. dimidio longius quam latius, prope ellipticum, in medio valde constrictum, sinu angustissimo, isthmo dimidia parte cellulae numquam latiore. Semi- 6—131328. Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. 42 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. cellulis a fronte visis subsemicircularibus, margine crenato, crenis I4, quarum duae apicales leniter incisae aliisque latiores sunt, granulis in ordinibus concentricis regu- laribus 6—7 instructis, in crenis duabus infimis singulis, ceterum marginem versus binis, aliis prope ad isthmum adjectis minoribus, 7—8S ordines breves longitudinales praebentibus; iisdem a vertice visis ellipticis, in medio non tumidis, apicibus late rotundatis; a latere visis rectangulari-ellipticis. Long. cell. 50 u, lat. 34 u, crass. 22 u, lat. isthmi 14 u. Südgeorgien (5). Durch den schmäleren Isthmus und die abgerundeten Halbzellen nähert sich diese Form dem C. subspeciosum NORDST., welche Art sich jedoch durch Vierzahl der apikalen »Crenae und durch seitliche Anschwellungen unterscheidet. C. dinum NORDST. und C. fulcherrimum NORDST. sind ebenso durch seitlich aufgetriebene Zellenhälften ausgezeichnet. C. Pycnochondrum NORDST., dem seitliche Auftreibungen fehlen, ist relativ breiter und kürzer als C. speciosum. Anbei eine Übersicht des Formenkreises von C. speciosum LUND., in dem Um- fang, den ich dieser Art gebe. ı. Hauptart: Halbzellen in Frontalansicht subquadratisch bis halboval, Scheitel + deutlich abgestutzt, mit 4 Crenae; Breite des Isthmus gleich der halben Zellen- breite oder mehr. a) Seitliche Crenae einfach granuliert; Basis der Halbzellen über dem Isthmus mit Warzenreihen besetzt. — C. speciosum LUND. sensu strict.; W. & G. S. WEST Brit. Desm. III Taf. LXXXIX Fig. 2, 3. b) Seitliche Crenae einfach granuliert; Warzenreihen über dem Isthmus fehlen. C. speciosum 8 simplex NORDST. Desm. Spetsb. S. 31, Taf. VI Fig. ı2, mit den Formen »z2nor WILLE Ferskv. Alg. N. Sem]j. S. 41, Taf. XII Fig. 28, und zuntermedia WILLE a. a. O., Taf. XII Fig. 29. Hieher gehört wohl auch C. speciosum ö rectangulare BORGE Süssw. Chloroph. Arch. S. 21, Taf. I Fig. 16. c) Einige von den seitlichen Crenae am Rande doppelt granuliert; Warzen- reihen über dem Isthmus vorhanden. — C. speciosum a biforme NORDST. Desm. Spetsb. S. 30, Taf. VI Fig. 11. 2. *rostafinsküi (GUTW.) W. & G. S. WEST Brit. Desm. III S. 251: Halbzellen in Frontalansicht fast trapezoidisch, grade abgestutzt; Isthmus mitunter kaum halb so breit wie die Zelle. Seitliche Crenae einfach granuliert. a) Warzenreihen über dem Isthmus vorhanden. — C. rostafinskiüi GUTW. Wahr. d. Priorität S. 67; Fl. glon. ok. Lwowa S. (41), Taf. I Fig. 15. C. specio- sum var. rostafinskii W. & G. 5. WEST Brit. Desm. III S. 251, Taf. LXXXIX Eie»uo sro: Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 43 b) Warzenreihen über dem Isthmus fehlen. — C. rostafinskii var. americanım W. & G. S. WEST Some Desm. U. S. Seite 304, Taf. 17 Fig. 13. C. specio- sum var. rostafınskiü f. americanum W.& G.S. WEST Brit. Desm. III S. 252. 3. *meridionale n. subsp.: Halbzellen in Frontalansicht abgerundet mit kaum abgestutztem Scheitel; nur zwei apikale Crenae, in der Mitte schwach eingekerbt; Breite des Isthmus etwa ?/; von der Zellenbreite. Einige von den seitlichen Crenae doppelt granuliert. Warzenreihen über dem Isthmus vorhanden. Cosmarium subspeciosum NORDSTEDT Desm. arct. S. 22, Taf. VI Fig. 13. var. validius NORDSTEDT Alg. Smäs. 4 S. 160; Freshw. Alg. N. Zeal. a. Austr. S. 49, Taf. V Fig. 10. Länge 72—79 u, Br. der Zelle 53—56 u, Dicke 39—42 u. Chromatophoren mit je zwei Pyrenoiden. Die Zellwand ist zwischen den gröberen Warzen und auch an dem Teil, der keine Warzen trägt, fein punktiert. Südgeorgien (I, 7). Cosmarium crenatum RALFS NorDST. Desm. Spetsb. S. 29, Taf. VI Fig. 7, 8; Gam Fl. algol. ant. S. 173, Taf. III Fig. 4. Länge 42—45 u, Br. d. Zelle 27—29 u, Br. d. Isthmus 18—19 u. Südgeorgien (2, 5). Cosmarium tetraophthalmum BREB. in RALFS Brit. Desm. S. 98, Taf. XVII Fig. ıı, Taf. XXXII Fig. 8. C. tetr. forma Lunp. Desm. Suec. S. 27; C. tefr. var. Zundellii WITTR. Gotl. Öl. Sötv. Alg. S. 56; C. teir. W. & G. S. West Brit. Desm. III S. 270, Taf. XCV Fig. 4—6. Länge 95—112 u, Br. d. Zelle 67—71 u, Dicke etwa 50 u, Br. d. Isthmus 22—23 u. Auch Zygosporen gefunden. Südgeorgien (1). Cosmarium latum BREB. Liste Desm. S. 128; Roy & Bıss. Scott. Desm. 1894 S. 104, Taf. II Fig. 10. C. conspersum RALFS var. /atum W. & G. S. West Brit. Desm. IV S. 15, Taf, XCIX Fig. 6. Länge 105 u, Br. d. Zelle 83 u, Dicke 50 u, Br. d. Isthmus 29 u. Südgeorgien (7). 44 G. W. T. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp- Cosmarium pseudopunctulatum n. sp. Textfigur 12. Cosmarium pseudopunctulatum n. sp. Vergr. 840. Parvum, paulo longius quam latius, crassitudine duas partes latitudinis aequante, medium valde constrictum, sinu angustissimo extrorsum ampliato, latitudine isthmi tertiam partem latitudinis cellulae aequante. Semicellulis a fronte visis ellipticis dorso aequo, a vertice ellipticis et in medio paulum extentis, a latere circularibus, granulis margaritiformibus, in apice ipso sitis minoribus, ornatis et inter granula distincte punctatis, granulis in ordines longitudinales dispositis. Chlorophoris axilibus cum pyrenoidibus singulis. Long. cell. 33—39 u, lat. 33—34 u, crass. 23 u, lat. isthmi 12 u. Grösse und Gestalt der Zelle stimmen mit Formen von C. punctulatum BREB. und C. sabpunctulatum NORDST. überein, die Beschaffenheit der Zellwand aber ergiebt Beziehungen zu C. margaritiferum MENEGH., die indessen eine andere Zellen- form und zwei Pyrenoiden hat, oder vielleicht zu C. Zetraophthalmum und den mit diesem verwandten Arten. Südgeorgien (1). Arthrodesmus sp. BORN Textfigur 13. Arthrodesmus sp. Vergr. 1570. Die in nebenstehender Figur abgebildete kleinste aller bisher bekannten Arzhro- desmus-Arten habe ich nur in Seitenansicht abgezeichnet und seitdem nicht wieder- Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 45 gefunden. Ich beobachtete jedoch, dass die Scheitelansicht nicht dreieckig war. A. phimus TURN. Alg. Ind. or. S. 136, Taf. XII Fig. 19; W. & G. S. West Freshw. Alg. Ceylon S. 192, Taf. 22 Fig. 2ı ist am ähnlichsten, aber grösser. Länge nur 7 u, Breite der Zelle 7—8 u, Br. d. Isthmus 3,5 u, Stacheln sehr kurz. Südgeorgien (I). Staurastrum dilatatum Erre. Infus. S. 143, Taf. 10 Fig. XIII; W. & G. $. West Brit. Desm. IV S. 172, Taf. CXXVI Fig. 10-15. Forma trigonum Vgl. S. dilatatum 8 obtusilobum NorvsT. Freshw. Alg. N. Zeal. a. Austr. S. ar, Taf. IV Fig. 19; S. dilat. f. obtusilooum BoHLin Fl. algol. Agor. S. 59, Fig. 18. 28. fygmaeum BREB. f. minor REINSCH Süssw. alg. Südg. S. 351, Taf. III Fig. 1. Textfigur I4. Siaurastrum dilatatum EHrB. forma. Vergr. 780. Länge und Breite der Zelle etwa 33 u, Br. d. Isthmus 10—13 u. Wegen des beinahe flacken, in der Mitte bisweilen sogar etwas eingedrückten Scheitels und der runden bis abgestutzten Ecken rechne ich diese Form zu S. dıla- Zatum. Die meisten Individuen stimmten gut zu den zitierten Figuren NORDSTEDT'S und BOHLIN’s. Einige näherten sich dem S. punctulatum BREB. var. subproductum W. & G. S. WEST a. a. ©. S. 182, Taf. CXXVI Fig. 15; die Ecken waren doch stumpfer, der Scheitel schwächer gewölbt und in Scheitelansicht die Seiten + kon- kav; vgl. S. diülatatum forma GUTwW. Fl. glon. ok. Lwowa S. (66), Taf. III Fig. 14. Südgeorgien (T). S. dilat. f. trigranulatum n. f. Textfigur 15. Staurastrum dilatatum EuRB. f. trigranulatum n. f. Vergr. 780. Angulis granulis majoribus ternis obsessis. Südgeorgien (1), spärlich unter der Hauptform. 46 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Eine ähnliche Form hat SCHMIDLE von S. alternans BREB. var. basichondrum SCHMIDLE gesehen; es heisst in der Diagnose (SCHMIDLE Pite Lappm. u. Vesterb. Süssw. alg. S. 58): sangulis — — — interdum granulis majoribus obsessis.» Staurastrum gracile RALFS in Ann. Nat. Hist. XV; Brit. Desm. S. 136, Taf. XXII Fig. 12. Länge 30 u, Br. d. Zelle 56 u, Br. d. Isthmus I0—II u. Südgeorgien (z5). Staurastrum skottsbergii n. sp. Taf. ı Fig. 9—11. Mediocre, circiter dimidio longius quam latius, medium modice constrictum, sinu lineari extrorsum non ampliato, latitudine cellulae latitudinem isthmi duplo vel magis superante. Semicellulis a fronte visis subrectangularibus, dorso aequo, angulis su- perioribus rotundatis, a vertice visis infra triangularibus, supra subeircularibus. Inter angulos semicellulis protuberantiis inter se cohaerentibus et juga longitudinalia prae- bentibus ornatis, angulis ipsis jugorum ordine circumvallatis prominentibusque parti- eulis instructis, quarum aliae, infra mediam partem sitae, binos ordines transversales, aliae, supra mediam sitae, plerumque circulos binos praebent, aliae, paucae, varie dispositae sunt. In media parte semicellulis transverse leniter incisis; incisione juga interrumpente. Semicellulis summis et verisimiliter totis lenissime punctatis. Long. cell. 44—50 u, lat. 283—31 u, lat. isthmi 12,5—15 u. Südgeorgien (5). Diese Art bietet durch ihre kurz säulenförmige Gestalt und ihre charakteristische Bewaffnung mit Kämmen und Warzen ein ganz eigenartiges Bild und kann mit keiner anderen verwechselt werden. Beziehungen ergeben sich eigentlich nur zu dem nördlichen, vornehmlich arktischen S. rAkadbdophorum NORDST. Desm. arct. S. 36, Taf. VIII Fig. 40. Ein besonderes Gewicht möchte ich der glatten Querzone bei- messen, die jede Halbzelle in eine obere und eine untere Hälfte teilt. Eine solche Zone kommt nun einigen wenigen Szaurastrum-Arten zu, die auch betreffs der Gestalt und Bewaffnung gemeinsame Züge aufweisen. Meiner Meinung nach, sollten diejenigen Arten, die annähernd die Form eines Zylinders oder einer kurzen Säule haben, die mit Warzen und longitudinalen Kämmen ausgerüstet sind, und deren Halbzellen eine die Kämme unterbrechende transversale glatte Zone besitzen, zu einer Gruppe (Sectio) zusammengezogen werden. Innerhalb derselben gehören dann als Untergruppe S. rhabdophorum und S. skottsbergii zusammen. Die betreffenden Arten würden sich demnach folgendermassen gruppieren: Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 47 Sectio Zoniastrum: Cellula subcylindrica, protuberantiis juga longitudinalia praebentibus instructa, zona transversa, inarmata, saepe impressa sculpturam semi- cellulae interrumpente. A. Juga longitudinalia tantummodo in inferiore parte semicellulae exstant. S. amoenum HiLSE S. capıtulum BREB. S. pileolatum BREB. B. Juga longitudinalia et in inferiore et in superiore parte semicellulae exstant. S. rhabdophorum NORDST. S. skottsbergü. Euastrum lobulatum BREB. Liste Desm. S. 124, Taf. I Fig. 4; W. & G. S. West Ale. Notes II S. 290. E. erosum LUND. var. nofabile W. WEST Alg. Engl. Lake Distr. S. 723, Taf. IX Fig. 17. E. dubium W. & G. S. West Brit. Desm. II S. 43, Taf. XXXVIII Fig. 5—8. Nur ein einziges Exemplar gefunden. Eine Vergleichung desselben, das ich in verschiedenen Lagen beobachtete, mit den zitierten Figuren machte es unzweifelhaft, dass obige Species vorlag. Da ich keine leere Zelle gesehen habe, kann ich aber eine zuverlässige Abbildung nicht beigeben. Länge 31 u, Br. d. Zellen 22 u. Nach W. & G. S. WEST Brit. Desm. II S. 43 -44 ist diese Art mit 2. dubium NÄc. Gatt. einz. Alg. S. 122, Taf. 7 D Fig. 2 a—d identisch; ich halte aber dies für nicht ganz einwandfrei, zumal in den NÄGELT'schen Figuren zwei verschiedene Formen abgebildet sind; man vergleiche z. B. die angeführte Figur 2 d NÄGELT's mit £. dinale d secta TURN. Alg. Ind. or. S. 8ı, Taf. X Fig. 35, 39, 47, Taf. XI Fig. 5; W. & G. S. West Brit. Desm. II, Taf. XXXVIII Fig. 30. Südgeorgien (5). Protococcoideae. Fam. Chlamydomonadaceae. Chlamydomonas nivalis (BAUER) WILLE Alg. Not. XI S. 126. Nach Mitteilung von Herrn Professor G. LAGERHEIM kommt diese Art in der Probe von rotem Schnee (s. oben S. 3) massenhaft vor. Graham Land, Hoffnungsbucht. 48 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Chlamydomonas sp. Zahlreiche Individuen von einer Chlumydomonas fanden sich im grünen Schnee aus den Südshetland Inseln. Die Beschaffenheit des Materials gestattete mir nicht, die Species zu ermitteln. Vielleicht €. pertyi GOROSCH. I S Fam. Volvocaceae. Eudorina elegans EHRB. Südgeorgien (I). Fam. Tetrasporaceae. Hormotila mucigena BORZI Studi Algol. I S. 99, Taf. VIII, IX. Falkl. (7). Fam. Pleurococcaceae. Pleurococcus vulgaris MENEGH. Vgl. G. S. West Brit. Freshw. Alg® S. 202, Fig. 81. Südshetl. Nelson Insel (3). Falkl. (6). Gloeocystis vesiculosa NÄGELI Gatt. einz. Alg. S. 65, Taf. IV F. Falkl. (1). Trochiscia hystrix (REINSCH) HANSG. Ueber Trochiscia etc. S. 129. Acanthococcus hystrix REINSCH Acanthoc. S. 241, Taf. XII Fig. 25; Süssw. alg. Südgeorg. S. 336, Taf. I Eig. 3, 4. Diam. 40—45 u. Falkl. (1). Trochiscia pachyderma (REINSCH) HANSG. Ueber Trochiscia etc. S. 128. Acanthococcus pachydermus REINSCH Acanthoc. S. 240, Taf. XI Fig. 9. Diam. 20 u. Südgeorgien (I, 3). Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 49 Trochiscia granulata (REINSCH) HANSG. Ueber Trochiscia etc. S. 128. Acanthococcus granulatus REINSCH Acanthoc. S. 239, Taf. XI Fig. 3, 4; Süssw. alg. Südg. S. 336, Rat. T Fig. I, 2. Falkl. (6). Trochiscia reticularis (REINSCH) HANSG. Ueber Trochiscia etc. S. 129. Acanthococcus reticularis REINSCH Acanthoc. S. 241, Taf. XI Fig. 12, 14. Stimmt betreffs der Zellwand mit f. major REINSCH a. a. O. Fig. 12, betreffs der Grösse aber mit f. minor REINSCH a. a. O. Fig. 14 am meisten überein. Diam. IA—1I5 u. Möglicherweise die Zygote einer Chlamydomonas. Südshetl. Nelson Insel (1, 3). Fam. Scenedesmaceae. Scenedesmus quadricauda (TURP.) BREB. Rarrs Brit. Desm. S. 190, Taf. XXXI Fig. 12. Textfigur 16. Sceredesmus quadricauda (TURP.) BREB. Vergr. 780. Von den von KIRCHNER (Alg. Schles. S. 98) unterschiedenen Formen sind Zypicus, setosus und horridus vertreten. Ein paar der gefundenen Formen sind in nebenstehender Figur abgezeichnet. Südgeorgien (I, 2). Coelastrum sphaericum NÄGELI Gatt. einz. Alg. S. 97, Taf. 5C Fig. ı. Vgl. W. West Alg. Engl. Lake .Distr. Taf. X Fig. 64. Falkl. (9). Coelastrum microporum NÄGELI Südgeorgien (1). 7—131328 Schwedische Südpolar-Exfedition 1901— 1903. 50 G.W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Pediastrum muticum KÜTZING var. brevicorne RACIE. Pediastr. S. 94, Taf. II Fig. 7. Südgeorgien (z3). Pediastrum boryanum (TURP.) MENEGH. Racıs. Pediastr. S. 95. Textfigur 17. Pediastrum boryanum (TURP.) MENEGH. Vergr. 780. Die meisten ähneln ?. dor. var. longicorne RACIB. f. granulatum Racıe. Pediastr. S. 97, Taf. II Fig. 13. Ferner sah ich Formen, die dem ?. muticum KÜTZ. var. longicorne forma RAcIB. Pediastr. Taf. II Fig. 9 sehr ähnlich sind (siehe Textfig. 17 a). Seltener waren Formen, die nach RACIBORSKI (a. a. O.) als var. /ongicorne f. glabrum und var. forcipatum (CORDA) zu bezeichnen sind. Südgeorgien (I, 7, z2). Pediastrum duplex MEYEN Racıp. Pediastr. S. 105. . Vgl. ?P. duplex var. cornutum Racıp. Pediastr. S. ııı, Taf. II Fig. 38, und var. genuinum A. BR., Racız. Pediastr. S. ıı2, Taf. II Fig. 37. Südgeorgien (7, z2). Chaetophorales. Fam. Ulothricaceae. Ulothrix aequalis KÜTZING Phyc. germ.; Tab. Phyc. II Taf. 89 Fig. 1. Pyrenoiden 2. Diam. der Zellen bis 19 u. Südgeorgien (I, z5). Falkl. (6). “= Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 51 Ulothrix oscillarina KÜTZING Phyc. germ.; Tab. Phyc. II Taf. S8 Fig. I; Hazen Ulothr. a. Chaet. U. S. Seite 150. Dicke der Fäden 12 u. Falkl. (6). Ulothrix flacca (DiLLw.) THUR. Wire Stud. ü. Chloroph: IV S. 18 Taf. I Fig. 54—37, Taf. II Fig. 5863. Graham Land, Kap Seymour, zusammen mit Hormiscia penicilliformis. Marine Art. Scheint ungefähr dieselbe Verbreitung zu haben wie Hormiscia penteulliformis. Fam. Chroolepidaceae. Trentepohlia polycarpa NEES & MonT. Chroolepus aureus HooX. & Harv. Fl. antarct. II S. 502. Trentepohlia aurea MART. var. folycarpa HARIOT Trentep. S. 374. Textfigur 18. Trentepohlia polycarpa NEES & MoNT. Siehe den Text. Vergr. 500 (Fig. b, c. f) und 300 (Fig. a, d, e). _ 52 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Diese Alge bildet an der Unterseite hervorragender Felsen bei Port Louis, Falkland Inseln, eine dichte orangegelbe bis rostbraune Schicht, die, soweit ich es bei dem konservierten Material ermitteln konnte, bis Centimeterdicke erreicht. Die Fäden sind ziemlich reich verzweigt und dicht in einander verflochten. Die Zweige bilden mit dem Mutterspross für gewöhnlich einen rechten (Fig. 18 a), mitunter jedoch auch einen spitzen Winkel. Eine ausgeprägte Ungleichwertigkeit der Verzweigungen, wie z. B. bei 7. marina KARST. (Chrool. S. 8) findet sich nicht. Ab und zu begegnet man Fäden und Fadenstücken, die an den Querwänden eingeschnürt sind und somit tonnenförmige Zellen haben, aber im allgemeinen sind die Zellen zylindrisch. Sie besitzen eine derbe Zellwand, die deutliche Zellulosereaktion giebt. Offenbar wird der Standort oft sehr trocken, was die Dicke der Zellwände erklären kann; vgl. KARSTEN a. a. OÖ. S. 36. Die Aussenseite ist kraftig spiralig gestreift und wird bald rissig oder zerklüftet. Die ebenfalls dicken Querwände sind getüpfelt (Fig. 18 c). Die Fortpflanzungsorgane (Fig. 18 b, d, e, f), die ich mit OLTMANNS (Morph. u. Biol. d. Alg. I S. 252) als Gametangien bezeichnen will (= Kugelsporangien KARSTEN) sind kugelig oder annähernd kugelig und stehen sowohl an der Spitze der Sprosse als seitlich an denselben. Indem die terminalen Gametangien längere oder kürzere Sprosse begrenzen können, die lateralen ihrerseits öfters gestielt sind, finden sich alle Übergänge zwischen den beiden Typen. Oft stehen die Gametangien zu zweien (seltener zu dreien) beisammen. Dicke der Fäden 13—22 u, Gametangien 23—35 u. Falkl. (3, 4). Schon von HOOKER für den Falkland Inseln angegeben. Blastosporales. Prasiola crispa (LIGHTF.) MENEGH. LAGERST. Pras. S. 19, Fig. I; IMHÄUSER Entwick.-gesch. Pras. S. 234, Fig. I—31: WILLE Antarkt. Ale. S. 209, Lat. I Kie, ı—2r, Taf. IV Eig. 1, 2. P. georgica REinscH Süssw.alg. Südg. S. 355, Taf. IV Fig. 8, 9. Südshetl. Nelson Insel (1, 3). Falkl. (6, 9). Nach SKOTTSBERG (Veget. verh. Grah. L. S. 6) bildet diese Alge auf der Nelson Insel »ausgedehnte, krause, smaragdgrüne Matten, welche aus einiger Entfernung wie die schönsten Rasen aussehen. Auch in allen anderen untersuchten Ländern der Südpolarregion ist Prasiola crispa häufig. Die von SVEDELIUS (Alg. Magell. S. 289) näher besprochene P?. antarctica Kü17. — von mehreren Autoren nicht als selbständige Art anerkannt — habe ich nicht gefunden. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 53 Cladophorales. Hormiscia penicilliformis (ROTH) FRIES Eleiscan. S-327. Conferva peniclliformis ROTH. Urospora mirabilis ARESCH. in Nova Acta Reg. Soc. scient. Ups. III: 6. N:o 2. S. 16. Urospora penicilliformis ARESCH. in Nova Acta Reg. Soc. scient. Ups. III: 9. N:o 1. S. 4; GAIn Fl. algol. ant. S. 32, Textfig. 36—42. Betreffs des Gattungsnamens siehe HAZEN Ulothr. a. Chaet. U. S. Seite 146. Südshetl. Nelson Insel (2). Graham Ld, Kap Roquemaurel, Kap Seymour. — Marine Art. Rhizoclonium pachydermum KJELLMAN Alg. Murm. Meer. S. 55, Fig. 26—28; STOCKMAYER Rhizocl. S. 585. Cladophora pachyderma BRAND Grenzgeb. Rhizocl. u. Clad. S. 62, 72. * maclovianum n. subsp. Ramis rhizoideis unicellularibus, vulgo + irregulariter bifurcis. Einem verzweigten basalen Sprossystem entspringen lange, unverzweigte oder nur mit spärlichen Rhizoidzweigen versehene Fäden. Die Zweige stehen fast immer senkrecht auf ihrem Mutterspross. Die Zellen sind zylindrisch und ebenso lang wie dick oder höchstens doppelt so lang, die Zellwände dick, geschichtet; Querwände von sehr wechselnder, mit dem Alter zunehmender Dicke. Im basalen Teil er- reichen die Zellen eine Dicke von bis 100 u, im oberen Teil etwas weniger. Die Pflanze kann mit der rhizoidförmig verlängerten Basalzelle befestigt sein oder auch mit einem oder einigen der seitlichen Rhizoidzweige. Diese, die am zahlreichsten im basalen Teil vorhanden sind, besitzen eine verhältnismässig sehr dicke Zellwand, die einen engen Kanal umschliesst. Dies alles stimmt genau zu der von KJELLMAN beschriebenen Art. Von dieser unterscheidet sich unsere Form nur durch den Bau der Rhizoidzweige, die beinahe stets einzellig sind; ausserdem sind wenigstens die von den basalen Sprossen ausgehenden grösstenteils verzweigt. Der Chromatophor ist netzförmig gebaut. Die Zellen enthalten Stärke und haben in der Regel mehrere Kerne. Da ich kein anderes Merkmal als den abweichenden Bau der Rhizoidzweige auf- finden kann, das unsere Alge von AR. pachydermum KJELLM. unterscheidet, bringe ich sie zu diesem in sehr nahe Beziehung, und zwar als Unterart. Die u. a. aus Kerguelen bekannte Art R. hookeri Kürz. Sp. Alg. S. 583; Tab. Plıyc. III Taf. 67 Fig. III (Syn. R. africanum Kütz. Tab. Phyc. III S. 21, Taf. 67 Fig. Il) scheint 54 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. durch mangelnde Verzweigung (von den Rhizoidzweigen abgesehen) sich zu ent- fernen. ! Textfigur 19. Ahizoclonium pachydermum KJELLM. * maclovianum n. subsp. Sprossteile aus dem basalen (a, c, e) und oberen (d. d) Teil der Pflanze. Vergr. etwa 50 (2, c), 70 (a, e) und 100 (d). Schon KJELLMAN hat ausgesprochen (a. a. O. S. 56), dass R. pachydermum sich sehr den Cladophoren nähert, und später haben STOCKMAYER (a. a. O. S. 571) " Ob mit letzterer Art Corferva ambigua Hook. & Harv. in Journ. of Bot. IV S. 295, Fl. Ant. S. 494, Taf. CXCI Fig. ], identisch sein kann, ist sehr fraglich. 1 Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 55 und WILLE (Pflanzenfam. S. 117; Stud. ü. Chloroph. S. 35) die verwischte Grenze zwischen den beiden Gattungen abermals betont. Neuerdings hat BRAND (a. a. O.) unsere Art zu Cladophora gestellt, weil sie »echte Verzweigung> (d. h. nicht nur Rhizoidzweige oder an die Reproduktion gebundene Verzweigung) besitzt. Sieht man nun die Verzweigungsverhältnisse näher an, so muss man WILLE Recht geben, dass »alle mögliche Übergangsstadien zu Cladophora: bei Rhisoclonium vorhanden sind (Pflanzenfam. S. 117), und wenn man mit BRAND Cladophora pachyderma, aber Rhzsoclonium obtusangulum und Rhizoclonium riparium schreibt, wird die Grenze ebenfalls künstlich. Was R. pachydermum anbetrifft, fehlt die von BRAND sehr ein- gehend besprochene, für die Cladophoren charakteristische »Evektions, worunter er die Erscheinung versteht, dass die Scheidewand, welche eine Astzelle gegen die Mutterzelle abgrenzt, »vollständig oder nahezu in eine Ebene mit der oberen Wand der Mutterzelle zu stehen kommt und sich dann auch mehr oder weniger auf letztere hinüberschiebt» (Cladophora-Studien S. 182); oder wenigstens ist die Evektion bei unserer Art niemals ausgeprägt. Die rechtwinkelig stehenden Äste derselben und die Begrenzung der »echten» Verzweigung auf den basalen Teil deuten eher auf die Ver- hältnisse bei den genannten R. odtusangulum und R. riparium hin. Ferner ist die Zellenform die für Aarzoclonium typische. Die regelmässig an allen Sprossen auf- tretenden Rhizoidzweige endlich ergeben Beziehungen in erster Linie zu Rkzzo- clonium, für welche Gattung sie wohl nach wie vor als wichtigstes Charakteristikum gelten können; wenn auch, wie WILLE vermutet (Stud. ü. Chloroph. S. 35), »die Rhizoidenbildung einer Einwirkung von aussen zu verdanken ist», so ist nicht jede Cladophora, die unter den nämlichen Verhältnissen vorkommt, dazu geneigt. Die Anzahl der Kerne ist wahrscheinlich nicht als Gattungsmerkmal zu verwerten, da sie nach BRAND (Grenzgeb. Rhizocl. u. Clad. S. 67) »bei den Cladophoraceen über- haupt nicht nur durch den Gattungscharakter, sondern insbesondere durch den grös- seren oder kleineren Rauminhalt der Zelle und nebstdem durch deren vegetativen Zustand reguliert wird». Vielleicht kann die Grenze zwischen Aäzrzoclonium und Cladophora — wie auch zwischen jener Gattung und Chaetomorpha — nicht durch ein einziges Merkmal fixiert werden. Ich glaube jedoch, dass die Gattung RAizo- clonium nichtsdestoweniger einem natürlichen Verwandtschaftskreis entspricht, der einerseits an C/ladophora, andererseits an Chaetomorpha sich anschliesst. Zu der am meisten C/adophora-ähnlichen Art, R. pachydermum, gesellt sich nun als Unterart die falkländische Form, deren Rhizoidzweige, wie bei den meisten Rhisoclonium- Arten, einzellig sind. Falkl. (4). — Marine Art. 56 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Cladophora glomerata (L..) KÜTZ. BRAND Cladophora-Studien S. 296. Südgeorgien (1). Oedogoniales. Oedogonium sp. Sterile Fäden. Dicke 12— 16 u. Südgeorgien (7, 24). Die antarktische Algenflora. Wenn der Begriff »antarktische Region» in dem Umfang gefasst wird, den ihm SKOTTSBERG (On the zonal distribution S. 656) gegeben hat, sind in den unten aufgezählten antarktischen Ländern Sammlungen von Süsswasseralgen gemacht worden. Für jedes Land nenne ich auch die wissenschaftlichen Expeditionen, die es besucht haben, und die Arbeiten, in denen die süsswasseralgologischen Resultate veröffentlicht worden sind. Victoria Land mit benachbarten Inseln: Erebus- und Terror-Expedition (ROSS) 1839—43- J. D. HOOKER, Flora Antarctica (1844—47). BORCHGREVINCK’S Expedition: N. WILLE, Antarktische Algen (1902). J. HOLMBOE, Navecula mutica KÜTzZ. aus dem antarktischen Festlande (1902). Discovery-Expedition (SCOTT) I9g0I—04: F. E. FRITSCH, Freshwater Alg& Nat. Ant. Exp. (1912). Nimrod-Expedition (SHACKLETON) 1907—09: W. & G. S. WEST, Freshwater Alg& Brit. Ant. Exp. (1911). Graham Land mit benachbarten Inseln: Erebus- und Terror-Expedition (siehe oben). Belgica-Expedition (GERLACHE) 1897 — 99. E. DE WILDEMAN, Exped. antarct. Note preliminaire (1900). H. vAN HEURCK, Resultats du voyage de S. Y. Belgica: Botanique. Diatomacees (1909). Schwedische Antarktische Expedition (O. NORDENSKJÖLD) I90I—03. Vorliegende Arbeit. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 57 Erste französische Expedition (CHARCOT) 1903—05. J. HARIOT, Exped. ant. frangaise. Botanique. Algues (1908). (P. PETIT, Exped. ant. frangaise. Botanique. Diatomacees [1908]. Ent- hält keine Süsswasserformen.) Zweite französiche Expedition (CHARCOT) 1908—10. L. Gam, La flore algologique des regions antarctiques et subantarctiques (1912). Vorläufige Mitteilungen: Deux esp&ces nouvelles de Nosztoc provenant de la region antarctique sud-americaine (1gIr); Note sur la Flore algologique d’eau douce de l’Antarctide Sud-americaine (1911); La neige verte et la neige rouge des regions antarctiques (1911). Südshetland-Inseln: Schwedische antarktische Expedition (s. oben). Zweite französische Expedition (s. oben). Südorkney-Inseln: Scotia-Expedition (BRUCE) 1902—04. F. E. FRITSCH, Alg& of the South Orkneys (1912); Freshwater Alge collected in the South Orkneys (1912). Kaiser Wilhelm I. Land: Deutsche antarktische Expedition (DRYGALSKY) 1901—03. Über die Süsswasseralgen noch nichts veröffentlicht. Eine Zusammenstellung aller bis jetzt als antarktisch bekannten Süsswasseralgen gebe ich S. 64—73. Die Fundorte der von der schwedischen Expedition heimgebrachten Süsswasser- algen sind schon S. 2—3 näher angegeben worden. Um dem Leser eine Vorstellung von dem Klima der betreffenden Ländern zu verschaffen, teile ich nach BODMAN (Meteorol.) die folgenden Angaben mit: Sommertemperatur der Snow Hill Insel, 64° 22’ S. (°C) Mittel | Max. | Min. Dezember 1002 u — 2,01 | + 3,0 Zeh Fanta TION ERIETEITN — 0,87 * + 5,6 —57 Kehren udn 5355 +29 —145 Sinner ae se Berker —214 | + 5,6 | = 14,5 8—131328. Schwedische Südpolar-Expedition 1901—1903. 58 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Zum Vergleich mögen folgende Data dienen, die ich der Darstellung von RUDMOSE BROWN (Problems of Antarctic plant life S. 5) entnehme: Mitteltemperatur (°C) | des Sommers des wärmsten (Dez.—Febr.) Monats Mc Murdo Strasse, 77° 50 8... . nn — 4ı | KapfAdare gruss Sec 2a. 2. — 09 — | Südorkney Inseln, 60° 44’ S. . . . +o weniger als + 0,5 Auf Spitzbergen, 79° 53° N., ist das Sommermittel (Juni—Aug.) + 2,°8 C und das Mittel des wärmsten Monats + 5,3 C. Es ist einleuchtend, dass die ungünstigen klimatischen Verhältnisse, die den höheren Pflanzenwuchs jener Gegenden so sehr beeinflussen, auch für die Algen- vegetation der kümmerlichen Küstenstrecken, die während einiger Sommertage von Schnee und Eis frei sind, von massgebender Bedeutung sein müssen. Unzweifelhaft ist die Algenvegetation oft der zerstörenden Einwirkung der Naturkräfte — und der Pinguine, vgl. BROWN Probl. Ant. plant life S. 5; und SKOTTSBERG Veget.-verh. Grah. Land. S. 5 — ausgesetzt, und eine Einwanderung von Algen aus anderen Gegenden wird durch die grossen Abstände erschwert. Es ist somit a priori anzunehmen, dass die antarktische Süsswasseralgenflora eine sehr arme ist. Dies trifft jedoch nicht bei allen Algenprovinzen in gleichem Mass zu. Die Verteilung der bis jetzt als antarktisch angegebenen Arten auf die systematischen Gruppen ergiebt sich wie folgt: Systematische Gruppe ee er SE, Südshetl. I. SER EEE ER 76 18 | 18 ERAETEIUN 686er .| 43 32 13 (EREHETNN Ne B a I 8 | 3 Übrige grüne Algen... ... 19 23 26 139 81 | 60 Dabei sind alle die in die Tabelle S. 64—73 aufgenommenen, mit Speciesnamen versehenen Arten berücksichtigt. Wenn wir die Bacillariaceen, die zum grossen Teil mehr oder weniger ausgeprägte Meeresformen sind und denen an den verschiedenen antarktischen Fundorten eine ungefähr gleiche Bedeutung zukommt, und ferner auch einige ausgesprochene Salzwasserformen der übrigen Gruppen ausschliessen, erhalten wir folgende Zahlen: Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 59 Graham Land und Tas Südshetl. I. D5e;n Victoria Land Systematische Gruppe Südorkney Tl ee_——m m — — — ——— | DVNzoDRycene MW. na. eu: 75 = 79,8 #| 18 = 38,3 I6 = 35.5 % | GORIBEOIGP were ee RM 8 = 17,0 3= 67% | Übrige grüne Algen... ... 18 = 19,1 %| 21 = 44,7 %| 26 = 57,8 % 94 47 45 Vergleichen wir nun diese Zahlen mit den entsprechenden Ziffern für irgend ein arktisches Land, bemerken wir, dass hier die grünen Algen, speziell die Conjugaten, eine viel wichtigere Rolle spielen. So kennt man aus Spitzbergen, dessen Süss- wasseralgen jüngsthin von BORGE (Süssw. algenfl. Spitzb.) behandelt wurden, über 100 Desmidiaceen gegen etwa 30 Myxophyceen. In den antarktischen Ländern aber ist jene Gruppe überaus spärlich vertreten, und ganz besonders gilt dies von Victoria Land. Die Desmidiaceen scheinen somit gegen den Pol hin sehr rasch abzunehmen (vgl. FRITSCH Freshw. Alg. Nat. Ant. Exp. S. 3). Die übrigen grünen Algen nehmen ebenso an Anzahl gegen Süden ab, und bemerkenswert ist, dass Gattungen wie Eudorina, Scenedesmus, Pediastrum noch nicht aus antarktischen Fundorten bekannt und fadenförmige Grünalgen nur sehr spärlich angetroffen worden sind. Die reichste Vegetation von Grünalgen, die bis jetzt aus dem antarktischen Gebiet be- schrieben ist, wurde auf den relativ nördlich gelegenen Südorkney Inseln beobachtet, die ärmste in Victoria Land. Anders ist der Fall bei den Myxophyceen, welche noch in Victoria Land einen überraschenden Formenreichtum bewahren. Insbesondere gilt dies von den Chroococcaceen und Oscillatoriaceen, während die höheren Myxo- phyceen — Scytonemataceae, Stigonemataceae, Rivulariaceae — nur durch Tolypothrix conglutinata und mehrere Calothrix-Arten vertreten sind. Vielleicht hat eben in jenen Familien von gegen das antarktische Klima sehr widerstandfähigen Algen in Victoria Land eine verhältnismässig lebhafte Artenbildung stattgefunden. W.&G. S. WEST und FRITSCH beschreiben als neu nicht weniger als 5 Chroococcaceen und 14 Oscillatoriaceen (»Varietäten» nicht mitgerechnet), d. h. 24 bzw. 35 Prozent von der ganzen Artenzahl der betreffenden Familien in Victoria Land. Die Abgrenzung der Arten ist aber unter den blaugrünen Algen gegenwärtig in manchen Fällen allzu wenig begründet und unsere Kenntnis der Myxophyceenflora anderer Gegenden allzu lückenhaft, um weitgehende Schlüsse aus solchen Zahlen zu erlauben. Es fällt auf, wie wenige Arten es sind, die die verschiedenen Länder der Antarktis gemeinsam haben. Wir wollen in den unten stehenden Tabellen der Kürze wegen das Victoria Land mit benachbarten Inseln als Bezirk ı, das Graham Land + die Südshetland Inseln als Bezirk 2 und die Südorkney Inseln als Bezirk 3 be- 60 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp- zeichnen. Die Verkürzung »% B 1» bedeutet Prozent der Artenzahl des ı:sten Bezirkes. Wenn auch hier die Bacillariaceen und die marinen Arten der übrigen Gruppen ausgeschlossen werden, erhalten wir die Ziffern der Tabelle B. Tabelle der gemeinsamen Arten. A. >: Den Bez. ı u. 2 Den Bez. 2 u. 3 Den Bez. ı u. 3 = 'o Systematische gemeinsam. gemeinsam. gemeinsam. = FE: Gruppe. ie = —— | mn 3 in |Anzahl.| % Br. % B2. |Anzahl. % B2.|% B3. | Anzahl.| % Bı. | »B3.|<8 | | | Myxophyceae . . . 7 9,2 38,9 I 5,6 5,6 ARE 5,3 | 22,2 I 5 z | Bacillariales . : 13, 1,11-530'2 5 | 15,6 38,5 I EEIREEEE 38,5 2 Conjugatae..... . | | = I | 12,5 | 33,3 — al Ze | — | Übr. grüne Alg.. . 4 | 21,1 ES 3A 39,8 | zI,ı 15,4 | 2 24 117,3 | 296 |, 15 | 85 |, 25 0113 |, 04 | 22a: Tabelle der gemeinsamen Arten. B. mi aan Kay WERE (UWE ‚96, Ivo a Den Bez. ı u. 2 | Den Bez. 27u, 3 | Den Bez. ı u. 3 20 ı Systematische | gemeinsam. | gemeinsam. | gemeinsam. | E 5 = Gruppe. | | Zune at. | & == | Anzahl. %Bı.|% B2. |Anzahl| » B2.| % B3.|Anzahl| # Br. |*83.|<2 | | | | | | | | Myxophyceae . . . 7 93 | 3390| 1 56 | 63 4 5,3 25 1 | | I} | | | Conjugataen. 22.0 — _ — ln 12,5 33,3 ||. — | - | Be Übr. grüne Ale....