A propos de ce livre
Ceci est une copie numerique d'un ouvrage conserve depuis des generations dans les rayonnages d'une bibliotheque avant d'etre numerise avec
precaution par Google dans le cadre d'un projet visant a permettre aux internautes de decouvrir 1' ensemble du patrimoine litteraire mondial en
ligne.
Ce livre etant relativement ancien, il n'est plus protege par la loi sur les droits d'auteur et appartient a present au domaine public. L' expression
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n' a jamais ete soumis aux droits d'auteur ou que ses droits legaux sont arrives a
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays a 1' autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passe. lis sont les temoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en marge du texte presentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par 1' ouvrage depuis la maison d' edition en passant par la bibliotheque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d 'utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliotheques a la numerisation des ouvrages appartenant au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles a tous. Ces livres sont en effet la propriete de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
II s'agit toutefois d'un projet couteux. Par consequent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inepuisables, nous avons pris les
dispositions necessaires afin de prevenir les eventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requetes automatisees.
Nous vous demandons egalement de:
+ Ne pas utiliser les fichier s a des fins commerciales Nous avons congu le programme Google Recherche de Livres a l'usage des particuliers.
Nous vous demandons done d' utiliser uniquement ces fichiers a des fins personnelles. lis ne sauraient en effet etre employes dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas proceder a des requetes automatisees N'envoyez aucune requete automatisee quelle qu'elle soit au systeme Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caracteres ou tout autre domaine necessitant de disposer
d'importantes quantites de texte, n'hesitez pas a nous contacter. Nous encourageons pour la realisation de ce type de travaux 1' utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous etre utile.
+ Nepas supprimer V attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d'acceder a davantage de documents par 1' intermediate du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la legalite Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilite de
veiller a respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public americain, n'en deduisez pas pour autant qu'il en va de meme dans
les autres pays. La duree legale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays a l'autre. Nous ne sommes done pas en mesure de repertorier
les ouvrages dont l'utilisation est autorisee et ceux dont elle ne Test pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut etre utilise de quelque facon que ce soit dans le monde entier. La condamnation a laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut etre severe.
A propos du service Google Recherche de Livres
En favorisant la recherche et l'acces a un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le frangais, Google souhaite
contribuer a promouvoir la diversite culturelle grace a Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de decouvrir le patrimoine litteraire mondial, tout en aidant les auteurs et les editeurs a elargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte integral de cet ouvrage a l'adresse |http : //books .qooqle . com
This is a digital copy of a book that was preserved for generations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project
to make the world's books discoverable online.
It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject
to copyright or whose legal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover.
Marks, notations and other marginalia present in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journey from the
publisher to a library and finally to you.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we have taken steps to
prevent abuse by commercial parties, including placing technical restrictions on automated querying.
We also ask that you:
+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use these files for
personal, non-commercial purposes.
+ Refrain from automated querying Do not send automated queries of any sort to Google's system: If you are conducting research on machine
translation, optical character recognition or other areas where access to a large amount of text is helpful, please contact us. We encourage the
use of public domain materials for these purposes and may be able to help.
+ Maintain attribution The Google "watermark" you see on each file is essential for informing people about this project and helping them find
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it legal Whatever your use, remember that you are responsible for ensuring that what you are doing is legal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countries. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can't offer guidance on whether any specific use of
any specific book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner
anywhere in the world. Copyright infringement liability can be quite severe.
About Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps readers
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full text of this book on the web
at http : //books . google . com/|
Nil III MUM INI Mill INI Mil II
3 6105 211 459 313
r?VROU S SE
JLLUSTRE
XiVROUSSBS^RK
f HBRAIRfC
ICQUIETetFIIS
\MONTPELUER.
_ KB
Digitized by VjOOQlC
PETIT
LAROUSSE
1LLUSTRE
Cinquiime Edition
Digitized by VjOOQlC
Digitized by VjOOQlC
PETIT
LAROUSSE
ILLUSTRE
NOUVEAU D1CTIONNAIRE ENCYCLOPEDIQUE
PUBLIC BOU8 LA DIRECTION DE
CLAUDE AUGE
J 5.8oo Gravures. — i3o Tableaux. — 120 Cartes.
T4n dictionnaire sans exemples
est un squelette.
PARIS
L1BRA1R1E LAROUSSE
I7, RUE MONTPARNASSE, I J
SUCCURSALE : Rue des Ecolcs, 58 (Sorbonne)
I906
Tcus droits reserve
c,
746041
Digitized by VjOOQlC
AUX LECTEURS
kt ouvrage a ete dirige par Claude Auge, Directeur du
Nouveau Larousse illustre : c'est dire qu'il a £te" con^u sur
le plan et conduit d'apres les meHhodes qui ont assur£ le succea
de son aine" ; c'est dire aussi qu'il est a la fois le plus complet, le
mieux informe et le plus attrayant des dictionnaires manuels.
Divise en trois parties : langue francaise, locutions, histoire et
geographie, le Petit Larousse illustrg contient :
POUR LE TEXTE
Toutes lea matieres des ouvrages du mSme genre : langue, lettres,
sciences, arts (nombreux exemples a l'appui des definitions), prononoia-
tion figuree, etymologies, developpements enoyolopediques (droit,
raedecine usuelle, graramaire, arithmetique, geometrie, physique, chimie,
histoire naturelle, agriculture, hygiene, astronomie, dessin, etc.) aux mots les
plus importants de la langue, etc. ;
LUistoire, la Mythologie, la Biographie, la Geographie;
Et, de plus, des parties neuves et originates, savoir :
Les synonymes (dans les definitions memes), les antonymes, les pro-
verbea et les locutions proverbiales ;
Les Looutions latines et etrangeres (imprimees sur papier rose) ;
Des Resumes historiques, geographiques, litteraires, etc., qui
Torment un memento pr6cieux pour la preparation des lecons et des examens ;
La Biographie des contemporains illustres ;
Des Notices braliographiques se rapportant aux principaux ouvrages
de toutes les litteratures ;
La Monographie des oeuvres d'art celebres : monuments, tableaux,
gravures, statues, operas, operas-comiques, etc. ;
Les Types et Personnages litteraires et sociaux ;
Une Liste oomplete des academiciens, des s6nateurs et des deputes
actuels.
POUR L'lLLUSTRATION
5800 Gravures distribuees dans le texte;
130 Tableaux enoyolopediques, dont 4 en couleurs ;
680 Portraits des personnages celebres de tous les temps et de tous les
pays, d'apres les monnaies, les medailles, les tableaux, les photographies;
120 Cartes geographiques, dont 7 en couleurs.
Cette illustration, d'une facture tres fine et parfaitement homogene,
est essentiellement documentaire : la fantaisie n'y a aucune part. Elle
constitue, du commencement a la fin, une lecon de choses, et Ton
constatera que les tableaux sont autant de syntheses en images, dont
In portee Educative et la valeur suggestive sont incontestables.
Si le Directeur du Nouveau Larousse illustre' s'est reserve, dans la
conduite, lelaboration et la redaction de ce livre la part principale, il
ii Vh a pas moins cru devoir s'entourer, pour assureg la ze p|us grande
precision dans les definitions techniques, d'un certain nombre de colla-
borateurs dont voici les noras :
Aug6 (Paul), licencie es sciences physiques et chimiques.
Boucheny ^Gaston), licencie es sciences physiques et mathematiques.
Goquelin (Louis), licencie es lettres.
Guillemonat (Auguste), docteur en mftiecine, maitre de conferences au
College de France.
Haurigot (Georges), homme de lettres.
Leg rand (Max), avocat.
Treffel (Georges), ancien Sieve de l'ficole normale superieure, agrege
d'histoire et de geographic
L'etablissement et le choix du vocabulaire presentaient de rEelles
difficultEs. Apres mure reflexion, il a ete decide de n'omettre aucun mot
consacre par Lusage; mais on n'a pas cru devoir, pour le vain plaisir
d'accumuler des vocables, conserver une place aux expressions tombees
en desuetude, ou accueillir sans discernement tous les nEologismes
bizarres echappes a la fantaisie d'un ecrivain; la langue usuelle, celle
qu'il importe surlout de connaitre, en ofFre d'ailleurs le plus souvent les
Equivalents exacts. Par ee triage judicieux des mots, i'adjonction
constante de leurs synonymes et antonymes, l'explication precise des
locutions ou ils entrent, ce dictionnaire devient le repertoire du bon
langage et du bon style francais. D'autre part, felimination des details
oiseux a permis de donner des dEveloppements plus considerables aux
articles encyclopediques qui, tant par la forme que par le fond, assurent
a notrc livre le caracterc d'un manuel pratique et vivant.
Les definitions sont appuyEes d'exemples qui prEcisent le sens en meme
temps qu'ils le complement. Les locutions latines et Etrangeres, dont la
source est rigoureusement indiquEe, sont traduites litteralement, puis ex-
pliquees ou accompagnees d'exemples qui en font ressortirles applications
les plus frEquentes. Enfin, la partie historique, biographique, geographi-
que, litteraire et artislique, n-est pas une seche Enumeration de noms pro-
pres et de dates : sur chaque EvEnement, sur chaque chef-d'oeuvre, sur
chaque pays, sur chaque personnage celebro, le lecteur est certain de trou-
vcr une monographic concise, mais caractcristique. Et comme une large
place a ete faite au detail anecdotique, notre ouvrage se trouve presenter
l'utilite du dictionnaire en meme temps que i'agrEment du livre de lecture.
Ainsi compris, bien proportionne dans toules ses parties, le Petit
Larousse illustrE nous parait devoir donner satisfaction a tous ceux
qui veulent avoir sous la main un dictionnaire vEritablement pratique.
Si, pour le rendre plus facilement maniable et moins encombrant, on a
fait choix dun format moyen, il n'en est pas moins d'une abondance
et d'une richesse qui lui permettent de soutenir avantageusement la
comparaison meme avec des ouvrages en apparence plus considerables.
On a, en un mot, pretendu rEaliser le type de Dictionnaire mamiel, et
il sera permis aux Editeurs de croire que ce nouvel ouvrage demon-
trera une fois encore la supErioritE des Dictionnaires Larousse, malgrE
les nombreuses imitations dont ils ont EtE si souvent l'objet.
'-es ^p z |j$<Q$o<
PRINCIPAUX TABLEAUX
Abreviations.
Afrique.
Agncakuro.
Allemaad (alphabet).
Amerique.
Arabe (art).
Arcs.
Armcs.
Armures.
Articuies.
Artillerie.
Asie.
Assyrien (art).
Automobiles.
Aveugles (alphabet des).
Balloos.
Blason (ea couleurs).
Baeafs.
Boxe et savato.
Byzantin (art).
Canoe et baton.
Cavalerie.
Champignons (en couleurs).
Chateau fort.
Chemia de fer.
Cbeval.
Chien.
Chinois {or I).
Coiifures.
Costume civil (2 planches).
Couture.
ggyptien {art).
Empire (style).
Esc rime.
Etrusque (art).
Europe.
Fleaux do la nature.
Fortifications.
Geographiques (termes).
Gothique (art).
Grec (art).
Grec (alphabet).
Gymnastique.
Habitation.
Harnais.
Hauteurs.
Hindou (art).
Homme (2 planches).
Infanterie.
Japonais (art).
Lignes.
Locomotive.
Machine (d vapeur).
Maison.
Mammiferes.
Marine (s planches).
Merveilles du monde.
Meteores.
Metrique (systeme).
Microbes.
Militaires (costumes) 2 pi.
Mines.
Mollusques, etc.
Monnaios (4 tableaux).
Musique.
Natation.
Navire a vapeur.
Navire a voiles.
Oceanic
Oiseaux.
Ordros.
Ornements.
Pavilions (en couleurs),
2 planches.
Phenicien (art).
Plante.
Poissons.
Pompiers.
Renaissance.
Reptile.
Roman (art).
Russe (alphabet).
Sauts.
Solides.
Sourds-muets (alphabet des).
Squelettes.
Styles (Louis XIII,
Louis XIV, Louis XV,
Louis XVI, moderne,
2 planches).
Surfaces.
Taille.
Telegraphe Morse.
Telegraphe-Telephone.
Topographic.
Vehicules.
CARTES
Cartes des cinq parties du monde.
Planisphere terrestre et planisphere celeste (au mot Tehee).
Cartes des priocipaux Etats.
Cartes des departements francais.
Cartes en couleurs :
Afriqae, Amerique, Asie, Europe, Oceanie, Plan isp hire terrestre (au mot Tsbbi),
France (sur doable page).
Digitized by VjOOQlC
ABREVIATIONS
EMPLOYEES DANS CET OUVRAGE
Ab8.
Absolu.
Fortif.
Absolum.
Absolument.
Fr.
Adj.
Adjectiv.
Adlectif.
Adjcctivement.
Fut.
GeneaL
Adm.
Administration.
Geogr.
Geol.
Adv.
Adverbe.
AW.
Affluent.
Geom.
if
Allem.
Agriculture.
Algebre.
Allemand.
Germ.
Gr.
Gram, ou
Alter.
Alteration.
Gramm.
Anat.
Anatomie.
Graphol.
Anc.
Anoien.
H.
Angl.
Anglais.
Hebr.
Ant.
Antonyme.
Hind.
Antiq.
Anti quite.
Hist. nat.
At.
Arabe.
Iliitol.
Arbor.
Arboriculture.
Horl.
Archil.
Archeologie.
Hortic.
Archit.
Architecture.
Imparf.
Arith.
Arithmetique.
Imper.
Arr. ou Ar-
lmpers.
rond.
Arrondissement.
Impr.
Ind.
Art.
Article.
Artill.
Artillerie.
IndeT
Art mil.
Art militaire.
Inf.
Art veter.
Art viterinaire.
lnterj.
Astr.
Astronomie.
Intr.
Auj. ou Au
Inus. au pi.
Jourd'h.
Aujourd'hui.
In v.
Auxil.
Auxiliaire.
Iron.
B. arts.
Beaux-arts.
Irr.
Baslat.
Baa latin.
Ital.
Bibl.
Bible.
Japon.
Bibliogr.
Bibliographic.
Jard.
Bias.
Blason.
Kil. carr.
Bot.
Botanique.
Lat.
C.-a-d.
Cest-a-dire.
Litt.
Cap.
Capitalc.
Liturg.
Carrots.
Carrosserie.
Loc. adv.
Chanc.
Chanccllerie.
Loc. conj.
Chirp.
Charpenterie.
Loc. lat.
Chats.
Chassc.
Loc. prep.
Ch. de f .
Chemin de fer.
Log.
Chim.
Chimie.
M.
Chin.
Chinois.
M.
Ch.-l. de c.
Chef-lieu de canton.
Maconn.
Choregr.
Choregraphie.
Man.
Com. ou
Mar.
Comm.
Commerce.
Masc. ou M.
Cond . pre*. Conditlonnel present.
Math.
Conj.
Conlonction.
Coujugue.
M4c. ou
ConJ.
Mecan.
Constr.
Construction.
Med.
Contr.
Contract*.
Menuis.
Crust.
Cru»taces.
Metall.
Cuts.
Cuisine.
Metriq.
Metro!.
Dem.
Demonstratif.
Dep.
Department.
■ Miner.
Det.
Determinatif.
Musiq.
Dimin.
Diminutif.
Myth.
Dr.
Droit.
N.
E.
Eat.
N.
Ell.
EUiptique
N.
Entom.
Entomologic.
Neol.
Escr.
Escrime.
N. f.
Esp.
Espagnol.
N. f. pi.
Ex.
Exemple.
N. m.
Fam.
Familier.
N. m. pi.
Fauconn.
Fauconnerie.
Num.
Fern.
Feminin.
0.
Feod.
Feodalite.
0.
Fig-
Figurement.
Onomat
Fig. de rhe*t. Figure de rhetorique.
ojr-
Fin.
Finances.
Fl.
Flcuve
Ord.
Fortiflcationa,
Francois.
Futur.
Genealogle.
Geographic
Geologic
Geometric.
Germanique.
Greo.
i
Grammaire.
Habitant.
Hebrcu, hebraiquc.
Hindou.
Hittoire naturelle.
Histologic.
Horlogerie.
Horticulture.
Imparted.
Imperatif.
Impcrsonnel.
Imprimeric
Indicatif.
Indeflni.
InflniUf.
Interjection.
Intransitif (verbe).
. Inusite au pluriel.
Invariable.
Ironique.
Irrtfgulier.
Italien.
Japonais.
Jardinage.
Kilometre carrc
Latin.
Literature.
Llturgie.
Locution adverbiale
Locution conjonctive
Locution latine.
Locution prepositive
Logique.
Mort?
Midi.
Ma^onneric
Manege.
Marine.
. Masculin.
Mathematique.
Mecanique.
Medocine.
Menuiserie.
Metall urgie.
Metriq ue.
Metroiogie.
Mineraiogie.
Musique.
Mythologie.
Nom.
Nord (oh. de fer).
Nord (point cardinal).
Neologisme.
Nom feminin.
Nom feminin pluriel.
Nom masculin.
Nom masculin pluriel.
Numeral.
Ouest (ch. de fer).
Ouest (point cardinal).
Onomatopee.
Opposition.
Optique.
Ordinal.
Orl.
Ornith.
P. et ch.
Pal.
Par antiphr.
Par denigr.
Par ext.
Parplaisant.
Part. pass.
Part. pres.
Pass. def.
Pass, indef.
Pathol.
Pech.
Peint.
Peior.
Pejorativ.
Pcra.
Peu us.
Philos.
Physiol.
Physiq.
PI.
P.-L.-M.
Po6t.
Pop.
Poss.
Prat.
Prep.
Pres.
Priv.
Proced.
Pron.
Prov.
Psychol.
Pyrotechn.
Bad.
Rel.
Rhet.
R. d.
R- g.
Riv?
S.
S.
S.-affl.
Sanscr.
Sculpt.
Sing, ou S.
S.-pr. ou
S.-pref.
SubJ.
Substantiv.
Subst. parti-
cip.
Subit. verb.
Sued.
Superl.
Syn.
T.
Techn.
Theol.
Typogr.
Us.
V.
V.
V.
v. a.
V. fr.
V. n.
V. pr.
Ven.
Vitic.
Vx.
Vx fr.
Zool
Orleans.
Ornithologle.
Ponts et chausalef,
Palais. ^~
Par antiphraac.
Par demgrement
Par extension.
Par plaisanterie.
Participe paste
Participe preaenL
Passe deflni.
Passe indeflni.
Pathologie.
Peche.
Peinture.
PeJoratif.
PejorativemexU.
Personne.
Peu usitc
Philosophie.
Physiologic.
Pluriel.
Paris - Lyon Mediter-
ranee.
Poetique.
Populaire.
Possessif.
Pratique.
Preposition.
Present.
Privatif.
Procedure.
Pronom.
Proverbe.
Psychologie.
Pyrotechnic.
Radical.
Reliure.
Rhltoriquc
Rive droite.
Rive gauche-
Riviere.
Sud.
Siecle.
Sous-affluent.
Sanscrit.
Sculpture.
Singulier.
Sous-prefecture.
Subjonctif-
Substantivement
S ub s t an tif participial.
Substantif verbal.
Suedois.
Superlatif.
Synonyme.
Termc
Technologic.
Theologie.
Star*"*-
Voir.
Ville.
Verbe.
Verbe actif.
Verbe francais.
Vtrbc neutre.
Verbe pronominal.
Venerie.
Viticulture.
Vieux.
Vieux francais.
Zoologie.
Digitized by VjOOQlC
LANGUE FRANQAISE
n. m. La premiere lettre de l'alpha-
bet. et la premiere des voyelles : un
A majuscule ; des a minuscules.
Prouver par A -f- B, prouver ma-
i ihematiquemcnt. Tit savoir ni A
ni B, dtre fort ignorant.
A (sans accent) 3* pen- du sing.
de Find. pres. du verbe avoir : I'al-
phabrt francais a vingt-cinq lettres.
A prep. Prend l'accent grave etexprime un rapport
de tendance : oiler a Paris ; de situation : Are d la
campagnc ; de provenance : boire a une source.
A oa 41 ou ABB prep, qui signifie de, par, pour
indiquer un rapport d'eloignement, d'extractiun, dc
separation, de privation, et qui entre coramc preflxe
dans la composition de certains mots francais :
mtone, mMjuration. mhmtention.
ABACA n m. Espece de bananier qui fournit une
matter* textil* appelee chancre de Manille.
ABAlMAirr (be-san), E adj. Qui sert a abais-
ser. Fig. Hu nulla nt, degradant : acie abaismnt.
ABAMAB (bise) n. f- Pate amincie par le rouleau.
ABAMMBHLAIWCSCB (lan-ghe) n.m. invar. Instru-
ment qu'on emploie en medecine pour abaisscr la
Langue et apercevoir I'interleur de la gorge.
ABAlBEBMBJfT [be'-se-man) n. m. Action de di-
mlnuer quelqae chose en hauteur : Tabaissement d'un
mur. Action d'un corps qui. en baissant, s'eloigne
d'un point plus elcvA : le [rout produit Vabaissement
du tnercure dans le tkermomttre. Fig. Humiliation :
Ijjuu XI travailla A tabaissement des grands vas-
taux. Amoindrissement : I'abaissement des salaires.
Eut de decadence : Vabaissement de la literature.
ABA1BBBK (besi) v. a. (rad. bos). Mettre plus bas
Eur couvrir : abaisser les paupieres. Diminuer la
uteur : abaisser un mur. Faire descend re : abaisser
un stare. Reduire : abaisser une taxe. A baisser uneper-
pmdieulaire. la mener (Tun point sur uneligne ou sur
an plan. Fig. Humilier : RU-helieu abaissa Yes grands.
Wrnhmlmm** v. pr. S'humilicr, savilir : s'abaisser a de
plates excuses. Devenir plus bas : les nuages s'abais-
sent. Asrr. Blevev. t smm mmmr % gloriAcr, v*»t*r.
ABA1MHBUB {be-seur) adj. et n. m. Se dit dun
muscle qui sert a abaisser la partie du corps a la-
quclk il est attache.
ABAJOVE Ijoft) n.f. Poche que certains animaux
(singes, chciropteres, etc.) ont a l'interieur de cba-
cunc des joues et ou ils met tent en reserve des ali-
ments. Fig : Joue pendante.
ABALIKVATION (si-on) n. f. Dr. rom. Cession,
alienation : abaliination de terres, de troupeaux.
ABALlElf BB (ni) v. a. Faire une abalienation.
ABAE.OUBD1B v. a. Rendre lourd, stupide : les
mauvais traitements aba lourd issent un enfant.
ABAl.Ol R»I0MBME*T (di-se-man) n. m. Action
d'abalourdir. Etat d'une pcrsonne abalourdic.
ABAMBOIW n. m- Etat d'une pernonne ou d'une
chose delaissee : Christophe Colomh mourut dans
Vabandon. Negligence aimable dans le discount, le
style, les manieres, etc. Oubli : abandon de sni-
wiArie. Renonciation, desistement : abandon d'un
droit. A r«b««44Mi loc. adv. Sans noin, en desordre :
laisser ses enfants, sa maison a Vabandon.
ABAIVBOXIVABLJB {do-na-ble) adj. Qui peut, qui
doit etre abandonn4 : jtrojet abandonnable .
ABAMBOIV2VATA1BB (do-na-te-re) n. Dr. Per-
sonne au profit de qui est fait un abandon de biens.
ABAIfBOWlVATBrB, TBICB Ulo-na) n. Dr. Pcr-
sonne qui fait un abandon de sen Menu.
ABAlfBOmVB (do-nf). E n. Pcrsonne qui est dana
l'abandon : soulageons les abandonnes.
ABANBONNBMEXT (do-ne-man) n. m. Delaissc-
ment entier. Actc de cession : abandonnement dc Mens.
ABAIVBOMMEB {do-ni) v. a. Quitter, dolaisser en-
tierement : abandonner sa maison. Renoncer a : aban-
donner ses pretentions. Negliger : abandonner ses
devoirs. Confler : Anne d'Autriche abandonna le
pouvoir a Mazarin. Livrer : abandonner une ville
au pillage. M*abaa4oaacr v. pr. Sc livrer : s'aban-
donner a la joie. Perdre courage : une aw forte ne
s'abandonne jamais. Ant. Ciarder, rctenir.
ABAXBOIKNEl'R, EIHE {do-new, cu-zr) adj.
et n. Sc dit d'une pcrsonne qui
abandonnc. '
ABAQIE n. m. Archil.
Tailloir, tablette formant la
Sartle superieure du chapiteau
'une colonne. Antiq. Machine
a calculcr en usage chez les Romains. (V. bouuer.)
Systemc dc lignes tracecs sur un plan et correupon-
1 gjiiMii Bumummiiiiiini
iTTw
igitized by VJjO
ABA —
dant a une Aquation don nee qu'elles pcrmcttenl d'e-
tudier. Table a jouer, a lire. Dressoir.
ABA0OUBB1K (zour) v. a. (rad. aourd). Assour-
dir, itourdir par un grand bruit : coup de tonnerre
qui abosourdit. Fig. Consterner, hcbctcr.
ABA0OUBJ»lil0AJtT (zour-di-san), B adj. Qui est
propre a abasourdir, a etourdir : bruit abasourdis-
aant, nouvelle abasourdissante.
ABABOumBiasJEMBNT (zour-di-se-man) n. m.
Assourdissement. Fig- Stupeur.
ABAT ou ABA0 (6a) n- m. Averse soudaine : un
grand abat d'eau.
ABAT (6a) n. m. Action d'abattre, de tucr : I abat
des animaux. Ce qui est abattu. Syn. de abatis.
ABATACiB n. m. Action d'abattre lcs arbres, de
tuer les animaux. Fig. et/am. Verte semonce.
ABAT4B.D1K v. a. (de bdtard). Alterer, fair© de-
gcnerer. Fig. : une tongue servitude abdtardit le cou-
rage. 0'abAuurtir v. pr. Degenerer.
aba TARBMMBMBirr {di-$e-man) n. m.(aeab&-
tardir). Degeneration. Alteration, au prop.et au fig. :
Vabdtardissement June race, de I'esprit.
ABATBB (ti\ n- f. Mouvement dun navire qui fait
que la prouo s'ecarte de la ligne du vent.
ABAT-PA1M (ba-fin) n. m. invar. Piece de resis-
tance qu'on sert d'abord pour apaiser, abattre la
faim des convives.
ABAT-roiW(6a)n.m.invar.Ouverture dans le plan-
cher d'un grcnier,au-dessus d'une ecuric, d'une e table,
et par Iaquelle on Jettc le four rage dans le ratclier.
ABATI0(/t) n.m. Quantity dec hoses abattues,tellcs
?iue boia, arbres, maisons ; ou tuees, telles que betes
auves, gibicr. T*tc, cou, ailerons, pattes de volaille.
Pop. Bras, jambes ; mains, pieds.
All AT- JO IB (6a) n. m. invar. Reflecteur qui rabat
Abat-jour-
la lumiere des lampcs. Fcnctre inclinee qui recoil le
jour d'en haut Auvcnt eleve devant les macasins ou
boutiques pour intercepter les rayons d ■ MUiL Borte
do visiere qui sert a preserver le
yeux d'une lumiere trop vivo.
ABAT-BON OU ABAT-B©lWI(6a
n. m. Serie de lames que Ton pose de
biais dans les baies des clochers pou
renvoyer le son ou les sons vers 1
sol. PI. des abat-son ou abatsoni
ABATTABLB (ba-ta-ble) adj. Sua -
ceptible d'dtre abattu.
ABATTAlf T (6a-«an)n.m. Piece d
menuiserie, qui s'eleve ou s'abaiss
a volonte : secritaire a abattant.
ABATTBBUBIVT (ba-te-man) n. m Abal '
(de abattre). DAcouragement, accablemcnt, affaiblis-
scment. Ant. Biftergie, eoarsgr.
ABATTBUB (ba-teur) n. m. Celui qui abat : abat-
teur d'arbres. Grand abat tew de besogne, qui en fait
beaucoup.
ABATTOIR {ba-toir) n. m. Etablissement dans le-
qucl les bouchers sont ten us d'abattre et de preparer
les animaux destines a la consommation.
ABATTRB f ba-tre) v. a. (de d et battre. — Se conj.
romme battre.) Mettre a bas, renverser, delruire.
demolir : abattre un arbre, un mur. Tuer : abattre
du gibier, bestiaux abattu*. Fig. Affaiblir : la/iivre
abat. Decourager : quelle peur vou$ abat f Abaisser :
abattre I'orgueil. Faire cesser : la rifiexion abattit sa
colere. Accomplir avec rapidite : besogne abattue.
tTabattre \. pr. Tomber : les vieux chevaux s'abat-
tent souvent. Se prdcipitcr sur : I'ipervier s'abat sur
sa proie. Cesser, s'apaiser, diminuer : le vent s'abat.
Paov. : Petite plaie abat graad ve»t (au prX
quand il vient kpleuvoir, le vent s'apaise; (au fig.),
souvent peu de chose sufflt pour calmer une grandc
colere. ANT . Blaver, relever.
ABATTVRB (ba-tu-re) n. f. Action d'abattre les
! [lands. N. f. pi. Foulures laissees par le cerf dans
es broussailles : le cerf se reconnail d ses abattures.
la Ab.t-vent. Q
- ABE
ABAT-VBirr(6a-van) n. m. invar. Petit auvent qui
garantit de la pluie et du vent.
Appareil en terre ou en tole
qu'on met sur les cheminees
pour empecher le vent d'y p€ne-
trer ou d'y refouler la fmnee. ^ ^ M j^.
ABAT- VO IX (ba-voi) n. m.M 9 II f^
invar. Couronnemcnt d'une pi 9m Vif
chaire a precher.
ABBAT1A1*, B, A»X (rt-6a-
si-al) adj. Qui se rapporte a l'abbe, a l'abbesse, a
l'abbaye : palais abbatial, tglite abba-
tiale ; droits abbatiaux.
ABBAYB (o-64-t) n. f. Monastere
g>uverne par un abbe ou une abbesse.
atiments du monastere. Paov. : Paar {
mm ■*•!■• l'abbaye i
l'absence d'une person ne no doit" pas ^
faire abandonner une entreprise, un
projet. V. Part. hist.
ABBE (a-bi) n. m. (lat. abbas, pere)
Superieur d'une abbaye.Ecclesiastique.
ABBEMME (a-6e-#e) n. f. Superieuref
d'un monastere de religieuses ayant
litre d'abbaye.
A B C n. m. Petit livre contenant
l'alphabet. Fig. Premiers Elements d'un art, d'une
science ; Varithmilique est I'a be des mathimatiques.
ABCBBBR (di) v. n. (Se conj. comme accilirer.)
Se tourner en abces : tumeur qui abctde.
ABCBM (se) n. m. Amas de pus dans une cavitd
acciden telle ou naturelle du corps.
ABB, mot arabe qui signifle serviteur et entre
dans la composition de nombreux noms propres :
A6</-el-Kader, A6</-el-M«Uk, etc.
ABB1CABUS adj. Qui peut, qui doit etre abdi-
que : fonctions abdicables.
ABB1CATA1BB (le-re) n. et adj. Se dit d'une per-
sonne qui a abdique.
ABBICATIOlf (si-on) n. f. Action d'abdiquer.
V. Part. hist.
ABB1Q17EK (k£) v. a. Renoncer volontairement ou
de force a de hautes fonctions. et particulierement k
l'autorite souveraine : DiocUtien abdiqua Vemvire.
Renoncer a une chose que Ton possedait : abdiqutr
toute digniti. see devoirs, ses biens.
ABBOMBN (men') n. m. Partie du corps entre le
thorax et le bassin et qui renfermc les in tea tins.
ABBOBHlf Al., B, AUX adj. Qui appartient, qui
se rapporte a l'abdomen : la cavite abdominale est
tapissie par le piritoine.
ABB1CTBCB (duk) n. et adj. m. Se dit de tout
muscle qui produit le mouvement d'abduction : mus-
cle abdu cteur ; I'abducteur de VaHl.
ABBtJCTTlOlt (duk-si-on) n. f. Mouvement qui
ecarte un membre du plan median que Ton sup-
pose diviser le corps en deux moitics symetriques.
ABBCBBAUUB(oV-re)adj. Qui concerne l'alphabet:
ordre abieddaire. N. m. Livre elementaire de lecture.
BCOfJBMBlWT (be-ke-man) n. m. Action d'abec-
quer : I'abecquement d'un oiseau. (Vx.)
ABBCOVBK (bi-ki) v. a. (rad. 6ec). Donner la bec-
qude : abtcquer un oiseau.
ABKB (6^)n. f.(du vx fr. Me, auj. 6aie, ouverture).
Ouverture par Iaquelle coule l'eau qui fait mouvoir
un moulin.
ABBllAAOB(W,ZZmU.)n.m./)r./«fod 1 .Droitdessei-
gneurs sur les abeilles et lcs ruches de leurs vassaux.
ABEI1XB (be; 11 mU.) n. f. (lat. apis). Insecte hy-
menoptcre porte-aigulllon, produisant le miel et la
lie a ' "' -—•-*-' - -•- —-.-.-i
cire : I'abeilU at VtmbUme ae factiviti et du travail.
Digitized by VjOOvIL
ADE -
Vapicukure est tart aTilexer les abeilles. — Lea abeil-
Im oat un corps rein, d'un brun fauve, fix pattea et
7uatr* sites, on aiguillon tres acere k l'extremite de
abdomen ; War boache est munie d'une trompe qui
lew Kit A puiser le m des Aeurs avec lequel elleg
fabriqueat la etre dont eilee foat leurs cellules ou
ahtoles, disposes en rayons, et le miel qu'elles y
d£posent, Chaque groupe ou essaim vit on societe
dans one ruche, sous l'autorite d'une reine.
auujni (eV. U mil., e), BaUl adj. Relatif aux
abeilles : industrie mbeilUre. N. m. Rucher.
AUBUnf (ber-ran), B adj. Qui e'ecarte, devie.
aHBUATMR (ber-rasi-on) n. f. (lat aberratio).
Moavemeat apparent des etoiles fixes. Optiq. Diaper-
ood des rayons lumineux : aberration de la lumtere.
Fig. Troahle, egaremeat, erreur de jugement : aber-
ration du gout; aberration des iaVes.
ABUUB (c#V-re*) t. n. Se t romper.
AUTIB v. a. Rendre atupide : la paresse d esprit
abitit rhomme. V. n. et ATabASlr v. pr. DeTenir stu-
pide : ett enfant abStit, tt abitit de jour en jour.
AaAnmmmmmstV (ti-se-man) n. m. Action d'abe-
ttr. Btat de eelui qui est absti.
AMMWUUI {bo-ra-ble) adj. Qui merite d'etre
BBA (bo+4) v. a. Avoir en borreur, de-
tester , execrer. Awt. Alaser, ehe*lr, aBec < l — er.
AMM (biress) n. m. (lat. note*). Norn actcntifique
dna sapin (qui a donne son nom aux abiitinies).
AMtlMaU (ne~) n. f. pi. Tribu de conlferea,
eotaprcnant dsa srbres reeiaeux comme le pin, le
tmpin, le miUze, etc. S. une abietinee.
AvtHB a. m. (du gr. a priv., et bussos, fond).
Gouflre, precipice ires profond. Fig. Tout ce aui est
e x treme : un abtme de misere. Impenetrable : le
rorur de rhomme est un abtme. Etre sur le bord de
t abtme, etre sur le point de se ruiner, de se perdre.
ttlani {me*) v- a. Renveraer, culbuter : Conde
abima tinfantrrie espagnole d Rocroi. GAter, en-
dommager : la ptuie abtme Its cheminM. M'abtiBer
v. pr. S'ecrouler : la maison s'est abtmie dan* le*
fuxmme* Fi§. Sejdonger : s'abtmer dan* tadouleur.
MM IBTBBTAT (lea-fa) loc. prep. V. iktbstat.
I1MITAST (oe-tr-rt-ten), B ad). Qui eat pro-
per k dimianer llrritaiion : remede abirritant.
AmtmmrTATfnjab-ir-ri-ta-ti-on) n. f. En mede-
clae, le contrail* de I irritation.
AMBBlTia (ab-ir-ri-ti) v. a. Diminuer la sen-
aflnlite, rirritation dans une partie du corps.
A AVPBCT (*b-j*kf), B adj. (lat. abjeehu. jete hors).
Meprisabk. baa. Til : Homme, sentiment* abject*.
Astt. BSwSf ■BBAa»
ABJBCTMB ab-jtk-si-on) a. f. Abaissement, avi-
liascaneat, bassesse. ea parlaat du caractere, des
sentiments : virre dan* V abject ion n'est pa* vivre.
AAVfCBABUI adj. Qu'on peut, qu'on doit abiurer.
AaVIVKATBBB (ra-ti-on) n. t. (lat. abjurath, re-
airmeat}. Renoneiatioa solennelle A une religion :
r abjuration de Henri J V mit fin & la Ligue. Action
de reaoncer A une opinion, A une doctrine, etc.
ABJl'BJATMBB adi. Qui concerne l'abjuration :
ode. form ule abiuratoirt.
MMMMMMm (mbju-ri) t. a. Reaoncer publiquement
A one religioa : Turtnne abjura le ealvinisme. Fig.
Renoneer A une opinion, A une doctrine, etc. :
mb/mrer Arittote. D escartes, etc.
ABUATBP, ITB adj. Qui a le caractere, la valeur
de I'abUti/ : proposition ablative. N. m. Cas de la
deeiiaawon grecqae, latiae, etc., indiquant l'instru-
aaeat, reioifneneat, 1'origiae. la matiere.
AMUTIM (ti-on) n f. Chir. Action de retran-
caer : tablation d'un membre, dune tumeur.
MMMM n. m. ou ABLBTTB (bUte) n. f. Petit
polssoB d'eau douce A ecail-
les argestees. — Les able*
sont appeles poissons
bianrt; les especes les plus
eossBBnaes sont : le meu-
nier.iegardon.lerotengte,
la umdaitt, le chevame.' Abbu*.
ASUM1AT (oa) n. m. (preY. ab, et lat. legalus, en-
•oj*V Vicaire d'un legat. Commissaire oharge par la
eoar poatidcale de Rome d'une mission gracieuse, no-
at da porter la barrette A un noureau cardinal.
— ABO
ABUEGATION (si-on) n. f. Dignite, fonction
d'ablegat.
ABE.BBBT (ri) n. m. Filet carre, dit ausai carrelet.
(V. ce mot.)
ABLtJAIVT (blu-an), B adj. Se dit dca medica-
menta proprea A enlever lea ma tie res putridea et
riaqueueea des ulcerea. N. m. : un abluant.
ABLUBB (blu-v) v. a. Laver du parchemin ou du
papier avec une preparation pour enlever dea laches
ou raviver l'ecriture.
ABA.CTIOIV (si-on) n. f. Chez lea Orientaux, puri-
fication religieuee qui consiate A ae laver lo corps
ou une partie du corps : Vablution est en usage dans
tous les cultes de turient. Vln et eau que le pr*trc
rerte aur aea doigta aprta la communion. Fam. Ac-
tion de se laver.
ABIVBOATIOM (si-on) n. f. (lat. abntgatio. action
de nier). Renoncemcnt, sacrifice : fa ire abnegation
de soi.
ABOI n. m. (de aboyer). Cri du chien. N. m- pi.
Dernierea extremites ou le cerf est r£duit Fig. Si-
tuation desespe>ee : commercant ruini et aux abois.
ABBIBBTBMT ou ABOtMKCT {boi-man) n. m.
Cri du chien. Ff^.Cria importuns, reiterea, fatiganta.
ABBAJm v. a. (lat. abolere). Supprimer, annuler,
aneantir : abolir une loi. La Constituante abolit les
droits fiodaux. Aht. C — «r r w, mnlateMSr.
ABBE.IAV1ABEB (li-sa-ble) adj. Qui doit ou peut
etre aboli : e outume a bolissable.
ABBaLIBMBMBlfT (Use-man) n. m. Action d'a-
bolir; suppression, aneantiseement.
AMUTir, IVB adj. Qui aboUt : loi abolit he.
ABOLITION (si-on) n. f. Annulation (en parlant
dea loia). Suppreaaion : Louis X VI ordonna t'aboli-
tion de la torture. La Contention vota V abolition
de la royaute". Ant. C*M*rr«ti«a, aiaiistieM.
ABOLmoiTOMMB {si-o-nis-me) n. m. Doctrine
dea partisans de l'abolition de l'esclavage.
ABBLiTIOlfMIBTB (a j-o-nJt-fe) adj. Qui ae rap-
porte A rabolitionnisme : systems abolitionniste.
N. Partisan de ce aysteme.
ABBBIASJIM (som) n. m. Quatritme eatomac dea
ruminants, appele plus communement caillctte :
rabomasum des veaux et des agneaux donne la pri-
sure qui serf d fairs cailler le la it.
ABOMIBABLB adj. Qui excite I'avcralon, l'hor-
rcur : crime abominable. Trea mauvaia, execrable,
deteetable : gout , tem ps abominable.
ABOM1BABLBMB1YT (man) adv. D'une manlere
abominable. Fam. Fort mal : chanter abominablement.
ABBMIlf ATlBIf (si-on) n. f. Horreur : itre en abo-
mination aux gens ae 6 ten. Chose abominable : assis-
ter a des abominations.
ABBMUVBB (ni) v. a. Avoir en horreur, deteater.
ABB1VBAMB1B1VT (da-man) adv. A vec abondance.
ABBlfBANCB n. f. Grande quantite : Vabondance
desricoltes riiouit lelaboureur. Rca-
aourcea considerables : vivre dan*
Vabondance. Fig. Richesse, facility
d elocution : parleravec abondance.
En terme de college, vin fortement
coupe d'eau. D'aAwsdaiftee (parler),
aana preparation. Corne d' abon-
dance, corne remplie de fruits et de
fleura qui symbolise l'abondance. Vj _
Prov. : AB — d aaee de bleiM ■• ^|*
■■It sMk*, on accepte encore, par
meaure de prevoyance, une chose
dont on a aejA une quantite suf-
flaante. Ant. Biaette. _ ,ivK««a«n«
ABOIVBANT (dan). B adj. Qui Con " d * b °" d «~-
abonde : ricolte attendants. Fig. Riche en expres-
aiona, en tours de phrase : etyle abondant.
ABtKBBM (di) v. n. (lat. abundare). Etre, avoir ou
produire en abondance : la vigne abonde en France.
Abonder dan* le tens de quelqu'un, etre de aon avia.
ABBlfl fB (bo-ni) , B n.Qul a pria un abonnement.
ABBBBBMEBT (bo-ne-man) n. m. Convention ou
marche A forfait pour un temps limits : prendre un
abonnement d un journal, d un thidtre.
ABOBBBBi tbo-ne*) v. a. Prendre pour autrui un
abonnement. syml—mmmr v. pr. Prendre un abonne-
ment pouraoi-mAme. Ant. Bdaalioissier.
ABBBBm (bo-nir) v. a. (rad. bon). Ameliorer :
abonnir un terrain, v. n. Devenir bon : le vin abon-
Digitized by VjVJO V
lo
ABO — <
nit en bouteille. fl'aboaalr v. pr. Devenir mcilleur :
le vin s'abonnit en vieillissant.
ABOIVlViftMBBUttfT (bo-ni-se-man) n. m. Le fait
d'abonnir, de s'abonnir. (Vx.)
A Bonn (bar) n. m. (rad. bord). Action d'aborder :
tenter Vabord dun port. Manierc d'accucillir :
Henri IV itait dun abord facile. B'abord, d«
premier abord, de priwe abord, tout (Tabord
oc. adv. Dee le premier instant.
ABOBBABLB adj. Accessible, qu'on peut abor-
der : les icueits rendent peu abordables lea cdtes du
sud de l Italic. Fig. Accueillant : Louvois itait vio-
lent et peu abordable. Ant- Inabordable.
ABORDAC1B n. m. Assaut donne a un vaisseau en-
nemi : Jean Barts'illustra dans les combats dabordage.
Choc imprevu de deux batimcnte en mer : les vaisseaux
portent des feux la nuit pour iviter les abordages.
ABOBDBB n. f. Action d'abordcr. A Pabardee,
d*abordee, loc. adv. Tout d'abord.
ABOBDBR {de") v. n. Prendre terre : Robinson
aborda dans une tie diserte. V. a. Approcher, accoa-
tor : les Portugais abordirent les premiers les cdles de
VInde. Combattre un vaisseau bord a bord ; le heur-
tcr par accident. Accoster quelqu'un : je Vabordai
avec con fiance. Fig. Aborder une question, en venir
a la traiter. S'aberder v. pr. S'approcher : les deux
souverains s 1 abordirent amicalement.
ABOBBBDR adj. m. Qui aborde : navireabordeur.
ABORlCiBNB adj. et n. (pref. ab et lat. origo, ori-
gine). Autochtone. Qui est originalrc du pays qu'il
babite : plante aborigine. N. m. pi. Naturels d'un
pays, par opposition a eeux qui sont venus s'y eta-
blir. Ant. Aubain, ^traager, exotiaae.
ABORMBMBNT (man) n. m. Action d'abornor.
ABOR1VBR (ni) v. a- Mettre des bornes a un champ.
ABORTir, IVB adj. Quia avorte. (Vieillt.) Qui
fait avorter : remetle abortif.
ABOT (bo) n. m. Entrave qu'on attache au patu-
ron des chevaux pour les retenir.
ABOUCHBMBIVT (man) n. m. Action d'aboucher.
Entrevue, conference.
ABOITHER (chi) v. a. (rad. bouche). Joindre bout
about: abouc her deux tuyaux, deux tubes. Fairc rcn-
contrer deux ou plusieurs personnes pour qu'cllca
conferent ensemble. fTaboacber v. pr. Se mettre en
rapport : s'aboucher avec quelqu'un.
ABOU1.IB ou ABIL1B (it) n. f. Absence de la
volonte. Espece de folie oq ce symptdme est domi-
nant : les personnes alteintes daboulie sont abattues.
ABOVNA n
picnnc,
m. Metropolitan do l'Eglise ethio-
ABOfJT (bou) n. m. Piece de charpente ou de me-
nuiscric ajoutco a une autre.
ABOUT A UE n. m. Action de reunir par un nceud
les bouts de deux cordages.
ABOKTBMKNT (man) n. m. Etat de deux choses
aboutees. Action d'abouter.
ABOUTBB (ti) v. a. Joindre bout a bout. Abouter
la vignr, la tailler jusqu'au bout.
ABOVT1R v. n. Toucher par un bout : tous les
rayons dun cercle aboutissent au centre. Fig. Ten-
dre a, avoir pour reaultat : les desordres du regne de
Ixtuis XV aboutirent a la ruine de la monarchie.
Conduirc : la vie aboutit a la mort. Mid. Arriver a
suppuration, en parlant d'un abces.
ABOUTlftBACT (ti-san), B adj. Qui aboutit.
N. m. pi. Ce qui joint, ce qui a rapport : les tenants
et les aboutissants dune terre, dune affaire.
ABOUTISMKMBNT (ti-se-man) n. m. Resultat.
Med. Commencement de suppuration : I'aboutisse-
ment dun abets.
ABOYAXT (boi-irn), B adj. Qui aboie : chiens
aboyants; meute aboyante.
ABOYBR (boi-ii) v. n. (vx fr. bayer, avoir la bou-
che ouverte. — Change Yy en i devant un e muet :
il aboie. Prend un y et un i de suite aux deux prem.
pers. pi. de l'imp. do l'ind. et du pres. du subj. : nous
aboyions, vous aboyiez ; que nous aboyions, que vous
aboyiez.) Jappcr, en parlant du chicn. Fig. Crier
apres quelqu'un, le presser, lo pounmivre avec im-
portunity : cessez d'aboyer contre mot. Paov. : ToȤ
lea ehleas qui aboleat me naordeat paa. les per-
sonnes qui orient et font de grandea menaces ne
sont pas toujours les plus a craindre.
APOYB1H, ELSE (boi-ieur, eu-se) adj. Qui
K A C AD AB
A C A D A
CAD
- ABR
aboie : les pet its chiens sont aboyeurs. N. m. Chasst
Chien qui aboie par pour devant les Mtes sauva-
ges sans en approcher. Fig. et fam. Cclui qui fati-
gue par ses cris, ses clameurs : qui a des creanciers,
a des aboyeurs a ses trousses.
ABBACABABRA n. m. Mot cabalistique auquel
les anciena attribuaient une AURACAnABRA
vertu magique pour guerir cer- A £* A £iDinR
taines maladies^Les lettres de , - ,ACAPAU
ce mot devaient atre deritos en
triangle ou il fut possible de le
lire en tous sens.)
ABRACABABRAirr (bran),B
adj. Fam. Tres surprcnant, extraordinaire, mer-
voilleux, stupeflant
ABRASION (si-on) n. f. Action d'enlevcr par grat-
tage : Vabrasion des os caries. Ulceration superflcielle
qui fait tomber des parties de certains tissus.
ABRAXAM (ksass) n. m. Pierre gravee qu'on por-
tait en Orient, comme amuiette, dds le n« siecle.
ABRB6B n.m. Reduction en petit Ouvrage conte-
nant le resume d'un art, d'une science, etc. Resume,
firecis, sommairc : un abrigide giomitrie. B« abreg*
oc. adv. En raccourci : e'est le monde en abrige.
Ecrire en abrigi, en employant des abreviations.
ABRBGBBBlfT (man) n. m. Action d'abreger.
ABRBQBR (ji) v. a. (lat. ab6reuiare;de brevis,
court. — Prend un e ouvert devant une syllabe muette :
il abrige; excepte au fut. et au cond. ou il conserve
Yi ferm« : jabregerai, nous abrigerions; prend un •
muet apres le g devant ado: ifabrigea, nous abri-
geons) Rendre plus court : le travail abrege les
heures. Ant. Alloager, developper, aagmeMter.
ABRBVVA6B OU ABRBKVBMBWT (man) U. m.
Action d'abreuver : I'abreuvage des chevaux.
ABRBUVBR (t^) v. a. (pref. ab, et lat. bibere,
boire). Faire boire. Imbiber, arroser : abretwer les
terre*. Fig. Rempllr : accabler : abreuver quelqu'un
d outrages, de chagrins.
ABRBUVOIR n. m. Lieu ou Ton mene boire les
bestiaux : les abreuvoirs doivent toujours €t re propres.
ABRBYIATBUR, TRICE n. Celui, celle qui
abrege les ecriU d'un auteur -. il faut du gout pour
ftre bon abriviateur.
ABRBYIATir, 1VB adj. Qui designe en abregd :
signes abriviatifs.
ABRBVIATIOIV (si-on) n. f. Action d'abreger.
Rctrauehcment de lettres pour ecrire certains mots
plus rapidement. ( V. le tableau de la page 5.)
ABRBVIATIVBMB2VT (man) adv. Sous forme
abregee ; par abreviation.
ABR I n.m. Lieu ou Ton peut semcttrc k couvert de
la pluie, du soleil, du danger, etc. :
les premiers hommes cherchaient
un abri dans les cavernes. Fig.
Refuge, ce qui preserve de quelque
mal : la solitude est un abri contre
les embarras du monde. A l'abri
de loc. prep. A couvert, en surete :
le travail et I'iconomie mettent *
rtiomme d fabri de I'indigence.
ABRICOT (ko) n. m. Fruit a
noyau dont la chair et la peau
tirent sur le laune, et qui est pro- Abrieot.
duit par l'abrlcotler : compote, con-
fitures, marmelade dabricots. Abricot-piche, abri cot
qui so rapprochc de la peche. (PI. abricots-piches.)
ABRICOTB, B adj. Qui tient de l'abricot : pomme
abricotie. N. m. Tranche d'abricot eonflte.
ABRICOTIBR (ti-i) n. m. Arbro fruitier du genre
prunier et de la famllle des rosacees. (L'abricotier
neurit de bonne heurc dans les jardins ; ses flours,
blanches, paraisscnt avant les feuilles.)
ABRITKR (ti) v. a. Mettre a l'abri. B*abrl<er
v. pr. Se mettre a l'abri, chercher un refuge.
ABR1VBNT (van) n. m. Hutte de bivouac pour
les sentinellcs. Paillasson qui garantit les plantes.
ABR06ATIF, IVB adj. Qui aj>our objet d'abro-
ger : loi abrogative.
ABROOATIOW (si-on) n. f. (lat. abrogatio). Annu-
lation d'une loi, d'un usage, etc.
ABROOATOIRB adj. Qui a pour but d'abroger :
clause abrogatoire.
ABROeBABlJB (ja-ble) adj. Qui peut etre abroge.
Digitized by
Google
ABR
— 5 —
ABRBVIATIONS DIVERSES
ABS
A.
Al teste (prince).
Altesse Imp^riale.
M«
Maltre (avocat, avoue, etc ).
A I.
M, I.
Maieste Imp^riale.
A. R.
Altesse Royale.
M. R.
Majcsto Royale.
Marchand, Marchande.
A. S.
Altesse Serinissime.
M*. M*«
B»«, B««»«
Baron, baronne.
Mt», M«"
Marquis, Marquise.
Messieurs.
B.P. F.
Bon pour franc*.
Mr* ou MM.
Ch. ok Chap.
Chapitre.
MKr
Monseigncur.
C.
Commandeur.
M. OH Mr
Monsieur.
C»»
(.'ompagnie.
N*» ou N»
Negociant.
c; ou c«»
f'ompte.
N.,E.,S.,U.ouW.
Nord, Eat, Sud. Oucst.
c/c
Comptc courant.
K«
Nota.
CO.
Compte ouvert.
N. B.
Nota bene (notez Men).
o«. C***«
Comte, comtc^se.
N. C.
Notable eommercant.
Cf.
Conferex ( reportez-vous a...
N.-D.
Notre-Danae.
compart z).
N.-S. J.-C.
Notre-Seigncur Jesus-Christ.
D.
Don ou Doni.
N»
Numcro.
Del*, Pinx«, Sc»
Delinearit, Pinxit, Sculpsit
§
Paragraphe.
Passim (en divers endroit$).
(destine, peint, grave" par).
Pass.
D*
Dito (re qui a 6ti dit).
P. D.
Port du.
D»
Docleur.
P.P.
Port pay*.
D. M.
Docteur medccin.
P.-S.
Post-scriptum (apre'n Vdcriturc).
Pour copie conforme.
B. ou Em.
Eminence.
P. C. C.
E. V.
En ville.
P. p. c.
Pour prendre conge.
Sa Grace (due).
Eaq.
Esquire.
s. a.
«fc
Et (ce sont lea lettres et dans
S. G.
Sa Grandeur (cv6que ou arche-
une ligature).
Et cetera («f It rtste).
v£quc).
Sa Hautcssc (sultan).
Etc.
S. II.
Exc
Excellence (ministre, ambas-
S. II.
Son Honneur (lord anglais).
•adeur).
S. ou S«, S««
Saint, saintc.
Ex.
Exempts.
SS.
Saints.
F«
Franco.
S. M.
Sa Majcste (l'empereur, le roi./.
F. <m Kr. ou F. .
Frere-
S.F.
Sans frais.
F«. R». V«.
Folio. Recto, Verso.
S. g. d. g.
Sans gar an tic du gouvcrne-
G.-C.
Grand-croix.
ment.
G.O.
Grand ofncier.
S. S.
Sa Saintete (le pape).
Id. ou ibid.
Idem ou ibidem (le mime, dam
S. 8.
Sa Seigneurie.
Srptembre, octobre, novembre,
dVcembre.
U mente endroit).
7b« t 8 b «*. D*"*
In-V*. in-S«
In-quarto (en quatre), in-oc-
tavo fen huit).
xbr«
S. v. p.
S'il vous plait.
L Q.
Lege, quseso< lisez, je vous prie).
S. A. I. et R.
Son A 1 tense lmperialo et Royale
Le R. P.
Le Reyercnd Pere.
(le prince).
Le S.-P.
Le Saint-Pere (le pape).
Le sieur (pour Monsieur, dang
S.'E. ou E.
Son Eminence fie cardinal).
LeSr
S. Exc.
Son Excellence (le ininistrrv
les actes judiciaires}.
T. s. v. p.
Tournez, s'il vous plait.
LL-AA. LL.EEm.
Lcurs Altesses, Lours Emi-
V» ou V*«
Veuve.
nence*.
Yii, Vi«»«
Vicomte, Vicomtesse.
LL.MM.
Leurs Majestes (empereur, tm-
V.
Votre.
peratrice ; roi, reine).
w.-c.
Water-closet.
M«* on Mad .. Mil-
Madame, Mademoiselle.
X. ou N.
Anonyme inconnu.
iMitflM ( f'e*) ▼. a. (Prend un e muet apres le g
devaat a et o : it abrogea, nous abrogeons.) Annulcr,
aboJir, en parlant d'une loi, d'un decret, etc.
amtCTl, B adj. Se dit des boif dont les prc-
mleres pousse* oat ete brontees par le betail.
UHI naiMPn (ti-se-man) n. m. Action de
brovter les tailtis. Etat des tatllis abroutis.
4Uirr [irrupt), B adj. Coupe droit, escarp* :
roeker abrupt. Fig Rude, pea poll, non degrossi :
ttyle, rwetert abrupt. Airr. Plati almaUe.
ASmcrrTKBB!rr {brup4e man) adv. D'une ma-
ni*re abrnpte.
jaWumTTt, B adj. et n. Devenu brute, stupide.
ABBirrili t. a. Rendre stupide, hib4U : I'ivro-
jntrit abrutit Thomme. fTwtorwMlkr v. pr. Devenir stu-
pide : le pamtseuT m' abrutit.
a— iTiaa a
person n«
sioa de 1
lAMT (ri-san), B adj. Qui abrutit.
(fi-*e-mon) n. m. Etat d'une
abrutle. D«grada-
"intelligence.
ttt-teur, eu-zt) adl. et n. Qui
axbratit : joug abruti$$eur;
tvrognrrit abrnti**eu*e.
■/-
-,M'
Jkmm prefix*. V.
ABBCBMB (
/
i lab-*i-*\n. t. /o *
flat- *b*ri**UM, coupe). Geom. Mmum.
L.'tz&# des deux coordonnees qui servent a fixer un
fHjtai dams un plan ; l'autre s appelant ordonnie. —
L'aJbaci ss e est en realite la distance d'un point M a un
axe Ot/ du plan (are ties ordonnies), cette. distance
6tant comptee paralUlement a un second axe Hxe
Ox {axe des abscisses). Le point M a pour abscisse BM
ou OA et pour ordonnee AM ou OB.
ABftCIMMiO!* {ab-si-si-on) n. f. Action de retran-
cber une partie molle du corps : abscission d'une loupe.
ABMCBMDRB v. a. Cachcr.deroberaux yeux.(Vx)
AWUteonn (abs-konss), B adj. Cache, abstrus (Vx.)
ABMCOXMK (abs-kon-se) n. f. Lanterne sourdc (Vx.)
ABflBMCB (san-se) n. f. flat absentia). Eloigne-
ment. DeTaut de presence. Dr. Etat de celui qui a
disparu de son domicile dermis un certain temps.
Fig. Manque : absence de goat. Distraction, manque
d'attcntion : avoir des absences. Ant. Pr^aeace.
ABMBXT [san), B adj. Hors de sa demeurc ; non
present: rtre absent au moment de Vappel. Fig. Dis-
trait: son esprit est absent, N. : ne dues pas de mal
des absents. Prov. : Lea a.ba«uta out toujour*
iurt, on sacrine toujoura les interets de eeux qui ne
sont pas la pour se defondre. Ant. Prearut.
ABMBNTBMMB (san-te'-is-me) n. m. Mode d'ex-
ploitation de la terre eomportant, entre le propritf-
laire absent et le cultivatcur, un intermediaire (regis-
aeur ou entrepreneur).
ABMKVTBIflTB {san-ti-is-te) adj. et n. Qui pra-
tique ou approuve i'absent^isme : doctrine absen-
Utste. L'Angleterre est un pays d'absmte'istt's.
ABflEXTBM (»*) [sab-san-ti] V- pr. S'«oigncr mo-
mentanement.
Digitized by VjOOQlC
AB8 -
ABSIBAL, B, AVX adj. Qui tient a l'abside : cha-
pelle absidale.
ABIUB (gr. apsis, idos, cercle, voflte) n. f. Ex-
tremite d'une egllse, derriere le choeur.
ABBIBIOLB n. f. Petit* abside. Chapelle en hc-
micycle, comiruite autour de l'abside.
ABilNTBB ((e) n. f. (gr. apsinthion). Genre de
composees ameres et aromatiques. Liqueur alcoo-
lique aromatisee aTec cette plante : rabus de I'absin-
the entratne de graves inconvinients.
Fig. Douleur, amertume : la tie est
milie de miel et dC absinthe.
ABftllVTHBR (ti) v. a- Melanger
d'absinthe : absinther une potion.
ABlllBTHllWB (ti) n. f. Principe
amor de i'absinthe.
ABBUWTHIQUB (ti) adj. Acide
qu'on a dccouvert dani I'absinthe.
- — — — — b ttis-me) n. m. Etat
maladif cause oar l'abus de i'absinthe.
ABSOLU. B adj. (pref. ab, et lat.
solutus, deli*). Independant, souve-
rain : roi absolu. Sani restriction : vi-
riti absolue. Imperieux, qui ne souf-
fre pas la contradiction : ton absolu.
Gram. Proposition absolve, celle qui
par elle-meme enonce un sens com-
plet. Log. Oppose de relatif : »•■■«
est un terme aaeeta, nere est un
terme relatlf. I/afcenla n. m. Ce qui existe ind<-
pendamment de toute condition.
ABSOLUTE n. f. Qualite de ce qui est absolu.
ABSOLCMBBT (man) adv. D'une maniere abso-
lute sans restriction : Lout* XI V rigna absolument.
Indispensablement : il faut absolument que vous
parties. Gram. Mot employe 4 absolument, sans com-
plement, comme aimer, chanter.
ABSOIXTIO* ision) n f. (prof, ab, et lat. solutio,
degagement). Pardon, remission. Ant. Condemna-
tion.
ABSOLUTISMS {tis-me) n. m. Theorie ou pra-
tique d'une autorite absolue.
ABSOLUTISTS (tis-te) adi. Qui a rapport a Tab-
solutisme. N. Partisan de l'absolutisme.
ABSOLVTOIRB adj- Qui absout : brrf absolutoire.
ABSBRBABLB adj. Qui peut etre absorbe.
ABSORBARTT (ban), B adi. Qui absorbe. qui bolt :
terres absorbantes. Fig. Qui occupe entierement :
travail absorbant. N- m. Substance qui a la pro-
Erietc d'absorber : la ouate est un absorbant. Mid.
ubstance propre a absorber les gaz. les secretions.
ABSORBBBIBBT (man) n. m. Etat dun esprit
absorbe.
ABSBRBBR (6e*) v. a. (lat. absorbere). S'lmbiber
de, pomper : le sable absorbe Veau. Neutralise^ faire
disparaitre : le noir absorbe la lumi&re. Boire, man-
ger. Fig. Dissiper entierement : le luxe absorbe les
rickesses. Occuper furtcment : absorber V attention.
■'•Werner v. pr. Etre absorbe 1 . Fig. Se plonger,
s'ablmer : s'absorber dans la meditation.
ABSORPTION (ab-sorp-si-on) n. f. Action d'ab-
sorber : V absorption des alcools est nuisible.
ABSORPTIVITB (ab-sorp-ti) n. f. Propriete d'ab-
sorber les liquides ou les gas.
ABSOUBRB v. a. (pref. ab, et lat. solvere, dega-
ger. — J'absous. tu absous, il absout, nous absolvons,
vous absolves, ils absolvent, fabsolvais, nous absol-
vions. Passd def. manque, fabsoudrai, nous absou-
drons. J'absoudrais, nous absoudrions. Absous, ab-
solvons, absolves. Que /absolve, que nous absolvion*.
Imp. du subj. manque- Absolvant. Absous, absoute.)
Renroyer sans la condamner une personne coupable
d'un delit non prevu par la loi : absoudre un cou-
Sxble, un accuse". Remettre les peches au penitent,
isculper, pardonner, excuser. Ant. Contemner.
ABSOUTB n- f. Liturg. Absolution publique don-
nee au peuple le jeudi saint avant la mease. Prieres
dites autour du cercueil apres l'offloe des morts.
ABSTBMB (abs-ti-me) adj. et n. (lat abstemius).
Qui ne boit pas de vin. Prftre abstime, celui qui, dims
la mease, est exempts de boire le vin du calice.
ABSTBNIR («') [sabs-te; pref. abs, et lat. tenere,
tenir] v. pr. (Se conj. comme tenir). S'cmpecber
de faire une cbose, d'user d'une chose : dans le doute
abstiens-toi. Ant. Pariiciper, prendre pari.
ABY
IBB (abs-tan-si~on) n. f. Action de
s'abstenir, de ne pas prendre part a nn vote, etc.
ABSTBNTIOIVIVISTB ou ABSTBBTIOB1STB
(abs-tan-si-o-nis-te) n. Qui veut qu'on s'abstienne de
prendre part a un vote, a une discussion, etc. Adj. :
doctrine abstentionniste.
ABSTBRttBlVT (abs-tir-jan), B adi. Se dit des
medicaments proprcs a nettoyer les plaies. N. m :
un abstergent.
ABSTBRBBI
(abs-ter-ji) t. a. (pref. abs, et lat.
lergere, essuyer. — Prend un e muet apres le a
deTant a et o : il abstergea, nous abstergeons.) MM.
Nettoyer une plaie.
ABSTBRSIP, IVR (abs-ter) adj. Mid. Propre a
nettoyer. Abstergent. (On dit mleux dbtkrbif.)
ABSTERSION (abs-ter) n. f. Action d'abstergcr.
ABSTINBNCB (abs-ti-nan-se) n. f. Action de s'abs-
tenir, surtout en parlant d* aliments. Diete, Jeftne.
ABSTINENT (abs-ti-nan) t B adj. Sobre dans le
boire et le manger.
ABSTRACTBUR (obs-trak) n. et adj. m. Celui qui
abstrait. Aaetraelnnr de anlnteeeenee, celui qui
extrait ce qu'il y 1 de plus subtil dans une chose.
ABSTRACTS', iye (abe-trak) adj. Qui sert a
exprimer des ideas abstraltes : terme* abstractifs.
ABSTRACTION (abs-trak-si-on) n. f. Operation
de l'esprit par laquelle il considere lsolement des
choses unies ; resultat de cette operation : Descartes,
abstraction faite de son fameux svstente des tourbil-
lons, fut un grand philosophe. Pi. Preoccupations :
il est dans des abstractions continuelles. Faire abs-
traction (Tune chose, n'en pas tenir compte.
ABBTRACTIVITB (abs-trak) n. f. Paculte d'abs-
traire.
ABSTRAIRB (abs-tri-re) t. a. (pref. abs, et lat. tra-
here, tirer. — Se conj. comme tratre.) Faire abstrac-
tion.
ABBTRAIT (abs-tri). B adj. Qui designe une qua-
lite, abstraction faite du sujet, comme blancheur
bonti. Qui opere sur des qualites pures et non sur
des rcalites : sciences abstraites. Difflcile a compren-
dre : icrivain abstrait. Preoccupe : esprit abstrait.
Arith. Nombre abstrait, dont fa nature des unites
n'est pas exprimee. L.*afc>atral« n. m. Ce qui est abs-
trait : considerer V abstrait et le concret. Ant. Conere*.
ABMTRA1TRMBXT (abs-trt-te-man) adv. D'une
maniere abstralte.
ABBTRVM, B (abs-tru, use) adj. Abstrait, obscur,
difflcile k comprendre : raisonnement abstrus.
ABBVRBB adj. (pref. ab, et lat. surdus, sourd).
Contraire a la ralson, au sens commun : raisonne-
ment absurde. Stupide, insense. L'abenrda n. m. :
tomber dans Cabsurde. Ant. Bense.
ARBCRBBMBBT (man) adv. D'une maniere ab-
surde : parler, raisonner absurdement.
AB0URBITB n. f. Etat de ce qui est absurde,
contraire au bon sens. Cbose absurde ; stupldite.
ABCS (bu) n. m. (pref. ab, et lat. usus, usage).
Usage mauTais, excessif ou injuste : abus de sa force.
Erreur : c'est un abus de croire... Abus oTautoriti,
acte d'un fonctionnaire qui outrepasse son droit.
Abus de con fiance, action d'abuser de la conflance
de quelqu'un. PI. Pratiques lnjustes : la Revolution
supprima les abus. Dr. Appel comme (Tabus, rccours
contre les abus de pouvofr de l'autorite ecclesiastique
dans ses rapports avec l'autoriteciTilo, et vice versa,
ABVSBR (si) v. a. Tromper, egarer : abuser un es-
prit faible. V. n. User mal : abuser de son cridit.
S'anaeer v. pr. 8e tromper : il s' abuse itranqement.
ABDBIP (zif), IVB adi. Contraire aux regies, aux
lois, a la justice- Excessif : usage abusif.
ABUSIVBMBIVT (si-ve-man) adv. D'une maniere
abusive.
ABITBR (ti) v. a. Tendre, viser a un but : abuter
un emploi. V. n. Lancer le palet, la boule, etc., le
Slas pres possible du but. pour jouer le premier,
oindre exactement (en parlant d'une piece de bois).
ABTBBAI, {bit-sal), B, AUX adj. Dont la pro-
fond eur est ou paralt insondable. Qui concerne les
abysses : la faune et la flore abyssales.
abybbb (bi-se) n. m. (du gr. a priv., et bussos,
fond). Grande profondeur sous-marine : les abysses
dijtassent 8 kilomitres.
ABYMINIRB, BBBB (bi-si-ni-in, i-ne) ou
ABTBBIB, B (bi-sin, i-ne) adj. et n. De rAbyssinle;
Digitized by VjOOQlC
■»». ~r...~....
ACA -
ACABIT (61) n. m. Qualitd bonne ou mauvalse
d'ane chose : poire dun bon acabit. Fig. et fam.
Nature, earaetere : komme dun bon acablt.
• ACACIA n. m. Arbre epineux de la famille dms
legumineuses . a Hours od^-
raatec disposees en grappa
et croissant dans lee regions
caaudes : far-aria de not pa
eel U fa ux ac acia ou robinu
AC4SUOCIEI (ri-in) n. i
Autrefois, en Grece, lectate
de Platon , dont l'ecole se 1
nait dans lee iardins d'Ac
dimes. Aujourd*hul, membre
eTuae academic
ACABRMIB (ml) n. f. So
cieU de gene de lettree, de ■
▼ante ou dartistee : fAcad
mi* franchise, r Academic d
sciences, etc. V. AcaDKim (part.
kisL). LA eademie de mtdecin i
.eompagnie de medecins qai a
eoa siege a Paris et qui ne fait
pas partic de llnstituL L'Academie de musique (a
Paris), r Opera. Bcole de peinture, ffescrime, d equita-
tion. Division uniTersitaire en France. —
H existe 17 academies (en comptant 1' Al-
gerie). dirigees enacune par un recteur
aaaisie dautaat d'lnspeeteurs d'academie
quil y a de departements dans sa cir-
ceaseription. Ut 17 acmdemiet ont pour
stege* : Aix. Alger, Betaneon, Bordeaux,
Caen. Chambery, Clermont, Dijon, Gre-
noble, Lille, Lyon, MontpeUier, Honey,
Paris, Poitiert, Rennet, Toulouse.
ACABBRtt (Ml) n. f. Figure deseinee
d apres oa modeie nu.
iCAMHl^fB adi. Propre a une
aeadeztie : fauteuU, stance academique.
Stale academique, on Fart se fait trop
sentir Pose academique. preteatiease. _
ACABKMiejCKRKXT (man) adv. A«»d*«ue»n.
D'eae maniere academique : trailer un mjet acade-
M f. i***^**". (*"-**) ■• Pcwonne qui tient une
academic. BU-ve dune academic.
ACACBarbbr (fMr-a¥) v. a. Rendre faineant.
ritaiMHtr v. pr. Saabituer a une vie olsive.
ACA*e>c n. m. Arbre d' Amerique appartenant a
de* famine* diverses, dont le bois est rougeatre, ties
dur et susceptible d'ac- ^ '
emerir un beau poli : raca-
fou, tret employ* en 4b4-
nisterie, prend une Uinte
rouge font* 1 en vieillistanL
tool. Ordre de e<elente-
rem, eomprenant les me-
doaes. etc. 8. un acaliphe.
ACaBTBUCRBB (ti)
a. f. pi. Pamille de
piasrtee dlcotrledones,
dont Vacant he est le Ae^jou.
type. 8. une aranthacie.
******* ■• f (&- ttontha, epine). Plante epi-
aeuse du Midi, remarquable par see feuilles tree
larges. eiegamment decoupees, recourbces et dun
Bean rert. (Se» fleurs impendent une
edeur forte etpeuagreable.) Ornement
eTareedteeture employe surtout sur les
caapsteaax tfordre corinthien, et qui
ImJte eette pla nte : feuille dacanthe.
ACAJCTRIB ftf ) n. f. Genre d'insectes
dont lVspCce la plus connue est la
puaaise dee lits.
icumip i UTGing (ji-in)
a. m. pi. Famtlle de poissons ayant Ac « th «-
la aageoire dorsale epineuse, comme la perche, le
maqveroau, etc. 8. un acanthoptirygien.
ACARiAtrb adj. D*une bumeur facheuse, aigre,
criarde. Asrr. » t i , McUble.
MCAmMkTwm* n. t. Humeur acariAtre.
^^^P^" °* ACAMMW (ri-in) n. m. Genre
darachaides noa articules et souvent parasites.
- ACC
ACARPB adj. Se dit d'une plante priyee do fruit.
AC ARCS (rust) n. m. Syn. acakjdb.
ACATALBCTIQIJB (Ut) adj. Sedit.en metrique
anclenne, d un vers auquel ne manque aucune syllabe.
ACATALRP01B (Up-tt) n. f. Dans la pbJlosopbie
grecque, impossibilite d'arriTer a la certitude.
ACATBBB adj. et n. f. (de a priv. et lat. catenas
cnalne). Sans cbalne : bieyelette acatene. Uneacatene.
ACATBBLIBVB adj. Se dit des Chretiens qui re-
poussent l'autorite du pape et de 1'EgUse romaine.
ACA VLB (*d-te) adj. (du gr. a priv., et kaulos,
tige). Se dit d'une plante qui n'a pas de tige appa-
rent*, comme le pittenlit, le plantain, etc.
ACCABLABT (a-ka-blan), B adj. Difficile a sup-
porter, qui accable : poidt aecablant; chaleur acea-
blante. Fig. : chagrin aecablant.
ACCABJUKMKNT (a-ka-ble-man) n. m. Prostra-
tion physique ou morale. Extreme abattement.
ACCABUUt (a-ka-blt) ▼. a. Faire succomber sous
le poids. Fiq. Surcbarger : accabler de travail. Com-
bler : accabler dhonneurt.
— UK*W" (*-*f5*-»*'I o« Pl«« rarem. ACCAl>
■■■ (»*al) n. f. Jfer. Calme momentane du vent
et de la mer. Fig. Temps de repos momentane, apres
une piriode d'activite ou d'agitation.
ACCAPAKBMBirr (a-ka,man) n. m. Action d*ac-
caparer, de prendre tout pour soi. — L'accaparement
est puni comme un crime commercial ; il consiste a
retirer de la circulation une forte quantite de denrees
ou marchandlses de meme'espece, afln d'en avoir le
monopole et de pouvolr, en ecartant toute concur-
rence, determiner la hausse ou la baisse des prix.
ACCAPARBR (a-ka-pa-re') v. a. (pref. ad, et lat. ca-
pere, prendre). Amasser une denree quelconque en
Srande quanU te pour en produire la rarete et Is reven-
re fort cher. Fig. Prendre pour soi au detriment des
autres : I'empereurAuguateaccaparatous lespouvoirt.
Accaparer quelau'un, l'attirer sans cesse pres de soi.
ACCAPABBCR, BVMB (a-ka, eu-se) n. Celui, celle
qui accapare : accapareur de denriet, de faveurt.
ACCABTIULABB (a-kas-ti, 11 mil.) n. m. ParUe
du vaisseau qui est hors de l'eau.
ACCAHTIULBR (a-kat-ti, U mil., i) v- a. Garnir
un navire de son accastillage.
ACCBBBB (ak-si-de) v. n. (1st- accedere, s'appro-
eher. — Se conj. comme acciUrer.) Avoir scc«s dans
un lieu, arriver, parvenir. Adherer, cunsentir, ac-
quicscer. Akt. Rejeter, rthMr.
ACCBI.BRATBVR, TRICK (ak-ti) adj. Qui acc*-
lftre, precipite : la force acce'leratrice ett direetement
proportionnelle d la matte mite en mouvement.
ACCBLBRATIB1V [ak-ti, ti~on) n. f. Augmenta-
tion de vitesse qu'acqttlert un corps en mouvement -
acceleration du poult. Prompte execution : acdUra-
tion det r travaux. Ant. RalenUM«Me»<.
ACCBLBRBR (ak-ti-U-H) v. a. (Prend un 4 ou-
vert devant une syllabe muette : j'accilire; excepte
au fut. et au cond., ou 11 conserve IV ferme : f"acce*-
lererai, nous acciUrcrions.) Hater, presser, activer:
accihirer le pat. Ant. Ralentir, moderer.
ACCBlVflB (ak-san-se) n. m. Chei les Romains, cl-
toyen qui, d'apres la constitution de Serrius Tullius,
n'atteignait pas les cens de la derniere classe. Ap-
pariteur attache k la personne des magistrats.
ACCBlfSBR (aksan-ti) v. a. Dr. one. Donner,
prendre A cens une propriety.
ACC KM a- (ak'tan) n. m. (pr*f. ad, et lat. cantut,
chant). Elevation ou abaisscment de la voix. sur
certaines syllabes : accent oratoire. Prononciation
particuliere : accent gatcon. Expression de la voix :
accent plaintif. Signe qui se met sur une voyelle :
il y a troit accents en francaU : raccent aigu if),
aui se met sur la plupart des i formes : bond, cafe;
Paccent grave (%, ), qui se met sur les i ouverts : pere,
mere, sur ou (adv.). d (prep.), hold, deja, etc. : etToc-
cent ctrconflexe (A), qui se met sur les voyelles lon-
gues : pdte, ftte, gtte, ctte, flute. Fig. Intensity de
touche dans la peinture.
ACCBRTTBUR (aksan) n. m. Genre d'oiseaux pas-
sereaux, qui vivent surtout dans les montagnes.
ACCBliTCABLB (ak-tan) adj. Qui peut etre ac-
centue : mot aecentuable; syllabe accent uable.
ACCBBTOATIBB {aksan, si-on) n. f. Maniere
d'accen tuer.de prononcer, en parlant ou en ecrivant t
accentuation vtcieute; faute dt accentuation.
Digitized by VjUVJ
gle
ACC -
ACCENTUER (ak-san-tu-4) v. a. Marquer dun
accent : accentuer les voycllcs. Prononccr scion lea
regies de l'accent ionique : bien accentuer en par-
lant. Exprimer avec force : accentuer un passage.
ACCBPTABIXITB (ak-sep) n. f. Qualite de ce qui
est acceptable : V acceptability dune proposition.
• ACCEPTABLE (ak-sep) adj. Qui peut ou doit etrc
accept* : offres aceevlaoles.
ACCEPT AWT (ak-sep-tan), B n. ct adj. Qui ac-
cepte, qui donne un consentcment par lequel une
convention devient valable.
ACCEPTATION (ak-se'p-ta-si-on) n- f. Action d'ac-
cepter, de recevolr : acceptation tVune donation. Pro-
mease de payer : acceptation d'une lettre de change.
Ant. Rcfwa.
ACCEPTER (a*-*e>«) v. a. (lat- acceptare). Agreer
cc qui eat offert : accepter un don. Se montrer pr*t a :
accepter la bataille. Accepter une lettre de change,
a'engager a la payer & 1'ecMance. Ant. Refaarr.
ACCBPTEIH (ak-sep) n. m. Celui qui s'engage ft
payer une lettre do change- (On dit pi u tot tire.)
ACCEPTION (ak-stp-si-on) n. f. Egard. preference.
Action de faire entrer en ligne de compte la qualite
d'une pcrsonnc, d'une clioae : rendre la justice sans
acceptwn de per sonnet. Gram. Sena dans lequel un
mot est employe : acception propre, acception figure.
Ex. : la chaleur (acception propre) du feu; la cha-
leur (acception flguree) du aiscours.
ACCBS (ak-se) n. m. (lat. accessus). Abord, en-
tree : la barre de VAdour rend difficile lacces du
port de Bayonne. Fig. : faeces de la virit4. Attaque
d'un mal : acccs de fievre. Mouvement intoricur et
pasaager : access de colcre.
ACC BASIS 1L.1TE (ak-se -si) n. f. Facility dar-
river k.
ACCESSIBLE (ak-se-si-ble) adj. Abordable, dent
on peutapprocher : les mers pol aires ne sontpas acces-
sible*; prince accessible it tout le monde. Ou Ion pcut
atteindrc : emploi accessible. Ant- Inarceaaible.
ACCESSION (ak-s4-si-on) n. f. Action d'arriver a :
accession au pouvoir. Action de s'ajouter k : acces-
sion de la Corse a la France. Action d'adherer avec
d'autres : accession d'un pays d un trait6.
ACCBSSIT (ak-st-sil') n. m. (m. lat. qui aignif i7
s'est approchi). Distinction accordec a ccux qui ont
le plus approcM du prix. PI. des accessits.
ACCESSOIRE (ak-sesoi-re) adj. Qui accompagnc
une chose principale : clauxe accessoire. N. m. : / acces-
soire suit le principal. Ant. Eaaenticl, principal.
ACCESSOIRBMENT (ak - se - soi - re - man) adv.
D'une manlere accessoire.
ACCIDENT {ak-si-dan) n. m. (lat. accidens, qui
arrive). Evenement fortuit, ordinairement fachcux
ct inattendu. Malheur, rcvers. Accident de terrain,
mouvement du aol qui s'abaisse ete'elevc irregulicre-
ment. Mum. Se dit des signes qui eervent a alterer
les notes : il ya trois accidents : le diVae, le benwl
et le bicarre. Philos. Cc qui modlfie passagerement
I'etre Par accldratloc. adv. Par hasard -. beaucoup
de dicouvertes riont cu lieu que par accident.
ACCIDBNTALISBR (ak-si-dan, zt) v. a. Rendre
accidentel. Abandonner aux haaards de l'accident.
ACC1DENTALITE (ak-sidan) n. f. Etat, qualite
de ce qui eat accidentel.
ACCIDBNTB, B (ak-si-dan) adj. Vane dans ses
aspects, mouvement* : terrain accidenti. Fig. Agitc :
vie ac( identic Inegal : style accident^.
ACC1DENTBI,, BLI.B (ak-si-dan-t^l, C-U) adj.
Qui arrive par hasnrd, qui n'est pas prevu : mort
accidentellc. Mus. Signe accidentel, diese, bemol ou
becarre qui, n'etant pas a la clef, se Irouve dans le
coura du morceau. Lignes accidentelles. V. suppl£-
mentairf.s.
ACCIDENTEMLEMBNT (ak-si-dan- tC-le- man)
adv. Par accident, par hasard : les Islandais Mcou-
vrirent accidentellement I'Amerique du Nord.
ACCIBBNTEH (ak-si-dan-ti) v- a. Rendre un pays,
un terrain inegal. Fig. : accidenter son style, lui don-
ner une forme variee.
ACCIPITHE (ak-si) n. m. (lat. accipiter). Nom
collectif des oiseaux de prole. Syn- de rapack.
ACC1SE [ak-si-ze) n. f. Impot indirect aur.les ob-
jota de conaommation, principalementen Angletenv.
ACCLAMATEVM (a-kla) n. m. Celui qui acclame.
ACCLAMATir {a-kla-ma-tif), IVE adj. Qui est
_ ACC
accompagnc ou cxprimd par des acclamations ; vote
acclamatif.
ACCLAMATION (a-kla-ma-si-on) n. f. Cri de Joie,
d'admiration, d'enthouaiaame d'une aaserablec, d une
multitude : les rois francs itaient elevis sur le pavois
aux acclamations de la foule. Par acclamation loc
adv. Tout d'une voix et sans recourir au acrutin :
loi voUe par acclamation. Amt. Hnee.
ACCLAMBR (a-kla-mi) v. a. (prof, ad, et lat. cla-
mare, crier). Saluer par des acclamationa : ace lamer
un orateur. Nommer aana recourir au vote : on ac-
clama Charlemagne empereur ctOccident. Ant. Bn«.
ACCL.1MATABL.E (a-kli) adj. Qui peut etrc accli-
mate.
ACCL.IMATATION (a-kli, si-on) n. f. Action d'ac-
climater : jardin d'arcltmatation.
ACCLIMATBMBNT (a-kli, man) n. m. Etat de
ce qui eat acclimate.
ACCE.IMATBH (a-kli-ma-ti) v . a. Accoutumcratin
nouveau climat : acclimater une plante. S'acclinm-
ler v. pr. S'habituer a vivre dans un lieu. Se dit
aussi des choses : cet usage s'est acclimate' en France.,
ACCL.IMATBIIK (a-kli) n- m. Celui qui acclimate :
Jean Nicot tut I'acclimateur du tabac en France.
ACCOINCON (a-koin) n. m. Partie de charpente
ajoutee h un toit pour rendre aa pente reguliere.
ACCOINTAIVCB (a-koin) n. f. Rapport, frequen-
tation : accointance compromettante.
ACCOI1WTBR (S') [sa-koin-ti] v. pr. So lier inti-
mement avec quelqu'un.
ACCOISBMEIVT (a-koi-ze-man) n. m. Apaiao-
ment : Vaccoisement des flots. (Vx.)
ACCOLADE (a-ko) n. f. (rad. accoler). Em-
brasaement : donn^r I'accolade. Petit coup du \
ftlat d'une epec donne sur 1'epaule d'un cneva- I
ier, au moment de sa reception. Trait do l
plume pour rounir plusieura articles en un seul. /
ACCOI*AEEH ia-ko-la-dc) v. a. Rounir par une
accolade. S'accolader v. pr. So donner mutuelle-
ment I'accolade.
ACCOLAGE (a-ko) n. m. Action de fixer lea gar-
ments ou lea rameaux k dea espaliers.
ACCOLBMB1VT (a-ko-le-mah) n. m. Action de
joindre, de reunir.
ACCOE.BR (a-ko-lf) v. a. (pref. ad, et lat. collum,
cou). Jeter les bras autour du cou de quelqu'un pour
l'embraaaer. Faire flgurer ensemble : accoler deux
noms. Accoler la vignc, la. lier k l'echalaa.
ACCOL.UUE (a-ko) n. f. Lien qui sort a fixer la
vtgne. Aaaemblage de buchea flotteea.
ACCOMBANT (ak-kon-bon), B adj. Se dit dune
partie de la plante qui eat couchec anr une autre.
ACCOMMODABL.B (a-ko-mo) adj. Qui ae pcut
accommoder : une querelle accommodable.
ACCOHHOOAOB (a-ko-mo) n. m. Appret dea
aliments.
ACCOafMODAIVT (a-ko-mo-dan), B adj. Complai-
sant, traitablc, d'un commerce facile : hommc accom-
niodant.
ACCOMMODATBCR (a-ko-mo) adj m.Quise rap-
porte a laccommodation : muscles accommodateurs.
ACCOMMODATION (a-ko-mo-da-si-on) n. f. Action
d'accommoder : accommodation d'un local. Accom-
modation de fanl, changement qui s'opere dana l'cail,
aurtout dana la courbure du cnstallin, pour rendre
la vision distincte k dea distances diffe rentes.
ACCOMMODEMENT (a-ko-mo-de-man) n. ro. Ar-
rangement. Accord d'un differend : un mauvais ac-
commodement vaut mieux qu'un bon prods.
ACCOMMODBR (a-ko-mo-di) v. a. Rendre com-
mode, propre a. Concllier : accommoder une affaire
a V amiable. Appreter : accommoder de la viandc, du
poisson. Convenir : cettc maison m'accommodc. S"a<—
ronno4er v. pr. Etre content, aatisfait : le philoso-
phe s'accommodede tout.
ACCOMPACJNATEUIA, TRICE (a-kon-jta-gna) n.
Qui accompagne avec la voix ou avec quelque instru-
ment la partie principale d'un morceau de musique.
ACCOM PAC1NBMBNT (a-kon-pa-gne-man) n. m.
Action d'accompagner. Accessoire destin* a com-
pleter certalnes choses : rette chambre manque des
accompagnements nicessaircs. Mus. Accord d instru-
menta qui accompagnent la voix, une melodie, etc.
ACCOMPA6NBR (a-kon-pa-gni) v. a. Aller de
compagnic avec quelqu'un. Eacorter : accompagner
un cancoi. S'ajouter a une chose de maniere a la
Digitized byVjOOvl
lance. -
Accord parfaii.
plaideurs
s : racrvrdage dun piano.
C*m»AlLLBM iakor-da, II mil.) n. f. pi. Fian-
On dit mieux
ACC -
fair? vaJoir. Mus. Soutcnir le chant au moycn d'un
accompagnement.
ACCAMRaM.1, B (a-kon) adj. Acheve\ revolu, rea-
lise : xsru accompli; vingt an* accompli*. Parfait
dans ton genre : merit e accompli.
ACCOBPUR (a-kon) v. a. (pref. nd, et lat. com-
pter*, rempliri. Achever, remplir : accomplir un dc-
voir. Exeeoter. realise r : a ccomplir un projct.
ACC*MPUfMlBE.lT (a-kon-pli-se-man) n. in.
Arbcreinent. Realisation.
ACCORACiB (a-ko) n. m. Action de placer des
accorcs.
ACCORD (a-kor) n. m. (pref. ad, et lat. cor. cordis,
co»ur|. Conformile de sentiments, bonne intelligence.
HarnK>me : accxtrd entre le geste et le* paroles. Gram.
Rapport de» mots, concordance.
Mus. Union de sons fo rmant
harmonie : acctrrd parfait.
eatral loc. adv. J'y consens,
ronviena. A?rr. R«m
ACCORRarulb (a-Aon adj.
Qui peut etre arcord£ : grdce ac-
cordant. Que Ton peat mettre d'accord
aecordable*.
ACCOR0AUB («- Aor) on AfCORDEHEWT (a-Aor-
de-man) n. m. Action d'acoorder un instrument a
eordes
ACC«
cailles. (Ne s'empl. pas au sing.
ACCOfeM.)
ACC«RDA!IT (o-Aor-dan), B adj. Qui s'accorde
bien. Mux Consonant.
ACCOBBB, B (fl-Aor) n. Fiance, fiancee.
ACCORBM5T (<t-Aor) n. m. Instrument de musi-
qoe, compose de lan-
guettes dip metal qui
soot misea en vibration
par an souffle t
ACCO«*»sioBif-TB
ia-kor, nis-te) n. Per-
sonne qui joue de rac-
cordeon.
AtCMKR (a-kor-
d/> v. a- Mettre d'ac-
cord : accorder deux
adrrnaires. Concede r,
octroyer : accorder du temp*, unc grdce. Consentir a
admettre : accorder unc proposition. Gram. Mettre
les mots en concordance : on accorde le verbe avec
*on mjtt. Mus. Mettre d'accord la voix avec un ins-
trument, les eordes d'un instrument, leg instruments
entre eux, etc. 0*areara1er v. pr. Eire d'accord :
deux sHUrats ne *'accordent que pour (aire le mal.
Gram. Eire en concordance : Cadjtctif s accorde avec
le nam. A?rr . Br aaa lllrr, refuser.
ACCOABBBYR (o-Aor) n. m. Qui accorde lea in-
stmments de mosique : accordeur de piano*.
ACCORsVOtR (a-kor) n. m. Outil pour accorder
les instruments de musi-
que pianos, orgues, etc.).
ACCWB (arkcHre) adj.
Se dit d*une cote coupee
vertiealeroent a la sur-
face de la mer. N. m. Mar. Piece de bois drcssee ver-
ticalement pour servir d'etai.
ACMMRa {a-ko-rc) v. a. Maintenir par des ac-
eores : a ce orrr un navire.
ACTOWVR, ■ {a-kor) adj. En blason, se dit des
aaimaux representes avec des comes d'unc autre
roatleur que le corps.
ACCORKT {a-kor), B adj. (ital. accorto, a vise). Civil,
complaisa nt : frmm e douce et accorte.
ACC4RTRHHIT {a-kor-te-man) adv. Adroite-
sunK, eracieusement.
ACCORTMB (a-kor-ti-se) n. f. Humenr gracicusc
et cosoplaisante.
ACCOBTARUE (a-kos-ta-ble) adj. Facile a abor-
«W : bdtimenJ. plage accostable.
ACCOBTAtlR {a-kos-ta-je) n. m. Action d'accos-
t<r : par gro* temps la* accostage* *ont difficile*.
ACCOttTBR {a-kot-ti) v. a. (pref. ad, et lat. co»ta,
e»tr>, A border quelqu'un pour lui parler : Vitry
omasa Cuneini el le tua d'un coup de pistole t. Mar.
8 »l>procher aussi pres que possible : accotter un
MMtn. une ierre, un quai.
Araordoir da piano.
- ACC
ACCtmBUT (a-ko-te-man) n. m. P. et ch.
Espace compris entre la chaussee et le fosse, le ruia-
seau et la maison.
ACCOTRR (a-ko-ti) v. a. Appuyer d'un cot*.
M'aceater v. pr. S'appuyer : t'accoter contre un mur.
ACCOTOIR (a-ko) n. m. Appui pour s'accoter.
ACCOI'ARBIR («-Aou) v.a. Rendre couard. Is'ae-
rouardir v. pr. Devenir couard.
ACCOUCHES (<i-Aou) n. f. Femme qui vlcnt de
mettre un enfant au mondc.
ACCOCCHBMB1VT {a- kou-e he-man) n. m. Action
d'accoucher.
ACCOt CHBR {a-kou-chi) v. n. Enfanter. Fig. Se dit
des productions de l'csprit : accoucker d'un bonmot-
V. a. Faire un accouchement : accoucher une femme.
ACCOVCURUR, RU0B (a-Aow. eu-ze\ n. Dont la
profession est de faire des accouchcments. Adj. :
mideein accoucheur.
ACCOUDBMBIVT ia-kou-de-man) n. m. Action de
s'appuyer sur le coude. Rapprochement des fantas-
sins qui, dans le rang, sont places coude a coudc.
ACCOIDER (»•) \sa-kou di] v. or. S'appuyer du
coude. sur le coude. Se placer coude a coudc.
ACCOUDOIAt fa-Ao«) n. m. Appui pour s'accouder.
A€(OIRK (a-kou-e) v. a. (prof, ad, et queue). Atta-
chcr des chevaux It la queue Tun de l'autre, de ma-
nure qu'ils marchent ft la file.
ACCOVPI.B {a-kou-ple) n. f. Lien avec lequel on
accouple les chiens de chasse.
ACCorPLBMBlVT {a-kou-plc-man) n. m. Action
d'accoupler. Assemblage d'animaux par couple.
ACCOUPLBR (a-kou-plt) v. a. Joindre deux choses
ensemble, mettre deux a deux : accoupler des bceufs.
Unir charnellement. Grouper ensemble plusieurs g6-
nerateurs dVlectricit* : accoupler des piles. Fig. :
accoupler deux mots contradictoires. M 'accoupler
v. pr. Former un couple. S'unir pour la generation,
en pa riant des animaux.
ACCOliRCl (a-Aour) n. m. Reduction d'un ou-
vrage : un accourci de la vie des saints.
AC'COinclB (a-kour-st) n. f. Pop. Chemin plus
court qu'un autre.
ACCOUHCIB (a-Aowr) v. a. Rendre plus court,
raccoureir. Ant. Allons;er.
ACCOVRClMflBllBIVT (a-kour-si-se-man) n. m.
Diminution de longueur, de duroe.
ACCOVslIII (a-Aou) v. n. (prdf. ml, et lat. currere,
courir. — Se conj. commc courir. Prend avoir ou
itre, selon que Ton veut exprimer Taction ou l'etat.)
Vcnir a la hate : a Marengo, Desaix actourut au
bruit du canon.
ACCOI'RAB (<i-Aour-*e) n. f. Galeric ext/'rieure
par laquelle on communique dans les appnrtements.
ACCOVTRtBMEIVT (o-Aott-<re-mn/i) n. m. Habille-
ment birarre, ridicule.
ACCOUTRE!! (a-kou-tre") v. a. Habiller ridicu-
lement. Chez le tireur d'or, serrer, polir le trou de
la flliere. STsceoutrer v. pr. S'habiller, sc parcr
d'une manic re grotesque.
aCCOITTRBUr, BCMR (a-Aou, eu-zf) n. Choi le
tireur d'or, pei*sonne qui rcsserrc et polit le trou de
la ftliere.
ACCOCTVRlAIfCB (a-kou) n. f. Habitude.
ACCOt TIME, B (a-kou) adj. Ordinaire, hal.itucl.
A raeeoHtnnaee loc. adv. Commc a l'ordinaire.
ACCOVTfJMBR (a-Aon-fii-me") v. a. Faire prendre
une habitude : aeeoutumom les enfant* au travail.
V. n. Avoir coutumc (seulcm. aux temps composes) :
favai* accoutume" d'aller, de faire. Naccouiuaer
v. pr. S'habituer.
ACCOCVAttB (n-Aou) n. m. Industrie qui consisto
a faire eclore, en general au moyen de couvcuses
artificiellcs, les oaurs des oisjeaux de basse-cour.
ACCOIJVBR (a-kou-vd) v. a. Preparer un nid avec
des oeufs, pour qu'un oiseau couve : accouver u/ie
poule. V. n. Couver : poulc qui acvouve. i'acroaver
v. pr. Commenecr a couver : poulcs qui s'acrouvent.
ACCOCVBCR, ECMB (a-Aou, eu-zc) n. Personne
qui pratique l'accouvage.
ACCRBDITBR (a-kri-di-tt) v. a. Mettre en credit,
insDirer la confiancc : sa loyauti I'a accrtdili. Faire
croire a. : accriditer un bruit. Accrtditer un ambas-
sadeur, lui donner des lcttres de cr^ance. RPaerre-
aliier v. pr. Gagncr en reputation,* en credit. Se pro-
pager : cette nouvelle s'accridite. Ant. Diaoraditrr.
Digitized by VjUV^
gle
ACC —
ACCRBBITBUR {a-kri) n. m. Celui qui donne sa
garantie en faveur d'un tiers pour une sorame quel-
conque.
ACCRBOCBCT (o-JMHon), ■ adj. Se dlt des par-
ties de la fleur autres que l'ovairc, qui continuent a
s'accroltre apres la fecondite jusqu a la maturite,
ACCROC (a-kro) n. m. Dechfrure. Fig. Difficult*.
Fam. : il est iurvenu un accroc dans cette affaire.
Tache : avoir un accroc a sa reputation.
ACCHOCHA6E {a-kro) n. m. Action d'accrocher.
Resultat de cette action : Faccrochage dun tableau.
ACCROCBB-COSfJB (a-kro-che-keur) n. m. invar.
Petite meche de cheveux aplatie en boucle sur la
ACCROCBBMBNT {a-kro-che-man) n. m. AeUon
d'accrocher, de s'accrocher : I'accro-
chement de deux voitures.
ACCROCRB-PLAT {a-kro-ehe-pla)
n. m. invar. Support destine a accro- •:
cher a plat, sur leg murs, des porcelai- ,
nes, des faiences, etc f
ACCROCRBR {a-kro-chi) t. a. I
Suapendre a. un crochet : accrocher \
un tableau. Retarder, arreter, heur- •-
ter : accrocher une voiture. Fig. :
e'est une affaire accrochie. Obtenir
par ruse : accrocher une place. •'•«-
eroeber v. pr. Etre re ten u par quel-
que choie : s'accrocher aux branches. Importuner
vivement : s'accrocher A quelqu'un. Ant. D*eroefc«r.
ACCROCRBCR {a-kro) n. m. Celui qui accroche.
Fam. Qui obtient quelque choie par adresse.
ACCROIRB [a-kroi-re] (faire) y. a. Faire crolre
ce qui n'est pas. En faire accroire a quelqu un, lui
en imposer. •*•■ fair* aecrolr*, presumcr trop de
sol-meme.
ACCROUMBMBirr (a-kroi-se-man)n- m. Action
de croltre, de pousser : raccroissement d'une plante.
Augmentation : accroissement de fortune.
ACCBOtTBB (a-*rof-fre) v. a. (Se conj. comme
crottre, mais le part. pass, accru ne prend pas d accent
circonflexe.) Augmenter, rendre plus grand, au prop,
et au flg. : accrottre sa fortune. Tout accrott mes ennuis.
V. n. et •'•cerottre v. pr. Aller en augmentant : son
bien accrott, s'accrott tous les jours. Ant. A»«l«-
drlr, dla*in«er.
ACCROVPBTOMfBR (»') [ sa-krou-pe-to-ni J
T. pr. S'accroupir.
ACCROCPl, B {a-krou) adj. Assis sur les talons.
ACCROCPIR (»') [sa-krou] v. pr. S'asscoir sur
ses talons, se baisser : le chameau s'accrouptt pour
se laisser charger.
ACCROKPMMCMBJWT (a-krou-pi-se-man) n. m.
Position d'une person ne accroupie.
ACCRU (a-kru) n.m.ReJeton produit par les racines-
ACCRl'B {a-kru) n. f. Augmentation d'un terrain
jar la rstraite des eaux, d'une foret par 1 extension
de ses racines sur le terrain voisin.
ACCCBITUM {ak-ku-bi-tom' — mot lat.) ou AC-
CCBlTOIRB {a-
ku) n.m. Sofa des-
tine a un convive
dans les festins
romains.
ACCVBIL (a-
fteMmU.)n.m.Rd-
ception bonne ou
mauvaisc . Faire ac-
cuet/.bien recevoir. _
ACCEBllX.iNT {a-keu, It mil., an), R adj. Qui fait
bon accueil. ,
ACCVBllXlB {a-keu, 11 mil.) v. a. (pref. ad, et
cueillir. — Se conj. comme cueillir.\ Recevoir quel-
qu'un bien ou mal. Agreer : accueillir une demande.
Ant. B«po»««er.
ACC1HL {a-kuT) n. m. Le fait d'etre accule. Lieu
sans issue, impasse.
ACCULBBBIVT (a-ku-le-man) n. m. Etat de ce qui
est accule. Action d'acculer.
ACCULBB {a-ku-tf) v. a. Pousser dans un endroit
od Ton ne puisne plus reculer. Fig. Mettre dans l'im-
possibilite de repondre, d'agir : cet argument I'ac-
cula. V. n. En parlant d'un navire , pencher de ma-
nitre que rarriere'baisse. «*aee«l«r v. pr. S'adosser :
il s'accula contre un mur.
s
- ACft
ACCVMULATBCR, TBICR {a-ku\ adj. et n. Qui
accumule : un accumulateur d'ecus. N. m. Appareil
electrique, emmagasinant V4-
nergie et capable, a un mo-
ment donne, de restituer cette
energie sous forme de courant.
— L'accumulateur A est charge"
a l'aide de piles B II sufflt de
relier les poles positif et ne-
gatlf P. N, par un fll conduc-
teur pour obtenir le courant,
les piles ayant 6te detachees »
ct unepesee etant faite sur'le
bouton O.
ACCUMULATION (a-ku, si-
on) n. f. Bntassement, amas,
amoncellement : accumulation
de richesses.
ACCUHULBR {a-ku-mu-li)
v. a. Entasser et mettre l'un sur l'autre. Amasser.
amonceler, rassembler : accumuler des tremors, des
preuves. Ant. Dfaip«rM>r, depeaaer.
ACCU»ARIB(o-fru-sa-Me)adj .Qui peut etreaccus*.
ACCUBATBUR, TBICB (a-ku-za) n. et adj. Qui
accuse quelqu'un. Aee»«at»ur sMiMIe, magistrat
qui, pendant la Revolution, etait charge du minis-
ter© public ores d'un tribunal criminel : Vaccusateur
Fouquier-Tinville est resti cilCbre.
ACCC»ATIF,IVB (a-lfcu-sa) adj. Qui concern* l'ac-
cusatif : forme accusative. N. m. Cas des declinalsons
grecque, latine.etc. ,qui indique le complement direct.
ACCUSATION {a-ku-za-st-on) n. f. Action de de-
ferer en justice comme coupable ; de signaler comme
reprehensible. Imputation, reproche. Act* d'«e«M-
•aslon, expose des faits imputes a un accuse par le
ministere public.
ACCVffATOIBB {a-ku-za) adj. Qui motive une
accusation, qui s'y rapporte.
ACCfJsiB {a-ku-z£\, B n. Personne k qui on impute
une infraction penale. Plus specialemeot, personne
traduite pour crime devant la cour d'assises : ab-
soudre un accusi. Ace««* de r*>ep«loa, avis donne
qu'on a recu une chose.
ACCCSBR {a-ku-zi) v. a. Imputer une faute, un de-
lit a quelqu'un : accuser de Idchete'. Reveler, avouer :
accuser ses p4cMs, son Age. Servir d'indice : les appa-
rences nous accusent. Fig. Indiquer : cette action accuse
de la folic. B-arts. Faire ressortir certaines parties du
corps cachees sous ce qui les couvre : accuser les
muscles sous lapeau. Com Accuser riception, donner
avis qu'on a re^u une chose. sr«cen«»r v. pr. Se
reconnaltre, s'avouer coupable. Ant. DUenlper,
Jnalifl«r, eiemer.
ACBKIIB, ACBMBBW1VT, ACB1WABB, ACBX-
MBVR. V. ces mots par deux c ; accknsb, etc.
ACBPBAMI adj. Caractlrise par l'acephalie : les
huttres sont aciphale*. N. m. : un aciphale. (On dit
aUSSl ACfiPHAUKN, BNNB.) V. LAMSXUBRANCRSS.
ACBPBALIB {lt\ n. f. (du gr. a priv., et kephalf,
tete). Absence de tote.
ACBPRALOPODB adj . et n. m. (de aciphale, et du
gr. pons, podon, pied). Se dit d'un monstre sans tete
ni plods.
ACBBAOB n. m. Action d' acerer un outil en y sou-
dan t de l'acier pour le rendre plus dur, plus resistant.
AC BR AIM, B (rin, i-ne) adj. Qui tlent de la nature
de l'acier : fer acerain.
ACBBRB {ser-be) adj. D'un gout apre : fruits acer-
bes. Fig. Severe, mordant : langage acerbe.
ACBBBITB {ser) n. f. Aprete. Fig. S*verit«.
ACERB (du gr. a priv., et kirns, corne) adi. etn. m,
Entom. Qui est prive de cornes, de tentacules, d'an-
tennes.
ACBBB, B adj. Qui est garni d'acier : outil aclrt.
Tranchant, aigu : lame acerie. Fig. Mordant, causti-
que : les traits acirt* de la calomnie.
ACBRBR {re") v. a. (Se conj. comme accilerer.)
Souder de l'acier a du fer : acerer un sabre. Fig.
Rendre piquant, mordant : actrer son style.
ACBRINBBM {ni) OU ACBRACBB»(ra-»«0>»- f - P 1
Bot. Tribu de la famille des sapindacees, ayant pour
type Yirable. S. une acerinie ou aciracie.
ACBRURB n. f. Morceau d'acier, destine a «tre
soude a une piece quo Ton veut acerer.
Digitized by VjOOQ IC
ACE —
l (Ut-eanrte) n. f. Etat de w qui ert
9urnant d lacescence.
t (Vho»), ■ adj. Qui commence A de-
: liqueur acescente.
CUI (lat. acetabulum, vase) n. m. Anal.
Cavtt* artieulalre qui recoit la tete d'un os. Zool. Ex-
cavation d'une coquiUe dans laquelle l'animal est fixe.
Ca viteoo s'insere la patte de derriere des intectes.
ACBTATB n. m. Chim. Sel derivani de l'acide
ace tique : aci tate de plomb, de cuivre, de fer, etc.
ACBTBUX, BCBB (led, ew-se) adj. Qui a le gout
da vinaiffre.
ACKTinCATHN («"-on) n. f. Action de convertir
en viaaigre, en acide acetique.
ACnwilB (firi) v. a. (So conj. comme prier.)
Chun. Conrertir en vinaigre, en acide acetique :
«edti/ier du vin.
aCRIUnui ou ACBTMrimut n. m. Instru-
m-sat poor apprecier k degre de concentration d'un
vtaaigre.
icnumiB ou acktomktkib (tri) n. f
Ap preciat ion dn degre de concentration du vinaigre.
ACtTlfvi adj. Se dit de l'acide auquel le vinai-
gre doit sa saveur et des compose* qui en derivent.
Fermentation acitiqwe, fermentation qui donne nais-
saneeau vinaigre, a l'acide acetique.
ACBTtM. n. m. Pharm. Vinaigre medical, prepare
par distillation. Ac'tol normal, alddhyde acetique
on vinaigre.
ACW tMt (met) n. m. Sirop de vinaigre mielle.
ACBTOSfB n. t. Liquide incolore, d'odeur Itheree,
▼omul, inflammable, qui se forme lorsqu'on distille
an acetate.
_. m. Gas hydrocarbon*, que Ton
obtieat en trattant le carbure de calcium par l'eau.
— L acetylene donne une flamme blanche tres eclai-
rante, mais son emploi exige de grandes precau-
tions : il pent, comme le gas, produire 1'asphyxie ;
•on melange avec l'air est detonant, et des explo-
sions se produisent sourent lor* de l'ouverture et
de la fermeture des recipients, dont on ne dolt ja-
mais approcher avec une lumiere.
ACmAIBBJAtf-iK) n. m. V. ax***.
ACaALAJ»AC»B n. m. Action <rachalander. Clien-
tele d'un marchand.
. m * *. - m r **•>• Qui a ^^ucoap de cha-
landa, ttTaebeteors : boutique bien achalandie.
ACMALABBBBi (di) t. a. (de a, et chaiand). Atti-
., r Adj. Attache furieusement a sa
ennemi, joueur aeharni. Qui denote de l'a-
— ' : combat aeharni.
. . f^»*"" {man) a.m. Animation furicuse;
ardenr opiniatre. Action de s'acharner. Fig. Animo-
sitt : aena rntme nt de deux plaideurt.
MCmVmMXMmine) v. a. (de a, et cAoir). Exciter, ani-
mer : aemamer dee churns. Garnir de chair : acharner
le teurre. *'m*umrm m r ▼. pr. 8'attacher arec passion :
e'achmmer aujeu.
ACfAAT (cha) n. m. Acquisition a prix d'argent;
esa plette . Asrr. V«h«. ° '
ACn n. f. Genre de plantes ombelli feres, com-
prenantj^nmenraesp^cca, entre autres le cileri.
AfJuauxKsjonrr (man) n. m. Marche en avant,
progrta, A yaacem ent par degre* vers un but.
ACMMI^BBi [nt) v. a. Dlriger vers un lieu, vers
on bat. m'meuwmimf v. pr. Se diriger vers.
A CT«TA» A.B adj. Qui pent etre achete.
ACBKTBB (U) t. a. (Prend un i ouvert devant
one syllabe muette : focAtfe, il aehettra.) Acqudrir A
prtx d argent. Fig. Obtenir an moyen d autre chose :
athete r de son t ang. Ayr. Vmsn.
ACUTKSjr. BV«B (eu-xe) n. Celui, celle qui
achate. Airr. Twliw. M
ACMKVEMMM, bmsb {H-in, i-ne) adj. Qui se
TO^.*" r « t <* l P'«»i«tortques trouTei k Saint-
Achcul (Somme) : Fhomme acheuleen.
j^*ff VA * Bn - m - Action d'achever. Derniere facon
Janoeea on oovrage : tachevage dune poterie, (fun
ACBMtVB, ■ adj. Accompli dans son genre : mo-
dHe aehevi de tauten lee vtrtut.
~ ACL
™ A ?? BVin ?*5 rT J^l"'. 111 - Action d'Mhever,
Et f i.Si^21 l «■* f 00 ^* ; /'ocAevemenl d'une mauon.
ACBBVBR (vi) ▼. a. (Prend un < ouvert devant
une syllabe muette -.facheve, il aehevtra.) Terminer.
i r *?** ch08C commencee ; rendre complet : travail
aehevi. Consommer : cette aventure acheva ta mine.
Par ext. Perdre compietcment Tuer, donner le coup
de grace. Ant. r«MMc«r.
ACBILI^B («-W) n . f. Genre de plantes compo-
sees radiees, qui comprend la mille-feuUle.
o A SFi MM ? mmi . ou *C"1ABI1B, B (JUa) adj.
Se dit des algues A une seule enveloppe.
ACBBPPBJflBanr (cho-pe-man) n. m. Obstacle,
choc. Pierre d'achoppemenl, embarras, difficult^ im-
prevue. Occasion de faUUr : lee tlevee paretseux sent
dee purree dachoppement pour lee ilevee etudieux.
A V I . #PPB J? l**^ T « n - Heurter du pied contre
un obstacle. Fig. Echoucr devant une difdculte.
ACHllOMATVfB (kro) n. f. Substance du noyau
des cellules qui ne prend pas les reactlfs colorants.
ACBKOHATittJB (kro) adj. (du gr. a priv., et
khruma, couleur). Qui laisse passer la lumiere sans
la decomposer en ses sept couleurs fondamentales.
t * Cmm * UA V A ™ 1 ' (*^. *w*-<m) n. f. Ac-
tion dachromatiser : fachromatieation d'un objectif.
ACUOMATISBB (Irro, %i) v . a. Rendre achro-
matique.
ACItmBBIATUIBUB (kro+na-tie-me) n. m. Destruc-
tion des colorations accompagnant l'image d'un objet
fournie par un prisme ou une lentille. Propriete des
lunettes ou des verres achromatiques.
ACBBOHATtn (kro) adj. et n. Qui est atteint
d achromatopsie.
^ A 5 JB ^ #MAT#P-,B (too, top-et) n. f. Affection
de loBil, caracterisee par 1'impossibiliU de distin-
guer l ea co uleurs.
AClCVl^AiM M-re) adJ. Min. Qui cristallise en
Ones aiguilles. Bot. Qui se termine en pointe.
AC»B adj. (lat acidus, aigre). Qui a une saveur
aigre : fruit acide. Aht. »•«, M eri. N. m. Chim.
Compose hydrogene qui possede la propriete de faire
passer au rouge la teinture bleue de tournesol et qui
Feut former des sels par substitution d'un metal k
hydrogene entrant dans A composition.
ACWirSsxB adj. Qui produit des acides.
ACniPlABLB adj. Qui pent etre convertl en
acide : /« bore, la toude $ont acidifiables.
ACIBIFiAllT(^-an) b adj.Qui ala propriete-decon-
vertir en acide. N.m. : Voxygine eet le grand acidiflatu.
ACIB1PICATIB1V (ti-on) n. f. Action de convertir
ou de se convertir en acide.
ACIBIFIBB (fi-4) v. a. (Se conj. comme prier.)
Chim. Convertir en acide : acidifier du vin. ■'•eMi-
■er v. pr. Devenir acide.
ACIDHBTKB n. m. Instrument k l'aide duquel
on evalue le degre de concentration d'un acide.
ACIDIMBTBIB (trt) n. f. Appreciation du degre
de concentration d un acide.
ACniTB n. f. Saveur acide : Caeiditi du verjus.
ACIBULB ou ACIDCLB, B adj. Legerement acide.
ACIDVLBB (W) v. a. Rendre legerement aigre, pi.
quant, acide : actduler une tisane.
ACIBR (ti-4) n. m. (lat. aciet, pointe). Per combine
avec une faible quantite de carbone et que Ton peut
rendre tres dur par la trempe. Podtia. Arme : un
homicide acier. Fig. Jarret dtacier, J arret vigou-
reux. Ccpur (Tarter, cosur dur, homme inebranlablt*.
— L'acier est plus leger, plus malleable et plus dur
que le fer ; son grain est plus fln.
ACIBKASB n. m. Operation qui consiste A don-
ner A differents metaux la durete de l'acier.
ACIBKATIBJV (H-on) n. f. Action d'aciercr.
^ ACI !? ,B . ,i S 1 ^ *• *• ( Se conj- comme acciUrer.)
Convertir du fer en acier : le carbone acxert le fer.
ACIBBBUX, El sb (red, eu-ze) adj. Qui se rap-
porte A l'acier, qui en a les qualites : fer aciereux:
dureti aciereute.
ACIBRIB (H) n. f. Usine oft l'on fabrique l'acier.
ACIBBSIB (sf) n. f. Paralysle. (Peu us.)
ACUf lis (nuee) ou ACIWB n. m. Cul-de-sac dun
canal glandulaire ou pulmonaire.
ACLUHQUB adj. Se dit d'un lieu ou l'inclinaison
de l'aiguille aimantee est nulle.
Digitized by VjOOQLC
ACN — 12 -
ACNB (ak-ni) n. f. Maladie de la peau, caracte-
rlsee par des pustules peu etenducs.
ACOLOCUB (jt) n. f. (gr. akos, remedc, ct logos, dis-
cours). Trait* des moyens thcrapeutiques on general.
ACOL.OCilO.CE adj. Qui concerne l'acologle.
ACOLYTAT (fa) n. m. Le plus eleve des quatre
ordres mineurs, dans la religion catholiquc.
ACOL.YTB n. m. (gr. akolouthos, serviteur). Clerc
charge dans l'eglise des bas offices- Par ext. Aide
subaltcrne.
ACR
M'acoquiner
{a-con-te) n. m. Payement partiel
a valoir sur le montant dune dette : donner des
acomptes. Advcrbialem.. s'ecrit en deux mots : »/ a
reeu cent francs a compte.
ACOIV ou ACCOM (a-kon) n. m. Chaland a fond
plat, pour lc chargement des navires dc commerce.
ACOIVIT (nit') n. m. Plantc vdn£neuse, de la fa-
mille des renonculacees, a haute tige, aux feuilles
d'un vert sombre, aux fleurs
d'un bleu fonci.
ACONITIWE n- f. Alca-
lolde quo Ion extrait de la
raeinc d'aconit ot que Ton
utilise en m^docine : Vaco-
nitine est un poison tres
violent.
A-COMTRE loc. adv.
Abattre d-contre, s'abattre
du c6t<S contraire a colui
qui etaitpi-evu: un navire
qui abat a-contre.
ACOOI'IN %1VT (kinan), B
adj. Qui attache, retient par
l'habitude : le coin du feu est
acoquinant.
acoqcinbr (ki-ni) v. a.
Retenir par l'habitude : ses
dtners m'avaient acoquini.
S'adonner, s'attacher trop. (Se prend souvent
mauv. part.)
ACOHB n. m. Genre d'aroldc>B d'Europe, d'Asie
ct d'Amerique, appclees lis des marais.
AlOTVLEDO.\E oil NCOTVLKDO^K, B adj.
(du gr. a priv., et kotuli, cavite). Hot. Se dit des plan-
tes qui n'ont point de cotyledons, telles que les cham-
pignons, les fougeres, etc. N. f. : une acotylidone ou
acotylidonie. Syn. dc cryptoqame.
A-COCP(Arou) n.m. Mouvement brusque ou temps
d'arrct subit : proctder par d-coups.
ACOCftJTIQCB (kous-ti-ke) adj. (gr. akoustikos,
rclatif au son). Physiq. Relatif a la perception des
sons : nerf acoustique. Tuyau acousti-
iue, long tuyau en caoutchouc termini
chaque extr£mit6 par un cmbout ,
muni d'un sifflet avertisseur, et qui '
sert a porter le son a distance. Cornet
acoustique, instrument qui renforce lc
son. et dont se servent les personnes
sourdes. N. f. Th*orie des sons.
ACQVA-Torr ana ( a-kou-a-to-fa-
na) n. f. (ital. aequo, eau. et Toffana,
n. de femme). Poison c£l6bre en Italie,
au xvi« et au xvii" siecle. (C'<*tait sans
doute une solution d'acidc ars£nieux.)
ACQCERBVR (a-ke) n. m. Qui ac-
quicrt; acheteur.
ACQCERIR (a-ki) v. a. (lat. acqui-
rer*. — JacquUrs, lu arquiers, il acquiert. nous ac-
querons, vous acqucrez, lis acquierent. J'acquirais,
nous acquirions. J'acquis, nous aequtmes. J'acquer-
rai, nous acquerrons. Jacquerrais , nous acq tier ^
rions. Acquiers, acqu&rons, acquires. Que facquiCre,
que tu acquicres, quit acquiere. que nous acquirions,
que vous acquiricz, qu'its acquierent. Que j'acquisse,
que nous acqui$sions. Acquirant. Acquis, e.) Devenir
Sosaesseur par achat, par le travail, etc. : acqufrir
en talent*, de la yloire. S'attacher : cet hommc m'at
tout acquit-. Ant. Perdr*, «endre.
ACQl'KT la-ke) n. m. Dr. Acquisition. Bien acquis
a titre oncroux peudant la duit-o de l'assoeiation
eonjuyah', par opposition aux propres, et qui iombe
dans la ronimuuautc-
ACQCETER [a-ke'-te'j v a. Acquerir un immeuble.
1. Tuyau acoun-
tiqua; 5. Em-
bout; 3. Comet
tcousliqiM.
ACQUIBBCBMBIVT (a-ki-is-se-man) n. m. Adhe-
sion, consentement : acquiescement aux volontis de
quelqu'un. Ant. Rataa, protestation camtre.
ACOCIB0CBR (a-ki-eS-se) v. n. (Prend une cedille
sous le c devant a et o : il acquiesca, nous acouiescons. )
Consentir : acquiescer d un desir. Ant. ft'oppoaar.
ACQUIM. B [a-ki, i-ze) adj. Vitesse acquise, vitcsse
dont un corps est animc k un moment donne.
ACQ I IS (a-ki) n. m- Savoir, experience : il a de
l' acquis.
ACOCIMITIF, 1VB (a-ki-si) adj. Qui a rapport a
l'acquisition. Qui equivaut a one acquisition : pres-
cription acquisitive-
ACOCISITIOM (a-ki-zi-si-on) n. f. Action d'acque-
rlr. Chose acquise. Achat, emplette. Ant. Veute.
ACQCIMVITB (a-ki-zi) n. f. Instinct qui porte
l*homme a acquerir.
ACQUIT {a-ki) n. m. Quittance, decharge : fai
votre acquit, ainsi je ne vous dois Hen. Dr. Ac-
quittcment : sentence cTacquit- Po«r ae^Mli, mots
qu'on icrit au bas d'un billet, d'un compte, pour cer-
tifier qu'ils ont ct£ payds- l*ar Maniere d'ar^uU
loc. adv. Negligemment. Fig. Pour I'acquit de sa
conscience, pour qu'elle n'en soit pas chargec-
ACQUIT-A-C ACTION ( a-ki - 1 a - kd - si - on ) n- m.
Picee de regie qui permct de faire circuler librcment
des marchandises soumises tk l'impot indirect et dc
ne payer cet impot qu'apres livraison. PI. dca ac-
quits-d-caution.
ACQCITTABLB (a-ki-ta-blc) adj. Qui peut ou doit
etre aequitt^ : accuse acquirable; dette acquittablc.
ACQCITTBHBNT (a-ki-te-man) n. m Action de
payer ce qu'on doit. Renvoi d'uu accuse reconnu non
coupable. Ant. CoadamnatioH.
ACQCITTBtt {a-ki-te) v. a. Payer ce qu'on doit :
acquitter une dette. Constater le payement de : ac-
quitter un billet, une facture. Rendrc quitte d'nne
obligation : acquitter quelqu'un d'une dette. Ren-
voyer absous : acquitter un accuse. H'acquitter v- pr.
Payer une dette. Reroplir un devoir : s'acquittcr
d'une mission.
ACRAMIBBfl (xi-4) n. f. pi- Pamille dc champi-
gnons myxomyefetes, qui vlvent sur les excrements
des animaux. S. une acrasiie.
ACRATIB (ti) n-f. Debilite, manque de forces.
ACRB n. f. (lat. ager, champ). Mesure agrnire,
usit^e autrefois en Prance et valant environ 82 ares,
mais variant d'un pays a un autre : aujourdhui, en
Angleterre, f acre est de 40 ares et demi
ACRB adj. (lat. acer). Piquant, irritant au gout,
a l'odorat : fruit Acre. Fig. Mordant, rcveche : ca-
ract&rc dcre. Ant. Doni.
ACRBMBNT (man) adv. D'une maniere acre.
ACRBTB n. f. Qualite de ce qui est Acre. Fig. :
I'dcrete du style. Ant. Daucear.
ACRIB0I.06IB (ji) n. f. (gr- akribCs, exact, ct
logos, discours). Precision dans l'emploi des termes.
ACR1D!BI«M (di-in) n. m- pi- Pamille d'insectcs
orthopteres sauteurs, re n forma nt les criqucts. S. un
acridien.
ACRIMONIE (nt) n. f. A crcte : Vacrimonie des
humeurs. Fig. Ton mordant, maussaderie, aigreur :
quelle acrimonie dans ses paroles ! Ant. Douceur.
ACRIMOXIBCMBMBKT (ni • eu - 36 - man) adv.
Avec acrimonie.
ACRIMONIBCX, ECSB (ni-tu, cu-ze) adj. Qui a
de l'acrimonie.
ACROAMATIQCB OU ACROATIQCB adj. (gr.
akroama, atos, ce qu'on ecoute). Se dit, dans les sys-
temes de philosophic grecque, des doctrines, plus
secretes et plus scicntifiques, qui se transmettaieni
oralement, dans des cntretiens in times.
ACROBATE n (du gr. akros, haut, et batein, mar-
cher). Danseur, danscuse dc corde. (Se dit aussl pour
CI.OWN, JONOI.El'R, ^QUUJBRISTE, UERCULK. etc) Fig.
Qui cherehe h eblouir par desproc«d<*sextraordinaires.
ACROBATIK isi n. f. Exerciee dc racrobate.
ACHOBATIQAE (ti-ke\ adj. Qui a rapport a Tacro-
batie : erercices acrobatiques.
ACROBATIMME itis-me) n. in. Profession d'a-
crobat«'.
At'HOCARPF adj. (du gr. akros, sommet. et kar-
pos, fruit). Se dit des mousses dont la capsule termine
la tige ou les rameaux.
Digitized by VjOOQlC
ACR
13
ACT
ACRRCBPRAUB adl. et n. (gr. akron, pointe, et
kephatf, tete). Se dit d*un homme ou d'une femme
ayant le crane haut, termini en pointe.
ACB^MIM n. m. Apophyse de lupine de l'omo-
plate.
ACRRRYRVB adj. (gr. akros, extreme, et nur,
naiH Attron. Se dit quaod un astrc se leve au cou-
cher da soleil, ou se couche & son lever.
ACR«P4»ft,B n. f. (gr. akro$, eiev«, et />o/t», villc).
Partie U plus elevee des cite* grecques, servant de
citadelle. V. Pa rt, hist.
AfMiKUB (kros-per-me) n. m. Champignon
qui croft cur le bois sec-
ACROM»OHB (krot-po-re) n- m. Champignon qui
crolt sur la fertile des graminees et les tue.
ACRORTIC {krot-tik) ou ACRR0TIQIB (kros-
ti-kt\ n- m. Genre de fougeret tropicales, dont la plus
belle est Y acrostic a corns (Titan.
AfBBRTICRB (krot-ti-che) n. m. (gr. akron, ex-
tremity, et s/traos, vers). Poesie composee de telle
sorte qn'en lisant dans le sens vertical la premiere
lettre de ehaque vers, on trouve le mot pris pour sujet.
Voici un aerostiehe fait sur Louis XIV par quelque
solliciteur au gousset vide :
r»m» Ml m hiroa mim dmi «t Mm r«proch« ;
O" *4»»r« \m votr. AomiiM qu'on i'approcbe
r> MotiiB«oi 4'amour Mhnm too* ]«t court.
—4 a* tr«av« ebe« boo* qua d«a adoralrara.
cpea u»*g* art ptrUrat, «xc*pU diu ma pocha.
— Adj. : des cers acrosfic'Aes.
ACRRRTRUB ( kros-to-le) n. m. (gr. aArw, extreme,
et rfofos, ornement). Parti e elevee des extremites des
asciens naviret- Ornements, sculptures de la proue.
ACRBTIERB n. m- A re hit. Socle disnose aux ex-
tremites ou au sommet d'un fron-
ton et servant de support a divers
ornements (statues, vases, etc.).
ACTS n. m. (lat. actum, chose
fait*}. Action; manifestation de
la voloote : on connaft r homme
par set octet. Piece legale qui
constate un fait : acte de nait-
mnee. Mouvement de Tame vers
Dieu : ode de fox. Division d'une
piece de theatre : niece en cinq
octet. P r e n dr e arte, aire consigner '
un fait- Fairt arte de pretence, se
montrer an instant Decision de
lantcrHd pubJique : acte a" am- Aeroi*™.
nutit; let octet du gouvernement. Aete d'aeevaa-
*»• ■ » expo sition des fails imputes a un accuse.
actob, TRICK n. Qui joue un role dans un
d-venement. Artiste qui joue dans un theatre.
ACTIF , ITS adj. Qui agit : principe actif. Vif,
laborieux : ouvrier actif. C Hoy en actif, celui qui,
sous le regime censitaire, a la Jouissance et 1'cxer-
cice du droit de vote Energique : remede actif. Dtttes
attires, sommes dont on est creancicr. Gram. Verbc
mrtif, qui peut avoir un complement direct. Voir
mchve, voix qui ex prime Taction N. m Com. Ce qu'on
poasede, par opposition a patsif, ce qu'on doit. Ant.
aCTIWai, B, *ri adj. (gr- aktis, inos, rayon). En
farei* Ae rajoos.
ACTUVADIIMMB {n6k-»i$-me) n. m. (gr. aktit,
inos, rayon, et auxein, accrottre>. Action de la ra-
diation sur la croissance des vegetaux.
ACTMIB (nf) n. f. Polype mou pourvu de tcnta-
cules, dit souvent ortie de
mer ou anemone de mer.
ACTIBIQVB adj. (du gr. ~A
aktis, inos, rayon). Se dit des 9
rayons lumineux qui peuvent -f^>
exercer une action chinuque, m
telle que la decomposition 9
d'un corps : les rayons actini- 9
quet sont plus generalement m
appelis rayons chimiques.
ACTUflBMB (ttit-me) ^
n. m. Propriety que posse-
dent certains rayons lumineux d'etre actiniques.
ACTHVORRAPHB n. m. (gr. aktis, inos, rayon,
et graphein, ecrire). Actinometre particulier, dans le-
quel 1 intensity des radiations solaires est enregistrec
par un procede photograph ique.
ACTUfRHRTRB n. m. (gr. aktis, inos, rayon, ct
metron, mesure). Instrument pour mesurer l'intensitc
des radiations et, plus particulierement, des radia-
tions solaires. .
ACT1BRBIBTRIB (tH) n. f. (rad. actinometre).
Mesure de 1 intensity des radiations ct plus particu-
lierement des radiations solaires.
ACTUVORKTHIQUK adj. Qui concerne l'actino-
metrie : milhode actmomitrique.
ACTIBORITCOMB (ko-te) n. f. (du gr. aktit, inos,
rayon, et mukts, champignon). Maladie infectieusc
commune a l'homme et aux animaux causee par la
presence dans les tissus de champignons dits acty-
nomycetes.
ACTIMOTROPIJIBIB (pis-me) n. m. (du gr. aAf is,
inos, rayon, et tropos, tour). Flexion des plantes vers
les radiations lumineuses.
ACTIOIV {ak-si-on) n. f. Manifestation d'une encr-
S'e : belle action. Occupation, mouvement : on le voit
ujours en action. Maniere dont un corps agit sur
un autre : action chimique, action d'un poison. Com-
bat : intrepide dans faction. Chalcur dans lc debit ou
le geste : parler avec action ; action oratoire. Gestes
qui accompagnent la parole. Sujet d'un poeme :
action inttressante. Marche d'une piece de theatre :
action rapide. Poursuite en justice : action crimi-
nelle. Part dans une entrcprise financiere ou commer-
ciale : acheler une, deux, trois actions de chemin de
fer. PI. Remerciement : actions de grdcet.
ACTION1VARLB (ak-ti-o-na-blc) adj. Contre qui
on peut intenter une action judiciaire.
ACTION* AIRE {ak-ti-o-n6-re) n. Qui possede une
ou plusieurs actions dans une entreprisc financiere
ou comroerciale.
ACTiO!flfAlRBMBl«T {ak-si-o-nC-rcman) adv.
Au moye n d'ac tions industnelles.
ACTIOMMBR (ak-si-o-nd) v. a. Intenter une action
en justice. Exciter, harceler.Produire un mouvement:
cours deau qui actionne des scieries mecaniques.
ACTIVAirr (c<m), B adj. Qui active.
ACTI¥BHBIVT (man) adv. D'une maniere active.
Gram. Dans le sens actif : certains verbes neutrcs
s'emploient activement : eoarir un danger; dormir
un sommril. Ant. IVeatralement.
ACTIVBR (vi) v. a. Presser, accelerer : acn'rer les
travaux. Donner de TactiviW a : activer le feu.
ACTIVITE n. f. Vertu d'agir : ractivite" du feu.
Promptitude : ractivild de Vesprit. Soldat, fonction-
naire en activity, qui sont actuellement en service.
Ant. NoMebalauce, malleeae.
ACTVAIRB (t-re) n. m. (lat. actuarius, greffler).
Spdcialiste qui s'occupe de l'application des mathi!-
matiqucs aux assurances sur fa vie, et, en general,
aux questions flnancieres. Chez les Romains, scribe
redacteur de proces-verbaux.
ACTDAE.IMATION (za-si-on) n. f. Artion d'actua-
liser. Resultat de cette action.
ACTVALMBR (zt:) v. a. Rendre acluel.
ACTUAUTB n. f. Etat de ce qui est actuel. Cho»e
du moment : let journaur vivent dm tualitt's.
ACTVBL, BULB (el, 4-le) adj. (lat. actualis). Ef-
fectif: service actuel. Present: les moturs artuelle*.
Pe"ch4 actuel, peche qui resulte d'un acte pfrsonui-l,
par opposition a piche originel.
Digitized by VjOOQlC
ACT
— 14 —
ADI
(ak-tu-4-le-man) adv. Prescn-
tcment : main tenant.
ACVITB n. f. (lat acutus, aigu). Quality de cc qui
est aigu, pointu : Vacuiti d'un clou. Fig. : Vacuiti de
la douleur, Vacuiti d'un son.
ACUL (a-ku) n. m. Pond des pares a huitres du cot6
de la mer.
AC1XB, B (lat. amicus, aiguillon) adj. Qui portc
un aiguillon, com me l'abeille, la gu£pe : insect e aculi.
ACILKIFORMB adj. (lat. aculeus, aiguillon, et
forme). Bot. Qui est en forme d'aiguillon.
ACUMllfB, B adj. (lat. acumen, pointe). Bot. So
dit de tout organe foliace , termind en pointe : Its
feuilles du cornouiUer mdle $ont acuminies.
ACUPONCTUHB OU ACUPCWCTUHJi (ponk) nf.
(lat. acus, aiguille, et punctura, piqure). Chir. Ope-
ration qui consiste a piquer une par-
tie malade avec une aiguille tr*s fine.
ACUPBlVCTtJBJtBi (ponk-tu-re) v.a.
Chir. B ruler les tissus avec une aiguille
pour d£truire lea tissus morbides.
ACCPRBSMUBK (prisu-re) n. f. _ . .
Compression d'une artere a l'aide d'une .?'£!?& !
aiguille, pour arreter rhemorragie. • cul * n &*-
ACVTA1VULB adj. Se dit d'un triangle dont les
trois angles sont aigus.
ACITANGULAIRE (W-re) adj. Qui fait un angle
ACUTA?* CiULB, B adj. Qui a des angles aigus.
ACCTBBftE (Use) n. f. (lat. acutus, aigu). Etat de
ce qui est aigu, pointu.
AD pr<p. lat. qui signiflc d, vers, pour, etc., et
qui entre soit sous cette forme, soit sous celle de ac,
af, an, ap, ar, as, at, comme preflxe dans un certain
nombre de mots francais.
AD ACTION (dak-si-on) n. f. Action de contraindre.
Assujettissement force.
ADACTYLB (dak) adi. (du gr. a priv., et daktu-
los, doigt). Qui n'a pas de doigts ; crustaci adactyle.
ADAttB n. m. Proverbe, maxime. Ex. : fait ce que
dots, advienne que pourra.
ADACilO (ji-o) adv. (mot ital.). Mus. Lentement,
gravement, posement. N. m. L'air meme : un ada-
gio milancoiique. PI. des adagios.
ADAHANTUf, B adj. Qui a la durete et l'eclat
du diamant.
ADAMIQ17B adj. Qui a rapport a Adam : race ada-
mique.
ADAMIBMB (mis-me) n. m. (de Adam). Doctrine
de certains heretiques qui paraiwaicnt nus dans lea
assemblies, pour imiter. disaient-ils, lVtat d'inno-
cencc ou se trouvait Adam au moment de la crea-
tion.
ABAB1ITB ou ADAM IBM {mi- in) n. m. Membre
d'une secte religieuse du n« siecle, qui dcfindait
l'emploi des vetements. V. adamismb.
ABAPTABLB (dap) adj. Qui pcut etre adapte.
ADAPTATION (dap-ta-si-on) n. f- Action a'adap-
ter, d' appro prier une chose a une autre.
ADAPTER (dap-t6) v. a. (pref. ad, et lat. aptare,
ajuster). Appllqucr ; ajuster : adapter un cadre. Fig.
Appliquer convenablement : adapter les moyensau but-
■'adapter v. pr. Etre ajusW, convenir.
ADDENDA (ad-din) n m- invar, (mot lat.). Cc qu'on
ajoute 4 un ouvrage pour le completer.
ADDITIF, 1TB (ad-di) adj. Se dit d'une qunntite
affectee du signe -|-, ou considcrde comme affectee
du slgnc -f- et qui doit etre ajoutce.
ADDITION (ad-di-si-on) n. f. (lat. additio'; de ad-
dere, ajouter). Action d'ajouter; ce qu'on ajoute. To-
tal dune note de dApense dans un restaurant. Arit h.
Premiere des quatre operations fondamen talcs de
rarithmctique- — L'addition a pour but de reunir en
un scul nombre plusieurs nombres de la meme es-
peoe. Le r£sultat s'appcllc sotnme ou total. Le signe 4-
(que Ton prononce pluss) indique qu'il faut addition-
ner. Ex. .* 8-4-4. Ant. Oou» traction.
ADDITIONNABLB ( ad-di-si-o-na-ble ) adj. Qui
peut *tre additionne, ajouti : sommes additionnablcs .
ADDITIONNBL, BLUE (ad-di-si-o-nel, t-le) adj.
Qui cat ou doit *tre ajoute : article additionnel. Cen-
times additionnels, centimes qu'on ajoute au princi-
pal dellmpot pour faire face a des besoins impr4vus.
ABDITIONNBR (ad-di-si-o-ni) v. a. Arith. Ajou-
ter ensemble plusieurs nombres ou quantitls. Addi-
tionner de sucre une liqueur, y ajouter du sucre.
Ant. BatMtraJre, retreucher.
ADDlCTBUR (ad-duk) n. et adj. m. Anat. Muscle
rapprochant de l'axe du corps les parties auxquelles
11 est attache. Hydraul. Tube ou canal souterraln
amenant les eaux d'une source a un reservoir.
ADDVCTIF, IVB (ad-duk) adj. Qui determine Tac-
tion des muscles adducteurs.
ADDUCTION (ad-duk-si-on) n. f. Anat. Action des
muscles adducteurs. Hydraul. Action de ddriver les
eaux d'un lieu dans un autre.
ADBXB n. f. Genre d'inscctes lcpidopt*res euro-
neens, remarquables par leurs couleurs mdtalliques
Ires brillantes et par la longueur de leurs antennes.
ADBNBRBR (r£) v. a. (Se conj. comme accilirer.)
Estimer, apprecier, faire argent d'une chose ; la ven-
dre mux encheres. (Vx.)
ADBHITB n. f. Inflammation des glandes et par-
tlculiirement des ganglions lymphatiques.
ADBBT (dan) n. m. Entaille ou partie saillante
execuiee sur des pieces de bois pour
assurer leur assemblage.
ADBIVTBK (dan-Id) v. a. Joindre
avec des adents.
ADBPHA6B adj. et n. Se dit de
tout animal vorace et carnassier.
ADBPHA6IB (;f) n. f. Voracite.
ADBPTB (dip-te) n. (lat. adeptus,
Jul a acquis). Partisan d'une doctrine,
'une secte, d'une coterie. Personue ini-
tiee aux secrets d'une science.
ADBQtJAT (kou-a), B adj. (pref. ad,
et lat. square, egaler). Entier, complet d'une com-
prehension 6gale : avoir une idie adequate J? une
chose. Synonymc, equivalent : exjtressions adiquates.
ADBITRE (diks-tri), B adj. Blot. Se dit de toute
piece principale accompagn^e, a droite, d'une pifce
secondaire. Ant. Beaeatre.
(di-ran-se) n. f. Le fait d'adherer.
(di-ran), B adj. Portement attach* :
branche adhirente au tronc. N. m. Fig. Attache a un
parti, a une doctrine, etc.
ADHERER (dl-rtf) v. n. (pref. ad, et lat. hmrere, s'at-
tacher. — Se conj. comme accilirer.) Tenlr fortement
a une chose : Vipiderme adhere a la peau. Fig. Acce-
der, acquiescer entierement : adhirer d une doctrine,
a une Clause. ANT. Be detacher, refoeer, rejeter.
ADRIBSIF (di-sif), IVB adj. Qui marque l'adhe-
sion : formule adhisxve. Qui adhere, s'appllque bien :
empldtre adhisif.
ADHBBIOIV (d4-zi-on) n. f. Union, jonction: force
d'atlhision. Fig. Consentemcnt, approbation : don-
ner, refuser son adhision.
ABHBMIVBMBIVT (di-zi-ve-man) adv. D'une ma-
niere adhesive-
ADHEA1VITB (dd-si) n. f. Faculte qui nous porte
k nous rapprocher de nos semblables. Paculw de
fixer fortement l'attention sur une id^e.
ABIABAT1QUB adj. Se dit de certaines substan-
ces qui s'opposent k la transmission de la chaleur.
Se dit d'une transformation d'un corps qui s'effectue
sans que celui-ci c*de de sa chaleur ou qu'il en re-
coive du milieu ambiant : ditente adiabatique d'un
gaz. Se dit de ce qui se rapporle k un phenomene
adiabatique : ligne adiabatique.
ADlADATl^ITBMBirr (ke-man) adv. D'une ma-
niere adiabatique.
ADIADATIBBIB (tis-me) n. m. (du gr. a priv., et
diabainein, traverser). Etat d'un gaz qui ne commu-
nique ninerecolt aucune quantity de chaleur.
ADIAHTB n. m. Genre de fougeres, vulgairement
nominees capillaires de Montpellicr, cheveux de Vinus.
ABIBI7 (de d, et Dieu) loc. elliptique. Terme d^
civility ct d'amitie quand on se quittc. N. m. : des
adieux touchants.
ADIPKUX, K18B (peu, eu-ze) adj. (lat. adeps,
ipis, graisse). Qui a les carac teres de la graissc :
ttssu adipeux.
ADIPDflIB (po-ze) n. f. Maladic produitc par exces
de graisse : les exercices physiques garantissent de
r adipose.
ADIPOi
morbide.
> (po-zi) n. f. Surcharge grainseuse
Digitized by VjOOQlC
ADI -
aBOT (rd) v. a. Dr. Perdrc, egarer: adirtr les
M mE*m£ '{$£o») n. f. Dr. Adition tthiriditi, ac-
ceptatioo d'une succession.
ABJACBJTCB (enit-se) n. f. Propria* de ce qui se
toaebe : Cadjacence de deux angles.
MMMJkCmmv (tony, B adj. (pref. ad, et lat. jorere,
etre sitae). Qui se touche, at tenant, contigu : terres
adjacentes. Angles adja- .
cent*, angles qui oat m*m« /
sommet, an cdtd eommun, /
et tont sitae* de part et /
d*autre da ce cdtd eommnn.
AOfUa t^JMMl*.
■ PIW ***? ■»■» \J** l
adj. (lat. adjectivue, qui
t'ajoute). Qui tient de l'ad-
m, qui
ute> Qui tient de l'ad-
jectif : ZoeaUiaft adjective. N. m. Mot que Ton joint an
swbetaatlf pour le qoalifler on le determiner : ilv a
radjttti f qualificmttf et Fadjectif ditcrminatif.
AJMBCTIYBMBBT ijck. man) adv. Comme ad-
jeetif : nam employs' adtcctivement.
MMSmmmm v.a. (pref. ad. et lat. jungere, joindre.
trmindre.) Associer une personne
aoxiliaire.
MBSmtmr (jnn^ B adj. et n. Aide : professeur
adjoint. W. m. llagtstrat qui remplaee le maire.
KTMi (jonk-si-on) n. f. Action d'adjoiadre
qoelqu'an oqqaelqoe choee : adjonction de deux juris.
ANIVA1IT (dam) n. m. (lat. adiuvare, aider).
OfBdcT on sous-ofueler qui aeconde de* chefs : adju-
dant-major. Titnlaire de l'emploi le plus dlevd dee
soBs-ofnciers, dans l'armee francaise.
4MTMCATAniB((^r«) n. A qui une chose (four-
aitnrea, exploitation, etc.) est attribute dans une ad-
judication pablique.
ABJCMCATBVm, TBICB n. Personne qui ad-
juge.
ABJTBlCATTr, ITB adi. Qui adjuge : jugement
adjudicatif; sentence adjudicative.
ABJTOICaTIBIW (si-on) n. f. March* de travaux
oa de fburnlturea qui dlflere du marche de gre h gre
en ee null est fail avec publicity et concurrence :
{"adjudication $e fait au rabais ou d la surenchere.
MMSXUmm (ji) v. a. (pref. ad, et lat. judicare,
jofsr. — Prendun e muet apres le g dcvant a et o :
il adjugea, nous adjugeons.) Attribuer en justice a
rune des parties une propriety contestee. Doaner des
travaax par adjudication : adhtger une entreprise.
Veadrs par adjndication publique. Attribuer : adju-
ger unwrix-
ABtfvmATlBS Ui-on) n. t. Action d'adjurer; for-
sanle sTexoreiame. Prlere iastante, supplication.
ABJIVBB (rf) v. a. (lat- adiurare). Commander
an nam de Dteu. Supplier avec instance : je vous ad-
jure dedire la vdriti.
AaMCTBCm n. m. Cdni qui aide, auziliaire.
ABJrrnjrr (ran), B adj. Se dit d'un medicament
qui second* faction du medicament principal : sub-
stance adjutants. N. m. : un adjuvant.
AmsmWMVr (za) a. m. (mot lat. signif. il aide).
Poaetion d'aide en medeclne, en ehirurgie.
AMimB (md-fre) v. a. (pref. ad, et lat mittere,
eavoyer. — 8e conj. comme mettre.) Recevolr, agrder :
Are admit dans une soeiisi. Reconnaltre comme vrai :
admettre un prindpe. Comporter : cette affaire n'ad-
met aueun retard. AccueiUir favorablament : admettre
une reguAe. Ajtt. BHwhwr, exetar*.
A»Mf*BCrLS n. m. lfoyen auxiliaire. Dr. Clr-
caastaace qui ne forme pas preuve complete, mats
oontribue a falre preuve.
AaxtfHiarrmaTKSjm, tbicb (nis-tra) n. Qui
regit, admiBistre, dirige.
AMBUIBjrTfaATIV, ITB (nis-tra) adj. Qui tient
ou a rapport k 1' administration : dicision adminis-
trative.
ABMcaiarrmATMlf (nis-trasi-on) n. f. Action
eTadmlnistrer, de diriaer les affaires publiques ou
ariveea, de reair des biens. Pouvoir administratif.
Science et art de gouverner un Btat. Ensemble
des employe* d'une branche particuHere d'un service
pabUc : administration des poetes. Administration
pmbtieue, ensemble des pouvoirs charges de l'exe-
eation des lois. Context d'administration , reunion
de personnes chargees de faire observer les statute
d*oae soeietd dont etles font partte.
- ADO
A BMi aj i ar rB A TIVB a iBi rr (nis-tra, man) adv.
Suivant les formes, les reglements admiuistratifs.
ABBIUf lalTBB (nis-Zre*), B n. Qui est soumis a une
administration : maire respecti de sen administris.
ADBiiltMTBBK (nis-M) v. a. (pref. ad, et Ut.
ministrare, servir). Gouverner, diriger : adminxslrer
un pays. Conferer : administrer les sacrements.
Faire prendre : administrer un vomitif. Appliqucr :
administrer des coups de canne. sTrndmlmUsr^r
v. pr. S'attribuer : s'administrer la meilleure part.
ADMIBABLS a dj. Di gne d'admiration.
ABBiiBABLBMBBT (man) adv. D'une maniere
admirable, parfaite, etonnante.
ADBfOtATBUB, TRICE n. Qui admire.
ABHBslATIP, KITB adj. Qui marque de la sur-
prise, de radmiratlon : yeste admiroHf; exclamations
admtratives. Point admiral if, point exclamatif.
ADMIBATI4MV (si-on) u. i. Action d 'admirer. Sen-
timent qu'eprouve Tame quand elle est frappee par
les caracteres du beau. Ant. Hdprte, dddaia.
ABMlRATlTBMBirr (man) adv. Dune maniere
admirative.
ADBIBIB (ri) v. a. (pref. ad, et lat. mirari, re-
garder). Considerer avec un etonnement mete de plal-
sir : noiw louons de bon catur ceux que nous admi-
rons. Trouver etrange : f admire see pretentions. Ant.
ADBIIIIBIBIUTB (mi-si) n. f. Qualitd de ce qui
est admissible : candidat porti sur la liste d' admis-
sibility Ant. iMdMlaAlMlltd.
APHlMiBU (misi-ble) adj. Qui peut etre admis.
Qui, recu dans un concours k la premiere dpreuve,
est juge capable de subir la second** : candidat ad-
missible. Recevable, valable : cela nest pas admis-
sible. Ant. iMdaalMlblc.
APBIMMRI (mi-si-on) n. f. Reoeption. Action
d'admettre. Le fait d'etre admis.
ABHIXTIBIC (miks-ti-on) n. f. En pharmaoie, ac-
tion d'ajouter en melangeant.
ADH«lfB«TATI«I« (ncs-ta -si- on) n. f. Repri-
mand*, semonce.
ADHtll BffjTBR (nCs-ti) v. a. (lat. admonere, aver-
tir). Paire une remontrance, une reprimande.
ADMONTTBUB,TRlCB n. Personne qui avertit,
qui rdprimande.
ABMONITieilV (si-on) n. f. Avertlsscment, rdpri-
mande. ,
As>2f B, B adj. Se dit de toute partie attache k une
autre et qui semble faire corps avec elle : antheres
adntes.
AB«LK«Ce*CB (lis-san-se) n. f. (lat. adolescere,
crbltre). Age de la vie qui suit l'enmnce jusqu'fc l'age
viril (de 14 a. 25 ans).
ABOLBBCB1VT (Ws-san), B n. et adj. Qui est dans
radolescence : un adolescent. Candeur adolescente.
ABONC, AMJVCQPJBS ou A9%N%VBM (donk)
adv. Alors. (Vx.)
AB«!VTBB ou AB^IflB (niss) n. f. Genre de rc-
nonculacees vdntoeuses d' Europe, a fleurs jaunes et
rouges, qui abondent dans les bids,
AB91W1B9I (ni-in) ou AB^NI^rB adj. et n. m. Se
dit des vers composes d'un dactyle et d'un spondee.
AB^If U (niss) n. m. Jeunehomme qui fait le beau et
qui prend un soin exagerd de sa parure. V. Part. hist.
AB^MIBBB (si) v.a. Parer avec soin, avec recher-
che. B'adonlMr v. pr. Se parer avec trop de soin.
AD4MVBTB (do^nf), B adj. Personne appUquCe, II-
vrde a : adonni aux plaisirs. au jeu.
A*B*M!! am («*) [sa-do-ni] ▼. pr. Se livrer entiere-
ment a une chose : adonnons-nous au travail.
AB9PTABLB adj. Qui peut ou dolt etre adopte.
AMPTANT (dop-tan), B n. Celui, celle qui adopte.
ABOPTB, B n. Celui, celle qui est l'objet d'une
adopti on : V a dopt ant et Vadopti.
ABtPTU (dop-ti) v. a. (prdf. ad, et lat. optare,
choisir). Prendre llgalement pour flls ou pour flUe :
Augtute adopta Tibere. Embrasser, admettre : adop-
ter le barreau, une opinion. Approuver, sanctionner :
le Senat adopte ou rejttte Us projets de lois votis par
la Chambre des deputes.
ABOPTIP, ITB ad,). Qui a«c adopte : fits adoptif.
ABOrTION (doi>-*i-on) n. f. Action d'adopter.
AD0BABLB adj. Digne d'*trt« adore.
A»«kBsABlJUBBI«T (man) adv. Dune maniere
adorable.
Digitized by
Google
ADO
— 16 —
ABR
ADORATRUR, TRICE n. Celui, celle qui adore.
Qui aime avec exces : les odorateurs du pouvoir.
ADORATIOB (si-on) n. f. Action d 'adorer. Affec-
tion, amour extreme.
ADORBR (r4) v. a. Rendre a, Dieu le culte qui lui
est du. Aimer avec passion : adorer leg arts.
AM* (dd) n. m. Terre relevee en talus le long
d'un mur, pour y scmer des primeurs.
ADOBME, K (do-Be") adj. Bias. Se dit de deux figures
ou de deux objets places dos h dos.
ABOBBBMBWT (do-se-num) n. m. Etat de ee qui
est adosse : adossement June echoppe d une maison.
ADOBBEB (dost) v. a. Appuyer contre : adosser un
hdtiment contre un mur. fTadoaaar v. pr. Appuyer
le dos contre : *' adosser a la muraille.
ADOUBEMB1WT (man) n. m. Action d'adouber.
Ensemble des defenses de corps que portait l'homrae
de guerre an moyen age. V. armurr.
ABOUBBR lb4) v. a. Rcvetir dune armurc. Ar-
ranger. (Vx.) Mar. Reparer : adouber un navire. (On
dit mieux radoubbr.)
ADOUCI n. m. Premiere facon donnec aux glaces
brutes et au cristal ebauche' par la toille.
ADOUC1R t. a. Rendre plus doux ce qui est
amer, sale. Donner le poll a un metal. Fig. Rendre
supportable, moins grossier : adoucir la peine, lea
moeurs. Amt. Aigrir, Irrlser.
ADOUCIBBAGR (si-sa-je) n. m. Action d'adoucir
les metaux. Sorte de poll que Ton donne aux metaux.
ADOUCIBBA1VT («i-*tn), B adj. Qui adoucit, qui
calme la souffrance. N. m. : le lait estunadoucissant.
ADOUCISBEMBIVT (si-se-man) n. m. Action d'a-
doucir. Fig. Soulagement, amelioration, diminution
de peine.
ADOUCIBMEUR, BfJflB (si-seur, eu-se) n. Ouvrier,
ouvriere qui polit les glaces.
ADOUB, B adj. En terme de chasse, accoupld,
apparie -.perdrix adou4es.
ADRAUANT (ghan) adj. m. OU ADRAOAIVTB
(ghan-te) adj.f. Se dit dune gomme qui decoule d'ar-
bres du genre des astragales : la gomme adragant
(mieux adragante) vient de I'Asie Mineure. (On dit
aUSSI OOMMH D'ADRAaANT.)
AVREliB (drf-se) n. f. Dexlerite du corps :
adresse des mains. Finesse dc l'esprit : dessein pie in
(fadresse. Suscription d'une lettre indiquant la de-
meure du destinataire : cette adresse est mal mine.
Endroit ou quelqu'un demeure : envoyer une lettre a
son adresse. Expression des voeux d'une assemblee :
presenter une adresse. Ant. Maladreaae.
ARRRiNBR (drt>-s4) v. a. Envoyer directemenj :
adresser unvaquet. Adresser la parole d quelqu'un,
lui parler. ft atfiraaaer (a. quelqu'un) v. pr. Lui adres-
ser la parole, une requete.
ADROIT (droi), B adj. Qni a de l'adrcssc, de la
dexterite. Fig. Ruse : adroit fripon. Ant. Maladroit.
ADROITBBB!«T (man) adv. Avec adresse.
ADM4 KIT (ad-scri), B adj. Gram. Ecrit a cote :
iota adscrit.
ADD I, a IRE (U-rt) adj. Se dit d'un feldspath qui se
trouve au mont Saint-Gothard, autrefois Adule.
ADILATEIH, TRICE adj. etn. Qui flatte basse-
ment. Flatteur, louangeur, flagorneur.
ADULATION (si-on) n. f. Fiatterie basse.
ABULATOIRR adj. Qui tient de l'adulation.
ADfJl.BR (14) v. a. Hat. adulari, caresser). Flatter
bassement, avec servilito : aduler les grands.
ADILTE adj. et n. (lat. adultus; de adolescere,
croltre). Parvenu a la pdriode de la vie comprise
entrc l'adolescence et la vieillessc.
ADlLTERATBlR n. m. Celui qui frelate, fal-
sifle : aduU&rateur de monnaies.
ADULTERATION (si-on) n.f. Falsification : VaduU
tiration dhme merchandise, d'un midicament, des
monnaies. Fig. : V adulteration d'un texte.
ADIXTBRB adj. et n. (pref. ad, et lat. alter, nn
autre). Qui viole la foi conjugate : un adultere. Une
femme adult&re. N. m. Violation de la foi eonjugale.
ADULTERER (ri) v. a. (Se conj. comme arciltrer.)
Falsifier, alterer, au prop, et au flg. : adulterer un
remade, un texte.
ADULTER!*, B adj. et n. No de l'adultere.
ADULTBRINITE n. f. CaractArc de celui qui est
adulterin : V adultirinitd d'un enfant.
ABUftTB (dus-te) adj. (lat. adust us). Brule, hale
par le soleil : teint aduste et bronsi.
ADUBT10H (dus-ti-on) n. f . Cauterisation par le feu.
ABVEltIR v. n. (pref. ad, et lat. venire, venir. —
Ce verbe n'est usite qu'aux 3«« pers. et a linfln. : t7
advenait, il advint, etc.) Arriver par accident . quoi
qu'Uadvienne. Aevieaae qua po«rrsw, loc. signinant
qu'on est prfit a subir toutes les consequences d'une
resolution : fais ce que doii, advienne que pourra.
ADVEMTICE (van) adj. Qui vient accidentellement.
Qui crott sans avoir cte seme : plantes advent ices.
ADVBNTir, IVB (van) adj. Bot. Organe qui se
developpe dans un point ou Ton ne trouve pas d'or-
gane de la memo nature : racines adventives; bour-
geons adventifs. V. plants- Dr. one- Biens adven-
tifs, biens acquis par la femme depuis son mariage.
(Us n'augmentaient pas sa dot et restaient comme
paraphcrnaux.)
ADVERSE (yer-b*) n. m. {pr6f. ad, et lat. verbum,
verbe). Gram. Mot invariable, qui modifie le verbe,
l'adjectif ou un autre adverbe.
ADVBRRIAL, B, AUX (per) adj. Gram. Qui tient
de l'adverbe : locution adverbiale.
AD VERDI ALEMBirr (ver, man) adv. D'une ma-
niere adverbiale : les adjectifs employes adverbiale-
ment restent invariable*.
ADVERB1ALITB (v4r) n. f. Quail te de l'adverbe
ou d'un mot pris comme adverbe.
ADVBRBAIRB ( veY-st-re) n. m. (lat. adversus,
oppose). Celui qui est d'un parti oppose, d'une opinion
contralre, et que Ton combat soit avec les armes, soit
avec la parole. Competiteur, concurrent, rival. Ant.
All!*, pai-teaalre, aasllialre. eWearoau*.
ADVBRftATIP, IVB (t?er) adi. Gram. Conjonction
adversative, qui marque opposition, comme mala,
repentant, blen ^ac, ajuaiajius etc.
ADVERBE (verse) adj. Contraire. Partie adverse,
contre qui Ton plaide. Fortune adverse, mauraise
chance. (Le masculin advers est pcu uslte )
ABVBRftiTB (tjer) n. f. Infortune, malheur.
ABTNABIB (mf) n f. Debilite, prostration.
ABYNAM1QUB adj. Faible, abattu, sans force.
AEDE n. m. (gr. aoidos, chantre). Poete chanteur
de l'epoque primitive, chez les Grecs : Orpkie itait
un atde.
iBDICULB 14) n. m. V. 2DICULE.
iBfiAttROPILB (4) n. m. V. bbzoard.
iBOOBOBiE (4-go-zo-me) n. m. Genre de coleopte-
res, renfermant de grands longicornes
qui vivent dans toutes sortes de bois.
ABRAiiB n. m. OU ABRATID1W
(si-on) n- f. Action d'aerer : conduit
<Ta4rage. L' aeration assainit.
AERB, B adj. Qui est au bon air:
maison a4r4e.
ABRBR (ri) v. a. (gr. air, air. — Se
conj. comme acc4lerer.) Donner de
l'air : a4rer un atelier.
: adj. (du lat. aer, air, et
colere, habiter). Se dit des plantes qui vivent tout
entieres dans l'air, comme certaines orchid ees.
ABRIBIV, BlflVB (ri-in, 4-ne) adi . Forme d'air, de
la nature de l'air : corps aerien. Qui se passe dans
l'air : pMnomene aerien. Qui vit ou croit dans l'air,
par opposition a aquatique : plante aerienne.
ABRIBB1VBMR1VT (ri-C-ne-man) adv. D'une ma-
niere aerienne-
ABRIFBRB adj. Qui conduit l'air : tube a4rif4re.
AERIFICATION (si-on) n. f. Operation par laquellc
on fait passer a l'etat gazeux une matiere solide ou
liquide. Effet de cette operation.
ABRIPIBR IA-4) v. a. (Se conj. comme prter.)
Faire passer h l'etat d'air, de gax.
ABRIPORMB adj. Qui a les propriei4s physiques
de l'air : fluide a4riforme.
ABRIVORB adj. Qui vit d'air, qui se nourrit d'air.
ABRIBBR (%4) v. a. Syn. de abriftor.
AERODIB (6f) adj. Se dit d'etres mlcroscopiques
vivant a l'air libre. N. m. : un aerobic
(sis-te) n. f. Vesicule gazeuse de la
frondc des algues.
ABBODYlVABflQUB n. f. Syn. de pwkuhatiquk.
Digitized by
Google
AfiR -
: (ft) n. f. Description de 1'air.
«, , . -*-* n " m> (&- air ' ■ ir » et WA<W » Pierre).
Norn donn* 4 des masses minerales tombant des pro-
fondeurs de l'espace celeste sur la tarface de la terre.
— La chute des aerolithes est constamment accom-
pagnee de phenomena* lumineux et se produit avec
on errand bruit. Lee aerolitb.es sont des debris plane-
taires qui circulent dans l'espaee et qu'attire notre
globe Jonquils passent suffisamment pres de nous ;
en traveraant notre atmosphere, le frottement de
fair les echaufle et produit une fusion superficielle.
Quelqaes-uns atteignent un poids considerable.
AUtUTntll adj. Qui est propre aux aero-
litbes.
6 O'f) »• *• Partie de la physique qui
traite des proprietes de 1'alr.
*"W«*l««« (*f) n. f. Art de deviner par le
noyen dee phdnomenes adriens.
ABBBHANCTBlf, suss (**-«», *-ne) adj. Qui a
rapport a I'ae'romancie. N. Personne qui nratiaue
raeromancJe. *
AUBBUmtB n. m. (gr. air, air, et metron, me-
sure). Instrument qui serf a determiner la density ou
la rarefaction de 1 air.
ABBBBflrrmui (rrf) n. f. Science des propridtes
physiques de 1'air.
I n. m. Moteur actionne* par 1'air.
BAVTB (n&-te) n. (gr. air, air, et nautfs, na-
▼igatear). P erson ne qui parcourt les airs en aerostat.
AnMimers (no) adj. Qui a rapport a 1'acro-
station : ooserre/ion aeronautique. N. f. Science de
raerosta tion. Art de fabriquer les aerostats.
A ABBtBJiBF {ntf) n. m. Appareil a l'aide duquel on
tente de s'envoler et de se diriger dans les airs.
_. AKBBF*»»B adi. et n. Qui redout* le contact '
de I air : le* aerophobes sont des nivrosis.
ABBBA W BiB (M) n. f. Crainte maladive de 1'air,
symptome de diverse* affections nerveuses.
ABBBMAIVB n. m. Machine capable de se sou-
trnir dans 1'air, sans *tre plus Kgere que lui, en vertu
de la pression du rent sur des surfaces inclinees :
taeroplane de Tat in at ait la forme d'un oiseau.
AMmmmc+Wt (ros-ko-pe) n. m. (gr. air, air, et
tfcopeut, examiner). Instrument destine a recueillir,
pour les etudler, les poussieres microscopiques en
suspension dans Tair.
ABBBWTAT (ros-ta) n. m. (gr. air, air, et statos,
qui se tient). Appareil rempli d*un gaz plus leger
que lair et qui peut ainsi s'elever dans l'atmosphere.
V. BALLON.
AMMTATIM (ros-to-si-on) n. f. Art de con-
strain et de diriger les aerostats.
ABBSMTATiqcB (ros-ta) adj. Qui a rapport a
raerosuaon. N. f. Theorie de l'equilibre de 1'air et,
plus jtarUeulierement, theorie des aerostats.
ABBBBTIBK {ros-ti-i) ou A EM •ST 4TIBS (ro(-
ta-ti-i) n. m. Celui qui dirtge un aerostat. Soldat d'un
corps ere* pendant la Resolution pour la manoeuvre
des aerostaU militalres. Soldat preposd a la ma-
notuyr e des aerostats mOitaires.
AiMmiRAPIB ( pi) n. f. Guerison des mala-
dies par 1'air.
m (ks-ku-U-ne') ou jebculacbbb
(***s»-/«-*e/ n.f.pl. Famille de plantes dicotyledones,
oompreaaat des arbres de l'Inde, et dont le marron-
merestle type. 8. une msculinee ou msculacie.
JK'I WMMm \4-tu-%e) n. f. Genre d'ombelliferes, com-
prc nant des herbes dont le type est \a petite eigne.
ABTffTB n. t Trioxyde de fer.Tulgairement appele
pierre d'aigle.
ArPAMUTK (a-fa) n. t. Amenite, courtoisie,
qealite des prsonnes donees et bienveillantes.
AFFABU (a-fa~ble) adj. flat. affabUis; de fari ad,
psrlera). Qui a de 1 affability. Aimable, courtois. Ant.
AFFABUUslBJI ■' (a-fa-ble-man) adv. Avec affa-
buite.
AFFABCLATIBIV (a-fa, $*on) n. f. Sens moral
d'ane fable. Arrangement des faits constituant la
trame d'un roman.
AWWAMam [a- fa) v. a. Rendre fade. Causer du
1 - AFF
degout. Fig. Rendre froid, insiplde : mffadir une ^pi-
gramme.
ATWAmm*AWr (a-fa-di-*an), B adj. Qui est pro-
pre a affadir. Ina lpide. Fig. Ennuyeux.
^"ABlWIBMBirr (a-fa-dise-man) n. m. Etat de
ce qui devient fade : taffadissement d'une sauce.
Ftg. : louer jtuqu'd Vaffadissement.
afpaiblib (a-fe) v. a. Rendre faible.
KiiV rPA, * , ' U, Jf A J7 T i+fi-bli+an), * adj. Qui affal-
blit : rigime affaiblu$ant. Ant. WUvrntTimmU
APPAIBLIBBBMBNT (a-ft-bli-se-man) n. m. Di-
minution do force, d'activite, au pr. et au flg.
AjrrAllVBAlITlB (■•) [*a-f*\ v. pr. Dcvenir mou,
lache.
ArFAIKB la-fi-re) n. f. Tout ce qui est l'objet
a une occupation. Transaction commerciale. Chose
qui cause des embarras. Proces : mauvaise affaire.
Combat : I'affaire a Hi chaude. Duel : affaire d'hon-
neur. Avoir affaire a quelqu'un, avoir besoin de lui
procurer une position honorable, ou sortir d'un
mauvais pas. PI. Interets de lTEtat ou des partlcu-
liers : les affaire* vont mat.
AFPA1KB (a-fi-ri), B adj. Qui a ou paralt avoir
beaucoup d affaires : avoir Fair affaire".
AFF.4IRKMRMT (a-fl-rt-man) n. m. Etat d'une
personne affairee.
AFBAMBBMBirr (a-f4~*e-man) n. m. Etat de ce
qui est affaissc. Accablement, abattemebt.
ArFAIBSBK (a-fi-si) v.a. Abaisser en foulant : la
pluxe affaisse le tol. Fig. Accabler : Are affaisui sous
le poids des annies. B"asTaia««r v. pr. Se courber.
Etre accable.
AIVAITAVB (a-fi), AFVAITBMB1VT (a-ft-te-
man) n. m. Action de dresser un oiseau de proie. Fa-
connage des cuirs.
APFAITBK (a-fi-ti) v. a. Apprivoiser, en parlant
d un oiseau de proie. Paconner, en parlant des cuirs.
AFVAU« (a-fa-li) v. a Faire descendre : Affaler
un cordage. fTaBmler v. pr. S'approcher trop de la
cote, en parlant d'un navire. Fam. Se laisser tomber.
„ ArFA "F^ B ( a -f a ) ai M- ^ ul a falm : hup affamt.
Fig. Avide : affami de gloire. Ant. RjumbbI*.
A IE A W KM (»-/«-««<*) ▼• a - flat- fames, falm). Faire
sounrir de la falm; priver de vivrcs : affamer une
ville. ANT. Ra>M»ler, s«v«r«
AFFAMBLB, BI7BB (a-fa, eu-se) n. et adj. Celui,
celle qui aflame.
AFFBA4JBMBBT (a-fi, man) n. m. Action d'af-
feager. r
APFBAClBR (a-fi-a-ji) v. a. Prend un e muct
apres le g devant a et o : il affiagea, nous affia-
geons.) Aliener une partie des terres nobles d'un nef
pour etre tenues en flef ou en roture par Tacque-
ren r, a l a charge d'une redevanoe.
AFTBCTABUE (a-fik) adj. Qui est susceptible de
s'affecter. Qui peut etre hypotheque.
A rr EC T A ITT (a-ftk-tan), B adj. Qui affecte.
AFPBCTATIOIV (a-fik-ta-si-on) n. f. Destination,
application : affectation d'une somme a une dipense,
drun idifice d un usage public. Meniere d'etre ou
d'agir qui n'est pas naturelle : parler avec affecta-
tion. Ant. IVaAsweL
(a-ftk), B adj. Qui n'est pas nature 1 :
modestie affectie. Outre, exagere : louange affecUe.
AFFBCTBB (a-ftfk-U) v. a. (lat. affectare). Faire
un usage frequent de : affecter certains mots. Faire
ostentation de feindre : affecter des dehors vertueux.
Prendre une forme : affecter une forme pyramidale.
Destiner a un usage : affecter des fonds a une di-
pense. Toucher, emouvoir : son itat m'affecte. m*mt-
feeter v. pr. Ressentir une impression penible :
I'egoiste voudrait ne s'affecter de rien, et tout I 'affecte.
AFFBCTIBDUTB (a- ftk) n- f. Etat d'une per-
son ne fa cilement affectablc.
AFFBCTIT (a-ft>k), IVB adi. Relatif aux affections
de 1'ame : phenomenes affectlfs. Qui marque inflec-
tion : ge ste a ffectif. Sensible : nature affective.
AFFECTION (a-ftk-si-on) n. f- (lat. affectio). Atta-
chement, amiti6 tendre : affection maternelle. Im-
pression : affections de I'dme. Mid. Etat maladif :
affection nerveuse. Ant. A»tlp*iaxJe, auUst*.
Digitized by VjOOQ LC
AFF
- 18 - AFF
Amcrravini (a-fe-k-si-o-nt), b adj. et n. Aime,
recberche : affectionne de tout. Attach* de coaur, de-
vou* : je vous suit affectionni.
AFFBCTIoantBMBlVT (a-ftk-si-o-ni-man) adv.
Avec affection.
AFFBCTIOlflfBR (a-fCk-si-o-ni) v. a. Aimer. Ant.
Hair, a ahawr , 44U>mt«r,
AFFBCnviTB (a-ftk) n. f. Ponction g*ne>aie
sous laquelle on range les phenoraenes affectifs.
AFFBCTUBCBBBIBirr (a-fik-tu-eu-se-man) adv.
D'une maniere affectueuse. Tendrement.
AFFBCTUBUX, BliBB (a-fik-tu-eu, eu-ze) adj.
Plein d'affeetion. Ant. Halaeax, a»a Weill mat.
AFFBCTfJOMTB (a-fik, si-U) n. f. Qualit* d'une
personne affectueuse.
AFFBIVASB (a-fe) n. m. Action d'affener, de don-
ner la patur e : tajfenage des bestiaux.
APPBJIBH (a-fe-ni) v. a. (pref. ad, et lat. fomum,
foin. — Se conj. comme amener.) Pourvoir de four-
rage les bestiaux. (On dit aussi affbnaoer).
AFFBlfOIR (a-fe) n. m. Syn. de abat-foin.
AFFBRBirr (a-fi-ran), B adj. Qui revient a cha-
cun : portion, part affirente. Mid. Qui apporte un
liquide a un organe : vaisseaux affirents.
AFFEHMABLB (a-fir) adj. Qui peut etre afferm*.
(a-fer) n. m. Action d'affermer.
AFFBRMATA1IIB (a-fer-ma-ti-re) n. Personne qui
AFFBRMAC1B (a-fir) n
,IHB(a-/
prend a ferme.
APPERHATBIV, TRICB (a- fe>) n. Celui, colic
qui donne a ferme.
AFFBRHBR (a-fcr-mi) v. a. Donner ou prendre
a ferme : affcrmer une propriite".
AFFBRMIR (a- fir) v. a. Rendre ferme, consoli-
der : la gelie affermit les chemins. Fig. : affermir le
pouvoir. Ant. AsTalaUr, laraaler.
AFFBRMMBEMB1VT (a-fir-mi-se-man) n. m. Ac-
tion d'affermlr. Etat de la chose affermie.
t (a-fi) adj. Plein d'affectation.
(a-fi-te-r() n. f. Petites manieres
etudiees, recherchees : affiterie du langage.
AFriCHABLK (a-fi) adj. Qui peut *tre afflch*.
AFF1CHAOB n. m. Action d'afflcher.
AFFICHAIVT (a-fi-chan), B adj. Compromettant.
AFF1CHB (a-fi-che) n. f. Avis placard* dans un
lieu public. Fig. lndice moral : Id vaniti est Vaffiche
de la sottise.
AFFlCeBBHBlfT(a-/f,m<in) n. m.Syn . de affich aob.
affiCRBR (a-A-che) v. a. Poser une afflche. Fig.
Rendre public : af fie her sa honte. Montrer avec affec-
tation : afficher des pretentions. M*«raea«r v. pr. Se
faire remarquer. (Se prend en maur. part.)
AFFICHBUR (a-fi) n. m. Qui pose les affiches.
AFFIDAVIT (vif) n. m. invar, (mot lat. signif.
il affirma). Dans certains pays, declaration sous
serment faite devant une autorit*, par excmple par
le porteur etr anger de certaines valeurs d'Etat, qui
veut s'affranchir de l'impdt dont ces valeurs soot
frappees dans leur pays <Toi
a la formaliti def affidavit.
frappees dans leur pays dWigine : valeurs soumises
AFF»B, B {a-fi) adj. A qnl l'on se fle. N. Agent
secret, espion : e'est un de ses af fides.
AFFILAttB (a-fi) n. m. Action d'affller un outil,
un instrument tranchant.
AFFH.B, B (a-fi) adi. Atguise, tranchant. Fig. :
avoir la langue bien affilee. Vacate* loc. adv. Saus
s'arreter, sans discontinuer.
AFFILBR (a-fi-le) v. a. Aiguiser, donner le fll a
un instrument tranchant : affuer un couteau.
AFFULBHIB (a-fi-h-rl) n. f. Lieu ou Ton affile les
outils.
AFFILBfJR (a-fi) n. m. Celui qui affile les outils.
AFFILIATION (a-fi, si-on) n. f. Association a une
corporation, a une soci*t* secrete.
AFFIL1B, B (a-fi) adj. et n. Qui est dans une affi-
liation. ANT. latraa, pro'aae.
AFFILIBR (a-fi-li-i) v. a. (prdf. ad, et lat. filius, fiis.
— Se conj. comme wrier.) Adopter, associer, en par-
lant d'une soci*t*. M . - w _
AFFILOIR [a-fi] ' ■* *** -j**™ 1
n. m- Instrument qui
sert a affiier.
AFFMACIB (a-fi) AfBloiw.
ou AFFlNBUKnrr (a-fi-ne-man) n. m. Action d'af-
finer. Purification des metaux : Vaffinage de for.
(a-fi-nt) v. a. Rendre plus pur, plus fin :
af finer des mitaux, af finer le gout.
AFFIlfBRlB (a-fi-ne-ri) n. f. Lieu ou Ton a f fine
let metaux.
AFFUVBfJR (a-fi) n. m. Celui qui affine les metaux.
AFFDVrTB (a-fi) n . f . (lat. affinitas) Parent* acquise
par le manage. (On dit plus couramment allianck.)
Conformity, rapport, liaison : il y a de I'af finite
enlre la musique et lapeinture. Chtm. Tendance des
corps a se combiner : le charbon a beaucoup d a f finite
avec I'oTygine. Ant. aMpulelaa.
AFFIZVOlR (a-fi) n. m. Instrument pour afflner le
chanvre, le lin-
AFFIQDIT (a-fi-ki) n. m. Instrument qui sou-
tlent l'algulile k tricoter. PI. Ajustements de femme.
AFFIRM AT1F, IFB (a-fir) adj. Qui affirme -.pro-
position affirmative. Aranaaslva n. f. Proposition
qui affirme : soutenir Vaffirmative. Ant. ICegatlf.
AFFlRMATI«^r (a-fir-ma-si-cn) n. f. Action d'af-
flrmer. Ant. lfagasto a.
AFFiRMATIVBMBltT (a-fir, man) adv. D'une
maniere alBrmative. Ant. lV^ca«Ueaieni.
AFFIRMBR (a-fir-mi) v.&.(l&t.affirmare). Assurer,
soutenir qu'une chose est vrale. Ant. IWier, daaaeatir.
AFFMT^LBMBirr (a-fi-sto-U-man) n. m. Action
d'affistoler, de s'afflstoler.
AFFUTOLBH (a-fis-to-U) v. a. Pop. Parer, endl-
mancher. B'aMateler v. pr. Se parer.
AFFIXB (a-fik-se) adj. (lat. affixus, colle a). Se dit
d'une particule qui se met au commencement ou k la
fin des mots pour en modifier la signification. N. m. :
les affixes se divisent en prifixes et en suffixes.
AFFLBURAfiB (a-fleu) n. m. Action de delayer la
pate qui sert k la fabrication du papier.
AFFLBDRBMBJVT (a-fleu-re-man) n. m. Action
d'affleurer. Resultat de cette action.
AFFLBVRBR (a-fleu-ri) v. a. Mettre de niveau
deux choses contigufis. Ktre au niveau de : affleurer
les bords.
AFFLICTIF, IFB (a-flik) adj. 8e dit des chAti-
ments qui atteignent le corps lui-meme : les peines
afflictives sont : la mort, les travaux force's, la depor-
tation, la detention, la rtclusion. V. infahant.
AFFLICTION (a-flik-si-on) n. f, (lat afflietio). Cha-
grin vif, peine de Tame. Ant. Jole, raviaaeaieai.
AFFUOst, B (a-fli) adj. Qui est atteint de quelque
Ceateat, hcamai,
AFFLlfiBAWT (a-fli-jan), B adj Qui afflige.
AFFLIOBR (a-fli-ji) v. a. (pref. ad, et lat. fligere,
f rapper — Prend un e muet apres le g, devant a et
o : i7 affligea, nous afftigeons.) Atteindre douloureu-
sement : maux qui affligent le corps. Causer de 1'af-
fliction. Desoler : lapeste affligea Marseille en 1790.
ANT. Caaaoler, egayer, i4joalr.
AFFLOfJAOB (a-Jtou) n. m. Action d'afflouer.
AVPLOiibh (a-flou-4) v. a. Remettre k flot un na-
vire *choue.
AFFI.1IB1VCB (a-fiu-an-se) n. f. Grand ooncours de
personnes : affluence de peuple. Abondance d'eaux,
d'humeurs, etc- Fig. Grande abondance : affluence de
biens. ANT. laaafflBaae«, aiaaqae.
AFFLCBirr (a-flu-an), B adj. Se dit des cours
d'eau qui se jettcnt dans un autre ou dans la mer.
N. m. Chacun de ces cours d'eau : la Marne est un
affluent de la Seine, qui est elle-mfme un affluent
de la Manche.
AFFLUBR (a-flu-4) v. n. (pref. ad, et lat. /lucre,
couler). Couler vers, aboutir au morae point : le sang
afflue vers le catur. Fig. Abonder, arriver en grand
nombre : les etrangers affluent d Paris.
afflux (a-flu) n. m. Abondance plus grande des
llquides dans une partie du corps : (afflux du sang.
AFFOLAIVT (a-fo-lan), B adj. Qui affole.
AFF«LB, B (a-fo) adj. et n. Se dit d'une personne
rendue comme folic par la passion, la terreur, etc.
AFFOLBMBIVT (a-fo-le-man) n. m. Etat d'une
personne affolee.
AFFOLBR (a-fo-lt) v. a. Troubler completement la
ration. Mar. Aiguille affolie, se dit de 1'aiguille d'une
boussole lorsqu elle est d*rangee de sa direction na-
turelle vers le nord, soit par le voisinage du fer, solt
par un violent orage, etc. Ant. Baawcr.
Digitized by VjOOQLC
AFF
E (a-fo) ou AFFBVBABB (a-feu) n. m.
Droit paye an seigneur en echangc du privilege de
vendre eertaines boiseons dans toute la seigneurie.
AFPBHBBTABB {a-fo-rfs-ta-jc) n. m. Droit de
prendre da bois dans une foret.
Arvo«B«TATl«lt (a-fo-res-ta-si-on) n. f. Plan-
tation de bois sur nn terrain no.
AFFOKBBTBm (Orfo-res-ti) v. a. Conceder le droit
d'aiForestage : afforester une commune dans tels bois.
AFFBCABB (a-fou-a-je) n. m. Droit donne aux
habitants d'une commune de prendre du bois dans
les foreta de cette commune. — Les coupes affouageres
soat determineee par radminlstration des forets ; les
lota sent falta par la munieipalite. Le partage a lieu
par feu, eeet-a-dire par habitant ayant un foyer,
une famille diatinete et dont le domicile reel est fix*
dep qis o n an dans la c ommune.
a» ■ •« AQBMBB r ( a-fou-a-je-man ) n. m. Action
d'alfouager-
affbcabbb (a-fc
apres leg devant a et o ._.., .... .
peoiw.) Dresser la liste des habitants d'une commune
qui ontdroit a l'affouage. Determiner les coupes d'une
foret qui seront partageea envertu du droit d'affouage.
AFFBtTABBB (a-fou-a-jt). im adj. Qui fait par-
tie d*un aflona gc : c oupe affouagere.
AFFB47ACMBTB (a-fou-a-jis-te) n. Personne qui
jomitdu droit d'affouage (On dit auaai affocaob, b.)
tfrac umu (a-fou, 11 mil.) adj. Susceptible
de snbir l'afl o uillem cnt.
AffvajfjuAaiMnarr (a-fou, 11 mil., e-num) n. m.
Degradation causes par les eaux.
ArrejajiUBal (a-fou, 11 mil., e*) v. a. Creuaer, de-
grader, en parlant des ea ux : f eau affouille les berge».
ArranuduuMT ou ArrtvimAfiuniiT
(*Yw-na->e-mdJt) n. m. Distribution de fourrage aux
a-ji) v. a. (Prend un e muet
* : it affouagea, nous affoua-
- affoombacibk (a-fou-
rm-Jfi v. a. (Prend un t muet apres le g devant a
et • : it affouragem, none affourageons.) Donner du
foarrage aux beatUux. (On dit aussi affoor*r.)
A*vmmCWm{*~fouT-ekt) n. f. Ensemble de l'ancre
et da ca ble servant a affourcher un bailment.
AFFBVBCBBBi (a-four-<hi)y . a. Mettre au mouil-
lage en diapoaant en forme de fourche lea cables de
: affourcher un vaisseau*.
mtmia-fri<r
I (a-fri<ht) n. f. Jfar. Augmentation
dans I'intcasitd do Tent.
I (a-fran-che) n. f. Piece de bola qui
sentient les ridelles aux quatre coins d'une roiture.
AFFKABCB1, m {a-fran) adj. et n. 8e dit d'un es-
ela ve ren du lfbre. V. ksclavaoe {part. hi$t.).
AFFMAiffCBni {a-fran) v. a. (rad. franc). Rendre la
Ubert* a un esclave. Bxempter <Tune charge : affran-
ekir une proprUti- Payer d'avance le port d'une
lettre. d'un envoi. DeUvrer : affranehir de la tyran-
nic, de la mtarre, de la crainte. Art. A e sa r rir.
4muwaiMABUK {a-frattthi-M-ble) adj. Qui
pea t, qui dolt «tre affnuehL
AaTfjmaJrc w i f nanr (a-fran-chi-$e-man) n. m .
Action d'affraachir : Vaffranchissement de* esclaves.
Aequittemeat preamble des frais de port : Vaffran-
ehusrment dune Uttre. — II eat facultatif pour les
lettrea ordinaires ; il Teat auaai pour lea paplera d'af-
faires ou de commerce, les imprimea et les echantil-
looa ; male, non affranchis. ceux-ci sont taxe*s comma
lettrea ordinaire*. Pour qu'ils puissent circular a
Pix reunite, U faut qulla aolent d'abord affranchis.
aflraacaissement est obligatoire pour lea lettrea
eha rgeea , les Taleurs coteca et lea articles d'argent.
nMWmjactummmMm (a-fran-chi-$eur) n. m. Celui
qui aOranchit.
ACT*** (4-fre) n. f. Sentiment d'angoisse : lee
aff res de la m a rt. (Ne s'emploic guere qu au pluriel.)
Arwmwrmmwarr (a-fri-te-man) n. m. (rad. fret)-
Looage d'un navire pour un temps determine.
arrMTU [a-fri-ti) v. a. (8e conj. comme accd-
Urer.) Prendre un navire a louage.
AFFMBTBCR (a-fri) n. m. Celui qui lone un na-
vire. par opposition au fHteur qui le donnc a loyer.
nWWWiMKmmmmsnt (m-freu-ze-man) adv. D'une
ma njere aflreuse.
AbTFB*UX, BVIB {a-freu, eu-ze) adj. (rad. affre).
Qui eaoae de 1'effroi : spectacle affrtux. Repoussani,
tree laid ou tres mechant : homme affrtux.
AGA
I {a-fri-an-d6) v. a. Rendre friand.
Attirer par les douceurs : Fappdt affriande lee poie-
eons. Fig. : legain I'a affriande'.
APFBlCMw {a-fri-chi) v. a. Laisser un terrain
en friche.
Aa^B»loi^«T(a-/ri-o-ton),Badj.Tre8appetis8ant
ArrniOLBK {a-fri-o-lc) v. a. Attirer, aUecber par
on app*t , et, au fig., parquelque chose de seduisant.
^ Arrma>HT {a-fron) n. m. (pref. ad, et lat from, lis,
front). Injure, insulte, outrage faitpubliquement. Dee-
honneur, hontc : ce garcon fait affront d sa famille.
ArvmOCTABLE {a-fron) adj. Qui peut, qui dolt
etre aflronte. (Peu us.) v
AFt/smeWTai, B {a-fron) adj. Bias. Se dit de deux
animaux, de deux tetes qui se regardent ; de deux
objeta opposes de front, de tranchant ou de pointe.
ArPBOIfTBMBirr {a-fron-te-man) n m. Action
d'a ffront er.
Arr»a>WTB« {a-fron-ti) v. a. Mettre de niveau et
bout a bout : affronter deuxpanneaux. Fig. Attaquer
avec Intrepidity braver : affronter Vennemi, la mort.
A Wrm oyrrmmtR (a-fron, rt) n.f. Action d'affronter.
APraoilTBfJB, BVSJB {a-fron, eu-se) n. Impu-
dent, trompeur.
ArreuiTBB (a-fru-i-U) v. n. Porter, produire des
fruits. V. a. Pourvoir d'arbres k fruiU : affruiter un
terrain. MaaTralter v. pr. Donner des fruits.
AlYOBUHlvr {a-fu-ble-man) n. m. Habillement
bizarre, ridicule, de mauvais goot.
ArrvBLBR {a-fu-bU) v. a. (bas lat. afflbulare,
agrafer). Habiller d'une maniere bizarre. ATaaTaMer
v. pr. 8e vetir d'une facon ridicule.
ArwwmtO^a-fu-zi-on) n.f. Arroscraent, aspersion.
AFriVr (a-fu) n. m. Support d'un canon. (V. canoji.)
Chaste. Endroit ou Ton se poste pour attendre le
gibier. Fig. Etre d Vaffut, epier Toccasion, guetter.
ArF^TACB {a-fu) n.m. Action d'affuter, d'aiguiscr.
AVrtrmm {a-fu-ti) v. a. Aiguiser des outils :
meule d aff&ter. Mettre un canon sur l'affut.
AFriVrBVII {a-fu) n. m. Celui qui alguise les
outils. Chasseur k l'affut.
AFFfJTIAIJ {a-fu-ti-6) n. m. Brimborion, afflquet.
APCHAW, B adj. et n. De l'Afghanistau.
AF19I QC'B ou PB loc. conj. ou prep., qui marque
l'intention, le but.
AFlOUMB n. m. Lin du Levant, tres fin.
A rOKTIOKI {Si-O). V. FORTIORI (A).
AFBICA11V, B {kin, ki-ne) adj. et n. De l'Afrique.
AFsllCAIfIsiMB(ni»-me)n. m. Amour de l'Afrique.
Locution propre aux eorivains latins nes en Afrique.
ACA (aha) ou ACIHA n. m. Nom donne, en Turquie,
aux offlciers a partir du grade de major, et a certains
fonctionnaires civils.
ACiA^AlfT (san), B adj. Qui agace, qui impatiente :
bruit agacant. Qui provoque : mine agacante.
ABACB ou AfiAsjajB {gha-se) n. f. Nom familier
de la pie.
A6ACBHBIVT (man) n. m. Sensation irritante
produite sur Toreille, les dents, etc. : agacement des
dents. F^. Irritation : agacement des nerfs.
A6ACBM (si) v. a. (Prend une cCdille sous le c
devant a et o : il agaca, nous agafonsj Causer de
Tagacement : Voseitle agace les dents. Fig. Exciter,
provoquer, irriter : agacer un chien.
AGACBB4B (rf) n. i. Regards, paroles, petites ma-
nieres pour attirer Tattenuon.
AfiAlULABBm (aha, 11 mil.) v. a. Rendre plus gai.
AttALACTB adj. (du gr. a priv., eigala, aktos, lait).
Qui n'a pas de lait.
AttAMB adj. Se dit des plantes depourvues d eta-
mines et de pistils. (Tels sont
les champignons.)
AC2AJBI n.m- Oiseau tenant
des gallinaces et des echas-
siers. — L'agaml, originairc
de l'Amerique du Sud, est de
la taille d'une poule, maisplus
haut monte ; son plumage est
noir et gris, avec des reflets
bleus, verts, dores sur la poi-
trine. II vole lourdement ; dana
une basse«cour, il Joue, au-
fres des volailles, le r61e d'un chien de berger. (On
appelle aussi oibeao-trompbtte.)
Aguni.
Digitized by
Google
AGA
AGAMI B (a-g ha-mt) n. f. Etat des plantes agames.
AGAPARTHB n. m. Genre de liliacees, comprc-
nant des plantes africaines, a belles fleura bleues-
Syn. tubSrbusb dutob.
AGAPE n. f. (gr. agap^ affection). V. Part. hist.
AGAR-AGAR n. m. Sorte de glu extraite d'une
algue marine des Indes, employee pour cultiver les
microbes.
AGAMIC (rik) n. m. Ancien nom de genre, encore
employe vulgairement pour designer divers cham-
pignons comestibles, tela que les champignons de cou-
che, les chanterelles, etc.
AGABlt'lNB n. f. Corps gras, extrait des agarics.
AGAJUCINBEB (ni) n. f. pi. (de agaric). Famille
de champignons hymenomycetes. 8. unc agaricinie.
AfiAME (gha-se) n. f. V. aoacb.
AGAIMN (gha-sin) n. m. Bourgeon le plus has
d'une branche de vigne et qui ne donne pas de fruit.
AGATB n. f. Variete de quartz calcedoine, de
couleurs yives et varices : bilie d'agate.
AGAVE ou AGAVE n. m. Bot. Genre d'amaryl-
lid6es d'Amerique, qui fournit des fibres textiles.
AGE n. m. Longue piece de bois ou timon auqucl
se lient lc soc et tout le systcmc de la char rue.
AGE n. m. (lat. telas). Durec ordinaire de la vie.
Temps ecoule depuis la naissance : cacher son Age.
Chacune des diffcrcntcs parties de la vie : Viducation
est de tons les Ages. Viclllcsse : tHre sur I'Age. Nom-
bre d'annees requis par la loi pour certains actes.
Age hdroique, epoque que Ton assigne a l'cxistcnce
des heros de l'antiquitc : Hercule , Thesee , etc. Le
moyen Age, temps qui s'est ecouie dc 39i» a 1433.
Les quatre Ages, division adoptee par les anciens
dans l'histoire du genre humain : YAge dor est lc
temps pendant lequel un printemps perpetuel rlgna
sur la terre et pendant lequel aussi les hommes gar-
derent des mosurs douces et pure* ; YAge d'argent
marque l'epoque oil les hommes commencercnt a
dechoir de leur innocence ; le mal domine dans YAge
d'airain, et YAge de fer est signals par le deborde-
ment de tous les execs et de tous les crimes- Ages de
la pierre taillie, de la pierre polie, des mitaux, epo-
ques oft les outils de l'homme furcnt en pierre tail-
lee, polie, en metal.
Les physiologistes divisent la vie de l'homme en
quatre ages : 1* l'cnfance, jusqu'a 14- ans; 2« l'ado-
lesccncc ou jeunesse, jusqu'a 25 ans ; 3o l'Age viril,
jusqu'a 55 ans ; *• la vieiUesse, qui se termine
ladecn' " ' -* '
par
ecrepitude et la mort.
AGE, B adj. Qui a tel age : pour tire majcur, il
faut £tre AgJ de il ans. Vieux : homme Age.
AGBNCB (jan-se) n. f. Administration tenue par
un ou plusieurs agents. Temps pendant lequel on
remplit les fonctions d'agent : durant son agencc.
AGBNCBMBNT (jan-se-man) n. m. Arrangement
AGENCEN {jan-se") v. a. ( Prend une cediile sous
le c devant a et o : fagencai, nous agencons.) Ajus-
ter, arranger.
AGEHCKIH, EC«E (jan, eu-ze) n. Colui, celle qui
dispose, qui agencc.
AGENDA (jin) n. m. Carnet pour inscrire jour
par jour ce qu'on doit faire. PI. des agendas.
AGBNBftlB (zt) n. f. (du gr. a priv., et genesis,
generation). Incapacity d'engendrcr.
AGBNBMIQUB (zi-ke) adj. Qui est impuissant, ne
peut engendrer.
AGENOiiaLEHEKT {nou, 11 mil., e-man) n. m.
Action de s'agenouiller.
aGBNOUILLEN (*j) [sa-je-nou, 11 mil., i\ v. pr.
Se mettre a genoux.
AGBNOMLLOIM {nou, 11 mil.) n. m. Petit esca-
beau sur lequel on s'agenouilie.
AGENT (jan) n. m. (lat. agens; de agere, agir).
Tout ce qui agit : la lumiere et la chaleur sont des
agents de la nature. Celui qui fait les affaires d'au-
trui, de l'Etat : les receveurs, les prtfets, les ambassa-
deurs, etc, sont des agents du gouverncment. Agent
tie polire, employ^ attache a la jMjlice d'uue ville.
Agent de change, interniediaire autorise pour la
inundation des effete publics. Agent d'asTairea,
celui qui se charge de diriger pour autrui des af-
faires d'inleret. Agent voyer, fonctionnaire prcpo6e
a la construction, a l'entretien ct a la police des
chciuins vieinaux.
> - AGN
AGGLOMEKAT (a-glo-mi-ra) n. m. Agregation na-
turelle de substances miners les di verses. (Quelqucs-
uns disent conolom£iut.)
AGGLOSEIIATir, IVB (a-glo) adj. Qui a le pou-
voir d'agglomlrer. N. : un aggiomiratif.
AGGLOHEKATIOM (a-glo, si-on) n. f. Action
d'agglomerer les personnes ou les choses. Etat de ce
qui est agglomere.
AGGLOMBHE (a-glo) n. m. Briquette combusti-
ble, faite avec du poussier de houille.
AGGLOHBREB (a-glo-mi-ri) v. a. (preT. ad, et
lat. glomus, eris, pcloton. — Se conj. comme acciU-
rer.) Amonceler, cntasser, reunir en masse, assem-
bler. Ant. Beeagreger, dlseenriaer.
AGGLUTlNABLB (a-glu) adj. Qui peut s'agglu-
tiner. (Peu us.)
AGGLUTINANT (a-glu-ti-nan), B adj. Mid. Qui
est de nature a reunir, ft coller : substance aggluti-
nante. (On dit aussi dans ce sens aooi.uttnatif, ivb.)
N. m. : un agglutinant. Linguist. Langues agglutinan-
tes ou agglomerantes, cellcs dans lesquelles les radi-
cauxs'agglom6rent,sans se fondre compietement,pour
former des composes exprimant diffe rentes relations.
AGGL.UTINATIF. IVB (a-glu) adj. Qui recolle lea
chairs : empldtre agglutinatif. N. m. : un agglutinatif.
AGGLUTINATION (a-glu, si-on) n. f. Action d'ag-
glutincr, de s'agglutiner. Reunion de parties acci-
dentellement divisecs.
AGGLITINE (a-glu), B adj. Rcjoint, recolle.
AGGE.VTINBR (a-glu-ti-nt) v. a. (prtf. ad, et lat.
glutinum, colle). Rejoindre. reunir en eollant. S'ag-
glntiner v. pr. Se recoller: les levres d'une plaie
s'agqlutincnt.
AGGRAVANT (a-gra-van), B adj. Qui rend plus
grave : circonstances aggravants. Ant. Atteunant.
AGGHAVATION (a-gra-va-si-on) n. f. Augmenta-
tion : aggravation de peine. (On dit quelquef. aoora-
vbment.) Ant. Att^nnation.
AGGNAVB (a-gra-ce) n. f. Anatheme prononce
contre celui que l' excommunication n'avait pas
amend a soumission et qui le privait de tout usage
de la societe religieusc.
AGGRAVEE (a-gra) n. f. Lesion de la patte des
chiens qui ont couru sur des graviers.
AGGKAVEBi (a-gra-v6) v. a. (pref. ad, et lat. gra-
vis, lourd). Rcndrc plus grave : aggraver us torts.
Augmentcr : aggraver les tmpdts. Ant. Attenner, dl-
■sinner.
AGILE adj. Leger. dispos, souplc. Ant. Loned.
AGH.EMENT (man) adv. Avec agiUte.
AGIIATB n. f. LegeretA souplesse.
AGIO n. m. (ital. aggio, mis en sus). Difference
entre la valeur nominal© et la valeur reelle des
monnaies. Benefice qui resultc de l'echangc des va-
leurs. Speculation sur le cours des effete publics.
AGIOTAGE n. m. Trade sur les effete publics.
AGIOTBH (te) v. n. Faire l'agiotage.
AGlOTBVBi, BfJSB (eu-ze) n. Qui fait l'agiotage.
AGIN v. n. (lat- agere, faire). Faire quelquc chose :
pour eonnattre les hommes. il faut les voir agir. Pro-
duire effet : le feu agit sur les metaux. Se com porter :
agir en homme d'honneur. Poursuivre en justice :
agir civilement. Impers. II s'agit, il est question.
AGI0SANT (jisan), E adj. Qui agit. Qui produit
de l'agitation. Qui a de l'activit4-
AGiMMBMBNT(/i-se-man)n. m. Facon d'agir, con-
duite : la police surveille les agissements des coquins.
AGITABLE adj. Susceptible d'etre agite, discuW.
AGITATBUBt n. m. Qui agite les masses popu-
laires. Chim. Petite baguette dc verre qui sen a
remuer les reactifs dans les vases. Apparcil qui scrt
a remuer les masses liquides.
AGITATION (*i'-on) n. f. Mouvement prolong* et
i^rjegulier : agitation de la mer. Fig. Inquietude de
Tame. Trouble : l'agitation des esprtts.
AGITBR (j<0 v. a. (lat. agitare). Ebranler, secouer.
en divers sens : agiter tin liquide. Fig. Troubler :
les passions I'agitent- Exciier : agiter le peuplc.
Discutcr : agiter une question.
AGNATION (agh-nasi-on) n. f. Parentc civile ehez
les Romains.
AGNATIQUE (agh-na) adj- Qui se rapportc aux
agnate : ligne agnatique.
AGNATM (agh-na) n. m. pi. Chez les Romains,
Digitized by VjOOQ LC
Agncau.
AGN
qui, descendant d'une mcme souche masculine, compo-
saicini la famille legale. S. 101 agnat. jg^
A62VBAIT (a-yiwJ) n. m. flat,
araus). Petit de la brebia. Fig.
Personne d*humcur douce. ■/•-
!■»■■ mm t*eft>«, Jesus-Christ.
AfiMBS. (a-gntli ou AlClWBl,
{^-7n/ri n. m. Anciennc inon-
naie d'or du temps de saint Louis
a Charles VII, et doot lefflgie
etait us agneau. (Sa valeur varla
sans ces«e.)
A6.1BLACR 014 Afl!VBE.B-
■B.TT (a-gn*-le-man) n. m. Bpoque ou une brebis
met baa. Cette action m£me.
A6XBL.BK n. f. Toua lea petite qu'une brebis met
bas en une fob.
A6XBUN {lf\ t. a, (Prend un « ouvert devant
une syllabic m<iette : e/te agnele, clle agnClera.) Meltre
has, en pa riant dV 1a brebis.
At .lKL CT (le) n. m. Petit agncau.
ACsjfBUar n. m- Peau megissee d'agneau ft la-
quelle on a laisse la laine.
A6!fBLVIB adj. f. Se dit d'une laino courte,
sojeuse et frisee, premiere tonte de l'agneau.
ACiXBEAJE (a-gns-lc) n. f. F£minin de aqneau.
AfiyiKTTK {agh-ntte) n f. liurin partieulier tenant
le milieu entre le burin ordinaire et la gouge.
ACaMOBTICIBMB (agh-nos-ti-sis-me) n.m. (du gr. a
priv.. et oft'isis, connaissance). Doctrine qui declare
I'absolu inaccessible ft l'esprit humain.
ACKI0 i#tjA-mu») n. m. Cire benile par le pape,
portant Ilmag** d'un agneau,
AUSCf^AITll (agh-nus-kas-tus) n. m. Arbria-
srau vulgairement appele faux poivner ou arbre au
pciere, qui erolt dans la region mediterraneenne.
ACHTCM BB1 {agh-nus-di-i) n. m- (mot lat. signif.
Agncau de Dim). Priere de la messe, qui commence
par ces mots -. on en eat d C Agnus Dei.
AOOIVIB (nf) n. f. (gr. agdnia, combat). Derniere
lutte eoatre la mort. Fig. Souffrances morale* :
notrt vie n'est qu'une agonie. Pin procbaine : I'a-
gonie d'un regne.
A4i**IR t. a. Accabler. (Est presque toujours suivi
des mots injure*, sottiaea : agonir quelqu'un dinju-
ret A — Ne pas dire agoniser.
ACMMBUfAffT (son), B adj. Qui est ft l'agonie :
prsonne agonisante. N. m. : prier pour les agoni-
AMTOin (zf) v. n. Etre ft l'agonie.
ACi€)XIBrri«;tJB (nis-ti-ke) adj. (gr. agonitti's. lut-
teur) Qui concerne l'art des athletes : jeur agonis-
tiqves. N. f. Partie de la gymnastique relatiTe aux
lattes dathlctes ches les Grecs.
ACMttTBBTB n. m. President des jcux publics,
chez les Grecs.
ADttA n. f. Principale place publique, dans les
villus de la Grece ancienne. x**—*-^
AfiAKAPaOU adj. et n. 4 -^_/
Per*rmne qui est atteinted'ago-
raphobie.
Afc*«%MI«BlK^f)n.f.(de - W^*T
agora, et du gr. phobos, crainle).
Vertige que certain es personnes
eprouvent quand elles ont ft tra-
rerser on pont, nne rue, une
P lare - AsMtl
AflOCTl n. m. Blammifere
rongeur, de la faille d'un lievre, et qui est originairc
dAmerique et d'Oc£anie.
A6RABAC1B n. m. Action d'agrafor.
AttRABB n. f. Crochet de metal qui s'engage dans
un annean appele porte, et sert ft
joindre 1« bord« oppose* d'un vete-
ment. Archil. Crampon de fer qui
unit le* pierresentreelleu.OrBement
de sculptor*- place ft la tete des arcs.
ACRtrKH 1 ft ) v. a. Attarher
atec unr agraft- : agraferun corsage. Ant. Begrafer.
AtiRAlSK (gre-rf) adj. (lat. agrariu* ; de agcr,
rhampi. Qui a ranpf>rt aux terres : mesure agraire.
fare e*r VuniU d*t mesure pour les nurfaees ayrai-
rtM. Laia ogr aires. V. aoraikbs (loin). [Part. hi$t.\
A«BVAJlBin t. a. Rendre plus grand : agrandir
une maiton. Faire paraltre plus grand : ce vStement
Ajr«f«.
— AGR
vous agrandit. Fig. Elever, ennoblir : la lecture
agrandit I'dme. Ant. Kapetiaser, «■«•!■ drlr.
AGR ANBIBBBMB1VT (dwe-mon) n.m. Accrois-
sement, augmentation. Ant. AmoiMdrisscmrasrt, re-
dstclloM.
AClBAJVBIflBBVK (di-seur) n. m. Appareil em-
ploye en photographic pour les agrandjssemente.
(On dit aussi ampuficatrur.)
AURARTBITir, IVB adj. Mot qui sert ft donner
plus d'etendue A une expression. N. m. : un agranditif.
AVBAPBB (pe\y. a. Syn. de aorippbr.
A6RABHIB [ft) n. f. (du gr. a priv., etgraphein,
ecrire). Impossibility d'ecrire, quoique le malade
entende, comprenne et lise.
ACABABIA2V1BMB (nii-me) n. m. Systeme de ceuz
qui preconisent l'agrariat.
AttRABIAT (ri-a) n. m. Partage des terres entrc
ceux qui cultivent le sol.
AOKABIBIV (ri-i'n) ou ACiRAIRIBIf. KWNK {grt-
ri-in, €-ne) adj. Qui concerne la loi agraire. N. Parti-
san des iois agraires. N. m. pi. En Allemagne, parti
des grands proprietaires fonciers prolectionnistes.
A6RRABLB adj. Qui plait. Avoir pour agitable,
trouTcr bon. L"aa;reabl« n. m. Ce qui e«t agreablc :
prifirer Futile a I'agreable. Ant. B4a«sr*«ble, fA-
cftiena, d^plaiaaat, ble— — t.
AGBBABLBMBIVT (man) adv. D'une maniere
agreablc- Ant. Beaasp^ableaieaS.
AOBBB n. m. Homme de loi agrfe par un tri-
bunal de commerce pour representee les parties
devant lui. — Les agrees ne sont pas des offlriers
ministeriels comme les avoucs; oh est libre de nc
pas seservir de leur ministere. Quoique les cabinets
d'agrees n'aient aucune existence legale, ils se cedent
comme les charges d'avoues, avec Tagrement du tri-
bunal. ,
AC1RBBR v. a. (rad.^re"). Recevoir favorablement,
approuver. V. n. Plaire : cela nc m'agrie pas. Ant.
Reester, refnaer, rejeter.
AURBBtR n. m. Celui dont la profession est
d'agreer les navires.
AQNBBAT {gha) n. m. Assemblage de parties qui
adherent entre elles.
AVRBGATIF, IVB adj. Qui joint, qui reunit.
ABRBC3ATIOX (si-on) n. f. Admission dans un
corps. Titre d'agr^ge" : agrfgation den acienceit, dee
lettres. Phya. Assemblage de parties homogenes for-
mant un tout.
ABRBOB, B n. Personne qui, aprcs an concours,
est declaree apte ft professer dans un lycee, une fa-
culty : agrigi iChistoirc, de philosophic
AORBCSBR (ji) v. a. (lat. aggregare, reunir;
pref. ad, et qrex, Qrcgia, troupeau. — Se conj. comme
abre'ger.) Admettre dans un corps. Phya. Reunir dans
un tout des parties sans liaison naturcllc.
AfiRBMB!tT (man) n- m. Approbation, consen-
tement : obtenir Vagriment de sa famille pour...
Qualite par laquelle on plait : livre plcin d'agre-
ment. Plaisir : I' agreement de la aocit'te". Arta d' agree-
ment: la musique, la peinture, la danse, 1'equita-
tion. Tescrime, etc. PI. Ornements du discours, du
chant, de la toilette. Ant. Besapprobatlou, ref««,
deaajp^aieflit.
AfiRBHBNTBR (man-ti) ▼• a. Relever par des
agrements, orner : habit agre'mentd de broderies.
AGRB8 (grC) n. m. pi. Ce qui sert ft la manoeuvre
d'un navire (voiles, cordages, etc.). Par anal. : lea
ogre's d'un aerostat. Appareils de gymnase.
AGRBBBBUR (gr€-aeur) n. m. Auteur d'une agres-
sion. Ant. Prova^Bie.
AGRBflMBIF (grt-sif), IVB adj. Qui a un caractere
d'agression : mesure agresaive.
AtaRBMMIOIB (^re-*i'-on) n. f. (lat. agorrssio; de
aggredi, attaquer). Attaquo non provoquee-
ACSRBMMIVBB1BMT (grcsi-ve-manj adv D'une
maniere agressive.
AORBMfilVITB (gre-fi) n. f. Quality dime p«-r-
honne, d'unn chose atrn-ssive.
ACiRBMTB (gres-te) adj. Kustique : site agreMe.
Rud«* : mantrs agrestes. Ant. I rbaia, rulli«r.
AURBBTKHBirr (grCa-te-man) adv. D'uu<- facon
agreste.
ACRICOLB adj. (agricola, laboureur; dc ager,
k
Digitized by
Google
AGR —
agri, champ, et colere, cultiver). Adonn6 ft l'agricul-
turc : peuple agricole. Qui a rapport a l'agriculture :
industrie agricole.
ACtRIClTl/rBIJR n. m. (meme etymol. qu'ft l'art.
preced.). Celul qui cultive la terre.
AGRICULTURAL, B, AUX adj. Qui a rapport a
l'agriculture.
AGRICULTURE n. f. Culture du sol, travail ct
soins qu'on lui donne pour lo faire produire. — Tout
ce qui concerne les encouragements a l'agriculture
et lea ecoles d'agriculture est, administrativement,
sous la dependance du minist&re de f Agriculture,
qu'assistent des conseils speciaux. V. Kcolb natio-
MALE D'AGRICULTURE (jMrt hist.).
AGRirFBR (gri-fi) v. a. Prendre avec les griffes :
aqriffer un morctau de frontage. B'agrlffer v. pr.
8 attacher avec les griffes : le chat s'agriffe aux ri-
deaux.
AGHILU0 (luss) ou AGRILB n. m. Genre dln-
sectes colcopteres pentameres, comprenant des ani-
maux de petite taille, d'un vert bronx*, qu'on trouve
dans les arbres.
AGRIOIV n. m. Insecte orthoptere, ft corps fln ct
allonge*, vulgaircment appele demoiselle, et qu'on
trouve volant au bord des eaux.
AGRIPAUME (p6-me) n. f. Syn. de i.eokure.
AGRIPPBR (gri-pt) v. a. Saisir avidement.
AGR1PPBUR, BUMS (gri-peur, cu-ze) n. Fam.
Celui, celle qui sal sit avec avidity.
AGROMAWB n. Personne qui a la passion, la ma-
nie de l'agriculture.
AGROMAN1B (nf) n. f. Passion de l'agriculture,
poussee jusqu'ft la manie.
AGBOWORE n. m. (du gr. agros, champ, ct no-
mos, loi). Celui qui est verse dans la theorie do l'agri-
culture. lagealear-agroaama* tilre confirm aux
Aleves dipldmes de l'lnatitut national agronomique.
(PI. des inninieurs-agronomes.)
AGRONBM1B (ml) n. f. Theorie de l'agriculture.
AGRONOMIQUB adj. Qui a rapport a 1' agrono-
mic : Institut agronomique.
AGROBTIDB (grosti-de) n. f. Genre de plantca
gramine>s, qui poussent dans les pre> et dont quel-
ques especcs sont apprtcieca commc fourragc.
AGROUPEMBBT (man) a. m. Action d'agrouper.
Etat de ce qui est agroupe.
AGHOUPER (pi) ▼. a. Disposer, reunir en groupe.
M'agrouper v. pr. Se mettre en groupe.
AGl'BHRiR (ghe~-rir) v. a. Accoutumer a la
guerre, ft une chose penible : la nicessite" aguerrit
sour en t un poltron. 0'agaerrlr v. pr. : il faut s'a-
guerrir d la fatigue.
AGUBRRIB0BME1IT (ghe-ri-se-man) n. m. Ac-
tion d'aguerrir. Quality de celui, de cc qui est aguerri.
A«H3BTB(^)n.m. pl.(ded0uef, en guettant). Sur-
veillance attentive. Eire, sc tenir aux aguets, tpier.
AB Id) ! interj. qui sert ft marquer la joie : ah !
Quel plaisir! La douleur : ah! vous me faites mal!
L'admiration : ah! que e'est beau I La commisera-
tion : ah I que je vous plains ! L'im patience : ah!
que vous ttes lent! etc.
AHA1* n. m. (onomatopee). Effort penible. Crl de
fatigue. (Vx.)
ARAifBR (ni) v. n. Supporter une grande fatigue.
Faire entendre le cri de ahan en travaillant.
AHBOBTB. B adj. Qui a heurte contre. Fig. Bute
ft : ftre aheurti a un prijugi.
AHECHTEiRirr (man) n.m.Obstination extreme.
AHBURTKR (PT) [sa-eur-tf\ v. pr. S'attacher opi-
niatrement ft quelque chose. Echouer, se briser.
AHl interj. V. aIb.
AHtiBl, B adj. Qui a perdu la tete. Stupefait,
trouble, etourdi. N. : un ahuri, une ahurie.
AHl Bin v. a. Troubler, faire perdre la tete.
AHUR1BBBMBNT (rise-man) n. m. Etat d'une
personne ahurie. Etonncment, stupefaction.
aV (a-i) n. m. Zool. Norn vulgaire des maromi feres
du genre bradype : on nomine Val parcsseux a cause
de la lenteur de ses mouvements. (V. hradype.) Mtkl.
Inflammation des synoviales du poignet.
As* (a-i) n. m. (Enol. V. at.
AlCBE, ECHB ou B»CHB(<!-cAe)n. m. Nomdonnd
par les pecheurs aux divers appals dont ils se aer-
vent pour prendre le poisson.
1 (i-de) n. f. (lat. adjuvare, secourir). Secours,
- AIO
assistance. N. m. et f. Personne qui aide. Aide de
cams, offlcier d'ordonnance attach* ft la personne
d'un souverain, d'un general. N. f. pi. Impdts, sub-
sides, lev6es de deniers qui se falsaient sur le peu-
Fle pour aider ft soutenir les defenses de l'Etat sous
ancienne monarchic. Cour des aides, Cour souve-
raine qui Jugeait les affaires concernant ces subsides.
AiBBAfj (e~-dd) n. m. Morceau de bois passe dans
lcs ridcllcs d'une charrette pour soutenir les charges.
AIBB-MAC.01V n. m. Ouvrier qui sert les macons.
PI. des aides-macons.
AIBB-MAJOR n. m. Chirurgien adjoint au cbi-
rurgien-major d'un regiment. Pi. des aides-majors.
AiDBB (4-di) v. a. (rad. aide). Seconder, assister :
aider ses amis, aider quelqu'un de sa bourse. V. n.
Prater son concours en prenant soi-meme une par-
tie de la peine : je lui aiderai a porter ce paquet.
ITaider v. pr. Se servir : s'aider des deux mains.
Prov. : Aide-tof. le eiel t'aldera. donnc-toi du mal
si tu veux reussir. Amt. IVaire, g*aer.
A1E ou ABl (a-i) inter). Qui exprimc une douleur
physique : Ate! je me sum fait mal!
aHbui. (a-i-eul), B n. (lat. avus, grand-pere). Le
grand-pere, la grand'mere. PI. des aleuU, aleules.
N. m. pi. Les aleux, les ancetres.
AI6UI (i-gle) n. m. (lat. aquila). Un des plus forts
et le plus courageux des oiseaux de proie : I'aigle place
son aire sur les tochers escarpis. Pupitre (Teglise,
surmonte d'une ,--.•*•, ,
figure d'aigle. Fig.
Esprit supfirleur :
I'aigle de Meaux
(Bossuet). Yeux,
regards d'aigle,
?euxtrespercants.
nsigne de decora-
tion figurant un
aiglo : raigle noir
de Prusse. Grand
aigle, format de
papier (env. 0»,7&
sur i",06). N. f.
Femclle de l'oi-
seau de proie.
Etendard , dra-
peau : Us aigles
romaines. Figure
heraldique : une
aigle couronntte .
A16LBFIN ( 4 )
Aigl* «i aigioas.
n. m. Poisson du genre gade, voisin des monies, mats
Slus petit, qu'on peche dans les men du nord. (On
it aussi aiorepin.)
AWUTTT B (i-gl *-te) n. f. V. alerion.
AIC1LOM, OIVMB (4-glon, o-ne) n. Petit de I'aigle.
AIGBB U-gre) adj. (lat. acer, ftcre). Acide, piquant.
Fig. Criard, aigu : voix aigre. Rude, desagreable :
ton aigre. Reveche : femme aigre. N. m. : le levain
sent I'aigre. Ant. Boax.
AICABB-BOVX tdou), CB adj. Mele d'aigre et de
doux. Fig. Dont 1 aigreur se revet dune apparence
de douceur : parole aigre-douce. PI. aigres-doux,
aigres-douces.
AlCABBriB (<>) n. m. Homme ruse, indelicat. Che-
valier d'industrie. Zool. V. ajoleftn.
AlORBLBT, BTTB (e^gre-U, 4-te) adj. Un peu
aigre : save ur aig relette.
AlBBBBil
[4-are-man) adv. D'une maniere
aigre : ripondre aigrement.
AIGRBMOIBB le) n. f. Genre de rosacees, ft fleurs
jaunes, trfts repandu et employe oomme vuln^raire.
AIBBBMBBB («f) n. m. Charbon
pulv6ris4 de bois tendrc, employe aux
preparations pyrotechniques.
AIBRBT, BTTB (e~-gn>, i-te) adj.
Un peu aigre.
A1CRBTTB (4-gr4-te) n. f. (de ai-
gron, forme dialect de heron). Fais-
ce.au de plumes qui orne la tete de ^
certains oiseaux. Ornement de tete en
forme de bouquet Panache d'un casque, d'un dais.
Bouquet de diamante. Zool. Sort* de heron dont
quelques plumes servent ft faire des aigrettes.
AIGRETTE (4-gri-ti), B adj. Bot. Qui porte une
aigrette.
Digitized by
Google
AGRICULTURE
Batteuse '
Coupe -racines
Trieur
Google
Digitized by
AIG - j
AI6RBUH (<») n. f. Elat de ce qui est aisre.
Sensation ddsagreable causee par des aliments mal
digeres. Fig. Parler avec aigreur, dire des choses
desagreables, blessantcs.
A1QHI1V (4) n. m. Poirier, pommier jcuncs.
AIC1RIH (4) v^ a. Rendre aigre : la ckaleur aigrit
le vin. Fijg. Irriter : le malheur aigrit le raur. V. n. : ce
tin aigrit. PTalgrirv. pr. Devenir aigre- Fig. Devenir
irritable.
AlCiHlflftEMEMT (4-gri-se-man) n. m. Action
d'aigrir. Resultat de cette action.
AIGU (4-ghu), B adj. (lat. acutus, pointu). Termini
en point*. Fig. Clair et percant : voix aigue. Vif ct
piquant : Douleur aigue. Acreai alga, qui va de
droite a gauche. (V. accent.) Angle aigu, angle qui
a moins de90degr6s. (V. angle.) Maladle alguS,
rapid? dans sa marche et son developpement.
AIGVABB (4-gha-de) n. f. (vx fr. aigue, eau). Provi-
sion d'eau douce pour un navire. (Vx.) Lieu ou se
fait cet approvisionnement.
AlCUAUB (4-gha-ie) n. m. (memo etymol. qua
l'art. preced.). Droit de conduire de l'eau sur son ter-
rain a travers le terrain d'autrui, au moyen dun
tuyau. (On dit auasi aigaob, aiouerib.)
Aiei'AlL. ou AHiAll. [4-ga, I mil.) n. m. Rosee
sur lcs feuilles : Vaiguail die au chien de chasse la
finesse de son flair.
AIGUAYEB (4-gh4-it) v. a. (Se conj. comme ba-
layer.) Baigner, laver : aiguayer du linge.
AliitJEHBARiIVB (4-ghe) n. f. Emcraudc vert de
mer. PI. des aigues -marines.
AIGUIBBE (4-ghi-4-re) n. f. (du vx fr. aigue, eau).
Vase a anse et a bee, ou Ion met de
l'eau.
AKiUBRBB (4-ghi-i-r4) n. f. Con-
tenu d'une aiguiere.
AltlULLADK (4-ghu-i, 11 mil.) n
Syn. de aiouillom,
AlCl illaub (4-ghu-i, //mll.)n
" al ■" " '
ferree.
Manoeuvre des aiguilles d'une v
AlGOlXLAT (S-ghu-i, 11 mil.,
n. va. Espece de chien de mer, de aqua
qui fournit lliuile de foie de requ
AIGUILLE (4-ghu-i, U mil.) n. f. (1
acus, pointc). Petite tige d'acier poll dont rune d
extremity est aigue, l'autre mousse et percee di
chas, et qui sert pour coudrc. Petite v*rge de metal,
servant a divers usages : aiguille a trieoter, aiguille
de cadran. Extremity d'une pyramlde, d'un clochcr,
d'un obeli sque. Portion de rail mobile sur le sol,
autour d'un point fixe, qui sert a faire passer un
train d'une voie sur une autre. V. aiouillkh. Phys.
AlfcuIHe tluMic. V. BoussoLK. Fig. et fam. Pointe
d'aiguille, subtilite, vdtille. Loc. prov. : lefll m
aiguille, d'une chose a une autre. Chereher aue
aiguille daM bm botte de Coin, chercher une
chose impossible a trouver. Oa le feralt paaser
d«M (ou par) le trou d'une aiguille, so dit d'un
hommc extremement timide, poltron.
AIGUIL.LEE (4-ghu-i, 11 mil., 4) n. f. Longueur de
fll, de soie, etc., ncccssaire pour travalller a raiguille.
AIC1 1M.V.H (t-ghu-i, 11 mil., 4) v. a- Disposer les
aiguilles des rails pour
qu*un train, un tram-
way, etc., change de
voie : aiguiller un
wagon.
A1GI T IL1.EH.1E (r*-
ghu-i, 11 mil., e-ri) n. f.
Fabrique, commerce
d'aiguilleg.
AlGl ILLKTAGB(r-
?hu-i. II mil.) n. m. Ac-
ion d'aiguilleter. Etat
de ce qui est aiguillctl.
AIGUILLBTEB (4-
ghu-i, 11 mil., e-ti) v. a.
(Prend deux t devant un
e muet : faiguillette, . . ... , ...
il aiguilleltera.) Atta- A,|fU,U " ,l » , «f u ' ,1 « u '-
cher des aiguillettes : AiguilleUrsonpourpoint. Aiguil-
leter des lacets, les ferrer. Mar. Faire un aiguilletage.
AlGl'lLLBTIBR (fi-ghu-i, 11 mil., e-ti-t) ou Al-
UUILLBTTIBR {4-ghu-i, 11 mil., 4-ti-i), EBB n.
— AIL
Pcrsonnc qui fait des aiguillettes et qui les ferre.
AietllLiJBTXB (4-ghn-i, 11 mil., 4-te)n- f. Cordon
ferre* par lcs deux bouts. Mar. Cordage. PL Ornement
militaire : aiguillettes de gendarme. Fig. Morceau de
chair coupe mince et en long : aiguillettes de canard.
AIGUILLBIB (4-ghu-i, 11 mil.) n. m. Celui qui
dispose les aiguilles sur une voie ferree.
AlGllLLIBR (4-ghu-i, 11 mil., 4) n. m. Etui a ai-
guilles.
AiGUllXOIV {4-ghu-i, 11 mil.) n. m. Pointe de
fer flxec au bout dun long baton, pour piquer les
boeufs. Dard des abeilles, des guepes. Fig. Tout ce
qui excite : la gloire est un puissant aiguil ton
AlUViLLONNAirr {t-ghu-i, U mil., o-nan), B adj.
Qui aiguillonne, excite : curiositd aiguillonnante.
AiauiXLOnrarBMBflrr (e'-ghu-i, U mil., one-man)
n. m. Action d'aiguillonner. Son resultat.
AlfiVll.i.OIVnrBK (e-ghu-i, 11 mil., o-ni) v. a. Pi-
quer avec l'aiguillon. Fig. Exciter, stimuler, encou-
rager : aiguillonner un enfant paresseux.
AieuiLLOT (4-ghu-i, 11 mil., o) n. m. Mamelon de
gonds fixes sur le gouvernail d'un navire.
AieiiMABLB (e-ghu-i-sa-ble) adj. Qui peut etre
aiguis^.
AIG17MAC1B (e-ghu-i-za-je) ou AIGBJIMBMBMT
{{-ghui-zc-man) n. m. Action d'aiguiser une anue,
un outil : Vaiguisage dun rasoir.
A1G17MBB (e-phu-i-ze) v. a. Rendre aigu, tran-
chant. Fig. Aiguiser I'appe'tit. l'exciter.
AIUUIMBIIIB (4-ghu-i-ze-rt) n. f. Lieu ou Ton po-
lit et aiguise les armes, lcs outils. ^ ~
AIGlJkfiBVB, BVMB (4-ghu-i-
zeur, eu-xe) n Celui, cclle dont le
metier est d'aiguiser.
AlttUlMOlR (6-ghu-i-xoir) n. m.
Outil a aiguiser.
All, (a, I mil.) n. m. (lat. al-
/it/m).Oignond'uneod<*urtresrorte.
PI. des aulx. (En l>otanique, on
dit cependant la famille des ails.) mu
A1L.ANTB (&) n. m. Genre de simaroubees asiati-
ques et oceaniennea, renfermant de grands arbres
vulgairement appel<5s vernis du Japon : I'ailante a
une odeur forte et peu agriahle.
A ILK (e-le) n. f. (lat. ala). Membre des oiseaux et
de quelques insectes, qui leur sert a voler. Par ert.
Ailw i 1. De pigeon : 2. D* papillon ; 3. D* liballui« ;4. D«elgnU.
Ailes d'un moulin, sea chassis garnis de toiles. A iles
d'un bdtiment, ses cdtes. Aues d'une armte, ses
flancs- Fig. Protection, surveillance : se rifugier sous
I'aile de sa mere. Loc. prov. : Voler de aes preprea
ailee, se passer d'autrui. Battre de I'aile, eire em-
barra8S6, mal a l'aise. Blagaer lea alien a qael-
q«*«a,lui retrancber de eon autorite, de son revenu.
Tlrer uae plume de l*aile a qaelqa'un, lui attrap-
pcr quelque chose, lui extorquer de l'argent. A tire-
d'aile. V. ttcb-d'ailk.
AILB (4-le) n. f. V. alb.
AI1.B (4-14), B adj. Qui a des ailes : insecte aiU.
AIE.BROIV (4) n. m. Extremite de I'aile. Se dit des
nageoires de quelques poissons : les ailerons du re-
Jjuin, de la carpe. Nom de petits a is qui garnisaent
es roues des moulins a eau.
AILBTTE {4-14-te, n. f. Petite aile. Armur. Se dit
des petits tenons encastres dans les projectiles allon-
ges et saillants ft la surface.
AiiXABB {a, 11 mil.) n. f. Sauce a l'ail.
Digitized by VjOOQiC
Aimaal.
AIL
I (a, 11 mil., ear) adv. flat, aliorsum).
En un autre lieu. B ailleur* loc. adv. Dun autre
lira. De plus ; du rests. Pour une autre cause.
AlUAM (a, U mil.) n. m. Coulis d'ail unement
fiiA avec de lliuile d'olive.
itLMUfn (a, // mil., o-li-zf) v. a. Meier de
Tail a un mete : aiUoliser une sauce.
AIMABLB (e) adj. Digne d'etre aime. De nature a
plain*. Substan tiv. : / aire raimablc. AjcT. Hargaeax.
AlHABLBiBIT (*, man adv. Avec amabilite.
AIMAJfT le-maa) n. m. (contract, du gr. adamas,
diamant). Oxyde de fer qui attire le fer et quelques
autre* metaux. Barreau aimante, aiguille
aimantee. Aimant naturel. celui que Ton
trouve tout forme dans la nature : fa Grecs
trouvaient les aimants nature Is dans cer-
taines contrees dAsie Mineure et de Mace-
doutc. Aimant artificiH, celui qui a etc, fa-
brique : le* aimants artificiels ne paraiss-nt
pas avoir et4 connus en Europe avant le xn« Steele.
Fia. AUrait : la douleurest un aimant pour les cceurs.
—Lei aimants set-rent a la construction des boussoles
et des machines electro-magnetiques ; ilg servent en-
eoiv k reconnaftre la presence du fer dans les mine-
rals ; la medecine les utilise dans divers usages : pour
1 extraction des paillettes de fer, pour les nevralgies.
A1MA5TT (e-man), B adj. Porte, k aimer : carac-
tcre aim ant, ame aimante.
AlMA WTAT lBai (4, si-on) n. f. Action daimanter.
AaftABTBm (e-man-ti) v. a. Communiquer k un
corps la propriete de Taimant : aimanter I' aiguille
dune bo HssoU . Aiguille aimantee.
AIMAJtTl*, B (e 1 ) adj. Qui apparticnt, qui sc rap-
portek la imant : vertu aimantine.
Ami ,e-me) t. a. (lat. amare). Avoir de l'aflec-
tion, de Famitie, du gout, du penchant pour quel-
qu'on ou quelque chose. Chenr, affectionner. Ant.
Bale, d*tea*«r.
Aix ia-in'). Mot arabe qui signifie source, fontaine,
et qui en tru dans le nom de plusieurs localites.
AIMS [4-ne) n. f. Baguette k laquelle on enfile par
la tete les harengt k fumer. Bande de peau qui gar-
nit la tete, les plis d'un soufflet d'orgiie.
ACfB 4-ne) n. f. flat inguen). Partie du corps
eatre le haut de la cuisse et le bas- ventre. Pli de
flexion de la cuisse sur r abdomen.
atSTB [t-ni), B adj. et n. (vx fr. aim, avant, et nil-
Ne le premier. Plus kg* qu'un autre : il est mon aini.
Atw»g* (4-tui-se) n. f. Priorite d'age cntre freres
et sonirs Bras* ^sImm*, droit qu'avait l'alne de
prendre dans la succession des parents plus que les
autre* enfants : la Constituante abolit en France le
droit dalnesse.
svtxmwm \a-i-nom') n. m. Maladie speciale k la
race ntgre, earaeterisee par la perte du petit orteil.
Ann {in\ adv. (lat. in sic, de cette maniere). De
cette facon. Conj. De meme, done. AImI one loc.
oonj. De La maniere que, comme. Alasi ••Is-ll loc.
adv. Mots qui terminent ordinairement les prieres de
rEgiise, et qui, par ext., servent k demanfler l'ac-
complissctnent de ce que Ton souhaite.
Aim (eV) n m. (gr. air). Fluide elastique que nous
respirons.Vent : i7 fait de fair. Prendre fair, se prome-
ner. Con us en fair, discours invraisemblables. Pro-
mesmes en Voir, poornesses vaines. PL L'atmosphere •
planer dans les airs. — L'air pur n'est pas un ele-
ment simple, mais un melange de plusieurs gaz, dont
les deux principaux sont l'oxygene et l'azote. L'air
eontient environ 21 parties d'oxygkne pour 79 parties
d azote; il renferme en outre de l'argon (environ 1/100),
du gaz earbonique, de la vapeur d'eau etdes traces d'un
certain nombre d'autrcs gaz. Enfln, il tient en sus-
pension une multitude de poussieres microscopiques,
parmi lesqucUes se trouvent des gennes organises
{microbes), qui, rencontrant un milieu propice, peu-
vent s'y developper et produire des fermentations et
des putrefactions. Certains de ces microbes, en pene-
trant dans nos poumons, peuvent developper de ter-
rible* maladies. L'air joue un r61e important dans la
■stare : il est indispensable k la vie des animaux et
dec plantes; II entretient la combustion et la res-
piration -. il est le vchicule du son ; enfln, l'industrie
rattlise comme force motrice dans une foule de cir-
rottstance*. entre autre* dans la navigation k voiles
et pour les moulins k «ent. V. AniosPHkax.
5 — AJO
Oalilde. puis son disciple Torricelli, etablirent que
l'air est pesant ; un litre d'air pur k 0* et sous la
pression ordinaire pese U' T t93. Cette pression exer-
c4c par l'air est appelee pression atmospMrique. Cest
k cette pression atmospherique qu'est due l'ascension
de lcau dans les pompes et non, comme on disait
autrefois, k l'Aorreur de la nature pour le vide.
»« A1 i? &1 n- m ' ^ fr * airt ' ^**position. caractere).
Maniere, aeon : parler d'un air convenable. Expres-
sion des traits : avoir l'air fier. Ressemblance : il a
devotre air. Avoir l'air, paraltre. Prendre des airs,
a fleeter des manieres au-dessus de son «tat. Lair et
la chanson, Papparence et la reaiite.
A IK (4r) n. m. (ital. atro). Suite de notes compo-
sant un chant : chaque peuple a ses airs nationaux.
AIRA«SB (4) n. m. Angle que fait la voile d'une
aile de moulin avec le plan de circulation de celle-ci.
Oalerie pour appel d'air dans les mines.
. AimAlW (4-nn) n. m. (lat. ssramen). Alllage de
different* metaux l dont le cuivre forme la base.
Fig. Caur dairaxn, coeur dur et impitoyable. Se
prend, dans le style poetique, pour le canon, une
cloche : / airain tonne. Les sons lugubres de I'airain.
Age d'alrala. V. log.
A 1KB (^-re) n. f. (lat. area). Lieu ok l'on bat le
grain. Giom. Espace renferme par des lignes : aire
dun triangle, d'un plancher, dun champ. Nld des
oiseaux de proie : Vaire de raigle. Mar. Direction
du vent : il y a trente-deux aires de vent.
A1RBB (e-rO n. f. Quantite de gerbes qu'on met
en une fois sur laire : airie de bl4, de seigle.
A1MBLLB (<?-re-/e) n. f. Genre d'arbrisseaux (vac-
cinae*), k bales acidesetrafratchissantes, qui portent
le meme nom : I'airelle myrtille se troitve dans /r«
lieux montueux, frais et boises.
AIHBB (c-ri) v. n. Faire son nid, en parlant de
certains oiseaux de proie.
aihvrb (e) n. f. Extremitd d'une veine metalli-
fere ou de houille.
AM (4) n. m. Planche de bois : les ais dune cloison
Aim/kMCB (4-zan-se) n. f. Kacilite qui semontre dans
les actions, les manieres, le langage. Fortune sufrt-
sante : vivre dans Vaisance. Lieux, cabinets daisances,
lieux destines aux besoins naturels. Art. tiejte.
A1HCBAL' (4-so) n. m. Syn. de aissettk.
Al«B(«?-ae) n. f. Contentcment, joie, etat agreable.
A Tata*. 4 aoa alae loc. adv. Sans princ, sans se
gener. Ironiq. A votre aise, ne vous genez pas. PI.
Commodii^s de la vie : aimer ses aists.
AIMB (4-se) adj. Content. Joyeux, ravi.
AIMB (4-zi), B adj. Facile : la critique est aisie et
Cart est difficile. Qui a quelque fortune : e'est un
homme,aise. Ant. 4t*a&.
Al^BlIBlfT (4-z4-man) adv. Facilement, avec ai-
sance. Sans privations : cii^rc aisement.
AIM0BAV (4-so) n. m. Syn. de aissbttb.
AIMSB1.IBHB {4-se) n. f. Syn. de aissbttb.
AMiBLLB (e-s4-le) n. f. (lat. axilla). Cavite qui se
trouve au-desso us de la jonction des bras avee l'epaule.
AISSBTTB (4-s4-te) n. f. Petite hache recourbee,
dont se servent les tonnelicrs pour tail-
ler les douves. (On dit aussi aiscbau, I
A1BSBAU, AI8SBL1ERE.)
AfTRK« (4-tre) n. m. pi. Autre c
thographe du mot etres : les aitres
d'une mais on.
AJOI5TTBR (ti) v. a.(rad.;oen/). Join-
dre bout k bout.
AJORfC (ion) n. m. Genre de ldgumi- **-•"••
neuses papilionacees, qui renferme des arbustes <^pi-
neux k flours jaune dor et qui croK dans les endroits
arides.
AJOITPA n. m- Hutte de sauvages. de negres.
AJOKK n.m. Ce qui est a jour, dans une sculpture.
AJOUBE. B adj. Se dit de ce qui est perc6 k jour.
AJOtHBR (r4) v. a. Pratiquer des jours dans •
ajourer une balustrade.
AJOVHIHBMBIVT (man) n. m. Remise d'une af-
faire k un autre jour. Assignation k coraparaitrc a
Jour flxe devant un tribunal, donnee par huissier.
AJOVMMBR (ne) v. a. Renvoyer k un autre jour :
ajourner une cause.
AJOUTABUB adj. Qui peut, qui doit etre ajoute.
AJOfJTAClB n. m. Chose ajoutde k une autre.
' n. m. Addition que l'on fait k un ecrit.
Digitized by VjOOQLC
e recourbee,
T
AJO
— 2« —
ALC
AJOUTBR (U) t. a. Joindre, augmenter : la mo-
destie ajoute au merite. Aj outer foi, croire. Ant.
Btetraaeher.
AJUBTACB (jus-ta-ie) n. m. Action de donocr
aux monnaies le poids legal. Action de fixer dans la
Slace qu'elles doivent occuper let differentes pieces
'une ma chin e, d'un instrument.
AJUBTBMB1BT (jus-te-man) n. m. Action d'ajus-
ter. Parure : itre recherchi dans son ajustement-
A JUMTBR {jus-U ) t. a. Rendre juste : a j inter
une mesure, une balance. Adapter : ajuster un cou-
vercle a une botte. Mettre en «tat de fonctionner :
ajuster une machine. Viser : ajuster un liivrt.
Habiller, parer.
AJUMTBUB (jus-teur) n. m. Ourrier qui ajnste.
AJUBTeiB. {jus-toir) n. m. Petite balance qui sert
a mettre les monnaies au poids voulu.
AJUBTUBtB (jus-tu-re) n. f- Concavite menagee au
fer a cheval pour qu'il s adapte facilement au pied.
AJUT (ju) ou AJUBT (Ju) n. m. Nosud particulier
servant auz marina pour joindre deux cordages.
(On dit aussi noeud-db-vachb.)
AJUTA4SB n. ra. Petit tuyau soude a l'extremitc
d'un tube d'ecoulement pour en regulariser le debit.
(On dit quelquef. ajutoir.)
AKBNB ou ACBAI1VB (ki-ne) n. m. Dot. Fruit
sec, dont le pericarpe n'est pas soude avec la graine.
ALABAIBBUBB n. f. Variete de grenat d'un rouge
fonoe. Sulfure de manganese naturel, qui doit son
nom a la ville A'Alabanda (Carie), ou on le rencontre.
ALABASTOlTB (bas-tri-tc) n. f. Variete de gypse,
tres blanche, qui se trouve en Tosoane ct est em-
ployee a faire des vaaes, des statuettes, etc.
ALACRITB n. t. Enjouement, gaiete d'humeur.
ALALIB (It) n. f. (du gr. a priv., et lalein, parler).
M utisme accidentel. Mutlt4 acquise.
ALAMBIC (lan-bik) n. m (ar. al, le, et ambic, rase
a distillation). Appareil pour distiller. Fig. Passer a
I'alambic, examiner avec soin. — L'alambic se corn*
pose d'une marmite appelee cucurbite, dans laquelle
on place les matieres a distiller, d'un couvcrrle
ou chapiteau, qui recouvre la cucurbite, re^oit les
vapeurs et les dirige par un tuyau incline dans le re-
frigerant. La. cea -apeurs se refroidissent en passant
par un tube en spirale appele serpentin, qui plonge
dans l'eau froide, et elles reviennent a l'itat liquide.
ALAMBIQUABB [lan-bi-ka-jc) a. m. Rafflnement,
subtilitt excessive.
alambiqub (lan-bi-kt), B adj. Rafflne, compli-
qu6 : Voiture a sou vent le style alambiqvi.
ALAMBIQUBR itan-bi-kS) v. a. Distiller a l'alam-
bic. Fig. Rendre trop subtil : alambiquer son style.
ALAS BIQUBUR , EUHB (lan-b i -ktur,eu-zc) n . Per-
sonnc dont le style, la parole, sont rafilnes, compasses.
ALANBIBR (di-e) n. m. Bouche. foyer place a la
base de certains fours speciaux : four a alandiers.
ALAIVBUIR (ghir) t. a. Rendre languissant. »'•-
l«Mg«ir v. pr. Perdre de sa force.
Al.ANCUIBSBMBCT {yhi-se-man) n. m. Etat de
langueur.
ALAP11V n. m. Teinture qui sert dans l'imprcssion
de 1 indlenne. Adjcctiv. : teinture alapin.
ALARQUEB fyAc") v. n. Oagner le large.
alarmaibt [man), B adj. Qui alarm© : nouvelle
alarmante.
ALARMS n. f. (de l'ital. all'arme, aux armes!).
Cri, anpcl aux armes : sonner Falarme. Praycur :
jeter talarme dans les caurs. PI. Inquietudes : ces-
ser vos alarmes.
ALARMBR {mi) v. a. Donncr l'alarme. Causer
de l'inquletude, de la frayeur. *J*alar-aer v. pr.
S'inqui«ter, s'effrayer. Ant. Rummip, •ak*r4lr.
ALARMISTS [miste) adj. et n. Qui repand l'a-
larme.
ALATBRIf B (ter-ne) n. m. Bot. Espece de nerprun
d'Europe , toujours vert, cxhalant une odeur de miel
agrcable, a fruits purgatifs.
ALBAXAIA, B [mi. t-ze) adj. et n. De l'Albanie.
ALBARBLLB \re~-lt) n. f. Champignon comestible
du genre bolet, croissant sur le chataignier, le peu-
plier, et tres commun en Italic.
ALRATRE n. m. (gr. alabastron). Espece de mar-
bre blanc transparent, tendre et susceptible d'un
beau poll. Fig. Blanchcur
extreme : cou dalbatre.
ALBATRMSR (tri-t)
n. m. Ouvrier, negociant
en albatre.
ALBATROB (tTOSS) n.
m. Genred'oiseaux palmi-
pedes des mers australes.
Sorte de peche, d abricot,
a chair blanche, aigrelette, et qui adhere au noyau.
ALBBRGIBR (ber-ji-i) n. m. Arbre qui donne
l'alberge.
ALBIBB adj. (lat. albus). Blanch4tre.
ALBI1VI0MB \nis-me) n. m. (lat. albus* blanc).
Anomalie con geni tale de la peau, consistant dans la
diminution ou meme 1' absence complete de la ma*
tiere colorants de la peau et du systeme pileux, qui
sont d'un blanc mat et blafard, tandis que les yeux
sont rougeatres.
AUBDVOB3 (now) n. et adj. Qui est affect* d'albi-
nisme.
ALB1TB n. f. Silicate double d'alumine et de soude,
voisin des feldspaths.
ALBVCIIVB, B adj. (lat. albus, blanc). MM. Se
dit des humeurs, membranes et tissus tres blancs.
ALBUGUVBUX, BVBB (neu, eu-se) adj. Blanch&tre.
ALAKBe n. m. ou ALBl'tilNB n. f. Mid. Tache
blanche qui se forme dans le tissu de la cornde.
ALBUM (bom) n. m. Registre destine a reccvoir des
vers, des dessins, etc. Recueil de musique. Sorte de
livre ou des carrfts, des ovales, sont decoupes, pour
qu'on y glisse des photographies- PI- des albums.
ALBUM BIB (men) n. m. Blanc d'oeuf. Partic de
la graine entourant l'embryon.
Al JiUMUVB n. f- Substance un peu salee, tres re-
pandue dans la nature, et qui en particulier forme la
presque totality du blanc d oauf et du serum du sang.
AUiUMlFfB, B adj. Qui contient de l'albumine ou
de l'albumen.
ALBUM1MBUX, BUBB (neu, eu-se) adj. Qui con-
tient de l'albumine.
ALBUM! IVOfBB (no-i) adj. et n. m. (de albumine,
ct du gr. eidos, aspect). Qui resscmblc a l'albumine,
ou qui en a les caracteres.
ALBUMUBOSB (no-ze) n. f. Produit obtenu par
Taction des alcalis sur l'albumine.
ALBUMINUBtlB (rfln. f. Maladie caracterisee par
la presence de 1' albumine dans les urines.
ALBUMDfUltlQUB ad). Qui a rapport a l'albu-
minuric. N. Personne atteinte d'albuintnurie.
ALCABB n. m. (ar. al, le, ct kadi, juge). Nom
donne, en Espagne, a certains juges ou magistrats
municipaux.
ALCaV^UB (ka-i) adj. Se dit dune sorte de vers
ou de metre grec et latin. N. m. : tin alcaique-
ALCALBBCBJBCB (Us-san-se) n. f- EUt des sub-
stances dans lesquclles il s'est forme spontanement
de l'ammoniaque, qui est un alcali.
ALCALBS€B!rr (leS-san), B adj. Qui prend les
propri^tes alcalines : les corps contenant de I'asote
peuvtnt devenir alcalescents.
ALCALI n. m. (ar. al, le. ct kali, plante marine
dont on extrait la soude). Chim. Substance dont les
proprietes chimiques sont analogues a celles de la
soude et k la potasse. Alcali volatil, ammoaiaque.
Digitized by VjVJOvIL
ALC
IAMT lfi-an), B adj. Qui fait naltre une
manifesta tion alc aline : principe alcali fiant.
ALCAUMBTHB n. m. Appareil a l'aide duquel
ob determine le degre de purete* des alcalia.
AljCAUMBTmiB (trf) n. f. (de alcali, et du gr.
mr/ron, mesure). Partic de la chimin qui traite des
precede* a employer poor le dotage des alcali*.
AaXAm,Kf, B adj . Qui serapporteauxalcalis : saveur
aha line. N. m. Medicament qui renferme un alcali.
AJXA1AMITB n. f. Etat alcalin.
ALCALIHATIBM OU AIXAUMIBATION (sa-«i-
on) a- f. Action d'alcaliaer.
AUAUna ou ALCAUlf IfBB (z<9 v. a. Dormer
k une substance des propriety alcalines.
AIXAL+IBB (lo-t-de) n- m. Substance organique
rappelant les alcalls par ses propria*.
AlXABAKAM (sou) n. m. Vase dc
terre poreux en forme de carafe, dans
lequel les boissons se rafraichiasent par
evaporation.
AI4TBB (si) n. t. (gr. alkea, mauve).
Genre de malvacees, qui renferme la
rose trtmirre.
ALCBIMIB (mf) n. f. Art chimerique
de la transmutation des metaux. —
Cette science *'e*4 vainement occupee
de reehercber la pierrt philosophale
et la panaeee; mais elle a donne nais-
sance a la cbimle. On lui doit la decou- .
verte de la poudre. du phosphore, etc. **■*•■»••
ALMUUfTB adj. Qui a rapport a l'alcbimie.
AajCBOslurrB (mit-te) n. m- Qui s'oceupait d'al-
ebimie.
AMJC—*s(kolou ko-ot)*.m. (ar.ai,le,etcoAo/, chose
subtile). Liquide obtenu par la distillation du vin et
d 'autre* liqueurs fennentees, et appelc aussi e*prit-de-
Tin. i\\ boat a 78* et ne pent etre aolidific qu'a - MK)
ALCO*LAT [ko-la ou ko-o-la) n. m Medicament
qui result* de la distillation de 1 alcool sur une sub-
stance aromaiique : feau de Cologne est un qlcoolat.
AIX«*LATIB*B (ko-la ou ko-o-la) n. f. Produit
obtenu par maceration d'une plante dans l'alcool.
ALCMUPiCATfON (*©-/» ou ko-o-li, si-on) n. f.
Transformation (Tune substance en alcool par suite
de fermentation.
ALCOMJ^VB (ko-li-ke ou ko-o-li-ke) adj. Qui con-
tieat de l'esprit-de-vin : liqueur alcoolique. N. m. Li-
queur alcoolique. N. Personne atteinte d'alcoolisme.
ALCoeuiABUI (ko ou ko^-li-za-ble) adj. Qui
pent etre convert! en alcool : le mere e$t alcoolisable.
ALCB+U0ATWW (ko ou ko-o-li-za-*i-on) n. f.
Production ou addition de l'alcool dans les liquides.
■ 14* — U— (ko ou ko-o-li-zi) v. a. Produire
ralcooliaation Ajouter de l'alcool a un autre li-
quide : mitoolUtr du tin. Liqueur akoolUie. Rendre
quelqu'ua alcoolique.
A14*«UBMB (ko ou ko-o-li* me) n. m. Maladic
produite par Tabus des liqueurs alcoolique*.
ALCMHBTmi ou A1>C*»LAMBTKK (ko ou
ko-o) n- m- (de alcool, et du gr. metron, mesure).
Areometre pour mesurer la richesse en alcool ...
dea esprit* et eaux-de- vie. ,Q0
ft! C— Ml f IP ou AJ#CAOL6MBTBIB "
(ko ou ko-o, trf) n. f. Partie de la physique qui »o
traite des uroeede* employe* pour la deter- to
minatlon de la contenance en alcool des 11- a .
queur* spiritaeuses. *
ALfdrB n. f. (esp. aleoba, chambre a cou-
efcer). Bnfoncemeat dan* une chambre pour ._
reoevoir on ou plusieurs lit* : de petite* alc&oes 11
$ont nussibk* i la tmnti. "
AXCYBJT ($Um) n. m. Oiseau fabuleux. (L'al-
2oa, ehex les anden*, paasait pour ne faire son
d que sur une mer calme, et il etait regarde
comme oiseau dlieureux presage.)
A!jCT«SVBX, Burnt (ni-in, i-ne) adj. Qui
se rapporte h l'alcyon. Jour* alcyoniens, les
3* Jour* qui precedent et les sept Jours qui A1 ~°-
veot le solstice d'biver, pendant leaquel* "*•"
oa dit que Faleyon fait son old et que la mer est calme.
■ ■■■■I (*)n. f. Village dependant des possessions
europeeoae* d'Afrique, du Breail et de* Inde*. et
fttaMtd par dea autocbtones.
- *7 - ALB
AUinM (di-i-de) n. f. Llqulde volatil, qui *e
produit lorsqu'on oxyde un alcool.
ALBBBMAIV (d&r-man') n. m. Magistrat muni-
cipal, en Angleterre et aux Etats-UnFs. PI. des al-
dermen,
ALB (*"-/«) ou AIMS (e-/e) n. f. (m. anal.). Espece
de Mere anglaUe legere, fabriqucc avec du malt peu
lorrefle.
)
(lat. alea) n. m. Chance, hasard.
ALBATOIBJI adj. (rad. alia). Qui repose aur un
evenement incertain, qui est soumis aux chances du
hasard : le benefice que Von demande au jeu est
toujour* aliatoire. Le pari est un contrat
aliatoire.
ALBATOUIBMBirr (man) adv. D'une
maniere aleatoire.
AI*B5IB n. f. Poincon avec lequel les
cordonnier*. selliers, etc., percent le cuir.
ALBSUBS (ni-f) n. m. Pabricant, mar-
cband d'alencs.
ALlQfOIS (noi) adj. m. Se dit du cres-
son des jardins qui sert a relcver le gout
de* salade* : cresson alinois.
ALBIVTIB (Ian) v. a- Rendre lent, plus
lent. (On dit mieux ralentir.)
AWJummmKMRftT ( a-lanti-se-man)
n. m. Action d'alentir, de so ralentir. (On dit mieux
RALENmSKMENT.)
AIAXTOKn (Ian) adv. Aux environs. (Ne dites
pas alentour de la table, mais autour de la table.)
ALBNTOtTRM (lan-tour) n. m. pi. Lieux circon-
voisin* : les alentour* d'une ville. Fig. : les alentour*
de la verity.
ALBPUfB n. f. (de Alep, n. de ville). Etoffe de
sole et de laine.
^1.B*«I02V n m. Bias. Aiglon avec les ailes eten-
dues et sans bee ni pattcs- (On dit aussi aioi.ktte.)
ALBBOW ou ALBIRON (If) n. ro. Trinfrle do bois
au moyen de laquelle on hausse et on releve les lia-
ses d'un metier a tisser.
ALBBTB (ler-te) adj. Vigilant; vif. N. f. Alarme :
lalerte a iti vive. InterJ. Debout, garde a voua!
ALBSAAJB (za-je) n. m. Action d'alescr.
Aa.BflB(se*), B adj. Bla*. Se dit des pieces dont les
extremites ne touchent pa* lea bord« de lecu : croix
aldtie. (On ecrit aussi alai&e et al£zb.)
AI.K0ER (%i) v. a (Se conj. comme aceiUrer.)
Polir l'interieur d'un tube, dun trou quelconque.
Bias. Diminuer de longueur, en parlant des piece*
honorable*.
(zoir) n. m. Outil ou machine pour aleser.
I (U»-
ti\ OU ALRMTIH
lUs-tir) v. a, Al-
legcr, degager :
alester un navire.
ALBilttB (zu-re) n. f. Ensemble des debris deta-
ches d'un e piec e metallique par l'alesnir.
AL.B1IRITB n. f. Genre d cuphorbiacees dont une
espece, le bancoulier des Moluques, donne la noix de
bancoul a proprictes purgatives.
ALB17ROMB n. f. Corpuscule azot^, qui se trouve
chez les plan tea, dans les cellules de l'embryon et
des graines.
A1.BVUV n- m. Menu poisson qui sert a peupler
les e tangs-
AUBVEVACiB n. m. Art de propager 1'alevin. Pre-
tin. Action d'alevincr un etang.
ALBVUIBB, (ni) v. a. Jeter de 1'alevin dans un
etang, un vivier.
ALBVilViBII (ni-4) n. m- ou ALBVi^riBltB n. f.
Etang oq Ton met de 1'alevin.
ALBXAJf PIIIN. B (lt-ksan) adj . Se dit du vers fran-
cais de douze syllabes. N. m. Ce vers lui-meme. Ex :
On a •ea-T«Bt b*-*oin d'un plus pe-til qua soi.
ALBX1PBABMAQIK (U4t*i\ adj. Se disait autre-
fois des remedes que Ton croyait propres a detruire
Taction du poison ou des principes morbiflqucs.
N. m. : un alexipharmaque.
ALBXITBRB (Uksi) adj. Se disait autrefois des
medicaments employe* pour prevenir les effets d'un
poison. N. m. : un alexttere.
Digitized by
Google
ALE
— 2Z —
ALI
ALBSAlf, B adj. et n. Se dit d'un cheval dont la
robe est d'un rouge jaunatre et les cring do la memo
couleur que lo poil.
ALBBB ou ALBfIB (Use) n . f. Drap plW en plusieurs
doubles, qu'on met sous les malades.
ALECE, B adj. Bias. V. ai.£sk.
ALFA n. m. Graminee agrostidee
d'Algeric, dont on fait du papier, des
tapis, des chaussures, etc.
ALFAlVttB n. f. Sorte dc cimetcrre.
ALFEXIBB n. m. Composition me-
tallique blanche, due en 1850 au chi-
miste Halphen : lalfinide est du mail-
lechort argenti, qui sert surtout a fa-
briquer les couverts de table.
ALG A LIB (U )n. t.Chir. Sonde c rouse.
ALUAIVOX n. m. Chatne qu'on mct-
taltau cou des galeriens qui avaient la
permission de circuler hors du bagne.
ALOARABB n. f. Sortie, insultc
brusque et bruyante contre quelqu'un. *"■*
ALOAROTH (rot') n. m. Oxychlorure d'antimoinc
precipitc, emetique et purgatif.
ALBasblle (zi-le) n. f. Variety d'antilope afrl-
caine blanche, que Ton trouve surtout en Egypte.
ALBBBHE n. f. Science du calcul des grandeurs
representees par des lettres. Livre qui traite de cette
science. — L'algebre, qui a pour but d'abrcger et de
gen^raliser la solution des questions relatives aux
Iuantltes, fut introduite en Europe, vers 950, par les
rabes, qui en avaient puise la connaissance dans les
livres grecs et surtout dans Diophantc d'Alcxandrie,
l'auteur du plus ancien traite 1 d'algebre connu (iv« «.)•
La connaissance de l'algebre a etc longtemps le pa-
trimoine exclusif des savants. Veut-on. encore au-
iourd'hui, parler dune chose difficile, inconnue k
quelqu'un, on dit : Cesi de l'algebre pour lui.
ALCiEBRlOVB adj. Qui ticnt a l'algebre : for-
mule, Equation algebrique.
ALfiKBRIQllEMEIVT (man) adv. Suivant les re-
gies de l'algebre.
AL€»EBRl»TE (ftrw-fe) n.Qui connait l'algebre,
l'enseigne. Qui fait des opdrations d'algebre.
ALGBRIE!V,'BraB (ri -in, C-ne) adj. et n. D'Al-
geric : troupes algiriennes.
ALBIBB adj. (lat. algidus). Sc dit des affections
caracterisecs par des sensations de froid : fievre algidc.
ALf;iBITK n. f. Etat de ce qui est algide.
ALGORITHMS (rit-me) n. m. Proccde dc calcul,
forme de la generation des nombres.
ALC1UAEIL [gou-a) n. m. Agent de police, en Es-
pagne.
ALGDE (al-ghe) n. f. Plante qui vit a la surface
ou au fond des eaux douces ou saloes.
ALIBI n. m. (mot. lat. signif. ailleurs). Absence
d'un lieu, prouvee par la presence dans un autre : un
alibi innurente un accuse'. PI. des alibis.
ALIBIPORAIX (rin) n. in. Propos sans rapport
avec la chose dont il est question.
ALIBILB adj. Propre k la nutrition.
ALIBIL1TB n. f. Qualite d'une substance alibilc.
ALIBOROI n. m. Ane. Fig. Homme ignorant.
ALIBOUF1EH (/i-^i n. m. Nom vulgairc du styrax
qui fournit le baume styrax.
ALICAlfTB n. m. Vin liquoreux, que produit le
territoire d'Alicante : un verre dalicante.
ALICHON n. m. V. AILERON.
AL1BABB n. f. Regie dc bois ou de metal mobile
1. Alidad* k lunette ; i. Alidade & pinnulat.
autour d'un de ses points, et dont Tune des extr6-
mites se meut sur un cadran divise. — Les alidades
servent k mesurer les angles ; les visccs se font a
l'aidc de pinnules ou d'une lunette.
ALIENABILITY n. f. Qualite de ce qui est alie-
nable.
ALIENABLE adj. Dr. Qui peut etre alien*.
AL1BNATAIRB (te-re) n. Pcrsonne en faveur de
qui on aliene une propriete, unc rente, etc.
ALIBNATEIR, TRICE n. Personne qui aliene.
ALIENATION (si-on) n. f. Action d'alicner. Fig
Folie : alienation d'esprit, alimation mentalc.
ALIENE, B adj. et n. l'ou, folle : maison daliinis.
ALIBNBR (nl) v. a. (lat. alienare, rendre autre.
— Se conj. comme acciUrer.) Vendre, transferer a
un autre la propriete d'une chose. Rendre hostile :
aliiner les esprits. Troubler : aliener la raison. Ant.
t'4WMnrcr, gardor.
ALIENISM K (nis-me) n m- Partic de la science
medicale qui s'occupe des maladies mentales.
ALIBlfMTB (nis-te) n. et adj. m. Medccin qui
soigne specialement les alienes.
AL1FBRB adj. (lat. ala. aile, et ferre, porter). Se
dit des insectes pourvus d'ailes. 7Vonc alifere, les
deux segments posterieurs des insectes.
ALIFORM B adj. Qui a la forme d'une aile.
ALIQNBB (gni) n. f Etat de cc qui est aligne : une
alignie darbres.
ALIGNBBIBNT (man) n. m. Action d aligner.
Situation de plusieurs objets sur une ligne droite.
Ligne qui determine la largcur d'une rue, d'une al-
l«c, etc. Servitude dalignement, obligation pour les
proprietaircs de ne pas depasser cette ligne.
ALICIVBB (and) v. a. Ranger sur une ligne droite.
Soigner jusqu ft. l'affectation : aligner ses phrases.
M'«llfu«r v.pr. Se mettre sur l'alignement. Fam. Se
meltre en face dun autre pour se battre.
ALMSIVOIH n. m. Instrument ayant la forme d'un
coin et servant a fendre les blocs d'ardoise.
ALIMENT (man) n. m. (du lat. alere, nourrir).
Nourriture : le pain est le premier des aliments. Fig.
Ce qui sert a developper les facultes inlcllectuelles
ou morales : les sciences sont r aliment de f 'esprit.
ALIMBNTAIRB (man-tS-re) adj. Propre k servir
d'aliment : plante alimentaire. Servant a procurer la
subsistance. lVntretien : petition alimentaire. Provi-
sion alimentaire, somme accordc.c pour vlvre k Tune
des parties en attendant le jugement dune affaire.
Pdtcs alimentaires, vcrmicelle, macaroni, tapioca, se-
moule, etc. Fourneau alimentaire, etablisscment phi-
lanthropique qui d^livre k bon marche des aliments.
ALIHBNTATElR, TRICK (man) adj. Qui ali-
mente, qui nourrit : substance alimentatrice.
ALIMENTATION (man-ta-si-on) n. f. Action de
se nourrir. Approvisionnement : ralimentation dun
march* 1 .
ALIMBNTATIVITB (man) n. f. Phrenol. Instinct
qui porte les individus a. rechercher les aliments,
ce qui conduit a la gourmand ise et a l'ivrognerie.
ALIMBMTBR (mante) v. a. Nourrir : alimenter
une famille. Fig. : tetudc alimente VesprH. Approvi-
sionner : la province alimente Paris.
ALIB1BNTBVX, BIJfIB (man-teu, eu-ze) adj. Nu-
tritif. (Vx.)
ALIIVBA n. m. rtat. ad lineam. a la ligne). Ligne
dont le premier mot est rentre. Passage commen-
?ant par cette ligne junqu'fc une autre de meme dis-
position. PI. des alinias.
ALlffBAlRB (i-re) adj. Qui marque l'alinca.
ALIOS} [6s t) n. m. Gres grossicr, dc couleur brune,
des Landcs et du Medoc.
ALIQLANTB (kan-te) adj. f. Math. Qui n'est pas
exactement contenu un certain nombre de fois dans
un tout ; deux est une par tie aliquante de neuf.
ALiQCOTE(Ao-/c)adj. etn.f. Math. Qui est contenu
un nombre exact de fois dans un tout : le nombre
trois est une partie aliquote de douze. Une aliquote.
ALIffB (li-ze) ou ALIKB n. f. Fruit de l'alisier,
aigrelet et d'un gout agreable.
ALIAIBR (zi-f) ou ALIBIER (si-i) n- m. Genre
d'arbre, de la famille des rosacees, k fleurs blanches
ou roses : le bois de l'alisier est excellent pour I'ibi-
nisterie.
A LI AM ACRE* (Us-ma-s4) n. f . pi. Famille de plan-
tes monocotyl6dones, comprenant des heroes ayant
pour type Valisme. 8. une alismacee.
AL1SMB (lis-me) n. m. Genre de plantes, dont
Digitized by VjOOQlC
AL1
— 29 —
ALPHABET ALLEMAND
ALL
MP&nmuB
tCftSTCM
APPELLATION
nfPRIMXRIK
BCRITURJI
APPKLLATION
21 a
^ «
a t
91
11
%
fP
n eon
93 6
j? /
b be
O
<r
o 6
6 c
-*" \
c tse
*
V
p
*
J» p6
<D b
£ V
d dd
D
q
t
<j
9 kou
e t
e 6
fR
r
w
ir
r err
5 f
/ eff
@
f
r
ft
« ess
© 8
% f f
gh6
A ha
u
t
u
u
t U>
u ou
3 i
& *■
i i
a$
t>
%}
to
v faou
3 i
$ if
; iott
SB
tt>
iDf)
f)0
to v*.
* f
ft ka
X
ar
'X
%
x iks
2 1
£ €
/ eU
9
v
7
y
y iptilonn
as in
M «+
m emm
3
8
/
s tsett
l'espece la plus commune est le »&tn/atn deau, com-
mon dans tea mires.
ii n. f- Sejour au lit. Mlse aa lit.
AUrn (te) v. a. Forcer a garde r le lit. S'allser
v. pr. Oarder le lit par maladie-
ALrmei^lR (a priv., et liturgique) adj. Sedit
des jours qui n'ont pas d 'office particuUer.
A1JUABI n. m. Racine de la garance.
AUURIXI n . f. lfatiere colorantc, extra! te de
la raciae de la garance.
AUli oo AU0B (xi) adj. et n. m. 8e dit des rente
rtguliers qui toufllent entre les tropiques dans la
direction de 1'Ouest.
aUUtKlX6B (kan-je) n. m. Plante de la famille
des solanacees. Tulgairement le coquertt.
AULBmMBsf (iMHn-mesi) n. m. Liqueur agreable,
snais excltante, qui tire son nom du Vermes animal
employ 4 pour la eolorer en rouge.
AIXAWI a-b^Mjn. f Depot de sable qui se trouve
dans le lit des riviere s aprts one crue.
ALLAmam (a-le-te-man) n. m- Action d'al-
laiter. _____
ALLArm ia-U-ti) r. a. Nourrir de son lait
ai*1_aBTo1e+B (a-lan) n. f. Annexe embryoonaire
da fa&tu s, aya nt la forme d'on long boyau.
AlXAim (o-ian) n. m. pi. Qui vont : les allantt
et le* venants-
AlXJMmAJTT (al-li-than), B adj. Attrayant, sedui-
sant : proposition alleehante.
ALUMWDUCTT (al-U-che-man) n. m. Action
dallecbeT.
ALLBOini (al-U-rhf) v. a. (lat. allicert, attlrer.
— Se oonj. eomme accelirer.) Attlrer par 1'appat du
plaitir.
Aixn (a-U) n. f. Passage etroit. Chemin borde
farbrca. AlUee tt venues, courses reitlrees.
AIXMATI«M (at-U-yha-ti-on) n. f. Action d'alW-
guer. Ce qui est auegue : wne alligation fauue.
AIXJM1I (aLU-je) n f. Embarkation servant au
ehargement ou au d^cnargement des navircs. Petit
mar d*appui sous la baie <f une fenetre.
__ _ ^ B (al-U-ja-je) a. m. Action d'alleger.
ALXECBAIfCB (al-U-janse) n. f. Adoucissement.
Serment dalUgtance, serment de fldelite pr^tc au
roi, en Angleterre.
A ULBGBMB9IT (al-U-je-man) n. m. Diminution
de poids, de charge : lalUyement d'un navire. Fig :
raltigement de rimpdt.
AIABGBB {al-U-je) v. a. (Se conj. eomme abri-
ger.) Rendre moins lourd : alUger un fardeau. Fig, :
alliger le$ impdti, le
chagrin. Rendre moins
charge : alliger une voi-
ture, let contribuablet.
ANT. Aloardlr.
ALLB«IB (al-U) v. a.
Diminuer le volume :
alligir une piece de boU.
ALLBttBBIB (al-U- I
gho-ri) n.f. (lat. allego-
ria). Fiction qui prtscnte
un objet k l'esprit, de ma-
niereaeveillerlapensec Mi 4
d'un autre objet : en ca- ^
chant la Vinti au fond
(Tunpuits. lee poitet ont
fait uneaiUgorie. Peln-
ture ou sculpture repri-
sentant une id*e abstraite : un squelette armi dune
faux est une alUgorie de la mort.
allbobriqub {al-U) adj. Qui appartient a l'al-
legorie.
ALLBOBRIQVBMBIVT {al-U, ke-man) adv. Par
allegorie.
ALLBfiOmBATlOM {al-U, sa-ti-on) n. f. Reprd-
sentation allegorique.
AIXJBGOIIUIBB {al-U, zi) v. a. Donner un sens
allegorique.
ALLBCiORMBITK (al-U, xeur) n. m. Qui voit
partout des allegories. Qui explique les choses alle-
goriquement.
ALLBttORISTB (al-U-gho-ris-te) n. m. Celui qui
explique un texte, un auteur dans un sens allegorique.
I (al-U-gre) adj. Gai, dispos, vif, agile.
Digitized by VjUV^
gle
ALL - :
AULriciBUIBlIT (al-U-gre-man) adv. D'une ma-
ni*re allegro.
AULBBBBfMB (al-U-gre-se) n. f. Grande joie.
AU.BCBBTTO lal-li-grit-to) adv. et n. m. (mot
ital.) Af us. Diminutif de alligro, molns vite que l'al-
legro. PL des a librettos.
ALLCGBO (al-li) adv. (mot ital.). Mus. Vivement
et galement. N. m. : jouer un alligro. PI. des allegros.
AUBBtlBR (al-li ~g hi) v. a. (8e conj. comme ae-
cilerer) Mettre en avant, pretextcr : alliguer des
rations.
AIXBLUIA lal-l44ui-ia) n. m. Mot hebreu qui si-
gnifle louex Ditu, et qui marque l'allegresse. Bn-
tonner ralliluia, louer quelqu'un outre mesure. PL
des alliluias.
ALLB1XIA (al-li-lui-ia) n. m. Plante qui fleurlt
vert Paques (d'ou son nom| et dont let f cullies out
un gout algrelet. PL des alliluias.
AIX.BMANB (ale-man), B adj. et n. D'AUemagne.
N. m. Lalangue allemande : parler Valltmand.
AIABMAlfBB (a-le) n. f. Danse vive et gaie, a
deux ou a trois temps. Air sur lequel on l'execute.
Cuis. Sauce blonde.
ALLn (a-li) v. n. (Je oats, tu vas, il va, nous al-
Ions, vous allex, Us vont. J'allais. Tolled. Je suis alii.
ALL
J'irai. J'irais. Va, allons, allex. Que faille, que nous
w, que vous alliez, qu'ils anient. Que fallasse.
Allant. A 114, e). Se mouvoir, se transporter d'un lieu
dans un autre. Conduire : ce chetnin va d Paris.
Marcher : ce cheval va bien. Avancer : ce travail ne
va pas. ProspeTer : le commerce va. S'elever : cette
montagne va jusqu'aux nues. S'ajustcr : cet habit
vous va bien. Btre sur le point de : nous allons
partir. Se porter : comment alles-vous ? Alter aux
voix, voter. Se laisser oiler, s'abandonner. Impers. //
y va de, il s'agit de. B'ea all«r v. or. Se retirer.
Mourir : re malade s'en va. — Ne dites pas :je me
suis en alU, je m'itais en alii, mais je m'en suis
alii, etc. Ecrivei : va-t'en, et non va-t-en. On rem-
place quclquefoisje suis alii, j'itaisalli par fai iti,
I'avais iti, etc. ; mais alors on fait entendre que l'al-
leraete suivi du rctour. On ne doit pas dire je fus
pour j'allai. A l'impe'ratif, on dit vas-y pour va-y.
ALLBB (a-le) n. m. Action d'aller : Taller et le
retour.
ALUtV (a-leu) n. m. Fiod. Propriety heredltaire
et exempte de toute redevance, par opposition au fief,
qui etait grave" de certains services. (II n'est gucrc
usite que dans la locution t+mm r -m lU w. V. ce mot.)
V. f£odamt£ {part, hist.)-
ALLBVTlBB (a-leu-ti-4) n. m. Proprletaire d'un
alleu.par opposition au ddtenteur d'un benefice ou flef.
ALUABLI (a-li) adj. Qui peut etro allie: Plaisir
alliable au devoir.
ALLIACB [a-li), B adj. Qui tient de l'all : gout at-
Had.
alliaOB (a-li) n. m. Combinaison de mctaux
par la fusion : lea monnayeurs doivent (aire Valliage
selon les lois et let riglements. Fig. Melange impur :
alliage de bien et de mat- Arith. Regie dalliage ou
regie de milange, operation qui consiste a determi-
ner le prix d'un melange quand on connalt le prix et
la quantite des elements qui le composent.
ALLIAIRB (a-li-e-re) n. f. Nom vulgaire d'une
tante cruclfere a fleurs blanches, qui croit dans les
lieux ombrages et rocailleux et qui doit son nom a
l'odeur d'ail qu'ellc rcpand.
ALLIANCE (a-li) n. f. Mariage ; parent* qui en re-
suite. Anneau de mariage. Ligue, coalition, confe-
deration entre Etata ou souverains : traiti d" alliance.
(V. Part, hist.) Fiq. Union, melange de plusieurs cho-
res : alliance de la prudence et au courage. Alliance
de mots, rapprochement de mots formantune expres-
sion remarquable. Ex :
11 n* votr qua la acrr, a'anraii* qua U aiiaiiea.
ALE.1B (a-li-i), B n. Personne unie a d'autres par
parente, par mariage. Peuple confedere, ligue. Les
Alliis. V. Part. hist.
AIAJBllElfT alt-man) n. m. Noeud que Ton fait
k la corde d'une grue pour enlevcr un fardeau.
ALL1BB (a-li-i) v. a. (pref. ad, et ligare. Her. —
Se conj. comme prier.) Meier, combiner : allier I'or
avec I'argent. Fig. : allier la force d la prudence.
■Tallier v. pr. S'unir par mariage. Se ligucr.
(h asp.) n. m. Sorte
P 1
li
AIXIBK (a-li-i) ou
de fllet k pren-
dre lesoiseaux,
surtout les c all-
ies , les perdrix.
AlAjfeATOR
(a/-/i) n.m.Cro-
codUe d'Ameri-
que qui atteint
jusqu 45 metres
de long. 1Il7 -
ALUTBRA- A^I *• IO, •
TIOIV (al-li, si-ori) n. f. Repetition, volontalre ou invo-
lontaire, des memes lettres, des memes syllabes. Ex. :
Nob, 11 n*««t riao. qua Naniaa B'honora. <Voct.)
Pour qui mbI mi aarpaoU qui •i(R«at «ur yo» UUi. (IUc)
ALUVHBMBirr (al-li-vre-man) n. m. Somme a
laquelle le revenu net imposabb; est Axe pour l'as-
siette de la contribution foncierc.
A1AJVRBH (al-li-vri) v. a. Repartir les imposi-
tions foncieres en proportion du revenu.
A1X*BHB4*B (al-lo) n. m. Homme grottier.
V. Part. hist.
ALLOC ATieM (al-lo-ka+t-on) n. f. Action d'al-
louer, d'accorder une somme pour
credit, indemnity, etc.
AIXOCVTIOIf (al- /o- ku -si -on) I
n. f. (pref. ad, et lat loqui, parler).
Harangue de peu d'ltendue
AULOBIAL, B, AUX (al-lo) adj.
Tcnu en franc-alleu : biens allo-
diaux. N. m. : un^aUodiaL
AULOBiALtTB ia-lo) n. f. Qua-
lit* d'une terre tenue en fraoc-alleu. I
AIX^MttB (a-lon-je) n. f. Piece
pour allonger. Crochet de fer pour
suspendre des quartiers de viande.
ALLOWC1B, B (a-lon) adj. Rendu aiiom*"-
plus long. Mine, figure allonges, qui exprime la
deconvenue.
AL.L.OMOBMBIVT (a-lon-je-man) n. m. Augmen-
tation de longueur.
ALMMWBR (a-lon-ji) v. a. (Prend un e muet
apres le g devant a et o -.fallongeai, nous allongeons.)
Rendre plus long. Btendre : allonger le bras. Porter :
allonger un coup tiipte. Aht. Abr*s«r, raee*w«ir.
ALM»XTMB (al-lo) adj. (gr. alios, autre, et onu-
ma, nom). Public sous le nom d'un autre : livre allo-
nyme. N. Celui qui publie son livre sous le nom d'un
autre. , .
AULOPATHB (al-lo) ou AULOPATHMTB (al-
lo-pa-tis-te) n. et adj. Medecin qui traite par l'allo-
palhie. Ant. HoBm*^»«the, hoaUvpathlate.
AULOPATBIB (al-lo-pati) n. f. {alios, autre, et pa-
thos, maladie). Nom donne k la medecine uauelle, qui
consist* k attaquer la maladie par des moyens con-
traires a sa nature. Ant. H we st y thie«
ALLBPATHIi|lJB (al-lo-pa-ti-ke) adj. Qui a rap-
port k l'allopathie. Ant. H*a»«oMta\i««e.
ALLOPATBiOVBMBirr (al-lo-pa-ti-ke-man) adv.
D'apres la method* allopathique.
ALLOTBOPIB(<i/-/o,^f) n. f. Propridt* que posse-
dent certains corps de pouvoir aflVcter plusieurs etats
correspondant k des proprMtes difTerentes : le phos-
phors et le soufre sont des corps capables oVallotropie.
ALLOTBOPIQUB (al-lo) adj. Qui resulte de l'al-
lotropie.
AI.LOCABLB (a-lou) adj. Qui peut etre alloue.
AULOVBH (a-lou-i) v. a. Decreter : allouer un cri-
dit- Accorder : allouer une indemniti.
AULVCBBB (al-lu) n. m. Dent de bois ou de fonte,
qu'on adapte a certaines roues.
AEJ,VMA«B (a-lu) n. m. Action d'allumer.
AlXUME-rsu (a-lu-me) n. m. invar. Petite buche,
ou matiere quelconque tres combustible, destinde k
allumer le feu.
ALLVMBLLB (aAu-mi-le) n. f Fourneau de ehar-
bon de bois.
ALLUBKR (a-lu-mi) v. a. (preT. ad, et lat. lumen,
lumiere). Mettre le feu : allumer un* bougie. Fig.
Exciter : allumer la guerre, la colere. Ant Bteladre.
Aa\A,VHBTTB (a-lu-mi-te) n. f. Brin de bois ou
de chanvre soufre qu'on enflamme. AUumette chi-
mique, allumette dont 1'extremite a «te trempee
dans une pate form<e do phosphore ou de diverses
Digitized byVjOOvl
ALL
— 31 —
ALO
omposttions chimiques, ds facoa que cette extrt-
mite prenne fen par frottement. Allumette-bouaie.ceUe
da» laquelle on a substitue aux buchettes de Sols une
meehe de eoton trempee prealablement dans an bain
de steariae et da gomme fondues ensemble. (PI. des
ailvmetxes-ootwics.) — En Prance, l'Etat a le mono-
pole de la fabrication et de la ventedes allamettes.
qui fabriqae ou vend des allamettes.
AIXCMBUm, WtMjBK (a~lu, eu-xe) n. Person ne
ehargec d'allomer les reverberea, les bees de gaz, etc.
ALLtniiai (o-fo) n. f. Pabrique d'allumettea.
Boite ana ailomettas.
AIXBTMBIB* (a-4u) n. m. Appareil servant a allu-
mer : les allumoirs des bureaux de tabac.
AU.17BB (a-inrrt) a. f. Paeon de marcher. Fig.
Haniere de sa eondaire : eon auure n'eet pas franc he.
UfDItf (aUu-tif), IVB adj. Qui contlent une
allusion : parose allusive.
KssfsJm(aUu-gi-<m)
jouer). Mot, phrase, qui fait penaer k une personne.
f (*J4u*i-<m) n.f.(pr*f. ad, etlat. ludere,
a une chose, etc, amas qu'on en paxie.
JkMJU nnJkM* B, Art {al-lu) OU AIAOTIBIV,
» (al-lu-vi-in, d-ne) adj. Produit par alluvion .
terrains aUttvimtT
ALUTIM {al4u) n. f. (pref . ad, et 1st luert, layer).
Depot argileux oa sableux que les eaux apportent ou
laiaaent en se retirant : la majeure parlie de la Hol-
land* eel formes d" alluvions marines.
AJLLCTtoaMAUftE (al-lu-vi-o-ni-re) adj. Produit
par l'a lluvi o a.
AMJJ»T¥We*ZfmWMXXT(al-lu~vi-<hne~man) n. m. De-
plaeement par les eaux de materiaux d'alluvion.
Porsaation aaUariont.
a&MABBBTB (jis-te) n. m. Nom donne a des
reeaeils d'obserrattoos astronomiques, dont VAltna-
geste de Ptoldmee est le type.
%XJi AJrr a. m. Chef, dans le Soudan occidental.
AJUBAXACBi (na) n- m. Calendrier avec indica-
tions astronomiques, mtfteorologiques, etc.. etc. Fai-
sew d almanacks, faiseur de pronostics. Un alma-
nack de tan passe\ une chose qui n'a plus d'interel.
ai B TBB (mi) n. f. Danseuse
egyptienne, dont les danses lasci-
ves sont melees de chants.
ALBHCAJfTABLAT (ra) n. m.
Cercle imaging sur la sphere, pa-
rallel* 4 rborixon. (On dit aussi
cxacxa oar Aaazxau na aiurxun.)
ALMS (ew) n. m. (gr. aloi).
Gears de plaatea lillaeees, a
feaiUs* epaisses, dont on extrait
aac rastne amere et purgative.
Cette resiae elle-meme.
AlAaTlfnt adj. Qui conUent
del sloes
AJLB4 n. m. (lat. a lege, saivant
U lol). Titre legal de Tor et de ._
rargent : monnaie daloi. Fig. AU * a '
Bonne on mauvaise qualite dune chose : marchan-
dises de son aloi. Noblesse de mauvais aloi.
(sf) n. f. (gr. aUpekia). Chute ou ab-
totale ou partielle des cbeveux, des sourcils, etc.
\ {tor) adv. En ce temps-la. En ce cas-la :
«fo^^«parton»p/i«. Jaasqsf •!•*• loc. adv. Jusqu'a
-eavtt.
sjm Joe eonj. Qaand
biea m«me : alert que
vests seriez matade.
Lorsque : alors que
vous e"ties malade.
• ■ — aT (a-lo-ss)a.f.
Poissoa de mer. famine des cluoeldes. am ne se renro-
doit que daas Feau douce
Taloet, dont la chair es
tree estunte, aUeint 1 mitn
delong
mMj—JmTU n. m. Espeo
deaapajoa d'Ameriqae, vul
gairemeat stnas hurleur.
aa^bcbtitb (*-te\ n. f.
(lac alsmda). Petit oiseau
(psuarresm coniroetre) des
plamage gris, marque de taches foncees :
Alpaca.
ralouettt ne verche pas sur les arbres. Paov. : As-
teadre qae le* «lcme«te« i— h — i irate* rdtiea,
compter tout obtenir sans se donner de peine.
ALOCIlPUi y. a. Bendre lourd : lage alourdit
,_.m. Btatdece-
ralourdissement de$ sens.
....... m. Action d'aloyer. Re-
sultatde cette action : Valoyagt
d'un lingot.
ALOYAV (loi-io) n. m. Piece
de boauf couple le long des
reins : aloyau r&ti, braise.
ALOYBB. (loi-ii) v. a. (Se
conj. comme aboyer.) Donner
a Tor et k l'argent l'aloi ou le
titre 16gal.
ALPACA ou AU»AC1A n. m. .
Ruminant du genre lama, qui v -£?
vit dans rAmerique du Sua. Etoffe de lalne, faite
avec le poll de l'alpaca.
ALPBIVBTOOK (pin-stok) n. m. Long baton
feire, pour excursion dans la montagne. n ^y
Al^BBTBB (pts-tre) adj. Des Alpes, qui <T\
ressemble aux Alpes : site alpestre.
"' Premiere lettre de l'al-
phabet grec. Fig. : r alpha et Vomiga, le com-
mencement et la on.
(to) n. m. (gr. alpha et bfita).
Reunion de toutes les lettres dune languc.
PeUt livre qui conUent l'alphabet et les ele-
ments de la lecture. — Ce sont, dit-on. les Phe-
niciens qui ont invent* l'ecriture alpbabe*ti-
2ue. Le Pbenicien Cadmus lap porta en
race ; de la elle passa aux Bomains, qui
l'ont transmise k toutes les langues n^o-la-
tines : le francais, 1'espagnol, le portugais,
Titalien, etc.,
ALPHABBTIOlE adi. Selon l'ordre de
l'alphabet : table alphabet ique.
ALPaAIBTlODBBB.Tr (ke-man) adv.
Dans rordre alphabetique : classer alphabiti-
quement des mots.
Alpen-
BBI (s«f) v. a. Classer par •i£ki.
ALPHABET FRANCAIS
MAJUSCULES
MINUSCULES
A B C D E F
a b c d e f
G H I J K L
g h i j k 1
M N O P Q R
m n op q r
S T U V WX
s t u v W X
Y Z
y i
ordre alphabe-
tique : alpha-
betiserdes no-
tes. Absol. Li-
re, <peler l'al-
phabet.
ALriCOLB
*&).(4e Alpe.cl
du lat. colere,
habiter). Qui
crolt dans les
Alpes : plante
alpicole.
ALPHV, B
adj. Qui vit, qui croit sur les Alpes et, par extension,
sur les bautes montagnes. Chasseurs alpins ou sim-
plem. alpins a. m. pl.Uatalllons de chasseurs a pied,
destines a la defense des montagnes, et parti cullerc-
ment des Alpes. 8. un alpin ou chasseur alpin.
AEJPIIflMIB (nis-me) n. m. Gout des excursions
dans la montagne.
AU»HVI£TB {nis-te) n. Touriste qui aime les mon-
tagnes.
AUPIQUB adj. Qui se rapporte aux Alpes : chatnc
alpique.
ALPliTB (jds-te) n. m. Espece de graminees, dite
aussi millet long, qui fournlt un bon fourrage.
AI^UIFOIIX (ki-fou) n. m. Tonne employe par
les potiers pour designer la galene ou sulfure de
plnmb.
ALSACIBIf, BlfMB (za-si-in, i-ne) n. et adj. Qui a
* * - qui "" *~ "" L%
J** (
pbiquc, etc., sur TAlsace.
AE.MUVB n. f. Bot. V. MOROEUNB.
ALTAl^ITE (ta-i-ke) adj. Se dit de la race dont le
berceau est presume se trouver dans les monts Altai.
ALTBRABsXlTB n. f. Qualite de ce qui pent etre
aUere : lalterabiliti des couleurs-
ALTBBLABUI adj. Qui peut etre alter* : mitaux
altirables. Ant. rise, iaalsdrabla.
apport k on qui est de 1' Alsace.
AUf ATIQ1JB (za) n. m. Ecrit historique, g«ogra-
Digitized by VJ
oogle
ALT -
ALTBBANT {ran), B adj. Qui altere. qui cause
la soif. N. m. : un alterant. Ant. **umMrm»t.
ALTBIATBIlR, TBICB n. Peraonnc qui alt* re.
ALTRBATir, IVB adj. Qui altera lea proprietes
des corps.
ALTBRATI«H {$i-on) n. f. (de altirer. changer).
Changement de bien en mal : alteration de la sante.
Falsification : alteration de$ monnaies. Resultat d'une
emotion interieure qui se manifest* dans les traits, la
voix, etc.
axvtkbatiOM (st-on) n. f. (de altirer, haleter).
Soif ardente.
ALTERCATION (ter-ka-si-on) n. f. Debat, vive
contestation. Dispute, querelle.
ALTKBBR (ri) v. a. (lat. alter autre. - Se conj.
comme accilirer.) Changer en mal- Falsifier : altirer
les monnaies. Refroidir : altirer I'amitii. H'slMrw
t. pr. Se deteriorer.
ALTBRBB (ri) v. a. (lat. alitare, haleter). Exciter
la soif. Ant. sW»«lt*r«r.
ALTBRIVANCB (ter) n. f. Action d'alterner : Vol-
ternanee des couches dans les terrains stralifiis,. B.-arts.
Systeme d'ornementation consistant dans la repetition
alternative et dans le meme ordre de deux motifs difM-
rents. Dot. Disposition des fcuilles, des fleurs alternes.
ALTBJftlVAirr (ter-nan), B adj. Qui alterne : cul-
tures aUernantes.
AL.TBR1VAT (tir-na) n. m. Ordre dans lequel des
choscs differentes se succedent periodiquement.
ALTBRIVATBUR (JcV) n. m. Machine dynamo-
eiectrique k courants alternatifs.
ALTBRIBAT1* (ter), IVB adj. Qui agit tour a tour.
ALTERNATION (ter, si-on) n. f. Alternancc- (Vx.)
ALTBRN ATIVB (ter) n f- Succession de choses
qui rcviennent tour a tour. Fig. Choix : je vous lais*e
^alternative.
A&.TBBUVATITBMBIVT {ter, man) adv. L un apres
l'autre-
ALTBRNB UeY-ne) adj. Geom. Se dit, lorsquc deux
droltes paralleles sont couples par une troisieme. des
angles places de cotes dine rents
de la secante. Angles alternes in-
ternes, angles situes en dedans des
deux paralleles d'un cole different
de la secante, comme les deux an-
gles A ou les deux angles B. Angles
alternes externes, angles situes en
dehors des deux paralleles d'un
cote different de la secante, tels
les deux angles C et les deux angles D. (Les angles
alternes internes sont egaux cm re eux, les angles
alternes externes le sont aussi.) Hot. Feuilles, fleurs
alternes, disposees de chaque cote de la tige, niais
non en face les uncs des autres.
ALTBRNBR (t&r-nJ) v. n. Se succlder avec plus
ou moins de regularity : Its saisons alternant. V. a.
Agric. Varier la culture : alterner les sentence*.
ALTK»BB(W-*e)n. f. (lat. altis-
simus, treseleve).Titre d'honneur'
donnl aux princes et aux prin-
cesses. Personne qui porte ce li-
tre : receooi'r une altesse.
ALTHiEA (ti-a) n. m. Nom
scicntifique de la guimauve.
ALTIBR (ti-i), BBB adj. (lat.
altior, plus elevi). Orguellleux, fler. hautain : Louvois
itait dur et altier. Fig. : des monts
al tiers. Ant. Affable, aiodeate.
ALTIBRBMBNT {man) adv. Avec
hauteur.
ALTMB {ti-ze) n. f. Insecte co-
leoptere phytophage sauteur,' qui
s'attaque aux plantes potageres et
a la vigne.
ALTMHIMB {ti-si-me) adi. (lat.
altissimus). Tres haut, tres puissant.
ALTITUDE n. f. (lat. altitulo,
hauteur). Elevation verticalc d'un
lieu au-dessus du niveau de la mer.
ALTO n. m. Autrefois, nom de la
Slus grave des voix de femme. (On
it auj. contralto.) Partie chanWe
par ces voix dans un choeur. Grand
violon tenant le milieu entre le violon et le violon-
Aogl«s alUniM.
AlliM.
- AMA
celle. Instrument de cuivre a vent et a pistons, in ter-
med! aire entre le bugle et le baryton. PI. des altos.
ALTBCUME (is-me) n. m- (lat. alter, autre).
Amour d'autrui. Ant. Bsefeme.
AL.TRI7IBTB {is-te) adj. et n. Qui a rapport &
l'altruisme, qui le professe. Ant. Bs*l«te.
ALfJCITB n. f. Genre d'lnsectes lepidopteres, sorle
de teigne qui attaque les grains.
ALfJBB n. f. Techn. V. amjtb.
ALl'BBL. (dit) n. m. Chim. Assemblage de pieces
de poterle qui s emboltent pour former un tuyau.
ALVUIB n. f. Nom vulgaire de l'abslnthe. (Vx.)
ALUMBLLB Imi-le) n. f. (de a, et lamelle). Lame
de couteau, d'epee. Lame d'acier pour planer le bois-
ALAiMUf AttB n. m. Depot d'alumineaur une etoffe.
ALIJMilVAIRR {ni-rt) adj. Qui contient de l'alun.
ALVMINATB n. m. Terme glnerique sous lequel
on designe les corps composes dans lesquels l'alu-
mine joue le role d'adde : atuminate de potassium.
A1A7BU1VB n. f Chim. Oxyde xn6tallique derivant
de raluminium et qui, diversement colore par d'au-
tres oxydes metalliques, constitue un certain nombre
de pierres precieuses (rubis, saphir, etc.).
AL.fJHUVKB.IB (rf) n. f. Lieu ou Ton fabrique l'alu-
minium, ou encore lieu ou on le vend.
ALIIMUVBUX, KU*B (nea, eu-se) adj. Qui a les
proprietes de l'alumlne, qui contient de l'alumine :
eau alumineuse.
ALUMINIUM (om') n. m. Metal blanc, llger, so-
lide, qui a l'eclat de l'argent.
ALUM!* AT (lom'-na) n. m. (lat. alumnus, disciple).
Noviciat, dans certaines congregations.
ALUM n. m. flat, alumen). Sulfate double d'alumine
etde potasse- Sel analogue. {L'alun a une saveur as-
tringente ; il scrt a fixer les tcintures sur les etoffes
et a clarifier les eaux.)
ALfJNACIB n. m. Action d'aluner les etoffes sur
lesqucllcs on veut fixer les couleurs. Action d'im-
prtgner d'alun un cliche photographique.
ALVNATION (st-on) n. f. Formation de l'alun.
ALl'NBR (ne) v. a. Impregner de dissolution d'alun.
ALUNBR1B (rf) n. f. Fabrique d'alun.
ALVNEUX, BIWB (ne*, eu-*e) adj. Qui contient
de l'alun.
ALUNIBR (ni-i) n. m. Fabricant d'alun.
ALVN1BRB n. f. Mine, fabrique d'alun.
ALfJIVirBBf B adj . (de alun, et du lat. ferre, porter).
Qui contient de l'alun : schiste alunifere.
AL.U1VITB n. f. Minerai qui conUent de l'alumine
et du sulfate d'alumine et de potasse.
ALUTACB, B adj. (lat. aluta, cuir). Hist. not. Qui
est chagrin* ou colore comme le cuir.
ALUTE ou ALVBB n. f. (meme itymol. qu'a 1 art.
priced.). Basane molleet colore*, qui scrt k la reliure.
ALVBOLAIRB (li-re) adj. Qui appartient aux al-
veoles.
AI.VBOIJB n. m. (lat. alveolus, petite auge). Cel-
lule d'abellle. Anat. CaviM ou la dent est enchass6e.
(Quclques - uns font ce mot feminin.)
ALVBOLB, B adj. Qui est compose
d'alvcoles.
AL.V1B, B adj. Qui a rapport au bas-
ventre. Flux alvin, diarrhee.
A1.YMBB (li-se) n. m. Bot. Genre de
cruciferes, dit souvent corbeille dor. i
AMABI1.ITB n. f. Caractere d'une "
personne aimable. Affabilite, douceur.
ANT. Brai«*lit4, rudeww. AlHoU*.
AMABOV n. m. Substance spon-
gieuse provenant de l'agarlc du chene, du frene, du
gaule, du peuplier, et prtparee pour prendre feu aise-
ment.
AMABOUBMBirr (dofcman) n. m. Action d'ama-
douer; son resultat. Caresse. Flatterie.
AMABOl KB (dou-i) v. a. Gagner par
des flatteries, des amabilites adroites :
amadouer des crianciers.
AMABOUBCB, BVBB (eu-ze) adj. et n.
Personne qui amadoue. (Vx.)
AMAPOITIKR (vi-4) n. et adj. Espece
de champignon dont on fait l'amadou :
un amadouvier; agaric amadouvier. Am»don»i«r
AMAWjhib (nw?) v. a. Rendre maigrc, Am * a<>
maigrir : le jeune nous amaigrit- V. n. Devenlr mai-
gre : les vieillards amaigrissent. Ant. Iifraimr.
1
Digitized by VjOOQLC
AMA
— 33 —
AMB
r {mb-gri-san). B adj. Qui amene
ramaigrissemc nt : regime amaigrissant.
A BtlWM t BBgtB T (me-ffrt-se-man) n. m. Dimi-
nution d'embonpoint. Airr. lBgr«lH«««ai.
AMALGABATIM (n-oii) n. f. Action d'amal-
gamer.
AHIUAIII n. in. (gr. ama, ensemble, et gdmo$,
manage)- Union da mercare avec un autre metal :
famatfame d'itaxn sert d etamer les y laces. Fig. Me-
lange bizarre, confusion : amalgame de couleurs.
{mi\ t. a. Faire un amalgame.
!■ v. pr. S unir.
AlALfiAHKI, BISK (ew-se) n. Personne qui
amalgame.
ABIAB i
■AW n. m. (mot ar. signif. s&reti). Cri par le-
quei lea Arabea, les mosulmans demandent grace dans
on combat- Demander tamon* fairc sa soumisaion.
AHAMBAII {di) a. f. Lieu plant* d'amandiers.
AHAKN n. f. Fruit de l'amandier : amande
douce, amere. Toote graine conienue dans un noyau.
Peot. : Vmmr avoir raaaaade, fl feat c<
Mfaa, il faut se donner de la
peine pour retirer du fruit de
quelque chose.
AHASBB, B adj - Quieonticnt
un sue extrait de f amande : lait
. N. m. Emulsion d'a-
AMAWBtBBi (dU) n. m.
Genre d'arbres de la famille des
rosaceea, qui porte dea aman-
des : Vamandicr , originaire
d"Asie, fut import* en France
enlSJ S.
AMAFtm n- t. Genre de
champignons hymenomycctes,
qui eroissent dsma lea bois et
reaferment des especes comes-
tibles {oronge, amanite soli-
taire, etc.), et d'autres tres
(fausse oronge, amanite bulbeuse, etc.).
V. CUAJmONON.
ABAST {man), B n. Penonne qui a de l'amour
pour une personne d'un autre sexe. Qui est passionne
pour nne chose : amant de la gloire, de la liberte".
» (srf) n. f. pi.
Famille de plantes qui a pour type le
C n. t. (gr.
(os, qui ne se Aetrit pas). Herbe an-
nueUe qui donne en automne une
near d'un rouge de pourpre veloutt.
— Se prend adjectiT., mais reste
invariable : des itoffes amarante.
AMABIWAUB n. m. Action
d'amariner un navire.
AMARlWBBi {ni) v. a. Envoycr
des hommes pour remplacer I'equi-
page d'un bAtiment pris sur len- Amaraou.
aemL Habituer un equipage a la mer : amariner
Us matriots. ruuriMr r. pr. 8'habituer a la mcr.
AMABuBABB (ma-ra-Je) n. m. Mar, Action d'amar-
rer. Position de ce qui est amarre : quitter Vamarrage.
Asrr. KaiiTif.
ABAsulB {ma-re) n. f. Cable pour amarrer.
AMAMmmm (ma-ri) v. a. Mar. Attacher, fixer, re-
tenir au moyen d'une amarre :
amarrer un bdtimenL Ant.
Beaaarrar.
ABLABY1XIBACBBB (ril-
li, *£) OU AMABYULBMBBB
trU-U-di) n. f. pi. FamUle de
plantes qui a pour type le genre
amaryllia. S. une amarylli-
dacie ou amaryUidee.
AB^aJB¥UJUI(ri/-/«s) n. f. ,
Plante bulbeuse. a grandes ct
belles fleurs d'odeur suave.
ABA! {mdj n. m. (de amas-
$er). Accumulation, monceau,
tas : o man de pierres.
AMABaxmm3TT(ma-$e-man)
n. m. Action d'amasser. (Vx.)
ABAMIB(sia^jT.a.(de •<•
a, et masse). Reunir, accumuler, entasser plusieurs
S h SS£r?Alrlr!" w£' Th * Muriser : la <"«"«« nime
AmasoDO.
., — _„„„ m » «, {ma-
s4-te) n. f. Petit cou-
teau a lame flexible
pour amasser ou melanger les couleurs broyees.
AMABSBUB, BUMB (ma-seur, eu-ze) n. Qui
amasse, thesaurise.
t2U2!'2I A<aB n - m - Action d'amateloter.
toiiS^fT"* m \ a * MaT - A »»ocier les ma-
telots deux a deux pour le service- (Vx.)
^.. A,i A« T !? <Jm n ? % ad J* m - (»*• amare, aimer). Qui a
5- J5S? *" U l S. nc, l an , t P? ur 9 u «lqn« chose : amateur
a« taft/eaux. Fig. Qui aime ia poesle, les beaux-arts
sans en faire profession : tableau (T amateur.
AMVTIK v. a Rendre maU l'or, iargent.
-J0?* VU *!l K J m ?* o '* e ) n - f - f**. amaur6$U, obs-
curcissement). CteiM plus ou moins complete, cau-
see par 1 atrophic du nerf optique, la syphilis, etc.
Vulgaircment oouttb sbr^ins.
ABflABOBBn. f. (du gr. a priv., et masos, mamelle).
remme d'un courage ma-
le et guerrier. (V. Ama-
iohbs [payt. hi$t.]).
rename qui monte a
cheval, qui est h che-
▼al : saluer une ama-
zone. Longue jupe que
les femmes portent pour
monter a cheval : ache-
ter une amatone.
ASBAUEa (an-ba-je)
n. f. pi. flat ambages, de-
tours). Circuit de paroles
embarrassees, equivo-
ques. Parler sans amba-
ges, parler sans detours.
ABiBABSJABB {an-
ba-sajde) n. f. flat, ambactus, valet qui fait les com-
missions). Ponction d'ambassadeur. Hotel de l'am-
baasadeur. Fig et fam. Message cntre particuliers :
charges-vous de rambassade.
*■■ ' A*«ABBBH {an-borsa) n. m. Reprcsentant d'un
EUt pres d une puissance etrangercFij. et /iim.Toute
personne chargee d'un messajre
AHBAftflABBiCB lan-ba-*a)
n. f. Femme d'ambassaaeur. Fig.
Pemme chargee d'un message.
ABiBB {an-be) n. m. (lat. ambo,
deux).|Dcux numeros pris ou sor-
tis ensemble h la loterie. Au loto.
deux numeros sortis et places
sur la meme ligne horizontale.
AJB *BBAB (an-be-zass) n. m.
JeU. V. RK8ET.
ABiBi ABC'S {an-bi) n. f. Ce
qui environne, qui constituo un
milieu materiel, intellcctuel ou
moral.
AMBIABT (an-bi-an), B adj. _jttj— -
Phys. Qui entoure, enveloppe : les „ .^T ™T
rechauds vieirnt fair ambiant. Amh ™* A * ur fr»n S «i«.
AMBlBBXTBB (on, oV**-/re) adj. et n. flat, ambo,
deux, et dextra, main droite). Qui se »ert egalcment
bien des deux mains. — On a dit quil fallait attribuer
a l'education plutot qu'a la nature la particularity
d'une main plus adroite, plus dextre que l^tutre. Ainsi,
tous les hommes nattraient ambidextrcs. Ccpendant'
on trouve peu d'ambidextres, meme chez les sauvagesl
AMBieu {an) n. m. Renas froid, ou l'on sert A la
fois tous les mcts et le dessert. Ambigu comique,
piece de th^Atre oQ etaient meles plusieurs genres.
**■■**»*% K {an-bi-ghu) adj. (lat. ambiguus, equi-
voque). Dont le sens est inccrtain : rcvonse ambi-
gu€. Qui participe de deux natures diflerentcs : ca-
racttrc ambigu. Ant. €l«lr, act, preel*.
ABIBldcirTB (an, ghu-i-U) n. f. Defaut de ce qui
est equivoque, a double sens : i/ faut parler sans am-
biguUe". ANT. Clart^. ueitet*. prerl«ion.
^■BI«8UMB!«T (an. man) adv. D'une maniere
ambigufi. Ant. t'UireMcait, «ett«Mi«al.
AVB1TB, B (an) adj. 8e dit du verre qui a perdu
sa transparence.
Digitized by
Google
AMB
— 34 —
AME
AMBITIBfJSBMENT (an-bi-si-euze-man) adv.
Avec ambition.
AMBITIBVX, EVSB {an-bi-si-eu, eu-ze) n. ct adj.
Qui a ou qui annonce de l'ambition : homme, projet
ambitieux. Fig. Style ambitieux, trop recherche.
Ant. Him fl«y aodetle, babble*
AMBITION (an-bi-si-on) n. f. (lat. am 6 ire, recher-
cher ardemment). Desir immodere de gloire, de for-
tune, etc. Se prend aussi en bonne part : ambition
louable.
AMBlTIOlflVBR (an-bi-si-o-ni) v. a. Recbercher
avec ardeur.
AMBLE (an-ble) n. m. (lat. ambulare, aller). Allure
d'un quadrupeds qui te deplace en levant en meme
tempt let deux jambes du meme c6te : fours, la gi-
rafe, le chameau tt certains chevaux vont Iambic.
AMBLER (an-bli) v. n. Aller 1'amble.
AMBLEIR, EUlfE {an, eu-ze) adj. Qui va 1'am-
ble ijument amblmse.
AMBLYOPIB (an, pf) n. f. Affaiblisbcment de la
vue : Camhlyoiii" est le premier degri de Vamaurose.
AMBLYhVnqijb (an) n. m. Genre de reptiles
gauriens iguanidea d'Amerique.
AMBLYPSTOME (an-bli-sto-me) n. m. Genre de
batraciens urodeles, ayant pour type Yaxolotl.
AMBOW (an) n. m. Archit. Tribune, chaire placee
dans la nef des basiliques primitives. V. jvht.
AMBBB (an-bre) n. m. (ar. anber). Substance r«*si-
neuse et aromatique qui a la consistance de la cire :
parfumi d'ambre. Fig. Fin comme I'ambre, adroit,
penetrant. Asbre gvia, concretion intcstinale d«s
cachalots, de couleur cendree, tenace ct flexible, qui
exhale une odeur analogue a celle du muse. Awbre
janne, resine foisile, dure, cassantc, demi-opaque
ou presque transparente, d'une couleur variant du
jaune pale au rouge byacinthe. (On l'appelle encore
aucciN.) — L'ambre jaune (en gr. tlektron) a donne
son nom a Ye'lectriciti, parce que, frotW, il attire
les corps lagers.
AMBRE t B (an) adj. Qui a le parfum de l'ambre
Sris : eau de toilette ambrie. Qui a la couleur doree
e l'ambre jaune : un teint ambri.
AMBRBMB (an) n. f. Nom d'une certaine matiere
que content l'ambre gris.
AMBRER (an-bre") v. a. Parfumer d'ambre gris.
ABIBRETTB (an-bri-te n. f. Graine d'une ketmie.
appelee abel-mosch, qui exhale une odeur de muse.
AMBROMIE (an-hroi-zt) n. f. (du gr. a priv.. et
brotos, moiiel). Substance dvlicieuse dont se nour-
rissaient leg dieux de l'Olympe. Fig. Met* exquis. —
L'ambroitderendaitimmortelsceux qui engofltaient.
Elle ctait, discnt les anciens, neuf fois plus doure
que le miel; mais ils ne sont pas d'accord sur cctte
fiction : le plus grand nombre en fait un aliment so-
lide et l'oppose au nectar, qui eiait un breuvage.
AMBROMIAQVB (an-bro-zi-a-ke) adj. Qui a un
parfum d'ambroiKie.
AMBROfliBN, BlfNB (an-bro-xi-in f i-ne) adj. Qui
concerne le rit attribue A saint Ambroise : chant
ambrosien. Dibliotheque ambrosienne. V. Ambro-
sikniie (part. hist.).
AMBULacre (an) n. m. (lat. ambulacrum). Maine-
Ion d'ou sort chex les oursins un des tentaeules loco-
motors. Lieu plante d'arbres en rangees regulieres.
AMBCLATOE (an) n. f. (lat. ambulare, marcher).
Gtatde ce qui est ambulant. Bmploi d'un commit
des cuiiti -ibutions iudirectes, dont l'offlce est de par-
courir sans cesse lc meme district. Hopltal mobile
Jul suit une armee. Etablissement provisoire ou Ton
onne des soins medicaux.
AMBULABCIER (an, sit), BRE n. Personne at-
tachee au service d'une ambulance-
AMBCLABT (an-bu-lan), B adj. Qui va dun lieu a
un autre : marchand ambulant. Receveur, controleur
ambulant, qui vitite plusieun localites. N. et adj.
Post. Qui transporte les correspon dances sur les voies
ferrees et en opero le tri d'un bout a l'autre de la
route : les ambulants, les bureaux ambulants.
AMBULATION (an, si-on) n. f. (du lat. ambulare,
marcher). Action de marcher, de se promener.
ABBl'LATOIRR (an) adi. Dr. Qui n'a pas da siege
fixe : le parlcment etait ambulatoire.
AMBI'MTIOIW (an-bus-ti-on) n. f. Cauterisation
chirurgicale.
AME n. f. (lat. anima, souffle, vie). Principe de
la vie. Quality* morales, bonnes ou maavaises :
dme noble, abjerte- Conscience, pensle intime : les
yeux sont le miroir de Vdme. Habitant : ville de
90.000 Ames. Agent, moteur principal : eel homme
itait Vdme du complot. La discipline est Vdme (Fune
armee. Homme sans dme, qui ne sent rien. Chanter
avec dme, avec expression, sentiment. Rendrc Vdme,
expirer. Par ext. Petit morceau de bois qui, plac£
dans l'interieur d'un instrument a cordes, sert a
soutcnir la table et a mcttre en communication de
vibration toutcs les parties de l'instrument : Vdme
dun violon. Vide interiour d'une bouche a feu.
AMELIORABLE adj. Qui peut, qui doit etrc
am^liore ; terrain ameliorable.
AMBLIORANT (ran), B adj Qui ameliore.
AMBLIORATEfJR, TRICE adj. Qui a la pro-
priete* d'amiliorer. (On dit aussi am£uoratif, ivb.)
AMELIORATION (si-on) n. f. Progres vers le bien.
AMELIORER (ri) v. a. Elendre meillcur. Am*.
B^t^riorer, %S\ier.
AHEM (men'). Mot hebreu qui signirte ainsi soit-il.
Dans le langage ordinaire, dire, rtpondrc amen, con-
sentir k une chose. PI. des amen.
AMBIfACtBMBJVT (man) n. m. Action d'amena-
ger. R6sultat de cettc action.
AMKfAOER \ji) v. a. (Prend un e muct apres
le g devant a et o : il amenagea. nous amenageons.\
Regie r les coupes d'une foret. Disposer avec ordre :
aminager une maison.
AMBNACllflTB (jis-te) n. m. Celui qui sait ame-
nager les forets'.
AMENBABLB (man) adj. Qui est susceptible d'a-
melioration : terres amendable*-
AMBNBB (man-de) n. f. Peine pocuniaire : payer
une amende. Aacsde k«H«»rah)l«, peine infamante
qui consistait dans l'aveu public d une faute, dun
crime : la Constituante abolit Camende honorable
en 1791. Fam. Fair* aaiend* Bt»n«r«ble, avoucr
sea torts, demander pardon.
AMBIVBEMESnr (man-de-man) n. m. Changemcnt
en mieux. Modification apportee a un projet ou a
une proposition de loi en discussion. Engrais, subs-
tance (ehaux, marne. argile, etc.) qu'on melange a la
terre pour la rendrc plus favorable a la vegetation.
AMENBER (man-d£) v. a. (lat. amendare, corri-
ger). Rendre mellleur, plus fertile- Modifier : amen-
der un projet de loi. B r a««Mder v. pr. Se corriger.
AMBMB adj- (lat. amxnus). Doux : un caractere
amine. Se dit d'un lieu qui a un aspect agreable.
AMBlf BR (ni) v. a. (Prend un e ouvert devant
une syllabe muette : famine.) Conduire en menant.
Fig- Introduire : amener une mode- Preparer avec art :
amener un incident. Occasionner : la guerre amine
bien des maux. Mar. Amener lei voiles, les mettre
bas. Amener son pavilion, set eouleurs, se rendre.
AMBIViTB n. f. (rad. amine). Douceur, affabllite*.
amabilite. Ant. Alajremr, »MMtSerlf.
AMBJVTACEBB (mm, se*) n. f. pi. Famille de di-
cotyledones k fleurs en chatons (amentum) [orme,
bouleau, saule, chine, noyer, etc.]. S. une amentacie-
AMBimrERE (min) adj. (lat. amentum, cha-
ton, et ferre, porter). Hist. not. Qui porte des espCces
de chatons.
AMEHTIVORME (min) adj. Hist. nat. Qui a la
forme d'un chaton.
AMBNllBER (ze) v. a. Rendre moins epais.
AMBR (meY). ERE adj. (lat amarus). Qui a une
saveur rude et desagreable. L'onde amire, la mer.
Digitized by VjOOQlC
A»4ri««tn«.
AMfe -
Fig. : dauleur amere. Trlste, douloureux : $ouve-
nir sour. Irritant : raillerie amere. Dor : reproches
amen. N- m. C« qui est amer \ prendre des amers;
V aloes est un amer. Vesicule du del de quelques ani-
maut : un amer de bceuf. Ant. «J«cW, »■•%».
AMBRBMS21T (man) adv. Avec amcrtume.
AMlBUCAIil, ■ (kin> e*-ne) adj. et o. D'Amerique.
ABMCAUB {kb*u) n. f. Espece de phaeton
©u de char k banes it qua-
tre roues, dont les deux
siege*. Tun avec capote,
dont interchangeable*.
AMBM1CANMBR izt)
v. a. Donner le caractere
americain. •'•■»*r*e««l-
**r v. pr. Prendre lei
monirs americaines.
AMEBlCJANINBE{mJ-
me) n. in. Maniarc d'etre
dec AJnericaina. Admira-
tion outreedes mmurs ame'-
xletunes. Science, etude dec antiquites americaines.
AMH* (mer) n. m. pi. Jfar. Se dit de tout objet
ilie et remarquable (tour, bailee, etc.) servant a
indiqner aux cavigateurs la route qu'ils doivent
suivre pr es de terre.
UUiriHI {mir % ) n. f. Saveur amere. Fig.
Affliction : les amertumes de la vie. Algreur : criti-
ouer arec amertutne. Airr. AaMtc, douceur.
AMBTBTYSJTB itis-te) n. f. (gr. amethustos, qui
n'ea pa* ivre). Pierre prvcieuse de couleur violette,
compos** chimiquement d'une variete de quartz :
les ancient attribuaient a I'amithytte la propriiti
dr preserver de I'ivreue (d'ou son nom).
adj. Qui est atieint d'ometropie.
I (j4) n. f. (du gr. a priv„ mitron,
mesnre. et dps, ceili. Vision anormale par refraction
(myopic et hypermetropic).
AMIISLBiraT {man) n. m. Ensemble de meu-
ble« garniasant un appartement, etc.
AMBTBUR v. a. Dr. Convertir en bieas meubles.
Fair* entrer tea immeubles dans la communaute.
Agric. Bendre une terre plus meuble, plus leg* re
Aiin:BUamME!fT [bli-se-man) u. m. Action
d'ameuhlir.
AMSCIONNBM (lo-nf) v. a. Mettre en meulcs le
fot n, la paille ou le s cereales moissonnees.
A MWTfJI KIT (man) n. m. Action d'ameuter.
AHnrm (tf) v. a. Assembler de* chiens cou-
rants poor la chasse, ou les jeunes chiens avec les
rlenx pour les dresser. Soulever, attrouper : ammter
le pmtjUe. Airr. Apaaswr.
AMI, ■ a. flat, amicus). Avec qui on est lie d'une
affection reciproque. Fig. Partisan : ami de la vi-
riti. Adj. Propicc, favorable : voix amie, rivage
ami. tent* omit. Airr. BmcbI.
sJUtBUt adj. AJfectueux, gracieux : accueil
amiable. (Vx.) Qui a lieu par la Toie de la concilia-
tion : portage amiable. A r*Ml«»l« loc. adv. De
gre k gre, amicaleincnt : vendre a famiable.
AMIABLBMBNT (man) adv. D'une maniere
amiable.
AMIAXTB n m. (gr. amiantos, incorruptible).
Mineral filamenteux qui resists puissamment a l'ac-
Uon da feu. — Les ancient regardaient l'amiante
comme une espece de lin incombustible ; ils le car-
daieni, le fllaient, et en faisaient des nappes, des ser-
viettes, etc., que Ton jetait au feu quand elles etaient
sales, etqui en sortaient plus blanches que si on les eut
Lavees. Cest dans une toils d'amiante qu'lls brulaient
les corps des personnages distingues, dont ils vou-
iaient conserver les cendres pure* et separees de cellet
du bocaer. Bntre autres applications, on s'en sert au-
Jourd'hui. en mecanique, pour garni r les joints qui
soat destines k etrenortes a une temperature elevee.
ABUAJtTIN t Eadj.Faitd'amiante : rideau amiantin.
A M 1 B B n. f. Protozoal re microscopique des eaux
doaces et ssJees, muni de pseudopodet qui lui ser-
pent a se mouvoir.
ABUCAL, B, AtTX adj. Inspire par l'amitie : con-
teds amica ux. Ant. H— sile.
AMfCAUDnrarr (man) adv. D'unemaniereamicale.
AliiCT (mi) n. m. Linge benit qui couvre le cou
et let epaulet du pretre kla metse.
► - AMN
AMIBB n. f. Chim. Clause de composes qui difle>
rent des sels ammoniacaux par 1'absence des ele-
ments de l'eau : J.-B. Dumas dicouvrit la premiere
amide en 1830.
AMIBO* n. m. (gr. amulon). F6cule que Ton re-
tire le plus souvent des graines de cereales. (Delayee
dans l'eau. elle tert a faire de Tempois.)
ABTIBB!V1VAQB n. m. Action d'amidonner.
AMIBOW^BB (do-ni) v. a. Enduire d'amidon.
AHIBOXNKB.1B (do-ne-r() n. f. Utine ou Ton fa-
briquc de l'amidon.
ABUBONNIKR (do-ni-i), BBS n. f. Personne qui
fait, vend de l'amidon.
ABW1C1B v. a. Rend re plus mince : le corset
amine it la taille. Ant. BpalMlr.
AB1I1VCIIIHBMB1VT (si-se-man) n. m. Action d'a-
raincir. Ant. BpsvlselasetBent.
AMIRAK. a. m. (ar. amir, chef). Offlcier du grade
le plus clcri dans la marine de
mat. Amiral ou adjectiv. Vais-
seau amiral, monte par un amiral.
AVIHALAT (la) n. m. Dignite
d'amiral.
AMMaALE n. f. Fern me d'un
amiral.
AHIMAim n. m. Grand ami-
ral, en Espagne.
AMIBAfJTB ( r6) n. f. Dignite
de grand amiral : parvenir a I'a-
mirauU. Tribunal maritime : les
juges de I'amirnuU. Administra-
tion superieure de la marine dc
l'Etat : le conseil damirauti.
AMISMIBiLlTB (mi-si) n. t . Dr.
Qualite de oc qui est amissible.
AMIMMIBLE (mi-si-ble) adj. (de amission). Dr. Qui
peut etre perdu. Ant. laaaihaiMe,
AMUUn9B(a-mi-si-on) n.f. (lat. amitsio). Dr.Perte.
AB1ITIB n. f. (lat. amie it ia). Attachement mutuel.
Plaisir, bon office : faites-moi l'amitie" de... PI. Ca-
resses, paroles obligeantes : »7 m'a fait mille amities.
Ant. ImIimIiI^. halite, averai«<a.
ABUBAB (a-man) n. m. Chef de village, dans cer-
taines parties de la Suisse. .
ABUBBIBTRB (am'-mis-tre) n. m. Echevin, dans
certaines villes de rAllemagnc.
AMI n. m. Ombellifere volsine des carottee.
A1TMOCBTB (am'-mo) n. f. Nom vulgaire dc la
larve de la lamproie. (On dit aussi lauprillon.)
AMMONIAC (am'-mo-ni-ak), AQije adj. Gaz am-
moniac, forme d'azote et d'hydrogftne combine's. Sel
ammoniac, chlorhydrate d'ammoniaque ou chlorure
d'ammonium. Gomme ammoniaque, pomme resin e
produite par le doreme ammoniac (Afrique).
AMMOBIACAL, B, AH (am'-mo) adj. Chim. Qui
contient de rammoniaque : dissolution ammoniacale,
odeur ammoniacale, set ammoniacal.
AMMONIACB, B (am'-mo) adj. Qui conUent de
rammoniaque-
AMMBNIAQIIB (<rni'-mo-ni-a-*e) n. f. Dissolution
du gaz ammoniac dans l'eau, vulgairement appelee
alcali volatil. Le gaz ammoniac lui-meme. (Quelques-
uns font ce mot maso.) — L'ammoniaque coupee
d'eau tert a degraisscr les etoffes. Pure, elle caute-
tirise les piqAres, les morsures.
AMMONITE (am'-mo) n. f. Genre de coquilles fos-
siles, vulgairement appelees autrefois
comes d? Amman. (
AMMONil'M (am'-mo-ni-om') n. m.
Metal hypoth6tique qui existeraitdans
les sels ammoniacaux. • j
AMMONliHE (am'-mo) n. m. Nom ]
de certains corps formes par la com-
bination de quelques oxydes avec l'am-
moniaque.
AMMOPnsXB (am'-mo) n. m. In- *«■">«»*•.
secte hymenoptere porte-aiguillon. qui vit dans les
lieux sablonneux et se nourrit de chenilles.
AMNBsjiB (am'-ni-zt) n. f. (du {jr. a priv., et mnt-
sis, mdmoire). Diminution ou pertc de la memoire.
AMIfiCOLE (am'-nt) adj. (du lat. amnis, fleuve, et
cotere, habiter). Hist. not. Qui vit, qui croit sur le
bord des eaux : plante amnicole.
AMNIOfj (am-ni-OM) ou AMNION n. m. (du gr.
amnios, agneau). La plus interne des membranes qui
Digitized by
Google
AMN - :
enveloppent le foetus chcz les mammifercs, les oi-
scaux et les reptiles.
ABUf ■•TIKI'S (am'-ni-o-ti-ke) adj. Qui appartient
a l'amnios : liquide amniotique.
ARUVIBTIABLB (am'-nU-ti) adj. Qui peut, qui
doit etre amnisti6 : prisonniers amnistiables.
ABfNlBTIE (am'-nis-ti) n. f. (gr. amnistia, oubli).
Pardon gen6ral. Actc du pouvoir log ialatif qui efface
un fait punissable, arretc les poursuites, aneantit les
rondamnations. (La grdce accordce par le chef de
l'Etat supprime Vexecution de la peine, mais laisse
Kubsister les effets de la condamnation ; Vamnistie
aneantit et la punition et le fait qui en est la cause.)
AWnvriB (am'-nis-ti-i), B n. Personne qui a ete
l'objet d'une amnistie.
ABUflffTiBR (am'-nis-ti-i) v. a. (Se conj. com me
prier.) Accorder une amnistie Par cxt. Pardonncr.
AVOBIATAOIB (ti-re) n. Qui prend une terre a
ferme.
AMOSIATBVR, TRICK n. Qui cede une terre
par amodiation.
AROBIATIOW (si-on) n. f. Action d'araodier.
AROBIER (di-i) v. a. (pref. ad, et lat. modium,
boisteau. — Se conj. commc prier.) Affermer une terre
moyennant une redevance en denrees ou en argent.
AMOIIVBRIR t. a. Rendre moindre, diminuer :
la maladie amoindrit les force*. S'ssBsimdrir v. pr.
Devenir moindre. Ant. Agrsadlr, seersftre.
AMOnff»BISHBMBirr (dri-se-man) n. m. Dimi-
nution- Ant. AeeroissesBSMt, grandissesBeMt.
AMOIX1R (mo-lir) v. a. Rendre mou : le feu amol-
lit la cire. Fig. Rendre effemine, affaiblir : le repot
amoUit. Ant. Bmrelr.
AMOLLliMANT {mo-li-san), B adj. Qui amoUit :
plaisirs amollissants. La paresse est amollissante.
AMOLLlMBBJBlfT (mo-li-$c-man) n. m. Action
d'amollir. Ant. Btarclssemeat.
AMOMACEEf (si) OU AMOMBBf (mi) n. f. pi.
Famille de monocotyledones ayant pour type le genre
amome. S. une amomacie ou amomie.
AMOMB n. m. Genre d'amomacccs africaine*,'
dont les graincs sont connues sous les noms de ma-
niguetle, graines de paradis.
AHOXCBl.BR (le) v. a. (Prend deux / devant une
syllabe muette : il amoncelte, nous amoncellerons.)
Accumuler, entasser : les vents amoncellent le sable.
ANT. Blsperser, *pars»lltor, diss*s»laer.
AMOIICKLLE1IBNT ( se - le - man ) n. m. Action
d'amonceler. ant. Bparpllleaseat, dispersion.
AMONT (mon) n. m. (pref. ad, et lat. mons, mantis,
montagne). Cote d'ou descend un cours d'eau. Km
•■sssit de Ioc. prep. Au-dessus de -.^Orleans est en
amont de Blois. Ant. Aval.
AMORCAUB n. m. Action damorcer.
AMORCE n. f. (pref. ad, et lat. morsus, action d»>
mordre). Apnat; ce qui attire. Poudre qu'on met tail
dans le bassinet dune arme a feu pour enflamer la
charge. Fig. Tout eo qui attire en flattant : les amor-
ces du plaisir.
AMORCER (si) v. a. (Prend une cedille sous Ic c
devant a et o : 1/ amorca, nous amotions.) Garnir
d'une amorce : amorcer une ligne. Fig. Attirer par
des chosen qui flattent : amorcer par la louange-
AMORCBCR, K10B (eu-ze) n. Personne qui
amorce, au pr. et au tig.
AMORC.OIR n. m. Outil, sorte de tariere pour
commencer un trou dans le bois. Ptch. Ustensile a
l'aide duquel on amorce.
AMORDA1VCER (si) v. a. (Prend une cedille sous
le c devant a et o : il amordanca, nous amordancons)
Traiter par un mordant : amordanrer des laincs.
AMOROMO adv. (m» ital.). Mus. D'uue maniere
tendre : chanter amoroso.
AMORPHE adj. (du gr. a priv.. et morphS, forme).
Se dit de« substances qui n'out point de forme rcgu-
li£re et determinee : ritatamorpfte du phosphore.
AMORPniB (ft) n. f. (de amorphe). Difforraite.
Absence de forme.
AMORTIR v. a. (rad. mort). Rendre moins vio-
lent : amortir un coup. Affaiblir : Cdge amortit les
passions. Amortir une rente, 1'eteindreen en payant le
capital. Amortir les viandes, les rendre plus tendres-
ANT. Atti»«r, avlver.
AMORTMMABLK (ti-m-ble) adj. Qui peut etre
amort j : rente amortwable.
- AMP
AMORTltJtJBMBirr (ti-se-man) n. m. Extinction
graduclle d'une rente, d'une dette, etc. Caisse d"s.
■sertlsseaiesrt, caisse dont les fonds sont destines
a l'cxtinction graduelle de la dette publique. Arch.
Toute oeuvrc qui flnit le comble d'un batiment.
AMOCILLAKTB (11 mil.) adj. f. Se dit des vachei
qui vont v«ler ou qui viennent de veler.
AMOUR n. m. (lat. amor; de amare, aimer). Sen-
timent par lequel le coeur se porte vers ce qui lui
Stlalt fortement et en desire la possession : amour de
a patrit, de la vertu. Penchant dicte par les lois de
la nature : amour maternel, filial. Passion : amour
des arts. — Amour eat masculin au singulier et fe-
minin au pluriel : un amour insensi, des amours in-
sensies. II reste masculin au pluriel lorsqu'il designe
les differentes formes de Cupidon, Ills de Venus, ou
les tableaux, les statues represcntant ce dieu : sculp-
ter de pet its amours. Ant. Aversiss), korremr.
AMBIJRACnBR (chi) v. a. Inspirer un amour peu
justifle, une folle passion. 0'as»s«rseber v. pr. S'e-
prendre d'une folle passion-
AMOfJRBTTB (rc-te) n. f. Amour passager. Moelle
epiniere du mouton et du vcau dont on fait des gar-
nitures dans la preparation de certains mets. Bot.
Nom vulgaire du muguct et de quelques plantcs des
champs.
AMOVRBIJMBMBlffT (ze-man) adv. Avec amour.
ABOI'RBIIX, BVSB (re&, eu-ze) adj. Qui aime
avec amour, avec passion. N. m. Amant-
AHOVB-raOPRB n- m- Respect dc soi-meme,
sentiment qu'on a de sa dignity, de sa propre valour.
PI- des amours propres.
AHOVIBIUTB n. f- Etat de ce qui est amovible.
Ant. lssj-sTlsillt*.
AMOV1BUB adj. (lat. amovere, deplacer). Qui peut
etre change de place ou destitu*, en parlant de cer-
tains fonctionnnires. Ant. InasBsriMe.
AIPBLWBBI (an.di n. f. pi. (gr. ampelos, vigne).
Famille de plantes, dont le type est la vigne. 8. une
ampilidie.
AHPBI4M1RAPHIE (an, fi) n- f. (gr. ampelos,
vigne, et graphein, dicrirc) Description de la vigne.
Etude de la vigne et de ses caracterea.
ARPBRB (an — de Ampere, n. pr.) n- ra. Phys.
Unite pratique d'intensite des courants electriques.
AHPBRB-UBCRBn. m. Unite elcctriquede quan-
tite. (C'est la quantity d'electricite qui traverse un
conducteur en une heure quand l'intensite du cou-
rant est de un umpire.) PI. des amp&rts-heures.
ABIPBRBBflBTRB \an) n. m. Galvanometre des-
tin* k mesurer l'intensite d'un courant electrique.
IIB (an-fi-bt) adj. (gr. amphi, doublement,
et bios, vie). Qui peut vivre dans lair et dans l'eau
(grenouille, crocodile, etc.). N. m. : un amphibie.
AMPHIBIBN0 (an-fi-bi-in) n. m. pi. Subdivision
de la claase des reptiles, animaux A sang froid, A
pcau nue, generalement aqualiques dans le jeune
age et aeriens dans l'age adulte (crapaud, grenouille,
salamandre). S. un amphibien.
AMPRIBOLB ou AMPMIBOI.IOCB (an) adj. Se
dit de la p<riode qui dans les maladies est intcrme'-
diaire entre la p^riodc d'etat et la defervescence.
AHPHIBOBOfiiE (an, j() n. f (gr- amvhibolot.
ambigu, et logos, discours). Construction vicieuse qui
fait qu'une phrase presente deux ou plusieurs sens
different* : je porte des bonbons a mes enfants qui
sont dans la poche de mon habit.
AMPH1ROLOC3IQI7R (an) adj. A double sens :
oracle amphibologique.
AMPHlBOLOfilQCBMBMT (an, ke-man) adv.
D'une maniere amphibologique-
ARPHIRRAQUB (an) n. m. Pied formd d'une lon-
gue entre deux breves, dans la po4sie grecque et latine.
ABflPHiCTYOlV (an-fik-si-on) n. m. Membre de
ramphicty onie,
AMPHiCTTOlfIBB (an-fik-si-o) adj- Se disait des
vlllea grecques ayant droit d'envoyer up repr^sentant
au eonseil des amphictyons
ARPRICTYOBIB (an-/ik-si-o-nt) n. f. Droit
au'avaient certaines villes de la Gr*ce d'envoyer un
epute au eonseil des amphictyons. Ce eonseil lui-
meme.
ARPIIICTYONIQ1E (an-fik-si-o) adj. Qui t
port aux amphictyons.
rap-
Digitized by VjOOQiC
AMP
IHPitfiiMI fan) adj. {du gr. amphi, doublc-
me nt. et gamos, mariage). Qui a les deux sexes.
*■*■■«* A »TRK{ an- /f-o7iojt-f re in. m . Bot. Appen-
dice foliace de cert&ines hepatiques.
AMPBMJEWE an) adj. 5<,f. S«* dit d<^ plant. >s
qui pou&tent en lous sens pendant la germination ial-
puei, champignons, lichen*}. Chim. Corps qui donne
avrc les ba**s den composes hasiques ou abides
.iMPHit;oiRii<;nin, m Langageou eeritobscur,
cmbrmlilte. inintellisible.
iHPBltiOlKl^l ■ ,7/1 adj. Obscur : *fy/e am-
lAi'jourique.
<«i>Hiuoini9iiL«K%T \an, he-man) adv.
D"one ruam^re amphigourique.
amphioiin [an, k*ust) n. m. Animal marln
pisci forme, qni rnpresente le premier ech.-lon de*
Vrrtibreset quisetrouve
•ur les cfites sablonneu-
ses de France.
AiniNOI ( an ) Amphioiu..
n. m. (gr. amphi. doublement. ct pout,podos, piedt.
raraelerise par deu* sortea de [miles qui
lui serrent a tauter ct k nager. (II habile lea eaux
doueei et salens.!
tVPHIPTKHC an n. m. Bias. Serpent ou dra-
gon ailc, qu\<n voit dan> nombre d'annoirieg.
«MPHINASQI K an. zarkr) n. m. Kruil indehis-
cvnt sue a lVxterienr. pulpeux k i'interleur.
AMPHMBEXB 'an-fis-bt-ne) n. m. Reptile sauro-
phidien.qairampr dane le* fourniilieres afrlcatnes et
amcrirainee. Bias. Serpent dont la queu*- est terminer
par aae seconde tete,
AIPIIMIKV (an-fts-si-in) n. m. (gr. amphi. de»
d*-ux cot*"*, el tkia, ombre). Habitant de la zone tor-
ride, qui. par eette raison. projettc son ombre en tin
it-nips de. lannee vertlemidi.eten I'autro vers If nord.
tHPHiTHKiTRtl., E, All (an) adj. Qui a
rapport k I amphitheatre.
11PUITHP.\TRR an i n m. 'gr. amphi. autour,
et iheatron, ihcAtre |. Partie dun theatre eu fare de la
•cent. Lieu garni de gradins oil un profesieur fait son
enure. Chex lee Romains, vaate enceinte ronde ou
ovale, avec dee gradina. pour lee fetes publiques. Ter-
rain en amphUMdtre, qui va en Relevant graduelle-
ment. A mphith idtre anaiotnique, salle de dissection.
AMPHITBTOM (on) n. m. (du n. d'un prince the-
bain qui figure dens une piece de Moliere).
Cdui cher qni Ton dine. V. Part. hist.
AHPWHIB (on) n. f. (lat. amphora). Vase
antiqoe, de forme ovolde et a deux anses.
*MWtM (an-pU) adj. (lat. ampius). Large.
Fig. An deta de la mesure commune : ample
rrpas, ample rteit. Ant. Btr*f«, »■■■««*.
AJIPUCTIP. 1VB {an-pUk, adj. Bot. Se
dit des organea qui en embraasent d'autres
d'nne aeon complete, commc les fcuilles dans
la prefoliati on.
AMPERBUOBT {an, man) adv. D'une ma- £ m '
njere am ple Aa rr. Ktreet— ■««■«, pe«He— eet. pbor< '
*Mmni {an) n. f. Qaalite de ce qui eat ample,
large. Fig. AJboadanee, elevation, en parlant du Ian-
gage, da etyle, dee ideea.
ARTPLEXMAVUB (an-pUk-$irk6-lt) adj. Bot. Se
dit dee fcuiUea, pedoncules, petioles, stipules, etc.,
tor sqnlls e aabraaae nt la tige.
" tin (an) n. m. Qui fait une ampliation.
ET. lira {an) adj. Qui augmente, qui
dit du duplicata authentique d'nnactc.
""" {an, ti-on) n. f. Action de rend re
ajonte. Dr. Se
~ 37 - AMY
plus ample. Dilatation, augmentation. Double d'un
acte.
AMPUF1AXT {an-»li-fi-an), B adj. Qui grosait
lea objets : verre amplifiant.
aHPLlFiCATELR, TRHK {an) adj. ct n. Qui
ampline, exagere. N. m. Phot. Syn. dc aokandisseur.
AMPLIFlCATir, IVK {an) adj. Qui sert k agran-
dir, a gimair : le telescope ett amplificatif.
AMPLIFICATION fan, «-onj n. f. Developpement
d'un sujet donnc. Grossinsement du volume apparent
des objets. Fig. Exaglration. Ant. ■MsciIm.
x *»PLir«ll {an-pli-fi-4) t. a. flat, ampiificare.
etendre. augmenter. — Se conj.com merrier). Btendre
par le discoura. Exagerer. Ant. Abuser, r^dalre.
AHPLIMSIMK {an-pli-ni-me) adj. (lat. amplusi-
mxu). Tres considerable. Autrefois, titre honoriflque
du recteur de luniversite de Paris.
AHPLITVM {an) n. f. Dcgre d'ampleur. Ampli-
tude du jet, corde de la traiectoire d un projectile.
Grandeur angulaire : ('amplitude des oscillations du
pendule.
AHPOCLB {an) n. f. (lat. ampulla, sorte de vaae).
Petite tumeur constitute par une accumulation de
serosite sous l'epiderme. Ne pas se faire d'ampoules
aux mains, travailler mollement. Anat. Dilatation,
renuement d'un conduit. Petite flole rcnflee ac ter-
minant en pointe, dans laquelle on intro-
duit un liquide et qu'on fcrme a la lampc
d'eraaiUeur. Petite hole rcnflee, en general.
Petit vase de vcrre qui renfermc le conduc-
teur d'une lampe electrique. Malate mm-
IMMle. V. Part. hist.
ASPOlli, B {an) adj. Boursoufle,
empbatique : style, discours ampoule". Art.
ret elaiple.
AMPfJTATIOlf {an, si-on) n. f. Action d'amputer.
AMPVTB, B {an) adj. ct n. Qui a subi une am-
putation -
AMPUTBBi (fln-|/u-(e) v. a. (lat. amputare, cou-
per). Chir. Enlevcr a l'aide d'iustruments tranchanta
un mem bre, u n organc, etc.
AHiUtTTR (a-mu-le-te) n. f. (lat. amulctum; de
amoliri, ecarter). Objet que Ton porte sur sot par
superstition et auquel on attribue un effct pr^servatif.
AMUNITlONIf RHBNT (at-o-ne-man) n. m. Action
d'amunitionner. Son resultat.
AMVNITIOIVIVKR (si-o-n^) v. a. Pourvoir des
munitions necesaaires : amumtionner une citadellc.
AMVRB n. f. Mar. Coin d'une basse-voile flxe du
c6U> d'oii vient le vent. Cordages qui flxent ce coin.
AMBBEBi {ri) v. a. Tendre l'amure d'une voile du
cote d'ou vient le vent.
AHMABLB {sa-ble) adj. Qui peut etre amuse.
AHUSAirr (son), B adj. Qui amuse : ricit amu-
sant. Ant. BMaajreaz.
AMVSBMBTVT Ize-man) n. m. Action d'amuser,
de s'amuser. Ce qui amuse, distrait. Ant. Eaaal.
ABtlfBB (ae*) v. a. Divertir : amuser les enfant*.
Recreer : amuser resprit. Abuser, tromper en preoc-
cupant : amuser Vennemi. Duper. repailre de vaines
csperances : amuser par des promesses.
*••■■•«*• v. pr. Se divertir. Ant. Bm.
••yer, eoatrarier.
AMUMBTTB {ze-te) n. f. Petit amuse-
ment.
AM 10 El R, EtPIB {seur, eu-se) n. Qui
amuse, qui divertit.
AacaolRK (aot-re) n. f. Moyen d'amu-
ser. (Peu us.)
AMYCTIQUB adj. Se dit des topiques
corrosifs : onguent amyctique. N. m. ;
amy clique.
ABffiBALI n. f. (gr. amugdalt. aman-
de). Anat. Glande en forme d'amande, aituee de cha-
que c6te de la gorge : les amygdales sont spongieuses.
AMYCS1ALBBI {U) n. f. pi. PamiUe de plantes
dont le type est Yamandier. S. une amygdalie.
AHYC1BAL11V, B adj. Dans lequel 11 entrc des
amandes : sirop amygdalin.
AMYClBAtJTB n. f. Inflammation des amyg-
dales, appelee aussi angine, esquinancie.
AHYClBALOaDB {lo-i-de) adj. Se dit de roches
3ui contiennent de petite corps blancs en forme
'amande. N. f. : une amygdaloide.
ARYLAt K, K adj. De la nature de l'amidon.
AmygU»t«i.
Digitized by
Google
AMY
m. Chim. Radical qui entre dans la
constitution des oompos6s amyliques.
AMYLB1VB n. m. Corps compost, liqnidc a la
temperature ordinaire, a odeur ctneree, que Ton ob-
tient en decomposant l'alcool amylique.
ABIYMQUE adj. 8e dit d'un alcool qui te produil
dans la fermentation de la fecule de pomme de terre :
l'alcool amylique est utilise" dans I'rxtraction de la pa-
ra f fine des goudron* de houillc. Se dit des composes
qui dcrivent de l'alcool amylique.
AMYLOBACTBR {bok-tbr) n. m. Microbe anae-
robie tres repandu, qui agit sur let matieres sucrecs,
grasses, etc-, et donne de l'acide butyrique.
amyloVbb (lo-i-de) adj. (du gr. amulon, amidon,
et eidos, for mo). Se dit d'une substance, en appa-
rence amylacfte, qui so rapproche des alhuminoldes
et qui in nitre divers organes, tela que le foie, la rate,
le rein, a la suite de certain es maladies.
AMYLOiE ijd-ze) n. f. Maladie dans laquelle lea
organes sont inflltres de substance amylotde. (On
dit aussi maladw amtloIdb.>
aw n. m. (lat. annus). Annee. (V. ce mot.) Le jour
de Van. le 1" Janvier. Bm m, ml sub, compensa-
tion faite des bonnes ct des mauvaiset annees. PI.
Vieillesse, temps : I' outrage des ant.
AHA n. m. Recueil de bons mots. PI. des ana.
AKABAPTIBHB {ba-tis-me) n. m. Doctrine des
anabaptistes.
AMABAPTISTB {ba-tis-te) n. et adj. (gr. ana, de
nouveau, et baptisein, plonger dans l'eau). Membre
d'une st-cte politique et reUgieuse du xvi« sifccle :
un anabaptiste; doctrine anabaptiste. — Les anabap-
tistes, issus du protestantisme, rejetaient le bapteme
des enfants comma inefflcace et soumettaient a un
second bapt$me ceux qui embrassaient lcurs doctri-
nes. Us eurent pour chefs Thomas Munzer, Jean de
Leyde, choisirent Munster comme centre de leur
action, et furcnt en butte aux supplices et aux per-
secutions. Lcurs sectateurs, appeles baptistes, se
trouvent encore en Anglcterre et en Amerique.
AIWACARBB n. m. Fruit de l'anacardier.
A1WACABDIBBB {si) n. f. pi. Bot. Tribu de terebin-
thacecs, dont lr type est Yanacardc. 8. une anacardtfe.
AMACARDIBR {di-4) n. m. Bot. Genre de tere-
binthacecs. (L'espece type americaine fournit l'ana-
carde ou nove d 1 acajou, dont l'amande est comestible
et dont le pcricarpe donne une huile caustique.)
A2VACMORBTB (ko) n. m. (gr. ana, k l'ecart, et
khdrein, se retirer). Religieux qui vit scul dans la
solitude. Celui qui mene une vie tre-s retiree.
ANACHORBTIME (kor^-tis-me) n. m. Existence
d'anachorAUv Amour pour la vie danachorete.
AJVACBBOMIQUB {kro) adj. Entache danachro-
nisme.
ANACMBOIVIBMB {kro-nis-me) n. m. (gr. ana, en
arriere, et khronos, temps). Kaute contre la chrono-
logie. Erreur dans la date des £venements. Chose non
conforme aux moeurs d'une epoque.
AHACOE.VTUB n. f. Gramm. Ellipse par laquelle
on omet dans une phrase le correlate d un mot ex-
prime : qui dort dine, pour ctlui qui dort dint. Tour
de phrase ou la construction grammaticale change
brusquemcut :
Et, pUurfe du vialllard, il mv« mir Uur mirbr*-..
C« qua j« riant am ncoaUr.
AHACOSTE (kos-te) n. f. Etoffe dont la chalne et
la trame sont en laine et a double croinure.
ANACRBOXTIOl'B adj. Leger. gracieux, bacbi-
que, dans le gout des odes du poete Anacreon : vers
anacr4ontiqu.es.
AXACRBONTIBMB {tis-me n. m. Imitation de la
poesie anacreontique : le poite Cresset a fait de tana-
criontisme.
AlfACROVSB {krou-ze) n. f. (gr. ana, avant. et
krousis, action de frapper). Mus. Notes initiates d'un
ry thine qui precedent la premiere barre de mesure
ot menent au premier temps fort.
AWABROMB adj. Se dit de poissons qui remontent
de la mer dans les rteuvea (saumon, esturgeon, etc.).
ANABYOBIBNB adj. (gr. anaduomai, j'emerge).
Surnom donne. a Venus, sortie de l'ecume de la mer.
A1VABRBBIB (fcf)adj. (gr. an, sans, a> 1 r, air, et bios,
vie). Se dit d 'ft tres microscopiques pouvant ne passer
d air libre. N. m. : un anairobie. Ant. A*r*bi«.
;f.
i - ANA
AMA6LYPBB OU A1VACI1.TPTB n. m. ,
gluphos). Ouvrage cisele ou sculpte en reliel
AIVACSIVOBTB {ghnos-te) n. m. A Rome, esclave '
charge de lire k haute voix pendant le repas. le bain.
ANAGOQIB (jt) n. f. (gr. ana, en haut. et agCgos,
qui conduit). Interpretation des Ecritures par la-
quelle on s'eleve du sens litteral au sens mystique.
AXAQOCilQUB adp. Qui tient de 1 anagogie.
ANACSOQIMTB (jts-te) n. m. Celui qui soccupe de
lanagogie, de Interpretation d«*s saintes Ecritures.
AMAtaBAHBiATIQlJB {gram'-ma) adj. Qui tient
de l'anagramme.
A1V AfiBAMH ATIOUBMBIVT ( gram'- ma -ti- ke-
man) adv. D'une maniere anagrammatique.
AJVAURABUBB {gra-me) n. f. (gr. ana, marquant
renversement, et gramma, lettre). Mot forme par In
transposition des Lettresd'un autre mot: Vanogramme
du mot gare est rage, celui de signe est singe.
A1VAGYBB n. m. Genre de legumineuses papilio-
nacees, dont le type eat un arbrisseau europeen, dit
boispuant k cause de son odeur.
ANAL, B, AUX* adj. Qui a rapport It Ian us.
A1VALBCTBB (Wk-te) n. m. pi. (gr. analektos, re-
cueilli).Morceauxcholsis d'un oude plusieurs auteurs.
A1VALBPBIB (Wp~si) n. f. (gr. analepsis). Retour
des forces aprea une maladie. Convalescence.
Alt AIAPTIQVB {Up) adi. Qui a lea proprietea de
l'analepsie. N. m. : un analeptique.
ANA1VBBJIIB (if) ou ABA1VB1B (;f) n. f. (gr. an,
sans, et algos, douleur). Perte de la sensibility k la
douleur.
AMAE.QBNIHTB n. f. Pharm. Syn. de antiptrinb.
A»ALt.AlfToMBiBl«, BMNB ( al-ian-to-i-di-in,
e^-ne)adj. Se dit des poisaons. dea amphibiens qui sont
depourvus d'allantorde.
ANALOfilB (jf) n. f. (gr. anaiogia, rapport). Rap-
port, resaemblance, similitude partielle d une chose
avec une autre : la langue italienne a beaucoup d' ana-
logic avec la langue latins. Par analogic d'aprea les
rapports qui existent entre les choses : juger, rai-
sonner par analogic. Ant. BiB*>«aee.
AIVALOUIQKB adj. Qui tient de lanalogie.
ANALOGIQUBME1VT (ke-man) adv. Dune ma-
niere analogique.
Alf ALOdlMHB (jis-me) n. m. Raisonnement par
voie d'analogie.
ANtLOiilE (lo-ghe) adi. Qui a de lanalogie, de la
ressemblance avec autre chose. Ant. Bls»ea»Mabl*.
AlVALY0ABs,B (sa-6/e) adj. Qu'on peut analyser.
AMALYBB (li-zc) n. f. (gr. analusis, decomposi-
tion). Decomposition d'un corps en aes principes con-
stituants : analyse de l'eau, de I'air, etc. Resume,
compte rendu d un tcxte, d'un livre, d'un disco urn.
Phitos. Methode qui va du compose au simple.
Gram. Analyae IosjIsjm*, decomposition d'une phrase
en propositions et de chaquc proposition en sujnt,
verbe et attribut. AnsJjrae grs»M«M*sle«l«. celle qui
prend les mots un k un pour en indiqucr 1 espdee, le
genre, le nombre. la fonction. etc. math. An«lj»«
■Mash^MiaslsisM* algebre pure ou toute autre partie
de la science : geometric, mecanique, etc., aoumlse
aux calculs algebriques. Astaljrae (r«swe»s»«1asite T
•Milvae lsiBl«ls«SalsB«l«s le calcul diffsrentiel ou in-
tegral. Ant. Bjrsrtlie**.
ABA1.YMBB (ze) v. a. Faire une analyse ; decom-
poser un tout en ses parties. Ant. B y stiasl— r.
AXALYiTB Xlis-te) n. m. Qui est verse dansl'ana-
lyse. surtout l'ahalyse mathematique.
A^IALYTIQUB adj. Qui precede par voie d'ana-
lyse : mtthode analytique, par opposition k nuHhode
synthitique. Lanrstea •■aiySlsjaea^ celles qui expri-
ment les divcraea idees et les rapports qui les lient
par des mots et des signes distinct*. tl4«>a»64rl«
aNaljrii«jn«« application de l'algebre k la geometrie.
ANALYTIQCBMBNT [ke-man) adv. Dune ma-
niere analytique.
AXABIBBBTIQCB (nam'-nes-ti-ke) adj. (gr. ana,
en arriere, et mimntskein, faire souvenir). Se disait
des remedos que Ton croyait proprea a rend re la me-
moire. N. m.. : un anamnestique.
ANABIWIB (nam'-ni-i), B adj. (du lat. a priv., ct
amnium, amnios). Sa dit des animaux qui n ont pas
d'amnios.
AHABORPBOM (fo-se) n. f. Image grotesque,
difforme, quand elie est observe* d'un certain point.
Digitized by
Google
ANA. —
AHA1VAB (nana) n. m. Plante de U famillc des bro-
mlliacees. orlgioaire d'Amerique, et qui four nit un
froit delicieux. Fruit de l'ananas : ana-
nas au kirtrk,
A*As>B*TB (p&-te) n. m. Pied de
vers grec ou latin, oompos* de deux breves
H dune longue. Adj. : pied anapeste.
A*ARB«TlQt« (yis-ti-ke) adj. Se
dit dea Ten grecs et latins composes
danapestes.
AMAraOBB n. f. (gr. anaphora).
Repetition qui consist* k rccommencer
par le meme mot divers memoirs dune
AMjimtsAmrtm{pia»-tr) ou axapla- *■■«■"•
MB (sf) n. f. (gr. anaplasis). Operation chirurgicale
qui consists A restaurer des parties detrultes au
moven d'autres parties empnintees au meme individu.
AXARCHIK (rW) n. f. (gr. on, sans, et arehe*, com-
mandement). System* politique et social oft l'indi-
ridu ae develop pe librement. emaneipe. de toute tu-
telle goovernementale. Etat d'un people qui n'a plus
de chef, oil le pouvoir gouvcrnemental eat entravd
ou suspendu. Desordre. confusion.
AMARCH19VB adj. Qui tient de l'anarchie.
AJVARCaiQUBMBST ( ke~man ) adv. Dune ma-
aitre aaarchique.
ASAJKCBMIIBI (se) v. a. Exciter a l'anarchie.
A2VAMCH1JSMB (cftu-me) n. m. Opinion, theorie
dea anarrhiste*.
ABARCMMTB ichis-le) n. Partisan de l'anarchie.
Adj. : doetrinea anarehistes.
AMAH (noat) n. m. Nom scientiflque du genre canard.
AlWABAB^UB i%ar-kt) n. m. (gr. ana, au t ravers.
et smrr, sarins, chair). Mid. Infiltration de serosite
dana le tiwu cellulaire. 8yn. de lbucophleomartb.
AJf ABTMLBLITS (nas-tigh-ma-te) ou ANAOTICi-
MATIQl'B (nas-tigh-ma) adj. Qui est depourvu d'as-
tigmatisme : abjectif anastigmate. (En parlant d'un
objectif, on dit auasi anastigmat adj. m., et, substan-
Uv., un AHASTIOMAT.)
AJIAJTNMB inoM-to-mt) n. m. Genre de gallina-
e*a *cha**iers, des Indes orien tales, dont le nom vul-
gaire est bets-ourerts.
AXAATTMMMftB (nas-to-mo-ze) n. f. (gr. anastomd-
sis). Anat Abouchement de deux vaisseaux lun dans
Tautre. Filet de communication entre deux nerfs.
AXABTOMOBBR (•*) \sa-nas-to-mo-%i) v. pr. Se
joindre par lea bouts en formant une anastomose
AMJUtWM^rtqVK (nas-to) adj. Qui tient de l'a-
■B (naihtro-fe) n- f. Renversement de
Tordre aaturel de* mots. Ex. : me coict. pour void moi.
aXAlBBHtTI^fg adj. Qui est offert en expia-
tion pour combattre lea effete d'un ana theme.
AXaniBATiiATiOff(}a-tHMi) n. f. Action d'a-
naihematiser Formula employee pour anathematiser.
A2IATBSMAT1MBR (se") v. a. Frapper d'ana
tMue, excommunier. Par txt. Desapprouver, bla-
mer avec fore*.
AJVATMBSB n. m. (gr. anathema). Excommunica-
tion. BULme aolennel, malediction. N. Personne frap-
pee de cette malediction. Adjectiv. : bulle anathime.
AMATIDBit n. m. pi. Famille d'oiseaux palmi-
pedes, dont le canard est le type- 8. un anaiide.
AXATUfB n. m. Genre de crustaces cirri pedes.
dont on trouvw souvent d immenses quantity* flxees
aor les bois flottants en mer.
AXATSC1IUBB (sis-me n. ra. (gr. ana, de nou-
Teau, et tokos, in terete Capitalisation des intercts
d'ua* winme pre tee.
A*AT«MIB (wf) n. f. (gr. ana, k travers, et tomt,
action de eouper). Etude de la structure des ^tres
organises k laide de la dissection : Vesaie est un
de* crtateurs de r anatomic. Action de dissequer :
/is ire Fanatomie dun homme. Fig. Analyse minu-
tieuse. *■§•«.• d'«nas*«le, pai'tie d'un corps dis-
t^afe. Reproduction en platre, en circ, dune partie
d'un corps.
ASATOHiaiB adj. Qui appartient A lanatomio.
AJVATOBU^CBMBirf- (ke-num) adv Dune ma-
ni*re anatomique. en anatoraiste.
ANATOMMKn (si) v. a. Faire l'anatomie.
AJVATOBfUITB (mts-te) n. m. Celui qui s'occupe
<raaatomie.
» — AND
A1VATBOPB adj. Bot. Se dit de l'ovule dont le
micropyle est place pr*s du hile, tandis que
la chafaxe est k f autre extremite.
AIYCKMTR.4L (ses-trat). B, Al)X adj.
Qui appartient aux ancMres, aux siecles
dcoule«.
AMCBTRvBfl n. m. pi. Oat. ante, aupa-
ravant, et cedere, marcher). Ceux de qui 1 on
descend, ceux qui ont vecu avant nous, 8. :
un anritre, une ancitre.
ANt'HB n. f. Languette dont les vibra-
tions produisent les sons dans certains ins-
truments k vent. a«,k«,
AJVC HllvOri* (ki-lous*) n. m. (du gr. agkhi, iM ^
Eroche, et dps, ceil). Sled. Petite tumeur dans Tangle
iterne de 1 o?il.
AMCHITHBRItm (ki-U-ri-om*) n. m. Mara mi ft re
fossile, voisin des cbevaux apparua au coursde la
peri ode miocene.
ANC'MOlM (choi) n. m. (espagn. anchoa). Petit
poisson de I'Atlantique et
de la Mediterranee. (On
conserve I'anchois dana la *
sauinureoudans l'huile) :
salade (Canchois.
A»CIBN,B2VWB(sitn, ^ncno».
e-ne) adj. (lat- ante, auparavant). Qui existe depuis
longtemps, antique, vlcux : meubleancien. Qui a existe
autrefois, mais qui n 'existe plus : Us icrivain* anciens.
Qui n'est plus en fonctiona : Cancienprefet. N.m. Per-
sonnage de l'antiquiie : un ancien aisait... PI. Vieil-
lards: /es anciens. Ant. !V*«Te««. nmirmpormlwu
JJiriBJVIV BMBlffT (si-kne-man) adv. Autrefois,
jadis. Ant. AetaeUeaaesit, *s»
jo*rd*k«l.
AXC1BWIVBTB (si~e -ne) n . f .
Etat de ce qui est vieux, an-
cien : rancienneM dune loi.
Priori te de reception dans un
fade, un poste : avancement
lancienneti. Ant. Acta*.
Ht4, HOMTcan^.
AWCILB n. m. (mot lat }.
Bouclier sacre que le roi
Numa pretendalt etre tombe
du ciel ct auquel, selon la le-
gende, 6tait attache lc sort de
Rome.
ANCIPITB, B adj. Hist,
nal. Qui a deux tranchants
comme un glaive.
ANCOLIB (U\ n. f. Genre de Aneohe
renonculacees des pays tem-
peres, qui donne de Viles flours de eouleurs varices.
A1VCRA«8B n. m. Lieu pour ancrer.
ANCRK n. f. (lat. aneora). Mar. Instrument en fer
a deux bees, qu on laisse tomber au
fond de la mer pour fixer un navire.
Piece dTiorlogerie servant & regler
l'echappcment. Piece de fer passant
dans 1 anneau d'un tirant et servant k
empecher recartement des murs. Fig.
Ancre desalut. unique ressource.
AnrCRBR (kri) v. n. Jeter lancre.
V. a. Attacher avec une ancre : anrrer
une cheminie. Fig. Consolider. af-
fermir.
AXCRIRB n. f. Ensemble de lan-
cre, de lorganeau et du jas. Pli qui se
fait dans un drap mal tondu.
AIVBABATB n. m. Gladiateur dont
latete etait couverte d'un casque fermc, et qui com-
battait k l'aveugle.
ANDA11V (din) n. m. Herbe qu'un fauoheur peut
abattre A chaque pas qu'il fait.
ANBALOIJ, SB (lou-ze) adj. et n. De VAndalousip.
AXDAirTB ou ATOAWTK Idan-tri adv. Mus, Mo
derement. N. m. Air d'un mouvement modere. PI. des
andante's on amlantes.
AXDANTIXO adv. Mus. Dun mouvement plu^
anime que l'andante. N. m. Morceau joue dans ce
mouvement. PI. des andantinos.
A1VDOVI1.E.B (tlou, 11 mil) n. f. Boyau de pore
rempli soit de tripes, d'intestin* ou de chair du nuinie
I animal : andouiue f unite, andouille truffie.
Aocrv :
A, ortUHu :
i. ]•«: C. %w.
F, br»».
Digitized by VjOOQlC
AND - *
Afr&oeUAER (dou, //mll.,<0 n.m. Especc de petite
corne qui vient avec l'age au bois du cerf, du daim et du
AIWOVI^BTTB (dou, 11 mil., e-te) n. f. Petite
andouillc : les andouillettcs de Troyet >ont renommies.
AWDRBACBBfl (si) n. f. pi. l-'amillc de mousses
generalement noiratres, vivant sur les rochers. S.
une andriacee. ..... i « #
ANDRHVOPLB (de la ville d' Andnnople) n. f.
Etoffe de coton bon marche, generalement rouge.
ASBROCBB [si) n. m. Dot. Ensemble des organes
males dune lleur.
AWVBOGBXIB {nt) n. f. (gr. anir, andros, homme,
ct genesis, generation). Ce qui eoncerne la reproduc-
tion de l'homme. Succession des males aux mAles.
AXDROGYNBadj. et n. (gr. antr, andros . h°nim*.
ct aunt, femme). Qui tient des deux sexes. Bot. Se dit
de? v"4taux qui reunissent a la fois des rteurs males
et dcsVurs fcmelles, commc le noyer, lc noisetier.
AKDIIOIDE (dro-i-de) n. m. (gr. antr, andros,
hommc. eidos, aspect). Automate a ngure humaine.
AXB+BOLATRB n. Qui pratique landrolatrie.
AXDROLATRIE (trt\ n.f. (gr.<mer, andros.hom-
mc, et latreia, eulte). Cuite diyin rendu aun homme.
AWDHOFMOB1K (bi) n. f. (gr. an*, andros, hom-
me, ctpkobos, crainte). Aversion, halne de k homines.
AWE n. m. (lat. asinvs). Mammlfere solipcdc do-
mestique, plus petit que . -
le cheval <*t a longues £^
orcilles. F/g. Homme
ignorant oucntAte. Sorte
d'etau. En dos done,
dont lea c6t<is prusen-
tent un talus. Pont aux
Anes, diiucuite qui n'ar-
rete que les iguorants.
Prov. : Fair© VMme
poar avoir du mb,
faire l'idiot pour attra-
per des dupes. Coup d«
nird dr l*Aar v insulte .
Juadresse un homme lache ou falble a celui dont
il n'a pl>"» a redouter la force ou le pouvoir.
ANEANTIR v. a. Detruire cntiercment. abolir,
extcrminer. Par ert. Rendre stupefait, confondu.
Extenucr de fatigue : rinsomnie anianlit.
%1»BA58TI««B*KWT («i-*e-man)n. m. Action d'a-
neantir Parr.rr Aba ttcmeiit.arcablempnt, prostration.
AKKCDOTR {nek) n. f. (jjr. anrkdoto*. non public).
Petit fait historique. llistoriftte. Petit recit piquant.
AltBCBOTIER (nck-do-ti-e), ERE n. Celui, celle
qui recueille ou raconte des anecdotes
AWECBOTIQUE (w»fc) adj. Qui tient de 1 anecdote.
AMECBOTISBR \ nek , zi ) v. n. Conter a tout
propoa d«s anecdotes. Recueillir des anecdotes.
AlVBB (nt) n. f. Charge dun Ane
AN EL {nil) n. m. Anneau de fer destine a mam-
tcnir rapprochees les deux branches dune tenaille de
forgeron, quand elle a saisi un ohjet.
A2VBMIB (mt) n. f. (gr. an pnv., ct haima. sang).
Appauvrissement du sang : I in»uf (usance de nnnrri-
ture, une habitation malaervc, le manque drxeinre
vausent Vanimie. , ,
ANBMIBR >»/-« f ) v.a. Causer, determiner 1 anemic.
ANKMIQIB adj. Qui est cause par laneinie.
%XBMOGRAPHB n. m. (gr. anemos, vent.etflm-
vhein ecrire). Appareilenregistreurqui indiquedMne
facon continue certains caracteres du vent, comine
la direction, lavite^s*', vie.
AXKMOHBTRG n m.
(gr. anemos, vent, et we-
tron, mesure). Ptitf-". Ins-
trument qui sert a mesu-
rvr la vitesse et la force
du vent.
AXBMOMETMIE Urf)
n. f. (rad. ane'momt-ire) .
Mesure de la vitesse et de
la force du vent.
AXKMO*B n. f. But.
Genre de renonculaceeB, k rteui-s de couleurs variees
et eclatantes. .4 nimone de mer, nom donne a ractinic.
Auemonr.
_ ANG
AKBMOSCOPB (mos-ho-pe) n. m. (cr. *»*»» M ,
Tent, et skopein, examiner). ln*rament qui sert a
faire connaltre la direction du Tent.
ANBMOTHOPB n. m. (gr. anemos. Tent, et tropos,
tour). Moteur fonctionnant a l'aide du Tent.
A1VB1VCBPHA1JB {nan) adj. et n. Affect* d'ancn-
C *AWb5cbpbaMB {nan, It) n. f. (gr. an priT., et
ktphaU, tete). Monstruosite caracteriice par 1 absence
de AWBBlB (rf) n. f. (rad. one). Grande ignorance.
Font. Faute grossiere.
AIVBROVBB Iro-i-de) adj. (gr. a priT., et neVo».
mouille). Se dit a\n barometre particuher .baromttre
aniroide. (V. BAROMfeTRK.) N. m. : roneTofde de Virft.
ANBBSE (n<?-*e) n. f. Femelle de l'ane.
ANBSTHBBIB (neS-ti-zt) n. f. (gr. an priv.,ct fl«-
thisis, sensibilite). PriTation plus ou moins complete
de la faculte de sentir : Vemploi du chloro forme pro-
duit I'anestMsic.
AXBBTHB01BR {neS-ti-zi-i) ?. a. Endormir aTec
un anesthesiquc. Suspendre la sensibilite aU douleur.
AMBBTHBlilQUB {mis-ti-zi-ke) adj. Se dit des sub-
stances qui, comme le chloroforme, Tether, etc., pro-
duisent lanesthesie. N. m. : un aneslhitiqut.
AIVBTH ou AWBT(neO n. m. Bot. Syn de fenouil.
AMEVRI0RAL {vris-mal), E. ACX adj. Qui tient
de ranevrisme : tumeur anevrismale.
AIVEVRIIIMATIQVB [vris-ma) adj. Qui ressemble
a un anevrisme.
A2VEVRI0BIB (urw-wie) n. m. (gr. aneurusma, di-
latation). Tumeur formee par du sang et communi-
quant avec une artere : to rupture d un anevrisme
entratne la mort.
AMBt'RMMB {vris-m4 , B adj. Qui est atteint
d'anevrisme. ... « , .i
ANrR%CTVBUX, BCBB (frak-tu-eu, eu-se) ad).
Plein de detours, d'inegalites : chemin anfractueux.
A AlfFRACTBOMITB (frak. zi) n. f. (lat. anfractus).
In6galite, detour, enfoncement : les anfractuositts
d'un rocher. . ««„.#... \
A!V«B n. m. (gr. aggelos, messagcr ; lat. angelus).
Creature purement spirituelle. Fig. Personne tres
douce. Comme un ange, tres bien. Eire aux anges,
dans le ravissement- Ant. BUM*, dtoan. — Les
anees sont appelcs les messagent du ciel. parce que
Dieu d'anres la tradition religieuse, les a souvent
employes pour porter ses ordrcs et manifester ses
volontes. On leur donne un nom special, suivant la
nature de lofllce qu'ils remplissent : tantot on im-
plore l'anoe rfe la itaix, Vanae de la pritre ; tantot on
invoque Vange des mers; on seffraye au nom de
Vang* de la mort, de Vange exterminates. On ap-
peUe mauvais anges ou anaes des tinibrei <*"* <j" e .
Keu a precipitea dans l'abime aprts leur revolte;
les bons anges ou anges de lumiere sont ceux que
Dieu a conftrmes en gloire pour /*c°mpenser leur
fidelite. An|e «ardl*«,. celui qui est attache a la
nersonnc de chaque chretien.
^Plus""urs bons q anges sont cites dans les Ecntures :
Michel quiterrassa Lucifer; Raphael, qui conduislt
le jeuneTobie; Gabriel, qui Tint annoncer k Mane
Tincarnation du Verbe. ^s%^
Parmi les mauTais anges :
Satan, Beelr.<buth, etc.
AKGKI.BT ((e) ou AM-
GELOT (/o) n. m. Petit
ange. .
ANGELICAL, B, AUX
adj. Syn. de anobliqub.
(Vx.) .
AttGKMQl K adj. Qui
est de la nature de l'an- W^
ge :t?er(u ange"lique. Ant.
Blaballaae.
ANdBLIQiRD.r.Bot.
Plantc ombellifere fort
odorante, dont on conflt la
tige : bdton (TangHique-
ANGBLIQIBBIENT (ke-man) adv. Dune maniere
angelique. Comme les anges.
AW«Et.lBBR(3C)v.a.Assimiler a l'ange, aux anges.
Digitized by VjOOQ iC
A.NG -
AXOKLdliTU n. Qui pratique l'angelolatrie.
ABBBLB&ATBIB (trf) n. f. (gr. aggelos, ange, et
latrtia. culte). Adoration, culte des anges.
ABBBLBT (to) n. m. Ancienne monnaie d'or de
Prance, representant un ange terrassant le dragon.
fOn disait aussi amokl.) Kromage fabrique dans le
pay* d'Auge, en Normandie. V. axuelet.
ABBBLCB (luss) n. m. (du lat. angel us, angc).
Priere eommencant par ce mot et qui se fait le matin.
a midi et le soir, en llionneur de 1 Incarnation. Son-
nerie de cloche qui indique aux fldeles l'heurc de
cette priere : Umis XI introduisit I usage de [aire
sonntr langclus.
ABCBTIB, 1MB adj. et n. D' Angers ou do l'An-
jou. N. m. Dialecie de l'Anjou : s'exprimer en angevin.
AXG1BB n. f. (lat. angert, sufroqucr). Inflamma-
tion de la gorge. Angine «•»•■■••«••, celle qui est
due an bacille dtphterilique. V. dipbterik.
ABfelXEl I, Bl SB (neil, eu-ze) adj. Qui a rap-
port a l'angiae : affection angxneuse.
AXCSIBCSBAPBIB (ft) n. f. (gr. aggeion, vaisseau,
et tjraphetn, decrire). Description des vaisseaux de
l~bumme et des animaux.
AXCsiblbbib (j{) n- f. (gr. aggeion, vaisseau, et
togas, discours). Partie de l'anatomie qui traite des
organe* de la cir culat ion./ On dit aussi anoiooraphik.)
AXfiHMmBU (os-per-me) n. f. pi. Plantes qui
oat la graine enveloppee par une cavite close, un
pfriearpe. (L'oppose est gtmmospsrmks.) S. une an-
gtosperme.
A*VLAlA,WUghU, e-se)adj. et n. DAngleterrc,
V m. La langue anglaise .parler r anglais. N. f. Sorte
de dan*e ties rive. Sorte d'ecriture pcnch«e a droite.
t K mm ? i ^ mmm loc " ***• A u nuuiiere des Anglais.
>. f. pi. Boucles de cbeveux longues et tournees en
■pirale : porter de* anglaises.
A*B*^AlBAfiB (ghle-za-je) n.m. Action d'anglaiscr.
AXGI.AISJBB [ghU-zt) v. a. Enlever k un cheval
les muscles abaisseurs de la queue, pour qu'elle se
Uenne dans une position horizontale.
ABCLB n. m. (lat. angulus). Coin, encoignure.
Angle rettiligne, portion de plan comprise entre deux
droit** qui se i
renconirent et I / \
»ont limitees a I / \
L:ur point (Tin- I / \
tereeetion : il I / \
y a trots sortes >
k angles : ran- *"**• droil " ***** ■ i « u - Au * 1 * oblu »-
gut aiguy Tangle droit et V angle obtus. Angle dledre,
espace eompris entre deux plans qui se coupent et
soat limites a leur droite d'interscction.
AfffiLST ighle, n. m. Petite cavite a angle droit,
comme eelles qui separent les bossages oupierres de
ref end.
AMtUMCX. BCBB (glea. eu-ze) adj. 8e dit surtout
des noix dont la chair est enchasaee dans des angles
des coins. '
4ICUCAH, B adj. Qui a rapport a l'anglicanisme :
Herg4 etnaliran. N. Qui professe cette religion.
ABCUCABlflMB(ni«-me)n. m. Religion de l'Etat
en Angleterre. V. Part. hist.
ABCULICIBBB (si-si) v. a. Donner un air. un ac-
cent anglais : angiiciser $es manieres. un mot. H*mu m
**'^^^J i PJ^ i Prendre le ton, les mceurs, les ma-
tt (sis-me) n. m. Locution propre a la
anglaise et transportee dans une autre langue.
1 B-ABABB adj. et n. Se dit d'un cheval qui
niere* dec Anglais,
Liciski
langue
AXfil
tient de 1'anglais et de l'arabe.
ABBLBBUBB n. et adi. (de anglo, pour anglais,
et manu,. Imitateur outr* des usages anglais.
ABBLBMABIB (ni) n. f. (rad. anglomane). Manie
dlmiter les Anglais.
ABBLB-BOBBUBB (man), B adj. et n. Se dit
« «g.«*yg" IP* tient de 1'anglais et du normand.
~ ~ "I n. et adj. (de anglo, pour anglais,
van). Partisan des Anglais.
* • ~* -j M . n / et "M* ^ de an 9l°> PO"^ an-
9bn*. et du gr. f hobos, ayersion). Qui a de 1 "a ver-
sion pour les Anglais.
ABCLBPBBBIB (M) n. f. (rad. anglophobe). Aver-
sion pour les Anglais.
abblb-baxob, OBBB (sak-son, o-ne) adj. et n.
Qui se rapporte aux Anglo-Saxons.
etda
:4
1 - AN II
m iJ 6 !L W I -E ti hoi -' e ) n - f- (>at. angustia, res*erre-
ment). Douleur morale, inquietude profonde : vii>re
danslangoisse. INilr. •'• H ri». /poire tres Apre!
/■^.Instrument de torture qui servait a bail-
lonner. A valertles poires d' anno use, eprouver
darners, deplai^rs.
Alt CiOIIMlKM (ghoi-si) v. a. Causer de lan-
goisse.
ABCOW n. m. (gr. agkos, crochet). Arme
d'hast et de jet
munie dc deux
crocs, k V usage
des Francs.
ABCSOBA n. ct
adi. Chat, lapin,
cbevre, originai-
res d'Angora, et
qui se distinguent
par leur poif long
et soyeux : un an-
gora. Un chat, des
chevres angoras.
anpor*.
- vv .t^ ufiyvril.1, ** — f»
ABCSBOm (groi) n. m. Petit coin de fer que l'on
enfonce a Iravers Toeil du marteau dans le bois. afln
d anermir le manche. t
ABfiviVBKBlB (nni) adj. (Am lat. anguis, serpent,
et de forme). Qui a la fonn«1l'un serpent.
ANGVIIAABR (ghi, 11 mil.) n. f. Coup cingld avee
une peau d'anguille, un roouchoir torlille, etc.
ABttriM .B (ghi, 11 mil.) n. f. (lat. anguitla, petit
serpent). Poisson d'eau
douce, de la famille des
murenid^s. a peau vis-'
queuse, tresglissante, dont
la forme rappelle celle dul
serpent, et'qui est recher-
cha pour la delicatesse de Anguiiu.
sa chair. Anguille de mer, le congre. Mar. Piece de
bois sur laquclle s'appuie le navire qu'on va
lancer. B«e«d ^mmgmUW, »orte de nosud
coulant. Loc. I»aov. : II j • an*allle m,
r»che, il se trame quelquc intrigue.
AIVULILLKHB (ghi, 11 mil., e-rc) n. f.
Vivier a anguille*.
ANOllLLiXB (ghi, 11 mil .) n. f. Genre
de tres pctiis vers qui vivent dans la terre
ou sont parasites de Ihomme, de diver*
animaux et des plantes ime//e des gra-
minees). — On en trouve cgalement dans .. N ««<i
le vinaigre et la colle de farlae aigrie.
d'anjpjilU.
AIVOULAIBB (H-re) adj. (du lat. angulus, angle).
Qui a un ou plusieurs angles : corps angulatre. Pierre.
aaguUire^ pierre fondamentalc qui fait Tangle d'un
bailment. Fig. Base, fondement d'une chose. Distance
angulatre de deux itoiles, angle forme par les rayon*
visuels joignan t l'oeil de robservateur aux deux etoile*
ABBCLAIBBBIBNT (le-n-man) adv. En angle.
ABGVLK. B adj. Qui est pourru d'angles.
AXB1JLB17X, BVBK (leu, eu-*e) adj Qui a, qui
presente des angles. Par ext. Visage anguleux, vi-
sage dont les traits ont une saillie excessive.
ABCUBTICLAVE (ghus-ti) n. m. Piece de pourpre
qui bordait la (unique des chevaliers romains. Cette
tunique elle-meme.
ABlttlJSJTirOLIB, B (ghus-ti) adj. Qui a dea
feuilles tres ctroitcs.
ANOWMTmwiK (ghus-tu-re) n. f. Ecorce d'un arbuste
americaln, de la famille des diosmees, u si tee contre
la (ievre et la dysenteric
ambulation (a-ni-la-si-on) n. f. Respiration
freqnente et oppressee. Essoufflement.
AIVHBLBMl (a-ni-U) x. n. (lat. anhelare. - Se conj
comme acciUrer.) Respirer peniblcment. Chez les
verriers, entretenir le feu.
ANHBLBCX, BVSB (a-ni-leu, eu-ze) adj. Se dit
d une respiration penible ou de quelqu'un qui resDire
avec peine. ^ v
AHTBVI (fl-nu-t) adv. Auiourd'hui. (Vx mot.)
A x W !??. D " B {o-ni-drt) adj. (gr. an priv., et huddr,
eau). Chinu Qui ne contient pas d'eau : set anhi/dre.
ABBYBBIBB (a-ni) n. m. Corps qui peut donner
naissance a un acide en se cornbinant avec l'eau -
anhydride sulfurique.
AWBTBBITB(rt-nf)n. f. Sulfate de chaux anhydre
plus dur que le gypse
Digitized by VjOOQiC
ANI
- 42 —
ANN
ANICROCMB n. f. Fam. Petit obstacle, ennui,
embarras : affaire pleine danicroches.
A.N1BR (ni-e'), BBS n. Qui conduit dei anes.
ANIL {nit) n. m. Syn. de nDiooTum.
ANILINB n. f. Llquide incolore ou leg*rement
colore en brun, que Ion a decouvert en distillant
1'indigo et que Ton tire aujourd'hui de la houillc en
reduisant la nitrobenxine. — L'aniline est la princi-
pal matiere premiere employee dans l'irtdustrie dea
matieres colorantes ; on en tire des couleur* noro-
breuace et variees.
ANILLS (U mU.) n. f. Piece en fer seellee dans
l'oeillard de la meule courante d"un moulin k farine.
AN1M abvbhnion (ceV) n. f. (du lat. anima, ame,
ad, contre, et vertere, tourner). Reprimand?, objur-
gation. Centure severe. Haine pcrsev£rante. Ant.
Bienveillnnee, typtttie.
ANIMAL n. m. (mot Ut. ; de anima, principe de
vie). Btre organise et doue de mouvement et de sen-
sibility. Fig. Personne stupide et grossiere.
ANIMAL, K, A IX adj. Qui appartient k l'animal :
f Miction* animate*.
ANIMA LCULB n. m. Animal tres petit en general,
visible seulement au microscope.
anim ALBBOVB (Ue-ke) adj. Qui tient de l'animal.
ANIMALIBM (/W) n m. Peintre ou sculpteur
d'animaux- Adj. : sculpteur animalier.
ANIMAL 1NATION {%a-§i-on) n. f. Transformation
des aliments en la propre substance de l'animal.
ANIMALIPSBR Cx4) v. a. Convertir une substance
en celle de l'animal, com me dans la digestion. Fig.
Se rabaisacr k l'ltatde l'animal. M'anlmalUer v. pr.
Acquerir les qualites des substances animales.
ANIMALITB n. f. Ce qui constitue l'animal.
ANIMATBUR, THICK adj. ot n. Qui anime.
ANIMATION (*i*-on) n. f. Vivacite, mouvement.
ANIMB, B adj. Doue de vie : criature animie.
Plein d'animation. Airr. Inenlsȣ.
ANIMBR (mi) v. a. (lat. anima, ame). Donner la
vie : Vdme anime le corps. Fig. Exciter, encourager :
animer des soldats au combat. Donner de la force,
de la vigueur : animer son My It. Ant. Bnajenrdlr.
ANIMIQUB adj (lat. anima, Ame). Qui a rapport
a lame : passions anhniques.
ANIMMMB {mis-me) n. m. Systemc dans lequel
lame est la cause premiere des fails vitaux, ausai bien
que des faits intcllectuels : Stahl cria Fanimisme.
ANIMIMTB {mis-te) adj. Qui so rapporte k I'ani-
misme : doctrine animiste. N. m. Partisan de l'ani-
niistne.
AN1M08ITB {zi-ti) n. f. Haine. desir de nuire :
avoir de fanimositi contre quelqu'un. Emportement
dans une discussion, un debat. Ant. BlenvellUnee,
eexdleliie.
ANIM (ni) n. m. Plante ombellifere odoriferante.
Sorte de dragee faite avec sa graine.
ANIMBR. (z4) v. a. Aromatisrr avec de l'anis :
aniser ungAt eau, une liqueur.
ANIMBTTB (z4-te\ n. f. Liqueur spiritueuse, faite
avec de l'anis : t anisette est digestive.
AN10OBTBMONB [zos-ti) adj. Bot. Se dit des
fleurs chez lesquelles le nombre des diamines est
different des petalcs.
ANKYLOSIS {16-ze) n- f. (gr. apkulosis, courbure).
Privation du mouvement des articulations.
ANKYLOSB (16-zf), B adj. Atteint d'ankylose.
ANMYLOflER {16-z4) v. a. Determiner une anky-
loae : L' immobility anky lose lesmembres. *r«nkyle«*r
v. pr. Devenir ankylote : son gmou s'ankylose.
ANNAL {an-nal), R, avi adi. Qui ne dure qu'un
an : location annate. (Le pluriel masc. est inus.)
ANNALBN (an'-na-U) n. f. pi. Ouvrage qui rap-
porte les eviuemenu annee par annee : Us A mwfes
de Tacite. Hisioire : parcourez lea annates de tout les
peuples...
ANNALINTB {an'-na-lis-te) n. m. Historicn qui
ecrit des annates.
ANNALITB (an'-na) n. f. Etat de ce qui dure un an.
ANN AMITE ian'-na) adj. et n. De TAnnam.
ANNATB {an -na-te — bas lat. annata) n. f. Rede-
vance equivalente k une annee de revenu que payaient
au saint-siege ceux qui etaient pourvus d un benefice.
ANNBAV (a-nd) n. m. (lat. annellus). Cercle de ma-
tiere dure, auqucl on attache quelque chose. Hague :
anneau de mortage. Fig. Dont la forme rappelle un
anneau : les anneaux dune chevelure.
Assets pasterel, anneau d'or orne
d'une pierre precleuse non gravee
que portent les eveques. Asstas de
•••Mrsie, bande circulaire qui envi-
ronne cette planete. Geom. A»«*««
apberiqae, solide engendre nar la re-
volution d'un segment de cercle autour abo«m
d'un diametre du cercle sur lequel il
est trace, ce diametre ne traversant pas le segment.
ANNBB {a-ni) n. f. (lat. annus). An, temps que met
la terre k faire sa revolution autour du soleil : Vannie
se compose de $65 jours un quart. Assee •eelatre,
temps qui s'ecoule entre 1'ouverture des classes et
les vacances. Anuee civile, annee de 365 jours, telle
Ju'on la considdre couramment. Annee eeleire,
uree d'une revolution complete de la terre autour
du soleil. Annee bissextile, annee de 366 jours. —
L'annee est la meme chez presque tous les peuples de
l'Europe. Les Russes et les Orecs seuls ont conserve
le calen drier julien, ce qui etablit entre eux et nous
une difference de IS jours ; en sorte que leur annee
commence le 13 Janvier de la ndtre. Celle des Turcs
est plus deTectueuse encore, puisqu'elle se compose
de aouze mois lanaires, alternativement de 29 et de
30 jours. L'epoque du commencement de l'annee a
varie chez tous les peuples ; les Egyptiens, les Chal-
deens, les Perses, etc., la commencaient k 1'equinoxe
d'automne (tl scptembre), d'autres au solstice d'hlver,
d'autres enfln au solstice d'ete En France, a I'avene-
ment de Charles IX, elle commencait k Piques. Un
6dit de ce roi, en 156*, ordonna que l'annee com-
mencerait le 1«' Janvier, date purement civile. Sous
le gouvernement republlcain de 1792, l'annee com-
mencait k 1'equinoxe d'automne, qui se trouvait etre
le 22 septembre 1192. V. mois.
ANNBLB, B (a-ne) adj. 'loot. Dispose en anneaux.
N. m. pi. Un des embranchements du rtgne animal,
comprenant les arthropodes et les vers. 3. un annel4.
ANNBLBB [a-ne-14) v. a. fPrcnd deux / devant une
syllabe muette : fannelle, nous annellerons.) Dispo-
ser en anneaux, en boucles, en parlant des cheveux.
ANNBLBT (a-ne-14) n. m. Petit anneau. Petit Met
qui entoure lea chapiteaux doriques.
ANNBLIBBS (an'-n4) n. m. pi. Division des an-
neles, comprenant ceux qui sont segmentes et qui ont
des vaisseaux sanguins. S. un ann4lide.
ANNBLVRB {a-ne) n. f. Disposition de la cheve-
lure en anneaux, en boucles.
ANNBXB (an'-ntk-se) adj. (lat. annerus, attache
k). Se dit de ce qui est relic 1 a une chose principal* :
4cole annexe. N. f. : une annexe.
ANNBXBR (an'-n4k-s4) v. a. Joindre, attacher :
Louis XI annexa la Bourgogne d ses Etats (1481).
ANNEXION {an-ntk-si-on) n. f. Action d^annexer.
ANNEX I ON IAMB ou ANNBXIONNISMB ian-
ntk-si-o-nis-me) n. m. Theorie qui prcconise l'annexion
des petlts Etats aux grands EtaU voisins.
ANNBXIONIMTB ou ANNBXIONNIBTB (<M*-
n4k-si-o-nis~te) n. et adj. Partisan de l'annexion.
ANNiniLABLB (nn-Tti-i} adj. Qui peuts'annihUer.
ANNIHILATION {an -ni-i-la-si-on) n. f. Action
d'annihiler. Aneantissement.
ANNIHILBR {an'-ni-i-li) v. a. (pref .ad, etlat. ni7»«7,
rien). Rtduire a rien, aneantir : annihiler un acte.
ANT. ConeelMer, mnintenir.
ANNIVBRBAIRB (a-ni-v4r-*4+e) adj. (lat. annus,
annee, et versus, tourne). Qui rappelle le souvenir d'un
evenement arrive a pareil jour une ou plusieurs an-
neea auparavant. N. m. Ceremonie commemorative :
f>'ter t'anniversaire d'une naissance, d'une victoire.
ANNONAIMB (an'-no-ne^rt) adj. Qui a rapport k la
recolte du ble, k 1' appro vision nement
ANNONCB {a-non-se — subst. verb, de annoncer)
n. f. Avis verbal, ecrit ou imprim6, donne au public :
faire I'annonce d'une vente.
ANNONCBR (a-non-se*) v. a. (preT. ad, et lat. nun-
tius, messager. — Prend une cedille sous le c de-
vant a et o : il annonca, nous annoncons.) Paire
aavoir, publier : annoncer une vente. Dire k haute
volx le nom des visiteurs qui entrent dans un salon.
M an i fester, proclamer : mille progre"s annoncent le
triomphe de la science. Predire, presager : annoncer
une 4clipse. Prficher : annoncer t'Evangile.
Digitized byVjOOvl
ANN
43 —
ANS
I (a-non) n. m. Celiii qui an nonce.
AftlWOXCIABB (a-non) u. f. Rclicrieu.se de l'ordre
de ce Dom. V. Annonciade {part. hut.).
AS3rOBCIATI02V (anon, «*-on) n. f. Message de
Tange Gabriel 4 la Vierge pour lui annoncer le mys-
tere d* r Incarnation. Jour ou FEglise c*lehre ce mys-
t#re ;25raars).
A**OXCIEB (a-non-*i-£) n. m. Celui qni est
charge des anno nets dans les journaux.
AXSOXB (an'-no-ne) n f. Autrefois, a Rome, ap-
pro vitionaefDent da vivrea pour un an.
A!n«TATBffB (on'-no) n. et adj. to. Qui annote.
ABBBVATUr, 1VB (on'-no) adj. Qui sert d'anno-
tat ion -
ABTVBTATtB*f*n'-no-6i-«*-on) n. f. Note mite sur
an vex te poo r 1'ecUircir, l'expliquer.
ABBBTBm (an '-ne-*e) v. a. Fair* des remarques ex-
plicative*, de« notes but un autour : Voltaire annota
Corneiil*.
AXBUAIRE (an'-nu-S-re) n. m. Recucil annuel
cos tenant le resume des evenements de l'annee prc-
eddente et de* renseignements statisiiques, adminis-
tratifs, etc. pour Kan nee. Sorte d'almanach indiquant
l'etat ei le moavement du personnel de certaines pro-
fessions : annuaire militaire.
AJHTrALITB (an'-nu) n. f. Qualite de ce qui est
ann uel.
M.WBI, BLLB lan'-nu-tl, £-U) adj. Qui dure un
an. Qui revi^nt chaque an nee : revenu annuel. Planus
anmtelU*. qui metorent tous les ans, comme les gra-
T (an'-nu-J-le-man) ad v. Par an,
ICITAHUB (an-nu-i-tk-re) adj. Qui est acquitte
par annuity.
chaque t
ABBi;
: < an'-nu) n. f. Mode de payement dans
lequel le debiteur s'acquitte en vers ie creancier, en
lui venant chaque annec une tomme compose, par-
tie des intereU, partie d'une Traction du capital.
ABSCLABn.lTB (an'-nu) n. f. Disposition d'un
art e qui le rend annulable.
ABBILABLB (aa'-nv) adj. Qui peut, qui doit etre
annul*.
AXXCLAIBE (an'-nu-lt-re) adj. (lat. annutariut;
de mnnutu*, anneau'. Qui a la forme d'un anneau :
ieiipee annulaire. N. m. Le quatrieme doigt de la
ma in, oft se met ordinairement Tanneau,
ABECMJaTir, iTB(an'-riH) adj. Qui annule.
AisJsi. i~ATl*5l (an'-nu-la-$i-on) n. f. Action de
rendre nnl. Airr. C^mmmrwmUam, valldattoa, main-
T (an'-nu-te-man) n. m. Mar. Signal
qui aann le le signal precedent,
ABBlEBBi (an'-nu-U) v. a, Rendre, declarer nul :
annmierwn acU- Ant. CS si wt w, salntettir.
■'•■■-■» ■ adj. et n. Qui a rccu des lcttres de
ABBBMBi ▼. a. Admettre dans la noblesse : Nmpo-
Idon I*' anoblU set lieutenant*. V. bknobur.
AM H4IB M1IT (bli-se-man) n. m. Action
d"aooblir.
ABBBB n. f. Nom donne a l'electrode positive
dose pile. Surface metallique plaoee a l'electrode
posrtive de la pile, dans la galvanoplastie.
ABBBIX, B adj. (du gr. an priv. et odunt, dou-
leuri. Mid. Qui apaise la douleur : remede anodin.
Doux. inonVnsif. insigniflant : critique anodine. N. m. :
un anodin. i'L' opium, le pavot, la eigne, la jusquia-
me, etc., sontdet anodins.) Ant. VI«I««c
.ABBBBA 1 B n. m. Genre de niollusques lamelli-
brancbes, comprenant des animaux a grande co-
qnille, et qui vivent dans les eaux douce* et tempd-
rees des deux mondes.
AB#U# [lis*) n. m. Genre de sauriens pleuro-
dnates, anericains et asiatlques, comprenant des
animaux trts agiles qui viTent sur les arbres.
AX*mAM-> B, AITX adj. (gr. mn&malo*, irrtgulier).
Irrdgulier, exceptionnel : constitution anomaUs. Ant.
Xwul, readier.
AJlBMAtlB {Itj n. f. Irregularis, defaut de lo-
giqne. Axt. mtgmimHU.
nU*n*AMMm4Um(li*-ti-ke) adj. Qui a rapport a
raaonalie. ahm •amMJIa4*4««, temps que mot
use planate a revenir d'un point de son orbite au
m*n* point.
A1VOMIB (mi) n. f. Genre de mollusques lamelli-
branches, roisin des hullres.
AnoiV n. m. Le petit d'un ane.
A!«0!«ACBB8 ($4) ou AMOIVBBB (tli) n. f. pi. Pa-
mille de dicotylCdones, comprenant des arbres et des
arbrisseaux des pays chauds, qui ont pour type le
genre anon*. S. une anonace'e ou anonee.
ABOIf E n. f. Genre d'aoonacees, dont l'espece tvpe
produit la pomme. cannelle.
knONHKMKXT (no-ne-mm) n. m. Action d'anon-
ner, d'hesiter en lisant ou en parlant.
Anro^RVBR. (no-ni) ▼. n. Lire, parlcr avec peine
et en hesitant.
A!VO.TOEl'B, El'flE (no-neur, eu-se) n. et adj. Qui
anonne, hesitc, balbutie en lisant, en parlant.
A5T4KVYHAT {ma) n. m. Etatde ce qui est anonyme.
AIONYBK adj. (du gr. an priv., et onuma, nom).
Qui est sans nom dauteur : ecrit anonyme. Socicte
anonyme, qui n'a pas de nom social. N. m. Qni ne
fait pas connaltre son nom : un anonyme. Caradere
de ce qui est anonyme. Garder i anonyme, ne pas se
declarer l'auteur. ,
AKOMYMBB!B2fT (man) adv. En gardant l'ano-
nymat.
ANOMYMIB (mt) n. f. Syn. de anontmat. (Peu us;)
ANOPLBTMBBvB ou ARWLOTHBBIVB (ri-
om') n. m. Ruminant fossile artiodactyle de l'cocene.
AIVORBIR v. n. Se dit du vent quand fl tourne au
nord : le vent anonlil
AMftBBXIB (reksi) n. f. Perte de 1'appetit.
AVOREAL, B, AUX adj. (a priv., et normal).
Contraire aux regies. Irregulier, anomal. Ant. Ifor-
mal, rearuller.
AIOKMALBMKNT (wan) adv. D'une facon anor-
raale. Ant. .Y*rmaleiMea<. regaliereaient.
AMB0MIB (nos-mt) n. f. (du gr. an priv., et osmi,
odeur). Diminution ou perte de l'odorat.
AXOURB adj. (du gr. an priv., et oura, queue).
So dit des animaux depourvus de queue. N. in. pi.
Ordre de batraciens, comprenant les grenouilles, cra-
pauds, etc. S. un anoure.
AMOXBHIB (nok-si-mt) n. f. (du gr. an priv.
oarua, aigu, et haima, sang). Defaut d'oxygenation du
sang : lanoxemie eri$te chez le* habitants des hautes
montagne*.
A$0B n. f. Partie courbee en arc, pur laquclle on
prend un vase, un panier. Gioy. Tres peUt golfe. Geom.
A»»* *© paater, „ H
courbe que Ton ob- ™
tient au moyen
d'arcs de cercle rac-
cordes. Mani^re
SIMPLE DE LA TRA-
CER : diviser la
droite AB en 3 par-
tics cgalo*. Abais-
ser du milieu O une
perpend icaire. Des
points C, D comme
centres, et avec un
rayon egal a AC,<1#-
crire un arc de cer-
cle qui coupe cette
&
Aiim de pfcnior.
perpendiculaire (au point I). Mener les droites ICM
et IDN. Du point I comme centre et avec IE pour
rayon, tracer Tare EP. En tin, des points C et D comme
centres et avec AC. DB pour rayons, tracer les arcs A E,
BE. La courbe AEFB est l'anse de panier qui sert le
plus souvent a la construction des arches des ponts.
AMMB n. f. et ANEBATIQUB adj. V. BAHSB, et
hans£atiquk.
AMUBR (#er)n. m.Oie sauvage, bernachc.
A*0BBHVB n. f. Bot. Nom vulgairc du ch<*no-
pode, de l'arroche.
A1V0BTTB (se"-te) n. f. Bout de corde (ermine" en
forme d'anneau. Rechaud muni d'une petite anse.
AWEIBBB n. f. Filet de peche special, que Ton
tend dans les anses ou petites baies.
A3TEPECT (ant-pe'K) n. m. Sorte de levier pour
manosuvrer les pieces d'artillerie sur mer.
ANEPBSBABB(an9-ne-M-d<) n.m.(de l'ital. lancia
spexzata, lance brisec). Soldat d'elite, sorte de bas oftl-
cier dans l'infanterie francaise ^xvi a et xvn* s.).
Digitized by VjOOvIC
ANT
- 44 —
ANT
AIVT, AIVTB, AlfTI (prep, lat. ante, avant, ou gr.
inti, contre). Prefixes qui cntrent dans un grand
nombre de mots composes pour exprimer unc idee
d'opposition, d'anteriorite, de precession, elc.
ATVTAQOIVIQIIE adj. Contra Ire, en opposition, en
lutte : les Etats let plus antagoniquet tont let Etatt
limitrophet.
ANTAeonriflMB {nit-me} n. m. (pref. ant, et gr.
agonizomai, je lutte). Elat de rivalite, de lutte.
ANTAGONISTS (nit-te) adj. et n. Adrersaire,
cnnemi. Qui agit dans un sens oppose : muscles an-
tagonistes. Ant. Aai. partis**, coag 6a£re.
ANTALCIQUB adj. (pref. ant, et gr. algos, dou-
leur). Propre a calmer la douleur. Anodin. N. m. :
un antalgxque.
AZVTAIV n. m. (lat. ante annum, l'annee d'avant).
Le temps pass*. Unit* surtout dans cette sorte de
proverbe litteraire de Villon :
Maia ou sont 1m neig<M d* • tnUn • ?
C'est-a-dire les neiges, et, au flg., lea choses d'autre-
fois : je rrien toucie comme des neiget d ant an.
ANTANACLASE (kla-ze) n. f. Repetition dun mot
pris dans des sens differents. Ex. : le caur a set raU
sons que la ralaaa ne connatt pas. (Pascal.)
ANTARCTIQVB (tor) adj. (pref. ant, et gr. ark-
tikos, du nord). Du sud, austral : pole antarctique.
ANT. Arctlaae, •eptoatrloaal*
ANTE pref. V. ANT.
AIVTB n. f. (lat. anta). Piece de bois placec pa-
rallclemcnt au bras de l'aile dun moulin a vent,
pour en augmenter la resistance. N. f. pi. Pilastres
carres places de chaque c6te des j ambages des
porteSjOU saillants sur la face des inurs.
AIVTB n. f. (lat. anta). Manche adapte au pin-
ceau a laver.
ANTBBOIM ou AIVTIBOIfl (hoi) n. m. Baguette
Sosee sur le planchcr dune chambrc, a unc certaine
istance des murs, pour cm pec her la deterioration
de ceux-ci par le frottement des meubles.
ANTBCBIKHBBXT {da-man) adv. Avant, ante-
rieurement. Ant. Poatcriearea^at.
A-VTBCEDB7VCB (dan-se) n. f. Etat de ce qui est
antecedent. (Peu us.)
AIVTBCEDBIVT (dan) % B adj. (lat. antecedere,
preceded. Qui precede : fait* antecedents. N. m.
Gram. Mot qui precede et auquel se rapporte le pro-
nom relatif. Log. et math. Premier terme d'un rap-
port. N. m. pi. Fails qui appartiennent a la vie passle
de quelqu'un : avoir de bonx, de mauvais antecedents.
ANT. Coaaeqaeat, •nbn^qarnt.
AlfTECBflftBVR (st-seur) n. m. Autref. Profes-
seur de droit dans une university.
AIVTBCUBIMT (krisf) n. m. Imposteur qui. sui-
vant l'Apocalypse, doit venir quelque temps avant la
An du monde pour remplir la terre de crimes et
d'impielc, ctcnfln etre vaincu par le Christ lui-memc.
PI. des antichrists.
AIVTBBII.1JVIBM, BKIVE (vi-in, <*-«*) adj. (du
pref. anti, et du lat. diluvium, deluge). Qui a precede
le deluge : animal antddiluvien. Ant. PoataJlavicn.
AZVTEFIXB n. f. (lat. antefixa). Ornemcnt, sou-
vent en terre cuite, place sur un toit. une frisc.
AIVTEHAIS, AI0B (nC, r-'e) ou A!VTB*V©ia*, OWE
(noi, oi-ze) adj. et n. Se* dit des
agneaux, poulains, etc., qui ont plus
d un an et moins de dr ux ans.
AIVTK-VIVB {U-m) n. f. Jffir.
Longue vergue qui soutient Ips
voiles. Nom des corn^s mobiles que
plusieurs insectes , comme le han-
neton, le papillon, l*abeille, por-
tent sur la tete. Long conduc- T ri»* d.nt«nnei.
teur eiectrique, employe dans la telegraphic sans (11.
AXTEKl PTI AL, B, All (nup-si) adj. Anterieur
au mariage.
AIVTBOCC1IPATIO-V (o-ku-pa-si-on) n. f. Figure
de rbdtorique qui consiste a aller au-dcvant dune
objection pour la detruire immediatement ; anticipa-
tion, prolepse.
AIVTBPBNIJ-LTIBMK adj. et n. Qui precede la/
penultieme, 1'avant-dernicre : II est la syllabe anti-
penultiCme du mot re-H-gi-on.
A2VTBPHB-LIQUE adj. (gr. anti, contre, et ephilit,
mu
tache de rottsseur). Qui fait disparattre les taches do
rousseur : lait antephilique.
ANTimiBlJB, B adj . flat, anterior). Qui est avant,
par rapport au temps ou au lieu. Ant. Poa«*riear.
ANTKBIEIRBMEIVT (man) adv. Avant, aupara-
vant, precedemment. Ant. Posterieareateat, alt**
rleareaieas.
ANTMUOH1TB n. f. Priorlte de temps, de date.
ANT. P(M^rl«ri(e.
AUTBBIVOIV {ter) n. m. Chaussee praticablc aux
voitures, trade k travers les marais salants.
AirrBROM {rots) n- m. Pierre precieuse qui res-
semble au jaspe.
AlVTflBrL-ai!VTHIQrE («/) adj. (pref. ant, et gr.
helmint, inthot, ver). Se dit des remedes propres a de-
truire les vers intcstinaux. Vermi-
fuge. N. m. : un anlhelminthiqu
AIVTDBMIM {miss) n. m. Genre
de composes , comprenant di
hcrbes aromatiques des regioi
temperees, et qui ont pour type
camomille.
AKTHBBB n. f. (du gr. anthtros, Tjrp4W d ™ iMnu
fleuri). Bot. Petit sac situe k la partie superieure de
retamine et qui renferme le pollen.
AIVTHBaiBlB {df) n. f. Bot. Cellule ou se trouvent
les antherozoldes.
ANTHBBOXOVbb (zo-i-de) n. m. (de anthere, et
du gr. zdon, animal, et eidos, aspect)- Petit corps en
tire-bouchon, qui est I'eiement fecondateur male des
cryptogames.
AIVTHBSB (tt-se) n. f. (gr. anthCtit, floraison). Bot.
Epanouissement de la fleur qui donne issue au pollen.
AlVTHO€ERBB«(r^)ou AlVTBOCBK*TBB«(fe')
n. f. pi. Bot. FamiUe d'hepatiques. S. uno anthoce'rie
ou antho cirotie.
AirraoCYAIVlIVE n. f. Matiere colorante bleue,
ext raite des fleurs.
AIVTHOt.OQIB (jf) n. f. (gr. antliot, fleur, et legem,
choisir). Recucil de morceaux choisis dans les ocu-
vresdes poetes, des prosateurs, des musiciens.
AirrnorvOME n. m. Genre d'insectcs coieopteres
rynchopbores, des regions temperees, renfermant
de petits charancons qui attaquent les pommiers,
les pechers, etc.
AMTMOBOAIBBM {io-i-re) n. m. pi. Syn. de co-
raluaibjh ou POLTP1BR8. S. un anthoioaire.
AIVTURACBIVB n. m. OU ANTHRACIIK n. f.
Corps compose, que Ton extraitdu goudron de houille.
ANTHBACITB n. m. Charbon fossile, nomme
aussi houille seche, qui brule avec difficult* et ne
donne qu'une flamme courte, sans odeur ni fumee.
AIVTB BACIVOME (kn6-se)n. f. Maladie parasitaire
de la vigne produite par un champignon, et qu'on
nomme vulgairement rouille noire, carie, charbon.
ATVTHRACOTHBBB n. m. Onguie artlodactyle
fos sile de l'eocene.
AIVTMRAX {traks) n.m. (mot gr. signif. charbon).
Tumcur inflammatoire du tissu cellulaire, plus grosse
que le furoncle.
A*VTHBiB*VB n.m. Genre de coieopteres pentame-
res, comprenant de petits dermestides dont les larvcs
detruisent les etoffes et les collections zoologiques.
ATVTHMOPoYmb (gr. anthrdpos, homme. et eidos.
forme) adj. Se dit des singes qui resscmblent le plus
k l'homme. N. m. : un anthropoide.
AIVTHROPOLOeiB {H) n. f. (gr. anthrupos,
homme, et logos, traite). Anat. Histotre naturelle de
l'homme.
AtVTnBOPO*LOClQUB adj. Qui concerne l'an-
thropologie.
AlVTHROPO-LOOIflTB (;i'«-*e) ou AIVTHRO-
POE.O€>i:b (lo-ghe) n. m. Celui qui s'occupc d'an-
thropologic
kir-rns
AIVTHBOPOMBTBIB (trt) n. f..(gr. anthrdpos.
homme, et mitron, mesure). Art de mesurer les diffe-
rentes parties du corps humain.
AIVTBBOPOMBTRIQ-UB adj. Qui a rapport a
1" anthropometric : le service anthrojtomtttrique per-
met d'ciablir rite fidentite d'un individu.
AHTHROPOHOBPBB adj. (gr. anthrdpos, hom-
me, et morphfi, formej. Qui a la forme, l'apparence
humaine : torang-outan est anthropomorphe.
Digitized by VjOOvLC
ANT
— 45 -
ANT
LPBIBHE (fis-tne) n. m. (mdme
esynoL qn'a Tart, priced.)- Systeme de ceux qui attri-
boent a la Divinite une forme corporellc ou dcs pas-
sions semblables h celles dcs hommei.
AfTIRCNatinMR (fis-fe) ou AMTBBB-
P«HMram n. Partisan de l'anthropomor-
phisroe : les peuples de Fontiquiti itaient anthropo-
mo rphist es.
AMTBBOPBPBABE (fa-je) adj. et d. Qui prati-
que l'anthropophagie.
ASTBBOPsspbabib (fa-jti n. f. (du gr. anthrd-
pot, homme, et phagein, manger). Habitude de man-
rer de la chair humaine. — Cette coutume etait autre-
fois en pleine vigueur dans tout le nouveau raonde :
les Huron*, les Mexicalns, les Carafbes, les Iroquois
etaient cannibale*. L'anthropophagie, qui tend de
plus en plus a disparaltre, n'existe plus aujourd'hul
que ehes des peuplades sauvages des iles de la Poly-
nesia, de la Malaisie. dans l'interieur de l'Afrique et
me roe da ns Find*.
AirniROKPITa^VB n. m. Genre hypothe-
tique d'animaux fossiles, dans lesquels ou a cru voir
les precu rseurs de rhommc.
ASTifLUM (til-li-de) n. f. Genre de legural-
neuse* papilionacoes. comprenant des herbes et des
arbriseeaux des pays temperes- (L'espece type est la
vul nirai re ou trefle jaune.)
Asm pref. V. art.
jaSTlAr*>PLBCTn»lJB Ipltk') adj. Propre a pre-
Tenir Vapoplexie : la diete est antiapoplectiquc. N. m. :
un antiapopUctiquc.
AlfTlAB n. in. Genre d'ulmacees artocarpees,
comprenant des arbres de l'lnde, a sue laiteuz tres
v£neaeux (ttpa$).
A<VTIAB1BT«CVATB {ris-to) n. et adj. Qui cat
opp ose* raristocratie.
ATnaBTHRITIQi'B adj. Bon contre rarthri-
tisme : la risine de galac est antiarthritique. N. m. :
tut ent iarth rit ique .
AMTlABTIsfTl4UB (tis-ti-ke) adj. Qui est op-
pos e, an tipathique au sentiment des arts.
AXTbABTBMATIQUB (as-ma) adj. Bon contre
Tasthme : le stramonium est antiasthmalique . N. ra. :
an antuuthmatique.
AlVTICATARBRAL, B, AUX (ta-ral) adj. Qui
combat, qui previent le catarrhe : rivulsif antica-
tarrkai. fc. m. : un anticatarrhai.
tXTlCRAMBBK (chan-bre) n. f. Piece qui pre-
cede un appartement. Faire antichambre, attendre
aTaat d'etre introduit pre* de quelqu'un.
AATTKBOLBBIOUB (Am) adj . Propre a combattrc
on k preveuir le cholera. N. m. : un anticholirique.
jLiriOUBM (kri-xe) n. f. (gr. anti, contre, et
khrtsis, usage). Abandon de I'usufruit d'un iuimeuble
fait par un debiteur a son creancier.
ASTICBBB I 1 IB*, BJVIVB (kri-ti-in, i-ne) adj. ct
n. Qui est oppose a la religion chretienne.
ASPnCIPAMT (pan, B adj. Mid. Se dit de phe-
nomenes periodlques qui vont se reproduitant a des
interval I e* de plus en plus rapproches.
ARTIClPATItlV (si-on) n. f. Action d'anticlper,
d* Caire une chose d'avance. Empietemcnt. Mus. Ma-
nifestation prematuree d'un son appartenant a la note
suivante ou a l'accord soivant. Bhit. Syn. dc ant£oc-
ccrsnon. Par aatlcipaOon loc. adv. Par avancc.
AETICIPB, B adj. Fait par avancc : veuillex
a pr ier m es rnnereiements anticipis.
A.VTlflPtJi (si) T . a . (lat. anticipare; de ante,
avant, et eapere. prendre). Devanccr. prevenir :
anticiper le temps. V. n. Bmpieter : anticiper sur sen
rrrenus.
A«TICLBSUCAL, B, A CI adj. et n. Qui est op-
pose aux idees. aux tendances du clerge.
AJrriCXBKlCALlsjHB (lis-me) n- m. Systeme
opp ose a ux tendance* du clersre.
AJtTICBMAIBlB (nf) n. f. M anie des objets anciens.
AarricwnufrrtBUB (kon-bus-ti-ble) adj. Qui
• oppose k la combustion : le sel marin est anticom-
bustible. N. m. : un antirombustible.
Airnc^wsrriixTiosxRL, bllb ikons-ti-tu-
si-o-ner, t-le) adj. Oppose, contra ire k la constitution.
AsrriCBSATi'riJTioivxBtJLBMKnrr ( kons - a-
tu ri-o-nt-le-man) adv. Contrairemcnt a la conititu-
tion.
AHTTIBAllTllBiTX, KLUB (jret, CU-ze) adj. Pro-
8 re a guerir les dartres : pommade antidartreuse.
. m. : un antidartrexix.
AlfTIBATB n. f. Date anterieure k la veritable.
Ant. Postdate.
AXTIDATBB (ti) v. a. Mettre une antidate ; an-
tidater un acte, une Icttre. Amt. B*is«sdster.
)1TEVR (per) n. etadj. m. (pref.
anti, et perdition). Qui repare les pertes : aliment
antidiperditeur.
ABTTIBOTB n. m. (gr. anti, contre, et dotos,
donne). Contrepoison. Fig. Preservatif : le travail
est antidot e con tre Vennui.
AXTlBJttnB (ti-i-ne) n. f. Verset qu'on annonce
avant un psaume ou un cantique et que Ton chante
ensuite tout entier. Ilymne en rhonneur de la Vierge,
qui sc chante a la fin dcs complies. Pro v. : ChanSsr
toujour* la ■§«■§« aalieaae, redire continuelle-
mc ntles. memcs choses.
AJITlBPlXBPTlQtrB (ltp-ti-ke) adj. Bon contre
l'epilcpsie. N. m. : un antUpikptique.
AJtTlBWCi.AVACilSTK [es-kta-va-jii-te) n. et adj.
Adversairc de l'esclavage.
AIVTIBVAJfttBLlQITB adj. Contraire a 1 esprit de
l'Evangile.
AUTirEBRILB adj. Propre a combattre la flevre.
N. m. : un antifibrile. Syn. de fkbrituge.
AIVTlPBRMBIfT ( fir-man) u. m. Nom donn# k
tout corps susceptible d'empecher une fermentation.
AXTirBRMBXTBflCIBLB ( fcr-man-tes+i-ble )
adj. Se ditde toule substance qui ne fermente pas.
AltTIFBtlCTlOff (frik-si-on) n. f. Alliage parti-
culier destine a garmr l'interieur des coussinets des
machines a vapeur, de facon a diminuer le frottement.
AMTICSALBCX, BISK (leu, eu-xe) adj. Se dit dcs
remedes proprcs a guerir la gale. N. m. : un anti-
ijaleux.
AMTICOUTTKUX, BUSB (ghou-teit, eu-xe) adj.
Bon contre la goutte. N. m. : un antigoutteux. Syn.
de ANTIARTIIRITIQUB.
AUTIClOIJYBBlVBHBlfTAL, B, AUX (ghov-vcr-
ne-man) adj. Oppose au gouvernement.
ANTIHBMORROIDAI^ K, AUX adj. Bon contre
les hemorroldes. N. m. : un antihimorroldal.
AlfTlHUMAlN, B (mt'n, e-ne) adj. Contraire aux
lois, aux sentiments de l'hunianite.
A!rriUY«8iBXIQVB adj. Contraire k l'hygiene.
AJTUKir, JtlVK adj. ct n. Syn. de antisImitb.
ASrril^AITBVX , BrSB (U-teu, eu-ze) adj. Qui
fait passer le lait : un rigime dibilitant est anti-
iaiteux.
AOTsXJB«Al,, E, AUX adj. Contraire aux lois :
mesure antiligale.
A9Trn.IBBR.AE., B ; AUX adj. Qui est contraire k
la liberty civile ct politique
ASTT 1 1, 1 BBR AX. I SMI
(lis-me) n. m. Doctrine, pc
litique antilibArale.
ABTTIMifilB (;{) n. t\
(pref. anti, et gr. logot
discours). Contradiction
d'idees.
ANTILOGIQUB adj
Contraire a la logique.
AlfTILOPB n. f.Genre
de mammiferes ruminant
cavicornes, des pays chaudi
tres lasers a la course
la gazelle est une antilopt
AMTII^OPlBM (di) n. m. pi. Groupe i
nanta cavicornes, compiciuuit les antilopes, les
chamois, les gnous, etc- a. un antUopidi.
AIvTiHBPHITlQUB adj. Propre a neutraliscr
les miasmes : le chiore est antimiphitique. N. m. :
un antimiphitique.
A^rriHIClBAIffB (gri-ne) n. m. Mtfdicament qui
gucrit la migraine.
ANTIMIUBAINBUX, BUMB (qri-neu, eu-ze) adj.
Qui est employe contre la migraine.
ACTUBIIflSTKRIBI,, BULB (nis-tf-ri-vl, i-lc)
adj. et n. Oppose au ministcrc ct a sa politique.
AXTIMOIWE n. m. Metal d'un blanc blcuatre.
cassant, qui n'est ni ductile, ni malleable, dont la
densild est 6,8 environ : Vantimoine est surtout uti-
Antitop*-.
Digitized by VjVJOvl
ANT —
lisi pour la fabrication de certains alliagcs, entre
autre* celui dont on fait les caract&res oVimprimerie.
ANTlMONARCniQUB adj.Opposeala monarchic.
AIVTIMOIVARCHMTB (chis-te) adj. ct n. Oppose
au gouvcrnement monarchique.
AMTUiaitiAL, B, AVX adj. Rclaiif al'antimoine.
AlfTUBOMlATB n. m. Sel resultant de Taction
de l'acide anlimonique sur les bases.
AflTTlMONIB, K adj. Qui contient de lantimoinc.
AXTlMOXIQUK adi. Se dit dun acide appele au-
trefois Mzoard mineral et qui result* dune combi-
naison d'antimoine, d'oxygene et d'hydrogene.
AXTIIVATIOIVAL, K, AUX (si-o) adj. Oppose au
caractere, a l'interet national.
ANTIMBPHRBTIQUB adj. Se dit des medica-
ments employes contrc les douleurs de reins ct la
lithiase renale. N. m. : un antiniphrttique.
AJVTINKVRAIAU^UK adj. Qui guerit les nevral-
giea ; fumigation antinevralgique. is. m. : un anti-
nivralgique.
AirriMOHIB (mf) n. f. (pref. anti, et gr. nomos,
loi). Contradiction entre deux lois, deux principes
de philosophic.
AlVTIlfOMIQVE adj. Qui forme antinomic.
AlfTIPAPB n. m. Pape irregulierement elu et
non reconnu par l'Egliae.
ACTIPABALYTIQIJB adj. Se dit d'un remede em-
ploye contre la paralyslc. N. m. : un antittaralytique.
ANTIPARLRMBNTAIRB (man-U-re) adj. Qui
cit contraire aux usages parlenientaircs : expression
antiparlementaire. N. el adj. Adversaire des as-
semblies de'liberantes : un antiparlementaire; un
publicitte antiparlementaire.
ANTlPATllIB (pa-ti) n. f. (pref. anti, et gr. pa-
thos, passion). Aversion instinctive, repugnance na-
turelle. Ant. *)jri»|Mk«ble.
A1VTIPATHIQ1B adj. Contraire, qui repugne
instinctirement. Oppose. Ant. Sjraapaiblqu*.
ANTIPATRIBTB n. Personne qui a des senti-
ments contraires au patriotisme.
AHTIPATRIOTIQVB adj. Contraire au patrio-
tisme. (Se dit des actes, des sentiments, etc., roais
non des personnel.)
AIVTIPBRIOBIQUB adj. Qui previent les acces
d'une maladie periodique.
ANTIPBBISTALTIQI7B {ris-tal) adj. (prer\ anti.
et gr. peristallein, contracter). Se dit des contractions
deToasophage et de l'intestinqui se fontde bas en haul.
A1VT1PBRIMTA0B (ris-ta-ze) n. f. Dans l'an-
cienne physique, action de deux qualites contraires,
dont Tune rend l'auire plus puissante.
AXTIPBSTILBirriBL, BLLB (pts-ti-lan-si-tr,
t-le) adj. Se dit d'un remade employe contre la peste.
N. m. : un antipestilentiel.
A1VT1PHBRNAL, K, AUX (fer) adj. Se dit des
biens donnes par le mari k la femme dans le contrat
dc mariage.
ANTIPBILOSOPHIQUB {zo-fi-ke) adj. Contraire
a la saine philosophic-
AirriPHLfMifSTIQVB (jis-ti-ke) adj. Bon contre
les inflammations : la saignie est antiphlogisliquc.
N. m. : un antiphlogistique.
AIVTIPHOIVAIRB {nc-re) OU ANTIPHONIER
(ni-4) n. m. flat, antiptiona, antienne). Livre d'eglise
contenant les diverges parties de l'offlce notees en
plain-chant.
AOT1PHHA0B (fra-ze) n. f. Witt. Figure qui con-
sistc a employer un mot dans un sens contraire a sa
veritable signification. « ^^isiiijb
(C'eetp&rantiphrascauc ^ '
Ton a surnomme Phxlo-
pator [qui aime son pere]
celui des Ptolemees qui
fll pirlr son pere.)
ANTIPOBB
(pref. anti, et gr.
podos, pled). Liei
terre diametralement
oppose a un autre lieu.
Habitant de ce lieu. Fig.
Tout a fait contraire :
votre raUonnement est , ,
rantipode du bon sens. Antipodes.
— Nos antipodes ont leura pieds opposes aux n6tres ;
mais, comme il n'y a en roalite ni haut ni bas dans l'es-
- ANT
pace et que le baa est pour tous le centre de la terre, ils
ont comme nous les pieds en baa et la tete en haut. La
Nouvelle-Zelande est 4 peu pres l'antipode de la France.
Quand il est midi pour Inn des antipodes, il eat minuit
pour l'autre. L'antiquite et le raoyen age ne croyaient
pas aux antipodes; ausai Colomb ne parvint-il qu'avec
peine a faire approuver sea projeta de voyage.
Con-
AWTIPOBTIQKB adj. Contraire a la poesie
ANTlPRO«slBtl«MTB(yr^«)We) n.et adj.
traire aux idee* de progres.
AirriPROHlBlTitflvIVlSTB ( ti-o-nis-te ) n. et
adj. Oppose a la prohibition.
AirriPROTBCTIOWftlMTB (teJc-si-o-nis-te) n. et
adj. Oppose au systeme protecteur.
ARTIPSBBIQUE adj. (pref. anti, et gr. psdra,
gale). Syn. de antioaleux.
ANTIPUTRIBB adj. Propre a empecher la putre-
faction. N. m. : un antiputnde. V. antiseptiqub.
ANTIPYRINB n. f. Poudre blanche, un peu
amere, alcaline, derivee du goudron de houille, em-
ployee comme febrifuge et analgesiquc.
ANTIQIJAIIXS (ka t 11 mil.) n. f. Chose antique
et surannee.
ANTIQtJAIBB {ke-re) n. m. Celui qui etudie les
objeta anciens. Celui qui lea recueUle et les vend.
ANTIQUE adj. (lat. antiquus). Tres ancicn : vase
antique. De mode passge : habit antique. Qui a les qua-
lites des chosea de meme genre que ehez les anciens :
simpliciti antique. N. m. L'ensemble des productions
artistiquea qui nous restent des anciens : copier I an-
tique. N. f.Ouvrage d'art produit paries anciens : unc
belle antique. Ant. Modern*, r«Mtei»»oraln, aewf.
AlfTIQITBMBWT ke-man) adv. D'une man i ere
antique. Ancienneraent.
ANTIQriTB (ki) n. f. Anciennete' rcculee. Les an-
ciens : l'antiquite' ne connaissait pas la vapeur. Sta-
tue, medaille, monument antique : les antiquitis de
Rome sont ce'lebre*. Ant. H?»uveaute. poattrlt*.
AlVTIWABIOVB adj. Se dit d'un remede employe
contre la rage. N. m. : un antirabique.
AlVTiRATlolfALlflMB (si-o-na-lis-mc) n. m.
Doctrine opposee au rationalisuu*.
ANTIRBC1LBMB9ITAIRB {man-te-re) adj. Con-
traire au rcglement.
ANTlBKl,lUIBi;x, BltMB {ji-eA, eu-ze adi. Con-
traire k la religion, hostile aux opinions religieuses.
AlfTlRBPUBLItV'Al*, R (kin, 4-nc) adj. et n.
Oppose a la republique et aux rdpublicaina.
AIWTlRBPfJBLlCAIVlMMB(nt>-me)n. m. Systeme
oppoae. aux doctrines republlcaines.
AMTIR^VOLfJTIOMJTAlRB (si-o-n4-re) adj. et n.
Oppose a la revolution. Syn. de contrk-rsvolution-
NA.IRJS.
AWTIROVILLB (rou, 11 mU.) n. f. Substance des-
tin^e a preserver de la rou i lie, k l'enlever.
ABTI»€IB!«, BIf IVB {ti-si-in, e-ne) adj. et n. (pref.
anti, et gr. skia, ombre). Se dit dea peuples qui hn-
bitent sous le meme meridien, mais de chaque cdte et
a egale distance de l'dquateur, et dont It midi les
ombres sont opposees.
AMTIMCORBUTIQUB (tis-kor) adj. Propre a gue-
rir le acorbut. N. m. : un antiscorbutic ue.
AirriSCROPVLBVX, BfJUB (skro-fu-leu. eu-ze)
adj. Propre It guerir les scrofules : les toniques sont
antiscrofuleux. N. m. : un antiscrofuleux.
AIVTISBMITB n. Partisan de rantis£mitisme.
AlfTlflKMlTIQUB adj Qui eat contraire, qui est
hostile aux Semites, aux juifs.
AirriSBMITlBMB {tis-me) n. m. Doctrine de ceux
qui sont opposes a l'influence des juifn.
ABTIrIBPSIB (sip-si) n. f. Ensemble de methodes
therapeutiques qui detruisent les microbes.
ABTISBPTIOVB (sip-ti-ke) adj. Se dit des agents
propres k arreter la pullulation microbienne, qui pre-
viennent ou arretent la putrefaction. N. m. : un anti-
septiqvo. (Lea principaux sont : le sublime oorroeif,
le biiodure de mercure, le nitrate dargent, le per-
manganate de potaase, le chlore, le chlorure de anc.
le borax, le sef marin, le chloroforme, le phenol, le
menthol, le formol. etc.)
ANTIflOriABLJi adj. Qui ne peut ou ne sait pas
vivre en societe.
AWTIMO€lAl M R. all adj. Contraire h lorgani-
sation de la socictc.
Digitized by
Google
ANT
(lis-*) n. et adj. Advenaire
du socialism*, de see partisans ou de ses theories.
" ■•Bl6t7B(i " "
E (t^iHRo) adj. 8e dit des
remede* que Ton emploie contre les spasmes. N. m. :
ten antispasmodurue.
imumuiTAUnu (spL /w-me) n. m. Doc-
trine opposee au spiritualiame.
— -piBITtlALUlTB (s;ii, i«./e) n. et adj.
s da spiritualisme.
rB*raB (tis-tro-fe) n. f. Seconds stance
de la poeaie lyrique change par lea choeurtf «ar le
theatre free. (La premiere se nommait atamAe.)
AXTlTRAmfCI adj. Qui est employe contre le
tetanos oa le« convulsions. N. m. : tm antititanique.
A T ■ ■■EW E {U-st) n. f. (gr. antithisis, opposi-
tion). Figure de rhetorique par laqueQe, dans la
mime periode, on oppose des pensees, des mots :
la nature est gr»a4« dans /es p«il<«« rftose*.
AMTfTBin^CI adj. Rempli d'antitheses t le
style de FUehier e$t antithitique .
AJlHlBXlffB (tok-si-ne) n. f. Substance qui d*-
truit on aanihile les toxines.
ABTlTBBBBBra, BSJSE (wed, eu-se) adj. Se dit
des substances propres a combattre les poisons. N. m. :
un **t i*4nin e uj:.
AAT I v EMM UKVX, BCSB (tf*y-mt-neu, ev-ze)
adj. Se dit des remede* contre les vers. N. m. : un
ant itermi ntux.
AXTnriTiSBCTlOBI (*e*-#i-on) n. f. Doctrine op-
posee a la TiTiseetioa.
ABTBIT (tot) n. m. Instrument de fer recourbe" et
pointu, dont se fervent les charpentiers de navires
po ur rap procher et fixer les pieces de bois.
AJVTBNBBfAMB [ma-xe) n. f. (pref. ant, et gr. onu-
ma. nom). Figure de rhetorique par laquelle on em-
ploie on nom propre pour un nom coramun ou une
periphrase, et reciproquement, comme Aristarque
pour critique; tApotre des gentils pour taint Paul-
wrrn - - — *
5 n. m. (pref. ant, et gr. onuma. nom).
Coatraire; mot qui a un sens oppose a celui d'un
autre : laMear et hm*m*6 tont det antonymes. Amt.
ABTB.* nilB (mf) n. f. (rad. antonyme). Opposi-
tion de noma ou de mots ay ant un sens contraire :
wn honni le fripon Atct. Mj»«mbjmI«.
4.Trmi n m. (lat. antrum). Cavcrne, tanicrc. Re-
tratte des betes feroces. Fig. Lieu ou Ton court un ris-
»« : ran/re de la chicane. Loo. paov. : 1/antr* du
la proteettoa du roi, et qui faisait partie de sa truttit
(de aafa f), le tuirait k la guerre, etc.
que:
■m. lieu daagereux. d'oo. il est tres difficile de sortir.
ICflWII (trus-ti-on) n. m. Franc place sous
(try [sa-nu-i-tiX v. pr. Se laisser sur-
preadre par la nuit : U est dangereux de s'anuiler
dams Le* wtontagnes.
ARCUK (rf\ ou AHCU1I (r*-se) n. f. Diminu-
d de r elimination urinairc.
i) n. m. Orifice du rectum.
(ais-lrsi) n. f. (lat. anxietas). Angoisse,
Inquietude, tourment d'esprit : rivrr dans CanxiiU.
ABB1BCBBMBNT (an-Asi-ed-se-
vum) edv. Ave* anxiete.
aixiMX, Bt»B (fai-ed, eu-se
adj. Soueieux, inquiet.
AABlflTB (d-ris-l«)n. m (gr.
aoristot , indetermioe ). Temps de la
coajugaison greeque qui indique une
actio n pusa ee.
ABBTB (a-or) a. f. {gr. awtfi, veine).
Artere qui nalt de la base du ventri-
cule gaucbe du cosur et qui est le troae
comnsaa des artere* portant le sang
roug e dans tout** les parties du corps.
A» BTl%CE [a-or) adj. Qui a rapport h. laorte.
AiBTIft(a-ar) n.f. Inflammation de lartere aorte.
A0tjr (ou) n. m. Huitieme mois de l'annee. Mois-
sob :_ ft /afr» taaut.
A#CnraCiB (a-ou) n. m. Travaux rustiques qui
eat lieu en eoot. Moiason.
A afraT (a-ou-to) n. m. Insecte. V. trombioion.
^•AtB, B (a-ou) adj. Mori par la chaleur d'aofit :
frm U^auAiit.
awTKBOEWr (a-ou-te-man) n. m. Effet d'une
temperatore favorable a la maturation des fruits.
« - APH
a*£tbb (fl-ou-/rf) t. a. Readre mfir. raaditor
▼. pr. Devenir mftr : Fruits qui s'aodUent.
AO^TKBON (ou) n. m. Journalier loue pour le
temps de la m oisson.
APAUEBRIT {pt-xeman ) n. m. Action d'apai-
ser. Btat de ce qui est apaisl. Am-. Bxeitetl«m.
i A, , A,,HD1 (P*-**) t. a. Adoucir, calmer : apaiser
la coUrc. M'ay«l.«r v. pr. Se calmer. Awt. Bicker.
APALACHIIfB n. f. Genre de houx qui crott dans
les monts Apalaches (Amerique du Nord) et dont les
feuilles ont des proprietes vo mi tires.
APABAQB n. m. (lat. apanagium , revenu annuel ;
de pants, pain). Portion du domaine que les souve-
rains assignaient parfois a leurs flla putnes, a leurs
freres, main qui devait en general revenir h la cou-
ronne apres la mort de ceux-ci. Fig. Lot. Cc qui est
Sropre a une personne : les injlrmiUs sont V apanage
t la vteilleste.
APA1VACIBB (j$ r. a(Prend un e apres le g derant
a et o : u apanagea, nous apanageons.) Donner un
apanage.
APA1VACIIBTB (jis-te) n. et adj. Qui possede un
apanage.
APABOIV n. m. Morceau de fer aplati qui attache
au train la Heche d'une voiture.
APAPBLARBIR (»') v. pr. Devenir papelard.
APABTB n. m. (du lat. a parte, a part). Ce qu'un
acteur dit k part soi sur la scene. Reflexion, entre-
tien faits a Tecart. PI. des apartis.
APATMIB {tt) n. f. (gr. a priv., et pathos, passion).
Insensibilite, Indolence, mollesse, nonchalance. Ant
Vlvaelt*.
APATMlOVB adj. et n. Insensible a tout, indo-
lent. Ant. Vir, «Mtho«slaai«.
APATHl^tBMBNT (ketnan) adv. D'une maniere
apathique : oitrre apjUh&uement.
APATITB n. f. Phosphate de chaux naturel.
APBP01B (pep-sli n.t. (gr. a priv., et pepsis, cuis-
son). D^faut de digestion ; mauvaise digestion.
APBBCBPTIBILITB {pfr-sip) n. f. Philos. Qua-
lit* de ce qui est aperceptible. (Inus.au sens physique.)
APBRCBPTIBLB ( per+tp) adj. Philos. Quipeut
etre pcrcu.
APBBCBPT1P, IVB {ptr-stp) adj. Philos. Qui a
la faculty d'aperception.
APRBCBPTIOB (peT-stp-ti-on) n. f. Philos. Intui-
tion, faculte ou action de salsir immediatement par
la conscience une idee, une verit*.
APBBCBPT1VITB (ptr-sip ) n. f. Philos. Facultd
d'aperception.
APEBCBVABLB (per) adj. Qu'on pent apercevoir.
APBBCBVA1V€B (per) n. f. Facultd d'apercevoir.
Perspicacite, penetration. (Vx.)
APBBCEVOIR (per) v. a. Voir subitement. De-
couvrir, voir a une certaine distance. *'ap«reev»ir
v. pr. Remarquer : ils se sont apercus que...
APBRt^U (per) n. m. Premiere rue d'un objet. Ex-
pose sommaire d'une affaire. Appreciation, jugement.
APBRlftPERMB, KB {ris-ptr) adj. Se dit d'une
graine depourrue de perispcrmc.
APBRITIP, ivb adj. [lat. aperire, ouvrir). Qui
ouvre les pores aux liquides de l'organisme comme
le chiendent, la chicorie, certalnes eaux minira-
les, etc. Qui ouvre l'appetit. N. m. : un aperitif.
APBBTBHRBT (ptr-te-man) adv. (lat. apertus,
ouvert). D'une maniere ouverte.
APBRTMB (p&r-ti-ie) n. f. Acte <radresse. (Vx.)
APITALE adj. la priv., et pitale). Qui n'a pas de
pe" tales : la fleur du noisetier, du saule. est apt tale.
APBTALIE {H) n. f. (rad. apttale). Classe de plan-
tea dont les fleurs ne possedent pas de pltales.
APBTiASIBBIBirr \se-man)vk.m. Diminution. (Vx.)
APBTIA0BB {ti-si) v. a. Rendre plus petit. M'ape-
tiM»er v. pr. Devenir plus petit.
A PEP PKKS loc. adv. Environ. N. m. Approxi-
mation : ne vous contentes pas des d peu prts.
APBUBB, B adj. V. ipsuafi.
APEX (piks) n. m. invar, (mot lat.) Ches les Re-
mains, bonnet des flamines. AuJ. Sommet du casque
auquel s' attache la criniere. Astron. Point de la
sphere celeste vers lequel s'avance le soleil avec son
cortege de planetes.
APHABBPTBmBU n. m. pi. (du gr. aphantt.
Digitized by VjOOQLC
APH -
obtcur, ttpteron, aile). Insectes suceurs, tela que les
puces, qui n'ont pas d'ailes. S. un aphaniptere.
APHA0IB (sf) n. f. (du gr. a priv., et phasis, pa-
role). Pert* de la parole.
APHA01QUB (si-Are) n. Qui est atteint d'aphasie.
APHBEJB (U)n. m. (gr. apo, loin de, et hStios, so-
leil). Astr. Point de L'orbite d'une planetc qui est le
plus eloign* du solell. Ant. Perlb*ll«.
APHBftBKB (rt-ze) n. f. (gr. aphairein, enlever).
Gram. Retranchement d'une syllabe au commence-
ment d'un mot : !••! pour hilas; Ion, pour ators.
APRBSIB (sf) ou APHB0I0 (ziu) n. f. Ameliora-
tion des symptdmes dune maladie. Rclachement
des forces musculaires.
APHIOIBIfO (di-in) n. m. pi. Famille d'insectes
hemipteres, ayant pour type les pttccrons. S. un aphi-
dien.
APHLOeiOTlOVE (jis-ti-ke) adj. (gr. a priv-. et
phlogos, flamme). Qui ne peut s'enflammer : amiante
aphlogistique.
APMONB adj. (gr. a priv., et phdnf, voix). Qui n'a
pas de voix, de son.
APHONIK (nt) n. f. (rad. aphone). Extinction de
voix.
APHORISMS {ri$-me) n. m. (gr. aphorismos, de-
finition). Maxime enoncee en peu de mots : lei p&re,
tel /Us.
APRORISTIQUB (ris-ti-ke) adj. Qui tient de
l'aphorisme.
APHRODMIAQCB (si-a-ke) adj. Se dit de cer-
taines substances excitantes, telles que le phosphor*,
la cantharide, etc. N. m. : un avhrodisiaque.
APHTB (af-te) n. m. (gr. aphtha). Petite ulcera-
tion qui vient dans la bouebc.
APHTBII, Bl'MB (af-teu, eu-se) adj. CaracW-
rtse par la presence d'aphtes : angine aphteuse.
Fievre aphtetue, flevre 6pidemique des bestfaux.
APHYLLB (fi-le) adj. (gr. a priv., et phuUon,
feuille). Se dit des plantes dontlatige est ddpour-
vue de feuillcs, comme la cuscute, la vironioue.
API n. m. Sorte de petite pomme rouge et blanche,
ferme el sucree : un api, den apis; une pomme <Vapi.
AP1AIWB0 (6-re) n. m. pi. Tribu d'insectes hy-
menopteres, comprenant les abeilles. S. un apiairc.
APICOLE adj . (lat . apis, abeille, ct colere, cultiver).
Qui concerne I'eleve des abeilles : exploitation apicole.
APICULTEl'R n. m. Qui pratique l'apiculturc,,
APICULTURE n. f. (lat. apis, abeille, et cultura,
culture). Art d'Slever les abeilles ou de tirer prolU
de leurs prod u its. — Les regions ou l'apiculture est
le plus developpee en Prance sont : le Gatinals. la
Beauce, les environs de Reims, la campagne de Caen,
la Bretagne, la Gascogne, le Narbonnais, la Pro-
vence, la Savoie, etc.
APIOIV n. m. Collopterc rynchophore, petit cha-
rancon qui vlt sur les Wgumineuses.
APlQUAttB {ka~jc) n. m. Action d'apiquer-
AP1QUER (/re') v. a. Incliner les vergues de haut en
bas.
APlTOIBHBIfT (toi-man) n. m. Action de s'apl-
toyer.
APITOYBR (toi-i-i) v. a. (Se conj. comme aboyer.)
Exciter la pitid. O'apltoyer v. pr. Compatir : il
faut s'apitoyer sur le sort iles malheureux.
APIVORB adj. et n. flat, apis, abeille, et vorare,
devorer). Qui mange, qui detruit les abeilles.
APLAIONER (pli-ini) ou APl.ANEH v. a. Cou-
cher dans le meme sens les brins de laine du drap.
APLA16XBVB, BVOB (pU-gneur, eu-ze) n. et
adj. Qui aplaigne les draps. 'On dit aussi aplaneur
OU APLANISSEUR.)
APL.AIWAT (na) n. et adj. m. Objectif photogra-
phique, compos* de deax systemes optiques identi-
ques, formes chacun d'un mlnisquc convergent en
flint leger et d'un men is que divergent en flint lourd.
APLAMBR (n4) v. a. Polir un morceau de bois a
l'aide de la plane.
APLANBTIQIJB adj. (du gr. a priv., et plan/ 1 ,
aberration). Se dit d'une surface telle que tous les
rayons lumineux issus d'un meme point ront se ren-
contrer au nifirae foyer.
APLAlfBVR. BUMS (eu-ze) n. Qui aplanc le bois.
APL.A2V1H y. a. Rendre uni : aplanir un chemin.
Fig. Fair* disparaltre : aplanir les difficult**.
- APO
APLAlflSSBMEarr (ni-se-man) n.m. Action d'a-
planir : Vaplanissement d'une route.
APLANUfBin, BCOB (ni-*ei*r, ease) n. Per-
sonne qui aplanit.
APLAT (via) n. m. Telnte plate.
API, AT IH v. a. Rendre plat. S'apUtlr v. pr. De-
venir plat. Fig. S'abaisser.
APE.ATI0SBMB2VT (ti-se-man) n. m. Action
d'aplatir. EUt de ce qui est aplatl. Fig. Abaissement.
APLATUMEUR lli-seur) n. m. Celui qui aplatit.
APLAT1MOIR (ti-soir) n. m. ou APLAT1B-
SOIRB (ti-soi-re) n. f. Sorte de marteau, de lami-
noir pour aplatir des mctaux.
APLOMB (plonjn. m. Direction perpendiculaire au
plan de l'horizon. Equilibre. Fig. Assurance : avoir de
l aplomb. »'«s>Ua>b loc. adv. Perpendiculairement.
Solidement, en equilibre : ftre daplomb. N. m. pi.
Disposition et direction des jambes d'un cheval par
rapport au sol : les aplombs d'un cheval. V. cheval.
APOCALYPTIQUB adj. Obscur, trop allegori-
que : style apocalyptique.
APOCOPE n. f. (gr. apo, hors de, et koptein, cou-
per). Gram. Ellipse d'une lettre a la On d'un mot :
les poites ecrivent quelquefois, par apocope, je val,
pour je voiaf •■c»r, pour esrarv, etc. Chir. Frac-
ture dans laquelle une parlie de l'os a <*W enlevee.
APOCOPE, B adj. Qui a subi une apocope.
APOCRISIAIRB (xW-re) n. m. (gr. apokrisis,
reponse). Dans l'empire byiantin, offlcier charge* dc
porter les reponses de 1'empereur.
APOCRYPHB adj. (gr. apokruphos, cache). Non
authentique : hUtoireapocryphe. N. m.: un apocryphe.
APOCY1V ou APOCIlf (sin) n. m. Genre d'apocy-
nacees, comprenant des plantes a proprietes vomi-
tives et purgatives.
APOCYNACBBS («*) ou APOCYNEBS (ni) n. f . pi.
Famille de plantes dicotyl^dones, ayant pour type le
genre apocyn. S. une apocynade ou apocynte.
APODB adj. (a priv., et gr. pous t podos, pied). Qui
n'a pas de pieds, de pattes : larve apode.
APOPICTIOIE (dik) adj. (gr. apodeiknumi, je
demontre). Se dit d une proposition demontree et
incontestable.
APODIB (dt) n. f. (rad. apode). Absence de pieds.
APOOOMB (do-zc) n. f. Proposition principale pla-
cee apres une proposition conaitionnelle nppelce pro-
tase : ■! toui vovles (protase), II parlirn (apodose).
AP06BB (id) n- m. (gr. apo, loin de, et gt, terre).
Point dc l'orbite d'un astre oil il se trouvc a sa plus
grande distance de la terre, par opposition a p6ri-
o«b. Fig. Le plus haut degre d'efavation : itre d
Fapogie de sa fortune, de sa gloire. Ant. P4rlj(4e.
APOQRAPnB (du gr. apo, loin de, ot graphein,
ecrire) adj. Se dit de la copie d'un 6crit original.
N. m. : un apographe. (Son oppose est autogaaphb.j
APOLOGBTIQUB adj. Qui conticnt une apolo-
gie : discours apologitique. N. f. Apologilique chr6-
tienne, partle de la theologie qui a pour but de de-
fendre la religion chretienne contre les attaques.
APOE.OCIIE (jt) n. f. (gr- apologia). Discours ecrit
pour juslifler une personnc, une chose : faire I'apo-
logie de guelqu'un. Ant. MIm, d^alfjreaieHC
APOLOGIQUB adj. Syn. de apoloo^tiqux.
APOLOCilSTE (jis-te) n. Qui fait l'apologie de
?[uelqu'un, de quelque chose. Docteur qui defend la
oi chretienne : Platon a 4ti V apologist e de Socrate.
APOLOGUE lo-ahe) n. m. (gr. apo, sur. et logos,
discours). Sorte de fable prcseniant une virite morale.
APOMORPHUVE n. f. Corps blanc, de saveur
amere, deriv6 de la morphine par pertc d'eau : Capo-
morphine est vomitive et purgative.
APOXevnOMK (vrd-ze) n. f. Membrane blanche,
resistantc. qui enveloppe les muscles ct sert a lea
fixer aur os.
APONBVROTIQCB adj. Qui concerne l'apone-
vrose : membrane aponivrotique.
APOPUTEfiME (ftegh-me) n. m. (gr. apophthegma,
sentence). Parole, sentence memorable de quelque
personnage illustre : les apophtegmes des sept sages.
APOPHY0B (fi-ze) n. f. Eminence qui s'eleve sur
un os ct fait corps avec lul.
APOPLECTIQUB (pltk) adj.Qui appariientil'apo-.
plexle : symptdmes apoplectiques. N . et adj . Predispose
a l'apoplexie : un apoplectique ; femme apoplectfque.
APOPLBXlB (pUk-st) n. f. (gr. apo, sur, et;>/es-
Digitized by VjOOQLC
APO v
seui,frapper). Maladie caracterisee par une hemorrf-
gie certorale qui suspend brusquementle sentiment «Jt
le moavement, sans que la respiration et la circulation
aoient suspend uet. Apoplexie foudroyante, celle qui,,
frappe subitement de mort. Epanchement de sang au
poamon oa dans un autre organe : apoplexie renale,
putmonaire.
APMTAMI (pos-ta-zf) n. f. for. apostasia. aban-
don). Abandon public d'une religion pour une autre.
Se dit turtout du christianisme : t'apostasie de I'empf-
reurJuiisnetde Henri VUI. Fig. Desertion d'un parti.
APBurTAMIBBt (pos-ta-zi-i) v. n. (Scconj. romtne
prier. i Reaoncer 4 sa religion, k set vceux, a son parii.
1PMTAT {pos-ta) adj . Qui a apostasie : moint apot-
tat. N. m. un apostat. (Le fern, apostate est peu usii£.)
APBtSTBMB (poH^-mc, ou APOiTlME (pos-
fiHne) n. m. Tumeur exterieure avec suppuration.
iNmi {po*-tej v. a. Placer quelqu'un dans un
endroit, pour observer ou dans un mauvais dessein.
X P»m>l«BI. V. POSTERIORI (A).
jiPanTILIJ (pos-ti, 11 mil.) n. f. (bas lat. apos-
tilla, note, explication). Note placee A la marge ou au
bas d'un ecrit. Recommandatiac ajoutee A unc petition.
AP Mf im^ (pos-ti. U mil., 4) v. a. Mettre une
apostille au bas d'une lettre, d'une petition, etc. :
apostiller une demande.
apb«I"C*bjit (pos-to-la) n. m. (gr. apostolt, de-
part]. Ministere dapdtre. Action de propager des
idee* nouTclle*.
A f l ilt uClTE (pos-to) n. f. Caractere de ce
qui est conform* k la doctrine des apotres.
A MU I Ll ftK {pot-to) adj. D*apotre : zeU apos-
tolioue. Qui «mane du saint-siege : bref apostolique.
ATMT«LlffnBWT {pos-to-U-ke-man) adv.
Dane maniere apostolique.
■It {poi-tro-fe) n. f. (gr- apo, loin de,
et strophe*, tour, c'est-A-dire detour). Figure de rMto-
riqoe par laqoeQe on s'adresse directement et brus-
qaemest aux presents, aux absents, aux Atres animes
on inanhnes : f apostrophe de Ciciron a Catilina :
tmeprnvm A tsmmm^... Signe de l'elision f), qui marque
suppression des voyelles a, e, ». — On emploie
f apostrophe : I* avec les mots le, la, je, me, ne, te,
te, de, que, et, si devant un mot commcncant par une
voyelle on un A muet : Chomme, ramitU, t'll, etc. ;
2* avee les mots lorsque, puisque, quoique devant il,
tile, on, un, une; 3» avec enirt, presque, lorsqu'ils
font partie d'un mot compose : entr'acte, presqu'Ue ;
4* avec emeique devant un, une.
AtiilMfW {pos-tro-fi) v. a. A dresser vive-
ment la parole k quelqu'un pour lui dire quelque
chose dedesagreable.
APBBIlBW {pos-tu-me) n. m. Mid. V. apostrxe.
IP — II ■■■ (pos-tu-mi) v. n. Tourner en apos-
: Is tumeur apostume. (On dit mieux abcede.)
( H . n. f. Receptacle des lichens
qui renferme lea corpuscules re-
produetrars.
pendiculaire mente du centre d'un
polygone rtgulier sur un de see
cates : on obtient la surface d'un
polygon* rigulier en multipliant
le perinvttre par la moitU de I'a-
potkemt. Perpendlculaire abais- Apothw
see du sommet dune pvramide r«guliere sur un des
cotes du polvgone de base.
AP*THCONB (o-se) n. f. (gr. apo, ft part, et theot,
dieu). Midcation des empereurs remains et des h^ros.
Fio. Honneurs extraordinaires rendus a quelqu'un.
APtnilCAIBB ( kf-re) n. m. (gr. apolhfikf, bou-
tique). Be di*ait autrefois pour pharmacies. Compte
dapothieaxre, compte sur lequel tl y a beaucoup k
rabattre.
AP^TBUCAIBBBUB (fo*-re-rf) n. f. Boutique,
offleine dapothicaire. (On dit auj. pkarmacik.)
Ar^TBB n. m. (gr. apo, loin, et ttellein, envoyer).
Cnacun des douze duciples que Jesus-Christ cbargea
de preefeer l"Evangile. Tar ext. Celui qui se vouc h
U propagation et A la defense d'une doctrine. Fig.
Feire te ban apdtre, contrefaire l'homme de bien.
APWKMB n. m. Decoction de substances v^ge-
taks : apozeme amer purgatif.
) - APP
APPABAtTKB {a-pa-r4-trt) v. n. (Se conj. comme
connattre.) Devenir visible. Se montrer tout k coup :
Dieu apparut d Moist. Ant. Disp*r*Ctr«.
APPAHAT (a-pa-ra) n. m. Pompe, eclat qui ac-
compagne certaincs actions : diner d'apparat.
APPARAVX (a-pa-rd) n. m. pi. Agres destines k
effectuer des travaux deforce : apparaux des ancres.
APPAMIL (a-pa-re, I mil.) n. m. (lat. appara-
tus, appret). Preparatif de tout ce qui a de la pompe,
de l'eclat. Machine, assemblage d'instruments propres
k executor un travail : appareil de sauvetage, appa-
reils de gymnastique. Conttr. Disposition des pierres.
6" Air. Pieces necessaires a un pansement : lever fap-
rireil. Anat. Ensemble des organes qui concourent
une fonction : I' appareil retpiratoire.
APPABBII.LAVB [a-pa-H t It mil.) n. f. Action
d'appareiller par couples les perdrix en vue de la
reproduction.
APPAABILLAC2B {a-pa-re", 11 mil.) n. m. Mar. Ac-
tion d'appareiller, de tout disposer pour le depart :
appareil l age dun navire.
APPABtBlLLBBfBIVT(a-^a-re',//mll M e-man)n.m.
Accouplement d'animaux domestiques pour le travail.
APPABtEllABBt (a-pa-ri, 11 mil., i) v- a. Mettre
ensemble des chores pareilles : appareiller des vases.
Ant. Beparelller.
APPABtBllXBBt {a-pa-re", 11 mil., i) v. n. Mar. Se
preparer A partir : la fCotte appareille.
APPABtBlLl.BVBt {a-pori, 11 mil., eur) n. m. Ou-
vrier qui t race la coupe des pierres d'apres les plans.
APPABBMHBIVT [a-pa-ra-man) adv. D'apres les
apparences.
APPABBIfCB (a-pa-ran-se) n. f. Oat. apparere,
apparaltre). Ce qui apparaft au dehors. Beaux dehors ;
faux semblants : il ne faut pas se fUr aux appa-
rences. Vraisemblance, probabilite : il n'y a nulls
apparence. Sauver les apparences, ne rien lalsser
paraltre qui decele un mal. B« «pp«reue« loc. adv.
Exterleurement, k en juger d'apres ce que Ton voit.
APPABBXT (a-pa-ran), B adj. Visible, specieux :
pritexte apparent. Remarquable, considerable : per-
sonne appdrente. Art. Caett^, iaWaible.
APPAKBIVTBB (a-pa-ran-ti) v. a- Donner k quel-
3u'un des parents par alliance, m'muumnmfr v. pr.
'allier k quelqu'un : fapparenter d la bourgeoisie.
APPABtlBHEirr ou APPABtMBNT (a-pa-rt-
man) n. m. Action d'apparier, d'unir par couple ou
par paire.
APPAMIBA (a-pa-W-^) v. a. (Se conj. comme prier.)
Assortir par paire, par couple. Ant. B4parler, de-
■apparier.
APPABtlTBCB(a-^a) n. m. Huisder d'une faculty.
APPABtlTlOlV (a-pa-ri-si-on) n. f. Manifestation
subite d'un etre, d'un objet : rapparition (Tune co-
m*te. Sejour d'un moment : il n a fait qu'une appa-
rition. Spectre, vision. Ant. BlaMritlm.
APPABOIB (a-pa) v. impers. (N'est plus usite qu'A
l'infln. et dans il appert.) Dr. Etre evident, resulter.
APPABTBHBIVT (a-par-te-man) n. m. Logement
compose de plusieurs pieces.
APPABTBBf AlVCB (a-par) n. f. Dependance.
APPABtTBIWABT (a-par-te-nan), B adj. Quiappar-
tient de droit : voild des biens d eux appartenants ;
maison d lui appartenante.
APPABTBNIBt ia-par) v. n. (Se conj. comme
fentr.) Etre de droit A quelqu'un. Etre propre A
quelqu'un : tant de bonti n'appartient qu'd vous.
Convenir : la gaieti appartient d Tenfance. Faire par-
tie de : le pin appartient d la famille des coniferes.
A'appartealr v. pr. Btre libre, ind^pendant.
APPAi {a-pa) n. m. pi. Attraits, charmes : let
appas de la gloire.
APPAT {a-pA) n. m. (pref. ad, et lat. pastus, nour-
riture). PAture placee dans un piege ou flxee A un
hamecon. Fig. Tout ce qui attire : Vappdt du gain.
APPATBB (a-pd) v. a. Attirer avec un appftt. En-
graisscr.donner la piture A lavolaillc : appAterdes oies.
APPAIVBIB (a-p6) v. a. Rendre pauvre : la
guerre appauvrit un pays. Fig. Diminuer la ferti-
lite, l'abondance : appauvrir un terrain, une langue.
Sang appauvri. Ant. Barlehlr.
APPAIJTKIBWBMEMT (a-pd-rrt-^e-man) n. m.
Etat de pauvre W ou Ton tombe peu A peu. Fig. Di-
minution de force, d'abondance : appauvrUsement
du sang, d'une langue. Ant. BarlekiM«B»ca«.
Digitized by VJ
oogle
/
APP
— SO
APP
APPBAC (a-p6) n. m. Sifflet avee lequel on Imlte
le cri dei oiseaux pour leg attlrer, las appeler,
APPBL (a-peT) n. m. Action d'appeler : cri (Tappet.
Action de nommer lea membres d'une assemble pour
constater leur presence : ripondre a V appel. Action
d'appeler les conscrits sous lea drapeaux : fappeL-
de la clone. Recours a un juge, a un tribunal sujtf.
rieur : interjeter appel- Signal militaire : soaMrfap-
pel. Excitation : appel d l'in*urrectiim<rAppel de fotuU,
demande de nouveaux fondi a .des actlonnaires, sou-
scripteuri. etc. Appel commt d'abus. V. abus.
APPELANT (a-pe-lan), B n. Qui appelle d'un ju-
gement.
APPELE adj. et n. m. Se dlt d'un sold at appele a
rejoindrc son corps : riserviste appeU; les appelis de
la classe.
APPELEEt (a-pe-le) v. a. (lat. ap)>ellarc. — Prend
deux I devant une syllabe muctte : fappellerai.)
Nommer pour falre venlr : appfler la garde. Convo-
3ucr au service militaire : appeler la reserve sous les
rapeaux. Citer en justice : appeler en temoignage.
Destiner a : son merxte V appelle d commander. Aver-
tir : Vheure m' appelle. Designer par un nom : appeler
un enfant Jacques, V. n. Recourir a un tribunal su-
perieur : ne pas appeler d'un jugement, (fest Vac-
cepter. (On dii plus souvent en apprlxr.) M'appalar
v. pr. Etre dtisigne par un nom : s 'appeler Pierre.
APPEI.LATIF, 1VB (a-pil-la) adj. Gram. Qui
convicnt a toute une cspece. comme les noms homme,
arbre. (On dit plutdt nom common.)
APPELLATION (a-pel-la-si-on) n. f. Action d'ap-
peler. jPeu us.) Denomination, qualiflcatif : appel-
lation tnginieuse. Maniere d'appeler choc une des let-
ups de 1 alphabet.
APPENDICE (o-jiin) n. m. (lat. appendere, de-
pendre de). Supplement a la On d'un ouvrage. Partie
qui sert de prolongement a une partie principale.
Appendice vermiforme ou ilio-cmcal. petit cul-de-sac,
qui s'implante sur la partie inferieure du cascum.
APPBNBICITB (a-pin) n. f. Inflammation de l'ap-
pendice du caecum.
APPBNBlCULAIBB (a-pin. It-re) adj. Hist. nat.
Qui ressemble a un appendice.
APPBWDBE (a-pan-dre) v. a. Suspendre, attachcr.
APPBNTIB la-pan-ti) n. m. (pre£ ad. et lat. pen-
dere, pendre). Petit toit a une ''A^^tS-Ol'-S'
seule pente appuye du faitc a un '^aaaaaaJir*'*-
mur, tandis que sa partie infe-
rieure est soutenue par des po-
t«*aux. Petit batiment adosse
contre un grand.
APPBEtT (II). V. APPAROIR.
APPBMANTIB {a-pe-zan-tir) ' SSS! .
v. a. Alourdir : leau appesantit les A PP .nu..
vftements. Rendre moins propre pour le mouvement,
pour Taction : la vieillesse appesantit le corps. Fig.
Appesantir le joug, son pouvoir, rendre sa domina-
tion plus oppressive. A appesantir v. pr. Devenir
plus fourd. S'appesantir sur, Trapper, accabler. Insis-
ts r longuement sur : s'appesantir sur un sujet. Ant.
Allager. allegir.
APPBAAirriflmBMBNT (a-pe-zan-ti-s e-man) n. m.
Etat d'une personne appesantie par l'age, etc. Lour-
deur.
APPETENCE (a-pi-tan-se) n. f. Desir instinctif.
Convoitise. Ant. laappataaea.
APPBTBB (a-pi-te) y. a. (Se conj. comme <xcc«f-
lirer.) Desirer vivement : I'estomac appele les ali-
ments. Ant. Kabatar, rapaaaaar.
APPBTiftBANT (a-pt-ti-san), B adj. Qui excite
l'appetit, les desirs. Ant. Babataat.
appetit ia-p4-ti) n. m. (lat. appelere, desirer).
Inclination qui porte a desirer une chose pour la
satisfaction des sens. Desir de manger. Pan v. : L'ap.
petit vleat aa ataacoaat, plus on a de Mens, plus
on en veut avoir. Ant. Aaaraxia. aatiete.
APPBTITIP, IVE (a-pe") adj. Qui fait desirer vi-
vement.
APPBT1TION (a-pUi-si-on) n. f. Vlf desir.
APPLAUBIB (a-pld) v. a. flat, applaudere). Bat-
tre des mains en signe d' approbation : applaudir une
piece, un acteur. Approuver, louer. V. n. Applaudir a.
temoigner son approbation : fapplaudis d tout ce que
vows dites. 0'applaadir v. pr. Se glorifler, se felici-
&•
se rejouir : Sapplaudir a* avoir pris une resolu-
tion. ANT. Baar. ailaar.
-' APPLAfJBIBHEMBirr (a-pl6-di-se*nan) n. m.
''Approbation publique qui se manifesto par des batte-
- ments de mains, des acclamations. Eloge. Ant. Has*.
APPLACBIBBBVM (a-plo-di-seur) n. m. Qui ap-
plaudit beaucoup.
APPLiCABlLITB {a-pli) n. f. Qualite de ce qui
est applicable.
APPLICABLE (a-pli) adj. Qui doit ou peut etre
appliqu6. Ant. Inapplicable.
APPLICAOE (a-pli) n. m. Action d'appliquer.
APPLICATION (a-plika-si-on) n.f. Action de po-
ser une chose sur une autre. Dentelle <T application,
dentelle dont les fleurs sont cousues iur le fond. Ac-
tion d'adapter une mazime, un precepte, etc. : appli-
cation dun principe. Fig. Attention soutenue : appli-
cation a Vttudc. Ant. laappllcatlaa.
APPLIQUE (a-pli-ke) n. f. Tout ce qu'on applique
sur un objet pour l'orner. Candelabre a une ou plu-
sieurs branches qui se fixe au mur.
APPLIQVBB (a-pli-ki) v. a. (preT. ad, et lat pli-
care, plierj. Mettre une chose sur une autre : appli-
Juer des couleurs. Donncr : appliquer un sou f /let.
iriger avec attention : appliquer son esprit d. Em-
ployer : appliquer un remtae, une toi, une regie, etc.
Paire servir -. appliquer falgibre a la geometrie-
A'appllqaer v. pr- Mettre toute son attention : s' ap-
pliquer a bien [aire. Prendre pour soi -. »' appliquer
des louanges.
APPLlOVBCBB ( a-pli-keu-ze \ n. f. Ouvriere
charg£e d appliquer les fleurs sur les den toll ea dites
d' application.
APPOOUTOIB (a-pO) ou APPOBCIATVEiB
(a-po-dji-a) n. f. (ital. appoggiatura). Mum. Ornement
de melodie, consislant en une petite note sans valeur
de duree, qu'on fait entendre au-dessus ou au-dessous
d'une note reelle et avant cette note.
APPOINT (a-poin) n. m. Ce qu'on ajoute pour
completer une somme, un compte. Faire I' appoint,
completer une somme.
APPOIIVTAOB (a-poin) n. m. Action de rendre
pointu.
APPOIIfTBMBirra (a-poin-te-man) n. m. pi. Sa-
laire Axe pour un emploi. Etre aux appointements,
recevoir des ap pointements.
APPOIIVTBR (a-pom-M) v. a. Donner des appointe-
ments : appointer un fonctionnaire.
APPOINTBR (a-poin-U) v. a. (pref. ad, «*t pointe).
Tailler en pointe. Ant. Bataaaaar, apatater.
APPOlirrBVEi, BK0B (a-poin, eu-se) n. et adj.
Personne qui appointe.
APPOINTUI (a-poin) v. a. Rendre pointu. (On dit
mieux appointer.)
APPONDIWE (a-pon) n. f. Perohe ajoutee au bout
d'une autre, pour maintenir et rendre plus solide un
train de boi s flo ttc.
APPOirrBMBlfT (a-pon-te-man) n. m. Construc-
tion en bois ou en fer destinee a permettre le char-
gement et le dechargement des navires et bateaux.
APPOET (a-por) n. m. Biens qu'un epoux,apporte
dam la communaute conjugale. Part d'un associe
dans l'actif social.
APPOETER (a-por-U) v.a. (pref. ad, et lat. portare,
porter). Porter ou se trouve quelqu'un : apportes-
moi ce livre. Fig. Fournir : apporter tant en mariage.
Alleguer : apporter des raisons. Annoncer : apporter
une nouvelie. Employer : apporter des soins. Susci-
ter : apporter des obstacles.
APPOABB (arpo-zi) v. a. Appliquer, mettre : ap-
poser une affCche. Apposer les scellto, appliquer le
aceau de Justice sur la serrure d'une porte d appar-
tement, de meuble, pour qu'on ne puisse soustraire
aucun des objets qui y sont renfermes. Apposer une
clause d un acte, 1 y inserer.
APPOMITIP, tVB (a-po-si) adj. Gram. Se dit
d'un mot qui, place a cdte d'un nom, ne d6signe avec
lui qu'une seule et meme personne, une seule et
meme chose. (Ainsi. dans Jean lapin, sire Grigoire,
le second nom est rappositif, le complement appo-
sitif du premier^ N. m. : un appositif
APPOBITIOIE (a-po-si-si-onj n. f. Action d'appo-
ser : l' apposition a'un sceau. Gram. Union de deux
noms dont le second sert d'epithfrte au premier :
Ciciron, arataar romain.
Digitized by VjOOQlC
APP -
APTUCUIlLITIt (a~pri) n. f. Quality de ce
eai est appreciable.
AWMt lAMJ (a-pre) Adj. Qui peut etre appre-
3*. AST. SMpyraeiabf*.
APPmBCAATSTO, imiCS fa-^r^ n. et adj. Qui
apprtcie : apprtciateur du talent.
AmECllTlF, IVK (a-pri-si) adj. Qui marque
fapprteiation.
:IAT14»1V (a-pre^si-a-si-on) n. f. Estima-
tion, evaluation : appreciation de marchandises. Jugc-
meat : appreciation juste, raisonne'e.
APPKBCIBm (a-j>re%ri-rf) v. a. (pref. ad, et lat. pre-
Hum, prix. — Se conj. conune prier.) Evaluer. Ap-
precier quclqu'un, restimer.
ATPBIUIIBB {a-pri-an-de) v. a. (lat. ap}re-
kendtre). Saistr : appreaender au corps. Craindre,
redouter : fapprihenae ouil ne soil trop tard ; je
n'apprikande guere quit soit trop tard.
ATPftianfir, its (a-pri-an) adj. Timide,
craintif : caractere apprikcnsif.
AmniMSN.V (a-pri-an) n. f. Crainte, peur.
imTOM (a-pran-dre) v. a. (pr*f. a<i, et lat.
prehendere, saisir par 1'espru. — Se conj. com me
preaaYe.) Acquerir de* connaissances, etudier : ap-
prendre rkistoire. Contracter one habitude : appren-
dre d se taire. Informer, Atrs informe : apprendre
une noutelle a quelqu'un, de quelqu'un. Enaeigner :
"" — *~s le dann a un enfant. Ant. ■"
apprendre I
nature! : style
B {a-pran) n. Celui, celle qui apprend
nn mitier, one profession tons un maitre : Its ap-
wrenti* sont protects par la lot. Fig. Personne peu
habile, peu exercee.
APPmmiMAfiB (a-pran-H-sa-je) n. m. Action
d*apprendre un 4tat. Le tempt qu'on met a 1'appren-
dre. Fig. Premiers essaia : Fapprentissage de la vertu.
APFMT larpre) n. m. Manierc d'appreter les
ttoffes, les cuirs. etc. Afatiere qui sert A 1 appret. As-
saisonnement : apprtl dee viandes. Fig. Affectation
dans le discours : style plein dapprtt. PI. PrCpara-
tifi : le* apprfts tfun voyage.
APPBRA6B (a-pre) n. m. Emploi de lappret.
{a ■pre') adj. Affect*, depourvu de
""" ; langage appriU.
(a-prt-t€) v. a. Preparer : apprfter
Accommoder r appriter dee aliments.
pr. Se disposer, se preparer.
(a-yrt, eu-se) n. et adj.
Ouvrier, ouvriere qui donne 1 appret aux etoffe*, etc.
Petatre sur verre. Modiste qui pose les orncments
da ehapea o.
aPPBlV4»l«ABIJE (a-pri-toi-za-ble) adj. Qu'on
pen t appri voiser.
APPaMTfilBBBUBfT (a-pri-coi-ze-man) n. m. Ac-
lion d'apprivoiser.
aPPBI*/a>ia}w (a-pri-voi-z£) v. a. (pref. ad, et
lat print*, Jprive). Keadre un animal moins farou-
eha, priv*. Pig. Rendre une personne plus sociable.
y i ft rl » i ht r t. or. Se famjliariser, s accouturaer :
s' ap p s iwi s er avee le danger. Amt. Bffaroacaer.
AWMUlim, nil {a-pri-voi-zeur, eu-ze)
n. Qui apprtroise.
A* Pa+BJATBCat, TB1CS (a-pro) n. et adj. Qui
approave : un apprabateur; sour ire approbateur.
Ajrr. Prf p WrUO ar, Jealvraar, 4*aapproaateur.
MM Tlf, IVK {a-pro) adj . Qui marque l'ap-
oa : geste approbatif. Art. Ottlaae, lvpro-
probatioa
taeot. acqalx cement,
flatteuse approbation. Ant.
(a-pro-bar*i-on) n. f. Consente-
adhesion. Jugei
Jugement favorable
mspfpro h a tl om.
(a-pro, man) adv. D'une
APMM
aaaiere approbative.
4fl« t lA TITlTB (o-i»ro) n. f. Desir de plaire,
d'etre k>oang6.
AITMMABU
4xt : lot _
.~ " diff«-
mxt nresque semblablb. Approximatif.
(o-nro-cAan) adv. Bnviron, k peu
p re: ueU ia franca ou approehant.
(orpro-che) n. f . Action- d^approcbcr,
I (a-pro) adj. Dont on peut appro-
ver : laegema irascible* ne sont pas approchable*.
AMMflil (a-/ro-cAon), B adj. Peu diff
■ent presnue semblablb. Approximatif.
L - APR
de I'approcher : fcnfuir d Vapproche de Vennemi. PI.
Abords, acces : les approches d'une ville.
APPJROCHER (a-pro-chej v. a. Mettre proche :
approcher une chaise. V. n. Devenir proche : Vheur*
approche. Ant. Bcari«r, <l«lgaer.
A^PMOrOWBlR (a-pro) v. a. Rendre plus pro-
fond. Examiner a fond : appro fondir une question.
APPBoroBBiBSBMBirr {a-pro-fon-di-se-man)
n. m. Action d 'approfondir, au pr. et au flg. : Cap-
profondissement d*un puits, d'une question.
APPm«raiABLB (a-pro) adj. Qu'on peut g'ap-
proprier.
APPmOPAIATIOlV (a-pro. si-on) n. f. Action de
rendre_propre A._Action de sapproprier une chose.
APPHOPB1U [a-pro-pri-i) v. a. (pref. ad, et lat.
proprius, convenable. — Se conj. comme prier.)
Rend re propre A une destination : approprier les lots
aux nuxur*. Mettre en «tat de proprete* : approprier
un t appartement. Fig. Conformer^: approprier le
style au sujet. ^approprier v. pr. S'attrlbuer, usur-
w : s'approprier un heritage, une pensie.
APPMOUVABLB (a-prou) adj. Qui peut, qui doit
etre approave : plan, conduite approuvable.
APPROWU (a-yrou-vi) v. a. (pref. ad, et lat. pro-
bare, prouver). Agreer une chose, y consentir : ap-
prouver un mariage. Juger bon, louable : approuver
un orateur, un d iscour s. Ant. B*Mppr*«ver.
APPBOVISlOIflfBHBXT (a-pro-vi-xi-o-ne-man)
n. m. Action de munir de provisions une ville, une
annee, une flotte, etc. Provisions reunies : dee ap-
provistonnements Jrais.
APPMOVMIOIV1VBK (a-pro-ti-zi-<Hrf) v. a. Gar-
nir, munir de provisions : la terre entiere approvi-
sionne Paris. Ant. B«M«alr, deaaatir.
APPBOTI01O1VMBI7B , BC0B ( a-pro-vi-zi-o-
neur, eu-se) n. Celui, celle qui approvisionne.
APPMOXIMATIP, IVB (a-pro-ksi) adj. Fait par
approximation : calcul approximatif. Ant. Riart,
praeis.
APPBOXlMATI«l« (a-vro-ksi-ma-si-on) n. f. (lat.
approximare, approcher). Estimation, Evaluation par
A peu pres. (Se ait de tout ce qui n'offre pas une exac-
titude rigoureuse.) Ant. BsaetH«4«, pracialaa.
APPBOIlBATlVRBBfT (a-pro-ksi, man) adv.
Par approximation. D'une manlere approximative.
PVI [a-pui) n. m. (pr#f. ad, et lat. podium, pie-
). Soutien, support. Fig. : ^Ire I'appui du faible.
Mican. Pola* 4'appal, point flxe autour duqucl
la puissance et la resistance tendent A se mettre en
equilibre. A I'appal a« loc. prepos. Pour appuyer,
prouver : les exemples viennent a I'appui des regies.
APPVIHBAUV (a-pui-min) n. m. Baguette dont se
servent les peintres pour appuyer la main qui ticnt
le pinceau. PI. des appuis-main.
APPCI-TBTB (a-pui) n. m. Appareil destine A
soutenir immobile la tete des personnes que Ton pho-
tographie. PI. Des appuis-tite.
APPVTBM (a-pvi-ifi v. a. (J'appuie, tu appuies,
il appuie, nous appuyons, voits appuyez, us ap-
puient. J'appuyais, nous appuyions. Tappuyai, nous
appuydmes. Xappuierai, nous appuierons. Appuie,
appuyons, appuyez. J'appuierais, nous avpuierions.
Que j appuie, que nous appuyions. Que yappuyasse,
que nous appuyassions. Appuyant. Avpuyt, e.) Sou-
tenir par le moyen d'un appuf. Appliqucr : appuyer
une ichelle contre un mur. Fig. Proteger : appuyer
une demande. V. n. Peser : appuyer sur la plume.
Fig. Insister : appuyer sur une circonstance.
APPUVOIM (a-puirioir) n. m. Outil en bois dont
se sert le ferblantier pour appliqucr l'une sur l'autre
deux pieces Asouder.
Ap«B adj. (lat. asper). Rude au gout, au toucher :
fruit apre. Fig. Avide : apre au gain. Violent, plein
d'aigreur : caractere dpre. Ant. Daam.
APBBMBlfT (man) adv. Avec Apret*.
APUS (pri) prep. A la suite : entrer apres quel-
Su'un. Contre : crier apre"* quelqu'un. A la poursuite
e : courir apres un lievre. En suite : manges d'abord,
buvez apres. B"apr«s loc. prep. A limitation, A la
manlAre^ : peindre d apres nature. Ant. Avaat.
APaUM-DBMAllV (pri-de-min) loc. adv. Le se-
cond jour apres celui ou Ton est. N. m- : des apres-
demain.
APBSBIP-»B«BB (pre-dt-ne) n. m. Temps qui suit
j, . , . * igitized by Vj(
APR -
le diner. VI. des apris-dtners. (On e'crivait autref.
apres d?n£ n. m. et aprbs-dInbr n. f.)
APRBM-MIEtl (pre) n. m. ou f. invar. Partie du
jour deouis midi jusqu'au soir.
APU9-MVPBI (uri-sou-pi) n. m. Temps cntre
1p souper et le coucher. PI. des apres-soupers. (On dcri-
vait autref. apres-ioupB n. m. et aprbs-soupbb n. f.)
APRBTB n. f. Etat de ce qui egt apre : tApreti
iles fruits verts. Fig. Sevcrite, rudcsse : I'Apreli des
reproches.
A PRIORI. V. PRIORI (A).
A-PROPOfl (po ) n. m. Chose dite ou faite en
temps et lieu convenables : I'dpropos donne du prix
a tout. Piece de theatre, poeme dc circonstance : des
d-propos en vers. V. propos.
APIBIBB n. f. Astron. Chaque extremitc du grand
axe de l'orbite d'une planetc. V. apbelie, perhikme
APTE adj. (lat. apt us, propre a). Qui a des dis-
position! a, qui est propre a : Venfant est apte d ap-
prendre. ANT. laapte, Impropr*, iacapable.
Genre d'oiscaux
3$r
ApUryx.
5 adj. (gr. a priv., Hjderon, aile). Se dit
d'un insecte sans ailes, comme la puce, le pou. Se dit
des statues de certaines divinltes antiques qui. par
exception, etaient representees sans ailes : la Victohe
apttrt. N. m. pi. Ordre d'insectes depourvus da iles.
8. un apttre.
APTEKYX (ajt-ti-riks) n.
d'Australie, nayant que des ru-
diments d'ailes *dcs plumes rcs-
semblant a des soics, et pas de
queue.
APT1TUDB n. f. Disposition
naturelle a quelque chose : ap-
titude pour les sciences. Ant.
Iaa»tlt««e.
APlwmBHT (man) n. m.
(rad. pur). Verification dun
compte faisant ressortir les droits contested, les re-
couvrements, les restes a recouvrcr. etc.
APIRBB (ri) v. a. (rad. pur). Vender et arreter
deflnitivement : apurer un compte.
APYRB adj. (du gr. a priv., et pur, feu). Inalte-
rable au feu, et surtout infusible : le cristal dc roc he
est apyre.,
APYRBTIQUB adj. (de apyrexie) Qui fait lomber
la flevre. Qui n'a pas dc fievre.
APYRBX1B (rtk-si) n. f. (du gr. a priv., ct pur,
feu). Absence, cessation de lie v re.
AQVA-rORTlSTB ou AOl AVOBTIiTB (kou-a-
for-tis-te) n. m. (ital. acqua-forte. eau-forte). Graveur
a l'eau-forte. PI. des aqua- fort isles ou aquafortistes.
AQVAMAlflLR (kou-a) n. m. (lat. aqua, eau, et
manus, main). Au moyen age, bassin pour se laver
les mains avant et apres les repas. Petite fontaine
en dinanderie.
AQI'APINCTITRB (kou-a-ponk) n. f. Chir. Re-
vulsion obtonue par la projection brusque ct vio-
lentc d'un diet d'eau flliforme.
AQUARBIXB (A:oit-a-re-/e) n. f. (ital. acqucrella ; de
aequo, eau). Peinture en couleurs deforces dans l'eau.
AQlilBELLIiTE -
( kou -a-rel- lis -le) n. ^^Q
Peintre a I'aquarclle.
AQIARIUH (koua-
ri-om') n. m. Reservoir
dans lcquel on entretient
des plank's et des ani-
maux d'eau douce ou
d'eau »alee. PI. des
aquariums.
AOTATIXB (kOU-a) Aqu.r.um.
adj. Dot. Se dit d'une plantc qui nait, qui vit dans
l'eau, comm e le lotus, le nenufar, etc.
AQUA-TllfTA (kou a) n. f. (lat. aqua, eau, et ital.
tinta, teinte). Gravure imitantlc dessin au lavis, fait a
1'encre de Chine, au bistre, a la s£pia. PI. des aqua-
tinta. (On dit aussi aquatinte. PI. des aquatintex.)
AOJ A-TICT1MTB ou AQUATIKTIMTE 'kou-a-
tin-tis-te) n. Personne qui ^rave a l'aqua-Unta. PI.
des aqua-tintistcs on atjuatnitistcs.
AQIATIQIB (kou-a) adj. Qui croit,- qui vit dans
l'eau : plante, animal aquatique.
AOUATiQl'BME*T (kou-a-ti-ke-maii) adv. Dune
manlere aquatique. Par le moyen de l>a«.
- ARA
AQl EDt'C (ke-duk) n. m. (lat aqua, eau, et ducere,
conduire). Canal en maconnerie pourconduire l'eau.
Aquaduc remain (pont du Card).
AQVBVX, BU0B (keii, eu-se) adj. (lat. aqua, eau).
De la nature de l'eau : humeur aqueuse. Qui contient
de l'eau : Wgume* trop aqueux.
AQVICULTBUB (ku
daquiculture.
AQVICULTBUB (ku-i) n. m. Celui qui soccupe
AQUICtJiYIXBE (ku-i) n. f. (du lat. aqua, eau. et
dc culture). Art de multiplier et d'elever les animaux
et les plantes aquatiques.
AQUPBRB (ku-i) adj. Qui porte, qui contient de
l'eau : couche gfologique aquifere.
AOVirOLIACBBM (ku-i, se") n f. pi. Famille de di-
cotyledones dont le houx est le type. S. une aquifo-
tiacee.
AQUI41BKB (fru-i)adj. Qui nattou crolt dans l'eau.
AQUlXlX. B (ki) adj. (lat. aquila, aigle). Rccourbc
en bee d'aigle : nez aquilin. Ant. i'mmmmrd.
AQUILOM (Art) n. m. Vent du nord violent. Bias.
Representation de cc vent que Ton figure par unc
tete d'enfant joufflu et qui souffle avec force.
AQVITA1V1B1V (ki-ta-ni-in) n. m. Etage geolo-
gique de la periode tertiaire.
AQVOilTB (ko-ii-ti) n. f. Quality de ce qui est
aqueux.
ARA n- m. Gros per roquet de l'Amerique du Sud,
a longue queue et a beau plumage ^^
ARABA n. m. Nom d'une voiture
en usage en Turquie.
ARABE adj. et n. De 1'Arabie.
Chiffres arabes, les dix signes de la
numeration, qui sont : 1, 2, 3, 4, 5,
6, 7, 8, 9, 0. Fam. Usurier, hommc ^
dur en affaires. N. m. Langucarabe. /L
— Art arabe. Les Arabes s'etant
intcrdit, pour des motifs religicuz,
la representation des circs animes,
leur art nc com porte pas do sta-
tuaire ; leur peinture et leur sculp-
ture se limitenta l'enjolivement des
caracteres d'ecriture, ce qui con-
stitue Tart rafflnd des arabesques. Mais ils ont
excelle dans un genre d'architecture qui, d'abord
inspire des Romains, puis des Byxantins, s'est sur-
tout devcloppe en Espagne, et a produit des monu-
ments tcls que l'Alcazar et la Giralda de Seville ou
l'Alhambra de Grenade. L'idiflce type de l'architec-
ture arabe est lamosquee, sanctuaire sacre de forme
carree avec une cour centrale, une chaire a precher,
un mihrab et un minaret. Les monuments arabes
comportent des arcs de toutes formes, des penden-
tifs trts ornes, et des motifs deeoratifs d'une extreme
richesse. II faut ci-
ter les mosquees
d'Egypte, de Cons-
tantinople, de Cor-
doue.
AHABBIQIB
(bts-ke) adj. Propre
aux Arabes : dicoration arabesque. N. f. Peint. et
sculpt. Entrelacement de feuillages ct de figures de
caprice, k la maniere des Arabes.
ARABlQIBadj.Qui est d'Arabie : gomme arabique.
ARAIINANT ibi-zan . K ou AR.%B1IITK (bih-te)
n. Qui poasede la languc arabe. Qui en fait unc etude
speViale.
ARAB1AHB (bis -me) n. m. Locution propre k la
langue arabe.
ARABLI adj. (lat. arare, labourer). Se dit d'une
Digitized by VjOOQLC
— 53 -
ART ARABE
A*T 4UH : 1.
*"•; 6. *. 7. t. Arm
K*t« n fa, , u. l«i
dM ttlifaa, *u C*l»; 1 Mittrtt da Sidi-Okb* (AlgtrU): 3. Mouch*r*by, «u C*ire ; 4. V a » de l'Alham-
(xv» «.); «. T*bto (xt< ■.): 10. Faience morale; It. fiwuteille eo Yerre email!*-, 13. Merteau de
: 14. FowUine de U eoui dee Lioni, & l'Alhaatbra ; IS. Mosaiqu* de nwbn ; 1ft. Cheplteeu d«
l'Alhamfara; 17. V«e ioMHeore de 1'tKhitkU d'Alger.
Digitized by VjVJVJV
4tU d«
>gle
A I ni ^ "•*•■
ARA -
terre qui peut elre labourec plusieurs fois en un
temps rclativcment court : sol arable, tcrrc arable.
ABACHIBE (ehi) n. f. Plante legumincusc, vulgai-
rement appclee pis tactic de terre, parce que ses fruits
se diveloppent sous terre, et dont les graines (caca-
huetes) donneut une huile blanche, dc swear agitable.
ABACHNBElf, ENNB (rak-ni-in, i'-ne) adj. Qui
est propre a l'araignee.
araCHNIDE* (rak) n. m. pi. Clasee d'animaux
articules, comprenant les araignies, scorpions, etc.
S. un arachniae.
ARACHftOlOE (rak-no-i-de) n. f. (ilu gr arakh?u\
araignee, et etdos, aspect). Norn donne, a cause de
sa tenuite, k l'une des trois membranes tjui cnvelop-
pent le cerveau.
ARACWVOiDIEN, BX5IE {rak-no-i-di-in, < m I
adj. Qui a la finesse
d'une toile d 'araignee.
Qui appartient a 1 ara-
chnotde.
ABACK OU ABAC
(rak) n. m. Liqueur spi-
ritueuse, tiree du riz
fermente.
ARAONB n. m. An-
cien nom de l'araignee.
ARAROXITE n. f.
Variete de carbonate
de chaux naturel, de-
couverte en Aragon
en 1775.
ARAIUWEB(re-0m : )
n. f. (lat. aranea). Animal articule k huit pattes et
sans ailes. Crochet de fer a plusieurs branches pour
retirer les seaux des puits.
ABAIBB [ri-re] n. m. Charrue wins avant-train.
ARALIACKBM (si) n. f. pi. Famille de. dicotyle-
dones polype tales. S. une araliacie,
ABAlfBlDBM (ne*-i'-de) n. m. pi. .Subdivision de la
classe des araignees. S. un aratuHde,
ABAMBOE.B n. f. Nom de la petite vivo jcune.
ARAOTBLE ou ARATTBLLE ■!>■ It . n I >-Iu Int.
aranea, araignee, et tela, toile). Toile d araignee. ( Vx.J
Tissu de lin tres leger. (Vx.) Viner. Filandres qui
s'entre-croisent comme une toile d'araignee sur les
pieds du cerf.
ABAUBMBirr (se-man) n. m. Action d ■in- t.
ABAtJBB (zi) v. a. Meltre de ni-
veau les assises d'une construction.
ARABBM [ra-ze) n. f. pi. Pierres
qui servent a l'arasement. (On dit
aussi pikrrks d'arasb.)
ABATOIBB adj. (lat. arator,
laboureur). Qui concerne l'agri-
culturc : instruments aratoiren.
ABAICABIA (r6) n. m. Bot. Co-
nifere des regions tropicales.
ARBALETE n. f. (l*t. arcus, arc,
et balista, baliste). Arc d'acier mon-
te sur un fut et se bandant avec un
ressort : let armes d feu ont rem-
placi VarbaUte. V. armes.
ARBALBTKB ((e) n. f. Portee
d'arbalete. .
ARBALBTRIEB (tri-i) n. m.
Soldat arme d'une arbalete. Ornith. Martinet noir.
Charjt. Pieces de bois qui soutiennent
la couverturc dun batiment.
ARBALKTRIERB ou AHRAI I
TIBRB n. f. Ouverture praliquce dans *X
les mn rallies des chateaux forts du
moyen age pour tirer a 1 'arbalete.
ARBITBAClB n. m. Jugement amia-
ble d'un dilfcrend par arbitrc. Seutence 'QT
rendue par les arbitres. . . .
ARBITRAIRB (IrC-re) adj. Qui de- A ' Arh *™™r-
pend de la seule volenti-. Despotique : pouvoir arbi-
traire. Ant. Legal, j aatc .
ARBITRAlRBMBlfT(fre'-re-m . m adv. D'une ma-
niftre arbitraire, despotique : gouverner arbitraire-
ment. Ant. Lesalesaeat, Jn»t«B«»i.
ARBITRAL, B, ACS adj. Qui ..: t prononce par
des arbitres : jugement arbitral. Qui est compose d'ar-
bitrcs : tribunal arbitral.
- ARC
AHBITH%LEMEXT (man) adv. Par arbitres.
A Hit I T HAT I OV (si-on) n. f. Estimation en bloc.
AltHITHI! n. m. flat, arbitrari, estimer, juger).
Qui est choisi par un tribunal ou par les parties
poor prononeer dans un difTercnd. Maitre absolu :
Dien est I'tirbitre de nos destinies. Qui a une grandi 1
influence : itre Varbitre de la mode. Libre arblirc
OU fraitr arbitre, puissance que la VOloiltC a dc
t-boisir, de se determiner.
lltniTHt:R {tre") v. a. Juger en quality darbitrc.
lHHOHi:H ire*) v. a. flat, nrbor, arbre). Planter,
Olcver quelque chose droit comme on arbrc ; arlmrer
un drapeau. Arborcr MM pavilion, le hisser, le de-
plojer. .1 rborer V standard de la re" volte, se rivoltor.
\kbohi:n( >:>(•■: [,-rs-san-u) n. f. Etat d'un ve-
^dt.il arborescent. Forme arborescente.
ihrokkmi;\t (rts-san). E adi. Qui ale port, la
forme, le caractfcre d'un arbre : foutfercs ar horescentc*.
AKBOBifOLE adj. (du lat. or*or, ori$, arbre, et
colere, babiter). Qui vit sur Les arbres.
titHdiiKiLTEin n. m. Qui s'oocupe d'arbori-
cuUurc.
\ituoHKl itihf n.f. (du lat. arbor, oris, arbre,
et de culture). Culture des arbres.
ARBORISATION iri-za-si-on) n.f, Dessin naturel
representant des branches d'arbree dans des corps
nnn^raux.
AliBORlflK, E {ri-zi\ adj. Qui prc^scnte des arbo-
risations.
IHHOHIMER iri-zi) v. n. Gulliver des arbres.
AKRftHINTE (ris-te) n. m. Syn. iwu usiu'; de ritm-
NI^RISTE et de ARBOItlCt LTEUR.
til not mi: (lutu-ze) n. t. Fruit de Tarbousicr.
AHIIOIM1ER (hoit-zi-e) n. m. Arbre du Midi, h
fruits rouges, aisez semblablcs k la fraise, d'une sa-
veur algreleUe.
A it M it tc ii. in. lat, arbor), Plante ligneupe dont
la tige ou trone, fixee au sol
par ses ntcines, est nue a la ,
base et rharg«ic de broncAes v -*
et de feuitlr* h son sommet.
Arbre de Noil, arbre vert
garni de joujoux el de frian-
dises que Ton dresse dans la
nuit de No?l. Jdcc. Axe de bois
ou de m^tal servant a trans-
inettre le motive merit dans lea
machines : arbre de moid in,
de pressoir, ete. .*rbr« u*_
m-iilopiqtir, arbre figure' boH
sortenl les diverses branchee
dune famille. Pro v. : Kntrf
l'uiltM' et I'l-riiri'i- 11 •»*•
I i Ml |..i- in. lit.- I,- .loial. 11
Arbr«.
ne faiit pas intervenlr dans une discussion delicate,
lurtout lorsqu'elle a lieu entre parents, amis, etc.
(oii|>rr 1'n r lire pour avoir le frail, sacriller sot-
tement l'avenir au present.
AHBRiHMEAi' (bri-so) n. m. Petit arbre qui se
ramifle des sa base, corn me le Wat, le tUTtitu, Mr.
A RBI ate (bv*-U) n. m. Plante ligneuse plu^,
petite nue Tarbrisseau, comme le proeeuit'er, le che-
v re fruit le, les bruueres f certains rosier*, etc.
Aitm MTlt ibus-tif). IVB adj. Qui appartient a
l'arbuste. Qui se compose d'arbustes : plantations ar~
bustives.
ARC {ark) n. m. (lat. arrus). Arme servant ft lancer
des (leches. G£am. Portion dc circonferenc.e (v. ce mot)
ou d'une courbe oueleon-
que. Fio. Avoir plusicurs '
conies a mnarc, avoir plu-
sicum moyens pour Our.-
reutisir un projet. Arc de iriowpbe, monument fi>r-
munt un grand portique eintrd, ->rn6 de baK-reliefs, etc.,
eonsacranl le sou-
venir d'une vie- .
loire, d'un fait
memorable, etc.
V. Part. hist.
AHCADE n. f.
Ouverture en forme
d'arc.
ARUAXE d. m.
(lat. urranus, se-
cret). Operation
mysteries e des alchimi^tes stt*j. Chose nysterleuse.
Digitized by VjOOQ^
W
ARC
— 55 —
ARC
ArccnoQm
Arc rampant
AWkCMKWM { ka-ne) n. f. Craie rouge delay ee dans
I"eau et awe laqoelle 1m charpen-
tler* font de* trace* tor let piece* de
boi*. (Oa dit aussi arcacx d. m. pi.)
A MIMM 9 n. m. Re«me jau-
nAtre obtenue par la distillation de
la terebenthioe. et dite aoafi jptus
Movent coiophmne, - -- •
ABCAfH {ka-st) a. f . Charpcnte
de 1'arriere (fan narlrs en boi*.
ABCATVM n. f. Suite d<» pe-
tite* arcade* , reelle* ou aimulees,
dans use construction.
AmC-mmWTAWW {ar-bou- tan ) Areata?*,
n m. Filler qui se termine en demi-arc, et Qui sert a
sooteair on mur . one voote. PI. de* arcsboutants.
AMHMCTaHEn 1 {ar-bou-
tf-wmn) n. m. Arret da mouTement
de roue* dentees, par suite d'un
defaut de construction des dents.
AM ■•!>■■ (ar-bou-ti) v.
Soatenlr an moyen d'un arc-bou-
tant, r aic h m m tf t. pr. S'ap-
puyer. *e raidir.
ABC-MOUAC (ar-dou-
bl& , n. m. Arc en saillie. PI. des
arcs-dembleaux.
mmcmJkV (#d) n. m. Partie ctn-
tree d*one vonte. Petite arehe :
amour d'u n jeu de croquet.
ABC-nHCIU.(ar-4»zn ,m*me
Are-b*at«at.
i plur.) a. m. Meteore en forme d'arc, presentant les
sept eoulear* da spectre et resultant de la refraction
et de la reflexion des rayons solaires sur les nuages. PI.
desares-en-etel. — Cemeteore.le plus beau des pheno-
menes qui ae rapportent a la lumiere, annonce tout
■implement que le aoleU, etant sur ffcorizon a une
kauteur con Tenable* darde ses rayon* sur un nuage
oppose qui se reaout en pluie. Lorsqu'on apercoit
done 1'are-en-eieL on tourne le dos au soleil, et Ton
eat plaoi antra cat aatre et le nuage. Les sept cou-
leurs de rare-eaveiel soot : violet, tndigo, bleu, vert,
jmume. orange', remgt. V. mcteoax. — Dans la Bible,
l'are-en-eiel fat le gage de reconciliation donne par
Dieu a Nod aprec le deluge. Le* palens en avaient fait
recbarpe dirts, me— agar* de* dieux.
ABCBJalf II (ko-i-ke) adi. Qui a rapport h l'ar-
ebalsme : mot, toumurt, style archalque.
ABnuiajM (fcoHS-ww) n. m. (gr. arkhaios. an-
eieo). Mot, tour de phrase suranne, coram e dans Va-
bmd. imuve, pour tabard, troupe : dan* l'abord il se
wtet au larae... Dans la citroullle je la treuve. (La
Post.) Ainu encore e" trait, s'ejouir, faire I'ao&t, pen
mi yrou, outruns, etc., pour itroit, se rijouir, faire la
moiston, pen ni beaucoup, quelquts-un*, etc. Imita-
tion de la manic re des anciens : Varehaisme du des-
sin. A*T. »i ■■■■,■■■ i, isimii we.
AjacaiAlavnt (ka-i*-U) n. Celui, celle quite sert
4 archaism es.
AHCilAL (rhal) (01 d*| n. in flat, aurichatcum,
laiton). Fil dv laiton pass* 5 ft. la flliere.
AKf'HAKUE ikan-je} n. m, fdu pr. arkho*. chef,
et de ange). Ange d'un ordre superieur.
AHtllAWtiKI.IOl E ikan\ adj. Qui Uettt de l'ur-
ehange : dme archanqe-
lique.
1RCHE n. f. (rad. are).
Voute en forme d'arc,
supportee par l«n pile*
d'un pant.
ARC ill: i i.l (lat. area.
coffre). Bibl. Grand ba-
teau que Noe con struts it
nur* lurdre de Dieu pour echapper au deluge. C'est
t'arrhe de JVg<*, ae dit, par ydnisanterie, dune maison
00 logeut toutet SortCS dc gens. %r«*lip d*allianee
ou arehe >«inte, coffre ou h-a Hehreux gardaient
les tables de la lot,
arCHEK (cAd) n. f. Physiol, am-. Principe d*- La
Tie. Alchim. Mati^rc ignfH-. au centre de la terre.
ah< iiF<:o>e (ke") it. m.
Organe reproducteur fenielle
des iiiouisfs , des hepatiques
et des fougeres.
AR< IIKLKT .thf-h) n. in.
Petit archet d'horloger.
ARrHEOLOtilEi^-C'/,-;!!
n. f. (gr. arkkaios, ancien. et
logos, discours). Science des
monuments et des arts de 1 an-
tiquity. .
ARCIIKOLOtilQUE i/./.l
adj. Qui a rapport ft. lareheolo-
gie : detouvertearchiologique.
ARC UKOIOI.IK (M-O-to- •
ght) a. m. Celui qui est serxi^
dans l'archcologie, qui b'oo-
cupe d'areheologie.
ARC 'HER i. :hi\ n. m. Soldat
arme dt Tare. Agent de justice ou de police. Francs
archers, premiere troupe dinfanierie reguliere insti-
tute en France par Charles VII en ii+S, et Bupprim^e
par Louie XI en 1480. (Cos archers etaicnt appele*
francs parce qu'ils itaient exempts de tout imp<H j
ARC HE HOT eh c-ro n. m. Petit archer. Pottiq.
Cupidon {ft, cause de 1'arc qu'il portej. [Vs.]
AHt'HET [chb) n. m. Baguette le long de laqu.-lle
sont tetidu»des critis ^- ^—^^ ^m^
el qui sertajouerde Archtt
certains instruments :
contrebasse, violou, violoncelle, etc. Arc d'acier pour
touruer ou perctr.
ARCHETYPE [U] n. m. Modfele sur lequel on
fait un ouvrage, materiel ou intellectuel. Etalon des
monnaies, poids et mesures.
AHCHKVBCHIi (che) a. m. Diocese, palais dun
•cheveque. Btendue de pays sous sa juridiction. —
Frmn »rcher».
archevequi
Digitized byLjOOQlC
ARC — !
II y a en Prance 17 archcveches, dont le siege est
a : Aix, Albi, Auch, Avignon, Besancon, Bordeaux,
Hourges, Cambrai, Chambery, Lyon, Paris, Reims.
Rennes, Rouen, Sens, Toulouse, Tours.
ARCHBVKQVB {che) n. m. Premier eveque d'unc
province ecclesiastique.
ARCH I (ki ou chi), preflxe emprunte du grec, et
qui ajoute 4 la signification du mot qu'il precede une
idee de degre extreme.
AHCHIATRB {chi) n. m. (du gr. arkho$, chef, et
iatrot, medecin). Dans l'antiquite, a Rome, a Constan-
tinople, medecin de l'empereur. (Le titre passa a la
cour des princes barbarea etsubsista meme longtcmps
pres des rois de France.)
ARCHICAMBRIBB {chi, ri-4) n. m. Dignitaire
de l'ancien empire d'Allemagne.
ARCHICHAMBBTL-LAIV {chi-chan-bel-lan) n. m.
Dans l'ancien empire d'Allemagne, electeur de Bran-
debourg.
ARCHICHANCB1.IBR {chi, li-€)u. m. Grand chan-
celier.
AHCHICHAPBLAllf {chi, lin) n. m. Chef de la
chapelle royale. Chef de tout le clerge de Prance. (Ce
titre a disparu depuis Henri !•'.)
ARCHICOMPHBRIB {chi, rt) n. f. Titre donn« a
certaines societes pie uses, charitables.
ARCHIDIACOIVAT (chi, no) n. m. Dignite d'ar-
chidiacre.
ARCHIBIACOIVB {chi) n. m. Partie d'un diocese
soumifie a la juridiction d'un archidiacre.
ARCHIDIACHB {chi) n. m. Superieur ecclesias-
tique ayant droit de visile sur les cures d'un diocese.
AHCHIDIOCBSAIIV, B {chi, ti-zin, i-ne) adj. Qui
depend d'un archeveche.
ARCHIDUC {chi-duk) n. m. Titre des princes de
la maison d'Aulriche.
ARC HI DUCAL, B, AUX {chi) adj. Qui a rapport
a l'archiduc.
ABCHIBl'CHB (chi) n. m. Domaine d'un archiduc.
ARCHIDICHE0AB {chi, chese) n. f. Femme dun
archiduc. Princesse de la maiaon d'Autriche.
ARCniBPllfC'OPAL, B, ACX {ki-4-pU-ko) adj.
Appartenant a l'archeveque ipalais archiepiscopal.
ARCHIEPIMCOPAT {ki-4-pi$-kopa) n. m. Dignite
d'archeveque. Sa duree.
AHCHIBHR {chi) ou ARCHBRB (ch<>-re) n. f.
Au moyen age, ouverture longue et etroite dans les
murailles, pour tirer a Tare ou a l'arbalete.
AHCHirou, POE.LB {chi) adj. Extremement fou.
ARCRIHACIIB {chi, jt) n. f. Partie de l'alchimie
qui enseignait Tart de faire Tor, et dont s'occupaicnt
leu archimage*.
AR( HIM A*DR|TAT {chi, ta) n. m. Dignite d'ar-
chimandrite. Benefice, revenu d'un archimandrite.
ARCHIMARWRITB {chi) n. m. (gr. arkho$, chef,
et mandra, enclos, cloltre). Titre que Ton donnc aux
superieurs de quelques monasteres grecs.
ARCHINB (chi-ne) n. f. Mesure de longueur usitee
en Russie (0»,7i).
ARCHIPATBLI2V, B {chi) n. et adj. Fourbe tres
adroit, tres patelin.
ARCH I PEL (chi-peT) n. m. Ensemble d'iles dispo-
sees en groupe but une portion de mer.
ARCHlPOHPB {chi-pen-pe) n. f. Cage rectangu-
laire de planches entourant les pompes dun navire.
ARCHIPRBftRYTBHAL, B, AUX (chi-pn**) adj.
Qui concerne l'archipretre.
ARCH1PRBTRR {chi) n. m. Titre qui donne aux
cures de certaines dglises une preeminence honori-
fique sur les autres cures.
AHCH1HABBIX {chi-ra-bin) n. m. Chef des rab-
bins.
ARCHITECTS {chi-ttk-te) n. m. (gr. arkhos, chef,
et tektdn, ouvrier). Qui exerce 1'art de l'architecture.
ARCH1TBCTONIQCB {chi-tek) adj. Qui appar-
tient. qui a rapport a l'architecture : conception ar-
chitectonique. N. f. Cot art lui-meme.
ARCHITECTURAL, B, AUX {ehi-ttk) adj. Qui
appartiont a l'architecture.
ARCHITECTURE (chi-tfk) n. f. Art de construire
et d'orner l«»s Edifices selon des regies deterroinees.
ARCHITRAVE {chi) n. f. Partie de lentablement
qui porte immediatement but les chapiteaux des
oolonnes.
ArchitraT*.
- ARE
ARCHITRAVES {chi-tra-vi) n. f. Corniche qui
se lie directement k l'archi- 'BBBBBBBSHaBasRBBJiiaa
trave, sans friae. Adjecliv. ;
corniche architravie.
ARCHITHICMN {chi) n.m.
(lat. architriclinut ). Antiq.
rom. Personne qui presidait a
l'ordonnance d'un festin. Fam.
Celul qui organise un repas.
ARCHIVES (chi-ve) n. f. pi.
(lat. archivum). Anciens U-
ires, chartes, manuscrits et
autres papicrs importants. conccrnant lliistoirc d'un .
Etat, dune ville, d'une famillc. etc.; «^ — -
lieu ou on les garde. Depot des actcs,
des lois. etc.
archivibjtb ( chi-vi$-te ) n. m.i
Garde des archives.
ARCHlVOLTE {chi) n. f. (lat. arcus,
arc, et volutus, roule). Moulure qui
regne sur la tete des voussoirs d'une
arcade.
ARCHOIVTAT {kon-ta) n. m. Di-
gnite d'archonte.
AHCHONTB {kon-te) n. m. (gr.
arkMn, chef). Autrefois, premier Arehwoli*.
magistrat des republiques grecques. V. Part- hist.
ARCOIV {$on) n. m. (lat arcus, arcj. Armature de
la selle, formee de deux arcades, /
le pommeau et le trousscquin, Bf
reliees par deux bandes de bois.
Vider les arcons, tomber de
cheval. Vitic. Rameau de vigne I
?ue Ton courbc en arc. Techn. \L *, —
nBtrument servant a nettoyer Ar^n , a, utmaMquin;
le co ton. la laine, etc. u, pommaau •. c, bto<u«
AR^OIYITBR \$o-n4) V. a. i'uf.
Battre, nettoyer avec l'arcon : arconncr la lainr.
ARCOIVIVBCR {so-neur) n. m. Celui qui travaille
le poil, la laine, le coton avec l'arcon.
ARCOT {ko) n. m. Cher les fondeuro, parties de
metal tombees dans les cendres pendant la coulee.
ARC-RAMPAMT {ark'-ran-pan) n. m. Courbe me-
tallique. destinee a soutcnir une ranipe. PI. des arcg-
rampant*.
ARCTIQOK (ark') adj. (gr. arktikos). Septentrio-
nal, boreal : yoleuirtique. Ant. AMtaMtl^ae.
ARCt'RB n. f. Action de courber les branches
d'un arbre fruitier, ou les garments d'une vigne
pour en dirainuer la vigucur.
ARDELIOX n. m. (lat. ardelio). Homme qui fait
l'empresse, 1'ofQcicux, qui se m*le de tout.
ARDBMMBIUT {da-man) adv. Avec ardeur.
ARDENT (dan), B adj. (lat. ardert, bruler). En feu,
qui echauffe fortement, brulant : toleil ardent. Fig.
violent : de"sir ardent. Actif. plein d'ardeur : enfant
ardent d Vilu.de ; cheval ardent. Roux : poil ardent.
Chapelle ardeate, luminaire nombreux qui brule
autour d'un cercueil. Chamfer* ardea««, autrefois,
tribunal qui condamnait au feu les empoisonneurs.
Ant. Frola, iadol«a«.
ARDBR (de*) ou ARBRE v. a. (lat. ardere). Bru-
ler. V. n. Etre brulant. (Vx.)
ARDECR n. f. (lat. ardor; de ardere, briilsr).
Chaleur extreme : ardeur du toleil. Fig. ActivHe.
fougue, vivaciW excessive : cheval plein
d'ardeur. Ant. rra.chear, iadaleace. j
ARDIfLLOlf (// mil.) n. m. Pointe de
metal au milieu d'une bouclc, pour i
r*ter la courroie.
AlttellB (doi-se) n. f. Pierre tendre
et bleuatre qui sert h couvrir les maisons et A faire
des crayons, des tablet ten, etc.
ARDOlAti(xl), B adj. Qui a la couleur de l'ardoise.
ARDOIMIBR {ti-i), BRB OU ARDOIMBUX ,
BIHE {zeu, eu-ze) adi. De la nature de l'ardoise :
$chiste ardoirier ou ardoUeux.
ARDOMIBR {zi-4) n. m. Celui qui exploite une
ardoisiere. Ouvrier employe a exploiter l'ardoise.
ARDOM1BRB (st-e-re) n. f. Carriere d'ardoise.
AHDC, B adj. (lat. arduus). Escarpe : montagne
ardue. Fig. Difficile : travail ardu. Ant. Aiae.
ARE n. m. (lat. area, surface). Unit* de mesure
pour les surfaces agraires : tare vaut cent me'tref
Atdillon.
Digitized by VjVJO V
IV^
AR&
■ Uare est une mesure Active, l'equivalent
(Ton carrt de 10 metres d~ cdt^ ou decametre earr*.
II a poor multiple V hectare ou hoctom^tre carre, et
poor sous-multiple le eentiare ou metre carre.
AEtSAGE n. m. M«ura<je de? terres par ares.
AMC !rrt) ou AHQI1ER (ki-4) n. m. Genre de
palmier* des regions chaodea de lannen continent,
«t dost le fruit appele noix d'arec ou arac foumil
du cachou.
AMKXACK, R adj. (lat. arena, sable). De la na-
ture du sable. Qui lui ressexible : rot /te arinacie.
IH0 4TIOX (st-on) n. f. flat, <ire/i<7, stable). Ac-
tion de. couvrlr de sable one surface, ud corps.
AEtEJne n. f. flat, arena, sable'. Espac** sable, au
centre des am- w~ - ■ -*- ■ * 1
Shithe&trcs . '
e& cirques,
pour les com-
bats, les eier-
rices, le* jeux.
Fig. Carrirre,
assemblee.eic-.
<->u be combat-
tent les ideea,
les partis. Poet.
et au pi. Sable
dad'onrivage.
Desertde sabK
•Bill!
n/> v. n. ou tFmw+m+r r, pr. Se dit dun batiment qui
j. aifaii»e : plane her qui art tie ou s'arrne.
ABGIeTI, BUE ineil, eu-ze) adj. Sablonneux.
jfcmKSlCMJBadj. flat, arena, <ahle. et coiere, ha-
hfter;. Qui rit dans le &aM«?. N. f. Ann^lide qui vit
dans les sables au bord de la mer.
AMKIVirKBE adj . flat, arma, sable,
et ferre, porter). Qui con lien t du sable :
roehe arinifere.
IIOILEU. El«E ileu, en-zp.)
adj rad. artnt). Empli de menu sable.
Semblablc au menu sable.
■■<•■■■■■(*»#>) adj. Qui se rap-
porte a l'areole,
IKKOI. *TIO* fti^m) n. f. Disposi-
ti-.n ar.-olaire dun tissu quelconque.
tMttLB n. f, flat, area, cercle).
Anat. Petite cavity entre les faisceaux
de fibres duo ti«<;u. Med, Cercle rougea-
tre qui entotire un point intlammatoire.
4RE01ETRI n. m. fgr. araio* ,
peu dens**, h mtinm, mesure). Instru-
ment qui s^rt k del«Tminer la d'-nsitf
dc« liquids. — Plonge dam un liquid.*,
I areoroeire flotte verlicalement ct «>n-
fonee dautant plus que le liqulde est
w cyjuwre ac Terre teste par un peui
poids et surmonte dune tige graduee- Suivant «a
destination, I'areometre prend le nom d'alcoomttrc,
de pese-laii. de p&e-liqueurf, etc.
AAMHVme (/rf) n. f. Art de determiner la
density des liqaidei au moyen de I'areometre.
AJt«#BnrrEtlBCB adj. Qui a rapport a l'areo-
sndtrie : tchelit* areometriques.
Av»»B*A«sB n. m. Ancien tribunal d' Athene*.
IV. Part, hist.) Fig. Reunion de gens vertueux, sa-
vants, etc. Assemble de magistrate, de juges : fareo-
page de* exetminateur*.
AUtrAfim n. m. Membre de 1'Areopage.
AWMPsfllTl|(B adj. Qui se rapporte a 1'Arco-
page, A on areopage.
sUMTTI ■ * osv-f t-s>) n. m. Entrc-eolonnement
dans lequel I'intervaUe entre cbaque colonne est de
irois et demi A quatre diametres.
AB«*T«CT#WlfiJB (tek) n. f. (gr. areio*, bel-
bsjaeux, et tektonikf, art de baUr). Art de fortifier,
Cauaqoer on de defend re les places fortes.
aaCTI n. f. (lat. arista, epi). Os de certains
potssoBs. Bol. Barbe des dpis de l'orge, du teigle, etc.
irrAil. Angle saillant : CareXe du to it. Gtom, Ligne
i'lntersection de deux plans : le* arrte* «f un cube.
- ARG
ABBTIBA (/i-e*) n. m. (rad. arite). Piece de char-
pente qui forme l'encoignure d'un comble.
ARCIAMBAK (nd) n. m. Syn. de oroanemj.
ABCtBliT (Jan) n. m. (lat. argentum). Metal blanc.
Toute sorte de monnaie. Fig. Richesse. Prov. : Psdat
sTarcstai, point dto Bsiiuc, ricn pour rien, point
de service sans retribution. Plaie d*«rs;«a« a*e««
pas — rt slU, les per tea d argent peuvent toujour*
se renarer. — L'argent se rencontre rarement a l'etat
pur dans le sein de la terre; il est presque toujours
mele au soufre ou a l'antimoinc. On trouve des
mines d'argent dans le nord de l'Europe : en Suede,
en Norrege, en Russie ; mats lea plus riches du monde
sont celles du Perou et du Mexique. L'argent est le
plus ductile et le plus malleable de tous les metaux,
apres Tor; il fond a 1.000°. La densite de l'argent
est de 10,5; on l'allic au cuivre pour lui donner
Slus de duretd. La piece de 5 fr. en argent contient
parties d'argent pur pour 1 de cuirre ; les autres
pieces sont un alliage de 835 parties d'argent et de
165 parties de cuivre. Les pieces d'argent sont : 5,
2, I fr , fr. 50 c. et fr. 20 c. L'argent sert encore
dans l'argenture des glace* ou des objets ; certain*
de ses sels sont utilises en photographic.
ABsCiBNTAdB (jan) n. m. Action d'argenter. Son
resulut. (On dit raieux a&obnturb.)
ABtlBIVTAN {jan) n. m. Alliage de cuivre, de
nickel et de ainc dont on se sert en orfevrerie.
(Lorsque l'etain remplace le zinc, l'alliagc est appele
AROBNTON.)
ABUBIVTB, B (win) adj. Rccouvert de feuilles
d'argent ou d'unc solution d'argent : vaisselle argen-
tic Qui a 1'eclat blanc de l'argent : /lot* argentes.
AEtUBNTBR (ian-tt>) v. a. Couvrir dune feuille
d'argent ou dun depot d'argent. Fig. et poit. Donner
1'eclat, la blancheur de l'argent : la lune argentait
le* flot*. Ant. Baaargenter.
ABCiBNTBrniB (Jan-te-H) n. f. Vaisselle et autres
ustensi lea d'a rgent.
ABCIB1VTB1JM {ion) n. m. Ouvrier qui argente.
ABAiBIVTBfJS, BVffB (jan-ted, eu-ze) adj. Pop.
Qui a beaucoup d'argent.
AB41BNT1BR (jan-tii) n. m. Autrefois, en France,
surintendant des finances.
AEtCtBlfTIPBBB I jan) adj. (du lat. argentum, ar-
gent, et ferre, porter). Qui renferme de l'argent : ter-
rain argentifere.
ABCtBIVTUr, B (jan) adj. et n. De la republique
Argentine.
ABCiBirrilf, B (jan) adj. Qui a !e son clair, re-
tentissan t de l'argent : voir argentine.
ABGBirrfJBB (jan) n. f. Couche d'argent appli-
?uee sur un mltal ou sur un corps quelconque :
argenture de* glace*. Art, action d'argenter.
AEAAllEIf, BMBB [ji-in, 4-ne) adj. et n. D'Argos.
AKCilLACB, B adj. Qui ressemble a 1'argUe.
AHCilt.B n. f. (lat. argilla). Terre molle, grasse.
— On distingue Yargile verte ou terre glai*e, qui sert
a la fabrication des potcrles, des ciments, des chaux
hydraullques, etc., et Yargile blanche ou kaolin.
AEtGILBCX, BVSB (UA, eu-ze) adj. Qui tient dc
l'argile : sol argileux.
AEtClILlrimB adj. (du lat. argilla, argile, et ferre,
porter). Qui renferme de l'argile : calcaire argilifirr.
ARfiOX n. m. Gaz simple incolore, inodore et in-
sipide, aui entre environ pour ,^T5^
un centiemc dans la composi-
tion de l'air.
ARUOIVAUTB (nd-te) n. m.
(de Argonaute. V. Part. hist.).
Sorte dc moll usque appele aussi
NAUTILB.
ABCtOT (go) n- m. Langue
spec vale aux malfaiteurs, sou-
vent tres expressive : refroidir (iucr;, la noroonne
(la tete), faucher le grand pre" (ramer sur les ga-
leres) , etc. I<angage particulier adopte dans certaines
professions : targot des peintre*.
AEtCiOT (go) n. m. Hois au-dessus de l'oeil d'une
branche. (On dit pi u tot broot.)
ABiiOTKB (ti) v. a. (rad. argot). Couper l'extre-
mitu d'une branche morte.
AH410TIQUB adj. De la nature de l'argot : lan-
gage argotiqur.
AntKHiUBT (le) n. m. Corps de cavalerie legcre,
Digitized by
Google
ARG -
qui servait dans l'armee franc aisc au xvr sifcclc. (On
lei appela d'abord aussi straaiots ou estradiol*.)
ARBOVBIM {sin) n. m- (corrupt, de 1'esp. alguazil
et de l'ital. apusatno). Surveillant des formats. Par
denigr. Agent de police.
AR41UB (aryhe) n. f. Machine qui sert a degros-
sir, au moyen de fllieree, les lingou d'or, d'argent, etc.
ARttVBR (ghu-4) v. a. (lat. arguere, prouver). Ac-
cuser : arguer un acte de faux. V. n. Conclurc : vous
argues mal d propos de ce fait.
AR6CBIX, BUftB (ghueil, eu-se) adj. Qui tient
du reproche, de l'offense : parol?* argueuses.
AB61MBNT (man) n. m. (lat. argvmentum). Rai-
sonnement par lequel on tire une consequence.
Preuve : tirer argument d'un fait. Sommaire d'un
livre, d'un chapitre, d'une narration. Math. QuantiW
d'ou depend une clrconstance mathematique, equa-
tion ou egalite, ou determination.
ABBIHBBirrAIVT (man-tan) n. m. Celui qui ar-
gumente dans un acte public contra le repondant.
ABUCMBNTATBVR, TRICE (man) n. Qui aime
a argumenter.
ARBIMBKTATION (man-ta-si-on) n. f. Action,
art d'argumenter.
ABeiMEttTER( man/l) v. n. Faire de* arguments.
ABGIJA (ghuss) n. m. (de Argus. V. Part. hist.).
Homme tres clairvoyant, Surveil-
lant incommode, espion. Yeux
tCargus, yeux tres penetrants. Es-
pece de papillon. Olseau voisin du
raisan et qui vit dans l'lndc et
la Malaisie.
ARUtrriB (st) n f. Subtilite
de langage.
AKfiVRONBTI n. f. Genre
d'arachnides vivant sous lVau.
AHI.% n. m. Pop. Embarras,
ennui : que a" arias f
AR1A2VISMB (nit-rue) n. m.
Hercsie d'Arius. V. Part. hist.
ABIDE adj. (lat. arrre, desse-
cher). Sec, sterile : terre aride.
Fig. Esprit aritlc, qui ne peut rien
produire. Suj't aride, qui pretc peu a«ix developpc-
ments. ANT._n«»ld«, f*>oad.
AB1D1TB n.f. Sechen-sse. sterilite. Fig. : ariditi
de I esprit, du style. Ant Hsmldlte, r*ceadlt*.
ARIBTf, EWWB(ri*-tn, e-ne) n. et adj. Partisan de
l'arianisme : un arien ; princesse arienne.
ABIETTB (ri-e-te) n. f. (ilal. arietta). Air legcr.
Paroles chantees sur cet air.
AB1LLB (// mil.) n. m. Tegument accessoire qui.
dans ccrtaiucs graincu, sc developpe au voisinnge
du hile.
A BILLS, B (11 mil.) adj. Qui est pourvu d'un
arille : graine arillie 1 .
ABIMEB (mi) v. a. Chez les epinglicrs, ajuster lc
poincon sur l'enclume.
ARlOBO (so) adv. (mot Hal.). Mm. Se dit dun
air qui, par son sentiment pathetique et profond, est
destine a faire nature chez fauditeur une sensation
dramatique tres intense.
ARIMTOCRATB (ris-to) n. et adj. Partisan, mem-
bre de l'aristocratie.
ARlBTOCRATIB (ris- to kraal) n. f. (gr. ariitos,
excellent, et kratos, pouvoir). Claa>o des nobles, de*
privilegies. Ant. B*s»ocratle, dlmacogle.
ABIf»TO< RATIQIE (ris-to) adj. Qui appartient
a l'aristocratie. Ant. B*BM»*railq*e.
AHIMTO< HaTlQlEMEXT irit-lo, man) adv.
D'une maniere arlstocratique.
AB1MTOI.OCHE (ris-to) n. f. Genre de planter a
tige grimpante. Ellen sont medicinales, diuretiques.)
AMHrrOPHA*B*4}i;E (ris-to-fa-nes-ke) adj.
Dans le genre du poete grec Aristophane.
ARISTOTBLICIBIV, BM1VB ( ris-to-teli-si-in .
e-ne) adj. Conforme a la doctrine d'Aristote. N. Par-
tisan de ce philosophe.
ARl»TBTBLIf)VB (ris-to) .idj. D'Aristote.
ARIBTOTBLIflME (risto tf-lis me) n. m. (du gr.
Aristotelh, Aristote). Doctrine d'Aristote.
ARITBMETItlEW,E. , «»E(a-rjX-w<e'-f*-*i-l>I,< , -/w)
n. Qui sail, qui pratique l'arithmetique.
ARITHMETIQIJB (a-rit-mi) n. f. (gr. arithmos,
ArR«».
- ARM
nombre). Science des nombres. Art de calculer. Ad-
jectiv Fonde sur l'arithmetique : calcul arithmitique.
ARITRMETIB. IBMBHT (a-rit -mi-tike- man)
adv. Conformement 4 l'arithmetique.
ABITBMOCtBAPBB (rit-mo\ n. m. (gr. arithmos,
nombre. et graphein, ecrire). Appareil pour effec-
tuer mecaniquement les operations arithmetiques.
ABITBMOCiRAPHIB (ft) n. f. (rad, arithmo-
graphe). Art dexprimer par des signes convention-
nels les quantites dont la composition est connue.
ARlTHMOLOeiB (a-rit-mo-lo-jf) n. f. (gr arith-
mos, nombre, et logos, di scours). Science generale
des nombres. de la mesure des grandeurs.
ABITHHOEANCIB (a-rit, sf) n. f. (gr. arithmos,
nombre, et manteia. divination). Divination au
moyen des nombres. (On dit aussi arithmamcib.)
ARITHMOB«TRB (a-rit) n. m. (gr. arithmos,
nombre. et metron, mesure). Calculateur mecanique.
ABXBQIJI1V (kin) n. m. Bouffon dont le vetement
est compose de pieces de diverses couleurs. (On em-
ploie aussi le f6minin arlequine.) Fig. Homme sans
principes arreUs. Pop. Met* compose de restes divers.
ARLBQVIXABE (ki) n. f. Bounonnerie harle-
quin. Ecrit, composition ridicule.
ARMABUAJB (// mil.) n. f. FlotUUe que TEspagne
envoyait dans scs colonies d'Amirique pour les proto-
ger et empecher les navires etrangers d*y commereer.
ARMA41IVAC n. m. Eau-de-vie tres renommee, que
Ton fabrique dans les departements formes par l'an-
cien pays d'Armagnac.
ARMATBLR n. m. Celui qui arme ou equipe un
navire a ses frais.
ABMATIRB n. f. Assemblage de liens de metal
sou tenant les parties d'un ouvragc mecanique. Pla-
que metallique falsant partie des condensateurs elec-
triqucs. Mus. Reunion des dieses ou des bemols qui
se trouvent a la clef et sont affectes au ton dans lc-
quel le morceau est ecrit.
ARHB n. f. (lat. arma, armes). Instrument qui
sert a attaquer ou a defend re : arwie offensive, defen-
sive. Les different* corps de 1'armee, ca-
valerie, infanterie.artillerie, genie, etc. :
appartenir d I arme du ginie. PI. Pro-
fession de la guerre : ni pour les arme*.
Escrime : faire des armes. Embiemes
figures sur 1'ecu : let armes de Pari*.
Passer quelqu'un par les arme*, le fu-
silier. Btre sous les armes, etre arme.
Fig. Fovrnir des armes contre soi. don-
ner prise sur sol par scs aetes, ses pa-
roles, etc. Fail d armes, trait de bra-
voure- Fatre ses premieres armes, sa premiere cam-
pagne, etj au fig., debuter.
ARME adj. m Pourvu d'une armature de metal:
c intent arm*.
ARMEE (mv, n. f. Ensemble des troupes rejfuliereg
d'un Etat. Reunion nombrcuxe de troupes de toutes
armes sous les ordres d'un general en chef. — L'armee
francaise est divisee en vingt corps d'armee, dont
les chefs-lieux sont : 1« Lille, 2« Amiens, 3« Rouen.
4« Le Mans, 5 e Orleans, 6« Chdlons, !• Besanc'on.
%• Bourges, 9« Tours, lO* Benncs, 11* Nantes, 11* Li-
moges, 13« Clermont-Ferrand, li« Grenoble. 15* Mar-
seille, 16* Monhwllier. 17« Toulouse. 18» Bordeaux.
18« Alger, 20« Nancy. Chaque corp* d'armee se par-
tage en dfrt*ions, chaque division en brigades, cha-
que brigade en rigimenti. chaque regiment en ba-
taillons ou escorfrons et chaque batalllon ou esca-
dron en eompagnie* ou pelotons.
ARHBA.IBB n. f. Pelleteric blanche et line, qui
provient de la fourrure de l'hermine.
ABHBHBIfT (man) n. m- Action d'armer. Appa-
reil de guerre. Equipemenl d'un vaisscau. Ant. B*-
ARMBXIE1V, BUXB (ni-in , e-ne) adj. et n. D'Ar-
menie. N. m. Langue parlee par les Armeniens.
ARMBXTEUX, El HE (man left, eu-zejadj. (lat.
armentum, troupeau). Riche de gfos betail. en par-
lant d'un pays : contre"e armtnleuse. (Peu us.)
ARMBR (mi) v. a. Fournir darmes. Lever des
troupes : Etat qui peut armer cent mille hommes.
Equiper un vaisscau. Tendre le ressort d'une arme a
feu. Fig. Garnir d'une chose qui donne de la force : ar-
mer de fer une poutre. Fortifier, premunir : la phiio-
sophie tutus arme contre lesj assions. Akt. r A
Digitized by VjOOQiC
ARMES
ARMES
Poignard
mpagne ncuiet
Voir CAHOM, AKML'&KS, AKTIU.BRIB, etc.
Digitized by
Google
•l'airedesobser-
es moulurcs qui
1
ARM -i
AHMET (me) n. m. Casque en fer, cu usage dans
la cavalerie du xv« au xvm slecle.
ARMILLAIRB (mil-lire) adj. (lat- arm ilia, bra-
celet). Sphere armillaire, assemblage de plusieurs
cexcles de metal, de bois ou de carton re presentant
le ciel et le mouvement des astres ct au centre des-
quels est place un petit globe figurant la terre.
ARMM.L.B (// mil.) n. f. Bracelet grec, romain.
gaulois, franc, etc. Instrument dont Hipparque ct les
ancieus astronomes se sont servla iponr l'aire des obser-
vations astronomiques. N. f. pi. Pctites moulurcs qui
entourent le chaplteau des colonnes
doriques. (On dlt aussi annblbts.)
ARMilClBl* (ni-tn) ou MMOM-
TRAIVT (Iran) n. m. Sectateur d'Ar-
minius, qui combattait une partie
des doctrines de Calvin (xvn« s.).
ARMISTICE {mis -Use) n. m.
flat, arma, armes, et sistere, arrttcr).
Suspension d'armei , interruption
momentanee des hostilites par ac-
cord mutuel.
ARMOIUB n. f. Meuble haut, Anno ir«.
fcrme d'une ou dc deux portes, garni
de tablettes, dc tiroirs, pour scrrer le linge, les
vehement*, etc.
ARMOIRlBfl (rt) n. f. pi. flat. arma). Ensem-
ble des signes, devises et orneincnts intericur* et
cxtcrieurs de l'ecu d'un Etat, d'une
ville, d'une famllle noble : let
armoiries datent des croisades.
V. BLASON.
ARMOIUB (mol-ze) n. S. Dot.
Genre dc plantcs aromatiques, do
la famlllc des composees, eomprc-
nant Varmoise commune ou fierbe
de la Saint^Jean, Varmoise des
champs, Varmoise absinthe, Var-
moise deJwUe.Techn. V. armoisin.
ARMOIBBUR, Bl MB (2eur, cu-
ze) n. Ouvrier qui fabrique 1'cHoffe
appelee armoise ou armoisin.
ARMOISIN (sin) n. m. ou AR-
MOI0B (moi-ze) n. f. Sorte d'e'toffe de sole qu'on
fabrique a Lyon.
ARMOIV n. m. Nom des deux pieces entre lesquclles
se trouve place le gros bout du timon d'une voituro.
ARMORIAL, n. m. Recueil d'armoiries.
ARMOR1CAIIV, B {kin, e"-ne) adj. et n. De l'Armo-
rique.
ARMORIBR (ri-e*) v. a. (Se conj. comme prier.)
Pelndrc des armoiries.
ARMORISTB (ris-te) adj. ct n. Qui fait des ar-
moiries. Qui enseigne le blason.
ARMl'RB n. f. Armes qui prot&gent le corps,
rommc cuirasse, casque, etc., et dont l'ensemblc
constituait l'adoubement. Plaque de fer attaeht'-c
a un almant. Agric. Appareil dont on entourc les
arbres pour les protcger. Mus. Syn. de armature.
ARMCRBRIB (rt) n. f. Profession d'armurier.
Commerce d'armes- Atelier, fabrique d'armes.
ARMVR1BR (ri-<f), n. m. Qui fabrique, qui vend
des armes : tin armurier.
ARNICA ou ARKIOVB n. f. Bot. Genre de compo-
sers employees en medecine -.
leinture iTarnicaest employee dan
les contusions et les foulures.
ARORB ou ARROBB (a-ro-b
n. f. Mesure de capacity pour le
liquides, usitee en Espagne et <
Portugal, contenant de 10 a 16 1
tres. Nom de different* poids v
riant dc 12 a 15 kilogr.
AROIREB* (ro-i-dt) n. f. pi. F
milie de plantes ayant pour typ
le genre arum. S. une aroxdee.
AROMATB n. m. (gr. arumal
parfums). Toute substance veg4
tale qui rtpand une odeur suav
AROMATIZES adj. De la nature des aromes .
herbes aromatiques.
AROMATIQUBMBKT (ke-man) adv. D'une facon
aromatique.
AROMATlSATlOIf (za-si-on) n. f. Action d 'aro-
ma tiser.
AnnoiriM <U Pari*.
ArpAgw.
- ARR
AROMAT1SRR (zi) v. a. Parfumer avec des aro-
mates : aromatiser une boisson, une pommade.
AROMB n. m. (gr. aroma, parfum). Principe odo-
rant de certaines substances vegetales ou animates .
AROlfRB n. f. Ancien nom de l'nirondelle. A ou
ea qaeue 4 > *a»oMaa,en forme de queue d'hirondellc.
AR01VBBIX.B (d4-le) n. f . Grosse ligne poor p*cher,
composed d'une corde de 25 brasses environ, garnie
de cordes plus fines dites avancons, armees d'un
hamecon. ilfar. Batiment trts leger.
ARPECiK n. m. (ital. arpeggio). Mus. Accord dont
on fait entendre successtvement,
et non k la fois, toutes les notes.
ARPBCBR (;<?) v. n. (Se conj.
comme abriger ) Faire des ar-
poges.
ABPBI*T(/>an)n. m. (lat. are-
pennis, mesure agraire des Gaulois). Ancienne me-
sure agrairc dc 30 a. 81 ares, suivant les pays.
arpbntaCiB (pan) n. m. Mesurage de la super-
Itcie des terr es.
ARPB2VTBR (pan-ti) v. a. Mesurer la supcrficie
des terres. Ftp. Parcourir k grands pas : arpenter
les rues.
ARPBmrBVR (pan) n. m. Qui mesure la superficie
des terres.
ARPBITTBUBB (pan-teu-ze) n. f. Chenille des
phalenes dites giomhtres.
ARQUB (ki), B adj. Courbe en arc. Cheval arqui,
dont les jambes sont pliees au-dessous des genoux
dans le repos.
AMQUBIliADB (ke-bu-za-tle n. f. Coup d'ar-
quebuse.
ARQIEBlftK (ke-bu-ze) n. f. (ital. arco % arc, et
bugio, trou). Ancienne arme
h feu qui se portait sur
l'epaule.
ARQVBBCMBR (ke-bu-
zi) v. a. Tuer d'un coup d'ar-
quebuse.
ARQI7RBI7SBRIE (ke-
bu-ze-ri) n. f. Profession
d'arquebusier.
ARQUBBICIER (ke-bu-
zi-i) n. ra. Autrefois, soldat
arme d'une arquebuse. Anc.
syn. de armurirr.
ARQVBR (ki) v. a. Cour-
ber en arc : arqucr une pou-
fre.V.n.F16chlr, se courber :
poutre qui arque. M*«r«u«r AfVMbu>wr .
v. pr. Se courber en arc. n
ARRACHACtE (a-ra) n. m. Action d'arrachcr des
herbes, des racincs, etc. : Carrachage des betteraves.
ARRACHBMBXT (man) n. m. Action d'arracher.
ARRACRB-PIBB (B*> [pi-4] loc. adv. Sans in-
terruption : travail ler six heures tCarrache-pied.
ARRACHBR (a-ra-che") v. a. (lat. eradicare, cnle-
vcr avec la racine). Detacher avec effort. Fig. Obte-
nir avec peine, de force ou par adresse : on nepeut
lui arracner une parole; arracher de rargent. Efnle-
ver, detacher : arracher un jeune homme aux plai-
sirs. Ant. Plaster.
ARRACHBVR (a-ra) n. m. Celui qui fait le metier
d'arracher : arracheur de dents.
ARRACR1M (a-ra-chi) n. m. Arrachage, enleve-
ment des arbres. Terre, precedemment en culture
forestlere, et qu'on vient de defricher. Plant arrachi
dont les racines sont a nu.
ARRACROIR n. m. Instrument destine k operer
ou a faciliter rarrachage des plantes.
ARRAIBOBWBMBiri , ((WV»-so-n<'-roan)n. m. Exa-
men de la paten te d'un navire au point de vue no-
tamment de la police sanitaire.
ARRAMOIV1VBR (a-r*-zo-ni) v. a. Raisonner ouel-
qu'un. (Vx.) Arraisonner un navire, constater re'tat
sanitaire, la nationality la composition, etc., du
personnel d'un batiment. sa destination, etc.
ARRAlVttRABLB (a-ron-ja-ble) adj. Que Ton peut
arranger : une affaire arrangeable.
ARRAMC1BANT (a-ran-jan), B adj. Qui est facile
en affaires : un homme tris arrangeant.
ARRAN6BMBNT (aran-je-man) n. m. Action
d'arranger. Conciliation : larrangement (Tun diffi-
rend. Ant. Beraasemeal, bonleTerseaieai,
Digitized by VjOOQlC
A R. MURES
ARR
— 6*
i : (aire arrvt sur des marchandises, des appoin-
nts. liaison 4'arrtt. prison. Haadat d*arr*«.
e donn* par le juge d instruction d'arreter qucl-
1 (a-ran-^) v. a, (Prcnd un e muct
apres le g devant a et o : farrangeai, nous arran-
geons.) Mettre en ordre : arranger des livres. Termi-
ner a 1 'amiable : arranger une affaire. Fam. Arranger
quelgu'un, le maltraiter. Cela m arrange, me con-
vicnt. H'arraagar v. pr. Se mettre d'accord. Termi-
ner a I' amiable un differend. Ant. Beraagar, dom.
leverser.
ARRAXGBfJR (a-ran) n. m. Cclui qui arrange,
donne une forme.
ARRBIVTBMBNT (a-ran-te-man) n. m. Action
d'arrenter.
ARRENTBR (a-ran-ti) v. a. Donner ou prendre
a rento.
AHRKRAfiER (a- ri-ra-44) v. n. (Prend un c muct
apres le y devant a et o : farrirageai, nous arrira-
geons.) Laisser accumuler les arrearages, en parlant
dune redevance.
ARRBRAeBf) (a-ri) n. m. pi. Ce qui est do, echu
d'une terre affermee, d'un rcvenu quelconque.
ARRBSTATION (a-rCs-ta-si-on) n. f. Action dc
se saisir de quelqu'un pour l'emprisonner. Btat de
celui qui est arrete : Are en itat d"arrestation. Ant.
aJbaratlaa, elargfa»aB»aat, ralaxatlaa.
ARRET (a-ri) n. m. Action d'ari'eter, de s'arret«»r :
Varrft des affaires. Jugcment d'une cour souveraine :
les arrets de la Cour de cassation. Decision, jugc-
ment quelconque : les arrets de la conscience sont t'r-
rivocables. Fig. Saisie d'une person ne ou de ses
Mens *-'--
tements.
ordre donne par _ ,,
qu'un. Chl«M a"arr*i, qui •< arrele » le gibier. PI
Punition qui consists a defendre a un offlcier de
sortir de chez lui ou dc s'eloigner d'un lieu deter-
mine pendant un certain temps. Par ex/., dans les
ecoles, Punition consiatant en privation de recrea-
tion ou de sortie : itre, mettre aux arrets.
ARRETS (a-ri) n. m. Decision de l'autoritl, or-
donnance, prescription : arrite de mairie, de police.
Arriti de compte, reglement de compte.
ARRBTB-BfEiyp (a-ri) n. m. invar. Plan to dont
les racines offrent une grand e resistance a la charrue.
ARRBTER (a-ri-ti) v. a. (pref. ad, et lat. restare,
roster). Empecher de marcher, faire rester en place :
arriter uncheval. Mettre en etat d'arrestation, apprd-
hender : arriter un voleur. Suspend re le court a une
chose : arriter une rivolte ; arriter une horloge. Fig.
Fixer : arriter ses regards, sa uensCe. Engager a 6on
service : arriter un laquais. Determiner : arriter un
plan. RAgler d'une maniere definitive : arriter un
compte, un marchi. Interrompre : t7 larrita tout court.
Chass. v. a. ou absol. Se dit au chien qui, apres avoir
approche le gibler, se tient immobile et le maintient
immobile aussi jusqu'a l'arrivee du chasseur. Cout.
Faire un point special qui empeche une couture dc
se defaire. M'arreier v. pr. Cesser de marcher, de
parlor, d'agir. Ant. Maavalr, reamers relaeher,
relax er.
ARRBTIflTB {a-ri-tis-te) n. m. Celui qui annote
et public un recueil d'arrets.
ARRBTOIR (a-ri) n. m. Saillic qui empeche un
mouvement, dans un mlcanlsme.
ARRRBR (a-ri) v. a. Donner des arrhes.
ARBHI8 (a-re) n. f. pi. (gr. arrhabdn, gages).
Argent donne a lavance pour assurer l'executlon
d'un marche : donner des arrhes.
ARRIBRB (a-ri-C-re) interj. (lat. ad retro, par der-
riere). Au loin : arriere les medisants! Ea arriere
loc. adv. Derriere, en retard: rester en arriere. N. m.
Mar. Partie postcrieure d'un navire : les voiles de
VarrUre. Vent arri&re, en poupe. Ant. AvaaA.
ARRIBRB, B (a-ri) adj. Qui est en retard : pave-
ment arrieri. Fig. Qui n'est pas eclaire, instruit,
comme le voudrait son age, son 6poque : peuple
arrieri. N. m. Ce qui reste ad : solder larriire. Ant.
Avaaee* ^
ARRIBBB-BAI* n. m. Levee en masse ordonmV
par le souverain, et qui englobait les combattants
non compris dnns la premiere lovee ou ban. PI. des
arri&re-bans,
ARRIBRB-BBC (btk) n. m. Eperon d'une pile de
pont en aval. PI. des arrierc-becs.
ARR
ARRIBRE-BOVCHB n. f. Le fond de la bouche.
PI. des arriire-bouches.
ARRIBRB-BOVTIOVB n. f. Piece de plaln-pied
derriere la boutique. PI. des arrie" re-boutiques.
ARRlBRB-CORPfJ {kor) n. m. invar. Partie pla-
cre a l'arriftre d'un bitiment.
ARRIBRB-COI7R n. f. Petite cour servant dc
degagement. PI. des arriere-cours.
ARRIERB-PIBP {(i-tf) n. m. Fief relevant dun
autre fief. Pi. des arrtere- fiefs.
ARR1BRB-TLBUR n. f. Secondc floralson. PI.
des arrie're-fleurs.
ARRIBRB-41ARBB n. f. Partie d'un corps de
troupes qui ferme la marche. PI. des arrUre-gardes .
ARRIBRB-CiOtVr ighou) n. m. GoAt qui rerient
dans la bouche apres qu'on a absorb* un meta. une
boisson, et qui, le plus souvent, diflere de celui qu'on
avait d'abord trouve. PI. des arriere-go&ts.
ARRIBRB-6RA1VB*MERB (gran-mc^re) n. f.
Mere du grand-pdre ou de la grand'mere. BisaJeule.
PL des arriere-grand'mfhres.
ARRIBRB-CIRAIVB-Oivrui (gran-ton-kle)n. m.
Pere du grand-oncle ou de la grand'tante. PI. des
arriire-grands-oncles.
ARRIBRE-fiRANB-PBRB (gran) n. m. Pere du
grand-pere ou de la grand'mere. BisaTeul. PL des
arri&re-grands-peres.
ARRlBRB-ORAMBTAlfTB (gran-tan-te) n. f.
Mere du grand-oncle ou de la grandtante. Pl.de*
arriere-grand'tantes.
ARRIBRB-MAIN {min) n. m. Revers de la main.
Partie posterieure du cheval. PI. des arriere -mains.
ARRIBRB-NBVBV n. m. ARRIBRB-2VIBCR
n. f. Le flls, la fllle du neveu ou dc la niece. PL des
arriire-neveux, des arriere-nieces.
ARRIBRR-PBNSEB (pan) n. f. Pensee, intention
que Ton cache, tandis qu'on en manifeste nne autre.
PL des arriere -pensies.
ARRIBRE-PBTIT-ril.0 (fist) n.m. ARRIBRE-
PBTITB-FIIXE n. f. Le Ills, la fllle du petit-flls ou
de la petitc-fllle. PL des arriere-petits-fils, des arriirt-
petites-fUles. A '
ARRlBRB-PBTlTA-BMrAKTll (zan-fan) n. m.
pi. Enfants du petit-flls, de la petite-fille.
ARRIBRB-PLAN n. m. Ligne de perspective la
plus iloignee du spectateur. PL des arriereplans.
ARRIBRB-POI1VT (poin) n. m. Point d'aiguille
empietant sur le precedent. PL des arriere-points.
ARRIBRB-PORT (por) n. m. La partie d'un port
la plus eloigntfe de l'entree. PL des arriere-ports.
ARRlBRB-RANe (ran) n.m. Dernier rang d'une
troupe en bataille. PI. des arriere-rangs.
ARRIBRBR (a-ri-i-ri) v. a. (Se conj. comme ac-
cil&rer.) Mettre en retard : arriirer un payemeni.
ITarrlerar v. pr. Demeurer en arriere.
ARRIBRB-0A10ON (se'-zon) n. f. Fin de l'au-
tomne. Derniere periode, en general. PL des arriere-
saisons. ,
ARRIRRB-TRA12V (trin) n.m. Partie d'un vehl-
cule portee par les roues de derriere. Train poste-
rieur d'un animal. PL des arriere-trains.
ARRIBRB-VAMslAfL (vasal) u. m. Celui qui re-
levait d'un seigneur vassal d'un autre seigneur. PL
des arriere-vassaux.
ARRIBRR-VOUMMURB (rou-su-re) n.f. Sorte de
voate pratiquee derriere une porte, une fenetre, pour
conronner rembrasurc. PL des arriere-voussures.
ARR1HASB (a-ri) n. m. Action d'arrimer.
ARRlMBR (a-ri-mi) v. a. Arranger methodique-
ment et solidcmcnt la cargaison d'un raisseau.
ARRIHBlR (a-ri) n. m. Celui qui arrime.
arrisbr ou ARIMBR (a^ri-si) v. a. Amencr
les vergues ou les voiles hautes pendant un grain.
ARRIVAttB (a-ri) n. m. Abord des na vires dans
un port. Arrivee des marchandises. Marchandises :
de beaux arrivages.
ARRIVEE (a*i-v4) n. f. Action d*arriver. Moment
precis de cette action. ANT. Bapart.
ARRITER (a-rt-t?^) v. n. Parvenir dans un lieu. At-
teindre : arriver d la vieitlesse. Venir : la nuit arrive.
V. imp. : {/ m'est arrivi un malheur. Ant. Partlr.
Digitized by VjOOQlC
— 63 —
ARTlCULfiS
ARR — <
ARRIT1ATB (a-ri-vis-te) n. Personne qui veut
reussir, arriver a tout prix. Ambitieux sans scrupule.
iRROCHE (a-ro-ehe) n. f. Norn vulgaire de plu-
sieurs especes de plantes chenopodecs, souvent culti-
veei dans les jardins.
ARROeAMMBUT (gha-man) adv. Avecarrogancc.
AMB06ANCB(a-ro) n. f. Fierte meprisante et in-
sultante. Morgue, manieres hautaines. Ant. A«e-
nl«4, aSTabUHe.
ARROCAirr , B (a-ro-ghan) adj . Qui a ou qui
indique de l'arrogance. Hautain, rogue. Ant. Cow.
tola, afl«Ue, alMble.
AHHOUEH (0*) [sa-ro-ji] v. pr. (lat. arrogarc.
— Prend un e muet apres le g dcvant ado: jem ar-
rogeai, nous nous arrogeons.) S'attribuer quelque
chose sans y avoir droit : Us se sont arrogi des pou-
voirs excessifs.
4RROI (a-roi) n. m. Equipage, appareil, train.
AHHOND1II ia-ron) v. a. Rendre rond. Fig. Ar-
rondir son bien, l'augmenter. Arrontlir une periodc.
lui donner du nombrc, de l'harmonie.
ARROIVBMMENBNT (a-ron-di-se-man) n. m.
Action d'arrondir. Etat de ce qui cat arrondi. Cir-
conscription administrative :
dipartement divise" en ar-
rondissements.
AHROiABLB (a-ro-za-
ble) adj. Que Ton peut ar-
roser.
ARROOACSB (a-ro-za-je)
ou ARROHEMEXT (a-ro-
ze-man) n. m. Action d'ar-
roser : arrosage d'une prai-
rie, des fleurs, des rues.
ARROMEH (a-ro-ze") v. a.
(pref. ad, et lat. rot, rosoc).
Humecter par irrigation ou Arwoir..
par aspersion : arroser les .
fleurs. Couler k travers : la Seine arrote Pans.
A MR OH lOW (a-ro-zion) n. f. Action de ce qui
ronge : Varrosion de la rouille.
AffcHOff OIH (a-ro-zoir) n.m. Ustcnsile pour arroser.
AMMO W-ROOT (a-rou-rouf) n.m. Pecule comesti-
ble tirec dc diverse* racines (marante, curcume, etc.).
ARROYO (a-ro-io) n. m. En divers j>ays (Indo-
Chinc, Bresil, etc.), canal naturel ou artiflciel reliant
des cours d'eau.
AHRIC1E (a-ru-ji) n. f. Canal pour lecoulemcnt
des eaux dans les mines.
ARM {ar ou arss) n. m. (lat. artus, membre;. Point
d'union du membre antericur du cheval avec lc poi-
trail : saiqner un rhevol aux ars.
ARMBWAL n. m. Fabrique et magasin darmes et
de munitions dc guerre. Etablissement mariiime ou
se construiscnt, se reparent et s'arment les batiments
de guerre : les arscnaux de VEtat. Par anal. Tout ce
qui fonrnit des moyens d'attaque et de defense : I'ar-
scnal de Verudition, de la devotion, etc.
ARMBMIATB n. m. Chim. Sel derivant de la
combinaison de l'acide arsenique et d'une base.
ARHHVIC (ni; nik' devant une voyelle) n. m. fgr.
arsin, vigoureux, et nikdn, dompter). Corps solide a
la temperature ordinaire, d'une couleur gns de fer et
possedant l'eclat m£talliquc. — Sa densite est 3,7, il
»e sublime a 400« ; projele sur les charbons, il se vo-
latilise en repandant une forte odeur d'atl. Non ve-
neneux par lui-meme, il le devieni par oxydation ;
l'antidote est alors le lait.
ARSENICAL, B, AUX OU ARftBKIB, B adj.
Chim. Qui contient de l'arsenic.
ARBBNlEil (ni-eu) adj.m. Chim. Se ditd'un acide
qui n'est connu que par ses sels. (Par acide arsenieux.
on designe improprement un oxyde d'arsenic appclc
aussi arsenic olanc ou mort aux rats).
AR*E!f IQCB adj. m. Chim. Se dit d'un acide qui
est une combinaison de l'arsenic avec l'oxygenc :
acide ars&nique.
ARffBtVlTB n. m. Chim. Sel forme par Taction
do l'acidc arsenieux sur les bases.
ARftENlURB n. m. Combinaison de l'arsenic avec
un autre m6tal : arsvniurc de. nickel.
ARMI2V n. m. (du lat. ardere, bruler). Hois detruit
ou endommag6 par lc feu.
ARM1M («'**) n. m. Mitriq. anc. Lc leve. par oppo-
sition au frappe. Temps fort. Syllabc acceutuec.
- ART
AROOtJILLB (sou, U mil.) n. et adj. Debauch*
crapuleux : un arsouille ; fair arsouillc.
ART (ar) n. m. (lat. ars). Application des connais-
sances a la realisation d'une conception. Adresse :
avoir Vart de... PI. Arte IIMraui, od lesprlt a
Slus de part que la main. Arta M^eaalqvea, qui
e pendent de la main. ■•»»x-«n». V. a son ordre
alphab. Art* **Mgr4mea<, la musiquc, la danse, etc.
Arim «.« Metier*. Y. Ecous (part. htit.).
ARTERE n. f. (gr. arttria). Vaisseau qui porte
le sang du coeur aux extremites. Fig. Grande voie
de communication. V. uomme.
ARTBR1AL10ATIOH (za-si-on) n. f. Oxygenation
du sang dans son passage a travers les poumons.
ARTERIALIBBR (3^) v. a. Transformer le sang
veineux en sang rouge ou arteriel.
ARTERIBI^, BLLB (ri-H', e-le) adj. Qui appar-
tient aux artorcs : sang artiTiel.
ARTERIOLE n. f. Petite artere.
ARTBRIOLOOIB (ji) n. f. (gr. artiria, artere,
et logos, discours). Partie dc l'anatomie qui traite
des aricres.
ARTBRIOt.OGIQtlB*adj. Qui a rapport a 1'arU-
riologio.
ARTBRIOTOBIIB(mf) n.f. Dissection des arte res.
ARTER1TB n. f. Inflammation d'une artere.
ARTBME1V, BW5TE (zi-in, ene) n. et adj. De l'Ar-
tois. Puits artesien, v. puits.
ARTHRALGIE (jt) n. f. (gr. arthron, articula-
tion, et algos, douleur). Douleur articulairc.
ARTHR1TB n. f. (gr. arthritis, goutte). Inflam-
mation d'une articulation : arthrite aigut, arthrite
vhronique.
ARTHR1T14UB adi. Qui a rapport aux articu-
lations. N. Qui eBt atteint d'arthritc.
ARTHRITI0BIB (lis-me)n. m. Diathese constitu-
tionnclle, par ralantissement de la nutrition.
ARTHROPODEM n. m. pi. Embranchement du re-
gno animal, comprenant des animaux chitineux (ca-
rabe, mygwe, *crevissej. S. un arthropode.
ARTlCHAtrr (chd) n. m. Plante potag*re dont la
fleur avant de s'ouvrir forme une tGtc
compos^e d'ecailles charnues a leur base,
et comestibles. Piece de serrurerie hi-
rissee dc crocs.
ART1CHAUTIBRB ( chd ) n. f. Ter-
rain plante d'artichauts. Vase a cuirc
les artichauts.
ARTICXB n. m. Division d'un traite,
d'une loi, d'un contrat, d'un compte.
Tout objet de commerce : article de
ihercerie. Partie comprise entre deux
points d'articulation dans une plante ou Articnaut.
un insecte. Faire Varticle, faire valoir une chose outre
mesure. Gram. Mot qui determine les noms : »/ y a
deux sortes tVarticles : les articles simples (le, la, les),
et les articles contractus (au. aux, du, des). Articles
partitifs, v. du. Article de foi, point important dc
croyance religieuse. Artlele d« Pari*, objet de mode
ou industriel, qui se fabrique specialement a Paris.
A I'artiele de la mort, au dernier moment de la vie.
ARTICULA1RB (le-re) adj. Qui a rapport aux ar-
ticulations : rhumatisme articulaire.
ARTICULATION (si-on) n. f. Jointure des os :
articulation des doigts. Prononciation : articulation
sifflante.
ART1CULB, B adj. Qui a une ou plusieurs arti-
culations : tige articulde. Enonce, exprime nette-
ment : paroles bien articulees. N. m. pi. Grand em-
branchement du regne animal, comprenant les etres
dont le corps est compos* d'articulatlons ou arti-
cles, comme les insectes, araignees, ervttace's. S. un
artieuli. (V. page 63.)
ARTICITLBR (U) v. a. Deduire par articles : arti
culer des preuves. Afflrmer positivement : articuler
un fait. Prononcer : articuler un son.
ARTIFICE n. m. (lat. ars, artis, art. et facere,
faire). Deguisoment, fraude, ruse, composition dc
matieres facilcs a cnflamnier, employees soit a la
guerre, soit dans les rejouiwances : feu tTartifice.
ARTiriCiEL, B1.LE (si-fl, e-le) aJj. Qui se fait
par art : fleurs artificielle*. Prairie arttficielle. prai-
rie dont la formation due a la culture se compose
dc planter dont les plus communes sont le trefle, la
ode.
hgere dont la
t
Digitized by
Google
ARTILLERIE
ART
luzerne, le sainfoin, le ray-gra**, etc. Fig. FacUcc,
oui a le* apparence* de la realite : vie artifuHeue.
Ant. W atarel.
ART1FICIBL1.BMB1VT (si-4-U-man) adv. Dane
maniere artiflcielle. FacUoe. Ant. FUt«r*ll«««s.
AHTiriClBM (si-i) n. m. Qui fait de* feux d ar-
tifice. Artllleur employ^ a la confection dei piece* de
pyrotechnic.
ARTIMCIECBBMKWT (ze-man) adv. Dune ma-
niere artiflcleuse.
ARTIPICIBVX, BUBB (si-eu, eu-xe) adj. Ruse\
qui cherche a tromper : wmdutte artificieuse.
AKTIXXBRIB (rt, M mil., e-W} n. f. Partie du
materiel de guerre qui comprcnd lei canons, les
mitrailleuse* , etc. : avant I'invention de la poudre
on entendait par artillerie I'ensemble des machine?
Ci servaient a envoyer du projectiles. V. page 65.
corps de* artilleurs. Pi&e dartillerie, canon,
obusier, etc. — 11 y a en France 40 regiment* d ar-
tillerie, t* batteries de montagne et 18 bataillons
d'artillerie a pied. A l'artillerie se rattachent de*
compagnies d'ouvriers et d'artinciers. (V. page 68.)
ARTILLBUR (11 mil.) n. m. Soldat d'artillerie.
ARTMOtV n. m. Jfar. Mat de l'arriere.
ABTlODACTVXBli n. m. pi. Ordre de mammi-
feres ongules a doigt* pair* (bippopotame, bo»uf).
S. un artiodactyle.
ARTISAN (son) n. m. Homme de metier, comme
le charpentier, le serrurier, etc. Fig. Auteur, cause
d'une chose : il a tU V artisan de $a fortune.
ARTlMOIf (zon) n. m. lnsecte qui ronge les pelle-
teries, les itoffes (teigne, vrillette, psoque, etc.).
AHT10OIV1VB (zo-ni), B adj. Attaque par les arti-
sons : bois artisonni ; fourrure artisonnie.
AKTlftTB (tis-te) n. m. Celui qui exerce un art
liberal, comme le peintre, le eculpteur, etc. Artiste
dramatique, h/rique, acteur. N. f. : une jeune artiste.
ARTMTBMBIVT (tis-te-man) adv. Avec art : tra-
vailUr artistement.
A»TlsJTI©CB(fi*-rt-*e) adj .Qui a rapport aux arts.
ARTlffTlQVBBlBlfT (tis-ti-ke-man) adv. D'une
maniere srtisiique.
ARTOCAHK n. m. Genre d'ulmacees, compre-
nant lea arbres d pain, d'Asie et d'Oceanie.
ARUM (rom'l n. m. Genre de plantes aroTdees, vul-
gairement appelees pied-de-veau ou gouet.
AWV0P1CB (rus-iri-se) n. m. Chez les Romains,
aacriftcateur qui predisait l'avenir par 1 inspection
des entrailles des victimes. V. auouri (part. hist.).
ARVICOLB adj. Qui vitdana les champs.
ABYBN, BNNB (ri-in, e-ne) adj. et n. Qui concerne
les Aryens ou Aryas, peuple de 1 Inde ires ancicn.
ARVTBlffoVBB (no-i-d«) n.m. Cartilage du larynx.
ABYTHMIOUB adj. Qui n'est pas rythmique.
AHBBL (xe7) n.,m- Cheval ayant les pied* dc der-
riere blancs, le chanfrein blanc ou ctoile" de Wane.
AS (Ass) n. m. (Int. as, un seul). Carte a Jouer,
marquee d'un seul
point- Face du de
marquee d'un seul
point. Moitte de do-
mino marque d'un
seul point. Unite" de
poids, de monnaie,
de meaure che* les
anciens Romains.
Fam. As de pique, croupionde volaille. As de carrtau,
le sac des fantassins.
AMAHKT (za-rt) n. m. Petite plantc europeenne
a odeur nauseeuae. dite oreille dhomme.
AHBEHTK (asb^s-te) n. m. 8ubstance minernle
incombustible, de la nature de l'amiante.
AftCAMDB (as-ka)o\x AftCAHlS (as-ka-riss) n. m.
(gr. askarizein, s'agiter.) Genre de vers intestinaux.
AUCHVDANCB (as-san) n. f. (rad. ascendant]. Ac-
tion de monter, de s'eiever. Ensemble dea genera-
tions qui ont precede une generation actuelle. Ant.
AftCBKBART (as-$an~dan), B adj. (lat. ascendere,
monter). Qui va en montant, et, au fig., en progres-
sant : mouvement ascendant. Art. De«e«»da»t.
AACBWDANT (as-san-don) n. m. Astr. Mouvement
d'une planete au-dessus de lliorixon. Fig. Autorite,
influence sur quelqu'un. F' * ~ *" J "~* *"""
descend. Ant. Blellnamt,
_ ASP
ABCSMBUR (as-san) n. m. Appareil au moyen
duquel on eleve automatiquement les personne* ou
les fardeaux : ascenstur
ilectrique, hydraulique.
A0GB1V0IO1V (as-san)
n. f. Action de monter, de
s'elever : tasctnsion d'un
ballon. Elevation miracu-
leusc de Jesus-Christ au
del; jour ou l'Bglise ce-
lebre cette fete (le Jeudi,
dix jour* avant la Pente-
cote). Ant. De«e««te.
A0CBZVSIO1V1VBL,
BLEB ( as-san-si-o-nil ,
e-le) adi. Qui tend a mon-
ter ou falre monter : mou-
vement ascensionnel;
force ascensionnelle.
ABCBNSIOlVlVIftTB
OU ABCBWSJIOItlBTB
(si-o-nis-te) n. Personne
qui fait, une ascension.
ASCBTB (as-sete) n.
(gr. askitts, qui s*exerce).
Personne qui se consacre
aux exercice* de piete,
aux mortifications.
AACBTIQCB (as-tt)
adj. Qui a rapport aux
exercices de la vie spiri-
tuelle : vie ascitique.
AMCBTlftEH (as-si-ii-
zi) v. a. Rendre asceti-
que. •*»•***! »er v. pr.
Devenir ascetique.
AMCBTlsIMB (a*-si-
AsccnMur ; A, e . _, --
Uur 4l»clrique i C , mmm - aol ;
D, eag* d« Vtmulim.
influence sur quelqu'un. PL Lea parents dont on
tis-mei n. m. Vie consacree aux exercices dc piete.
ABCIDIB (as-si-df) n. f. Feuille, comme celles de
nipenthes, de sarracenia, etc., dont 1'exlremite re«-
semble a un vase.
AMC1BIV (as-si-in) n. m. (a priv., et gr. skia, ombre).
Habitant de la zone torride, aahs ombre k midi.
ABCITB (as-si-te) n. f. Hydropisie du peritoine.
Adjectiv. : hydropisie ascite.
ASC1.BPIADB (as-kli) n. to. (du n. d'un poete
grec). Sorte de vers lyrique, grec ou latin. Adjectiv. :
vers ascUuiades.
ABCLBPIABB (as-kli) n. f. ou AMCUEPIAfl (as-
kli-pi-ass) n. m. Genre de plantes a graines so reuses,
auxquelles appartient le dompte-venin.
A0COMTCBTBII (as-ko) n. m. pi. Ordre de la classe
des champignons, dont le thallc se developpe aouvent
sur les matieres en voic de decomposition. S. un a»-
comycete.
AffBPfllB (sep-sf) n. f. (gr. a priv., et tepsis, infec-
tion). Ensemble des methodes therapeutique* qui
eliminent les microbes sans agent antiseptique.
ABBPTIQUB (sty) adj. Qui tient de Tasepsie :
pansement aseptique. N. m. un aseptique.
ASBXVB Isek-SUri), B OU ASJBXVBL, BUI (iik-
su-el, e-le) adj. Qui n'a pas de sexe.
abialib (zi-a-lf) n. f. (gr. a priv., et sialon, sa-
live). Defaut de salive.
as) I ARC AT (zi-ar-ka) n. m. Fonction d'asiarque.
A01ARQVB (zi-ar-kt) n. m. Nom donne dans la
Srovinoe romaine de l'Asie aux magistrate raperieura
es rites reUgieux, charges d'organieer les fetes et
lesjeuxsacres.
AStiATiQVB (zt-a) adj. et n. De l'Asie.
AMIL.K (zi-le) n. m. (lat. asylus). Lieu de refuge.
Fig. Protection, retraite : I'asUe de la pais. Btablisee-
ment ou Ton trouve une retraite dans l'lndigence, la
vieillesse. les lnfirmite*. slalle d'««IU, etabfiasement
ou les enfant* des deux sexes etaient admis de deux a
six ans. (Les salles d'asile ont ete remplacees en
1881 par le* ecoles maternelles.) V. icoiM (part,
hist.). Br*l« d'ulle. V. asili (pmrt. hist.).
ABsirB (zi-ne) adj. f. (lat. asinus, ane). Qui a rap-
port a l'ane. Bite asine; ane ou anesse.
AfllTIK (zi-sf) n. f. (gr. a priv., et sition, aliment).
Abstinence forcee. Perte de godt pour les aliments.
ABPAHAGUVB (as) n. f. Substance qui se trouve
dans lea jeuncs poussea d'asperge.
Digitized by VjOOVI
ASP -
„ \ (o«, ni) n. f. pi. Bet. Liliacees
ayant pour fruit one bale et dont le type eit Yasperge.
AM*U{st??)onAB*LX (ae-ple) n. m. Devidoir qui
sett a tirer 1a eoie des eocone.
r (0*-**; nAr devant une voyelle) n- m. flat
tspeetut). Vue Can objet. Meniere dont il se presente
ft U nc Fig. Face d*une affaire : entrtprise qui te
yritcnU tout un fdcheux aspect.
■■■■■<!■ {at-per-je) n. f. (gr. asparagot). Plantc
potagere, de la famine des liliaesea, dont
on manga lea tigee quand «lle« sont en-
trtnite dea petttea as pergee.
HBBWBT fospeWe-man) n. m .
>r. Son r*sultat. (Ondit
_j (*»-peV*f) t. a. (lat. os-
pargere, repandre. — Prend un e muet ,*____.
aprealef devmn^ rt o : f aiperyeai, noti* ~p-nt—
atpergeans. J Arroaer legerenent avec une branche
d'arbre on an goupfllon.
ABMmtSBBIB (es-pe>?e-W) oa AiNBQlBHE
(ji-*-re) n. f . Champ d*asperges.
»B9UmfiWn Ja»-p4r-j4u) n. m. (mot lat. sigaif.
fa mtptrgtras). GoopiBon pour asperger. Moment de
(aspersion ft la mease : on en eat d rosperges.
AMPSmiTB (as) n. f. (lat. a»ver f apre). Rugosity.
Etat de ce qui eat raboteux : VasperxU du tol. Fig.
Budesee deaagreable : let atperitee du ttyle.
asraun (os-per-me) adj. (du gr. a priv., et
sptrma, graine). Qui ne prodult pas de grainei.
Atammmtom (as-per) n. f. Action d'asperger.
ABPBBMIB (as-per) n. m. Goupillon. Pomme
d'arroaotr, percee de petite troua.
*.■■■■!■ ■ (<u) n. f. Bo/, Genre de rubiacees.
AaaWrrala •d«ee»ae. petit muguet ou relne-des-bois.
AM9WJLMJTA&m (at) n. m. Action d'aaphalter. Son
reeultat : Taiphaltage d'une eour.
AarBLaJLTB (as) n. m. (gr. atphaltot, bitume).
Sorte de bitume, compact, noir et lui&ant, dont on se
aert pour garnir la chanseee dea ruea.
AinuTftV (at-fal-ti) v. a. Couvrir d'asphalte.
JkM*m*mmMM (at) n. m. Bot. Genre de liliacees, a
belles Hears omemeatalea.
A W1A 1ABT (ae-/lk-ei-an\ B adj. Qui aipbyxie.
imTllI (at-fik-ef) n. f. (a priv., et gr. tphuxis,
pool*), Saepenaioa ou ralentisaement de la respiration.
■■■ftijilf tocdU, maladie appelee auaai gangrene sy-
wt/trupu de$ extrimtiea. — t/aephyxie a fieu : par tub-
mersum. e'est eefle dea noyea; par $tranaulation,
comme dana le aupplice de la corde et dans le croup ;
par Yabtorption d'un gaz deletere, ainai que cela arrive
daas lea foeaea d'aieaneee. Dana eet etat, il y a suspen-
sion de toua lea phenomenea vitaux. Pour oombatlre
rasphyxie, U faut expoaer le malade ft Fair libre, le
depouiller de aea vetementa, inauffler de l'alr dans les
poumone, pratiquer dea tractions rytbmiquea de la
lanra-, et retablir la circulation du aang au moyen
de fortea friction* : dana certainea circonstances, une
saignee an braa pent etre neceaaaire.
A ftflll B, ■ (as) adj. et n. Frappe ffasphyxie.
AJswrciBS {(B-fik-*i~£) v. a. (Se conj. comme
pricr.) Causer Vaaphyxle.
JftiaVtC (a*-£ii) n. m. (gr. aspit). Zool. Norn vulgaire
de la Tipere. Fig. tongue <Taspic, peraonne mcdisante.
JkM*9C {a*-p*k) n. m. Bet. Worn Yulgaire de la
grande laTande. CuU. Plat compoee de Tiande ou de
poiaaon froid et de gelee.
JkBBmukSL (m-pyra, I mil.) n. m. Ouverture pra-
Uquee dana un tborneaa, poele. etc., pour donner paa-
amge a Tair : mtm m gtr da aspiraux.
Aa^imajrr (aa-pi-r**), af adj. Qui aspire. Pompe
atpirmnte. pompe qui eaftre l'eau en faisant le Tide.
^ajpmiwr <a ap <ran ) , ■ n. Peraonne qui aspire
ft one place, ft on empleL Atnirant de marine, offl-
curr de marine da grade tnHsneur ft celui d'enseigne.
AM^tmATWSmj TmiCS (as) adj. Qui aspire, qui
a rapport ft rasptration. K. m. Ventflateur.
Aaj^aava-rir, IT* (as) adj. Qui aa prononce, qui
fait prononoer arec raspiratiou.
AtVOUnov im»-pt-ra-ti-<m) n. f. Action d'^pi-
rcr en faisant le vide : Caspiration de t>au par une
poape. Gram. Action d'^mettre un son avec un
— ASS
souffle : Vatpiration de h. Fig. Mouvemeni de lame
vera Dieu. Airr. BxplraUe*.
A0PIaaAT«lllB (<u) adj. Qui concerns l'aspira-
tion : mouvetnent atpiratoirt.
AJiriRB, B (at) adj. et n. Se dit d'une lettre qui
a, qui porte une aspiration : b atpiri.
AsriKBB (as-pi-rt) v. a. (pre'r ad, et lat tpirare.
reapirer). Attirer Tair avec la bouche. Elever l'eau par
le vide. Bmettre aveo un souffle. V. n. Pretendre :
atpirer aux honneun. Ant. Bxptrw, •*•!■«•.
AIPU (aa-prt) n. m. Petite monnaie d'argent
turque qui vaut fir. M c.
Afl^OB (at-ke) n. f. Cellule mere dea spores des
champignons .
AMA rOBTlBA (as-Mrff) n. f. Reaine d'une odeur
fetida produite par des ombelliferes et qui est anti-
spasmodique.
A0«AGI1I (asa) v. a. Rendre sige. m'mmmmmir v. pr.
Devenir sage.
AJMAIIXAIVT (a-ta, 11 mil., an\ B adj. et n. Qui
attaque : armie assaillante; let attaillantt.
AS0A1XAMB {a-ta, U mil.) v. a. (pY-ef. ad, et lat.
talire, sauter. — Se conj. comme cueillir.) Attaquer
vivement.
AtMAUOm (a-ti) v. a. Rendre sain. Ant. lafee-
ier, — part fir , wipo tm nr.
ASM AIR lASBMBirr (a-t^nwe-mon) n. m. Action
d'assainir. Son resultat
ASSAlflomiAlVT (o-ai-so-non), B adj. Qui assai-
sonne. Plantet attattonnantet, plantes savo ureases et
odorantea qui servent d'assaisonnement.
AflflAlMIflffBMBlIT (a*4-*o-ne-man) n. m. Ac-
tion, maniere d'assaiaonner lea mets. Ingredient pour
aaaaiaonner, comme peivre, tel, vinaigre, etc. Fig.
Agrement dana le disco urs, grace dans Taction.
AmmAMm*>miKWl(a-te-z<*M) v. a. (de d, et sauon).
Accommoder un meta avec des ingredients qui flat-
tent le gout- Fig. Donner de r agrement, du piquant
avec : attaitonner une faveur de paroles grarieutcs.
ASSABMBirrBR (artor-man-ti) v. a. Debarrasser
une vigne dea sarments. apres la taille.
AMmAMmtm (asa-tin) n. m. (ar. Aatchitchin; de
hatchitch. plante enivrante). Celui qui tue de dessein
premedite ou par trahison. Attattint. V. Part. hist.
AMAMIB {a-ta-tin), B adj. Qui tue. Meurtrier :
fer attattin, main attauine.
AJMASSllfAlVT (a-ta-ti-nan), B adj. Fam. En-
nuyeux, fatigant ft 1'excea : iloget attauinantt.
AflflAMilNAT (a-ta-tUna) n. m- Meurtre commis
avec premeditation ou guct-apeng.
A«0A«0llVBm {**a+i-n4) v. a. Tuer de dessein
premedite' ou par trahison. Fig. et fam. Fatiguer,
lmportuner ft lexces : attastiner de compliments.
AMsATIOR (arta-ei-on) n. f. Coction des aliments
ou des medicaments dana leur propre sue, sans addi-
tion d'aucun liquide.
ABSAiTT (a-to) n. m. (pref. ad, et lat. taltut, saut).
Action d'aasaillir. Attaque pour emporter une place
de guerre. Combat courtoia ft l'escrime, boxe, etc.
Fig. : faxre attaut detprit.
AMIAV«1M (arta) v. a. Savoir. (Vx.)
ABSBAV (a+6) n. m. Marteau de couvreur, servant
ft couper et a clouer les lattes et les ardoises.
AJMBCBBMBIfT(a-a^-cAe-man)n.m. Action d'as-
secher. Etat de ce qui est assecbe.
AMIBCMBM {a-ei-ehi) v. a. Priver d'eau.
AMBMBLAGB (a-san) n. m. Action d'assembler.
Reunion de plu-
i
sieurs choaea, soit
au physique, soit au
moral : assemblage
de vices et de ver-
tus. Menuit. Ma-
nitre de joindre
ensemble dea pieces
de bois. Impr.
Mise en ordre des
feuillcs imprimees. Atelier ou ■' execute ce travail.
AB0BMBUS (a-tan) n. m. Un des pas de la danse.
A00BMBLBB ( asan-bU ) n. f. Reunion de per-
sonnes dans un meme lieu. Ensemble des person nes
qui forment un m*me corps. V. Part. hist.
AMBMBLBMBIVT {a-san-ble-man) n. m. Action
d'assembler. .,
(a-san-blt) v. a. Mettre ensemble.
1. En bois; i. En far.
Digitized by
Google
ASS -
rAnnlr • assembler des troupes, les feuilUs d'unlivre.
jSndre TaZmbler des pikes de charpente Convo-
que", reunlr : assembler U Siiuit. Ant. »»»r«"-
q TwitHBLBIR, BUMB (a-san, eu-se) n. et adj.
Oui assemble : Jupiter assembleur de nuies. Itnpr.
Qui fait l'assemblage des feuilles imprimees.
AMMBWBR ia-*e?n£) v. a. flat, assignors, designer.
— Se conj. commo amener.) Porter avec violence :
assener un coup de sabre.
jaMMBWTlMBWT (asan-tt-man) n. m. Consente-
ment volontaire. Approbation, acquiescement. Ant.
AMMBNTIR (o-«an) t. n. Donner son assentiment.
(Vx ) Chass. Reconnaltre la voie : assentir du cerj.
K MHBOW (o-soir) v. a. (lat. awtdere. - J assieds,
tu assieds. il assied, nous asseyons, vous asseycz, its
assevent, ou fassois, tu assois, etc. fasseyais, nous
assertions ou fassoyais, etc. J'assis, nous assimes
Sassiirai. nous astierons, ou fassoirax, nous assoi-
tons etc. fassiirais, nous assxirxons, ou j assoxrau,
nous assoirions, etc. Asueds, asseyons, ou assois,
assoyons, etc. Que fasseye, que nous asseywns, ou
auefassoie, que nous assoyions, etc. Que jassisse,
hue nous assissions. Asseyant ou assoyant. Assxs } e.
On dit toujour* au flg. : fassois, fassoyais, j as-
ioArai,fa7soirais, etc.) Mcttre sur un si*ge. Poser
sur quelque cho*! de aolide. Fig . Btablir : asseoir un
camp, des impositions, un gouvernement, etc. * »•-
••air v. pr. Se mettre sur son seant.
AMBKEAVX (a-se-rd) n. ra. pi. Mines. FaiUe d une
couche ardoisiAre. (Le sing, assereau est peu us.)
AiSBHMMTB, B ia~s*r-man) adj. Qui a prete
sennent au gouvernement. a la constitution : fonc-
iionnaire aSsermenti. Pritre, curd, Jvique asser-
menU, pretre, cure, evcque qui, en I7W, avail prite
aermeni a la constitution civile du clerg*.
AgflBUHUrrBB (a-ser-man-ti) v. a. Kaire preter
sennent : assermenter un fonctionnaire.un Umoin.
AMMBRTir, IVB {a-ser) adj. Qui a le caractere
de l'assertion : proposition assertive.
AnmmwtTlom(£ser*i-on) n. f. (lat. asserere, afflr-
mer). Affirmation, proposition qu'on soutient comme
AMMBRV1R (a-sir) v. a. AssujeUir. reduire a l'es-
clavage, a une dependance extreme. Fig.Asstrvxr ses
passions, lea dompter. Ant. Bell%r«r, ■"•■»■"'■
AMMBRViMMA&T {o-ser-vi-son), B adj. Qui aeser-
vit : condition osservitsonte.
AMMBRV1MMBMB1VT (a~*tr-vi-se-man) n. m. btat
do ce qui est asscrvi. AKSUJettisscment, dependance.
Ant. AfrsMhiueMRt, liberation.
AMMBRVIMMBI'R (a-ser-vi~seur) n. m. Celui qui
asaervit. Ant. l.lberat»»r, alruelilimr.
AMMBMMBUR (a-se) adj. ct n. m. (lat. assidere, • as-
seoir aupres). Adjoint a un Juge : conseilleras$esseur.
AMNBMMORA1. ou A0MMMRIAL, B, AUX
(a-se'-so) adj. Qui a rapport a I'Msessorat.
MBBBiOKAT (a-se^so-ra) ou AMBIBOB1AT
(<i-««-so-r<-a) n. m. Charge, fonctions d'assessour.
AMMBTTB [a+4-te) n. f. 8yn. de asbeau.
AMMBV1.BR {a-seu-U) v. a. Fairo qu'on soit seul.
fVx ) I On dit mleux kssiuubr.] _
AMMBK {a-si) adv. (preT. ad, et lat. safis, sufAsam-
ment). En quantite suffisante, sufflsainment
AMMIBiXATlOB (a-«i-6i-to-*t-onl n. f. Attribution
du son sifrtant a une lettre qui ne 1 a pas ordmalre-
ment : I'astibilation du t a lieu dans xnertve, tdtotie,
assibilation, etc. . M .
AiiWiLBR (a-«, W) v.a. Donner le son aifflant de «.
AMMIBV, B (o-«) adj. (lat. aMirfere, se tenir au-
pres). Exact a se rendre ou le devoir l'appelle : com-
mit assidu. Qui rend des aoins continued : courlxsam
assidus. Applique sans cesse : assidu a Vitude. Con-
tinu : travail assidu. Ant. ■■•xact, »**U«e«t.
AMM1DUITB (a-»i) n. f. Exactitude, application.
Continuito de soins ; presence frequente dans un lieu,
aupres de quelqu'un. Ant. I«e*«e«*s^e, ••bII-
'ammHsCmbIVT {a-si-dd-man) adv. Avec assiduite.
Constamment, continuellement.
AMM1BGB, B (asi-i-j4)*Ai. Dont on fait le siege :
ville assiigie. N. Personne qui se trouvc dans la
place au moment du sifcge : les assises.
AMMiBUEA.vr (a-si-4-jan), B adj. et n. Qui aesiege:
armie assteyeante; les astiigeants. Ant. A»»i*i*.
ASS
AMM1BGBR {arsi-4-ji) v. a. (pref. aAet lat. sedere.
s'etablir. — Se coni. comme abriger.) Faire le siege
d'une place. Fig. Obseder, importuner.
AMMIBTTB (a-si+te) n. f. (rod. asseoir). Manttre
d'etre assis, place. Position stable d'un corps : I as-
siette d'une poutre. Piece de valsseUe plate dans la-
quelle chaque convive recoil les aliments. Fig. D»s-
posiUon de l'esprit : la vertu tient Vdme dans une
assiette inibranlable. V—toif 4« I'ls»M«, sa base,
son fondement. Pop. Avoir Vassiette au bsurre, loc.
adv. Etre dans 1'aisance, les bonneurs.
(a-si-4-U ) n. f. Contenu d'une assiette.
AMMIfiNABlA (a-si-gna) adj. Qui pens etre deter-
mine avec precision. Qui pcut etr« somme de compa-
raltre en justice.
AMMlttNAT (a-ei-gna) n. m. Panier-monnaie dont
la valeur etait asswnie sur lee blene nationaux :
cries en 1789, les assignats furent supprisnis en i797.
AMMlCUf ATlBIf {a-si-gna-si-on) n. f. Citation de-
vant le juge. Attribution de fonds a un pavement.
AMMIGNBR {a-si-gni) v. a. (pref. ad, et lat. signstm,
sUme). Appeler quelqu'un en justice. A fleeter un fonds
a un payement. Fig. Affecter, donner, determiner :
assigner une place, un rendet-vous, une cause d un
Gvinsment. . _ „ _ .. A . ,
AMMiMll.ABIl.iTB (a-si) n. f. QuaUte de ce qui
est assimilable. _ , ...
AMM1II11.AB1A (a-si) adj. Qui peut etre assimile.
Qui peut etre convert! en la propre substance de
l'etre qui s'en nourrit : toutes les substances alimen-
taires ne sont pas assunilables.
AMM1M11.ATBIJR, TRICB (<wt) adj. Qui assi-
mile : fonctions assimilat rices.
AMM1R1LAT1V, IVB (o-si) adj. Qui a U faculte
d'assimiler. . .... «
AMM1RH.AT10HT [a-si, st-on) n. f. AcUon d assi-
AMMlMll.BR (a-si-mi-li) v.a. (pref. ad, et lat. tfrnf-
lis, scmblable). Rendre semblabie : rivrognerie asst-
mile Ihomme a la brute. Etablir une comparalson.
Nawlallfr v. pr. Se comparer : s asstmiler aux
grands hommes. Physiq. Appropriera sa substance:
sassimiler des aliments. Ant. »lffer««eler • •*p»r«r.
AMM1M. B (a-si, i-se) adj. Qui est sur son seant.
Situe. Pig. Bien etabli : rtputation bien assise.
AMMIMB (a-si-ze) n. f. (subst. partic. de asseoir).
Rang de pierree posees borixontalenant. PI. Cssr
d'«Mi»««, tribunal institue pour juger les causes eri-
minelles. Seances tenues parlesmaglstraU pour juger
les causes criminelles. — La cour d'assises aiege or-
dinalrement au cbef-lieu du departement plusleura
fols dans l'annee; elle se compose dun president aa-
sistede deux autres magistrats et d'un jury de douse
membres ou jures.
AMM1MTAIVCB (a-sis-tanse) n. f. Aide, seeours :
on dott assistance aux malheureux. Presence dun
magistrat ou d'un pretre, lorsqu'elle est requise. Aa-
semblee, auditoire : son discours ravit r assistance.
A«»ktMc« pMbli^va, administration publiquo de
■ecours et de bienfaisance. AaalMMteo Jsidlrlsdr*,
institution qui facilite ou procure gratuitement aux
indigenu la defense de leurs droiU en justice.
AMMIMTAHT,B (a-sis-tan) adj .Qui assiste.qui aide.
N. m. pi. Personnes assemblies dans un me me lieu.
AMMIMTB (a-sis-ti), B n- Qui Jouit du benefice do
lAMisUnce pubUque ou de rassisUnce Judiclalre.
AMM1MTBR {a-sis-ti) v. n. (pref. ad, et lat. sistere, se
tenir). Etre present : assister d une stance. V. a. Se-
courir, aider : assister un malheureux. Ant. Bwtr«,
deaaervlr. -..,-.,
AMMOC lATlOlf {asosi-Orsi-on) n.f.Acuondasso-
cier. Union de personnes pour un interfct, un but
commun. Association des idies, acte psycbologtque
par lequel une idee en evoque une autre.
AMMOCIB, B (a-so) a. Personne liee par association
avec une ou plusieurs autres.
AMMBCIBR (a+o-si-i) v. a. (pref. ad, et lat. soctart,
joindre. — Se conj. comme prier.) Faire entrer en
participation, en communaute : associer un ami a
une entreprise. Reunir en vue d'un but commun. Unir,
joindre : associer des idtes. » ••••el«r v. pr. Entrer
en societe avec. Ant. RtfMaeocler.
AMMBOKB (a+o-gke) n. m. Oalion eapagnoLdeaMne
A porter en Amerique le mcrcure servant a traiter
le mineral d' argent.
Digitized by
Google
ASS — (
A Wn r » (a-aot-fd}, B adj. Altere. Be dit surtout
au fig. : asmiffe de riekemm.
■ <■■■■■■■■ («-«o-fc-tnan) n. m. Succession me-
thodique d« cultures poor obtenlr d« sol lei metlleur*
resultats pocsieles mm raffaibUr. V. jAcaftae.
■ ■■■■■■ (a-eo-U) v. a. (rad. *>fe). Alterner leg
cultures <fun enamp. An. B — — l>r.
ftsBWBIB (e-eo*i)v. a. Rendre sombre : nuaae
etu ssismsril le eieL Fig. : J« chagrin assombrit.
ffmirtrlr v. pr. Devealr sombre. Aht. Belalrelr,
■ ■■»■■ ■■■ (a-se-nsan), B adj. Fam. Fatigant,
eaauyeux ft. Texees : travail, homme, diecours assom-
(e-se-ml) v. s. Tuer en frappant
"taUre iTee exces. Fig. Confoi
portuner : mommcr de euetfiont.
laso-meur) n. m. _Qui atiomme.
Mast. Bsttrs iTee exces.
Font. Ub|
avec
•ndre,
qaieertft
Matt de boissoas de baa stage.
eoftpja
{a-so-moir) n. m. Tout instrument
Sorts de baton plombe. Fam.
lTB(a-softfi] adj. PAtios .Auxiliaire :
( a so n s st-on) n. f.
ingesnent amosnptif.
f <Ml l i4li (e^senp-si-on) n. f. Oat. osramers,
r). Enlevement de la sainte Vierge au del
far ks safes. Jour oft realise celebre la fete de ce
miracle (Is aodt). (Bum (Tart representant eet sve-
de Cautel est une Assumption.
no) n. f. Rime imparfaite reposant
it cur Tldentits de la voyelle aceentuee,
comM: sombre, tondre; peindre, peintre; tonthe,
onde. etc. Asr. Bi— o ibisb
•■■•■•■ I (a-ee-nan), ■ *4J- Qui prodult une as-
soaance ._Ajr r- MtMaeal.
AMOBTt, ■ (e-sor) adj. Qui se convient : epoux
memrtu: eouie urs am ortiee.
aB*e)Bi ■■■■Jl (a-sor-rt-man) a. m. Convenance :
tamor t ima n t de em contours est agreable. Assemblage
nnaipln de eboses qui vout ensemble : a§$ortim*nt de
bijoux. Collection de ssarchandises de meme genre :
r) t. a. Reunir des personnes, dee
race etc"
fonde d?amortim tant.
chosse qui se eonvte'nnent : amortir am etoffes', des
convive*. Approvisionner de efaoees assorties: amortir
mm mmgarin. *V mm mm rlr v. pr. Be convenir : ess cou-
Jcvrs s flssnrfiejruf. Anr. Bi iss uH lr.
!■■•■■ BSBAWI (o-sor-/<-ea»), B adj . Qui assortit
i em bien : fwiiwr assorttssaals d
rAe).
IT {enow-cA*-msmj a. m. (de sou-
it la base dn triangle dun fronton.
<e-*eu) v. a. (pref. ad*, et lat. sop ire, ea-
•). Bndormir ft demi : T^Aer amoupit. Fig. Cal-
mer, empacner Tedat d"une chose f ach e us c : assoupir
la doulrur. V mmmmm m to r v. pr. S'endormir ft moitie.
iBtCHM AWT {a-*xu-pi-*an), B adj. Qui as-
soapit.
am amp IBBBMBBT fe-#oit-pi-**-m<xn) o. m. Etat
d"uae penonne assoupie. Fig. Nonchalanee extreme :
kontsMxamottpimtrntnt.
AmwmmnJm («-«om) t. a. Rendre soaple : arnou-
ptir mm itoffs, fee mtiseles. Fig. : amouplir le carae-
lere. Anr. B*Mftr on wnimw,
9 MmmK9%JmUMMm (m mu p U-sajt) a. m. Trnite-
meat que Too fait subhr aax nU da sole pour lee as-
HMCTIIi ai W ' f (a-«NhplirM-man) n. m.
AeUoa d'aaeoupUr : armwmfamoupiUminmL Fig. :
amouplUsomtmt dm oanmetdra.
•akmimmtm (a-mmr) v. a. Rendre eomme sourd.
Rendre moiae eelstant : amour di r un son.
■— WWABT (o-eowr-di-eim), B adj. Qui as-
sour ditj bn*U mm i u r di s um t .
Action d'sasou rdir. Reaultat de cette action.
V1B (a-eeu) t. a. (autre forme de assowpir).
pleineme nt: as s o u eir sa faint, sa vengeancw.
vumtuuan (a*ou-vi~m-man) n. m. Ac-
boa d'assonTir. Rtat de ee qui est assouvi : amouvis-
mount da la faint, dm dmirs.
Ol Ulll lB (a-m-jk-tir) ou ABBfJABTIB (a-*u)
». a. ftoumattre, asserrir. subjuguer t assujtttir un
— -i. .^_^_j. — y.--_ j-w.^ -*. Finer :■
neasdt . Aetreindre : amnfatir dra
amnmttkr une port*. Ajct. MM«pbsv
M Bu msmi Ii BBABT (a-sWeJ o
•ABT (**u-fUirsan), B adj
traaaiZ amuJtUiMtant.
t*9%r
gene, aesujetiit :
AST
k/e) ou .
(arturji-t^m^nan) n. m*. Action d*as-
mjettir. Etat de d^pendance, de •oumission.F(f . Con-
trainte,faJetlon:M0TandeMra ms amujettimiments.
SJMHJbTbb (a-eu^mi) t. a. (pref.ad,etlatSMmere,
prendre). Prendre iut sol, se charger de : - —
une rmponsabiliti. Airr. Bee»er, reje
AJMVBABtB (a-su) adj. Qui pent etre assurd, ga-
ranti par une eompagnie d'assurance.
ABflliBAMCB (a-eu) n. f. Coniance. seeuriid: rtpon-
dre avec amuranee. Certitude : fed tamuranc* que...
Oaraatie, gage, promesse formelle. Fig. C«—pngito
dPmammrmm—* societd qui. moyennant le payement
d'une prime fixe et reguliere, garantit see membres
contre les risques dTineendle, grele, inondatlon, nau-
frage. etc. A*t. laeevtfftsWto, deerte, keetsaNeaw
AaViDBB, B (a-eu) adj. Ferme, hard! : pas, air,
regard amuri. Certain, garanti : sucem amuri. N.
Qui est garanti par un contrat d'assurance.
AaWBBBlBliT (arsu-ri-man\ adv. Certainement.
AJMUBBB (a-su-rd) r. a. Rendre sar, durable : as-
surer le bonheur de quelqu*un. Rendre stable : assurer
un mur. Oarantir : amurer une creance. 8'engager ft
rembourspr les pertee : amurer une recolte. Aillr-
mer : amurer un fait d queUp/un. Mettre dans un
6tat de certitude : assurer quelqu'un d'une chose.
sTmm m rmw v. pr. Se procurer la certitude : nous
nous sommes assures que... Arreter : s'assurer <Cun
coupable. Passer un contrat d'assurance.
AMOBBVB (a-eu) n. m. Celui qui assure un narire
contre le naufrage, une maison contre l'lncendie, etc.
ABflTBIBB, BBBB (a-el+i-in, 4~ne) adj. et n. De
rAssyrie. — Aut AssTRian. II atteignit sous Assur-
banipal un naut degrd de perfection. Le palais asuy-
rien se compose d'une serie de grandes salles et de
couloirs, d'un ensemble asses pen varie. Mais la
sculpture y etait repandue ft profusion : des taureaux
ailes sides figures colossales apparaisssient ft l'exte-
rieur ; ft rinterieur se deroulaient en de multiples
bas-reliefs les chesses et les rictoires du prince. Les
figures humaines sont de Teritables portraits. Les
animaux sont representee avec beaucoup de talent
et de verite. De remarquables effets decoratif s etaient
" ' de briques emaiilees et l'usage
de peindfe les bas-reliefs. L'ameublemcnt et la bi-
jouterie des Assyriens ont produit des oeuvres d'une
grande perfection. (V. page 70.)
AMYB1BI4KI1B (o-#», jC) n. f. Science qui s'oc-
cupe des antlquites assyrlennes.
ASftYBJBlVOCIOB (a-H, lo-ght) n. m. Celui qui
<tudie les antlquites assyriennes.
ASTATISJUB (as-ta) adj.Qulpresente l'etatd'equl-
ASTATIOI
bre indifferent : syi
tiques, systems de deux aiguilles egalement aiman-
lerent : system* astahque. Aiguilles asta-
Arttria.
Mes, relfees entre elles et dlsposecs de facon que les
poles de noma contraires soient en regard, de telle
sorte que la terre n'ait aucune action sur le systeme.
ASBTBB (at-lcr') n. m. Genre de com posses dont une
espece, Taster de Chine, est la reine-margueritc.
AJrrBKlB (as-ti-rt) n. f. Echi-
noderms appele vulgairement
itoile de mer.
AaiTBBMMB (as-t4-ris-me)
n. m. Syn. de constbllation.
ABTBRMQVB {as-ti-rls-ke)
nm. Signe typographique en forme d*etoi!e pour
lndiquer un renvoi, une lacune, etc. (•).
ASTiaalDE (as-ti+o-ide) n. m. fgr. astfr, astre,
et eidos, aspect). Kom depetftes pLanetes visible* au
telescope et eirculant entre Mars et Jupiter. Nom
donne aux aerolitbes. bolides, ctoiles filantes, etc.
ABTBB2V1B (as-ti-nt) n. f . (du gr. a priv., el slhenos,
force). Diminution de Taction organ ique.
AavrBBMiBVB (os-^)adj. Qui tisnt ft Taathenie.
AUTBBATiaiK {as~ma) adj. De la nature de
Tasthme. N. Qui est affects d'un asthme.
IB {a$-me) n. m. (gr. asthma, respiration
difficile). Maladis cs^acterisee par des suffocations
intermitteatss : Vasthme mt frequent che* Us vieil-
lards. — Les astbmatiques doivent se premunir
contre les variations de la temperature, porter des
habits cbauds et legers et s'abstenir de bois«ons
alcooliques, d'sJiments trop lourds.
Digitized by VJUUV
1KUOS
AST
AST
Amt uitiiii at r»n«i ; 1. Teglathphalaiar HI (British Momujdj ; J. Taureau aiU (Louvre) ; 3. Lion en broaso (Louvre) ; I. Liotme
bleieee (British Museum); S. Sargon (Louvre); 6. Griffon *il«, frise du palais de Darius (Louvre); 1. Empreinte d'uo *cmu
(Muse* da la Haye); I. Hereule Auyrien ; 9. Chapiteau du palais da Darius (Louvre) ; 10. Frise des archer*, palais da Darius (Louvre).
ASTl (a»-ri) n. m. Vin mousseux r*colte aux en-
virons d'Asti (Italic).
ASTIC (as-tik) n. m. Os dc cheval dont les cordon-
niers se fervent pour lisser le* semelles des souliers.
AATICOT (eu-ti-ko) n. m. Sorte de vcr de viande
dont on se sert pour la peche.
AATirOTKH (as-ti-ko-tt) v. a. Fam. Tracasser
pour des bagatelles.
AMTlttHATB (as-tigh-ma-te) adj. Qui est affecte
d'astigmatisme.
AATlilftlATUIVB (as-tigh-ma-tis-me, n. m. Trou-
ble de la vision par deraut de courbure du cristallin.
AflTIQlBft Cas-ti-ki) v. a. Paire rcluirc en frottant
avee un aslic. Faire briller un Iquipemcnl niilitaire.
Ren dre lu isants des objets ou des uttonsilcs en metal.
A«THACi ALB (as-fra) n. m. (gr. astragalo»).Arxhit.
Moulure qui couronne la partie su-
perieure d une colonne. A nat. Un des
on du pied. Bot. Genre de legumineu-
ses papilionacecs. originaires de
l'Asic et dont certaines especes don-
nent la gomme adragante.
ASTRAKAI ou ANTKAC'AX . ..,„,.
{as-tra) a. m. Fourrure dagneau ' A,UB « U# -
mort-ne, a poil frise, prepared k Astrakan ou sui-
vant les memes procedes.
AMTKAL (as-tral), B adj. Des astres : influences
astrales. Lampe astrale, lampe dont la lumiere tombe
de haut en bas, sans porter d ombre par scs appuis.
ABTHB ^as-tre) n. m. (gr. astron) Corps celeste.
Fig. Beauty rare : cette femme est un a*tre.
AiTHBlNDBB (as-trin-drt) v. a. (lat. astrtngere,
lier, attacher. — Se oonj. oomnie craindre.) Obllger,
uoumettre, assujettir. aVaatreladre v. pr. S'assujettir
k : s'astreindre a des occupations, a des travaux.
Ant. Dispenser, ueaptar.
A9TMEI2VTB (as-trin-tej n. f. Svn. de contrainte.
ASTllCTir, IVB fo5-rriA)adj.'Qui est astringent :
remidc astrictif; substance astrictive. Ant. Lasatlf.
A0TRIVTION (as-trik-si-on) n. f. Effct produit
par un astringent.
ABTBillVGBNCB (as-trin-jan-se) n. f. Qualite* de
cc qui est astringent.
A0THi!fCiKI«T (as-trin-jan). B adj. (lat- astrin-
gere, resserrer). Mid. Qui resserre : remedt astrin-
gent. N. m. : un astringent. Ant. Lax at if.
ASTROLABE (as-tro) n. m. (gr. astron, astre, et
lambanein, prendre). Instrument pour mesurcr la posi-
tion des astres et leur hauteur au-dessusde l'horuon.
AiTROLlTKE (as-tro) adi. et n. (gr. astron,
astre, et latreueinj adorer). Se dit d'un adorateur des
astres : lejt Chaldecns itaient astroldtrts.
AflTKOLATKIB (as-tro-ld-trt) n. f. Adoration des
astres. Culte rendu aux astres.
AftTROLOttlB (as-tro-lo-jt) n. f. (gr astron, astre,
et logos, discours). Art de predire les e Tenements
d'apreti l'inspection des astres. — Cette science
chimerique pretendait predire l'avenir par l'ins-
pection des astres, comme s'ils pouvaient avoir quel-
que influence sur les evenemenU qui dependent uni-
quement de la volonte de 1'homxne et de ton libr*»
arbitre.Nee en Chaldee, l'astrologie passa en Egypte,
de Ik en Grcce, puis en Italie, et de la dans tout I Oc-
cident de l'Burope. 6n a peine a croire que les hommes
les plus celebres dans tous les temps, que Taeite, Ga-
lien. saint Thomas d'Aquin. Tycho-Brahe, Kapler et
mille autres, s'ensoientoccupe».Chaque prince avait
un astrologue asacour ; celui de Louis XI se nominal l
Galt;otti,et celui de Catherine de Medicis Cdme Rug-
gieri, tous les deux Italiens. II ne naissait pas un per-
sonnagedequelque importance sans qu'on appelat un
astrologue pour tir«r son horoscope. Cette absurile su-
perstition ne dlsparut rompl^tement qu'au xvu< siecle.
AMTKOL*f*|OIB (as-tro) adj. Qui appartient k
l'astrologie : observation astrologique.
ABTROLOOl9lJBBlBNT(at-fro, ke-man) ad v.D'a-
pres l'astrologie : horoscujte tire astrologiquement.
Digitized by VjVJ^V
IV^
AST
BCB (<M-/ro-/o-yAe) n. m. Qui s'adonne
h l'astrologie.
Mmwumtmmm
I (a$-tro) n. m. Qui connatt l'nstro-
,^«j ou qui s'en occupe.
A«ra«!(«aiB (os-tro-no-mf) s. f. (gr. OJ/ron,
astn, et nomas, lol). Science qui traite des astres. —
L'astronomie apprend a determiner la position rela-
tive des astrea, leur configuration, et k constater les
lois de leunmouvementa- Son origine se perd dans la
noit dea tempi ; lea philosophes grecs puiserent une
partie de lean connaissaaces astronomiques chez les
Egyptiens; Pythagore enseignait 1« mouvement quo-
tidien de la terre ear eon axe, et son mouTement an-
nuel antour du aoleil ; il rattacha lea planetes et lea
eomeses au systeme aolaire (140 av. J.-C). Ptolemee,
celebre astronome de l'ecole d'Alexandrle, etablit un
systeme eomplet qu'adopterent toutcs lea nations;
11 admcUait, contrairemeat a Pythagore, que la terre
etait plaeee au eentw da monde at que tous lea
astres te mouvaient antour d'elle. Au xv« siecle. Co-
pernic, Mstrononw ailemand, detnontra lea erreurs de
PioleWeetraineaalaseienceastronomiqueauxideeB
de Pythagore. (T. U carte du ciel, au mot tkebk.)
junmmM+Ma%1M (ae-fru) ad). Qui concerne l'as-
troMssde : observat ion astron omigue.
Afllll — 1ft !■■■ II ff (at-tro, ke-man) adv.
Sa»aa4 lea prineipt* da raatronomie.
~^~t (us rat at) ■ f. Pineaae mechante. Ant.
. *m ^ t*mmehimm f droitar*.
( as-tu-si-eurse-man ) ad t .
. Am . l < f le— i t, f f c fcwr iic
■*"* BBBB las-tu-si-eH, eu-ze) adj. Qui a
'. Caadtte, «>•**, fYaac, Ujal.
(«-*», trt) n. f. DeYaut de symetric.
(a-si) adj. 8ana symitrie.
(***np) n. f. (gr. a priv., sun, avec,
»}. Geom. Ligne droite qui s'appro-
testt d'une ligne courbe aana pouvoir
trer.
O.ITB (a-$inp) adj. Qui a rapport ft
„. . I (a-si) adj. et n. m. (gr. asvnar-
m\. Ea metrique ancienne, se dit d'un Ten lyriquc
compose de detox membrea, dont cbacun peut etre
eonsideTd comme un Ten particulier.
Aimim (a-sin) n. f. (gr. a priv., et sundein,
joindre). Pigure qui eonsiste k supprimer dans une
phraae lea parUculea conjonclives.
ABYBTOI.aB (a-sis-to-lt) n. f. (gr. a priv., et sus-
tcli, contraction). Baaemble dea troubles das a l'aflai-
bOsaement du coeur.
ATABAXAB (tat) n. f. (gr. a priT., et farajsetn,
trouble?). Btat d'une penonne que rien n'emeut.
ATATIOCB adj. Qui se rapporte k l'atavisrae.
ATAruuBB (tTis-me) n. m. (lat. alavus, bisafeul).
Bereditt de certaina caracteres Tenus des aleux, des
ascendants.
ATAX1B (Jfcrf) n. f. Incoordination pathologique
dea mowements da corps : ataxie locomotrice.
iTAIlfin (A»i-*e) adj. Qui appartientkl'ataxie.
N- Atteint d'ataxie.
ATBLB n. ax Oenre de aingea americains, dits
tinaes oraignits. k cause de la longueur demesuree
de tears membrea.
anum ili-i) n- m. Lieu ou travaillent des ou-
vriera, dea article*, etc Les ouvrien ou eleve* tra-
Taillant sous un maitre.
ATmEMJUtmrn (teUa-ne) n. f. pL Chez les Romains,
farces popolaires qui aTaient pris naissance a Atella.
ATBUitmnvr ou ATKHnotuRirr (a-/<*r-
i n. m. Accommodement d'un debiteur avec
ackn poor les paTer a terme oonvenu. Par
txt . D*lai , tergiver sation (nVmploie lurtout au plur.).
ATIB MTU {*-ier-moi-ii) v. a. (Se conj. commc
aboytr.) Betarder le terme d'un payement. Fig.
DUKrer, reasettre, ajoumer.
ATMBX (/rf) adj. et n. fgr. a priv., et I Aeo», Dieu). Qui
a* reeoanalt point Texisieoce de Dieu. Ant. •<!■««.
ATIIIIU (/^-is-me) n- m. Doctrine des athees.
ATHKiSTie^rB (le^-ts-H-Are) adj. Qui a rapport k
rath*Ums.
ATBBfKB (tc^na) n- m. (du gr. AtMni, Minerve,
de>sse des beaux-arts). Btabilsaement ou des saTants,
AUanto.
— ATO
des gens de lettrea se rlonissent pour faire des cours,
des lectures.
ATBBUUL, B, AITS (t&r) adj. Se dit des eaux
minerales froides.
ATHBBJUlfl ou ATBBBVIQVB {t&r) adj. Se
dit d'un corps qui ne se laisse pas travener par les
radiations calorinques.
A1HLBTB (at-lb-te) n. m. (gr. athlos, combat).
Lutteur qui flgurait dans les Jeux et les ezercices
gymnasti^ues des anciens. Homme tres fort.
ATBXBTl^VB lat-U) adj. Qui appartient auz
athletes : formes athlitiques ; force athutique.
ATBXJCTIMBB (at-U-tis^me) n. m. Ensemble des
eze rcices oorporels auxquels se livrent les athletes.
ATBBsBPBIB (fmrfp-sffn. f. (a priv., et gr. trt p he in,
nourrir). Ddfaut d'assimilaUon des aliments, ame-
nant cheslea enfants une ddnutrition progressive.
ATE.AMTB (de Atlas, n. myth.)
n. m. Figure d*homme qui loutient -
un ouTrage d'architecture.
ATLANT1$VB adj. Qui se rap-
porte a I' Atlas ou k l'Atlantique :
littoral atlantique. Y. Part. hist.
ATXA0 (lass) n. m. (de Atlas, n.
myth.). Premiere vertebra du cou
(qui supporte la tete, de la mime ma-
nlere qu Atlas lupportait le monde).
Rccueu de cartes geograpbiques.
Planches jointes a un ouvrage.
ATMOarai«B {mos-fh) n. f. (gr.
attnos, vapeur, et sphaira, sphere).
Masse d'air qui envlronne la terre.
Poids d'une colonne cylindrique de
mercure. ayant pour hauteur 76 cent ,
et pour base 1 cent, carrd (1.033 gr.
environ), qua Ton prend pour unite" de pression dans
I'etude des gax : pression de dix, de vingt atmo-
spheres. — iyatmosphere doit afiecter la forme d'un
spherolde beaucoup plus aplali que ne Test la terre ;
on n'est pas completement flx6 sur son epaisseur, qui
ne paralt cependant pas depasser une soixantaine de
kilometres. L'atmosphere exerce sur toui les corps k
la surface de la terre une pression dite pression at-
mospherique, qui est variable et que Ton eHudie ft
l'aiae du barome'tre; cette pression moyenne est de
1.033 gr. par cent- carre, de sorte que la pression sur
un homme de grandeur ordinaire est d'environ
11.000 kilogrammes. Si nous ne sommes pas e'erase's
par cet enorme poids, e'est qu'il est sans cesse con t re-
balance par la reaction des fluides dont notre corps
est rempli. Les couches d'air qui constituent l'atmo-
sphere se refroidissent k mesure qu'on s'elere d'envi-
ron 1° par 415 metres environ, (v. air.) Les obser-
vations astronomiques demontrent que les planetea
et leurs satellites (la lune exceptee) sont ^galement
entoures d'une atmosphere.
ATaOftPBBBl^CB (mos-ff) adj. Qui a rapport a
1'atmosphere : pression. ph£nom4ne atrnosphirique.
ATOLL ou ATTOLL n. m. He coral lien ne, formant
un anneau plus ou moins continu autour d'une lagune
int6rieure.
ATOMS n. m. (gr. atomos, qu'on ne peut diviser).
Corps regarde comme indivisible k cause de sa peti-
tesse, ot qui forme la plus petite quantity d'un 414-
ment pouvant entrer en combinaison. Element des
corps. Fig. Corps relativement tres petit : les hommes
sont des atomes,dans I'univers.
ATOMIC 1TB n. f. Chim. Syn. de talkrcb.
ATOMIQIB adj. Qui a rapport aux atomes : thio-
He atomique. Poids atomique, poids relatif des atomes
des diven corps. Notation atomique, notation chi-
mlqne basee sur la consideration des poids atomtques.
ATOMlflMK (mis-me) n. m. Systems des philoso-
phes qui prdtendent expliquer la formation de I'uni-
vers par la combinaison fortuite des atomes.
ATOMIiTB (tnis-te) n. m. Partisan de l'atomisme.
ATOMIBTI^VB {mis-ti-ke) adj. Qui concerne l'ato-
misme. N.f.Theorie chimique ayantl'atome pourhase.
ATOBTB adj. (gr. a priv., et tonos, ton). Fixe, im-
mobile, sans expression, en parlant de l'osil, du re-
gard. Sans Tigucur, lnerte. Non accentue : voyelle
atone.
ATOWIB (nf) n. f. Manque de force, de vitality.
ATOniQUB adj. Qui result* de l'atonie : etat ato-
nique.
Digitized by VjOOQlC
ATO —
ATBUBft n. m. Tout ee qui *crt a la parure des
femmes : jeune fille parte de ses plus beaux atours.
ATBUaaBBB (ni) v. a. (rad. atour). Parer. (Vx.)
ATOUT (tou) n. m. Carte de la couleur qui re-
tourne. Fam. Coup.
ATPXIQI/B (ksi-ke) adj. (gr. a priv., et toxikon,
poison). Qui n'a point do venin.
ATBABILAIM (li-re) adj. et n. D numeur noire.
ATKABILB n. f. (lat. atra, noire, et bilie, bile).
Mid. anc. Bile noire, melancolie. Une des quatre
humours de Galien.
Atrb a m. (anc all ostrich). Foyer de la chemlnee.
ATBUl'M (om') n. m. Chez lei Remains, eour in-
tcricure entouree d'un portique. Pi. des atria.
ATKBCB adl. (lat. atrox, oeU). D'une eraaute
exceasive. Ho rrible a supporter : douleur atroce.
ATMOCBMBBT (man) adv. D'une maniere atroce.
ATBiOClTB n. f. Action atroce, eruelle. horrible.
ATROPHIC, (ft) n. f. (gr. a priv., et trophfi, nour-
riture). Mid. Deperissement d'un etre, d'Un organe,
par defaut de nutrition. Amalgrissement exeesstf.
ATROPHIC (fi-i), b adl. Mid. (rad. atrophic). Tree
amaigri : membrt atrophii.
aThophibh (ftri) v. a. {Se conj. comme pWcr.)
Mid. Paire perir par atrophic. S'atraaalar v. pr.
Perir par atrophic
ATBOPMB n. f. AlcaloTde extralt de la bella-
done : I' atropine fait dilater la pupille.
attarlbr (*') [sa-ta-bl(\ v. pr. Se mettre ft table.
ATTACH ai»t (a-ta-chan), B adj. Qui lnteresse,
fixe fortement l'attentton : lecture attachante.
ATTACBB (a-ta-che) n. f. O qui attache, lien,
courroie, etc. Endrolt ou est fixe un muscle. Partie
Jiui joint la main au bras, le pied a la jambe : avoir
es attaches fines. Fig. Ttnir quelqu'un d r attache,
le tenir dans un extreme assujettisscment. Mar. Port
d attache, port de depart et ifarrivee d'un navlre on
d'un service maritime.
ATTACHE (a-ta) n. m. Membre du personnel d'une
ambaasade, d'une legation : attachi m Hit aire.
ATTACnBMBIfT (a-ta-che-man) n. m. Sentiment
de vive affection qui unit a quelqu un ou a quelque
chose. Application : attachement au travail. Releve
journalier des travaux et dcpenses d'un entrepreneur.
ATTACHBR (a-ta-chi) v. a. Joindre. fortement
une chose a une autre. Fixer : attacker ses yeux sur
quelque chose. Fig. Lier par quelque chose qui plait,
oblige : attacker par la reconnaissance. Attribuer :
attacker du prix d un objet. Absol. Inleresser : cette
lecture attache. B'aitaeaer v. pr. Satlacker aux pas
de quelqu'un, le suivre sans cesse. S'attacker d quel-
qu'un, eprouver pour lui de l'affection. S'attacker d
quelque chose, s'y appliquer. Ant. Bataeher.
ATTACH* (at-ta-kuss] n. m. Genre d'insectes lepi-
dopteres nocturnes, renfermant de grands et beaux
papillons des regions tropicales.
ATTAOVAB1.B (a-ta-ka-ble) adj. Qui peut fttre at-
taque • place attaquable. Ant. flaattaejaable.
ATTAQUB (a-ta-ke) n. f. Action d'attaquer, agres-
sion. Fig. Acce* subit d'un mal : attaque d'apoplexie.
Atteinte : les attaques de la calomnie. Pop. Etre d 1 at-
taque, etre vigoureux. Ant. Bateaee. rlaaasa.
ATTAOVBR (a-ta-ki) v. a. AssaiUir le premier. Fig.
Provoquer, braver. Inlenter une action judicial re :
attaquer quelqu'un en justice. Ronger : la rouille
attaque le fer. ANT. Bataadra, prattae*, Hpaal e r.
ATTARPBR (a-tar-di)i. a. Mettre en retard : il
m'a attardi. i »n«H«r t. pr. 8e mettre en retard.
attbinbrb la-tin-dre) t. a. (pref. ad, et lat. tan-
gere, toucher. — Se conj. comme craindre.) Toucher
de loin : atteindrt (Tun coup de pierre. Joindre en che-
rain : atteindre celui qui itait en avant. Parvenir a :
atteindrt le but; atteindre une vieillesse avancie.
V. n., avec la prep, d, quand il y a effort, difficult* :
atteindre quplancher. Ant. If aaqaer.
