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Full text of "Das schweizerdeutsche lehngut im Romontschen"

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1 



© 



RStoromaoische Forschungen 

von .-'r^ps 

RENWARD BRANDSTETTER 



1. 



las sehweizerileulsclie lehnpt 



im 



Romontschen 



Luzern 

Verlag der Buchhandlung j. Eisenring 

Nachfolger von Geschwister Doleschal 
1905. 



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^sx -- 



Einfuhrung. 



1. Die vorliegende Abhandlung iiber das schweizer- 
deutsche Lehngut im Romontschen zerfallt in zwei Haupt- 
teile, einen allgemeinen und einen speziellen. Jener legt das 
Fundament, dieser errichtet das Gebaude; jener stellt die 
Gesetze auf, dieser wendet sie an; jener bewegt sich mehr 
in abstrakten Erorterungen, dieser beschaftigt sich mehr mit 
konkreten Einzelfallen. 

2. Der allgemeine Teil nennt zuerst das Thema, grenzt 
es nach alien Seiten ab und motiviert dessen Wahh Aber 
nicht nur die Vorfiihrung des Themas hat der Verfasser zu 
rechtfertigen, sondern auch sein Eingreifen in die ratoromanische 
Sprachforschung, er muss uns mit seiner Vorbildung bekannt 
machen. Weiter folgt die Aufzahlung und Wurdigung der 
Quellen, Vorarbeiten und sonstigen litterarischen Hilfsmittel. 
Wissen wir nun, wo das Material zu finden ist, so miissen 
wir auch vernehmen, wie es gehoben werden kann; dabei 
werden auch allerlei Schwierigkeiten und Unsicherheiten be- 
sprochen, die sich bei dieser Tatigkeit einstellen konnen. 
Daran kniipft sich eine kurze Charakterisierung dieser interes- 
santen sprachlichen Erscheinung, der Aufnahme des schweizer- 
deutschen Lehnguts ins Romontsche, wobei besonders das Wie 
und das Wieviel der Entlehnung zur Sprache kommt. Den 
Schluss bilden allerlei Einzelfragen, die zu dem Thema in 
engerer oder loserer Beziehung stehen, so zeigt z. B. der Ver- 
fasser, wie die vorliegende Studie auch fiir anderweitige 
Forschungen fruchtbar gemacht werden kann. 



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- 4 - 

3. Der spezielle Teil baut einmal verschiedene Gedanken, 
die im ersten Teil bloss andeutungsweise vorgefiihrt werden 
konnten, weiter aus, namlich die Vorbringungen iiber primares 
und sekundares Sprachgut, iiber Chronologisches und Sprach- 
geographisches. Dann untersucht er an der Hand der dort 
gefundenen Normen die ganze Masse des schweizerdeutschen 
Lehngutes auf alien Einzelgebieten des Sprachbaus, auf dem 
Gebiet des Lexikons, des Laut-, des Formenschatzes, der 
Syntax und aller iibrigen Aeusserungen des Sprachlebens. 



jlbKOfzuogen und Tpansskfiption. 

4. M = Mundart, mundartlich. 
Rm = Romanisch. 

RtRm = Ratoromanisch. 

Rmtsch = Romontsch. 

Lad == Ladinisch. 

SchwD = Schweizerdeutsch. 

GrB := Graubiinden, graubundnerisch. 

OSax = Die Mundart von Obersaxen. 

Idt = Das schweizerische Idiotikon. 

DecChr = Ratoromanische Chrestomathie, von C. 

Decurtins. 
VHu = Der Vokalismus der Mundart von Disentis, 

von J. Huonder. 
Alle andern Abkiirzungen wie Gartner, Annalas etc. ver- 
stehen sich nach § i6 — 2i von selber. 

5. Ueber die Transskription geniigt vorlaufig folgendes: 
Im Rmtsch werden die beiden Gutturallaute mit c und 

g, vor weichen Vokalen aber mit ch und gh bezeichnet. 
g vor weichen Vokalen und tg sind die Palatallaute, Gartner, 
Einleitung S. XVII bis XIX. c vor weichen Vokalen ist ts, 
z. B. in lonci „weich". gl und gn sind mouilliertes /und n, 
sch wird wie im Deutschen gesprochen, ist aber bald stimm- 
haft, bald stiminlos. s vor Konsonanten ist Schreibung fiir 
sch, z. B. in lesti „listig". Doch treife ich auch schgnuflar 



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neben sgnuflar „schnuffeln" etc. — Dieses ist die heute ge- 
wohnliche Orthographie in Rmtsch Drucken. Meine Zitate 
stammen nun allerdings aus verschiedenen Zeiten und MM, 
und ich andere an der Orthographie derselben nichts, der 
Leser soil sich also nicht daran stossen, wenn er fur gughiar 
„wagen" etwa auch gugiar triflft — Der Akzent der RtRm 
Worter ist noch meist der lateinische, daher ist casti „Schloss" 
auf der letzten Silbe betont, wegen lat. castellum, 

Ueber die Schreibung des SchwD Materials folgt Ein- 
Iclsslicheres § 8i if. Vorlaufig geniigt folgendes: Meine 
Schreibung ist ungefahr die, welche das Idt in seinen Bei- 
spielsatzen anwendet. In den Verbindungen st und sp lautet 
s immer wie sch. Mit^^ wird die reine Fortis der Gutturalen 
bezeichnet, wahrend k eher fur k -\r ch verwendet wird. Als 
Auslaut von Bildungssilben wird n in den meisten SchwD MM 
nur gesprochen, wenn ein Vokal darauf folgt, ich bezeichne 
das so, indem ich z. B, Garte-n schreibe. 



'-^^^^ 



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Allgemeiner Teil. 



AUgemeine Orientierung fiber das Thema. 

6. Das Rmtsch hat aus verschiedenen germanischen 
Idiomen Lehngut aufgenommen: 

A. Wir finden einmal im Rmtsch solches Lehngut, das 
in alle oder wenigstens in mehrere Rm Idiome gedrungen 
ist und dessen Aufnahme in sehr frfiher Zeit vor sich gegangen 
sein muss, siehe Gartner § 8 if . Hieher gehort albiert „Her- 
berge*. Die SchwD MM sagen Herbert^, Heberig, Herbere-n, 
Es ist keine Moglichkeit vorhanden, albiert und Herberi^ etc. 
in nahere Beziehung zu bringen. 

B. Wir treifen im Rmtsch Lehngut, das mittellioch- 
deutschen Erscheinungen am nachsten steht, so burniu „Glut**, 
verglichen mit mhd. burnen „brennen". Die SchwD MM 
haben brenne-n, brdnne-n, brunne-n, Es ist nicht moglich, 
zwischen burniu und brenne-n oder branne-n oder brilnne-n 
eine engere Verbindung herzustellen. 

C. Das Rmtsch hat Lehngut, das speziell schweizerisch 
ist, z. B. hotta „Zugel". Dieses Wort findet sich nur in 
SchwD MM als Hotte-tiy nicht aber im Ahd., Mhd. etc. 

D. Das Rmtsch weist Lehngut aus dem Bayrischen auf, 
wie stetgeP) „Stocklein", bayr. StockL Die SchwD MM haben 
St'dckliy Steckli, und diese Formen konnten lautgesetzlich nicht 
zu stet^el werden. 

') Waruni stetgel mit tg} Alle solchen lautlichen, dem Leser auffallenden 
Erscheinungen werden spater besprochen, der Leser moge sich also vorlaiifig 
beruhigen. 



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— 8 — 

E. Wir stossen im Rmtsch auf Entlehnungen aus der 
nhd. Schriftsprache, So hat. es den Ausdruck „Militarwesen" 
als militeresser iibersetzt und angenommen. Wir brauchen 
in der deutschen Schweiz allerdings den Ausdruck „Militar- 
wesen" auch, aber wir empfinden ganz wohl, dass er nicht 
ein altes M Erbwort ist. 

7. Neben den germanischen Entlehnungen hat das Rmtsch 
auch solche aus andern Sprachen, so stammt emploiau „der 
Angestellte" aus dem Franzosischen. 

8. In dem Worte comunizeivel „gemeinnutzig* ist der 
Kern, niz^ SchwD; -eivel ist eine echt Rmtsch Bildungssilbe; 
comun ist lateinisch, denn das echte Rmtsch Wort lautet 
cumin; das Ganze ist eine Nachbildung des genannten nhd. 
Wortes. 

Oenaue Abgrenzung des Themas. 

9. Es ist also meine Aufgabe, Schicht C von § 6 zu 
erforschen. Dabei muss ich mich fiir die SchwD Halfte 
meiner Arbeit auf alle MM der deutschen Schweiz stiitzen, 
nicht nur auf die an das Rmtsch Gebiet unmittelbar an- 
stossenden. Das Wort „ Kegel" lautet im SchwD Chegel^ 
ein zusammenhangender Komplex von Kantonen, der weit 
ab vom Rmtsch Gebiet liegt, Basel, Aargau, Solothurn, Bern 
sagt dagegen CheigeL Nun ist gerade dieses Ckeigely nicht 
Chegel im Rmtsch vorhanden, als heigel\ eine mutmassliche 
Erklarung hiefiir bringt § 38 F. 

Natiirlich werde ich aber. mein Hauptaugenmerk auf 
die SchwD MM richten miissen, welche unmittelbar an das 
Rmtsch angrenzen. „Deichselstange* lautet im SchwD Z,a«^/<f-;«, 
die GrB MM sagen aber Latte-n, und dieses Latte-n ist ins 
Rmtsch aufgenommen worden. Beleg aus der Zeitung Ligia 
grischa „Der graue Bund" : „Gern sprangen sie iiber die Deichsel- 
stangen hinaus" ') = Bugien seglievan ei sur*) las lattas or a. 



M Zur grosseren Bequemlichkeit des Lesers lasse ich bei grosseren Rmtscli 
Anflihrungen die Uebersetzung vorangehen und ubersetze moglichst wortlich. 

^) Da die Rmtsch Prilp. ausserordentlich oft zur Sprache kommen werden, 
so seien hier die wichtigsten genannt: a zu, avon vor, cun mit, de da dad won^ 



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^-SVF 



-- 9 — 

Mitten im Rmtsch Gebiet Hegt die SchwD Sprachinsel 
von Obersaxen. Es ist daher begreiflich, dass gerade dieses 
OSax allerlei Lehngut ins Rmtsch geliefert hat und daher 
haufig genannt werden wird. Immerhin hat das Rmtsch 
ebenso oft nicht die OSax Variante, sondern die anderer GrB 
oder auch sonst SchwD MM aufgenommen. „Schwalbe" 
lautet in der OSax M Schwalba, andere GrB und sonst viele 
SchwD MM sagen Sckwalme-n, Schwalma, und dieses letztere 
ist ins Rmtsch gedrungen. Beleg Carigiet S. 294 oder aus 
der Sammlung aberglaubischer Volksmeinungen: „Machen 
die Schwalben ein Jahr (ihr) Nest in einem Hause und kehren 
das andere Jahr nicht mehr, so stirbt jemand in diesem 
Hause" = Fan las schualmas in onn igniv en ina casa e 
tuornan gl'auter onn buca pit, sche miera enzatgi en quella casa, 

Eine merkwiirdige SchwD M von GrB ist die von Peist. 
Diese verfahrt, wie uns die Texte bei Sutermeister unter- 
richten, mit den ahd. mhd. Langen von /, u, il ahnHch wie 
das Nhd., sie diphthongisiert dieselben, so erscheint ahd. mhd. 
Hut „Leute" in den meisten SchwD MM als Liit mit langem 
/V, in Peist dagegen als Lout, Sutermeister 19, S. 27. Und an 
dieses Lout kniipfe ich Rmtsch gleut „Leute", und halte die 
Versuche, gleut von Lilt abzuleiten, fiir verfehlt. 

Die GrB MM zeigen oft auffallige Uebereinstimmungen 
mit denen von Oberwallis und siidlich vom Monterosa, eine 
Erscheinung, die der Forschung schon aufgefallen ist (WalHser 
und Walser). „Bose" lautet in den meisten SchwD MM bos 
oder bes, in Wallis und GrB ist dagegen b'dsch oder besch 
weitverbreitet. Ich werde daher mein Augenmerk besonders 
auch auf die Walliser MM richten miissen. Das Rmtsch hat 
einen Zuruf ans Vieh hoc, und dieser kehrt nur gerade im 
Wallis wieder als hog. 

10. Das sprachliche Material der SchwD MM besteht 
aus zwei Schichten, aus Erbwortern und importiertem Gut; 



davos hinter, denter zwischen, en in, miiort wegen, per fiir, j/jr neben, si sin 
auf, suenter nach, stir iiber, sut unter, tier zu, tras durch, vid an — giu herab 
hinab, giud <^giu -|- de herab von, ora or o hinaus heraus, ^rr/ heraus aus — 
Man beachte auch, dass giu ^hinab" und giu „gehabt" gleich geschrieben sind, 
gerade wie era ^war" und era ^auch**, 



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lO 



ich will die erste, die wait umfangreichere Schicht die primiire, 
die zweite die sekundare nennen. Der Gruss unserer Land- 
leute Sind ir husli „Seid ihr fleissig" ist primar, das Subst. 
Menaschi sekundar. Aber der SchwD Sprachgeist hat diesem 
franz. Lehnwort den Stempel seines Wesens aufgedriickt, 
indem er ihm die in Erbw5rtern haufig vorkommende Bildungs- 
silbe 4 angefugt hat. — Das Rmtsch hat nun, was natiirlich 
ist, sowohl primares als sekundares SchwD Lehngut heriiber- 
genommen, es verwendet z. B. dieses Menaschi und kennt 
jenen Gruss als Esses huslis% Carisch, Nachtrag S. 23. — 
Ich muss in dieser Abhandlung auch das sekundare SchwD 
Sprachgut, das ins Rmtsch gewandert ist, beriicksichtigen, 
falls es sich verhalt wie Menaschi^ d. h. falls ihm erkennbar 
der SchwD Timbre aufgedriickt ist. 

U. Bevor die nhd. Schriftsprache in die Schweiz ein- 
drang, hatten die deutschschweizerischen Kantone eigene 
Schriftidiome, Kanzleiidiome genannt. Ein solches Kanzlei- 
idiom hatte den einen Teil seiner sprachlichen Erscheinungen 
mit der neben ihm hergehenden gesprochenen M gemein, 
ein Teil aber war da von verschieden. Es ist nun denkbar, 
dass sowohl von den gesprochenen MM, als auch von den 
Kanzleisprachen der Schweiz Lehngut ins Rmtsch getragen 
worden sei. So viel ich aber zu erkennen vermag — wir 
wissen namlich vom Verhaltnis der schweizerischen Kanzlei- 
idiome zu den MM noch wenig — stammt das Lehngut des 
Rmtsch doch fast ausschliesslich aus dem gesprochenen SchwD. 
Das Wort „Meinung* heisst in den Kanzleiidiomen ausnahms- 
los Meinung oder Meynung^ die MM haben, sicher schon seit 
dem 15. Jahrhundert, Metnigy und diese Wortform ist als meini 
ins Rmtsch gewandert. Dagegen glaube ich mit einiger 
Sicherheit behaupten zu diirfen, dass die Formel einen Schilling 
gefallen sin „in eine Geldbusse von einem Schilling verfallt 
sein", welche sich in den deutschschweizerischen Weistiimern 
des 14. und 15. Jahrhunderts vorfindet, nie der wirklich ge- 
sprochenen M angehort habe. Da diese Formel nun auch 
in den Rmtsch Weistiimern wortlich wiederkehrt, z. B. „Der 



*) -s ist Pluralzeichen. 



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1 1 



ist gefallen zwanzig Kreuzer dem Gericht" = Quel ei curdati ') 
X 20 a la dartgira^ so ist wahrscheinlich, dass hier eine Ent- 
lehnung aus dem Kanzleiidiom vorliegt. 

12. Was nun die Bmtsch H&lfte meines Themas an- 
belangt, so habe ich einige orientierende Bemerkungen voraus- 
zuschicken. Rmtsch heissen diejenigen MM des Rtkm, 
welche in den Talschaften des Rheins gesprochen werden. 
Einige Teile dieses Gebietes, die gegen den Inn hin gelegen 
sind, haben so grosse Besonderheiten, dass man sie wohl 
auch vom Rmtsch abtrennt. Dies macht mir keine Schwierig- 
keit, da ich aus diesen Gegenden keinen Stoif habe. Das 
Rmtsch zerfallt in die surselvische und in die subselvische 
Mundartengruppe, welch beide durch den Flimser Wald ge- 
trennt werden. Ich habe mein Material weitaus zum grossten 
Teil aus dem Surselvischen, aus dem einfachen Grund, dass 
die subselvische Litteratur weit weniger reich und mannig- 
faltig ist. Das Rmtsch hatte zu verschiedenen Zeiten und in 
verschiedenen Gegenden v^rschiedene Schriftsprachen; heute 
ist die Schriftsprache, die auf dem Disentiser Idiom basiert, 
sehr verbreitet. — Ich habe aus alien diesen Sprachgattungen 
Material gesammelt. 

Ich stiitze meine Arbeit hauptsachlich auf die gedruckte 
Litteratur, aber ich fiihre nichts an, das nicht auch zugleich 
volkstumlich ist, das nicht auch zugleich im Volksmunde lebt. 
Ich bin im Rmtsch, diesem so reichhaltigen ^) und nichts 
weniger als leichten Idiom nicht etwa ein dilettantischer 
Autodidakt, so wenig als auf dem Gebiet der malaio-poly- 
nesischen Sprachen, sondern ich habe in geniigendem Masse 
sowohl direkt schulmassigen Unterricht, als auch Belehrung 
in freierer Form erhalten, durch die Giite von mehreren fiir 
ihre Sprache und ihr Volkstum begeisterten Ratoromanen. 
Am meisten bin ich den beiden Herren Simeon, Herrn 
Konventual U. Simeon und Herrn Lehrer St. Simeon zum 
Dank verpflichtet. 

') curdar heisst ganz wortlich „ fallen". 

-) Wer den Reichtum des Rmtsch an Sprachgiitern, an originellen, boden- 
wUchsigen Sprachgiitern bezweifein wollte, was in popularen Hiichern etwa ge- 
schieht, mache sich nur an das Studium der Volksratsel, DecChr H, I, S. 169 ff. 



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— 12 — 

13. Wir konnon die SchwD MM, ich meine die ge- 
sprochenen MM, nicht die Kanzleiidiome, bis ins 13. Jahr- 
hundert zuriickverfolgen, aber unsere Kenntnisse von den 
iiltern Phasen der M sind noch gering, da die Entwirrungs- 
arbeiten, was M, was Kanzleiidiom sei, noch nicht weit ge- 
diehen sind. Die urkundliche Geschichte des RtRm und 
damit auch des Rmtsch reicht noch bedeutend weniger weit 
zuriick, der RtRm Pfingsthymnus zum Luzerner Osterspiel ') 
von 1597 gehort schon zu den altesten in Origin alhandschrift 
auf uns gekommenen Denkmalern. — Aus all dem geht 
hervor, dass der Stoff der vorliegenden Schrift meist der 
Gegenwart entstammen muss, und dass ich meiner Abhand- 
lung nicht die Gestalt einer chronologisch-historischen Ent- 
wicklung geben kann. Ueber altere Phasen kann ich nur 
Vereinzeltes vorbringen. Ein Beispiel: Die deutsche Schweiz 
hatte im 15. und 16. Jahrhundert eine Miinze, f/«^^r genannt, 
diese kursierte auch in GrB und daher treffe ich sie auch in 
alten Rmtsch Denkmalern, so in Bundis Jerusalemreise vom 
Jahre 1591: „Und (sie) haben auch geschenkt uns zwei 
linger" = Et han era schangiau a nus 2 lingers. 

Soil ich nun aber das in den altesten Rmtsch Doku- 
menten enthaltene SchwD Lehngut nicht einer ganz besondern 
Untersuchung unterwerfen? Werde ich da nicht wichtige An- 
haltspunkte fiir das Studium von Lautbewegungen u. a. finden? 
Ich habe eine solche Spezialuntersuchung angestellt, und es 
hat nichts fur solche Zwecke herausgeschaut. Diese altesten 
Rmtsch Texte sind eben gar nicht alt und nicht mannigfaltig 
und das SchwD Lehngut sieht darin aus wie das des heutigen 
Tages. „Erbarmen" lautet im heutigen SchwD Erbarme-n, 
und so lautete es auch schon im 16. Jahrhundert. Das Rmtsch 
hat daraus erbarm gemacht, und diese Wortgestaltung findet 
sich in den altesten Texten gerade so wie sie heutzutage 
aussieht. 

14. Ich will den Leser nicht mit dem gesamten Material, 
das ich zusammengebracht habe, bekannt machen, denn das 



*) Una das Pfingstwunder darzustellen, rezitieren die AposteJ Hymnen in 
verschiedenen Sprach«n. 



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— M — 

ware Sache eines Lexikons; aus den Rmtsch Weistiimern 
habe ich mir wohl hundert Falle von Beeinflussung durch die 
SchwD Rechtssprache notiert, § 48 fiihre ich aber nur ein 
paar an. Dafiir will ich nach Moglichkeit Interessantes, 
Charakteristisches, allgemeine Gesichtspunkte vorfiihren; und 
ich will meiiien Stoff moglichst nach alien Seiten hin be- 
leuchten, im Gegensatz zu meinen V^orarbeiten, die fast nur 
das rein Lexikographische und das Lautliche ins Auge fassen. 
Auch liegt es mir hier, wie bei alien meinen* die schweize- 
rischen Sprachverhaltnisse betreffenden Arbeiten, am meisten 
daran, neue methodische Wege zu finden oder die bisherigen 
zu verbessern. Endlich will ich auch nicht, dass man meine 
Schrift als ein Nachschlagewerk ansehe, darum fiige ich kein 
Register bei. 

Die Berechtigung des Thetnas. 

15. Ich treffe recht oft die Erscheinung, dass Forscher auf 
dem RtRm Gebiet mit den Begriffen „Deutsch" oder „Ger- 
manisch" hantieren, wahrend sie auf das SchwD abstellen 
soUten, und dass sie dadurch zu Unzulanglichkeiten, Schief- 
heiten und selbst zu direktcn Irrtlimern gefiihrt werden. 

A. A. Tuor fiihrt Annalas 17, 254 das Rmtsch Wort 
guotta-cavagl „Kaulquappe" vor und bringt es mit „tudestg" 
Rosskopf in Beziehung. Aber guotta heisst „Nagel" und 
nicht „Kopf", daher hat man guotta-cavagl nicht an ein 
^tudestg" Rosskopf, sondern an das SchwD Rossnagel an- 
zukniipfen. 

B. Genelin sagt S. 1 1 : „In einigen Wortern hat sich 
w vci b verwandelt. Von den von Genelin genannten Fallen 
ist wohl nur baubau <^ Wauivau diskutierbar, die andern 
sind fraglich. Aber warum soUen wir baubau von einem 
„deutschen" Wauwau ableiten und so einen ganz vereinzelten 
Uebergang eines Lautes in einen andern statuieren, da es 
doch in der Zentralschweiz, in Glarus, in St. Gallen, in GrB, 
also so ziemlich rings um das Rmtsch Gebiet herum, ein 
Baubau gibt.^ Ist es nicht das Natiirlichste, zu sagen, das 
Rmtsch baubau ist tale quale dieses SchwD Baubau} 



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— t4 — 

C. Huonder sagt VHu S. i8: Deutsches s wird oft zu 
sck, so in rischa „Fischreuse". Aber die SchwD MM haben 
dieses Wort mit sch^ als Riiscke-n, und dieses Rusche-n ist zu 
rischa geworden. 

D. Luci sagt S. 47 : b in urspriinglich „deutschen* 
Wortern = /, z. B. prekt „Bericht", piatigot „behiit dich 
Gott*, pur „Bauer" etc. Aber alle diese Worter lauten in 
den meisten SchwD MM mit der Tenuis an und sehen auch 
sonst nicht ^deutsch", sondern SchwD aus. 

E. P. Tuor in seiner Arbeit: die Rmtsch Rechtssprich- 
worter = lis pro verbis giuridics romontschs, Ischi 1903, S. 
19 if fiihrt das Sprichwort an: Igl um peglia ins per il plaid ^ 
ed il bov per la coma ; Igl um peglia ins per il plaid e la 
femna per la schuba, Und er setzt es mit „tudesc" 
„Mannes Wort ist Mannes Ehre'* in Beziehung. Aber 
dieses Sprichwort ist nichts anderes als die wortliche Wieder- 
gabe des allgemein schweizerischen : De Ochs fasst me-n bi 
de Hdrnere-n, de Ma bim Wort und d* Wiber bi der Juppe-n, 

Alle diese Beispiele sind aus Schriften genommen, die 
durchaus gediegen und sorgfaltig abgefasst sind. 

Das Vorgebrachte stimmt zu der Beobachtung, dass in 
den Schriften zur RtRm Forschung das Idt fast nie zitiert 
wird. P. Tuor bezieht sich in der genannten Schrift gar nie 
darauf, er hatte es aber sozusagen auf jeder Seite tun soUen. 
Huonder stiitzt sich, VHu S. 26, fiir Tristkammer auf den 
alten Stalder. Das Idt hatte ihm III 254 brauchbarere Aus- 
kunft gegeben. Eiir die Behandlung von konzeli, § 74, beruft 
er sich Ischi 1902, S. 182, auf Paul, Deutsches Worterbuch, 
aber auch hier hatte ihm das Idt eine fur seine Zwecke brauch- 
barere Auskunft gewusst. Genelin sagt S. 26, er finde Hosi 
in der Bedeutung „Gemenge" im Idt nicht. Aber iiber 
Hosi in der Bedeutung „(iemenge" und in der fur Genelin 
noch weit wichtigeren Bedeutung von ^Schmarren" referiert 
das Idt III S. 525 weitliiufig. Und die Lieferungen des Idt, 
welche die angefiihrten Artikel enthalten, sind lange vor 
den Schriften Huonders und GeneHns erschienen. 

