CENTRE DE RECHERCHE
POUR LE DEVELOPPEMENT DE L'INDUSTRIALISATION DELA CONSTRUCTION
ATHENES i960
U HABITAT
ET
PROCEDES CAMUS
DIVERSITE DES REALISATIONS
METHODES INDUSTRIELLES
VALEUR ARCHITECTURALE : LIBERATION DE LA FORME
PAR LES POSSIBILITES DU MOULAGE EN USINE
MOYENS DE RECHERCHE INTEGRES
APPLICATION AUX REGIONS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT
CONFERENCE PREPAREE
PAR
UNE EQUIPE DE TECHNICIENS ET DE CHERCHEURS
DU GROUPE DE CONSTRUCTION RAYMOND CAMUS
Digitized by:
INTERNATIONAL
ASSOCIATION FOR
PRESERVATION TECHNOLOGY,
INTERNATIONAL
BUILDING
TECHNOLOGY
HERITAGE
LIBRARY
www.apti.org
From the collection of:
CCA
CANADIAN CENTRE FOR
ARCHITECTURE /
CENTRE CANADIEN D'ARCHITECTURE
www.cca.qc.ca
De larges extraits de la présente conférence ont
été lus, par Monsieur A, FOURNOL, lors d'un cycle
de journées d'étude, organisé à ATHE1TES, au mois
d'Octobre 1960, par le Centre National du Commer-
ce Extérieur et l'Ambassade de France en Grèce.
La délégation française à la journée de l'habitat
de cette série de conférences était conduite par
Lionsieur Camille BOÏÏITOLïE, Chef du Service de l'Ins
pection Générale au Ministère de la Construction*
^■^H
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- 3 -
PAGINATION
Pages
Analyses, en trois langues (anglais, allemand, français).., 5
Analyse en langue grecque • 9
Texte de la conférence 11
Chapitre Premier. - Introduction : le but et l'outil... 11
Chapitre II. — Le schéma technique des procédés
Camus. Ses principes. Historique et développement
actuel 20
Chapitre III. - Résultats atteints à ce jour du
point de vue de la fabrication industrielle.
1 . - Le travail a été planifié 23
2. — Le travail s'exécute de plus en plus
en usine (aspect social, commodité,
prestige ) 27
3. — Le travail stabilisé permet les progrès
de l'économie et de la qualité .•••••••.. 30
4. — De nouveaux outils et équipements ont
été créés et se perfectionnent •••••••••• 31
5. — La main d'oeuvre est formée très rapi-
dement • ••• ••••• 32
6. - Le matériau économique choisi (béton)
a été maîtrisé, et ses qualités com-
plétées par d'autres matériaux 33
7» — La qualité atteinte est constante et va-
lable (isolation thermique, isolation
phonique, stabilité, sismique , finition).. 35
Chapitre IV. - La valeur architecturale. Grande
liberté de composition. Possibilités plastiques
nouvelles •.#•••••••••••. 41
- 4 -
Pages
Chapitre V. _ L'ajustement aui différents
clients et aux diverses conditions de marohé ..,
Chapitre VI. - Les raisons de cette diversité
des possibilités offertes par le procédé ..
A. - Simplicité et souplesse du moule et
des outils principaux
B. - Des moyens d'étude et de recherche
adaptés •••••••••
Chapitre VII. - Quelques applications du pro-
cédé à des régions en voie d'industrialisation..
Usine^fixe de Constantine (Algérie)
à chaîne brisée (ou transfert)
Usine déplaçable de Philippeville (Algérie)
Usine volante de l°Ile de la Réunion
Logement semi-urbain algérien
Chapitre VIII # - Conclusion
54
56
61
69
70
72
74
76
87
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de
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AN A L Y S E
L'habitat
t les procédés Camus
Deux nouvelles pré-
occupations sont apparues
en matière d'habitat : le
"LOGEMENT POUR LE PLUS
GRAND NOMBRE™ et la réa-
lisation de "GRANDS SITES
HUMAINS" adaptés et ex-
pressifs, inscrits dans
la nature et le paysage.
La réalisation, dans des
délais raisonnables, de
ces idéaux impose et im-
posera de plus en plus
l 1 industrialisation de
la construction, et les
usines à logements sont
l'une des formules de
l'avenir qu'il y a lieu
de développer.
Les procédés Camus,
mis au point et déposés
dès 1948, ont donné lieu
à diverses réalisations
en plusieurs pays dont
les conditions générales
d 3 économie et de main»
d'oeuvre sont pourtant
nettement divergentes
(FRANCE METROPOLITAINE
d'abord, puis FRANCE
D'OUTRE-MER et ALGERIE,
ALLEMAGNE, RUSSIE ...).
Ces procédés répondent à
la plupart des critères
et offrent les avantages
de la grande industrie :
planification du travail,
stabilisation des opé-
rations, travail en usi-
ne, progrès technique
continu, formaxion rapi-
de de la main d° oeuvre
ABSTRACT
KURZREFERAT
Housing
and the Camus System
10
There hâve been
two new developments
in housing 1 low-
cost housing and lar
gô-ecalè housing
schemes designed in
relation to the na-
tural surroundings •
The réalisation of
thèse ideals within
a reasonable length
of time calls for an
ever=»increasing de-
grée of industriali-
sation in the buil œ
ding industry, and
the '"housing factory
is on© of the ways
in which this will be
done in the future.
The Camus System)
which was first in-
troduced and regis-
tered in 1948, has
be©n used in several
countries with wide=
ly differing écono-
mie situations and
manpower resources
(Initially in METRO-
POLITAN FRANCE, fol»
lowed by FRENCH OVER
SEAS TERRITORIES and
ALGERIA, GERÏÏANÎ and
RUSSIA...). This sys
tem now meets most
of the requirements
of mass-production
and has ail the at-
tendant advantages t
production-planning,
steady output, work-
shop production, oon
Der Wohnungsbau
und das Camus-Verfahren
Zwei neue Tenden-
zen sind gegenyrârtig
im Wohnungsbau zu berner
ken t die "Wohnung fur
die grôsste Zabi 00 und
die Verwirklichung von
"Groseen Siedlungen%
die sich ausdruskevoll
und harmonisch in die
Landschaf t einftSLgen .
Die Einhaltung von ver-
nûnftigen Fristen, um
dièse Ziele zu verwir—
klichen, setzt immer
mehr die Indu#triali=>
sierung des Wohnungs-
bau voraus, wofttr die
Wohnungsfabriken die
Formel ffïr die Zukunft
darstellen.
Das sohon 1948
entwiokelte und paten-
tierte Camus«=Verfahren
wurde in mehreren
Lândern angewandt , de«=
ren allegemeinen Wirts-
chafts *■ und Arbeits»
marktbedingungen
dennoch verschieden
sind (Zuerst in FRANK-
REICH, dann in UBER-
SEEISCHEM FRANKREICH
und. ALGERIEN, in
DEUTSCHLAND und RUSS-
LAND ...♦)• Dièse Bau—
weisA Antspricht den
meisten Anf orderung&n
und bietet aile Vor—
teile der Grossindûs«
trie : Arbeitsplanun*,
Festsetzung des Fa»
brilcationsproz esses,
Arbeit im Werk, uaua-
^M
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- 6 -
auto— encadrement de
lle-ci, qualité de l»ob
t fini.
Mais l 1 application
s méthodes de grande
rie au domaine du loge-
nt ne laisse pas d'in-
iéter "beaucoup d'obser-
teurs, parfois à juste
tre. Il importe beau-
up en effet de réaliser
. habitat expressif et
.ein de caractère, et
•n des groupes de loge-
>nts impersonnels et
,ns signification»
Les sociétés qui
)pliquent les procédés
imus se sont particulier
ment préoccupées de ces
*oblèmes# Elles se sont
fforcé de réaliser un
rstème industriel sans
Lgidité, et qui offre de
irges possibilités aux
>ûts, aux tendances, aux
)lontés et aux moyens
Lvers des clients et
33 maîtres d'oeuvre.
Lies ont pour ambition
Dtamment d'offrir à
■ Architecte qui compo-
I, non pas seulement
ie grande liberté,mais
assi des possibilités
Duvelles d° enrichisse-
nt plastique.
Des résultats no—
ables découlent en ce
ens de la simplicité
u f on a voulu imposer
tinual technical im-
provement, rapid traa
ning and promotion of
workers within the in-
dustry, quality con=
trol •
In certain
quart ers, however,
there is still some
scepticism about the
application of mass—
production methods to
housing, and this
scepticism is some—
times justified. The
living environment
must hâve character,
and must not be coin—
posed of impersonal,
meaningless groups of
dwellings.
The companies
which use the Camus
System hâve given
parti eu lar attention
to thèse problems.
They hâve produced a
flexible indus trial
System which can be
adapted to the préfé-
rences, needs and re-
sources of client and
builder alike. They
seek to offer the ar=
chitect not only a
considérable measure
of freedom, but also
a new range of possi-
bilités where plas-
tic form is concerned
This has been
achieved by applying
a strict discipline
to the basic techni-
terbrochener technisoh
Portschritt, schnelle
Ausbildung der Arbeits
krâften und Qualitât
des Enderzeugnissee.
Die Anwendung von
serienmâssigen Produk-
t ionsmethoden fdr den
Wohnungsbau wird aber
von vielen Beobaohtern=
und nicht immer ohne
Grund-mit Beunruhigung
verfolgt. Tatsâchlioh
ist es sehr wichtig,
ausdrucksvolle und eige
nen Gharakter aufwei-
sende Wohnbauten und
keine unpersBnliche und
jeden Sinns bare ïJoh&«
kasernen zu erriohten*
Die Firmen, die
das System Camus an=
wenden, haben sich die-
ser Problème besonders
angenommen. Sie beaûh«=
ten sich, ein indus«
trielles System zu ent«=
wickeln, das nicht
starr ist und dem Gesch'
mack, den Tendenzen,den
W(£nschen und den sehr
verschiedenen Mitteln
des Kunden und des Bau<=
herrn entspricht. Sie
wollen vor allem, dem
Architekten nicht nur
eine grosse Gestaltun
freiheit sondern auch
neue Môglichkeiten fur
die plastische Berei-
cherung bieten.
In dieser Hin-
sicht wurden bemerken
werte Ergebnisse dank
der Einfachheit unâ
»
A7?
- 7 -
aux conception» tech-
niques de base, et tout
particulièrement de la
simplicité du moule.
On s'est efforcé aussi
par le fait même de
construire une techni-
que qui puisse être mi-
se entre toutes les
mains.
Un tel objectif
nécessite beaucoup de
recherches car "sim-
ple et rustique" ne
veulent pas dire "frus
te et sans étude" ; au
contraire. Ces recher-
ches sont centralisées
et poursuivies par un
organisme central au-
tonome, qui a pour rô-
le de promouvoir les
idées, de développer
les programmes d'étu-
de dans tous les do-
maines s humain —
plastique — technique,
et de s'opposer à tou-
te cristallisation pré
maturée des techniques
ises en oeuvre*
Les procédés
Camus ont été notam-
ment appliqués à di-
vers pays en voie
d ' industrialisation!
la conférence déciit
quatre réalisations,
faites de 1957 à i960
en ALGERIE et dans
l'ILE DE LA REUNION.
Les logements en cau-
se ont été construits
dans des usines, fi»
oal concepts, parti-
cularly as regards
the simplicity of
moulds. In addition,
there has been an
attempt to devise a
technique which can
be handled by ail.
Such an ob-
jective calls for a
great deal of re-
search, for there is
a world of différen-
ce between the plain
and simple and the
rough and unstudied.
This research is
conduoted by an in-
dependent 9 central
body whose function
is to promote new
ideas, carry out
human — , plastic—
and technical re-
soarch, and discou-
rage the adoption of
new techniques befo-
re they hâve been
properly worked out.
The Camus Sys-
tem has been used in
a number of countries
which are undergoing
industrialisation t
the report covers
four différent sche-
mes which were built
in ALGERIE and the
ISLAND OF PRUNION
between 1957 and
i960. The housing u-
nits used were manu-
dem Anpassungsvermô-
gen der Fabrikations—
technik, insbesondere
durch die Einfachheit
der Sohalungen, er-
zielt. Man hat sioh
auch bemuht, eine Fa»
brikat ions technik zu
entwickeln, die jedem
Arbeiter zuganglich
sein kann.
Ein solches
Ziel konnte nur in-
folge einer intensi-
ven Forschungsarbeit
erreicht werden, denn
"einfach und bàurisch"
bedeutet keineuf ails
"plump und unstudiert?
Die Forschungsarbeit
ist zentralisiert und
fâllt einem autonomen
Z entrai or ganismus,dem
CRIC, zu, dessen Âuf»
gabe ist, Ideen zu
fSrdern, Forschungs-
programme auf allen
Gebieten (mensohlich»
plastisch- technisch)
zu entwickeln und
sich jeder verfrfïhten
Erstarrung der verwen-
deten Technik zu wi—
dersetzen.
Das Camus-Ver-
fahren wurdo auch im
solchen Lândern ange—
wandt, die sich erst
am Anfang der Indus-
trialisierung befin-
den x das Référât
besohreibt vier Bau~
programme, die vom
1957 bis 1960 in AL-
GERIEN und l'ILE DE
LA REUNION verwir-
klicht wurden. Die
mçz*
■*■
i
- 8 -
xes ou mobiles, d'im-
portance très diverse
L'ambition fi-
nale doit être de con-
cilier les besoins de
l'homme et les néces-
sités de l'industrie,
car l'évolution qui
doit se produire pa-
raît inéluctable.
Concilier a du reste
une signification in-
suffisante i il faut
réaliser la synthèse
dynamique des condi-
tions technico— écono-
miques de l'industri-
alisation et des im-
pératifs plus subtils
qui permettront d'a-
méliorer sans cesse
le cadre de la vie de
l'homme dans la cité*
(La conférence
contient 84 figures)
factured in perma-
nent or mobile fac-
tories of widely va
rying size.
The final aim
must be to reooncile
the needs of the in-
dividual with those
of industry, since
we are dealing with
developments which
are inévitable. In
faot, reconcilia-
tion alone is not
sufficient ; there
must be a dynamio
synthesia between
the technical and
économie demanda of
industrialisation
and other, more
subtle, require-
ments for the con-
tinuai improvement
of living condi-
tions within an ur-
ban environment.
(The report
contents 84 figures
betreffenden Wohnun-
gen wurden in fixen
und in offenen Wer-
ken ungleicher Bedeu-
tung gebaut.
Das Endziel
sollte sein, die Be-
dtirfnisse des Mens-
chen und diejenigen
der Industrie zu ver-
sShnen, denn die sich
anbahnende Entwick-
lung ist unwiederru-
flich. Ubrigens ist
der Sinn des Ausdrucks
" versôhnen" nicht ganz
zutreffend : man musa
eine dynaraische Syn-
thèse der technisch—
wirt s chaft lichen Be-
dingungen der Indus-
trialisierung und
der feineren Impera-
tive verwirklichen,
die eine stândige Ver-
besserung des Lebens-
rahmen des Menschen
in der Stadt erlauben
vrtirden.
(Das Référât
enthâlt 84 Bilder)
- 9 -
SJLHLAJL2 i z
AOo véa t6e<SÔT| ive^vTjoav etç X p<5vov àpnex^ npéa<paxov npo-
HEtufvou nepC oUianoû : *| "KATOIKIA AIA TON MErAAYTEPON API9-
HOK" naC f| npaYUaxonoCncHç "KErAAQN OIKIEMQN» npoariPlioajifv^v
naf êxçpocrctHâJv^YYeYPoiinévuv etç t^v (pt5aiv naC t6 to* E :ov.
'H npay\iatoicoCr\a^ t tvt6ç XoylhÔjv npo^caniwv.aôtwv xwv lôeuôÛiv
émpaUei xat &<* Inip&Xr) ovvcxûç neptao<5Tepov xfW ptoprixavonoCr)-
cnv triç x(rca<meuTJs,xaC -ci èpYoaTôma àiâ xaxoiHCaç etvai *> nCa
ont 6 x&ç "<p6p\iov\a&" xov iiéMovcoç tio<5 cîvai àvtfYxn v<5 ctvan-cux^Tl.
At né&oôoi R. CAMUS, èpicrriKÛç ouimATjpw&e-îaat fan Aw6 xoû
I948,eYtvav àcpop^f) etç ôiorçxSpooç npaYiiaTonoi^oeiç etç 7tXaCaxaç
Xœpaç twv ôîtoCcov al YeviKocC auv&nHai tt)ç oUovonCaç xaC êpYaxt-
hojv x^^pwv etvai év xoûxoiç cra<ptoç ôiïcrxdnevai /îîHTPOIIOAITIKH
* i
fAAAIA
KIA,PQ££IA/. AtJTaf at n£&oôoi àvxaTioKpCvovxai clkô xouôc elç x6
TWeiaxov xuv npixipCcov na£ npoacpépouv x<5 TcXeicrxov xaiv nXeove-
xxTjudxwy xrjç ^eyaXTiç pio|ir)xav£aç:
npoaxeÔLaaviévr) 6pYdvuxnç xt)ç épyaaCaç, aTa*eponoCT)atç xuiv évep-
yctcov, kpyaoCa év épYoaxaaCa),xex v LK^ 7ip6oôoç cuvex^a, iidpcpœaiç
xaxeta xwv êpYaxixwv x^tpcov naC aptonKaiotuoiç TipooôçuxtH^ au-
x(jv, 7toi6xr)ç xoO xeXixou Tipoïyfvxoç.
' AXXd f| écpapiaoy^l tojv iie$6ôa)v t?)ç jicy^jHÇ acipaç etç x6v
xo|i£a xtiç xaxoixCaç àvrçauxeî, évfoxe ÔLKaCojç. 'Evôiacpépei rcoX<3
TcpdYP-c.xi va 6r)|itoupYOU|icv cva otxia[i6v èxcppaaxixd 7t\^pr) xapa-
xxfjpoç,xa£ oxt èi-idôaç xaxoixiûiv oXgjv o\ioCusv xaC x^P^Ç evvoiav.
At èxatpeTai at écpapudÇovaai xdç, H€$<5ôouç CAÏÏUS àîtriaxoX^-
^T)aav lôiaixépu)ç (ié aûxd xd npopxfljxaxa. npoae7id«&T)aav vd ôinuoup-
Y^aouv eva PLO|ir)X^ v ^ H( 5 v crtSarrpa X^P^Ç UTrepPoXtK^v aHap.cJ;Cav xaf
ô ôtcoloç v5 npoaçépTi cupeîaç 6uvax6xr]Taç etç xdç Tipoxi^aetç,
x^ç x(îaeLç,x(!cç $p\-f)Oziç etç xd ôtàcpopa jiéaa xiv TteXaxcov naC
xâ>v o:pxtxeKx6vojv. 'AvaÇrjxouv HupCa>ç,oXaç xdç ôuvax6xTiTaç TiXaaxt-
kou k\in\owzip\xov xdç i:poa(pepo|iévaç àn6 xdç [aeS6ôouç xaiv ptojiT]-
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"E.vaç Téxotoç &VTiHeijievixô* s oxondç e X ei àv*Yxnv noXXSv
épeuvuv. At êpeuvai aùxaC au Y KcvT Pt 5vovTat « a C napcrxoXou^oôvTat
àn6 eva Kev-cpixdv aôrdvonov 'OpYavian<5v,ô ôkoÎoç e X ei & C p,5-
Xov vé TtpoaY<$Yr) t<*ç tô£aç xa£ v<J irapetKoXôu**<ni «é; pcX^ç c(ç
oXouç xo<3ç TonEtç: àvdpcSwtvov - nXaaTtxév - Texvik4v,xaC v *
Avtitox^ etç xrfde Ttpdwpov ànoxpucTiXXuaLv xwv éçapno<t>ne'vwv
TEXVtKWV.
CAMUS
X&çaç e6ptcmo|i£vaç cv tîj 6ôù xriç pionnxavonoifîoewç : *H ôtaXe-
ÇiÇ 7repiYp6<?>ei técraocpaç npaYUatonotfioeLÇ, ycvoijévaç <zti<$ -coù
1957 eo)ç t<5 i960 : Et s t<5 'AXyépiov xaC t*jv vfjaov tÎ)ç REUNION.
A^xaC ai hccioikCoci HaTcaxeofia^naav i^écra etç épYoaxàaia /rxa*€-
pd T) MLvr)T(î,à7i6 àir6(J>ea)ç crnouôaiàxrjxoç noXtf ôiayopexixciv.
H xeXixi*) (piXoôoÇÉa np^Tict va elvai x6 v<£ tfVMPipàoiopev
x<Sç àvdyxaç xou àvdpcïmov 7ip6ç éxeCvaç xriç 0i<Hi7rçorvfaç, 616x1
r) 裣XiÇiç f) èîioCa Tipénei v<£ îiapouatacrôf) paCvexai àvax<5peu-
xxoç. EuiipipdÇeiv exet êÇ aXXou pÉav àvcnapxn ëvvoiav : Jlpé-
xovojuxwv cvv$T)*(i>v ttjç ptopT)xavo7toifiaca)ç xaf rtXéov é7cixT>6eCwv
npoaTaywv nov ££ énixpé^ouv va peXxiidvainev xwp£ç 6ia?<o*l l iv
x<5 irXaÉaiov ttiç Çutiç toi) iv^ptorcou \ié<3a eiç xfiv k6Xiv.
■
• 8
Cm
P
• 11 m
L'HABITAT ET LES PROCEDES CAMUS
I-IHTROOUCTION: LE BUT ET L'OUTIL.
Je crois que lorsqu'on entreprend de "parler loge-
ment", il est convenable de ne pas le faire comme pour un thè-
me technique quelconque. Le sujet n'est rien moins que le oa-
dre de la vie familiale et de la vie en société j quand on en-
les problèmes qu'il pose, on ne peut pas avoir tout à
visage
fait le même état d'esprit que lorsqu'on parle de pétrole ou
d f acier •
Pourtant, il faut "bien constater que loger l' ensem-
ble des hommes - et particulièrement les catégories les plus
défavorisées - n'a été le plus souvent, pour la société, qu'un
ob jecti
économi
publici
gouvern
vel idé
de plus
f assez secondaire. Or, nous voyons aujourd'hui des
stes et des hommes politiques, des financiers et des
stes, des chefs professionnels et syndicaux, enfin des
ements môme, se préoccuper d'habitat. Comme si un nou=
al humain était apparu, d'abord timidement proposé, mais
en plus clairement ressenti !
Il me semble que deux choses ont dominé l'évolution
récente en la matière. D'abord l'idée de donner à tous les hom
mes, sans distinction, un logement digne, décent et significa-
tif : c f est ce qu'on a appelé " le logement pour le plus grand
nombre" selon une formule qui a eu un retentissement universel
Et simultanément, des théoriciens ont réussi à étendre la
vieille notion d'urbanisme jusqu'à l'aménagement des territoi-
res, faisant, dans cette nouvelle science humaine, une place
prépondérante à l'organisation et à l'étude des grands jsites
humains i ceux-ci, inscrits dans la nature et dans le paysage,
sont envisagés comme devant être le cadre, enfin trouvé, d'une
vie plus sûre et ennoblie.
plan t
Au mom
teindr
borer
que vo
thodes
et les
moyens
De ces d
echnique, de
ent môme où
e, les techn
l 1 outil qui
tre Phidias
, il faudrai
constructeu
nécessaires
eux nouvelles préo
vait naître l'indu
apparaissait consc
iciens et les inve
permettrait la réa
avait eu le marbre
t bien que les urb
rs de demain aient
pour bâtir les si
ccupations, trans
strialisation de
ient le nouveau b
nteurs se mettaie
lisation optimale
, les ateliers et
anistes, les arch
à leur service t
tes humains de 1'
posées au
l'habitat
ut à at—
nt à éla-
• De même
les mé=»
itectes
ous les
avenir.
■ y^^z. z*v
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rc
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^^^m
- 12 -
Au nombre de ces moyens, devront obligatoirement fi-
gurer les moyens industriels. Car tous ces logement s , dont on
éprouve le manque et dont on ressent le besoin, il faut les
Ce
les se fait e
de spécialist
vrai d'avoir
puisque c ' est
et déposa les
1952, le Pari
rience, célèb
dés furent ch
commission de
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pos (en 1956)
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ge à l'industrie des activités trad
fera comme une oeuvre collective, e
contribueront. Notre groupe s'honor
Président un promoteur de cette évo
948 que Monsieur Raymond CAMUS mit
odes fondamentales de nos procédés,
français décida à l'échelon nation
ez nous, dite des 4. 000 logements,
, pour cette expérience, après étud
onnalités. Voici ce que le Directeu
d'Etat à la Reconstruction écrivait
a décision n'avait pas pour objet d
procédé .... Nous étions plutôt dan
qui était celle de tirer d'un proc';
itionnel-
t beaucoup
e il est
lution ,
au point
Quand, en
al 1 ' expé-
ues procé-
e par une
r du Cabi-
à ce pro-
' expéri-
s une op-
dé consi-
maximum, en offran
sants. ..." . Avoir
cela a représenté
charge, qui furent
ant des possibilités d ' indus trial Isa 4 : on , le
lie suffi-
t à ce procédé un champ et une éche
été choisis pour servir à ce test
pour nous dès le début, et un bonne
parfois lourds à porter.
décisif ,
ur, et une
A cette époque là, cette expérience
de l'intérieur et de l'extérieur, comme une a
ITBTP, N° 101). Depuis, les temps ont ^uelque
n'y a, en réalité, aucune raison de s'étonner
la tendance (qui amènent progressivement aux
dustrie les activités traditionnelles de la c
retrouvent, en 1 9 60 , dans les efforts de tout
Aussi bien dans les Etats du groupe socialist
très, — même dans des pays à main d'oeuvre qu
malgré toutes les diversités : celles des cir
miques, celles du niveau social atteint par 1
celles enfin du dejré d'évolution technique -
tion cherche et trouve une place qui ne cesse
semble bien que ce soit déjà une cause gagnés
fut "considérée,
venture" (Annales
peu changé. Il
que les idées . et
travaux de l'in-
onstruction) se
es sortes de pays,
e que dans les au-
alifiée abondante-
constances écono-
es travailleurs,
, 1' industrialisa-
de s'agrandir, ïl
.»•.
■ V-
- 13 -
Fig. 1 - Vue générale aérienne d'une usine (SERPEC à Montesson)
Fig. 2 — Les panneaux les plus
simples sont moulés dans des
batteries de moules verticaux
métalliques dénommés ,f banches M
La figure montre une de ces
"batteries de banches au repos
(c'est à dire après décoffra-
ge et enlèvement des panneaux
fabriqués ) •
'H*
[BLANK PAGE]
CCA
INTERNATIONAL
- 14 -
Fig.3 - Les panneaux plus
complexes sont au contraire
fabriqués horizontalement.
La figure montre un moule,
horizontal (table) aveo ses
coffrages latéraux pour le
moulage des profils d'ex-
trémité et les contre-mou-
les des menuiseries incor-
porées. Un ouvrier pulvé-
rise une huile spéciale
pour réduire l'adhérence
du béton au moule.
Pig.4 - Dans le cas où le
panneau à fabriquer doit
comporter un carrelage de
revêtement, ce carrelage,
préalablement calepiné , est
disposé sur le fond du mou
le avant le coulage du bé-
ton.
Fig.5 — Les paillasses
d" acier pour le ferrail-
lage sont préparées sur
gabarit. Elles seront ul-
térieurement manutention-
nées et disposées à l'em-
placement convenable dans
le béton du panneau au
cours des opérations du
coulage. Comme on le voit
sur cette figure un ser-
pentin de tube est atta-
ché à la paillasse d'un
plancher pour réaliser le
chauffage.-
- 15 -
Fig. 6 - Au cours de la
fabrication, on dispose
aussi aux emplacements con
venables les plaques d'iso
lation thermique i ici du
polystyrène expansé •
Fig. 7 - Le "béton est
déversé dans le moule
grâce à une benne de
800 litres manuten-
tionnée par le pont
roulant •
Fig. 8 — La dernière cou-
che de béton superficiel
a été coulée et mise en
place, puis sa surface ti-
rée à la règle. Les ou-
vriers finissent la surfa-
ce au moyen de talocheuses
rotatives branchées sur
l'air comprimé.
n
ii
n
d:
I
c
t
t
- 16 -
Fig. 9 - Dès que le lissage décrit
en fig«8 est terminé, on vient cou
vrir le panneau par une cloche.Le
panneau est aussi chauffé par le
dessous, grâce à la table môme qui
lui sert de support et qui compor-
te un réseau de fluide chauffant à
140° (vapeur ou eau surpressées).
Les équipes de travail passent a-
lors à la confection d'un autre
panneau sur une autre table du mÔ-
me atelier. Chaque atelier compor-
te selon les cas 4, 6 ou 8 tables.
Pig. 10 - Le traitement thermi-
que vient d f ôtre achevé, et le
béton a de ce fait acquis une
résistance suffisante (R, de l 1 or-
dre de 80 à 100 kg/cm2), pour
être levé sans aucun danger. La
cloche (fig.9) a été enlevée par
le pont roulant et est allé cou-
vrir un autre panneau. On est en
train de lever la table qui por-
te le panneau.
Pig. 11 -
sa posit
ouvriers
d • échell
nier du
points d
accroché
neau. Ce
collé" e
manut ent
lant, ju
ment, qu
au fond
phie.
La table ayant atteint
ion de décoffrage, les
l'ont fixée au moyen
es de soutien. Le palon-
pont a été décroché des
e levage de la table et
aux suspentes du pan—
lui-ci vient d'être "dé-
t on est en train de le
ionner, grâce au pont rou-
squ'à l'aire de défourne-
1 on aperçoit à l'extérieur
à gauche de la photogra
^m
- 17 -
Fi£. 12 - Sur cette aire de
déf ournement , le panneau est
resté peu de temps, pour su-
bir un ragréage éventuel et
les opérations de contrôle.
La grue est en train de le
déplacer de l'aire de défour-
nement pour le placer à son
emplacement de stockage. Le
parc de stockage de l'usine
SERPEC comporte 9.000 empla-
cements pour le stockage des
panneaux.
Fig.13 (à gauche) -
remorques tractées
gement de panneaux.
La mise sur
d'un char-
Fig.U -(à droite) - Un cas
particulier t embarquement
des panneaux sur péniche pour
un chantier desservi par voie
d' eau.
[BLANK PAGE]
CCA
INTF RNATIONAL
- 18 -
Fig. 15 - Le départ de l'usine
pour le chantier. Môme sans
parler de ceux qui furent des-
servis par voie d'eau, de très
nombreux chantiers desservis
par route étaient distants de
plus de 50 kms de l'usine.
Fig. 16 et 17 - La mise en place
d'un panneau au chantier» Sur la
figure de droite, on voit au pre-
mier plan les systèmes d f étaie-
ment •
Fig, 18 - Vue générale d'un chantier en
cours de construction. - Maisons-Alfort
près de Paris - Société SERPEC - Licence
CAMUS.
Architectes t A. G, HEAUME et A. PERSITZ.
- \
4. ;•
[BLANK PAGE)
CCA
IN T f RNAT lONAl
H.LE SCHÉMA TECHNioUE DES PROCEDES CAMUS
SES PRINCIPES. HISTORIQUE ET DEVELOPPEMENT ACTUEL.
- 20
Le film
caractéristiques
sisterai pas sur
M. Raymond CAMUS
que nous avons passé montre les principales
de notre système de construction. Je n'in-
la description de ce système i dès. le début,
l'avait défini en ces quelques paragraphes :
■ Ces procédés consistent essentiellement à fabri-
quer, par moulages en série, de grands panneaux qui consti-
tuent, en un seul élément, chacune des faces : murs, cloisons,
refends, planchers, des pièces du logement.
w Les fabrications organisées en usine permettent
aveoc le minimum de spécialistes, de réaliser les panneaux avec
leurs revêtements t carrelages, portes, fenêtres, ou canalisa-
tions, tels qu'ils doivent se présenter dans le logement fini.
" Ces éléments qui pèsent jusqu'à 7 tonnes sont trans-
portés de l'usine aux chantiers sur des remorques spéciales et
sont directement mis à leur place définitive à l'aide d'une
grue •
n Les panneaux sont essentiellement en béton et com-
portent, outre les armatures internes, des fers permettant
l'accrochage pour les manutentions et les liaisons définitives.
Leur profil périphérique est conçu de telle sorte qu'à leur
jonction soient constituées des alvéoles où s'entrecroisent les
fers de liaison i le coulage du béton sans coffrage crée la
soudure et le chaînage et assure à l'ensemble une véritable
structure en caisson qui permet la construction de l'immeuble
sans ossature préalable ".
Pour résumer plus encore, nos immeubles sont compo»
ses de panneaux verticaux porteurs intégrant de multiples for . 3
tions, reliés convenablement par leurs bords ainsi qu'aux plan
chers-dalles en béton armé. Ces panneaux sont construits en pe
tite ou en grande série en usine, et leur durcissement est gé-
néralement accéléré par un traitement thermique adapté .
Depuis environ 10 ans que nous continuons à travail-
ler nos méthodes en réalisant, avec plus ou moins de bonheur,
des logements, nous avons certes revu et, modifié des détails.
Liais nous n'avons à peu près rien change à ces définitions de
base qui préeèdent t elles nous apparaissent équilibrées et
raisonnables « simples et en fin de compte susceptibles de ré-
pondre aux besoins de l'artiste qui conçoit le logement et
■
w
4
•P
G
©
e
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M
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c
a)
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-3
OAPACITB DE PRODUCTION TOTALE
- p. 21
ATTEINTE
LOGEMENTS / JOUR)
Démarrage
d'usines
1950' 19511 1952
1955' 195
26500
■ ^ ■
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I.
- 22 -
C.G.C.L
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S.E.R.P.E.C
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TACHKENT
(URSS )
m ,:
I •
r '« 1960.
(URSS)
C.ROSSI
Constantine
ONTAGEBAU
CAMUS
ambourg
Observations sur les pages 21 et 22. - A la page 21, fig.19, est
indiquée la capacité de production totale effectivement attein-
te à la date considérée, et notamment fin 1960. A la page 22,
fig.21, est indiquée la capacité qui sera atteinte quand les
usines indiquées fonctionneront au rythme de croisière. Comme
3 usines importantes, Bakou, Constantine et Philippeville n'ont
commencé à fonctionner qu'au cours du deuxième semestre 1960,
les 2 chiffres ne coïncident évidemment pas.
La capacité de production qui a été considérée dans chaque cas
est la capacité dans les conditions normales de fonctionnement
de l'usine t pour certaines, c'est un fonctionnement à un poste
pour d'autres, un fonctionnement à deux postes.
- 23 -
ï" TllsTnllnV.' " ° Utre ' " *«*»**•. « «■«.., « Ca„a-
«oo-ob a aire aue nous soyons satisfa
examinons 1. chemin q.ui reste à parcourir, nou
sxon d'être sur la bonne route mais non d?avoi
E ?I"°!.!^ lre , <1Ue . nou ? s °y° ns satisfaits ? Quand nous
s avons l'impres-
talité des possibilités lïï^rS cons^tionlndlst'r^lis^e
Aussi DasLrariî J éjà , parc ° uru est le moins digne d'intérêt,
sent ac'uL J9 rapideme ^ B " !•» résultats ,ui nous parais
JŒ _ RESULTATS ATTEINTS A CE JOUR
DU POJNT DE VUE DE LA FABRicATJON ÎNDUSTr'iELLE
1 . - LE TRAVAIL A ETE PLANIFIE.
Tout le travail est panifié, et ce planning est
reux, aussi bien en oe qui concerne les tâches faites en
que le montage et les finitions de chantier»
ngou
usine
Il faut "bien voir d ! abord que
taie présente une difficulté particuliè
les industries mécaniques, les plus évo
toutes les opérations, dans un seul corn
té d'un lieu fixe n f est évidemment pas
moins, avons-nous suivi deux principes
à l'usine le maximum des opérations (ce
revenir) et réaliser une liaison très
s
du travail : fabrication à l'usine - tr
nitions au chantier, de telle sorte qu 1
de ces phases ne puisse venir troubler
planning»
cette planification to-
re pour le bâtiment. DanL
luées, on peut localiser
plexe d'usine. Cette uni-
possible pour noua . Du
: transposer du chantier
sur quoi nous aurons à
ouple entre les 3 phases
ansport - montage et fi-
aucun incident dans l'une
le cycle et perturber le
Par exemple, nous voulons absolument éviter une rupture
de charge et un stockage au chantier t la grue de montage du
chantier saisit les panneaux sur la remorque du tracteur et les
met définitivement en place dans le bâtiment en cours de cons-
truction (fig. 22).
finit
qu'il
Chaque remorque arrive au chantier au moment où on
de décharger la précédente, à quelques minutes près pour
n*y ait pas d'engin immobilisé.
- 24 -
Comme d' autre part le
oycle de montage doit se pour-
suivre dans un ordre rigou-
reux, il faut livrer chaque
panneau exactement au moment
voulu. Il faut pour cela que
chaque chargement de remorque
soit prévu longtemps à 1 » avan-
ce.
Ainsi, les plannings du
chantier, de 1* expédition et
de l'usine sont liés par une
étroite relation, l'élément
sur lequel on peut jouer pour
la souplesse étant le stock
de l'usine j ils doivent être
conçus longtemps avant le
montage et concrétisés dans
des documents précis, desti-
nés à être exécutés par les
divers services producteurs.
Naturellement, ces plannings
comportent diverses ressov:r~
ces de rattrapage pour assu-
rer la "correction" en cas
d'incident (du reste très ra-
re) provoquant un retard lo-
cal j ils comportent aussi un
dispositif d'alerte (fig.23)
destiné à intervenir dès que
le stock usine d*une certaine
catégorie d'éléments descend
au-dessous d'une cote pré-
déterminée.
Le résultat souhaité
a été obtenu par diverses
mises au point techniques
qui n'entrent pas dans le
cadre de cette conférence.
Notre usine de la SERPEC
Pig. 22 — Au chantier, la grue
appréhende le panneau sur sa re-
morque et le met directement à sa
place définitive dans le bâtiment.
par exemple qui expédie nor-
malement 180 panneaux par
jour (c'est à dire 6 à 9 logements) dispose d'un système
graphique (fig.24, 25 et 27) qui lui permet d'imprimer 3
vance l es bulletins de mise en remorque de chaque chargement, Chacun
de ces bulletins, qu'on voit sur la figure 26, comporte les éléments
suivants i le rang d'intervention de la remorque sur le chantier ^ejour
mécano—
mois à l'a-
I
TJT
[BLANK PAGE]
CCA
INTEPNATIONAI
18
STOCK
DE
PANNEAUX
10
STOCK M I NIMUM
t
25
ATELIER 5
table 3
Types de panneaux fabrique» M1B.M3P.M3Q
Cadence de fabrication par jour, 2 panneaux
Stock d'alerte, 10 panneaux
9 6
9
7
JilUBà
g
Fig. 23 - Dispositif d'alerte pour redémarrage de la fabrication
d un panneau dès que le stook de sa catégorie descend au-dessous d'une
certaine cote.
itruiK
et 10
fOOtHMIMl
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uit(-giin(
Fig. 24 - Organigramme des oartes perforées à la SSRPEC
m r
^^™
[BLANK PAGE]
CCA
INTF RNATIONAI
26
'
Pi g. 25 - Le servi
ce mécanographique à la SEHPEC.
fTAT »
■" •• »
•
^••ll
Piff. 26 - Bulletins (6 exemplaires) de mise en remorque d'un chargement
•> ■
I
- 27
•
où se fera l'expédition,
la place de chaque pan-
neau dans le chargement
(fig. 26). D'autres usi-
nes, de moindre produc-
tion, ont des systèmes
d'élaboration du plan-
ning moins évolués mais
permettant toujours d'ar-
river à un résultat ri-
goureux. Dans chacune de
nos sociétés de produc-
tion, le service planning
est au centre de toute
1 ' organisation.
L'avantage pour le
client est que nous som-
mes en mesure d' assur er
en toute rigueur nos eng-
agements c oncer nant la
date de livraison des log-
ements . Sauf dans des
climats particulièrement
rigoureux, les chantiers
ne s'arrêtent guère que
quelques jours par an pour
intempéries. Quant aux
usines, celles de la ré-
gion parisienne ne ferment
pour ainsi dire jamais.
. Il s'ensuit que la ter-
minaison d'un de nos logements n'est susceptible d'aucune incer-
titude, et que, par conséquent, la remise des clés ne souffre au-
cun retard.
2. m LB TRAVAIL S'EXECUTE DE PLUS EU PLUS EN USINE
(ASPECT SOCIAL, COMMODITE, PRESTIGE).
Le travail à l'usine présente des avantages qui n'ont
pas
besoin d'être longuement développés. Nous envisageons plus loin
la question sur le plan technique. Mais déjà, du point de vue
social, le travail à l'usine est plus aisé à exécuter, soustrait
aux intempéries, plus agréable, plus stable (puisque l'usine est
fixe) et moins périlleux (surtout dans le bâtiment où les postes
traditionnels de chantier sont souvent mal placés). Il est enfin
d'un plus grand prestige » L'ouvrier moderne ayant naturellement
- 28 -
îï! ;;nï-î,î PP ?î eP S ° n S ° rt Par ^«ronce aux autres activi-
tés professionnelles constate que ce sont les industries mêla-
niques, ou tout est fait en " grande usin» »» q ui sont les pïus
il°t^ 1? ° " po ** a ?" du Prestige ou'dï "standing" que
le travailleur attache à la sorte d'activité qu'il exerce ne
ouvriers. m ° inS P ° UP ° adreB 8t l6S in ^ énieurs V** Pour les
Nous tendons de plus on plus à ne laisser au chan-
tier que les tâches strictement obligatoires sur place : c'est
a dire les fondations, le montage, et les nettoyages et ulti-
mes finitions. Nous cherchons à simplifier au maximum ce mon-
tage et ces finitions. Nous considérons que l'objectif final
est atteint à au moins 65 ou 70 % 9
Par exemple, nous nous efforçons de livrer de l'usine
des panneaux finis de surface . Cela est réalisé de façon sim-
ple dans nos fabrications verticales dans des banches métalli-
ques. Ces fabrications verticales auxquelles nous sommes très
attachés, donnent directement deux surfaces finies : les études
poursuivies patiemment nous ont permis de réduire beaucoup le
"huilage" de ces surfaces.
Par rapport à ces fabrications verticales, nos pan-
neaux moulés sur table horizontale présentent le désavantage
que seule l'une des deux faces est finie de fabrication 1 on
termine l'autre face grâce à un talochage mécanique. Dans tous
les cas, nous limitons strictement les enduisages et les pein-
tures sur chantier.
Pour réduire le plus possible les opérations de mon-
tage laissées au chantier, divers efforts ont été poursuivis.
Nous incorporons à un même panneau le plus de fonc-
tions possibles. A la fonction porteuse du béton, nous ajou-
tons t
— l'isolation thermique. Elle est généralement obtenue
par un isolant spécial pris en sandwich dans le béton mais,
comme nous le verrons au chapitre VII, elle peut aussi être
obtenue autrement, et toujours de façon simple, si ce produit
isolant spécial manque dans un pays.
portes et
corporoes
les baies éclairantes et ouvrantes. Nos menuiseries,
fenêtres, métalliques ou en bois, sont toujours in-
dès l'usine au panneau.
- l'étanchéité à la pluie. Les bords horizontaux et
verticaux des panneaux reçoivent grâce à nos coffrages latéraux
;
I
- 29 -
h^
4,4 8
h
■n
.
J'
2*.
Fig. 28 et 29
"mécaniques" j
les planchers,
^Profils
a gauche
à droite
de joints et de liaisons horizontaux
pour un mur extérieur qui ne porte pas
pour un mur porteur.
•
simples, mobiles et interchangeables des profils dont la forme seule
assure^étanchéité totale à la pluie (fig. 28 et 29). Ces profils —
ont ete étudiés et éprouvés grâce à une station expérimentale spé-
ciale qui fonctionne à notre Centre de Recherche,
- les revêtements divers, d'usage de décoration : carrela-
ges extérieurs, carreaux des salles d'eau, parquets, etc..., etc...
As sez
sine des blocs d
rois ,
canal
ments
trans
des c
autre
Cette
santé
hori
isati
qu' o
porté
ondui
de n
solu
du m
zontal
ons et
n a pr
s et m
ts de
os soc
tion e
ême lo
souvent, mais pas toujours, nous construisons à 1 ' u-
1 équipement qui comportent en une seule pièce les pa-
es et verticales, des pièces d'eau avec toutes les
les appareils sanitaires fixea en usine. Ces élé—
is l'habitude d'appeler "blocs fonctionnels" ( 1 ) sont
is en place d'une seule pièce. C'est le cas du oloc
fumée de notre société SERPEC, du mur technique d'une
iétés, CAMUS-LIETSCH, et du bloc LOGIREX (fig. 30 ) .
st intéressante quand on a affaire à une série suffi-
gement •
(1) - Selon une terminologie que nous déplorons, le fonctionnalisme
du logement nous paraissant dépasser singulièrement les considérations
d'équipement et de plomberie.
- 30 -
Fig.30
Parallèlement, nous évoluons vers des panneaux de plus en
plus grands. Longtemps, la limite du panneau a été de 7 tonnes et
7*30 m, de longueur. Dans les études en cours, nous enyis
llftna ni ■■■ ■ "I r fi t m *
LE TRAVAIL STABILISE PERMET
LES PROGRES DE L'ECONOMIE ET DE LA QUALITE
Il est généralement admis que le premier critère de la ré—
UBBite d'une méthode d ff industrialisation, c'est la stabilisation des
opérations de travail. La série planifiée des gammes opérationnelles
qui
I
- 31 -
Les coronaires de cette stabilisation sont évidents:
KhvsialZJLr /** 88 * aUSSi en <* ualité er&OB à l'accoutumance
inïïïrés g dans îll EJf 1 *"^ L " ^^H™" qui débutent .ont
intègres dans des équipes bien soudées et entraînées qui peu-
vent absorber sans difficulté les éléments nouveaux.
Fous mettrons à part 2 corollaires, particulièrement
importants, de cette stabilisation des modes opératoires t
- la création et le perfectionnement des outils et des
équipements nécessaires au travail,
- la formation accélérée de la main d'oeuvre.
4. - DE NOUVEAUX OUTILS ET EQUIPEMENTS
ONT ETE GREES ET SE PERFECTIONNENT
Cette conséquence de l'industrialisation est évidem-
ment génératrice d'une progression technique continue. Au
oours des stades ultérieurs, on peut tendre vers la mécanisa-
tion des opérations. Certes, nos usines et nos chantiers n'ont
pas atteint encore le degré de mécanisation des industries mé-
caniques les plus avancées, qui ont eu le temps de créer par
l'étude des presses perfectionnés, des machines de soudage au-
tomatiques, etc..» pouvant accomplir en une seule "passe" le
travail de plusieurs dizaines d'ouvriers. Mais il ne s'agissait
pas d'abord de faire du "spectaculaire" mais d'employer au
mieux une main d'oeuvre existante et souvent rudimentaire. Nous
sommes en mesure d'entrer assez rapidement dans la voie d'une
mécanisation plus complète. D'ores et déjà, les manutentions
- 32 -
pénibles dont l'onv^îo^ m~j
sont supprimées par II mécanisa? 8 VeUt PlUS entend *e P«l«.
neaux, mais les coffrages sont îî,"' "^ Seulement les Paa-
lants et des gru.a , ÎJ béïoï eïï Ï" P °* " P " dôS P ° ntS r ° U "
*e car wa»onn»t t«!+- + - * llvre aux ateliers de moula-
ge par wagonnet tracte et éventuellement par placy.
Je donnerai encore un exemple d'amélioration d'un
l^étu^se du U bé?oi: n V nCi î eri0e SUr ^économie. Nof éludes de
i^va^e du béton étaient destinées à accélérer le plus pos-
t?oi% T r 6nt d6S P ann °aux dès la fin de leur confeo-
llll Ltl SI*' *•/«"*• à Pouvoir les lever et les stocker
dÎÎÎihÏÏ; llber « 1 " m °^es et augmenter le nombre des pièces
a^ioui^h,,?^ P ° 8te dS travail « L * ^coès de ces études permet
neau sans dir??Lïî S T"" l6S PlUS é ™lu«a. *. lever un pan-
2 h««î-ï «î ï •?* ? anS ri3que pour la qualité au bout de
îilll+l tt qU ^ rt * Xl 8 affit de P a ^eaux fabriqués avec des
ciments assez économiques, sans surdosage (300 kg/m3) et sans
adjonction de produit chimique destiné à accélérer la prise!
5. - LA MAIN D'OEUVRE EST FORMEE TRES RAPIDEMENT
, Ce corollaire naturel de la stabilisation des opéra-
tions mérite d'être oité à part. On reçoit tous les jours dans
nos usines des travailleurs qui n'ont aucune qualification pro-
fessionnelle, et certains n'ont parfois jamais travaillé dans
le bâtiment. Une formation très rapide permet de les spéciali-
ser dans un tâche déterminée. En général, au bout de un à trois
jours, ils sont utilisés convenablement dans une équipe donnée.
Dans une grosse affaire de 500 ouvriers (chantiers compris),
il y a bien moins d'une centaine d'ouvriers qualifiés dont plu-
sieurs sont du reste des mécaniciens occupés aux tracteurs , aux
ateliers, à l'entretien. Il y a en tout moins de 40 ouvriers
qualifiés du traditionnel, dont à peine une dizaine à l'usine.
Parallèlement, apparaissent de nouvelles qualifica-
tions, fort intéressantes et pleines d'avenir. Au chantier,
flont formés aisément des monteurs d'équipement qui peuvent réa-
liser les montages de plomberie et de chauffage, poser les lino-
léums et les plinthes, etc.. Ainsi éclatent les cadres, devenus
trop étroits, de l'ancienne qualification traditionnelle. Cette
polyvalence d'anciens ouvriers à qualification étroite permet-
tra de réaliser l'unité de commandement et de réduire le nombre
- 33 -
d f interventions successives «+ a £a*«a__ t *,-
antagonistes (chacune ,l^lnV ^l^Z n c ^uïTé^îail
par les précédentes). D u peint de vue socLl'elïe est une
garantie solide pour l'ouvrier et la stabilité de son empLi.
6. -
LE MATERIA U ECONOMIQUE CHOISI (BETON )
A ETE MAITRISE, ET SES QUALITES COMPLETE ES
PAR D'AUTRES MATERIAUX.
Le matériau choisi,
ou moins armé selon la foncti
tériau économique assurément,
Résistant. Pratiquement in ait
rodable, imputrescible. Très
dira-t-on. Mais, la légèreté
dogme et une fin en soi ? Ce
re doit-il être choisi selon
être déplacé à grand renfort
gères, par principe, ce n'est
bout du compte que ne le sera
lourds .
c'est le béton de gravillon, plus
on du panneau qu'il compose. Ma-
et facile à fabriquer partout.
érable aux agents naturels, incor-
durable. Lourd en contrepartie,
doit-elle être considérée comme un
qui est immobile et fixé par natu-
le môme critère que ce qui doit
d'énergie ? Faire des maisons lé-
peut-Ôtre pas plus "subtil" au
it l f idée des avions en matériaux
II
récents des
mairies , diss
lors que le
les progrès
pas comme fo
vibration, d
conséquent d
masse bien u
(fig. 31 ).
ne faut pas en effet que les succès
métaux et alliages légers, obtenus
imulent les lois permanentes de la
poids des éléments est économiqueme
des engins de levage, pourquoi ne c
ndamentaux les avantages, de résist
r isophonie,de protection contre le
e durée, que procure à la construct
tilisée, conformément aux règles de
spectaculaires
en d f autres do-
nature. Dès
nt vaincu par
onsidérerait— on
ance, d'antî-
climat et par
ion la loi de
la physique ?
Dès lors que le béton ordinaire, armé "aux bons en-
droits" suffisait aux fonctions du clos, de la stabilité, de
la résistance et de la durabilité, il fallait surtout pallier
ses insuffisances, notamment d'isolation thermique et d'as-
pect. Il n'y avait là aucune impossibilité fondamentale ; et
nous pensons avoir réalisé, en béton plein, des logements dont
la qualité n'a rien à envier aux maisons de pierre, de bois
ou d'ossature que la bonne construction traditionnelle nous a
légués .
- 34 -
sonore
à
HORS TEXTE RT ffT fiiT^ 31
LA LOI DE MASSE
(en acoustique)
Cette loi, en acoustique, s'exprime
travers une paroi de poids P kg. au
par l 1 affaiblissement
m2.
15,4 log. P + 10
s
(en décibels)
pour la moyenne des fréquences audibles.
D'un article documenté
CSTB, n° 30, cahier 257), nous
ment ci-aprèst
de UM, BLACHERB et PILON (Cahiers
trayons les valeurs d' af f aiblisse-
JFréquence en hertz
Dalle plate de béton
armé de 10-12
Carreau de plâtre
traditionnel
enduit
100
25
32
400
38
35
1600
55
44
6400
65
60
Nous tirons, du môme article,
encore quelques citations qui ont l'avan-
tage de redresser bien des confusions
trop fréquemment commises.
30
11 Les parois complexes présentent
un avantage s^ elles sont composées d'é-
léments rigides non liés rigidement et *°
séparés par des vides d'air ou des cou-
ches de matériaux souples ". 40
" Les liaisons rigides entre é- ^
léments de parois composites ont des ef-
fets désastreux " .
[Affaiblissement
sonore d'une
paroi
Moyenne
45
38
zio s
Poids
paroi
11 Erreurs fréquemment commises dans l'étude d'un projet s
"-Confusion entre la solution des problèmes d'absorption pho-
nique et d'isolement acoustique
"- Croyance en l'efficacité antiphonique de n'importe quel vide
d ' air et des chapes en béton dit isolant.
"-Tendance à croire que seules les parois séparatives directes
interviennent dans l'isolement acoustique 1 ' .
" Les matériaux poreux, fibreux, ne suivent pas le loi de mas-
se. Sous de faibles épaisseurs, ces matériaux à masse égale affaiblis-
sent moins que les matériaux pleins et raides ".
C'est à la lumière de cette théorie acoustique, correcte,
qu'il convient d'apprécier nos solutions par murs porteurs et dalles
massives pleines, par opposition aux ossatures et aux planchers évidés.
.ï
- 35 -
- LA QUALITE ATTEINTE
EST CONSTANTE ET VALABLE .
big. 33 - L' isolation ther-
mique est continue. Au droit
des potelets verticaux, une
plaque d'isolant (polysty-
rène expansé) eoupe le pont
thermique.
La qualité d'un objet in
dustriel n'a rien de miraouleux.
Une fois choisi le matériau éco-
nomique adapté, elle résulte lo-
giquement de l'industrialisation
môme, pour des raisons qu f il suf
fira d'énumérer s
P
et
La main d'oeuvre connaît
faitement ce qu'elle a à faire
est accoutumée à son travail,
On réalise une constance,
tions et du planning.
La plus grande facilité
est offerte à la surveillance et
au contrôle, qui devient un con-
trôle scientifiquement élaboré.
au moins relative, des fabrica-
a *x± Rajouterai à oes principes quelques remarques concernant
des détails importants :
-11* ISOLATION PHONIQUE
aux bruits aériens résulte du
Nous avons
garantit à
on exoel-
rois et de l'absence d'ossature séparée. N
et fig.31) envisagé la loi de masse, qui g
ends et planchers (12 à 14 cm) une isolati
a S Y» S û r\ es #3 -i t» a s* 4*. ea - I o +>»oTrûna no «a^ 1
poids môme des pa
déjà (hors texte
chacun de nos refends et planchers (12 à 14 cm) une
lente aux bruits aériens directs (à travers paroi).
Mais un avantage encore plus essentiel résulte de la con-
ception môme de la structure. En ce qui concerne les transmissions
indirectes, il ne faut absolument pas confondre nos bâtiments en
panneaux pleins de béton avec des constructions à ossature et rem-
plissage. Dans nos bâtiments en panneaux, l'énergie incidente-le
bruit— tombe directement sur une surface considérable d'éléments mas-
sifs et solidaires, qui sont très difficiles à mettre en vibrationien
outre de toute façon aucun élément ne peut faire vibrer une quel»
■ . H
g
i
Ma
- 36 -
HORS TEXTE ET FTP.TTPtt xro 32
COUPE D'U N PANNEAU aamïïb
ET ISOLATION TffBPMTftTTi;
Fig. 32 - Coupe vertioale
L'isolant q,ue noue em-
ployons en règle générale, en
France et en Allemagne notam-
meht, est le polystyrène expansé,
matériau dont la stabilité par-
faite, et la résistance aux con-
ditions d'hygrométrie et de tem-
pérature sont absolument recon-
nues (cellules fermées absorbant
très peu l'eau).
Pour les climats rela-
tivement rigoureux (région lor-
raine par exemple^ nous recom-
mandons une épaisseur d'isolant
de 2,5 om.
La oonduotibilité des
polystyrènes ordinaires (n'ayant
pas subi de contrôle spécial)
peut être prise égale à X » 0,037 Cal/m. h. °C environ* Avec
cette valeur, le coefficient k du mur porteur ci-dessus
(22 cm. d'épaisseur) est donné par t
1,1+ 0i07 + 0-025 +
k h,
1,3
0,037
♦ 1
h
e
on sait que les conditions moyennes font t
1
h
1
+ h
0,195
e
ce qui donne
K
0,96 I Cal/m 2 . h.°C
?
Etant donné les précautions considérables que nous
renons pour le contrôle de réception de nos polystyrènes
notamment essai d'absorption d f eau limitant le volume absor
bé à moins de 1 #), nous Berions en droit d'adopter un \
très voisin du \ théorique qui est de 0,027. L'isolation est
donc en réalité de t
l 1 0,07 0,025
k h ± 1,3 0,030
0,125
1,1
1
+ —
h
e
o' est à dire
K 0,84 | Cal/m
Pour la plupart des régions françaises, une épais-
seur plus faible d'isolant (2 om) est bien suffisante.
r
^
I
- 37
oonque ossature lé^h-n* ~.«4- i . -,
parée pouvant vibrer!' * ^ " n ' exiBt ° *" d'o
ssature se
môîên an'à îîaiî». î PaS ? S "o»™»* Pl«» »<> bp.it par ce
:u r s n po rt eu'rr„„ rd i^st^rns": îiîï> •: ? âti ° snts à
stabilisait, a partir de la 3ème salle, à une valeur de «54 db
llll ;r 0rt r 19 * DanS le *"i»«t * ossature [cependant^*!'
s 8 *J»Pl»-ag„ lourda - bribes de 33 à l'extérieur'
n , î q ï 9S d % 22 *V e 11 à l'intérieur) la transmis-
sion d'un bruit très gênant affaiblissement 34 à }6 db seule-
ment) se prolongeait beaucoup plus loin de la source.
. Fi ff*34_ - Transmission indirecte (des bruits).
Comparaison d'un bâtiment à ossature (SACLAY)
et d'un bâtiment à murs porteurs (MONGE).
D'après J. BRILLOUIK (Cahiers du C.S.T.B.).
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• i
I
i
- 38 -
Quant à l'isolation phonique aux I BRUITS D'IMPACtI
des essais préois ont confirmé la validité de nos sols. Nous
donnons (fig. 35) la confrontation de ces essais aveo les
exigenoes de la norme allemande.
fceo
La
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constr
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i
II
f»
»up**\
— Les structu-
res, du fait de leur
principe même et des
liaisons ont une ex-
cellent e|3TAB!LITE AUX]
IEFFORTS DU VENT f:
Nous construisons en
ce moment, à Maison
Alfort près de Paris
une tour de 20 étages
(fig.36).
Au demeurant,
la stabilité de nos
immeubles est meil-
leure que celle des
immeubles tradition-
nels du fait que tous
les murs peuvent ré-
sister à des efforts
de traction s ce sont
en effet des panneaux
de béton légèrement
armés et reliés entre
eux.
- Les études
faites pour nos
clients russes, no-
tamment à Taohkent,
(zone sismique n° 8)
ont montré que moyen-
nant de très légers
renforcements des
fers de liaison nous
pouvions avoir une
bonne résistance aux
TS DE TERRE»
ici encore, I' indé-
formabilité de nos
panneaux (dont les
quatr e angl es droits
n'ont besoin pour res-
ter indéformables
d'aucun renforce-
ments d'acier) et le
caractère monolithi-
que qu'assurent, si
- 39 -
□□
□□
5SE m
□□
□o
OD
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■SE ^
H m
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□□
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Oa
no
fa
Oa
a
m^gm
Fig. 36 - La tour de 20 étages en
cours de construction (fin 1960) à
Maisons-Alf ort .
I
Fig. 37 et 38 - Un exemple de finition t
l f intérieur du logement type LOGIREX.
» .>^
[BLANK PAGE]
CCA
INTFRNATIONAL
- 41. -
besoin est, nos liaisons ann+ ** a ai- ^
blés de rigidité et de résisLno« 6 J ements h ^t e ment favora-
ou élément! de remplissage entre 1 " 00m P araia ""> les panneaux
ture préétablie ne's f n général p^.iH'r^ 160 à ° SSa "
thique à la structure. * Qnera l Pas relies de façon monoli-
i . K Î U ! a y° nS cons ^ruit d'autre part, en Lorraine et
dans le Nord de la Pranoe, plusieurs milliers de logements
des zones d'affaissement minier. -Logements
dans
=n«>,o • ïî 8St à r ?? ar< l u « en passant, que le jeu des dimen-
ninï «h? P Par ailleurs fait qu'il faut très peu d'armature
E ^ Ïî;ï ir + - 6B ?" ul * at »« L ° caractère répétitif et oontîJïï
de la production industrielle permet aussi des économies d'a-
îiS- K!*i!% ll9 l dô * lancher « nous disposons à cet effet à
?« ïï„?î ntre ^ e r ^ h ^che d'un banc d'essai spécial qui permet
de vérifier 1 exactitude des calculs à la rupture et d'adapter
correctement les coefficients de sécurité.
. . . . — - Le caractère rigoureux de nos fabrica-
tions d'usine contribue beaucoup à la perfection de la finition,
qui resuite ici de la conception même de la fabrication (fig.37
et 38, p. 40).
IV_LA VALEUR ARCHITECTURALE.
GRANDE LIBERTÉ DE COMPOSITION.
POSSIBILITES PLASTIQUES NOUVELLES
Tel est, rapidement situé, le degré d'évolution at-
teint par l'industrialisation de nos techniques.
Mais qui dit industrialisation dit j séries. Or quand
on parle de série dans la construction des logements, bien des
gens dressent l'oreille et se montrent réticents t ils n'ont
pas tout à fait tort.
Certaines de ces réticences tiennent seulement à la
résistanoe d'anciennes coutumes, à l'organisation des métiers
A
- 42 -
existants, a la conception du rôle de l'architecte, et surtout
a la difficulté de faire collaborer harmonieusement pour un
mêmetrayail (l'acte de construction devant avoir une profonde
"? lte j l'architecte détenteur de la technique de l'habitat et
1» ingénieur de préfabrication détenteur de la technique de l'u-
sine en tant qu'outil de fabrication* Plusieurs auteurs ont
évoque ces problèmes et je n'insisterai pas.
Car tout cela, ce sont les résistances provisoires, qui
s'emousseront peu à peu car elles n'ont rien de fondamental. Il
y a un tournant a prendre et les choses et les hommes ne peuvent
pas s'adapter d'un seul coup à une nouvelle situation.
Il est a dire vrai des résistances à la série qui sont
plus sérieuses, plus fon damentales, plus humainement valables
qu'on doit attentivement considérer.
et
La série c'est la répétit
duira-t-elle pas par l'uniformit
ments et des groupes de logement
parents, sans personnalité expre
caractère ? Il iraîtrait alors un
que la laideur tant décriée de n
té aboutissant finalement au môm
taisie désordonnée et anarchique
courir les risques, esthétiques
"dépersonnalisation générale de
ion. Cett
é ? Va-t'
s tous se
ssive et
e nouvell
os vastes
e manque
? Notre
et psycho
l'habitat
e répétition ne se tra
on construire des loge
mblables ou fortement
par conséquent sans
e laideur pire encore
banlieues, l'un if ormi
de valeur que la fan-
époque ne doit pas
sociaux, de cette
tt
. • e o
Suffit-i
doit apprendre
techniques, ave
qu' il doit réal
volus . Et 1' épo
te • Il n 1 en res
trre, uniforme e
teindre certain
tions et de val
1 de dire en répo
à travailler avec
c la "palette" de
iser ses oeuvres,
que de demain ser
te pas moins que
t "monocolore" , 1
s sommets, et tou
eurs esthétiques
nse t "L'artiste d'une époque
les matériaux, avec les moyens
son époque ; et c'est avec eux
non avec ceux des siècles ré—
a industrielle ? "Sans nul dou-
si la palette est par trop pau-
'artiste aura bien du mal à at-
te une gamme de qualité d'émo-
demeurera inaccessible (1).
(1) Il est de mode qu'aujourd'hui nos ingénieurs pro-
fèrent de multiples reproches à 1' encontre de ces architectes
qui ne veulent pas se plier à des typif ications (parfois simplis
tes), refusent les soffites, les retombées, les gaines apparen-
tes et parfois les bandeaux, et attachent de l'importance aux
commodités, fonctionnelles et humaines, d'un plan, voire à son
I
-
- 43 -
* ,. u.. 11 a PP artien * aux ingénieurs de l'indust
a l'^arohiteote non pas seulement des sujétions plu
aisées à résoudre, main nn^ n^™*»,.*. ^ ô p _• ^ .• -i _• .i. r
techniques nouveaux, qui lui permettent de compose
grande richesse. Il appartient en retour à l'archi
son art à cette gamme (ou à cette palette) et d'en
ximum de beauté. Selon que l'ingénieur réussira mo
l'artiste devra se contenter d'oeuvres sommaires,
'primitives 11 ; ou il pourra s'élever au contraire
sommets que permet une maîtrise technique parvenue
pas ?) à la virtuosité.
rie de donner
s ou moins
et de moyens
r avec une
tecte de plier
tirer le ma-
ins ou plus,
frustes et
aux plus hauts
( pourquoi
Afin que, pour
tes ne soient pas contrai
d'éléments impersonnels e
donner aux architectes qu
une "palette" qui surpass
(compte tenu de l'économi
d'y arriver. Cela, c'est
suivre. Auparavant, il y
ter autant que faire se p
dre qu'à 1 ' apauvrissement
parler comme l'un d'eux, nos architec-
nts à la " répétition sans caractère
t juxtaposés", notre but doit être de
i construisent une gamme de moyens »
e les possibilités du traditionnel,
e). Nous pensons qu'il est possible
la partie positive de l'effort à pour-
a une partie négative, qui est d'évi-
eut toute rigidité qui ne pourrait ten
J f Observe en passant qu'il ne serait pas naturel de
ne pas essayer de tirer parti des possibilités qu'offre le mou-
lage du béton (fig. 39 et 40 ) pour la valeur d'expression plas-
tique. Il ne s'agit pas seulement d'incorporer les carrelages et
revêtements aux façades, de que nous faisons depuis le début.
Le moule de nos industries peut devenir un petit atelier dans
lequel 1 ' architecte-sculpteur des bâtiments de l'avenir compose-
ra et dressera dans les trois dimensions des façades riches et
pleines d ! intérêt.
(1) suite de la note en bas de page 42.
agencement esthétique. Quoi qu'il en soit de ces querelles entre
gens qui devront de toute façon collaborer à une même oeuvre,
les architectes pourraient bien souvent, en retour, demander à
nombre d'ingénieurs si c'est faire preuve d'un idéal bien vala-
ble que de ne vouloir apporter, en fait d'enrichissement, à la
nouvelle construction, rien d'autre que des sujétions étouffan-
tes, une arithmétique élémentaire de modules pas toujours bien
digérés, et des misères à camoufler
• • •
Fig # 39 # - Un exemple d'une formule simple et
plastique s un claustra en "béton moulé fabriqué
en usine par une de nos sociétés (SERPEC).
^ ^^
[BLANK PAGE]
CCA
INTERNATIONA l
•
Fig. 40 - Autres expressions plastiques très
différentes t panneaux de soubassement»
■
[BLANK PAGE]
CCA
INTERNATIONAL
46 -
La conclusion de ces réflexions préalables est t
- qu'il était souhaitable de réaliser
triel sans rigidité excessive, adaptable à div
c'est a dire aux goûts et, bien entendu aussi,
des clients divers t
un système indus
erses tendances,
aux possibilités
tive)
tes p
- qu'il y avait lieu
toutes les possibilités
l 1 industrialisation.
de rechercher en outre (phase posi
d'enrichissement plastiques offer-
Sommes-nous en bonne voie d'atteindre ces objectifs ?
Plutôt que des considérations à priori, quelques
vues (Pages suivantes) montrant quelques-uns des plans d'habita-
tions^(fig. 41 à 47), et quelques-unes des façades (fig. 48 à
55 ^réalisées avec notre procédé donneront une idée de* possibi-
lltes diverses plastiques que nous offrons aux architectes et de
la liberté de composition que nous voulons leur garantir. Assu-
rément, nous ne donnons pas ces plans et ces façades comme des
modèles ni comme la marque tangible d'un quelconque sentiment de
satisfaction. Ils témoignent seulement qu'avec un même procédé
industriel et des usines d'un même principe, on peut sans diffi-
cultés sinon sans étude) effectivement réaliser : des logements
individuels et des logements collectifs, des immeubles à esca-
liers et des immeubles à coursive, des bâtiments "ponctuels" en
triangle et en étoile (éventuellement très élevés) aussi bien
que des bâtiments linéaires plus habituels, des dimensions de
pièces très variées et des modes de distribution du plan fort
divers, un "standing" allant de la construction modeste au loge-
ment de luxe, et enfin, surtout, des expressions plastiques tout
à fait divergentes, sinon opposées. Nous n'aurons garde d'ou-
blier que notre groupe a eu le bonheur de travailler, dès le dé-
but de son activité, pour le compte et sous la direction d'ar-
chitectes éminents, qui ont su comprendre et utiliser au maximum
la nouvelle technique de la préfabrication lourde. Nous leur som-
mes redevables des progrès qui ont été faits et des possibilités
nouvelles introduites progressivement. Ces possibilités, nous
nous efforçons d'autre part de les développer et de les enrichir
constamment par la technique et par la recherche.
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FIG.41 COLLECTIF LINEAIRE A
ESCALIERS (2 APPARTEMENTS PAR PAUER)
ACCESSiON A LA PROPRiéTÉ. ÎHMEUBLE
TYPE LOOIREX.
FIG. 42 COLLECTIF LINÉAIRE A
ESCAUERS_ (2 APPARTEMENTS PAR PALIER)
LOGEMENTS DE CADRES.CARONÏ.
ARCMiTECTE; J. DELRUE.
Fie 43 COLLECTIF UNEAIRE A
ESCALiERS.(2 APPARTEMENTS PAR PAUER)
LOGEMENTS POUR MJNEURS DES HOUiLLÈRES
DE LORRAJNE. ARCHITECTE: H. HANOTAUX.
EMTAte OE L'IMMEUBLC
MO»0
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[BLANK PAGE]
CCA
INTERNATIONAL
48
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FIG.47 COLLECTIF LINEAIRE
A COURSiVE_GRAND STANDJNG.SAiNT
GERMAÎN EN LAYE_ARCHiîECTE: J.
DUBUJSSON.
FJG.44 COLLECTÎF LINÉAIRE A ESCALiERS
ÇA APPARTEMENTS PAR PALJER).H. L. M. ARGENTEuiL
ARCHÎTECTES: CAMELOT, CREVE L, DE MAILLY,LODS
RicOME,ZEHRFUSS, CAMMAS.
FÏG.45 INDIVIDUEL JUMELE.. LOGEMENT
POUR LES HOuiLLÈRES DU NORD ET DU PAS DE
CALAJS ARCHITECTE: S. TUGENDRESH.
FiG.4S COLLECTIF PONCTUEL AESCALiERS
(3 APPARTEMENTS PAR PALiER) .H.L.M. _ PANTIN
ARCHITECTE: E. AILLAUD.
PANTIN
TOUR
ETAOE COURANT
Fig. 48-(en haut à droite)- Les
immeubles-tours de Pantin et
devant t le Groupe Scolaire (tous
p!^?° nStrUitS avec les Procédés
CAMUS ; •
Arohitecte t AILLAUD.
Piff. 49-(ci-dessous)-Un logement
individuel pour les mineurs des
Houillères du Nord et du Pas-de-
Calai s «
Architecte t TUGENDRESCH.
Pig. 5Û-(en "bas de page)-La ville
nouvelle de Behren en Lorraine,
construite pour les mineurs des
Houillères de Lorraine. 264O loge-
ments. Archi tecte t HANOTAUX.
*
[BLANK PAGE]
CCA
INTERNATIONA!
50
Fig»51- lies immeubles
collectifs de Maisons
Alfort.
Architeotes t ROBERT
et MANUEL.
Fig.52- L»intérieur
du Groupe Soolaire de
Pantin.
Arohiteote t AILLAUD.
[BLANK PAGE]
CCA
INTFRNATIOMAl
- 51 -
Un des premiers très grands ensembles construits avec
procédé. - NANTERRE t 2400 logements.
Architectes t MM. CAMELOT, CREVEL, DE MAILLT, RICOME,
ZEHRFUSS. LODS et CAMMAS, coordonnâtes.
le
[BLANK PAGE]
CCA
INTFRNATIONAI
f ■
p ig« 53 - Ci-dessus i La façade du collectif LOGIREX
Pig. 54 - Un collectif pour cadres. Àrchit. MOREL
'«J
[BLANK PAGE]
CCA
INTF RNATIONAL
Pi g, 55 - Le Shape de S Germain. Architecte i DUBUISSON,
[BLANK PAGE]
CCA
• NTf RNATIOHAI
V.. L'AJUSTEMENT AUX DIFFERENTS CLIENTS
ET AUX DIVERSES CONDITIONS DE MARCHE
- 54 -
Ce qui précède Concerne les possibilités de
des expressions variées, l'enrichissement des moyens
nature mis au service de l'architecte, et aussi - si
veut - 1» adaptation au "goût esthétique" du client.
réaliser
de toute
l'on
Il faut aussi s'adapter bien entendu, aux possibili
lent et aur nrmrt -î +. -î ^na ^n w»«^«ux 4 « *. 4. — î. - jj
** xctuu aussi s'aaapter bien entendu, aux possibili
lient et aux conditions du marché, qui sont très di-
urtout quand ces clients habitent des pays différent
éloiffnéa. Tl fan +. rtnno at^4„«4-^^ .
tés du c
verses surxoux qu~ 4 ^ w„o » umw naDixen
et fort éloignés. Il faut donc s'ajuster
- à des conditions différentes de main d'oeuvre, qui
peut être variable en quantité, en qualité, en condition éco-
nomique et sociale,
- à des possibilités divergentes d'investissement,
- à des conditions fort diverses du niveau technique et
du degré d'industrialisation atteint.
Les références du procédé montrent quelques-unes de
ces possibilités d'adaptation t
Région parisienne , une première usine, la SERPEO,
société filiale de R. CAMUS, créée en 1953, a monté à ce jour
plus de 8.000 logements. Sa capacité de production à un poste
est de 8 à 9 logements par jour. L'investissement initial
était un peu inférieur à un milliard d'anciens francs. Cette
usine a fait des logements de divers standings, depuis nos
plus modestes H.L.M. jusqu'à des logements pour l'accession à
la propriété, des individuels et des collectifs répartis dans
toute l'étendue de la région parisienne, des bâtiments-tours,
comme vous l'avez vu, et jusqu'à un chantier (Langres) distant
de plus de 350 km de l'usine. Elle a travaillé parfois pour
5 chantiers simultanés. Le plus grand chantier faisait 2.400
logements, le plus petit (Clichy-Roguet ) 102. Cette usine com-
porte des fabrications horizontales sur table et des fabrica-
tions verticales en batterie s elle a construit une diversité
considérable de logements et dispose pour cela de moyens de
planning très élaborés et évolués.
Région parisienne encore, une autre usine, Logirex
VA
- 55 -
(société licenciée crée en 1956) a monté un millier de logements,
d un standing nettement élevé. Tous ces logements sont d'un mô-
me modèle, comme dans l'automobile. (C'est à ce point de vue la
oonception opposée de la précédente), a* capacité de production
peu moins de 2 logements par jour. Le planning de
est d'un
transport et de fabrication est naturellement plus simple. En
revanche, la préfabrication à l'usine va jusqu'aux polyblocs et
l'intégration est poussée très loin.
En Lorraine, la société Camus-Diet sch , de Forbach,
a construit depuis 1953, plus de 7.000 logements d'un nombre
assez réduit de modèles, avec des moyens et une capacité de pro-
duction sensiblement moitié de ceux de la SERPEC, mais en tra-
vaillant à deux postes. Presque tous oes logements étaient cons-
truits pour les Houillères Nationales, c c est à dire qu'il y a
eu dans ce cas l'unité du client, contrairement à la SERPEC qui
a travaillé en tout pour plus de 20 clients différents.
Dans le Nord, la société Camus Génie Civil de Lens
s'est trouvée devant un problème à peu près semblable à celui
de Camus-Dietsch . Elle a construit environ 6.500 logements, la
plupart individuels de 2 niveaux. Il y avait de nombreux chan-
tiers, certains d'une cinquantaine de logements seulement, mais
bien entendu du même modèle que oeux des autres chantiers. Puis
en cours d'opération, vers 1958, le modèle a été changé et est
devenu un logement d'un seul niveau. Egalement en cours d B opé«
ration, l f usine elle-même a changé, une usine à tables fixeg
ayant été remplacée par une usine à chaîne ^ selon une conception
industrielle différente, celle du travail en flux opératoire
continu s c'est notre usine de Courchelettes (département du
Nord).
Dans le Nord encore, la société (licenciée/
Caroni
réalise, dans son usine de Marquette, des logements de types
très divers et de standing variés sur la base de 2 à 2,5 loge-
ments par jour. Elle a ainsi construit depuis peu près de 1.000
logements par chantiers de 100 à 250 environ chacun. Cette usi-
ne prouve que même dans une unité de production d'importance
relativement réduite, on peut réaliser en même temps des loge-
ments très variés et se plier sans grandes difficultés aux dé-
sirs divergents des clients.
Dans la région de Hambourg, en Allemagne, la so-
ciété Montagebau-Camus a construit en 1959 une usine d'une capa-
cité de 4 logements par jour. Plusieurs groupes d'immeubles sont
déjà construits aveo cette usine. Etant donné les conditions
particulières régionales de cette affaire, le montant de l'in-
vestissement a été choisi plus élevé que dans les autres socié-
tés, et on a poussé plus loin la mécanisation et même parfois
- 56 -
l'automatisme. Chaaua taiii» j * -^
deux panneaux et le orinoiL f abr i catio » Permet de fabriquer
le principe est celui d'une double chaîne.
VII) les caractéristiques iTLT H ° hapitre sé P*- (chapitre
notre usine volante de l'Ai d«T T U f inÔ3 al S éri °™°* ** <**
-l ne ae La Reunion.
Deux usines ont été
kent pour laquelle nous avons
f?L rU ^ 6 f <^ Un8 à Bakou * ui
(.fig. 56 à 60) #
réalisées en Russie, une à Taoh
obtenu le satisfecit des autori
est en cours de terminaison.
tance as
(SERPEC)
premiers
au début
d ' oeuvre
ses Voisins \l r inÔS ' d ' Un P r ^iPe et d'une impor-
dolt l^l ° tre USine P ar i s ienne principale
logements onï%t e ' Vlr °?- 3 - 500 lo Wf Par an. Les
logements ont ete montes dans la région d A T a ^iro.+
e t J? ?" r ??- fln ^ g n ° US n ' avon9 en voyé là-bas qu'u-
oui Lïl ï ingénieurs et de moniteurs, 4 per on-
ï II ï'out^r 6ntendu ^ to « s 1" Plans d'exécution des
t de l'outillage avaient été fournis de Paris au départ.
hors de PrLol h «ï r Lr^^ i ! , / ,aUtreS Sociétés sont constituées
aIZI î! ^ ranc *. et ontatteint des stades administratifs variés
dans la passation des contrats et dans les études , notlmment
e% eHLe e nttne ri O C n e ; "î » lMl ~» *««*"« d'Allemagne àTLid
^éîïrîïriîév^tïïiT PenS9r qU6 C9S réalisations Permettront
ÎJHï f î eventai1 de nos moyens techniques, en accroissant
notre souplesse e t notre expérience.
ne equip
nés en t
usines e
VI. _ LES RAISONS DE CETTE DIVERSITE DES POSSIBILITES
A • Simplicité et souplesse du moule et
des outils principaux
Notre principe
qui, compte tenu des cadr
mise entre toutes les mai
pas de complication "méca
faisons souvent chez nous
cole et nous essayons de
sa simplicité d' emploi . C
d'emploi s'allient fort b
C'est cette souplesse qui
originel a été de créer une technique
es supérieurs nécessaires, puisse être
na 9 et qui en même temps ne comporte
nique" gratuite ou superflue. Nous
la comparaison avec la machine agri-
nous inspirer de sa robustesse et de
ette robustesse et cette simplicité
ien à la souplesse de l'utilisation.
nous permet de nous adapter aisément
57
Pi g. 56 à 60. Vu es de l'usine russe
de Tachkent en cours de construc-
tion.
Fi £.56 et 57«La. centrale à béton
et les s i 1 o s •
Fi#. 53. Les réservoirs du placy.
Fig.59.La paaaerelle et l'arrivée
du plaoy des banches verticales à
l'intérieur de l'usine.
Fig.60.Le premier collectif en
cours de montage.
I r
— - ■ I
■■■
<W9i
- 58 -
à des petites
des variantes
tes •
séries, à une grande diversité de panneaux, à
d architecture d ■ expressions *;out à fait distino-
N' oublions
suivant t des hommes
formation préalable o
dans le cadre d'un pi
des pannes, des aléas
complexe, durable, et
chable. Les prouesses
mécanique jolie et dé
réussir à tous les co
tier, il est trop tar
sont trop grandes de
té, il n'est plus que
ger un profil, la pos
sif ; et nous savons
et les improvisations
pas qu'il s'agit d'arriver au résultat
de toute provenance, n'ayant reçu aucune
ommune, doivent en peu de temps produire
anning rigoureux qui ne s'acoomode pas
ni des improvisations, un objet fini,
ayant une qualité constante et irrépro-
de l'artisan virtuose et celles de la
licate sont exclues $ il faut réussir, et
ups car lorsqu'un panneau arrive au chan-
d pour s'apercevoir que ses dimensions
2 centimètres \ quand un panneau est mon-
stion de le ramener à l f usine pour oorri-
ition d'uhe liaison ou un voilage exces-
combien les réparations, les bricolages
coûtent cher dans nos industries.
Ces considérations nous ont paru suffisantes
que nous ayons posé en principe immuable la rusticité ,
nerai quelques exemples empruntés à nos techniques :
pour
Je don
- Les banohes verticales sont des moules d'une robus-
tesse très grande dans lesquels il n % j a qu'à faire couler du
béton. Aucune erreur de finition n'est possible, aucune erreur
sur le positionnement des aciers ni des boîtes secondaires qui
réalisent les ouvertures, les éléments de pénétration et de
fixation, etc. . .
- En ce qui concerne nos fabrications horizontales sur
table, elles sont tout particulièrement importantes pour la
détermination de l f architecture, puiqu' elles concernent les
panneaux des façades . Nous avons voulu ici la souplesse maxi-
mum. Pour cela, les coffrages latéraux de ces panneaux sont
tels qu'ils permettent de façon simple de mouler n'importe
quelle longueur fixée par les plans ; nous ne sommes même pas
obligés de respecter un module et il est assez facile sur une
même table de passer d'un panneau d'une certaine longueur à
un panneau d'une autre longueur. De la même façon, les menui-
series qui sont incorporées aux panneaux peuvent être de for-
me quelconque et placées à n 'importe quelle position : et il
est assez facile de faire succéder à la fabrication d'un pan-
neau celle d'un autre panneau ayant des baies dans des posi-
tions tout à fait différentes. L»Architecte qui compose ainsi
un plan ou une façade n'est gêné par aucune contrainte et il
n'a même pas à obéir à un module arithmétique déterminé.
*
*A:,i*f
- 59 -
té néce
tants e
ce poin
de nos
frage 1
coûteux
la près
soudage
tions p
môme pa
Ces principes posés
ssaire en réalisant de
t pouvant permettre un
t de vue avec les form
conceptions d ! étanchéi
atéral comprend souven
en profilé courant du
e (fig.61 ) • La forme
, nous les avons accordés avec
s coffrages déplaçables , rigid
grand nombre d'emplois , Pour
es fonctionnelles des profils
té, sont assez particulières,
t deux parties : un support ré
commerce et une forme en tôle
la rustioi-
es
resis—
concilier
q.ui, du fait
chaque cof-
sistant peu
emboutie a
s
, ou par clavetage si
lus rapides. Dans cert
nneau sont très grande
est liée au support, selon les
on veut pouvoir effectuer des
ains cas, si les séries à exéc
s. les coffrages peuvent être
oas, par
modif ica-
uter d'un
soudés sur
ïi>>" H CTfc
y
^
■
- 60 -
™ ïî ! !?^ Un calfeu ^age de finition $ sinon, 1 » étanchéité
permettant d'éviter les coulures de laitance entre table et
coffrage est obtenue par un dispositif spécial de serrage.
Dans une usine qui dispose de nombreux ponts roulants
Pavant porter aisément 7 tonnes, il ne faut pas confondre pos-
sibilité de déplacement e t légèreté . En réalité, nous n'avons
cesse d'évoluer vers des coffrages lourds. Un coffrage maniable
a la main présente bien des défauts t il est trop souvent jeté,
on a tendance à le déplacer en agissant en n'importe quel point,
il est en outre plus déformable.
On objectera peut-être que les modifications relative-
ment fréquentes de coffrages nécessaires pour passer d'un pan-
neau à un autre sont faites aux dépens de la précision des di-
mensions . Sur ce point de la précision, nous n'avons pas de po-
sition absolue. Nous ne faisons pas de la précision de l'élé-
ment moulé une religion, ni une fin en soi (1)« Ce qui importe
c'est la précision après finition. Nous nous efforçons certes
de réaliser des panneaux dont les dimensions sont conformes aux
plans d'exécution. Mais nous acceptons la notion de tolérance
et nous ne recherchons pas systématiquement dans la fabrication
à l'usine une précision d'un degré
drait illusoire. C'est par l'étude
.jeux de tolérance adaptés que nous
notre expérience nous a montré que
panneaux sans aucune difficulté au
réserver des joints de liaison de l'ordre de 8 à 15
tel que le chantier la ren-
précise et mathématique des
progressons. En particulier,
si l'on voulait monter les
chantier, il y avait lieu de
mm
Ces
eet sans importance pour le résultat final.
Uos liaisons étant faites par des recouvrements de
barres incorporées dans le béton des potelets et des chaînages
autorisent cette imprécision économique sans inconvénient pour
la stabilité.
D'autre part, nos profils mécaniques assurent l f é-
tanchéité sans nécessiter de matériaux plastiques et sans qu'il
y ait besoin d'un serrage entre éléments. Ils pourraient s f ao-
comoder d'une erreur de cote de 2 centimètres et plus.
(1) Exactement comme pour la légèreté, voir ci-dessus.
«
1. »
10'-
rl e
Bmb Tft
fi h
V- ■
- 61 -
tant rîn
formée a Y
dû
at rie ruflticita r permet-
D l Ql (l'une main d'omivra très rapidement
non Sûumia à
Q formas nn de ri i mon.^-j nnfi se retrouva dans
■ »^« ■ ■ ii éé m i iyi . v à nn un inrmflfl ou ci a rtimangi hua , se retrouve dans
les solutions que nous adoptons tout au long du cycle construc-
«IX : systèmes ie montage, de mise en place, de calage et d'é-
taiement*
Une objection vient à l'esprit quan
cette politique, N'est-elle pas "antitechniqu
pas par le fait môme à 1° encontre de la "prom
paraît s'accorder avec une mécanisation pouss
complexes et précises, 1" automatisme des opér
contrôle ?
abs
Nous ne le pensons pas,
s dire fruste a t sans étudg ." Dèa
n'excluons nullement dans nos usines, la méca
et môme l'automatisme ; nous savons que ces
résulteront progressivement de la stabilisati
et de leur étude. Dans la plus récente de nos
celle de Hambourg, le cycle de la chaîne a et
tomatisé et les fours chauffants qui réalisen
panneaux sont prévus pour être programmés et
tiquement •
d on envisage
e" ? et ne va-t'elle
otion ouvrière", qui
ée, des machines
ations et môme du
maintenant, nous
nisation du travail
perfectionnements
on des opérations
usines à chaîne,
é partiellement au—
t l'étuvage des
contrôlés automa-
Bien au contraire de l'objection ci-d
sons que la simplicité des opérations et des mé
essus, n
thodes n
souvent résulter que d'études poussées et diffi
ces études ne sont pas placées au môme échelon ,
être organisées et ont intérôt à être centrales
conduit à la deuxième condition qui paraît bien
et l'accompagnement nécessaire de la première :
Il est à peu près évident en effet que des rech
tes sont d'autant plus nécessaires qu'on désire
procédé fondamental à une plus grande diversité
ous pen-
e peut
ciles, S
Elles d
ées. Cec
la cont
la rech
erches c
adapter
de réal
eulement «
oivent
i nous
repartie
erche.
onstan-
un môme
isations •
B. DBS MOYENS D'ETUDE ET DE RECHERCHE ADAPTES
A notre époque, les notions d'industrialisation et
de productivité seraient incomplètes si elles n'englobaient pas
la recherche. Un produit industriel quel qu'il soit nécessite
des progrès techniques permanents, tant en qualité qu'en prix de
revient •
Nous avons étendu au domaine de la recherche les prin-
cipes de planning et de coordination qui étaient les nôtres dans
. '
- 62 -
tous les domaines
lieu d'être dispe
teur autonome, le
de 1 f industriali s
a été créé entre
licenciées. Ce Ce
libération, le pr
en poursuit la ré
par un système de
autres proportion
par chaque sociét
i la recherche
rsée, et pour ce
Centre de reche
a été
là, u
rche
ation de la cons truit
toutes nos socié
ntre établit lui
ogramme des rech
alisation grâce
cotisations don
nelles au nombre
é .
intégrée
n organism
pour le dé
au groupe au
e centralisa-
veloppement
tes a
-môme
erche
à un
t les
des
ion , en ab
ssociées ,
, après en
s à entrep
budget pro
unes sont
logements
rege : CRIC,
filiales et
quête et dé-
rendre ; il
pre alimenté
fixes et les
construits
te, à not
rit . Ce
fait part
changes e
au lieu d
prennent
que leurs
des probl
de mettre
Nous mentionnerons en tête des avantages que présen-
re avis, cette formule, la création d f un état d f es
Centre de Recherche dont, chez nous, tout le monde
ie, en tant que correspondant, donne le goût des é-
t de l'émulation en matière de progrès technique :
e travailler séparés et sans liaison, les ingénieurs
l'habitude de communiquer leurs résultats aussi bien
^difficultés ; ils prennent conscience de l'ampleur
èmes et des moyens de toute nature qu'il est utile
en oeuvre si l'on veut aboutir au progrès.
Par sa formule même, le Centre de Recherche réalise
la col laboration indispensable entre théoriciens et praticiens
dès le choix des questions . On a bien souvent analysé la dif-
férence d'optique qui est celle des uns et des autres ; les
premiers voient mal l'utilité de compliquer encore les condi-
tions d'examen des problèmes qui leur sont posés en y intro-
duisant les préoccupations particulières des praticiens ; et
ceux-ci sont peu avertis des conditions d'aboutissement d'une
recherche complexe. Cependant l'influence réciproque des uns
et des autres est nécessaire pour une meilleure formulation
des problèmes » Ainsi, un compromis harmonieux est générale*-
ment recherché et trouvé entre les justes préoccupations des
théoriciens, qui veulent accroître les connaissances de base
(sachaht que ces connaissances sont la clé de tous les succès)
et les préoccupations non moins légitimes des praticiens qui
recherchent un résultat au besoin limité mais rapide et con-
cret •
La même collaboration se poursuit du reste, dans
notre Centre, au stade de la mise au point des résultats ob-
tenus. C'est, naturellement, le Centre de Recherche qui déter-
mine .jusqu 1 où une question doit être étudiée à l'échelon cen-
tral, et s'il ne vaut pas mieux confier telle partie du pro-
gramme à une société particulière mieux préparée.
^mm
- 63 -
Un aut
nome et intégré
coûteuse et sté
ceux-ci et d'au
tation sont ace
veau technique
pour qu'on puis
problèmes bien
tion statistiqu
des facteurs te
informations es
est mieux assur
re avantage important du Centre de Recherche auto-
au groupe, c'est, tout en évitant une dispersion
rue des équipements, d'assurer le plein emploi de
graenter leurs possibilités. Les moyens de documen-
ts par 1 organisation d'une bibliothèque d'un ni-
eieve. Les moyens financiers deviennent suffisants
se avoir recours à quelques spécialistes dans des
détermines. Les moyen s d' enquête et d' expérimenta-
e mis en commun permettent une meilleure analyse
chniques. Enfin la diffusion des résultats et dea
t facilitée, et le contrôle des résult ats diffusés
e . ' —
âme
pro
£--o,ss
tiv^+« a « Pt0u ** X ! c «tre de Recherche permet d'établir la con-
Ijl *? « recherches , par l'établissement de plannings de recher-
che d'assez longue durée (éventuellement plusieurs années) dans
lesquels les travaux d'étude plus particuliers de chaque société
peuvent venir s'intégrer sans trop de heurt .Débarrassés de tout
souci immédiat d'une production déterminée, les chercheurs du Cen-
tre ^ peuvent poursuivre les recherches qui leur sont assignées, en
dépit des aléas et des difficultés.
Ainsi le Centre de Recherche de notre groupe a-tdl été
ne, et pas exceptionnellement, à poursuivre des recherches en
^vfondeur, qui auraient dépassé le cadre de l'activité habituelle
d'une entreprise. Alors que l'entreprise doit se contenter en géné-
ral de tenter de répondre directement à des problèmes pratiques
précis, au besoin en tournant la difficulté, il nous est arrivé de
devoir travaillera
accroître nos con-
naissances de base
sur bien des points.
Nous citerons parmi
ces thèmes pour les-
quels les connais-
sances de base four-
nies par la meil-
leure littérature
technique nous ont
paru ne pas suffire
à l'avancement de
nos problèmes pra=
tiques : l'influen-
ce de la chaleur sur
les bétons frais,
si importante pour
l'étuvage (fig.62)
les retraits rési—
duels des bétons —
les calculs stati-
ques et l'expéri-
mentation sur les
dalles (fig.63) en
fonction des théo-
ries de JOHAFSE» -
une meilleure con-
I Composition type
~ 1 ^ dô la gâchée (1m 3 )
1eo *1260 k.de gravier
5 670 k.de s
300 k.de c
Mékunt *S
ZOO
Fig. 62 - Maturité (fonction des tempéra-
tures et du temps) et résistances de nos
bétons frais aux tous premiers âges (ré-
sultats expérimentaux statistiques ) •
— '. V
*•
f
\
\
- 64 -
BANC D'ESSAIS
Pour dalles-planchers
Calculs dits "à la rupture"
par
la méthode JOHANSEN pour les efforts
M " CHAMBAUD » " aciers
Fig. 63
Dimensions maxi. Dalle d'essai : 7 x 4 m
Tous types d'appui réalisables
Face tendue tournée vers le haut
(facilité de contrôle des fissures)
Chargement par matelas pneumatique
Pressions d'air utilisées :
de 0,0325 kg/cm2 jusqu'à rupture
cale "bois réglable
dalle d 1 essai
matelas pneumatique
I
■
X
H
r
I ■
Pig.64 - Machine d'épreuve des murs et des joints
aux essais de pluie. La machine permet de réaliser,
non seulement des débits de pluie correspondant au
ruissellement lors d'un orage, mais une pluie fouet
tante et surtout une pression sur la paroi pouvant
atteindre 8 mm de hauteur d'eau (correspondant à un
vent de 120 km/h. environ). — Voir à oe sujet t
Croiset, Cahiers du C.S.T.B., H» 28.
-65-
SJ70
F
«VI
AJ&hOtnkkre.
\\
th. flair*.
Vene.il & Leur
Meute, pression
tr>
Q74-Q
•■ »•
Viy
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- I
0> G
Caisson
Pression
r
Mur-
*
C
naissance de certains efforts
au levage - l ! étanchéitô des
profils des joints (fig.64) -
les problèmes posés par l f en-
duisage et la mise en peinture
des panneaux compte tenu des
ph de ceux-ci — la tenue des
finitions des joints, eto...
Un laboratoire de chimie
(fig.65) permet d*étudier di-
vers problèmes posés par di-
vers matériaux qui entrent ,aux
côtés du béton (matériau de
base), dans la fabrication.
Il appartient naturel-
lement au Centre de Recherche
de définir avec précision les
conditions des réceptions et
des contrôles scientifiques
qui remplacent progressive»
ment* dans notre industrie, le
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•M/fioiMt 0,6. «Tin *r.o i #
%
•' vv
V ** •" • •
*
*->••',
A%V^
^
Fig. 66 - Quelques-uns
des documents de contrôle
et de réception utilisés
dans le groupe.
[BLANK PAGE]
CCA
INIFRNATIONAI
* I
- «7 -
contrôle plus ou moins subjectif du t
quelques-uns dos documents de contrôl
a la page précédente )•
raditionnel (on
e sur la figure
voit
66,
^J?*^*??** 1 lô Centre de Recherche a pour mission
otre
rappelerai brièvement la série des diversités qui exigent
éventuellement des adaptationsi
,,.,,„ a TT", ; e î. » le Centre de Recherche a pour miss
tecnn?o„« J*»*»»*** 1 ?»» P" toutes sortes d'études, de no
!!!^ q ^ e . d ? taSe a tous les °as particuliers rencontrés.
exemple
au chapitre VII, à pro-
pos de l'usine de Cons-
tantine,
« Diversité
dans la puissance tech-
nique des moyens.
Exemple :les
engins d'étuvage des
panneaux (fours, tables,
cloches) sont plus ou
moins puissants selon
1 • investissement auto~
risé et selon les ca-
dences de sortie de piè-
ces qu'on veut obtenir,
selon qu'on peut tra -
vailler à un ou deux
postes, etc.** La puis-
sance utilisée par em-
placement d°étuvage peut
ainsi varier de 1 à 3.
Cela est banal, mais ce
qui l'est moins c'est
le caractère des pro-
blèmes techniques déli-
cats que posait cette
divergence et qui n'ont
pu être résolus que
grâce aux connaissances
de base acquises par les
recherches»
- Diversité
dans le* méthodes mômes
Pig> 65 - La technique moderne
oit faire appel de plus en plus
aux recherches de basât ici une
recherche de mise au point d'un
curing.
[BLANK PAGE]
CCA
INTFRNATIONAI
■
F *^
- 68
l'important* 8 ?** 6 ' méthoà ea de planning très différentes selon
étuïes îî?on îî,% in6S r f alisé ^« ^ur donner une idée des
dique^ï^e* l'usinrSBRpSc 1 " E - "?*^ MU " ™ P ° int ' J " in ~
Période -jî.. " SBRPEC a travaille, au cours d'une même
fabrication? 3emes " tre 1 958 pour 5 chantiers différents , s a
a^art'enanî Î^SS'îïïîiîîî*?,^ *"" *° >" "««*•»*•
- Diversité dans les techniques mômes.
Nous donnons seulement quelques e
compte des règlements locaux, nous avons dû
les liaisons par armatures soudées, d e où un
recherche.
emples t pour tenir
utiliser en Russie
secteur nouveau da
nous
d'où
Nos menuiseries sont généralement métalliques,
ayons utilisé aussi très souvent des menuiseries en
études d'adaptation des bois notamment à l'étuvage.
Mais
bois,
et sont
vés, il
Nos refends reposent le plus souvent sur
calés directement. Mais dans les bâtiments
faut les poser sur bain de mortier.
les planchers
les plus éle-
murs
murs
Le Centre de Recherche est également un outil de p ro
ductivité car il sert pour l'ensemble du groupe de bureau des
méthodes selon une conception qui a fait ses preuves dans 1 B in-
dustrie - et même de Centrale de documentation d c achats pour les
commandes importantes qu'il y a intérêt à grouper entre plusieurs
sociétés .
Enfin il appartient au Centre de Recherche - et ce
sont en quelque sorte ses objectifs "moraux 1 *, de veiller à la
conservation et au perfectionnement de notre doctrine qui est à
base non de mécanique, mais de simplicité et de préoccupations
fonctionnelle^ . Il lui appartient aussi de lutter contre une
cri stallisation des techniques qui serait certainement prématu-
rée da.il*> cette industrie. Notre procédé veut rester un procédé
évolutif, le progrès devant toujours se faire, non seulement
de nouvelles ^ac quisitions t mais par la diversification et l'in
tégration des progrès déjà réalisés .
(1 ) Dans notre jargon interne, 2 panneaux appartiennent à
la même famille quand ils ont les mêmes dimensions extérieures.
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- 69 -
VII_.QUELQUES APPUCATioNS DU PROCEDE
A DES REGIONS EN VOIE D'iNDUSTRiAUSATioN
Je voudrais aborde
l'adaptation de nos méthodes
en voie d'industrialisation,
cipalement caractérisés pour
loppement économique encore
que de main d'oeuvre ayant r
nelle, et par diverses diffi
tamment de l'impossibilité d
matériaux élaborés (métaux,
matériel mécanique fini.
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aux pr
Ces ré
ce qui
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eçu une
cultes
e se pr
isolant
enant un cas particulier
oblèmes propres des régions
gions ou ces pays sont prin
nous concerne, par un déve
sarament avancé, par le man-
qualif ication profession-
techniques qui résultent no
ocurer sur place certains
s chimiques) ainsi que du
Il e
que la constru
à attendre que
A l'avantage s
gées de façon
tion non moins
ment permet de
non négligeabl
aucune formati
d'une industri
trialiser est-»
st cependant souvent essentiel, pour
ction de grandes quantités de logemen
le reste du développement industriel
ocial de donner une maison à des popu
insuffisante, s'ajoute ici une autre
importante : l'implantation des usin
donner du travail immédiatement à un
e de main d'oeuvre, qui n'a besoin de
on longue et compliquée. Ainsi l fi inst
e du logement dans un pays qui cherch
elle intéressante dès le stade initia
ces pays,
ts n'aît pas
soit fait,
lations lo-
considéra-
es à loge-
e quantité
recevoir
allation
e à s • indus-
1.
Elle est d'abord à envisager sous la forme des usines
de préfabrication , d'un fonctionnement simple et aisé en rap-
port avec les possibilités locales. Mais ces usines doivent gar
dôr un caractère assez simple car alors il n'y a pas lieu dans
un premier stade de chercher à économiser la main d'oeuvre au
prix de trop gros investissements.
Nous avons quelque expérience en la matière ayant eu
la bonne fortune de faire quelques réalisations en des régions
qui répondent à ces caractéristiques. Nous examinerons ici ra-
pidement 4 affaires :
1°- L'usine fixe de Constantine, en Algérie, pour forte
production bien localisée.
2°- L'usine déplaçable de Philippeville, en Algérie, pour
production plus dispersée.
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. % 3° - L'usine foraine de la Réunion pour production
très dispersée,
4° - Le logement semi-urbain algérien*
1 ° — USINE FIXE DE CONSTANTINE
(A CHAINE BRISEE OU TRANSFERT)
C'est une affaire toute récente. puisqu'on est juste
ment en train d'inaugurer cette usine (1).
L'industrie de l'automobile, qui est probablement de
toutes la plus évoluée, est caractérisée par la haute mécani-
sation et en général par le travail en chaîne*
Notre première réalisation de chaîne remonte à l'u-
sine de Courchelettes dans le Nord de la France en 1957» Dans
cette usine, l'élément préfabriqué (le panneau) naît tout au
long d'une chaîne sans fin qui traverse les divers postes où
travaillent les ouvriers.
La difficulté à vaincre est que la cadence de sortie
peut être freinée par le plus petit incident sur la chaîne et
qu'elle tend à être alignée sur celle de l'élément le plus
long à fabriquer.
Dans notre usine de Constantine, conçue début 1959,
nous avons brisé les liaisons entre les maillons de façon à
les rendre indépendants les uns des autres dans le temps.
Constanti
sur rails
liers de
incorporé
(double )
temps vou
ner sur 1
panneaux
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a figure (fig.67) d'un schéma d
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sont au début sur les voies de
) avec tous leurs coffrages et
s sont ensuite prises par un tr
enfourne dans les étuves où el
transbordeur les reprend ensuit
s voies (ateliers de défourneme
coffrés et levés. Les tables, n
reconduites sur la voie de dép
e l'usine de
eaux roulent
départ (ate-
les éléments
ansbordeur
les restent le
e pour les ame
nt ) où les
ettoyées et
art*
(1) L'inauguration a eu lieu en effet le 3 Octobre i960
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T>n«A a* o ? conception donne une grande souplesse. On dis-
ïî !J!ï»L? W- à 1,atelier dô coulage, ce qui est large pour
la production escomptée. Si besoin était, un 3ème poste de dé-
coffrage pourrait être créé. De plus, le circuit des approvi-
sionnements est très réduit et le commandement et le contrôle
ae chacune des 3 opérations importantes i le coulage, l'étu-
vage, le decoffrage, peuvent être rassemblés dans un espace
très restreint.
Dans un pays où
fiée, il est plus facile
de main nécessaires à un
d f équipe*
il n'y a pas de main-d 1 oeuvre quali
d'apprendre à un manoeuvre les tour
seul poste. De môme pour les chefs
Il s'agit en somme ici d'une véritable chaîne, bien
que son existence n'apparaisse pas tout de suite. sur le plan.
Elle réalise un compromis entre la chaîne prorement dite et le
travail à poste fixe.
La télécommande des transbordeurs et des étuves est
prévue pour une phase ultérieure.
usine.
La figure suivante donne une coupe verticale de cette
2° — L'USINE DEPLACABLE DE PHILIPPEVILLE
Alors que la région de Constantine à forte densité
justifiait l'implantation d'une usine fixe importante, d'autres
régions algériennes sont caractérisées par des besoins de loge-
ments plus faibles et plus dispersés.
Un premier programme de construction comportait 1000
logements à réaliser dans la région de Philippeville en deux
ans. Ces logements sont légèrement plus simples que les loge-
ments européens des programmes habituels.
La solution retenue a été de faire une usine repliabl e
qui serait d'abord installée à Philippeville mais qui pourrait
être transportée ensuite en différents points.
Chaque déplacement prévu, de l'ordre de 250 km, aurait
lieu au plus tous les 6 mois, ce qui correspond à des besoins
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de 250 1
ements minimum dans une même région
autonûmû ° T ette unite de fabrication n'est pas entièrement
servie*^ 68 Services administratifs, le bureau d'étude, les
ï«Inî î^ " lqU8B 6t d,ent "tien, les stocks de sécurité
ÏÎÏÎÏλP!Ï ,4 ?,? TM 1,usin * f ^e de Constantine, ce qui sim-
plifiera et allégera d'autant l'unité mobile.
»»**»_. N ° US n ' aborderons Pas ici le détail des solutions
ïï«™" ^ Ur ? 6tte USine dont la ^**ication n'a pas encore
lin, ? 6 Î Afln de limiter le plus possible le temps pendant
lequel la production doit s'arrêter, le déplacement de l'u-
sine aura lieu par fractions selon un planning très étudié.
*4*_. a La x f i ^* 6 9 montre une coupe verticale des installa-
tions de cette usine*
3
L'USINE VOLANTE DE L'ILE PB LA REUNION
Il s'agissait ici, en 1958, de faire face à un pro-
gramme de 300 logements (138 à St Benoît et 170 à St Denis).
Ultérieurement sont venus s'ajouter à ce programme 212 loge-
ments supplémentaires obtenus à la suite d'un appel d'offre*
En tout, l f usine a donc permis de construire 500 logements.
L f usine construite était d'une capacité de produc-
tion de 2 logements par jour. La distance des deux emplace-
ments était de 45 km. C'est une usine très simplifiée 5 elle
comporte seulement s
- 4 tables de fabrication avec étuvage,
- une centrale à béton de 750 litres,
- une chaudière avec brûleur à fuel,
- un parc de stockage de 300 panneaux,
- une grue à tour de 80 t/m.
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un tracteur et 2 semi-remorques de 15 t. de
charge utile.
une grue sur chenilles de 45 t/m. pour le
chantier.
Les logements sont de 3 pièces à un niveau, jumelés
ou en bande, recouverts d'un badigeon à la chaux.
Tout
W.C.
très
Chaque logement comportait seulement 11 panneaux,
était fabriqué sur place, y compris l'évier et la dalle
- douche. La main d'oeuvre qualifiée était en quantité
petite.
Une particularité technique t la construction devait
résister aux vents cycloniques représentant 400 kg/m 2 .
Le premier logement a été terminé et visité par les
représentants du client 10 jours après la pose du premier
panneau.
Voici quelques vues de l'usine des chantiers en
cours de montage et des logements construits (fig. 70 à 74).
4
LE LOGEMENT SEMI=UfîBAIN ALGERIEN
Il s'agit ici de construire des logements très éco
nomiques mais de bonne qualité par pet its groupes et adap=
tables à la diversité topographique et climatique du pays»
Il faut en outre leur ±onnex une expression arch itecturale
spécif ique . en évitanl
tère.
Le projet d'architecture, dû à M. CANDILIS, tient
compte de ces données. Chaque logement est composé de 2 uni-
tés normalisées, une unité carrée de 6 x 6 m (séjour, servie
ce, oour intérieure) et une unité dite demi«carrée de 6 x 3 m*
(chambres). Les différentes possibilités d°assemblage donnent
déjà 3 conoeptions 1 le logis f*rmé à l'extérieur et ouvert
entièrement sur la cour intérieure (type A, fig* 75) - le lo-
gis entièrement ouvert vers l'extérieur (type C, fig. 76) et
une solution intermédiaire (type B, fig. 77 )• °n peut en ou=
tre composer des logements plus grands et plus petits que le
programme •
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FJG. 70 A 7<_REPORTAGE SUR LES CONSTRUCTIONS
DE L'ILE DE LA RÉUNION.
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L 1 expressio
môme, bien déterminée
chaque élément dans 1
une topographie accid
possibilités de group
mement nombreuses et
monotonie dans l'occu
titre que les urbanis
chent davantage de 1
des plans-masse, dont
pour l'habitant que c
façades*
n plastique résulte de la fonotion
, et de la place hiérarchique prise par
a composition (fig.78)* L'adaptation à
entée est montrée par la figure 79» Les
ements, jumelés et en bande, sont extrè-
attrayantes (fig.8o) et évitent toute
pation du terrain* Car c'est à juste
tes et les architectes modernes recher-
iberté et de variété dans l'expression
la plastique n'est pas moins importante
elles du plan des logements et des
L'adaptation rapide au sol est réalisée par des
fondations sur plots de béton armé préfabriqués de 0,65 m. de
côté .
Les deux dernières figures donnent une idée des
principes retenus pour le montage.
de liège,
ciaux qui
évoluée •
Les murs seront
ce qui évite le
nécessiteraient
en béton alvéolé rempli de déchets
recours aux isolants chimiques spé—
pour leur élaboration une industrie
Ces logements doivent être construits à raison de
500 par an, par groupes de 60 et plus. Le prix prévisionnel
est de 680.000 Anciens Francs, pour un logement de 3 pièces
et de 50 m2 (y compris une cour de 16 m2) comportant évier,
receveur douche, siège à la turque, robinet de puisage, élec-
tricité avec 3 points lumineux et 2 prises de courant,
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- 87 -
VIII.. C ONCLUSION
Hous espérons que cette dernière réalisation montrera
que la valeur incontestable d'un logement, même simplifié, ré-
sulte de la combinaison et de l'accord entre la qualité de la
finition industrielle et
expression architecturale.
i
il
Car c'est de cela qu'il s'agit et c'est bien là qu
faut aboutir.
Il n'est pas possible de laisser les gens vivre au
hasard des circonstances dans des logements indignes de la
condition humaine* Il n'est pas possible de continuer à bâtir
des ensembles ou des cités entières sans signification, sans
valeur et sans âme.
Ce qu'il faut avoir l'ambition de réaliser, ce n'e
pas seulement une adaptation plus ou moins souple de 1' indu
trie à l'homme ou de 1' homme à 1 ' industrie . Il faut une
est
thèse dynamique entre les besoins de l'un et les exigences de
1 • autre.
A cet objectif pacifique, qui nécessitera encore
beaucoup d'efforts, nous espérons travailler, avec de nombreux
pays. Et c'est une réelle icd e pour nous d'avoir pu traiter,
à Athènes, ce sujet de l'haoitat, qui promet tant d'espoir.
I Tous droits da reproduction réservés |
Diffusé, le 2 Février 1961, par le Centre de recherche
pour le développement de l f industrialisation de la construction,
C.R.I.C, Avenue Gabriel Péri à Montesson (Seine et Oise)