| 4 22,2 19.0 Ika38 ER a te | a z | u 71, (or 22,2 8 8,5 17,8 | 3 Mag diese Tatsache nun teilweise in der Unvollständigkeit unserer gegenwär- tigen Kenntnis der antarktischen Algenflora ihren Grund haben, so deutet sie mir doch auch darauf hin, dass die Süsswasseralgen zur Verbreitung innerhalb der Antarktis noch viel kleinere Möglichkeiten besitzen als zur Verbreitung von den subantarktischen Ländern nach Süden hin. Dies hängt, was die grünen Algen an- belangt, gewiss damit zusammen, dass dieselben in der Antarktis fast ausnahmlos vegetativ bleiben. Aber auch ihre Einwanderung aus den subantarktischen Ländern verdanken die antarktischen Süsswasseralgen nur einem ganz seltenen, glücklichen Zufall. Sonst wäre von denjenigen kosmopolitischen Arten, deren Fortpflanzungs- körper gegen Austrocknung, Kälte und Bespülung mit Salzwasser am widerstands- kräftigsten sind und leicht transportiert werden, in den verschiedenen antarktischen Ländern eine ziemlich grosse Anzahl regelmässig angetroffen worden. Die Rekru- tierung der antarktischen Süsswasseralgenflora kann mit Hilfe des Windes, der Vögel Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 61 oder des Eises statthaben. RUDMOSE BROWN, der das Problem der Verbreitung der antarktischen Pflanzen aufnimmt (Problems of Antarctic plant life), glaubt, dass der Eis dabei ohne Bedeutung ist. Für die Süsswasseralgen ist wohl diese Verbreitungsart eine seltene, obgleich nicht ganz ausgeschlossen; vgl. WILLE Fszröernes Ferskv. alg. S. 7—10. Unter den Vögeln ist in erster Linie an Chionis alba zu denken. Das wichtigste Verbreitungsmittel scheint jedoch der Wind zu sein. Ein direkter Beweis für die Effektivität des Windtransports ist der Fund von Podocarpus- Pollen in rotem Schnee aus den Südorkney Inseln (FRITSCH Freshw. Alg. S. Orkn. S. 119). Wie zu erwarten war, ist ein grosser Teil der antarktischen Süsswasseralgen im Feuerland oder auch auf den Falkland Inseln oder in Südgeorgien angetroffen worden. Die meisten Arten sind + kosmopolitisch. Es sind vorzugsweise die Desmidiaceen und die Bacillariaceen, unter denen man pflanzengeographisch wichtige Arten zu finden hoffen kann. Besonders G. S. WEST hat die eigenartige Verbreitung mancher Desmidiaceen hervorgehoben; siehe z. B. Freshw. Alg. 3. Tanganyika Exp. S. 82. Unter den antarktischen Desmidiaceen befinden sich indessen, abgesehen von den als neu beschriebenen, nur Arten mit weiter Verbreitung; Ancylonema nordenskioeldii, für Graham Land angegeben (GAINn Fl. algol. ant. S. 188), ist die einzige Ausnahme, die Bestimmung ist aber unsicher. Ich habe oben eine Cylndrocystis aus den Südshetland Inseln als neu beschrieben, die mit dem arktischen Ancylonema einen interessanten Parallelismus aufweist. Aus den von mir untersuchten Proben will ich ausserdem einige marine Arten hervorheben, deren Verbreitung von Belang sein dürfte; sie sind: Denticula antarctica, subantarktisch und antarktisch, Pseudonitzschia migrans, wenig beobachtet, Podosira montagnei, vorher aus dem Atlantischen Ozean und dem Mittelmeer bekannt, Ulothrix flacca und Hormiscia penicilliformis, deren hauptsächlicher Verbreitungsbezirk der Atlantische Ozean ist, und zwar dessen nördliche und südliche Teile, nebst angrenzenden Partien der Eismeere. Wie in allen untersuchten Südpolarländern, so ist auch an den von der schwe- dischen Expedition besuchten Punkten des Gebiets die Prasziola crispa häufig, oft kommt sie massenhaft vor (vgl. oben S. 52). Nebst ihr ist als Charakterpflanze der antarktischen Algenvegetation die in sowohl salzigem als süssem Wasser erscheinende Bacillariacee Mavzcula muticopsis zu nennen. In mehreren Proben fand ich sie sehr zahlreich. An den Strandfelsen der Südshetland Inseln und des Graham Landes scheint Zormiscia penicilliformis häufig zu sein, bisweilen von UVlothrix flacca und Podosira montagnei begleitet. Von dem Boden einer kleinen Pfütze aus geschmol- zenem Schnee wurde ein grüner Teppich aufgehoben und konserviert, er bestand 62 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. aus Microcoleus cryophilus mit eingemischten Osczllatorien und Penium curtum. Eine Probe von grünem Schnee aus den Südshetland Inseln enthielt folgende Arten: Oscillatoria fracta Cocconeis costata var. pacifica Coscinodiscus minor und 2 andere Arten Denticula antarctica Diatomella balfouriana Diploneis subovalis Grammatophora angulosa forma Navicula austroshetlandica, murrayi f. elegans und muticopsis Pinnularia brebissonti Tabellaria flocculosa Cylindrocystis cohaerens Chlamydomonas Sp. Pleurococcus vulgaris Trochiscia reticularis Prasiola crispa. Von mehreren Bacillariaceen habe ich indessen nur die Schalen gesehen, weshalb es nicht sicher ist, dass die betreffenden Arten wirklich im Schnee gelebt haben. Ein paar andere Proben von grünem Schnee waren weniger artenreich. Die von Prof. G. LAGERHEIM untersuchte Probe von rotem Schnee enthielt nur Chlamydomonas nivalis. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 63 Verzeichnis aller bis jetzt für das antarktische Gebiet angege- benen Süsswasseralgen. In nebenstehendem Verzeichnis werden auch marine Arten berücksichtigt, wenn sie in den S. 56 und 57 angeführten Arbeiten von W. & G. S. WEST und F. E. FRITSCH aufgezählt oder in den von mir untersuchten Proben angetroffen worden sind. Die marinen und submarinen Arten werden mit m bzw. sm vor dem Namen bezeichnet. Die Vorkommnis der Algen in Victoria Land, Graham Land, den Süd- shetland Inseln, den Südorkney Inseln wird mit Angabe der Autoren bezeichnet, die die Arten für das betreffende Land angegeben haben: F = FRITSCH, G = Gam’ H = HookEr, Ha = HARIOT, Hk = VAN HEURCK, Ho = HOLMBEOE, W=W.&CG. S. WEST, We = WILLE, Wn = WILDEMAN; mit C wird die vorliegende Arbeit bezeichnet. Die Angaben über Vorkommnis auf den Kerguelen stammen aus REINSCH Alg. Kerguel. Bezüglich Südgeorgien und der Falkland Inseln ver- gleiche man die Tabelle S. 79—85. In der mit Magell. bezeichneten Kolumne wird die Vorkommnis im Feuerland und in Süd-Patagonien angegeben, in der Kolumne Arkt. die Vorkommnis in arktischen Gegenden. Die sonstige Verbreitung wird nur kurz angedeutet; hierbei werden folgende Verkürzungen angewandt: m. = mittlere(s), n. = nördlich(es), s. = südlich(es), w. = westlich(es), Adr. M. = Adriatisches Meer, Afr. = Afrika, Am. = Amerika, Arg. = Argentinien, As.= Asien, Atl.= Atlantischer Ozean, Az. — Azoren, Bras. = Brasilien, Dänem, = Dänemark, Deutschl. = Deutsch- land, Engl. = England und Schottland, Eur. — Europa, Frankr. Frankreich, Gallap. — Gallapagos Inseln, I. = Insel(n), Ind. = Indien, Kasp. M.—= Kaspisches Meer, Kosmop. — Kosmopolitischh Madag. = Madagaskar, Mandsch. — Mandschurei, Norw. = Nor- wegen, N. Seel. = Neu Seeland, Parag. = Paraguay, Sandw. = Sandwich Inseln, Sib. = Sibirien, U. S. A. = Vereinigte Staaten Nordamerikas, Westind. = Westindien. Die Angaben über die Verbreitung beziehen sich stets auf die ganze Art, nicht etwa auf diese oder jene Varietät. 64 G.. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. | | | <|2 | 2io|l2&| | | NE | | 5 Pr = ca w 3 | z | a = Sonstige Verbreitung. | Myxophyceae. E a5 2|5| a um | ei” | Fam. Chroococcaceae. | _| \ Aphanocapsa montana CRAMER . W + | Eur., Ind. | Aphanothece prasina A. Br. | F | Eur., U. S. A. > ? saxicola NÄc. 12 + | Eur., Westind. | Asterocystis antarctica W.& G. S. WEST | W | Chroococcus cohaerens (BREB.) NÄG. W | \ Weit verbreitet. > helveticus Näc. . eiR | + | Eur., Aegypten. » macrococcus (Kürz.) RAB. G | + + | Eur., Sandw. > minor (Kürz.) Näc. . wF o | + | Weit verbreitet. > > f. minimus West . | W | | | minutus (KüTz.) Näc. . . WF| + | + | Weit verbreitet. > » v. obliteratus (RICHT.) | | | HanSG. . .|W| | | | > pallidus Näc. .|w | Eur., Ind., Afr. » turgidus (KÜTz.) NÄc. . 1 TE; + | Kosmop. Clathrocystis reticulata (LEMMERM.) FORTI F | Deutschl. Coelosphaerium kuetzingianum NÄc. F + | Kosmop. Dactylococcopsis antarctica FRITSCH F | > rhaphidioides Hansc. | F | | Eur., Mandsch.? (Osten- feld). m Entophysalis granulosa Kürz. E Atl., Mittelmeer. Eucapsis minuta FRITSCH E | Gloeocapsa janthina NÄc. G + ,-Eur., U> S. A > rupicola KÜrz. m Eur. > shuttleworthiana KÜürTz. . W Eur. Gomphosphaeria aponina KÜürz. | E + | + | Kosmop. Merismopedium glaucum (EHRB.) NÄc. F + | + | Kosmop. > » v. punctatum (MEy.) Hansc. | We > tenuissimum LEMMERM. | F in | Eur., Java. Microcystis chroococcoidea W.& G. S. West. aaa WIE) > marginata (MENEGH.) Kürz. | F + + Weit verbr. > merismopedioides* FRITSCH | F FE > olivacea Kürtz.. . F 3F Unsicher. > parasitica Kürz. E Ar + Deutschl., Österreich. > » v. glacialis FRITSCH | F > stagnalis LEMMERM. Ww Deutschl, Dänem., Schweden, Färöer, Mandsch. | Synechococcus aeruginosus NÄG. . BE) + Ein Algier, U. S. A., ustr. * Nach Fritsch möglicherweise eine Zucapsis. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. s|e/lele|e = s | = 2 | g 2 = 3 2 = Sonstige Verbreitung. | lala)E|I |‘ == Fam. Oscillatoriaceae. m | Lyngbya aerugineo-caerulea (Kürz.) Gom. WF | | Weit verbr. aestuarii (MERT.) LIEBM. . . . F + | Kosmop. > v. antarctica FRITSCH | F | | antarctica GaIN . & attenuata FRITSCH. ..».... F | | erebi W.&G.S.West...|W|G| | kuetzingii SCHMIDLE. . . .» . W | 32 | Weit verbr. > v. distineta (NORDST.) LEMMERM.. . ..| W (?) lagerheimii (Mön.) Gom. . F | Eur., U. S. A., Bras. limnetica LEMMERM.. . . . .| Ww Eur., Java, N. Seel, Chatham- I. martensiana MENEGH. . . . . WF | | Weit verbr. murrayi W. & G. S. WEst. .| W nigra Ag. f. antarctica GoM. Ha Eur., n. Afr., Ceylon. SCOEIWERIESEH FI a 2 | FE | » v. minor FRITSCH . E | shackletonii W. & G. S. West | W sp- G Microcoleus cryophilus CARLS. @| vaginatus (VaucH.) GoM. .ı F| H + | Kosmop. Oseillatoria amphibia Ac. .. ....| W GC + | Weit verbr. > v. robusta W.&G. | SSAWESE HE 2 |EW- | DEEVBRRÜTZ Te oa el F Kosmop. chlorina Kürz.......|W| + | Weit verbr. cortiana MENEGH. . . ..| W Eur., U.S.A., N. Seel. deflexa W. & G. S. West . | WF | formosa BORY . » - ».. . | WE | Weit verbr. fracta CARLS. | C irrigua Kürz. 2 | + | + | Eur., Ind., Reunion, Az. koettlitzinERITSCH.. . ...| E | ImosatA@ Eh. 22 2.| W | | + | + | Kosmop. priestleyi W. & G. S. West | W probosceidea Gom. ... .| F| | Weit verbr. producta W. & G. S. West |WF saamEltz! . 2. .2..1W = + | Kosmop. simplieissima GoM. v. ant- arelica FRITSCH. - . ...| F Eur. splendida Grev. . | F Weit verbr. > > > > > > 9—131328 Schwedische Südpolar-Expedition 1907—1903. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Oscillatoria subproboscidea W. & G. S. WEST . ne » subtilissima Rütz. . tenuis AcG.. > » f. sordida Kürz. terebriformis AG. W. & G. S. WEST > Sp- Phormidium angustissimum W. & G. S. WEST BER: E > antarcticum W. &G. S. | West. ech: autumnale (AG.) GoOM. . » charcotianum GoM. |sm >» fragile (MENEGH.) GoM. > >» f.tenuis W.& G. S. WEST > frigidum FRITSCH . > glaciale W. & G. S. West > inundatum KÜrTz. . » laminosum GoM. > retzii (AG.) GoM. > tenue (MENEGH.) GoM. . Plectonema notatum SCHMIDLE . Spirulina subtilissima Kürz. Symploca sp... Fam. Nostocaceae. Anabaena antarctica FRITSCH . > oscillarioides BoRY Isocystis infusionum (KÜTz.) Borzı Nodularia quadrata FRITSCH . > spumigena MERT. v. minor FRITSCH Nostoc antarcticum W. & G. S. WEST >» bornetii GAIN *® >» commune VAUCH. » disciforme FRITSCH . >» fuscescens FRITSCH . : Nach FritscH eine Zyzgdya. f. ‚tenuis | ®2 Nach Fritsch möglicherweise eine Form von N, sphaericum. ar m] IRA En ER 5 BE EN Er Be er | 1 3 | £ | 3 | F = E = = \ Sonstige Verbreitung. a = | WFE| C | F Eur., Sib. wF|G| F + | + | Kosmop. F | | W Eur., Sib., Ind., Az. cal Node WF | 1 | I} WF ME | | | | WF|EIKG| Sr + | Kosmop. | | Ha | | | WF| Eur., n. Afr., Mauritius, w. N. Am., Arg. W| F | Ww| | | W | Weit verbr. F| | Kosmop. | W | + | Kosmop. F + | Kosmop. | w | | Österreich. E | + Kosmop. F | | F | G + 3% Weit verbr. F| + Eur. F F EI Weit verbr. W G | + F + | + | + | Kosmop. F nn Bd IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. Nostoc longstaffii FRITSCH . > minutum DEsM. » minutissimum KÜrTz. » pachydermaticum Gain . >» punctiforme Kürz. » 2? sphaericum Vauchn. . 2 sp; Fam. Scytonemataceae. Tolypothrix conglutinata Borzi . * Nach Fritsch möglicherweise eine Varietät von C. intricata. Fam. Rivulariaceae. m Calothrix aeruginea ThHur. . > antarctica FRITSCH . o > epiphytica W. & G. S. West > gracilis FRITSCH . > intricata FRITSCH > sp. (W. & G.S. West) ' > sp. (GAIN) Bacillariales. Centricae. m Coscinodiscus decipiens GRUN.. . excentricus EHRER. . m > m > griseus GREY. v. galla- pagensis GRUN. . m > lacustris Grun. . m > lentiginosus Jan. m > minor EHRB. m > radiatus EHRB. m > subtilis EHRB.. . > 2 spp. Cyclotella operculata Kürz. m Hemiaulus ambiguus Jan. . Melosira distans (EHRB.) Kürz.. . rar | En a Saar a | | ıD | | G | | | F| | G F | | F | W| | F | F F w F F W I} G F | Hk Hk + F F W | Hk (& Hk F Ik + (© F W | Hk W + Pe PUV Sonstige Verbreitung. | Eur., m. Afr., Alaska. Eur., Java, N. Seel., Equador. Weit verbr. Weit verbr. Italien. Kosmop. Ira Kasp. M. etc. Kosmop. Gallap., N. Seel. Eur. Weit verbr. In Eur. und Am. verbr. Weit verbr. Weit verbr. weit Eur. s. Atl. Eur., N. Seel. | l 68 G. W. F. CARLSON. (Schwed. Südpolar-Exp. | I I | | -<|ol2|on| 2 e| SE esjelet2 Ale el {5 ar | Bi 3 r: | 3 = =, | z Sonstige Verbreitung. e/5I el la | zZ WR | | 3 | | | m Melosira sol (Eure.) Kürtz. .. . .| H 'HHk F | + | S. Am. etc. > VArIansPAG. 2.0.2 2 dee Wi F | | | + | Weit verbr. > Sieb) Mara an a wc HN | m Podosira montagnei Kürz.. . . . . € | | + | Atl., Mittelmeer. m Triceratium arcticum BRIGHTW. . . | W | | | + | + | Kap.d.g. Hoffn., Van- | | | couver-l. > CL eu So DEREN | F | | | Pennatae. m Achnanthes brevipes Ac. v. inter- | | | mechay (RÜTZAMETE De Be lH | Es | + | Weit verbr. Ampbhora oyalis Kütz. . -.....| | Balz | | + | Weit verbr. m Cocconeis costata GREG.. . . . . » Ek|IF| + | + | + | + | Weit verbr. besonders | | in nördlichen Meeren. m > >» v. pacifica Gkun.. (S sr | = | + | Ceylon, Chile. lm > itigiosa Hzunck.....|W|Hk| | ea | m » scutellum EHRB. . . . . H| + + | + | Weit verbr. I sm Cymbella pusilla Grun. ...../W | | + | Weit verbr. | > cistula (HEMPR.) KIRCHN. | Hk | + + | + | Weit verbr. m Denticula antarctica (CAsTk.) . . .| F Hk | Antarkt. n. subant. Meere. Diatoma elongatum Ag. v. ehrenbergii | | (KUNA) EV RSNE Me ee R | as || s$ + | + | Weit verbr. Diatomella balfouriana (GrEv.) Ac.. . (| | + + | Wahrsch. weit verbr. Diploneis subovalis CL. . .»...... [63 = | 5# N. Seel. Epithemia zebra (EHreB.) Kürz. ... € + ‚+ Eur., m. As., N. Seel. Eunotia gracilis W. SM. . 2. .... Fi + | + | Eur., Kleinasien, Austr. m(?) Fragilaria eurta HEURCK . ...| F | Hk m > ? linearis CASTR.. . . .| F Antarkt. u. subant. Meere. m? > obliquecostata HEURCK . | WF| IIk > > f. maxima | HEURCK. | W | Hk » tepuicollis HEIB. v. antarc- | tica W. & G.S. West. | WF | Dänem. > virescens RALFS ....|W scale Eur. Frustulia rhomboides v. crassinervis f.| _ antarchcaaHHEURERE nn... IIk + + | Kosmop. Gomphonema montanum SCHUM.. . . ki) + | Weit verbr. m Grammatophora angulosa EHRR. . . C 4 || Se Weit verbr. m Licmophora antarctica CARLS. . . . c 1 Bd IV: 14) SUSSWASSERALGEN. Navicula austroshetlandica CaARrLs. > cymatopleura W. & G. S. WEsT glaberrima W. & G. S. WEST > ?lucidula Grun. murrayi W. & G. S. WEST > > v. elegans W.& G. S. West : ’ mutica Kürz. > muticopsis HEURCK . > ee palpenie WER GIS: WEST 5 > peraustralis W. & G. S. WEST m >» perlepida Grun. . > radiosa KÜTz. - ’ rhynchocephala Kürz. > shackletonii W. & G. S. WEsT > > v. pellueida W. & G. S. WEST. | > seminulum GRUN. > stauropteroides FRITSCH . Nitzschia acicularis (Kürz.) W. Sm. . > amphioxys (EHRB.) W.Sm. (incl. N. elongata HANTZsch) | > debilis (Arn.) GRUN. ? > subtilis (Kürz.) GRUN. Pinnularia borealis EHRE. . . > braunii (GRun.) CL. . > brebissonii (Kürz.) Rap. > >» v. diminuta HEURCK sm > globiceps GREG. .... ‚ m Pseudonitzschia migrans (C1.) HEURCK Rhopalodia gibberula (EHre.) O. MüLı. ‚ Stauroneis anceps EHRB. v. amphice- | phala Kürz. EEE a: Surirella angusta Kürz. . . Synedra ulna (NITzscH.) EHRE. . Tabellaria flocculosa (RorH) Kütz.. . m Trachyneis aspera (EHrB.) CL. ' Tropidoneis levissima W. & G.S. West * Subfossil. * Vgl. oben S. 26, N. palea. | > hast! WE |HKC WF V TAX WF W W| PI 'yeıg | Hk | H "nayspng Q (& "uylopng "B10adpng Talea "P3eN — Je + + e Dänem., Mongolei. ı Kosmop. Kosmop. | + | Weit verbr. + ı n. Eur., Japan. | Eur. + | Kosmop. + | Belgien. + | Weit verbr. + | Kosmop. Weit verbr. + | Weit verbr. + | Eur., Ind. Atl. Weit verbr. + | Kosmop. +? | Kosmop. | + | Weit verbr. Kosmop. 70 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. I I | | | | | | | Zi | | | a a I N | > | | ah eH Zi Bea rel | a a | 5 ı® = | H | 2 | 5 | Sonstige Verbreitung. | la| >= ° Zu | 09 Di a | EN > Ba Ko en | | | | IR | | | Heterokontae. | 1} Tribonema bombycinum (AG.) DERB. & | SO Be ee Ve | F + + ar + | Kosmop. (Conferva) glacialis KüTz.. .... . | G Eur., ;U. ,S: AU Racovitziella antarctica WILDEN. . . .| Wn| Vaucheriales. | Vaucheria sp. | | Ha | | Conjugatae. | Fam. Zygnemataceae. Mougeotia sp. -| | F Zygnema sp. . 3 F | | | | .y | | | Fam. Desmidiaceae. | | | ?Ancylonema nordenskioeldii BERGGR. | G | | Je Cosmarium antarcticum GAIN. . .. .| | G | | | | | | | ] | crenatum RALFS . G + | | + I ERS ERuINWeitzverbr. > pseudoconnatum NorDsrT. . G | Eur, Ind., Madag,, U. S. A., Westind., Equador, Bras., Pa- | rag. 1 > undulatum Corda v. minu- | | umOWITER en.» ıG + | Weit verbr. , Cylindrocystis brebissonii MENEGH.. . | |F\| + | + | Weit verbr. > cohaerens CARIS. . . . (& | | | > Crassar BARY Oo. Jr. G F | | Weit verb. , Mesotaenium endlicherianum Näc. . . F + Eur., U.S. A., Westind.. Austr. | I} | Penium curtum BREB. . 2 2 22.2.. IE + | Weit verbr. > SD ee ac, | Protococcoideae. | | | Ankistrodesmus sp. a By | nogerum CHOD.) . B Chlamydomonas (Chloromonas) alpina | | | VIERESe | Die Verbreitung der | Chlamydomonas-Ar- ten ist sehr wenig bekannt. * Neuerdings von PASCHER (Zur Glied. d. Heterok. S. 12) zu den Heterokonten gestellt. ® Wahrscheinlich ein Cosmarium; vgl. G. S. WeEsT’s Referat in Bot. Centralbl. Bd 120 S. 365. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 7 zur Bulan el| £ Er a | a el | ae Bu = 7 [o) Tu {2} = =, | Sonstie 7 i oe. | zu ree|lels 2 = Sonstige Verbreitung. Ze = SB RI U DEM BED BEE ER N m ae ee 72], Chlamydomonas (Chloromonas) antarc- | | | tica WUILE. . ..| G > caudata WILLE . | FE | | > ehrenbergii GoroscH., F F | | | > intermedia CHoD. (f. | | antarctica W. & G. | SAWESTIAL FE S||WE ?F > nivalis (BAUER) WILLE | u re F | + | > subcaudata WILLE . WF | | > sp. (CARLSON) . . . @ | | | > sp. (FRITSCH). . . . F | | > sp. (WILDEMAN) . .| Wn | | | Chlorella ellipsoidea GoROoSsCH. f. ant- | | | BECHCREWIDTEN Se ee | G | | Unbekannt. Chlorosphaera antarctica FRITSCH' . . | | | Chodatella brevispina FRITSCH ? F | | | Coelastrum mieroporum NÄc. . . . . | F | + | + | + | Weit verbr. I} > > f. irregulare FRITSCH | | F | > sphaericum Näc. . | F | + Weit verbr. Eremosphaera viridis BaRY. . .. . . | | |ıF| | Weit verbr. ISIBEDEYSLISISD- = o cene ee. ee ce | W | Myacanthococcus antarcticus WILLE. . G | > cellaris f. antarcticus | Was oomo G > oyalis WITLE. . .. G | ' Oocystis lacustris CHop. f. nivalis | | KREISCHWAHR I eek: F Die Alpen, Island? (Ostenfeld). > salttaraÖWITDTR. = 2... F | + | + | Kosmop. Pleurococcus (Chlorosphaera) antarcticus | W. & G.S. West. . .|WF > dissectus (Kürz.) Näc. (f. | submersa) . . . ...|WF Weit verbr. > (Chlorosphaera) frigidus W. &G.'S. West. . . |WF 2 koettlitzii Fritsch}. .. .| F ’ pachydermus LAGERH.+. .| W Schweden. \ > vulgaris MENEGH. . . . » GI GH CH + + | Kosmop. * Die Zugehörigkeit dieser Alge zu Chlorosphaera ist kaum hinreichend begründet. Vielleicht mit Pleurococcus antarclicus W. & G. S. West identisch ? ? Eine zweifelhafte Chodatella, da die Fortpflanzung unbekannt ist. 3 Nach Fritsch vielleicht eine Chlorella. 1 j ) la * Kann Z. fachydermus LAGERN. in WırTr.-Norost. Alg. exs. fasc. 9 N:o ‚447 nicht sein, da die Fig. 46 (Taf. XXIV) West’s mit deutlicher Gonıdienbildung dagegensteht; ferner sind bei den im angeführten Exsiccaten-Werk verteilten Exemplaren die Zellen weit fester zusammenhängend, eine ausgedehnte Kruste bildend. Vgl. auch LaGerHu. Stockholmstr. Pediastr. etc. Taf. III Fig. 40—43. 72 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. a al bene) | FE 5; z 3 3 = R 3 = Sonstige Verbreitung. | Se | | | | | | | | | Pseudotetraspora gainii WILLE . . . . G | | Pteromonas nivalis (SHUTTLEW.) CHoD. | F | Eur. (alpine Art). Scotiella antarctica FRITSCH. . . .. . G | F > polypteraVERITSCH. . 2... I IG | F Sphaerocystis schroeteri CHoD. f. niva- | | | lisHRITsen. fo ale end: | | F | Wahrsch. kosmop. | | Trochiscia antarctica FRITSCH .... | F | > aspera (REINSCH) HAansG. . | W | | | Deutschl., Norw., Engl. > erassa HANSE. Ron. ne > hystrix (REINSCH) HAnNSsG. . Ga] F|i+| + » DIyalissLAGERM.S oo m ce | F | | \ Equador. > pachyderma (REINSCH) HAnsG. | j + | , Deutschl. > reticularis (REINSCH) HANnsG. | C F + | Deutschl.,Norw.,Engl., Sib., Ceylon, U.S.A.| | > tuberceulosa GAIN . . . . » | G | | | | Chaetophorales. Protoderma brownii FRITSCH!T . .. .| | | F | | Raphidonema nivale LAGERH.?. . . . le: F Equador, Engl. Stichococcus bacillaris NÄc. ... . . Ike | | | | | + | Eur, U. S. A,, Equa- | | | | | dor. Vlothrix aequalis Rürzı 2.22... ww | +) + | + | Kosmop: me» flacca (DitLw.) THUR.. .. . & | er. | n. All. > flaccida Kürz. v. fragilis (Hook. | | & Harv.) Hanse... .. . G | + |" Eur., D.S. Au N. Seell| m >» implexat RüTZ. »» . 2... W| | | | oe Ir Ming, WIESE: > sublishguez. & 2 ee | F | + | + | Weit. verbr. > u v. variabilis (KÜrTz). | | | | KIRcHN. Se DVVER) | | | + | Weit verbr. | > tenerrima Kürtz. f. antarctica | | | | | W. & G. S. West..| W | | | + | Eur.,U.S.A.,N. Seel. | » > f. antarclica Gain? . G | | | | | | | | | | Blastosporales. | | | | Prasiola antarctica KüTZz. ......|WF|IHHa | I = | | * Sehr fraglich. ®2 Von GAIN, wie auch von LAGERHEIM, zu den Ulothricaceen, in die Nähe von Stichococeus, gesteilt. Nach CHoDArT (Fl. neiges Ecand. S. 886) und WırLE (Pflanzenfam. Nachtr. S. 68) soll die Gattung in Arkı- strodesmus mit eingeräumt werden. Nach G. S. West (Brit. Freshw. Alg. S. 80) ist sie eine Pilzgattung; LAGERHEIM erwähnt jedoch ein »deutliches, rein grünes, parietales, scheibenförmiges Chromatophor> (Schneefl. Pichincha S. 523). 3 Diese Form muss einen anderen Namen erhalten. SUSSWASSERALGEN. | | Oler > | | I$lEl2|2|e|- “|=|, 0 | no; [nos ei er IE = Sonstige Verbreitung. | Erler] oe u ee u u z | I 1} Prasiola calophylla (CArmıcH.) MEnEGH. | F Eur. ’ erispa (LIGHTF.) MENEGH. WEIGC| C | F + | + | +! Wahrsch. kosmop. | | Cladophorales. | m Hormiscia penicilliformis(Rorı)Frıes | GC| cC | + | +1 + |, Vornehmlich in kälte- | | | ren Meeren. | | | | | Oedogoniales. | | | | | | Oedogonium spp. . F | | | I Die Algenflora Südgeorgiens. Südgeorgien war, bevor die schwedische Expedition die Insel besuchte, nur ein- mal der Gegenstand wissenschaftlicher Erforschung gewesen, und zwar 1882— 1883, als die deutsche Expedition dort überwinterte. Die damals gesammelten Süsswasser- algen wurden von P. F. REINSCH bearbeitet und die Resultate in der Arbeit: REINSCH, Die Süsswasseralgenflora von Süd-Georgien veröffentlicht. Die klimatischen Verhältnisse erläutert die nebenstehende Tabelle, die nach dem Bericht der deutschen Expedition wiedergegeben wird. Das Klima von Südgeorgien 1882—1883. Frühling Sommer. Herbst Winter * REINB. Meeresalg. Temperatur (°C.) Mittel | Max. 9,8 17,8 11,9 15,1 17,3 Min. 10—131328. Schwedische Südpolar- Expedition 1901—- 1903. Niederschläge Menge | „ (in a Tage 315,5 65 241,7 81 243,9 78 187,2 N! 988,3 301 74 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Da REINSCH in seiner oben erwähnten Arbeit sich der gröbsten Irrtümer schuldig gemacht hat, seine Arbeit aber, wenn von den Algen Südgeorgiens die Rede ist, stets zitiert wird, drängt dieselbe zu einer kritischen Besprechung. Nur 5 Myxophyceen werden von REINSCH für Südgeorgien angegeben: Chamaesiphon incrustans GRUN. var. laxa. — Taf. II Fig. 14. Spirulina sp. — Taf. III Fig. 15. Anabaena subtilissima KUTZ. forma. — Taf. IV Fig. 2. Nostoc paludosum KÜTzZ. — Taf. IV Fig. 5. Stigonema panniformis KÜTzZ. (S. panniforme |AG.] KIRCHN.) f. tenwior. — Taf. III Rie. 13. Über Spirulina sp. schreibt REINSCH: »Diese nur in einem einzigen Specimen beobachtete nicht ganz zweifellose Spiruline, weil die Querteilung nicht deutlich genug erhalten ist, würde eine eigene — — — Species darstellen» Wie aus der Figur hervorgeht, handelt es sich um nichts anderes als den Stiel einer Vorticelle! Auch die Bestimmung der 4 übrigen Arten ist nicht einwandfrei. Folgende Bacillariaceen werden angeführt, sämtlich ohne Figuren: Fragilaria virescens RALFS Melosira Sp. Navieula elliptica KÜTZ. (Diplonetis elliptica |KÜTZ.] Cr.) » tenella BREB. (N. radıiosa KÜTz. var. tenella |BREB.| HEURCK) » sp. SCHMIDT Atl. Taf. 47 Fig. 47. » viridula RAB. (N. viridula KÜTZ.?) » afınis EHRB. (Neidium afıne [EHRB.] CL.) var. » ? producta SMITH (Neidium productum |W. SM.] CL.) » amphirhynchus EHRB. (Neidium afıne var. amphirhynchus EHRB.) » toblongella NAG. (Diploneis ovalis [HıLsE] CL. var. oblongella NÄc.) Pinnularia viridis EHRB. (P. vir. |NITZSCH.] EHRE.) » viridula Rap. (Navicula viridula KÜTZ.?) Ceratoneis Sp. Stauroneis phoenicenteron EHRB. Grammonema sp. (Fragtlaria) Aulacodiscus suspectus SCHM. Denticula frigida KÜTz. Synedra ulna EHRE. (5. alna |NITZSCH.] EHRB.) Colletonema neglectum THWAITES (Naweula gracilis EHRB. var. schizonemoides. HEURCK). Von Conjugaten erwähnt REINSCH eine sterile Spzrogyra und folgende 19 Desmidiaceen: Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 75 Cosmarium nitidulum NOT. forma. — Taf. II Fig. 1. Wahrscheinlich C. micro- sphinctum NORDST.; vgl. NORDST. Index S. 181. C. connectum n. sp. — Taf. II Fig. 6. Eine der kleinsten Cosmarien. Von den algologischen Autoren sonst nicht erwähnt, auch von mir nicht wiedergefunden. C. cucumis CORDA. — Taf. II Fig. 15. Zweifelhaft. Es ist nicht wahrschein- lich, dass dies irgend eine Form von C. cucumis (CORDA?) RALFS sei, da die Punk- tierung dazu zu grob gezeichnet ist. C. hammeri REINSCH var. Pachydermum n. var. Taf. I Fig. 2 = C. pseudanax BORGE. C. meneghinii BREB. f. typica minor. Taf. II Fig. 5. Vielleicht C. regnellü f. nordstedtii (vgl. oben S. 39). C. botrytis MENEGH. var. crenulata n. var. Taf. II Fig. 9. Sehr fraglich. Gewiss liegt hier nicht C. doirytis vor. Die Abbildung lässt einigermassen an C. brebissonti MENEGH. denken. Die von REINSCH angegebenen Masse stimmen mit der Figur schlecht überein. Nach dieser ist das Verhältnis Länge : Breite = 1,6, nach der Beschreibung 1,2. C. margaritiferum EHRB. var. Zumidum n. var. Taf. II Fig. 7. Hat mit. C. marg. (EHRB.) MENEGH. nichts gemeinsam; vgl. NORDST. Index S. 166. Eher in die Nähe von C. sudspeciosum NORDST. zu stellen. Die sehr schlechte Abbildung lässt eine genaue Bestimmung nicht zu. €. subspeciosum NORDST. Taf. II Fig. 4. Zweifelhaft; vgl. NORDST. Index 3. 247. €. subcrenatum HANTZSCH forma. Taf. III Fig. 3. Die Abbildungen ähneln einigermassen dem C. subreniforme NORDST. (von REINSCH irrtümlich mit C. swd- crenatum vereinigt), können aber ebensowohl eine andere Art (z. B. C. trachy- pleurum LUND.) vorstellen. C. pulcherrimum NORDST. var. majus n. var. Taf. I Fig. 14, Taf. III Fig. 2. Wahrscheinlich C. guadrifarium LUND.; vgl. NORDST. Index S. 211. C. georgicum n. sp. Taf. II Fig. 8. Wenn die recht eigentümlich aussehende und sehr schlechte Figur in der Hauptsache richtig ist, hat wohl REINSCH hier eine ganz neue Species beschrieben. Über die verwandtschaftlichen Beziehungen derselben kann nicht einmal eine Vermutung gewagt werden. Nur muss ich die behauptete Ähnlichkeit mit C. cyclicum LUND. bestreiten. Staurastrum muticum BREB. var. bieneanum (RAB.) REINSCH. Taf. II Fig. 14, Taf. III Fig. 3. »Non haec var.» (NORDST. Index S. 179). S. pygmaeum BREB. f. minor WıLLE. Taf. III Fig. 1. Möglicherweise 5. di- Jatatum EHRE. Penium brebissonii MENEGH. (Cylindrocystis brebissonii MENEGH.) forma. Nicht abgebildet. 76 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. P. margaritaceum EHRB. (P. marg. |EukB.] BREB.). Nicht abgebildet. Closterium acutum LYNGE. (C. acutum |CORDA] RALFS). Taf. II Fig. ı2. Die Form der Zelle weist eher auf C. corna EHRB. hin. EC. parvulum NÄG. f. minor. Taf. I Fig. 10. Möglicherweise C. zucurvum BREB. C. »leidlenit KÜTZING b minus (Cl. incurvum BREB.),. Taf. U Fig. ıı1. Fraglich. C. lagoense NORDST. Taf. II Fig. ı3, Taf. III Fig. 4. Von den übrigen grünen Algen giebt REINSCH folgende Arten für Südgeor- gien an: Acanthococcus granulatus REINSCH (Trochiscia granulata |REINSCH]| HANSG.). Tate oBis+ 1,62: A. hystrix REINSCH (Troch. hystrix |REINSCH] HAnsG.). Taf. I Fig. 3, 4. Gloeocystis ampla KÜTZ. (G. gigas |KÜTZ.] LAGERN.), zwei Formen, die eine auf Taf. I Fig. 7 abgebildet. G. vesiculosa NÄG. Nicht abgebildet Scenedesmus obtusus MEYEN (S. bijugatus |TURP.) KüTz.). Nicht abgebildet. S. aculeolatus REINSCH. Taf. I Fig. 6. Eine schwach charakterisierte Art; vgl. CHoD. Alg. vert. Suisse S. 215. Polyedrium minimum A. BR. (Tetraödron minimum |A. Br.) HAnsG.) f. iri- gonum. Taf. I Fig. 8. P. tetragonum NÄG. (Tetr. tetragonum |NÄG.| HANSG.) f. minor REINSCH. Tatra Rie:2o: P. sp. (REINSCH Monogr. Polyedr. S. ı3, Taf. 7 Fig. 5). Taf. IV Fig. 6b, c. Nach REINSCH »nicht ganz zweifellos». Ophiocytium parvulum (PERTY) (O. parv. [PERTY]| A. Br.) f. drevis. Nicht abgeb. Sorastrum sp. Taf. I Fig. 5. ? Coelastrum sp. Taf. IV Fig. 10, ıı. Fraglich. Hydrianum heteromorphum REINSCH (Characium heteromorphum |REINSCH | WovEn) TarımaRiszins: Pediastrum granulatum KÜiTz. (P. boryanum |'TURP.)| MENEGNH.). Taf. I Fig. 13. Hormospora fallax n. sp. Taf. I Fig. 10. ? A. minor NÄG. (Geminella interrupta |TURP.| LAGERN.) f. szötelis. Taf. II Fig. 12. Pandorina morum EHRB. Taf. I Fig. 11, 12. Prasiola georgica n. sp. Taf. IV Fig. 8, 9=/. crispa (LIGHTF.) MENEGH. Ulothrix lamellosa n. sp. Taf. IV Fig. 1. Sehr fraglich. Choreoclonium procumbens REINSCH f. subtzlis n. f. Taf. III Fig. ıı. Vielleicht nur die Basalscheibe eines Stzgeoclonzum; vgl. WILLE in Pflanzenfam. S. 105 und Nachtrag S. 90. BE N. 4 Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 77, Dermatomeris georgica n. sp. Taf. IV Fig. 12—14. Nach REINScCH, Meeres- alg. Südgeorg. 5. 425, eine Flechte. Nach HARIOT, Alg. Exp. ant. frang. S. 3, eine Prasiola. Oedogonium ? acrosporum BARY. Taf. IV Fig. 3. Oe. sp. Nicht abgeb. Oe. ? rotii BREB. Taf. IV Fig. 4. Oe. ? delicatulum. Nicht abgeb. Rhizoclonium sp. Nach REINSCH »nicht ganz zweifellos». Nicht abgeb. Vaucheria antarctica n. sp. Taf. II Fig. 5-8. Nach WILDEMAN in Notarisia V (1890) S. 1051 und HEERING, Süssw. Alg. Schl.-Holst. 2 S. 150, nicht genügend charakterisiert. Vaucheria sp. (steril). Taf. III Fig. 9, 10. Nur einige wenige von den grünen Algen glaube ich nach dieser Liste als der Flora Südgeorgiens mit ziemlicher Sicherheit zugehörig aufnehmen zu können. Ein Verzeichnis dieser und aller der von mir in den Sammlungen der schwedischen Ex- pedition gefundenen Arten gebe ich S. 79—85. Darnach enthält die südgeorgische Algenflora, wenn Unterarten und »Varietäten» abgerechnet werden: Gattungen Arten NT DERDTENNBERE se are on oh + G) 13 SCH OADTES N EN PS ON (NO) 40 (34) ORT EOLOEE Se NER TEE, 27 ÜbgeeserünerAlgen? > 23 49 (48) 103 (97) Die in Klammern gesetzten Ziffern ergeben sich, wenn die marinen und sub- marinen Arten ausgeschlossen werden. Arten, die ich nur mit dem Gattungsnamen anführe, sind nicht mitgerechnet. Es ist zu bemerken, dass die schwedische Südpolar-Expedition Südgeorgien nur im Spätherbst und Anfang des Winters besuchte, sonst wäre die Artenzahl wahr- scheinlich grösser und auch das Verhältnis zwischen den verschiedenen Algengruppen ein anderes. Die nicht als neu beschriebenen Arten sind beinahe alle aus den verschiedensten Teilen der Erde bekannt, und wo das nicht zutrifft, da handelt es sich um Arten, von deren Verbreitung wir noch wenig wissen. Im Feuerland oder in Süd-Patagonien ist mehr als die Hälfte der südgeorgischen Arten gefunden worden, trotz der Un- vollständigkeit der algologischen Durchforschung jener Gegenden. Von den hier neubeschriebenen Arten ist eine, Staurastrum skottsbergüi, be- merkenswert, weil sie einen eigenen Typus darstellt, der nur in dem arktischen S. pachydermum eine Entsprechung findet. 78 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Vergleichen wir nun die südgeorgische Algenflora mit der antarktischen, finden wir, dass in jener die Myxophyceen eine weit weniger hervortretende Rolle spielen, die Chlorophyceen um mehrere wichtige Gattungen, wie Zudorina, Pediastrum, Scenedesmus, bereichert sind und vor allem die Desmidiaceen einen grösseren Formen- reichtum aufweisen. Unter letzteren dominieren die Gattungen Cosmarium und Closterium, während Netrium, Arthrodesmus und Staurastrum spärlich und die übrigen Gattungen, wie Docidium, Xanthidium, Micrasterias, nach unserem gegen- wärtigen Wissen gar nicht vertreten sind. Ihrem allgemeinen Charakter nach scheint mir die Algenflora Südgeorgiens am nächsten mit der arktischen vergleichbar zu sein. Als Beispiel dafür, was in kleinen Süsswasserpfützen auf Südgeorgien im Spät- herbst gedeihen kann, teile ich hier eine Liste von Algen mit, die alle in einer Probe gefunden wurden. Chroococcus minutus, C. minor, Microcystis marginata, M. parasitica, Lyngbya aestuarü, Isocystis infusionum, Anabaena sp., Nostoc paludosum, N. bornetü, Tolypo- thrix tenuis; Achnanthes muelleri, A. lanceolata, Amphora coffaeiformis, A. ovalis, Cym- bella cistula, C. cist. f. nordenskioeldü, C. ventricosa, Diatoma elongatum, Diplo- neis subovalis, Fragiaria capucina, F. rumpens, F. pinnata, F. pinn. *clevei, F. pinn. *elliptica, Gomphonema intricatum var. dichotomum, G. tenellum, Navicula cuspidata, N. radiosa, Nitzschia inconspicua, N. palea, Pinnularia microstauron, P. viridis, Stauroneis anceps, S. phoenicenteron; Mougeotia sp., Zygnema sp., Spirogyra sp., Closterium acerosum f. truncatum, €. leiblenit, C. parvulum, C. venus, Cosmarium blyttü, C. formulosum, C. pseudanax, C. regnellü f. nordstedtü, C. subspeciosum var. validius, C. tetraophthalmum, C. variolatum ß extensum f. conspersum, Arthrodesmus sp., Staurastrum dilatatum; Vaucheria sp.; Eudorina elegans, Trochiscia pachyderma, Scenedesmus quadri- cauda, Coelastrum microporum, Pediastrum boryanum; Ulothrix aequalis; Clado- phora glomerata. Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 79 Verzeichnis südgeorgischer und falkländischer Süsswasseralgen. Von falkländischen Algen werden unten nur die in den von mir untersuchten Proben gefundenen Arten aufgezählt. Dagegen habe ich beabsichtigt, von den bis jetzt aus Südgeorgien bekannten Süsswasseralgen eine vollständige Liste zu geben. Daher werden einige Arten nach REINSCH Süssw. alg. Südg. mitgenommen; sie sind mit R bezeichnet. Die meisten Angaben REINSCH’s habe ich jedoch als unzuver- lässig ausschalten müssen (vgl. oben S. 74—77). Marine und submarine Arten werden mit m bzw. sm bezeichnet. Vorkommisse in antarktischen und arktischen Gegenden, auf den Kerguelen (nach REINSCH) und in den Magellansländern sind in besonderen Kolumnen verzeich- net; daneben wird auch die sonstige Verbreitung kurz angegeben. Verkürzungen: siehe oben S. 63. Die Angaben über die Verbreitung beziehen sich stets auf die ganze Art. = == | > Ialel2|21812 Sonstige Verbreitun S|E|E|E|&2 | > z na aus je ” I Myxophyceae. | | | | Fam. Chrooecoccaceae. | | | | I Chroococcus minor (Kürz.) Näc.. . ... . + | + | \ Weit verbr. > minutus (Kürz.) Näc.. ....| +) + | +| > > Gloeothece tepidariorum (A. Br.) LAGERH. . + | Eur.,n. Afr., U.S.A., Equador Microcystis marginata (MEnEcH.) Kürz.. . . + EEE Weit verbr. > Parasiten kim... 8, | ie Deutschl., Österreich. I 1 Fam. Oscillatoriaceae. Lyngbya aestuarii (MERT.) LIEBM. . .. . . + | + Kosmop. m Öscillatoria nigroviridis (Tuwaıt.) Gom. . | + | Weit verbr. > prolifica (GrEYv.) Gox.. . - . | + | Eur, Uns As > Sanct BUND he near | = + | + | Kosmop. Spirulina subtilissima KüTz. .......