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Full text of "colloque relation industrie-finance"

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Université de Lyon 




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Laboratoire d'Economie de la Firme et des Institutions (LEFI) 

Université Lumière Lyon 2 

Colloque 

« Les relations entre la finance et Tindustrie : 
entre nécessité et antagonisme » 

17-18 décembre 2009 

Appel à contribution 



Si la part des emplois directs de l'industrie dans les économies les plus développées tend 
indéniablement à diminuer, si la baisse des coûts de transports et de communications a permis une 
plus grande liberté de localisation et le développement des activités à destination des économies 
émergentes, l'activité industrielle tient pourtant encore un rôle essentiel dans nos sociétés. La 
désindustrialisation repose en réalité sur des transformations profondes dans l'organisation 
productive du travail qui n'oblitèrent pas cependant l'importance des activités industrielles dans les 
économies développées. La production industrielle, bien que diminuant en valeur grâce à 
d'importants gains de productivité, continue en effet d'augmenter en volume. L'externalisation de 
fonctions alimente la sphère des services aux entreprises qui dépend ainsi fortement de l'industrie. 
À la fin des années quatre-vingt-dix, la crise de la nouvelle économie a également suscité un 
certain recentrage sur les activités industrielles traditionnelles. 

La crise des subprimes de 2007 et la récente crise financière consécutive de septembre 2008 
illustrent aujourd'hui à quel point l'industrie est affectée par la finance moderne et pourquoi il est 
nécessaire de penser l'industrie en lien avec la finance. Outre les premières répercussions de ces 
« dysfonctionnements » de la finance sur des secteurs traditionnels comme l'automobile et la 
construction, des effets récessionistes sur l'activité économique en général et industrielle en 
particulier sont annoncés. 

La compréhension de cette crise et les transformations de la finance et de l'industrie appellent 
un renouvellement profond de la réflexion. Si les relations entre ces deux activités sont aussi 
anciennes que les économies capitalistes de marché, la représentation que se font les agents 
économiques de la relation finance/industrie et son contenu réel se sont fortement modifiés depuis 
la révolution industrielle. On est ainsi passé d'une conception dans laquelle l'activité financière est 
un auxiliaire des activités productives à une conception où la finance est devenue toujours 
davantage une activité autonome, paraissant parfois déconnectée de l'activité « réelle », et cause 
d'instabilité grandissante. 

Selon cette perspective, un ensemble de questions reste aujourd'hui en suspens : l'activité 
financière est-elle complémentaire de l'activité productive et est-elle destinée à la soutenir pour 
éviter des décalages temporels qui rendent plus difficiles les décisions d'investissement ? L'activité 
financière n'a-t-elle pas acquis au contraire une telle autonomie que ses objectifs apparaissent 
contradictoires avec ceux de l'industrie voire de la société ? Quelles sont les formes de 
complémentarité, notamment institutionnelles, qui peuvent être mises en évidence entre les deux 
« sphères » ? Quels mécanismes de régulation peuvent modifier ces relations ? Les liens actuels 
entre industrie et finance sont-ils plus denses et/ou de nature différente qu'autrefois ? Telles sont 
quelques-unes des questions auxquelles ce colloque s'efforcera d'apporter des réponses. 



Objectifs du colloque 

Les contributions sur l'analyse des rapports entre la finance et l'industrie porterons sur des 
aspects théoriques, empiriques ou méthodologiques et s'articuleront autour de quatre axes 
principaux : 

i) Un premier thème consistera à interroger les rapports entre la finance et l'industrie à 
partir de l'analyse mais aussi de rhistoire économique contemporaines. À titre d'exemple, 
Thorstein Veblen, décédé en 1929, quelques mois avant la Grande Crise, a 
particulièrement insisté sur les facteurs d'instabilité propres au « capitalisme banquier» et 
sur la dualité entre les critères d'évaluation des activités économiques (pour l'entreprise 
elle-même et pour la société) selon qu'ils sont sous la conduite du « business » ou « des 
valeurs industrielles » : selon cet auteur, « making money and making goods » renvoient 
à des logiques fondamentalement différentes qui s'articulent et s'affrontent au sein même 
des entreprises industrielles. Les contributions des grands noms de l'histoire de la pensée 
économique, notamment (de manière non exclusive) celles d'Alfred Marshall, Joseph 
Schumpeter, John Maynard Keynes et Hyman Minski pourront être convoquées et 
confrontées sur ce thème. L'histoire économique constitue également un angle d'étude 
particulièrement pertinent à partir duquel les relations entre les sphères financière et 
industrielle peuvent être appréhendées. Les crises économiques, industrielles, bancaires 
et financières ainsi que les mécanismes de transmission de ces crises pourront être 
envisagés dans leurs singularités aussi bien qu'à travers leur récurrence. 