Ferner beobachte ich, dass RtRm Forscher fiir die 
Erklarung von germanischem Lehngut in den entferntesten 



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- 1$ — 

Winkeln des Germanentums nachsuchen, statt da, wo die 
Auskunft am ehesten gefunden wiirde, beim SchwD. Genelin 
kniipft S. 36 Rmtsch stall „Erbteil" an mhd. stolle „Stutze" 
an, Stolle-n ist aber ein in der Zentralschweiz und in GrB 
verbreiteter Ausdruck gerade fiir „Erbteil". Huonder leitet 
Ischi 1897, S. 53 uiersch „quer" von ahd. dwerh ab, und 
sucht, ohne Erfolg \ den Uebergang von h zu sch glaublich 
zu machen. Warum sollten wir nicht lieber an GrB tiverisch 
ankniipfen, wo das sch schon vorliegt? 

Aus den Ausfiihrungen dieses Paragraphen erhellt, wie 
notwendig es ist, dass der Faktor SchwD mit Wucht in die 
Rmtsch, und, wie eine ahnliche Liste, die man auch fur das 
Lad aufstellen konnte, ergeben wiirde, auch in die Lad 
Forschung einziehe. 



Die Quellen. 

16. Vom SchwD habe ich einmal als geborener Luzerner 
und weil ich in meinen Ferienwanderungen die verschie- 
densten Gegenden der Schweiz und besonders auch von 
GrB zu durchstreifen pflege, so und so viele unmittelbare 
Kenntiiisse. 

Aber weit wichtiger noch sind natiirlich die Kenntnisse, 
welche mir das Schweizerische Idiotikon vermittelt. Das- 
selbe ist allerdings erst bis zum Buchstaben P gediehen, 
aber die Redaktion hat mir, wo das Gedruckte versagt, aus 
ihren Papieren in zuvorkommendster Weise Auskunft gegeben. 

Viel wertvollen Aufschluss verdanke ich auch dem zwar 
ganz schlecht geordneten, aber sehr inhaltsreichen Werke 
,,Dayos in seinem Walserdialekt", von V. Bnhler, das sich 
nicht nur mit der Davoser M, wie der irrefiihrende Titel 
schliessen Hesse, sondern so ziemHch mit alien deutschen 
MM von GrB befasst. 



*) Huonder kann keinen zweiten Fall nennen; wenn er mif die Parallele 
marsch „faul** <C lat. marcidus hinweist, so ist das gar kein*^ Parallele, denn 
lat. c und ahd. // sind doch nicht ein nnd dasseibe. 



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i6 



Allerlei brauchbaren Stoff habe ich auch in 8uter- 
meisters Textsammlung „Schwi2er-Dutsch" gefunden. 

Tsehaniperts unvoUstandiges Biindner Idiotikon muss 
ich nicht beriicksichtigen, da es ganz im Idt aufgenommen ist. 

17. Fiir die Bmtsch Seite meiner Abhandlung habe ich 
(^uellen, die ausserordentlich ergiebig fliessen. Zwar ist die 
bisherige Rmtsch Lexikographle unbedeutend, aber die Rmtsch 
Litteratar ist, wenn man auf die Kleinheit des Rmtsch 
Gebietes hinsieht, geradezu erstaunUch reich und mannig- 
faltig und, was natlirlich fiir meine Zwecke besonders wichtig 
ist, zum grossten Teil von der reinsten Volkstiimlichkeit. 
Und ein beispielloser Forscherfleiss und Opfermut hat diese 
Schatze durch den Druck der forschenden Welt zuganglich 
gemacht. Diese Schatze sind vor allem niedergelegt in den 
folgenden Zeitschriften und Sammelwerken : 

Annalas della Soeietad retoromautscha. 

Igl Ischi '). 

C. Decurtius, Ratoromanische Chrestomathie. 

J. Ulrich, Rhatoromanische Chrestomathle. 

Archivio glottologico. 

Daneben existiert noch eine grosse Zahl von Einzel- 
druckeil,wie das Passionsspiel von Somvix, Biihlers klassische 
Wiedergabe von Schillers Tell, die hiibschen Fabeln und 
Erzahlungen von Arpagaus, U. Caveltys gediegene Ueber- 
setzung des Romans Fabiola, das fesselnde Biichlein von 
B. Berther Sm cadruvi „Auf dem Kirchenplatz", etc., etc. 

Umfangreich ist auch die Litteratur der 8chal-, Er- 
baaangs-Bucher, Kalender, Zeitangen, welche ich ebenfalls 
durchmustert habe. 

18. Von air diesen .(^uellen habe ich die Torzuglich 
darchforscht, welche den Stempel der Volkstiimlichkeit an 
sich tragen. Ich musste dabei, wie schon angedeutet, nicht 
lange wahlen. Die altere Litteratar ist ja durch und durch 
volkstiimlich. Besonders brauchbar fiir meine Zwecke er- 
wiesen sich mir von derselben die Marchen, Sagen, Volks- 



^) „Ahorn", grmeint der historische Ahorn von Trims. Isihi ist auf 
der letzten Silbe betont. 



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— 17 — 

r*dtsel, aberglaubischen Meinungen, Kinderlieder und Kinder- 
spiele, die Volkslieder, die Volksbiicher von Barlaam und 
Josaphat und von Kaiser Octavianus, das Passionsspiel von 
Somvix und das Fastnachtspiel von Brigels. Und was 
die moderne Litteratur anbelangt, so darf Nossa Mumma 
stolz sein auf eine stattliche Anzahl ihrer Sohne, die in ihren 
sch5ngeistigen Schopfungen mit Bewusstsein, Talent und 
Erfolg das unverfalschte RtRm Volkstum und die unver- 
falschte Rmtsch Volkssprache wiedergeben ; ich habe hier 
Werke im Auge wie die Bauernlieder von A. Huonder, der 
Cumin ^) d'Ursera von G. C. Muoth, die Dramen von A. Tuor, 
Saung grischun „Graubundner Blut" von M. Carnot, der 
Toni de Chischlatsch von J. Nay, etc., lauter Darbietungen, 
an denen unser Gotthelf seine helle Freude gehabt hatte. 
Solche Werke habe ich also besonders fiir meine Studien 
herangezogen. 

19. Oanz ansgeschlossen habe ich solche Autoren, die 
rein individuelle Beeinflussung durch das SchwD und Nhd. 
aufweisen, wie J. Barandun, denn solches Material, das nur 
bei einzelnen Autoren vorkommt, aber nicht wirklich im 
Volksmunde lebt, hat fiir die Forschung keinen Wert; sowie 
die Schriften, welche jene kunstlich zurechtgestutzte Sprache 
aufweisen, die besonders in der Zeitschrift II Novellist und 
einige Male leider auch in den Annalas vertreten ist. 



Die Vorarbeiten. 

20. Die Vorarbeiten unterscheiden sich von den Quellen 
dadurch, dass in ihnen das Material fur mich schon prapariert, 
mehr oder weniger gut prapariert vorliegt. Sie sind: 

P. Oenelin, Oermanische Bestandteile des ratoroma- 
uischen (surselvischen) Wortschatzes. Es ist dies eine kleine 
anspruchslose Schrift, die mancherlei germanisches Lehngut 
lexikographisch und lautlich behandelt. AUerdings vermissen 
wir bei Genelin eine geniigende Vertrautheit mit der Methode 
der Sprachforschung und eingehendere Kenntnisse der 



*) „Gemeindeveisammlung" 



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— i8 — 

Germanistik, besonders des SchwD, man kann daher auch 
so und so viele von Genelins Vorbringungen, besonders im 
lautlichen Teil, ohne weiteres streichen. Trotzdem hat die 
Schrift ihren Wert, sie hat mir manchen Dienst getan und 
ich muss die Kritik im Archiv fiir das Studium der neuern 
Sprachen, Jahrgang 55, Band 107, eher fiir zu hart erklaren. 
Und ich vermisse beim Kritiker ein Gleiches wie beim Kriti- 
sierten: eingehendere Kenntnisse des SchwD. Ein Beleg fiir 
mehrere: Wenn Genelin S. 7 meint, strof komme vom 
„deutschen" Strafe und so sei a in o gewandelt, so sieht 
der Kritiker wohl ein, dass dies unhaltbar ist, aber er fahrt 
fort und sagt, hier sei bayrisches durch wiedergegeben. 
Nun aber sprechen viele SchwD MM, auch solche, die direkt 
an das Rmtsch Gebiet anstossen, Strof mit o. Das Rmtsch 
hat nun doch sein strof wohl aus diesen direkt an dasselbe 
anstossenden SchwD MM genommen und nicht einen Sprung 
iiber dieselben hinaus ins Bayrische gemacht, um dort das 
Wort zu holen. 

J. Hnonder, Der Yokalismus der Mandart Ton Disentis. 
Der Verfasser behandelt auch allerlei germanisches Lehngut. 
Huonders Schrift ist streng wissenschaftHch und sehr reich- 
haltig. Allerdings auf dem Gebiet der Germanistik, besonders 
des SchwD, bewegt er sich auch nicht mit Sicherheit, daher 
muss ich seinen Aufstellungen oft entgegentreten. Auch ist 
seine Schrift recht miihsam zu lesen. So verstehe ich, was 
Huonder iiber stro/i „Kauz" S. 70 unten sagt, direkt nicht. 
Ich fasse die Sache so auf, dass strolz identisch ist mit SchwD 
stra/zg, strolig „verflixt", Strali, Stroli „boswilHge Person", 
und ich halte in Beziehung auf Lad stroller fiir annehmbar, 
was Pallioppi, Lad Worterbuch S. 724 steht. 

Allerlei germanisches und speziell SchwD Lehngut wird 
auch in den Worterbiichem von Carigiet und Carisch, in 
den Orammatiken von Gartner und von Conradi, in der Ab- 
handlung II Bomontsch della Lnmnezia ^) von A. Tuor, 
Annalas 17, 245 ff., in einem Anfsatz yon Huonder, Ischi 
1897, S. 45 flf., und vereinzelt auch anderswo genannt. 



*) Lugnetz, ein Teil des Rmtsch Sprachgebietes. 



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7r^^ 



Alle diese Vorarbeiten haben mir nicht viel Stoff ge- 
liefert, den grossten Teil habe ich aus den § 1 7 geschilderten 
Quellen geschopft. Die Vorarbeiten beriihren iibrigens die 
ganze eine Halfte des Problems, das Uebersetzungslehnwort, 
§ 26 B, gar nicht. 

Sozusagen gar nichts hat mir Kortings vergleichendes 
Rm Worterbuch geliefert. Korting enthalt iiberhaupt auffallend 
wenig RtRm Material. Verschiedene Aufsatze in Annalas 
und Ischi und anderswo, ferner Muoths Normas ortograficas, 
die weit mehr bieten als der Titel ahnen lasst, bergen reichen 
Stoflf, der fiir den Verfasser eines solchen vergleichenden Rm 
Worterbuches sehr brauchbar ware, und der Grund ist mir 
nicht klar, warum sie Korting so wenig herangezogen hat. 



Die litterarischen Hilfstnittel. 

21. Unter den litterarischen Hilfsmitteln verstehe ich 
allerlei wissenschaftliche Arbeiten zur RtRm Sprachforschung, 
die mir in dieser oder jener Weise niitzlich waren, ohne 
dass ich sie geradezu Quellen oder Vorarbeiten nennen konnte. 
Diese sind: 

W. Meyer - Liibke, Orammatik der romauischen 

Sprachen. 
Th. Gartner, Batoromanische Orammatik. 
J. A. Bnhler, Orammatica elemeutara dil Inngatg 

Bliato-Bomonsch. 
U. Simeon, Bliatoromauische Orammatik (Manuskript). 
B. Garigiet, Bhatoromanisches Worterbncli. 
0. Garisch, Tascheuworterbach der Bhatoromanisclieu 

Sprachie. 
G. Mnoth, Normas ortograficas. 
G. Maoth, Stadis etymologs dil Bomonscli sarsilyan. 
J. Laci, Laatlehre der subset ?isclien Dialekte. 
H. Morf, Aas Diebituiig and Spraehe der Bomaneu. 
M. Garnot, Im Lande der Batoromanen. 



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20 



Die Nortnen fur die Feststellung des Stoffes. 

22. Negatiye Kriterien. Wenn uns im Rmtsch Sprach- 
gut entgegentritt, das germanisch aussieht, so mussen wir 
uns klar machen, an welche der § 6 genannter funf Arten 
Germanisch es rationeller Weise angekniipft werden kann. 
Und wenn es sich dann zeigt, dass diese Ankniipfung am 
einleuchtendsten bei Art A, B, D, E geschehen kann, so 
mussen wir es von unserm Thema ausschliessen. Beispiele: 

A. Zu den germanischen Wortern, die schon in alter 
Zeit in die Rm Idiome gedrungen sind, gehort auch ,Bahre". 
Rmtsch lautet es hara und das kann ganz gut das ahd. bara 
sein. Allerdings heisst das Wort in vielen Gegenden der 
Schweiz Bare-n, und auch das miisste im Rmtsch zu bara 
werden. Nun aber haben die GrB MM, an die wir doch 
zuerst ankniipfen mussen, die Form Bar oder Bor. Dadurch 
sinken die Aussichten fiir die Ankniipfung ans SchwD, und 
die wissenschaftliche Vorsicht gebietet daher, dieses Wort 
auszuschliessen. 

Wenn wir die hier unter A angehobenen Untersuchungen 
weiter fiihren wiirden, so wiirde sich ergeben, dass die meisten 
germanischen Entlehnungen, die ins Rmtsch und zugleich in 
andere Rm Idiome gedrungen sind, sich verhalten wie dieses 
bara — und wie albiert § 6 — und dass sie also dem SchwD 
nicht zugesprochen werden diirfen. Man kann sie als vor- 
schweizerische Gruppe zusammennehmen und besonders be- 
handeln. 

B. Rmtsch ualti „ziemlich" konnen wir am rationellsten 
an mhd. waltic ankniipfen, die Abschwachung des Sinnes 
kann kein Bedenken erregen. Aber konnen wir nicht auch 
sagen, ualti sei das SchwD g'waltigy und es sei die Vor- 
silbe ^'- abgeworfen? SchwD g'wiss, g'wess erscheint im 
Rmtsch als guess, und es ware daher gegen alle Methode, 
zu sagen, in dem einen der beiden ganz gleich liegenden 
Falle sei g vor w geblieben, im andern gefallen. Nein, wir 
diirfen ualti nicht dem SchwD zuschreiben, wenigstens so 
lange und bis nicht auch ein SchwD waltig ohne Vorsilbe 
nachgewiesen ist 



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— 21 — 

C. Das Rmtsch hat einige Deminutiva auf -^/, wie negel 
^Gewiirznelke". Dieses Formans ist bayrisch, das SchwD 
hat dafur -li^ Ndgeli, Es ist nun nicht denkbar, dass auf laut- 
lichem Wege SchwD -// zu Rmtsch -el werden konnte, 
das Rmtsch bewahrt auslautendes SchwD -i gewissenhaft, 
wie viele noch kommende Beispiele beweisen werden. Und 
es ist daher auch falsch, wenn Genelin S. 40 Rmtsch viriveri 
auf das gleichbedeutende deutsche Wirrwarr zuriickfiihrt, 
es ist das Rmtsch Wort vielmehr identisch mit dem in der 
Schweiz weit verbreiteten Wirriwdrri, Es bleibt daher nichts 
anderes iibrig, als die Entlehnung negel dem Bayrischen zu-, 
und dem SchwD abzusprechen. 

D. Ich treffe in der neuern Rmtsch Litteratur oft das 
Wort horda^ gleich dem nlid. Horde. Dieses Wort wird 
zwar auch im SchwD gebraucht, aber nur von den Gebildeten, 
der gemeine Mann hat es nicht in seinem Vorrat, und daher 
nennt es das Idt auch nicht. Wir konnen also horda nicht 
eine Entlehnung aus dem SchwD nennen, sondern miissen 
es als ein Anleihen beim Nhd.*) bezeichnen. 

Die meisten nhd. Lehnworter im Rmtsch erkennt man 
auf den ersten Blick, es sind moderne Kulturworter wie 
pauperesser ^Armenwesen". Vielfach leben sie bloss in der 
Rmtsch Litteratur, besonders in der Zeitung oder im Munde 
der Gebildeten, nicht aber im Munde des Volkes. 

23. Positiye Kriterien. Wenn mir im Rmtsch Lehn- 
gut entgegentritt, das germanisch aussieht, und von dem sich 
dann erweist, dass es etwas spezifisch SchwD an sich hat, 
etwas, das weder dem Nhd., noch dem Mhd. etc. eignet, so 
habe ich dieses Lehngut unter mein Material aufzunehmen. 
Beispiele: 

A. Es sind dies einmal Worter, die ausschliesslich dem 
SchwD Lexikon zugehoren, z. B. Hutsche-n „Schwein" > 
Rmtsch hutscka. 

B. Worter, die in einer Bedeatang gebraucht werden, 
die ausschliesslich SchwD ist. Klenken bedeutet zwar im 
Mhd. „verbreiten" und wird dabei auch mit dem Objekt 



^\ Dem Mhd. war das Wort noch fremd. 

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— 22 — 

„Lob" verbunden, aber „losziehen", „schimpfen" heisst es 
nur im SchwD, und in dieser Bedeutung hat es das Rmtsch 
aufgenommen und durch eine haufig vorkommende Bildungs- 
silbe erweitert; clanchergnar „bekritteln" '). 

C. Worter, die im Laatstand etwas spezifisch SchwD 
haben. „Schraube" lautet im SchwD mit st an, Strube-n, 
und in dieser Lautgestaltung ist das Wort ins Rmtsch uber- 
gegangen. Beleg, Annonce aus der Gasetta Romontscha: 
„Der Unterzeichnete empfiehlt Muttern fiir Schrauben, Zangen 
mit Schraube" == // suttascret recommonda mummas per 
strubas, zeungas cun struba. 

D. Worter, die in ihrer Bildang etwas spezifisch SchwD 
haben. Das Wort Franse ist in vielen SchwD MM um die 
weibliche Bildungssilbe -le-n^ die sich z. B. in Tilble-n „weib- 
Hche Taube" findet, erweitert worden: Fransle-n, Franzle-n; 
und in dieser Gestalt ist es ins Rmtsch eingezogen dXsfranzla, 

E. Sprachgut, das der Konstraktion nach spezifisch 
SchwD aussieht. Das Verbum „brauchen" wird in vielen 
SchwD MM reflexiv verwendet in der Bedeutung „sich 
sputen": Bruch di „spute dich!" Diese Konstruktion und 
Anwendung kehrt wortlich im Rmtsch wieder, z. B. in Biihlers 
Tell: „Mach hurtig, Jenni, zieh die Naue ein = Spute dich, 
Jenni, hinein mit der Barke, rasch!" = Sedrova\ Jenniy en 
cun la barca, spert, 

24. Es kommt nicht selten der Fall vor, dass ein SchwD 
und ein nhd. Wort sich vollig decken, ein Beispiel ist y,Ga?ig'', 
Woher hat dann das Rmtsch das Wort bezogen, aus dem 
SchwD oder aus dem Nhd.? Wenn es sich um ein einfach 
volkstumliches Wort handelt, wie bei y^Gang'*'^ so werden 
wir mit Sicherheit die SchwD Herkunft konstatieren diirfen, 
Rmtsch gan < Gang ist also Entlehnung aus dem SchwD. 



*) Huonder, VHu S. 43, Z. 24 ist abzuweisen. 

^) Infinitiv duvrar „brauchen**, Imperativ drova. Beim Reflexiv steht 
SC' fUr alle drei Personen. 



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23 



Die Grenzgebiete des Zweifelhaften. 

25. Es gibt recht viele Falle, wo es zweifelhaft ist, ob 
Sprachgut vom SchwD ins Rmtsch oder umgekehrt gewandert 
sei oder ob es beide aus einer dritten Quelle bezogen haben, 
ferner Falle, wo es unsicher bleibt, ob nicht beide Idiome, 
unabhangig voneinander, sich entsprechende Werte hervor- 
gebracht haben. Solche Schwierigkeiten erheben sich auf 
folgenden Gebieten: 

A. Bei Interjektionen. Wenn wir sowohl im Rmtsch 
als im SchwD die Interj. he treffen, so braucht hier keine 
Entlehnung vorzuliegen, dieses he findet sich in den ver- 
schiedensten Teilen der Welt, z. B. in den malaio-polynesischen 
Sprachen, so im Makassarischen. Wenn aber das SchwD 
vier Interj. auf -^/ hat: ui^ hui, bui^pfui, die, bis auf ^i^^*, auch 
allgemein deutsch sind, und wenn gerade diese vier im Rmtsch 
auch wiederkehren, so kann das nicht Zufall sein, das Rmtsch 
ist entlehnt. Belege: Aus Th. Castelbergs Komodie „Die 
listige Wit we* = La vieuva lestia: „Ei, ei, schone Galan- 
terien" = Buy, buy, hiallas galantereias. Aus der Gasetta 
Romontscha, Feuilleton: „Nu, nu, Sie brauchten deswegen 
durchaus nicht sich zu schamen* = Ui, ui, Els duvrassen 
perquei absolutamein buca seturpigiar, Aus dem Toni von 
Chischlatsch : „Man war da im Hui" = Ins era leu en in^) 
huL Und so scheint es mir, dass auch zwischen der Rmtsch 
Redensart senza hau ni miau „ohne Sang und Klang" und 
den SchwD Interj. hau und miau ein Zusammenhang bestehe. 
Beleg aus Sin Cadruvi: „AbschafTen dies ohne Sang und 
Klang, das haben wir nicht konnen begreifen" = Dismetter 
quei senza hau ni miau quel havein nus buca saviu capir, Hau 
ist im SchwD ein lauter Ausruf, z. B. des Jubels, und miauen, 
mauen, mauwen bedeutet nicht nur „miauen", sondern auch 
„leise reden". 

B. Bei Wortern, die einen Natarlaat wiedergeben. Bei- 
spiele: ^z\i^\) mogge-n, „briillen", von derKuh gesagt, Rmtsch 



*) Ganz wortlich; „In einem Hui", so sagen aucli jnanche SchwP 
W IT. 8fi2- 



siehe Idt II, 86j, 



MMj 



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— 24 — 

„Die Kuh briillt* = La vacca megia, SchwD Givaagg^ 
Rmtsch quae „der Rabe". Der Grund der Unsicherheit ist 
der gleiche wie bei A. Auch in malaiischen Idiomen, z B. 
im Kawi ist Kwak Vogelname. 

C. Bei Kinderwortern. Bsp. : SchwD Nani^ Rmtsch nana 
„Wiege", SchwD Mdm-mdm^ Rmtsch mammam „trinken". 
Auch hier der gleiche Grund, auch hier die gleichen Er- 
scheinungen bei den malaiischen Sprachen, z. B. pampangisch 
mamama „kauen". 

>;, . , Etwas anders liegt die Sache bei Rmtsch cac^ SchwD 

4'u'. ' ^ag^, in GrB MM auch mit Fortis im Anlaut, also ganz 
gleichlautend mit dem Rmtsch Wort. Das Wort, das 
„Schmutz, Kot" bedeutet, hat im Rmtsch als Nebenform 
cacas und im SchwD gagga und ga^gis. Die Rmtsch und 
die SchwD Ausdriicke werden daher vielleicht doch nicht 
ganz unabhangig nebeneinander stehen. 

D. Bei Yerwandtschaftsbezeichnangeu. In der Rmtsch 
Bauerngeschichte La Vacca pugniera „Die Heerkuh" riihmt 
der reiche Bauer: „Sein Vater, Grossvater, Urgrossvater und 
Ururgrossvater seien iiberall im Oberland herum bekannt" = 
Siu bab, tat, basat et urat seigien pertut la Partsu entuorn 
enconischents, Hier haben wir vier Verwandtschaftsnamen 
hintereinander. Ganz ahnlich klingende Verwandtschafts- 
bezeichnungen finden wir aber nicht nur im SchwD, wie Att 
in Schwyz, sondern auch in den malaiischen Sprachen, z. B. 
Ada im Tankaranischen auf Madagaskar. Also auch hier 
Unsicherheit^). 

E. Bei den Bezeichnungen fiir Bejahang und Ver- 
neinaug, SchwD ja, jo, jd, je; net, nd, na, letzteres nach 
Biihler gerade in GrB gebrauchlich; Rmtsch gie, na, Auch 
hier die gleichen Erscheinungen in den malaiischen Sprachen, 
„ja" lautet im Dajakischen ja und jo, im Bugischen iye, 

AUerdings ist Kmtsch gie in seinen Anwendungen ganz 
vom SchwD ja beeinflusst, § 65, und gehort daher in dieser 
Hinsicht zum SchwD Lehngut im Rmtsch. 



*) Ur- in urat ist entlehnt. 



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— 25 — 

F. Bei Metaphern, Alliterationen und ahnlichen Er- 
scheinungen. Die SchwD MM sagen zittere-n wte-n-en aspis 
Laub '), und das Rmtsch sagt tremblar sco triembels. Aber 
dieses Bild ergibt sich uberall so von selbst, dass wir nicht 
an Entlehnung zu denken brauchen. Wenn aber SchwD 
Gotte-n „Patin" und gleichbedeutendes Rmtsch madretscha 
auch fur „Rute" verwendet werden, so ist dieser meta- 
phorische Gebrauch so aussergewohnlich, dass wir nicht 
umhin konnen, Entlehnung anzunehmen. Aus A. Tuors 
volkstiimlichem „Discuors**: II project d'ina via-fier^) tras la 
Surselva: „Die Birke mit ihren prachtigen Zweigen, welche 
dienen als Rute fiir die Kinder" = II badugn cun sias stu- 
pefitas tortus eke surveschan sco madretscha per Us afions, 
Und solche im SchwD und im Rmtsch iibereinkommenden 
poetischen Formeln sind so zahlreich, dass doch nicht alles 
zufslllige Uebereinstimmung sein kann. 