-- 1 + | > | | Fam. Nostocaceae. | EBNIAHRETISL aD Emma na nen a I+ | | | Isocystis infusionum (Kürz.) Borzı .... . Eu | | + Eur. Nostoc bornetii GAIN . - - - » 2 2 2... I+| +1 | | So G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. | ee E: | Pe >|, | F | 2 a 3 3 | 3 | Sonstige Verbreitung. | ug = zul Ba | | | Nostoc paludosum Künz. ar ar Ar Weit verbr. punctiforme (Kürz.) HARIOT + | + > | | Fam. Scyfonemataceae. | Microchaete tenera THUR + | | Eur., Az., U. S. A., Alaska. | Tolypothrix tenuis Kürz. + | nr + | Kosmop. | Fam. Aivwlariaceae. | Calothrix fusca (Kürz.) Born. & Fran. . + + Kosmop. Dichothrix austrogeorgica CARLS. . + Bacillariales. Centricae. m Coscinodiscus excentricus EHRR. . Sr SF Eh Er Komp: m > subtilis EHRB. + +| + | + | + | Weit verbr. | Melosira distans (EHRB.) KÜTz. + + ar Eur., Nyassaland. ‘ m Melosira nummuloides (DILLWw.) AG. +| + + |n. Atl. | | | Pennatae. ‚ m Achnanthes brevipes Ac. . + + | + | Weit verbr. » coarctata (BREB.) GRUN. f. falk- | landica CARLS. 8 E |n@r + | Eur., trop. Afr., Westind. > lanceolata (BREB.) GRUN. +7 +1 + Weit verbr. > > v. dubia Grun. Sr | ar > miuelleri CARLS. u BEE Amphora coffaeiformis (Ac.) Kürtz. . + + + | Weit verbr. m » fluminensis GRUN. + Adr.M., Frankr.,Singapore. > ovalis Kürz. . Sr + | + | Weit verbr. Caloneis austrogeorgica CARLS. . Zi: > macloviana CARLS. SE > panduriformis CARLS. . + Ceratoneis arcus (EHRE.) KüTz. + + | Weit verbr. m Cocconeis costata GREG. ar +| + | + | + | Weit verbr.. besonders in nördl. Meeren. m > » v. pacifica GRUN. 3+ = + | + |Ceylon, Chile. > pediculus EHRR. 3r 35 Er , Weit verbr. m 2 scutellum EHRE. Ära a an > > sp. + | Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. SI ‚d109dpng Cymbella cistula (HemPr.) Kırcan. . + | jger > > v. maculata (KÜTz.) HEURcK | + | > > f. nordenskioeldii (O. Mürr.) + | 88 | ventricosa Kürz. +/|+| +| Diatoma elongatum Ac. . | = | 23. | 22 > > v. densestriatum GRUN. + > > v. hybridum Grun. . + | > v. minus GRUN. + | , Diatomella balfouriana (GrREv.) Ac.. Ber , Diploneis subovalis Cr. : | = | + | Epithemia zebra (EHre.) Kürz. var. porcellus | | | | GRUND 2) zer > > var. elongata GRUN. . 3 | | + | | , Eunotia praerupta EHRrt2.. | En > nymanniana GRUN. | "ar Fragilaria capucina DEsM. v. genuina Grun..| + | + > > v. acuta GRUN. “| &r » » v. acuminata GRUN. + > v. lanceolata Grun. + | > pinnata EHRrB. en | r > > *clevei (PANT.) = | | > > *elliptica (ScHUM.) . er a > rumpens GRUN. . +/+| + Frustulia rhomboides (EHrn.) Cı. | 5 > vulgaris (THWAIT.) CL. . + Gomphonema intricatum KÜürTz. v. dichotomum (Kürtz.) Grun. . ne et dr > tenellum Kürtz. + + m Grammatophora oceanica EHRE. . |#+|I + Gyrosigma attenuatum (Kürtz.) Rap. | ar > > f. subbalticum CArLS. ES Meridion circulare (GrEVv.) Ac.. + Navicula cryptocephala Kürz. Sr || ino > cuspidata Kürz. + + > excellens CARrLS. . ir > kotschyi GRUN. || Er > megacuspidata CARLS. . ar » mutica KüTz. v. producta Grun. . ar N Sr > radiosa Kürz. Sr Ar > suecorum CARLS, . 2; 11—131328. Schwedische Südpolar-Expedilion r907—1903. Sonstige Verbreitung. Weit verbr. Weit verbr. y » Warscheinlich weit verbr. N. Seel. Eur., m. As., Nyassaland. Weit verbr. Eur. Kosmop. Eur., Nyassaland. Ungarn. m. Eur., Mongolei, Nyassa- land. Wahrsch. weit verbr. Kosmop. ” Weit verbr. > > > ; ’ Eur, m. As., Mandsch., trop. Afr., Austr. Weit verbr. > > Kosmop. Ungarn, Galizien. Kosmop. >» 82 G. W. F. CARLSON, (Schwed. Südpolar Exp. | Nitzschia amphioxys (Eurg.) W. Sa. inconspicua GRUN. . palea (Kürz.) W. Sm. | sm sigma (Kürz.) W. Sm. Pinnularia borealis EHre. f. rectangularis CARLS. . interrupta W. Sa. f. stauroneifor- mis (HEURCK) CL. macilenta EHRB. microstauron (EHRE.) CL. stauroptera (Grun.) RAB. v. inter- | rupta Cl... ie: > viridis (NITZSCH.) EHRE. . m Pseudonitzschia migrans (Cr.) HEURCK . Rhopalodia gibberula (Enre.) OÖ. MüLL.. . .| Stauroneis acutanW.SMI.ı. L u cee > anceps EHRE. . > > v. siberica GRUN. sm > ? perminuta GRUN. > phoenicenteron EHRR. . » v. gracilis CL. Surirella, angusta KüTz. „>. . 2.2. ..c] > ovalis BRER. . u: Synedra acus (Kütz.) Grun. v. delicatissima | (W. SM.) GRun.. . NER ER. |m > affınis Kürz. v. acuminata GrUn. . m > » v. tabulata (AG.) HEURCK |m > fulgens (Kürz.) W. Sm. v. mediter- | ranea GRUN. RO RR oe m Trachyneis aspera Heterokontae. Ophiocytium parvulum (PERTY) A. Br. Tribonema bombycinum (Ac.) DERB. & Sor. - Vaucheriales. Vaucheria spp. ei | S | = | 3 > Su Arie ö £ = 2 I 3 = Sonstige Verbreitung. us z | 1:2 + | + | ae + Kosmop. x | | Österreich. + | + + | Weit verbr. Sn sap un 2 2 +/|+| + + | + |Kosmop. r ll + Weit verbr. ee > > + + + au | + IE + ’ ’ +|+| + | + Kosmop. + | SF Atl. Tal + Weit verbr. a + + ’ > + + | + | + | + |Kosmop. + | Era SL 's. Afr., Mandsch. er +1 + | + ' Kosmop. —ı | = + | I; , Eur., Nyassaland. Pr | + | Weit verbr. | | | + + | ı Kosmop. s os 4 | + | Mittelmeer, Adr.M.,Frankr., | | Belgien, Engl. 4 |<) + | + Kosmop. R är , Eur. at [je <= || 88 Kosmop. a Bd. IV: 14) SÜSSWASSERALGEN. 83 - rn : — ne Kl | mer el 5 | „|eal» BEER: :|l® | | = | = = Sonstige Verbreitung. aa a ze ne (ee | | | | | Conjugatae. | | | | | | Fam. Zygnemalaceae. | | | | | MNBEotansppe sn onen. ealreh | | | SBROBYIASpps 2 0 0 nn: a en et | | TEDERE-EIyR oo Bo a | Fam. Desmidiaceae. | | | | | | Bemadesmusispe. 2. 2 A. nun. 3| ee | | Closterium acerosum (SCHRANK) EHRE. f. trun- | | | catum GUTW. . ee el se It + | Kosmop. > lapoensezNoORDSTE 2... 2 u RZ] Bras., Madag., Engl. etc. | I | > Teibleniu RUMz2.. 2 20. oe ana | IF: H| + | Kosmop. > Parzolums NAGIERSRTER TEN. 2. ch + + > » VERUSERUNZE al + | + > | Cosmarium angulosum BreEr. v. coneinnum | | t | (Rae.) W. & G. S. West . .!' + nn + | Weit verbr. | > blyttii WILLE . J; + > » | > Crenalume RATES ee let | SEO TE ae: > > > ceucurbita BREB. v. altenuatum G. | S. WEST . & 3 ae NS =r > D > formulosum Hoff. ......| + Schweden, Engl., Island, | Equador ete. > granatum! BREBN. ss eins * + + |Kosmop. | > lau pBRERIEI IE ech 7 + |Eur., China, Ind., U. S.A.. | Bras. > microsphinctum NORDST. . + + |Eur., U. S. A., Sumatra. > nitidulum Nor. . + | Weit verbr. » pseudanax BoRGE . ar ie | » pseudopunctulatum CARLS. . en N » quadrifarium LunD. ER: + + | Weit verbr. > regnellii WırLLE f. nordstedtii - | CARE el Kosmop.; f. nordst.: Eur., - Az.,trop. Afr., N. Seel.,Arg. > SpEcIorUm LuND. I. 2.00. 0 + + | Weit verbr. | > > *meridionale CARLS. . + | > subspeciosum NoRrDsrT. v. validius | INORRSTE a a + + | Weit verbr. » . tetraophthalmum BrED. . . . .| + + lee? > > variolatum Lunp. f extensum NORDST.f.compressum Norpst.| + > ’ Euastrum lobulatum BREB.. .. ».....| + + | Eur. Netrium digitus (Eure.) Itz. & RotHE . . .| + | Kosmop. „uw: Staurastrum dilatatum EHRB. . f. trigranulatum CARLS. gracile RALFS skottsbergii CARLS. . Protococcoideae. Characium heteromorphum (REINSCH) WILLE Coelastrum microporum NÄG. > sphaericum NÄG. . Eudorina elegans EHRE. . Gloeocystis gigas (KüTz.) LAGERH. . vesiculosa NÄG. Hormotila mucigena Borzı Pandorina morum EHRB. Pediastrum boryanum (TUrP.) MENEGH. . » duplex MEYEN . > muticum Kürz. . Pleurococcus vulgaris MENEGH. . Scenedesmus bijugatus (Turp.) KÜTZ. . > quadricauda (TurP.) BREB.. ‘. Tetraädron minimum (A. Br.) Hansc. nor REINSCH . Trochiscia granulata (REINSCH) HAnsG. > hystrix (REINSCH) HAnSG. | > pachyderma (REInscH) HANSGC. . Chaetophorales. Geminella interrupta (TURP.) LAGERH. . llormospora fallax REINSCH Trentepohlia polycarpa NEES & Mont. . Ulothrix aequalis KÜTz. > oseillarina Kürz. Blastosporales. Prasiola crispa (LIGHTF.) MENEGH. ı BRown Contrib. bot. Ascension. ” REINB. Meeresalgen. tetragonum (NÄc.) Hansc. f. mi- | . F. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. | E|m|® 2 2 & = | 4 3 | 3 | Sonstige Verbreitung. (2) & 7 + | | | + | Kosmop. Be + \ Kosmop. + | | | | R| | | Eur., U. S. A. | ar | + | + | Weit verbr. | zu Ne: Se = 5 + | | TURES R a | + | Eur. Sumatra, Az., U.S.A. IRI+|I+| + | Weit verbr. | | Sieilien, Böhmen, Engl. R | + | Weit verbr. en en [el ee + | | | | | + | + | Kosmop. | IR +| | | |Weit verbr. + + | | Ir 2 2 IR ar Eur. Persien, n. Afr., Madag., 1 | | Az.,.U.2S. A: R | | Eur., U. S. A., Bras., N. Seel. Ra le | Deutschl., U. .S:288 RS | 3r Fu + | + | Deutschl. | R | Eur. R 25 0 Bras., Peru, Chile, Ascen- sion!, Ceylon, Tahit:. | + | + | Kosmop. + + |Eur., U. S. A. R|+|+1!+?| + | + | Wahrscheinlich kosmop. Bd. IV: 14) SUSSWASSERALGEN. 85 ın | Ei = >E} Q je) = | | ee) 2 = S = - - m F r je ons a] 2 Sa |» Sonstige Verbreitung a: | = Cladophorales. Cladophora glomerata (L.) Kürz. . ir nie Wahrscheinlich kosmop. m Rhizoclonium pachydermum KJELLM. *mac- lovianum CARLS. : + fe | Oedogoniales. Oedogonium sp. . a) ; 2 + Die Algenflora der Falkland Inseln. Aus den Falkland Inseln sind bis jetzt nur wenige Süsserwasseralgen bekannt, die von der Erebus- und Terror-Expedition gesammelt und von HOOKER in Flora antarctica mitgeteilt wurden. GAIN hat jüngst (Fl. algol. ant. S. 196) ein Ver- zeichnis der bisher für die Falkland Inseln angegebenen Arten von Süsswasser- algen, die Bacillariaceen ausgenommen, gegeben. Auch die von der schwedischen Südpolar-Expedition gesammelten Arten können nur als ein unbedeutender Beitrag betrachtet werden. Eine übersichtliche Zusammenstellung derselben wird man in der Tabelle S. 79—85 finden. Das Klima ist ausgeprägt insulär. Die beigegebene Tabelle entnelme ich der Arbeit SKOTTSBERG’s: A botan. Survey of the Falkl. Isl. (S. 81). Das Klima von Port Stanley, Falkland Inseln, 51’ 41’ S, 57° 51’ W, 1881—83, 1885—86. Temperatur (°C). Niederschläge. ke | Kara Menge | Mittel. Max. | Min. (in mn | Tage. Frühling. . | 66 184 | 73 | 120,5 51,8 Sommer . Er 9,8 20,6 — 1,6 | 220,2 56,0 Herbst . . er : . 6,0 18,0 | — 46 \ 229,1 68,6 er en. 7.7 2,5 11,6 | —ı12 | 157,3 65.4 | Jahr 6,2 | 20.6 - 11,2 736.1 | 241.8 6 G. W. FT. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. Die mir zur Bestimmung überlieferten Algenproben aus den Falkland Inseln wurden zum Teil im Herbst, zum grössten Teil aber im Winter gesammelt, die aller- meisten auf den Strandfelsen, wo auch manche marine Arten eingemischt waren. Diese Beschaffenheit der Fundorte ist wohl die Ursache, dass keine einzige Desmi- diacee angetroffen wurde. Dass man sich hier in einem anderen Florenbezirk befindet als auf Südgeorgien, macht sich u. a. durch das Vorkommen ausgedehnter Teppiche von Trentepohlia polvcarpa bemerkbar (siehe oben S. 51—52). Von Arten, deren Verbreitung die Aufmerksamkeit auf sich lenkt, möchte ich noch die schon bei der Besprechung der antarktischen Flora erwähnten Pseudon ztz- schia migrans und Hormiscia penicilliformis hervorheben (vgl. oben S. 61), ferner Melosira nummuloides, deren Hauptverbreitung in den nördlichen Teilen des Atlan- tischen Ozeans fällt, und das bisher nur als arktisch bekannte Rhizoclonium pachy- dermum, auf den Falkland Inseln mit einer oben neubeschriebenen Unterart auf- tretend. Bd. IV: 14) SUÜSSWASSERALGEN. {0,2} SI Verzeichnis der zitierten Litteratur. AGARDH, C. A., Systema Algarum. Lund& 1824. — Aufzählung einiger in den östreichischen Ländern gefundenen neuen Gattungen und Arten von Algen. Regensburg 1827. — Flora X: 2. ÄRESCHOUGH, ]. E., Observationes Phycologic® I. Upsalie 1866. — Nova Acta Reg. Soc. Scient. Ups. Ser. III. Vol. 6. — II. Upsalie 1874. — Ibid. Vol. 9. BarY, A. DE, Untersuchungen über die Familie der Conjugaten. Leipzig 1858. 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Umriss des unteren Teiles der Halbzelle. 12—14. Cosmarium speciosum *meridionale n. subsp. Vergr. 78o. 15. Caloneis austrogeorgica n. sp. Vergr. 1330. 16. » macloviana n. sp. Vergr. 800. 17. » panduriformis n. sp. Vergr. 1330. 18. Diploneis subovalis Cl. Vergr. 1225. ı9. Navicula muticopsis Heurck f. capitata n. f. Vergr. 1330. 20. ) » f. evoluta W. & G. S. West. Vergr. 1330. 21. > » f. reducta W. & G. S. West. Vergr. 1330. 22—24. Melosira distans (Ehrb.) Kütz. Vergr. 1330. Fig. 22, 23. Gürtelseite. Fig. 24. Schalenansicht. j 25. Navicula austroshetlandica n. sp. Vergr. 1330. 26. » murrayi var. elegans W. & G. S. West. Vergr. 1330. 247: » suecorum n. sp. Vergr. 1330. Tafel Il. ı. Navicula megacuspidata n. sp. Vergr. 525. 2. Dieselbe. Vergr. 1200. 3. Navicula excellens n. sp. Vergr. 1330. 2 4—6. Gyrosigma attenuatum f. subbalticum n. f. Fig. 4.. Schale. Vergr. 625. Fig. 5 Mitte und Fig. 6 Spitze der Schale. Vergr. 1300. 7. Eunotia nymanniana Grun. Vergr. 780. 8. Stauroneis phoenicenteron Ehrb. Vergr. 525. 9. > perminuta Grun.? Vergr. 1550. o 10—ı2. Nitzschia amphioxys (Ehrb.) W. Sm. Vergr. 300. 94 Fig. Fig. G. F. W. CARLSON, (Schwed. Südpolar-Exp. 13. Fragilaria pinnata *clevei (Pant.) Vergr. 1330. 14, 15. > capucina Desm. var. genuina Grun. Vergr. 1200. 16. » lanceolata Grun. Vergr. 1200. 17, 28. 0% rumpens (Grun.) Vergr. 1550. ı9. Synedra affınis var. tabulata (Ag.) Heurck. Vergr. 900. Tafel III. 1. Cocconeis sp. Oberschale. Vergr. 1330. 2. » costata var. pacifica Grun. Vergr. 1330. 3. Cymbella cistula f. nordenskioeldii (O. Müll.). Beschädigstes Exemplar. Vergr. 8oo. 4. Dieselbe. Mitte der Schale. Vergr. 1300. 5—7. Achnanthes muelleri n.sp. Vergr. 8oo. Fig. 5. Oberschale. Fig. 6. Unter- schale. Fig. 7. Gürtelseite. 8—ı2. Achnanthes brevipes Ag. Vergr. 8oo. 13—14. coarctata (Breb.) Grun. f. talklandica n. f. Vergr. 800. Fig. 13. Unterschale. Fig. 14. Oberschale. 15. Pinnularia borealis Ehrb. f. rectangularis n. f. Vergr. 800. Tom. 82 mierostauron (Ehrb.) Cl. Vergr. 800. 18. » stauroptera (Grun.) Rabenh. var. interrupta Cl. Vergr. 300. 19, 20. Tabellaria flocculosa (Roth) Kütz. Vergr. 1330. 21. Denticula antarctica (Castr.) Vergr. 1330. 22. Grammatophora angulosa Ehrb. Vergr. 1330. 23, 24. Licmophora antarctica n. sp. Vergr. Soo0. it I ve A 4 = [o - 000 #0 "0 dr 00 69000 zn zn e N et am 7 at ne - N Base na a © ehe e-| .- ae [as] u 8 DIERAERTRRGRDE Schwedische Südpolar-Exp. 1901-1903. Ljunin Alb Laprelnis 4 Wosiplal, Stockholm BE A all Taf-IL Exp. 1901-1903. BALIVL.A ische Südpolar- ES ERRE) Taf.Il Ba.IVL.l&. Schwedische Südpolar-Exp. 1901-1903. BETT ITS Tr „000000050 Ljusin AB Lagrelius 4 Wesiphal, Siockholm Lief. 11. Lief. 12. IBretars. Tief 14: BUCKMAN, S. S. Fossil Brachiopoda. With 3 Plates. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). GOTHAN, W. Die fossilen Hölzer von der Seymour- und Snow Hill- Insel. Mit 2 Doppeltafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). HOLLAND, R. Fossil Foraminifera. With 2 Plates. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). HENNIG, A. Le conglomerat pleistocene a Pecten. Avec 5 planches. Preis Mark 7.—. (Für Subskribenten Mark 5.—). LAMBERT, J. Les Echinides fossiles. Avec ı planche. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). WILCKENS, OÖ. Die Anneliden, Bivalven und Gastropoden der ant- arktischen Kreideformation. Mit 4 Doppeltafeln. Preis Mark 12.—. (Für Subskribenten Mark 9.—). WILCKENS, OÖ. Die tertiären Mollusken. Mit ı Doppeltafel. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). HALLE, T. G. The Mesozoic Flora. With 9 Plates. Preis Mark ı6.—. (Für Subskribenten Mark 12.—). Band IV. Botanik. Ute 16 Ten 2: bet. Eier 4. Iurae 8 an 16% Iso Erste Abteilung: STEPHANI, F. Hepatice. Preis Mark 1.50. SKOTTSBERG, C. Feuerländische Blüten. Mit 89 Textfiguren. Preis Mark 6.25. (Für Subskribenten Mark 5.—). SKOTTSBERG, C. Die Gefässpflanzen Südgeorgiens. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). SKOTTSBERG, C. Zur Flora des Feuerlandes. Mit 2 Tafeln und ı Karte. Preis Mark 8.75. (Für Subskribenten Mark 7.—). FOSLIE, M. Corallinacee. With 2 Plates. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). SKOTTSBERG, €. Die Meeresalgen. I. Phzophyceen. Mit ıo Tafeln, 187 Textfiguren und ı Karte. Preis M. 16.—. (Für Subskr. M. 12.—). ERELÖF, E. Bakteriologische Studien. Mit ı Tafel. Preis Mark 8.50. (Für Subskribenten Mark 6.50). Preis der ersten Abteilung des Bandes IV: Mark 49.—. (Bei Subskription auf das ganze Bier, Tec: Bief, To. Lieb: Lief. 12. Werk Mark 38.—). Zweite Abteilung: CARDOT, J. La flore bryologique. Avec ıı planches. Preis Mark 25.—. (Für Subskribenten Mark 20.—). SKOTTSBERG, C. Pflanzenphysiognomie des Feuerlandes. Mit 3 Ta- feln und ı Karte. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.50). SKOTTSBERG, C. Das Pflanzenleben der Falklandinseln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). DARBISHIRE, O. V. The Lichens. With 3 Plates. Preis Mark 8.—. (Für Subskribenten Mark 6.—). SKOTTSBERG, C. The Vegetation in South Georgia. With Map and 6 Plates. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.50). Band (Forsetzung von Seite 53) Lief. 13. SKOTTSBERG, C. Die Vegetationsverhältnisse des Graham Landes Mit 3 Tafeln. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). Lief. 14. CARLSON, G. W. F. Süsswasseralgen. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 7.—. (Für Subskribenten Mark 5.—). V. Zoologie I. Lief. 1. ANDERSSON, K. A. Brutpflege bei Antedon hirsuta Carpenter. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 2.—. Lief. 2. ANDERSSON, K. A. Das höhere Tierleben. Mit ıo Tafeln und 2 Karten. Preis Mark 13.—. (Für Subskribenten Mark 10.—). Lief. 3. MICHAELSEN, W. Die Oligochzten. Mit ı Tafel. Preis Mark 1.50. Lief. 4. EKMAN, S. Cladoceren und Copepoden aus antarktischen und sub- antarktischen Binnengewässern. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 4.—. Lief. 5. LÖNNBERG, E. Die Vögel. Preis Mark 1.—. Lief. 6. LÖNNBERG, E. The Fishes. With 5 Plates. Preis Mark 10.—. (Für Subskribenten Mark 8.—). Lief. 7. LAGERBERG, T. Anomoura und Brachyura. Mit ı Tafel. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). JÄDERHOLM, E. Die Hydroiden. Mit 14 Tafeln. Preis Mark 14.—. (Für Subskribenten Mark 11.—). Lief. 9. WAHLGREN, E. Die Collembolen. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 10. ANDERSSON, K. A. Die Pterobranchier. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 14.—. (Für Subskribenten Mark 11.—). Lief. ı1. TRÄGÄRDH, I. The Acari. With 3 Plates and 56 Text-Figures. Preis Mark 4.50. (Für Subskribenten Mark 3.50). Preis des ganzen Bandes V: Mark 72.—. (Bei Subskription auf das ganze SQ Lief. (ee) Werk Mark 58.—). Band VI. Zoologie II. Lief. ı. STREBEL, H. Die Gastropoden. Mit 6 Tafeln. Preis Mark 9.— (Für Subskribenten Mark 7.—). Lief. 2. RICHTERS, F. Moosbewohner. Mit ı Tafel. Preis Mark 3.—. (Für Subskribenten Mark 2.—). Lief. 3. ZIMMER, C. Die Cumaceen. Mit 133 Figuren auf 8 Tafeln. Preis Mark 6.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 4. MORTENSEN, TH. The Echinoidea. With ı9 Plates. Preis Mark 20.—. (Für Subskribenten Mark 16.—). Lief. 5. CARLGREN, ©. Über Dactylanthus (Cystiactis) antarcticus (Clubb). Mit 2 Tafeln. Preis Mark 4.—. (Für Subskribenten Mark 3.—). Lief. 6. ARWwIDSSsoN, I. Die Maldaniden. Mit 2 Tafeln. Preis Mark 5.—. (Für Subskribenten Mark 4.—). Lief. 7. BLOCHMANN. F. Die Brachiopoden. Mit 3 Tafeln. Preis Mark 4.— (Für Subskribenten Mark 3.—). Stockholm P.A.Norstedt & Söner 1913. 131328 ; WISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE DER SCHWEDISCHEN SÜDPOLAR-EXPEDITION | [901—1903 UNTER LEITUNG VON Dr. OTTO NORDENSKJÖLD BAND IV. LIEFERUNG 1; ZUR KENNTNIS DER SUBANTARKTISCHEN UND ANTARKTISCHEN MEERESALGEN D.REHODOPHYCEEN VON DE KYLIN UND C SKOETSBER®G MIT 38 TEXTABBILDUNGEN UND I TAFEL. STOCKHOLM LITHOGRAPHISCHES INSTITUT DES GENERALSTABS 1919 A. ASHER & Co HAAR & STEINERT, A. EICHLER, SUCC:R DuLau & Co BERLIN W Parıs Lonpon W ZUR KENNTNIS DER SSUBANTARKTISCHEN UND ANTARKTISCHEN | MEERESALGEN I. RHODOPHYCEEN ee Te Sr HKYLIN usp C. sKo1 1er Zur Kenntnis der subantarktischen und antark- tischen Meeresalgen. Il. Rhodophyceen. Nach langer Unterbrechung bin ich schliesslich im Stande, die Veröffentlichungen über die während der Schwedischen Antarktischen Expedition von mir gesammelten Meeresalgen fortzusetzen und abzuschliessen. Durch spätere Reisen stark beschäftigt, hätte ich allein kaum diese Arbeit vollführen können. Ich habe aber das Glück ge- habt, als Mitarbeiter für die Rhodophyceen den bekannten Algologen Dr. H. KyLIN zu erwerben; er hat die grösste Last der Arbeit getragen und ich spreche ihm hier- mit meinen tiefgefühlten Dank aus. Die Bearbeitung folgender Familien rührt von seiner Hand her: Zelminthocladiaceae, Chaetangiaceae, Gigartinaceae (ausser Phyllo- phora) Rhodophyllidaceae, Bonnemaisoniaceae, Rhodomelaceae, Ceramiaceae, ferner hat er eine neue Delesseriacee beschrieben. Selbst behandelte ich Bangiaceae, Sphae- rococcaceae, Rhodymeniaceae, Delesseriaceae und Hildenbrandiaceae nebst der Gattung Phyllophora und endlich die anhangsweise erwähnten Cyanophyceen. Bei meiner Ar- beit leistete mir Dr. KyLin durch seine grosse Erfahrung wertvolle Hilfe. Die zu- sammenfassenden Schlussfolgerungen wurden von mir geschrieben; ich bin auch für die Redaktion der Arbeit verantwortlich. Gleichzeitig erscheinen als Schlussheft des Bandes IV, Botanik und Bakteriologie, die marinen Chlorophyceen, bearbeitet von Dr. D. HyrL.mö, dem ich im Namen der Expedition herzlich danke. Vielleicht ist es nicht ganz überflüssig, wieder in Erinnerung zu bringen, dass die hier behandelten Algen nur einen Teil des gesammelten Materials darstellen, indem ja bekanntlich eine umfangreiche, besonders an den Küsten des Graham-Landes zu- sammengebrachte Sammlung mit der »Antarctic® zu Grunde ging. Meine Aufzeich- nungen zeugen davon, dass in jener Sammlung sich nicht wenige Typen befanden, die weder früher noch später erbeutet wurden, weshalb unsre Kenntnis von den echt antarktischen Meeresalgen ohne Zweifel noch recht lückenhaft ist. 1—183610. Schwedische Südpolar-Expedition. 1901-1903. D H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Wegen des Krieges haben wir leider kein genügendendes Vergleichsmaterial her- anziehen können. Das einzige, was aus ausländischen Museen zu unsrer Verfügung stand, war eine kleine Sammlung von Südgeorgien, zusammengebracht während der Deutschen Expedition 1882 —83, und offenbar nicht von P. F. REINSCH behandelt, indem sie wohl vor dem Überlassen der Hauptsammlung an ihn abgetrennt worden war. Durch diese Sammlung, welche mir vor vielen Jahren von dem Botanischen Museum zu Hamburg leihweise geschickt wurde, sind wir in einigen Fällen zu einer definitiven Auffassung von den Reinsch’schen Arten gekommen. Wo die von REINSCH bearbeitete Hauptsammlung steckt, ist mir trotz eifrigem Nachforschen unbekannt ge- blieben: nicht einmal REINSCH selbst konnte mir darüber Aufschluss geben. Die auf der Tafel reproduzierten Mikrophotographien wurden von Prof. Dr. O. JUEL in liebenswürdigster Weise hergestellt, wofür ich ihm bestens danke. Die Fundorte werden nur summarisch angegeben. Eine ausführliche Liste der Stationen, mit Angaben über Lage, Tiefe und Bodenbeschaffenheit, findet der Leser im Teil I, Phaeophyceen (Heft 6 dieses Bandes, Abt. ı). In der folgenden Darstellung bedeutet & Spermatangien, $ Zystokarpien, & Tetrasporangien. Die geographische Verbreitung der einzelnen Arten ist in vielen Fällen auf Literaturangaben basiert, von welchen recht viele durch Untersuchung des Materials kontrolliert werden müssen, was aber jetzt aus mehreren Gründen nicht möglich war. Die Belegexemplare der hier aufgezählten Algen gehören dem Naturhistorischen Reichsmuseum, Vetenskapsakademien b. Stockholm. Botanisches Institut, Upsala, Juni 1918. CARL SKOTTSBERG. Te un Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 3 Fam. Bangiaceae. Porphyra C. Ac. P. laciniata (LIGHTF.) C. Ac. Vielleicht ebenso gut als Form zur folgenden Art zu stellen. Andererseits ist aber die Übereinstimmung mit der von Howe, Alg. of Perü, näher behandelten P. Kunthiana Kütz. sehr gross, was die Anordnung der Sori betrifft, die Form des Thallus ist aber verschieden. Meine Pflanze ist wohl mit P. Kunthiana in Hohenacker, Alg. mar. sicc. 361 (Falkland) identisch, ob aber diese die wirkliche Kunthiana ist, bleibt dahingestellt. Vorkommen: Im oberen Teil der Sublitoralregion, Falkland, St. 39 (I, 2, Juli). Geogr. Verbr.: Nördl. und südl. Meere. P. umbilicalis (L.) KÜTz. Meine Pflanzen lassen sich nicht von europäischen unterscheiden. Vorkommen: Litoral, auf Felsen und Steinen, Feuerland St. ı2 (Assoziations- bild., , $, März); Südgeorgien St. ı5 b (/, 9, Mai; kleine Ex. auf Chaetangium). 30 b (I, 2, Juni). Geogr. Verbr.: Nördl. und südl. Meere. Fam. Helminthocladiaceae. Acrochaetium Naec. A. catenulatum Howe, Alg. of Perü 84, T. 31, F. 12—18. — Textfig. 1. Wie meine Abbildung zeigt, stimmen die Exemplare gut mit HOwE’s Art über- ein. Diese bildet zusammen mit Chantransia moniliformis Rosenv. Alg. of Denm. 99 und A. crassipes Börges. Alg. Dan. West. Ind. 20 eine kleine Gruppe von Arten, die deutlich mit einander nahe verwandt sind. Vorkommen: Sublitoral, Feuerland St. ır, auf Ceramium diaphanum (Monosp., Geogr. Verbr.: Perü, Feuerland. H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Fig. 1. Acrochaetium calenulatum HOWE, X 600. — KyLin gez. A. macropus KyLin n. sp. — Textfig. 2. Thallus epiphyticus, ad 200 ı altus. Cellula basalis globosa, 15— 25 1 crassa, fila erecta ramosa I—4 emittens; rami alterni vel oppositi, nonnumquam ramosi; cellulae inferiores 9—ıII, superiores 7—9 1 diam., diametrum 1-3-plo superantes, chromatophoro stellato pyrenoide cen- trali in parte superiore cellulae instructae. Pili hyalini rari. Monosporangia lateralia, sessilia vel rarissime pedicellata, alterna vel opposita, ovoidea, 12— 14 tt longa et 8—10 At crassa. Fig. 2. Acrochaetium macropus KyLIN. a—b X 380, c—d x 520. — KyLin gez: Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 5 Die neue Art erinnert habituell sehr an die von mir früher beschriebene Chantransia parvula, Z. Kenntn. ein. schwed. Chantr.-Art. 124. Ein Vergleich mit den Originalen von der schwed. Westküste zeigt, dass A. macropus in allen Teilen bedeutend grösser ist. Die Basalzelle misst bei Ch. parvula 8$—ı2 4, bei A. macropus 15—25 u, die Fäden sind bei jener 4—8, bei diesem 7—ı1 tt dick; endlich messen die Sporangien bei der vorigen Art 8S—ıo X 6—8, bei der neuen Art 12—14 X 8—10 u. Vorkommen: Litorale — obere sublitorale Region, Feuerland St. 12 (auf Por- phyra umbilicalis,. Monosp., März), Falkland, St. 39 (auf P. laciniata, Monosp., Juli). Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland. | | } | A. fuegiense KyLin n. sp. — Textfig. 3. Thallus epiphyticus, ad 400 u altus; discus basalis monostromaticus, ab initio parenchymaticus; disseptum primum monosporae obliguum. Fila erecta sat numerosa, ramosa; rami alterni vel potius secundati, ramosi, cel- lulis 8—ı1 4 crassis, diametro ı—3-plo longioribus. Pili hyalini rari. Fig. 3. Acrochaetium fuegiense Kyuin. a—c x 520, d—f x 300. — KYLIN gez. 6 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Monosporangia ovoidea, 12—14 ı longa et 9,;—-I2 Mt crassa, sessilia vel pedicellata; ramuli I—2-cellulares saepe sporangia 2 vel 3 gerentes. Die neue Art gehört zu einer Gruppe, welche durch die bei der Keimung in mehrere Zellen sich teilenden Sporen gekennzeichnet wird. Es wird demnach von Anfang an eine parenchymatische Haftscheibe gebildet. Zu dieser Gruppe gehören ausser den in europäischen Gewässern weit verbreiteten und mit einander nahe ver- wandten Chantransia virgatula und secundata nur noch zwei Arten, Ch. macula Rosenv. l. c. 114 und A. polysporum Howe ]. c. 88. Mit der äusserst kleinen Ch. macula hat meine Art nichts zu tun. Von dem peruanischen A. polysporum unterscheidet sie sich durch die reiche Verzweigung, ersteres ist unverzweigt oder äusserst selten mit einem oder anderen ganz vereinzelten Seitenzweig versehen. A. fuegiense scheint mir Ch. secundata am nächsten zu stehen, ist aber in allen Teilen wesentlich kleiner. Ihre Zellen sind nur 8$—11 u dick gegen ıı—ı3 bei Ch. secundata. Bei dieser sind Tetra- sporangien nicht selten, bei der neuen wurden nur Monosporangien gesehen. Wahrscheinlich ist Ch. virgatula in Hariot, Miss. Cap Horn V, 56 = A. fuegiense, Vorkommen: Sublitoral, Feuerland St. ıı, auf Ceramium diaphanum (Monosp., März). Geogr. Verbr.: Feuerland. Fam. Chaetangiaceae. Chaetangium Kürz. Ch. fastigiatum (BorY) J. Ac. Sp. Alg. II, 460; Halymenia fastigiata Bory in D’Urv. Fl. des Malouin. Nr. 23; Dumontia fastigiata Bory, Voy. Coq. 198, T. 18, F. 2; Rhodosaccion fastigiatum Kütz. Tab. phyc. XVI, T. 73; Nothogenia variolosa Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 487. Von dieser Pflanze liegt ein reiches Material vor. Kleine, junge Individuen stim- men sehr gut mit BoRY’s Abbildungen überein. Sie sind etwa I—I,; cm hoch, noch steril oder spärlich mit Gonimoblasten versehen. Die älteren Individuen messen etwa 5 cm und sind der Figur von KÜTZInG (Rhodosaccion) sehr ähnlich. Sie tragen reichlich Gonimoblaste. Zwischen diesen einander habituell recht unähnlichen Typen gibt es Übergänge, die aus denselben Fundorten wie die extremen Formen stammen. Die von MONTAGNE, Voy. Astrolabe 109, T. 10, F. 3, aus den Auckland-Inseln be- schriebene und abgebildete Nothogenia variolosa ist den grösseren, reich fertilen Stöc- ken von Ch. fastigiatum ziemlich ähnlich, sodass nach meiner Meinung wahrscheinlich beide als Formen derselben Art aufzufassen sind. Due na Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 7 In Tab. phyc. XIX, T. 46, bildet KürzınG Nothogenia variolosa von Kerguelen ab. Meine grösseren Pflanzen stimmen gut mit dieser Abbildung überein. Der von REINSCH, Südgeorg. 394, T. 13, F. ı1 beschriebene und abgebildete Chondrus crispus var. pigmaeus ist sicher nichts anderes als kleine Individuen von Ch. fastigiatum. Vorkommen: Auf Steinen und Felsen in der Litoralregion. Feuerland St. 10a (März), 58 (nach Dr. SKOTTSBERG), Falkland St. 35 (Juli), Südgeorgien St. ı5 b, ı5 d (Mai), 30 (Juni). Überall mit Gonimoblasten. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Südgeorgien, Kerguelen, Auckland-Ins. Fam. Gigartinaceae. lridaea Borv. I. cordata (Turn.) J. AG. Sp. Alg. II, 254; Fucus cordatus Turn. Hist. Fuc. I, 722716; 1. micans 'Bory, Voy. Cog, 110, T. 13. Die Exemplare von Graham’s Land (St. 4) scheinen mir am besten der I. micans Bory zu entsprechen, die Basis ist nämlich herzförmig und hat völlig glatte Ränder. Die grösseren haben eine Länge und Breite von 10—ı2 cm. Einige kleinere Exem- plare aus Südgeorgien gehören zu demselben Typus. Von St. 48 (Falkland) habe ich mehrere Pflanzen gesehen, die alle gut mit der Originalabbildung von I. micans übereinstimmen. Die Basis ist herzförmig bis ab- gerundet keilförmig, und die Ränder entbehren völlig der für I. Augustinae charak- teristischen Auswüchse. Ein deutlich rinnenförmiger Stiel ist kräftig entwickelt. Die oberen Teile der Lamina sind zerstört; die Breite der grösseren Individuen beträgt 10-12, cm. | Vorkommen: In der Litoralregion, entblösst oder in Tümpeln, Falkland, St. 48 (2, ®, Aug.), Südgeorgien St. 15 b (®, Mai). 30 (®, Juni), Graham’s Land, St. 4 (®, Jan.). Geogr. Verbr.: Westküste von Nordamerika, Chile, Feuerland, Falkland, Süd- georgien, Crozet-Ins., Auckland-Ins., Graham’s Land, Victoria Land. I. laminarioides BoRY, Voy. Coq. 105, T. 11. Die Exemplare aus Feuerland stimmen gut mit der Originalfigur von BoRY überein. Ihre Basis ist keilförmig und die Ränder derselben von kleinen Auswüchsen ziliiert. Meine Pflanzen sind 10—12 cm lang und 4—8 cm breit. 8 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Vorkommen: In der litoralen Region, Feuerland St. 10 a (?, ®, März). Geogr. Verbr.: Chile, Feuerland, Kerguelen, Auckland-Ins. I. Augustinae BORY, Voy. Coq. 108, T. 12. Von Falkland (St. 35) liegen eine Reihe Exemplare einer Iridaea vor, die zu I. Augusti- nae zu stellen sind. Einige stimmen durch ihre herzförmige, ziliierte Basis besonders gut mit der Öriginalabbildung überein, andere haben mehr keilförmige Basis und sind dadurch I. laminarioides recht ähnlich. Kleine Individuen entbehren aller Auswüchse und zeigen keilförmige bis abgerundete Basis. Ein Exemplar von St. 39 (Falkland), D 2 cm hoch und ı5 cm breit, ist typische I. Augustinae. Grössere Exemplare von St. 35 erreichen dieselbe Grösse. Es scheint mir am besten, I. cordata (= micans), laminarioides und Augustinae als drei verschiedene Arten aufzuführen und nicht als Formen einer Art. HARIOT vereinigt micans und Augustinae unter dem Namen micans, betrachtet aber I. lami- narioides als eigene Art. GAIN vereinigt die beiden ersten unter I. cordata; lamina- rioides wird von ihm nicht erwähnt. SETCHELL (in COTTON, Crypt. Falkl. 177) zieht es vor, I. laminarioides als Form von I. cordata (micans) aufzunehmen, erblickt aber in I. Augustinae eine besondere Art. Vorkommen: In Tümpeln oder wenig unterhalb der Ebbengrenze; Feuerland; St. 58 (nach Dr. SKOTTSBERG) Falkland St. 35, 39 (8, ®, Juli). Geogr. Verbr.: Chile, Feuerland, Falkland. Gigartina STAckn. G. tuberculosa (HOOR. f. et HARV.) GRUN. ex PICCONE, Alg. Vettor Pisani 58; HOWE, Alg. of Perü 105, T. 41; Chondrus tuberculosus Hook. f. et Harv. Alg. ant. I. 76. El. Ant. 188. Die mir vorliegenden Exemplare zeigen grosse Übereinstimmung mit HowE’s Ab- bildung; sie sind 2.5>—5 cm hoch. Vorkommen: Litoral, Feuerland St. ı0o a (?, März). Geogr. Verbr.: Perü, Feuerland, Auckland-Ins. G. radula (Esp.) J. AG. Alg. Liebm. ı2, Sp. Alg. II, 278; Fucus radula Esper. Icon. Fuc. II, 3, T. 113; Mastocarpus radula Kütz. Tab. phyc. XVII, T. 40. Vorkommen: Sublitoral, Falkland St. 34 (2, Juli), 47 b, 53 (®, Sept.). Geogr. Verbr.: Kalifornien, Feuerland, Falkland, Kap der guten Hoffnung, Ker- guelen, Neuseeland, Auckland- u. Campbell-Ins., Graham’s Land. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 9 Ahnfeltia Fr. A. plicata (Huns.) Fr. Fl. scanica 310; Fucus plicatus Huds. Fl. Angl. 589; Gigartina plicata, Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 487; Gymnogongrus plicatus Hohenack. Alg. mar. sicc. Nr. 555. Vorkommen: In der Sublitoralregion, bisweilen in grösserer Menge. Feuerland, St. 68, 69 (nach Dr. SKOTTSBERG); Falkland, St. 42, 43, 44; Graham’s Land St. 80 A (nach Dr. SKOTTSBERG). Geogr. Verbr.: Nördl. arkt. und. temp. Meere, Feuerland, Falkland, Kerguelen, Graham’s Land. Phylliophora Grev. Ph. ahnfeltioides SKOTTSB. n. sp.; Ahnfeltia plicata Reinsch, Südgeorg. 394 non al. nu sliestie Ana c Brameh: Q A TO / SR \\ Fig. 4. a—c Phyllophora ahnfeltioides SKOTTSB., in b und c mit Zystokarpien, */3 nat, Gr.; d—e Zh. ap- pendiculata SKOTTSB., d */3 nat. Gr., e X 1'/3.. — SKOTTSBERG gez. 2—183610. Schwedische Südpolar-Expedition. 