ii) Le second thème porte sur les effets exercés par l'organisation de la « sphère financière » 
sur le financement des activités économiques. Il s'agira d'interroger les modalités 
d'articulation des différents mécanismes de financement et d'évaluer la manière dont ces 
mécanismes affectent, d'une part, les industries traditionnelles et, d'autre part, les 
industries innovantes. Sur les marchés financiers, le rôle des banques et des nouvelles 
formes d'intermédiation financière qui impliquent la multiplication des chaînes 
d'expertises répondent à des logiques propres à « l'industrie bancaire » et son « going 
plant» (l'ingénierie bancaire), si bien que l'on assiste désormais à l'émergence d'une 
véritable « économie industrielle de la finance et de la banque ». La sophistication 
croissante caractérise aussi les instruments de financement, les innovations financières et 
les techniques bancaires utilisées. Cependant, ces nouvelles formes d'organisation des 
activités de financement induisent-elles une distance plus grande vis-à-vis des activités 
proprement productives ? C'est une question cruciale que les participants au colloque 
devront aborder. 

L'État est aussi un acteur dans le financement des activités productives traditionnelles ou 
innovantes : il conviendra de s'interroger sur la possible évolution de son rôle, 
probablement destiné à évoluer pour répondre aux effets de la crise des subprimes. 
Il s'agira enfin de décrire comment l'innovation technologique et le poids des actifs 
immatériels {goodwill) dans l'économie fondée sur la connaissance exercent des effets en 
retour sur l'évaluation des actifs et leur financement. Les actifs immatériels sensés 
favoriser ou incarner les activités d'innovation semblent en effet de plus en plus gérés sur 
le modèle des actifs financiers, comme « les portefeuilles de brevets». Dans ce cas et 
lorsque l'innovation repose sur des avancées nombreuses et cumulatives, les nouveaux 
entrants peuvent se trouver pris en otages par les grandes firmes qui disposent de stocks 
de brevets. 

iii) Le troisième thème porte sur la gouvernance des firmes et la performance industrielle. Ce 
thème renvoie à la question classique du lien entre la propriété et le contrôle des 
décisions stratégiques des firmes. Les mutations propres à la sphère financière ont des 
effets sur la nature du contrôle des firmes industrielles. La gouvernance actionnariale 
sélectionne les projets d'investissement ayant une rentabilité à court terme et un taux de 
rendement élevé et cette logique entre en contradiction avec les besoins en « capital 
patient » qui sont intrinsèques à l'investissement. Si les modalités favorisant le capital- 
risque semblent nécessaires à l'essor de certains types d'activités et d'un certain « type 
de capitalisme », la diffusion des normes comptables élaborées selon ce modèle 
n'imposent-elle pas des contraintes insoutenables, notamment dans le cas des industries 
traditionnelles ? Le contrôle actionnarial a un impact sur l'organisation industrielle elle- 
même. Il est habituel d'interpréter la désintégration verticale et conglomérale et le 
développement de Voutsoursing comme une réponse combinée face aux contraintes liées 
à la concurrence mondiale et aux opportunités liées aux mutations des TIC. Cependant, 
on peut y voir aussi une substitution de la diversification des risques et une coordination 
des activités assumées autrefois par l'organisation industrielle intégrée par une 
diversification et une coordination des actifs assurée désormais par les marchés financiers 



internationalisés. De même, on peut se demander si le passage à l'économie fondée sur la 
connaissance et l'importance prise par les actifs intangibles limitent désormais le contrôle 
par la propriété des actifs physiques au profit d'un contrôle par la détention des 
« ressources critiques », compétences et capital relationnel. Au-delà des modèles de 
gouvernance « shareholders » ou « stakeholders », on pourra aussi s'interroger sur la 
nature du capitalisme industriel français, réputé familial, et sur la formation de ses élites. 