G. Bei Uebersetzangs- nnd Bedentongslehnwortern^ 
§ 26 B, die einerseits dem Rmtsch und andererseits einem ganz 
beschrankten, an das Rmtsch angrenzenden Bezirk des SchwD 
eigen sind. Rmtsch rida ist sicherlich das SchwD Ckride-n, 
aber rida bedeutet neben ^Kreide" auch „Griffel", und die 
gleiche Bedeutung hat Chride-n auch in einigen SchwD 
Gegenden von GrB. Ist nun die neue Bedeutung im Rmtsch 
Teil von GrB entstanden und in den SchwD gewandert oder 
umgekehrt? Ein anderer Fall ist der Name eines fetten 
landlichen Gerichtes, das in Glarus, nur in Glarus, Brantsmues 
„gebranntes Mus" und im Rmtsch, wortlich iibersetzt, buglia 
arsa heisst. Oder ein dritter Fall: Das SchwD Wort Bund- 
kagge-n, Punthaggo „eine Art Klammer" erscheint inti Rmtsch 
als punakel, Lautgesetzlich Hesse sich das Rmtsch Lautbild 
nicht erklaren, namlich nicht der Schwund des Dentals, es 
wiirde also eine volksetymologische Umformung vorliegen •'*). 
Nun hat aber auch eine SchwD M von GrB schon eine 



') „Espenblatt«. 
^) „Eisenbahn*. 

*) Die Endung -el fUr -en macht keine Schwierigkeit, solche Vertausch- 
ungen von Endungen sind im Rmtsch nichts Seltenes, VHu S. 97. 



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— 26 — 

Variante ohne d^ Punhagge-n, 1st nun Rmtsch punakel dieses 
Punhagge-n oder hat sich das GrB Punkagge-n unter dem 
Einfluss des Rmtsch umgeformt? 

H. Bei seknudarem Lehngnt des SchwD. Franzosisches 
fusil erscheint in den SchwD MM als fiisi, im Rmtsch als 
fist, Es ist absolut nicht auszumachen, ob das Rmtsch das 
Wort direkt aus dem Frz. oder auf dem Umweg iiber das 
SchwD erhalten habe, da in beiden Fallen das gleiche 
Resultat vorliegen muss. 

I. Es gibt in den SchwD MM allerlei Worter, die eher 
fremdartig klingen und die auch, in mehr oder weniger ahn- 
Hcher Lautgestalt, im Rmtsch wiederkehren, deren Etymologie 
und Herkunft aber nicht sicher ergriindet ist, weshalb man 
auch die Entlehnungsfrage nicht sicher beantworten kann. 
Hieher gehoren Bezeichnungen fiir „Dummkopf" wie SchwD 
Tscholi^ Tap, Lori^ Gal'dri, Calori, Rmtsch caleri, cucalori, 
tapatscholi, tapalori, die z. B. im Marchen „Die Ratsel" = lis 
legns vorkommen. Ferner der Ausdruck SchwD Karsumpel, 
Rmtsch hardumbel „ Allerlei, Habseligkeiten". Aus dem 
Calender Romontsch 1904: „Alle Habseligkeiten der Truhe 
lagen schon auf dem Boden herum" = 'Gl entir hardumbel 
dil truchet schischeva schon pil plantschiu entuorn. 

Die verschiedenen Weisen der Aufnahme des SchwD 

Lehngutes. 

26. Das Rmtsch hat sich das SchwD Lehngut auf sehr 
verschiedene Weisen zu eigen gemacht. 

A. Das SchwD Sprachgut wird tale qaale herftber- 
genommen, z. B. das Wort Heft und das Wort Pur „Bauer«. 
Beleg aus Sin Cadruvi: „Ein Heft, wo der Name und (das) Ge- 
schlecht des Bauers steht" = In heft nua cK il num e 
schlatteina dil pur stat. 

Die genannten zwei Beispiele bestehen aus einzelnen 
Wortern. Es werden auch Komplexe, die aus mehr als 
einem Wort bestehen, entlehnt, aber weit seltener. Solche 
Komplexe sind einmal die Komposita. Bsp.: „Wurste und 
solche Wiirste, die im SchwD Landjager heissen" = Li- 



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— 27 — 

giongias e landiegers, „Eine Art Bett, Karrenbett [SchwD 
Charebeti] genannt" >> harabet. Ferner ganze Phrasen, z. B.: 
Ehiiet is Gott ^Behiite uns Gott", Sack voll Mehl, Entstellung 
fiir sackernient. A us der Passion von Somvix: „Behute uns 
Gott, das machen sterben (:= toten) ist gar grob" = Pietis- 
gott! II far niorir ei zun grob. „Sackerment, ich hatte nie 
geglaubt, dass Herodes wSre so sehr ausser sich" = Sag 
fol mcll Jeu ves mai cartiu, che Herodes fus ascfii zun ord 
de sesezs. 

Ganz selten ist der Fall, dass bloss ein Formativ heriiber- 
genommen und einem einheimischen Grundwort angefugt 
wird. Hieher gehort mender schaft „Knabenschaft, Knaben- 
verein", bestehend aus einheimischem ;«^«^<fr JungerBursche* 
und SchwD Formans -schaft, 

B. Das SchwD Sprachgut wird wortlich ubersetzt. 
Ich nenne das oben unter A geschilderte Lehngut eigent- 
liches Lehnwort, und das, welches hier unter B behandelt 
wird, Uebersetznngslehnwort. Bsp. : Die SchwD MM haben 
sonderbar klingende derbe Ausrufe, wie „Teufel hinein, Teufel 
ab einander" ^= Tufel ine-n^ Tiifel ab enand, Diese er- 
scheinen im Rmtsch in wortlicher Wiedergabe dXs giavel en etc. 
Beleg aus dem Drama „Der Diener zweier Herren" = II 
survitur de dus patruns: „Aber zum Teufel, ihr macht mich 
fluchen" = Mo giavel en! Vus figieis met zundrar, — „Im 
Hintergrund" lautet im SchwD hinde-n zue^ und das tritt im 
Rmtsch in wortlicher Wiedergabe als davostier auf. A\is dem 
Volksbuch von Kaiser Octavianus: „Leo stand im Hinter- 
grund und wollte nicht geben sich selbst zu erkennen" == 
Leo steva davostier e leva buca dar sesez d* enconuscher, 

Es findet sich auch der Fall, dass ein Teil des Komplexes 
tale quale heriibergenommen, und ein Teil Ubersetzt wird. In 
schan e spot sind die Subst. beibehalten, die Konj. ist ubersetzt. 

C. Es werden yollstandige Gedankenganze, z. B. Sprich- 
worter in engerer oder freierer Uebersetznng heriiber- 
genommen. Ein gemein SchwD Sprichwort lautet: Richer 
Pure-n Tdchter und armer Pure-n Chds war did nid alt^). Die 



*) Die Tdchter werden bald geheiratet, der Kase bald gegessen. 



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28 



Rmtsch Wiedergabe lautet: „Die Tochter der Reichen und 
der Kase der Armen wird am ehesten reif" = Las matteuns 
dils rechs et il caschiel dils paupers vegn il pli haul madir, 

D. Die Wiedergabe erfolgt nach dem blossen Klang 
ohne Riicksicht auf den Sinn. So wird bei Verben wie „an- 
geben, annehmen" a7i nicht durch die sinnentsprechende 
Prap., § 9, sondern durch das ahnlich klingende en „in" 
wiedergegeben. Belege: „Kaum hat der Fiirst Hosen an" 
[SchwD Inf. a-n-hd] = Strusch ha il prenzi en caultschas, 
„Nur Lumpen anziehen" [SchwD Idem] = Trer en mo 
lumpas, ^Dennoch woUen wir es uns nicht zu Herzen 
nehmen" [a-n-na] = Denton lein nus buca seprender^) en. 
„Fass an!" [Idem] = Peglia en! „Columbin macht sich daran 
[macht si dra] und trinkt" = Columbin se fa en *) e beiba, — 
In dem Worte „daheim" schwachen die SchwD MM „da" 
zu tonlosem de und dieses de wird tale quale ins Rmtsch 
hiniibergenommen, als ware es die einheimische Prap. de. 
Bsp.: „Wo bist du daheim?" [deheint] = Nua eis ti de casa? 
Aus der Bauerngeschichte Luregn „Lorenz": „Die daheim 
hatte er nicht gelassen in Vergessenheit" = Us de casa 
havev' el buca mess en emblidonza, 

E. Einheimisches Rmtsch Sprachgut wird auf die ver- 
schiedensten Weisen vom SchwD affiziert. Rmtsch nausch 
bedeutet „moralisch bose", und das ist die Grundbedeutung, 
wie die Uebereinstimmung des Lad nosch beweist. Nun 
brauchf das SchwD ^bose" auch im Sinn von „schadhaft", 
z. B. bdsi Hose-n, und diese Bedeutung hat nun auch Rmtsch 
nausch angenommen, „schadhafte Striimpfe" = Caultscheuls 
nauschs, 

F. Von dem ganzen Formen-, Bedeutungs- und Gebrauchs- 
umfang eines Wortes wird bald alles, bald so and so ylel 
herftbergenommen. Erlauterndes Beispiel: SchwD blutt be- 
deutet ^bloss, nackt, bar". Das Rmtsch braucht dieses Adj. 
ungefahr im gleichen Sinne. Das SchwD hat die drei spezi- 
fischen Anwendungen: Blutti Schnegg „Nacktschnecke", 



*) se- auch fUr die erste Person. 

^ ^an" und „ daran** gleichmStssig durch en wiedergegeben nach § 73. 



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— 29 — 

s'blutte-n Fuesse-n „barfuss", blutts Gdld „bar Geld". Alle 
drei Anwendungen kehren im Rmtsch wieder: Schnec blut; 
pel blut; aus der Hexensage, „Der angebundene Fuchs" = 
L* uolp rentada: „Die Frau zahlt aus die Summe mit barem 
Geld" = La signura paga or a la summa cun daner blut. 
Das SchvvD sagt uf em Blutte-n „auf dem Nackten" fiir „auf 
dem blossen Leib". Das Rmtsch hat diese Phrase ebenfalls: 
sil blut, Aus der Autobiographie von D. Balletta: ^(Sie) 
haben ihm genommen alles das, was er hat gehabt auf blossem 
Leib, weg" = A71 agli priu tut quei chcl ha giu sil blut, 
naven. Endlich hat das SchwD eine Ableitung Blutte-n „Wald- 
lichtung", und diese Ableitung besitzt das Rmtsch ebenfalls 
als blutta. — Daneben gibt es nun aber im SchwD noch 
eine Menge von andern Ableitungen, Anwendungen etc. von 
blutt, die das Rmtsch nicht aufgenommen hat. 

G. Das Rmtsch bringt bei den SchwD Entlehnungen 
allerlei Umformiingeii an, seinem allgemeinen Sprachgeist 
Oder einzelnen einheimischen Mustern entsprechend. Das 
SchwD hat eine Wendung im Zuck „im Ziicken", bedeutend 
„sofort". Diese erscheint nun im Rmtsch nicht als el •) zuc, 
sondern als sil zuc, wortlich: „auf dem Zucken". Das Rmtsch 
hat namHch eine gleichbedeutende Wendung sil moment, und 
darnach hat sich sil zuc gerichtet. 

H. Wenn SchwD Lehngut einzieht, so wird in den 
einen Fallen das einheimische Wort, falls ein solches be- 
stand, ganz yerdrangt, oder es bleibt daneben bestehen. 
Neben la trost steht la consolaziun, aber neben il pur „Bauer" 
steht kein anderer Ausdruck, es ist aber anzunehmen, dass 
das Rmtsch, bevor pur aufgenommen wurde, auch einen, 
einen eigenen Ausdruck fur „Bauer" hatte. Finden sich 
beide Ausdriicke, der bodenstandige und der eingedrungene, 
neben einander, so ist nicht selten der SchwD der populare, 
das Erbwort ist in den Hintergrund gedr^ngt. Huonder sagt 
VHu, S. 24, plevon <; plebanus sei wenig ublich, gew6hnlich 
'6^1 far er ^Pfarrer", Genelin bemerkt S. 17, avla <^ aquila 
sei seltener gebraucht als adler. 



») el =s en il. 



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- 30 — 

Die numerische St&rke des im Rmtsch vorhandenen 
SchwD Lehngutes. 

27. Von alien ins Rmtsch gedrungenen germanischen 
Sprachwerten sind die SchwD die zahlreichsten. 

Die numerische Starke des SchwD Lehngutes im Rmtsch 
ist gross, wie sich aus der ganzen vorliegenden Abhandlung 
ergibt. Nehmen wir einige Zahlungen vor! Ich schlage aufs 
Geratewohl DecChr auf, ich treffe S. lO, es ist Volkspoesie, 
eine Seite im Marchen „Der Konig von Spanien oder 
St. Lorenz" = II retg de Spagna ne Sogn Luregn. Diese 
Seite, 43 Zeilen, enthalt folgende SchwD eigentliche Lehn- 
worter: Z. 2 wacht, Z. 4 zuar^ Z. 16 wacht, Z. 21 far il 
wander „wandern", Z. 23 halt^ ^-23 schoUy Z. 30 schon, — 
Nun schlage ich eine Seite in „Graubiindner Blut" = Saung 
grischun, Ischi 1901, S. 92 if., also in einem volkstiimlich 
gehaltenen Produfct der Kunstpoesie, auf, ich treffe S. 118. 
Da zahle ich, auf 31 Zeilen, folgende Lehnworter: glieut 
„Leute", hottas „Ziigel'^, lefzas „Lippen", bletsch j^ndLSs'^ , gcissla 
„Geissel" '). 

Noch eine Zahlung, wobei beides gezahlt werden soil, 
das eigentliche und das Uebersetzungslehnwort. Ich wahle 
den redaktionellen ') Leitartikel „Ein letztes Wort** = In davos 
plaid, Gasetta Romontscha, 29. Sept. 1904, 113 Zeilen. Hier 
finde ich vier eigentliche Lehnworter aus dem SchwD: schon, 
garegiar „fordern" < ^dre-n, maniar ^meinen*' <; meine-ft, 
agen „eigen'* <; elge-n, Ferner vier Uebersetzungslehnworter: 
udir ensemen „zusammengehoren^, sursckar „iiberlassen", 
prender en „einnehmen", pLischer giudlunder „Vergniigen 
dariiber" \ Dazu kommt noch eine Phrase, die dem Schrift- 
deutschen nachgebildet ist: „Die Revision unter Dach bringen" 
= Metter La revisiun sut tetg. 



^) SchwD Geisle-n, bletschnass (flir sich kommt bletsch nichl vor), Le/ze-n^ 
die iibrigen W5rter sind schon vorgekomme^i. 

^) Ich habe nicht beobachtet, dass diese Redaktion etwa besondern Purismus 
treibe, aber umgekehrt auch nicht, dass sie besonders germanisiert sei. 

^) Wird spater erklart. 



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— 31 — 

28. Die Entlehnung ist nach den einzelnen Bedeutungs- 
kategorien sehr verschieden. Baumnamen sind nur wenige 
endehnt. Das sehr ausfiihrliche Verzeichnis von Rmtsch 
Baum- und Strauchnamen, Ischi 1900, S. 62, hat nwr glienda 
y,Linde". Schimpfnamen sind in ausserordentlicher Zahl 
heriibergenommen. — Prap. als eigentliche Lehnworter gibt 
es nicht, Konj. viele. A. Tuor sagt Annalas 17, 255 von der 
Rmtsch M des Lugnetz: Schon^ aber, sonder, eben, uberhaupt, 
zwar, toch^) ein en usit gieneral^), 

29. Ausserordentlich zahlreich sind die Uebersetzungen 
von SchwD. Komp., bestehend aus Prap. -f- Verb, wie „an- 
nehmen, ausgeben". Komp. mit dar „geben" finden sich 
u. a. folgende: „Niutschwang ist von den Russen aufgegeben" 
[Inf. ufga] = Niutschvan ci daus si dais Russ, ^Wie das 
Datum angibt" [a-n-ga] = Sco il datum dat en, ^Jedermann 
gab zu \ztiegd\ dass etc." = Tut eke deva tier eke, „Fiir 
einen Propheten gibt er sich aus" [_usga\ = Per in profet 
el se dat or a, „Sich abgeben mit" \abgd\ = Sedar giu cun, 
„Nachgeben" [naga] = Dar suenter, 

30. Solche Tatsachen wie die eben angefiihrten pressen 
dem patriotischen Biihler in einem kleinen Aufsatz in den 
Annalas die Klage aus: „Wir besitzen gegenwartig gar wenig 
Verben, die wirklich Rmtsch sind" = Nus possedein da present 
be paucs verbs eke su?i veraniein romanscks, Dieser pessi- 
mistische Ausbruch ist arg iibertrieben. So siech und degeneriert, 
dass sie nur noch auf germanischen Kriicken daher humpeln 
konnte, ist Mumma carina gewiss nicht. Ich will eine be- 
liebige Seite der Chrestomathie aufschlagen, es ist II, i, S. 77. 
Die ersten vier Zeilen enthalten acht Verben, darunter sieben 
verschiedene, und alle samt und sonders sind rein Rm: 
„Nachdem sie gehort hatten**) von ihrer Mutter das Schicksal 
der Schwester, haben sie gehabt keine Ruhe. Der alteste 
Bruder hat genommen das schonste Pferd, das sie hatten in 
(dem) Stall, und ist gegangen zu suchen den Fiirsten der 



*) toch und sonder sind spezifisch SchwD Formen. 

2) „sind in allgemeinem Gebrauch**. 

^) Sklavisch wortlich: „haben gehabt gehiiil". 



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— 32 — 

Sonne. Nach langer, langer Reise ist er angekommen bei 
einem Haus, (einem) grossen und hohen, wo er hat an- 
gebunden sein Pferd neben der Tiir" = Suentcr cKels han 
giu udiu de lur mumma la sort delta sora, han ei giu negin 
ruaus. II fra vegl ha priu il pit bi cavagl, ch'ei vevan en 
nuegl^ et el ius ad encurir il prenci dil sulegl, Suenter Hung, 
Hung viadi eis el arrivaus sper ina casa gronda et aulta, nua 
ch*el ha ligiau siu cavagL spella ') porta. Und die Sage vom 
Palladium des Rmtsch Volkes, vom Ahorn in Truns, DecChr 
II, I, 147, hat unter sieben Verben ein einziges germanisches, 
jiessiau „geflossen"; und unter einundsiebzig Wortern iiber- 
haupt nur zwei, die nicht heimatliches Gut sind, jiessiau und 
Franzos; diese ehrwiirdige Sage tritt uns also noch sozusagen 
in unbeflecktem Gevvand entgegen. 

31. Wenn ich also Biihlers Auslassungen entgegentreten 
muss, so finde ich das Bedenkliche doch auch auf dem 
gleichen Gebiet wie er, nur sehe ich's in anderer Weise: 
Diese Uebersetzungen der SchwD Verbalkorap. sehen auch 
gar unromanisch aus. Denken wir uns einmal den Satz 
„Der Wind hat nachgelassen" [nag'la] = II luft ha schau 
suenter^ franzosisch, wie sonderbar klingt das: Le vent a 
laisse apres. 



Puristische Bestrebungen. 

32. Die Rmtsch Nation der Gegenwart hegt und pflegt 
ihr Volkstum und ihre Sprache mit ergreifender Anhanglich- 
keit, daher begreifen wir ohne weiteres, dass sich puristische 
Bestrebungen regen miissen. Doch gehoren die Anfange 
derselben nicht erst der Jetztzeit an, wir finden solche 
Aeusserungen mehrfach schon in verflossenen Jahrhunderten. 
Luci Gabriel, der Uebersetzer der Bibel, 1648, sagt in der 
Vorrede: ^Ihr wisst, dass wir haben eine arme^) Sprache, in 
welcher es fehlt (= fehlen) viele Worter; und besonders 
brauchen wir im Romontsch manches deutsche Wort; aber 



') spella = sper -j- la. 

^j Der gleiche grundlose Pessimismus wie bei BUhler, § 30. 



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— 33 — 

ich habe, wo es ist gewesen moglich, zu finden Romontsche 
Worter, lassen gehen die deutschen" = Vus saveits, ca nus 
vein un languaig pauper , ent ilg qual ei mounca bear plaids, 
a cuntut duvrein nus en Rumonsch anqual plaid Tudesc; mo 
ou kai, nu' ch'ilg ei stau pusseivel dad afflar plaids Rmn^mschs, 
laschau ir ils Judescs, 

Ueber die neuern Bestrebungen teilt Morf in dem § 2 1 
genannten Werk einiges mit. Gesunde Anschauungen aussert 
Muoth, Normas ortograficas, S. 6. Im iibrigen siehe § 36. 

Romontsches Lehngut im SchwD. 

33. In den Gegenden, die urspriinglich RtRm waren 
und die jetzt germanisiert sind, ist allerlei RtRm und also 
auch Rmtsch Sprachgut haften geblieben; und anderes hat 
sich selbst iiber die urspriinglichen Grenzen hinaus verbreitet. 
Rmtsch, Lad pass „verwelkt" hort man nicht nur im SchwD 
von GrB, sondern auch von St. Gallen und Glarus; RtRm Orts- 
namen hat auch die Zentralschweiz. Solches RtRm Lehngut 
im SchwD ist schon mehrere Male das Objekt der Forschung 
geworden. Am cinlasslichsten ist dieser Gegenstand natiirlich 
im Idt behandelt. Der Zufall fiigt es, dass im Idt von IV, 
1 146 an eine ganze Reihe solcher Worter zur Besprechung 
kommen. 

Mit einer dieser Schriften muss ich mich noch aus- 
einandersetzen, es ist dies M. Kuoni, „Reste der Romont- 
schen Sprache in den Talern der Landquart und der Plessur" 
= Restanzas dil lungatg romonsch en las valladas della Land- 
quart e della Plessur, Annalas 1886, S. 305 flf. Gegen Kuonis 
Aufstellungen ist manches einzuwenden : 

A. Kuoni leitet das GrBdeutsche baiza „abmiihen" von 
RtRm petsa „Gewicht" ab. Diese Ableitung macht lautlich 
und inhaltlich Schwierigkeiten, die beiden Worter haben mit- 
einander gar nichts zu tun, die richtige Ableitung von beize-n, 
wie die gemeinSchwD Form lautet, bringt das Idt IV, 1983. 

B. Kuoni meint, das GrBdeutsche ararna sei das Rmtsch 
arniar ^erwerben", es sei also zur Zeit, da das RtRm aus 
diesen Gegenden schwand, in deutsch GrB haften geblieben. 

3 



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I 



- 34 — 

Aber arne-n ist ein allgemein SchwD Wort, es ist also viel 
natiirlicher, anzunehmen, ararna sei mit dem SchwD, als es 
in diese Gegenden drang, eingefiihrt worden. — Uebrigens 
ist GrBdeutsch ararna gar nicht identisch mit RtRm arniar, 
denn arniar ist gewohnliches SchwD arne-n, ararna ist da- 
gegen GrB Aussprache fur gewohnliches SchwD er + arne-n. 

C. Kuoni nimmt an, allgemein verbreitete Kulturworter, 
wie Pagode „b^wegliche Puppe" seien vom RtRm her in deutsch 
GrB haften geblieben. Ist kaum glaublich. Ja, es ist anzu- 
nehmen, dass in den Jahrhunderten, da das RtRm aus diesen 
Gegenden schwand, Worter wie Pagode im RtRm noch gar 
nicht vorhanden waren. 

Wenn man die hier angehobenen Untersuchungen weiter 
und zu Ende fiihren wiirde, so wiirde sich ergeben, dass 
siebzig bis achtzig Prozent von den Aufstellungen Kuonis 
gestrichen werden miissen. Aber auch so bleibt Kuonis Ab- 
handlung noch wertvoU. 

Das Rtntsch als Quelle fur SchwD Forschungen. 

34. Wir haben vernommen, dass das Rmtsch schon 
friihe und in grossem Masse SchwD Lehngut aufgenommen 
hat. Es ist nun denkbar, dass wir unter dieser Piille auch 
SchwD Sprachgut finden, das wir aus einheimischen SchwD 
Quellen, den lebenden MM oder der altern Litteratur, nicht 
kennen. Und wirklich gibt es solche Falle. 

A. In einer recht volkstiimlichen Stelle von A. Tuors 
Dramen treife ich das Wort huzerlimuz „Popanz, Teufel". 
Das Idt hat dieses Wort nicht, aber es konnte ganz gut 
SchwD sein, gibt es doch ein synonymes Subst. Hurrlimuz 
und ein mit hurrle-n „wirbeln, heulen, verworren sein" syno- 
nymes hutzerc-n. Wie kame nun das Rmtsch zu diesem 
Wort, wenn es dasselbe nicht aus dem SchwD bezogen 
hatte? — Die SchwD MM verwandeln schliessendes -c lat. 
Worter in -/, aparti, Misereri. Aparti ist auch Rmtsch, und 
es gelingt nicht, Rmtsch aparti direkt aus lat. aparte abzu- 
leiten, die Lautgesetze stehen dem entgegen, also ist Rmtsch 
aparti aus dem SchwD heriibergenommen , entlehntes 



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— 35 — 

sekundares Sprachgut. Nun hat das Rmtsch auch em pareri 
^Meinung" ; Beleg aus dem Cumin d'Ursera: „(Um) mit Fausten 
zu verteidigen, ein jeder, seine Ansicht" =^ Culs pugns de 
defender scadin siu pareri. Es verzeichnet zwar fur das SchwD 
das Idt kein solches Pareri^ aber wie wollte auch hier das 
Rmtsch zu diesem Ausdruck in dieser Form kommen, wenn 
es denselben nicht dem SchwD verdankte? 