1901-1903. ide) H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Frons filiformis, ad IO cm et ultra alta, teres, O,; mm diam., vel sub- teres vel plana et ad ı mm lata, fere a basi ramosa, ramis nunc singulis, nunc verticillatim dispositis, longis, irregulariter curvatis, basi angustissimis, interdum hapteris corralloideis instructis. Cystocarpia in ramulis + ap- planatis marginalia, dietincte et tenuiter pedicellata, cum pedicello 0,;— O,,; mm longa, obovoidea, apice tuberculosa; structura generis. Tetraspo- rangia et spermatangia ignota. Structura anatomica frondis typica, omnino cellularis. Kein festsitzendes Exemplar wurde mitgebracht. Die lockeren Ballen von St. 32 tragen an den Zweigen kleine Hapteren, Fig. 4a, 5a. Eine etwas abweichende Form zeigt Fig. 4 b. Zum anatomischen Bau soll nur bemerkt werden, das die Grenze zwischen der dicken, kleinzelligen Kortikalschicht und dem grosszelligen Mark sehr scharf ist. Es ist begreiflich, dass Reinsch (jedoch unter Hinweis auf vorhandene Unter- schiede im Bau und Habitus) sterile Exemplare dieser Pflanze als Aknfeltia plicata aufführte. Äusserlich erinnert sie auch an verschiedene unter Gymnogongrus be- schriebene Algen. Die Zystokarpien weisen auf Phyllophora hin, wo sie unter Cocco- tylus neben der folgenden Art gestellt werden muss. Ihr Verhalten zu den schon beschriebenen, im allgemeinem unvollständig bekannten Arten der Gattung konnte nicht näher festgestellt werden, sie scheint aber mit keiner anderen identisch. Eine gewisse Ähnlichkeit besteht u. a. mit den kleinen, verkümmerten Formen von Ph. Brodiaei, die in der Ostsee auftreten. Vorkommen: In dem unteren Teil der Litoralregion, Südgeorgien, St. 23 (kleine Ex., 9, Mai), 24 (abweichende Verzweigung, 9, Mai), 32 (reichlich; spärl. ?, Juni). Geogr. Verbr.: Südgeorgien. Ph. appendiculata SKOTTSB. n. sp. — Textfig. 4 d—e, 5 ce. Frons e disco basali orta, plana, ad ı2 cm alta, simplex linearis vel laciniato-ramosa; laciniae longe cuneatae lineares, longe acuminatae, integrae vel furcatae, in pagina una vel altera innovationibus lanceolato-linearibus densis vel sparsis appendiculatae vel cystocarpiis interdum numerosissimis laminam obtegentibus ornatae. Cystocarpia e phyllo minuto transformato orta, subglobosa, breviter pedicellata, apice obtusa nec non irregulariter tuberculata et + circumvallata, I—-2 mm alta et crassa; structura generis. Spermatangia et tetrasporangia ignota. Structura anatomica frondis typica, omnino cellularis. ee Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. II Fig. 5. a—b Phyllophora ahnfeltioides SKOTTSB., Kralle eines Seitentriebes, X 25 nebst einem Zystokarp, x 10; c—e Zystokarpien von ?%. appendiculata SKOTTSB., X 10: f. Ph. (2) abyssalis SKOTTSB., "/> nat. Gr. — SKOTTSBERG gez. Betreffs der Stellung innerhalb der Gattung, s. oben unter Ph. ahnfeltioides. Die neue Art ist recht eigentümlich und unterscheidet sich besonders durch die Stellung der Zystokarpien von allen anderen. Morphogenetisch sind sie als umgebildete In- novationen zu deuten, was ja aus den Abbildungen Fig. 4 deutlich hervorgehen dürfte. Es mag hier bemerkt werden, dass das, was ich hier als Zystokarpien beschrieben habe, wirklich solche darstellen und nicht etwa parasitäre Bildungen, die bei anderen Arten irrtümlich als Fortpflanzungsorgane von Phyllophora behauptet wurden. Vorkommen: Südgeorgien, St. 17 (litoral), 21 (getriftet), 30 a (sublitoral, $, Juni); ferner getriftet am 8. Mai im Maihafen, reichlich $ (Fig. 4 d). Geogr. Verbr.: Südgeorgien. Ph. (?) abyssalis SKOTTSB. n. sp. — Textfig. 5 f. Frons simplex, cuneato-ovata, stipitata, prolificationibus marginalibus ramosa, majoribus ad 12 cm longis et 3 latis, linguatis, apice rotundatis, basi sensim cuneatis et + longe stipitatis, margine integerrimis vel rarius leviter et parce sinuatis. Altitudo speciminis maximi circ. 18 cm. Cetera 12 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp- ionota. Structura typica, omnino cellularis, cortice I—2-, medulla e cel- lulis majoribus cylindricis 2—3-stratosa. Color e roseo fuscescens. Kein Exemplar ist ganz vollständig; das grösste wurde abgebildet. Sonst wurden alle Exemplare trotz der grossen Tiefe (100—150 m) ganz frisch und unbeschädigt heraufgeholt, möglich ist aber, dass beim Dredschen auch geringere Tiefen als die ge- loteten passiert wurden, weniger wahrscheinlich, dass nahe an der Oberfläche treibende Stücke in den Trawl gerieten (s. ferner unter Leptosarca, S. 26). Habituell erinnert dieses echt antarktische Gewächs am meisten an Phyllophora- Arten; bei Fehlen von Zystokarpien ist aber seine Stellung unsicher, und man möchte wohl auch an Rhodymenia denken können. Es besteht eine gewisse Ähnlichkeit mit Ph. antarctica Gepp von Victoria Land, die sich aber durch Gestalt und Verzweigung des Thallus von Ph. abyssalis erheblich unterscheidet. Vorkommen: Elitoral (?), Graham’s Land, St. 53 (2 Ex.), 6 (3 Ex.). Geogr. Verbr.: Graham’s Land. Gymnogongrus MART. G. spec. Kleine Stücke mit jungen Zystokarpien. Von den Küsten von Perü und Chile sind viele Arten beschrieben worden, die meisten aber noch schlecht definiert. Vorkommen: Sublitoral, Feuerland St. ı1. Callophyllis Kü"z. C. fastigiata J. AG. Sp. Alg. III (Epier.) 229; Hohenack. Alg. mar. sicc Nr. 223, 281 und 337; Gracilaria fastigiata J. Ag. Spec. Alg. II. 600; Rhodymenia soboli- fera Hook f. et Harv. Fl. Ant. 475. Vorkommen: Sublitoral oder in Tümpeln. Feuerland, St. ı, Falkland St. 36, 41a, 47 b. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Kerguelen. C. tenera J. Ac. Öfvers. af K. V. A. Förhandl. 1849, 87; Sp. Alg. II, 302; Kütz., Tab. phyc. XVII, T. 90; Hohenack. Alg. mar. sicc. Nr. 375. COTTON (Crypt. Falkl. 201) behauptet, das C. tenera in Hohenack. Alg. mar sicc. nur ein Fragment von C. fastigiata sei. Dies ist meiner Meinung nach nicht der Fall. In der vorliegenden Sammlung liegt eine Callophyllis vor, die nicht zu C. fastigiata zu stellen ist, dagegen mit AGARDH’s Beschreibung von C. tenera gut übereinstimmt. HOHENACKER’s Exemplar (ebenfalls von Falkland), scheint mir sicher C. tenera zu Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. 13 sein. Die von KÜTZING abgebildete Pflanze kam auch von den Falkland-Inseln, die Abbildung ist wohl nicht besonders gut, dürfte aber am ehesten eine C. tenera dar- stellen. Vorkommen: Litorale oder obere sublitorale Region, Falkland St. 36, 37, 40, 41 a, 47 b. Geogr. Verbr.: Südshetland-Ins. (Orig.-Fundort), Feuerland, Falkland, Kerguelen, Neuseeland (vgl. J. G. AGARDH, Sp. Alg. III: 4, 18). C. multifida (REINSCH) KyLIn n. comb.; Kallymenia multifida Reinsch, Südgeorg. So or REINSCH gibt ein gutes Habitusbild dieser Art, seine anatomischen Figuren sind aber unrichtig. Letztere zeigen eine Callymenia-ähnliche Struktur, während die Pflanze laut seiner Beschreibung den Bau einer Callophyllis hat. An der Identität der mir vorliegenden Alge mit Kallymenia multifida Reinsch ist nicht zu zweifeln, sie ist aber eine Callophyllis, was sowohl der anatomische Bau als der Gonimoblast zeigt. Zwei bis vier Gonimoblaste sitzen dicht zusammen in den letzten Verzweigungen ein- gesenkt. Habituell erinnert C. multifida an die von KÜTZING, Tab. phyc. XVII, T. 87, ab- gebildete C. acrodonta, eine Art, die, wenn auch mit Reservation, von DE Tont (Syll. Alg. 4: ı, 282) als Syn. zu C. Lambertii aufgeführt wird. In den Sammlungen des hiesigen botan. Museums befinden sich viele Exemplare von C. Lambertii aus Austra- lien. Habituell stimmen diese recht gut mit C. multifida überein, und ohne Zweifel sind die beiden Arten mit einander verwandt. Vorkommen: In der sublitoralen Region, Südgeorgien St. 14, 2I, 22, 24, 27, 32. Mit $ im Juni (Fragment eines fert. Indiv., alle übrigen steril). Geogr. Verbr.: Südgeorgien. C. variegata (BORY) KÜTZ. Phycol. gener. 400, Tab. phyc. XVII, T. 86; Hohenack. Alg. mar. sicc. Nr. 224 und 547; Halymenia variegata Bory, Voy. Coq. 179, T. 14. Vorkommen: Sublitoral, in tieferem Wasser. Feuerland St. 77, Falkland St. 33 (8, Juli). Geogr. Verbr.: Perü, Chile, Feuerland, Falkland, Kerguelen, Südorkney-Ins., Graham’s Land. C. atrosanguinea (Hook. f. et Harv.) HARIOT in Journ. de Bot. I, 73; Miss. Cap. Horn V, 75, T. 8—9; Rhodymenia variegata f atrosanguinea Hook f. et Harv. Fl. Ant. 476. Mit vollem Recht unterscheidet HARIOT 1. c. diese Alge als besondere, von C. variegata verschiedene Art. 14 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Vorkommen: Sublitoral, in tieferem Wasser, Falkland St. 34 (® Juli). Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Kerguelen. C. linguata KyLin n. sp. — Textfig. 6a. Frons plana, membranacea, basi cuneata, orbiculariter expansa, 13 cm longa et 14 lata, profunde et subdichotome palmato-divisa, segmentis nu- merosis, cuneato-linguatis, inferne 2—35, superne 5—ı5 mm latis, apice ro- tundatis-obtusis, margine planis. Cystocarpia per discum segmentorum numerosissima, immersa, diam O,.—0, mm. Cetera ignota. N Fig. 6. a Callophyllis linguata Kyuin. °/3 nat. Gr. — KYLIN gez. b, c Nereoginkgo adiantifolia KyLin. ®/3 nat. Gr. — SKOTTSBERG gez. Von dieser Alge liegt nur ein einziges, aber gut entwickeltes und fertiles Exemplar vor. Sicher steht sie C. obtusifolia J. Ag. Sp. Alg. II, 297, Florid. Morfol. T. 14, F. 1—3, ziemlich nahe, unterscheidet sich aber von dieser durch ihre viel kleineren Zystokarpien, die bei C. obtusifolia über I mm messen, bei der neuen Art dagegen meistens nur O,.—0O.;, höchstens 0,;s mm. Die Verzweigungen sind bei C. linguata mehr seitlich entwickelt als bei C. obtusifolia. Letztere Art wurde in den australischen Gewässern gefunden. Pe 7 re Er Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. 15 Vorkommen: Sublitoral, Südgeorgien St. 18 (2, Mai). Geogr. Verbr: Südgeorgien. Nereoginkgo KyLın n. gen. Frons caulescens, simplex vel parce ramosa, foliosa, basi hapteris cras- sis affıxa; folia plana, carnosula, integra vel incisa. Cystocarpia foliis im- mersa. Structura frondis nec non cystocarpii ut in gen. Callophyllis. N. adiantifolia KyLIn n. sp. — Textfig. 6 b und c, 7. Caulis usque ad 13 cm altus, diam. 2 mm; folia flabelliformia, breviter stipitata, integra vel 2—4-lobata, ad 3,; cm longa et 5,; cm lata, margine leviter undulata. Cystocarpia in dimidio superiore foliorum adultiorum sparsa. 200.000 oO» 1) D 2 SE KR OU 00%: Ba 92° On & Oo, bo%0 Ogee N ek F CH ; 0 39002 Q 9) N OST“ ° 0 Ss 65 {s] ©, ERS Fig. 7. Nereoginkgo adiantifolia Kyıın. a Querschnitt durch den Stamm, x 67; b Teil eines Längsschnittes durch den Stamm, % 220; c Querschnitt durch das Blatt mit einem Zystokarp, X 100. — KyLın gez. 16 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Diese Alge bietet ein ganz eigentümliches Aussehen dar, ein Aussehen wie wir es unter den Florideen nur bei der Dumontiaceen-Gattung Constantinea einigermassen wiederfinden. Der Stamm ist sympodial aufgebaut. Jeder Trieb besteht aus einem unteren stammähnlichen und einem oberen blattartigen Teil. An der Übergangsstelle zwischen Stamm und Blatt oder unmittelbar unterhalb derselben sprossen einige kleine Auswüchse hervor. Von diesen entwickelt sich im allgemeinen nur einer zu einem dem Mutterspross ähnlichen, fortsetzenden Trieb; durch das Weiterwachsen eines zweiten ist aber die Möglichkeit einer Verzweigung gegeben. Die unteren, stammähnlichen Teile der Triebe bilden zusammen einen sympodialen Stamm, die oberen, blattartigen Teile stellen die scheinbar lateralen Blätter dar, welche unter fast rechtem Winkel ausgehen. Ausnahmsweise können sich neue Sprosse aus den oberen Blättern des Muttersprosses entwickeln, wie Fig. 6b zeigt. In anatomischer Hinsicht und in bezug auf den Bau der Zystokarpien stimmt Nereoginkgo mit Callophyllis überein, was aus Fig. 7 ohne weiteres hervorgehen dürfte, unterscheidet sich aber hinsichtlich ihres morphologischen Aufbaus so wesentlich von allen Callophyllis-Arten, dass es mir völlig berechtigt scheint, sie als eigene Gattung aufzustellen. Vorkommen: Sublitoral, in tieferem Wasser, nur spärlich gefunden; Südgeorgien St. ı6, 20, 22 (9, Mai), 32 (nach Dr. SKOTTSBERG); Graham’s Land, St. 82 (nach Dr. SKOTTSBERG). Geogr. Verbr.: Südgeorgien, Graham’s Land. Fam. Rhodophyllidaceae. Catenella GREVv. C. opuntia (GOOD. et WOo0oDWw.) GREV. Alg. Brit. 166, T. 17: Fucus opuntia Good. et Woodw. Trans. Linn. Soc. III, 219. Vorkommen: Litoral, Feuerland, St. 10a, Falkland St. 35 (®, Juli). Geogr. Verbr.: Atl. Ozean, Chile, Feuerland, Falkland, Neuseeland. Acanthococcus Hook. f. et HARV. A. antarcticus Hook. f. et Harv. Lond. Journ. Bot. IV (1845), 261; Fl. Ant. 477, T. 181; Hohenack. Alg. mar. sicc. Nr. 244. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. 17 Vorkommen: In der Sublitoralregion, Falkland St. 33 (reichliches, steriles Ma- terial, ein Fragment ®, Juli). Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Kerguelen. A. spinuliger J. AG. Öfvers. af K. V. A. Förhandl. 1849, 87; Sp. Ne 437: Gracilaria (*) nigrescens Hook f. et Harv. Fl. Ant. 477; Cystoclonium obtusangulum Kütz. Tab. phyc. XVIII, T. 17. Es lagen nur einige kleine, sterile Exemplare vor. Vorkommen: Sublitoral, Falkland St. 39, 41 a. Geogr. Verbr. Feuerland, Falkland, Südorkney-Ins. Fam. Sphaerococcaceae. Sarcodia ]J. Ac. S. Montagneana (HOOöR. f. et HARV.) J. AG.; Rhodymenia Montagneana Hook. f. et Harv. Alg. Nov. Zel. 544; Harv. Ner. Austr. T. 48; Kütz. Tab. phyc. XIX, T. 78. Die Zugehörigkeit der vorliegenden Alge zu Sarcodia ist ohne weiteres klar, und die Übereinstimmung mit S. Montagneana, von welcher Art ich gutes, von AGARDH bestimmtes Material gesehen habe, so gross, dass ich sie nicht von dieser trennen Fig. 8. Sarcodia Montagneana (Hook. f. et Harv.) J. AG. Querschnitt mit Tetrasporangien, X 180. — SKOTTSBERG gez. 3—183610. Schwedische Südpolar-Expedition. 1901—-1903. 18 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. kann, wenn auch das Auftreten einer neuseeländischen Alge bei Südgeorgien mit Überspringen anderer subantarktischen Gegenden etwas unerwartet vorkommt. Vorkommen: Auf Steinen in der sublitoralen Region, Südgeorgien St. 14 c, 14.d, ı5 b (litor. Tümpel). 2ı (®, Juli), 22 (reichl. Mater., ®, $, Juli). Geogr. Verbr.: Neuseeland, Südgeorgien. Curdiea Harv. C. reniformis SKOTTSB. n. sp. — Textfig. 9; Taf. 1, F. ı. Fig. 9. Curdiea reniformis SKOTTSB. */2 nat. Gr. (Nur ein geringer Teil der Zystokarpien dargestellt.) — SKOTTSBERG gez. Frons e disco basali ad I cm crasso orta, majuscula, stipitata, stipite circ. 1 cm longo, sat crasso; lamina late reniformis, crasse carnosa (ad ı mm), ad 27 cm longa et 30 lata (in omnibus visis latior quam longior), interdum perforata, basi latissime cordata et abrupte in stipitem contracta, profunde sed irregulariter lobata, lobis latis, obtusissimis, margine undulatis. Cystocarpia per totam frondem numerosissima, matura maxima, ad 3 mm diam. Spermatangia et tetrasporangia non visa. Structura anatomica ty- pica generis. TE Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MERRESALGEN. II. 19 Diese Alge ist auch in der Wirr’schen Sammlung von Südgeorgien vertreten und wird von REINSCH 394 als Aallymenia reniformis AG. forma carnosa angeführt. In dem aus Hamburg gesandten Material befinden sich einige Fragmente davon. C. reniformis steht C. Racovitzae HARIOT, (Bull. Acad. Roy. Belg. Sciences) 1000, 566 und GAamn, Fl. algol. 60 nahe, kann aber kaum mit dieser vereinigt werden. C. Racovitzae hat eine bis So cm lange und 20 cm breite, ungeteilte Lamina, welche gegen die Basis allmählich verschmälert oder höchstens »legerement cordee» (GAIN) ist; absichtlich bilde ich von C. reniformis das Exemplar ab, welches sich am meisten der antarktischen Art nähert, die anderen sind ihr noch viel weniger ähnlich. Bei allen von mir gesammelten ist die Lamina tief geteilt. Die Zystokarpien von C. reniformis, die, wie Taf. ı Fig. ı zeigt, genau wie bei C. Racovitzae gebaut sind, sind wesent- lich grösser als bei der letzgenannten Art. Die von GAIN l. c. beschriebenen »männlichen Konzeptakeln» stellen, soweit ich verstehen kann, Fruchtkörper irgend eines parasitischen Pilzes dar: ähnliche Bildungen beobachtete ich reichlich bei Leptosarca-Arten. Vorkommen: Südgeorgien, Tümpel in der litoralen Region St. ı5 b (steril und ®, Mai); Royal Bay, getriftet, 2 Ex. (,? April). Geogr. Verbr.: Südgeorgien. Fam. Rhodymeniaceae. Rhodymenia (GrEv.) J. Ac. Rh. corallina (BORY) GREV. Sphaerococcus corallinus Bory, Voy. Coq. 175, T. 16; Kütz. Sp. Alg. 780, Tab. phyc. XVIII, 31, T. 91; Rhodymenia corallina J. Ag. Sp. Alg. I, 379 non Howe, Alg. of Perü 124, T. 50—51; Phyllophora cuneifolia Hook. f. et Harv. Lond. Journ. Bot. IV (1845) 260, Fl. Ant. 486; Cotton, Crypt. Falkl. 177, T. 7; Phyllophora coccocarpa Mont. ex. Gay, Fl. de Chile VIII, 347, T. 162 liextüg, 10: Von dieser Alge habe ich ein reichliches Material gesammelt. Nach meiner Mei- nung liegt ohne Zweifel der von BORY beschriebene und ziemlich treffend abgebildete Sphaerococcus corallinus vor, und die Figur bei KÜTZING stellt wohl sicher dieselbe Art dar. Die von Cotton veröffentlichte Figur eines Originals von Phyllophora cunei- folia zeigt sofort, dass diese mit unserer Pflanze identisch ist, und ich hege auch kein Bedenken, MONTAGNE’'s Ph. coccocarpa für dieselbe Art zu erklären. Es ist begreif- lich, dass sie als der Gattung Phyllophora zugehörig beschrieben wurde, denn tat- sächlich erinnern die fächerförmigen Abschnitte, die dünngestielten Proliferationen und 20 H. KYLIN UND €. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. der anatomische Bau der sterilen Frons stark an diese Gattung, und über die Struktur der Zystokarpien hat MONTAGNE nichts mitgeteilt. Eine Untersuchung derselben lässt den Bau einer Rhodymenia erkennen, s. Fig. 10 b. Fig. 10. Rhodymenia corallina (BORY) GrEv. a Querschnitt durch die Lamina, x 240; b Schnitt durch ein reifes Zystokarp, X 75. — SKOTTSBERG gez. HARIOT identifiziert in Miss. Cap Horn 78 Ph. coccocarpa Mont., welche er im Feuerland sammelte, mit Zpymenia membranacea Harv. Phycol. Australica T. 89, aus Tasmanien. MONTAGNE's Art ist aber gar keine Epymenia, welche Gattung durch besondere fertile Zwergtriebe gekennzeichnet ist. HARIOT teilt uns mit, dass er unter MONTAGNE's Material nur sterile Pflanzen fand, M. hat aber ein Zystokarpien tragendes Exemplar abgebildet. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. 2 Dass HOWE’s Rhodymenia corallina nicht die BorY’sche Art sein kann, ist wohl sicher. Die Ähnlichkeit zwischen seinen Tafeln und der von BoRrY ist sehr gering. Es scheint mir wahrscheinlich, dass jene in der Nähe von R. australis Sond. gehört, was aus dem anatomischen Bau sofort ersichtlich wäre: leider steht mir aber kein Material zu Verfügung. Vorkommen: In der sublitoralen Region häufig, in der litoralen in kleinen Ex. auf Steinen und Muscheln vertreten, im allgemeinen steril gefunden; Feuerland St. ıo b (®, März), 11; Falkland St. 34, 36, 39, 40, 41, 42, 45, 46, 48. Geogr. Verbr.: Südl. Chile, Feuerland, Falkland. Rh. (?) palmatiformis SKOTTSB. n. sp. Rh. palmata (L.) Grev. quoad plantam australem; Rh. palmata et palmetta Reinsch, Südgeorg. 379; an Rh. georgica Reinsch ge — Textiles un, 212% Rhodymeniae palmatae formis nonnullis simillima. Frons e disco sat magno, tenero orta, ad I dm et ultra alta, subdichotome vel alterne vel digitatim ramosa, segmentis primariis basi subfiliformibus vel saltim angustis, linearibus subintegris vel cuneato-flabellatis, versus apicem + profunde di- gitatis, margine integro; latitudine summopere variabili. Tetrasporangia per frondem sparsa, cruciatim divisa. Cystocarpia et spermatangia ignota. Structura anatomica frondis in formis habitu sat distinctis (transitionibus autem conjunctis) semper eadem. Color obscure ruber. In der Literatur wird oft eine Rhodymenia palmata für die subantarktischen Ge- wässer angegeben, z. B. Feuerland (HOOKER, HARIOT), Falkland (HOOKER, HARIOT, CoTToN), Südgeorgien (REINSCH), Kerguelen (HOOKER, DIGKIE, REINBOLD) u. s. w. Tatsächlich gehört eine Rh. palmata-ähnliche Pflanze zu den aller häufigsten Florideen dieser Gegenden, wo sie in zahlreichen durch Übergänge mit einander verbundenen Formen auftritt. Diese Pflanze, welche bisher immer mit der nördlichen Art identifi- ziert wurde, habe ich hier unter einem besonderen Namen abgetrennt. Sie ist ge- wissen Formen der variablen Rh. palmata ähnlich, so der von HARVvEY, Phycol. Brit. T. 118 abgebildeten, ich habe aber keine südliche Form gefunden, die mit einer nörd- lichen identifiziert werden konnte. >Rh. sobolifera® Hook. f. et Harv. gehört nach COTToN 180 zu Callophyllis fastigiata. Anatomisch sind dagegen nördliche und südliche Formen sehr übereinstimmend: ein Mark von ı bis 2 Schichten grossen, sehr inhaltsarmen, dünnwandigen Zellen und eine zähe, dickwandige, ebenfalls ı—2-schichtige Rinde, die mit dem Alter durch tangentiale Teilungen + stark an Mächtigkeit zunimmt. Die Grenze zwischen Mark und Rinde ist immer sehr scharf. Die Tetrasporangien bekleiden wie bei Rh. palmata grössere Flächen der Lamina und bilden keine umschriebenen Sori. Zystokarpien sind ebensowenig als bei palmata bekannt. 2) H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. ww o Din) > [*} END ilsaon DERKRTEITEEHNIER 1, ’ DBOORREER Querschnitte der Frons. a einer sterilen, etwas älteren La- Fig. 11. Ahodymenia palmatiformis SKOTTSB. mina der F:a swölitoralis, x 75; b—c, einer fertilen Frons, b der F:a swödlitoralis, c der F:a basiramosa, X 240. — SKOTTSBERG gez. Dass ich trotz der grossen Übereinstimmung die subantarktische Art abgetrennt habe, lässt sich durch den immer vorhandenen, wie mir scheint hinreichenden Unter- Die primäre Lamina von Rh. palmatiformis ist + fächerförmig schied verteidigen. und meist tief handförmig geteilt, mit + stark keilförmiger Basis und deutlichem, oft langem Stiel. Ein solcher Thallus erinnert mehr an Rh. palmetta, zu der ja auch von REINSCH eine Form gestellt wurde. Die Anatomie von Rh. palmetta ist aber ver- schieden und stimmt mit der von Rh. corallina überein, so dass eine Verwechselung zwischen palmatiformis und palmetta nicht möglich ist. Durch Auswüchse von dem Rande der Lamina verzweigt sich die Pflanze reich, und die Haftscheibe entsendet zahlreiche neue Sprosse. ‚Bdr@lV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. 23 Sphaerococcus linearis Kütz. Sp. Alg. 780, Tab. phyc. XVII, 32, T. gr scheint mir eine Form der Rh. palmatiformis zu sein. Vielleicht ist unsre Alge Rh. palmet- toides Bory. Voy. Coq. 173 (Perü) zu benennen; die Beschreibung ist aber so un- vollständig, dass man ohne Material gesehen zu haben unmöglich wissen kann, was BORY unter dieser Art versteht. Fig. ı2. Rhodymenia palmatiformis SKOTTSR. f. austrogeorgica SKOTTsB. Photo. nach getrocknetem Ex. 2/ a /3 nat. Gr. Rh. palmatiformis ist eine sehr variable Art. Vielleicht wird man sie später auf- teilen müssen, mein Material bildet aber eine leidlich kontinuierliche Serie. Der ana- tomische Bau ist bei allen Formen derselbe, was durch Untersuchung sämtlicher For- men aus allen Fundorten hervorging. Der Übersicht halber mögen die ausgeprägteren Typen benannt und kurz charakterisiert werden. f. linearis (KüÜTz.?): profunde subdichotoma laciniis linearibus augustis. Vorkommen: Litoral-sublitoral, Feuerland, St. 10a, 11. f. basiramosa n. f.: Lamina basi innovationibus ramosissimis dense instructa. 24 H. KYLIN UND €. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Vorkommen: Litoral oder in geringer Tiefe und stark bewegtem Wasser. Falkland St. 35, 40, 44, 47 (®, August, Fig. ı1 c). f. multiloba (REINSCH sub Rh. palmetta). Vorkommen: Südgeorgien, in der Litoralregion, St. 15 b(®, Mai), 17 (®, Mai). — Übergänge zw. dieser und f. linearis finden sich in meiner Sammlung. f. austrogeorgica n. f. (Fig. 12): major, valde ramosa, laciniis anguste cuneatis, apice subflabellatim digitatimve expansis. Vorkommen: Südgeorgien, litoral-sublitoral, häufig, St. ı4a, 14 c (®, April, 14d (©), ı5b. f. sublitoralis n. f. (Fig. ıı a, b): major, latissima, laciniis late cuneatis, apice + distincte digitatis. Vorkommen: Sublitoral in tieferem Wasser; Südgeorgien, St. 22 (®, Mai), 24, 27 (®, Mai). — Diese Form erinnert sehr an Rh. peruviana J. Ag., abgebildet von HOWE 1. c. 127. In diesem Zusammenhang soll schliesslich eine Frage berührt werden: warum wird Sphaerococcus palmatus zu Rhodymenia gestellt? Ich kann streng genommen keinen Grund finden. Der anatomische Bau ist verschieden, die Anordnung der Tetraspo- rangien (keine Sori) verschieden. Solange wir aber die Zystokarpien nicht kennen, lohnt es sich nicht, die Stellung von »Rhodymenia> palmata und palmatiformis zu diskutieren; vielleicht gehören sie nicht einmal zu den Rhodymeniaceen. Geogr. Verbr.: Küste von Chile (und Perü?), Feuerland, Falkland, Südgeorgien, Kerguelen. Leptosarca A. & E. S. GEPP. Die Gattung wurde auf eine sterile, bei den Südorkney-Inseln zuerst gefundene, L. simplex genannte Alge (Ant. Algae, Journ. of Bot. 1905, 108) aufgestellt und durch ihren anatomischen Bau charakterisiert: eine monostromatische Rinde, darunter eine + deutliche, subkortikale Schicht von kleinen, wenn auch etwas grösseren Zellen, und unterhalb dieser das Mark von fast hyalinen, dünnwandigen Riesenzellen, die bei der jungen Lamina eine einzige Schicht bilden. In »More Ant. Algae> wird Leptosarca wieder zurückgezogen und zu Gracilaria gestellt; die Verff. hatten jetzt fertiles Ma- terial (Tetrasporangien), wo die Rinde mehrschichtig ist. Einen genügenden Grund dieses Verfahrens kann ich nicht finden, ja ich kann auch nicht einsehen, warum Lep- tosarca überhaupt zu den Sphaerococcaceen gestellt wurde; die Zystokarpien sind un- bekannt, die Tetrasporangien und der anatomische Bau beweisen nichts. Unter Gra- cilaria wirkt, wie es die Verff. selbst gut wussten, die neue Alge etwas fremd: >though we believe that it deserves a new section, we leave it for the time being in J. G. AGARDH's section Podeum .. .» Bd. IV: ı5) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 25 Die Anatomie erinnert, soweit ich finden kann, nicht besonders weder an Graci- laria noch an andere Sphaerococcaceen. Ich betrachte Leptosarca als eine Gattung unbekannter Stellung, die wahrscheinlich entweder zu den Rhodymeniaceen oder den Sphaerococcaceen gehört. Der Grund, dass ich diese Gattung im Anschluss an Rho- dymenia aufführe, ist ohne weiteres verständlich: die Anatomie wie die Entstehung und Verteilung der Tetrasporangien entsprechen genau den oben für Rhodymenia palmatiformis (und auch palmata) geschilderten Verhältnissen. So lange diese Pflanzen unter Rhodymenia einen Zufluchtsort finden, ist es am besten, Leptosarca anhangs- weise anzureihen; die Ähnlichkeit zwischen Rh. palmatiformis und Leptosarca ist in einigen Hinsichten so gross, dass sie wahrscheinlich eine nähere Verwandtschaft an- deutet. Von dieser »Rhodymenia> unterscheidet sich Leptosarca, wenigstens die »ty- pischen? Arten, durch ihre einfache oder seicht eingebuchtete Lamina, welche nach der ersten Vegetationsperiode mit Ausnahme von dem untersten Teil abstirbt, um nächstes Frühjahr viele marginale, mit dünnem, rundlichem Stiel versehene Sprosse von Gestalt des Muttersprosses zu treiben und im zweiten Herbst wahrscheinlich ganz ab- zusterben. Sie tragen Tetrasporen. Die Lebensgeschichte von L. simplex wurde von GAIN ausführlich beschrieben und gut illustriert, und seine Befunde stimmen mit mei- nen überein, nur muss ich mich natürlich gegen seine Annahme eines Fehlens des Generationswechsels bestimmt reservieren. Wie L. simplex verhält sich die neue Art L. antarctica, wohl auch L. decipiens, die kaum von L. simplex verschieden ist. Nach dem spärlichen Material zu urteilen ist die Periodizität weniger markiert bei L. alcicornis, die auch durch die Zerteilung der Lamina eine Sonderstellung einnimmt und gewissermassen ein Verbindungsglied zwischen Rhodymenia palmatiformis und Leptosarca darstellt. Für alle Leptosarca- Arten ist aber eine weiche Konsistenz bezeichnend, während Rhodymenia bedeutend derber ist, ein Unterschied der sich in ihrem Verhalten zu Formalin offenbart — nach gleich langem Aufbewahren und im übrigen identischer Behandlung sind die Lepto- sarca-Exemplare stark aufgeweicht und teilweise zersetzt, die Rhodymenien dagegen ganz unverändert. Leptosarca haftet stark an dem Papier, Rh. palmatiformis viel weniger. L. simplex A. & E. S. GEPP in Journ. of Bot. XLII (1905) 108, 162; Gracilaria simplex Gepp ibid. 195; Skottsberg, Alg. Ant. Sea, T. 9; Gepp, Res. Scot. Nat. Ant. Exp. III. 78; G. simplex et dumontioides Gepp, Nat. Ant. Exp. III, 9, 10; Gain, Fl. algol. 64, T. 6. L. simplex wurde von mir 1902 entdeckt, von A. & E. S. GEPP aber nach dem später von R. N. R. BROWN gesammelten Material beschrieben. Die Pflanze erreicht eine für Florideen recht ungewöhnliche Grösse: die grösste von mir gefundene Lamina 4—183610. Schwedische Südpolar-Expedilion. 1901—-1903. 26 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. misst 70 X 16 cm. Die Dicke des sterilen Thallus beträgt etwa 250 4, die der vor- jährigen Lamina 350 u Vorkommen: Geschützte Tümpel der litoralen Region bis tief in die sublitorale (elitorale?) Region, Graham’s Land, St. 5 (ganz unbeschädigte Riesenex. dieser äus- serst zarten Alge, die langen Transport sicher .nicht ertragen kann; entweder wächst sie tatsächlich in der Tiefe von über 100 m, oder hat der Trawl auch seichteres Was- ser passiert), 83 b, 85 (Assoziationsbild.). Geogr. Verbr.: Südorkney-Ins., Graham’s Land, Victoria Land. L. antarctica SKOTTSB. n. sp. — Textfig. 13. Praecedenti simillima. lLaminae simplices vel semel vage et grosse divisae, oblongae — obovatae — lingulatae, in stipitem sat brevem, tere- tem (c. I,,; mm diam.) desinentes (0,>—2 cm), firmiores atque crassiores (junior ad 500 4, adulta usque ad 2 000 ıt), maturae, 18$—22 cm longae et 4-6 cm latae. Tetrasporangia per frondem numerosa, cruciatim divisa, filis sterilibus cellularum corticalium cincta. Structura frondis pro genere typica. Color testaceo-ruber, sat obscurus. Ich halte L. antarctica für eine gute Art. Sie steht L. simplex sehr nahe, unter- scheidet sich aber durch festeren Bau und durch etwas verschiedene Form der Lamina, welcher kürzer gestielt und breiter im Verhältnis zur Länge ist und meist einen etwas unregelmässigen Umriss hat. Ein Unterschied in der Farbe ist ziemlich auffallend, schön karmin bis anilinrot bei L. simplex, bräunlich rot bei antarctica. Gegen die Annahme, dass es sich um eine weniger zarte Strandform von der vorigen handle, spricht der Fund von in allen Hinsichten typischer L. simplex in sehr seichtem Was- ser (St. 85). Vorkommen: Graham’s Land, Tümpel in der Litoralregion, auf Felsen, St. 4 (reichlich, ®, Januar). Geogr. Verbr.: Graham’s Land. L. decipiens (REINSCH) SKOTTSB.; Rhodymenia decipiens Reinsch, Südgeorg. 381, oT 0: @urdiean Der Nonis Sy 1V 72,522. Das Habitusbild von REINSCH ist gut; dieselbe Alge ist auch in der kleinen Sammlung von Hamburg (Deutsche Exp. 1882—83) vorhanden. Ich muss also be- stimmt annehmen, dass REINSCH’s Art vorliegt, trotzdem seine anatomischen Bilder etwas fremd wirken. Die Tetrasporangien sind tetra@drich gezeichnet, sind aber kreuz- geteilt, die Rinde ist zwar einschichtig, aber das Mark mehrschichtig; die Beschreibung lautet ı—6-schichtig, 1—2 ist die Regel. REINSCH hatte jedenfalls nur trockenes Material, wo das Mark, wie ich selbst beobachtete, auch nach geeigneter Behandlung ganz zusammengedrückt bleibt. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 27 Fig. 13. Zeptosarca antarctica SKOTTSB. Photo nach getrocknetem Ex. "/> nat. Gr. Die Art steht L. simplex sehr nahe und muss vielleicht nach Untersuchung eines reichlicheren Materials mit dieser vereinigt werden. Ich beobachtete folgende Unterschiede. Die Innovationen sind plötzlicher gegen Basis und Spitze verengt, etwas spitzer und kürzer gestielt; die Farbe ist lebhafter karmin und stärker glänzend. Fer- ner sind die Kortikalzellen durchschnittlich kleiner, 6-12 u gegen 12—183 bei L. simplex und 9—ı2 bei L. antarctica (alles auf trockenem, aufgeweichtem Material). Vorkommen: Sublitoral oder in Tümpeln, Südgeorgien St. 14.d, ı5 b, 18 (®, Mai), 2ı (®, Mai), 32. Geogr. Verbr.: Südgeorgien. 28 II. KYLIN UND €. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Fig. 14. Zeptosarca aleicornis SKoTTsB. Photo nach getrocknetem Ex. */3 nat. Gr. L. alcicornis n. sp. — Textfig. 14. Frons e disco pusillo orta, molliter membranacea, ı5 cm et ultra alta, fere latior quam longior, sensim cuneato-stipitata, fere ad basin digitata vel subdichotome divisa, ex parte basali prolificationes emittens; laciniae sensim angustatae, stipite 5—25 cm longo angusto, ad 8 cm latae, subintegrae lan- ceolatae vel potius obcuneatae, + profunde et irregulariter fissae, basi mar- gine ciliatae, segmentis longis vel brevibus, sat angustis vel latis (I—4 cm), apice triangulatis, acutis vel acutissimis. Tetrasporangia per frondem sparsa, cruciatim divisa, filis pluricellularibus arcte cincta. Structura frondis typica; cellulae corticales minutae, 4—-6 ıı diam. Color roseo-fuscescens. Unterscheidet sich durch die charakteristische Zerteilung der Frons von den üb- rigen Arten. Vorkommen: Sublitoral oder in litoralen Tümpeln, Südgeorgien, St. 14 c (®, April), ı5 b, 2ı (viele Ex., ®, Mai). Geogr. Verbr.: Südgeorgien. Bd. IV:ı5) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 29 Plocamium (Laumx) LvNGe. P. Hookeri HARv. Lond. Journ. Bot. IV (1845) 9; Ner. austr., T. 42. — Text- fig. 15. Fig. 15. Plocamium Hookeri Harv. a Sprosstück, b—c Tetrasporophylle, alle x 25. — SKOTTSRERG gez. Bei typischen Exemplaren sind die »Blattriebe» sehr auffallend (Fig. ı5 a). Die Tetrasporophylle von P. Hookeri (Fig. ı5 b—c) sind denen von P. secundatum recht ähnlich, aber kräftiger. H. KYLIN UND €. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. w [o) Fig. 16. Plocamium secundatum Kütz. a Fertiles Sprosstück x 25; b Kleine Sporangienstände der Kamm- zweige, X 55; c reich verzweigte Sporangienstand, X 55; d häufige Form des Sporangienstandes, x 25; e fer- tiles Zweiglein einer zarteren Form, X 25. — SKOTTSBERG gez. Vorkommen: Sehr verbreitet in der sublitoralen Region, Südgeorgien, St. 14 c (2, ®, April), 15 a, 17, ı8 (9, Mai), 21, 22 (9, ®, Mai), 27 (2, ®, Mai), 30 (9, ®, Juni); ferner getriftet an 8. Mai im Maihafen (®). Geogr. Verbr.: Südgeorgien, Kerguelen. P. coccineum Lyngb. — GAIN, El. Algol. T. 6, F. 8; T. E. CoTTon (Crypt. Falkl.) nimmt nur P. secundatum auf. Selbst sammelte ich feuerländische Exemplare, die ich nicht zu diesem stellen kann, sondern bei Mangel einer mongrapischen Behandlung der Gattung als P. coccineum bezeichne. Meine antarktischen Exemplare gehören unzweifelhaft zu der von GAIN abgebildeten Form. Die Vermutung von DE Tont (Syll. Alg. IV: 2, 591), dass das südliche P. coccineum Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. 