iv) Enfin, le dernier axe vise une perspective plus macroscopique, celle des formes de la 
régulation. Cette perspective pose la question de la singularité historique d'un mode de 
régulation dirigé « par la finance ». À ce titre, la crise actuelle signe-t-elle la fin de ce 
mode de régulation et annonce-t-il, comme on l'entend beaucoup dire, un retour de 
l'État ? En ce cas, selon quelle modalité ce retour peut-il s'opérer ? Est-ce sous la forme 
d'un État arbitre et porteur des transformations de normes juridiques plus favorables à 
l'intérêt général ? Est-ce sous celle d'un État producteur ou un d'un État banquier 
imprimant un retour explicite du politique dans l'économique ? Quels nouveaux 
périmètres peut-on attendre pour la régulation marchande et la régulation politique, 
nationale ou internationale ? Plus largement encore, on peut s'interroger sur les 
possibilités de voir émerger une forme de régulation économique permettant d'inclure les 
dimensions sociales et environnementales et de rendre compatibles les exigences de 
rentabilité des apporteurs de capitaux avec de nouvelles normes industrielles et des 
innovations progressives. 

Comité d'organisation : 

Véronique Dutraive (LEFI-Lyon 2), Valérie Revest (LEFI-Lyon 2), Jérôme Blanc (LEFI-Lyon 2), 
Anne Deshors (LEFI), Brigitte Esnault (LEFI), Virginie Forest (LEFI-Lyon 2). 

Comité scientifique : 

Jean-Pierre Allegret (GATE, Lyon 2), Richard Arena (GREDEG, Nice), Bernard Baudry (LEFI, 
Lyon 2), André Cartapanis (IEP, Aix-en-Provence), Benjamin Coriat (CEPN, Paris 13), 
Véronique Dutraive (LEFI, Lyon 2), Olivier Godechot (centre Maurice Halbwachs, CNRS), 
Christian Le Bas (LEFI, Lyon 2), Olivier Pastré (Paris 8), Dominique Plihon (CEPN, Paris 13), 
Valérie Revest (LEFI, Lyon 2), Yamina Tadjeddine (Economix, Paris 10). 

{Modalités pratiques : 

Les projets de communication devront parvenir sous la forme d'un résumé de 2 pages 
maximum (8 000 caractères espaces compris) accompagné de vos coordonnées. Préciser le thème 
(i, ii, iii ou iv) de l'intervention. 

Les propositions sont à envoyer à : 

Mail : anne.deshors@ish-lyon.cnrs.fr . 

Adresse : LEFI 
ISH 

14 av. BERTHELOT 
69363 Lyon CEDEX 07 

Tel : 04 72 72 64 07 Fax : 04 72 72 65 55 

Les langues officielles de la conférence seront le français et l'anglais, les communications écrites 
pouvant être dans les deux langues. Les organisateurs envisagent la possibilité d'organiser 
certaines sessions entièrement en anglais en fonction de la nationalité des intervenants. 

À l'issue du colloque, une sélection d'articles par le comité scientifique fera l'objet de 
publications dans des numéros spéciaux de revues, et de la constitution d'un ensemble de working 
papers destinés à être diffusés dans un réseau européen. 

Calendrier 

Date limite d'envoi des propositions : 2 mai 2009 

Date de réponse des organisateurs : début juin 2009 

Date limite d'envoi de la version finale de la communication : 1^^ novembre 2009 

Les inscriptions au colloque débuteront à partir du 15 juin 2009. 

Les frais d'inscription, de transport et d'hébergement sont à la charge des participants 

hormis les conférenciers invités. 

Les informations pratiques seront disponibles, début juin 2009, sur le site du LEFI : 

http://recherche.univ-lyon2.fr/lefi/. 




Université de Lyon 




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Laboratoire d'Économie de la Firme et des Institutions (LEFI) 

Université Lumière Lyon 2 



Finance-Industry Relations: Between Necessity and Conflict 

17-18 December 2009 
Call for papers 



Although direct industry employment in tine most developed countries is undeniably falling, and 
dropping transportation and communication costs inave increased production location possibilities 
and hence tiie range of activities in emerging countries, industrial activity still plays an essential 
rôle in our économies. Indeed, deindustrialization is based on fundamental transformations in the 
productive organization of labor that do not annihilate the importance of industrial activities in 
developed économies. Although industrial production is falling in value, given considérable 
productivity gains, it is rising in volume. Functional outsourcing strengthens the business services 
sectors that strongly dépend on industry. At the end of the 1990s, the crisis in the New Economy 
aiso triggered a renewed focus on traditional industrial activities. 

The 2007 subprime crisis and the subséquent financial crisis of September 2008 clearly illustrate 
the extent to which industry is affected by modem finance, and why it is necessary to reconsider 
finance-industry relations. Beyond the immédiate effects of thèse financial ''malfunctions" on the 
traditional automobile and construction sectors, we now face an overall recession in ail économie 
and industrial activities. 

The current crisis and the transformations of finance and industry make it necessary to profoundly 
renew our reflection. The relations between finance and industry are as old as the capitalist 
économies themselves, but the représentations of économie agents regarding finance-industry 
relations and its actual contents hâve strongly changed since the industrial révolution. Increasingly, 
the View of finance as supporting productive activities has been replaced by a view where finance is 
seen as an autonomous activity, sometimes apparently disconnected from 'Veal" activity and 
responsible for increasing instability. 

This perspective leaves a set of unanswered questions. Is financial activity complementary to 
productive activity, and is its purpose to support productive activity by overcoming the time-lags 
that complicate investment décisions? Has financial activity achieved autonomy such that its 
objectives may seem contradictory with those of industry and even of society? What are the forms 
of complementarities, in particular institutional complementarities, which can be highiighted 
between the two ''spheres'7 Which regulatory mechanisms are able to change thèse relations? Are 
today's links between industry and finance more dense and/or of a différent nature than in 
preceding periods? The conférence will attempt to provide answers to thèse questions. 



Conférence Thèmes 

Contributions analyzing finance-industry relations will examine theoretical, empirical and 
methodological matters, organized around four primary thèmes. 

i. Tine first thème will examine finance-industry relations in contemporary économie analysis 
and économie history. For instance, Thorstein Veblen, who died just a few months before the 
Great Crash of 1929, insisted on the potential instability of ''banker capitalism," and on the 
tension between ''business" and ''industry." For Veblen, ''making money" and ''making goods" 
were two fundamentally différent mindsets that struggle and combine within the same 
industrial enterprises. Contributions to this thème may aiso usefully (but not exclusively) 
discuss the writings of Alfred Marshall, Joseph Schumpeter, John Maynard Keynes, and 
Hyman Minsky. Economie history provides another relevant angle for discussions of finance- 
industry relations. Contributions may examine économie, industrial, banking, and financial 
crises, as well as their transmission mechanisms, focusing on both their singularity and 
cyclical nature. 

ii. The second thème will address the effects of the organization of the ''financial sphère" on 
the financing of économie activities. Contributions to this thème may examine the 
combinations of various financing mechanisms, as well as their effects on traditional 
industries compared to innovative industries. In capital markets, the rôle of banks in the 
new forms of financial intermediation implying the prolifération of expertise chains is the 
resuit of the imperatives of the "banking industry" and its "going plant" (computational 
finance). In this "emerging industrial organization of banking and finance," one observes an 
ever-increasing sophistication of financial instruments and innovations, and banking 
techniques. Hâve the new organizational forms of financial activities increasingly 
disconnected finance from productive activities proper? This fundamental question needs to 
be addressed by conférence participants. In addition, given its importance in the financing 
of traditional and innovative industries, will the state's rôle evolve in response to the 
subprime crisis? Finally, contributions may discuss how, in the knowledge-based economy, 
technological innovations and intangible assets such as goodwill transform asset évaluation 
methods, and hence their financing. Intangible assets favoring or representing innovative 
activities are increasingly managed as if they were financial assets, as mère "patent 
portfolios." Hence, when innovation is based on numerous and cumulative advances, new 
entrants may find themselves captives of large firms with extensive portfolios. 

iii. The third thème will discuss corporate governance and industrial performance through the 
lens of the classic issue of the séparation of ownership and control. Contributions to this 
thème may examine the effects of financial transformations on the nature of control of 
industrial enterprises. Shareholder governance seems to sélect investments projects with 
short-term returns and high rates of return, and this may be seen as conflicting with the 
"patient equity capital" necessary for many investments. Although venture capital is 
necessary for the development of certain types of activity and a certain "type of 
capitalism," has the diffusion of accounting standards based on this model imposed 
unsustainable constraints on traditional industries? Shareholder control impacts on 
industrial organization in gênerai. It is common to see conglomerate and vertical 
disintegration, and the development of outsourcing, as reactions to increasing global 
compétition allowed by the ICT révolution. However, it may aIso be argued that asset 
diversification via global capital markets has replaced the traditional risk diversification and 
coordination of économie activities rôles of industrial organization. Has the move to the 
knowledge-based economy implied a replacement of the traditional control of physical 
assets by the control of "critical resources," capabilities, and relational capital? 

iv. Finally, the fourth thème will take a more macroscopic view and focus on régulation. 
Contributions to this thème may center on the historical singularity of a mode of régulation 
directed "by finance." In this spirit, does the current crisis imply the démise of this mode of 
régulation and a return of the state? If this is the case, what should be the forms of such a 
return? Should the state be an arbitrator, concentrating efforts on légal transformations in 
the gênerai interest? Or will one witness a more explicit return of the state as producer or 
the state as banker? What will be the new boundaries between markets and political 
régulation on the national and international levels? Contributions may more broadly 
consider the possibilities for the émergence of a form of économie régulation that includes 
social and environmental dimensions, and focus on the compatibility between investor 
returns and new industrial and innovative standards. 



Organizing Committee 

Véronique Dutraive (LEFI, Lyon 2), Valérie Revest (LEFI, Lyon 2), Jérôme Blanc (LEFI, Lyon 2), 
Anne Deshors (LEFI), Brigitte Esnault (LEFI), Virginie Forest (LEFI, Lyon 2). 

Scientific Committee 

Jean-Pierre Allegret (GATE, Lyon 2), Richard Arena (GREDEG, Nice), Bernard Baudry (LEFI, 
Lyon 2), André Cartapanis (lEP, Aix-en-Provence), Benjamin Coriat (CEPN, Paris 13), 
Véronique Dutraive (LEFI, Lyon 2), Olivier Godechot (Centre Maurice Halbwachs, CNRS), 
Christian Le Bas (LEFI, Lyon 2), Olivier Pastré (LED, Paris 8), Dominique Plihon (CEPN, Paris 13), 
Valérie Revest (LEFI, Lyon 2), Yamina Tadjeddine (Economix, Paris 10). 

Submission Instructions 

Submissions should include institutional affiliations, and clearly state the appropriate thème (i, ii, iii 

or iv). The accompanying abstract should not exceed 2 pages (8000 characters ail included). 

The conférence languages are French and English. Submissions in both languages are welcome. If 

need be, the organizers are prepared to organize certain sessions entirely in English. 

After the conférence, the scientific committee will sélect articles to be published in spécial journal 

issues, and constitute a set of working papers to be diffused in a European research network. 



Submissions should be sent to : Anne Deshors 


E-mail: 


anne.deshors@ish-cnrs.fr 


l^ail: 


LEFI 




ISH 




14 av. Berthelot 




69363 Lyon Cedex 07 




France 


Phone: 


+ 33 4 72 72 64 07 


Fax: 


+ 33 4 72 72 65 55 



Deadiines 

Submission deadiine: 2 May 2009 

Notification: early June 2009 

Final paper submission deadiine: 1 November 2009 

Registration will open on 15 June 2009. 

Please note that only invited speakers do not hâve to pay registration, travel and accommodation 

fées. 

Practical information will be available early june at http://recherche.univ-lyon2.fr/lefi/