B. Aber nicht nur Worter, sondern auch Wort- 
gestaltnngen werden durch das Rmtsch fur das SchwD er- 
wiesen. Das SchwD fugt vielen Ausrufen und Anrufen die 
Partikel -o an: Manno „he Mann!", hil oder hiio „vorsvarts!". 
Nun verzeichnet das Idt nur ein hes „zuriick", kein hesOy 
aber dieses ganz gut denkbare heso hat das Rmtsch, Carigiet 
S. 135. — Eine Art Gestell heisst im SchwD Ndrri, im Rmtsch 
narra, Annalas 17, 254. Es ist nicht denkbar, dass das Rmtsch 
'i in -a gewandelt habe, sondern wir miissen uns eine SchwD 
Nebenform Narre-n denken, gerade wie im SchwD Bliitti 
und Blutte-n „Lichtung" nebeneinander stehen. — Ebenso 
sind Leisch^) als Nebenform zu Leist „Leisten", NetzlP) als 
Kleidungsstiick durch das Idt nicht belegt, sie sind aber durch- 
aus mogHche Erscheinungen und im Rmtsch sind sie vor- 
handen. — Es gibt ferner eine in der ganzen, auch in der Ost- 
und Zentralschweiz verbreitete WortfamiUe, die sich auf eine 
Wurzel Idff stiitzt, und welche die verschiedensten Ab- 
leitungen aufweist, z. B. Ldff ^Person mit unflatigem Maul", 
g'tdfe-n „derbe Reden fiihren". Ein Subst Ldffe-n ist bisher 
nicht bekannt gemacht worden, wohl aber existiert es im 
Rmtsch als leffa „Schimpfwort". 

C. Auch fiir die Verwendung von Wortern kann uns 
das Rmtsch Winke geben. Das SchwD braucht gewisse 
Adj., die einen physischen oder psycho-physischen Zustand 
angeben, ohne weitere Veranderung als mask. Subst. Niiechter 
bedeutet ^niichtern" und wunderlig „launenhaft"; und de 
Niiechter ist „Nuchternheit", de Wunderlig ^schlechte Laune". 



*) Es ist nicht daran zu denken, dass das Rmtsch das / abgeworfen habe, 
denn in Erbwortern bleibt schliessendes sty z. B. in trest ^traurig" <C lat. tristis. 
2) Aiinalas 1894, S. 112. 



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f 



- 36 - 

Bsp.: ^Die Ziegen haben schlechte Laune" ^= U Geissc-n 
hend de-n Wunderlig, Im Rmtsch ist nun neher <; nUechter 
ebenfalls Adj. unci zugleich mask. Subst. Nun hat aber das 
Rmtsch noch zwei solche Falle: il bled „Schwache vor 
Hunger" <; hlod und // sckuingli „Schwindel'* <; schwindlig, 
Beleg: „Auch den Schwindel, behauptet man, dass die Ziegen 
oft bekommen" = Era il sckuingli pretendan ei eke las cauras 
survcgnicn beinduras. Und diese beiden Falle sind im SchwD 
nicht belegt. Hat nun das Rmtsch von sich aus diese Sub- 
stantivierung geschafifen, oder sind die Falle aus dem SchwD 
heriibergenommen, in dem sie wirklich vorhanden, nur noch 
nicht bekannt gemacht worden sind? Das letztere ist wohl 
annehmbarer. 

D. SchwD Sprachgut, wofiir das Idt zwar sichere, aber 
ganz vereinzelte Zeugnisse hat, findet sich im Rmtsch wieder, 
wodurch jene Sicherheit erhoht wird. Fiir „Arm bei der 
Garnvvind- oder Spulvorrichtung" hat das Idt, einmal belegt, 
den Ausdruck Lil'dnzli\ im Rmtsch kehrt derselbe als lililans, 
DecChr. II, i, S. 170 wieder. 

E. SchwD Sprachwerte, die nur schwach bezeugt sind, 
und die das Idt nur unter Vorbehalt vorfiihrt, werden durch 
das Rmtsch sichergestellt. Das ist der Fall miigmbig „narbig", 
Idt II, 691, Rmtsch grubi, Genelin 25. 

F. Die Sache kann nun so liegen, dass die angefuhrten 
Sprachwerte wirklich im SchwD vorhanden, aber nur noch 
nicht bekannt gemacht worden sind. Es ist aber auch denk- 
bar, dass sie, oder wenigstens die einen von ihnen aus- 
gestorben sind. Gleichgiiltig, vorlaufig ist ihre Existenz fiir 
das SchwD durch das Rmtsch erwiesen. Der Zufall fiigt 
es, dass die Zahl solcher Sprachwerte, wie sie dieser Ab- 
schnitt behandelt, gar nicht klein ist. Es wiirde sich daher 
lohnen, sie in einem eigenen Aufsatz zu behandeln, siehe § 36. 

Schweizerdeutsch, Rlitoromanisch , Oberitalienisch. 

35. Gerade wie ins RtRm, so sind auch in oberital. 
MM SchwD Lehnworter gedrungen, nur in weit geringerer 
Zahl. Ein Beispiel ist trocli „kleirie Truhe" <; SchwD Truckli, 



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-^v^Z^^m^W^^- 



— 37 — 

Einige dieser Worter finden sich sowohl im RtRm, als im 
Oberital., so SchwD Beckli „Tasse", Rmtsch pecli und in 
einigen Gegenden des Tessin becli, Bei einigen ist wahr- 
scheinlich, dass sie durch RtRm Vermittlung ins Oberital. 
gedrungen sind, so bei gionfra jjungfrau'*, das sich in dem 
ans RtRm Gebiet anlehnenden Puschlav findet, Lad heisst 
es giumfra, giunfra und Rmtsch giunfra, auch junfra. Im 
Rmtsch figuriert es besonders oft in Volksliedern, so DecChr 
II, I, 32 1: „Nun so geh', Jungfer Susanna, mit den Lausen 
in dem Hemd" = Mo sche va, junfra Susana, culs plugls 
en la camischa, 

Auch auf diesem Gebiete wird das Idt kaum heran- 
gezogen und auch hier racht sich diese Unterlassung. 
W. Bruckner in seiner mit Recht geriihmten Charakteristik 
der germanischen Elemente im Italienischen sieht S. 32 wohl 
ein, dass gionfra mit seinem tonlosen Auslaut nicht auf 
Jungfrau zuruckgehen kann, er will es daher an Jungfer 
ankniipfen. Das fiihrt kaum zum Ziel, denn auch so be- 
kommen wir keine Erklarung fiir das auslautende a. Nun 
aber lautet dies Wort in den meisten, auch in ostschweize- 
rischen und GrB MM Jungfere-n^ Jumpfere-n, wobei aus- 
lautendes -ere-n gesprochen wird wie in Nhd. y.mehreren"' , 
Ferner sprechen mehrere SchwD MM, und zwar gerade 
solche von GrB schwachtoniges a fiir schwachtoniges e, also 
Jumpfara-nj und aus dieser Variante ergibt sich ohne weiteres 
RtRm giumfra^ giunfra und damit auch oberital. gionfra. 



Andere Themata, die sich an das vorliegende 
anschliessen konnen. 

36. Wenn ich den von mir gesammelten Stoff iiber- 
blicke, so ersehe ich, dass sich neben dem vorliegenden noch 
folgende Themata aus demselben herausschneiden liessen: 

Das vorschweizerische germanische Lehngut im RtRm, 

Das SchwD Lehngut im Lad. 

Das Lehngut der Oberwalliser und der Monterosa MM, 
das sich im RtRm findet, ein Beitrag zur Walliser- unci 
Walserfrage, 



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- 3B - 

Die Metaphern, poetischen Formeln und Sprichworter des 
Rmtsch und des Lad, welche dem SchwD entnommen sind. 

Die Beeinflussung der Sprache der RtRm Weistiimer 
durch die schweizerische Rechtssprache. 

Die puristischen Bestrebungen der RtRm. 

Das RtRm Sprachgut im SchwD. 

Die RtRm Ortsnamen der Zentralschweiz. 

Die Germanisierung des RtRm, verglichen mit der des 
Wendischen. — Hier wird der Bearbeiter sein Augenmerk 
besonders auf die syntaktischen Verhaltnisse richten miissen. 

Diese Themata will ich wegen anderweitiger Plane 
nicht selber ausarbeiten, ich glaube aber versichern zu diirfen, 
dass es interessante und dankbare Materien sind, und dass 
genug Stoff vorhanden ist, um ihrer Bearbeitung einen ge- 
wissen abgerundeten Umfang zu verleihen. Ich kann sie 
daher mit bestem Gewissen der Behandlung empfehlen. Fiir 
mich mochte ich nur das § 34 am Schluss angedeutete 
Thema reservieren: „Das RtRm als Quelle fiir SchwD 
Forschungen." 

Wenn ich das in diesem Paragraphen Gesagte noch 
einmal iiberblicke, so glaube ich aussprechen zu diirfen, dass 
die germanistische Durchforschung des RtRm eine eigene 
kleine Provinz der deutschen Philologie bilden wird. 




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Spezieller Teil. 



Entlehnung von prim&rem und von sekund&rem 
SchwD Sprachgut. 

37. Das Lehngut, welches das Rmtsch dem SchwD 
verdankt, ist, wie iibrigens selbstverstandlich, im SchwD zum 
grossten Teil primar, dieses primare Gut macht also auch 
hauptsachlich das Material der vorliegenden Abhandlung aus. 
Es ist daher nicht notig, dass ich hier, § 37, Einzelheiten 
anfiihre. Ich beschaftige mich also hier nur mit dem sekun- 
daren Material, im Verlauf der i\bhandlung aber komme ich 
nur mehr selten auf dasselbe zu sprechen. 

A. Das SchwD hat lat. Lehngut mannigfach umgeformt. 
So erscheinen die Worter auf -atio im SchwD mit einem 
Ausgang auf -atz und sind mannlich, das Rmtsch wandelt 
dagegen -atio in -aziun. SchwD Beispiele : Burgatz, Appellatz, 
Repetatz, Disputatz. Von diesen treffe ich im Rmtsch be- 
sonders appellaz, in den Weistiimern, und hurgaz, Aus dem 
Fastnachtspiel „Das Narrengericht" = La dertgira nauscha: 
„Gehen zum Arzt fiir eine Abfiihrung" = Ira tiel miedi per 
in burgatz, — In alten Entlehnungen aus dem Lat. erscheint 
anlautendes v im SchwD als w, z. B. Wi <; vinum, in neuen 
als /, z. B. Fiole-n „Pflanzenname". Wenn nun Luzi S. 48 
meint, lat. v sei in der subselvischen Abteilung des Rmtsch 
als V geblieben, nur in fiola sei es zu / geworden, so ware 
eine solche vereinzelte Ausnahme unbegreiflich. Nein, das 
subselvische fiola ist eine Entlehnung ?ius den^ SchwD^ 



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— 40 — 

B. SchwD Umformungen bekannter franz. Worter sind 
marodi „krclnkelnd", alio „lasst uns gehen", adies „leb wohl", 
Kunzine „Anweisung", Puffet^) „Bufrett". Alle kehren auch 
im Rmtsch wieder, pufet mit zuriickgezogenem SchwD Akzent, 
VHu 97. Belege: Aus dem Marchen „Der dankbare Frosch" 
= La engrazieivla reuna: ^Der Frosch hat Abschied ge- 
nommen von ihm" = La reuna ha priii adies ded eL Aus 
dem Schauspiel „Die heilige Genoveva" = SontgiaGienoveva: 
^Sputet euch, tut das, was ich habe befohlen" = Allo^ figici 
qtiei cKjeu hai cumendau. Aus der Viafier Sursilvana: „Wenn 
Ihr nicht befolgt genau unsere Anweisungen" = Sche vus 
stwndeis buc exactamein nossas cunzinas, 

C. Das Wort ^Kerl" ist kein SchwD Erbwort, sondern 
Lehngut aus dem Nhd.^ aber die meisten SchwD MM haben 
es zu Kerli erweitert, im Anschluss an gleichbedeutendes 
ChnUlli. Ferner ist aus echt SchwD Waaffe-n, Wooffe-n und 
gleichbedeutendem Nhd. Wappen die Kontaminationsform 

Wope-n, mit kurzem oder langem Vokal, entstanden, welche 
das echte Waaffe-n, Wooffe-n fast verdrangt hat. — Beide 
Worter sind auch ins Rmtsch gedrungen als ckerli und uopen. 
Beleg aus der Abhandlung: Adalbert II. de Medell-Castelberg, 
avat*) de Muster^): „Auf dem Wappen, welches prangt iiber 
dem Portal des Klosters" = Sigl uopen, eke paradescha sul 
portal della claustra. 

D. Das Rmtsch besitzt allerlei Knltnrworter in der 
Gestaltung, welche ihnen die SchwD MM aufgepragt haben, 
z. B. tubac, rabarbra, Carigiet S. 371 und S. 251, SchwD Tubak 
und Rabarbere-n, 

Sprachlich-Geographisches. 

38. A. Das Rmtsch hat einmal SchwD Lehngut, welches 
allgemein schweizerisch ist. Die gemeinSchwD Benennung 
des ;,Alauns" ist Alet, und dies ist auch Rmtsch, Carigiet S. 6. 



^) Auf der ersten Silbe betont. 
^ nAbt«. 

*) „Di8enti8". 



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— 41 — 

B. Viel Besonderes hat die ostschweizerische MM 
Gruppe, so sagt diese Gruppe Chante^n, wahrend die iibrige 
Schweiz Channe-n „Kanne" vervvendet. Das Rmtsch hat die 
ostschweizerische Form aufgenonimen, lautgesetzlich zu honta 
umgeformt. 

C. Sehr viele Spezialitaten weisen die SchwD MM von 
GrB auf. Alle SchwD MM sagen fiir ^testieren" vennache-n, 
GrB hat ufmache-n; alle sagen fiir „Lumpen" Hiider als Mask., 
nur GrB hat Hudere-fi als Fem.; nur GrB braucht Gaumer 
im Sinn von „Gefangniswarter", nur GrB hat das Kompositum 
z-n-lappe-fi „einschlurfen". Alles dieses spezifisch GrB Sprach- 
gut kehrt im Rmtsch wieder. Aus dem Calender Romontsch: 
„Die Patin sollte testieren alles der Lina" r= La madretscha 
duevi far^si tut alia Lina, Aus einem Weistum: „Mit den 
Gefangniswartern zusammengehen" = Ira^) cun Us gaumer s 
ansembeL Hudra und lappar en bei Carigiet S. 137 und S. 156. 

D. Allerlei Besonderheiten, welche das Idt nur aus dem 
Wallis und den dazu gehorigen MM siidlich vom Monte Rosa 
belegt, kehren im Rmtsch wieder. So hat das Idt nur aus 
dem Wallis die Wendung: Er ist mu nit Fietri = „Er ist 
ihm nicht Kleiderfutter", d. h. ^bei weitem nicht gewachsen", 
und diese Wendung treife ich wortlich^) gleich Annalas 1896, 
S. 115: „Der zehnte August ist nicht einmal Futter (ist nicht 
zu vergleichen mit) dieser Barbarei** =-. lis 10 d* Uost ein 
gnanc fieter encunter quella barbaria, 

E. Es ist mir nicht gelungen, besondere und auffallige 
Entlehnungen aus der Zentralschweiz, die doch auch zu ver- 
muten waren, aufzudecken. 

F. Auffallig ist es, wenn das Rmtsch SchwD Lehngut 
aufweist, das nur in einer Ecke der Schweiz, weit entfemt 
TOn GrB sich vyiederfindet. Fiir „feucht" hat Genelin S. 23 
fieckti. Das Idt kennt das entsprechende SchwD fiiechtig 
nur aus Basel. — Die Erklarung wird einfach darin tiegen, 
dass fiiechtig auch anderswo in der Schweiz vorkommt und 
nur noch nicht aufgezeichnet worden ist. 



*) Nicht sicher aufgeklSrte Nebenfoim von ir ^gehen", siehe VHu S. 95. 
^) Nur ist nicht das Wort Fieiri, sondern das synonyme Fueter heriiber- 
genommen. 



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— 42 — 



Chronologisches. 

39. A. Wir finden SchwD Lehngut schon in den altesten 
Rmtsch Schriften und relativ gleich zahlreich wie heute. 

Im altesten Denkmal der surselvischen Litteratur ^), in 
Bundis Jerusalenireise vom Jahre 1591 finden wir SchwD 
Lehnworter wie: „Mit freiem LNom./r/*] Willen" = Cunfria 
vcglia. „Wie (es) das Sprichwort [Idem] ist" = Sco ilg ei 
ilg sprichvort, „Vier BQchsenschiisse" [Nom. Sing. Schutz\ = 
^ Schuz de buis, ,,Schultheiss" [^Schultis^)] = Schultis. — r 
Und so durch die ganze Schrift hindurch, es finden sich 
weder mehr noch weniger SchwD Lehnworter, als ein Text 
ahnlichen Inhalts heute aufweisen wiirde. 

In der Vita des Priesters Rusca vom Jahre 1685 finden 
sich auf einer Druckseite, 43 Zeilen, folgende SchwD Lehn- 
worter: Buordi „Amt", schubradat „Reinheit", ifer „Eifer", 
hass ,,Hass", Buis „Buchsen", Vaffens „Waffen", Morder 
y,M6xAev^ , erbarm „Erbarmen",^/^/V^'„rasch" <^?>chysrT>gleitii^, 
sblundergiau „ausgeplundert", risti „ Vorrat" <; SchwD Riistig. 
Alle diese Lehnworter sind auch heute im Rmtsch Volks- 
mund allgemein gebrauchUch. 

B. Vielerlei SchwD Sprachwerte, welche das Idt nur 
aus friihern Jahrhunderten belegt, finden sich im Rmtsch 
wieder, meist heute noch lebend. Diese miissen also auch 
in friiherer Zeit eingedrungen sein. ^Heftig"' im Sinn von 
„schwer zu bewaltigen" belegt das Idt nur aus dem 14, und 
15. Jahrhundert. Es findet sich in der Rmtsch Litteratur u. a. 
im Marchen vom ,Jager" = // chitschadur: „Ihr habt es 
gehabt so schwer zu toten die Morder" = Vus havais giu 
aschi hefti de mazzar Us morders. „Bitter" in der Bedeutung 
von „ubelwollend" kennt das Idt nur aus dem 16. Jahrhundert 
Das Rmtsch hat es oftmals in der altern Litteratur, dagegen 
hat man mich darauf aufmerksam gemacht, dass diese Be- 



^) Das Original ist nicht mehr vorhanden, aber der Heransgeber sagt, 
dass die vorhandenen Handschriften sehr wenig voneinander abweichen, daher 
werden die Lehnworter auch im Original gestanden haben, 

^) Das / ist schwachtonig. 



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--^ 43 - 

deutung heute nicht mehr im Volksmund lebe. Beleg aus 
dem Octavianus: „Das Fraulein Marcebyla war nicht feindlich 
gesinnt gegen sie" = La Dnnschala Marcebyla era buca petra 
encunter quels. 



Lexikographisch-Kulturhistorisches. 

40. SchwD Lehngut im Rmtsch, welches allgemeine 
Eigenschaften der Dinge bezeichnet: Zdch, zdi „zahe" >> zai, 
Zart"> zart. Stcrrig „starr" >> steri, Tangg „teigig" > tanc\ 
Aus einer Sammlung von Landwirtschaftsregeln: „Ist es heiss 
die erste Woche des August, gibt es einen rauhen \rMch\ 
Winter" = Fa ei cauld I'emprima jamna d' Uost^ dat ei in 
ruck unviern. 

Von den Farbenbezeichnungen kann nur falc ^weiss- 
grau", Carisch S. 51, <^ falch mit Sicherheit dem SchwD 
zugeschrieben werden, die iibrigen Farbenbezeichnungen des 
Rmtsch, die germanischen Ursprungs sind, gehoren sehr 
wahrscheinlich zu den vorschweizerischen Entlehnungen. 

41. SchwD Entlehnungen im Rmtsch, welche Natar, 
Landschaft, Pflanzen, Tiere bezeichnen: „Ein Schiff, aus- 
gesetzt zwei entgegengesetzten Winden" \Luft, Mask.] = Ina 
nav exponida a dus lufts contraris, Aus der Fabiola: „In 
leichten Wellen [ Welle-n] fliesst das Wasser liber den Rand 
des Brunnens hinaus" = En levas vellas cuora I'aua sur igl 
ur della fontauna ora, „Durch ihre heissen Strahlen" [Strole-n 
Fem. Sing.] = Entras sias cauldas strolas, Aus dem Octa- 
vianus: „Ein Weg, der ftihrte auf einen hohen Felsen" {Felse-n^ 
meist Fem.] = Ina via che menava sin in aulta felsa, Aus 
einer Grabrede vom Jahre 1659: „Wie das Gras draussen 
auf dem Feld" [Idem] = Sco Cerva or a silg feld, 

Pflanzen. „Ueber dem Wald" (von Flims), d. h. „sur- 
selvisch" = Sur 'gl uauL Wiechsle-n „Weichselkirsche" > 
viexla^ Carisch S. 180^). Ndtsch „Nardus stricta" > netsch. 



') Huonders Ankniipfung an ein Stalderisches tdngy VHu S. 26, ist 
nicht gut. 

^ Das frUher genannte Baumverzeichnis nennt dieses Wort nicht. 



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— 44 — 

Mutte-n „Meum Mutellina" >- tnuot^), „Stiel [Idem] und 
Blume" = SHI e Jlur. Aus einem Schulbuch: „Ihre (der 
Larche) Nadeln sind hellgriin und stehen in Buscheln" [GrB 
Pusckef] = Sias gtiilas ein clar-vcrdas e stattan en puschels. 
Tiernamen. AuseinerBeschreibungvonVolksgebrauchen: 
„Zuletzt gab St. Niklaus einen Segen und setzte sich auf sein 
armes Tierchen" =:= // davos deva S. Clau ina benedicziun e 
semeteva sin siu pauper thieret\ Aus Marchen und Kinder- 
geschichten: „Eine Ente \Ente-n\ und ein W'ds^''^ = Ina enta 
et ina lieur, „Das Ei eines Hahers" [Hafz/e-n] = Igl jev 
d' ina hazla, Aus der Novelle „Steinbock und Adler" = 
Capricorn ed evla: „Das Pferd [M von OSax Hobbi'\ wittert 
nichts Gutes" = // hobi smina nuot bien, Nach dem Idt ist 
in verschiedenen MM min Lockruf fiir Katzen und Minni, 
im Wallis Mine, Ausdruck fiir „Katze". Diese beiden Worter 
kehren nach Carigiet S. i8i im Rmtsch wieder als min und 
mina, letzteres entspricht genau der Walliser Variante. 

42. Dorf und Stadt: „ Auf dem Hof [Idem] zu Vazerol" 
= Sil hof de VazeroL „Dorfer, Burgen [Idem], Stadte" = 
Vitgs^ burgs, marcaus, Aus dem Gebetbuch „Kurze Gebete" 
= Cuortas Devoziuns, S. 28: „Was fiir Siinden habe ich be- 
gangen auf (der) Strasse [Gass, aber auch Gasse-n'] mit Knaben 
und Madchen" = Tgiei puccatis hai jau comess sin gassa 
cun buobs e buobas. 

43. Landwlrtschaft, Viehzucht und Molkerei. Aus dem 
Robinson: „Er woUte zusammenbringen viel Mais \Tiirke'n\ 
in seine Ho hie" •■=■ El voleva rabitschar bia terc en sia tauna. 
Zwetschge-n ^Zwetsche" > zuetschca, Genelin S. 41. Eine 
Art Wagen, genannt Leiterwage-n >► carr de laitras, „Jauche- 
\Gulle-n'\-?\xm^e'^ z= pumpa de ghella, Triste-n „Schober" > 
tresta, M von OSax: Bracha „Hanfbreche" > braha, Multe-n 
bedeutet in verschiedenen SchwD MM „Kufe", in manchen 
speziell „Kufe, um Schweine zu bruhen". Dieses Multe-n 
ist als muolta in dem Aufsatz: „I1 Romontsch della Lumnezia" 



*) Das Idt stellt IV, 579 zu SchwD Mutte-n das RtRm muclina, aber 
Rmtsch muot steht viel naher. 
^) ~tt ist Pemiaution. 



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- 45 - 

angefuhrt und ganz gleich glossiert: Muolta, bignera per 
sbuglientar Us pores. Mlilchtere-n ^Melkkiibel" > meltra. 
A us einer Beschreibung von Volksgebrauchen: „Der Senn 
schickt den Jungen mit einem Milchtraggefass \Brente'n\ in 
eine and ere Hutte" = 11 signun terntetta il buob eun ina 
brenta en ina antra tegia. Gelti „eine Viehkrankheit" >> gelti, 
Mit rite-n „reiten" wird ein abnormer Zustand des Viehes 
bezeichnet, und Carisch sagt 135: „Die Kuh reitet" = La 
vacca riicgia, Sguriera „die unfruchtbare Kuh" ist eine 
Weiterbildung von SchwD Gnrre-n ^schlechtes Stiick Vieh" ^). 

44. Hans und Schenne. „Scheune und Schuppen" 
[^Berge-n'] = Clavau e hargia, „Nachdem er gewesen v^ar 
lange in der Kammer" \Stiibl{\ = Suenter esser staus'^) ditg 
en stebli, — Aus dem Octavianus: „Seht, wie dieser (Ritter) 
glanzt, wie wenn man ihn hatte gezogen aus (dem) Abtritt" 
[Husli] = Mirei co quel terlischa, sco scKin vess tratg quel 
ord hissli. „Auf dem Sims \Sims^ Sems'\ des Fensters" = 
Sin il sems della fancstra. „Der Riegel \Rigel\ des Tores" 
= // righel della porta, „I)ie Klinke \^Falle-?i\ der Ti'ire" = 
La falla digl esck. Aus der Erzahlung Sigisbert: „Retus 
macht ein Dach mit Latten" \^Latte-n^ = Retus fa in tetg 
eun lattas. Aus einem Schullesebuch: „Der Maurer hat aus- 
gefiillt das Fachwerk" {Rigel^ Plur.] =// niiradur ha empleniu 
ora Us rigkels, Aus einer Heschreibung von Mukden: „Die 
Tempel von Confucius, bedeckt mit gelben Ziegeln" r— lis 
tenipels de Confucius curclai eun zieghels me lens, Aus der 
Chronik, genannt Cuorta Memoria: „Setzen in Stand [Idem] 
das Kloster" = Metier en stand la claustra. In den SchvvD 
MM von GrB und Wallis bedeutet Chripfe-n, Chripp „Krippe" 
so viel wie „Abteilung, Standort fiir eine oder zwei Kiihe"; 
Carisch fiihrt dieses Wort, in sonderbarer Orthographie, als 
hrippa, auch fiir das Rmtsch in ahnlicher Bedeutung an. 

45. Gerate und Werkzeuge. Das Wort Waffe-n be- 
deutet in manchen SchwD, auch in GrB MM so viel als 



*j Huonders Darlegiingrn, VHii S. 19, der sich auch hier auf Stalder, 
statt auf das Idt bezieht, sind vag. 

*j Sklavisch wortlich: „Nach sein gewesen •*. 



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- 46 — 

„Werkzeug", und in dieser Bedeutung ist es auch ins Rmtseh 
gedrungen. Aus einem Statut von Tavetsch vom Jahre 1818: 
„Gerate um (zu) machen Heu" = Uaffens per far fein. Aus 
dem Octavianus : ^DerKopf^uf einer langen Stange" [Stange-n] 
= II tgiau sin ina liunga staunga. „Das Blut floss wie aus 
einem Rohr" [Idem] = // saun curreva sco ord in ror. Trucke-n 
^Truhe" > trucca, M von OSax Peckli „'rasse" >► pecli, 
Gon ^grosser holzerner Loffel" >- gon, Aus dem Kinderspiel 
„(Einen) Blumenstraus machen" = Far matg : ;,Die Rose tue 
(ich) in ein Glas" [Idem] = La rosa mettel en in glas. Spritze-n, 
Spriitze-n „Feuerspritze" >> sprezza. Aus der Fabiola: „Er 
befestigt das Blatt mit einer Stecknadel" \Gtife-n\ = El ferma 
il fegl am ina guv a. Aus den Beispielsatzen der Grammatica 
Romontscha-tudestga von U. Simeon: ^Ich suche meinen 
neuen Bleistift" [Ris-d/i] = Jeti enquerel miu rispli niev. „Eine 
Klinge [Blatt] fiir die Sage" = /// blatt per la resgia. Aus 
der Erzahlung „Die Werke der Barmherzigkeit" = Las ovras 
della misericordia: „Mit Gewalt kann man zerschellen machen 
eine grosse Sage \Gigcfi\ an einem Baumstumpf** = Ciinforza 
san ins scadanar en toes ina giegia vidad in cusch. „ Machen 
{uffkache-n'] die Betten und reinigen die Kammern" = Far 
si ils letgs e schubergiar las combras, 

46. Kleider. Aus einem Marchen: „Um Mitternacht 
kommt der Wirt in Unterhosen" \Underhose-n^)\ = Entuorn 
mesanotg vegn il ustier en under hosas, Aus einer Erzahlung: 
„Eine kleine Kopfbedeckung \Schlappe-n\ bedeckte die Haare 
der Jungfrau" = Ina pintga slappa cuvreva ils cavegls della 
giuvna, „Wasche [Rilstig'] trocknen" = Schigentar resti, 
Lismer „gestrickte Joppe" > lismer. Breme-n „Besatz c^n 
Rocken, Miitzen" > brema. 

47. Speisen. MM von GrB Tsthungga „Schinken" > 
tschuncas% Conradi S. 104. Aus einem Gedicht auf das 
Hungerjahr 18 17: „Ein wenig Schwarzbrot \Ruchbroi\, wenn 
ihr habt noch so viel" = Empau ruch peun, scK vus veis 
eunc ton, Aus einem Kinderlied: „Madchen haben Fleisch 



') Man heachte das d. 
2) Das s ist Pluralzeichen, 



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— 47 — 

und Speck" = Matteuns kafi- cam e spek, Aus eiiier Er- 
zahlung: „Die Alte mummelte das Geback, welches Pfaffe-n- 
bohne-n heisst" = La veglia magugliava fava de prers, Chrdpjli 
„kleine Krapfen" >► crefli, „Sigisbert formiert \ufmache'n\ 
das Brot und legt es in (den) Ofen" = Sigtsbert fa si il paun 
e metta quel en fttorn, SchwD MM von GrB fatt > Rmtsch 
fatt ^ungesalzen". 

48. Politik, Recht, Gericht. Aus alten historischen 
Schriften, oft belegt: Us tmter toners. Us rebellers, Us r eg enters, 
alle nach SchwD Muster. Aus dem Cumin d'Ursera: „Und 
aussen herum die Fremden und einfachen Eingesessenen" 
{^Hinder sdss'\ == Ed ordentuorn Us j asters e simpels hinder sess. 
Das alt-SchwD Wort Friheit hat oft einen niehr konkreten 
Sinn, „Privilegien und Regalien", und diesen teilt auch Rmtsch 
frietat. Beleg aus Ulrich, Chrestomathie I, 25: „Reichtumer, 
Giiter, Privilegien und Besitztiimer" = Rickezias, beins,frietats 
e possessiuns. In den Rmtsch Weistiimern kehrt fast die 
ganze Terminologie der SchwD Rechtssprache wieder. Einige 
Belege: „Nehmen und geben Frieden" ^= Prender e dar frid, 
^Bildet den Ring" = Fagiei rin. „Der Prasident geht weiter 
mit der Umfrage*)" == // Mistral va vinavon cun il umfrog, 

49. Stand, Amt, Beruf. „ Stand [Idem] und Beruf" = 
Stan e clomada. „Grafen [Graf, Grof] und Ritter" = Grofs 
e cavaliers. „Der Junker von F'aulenstein" ^) = // giuncher 
de Crap-mar sck, Aus dem Alprecht von Flims 1696: „Der 
soil werden gestraft vom Kassierer" [^Seckelmeister'] = Quel 
dei vangir castigiaus d* ilg seckelmeister. Die alte deutsche 
Schweiz, besonders GrB kannte eine Beamtung, Bibot\ Diese 
Benennung kehrt auch in alten Rmtsch Texten wieder, so in 
der Passion von Somvix: „Priester undBeiboten" = Sacerdots 
e bipots, Eine andere solche altschweizerische Beamtung ist 
Ballenmeister „Aufseher im Ballspiel- und Komodienhaus". 
Dieses Wort begegnet mir u. a. im Fastnachtspiel von Brigels 
als balameister. 



^) Das Idt erklart diese Termini alle ausfiihrlich, sprachlich und sachlich. 
^) Titel eiiier Satire auf einen Staatsmann. 
»; Idt IV, 1887, beschrieben. 



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- 48 — 

50. Handel nnd Verkehr. Ueber Nacht si-n „uber- 
nachten" > star sur notg, Aus dem Marchen „Der Soldat 
und der Teufel" = // schuldau et il giavel: „Bei einer Wirt- 
schaft hat der B6se gemacht Halt" [Idem] = Sper ina ustria 
ha il nausch fatg halt, Aus dem Marchen „Die schlaue 
Frau" = La mala dunna: ^Machen einen Pakt [Pack*)] mit 
dem TeufeH = Far in pac cul giaveL Aus dem Gedicht 
von A. Huonder ;,Der freie Bauer" = II pur suveran: ^Diese 
meine Kinder, mein eigen Blut, von meinem lieben Gott (ein) 
Geschenk" [Idem] = Quel mes affons, miu agien sauUy de 
miu car Diu schengetg, Arpagaus, Fablas e Novellas : „Jeder 
Kramer lobt seinen Kram" [Chram, Chrom] = Mintga mer- 
cadon lauda siu crom, Aus dem Aufsatz ^Die Graubiinder 
verlieren das Veltlin und Worms" = lis Grischuns perdan 
la Valitellina e Bormio: „Er hatte Freude an Zank [Span] 
und Streit" = El haveva plascher vid span e debat. Aus dem 
Toni de Chischlatsch : „Ich hatte gefunden den KnifF" [Biff^] 
= yeu hai giu anjiau^) il bef, Aus dem Aufsatz „Die Ge- 
meindeversammlung zu Disentis" = II cumin a Muster: „Der 
President ist gehalten zu geben dem Laufer, welcher bringt 
zuerst das j^Fettenbrod'' , das will sagen die Nachricht seiner 
Wahl, seiner Familie, fiinf Franken" = II president eiobligaus, 
de dar al currier^ che porta *gl emprini il j^pettenbrod^ ^) quel 
vul dir la nova de sia elecziun a sia familiar tschunc francs, 

51. Mass, Gewlcht, Munzen. „Der Preis der Klafter 
[Chlafter^ Chlofter, Mask.] Holz" = II preci dil clofter lenna, 
„Drei Maker [Idem] Getreide" = Treis m alters graun, Im 
SchwD bedeutet fdchte-n „Gefasse mit den obrigkeitlichen 
Massen in Uebereinstimmung bringen", davonRmtsch/i'^A/^'^r. 
— Ischi 1902, S. 99 ff. enthalt einen Aufsatz „Altes Gewicht 
und Mass in der Surselva" = Peisa e mesira veglia ella 
Surselva. Unter den da angefiihrten Benennungen befindet 
sich viel SchwD Lehngut. 



*) Rmtsch pac kommt niclit direkt vom Latein factUM, sondern ist durch 
das SchwD vermittelt. 

^) Sklavisch wortlich: „habe gehabt gefunden**. 

*) SchwD Bettenbrod wird Idt V, 976, besonders Zeile 21 ff. aiisfubrlich 
behandelt. 



iak.„z^.i2j£„-^_^- 



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— 49 — 

Die Lehnworter, die Munzen bezeichnen, sind zahllos. 
In der alten Schweiz hatte jeder Kanton eigenes Geld, und 
dieses Geld kursierte auch in GrB, und wir treflfen solche 
SchwD Benennungen auf Schritt und Tritt in altern histo- 
rischen, politischen etc. Dokumenten. 

52. Krieg und Walfen. „Die Sturm lautenden [Inf. 
stiirme-n] Glocken" = lis zens sturmegionts, „Marschieren 
mit dem Landsturm nach Chur" = Marschar cul landsturm 
vicrs Cuera, „Alle Passe waren besetzt" [altSchwD Inf. 
iifftd „aufnehmen"] = Tuts pass fiivan pri si, Aus Marchen 
und Kinderliedern : „Er hat gezogen den Degen" \Tdge-n\-=^ 
El hat tratg il tegien, „Eine Pistole mit zwei Laufen" \Rohr\ 
= hia pistola cun dus rors. Aus der Geschichte des Regi- 
mentes Roll: ,,Kanonen abfeuern" [abla „ablassen"] = 5^^^r^) 
^iu canuns; „Kanonenschusse abfeuern" = Schargiu canonadas. 
Aus einer Erzahlung: „Bringt mir meinen Harnisch und 
meinen Schild" =r Portei a mi miu harnisch e miu schild, Aus 
dem Kinderspiel „Die Farben" = Las colurs: „Ueberwindet 
der Engel mit seinen Gefahrten den Teufel, so gehen alle 
in (das) Paradies" = Fo'^) igl eunghel cun ses compogns il 
giavel^ sche van tuts en parvis, 

53. Leibliches Leben. Ldfze-n „Lippe" > lefza. Aus 
der Bauerngeschichte Vacca pugniera „die Heerkuh": ^Indem 
sie Sprunge [Hopper'] machte wie ein Kalb" = Figent hopers 
SCO in vadi, Aus der Erzahlung Sigisbert: „Mit einem Mai 
kehren sie (zuriick) ganz gebiickt"^ [^szifeifach'] = Cun ina ga 
tuornan els tut dubels, ?)Qh\vT> gluggse-n bedeutet „glucken", 
von der Henne gebraucht, und ^krankeln", auch von Menschen 
verwendet; beide Bedeutungen hat auch, Carigiet S. 51, das 
Rmtsch clutschar, Aus dem Drama „Der graue Bund" = 
La ligia grischa: „Mir wird ganz schw^indHcht" [triimlig] = 
A mi ven tut trimbli. Aus einer Beschreibung des Bades 
Alvaneu vom Jahre 1747: „Erkaltungen, Fliisse [Idem] und 
X^e^uxionen'^ = Fredurs, fluss e dejluxiuns. Struha „Schnupfen" 
\ Struche-n, in GrB, St. Gallen und Teilen der Zentralschweiz 



*) schar^ geklirzt aus laschar, entspiicht frz. laisser, 

-) Won J>U(ier „konnen, mojjen'* und nach SchwD Voiblld ^iiberwinden" 



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— so — ' 

verbreitet. Aus dem Toni de Chischlatsch: „Er stiess aus 
[usla ^auslassen"] schrille Schreie" = El sckav or a cungehlas, 
54. Psychologlsches und Etliisches. ^Zom \Chib, Adj. 
chibig und chippig\ Neid, Bosheit" = Hip, Sciiidonza^ nau- 
schadat, ^Hass [Idem] und Rache" = Hass c vendetga, Aus 
einem Volkslied: „I)er Franzose redet mit Stolz" = Ilg 
francos gi cun stolzadad. Glisnrr „Heuchler" "> glisner. 
Griff „List" "^ g^(^jj Carigiet S. 131. Aus dem Erbauungs- 
buch Philothea: „T)as Reden und Spass [Idem] machen fort- 
wahrend ist ein Zeichen von Leichtsinn" = // plidar e far 
spass continuadamein ci in enzenna de Icvsenn, Kaldnder 
niache-n „nachgrubeln" = Far calenders. Aus dem Toni de 
Chischlatsch: „Dieser, aberglaubisch, wie er war, fing an 
nachzugriibeln" = Quclj superstizius sco el era, entschaveva 
a far calenders, „Streiche, Tiicken [Sing. Tuckj Mask.] haben" 
= Haver ses tucs, Carigiet S. 371. „Schwere [stuffig\ Stunden" 
=^ Stufias uras. Aus dem Volksbuch Barlaam und Josaphat: 
„Ciott wird geben strengen [Idem] Richterspruch iiber die 
Siindigenden" =■ Diaus veng a dar strengia sentcfitia sur ils 
pucconts, Aus den Weistiimern: „Eine verschwenderische 
[un-niitz] Hausfrau" = Jna dunna malnizeivla^), „Die Eltern 
haben den Jungen inhuman behandelt" [hend mit em zvikst 
'ta^)\ = yis gieniturs han fatg mitgiert^) cun il gitiven, 

55. Namengebung. Eine Reihe im Rmtsch Gebiet ge- 
brauchlicher Vornamen wird durch ihren Lautstand als 
SchwD Lehngut erwiesen, so Haspcr <; Chasper ^Kaspar", 
Rest -^ Christ „ Christian", Baschli, Basli, welches besonders 
in St. Gallen und Glarus als Koseform von ^Sebastian" ge- 
braucht wird. 

SchwD Eigennamen von Tieren, besonders von Pferden 
und Rindvieh sind im Rmtsch sehr haufig. Aus einem Produkt 
der Kunstlyrik, fur Kinder bestimmt: „Diese (P^iegen) stachen 
(das Pferd) Bless nicht viel" = Quellas punschet^an il Bless 
buca bia. 



*) iMal' fur un- wird spKter behandelt. 
''^) ^wUst getan**. 
8) ^Hfisslich, wilst«. 



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- SI — 

Sehr viele von den SchwD Vornamen werden noch in 
einem appellativen Sinn verwendet und bezeichnen Menschen, 
die aus irgend einem Grund den Spott oder doch das Lachen 
reizen. Brosi ist ^Ambrosius" und „Dickbauch", y^^^/ „Jakob" 
und „furchtsamer Mensch", Basc/ii, Baschli ^Sebastian" und 
„ungeschickter Mensch" etc. Nun sagt Huonder, Ischi 1897, 
S. 71, dass Baschli^ Basli im Rmtsch auf gleiche Weise „mit 
einem Sinn von Spass oder Verachtung" = cun in senn de 
spass ne de sprez verwendet werde. 

56. Religiose Dinge. In Wendenzens Leben Jesu und 
in der Passion von Somvix heissen die „Schacher" schochers 
nach dem altSchwD Wort. Andere Falle: „Stifte [Idem] 
und Kloster" = Stifts e claustras, „Stab [Idem] und Inful" 
= Stab e gnefla, Huonder leitet VHu S. 62 gnejia vom lat. 
infula ab, mir scheint die Ankniipfung an SchwD Nifiele-n 
ebenso annehmbar. 

57. Metaphern, anschauliche Bilder, reimende Formeln. 
Fiir „eigensinnige Person" hat das AltSchwD die Metapher 
Schliigelchopf, wobei unter „Schlagel" ein massiver Holz- 
schlagel zu verstehen ist. Dieses Bild kehrt in wortlicher 
Uebersetzung im Rmtsch wieder, Beleg aus dem Medecin 
malgre lui, bearbeitet von A. Tuor: „Junge Tochter sind 
meist eigensinnig" = Feglias giuvnas ein il bin tgau-mogns. 
Die SchwD Fuhrleute brauchen kist fiir links und hott fur 
rechts, und metaphorisch sagt man fiir „Es niitzt gar nichts": 
S' fiiitzt zveder hist no hott, Diese Formel findet sich im 
Rmtsch wortlich wieder als nezegia ne hist ne hot. Von sehr 
alten Dingen sagt man im SchwD: So alt zvie Mues^) und 
Brot, dieses gibt das Rmtsch wieder mit vegls sco paun e 
buglia\ Die Wendung „Mein Plan hat mir fehlgeschlagen" 
wird im SchwD ausgedriickt: / bi ndbet aben cho, wortlich: 
„Ich bin, etwa beim Sitzen auf den Stuhl, daneben hinunter 
gekommen", und diese Wendung findet sich wortlich im 
Rmtsch. Beleg aus „der Geschichte vom Schlaraffenland" 
= La Praula della tiarra della Cuccagnia: „Ich ware gern 



') Breiartige Speise. 

^) Die Subst. sind umstellt. 



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— 52 — 

geworden President, aber (ich) habe nicht konnen zahlen fiinf, 
daher habe ich nicht reiissiert" = Jeu fuss bugien vegnius 
mistral, mo hai buca saviu dumbrar tsckunc, perquei sundel jeu 
vegnius speras giu. 

Reimende, alliterierende, assonierende Formeln. Stube-n 
und Stiibli „Stube und Nebenkammer" >> Stiva *) e stebli, 
Hus und Hof, Rmtsch casa e cuort. Teil und Gniein ha-n, 
Rmtsch haver art e part^ etc. etc. 

58. Sprichworter. Gieng de Ma mit de Hut^) vo siner 
Fran (Variante: mit de Hilt e-n vo sibe-n Fraue-n) uf em Riigge-n 
ume'n% so ch'dm er no^) eini uber (Variante: no e-n achti Mber\ 
Rmtsch : Mass igl umm cun la pial della dunna si dies, sur- 
vegness el ina autra, Ich fiihre aus der Materie der Metaphern, 
poetischen Formeln, Sprichworter absichtlich wenig an, 
wegen § 36. 

59. Kinderworter, Kiiiderreime. Annalas 1890, S. 168 
steht der Kinderspruch : „Die Katze sitzt (lauernd), (sie) woUte, 
dass die Wurst ins Maul fiele" = Hiri hori sesa, less, cJtil 
limpi^lampi dessi en, Hiri Hori, abgeleitet von Haar, Hoor 
ist im SchwD Kinderratsel der Name der Katze, und Linipi 
Lampi, abgeleitet von lampe-n „schlaff herunterhangen", der 
Name der Wurst. Die SchwD Varianten siehe Idt II S. 151 1. 
Ein in der ganzen, auch in der franzosischen Schweiz und 
dariiber hinaus, in unzahligen Varianten verbreiteter, zum 
Teil aus sinnlosen Wortgebilden bestehender Kinderspruch 
lautet, wie ich ihn aus Luzern kenne: 

Enige-n benige-n Bumper\tee, 
Tifel Tafel numme-n-nee, 
Eggebrod^), hinder em Thoor, 
Dusse'n\ dusse-n, dusse-n bist. 



') S/h>a kann aus laiitljchen Grlinden nicht dem SchwD zngesprochen J 

werden, wohl aber stebli und die Forniel als solche. i 

-') ,Haut«. 
^) „herum". 
*) „noch**. 
^) ^Tasche". 

«) Erklart im Idt V, S. 953. 
'^) ,draussen, ausgezilhlt**. 



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— S3 - 

Von den DecChr I, i, S. 212 ff. vorgefiihrten Variantcn 
kommt folgende der Luzerner Fassung am nachsten: 
Bm capeni ca bon per te 
Divide domine 
Pettenbrot te marmot, 
Fiir obiges Eggebrod haben andere SchwD Varianten alle 
moglichen Ausdriicke, Idt V, 953 — 954, ^Nxe Aentsbrot, Engels- 
brot, aber gerade Pettenbrot, das doch auch ein SchwD Wort 
ist, findet sich da nicht. 

Eine andere, ebenfalls Luzernische Variante fangt an: 
Aenige-n banige-n Toppel-teey und dieser kommt am nachsten 
die Rmtsch Fassung: Enaca benacca tulpilte, 

Folgender Kinderspruch, ebenfalls Luzerner Fassung, 
kehrt im Rmtsch ziemlich ahnlich wieder: 
Luzerner Fassung: 
Ente-n Dente-n Ditte-n Datte-n 
Enige-n Benige-n Buff und Atte-n, 
Rmtsch Fassung: 
Enenden endid endad 
Zeba, di beba di buffanat 
Zeba di beba de buff, 
Endlich mahnt mich das mir unverstandliche Ise-n-tanne-n in 
dem Spiel Joggeli uf de Ise-n-tanne-n an den Ausdruck isatana, 
DecChr II, i, S. 213, Z. 3. 

60. Unterhaltung, Spiel, Tanz. Folgende Stellen ent- 
halten Bezeichnungen von SchwD Kartenspielen und Tanzen. 
„Der dumme Jass oder Rams" = // tup jass u rams. „Tanze, 
genannt Hiipfer [Hopper^ und Schleicher" [Schlicker'] = 
Hoppers e scklichers, Ein in den SchwD MM weitverbreiteter 
Name fur ^gesellschaftliche Zusammenkunft" lautet Heimgart, 
in GrB MM Heingart, Hengert etc. gesprochen; daraus das 
Rmtsch kengiart, sehr oft in den Volksliedern. A us Molieres 
Avare, bearbeitet von P. A. de Latour: ^Hochzeiten ohne 
Tanzen, Heimgarten ohne Lieben** = Nozas senza saltar, 
hengiarts senza murar, — Annalas 1898, S. 361 ff. befindet 
sich ein Gedicht Uber das Kartenspiel mit allerlei SchwD 
Ausdriicken, 



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— 54 — 

61. Fluch, Schwur. Die SchwD MM sind sehr reich 
an euphemistischen Wortverhiillungen, wie Safermrnt, Zafcr- 
ment, Saffermost etc. fiir SackermenU Das Rmtsch hat mehrere 
davon angenommen. Aus einem Volkslied: „Fort mit dem 
Traurigen, beim Sakrament" = Navend ml trest p*il zafer- 
ment, Annalas 1898, 11 und 16 sind Rmtsch Fliiche auf- 
gezahlt, die zum grossen Teil SchwD Ursprungs sind. 

62. Ansrufe, Zurufe. Carigiet verzeichnet S. 138 hu!^ 
^tbrt**, zur Katze gesagt, \ SchwD chutz. Neben eft in hui 
„ini Hui" sagt A. Tuor oft en in hugl; hill ist ein SchwD 
Zuruf, der in St. Gallen und GrB vorkommt. Anderes ist 
schon friiher erwahnt. 

63. Schimpfworter. „Ein nachlassiger Kerl \Schlanipcr\ 
ein Taugenichts" = In schlamper, in valanuot, Tschanipe-n 
„ein einfaltiges Frauenzimmer" > tschampa, Aus dem Toni 
de Chischlatsch : „Dirnen [Sckluenze-n'] und schlechte Weiber" 
= Schluonzas e zeplas, Aus dem Nekrolog fiir den Staats- 
mann A. Balletta: ^Den Tiickischen \Kalfakter\ und den 
Fuchs spielen" = Far il calfacter e Puolp. Aus einer Cie- 
schichte: „Du Kerlchen \Boler\ her, du, zu mir" = li boiler 
neu ti tier mei, Chrezer „armseHger Mensch", spezifisch GrH 
MM, >- rezer, „Diskreditiert und heruntergemacht" [Inf. 
kudle-n] == Discreditaus e hudligiaus. Gieli „T6lpeH ziehe 
ich zu gleichbedeutendem SchwD Gdli, Huonder hat eine 
andere Meinung, VHu S. 64. Ein derbes Wort fiir „]\Iund" 
ist SchwD Schnorre-n *> schnorra, Beleg aus Capricorn ed 
evla: „Mit unsern Hellebarden wird er schliessen die Fresse 
den grauen (graubundnerischen) Bauernkerls" = Cun nos 
halumbarts vegn el a serrar la schnorra als puratschs grischs. 



Lexikographisch-Sprachpsychologisches. 

64. Die im vorigen Abschnitt behandelten Vollworter 
haben ausser fur den Philologen auch fiir den Folkloristen 
und Kulturhistoriker Belang; die Formworter, denen der vor- 
liegende Abschnitt geweiht ist, mogen ausser dem Philologen 
auch dem Sprachpsychologen von Interesse sein. 



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— 55 — 

65. Koujunktloiieu. Schon § 28 ist bemerkt worden, 
dass das Rmtsch viele SchwD Konj. adoptiert hat Die 
cigenartige SchwD Konj. ^//, iiber die das Idt II, 1223 aus- 
fiihrlich referiert, ist auch im Rmtsch heimisch. Aus einer 
Dichtung von G. C. Muoth: „ Viele lobten den Herrn Prasi- 
denten, der sei denn doch eigentlich ein geschickter Mann" 
= Biars ludavan gl'aug Mistral, quci sei halt in um perdcrt. 
Die Bejahungspartikel gic ^ja" wird ganz wie im Nhd., mit 
dem sich das SchwD hinsichtlich des Gebrauches deckt, als 
Konj. Oder Adverb verwendet. Bsp. : „Pah, das macht ja 
nichts" = Aba, quei fa gie nuot, 

66. Prapositionen. Das Rmtsch hat keine Prap. vom 
SchwD herubergenommen, aber einige Rmtsch Prap. sind 
vom SchwD beeinflusst, am meisten giud „herab, hinab von". 
Das entsprechende SchwD ab ist namHch auch kausal und 
wird namentHch zur Ankniipfung von Ursachen verwendet, 
die ein Gefiihl, eine Stimmung, vor allem einen unangenehmen 
Affekt hervorrufen, also in Fallen wie: „lachen iiber, traurig 
sein iiber, erschrecken vor, heftigen Widerwillen haben gegen" 
\spcuze-n ab\ Im Rmtsch ist dieser Gebrauch des giud 
ausserordentlich beliebt. Aus dem Marchen „Die drei Winde" 
^= lis treis lufts: „Auch der musste lachen iiber den Herrn 
im griinen (Gewand)" = Era quel stueva rir giud il signiur 
rn vcrd, Aus der Bauerngeschichte „Das Erbe der Tante 
Neia" = L' jerta de I'onda Neia: „Lina merkte die Absicht 
und wurde erziirnt daruber" [ab dem, drab^ = Lina capeva 
Hintenziun e sHrritava giud-lunder, 

67. Postpositionen. In den SchwD MM wird die Postp. 
us „aus" verwendet im Sinne von zeitlichem „hindurch, 
wahrend", und dieser Gebrauch hat sich auch dem Rmtsch 
ora „aus" mitgeteilt. Aus dem Toni de Chischlatsch: „Jahre 
lang, Nachte lang" \Jaar us, N'dcht us\ = Onus ora, notgs 
ora. Aus einer Naturgeschichte : ^Sie (die Spechte) machen 
das ganze Jahr hindurch [/ ganz Jaar us'\ Krieg gegen Kafer" 
= Els fan 'gl entir onn ora guerra encunter baus, „Im 
Winter schlaft er (der Dachs) wochenlang** [Wuche-n us] =^ 
'Gl unvicm dorvm el emnas ora^ 



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- 56 - 

68. Treunbare Znsammensetzangen you Prap. mit 
Verben. Diese sind an mehreren Orten, besonders § 29 be- 
handelt 

Untrennbare Znsammeiisetznugeii der Prap. ^uber^^ 

mit Verben, wie im Nhd. „etwas iibergehen". „r)as Volk 
vergiften und verfiihren" \uberfilere-n\ = Tissientar c sur- 
menar^) il pieveL „Ihre Melodien iibertonen [iibernd „uber- 
nehmen"] den Gesang der andern Vogel" = Lur melodias 
surprendan il cant d* autra utsckleglia^), „Er war alien Lastern 
ergeben" [uberga] = El era surdaus a tuts lasters, A us der 
Passion von Somvix: „Halten Rat, wie wir ihn konnten er- 
wischen" \uherchd\ = Far coseilg co nus el podessen survegnir. 

69. Zasammenstellnngen yon Prap. und Adyerb, wie 

Nhd. „uber das Land hin"; in beiden Idiomen sehr beliebt. 
Ans einem Marchen: „Er kniet nieder iiber eine Truhe bin" 
\ine'7i „hinein"] = El semetta en sckanuglias^) sur ina trucca en, 

70. Adyerbien der Art and Weise. Aus Marchen: „Um 
zwolf (Uhr) kommen sie wirklich \richtig'\ in (die) Stube" :=^ 
Delias dodisch vegnan els rechti en stiva, „Er sei gewiss 
\g'wiss'\ gut fiir einen Rat" = El seigi guess buns per in 
cussegL „(Er kiimmert sich nicht um sie) er lasst sie ohne 
weiteres [grad] ruhig" = El lai els grad eri. Das ein- 
geschobene Satzchen schinfs „wie es scheint, vielleicht, etwa", 
ist vollig zum Adverb geworden, und dem entsprechend auch 
Rmtsch /^/'V/, das daher oit parei geschrieben wird. „Haben 
sie etwa gemacht, wie du hattest gesagt" = Han ei parei 
fatg SCO ti has giu getg, 

71. Eigenartiges Adyerbiale, gebildet mit „etwas". Die 
SchwD MM haben eine eigenartige, sehr beliebte Adverbial- 
bildung, vermittelst oppis „etwas", man sagt z. B.: De hcd 
dppis Unsinnigs tanzet „Er hat unsinnig getanzt". Diese 
Bildung mit „etwas" = enzat^ei, enzitgei hat das Rmtsch 
auch entlehnt. ^.Die Armeen haben schrecklich \dppis 
Schrdcklichs\ gekampft" = Las armadas kan battiu enzitgei 



1) Sur = „ iiber", inenar = „fiihren". 

^) Plural auf -«, wie vierv, viarvay lat. verbum, verba, 

^\ Sklavisch w6rtlich: ^setzt sich in Kniee", 



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— 57 - 

schnueivel, Aus der Sage „Die Frau, welche hageln Hess') 
auf Surcrapp" = La femna che fagieva dar garnialla si Sur- 
crapp: „Es beginnt zu hageln entsetzlich" Yoppis Schiizeligs] 
r= Ei entscheiva a dar garnialla enzatgei sgarscheivcL 

72. Negati(>n. Es ist nicht sicher, ob die Partikel na 
„nein" aus dem SchwD entlehnt ist. Aber eine Reihe von 
Umschreibungen iind Verstarkungen der Verneinung verdankt 
das Rmtsch dem SchwD. Man sagt im SchwD „sauber nichts** 
= subcr niit, „ledig nichts" = lidzg niit, suber lidig niit etc. 
iind diese Wendungen ahmt das Rmtsch folgendermassen 
nach: Aus dem Octavianus: „0 Gott Mohammed, du taugst 
gar nichts" = Diu Mahomed ti vallas schuber niiot^), „Das 
geht euch an ganz und gar nichts" = Quel va tier a vus 
lidischubernuot, Im alten SchwD, i6. Jahrhundert, sagte man 
fiir „gar nichts": Nit ein Kruz, und diese Wendung kehrt 
wieder in der Passion von Somvix: „Du hast eine einzige 
Stimme, und die gilt nicht ein Kreuz" =^ Ti has ina solleta 
vusch e quella vol buc ina Crusch 

73. Die SchwD Prap. und die dazu gehorigen Adverbien 
haben reiche Formen entfaltet, welche dem Nhd. zum guten 
Toil fehlen. Ich sage z. B. in meiner M: De Huet uf em 
Chopfy ich ha de-n Huet uff, i legge-n de-n Huet uuf, i Idnge-n ') 
a-n Chopf ufe-n, A lie vier Worter, ///*, uff, uuf, ufe-n, werden 
verschieden ausgesprochen. Das Rmtsch nun gibt alle vier 
Worter mit dem einen si wieder, und ahnlich in alien andern 
Fallen. „Rings herum" heisst im SchwD drumm-ume-n. Das 
Rmtsch gibt sowohl drumm als ufue-n mit entuorn wieder, 
daher lautet dieser Komplex entuorn entuorn, Bsp. aus dem 
Robinson: „Rings herum herrschte grosse StiWe^ = Entuorn 
entuorn regeva gronda tgeuadat. I-n iise-n Handel ine-n „in 
unsern Handel hinein" wird also auch so wiedergegeben, 
dass sowohl fiir i-n als fiir ine-n en eintritt. Aus der Vacca 
pugniera: „Uebrigens brauche niemand anders zu haben 
hinein die Nase in unsern Handel" = Dal reminent deigi 

*) Sklavisch wortlich: ^Haji^el geben liess**. 
') ntiot kommt nicht vom SchwD. 
^) „ich lange mit der Hand". 



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— 58 — • 

nig in autcr haver en^) il nas cn^) nics mar can, JJndc-n ufe-n 
„von unten heraur" wird demgemass auch bloss ausgedriickt 
(lurch snt I si „unter h auP. Aus der Sage „Die Hexe von 
Trins" = La stria de Trin: „Einmal kam sie auch mit ihrer 
Last von untcn herauf (von Chur herauf) durch Trins" = 
Ina gada vegnev clla era cun sia carga sutsi tras Trin, 



Die semasiolos^ischen Erscheinungen. 

74. Das Rmtsch nimmt SchwD Lehngut oftmals genaa 
ill der Bedeatung heriiber, die es im SchwD hat, eine aller- 
dings nicht auffallige Erscheinung. „Holdselig" hat im SchwD 
nicht den gleichen Sinn wie im Xhd., es bedeutet, ab- 
geschwacht, bloss „freundlich, hoflich, gesprachig", und diesen 
Sinn hat auch Rmtsch honzeli. Aus der Bauerngeschichte 
Luregn „Lorenz": ^Dieser artige, schone und frische JungHng" 
= Quci honzeli^ bi e frestg giuven. Aus dem Marchen: ^Die, 
welche kannten die Leute, das Fleisch und den Wein" = 
(Juels che enconoschevan la glieut, la earn et il vin: ^Zwei 
haben genommen ab den Hut hoflich" = Dus han priu giu 
la capiala honselianiein, Leid bedeutet im SchwD auch 
„das Leichengeleite'S und diese Bedeutung gibt Carisch S. 78 
auch fur Rmtsch laid an. — Oder das Rmtsch andert die 
Bedeatung ab. Rmtsch karta^) bedeutet auch „Heiligenbild", 
SchwD Charte-n hat diesen Sinn nie. Im SchwD bedeutet 
Ring das gleiche, was im Nhd., und Ringge-n bedeutet 
„Schnalle", nur im Kanton Thurgau auch „Ring zum Vieh- 
anbinden"; das auf Ringge-n basierende Rmtsch rintga be- 
deutet aber „Ring, Ohrring". Nach Ischi 1902, S. 104 ist 
Rmtsch latta ein bestimmtes Mass, nach Idt III, 1482 be- 
deutet das zu Grunde liegende SchwD Latte-n nur „Richt- 
scheit". Fiir Rmtsch cluntga gibt Huonder, VHu S. 78 die 
Bedeutung „Priemchen" an, das Idt nennt fiir SchwD 
Chlungge-n nur ^Knauel'^ Malter ist die Bezeichnung fiir 



*) Betont. 

') Unbetont. 

') Der Anlaut h notigt, Entlehnung aus dem SchwD anzunehmen. 



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— 59 — 

ein fruheres schweizerisches Mass, wenn ich aher im Sigisbert 
lese: „Retus bereitet ein Bett zwischen den Maltcrn" = 
Retus pre par a in letg denter Us nialtcrs^ so hat inalter bier 
die Bedeutung „Maltersack" angenommen. SchwD Mdschcr 
bedeutet nach Idt IV^ 444 „Knorren" und metaphorisch 
„ barter Mensch", das Rmtsch mascher ,,Knorren" und meta- 
phoriscb „strammer Kerl'^ 

Was bier liber Bedeutungsabanderungen gesagt ist, 
hat nur bcdingte, vorlaufige Geltung. Denn es hat z. B. 
vielleicht Matter schon in SchwD MM die Bedeutung von 
„Maltersack", und diese Bedeutung ist nur noch nicht be- 
kannt gemacht worden. In manchen Fallen aber ist die 
Sache doch wohl sicher. Das Rmtsch braucht den Komparativ 
von bauld <^ bald im Sinne von „fruher". Beleg aus einer 
Rmtsch Schweizergeographie: „In Sitten, wo (es) wurde 
friiher gesprochen deutsch, macht das Franzosische mehr und 
mehr grosse (= immcr grossere) Fortschritte" = A Sion, 
mm ch!ei vegniva pli bauld plidau tudestg^ fa il franrjos pli 
e pli gronds progress. Das Idt nun bringt eine ausserordent- 
lich ausfiihrliche Abhandlung liber bald. Existierte nun 
wirklich schon im SchwD ein balder im Sinn von „friiher", 
so miisste das sich im Idt wohl finden. 

75. Das Rmtsch nimmt oft den gauzeu oder fast den 
gaiizen Bedeutungsumfang des SchwD Wortes her liber. Das 
SchwD (rmach hat nach Biihler und dem Idt IV S. 17 ff. 
die Bedeutungen von i. „Zimmer, das nicht zum Bewohnen 
dient", 2. „Stockwerk", 3. „Gebaude, wie Sennhlitte, 
Schuppen", 4. „Abtritt". AUe Bedeutungen kehren im 
Rmtsch wieder: i. „Das Archiv im Zimmer der Spende" 
^= Igl archif eigl cumah della Spenda, 2. Aus J. Bundis 
Jerusalemreise: ,,Die Schiffe gehen (um) vier Stock werke tief 
in das Wasser" = Las nafs van de ^ cumachs aul efiten la 
ana. 3. Aus dem Codex criminal vom Jahre 1838: ,,Scheunen, 
Schuppen oder andere (lebaulichkeiten" = Clavaus, tegias 
ne auters cumachs. 4. Carigiet S. 7 1 : cumah „ Abtritt". — SchwD 
ma?igle-n und das daraus resultierende Rmtsch munglar haben 
einmal die Bedeutung von nhd. „mangeln", und daneben 
bedeutet das SchwD Wort auch „sollen" und „brauchen", 



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— 6o — 

und dicso Bedeutungen tinden sich auch im Rmtscli. Aus 
dem Sigisbert: „Das sollte ein Jiiger haben" = Quei munglass 
in catschadur haver, Aus einer Zeitung: „Niemand braucht 
sich zu schiimen" = Ncgin maungla setiirpigiar. 

In andern Fallen hat das Rmtsch nur einen Teil TOm 
Bedeatnngsamfaiig des SchwD Wortes herubergenommen, 
oft sogar nur eine einzige Teilbedeutung. Fiir Band zahlt 
das Idt eine grosse Menge von Bedeutungen auf, Rmtsch 
ban -< Band hat nur die Idt IV, S. 1326 genannte Bedeutung 
von „Weide, Salix". 

76. Rmtsch bodenstandige Worter, die mit einem Schwl) 
Wort eine Teilbedeutung gemeinsam besitzen, haben noch 
andere Teilbedeatungen des SchwD Wortes heruber- 
genommen. Ein hiibsches Beispiel ist udir „horen". Die 
meisten SchwD MM, darunter auch die von OSax, sagen 
g'h'drc-ny so dass dieses SchwD Wort die Bedeutungen des 
nhd. ^horen" und „gehoren" vereinigt und also i. „audire", 
2. ^decere", 3. „esse alicujus** bedeutet. Das Rmtsch udir 
heisst von Haus aus naturlich nur „audire", es hat nun aber 
vom SchwD g'kore-n auch die zweite und dritte Teil- 
bedeutung adoptiert. Aus dem Toni de Chischlatsch: „Damit 
ihr lernet kennen den Toni, wie es sich gehort" = Sinaquai 
die viis emprendeies d* enconnuscher il Toni sco s' auda. Aus 
Biihlers Wilhelm Tell: „Gebt dem Kloster das, was ihm 
gehort" = Dei alia claustra quei ch'ad el la auda. 

77. Ich trefFe in Schriften zur Rmtsch Philologie hie 
und da den Missstand, dass beim Etymologisieren die Be- 
deutung des Wortes zu wenig in die Wagschale gelegt wird. 
So leiten mehrere Forscher das Wort tschaffar ^begreifen, 
verstehen" von germanischem y.schafien'^ her. Aber die 
Grundbedeutung ist „mit der Hand ergreifen", wie hundert 
Stellen zeigen; Beleg aus dem Xibelungenlied: „Volker er- 
greift die Fahne und reitet voraus" = Volcar tschaffa la 
bandiera e cavalchescha ordavont, Ich glaube aber nicht, dass 
es von „schaffen" zu „ergreifen" eine Briicke gebe. 



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— 6i — 

Erscheinung^en betreffend das Geschlecht der Worter. 

78. Die SchvvD MM haben oft ein anderes Geschlecht 
als das Nhd., so ist Goffere-n „Koft'er" in alien Schwl) MM, 
auch in Grl^ weiblich; daher ist Rmtsch la cofira keine auf- 
fallige Erscheinung. X'iele SchwL) Worter sind, nach den 
verschiedenen MM iind oft in ein und derselben M ver- 
schiedenen Cieschlechts, manchmal unter Nuancierung der 
Bedeutung. So sind Mask, und Fern. Blahr-n, Blache-n ^grosses 
Tuch, Wagendecke", Bosch, Bosche-n, Posche-n „Rasenstuck, 
Grasbiischel". Und Mask, und Fern, sind diese beiden Worter 
auch im Rmtsch: il blah, la blaha, il bostg, la bostga, 

79. Die SchwD sachlicheu Worter werden im Rmtsch, 
das nur zwei (leschlechter hat, mannlich. Dies begreift sich 
leicht, denn das mannliche und das sachliche Cieschlecht 
haben im SchwD Flexionsbau sehr viel Gemeinsames, z. B. 
die gleiche Genitivendung, wahrend das weibliche weiter ab- 
liegt. So ist Feld "^ frld mannlich geworden. 

80. Fine auffallig grosse Zahl SchwD mannlicher und 
weiblicher Worter hat beim luntritt ins Rmtsch das Oeschlecht 
seandert, indem sich dieselben von bodenstandigen Rmtsch 
Wortern, mit denen sie sich dem Inhalt oder der 1^'orm nach 
associerten, beeinliussen liessen: 

A. Beeinflussung durch die Bedeatuiig;: Mannlich sind 
geworden: // brust \ Brust nach gleichbedeutendem pez, il 
lanstross -< Landstross nach stradun, il schan <^ Schand 
nach turpetg. Weiblich sind geworden: La trost -^ Trost 
nach co7isolaziun, la gleut ^Leute" nach schcnta, — Es gibt 
zwei SchwD gleichbedeutende Redensarten: Uf de Miigg ha 
und uf em Strich^) ha „einen nicht leiden konnen". Strich 
ist mannHch, Mugg weiblich. Das Rmtsch hat ausgeglichen 
und l)raucht in diesen Wendungen beide Worter mannlich: 
Haver sil muc und haver sil sir eh, Ischi 1897, S. 69. 

B. Beeinflussung durch die Form. Die ziemlich zahl- 
reichen SchwD Worter auf -/ weiblichen Geschlechtes werden 
im Rmtsch mannlich, da die einheimische Endung -i wie in 



') Beide \V5rter, Mugtr und Strkh^ bedeiiten das „\'isier am (iewehr**. 



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— 62 — 

domini „Herrschaft" mannlich ist. V^^^,-. gatti -< Gatti^ Gattig 
„Gattung", pratti ^^ Prattlg „Kalen(ier". Aus dem Aufsatz 
II Romontsch della Lumnezia: ^11 pratti, friiher gebraucht 
allgemein fiir Kalender" = II pratti, pli bauld duvrau gicfteral- 
vtein per calender, Huonder sagt VHu S. loc): „/ wird als 
Endung des Mask, gefiihlt ganz besonders wegen der 
vielen aus dem Schweizerischen stammenden Worter." Diese 
Auffassung ist schicf, denn (iie aus dem Schweizerischen 
stammenden Worter sind, mit verschwindenden Ausnahmen, 
von Haus aus weiblich oder sachlich. Mannlich ist ursprung- 
lich etwdi fendri<^ ^lr7;/^/'/„Fahnrich", turli<^ lurli „Knirps'^ ^). 

C. In mehreren Fallen mag Beeinflussung durch Form 
und Bedeatang vorliegen. Meini -^ Meinig „Meinung" hat 
sich nach giiideci gerichtet, dieses hat den gleichen Ausgang 
und cine synonyme Bedeutung, ist aber mannlich. 

D. Die Worter, die im SchwD auf -r-;/ ausgehen und 
mannlich oder sachlich sind, haben einen doppelten Weg 
eingeschlagen. l^^ntweder haben sie die Endung in -a ge- 
wandelt und sind dann weiblich geworden, nach den zahl- 
reichen Rmtsch Erbwortern auf -a, Bsp. : la boga <^ Boge-n, 
„I)ie Graben der Stadt" = Las grabas dil marcau. Oder 
sio haben die Endung abgeworfen und sind mannlich, Jisp: 
// franc, il bas, il rap, il erbarm. 



Die phonetischen Erscheinungen. 

8L Vorbemerkungen. In § 12 habe ich bemerkt, class 
ich meine Untersuchungen nicht auf einen speziellen Unter- 
dialekt des Rmtsch einschranke, sondern aus alien MM des- 
selben meinen Stoff gesammelt habe. Hier nun, bei Er- 
forschung der lautlichen Verhaltnisse geht das nicht mehr 
an, denn das wurde einem eigentlichen Wirrwarr rufen. Ich 
beschranke mich fast ganz auf die Disentiser M und ver- 
arbeite fast nur das Material, das in Genelin vorliegt. Es 
ist dies eine Situation, wo mir also Genel,in gute Dienste tut. 



') Was Huonder VHu S. 100 iiber die Herleitung von Turli vorbringt, 
ist abzuweisen. 



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- 63 - 

Eine andere Schwierigkeit beruht darin, dass das Rmtsch 
sein Lehngut nicht aus einer einzigen SchwD M bezogen 
hat, sondern oft'enbar, wie allerlei Darlegungen gezeigt haben, 
aus sehr verschiedenen. Ahd. Mhd. a erscheint in den einen 
SchwD MM als a, m den andern als o, Strdss, Stross, und 
diese Difierenzieriing zeigt sich auch in den MM innerhalb 
des Kantons GrB selber, wie Biihler, Sutermeister, Idt be- 
zeugen, und wie ich selber gehort habe. Wenn nun Genelin 
Grd/, Grof S. 25 als grov, Tapc-Uy Tope-n „IMbte" aber als 
tape! u. a. m. vorfiihrt, so stammt diese Verschiedenheit des 
Rmtsch daher, dass die Worter aus verschiedenen Schwl) 
MM heriibergenommen sind. Es ist daher wichtig, den 
richtigen Ausgangspunkt im SchwD zu nchmen. „Bise" und 
„Maser" lauten gemeinSchwD Bis, Bisc-n und Masrr, das 
Rmtsch hat mascher und bischa^). Wollen nun auch wir sagen, 
hier habe das Rmtsch s in sck gewandelt? Nein, da in Rmtsch 
Erbwortern s vor Vokal in der Regel bleibt, z. W, sis <, sex, 
casa „Haus" --^ casa, so wollen ivir im Idt nachsehen, ob 
es nicht Schwl) oder gar GrH Varianten mit sch gebe, und 
an diese wollen wir dann ankniipfen. Und siehe, mlischcr'^) 
ist in der Schweiz weit verbreitet, und Bische-Ji ist in 
St. Gallen und GrB wohl bekannt. Eerner stehen neben gemein- 
SchwD sicber und Site-n ^Seite" Rmtsch schuber und scheta, 
Hier nun allerdings versagt unsere Kunst, es ist noch kein 
SchwD scktiber und Schite-n mit sch bekannt gemacht worden. 
Aber ich glaube, wir verfahren methodischer, wenn wir zuerst 
alle an das Rmtsch Gebiet anstossenden SchwD MM skrupulos 
durchsuchen und erst dann unsern l^ntschcid aussprechen. 
Und wenn Huonder VHu 26 fiir teschambcr „Sakristei" an die 
SchwD von seinemStaldergenannte VarianteZ)r/j/^^;A/w^/'^) an- 
kniipft, so kommt mir der Ausfall des r zvvar moglich vor, 
aber Ausfall der zwei Laute zwischen sch und a zu statuieren, 
scheint mir nicht ohne i3edenken. Ich wiirde lieber an die 
Varianten anderer MM ankniipfen, welche kein i haben, wie 



*) bischa bedeutet leichter Schnee, SchwH Bise-n hat die Bedeutungen: 
Nordwind, Schneegestober, leichter Schnee. 

^) Huonder kniipft Ischi 1897, S. 70, an ^tudestg vegl" masar an. 
'^) St wird wie scht gesprochen, k als ch. 



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- 64 - 

Trdschkmnnier , Disc he hammer^), Idt III, S. 254. Der Aus- 
fall des ch wurde dann, nach § 88, keine Schwierigkeit 
machen. Und gelingt^) die Ankniipfung an Dtsckckammer , 
so braucht man auch nicht Ausfall des r anzunehmen. — 
Es gibt nun aber auch recht \nele Falle, wo alle oder die 
meisten SchwD MM im Lautstand ubereinstimmen, so bei 
FlisSy HasSj wir brauchen uns also nicht darum zu kummern, 
von wo Rmtsch JiisSy hass seinen Ausgang genommen habe. 

82. Die SchwD MM haben Laute, welche das Rmtsch 
nicht besitzt, so das 6; solche Laute mussen also notwendiger 
Weise eine Umformung erleiden, daher ferstcr <; Fdrster. 
Wenn aber die Laute beiden Idiomen gleichmassig angehoren, 
so ist eine solche Umformung nicht absolut und zum vorn- 
herein zu erwarten; so bleiben o und / unverandert, z. B. 
fuor <; Fuer ^Fuhre", ^rob *< ^rob. Aber auch bei solchen 
Lauten, die beiden Idiomen gemein sind, konnen, durch be- 
sondere Griinde hervorgerufen , allerlei Wandelungen sich 
zeigen; wahrend das a von glatt "^ glatt bleibt, geht das 
von ChantC'U „Kanne" in uber, "^ honta^), 

83. Die Yokale. 

A. Kurzes ahd. mhd. a bleibt in den meisten SchwD 
MM als ^, kurz oder verlangert. Dieses SchwD a erscheint 
im Rmtsch ebenfalls als a, ausgenommen vor Nasal, Bsp.: 
gabla <; Gable-n ^Gabel". — Vor Nasal resultieren drei Er- 
scheinungen, ^, au^ 0, Bsp.: gan <; Gang-, baun <^ Bank; 
schonza < Schanze-n „Schanze". Ganz die gleichen Mx- 
scheinungen zeigen sich auch bei Rmtsch Erbwortern, paim 
<; \2it. panis, Jiomma <^Jiamma, Naheres siehe VHu, S. 21 ft'. 

Vor / bleibt a, oder wird zu au, schualma „Schwalbe" 
<; Schwalme-Hy caul „Abteilung eines Schreines" ^^^ G'halt, 
Nur wenig Beispiele. 



*) Der Anlaiit jedenfalls als t jjesprochen, donn es liegt eine volks- 
etymologische Anlehnuiv^ an Tisch vor. 

^) Es muss namlich auch noch das geographische Moment, in welchor 
SchwD M Dischchammer gebrauchlich sei, in Betracht gezogen werden. 

^) Dieser Fall ist ja nicht zu verwechsein mit obigem Grafy Grof, § Si, 
Denn die Vokale in giaU^ Chante-n sind ahd. mhd. kurz. Genelin begeht S. 7 
diese Verwechslung. 



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- 6s - 

13. Langes ahd. mhd. a siehe § 8i. 

C. Kurzes ahd. mhd. i und u erscheinen in den meisten 
Schwl) MM als geschlossenes c und ^, kurz oder verlangt, 
seltener bleiben sie als reines / und u. Das Rmtsch zeigt, 
wie die zahlreichen Bsp. bei Genelin dartun, fiir / (e) meist e^ 
fiir u (o) dagegen nicht o, sondern u. Also huttla -^ Chiittle-n, 
Chottle-n „Kaldaunen", aber hezzi <^ hitzig^ hetzig, Welchem 
Faktor die Verschiedenheit der Behandlung zuzuschreiben ist, 
weiss ich nicht. — Ischi 1897, 69 will Huonder ^^A;^^^// von 
gleichbedeutendem Schwung ableiten, und er wendet viel 
Miihe an, um den Uebergang von u zu au glaublich zu 
machen. Mir scheint es einleuchtender, dass schuaim vom 
gleichbedeutenden SchwD Schwang herkomme, und dass der 
Fall sich verhalte wie baun <; Bank, 

Vor Dentalen erscheint fur SchwD u (o) im Rmtsch uo, 
niuot, § 41, buoz „Knabe" <^ Butz. Das gleiche zeigen Rmtsch 
Erbworter, ///<75 „Brunnen" <^ \dit, puteus, 

D. Langes ahd. mhd. i bleibt in vielen SchwD, auch in 
GrH MM unverandert. Im Rmtsch erscheint es als i oder 
als e^Jiiss <; Fliss^ aber scheta „Speckseite" <; Sitc-n „Seite". 
Die gleiche Erscheinung findet sich auch bei bodenstandigen 
Wortern, fll „Faden" <; \dii. filum, veta „Leben-^ <; lat. vita. 
Naheres VHu S. 58 ff. 

E. Langes ahd. mhd. n bleibt in vielen SchwD, auch 
GrB MM unverandert und erscheint auch im Rmtsch als u^ 
Bsp.: ruh ^^ruch „rauh". Die Farbenbezeichnung „braun", 
SchwD brun lautet im Rmtsch brin, gerade wie lat. virtut- 
zu vertit wird, aber dieses Wort ist eine ganz alte Entlehnung 
in den Rm Sprachen und kann nicht dem SchwD zugesprochen 
werden. 

F. Die verschiedenen ahd. mhd. langen und kurzen 
r-Laute erscheinen in den SchwD MM als geschlossenes und 
offenes e und als uberoffenes a, und es herrscht hiebei, ich 
mochte tast sagen, ein eigentlicher Wirrwarr, der noch wenig 
durchblickt ist GrB MM haben fiir diese r-Laute der ubrigen 
SchwD MM nicht selten a^ so sagt OSax ChappLi „Kapplein", 
Fald „Feld". Im Rmtsch steht meistens e^ z. B. rebs „Krebs- 
krankheit" <; Chrebs, Chrdbs. Einige Male erscheint ^, z. B. 

5 



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— 66 — 

in hazzcr „Ketzer" <; Chdtzcr. — Vor r ergibt SchwD c > />, 
so vierla „Geschwur" *< IVer/r-u, idersch „quer" <^tiverlsch^). 
Das gleiche findet bei bodenstandigen Wortern statt, vierm 
\ lat. vermis „Wurm". 

G. Langes und kurzes o der SchwD MM bleiben im 
Rmtsch, z. B. ofniar „eroffnen, kundtun" <^ offne'7i, 

84. Diphthoiige. Die SchwD Diphthonge bleiben im 
Rmtsch, es sind nur schr wenig Falle, z. B. braiia „Kante" 
-v^ Braue-n; gclsla „Geissel" <^ Geisle-n. GeneHns Dar- 
legungen iiber ci^ S. 9, sind unrichtig. Ischi 1897, S. 70 leitet 
Huonder Rmtsch tup „dumm" von „tiidestg anteriur" toup 
„unsinnig" ab, heutiges SchwD toub, taub. Da er aber VHu 
S. 91 sagt, in Erbwortern bleibe an iiberall erhaUen, z. R 
aur „Gold" \ lat. aurum, so ist nicht abzusehen, dass in 
obigem Lehnwort om, au zu u werden sollte. tup gehort 
vielmehr zu gleichbedeutendem SchwD tub. Und ebenso 
unrichtig ist es, w^enn Genelin S. 33 schnuz „Schnurrbart" 
von Schnauz ableitet. Schnauz ist zwar SchwD und bedeutet 
„Schnurrbart", aber gerade in GrB und Glarus und teilweise 
in der Zentralschweiz sagt man dafur Schnuz, und mit diesem 
Schnuz ist das Rmtsch Wort in Beziehung zu setzen. 

Mhd. no wird in den SchwD MM meist ue gesprochen, 
ob uo noch vorkommt, weiss ich nicht. Das Rmtsch hat uo, 
muoder „Mieder" <^ niuoder in Appenzell und am Monte 
Rosa. Genelins Vorbringungen iiber uo, S. 8 sind ganz schief. 

85. Umlaute. Das SchwD hat die Umlaute a (oder 
oft'enes e\ 0, ii, ue, z. B. in wUetig „wutend", di, du, z. B. in 
Boiniy Bdilm „Baume". — Kurzes mhd. // wird in den meisten 
SchwD MM wie geschlossenes gesprochen, also Hotte-n 
„Hutte", seltener Hutte-n; vgl. analoge Erscheinungen beim 



') Damit ist der Vokal von uicrsch erklart, friiher ist schon der Auslaiit 
abgetan worden. Aber es bleiben noch Schwierigkeiten. Warum fehit im Rmtsch 
das anlautende /? Der Luzerner Geschlechtsname Twerenbol^ wird auch 
Werenbold gesprochen, daher wird vielleicht auch noch mal ein SchwD werisch 
aufgezeigt. Warum lautet das Rmtsch Wort nicht uierisch'i Ich wUsste keinen 
zweiten Fall, dass das Rmtsch ein SchwD / ausgeworfen hatte. Aber die ge- 
meinSchwD Form ist tweris und twers^ daher ist es moglich, dass neben GrB 
twcrinh auch ein twersck bestiinde nach § 9, Ende, und das wJlre die Basis ohne /. 



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^ 



- 67 - 

kurzen i und «, § 83 C. — Manche SchwD, auch GrB MM 
haben die Umlaute entrundet, sie sprechen also Hisli fur 
Hiisli „Hauschen", g'here-n fur g'hdre-n „h6ren", ivietig fiir 
zviietig „wutend" etc. — Der SchwD Umlaut deckt sich sehr 
oft nicht mit dem des Mhd. und Nhd. Luzern sagt me 
ivdschid „wir waschen", aber de fallt „er fallt". — Die M von 
OSax kennzeichnet sich dadurch, dass ihr sehr oft der Um- 
laut fehlt, z. B. Fass, PI. Fassar, 

Das Rmtsch hat die Umlaute nicht, es setzt dafiir die 
entrundeten Vokale, sei es, dass es die betreffenden Worter 
aus MM mit Entrundung aufgenommen, sei es dass es die 
Entrundung selber ins Werk gesetzt hat. Also bled, OSax 
und andere GrB MM bled, haufigeres SchwD bldd, — Wenn 
nhd. hojiich im Rmtsch als hojii erscheint, so ist das nichts 
Auffalliges, denn die meisten SchwD MM haben hofiig. — 
Wenn in den SchwD MM umgelautete und nicht umgelautete 
Formen neben einander stehen, Subst. Nutz neben Verbum 
niitze-n, notze-n oder mit Entrundung nitze-n, netze-n, so hat 
das Rmtsch mehrere Male ausgeglichen, z. B.: nez „Nutzen", 
nezziar „nutzen". 

86. Vortonvokale. In den Silben, die vor der Ton- 
silbe stehen, erscheint in Rmtsch Erbwortern oft a an Stelle 
des aus etymologischen Griinden zu erwartenden Vokals, so 
in ramur „Larm" <; lat. rumor, siehe VHu S. 104. Das 
Gleiche zeigt sich auch bei Lehnwortern aus dem SchwD, 
z. B. fasierli „schon, artig, delikat" <; visierlich\ snadrina 
„Schneiderin" <^ Schnideri-n '). Wie maniar „meinen" neben 
meini „Meinung" zu denken sei, ist mir nicht ganz klar. 
Manche MM der Ostschweiz sprechen a fiir ei, so ham fiir 
heim, und auf ein solches mane-n fiir meine-n konnte maniar 
zuriickgehen, oder dann ist a Vortonvokal"). 

87. Yokalwandel im Paradigma der Flexion. Die 
flektierbaren Erbworter des Rmtsch zeigen oft Vokalwechsel, 
nicht selten mit Metathesen verbunden, nach den verschiedenen 



*) Genelin, auf den ich mich in diesem Abschnitt besonders stlUze, filhrt 
zwar diese Worter nicht an, aber sie sind mir sonst wohl bekannt. 

^) Es gibt sogar noch andere Moglichkeiten der Erklarung des a. 



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— 68 — 

Stellungen im Paradigma. „Ei" heisst im Sing, iev, aber der 
Plur. lautet nicht icvs^ sondern ovs oder ova, „Trinken" heisst 
beiber, aber ^getrunkcn" bubiu; diivrar „brauchen", ^h^x drova 
^er braucht". Dieser Vokalwechsel beruht auf Auslaut-, 
Akzent- und andern Wirkungen. Nun machen auch manche 
Entlehnungen aiis dem Schwl) diesen Wandel mit. SchwD 
Stock „Butterballen" lautet zwar im Rmtsch Plur. stocs^ aber 
der Sing, hat stlec. Das a von SchwD manglc-7i „mangeln" 
ergibt im Rmtsch au; aber dieses an bleibt nur in betonten 
Silben: maimgla „er mangelt", in unbetonten wird es zu w. 
munglar, In fin. 

88. Kousouauteu. Die meisten SchwD Konsonanten 
erleiden beim I'ebertritt ins Rmtsch keine Veranderungen, 
so bleibt sch in SchwD Ustl^, gesprochen l/schti^, im Rmtsch, 
wenn es auch die Rmtsch Schriftsprache nicht markiert, 
sondern lesti schreibt. Solche Konsonanten wie b, d, f, ni, 
/, /, etc. geben keinen Anlass zum Besprechen. — Sind also 
diese Verhaltnisse recht einfach, so sind die der Gutturalen 
komplizierter. Sie sind das schon in den SchwD MM. Ahd. 
mhd. kranc, line erscheinen in der Luzerner M mit ver- 
schiedenem Auslaut, beim erstern Wort mit k I ch^ beim 
letztern mit einfacher Fortis. Dies macht das Studium der 
Gutturalen in den Rmtsch Lehnwortern schwierig, und ich 
muss gestehen, dass ich ausser beim ch keine Gesetze habe 
aufdecken konnen, ich kann nicht sagen, warum schenke-n "^ 
schenghiar^ He?iker aber "^ hentger ergibt. Was hieriiber in 
meinen Vorarbeiten steht, ist nicht brauchbar. Wenn „zagen" 
als zachiar erscheint, so ist hier nicht, wie (ienelin S. lO 
meint, die Lenis verhiirtet, viele SchwD MM sprechen zagge-n, 
mit Fortis, und dies ist unverandert ins Rmtsch gewandert. 
Huonder leitet Ischi 1897, ^' 5^ sgriziar^) ^knirschen*^ von 
„tud. vegl" kritzen ab, dann ware k zu g geworden. Diese 
Ableitung ist sicher falsch, wir miissen an ostschweizerisches 
gritze-n „zahneknirschen" ankniipfen. Huonder zieht Ischi 1897, 
S. 65 Rmtsch prmtgas „Gesundheit (trinken)" zu deutsch 
bring* es, dann ware ng, d. h. der gutturale Nasal zu ntg 



*) S' ist das lat. Prafix dis-^ 



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'~*'^*'^ 



- 69 — 

geworden. Das scheint mir unglaublich, ich mochte lieber an 
die in der Schweiz weit verbreitete Formel bring ech*s „(ich) 
bringe es euch" ankniipfen, aus ng \- ch Hesse sich wohl 
eher Rmtsch ntg erklaren, aber ich halte auch das fiir un- 
sicher, weil ich keinen weitern analogen Fall auftreiben kann. 
— So bleiben mir zur Besprechung nur ch, w und die SchwD 
Laute ubrig, welche im Rmtsch MouilHerung ergeben. 

A. SchwD ch erscheint im Rmtsch gemeiniglich als A, 
strihar „streichen" <; striche-n. Vor Konsonanten erscheint 
es als c oder fallt weg: crutscha „Krucke" <^ Chrucke-tiy cle 
„Klee" <^ Chlee, ruccla „Kugel" <; Chrtiglc-n, rizzer „Kreuzer" 
-v^ Chriizer, Laus „Nikolaus'* <. Chlaus, In Verbindungen, 
die (lem Rmtsch Mund unbequem sind, fallt es aus: z. B. 
bustab <^ Buechstab^) „Buchstabe". — Wenn neben SchwD 
Jachs „Dachs" und Biichs ^Buchse" Rmtsch tats und buis 
stehen, statuiert Genelin S. 10 Uebergang von ch in /, Huonder 
hat vom ersteren Wort cine andere Meinung, ich weiss nichts 
dazu zu sagen. 

B. SchwD zv erscheint als u und als v, im ersteren 
Falle ist die Entlehnung wohl die altere. Also einerseits 
uadel „Weihwedel" -< Wadel, ueibel „Gerichtsdiener" <; 

Weibel, aber anderseits venda „Winde" -< Winde-n, Wende-n, 
viega „Hackmesser" <^ gleichbedeutendem Wiege-n, SchwD 

Wiirfel, Wdrfel erscheint im Rmtsch mit u und mit v, als 
icerfel und verfeL Und Wuer ^Flusswehre", wo w vor // 
steht, ergibt vuor und uor, — Wenn SchwD ivdrche-n „eifrig 
arbeiten" zu barhar wird, so ist hier nicht ohne weiteres w 
in b gewandelt. Nach § 87 werden in gewissen Formen 
des Verbums a und r umstellt, so im Imperat. Sing., der 
also vraha lauten wiirde. Hier nun ist v zm b geworden, 
wie in briccLa neben vriccla „Warze" <, lat. verrucula, 
Carigiet S. 394. Und von Formen wie braha aus hat sich 
(las b uber das ganze Paradigma ausgedehnt. 

C. SchwD / wird im Rmtsch mouilliert vor weichen 
Vokalen, desgleichen ;/ in Beriihrung mit weichen Vokalen 
oder schy und endlich wird SchwD Guttural V n zu Rmtsch 



^) So ist auch h in caul <C G*halt etc. geschwundcn. 



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~ 70 - 

gn. Beispiele: Glesta „Liste" <; fJsfe-n, glenda „IJnde" <; 
Linde-n, gnuc „T6lpel" \ Knuck, sgnappar -< schnappe-n, 
sgnocca „Spass, Witz" -< Schnogge-n, Aus der Vacca pugniera: 
„Die (Kuh, welche) Crutscha (hiess) roch und schniiffelte" 
\sch7iuffle-n\ = La Crutscha ferdav e schgnuflava. Carisch 
S. 77: kignaii „erpicht", von SchwD gine-n „gierig sein". 

89. Explosiyen yor 1. 

A. In den SchwD MM geht eine weiche Explosiva vor 
/ oft in eine harte iiber. Die I.uzerner M sagt Lob^ aber 
loplich^ „Friedrich" lautet in sehr vielen SchwD MM Fridli^ 
aber gerade GrB MM sdigen Fritli, in der Zentralschweiz 
beobachte ich Chuggle-n „Kugel" '). Es haben daher Rmtsch 
Falle wie huccla ^Kugel" etc. nichts AuffalHges. 

B. Das Rmtsch wandelt in Krbwortern oft vor / den 
Dental in einen Guttural, so riiclar „ro]len" -< lat. rotula, 
Diesem Gesetz folgen auch SchwD Lehnworter *). Fdndli 
„Fahnchen'* ergibt fengli, Zottle-n „Fetzen" '^ zoccla, Ein 
Volksriitsel iiber den Mund: „Eine kleine Hurde \Stdndli^ 
Demin. von Stand „Hurde*] (mit) voll weisse Zicklein" = 
In stengli cun pie in anseuls alvs. 

90. Anlaut. 

A. Wir treffen im Rmtsch oft Worter mit anlautender 
Fortis, wo das Schriftdeutsch eine Lenis hat, so tmnni „dumm", 
peter „bitter". Aber das ist nichts Auffallendes, die SchwD 
MM haben oft anlautende Fortis, wo das Nhd. die Lenis 
aufweist, SchwD tumm ist weit verbreitet, und pitter sagt 
gerade die Ostschweiz. So werden im SchwD gemeiniglich 
auch die Vorsilben be- und ge-, unter Auswerfung des Vokales, 
als / und k gesprochen. Wenn man 1\I Texte nicht streng 
wissenschaftlich schreibt, so driickt man das allerdings nicht 
aus, man schreibt also G'halt, Ehiiet di Gott etc. Gesprochen 
wird faktisch khalt, phiietigot, daher Rmtsch caul, pietigot. 

Nun treffen wir aber im Rmtsch auch anlautende Fortis, 
wo alle SchwD MM die Lenis haben, so in cuchiar „gucken" 



') Die SchwD MM haben zwei Ausdriicke fiir „Kugel**, Chtigle-n und 
Chruirle-n^ letzteres siehe § 88 A. 

-) Genelin nennt die unter B behandelten Falle nicht, sie sind mir aber 
sicher bekannt. 



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_ 71 — 

\ gu^gt'-n. Aber das Partizip Prater, von SchwD guggc-n 
Idiutct g'gugget, und die zwei anlautenden^ werden zusammen 
als Fortis gesprochen. \un konimt aber bei diesem Verbum 
das Praterit.') sicher haufiger vor als das Prasens, man kommt 
haufiger in den Fall, zu sagen „ich habe geguckt", als „ich 
gucke", daher hat das Rmtsch Ohr den Anlaut dieses Ver- 
bums haufiger als Fortis denn als Lenis gehort, und so be- 
greifen wir den Anlaut in cuchiar wohl. Aehnlich verhalt 
OS sich mit cletg „Gluck", wo auch alle Schwl) MM das 
Wort mit der Lenis beginnen: Gliick, Clock, Hier kommt 
namlich durch Sandhi haufig eine anlautende Fortis zustande, 
es wird z. B. in der haufig vorkommenden Phrase De hed 
Gliick „Er hat Gliick" d -\r g zusammen als gutturale Fortis 
gesprochen. Und endlich ist auch cumbriar „kummern" -< 
chumbere-n ein ahnlicher F'all. Chumbere-n konnte nur humbriar 
ergeben, aber vom Partizip g*chtmiberet aus kommt man regel- 
recht zu cumbriar. — Siehe noch kignau, § 88 Ende. 

B. Rmtsch Worter lauten hie und da mit tsch an, 
wahrend ihre SchwD Vorbilder sch haben. Hier hat das 
Rmtsch mit dem Subst. auch den Artikel heriibergenommen. 
In den meisten SchwD MM haben gewisse Formen des be- 
stimmten Artikels den Vokal verloren und lauten also bloss 
d Oder, wie meist gesprochen wird, t. In der Luzerner M 
lautet „die Elle" = U Ell^ gesprochen telL So erklaren sich 
Rmtsch Worter wie tschoss <; U Schoss, Tscheffla „Weber- 
schifiiein^ ist Laut fur Laut das Z)' Scheffla des ^ 91 D. 
TJebrigens finden sich im Rmtsch auch die Formen ohne an- 
lautendes /, ohne SchwD Artikel, also schoss. 

91. Auslaut, A. Fur die vollen Auslautvokale des 
Ahd. haben die meisten SchwD MM nur die beiden 4 und 
-r, resp. -e-n. Ahd. guotiu ergibt guoti, z. B. gueti Chind „gute 
Kinder", ahd. gestim ergibt Geste-n, Manche SchwD MM, 
darunter besonders auch solche von GrB sprechen -rf, -a-n 
fiir -e, -c-n, OSax sagt Tascha fiir sonst weitverbreitetes 
Tasche-n, 



M D\e SchwD MM haboii nur das zusammengesetzte Pralerit., also kein 
„icli giicktc". 



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- 72 — 

B. SchwD -r, -r-«, resp. -a-n erscheint im Rmtsch als 
-a. Okre-n-ringli, Ohra-n-ringli ergibt orarengli, Luci S. ^'j. 

Die Worter auf -e-n, welche das Rmtsch vom SchwD 
aufnimmt, sind zum grossten Teil Subst. Dabei werden die 
Mask, unter ihnen zu Fern. Nun findet sich aber auch der 
Fall, dass das Rmtsch diese Worter nicht zu Fem. macht, 
dann wirft es aber die Endung ab, z. B. crharm <; Erbarme-n. 

Weit seltener nimmt das Rmtsch die SchwD Endung 
-e-n, -a-n als -en, -an heriiber, hufan „Haufen" <; Hufe-n^ 
Luci S. 47, uaffen << Waffe-n. 

Wenn schriftdeutsches „Zelt" im Rmtsch als zelta er- 
scheint, so liegt hier nichts Auffalliges vor, denn SchwD MM 
von GrB, welche dem Rmtsch das Wort geliefert, haben 
Zelta, Anders Hegen die Verhaltnisse bei hurta „Gestell im 
Keller", Kuoni S. 319, und hexa „Hexe". Die SchwD MM 
haben, so viel wenigstens bisher bekannt gegeben worden 
ist, nur die Formen Hurd, Hurt und Hex, Allein ich kann 
mir ganz wohl vorstellen, dass die Rmtsch Worter vom 
SchwD Plur. Hurte-Uy Hexe-n den Ausgang genommen haben. 

C. SchwD auslautendes i bleibt unverandert, z. B. Burdi 
> huordu Die SchwD Adj. auf -Itch haben Nebenformen 
auf 4ig und 4i, man sagt husltch, huslig und husli „6kono- 
misch, arbeitsam". Wenn wir nun im Rmtsch husli finden, 
so werden wir dieses mit der zuletztgenannten der obigen 
drei Formen in Verbindung bringen. Nun aber erscheinen 
viele Worter, Subst. und Adj., die im SchwD nur auf -ig, 
ohne Nebenformen auf -i^ ausgehen, im Rmtsch mit dem 
Ausgang -L SchwD Riistig „Gewand, Plunder" tritt als resti 
auf, hitzigy hetzig als hetsi, Hier hat sich entweder auf laut- 
gesetzlichem Wege SchwD -ig in Rmtsch -i verwandelt, 
oder da das Rmtsch bodenstandige Worter, und zwar eben- 
falls Subst. und Adj. auf -i besitzt, wie domini „Herrschaft", 
propri „eigen", so haben die SchwD Worter sich an dieselben 
angelehnt und von ihnen die Endung angenommen, gerade 
wie die Subst. unter ihnen auch im Geschlecht ein Gleiches 
getan haben. 

D. Das SchwD Deminutiv 4i erscheint im Rmtsch, wie 
wir nach den Ausfiihrungen unter C erwarten, in unver- 



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- n — 

anderter Gcstalt. Fdhnli erscheint als fcngli, Aber cine 
nicht geringe Zahl \^on Deminutiven geht im Rmtsch auf -la 
aus, und ist demgemass Fern.: Jschcffla „Schiffchen" <^ 
Schiffli, negla „Xelke" -< Ndgeli^ rtebla „Karotte" <. Ri'tehU, 
cragla ,,Kragen" <; Chrdgli, Hier kann man weder an laut- 
gesetzlichen Wandel, noch an Anlehnung an Rmtsch Muster 
denken. Nun haben aber GrB MM nach Biihler zu dem 
Sing, -li der Deminutiven einen Plur. auf -fo, J/^z/^//„ Made hen", 
Plur. Maitla, Und diese Plur. sind zu Rmtsch Sing, geworden. 
E. Im Rmtsch verstummen in gewissen Fallen die Ex- 
plosiven nach Liquiden, also gron neben oder fiir grond 
„gross'' <; lat. grandis, Hieriiber redet u. a. Muoth in seinen 
Normas Ortograficas, S. 64. Die gleichen Erscheinungen 
zeigen auch SchwD Lehnworter wiegan <; Gang, haul <^ bald, 

92. Wirfindenendlichbei den ins Rmtsch eingedrungenen 
SchwD so gut wie bei den bodenstandigen Wortern noch 
alle jene bekannten Erscheinungen^ wie Dissimilation, Meta- 
these, Einschub von Vokalen zwischen Explosiva und 
Liquida, volksetymologische Umformungen. SchwD Chrdmer 
„Kramer" wird zu hermer, holdselig ergibt nicht hohcli, 
sondern honzeli, fiir trurig „traurig" habe ich in alten Schriften 
oft die Form truli getroffen, so oft, dass es nicht bloss eine 
Vereinzelung gewesen sein kann, sondern wirklich volks- 
tiimlich gewesen sein muss, wenn es auch heute, wie mir 
mitgeteilt wurde, nirgends mehr existiert. Beleg aus einem 
Volkslied: „Sie ging nach Hause so traurig, traurig" = Mav' 
ella a casa schi trulia, truliamein^). Aus Gmach wird 
Rmtsch cumah, aus Sprung ^ sparun, es ist einleuchtend, 
dass vor dem Lippenlaut u, vor einem andern Laut a er- 
scheint. Ergibt Zitlose-n „Herbstzeitlose" tsckenta-loscha, so 
liegt hier eine volkstiimliche 1-mformung vor unter Anlehnung 
an tschenta, welches je nach der Qualitat des c „Giirtel" oder 
„Satz" bedeutet. Dass Volksetymologien keinen Sinn zu 
haben brauchen, ist bekannt. 