31 zu P. leptophyllum Kütz. Sp. Alg. 885, Tab. phyc. XVI, T. 45, gehört, ist unrichtig. Sicheres P. leptophyllum ist nur von Tasmanien bekannt. Vorkommen: Feuerland, St. ı1; Graham’s Land, St. 5, 6. Geogr. Verbr.: Angeblich fast kosmopolitisch. P. secundatum KüÜTz. Tab. phyc. XVI, T. 42; P. coccineum var. secundatum Kutz. Sp. Alg. 883, XVI, T. 42; P. coccineum var. australe J. Ag. Sp. Alg. II: 2, 395. — Ne N Charakteristisch ist die dunkel karminbraune Farbe, die äusserst regelmässig kanımförmige Verzweigung und die reich verzweigten Sporangienstände, deren Loben zugespitzt sind. Vorkommen: Eine der häufigsten sublitoralen Florideen. Feuerland, St. 77; Falkland St. 33 (®, Juli) 40, 48; Südgeorgien St. 14. d (®, April), 16, 20 (®, Mai), 2ı (®, Mai) 22 ($, ®, Mai), 23 (®, Mai), 24 (®, Mai) 30 (9, ®, Juni), 32 (2, & Juni). — Eine zartere Form mit länger gestielten Sporangienständen (Fig. 16 e) wurde an folgenden Stellen gefunden: Falkland St. 36 (®, Juli), 40, 41 (®, Juli). Geogr. Verbr.: Südl. Südamerika, Falkland, Südgeorgien. Fam. Delesseriaceae. Nitophyllum Grev. N. (Aglaophylium) Crozieri Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 472, T. 147; Platy- clinia Crozieri J. Ag. in Cotton Crypt. Falkl. 183 zox J. Ag. Sp. Alg. III: 3, 107. AGARDH hat 1. c. die Gattung Platyclinia, die sich durch mehrschichtigen Thallus und Porphyra-ähnliche Anordnung der Kortikalzellen auszeichnet, aufgestellt. Zu dieser neuen Gattung stellt er u. a. eine Alge aus Australien, die von ihm mit N. Crozieri Hook f. et Harv. identifiziert wurde, was aber ganz unrichtig war. Die feuerländische Pflanze hat einschichtigen Thallus (s. auch Kütz. Tab. phyc. XVI, T. 27 e—f, nach authentischem Material gez.), was auch mein Exemplar zeigt. Es ist also kein Grund, N. Crozieri aus der Gattung zu entfernen; die australische Pflanze gehört nicht hierher, Wenn COTTON |. c. sagt, dass sich diese Art von anderen falkländischen Nitophyllen durch die Porphyra-Anordnung der Zellen unterscheide, so beruht dies nicht etwa auf eigener Beobachtung, sondern auf den Angaben von AGARDH, welche sich aber nur auf die australische >»Platyclinia Crozieriv beziehen, denn bei unsrem Nitophyllum fin- den wir keine solche Zellen-Gruppierung. Vorkommen: Feuerland, St. 77, in tieferem Wasser (®, Nov.). Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland. 32 IH, KYLIN UND €. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. N. (Aglaophyllum) lividum Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 472, T. 179. Die Farbe meines getrockneten Materials ist dunkler als in der Tafel HOOKER’s. Vorkommen: Nicht selten in litoralen Tümpeln oder in tieferem Wasser, Falk- land St. 34 (9, ®, Juli), 40, 44 (07, Aug.), 46, 47 b (8, Aug.). Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, ? Kerguelen (vgl. Corron, Crypt. Falkl. 181). N. (Aglaophyllum?) Grayanum J. AG. Sp. Alg. III (Epier.) 449; Ill: 3, 42. Die vorliegenden Pflanzen scheinen äusserlich mit der Beschreibung sehr gut zu stimmen, der anatomische Bau ist aber recht merkwürdig. Die Frons ist dreischichtig und die Mittelschicht besteht aus viel grösseren, inhaltsarmen Zellen. Leider habe ich das Original nicht gesehen. Vorkommen: Sublitoral, Feuerland St. ı (®, Jan.). Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland. N. (Polyneura) fuscorubrum Hook. f. et Harv. Lond. Journ. Bot. IV. 234; Fl. Ant. 472. Meine Bestimmung konnte nur auf der Beschreibung gegründet werden; die Über- einstimmung scheint aber soweit vollständig, nur ist die Farbe bei meinen Pflanzen nicht so bräunlich wie es der Speziesname angibt. Charakteristisch ist die starke Zer- teilung der Frons, welche in zahlreichen, gestielten Lappen zerschnitten ist: alte Exem- plare haben einen festen Stamm mit vielen Zweigen, welche die Laminae gruppenweise angehäuft tragen. Neben diesen Blättern kommen auch stammbürtige Proliferationen vor. Der Stiel der jungen Lamina setzt sich nur undeutlich in einen einfachen oder verzweigten Nerv fort, welcher kurz oberhalb der Basis ganz schwindet; erst bei äl- teren Blättern werden + durchlaufende, starke Nerven beobachtet, aus welchen die Stämme und Blattstiele hervorgehen. Die reiche Verzweigung und die langen, schma- len, kurz gestielten Laminae, deren plane oder wenig gekräuselte Ränder später zer- fetzt werden, unterscheidet diese Art von allen anderen. Die Sori bedecken bald die ganze Lamina, bald nur die obere Hälfte. Anatomisch zeichnet sich N. fuscorubrum durch die vollständige Isomorphie der äusseren und inneren Zellen aus, wodurch es sich von N. Mangini Gain, Fl. algol. 70, T. 2, eine in der Gestaltung der Frons sonst recht ähnliche Art, scharf unterscheidet. Vorkommen: Sublitoral, Südgeorgien St. ı8 (®, 9, Mai), 27. Geogr. Verbr.: Südgeorgien, Kerguelen. N. (Polyneura) multinerve Hook. f. et Harv. Lond. Journ. Bot. IV (1845) 255 Bl Ant Ars. Vorkommen: Sublitoral, Falkland St. 41 a, 44, 48 (d', Aug.). Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. IL. 33 Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Kerguelen, Neuseeland (die im Herb. Upsala aufbewahrten Ex. gehören wohl zu N. multinerve; die Bestimmung dürfte von J- G. AGARDH herrühren); Auckland Ins.? Tasmanien? N. (Polyneura) polydactylum (REINSCH) SKOTI1SB. Delesseria polydactyla Reinsch, Ber. d. deutsch. bot. Ges. VI (1888) 150; Südgeorg. 387, T. 5, F. 1-6. — Mes.aiter- 1722. Dass REINSCH’s Delesseria polydactyla eher zu Nitophyllum gehört, lässt sich schon auf Grund der Originalbeschreibung vermuten. Bei Südgeorgien sammelte ich eine Alge, die ich mit jener Delesseria identifizieren muss; zwar ist sie nicht so reich verzweigt und hat meist nicht so schmale Thalluslappen wie die zitierte Figur bei REINSCH, sonst ist aber die Übereinstimmung so gross, dass ich an der Identität bei- der nicht zweifle. Auch soll bemerkt werden, dass das von mir abgebildete Exemplar eine breitlappige Form ist, und dass bei der Pflanze von St. 2ı die Lappen nur A==5 mm breit sind. Bezeichnend für diese Art, welche sich durch Wachstum, Habitus, Bau der Zysto- karpien und Verteilung der Sori als ein Nitophyllum behauptet, ist die dichotomische Verzweigung, die eventuell in eine tri- oder polychotomische übergeht. Vorkommen: In der sublitoralen Region, Südgeorgien, St. 16 (2, Mai), 18 (®, Mai), 21; wahrscheinlich gehören hierher auch die Fragmente eines Nitophyllum, die am 8 Mai in Maihafen aus Land trieben (s. unten bei Polycoryne). Geogr. Verbr.: Südgeorgien. N. (Cryptoneura) Smithii HooR. f. et Harv. Lond. Journ. Bot. IV. 256, Fl. Ant. AZ I. 178. Nach COTTON |. c. 182 stellt nur die Figur in der Mitte auf HooKER’s Tafel N. Smithii dar, d. h. entspricht am besten der Beschreibung, denn das Material erwies sich als wenig einheitlich. Meine Pflanze scheint sicher identisch mit N. Smithii in KützınG Sp. Alg. 871 und Tab. Phyc. XVI, T. 26, die nach einem von HOOKER gesandten falkländischen Exemplar hergestellt wurde. Vorkommen: Graham’s Land, St. 95 (junge ®, Dez.). Geogr. Verbr.: Falkland, Graham’s Land (auch von GAIN zitiert). N. (Cryptoneura) laciniatum Hook. f. et HArv. Lond Journ. Bot. IV (1845) 256; N. Bonnemaisonii var laciniatum Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 168. Vorkommen: In der sublitoralen Region, Feuerland St. ı, Falkland St. 34 (9, I, 8, juli). Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland; ? Kerguelen. 5—183610. Schwedische Südpolar-Expedition. 1907—1903. 34 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. N. (Cryptoneura) Durvillei (BorY) J. AG. Sp. Alg. III (Epier.) 462; Dawsonia Durvillei Bory, Voy. Coq. 182, T. 19; Kütz. Tab. phyc. XVI, T. 27. Von dieser Art liegen viele vollständige Exemplare vor. Die Übereinstimmung mit der Öriginalbeschreibung und Abbildung ist so gross, dass ich die Bestimmung für ganz sicher halte. COTTON führt sie für Falkland mit ? auf (Crypt. Falkl. 182), indem er HOOKER’'s »Delesseria platycarpa® als N. Durvillei deutet, wie ich glaube mit vollem Recht. Eine sehr auffallende Art, ohne Zweifel verwandt mit N. fissum (Kap), von der- ber Konsistenz, mit grobem, aufrechtem Stiel und fächerförmig verzweigter Lamina, deren Areolierung durch die mikroskopischen »Venen» sehr deutlich ist. Nur der Rand ist einschichtig, die Frons ist sonst dreischichtig und die Nerven wie gewöhn- lich von genau radial gestellten, regelmässig tafelförmigen Zellen aufgebaut. Die Sori bedecken ganze Abschnitte der Lamina, sind scharf begrenzt, kreisrund bis kurz el- liptisch und stark gewölbt. Aus St. 47 b besitze ich ein sehr altes Exemplar, wo der nackte Stiel mit den Hauptästen ı dm Länge erreicht; die groben Hapteren bilden ein kräftiges Nest, ähnlich einer kleinen Lessonia oder Macrocystis. Vorkommen: In der sublitoralen Region, Falkland St. 33 (®, Juli), 47 b. Geogr. Verbr.: Südl. Chile; Falkland. Gonimophyllum BATTERS in Journ. of Bot. XXX (1892). G. australe SKOTTSB. n. sp. — Textfig. 17 b—d. In fronde Nitophylli lividi parasiticum. Frondes e strato basali pul- vinato sat numerosae, ovatae, integrae; fertiles I—4 mm longae et 0,,—2 mm latae, distincte pedicellatae, stipite 0,;—0,,; mm longo. Planta dioeca. Frondes masculae mono-, foemineae nec non sporiferae oligostromaticae. Color sat obscure ruber. — A G. Buffhamii, specie hucusque unica ge- neris valde simili, differre videtur frondibus regulariter ovalibus, obtusatis vel acuminatis, integerrimis. Die Entdeckung einer zweiten, südlichen Art der bisher monotypischen Gattung Gonimophyllum ist für Biologen, welche sich mit dem Problem der sog. Bipolarität beschäftigen, von Interesse. G. Buffhamii wurde an der Küste Englands gefunden und scheint eine grosse Seltenheit zu sein; so viel ich weiss, wurde es nur ein Mal gesammelt. Die Wirtspflanze war N. laceratum. Die beiden Arten, die ja so weit von einander entfernt leben — doch werden wohl solche kleine Pflanzen leicht übersehen — sind einander sehr ähnlich. G. Buffhami kenne ich nur aus der Darstellung von BAT- TERS, die aber reich illustriert ist. Bd. IV: ı5) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. 35 Männliche, weibliche und tetrasporentragende Blätter bilden, jede Sorte für sich, kleine Gruppen. Sie sprossen von einem flachen Kissen hervor, welches von Gewebe- partien des Parasiten und der Wirtspflanze besteht, indem Zellreihen des ersteren zwischen den Nitophyllumzellen eindringen. An der Angriffsstelle zeigt die Wirts- pflanze lebhaftes radiales Wachstum, so das die befallene Lamina vielschichtig wird. In welchem Grade Gonimophyllum wirklich parasitisch ist, wissen wir ja nicht, dass es auch selbst assimiliert, beweist wohl seine rote Farbe. Fig. 17. a Nitophyllum polydactylum (REiNSCH) SKOTTSB., Tetrasporen tragendes, breitlappiges Ex., nat. Gr. b—d Gonimophyllum australe SKOTTSB., X 7,;, b männliche, c weibliche Pflanze, d Sporophyt; e weibliches Individuum von Zolycoryne radiala SKOTTSB., X 7,5. — SKOTTSBERG gez. Die jungen Thalli sind anfangs monosiphon; ihre Scheitelzelle stellt aber bald die Wirksamkeit ein, und die Frons wächst wie ein Nitophyllum, mit welcher Gattung Gonimophyllum jedenfalls sehr nahe verwandt ist. Die Grösse der fertilen Frons be- trägt durchschnittlich 2—4 X I—I,,; mm. Die weibliche Pflanze ist gewöhnlich etwas grösser als die männliche und hat einen kräftigeren Stiel, es kommen aber auch sehr kleine Zystokarpophylle vor. Die Lamina ist marginal einschichtig, sonst mehrschichtig, und trägt an einer oder an beiden Seiten (nicht opponiert) wenige (1 bis 4) Zysto- karpien mit vielschichtiger Wandung. Im Bau stimmt das Zystokarp mit dem von Nitophyllum überein. Die männliche Frons ist zuerst einschichtig, die Zellen schnei- den zu beiden Seiten je eine Spermatangiummutterzelle ab. Die Spermatangien bilden 36 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. undeutlich umgrenzte Sori, welche fast die ganze Oberfläche bedecken. Die Tetraspo- rophylle sind ı bis 3-schichtig und bilden beiderseits Tetrasporangien aus, welche zerstreut zwischen. sterilen Zellen eingelagert werden; sie bilden keine Sori sondern sind gleichförmig über die Lamina verteilt. Die Sporangien sind tetraädrisch geteilt. Vorkommen: In der sublitoralen Region, Falkland St. 34, in grosser Menge auf Nitophyllum lividum, sowohl auf sterilen wie auf weiblichen und tetrasporentragenden Individuen. Geogr. Verbr.: Falkland. Polycoryne SKOTTSB. n. gen. Thallus parasiticus, minutulus, pulvinaris, filis intra contextum hospitis irregulariter incrassatum penetrantibus, e superficie processus teretes nu- merosissimos radiantes fertiles (carposporophylla vel tetrasporophylla) emit- tens. Carposporophylla clavata (= cystocarpia pedicellata) apice globo- so; cystocarpium Delesseriacearum. Tetrasporophylla filiformia, tetraspo- ranglis per totam frondem sparsis, + regulariter triangule divisis. Planta mascula hucusque ignota. Hab. in frondibus Nitophylli spec. P-Eradiatal SKONISBI.n sp... Vextiie> Trae 13: lat, ER. Plantula cystocarpifera aliquantulum major, carposporophylla 0,6—1,2 mm longa, pedicello O,.;s mm diam., apice in cystocarpium unicum globo- sum, 0, —0,; mm crassum, transformata, saepe mucronulata, infra apicem ori- ficio instructa. Plantula tetrasporifera sporophyllis filiformibus, teretibus, 0, —0,, mm longis et 0,,—0,. mm crassis; tetrasporangia per totam super- ficiem sparsa (ima basi excepta), triangule vel oblique cruciatim divisa- Planta mascula ignota. Color ienotus. Polycoryne bildet auf der Wirtspflanze, einem Nitophyllum, das vermutlich ein zersetztes Exemplar von N. polydactylum darstellt, ein paar mm grosse, rundliche Warzen, die sowohl auf der Costa als auf den flügelähnlichen Resten der Lamina sit- zen. Die Warzen bestehen innen teilweise aus Nitophyllum-Gewebe, lokal verdickt durch radiale Teilungen; zwischen den Zellen dringen hypenählichen Fäden des Pa- rasiten ein, welche aber auf Schnitten schwer zu verfolgen sind. Die Abbildung Taf. ı erläutert besser als lange Beschreibungen das Aussehen der basalen Teile. Von die- sen erheben sich unzählige kleine Fäden, die sich zu Sporophylien oder Zystkarpo- phyllen entwickeln. Weibliche Individuen waren bei weitem häufiger. Eine Gipfel- zelle ist, wie Fig. ı8 b zeigt, anfangs tätig. Auf jungen Stadien ist eine Zentralreihe Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 37 deutlich, deren Zellen vier Perizentralzellen abschneiden, erst zwei opponierte, dann die übrigen zwei, welche alle sofort zur Ausbildung der Rinde schreiten. Die regel- mässige Anordnung der Zellen geht später verloren. Der Bau des Zystokarps ist der in der Familie typische und geht aus der Taf. r, Fig. 4 hervor. Die Tetrasporangien (Fig. 18 a) entstehen aus beliebigen Rindenzellen und werden von sterilen Zellen umgeben. Fig. 18. Polycoryne radiata SKOTTSB. a oberer Teil eines Tetrasporen tragenden Sprosses, x 180; b junge Sprosse eines weibl. Individuums, x 284. — SKOTTSBERG gez. Über die Stellung der neuen Gattung innerhalb der Familie kann ich mich nicht näher äussern. Wegen ihrer Lebensweise und ihres Vorkommens auf Nitophyllum habe ich sie in die Nähe von Gonimophyllum gestellt, gegenüber dem sie sich noch stärker reduziert zeigt. Leider ist die Farbe, da ich nur Spiritusmaterial habe und keine Aufzeichnung darüber machte, unbekannt. Vorkommen: Auf einem ans Land getriebenen Ex. von Nitophylium (? poly- dactylum); Südgeorgien, Maihafen, 8. Mai 1902. Geogr. Verbr.: Südgeorgien. Neuroglossum Kütz. N. ligulatum (REINSCH) SKOTTSB.; Delesseria ligulata Reinsch, Ber. d. deutsch, bot. Ges. VI (1888) 148; Südgeorg. 389, T. 6, 7, F. 7, 8. Die Übereinstimmung zwischen meinem Material und der Beschreibung von REINSCH 38 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. ist durchgehend sehr gut, und in der kleinen Sammlung des Mus. Hamburg ist die- selbe Art vertreten. Wenn REINSCH sagt, dass kostale Proliferationen fehlen, wider- spricht dies seiner Figur, wo Adventivsprosse die alten Rhachis-Teile reichlich bekleiden. Auch die Costa des unbeschädigten Blattes hat kleine Warzen, die bei Vergrösserung sich als Ursprungsstellen der Adventivsprosse entschleiern. REINSCH hat diese Warzen beobachtet, deutete sie aber als einen Parasiten, den er Choreocolax Delesseriae nennt (l. c. 398, T. 15, F. 4—6). Die rätselhaften »Fortpflanzungsorgane> von Choreocolax scheinen mir nur beim Schneiden losgetrennte kleine Stücke der jungen Adventivsprosse zu sein. Neuroglossum befestigt sich mittels starken Krallen. Aus der alten Rhachis brechen neue Zungenblätter hervor, immer mit deutlichem Mittelnerv, aber stets ohne Seitennerven. Bisweilen werden gegabelte Blätter beobachtet. Die jüngsten Sprosse besitzen eine aktive Scheitelzelle, die aber bald ihre Tätigkeit einbüsst. Ich fand nur Tetrasporen. Die Sori sind scharf begrenzt, oval, einige mm im Diameter und sehr zahlreich zwischen Costa und Rand entwickelt. Das Blattende ist bisweilen breiter und ohne Costa, wobei die Sori die ganze Oberfläche bedecken. Unter den Pflanzen des Mus. Hamburg liegt ein Exemplar mit Zystokarpien, gesam- melt in Penguin Bay, 3. Juli 1883. Die Zystokarpien sitzen spärlich zwischen Costa und Rand und sind nach einer Seite hin sehr stark gewölbt. Ihre Spitze bildet eine von dem Mündungskanal durchbohrte, dicke Papille, welche für die Gattung Neuro- glossum charakteristisch ist. KÜTZING gründete die Gattung auf N. Binderianum, von Kap der guten Hoff- nung; gute Abbildungen finden sich in Phycol. gener. T. 65, F. 2 (Diagn. S. 445) und in Tab. phyc. XVI, T. 6. N. ligulatum steht dieser Art sehr nahe. Herr Kustos ©. HOLMBERG in Lund hatte die Güte, meine Pflanze mit den Exemplaren in Herb. AGARDH zu vergleichen, und teilt mir mit, dass N. Binderianum robuster und reicher verzweigt zu sein scheint, die Blätter sind nie so ganzrandig wie bei der Pflanze von Südgeorgien und oft aus dem Rand sprossend, ferner lassen die Sori eine breitere Zone längs der Mitte des Blattes frei. Ich wage also nicht die beiden Arten zu ver- einigen, wenn as auch möglich ist, dass die genannten Unterschiede unwichtig sind. Die zwei von AGARDH später aufgestellten Neuroglossum-Arten weichen stark vom Typus ab und gehören vielleicht anderswo hin. Vorkommen: In der sublitoralen Region, Südgeorgien, St. ı5 a, ı7 (®, Mai), 20 (®, Mai), 21. Geogr. Verbr.: Südgeorgien. Bd. IV: ı5) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 39 Delesseria Lanux. Die Gattung wird hier in dem alten Umfang genommen, ohne Rücksicht auf die vielen AGARDH’'schen Gattungen. Damit soll nicht gesagt werden, dass nicht eine Zerlegung von Delesseria berechtigt sei; aber ich meine, dass AGARDH’s Versuch einer Klassifizierung kaum zu brauchbaren Resultaten führte, indem seine Einteilung in mehreren Fällen durchaus unnatürlich ist. Daraus folgt, dass seine Gattungen auch nicht als Untergattungen ihren Platz verteidigen können. Ihre Namen werden in der folgenden Darstellung, wo die Arten einfach alphabetisch aufgezählt werden, in Klam- mern angeführt, wenn dies möglich war. D. antarctica SKOTTSB. n. sp.; D. quercifolia Skottsb. Veg. Ant. Sea 256, non Bory; adhuc etiam D. quercifolia in GaIn Fl. algol. quoad plantam antarcticam da- eendasy . Vaßır, Big:22, Frons ad ı dm et ultra alta et fere lata, habitu D. sinuosae. Lamina tenuiter membranacea, pulchre nervosa, nervis angustis sed valde promi- nulis, laciniata, margine irregulariter argute serrata, adulta laciniis lingulatis vel linearibus, obtusatis, basi vulgo angustatis, instructa. Tetrasporangia in foliolis marginalibus minutissimis Ociliis>) evoluta, triangule divisa. Cysto- carpia vel spermatangia non visa. Color sordide roseus. Diese hochantarktische Art steht D. sinuosa nahe; durch Vergleich mit reichlichem Material aus dem ganzen Verbreitungsgebiet der letzteren wurde festgestellt, dass D. antarctica nicht mit D. sinuosa identisch ist, sondern eine vikariierende Art darstellt; sie bietet also ein neues Beispiel für »Bipolaritätv eines Typus dar. Bezeichnend für die neue Art ist besonders die Nervatur, indem die Nerven bei D. antarctica enger aber gleichzeitig stärker markiert sind, ferner die mehr nach vorn gerichteten, lang zungenförmigen Lappen und die bräunlichrote Farbe. Auf einigen Exemplaren fand ich kleine randständige Anhängsel, welche die Tetra- sporangien enthalten, ganz wie es bei D. sinuosa der Fall ist. Vorkommen: In sehr tiefem Wasser gefunden (vgl. oben unter Leptosarca, S. 26), Graham’s Land St. 5 (®, Jan.), 6 (®, Jan.), 95 (ein Fragment). Geogr. Verbr.: Graham’s Land. D. (Schizoneura) Davisii Hook. f. et Harv. Lond. Journ. Bot. IV (1845) 52; Bl. Ant. 470, T. 175..— Textfig. :19: Die Bestimmung ist nicht absolut sicher, da ich nur ein Fragment habe und andererseits die durch ein schönes Habitusbild illustrierte Darstellung von HOOKER keinen Aufschluss über Anatomie oder Fortpflanzungsorgane gibt. S. Davisii ist 409 IH. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. fig. 19. Delesseria Dawisii Hoox. f. et Harv. Querschnitt durch sterile und fertile Frons, x 180. eine Schizoneura J. Ag. und mein Exemplar hat typische Schizoneura-Struktur, wie die Bilder Fig. 19 wohl zeigen. Nach COTTON Crypt- Falkl. 184, T. 8 soll D. Davisii kaum bei den Falkland-Inseln vorkommen, dagegen eine andere Art, die Cotton Pteri- dium Bertrandii nennt. Die Diagnose basiert sich aber offenbar auf Material aus Ker- guelen, so dass es mir nicht ganz klar geworden ist, ob wirklich das sog. Pteridium an den Küsten Falklands gesammelt wurde. Meine D. Davisii ist jedenfalls nicht iden- tisch mit P. Bertrandii, welches Streifen von Sori hat, während diese bei D. Davisiii wie bei D. (Schizoneura) quercifolia zwischen den Nerven zerstreut sitzen. Vorkommen: Falkland, St. 33, in tiefem Wasser (®&, Juli). Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland. D. (Pteridium) laciniata Kürz. Tab. phyc. XVI. 8, T. 19; D. condensata Reinsch Ber. d. deutsch. bot. Ges. VI (1888), 150, Südgeorg. 385, T. 7, F. 1-3. Mit dieser ziemlich schlecht beschriebenen und abgebildeten, magellanischen Art identifiziere ich eine ganz charakteristische Delesseria, die in grosser Menge bei Südgeorgien vorkommt. Einige Fragmente liegen in der oft erwähnten kleinen Samm- lung des Mus. Hamburg. Die Frons, welche ein paar dm Länge erreichen kann, hat einen starken Haupt- stamm mit ziemlich regelmässig dichotomisch verzweigten Ästen, die Lamina ist dünn, einschichtig mit Ausnahme von den Nerven, die Abschnitte durchschnittlich etwa cm- lang und breit, keilförmig bis fächerförmig, gestielt. Die Nerven sind sehr markiert, im Querschnitt kurz elliptisch, gegabelt, erreichen aber den Rand nicht. Nach Ab- sterben der Lamina wird die Costa mit unzähligen Blättchen bedeckt. Die Zysto- karpien sitzen auf den Nerven oder auch zwischen ihnen; sie sind zahlreich über die Frons zerstreut. In HOHENACKER, Alg. mar. siccatae, wurde unter Nr 250 Delesseria propinqua J. Ag. mser. verteilt; es ist nur ein Fragment, die Identität mit D. condensata scheint Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. IT. 4 aber sicher. Die Pflanze stammte aus der Magellansstrasse. AGARDII hat in Sp. Ale. III (Epier.) 484 seine D. propinqua mit laciniata und beide mit der neuseeländischen D. pleurospora Harv. vereinigt, ob mit Recht kann ich nicht entscheiden. WasD. pleurospora von Kerguelen, Deutsche Südpolar-Exp. 196 (det. REINBOLD) ist, weiss ich nicht. Vorkommen: In litoralen Tümpeln oder sublitoral, Falkland St. 33 (Fragment mit ®, Juli), Südgeorgien, St. 14d, ı5 a, ı5 b, 18 (9, Mai), 21, 30. Geogr. Verbr.: Magellansstr., Falkland, Südgeorgien. D. (Paraglossum) lancifolia J. AG. Bidrag t. Florid. Syst. 59; Harıor, Miss. Cap-2ElornV, 93, I. 0,3 Vorkommen: Feuerland, in tiefem Wasser, St. 77. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland. D. (Paraglossum?) Larsenii SKOTTSB. n. sp. — Textfig. 20 a. Major vel maxima, saltem ad 40 cm alta et 20 cm lata, ramosa; folia more D. sanguineae formata, ovato-lanceolata, margine subintegra vel den- ticulato-crispata, valide costata, dense transverse nervosa, nervis sub angulo magno exeuntibus, in lamina maxima versus apicem irregulariter divisis et reticulo nervorum tertiariorum conjunctis. Costa nervique foliola breviter stipitata sat numerosa gerentes. Sori tetrasporangiorum in pagina alteru- tera gemini, numerosissimi, minimi, totam laminam nervis crassioribus exceptis occupantes, praecipue nervos tertiarios sequentes, valde prominuli. Tetra- sporangia 5—6 ı diam., triangule divisa, e cellulis subcorticalibus orta, cortice parvi celluloso obtecta. Cystocarpia: vide infra. Spermatangia ignota. Frons nervis sorisque exceptis monostromatica; cellulae costales sectione transversali angulatae, irregulariter dispositae. Color primo roseus, in lamina adulta obscure fuscoruber. Das ganze Material besteht aus einem kleineren, verzweigten Exemplar nebst einem Riesenblatt, das leider ziemlich beschädigt war (Fig. 20). Die Hauptnerven sind auf beiden sehr grob und mit kleinen, einige mm langen Blättchen bekleidet. Auf dem grossen Exemplar ist zwischen den Nerven ein Nervennetz ausgebildet, wie ich es bei keiner anderen Delesseria gefunden habe. Dieses Blatt ist ganz von Punkt- förmigen Sori bedeckt, die Blättchen sind also nicht wie bei einer D. sanguinea Tetra- sporophyllie, können aber, wenn sie etwas grösser sind, gleichzeitig mit dem alten Blatt fertil werden. Von St. 27 liegen kleine Fragmente vor, die in Verteilung und Bau der Nerven mit der oben beschriebenen Pflanze übereinstimmen. Sie tragen Zwergblättchen mit Zystokarpien (Textfig. 2ı a). Sollten künftige Untersuchungen zeigen, dass sie tat- sächlich zu D. Larsenii gehören, so werden wir diese Art neben D. lancifolia stellen 6—133610. Schwedische Südpolar-Expedilion. 1901—-1903. 42 H. KYLIN UND €. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Fig. 20. Delesseria Larsenii SKOTTSB. Photo nach getrocknetem Ex. "/2 nat Gr. müssen; identisch sind sie wohl nicht, denn Sporophylle wie bei der letzteren fand ich bei D. Larsenii nicht. Die neue Art wurde zu Ehren unsres Schiffskapitäns, C. A. LARSEN, benannt, welcher es nicht versäumte, gelegentlich auch Meeresalgen zu sammeln, und dabei u. a. diese Art entdeckte; sie ist D. Davisii ähnlich, unterscheidet sich aber von Bd. IV: Iı5) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 43 dieser durch die grosse ungeteilte Lamina, die Proliferationen der Costa und das Nervennetz. Vorkommen: Südgeorgien, St. 21 (®, Mai), ans Land getrieben. Geogr. Verbr.: Südgeorgien. D. (Glossopteris) Lyallii HOoX. f. et Harv. Lond. Journ. Bot. IV (1845) 252, Ban 105, eer7o: Vorkommen: Falkland, sublitoral, St. 33. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Kerguelen. D. (Apoglossum) macloviana SKOTTSB. n. sp. D. crassinervia, Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 491, p. p.?, non al.; D. Hypoglossum, Hariot, Miss. Cap Horn V quod Textfig. 21 b. plantam maclovianam? Frons ad ı dm vel ultra alta, alterne et distiche ramosa, segmentis ultimis exceptis ad costam validam '/.—2 mm crassam reducta. Folia auguste lanceolato-linearia, tenuissima, distincete costata,. alis monostroma- ticis, I—2 cm vel ultra longa et I—2 mm lata, e costa prolifera. Cellulae aliae subquadraticae-rectangulares, sat irregulariter dispositae, aliae longe eylindricae, reticulum quasi venarum microscopicarum formantes, corticales costae majores, paulum clongatae. Cystocarpia solitaria, costae insidentia, subglobosa, circ. I—1,; mm diam.; structura generis. Sori tetrasporangiorum costam occupantes, corticati. Diese Delesseria hat eine grosse Ähnlichkeit mit D. crassinervia Mont. Voy. Astrol. 164, T. 8 (Auckland-Ins.), die aber laut der Abbildung kürzere und breitere Blätter und bedeutend dickere Costa hat. MONTAGNE sagt nichts über den inneren Bau und erwähnt keine mikroskopischen Venen. AGARDH führt sie mit ? unter sei- nem A. Montagneanum (Neuseeland, BERGGREN) auf. Von dieser habe ich gutes Material gesehen; sie ist weder mit crassinervia noch mit macloviana identisch. LAING (Trans. N. Zeal. Inst. XXIX, 448) glaubt die wahre D. crassinervia gefunden zu haben und versichert, dass sie weder makro- noch mikroskopische transversale Nerven habe, m. a. W. ein Aypoglossum sei. D. macloviana ist verschieden von sowohl Montag- neana als crassinervia, ja auch nicht identisch mit KÜTzZInG’s Hypoglossum crassiner- vium von Kerguelen (Tab. phyc. XVI, T. ı2 c—e). Zwei crassinervia-ähnliche Formen von Falkland wurden von AGARDH behandelt. Eine, D. crassinervia Hook. f. et Harv. partim, non Mont., beschrieb er als D. phyllo- phora [Sp. Alg. III (Epicr.) 486]. Sie hat mit meiner nichts zu tun, sondern scheint eine Delesseria s. str. zu sein. Die andere nennt er Paraglossum epiglossum, |. c. 496; das Material fand er im Herb. GrAY. Unter diesem führt er als Syn. an: >»D. crassinervia H. et H.? D. ruscifolia falklandica auct.” Nach der Diagnose ist auch 44 H. KYLIN UND €. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. diese ganz verschieden von D. macloviana. Dagegen halte ich es für möglich, dass HarıoT's D. Hypoglossum von Falkland in der Tat ein Apoglossum und zwar D. macloviana ist. Vorkommen: In der sublitoralen Region, St. 46 (?, ®, Aug.). Geogr. Verbr.: Falkland. Fig. 21. a Delesseria Larsenii SKOTTSB.?, Zystokarp, X 12,5; b D. macloviana SKOTTSB., X 10. — SKOTTS- BERG gez. D. (Schizoneura) quercifolia Boryv, Voy. Coq. 186, T. 18; Harv. Ner. austr. 15 26; Vorkommen: Eine der häufigeren Florideen, in litoralen Tümpeln oder in tie- ferem Wasser, Feuerland, St.. 10 b, ı1; Falkland St. 33, 35, 36, 37 (®, Juli), 40 (®, Juli), 41, 42 (®, Aug.); Südgeorgien St. 18, 30. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Südgeorgien; Graham's Land (Gamn)?, Victoria Land (GEPP). — Die kalifornische D. quercifolia (»Bory’) ist eine verschie- dene Art. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. 45 D. (Hydrolapathum) salicifolia RrınscH, Ber. d. deutsch. bot. Ges. VI (1888) MossSudseors> 388,1. 4. — Taf. ı, Pig. 3: Kleine, schmalblätterigere Exemplare fand ich auch in der Sammlung des Mus. Hamburg. Die Art steht D. sanguinea nahe, und kann als ihre Repräsentatin auf der südl. Halbkugel angesehen werden. Sie unterscheidet sich von D. sanguinea durch kleinere, nur I—I,; mm lange Tetrasporophylle, deren Ränder gesägt sind; sie ist auch biologisch verschieden, indem die grossen Assimilationsblätter noch, als die Sporophylle reif sind, gans frisch bleiben können. Zystokarpien sind nicht bekannt. Von den Südorkney-Inseln beschrieben aber A. & E. S. GEPP in Journ. of Bot. XLIII (1905) 195, T. 472, F. s—7 [reprod. in Res. Scot. Nat. Ant. Exp. III (1912)] Hydrolapathum stephanocarpum Gepp, das sehr nahe verwandt mit D. sanguinea sein soll, sich aber durch die vielen Adventivsprosse der Costa und durch die mit Anhängseln versehenen Zystokarpien unterscheidet. Nach der Diagnose und Figur könnte dieses Hydrolapathum sehr wohl die weibliche Pflanze von D. salicifolia darstellen. Vorkommen: Südgeorgien, in der sublitoralen Region, St. 27, 32 (®, Juni). Geogr. Verbr.: Südgeorgien. D. (Erythroglossum) serratodentata SKOTISB. n. sp. — Textfig. 22. Frons anguste linearis, costata, anguste alata, ad 20 cm vel ultra longa, 2—3 mm (rarissime ultra) lata, e margine argute serratodentato distiche et alterne prolifera, tri-quadripinnata, pinnis anguste linearibus, basi fili- formibus, apice sensim attenuatis, ultimis dentiformibus. Sori tetraspo- rangiorum aut pinnulas minutas ovatolineares vel ovatas occupantes, aut in pinnis longioribus apicales vel intercalares. Tetrasporangia triangule vel oblique cruciatim divisa. Cystocarpia et spermatangia ignota. Lamina monostromatica, costa polystromatica sectione elliptica, strato centrali cellulis conspicue majoribus. Color obscure ruber. Diese Art ist verwandt mit D. bipinnatifida Mont. in D’ORBIGNY, Voy., Bot. II, 31, T. 6 (Westküste von Chile; Ex. im Herb. Stockholm), unterscheidet sich aber durch den viel engeren, dichter und regelmässiger gesägten Thallus. REINBOLD, Valdivia- Exp. 24, führt D. bipinnatifida für Kerguelen an. Vorkommen: In tiefem Wasser, Südgeorgien St. 20 (reichlich, ®, Mai). Geogr. Verbr.: Südgeorgien. 46 1 KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. o9,2 82 e\)| °.L/ 69 &% o °, (0) 08 & | 0 a Ei {0} [oXe 0°] x Be 2,00 = Fig. 22. Delesseria serratodenlata SKOTTSB. a Zweigstück mit interkalären Sori, X 20; b Tetrasporophyli x 20; c wachsende Sprosspitze, x 180. — SKOTTSBERG gez. Bd. IV: ı5) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 47 Chauvinia Harv, Ch. carnosa (REINSCH) SKOTTSB.; Delesseria carnosa Reinsch, Ber. d. deutsch. bot. Ges. VI (1888) ı51; Südgeorg. 384, T. 7, 8. Delesseria carnosa, eine bei Südgeorgien nicht seltene und leicht kenntliche Alge, von welcher reichliches Material vorlag, wurde schon von REINSCH als sehr abweichend von anderen Arten bezeichnet. Von Ch. corzifölia Harv. unterscheidet sie sich be- sonders durch die Verzweigung; neue Blätter sprossen nicht nur von der Costa, son- dern auch von beliebigen Stellen und besonders aus dem Rand. Ich werde an anderer Stelle diese charakteristische Pflanze näher behandeln. Vorkommen: In litoralen Tümpeln oder sublitoral, Südgeorgien St. 14a. 14. d (2, ©, April), ı7 (®, Mai), 2ı (, Mai), 22 (, Mai), 32. Geogr. Verbr.: Südgeorgien. Pantoneura KyLin n. gen. Frons ramosa, teres vel teretiuscula vel leviter complanata, in alas a regione costali diversas non excrescens. Cystocarpia in segmentis termi- nalibus complanatis evoluta, singula, structura Delesseriae. Tetrasporangia in segmentis terminalibus teretiusculis, apice sterilibus, dense immersa, tri- angule divisa. Spermatangia non visa. P. plocamioides KyYLIiN n. sp. — Textfig. 