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Full text of "La genèse des Protocoles des sages de Sion"

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La genèse des Protocoles 




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Lej Protocoles des Sages de Sion sont la consignation écrite de conférences faites 
en trois séances et groupées en vingt-quatre parties consacrées au programme 
politique, économique et financier de l'établissement de l'hégémonie mondiale 
juive. Les recherches les plus récentes démontrent que ce programme n'a pas été 
arrêté, comme beaucoup le croyaient, au premier Congrès sioniste de Bâle en 
1897 ; il n'a pas non plus été rédigé par des Sionistes et n'a rien à voir avec le 
Sionisme. En 1925, le grand-maître de l'antisémitisme Théodhor Frisch avait 
écarté l'hypothèse qu'un plan sioniste, en écrivant lui-même dans la revue Hammer 
d'avril, n° 547 : 

« Il faut encore dissiper un malentendu. Nous avons réfuté dès le début la 
désignation « Protocoles Sionistes ». Tout d'abord, il ne saurait s'agir de 
Protocoles, c'est-à-dire de consignations de conférences, mais bien de 
directives et de thèses formant un programme politique. D'autres part, il y 
a lieu de faire remarquer que ces Protocoles n'ont rien de commun avec 
l'Association Sioniste fondée par le docteur Herzl et dont le but principal 
est la constitution d'un État juif en Palestine. Par « Sages de Sion », il faut 
évidemment entendre les grands chefs spirituels du judaïsme, le Conseil 
Suprême du Judaïsme, pour ainsi dire — assemblée analogue à celle du 
Sanhédrin et dont le programme est fixé par les protocoles. Le titre 
« Programme des Sages de Sion » serait donc beaucoup plus exact. » 

La raison pour laquelle Fritsch a tout de même intitulé sa brochure « Les 
Protocoles Sionistes » n'apparaît pas clairement. 



Bref historique 



Les protocoles des Sages de Sion 




Le premier éditeur des 
Protocoles, le Russe. Nilus, dont nous 
reparlerons plus tard, écrivait déjà 
(édition de 1911, p. 54) : 

« Il faut par ailleurs reconnaître que la 
désignation du manuscrit ne 
correspond pas exactement à l'esprit du 
texte. Ce ne sont pas des protocoles, 
mais des conférences faites par un 
personnage influent, divisées en 
plusieurs parties qui ne s'enchaînent pas 
toujours logiquement entre elles. » 

Cela est parfaitement exact, mais 
Nilus qualifia néanmoins chaque partie 
de « protocole », ce qui amena par la 
suite les traducteurs à commettre une 
très grave erreur. Ils crurent pouvoir 
conclure qu'il y avait eu vingt-quatre 
séances secrètes, et intitulèrent en 
conséquence chaque partie « Séance ». 
Cette interprétation arbitraire est en complète contradiction, avec le texte des 
« Protocoles » (Nous sommes obligés de conserver ce titre, utilisé antérieurement). 
Il ressort nettement du texte qu'il s'agit d'une conférence répartie sur trois séances 
d'environ une heure chacune. Dans le Protocole 20, l'auteur lui-même emploie le 
mot « conférence ». 

La première conférence comprend les parties 1 à 9 et traite du programme 
destructif : excitation à la discorde au sein des partis ; extermination de la noblesse 
et des grands propriétaires terriens ; provocation de crises économiques et de 
troubles parmi les ouvriers ; action de désagrégation par la presse ; confusion de 
l'opinion publique ; dépravation de la jeunesse ; sapement de la justice ; lutte 
contre la religion. 

La deuxième conférence comprend les parties 10 à 19. Il s'agit bien d'une 
autre conférence et d'une autre date, ainsi que le prouve nettement l'introduction 
(Prot. 10, 1) : «Je commence cette fois par une répétition de ce que j'ai dit 
antérieurement. » Le conférencier traite du programme constructif : de la 
constitution de l'État, de la position des représentants du peuple, de l'organisation 
de la presse, de la législation, de la justice, de l'instruction publique, de 
l'organisation de la police. 

La troisième conférence — parties 20 à 24 — débute par la phrase : 

« Aujourd'hui, nous parlerons du programme financier. » Le conférencier 
traite des impôts, de la circulation de l'argent, du budget de l'État des 



Genèse et authenticité des Protocoles 



emprunts publics et finalement de la position du Souverain. Cette 
conférence semble avoir été exceptionnellement courte, ce qui s'explique 
du fait que le manuscrit parvenu à Nilus ne contenait pas les 
développements ultérieurs. On peut se rendre compte qu'il manque 
quelque chose d'après les paroles du conférencier (Prot. 16, 7) : « Faisant 
suite à mes développements au sujet de notre programme actuel et futur, 
je vous donnerai lecture des principes de ces théories. » Cet appendice, qui 
manque malheureusement terminait la troisième conférence. 

Quant à l'origine des Protocoles, on en sait ce qui suit : 

«Au printemps de 1895, un propriétaire terrien, le commandant en retraite 
Alexeï Nikolaïevitch Soukhotine, Maréchal de Noblesse, c'est-à-dire, 
Président de l'Association des Nobles de la région, habitant à Tchern 
(gouvernement de Toula), reçut d'une Russe la copie du Protocole rédigée 
en langue française. Les recherches ont établi qu'en toute probabilité il 
s'agissait de Mlle Juliana Dimitnevna Glinka (1844-1918), fille d'un 
diplomate russe, vivant à Paris sous le nom de Justine Glinka et qui, entre 
1880 et 1890, avait déjà fait parvenir aux autorités de son pays des 
renseignements sur l'activité des révolutionnaires russes. Lorsqu'elle quitta 
Paris, au printemps de 1895, et rentra en Russie, elle rendit visite pas 
hasard au commandant Soukhotine qui était de ses amis, et lui remit une 
copie des Protocoles quelle avait obtenue d'une manière mystérieuse par 
un franc-maçon français à Pans et rapportée en Russie. Soukhotine en fit 
faire plusieurs copies qu'il remit à ses amis. Il a pu être prouvé qu'il donna 
le premier exemplaire, en 1895, au futur Conseiller d'État Philippe 
Petrovitch Stepanoff (mort est 1932), qui fit polycopier cet écrit dans la 
même année et le fit imprimer en 1897 en petite quantité à l'intention de 
ses amis et connaissances. 

Plus tard, le russe Kruchevan, député à la Douma et adversaire des Juifs, 
entra en possession d'un exemplaire de cette édition, dont il fit publier le texte en 
abrégé et en mauvaise traduction dans les numéros du 28 août au 7 septembre 
1903 de son journal Zuamia (l'Étendard). 

A l'été 1911, Soukhotine rendit également une copie des Protocoles à son 
ami le propriétaire terrien et écrivain Sergueï Alexandrovitch Nilus (1862-1930) 
qui travaillait alors à un ouvrage sur U 'Antéchrist qui approche. Cet ouvrage traitait de 
l'activité destructive des puissances secrètes supranationales. Le livre, intitulé Le 
Grand dans le Vêtit et l Antéchrist une possibilité politique prochaine, se trouvait déjà sous 
presse (il parut est 1901) de sorte que Nilus ne put y faire figurer les Protocoles. Il 
ne le fit que dans la deuxième édition, qui parut en 1905. Par la suite, Nilus fit 
publier, en 1911, une troisième édition portant le titre L! 'antéchrist qui approche et, en 
1917, une quatrième et dernière édition sous le titre II est devant la porte. Nilus décrit 
lui-même, dans l'édition de 1905, de quelle façon il était entré en possession des 
Protocoles : 

«J'ai réussi à obtenir la manuscrit par une personne qui m'était proche et qui 
est décédée depuis. [Il veut parler de Soukhotine.] Il me fut remis il y a 
environ quatre ans, c'est-à-dire, en 1901, avec la garantie qu'il s'agissait 



Les protocoles des Sages de Sion 



d'une copie exacte du document original qu'une femme avait dérobé à l'un 
des chefs particulièrement influents de la Franc-maçonnerie après une 
séance secrète des initiés en France, ce nid moderne de la conjuration 
maçonnique. » 

Nilus précise encore dans son édition de 1917 : 

« Ce manuscrit me fut remis par le Maréchal de Noblesse de 
l'arrondissement de Tchern, Alexeï Nikolaïevitch Soukhotine [...] 
Soukhotine me dit à cette occasion qu'il avait reçu ce manuscrit des mains 
d'une propriétaire terrienne de l'arrondissement de Tchern, qui vivait 
continuellement à l'étranger. Je me souviens qu'il me dit également son 
nom, mais je l'ai oublié. Cette dame doit avoir obtenu le manuscrit d'une 
façon assez mystérieuse, probablement elle l'a dérobé. » 

D'après une déclaration faite au Welt-Dienst (Service Mondial) à Erfurt, le 24 
mars 1936, par le fils de Nilus, Sergueï Sergueïevitch Nilus (1883-1941), qui était 
présent au moment où Soukhotine remit le manuscrit à son père, ce dernier écrivit 
intentionnellement qu'il avait oublié le nom de la dame en question, car 
Soukhotine lui avait fait promettre de ne pas révéler l'identité de l'intermédiaire 
tant qu'elle vivrait, afin de ne pas l'exposé à des ennuis. 

Il ressort de tout cela que le document existait déjà à l'époque où eut lieu le 
premier Congrès Sioniste de Bâle, en 1897, et que ce document fut dérobé à un 
sioniste. Si les Protocoles peuvent encore avoir un rapport avec le Congrès 
Sioniste, cela doit être attribué à deux citations. Dans l'édition de 1917, Nilus 
écrivait : « Ce n'est qu'à présent que cela me paraît croyable et que j'ai appris de 
sources juives que les Protocoles représentent le plan stratégique de soumission 
du monde par Israël, l'ennemi de Dieu. Ce plan fut élaboré par les chefs du 
judaïsme pendant les siècles de la dispersion du peuple juif, et présenté par le 
Prince de l'Exil, Theodor Herzl, au Conseil des Anciens au moment du Premier 
Congrès Sioniste convoqué par lui à Bâle en août 1897. » 

C'est ce rapport qui a amené les éditeurs ultérieurs à admettre que les 
Protocoles furent discutés et arrêtés en vingt-quatre séances secrètes au Premier 
Congrès Sioniste à Bâle. D'après les développements de Nilus, Herzl aurait eu 
sous la main un plan élaboré depuis fort longtemps par les chefs juifs et qu'il 
aurait simplement présenté au Conseil des Anciens. Nilus n'a pas prétendu que ce 
plan fût l'objet d'une résolution prise au Congrès de Bâle et fût ainsi devenu un 
programme sioniste. Il n'est pas impossible que l'auteur des Protocoles ait profité 
de la réunion des chefs juifs à Bâle pour leur faire connaître son programme 
d'hégémonie mondiale et que Herzl ait distribué des copies de l'intéressant écrit à 
quelques-uns de ses amis. 

Mais cette supposition n'est étayée par aucune preuve. Nilus semble avoir 
été victime d'une erreur. C'est précisément la question de l'origine des Protocoles 
qui constitua l'objet principal d'un procès qui dura plus de quatre ans à Berne, et 
où il fut prouvé irréfutablement que le Congrès de Bâle n'avait rien de commun 
avec les Protocoles. 

La deuxième communication fut faite par le Capitaine Mùller von Hausen. 



Genèse et authenticité des Protocoles 



Sous le nom de Gottfried Zur Beck, celui-ci publia, en 1919, la première 
traduction en allemand des Protocoles, sous le titre Les Secrets des Sages de Sion. Il 
écrivit : 

« Lorsqu'on apprit par les journaux que les sionistes allaient se réunir à Bâle 
pour discuter de l'établissement d'un État juif en Palestine, le chef du 
Service Secret russe à Paris. Ratchkovsky, y envoya un espion, aux dires 
d'un Russe qui occupa pendant de longues années un poste important 
dans un Ministère à Saint-Pétersbourg. Cet espion corrompit un juif qui 
avait la confiance des « Représentants de Sion ». A la fin de la séance, ce 
Juif était chargé de porter les décisions prises, et inconnues des non- 
îsraélites, à la Loge juive de Francfort-sur-le-Mein, loge fondée le 16 août 
1807 sous le nom de A l Aurore Naissante, et qui, depuis un siècle, assurait 
la liaison avec le Grand-Orient de France. Ce voyage facilita grandement la 
trahison projetée. Le messager passa la nuit dans une petite ville où le 
Russe l'attendait avec un groupe de copistes qui se mirent immédiatement 
à la besogne, mais ne purent copier en une seule nuit tout le manuscrit. 
L'original était en français. » 



(Beck modifia plusieurs fois son récit, nous citons ici la huitième édition de 



1923. 



Les recherches faites à ce sujet ont prouvé irréfutablement que ce rapport, 
que Beck aurait reçu du général russe Kourloff avait été inventé de toutes pièces. 
D'après la déclaration faite au Welt-Dienst (Service Mondial) dans une lettre du 13 
juillet 1936 destinée au Tribunal de Berne par l'ancien Attaché Impérial russe 
Andreï Petrovitch Ratchkovsky (1886-1941), fils du Conseiller d'État décédé en 
1910, son père n'avait, jusqu'en 1906, année où il prit connaissance de l'ouvrage, 
aucune idée de l'existence des Protocoles. Andreï Ratchkovsky possédait 
également les archives complètes de son père, c'est-à-dire les archives de l'agence 
de la police secrète russe à Pans, que dirigeait celui-ci. Or, dans aucun document, 
ni date, ni aucune correspondance, existe-t-il une allusion, ni aux fameux 
Protocoles, ni à une mission secrète de Ratchkovsky au Congrès de Bâle. Il faut 
encore ajouter que le gouvernement soviétique mit tous les documents concernant 
l'activité de Ratchkovsky à la disposition du Tribunal de Berne à l'occasion du 
procès. On ne trouva, ni dans les archives de Saint-Pétersbourg ni dans celles de 
Moscou, un seul document prouvant que Ratchkovsky avait eu des rapports de 
quelque nature que ce fût avec le Congrès de Bâle, ou établissant un lien entre lui 
et les Protocoles. 



Les protocoles des Sages de Sion 




La lutte de Judas contre les Protocoles 

Jusqu'à la fin de la Grande 
Guerre, les Protocoles étaient 
inconnus en dehors de la Russie. La 
situation commença seulement à 
devenir gênante à partir de la fin de 
1919, époque où des traductions 
des Protocoles furent mises en 
vente en Allemagne. D'autres 
traductions suivirent en 1920, en 
Amérique du Nord et en 
Angleterre. La première édition 
anglaise, qui parut à Londres sous 
le titre The Jenish Péril, Protocols ofthe 
Lxarned Elders of Zion (Le péril juif, 

Protocoles des Sages de Sion), attira l'attention du Times qui prit position dans son 

numéro du 8 mai 1920. On peut y lire entre autres : 

« Le Times n'a pas encore analysé ce curieux petit livre. Mais sa diffusion 
augmente de plus en plus ; sa lecture est faite pour inquiéter ceux qui 
savent réfléchir. Remarquons que certains traits essentiels du prétendu 
programme juif offrent une analogie troublante avec les événements 
actuels [...] Que sont donc, en réalité, ces Protocoles ? Sont-ils 
authentiques ? Et si oui, quelle assemblée malveillante a-t-elle forgé ces 
plans ? S'agit-il d'un faux ?? Si oui, comment expliquer cette note 
prophétique et lugubre, ces prédictions qui sont, soit partiellement 
réalisées, soit en cours de réalisation ? [...] De telles questions ne peuvent 
être éludées par un simple haussement d'épaules [...] Une enquête 
impartiale s'impose [...] Si l'on en juge d'après le texte, il semble que les 
Protocoles aient été écrits par des Juifs et pour des Juifs. » 

L'enquête « impartiale » fut faite par les Juifs et, en 1920, trois articles de 
journaux, qui devaient donner l'impression que les auteurs avaient procédé à des 
recherches indépendamment les uns des autres, parurent dans trois pays 
différents. 

Le 25 février 1921, The American Hebreir (L'Hébreu Américain) de New York 
publiait une interview que l'ex-princesse Catherine Radziwill (née en 1858) avait 
accordée au gérant de ce journal et au rabbin de New York, Isaac Landmann. Elle 
déclara que les Protocoles avaient été rédigés après la guerre russo-japonaise 
(1904-1905) et après le déclenchement de la première Révolution russe de 1905, 
par le Conseiller d'Etat Pierre J. Ratchkovsky, chef de la police secrète russe à 
Paris, en collaboration avec son agent Mathieu Golovinsky. Ce dernier lui avait 
montré le manuscrit qu'il venait de terminer au moment de son passage à Paris, en 
hiver 1905. Les milieux conservateurs russe comptaient, au moyen de cet écrit, 
exciter contre les Juifs le tsar Nicolas IL Pour prouver qu'elle avait elle-même vu 



Genèse et authenticité des Protocoles 



le manuscrit, l'ex-princesse Radziwill précisa qu'il y avait sur la première page une 
tache d'encre bleue. 

Un Français, le comte Armand du Chayla, se chargea peu après d'une 
deuxième publication, qui parut les 12 et 13 mai 1921 dans le journal russe 
Poslednia Novosti (sous-titre français : « Dernières Nouvelles ». L'auteur y racontait 
que Nilus, à qui il avait rendu visite en Russie, en 1905, lui avait montré le 
manuscrit, déclarant l'avoir reçu de sa compagne Natalia Afanassievna 
Komarovsky, à qui Ratchkovsky l'avait remis à Pans. Pour rendre son article digne 
de foi, du Chayla écrivit également que le manuscrit présentait une tache d'encre 
bleue. Il est prouvé à l'heure actuelle qu'il avait emprunté cette inexactitude aux 
déclarations de l'ex-princesse Radziwill. 

Le troisième article fut publié par le journaliste anglais Philip Graves dans le 
Times, numéros des 16, 17 et 18 août 1921. II révéla que, pendant son séjour à 
Constantinople, il avait acheté à un réfugié russe le livre du révolutionnaire 
Maurice Joly, paru en 1864 sous le titre Dialogue aux Enfers entre Machiavel et 
Montesquieu et qu'un examen plus approfondi lui avait démontré que l'auteur des 
Protocoles avait largement puisé dans cet ouvrage. 

Ces trois articles regorgent de fausses déclarations. L'ex-princesse Radziwill, 
en particulier, a donné libre cours à son imagination, car, en 1895, les Protocoles 
étaient déjà entre les mains de Soukhotine et de Stépanoff; en 1901, ils se 
trouvaient en la possession de Nilus et, en 1903, ils furent publiés dans le journal 
Znamia (L'Étendard). Il est donc impossible qu'ils aient été rédigés en 1905. 
D'autre part, le Conseiller d'État Ratchkovsky avait déjà été relevé de ses 
fonctions à Paris en 1902 ; il avait alors quitté définitivement Paris pour se fixer en 
Russie jusqu'à sa mort, survenue en 1910. Il n'était donc plus à Paris en 1905. En 
outre, on a pu prouver, avec document à l'appui, que Ratchkovsky n'avait jamais 
eu sous ses ordres un agent du nom de Golovmsky. 

Le rapport du comte du Chayla est tout aussi inexact. D'après les 
déclarations écrites du fils de Nilus, il était enfant illégitime, né en 1883 et 
reconnu, en 1895, de Sergueï A. Nilus et de sa cousine et compagne, Natalia 
Afanassievna Volodimeroff, née Matveïeff f (1845-1934), qui ne s'est jamais 
appelé Komarovsky. Ses parents ne firent que deux brefs séjours en France au 
cours des années 1883 et 1894 ; ils ne furent jamais en relation avec Ratchkovsky. 
Le manuscrit des Protocoles, que du Chayla vit en 1909, était entre les mains du 
fils de Nilus depuis 1901, après la visite de Soukhotine, mais il ne présentait 
aucune tache caractéristique d'encre bleue. Nilus réfute également les autres 
affirmations de du Chayla et le traite, dans sa déclaration transmise au Tribunal de 
Berne, de « perfide menteur » et de « calomniateur ». 

En ce qui concerne les déclarations de Philip Graves, elles n'ont d'exact que 
le fait que l'auteur des Protocoles s'est abondamment inspiré du livre de Joly, 
satire sur le gouvernement dictatorial de Napoléon III , ouvrage qu'il a par 
endroits textuellement plagié. 

L'auteur, n'ayant pas fait référence à l'ouvrage de Joly, s'est donc rendu 
coupable de plagiat Les autres conclusions tirées de ce fait sont néanmoins 



Les protocoles des Sages de Sion 



fausses. Comme l'écrivit le Times, il s'agit de savoir si les Protocoles ont été rédigés 
par un juif pour des juifs. Le fait que l'auteur ait plagié un autre ouvrage est sans 
importance pour la question de savoir s'il s'agit d'un programme authentiquement 
juif ou, au contraire, d'une invention anti-juive. Cette dernière hypothèse n'a 
jamais pu être prouvée par la Juiverie. Toutes les tentatives faites pour accuser 
Ratchkovsky, ou la police, russe en général, de falsification ont échoué 
lamentablement, puisque le caractère mensonger des seuls témoignages existants 
(ceux de l'ex-princesse Radziwill et du comte du Chayla) a pu être reconnu. 



