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ZOOLOGY
COMPARATIVE
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180 Malherbe Alf. Monographie des Picides, ou Histoire
Naturelle des Picides, Picuminés, Yuncinjês ou Tor-
cols, comprenant l’Origine mythologique, les Moeurs, les
Migrations, la Physiologie, la Répartition géographique, les
Systèmes de Classification ; la Synonymie, la Description,
et 1 Histoire de chaque Espece. 121 carefully colored plates
of every variety of Woodpechers , containing many hundred
specimens. 2 vols Text, 2 vols Plates : 4 vols. Impérial folio,
half crimson morocco , gilt and gilt edges.
Published in parts at 450 francs. Metz, 1861-3
“ O ni y 100 copies were printed, at the private expense of the Autlior, who lias
spent 100,000 francs in raising this Monument of Science. What Gould lias
done for the Humming-Birds, M. Malherbe lias done for the Woodpeckers.
Naturalists, Public Libraries, and Sportsmen will be glad to secure a copy of
this grand work, now entirely out of print.”
MONOGRAPHIE
DES
PICIDÉES
OU HISTOIRE NATURELLE
DES
PICUMNINÉS, YUNCINÉS
COMPRENANT
DANS LA PREMIÈRE PARTIE ,
L’origine mythologique, les mœurs, les migrations, l’anatomie, la physiologie, la répartition géographique,
les divers systèmes de classification de ces oiseaux grimpeurs zygodactyles , ainsi qu’un
dictionnaire alphabétique des auteurs et des ouvrages cités par abréviation ;
DANS LA DEUXIÈME PARTIE ,
La synonymie, la description en latin et en français, l’histoire de chaque espèce, ainsi qu’un
dictionnaire alphabétique et synonymique latin de toutes les espèces ;
PAR
ALF. MALHERBE
CONSEILLER A LA COUR IMPÉRIALE DE METZ ; ADMINISTRATEUR DU MUSÉUM DE LA VILLE ; PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ DTIISTOIRE NATURELLE
DE LA MOSELLE; ANCIEN PRÉSIDENT DE L’ACADÉMIE IMPÉRIALE;
MEMBRE DE L’INSTITUT DES PROVINCES DE FRANCE, DES ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS D’HISTOIRE NATURELLE D’AMSTERDAM, D’ANGERS, DE BERLIN, DE BORDEAUX,
DE CATANE, I)E DIJON, DE DRESDE, DE FRANCFORT - SUR - MEIN , DE LEIPZIG, DE LIÈGE, DE LILLE, DE LYON, DE L’ILE MAURICE, DE
MAYENCE, DE MESSINE, DE NANCY, DE PHILADELPHIE, DE STRASBOURG, DE VALENCE, DE VERDUN, &c., &c. ;
AUTEUR DES FAUNES DE LA SICILE, DE L’ALGÉRIE ET I)E LA MOSELLE
TEXTE - VOL. I
METZ - 1861
Typographie de Jules VERRONNAIS, Imprimeur de la Société
d’Histoire naturelle de la Moselle
MCZ LIBRARY
HARVARD UNIVERSITE
CAMBRIDGE. MA USA
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« On ne doit pas être surpris que l’homme qui étudie la nature en devienne meilleur;
il se tiouvesans cesse en rapport avec les œuvres de la Toute-Puissanre créatrice: aucune
ne lui est indifférente, toutes sont pour lui autant de merveilles d’une Providence dont on
ne sait lequel admirer le plus, de sa fécondité, de sa sagesse ou de sa bienveillance. »
(Saint-Denys, l’aréopagite.)
« Les monographies sont l’un des meilleurs moyens de faire progresser les sciences
naturelles. » (G. Cuvier.)
« Qui saura donc déterminer combien, parmi tous les pics décrits et rapportés des dif-
férentes régions, il en est qui devraient être réunis? »
(Levaill , Ois. d’Afrique, vi, p. 21.)
Les œuvres du divin Créateur sont tellement variées, tellement admirables dans leur
ensemble comme dans leurs détails, qu’on ne saurait les étudier sans se laisser entraîner
à un examen de plus en plus approfondi, et que, dans notre infime insuffisance, nous devons
nous estimer heureux, lorsque nos recherches persévérantes nous amènent à découvrir
quelques objets nouveaux, ou quelques-unes des règles qui paraissent avoir été suivies
pour la création ou la distribution des animaux sur le globe.
On ne s’étonnera donc pas que j’aie consacré une partie de mes veilles, et des loisirs
qu’ont pu me laisser mes travaux judiciaires, en faveur des sciences naturelles, et que j’aie
été amené à rédiger cette monographie, résultat d’études consciencieuses sur une famille
d’oiseaux grimpeurs zygodactyles 1 , dont mes recherches ont considérablement augmenté
le nombre et déterminé les sexes ainsi que les plumages différents de beaucoup d’espèces jus-
qu’alors incertaines.
L’ouvrage que j’offre aujourd’hui au monde savant a été commencé il y a plus de quinze
ans, et c’est assez dire que j’ai dû successivement refondre mes premiers travaux pour les
coordonner avec les découvertes postérieures et pour mettre à profit les observations publiées
jusqu’en 1859. Aussi ma Monographie des Picidés a-t-elle, à diverses époques depuis
1844, été annoncée par des savants aussi distingués que bienveillants, qui ont eu connais-
sance de mes travaux, notamment par MM. Strickland 2 , Gerbe 3 , Cabanis 4 , O. des Murs 5 ,
1 ZTrOS (paire'; AAKTTA02 (doigt).
2 En. 1844, II. Strickland disait, dans son travail intitulé: Report on the recent progress and présent state of ornühologg , et publié
dans le Rapport de V Association britannique pour le progrès des Sciences (1844, p. 197): « M. Malherbe of Metz is ai présent engaged on
» a general history of the Picidce, a work much wanted on account of the many généra and species introduced into this family since
» Wagler’s monograph of Picus was published. »
5 En 1847, M. Gerbe, dans le Dictionnaire universel des sciences naturelles (vol. X, p. 144), ajoute: « Il n’est peut-être pas de famille
» ornithologique qui demande plus que celle des pics une révision, non-seulement des espèces qui la composent, mais encore des genres
» qu’on a cherché à y introduire. Espérons que la monographie à laquelle travaille depuis longtemps M. Alfred Malherbe , répondra sous
» ces deux rapports, aux espérances que l’on fonde, avec raison, sur ses persévérantes recherches. »
4 En 1847, le savant rédacteur du Journal fur ornithologie (p. 347), attend aussi une monographie des Picidés. « Ueber diese familie
» iverden speziellc monographische Arbeiten vorbereitet , deren Erscheinen wir abwarten zu müssen glauben. »
5 En 1850, M. 0. des Murs appréciait avec bienveillance la portion de mon travail que je lui avais communiquée sur sa demande, avec
mon système de classification: « Un habile et consciencieux ornithologiste, dit-il, M. Alfred Malherbe, qui s’occupe en ce moment de
» publier une monographie complète, avec planches, des Picidés, a eu la lumineuse idéê de proliter de son travail, pour mettre à exé-
» cution un système de terminaison générique qui nous semble des plus heureux et des jolus féconds en améliorations pour cette partie
» de la science. Nous reproduisons textuellement cette portion de l’ouvrage de M. Malherbe comme un exemple de ce que l’on aurait pu
» faire depuis longtemps, et de ce qu’on doit attendre de cette application du langage étymologique ou typique, si l’on peut s’exprimer
» ainsi, à la classification, car c’est un des éléments les plus propres à la diffusion de la science, etc. » (Voy. Encyclopédie d'histoire
naturelle , par M. Chenu; oiseaux , I, p. 215, par M. 0. des Murs).
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