23, 24, 25 a. Usque ad 25 cm alta, inferne teres vel teretiuscula, diam. circ. I mm, superne leviter complanata, dichotome ramosissima, ramulis superioribus regulariter secundatis. Cystocarpia orificio tubuliformiter protracto. Die vorliegende Pflanze unterscheidet sich habituell in so hohem Grad von an- deren Delesseriaceen, dass der Gedanke, sie unter diesen einzureihen, anfangs sehr ferne lag, und zwar war es erst durch eine genaue Untersuchung über die Entwickel- ung des Gonimoblastes, dass ihre systematische Stellung klar gelegt wurde. In meh- reren Hinsichten erinnert sie an die arktische D. (Pteridium) Baerii und an die nahe- stehenden D. rostrata und corymbosa, unterscheidet sich aber von allen durch ihre Plocamium-ähnliche Verzweigung. Die Sprosse werden durch die Wirksamkeit einer Scheitelzelle aufgebaut: s. Fig. 25 a (vgl. D. serratodentata, Fig. 22). Die Scheitelzelle schneidet durch Querwände Segmentzellen ab, die ihrerseits in eine Zentralzelle und vier Perizentralzellen zerfallen. Die bei jungen Trieben nach oben und unten gestellten Perizentralzellen entwickeln 48 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. sich schneller als die lateralen, weshalb die jungen Triebe als von der Seite leicht zusammengedrückt erscheinen. Die weitere Entwickelung folgt dem Schema der Fa- milie, vgl. Fig. 25 a und Abb. 138 in Engler und Prantl, Nat. Pflzufam, Nachtrag 7 ZUE1:024 Fig. 23. Pantoneura plocamioides KyLın. a Zweig mit Zystokarpien; b ein Zystokarp im Profil gesehen; c steriler Zweig; d mit Tetrasporangien. Alle x 12. — KyLin gez. Alle Seitentriebe werden auf der Oberseite ihres Muttersprosses in der Anzahl von 2 bis 3, seltener 4, angelegt. Die jüngsten Entwickelungsstadien gehen aus der Fig. 25 a hervor. Einer der Seitentriebe entwickelt sich kräftiger als die anderen und ebenfalls kräftiger als der Mutterspross, welcher zur Seite geschoben wird. Die schein- bar durchlaufenden Hauptachsen stellen also Sympodien dar. Alle Verzweigungen liegen in einer Ebene. Die Organisation von Pantoneura erinnert also stark an die von Plocamium. Pantoneura ist durchaus mehrschichtig, indem alle einschichtigen, blattähnlichen Teile fehlen. Man kann also gewissermassen sagen, dass bei Pantoneura nur die Nervatur von Delesseria zurückgeblieben ist, was ja auch der Gattungsname aus- drücken will. Die Entwickelung der Karpogonäste habe ich nicht untersuchen können. Das jüngste von mir beobachtete Entwickelungsstadium zeigt Fig. 24 a—b. Hier sieht Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. TI. 49 Fig. 24. Pantoneura plocamioides Kyıın. a Procarp mit Auxiliarzelle in Längsschn., x 300; b junger Go- nimoblast (gon), x 300; etwas älterer Gonimoblast im Querschn., X 220; d Zystokarp im Längsschn. (sche- matisch), X 100. — az Auxiliarzelle, gon Gonimoblast, pz Perizentralzelle, stz sterile Zellen, zz Zentralzelle. — KyLin gez. man, dass die Auxiliarzelle von einer Perizentralzelle getragen wird, welche ausserdem einen Zweigbüschel besonders inhaltsreicher, steriler Zellen trägt. Die Auxiliarzelle scheidet eine Zelle ab, die »erste Gonimoblastzelle, aus welcher viele reich verzweigte Büschel hervorsprossen, die zusammen den Gonimoblasten bilden. Die-erste Gonimo- blastzelle, die Auxiliarzelle und die Perizentralzelle verschmelzen aber bald mit ein- ander zu einer grossen Fusionszelle, und mit dieser vereinigen sich später mehrere von den unteren Gonimoblastzellen (Fig. 24 c). Die Pore zwischen der Perizentral- zelle und der Zentralzelle vergrössert sich während der Entwickelung des Gonimo- 7183610. Schwedische Südpolar-Expedition. 1901—1903. 50 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. blastes, und schliesslich entsteht eine offene Verbindung zwischen der Fusionszelle und der Zentralzelle (Fig. 24 d). Die Zweigbüschel des Gonimoblastes entwickeln in basipetaler Folge sehr viele Karposporen. Die oben erwähnten sterilen Zellen er- scheinen während den ersten Entwickelungsstadien des Gonimoblastes sehr dickwandig, werden aber später aufgelöst, und in älteren Zystokarpien ist von diesen Zellen nichts mehr zu sehen. Fig. 25. a Zantoneura plocamioides KyLIN; junge Seitentriebe, X 380; b Dezisea pulchra (GREV.) MoNT. . Thallusstück mit Spermatangienständen, X 16. Die zystokarpientragenden Sprosspitzen sind breiter und also etwas blattähnlicher als die sterilen: die Blattfläche liegt natürlich in dem Plan des Sprossystems. Die rohrförmig verlängerte Mündung des Zystokarps ist nach der Seite (rechts oder links) gerichtet. Wie bei vielen anderen Delesseriaceen können sich bei Pantoneura nur die beiden lateralen Perizentralzellen in fertiler Richtung entwickeln, während die beiden anderen vegetativ bleiben. Von den beiden eventuell fertilen bringt nur eine in jeder Sprosspitze einen Gonimoblasten hervor. Gemäss der lateralen Lage dieser Zelle wird also der Gonimoblast seitlich entwickelt und die Mündung des Zystokarps nach der Seite gerichtet. Aus dem oben gesagten dürfte hervorgehen, dass sich der Gonimoblast bei Pan- Bd. IV: ı5) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 5ı toneura in derselben Weise entwickelt wie bei Delesseria sanguinea, die jüngst von SVEDELIUS sehr genau untersucht worden ist. Die Tetrasporangien entwickeln sich in den jüngeren Ästchen, wobei die Spitze steril bleibt. In den anfangs abgeplatteten Ästen bilden sich die Sporangien beider- zeitig aus, wodurch die reifen tetrasporentragenden Triebe etwas abgerundet werden. Wie oben angedeutet wurde, schliesst sich Pantoneura am nächsten D. (Pteridium) Baerii an, und die Diagonse der neuen Gattung wurde absichtlich so geschrieben, dass D. Baerii unter Pantoneura Aufnahme finden kann. Dagegen gehört Pteridium ala- tum, die typische Art der Gattung, sicher nicht zu Pantoneura. Was übrigens den Namen Pteridium betrifft, so ist derselbe schon für die ältere Farngattung Pteridium gültig und also für die Algengattung unbrauchbar. Vorkommen: In der sublitoralen Region, Südgeorgien St. 22, 24, 30, 32; mit Zystokarpien und Tetrasporangien im Mai und Juni. Geogr. Verbr.: Südgeorgien. Fam. Bonnemaisoniaceae. Ptilonia J. Ac. P. magellanica (MoNT.) J. AG. Sp. Alg. II, 774; Thamnophora magellanica Mont., Prodr. Phyc. ant. 3, Voy. Astrolabe, 162, T. 8. F. 2. Vorkommen: im unteren Teil der Sublitoralregion, Feuerland St. ı, Falkland St. 33 (2, Juli). Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Kerguelen, Graham’s Land. Delisea Lanmx. D. pulchra (GREv.) MONT. Ann. Scienc. Nat. Bot. Ser. 3, I, 158; Harv. Ner. austr. T. 34, Phycol. Austral. T. 16; Bowiesia pulchra Grev. Alg. Brit. 57; Bonne- maisonia prolifera Reinsch, Südgeorg. 372, T. 14. Bonnemaisonia prolifera Reinsch ist ohne Zweifel identisch mit Delisea pulchra. REINSCH erwähnt, dass die Spitzen der Fiederchen in ein blattartiges Gebilde von abweichender Struktur übergehen können, und vermutet, dass diese besondere Frukti- fikationsorgane (Antheridien?) darstellen. Ich habe dieselben Gebilde gefunden; sie sind auch tatsächlich Spermatangienstände, werden aber nicht, wie REINSCH behaup- tete, von den Spitzen der Fiederchen gebildet, sondern sitzen, wie Fig. 25 b zeigt, 52 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. zwischen diesen und entsprechen.in bezug auf ihre Stellung vollkommen den Sperma- tangienständen bei Bonnemaisonia asparagoides. Vorkommen: In der sublitoralen Region nicht selten, Südgeorgien St. 16, 20, 22, 32, mit ® und ® im Mai und Juni; Graham’s Land St. 82, 91 (nach Dr. SKOTTS- BERG), 95. Geogr. Verbr.: Australien, Tasmanien, Neuseeland, Kerguelen (?), Südgeorgien, Graham’s Land. Fam. Rhodomelaceae. Chondria C. Ac. Ch. angustata (HOOR. f. et HARv.) KyLin n. comb.; Laurencia pinnatifida var. / angustata Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 484; L. pinnatifida Hohenack. Alg. mar. sicc Nr. 286. Frons teres vel teretiuscula, diam. 0, —I mm, 5—9 cm alta, pyrami- datim decomposita, + dense ramosa; rami sparsi, inferiores elongati, 2—4 cm longi, ramuliferi, superiores abbreviati, I—3 mm longi, simplices; ra- muli aequidistantes, simplices, basi vix attenuati, sparsi. Punctum vege- tationis fovea crateriformi immersum. Cystocarpia, spermatangia et tetra- sporangia ignota. COTTON (Crypt. Falkl. 186) bemerkt, dass HOOKER’s falkländische Laurencia eine Chondria ist, die Ch. atropurpurea Harv. am nächsten steht. Die vorliegende Alge scheint mir sicher mit HOOKER's Laurencia identisch, es trifft auch zu, dass sie zur Gattung Chondria gehört, aber sie ist nicht besonders mit Ch. atropurpurea verwandt. Diese gehört zur Untergattung Euchondria (Vegetationspunkt nicht eingesenkt) wäh- rend die vorliegende Art eine Coelochondria, mit eingesenktem Vegetationspunkt, ist. Ich möchte für Ch. angustata besonders zwei Merkmale hervorheben: erstens die spiralig gestellten, nicht ein- oder zweiseitig gereihten Zweige, zweitens, dass diese Zweige nicht wirtelig angehäuft sitzen, sondern auf etwa gleichen Abstand zerstreut auf einander folgen. Ch. angustata ist sicher eine gute Art, die sich von den üb- rigen Arten der Gattung gut unterscheidet. Vielleicht lässt sie sich am ehesten mit der australischen Ch. macrocarpa vergleichen, die mir aber leider nicht hinreichend bekannt ist. Vorkommen: Falkland St. 47 b. Geogr. Verbr.: Feuerland (HOHENACKER, s. oben), Falkland. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 53 Lophurella Scuurrz. L. Hookeriana (J. AG.) FALKENB. Rhodomel. 158; Rhodomela Hookeriana J. Ag. Sp. Alg. II, 880; Rh. Gaimardi Hook, f. et Harv. Fl. Ant. 481, T. 184; Rh. patula Hohenack. Alg. mar. sicc. Nr. 292; Lophura tenuis Hohenack. Alg. mar. sicc. Nr. 585. Vorkommen: Litoral-sublitoral; Feuerland St. 1ob, ıı (®, März); Falkland St. 35, 40, 42, 47 b, 48. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Kerguelen, Australien, Neuseeland. L. patula (Hook. f. et Harv.) DE Tont, Syll. Alg. 4, 859; Rhodomela patula Hook. f. et Harv. Lond. Journ. Bot. IV (1845) 264, Fl. Ant. 481, T. 183; Lophura patula Kütz. Tab. phyc. XV, T. 37. Eine gute Art, die sich von L. Hookeriana durch die allseitig, nicht wie bei dieser einseitig an der Innenseite der Muttertriebe, angeordneten Äste unterscheidet. Von L. comosa (Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 482, T. 185 s. n. Rhodomela (?) comosa) unterscheidet sich L. patula durch Fehlen von Haarblättern; bei L. comosa sind sehr zahlreiche, unverzweigte, verhältnismässig spät abfallende Haarblätter vorhanden. Bei L. patula habe ich auch an den jungen, noch wachsenden Sprosspitzen vergebens nach Haarblättern gesucht. Mit der von GAUDICHAUD (s. C. Ag. Sp. Alg.I, 380) be- schriebenen L. (Rhodomela) Gaimardi (Bory, Voy. Coq. T. 22) kann ich keinen Ver- gleich ziehen, weil ich diese Art nicht gut kenne. FALKENBERG |]. c. 159 vermutet, dass L. patula mit L. Gaimardi identisch sei, aber die Abbildung von BORY spricht eher gegen diese Annahme. Vorkommen: Litoral-sublitoral, Falkland St. 35, 39, 41 a, 43. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Kerguelen. Polysiphonia GRrEYv. P. abscissa Hook. f. et Harv. Lond. Journ. Bot. IV (1845) 266, Fl. Ant. 480, T. 183; P. microcarpa Hook. f. et Harv. Il. cc. 265 et 479, T. 182. Vorkommen: Litoral oder sublitoral, Feuerland St. 10, Falkland St. 37 (%, Juli). Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Kerguelen, Neuseeland, Tasmanien, Gra- ham’s Land. P. anisogona Hook. f. et Harv. Lond. Journ. Bot. IV (1845) 265, Fl. Ant. 478, Re 182% REINSCH erwähnt das Vorkommen von P. anisogona an der Küste von Südgeor- gien und schreibt, dass sie sich von der nahestehenden P. atrorubens durch gebüschelte 54 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. fast corymbose Endzweiglein unterscheidet. In der vorliegenden Sammlung finden sich einige Exemplare von Südgeorgien (St. 24, 27, 32), die P. anisogona ähnlich sind, aber wegen der gedrängten Endzweige nicht ohne weiteres mit dieser vereinigt werden können. Sie sind von feuerländischen oder falkländischen Exemplaren habi- tuell verschieden, dagegen wahrscheinlich identisch mit der noch problematischen Art, die von REINSCH P. anisogona genannt wurde. Da aber nur unvollständige, kleine, wenn auch zystokarpientragende Stücke vorlagen, war es mir nicht möglich, diese Polysiphonia näher zu charakterisieren. Vorkommen: Litoral oder sublitoral, Feuerland St. 10 a ($, März), 66, Falkland St. 35, 37, 39. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Südgeorgien (?, vgl. oben), Kerguelen. Pteronia Schmitz. P. pectinata (HOoK f. et HArv.) SCHMITZ in Engl. et Prantl, Nat. Pflznfam. 1: 2. 452; Falkenb., Rhodomel. 560, T. 21, F. 19; Polysiphonia pectinata Hook f. et Harv. Lond. Journ. of Bot. IV (1885) 267; Dasya pectinata Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 482; ElanyaNer austr. 1227.22 Westtie20: Die Verzweigung wurde von FALKENBERG vollkommen richtig beschrieben; da er aber die jüngsten Entwickelungsstadien der Langtriebe nicht gesehen hat, gebe ich einige Figuren wieder, welche diese Stadien zeigen (Fig. 26 b—d). Die Verzweigung ist überall genau zweizeilig. Jede Zelle eines Langtriebs bildet einen Seitenast (Kurz- trieb), der monosiphon und lange persistierend ist. Die Langtriebe sprossen aus den Basalzellen einiger dieser Ästchen, und zwar auf der Innenseite, hervor. Monosiphone Äste mit und ohne Langtriebe wechseln mehr oder weniger regelmässig mit ein- ander ab. Nach Abspalten der Langtriebsanlage schneidet die Basalzelle des Kurztriebs vier Perizentralzellen ab, wobei die erste auf der Unterseite liegt (Fig. 26 c). Die erste Segmentzelle des Langtriebs wird zunächst ungeteilt, wird aber später von vier Peri zentralzellen umgeben, die zweite scheidet auf ihrer morphologischen Unterseite die Anlage eines Ästchens ab, und dann folgt auf jeder Segmentzelle, abwechselnd nach rechts und links je eine Astanlage, die sich zu einen monisophonen Kurztrieb ent- wickelt. Jede Segmentzelle schneidet ferner vier Perizentralzellen ab, wobei die erste unterhalb der Astanlage entspringt, so dass jeder Kurztrieb genau über die erste Peri- zentralzelle zu stehen kommt, was übrigens schon von FALKENBERG völlig richtig ge- schildert wurde. Vorkommen: Im oberen Teil der Sublitoralregion, Falkland St. 40, 42, 47 b. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Südorkney-Ins. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 55 Fig. 26. Pieronia pectinata (Hook. f. et Harv.) Scumitz. a Sprosstück mit Kurz- und Langtrieben.,x 67; b oberer Teil eines Langtriebs mit zwei jungen Langtrieben; c junger Langtrieb; d oberer Teil eines Lang- trieb. b—d x 280. — KyLin gez. P. plumosa KyLın n. sp.; ?Dasya pectinata Reinsch, Südgeorg. 373, T. 3, F. I—4, non Hook f. et Harv. Thallus ad 10 cm longus, distiche ramosus vel ramosissimus. inferne rhizoideis corticatus, superne articulatus, striatus; rami ramulis alternis diu persistentibus, monosiphoniis, subulatis ornati; articuli duo infimi omnium ramorum semper nudi et nondum ramuligeri; articuli ramorum diametro sesqui vel duplo longiores. Cellulae pericentrales 4. Wahrscheinlich ist Dasya pectinata bei REINSCH identisch mit meiner neuen Art, was ich aber, ohne Originalmaterial gesehen zu haben, nicht sicher entscheiden kann. In ähnlicher Weise wie bei P. pectinata entwickelt jede Segmentzelle der Lang- triebe einen monosiphonen Kurztrieb. Diese sind zweizeilig gereiht und alternierend, H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Fig. 27. Pieronia plumosa KyLın. a Spermatangienstände, X 220; b junger Langtrieb, x 220; c Querschn. durch einen Langtrieb, x 220; d Anlage des Zystokarps, X 100; e oberer Teil eines Langtriebs mit Anlage eines Langtriebs, x 380; f steriles Sprosstück, X 67. — KyLin gez. aber kaum so regelmässig wie bei P. pectinata, indem die Divergenz bisweilen einen etwas geringeren Wert als */» betragen kann. Die Segmentzellen der Langtriebe um- geben sich mit vier Perizentralzellen, von welchen die erste wie bei P. pectinata unter der Kurztriebanlage steht. Die Langtriebe sprossen aus einigen monosiphonen Kurz- trieben hervor, aber aus der dritten, nicht wie bei P. pectinata aus der ersten Zelle. Die drei untersten Zellen bekommen je vier Perizentralzellen, die übrigen bleiben un- geteilt. Schon die erste Segmentzelle des Langtriebs entsendet auf ihrer morpholo- gischen Unterseite einen Kurztrieb — bei P. pectinata trägt erst die zweite Zelle einen Ast — und dann scheidet jede Zelle abwechselnd nach oben und unten einen Kurz- trieb ab, wie Fig. 27 b, e, c zeigen. An den fertigen Langtrieben scheinen die zwei untersten Glieder ohne Äste zu Bd. IV: ı5) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 57 sein; es sieht aus, als ob der erste Kurztrieb von dem dritten Glied entspringe. Die drei untersten Glieder gehören aber gar nicht zu dem Langtrieb, sondern zu dem die- sen tragenden Kurztrieb, und der scheinbar erste Ast der Langtriebs ist in Wirklich- keit der monosiphone Teil desjenigen Kurztriebes, welcher den Langtrieb trägt (vgl. Fig. 27 e mit f). — Im allgemeinen findet man ı bis 2 Langtriebe abwechselnd mit 3 bis 5 Kurztrieben, die ohne Langtrieb sind. Die Spermatangienstände (Fig. 27 a) sind kurz ellipsoidisch und entwickeln sich in den oberen Teilen der Ästchen; die unteren bleiben monosiphon und bilden den Stiel. Die Zystokarpien sprossen aus der zweiten Zelle der Kurztriebe hervor, wobei die untere Zelle vier Perizentralzellen bildet und als Stiel fungiert (Fig. 27 d). Die Entwickelung habe ich nicht verfolgen und die Form der reifen Zystokarpien nicht beobachten können, weil sie schon in Auflösung begriffen waren. Die Pflanze ist diözisch. Die Tetrasporangien entwickeln sich in jüngeren Langtrieben, und in den unteren Teilen der darauf sitzenden Ästchen. Diese Teile werden dabei polysiphon. Von den vier Perizentralzellen werden die beiden seitlichen fertil, während die obere und untere stets steril bleiben. Die Sporangien besitzen je zwei Deckzellen. Gute Bilder kann ich nicht geben, da die fertilen Teile schon in Auflösung begriffen sind. Vorkommen: In der sublitoralen Region häufig; Südgeorgien St. 15, 18, 20, 22, 23, 24, 27, 30, 32; fertil im Mai und Juni; Graham’s Land St. 95. Geogr. Verbr.: Südgeorgien, Graham’s Land. Sporoglossum KyLin n. gen. Planta minutula, in frondibus Lophurellae parasitica, e rhizoideis re- pentibus fila erecta, dense caespitosa, cellulis 4 pericentralibus cincta, leviter corticata, emittens. Spermatangia obovoidea-subglobosa, in filis erectis la- teralia. Cystocarpia subglobosa, lateralia. Stichidia complanata, spathulata, terminalia vel lateralia; tetrasporangia utraque pagina stichidii pluriseriata, triangule divisa. S. Lophurellae KyLin n. sp. — Textfig. 28, 29. Fila erecta 0,—ı mm alta, articulis diametro 1ı—2-plo longioribus; spermatangia breviter pedicellata, circ. 60 4 diam., cystocarpia vix pedi- cellata, diam. circ. 300 4; stichidia late spathulata, 125—250 u longa et 75—150 u lata. Hab. in Lophurella Hookeriana. 8—183610. Schwedische Südpolar-Expedition. 1901-—-1903. 58 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. ®) n 0002 Q, (0X®) oo EI 909 A SS 5) So oO SE Fig. 28. Sporoglossum Lophurellae KyLın. a mit Spermatangien, b mit Zystokarpien, c mit Stichidien. Alle x 100. — KyLin gez. Sporoglossum dürfte am nächsten mit Pteronia verwandt sein, und sollte dem- nach der Unterfamilie Lophothalieae angehören, die sich besonders durch die lange persistierenden, farbigen, monosiphonen Haartriebe auszeichnet. Bei Sporoglossum werden aber alle Seitentriebe fertil, so dass jene farbigen Haarblätter hier fehlen. Die Verzweigung ist wie bei Pteronia und Isoptera zweizeilig, während alle anderen Lopho- thalieae eine allseitige Verzweigung haben. Die in der Wirtspflanze eingesenkten Teile bestehen aus verzweigten, monosiphonen Rhizoiden. Aus diesen sprossen kleine aufrechte Fäden hervor, welche sich polster- artig dicht zusammenschliessen. Jede Segmentzelle (möglicherweise mit Ausnahme von der untersten) dieser Fäden schneidet eine Astanlage ab und umgibt sich dann mit vier Perizentralzellen, aus welchen endlich einige Rindenzellen sprossen (vgl. Fig. 29 b—c). Die Berindung bleibt aber schwach und fehlt bei den männlichen Indivi- duen in der Regel gänzlich. Die zuerst entwickelte Perizentralzelle steht genau unter der Astanlage, ganz wie bei Pteronia. Alle Astanlagen werden zu fertilen Kurztrieben; Langtriebe kommen nicht vor, weshalb die aufrechten Fäden unverzweigt zu sein scheinen. Die Spermatangienstände (Fig. 28 a, 29 a) entstehen aus den oberen Teilen der monosiphonen Seitentriebe; der Stiel bleibt einreihig, oder die unterste Zelle wird SS) OEL FEIN 5 ®) ST 5 & SS0oN RO [8) o92 So xe D RS OM OÖ, Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. 59 polysiphon. Im übrigen liegen die Verhältnisse, was Form und Entstehungsart der Spermatangienstände betrifft, ganz wie bei Pteronia. Die Prokarpien entwickeln sich aus der zweituntersten Zelle der Kurztriebe Die weitere Entwickelung bietet nicht besonderes (Fig. 28 b, 29 b). Fig. 29. Sporoglossum Lophurellae Kyıın. a Spermatangienstände; b Stamm in optischem Längsschnitt; c von der Oberfläche gesehen; d junge Tetrasporophylle; e Rand eines Tetrasporophylis; f oberer Teil eines Tetrasporophylis; g junge Zystokarpien. a—d u. g % 290, e—f x 310. — KYLin gez. Von erheblich grösserem Interesse sind die Tetrasporophylle (Stichidien), (Fig. 28 c, 29d, e, f). In reifem Zustande stellen sie breit zungenförmige, abgeplattete Ge- bilde dar, welche beiderseits in vielen Reihen die Tetrasporangien tragen (daher der Gattungsname Sporoglossum), Fig. 29 f. Die Entstehung der Stichidien lässt sich leicht verstehen, wenn man von den Kurztrieben ausgeht. Diese entwickeln nämlich bei dem Sporophyten aus jeder Zelle abwechselnd nach unten und oben einen mono- siphonen Seitenast, welche Äste sich dicht zusammenlegen, so dass ein blattartiges Gebilde entsteht, das Tetrasporophyli. Die Äste, aus welchem dieses Sporophyll be- steht, werden aber polysiphon, indem ihre Zellen erst an der Unterseite und dann 60 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG. (Schwed. Südpolar-Exp. rechts und links eine Perizentralzelle abscheiden; dagegen wird die vierte Perizentral- zelle, an der Ober(Innen-)seite, nicht gebildet. Die Stichidienzellen besitzen also je drei Perizentralzellen. Von diesen bleibt die zuerst angelegte (auf der Unterseite) stets steril, während die beiden seitlichen je ein Tetrasporangium bilden. Jeder Ast hat also zwei opponierte Reihen von Tetrasporangien, und das Sporophyll zählt demnach beiderseits ebenso viele Sporengienreihen als Äste, aus welchen es zusammengesetz wird. Jede sporangienbildende Perizentralzelle schneidet zuerst zwei Deckzellen ab und teilt sich dann in zwei Zellen, von welchen die obere zu einem Tetrasporangium wird. An den Rändern der Stichidien scheint es, als ob drei Perizentralzellen, nicht nur eine, vorhanden wären (vgl. Fig. 29 e). Soweit ich habe finden können, entwickeln sich diese beiden Nebenzellen aus der unteren Perizentralzelle, und sollten also den beiden Deckzellen der Tetrasporangien entsprechen. Solche Nebenzellen sind in allen sporangientragenden Ästen vorhanden, treten aber am deutlichsten in denjenigen her- vor, welche die Ränder des Stichidiums bilden. In bezug auf die Entwickelung der Tetrasporangien schliesst sich Sporoglossum nahe an Pteronia an. In beiden Fällen werden nur die seitlichen Perizentralzellen fertil. Bei Pteronia bleiben aber die sporangientragenden Äste von einander frei, bei Sporoglossum schliessen sie sich zu besonderen Sporophylien dicht zusammen. Vorkommen: Falkland, parasitisch auf Lophurella Hookeriana, St. 40, (0, $, ®, Juli), 47 b (CO, 2, ®, Aug.) Geogr. Verbr.: Falkland. Herposiphonia Narec. H. Sulivanae (Hook. f. et HARV.) FALKENB. Rhodomel. 315; Polysiphonia Suli- vanae Hook f. et Harv. Fl. Ant. 479, T. 182, F. 4; Hohenack. Alg. mar sicc. Nr. 289. Vorkommen: Feuerland, in Tümpeln der Litoralregion, St. 10a. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland. Bostrychia Mont. B. Hookeri Harv. Lond. Journ. Bot. IV (1845) 269; Stictosiphonia Hookeri Harv. Fl. Ant. 483, T. 186, F. B; B. Hookeri var. major, Hohenack. Alg. mar. sicc. Nr. 583. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 61 Vorkommen: Auf Steinen und Schalen im oberen Teil der Litoralregion; Feuer- land, St. 10a; Falkland St. 13, 35, 47. Mit ® März, Juli, Aug. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland. B. vaga Hook f. et HARV. Lond. Journ. Bot. IV (1845), 270; Stictosiphonia vaga Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 484, T. 186, F. A.; B. vaga Hohenack. Alg. mar. sicc. Nr. 291. Vorkommen: Südgeorgien, in litoralem Tümpeln, St. ı5 b. Geogr. Verbr.: Falkland, Südgeorgien, Kerguelen. Colacopsis DE Ton. C. Lophurellae KyLIn n. sp. — Textfig. 30—31. Planta minima, in Lophurella Hookeriana parasitica, filis ramosis inter contextum hospitis penetrantibus et liberis simplicibus erectis constituta. Fila libera monosiphonia, rarissime ramosa, fere omnia fertilia. Sperma- tangia terminalia, ovoidea, 70—80 u longa et 40—50 u lata; procarpia la- teralia; cystocarpia subglobosa circ. 250 4 diam., stipite polysiphonio suf- fulta, pseudoterminalia; stichidia terminalia, cylindracea, acuminata, 400— 500 tu longa et 60—75 u lata; tetrasporangia verticillatim disposita, in gquoquo segmento 7—8, triangule divisa. Fig. 30. Colacopsis Lophurella Kyuın. a mit Spermatangien; b mit Zystokarpien; c mit Stichidien. X 140. — Kyuın gez. 62 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Fig. 31. Colacopsis Lophurellae Kyıın. a—d Entwickelungsstadien der Spermatangienstände; e—g Ent- wickelungsstadien der Prokarpien; h Stichidium im Querschnitt; i im Längsschnitt. X 520. — KyLIN gez. Diese neue Colacopsis schliesst sich C. pulvinata, welche bis jetzt nur ein ein- ziges Mal, auf Vidalia serrata an der Küste Östafrikas, beobachtet wurde, nahe an. Der wichtigste Unterschied liegt im Bau der Stichidien, welche bei C. pulvinata dorsi- ventral, bei C. Lophurellae radiär gebaut sind. Bei C. pulvinata besitzen die Seg- mente der Stichidien fünf Perizentralzellen, von denen nur drei fertil werden, bei der neuen Art sind 7—8 Perizentralzellen vorhanden, die sämtlich fertil sind. C. pulvinata wurde von FALKENBERG ausführlich beschrieben (Rhodomel. 531). Er bemerkt, dass die sporangientragenden Äste eine Angliederung an Bostrychia zu- lassen, und schreibt in bezug auf die Stichidien: »Es unterliegt keinem Zweifel, dass man es hier mit Stichidien zu tun hat, die bei ursprünglicher Wirtelstellung der Spo- rangien durch einseitiges Abortieren dorsiventral geworden sind.” Das Auffinden einer Colacopsis-Art, bei welcher in der Tat Sporangien in allen Perizentralzellen entwickelt Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 63 werden, bringt einen guten Beweis für FALKENBERG’s Ansicht; nach meiner Meinung ist hiermit die Angliederung der Gattung Colacopsis an Bostrychia sichergestellt. — Die Tetrasporangien von C. Lophurellae besitzen je zwei Deckzellen. Die Prokarpien (Fig. 31 eg) entwickeln sich seitlich an den aufrechten Fäden. Oberhalb des fertilen Segmentes liegen im allgemeinen drei bis sechs Zellen. Die fertile Segmentzelle schneidet, wie gewöhnlich bei den Rhodomelaceen, fünf Perizentral- zellen ab, von welchen eine das Prokarp erzeugt. Die Zellen, welche das fertile Seg- ment nach oben und unten begrenzen, werden im allgemeinen ebenfalls polysiphon, und zwar entwickeln sie je vier Perizentralzellen. Nach unten können noch eine oder zwei Zellen polysiphon werden und stellen den Stiel des Zystokarps dar. Das reife Zystokarp (Fig. 30 b) ist scheinbar entständig; durch seine schiefe Stellung verrät es aber, das es lateral und nicht terminal entstanden ist. Nach der Beschreibung von FALKENBERG entwickeln sich die Zystokarpien von C. pulvinata in derselben Weise, mit dem Unterschied, dass die sterilen Zellen des Stiels fünf Perizentralzellen haben. Die Spermatangienstände sind bei C. pulvinata nicht bekannt. Sie sind bei C. Lophurellae (Fig. 30 a, 31 a—d) terminal und entstehen im allgemeinem aus den drei oder vier obersten Zellen, welche dabei polysiphon werden. Aus den Perizentralzellen entwickeln sich dann durch Teilungsvorgänge, die ich nicht näher studiert habe, zahl- reiche kleine Zellen, die zusammen den Spermatangienstand bilden. Vorkommen: Parasitisch auf Lophurella Hookeriana; Feuerland St. ıo b, ıı (S, 2, ®, März); Falkland St. 40 (4, 2, ®, Juli), 47 b (0, $, ®, Aug.). Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland. Heterosiphonia Mont. H. Berkeleyi MonT. Prodr. Phyc. Ant. 4; Voy. Astrolabe 137, T. 5, F. 1; Falkenb., Rhodomel. 633, T. 16, F. 2—5; Polysiphonia Berkeleyi Hook f. et Harv. Ele Ant.480; Kütz, Tab. phyc. XI 170, E2 eh. Textile, 32:c: Die vorliegenden Exemplare aus dem Feuerlande sind verhältnismässig zart, die Seitensympodien sind im Vergleich mit dem Hauptsympodium ziemlich kräftig, und dieses tritt für dem Habitus etwas zurück. Die Verzweigung scheint deshalb beinahe dichotomisch (Fig. 32 c). Auch aus den Falkland-Inseln liegen recht zarte Individuen vor, im allgemeinen ist die Pflanze aber hier kräftiger entwickelt, mit stärker hervor- tretendem Hauptsympodium; doch macht die Verzweigung immer den Eindruck von Dichotomie. Es ist nicht unwahrscheinlich, dass diese etwas gröberen falkländischen Exemplare zu der von J. AGARDH beschriebenen 4. polysonioides (Till Alg. Syst. VI, 73, Falkland), gehören; sie sind aber mit den zarteren Pflanzen durch Übergänge verbunden, so dass ich H. polyzonioides nicht als besondere Art anerkennen kann. 64 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Nach COTToN (Crypt. Falkl. 189) ist sie mit H. Berkeleyi var. squarrosa (Kütz. pro sp.) Cotton identisch. Polysiphonia squarrosa Kütz. Tab. phyc. XIII, T. 86 stammt zwar aus den Falkland-Inseln, ist aber nach der Abbildung zu urteilen einfach =H. Berkeleyi. Fig. 32. a Heterosiphonia merenia FALKENB.; b 77. punicea (MonrT.) KyLin; c Z. Berkeleyi MoNT. x 12. — KyLiın gez. Die von MONTAGNE beschriebenen und abgebildeten Zystokarpien von H. Berke- leyi.. (Voy..;Astrolabe; 137,.T..5,.Esa, hi, KüTz., Tab; phye; XIII, T.+26; Fk gehören nicht zu dieser Alge, sondern zu Colacodasya inconspicua (vgl. unter dieser). Vorkommen: In der Sublitoralregion, epiphytisch auf verschiedenen Algen; Feuerland St. 10 b, ıı (d, März); Falkland St. 34, 35 7 (Port Louis, getriftet), 41, 41 a, 43, 44, 46. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Kerguelen, Auckland-Ins. Bd. IV: ı5) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. IL. 65 H. punicea (MoNT.) KyLin n. comb.; Polysiphonia punicea Mont. Prodr. Phyc. Ant. 6; Voy. Astrolabe 128, T. 5, F. 3; Kütz., Tab. phyc. XIII, T. 69, F. f-i. — Textfig. 32 b. HOORER und HARVEY betrachten diese Alge als identisch mit H. Berkeleyi, eine Ansicht, die ich nicht teilen kann. Die oben zitierten Abbildungen von MONTAGNE und KÜTZING zeigen doch eine Pflanze, die habituell stark von H. Berkeleyi abweicht. Bei H. punicea tritt der Unterschied zwischen den Haupt- und Seitensympodien stark hervor. Die ersteren bilden deutliche Hauptäste, die mit Kurztriebsystemen, welche sich aus den Seitensympodien entwickelt haben, besetzt sind. Bei H. Berkeleyi ist jener Unterschied weniger hervortretend, und die Verzweigung erscheint deshalb mehr dichotomisch. In der Sammlung liegt nur ein Exemplar vor, welches aber so vollständig mit den zitierten Abbildungen übereinstimmt, dass ich es ohne Zögern zu H. punicea stelle. Die Pflanze ist stärker als H. Berkeleyi, und damit hängt wohl zusammen, dass die Rindenbildung kräftiger ist, ja in den niedersten Teilen des Thallus sind die Perizen- tralzellen beinahe vollständig berindet. Vorkommen: In der Sublitoralregion, Falkland St. 33. Geogr. Verbr.: Falkland, Auckland-Ins. H. merenia FALKENB. Rhodomel. 653; Merenia microcladioides Reinsch, Süd- S£0r2. 8372. 1.011,82 1.107 Vextiig., 3228: In der kleinen Sammlung aus dem Mus. Hamburg liegt diese Alge unter dem Namen H. Berkeleyi (det. REINBOLD), mit welcher Art sie aber kaum verwechselt wer- den kann. H. merenia wurde von FALKENBERG mit Hilfe der Originalpräparate von REINSCH näher studiert. Es lagen mir zahlreiche Exemplare vor; meine Befunde stimmen mit denen von FALKENBERG sehr gut überein. Durch den scharfen Unterschied zwischen Haupt- und Seitensympodien erinnert H. merenia habituell an H. punicea, ist aber bedeutend kräftiger. Ein Blick auf Fig. 32 dürfte den Unterschied sofort klarlegen Vorkommen: In der sublitoralen Region, epiphytisch auf versch. Algen; Süd- georgien St. 15, 21, 30, 32; $ Mai, Juni, & Mai. Geogr. Verbr.: Südgeorgien. Colacodasya SCHMITZ. C. inconspicua (REINSCH) SCHMITZ in Engl. et Prantl, Nat. Pflzufam. I: 2, 423; Falkenb., Rhodomel. 658; Merenia inconspicua Reinsch, Südgeorg. 369, T. ı2, F. EA 9—183610. Schwedische Südpolar-Expedition. 1901—1903, 66 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. In der Literatur wurde diese Alge zuerst von MONTAGNE beschrieben und zwar als Zystokarpien von Heterosiphonia Berkeleyi (Magellansstrasse). Sie ist parasitisch auf H. Berkeleyi und H. merenia, nach REINSCH auch auf Polysiphonia anisogona, und wurde von REINSCH und später (nach REINSCH's Präparaten) von FALKENBERG aus- führlich behandelt. Die rote Farbe deutet darauf, dass C. inconspicua Kohlensäure zu assimilieren vermag; sicher entnimmt sie aber der Wirtspflanze den grössten Teil ihrer Nahrung. Die vegetativen Organe sind nämlich stark reduziert, gleichzeitig produziert aber die Alge besonders grosse Mengen von Vermehrungskörpern, was ihr aber ohne Zufuhr von organischer Nahrung nicht möglich wäre. Vorkommen: In der sublitoralen Region parasitisch auf Heterosiphonia Berke- leyi und H. merenia; Falkland St. 35 7, (Port Louis, getriftet) 41, 41 a; Südgeorgien St. 15, 2I, 30, 32. Überall reichlich mit Ö, $ und ® (Mai—Aug.). Geogr. Verbr.: Feuerland (vgl. oben), Falkland, Südgeorgien. Fam. Ceramiaceae. Bornetia THuRr. B. antarctica (Hook. f. et Harv.) DE Tont, Syll. Alg. IV, 1297: Griffithsia ant- arctica Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 488; Kütz., Tab. phyc. XII, T. 23. Vorkommen: Sublitoral; Feuerland, St. ı; Falkland St. 33, 46. Geogr. Verbr.: Feuerland. Falkland, Kerguelen. Callithamnion LyncGe. C. Montagnei Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 490, T. 188, F. 2. Vorkommen: Litoral oder sublitoral; Feuerland St. ı0 a, Falkland St. 39, 41 a. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland. Euptilota KürTz. E. confluens (REINSCH) DE ToNnt, Syll. Alg. IV 1373; Ptilota confluens Reinsch in Ber. d. deutsch. bot. Ges. VI (1888) 154; Südgeorg. 376, T. II, F. 5-9. — Textfig. 33. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 67 Da ein reichliches Material vorliegt, werde ich die von REINscH gegebene Be- schreibung etwas ergänzen. Die Scheitelzelle der Langtriebe schneidet durch etwas schiefe Wände (Fig. 33 a nach unten Segmentzellen ab. Jede Segmentzelle entwickelt zwei opponierte Seiten- äste, erst einen Priman- und dann einen Sekundanast (nach der Terminologie von OLNDUINS S I IR es & SDOLEODES ON ne N \ ED Ss EIN a) m Fig. 33. Zuptilota confluens (REınscH) DE Tont. a Sprosspitze x 300; b Teil eines Langtriebs mit einem Primanast und zwei Sekundanästen, x 220; c sporangientragender Kurztrieb, x 100. — KyLin gez. CRAMER). Alle Primanäste entwickeln sich zu Kurztrieben. Die Sekundanäste kön- nen sich in dreierlei Weise ausbilden, indem sie entweder sehr klein bleiben oder wie die Primanäste zu Kurztrieben werden, oder endlich zu Langtrieben auswachsen. Die Basalzellen aller Seitenäste schneiden nach unten zwei Zellen ab, von welchen eine sich dem Langtrieb dicht anschmiegt. die andere dagegen schief nach unten und aussen gerichtet ist. Aus diesen beiden Zellen, besonders aus der ersteren entsteht 68 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. die Rinde des Langtriebs. Die Rinde ist also nach CRAMER’s Terminologie astbürtig. Die übrigen Zellen der Seitenäste schneiden je zwei Zellen ab, eine nach oben und eine nach unten, welche, besonders die an der Aussenseite der Seitenäste gelegenen, einige Segmentzellen abtrennen. Aus dem untersten dieser Segmente entwickelt sich das Rindengewebe des Seitentriebs. Wenn die Seitenäste sich zu Kurztrieben ent- Fig. 34. Zuptilota confluens (REINSCH) DE Ton. a—ec Kurztriebe mit Karpogonästen; a X 520, b x 220 ce x 520. — KyLin gez. wickeln, bleiben ihre Spitzen im allgemeinen monosiphon. — Das fertige Rindenge- webe besteht aus kleinen isodiametrischen Zellen. Die Prokarpien entstehen an den Primanästen, seltener an den als Kurztrieben entwickelten Sekundanästen, etwas unterhalb der Spitze (Fig. 34). Die fertile Zelle schneidet zuerst eine Zelle nach unten ab und dann eine seitliche Zelle, nach rechts oder links, welche zur Tragzelle des vierzelligen Karpogonastes wird. Der Karpogon- ast krümmt sich nach oben und innen. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. II. 69 Der entwickelte Gonimoblast sitzt an der Spitze eines Kurztriebs, welcher den Stiel bildet. Der Gonimoblast wird von einigen fiedrig verzweigten Hüllästen um- geben. Nicht selten sitzt er einem Langtrieb gegenüber, was ja auch zu erwarten ist, wenn man bedenkt, das die Langtriebe den Sekundanästen, die gonimoblasttragenden Kurztriebe dagegen im allgemeinen den Primanästen entsprechen. Die Tetrasporangien sitzen an besonderen monosiphonen Ästchen, welche den Rändern der Kurztriebe entspringen (Fig. 33 c). Sie sind tetraädrisch geteilt. E. confluens ist verwandt mit E. formosissima der australischen Gewässer. Vorkommen: Eine in der Sublitoralregion häufige Art; Südgeorgien St. 14 c 20, 22, 23, 32. Mit 2 Apr. —Mai, ® Apr.—Juni. Geogr. Verbr.: Südgeorgien;? Südorkney-Ins.,? Graham’s Land (vgl. Plumariopsis Eatoni). Plumaria STacknH. P. Harveyi (HoOR. f.) SCHMITZ in Nuova Notar. V, 7; Ptilota Harveyi Hook. f. in Fl. Ant. 487, T. 187; Euptilota Harveyi Kütz. Tab. phyc. XII, T. 59; Hohenack. Alg. mar sicc. Nr. 174. Vorkommen: In der Sublitoralregion; Falkland St. 5ı (®, Sept.); Südgeorgien St. ı8 (2, Mai). Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Südgeorgien. Plumariopsis DE Tont. P. Eatoni (DICKIE) DE TonI, Syll. Alg. IV, 1385; Ptilota Eatoni Dickie in Journ. Linn. Soc. Bot. XV, 202 et Philos. Trans. Roy. Soc. CLXVIII, 54, T. 5, F. 3; Asken., azelle,.37, 1.90, 5.88. Auf sterilen Material kann ich diese Alge nicht von Zuptzlota confluens unter- scheiden. Der einzige Unterschied liegt in dem Teilungsmodus der Tetrasporangien, welche bei Euptilota tetra@drisch, bei Plumariopsis kreuzgeteilt sind. Nach GEPP kommt Euptilota confluens bei den Südorkney-Inseln vor, nach GAIN findet sich Plumariopsis Eatoni bei Graham’s Land. Beide Verfasser hatten aber nur steriles Material; die Bestimmungen sind also unsicher. GAIN’s Figur von P. Eatoni passt ebenso gut auf E. confluens. In der vorliegenden Sammlung befinden sich einige Exemplare von Graham’s Land, die entweder Euptilota oder Plumariopsis darstellen, wegen Fehlen von Tetra- sporen aber unbestimmbar sind. Vorkommen: Sublitoral, Südgeorgien St. 20 (®, Mai). Geogr. Verbr.: Südgeorgien, Kerguelen; ?Graham’s Land (vgl. oben). 79 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Ballia Harv. B. callitricha (AG.) MoNT. in D’ORBIGNY, Voy. Bot. II, T. 2; Sphacelaria calli- tricha Ag., Syst. Alg. 166; B. Brunonis Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 488; B. Hom- broniana Mont. Prodr. phyc. ant. 9, Voy. Astrolabe 94, T. 12, F. 1; B. callitrichia (Nr. 326) et Hombroniana (Nr. 171) in Hohenack., Alg. mar. sicc. -Vorkommen: Vielleicht die häufigste und am weitesten verbreitete subantark- tische Floridee; in der Sublitoralregion. Feuerland St. 77 (nach Dr. SKOTTSBERG), Falkland St. 33, 34, 39, 40, 41 a, 47 b; Südgeorgien St. I4.d, I6, 17, 18, 2I, 24, 30, Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Südgeorgien, Crozet-Ins., Kerguelen, Austra- lien, Neuseeland, Auckland-Ins., Graham’s Land, Victoria Land. Antithamnion Naec. A. ramulosum (REINSCH) KYLIn n. comb.; Callithamnion pinastroides var. ramu- losum Reinsch in Ber. d. deutsch. bot. Ges. VI (1888) 155; Südgeorg. 375. — Textfig. 35. In der kleinen, dem Mus. Hamburg gehörigen Sammlung aus Südgeorgien fand ich eine auf Ballia callitricha epiphytische Alge, welche in REINBOLD’s Hand die Be- stimmung A. simile trägt, aber sicher mit Callithamnion pinastroides var. ramulosum Reinsch identisch ist. Zu derselben Pflanze, die ich unter dem Namen Antithamnion ramulosum aufnehme, gehören einige kleine, etwa cm-hohe Exemplare in der Samm- lung der schwed. Expedition. Sie sind steril, tragen aber reichlich eigentümliche Blasen- zellen, gefüllt mit einem eiweissartigen Stoff. Diese Blasenzellen entstehen in den oberen Zellen der letzten Verzweigungen, indem sich die Zellen durch eine Längs- wand teilen; die obere (innere) Tochterzelle vergrössert sich und wird zu einer Bla- senzelle, die untere bleibt klein. Oft findet man drei bis vier Blasenzellen in einer Reihe (Fig. 25). Die ein bis drei obersten Zellen tragen im allgemeinen keine Bla- senzellen. REINSCH hat diese Blasenzellen als Tetrasporen aufgefasst. Auf dem zi- tierten Exemplar des Mus. Hamburg sind ebenfalls Blasenzellen vorhanden, aber etwas spärlicher. Tetrasporen fehlen dagegen. Die Blasenzellen messen 25 bis 40 1, ihre Farbe ist gelblich bis bräunlich (Spiritusmaterial). Mit Salpetersäure wird die Farbe dunkelgelb, mit MıLLon’s Reagenz rötlich. Ohne Zweifel steht A. ramulosum dem aus Kerguelen bekannten A. simile (Hook. f. et Harv.) J. Ag. nahe. Die vorliegenden Exemplare von A. ramulosum stimmen gut überein mit Kürzıng’s Abbildung von A. simile, Tab. phyc. XI, T. 82, F. 2; KÜT- SING bildet aber keine Blasenzellen ab. Auf ASKEnasY's Figuren von A simile (Ga- Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. 7ı zelle, 34, T. 8, F. 4—9) fehlen die Blasenzellen auch; sie werden auch nicht von ihm erwähnt. Dagegen beschreibt er das Vorkommen von Spermatangien, Gonimoblasten und kreuzförmig geteilten Tetrasporen. Ich muss also daraus schliessen, dass die für A. ramulosum charakteristischen Blasenzellen bei A. simile fehlen, weshalb ich ersteres als eigene Art aufnehme. Fig. 35. Antithamnion ramulosum (REınscH) KyLın. Äste mit Blasenzellen, x 67. — KYLin gez. Vorkommen: In der sublitoralen Region, epiphytisch auf Euptilota confluens, Südgeorgien St. 32. Geogr. Verbr.: Südgeorgien. A. antarcticum KyLin n. sp. — Textfig. 36. Frons subdichotoma, vage ramosa, ramulifera; ramuli bini opposisti aut quattuor verticillatim dispositi, inferne saepe lateraliter pinnati, superne semper latere interiore pinnuligeri; articuli diametro 2—4-plo longiores. Fructificatio ignota. 72 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Fig. 36. Antithamnion antarcticum Kxıın. Kurztriebsysteme; in a und c sind Blasenzellen vorhanden. ax 130, b X 190, ce x 380. — KyLin gez. Die neue Art erinnert habituell sehr an A. plumula, und ist auch am nächsten mit dieser Art verwandt. Die Kurztriebsysteme sind bei A. antarcticum bedeutend reicher verzweigt; die untersten Zweige entspringen zweizeilig nach rechts und links, die oberen dagegen auf der Oberseite, während die unteren bei A. plumula wie die oberen auf der Oberseite gereiht ausgehen. Wenn die von der Hauptachse des Kurztrieb- systems ausgehenden Seitentriebe erster Ordnung bei A. plumula verzweigt sind, ent- springen die Seitenäste zweiter Ordnung immer von der Innenseite der Äste erster Ordnung. Bei A. antarcticum sind die erwähnten Triebe erster Ordnung immer verästelt, die Seitentriebe entspringen aber von der morphologischen Unterseite. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. IT. 73 Bei A. antarcticum wurden wie bei A. plumula Blasenzellen beobachtet, die mit einem Eiweisstoff gefüllt sind. Sie entwickeln sich bei beiden Arten gleich (vgl. KyLin, Über den Blasenzellen b. ein. Florid. ı1). Bei A. plumula fällt der grösste Durchmesser senkrecht zur Längsache der Mutterzelle, bei A. antarcticum umgekehrt. Vorkommen: Graham’s Land St. 95, epiphytisch auf Delisea pulchra. Geogr. Verbr.: Graham’s Land. Fig. 37. Antithamnion ptilota (HoOoR. f. et Harv.) DE Tont. a steriles Sprosstück, X 25; b Gonimoblast, x 67. — KyLin gez. A. ptilota (Hook. f. et Harv.) DE Tont, Syll. Alg. IV, 1413; Callithamnion ptilota Hook. f. et Harv. in Lond. Journ. Bot. IV (1845) 273, Fl. Ant. 489, T. 189, Re 04 u Texttig. 37. Von den beiden opponierten Ästchen fand ich das eine im allgemeinen etwas stärker als das andere; nach der Öriginalabbildung sollen aber beide gleich kräftig sein. Sonst stimmen aber die vorliegenden Exemplare gut mit A. ptilota überein. Vorkommen: Im unteren Teil des Sublitoralregior, Südgeorgien St. 20, 22 (9, Mai). Geogr. Verbr.: Feuerland, Südgeorgien, Crozet-Ins., Kerguelen. 10—183610. Schwedische Südpolar-Expedition. 19017—1903. 74 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Ceramium (ROTH) LvNG®. C. rubrum (Hunps.) Ac.; Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 488; C. rubrum var. fruti- culosum Hohenack. Alg. mar. sicc. Nr. 371. Vorkommen: In litoralen Tümpeln oder sublitoral. ıı (®, März), 66; Falkland St. 35, 40, 42, 47 b. Geogr. Verbr.: Kosmopolitisch. Feuerland St. ıo a, Io b, jo] (e] (23 [6 50 o0' 00 Fig. 38. Ceramium Dozei HARIOT. Zweigspitzen, ax 67: b x 220. — Kyıin gez. C. involutum KÜTtz. Sp. Alg. 686, Tab. phyc. XIII, T. 6. — Taf. ı, Fig. 5. Ich finde es richtiger, C. involutum als eigene Art und nicht als Form von C. rubrum aufzuführen. Sein Habitus ist sehr charakteristisch, indem von den beiden Gabelästen der eine bedeutend kräftiger entwickelt ist, sodass wir einen fast durch- gehenden Hauptstamm bekommen, während bei C. rubrum die Dichotomie immer sehr deutlich ist. Bei beiden Arten sind alle Glieder vollig berindet, bei C. involutum ist das Rindenparenchym dichter. Es verdient hervorgehoben zu werden, das in der vorliegenden Sammlung das ganze Material von C. involutum aus Südgeorgien stammt, wo dagegen kein C. rubrum gesammelt wurde. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. 75 Vorkommen: In der Sublitoralregion häufig, Südgeorgien St. 14 c, 14, 15, 21, 24, 25, 30, 32. Mit ? und ®, Mai. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Südgeorgien, Kerguelen. C. Dozei HARIOT, Miss. Cap Horn V, 64. — Textfig. 38. Als ein charakteristisches Merkmal dieser bisher nur aus dem Feuerland bekann- ten Art hebt HARIOT die geraden, nicht gekrümmten oder eingerollten Zweigenden hervor, wodurch sich C. Dozei von dem nahestehenden C. rubrum unterscheidet; vgl. Fig. 38. In den jüngeren (nicht aber den jüngsten) Gabelästen findet man nicht sel- ten einen unberindeten Streifen. Die älteren Thallusteile sind völlig berindet, das Rindenparenchym ist aber nicht so dicht wie bei C. rubrum. HARIOT bildet bei C. Dozei zahlreiche einzellige Rhizoiden ab, welche noch hoch hinauf vorkommen. Auf dem vorliegenden Material konnte ich dieselbe Beobachtung machen. Vorkommen: Auf Felsen in litoralen Tümpeln, Feuerland St. 10 a. Geogr. Verbr.: Feuerland. C. diaphanum (LIGHTF.) ROTH; Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 488. Die vorliegenden Exemplare gehören zu f. modificata, PETERSEN, Danske Arter af Sl. Ceram. 60. Vorkommen: In litoralen Tümpeln oder sublitoral: Feuerland St. 10a, ıob, ı1; Falkland St. 35, 39 (2, ®, Juli), Südgeorgien St. 135 a. Geogr. Verbr.: Wahrscheinlich kosmopolitisch. Fam. Hildenbrandiaceae. Hildenbrandia NArRDO H. Lecanellieri HARIOT Journ. de Bot. I (1887) 74, Miss. Cap. Horn V 81, T. Om 42. Vorkommen: Auf Felsblöcken in dem obersten Teil der Litoralregion, Assozia- tionsbildend, Feuerland St. ı2z (®, März), Falkland St. 48. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Graham’s Land. Fam. Corallinaceae. S. Foslie, Bd IV, Heft 5 dieses Werkes. 76 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Anhang. Folgende marine Cyanophyceen wurden während der Bearbeitung der roten Al- gen beobachtet. Pleurocapsa fuliginosa HAUCK: Feuerland, St. ı0 a, reichlich auf Cladophora SPEc. Dermocarpa prasina (REINSCH) THUR. et BORN.: Feuerland, St. 10 a, (auf Ecto- carpus spec.); Falkland St. 35. Oscillatora nigroviridis GOMONT: Falkland, Port Louis (nach CARLSoN, Bd IV: 14 dieses Werkes). Calothrix aeruginosa THUR: Falkland, auf Lehmwänden St. 35 8 mit der fol- genden. Rivularia atra ROTH.: Falkland St. 35 P. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. Übersicht der geographischen Verbreitung. | ıa ı el&lelsziezioe| 88) är|=|8 SElr& 5885 | I | ee | I I | I n Porphyra laciniata (LIGHTF.) Ac.') .| ++ | > umbilicalis (L.) Kürz.’).. { | Ferner =, = | Acrochaetium catenulatum Howe ?) + en rl \- > macropus KYLIN #1 + bel | - = > fuegiense KYLIN .| +1 -|- | -|- | je Chaetangium fastigiatum (BorY) J. Ac. .I+ I + | + +1 + — | Iridaea cordata (Turn.) J. Ac. °) [Er era Se rn | > laminarioides BorY . | +1 I =. +7] .+ = » Augustinae BoryY . EN lu fr | — Gigartina tuberculosa (Hook. f. & Harv.) Grun.*) . | + - 1-0 —- | + _ | > radula (EsP.) J. Ac.:) | ee | + , Ahnfeltia plicata (Huns.) Fr.‘°) . | HS | Phyllophora ahnfeltioides SKoTTse. . -|-|+ =) -| e | > appendiculata SKOTTST. . — 1 | | | - > abyssalis SKOTTSR. . -|-|-|1-|)- + | Callophyllis fastigiata J. Ac. . +] Bl le we > tenera J. Ac. s I I le | + | + » multifida (REinscH) KyLın N Es e Me > variegata (Bory) Kürtz. . ++ -|+|-| + | > atrosanguinea Hook. f. & Harv. ; N _ | > linguata KyLin le et I- 1 - _ \ Nereoginkgo adiantifolia KyLIN. . . -» 2... = Kae _ Catenella opuntia (Goop. & Woopw.) GREY.”).. . + +1-|-|+ — ' Acanthococcus antarcticus Hook. f. & HARY.. BE Ser I | ’ spinuliger J. Ac.. Be +1 +0 bh | + Sarcodia Montagneana (Hook. f. & Harv.) J. Ac. -ı|- + ve Be | u | Curdiea reniformis SKOTTSB. -|-|+|-|- | ı Rhodymenia corallina (Bory) GREY. [HN \- > palmatiformis SKOTTSR.. - ++ +1 +1 - _ ' Leptosarca simplex GErr = (el + 78 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG. (Schwed. Südpolar-Exp. | = SE|5 |5 Be lERls5 | 5 2 lee al ) BE) [ER | | | | Leptosarca antaretica SKOTTSB." „ . ! en ee — Zar e > decipiens (REINSCH) SKOTTSB. . » . . . . nv... 17 | a ee > alcieormnis SKOTTSB- Zn. ee ee I-|- Plocamium Hookeri HARV. . . . . 2: 2 2 2 22020. een en) = > EoceineumlyncEar)) FR ee a ee ie Be > SeemdammiRUTZ. MIN... 0 0.0 See, + +! +1-|1-|—- | al Nitophyllum Crozieri Hook. f. & HARrYv. a > lividum Hook. f. & Harv. | + I-|? el > Grayanum ]J. Ac.. . . a Be || — > fuscorubrum Hook. f. & HaRv. ...... slele|ı- Ir ee 2 multinerve HooR. f. & HaRV. . . . 2... | + | = <ı | — | > polydactylum' (REINSCH) SKOTISB. 2.02... | ZI Ze Er We > Smithii Hoor. f. & Hart. . .... . .. N a ln ’ laciniatum HooRr. f. &HaRv. ......... ++ - ae > Durvillei (Bory) J. Ac........- je: vario 2 Gonimophyllum australe SKOTTB. . » » » - .». . Zu... rl ll al _ Polycoryne radiata SKOTTB. . . -». 2... - 2.2... are ae = Neuroglossum ligulatum (REINSCH) SKOTTSB.. . ...-... = le lei | = = | Delesseria antarctica SKOTTB. . » : 2: 22 2.22 .. TUE EN ER RS | — en m N Dacia oor Ham I+l+1-.|- 1 | > lacıniata Kürten. 4. Kia ame Be er = I meitaha Jr Ach Me nenne I+l+1- | - Din - 1 > TarsenNISKOTTSB: | re. Me Saar en le > Tyallı Hoor: LI& HaRyIa nn ee: ee -|-|1- E > DIAcIGVIaNaRSKOLTSBE LEE ee — = u a | > guereifoliaPBORYT. Bee nun. ae ee #21 Hart ee | 3 salieifoliaPRemsch.e 98.2 ce na one = = el | -,-|-1|- | > Serrafodentald0 SKOLISBI, Rn on ee ee pe ee ne Chauvinia carnosa (REINSCH) SKOTTB. - ». » -» .». 2.2.2... E | - | +1 | = ie l=ı|=- | Pantonenrasplocamioides Ryan ne 2 | - | +1 - | =. = | = Piilonia marellanicaNMONT)IT- ACH 2... nee + | + | — +|-|-|1+ [a Delisex" puichra (GREY) MONTA. 2. 2 2 ee ne, 2 ++ #5 Chondria angustata (Hoor. f. & Harv.) KvuN. . 2.2... = | le ee Lophurella Hookeriana (J. Ac.) FALKENB. . . .»........ | Wr -|+|+|1+!1-|- > patula (Hoor. f. & Harv.) DE Tonı....... KERN u | | | Polysiphonia absceissa HooRr. f. & HaRV.. ....2..... I: + | == lH) ee] ” anisogona HOOR. HH KHARy.. 2. re | ++ | 2? I +7 1-1 | _ Pteronia pectinata (Hook. f. & Harv.) SCHMITZ ....... | + | + | -—|-|1|-|-|+'- N > Plumosa RYLIN en ZI ZI FI ze r Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. 79 | = al Bulle | A | | | SPRLOEIOSSUmBTEophrrellaei Ks ZA Er I ee ee ee Herposiphonia Sulivanae (Hook. f. & Harv.) FALKENB. . ...| + | + Zee el = Bostrychia Hookeri HArv. N : +\+)J-|- | -|-|-|=| > yuPaB HOORTER SE HARTE een Ka: ee | Eee @olacopsissophurellaer KyuIn. 2 000000 er le | a =) Hiklcterosiphonia BerkeleyiMoNT. 2 sen. Der al Bu | = sei eu panicea (MON) RYEND. Re. era IH, Ne ee 2 TReTremIaCHALKENB:, ae a a er ee Colacodasya inconspicua (REINSCH) SCHMITZ . Na | Ele le | Bornetia antarctica (Hook f. & Harv.) DE Tonı a) | +\-|-|-|-—- ı Callithamnion Montagnei Hook. f. & HaRrv. . + +/|-1|1|-|-|-|-|- | Euptilota confluens (ReinscH) DE TON... ........|-|=-|)+|-|-|- | a | Plumaria Harveyi (HooR. f.) SCHMMZ. ......2.e...1H+ | +|+|1-|-|-|- | - Plumariopsis Eatoni (DicktE) DE TONI . .. 2. ...2....1-|- | +|+|-|—- | ? en Ballıa eallitrieha (AG) MONTE) . 2. : 2 2. tal eu # IE EEE Antithamnion ramulosum (REINSCH) KyLN . ....... a -— | -| +) — es N | — |) — | > antarcticum KYLIN. : » 2.2 va... lo le lo) | I+ | = > ptilota (Hook. f. & Harv.) DE Tonı +! -|I+!+ Is _ | | eeramumzubrum (HODS)) AG) 2 00 een | involutum KÜrTz. | +) +1 +|+|- Ir | -|- | > Dozei HARIOT ne: | ee ee | » diaphanum (LIGHTF.) ROTH. °) se le I il Hildenbrandia Lecanellieri HARIOT EV ie We IE |) ||, Bemerkungen. *) Weit verbr. in nördl. Meeren. °) Perü. °) Westküste von N. Amer. *) Peri. 5) Californien. °) Nördl. arkt. und temperierte Meere. 7) Atl. Ozean etc. °) Wahrscheinlich kospomolitisch. Unten wird ein Versuch gemacht, die während der Expedition gesammelten Rho- dophyceen pflanzengeographisch zu gruppieren. Kommende Untersuchungen werden wohl in mehreren Fällen unsere Kentnisse von der geographischen Verbreitung ändern oder erweitern, ich glaube aber, dass es uns schon jetzt möglich ist, eine Vorstellung von der Zusammensetzung der verschiedenen Floren und Florenelemente zu be- kommen. 80 H. KYLIN UND C. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. ı. Antarktische Gruppe. Aus Gründen, die ich in meiner Arbeit über die Phaeophyceen, S. 158 angegeben habe, zähle ich zu dieser Gruppe nicht nur die in den antarktischen Meeren endemischen Arten (A), sondern auch solche, die bis jetzt nur bei Südgeorgien (S) gefunden wor- den sind. Phyllophora (?) abyssalis (A), ahnfeltioides (S), appendiculata (S), Callophyllis multifida (S), linguata (S), Nereoginkgo adiantifolia, Curdiea reniformis (S), Leptosarca simplex (A), antarctica (A), decipiens (S), alcicornis (S), Nitophyllum polydactylum (S), Polycoryne radiata (S), [Neuroglossum ligulatum (S)], Delesseria antarctica (A), Larsenii (S), salicifolia (S), serratodentata (S), Chauvinia carnosa (S), Pantoneura ploca mioides (S), Pteronia plumosa, Heterosiphonia merenia (S), Euptilota confluens, Anti- thamnion ramulosum (S), antarcticum (A). — 25 Arten. Bisher sind also recht wenige, tatsächlich nur 3 Arten dieser Liste beiden Ge- bieten gemeinsam. Curdiea reniformis steht aber der antarktischen Art C. Racovitzae sehr nahe, während die Gattung sonst nicht in subantarktischen Gegenden repräsen- tiert ist. Die Gattung Leptosarca ist auf die Antarktis und Südgeorgien beschränkt, L. simplex und decipiens vielleicht identisch. Dass sich Südgeorgien durch eine ganze Reihe von eigentümlichen Endemen aus- zeichnet, ist auffallend: diese bedingen einen bemerkenswerten Unterschied gegen an- dere subantarktische Inseln. Es ist nicht unwahrscheinlich, dass einige dieser Endemen auch in der Antarktis vorkommen, von welchen Gegenden wegen des Untergangs der »Antarctic® nur kleine Sammlungen heimgebracht wurden. Eine Sonderstellung nimmt vielleicht Neuroglossum ligulatum ein. Es ist verwandt mit N. Binderianum, aus Kap der guten Hoffnung. 2. Antarktisch-subantarktische Gruppe. Die in sowohl antarktischen als subantarktischen Gewässern vorkommenden Phäo- phyceen habe ich einfach der subantarktischen Gruppe zugezählt. Ich habe es jetzt vorgezogen, die Rhodophyceen auf zwei Gruppen zu verteilen. Zirkumpolare Formen sind durch einen C bezeichnet. Iridaea cordata (C), Gigartina radula (C), Callophyllis tenera (C), variegata, Acantho- coccus spinuliger, Nitophyllum Smithii, Ptilonia magellanica, Delisea pulchra (C), Polysiphonia abscissa (C), Pteronia pectinata, Ballia callitricha (C), Hildenbrandia Lecanellieri. — 12 Arten. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. I. SI 3. Subantarktische Gruppe. Acrochaetium catenulatum, macropus, fuegiense, Chaetangium fastigiatum (C), Iridaea laminarioides (C), Augustinae, Gigartina tuberculosa (C), Callophyllis fastigiata, atrosanguinea, Acanthococcus antarcticus, Sarcodia Montagneana (C), Rhodymenia coral- lina, palmatiformis, Plocamium Hookeri,secundatum, Nitophyllum Crozieri, lividum, Graya- "num, fuscorubrum, multinerve (C), laciniatum, Durvillei, Gonimophyllum australe, Deles- seria Davisii, laciniata, lancifolia, Lyallii, macloviana, quercifolia, Chondria angustata, Lophurella Hookeriana (C), patula, Polysiphonia anisogona, Sporoglossum Lophurellae, Herposiphonia Sulivanae, Bostrychia Hookeri, vaga, Colacopsis Lophurellae, Heterosiphonia Berkeleyi (C), punicea (C), Colacodasya inconspicua, Bornetia antarctica, Callithamnion Montagnei, Plumaria Harveyi, Plumariopsis Eatoni, Antithamnion ptilota, Ceramium involutum, Dozei. — 48 Arten. Das zirkumpolare Element ist in dieser Gruppe weniger stark repräsentiert als man hätte erwarten können, während es in der zweiten Gruppe, die ja aus Arten be- steht, welche auch im südlichen Eismeer vorkommen, viel mehr hervortritt. Dieses Verhältnis spricht nicht zu Gunsten einer Annahme der direkten zirkumpolaren Ver- breitung der Organismen, oder wenigstens gegen eine allzu hohe Schätzung dieses Faktors, und für die Bedeutung des antarktischen Kontinents als Bindeglied zwischen den verschiedenen subantarktischen Gebieten. Die grosse Eiszeit ist von Wichtigkeit für das Verständnis der jetzigen Verbreitungsverhältnisse. Sehr viele Arten verschwan- den ohne Zweifel von den antarktischen Küsten; es ist also, auch wenn wir nicht mit einer zirkumpolaren Verbindung Neuseeland-Amerika rechnen wollen, leicht zu ver- stehen, das wir Algen haben, die dem australisch-neuseeländischen und dem süd- amerikanisch-subantarktischen Gebiet gemeinsam sind, aber in der Antarktis fehlen. Leider ist unsere Kenntnis von der Algenflora des Victoria-Landes sehr gering: ich kann nicht glauben, dass sie so arm ist, wie aus den vorhandenen Listen hervorgeht, wenn auch zugegeben werden muss, dass die geographischen Verhältnisse weit we- niger günstig sind als in der Region des Grahams Landes. 4. Gruppe der weitverbreiteten Arten. Porphyra laciniata, umbilicalis, Ahnfeltia plicata, Catenella opuntia, Plocamium coccineum, Ceramium rubrum, diaphanum. — 7 Arten. Von diesen verdient vielleicht keine, echt bipolar genannt zu werden, wenngleich in der Verbreitung grosse Lücken bestehen. Dagegen haben wir das Vorkommen einiger vikariierenden Arten feststellen können: Rhodymenia palmatiformis (palmata) Gonimophyllum australe (Buffhamii), Delesseria antarctica (sinuosa), D. salicifolia (san- guinea). 11—183610. Schwedische Sidpolar-Expedition. 1901-1903. 82 II. KYLIN UND €. SKOTTSBERG, (Schwed. Südpolar-Exp. Literaturverzeichnis. Ergänzung zu dem Verzeichnis in C. 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Tetrasporophyll von Delesseria salicifolia REINSCH, X 48. Photo. OÖ. JuEL. 4. Schnitt durch eine weibliche Pflanze (mit reifen Zystokarpien) von Zolworyne radiata SKOTTSB. X 40. Photo. ©. Juel. 5. Ceramium involutum Kürz., */; nat. Gr. Register. Synonyme sind Azrsiv gedruckt. Seite AeanthococeusgantarchisusaHlo or Et SEAL TARvgee SPINUNLELIUTEA ER at ET? N rochaeiitm%catenulatum@hIowese fUeSIenseIRVEıNg ren Ahu.. E e eae AE macropus KyLin et re er ke, 2 Ahnfeltiıa@plieataulEluns. RR nen rt A Bea, Sr Ks I Erree plicata REINSCH re 9 Antithamnion antarcticum KyLiın . . EEE et. Sf ptilota (Hoor. f. & a) DE Ron ne aa ee re er » Tammlosum (REINSCH) ERSTE De ee Ballla@2runanısWEIO0RSEr SERIE N eallimichau(Ac.)yMonn. ar 47 em N eo SSR H OMDHORIARE, MONTE A EI MEET ERNEST Donnemaisonia prolifera REINSCH . . . . ee een Bornetia antarctica (Hoor. f. & Harv.) De as ren ee Fee ee Bastrychia Elookeri Sr large ee ee a rer » var. »m1@]07 TIOHENACKY 0a ei) Wa Sea a en OR NagarIOOR AL, SRHARV IN ee nf an Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE Bowiesia pulchra GREXV. . De RE Callithamnion Montagnei Hook. f. & Harv. Ppinastroides var. ramulosum REıSSCH ptilota Hoor. f. & Harv. Callophyllis atrosanguinea (Hook. f. & Harv) en fastigiata J. Ac linguata KyLın nr multifida (ReinscH) Kyuis . tenera ]J. Ac ; variegata (Bory) Kütz. 4 Catenella opuntia (Goop. & Woonw.) GrEVv. Ceramium diaphanum (LiGHTr.) RorH. Dozei Harıor involutum Kürz. Ceramium rubrum (Hups.) Ac. . a var. fructicwlosum HoHENACK. . Chantransia virgatula HarıoT Chaetangium fastigiatum (Bory) ]. Ac. Chauvinia carnosa (REINSCH) SKOTTSB. Chondria angustata (Hoor. f. & Harv.) en Chondrus crispus var. pigmaeus REınscH . > Zuberculosus Hook. f. & Harv. Choreocolax Delesseriae REINSCH er Colacodasya inconspicua (REINSCH) SCHMITZ. Colacopsis Lophurellae Kyrın Curdiea reniformis SKOTTS». Cystoclonium obtusangulum Kürz. Dasya pectinata Hook. f. & Harv.. » pectinata REINSCH Dawsonia Durvillei BoRY . Delesseria antarctica SKOTTSB. carnosa REINSCH condensata REINSCH - > crassinervia Hook. f. & Davisii Hook. f. & Harv. > Hypoglossum Harıor » laciniata Kürz > lancifolia J. Ac.. Larsenii SKOTTSB. > ligulata REINSCH . Lyallii Hook, f. & Er macloviana SKOTTSB. . polydactyla REINSCH » quercifolia BorY . MEERESALGEN. 11. TE Ze mr 3, ah nn wo a mr - D 86 H. KYLIN UND €. SKOTTSBERG, Delesseria salicıfolia REINSCH . serratodentata SKOTTSR. . Delisea pulchra (GrEv.) MoxT. Dumontia fastigiata BoRY Epymenia membranaea Harıo1 5 Euptilota confluens (REINSCH) DE Toxı > Harveyi Kürz. Fucus cordatus "TURN. ee opuntia GooD. & Woopw. plicatus Huns. . radula FsPp. er - Gigartina licata Hookr. f. & Harv. radula (Esp.) J. Ac. TE tuberculosa (Hook. f. & Harv.) Grun. Gonimophyllum australe SKoOTTse. . Gymnogongrus plicatus HOHEN. . spec. : Gracilaria dumontioides GEPP » fastigiata J. Ac. . WER: nigrescens Hook. f. & Harv. simplex GEPP Weder: Griffithsia antarctica Hoox. f. & Harv. Halymenia fastigiata BoRY variegata BoRY E Herposiphonia Sulivanae Co I RCE el Sn pen Berkeleyi Mont. > var. squarrosa (Kürz. ) nr > merenia FALKENB. > polyzonivides J. Ac. punicea (Monr.) Kyın Hildenbrandia Lecanellieri HarıoT Iridaea Augustinae Borv . >» cordata (Turn.) Ac. laminarioides BorY . » micans BORY Kallymenia multifida u ER: > reniformis AG. var. carnosa REINSCH Laurencia pinnatifida } angustata Hook. f. & Harv. Leptosarca aleicornis SKOTTSB. > antarctica SKOTTSB. > decipiens (REINSCH) N > simplex GEPP. Lophura patula Kürz. (Schwed. Südpolar-Exp. Seite. Bd. IV: 15) SUBANTARKTISCHE UND ANTARKTISCHE MEERESALGEN. Lophura tenuis HOHENACK. ee Lophurella Hookeriana (J. AG.) FaLkEne. e patula (Hoor. f. & Harv.) DE Toni Mastocarpus radula Kürz. Merenia inconspicua REINscH microcladioides REINSCH Nereoginkgo adiantifolia Kyriv . RR Neuroglossum ligulatum (REINSCH) SKOTTSB. Auopbylum Bonnemaisoni var. laciniatum Hoox. f. & Harv. : Crozieri Hook. f. & Harv. Durvillei os ENT fuscorubrum (BorY) J. AG. Grayanum J. Ac. R laeiniatum Hoox. f. & Harv. lividium Hook. f. & Harv. multinerve Hook. f. & Harv. polydactylum (REınscH) SKorTtse. Smithii Hoox f. & Harv. Nothogenia variolosa Hook. f. & Harv.. Pantoneura plocamioides Kyrın - Phyllophora abyssalis Skortsp. ahnfeltioides Skortsn. . appendiculata SKortsp. coccocarpa MOoNT. Eu cuneifolia Hook. f.. & Harv. Platyclinia Crozieri Co1TonN . Plocamium coccineum LynG». var. australe J. AG. : coccineum var. secundatum Kürz. Hookeri Harv. secundatum Kü1z. Plumariopsis Eatoni (Dickie) DE Taık : Plumaria Harveyi (Hook. f.) Schmitz Polycoryne radiata SKOTTS». Polysiphonia abscissa Hook. f. & Er : anisogona Hook. f. & Harv. Berkeleyi Hook. f. & Harv. microcarpa Hoox. f. & Harv. pectinata Hoox. f. & Hyrv. punicea Mont. squarrosa KÜlz. Sulivanae Hook. A & Ba, Pak laciniata (LicHtr.) ]. IT. [o' =) 0) Porphyra umbilicalis (L.) Kürz. Pteronia pectinata (Hoor. f. & Harv.) SCHMITZ.. plumosa Kyrın . 5 Ptilonia magellanica (Monrt.) J. Ac Ptilota confluens REINSCH Eatoni Dickie Harveyi Hook. f. De Ne « Rhodomela Gaimardi Hoox. f. & Harv. a Hookeriana ). AG. patula Hoor. f. & Harv. patula HOHENACK. Rhodosaccion fastigiatum Kütz. Rhodymenia corallina (BorY) GREY... decipiens REINSCH » linearis Kütz. Montagneana Hook. £ & Be palmata auctt. palmatiformis SKOTTSB. palmetta REINSCH palmettoides Borv? sobolifera Hoor. f. & any. variegata B atrosanguinea HooR. f. & Harv. Sarcodia Montagneana (Hook. f. & Harv.) J. Ac. Sphaerococcus corallinus BORY ’ linearis Kü1z. . Sporoglossum Lophurellae Kyrın Stictosiphonia Hookeri Harv. .? vaga Hoox. f. & Harv. Thamnophora magellanica Mont... H.-KYLIN UND C. SKOTTSBERG. Schwedische Südpolar-Exp. 1901-1903. Bd1VL.15. Taf aA i Ljustr. A. D. Laprellis & Westphal, Sackholm Schwedische Südpolar-Expedition. Dieses Werk erscheint in 6 Bänden (Band IV in 2 Halbbände geteilt) und wird auch in Abteilungen, welche je eine Monographie enthalten, publiziert. Der Text ist auf gegen 4000 Druckseiten mit ca. 300 Tafeln sowie zahlreichen. Text- figuren und Karten veranschlagt. Die Abhandlungen werden in deutscher, englischer oder französischer Sprache gedruckt. Bis jetzt sind folgende Lieferungen erschienen: Band I. Reiseschilderung. Geographie. Kartographie. Hydrographie. Erdmag- netismus. Hygiene etc. Lief. 1. NORDENSKJÖLD, O. Die Expedition und ihre geographische Tätig- keit. Mit 3 Karten und ı6 Tafeln. Lief. 2. NORDENSKJÖLD, OÖ. Die ozeanographischen Ergebnisse. Mit 3 Kar- ten und 4 Tafeln. Lief. 3 und 4. EKELÖF, E. Die Gesundheits- und Kranken-Pflege. — Über »Präserven-Krankheiten». Band II. Meteorologie. Lief. 1. BODMAN, G. Das Klima als eine Funktion von Temperatur und Windgeschwindigkeit. Mit ı Tafel. Lief. 2. BODMAN, G. Stündliche Beobachtungen bei Snow Hill. Mit 3 Tafeln und ı Karte. Lief. 3. BODMAN, G. Beobachtungen an Bord der »Antarctic» und auf der Paulet-Insel. Mit ı Tafel und ı Karte. Lief. 4. BODMAN, G. Zusammenfassung der allgemeinen Resultate. Mit 62 Tafeln. Der Band liegt fertig vor. Band III. Geologie und Paläontologie. Lief. 1. WıIMAn, C. Die alttertiären Vertebraten der Seymourinsel. Mit 8 Tafeln. Lief. 2. ANDERSSON, J. G. The Geology of the Falkland Islands. With 9 Plates and Maps. Lief. 3. DusEn, P. Die tertiäre Flora der Seymourinsel. Mit 4 Tafeln. Lief. 4. Smiti WOODWARD, A. On Fossil Fish-Remains. With ı Plate. Lief. 5. FELIX, J. Die fossilen Korallen. Mit ı Tafel. Lief. 6. KıLıan, W., et REBOUL, P. Les Cephalopodes Neocretaces. Avec 20 planches. Lief. 7. BUCKMAN, S. S. Fossil Brachiopoda. With 3 Plates. Lief 8. GOTHAN, W. Die foss len Hölzer von der Seymour- und Snow Hill- Insel. Mit 2 Doppeltafeln. Lief. 9. HOLLAND, R. Fossil Foraminifera. With 2 Plates. Lief. 10. HENNIG, A. Le conglomerat pleistoc&ne a Pecten. Avec 5 planches. Leif. ı1. LAMBERT, J. Les Echinides fossiles. Avec ı planche. Lief. 12. WILCKENS, ©. Die Anneliden, Bivalven und Gastropoden der ant- arktischen Kreideformation. Mit 4 Doppeltafeln, Lief. 13. WILCKENS, O. Die tertiären Mollusken. Mit ı Doppeltafel. Lief. 14. HALLE, T. G. The Mesozoic Flora. With 9 Plates. Lief. 15. BODMANn, G. Petrographische Studien. Mit 14 Tafeln. Der Band liegt fertig vor. Käufer des Bandes können die geologische Karte (auch in Band I eingehend) als Anhang für sich erwerben. (Fortsetzung auf Seite 4) (Fortsetzung von Seite 3) Band IV. Botanik. Band Band Lief. 1. Lief. 2. Ian 5% Erered: Tiees: Lief. 6. Elan, U7% Te S: lien 0: Irela1o: Briefe Lief. 12. Ibief.003: IEret-aet. Diefense Lief. 16. Erste Abteilung: STEPHANI, F. Hepatic®. SKOTTSBERG, C. Feuerländische Blüten. Mit 89 Textfiguren. SKOTTSBERG, C. Die Gefässpflanzen Südgeorgiens. Mit 2 Tafeln und ı Karte. SKOTTSBERG, C. Zur Flora des Feuerlandes. Mit 2 Tafeln und I Karte. FOSLIE, M. Corallinacexe. With 2 Plates. SKOTTSBERG, C. Die Meeresalgen. I. Phxophyceen. Mit 10 Tafeln, 187 Textfiguren und I Karte. EKELÖF, E. Bakteriologische Studien. Mit ı Tafel. Zweite Abteilung: CARDOT, J. La flore bryologique. Avec 11 planches. SKOTTSBERG, C. Pflanzenphysiognomie des Feuerlandes. Mit 3 Ta- feln und ı Karte. SKOTTSBERG, C. Das Pflanzenleben der Falklandinseln. DARBISHIRE, ©. V. The Lichens. With 3 Plates. SKOTTSBERG, C. The Vegetation in South Georgia. With Map and 6 Plates. SKOTTSBERG, €. Die Vegetationsverhältnisse des Graham Landes. Mit 3 Tafeln. CARLSON, G. W. F. Süsswasseralgen. Mit 3 Tafeln. KvyLın H. UND SKOTTSBERG C. Die Meeresalgen. II. Rhodophyceen. Mit 38 textabbildungen und ı Tafel. HYLNO, DIREDIE Meeresalgen. III. Chlorophyceen. Mit 36 text- figuren. Der Band liegt fertig vor. V. Zoologie I. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. I. OBEN IO. II. ANDERSSON, K. A. Brutpflege bei Antedon hirsuta Carpenter. Mit 2 Tafeln. ANDERSSON, K. A. Das höhere Tierleben. Mit ıo Tafeln und 2 Karten. MICHAELSEN, W. Die Oligochzten. Mit ı Tafel. EKMAN, S. Cladoceren und Copepoden aus antarktischen und sub- antarktischen Binnengewässern. Mit 3 Tafeln. LÖNNBERG, E. Die Vögel. LÖNNBERG, E. The Fishes. With 5 Plates. LAGERBERG, T. Anomoura und Brachyura. Mit ı Tafel. JÄDERHOLM, E. Die Hydroiden. Mit 14 Tafeln. WAHLGREN, E. Die Collembolen. Mit 2 Tafeln. ANDERSSON, K. A. Die Pterobranchier. Mit 8 Tafeln. TRÄGÄRDH. I. The Acari. With 3 Plates and 56 Text-Figures. Der Band liegt fertig vor. VI. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. Lief. ena wpuun Zoologie Il. STREBEL, H. Die Gastropoden. Mit 6 Tafeln. RICHTERS, F. Moosbewohner. Mit ı Tafel. -ZIMMER, C. Die Cumaceen. Mit 133 Figuren auf 8 Tafeln. MORTENSEN, TH. The Echinoidea. With 19 Plates. CARLGREN, '©. Über Dactylanthus (Cystiactis) antarcticus (Clubb). Mit 2 Tafeln. ARWIDSSON, I. Die Maldaniden. Mit 2 Tafeln. BLOCIIMANN, F. Die Brachiopoden. Mit 3 Tafeln. MORTENSEN, TH. The Crinoidea. With 5 Plates. nn _ Stockholm 1919. P. A. Norstedt & Söner. 