10 



Genèse et authenticité des Protocoles 




Le grand procès de Berne 

II se passa encore douze ans avant que 
la Juiverie n'essayât de faire constater la 
falsification des Protocoles par une décision 
de justice. Le 26 juin 1933, la Ligne Israélite 
Suisse, agissant en liaison avec la 
communauté israélite de Berne porta plainte 
devant le Tribunal Cantonal de Berne 
demandant que la brochure des éditions 
Hammer, Les Protocoles Sionistes, qui avait été 
distribuée peu avant dans une réunion anti- 
juive, soit classée dans la littérature 
subversive et que la diffusion en soit 
interdite. Cette plainte s'appuyait sur l'article 14 de la « loi relative aux films et aux 
mesures contre la littérature subversive» du 10 septembre 1916, valable dans le 
Canton de Berne et selon laquelle : 

« ...l'impression et la diffusion d'écrits subversifs, en particulier d'ouvrages 
dont la forme et le texte sont de nature à exciter au crime ou susceptibles 
de mettre en danger les bonnes mœurs, d'offenser la pudeur, d'exercer un 
effet brutal ou de provoquer d'autres scandales, sont interdites. » 

Cinq Suisses étaient accusés d'avoir distribué la brochure en question ; 
parmi eux se trouvaient en particulier le musicien Silvio Schnell et l'architecte 
Théodor Fischer. 

À la première audience du procès, qui eut lieu le 16 novembre 1933 et fut 
présidée par le Président du Tribunal Walter Meyer, les avocats des plaignants 
juifs exigèrent une expertise sur l'authenticité des Protocoles. L'avocat des accusés 
s'opposa à cette demande, étant donné que l'ordonnance d'une expertise de cette 
nature n'était pas prévue par la loi pour un écrit prétendu subversif, et qu'il 
s'agissait uniquement de décider si le texte, authentique ou non, violait cette loi. 

Le juge ordonna cependant l'expertise et cita comme experts le professeur 
d'université A. Baumgarten, de Bâle, à la demande des Plaignants, et le pasteur 
retraité L. Munchmeyer, d'Oldenburg, à la demande des accusées. L'écrivain pro- 
juif, C. A. Loosli, de Berne-Bùmplitz, fut nommé expert principal. Les deux 
experts suisses déposèrent leurs conclusions au Tribunal en octobre 1934. 
Munchmeyer s'étant récusé, les accusés se trouvaient sans expert. 

La deuxième audience du procès eut lieu du 29 au 31 octobre 1934. Les 
plaignants comparurent avec quinze témoins, juifs et russes pour la plupart, tandis 
que les accusés, maintenant leur point de vue — juridiquement exact — que 
l'authenticité proprement dite du traité n'était pas en cause, n'avaient cité qu'un 
seul témoin, le Dr. Alfred Zander, écrivain de Zurich. 

Après avoir entendu les témoins de la partie adverse qui soutenaient, sur le 
chapitre de la cause principale, les plus palpables inexactitudes, le juge se vit dans 



-11- 



Les protocoles des Sages de Sion 



l'obligation de mettre en liberté les accusés, de citer encore un expert et d'autres 
témoins et d'ajourner dans ce but le procès. À la requête de l'avocat des accusés, le 
lieutenant-colonel en retraite, Ulrich Fleischhauer, directeur du Welt-Dienst 
(Service Mondial) à Erfurt, fut cité comme expert, le 6 novembre 1934. D'autres 
part, l'avocat des accusés proposa de procéder dans le même délai à la citation 
d'une quarantaine de témoins. 

Le 15 janvier 1935, Fleischhauer présentait son rapport d'expertise. Il 
prouvait que les Juifs et leurs témoins n'avaient pas une seule preuve valable de la 
falsification des Protocoles, et que toutes les circonstances plaidaient en faveur de 
l'authenticité de ce document, d'une façon tellement probante que le juge, sous 
l'influence manifeste de la Juiverie, fut forcé de retirer à la défense la possibilité 
d'une argumentation plus détaillée. Il refusa sans motif la citation de l'ensemble 
des quarante témoins proposés par l'avocat des accusés. 

Du 29 avril au 14 mai 1935, se tint la troisième audience du procès pendant 
laquelle les trois experts déposèrent oralement leurs conclusions. Les deux experts 
suisses défendirent sans réserves la thèse de la falsification. Ils prétendirent que les 
Protocoles étaient un plagiat du livre de Joly et qu'il ressortait des déclarations 
dignes de foi, faites par l'ex-pnncesse Radziwill et le comte du Chayla, qu'ils 
avaient été fabriqués de toutes pièces par Ratchkovsky afin de calomnier la 
Juiverie. Quant aux indications de dates, incontestablement inexactes, fournies par 
l'ex-princesse Radziwill, Baumgarten affirma que celle-ci avait parlé de l'année 
1905 par défaillance de mémoire, tandis que Loosli avait délibérément fait un faux 
en mentionnant dans son rapport écrit sur les déclarations de l'ex-princesse 
Radziwill l'année 1895 au lieu de 1905, sans que le Tribunal ait eu connaissance de 
cette modification. Interrogé plus tard, Loosli déclara que la date de 1905 avait été 
une faute d'impression qui s'était glissée dans un journal américain et que lui, 
Loosli, avait par la suite rectifiée. 

Les deux experts passaient sous silence l'allusion de l'ex-princesse Radziwill 
à la guerre russo-japonaise et à la révolution russe de 1905, précisions qui excluent 
l'hypothèse d'une défaillance de mémoire ou d'une faute d'impression. Dans 
l'exposé de ses conclusions, qui dura plusieurs jours, Fleischhauser réfuta le 
rapport des deux experts de la partie adverse et démontra en particulier que l'ex- 
princesse Radziwill étant une intrigante notoire, une aventurière qui avait même 
été condamnée à dix-huit mois de prison par le Tribunal du Cap pour falsification 
de traite. Ses déclarations inexactes sur l'origine des Protocoles ne devraient donc 
pas, insista Fleishhauser, servir de base à une argumentation juridique. 

Quant au comte du Chayla, Fleischhauser fit remarquer que celui-ci avait 
été, en 1920, chef de propagande dans l'armée Wrangel, qu'il fut bientôt 
démasqué comme agent bolcheviste et honteusement expulsé de l'armée. Sa 
condamnation à mort pour haute trahison ne fut empêchée que par l'intervention 
de l'Ambassadeur de France. 



Pour un tribunal impartial, la validité des témoignages de l'ex-princesse 
Radziwill et du comte du Chayla auraient été mise en doute à la lumière de ces 



12 



Genèse et authenticité des Protocoles 



précisions. Le juge de Berne ne tint pourtant aucun compte de l'exposé de 
Fleischhauser et traita son expertise de tissu d'élucubrations dictées par son parti 
pris anti-Juif. 

Par son jugement rendu la 14 mai 1935, le juge Meyer condamna les accusés 
S. Schnell et Th. Fischer à des amendes de 20 et 50 francs et au paiement des frais, 
s'élevant à 32 270 francs, le premier pour la diffusion de la brochure Hammer, le 
second pour la publicité qui fut faite à cette brochure dans son journal Der 
Eidgenosse (Le Confédéré), ainsi que pour un article anti-Juif à outrance. Les trois 
autres accusés furent acquittés. Dans ses attendus, le juge déclara textuellement 
« que les Protocoles sont une falsification et un plagiat et tombent sous le coup de 
l'article 14 de la loi». 

La Juiverie put donc jubiler ; le but de l'accusation était atteint ; un tribunal 
suisse avait officiellement stigmatisé la falsification des Protocoles. 

Schnell et Fischer firent appel ; l'affaire vint, le 27 octobre 1937, devant la 
Chambre Correctionnelle de la Cour d'Appel de Berne. La défense demanda en 
premier lieu la cassation du jugement et le renvoi de l'affaire devant le Tribunal de 
première instance, ensuite, l'acquittement pur et simple des accusés. Le pourvoi en 
cassation était légalement recevable du fait que le juge n'avait point fait rédiger le 
procès-verbal de la déposition des témoins par des sténographes assermentée, 
mais par des sténographes privés à la solde des plaignants juifs, violant ainsi les 
règlements de la procédure. 

Il avait en outre omis d'exiger les signatures des témoins. Comme motif 
supplémentaire de cassation, on fit valoir qu'aucune des pièces présentées par 
l'expert Loosli, et qu'il s'était procurées par l'intermédiaire du Gouvernement 
soviétique, n'était légalisée et certifiée conforme à l'original, pas plus que les 
traductions faites par l'avoué Dr. Lifschitz de Berne, lesquelles traductions 
présentaient des contresens et des omissions. 

Le Procureur lui-même fut obligé d'admettre ces fautes de procédure. Le 
Tribunal rejeta malgré cela le pourvoi en cassation, déclarant qu'il n'y avait pas eu 
de vice de forme répréhensible, de sorte que la révision de ce procès coûteux était 
superflue. 

Le jugement fut rendu le 1 er novembre 1937. Les deux accusés furent 
acquittés. L'accusé Ficher fut uniquement condamné à une amende devant servir 
de contribution aux frais de l'État, pour son article de journal : «Jeunes filles 
suisses, méfiez-vous des satyres Juifs ! ». 

Dans les motifs du jugement, le président Peter démontra que la loi sur les 
écrits subversifs ne prévoyait pas l'ordonnance d'une expertise et que celle-ci 
n'aurait pas dû être ordonnée. Le juge du Tribunal de première instance aurait 
simplement dû décider si le texte de la brochure violait la loi, mais non s'il était 
authentique ou pas. 

La brochure elle-même, de plus, ne pouvait être qualifiée d'écrit subversif, 
car elle n'avait aucun caractère immoral et n'excitait nullement au crime. En tant 
qu'écrit uniquement politique, elle devait jouir de la liberté de la presse. 



13 



Les protocoles des Sages de Sion 



Indépendamment de cela, il fut prouvé que l'expert Loosli était partial et 
influencé. 

Le procès avait duré plus de quatre ans. La Juiverie avait voulu prouver la 
non authenticité des Protocoles à l'aide de faux témoignages, de l'élimination de 
tous les témoins à décharge, de rédaction par sténographes privée des procès- 
verbaux des débats et, en utilisant des pièces justificatives non légalisées, des 
traductions erronées et des expertises tendancieuses. Grâce à un juge, membre du 
parti marxiste, la Juiverie réussit en première instance, en abusant d'une loi finie 
applicable au cas donné à faire déclarer que les Protocoles étaient falsifiés. Mais le 
triomphe ne dura pas : la Cour d'Appel annula le jugement. 

Bien qu'elle eût constaté certaines fautes grossières commisse par le juge 
Meyer dans la conduite du procès, et même des illégalités de procédure, ainsi que 
le parti pris de l'expert Loosli, la presse juive eut l'aplomb de déclarer : « Il est vrai 
que Schnell a été acquitté, la loi sur les écrits subversifs n'étant pas applicable, 
mais la falsification des Protocoles a été reconnue par la justice. Les experts et les 
témoins ont fourni des preuves qui ont été acceptées par le Tribunal de première 
instance. 

Ainsi, elle voulait induire en erreur l'opinion publique. Or, du moment que 
la Cour d'appel a constaté que la procédure en première instance avait été illégale 
et coupable de partialité, les conclusions de l'expertise de Loosli ont perdu tout 
intérêt et les arguments politiques du juge Meyer ne sont plus que les opinions 
personnelles d'un homme non compétent, opinions basées — qui plus est — sur 
des données fausses. 



14- 



Genèse et authenticité des Protocoles 



L'authenticité des Protocoles 



c ONFORAî/7^ 
NF P 90-308 



Le procès spectaculaire de Berne se 
termina donc par l'échec total des buts de 
la Juiverie. Les Protocoles resteront un 
document qui, grâce à ce même procès, 
sera reconnu comme étant d'autant plus 
authentique que la Juiverie, pour réfuter 
cette authenticité, n'a rien trouver de 
mieux que d'inciter un magistrat à rendre 

un jugement erroné s'appuyant sur un article non applicable de la loi, violant la 

procédure et utilisant des données inexactes. 

Dans les écrits antisémites, on a souvent fait valoir — et cela pour 
démontrer l'authenticité des Protocoles — que la politique juive se fait en tous 
points selon les directives et les principes qui s'y trouvent énoncés. Cette 
coïncidence a servi de point de départ à de nombreuses publications. Alfred 
Rosenberg en fait une étude très approfondie dans son livre Les Protocoles des Sages 
de Sion et la politique Mondiale Juive (Munich, Éditions Hoheneichen). Rosenberg 
conclut par la remarque très juste . 

« Les thèses et les documents que nous venons de citer ne laissent pas 
subsister le moindre doute sur l'analogie de pensée qui existe entre les 
Protocoles et les autres écrits juifs. La politique actuelle est conforme dans 
tous ses détails aux citations et aux plans conçus et exposés dans les 
protocoles. » 

La conception des Protocoles concorde en outre avec les paroles des 
prophètes qui promettent l'hégémonie mondiale à Israël : avec les doctrines des 
Talmudistes et celles des Kabbalistes. Leur authenticité a même été reconnue par 
des Juifs ; en particulier par l'écrivain autrichien Arthur Trebisch, Juif à cent pour 
cent, mais de tendance très antisémite et antisioniste. Dans son ouvrage principal, 
L 'esprit allemand ou le judaïsme (Vienne, 1921), il écrit, au sujet des Protocoles dont 
l'existence lui fut révélée par la brochure de Beck : 

« On ne peut avoir le moindre doute sur l'authenticité du texte du livre "Les 
Sages de Sion". Celui qui, comme l'auteur [c'est-à-dire, Trebitsch], a su 
pressentir, dans les buts et les intentions de toute notre vie économique, 
politique et spirituelle, les idées exposées dans ces documents secrets, peut 
garantir avec certitude qu'il s'agit bien là de déclarations authentiques 
portant l'empreinte de l'esprit souple des Juifs qui aspirent à l'hégémonie 
mondiale ; si authentiques et si vraies que jamais aucun cerveau aryen — 
même si la haine antisémitique le poussait à la falsification et à la calomnie 
— ne serait capable de concevoir en aucune façon ces méthodes de lutte 
ces plans, ces ruses et ces duperies. » [Page 74.] 

Il écrit plus loin : « Dans ce livre, le plus précieux de tous le peuple allemand 
a enfin tous les arguments nécessaires pour dissiper les doutes et les scrupules une 



15 



Les protocoles des Sages de Sion 



fois pour toutes [. . .] Tous ceux qui savent réfléchir doivent lire ce livre, l'étudier 
et le diffuser le plus possible [...] Car à présent nous tenons entre nos mains ce 
qu'aucune roublardise, aucun démenti, aucun mensonge stupide et impertinent ne 
nous arrachera : le plan nettement tracé, élaboré depuis des siècles dans un même 
esprit, le plan visant à l'anéantissement de toute vie indépendante des peuples en 
vue de l'établissement de l'hégémonie mondiale sioniste éternelle sur les ruines des 
systèmes d'état de tous les autres peuples et races ! » [Page 386.] 

Dans pareil cas, la recherche de l'identité de l'auteur des Protocoles devient 
un problème de second plan, car le texte du document prouve suffisamment 
qu'aucun cerveau aryen au monde n'aurait été capable d'élaborer un tel 
programme. 

1 er août 1943 



16 



Genèse et authenticité des Protocoles 






l'authenticité des protocoles 
des Sages de Sion 



Par Roch Richer 

http://moissondeselus.com/accueil.htm 

Si vous entreprenez une recherche sur Internet sous le thème des Protocoles 
des Sages de Sion, vous vous apercevrez rapidement qu'environ 80 à 90 % de votre 
résultat vous mènera vers des articles déclarant qu'il s'agit d'un faux ayant été 
rédigé dans le but de nuire à la race juive. Et vous remarquerez que le mot qui 
revient le plus souvent, c'est antisémitisme. 

Or, dans un monde où l'antisémitisme a été érigé en mur infranchissable 
visant à protéger la race juive, la vérité sur son origine se perd dans un 
amoncellement d'arguments de désinformation servant à cacher les véritables 
plans des grands conspirateurs. Officiellement, les boucliers juifs et pro-juifs levés 
contre l'antisémitisme sont là pour préserver le peuple juif contre les pogroms, les 
holocaustes et autres traitements injustes exercés contre les Juifs au fil des siècles. 
Mais d'où vient l'antisémitisme ? Qui en a inventé le terme ? Pourquoi les Juifs 
ont-ils été aussi persécutés, surtout lors de la Seconde Guerre Mondiale ? 
Pourquoi tout ce qui concerne les Juifs demeure-t-il encore aussi sensible ? Ceux 
qui dénoncent la juiverie internationale ont-ils tous irrémédiablement tort ? Est-ce 
par jalousie ou y a-t-il un fond de vérité que l'on cherche à dissimuler 
savamment ? Les Juifs sont-ils toujours le Peuple Choisi de Dieu ? Les chrétiens 
doivent-ils les soutenir absolument, même lorsqu'ils assassinent des milliers de 
Palestiniens arabes ? 

Selon toute vraisemblance, Les Protocoles des Sages de Sion sont l'un des 
documents les plus importants à avoir été mis à jour dans le monde. On pourrait 
le décrire comme le canevas d'une domination mondiale exercée par une fraternité 
secrète. Pour ceux qui en ont été et en seront encore victimes, les Protocoles se 
montrent d'un mépris direct dans leur compréhension profonde de la condition 
humaine et dans leur esprit ; ils sont également crus dans les détails de la 
méthodologie qu'emploieront leurs auteurs contre la population du monde et avec 
la complicité parfaitement ignorante de celle-ci qui, en grande majorité, ne sait 
tout simplement pas reconnaître ce vaste complot. 



17 



Les protocoles des Sages de Sion 



Lorsqu'il fut découvert, ce document atteint un certain degré de notoriété et 
d'infamie. Mais on éleva rapidement contre lui un tollé d'accusations le 
proclamant frauduleux et même une pure invention. Certains dirent qu'il s'agissait 
bien du rapport d'une véritable conspiration, mais qu'on l'avait mise 
commodément sur le dos des Juifs afin d'en cacher sa vraie origine et, donc, que 
croire que les Protocoles soient réellement judaïques, c'est prouver son propre 
« antisémitisme ». Ce genre de sombre propagande et cette réaction émotive 
surgissent tout naturellement dans le cours des événements lorsqu'on découvre 
une preuve quelconque d'une conspiration ancienne contre l'humanité. 

Quoi qu'en disent certains groupes politisés ou religieux d'individus mal 
informés ou mal intentionnés — Juifs comme non Juifs — qui promeuvent le 
concept disant que l'on ait « prouvé » que les Protocoles sont une invention, tel n'est 
pas le cas, comme nous allons le voir. 

Il est tout à fait naturel, voire automatique, qu'une personne mal informée, 
mais bien intentionnée, crie à l'antisémitisme, car elle ne possède généralement 
que peu de connaissances de l'histoire dans son ensemble et elle n'a pas 
conscience de l'identité des auteurs de la «révolution mondiale». La majorité des 
gens demeurent donc fondamentalement ignorants du complot parce qu'un des 
aspects vitaux de celui-ci est justement de se cacher derrière une savante 
superposition de murs opaques le gardant au secret, comme nous allons le 
démontrer. Ceux qui crieront encore à l'antisémitisme après lecture de notre 
document, ou qui diront encore qu'il n'y a pas de conspiration, sont, soit parmi les 
plus grandes victimes du complot même qu'ils nient avec tant de véhémence, ou 
soit partie prenante de la conspiration dont ils sont conscients et qu'ils mettent de 
l'avant pour des motifs inavouables. 

Quelqu'un ayant vécu dans une boîte sans fenêtre se mettra à crier, en toute 
sincérité, qu'il n'y a pas de soleil, qu'il s'agit d'un mythe, d'un mensonge vicieux, et 
il nous taxera « d'antiboîtisme ». Or, le fait demeure pourtant qu'il y a 
effectivement un soleil, et ceux qui en soulignent le fait aux habitants de la boîte 
afin de les éclairer et de les libérer de l'ignorance qu'ils se sont imposée ne sont 
pas automatiquement des « antiboîtistes » et n'entretiennent pas nécessairement 
une espèce de haine envers les boîtes ou ceux qui y habitent. 

Alors, le reportage du présent article n'est pas davantage de l'antisémitisme. 
Nous voulons plutôt attirer l'attention de ceux qui, nés peut-être durant l'ère 
actuelle de suppression d'information et d'avancement de la propagande, doivent 
pouvoir récupérer les renseignements qui, encore tout récemment, étaient 
ouvertement discutés à l'échelle du globe. Toutefois, par le triomphe du sionisme 
et l'implantation d'un contrôle serré de l'information dans les mass médias depuis 
la Seconde Guerre Mondiale eu égard à tout ce qui touche aux Juifs, les 
renseignements qui suivent ont été soigneusement enterrés sous une censure 
étroite et les livres d'histoire furent révisés par les mêmes pouvoirs qui imposèrent 
cette conspiration dès le départ. Les Protocoles disent clairement que 
l'antisémitisme, signifiant « anti-judaïsme », est une partie indispensable du plan 
de domination mondiale. Il sera utilisé pour « la bonne gérance de nos frères 
inférieurs ». Les Protocoles sont d'une lecture effrayante, et pour les Juifs et pour les 



18 



Genèse et authenticité des Protocoles 



Gentils, si l'on considère en rétrospective les traitements subis par les Juifs durant 
la Deuxième Guerre Mondiale ; qu'une poignée de gens, ayant pris sur elle de se 
déclarer « l'élite », soit prête à sacrifier et à permettre la persécution de ses « frères 
inférieurs » (les Juifs non initiés au talmudisme et au sionisme), dans l'ambition de 
dominer ultérieurement le monde, cela devrait être un réveil brutal pour toute la 
race juive dont la vaste majorité est constituée de ce que les auteurs des Protocoles 
appellent leurs « frères inférieurs ». 

« Antisémitisme » est un terme qui veut dire « contre les Sémites » ou 
« contre les fils de Sem », mais on en est venu à l'utiliser uniquement pour signifier 
« contre les Juifs ». Il y a donc une ironie inhérente à cette expression mal utilisée : 
les Arabes sont des sémites et parmi les plus grandes victimes du crime et de la 
fraude connue sous le nom de « sionisme » par lequel les Juifs russes, de race non 
sémitique, ont nourri un plan et l'ont exécuté pour créer un pays juif reconnu 
officiellement en Palestine. Il en a découlé le déplacement et la persécution en 
masse de citoyens arabes indigènes. Alors, qui est antisémite ? Voilà sans doute 
l'antisémitisme à son pire. Pourtant, déclarez ouvertement ce fait avéré et l'on 
vous accusera d'être vous-même antisémite ! Dans cet ouvrage, nous 
démontrerons également que les Juifs ordinaires ont été victimes, à leur insu, du 
même vieil agenda, et ils sont considérés, par les « Sages », comme des sacrifices 
nécessaires à leur Cause. 

Point principal relatif à cet ouvrage : le plan et l'exécution de son agenda 
furent prédits et décrits en détails dans les Protocoles avant que le plan du sionisme 
ne soit mis publiquement en opération à l'échelle mondiale. Ce qu'il y a cependant 
d'assez extraordinaire, c'est que l'agenda mis en lumière dans les Protocoles avait 
déjà été annoncé pendant plus de 2 000 ans dans des documents, des édits et des 
déclarations similaires. 

Les Protocoles attribuent eux-mêmes leur paternité aux échelons les plus 
élevés de la juivene internationale. Ce serait donc folie que d'ignorer la possibilité 
que ce document soit véritable et rédigé par ceux qu'il proclame ses auteurs 
simplement parce qu'on le trouve offensant. Car, s'il est véritable, les gens doivent 
effectivement le trouver absolument offensant ! C'est la plus grande trahison 
imaginable faite envers les Juifs dans leur ensemble et les Gentils dans leur totalité. 
Même si les auteurs n'étaient pas « l'élite » juive, le fait que la race juive ait souffert 
de la façon exacte prédite par le document devrait s'avérer suffisant pour que 
chaque Juif vivant lui porte la plus grande attention. A plus forte raison les 
Gentils, c'est-à-dire, les non Juifs. 

Le communisme et le sionisme sont les moyens par lesquels les Protocoles 
se sont déployés durant les premières années du vingtième siècle. Pendant qu'on 
opérait le communisme à l'Est dans le but d'abattre le système aristocratique russe 
et le remplacer par la tyrannie et une dictature à prédominance juive en plaçant de 
vastes régions du territoire et des ressources humaines dans les mains des 
conspirateurs, à l'Occident, le sionisme lança la fausse affirmation qu'on avait 
besoin d'établir un pays juif prophétisé pour reloger les Juifs de l'Est qui, à cette 
époque, étaient sévèrement persécutés en Russie par les non Juifs manipulés par 
« l'élite juive ». En fait, l'accusation d'antisémitisme massif et de pogroms en 



19 



Les protocoles des Sages de Sion 



Russie, au tournant du siècle, fut grandement exagérée, comme le démontrent des 
documents gouvernementaux du temps. Il s'agissait essentiellement d'une tactique 
propagandiste conduite par la presse occidentale et employée pour faire avancer 
les visées intéressées du sionisme et faciliter le passage des masses de Juifs de l'Est 
qui émigraient en Occident vers la fin du 19 e siècle et au début du 20 e siècle. 
D'après le rabbin sioniste Stephen Wise, le sionisme américain se limitait, jusqu'en 
1900, aux Juifs immigrants (Khazars ashkénazes) alors que la grande masse des 
Juifs américains (principalement de souche sépharade allemande de l'ouest) s'y 
opposait. Toutefois, vers 1910, un million d'immigrants juifs arrivèrent en 
Amérique en provenance de Russie et le lobby sioniste commença à représenter 
un nombre significatif de votants. Aujourd'hui, les Juifs composent 
approximativement 3 % de la population américaine, mais ils occupent plus ou 
moins 90 % de tous les postes clés de l'administration américaine. De même, dans 
la Russie d'après la Révolution bolchevique, le nombre de Juifs se chiffrait à 
environ 10 % de la population, alors qu'ils composaient environ 90 % du 
gouvernement bolchevique. Autre « coïncidence » intéressante, le président 
Franklin D. Roosevelt (de famille juive) était entouré de soixante-douze 
conseillers lorsqu'il conduisit les USA dans la Deuxième Guerre Mondiale. 
Cinquante-deux d'entre eux étaient des Juifs bien connus. Or, les Sages de Sion 
composent le Sanhédrin, la plus haute autorité juive depuis les temps bibliques, et 
se chiffrent officiellement à 71 membres. Les textes judaïques parlent aussi de 
l'existence d'un roi, ce qui fait 72. Pendant ce temps, en Grande-Bretagne, en 
1999, le gouvernement travailliste admit avoir 72 « conseillers » officiels ou 
« spécialistes en communication chargés de l'image du parti ». Roosevelt et Blair 
ont tous deux implanté des « réformes » sociales appelées NewDeal qu'on appelait, 
aux Etats-Unis parmi ceux qui étaient dans le secret, le Jew Dea/l Pouvons-nous y 
voir l'histoire qui se répète ? 

Comme le dit l'adage bien connu : ceux qui refusent d'apprendre les leçons 
de l'histoire sont condamnés à les répéter. 

Les gouvernements britanniques et américains furent manipulés par les 
sionistes — contre l'opposition des Juifs occidentaux et palestiniens et la majorité 
des Gentils — afin de se commettre dans la création d'un pays juif officiel en 
Palestine qui n'avait rien à voir avec l'intérêt national britannique et ce, à un coût 
exorbitant lors de la Première Guerre Mondiale au moment où on avait 
désespérément besoin de la main-d'œuvre et des ressources pour combattre 
l'ennemi. 

C'est arrivé contre toute logique. Toutefois, la lecture des Protocoles nous 
fournit les indices les plus révélateurs au sujet du modus agendi et du modus operandi 
de cette manipulation mondiale. 

Ce document nous éclaire sur la raison du succès énorme acquis par les 
sionistes internationaux et il donne également un profond aperçu de l'idée qui se 
cache derrière chacune des situations politiques du siècle dernier, tout en jetant 
une lumière éblouissante sur ce qui s'est passé pendant les derniers 2 600 ans sur 
la scène mondiale. 

Il est extraordinaire de voir que pratiquement tout ce qui a été planifié et 



20 



Genèse et authenticité des Protocoles 



prédit dans les Protocoles s'est accompli, preuves à l'appui. Ce document est tout 
aussi pertinent aujourd'hui qu'il l'était lors de sa découverte au début du vingtième 
siècle. Il a même acquis une crédibilité accrue du fait de l'accomplissement de plus 
en plus visible de chacun des protocoles. 

Il est prouvé hors de tout doute que la récente histoire politique mondiale a 
été contrôlée et manipulée par les Juifs russes qui, ayant déferlé en masse vers 
l'Occident, il y a un siècle, n'ont jamais pu démontrer aucun lien racial ni aucune 
racine légitime attachés à la région de la Palestine. 

Ce vingtième siècle s'est déroulé selon les Protocoles que leur texte même 
impute à une élite de la juiverie internationale. Les derniers livres saints des Juifs 
(le Talmud et la Zohar — ou Kabalah) sont, dit-on, des interprétations plus ou 
moins ésoténques des premiers livres saints juifs (la Tenach ou Ancien 
Testament — la Torah et les livres des Prophètes). On y voit constamment la 
promesse que le monde sera livré au peuple juif et que les nations païennes seront 
dévorées et dirigées par l'unique Peuple Élu qui les gouvernera. Il relève de 
l'illogisme le plus grossier de croire qu'il s'agit ici d'une coïncidence et que les 
Protocoles ne sont simplement qu'un acte de tromperie antisémite. 

Les Protocoles des Sages de Sion constituent un document que tout le monde 
devrait lire. Aucun autre document ne fait comprendre plus clairement pourquoi 
le monde se dirige graduellement vers un Nouvel Ordre Mondial, un 
Gouvernement Unique contrôlé par une main irréprochablement cachée. En fait, 
dans les Protocoles, nous sont fournies les raisons pour lesquelles des décisions 
incompréhensibles sont prises au niveau local, national et international de la 
politique, et qui semblent œuvrer continuellement en défaveur des masses et en 
faveur des intérêts directs des cartels banco-industriels — l'élite du pouvoir global. 
Vous n'avez qu'à penser aux invraisemblables fluctuations du prix du pétrole qui, 
d'après ce qu'on veut nous faire croire, ne serait attnbuable qu'aux conditions 
politiques fragiles du Moyen-Orient. Quelqu'un qui y réfléchit le moindrement 
s'aperçoit rapidement qu'elles ne servent que de prétexte aux magnats du pétrole 
pour soutirer le maximum des consommateurs. 

C'est à notre plus grand péril si nous décidons d'ignorer les informations 
données dans ce rapport des « Sages » de Sion. 



-21- 



Les protocoles des Sages de Sion 




Antécédents historiques 

Depuis l'an 621 av. J.-C, date de 
l'écriture du livre du Deutéronome, 
cinquième livre à avoir été rédigé dans 
la Torah de l'Ancien Testament, il y a 
un complot d'une poignée d'hommes 
qui vise à détruire le plus grand nombre 
du reste. Cette poignée d'hommes 
faisait partie d'un peuple que la Bible 
identifie comme le Peuple Élu, les 
Israélites ; plus spécifiquement, cette 
« élite » se trouvait dans une minorité 
des douze tribus d'Israël — les tribus de 
Juda et de Benjamin — qui se referma en ghetto à Jérusalem sous la dominance de 
la Loi telle que définie dans le Deutéronome. Ils furent à l'origine du peuple que 
l'on nomme aujourd'hui « les Juifs ». La poignée d'hommes d'élite en question se 
forma en une petite secte et dirigea le sacerdoce lévitique d'une main de fer 
tyrannique et par la peur, proclamant parler au nom de Dieu, Yahvé, dont le 
Temple à Jérusalem constituait la Maison. 

Déjà, à cette époque, cette élite s'était détournée de l'enseignement de la 
Torah pour s'attacher à des enseignements oraux qui, quelques siècles plus tard, 
seraient mis par écrit et composeraient ce qu'on appelle aujourd'hui le Talmud. 
Ces enseignements étaient la somme compilée des commentaires que les 
différents rabbins de cette secte avaient formulés, au fil des siècles, au sujet de 
chaque verset de la Torah. Il s'agit d'arguments destinés à éviter, par le moyen de 
savantes torsions, la lecture claire et directe des Écritures. On se donnait ainsi un 
« outil » permettant d'aller à l'encontre des Paroles divines. En se servant de ce 
procédé d'arguments tordus, cette secte a trouvé une façon d'implanter dans 
l'esprit des Juifs une mentalité de « race de maîtres » dévolue au Peuple Élu. 

Prétextant que les Écritures du Deutéronome et de la Torah dans son 
ensemble sont un commandement de Dieu de se rendre maîtres du monde, cette 
secte d'initiés aux mystères de Babylone a réarrangé l'interprétation des Écritures de 
sorte que la conscience du Peuple Élu — lire les Juifs — se croit un devoir 
intemporel de maîtriser le monde. On y suppose qu'il est toujours d'actualité d'obéir 
aux commandements de Dieu donnés à Moïse d'investir la Terre promise et d'y 
évacuer les nations païennes en les exterminant et/ ou en les prenant pour esclaves. 
Depuis, ce commandement se serait étendu au monde entier. Pour ce faire, la 
malédiction de Dieu de disperser les Israélites parmi les nations se serait donc 
transformée en bénédiction cachée, permettant aux descendants du Peuple Élu de 
s'infiltrer insidieusement parmi les autres peuples et de travailler à s'emparer des 
rênes du pouvoir économique et politique par la pratique de la tromperie et de la 
supercherie. Pouvez-vous réellement croire que cela s'accorde avec la façon d'agir 
de Dieu. L'Éternel aurait-H choisi que Son peuple pratique le mensonge pour être 
béni ? L'incompatibilité devrait sauter aux yeux de tout le monde. 



22 



Genèse et authenticité des Protocoles 



Ne perdons pas de vue que l'ordre de Dieu fut donné à la nation d'Israël en 
entier et visait à leur donner un pays aux limites définies, c'est-à-dire, à partir des 
frontières de l'Egypte jusqu'au fleuve de l'Euphrate. Cette bénédiction était 
conditionnelle au comportement d'Israël envers son Dieu. Israël n'a pas rempli les 
conditions et perdit son droit de possession du pays. Il n'est écrit nulle part que 
l'ordre était inconditionnel et devait même s'étendre au monde entier. Il s'agit là 
d'une invention purement talmudiste. 

Quoi d'étonnant à ce que les recherchistes non chrétiens et/ou non Juifs, ne 
comprenant pas les Écritures, attribuent ce plan diabolique à la Torah dont ils 
font une lecture biaisée ? Les Protocoles ne sont pas basés sur la Bible, mais sur la 
fausse interprétation qu'en ont fait une poignée d'hommes, des rabbins initiés, et 
qu'ils ont compilée dans leur Talmud. Dieu a dit : 

« Et l'Éternel te dispersera parmi tous les peuples, d'un bout de la terre 
jusqu'à l'autre ; et tu serviras là d'autres dieux, que ni toi ni tes pères 
n'avez connus, des dieux de bois et de pierre. 65 Et tu ne seras point 
tranquille parmi ces nations, et la plante de ton pied n'aura pas de repos ; 
mais l'Éternel te donnera là un cœur tremblant, des yeux qui se 
consumeront, et une âme accablée » 

(Deutéronome 28:64-65). 

L'ordre de Dieu se termina là et la malédiction commença. Il n'est pas fait 
mention d'un devoir à continuer l'extermination des nations ou à chercher à les 
maîtriser. La dispersion n'était pas une bénédiction, mais une malédiction. Mais les 
dirigeants de Juda sont passés maîtres dans l'art de la désinformation et de la 
torsion des Écritures, y allant de leurs opinions teintées d'ambitions malveillantes 
pour contrecarrer les commandements de Dieu. La secte occulte qui dirigeait le 
peuple juif fit croire que Dieu avait puni la nation d'Israël pour ne pas avoir obéi à 
Ledit de détruire complètement les nations païennes et que sa seule rédemption 
était d'adhérer strictement et de manière fanatique à la Loi afin d'accomplir le 
dessein mortel que l'on a prêté à Yahvé au sujet de l'avenir de l'humanité. On ne 
voulu pas comprendre que Dieu avait puni les tribus d'Israël pour leur idolâtrie 
plutôt que pour leur négligence à détruire les nations. On ne comprit pas 
davantage pourquoi Dieu voulut que certaines nations païennes fussent détruites, 
comme lors du Déluge. Ces nations étaient trop avancées dans l'idolâtrie et dans 
le mal en général pour être récupérées immédiatement. Elles devaient être 
détruites pour les empêcher d'aller plus avant dans le mal et seraient ensuite 
ressuscitées à la Seconde Résurrection où elles auraient accès à la connaissance du 
plan de Dieu pour l'humanité. 

Ces vérités passèrent loin au-dessus de la tête des dirigeants sectaires de 
Juda qui inventèrent plutôt l'hégémonie du peuple juif. Par conséquent, dans la 
littérature juive, on définit les Gentils comme un moyen que Dieu prend pour 
tester le Peuple Élu. On les définit comme n'étant rien d'autre qu'un instrument 
de punition des Élus juifs qui continueront à souffrir tant qu'ils n'auront pas 
accompli les « désirs » de Dieu. Ces désirs étant l'établissement d'un système 
judaïque lévitique en tant qu'Unique Ordre Mondial, ce qui ne peut se produire 
que par l'observance stricte de la Loi. Les Juifs sauront ainsi qu'ils auront 



23 



Les protocoles des Sages de Sion 



accompli la Loi à la satisfaction de Dieu lorsque tous les Gentils seront soumis 
aux Juifs et que ceux-ci ne seront plus éparpillés parmi les nations. En d'autres 
termes, une fois qu'ils auront rétabli un pays commun d'où ils régneront en 
maîtres absolus sur le monde entier. Et quand ces nations païennes seront 
« entièrement détruites », alors le Peuple Élu saura qu'il est à nouveau entré dans 
les bonnes grâces de Yahvé. 

Ainsi, selon la tradition talmudique, chaque fois que les Juifs sont persécutés 
ou traversent une période d'infortune quelconque, il s'agit d'une manifestation 
littérale de la défaveur de Yahvé. C'est un signe que le peuple juif s'est éloigné de 
Dieu et qu'il est puni. Ce qui veut dire que les Juifs doivent se battre pour 
observer la Loi afin d'obtenir les bonnes grâces divines lesquelles culmineront par 
le retour des Juifs à la Terre promise. Ce point est de la plus haute signification en 
relation avec les Protocoles qui déclarent que l'antisémitisme est une partie 
indispensable de l'accomplissement de cet agenda ancien dans lequel de nombreux 
Juifs seront sacrifiés pour la Cause. La Deuxième Guerre Mondiale est l'exemple 
le plus récent où des centaines de milliers de Juifs furent persécutés et exécutés. 
Cela démontre que l'antisémitisme fut employé par les « Sages » dans le but de 
faire avancer à grands pas leur agenda vers un contrôle du monde exercé à partir 
du siège royal de Jérusalem. Ces sacrifices humains servirent à stimuler le 
mouvement quasi global visant à faciliter la réalisation du « retour » judaïque en 
Palestine et la création de l'État d'Israël tel que nous le connaissons aujourd'hui. 

Les écrits judaïques rédigés dans les premiers siècles après Jésus-Christ par 
la caste rabbinique poussèrent le concept des « Gentils » une étape plus loin. On 
définit alors ces derniers comme étant des animaux, du bétail — des goïm ou goyim. 
C'est ce qu'on trouve dans les écrits du Talmud ! Ça ne se trouve pas dans 
l'Ancien Testament ! 

« Le Talmud est constitué de 63 livres d'écrits légaux, éthiques et historiques 
rédigés par les anciens rabbins. Il fut publié cinq siècles après la naissance 
de Jésus. Il s'agit d'un abrégé de lois et de traditions. C'est le code légal 
formant la base de la religion juive et c'est le texte utilisé dans la formation 
des rabbins. » 

[Rabbin Morris N. Kertzer, article intitulé Qu'est-ce qu'un 

Juif ? du magazine Look de 1952.] 

« Est-ce que la littérature familière à Jésus dans son enfance existe encore 
aujourd'hui ? Nous est-il possible d'y avoir accès ? [. . .] À ces questions, la 
classe érudite des rabbins juifs répond en montrant le Talmud [. . .] Qu'est- 
ce que le Talmud ? Le Talmud est la forme écrite de ce qu'on 
appelait, au temps de Jésus, la tradition des anciens et à laquelle II 
faisait souvent allusion. » 

[Michael Rodkinson (avec l'aide du rabbin Isaac M. Wise), 
L'histoire du Talmud, (l'emphase est la nôtre).] 

Comment Jésus aurait-H été familier avec une « littérature » qui ne fut mise 
par écrit que cinq siècles plus tard ? Jésus, dans Son enfance, étudia les Saintes 
Écritures, c'est-à-dire, l'Ancien Testament. Le Talmud de l'époque de Christ était 
la tradition orale des anciens pharisiens. Croyez-vous que Jésus étudia cette 



24- 



Genèse et authenticité des Protocoles 



tradition ? Voyez quelle opinion II avait des anciens « Sages » et de leur tradition : 

« Ils [les Juifs pharisiens] lui répondirent : Notre père est Abraham. Jésus 
leur dit : Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les œuvres 
d'Abraham ... Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez ... Le père 
dont vous êtes issus, c'est le diable, et vous voulez accomplir les désirs 
de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n'a point 
persisté dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il dit le 
mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du 
mensonge. Mais parce que je [vous] dis la vérité, vous ne me croyez point. 
Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne 
me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu ; 
c'est pourquoi vous ne les écoutez pas, parce que vous n'êtes point de 
Dieu. » 

(Jean 8:39-47) 

« Mais il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez -vous le 
commandement de Dieu par votre tradition ? ... Et ainsi vous avez 
anéanti le commandement de Dieu par votre tradition » 

(Matthieu 15:3, 6). 

« Car les pharisiens et tous les Juifs ne mangent point sans se laver les mains 
jusqu'au coude, gardant en cela la tradition des anciens [le Lalmud] ; 
Et lorsqu'ils reviennent des places publiques, ils ne mangent point non 
plus sans s'être lavés. Il y a aussi beaucoup d'autres choses qu'ils ont 
reçues pour les observer, comme de laver les coupes, les pots, les 
vaisseaux d'airain et les lits. Là-dessus les pharisiens et les scribes lui 
demandèrent : D'où vient que tes disciples ne suivent pas la tradition 
des anciens, et qu'ils prennent leur repas sans se laver les mains ? 6 I1 leur 
répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : 
Ce peuple m'honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de 
moi. 7 Mais c'est en vain qu'ils m'honorent, enseignant des doctrines 
qui sont des commandements d'hommes . 8 Car, en abandonnant le 
commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, 
lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d'autres choses 
semblables. 9 I1 leur dit aussi : Vous annulez fort bien le 
commandement de Dieu, pour garder votre tradition [votre 
Lalmud] » 

(Marc 7:3-9). 

Nous savons que les Sages de Sion, caste rabbimque disant que son héritage 
remonte à l'autorité du livre du Deutéronome, existent bel et bien aujourd'hui. Il 
est clair que Jésus avait la conviction qu'ils étaient les adorateurs d'un « dieu » 
autre que le Dieu d'amour et de miséricorde qu'il prêchait. En effet, Il qualifia le 
dieu judaïque de « père du mensonge » ; en un mot : Satan ! Ça n'a pas changé 
depuis. 

Cela nous apparaît d'ailleurs clairement en prenant connaissance des 
passages suivants tirés du Lalmud et d'autres écrits talmudiques rabbiniques 



25 



Les protocoles des Sages de Sion 



démontrant à leur tour l'agenda continu visant une domination mondiale par la 
destruction et la manipulation des nations païennes, plan toujours mis de l'avant 
par les anciens et leurs disciples quelques 600 ans après avoir été accepté comme 
manifeste officiel de Yahvé : 

« Seuls les Juifs sont humains, les non Juifs ne sont pas humains, mais ils 
sont appelés bétail (Kerithuth 6b, page 78, Jebhammoth 61). Les non Juifs 
ont été créés pour servir d'esclaves aux Juifs (Midrasch Talpioth 225). 
Comme des vaches et des ânes que tu remplaces, tu peux aussi remplacer 
des non Juifs (Lore Dea 377,1). Les relations sexuelles avec des non Juifs 
sont comme des relations sexuelles avec des animaux (Kethuboth 3b). Le 
taux de naissance des non Juifs doit être réduit massivement (Zohar 
11,4b). Il est permis de tromper un goy (Babba Kama 113b). N'aie aucune 
pitié pour eux, car il est écrit (Deutéronome VII, 2) : "...tu ne leur feras 
point grâce". Par conséquent, si tu vois un Akum (non Juif) en difficulté 
ou sur le point de se noyer, ne lui viens pas en aide (Hilkoth Akum X, 1). 
Même le meilleur des goyim devrait être tué (Abhodah Zarah 26b, 
Tosephoth). Quand un Juif maintient un Gentil dans sa grippe, un autre 
Juif peut aller vers le même Gentil, lui prêter de l'argent et, à son tour, le 
tromper pour que le Gentil soit ruiné. Car la propriété d'un Gentil (selon 
notre loi) n'appartient à personne et le premier Juif venant à passer a tous 
les droits de s'en emparer (Schulchan Aruk, Loi 24). » 

Il y a encore bien d'autres exemples dans le Talmud où les Gentils — 
spécialement les chrétiens — sont qualifiés de sous-humains n'existant que pour 
être exploités ou exterminés. Le but ultime, parfaitement défini dans le Talmud, 
est d'hériter des nations païennes sous Yahvé. Il est évident que ce genre de 
concept est totalement absent du Nouveau Testament, car Dieu n'a pas créé les 
«goyim» dans le but annoncé par le Talmud. Paul, élevé préalablement dans la 
tradition juive sous le rabbin Gamaliel, était donc fort au courant de ce concept 
talmudique. Ça ne l'a pas empêché de dévoiler un mystère toujours incompris des 
pharisiens modernes : «Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que 
vous ne soye^pas sages à vos propres jeux ; C est qii une partie d Israël est tombée 
dans 1 endurcissement, jusqii à ce que toute la multitude des Gentils soit 
entrée dans 1 Eglise » (Romains 11:25). «Mystère qui ri a pas été manifesté aux enfants 
des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par Œsprit, à ses 
saints apôtres et aux prophètes ; "Savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu'ils 
font un même corps, et qiiils participent à sa promesse en Christ par 
1 Evangile» (Éphésiens 3:5-6). Ce que nous dit Paul, ici, est en contradiction 
flagrante avec le concept talmudique concernant les Gentils. D'ailleurs, Paul passe 
pour un traître à sa nation dans les écrits rabbimques. La confirmation que les 
Gentils ont accès au même salut et au même statut que les Juifs est proprement 
horrifiante aux yeux des talmudistes. C'est pourtant la vérité divine. 

Le concept des «goyim» a des implications fondamentales à notre époque, 
comme le démontrent indubitablement les Protocoles. Ces derniers ne sont, en fait, 
qu'un document parmi tant d'autres écrits au cours de l'histoire pour mettre en 
exergue le même plan manifesté pour la première fois dans les Traditions du 
Talmud. 



26 



Genèse et authenticité des Protocoles 



«Jusqu'à ce jour, le Talmud est le sang circulant dans les veines de la 
religion juive. Quelles que soient la loi, la coutume ou les cérémonies que 
nous observons — que nous soyons orthodoxes, conservateurs, réformés 
ou simplement sentimentalistes par intermittence — nous suivons le 
Talmud. C'est notre loi commune » 

[Herman Wouk, Le Talmud.] 

Il n'y a pas assez de place ici pour retracer l'itinéraire du manifeste 
talmudique au travers de l'histoire jusqu'à aujourd'hui ; pour cela, je réfère le 
lecteur au chef-d'œuvre encyclopédique The Controversy ofZion (Lui controverse 
de Sion) de Douglas Rééd. Cependant, qu'il me suffise de vous dire que le même 
principe destructeur, intimement associé à la Juivene et, plus particulièrement, à 
l'élection héréditaire de Sion s'étant déclarée comme telle, se retrace facilement au 
travers de l'histoire jusqu'à ce jour, même si les livres d'histoire modernes se 
montrent très réticents à le documenter en raison de ce qui apparaîtra évident à la 
lecture des Protocoles. 

Le propos de ce bref historique est de vous montrer que les Protocoles ne 
sont pas uniques et sans précédents dans l'histoire, mais plutôt le produit d'un 
héritage ancien qui n'a jamais été altéré ni interrompu depuis au moins le milieu 
du premier millénaire après Jésus-Christ. 

En 1492, le grand rabbin d'Espagne, du nom de Chemor, reçut la réponse 
suivante du Grand Sanhédrin (les Sages de Sion) suite à sa demande de conseils à 
savoir comment se comporter face à la menace d'expulsion sous la Loi espagnole ; 
cela illustre fort bien que les élus de l'époque adhéraient toujours au même agenda 
ancien : 

« Bien-aimé frère en Moïse, nous avons reçu votre lettre dans laquelle vous 
nous parlez des anxiétés et des infortunes que vous subissez. Une peine 
aussi grande que la vôtre nous transperce à cette écoute. 

« Voici le conseil des Grands Satrapes et des Rabbins : 

« 1 . — Quant à ce que vous dites que le Roi d'Espagne vous oblige à devenir 
chrétiens : faites-le puisque vous ne pouvez agir autrement. 

« 2. — Quant à ce que vous dites du commandement que l'on vous dépouille 
de vos biens : faites des marchands de vos fils afin qu'ils puissent 
dépouiller, petit à petit, les chrétiens des leurs. 

« 3. — Quant à ce que vous dites qu'ils attentent à vos vies : faites des 
médecins et des apothicaires de vos fils afin qu'ils puissent prendre la 
vie des chrétiens. 

« 4. — Quant à ce que vous dites qu'ils détruisent vos synagogues : faites des 
chanoines et des clercs de vos fils afin qu'ils puissent détruire leurs 
églises. 

« 5. — Quant aux autres vexations dont vous vous plaignez : arrangez-vous 
pour que vos fils deviennent avocats et hommes de loi, et voyez à ce 
qu'ils se mêlent toujours des affaires de l'État, pour que, en mettant 



27 



Les protocoles des Sages de Sion 



les chrétiens sous votre joug, vous puissiez dominer le monde et 
vous venger de lui. 

« 6. — Ne déviez pas de cet ordre que nous vous donnons, car vous verrez, 
l'expérience aidant, que, tout humiliés que vous soyez, vous 
atteindrez la réalisation du pouvoir. » 

(signé) Le Prince des Juifs de Constantinople. 

[Julio-Inigrez de Medrano, La silva curiosa, 1608. 

L'emphase est la nôtre.] 

Voilà presque une prophétie de ce que l'Europe allait subir par la suite. De 
nombreux Juifs suivirent exactement ce qui est cité ici et pénétrèrent l'intimité des 
cercles aristocratiques établis ; ils devinrent médecins, conseillers, occultistes 
privés et, plus particulièrement, banquiers des maisons royales et aristocrates. La 
Maison des Rothschild en est l'exemple le plus célèbre. Cela donne une idée fort 
claire des méthodes que les Sages se préparèrent à employer pour accomplir leur 
ancien manifeste. De façon évidente, il y a corrélation directe entre les croyances 
et les méthodes des Sages du 14 e siècle et celles dont le plan tirait ses origines, en 
621av.J.-C. 

Toutefois, les « conseils » mentionnés ci-haut aux Juifs espagnols étaient 
plus qu'une prophétie. Car, selon la loi talmudique, les paroles des rabbins sont 
jugées sur le même pied que les Paroles de Dieu. En fait, le Talmud va encore plus 
loin en déclarant que les rabbins sont, en réalité, des conseillers envers Dieu 
quand Celui-ci est incertain sur quelque chose : 

« Au ciel, Jéhovah lui-même étudie le Talmud, debout ; car il a trop de 
respect pour ce livre (Tr. Mechilla). Les enseignements du Talmud ont 
préséance sur toutes les autres lois. Ils sont plus importants que les lois de 
Moïse 

(Miszna, Sanhedryn XI, 3). » 

C'est ainsi que les « Sages » se placent même devant Dieu. Ces soi-disant 
« hommes de Dieu » se sont vraiment donnés comme des « hommes-dieux ». Par 
conséquent, l'édit susmentionné provenant du Grand Sanhédrin aura littéralement 
été tenu pour instruction « divine » et eut donc force de Loi. 

Vu l'instruction donnée de se convertir au christianisme afin de « dominer le 
monde et se venger de lui », il n'est pas surprenant de voir que des milliers de Juifs 
aient suivi ce conseil, souvent avec des conséquences désastreuses pour la 
population hôte gentille. 

Il y avait un Juif converti célèbre qui s'appelait Torquemada. Il devint le 
premier Grand Inquisiteur de l'Inquisition espagnole. Entré dans l'Ordre des 
Dominicains (même avant l'édit du Grand Sanhédrin de 1492), il s'éleva 
éventuellement au point de devenir l'homme le plus puissant et le plus craint 
d'Espagne, commandant la torture et la mort de milliers de gens. Les personnes 
critiquant les Protocoles citent souvent les horreurs de l'Inquisition comme exemple 
probant de ce que l'Église catholique possédait des assises historiques plus 
grandes que les Juifs pour s'avérer chef de file d'une conspiration. Pour ce faire, 



28 



Genèse et authenticité des Protocoles 



on cite également souvent l'exemple de l'Ordre des Jésuites comme étant au cœur 
du vaste complot, au lieu des Sages juifs. Toutefois, considérant l'édit talmudique 
commandant d'infiltrer pour mieux détruire, de même que les visées constamment 
déclarées des llluminati et des Protocoles, il ne devrait pas être inconcevable que des 
Juifs, vivant en accord avec leur religion, aient joué, dès le départ, un rôle 
significatif dans ces deux organisations. En effet, le fondateur de l'Ordre des 
Jésuites (ou Société de Jésus), Ignace de Loyola, était un Juif converti au 
catholicisme. Il faisait partie d'une famille de marranes (Juifs convertis) aisés et, de 
plus, il était chef des Alumbrados (llluminati) d'Espagne. Il est fort vraisemblable de 
croire qu'il descendait de la famille royale khazare venue se réfugier en Espagne 
après la conquête de la Khazarie par les Russes blancs, vers l'an 1000. On ne peut 
que déduire de cela que les Jésuites furent une créature juive : 

« La Société de Jésus nouvellement fondée [. . .] de Saint Ignace. Son 
secrétaire, Polanco, la seule personne présente à sa mort, était de 
descendance juive. De même Lainez, un de ses premiers et plus grands 
convers, était de descendance juive [. . .] En peu de temps, alors que la 
jeune organisation jésuite devenait une puissance pour la [contrejréforme 
et la propagande catholiques, les Juifs y furent attirés, comme ils sont 
toujours attirés par les sphères d'influence, en si grand nombre qu'on 
trouva difficile de se préserver de ceux qui voulaient détruire l'ordre et 
l'Église [catholique] tout en prétendant travailler pour eux. Ainsi, un neveu 
du grand Juif catholique Polanco le suivit dans la société et causa tant de 
difficultés et de dissensions que, pendant des années, il conduisit ses 
supérieurs au bord du désespoir. » 

[William Thomas Walsh, Philippe II, p. 98.] 

Il est parfaitement compatible avec la loi talmudique que les Juifs trompent 
les chrétiens et aillent jusqu'à croire à leurs principes tout en oeuvrant à les 
détruire de l'intérieur. Nous ne saurons jamais jusqu'à quel point cette « main 
cachée » utilisa cette politique. 

En Outre, il y a même eu quelques papes juifs : 

«Anaclet II (1130-1138), Innocent II (1130-1143), Calixte III (1168-1178), 
Alexandre VI (1492-1503), Clément VIII (1592-1605) et même Pie XI 
(1922-1939). En plus, Grégoire VI (1045-1046) et d'autres sont 
possiblement Juifs, en tout ou en partie. Anaclet II, Calixte III et Clément 
VIII sont généralement classés antipapes. » 

[Dietrich Eckert, Le bolchevisme de Moïse à Lénine, 
traduction et notes de William L. Pierce.] 

Le pape Alexandre VI est un bon exemple de corruption papale. Il faisait 
partie des infâmes Borgia, étant père de Lucrèce (avec qui il fut accusé d'avoir 
commis l'inceste), et fut assigné par son oncle. Il régna en tant que pape dans la 
période succédant l'expulsion d'Espagne de 160 000 Juifs ayant refusé de se 
convertir au christianisme (catholicisme), lors des dernières années de la campagne 
brutale de Torquemada et la majeure partie des invasions de Colomb en Indes 
occidentales. 



29 



Les protocoles des Sages de Sion 



Au 13 e siècle, on commença à reconnaître un autre ouvrage juif. La Zohar 
est une œuvre en cinq volumes qui examine la Torah et la mythologie juive à 
partir d'un point de vue mystique ; la Zohar est au cœur du système de magie juive 
qu'on appelle Kabbale. On dit que la Kabbale (ou Cabale) est l'ancienne tradition 
orale ésoténque transmise de bouche à oreille (la racine QBL signifie « de bouche 
à oreille ») depuis l'époque lévitique et l'on attribue son origine à Moïse. Celui-ci 
l'aurait reçue de Dieu et avait ordre de ne la transmettre qu'à un groupe 
soigneusement choisi d'initiés qui s'en montraient dignes. Bien sûr, on peut faire 
dire ce que l'on veut à une tradition orale... Donc, nulle mention de la kabbale 
dans l'Ancien Testament. 

« A partir de 1400, on reconnut plus largement la sainteté de la Zohar dans 
les milieux kabbalistiques et les critiques que l'on entendait ici et là à son 
égard, au 14 e siècle, s'évanouirent (ex. : chez Joseph ibn Wakar, qui 
écrivit : "La kabbale contient de nombreuses erreurs desquelles on doit se 
méfier, afin de ne pas se laisser fourvoyer"). A l'époque, la propagation et 
l'influence de la Zohar se confinèrent principalement à l'Espagne et à 
l'Italie, et il lui fallut longtemps avant d'atteindre les contrées de l'est des 
Ashkénazes. La grande élévation de la Zohar au rang de sainteté et 
d'autorité suprême survint pendant et après la période de l'expulsion 
d'Espagne et atteint son apogée au 16 e et 17 e siècles. » 

[Encyclopédie judaïque, 1997.] 

Le fait que cet ouvrage étrange ait été accepté chez les Espagnols et les 
Italiens à l'époque de la lettre du Grand Sanhédrin envoyée au chef des rabbins 
d'Espagne est une preuve de plus de l'existence d'une conspiration ancienne et de 
son acceptation par la hiérarchie juive. Il serait fort déraisonnable de supposer que 
la Zohar n'eût pas été reconnue chez les anciens en tant qu'enseignements 
rabbimques étant donné qu'elle provenait des tout premiers anciens. La Zohar 
rappelle à sa façon l'agenda antique. Elle affirme que le Messie déclarera la guerre 
au monde entier et que les rois riposteront. Mais : 

«...le saint Oint, béni soit-Il, déploiera Sa force et les exterminera du 
monde. » 

Suivant que : 

« Heureux sera le lot d'Israël que le saint Oint, béni soit-Il, a choisi parmi les 
goyim de qui l'Écriture dit : "Leur œuvre n'est que vanité, c'est une illusion 
de laquelle nous devons rire ; ils périront tous quand Dieu les visitera dans 
Sa colère." Au moment où le saint Oint, béni soit-Il, exterminera tous les 
goyim du monde, Israël seul subsistera, comme il est écrit : "Le Seigneur 
seul sera grand en ce jour-là". » 

[Zohar, section Schemoth, folio 7 et 9b ; section Beschalah, 

folio 58b.] 

L'interprétation que la Zohar fait des Écritures laisse franchement à désirer. 
Mais les « Sages » nous ont habitués à ce genre de tour de passe-passe. Cependant, 
cela nous permet ici de voir de quelle façon une déformation des Écritures a pu 
s'opérer sous prétexte d'avoir reçu des « traditions orales » plus importantes 



30 



Genèse et authenticité des Protocoles 



transmises par Moïse. À première lecture, nous avons l'impression que la 
déclaration ci-haut mentionnée n'est que la répétition de ce que Dieu a dit dans 
Deutéronome : « Car tu es un peuple consacré à [Éternel ton Dieu ; lÉternel ton Dieu ta 
choisi, afin que tu lui sois un peuple particulier, d entre tous les peuples qui sont sur la face de la 
terre ...Tu détruiras donc tous les peuples que lÉternel ton Dieu te litre ; ton œil sera pour eux 
sans pitié ...Ht il liirera leurs rois entre tes mains, et tu fieras périr leur nom de dessous les 
deux; nul ne pourra subsister devant toi, jusqu'à ce que tu les aies exterminés» 
(Deutéronome 7:6, 16, 24). À partir de ces Écritures, les Sages de Sion se sont 
forgé un agenda perpétuel à transmettre, sous forme de traditions sacrées et de 
bouche à oreille, aux générations rabbimques se succédant pendant plus de 2 000 
ans ! Il est évident que les Sages ne comprirent pas pourquoi Dieu S'était suscité 
un peuple, Israël, d'entre les autres peuples. Il devait servir de terrain pour amener 
le Schilo — le Messie, Jésus-Christ ! Ils ne comprirent pas davantage pour quelle 
raison Dieu leur ordonna d'exterminer les peuples païens qui vivaient alors en 
Terre promise. Ils crurent que cet ordre d'extermination demeurait en vigueur 
après leur possession de la Terre promise. Ils s,en servirent donc pour créer dans 
l'esprit du peuple juif l'idée d'une hégémonie juive sur le monde. 

Au 18 e siècle, nous trouvons une autre manifestation de la conspiration 
ancienne, cette fois, dans les œuvres d'Adam Weishaupt qui fonda, en 1776, la 
branche bavaroise de l'ordre secret des llluminati. Bon nombre de gens 
considèrent que la philosophie et l'œuvre de Weishaupt sont la véritable origine 
des Protocoles. Toutefois, nous devons montrer notre désaccord. Les papiers et 
l'agenda de Weishaupt furent découverts en juillet 1785, lorsqu'un émissaire 
illuminatus, nommé Lanze, fut frappé par la foudre alors qu'il les apportait en 
Silésie. On fit tant de cas de cette série de documents, appelée Les écrits originaux de 
lOrdre des llluminati, que l'ordre fut légalement supprimé. Or, il ne cessa jamais 
d'exister complètement et il se perpétue encore aujourd'hui sous couverture de 
sociétés secrètes comme la franc-maçonnerie. S'il y a beaucoup de similitudes 
entre Les écrits originaux de l Ordre des llluminati et les Protocoles, rien d'étonnant à cela. 
Weishaupt était Juif et Jésuite. Ignace de Loyola était Juif, chef des llluminati 
d'Espagne, talmudiste et kabbaliste. C'est en Espagne que le Grand Sanhédrin 
envoya sa lettre au chef des rabbins à l'époque où Loyola fonda son Ordre. Faites 
les recoupements vous-mêmes . . . 

Les llluminati déclaraient comme buts de détruire l'ordre établi de la société 
et de le remplacer par un Nouvel Ordre Mondial : 

« ...il propose comme fins de l'illuminisme l'abolition de la propriété, de 
l'autorité sociale, de la nationalité et le retour de la race humaine vers le 
joyeux état dans lequel elle ne formait qu'une seule famille sans besoin 
artificiel, sans science inutile, chaque père étant prêtre et magistrat. . . » 

[Henry Martin, Histoire de France.] 

Ce plan deviendra familier à tout lecteur des Protocoles. En fait, cette position 
socialiste fut au cœur même du conflit sanguinaire connu sous le nom de la 
Révolution française de 1789 orchestrée par les francs-maçons illuminati. En 
dehors des preuves circonstancielles, il n'y avait pas, à l'époque, de document 
prouvant que les llluminati étaient judaïques. A moins d'être déjà d'accord sur le 



-31- 



Les protocoles des Sages de Sion 



fait que les Protocoles soient authentiques, nous avons une preuve, ici, car il y est 
clairement établi que la société secrète qui rédigea les Protocoles fut également la 
main qui oeuvra secrètement derrière la Révolution française. Si les Protocoles 
proviennent vraiment de l'œuvre des Sages de Sion, alors, nous n'avons aucune 
raison de douter de cette affirmation. En conséquence de quoi, nous avons tout 
lieu de croire que Weishaupt et les llluminati furent voués à l'accomplissement de 
la conspiration ancienne et que la main cachée derrière Weishaupt était, en vérité, 
l'élection de Sion. 

Il est toujours utile d'examiner à qui toute crise bénéficie sur le plan 
mondial. Grâce à la Révolution française, les Juifs retirèrent d'énormes bénéfices 
et, de ce fait, remplirent le vide de pouvoir créé par l'anéantissement de l'ancienne 
aristocratie. En 1806, Napoléon fit cette remarque : 

« Par quel miracle les provinces de France sont-elles devenues aussi 
hypothéquées envers les Juifs, alors qu'ils ne sont que soixante mille dans 
le pays ? » 

[Lettre citées des Manuscrits de Napoléon, 1811.] 

Dans la même veine, les seuls groupes à avoir tiré si grand profit des deux 
Guerres Mondiales sont les sionistes, qui y gagnèrent tout un pays, et les 
communistes, qui héritèrent d'une portion considérable de l'Europe de l'Est. 
Pendant ce temps, l'Ouest souffrit énormément en terme de dettes contractées 
envers les multinationales et les banques, lesquelles étaient en très grande partie 
aux mains des financiers juifs. Dans l'ensemble de la population mentalement 
contrôlée du monde occidental, on a répandu l'obscène illusion que les « alliés », 
les « bons gars », avaient gagné la Guerre. Pourtant, le fait demeure que l'élite 
cachée du pouvoir juif, ceux qui ne se salissent jamais les mains et ne s'impliquent 
jamais dans les combats, quelque soit le conflit, a remporté pratiquement toutes 
les guerres, petites ou grandes, du 20 e siècle. 

« Israël a gagné la guerre [la Première Guerre Mondiale] ; nous l'avons faite ; 
nous l'avons développée ; nous en avons profité. Ce fut notre vengeance 
suprême sur le christianisme. » 

[L'ambassadeur juif d'Autriche à Londres, le Comte 

Mensdorf, 1918.] 

« Si vous examinez chacune des guerres d'Europe au dix-neuvième siècle, 
vous verrez qu'elles se sont toujours terminées avec l'établissement d'une 
"balance de pouvoir". À chaque remaniement, il y eut une balance de 
pouvoir dans un nouveau regroupement autour de la Maison des 
Rothschild en Angleterre, en France et en Autriche. Elle regroupa les 
nations de telle sorte que si un roi quelconque déviait de la ligne de 
conduite, une guerre éclatait et elle se décidait selon la direction du 
financement. La recherche de l'état des dettes des nations belligérantes 
nous indique habituellement qui doit être puni. » 

[L'économiste Stuart Crâne.] 

« Celui qui répand le sang des goyim offre un sacrifice à Dieu. » 

[Talmud, Jalqut Simeoni.] 



32 



Genèse et authenticité des Protocoles 



La vision de Weishaupt d'un Nouvel Ordre de raison mondiale, comprenant 
la destruction du christianisme et l'abolition de la propriété privée, était, non 
seulement un présage de la Révolution française, mais aussi de la Révolution 
bolchevique russe dont on a des preuves qu'elle fut mise en scène par les Juifs aux 
accents de la conspiration, tel que souligné dans les Protocoles. 

En rétrospective, les Protocoles confirment la manière par laquelle les 
llluminati (les Sages) exécutèrent leur plan sur la scène mondiale. Ils utilisèrent la 
Franc-maçonnerie, hôte dans lequel leurs agents s'étaient infiltrés, et ils 
manipulèrent l'aristocratie, la royauté, les politiciens et les penseurs européens à 
l'intérieur de cet ancien ordre déjà établi qui, jusqu'alors, avait été une organisation 
des Gentils vouée à la promotion des secrets des anciens ; les secrets et la sagesse 
mêmes que les fraternités judéo-chrétiennes avaient cherché à éradiquer du savoir 
des Gentils. 

« Car dans l'occultation réside une grande partie de notre force. Pour cette 
raison, nous devons toujours nous couvrir du nom d'une autre société. 
Les loges, sous l'égide de la franc-maçonnerie, sont en attendant le 
manteau le plus convenable à nos desseins [. . .] Comme, dans les Ordres 
spirituels de l'Église catholique, la religion ne fut, hélas !, qu'un prétexte, 
de même notre Ordre aussi, d'une manière plus noble, tente de se cacher 
derrière une société savante ou quelque chose du même genre. . . » 

[Weishaupt.] 

Ce que sous-entend cette citation, c'est que le catholicisme romain — la plus 
grosse organisation du christianisme organisé — ne fut toujours que la façade d'un 
agenda secret opéré de derrière la scène par une main cachée. Déclaration des plus 
révélatrices, à la lumière de l'information mentionnée plus haut, à savoir qu'il fut 
ordonné aux Juifs de se convertir au christianisme afin de dominer le monde et de 
se venger. C'est un concept terrifiant à accepter pour la plupart des chrétiens, car 
il implique que ce genre de christianisme servait essentiellement de marchepied à 
la judaïsation du monde et que son utilité à la cause avait été jugée accomplie par 
l'Ordre secret ancien qui le nourrissait. À celui qui fait des recherches appropriées, 
il sera d'ailleurs relativement aisé de voir les parallèles frappants entre le 
catholicisme et le judaïsme, tant au point de vue des doctrines et des rituels que 
dans leurs fonctionnements respectifs. 

Weishaupt pénétra dans la franc-maçonnerie en 1777, un an après avoir 
officiellement formé la branche bavaroise des llluminati. Même s'il méprisait 
profondément la franc-maçonnerie et le catholicisme, en bon Juif talmudiste, 
Weishaupt utilisa les deux systèmes à ses fins. Il construisit l'Ordre selon le 
modèle de l'Ordre des Jésuites (autre créature juive) et inséra les llluminati au sein 
de l'Ordre de la Franc-maçonnerie. Il conçut son système d'après la structure 
pyramidale d'un nid d'abeilles dans lequel chaque ouvrier de l'agenda opère à 
l'intérieur de sa propre « cellule » d'information ; donc, s'il est découvert, il sera 
incapable de révéler les secrets des autres qui opèrent dans leurs propres cellules. 
Ces agents compartimentés opèrent apparemment de manière isolée, pendant que 
ceux placés plus haut dans la chaîne de hiérarchie sont en mesure d'observer et de 
guider ceux qui se trouvent sous eux en ayant un portrait plus global du 



-33- 



Les protocoles des Sages de Sion 



déroulement de l'agenda. Une poignée d'hommes s'arrangèrent donc pour 
contrôler les autres, plus nombreux, par cette structure de pouvoir à l'infini. De 
cette manière, Weishaupt infiltra la franc-maçonnerie et l'Illuminisme s'empara de 
l'Ordre par l'intérieur. Bientôt, il commença à remodeler la structure de la franc- 
maçonnerie et inventa des degrés d'initiation qui n'étaient, selon lui, qu'un écran 
de fumée et un outil au service de l'agenda. En devenant l'architecte de la franc- 
maçonnerie moderne, Weishaupt fut en mesure de recruter les esprits les plus vifs 
de son époque au sein de la franc-maçonnerie et les amener au niveau illuminatus, 
tout en employant la structure franc-maçonnique existante comme un paravent 
par lequel il pouvait influencer tout l'éventail de l'aristocratie et de la royauté 
européenne, ainsi que tous les niveaux de la hiérarchie sociale européenne sur 
lesquels dominait la franc-maçonnerie en tant qu'élément commun. Par le 
contrôle des écoles et les institutions du haut savoir, de nouveaux initiés dotés de 
l'intellect et des prédispositions les plus élevés furent amenés à œuvrer pour 
l'agenda, sciemment ou inconsciemment. 

Nous attirons encore l'attention du lecteur sur les ordres donnés au chef des 
rabbins d'Espagne, à savoir que leurs fils se déguisent à l'image de leurs ennemis 
afin de provoquer la chute de ces derniers. Certains chercheurs en sont venus à la 
conclusion que Weishaupt était lui-même Juif doublé d'un Jésuite. Tout porte en 
effet à le croire. Cependant, ce que nous savons être un fait, c'est qu'il s'associa à 
un entourage de Juifs. L'auteur juif, Bernard Lazare, déclare catégoriquement 
« qu'il y avait des Juifs, des Juifs kabbalistes, autour de Weishaupt ». La similitude 
entre l'agenda de Weishaupt et celui des Sages de Sion est frappante. Quoiqu'ils ne 
fussent pas ouvertement judaïques, les papiers de Weishaupt démontrent une 
méthodologie qui devait atteindre les mêmes fins que la conspiration ancienne : 
un Ordre Mondial dirigé par une élite se proclamant supérieure. Un indice de 
l'origine des idées de Weishaupt transpire des déclarations suivantes faites dans 
ses documents: «...le chef de chaque famille sera ce que fut Abraham, le 
patriarche, le prêtre et le seigneur incontesté de sa famille, et la Raison sera le seul 
code de l'Homme. » Ce qui montre une similarité étonnante avec les paroles de 
Moïse Mendelsshon (grand-père du musicien), leader spirituel de la juiverie 
allemande et un des hommes dont on se demande s'il n'était un Juif de l'entourage 
de Weishaupt. 

« Nos Rabbins enseignent unanimement que les lois écrites et orales, 
formant conjointement notre religion révélée, ne sont obligatoires que 
pour notre nation seulement [. . .] Nous croyons que Dieu a dirigé toutes 
les autres nations de la terre à adhérer aux lois de la nature et à la religion 
des patriarches [lois noachides — ou lois de Noé]. » 

[M. Samuels, Mémoires de Moïse Mendelsshon.] 

Il serait bon de noter que l'agenda de Weishaupt fut dévoilé grâce à un 
accident par le moyen duquel les documents secrets sont devenus possession 
publique ; par conséquent, ces documents, de même que Weishaupt, ne peuvent 
représenter qu'une partie seulement d'un agenda plus vaste. Weishaupt ne peut 
qu'avoir été un directeur de succursale locale dans une plus grande structure 
hiérarchique en forme de nid d'abeilles, et dont les ficelles étaient tirées par des 
agents dont Weishaupt n'était sans doute pas au courant de l'existence. Une masse 



34- 



Genèse et authenticité des Protocoles 



de preuves pèse très lourdement en faveur d'un Adam Weishaupt n'ayant été, en 
définitive, qu'une abeille ouvrière dans un système qu'il n'initia qu'en apparence 
seulement, par le biais de l'Ordre des llluminati. 

Pour un portrait plus complet de ce stade de la conspiration, nous référons 
le lecteur au livre de Nesta Webster, Sociétés secrètes et mouvements subversifs. 

Benjamin Franklin, homme d'état américain et dignitaire de la franc- 
maçonnerie (1706-1790), perçut clairement et prédit avec précision, au 18 e siècle, 
la mise en œuvre du Nouvel Ordre Mondial talmudique : 

«Je suis en parfait accord avec le général Washington en ce que nous 
devons protéger notre jeune nation [les États-Unis] contre une influence 
et une pénétration insidieuses. La menace, messieurs, ce sont les Juifs. 
Dans quelque pays que ce soit où les Juifs se sont incrustés en grand 
nombre, ils y ont abaissé le niveau moral ; déprécié son intégrité 
commerciale ; se sont isolés et n'ont pas été assimilés ; se sont moqués de 
la religion chrétienne sur laquelle se fonde notre pays et ont essayé de la 
saper en s 'objectant à ses restrictions ; ils ont construit un état dans l'État ; 
et, lorsque confrontés, ont tenté d'étrangler financièrement le pays à mort, 
comme ce fut le cas pour l'Espagne et le Portugal. 

« Pendant plus de 1 700 ans, les Juifs se sont lamentés de leur mauvais sort 
en ce qu'ils furent exilés de leur patrie, comme ils appellent la Palestine. 
Mais, messieurs, le monde le leur donnerait-il sur simples honoraires qu'ils 
trouveraient immédiatement une raison de ne pas y retourner. Pourquoi ? 
Parce que ce sont des vampires, et que les vampires ne vivent pas de 
vampires. Ils ne peuvent vivre seulement entre eux. Ils doivent subsister 
sur le dos des chrétiens et des autres nations qui ne sont pas de leur race. 

« Si vous ne les écartez pas des États-Unis, de par leur Constitution, en 
moins de 200 ans, ils vont essaimer ici en si grand nombre qu'ils vont 
dominer et dévorer le pays et changer la forme de notre gouvernement 
pour lequel nous, les Américains, avons répandu notre sang, donné nos 
vies, nos biens et mis en jeu notre liberté. 

« Si vous ne les écartez pas, en moins de 200 ans, nos descendants 
travailleront dans les champs pour leur fournir des biens, pendant 
qu'eux seront à se frotter les mains dans les immeubles des comptables. Je 
vous avertis, messieurs, si vous n'écartez pas les Juifs pour toujours, vos 
enfants vous maudiront sur vos tombes. 

« Les Juifs, messieurs, sont des Asiatiques ; laissez-les naître où ils voudront 
et, durant même des générations en dehors de l'Asie, ils ne seront jamais 
autre chose. Leurs idées ne se conforment pas à celles des Américains et 
ne le feront pas, quand bien même ils vivraient parmi nous dix 
générations. Un léopard ne peut changer ses taches. Les Juifs sont des 
Asiatiques et sont une menace pour notre pays si nous leur en permettons 
l'entrée ; ils doivent être exclus par ce Congrès constitutionnel. » 

[Déclaration faite lors d'un « Bavardage autour de la table 
durant lintermission », au Congrès Constitutionnel de 
Philadelphie de 1787. Cette déclaration fut enregistrée 



-35- 



Les protocoles des Sages de Sion 



dans le journal de Charles Cotesworth Pinckney, délégué 
de la Caroline du Sud — l'emphase est la nôtre.] 

Ensuite, au 19 e siècle, Benjamin Disraeli, Juif baptisé, proclama : 

« ...le monde est gouverné par des personnages fort différents de ce que 
peuvent imaginer ceux qui ne se trouvent pas en arrière-scène [. . .] 
L'influence des Juifs se retrouve dans le dernier débordement du principe 
destructeur en Europe. Une insurrection est à prendre place contre les 
traditions et l'aristocratie, contre la religion et la propriété [. . .] L'égalité 
innée des hommes et l'abrogation de la propriété sont proclamées par les 
sociétés secrètes qui forment des gouvernements provisionnels et des 
hommes de race juive se retrouvent à la tête de chacun d'eux. » 

[D'une déclaration faite à la Chambre 
des Communes, en 1852.] 

En Russie, le nouveau pouvoir au sein du judaïsme prenait de la vigueur. 
Les Juifs khazars, ou Juifs de l'Est, étaient une ancienne race de guerriers d'origine 
turque qui s'était convertie massivement au judaïsme à la fin du 8 e siècle [voir 
L histoire occultée des faux Hébreux : les Khazars]. Ils furent conquis par les 
Russes indigènes et la plus grande partie des Khazars demeurèrent en Russie sous 
leur gouvernement talmudique tissé serré. Ils se ghettoïsèrent pour vivre 
strictement sous la Loi talmudique et s'isolèrent en autant que possible de la 
nation hôte, sauf dans les régions d'occupation où l'on pouvait exécuter les édits 
talmudiques ordonnant de profiter de leurs hôtes. De Russie, les Juifs khazars — 
par ailleurs appelés également les Ashkena^im ou Ashkénazes — émigrèrent en 
Pologne, en Hongrie, en Tchécoslovaquie et en Allemagne de l'Est. Dans toutes 
ces régions, ils s'imposèrent la Loi talmudique commandant à leur communauté 
de s'installer en ghettos. Il est important de bien comprendre que le système des 
ghettos ne fut pas imposé aux Juifs par leurs hôtes : ils se l'imposèrent eux- 
mêmes ! Ce sont eux qui refusèrent toujours de s'intégrer à la culture indigène et 
non le contraire. 

En 1865, un certain rabbin juif, nommé Rzeichorn, livra un message à 
Prague. Il s'agit d'un résumé fort précis de plusieurs aspects des Protocoles qui 
allaient s'avérer lumineux quelques décennies plus tard. Le document suivant fut 
publié onze ans après par Sir John Radcliff, assassiné peu après, témoignant des 
pouvoirs de l'organisation secrète de l'élite juive même alors. Il s'agit également 
d'une dure révélation pour quiconque nourrit l'impression que le vrai judaïsme 
orthodoxe est une religion comme les autres, fondée sur la recherche de 
l'amélioration spirituelle, de l'amour et de la paix universelle. Comme les Protocoles, 
depuis que ce document a été publié, le plan qui y est décrit s'est exécuté de 
manière démontrable : 

«L'or dans les mains d'experts sera toujours l'outil le plus utile pour ceux 
qui le possèdent et un objet d'envie pour ceux qui n'en ont pas. 

« Grâce à l'or, l'on peut acheter les consciences les plus droites ; grâce à l'or, 
l'on peut fixer la valeur de toutes les actions, le prix de toutes les 
marchandises, on peut le prêter aux états que l'on tiendra ensuite à notre 
merci. 



36 



Genèse et authenticité des Protocoles 



« Déjà, les principales banques, les marchés boursiers du monde, les prêts à 
tous les gouvernements sont dans nos mains. 

« L'autre grand pouvoir, c'est la presse. En répétant constamment certaines 
idées, à la fin, la presse les fait apparaître comme des vérités. Le théâtre 
rend des services similaires partout où le théâtre et la presse suivent nos 
directives. Par une campagne infatigable en faveur de la forme 
démocratique de gouvernement, nous diviserons les Gentils entre eux en 
partis politiques ; nous détruirons alors l'unité de leurs nations et nous 
sèmerons les graines de la discorde. Dénués de pouvoir, ils devront alors 
accepter la loi de nos banques, toujours unies, toujours vouées à notre 
cause. 

« Nous pousserons les chrétiens à la guerre par une exploitation judicieuse 
de leur orgueil et de leur stupidité. Ils se massacreront les uns les autres et 
feront de la place là où nous installerons notre peuple. 

« La possession de la terre a toujours procuré influence et puissance. Au 
nom de la justice et de l'égalité, nous diviserons les grandes propriétés ; 
nous donnerons de petits fragments de ces propriétés aux paysans qui les 
désirent de tout leur cœur, mais qui seront bientôt après endettés envers 
nous par l'exploitation de ces propriétés. Notre capital nous permettra de 
devenir les vrais maîtres. À notre tour, nous serons les grands 
propriétaires terriens et cette possession nous assurera le pouvoir. 

« Utilisons notre force pour remplacer la circulation de l'or par celle du 
papier : nos banques absorberons l'or et nous déciderons ensuite quelle 
valeur le papier aura. Cela fera de nous les maîtres de chaque existence 
humaine. 

« Nous avons parmi nous beaucoup de très bons orateurs capables de 
feindre l'enthousiasme et de convaincre les masses ! Nous les enverrons 
parmi les nations pour annoncer les changements qui apporteront 
bonheur et prospérité à l'humanité. 

« Grâce à l'or et à la flatterie, nous nous gagnerons le prolétariat qui prendra 
sur lui d'exterminer le capitalisme chrétien. Nous promettrons aux 
travailleurs des salaires qu'ils n'ont jamais osé rêver, mais nous hausserons 
en même le prix de toutes les nécessités à tel point que notre profit n'en 
sera que plus grand. 

« De cette manière, nous préparerons les révolutions que les chrétiens 
dirigeront eux-mêmes et desquelles nous récolterons les fruits. Par nos 
plaisanteries et nos attaques, nous rendrons leurs prêtres ridicules et 
éventuellement odieux, leur religion tout aussi ridicule et odieuse que leurs 
prêtres. Nous deviendrons maîtres de leurs âmes, parce que notre pieux 
attachement à notre religion leur prouvera la supériorité de nos âmes. 

« Nous avons déjà établis des hommes à nous dans les postes clés. 
N'épargnons aucun effort pour fournir a.uxgoyim des hommes de loi et des 
médecins. Les hommes de loi sont au courant de tous les intérêts. Les 
médecins, dès qu'ils traversent le pas de la porte d'une maison, deviennent 
les confesseurs et les directeurs de la conscience de leurs patients. Mais 
plus que tout, prenons le contrôle de l'éducation, des écoles. Par elles, 



37- 



Les protocoles des Sages de Sion 



nous répandrons les idées qui nous sont utiles et nous modèlerons le 
cerveau des enfants à notre convenance. Si, d'infortune, l'un d'entre nous 
tombe dans les griffes de la justice, portons-nous tous à son aide et 
trouvons autant de témoins que l'exige le besoin pour le sauver des juges 
jusqu'au moment où nous deviendrons nous-mêmes les juges. 

[Rzeichorn, publié par Sir John Radcliff en 1876.] 

La citation précédente fut écrite en 1 943 par John Amery, dans England and 
Europe, dans lequel il ajouta : 

« Nous n'avons qu'à ajouter le petit passage suivant du Judisk Tidskrift No 
57, 1 929, que nous devons à la plume d'un certain Blumenthal : 

« "Notre race a donné un nouveau Messie au monde, mais il possède deux 
faces et porte deux noms ; d'un côté, il s'appelle ROTHSCHILD, chef des 
grands capitalistes, et de l'autre, Karl MARX, le grand prêtre des ennemis 
du capitalisme." 

« Blumenthal pourrait ajouter maintenant que, si son messie a deux faces, il 
possède aussi deux masques, celui de ROOSEVELT et l'impérialisme 
américain, ainsi que STALINE et le paradis communiste. Entre les deux, 
l'Empire britannique est réellement coincé. » 

Comme cela fait écho aux édits judaïques précédents selon lesquels le 
rabbin Rzeichorn doit être considéré comme un homme juste en regard de sa 
stricte observance de la Loi de Yahvé ! 

« Aujourd'hui je commencerai à répandre la crainte et la terreur de ton nom 
sur les peuples qui sont sous tous les cieux ; en sorte qu'entendant parler 
de toi, ils trembleront, et seront effrayés à cause de toi » (Deutéronome 
2:25). «Quand l'Eternel ton Dieu t'aura béni, comme il te l'a dit, tu 
prêteras sur gage à beaucoup de nations, et tu n'emprunteras point sur 
gage ; tu domineras sur beaucoup de nations, et elles ne domineront point 
sur toi» (Deutéronome 15:6). « Quant à ton esclave et à ta servante qui 
t'appartiendront, ils viendront des nations qui sont autour de vous ; c'est 
d'elles que vous achèterez l'esclave et la servante. 4 Vous pourrez aussi en 
acheter des enfants des étrangers qui séjourneront avec vous, et de leurs 
familles qui seront parmi vous, qu'ils engendreront dans votre pays ; et ils 
seront votre propriété» (Lévitique 25:44-45). «J'ébranlerai toutes les 
nations, et les trésors de toutes les nations arriveront, et je remplirai cette 
maison de gloire, a dit l'Éternel des armées. L'argent est à moi, et l'or est 
à moi, dit l'Éternel des armées » 

(Aggée 2:2-7). 

Dans les Écritures de l'Ancien Testament, Dieu accorda des bénédictions 
ponctuelles au peuple d'Israël, c'est-à-dire, des bénédictions conditionnelles à 
l'obéissance d'Israël, selon une alliance (ancienne) que les deux partis devaient 
respecter. Israël n'a pas respecté sa part du contrat ! Dieu, qui avait 
évidemment prévu la réaction charnelle du peuple physique d'Israël, vint donc 
sur terre, sous forme de Jésus-Christ, pour passer une nouvelle alliance avec 
Son peuple, un peuple spirituel, cette fois. Cette nouvelle alliance ne 



38 



Genèse et authenticité des Protocoles 



comprenait pas les mêmes bénédictions conditionnelles que l'ancienne alliance 
contenait. En mourant, Jésus-Christ, Dieu dans la chair, mettait fin à l'ancien 
contrat et établissait le nouveau. 

Le peuple juif, sauf un petit reste, rejeta, et Jésus-Christ et Sa nouvelle 
alliance. Depuis lors, il est impossible aux Juifs de comprendre même l'ancienne 
alliance. La rédaction du Talmud est fondée sur cette fausse prémisse et tord les 
Écritures à un point tel que les sionistes talmudistes sont en tram de mener le 
monde à sa destruction. C'est ainsi que, se basant sur les écrits talmudiques des 
anciens rabbins, Rzeichorn ne fait que répéter la vision des autres hommes/dieux 
de sa « tribu ». 

« Tu ne feras pas de mal à ton prochain, mais il n'est pas écrit, "tu ne feras 
pas de mal à un goy" (Mishna Sanhédrin 57). Lorsque tu vas à la guerre, n'y 
va pas le premier, car tu pourrais revenir le premier. Kannan a 
recommandé cinq choses à ses fils : Aimez-vous les uns les autres ; aimez 
le vol ; haïssez vos maîtres ; et ne dites jamais la vérité (Pesachim F. 113- 
B). Un Juif peut voler un gqy — c'est-à-dire, il peut le tromper dans une 
facture s'il est peu probable qu'il le détecte (Schulchan Aruch, Choszen 
Hamiszpat 28, art. 3 et 4). Ceux qui ne reconnaissent pas la Torah et les 
Prophètes doivent être tués. Celui qui a le pouvoir de les tuer, qu'il les tue 
publiquement avec l'épée. Sinon, qu'il emploie des artifices jusqu'à ce 
qu'ils soient supprimés (Schulchan Aruch, Choszen Hamiszpat 424, 5). 
Tous les biens des autres nations appartiennent à la nation juive qui, par 
conséquent, est habilitée à les saisir sans aucun scrupule. Un Juif 
orthodoxe n'est pas obligé d'observer des principes moraux envers les 
gens des autres tribus. Il peut agir contre la moralité si cela lui est 
profitable ou profite aux Juifs en général (Schulchan Aruch, Choszen 
Hamiszpat 348). » 

Ce sont les Juifs de ces communautés talmudiques d'Europe de l'Est et de 
Russie qui avancèrent la philosophie du sionisme sur la scène politique mondiale à 
la fin du 19 e siècle. La cabale mondiale des sionistes ne tint pas compte, en 1945, 
du fait que ces Juifs orientaux n'avaient absolument aucun lien ou aucun droit 
raciaux à la création ultérieure de l'état « d'Israël ». Bien entendu, le concept du 
sionisme eut aussi des répercussions sur le monde des Gentils, comme nous 
l'avons constaté en lisant les passages talmudiques cités plus haut. Comme 
principal prétexte pour convaincre l'Occident de l'aspect désirable du sionisme, on 
écrivit à grand renfort dans les médias que de terribles persécutions de Juifs 
avaient lieu dans la patrie. Il s'agissait essentiellement d'une propagande de la 
presse pour attirer la sympathie envers la cause. 

On faisait fermenter le sionisme en Occident où l'on continuait à y gagner le 
soutien fondamental des esprits politiques protestants (biaises en ce qui regarde 
l'Ancien Testament) qui souhaitaient aider la cause de leurs aïeux religieux. En 
même temps, dans l'Est, la philosophie communiste se développait et commençait 
à s'étendre comme force politique substantielle. Les philosophes et leaders 
communistes ressortaient des régions juives talmudistes de Russie. L'idéal même 
du communisme était de détruire l'ordre social et le règne existant en Russie et, 



39 



Les protocoles des Sages de Sion 



ensuite, aller de l'avant vers une révolution mondiale. Le Talmud et les Protocoles 
illustrent qu'il s'agit exactement du même agenda que la conspiration ancienne 
maintint et exécuta durant les 2 500 ans passés jusqu'ici. 

Le sionisme et le bolchevisme aboutirent au succès dans la même semaine 
de 1917. Le premier à Londres, quand le gouvernement britannique s'engagea 
finalement dans l'établissement d'une Palestine juive, et le second à Moscou lors 
du déclenchement de la Révolution bolchevique. 

L'amère ironie de cette saga, c'est que, par la conquête de la Russie, au 
moyen d'un gouvernement judaïque, le bolchevisme détruisit la raison même pour 
laquelle le sionisme se mit à exister officiellement : la supposée persécution des 
Juifs en Russie. Composé en grande majorité de Juifs, le gouvernement 
communiste rendit illégal l'antisémitisme. Mais tout cela fut oublié, car les 
sionistes britanniques et américains trimèrent dur sur leur « sainte » mission. 

Le sionisme et le communisme étaient indubitablement les deux côtés de la 
même médaille. Le passage suivant de Douglas Reed résume fort bien la 
situation : 

« Dans la tradition d'Edmund Burke et de John Robison, de George 
Washington, d'Alexander Hamilton et de Disraeli, M. Winston Churchill 
écrivit : 

« "L'on serait porté à croire que l'Évangile de Christ et l'évangile de l'anti- 
Chnst étaient destinés à provenir du même peuple ; et que cette race 
mystique et mystérieuse fut choisie pour les manifestations suprêmes, tant 
divines que diaboliques [. . .] De l'époque de 'Spartacus' Weishaupt à celle 
de Karl Marx, et jusqu'à Trotski (Russie), Bêla Kun (Hongrie), Rosa 
Luxembourg (Allemagne) et Emma Goldman (Etats-Unis), cette 
conspiration mondiale pour la chute de la civilisation et pour la 
reconstitution de la société sur fond d'entrave au développement, 
d'envieuse malveillance et d'égalité impossible, n'a cessé de grandir. 
Comme l'a si bien démontré une écrivaine moderne, Mme Nesta Webster, 
elle joua un rôle reconnaissable de façon définitive dans la tragédie de la 
Révolution française. Elle fut le ressort principal de tous les mouvements 
subversifs du dix-neuvième siècle ; et enfin maintenant, cette bande de 
personnalités extraordinaires, provenant du milieu des grandes cités 
d'Europe et d'Amérique, a saisi le peuple russe par le chignon et est 
pratiquement devenue maîtresse indiscutable de cet empire énorme. Point 
n'est besoin d'exagérer la part jouée dans la création du bolchevisme et la 
provocation de la Révolution russe par ces Juifs internationaux pour la 
plupart athées. Elle est certainement très grande et surpasse probablement 
toutes les autres." 

« C'est la dernière déclaration franche (que j'ai découverte) faite par un 
leader public sur la question. Après elle, le ban tomba sur toute discussion 
publique et un grand silence s'en suivit et ce, jusqu'à aujourd'hui. En 1953, 
M. Churchill refusa la permission (requise sous la loi anglaise) de faire un 



40- 



Genèse et authenticité des Protocoles 



photostat de cet article (Jllustrated Sunday Herald, 8 février 1920) sans dire 
pourquoi. 

« [. ..] M. Churchill, en 1922 (lorsqu'il était Secrétaire des colonies) : "Des 
déclarations non autorisées ont été faites à l'effet que le dessein visé est de 
créer une Palestine entièrement juive. On a sorti des phrases comme 'la 
Palestine deviendra aussi juive que l'Angleterre est anglaise' " (reproche 
direct envers le Dr Weizmann). "Le gouvernement de sa Majesté 
considère ce genre de suggestion comme impraticable et n'a rien de tel en 
vue. Il n'a pas non plus, en quelque occasion que ce soit, considéré la 
disparition ou la subordination de la population arabe, de sa langue ou de 
sa culture en Palestine" (dans la Deuxième Guerre Mondiale, comme 
Premier Ministre, et après, comme Chef de l'opposition, M. Churchill 
donna son soutien au processus nié ici). » 

[La controverse de Sion, Douglas Rééd.] 

Évidement, Churchill allait devenir une des figures centrales de l'histoire du 
monde en travaillant étroitement avec les banquiers et politiciens sionistes juifs et 
non juifs, comme les Rothschild. Il fut dès lors un agent des Sages / llluminati. 

Depuis la Deuxième Guerre Mondiale, tout ce qui a trait à la conspiration 
ancienne, à la haine juive envers les nations gentilles et aux comptes-rendus 
historiques qui démontrent l'influence destructrice massive qu'exercent les Juifs 
sur l'humanité, tout cela, dis-je, fut rendu tabou. La moyenne des gens réagit avec 
indignation et horreur, aujourd'hui, à la simple suggestion que le peuple juif puisse 
être autre chose que la race la plus persécutée du monde. Mais la moyenne des 
gens n'a absolument aucune information sur laquelle fonder son opinion. La 
réaction face à l'exposition de la conspiration ancienne n'est rien d'autre qu'un 
réflexe conditionnel de Pavlov, créé et instillé par les auteurs même de la 
conspiration ancienne. Et, de nos jours, rares sont ceux qui oseront, ne serait-ce 
que murmurer contre cette oppression juive des plus englobantes sur l'humanité. 
Comme les Juifs de jadis devinrent chrétiens afin d'échapper à la persécution, de 
même la majorité de la population en général est devenue une foule d'agents du 
judaïsme, qu'elle en soit consciente ou non, comme à l'époque biblique d'Esther. 

« Et dans chaque province, et dans chaque ville, dans les lieux où la parole 
du roi et son ordonnance parvinrent, il y eut parmi les Juifs de l'allégresse 
et de la joie, des festins et des jours de fêtes. Et beaucoup de gens 
d'entre les peuples du pays se firent Juifs, parce que la crainte des 
Juifs les avait saisis » 

(Esther 8:17). 

Il est extrêmement rare, aujourd'hui, de trouver de l'information concernant 
la conspiration ancienne, à cause de la censure massive des écrits et du manque de 
volonté de la part de la population en général à considérer comme une possibilité 
quelque chose qu'ils ont appris, dès leur naissance, à voir comme outrageante et 
ridicule. Chaque génération naît dans un monde toujours plus sujet à la censure et 
à l'illusion. Éventuellement, il deviendra impossible de retracer la véritable histoire 
des Juifs et de leur influence destructrice. Tout le monde aura tellement été judaïsé 
que la simple pensée d'une oppression judaïque sera étrangère à tous les esprits. 



41 



Les protocoles des Sages de Sion 



Il fut donc très inhabituel d'entendre les paroles suivantes provenant des 
nouvelles d'une station télé majeure : 

« Chaque race a hérité de certaines caractéristiques. Dans le cas des Juifs, 
elles comprennent le marchandage, le monnayage, l'usure, et une 
répugnance pour le "travail productif méprisé comme étant en deçà de la 
dignité des Juifs dans leur "bible" appelée "le Talmud". 

« Les Juifs n'ont pas changé depuis l'époque où Jésus-Christ s'empara d'un 
fouet et chassa les changeurs du Temple. Les Juifs se sont toujours unis 
pour former des monopoles. Aujourd'hui, ils contrôlent toutes les chaînes 
de grands magasins, les ateliers spécialisés, ainsi que les bijouteries 
lucratives et le commerce de fourrure animale. Les Juifs régnent dans le 
domaine de tous les métaux précieux, comme l'or, l'argent, le platine, 
l'étain, le plomb, etc. Ils se mettront toujours en bande afin de mettre en 
faillite les compétiteurs gentils. 

« De nos jours, l'Amérique est inondée d'immigrants juifs en provenance de 
Russie et il y en a même 20 000 par année qui quittent Israël pour les USA 
— tous avec des signes de piastres dans les yeux. Les Juifs ont employé 
leur puissance monétaire tant vantée pour se saisir des rênes du Parti 
démocratique et amènent plus de 50 % de toutes les contributions 
financières. Aujourd'hui, ils construisent de plus en plus d'usines 
américaines majeures. Alors qu'ils ne sont que 3 % de la population, les 
Juifs contrôlent au-delà de 25 % de la richesse nationale et ce pourcentage 
s'accroît chaque année. C'est le seul groupe racial totalement organisé dans 
le but d'œuvrer à la domination politique de l'Amérique. 

« L'opposition aux Juifs n'a pas commencé en Allemagne, mais date de bien 
avant la naissance du Christ, il y a quelques 2 000 ans ! Étudiez les 
déclarations faites par "les plus grands hommes du monde". Ils révèlent 
pourquoi les "Juifs errants" se sont faits les ennemis de tous les pays où ils 
avaient été acceptés. 

[Shimon Perez, Premier ministre d'Israël, en parlant des 
rabbins orthodoxes juifs, sur CNN, le 14 novembre 1995.] 

Ce genre de fanfaronnade et d'admission flagrante, faites par ceux qui 
s'alignent avec Israël, est permise sans être contestée par un Occident poltron. 
On leur permet d'exprimer leurs sentiments anti-Gentils dans leur propre pays, 
en Israël, et à propos d'eux-mêmes, ce qui serait qualifié d'antisémitisme si 
quelqu'un osait en faire du pareil en Occident. L'extrait suivant apparut dans 
un article du journal israélien Haaret^ discutant de la tuerie de 100 civils 
libanais en avril de la même année : 

« Nous les avons assassinés avec un certain orgueil naïf. Croyant maintenant 
avec une certitude absolue que, du fait que la Maison Blanche, le Sénat et 
la plupart des médias américains sont entre nos mains, la vie des autres ne 
compte pas autant que la nôtre ...» 

[Ari Shavat, reproduit dans le New York Times, le 27 mai 

1999.1 



■42- 



Genèse et authenticité des Protocoles 



Si cette déclaration avait été formulée par un Gentil, les forces de la Juiverie 
et des ignorants Gentils « politiquement corrects » se seraient sans aucun doute 
soulevées contre son auteur. 

Il semble pratiquement impossible de s'opposer aux attaques 
judaïques/sionistes, car tous les efforts courageux d'hommes intègres visant à 
informer le monde de la conspiration ancienne tombe en grande partie dans 
l'oreille de sourds et va même jusqu'à les offenser. On ne peut qu'imaginer quel 
genre de monde nous aurions aujourd'hui si la multitude s'était ralliée pour 
soutenir ceux qui s'opposent à la conspiration ancienne au lieu de les condamner 
ou de les contester. De nos jours, l'establishment est infesté d'agents illuminati que 
l'on n'a même pas besoin de contraindre, de soudoyer et de menacer pour qu'ils 
se conforment à l'agenda illuminatus, comme il fallait le faire avec leurs 
prédécesseurs dans la première moitié du vingtième siècle. Le leader sioniste juif, 
Chaim Weismann déclara, en 1 920 : 

« Nous avons dit aux autorités de Londres : nous serons en Palestine, que 
vous le vouliez ou non. Vous pouvez accélérer ou ralentir notre venue, 
mais il serait mieux pour vous que vous nous aidiez, sinon, notre force 
constructive se transformera en force destructive qui causera de l'agitation 
dans le monde entier. » 

[Judische Rundschau, No. 4, 1920, Allemagne.] 

Le banquier juif Paul Warburg déclara quelque chose de semblable : 

« Nous aurons un gouvernement mondial que vous aimiez cela ou non. La 
seule question restant à savoir si nous parviendrons à ce gouvernement 
par la conquête ou par le consentement. » 

[17 février 1950, alors qu'il témoignait devant le Sénat 

américain.] 

Existe-t-il une puissance unifiée capable de mettre toutes les nations à 
genoux et les amener à capituler devant la tyrannie de ce seul pouvoir ? 
Assurément, aucune autre que cette ancienne société secrète ayant imprégné les 
autres sociétés, secrètes et publiques. Une société secrète si imbriquée à la culture 
non juive que celle-ci ne réalise même pas jusqu'à quel point elle a été judaïsée. 
Une cabale de satanistes parasites tellement remplis d'assurance qu'ils ont en 
maintes occasions admis ouvertement leur existence et paradé devant les goyim 
comme s'ils voulaient à la fois mettre au test la crédulité apathique de leurs hôtes 
et jubiler devant la maîtrise de leur art de tromper. Et encore là, la multitude des 
nations des Gentils et la majorité des personnes juives ignorent, et prennent 
même la défense de l'imposition redoutable exercée sur la population mondiale 
par cette poignée de Sages se prenant pour des « dieux ». On voit un exemple de 
cette fanfaronnade juive dans les paroles exprimées par le rabbin Marcus Eli 
Ravage, philosophe juif : 

« Si vous êtes vraiment sérieux quand vous parlez de complot juif, puis-je 
attirer votre attention sur celui qui vaut vraiment la peine qu'on en parle ? 
Quelle utilité y a-t-il à gaspiller votre salive à parler du soi-disant contrôle 
de votre opinion publique par les financiers juifs, les propriétaires de 



43 



Les protocoles des Sages de Sion 



journaux et les magnats du cinéma, alors que vous pourriez tout aussi bien 
nous accuser avec justesse du contrôle éprouvé de votre civilisation entière 
au moyen des Évangiles juifs ? 

« Vous n'avez même pas encore commencé à sonder la profondeur de notre 
culpabilité. Nous sommes des intrus. Nous sommes des perturbateurs. 
Nous sommes des corrupteurs. Nous avons pris votre monde normal, vos 
idéaux, votre destinée et les avons bouleversés. Nous sommes à la source, 
non seulement de la dernière grande guerre, mais d'à peu près toutes vos 
guerres, pas juste de celle de Russie, mais de toutes les révolutions 
majeures de votre histoire. Nous avons amené la discorde, la confusion et 
la frustration dans vos vies personnelles et publiques. Nous le faisons 
encore. Personne ne sait combien de temps nous allons continuer à agir 
ainsi. 

«[■■■] Et la fin est encore loin. Nous vous dominons toujours. En ce 
moment même, vos églises sont mises en pièces par une guerre civile entre 
fondamentalistes et modernistes, c'est-à-dire, entre ceux qui se 
cramponnent à nos enseignements et ceux qui s'efforcent à pas lents de 
nous déposséder. » 

[Un article écrit pour The Century Magazine, vol. 115, 

janvier 1928, No. 3.] 

Le 12 janvier 1952, on demanda au rabbin Emanuel Rabmovich de faire un 
discours-programme au Congrès d'Urgence des Rabbins Européens à Budapest, 
en Hongrie. Les implications de l'extrait suivant donnent froid dans le dos à tout 
lecteur (particulièrement les socialistes, les communistes, les radicaux, les groupes 
de pression politiquement corrects de tout poil et les groupes de pression juifs, 
comme la Ligue Anti-Diffamation) promouvant des politiques pro-juives et qui 
réfute qu'il y ait une politique visant à utiliser les relations raciales pour dégrader la 
société. Voici l'admission la plus flagrante que vous puissiez avoir, ainsi qu'une 
preuve supplémentaire que les Protocoles sont bien réels et qu'ils sont activement 
mis à jour pour se synchroniser avec les événements mondiaux courants et le 
statut social tel qu'il se développe. Cependant, comme vous pourrez le voir dans la 
citation, les llluminati juifs ne font pas toujours ce qu'ils veulent : 

« Salutations, mes enfants ! Vous êtes assemblés ici pour que nous 
récapitulions les étapes principales de notre nouveau programme. Comme 
vous le savez, nous avions espéré avoir vingt ans entre les guerres pour 
consolider les forts gains que nous avons obtenus grâce à la Deuxième 
Guerre Mondiale, mais notre nombre croissant dans certaines régions 
vitales nous a causé de l'opposition et nous devons maintenant travailler 
avec tous les outils à notre disposition pour précipiter la Troisième Guerre 
Mondiale. 

« Le but pour lequel nous nous sommes battus avec tant de concertation 
pendant trois mille ans est enfin à notre portée et, parce que son 
aboutissement est si évident, il nous incombe d'accroître nos efforts et de 
décupler notre prudence. Je puis sans risque vous promettre que, d'ici dix 



44- 



Genèse et authenticité des Protocoles 



ans, notre race aura sa juste place dans le monde où chaque Juif sera roi et 
chaque Gentil sera esclave ! {Applaudissement de la salle}) 

« Vous vous rappelez du succès de notre campagne de propagande des 
années 1930, qui souleva les passions anti-américaines en Allemagne, alors 
qu'en même temps, nous soulevions les passions anti-allemandes en 
Amérique, campagne qui atteint son point culminent à la Seconde Guerre 
Mondiale. Une campagne de propagande similaire est menée en ce 
moment de manière intensive de par le monde entier. Une fièvre guerrière 
se déchaîne sur la Russie par un incessant barrage anti-américain, pendant 
qu'une peur bleue nationale anti-communiste balaie l'Amérique. Cette 
campagne force toutes les nations plus petites à choisir entre un 
partenariat avec la Russie ou une alliance avec les États-Unis. 

« Notre problème le plus pressant, en ce moment, c'est de réussir à 
enflammer l'esprit militariste calorifuge des Américains. (L'échec de la Loi 
sur l'Entraînement Militaire Universel fut un gros contretemps dans nos 
plans, mais nous sommes sûrs qu'une mesure appropriée sera envoyée 
d'urgence au Congrès immédiatement après les élections de 1952.) Les 
Russes, comme les peuples asiatiques, sont parfaitement sous contrôle et 
n'offrent aucune opposition à la guerre, mais nous devons attendre de 
nous attacher les Américains. 

« Ce programme va atteindre son objectif, i.e., la Troisième Guerre 
Mondiale, qui surpassera en destruction tous les combats précédents. 
Évidemment, Israël demeurera neutre, et quand les deux camps seront 
dévastés et épuisés, nous arbitrerons en envoyant nos Commissions de 
Contrôle dans tous les pays anéantis. Cette guerre mettra fin pour toujours 
à notre lutte contre les Gentils. Nous révélerons ouvertement notre 
identité aux races d'Asie et d'Afrique. Je puis déclarer avec assurance que 
les dernières générations d'enfants blancs sont nées. Dans l'intérêt de la 
paix et de l'effacement des tensions interraciales, nos Commissions de 
Contrôle interdiront aux blancs de s'accoupler avec des blancs. Les 
femmes blanches doivent cohabiter avec des membres des races foncées, 
les hommes blancs avec des femmes noires. Ainsi, la race blanche 
disparaîtra, car mélanger le foncé au blanc signifie la fin de l'homme blanc, 
et notre plus dangereux ennemi ne sera plus qu'un souvenir. 

« Nous nous embarquerons dans une ère de dix mille ans de paix et 
d'abondance, la Vax Judaica, et notre race régnera sans opposition sur terre. 
Notre intelligence supérieure nous permettra facilement de garder la 
maîtrise du monde sur les gens foncés. 

« Il n'y aura plus de religions. Non seulement l'existence d'une classe de 
prêtres est-elle un constant danger pour notre règne, mais la croyance en 
une vie après la mort donne une force spirituelle à des éléments 
irréconciliables dans de nombreux pays. Toutefois, nous retiendrons les 
rituels et les coutumes du judaïsme comme marque de notre caste 
dirigeante héréditaire, renforcée par nos lois raciales pour qu'aucun Juif 



45 



Les protocoles des Sages de Sion 



n'ait la permission de se marier en dehors de notre race, ni qu'un étranger 
soit accepté parmi nous. 

« Nous aurons peut-être à répéter les jours sinistres de la Deuxième Guerre 
Mondiale quand nous fûmes forcés de laisser les bandes hitlériennes 
sacrifier certains membres de notre peuple afin de bénéficier de la 
documentation et de témoignages adéquats pour justifier légalement notre 
jugement et l'exécution des leaders d'Amérique et de Russie en tant que 
criminels de guerre, après que nous aurons dicté la paix. Je suis sûr que 
vous n'aurez besoin que de peu de préparation dans cette tâche, car le 
sacrifice a toujours été le mot d'ordre de notre peuple, et la mort de 
quelques milliers de Juifs en échange du leadership mondial n'est, en 
vérité, qu'un prix minime à payer. 

« Pour vous convaincre de la certitude de ce leadership, laissez -moi vous 
faire remarquer comment nous avons retourné toutes les inventions de 
l'homme blanc en armes contre lui-même. Ses presses à imprimer et ses 
radios sont les porte-parole de nos désirs, et ses manufactures d'industrie 
lourde sont les instruments qu'il produit pour armer l'Asie et l'Afrique 
contre lui. Nos intérêts à Washington font grandement avancer le Point 
Quatre de notre programme pour développer l'industrie dans les régions 
retardées du monde afin qu'après que les usines industrielles et les villes 
d'Europe et d'Amérique auront été détruites par la guerre atomique, les 
blancs ne puissent offrir aucune résistance aux vastes multitudes des races 
foncées qui conserveront une incontestable supériorité technologique. 

« Et donc, avec la vision de la victoire mondiale devant vous, retournez dans 
vos pays et intensifiez votre bon travail jusqu'au jour prochain où Israël se 
révélera dans toute sa destinée glorieuse en tant que Lumière du Monde ! » 

[Cité au Service des Renseignements Canadiens, 
septembre 1952, et dans la publication américaine 

Common Sensé, 1952.] 

L'auteur Eustace Mullins rapporte, dans son livre The Histoiy of the Jews, 
qu'un agent double, qui avait infiltré le cercle de la Ligue Anti-Diffamation du 
B'nai B'tith, lui a révélé que la publication et la circulation du discours de 
Rabmovich avait poussé les Juifs à reporter tous leurs plans d'une Troisième 
Guerre Mondiale. Le traducteur juif de la citation du yiddish en anglais, Henry H. 
Klein, était horrifié par les plans de son propre peuple. Il mourut à New York le 
lendemain d'une réunion avec un homme de la CIA, et celle-ci possède 
maintenant une copie du document. 

Il est fort intéressant, ici, de comparer l'admission mentionnée ci-haut que 
le peuple juif est considéré, par ses frères élitistes, comme un « sacrifice » pour la 
grande cause de la prise de pouvoir mondial. Comme une masse de preuves 
scientifiques et historiques démontre que la Deuxième Guerre Mondiale ne fut 
qu'un outil pour promouvoir l'agenda du Nouvel Ordre Mondial, il existe 
également des preuves circonstancielles d'un sacrifice planifié de 6 millions de 
personnes comme faisant partie du processus. Le Juif Ben Hecht, dans son livre 
Perfidy, cite Max Nordau à la Conférence Sioniste Mondiale de 1911 : 



46- 



Genèse et authenticité des Protocoles 



« Le même gouvernement juste prépare l'annihilation complète de six 
millions de gens. » 

En 1911, l'élite juive avait déjà planifié de sacrifier 6 millions de leurs frères 
inférieurs ! Ils avaient décidé qu'un chiffre énorme devait frapper l'imaginaire des 
gens ! Cependant, comme l'ont démontré les véritables comptes-rendus 
historiques, le chiffre de six millions ne fut jamais atteint dans le supposé 
Holocauste, sauf comme chiffre symbolique employé pour amplifier les pertes 
juives et apporter du soutien au sionisme. Des millions de Juifs et de non Juifs 
souffrirent indubitablement, toutefois, et furent sacrifiés de manière sanglante au 
dieu des Sages de Sion. 

« Il n'y a guère d'événement dans l'histoire moderne qui ne puisse trouver 
racine chez les Juifs. Nous, les Juifs d'aujourd'hui, ne sommes rien d'autre 
que les séducteurs du monde, ses destructeurs, ses incendiaires [. . .] Notre 
dernière révolution n'est pas encore faite. » 

[L'auteur juif, Oscar Levy, La signification mondiale de la 

Révolution russe.] 

C'est ce que disent aussi Les Protocoles des Sages de Sion. 

D'une fois à l'autre dans toute l'histoire, les Juifs et les sionistes ont répété 
leur même vision contre les Gentils, tous résonnant en parfaite harmonie avec ce 
document infâme si souvent condamné comme fraude et antisémite. Même si les 
Protocoles n'avaient jamais existé, il y aurait amplement de preuves de la 
conspiration qu'ils documentent de manière si crue. Qu'il est donc insensé de crier 
à l'antisémitisme et à la fraude en regard des Protocoles ! Comment ceux qui 
connaissent la véritable histoire du judaïsme et les antécédents de ce document 
(dans la prochaine section) peuvent-ils décrier son authenticité ? 

Le défi immense qui nous attend, Gentils comme Juifs, est de savoir si nous 
allons nous réveiller à temps devant la vérité afin de nous ériger efficacement face 
à l'implantation complète du complot contre l'humanité qui existe, preuves à 
l'appui, depuis au moins 2 600 ans — avant que « ne se fasse la dernière 
révolution » ! 



47- 



Les protocoles des Sages de Sion 



Histoire des origines des Protocoles 




Afin de fournir l'information la plus détaillée et la plus concise possible 
concernant les origines des Protocoles, nous allons tirer beaucoup de citations du 
livre Waters Floning Eastirard (Les eaux qui coulent vers Œsi) de L. Fry : 

« Les Protocoles donnés au monde par Nilus ne sont que la plus récente 
édition du programme des leaders juifs. L'histoire relatant comment cette 
dernière fut mise en circulation est fort intéressante. 

«En 1884, la fille d'un général russe, Mlle Justine Glinka, s'efforçait de 
servir son pays à Paris en obtenant des renseignements politiques qu'elle 
communiquait au général Orgevskii [1] , à St-Petersbourg. À cette fin, elle 
employa un Juif, Joseph Schorst [2] , membre de la loge Mizraïm à Paris. Un 
jour, Schorst lui offrit de lui procurer un document de grande importance 
pour la Russie, en paiement de 2 500 francs. Cette somme ayant été reçue 
de St-Petersbourg, elle fut payée et le document tomba dans les mains de 
Mlle Glinka. [3] 



1 A cette époque, Secrétaire du Ministre de l'Intérieur, le général Cherevin. 

2 Alias Shapiro, dont le père avait été condamné à Londres, deux années plus tôt, à dix 
ans de travaux forcés pour faux monnayage. 

3 Schorst s'enfuit en Egypte où, selon les archives de la Police française, il fut assassiné. 



■48- 



Genèse et authenticité des Protocoles 



« Elle envoya l'original français accompagné d'une traduction russe à 
Orgevskn qui, à son tour, le remit à son chef, le général Cherevm, pour 
qu'il le transmette au Tsar. Mais Cherevin, obligé envers de riches Juifs, 
refusa de le transmettre et le classa simplement dans les archives. [4] 

« Pendant ce temps, il apparut à Pans certains bouquins traitant de la vie de 
la cour de Russie [5] qui déplurent au Tsar et celui-ci ordonna à sa police 
secrète d'en découvrir les auteurs. Ils furent faussement attribués, peut- 
être avec des intentions malicieuses [6] , à Mlle Glinka et, à son retour en 
Russie, elle fut bannie de son domaine en Oural. Mlle Glinka donna une 
copie des Protocoles au Maréchal de noblesse de son district, Alexis 
Sukhotin. Celui-ci montra le document à deux amis, Stepanov et Nilus ; le 
premier l'imprima et le fit circuler en privé, en 1897 ; le second, le 
professeur Sergius A. Nilus, le publia pour la première fois à Tsarskoe- 
Tselo (Russie), en 1901, dans un livre intitulé Le grand dans le petit. Ensuite, 
à peu près à la même époque, un ami de Nilus, G. Butmi, l'apporta 
également et une copie fut déposée au British Muséum le 10 août 1906. 

« Pendant ce temps, par l'intermédiaire de membres juifs [,] de la police 
russe, on obtint le procès-verbal de la séance du congrès de Bâle [8] de 1897 
et l'on constata qu'il correspondait aux Protocoles. [9] 

«En janvier 1917, Nilus prépara pour publication une seconde édition 
révisée et documentée. Mais avant qu'il ne fut mis sur le marché, la 
Révolution de mars 1917 eut lieu et Kerenskn, ayant pris le pouvoir, 
ordonna que toute l'édition du livre de Nilus soit détruite. En 1924, le 
professeur Nilus fut arrêté par la Cheka, à Kiev, emprisonné et torturé ; le 
président juif de la cour lui dit que ce traitement lui était infligé « pour leur 
avoir fait un mal incalculable en publiant les Protocoles ». Relâché pour 
quelques mois, il fut à nouveau amené devant le G.P.U. (la Cheka), cette 
fois à Moscou, et emprisonné. Remis en liberté en février 1926, il mourut 
en exil dans le district de Vladimir, le 13 janvier 1929. 



4 A sa mort, en 1896, il légua à Nicolas II une copie de ses mémoires contenant les 
Protocoles. 

5 Publiés sous le pseudonyme de « Comte de Vassiln », leur auteur réel fut Mme Juliette 
Adam ayant utilisé du matériel fourni par la Princesse Demidov-San Donato, la Princesse 
Radzivill et d'autres Russes. 

6 Parmi les Juifs dans les Services secrets russes à Paris, il y avait Maniulov, dont le 
caractère odieux est dépeint dans les Mémoires de M. Valéologue. 

7 Notamment Eno Azev et Efrom. Ce dernier, ancien rabbin, mort en 1925 dans un 
monastère de la Serbie où il s'était réfugié, avait l'habitude de dire aux moines que les 
Protocoles n'étaient qu'une petite partie des plans juifs de domination du monde et une 
faible expression de leur haine des Gentils. 

8 Supra partie 1. 

9 Le gouvernement russe avait appris qu'aux réunions du B'nai B'rith de New York, en 
1893-94, Jacob Schiff (supra 52, 53) avait été nommé président de comité du mouvement 
révolutionnaire en Russie. 



49 



Les protocoles des Sages de Sion 



« Quelques copies de la seconde édition de Nilus furent préservées et 
envoyées vers d'autres pays où elles furent publiées : en Allemagne, par 
Gottfried %um Beek (1919) ; en Angleterre, par The Britons (1920) ; en France, 
par Mgr Jouin, dans Ta Revue Internationale des Sociétés Secrètes, et par Urbain 
Gohier, dans Ta Vieille France ; aux Etats-Unis, par Small, Maynard & Co. 
(Boston, 1920), et par The Beckmth Co (New York, 1921). Plus tard, des 
éditions apparurent en italien, en russe, en arabe et même en japonais. 

« Voilà l'histoire toute simple des Protocoles s'étant rendus en Russie et, à 
partir de là, ayant atteint une large circulation. 

« Pour la corroborer, voici la déposition de M. Stepanov relative à cette 
affaire : 

"En 1895, mon voisin dans le district de Toula, le major à la retraite Alexis 
Sukhotin, me donna une copie manuscrite des Protocoles des Sages de 
Sion. Il me dit qu'une dame de sa connaissance, dont il ne mentionna pas 
le nom, résidant à Pans, les avait trouvés dans la maison d'un ami, un Juif. 
Avant de quitter Paris, elle les avait secrètement traduits, avait apporté 
cette unique copie en Russie et l'avait donnée à Sukhotin. 

"Tout d'abord, je ronéotai cette traduction, mais, la trouvant difficile à lire, 
je résolus de la faire imprimer en ne faisant aucune mention de la date, de 
la ville ou du nom de l'imprimeur. Je fus aidé en cela par Arcadi 
Ippolitovitch Kelepovskn qui, à l'époque, était en charge de la maison du 
grand duc Sergius. 

"H remit le document afin qu'il soit imprimé sur les presses du district. C'eut 
lieu en 1897. Sergius Nilus inséra ces Protocoles dans son livre et y ajouta 
ses propres commentaires. 

Signé : PHILIP PETROVICH STEPANOV 

Ancien procurateur du Synode de Moscou, chambellan, conseiller privé et 
(en 1897) chef du Chemin de fer Kursk de Moscou dans la ville d'Orel, 17 
avril 1927." 