93. Schlussbemerkung. Meine Lautbeschreibung in 
diesem Abschnitt ist vielleicht nicht so exakt, wie sie der 



■) -mehi' bildet das Adverb, trz. -rnent. 



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— 74 - 

eine oder andere Leser etvva vvunschen mochte, ich gebe ja 

nirgends an, ob ein Vokal lang oder kurz, offen oder ge- 

schlossen sei, die Lautbeschreibung bei Meyer - Lubke, 

Gartner etc. ist skrupuloser. Aber ich glaube, eine so minu- 

tiose Darstellung sei eine interne Angelegenheit der Rm 

Forschung, von der ich mich dispensieren diirfe. Und 

crhlif^cclirh l^ann ja einer aus dieser Materie ganz wohl ein 

ma bilden: „Die Lautverhaltnisse der SchwD 

im Rmtsch und Lad, einlasslich untersucht". 

in wohl auch einige Punkte aufgeklart, denen 

geniiber stehe. Ich glaube z. B., dass Rmtsch 

ern" wirklich das SchwD niiechter sei, da ich 

Anknupfung weiss, aber wie soil man sich e 

den Sehwund des t erklaren? 



lorphologische Erscheinungen. 

rbemerkung. Das Rmtsch nimnit vom SchwD 
bloss den Stamm des 'Wortes als Rohmaterial 

formiert ihn dann mit seinen eigenen Mitteln. 
hat ein Adj. groh, und davon Ableitungen wie 
inisck, Gr'dbi, Grobldchtigi y^Grohheif^ ^ergrohe-n etc. 
hat nur grob adoptiert und das Abstraktum hat 

bodenstandigen Formativ -dat gebildet, also 

:hwD Wortern, die aus Stamm 1 Formativ be- 
as Rmtsch nur dann grossere (^uantitaten hertiber- 
wenn diese Formative nicht gar zu aufdringlich 
lussehen, also z. B. Worter mit Suffixen wie -/; 
Suffixen wie -keit^ -schaft sind dagegen nur ver- 
drungen, z. B. Oberkeit „Obrigkeit". Viele Reden 
reich publizierten Redesammlungen fangen an: 
5 und wohlsveise Herren der loblichen Obrigkeit" 
ims e bein sabis signurs dil ludeivel oberkeit\ 

Ig ^wiitend" ergibt ja vieti. 

\ diesem Paragraphen angefiihrten Tatsachen sind auch ein He- 

s Nossa Romontsch noch recht viel riistige Lebenskraft besitzt. 



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- 75 - 

95. Vorsilbeii. A. Worter mit 
hat das Rmtsch nur vvenige heriiber^ 
< Verstand, 

B. Die SchwD Vorsilbe un- win 
heimische mal- ersetzt: Unhusli „un6l 
unlidig „ungeduldig, empfindlich" >;;/^ 
ekelig" > 7nalusti, tcnredlich > malr 

C. Die Vorsilbe us-, „aus" win 
klingende s- < lat. dis- ersetzt: Usi 
blunderc-n > sblundergiar, usnarre-n ,. 
usblugge-n > sbluccar^) „nagen, schwa 
Heinrich von Eichenfels: „Strafe die 
und aushohnen deine Gebote" = 
spot e snarregian tcs condaments, 

D. Die Vorsilbe ver- wird se 
wiedergegeben. Ein altschweizerisch( 
das auch die (3stschweiz brauchte, is 
dies kehrt im Rmtsch als schar vi wie 
„Der Arme geht und vertrinkt [Idei 
// pauper va c beiba vi quels. Interess 
das schon an und fiir sich „vergess 
das schon an und fiir sich „verberge 
Kinrtuss des ver- von SchwD verber 
vl noch pleonastisch beigefugt win 
bergen seinen Gedanken" = Per zi 

96. Nachsilben. 

A. Manche SchwD Nachsilben 
sill)en eine gewisse lautliche und 
Aehnlichkeit, daher wird fiir das Sc 
das Rmtsch substituiert. Ein SchwD F 
von weibUchen Personen ist /-;/, v\ 
Rmtsch Formans fiir den gleichen \ 
cusrina ,.Base" nebcn cusrin „Vette 
SchwD Schnideri-n ohne weiteres « 
wiedergegeben werden. 

') sbluccar vereinlg^t die Bedeutuiigen v 
brecheu" uiid einfachem blugge-n ^ausbrechen, 
gelangt man leicht zu ^schwatzeii**. 



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- 76 - 

B. Deni^cmiiss wircl das Suffix -c-n^ vvofiir ja viele, auch 
Grl^ MM -a-n sprechen, sehr oft (lurch -a wiedergegeben, vvie 
schon bei (\q\\ Auslauterscheinungen bemerkt worden ist. 
Schnittlc-n, ein in der Ostschweiz gebrauchlicher Ausdruck 
fiir „C)bstschnitz", wird zu schnctla. Futter, Flitter e-n heisst 
im SchwD „arger Kerl, arges Weib", und das ergibt ini 
Kmisch fntrr, /utra. Allerdings ist dann ein solches feminines 
-a im Rmtsch auch in F'allen angetreten, wo im SchwD kein 
Muster vorlag; das SchwD bildet zu Bnod „Knabe" kein 
Fern., sondern sagt dafiir Meit/i, Meltschi, das Rmtsch hat 
dagegen biioba neben biiob. Aus einer Zeitungsannonce: 
„Schuhe fiir Knaben und Madchen'* = Calzers per biiobs e 
buobas. 

C. Das SchwD Suffix -ete-n^) wird durch das boden- 
standige -acia ersetzt, 1 schupplete-n „Schar'* > tschuplada, 
Triipplete-n „Menge" > truplada^ Schlittete-n „Schlittenpartie" 

> schlittada. Belege: Aus dem Toni de Chischlatsch: „Eine 
gewaltige Schar" = Ina ternienta tschuplada, Aus dem 
Marchen „Von dem, der verstand die Sprache der Tiere" = 
De quel, che saveva il lungatg dils animals: „Da ist einc 
Schar Frosche gekommen und hat angefangen zu quacken" 
= Chen ei ina trnplada reunas vignidas et ha entschiet a 
qitaccar, 

D. Das SchwD Suffix -eri wird durch -eria wieder- 
gegcben, das ein einheimisches Formans ist, und sich z. 13. 
in ranveria „Geiz" findet, also Gasteri > gasteria, Pfuscheri 

> fuscheria, 

E. Vereinzelt haben noch manch andere ahnliche Um- 
setzungen v^on SchwD Suffixen stattgefunden, so wird in 
butretg „Fasschen, Bauch" < gleichbedeutendem SchwD 
Butter ich, Butter ich^ Butterech\ das SchwD -ech durch das 
im Rmtsch sehr gebrauchliche -etg ersetzt. 

F. Von bettler < SchwD Bettler hat das Rmtsch mit 
einheimischem Suffix -aglia ein Wort bettleraglia „Bettler- 
pack" gebildet. Dann hat es aus bettleraglia ein Suffix 



*) Beide Silben unbetont. 

^) Im Lad bedeutet das Wort auch noch „fettes Kind" und auch diese 
Bedeutung ist SchwD, sie gehort der Ostschweiz an. 



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— 77 — 

'craglia abstrahiert und an schebii < SchwD Schclm angehangt, 
also schelmeragUa „Schelmenpack". 

G. SchwD Derninutive auf 4i sind vom Rmtsch zahl- 
reich adoptiert worden, z. B. fessli „Fasschen" < Fcssli, glesli 
„Glaschen" < Glesli^ tschepli^) „Schoppchen" < Schoppli, 
quercli „Quartchen" < Qudrtli^), Aus dem Drama Thomas 
Massner von A. Tuor: „Die von Felsberg sind gewonnen 
durch ein gutes Schoppchen" = Qiccls de Favugn en gudignai 
per in bicn tschepli. Manchmal hat aber das Rmtsch auch 
sein eigenes Deminutivsuffix -et substituiert. „Kniff" heisst 
im SchwD FortrP) und das Deminutiv dazu, das besonders 
haufig gebraucht wird, Fortcli^), Das Rmtsch sagt aber 
fortclct, Aus Mol lores Avare, bearbeitet von P. A. de Latour: 
^Listen und Kniffe" = Enchins^) e fortelcts, 

97. Die Konjugation der aus dem SchwD entlehntcn 
Vcrben. Fast alle aus dem SchwD heriibergenommenen 
Verben gehen, wie man so sagt, nach der ersten Konjugation, 
hit. gedacht nach den Verben auf -are, Ausnahmen sind 
selten, z. B. lattir < gleichbedeutendem latte-n „Latten an- 
bringen". 

Bei der Anfugung der Rmtsch Infinitivendung -ar zeigen 
sich mehrere interessante Erscheinungen. 

A. Das Rmtsch -ar wird an den Stamm angehangt, 
z. ]1 gastar „gastieren" < altschweizerisch gaste-n. Dies ge- 
schieht besonders bei Verben, welche im SchwD das Formativ 
-le-n haben, z. B. mislar „prugeln" < miisele-n^). Aus einem 
Schullesebuch: „ Vor allem sollten Kinder nie necken yzig^le'n\ 
Pferde" = Surtut dovessen uffonts mat ziclar cavals. 

B. Das Rmtsch -ar wird an den SchwD Inf., der auf 
-e-n resp. -a-n ausgeht, angehangt, die Falle sind nicht haufig. 
Bsp.: Buhanar „eine Oeffnung erweitern" < buche-n, Aus 
dem Drama: „Der bekehrte Geizhals" = II ranver convertiu: 

') Anlaut nach dem SchwD Pkir. D' Schoppli. 

^) c vor dem / nach § 8g B. 

^) Eig^entlich ^Vorteil", -tel ist schwaciitoni^. 

•*) Fiir Fdrtcl-li. 

•^) AuffaUij^e Schreibung fiir Enschins^ wohl Druckfehler, 

^) Huonder VHu S. 67, Z. 32 ist abzuweisen. 



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- 78 - 

„Sie komiiKMi rumpelnd {rimiple-fi] iiber die Treppe hinah" 
^^^ Hi vcgnmi a runiplanont dallas scalas giii, Btntjunar ') 
„(lurch einen Stoss heimlich aufmerksam machen" < gleich- 
bedeutendem SchwD bilngge-n, 

C. Das SchwD V'erbam hat, und zwar in alien MM, 
oft ein i in der Endung. In der Luzerner M sage ich z. B : 
mr machid ,.wir machen", i machi „faciam", i glaubtl 
„crederem". Daher riihrt es, dass der grosste Teil der aus 
dem SchwD entlehnten Verben im Rmtsch auf -iar ausgeht, 
z. 11 harriar „ aus barren" < harrc-n. 

D. Oft wird das SchwD Verbum im Rmtsch mit far 
„ machen" und dem substantivierten SchwD Tnfinitiv um- 
schrieben. Vi%^.\ far'il chifflen „zanken" <. chiffle-ri^ Kuoni 
S. 313, far il nielden „kundtun, Ausdruck des Kartenspiels" 
< melde-n. Aus einer der alten volkstumlichen Erzahlungen, 
welche DecChr „Novellen" nennt: „Ihr Mann kommt auch 
zu ihr, um lassen machen das Putzen (um sich die Schuhe 
putzen zu lassen)" = Sen umm vegn e^) tier ella per schar 

far U putzen. Das SchwD kennt keine solche Umschreibungen. 

98. Ueklination. Die meisten Rmtsch Subst. haben den 
Plur. auf -J. Daher kommen dem Rmtsch Sprachgeist SchwD 
Worter wie litis, Eltis und Aenis^) „Anis" als Plur. vor, und 
so hat er sich die Sing, elti und eni gebildet. 

Carigiet sagt S. 34, buoh habe im Plur. buoz. Dieses 
buoz ist aber gar nicht SchwD buob, sondern es ist das S ^3 C 
vorgefiAhrte btwz; der Wandel von b •\- s > ^ h ^ ware nicht 
denkbar. 

99. Komposition. 

A. Die Zahl der aus dem SchwD tale quale heriiber- 
genommenen Komposita ist nicht gar gross, solche Komposita 
sehen allzu aufdringlich germanisch aus^). Bsp. ; passgigia 
„Bassgeige" < Fassgige-n, — Auffallig ist die Wiedergabe 
von Ptireliit „Bauernleute" mit purs ^leut, Aus der Rede: 



^) Der Vokal u macht mir Schwierigkeiten, 

^) e ist Nebenform von era, 

^) Akzent auf der ersten Silbe, -is schwachtonig. 

*) Nochmals ein Beweis fur die Lebensfrische von Mumma romontscha. 



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^5c^^ 



— 79 — 

„Warum und wie sollen wir pflegen die Rmtsch Sprache" 
= Pertgei e co dueigien nus cultivar il lungatg romontsch: 
„lJnsere Bauer nleute" = Nos purs gleitt. 

B. Die vvortliche Uebersetzung von SchwD Komposita 
ist auch nicht gerade hautig. Ein Beispiel : lang + wit + ig 
> liuNga \- ura + «^ > liimgiirus. Aus der Fabiola : ,..Lege weg 
dieses langweilige Buch" = Metta naven quest liungunis cudisch, 

C. Ausserordendich zahlreich sind im Rmtsch Subst. 
Komposita, wo das bebtimmende Wort einfach, ohne ein 
Bindeformans hinter das zu bestimmende. Wort tritt. ,/rure'^ 
heisst esch^ „Stube'^ stiva, und „Stubenture" eschstlva, Wenn 
ich diese Komposita iibersehe, so ergibt sich mir, dass es 
gerade solche sind, welche auch das SchvvD hat, und welche 
zu den alltagHchen, allergebrauchlichsten Wortern desselben 
gehoren. Daher nehme ich an, dass sie dem SchvvD nach- 
gemacht sind, eschnucgl ist nach Stalltiirc-n gebildet. Huonder 
hat VHu S. ii6 ff. eine andere Meinung. Die fortschreitende 
Forschung wird zeigen, wer das Richtige gefunden hat, er 
oder ich. 

100. Uebergang von der einen Wortkategorie in die 
andere. Die beiden SchwD Subst. Chatter und Narr werden 
im Rmtsch auch als Adj. verwendet. Der Uebergang bo- 
greift sich aus folgendem. Es gibt im SchwD Zusammen- 
hiinge, in denen Narr und Chatzer wie Adj. aussehen. Man 
sagt e-n Narre-n-bueh, gerade wie man sagt e-n tumme-n Bueb, 
und es heisst es Chcitzers-loch gerade wie es heisst es unmdssigs 
Loch^), Bsp. vom adj. Gebrauch dieser Worter im Rmtsch: 
Aus dem Toni von Chischlatsch: „Eine sehr grosse Treppe" 
= Ina hazra-) scala, Aus einem VolksHed: „Ein torichtes 
Madchen" ::= Ina mattatscha narr a, 

Syntaktische Erscheinungen. 

101. Vorbemerkung. Das Rmtsch behalt bei Entlehnungen 
oft die Fiigungen des SchwD bei. Man sagt im SchwD 
haufiger „Diese Sachen sind mir gedient", als „Mir ist mit 

') Beide berleuten „ein sehr j^rosses Loch". 
^) Mask, hazer, Fern, hazra. 



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8o 



diesen Sachen gedient". Demnach sagt das Rmtsch: „Die 
Gelder waren ihm jetzt mehr als gedient" =•. lis danes eran 
el ussa pit che survl^), Oder das Rmtsch hat bei Schwl) 
Lehngut andere Fugungen als sein Vorbild, cs sagt z. H. 
senizzlar „Vorteil ziehen aus", das SchwD niitze-n kann nicht 
reflexiv verwendet werden. 

102. Das SchvvD verwendet mit grosser Vorliebe zvvei 
Arten von gekurzten Konstruktionen, und beide Arten hat 
auch das Rmtsch angenommen. 

A. Oeklirzte prapositionale Wendungen. Das SchwD 
sagt: ^Die Wand ist durch \dur^ dor\ d. h. durchbohrt"; „die 
Kartoffein sind ob [Idem], d. h. ob dem, auf dem Feuer"; 
„der Mann ist in [Idem], d. h. im Zuchthaus". Rmtsch Falle: 
Aus einem Marchen: „Der Schliissel war in, d. h. im Schloss" 
= La clav era c?i. Aus dem Toni de Chischlatsch: „Diese 
Wand ist schnell gewesen durch, d. h. durchbohrt" = Quella 
prcit el prest stad' ^) atras. Aus Carnots „Waflfen und Tranen 
im Kreise Disentis" = Armas e larmas en la Cadi: „Die 
Hand ist ab, d. h. abgehauen, lasst "sie verfaulen" =^ II 7naun 
el glu, schel el srnarschlr, 

B. Oekfirzte Wendungen bei Hllfszeitwortern. SchwD 
„Ich kann ihm nicht zu \zue\ d. h. beikommen" \zuecho\ 
Rmtsch Beispiele: Aus Marchen: „Probieren, welche von den 
Jungfrauen konne hinein(kommen) in den Pantoffel" = Em- 
pricar tgelnlna dellas gluvnas pudessl en ella ^) pantoffla, „ Wie 
muss man (es) machen, um zu konnen zu ihr (gelangen)" = 
Co sto Ins far de puder tier ella: 

103. Nackte Verbindungen, ohne verkniipfendes F'orm- 
wort. Wahrend z. B. das Franzosische sagt: age de sept ans, 
sagt wie das Schriftdeutsche, so auch das SchwD: slbe-n Jahr 
alt. Und solche Konstruktionen hat das Rmtsch vielfach 
adoptiert, wobei es auch die Stellung des SchwD beibehalt, 
z. B. „fiinf Jahre alt" ^= tschimc onus vegls. 



') Akzent auf der zweiten Silbe, es ist N«)m. I'liir. Mask, zum Sin«(. suri'in 
von survir <C lat. servile. 
2) Fiir stada, 
^) ella <^ en -V- la. 



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A. Nackte Verbindung eines Subst., das eine Mass- 
angabe enthiilt, mit einem Subst., das den gemessenen Stoff' 
bezeichnet. „Bezahlen ein Fasschen Bier" \Fessli Bier] = 
Pagar in fessli bier, „Zwei Glas Bier" [Idem] = Dus glas 
bier, „Eine Biirde Holz" [Biirdi Holz\ = In buordi lenna, 
Aus der V^acca pugniera: „Ein Trupp Bauern" \1^ sc hupp el Pure -n] 
= In tschupel purs, — Im SchwD kann in vielen Fallen die 
Prap. mit zwischen die beiden Subst. treten, z. B. : E-71 Glas 
mit Bier. Das Rmtsch hat diese Konstruktion auch: /// glas 
vin oder in glas cun vin^ Muoth, Normas ortograficas, S. 84. 

B. Nackte Verbindung eines Adj. mit einem Subst. 

Es sind das die Adj. alt = veg-l, voll = pleifi und die Be- 
zeichnungen der Dimensionen. „Ein Beutel voll Tabak" = 
Ina scufluna pleina tubac. ^Makaroff, der 56 Jahre alt war" 
= Makaroff che fuva ^6 onus vegls. „Die Mauer wird zvvei 
Spannen hoch" = // mir veg?i dus brauncas aults. 

104. Stellungserscheinungen. 

A. Das Rmtsch adoptiert gewisse auffallige Stellungen 
des SchwD. Statt „So etwas, so ein Haus" kann das SchvvD 
auch sagen: Oeppis so, e-n Hits so. Rmtsch: „Er weigerte 
sich zu tun so etwas" = El senuspeva de far enzitgei aschia. 
„]^ei einem solchen Schrecken" = Vid ina Jcorrur aschia. 
„Einen solchen Wirt \^E-n Wirt so] sollte man haben in jedem 
Dorf" = /« ustier aschia mtm^lass ins ver^) en mintga vitg, 

B. Das betonte Satzglied steht im SchwD gerne am 
x^nfang des Satzes, besonders bei Gegensatzen, und zwar 
kann hier das SchwD weiter gehen, als das Schriftdeutsche. 
Es klingt im SchwD durchaus nicht gezwungen, wenn man 
sagt: „Den Frank, ist nicht ausgemacht, dass du be- 
kommst". Und gerade so weit als das SchwD geht auch 
das Rmtsch. Bsp.: „F^inen freien Platz, ist nicht ausgemacht 
\^^'seit „gesagt"], dass du bekommst" = Ina piazza libra ei 
bucca detg che ti survegnies. Aus dem Marchen „Die sieben 
Paar Schuhe" ■=• La siat pera calzers: „Erubrigt hatte 



*) Fiir haver n 



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— 82 — 

er nicht, dass er hatte zu leben ohne arbeiten und Soldat 
wollte er nicht mehr sein" = Savanzau havev' el bucca ch' 
el haveva da vlver senza luvrar, e schuldau volcv cl bitcca 
star pll. 

Stilistische Erscheinungen. 

105. A. In altern Rmtsch Schriften treffe ich sehr oft 
die Erscheinung, dass ein Autor das SchwD Lehnwort und 
den gleichbedeutenden einheimischen Ausdruck zugleich 
verwendet. Bsp.: ^Y\{^x^ r= Zel e ifer, „Strafen" r-= 5//'^/]? 
e cisti^s, „Zum Nutzen" = Per eteP) et nez, 

B. Im Gegensatz zu den Bestrebungen der Puristen 
verwenden hie und da Autoren recht viel oder recht auf- 
falliges Lehnmaterial, zum Zwecke eine komische Wirkung 
hervorzubringen. So braucht Tuor in seinem Drama „Die 
Franzosen in Somvix" = lis Franzos a Sumvitg mehrere 
SchwD Komposita mit - IVerch, Komposita, die selbst im 
SchwD einen altertumlich-derben Eindruck machen. „Es ist 
ein Lumpenzeug [Lumpe-fi-werck] von oben bis unten" =t 
Gl' et in lumpawerk da sum entoca dem. „Viele sollte man 
stecken ins Zuchthaus" [Schelle-n-werch] = Biars duess ins 
metier giuP) schellawerk. „Aber unsere Obrigkeit ist selbst 
ein Vagabundenpack" [^Kesslerwerch'] = Mo nies oberkeit n 
sez in kesslerzverk. 



') Vom lat. tittle, 

-) giui = gill -\- eu \ it „hiniintor, nach Chur hinunter, in das'* 






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Vom glelchen Verfasser wird erscheinen: 

Ein Prodromus zu einem etymologischen W5rter- 
buch der philippinischen Sprachen. 



Vom glelchen Verfasser 1st erschlenen: 

I. Die Qeschichte des Hang Tuwah, ein alterer malai- 

ischer Sittenroman, ins Deutsche iibersetzt. 
II. Die Qeschichte von K5nig Indjilai, eine bugische 
Erzahlung, ins Deutsche iibersetzt. 

Niederldndische Uebersetzung dieser Sckrift, besorgt 
von Mad, M. C, Poensen, Batavia igo2. 

III. Die Beziehungen des Malagasy zum Malaiischen. 

Englische Uebersetzung dieser Schrift, besorgt von 
Rev, R. Baron, Antananarivo iSg^ und i8g^, 

IV. Tagalen und Madagassen. 

V. Auslaut und Anlaut im Indogermanischen und 
Malaio-polynesischen. 

c^>- 



^us den Upteilen dep faohsohPi|teii. 



Luzacs Oriental List: Perhaps the best known student of the 
Malay o-Polynesian family of languages is Prof. Dr.R.Brand- 
stetter, of Lucerne. From his pen we have before us 
a most important treatise on the Tagalog and Malagasy 
idioms. As an introduction to a comparative grammar 
of the Malayo-Polynesian languages this masterly essay 
will be invaluable. 



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Oiornale della Societa Asiatica Italiana: I numerosi e bene 
ordinati contributi del Brandstetter alia filologia malese 
e iilippina sono tanto piu da apprezzarsi, in quanto egli 
alia conoscenza esatta degli studi altrui unisce la sicura 
cognizione delle varie lingue polinesiache. Posso dire 
che il suo metodo mi sembra sempre rigoroso e copiosi 
i materiali ed accuratamente vagliati. 

Litterarisobes Zentralblatt: Der durch seine Textstudien 
in verschiedenen indonesischen Sprachen bestens vor- 
bereitete Verfasser bringt mit der Schrift „Tagalen und 
Madagassen** eine selbstandige Arbeit rein formal er 
sprachwissenschaftlicher Art. Nach dem Vorgange 
H. Kerns wendet B. auch auf diese Sprachen die 
strengere Methode der indogermanischen Sprachforschung 
an, und zwar in so vorzuglicher Weise, dass den An- 
fangern auf diesem Gebiet wohl kein besseres Hilfs- 
mittel zur praktischen Einfiihrung in die Hand gegeben 
werden konnte. 




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