185174 WISSENSCHAFTLICHE ERGEBNISSE DER SCHWEDISCHEN SÜDPOLAR-EXPEDITION [901—1903 UNTER LEITUNG VON DR. OTTO NORDENSKJÖLD BAND IV. LIEFERUNG I6 ZUR KENNTNIS DER SUBANTARKTISCHEN UND ANTARKTISCHEN MEERESALGEN I CHLOROPHYCEEN D. E- HyYEMo MIT 36 TEXTFIGUREN m m en — STOCKHOLM LITHOGRAPIIISCHES INSTITUT DES GENERALSTABS 1919 A. ASHER & Co HAAR & STEINERT, A. EICHLER, SUCC:R DuLau & Co BerLIN W PARIS lL.onnon W ur ». N f 2 i s u a7), ? Zur Kenntnis der subantarktischen und antark- tischen Meeresalgen. Ill. Chlorophyceen. Die unten behandelten grünen Algen wurden alle von dem Botaniker der Ex- pedition, Dr. CARL SKOTTSBERG, gesammelt. Die Sammlung umfasst nicht ganz 100 getrocknete oder in Spiritus oder Formalin aufbewahrte Proben. Ein paar Arten sind früher von CARLSON in seiner Bearbeitung der Süsswasseralgen (Lieferung 14 dieses Bandes) erwähnt worden. -Dieser Arbeit wegen habe ich das AGARDH’sche Herbarium in Lund besucht. Die botanischen Institute in Lund und Uppsala, die Biblioteken der Universität Lund und der K. Schwed. Akademie der Wissenschaften haben mir, wie auch die Herren Prof. Dr. ©. NORDSTEDT und Dr. C. SKOTTSBERG, nötige Literatur zur Verfügung gestellt, wofür ich ihnen meinen aufrichtigen Dank sage. Ein Verzeichnis der Algenstationen findet der Leser in der Lieferung 6 dieses Bandes (SKOTTSBERG, Phaeophyceen). Fam. Ulvaceae. Ulva (L.). U. lactuca (L:) f. rigida (AG.) — Phycoseris rigida KÜüTz. Tab. phyc. VI, T. 23311. — Eis: 1—3. Vorkommen: Litoral oder sublitoral. Feuerland, St. 10 a, b, ıı: Falkland St. 37, 41, 44, 47: Geogr. Verbr.: Nördl. und südl. Atl. Ozean; auch für die Küsten Brasiliens und Afrikas angegeben. 1—183610. Schwedische Südpolar-Expedilion. 1901—1903. Die von J. G. AGARDH, Till Alg. Syst. VI, 168 ausführlich beschriebene U. ri- gida wird zusammen mit U. latissima von HAUCK, Meeresalg. 437 und DE TONI, Syll. Alg. I, ııı zu U. lactuca f. genuina gestellt. Als Unterform von dieser er- wähnt DE TOont |. c. u. a. f. rigida und gibt als Synonym Phycoseris rigida KÜTZ. l. c. an. Von SVEDELIUS, Alg. Magell. 284 wird die feuerländische Form wieder als selbständige Art unter dem Namen U. rigida aufgeführt, während sie von ASKENASY, Alg. Gazelle, 6, U. lactuca var. latissima genannt wird. REINBOLD, Deutsche Süd- polarexp. 185 nennt die bei Kerguelen gefundene Art U. lactuca und gibt als Syno- nym Phycoseris rigida Kütz. an. » AMTS ug er 1—3 Ulva lactuca f. rigida (Spiritusmaterial). ı Flächenansicht, X 304; 2 Querschn. des Randes, x 304; 3 Querschn. mit Ausläuferzellen, x 304. Makroskopisch stimmen die von SKOTTSBERG gesammelten festsitzenden Indivi- duen sehr gut mit Ulva rigida im Herb. AGARDH wie auch mit der zitierten Abbild- ung von Phycoseris rigida überein. Gewöhnlich wird sie stark durchlöchert. Die losliegenden Exemplare sind dagegen kaum verschieden von schwedischen Pflanzen der U. latissima. Als mikroskopischen Hauptunterschied hebt AGARDH hervor, dass auf dem Querschnitt die Zellen bei U. latissima »rotundato-subcubicae>, bei U. ri- gida »verticaliter elongatae> sind. Dies gilt aber nur von den unteren, persistierenden Thallusteilen, die also sehr hohe Zellen besitzen, zwei bis dreimal so lang als breit; in den jüngeren Teilen ist das Verhältnis Länge: Breite = ı, in den jüngsten = "/.. Kürzıng’s Figur (b) zeigt auch die unteren Zellen subquadratisch, und dasselbe fand ich auf allen Querschnitten; nach SVEDELIUS sind sie aber höher als breit (40 resp. 20.11). Dagegen zeigten meine Querschnitte oft eine wohlentwickelte, innere Hyphen- 3 schicht wie bei U. rigida, während diese bei U. latissima kaum vorhanden ist (bei Hauck’s U. lactuca f. genuina, 1. c. 436, Fig. 191, dagegen sehr dick — diese Figur ist aber eine Kopie von Phycoseris gigantea KÜTZ. 1. c. Taf. 22, eine Art, die AGARDH unter U. rigida erwähnt, aber zu U. latissima zu gehören glaubt). Scharfe mikro- skopische Merkmale, die zur Unterscheidung von U. rigida und U. latissima dienen könnten, sind also nicht vorhanden, weshalb ich erstere nicht als selbständige Art be- trachten kann. Die festsitzenden Individuen w eichen aber deutlich von schwedischen Pflanzen ab und mögen als f. rigida Erwähnung finden. Ausser dieser Form lagen viele Exemplare der latissima- artigen Lagunenform vor. Alle Individuen waren steril. Enteromorpha Ink. E. bulbosa (SuHr.) KÜTZ. Sp. Alg. 480: Tab. phyc. VI, T. 37 IL (E. Hookeriana), 38 (E. Novae Hollandiae), 40 (E. africana). — Fig. 4-10. Vorkommen: In der litoralen Region, Feuerland St. 10 a; Falkland St. 13 38: Südgeorgien St. 15. ” = \ Sganddan \ 3 NT a RE Fig. 4—10. Znteromorpha bulbosa (Spiritusmaterial). 4 Flächenansicht eines vegetativen Fadens, x 304; 5 Querschn. eines fertilen Teils; 6 Astspitze, * 680; 7 Astteil, x 680; 8 Fertiler Teil im Flächenansicht, x 680; 9 Queıschn. des Thallus, X 445; 10 Rand mit Ausläuferzellen im optischen Querschn., X 445. Geogr. Verbr.: Westküste von Südamer., Feuerland, Falkland, Südgeorgien, Kap d. g. Hoffn., Kerguelen, Tasmanien, Chatham-Ins.. Nach KJELLMAN, Chlor. fr. Jap. auch in Japan. Das gesamte vorliegende Enteromorpha-Material gehört zu dieser Art. Habituell wechselt sie sehr, ist einfach, unten mit einigen oben erweiterten Ästen ausgestattet oder nicht selten fadenförmig fein verzweigt. Von der Oberfläche gesehen sind die Zellen isodiametrisch oder in der Querrichtung ausgezogen (Fig. 4, 7); auf dem Quer- schnitt sind sie viel höher als breit (Fig. 9), und unterscheidet sich also meine Art sehr von den von SVEDELIUS beschriebenen westpatagonischen Pflanzen und auch von KürtzınG's Figur der E. Novae Hollandiae, die übrigens nur zögernd von J. AGARDH zu E. bulbosa geführt wird. Auch GaIN (Fl. Algol. 26) fand die Zellen vertikal sehr hoch. Nur im unteren Teil, wo sie hyphenartig verlängert sind (Fig. 10) waren sie niedriger. Interzellularsubstanz überall gleich dick oder inwendig etwas kräftiger (Fig. 9). Astspitzen polysiphon. Mehrere Proben waren fertil (April, Mai, Juli); die Spo- rangien sind hoch und öffnen sich nach auswärts (Fig 5). Die Zoosporen messen 8—9 ut. Monostroma THur. M. applanatum Ga1n, Note esp. nouv. 484; Fl. Algol. 22, Fig. 16—22, T. VI, Are keiner Mit Vorkommen: Graham’s Land, epiphytisch auf Plocamium coccineum, St. 5. Geogr. Verbr.: Graham’s Land. Ich habe nur mikroskopische Präparate gesehen, die aber, nebst den Mitteilungen von Dr. SKOTTSBERG, eine sichere Identifizierung erlauben. Das Material hat man leider nicht wiederfinden können. M. Harioti GAIN, Note Monostr. 724; Fl. Algol. 18, Fig. 7—15, T. I, Fig. 1—7. —Rie. 29T. Vorkommen: Falkland, St. 35 in der litoralen Region (Bestimmung unsicher); Graham’s Land, St. 4 (litoral), 5, 6. Geogr. Verbr.: Graham’s Land, Falkland (?). Die antarktischen Exemplare stimmen völlig mit den Beschreibungen und Ab- bildungen von Gain überein. Meine Figuren illustrieren den Unterschied zwischen den Zellen im oberen (Fig. 12) und unteren (Fig. 19) Teil des Thallus. Das Material von St. 5 trägt reichlich, das von St. 4 spärlich Zoosporangien; ihre Länge wechselt 5 zwischen 23 und 36 4, ihr Durchmesser zwischen 7 und 23 «. Ausserdem kommt ein von GAIN nicht erwähnter Fortpflanzungsmodus vor, indem am unteren Rand der Pflanze Zellen sich häufig losmachen, die vielleicht zu neuen Individuen werden (Fig. 13, 14). Eine ähnliche vegetative Fortpflanzung beschreibt REINKE bei M. bullosum (Pringsh. Jahrb. II, 531); s. ferner auch OLTMANNS, Algen I, 208 und WILLE in HUN i 11 Monostroma applanatum, Flächenansicht, x 304: 12—21 JM. Harioti (12—1$ n. Herbarmaterial, St. 4, 19— 21 n. Spiritusmaterial, St. 5); ız Flächenansicht, x 304: 13 Untere, in »Gonidien» zerfallende Zellen, x 304: 14 Seitenansicht von zwei »Tetraden>. x 304: 15 Zwei Zoosporangien von der Seite, x 304; 16 Zoosporangium, Inhalt undeutlich, X 1,100; 17 Basalzellen mit Ausläufern, X 1,100; 18 D:o, Querschn., X 304; 19 Flächenan- sicht aus dem unteren Teil, X 304; 20 Fertiler Teil im Querschn., x 304; 2ı D:o Flächenansicht, * 304. ENGLER & PRANTL 69. Schon WITTROCK hält eine derartige vegetative Fortpflanzung für wahrscheinlich. Die sich losmachenden Zellen, welche wohl als Akineten zu be- trachten sind, nehmen ausgedehnte Felder ein, die in die fazettenähnlichen Partien direkt übergehen. Sie liegen oft zu vieren genähert und in langen Reihen geordnet. Zuweilen scheint sich auch die »Tetrade’ durch eine horizontelle Wand zu teilen und 6 zu acht Zellen Ursprung zu geben. Eine Weiterentwickelung der Akineten habe ich auf dem vorliegenden Material nicht beobachten können. z Die Art ist offenbar litoral, nach den elitoralen St. 5 u. 6 sind losgerissene Exemplare zufälligerweise getrieben. Die Exemplare von St. 35, Falkland, unterscheiden sich durch etwas kleinere Zellen und grösseren Abstand zwischen ihnen. Die Querschnitte geben aber dasselbe Bild als diejenigen von M. Harioti. M. endivisfolium A. and E. S. Gepp, 1905, p. 105, tab. 470, figs. 1—5 (= 1912, PP2 73853, 11105. Th) COHLONELOTSESTEO TE IE: Vorkommen: Falkland, Port Louis 3. 8. o2, auf Balanus, an der Ebbegrenze. 21 b—d. Monostroma endiviefolium. Flächenansicht verschiedener Teile des Thallus, X 228: b unterster, c unterer, d oberer Teil. Geogr. Verbr.: Falkland, Südorkn. Ins. GEPP’S Beschreibung und Abbildung dieser Art sind etwas zu kurz und unvoll- ständig um eine sichere Auffassung derselben geben zu können. GAIN erwähnt die Art nur in seiner historischen _Darstellung, nicht aber in seiner ausführlichen Behand- lung von M7. Harioti. Von dieser (später aufgestellten) Art sollte sich M7. endivie- Folium durch geringere Thallusgrösse (2—4 cm., M. Harioti 30—-35 cm), grössere Dicke (60—70 u, M. Har. 20—35 w), mehr schwärzliche Farbe und durch »cellulis geminis vel quaternis> unterscheiden. ZI Die von mir zu dieser Art geführten Exemplare waren sehr klein, höchstens 25 mm lang. Die untersten Zellen waren (Ausläufer nicht mitberechnet) 59—88 u lan v9 und 2026 « breit: Die an den Ausläuferzellen grenzenden Zellen waren vereinzelt und besassen eine Länge von 29--37 u und eine Breite von 18—24 . Die mittleren Zellen waren vereinzelt oder gepaart, 10—18 u lang und 8—ı3 u breit. Die ober- sten Zellen waren zu zweien oder vieren genähert und 6—13 4 im grössten Durch- messer. — Eine dieser Ordnung der obersten Zellen entsprechende Eigenschaft zeigen die Fusszellen, die oft zwei Ausläufer besitzen. Nicht selten kommt auch ein seitlich entspringender Ausläufer vor. M. splendens (RUPR.) WITTR. Monostr. 50; J. Ac. Till. Alg. Syst. VI, ı12. — Big. 2226. Vorkommen: In der litoralen Region, Falkland, St. 35, 47, 48. Geogr. Verbr.: Arkt. Meere, Falkland. Die an Muscheln, Kalkalgen etc. befestigten Exemplare bilden unregelmässig fächer- förmig geteilte, marginal gezackte, bis 4—-5 cm hohe, braune Scheiben, die unten in einen gegabelten, oft spiralig gedrehten Stiel übergehen. Der Querschnitt ist typisch, a! £ BRAUN, Bee Ro 22—26. Monostroma splendens (Spiritusmaterial, St. 35). 22 Querschn. des Stiels, X 110; 23 Teil des Quer- schnitts durch einen Stiel, X 304; 24 Randzone der Scheibe, Flächenansicht. x 304; 25 D:o, etwas innerhalb des Randes, x 304; 26 Querschn. der Scheibe, % 304. fo} mit hohen Zellen, der Stiel zeigt ausser den auf dem (uerschnitt halbmondförmig geordneten Zellen auch ein dichtes, rundes Gewebe, welches aus hyphenartigen Aus- läufern besteht (Fig. 22, 23). Derartige Stiele sind bei Monostroma-Ärten gemein, aber selten so kräftig entwickelt als bei der vorliegenden Art. Die Zellen in der Mitte der Scheibe sind klein und kantig und hie und da von Feldern etwas grösserer, sich nicht mehr teilender Zellen getrennt. Die Zellen des gezackten Randes sind sehr ver- grössert (Fig. 24). Das Chromatophor ist wandständig, gelappt und mit deutlichem Pyrenoid versehen. Fortpflanzungsorgane wurden nicht beobachtet. Das falkländische M. splendens ist offenbar identisch mit dem arktischen, von welchem ich ein umfangreiches Material untersuchte. \WVITTROCK, 1. ce. nennt die Zel- len >geminae vel quaternae’; auf arktischen Exemplaren fand ich sie gewöhnlich un- gepaart, die falkländischen zeigen beide Verhältnisse. Die grossen Randzellen werden von WITTROCK nicht erwähnt, werden aber bei M. fuscum und Var. splendens in COLLINS-HOLDEN-SETCHELL, Exs. Nr gII und 715 beobachtet; AGARDH betrachtete sie als von den übrigen verschieden, wenn er auch nichts über ihre ansehnliche Grösse sagt. WITTROcCK’s Masse der Thallusdicke und Zellenhöhe (49—53 u resp. 40—42 1) sind den meinigen (36—49 u resp. 23—37 u überlegen, was aber in Betracht der ge- ringen Amplitude der WITTROCK’schen Zahlen wenig zu sagen hat. Die von AGARDH und WITTROCK erwähnten, von den Hyphen hervorgerufenen >striae longitudinales> sind schön zu beobachten. Fam. Prasiolaceae. Prasiola Ac. P. crispa (LiGHTr.) AG. Sp. Alg. 416: KüTz. Tab. phyc. V, T. 40, F. 6, P. antarctica KÜTZ. l. c. Fig. 4, P. falklandica KÜTz. |. c. Fig. 3. Vorkommen: Graham’s Land, eine der häufigsten Landpflanzen. Geogr. Verbr.: Zirkumpolar-boreal; Afrika; Südl. Südamer., Südgeorgien, Gra- ham’s Land, Victoria Land. P. antarctica wurde von J. AGARDH, Till Ale. Syst. VI, 84 und von SVEDELIUS, Alg. Magell. 289 als selbständige Art beibehalten. Ich schliesse mich der Mehrzahl der Verfasser an, welche sie mit P. crispa vereinigen. Besonders WILLE (Mitt. an- tarkt. Pfl.) hat diese Frage ausführlich behandelt. Zwei Proben standen mir zur Verfügung, eine aus der Astrolabe-Insel, eine zweite aus der Moos-Insel. Erstere ähnelt SVEDELIUS’ Abbildung von P. antarctica, die andere nähert sich mehr KÜTzınG’s Figur von P. falklandica. Fam. Cladophoraceae. Rhizoclonium Kürz. Rh. spec. Vorkommen: In der litoralen und oberen sublitoralen Region: Feuerland St. ıı, Falkland St. 43, 35. Die Art stimmt mit keiner mir aus diesen Gegenden bekannten völlig überein. Die Fäden sind nur 10—16 « dick, ihre Zellen 2—7-mal länger als breit. Das Chromatophor ist grob netzförmig wie bei Rh. hieroglyphicum, riparium oder Ker- neri (nach WILLE, Stud. Chlor. Taf. VI). Pyrenoide wenige bis mehrere. Neugebildete Zellen sind 2-, ältere 4-kernig. Cladophora Kürz. C. falklandica Hook. f. et Harv. Lond. Journ. Bot. IV, 294; Fl. Ant. 490, T. 293, E. I. Vorkommen: Feuerland, St. ıı; Falkland St. 35. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland. Das Material besteht aus sehr kleinen Exemplaren, die aber sonst sehr gut mit Beschreibungen und Abbildungen übereinstimmen. An einer Pflanze von St. 35 beobachtete ich ein (apikal verästeltes) Rhizoid; die Beschreibungen teilen über Rhi- zoiden nichts mit. Die feuerländischen Exemplare waren fertil; die Zoosporen sind 11—15 4 breit. C. flexuosa Hook. f. et Harv. Fl. Ant. 495, »on DirLw. Hist. Brit. Conf. tab. 10. Vorkommen: Falkland, in der litoralen Region, St. 13, 35. Geogr. Verbr.: Falkland (sonstige Angaben unsicher). Unter dem Namen C. flexuosa sind zwei Arten aufgeführt worden, teils C. flexuosa (GRIFF.) HARV., teils die obige. Von Hauck wird DILLWYN’s Art mit Recht gleich C. hirta KÜ17. gesetzt. Derselben Ansicht scheint auch HARIOT zu sein, denn er nennt die falkländische Art C. fexuosa HOoR. f. et. HARV.; COTTON dagegen be- trachtet sie als identisch mit Dir.LwvN’s Art. C. flexuosa (GRIFF.) HARV. wird von ASKENASY von Kerguelen angegeben. 2—183610. Schwedische Südpolar-Expedition 1901— 1903. C. incompta HOOK- f. et HaRrVv. Lond. Journ. Bot. IV, 294; Fl. Ant. 495, T. 192, F. III. ? Rhizoclonium pachydermum KJELLM.” maclovianum CARLS. Süsswas- seralg. 53. I". tenuis REINB. Meeresalg. deutsch. Südpolarexp. 187. Vorkommen: Falkland St. 35, 46, 51; Südgeorgien St. 15. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Südgeorgien, Kerguelen. Das vorliegende Material stimmt gut überein mit SVEDELIUS’ Figur der Haupt- art, Alg. Magell. Taf. ı7, Fig. 6; die Fäden messen aber bei dieser 120—170 4, bei f. tenuis nach REINBOLD 8o—ı100 4, nach meinen Messungen 54—130 u. Die Art ist der wahrscheinlich ziemlich nahe verwandten C. subsimplex oft recht ähnlich, unterscheidet sich aber durch ihre nur tief unten verzweigten Sprosse wie durch ihre grösseren Masse. Die Abbildungen der beiden Arten in Fl. Ant. sind einander ganz ähnlich; die Verff. heben als einzig bedeutenden Unterschied die dop- pelt so dicken Fäden bei D. incompta hervor. Rhizoclonium pachydermum* maclovianum CARrLSs. (Falkland) ist, nach CARLSON’s Abbildung und Beschreibung zu urteilen, wohl identisch mit C. incompta f. tenuis: Habitus, Rhizoide, Zellengrösse, Bau des Cromatophors, alles sind Sachen, die bei beiden völlig übereinstimmen. Zu untersuchen wäre aber noch, ob SVEDELIUS’ Art, zu der meine und CARLSON’S Pflanzen gehören, in der Tat mit C. incompta in Fl. Ant. identisch ist; die Abbildungen weichen sehr von einander ab. Ohne HOOKRER’s Originale gesehen zu haben, kann ich diese Frage nicht entscheiden. Dass in Fl. Ant. keine Rhizoide erwähnt werden, braucht ja nichts zu bedeuten, da sie ja spär- lich sein können oder gar fehlen. Bei C. subsimplex (simpliciuscula Hook. f. et Harv.) bildet KÜTzInG Rhizoide ab, Fl. Ant. dagegen nicht. C. subsimplex Kütz. Sp. Alg. 411; Tab. phyc. IV, T. 54 c, d. C. simpliciuscula HOOoR. f&et HIARV. HR]: Ant. ,496,.T. 192, E23 IV. Vorkommen: In der Litoralregion, Feuerland St. ı0 a, Falkland St. 35. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Kerguelen. Diese Art bildet verworrene Rasen oder losliegende Watten, welche Bruchteile anderer Algen reichlich enthalten, darunter mehrere andere Cladophora-Arten u. a. C. incompta (aber nur von St. 35). Die beiden von KÜTZInG I. c. abgebildeten Typen habe ich auch beobachtet. Die Rhizoide sind meist sehr kurz (97—150 i lang) und haften oft an Algenfäden in der unmittelbaren Nähe des Mutterfadens. Sie sind spitz oder handförmig erweitert und nicht durch eine Wand von der Mutterzelle getrennt. In dieser Hinsicht ähneln sie also denjenigen von C. incompta. II C. pacifica (MonT.) Kü1z. Sp. Alg. 419 sub Spongomorpha; Tab. phyc. IV, T. 78, F. II; Acrosiphonia pacifica (MoNT.) J. Ac., SVEDELIUS, Alg. Magell. 295. Vorkommen: Feuerland, Ushuaia; Falkland: Südgeorgien, Cumberlandbucht, Maihafen und Kochtopfhafen. Geogr. Verbr.: Subantarkt. Südamer., Falkland, Südgeorgien, Auckland-Ins. Ausser C. pacifica werden von subantarktischen Gegenden die verwandten Arten C. arcta und C. Hookeriana erwähnt. Nach KÜTZING I. c. zeichnet sich C. pacifica besonders durch folgende Merkmale aus: »ramulis subsecundis acutis (spiniformibus), rectis vel uncinatis»; die anderen Merkmale sind von geringem Wert. Diese dorn- artigen, geraden oder hakenförmig gekrümmten Ästchen werden von KÜTZING Tab. phyc. und später von SVEDELIUS gut abgebildet. Bei C. arcta sind sie dagegen ge- rade und meist nicht so spitz: >ramis ramulisque rectis, erectis... articulis termina- libus (in partibus juvenilibus) subclavatis vel (in partibus adultioribus) plus minus acuminatis® (DE TOoNnI, Syll. I. 336); nach Gain, Fl. Algol. 31 sind sie abgerundet oder wenig verjüngt. Nach HARIOT, Miss. Cap. Horn, V, 22 ist C. Hookeriana durch ihre wurzelnden Zweige, einige zugespitzt, andere keulenförmig, leicht kennt- lich. Aber diese für C. Hookeriana charakteristischen »Keulen» sind ohne Zweifel identisch mit GaIn’s »Knospen’, welche bei C. arcta(!) den einzigen Verbreitungs- modus darstellen. COTTON erwähnt von Falkland alle drei Arten; er ist zwar kein Freund von C. Hookeriana, betrachtet aber C. pacifica als gute Art. Wie er diese von C. arcta unterscheidet, ist mir unverständlich, denn nach ihm besitzt C. arcta, welche etwas weniger dicht als die brittische Pflanze sein soll, zahlreiche Hakenästchen und Rhizoide. Die Grenzen zwischen den drei subantarktischen Arten sind also recht unbestimmt, vielleicht sind sie alle nur Formen einer Art. Meine Exemplare stimmen ausgezeichnet überein mit den zitierten Abbildungen. Herbstexemplare haben Hakenästchen, Frühjahrsexemplare nicht; oft waren sie nur mit langgestreckten, zylindrischen oder schwach keulenförmigen Ästen versehen. Zu- weilen tragen diese unten schon ausgebildete, aber gerade Dornästchen. Die Äste entspringen einseitig oder abwechselnd. Die Wurzelfäden sind verästelt und tragen oft »Knospen>, welche wohl den einzigen Fortpflanzungsmodus darstellen. Urospora ArESscH. U. penicilliformis (ROTH) ARESCH. Observ. phyc. I, 15. Hormiscia p. ap. CARLSON, Süsswasseralg. 51. Vorkommen: Graham’s Land, St. 4, an Leptosarca antarctica SKOTTSB. Geogr. Verbr.: Nördl. Eismeer,‘ Atl. Ozean, Feuerland, Falkland, Kerguelen, Graham’s Land. Die antarktische Form wurde von GAInN, Fl. Algol. 32 ausführlich beschrieben und abgebildet. Ich fand folgende Masse: vegetative Zellen (ohne Rücksicht auf die un- tersten) 26—133 4 lang und 33—65(—114) u breit, ihre Wände c. 3 u dick, die Pyrenoide zahlreich; fertile Zellen kugelförmig—zylindrisch, 50—78 u lang und 44— 89 4 breit, Wände 1.;—2 4 dick; Zoosporen c. 19 X 6.; 4, zahlreich in jeder Zelle. Das Chromatophor hatte in grösseren Zellen typisches Aussehen, ist aber in klei- nen, länglichen Zellen mehr locker netzförmig (»Acrosiphonia-artig»), letzteres Ver- hältnis beobachtete ich nicht bei der von mir näher studierten Öresund-Form — ob die antarktische Form dadurch von der nördlichen abweicht? (Nach CARLSON, 1. c. 51 kommt Ulothrix flacca (DILLw.) THUR. in der Urospora- Probe vor; selbst beobachtete ich sie nicht, wohl aber einige Fäden von Zygnema sp.) Fam. Codiaceae. Codium Stack. C. difforme Kütz. Phyc. gen. 300, Tab. phyc. VI, T. 99 II. — Fig. 27. Vorkommen: Auf Phäophyceenhapteren, Kalkalgen etc., Falkland St. 40, 46. Geogr. Verbr.: Wärmere Teile des grossen u. des atl. Ozeans, Mittelmeer, Feuer- land, Falkland, Kerguelen. Die untersuchten Exemplare gehören ohne Zweifel zu C. difforme, wie diese Art von HARIOT, Miss. Cap. Horn V, 32 und CoTTon, Crypt. Falkl. 164 aufgefasst wurde. Dagegen ist es nicht absolut sicher, dass sie mit C. difforme in Tab. phyc. (Mittel- meer), zu welcher Art KÜTZING auch €. adhaerens zieht, identisch ist. Die zitierte Abbildung genügt nicht, um diese Frage endgültig zu entscheiden. Die von mir gemessenen Rindenschläuche sind ebenso gross wie bei KÜTZING’s Art, aber viel grösser als bei C. adhaerens. Von C. dimorphum SVED. aus West- patagonien unterscheidet sie sich durch die Grösse der oft zweistöckigen Schläuche (Fig. 27) und durch völliges Fehlen einer Spitzenverdickung derselben, zwar haben sie oft einen deutlich markierten »Umbo”, der aber dünner ist (2—2.; u) als der an- grenzende Teil der Rindenschlauchwandung (2.:—3 4), welche weiter unten wieder dünner wird (2—1 U oder weniger). Ich fand an demselben Individuum zwei Arten von Rindenschläuchen. Die klei- nere Form ist zylindrisch bis etwas keulenförmig mit platter oder eingesenkter Spitze, 2 13 die grössere zweistöckig mit beiden Stöcken zylindrisch oder keulenförmig (der un- tere ist breiter) und mit abgerundeter oder seltener platter Spitze. Die Rindenschläuche stehen sehr dicht zusammen. Von ihrer Oberfläche sprossen oft einige sitzende Seitenschläuche hervor, die ihrerseits auch Seitensprosse tragen können. Auf KÜTzinG’s Figur tritt die Zweistöckigkeit nicht hervor, dagegen ist sie, wenn auch ziemlich schwach, bei C. dimorphum vorhanden: auch die ungestielten, an der Basis hyphenbildenden Seitenschläuche findet man bei dieser Art wieder. 27. Codium difforme (St. 40), Zweistöckigeı Rindenschlauch mit vier ebenfalls zweistöckigen Seitenschläuchen, x 33. 28 C. mucronatum. Rindenschlauch mit zwei Gametangien, x 33. Gametangien wurden nur spärlich beobachtet. Die untersuchten Exemplare waren 9—10 cm lang und 2.; cm breit und hoch, die von ASKENASY (Alg. Gazelle 10) untersuchten 10 resp. 2 cm. Zum Vergleich mit den nahestehenden Arten mögen folgende Angaben mitgeteilt werden. C. difforme: Grösse der Rindenschläuche, einstöckig 900—1 480 X ı 35—195, zweistöckig 2 070—2,550 X 195—340(—660) 1; Gametangien 480—555 X 80—95 u; C. adhaerens: Rindenschläuche 450—700 X 45—100 ut; Gametangien 300— 400 X 50 u; C. dimorphum: Rindenschläuche 500—600 X 50—60(—110) u; Gametangien 160— 260 X 25—50 u. 14 C. mucronatum ]J. Ac. Till Alg. Syst. VIII, 43. Taf. I, Fig. 3 b; SVEDELIUS, Alg. S Magell. 299, Täf. 17. Fig. 15. C. fragile (SUHR.) HARIOT, Miss. Cap Horn V, 32; C. tomentosum HOOR. f. et HARV. Fl. Ant. 491. — Fig. 28. Vorkommen: Feuerland St. ı2; Falkland St. 35, 44, 47 b. Geogr. Verbr.: Grossbrit., Alaska—Mex., Kap d. g. Hoffn., Feuerland, Falk- land, Australien, Tasmanien, Neuseeland, Chatham-Ins. C. fragile (Japan) ist viel kleiner (Zweige 2 mm dick, Rindenschläuche 570 X 75— 115 4) als CE. mucronatum (Zweige 3—8 mm dick, Rindenschläuche 630—1 080 X 135— 350 4), weshalb SVEDELIUS C. fragile bei HARIOT zu C. mucronatum stellt. Meine Pflanzen stimmen mit der Abbildung von SVEDELIUS sehr gut überein. Die Rinden- schläuche sind 3—5 mal länger als breit, nach AGARDH dagegen 6—-10 mal; viel- leicht hat er zu junge Schläuche gemessen. SVEDELIUS bringt die magellanische Pflanze zu P californicum J. AG., während COTTON die falkländische teils var. Novae Zelandiae, teils var. tasmanicum nennt. Die Grenzen zwischen den Varietäten sind aber, wie die genannten Verfasser auch hervorheben, ganz unbestimmt, ihre Merkmale fand ich oft an einem und demselben Individuum vereinigt: In der Tat wissen wir also nicht, ob die nordpazifische Form von den südlichen verschieden ist. Fam. Bryopsidaceae. Bryopsis Lam. B. Rosae GAUD.; Ac. Sp. Alg. 450; J. Ac. Till Alg. Syst. VIII, 25; Hook. f. et HARV. Fl. Ant. 492; HARIOT, Miss. Cap Horn V, 32 — vir KÜTZ. Tab. phyc. VI, SHE RIE. 2930: Vorkommen: Falkland, in der sublitoralen Region, St. 41. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland. Bildet spulenförmige, grobe und feste Sträucher mit im Umriss lineallanzettlichen Ästen und zweireihigen, bis 12 mm langen und "/; mm breiten, gewöhnlich auch weit unten einfachen Ästchen mit im unteren Teil des Fieders grossen Abständen. Stämme und Äste sind unten nackt und 0.;—0.. mm dick. Schon an sehr jungen Ästchen in der Spitze des Fieders sprossen an Öber- und Unterseite Rhizoidanlagen hervor. Von B. plumosa unterscheidet sich diese Art besonders durch ihre grösseren Di- mensionen und durch die spärliche Verzweigung. Meine Exemplare sind gröber und noch weniger verzweigt als die im Herb. AGARDH befindliche Pflanze (Nr. 15149). Die europäische »B. Rosae> ist wahrscheinlich nur eine grössere Form von B. plumosa. 29-30 Dryopsis Rosae, 29 Thallusspitze, bei x Rhizoidanlage, x 33. 30 Thallusstück, Rhizoide oft von der Oberseite der Ästchen: »Adventivrhizoide> (?) vom Hauptstamm ausgehend, x 33. B. australis SOND.; KüTz. Sp. Alg. 492; J. Ac. Till Alg. Syst. VII, 26. — Bier 32. Vorkommen: In litoralen Tümpeln oder sublitoral, Feuerland St. ı1; Falkland SE 35. Geogr. Verbr.: Feuerland, Falkland, Australien. Das Material besteht aus mehreren, 25—90 mm langen Exemplaren. Bei den kleineren besitzt der etwa "/ mm breite Hauptstamm nur einfache, gewöhnlich 5 (aus- nahmsweise bis 15) mm lange und 0.::—o.; mm breite, ziemlich gleichgrosse, reich und allseitig entspringende Ästchen, wodurch der Thallus einen zylindrischen Umriss bekomnit. Bei den gröberen Individuen werden die unteren Ästchen durch kürzere Äste ersetzt, so dass der Umriss mehr konisch wird. Schon an jungen Ästchen ent- stehen gegen die Basis, an der Ober- oder Unterseite, Rhizoide. Durch ihre fehlende oder geringe Verzweigung (von den Ästchen abgesehen) un- terscheidet sich diese bisher nur von den Küsten Australiens bekannte Art scharf von B. hypnoides, durch die nach allen Seiten gerichteten Ästchen von der typisch zwei- zeiligen B. Rosae. Einfachere Exemplare entsprechen KüÜtz. Tab. phyc. VI, T. 81 I, sind aber verschieden von seiner Figur II. AGARDII |. c. bezeichnet die KÜTZInG'sche Tafel als wenig charakteristisch. Meine grösseren Exemplare sind vielleicht etwas we- niger verschieden von Fig. II, zeigen jedoch viel grössere Ähnlichkeit mit Taf. 84, welche nach KützınG B. Rosae von Falkland darstellen soll. Die Richtigkeit dieser 16 Bestimmung wird aber von AGARDH, 1. c. 24 bezweifelt. Auf Taf. 84 Fig. b ent- springen die Ästchen allseitig wie bei B. australis, nicht zweizeilig wie bei B. Rosae. Das einzige im Herb. AGARDH befindliche Exemplar (Nr. 15158) ist den meinigen sehr ähnlich, aber mehr wiederholt verzweigt. | 31—32. Dryopsis australis. 31 Thallusspitze: bei x Rhizoidanlage, x 33; 32 Thallusstück etwas unterhalb der Spitze (Hauptstamm nicht eingezeichnet), X 33. Von St. 46 stammen einige bis 5 cm lange und 0.2. mm breite Pflänzchen, mit spärlichen, wie es scheint ohne Ordnung entspringenden Ästchen, die unteren oft mit einem langen Rhizoid. Sie stellen wahrscheinlich eine »Schattenform> von B. austra- lis dar. B. magellanica n. sp. — Fig. 33. Frondibus erectiusculis, 3 cm altis, subfastigiatis, pluma initiali ambitu fastigiata instructis; ramis distichis, circ. 0.2; mm latis, a rachide longe su- peratis, infimis plus minus compositis, superiores simpliciores longitudine aequantibus. Vorkommen: Tümpel in der Litoralregion, Feuerland St. 10 a. Geogr. Verbr.: Feuerland. Die etwa 3 cm hohen Exemplare sind von rundem, ebenem Umriss. Die Ästchen- spitzen stehen in einer Ebene, die nur von der Rachis selbst überragt wird; dadurch unterscheidet sich die neue Art, welche zur Gruppe C von DE Tont gehört, von B. 15 pennata, plumosa und Rosae. Die Ästchen sind schön zweizeilig angeordnet, sehr lang, gerade, c. O.z; mm breit. Mit Ausnahme von den obersten tragen sie lange, gerade Rhizoide, welche scheinbar einen direkten Fortsatz des Ästchens nach unten bilden. Die zweizeiligen. geraden Ästchen unterscheiden die neue Art von B. gemel- lipara und B. foliosa. Artenverzeichnis. Bryopsis australis SONDER . magellanica HvLmö Rose GaunD. EEE Cladophora falklandica oo f. et Harv.. flexuosa Hook. f. et Harv-. . incompta Hook. f. et Harv. pacifica (Moxt.) Kü1z. subsimplex Kurz. . Codium difforme Kürz. mucronatum ]J. G. Ac. Enteromorpha bulbosa (SuHr.) Kürz. . Monostroma applanatum Gain . : : endiviefollum A. et S. GEPP . Harioti Gain. > splendens (Rupr.) WITTR. Prasiola crispa (LIGHTF.) AG. Rhizoclonium spec. 3 Ulva Lactuca (L.) f. eida u) Urospora penicilliformis (ROTH.) ARESCH. Seite. - wa + AH oa a. - 19 Literaturverzeichnis. AGARDH, C. A.: Species Algarum rite cognite. Vol. I, II. Greifswald 1821, 1828. AGARDH, ]J. G.: Till Algernas Systematik VI. Ulvacex. — Lunds univ. ärsskrift XIX. Lund 1882. —— Till Algernas Systematik VII. Siphonez. — loc. cit. XXIII. Lund 1886. —— De Algis Nov& Zelandie marinis. Lund 1877. ARESCHOUG, J. 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Die Abhandlungen werden in deutscher, englischer oder französischer Sprache gedruckt. Bis jetzt sind folgende Lieferungen erschienen: Band I. Reiseschilderung. Geographie. Kartographie. Hydrographie. Erdmag- netismus. Hygiene etc. Lief. 1. NORDENSKJÖLD, OÖ. Die Expedition und ihre geographische Tätig- keit. Mit 3 Karten und ı6 Tafeln. 5 Lief. 2. NORDENSKJÖLD, OÖ. Die ozeanographischen Ergebnisse. Mit 3 Kar- ten und 4 Tafeln. N Lief. 3 und 4. EKELÖF, E. Die Gesundheits- und Kranken-Pflege. — Über »Präserven-Krankheiten». Band II. Meteorologie. Lief. 1. BODMAN, G. Das Klima als eine Funktion von Temperatur und Windgeschwindigkeit. Mit ı Tafel. Lief. 2. BODMAN, G. Stündliche Beobachtungen bei Snow Hill. Mit 3 Tafeln und ı Karte, Lief. 3. BODMAN, G. Beobachtungen an. Bord der »Antarctic» und auf der Paulet-Insel. Mit ı Tafel und ı Karte. Lief. 4. BODMAN, G. Zusammenfassung der allgemeinen Resultate. Mit 62 Tafeln. Der Band liegt fertig vor. Band III. Geologie und Paläontologie. Lief. 1. WıMan, C. Die alttertiären Vertebraten der Seymourinsel. Mit 8 Tafeln. Lief. 2. ANDERSSON, J. G. The Geology of the Falkland Islands. With 9 Plates and Maps. Lief. 3. Düsen, P. Die tertiäre Flora der Seymourinsel. Mit 4 Tafeln. Lief. 4. Smrri WOODWARD, A. On Fossil Fish-Remains. With ı Plate. Lief. 5. FELIX, J. Die fossilen Korallen. Mit ı Tafel. Lief. 6. KıLıan, W., et REBOUL, P. Les Cephalopodes Neocretaces. Avec 20 planches. Lief. 7. BUCKMAN, S. S. Fossil Brachiopoda. With 3 Plates. Lief 8 GoTHAn, W. Die fossilen Hölzer von der Seymour- und Snow Hill- Insel. Mit 2 Doppeltafeln. Lief. 9. HOLLAND, R. Fossil Foraminifera With 2 Plates. Lief. 10. HENNIG, A. Le conglomerat pleistocene ä Pecten. Avec 5 planches. Leif. ı1. LAMBERT, J. Les Echinides fossiles. Avec ı planche. Lief. 12. WILCcKENS, ©. Die Anneliden, Bivalven und Gastropoden der ant- arktischen Kreideformation. Mit 4 Doppeltafeln. Lief. 13. WILCKENS, OÖ. Die tertiären Mollusken. Mit ı Doppeltafel. Lief. 14. HALLE, T. G. The Mesozoic Flora. With 9 Plates. Lief. 15. BopMman, G. Petrographische Studien. Mit 14 Tafeln. Der Band liegt fertig vor. Käufer des Bandes können die geologische Karte (auch in Band I eingehend) als Anhang für sich erwerben. (Fortsetzung auf Seite 4) (Fortsetzung von Seile 5) Band IV. Botanik. Band Band Lief. Lief. Lief. Der Band liegt fertig vor. ww DD — SI Erste Abteilung: STEPHANI, F. Hepatic. SKOTTSBERG, C. Feuerländische Blüten. Mit S9 Textfiguren. SKOTTSBERG, C. Die Gefässpflanzen Südgeorgiens.. Mit 2 Tafeln und ı Karte. SKOTTSBERG, C. Zur Flora des Feuerlandes. Mit 2 Tafeln und ı Karte. FOSLIE, M. Corallinacex. With 2 Plates. SKOTTSBERG, C. Die Meeresalgen. I. Ph&ophyceen. Mit 10 Tafeln, 187 Textfiguren und ı Rarte. EKELÖF, E. Bakteriologische Studien. Mit ı Tafel. Zweite Abteilung: CARDOT, J. La flore bryologique. Avec ıı planches. SKOTTSBERG, C. Pflanzenphysiognomie des Feuerlandes. Mit 3 Ta- feln und ı Karte. SKOTTSBERG, C. Das Pflanzenleben der Falklandinseln. DARBISHIRE, ©. V. The Lichens. With 3 Plates. A SKOTTSBERG, C. The Vegetation in South Georgia. With Map and 6 Plates. SKOTTSBERG, C. Die Vegetationsverhältnisse des Graham Landes. Mit 3 Tafeln. CARLSON, G. W. I. _Süsswasseralgen. Mit 3 Tafeln. KyLın H. UND SKOTTSBERG C. Die Meeresalgen. II. Rhodophyceen. Mit 38 textabbildungen und ı Tafel. HYLMö, D. E. Die Meeresalgen. II. Chlorophyceen. Mit 36 text- hguren. 6 Zoologie I. ANDERSSON, K. A. Brutpflege bei Antedon hirsuta Carpenter. Mit 2 Tafeln. ANDERSSON, K. A. Das höhere Tierleben. Mit ıo Tafeln und 2 Karten. MICHAELSEN, W. Die Oligochzten. Mit ı Tafel. EKMAN, S. Cladoceren und Copepoden aus antarktischen und sub- antarktischen Binnengewässern. Mit 2 Tafeln. LÖNNBERG, E. Die Vögel. v LÖNNBERG, E. The Fishes. With 5 Plates. : LAGERBERG, T. Anomoura und Brachyura. Mit ı Tafel. JÄDERHOLM, E. Die Hydroiden. Mit 14 Tafeln. WAHLGREN, E. Die Collembolen. Mit 2 Tafeln. ANDERSSON, K. A. Die Pterobranchier. Mit S Tafeln. TRÄGÄRDH. I. The Acari. With 3 Plates and 56 Text-Figures. Der Band liegt fertis vor. V. Bier: Mef. 2. [Bienses: Tiebet Kier5g ISieiwo: Merz. Tsiet.n.8. Bielrao: Trelsso: IDNSE (Br VI. ILNSE Tiet.. 2. jenes? brain ie Kein: eo: Bier. Tief 8. Zoologie Il. Pr} STREBEL, H. Die- Gastropoden. Mit 6 Tafeln. RICHTERS, F. Moosbewohner. Mit ı Tafel. ZIMMER, C. Die Cumaceen. Mit 133 Figuren auf S Tafeln. MORTENSEN, Ti. The Echinoidea.. With 19 Plates. CARLGREN, O. Über Dactylanthus (Cystiactis) antarcticus (Clubb). Mit 2 Tafeln. AÄRWIDSSON, I. Die Maldaniden. Mit 2 Tafeln. BLOCHMANN, F. Die Brachiopoden. Mit 3 Tafeln. MORTENSEN, Ti. The Crinoidea. With 5 Plates. Ze — Stockholm 1919. P. A. Norstedt & Söner. 185174 2 Mm j N ; 5185 00111 658: