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La genèse des Protocoles
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Lej Protocoles des Sages de Sion sont la consignation écrite de conférences faites
en trois séances et groupées en vingt-quatre parties consacrées au programme
politique, économique et financier de l'établissement de l'hégémonie mondiale
juive. Les recherches les plus récentes démontrent que ce programme n'a pas été
arrêté, comme beaucoup le croyaient, au premier Congrès sioniste de Bâle en
1897 ; il n'a pas non plus été rédigé par des Sionistes et n'a rien à voir avec le
Sionisme. En 1925, le grand-maître de l'antisémitisme Théodhor Frisch avait
écarté l'hypothèse qu'un plan sioniste, en écrivant lui-même dans la revue Hammer
d'avril, n° 547 :
« Il faut encore dissiper un malentendu. Nous avons réfuté dès le début la
désignation « Protocoles Sionistes ». Tout d'abord, il ne saurait s'agir de
Protocoles, c'est-à-dire de consignations de conférences, mais bien de
directives et de thèses formant un programme politique. D'autres part, il y
a lieu de faire remarquer que ces Protocoles n'ont rien de commun avec
l'Association Sioniste fondée par le docteur Herzl et dont le but principal
est la constitution d'un État juif en Palestine. Par « Sages de Sion », il faut
évidemment entendre les grands chefs spirituels du judaïsme, le Conseil
Suprême du Judaïsme, pour ainsi dire — assemblée analogue à celle du
Sanhédrin et dont le programme est fixé par les protocoles. Le titre
« Programme des Sages de Sion » serait donc beaucoup plus exact. »
La raison pour laquelle Fritsch a tout de même intitulé sa brochure « Les
Protocoles Sionistes » n'apparaît pas clairement.
Bref historique
Les protocoles des Sages de Sion
Le premier éditeur des
Protocoles, le Russe. Nilus, dont nous
reparlerons plus tard, écrivait déjà
(édition de 1911, p. 54) :
« Il faut par ailleurs reconnaître que la
désignation du manuscrit ne
correspond pas exactement à l'esprit du
texte. Ce ne sont pas des protocoles,
mais des conférences faites par un
personnage influent, divisées en
plusieurs parties qui ne s'enchaînent pas
toujours logiquement entre elles. »
Cela est parfaitement exact, mais
Nilus qualifia néanmoins chaque partie
de « protocole », ce qui amena par la
suite les traducteurs à commettre une
très grave erreur. Ils crurent pouvoir
conclure qu'il y avait eu vingt-quatre
séances secrètes, et intitulèrent en
conséquence chaque partie « Séance ».
Cette interprétation arbitraire est en complète contradiction, avec le texte des
« Protocoles » (Nous sommes obligés de conserver ce titre, utilisé antérieurement).
Il ressort nettement du texte qu'il s'agit d'une conférence répartie sur trois séances
d'environ une heure chacune. Dans le Protocole 20, l'auteur lui-même emploie le
mot « conférence ».
La première conférence comprend les parties 1 à 9 et traite du programme
destructif : excitation à la discorde au sein des partis ; extermination de la noblesse
et des grands propriétaires terriens ; provocation de crises économiques et de
troubles parmi les ouvriers ; action de désagrégation par la presse ; confusion de
l'opinion publique ; dépravation de la jeunesse ; sapement de la justice ; lutte
contre la religion.
La deuxième conférence comprend les parties 10 à 19. Il s'agit bien d'une
autre conférence et d'une autre date, ainsi que le prouve nettement l'introduction
(Prot. 10, 1) : «Je commence cette fois par une répétition de ce que j'ai dit
antérieurement. » Le conférencier traite du programme constructif : de la
constitution de l'État, de la position des représentants du peuple, de l'organisation
de la presse, de la législation, de la justice, de l'instruction publique, de
l'organisation de la police.
La troisième conférence — parties 20 à 24 — débute par la phrase :
« Aujourd'hui, nous parlerons du programme financier. » Le conférencier
traite des impôts, de la circulation de l'argent, du budget de l'État des
Genèse et authenticité des Protocoles
emprunts publics et finalement de la position du Souverain. Cette
conférence semble avoir été exceptionnellement courte, ce qui s'explique
du fait que le manuscrit parvenu à Nilus ne contenait pas les
développements ultérieurs. On peut se rendre compte qu'il manque
quelque chose d'après les paroles du conférencier (Prot. 16, 7) : « Faisant
suite à mes développements au sujet de notre programme actuel et futur,
je vous donnerai lecture des principes de ces théories. » Cet appendice, qui
manque malheureusement terminait la troisième conférence.
Quant à l'origine des Protocoles, on en sait ce qui suit :
«Au printemps de 1895, un propriétaire terrien, le commandant en retraite
Alexeï Nikolaïevitch Soukhotine, Maréchal de Noblesse, c'est-à-dire,
Président de l'Association des Nobles de la région, habitant à Tchern
(gouvernement de Toula), reçut d'une Russe la copie du Protocole rédigée
en langue française. Les recherches ont établi qu'en toute probabilité il
s'agissait de Mlle Juliana Dimitnevna Glinka (1844-1918), fille d'un
diplomate russe, vivant à Paris sous le nom de Justine Glinka et qui, entre
1880 et 1890, avait déjà fait parvenir aux autorités de son pays des
renseignements sur l'activité des révolutionnaires russes. Lorsqu'elle quitta
Paris, au printemps de 1895, et rentra en Russie, elle rendit visite pas
hasard au commandant Soukhotine qui était de ses amis, et lui remit une
copie des Protocoles quelle avait obtenue d'une manière mystérieuse par
un franc-maçon français à Pans et rapportée en Russie. Soukhotine en fit
faire plusieurs copies qu'il remit à ses amis. Il a pu être prouvé qu'il donna
le premier exemplaire, en 1895, au futur Conseiller d'État Philippe
Petrovitch Stepanoff (mort est 1932), qui fit polycopier cet écrit dans la
même année et le fit imprimer en 1897 en petite quantité à l'intention de
ses amis et connaissances.
Plus tard, le russe Kruchevan, député à la Douma et adversaire des Juifs,
entra en possession d'un exemplaire de cette édition, dont il fit publier le texte en
abrégé et en mauvaise traduction dans les numéros du 28 août au 7 septembre
1903 de son journal Zuamia (l'Étendard).
A l'été 1911, Soukhotine rendit également une copie des Protocoles à son
ami le propriétaire terrien et écrivain Sergueï Alexandrovitch Nilus (1862-1930)
qui travaillait alors à un ouvrage sur U 'Antéchrist qui approche. Cet ouvrage traitait de
l'activité destructive des puissances secrètes supranationales. Le livre, intitulé Le
Grand dans le Vêtit et l Antéchrist une possibilité politique prochaine, se trouvait déjà sous
presse (il parut est 1901) de sorte que Nilus ne put y faire figurer les Protocoles. Il
ne le fit que dans la deuxième édition, qui parut en 1905. Par la suite, Nilus fit
publier, en 1911, une troisième édition portant le titre L! 'antéchrist qui approche et, en
1917, une quatrième et dernière édition sous le titre II est devant la porte. Nilus décrit
lui-même, dans l'édition de 1905, de quelle façon il était entré en possession des
Protocoles :
«J'ai réussi à obtenir la manuscrit par une personne qui m'était proche et qui
est décédée depuis. [Il veut parler de Soukhotine.] Il me fut remis il y a
environ quatre ans, c'est-à-dire, en 1901, avec la garantie qu'il s'agissait
Les protocoles des Sages de Sion
d'une copie exacte du document original qu'une femme avait dérobé à l'un
des chefs particulièrement influents de la Franc-maçonnerie après une
séance secrète des initiés en France, ce nid moderne de la conjuration
maçonnique. »
Nilus précise encore dans son édition de 1917 :
« Ce manuscrit me fut remis par le Maréchal de Noblesse de
l'arrondissement de Tchern, Alexeï Nikolaïevitch Soukhotine [...]
Soukhotine me dit à cette occasion qu'il avait reçu ce manuscrit des mains
d'une propriétaire terrienne de l'arrondissement de Tchern, qui vivait
continuellement à l'étranger. Je me souviens qu'il me dit également son
nom, mais je l'ai oublié. Cette dame doit avoir obtenu le manuscrit d'une
façon assez mystérieuse, probablement elle l'a dérobé. »
D'après une déclaration faite au Welt-Dienst (Service Mondial) à Erfurt, le 24
mars 1936, par le fils de Nilus, Sergueï Sergueïevitch Nilus (1883-1941), qui était
présent au moment où Soukhotine remit le manuscrit à son père, ce dernier écrivit
intentionnellement qu'il avait oublié le nom de la dame en question, car
Soukhotine lui avait fait promettre de ne pas révéler l'identité de l'intermédiaire
tant qu'elle vivrait, afin de ne pas l'exposé à des ennuis.
Il ressort de tout cela que le document existait déjà à l'époque où eut lieu le
premier Congrès Sioniste de Bâle, en 1897, et que ce document fut dérobé à un
sioniste. Si les Protocoles peuvent encore avoir un rapport avec le Congrès
Sioniste, cela doit être attribué à deux citations. Dans l'édition de 1917, Nilus
écrivait : « Ce n'est qu'à présent que cela me paraît croyable et que j'ai appris de
sources juives que les Protocoles représentent le plan stratégique de soumission
du monde par Israël, l'ennemi de Dieu. Ce plan fut élaboré par les chefs du
judaïsme pendant les siècles de la dispersion du peuple juif, et présenté par le
Prince de l'Exil, Theodor Herzl, au Conseil des Anciens au moment du Premier
Congrès Sioniste convoqué par lui à Bâle en août 1897. »
C'est ce rapport qui a amené les éditeurs ultérieurs à admettre que les
Protocoles furent discutés et arrêtés en vingt-quatre séances secrètes au Premier
Congrès Sioniste à Bâle. D'après les développements de Nilus, Herzl aurait eu
sous la main un plan élaboré depuis fort longtemps par les chefs juifs et qu'il
aurait simplement présenté au Conseil des Anciens. Nilus n'a pas prétendu que ce
plan fût l'objet d'une résolution prise au Congrès de Bâle et fût ainsi devenu un
programme sioniste. Il n'est pas impossible que l'auteur des Protocoles ait profité
de la réunion des chefs juifs à Bâle pour leur faire connaître son programme
d'hégémonie mondiale et que Herzl ait distribué des copies de l'intéressant écrit à
quelques-uns de ses amis.
Mais cette supposition n'est étayée par aucune preuve. Nilus semble avoir
été victime d'une erreur. C'est précisément la question de l'origine des Protocoles
qui constitua l'objet principal d'un procès qui dura plus de quatre ans à Berne, et
où il fut prouvé irréfutablement que le Congrès de Bâle n'avait rien de commun
avec les Protocoles.
La deuxième communication fut faite par le Capitaine Mùller von Hausen.
Genèse et authenticité des Protocoles
Sous le nom de Gottfried Zur Beck, celui-ci publia, en 1919, la première
traduction en allemand des Protocoles, sous le titre Les Secrets des Sages de Sion. Il
écrivit :
« Lorsqu'on apprit par les journaux que les sionistes allaient se réunir à Bâle
pour discuter de l'établissement d'un État juif en Palestine, le chef du
Service Secret russe à Paris. Ratchkovsky, y envoya un espion, aux dires
d'un Russe qui occupa pendant de longues années un poste important
dans un Ministère à Saint-Pétersbourg. Cet espion corrompit un juif qui
avait la confiance des « Représentants de Sion ». A la fin de la séance, ce
Juif était chargé de porter les décisions prises, et inconnues des non-
îsraélites, à la Loge juive de Francfort-sur-le-Mein, loge fondée le 16 août
1807 sous le nom de A l Aurore Naissante, et qui, depuis un siècle, assurait
la liaison avec le Grand-Orient de France. Ce voyage facilita grandement la
trahison projetée. Le messager passa la nuit dans une petite ville où le
Russe l'attendait avec un groupe de copistes qui se mirent immédiatement
à la besogne, mais ne purent copier en une seule nuit tout le manuscrit.
L'original était en français. »
(Beck modifia plusieurs fois son récit, nous citons ici la huitième édition de
1923.
Les recherches faites à ce sujet ont prouvé irréfutablement que ce rapport,
que Beck aurait reçu du général russe Kourloff avait été inventé de toutes pièces.
D'après la déclaration faite au Welt-Dienst (Service Mondial) dans une lettre du 13
juillet 1936 destinée au Tribunal de Berne par l'ancien Attaché Impérial russe
Andreï Petrovitch Ratchkovsky (1886-1941), fils du Conseiller d'État décédé en
1910, son père n'avait, jusqu'en 1906, année où il prit connaissance de l'ouvrage,
aucune idée de l'existence des Protocoles. Andreï Ratchkovsky possédait
également les archives complètes de son père, c'est-à-dire les archives de l'agence
de la police secrète russe à Pans, que dirigeait celui-ci. Or, dans aucun document,
ni date, ni aucune correspondance, existe-t-il une allusion, ni aux fameux
Protocoles, ni à une mission secrète de Ratchkovsky au Congrès de Bâle. Il faut
encore ajouter que le gouvernement soviétique mit tous les documents concernant
l'activité de Ratchkovsky à la disposition du Tribunal de Berne à l'occasion du
procès. On ne trouva, ni dans les archives de Saint-Pétersbourg ni dans celles de
Moscou, un seul document prouvant que Ratchkovsky avait eu des rapports de
quelque nature que ce fût avec le Congrès de Bâle, ou établissant un lien entre lui
et les Protocoles.
Les protocoles des Sages de Sion
La lutte de Judas contre les Protocoles
Jusqu'à la fin de la Grande
Guerre, les Protocoles étaient
inconnus en dehors de la Russie. La
situation commença seulement à
devenir gênante à partir de la fin de
1919, époque où des traductions
des Protocoles furent mises en
vente en Allemagne. D'autres
traductions suivirent en 1920, en
Amérique du Nord et en
Angleterre. La première édition
anglaise, qui parut à Londres sous
le titre The Jenish Péril, Protocols ofthe
Lxarned Elders of Zion (Le péril juif,
Protocoles des Sages de Sion), attira l'attention du Times qui prit position dans son
numéro du 8 mai 1920. On peut y lire entre autres :
« Le Times n'a pas encore analysé ce curieux petit livre. Mais sa diffusion
augmente de plus en plus ; sa lecture est faite pour inquiéter ceux qui
savent réfléchir. Remarquons que certains traits essentiels du prétendu
programme juif offrent une analogie troublante avec les événements
actuels [...] Que sont donc, en réalité, ces Protocoles ? Sont-ils
authentiques ? Et si oui, quelle assemblée malveillante a-t-elle forgé ces
plans ? S'agit-il d'un faux ?? Si oui, comment expliquer cette note
prophétique et lugubre, ces prédictions qui sont, soit partiellement
réalisées, soit en cours de réalisation ? [...] De telles questions ne peuvent
être éludées par un simple haussement d'épaules [...] Une enquête
impartiale s'impose [...] Si l'on en juge d'après le texte, il semble que les
Protocoles aient été écrits par des Juifs et pour des Juifs. »
L'enquête « impartiale » fut faite par les Juifs et, en 1920, trois articles de
journaux, qui devaient donner l'impression que les auteurs avaient procédé à des
recherches indépendamment les uns des autres, parurent dans trois pays
différents.
Le 25 février 1921, The American Hebreir (L'Hébreu Américain) de New York
publiait une interview que l'ex-princesse Catherine Radziwill (née en 1858) avait
accordée au gérant de ce journal et au rabbin de New York, Isaac Landmann. Elle
déclara que les Protocoles avaient été rédigés après la guerre russo-japonaise
(1904-1905) et après le déclenchement de la première Révolution russe de 1905,
par le Conseiller d'Etat Pierre J. Ratchkovsky, chef de la police secrète russe à
Paris, en collaboration avec son agent Mathieu Golovinsky. Ce dernier lui avait
montré le manuscrit qu'il venait de terminer au moment de son passage à Paris, en
hiver 1905. Les milieux conservateurs russe comptaient, au moyen de cet écrit,
exciter contre les Juifs le tsar Nicolas IL Pour prouver qu'elle avait elle-même vu
Genèse et authenticité des Protocoles
le manuscrit, l'ex-princesse Radziwill précisa qu'il y avait sur la première page une
tache d'encre bleue.
Un Français, le comte Armand du Chayla, se chargea peu après d'une
deuxième publication, qui parut les 12 et 13 mai 1921 dans le journal russe
Poslednia Novosti (sous-titre français : « Dernières Nouvelles ». L'auteur y racontait
que Nilus, à qui il avait rendu visite en Russie, en 1905, lui avait montré le
manuscrit, déclarant l'avoir reçu de sa compagne Natalia Afanassievna
Komarovsky, à qui Ratchkovsky l'avait remis à Pans. Pour rendre son article digne
de foi, du Chayla écrivit également que le manuscrit présentait une tache d'encre
bleue. Il est prouvé à l'heure actuelle qu'il avait emprunté cette inexactitude aux
déclarations de l'ex-princesse Radziwill.
Le troisième article fut publié par le journaliste anglais Philip Graves dans le
Times, numéros des 16, 17 et 18 août 1921. II révéla que, pendant son séjour à
Constantinople, il avait acheté à un réfugié russe le livre du révolutionnaire
Maurice Joly, paru en 1864 sous le titre Dialogue aux Enfers entre Machiavel et
Montesquieu et qu'un examen plus approfondi lui avait démontré que l'auteur des
Protocoles avait largement puisé dans cet ouvrage.
Ces trois articles regorgent de fausses déclarations. L'ex-princesse Radziwill,
en particulier, a donné libre cours à son imagination, car, en 1895, les Protocoles
étaient déjà entre les mains de Soukhotine et de Stépanoff; en 1901, ils se
trouvaient en la possession de Nilus et, en 1903, ils furent publiés dans le journal
Znamia (L'Étendard). Il est donc impossible qu'ils aient été rédigés en 1905.
D'autre part, le Conseiller d'État Ratchkovsky avait déjà été relevé de ses
fonctions à Paris en 1902 ; il avait alors quitté définitivement Paris pour se fixer en
Russie jusqu'à sa mort, survenue en 1910. Il n'était donc plus à Paris en 1905. En
outre, on a pu prouver, avec document à l'appui, que Ratchkovsky n'avait jamais
eu sous ses ordres un agent du nom de Golovmsky.
Le rapport du comte du Chayla est tout aussi inexact. D'après les
déclarations écrites du fils de Nilus, il était enfant illégitime, né en 1883 et
reconnu, en 1895, de Sergueï A. Nilus et de sa cousine et compagne, Natalia
Afanassievna Volodimeroff, née Matveïeff f (1845-1934), qui ne s'est jamais
appelé Komarovsky. Ses parents ne firent que deux brefs séjours en France au
cours des années 1883 et 1894 ; ils ne furent jamais en relation avec Ratchkovsky.
Le manuscrit des Protocoles, que du Chayla vit en 1909, était entre les mains du
fils de Nilus depuis 1901, après la visite de Soukhotine, mais il ne présentait
aucune tache caractéristique d'encre bleue. Nilus réfute également les autres
affirmations de du Chayla et le traite, dans sa déclaration transmise au Tribunal de
Berne, de « perfide menteur » et de « calomniateur ».
En ce qui concerne les déclarations de Philip Graves, elles n'ont d'exact que
le fait que l'auteur des Protocoles s'est abondamment inspiré du livre de Joly,
satire sur le gouvernement dictatorial de Napoléon III , ouvrage qu'il a par
endroits textuellement plagié.
L'auteur, n'ayant pas fait référence à l'ouvrage de Joly, s'est donc rendu
coupable de plagiat Les autres conclusions tirées de ce fait sont néanmoins
Les protocoles des Sages de Sion
fausses. Comme l'écrivit le Times, il s'agit de savoir si les Protocoles ont été rédigés
par un juif pour des juifs. Le fait que l'auteur ait plagié un autre ouvrage est sans
importance pour la question de savoir s'il s'agit d'un programme authentiquement
juif ou, au contraire, d'une invention anti-juive. Cette dernière hypothèse n'a
jamais pu être prouvée par la Juiverie. Toutes les tentatives faites pour accuser
Ratchkovsky, ou la police, russe en général, de falsification ont échoué
lamentablement, puisque le caractère mensonger des seuls témoignages existants
(ceux de l'ex-princesse Radziwill et du comte du Chayla) a pu être reconnu.
10
Genèse et authenticité des Protocoles
Le grand procès de Berne
II se passa encore douze ans avant que
la Juiverie n'essayât de faire constater la
falsification des Protocoles par une décision
de justice. Le 26 juin 1933, la Ligne Israélite
Suisse, agissant en liaison avec la
communauté israélite de Berne porta plainte
devant le Tribunal Cantonal de Berne
demandant que la brochure des éditions
Hammer, Les Protocoles Sionistes, qui avait été
distribuée peu avant dans une réunion anti-
juive, soit classée dans la littérature
subversive et que la diffusion en soit
interdite. Cette plainte s'appuyait sur l'article 14 de la « loi relative aux films et aux
mesures contre la littérature subversive» du 10 septembre 1916, valable dans le
Canton de Berne et selon laquelle :
« ...l'impression et la diffusion d'écrits subversifs, en particulier d'ouvrages
dont la forme et le texte sont de nature à exciter au crime ou susceptibles
de mettre en danger les bonnes mœurs, d'offenser la pudeur, d'exercer un
effet brutal ou de provoquer d'autres scandales, sont interdites. »
Cinq Suisses étaient accusés d'avoir distribué la brochure en question ;
parmi eux se trouvaient en particulier le musicien Silvio Schnell et l'architecte
Théodor Fischer.
À la première audience du procès, qui eut lieu le 16 novembre 1933 et fut
présidée par le Président du Tribunal Walter Meyer, les avocats des plaignants
juifs exigèrent une expertise sur l'authenticité des Protocoles. L'avocat des accusés
s'opposa à cette demande, étant donné que l'ordonnance d'une expertise de cette
nature n'était pas prévue par la loi pour un écrit prétendu subversif, et qu'il
s'agissait uniquement de décider si le texte, authentique ou non, violait cette loi.
Le juge ordonna cependant l'expertise et cita comme experts le professeur
d'université A. Baumgarten, de Bâle, à la demande des Plaignants, et le pasteur
retraité L. Munchmeyer, d'Oldenburg, à la demande des accusées. L'écrivain pro-
juif, C. A. Loosli, de Berne-Bùmplitz, fut nommé expert principal. Les deux
experts suisses déposèrent leurs conclusions au Tribunal en octobre 1934.
Munchmeyer s'étant récusé, les accusés se trouvaient sans expert.
La deuxième audience du procès eut lieu du 29 au 31 octobre 1934. Les
plaignants comparurent avec quinze témoins, juifs et russes pour la plupart, tandis
que les accusés, maintenant leur point de vue — juridiquement exact — que
l'authenticité proprement dite du traité n'était pas en cause, n'avaient cité qu'un
seul témoin, le Dr. Alfred Zander, écrivain de Zurich.
Après avoir entendu les témoins de la partie adverse qui soutenaient, sur le
chapitre de la cause principale, les plus palpables inexactitudes, le juge se vit dans
-11-
Les protocoles des Sages de Sion
l'obligation de mettre en liberté les accusés, de citer encore un expert et d'autres
témoins et d'ajourner dans ce but le procès. À la requête de l'avocat des accusés, le
lieutenant-colonel en retraite, Ulrich Fleischhauer, directeur du Welt-Dienst
(Service Mondial) à Erfurt, fut cité comme expert, le 6 novembre 1934. D'autres
part, l'avocat des accusés proposa de procéder dans le même délai à la citation
d'une quarantaine de témoins.
Le 15 janvier 1935, Fleischhauer présentait son rapport d'expertise. Il
prouvait que les Juifs et leurs témoins n'avaient pas une seule preuve valable de la
falsification des Protocoles, et que toutes les circonstances plaidaient en faveur de
l'authenticité de ce document, d'une façon tellement probante que le juge, sous
l'influence manifeste de la Juiverie, fut forcé de retirer à la défense la possibilité
d'une argumentation plus détaillée. Il refusa sans motif la citation de l'ensemble
des quarante témoins proposés par l'avocat des accusés.
Du 29 avril au 14 mai 1935, se tint la troisième audience du procès pendant
laquelle les trois experts déposèrent oralement leurs conclusions. Les deux experts
suisses défendirent sans réserves la thèse de la falsification. Ils prétendirent que les
Protocoles étaient un plagiat du livre de Joly et qu'il ressortait des déclarations
dignes de foi, faites par l'ex-pnncesse Radziwill et le comte du Chayla, qu'ils
avaient été fabriqués de toutes pièces par Ratchkovsky afin de calomnier la
Juiverie. Quant aux indications de dates, incontestablement inexactes, fournies par
l'ex-princesse Radziwill, Baumgarten affirma que celle-ci avait parlé de l'année
1905 par défaillance de mémoire, tandis que Loosli avait délibérément fait un faux
en mentionnant dans son rapport écrit sur les déclarations de l'ex-princesse
Radziwill l'année 1895 au lieu de 1905, sans que le Tribunal ait eu connaissance de
cette modification. Interrogé plus tard, Loosli déclara que la date de 1905 avait été
une faute d'impression qui s'était glissée dans un journal américain et que lui,
Loosli, avait par la suite rectifiée.
Les deux experts passaient sous silence l'allusion de l'ex-princesse Radziwill
à la guerre russo-japonaise et à la révolution russe de 1905, précisions qui excluent
l'hypothèse d'une défaillance de mémoire ou d'une faute d'impression. Dans
l'exposé de ses conclusions, qui dura plusieurs jours, Fleischhauser réfuta le
rapport des deux experts de la partie adverse et démontra en particulier que l'ex-
princesse Radziwill étant une intrigante notoire, une aventurière qui avait même
été condamnée à dix-huit mois de prison par le Tribunal du Cap pour falsification
de traite. Ses déclarations inexactes sur l'origine des Protocoles ne devraient donc
pas, insista Fleishhauser, servir de base à une argumentation juridique.
Quant au comte du Chayla, Fleischhauser fit remarquer que celui-ci avait
été, en 1920, chef de propagande dans l'armée Wrangel, qu'il fut bientôt
démasqué comme agent bolcheviste et honteusement expulsé de l'armée. Sa
condamnation à mort pour haute trahison ne fut empêchée que par l'intervention
de l'Ambassadeur de France.
Pour un tribunal impartial, la validité des témoignages de l'ex-princesse
Radziwill et du comte du Chayla auraient été mise en doute à la lumière de ces
12
Genèse et authenticité des Protocoles
précisions. Le juge de Berne ne tint pourtant aucun compte de l'exposé de
Fleischhauser et traita son expertise de tissu d'élucubrations dictées par son parti
pris anti-Juif.
Par son jugement rendu la 14 mai 1935, le juge Meyer condamna les accusés
S. Schnell et Th. Fischer à des amendes de 20 et 50 francs et au paiement des frais,
s'élevant à 32 270 francs, le premier pour la diffusion de la brochure Hammer, le
second pour la publicité qui fut faite à cette brochure dans son journal Der
Eidgenosse (Le Confédéré), ainsi que pour un article anti-Juif à outrance. Les trois
autres accusés furent acquittés. Dans ses attendus, le juge déclara textuellement
« que les Protocoles sont une falsification et un plagiat et tombent sous le coup de
l'article 14 de la loi».
La Juiverie put donc jubiler ; le but de l'accusation était atteint ; un tribunal
suisse avait officiellement stigmatisé la falsification des Protocoles.
Schnell et Fischer firent appel ; l'affaire vint, le 27 octobre 1937, devant la
Chambre Correctionnelle de la Cour d'Appel de Berne. La défense demanda en
premier lieu la cassation du jugement et le renvoi de l'affaire devant le Tribunal de
première instance, ensuite, l'acquittement pur et simple des accusés. Le pourvoi en
cassation était légalement recevable du fait que le juge n'avait point fait rédiger le
procès-verbal de la déposition des témoins par des sténographes assermentée,
mais par des sténographes privés à la solde des plaignants juifs, violant ainsi les
règlements de la procédure.
Il avait en outre omis d'exiger les signatures des témoins. Comme motif
supplémentaire de cassation, on fit valoir qu'aucune des pièces présentées par
l'expert Loosli, et qu'il s'était procurées par l'intermédiaire du Gouvernement
soviétique, n'était légalisée et certifiée conforme à l'original, pas plus que les
traductions faites par l'avoué Dr. Lifschitz de Berne, lesquelles traductions
présentaient des contresens et des omissions.
Le Procureur lui-même fut obligé d'admettre ces fautes de procédure. Le
Tribunal rejeta malgré cela le pourvoi en cassation, déclarant qu'il n'y avait pas eu
de vice de forme répréhensible, de sorte que la révision de ce procès coûteux était
superflue.
Le jugement fut rendu le 1 er novembre 1937. Les deux accusés furent
acquittés. L'accusé Ficher fut uniquement condamné à une amende devant servir
de contribution aux frais de l'État, pour son article de journal : «Jeunes filles
suisses, méfiez-vous des satyres Juifs ! ».
Dans les motifs du jugement, le président Peter démontra que la loi sur les
écrits subversifs ne prévoyait pas l'ordonnance d'une expertise et que celle-ci
n'aurait pas dû être ordonnée. Le juge du Tribunal de première instance aurait
simplement dû décider si le texte de la brochure violait la loi, mais non s'il était
authentique ou pas.
La brochure elle-même, de plus, ne pouvait être qualifiée d'écrit subversif,
car elle n'avait aucun caractère immoral et n'excitait nullement au crime. En tant
qu'écrit uniquement politique, elle devait jouir de la liberté de la presse.
13
Les protocoles des Sages de Sion
Indépendamment de cela, il fut prouvé que l'expert Loosli était partial et
influencé.
Le procès avait duré plus de quatre ans. La Juiverie avait voulu prouver la
non authenticité des Protocoles à l'aide de faux témoignages, de l'élimination de
tous les témoins à décharge, de rédaction par sténographes privée des procès-
verbaux des débats et, en utilisant des pièces justificatives non légalisées, des
traductions erronées et des expertises tendancieuses. Grâce à un juge, membre du
parti marxiste, la Juiverie réussit en première instance, en abusant d'une loi finie
applicable au cas donné à faire déclarer que les Protocoles étaient falsifiés. Mais le
triomphe ne dura pas : la Cour d'Appel annula le jugement.
Bien qu'elle eût constaté certaines fautes grossières commisse par le juge
Meyer dans la conduite du procès, et même des illégalités de procédure, ainsi que
le parti pris de l'expert Loosli, la presse juive eut l'aplomb de déclarer : « Il est vrai
que Schnell a été acquitté, la loi sur les écrits subversifs n'étant pas applicable,
mais la falsification des Protocoles a été reconnue par la justice. Les experts et les
témoins ont fourni des preuves qui ont été acceptées par le Tribunal de première
instance.
Ainsi, elle voulait induire en erreur l'opinion publique. Or, du moment que
la Cour d'appel a constaté que la procédure en première instance avait été illégale
et coupable de partialité, les conclusions de l'expertise de Loosli ont perdu tout
intérêt et les arguments politiques du juge Meyer ne sont plus que les opinions
personnelles d'un homme non compétent, opinions basées — qui plus est — sur
des données fausses.
14-
Genèse et authenticité des Protocoles
L'authenticité des Protocoles
c ONFORAî/7^
NF P 90-308
Le procès spectaculaire de Berne se
termina donc par l'échec total des buts de
la Juiverie. Les Protocoles resteront un
document qui, grâce à ce même procès,
sera reconnu comme étant d'autant plus
authentique que la Juiverie, pour réfuter
cette authenticité, n'a rien trouver de
mieux que d'inciter un magistrat à rendre
un jugement erroné s'appuyant sur un article non applicable de la loi, violant la
procédure et utilisant des données inexactes.
Dans les écrits antisémites, on a souvent fait valoir — et cela pour
démontrer l'authenticité des Protocoles — que la politique juive se fait en tous
points selon les directives et les principes qui s'y trouvent énoncés. Cette
coïncidence a servi de point de départ à de nombreuses publications. Alfred
Rosenberg en fait une étude très approfondie dans son livre Les Protocoles des Sages
de Sion et la politique Mondiale Juive (Munich, Éditions Hoheneichen). Rosenberg
conclut par la remarque très juste .
« Les thèses et les documents que nous venons de citer ne laissent pas
subsister le moindre doute sur l'analogie de pensée qui existe entre les
Protocoles et les autres écrits juifs. La politique actuelle est conforme dans
tous ses détails aux citations et aux plans conçus et exposés dans les
protocoles. »
La conception des Protocoles concorde en outre avec les paroles des
prophètes qui promettent l'hégémonie mondiale à Israël : avec les doctrines des
Talmudistes et celles des Kabbalistes. Leur authenticité a même été reconnue par
des Juifs ; en particulier par l'écrivain autrichien Arthur Trebisch, Juif à cent pour
cent, mais de tendance très antisémite et antisioniste. Dans son ouvrage principal,
L 'esprit allemand ou le judaïsme (Vienne, 1921), il écrit, au sujet des Protocoles dont
l'existence lui fut révélée par la brochure de Beck :
« On ne peut avoir le moindre doute sur l'authenticité du texte du livre "Les
Sages de Sion". Celui qui, comme l'auteur [c'est-à-dire, Trebitsch], a su
pressentir, dans les buts et les intentions de toute notre vie économique,
politique et spirituelle, les idées exposées dans ces documents secrets, peut
garantir avec certitude qu'il s'agit bien là de déclarations authentiques
portant l'empreinte de l'esprit souple des Juifs qui aspirent à l'hégémonie
mondiale ; si authentiques et si vraies que jamais aucun cerveau aryen —
même si la haine antisémitique le poussait à la falsification et à la calomnie
— ne serait capable de concevoir en aucune façon ces méthodes de lutte
ces plans, ces ruses et ces duperies. » [Page 74.]
Il écrit plus loin : « Dans ce livre, le plus précieux de tous le peuple allemand
a enfin tous les arguments nécessaires pour dissiper les doutes et les scrupules une
15
Les protocoles des Sages de Sion
fois pour toutes [. . .] Tous ceux qui savent réfléchir doivent lire ce livre, l'étudier
et le diffuser le plus possible [...] Car à présent nous tenons entre nos mains ce
qu'aucune roublardise, aucun démenti, aucun mensonge stupide et impertinent ne
nous arrachera : le plan nettement tracé, élaboré depuis des siècles dans un même
esprit, le plan visant à l'anéantissement de toute vie indépendante des peuples en
vue de l'établissement de l'hégémonie mondiale sioniste éternelle sur les ruines des
systèmes d'état de tous les autres peuples et races ! » [Page 386.]
Dans pareil cas, la recherche de l'identité de l'auteur des Protocoles devient
un problème de second plan, car le texte du document prouve suffisamment
qu'aucun cerveau aryen au monde n'aurait été capable d'élaborer un tel
programme.
1 er août 1943
16
Genèse et authenticité des Protocoles
l'authenticité des protocoles
des Sages de Sion
Par Roch Richer
http://moissondeselus.com/accueil.htm
Si vous entreprenez une recherche sur Internet sous le thème des Protocoles
des Sages de Sion, vous vous apercevrez rapidement qu'environ 80 à 90 % de votre
résultat vous mènera vers des articles déclarant qu'il s'agit d'un faux ayant été
rédigé dans le but de nuire à la race juive. Et vous remarquerez que le mot qui
revient le plus souvent, c'est antisémitisme.
Or, dans un monde où l'antisémitisme a été érigé en mur infranchissable
visant à protéger la race juive, la vérité sur son origine se perd dans un
amoncellement d'arguments de désinformation servant à cacher les véritables
plans des grands conspirateurs. Officiellement, les boucliers juifs et pro-juifs levés
contre l'antisémitisme sont là pour préserver le peuple juif contre les pogroms, les
holocaustes et autres traitements injustes exercés contre les Juifs au fil des siècles.
Mais d'où vient l'antisémitisme ? Qui en a inventé le terme ? Pourquoi les Juifs
ont-ils été aussi persécutés, surtout lors de la Seconde Guerre Mondiale ?
Pourquoi tout ce qui concerne les Juifs demeure-t-il encore aussi sensible ? Ceux
qui dénoncent la juiverie internationale ont-ils tous irrémédiablement tort ? Est-ce
par jalousie ou y a-t-il un fond de vérité que l'on cherche à dissimuler
savamment ? Les Juifs sont-ils toujours le Peuple Choisi de Dieu ? Les chrétiens
doivent-ils les soutenir absolument, même lorsqu'ils assassinent des milliers de
Palestiniens arabes ?
Selon toute vraisemblance, Les Protocoles des Sages de Sion sont l'un des
documents les plus importants à avoir été mis à jour dans le monde. On pourrait
le décrire comme le canevas d'une domination mondiale exercée par une fraternité
secrète. Pour ceux qui en ont été et en seront encore victimes, les Protocoles se
montrent d'un mépris direct dans leur compréhension profonde de la condition
humaine et dans leur esprit ; ils sont également crus dans les détails de la
méthodologie qu'emploieront leurs auteurs contre la population du monde et avec
la complicité parfaitement ignorante de celle-ci qui, en grande majorité, ne sait
tout simplement pas reconnaître ce vaste complot.
17
Les protocoles des Sages de Sion
Lorsqu'il fut découvert, ce document atteint un certain degré de notoriété et
d'infamie. Mais on éleva rapidement contre lui un tollé d'accusations le
proclamant frauduleux et même une pure invention. Certains dirent qu'il s'agissait
bien du rapport d'une véritable conspiration, mais qu'on l'avait mise
commodément sur le dos des Juifs afin d'en cacher sa vraie origine et, donc, que
croire que les Protocoles soient réellement judaïques, c'est prouver son propre
« antisémitisme ». Ce genre de sombre propagande et cette réaction émotive
surgissent tout naturellement dans le cours des événements lorsqu'on découvre
une preuve quelconque d'une conspiration ancienne contre l'humanité.
Quoi qu'en disent certains groupes politisés ou religieux d'individus mal
informés ou mal intentionnés — Juifs comme non Juifs — qui promeuvent le
concept disant que l'on ait « prouvé » que les Protocoles sont une invention, tel n'est
pas le cas, comme nous allons le voir.
Il est tout à fait naturel, voire automatique, qu'une personne mal informée,
mais bien intentionnée, crie à l'antisémitisme, car elle ne possède généralement
que peu de connaissances de l'histoire dans son ensemble et elle n'a pas
conscience de l'identité des auteurs de la «révolution mondiale». La majorité des
gens demeurent donc fondamentalement ignorants du complot parce qu'un des
aspects vitaux de celui-ci est justement de se cacher derrière une savante
superposition de murs opaques le gardant au secret, comme nous allons le
démontrer. Ceux qui crieront encore à l'antisémitisme après lecture de notre
document, ou qui diront encore qu'il n'y a pas de conspiration, sont, soit parmi les
plus grandes victimes du complot même qu'ils nient avec tant de véhémence, ou
soit partie prenante de la conspiration dont ils sont conscients et qu'ils mettent de
l'avant pour des motifs inavouables.
Quelqu'un ayant vécu dans une boîte sans fenêtre se mettra à crier, en toute
sincérité, qu'il n'y a pas de soleil, qu'il s'agit d'un mythe, d'un mensonge vicieux, et
il nous taxera « d'antiboîtisme ». Or, le fait demeure pourtant qu'il y a
effectivement un soleil, et ceux qui en soulignent le fait aux habitants de la boîte
afin de les éclairer et de les libérer de l'ignorance qu'ils se sont imposée ne sont
pas automatiquement des « antiboîtistes » et n'entretiennent pas nécessairement
une espèce de haine envers les boîtes ou ceux qui y habitent.
Alors, le reportage du présent article n'est pas davantage de l'antisémitisme.