"Témoin : PRINCE DIMITRI GALITZIN 

Président des Colonies russes d'Immigrants à Stan Fontag 

(fin de citation.) 



50 



Genèse et authenticité des Protocoles 



Frauduleux ou véritable ? 




Le fait est qu'il n'y a aucune preuve 
documentaire affirmant que Les Protocoles des 
Sages de Sion soient ce qu'ils disent être. Et donc, 
des allégations d'invention et de fraude les ont 
poursuivi tout au long de leur historique 
publique. Toutefois, malgré de nombreuses 
opinions déclarant le contraire, on n'a jamais 
prouvé que les documents fussent frauduleux. 

Nous n'avons fourni ici qu'une mince 
partie de la montagne de preuves 
circonstancielles indiquant que les Protocoles 
ne sont qu'un des nombreux documents 
trahissant un agenda de domination mondiale demeuré inchangé, remontant dans 
le temps à la fausse interprétation que l'on fit du Livre du Deutéronome — la 
Seconde Loi donnée à Moïse par Yahvé. Il est presque impossible de réfuter le fait 
que les Protocoles sont manifestement l'agenda sur lequel les politiciens du 
monde ont orchestré leurs manœuvres publiques et secrètes pour amener le 
monde au bord du Nouvel Ordre Mondial sous un Gouvernement Universel 
Unique. 

Il est possible qu'un pareil agenda ait pu surgir au 19 e siècle, contemporain 
aux événements politiques s'y étant déployés — la Révolution bolchevique, les 
Deux Guerre Mondiales et le sionisme. Mais cela est très peu probable parce qu'il 
s'accorde aussi très bien avec les événements s'étant déroulés dans les siècles 
précédents. En fait, comme nous l'avons démontré, tout bien considéré les 
époques remontant au 7 e siècle avant Jésus-Christ, un document remarquablement 
similaire fut rédigé par les prêtres lévitiques qui régnaient sur le peuple de 
Jérusalem. Et on ne trouva jamais aucun document conspirateur du même type 
antérieur à cette période. 

Comme nous l'avons vu, déclarer que les Protocoles sont une conspiration 
« catholique » mise sur le dos des Juifs équivaudrait à dire que le livre du 
Deutéronome est aussi une conspiration, ainsi que bien d'autre livres bibliques qui 
précèdent la formation de l'Église catholique de plusieurs siècles. Néanmoins, il y 
a amplement de preuves pour démontrer que l'Eglise catholique joua un rôle fort 
utile dans l'implantation de la conspiration ancienne en se faisant porteuse des 
idées judaïques et servant de véhicule d'infiltration des Marranes, des papes juifs et 
des francs -maçons illuminés (comme la Loge P2 [10] ). 

Nous croyons personnellement que les Protocoles ne peuvent être que ce 
qu'ils disent être. Toutefois, croire que cette conspiration contre l'humanité est 



10 La Loge des degrés Paladins (34 e à 39 e degrés). Le pape Paul VI fut le chef de la franc- 
maçonnerie mondiale alors qu'il détenait le 39 e degré. 



-51- 



Les protocoles des Sages de Sion 



purement et simplement orchestrée et exécutée par les Juifs est un non-sens. Un 
simple coup d'œil aux pages de l'histoire démontre le fait que des Gentils de toute 
dénomination ont joué des rôles majeurs dans l'exécution de ce plan — d'autant 
plus sous la bannière du « christianisme » — consciemment ou non ; pendant que 
la majorité des Juifs du monde n'ont jamais eu connaissance du plan auquel ils ont 
signé leur nom en se déclarant «Juifs » et ne lui ont jamais donné leur soutien. En 
effet, la plus grande partie de l'opposition au sionisme, dans les années de son 
éclosion, provint des Juifs occidentaux et des Juifs natifs de la Palestine. 
Cependant, depuis la Deuxième Guerre Mondiale et l'Holocauste, c'est devenu 
comme un faux pas et considéré antisémite même pour un Juif de déclarer son 
opposition au sionisme et à l'extrémisme talmudique. 

La vérité témoigne que l'histoire est écrite par les vainqueurs. Et les 
vainqueurs utilisent toujours l'histoire pour programmer la génération suivante 
pour qu'elle accepte leur agenda sans poser de question. Comme le démontrent si 
habilement les Protocoles. 

La préface de l'Éditeur (Flanders Hall Vublishing Company, New Orléans) de 
l'édition révisée de Waters Flowing Eastward 'mentionne ce qui suit : 

« Certains arguments contre l'authenticité des Protocoles sont examinés 
dans ce livre. Il est bon de mentionner ici un argument complètement 
nouveau en faveur de leur authenticité. En 1937, un ancien officier russe 
du Service de Renseignements Tsariste demanda à voir un de nos amis. 
L'ancien officier russe était accompagné, à l'occasion de cette réunion, par 
un homme bien connu, et de manière favorable, par notre ami. L'ancien 
officier informa notre ami et son épouse qu'en 1897, il avait été appelé de 
Washington où il travaillait pour le gouvernement du Tsar et fut envoyé à 
Bâle, en Suisse, où se tenait cette année-là le premier congrès des sionistes. 
On lui donna un petit détachement d'hommes choisis du service secret. 
Pendant que les Juifs étaient en conclave secret, ses hommes simulèrent 
un incendie et se précipitèrent dans la salle en criant « Au feu ! Au feu ! ». 
Dans la confusion qui s'en suivit, il se fraya un chemin vers la table du 
président ou du conférencier et prit possession de tous les papiers qu'il y 
avait dessus. Ces papiers contenaient les originaux des Protocoles. 

«L'ancien officier s'échappa de Russie en 1917 et vécu principalement à 
Pans. C'était un vieil homme, en 1937. Inutile de vous dire que la véracité 
et la fiabilité de notre ami ne sont pas remises en question. » 

Des critiques de l'authenticité des Protocoles clamèrent qu'il s'agissait d'une 
invention dérivant de documents antérieurs et utilisés comme propagande contre 
les Juifs par leurs opposants. Nous espérons avoir démontré ici que les documents 
découlent effectivement d'une source commune antérieure, mais cela n'en fait pas 
une falsification pour autant, de la même manière que la dernière édition d'une 
encyclopédie ne peut être condamnée parce qu'il existe déjà des ouvrages 
précédents de nature presque identique. 

Cet argument échoue également sur un autre point qui, en réalité, opère en 
faveur de la théorie de l'origine juive plutôt que contre elle. On a souvent argué 



52 



Genèse et authenticité des Protocoles 



que les Protocoles ressemblent de façon remarquable à un livre appelé Dialogues aux 
enfers entre Machiavel et Montesquieu (nommés également Les dialogues de Genève}, 
publiés anonymement à Bruxelles, en 1865. Pourtant, les passages des Protocoles 
que l'on cite comme similaires aux Dialogues de Genève sont notablement semblables 
à ceux d'un livre publié en 1850 et portant un titre presque identique : Machiavel, 
Montesquieu et Rousseau, écrit par Jacob Venedy. Or, Venedy était Juif et franc- 
maçon ! C'était un révolutionnaire et un associé proche du Juif Karl Marx (dont le 
nom réel était Mordecai), et de Maurice Joly, le véritable auteur des Dialogues de 
Genève ! Cela fait beaucoup de coïncidences, ne trouvez-vous pas ? Le père de 
Marx, Heinrich, dont le nom original était Hirschel ha-Levi, était fils de rabbin et 
descendant d'une famille d'érudits talmudiques depuis des générations 
[Encyclopédie judaïque, 1997]. Le Manifeste communiste de Marx est clairement 
îllumimste et très en parallèle avec les Protocoles. 

On ne peut manger et conserver le gâteau en même temps dans ce genre 
d'enquête, craignons-nous. Tous les chemins mènent à Sion ! 

« ...il y a beaucoup de choses dans le bolchevisme lui-même. Par exemple, 
le fait que tant de Juifs aient été bolcheviques. Et le fait que les idéaux du 
bolchevisme soient en parfait accord avec les idéaux les plus subtils du 
judaïsme. » 

[La chronique juive, 4 avril 1918.] 

« Certains l'appelle "marxisme", moi, je l'appelle "judaïsme". » 

[The American Bulletin, rabbin S. Wise, 5 mai 1935.] 

Les Protocoles furent, en premier lieu, publiés dans le journal russe Snamia, en 
1903, et l'on croit qu'ils ont aussi été publiés en 1902 et 1903 dans le journal 
Moskowskija Wiedomosti. Malgré qu'une copie du livre du professeur Sergyei Nilus 
(bureaucrate au Département des Relations Étrangères à Moscou) ait été 
enregistrée au British Muséum le 10 août 1906, ils furent par ailleurs inconnus en 
dehors de la Russie jusqu'à la Révolution bolchevique quand des immigrants 
russes en amenèrent des copies en Amérique du Nord et en Allemagne. En Russie 
bolchevique, ce fut la peine de mort pour quiconque était trouvé en possession 
des Protocoles. (En autant que nous sachions, le document entier déposé au British 
Muséum n'a jamais été complètement traduit en anglais.) 

Les Protocoles obtinrent une reconnaissance générale lors de leur traduction 
en anglais, en 1920. Ils devinrent bientôt célèbres. De très estimés journaux, 
comme le Times et le Morning Post (dont le correspondant à Moscou, Victor E. 
Marsden, fut responsable, en 1921, de la traduction employée dans ce document), 
couvrirent l'histoire par de nombreux articles, au plus grand chagrin de la juiverie 
internationale qui mit immédiatement en branle le roulement propagandiste. Non 
seulement nièrent-ils que les Protocoles étaient un complot juif, mais également qu'il 
y ait eu quelque complot que ce soit. La dernière affirmation était clairement 
fausse aux yeux de tout homme et femme bien informés de l'époque. 

« Il n'y eut probablement jamais autant d'argent et d'énergie de dépensés 
dans toute l'histoire afin de supprimer un simple document. La période de 



53 



Les protocoles des Sages de Sion 



1920 marque la fin de l'époque où l'on pouvait ouvertement et de manière 
impartiale discuter de la question juive en public. » 

[Reed, La controverse de Sion.] 

La presse était solidement sous la coupe des droits acquis. Ceux qui allaient 
à leur encontre et publiaient des informations sur les Protocoles furent ramenés dans 
le droit chemin par le moyen de pressions financières et politiques. Par exemple, 
en 1920, Lord Northcliffe, propriétaire de plusieurs journaux, de même que co- 
propriétaire du Times, fit publier dans ce dernier un article appelé «Te péril juif, un 
pamphlet dérangeant, demande une enquête». Cet article sur les Protocoles exigeait une 
investigation adéquate du document. En février de 1922, il entreprit une fervente 
mission anti-sioniste, une série d'articles au sujet de ce qui se passait vraiment en 
Palestine. Le 14 août 1922, Northcliffe mourut d'endocardite ulcérative. Il avait 
été confronté dans un tram à Evian-les-Bains, en juin, par l'éditeur du Times, M. 
Wickham Steed, et un docteur qui avait certifié que Northcliffe était « fou ». En 
vertu de cela, un gardien de police lui interdit l'entrée des bureaux du Times et l'on 
ordonna au personnel d'ignorer toute communication venant de lui. Tout cela 
malgré qu'il ne démontra aucun signe extérieur de folie pour ceux qui firent, par la 
suite, des commentaires sur son apparence et son état d'esprit. Cependant, il avait 
déclaré croire que sa vie était en danger et qu'on l'empoisonnait. Toute cette 
affaire fut supprimée jusqu'à la publication de «U 'histoire officielle du Times », trente 
ans plus tard, en 1952 ! 

Ainsi fut éliminé un homme possédant assez de pouvoir et de volonté pour 
défier les Protocoles et le sionisme à l'échelle internationale à l'intention d'un 
auditoire de millions de personnes, et qui s'engageait à éclairer le monde à propos 
du véritable agenda. 

Le « fait » souvent cité que les Protocoles sont une « fraude indubitable » est 
facilement dissous, car entièrement faux et basé uniquement sur un cas judiciaire 
très spécifique. De nombreux essais infructueux ont été tentés par la juiverie 
internationale afin de dénoncer les Protocoles comme étant une invention. Mais ce 
n'est qu'en 1933 qu'une action légale fut tentée à cet égard. 

«Le 26 juin 1933, la Fédération des Communautés juives de Suisse et la 
Communauté juive de Berne intentèrent une action en justice contre cinq 
membres du Front National Suisse, recherchant un jugement déclarant 
que les Protocoles étaient une invention et interdisant leur publication. La 
procédure de la Cour fut ahurissante, les dispositions du Code Civil Suisse 
étant délibérément mises de côté. Seize témoins appelés par les plaignants 
furent entendus, mais on ne permit qu'à un seul des quarante témoins 
appelés par les défendeurs de se faire entendre. Le juge permit aux 
plaignants de choisir deux sténographes privés pour enregistrer les 
procédures pendant l'écoute de leurs témoins, au lieu d'en laisser la tâche à 
l'officier de la cour. 

« À la vue de ces irrégularités et d'autres similaires, il n'est pas surprenant 
qu'après que le cas eut duré moins de deux ans, la cour jugea que les 
Protocoles étaient une invention et une littérature démoralisatrice. La 



■54- 



Genèse et authenticité des Protocoles 



décision fut rendue le 14 mai 1935, mais elle fut annoncée dans la presse 
juive avant même que la cour la rende. 

«Le 1 er novembre 1937, la Cour d'appel criminelle de Suisse cassa ce 
jugement dans son entièreté. Les propagandistes juifs déclarèrent 
cependant encore qu'on avait "prouvé" que les Protocoles étaient une 
invention. 

« Il était naturel que les Juifs aient cherché à discréditer les Protocoles, car leur 
célébrité croissante attirait davantage l'attention du public sur d'autres 
énonciations révélatrices. » 

[Waters Flowing Eastward, révisé et mis à jour par le 

révérend Denis Fahey.] 

Le second procès tourna en faveur du lobby juif et on condamna les 
défendeurs à une amende de 100 francs. Mais cela n'eut rien à voir avec les 
Protocoles. La condamnation était due à un autre article qui était inclus dans la 
poursuite, intitulé S chwei^ermàdchen hiite dich vor schàndenen Juden (« Filles suisses, 
faites attention aux Juifs déshonorants»). La cour avait statué que c'était une 
« tentative de diffamer les Juifs dans leur ensemble ». Le lobby juif, qui avait écrit 
dans ses journaux que l'on avait prouvé que les Protocoles étaient une pure 
invention, furent plus tard forcés de changer leur position pour celle disant que 
leur authenticité n'avait pas été prouvée. Mais l'ancienne position survécut dans le 
mythe populaire. 

Le fait demeure qu'on n'a jamais pu prouver que les Protocoles soient une 
invention. 

Il demeure également que, depuis leur publication, les événements 
mondiaux se sont déroulés exactement selon leur description dans les Protocoles. 
On nous mobilise graduellement vers un Nouvel Ordre Mondial. Le 
Gouvernement Universel Unique est facilité par le mouvement graduel des états 
nationaux en blocs de pouvoir plus grands comme l'Union européenne et 
l'ALENA, etc. Les Nations Unies sont entrées au pouvoir comme une force 
policière globale sous le prétexte d'être les protectrices et les bienfaitrices du 
monde, exactement comme le soulignent les Protocoles. Les Juifs sont 
symboliquement « retournés en Palestine », car l'État d'Israël existe maintenant 
comme « foyer » officiel et universel de tous les Juifs, en dépit du fait que la forte 
majorité des Juifs ne possèdent aucun lien racial avec Israël. 

Nous aimerions pouvoir dire que les Protocoles sont effectivement une 
invention et qu'il n'y a pas de conspiration. Mais nous croyons que l'information 
présentée ici, qui n'est que la pointe de l'iceberg, constitue une série de preuves 
évidentes concernant une conspiration ancienne orchestrée par une « élite » s'étant 
proclamée comme telle et à tout le moins intimement associée aux élus principaux 
du judaïsme et ce, depuis un très long moment. 

Dieu n'avait-H pas prédit cette conspiration judaïque ? 

« Il y a un complot de ses prophètes au milieu d'elle : ils seront comme des 
lions rugissants qui ravissent la proie ; ils ont dévoré les âmes ; ils ont 
emporté les richesses de la gloire ; ils ont multiplié les veuves au milieu 



55 



Les protocoles des Sages de Sion 



d'elle. Ses sacrificateurs ont fait violence à la loi, et ont profané mes 
choses saintes ; ils n'ont point mis de différence entre la chose sainte et la 
profane ; ils n'ont point donné à connaître la différence qu'il y a entre la 
chose immonde et la nette, et ils ont caché leurs yeux de mes sabbats, et 
j'ai été profané au milieu d'eux. Ses principaux ont été au milieu d'elle 
comme des loups qui ravissent la proie, pour répandre le sang et pour 
détruire les âmes, pour s'adonner au gain déshonnête. 28 Ses prophètes 
aussi les ont enduis de mortier mal lié : ils ont des visions fausses, et ils 
leur devinent le mensonge, en disant, Ainsi a dit le Seigneur, l'Éternel ; et 
cependant l'Éternel n'avait point parlé » 

(Ézéchiel 22:25-28). 

« Et l'Éternel me dit : Il y a une conjuration entre les hommes de Juda 
et entre les habitants de Jérusalem. 10 Ils sont retournés aux iniquités de 
leurs ancêtres qui ont refusé d'écouter mes paroles, et ils sont allés après 
d'autres dieux pour les servir. La maison d'Israël et la maison de Juda ont 
violé mon alliance, que j'ai traitée avec leurs pères » 

(Jérémie 11:9-10). 



56 



Genèse et authenticité des Protocoles 




Note importante 

Le fait même qu'existe un tel complot 
impliquant un petit noyau d'élus du judaïsme 
sioniste ne sous-entend pas que la grande 
masse du peuple juif fasse partie de cette 
conspiration. Le blâme ne doit pas non plus 

(^■r ^j Bl être jeté uniquement sur les personnes de 

■k jm ■ conviction juive. La grande masse du peuple 

juif ne désire pas voir s'instaurer le Nouvel 
Ordre Mondial, et même la majorité ne 
connaît pas l'existence de cette conspiration. 
Les Juifs ne devraient pas en soi être jugés 
selon leurs croyances religieuses ou leur 
descendance raciale comme faisant partie du complot, car la plupart des Juifs 
suivent une version plus tolérante d'un judaïsme ayant réformé beaucoup des 
éléments extrémistes de leur credo historique. De plus, de nombreux Juifs ont été 
sacrifiés à la cause soulignée par les Protocoles parce que les Sages croient que « la 
fin justifie les moyens », et que tous ceux qui périssent pour la cause sont 
grandement relevés aux yeux de Yahvé. Ce qui n'est évidemment pas le cas. 

L'information ci-haut est fournie afin que Juifs, comme Gentils, puissent 
être plus au courant de ce qu'un petit pourcentage de gens, s'étant proclamés 
l'élite de la religion juive, croient et ce à quoi ils adhèrent en tant que leur sainte 
loi. 

Les commentaires sont reliés spécifiquement aux « Juifs », ce qui laisse 
superficiellement entendre tous les Juifs, mais cela ne reflète pas notre propre 
attitude sur la question, comme nous l'avons déjà établi. Ce furent toutefois les 
paroles des individus cités et des éditeurs ayant présenté le document, il y a des 
décennies, et nous hésitons à les censurer. 

Il s'agit de défier la haine, le racisme et la supercherie, non de les faire 
fermenter. . . 

Nous encourageons donc la lecture des Protocoles à tous nos lecteurs 
chrétiens, car, dans une guerre, même spirituelle, il vaut toujours mieux connaître 
les plans de l'ennemi. Et l'ennemi, l'adversaire le plus coriace de tous les chrétiens, 
est aussi l'auteur véritable des Protocoles. Vous aurez deviné qu'il s'agit de Satan le 
diable ! 

« Mais quant à vous, frères, vous n'êtes point dans les ténèbres, pour que 
ce jour-là vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants 
de la lumière, et des enfants du jour ; nous n'appartenons point à la nuit, 
ni aux ténèbres » 

(1 Thessaloniciens 5:4-5). 

« Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » 

(Jean 8:32). 



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Les protocoles des Sages de Sion 




Vous êtes maintenant prêts à lire 
Les Protocoles des Sages de Sion 



1 ° Coll.M.Lepekjine- Le « fabricant des Protocoles 
» Mathieu Golovinski, à Paris, en 1907 





2 ® Coll.M.Lepekjine - Serge Alexandrovitch Nilus, écrivain 
mystique et orthodoxe, premier éditeur des Protocoles. 



3 D Coll.M.Lepekjine - Pierre Ratchkovski (à dr.), 

responsable de la police politique russe à Paris et 

commanditaire des Protocoles. 




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