Nous voulons plutôt attirer l'attention de ceux qui, nés peut-être durant l'ère
actuelle de suppression d'information et d'avancement de la propagande, doivent
pouvoir récupérer les renseignements qui, encore tout récemment, étaient
ouvertement discutés à l'échelle du globe. Toutefois, par le triomphe du sionisme
et l'implantation d'un contrôle serré de l'information dans les mass médias depuis
la Seconde Guerre Mondiale eu égard à tout ce qui touche aux Juifs, les
renseignements qui suivent ont été soigneusement enterrés sous une censure
étroite et les livres d'histoire furent révisés par les mêmes pouvoirs qui imposèrent
cette conspiration dès le départ. Les Protocoles disent clairement que
l'antisémitisme, signifiant « anti-judaïsme », est une partie indispensable du plan
de domination mondiale. Il sera utilisé pour « la bonne gérance de nos frères
inférieurs ». Les Protocoles sont d'une lecture effrayante, et pour les Juifs et pour les
18
Genèse et authenticité des Protocoles
Gentils, si l'on considère en rétrospective les traitements subis par les Juifs durant
la Deuxième Guerre Mondiale ; qu'une poignée de gens, ayant pris sur elle de se
déclarer « l'élite », soit prête à sacrifier et à permettre la persécution de ses « frères
inférieurs » (les Juifs non initiés au talmudisme et au sionisme), dans l'ambition de
dominer ultérieurement le monde, cela devrait être un réveil brutal pour toute la
race juive dont la vaste majorité est constituée de ce que les auteurs des Protocoles
appellent leurs « frères inférieurs ».
« Antisémitisme » est un terme qui veut dire « contre les Sémites » ou
« contre les fils de Sem », mais on en est venu à l'utiliser uniquement pour signifier
« contre les Juifs ». Il y a donc une ironie inhérente à cette expression mal utilisée :
les Arabes sont des sémites et parmi les plus grandes victimes du crime et de la
fraude connue sous le nom de « sionisme » par lequel les Juifs russes, de race non
sémitique, ont nourri un plan et l'ont exécuté pour créer un pays juif reconnu
officiellement en Palestine. Il en a découlé le déplacement et la persécution en
masse de citoyens arabes indigènes. Alors, qui est antisémite ? Voilà sans doute
l'antisémitisme à son pire. Pourtant, déclarez ouvertement ce fait avéré et l'on
vous accusera d'être vous-même antisémite ! Dans cet ouvrage, nous
démontrerons également que les Juifs ordinaires ont été victimes, à leur insu, du
même vieil agenda, et ils sont considérés, par les « Sages », comme des sacrifices
nécessaires à leur Cause.
Point principal relatif à cet ouvrage : le plan et l'exécution de son agenda
furent prédits et décrits en détails dans les Protocoles avant que le plan du sionisme
ne soit mis publiquement en opération à l'échelle mondiale. Ce qu'il y a cependant
d'assez extraordinaire, c'est que l'agenda mis en lumière dans les Protocoles avait
déjà été annoncé pendant plus de 2 000 ans dans des documents, des édits et des
déclarations similaires.
Les Protocoles attribuent eux-mêmes leur paternité aux échelons les plus
élevés de la juivene internationale. Ce serait donc folie que d'ignorer la possibilité
que ce document soit véritable et rédigé par ceux qu'il proclame ses auteurs
simplement parce qu'on le trouve offensant. Car, s'il est véritable, les gens doivent
effectivement le trouver absolument offensant ! C'est la plus grande trahison
imaginable faite envers les Juifs dans leur ensemble et les Gentils dans leur totalité.
Même si les auteurs n'étaient pas « l'élite » juive, le fait que la race juive ait souffert
de la façon exacte prédite par le document devrait s'avérer suffisant pour que
chaque Juif vivant lui porte la plus grande attention. A plus forte raison les
Gentils, c'est-à-dire, les non Juifs.
Le communisme et le sionisme sont les moyens par lesquels les Protocoles
se sont déployés durant les premières années du vingtième siècle. Pendant qu'on
opérait le communisme à l'Est dans le but d'abattre le système aristocratique russe
et le remplacer par la tyrannie et une dictature à prédominance juive en plaçant de
vastes régions du territoire et des ressources humaines dans les mains des
conspirateurs, à l'Occident, le sionisme lança la fausse affirmation qu'on avait
besoin d'établir un pays juif prophétisé pour reloger les Juifs de l'Est qui, à cette
époque, étaient sévèrement persécutés en Russie par les non Juifs manipulés par
« l'élite juive ». En fait, l'accusation d'antisémitisme massif et de pogroms en
19
Les protocoles des Sages de Sion
Russie, au tournant du siècle, fut grandement exagérée, comme le démontrent des
documents gouvernementaux du temps. Il s'agissait essentiellement d'une tactique
propagandiste conduite par la presse occidentale et employée pour faire avancer
les visées intéressées du sionisme et faciliter le passage des masses de Juifs de l'Est
qui émigraient en Occident vers la fin du 19 e siècle et au début du 20 e siècle.
D'après le rabbin sioniste Stephen Wise, le sionisme américain se limitait, jusqu'en
1900, aux Juifs immigrants (Khazars ashkénazes) alors que la grande masse des
Juifs américains (principalement de souche sépharade allemande de l'ouest) s'y
opposait. Toutefois, vers 1910, un million d'immigrants juifs arrivèrent en
Amérique en provenance de Russie et le lobby sioniste commença à représenter
un nombre significatif de votants. Aujourd'hui, les Juifs composent
approximativement 3 % de la population américaine, mais ils occupent plus ou
moins 90 % de tous les postes clés de l'administration américaine. De même, dans
la Russie d'après la Révolution bolchevique, le nombre de Juifs se chiffrait à
environ 10 % de la population, alors qu'ils composaient environ 90 % du
gouvernement bolchevique. Autre « coïncidence » intéressante, le président
Franklin D. Roosevelt (de famille juive) était entouré de soixante-douze
conseillers lorsqu'il conduisit les USA dans la Deuxième Guerre Mondiale.
Cinquante-deux d'entre eux étaient des Juifs bien connus. Or, les Sages de Sion
composent le Sanhédrin, la plus haute autorité juive depuis les temps bibliques, et
se chiffrent officiellement à 71 membres. Les textes judaïques parlent aussi de
l'existence d'un roi, ce qui fait 72. Pendant ce temps, en Grande-Bretagne, en
1999, le gouvernement travailliste admit avoir 72 « conseillers » officiels ou
« spécialistes en communication chargés de l'image du parti ». Roosevelt et Blair
ont tous deux implanté des « réformes » sociales appelées NewDeal qu'on appelait,
aux Etats-Unis parmi ceux qui étaient dans le secret, le Jew Dea/l Pouvons-nous y
voir l'histoire qui se répète ?
Comme le dit l'adage bien connu : ceux qui refusent d'apprendre les leçons
de l'histoire sont condamnés à les répéter.
Les gouvernements britanniques et américains furent manipulés par les
sionistes — contre l'opposition des Juifs occidentaux et palestiniens et la majorité
des Gentils — afin de se commettre dans la création d'un pays juif officiel en
Palestine qui n'avait rien à voir avec l'intérêt national britannique et ce, à un coût
exorbitant lors de la Première Guerre Mondiale au moment où on avait
désespérément besoin de la main-d'œuvre et des ressources pour combattre
l'ennemi.
C'est arrivé contre toute logique. Toutefois, la lecture des Protocoles nous
fournit les indices les plus révélateurs au sujet du modus agendi et du modus operandi
de cette manipulation mondiale.
Ce document nous éclaire sur la raison du succès énorme acquis par les
sionistes internationaux et il donne également un profond aperçu de l'idée qui se
cache derrière chacune des situations politiques du siècle dernier, tout en jetant
une lumière éblouissante sur ce qui s'est passé pendant les derniers 2 600 ans sur
la scène mondiale.
Il est extraordinaire de voir que pratiquement tout ce qui a été planifié et
20
Genèse et authenticité des Protocoles
prédit dans les Protocoles s'est accompli, preuves à l'appui. Ce document est tout
aussi pertinent aujourd'hui qu'il l'était lors de sa découverte au début du vingtième
siècle. Il a même acquis une crédibilité accrue du fait de l'accomplissement de plus
en plus visible de chacun des protocoles.
Il est prouvé hors de tout doute que la récente histoire politique mondiale a
été contrôlée et manipulée par les Juifs russes qui, ayant déferlé en masse vers
l'Occident, il y a un siècle, n'ont jamais pu démontrer aucun lien racial ni aucune
racine légitime attachés à la région de la Palestine.
Ce vingtième siècle s'est déroulé selon les Protocoles que leur texte même
impute à une élite de la juiverie internationale. Les derniers livres saints des Juifs
(le Talmud et la Zohar — ou Kabalah) sont, dit-on, des interprétations plus ou
moins ésoténques des premiers livres saints juifs (la Tenach ou Ancien
Testament — la Torah et les livres des Prophètes). On y voit constamment la
promesse que le monde sera livré au peuple juif et que les nations païennes seront
dévorées et dirigées par l'unique Peuple Élu qui les gouvernera. Il relève de
l'illogisme le plus grossier de croire qu'il s'agit ici d'une coïncidence et que les
Protocoles ne sont simplement qu'un acte de tromperie antisémite.
Les Protocoles des Sages de Sion constituent un document que tout le monde
devrait lire. Aucun autre document ne fait comprendre plus clairement pourquoi
le monde se dirige graduellement vers un Nouvel Ordre Mondial, un
Gouvernement Unique contrôlé par une main irréprochablement cachée. En fait,
dans les Protocoles, nous sont fournies les raisons pour lesquelles des décisions
incompréhensibles sont prises au niveau local, national et international de la
politique, et qui semblent œuvrer continuellement en défaveur des masses et en
faveur des intérêts directs des cartels banco-industriels — l'élite du pouvoir global.
Vous n'avez qu'à penser aux invraisemblables fluctuations du prix du pétrole qui,
d'après ce qu'on veut nous faire croire, ne serait attnbuable qu'aux conditions
politiques fragiles du Moyen-Orient. Quelqu'un qui y réfléchit le moindrement
s'aperçoit rapidement qu'elles ne servent que de prétexte aux magnats du pétrole
pour soutirer le maximum des consommateurs.
C'est à notre plus grand péril si nous décidons d'ignorer les informations
données dans ce rapport des « Sages » de Sion.
-21-
Les protocoles des Sages de Sion
Antécédents historiques
Depuis l'an 621 av. J.-C, date de
l'écriture du livre du Deutéronome,
cinquième livre à avoir été rédigé dans
la Torah de l'Ancien Testament, il y a
un complot d'une poignée d'hommes
qui vise à détruire le plus grand nombre
du reste. Cette poignée d'hommes
faisait partie d'un peuple que la Bible
identifie comme le Peuple Élu, les
Israélites ; plus spécifiquement, cette
« élite » se trouvait dans une minorité
des douze tribus d'Israël — les tribus de
Juda et de Benjamin — qui se referma en ghetto à Jérusalem sous la dominance de
la Loi telle que définie dans le Deutéronome. Ils furent à l'origine du peuple que
l'on nomme aujourd'hui « les Juifs ». La poignée d'hommes d'élite en question se
forma en une petite secte et dirigea le sacerdoce lévitique d'une main de fer
tyrannique et par la peur, proclamant parler au nom de Dieu, Yahvé, dont le
Temple à Jérusalem constituait la Maison.
Déjà, à cette époque, cette élite s'était détournée de l'enseignement de la
Torah pour s'attacher à des enseignements oraux qui, quelques siècles plus tard,
seraient mis par écrit et composeraient ce qu'on appelle aujourd'hui le Talmud.
Ces enseignements étaient la somme compilée des commentaires que les
différents rabbins de cette secte avaient formulés, au fil des siècles, au sujet de
chaque verset de la Torah. Il s'agit d'arguments destinés à éviter, par le moyen de
savantes torsions, la lecture claire et directe des Écritures. On se donnait ainsi un
« outil » permettant d'aller à l'encontre des Paroles divines. En se servant de ce
procédé d'arguments tordus, cette secte a trouvé une façon d'implanter dans
l'esprit des Juifs une mentalité de « race de maîtres » dévolue au Peuple Élu.
Prétextant que les Écritures du Deutéronome et de la Torah dans son
ensemble sont un commandement de Dieu de se rendre maîtres du monde, cette
secte d'initiés aux mystères de Babylone a réarrangé l'interprétation des Écritures de
sorte que la conscience du Peuple Élu — lire les Juifs — se croit un devoir
intemporel de maîtriser le monde. On y suppose qu'il est toujours d'actualité d'obéir
aux commandements de Dieu donnés à Moïse d'investir la Terre promise et d'y
évacuer les nations païennes en les exterminant et/ ou en les prenant pour esclaves.
Depuis, ce commandement se serait étendu au monde entier. Pour ce faire, la
malédiction de Dieu de disperser les Israélites parmi les nations se serait donc
transformée en bénédiction cachée, permettant aux descendants du Peuple Élu de
s'infiltrer insidieusement parmi les autres peuples et de travailler à s'emparer des
rênes du pouvoir économique et politique par la pratique de la tromperie et de la
supercherie. Pouvez-vous réellement croire que cela s'accorde avec la façon d'agir
de Dieu. L'Éternel aurait-H choisi que Son peuple pratique le mensonge pour être
béni ? L'incompatibilité devrait sauter aux yeux de tout le monde.
22
Genèse et authenticité des Protocoles
Ne perdons pas de vue que l'ordre de Dieu fut donné à la nation d'Israël en
entier et visait à leur donner un pays aux limites définies, c'est-à-dire, à partir des
frontières de l'Egypte jusqu'au fleuve de l'Euphrate. Cette bénédiction était
conditionnelle au comportement d'Israël envers son Dieu. Israël n'a pas rempli les
conditions et perdit son droit de possession du pays. Il n'est écrit nulle part que
l'ordre était inconditionnel et devait même s'étendre au monde entier. Il s'agit là
d'une invention purement talmudiste.
Quoi d'étonnant à ce que les recherchistes non chrétiens et/ou non Juifs, ne
comprenant pas les Écritures, attribuent ce plan diabolique à la Torah dont ils
font une lecture biaisée ? Les Protocoles ne sont pas basés sur la Bible, mais sur la
fausse interprétation qu'en ont fait une poignée d'hommes, des rabbins initiés, et
qu'ils ont compilée dans leur Talmud. Dieu a dit :
« Et l'Éternel te dispersera parmi tous les peuples, d'un bout de la terre
jusqu'à l'autre ; et tu serviras là d'autres dieux, que ni toi ni tes pères
n'avez connus, des dieux de bois et de pierre. 65 Et tu ne seras point
tranquille parmi ces nations, et la plante de ton pied n'aura pas de repos ;
mais l'Éternel te donnera là un cœur tremblant, des yeux qui se
consumeront, et une âme accablée »
(Deutéronome 28:64-65).
L'ordre de Dieu se termina là et la malédiction commença. Il n'est pas fait
mention d'un devoir à continuer l'extermination des nations ou à chercher à les
maîtriser. La dispersion n'était pas une bénédiction, mais une malédiction. Mais les
dirigeants de Juda sont passés maîtres dans l'art de la désinformation et de la
torsion des Écritures, y allant de leurs opinions teintées d'ambitions malveillantes
pour contrecarrer les commandements de Dieu. La secte occulte qui dirigeait le
peuple juif fit croire que Dieu avait puni la nation d'Israël pour ne pas avoir obéi à
Ledit de détruire complètement les nations païennes et que sa seule rédemption
était d'adhérer strictement et de manière fanatique à la Loi afin d'accomplir le
dessein mortel que l'on a prêté à Yahvé au sujet de l'avenir de l'humanité. On ne
voulu pas comprendre que Dieu avait puni les tribus d'Israël pour leur idolâtrie
plutôt que pour leur négligence à détruire les nations. On ne comprit pas
davantage pourquoi Dieu voulut que certaines nations païennes fussent détruites,
comme lors du Déluge. Ces nations étaient trop avancées dans l'idolâtrie et dans
le mal en général pour être récupérées immédiatement. Elles devaient être
détruites pour les empêcher d'aller plus avant dans le mal et seraient ensuite
ressuscitées à la Seconde Résurrection où elles auraient accès à la connaissance du
plan de Dieu pour l'humanité.
Ces vérités passèrent loin au-dessus de la tête des dirigeants sectaires de
Juda qui inventèrent plutôt l'hégémonie du peuple juif. Par conséquent, dans la
littérature juive, on définit les Gentils comme un moyen que Dieu prend pour
tester le Peuple Élu. On les définit comme n'étant rien d'autre qu'un instrument
de punition des Élus juifs qui continueront à souffrir tant qu'ils n'auront pas
accompli les « désirs » de Dieu. Ces désirs étant l'établissement d'un système
judaïque lévitique en tant qu'Unique Ordre Mondial, ce qui ne peut se produire
que par l'observance stricte de la Loi. Les Juifs sauront ainsi qu'ils auront
23
Les protocoles des Sages de Sion
accompli la Loi à la satisfaction de Dieu lorsque tous les Gentils seront soumis
aux Juifs et que ceux-ci ne seront plus éparpillés parmi les nations. En d'autres
termes, une fois qu'ils auront rétabli un pays commun d'où ils régneront en
maîtres absolus sur le monde entier. Et quand ces nations païennes seront
« entièrement détruites », alors le Peuple Élu saura qu'il est à nouveau entré dans
les bonnes grâces de Yahvé.
Ainsi, selon la tradition talmudique, chaque fois que les Juifs sont persécutés
ou traversent une période d'infortune quelconque, il s'agit d'une manifestation
littérale de la défaveur de Yahvé. C'est un signe que le peuple juif s'est éloigné de
Dieu et qu'il est puni. Ce qui veut dire que les Juifs doivent se battre pour
observer la Loi afin d'obtenir les bonnes grâces divines lesquelles culmineront par
le retour des Juifs à la Terre promise. Ce point est de la plus haute signification en
relation avec les Protocoles qui déclarent que l'antisémitisme est une partie
indispensable de l'accomplissement de cet agenda ancien dans lequel de nombreux
Juifs seront sacrifiés pour la Cause. La Deuxième Guerre Mondiale est l'exemple
le plus récent où des centaines de milliers de Juifs furent persécutés et exécutés.
Cela démontre que l'antisémitisme fut employé par les « Sages » dans le but de
faire avancer à grands pas leur agenda vers un contrôle du monde exercé à partir
du siège royal de Jérusalem. Ces sacrifices humains servirent à stimuler le
mouvement quasi global visant à faciliter la réalisation du « retour » judaïque en
Palestine et la création de l'État d'Israël tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Les écrits judaïques rédigés dans les premiers siècles après Jésus-Christ par
la caste rabbinique poussèrent le concept des « Gentils » une étape plus loin. On
définit alors ces derniers comme étant des animaux, du bétail — des goïm ou goyim.
C'est ce qu'on trouve dans les écrits du Talmud ! Ça ne se trouve pas dans
l'Ancien Testament !
« Le Talmud est constitué de 63 livres d'écrits légaux, éthiques et historiques
rédigés par les anciens rabbins. Il fut publié cinq siècles après la naissance
de Jésus. Il s'agit d'un abrégé de lois et de traditions. C'est le code légal
formant la base de la religion juive et c'est le texte utilisé dans la formation
des rabbins. »
[Rabbin Morris N. Kertzer, article intitulé Qu'est-ce qu'un
Juif ? du magazine Look de 1952.]
« Est-ce que la littérature familière à Jésus dans son enfance existe encore
aujourd'hui ? Nous est-il possible d'y avoir accès ? [. . .] À ces questions, la
classe érudite des rabbins juifs répond en montrant le Talmud [. . .] Qu'est-
ce que le Talmud ? Le Talmud est la forme écrite de ce qu'on
appelait, au temps de Jésus, la tradition des anciens et à laquelle II
faisait souvent allusion. »
[Michael Rodkinson (avec l'aide du rabbin Isaac M. Wise),
L'histoire du Talmud, (l'emphase est la nôtre).]
Comment Jésus aurait-H été familier avec une « littérature » qui ne fut mise
par écrit que cinq siècles plus tard ? Jésus, dans Son enfance, étudia les Saintes
Écritures, c'est-à-dire, l'Ancien Testament. Le Talmud de l'époque de Christ était
la tradition orale des anciens pharisiens. Croyez-vous que Jésus étudia cette
24-
Genèse et authenticité des Protocoles
tradition ? Voyez quelle opinion II avait des anciens « Sages » et de leur tradition :
« Ils [les Juifs pharisiens] lui répondirent : Notre père est Abraham. Jésus
leur dit : Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les œuvres
d'Abraham ... Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez ... Le père
dont vous êtes issus, c'est le diable, et vous voulez accomplir les désirs
de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n'a point
persisté dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il dit le
mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du
mensonge. Mais parce que je [vous] dis la vérité, vous ne me croyez point.
Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne
me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu ;
c'est pourquoi vous ne les écoutez pas, parce que vous n'êtes point de
Dieu. »
(Jean 8:39-47)
« Mais il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez -vous le
commandement de Dieu par votre tradition ? ... Et ainsi vous avez
anéanti le commandement de Dieu par votre tradition »
(Matthieu 15:3, 6).
« Car les pharisiens et tous les Juifs ne mangent point sans se laver les mains
jusqu'au coude, gardant en cela la tradition des anciens [le Lalmud] ;
Et lorsqu'ils reviennent des places publiques, ils ne mangent point non
plus sans s'être lavés. Il y a aussi beaucoup d'autres choses qu'ils ont
reçues pour les observer, comme de laver les coupes, les pots, les
vaisseaux d'airain et les lits. Là-dessus les pharisiens et les scribes lui
demandèrent : D'où vient que tes disciples ne suivent pas la tradition
des anciens, et qu'ils prennent leur repas sans se laver les mains ? 6 I1 leur
répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit :
Ce peuple m'honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de
moi. 7 Mais c'est en vain qu'ils m'honorent, enseignant des doctrines
qui sont des commandements d'hommes . 8 Car, en abandonnant le
commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes,
lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d'autres choses
semblables. 9 I1 leur dit aussi : Vous annulez fort bien le
commandement de Dieu, pour garder votre tradition [votre
Lalmud] »
(Marc 7:3-9).
Nous savons que les Sages de Sion, caste rabbimque disant que son héritage
remonte à l'autorité du livre du Deutéronome, existent bel et bien aujourd'hui. Il
est clair que Jésus avait la conviction qu'ils étaient les adorateurs d'un « dieu »
autre que le Dieu d'amour et de miséricorde qu'il prêchait. En effet, Il qualifia le
dieu judaïque de « père du mensonge » ; en un mot : Satan ! Ça n'a pas changé
depuis.
Cela nous apparaît d'ailleurs clairement en prenant connaissance des
passages suivants tirés du Lalmud et d'autres écrits talmudiques rabbiniques
25
Les protocoles des Sages de Sion
démontrant à leur tour l'agenda continu visant une domination mondiale par la
destruction et la manipulation des nations païennes, plan toujours mis de l'avant
par les anciens et leurs disciples quelques 600 ans après avoir été accepté comme
manifeste officiel de Yahvé :
« Seuls les Juifs sont humains, les non Juifs ne sont pas humains, mais ils
sont appelés bétail (Kerithuth 6b, page 78, Jebhammoth 61). Les non Juifs
ont été créés pour servir d'esclaves aux Juifs (Midrasch Talpioth 225).
Comme des vaches et des ânes que tu remplaces, tu peux aussi remplacer
des non Juifs (Lore Dea 377,1). Les relations sexuelles avec des non Juifs
sont comme des relations sexuelles avec des animaux (Kethuboth 3b). Le
taux de naissance des non Juifs doit être réduit massivement (Zohar
11,4b). Il est permis de tromper un goy (Babba Kama 113b). N'aie aucune
pitié pour eux, car il est écrit (Deutéronome VII, 2) : "...tu ne leur feras
point grâce". Par conséquent, si tu vois un Akum (non Juif) en difficulté
ou sur le point de se noyer, ne lui viens pas en aide (Hilkoth Akum X, 1).
Même le meilleur des goyim devrait être tué (Abhodah Zarah 26b,
Tosephoth). Quand un Juif maintient un Gentil dans sa grippe, un autre
Juif peut aller vers le même Gentil, lui prêter de l'argent et, à son tour, le
tromper pour que le Gentil soit ruiné. Car la propriété d'un Gentil (selon
notre loi) n'appartient à personne et le premier Juif venant à passer a tous
les droits de s'en emparer (Schulchan Aruk, Loi 24). »
Il y a encore bien d'autres exemples dans le Talmud où les Gentils —
spécialement les chrétiens — sont qualifiés de sous-humains n'existant que pour
être exploités ou exterminés. Le but ultime, parfaitement défini dans le Talmud,
est d'hériter des nations païennes sous Yahvé. Il est évident que ce genre de
concept est totalement absent du Nouveau Testament, car Dieu n'a pas créé les
«goyim» dans le but annoncé par le Talmud. Paul, élevé préalablement dans la
tradition juive sous le rabbin Gamaliel, était donc fort au courant de ce concept
talmudique. Ça ne l'a pas empêché de dévoiler un mystère toujours incompris des
pharisiens modernes : «Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que
vous ne soye^pas sages à vos propres jeux ; C est qii une partie d Israël est tombée
dans 1 endurcissement, jusqii à ce que toute la multitude des Gentils soit
entrée dans 1 Eglise » (Romains 11:25). «Mystère qui ri a pas été manifesté aux enfants
des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par Œsprit, à ses
saints apôtres et aux prophètes ; "Savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu'ils
font un même corps, et qiiils participent à sa promesse en Christ par
1 Evangile» (Éphésiens 3:5-6). Ce que nous dit Paul, ici, est en contradiction
flagrante avec le concept talmudique concernant les Gentils. D'ailleurs, Paul passe
pour un traître à sa nation dans les écrits rabbimques. La confirmation que les
Gentils ont accès au même salut et au même statut que les Juifs est proprement
horrifiante aux yeux des talmudistes. C'est pourtant la vérité divine.
Le concept des «goyim» a des implications fondamentales à notre époque,
comme le démontrent indubitablement les Protocoles. Ces derniers ne sont, en fait,
qu'un document parmi tant d'autres écrits au cours de l'histoire pour mettre en
exergue le même plan manifesté pour la première fois dans les Traditions du
Talmud.
26
Genèse et authenticité des Protocoles
«Jusqu'à ce jour, le Talmud est le sang circulant dans les veines de la
religion juive. Quelles que soient la loi, la coutume ou les cérémonies que
nous observons — que nous soyons orthodoxes, conservateurs, réformés
ou simplement sentimentalistes par intermittence — nous suivons le
Talmud. C'est notre loi commune »
[Herman Wouk, Le Talmud.]
Il n'y a pas assez de place ici pour retracer l'itinéraire du manifeste
talmudique au travers de l'histoire jusqu'à aujourd'hui ; pour cela, je réfère le
lecteur au chef-d'œuvre encyclopédique The Controversy ofZion (Lui controverse
de Sion) de Douglas Rééd. Cependant, qu'il me suffise de vous dire que le même
principe destructeur, intimement associé à la Juivene et, plus particulièrement, à
l'élection héréditaire de Sion s'étant déclarée comme telle, se retrace facilement au
travers de l'histoire jusqu'à ce jour, même si les livres d'histoire modernes se
montrent très réticents à le documenter en raison de ce qui apparaîtra évident à la
lecture des Protocoles.
Le propos de ce bref historique est de vous montrer que les Protocoles ne
sont pas uniques et sans précédents dans l'histoire, mais plutôt le produit d'un
héritage ancien qui n'a jamais été altéré ni interrompu depuis au moins le milieu
du premier millénaire après Jésus-Christ.
En 1492, le grand rabbin d'Espagne, du nom de Chemor, reçut la réponse
suivante du Grand Sanhédrin (les Sages de Sion) suite à sa demande de conseils à
savoir comment se comporter face à la menace d'expulsion sous la Loi espagnole ;
cela illustre fort bien que les élus de l'époque adhéraient toujours au même agenda
ancien :
« Bien-aimé frère en Moïse, nous avons reçu votre lettre dans laquelle vous
nous parlez des anxiétés et des infortunes que vous subissez. Une peine
aussi grande que la vôtre nous transperce à cette écoute.
« Voici le conseil des Grands Satrapes et des Rabbins :
« 1 . — Quant à ce que vous dites que le Roi d'Espagne vous oblige à devenir
chrétiens : faites-le puisque vous ne pouvez agir autrement.
« 2. — Quant à ce que vous dites du commandement que l'on vous dépouille
de vos biens : faites des marchands de vos fils afin qu'ils puissent
dépouiller, petit à petit, les chrétiens des leurs.
« 3. — Quant à ce que vous dites qu'ils attentent à vos vies : faites des
médecins et des apothicaires de vos fils afin qu'ils puissent prendre la
vie des chrétiens.
« 4. — Quant à ce que vous dites qu'ils détruisent vos synagogues : faites des
chanoines et des clercs de vos fils afin qu'ils puissent détruire leurs
églises.
« 5. — Quant aux autres vexations dont vous vous plaignez : arrangez-vous
pour que vos fils deviennent avocats et hommes de loi, et voyez à ce
qu'ils se mêlent toujours des affaires de l'État, pour que, en mettant
27
Les protocoles des Sages de Sion
les chrétiens sous votre joug, vous puissiez dominer le monde et
vous venger de lui.
« 6. — Ne déviez pas de cet ordre que nous vous donnons, car vous verrez,
l'expérience aidant, que, tout humiliés que vous soyez, vous
atteindrez la réalisation du pouvoir. »
(signé) Le Prince des Juifs de Constantinople.
[Julio-Inigrez de Medrano, La silva curiosa, 1608.
L'emphase est la nôtre.]
Voilà presque une prophétie de ce que l'Europe allait subir par la suite. De
nombreux Juifs suivirent exactement ce qui est cité ici et pénétrèrent l'intimité des
cercles aristocratiques établis ; ils devinrent médecins, conseillers, occultistes
privés et, plus particulièrement, banquiers des maisons royales et aristocrates. La
Maison des Rothschild en est l'exemple le plus célèbre. Cela donne une idée fort
claire des méthodes que les Sages se préparèrent à employer pour accomplir leur
ancien manifeste. De façon évidente, il y a corrélation directe entre les croyances
et les méthodes des Sages du 14 e siècle et celles dont le plan tirait ses origines, en
621av.J.-C.
Toutefois, les « conseils » mentionnés ci-haut aux Juifs espagnols étaient
plus qu'une prophétie. Car, selon la loi talmudique, les paroles des rabbins sont
jugées sur le même pied que les Paroles de Dieu. En fait, le Talmud va encore plus
loin en déclarant que les rabbins sont, en réalité, des conseillers envers Dieu
quand Celui-ci est incertain sur quelque chose :
« Au ciel, Jéhovah lui-même étudie le Talmud, debout ; car il a trop de
respect pour ce livre (Tr. Mechilla). Les enseignements du Talmud ont
préséance sur toutes les autres lois. Ils sont plus importants que les lois de
Moïse
(Miszna, Sanhedryn XI, 3). »
C'est ainsi que les « Sages » se placent même devant Dieu. Ces soi-disant
« hommes de Dieu » se sont vraiment donnés comme des « hommes-dieux ». Par
conséquent, l'édit susmentionné provenant du Grand Sanhédrin aura littéralement
été tenu pour instruction « divine » et eut donc force de Loi.
Vu l'instruction donnée de se convertir au christianisme afin de « dominer le
monde et se venger de lui », il n'est pas surprenant de voir que des milliers de Juifs
aient suivi ce conseil, souvent avec des conséquences désastreuses pour la
population hôte gentille.
Il y avait un Juif converti célèbre qui s'appelait Torquemada. Il devint le
premier Grand Inquisiteur de l'Inquisition espagnole. Entré dans l'Ordre des
Dominicains (même avant l'édit du Grand Sanhédrin de 1492), il s'éleva
éventuellement au point de devenir l'homme le plus puissant et le plus craint
d'Espagne, commandant la torture et la mort de milliers de gens. Les personnes
critiquant les Protocoles citent souvent les horreurs de l'Inquisition comme exemple
probant de ce que l'Église catholique possédait des assises historiques plus
grandes que les Juifs pour s'avérer chef de file d'une conspiration. Pour ce faire,
28
Genèse et authenticité des Protocoles
on cite également souvent l'exemple de l'Ordre des Jésuites comme étant au cœur
du vaste complot, au lieu des Sages juifs. Toutefois, considérant l'édit talmudique
commandant d'infiltrer pour mieux détruire, de même que les visées constamment
déclarées des llluminati et des Protocoles, il ne devrait pas être inconcevable que des
Juifs, vivant en accord avec leur religion, aient joué, dès le départ, un rôle
significatif dans ces deux organisations. En effet, le fondateur de l'Ordre des
Jésuites (ou Société de Jésus), Ignace de Loyola, était un Juif converti au
catholicisme. Il faisait partie d'une famille de marranes (Juifs convertis) aisés et, de
plus, il était chef des Alumbrados (llluminati) d'Espagne. Il est fort vraisemblable de
croire qu'il descendait de la famille royale khazare venue se réfugier en Espagne
après la conquête de la Khazarie par les Russes blancs, vers l'an 1000. On ne peut
que déduire de cela que les Jésuites furent une créature juive :
« La Société de Jésus nouvellement fondée [. . .] de Saint Ignace. Son
secrétaire, Polanco, la seule personne présente à sa mort, était de
descendance juive. De même Lainez, un de ses premiers et plus grands
convers, était de descendance juive [. . .] En peu de temps, alors que la
jeune organisation jésuite devenait une puissance pour la [contrejréforme
et la propagande catholiques, les Juifs y furent attirés, comme ils sont
toujours attirés par les sphères d'influence, en si grand nombre qu'on
trouva difficile de se préserver de ceux qui voulaient détruire l'ordre et
l'Église [catholique] tout en prétendant travailler pour eux. Ainsi, un neveu
du grand Juif catholique Polanco le suivit dans la société et causa tant de
difficultés et de dissensions que, pendant des années, il conduisit ses
supérieurs au bord du désespoir. »
[William Thomas Walsh, Philippe II, p. 98.]
Il est parfaitement compatible avec la loi talmudique que les Juifs trompent
les chrétiens et aillent jusqu'à croire à leurs principes tout en oeuvrant à les
détruire de l'intérieur. Nous ne saurons jamais jusqu'à quel point cette « main
cachée » utilisa cette politique.
En Outre, il y a même eu quelques papes juifs :
«Anaclet II (1130-1138), Innocent II (1130-1143), Calixte III (1168-1178),
Alexandre VI (1492-1503), Clément VIII (1592-1605) et même Pie XI
(1922-1939). En plus, Grégoire VI (1045-1046) et d'autres sont
possiblement Juifs, en tout ou en partie. Anaclet II, Calixte III et Clément
VIII sont généralement classés antipapes. »
[Dietrich Eckert, Le bolchevisme de Moïse à Lénine,
traduction et notes de William L. Pierce.]
Le pape Alexandre VI est un bon exemple de corruption papale. Il faisait
partie des infâmes Borgia, étant père de Lucrèce (avec qui il fut accusé d'avoir
commis l'inceste), et fut assigné par son oncle. Il régna en tant que pape dans la
période succédant l'expulsion d'Espagne de 160 000 Juifs ayant refusé de se
convertir au christianisme (catholicisme), lors des dernières années de la campagne
brutale de Torquemada et la majeure partie des invasions de Colomb en Indes
occidentales.
29
Les protocoles des Sages de Sion
Au 13 e siècle, on commença à reconnaître un autre ouvrage juif. La Zohar
est une œuvre en cinq volumes qui examine la Torah et la mythologie juive à
partir d'un point de vue mystique ; la Zohar est au cœur du système de magie juive
qu'on appelle Kabbale. On dit que la Kabbale (ou Cabale) est l'ancienne tradition
orale ésoténque transmise de bouche à oreille (la racine QBL signifie « de bouche
à oreille ») depuis l'époque lévitique et l'on attribue son origine à Moïse. Celui-ci
l'aurait reçue de Dieu et avait ordre de ne la transmettre qu'à un groupe
soigneusement choisi d'initiés qui s'en montraient dignes. Bien sûr, on peut faire
dire ce que l'on veut à une tradition orale... Donc, nulle mention de la kabbale
dans l'Ancien Testament.
« A partir de 1400, on reconnut plus largement la sainteté de la Zohar dans
les milieux kabbalistiques et les critiques que l'on entendait ici et là à son
égard, au 14 e siècle, s'évanouirent (ex. : chez Joseph ibn Wakar, qui
écrivit : "La kabbale contient de nombreuses erreurs desquelles on doit se
méfier, afin de ne pas se laisser fourvoyer"). A l'époque, la propagation et
l'influence de la Zohar se confinèrent principalement à l'Espagne et à
l'Italie, et il lui fallut longtemps avant d'atteindre les contrées de l'est des
Ashkénazes. La grande élévation de la Zohar au rang de sainteté et
d'autorité suprême survint pendant et après la période de l'expulsion
d'Espagne et atteint son apogée au 16 e et 17 e siècles. »
[Encyclopédie judaïque, 1997.]
Le fait que cet ouvrage étrange ait été accepté chez les Espagnols et les
Italiens à l'époque de la lettre du Grand Sanhédrin envoyée au chef des rabbins
d'Espagne est une preuve de plus de l'existence d'une conspiration ancienne et de
son acceptation par la hiérarchie juive. Il serait fort déraisonnable de supposer que
la Zohar n'eût pas été reconnue chez les anciens en tant qu'enseignements
rabbimques étant donné qu'elle provenait des tout premiers anciens. La Zohar
rappelle à sa façon l'agenda antique. Elle affirme que le Messie déclarera la guerre
au monde entier et que les rois riposteront. Mais :
«...le saint Oint, béni soit-Il, déploiera Sa force et les exterminera du
monde. »
Suivant que :
« Heureux sera le lot d'Israël que le saint Oint, béni soit-Il, a choisi parmi les
goyim de qui l'Écriture dit : "Leur œuvre n'est que vanité, c'est une illusion
de laquelle nous devons rire ; ils périront tous quand Dieu les visitera dans
Sa colère." Au moment où le saint Oint, béni soit-Il, exterminera tous les
goyim du monde, Israël seul subsistera, comme il est écrit : "Le Seigneur
seul sera grand en ce jour-là". »
[Zohar, section Schemoth, folio 7 et 9b ; section Beschalah,
folio 58b.]
L'interprétation que la Zohar fait des Écritures laisse franchement à désirer.
Mais les « Sages » nous ont habitués à ce genre de tour de passe-passe. Cependant,
cela nous permet ici de voir de quelle façon une déformation des Écritures a pu
s'opérer sous prétexte d'avoir reçu des « traditions orales » plus importantes
30
Genèse et authenticité des Protocoles
transmises par Moïse. À première lecture, nous avons l'impression que la
déclaration ci-haut mentionnée n'est que la répétition de ce que Dieu a dit dans
Deutéronome : « Car tu es un peuple consacré à [Éternel ton Dieu ; lÉternel ton Dieu ta
choisi, afin que tu lui sois un peuple particulier, d entre tous les peuples qui sont sur la face de la
terre ...Tu détruiras donc tous les peuples que lÉternel ton Dieu te litre ; ton œil sera pour eux
sans pitié ...Ht il liirera leurs rois entre tes mains, et tu fieras périr leur nom de dessous les
deux; nul ne pourra subsister devant toi, jusqu'à ce que tu les aies exterminés»
(Deutéronome 7:6, 16, 24). À partir de ces Écritures, les Sages de Sion se sont
forgé un agenda perpétuel à transmettre, sous forme de traditions sacrées et de
bouche à oreille, aux générations rabbimques se succédant pendant plus de 2 000
ans ! Il est évident que les Sages ne comprirent pas pourquoi Dieu S'était suscité
un peuple, Israël, d'entre les autres peuples. Il devait servir de terrain pour amener
le Schilo — le Messie, Jésus-Christ ! Ils ne comprirent pas davantage pour quelle
raison Dieu leur ordonna d'exterminer les peuples païens qui vivaient alors en
Terre promise. Ils crurent que cet ordre d'extermination demeurait en vigueur
après leur possession de la Terre promise. Ils s,en servirent donc pour créer dans
l'esprit du peuple juif l'idée d'une hégémonie juive sur le monde.
Au 18 e siècle, nous trouvons une autre manifestation de la conspiration
ancienne, cette fois, dans les œuvres d'Adam Weishaupt qui fonda, en 1776, la
branche bavaroise de l'ordre secret des llluminati. Bon nombre de gens
considèrent que la philosophie et l'œuvre de Weishaupt sont la véritable origine
des Protocoles. Toutefois, nous devons montrer notre désaccord. Les papiers et
l'agenda de Weishaupt furent découverts en juillet 1785, lorsqu'un émissaire
illuminatus, nommé Lanze, fut frappé par la foudre alors qu'il les apportait en
Silésie. On fit tant de cas de cette série de documents, appelée Les écrits originaux de
lOrdre des llluminati, que l'ordre fut légalement supprimé. Or, il ne cessa jamais
d'exister complètement et il se perpétue encore aujourd'hui sous couverture de
sociétés secrètes comme la franc-maçonnerie. S'il y a beaucoup de similitudes
entre Les écrits originaux de l Ordre des llluminati et les Protocoles, rien d'étonnant à cela.
Weishaupt était Juif et Jésuite. Ignace de Loyola était Juif, chef des llluminati
d'Espagne, talmudiste et kabbaliste. C'est en Espagne que le Grand Sanhédrin
envoya sa lettre au chef des rabbins à l'époque où Loyola fonda son Ordre. Faites
les recoupements vous-mêmes . . .
Les llluminati déclaraient comme buts de détruire l'ordre établi de la société
et de le remplacer par un Nouvel Ordre Mondial :
« ...il propose comme fins de l'illuminisme l'abolition de la propriété, de
l'autorité sociale, de la nationalité et le retour de la race humaine vers le
joyeux état dans lequel elle ne formait qu'une seule famille sans besoin
artificiel, sans science inutile, chaque père étant prêtre et magistrat. . . »
[Henry Martin, Histoire de France.]
Ce plan deviendra familier à tout lecteur des Protocoles. En fait, cette position
socialiste fut au cœur même du conflit sanguinaire connu sous le nom de la
Révolution française de 1789 orchestrée par les francs-maçons illuminati. En
dehors des preuves circonstancielles, il n'y avait pas, à l'époque, de document
prouvant que les llluminati étaient judaïques. A moins d'être déjà d'accord sur le
-31-
Les protocoles des Sages de Sion
fait que les Protocoles soient authentiques, nous avons une preuve, ici, car il y est
clairement établi que la société secrète qui rédigea les Protocoles fut également la
main qui oeuvra secrètement derrière la Révolution française. Si les Protocoles
proviennent vraiment de l'œuvre des Sages de Sion, alors, nous n'avons aucune
raison de douter de cette affirmation. En conséquence de quoi, nous avons tout
lieu de croire que Weishaupt et les llluminati furent voués à l'accomplissement de
la conspiration ancienne et que la main cachée derrière Weishaupt était, en vérité,
l'élection de Sion.
Il est toujours utile d'examiner à qui toute crise bénéficie sur le plan
mondial. Grâce à la Révolution française, les Juifs retirèrent d'énormes bénéfices
et, de ce fait, remplirent le vide de pouvoir créé par l'anéantissement de l'ancienne
aristocratie. En 1806, Napoléon fit cette remarque :
« Par quel miracle les provinces de France sont-elles devenues aussi
hypothéquées envers les Juifs, alors qu'ils ne sont que soixante mille dans
le pays ? »
[Lettre citées des Manuscrits de Napoléon, 1811.]
Dans la même veine, les seuls groupes à avoir tiré si grand profit des deux
Guerres Mondiales sont les sionistes, qui y gagnèrent tout un pays, et les
communistes, qui héritèrent d'une portion considérable de l'Europe de l'Est.
Pendant ce temps, l'Ouest souffrit énormément en terme de dettes contractées
envers les multinationales et les banques, lesquelles étaient en très grande partie
aux mains des financiers juifs. Dans l'ensemble de la population mentalement
contrôlée du monde occidental, on a répandu l'obscène illusion que les « alliés »,
les « bons gars », avaient gagné la Guerre. Pourtant, le fait demeure que l'élite
cachée du pouvoir juif, ceux qui ne se salissent jamais les mains et ne s'impliquent
jamais dans les combats, quelque soit le conflit, a remporté pratiquement toutes
les guerres, petites ou grandes, du 20 e siècle.
« Israël a gagné la guerre [la Première Guerre Mondiale] ; nous l'avons faite ;
nous l'avons développée ; nous en avons profité. Ce fut notre vengeance
suprême sur le christianisme. »
[L'ambassadeur juif d'Autriche à Londres, le Comte
Mensdorf, 1918.]
« Si vous examinez chacune des guerres d'Europe au dix-neuvième siècle,
vous verrez qu'elles se sont toujours terminées avec l'établissement d'une
"balance de pouvoir". À chaque remaniement, il y eut une balance de
pouvoir dans un nouveau regroupement autour de la Maison des
Rothschild en Angleterre, en France et en Autriche. Elle regroupa les
nations de telle sorte que si un roi quelconque déviait de la ligne de
conduite, une guerre éclatait et elle se décidait selon la direction du
financement. La recherche de l'état des dettes des nations belligérantes
nous indique habituellement qui doit être puni. »
[L'économiste Stuart Crâne.]
« Celui qui répand le sang des goyim offre un sacrifice à Dieu. »
[Talmud, Jalqut Simeoni.]
32
Genèse et authenticité des Protocoles
La vision de Weishaupt d'un Nouvel Ordre de raison mondiale, comprenant
la destruction du christianisme et l'abolition de la propriété privée, était, non
seulement un présage de la Révolution française, mais aussi de la Révolution
bolchevique russe dont on a des preuves qu'elle fut mise en scène par les Juifs aux
accents de la conspiration, tel que souligné dans les Protocoles.
En rétrospective, les Protocoles confirment la manière par laquelle les
llluminati (les Sages) exécutèrent leur plan sur la scène mondiale. Ils utilisèrent la
Franc-maçonnerie, hôte dans lequel leurs agents s'étaient infiltrés, et ils
manipulèrent l'aristocratie, la royauté, les politiciens et les penseurs européens à
l'intérieur de cet ancien ordre déjà établi qui, jusqu'alors, avait été une organisation
des Gentils vouée à la promotion des secrets des anciens ; les secrets et la sagesse
mêmes que les fraternités judéo-chrétiennes avaient cherché à éradiquer du savoir
des Gentils.
« Car dans l'occultation réside une grande partie de notre force. Pour cette
raison, nous devons toujours nous couvrir du nom d'une autre société.
Les loges, sous l'égide de la franc-maçonnerie, sont en attendant le
manteau le plus convenable à nos desseins [. . .] Comme, dans les Ordres
spirituels de l'Église catholique, la religion ne fut, hélas !, qu'un prétexte,
de même notre Ordre aussi, d'une manière plus noble, tente de se cacher
derrière une société savante ou quelque chose du même genre. . . »
[Weishaupt.]
Ce que sous-entend cette citation, c'est que le catholicisme romain — la plus
grosse organisation du christianisme organisé — ne fut toujours que la façade d'un
agenda secret opéré de derrière la scène par une main cachée. Déclaration des plus
révélatrices, à la lumière de l'information mentionnée plus haut, à savoir qu'il fut
ordonné aux Juifs de se convertir au christianisme afin de dominer le monde et de
se venger. C'est un concept terrifiant à accepter pour la plupart des chrétiens, car
il implique que ce genre de christianisme servait essentiellement de marchepied à
la judaïsation du monde et que son utilité à la cause avait été jugée accomplie par
l'Ordre secret ancien qui le nourrissait. À celui qui fait des recherches appropriées,
il sera d'ailleurs relativement aisé de voir les parallèles frappants entre le
catholicisme et le judaïsme, tant au point de vue des doctrines et des rituels que
dans leurs fonctionnements respectifs.
Weishaupt pénétra dans la franc-maçonnerie en 1777, un an après avoir
officiellement formé la branche bavaroise des llluminati. Même s'il méprisait
profondément la franc-maçonnerie et le catholicisme, en bon Juif talmudiste,
Weishaupt utilisa les deux systèmes à ses fins. Il construisit l'Ordre selon le
modèle de l'Ordre des Jésuites (autre créature juive) et inséra les llluminati au sein
de l'Ordre de la Franc-maçonnerie. Il conçut son système d'après la structure
pyramidale d'un nid d'abeilles dans lequel chaque ouvrier de l'agenda opère à
l'intérieur de sa propre « cellule » d'information ; donc, s'il est découvert, il sera
incapable de révéler les secrets des autres qui opèrent dans leurs propres cellules.
Ces agents compartimentés opèrent apparemment de manière isolée, pendant que
ceux placés plus haut dans la chaîne de hiérarchie sont en mesure d'observer et de
guider ceux qui se trouvent sous eux en ayant un portrait plus global du
-33-
Les protocoles des Sages de Sion
déroulement de l'agenda. Une poignée d'hommes s'arrangèrent donc pour
contrôler les autres, plus nombreux, par cette structure de pouvoir à l'infini. De
cette manière, Weishaupt infiltra la franc-maçonnerie et l'Illuminisme s'empara de
l'Ordre par l'intérieur. Bientôt, il commença à remodeler la structure de la franc-
maçonnerie et inventa des degrés d'initiation qui n'étaient, selon lui, qu'un écran
de fumée et un outil au service de l'agenda. En devenant l'architecte de la franc-
maçonnerie moderne, Weishaupt fut en mesure de recruter les esprits les plus vifs
de son époque au sein de la franc-maçonnerie et les amener au niveau illuminatus,
tout en employant la structure franc-maçonnique existante comme un paravent
par lequel il pouvait influencer tout l'éventail de l'aristocratie et de la royauté
européenne, ainsi que tous les niveaux de la hiérarchie sociale européenne sur
lesquels dominait la franc-maçonnerie en tant qu'élément commun. Par le
contrôle des écoles et les institutions du haut savoir, de nouveaux initiés dotés de
l'intellect et des prédispositions les plus élevés furent amenés à œuvrer pour
l'agenda, sciemment ou inconsciemment.
Nous attirons encore l'attention du lecteur sur les ordres donnés au chef des
rabbins d'Espagne, à savoir que leurs fils se déguisent à l'image de leurs ennemis
afin de provoquer la chute de ces derniers. Certains chercheurs en sont venus à la
conclusion que Weishaupt était lui-même Juif doublé d'un Jésuite. Tout porte en
effet à le croire. Cependant, ce que nous savons être un fait, c'est qu'il s'associa à
un entourage de Juifs. L'auteur juif, Bernard Lazare, déclare catégoriquement
« qu'il y avait des Juifs, des Juifs kabbalistes, autour de Weishaupt ». La similitude
entre l'agenda de Weishaupt et celui des Sages de Sion est frappante. Quoiqu'ils ne
fussent pas ouvertement judaïques, les papiers de Weishaupt démontrent une
méthodologie qui devait atteindre les mêmes fins que la conspiration ancienne :
un Ordre Mondial dirigé par une élite se proclamant supérieure. Un indice de
l'origine des idées de Weishaupt transpire des déclarations suivantes faites dans
ses documents: «...le chef de chaque famille sera ce que fut Abraham, le
patriarche, le prêtre et le seigneur incontesté de sa famille, et la Raison sera le seul
code de l'Homme. » Ce qui montre une similarité étonnante avec les paroles de
Moïse Mendelsshon (grand-père du musicien), leader spirituel de la juiverie
allemande et un des hommes dont on se demande s'il n'était un Juif de l'entourage
de Weishaupt.
« Nos Rabbins enseignent unanimement que les lois écrites et orales,
formant conjointement notre religion révélée, ne sont obligatoires que
pour notre nation seulement [. . .] Nous croyons que Dieu a dirigé toutes
les autres nations de la terre à adhérer aux lois de la nature et à la religion
des patriarches [lois noachides — ou lois de Noé]. »
[M. Samuels, Mémoires de Moïse Mendelsshon.]
Il serait bon de noter que l'agenda de Weishaupt fut dévoilé grâce à un
accident par le moyen duquel les documents secrets sont devenus possession
publique ; par conséquent, ces documents, de même que Weishaupt, ne peuvent
représenter qu'une partie seulement d'un agenda plus vaste. Weishaupt ne peut
qu'avoir été un directeur de succursale locale dans une plus grande structure
hiérarchique en forme de nid d'abeilles, et dont les ficelles étaient tirées par des
agents dont Weishaupt n'était sans doute pas au courant de l'existence. Une masse
34-
Genèse et authenticité des Protocoles
de preuves pèse très lourdement en faveur d'un Adam Weishaupt n'ayant été, en
définitive, qu'une abeille ouvrière dans un système qu'il n'initia qu'en apparence
seulement, par le biais de l'Ordre des llluminati.
Pour un portrait plus complet de ce stade de la conspiration, nous référons
le lecteur au livre de Nesta Webster, Sociétés secrètes et mouvements subversifs.
Benjamin Franklin, homme d'état américain et dignitaire de la franc-
maçonnerie (1706-1790), perçut clairement et prédit avec précision, au 18 e siècle,
la mise en œuvre du Nouvel Ordre Mondial talmudique :
«Je suis en parfait accord avec le général Washington en ce que nous
devons protéger notre jeune nation [les États-Unis] contre une influence
et une pénétration insidieuses. La menace, messieurs, ce sont les Juifs.
Dans quelque pays que ce soit où les Juifs se sont incrustés en grand
nombre, ils y ont abaissé le niveau moral ; déprécié son intégrité
commerciale ; se sont isolés et n'ont pas été assimilés ; se sont moqués de
la religion chrétienne sur laquelle se fonde notre pays et ont essayé de la
saper en s 'objectant à ses restrictions ; ils ont construit un état dans l'État ;
et, lorsque confrontés, ont tenté d'étrangler financièrement le pays à mort,
comme ce fut le cas pour l'Espagne et le Portugal.
« Pendant plus de 1 700 ans, les Juifs se sont lamentés de leur mauvais sort
en ce qu'ils furent exilés de leur patrie, comme ils appellent la Palestine.
Mais, messieurs, le monde le leur donnerait-il sur simples honoraires qu'ils
trouveraient immédiatement une raison de ne pas y retourner. Pourquoi ?
Parce que ce sont des vampires, et que les vampires ne vivent pas de
vampires. Ils ne peuvent vivre seulement entre eux. Ils doivent subsister
sur le dos des chrétiens et des autres nations qui ne sont pas de leur race.
« Si vous ne les écartez pas des États-Unis, de par leur Constitution, en
moins de 200 ans, ils vont essaimer ici en si grand nombre qu'ils vont
dominer et dévorer le pays et changer la forme de notre gouvernement
pour lequel nous, les Américains, avons répandu notre sang, donné nos
vies, nos biens et mis en jeu notre liberté.
« Si vous ne les écartez pas, en moins de 200 ans, nos descendants
travailleront dans les champs pour leur fournir des biens, pendant
qu'eux seront à se frotter les mains dans les immeubles des comptables. Je
vous avertis, messieurs, si vous n'écartez pas les Juifs pour toujours, vos
enfants vous maudiront sur vos tombes.
« Les Juifs, messieurs, sont des Asiatiques ; laissez-les naître où ils voudront
et, durant même des générations en dehors de l'Asie, ils ne seront jamais
autre chose. Leurs idées ne se conforment pas à celles des Américains et
ne le feront pas, quand bien même ils vivraient parmi nous dix
générations. Un léopard ne peut changer ses taches. Les Juifs sont des
Asiatiques et sont une menace pour notre pays si nous leur en permettons
l'entrée ; ils doivent être exclus par ce Congrès constitutionnel. »
[Déclaration faite lors d'un « Bavardage autour de la table
durant lintermission », au Congrès Constitutionnel de
Philadelphie de 1787. Cette déclaration fut enregistrée
-35-
Les protocoles des Sages de Sion
dans le journal de Charles Cotesworth Pinckney, délégué
de la Caroline du Sud — l'emphase est la nôtre.]
Ensuite, au 19 e siècle, Benjamin Disraeli, Juif baptisé, proclama :
« ...le monde est gouverné par des personnages fort différents de ce que
peuvent imaginer ceux qui ne se trouvent pas en arrière-scène [. . .]
L'influence des Juifs se retrouve dans le dernier débordement du principe
destructeur en Europe. Une insurrection est à prendre place contre les
traditions et l'aristocratie, contre la religion et la propriété [. . .] L'égalité
innée des hommes et l'abrogation de la propriété sont proclamées par les
sociétés secrètes qui forment des gouvernements provisionnels et des
hommes de race juive se retrouvent à la tête de chacun d'eux. »
[D'une déclaration faite à la Chambre
des Communes, en 1852.]
En Russie, le nouveau pouvoir au sein du judaïsme prenait de la vigueur.
Les Juifs khazars, ou Juifs de l'Est, étaient une ancienne race de guerriers d'origine
turque qui s'était convertie massivement au judaïsme à la fin du 8 e siècle [voir
L histoire occultée des faux Hébreux : les Khazars]. Ils furent conquis par les
Russes indigènes et la plus grande partie des Khazars demeurèrent en Russie sous
leur gouvernement talmudique tissé serré. Ils se ghettoïsèrent pour vivre
strictement sous la Loi talmudique et s'isolèrent en autant que possible de la
nation hôte, sauf dans les régions d'occupation où l'on pouvait exécuter les édits
talmudiques ordonnant de profiter de leurs hôtes. De Russie, les Juifs khazars —
par ailleurs appelés également les Ashkena^im ou Ashkénazes — émigrèrent en
Pologne, en Hongrie, en Tchécoslovaquie et en Allemagne de l'Est. Dans toutes
ces régions, ils s'imposèrent la Loi talmudique commandant à leur communauté
de s'installer en ghettos. Il est important de bien comprendre que le système des
ghettos ne fut pas imposé aux Juifs par leurs hôtes : ils se l'imposèrent eux-
mêmes ! Ce sont eux qui refusèrent toujours de s'intégrer à la culture indigène et
non le contraire.
En 1865, un certain rabbin juif, nommé Rzeichorn, livra un message à
Prague. Il s'agit d'un résumé fort précis de plusieurs aspects des Protocoles qui
allaient s'avérer lumineux quelques décennies plus tard. Le document suivant fut
publié onze ans après par Sir John Radcliff, assassiné peu après, témoignant des
pouvoirs de l'organisation secrète de l'élite juive même alors. Il s'agit également
d'une dure révélation pour quiconque nourrit l'impression que le vrai judaïsme
orthodoxe est une religion comme les autres, fondée sur la recherche de
l'amélioration spirituelle, de l'amour et de la paix universelle. Comme les Protocoles,
depuis que ce document a été publié, le plan qui y est décrit s'est exécuté de
manière démontrable :
«L'or dans les mains d'experts sera toujours l'outil le plus utile pour ceux
qui le possèdent et un objet d'envie pour ceux qui n'en ont pas.
« Grâce à l'or, l'on peut acheter les consciences les plus droites ; grâce à l'or,
l'on peut fixer la valeur de toutes les actions, le prix de toutes les
marchandises, on peut le prêter aux états que l'on tiendra ensuite à notre
merci.
36
Genèse et authenticité des Protocoles
« Déjà, les principales banques, les marchés boursiers du monde, les prêts à
tous les gouvernements sont dans nos mains.
« L'autre grand pouvoir, c'est la presse. En répétant constamment certaines
idées, à la fin, la presse les fait apparaître comme des vérités. Le théâtre
rend des services similaires partout où le théâtre et la presse suivent nos
directives. Par une campagne infatigable en faveur de la forme
démocratique de gouvernement, nous diviserons les Gentils entre eux en
partis politiques ; nous détruirons alors l'unité de leurs nations et nous
sèmerons les graines de la discorde. Dénués de pouvoir, ils devront alors
accepter la loi de nos banques, toujours unies, toujours vouées à notre
cause.
« Nous pousserons les chrétiens à la guerre par une exploitation judicieuse
de leur orgueil et de leur stupidité. Ils se massacreront les uns les autres et
feront de la place là où nous installerons notre peuple.
« La possession de la terre a toujours procuré influence et puissance. Au
nom de la justice et de l'égalité, nous diviserons les grandes propriétés ;
nous donnerons de petits fragments de ces propriétés aux paysans qui les
désirent de tout leur cœur, mais qui seront bientôt après endettés envers
nous par l'exploitation de ces propriétés. Notre capital nous permettra de
devenir les vrais maîtres. À notre tour, nous serons les grands
propriétaires terriens et cette possession nous assurera le pouvoir.
« Utilisons notre force pour remplacer la circulation de l'or par celle du
papier : nos banques absorberons l'or et nous déciderons ensuite quelle
valeur le papier aura. Cela fera de nous les maîtres de chaque existence
humaine.
« Nous avons parmi nous beaucoup de très bons orateurs capables de
feindre l'enthousiasme et de convaincre les masses ! Nous les enverrons
parmi les nations pour annoncer les changements qui apporteront
bonheur et prospérité à l'humanité.
« Grâce à l'or et à la flatterie, nous nous gagnerons le prolétariat qui prendra
sur lui d'exterminer le capitalisme chrétien. Nous promettrons aux
travailleurs des salaires qu'ils n'ont jamais osé rêver, mais nous hausserons
en même le prix de toutes les nécessités à tel point que notre profit n'en
sera que plus grand.
« De cette manière, nous préparerons les révolutions que les chrétiens
dirigeront eux-mêmes et desquelles nous récolterons les fruits. Par nos
plaisanteries et nos attaques, nous rendrons leurs prêtres ridicules et
éventuellement odieux, leur religion tout aussi ridicule et odieuse que leurs
prêtres. Nous deviendrons maîtres de leurs âmes, parce que notre pieux
attachement à notre religion leur prouvera la supériorité de nos âmes.
« Nous avons déjà établis des hommes à nous dans les postes clés.
N'épargnons aucun effort pour fournir a.uxgoyim des hommes de loi et des
médecins. Les hommes de loi sont au courant de tous les intérêts. Les
médecins, dès qu'ils traversent le pas de la porte d'une maison, deviennent
les confesseurs et les directeurs de la conscience de leurs patients. Mais
plus que tout, prenons le contrôle de l'éducation, des écoles. Par elles,
37-
Les protocoles des Sages de Sion
nous répandrons les idées qui nous sont utiles et nous modèlerons le
cerveau des enfants à notre convenance. Si, d'infortune, l'un d'entre nous
tombe dans les griffes de la justice, portons-nous tous à son aide et
trouvons autant de témoins que l'exige le besoin pour le sauver des juges
jusqu'au moment où nous deviendrons nous-mêmes les juges.
[Rzeichorn, publié par Sir John Radcliff en 1876.]
La citation précédente fut écrite en 1 943 par John Amery, dans England and
Europe, dans lequel il ajouta :
« Nous n'avons qu'à ajouter le petit passage suivant du Judisk Tidskrift No
57, 1 929, que nous devons à la plume d'un certain Blumenthal :
« "Notre race a donné un nouveau Messie au monde, mais il possède deux
faces et porte deux noms ; d'un côté, il s'appelle ROTHSCHILD, chef des
grands capitalistes, et de l'autre, Karl MARX, le grand prêtre des ennemis
du capitalisme."
« Blumenthal pourrait ajouter maintenant que, si son messie a deux faces, il
possède aussi deux masques, celui de ROOSEVELT et l'impérialisme
américain, ainsi que STALINE et le paradis communiste. Entre les deux,
l'Empire britannique est réellement coincé. »
Comme cela fait écho aux édits judaïques précédents selon lesquels le
rabbin Rzeichorn doit être considéré comme un homme juste en regard de sa
stricte observance de la Loi de Yahvé !
« Aujourd'hui je commencerai à répandre la crainte et la terreur de ton nom
sur les peuples qui sont sous tous les cieux ; en sorte qu'entendant parler
de toi, ils trembleront, et seront effrayés à cause de toi » (Deutéronome
2:25). «Quand l'Eternel ton Dieu t'aura béni, comme il te l'a dit, tu
prêteras sur gage à beaucoup de nations, et tu n'emprunteras point sur
gage ; tu domineras sur beaucoup de nations, et elles ne domineront point
sur toi» (Deutéronome 15:6). « Quant à ton esclave et à ta servante qui
t'appartiendront, ils viendront des nations qui sont autour de vous ; c'est
d'elles que vous achèterez l'esclave et la servante. 4 Vous pourrez aussi en
acheter des enfants des étrangers qui séjourneront avec vous, et de leurs
familles qui seront parmi vous, qu'ils engendreront dans votre pays ; et ils
seront votre propriété» (Lévitique 25:44-45). «J'ébranlerai toutes les
nations, et les trésors de toutes les nations arriveront, et je remplirai cette
maison de gloire, a dit l'Éternel des armées. L'argent est à moi, et l'or est
à moi, dit l'Éternel des armées »
(Aggée 2:2-7).
Dans les Écritures de l'Ancien Testament, Dieu accorda des bénédictions
ponctuelles au peuple d'Israël, c'est-à-dire, des bénédictions conditionnelles à
l'obéissance d'Israël, selon une alliance (ancienne) que les deux partis devaient
respecter. Israël n'a pas respecté sa part du contrat ! Dieu, qui avait
évidemment prévu la réaction charnelle du peuple physique d'Israël, vint donc
sur terre, sous forme de Jésus-Christ, pour passer une nouvelle alliance avec
Son peuple, un peuple spirituel, cette fois. Cette nouvelle alliance ne
38
Genèse et authenticité des Protocoles
comprenait pas les mêmes bénédictions conditionnelles que l'ancienne alliance
contenait. En mourant, Jésus-Christ, Dieu dans la chair, mettait fin à l'ancien
contrat et établissait le nouveau.
Le peuple juif, sauf un petit reste, rejeta, et Jésus-Christ et Sa nouvelle
alliance. Depuis lors, il est impossible aux Juifs de comprendre même l'ancienne
alliance. La rédaction du Talmud est fondée sur cette fausse prémisse et tord les
Écritures à un point tel que les sionistes talmudistes sont en tram de mener le
monde à sa destruction. C'est ainsi que, se basant sur les écrits talmudiques des
anciens rabbins, Rzeichorn ne fait que répéter la vision des autres hommes/dieux
de sa « tribu ».
« Tu ne feras pas de mal à ton prochain, mais il n'est pas écrit, "tu ne feras
pas de mal à un goy" (Mishna Sanhédrin 57). Lorsque tu vas à la guerre, n'y
va pas le premier, car tu pourrais revenir le premier. Kannan a
recommandé cinq choses à ses fils : Aimez-vous les uns les autres ; aimez
le vol ; haïssez vos maîtres ; et ne dites jamais la vérité (Pesachim F. 113-
B). Un Juif peut voler un gqy — c'est-à-dire, il peut le tromper dans une
facture s'il est peu probable qu'il le détecte (Schulchan Aruch, Choszen
Hamiszpat 28, art. 3 et 4). Ceux qui ne reconnaissent pas la Torah et les
Prophètes doivent être tués. Celui qui a le pouvoir de les tuer, qu'il les tue
publiquement avec l'épée. Sinon, qu'il emploie des artifices jusqu'à ce
qu'ils soient supprimés (Schulchan Aruch, Choszen Hamiszpat 424, 5).
Tous les biens des autres nations appartiennent à la nation juive qui, par
conséquent, est habilitée à les saisir sans aucun scrupule. Un Juif
orthodoxe n'est pas obligé d'observer des principes moraux envers les
gens des autres tribus. Il peut agir contre la moralité si cela lui est
profitable ou profite aux Juifs en général (Schulchan Aruch, Choszen
Hamiszpat 348). »
Ce sont les Juifs de ces communautés talmudiques d'Europe de l'Est et de
Russie qui avancèrent la philosophie du sionisme sur la scène politique mondiale à
la fin du 19 e siècle. La cabale mondiale des sionistes ne tint pas compte, en 1945,
du fait que ces Juifs orientaux n'avaient absolument aucun lien ou aucun droit
raciaux à la création ultérieure de l'état « d'Israël ». Bien entendu, le concept du
sionisme eut aussi des répercussions sur le monde des Gentils, comme nous
l'avons constaté en lisant les passages talmudiques cités plus haut. Comme
principal prétexte pour convaincre l'Occident de l'aspect désirable du sionisme, on
écrivit à grand renfort dans les médias que de terribles persécutions de Juifs
avaient lieu dans la patrie. Il s'agissait essentiellement d'une propagande de la
presse pour attirer la sympathie envers la cause.
On faisait fermenter le sionisme en Occident où l'on continuait à y gagner le
soutien fondamental des esprits politiques protestants (biaises en ce qui regarde
l'Ancien Testament) qui souhaitaient aider la cause de leurs aïeux religieux. En
même temps, dans l'Est, la philosophie communiste se développait et commençait
à s'étendre comme force politique substantielle. Les philosophes et leaders
communistes ressortaient des régions juives talmudistes de Russie. L'idéal même
du communisme était de détruire l'ordre social et le règne existant en Russie et,
39
Les protocoles des Sages de Sion
ensuite, aller de l'avant vers une révolution mondiale. Le Talmud et les Protocoles
illustrent qu'il s'agit exactement du même agenda que la conspiration ancienne
maintint et exécuta durant les 2 500 ans passés jusqu'ici.
Le sionisme et le bolchevisme aboutirent au succès dans la même semaine
de 1917. Le premier à Londres, quand le gouvernement britannique s'engagea
finalement dans l'établissement d'une Palestine juive, et le second à Moscou lors
du déclenchement de la Révolution bolchevique.
L'amère ironie de cette saga, c'est que, par la conquête de la Russie, au
moyen d'un gouvernement judaïque, le bolchevisme détruisit la raison même pour
laquelle le sionisme se mit à exister officiellement : la supposée persécution des
Juifs en Russie. Composé en grande majorité de Juifs, le gouvernement
communiste rendit illégal l'antisémitisme. Mais tout cela fut oublié, car les
sionistes britanniques et américains trimèrent dur sur leur « sainte » mission.
Le sionisme et le communisme étaient indubitablement les deux côtés de la
même médaille. Le passage suivant de Douglas Reed résume fort bien la
situation :
« Dans la tradition d'Edmund Burke et de John Robison, de George
Washington, d'Alexander Hamilton et de Disraeli, M. Winston Churchill
écrivit :
« "L'on serait porté à croire que l'Évangile de Christ et l'évangile de l'anti-
Chnst étaient destinés à provenir du même peuple ; et que cette race
mystique et mystérieuse fut choisie pour les manifestations suprêmes, tant
divines que diaboliques [. . .] De l'époque de 'Spartacus' Weishaupt à celle
de Karl Marx, et jusqu'à Trotski (Russie), Bêla Kun (Hongrie), Rosa
Luxembourg (Allemagne) et Emma Goldman (Etats-Unis), cette
conspiration mondiale pour la chute de la civilisation et pour la
reconstitution de la société sur fond d'entrave au développement,
d'envieuse malveillance et d'égalité impossible, n'a cessé de grandir.
Comme l'a si bien démontré une écrivaine moderne, Mme Nesta Webster,
elle joua un rôle reconnaissable de façon définitive dans la tragédie de la
Révolution française. Elle fut le ressort principal de tous les mouvements
subversifs du dix-neuvième siècle ; et enfin maintenant, cette bande de
personnalités extraordinaires, provenant du milieu des grandes cités
d'Europe et d'Amérique, a saisi le peuple russe par le chignon et est
pratiquement devenue maîtresse indiscutable de cet empire énorme. Point
n'est besoin d'exagérer la part jouée dans la création du bolchevisme et la
provocation de la Révolution russe par ces Juifs internationaux pour la
plupart athées. Elle est certainement très grande et surpasse probablement
toutes les autres."
« C'est la dernière déclaration franche (que j'ai découverte) faite par un
leader public sur la question. Après elle, le ban tomba sur toute discussion
publique et un grand silence s'en suivit et ce, jusqu'à aujourd'hui. En 1953,
M. Churchill refusa la permission (requise sous la loi anglaise) de faire un
40-
Genèse et authenticité des Protocoles
photostat de cet article (Jllustrated Sunday Herald, 8 février 1920) sans dire
pourquoi.
« [. ..] M. Churchill, en 1922 (lorsqu'il était Secrétaire des colonies) : "Des
déclarations non autorisées ont été faites à l'effet que le dessein visé est de
créer une Palestine entièrement juive. On a sorti des phrases comme 'la
Palestine deviendra aussi juive que l'Angleterre est anglaise' " (reproche
direct envers le Dr Weizmann). "Le gouvernement de sa Majesté
considère ce genre de suggestion comme impraticable et n'a rien de tel en
vue. Il n'a pas non plus, en quelque occasion que ce soit, considéré la
disparition ou la subordination de la population arabe, de sa langue ou de
sa culture en Palestine" (dans la Deuxième Guerre Mondiale, comme
Premier Ministre, et après, comme Chef de l'opposition, M. Churchill
donna son soutien au processus nié ici). »
[La controverse de Sion, Douglas Rééd.]
Évidement, Churchill allait devenir une des figures centrales de l'histoire du
monde en travaillant étroitement avec les banquiers et politiciens sionistes juifs et
non juifs, comme les Rothschild. Il fut dès lors un agent des Sages / llluminati.
Depuis la Deuxième Guerre Mondiale, tout ce qui a trait à la conspiration
ancienne, à la haine juive envers les nations gentilles et aux comptes-rendus
historiques qui démontrent l'influence destructrice massive qu'exercent les Juifs
sur l'humanité, tout cela, dis-je, fut rendu tabou. La moyenne des gens réagit avec
indignation et horreur, aujourd'hui, à la simple suggestion que le peuple juif puisse
être autre chose que la race la plus persécutée du monde. Mais la moyenne des
gens n'a absolument aucune information sur laquelle fonder son opinion. La
réaction face à l'exposition de la conspiration ancienne n'est rien d'autre qu'un
réflexe conditionnel de Pavlov, créé et instillé par les auteurs même de la
conspiration ancienne. Et, de nos jours, rares sont ceux qui oseront, ne serait-ce
que murmurer contre cette oppression juive des plus englobantes sur l'humanité.
Comme les Juifs de jadis devinrent chrétiens afin d'échapper à la persécution, de
même la majorité de la population en général est devenue une foule d'agents du
judaïsme, qu'elle en soit consciente ou non, comme à l'époque biblique d'Esther.
« Et dans chaque province, et dans chaque ville, dans les lieux où la parole
du roi et son ordonnance parvinrent, il y eut parmi les Juifs de l'allégresse
et de la joie, des festins et des jours de fêtes. Et beaucoup de gens
d'entre les peuples du pays se firent Juifs, parce que la crainte des
Juifs les avait saisis »
(Esther 8:17).
Il est extrêmement rare, aujourd'hui, de trouver de l'information concernant
la conspiration ancienne, à cause de la censure massive des écrits et du manque de
volonté de la part de la population en général à considérer comme une possibilité
quelque chose qu'ils ont appris, dès leur naissance, à voir comme outrageante et
ridicule. Chaque génération naît dans un monde toujours plus sujet à la censure et
à l'illusion. Éventuellement, il deviendra impossible de retracer la véritable histoire
des Juifs et de leur influence destructrice. Tout le monde aura tellement été judaïsé
que la simple pensée d'une oppression judaïque sera étrangère à tous les esprits.
41
Les protocoles des Sages de Sion
Il fut donc très inhabituel d'entendre les paroles suivantes provenant des
nouvelles d'une station télé majeure :
« Chaque race a hérité de certaines caractéristiques. Dans le cas des Juifs,
elles comprennent le marchandage, le monnayage, l'usure, et une
répugnance pour le "travail productif méprisé comme étant en deçà de la
dignité des Juifs dans leur "bible" appelée "le Talmud".
« Les Juifs n'ont pas changé depuis l'époque où Jésus-Christ s'empara d'un
fouet et chassa les changeurs du Temple. Les Juifs se sont toujours unis
pour former des monopoles. Aujourd'hui, ils contrôlent toutes les chaînes
de grands magasins, les ateliers spécialisés, ainsi que les bijouteries
lucratives et le commerce de fourrure animale. Les Juifs régnent dans le
domaine de tous les métaux précieux, comme l'or, l'argent, le platine,
l'étain, le plomb, etc. Ils se mettront toujours en bande afin de mettre en
faillite les compétiteurs gentils.
« De nos jours, l'Amérique est inondée d'immigrants juifs en provenance de
Russie et il y en a même 20 000 par année qui quittent Israël pour les USA
— tous avec des signes de piastres dans les yeux. Les Juifs ont employé
leur puissance monétaire tant vantée pour se saisir des rênes du Parti
démocratique et amènent plus de 50 % de toutes les contributions
financières. Aujourd'hui, ils construisent de plus en plus d'usines
américaines majeures. Alors qu'ils ne sont que 3 % de la population, les
Juifs contrôlent au-delà de 25 % de la richesse nationale et ce pourcentage
s'accroît chaque année. C'est le seul groupe racial totalement organisé dans
le but d'œuvrer à la domination politique de l'Amérique.
« L'opposition aux Juifs n'a pas commencé en Allemagne, mais date de bien
avant la naissance du Christ, il y a quelques 2 000 ans ! Étudiez les
déclarations faites par "les plus grands hommes du monde". Ils révèlent
pourquoi les "Juifs errants" se sont faits les ennemis de tous les pays où ils
avaient été acceptés.
[Shimon Perez, Premier ministre d'Israël, en parlant des
rabbins orthodoxes juifs, sur CNN, le 14 novembre 1995.]
Ce genre de fanfaronnade et d'admission flagrante, faites par ceux qui
s'alignent avec Israël, est permise sans être contestée par un Occident poltron.
On leur permet d'exprimer leurs sentiments anti-Gentils dans leur propre pays,
en Israël, et à propos d'eux-mêmes, ce qui serait qualifié d'antisémitisme si
quelqu'un osait en faire du pareil en Occident. L'extrait suivant apparut dans
un article du journal israélien Haaret^ discutant de la tuerie de 100 civils
libanais en avril de la même année :
« Nous les avons assassinés avec un certain orgueil naïf. Croyant maintenant
avec une certitude absolue que, du fait que la Maison Blanche, le Sénat et
la plupart des médias américains sont entre nos mains, la vie des autres ne
compte pas autant que la nôtre ...»
[Ari Shavat, reproduit dans le New York Times, le 27 mai
1999.1
■42-
Genèse et authenticité des Protocoles
Si cette déclaration avait été formulée par un Gentil, les forces de la Juiverie
et des ignorants Gentils « politiquement corrects » se seraient sans aucun doute
soulevées contre son auteur.
Il semble pratiquement impossible de s'opposer aux attaques
judaïques/sionistes, car tous les efforts courageux d'hommes intègres visant à
informer le monde de la conspiration ancienne tombe en grande partie dans
l'oreille de sourds et va même jusqu'à les offenser. On ne peut qu'imaginer quel
genre de monde nous aurions aujourd'hui si la multitude s'était ralliée pour
soutenir ceux qui s'opposent à la conspiration ancienne au lieu de les condamner
ou de les contester. De nos jours, l'establishment est infesté d'agents illuminati que
l'on n'a même pas besoin de contraindre, de soudoyer et de menacer pour qu'ils
se conforment à l'agenda illuminatus, comme il fallait le faire avec leurs
prédécesseurs dans la première moitié du vingtième siècle. Le leader sioniste juif,
Chaim Weismann déclara, en 1 920 :
« Nous avons dit aux autorités de Londres : nous serons en Palestine, que
vous le vouliez ou non. Vous pouvez accélérer ou ralentir notre venue,
mais il serait mieux pour vous que vous nous aidiez, sinon, notre force
constructive se transformera en force destructive qui causera de l'agitation
dans le monde entier. »
[Judische Rundschau, No. 4, 1920, Allemagne.]
Le banquier juif Paul Warburg déclara quelque chose de semblable :
« Nous aurons un gouvernement mondial que vous aimiez cela ou non. La
seule question restant à savoir si nous parviendrons à ce gouvernement
par la conquête ou par le consentement. »
[17 février 1950, alors qu'il témoignait devant le Sénat
américain.]
Existe-t-il une puissance unifiée capable de mettre toutes les nations à
genoux et les amener à capituler devant la tyrannie de ce seul pouvoir ?
Assurément, aucune autre que cette ancienne société secrète ayant imprégné les
autres sociétés, secrètes et publiques. Une société secrète si imbriquée à la culture
non juive que celle-ci ne réalise même pas jusqu'à quel point elle a été judaïsée.
Une cabale de satanistes parasites tellement remplis d'assurance qu'ils ont en
maintes occasions admis ouvertement leur existence et paradé devant les goyim
comme s'ils voulaient à la fois mettre au test la crédulité apathique de leurs hôtes
et jubiler devant la maîtrise de leur art de tromper. Et encore là, la multitude des
nations des Gentils et la majorité des personnes juives ignorent, et prennent
même la défense de l'imposition redoutable exercée sur la population mondiale
par cette poignée de Sages se prenant pour des « dieux ». On voit un exemple de
cette fanfaronnade juive dans les paroles exprimées par le rabbin Marcus Eli
Ravage, philosophe juif :
« Si vous êtes vraiment sérieux quand vous parlez de complot juif, puis-je
attirer votre attention sur celui qui vaut vraiment la peine qu'on en parle ?
Quelle utilité y a-t-il à gaspiller votre salive à parler du soi-disant contrôle
de votre opinion publique par les financiers juifs, les propriétaires de
43
Les protocoles des Sages de Sion
journaux et les magnats du cinéma, alors que vous pourriez tout aussi bien
nous accuser avec justesse du contrôle éprouvé de votre civilisation entière
au moyen des Évangiles juifs ?
« Vous n'avez même pas encore commencé à sonder la profondeur de notre
culpabilité. Nous sommes des intrus. Nous sommes des perturbateurs.
Nous sommes des corrupteurs. Nous avons pris votre monde normal, vos
idéaux, votre destinée et les avons bouleversés. Nous sommes à la source,
non seulement de la dernière grande guerre, mais d'à peu près toutes vos
guerres, pas juste de celle de Russie, mais de toutes les révolutions
majeures de votre histoire. Nous avons amené la discorde, la confusion et
la frustration dans vos vies personnelles et publiques. Nous le faisons
encore. Personne ne sait combien de temps nous allons continuer à agir
ainsi.
«[■■■] Et la fin est encore loin. Nous vous dominons toujours. En ce
moment même, vos églises sont mises en pièces par une guerre civile entre
fondamentalistes et modernistes, c'est-à-dire, entre ceux qui se
cramponnent à nos enseignements et ceux qui s'efforcent à pas lents de
nous déposséder. »
[Un article écrit pour The Century Magazine, vol. 115,
janvier 1928, No. 3.]
Le 12 janvier 1952, on demanda au rabbin Emanuel Rabmovich de faire un
discours-programme au Congrès d'Urgence des Rabbins Européens à Budapest,
en Hongrie. Les implications de l'extrait suivant donnent froid dans le dos à tout
lecteur (particulièrement les socialistes, les communistes, les radicaux, les groupes
de pression politiquement corrects de tout poil et les groupes de pression juifs,
comme la Ligue Anti-Diffamation) promouvant des politiques pro-juives et qui
réfute qu'il y ait une politique visant à utiliser les relations raciales pour dégrader la
société. Voici l'admission la plus flagrante que vous puissiez avoir, ainsi qu'une
preuve supplémentaire que les Protocoles sont bien réels et qu'ils sont activement
mis à jour pour se synchroniser avec les événements mondiaux courants et le
statut social tel qu'il se développe. Cependant, comme vous pourrez le voir dans la
citation, les llluminati juifs ne font pas toujours ce qu'ils veulent :
« Salutations, mes enfants ! Vous êtes assemblés ici pour que nous
récapitulions les étapes principales de notre nouveau programme. Comme
vous le savez, nous avions espéré avoir vingt ans entre les guerres pour
consolider les forts gains que nous avons obtenus grâce à la Deuxième
Guerre Mondiale, mais notre nombre croissant dans certaines régions
vitales nous a causé de l'opposition et nous devons maintenant travailler
avec tous les outils à notre disposition pour précipiter la Troisième Guerre
Mondiale.
« Le but pour lequel nous nous sommes battus avec tant de concertation
pendant trois mille ans est enfin à notre portée et, parce que son
aboutissement est si évident, il nous incombe d'accroître nos efforts et de
décupler notre prudence. Je puis sans risque vous promettre que, d'ici dix
44-
Genèse et authenticité des Protocoles
ans, notre race aura sa juste place dans le monde où chaque Juif sera roi et
chaque Gentil sera esclave ! {Applaudissement de la salle})
« Vous vous rappelez du succès de notre campagne de propagande des
années 1930, qui souleva les passions anti-américaines en Allemagne, alors
qu'en même temps, nous soulevions les passions anti-allemandes en
Amérique, campagne qui atteint son point culminent à la Seconde Guerre
Mondiale. Une campagne de propagande similaire est menée en ce
moment de manière intensive de par le monde entier. Une fièvre guerrière
se déchaîne sur la Russie par un incessant barrage anti-américain, pendant
qu'une peur bleue nationale anti-communiste balaie l'Amérique. Cette
campagne force toutes les nations plus petites à choisir entre un
partenariat avec la Russie ou une alliance avec les États-Unis.
« Notre problème le plus pressant, en ce moment, c'est de réussir à
enflammer l'esprit militariste calorifuge des Américains. (L'échec de la Loi
sur l'Entraînement Militaire Universel fut un gros contretemps dans nos
plans, mais nous sommes sûrs qu'une mesure appropriée sera envoyée
d'urgence au Congrès immédiatement après les élections de 1952.) Les
Russes, comme les peuples asiatiques, sont parfaitement sous contrôle et
n'offrent aucune opposition à la guerre, mais nous devons attendre de
nous attacher les Américains.
« Ce programme va atteindre son objectif, i.e., la Troisième Guerre
Mondiale, qui surpassera en destruction tous les combats précédents.
Évidemment, Israël demeurera neutre, et quand les deux camps seront
dévastés et épuisés, nous arbitrerons en envoyant nos Commissions de
Contrôle dans tous les pays anéantis. Cette guerre mettra fin pour toujours
à notre lutte contre les Gentils. Nous révélerons ouvertement notre
identité aux races d'Asie et d'Afrique. Je puis déclarer avec assurance que
les dernières générations d'enfants blancs sont nées. Dans l'intérêt de la
paix et de l'effacement des tensions interraciales, nos Commissions de
Contrôle interdiront aux blancs de s'accoupler avec des blancs. Les
femmes blanches doivent cohabiter avec des membres des races foncées,
les hommes blancs avec des femmes noires. Ainsi, la race blanche
disparaîtra, car mélanger le foncé au blanc signifie la fin de l'homme blanc,
et notre plus dangereux ennemi ne sera plus qu'un souvenir.
« Nous nous embarquerons dans une ère de dix mille ans de paix et
d'abondance, la Vax Judaica, et notre race régnera sans opposition sur terre.
Notre intelligence supérieure nous permettra facilement de garder la
maîtrise du monde sur les gens foncés.
« Il n'y aura plus de religions. Non seulement l'existence d'une classe de
prêtres est-elle un constant danger pour notre règne, mais la croyance en
une vie après la mort donne une force spirituelle à des éléments
irréconciliables dans de nombreux pays. Toutefois, nous retiendrons les
rituels et les coutumes du judaïsme comme marque de notre caste
dirigeante héréditaire, renforcée par nos lois raciales pour qu'aucun Juif
45
Les protocoles des Sages de Sion
n'ait la permission de se marier en dehors de notre race, ni qu'un étranger
soit accepté parmi nous.
« Nous aurons peut-être à répéter les jours sinistres de la Deuxième Guerre
Mondiale quand nous fûmes forcés de laisser les bandes hitlériennes
sacrifier certains membres de notre peuple afin de bénéficier de la
documentation et de témoignages adéquats pour justifier légalement notre
jugement et l'exécution des leaders d'Amérique et de Russie en tant que
criminels de guerre, après que nous aurons dicté la paix. Je suis sûr que
vous n'aurez besoin que de peu de préparation dans cette tâche, car le
sacrifice a toujours été le mot d'ordre de notre peuple, et la mort de
quelques milliers de Juifs en échange du leadership mondial n'est, en
vérité, qu'un prix minime à payer.
« Pour vous convaincre de la certitude de ce leadership, laissez -moi vous
faire remarquer comment nous avons retourné toutes les inventions de
l'homme blanc en armes contre lui-même. Ses presses à imprimer et ses
radios sont les porte-parole de nos désirs, et ses manufactures d'industrie
lourde sont les instruments qu'il produit pour armer l'Asie et l'Afrique
contre lui. Nos intérêts à Washington font grandement avancer le Point
Quatre de notre programme pour développer l'industrie dans les régions
retardées du monde afin qu'après que les usines industrielles et les villes
d'Europe et d'Amérique auront été détruites par la guerre atomique, les
blancs ne puissent offrir aucune résistance aux vastes multitudes des races
foncées qui conserveront une incontestable supériorité technologique.
« Et donc, avec la vision de la victoire mondiale devant vous, retournez dans
vos pays et intensifiez votre bon travail jusqu'au jour prochain où Israël se
révélera dans toute sa destinée glorieuse en tant que Lumière du Monde ! »
[Cité au Service des Renseignements Canadiens,
septembre 1952, et dans la publication américaine
Common Sensé, 1952.]
L'auteur Eustace Mullins rapporte, dans son livre The Histoiy of the Jews,
qu'un agent double, qui avait infiltré le cercle de la Ligue Anti-Diffamation du
B'nai B'tith, lui a révélé que la publication et la circulation du discours de
Rabmovich avait poussé les Juifs à reporter tous leurs plans d'une Troisième
Guerre Mondiale. Le traducteur juif de la citation du yiddish en anglais, Henry H.
Klein, était horrifié par les plans de son propre peuple. Il mourut à New York le
lendemain d'une réunion avec un homme de la CIA, et celle-ci possède
maintenant une copie du document.
Il est fort intéressant, ici, de comparer l'admission mentionnée ci-haut que
le peuple juif est considéré, par ses frères élitistes, comme un « sacrifice » pour la
grande cause de la prise de pouvoir mondial. Comme une masse de preuves
scientifiques et historiques démontre que la Deuxième Guerre Mondiale ne fut
qu'un outil pour promouvoir l'agenda du Nouvel Ordre Mondial, il existe
également des preuves circonstancielles d'un sacrifice planifié de 6 millions de
personnes comme faisant partie du processus. Le Juif Ben Hecht, dans son livre
Perfidy, cite Max Nordau à la Conférence Sioniste Mondiale de 1911 :
46-
Genèse et authenticité des Protocoles
« Le même gouvernement juste prépare l'annihilation complète de six
millions de gens. »
En 1911, l'élite juive avait déjà planifié de sacrifier 6 millions de leurs frères
inférieurs ! Ils avaient décidé qu'un chiffre énorme devait frapper l'imaginaire des
gens ! Cependant, comme l'ont démontré les véritables comptes-rendus
historiques, le chiffre de six millions ne fut jamais atteint dans le supposé
Holocauste, sauf comme chiffre symbolique employé pour amplifier les pertes
juives et apporter du soutien au sionisme. Des millions de Juifs et de non Juifs
souffrirent indubitablement, toutefois, et furent sacrifiés de manière sanglante au
dieu des Sages de Sion.
« Il n'y a guère d'événement dans l'histoire moderne qui ne puisse trouver
racine chez les Juifs. Nous, les Juifs d'aujourd'hui, ne sommes rien d'autre
que les séducteurs du monde, ses destructeurs, ses incendiaires [. . .] Notre
dernière révolution n'est pas encore faite. »
[L'auteur juif, Oscar Levy, La signification mondiale de la
Révolution russe.]
C'est ce que disent aussi Les Protocoles des Sages de Sion.
D'une fois à l'autre dans toute l'histoire, les Juifs et les sionistes ont répété
leur même vision contre les Gentils, tous résonnant en parfaite harmonie avec ce
document infâme si souvent condamné comme fraude et antisémite. Même si les
Protocoles n'avaient jamais existé, il y aurait amplement de preuves de la
conspiration qu'ils documentent de manière si crue. Qu'il est donc insensé de crier
à l'antisémitisme et à la fraude en regard des Protocoles ! Comment ceux qui
connaissent la véritable histoire du judaïsme et les antécédents de ce document
(dans la prochaine section) peuvent-ils décrier son authenticité ?
Le défi immense qui nous attend, Gentils comme Juifs, est de savoir si nous
allons nous réveiller à temps devant la vérité afin de nous ériger efficacement face
à l'implantation complète du complot contre l'humanité qui existe, preuves à
l'appui, depuis au moins 2 600 ans — avant que « ne se fasse la dernière
révolution » !
47-
Les protocoles des Sages de Sion
Histoire des origines des Protocoles
Afin de fournir l'information la plus détaillée et la plus concise possible
concernant les origines des Protocoles, nous allons tirer beaucoup de citations du
livre Waters Floning Eastirard (Les eaux qui coulent vers Œsi) de L. Fry :
« Les Protocoles donnés au monde par Nilus ne sont que la plus récente
édition du programme des leaders juifs. L'histoire relatant comment cette
dernière fut mise en circulation est fort intéressante.
«En 1884, la fille d'un général russe, Mlle Justine Glinka, s'efforçait de
servir son pays à Paris en obtenant des renseignements politiques qu'elle
communiquait au général Orgevskii [1] , à St-Petersbourg. À cette fin, elle
employa un Juif, Joseph Schorst [2] , membre de la loge Mizraïm à Paris. Un
jour, Schorst lui offrit de lui procurer un document de grande importance
pour la Russie, en paiement de 2 500 francs. Cette somme ayant été reçue
de St-Petersbourg, elle fut payée et le document tomba dans les mains de
Mlle Glinka. [3]
1 A cette époque, Secrétaire du Ministre de l'Intérieur, le général Cherevin.
2 Alias Shapiro, dont le père avait été condamné à Londres, deux années plus tôt, à dix
ans de travaux forcés pour faux monnayage.
3 Schorst s'enfuit en Egypte où, selon les archives de la Police française, il fut assassiné.
■48-
Genèse et authenticité des Protocoles
« Elle envoya l'original français accompagné d'une traduction russe à
Orgevskn qui, à son tour, le remit à son chef, le général Cherevm, pour
qu'il le transmette au Tsar. Mais Cherevin, obligé envers de riches Juifs,
refusa de le transmettre et le classa simplement dans les archives. [4]
« Pendant ce temps, il apparut à Pans certains bouquins traitant de la vie de
la cour de Russie [5] qui déplurent au Tsar et celui-ci ordonna à sa police
secrète d'en découvrir les auteurs. Ils furent faussement attribués, peut-
être avec des intentions malicieuses [6] , à Mlle Glinka et, à son retour en
Russie, elle fut bannie de son domaine en Oural. Mlle Glinka donna une
copie des Protocoles au Maréchal de noblesse de son district, Alexis
Sukhotin. Celui-ci montra le document à deux amis, Stepanov et Nilus ; le
premier l'imprima et le fit circuler en privé, en 1897 ; le second, le
professeur Sergius A. Nilus, le publia pour la première fois à Tsarskoe-
Tselo (Russie), en 1901, dans un livre intitulé Le grand dans le petit. Ensuite,
à peu près à la même époque, un ami de Nilus, G. Butmi, l'apporta
également et une copie fut déposée au British Muséum le 10 août 1906.
« Pendant ce temps, par l'intermédiaire de membres juifs [,] de la police
russe, on obtint le procès-verbal de la séance du congrès de Bâle [8] de 1897
et l'on constata qu'il correspondait aux Protocoles. [9]
«En janvier 1917, Nilus prépara pour publication une seconde édition
révisée et documentée. Mais avant qu'il ne fut mis sur le marché, la
Révolution de mars 1917 eut lieu et Kerenskn, ayant pris le pouvoir,
ordonna que toute l'édition du livre de Nilus soit détruite. En 1924, le
professeur Nilus fut arrêté par la Cheka, à Kiev, emprisonné et torturé ; le
président juif de la cour lui dit que ce traitement lui était infligé « pour leur
avoir fait un mal incalculable en publiant les Protocoles ». Relâché pour
quelques mois, il fut à nouveau amené devant le G.P.U. (la Cheka), cette
fois à Moscou, et emprisonné. Remis en liberté en février 1926, il mourut
en exil dans le district de Vladimir, le 13 janvier 1929.
4 A sa mort, en 1896, il légua à Nicolas II une copie de ses mémoires contenant les
Protocoles.
5 Publiés sous le pseudonyme de « Comte de Vassiln », leur auteur réel fut Mme Juliette
Adam ayant utilisé du matériel fourni par la Princesse Demidov-San Donato, la Princesse
Radzivill et d'autres Russes.
6 Parmi les Juifs dans les Services secrets russes à Paris, il y avait Maniulov, dont le
caractère odieux est dépeint dans les Mémoires de M. Valéologue.
7 Notamment Eno Azev et Efrom. Ce dernier, ancien rabbin, mort en 1925 dans un
monastère de la Serbie où il s'était réfugié, avait l'habitude de dire aux moines que les
Protocoles n'étaient qu'une petite partie des plans juifs de domination du monde et une
faible expression de leur haine des Gentils.
8 Supra partie 1.
9 Le gouvernement russe avait appris qu'aux réunions du B'nai B'rith de New York, en
1893-94, Jacob Schiff (supra 52, 53) avait été nommé président de comité du mouvement
révolutionnaire en Russie.
49
Les protocoles des Sages de Sion
« Quelques copies de la seconde édition de Nilus furent préservées et
envoyées vers d'autres pays où elles furent publiées : en Allemagne, par
Gottfried %um Beek (1919) ; en Angleterre, par The Britons (1920) ; en France,
par Mgr Jouin, dans Ta Revue Internationale des Sociétés Secrètes, et par Urbain
Gohier, dans Ta Vieille France ; aux Etats-Unis, par Small, Maynard & Co.
(Boston, 1920), et par The Beckmth Co (New York, 1921). Plus tard, des
éditions apparurent en italien, en russe, en arabe et même en japonais.
« Voilà l'histoire toute simple des Protocoles s'étant rendus en Russie et, à
partir de là, ayant atteint une large circulation.
« Pour la corroborer, voici la déposition de M. Stepanov relative à cette
affaire :
"En 1895, mon voisin dans le district de Toula, le major à la retraite Alexis
Sukhotin, me donna une copie manuscrite des Protocoles des Sages de
Sion. Il me dit qu'une dame de sa connaissance, dont il ne mentionna pas
le nom, résidant à Pans, les avait trouvés dans la maison d'un ami, un Juif.
Avant de quitter Paris, elle les avait secrètement traduits, avait apporté
cette unique copie en Russie et l'avait donnée à Sukhotin.
"Tout d'abord, je ronéotai cette traduction, mais, la trouvant difficile à lire,
je résolus de la faire imprimer en ne faisant aucune mention de la date, de
la ville ou du nom de l'imprimeur. Je fus aidé en cela par Arcadi
Ippolitovitch Kelepovskn qui, à l'époque, était en charge de la maison du
grand duc Sergius.
"H remit le document afin qu'il soit imprimé sur les presses du district. C'eut
lieu en 1897. Sergius Nilus inséra ces Protocoles dans son livre et y ajouta
ses propres commentaires.
Signé : PHILIP PETROVICH STEPANOV
Ancien procurateur du Synode de Moscou, chambellan, conseiller privé et
(en 1897) chef du Chemin de fer Kursk de Moscou dans la ville d'Orel, 17
avril 1927."
"Témoin : PRINCE DIMITRI GALITZIN
Président des Colonies russes d'Immigrants à Stan Fontag
(fin de citation.)
50
Genèse et authenticité des Protocoles
Frauduleux ou véritable ?
Le fait est qu'il n'y a aucune preuve
documentaire affirmant que Les Protocoles des
Sages de Sion soient ce qu'ils disent être. Et donc,
des allégations d'invention et de fraude les ont
poursuivi tout au long de leur historique
publique. Toutefois, malgré de nombreuses
opinions déclarant le contraire, on n'a jamais
prouvé que les documents fussent frauduleux.
Nous n'avons fourni ici qu'une mince
partie de la montagne de preuves
circonstancielles indiquant que les Protocoles
ne sont qu'un des nombreux documents
trahissant un agenda de domination mondiale demeuré inchangé, remontant dans
le temps à la fausse interprétation que l'on fit du Livre du Deutéronome — la
Seconde Loi donnée à Moïse par Yahvé. Il est presque impossible de réfuter le fait
que les Protocoles sont manifestement l'agenda sur lequel les politiciens du
monde ont orchestré leurs manœuvres publiques et secrètes pour amener le
monde au bord du Nouvel Ordre Mondial sous un Gouvernement Universel
Unique.
Il est possible qu'un pareil agenda ait pu surgir au 19 e siècle, contemporain
aux événements politiques s'y étant déployés — la Révolution bolchevique, les
Deux Guerre Mondiales et le sionisme. Mais cela est très peu probable parce qu'il
s'accorde aussi très bien avec les événements s'étant déroulés dans les siècles
précédents. En fait, comme nous l'avons démontré, tout bien considéré les
époques remontant au 7 e siècle avant Jésus-Christ, un document remarquablement
similaire fut rédigé par les prêtres lévitiques qui régnaient sur le peuple de
Jérusalem. Et on ne trouva jamais aucun document conspirateur du même type
antérieur à cette période.
Comme nous l'avons vu, déclarer que les Protocoles sont une conspiration
« catholique » mise sur le dos des Juifs équivaudrait à dire que le livre du
Deutéronome est aussi une conspiration, ainsi que bien d'autre livres bibliques qui
précèdent la formation de l'Église catholique de plusieurs siècles. Néanmoins, il y
a amplement de preuves pour démontrer que l'Eglise catholique joua un rôle fort
utile dans l'implantation de la conspiration ancienne en se faisant porteuse des
idées judaïques et servant de véhicule d'infiltration des Marranes, des papes juifs et
des francs -maçons illuminés (comme la Loge P2 [10] ).
Nous croyons personnellement que les Protocoles ne peuvent être que ce
qu'ils disent être. Toutefois, croire que cette conspiration contre l'humanité est
10 La Loge des degrés Paladins (34 e à 39 e degrés). Le pape Paul VI fut le chef de la franc-
maçonnerie mondiale alors qu'il détenait le 39 e degré.
-51-
Les protocoles des Sages de Sion
purement et simplement orchestrée et exécutée par les Juifs est un non-sens. Un
simple coup d'œil aux pages de l'histoire démontre le fait que des Gentils de toute
dénomination ont joué des rôles majeurs dans l'exécution de ce plan — d'autant
plus sous la bannière du « christianisme » — consciemment ou non ; pendant que
la majorité des Juifs du monde n'ont jamais eu connaissance du plan auquel ils ont
signé leur nom en se déclarant «Juifs » et ne lui ont jamais donné leur soutien. En
effet, la plus grande partie de l'opposition au sionisme, dans les années de son
éclosion, provint des Juifs occidentaux et des Juifs natifs de la Palestine.
Cependant, depuis la Deuxième Guerre Mondiale et l'Holocauste, c'est devenu
comme un faux pas et considéré antisémite même pour un Juif de déclarer son
opposition au sionisme et à l'extrémisme talmudique.
La vérité témoigne que l'histoire est écrite par les vainqueurs. Et les
vainqueurs utilisent toujours l'histoire pour programmer la génération suivante
pour qu'elle accepte leur agenda sans poser de question. Comme le démontrent si
habilement les Protocoles.
La préface de l'Éditeur (Flanders Hall Vublishing Company, New Orléans) de
l'édition révisée de Waters Flowing Eastward 'mentionne ce qui suit :
« Certains arguments contre l'authenticité des Protocoles sont examinés
dans ce livre. Il est bon de mentionner ici un argument complètement
nouveau en faveur de leur authenticité. En 1937, un ancien officier russe
du Service de Renseignements Tsariste demanda à voir un de nos amis.
L'ancien officier russe était accompagné, à l'occasion de cette réunion, par
un homme bien connu, et de manière favorable, par notre ami. L'ancien
officier informa notre ami et son épouse qu'en 1897, il avait été appelé de
Washington où il travaillait pour le gouvernement du Tsar et fut envoyé à
Bâle, en Suisse, où se tenait cette année-là le premier congrès des sionistes.
On lui donna un petit détachement d'hommes choisis du service secret.
Pendant que les Juifs étaient en conclave secret, ses hommes simulèrent
un incendie et se précipitèrent dans la salle en criant « Au feu ! Au feu ! ».
Dans la confusion qui s'en suivit, il se fraya un chemin vers la table du
président ou du conférencier et prit possession de tous les papiers qu'il y
avait dessus. Ces papiers contenaient les originaux des Protocoles.
«L'ancien officier s'échappa de Russie en 1917 et vécu principalement à
Pans. C'était un vieil homme, en 1937. Inutile de vous dire que la véracité
et la fiabilité de notre ami ne sont pas remises en question. »
Des critiques de l'authenticité des Protocoles clamèrent qu'il s'agissait d'une
invention dérivant de documents antérieurs et utilisés comme propagande contre
les Juifs par leurs opposants. Nous espérons avoir démontré ici que les documents
découlent effectivement d'une source commune antérieure, mais cela n'en fait pas
une falsification pour autant, de la même manière que la dernière édition d'une
encyclopédie ne peut être condamnée parce qu'il existe déjà des ouvrages
précédents de nature presque identique.
Cet argument échoue également sur un autre point qui, en réalité, opère en
faveur de la théorie de l'origine juive plutôt que contre elle. On a souvent argué
52
Genèse et authenticité des Protocoles
que les Protocoles ressemblent de façon remarquable à un livre appelé Dialogues aux
enfers entre Machiavel et Montesquieu (nommés également Les dialogues de Genève},
publiés anonymement à Bruxelles, en 1865. Pourtant, les passages des Protocoles
que l'on cite comme similaires aux Dialogues de Genève sont notablement semblables
à ceux d'un livre publié en 1850 et portant un titre presque identique : Machiavel,
Montesquieu et Rousseau, écrit par Jacob Venedy. Or, Venedy était Juif et franc-
maçon ! C'était un révolutionnaire et un associé proche du Juif Karl Marx (dont le
nom réel était Mordecai), et de Maurice Joly, le véritable auteur des Dialogues de
Genève ! Cela fait beaucoup de coïncidences, ne trouvez-vous pas ? Le père de
Marx, Heinrich, dont le nom original était Hirschel ha-Levi, était fils de rabbin et
descendant d'une famille d'érudits talmudiques depuis des générations
[Encyclopédie judaïque, 1997]. Le Manifeste communiste de Marx est clairement
îllumimste et très en parallèle avec les Protocoles.
On ne peut manger et conserver le gâteau en même temps dans ce genre
d'enquête, craignons-nous. Tous les chemins mènent à Sion !
« ...il y a beaucoup de choses dans le bolchevisme lui-même. Par exemple,
le fait que tant de Juifs aient été bolcheviques. Et le fait que les idéaux du
bolchevisme soient en parfait accord avec les idéaux les plus subtils du
judaïsme. »
[La chronique juive, 4 avril 1918.]
« Certains l'appelle "marxisme", moi, je l'appelle "judaïsme". »
[The American Bulletin, rabbin S. Wise, 5 mai 1935.]
Les Protocoles furent, en premier lieu, publiés dans le journal russe Snamia, en
1903, et l'on croit qu'ils ont aussi été publiés en 1902 et 1903 dans le journal
Moskowskija Wiedomosti. Malgré qu'une copie du livre du professeur Sergyei Nilus
(bureaucrate au Département des Relations Étrangères à Moscou) ait été
enregistrée au British Muséum le 10 août 1906, ils furent par ailleurs inconnus en
dehors de la Russie jusqu'à la Révolution bolchevique quand des immigrants
russes en amenèrent des copies en Amérique du Nord et en Allemagne. En Russie
bolchevique, ce fut la peine de mort pour quiconque était trouvé en possession
des Protocoles. (En autant que nous sachions, le document entier déposé au British
Muséum n'a jamais été complètement traduit en anglais.)
Les Protocoles obtinrent une reconnaissance générale lors de leur traduction
en anglais, en 1920. Ils devinrent bientôt célèbres. De très estimés journaux,
comme le Times et le Morning Post (dont le correspondant à Moscou, Victor E.
Marsden, fut responsable, en 1921, de la traduction employée dans ce document),
couvrirent l'histoire par de nombreux articles, au plus grand chagrin de la juiverie
internationale qui mit immédiatement en branle le roulement propagandiste. Non
seulement nièrent-ils que les Protocoles étaient un complot juif, mais également qu'il
y ait eu quelque complot que ce soit. La dernière affirmation était clairement
fausse aux yeux de tout homme et femme bien informés de l'époque.
« Il n'y eut probablement jamais autant d'argent et d'énergie de dépensés
dans toute l'histoire afin de supprimer un simple document. La période de
53
Les protocoles des Sages de Sion
1920 marque la fin de l'époque où l'on pouvait ouvertement et de manière
impartiale discuter de la question juive en public. »
[Reed, La controverse de Sion.]
La presse était solidement sous la coupe des droits acquis. Ceux qui allaient
à leur encontre et publiaient des informations sur les Protocoles furent ramenés dans
le droit chemin par le moyen de pressions financières et politiques. Par exemple,
en 1920, Lord Northcliffe, propriétaire de plusieurs journaux, de même que co-
propriétaire du Times, fit publier dans ce dernier un article appelé «Te péril juif, un
pamphlet dérangeant, demande une enquête». Cet article sur les Protocoles exigeait une
investigation adéquate du document. En février de 1922, il entreprit une fervente
mission anti-sioniste, une série d'articles au sujet de ce qui se passait vraiment en
Palestine. Le 14 août 1922, Northcliffe mourut d'endocardite ulcérative. Il avait
été confronté dans un tram à Evian-les-Bains, en juin, par l'éditeur du Times, M.
Wickham Steed, et un docteur qui avait certifié que Northcliffe était « fou ». En
vertu de cela, un gardien de police lui interdit l'entrée des bureaux du Times et l'on
ordonna au personnel d'ignorer toute communication venant de lui. Tout cela
malgré qu'il ne démontra aucun signe extérieur de folie pour ceux qui firent, par la
suite, des commentaires sur son apparence et son état d'esprit. Cependant, il avait
déclaré croire que sa vie était en danger et qu'on l'empoisonnait. Toute cette
affaire fut supprimée jusqu'à la publication de «U 'histoire officielle du Times », trente
ans plus tard, en 1952 !
Ainsi fut éliminé un homme possédant assez de pouvoir et de volonté pour
défier les Protocoles et le sionisme à l'échelle internationale à l'intention d'un
auditoire de millions de personnes, et qui s'engageait à éclairer le monde à propos
du véritable agenda.
Le « fait » souvent cité que les Protocoles sont une « fraude indubitable » est
facilement dissous, car entièrement faux et basé uniquement sur un cas judiciaire
très spécifique. De nombreux essais infructueux ont été tentés par la juiverie
internationale afin de dénoncer les Protocoles comme étant une invention. Mais ce
n'est qu'en 1933 qu'une action légale fut tentée à cet égard.
«Le 26 juin 1933, la Fédération des Communautés juives de Suisse et la
Communauté juive de Berne intentèrent une action en justice contre cinq
membres du Front National Suisse, recherchant un jugement déclarant
que les Protocoles étaient une invention et interdisant leur publication. La
procédure de la Cour fut ahurissante, les dispositions du Code Civil Suisse
étant délibérément mises de côté. Seize témoins appelés par les plaignants
furent entendus, mais on ne permit qu'à un seul des quarante témoins
appelés par les défendeurs de se faire entendre. Le juge permit aux
plaignants de choisir deux sténographes privés pour enregistrer les
procédures pendant l'écoute de leurs témoins, au lieu d'en laisser la tâche à
l'officier de la cour.
« À la vue de ces irrégularités et d'autres similaires, il n'est pas surprenant
qu'après que le cas eut duré moins de deux ans, la cour jugea que les
Protocoles étaient une invention et une littérature démoralisatrice. La
■54-
Genèse et authenticité des Protocoles
décision fut rendue le 14 mai 1935, mais elle fut annoncée dans la presse
juive avant même que la cour la rende.
«Le 1 er novembre 1937, la Cour d'appel criminelle de Suisse cassa ce
jugement dans son entièreté. Les propagandistes juifs déclarèrent
cependant encore qu'on avait "prouvé" que les Protocoles étaient une
invention.
« Il était naturel que les Juifs aient cherché à discréditer les Protocoles, car leur
célébrité croissante attirait davantage l'attention du public sur d'autres
énonciations révélatrices. »
[Waters Flowing Eastward, révisé et mis à jour par le
révérend Denis Fahey.]
Le second procès tourna en faveur du lobby juif et on condamna les
défendeurs à une amende de 100 francs. Mais cela n'eut rien à voir avec les
Protocoles. La condamnation était due à un autre article qui était inclus dans la
poursuite, intitulé S chwei^ermàdchen hiite dich vor schàndenen Juden (« Filles suisses,
faites attention aux Juifs déshonorants»). La cour avait statué que c'était une
« tentative de diffamer les Juifs dans leur ensemble ». Le lobby juif, qui avait écrit
dans ses journaux que l'on avait prouvé que les Protocoles étaient une pure
invention, furent plus tard forcés de changer leur position pour celle disant que
leur authenticité n'avait pas été prouvée. Mais l'ancienne position survécut dans le
mythe populaire.
Le fait demeure qu'on n'a jamais pu prouver que les Protocoles soient une
invention.
Il demeure également que, depuis leur publication, les événements
mondiaux se sont déroulés exactement selon leur description dans les Protocoles.
On nous mobilise graduellement vers un Nouvel Ordre Mondial. Le
Gouvernement Universel Unique est facilité par le mouvement graduel des états
nationaux en blocs de pouvoir plus grands comme l'Union européenne et
l'ALENA, etc. Les Nations Unies sont entrées au pouvoir comme une force
policière globale sous le prétexte d'être les protectrices et les bienfaitrices du
monde, exactement comme le soulignent les Protocoles. Les Juifs sont
symboliquement « retournés en Palestine », car l'État d'Israël existe maintenant
comme « foyer » officiel et universel de tous les Juifs, en dépit du fait que la forte
majorité des Juifs ne possèdent aucun lien racial avec Israël.
Nous aimerions pouvoir dire que les Protocoles sont effectivement une
invention et qu'il n'y a pas de conspiration. Mais nous croyons que l'information
présentée ici, qui n'est que la pointe de l'iceberg, constitue une série de preuves
évidentes concernant une conspiration ancienne orchestrée par une « élite » s'étant
proclamée comme telle et à tout le moins intimement associée aux élus principaux
du judaïsme et ce, depuis un très long moment.
Dieu n'avait-H pas prédit cette conspiration judaïque ?
« Il y a un complot de ses prophètes au milieu d'elle : ils seront comme des
lions rugissants qui ravissent la proie ; ils ont dévoré les âmes ; ils ont
emporté les richesses de la gloire ; ils ont multiplié les veuves au milieu
55
Les protocoles des Sages de Sion
d'elle. Ses sacrificateurs ont fait violence à la loi, et ont profané mes
choses saintes ; ils n'ont point mis de différence entre la chose sainte et la
profane ; ils n'ont point donné à connaître la différence qu'il y a entre la
chose immonde et la nette, et ils ont caché leurs yeux de mes sabbats, et
j'ai été profané au milieu d'eux. Ses principaux ont été au milieu d'elle
comme des loups qui ravissent la proie, pour répandre le sang et pour
détruire les âmes, pour s'adonner au gain déshonnête. 28 Ses prophètes
aussi les ont enduis de mortier mal lié : ils ont des visions fausses, et ils
leur devinent le mensonge, en disant, Ainsi a dit le Seigneur, l'Éternel ; et
cependant l'Éternel n'avait point parlé »
(Ézéchiel 22:25-28).
« Et l'Éternel me dit : Il y a une conjuration entre les hommes de Juda
et entre les habitants de Jérusalem. 10 Ils sont retournés aux iniquités de
leurs ancêtres qui ont refusé d'écouter mes paroles, et ils sont allés après
d'autres dieux pour les servir. La maison d'Israël et la maison de Juda ont
violé mon alliance, que j'ai traitée avec leurs pères »
(Jérémie 11:9-10).
56
Genèse et authenticité des Protocoles
Note importante
Le fait même qu'existe un tel complot
impliquant un petit noyau d'élus du judaïsme
sioniste ne sous-entend pas que la grande
masse du peuple juif fasse partie de cette
conspiration. Le blâme ne doit pas non plus
(^■r ^j Bl être jeté uniquement sur les personnes de
■k jm ■ conviction juive. La grande masse du peuple
juif ne désire pas voir s'instaurer le Nouvel
Ordre Mondial, et même la majorité ne
connaît pas l'existence de cette conspiration.
Les Juifs ne devraient pas en soi être jugés
selon leurs croyances religieuses ou leur
descendance raciale comme faisant partie du complot, car la plupart des Juifs
suivent une version plus tolérante d'un judaïsme ayant réformé beaucoup des
éléments extrémistes de leur credo historique. De plus, de nombreux Juifs ont été
sacrifiés à la cause soulignée par les Protocoles parce que les Sages croient que « la
fin justifie les moyens », et que tous ceux qui périssent pour la cause sont
grandement relevés aux yeux de Yahvé. Ce qui n'est évidemment pas le cas.
L'information ci-haut est fournie afin que Juifs, comme Gentils, puissent
être plus au courant de ce qu'un petit pourcentage de gens, s'étant proclamés
l'élite de la religion juive, croient et ce à quoi ils adhèrent en tant que leur sainte
loi.
Les commentaires sont reliés spécifiquement aux « Juifs », ce qui laisse
superficiellement entendre tous les Juifs, mais cela ne reflète pas notre propre
attitude sur la question, comme nous l'avons déjà établi. Ce furent toutefois les
paroles des individus cités et des éditeurs ayant présenté le document, il y a des
décennies, et nous hésitons à les censurer.
Il s'agit de défier la haine, le racisme et la supercherie, non de les faire
fermenter. . .
Nous encourageons donc la lecture des Protocoles à tous nos lecteurs
chrétiens, car, dans une guerre, même spirituelle, il vaut toujours mieux connaître
les plans de l'ennemi. Et l'ennemi, l'adversaire le plus coriace de tous les chrétiens,
est aussi l'auteur véritable des Protocoles. Vous aurez deviné qu'il s'agit de Satan le
diable !
« Mais quant à vous, frères, vous n'êtes point dans les ténèbres, pour que
ce jour-là vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants
de la lumière, et des enfants du jour ; nous n'appartenons point à la nuit,
ni aux ténèbres »
(1 Thessaloniciens 5:4-5).
« Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira »
(Jean 8:32).
57
Les protocoles des Sages de Sion
Vous êtes maintenant prêts à lire
Les Protocoles des Sages de Sion
1 ° Coll.M.Lepekjine- Le « fabricant des Protocoles
» Mathieu Golovinski, à Paris, en 1907
2 ® Coll.M.Lepekjine - Serge Alexandrovitch Nilus, écrivain
mystique et orthodoxe, premier éditeur des Protocoles.
3 D Coll.M.Lepekjine - Pierre Ratchkovski (à dr.),
responsable de la police politique russe à Paris et
commanditaire des Protocoles.
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