ATTBIlfT (a-tin). B adj. Attaque : attelnt de la
peste. Atteint et convalncu, coupable de fait et re-
connu coupable en droit : atteint et convaincu de vol
llttTB - - -
(a-tin-te) n. f. Coup dont on est atteint,
frapp*. Fig. Dommage materiel ou prejudice moral :
atteinte du feu, de la maladie.
ATTBLAOB (a-te) n. m. Action ou maniere d'at-
teler : attelage mal fait. Ensemble de betes attelees.
^BR (a-te-li) v. a. (rad. attelle. — Prend
taches Chtr &c\i»- Y ;
se, petite piece de \ a *~\ J
bois, de fer-blane, \T #__T "N
de carton, etc., N ^ 6- ^^^* : X^
Sour maintenir n*
es os fractures. A . B . •"•"•• ihi 'Mf*?J
C, caUiar
- ATT
deux / devant une syllabe muette : f attelle.) Attadher
des animaux de trait k une volture. Ant. ~" *
ATTBLLR (a-
ti-le)n.{. Partie en
boladu collier dei
cherauxklaquelle .^mmmmmmsm *
les traits aont at- f^~S;y l
taches CWr.0clia- f v J
se, pe
bois, (
de
80
es os fractures.
ATTBLLB-
MBIfT (a-t*-U-man) n. m. Action d'atteler. Reaul-
tat de cette action.
ATTBLOlBB (a-te) n. f. Cheville mobile qui axe
les traits du choral au timon.
ATTBRAirr (a-te-nan), B adj. Contigu : cour atte-
nanle d la maison.
ATTBJVBAifT (a-ton-dan) (BB) loc. prep. Jusqu'a,
la realisation de... la atsaaa'aatt q«e loc. conj.
Jusqu'a ee que.
ATTBBBBtB (a-ton-dro) ▼. a. (pref. ad, et lat. ten-
derer tendre). Rester dans un lieu jusqu'a oe qu'arriTe
Quelqu'un, quelque ehose : attendre lennemi, tommi-
us. Fig. Etre pfet : le diner nous attend. V. n. Diffe-
rer : il faut attendre. B'asta aa > « r. pr. Compter sur,
cspsrer, preroir : s' attendre A une faveur. Paov. :
A H t m iBu a — I aam 1'shm, se dit en parlant d'un
rendet-Tous ou Ton ne rout pas allcr, d'une promease
qu'on ne veut pas tenir. TeaiS views 4 aatot 4 «jm!
■alt attaaaato, avec du temps et de la patience, on
reuasit, on vient a bout de tout.
ATTBBBB.IR (a-tan) v. a. Rendre tendre t la gmUe
attendrit les choux. Fig. Emouvoir : attendrir le eatur.
B'atsaadrlr v. pr. Devenir tendre : le gibier s atten-
drit quand il faisandt. Etre Amu. Ant. Parelr, •■■
dareir*
ATTBBBalllMIABT (a-tan-dri-»an), B adj. Qui
emeut l'Ame : paroles attendrissantes.
ATTBJWBKiMBMBIfT (a-ian-dri-se-man) n. m.
Btat de l'Ame eroue. Mouvement de tendresse, de
co mpas sion. Ant. Barelaaaa«aa«, aadarciaaaaiawS.
ATTBIVBU (a-tan) prep. Vu, eu egard : attendu les
ivi nemen ts. Atteada qaa loc. conj. vu que, puisque.
ATTBIfTAT (a-tan-ta) n. m. Entreprise oriminelle
centre les personnes ou les choses : Henri IV fut vie-
time de dix-neuf attentats.
ATTBNTATOIBB (a-tan) adj. Qui porte atteinte.
prejudice : mesure attentatoire.
ATTBBTB (a-tan-te) n. f. Etat de celui qui attend.
Te mps pendan t lequel on attend : itre dans Tattente.
Arikill'BB (a-tan-ti) v. n. (pref. ad, et lat. ten-
tare, tenter). Commettre une tentative oriminelle :
Damiens attenta d la vie de Louis XV.
_ ^ 1VB (fl tan) Qui & de ratUnUon
n : Hive attentif. Ant. Ir-" — ***
lOV (a-tan-si-on)n. t. (pref.
de l'application : Hive attentif. Ant. laat
flcieiix : avoir mUle attentions pour... Absol. et infer;
dere, tendre). Application d'esprit.
^Tif. ad. t tut. ten-
Fig. Pi. Soina af-
Attention I soyez attentif. Faute d'attention, par
manque d'attention. Ant. Btetraetlaa, laadver.
taa ce,
ATTBJITlOMIfB (a-tansi-o-ni), ■ adj. Qui a dea
pre venances .
ATTBirriTRMBirr (a-tan, man) adv. Avec at-
tention. Ant. BlatraiSeaieat.
ATTBBUAWT (a-ti-nu-an), ■ adi. Qui stWnue, rend
moins grave. ClreaataSaaeaa aMaaaaaiaa, qui ont
pour effet de diminuer la gravity d'un crime et
d'abaisser la peine. Ant. Agaravaat.
ATTBIBUATIOIV la-ti. si-on) n. f. Action d'atte-
nuer. Diminution, adoucissement : obtenir une atte-
nuation de peine. Ant. Agaravailaa.
ATTBB UB (a-tC), B adj. Bot. Qui diminue de la baan
au sommet on du sommet a la base : tige attinuie.
ATTBltVBft (a-ti-nu-i) v. a. (pref. ad, et lat. te-
nuis, leger). Rendre moins grave : le repentir atti-
nue la faute. Ant. Agaraver.
ATTBHBAttB (a-ti-ra-je) n. m. Mar. Lieu ou un
vaiaseau peut aborder la terre. Etat des approches de
la terre : de fatterrage dipend tatterrissage.
ATTBMBBt ia-ti-H) v. a. (rad. terre). Accabler :
ce coup Va atterri.
Digitized by
Google
ATT -
l (*~td-rir) r. n. (rad. Urrt). Prendre
, bmllcn eui atterrit.
AnWUMAU (a-t±ri-*m-je) a. m. Aetioa d'at-
terrir. de prendre tern : iVtfferrieaafe dun ballon;
lew eMn tew sont d'un eUtarrissmge difficile.
— MB5TT (a-teWi-ee-ftMUija. -
_ i epportee par let eaux.
ATTBBTAYftBW ia« , *^»-#»-o») a. f. Temoigaage;
dactaratioa. AiArmation verbal* ou eerite : alfeslaf ton
me Imm cossdaife. Aw. B e Aegasl oa.
ilTOtU (a-Us-U) r. a, (prdf. ad, et lat. testis,
teraoia). Certifier, aMurerla rente on la realite d'uno
eboee : attsster an fait. Preadre k temoia :f*n attests
les assistants. Ajrr. Blew, dderfer.
ATTICISM {at-ti-sis-me) a. m. (gr. attikismos).
Forme particuliere aa diakete attiqae. DeUcatesee de
goat, de langage, pexticuttere aux ecrivains attiques.
ATTMCTBTB (ai-ti-sis-te) a. m. Celui qui cherche a
reproduire le style dea ecmaias attiqae*.
Al ■ ■<»« (a-ri-rf) t. a. Baadre tiede : attUdir un
bouiUem; U vent attiidit Us saisons brulantes. Fig.
Mi
lettepaT
Duniauer I'ardear : raaaejare attieo'fc V ami tie",
ATTIOHi BMT (a-<ft-4di-et-fnan} a. m. Be-
roidisaemeat : rattiidissenumt da ramitii.
ATTBUa (sWi-d) a. ol Moat Tulgaire de l'aaone
lUeax au An til lea, etdel'aaaaaa a Hie Ma urice-
vam t+4i-f+j€) oa ATTiranarr («-«-
b. am. laaaXera datttfer oa d'etre attife. Toi-
partieuttere.
A il if mm la-ti-fi) t. a. Oroer, parar aeec recber-
cbe. awe aBactattoa. raMtftr r. pr . 8'oraar. separer.
AII1TII (a-fi-ff) a. m. Petit boaaet de femma
aa sap eJecle, s'afaacaat ea poiate »ur — - — -
le front.
ATTtfCV {at^ke) adi. (gr. otttaat).
Propre aux aacieas habitants de l'At-
tia.ee : dimUet* aUume. Sel attique,
raOIerie delicate at baa, particuliere
aa people eTAtbAaee. M. m. Arch. PeUt
etaeVe sapetiear poar oraer ou dlatimu-
fcrTctog T _
II ■■«■■■■»■ (ill ti-kt ■mil) nil _______
Aeee aa« elegan c e attiqae. * i ltam . J
ATTltAAlHSTa-fi) ad). Qui eat toa- ^^
eeptOde d'etre attire : forier eel moin$ attirabU d
eTdBEBBBYBna! dfBB? Iff /ff^
ATTimAJA, (A-tf-rA, J Bill.) a. m. (rad. aWiVer).
Qaaatiti da cboeas aeoeasairea A la guerre, aux roya-
gee, a la chases, etc. Fmn. Bagage* ■uperdua. Aecom-
pagneaaeAt faataeux at rata.
ATTlBAltT (^kn), B adj. Qui attire. Attrayaat,
■e<JUJMUlt. AJTT. ■iplMUMt.
ATTIBUUI i+ti-rf) ▼. a. Tirer A soi : rciman/
atfirc h fer. Fig. Appeler iur sol : attirer let re-
ATTMACfB i*-H-%*-4t) a. tn. Action d'attiaer.
(A(i-M-man) a.ai.ActioB d'attiwr
<m-tU»i) ▼. a. (nrer. ad, et (t«on). Bap-
prochcr lea tiaoaa pour lea feire mieux bruler. Fia.
Eaciter. alluaaer : •ttUw 1$ feu de la rivolte.
A-rriABtm, uwrnm (o-lt-»eur, eu-K) a. Celvi.
ceUe qui attiae.
ATTIAAIBA 's-ti-iOtr) ou ATTlAA^IfAlB (a-ti-
%Q-moir\ a ou Petit iaitrameot pour attiaer
le fru.
Affl'ITBB, B {a-ti) adj. Qui exiete on
▼erta d"aa titre oa de laabitude : courtier,
marrfuxnd attiiri.
ATTITBUam t+4ir+€) v. a. Charger en
titre d'uae foaoiioA (aaitA aeulement au
partle. aaaa*% CAAaa Plaeer lea chieas
daaa lea reUU fABf aMeadre la glbier.
a ■ nrtBB faMft B. t ptal aUitudme;
da lat. OfOtuA, aptttaaa). Poaltioa do
eorpa. ^4- H laaBjatajllaaa ail Ti li in ■ de
■ea dfapoeitioaa, S tea udefttioaa : a/(i-
tude MeAcetZ/aAlc.
ATTBffaBBT (A^ar^ar) a. m. (mot aagl.;
da ex fr. atom/, prtpoe* k). Offlcler public qui, en
Aagleterre, reaaplit lee fonclloru de procureur ou
«"a«oad. Aefr— j gd w dr eA, procureur general.
All BVCBBBiBBT (A-<ou-cAe-man) n. m. Action
da taaakir. Tact, eoatae4.
ATTBACTBVBl (<*-frok), TBICB adj. Qui agit
i form aUractric*.
AUiM«n.
ATT
ATTBACTir, iTB(o-fraA) adj. Qui attire : la fore*
attractive de I'atmmnt. Art. BvdawlaM;
ATTBACTIArY (a-fr***t-Oft) a. f. (prtf. aa, et lat.
fraAer*, tirer). Aetkm d'attirer. Phyeiq. Paiwaaoe ea
eerta da laqaeUe lea eorpa et lea partiea d*ua meene
eorpa s'attlreat reeiproquemeat. IM de V attraction
untvereelU ou lot da IlewUm, lot par laqueDe toua lea
eorpa de la nature aAttireat mntaelleraent ea raieon
direete dee maaaea et ea raiaoa iaTerae da carre dea
diataaeea. (Cette loi explique doao toua lea aware*
OMBta al eomplesea et at rariea dea aatrea.) Attrae-
alaa ■BaAdealaira ou ferae AA eaateeaaat, oeUa qui
s'exeree eatra lea parties d'ua aaaaie eorpa par la eon-
tact immediat. Afja e ateei lagiaJAajeie, eaUa par
laquelle lea aimaaU attireat la far. liaiirHi« dlae.
trfema 9 oelle par laquelle lea eorpa eleetriquea atti«
rent lea eorpa legera. N. f. pL Plaialra, diatractioaa :
lee attractions de Paris. Ant. BfpiloiBi
ATTBACTlTBMBlffT (a-irak, man) adr. Ateo
att raction .
ATTBA1BB (o-<re>e) t. a. (8econJ. comme traire.)
Att irer au moyen dua appal.
ATTBAIT (o-rre) n. m. Ce qui plait, charme,
attire : Vat trait des pUtisirs. Penchant, inclination :
suivre son at trait. PI. Agrements extdrieura d'une
fen une : d e chastes at traits,
ATTBAFB (a-rro-ye) n. f. Piege pour lea ani-
maux. Fam. Ruse, appareace trompeuae. Petite
tromperie, faite par plaJiaaaterle. Afar. Cordage qui
retieat, aaaujettit.
ATTB^tJPB-lAfJBBAliB (dd) n. m. Syn. de at-
tbapb-niau. PI. dea attrapf-lourdauds.
ATTBAPB-HBVCBB OU ATTBAPB-MBV-
CBBB a. m. Nom Tulgaire da la dionte, dont lea
feuilles ae replieat lonqu'un insecte vient s'y poser.
Piege pour lea moucbes. PL dea attrajte-movche ou
attrape-mouches.
ATTBAPB-lf 1AM fni^)ou ATTBAFB-If ItJAt B>
(gd) b. m . Base grossiere. PI. des attrape-nigauds,
ATTBAPBA [a-tra-pi) v. a. (rad. trappe). Prendre
k un piege : attraper tat loup. Fig. Tromper : se laisser
attraper par un fripon. Salsir au passage, atteindre
en oourant : attraper un Mvre. Atteindre, obtentr
par baaard, recerolr : attraper une place, un rhume,
un go*y« taiter : attraper la manure d'un auteur,
ATTBAPBfJB, BCBB {a-tra, eu-xe) n. Personne
qui attrape ; qui obtient par ruae, par intrigue.
ATTBATOIBB (a-tra) n. f. Piege pour lea anl-
maux. Fig. Fourberle, ruse pour tromper.
ATTBATA1WT [o-tre-ian), B adi. Qui attire agrea-
blement : manieres attray antes. Ant. Bepe a— ■«.
ATT«B»lB»BB(a-rraA-^) y. a. Cbauflerpar degres
inaensiblea. Attrenu — " * * ' ' * *
ATTBIBfJABLi
etre attribud : ddeoi
ATTBIBtJBB (a-tribu-4) v. a. (prtf. ad, et lat. tri-
buere, accorder). Assigner, conferer : attribuer des
Emoluments d un emploi. Fig. Imputer : attribuer
au hasard. ffJ*attrifc«er v. pr. Bevendiquer, s'arro- *
ger : la y aniU s'aitribue tons les merites.
ATTBIBUr (artri-bu) n. m. (de attribuer). Ce qui
est propre, particalier k un etre : la parole est un
attribut de rhomme. Embleme distinctif, symbole :
un glaiee, une balance, sont les attribute de la Jus-
tice. Log. et gram. Troisieme terme de la proposi-
tion. (Crest la qualite que Ton accorde ou que Ton
refuse au sujet.}
ATTB1BVTAOIB (a-tri-bu-ti-re) n. Dr. Celal t
ceUe k qui a 6td attribue un lot, un beritage, etc.
ATTBIBfJTl*-. IVB {a-tri) adj. Oram. Quifndique
ou enonce un attribut : propoeition attributive. Verbe
attributif. rerbe qui oontient Tattribat et le verbe
substantir rlfra, comme aimer, pour ttre aimant. Dr.
Qui donae un droit qu'oa n'arait pas anterieurement.
ATTBiBfJTIOB {a-tri-bu-ei-on) n. f. Aetlon d'at-
tribuer. Fonction, competence attribute A quelqu'uu
(s'emploie generalement au plur.) : tela sort de mes
attributions: les attributions d'un maire. Gram. Bap-
port d" attribution, celui qui est marque par la prt-
position a.
ATTBIBTABT (A-Ms-fon), B adj. Qui attriste.
A*r r. BdJ — I— sA»
ATTBIBTBB (o-rW# -ti) ▼. a. Rend re triste, affll-
ger. r» mU u> t. pr. Derenir triste. Aht. Bdlewlr.
ATTBrriBff {a-tri-ei-on) n. f. (pref. ad, et Tat. fe-
rere, broyer). Action de deux eorpa qui s'uaaat par
Attremper racier, lui donner la trempe.
DABLB (a-tri) adi. Qui peut, qui doit
I : ddcouverte attrtbuable au Hasard.
Digitized by VjVJVJ
gle
ATT -
an frottement mutuel. Thiol. Regret d'avolr offense
Dieu, cause par la crainte des pelnes.
ATTBOVPBBWBT(a-frou-pe-ma»i)n. m. Rassem-
blement tumultueux : let attroupements sont interdits.
ATTBOCPBK [a-trou-pi) v. a. Rassembler en
troape. t f t Mr mmttm r v. pr. S'assembler en tumult*.
AC. AITK (6) art. contract**, pour die, a les.
Aa7BABB(djn. f. Concert donn6 aiVrufre dujour, a la
porte ou sous les fenetres de quelqu'un. Fam. et iron.
Vacarme produit dans Tin tention de faire une avanie.
ACBA1B (6-bin) n. m. IndiTidu fixe don* un pays
etranger oo 11 n'eat pas naturalise.
ACBA1MB (6-bi-m) n. f. Droit par lequel la succes-
sion d'un stranger non naturalise
•tait attribuee au souTerain : le
droit daubaint fut supprimi en
1819. Par final. Cas fortuit avanta-
geux, profit ineepere.
ACBB (6-be) n. f. (lat. alba, blan-
che). Premiere lueur du jour qui
se produit a rhorizon- vetement
blanc des pretres , dans les cere-
monies du culte catholique.
AVBB (d-6e) n. f. Planche flxee
a la circonftrence d'une roue hy-
draulique et sur laquclle s'exerce
Faction de l'ean.
-l (d)n. f. (du lat. alba, Aahinlna .
blanche, et de ipine). Arbrisseau a»**p'"«-
epineux de la famille des rotacees, a bales rouges et
astringentes, a fleurs blanches ou d'un rose tendre,
d'une odeur agreable. Sa*fleur.
ACBBRB (d) adj. Se dit d'un cheval dont la robe
est melangee de polls blancs et de poila alezans.
AVBBMCiB {6-ber-je) n. f. (all. her-
berge). Maison oo Ton troure a manger,
a boire et a coucher en payant.
ACBBBCIBB (d-6e>) n. f. Fruit
oblong , blanc , jaune ou violet , de la
forme du concombre, produit par une
solanee annuelle, et comestible.
ACBBBttltfTB {6-ber-jis-te) n. Qui
tlent auberge.
ACBIBM (6-bi-i) n. m. (lat. albut, .
blanc). Bois tendre et blanchatre entre Aub«r ff io«.
l'ecorce et le cceur d'un arbre et qui forme chaque
annee un cercle nouveau autour du coaur. V. pi^ntb.
ACBIFOEV (d) n. m. Nom vulgaire du bluet.
At BIN (d) n. m. Allure defectueuse du cheval qui
galope avec les jambes de devant, alors qu'il trotte
avec les jambes de derriere.
AIB1HBK (6-bi-ni) v. n. Aller l'aubin.
ACCCBA (6) n. m. Genre de cornacees A feuillos
llsses toujour* vertea, cultivees comme ornementales.
At CUM, B (d) adl. ou pron. indef. Paa un, nul.
Aucun place devant un nom est adiectif : aucun
homme. II ne se met au pluriel que devant un nom
, qui n'a pas de singulier : aucuns frais, aucunes funA-
'raillcs. Employe seul, aucun est pronom : aucun
n'est content de ton sort. PI. Quelques-uns : aucuns
(ou d aucuns) pensent. (Vx en ce sens.)
AICC3TBMEXT Id, man) adv. Nullement.
AUDACB (d) n. f. Hardiesse excessive. Ant. Ti-
jnldlti, eoBardiae, staalllMlsBlt*.
ACBACIECSBMBBT (6, ze-man) adv. Avec au-
dace. Airr. TimldeMeat.
ACBAC1BCX, BCtJE (6-da-si-eu, eu-xe) adj et n.
Qui a de l'audace. Ant. Ti«Me, crmlmUt.
All BBC.A, AC BBBABM, AU DBBBBft, AC
BBlA. V. DB<JA, DBDAN8, DEHORS, DXLA.
AC-BBM0OC0 (6-desou) adv. A un point inferieur.
AC-BB»«CSJ (6-de-su) adv. A un point superieur.
AC-BBVABT (d-de-iwi) adv. A la rencontre.
ACBIBBCB (Wt-fflHf) n. f. (lat. audire, entendre).
Admission pres d'un prince, d'un haut fonctionnaire :
obtenir.une audience. Seance dans laquelle les luges
interrogent lea parties, entendent les plaidoiries et
prononcent leurs jugements. — Lea audiences sont
CMlques. Les juges prononcent le huis clos quand
debats peuvent elre dangereux pour l'ordre public
ou offenser les bonnes mceurs, mais,meme en ce cas,
le jugement ou l'arrtt sont rend us publiquement.
AVJBIBNCIBB {6-di-an-si-i) n. et adj. m. Huissicr
charge* du service de l'audience.
ACBITBCM, TB1CE (6) n. Personne qui dcoute
- AUM
un discours, une lecture, etc. : des audiUurs atten-
tifs, distraiti. Aitdlteejr * la C«w dea emsttpfm, aet
e«Ma«4l d'Btas, fonctionnaire qui fait une sorte de
noviciat avant d'etre promn au grade de conseiller
referendaire. de mattre dec requetes , etc. Adjeo-
tiv. : conseiller auditeur.
ACDlTir, 1VB (d) adl. (lat. audirt, entendre).
Qui concerne l'oufe, loreille : nerf auditif.
AUBITIOB (6-di-tion) n. f. (de auditif). Action
d'ecouter, d "entendre : raudition des tenwins. Seance
d'essai qu'un directeur de theAtre donne a un ar-
tiste, etc, avant
de l'engager.
AVBITOIMB
(d) n. m. Reu-
nion deceux qui .
ecoutent une I
ftersonne par- J
ant en public.
AVCB (d-je)
n. f. Pierre ou A . _,. t . „ . „ ,
bille de bois Au S* s A - d * bM V ,ro,r v B « *• « am 5« n ; C, <U
creusecooman- e,m«t W r.
gent et boivent les bestiaux, etc. Recipient de bois
a l'usage des roacons, cimentiers, etc. Qodet place a
la circonference a'une roue pour recevoir l'eau. Vide
compris entre les deux branches du maxUlaire inX6-
ricur chez le eheval.
AC6BB (6-j4) n. f. Le con ten u d'une auge.
AUCiBT (6-jt) n. m. Petite auge.
AVGMBlfT {oah^man) n. m. ^at. augmentum, ao-
croissement). Syllabe que Ton ajoute a certains temps,
devant lc radical du verbe. dans le grec et quelquea
autres langues. Dr. Ce qu'on ajoute k la dot pour
former le doua ire.
ACCMBBBTABLB {ogh-man) adj. Que Ton pent
augmenter.
AVBMBlfTATBVm, THICK (ogh-man) n. Per-
sonne qui (hit des additions a un ouvrage d'esprit.
AUGMBMTAT1F, IVB (ogh^nan) adj. Gram. Se
dit d'une particule comme tres.fort, arc hi, ou d'un
suffixe comme agns, issime, qui sert a ajouter au
sens des mots : montagne (grand mont), savant issime
(tree savant). N. m. : fitalien a de nombreux augmen-
tatifs. A wt. Bi saJisitif.
AUGMBirr ATlON {ogh-mon-ta-si-on) n . f. Accroia-
sement. Elevation d'un salaire, d'un traitement.
Ant. IImImUn, rabal^, rtdactloa.
AfJftiMBBTBB \ogh-man-ti) v. a. (lat. augmentum,
accroissement). Accroltre : augmenter sa fortune.
Ajouter au traitement, au salaire : augmenter un
domestique. V. n. : sa fortune augmente. Ant. Blml-
nMer, r^dvlre, reeirelndre.
AtiCVHAi^ B, All (6) adj. ReUtif aux augurea :
science augurale.
AVttVBJB (d) n. m. (!«'• augur). Presage, slgne
par lequel on juge de l'avenir. biseau de bon (ou de
mauvais)augure,venonne qui fait prevoir une b<
(ou une mauvaise) nouvelle. V. Part. hist.
AVGfJHBH (6-ghu-rf) v. a, (rad. augure). Pr^sager,
conjecturer : augurer ravenir daprts le passf.
AtiCirsjTB (6-ghus-te) adj. (lat. aunustus). Majes-
tueux, venerable, imposant, solennet : personnage
augustc; august e protection.
AUCUBTIN, AVOVBTllfB (6-ghus) n. Religieux,
religieuse de l'ordre de Saint-Augustin.
ABjjoVHB*BilJI (tjour-du-i) adv. Dans le jour ou
Ion est Dans le temps present : aujourd'hui, r in-
struction est obligatoire.
AVL.BTB (6) n. m. (gr. aulftfs). Joueur de flute
dans l'antiquite. Surnom de PtoWmee II d'Bgyptc.
AULldtfJB (d) adi. (lat. aula, cour). De la cour.
C*MseiI suilisjas, tribnnal supreme dans 1'anclen
empire germanique. Auj., conseiller de la cour
d'Autriche.
AULBTB (d-ne) n. m., ACIJI A1B (o-ne) n. f. V. adne,
AUMA1B.
AVLX (d) n. Un des plurieU de ail.
AVBL4IU.B (d-fRA. U mlL) n. f. Gros WtaU. Ad-
Jectiv. : eeHes aumaUles.
ACM AlfB (d) n. f. (gr. eletmosunS, pitid). Ce qu'on
donne aux pauvres par charite.
acmAbbrib (d-md-ne-rf) n. f. Charge d'aumdnier.
achAbiBR (6*nd-ni-4) n. m. Pretre attachd h un
^tabliHSi'ment, a un corps, a un prince, pour dire la
Digitized byVjOOvl
&SE.I
AWfUUs __ _. r
P£m. a laguelle. Pf. auxqueU, auxqullles.
AUM -
messe, eie. Grane* <now<Jm>r de France, titre donne
mn prem ier amn Onier des anciens rois de France.
Aii^lllBU (d) n. f. Boone qu'on nortait autre-
fois a la eeinture et qui contenaii Ta
ge nt dest ine aox aumdnes.
ACMVMB (d-«nf-«e} ou AUMCO
(d) a. f. Poumxre qua portent an bn
lea chanoines, etc.
AOLaCB (d)n. m. Mesurage a 1'aune.
Nombre d*aunes done piece d'dtoffe.
ACBAIB {6-ni) ou AtfLMAlB ((Vnd)
n. f . Lieu plante d*aunea.
AClfB (d-we) n. t. (]at. ufcia, avani
bras). Aaeienae mesure de longueu
(1 »,!«). P*OV. : LtlMI M ■
— e ns -a aae A ran*, il ne fuut pa
du merite de quelqu'un par a
■ Muwm li Mtm 4wa— i
Jug er lea autre* d'spres eoL
*C3fl ou ACTJIB (d-ne) n. m. (lat. ***
minus). Genre de eastaneaoeca, comprenant dea arbres
A b ois lfge r des regions temperees humides.
AsUfBB (6-ni) n. f. Longueur d'une aune.
AtTBBB ou AUUrBB (d-irf) n. f. Dot Compose
iauMe, A Heurs iaunes, amere et aromatique, em-
ploy ee en mddeeine.
ACJfBB (d-nd) v. a. Meaurer A l'aune.
ACPABATAjrr (* ran) adv. D'abord, avant une
autre choae. — Ne diiea paa : auparavant la nuit, au-
paravant fsTil vierme, auparavant de partir; mais :
ava ni la nuit, avant qu'il viemu, avant de partir.
ATWmkm (6-prt) adv. Proche : pour voir cela, il
faut que je sou oupres. Aaevee de loc. prep. Marque
proximitd : auprts du palms. En comparaiaon : votre
' n'e$x rien auprts du mien. Akt. Lata.
{6-kit^pt. ret m. Se dit pour d lequel.
uxquels, auxquelles.
(6, feVre) adj. Qui reasemble A une
aureole.
AfJBBSMJK (d) n. f. (lat. aureola, de couleur d'or.)
Cercse luaiiaeux dout lea peintree, lea aculpteura en-
toureat la tete des saints. Fig. Glotre,
prestige : tourioU dm martyr e, du
genie, de la gloire.
acbbsmlb, ■ (d) adj. Oint d'une
aureole.
ACVKOLKB (d, U) ▼. a. Orner
d'une aureole.
ACmaciXAimK m, fan) adj. (lat
auricula, petite oreiUe). Qui a rapport
A 1'oreiDe : maladie auriculaire. Qui
entend, qui a entendu de ses propres
oredles : Umoin auriculaire. N. m. Le petit doigt
de la main, ainsl nomm6 parce que sa petitesae per-
met de rintrodnire dana foreille.
tniiaLI (d) n. f. Lobe ou bout de 1'orelH*.
Oreille externe tout entiere. Appendice situ* a la
parUe superieure de chaque orcillcttc du ccour.
ACaUCEUft, B (d) adj. Qui est muni d'auricules
ou oreilkttes.
ACBJCfJU«TB (d. lu-te) n. et adj. m. Medecin
qui traite specialement lea maladies d'oreille. (On
dit anasi agustk et aubjcuu.)
ACBaVBBB (<j) adj. (lat aurum, or, et fern, por-
Qui renferme de Tor : terrain aurifere.
iCAVKATWM (d, $i-on) n. f. Action d'auriflcr
les dents.
ArBAFTBR (A, fi-f) v. a. (Se conj. comrae prier.)
Ootarer une dent creuse en j foulant de 1 or en
feuUles ou en petiis
liagots spongieux.
AtauriejijB (6)
adj. Qui change en
or : puissanct,vertu
aunMque.
AfctalQUB (d)
adj. et a. t. Mar.
Se dit des voiles a
quatre cotes non
symetriques. — - A
AtJ«#CB»(<5- Al
rote) n. m. fall, aueroch*. boraf deplaine). Nom rul-
pire d'une espece de boeuf aujourdliui eteinte et qui
EaUtait encore rBurope au moyen age.
<*r
5 — AUT
AOIORB (p) n. f. (lat. aurora). Lumiere qui pre-
cede le lever du aoleil. Fig. Commencement : Taurore
de la vie. La levant : du couehant a taurore. Adj. iny -
couleur aurore, dun jaune dore. Rubant aurore, de
cette couleur. Anw. b«reaJe, meteore lumineux
qui paralt dans le del, du cote du nord. Aw«*e
•■••rale, le meme pbdnomene obaerrd dana l*hemi-
apbere aud. — Ce ph^nomene eat d'autant plus com-
mun que la region ou on Fobserve est plus roisine
des poles. L'aspect d'une aurore boreale ou australe
est tres variable : le plus generalement elle ae pre-
sents sous forme d'arcs lumineux circulaires qui per-
sistent quelquefois pendant pludeurs jours; aouvent
leur forme varie d'une maniere aases rapide. Ce phe-
nomene est intimement lie au magnetiame terreatre •
il rend foUe l'aiguille aimantee. '
AU«CIJLTATlOIf (d$-kul-tar*i-<m)n. f. (lat. autcul-
tare, ecouter). Mea\ Application de 1'oreUle aur la
poitrine ou aur le dos. pour reconnaltre les bruits
3ui se produisent dans le poumon ou le ccaur, et en
6duire I'etat fonctionnel.
ACBCITI.TBA1 (6*-kul-tf) v. a. Paire I'auacultaUon :
auseulter un malade.
ACBP1CB (da-twf-ee) n. m. (lat avis, oiseau, et sin-
cere, examiner). Terme generique deaignant, chex lea
Romaina, lea divera presages qui ae tiraient en ge-
neral du vol, du chant dea oiaeaux et de la maniere
dont ila mangeaient. Fig. PI. Scut fheureux aus-
pice; avec apparence de auccea. Sous let auspices de
quelqu'un, sous sa protection-
AOStsjl (6-si) adv. Pareillement : mot aussi. De
plus, encore : et cela aussi. Adv. de comparaison : i7
est aussi sage que vaillant. Conj. C'est pourquoi : il
est miehant, aussi chaeun lefuit. Loc conj. Ansel
•lee, car, parce que. AmmI Mm qee, de meme
que. AimImh «j«e f pas plus que.
AVMlTtjT (6~si-t6) adv. Au moment meme. As*.
■Itds qee loc. conj. En meme temps que. Des que
AVSJTKB (d»-/e>) n. m. (gr. aud, je dessechel Nom
podtique du vent du midi.
AVBTBssB (6s-t4-re) adj. (gr. autttros, severe,
rude). Rigoureux, dur : jeune austere. Severe : vertu
austere. Apre, astringent : saveur austere. (Pen us.)
AUBTBKBMElVT (6s-te-re-man) adv. Avec aus-
Write.
AVBTB1IITB (dS'ti) n. f. Mortification des sens ct
de l'esprit. Fig. Sevdritd : austeriti des mceurs, des lois.
AUSTRAL (6s-tral), E, A1.S ou All adj. (rad.
ouster). Meridional : terres australes; signes auttrals
ou austraux. Ant. Ber^eL
ACMTMALIB^, BB1VB (ds-tra-U-in, 4-ne) adj. et n
De lAustralie. ^
AVBTBABlBlf , BlflfB {ds-tra-si-in, t-ne) adj. et n
D'Austrasie. ; ^
AfJTAIV {61 n. m. Vent impetueux du S. et du S.-E.
AfJTAlVT (6-tan) adv. (lat. alterum tantum, autre
tant). Marque egalitd de merite, d'dtendue, de quan-
tite, etc. Loc. conj. Aeiaes qee, dans la meme pro-
portion ou de la mime maniere que. *'•■*•■• q«e,
vu que. Loo. adv. D'ansaes, dans la meme propor-
tion : payes un acompte, vous diminuerez vos dtttes
d'autant. Tent a a teat, autant que. D'aasaat plea,
d'aasaas ateiaa, servent a exprimer l'augmentation
ou la diminution de la proportion.
AVTBt. (6-til) n. m. (lat. altus, eleve). Table pour
les sacrifices. Table consacre'e ou Ton dit la messe.
Le sacrifice de I'autel, la messe. Maitre-autel, l'autel '
principal de chaque eglise. Fig. Le trdne et Vautel,
la monarchic (ou Vempire) et la religion. Autel contre
autel, croyance contro croyance.
A '"
qui _
responsable. Vavteur de Vunivers, Dieu. Inventeur :
Vauteur d'une ealomnie. Ecrivain, homme ou femme,
qui a fait un livre, une muvre quelconque : les au-
teurs scienti/lques. L'ouvrage meme : itudier un au-
tear. AdjecUv. : femme auteur.
AirrBBBTlClTB (6-tan) n. f. Qualitd de ce qui
eat auth cntiqn e, vrai.
ASTHBIVTl^m (6-tan) adj. (gr. au then (to, qui
agit par soi-meme). Revetn des formes legales, rc-
Juises : acteauthentique. Certain, incontestable, evi-
ent.sOr, vrai, positir: histoire authentique.
ACTMBNTHlfJBBlBlVT (6 - tan - ti - he - man) adv.
D'une maniere authentique.
AfJTBVR (d) n. m. flat, auetor, ou outer). Celui
il cause une chose : Vauteur dun accident en est
Digitized by VjOOQlC
AUT
AUT
BTIBCBB {6-tan-H-ki) v. a. Rendre au-
tbentlque. legaUser : auth*ntiqu*r un acte.
AUTB (6 — da gr. autot) prdflxa, slgnlflant mtme,
de eoi-mhne, par eoi-mime, etc.
AUTB (d) n. m. Abrevlation familiere de aotomo-
nu : monter en auto.
AUTBSlBBmAPHiB (6, ft) n. f. (prdf. mtto; gr.
bio*, vie, et prupaain, dcrirej. Vic d'un peraonnage
ecrite par lut-meme.
AUTBBIBttRArHlQUB (d) adj. Qui a rapport a
un© autobiographic : notes autobiographiquee.
E (6-tok-to-ne) adj. et n. (pr*f. auto,
et gr. Aft/Ad*, terre). Qui eat originaire du pays qu'il
habit* ; dont lee aneelrea ont toujour* habit* ce pays :
un peuple autochtone ; un autochtone. 8yn. de abo-
rigine.
AUTOCLAVE (d) adj. et n. m. (pr*f. auto, et lat.
elavit, elef). 8e dlt d'une mannite en metal pour op*-
rer la cuisson en rasa eloa. Appareil a presslon de
vapeur, employe a la sterilisation dea Instruments
chirurgicaux, pansements, etc.
AUTBCBB1B (d, pi) n. f. (prdf. auto, et copie).
Procede au moyen duquel on reproduit une ecruure
on un domain a un certain nombre d'exemplaires.
EprenTe obtenue a raide de l'antocopiste.
* «™*^«^— — (d, pi-t) T . a. (Be conj. comme prier.)
~*ler an moyen de fautocopfe.
(d, pit-te) n. Person ne qui auto-
Beproduire, multiplier an moyen de fautocopfe.
AlTrBCBPIBTB (d,pi»-<e) n. Peraonne < '
copi_e.JN.jn. Appareil aervant a autocopier.
AlTtCRATB (d) n. m. (gr. autokratfs ; At out 09,
eoi-meme, at arofos, puissance). Monarque absolu :
tautoerate de toutee let Butties.
AUTOCRATIC (6, »t) n. f. (rad. autoerate). Gou-
vernement d'un souverata absolu.
AUTBCBATIBUB (6-to-kra-ti-ke) adj. Qui a rap-
port a l'autocratie : gouvernement autocratique.
AUTBCBATIBUBBJBXT (6-toJtra-ti-ke+nan) adv.
D'une maniere autocratique.
AUTBCYCUB (6-t*+i-kle) n. m. Bicyclette ou tri-
cycle a moteur mecanique.
AUTBBAFB (d) n. m. (en espagn. arrfit de foi).
Supplice du feu qu'ordonnait l'lnquiattion : ily eut
une fouled autodafieeoue Philippe J I. Porext. Toute
action de bruler ./aire un autodafi de em bibHothique.
AUTOBIBACTB 16, dak-te) adj. et n. (pref. auto,
et gr. didaukein, enseigner). Se dit d'una peraonne qui
s'est instruite elle-meme sansle secours de professeurs.
AUTBBIBAXIB (6, kti) n. f. (rad. autodidacle).
Action de s'instruire sans maitre.
AUTBBYBAMIQUB (d) adj. Qui eat prod u It par
la force pro pre d'une chose, aaas agent extcrieur.
AUTOPBCONBATION (6, $ion) n. f. Action de ae
feconder soi-meme. (Nexiste que ches certains vers.)
AUTOBB1VB (d) adj. Qui s'engendre, qui existe
par soi-meme.
AtrrBBBAPBB (d) adj . (pref. auto, et gr . graphein,
ecrire). Bcrit de la main meme de l'auteur : lettre auto-
graphe de Banne. N- m. : poeeider un autographe de...
AUTBBBArfllB (d, ft) n. f. Procddd au moyen
duquel on tranaporte sur la pierre lithographique,
ou sur toute autre matiere, des traits preatablement
traces sur un papier special a l'alde d'une enere
grasse dite encre autographique.
AUTO«BAPBIBR id, fi-tl '
prier.) Reproduire, J *
. (Se conj. comme
■"SHXZ
m id, A-i)
Multiplier par le procede auto-
iBAPBIfUB (d) adj. Qui a rapport h
1'autographie :_papter, encre autographique.
AUToaiATB (d) n. m. (pref. auto, et maomai,
je me meus). Machine organiaee qui, par le moyen
de reasorta, imite le mouyement d un corps animd :
Vaucamon m conttruit de merveilleux automate:
Fig. Personne qui ne salt ni penser, ni agir par elle-
meme. Lourd, stupide : e'eet un vtrUakie automnte.
AUTOBUT|%Uli (d) adj. Qui op*re, qui s'operc par
dea moyeas mecanique*. Fig. Qui • execute sans U
participation de la volontd: numvementautomatique.
AUTOaATIOUBJBWVT (d, kt-moM) adT. Dime
maniere automatique.
AUTO«ATMBB (6, ai) ▼. a. Rendre automate.
AUTBMATWMB (d, tU-me) n. m. Caractere de
ce qui est automatique, purement machinal.
AUTO!iBB«B(d) n.m.Cocherou ecuyer habile.par
allusion aAutomedon, conducteur du char d'AohUle.
V. Part. Mat.
AUTMBBAI* B, AUX (d-tom'-nal) adj. Qui appar-
tieot a l'automne : pUmtes automnalea.
AUTOMBB {6-to-ut) n. m. et f (lat. autumnun).
Saison de l'annee qui commence ordlnairement le
22 septembre et flnit le 21 ddoembre.
AUTBHOBlXB (6) adj. (pref. auto, et mobile). Be
dit d'appareila qui se meuTent d'eux-memes. Voiture
qui marche al'aide (fun moteur a Tapeor, a 1'eiectri-
cite.a petrole.a air cosaprimd, a rat, etc. : une voiture
automobile. N. m. : un automobile.
IB (d, li»-me) n. m. Construction
des automobiles. Sport pratiqad au moyen des au-
tomobiles.
AUTBMBBUJBTB (d, lis-te) n. Qui conduit un
automobile. Qui pratique rautomobiltsme.
AUTOMBTBUM, TH1CB (d) adj. Qui prodult de
soi-meme le mouvement.
AUTBXOB1B (d) adj. Qui poeaede rautonomie.
AUTOBOMIB (d, mf) n. I (pref. auto, et gr. nomrn,
lol). Libert* de se gouTcrner par sea propres lots.
Atm»ri*ASrrii {6-to-nUu-tr) n. t Jprdf. auto, et
gr. plattH, qui forme). Operation chirurgicale qui
consist© k greffer sur une partle ddtrnite une autre
empruntee au m«me sujeU
AUTBrLABTIftTB {6-to-plae-ti-ke) adj. Qui a rap.
port a l'autoplastie : mithode autoplaetique.
AUTBPtMB (d-<o-|»«f ) n. f. (pref. auto, et gr. opsis,
xue). Mid. Ouverture et examen d'un eadavre pour
connaltre la cause de la mort.
AUTBPslIBB {6-to-p$i-4) y. a (Be conj. oomme
yri'er.j Falre une autopaie.
AUTOBiffABLB {6, za-ble) adj. Que Ton peut au-
toriser : hg$ autorUable.
AUTBmiOATlOlV (6, xa-ti-on) n. f. Action par
laquelie on autoriae. on accorde la faculte de fair©
quclque chose. Ecrit conntatant une permission ac-
cordee. Am*. BdreaMe^ lateHHeStew.
AUTORIMBR (d. ri-itf ▼. a. Donner pouvoir : au-
torieer un notaire a vend re... Accorder permission :
autori$er quelqu'un d chatser, a picker. M'awtorUor
v. pr. B'appuyer sur : s'ouforiser de Vexemplt. Airr.
AUTBBITAIBB (d, fd-re) adj et n. Qui use tree
rigueur de toute son autoriid. Qui ne souftVe pas la
contradiction : caractere autoritaire; un autorttaire
AUTORITAIBBMBIVT (6, tt-rt-man) adv. Dune
maniere autoritaire.
AUTBBITAB>i«aB (d, ri+me) n. m. Caractere
systCme autoritaire. *
AUTBBITB (6) n. f. Puissance legitime : rautoriii
dee loit, d'un uere, dun chef. Representant de la
Kuissance publique. haut fonctionnaire : alter taluer
>$ autorith. Influence preponderante resultant de Tea-
time, de radmlration : invoquer Cautoriti de Platon •
icrivain qui fait autoritt. B^awtorlt*, sans consultef
Sersonne, sans employer aueun menagement, en usant
e tout son droit. Bo plots* —ort td, avec tout le
droitqu'on a. Bo ooa mmimrlU ******* »»ns droit.
AUTBlllTB (6-to-ui-te) adj. (prdf. auto, et eitoe,
nourriture). Se dit d'un monstre qui peut se nourrir
n.i . mAmi . ~*-i— w -» . unautotite. A»t. Povoolto.
lui-meme et vivre. N. m. :
AUTBBUBBBBTIBB ( &-to-eugh-j*»-ti*n ) n. f.
Suggestion que Ton exerce aur eol-meme.
AUTOTOMIB (d, ml) n. f. (prdf. auto, et gr. lomi,
section). Mutilation spontanea que pratlquent sur
eux-memee certains animaux pour echapper a I'en-
nemi qui lea tient.
autoub (d) adv. Dans Tespace eavironaant -
viande avee dee iequmee autour; la terre tourne
autour du toleil. Marque aussi le
volsinage, la aocidte habituelle
de : ceux qui vivent autour de
nous. Fam. Environ, a peu pree:
poeeider autour dun million.
Teat a«So«r loc. adv. De toua
cdtda. (V. albhtodr.) Acrtow aW,
loc. pr^pos. Bn falsont le tour
de...
autbub (d) n. m. Oiseau de
proie du genre dpervier : Vautour
chaste en raeant u> tol.
AUTOUBBBBIB (6, «e-rf ) n. f . «••».
Art d'eiever et de dresser les autours pour la chasae.
AUTBUBMIBB (d. H-4) n. m. Keveur, dreaaeur
d'autours et autres oiseaux de poing.
Digitized by
Google
AUT
AUV
AatawoWles de course
Automobile tiecouvert nwtureUej
t Id-ire) adj. indef. (lat. after). Distinct, dif-
ferent -. «n «c vait aiin autre m>U qu'on ne rnit eon
proehain. Bgattte, raa-
•rmblanr* ; tf«M un autre
moi-mime. AnUriorite :
V autre jour. Autre part,
aiUeun. D' autre part, en
oatre. De tempe a autre,
parfoU. Pvtf. inde*. : vn
autre, let Mitre*; un* nuri-
tU du mama* rit de C autre.
A <" — m i! loc. inteij.
ct dUtiptique qui aiguille :
adrrsees-roue a d'autret ;
your mot, rout ne me
tromperez pat.
A.rr*K**i* (o, foi)
mAw. ABciennement, jadi*.
MTBIMBTr {6-tre-
man) adr. Dune autre
fic«a : il parte autrement qu'il ne pense. Sinon.
•aiis quoi : ob4i*»ez, autrement roiu nerez puni.
AFritirillKH, EJnVB (6-tri-chi-in, <*-ne) adj. ct n.
D'Autriche.
AtTMlX'HR (<J) n. f. Ornrc d'oiseaux coureuri,
famiHe dps siruthionid^s, qui atteignent juiqu'a 2»,50
do haul et habitant l'Afriqut- tropicalo. Bstomac d'au-
trwhe, qui digferc tout. — Impropre an vol, l'autruche
c»t d'un<» rapid I te extraordinaire a la couwe. Sea
plumes, fort belles, «ont l'objet d'un grand commerce.
ilTRK'HBRitid, rfjn.f.
Lieu ou Ion fait lelevage des
autrurhes.
AITHiriOR (d) n. m. Pe-
tit d autruche.
AlTHli (d)pron. indef.
(lat. alteri, a un autre), hen
autrca, le pr ochain.
AlVBUT (d-van) n. m. Pe-
tit toit en saillie qui garantit
une portc, une fenetre. Jardin. Abri plac£ au sommet
d'un mur pour proteger do's espalien.
AlVMtG^AT (6-ver-gna). K adj. et n. DAuvergne.
Al VEltCiXK (G-vrr-gm) n. f. Dissolution de tan
Digitized by
Google
AUV
— 78 —
AVA
dans laquclle on fait macerer les peaux. L 'operation
eUc-meme. Syn. chipags.
AfJYBRGBBR (6-v&r-gni) v. a. Auvergner les
peaux, les plonger dan* une auvergne. Syn. chips*.
AUYBR1WAT (6-ver-na) n. m.Variete de vigne culti-
vee dans le Lolret. Yin rouge qu'elle produit.
AUXILIAIRE (6-ksi-li-e^re) adj. et n. (lat. auxi-
Hum, secours). Qui aide, porte secours : commit
auxiliaire; armie auxiliaire. Gram. Verbes auxi-
liaires, so dit des verbes avoir et Ctre, parce qu'ils
aident a conjugucr les aatres verbes.
ACXILlAIRBMBlfT (6-ksi-li^-re-man) adv. Dune
maniere auxiliaire.
AOTLltJATBUR, THICK (6-ksi) n. et adj. Qui
donne du secours : un auxxliateur; une dame auxi-
liatrice.
AfJXOftPORB (6-ksos-po-re) n. f. Spore sexuee des
algues diatomees.
AVACHl,Badj.Deform4, fane, use. Pop. Fatigue.
AYACHIR (•") v. pr. Font. Devenlr inou, se de-
former, au prop, et au fig.
AVAL n. m. Garantie donnee sur un effet de com-
merce par un tiers qui s'eagage a en payer le mon-
tant, b il n'est pas acquitt* par le slgnataire : bon
pour aval; dormer eon aval. PI. des avals.
AVAL n. m. Le cot* vers lequel descend la riviere.
Ba aval do loc. adv. Apres, en descendant vers l'em-
boucbure : Rouen est en aval de Paris. Ant. ahm*.
AYALAGB n. m. Descente d'un bateau sur une
riviere. Descente d'une piece de vin dans une cave.
AVALAIBON (U-ton) ou AYALABftE (la-sc) n. f.
Cours d'eau torrentiel, qui se forme a la suite de
pluies abondantes.
AYALABCHB n. f. Masse considerable dc neige,
qui se datache des montagnes et roulc dans Tea
vallees. Y. plkau.
AVALAlfT {Ian), B adj. Qui descend le cours de
l'eau : piniches avalantes.
AVALBMBBT (man) n. m. Action d'avaler. Son
resultat. (On dit mieux deolctition.)
AVAUBR (14) v. a. (rad. aval). Faire descendre par
le gosier j usque dans 1'estomac : avaler des huitres.
Descendre dans la cave : avaler un tonneau. Fig.
et fam. Croire : avaler des bourdes. Se soumettre a
quelque chose de facheux : avaler mainte humilia-
tion. Avaler des yeux, regarder avidement. V. n.
Descendre le courant d'une riviere.
AYALBRBBBB (ri-se) n. f. Norn donne dans les
terrains houillera a tout foncage qui n'est pas encore
arrive au charbonnage.
AYAE.BVR. BVMB (eu-ze) n. Fam. Glouton.
AYALIEB (It) n. f. pi. Laines de peaux de moutons
6gorg£s k l'abattolr.
AYAMSBR (xi) ou AYALBR (li) v. a. Revfttir d'un
aval : avaliser un effet.
AYAL1BTB \lis-te) n. et adj. Se dit de la penonne
qui donne son aval.
AYALBIRB n. f. Piece du harnais qui, flxee au
brancard, descend derriere les cuisses du cbeval de
timon, pour retenir la voiture dans une descente.
Pop. Gosier, bouche. (Dans ce sens, on dit aussi
avaloir n. m.)
AVALVRB n. f. Alteration du sabot du cbeval,
dans laquclle la come se separe de la peau.
AYA1V£A<IB n. m. Faveur administrative, en
vertu de laquelle une voiture de place staiionne au
dela de la Uraite assignee aux autre*. Lieu oft elle
stationne en vertu de ce droit.
AYAMCB n. f. Partie de batiment qui depasse i'ali-
gnement. Ce dont on devance quelqu un : avoir une
avance d'une lieue, dHme page. Pavement anticip** :
faire des avanees a un ouvrier. Fig. Premieres de-
marches dans une liaison, une reconciliation, etc. :
faire Its premieres avanees. »'•▼•««•, pmr •?•■«#
loc. adv. Par anticipation : se rijouir davance. Km
avasee, ayant l'heure. Ant. Retard.
AVANCE, B adj. Mis en avant : retirer la main
avancie. Ouvrage avanci, qui est en avant des au-
tres. Poste avanci, tres en avant vera l'enncmi.
Emis, enonce, afflrme : prouver les faits avanees.
Paye avant le terme : sommes avancies. Presque
termine : travail avance'. D'une grandc perfection :
civilisation avancie. Qui devance les autres dans la
voie du progres, etc. : icolier avanci; avoir des idies
avancies. Pres de se gater, de se corrompre : gibier
avanci; fruits avanees.
ATA1ICBMBNT (man) n. m. Action d'avancer :
Vavancement dun pied devant Vautre. Progres, suc-
ces, elevation en grade : obtenir de Vavancement.
Avancement d'hoiru, ce qu'un heritier recolt par
anticipation. Ant. RaaaL
AVANCER (si) v. a. (rad. avant. — Prend une ce-
dille sous le c devant a et o : favancai, nous avan-
cons.) Porter, pousser en avant : avancer le bras.
Payer par anticipation : avancer ses gages d un
domestufue. Fig. Hater : avancer son dipart. Mettre
en avant : avancer une proposition. V. n. Aller en
avant : avancer rapidement. Aller trop vite : ma
montre avance. Sortir de ralignement : ce mur
avance. Faire des progres : avancer dans ses itudes.
Approcher du terme :V ouvrage avance, Ant. Raca.
ler, ratragradar, raiardar.
AVAN1B (nf) n. f. Affront public, traitement hu-
miliant : essuyer une avanie.
AVANT (van) prep, ou adv. (du pref. ab, et du
lat. ante, auparavant). Marque priorite de temps,
d'ordre ou de lieu : placet futile avant I'agriable.
Ba avaat, loc. adv. En face du lieu ou Ton est.
(V. AUPARAVANT.) ANT. Apr*«.
AVANT (van) n. m. La partie antericure d'un ob-
jet. Se dit surtout pour les navlres. etc. : Vavant d'un
canol. Aller de Cavant, continuer vivement d'avancer.
(Se dit souvent par denigrement.) Ant. Arritra.
AVANTAGE n. m. Ce qui est utile, profitable.
Superiority : profiter de son avantage. Succea. vic-
toire : remporter quelques avantages. Don fait par tea-
tament, exc«dant la part legale : faire un avantage.
Ant. Deaavaatage.
ataivtacibr (ji) v. a. (Prend un e muet aprea
le g devant a et o : il avantagea, nous avantageons.)
Donner des avantages, favoriser : la nature t'avait
fort avantagi. Ant. Peaavaatacer.
AYAirrAttBVBBaBNT Ueu-9e-man) adv. D'une
maniere avantageuse. Ant. BaaaTaatagaaaaaiaat.
A YABTAOBUX, BfJBB (jet, eu-u) adj . Qui produit
des avantages : condition avantageuse. Qui sled bien :
coiffure avantageuse. N. m. Fam. Preaomptueux, sof-
flsant : e'est un avantageux.
Ant. Beaavaatagaax.
AVAirr-BABlllIVn. m. Par-
tie du port situeeen avant d'un
bassin. PI. des avant-bassins.
AY ANT-BBC (bik) n. m.
Brise-glace d'un pont. PI. des
avant-becs.
AYAXT-BRAB (bra) n. m.
invar. Partie du bras depuis le
Avant-b»e.
coude jusqu'au poignet. Cher le cbeval, region da
membre anterieur, retendant du coude au genou.
AYAMT-CAI.B n. f. Prolongement d'une cale de
construction en dessous du niveau de la mer. PI.
des avant-cales.
AYABT-CMIIJ n. m. Sorte de vrille avec laquelle
on perce des trous pour y enfoncer des clous sans
s'exposer a faire 6clater le bois. PI. des avant<lous.
AYAlfT-CORPB (kor) n. m. invar. Par-j-^^
tie d'une construction en saillie. *~^^
AYABT-COVR n. f. Premiere cour d'une
grande maison. PI. des avant-cours.
AYAIVT-COVRBCR adj. et n. m. Qui
precede quelqu'un. Fia. Tout ce qui annonce
un evencment prochaln : signes avant-eou-
reurs de la tempite.
AYAXT-COVRRIBR (kouM-4), ERE n.
Qui court en avant. (Se dit en pofeie A»aai-«loa.
en parlant de Taurore) : Vavant-courriire du jour.
AYANT-BBRBIBR (d*mi-4), EBB adj. et n. Qui
est avant le dernier. PI. des avant-derniers, ires.
AYAIVT-bbux (deu) n. m. invar. La seconde des
cinq figures du quadrille.
AYANT -FOBBB (fo*i) n. m. Foss« entourant la
contrescarpe. PI. des avant- fossis.
AYAJVT-CIARDB n. f. Premiere ligne d'une ar-
m<^e, d'une flotte, etc., en bataillc, en marche. PI. des
avant-gardes.
AYABT-«1LACI0 (si) a. m. invar. Glacis qui regne
au dela d'un avant-fosse.
AYAIfT-CtOi^T (ghou) n. m. Gofit qu'on a par
avance d'une chose agreable. PI. des avant-gouls.
Digitized by
Google
AVA
ATAllTHalBB («-©on-l«r) loc. adv. Avant-veille
da low oft Too est.
AVA Jir - M AJJI (min) n. m. La partie anterieure
de la mala. Partie de devant da choral, eomprenant
la tete, le con, le poitrail et lea memhres anterieurs.
PL des aeant-matm.
A YAM T-HITU n. m. Ensemble des different**
mnrei d*na ouvrage a. construire. PL des aca»tf-
mitris.
ATAJI'l •■lA n. m. Mar adosse a an autre mur.
PL des avant-murs.
ATAJTT-PBCBB n. f. Petite peche precoce. PI.
des azant-p*ches.
AfaJir-NBl (per) a. m. Petit port a l'entree
i avant-ports.
B (jws-lej n. m. Poste en avant, le
— .PI. des asoant-postes.
ATAXT^nnini n. f. Reunion de critiques',
d'amateurs, etc., qui a liea avant la premiere repre-
sentation d'une piece, avant ^exposition d'une oeuvre
dart. PL dee aetant-premUres.
ATAHT-PBAJarr (je) n. m. Redaction prepara-
toire d'un projet. PL diss avant-projets.
ATAB^ HIW i (po) n. m. invar. Preface, intro-
doctioo en tete d'an livre.
AVAMT tfCABT (Aar) n. m. Coup que certaines
hatiogea sonnent on peu avant l*heure, la demi-heure
et le quart. PI. des azant-quarU.
ATAJVT-4CBNB (***-*e) n. f. Partie de la scene
d*wa theatre en avant des decors. Loge de spectateur
toat pre* de la scene : lower une avant- tcene. PL des
avantscenes.
ATAWl ■•■■■■ (li-i) n. m. (de avant, et tol).
Partie qai snp p o r te les etages des maisons en faisant
aaillie snr la rue. PI. des avant-soliers.
ATAHT-T0IT (toi) n. m. Toit en Baillie. PI. des
ATAB ■ HnaAOl (trin) n. m. Partie d'une voiture
qui cos apr c a d les deux roues de devant et le timon.
PL des avan t- trains.
ATAJfT-VSOLLB (oe\ U mil.) n. f. Le jour qui est
avant la vsille. PL des avant-veiltes.
SVABB adj. et n. flat avarus; de avert, desire r
ardemnunt). Qai a on amour ezcessif de l'argent pour
raeeumuler. rig. Tree manager de : Are avare de son
Jessys. Axr. Pra j Ug— , ai > s aH ar, aJaaiaatear.
ATABBSU«T (man) adv. D'une maniere avare.
AT UllAWLB adj. Qui peat s'avarier.
AVAB1CB (rad. avare) n. t Attachement excessif
anx riehe saes. A w. Pi^dti galtea, ge a «mi«.
AVABiCiBCABBiBBT (eu-se-man) adv. D'une fa-
con avarieiense.
ATABICIBfl, mmmm (si-eu, eu-ze) adi. et n. Qui
a de Tavarice dans les petites choses. Qui lesine :
titillard axaricieux; un avaricieux.
AYABIB (rt) n. f. Mar. Dommage arrive a an na-
vire ou a. sa cargaison. Deterioration, degat.
atabib, B adj. Endommage, gate.
AVAB1BB (ri-i) v. a. (Se conj. comme prier.) En-
dosamager, gater -. teau avaria not provisions.
A V ATAB n. m. Nom donne, dans l'lnde, aux in-
eamations d'un dieu, surtout a collet de Vichnou.
Par anal. Transformation, metamorphose : les ava-
tars d'un hamme politique.
. A vac MBttiii (cd) loc. adv. Preclpitamment,
en desordre : troupes qui fuient d vau-de-route.
A YAV-aTBAE (wWd) loc. adv. Au courant de l'eau :
teaser alter une barque d vau-Teau. Fig. AUer a
vau-Ceau, se dit ea parlant de ce qui tourne au de-
sordre, a. la deconfltare : que fentrtprises s'en vont
d vau-teaul (Dans ce sens, on dit aussi 1 vao-lb-
vairr, A vAC-ia-rarj.)
AYB ou AYB MABIA n. m. (lat. ave, Maria,
saint, Marie). La salutation angelique. Grain du cha-
pelet sar leqoel on dit un are. PI. des avi ou des
avi Mar ia.
ATBC (v*~k) prep. En meme temps que : prendre
am nid la mere arte les petits. En compagnie de :
dejeuner atec un ami. Au moyen de, a l'aide de :
euvriraree une eUf. Envers : ttre docile avee net
wutUres. Malgr*, sauf : avee tout le respect queje vous
dais, ffomee unique on rapport de difference : dis-
tingue fami etavet le flatteur.
> — AVE
AYBCQVB ou AVBC«VB0 (ve-ke) adv. Anc.
orthogr. de a vac.
AVBUVBBB (vin-dre) v. a. (Se conj. comme crain-
rfr«.)Atteindre, saiair. (Vx.)
AVEIBTK {oi-ne) n. f. Anc. orthogr. de avoikb.
avbuvibbb (vi) ou AYB^flBBB n. f. Terrain
seme d'avoine.
ATBLAIfBBB n. f. Godet, cupule du gland.
AVBUilB n. f. Grosse noisette, fruit de l'avelinier.
AVBLKBIBB (ni-e) n. m. Variete de noisetier des
con trees merldionales de l'Europe.
ATBB (ven') n. m. (celt. avon. source). Puits na-
tural creuse en forme de gouflre, dans la region
dea Causses.
AVBIVACEKA (si) n. f. pi. Tribu des graminees, '
syant pour type le genre avoine. S. une avinacte.
A¥B2f A6B n. m. Impdt feodal qui se pay ait en
avoine.
ATBIfAlWT (nan) n. m. Acte modiflcatif d'une
police d'assurance.
AVKVAltT (nan), B adj. Qui a bon air, bonne
grace. Qui est affable : manteres acenantes. A Pave-
mmm% loc. adv. A proportion, pareillement. A Pave-
■•»» <ie loc. prep. : dessert a I'avenant du repas.
ATBlVBBf BUT (man) n. m. Venue, arrivee : f ave"-
nement du Metsie. (Ce sens a vieilli.) Elevation a
une dignite supreme : avenement A t empire.
AVMBBON n. m. Folle avoine.
AVBB1BBB n. f. Agric. Syn. de Avamiftax.
ATBIf IB v. imp. et defec. Advenir, arrirer fortui-
tement. (Peu us)
ATBIf IB n. m. Temps futur : ravenir est incer-
tain. Fig. Bien-£tre futur : assurer ravenir d'un
enfant. Posterity : ravenir nous jug era. A l'ave»i>
loc. adv. Desormais. Airr. Paa^.
A-VBB1B n. m. Dr. Sommation adressee par un
avoue h l'avoue de l'adversaire de com para! tre k l'au-
die nce k u n jour fixe : tignifier det d-venir.
ATBHT (van) n. m. (lat. adventut, arriv*e). Temps
destine par l'Eglise pour se preparer a la fete de
Noel, et qui comprend les quatre dimanches qui pre-
cedent cette ftte. Ensemble des sermons preches a
cett e epoqn e : let avents des grands pridicateurt.
AVBNTVBB (van) n. f. (lat. adventurut, qui doit
arriver). Bvenement, fait inopine, fortuit, surprc-
nant : les aventures de la vie. Entreprise hasardeuso
ou evenement extraordinaire : let aventures de Tele-
maque. La bonne aventure, la prediction de l'avenir.
Loc. adv. A Paveatsir*, sans dessein arrete. Par
■TCHtNre, d'avanSarc, par hasard.
AVBIVTLBBB (van-tu-ri l v. a. Hasarder, risquer :
aventurcr une somme. B*avaaSarar t. pr. Se hasar-
der, sjexposer.
AVBIBTIIBBUBBMBIVT (van-tu-reu-se-man) adv.
D'une maniere aventureuse.
AtrBHTUBBBX, BVBB (van-tu-rc&, eu-ze) adj.
Qui s'expose, qui se hasarde : homme, esprit aventu-
reux. Abandonne* au hasard : existence aventureuse.
Ant. Pradeat, elreaaaaeet.
AYBIVTIIBIBB (van-tu-ri-i), BRE n. Qui cher-
che, qui ceurt des aventures, qui s'abandonne a une
vie d' intrig ues.
AVBIVTIJBIIVB (van) n. f. Pierre d'un jaune brun,
semee de petits points a'or. Verre ou poterie imitant
cette pierre precieuse.
ATBIVU, B adj. Nc s'emploie que dans la locu-
tion adjective non avenu (tttn. avenue), considere
comme nul.
ATBIf VB (nu) n. f. (rad. venir). Chemin par lequel
on arrive dans un lieu : les avenues d'un palais. Allee
d'arbres qui conduit k une habitation. Nom donne k
certaines grandes voies des villes, plantees d'arbres :
Vavenue des Champs-Elysees, a Paris.
ATBBB, B adj. (pref. ad, et lat. verus, vrai). Re-
connu vral : fait averi. Ant. f^oaSeaSd, caatroverae.
AVBBBB (ri) v. a. Verifier et demontrer comme
vrai : avirer une nouvelle.
(v&r) n. m. (du lat. adv ersus, tourne vers).
Cote d'une monnaie, d'une medaille, qu'on appelle
communement la tete, le droit, la face. Ant. Bevera.
AVBB8B (ver-se) n. f. (rad. vtrser). Pluie subite,
abondante et souvent de peu de duree : essuyer une
averse. A varae loc. adv. V. verks (a).
Digitized by
Google
AVE
— 80 —
ALPHABET DES AVEUGLES
AVI
LBTTRES ET SIONES DE PONCTUAT
• • •' •• •• • '
• • * • • * •• ••
a
6
00
d
• • • •
• • ••
• • • •
\q r
s
• • ••
• • ©• • ©
e a a
• • ■
t
a
v
I «
k
z
1
y
Apostrophe ' ou abroviatif ■
6 ou g
CO
• • •
numenqne majuscule
CUIKFRKS XT MONKS M ATO t M A TIQU ES
• V
• *
' Lea gros points represcntant les caracteres soot en relief; le* petit* points no servent id qu'a
indiquer la position relatire des gros dans chaque groupe de six.
AVERSION (vir) n. f. flat, aversio; dc avertere,
dctournerj. Antipathic haine, repulsion, repugnance
extreme : prendre en aversion. Ant. 0ya»|»atlue.
AVBRT1, B (ver) adj. Qui a rccu un avis ou un
avertissement : se tenir pour averti. Instruit, experi-
ment*, arise : un critique averti. Pitov. : I'm hoime
•verti ea va«s dews, quandon est prevenu d'avance,
on se tient doublement Bur sea gardes.
AVBRT121 (ver) n. m. Maladic de l'esprit qui rend
emporte, furieux. (Vx.) Art vilir. Syn. de tquknis,
main die des moutons.
AVBRTIR (t>er) v. a. (lat. advertere, faire remar-
quer). Informer, prevenir, donner avis.
AVBRTISMEMKKT (ver-ti-se-man) n. m. Action
d'avertir, avis, information. Sorte de preface : aier-
tissementau lecteur. Avis adressc aux contribuables
pour le payement de l'imp6t.
AVBRTI90BUR {ver-ti-seur) adj. ct n. m. Qui
avertit : signal avertisseur.
AVBlJ n. m. frad. avouer). Reconnaissance, ver-
bale ou par ecrit, d'avoir fait ou dit quclque chose :
faire Vaveu de ses fautes. Consentement, approba-
tion : sans votre aveu. Temoignage : de Vaveu de
tout le monde. Homme sans aveu, vagabond. Ant.
A VBUULAIVT (ghlan), B adj . Qui eblouit, aveugle :
lumUrt aveuglante.
AVBU6XB adj. et n (pref. ab, etlat. oculus, ail).
Prive de la vuc. Fig. Celui it qui la passion enleve le
jugement : la colere rend aveugle. So dit de la pas-
sion meme : haine aveugle. Soumission aveugle,
entiere. a rave**!* loe. adv. Sans intelligence.
Ant. Clairvoyaitt, vojraat. V. Ecole {part. hut.).
AVEibl.KHBVT (man) n. m. Privation de l'usage
de la vuc, cecite. Fig. Trouble delaraison : I aveugle- J
ment de la colere t des passions. Ant. Clalrvayaaee,
aeraaleaclte.
AVBllGLBMBIfT (man) adv. Sans discernement,
sans reflexion : obiir aveugliment.
AVBVCiueuvB, B n. et adj. Aveugle de naissance,
qui n'a jamais vu la lumiere. PI. des aveugUs-nis.
aybsjslbr (oh 14) v. a. Rendre aveugle, priver de
la vuc. Fig. Eblouir : I* soleil m aveugle. Oter l'u-
sage de la raison : la passion aveugle.
Avbiclbttb (ghle-te) (A V) loc. adv. A tatons,
sans y voir. Fig. Au hasard : agir a raveuglette.
AVBVL.1R v. a. (pref. ad, ct veule). Rendre veule,
faible, sans volont* : VoisiveU aveulit Vhomme.
avbilinmement (li-se-man) n. m. Action
d'aveulir. Etat de celui qui est sans energie, sans
volonte.
AVIATBUR, TRICE adj. Qui sert k l'aviation :
machine aviatrite. N. Personne qui s'occupe d'avia-
tion. N. m. Machine volante.
aviation (si-on) n. f. (du lat. avis, oiseau).Vol
des oiseaux. Navigation aerienne. — L'aviation de-
signe surtout la locomotion aerienne faite a l'aide
dun vlhicule plus lourd que l'air. On a dej* fait de
nombreuses ten tat Ives k ce sujct, mais le problem*
nest pas encore resolu. Les different* appareils qui
ont ete utilises iusqu'ici peuvent etre classes en trois
categories distincte* : les orthopteres, les he'licopte-
res, Tos aeroplanes.
AViCBPTOLOCUE («e>,;f) n. f. (lat. avis, oiseau;
capere, prendre, et gr. logos, discours). Traite de la
chasse aux oiseaux.
AVICI IMC n. f. Genre de mollusques lamellibran-
cbes, voisins des hultres perlieres.
AV1CGLTBUR n. m. (du lat. avis, oiseau, et cul~
tor, cultivateur). Eleveur d'oueaux, de volailles.
Digitized by VjOOQlC
AVI
AVICVLTtJKfl n. f. (de aviculteur). Art de multi-
plier et d*elever lea oiseaux. Elevate de volailles.
JkVtBB adj. (lat. avidus ; de avert, desirer ardem-
ment). Vorace, goulu. Qui desire avec beau coup
d'ardeur : avid* ae gloirt. Cupide, insatiable : mains
avid**. Ast. Bda fart *> ••■«.
ATllllliri' (man) adv. D'une maniere a vide.
AVtBfTB a. f. (de avid*). Oloutonnerie : monger
arse aziditi. Deair ardent et insatiable. Cupidity
eoovottise. Ajrr. NalaKfMNamt
ATIUI t. a. Depreder : aviiir un* marchandise.
Reodre vil, degrader : CalcooUsm* avitit fhomme.
Ast. B—ehllr. 0*avHs> v. pr. Be degrader.
ATU.BMABT (ii-Asn). ■ adj. Qui atilit, qui de-
grade : la part *** est avilissante.
ATU.1MKMKIT (is-ee-man) n. m. Btat d'une per-
soane, d'une choss avilie. Deeonsideration.
AT1LIMIVB, H)M (H^ew. ett-i«) n. et adj. Qui
cherche a aTilir quelqu'un ; Cavilisseur vit souvent
a* chantage.
AWMAtiB n. m. Action d'imbiber de Tin : Vavi-
nag* de* tonneauz, des barrique*.
AVaWB, B adj. Qui est dans l'ivresse.
* *— ~ (fU) t. a. (rad. vin). Imbiber de Tin : aviner
%m*r v. pr. S*imbiber de Tin. S'enivrer.
. m. Rame d'embareation.
(vf) a. m. (lat. visus, Tue, d'oft le tx fr. vis,
opinion). Opinion, sentiment : partager Favis de quel-
eVwa. Deliberation, Tote : prendre I'avls des juges.
Coaeett : dVmnsr un bon avis. Avertissement. Avis
am paMIe, placard affichs. A«l* a« loeiovr, sorte
de preface ea tete d'un liTre. Paov. : Bom avla
valaat ■Wai «,■*■■» on fait Men, avant d'agir, de
conaulter plunears personnel. AmtMmi do ***«■,
■ ■ ta w i eltavsm, 11 y a autant d'oplnions diflerentes
que de personnes.
AY1BB (xi\ B sdi. Apercu. (Vx.) Prudent, clrcon-
spect : hemme, esprit axial. Pens*, imaging : ce fut
dtmi Men avitd.
ATiiaV (se*) t. a. (rad. avis). ApercoTolr. Avertir,
informer, donaer avis. V. n. RdAechir a ce qu'on
doit (aire : orisons d sorfir did. fPavleer t. pr.
Trouver : U s'avisa d'un bon expedient.
AY1M (so) n- m. (m. espagn., signif. avis). NaTire
de faible tonnage, charge autrefois de porter des
arts, des ordree, etc.. et destine aujourd'hui aux sta-
ttoas lointaines. on aux escadres, comme les avisos-
terpUleur*. PL dee avi*o*.
ATfrnujamiT (fa, 11 mil., e-man) n. m. Ac-
tion d'approvisioaner; raTitaillement. Provisions de
booche ou de guerre- (On dit mieux BATiTAiLUUfEirT.)
AVTTAiiimm (ta, 11 mil., e) t. a. (tx fr. vitatlle,
pour victuaiile). Pourroir de Tirres et de munitions
un camp, one place, un Taisseau. (On dit mieux ra-
Trraiun.)
r abb i
m. Action d'aTWer : Vavivage des
ATMVi
couieur*.
ATIYBMBBT (man) n. m. Action d'aviver les
bords d'une cicatrice ou d'une plaie. e'est-a-dire de les
readr e sai gnanU pour les reunir al aide d'une suture.
AVIYBH (v4) v. a. (rad. vif). Bendre plus ardent :
avixer I* fsu. Plus eelatant: aviver un* couieur.
Cooper a plus tIto arete ou polir davantage : avivtr
un* pcutrt, un* piie* metallique. Envenimer. irri-
ter : esiver tine Mesrure et, au flg. : aviver le cha-
arin. Mettre a nu les parties saines d'une plaie, en
faisant disparaitre les parties mor-
bides : aviver le* bords d'une cicatrice.
Airr. Ifctw, mhmtwmr, ierwir.
AWtrmm a. f. pL Cbes lee animaux,
sya. de paaoTTom.
A^ejCAJMWK (karsi) t. n. Exercer
obeeuremeat la profession d'aTocat.
ATaCASCBAlB (te-se-rf) n. f. Pro-
fession d'aTocat obscuremeni exerc^e.
Mauralse chicane d'aTocat.
arnCAMini {ka+i-4), BU adj.
Qui a rapport aux mauTais aTocaU .gent
avocasnere; faconde avocassiert. if. m.
Maurais arocat.
ATtCAT (Ata) n. m. flat, advocatus',
de erf, aapres, et ooeotus. appeW). Celui
qui £idt profession de plalder en jus-
tfce ; pour itre oooeoi, il foul ttre liren-
eii an droit et avoir jsriU serment devant lacourdap-
Aroc«t.
: — AVU
pel. Pig. Celui qui intercede pour un autre. Avocai
K««dral. offlcier du ministere
public, remplacant les procu-
reurs generaux, principaleraent
Ftour le serrice des audiences, a
a Cour de cassation et dans les
cours d'appel. N. f. Femme qui
a le litre d'avocat. Adj. : femme
avocate.
AYOCAT {ka) n. m. Fruit de
ravocatier.
AVOCATIBR (ti-i) n. m. Bot.
Genre de lauracees qui vivent en
Amerique eten Asie, dontle fruit,
tres estime, est connu sous le
nom de avocat ou poire davocat.
AYOCATOMB adj. Se dit de ce qui rappelle :
des lettres avocatoires. N. m. :
un avocatoire.
AVOCKTTB (st-te) n. f. '
Oiseau 6chassier du littoral
de lOcdan, a long bee re-
courbd en l'air, au plumage
noir et blanc et de la taUle
d'un fai«an.
ATOIIVB n. f. (lat. avena). av«o^u.
Genre de graminees avenac^es, qui fournit un grain
particulierement employe a la nour-
rlture des chevaux. Polio avolne,
vari<5te qui crolt spontan6ment dans
les champs.
AVOIR v. a. (lat. habere. — Sat,
tu as, il a, nous avons, vous aves,
its out. J'avais, nous avions. Tew,
nous eumes. J'aurai, nous aurons.
J'aurau, nous aurions. Aie, ayons,
ayex. Que f die, que nous ayons. Que
jeusse, que nous eussions. Ayanl.
Bu, e). Posseder : avoir du bien,
du merite. Eprouver : avoir faim,
avoir peur, qu'avex-vous ? Se pro-
curer : on a cela a bon marcM.
Obtenir : il aura le prix. Btre d'une
dimension de : la tour Eiffel a trois cents mitre*
de haul. Avoir A, devoir : avoir A payer. Avoir pour,
posseder comme : avoir pour parent. Tenlr, re-
f order ; avoir quelqu'un pour insolvable. En avoir,
prouver de rirritation : en avoir rontre quelqu'un.
Impers. 11 y a, il est, il existe. C'est un des deux
v. auxil. servant a conjuguer les autres Terbes.
ATOIK n. m. Ce qu'on possede de bien : voilA
tout mon avoir. Partie du compte d'une personne ou
Ton porte les sommes qui lul sont dues. Ant. BoH.
AVOMlIfAMT (xi-nan), B adj. Proche, voiain.
AVOI0I21BB (xi-ni) t. a. Eire proche, etrc voisin.
AVOBTEMKIT {man) n. m. (pref. ab, et lat. ortus.
part. pass, de oriri, naltre). Expulsion spontanee ou
Srovoquee avant l'epoque oU devient viable le pro-
uit de la conception. Fig. Insucces. Syn. faussb
coocna.
AVOBTBM (ti) t. n. Accoucber aTant terme. Fig.
Ne pas murir, en par Ian t des fruits. Echouer, no pas
reussir. en par Ian t d'une entreprise.
AYOKTOlf n. m. Plante ou animal venu avant
terme. Par plaisant. Petit homme mal fait.
AVOVABUI adj. Qui peut «tre honnetement
avoue : motif avouabl*. Ant. Inavoaable.
ATOIJB n. m. Offlcier ministeriel. charge de faire
les procedures pour les parties devant les tribunaux
de premiere instance et les cours d'appel. V. aor£b.
AVOVBM (vou-i) v. a. (lat. advocare, reconnaltre).
Confessor, reconnaltre : avouer une faute. Recon-
naltre comme sien : avouer un ouvraoe. Ratifler. con-
flrmer : f avoue tout ce que vous avex fait. Ant. ftior,
deisvsaer.
ATOYBB (voi-i-i) n. m. Premier magistrat de cer-
tains cantons suisses.
AYBIL (vrW) n. m. Le quatrieme mois de l'annce.
Fig. PoImob d*aTril, attrape, plaisanterie usitce le
i" avril.
AVR1LLB, B (// mil.) adj. Seme, plante en avril.
AVBUXBT (ort, 11 mil., t) n. m. Ble seme en avril.
AVVBR {vu-i) ou AVBIER (veu-4) v. a. Suivre des
yeux : aimer le gibier.
AWIJir, IVB adj. Qui opere l'avulslon.
Atoid«.
Digitized by
Google
AVU - i
AVULMOlf n. f. (du lat. avulsum, sup. de avellere,
arracher). Chir. Arrachement : I'avulsion (Tune dent.
AYIUVCULAUftE (von-ku-le-re) adj. Qui a rapport
a l'oncle, a la tante : puissance
avunculaire.
AXE (oA-se) n. m. Ligne droite
qui passe ou est censee passer
par ie centre du globe, et sur la-
quelle il tourne. Piece de fer ou
de bois qui passe par le centre
d'un corps et qui sert a fair© tour-
ner ce corps sur lui-meme. Axe
(tune voie, ligne ideale qui t lend rait le milieu entre
les deux bonis exterieurs de la voie. V. polk.
AXIAL, B (ak-si) ou AXUEL, E1AE (ak-su-41, e-le)
adj. Qui a rapport a l'axe. Qui lui ressemble.
AIILB (ak-si-le) adj. Qui forme un axe.
AIILLA1BE (ak-sil-16-re) adj. (lat. axilla, ais-
selle). Qui a rapport a l'aisselle : nerf axillaire.
AXIOMS {ak-si) n. m. (gr. axivmd; de axios, pre-
cieux). Verlte evidente par elle-meme et qui n'est sus-
ceptible d'aucune demonstration. Proposition gene-
rale etablie dans une science, comme : le tout est plus
grand que lapartie. Deux quantity's i gales a une troi-
sieme soni igale$ entre dies. Tout effet a une cause.
AXIOMBTBB (ak-si-o) n. m. (gr. axios, juste, et
metron, mesurej. Indicateur don nan t a distance la
direction de la barre d'un navire.
AXIS (ak-siss) n. m. Seconde vertebre du cou.
AXOLOTL (ak-so) n. m. Forme larvairc de batra-
ciens urodeles amphibies du genre amblystome, ori-
ginate du Mexique.
AXONCB (ak-son-je) n. f. Oraisse fondue des ani-
maux, particulierement du pore, autrement dite
8AINDOUX.
AXOIfOMETRlQIJB (ak-so) n. et adj. f. (gr. axdn,
oyiof, axe, et metron, mesure). Perspective axonome-
trique, projection orthogonalc sur un plan oblique
aux trois dimensions du corps a reproduire.
AY (a-i) n. m. Vin produit par la commune d'Ay
(Champagne). [On £cnt aussi a!.]
A VAX (a-tan) n. m. Offlcicr superieur turc, charge
de veiller a la surete des personnes dans les pro-
vinces.
A YAMT CAUSB (S-ian-kd-ze) n. m. Celui a qui les
droits d'une person ne onteW transmis. PI. des ayants
cause.
AYAMT BBOIT (e^ian-droi) n. m. Celui qui a
des droits a quelque chose. Pi. des ayants droit.
AYAPAfVA (a-ia) n. m.
Genre de plantes composees,
de l'Amerique du Sua, dont
les feuilles sont employes ea
infusions comme sudorinqucs.
AYB-AYE (a-i-a-i) n. m.
Petit ldmurien de Madagascar,
du genre chiiromy$.
A VVNTAH1BNTO (a-
ioun'-ta-mi-en'-to) n. m. En
Espagne. le corps des conseil-
lcrs municipaux dune com-
mune, d'une cite. Pi. des ayun-
tamiento* (toss).
AEALBE n. f. Bot. Genre
d'tricacees de 1 'hemisphere boreal, a flours tres ele-
gantes, de couleurs variees, mais sans parfum.
ABBDABAC ou AEADABACH (rak) n. m. Arbre
de la famille des meliacees, (Les noyaux de ses fruits
servent a faire des chapelets. Aussi l'appelle-t-on
arlrre a chapelets.)
ABEL, (zel) n. m. Terre domaniale, en Algerie.
AIEROLB n. f. Sorte de fruit rouge, aigrelet, de
la grosseur dune petite cerise, contenant plusieurs
noyaux ct produit par l'azerolier.
AZY
. (li-4) n. m. Arbre epineux a feuil-
les blanches, du genre alisier.
ABIBWT (muf) n. m. (ar. al
semt). Angle que fait un plan
vertical flxe avee un plan ver-
tical passant par un corps ce-
leste.
AXUBUTAIi, B, AUX adj.
Qui represente ou qui mesure
les azimuts. N. m. Sorte de
boussole.
ABOTATB n. m. Chim. Sel
resultant de la combinaison de
l'acide azotique avec une base :
les azotates sont surtout uti-
lises comme engrais.
ABOTB n. m. (a priv., et . ,.
gr. %M, vie). Chim. Gas sim- Asstoitar.
pie, incolore, inodore et insipide. Adjectiv. : gat
azote. — L'azote entre pour les quatre cinquiemes
environ dans la composition de l'air atmospherique,
et ne pcut entretenir ni la respiration ni la combus-
tion. On litre d azote pes« lir,268.
ABOTB, B ou ABOTBVX, BC0B (teu, eu-se) adj.
Chim. Qui contient de 1'asote : aliments azote's.
ABOT1QUE adj. Se dit dun aeide que Ion obtient
en traitant 1'azotate de potassium par Vaclde sulfuri-
que. (On l'appelle encore acids nitbjqub ou bau-
porte.) Oct acide sert a fabriquer les azotates, l'acido
sulfurique, la nitrobenzine, etc. II est utilise dans l'in-
dustrie des matieres colorantes, et les graveurs sur
metaux l'emploient sous le nom d'eau- forte.
ABOTITB n. m. Sel obtenu par la combinaison
de l'acide azote ux avec une base.
ASOTvas n. m. Nom donne a toute combinaison
de l'azote avec un radical consider^ comme substitue
a l'hydrogene de l'ammoniaque.
ABTBQVE adj. Qui a rapport aux Azteques.
(V. Part, hist.) N. Pop. Individu chetif ; avorton :
un, une veritable azthque.
abulbjosj (zou~l£joss) n. m. invar. Carreau de
faience, de fabrication mauresque, employe Jadis au
revetement des murailles.
ABVB n. m. (ar. al-asurd. le bleu). Verre colore
en bleu par l'oxyde de cobalt. (On l'appelle encore
bleu d'azur, bleu de smalt, bleu de Saxe, bleu de
safre. bleu cTbnail, bleu dtempdls, smalt, verre de
cobalt.) Couleur bleue de l'atmosphere, de la mer, etc.
L'air, le ciel : s'envoler dans lazur. Bias. La cou-
leur bleue. (V. la planche blabon.) Pierre d'swar,
nom vulgaire du lapla-lazuli.
ahjrabub adj. Que Ton peut azurer.
abcre, B adj . De couleur d'azur. La voute azu-
rie, le ciel. La plaine azurie, la mer.
AT.lRKR (re) v. a. Teindre en couleur d'azur.
AEURBMCB1VT (rts-san), B adj. Qui tire sur la
couleur d'azur.
aeuriivb n. f. Substance incolore dont les solu-
tions presentent a la lumiere une vive fluorescence
bleue.
abygosj (ghoss) n. f.Veine qui etablit la communi-
cation entre les deux veines caves. Adj. : veins asygos.
ABYMB adj. (a priv., et gr. zumt, levain). Sans
levain : pain azyme. — Les Israelites appelaient pain
azyme celui qu'ils faisaientcuire la veille de laPaque,
en memoire de ce que leurs ancetres, au moment de
quitter l'Egypte, avaient fait un repas avec du pain
sans levain. On appelait ce Jour la ffte des azymes.
L'Eglise croit generaiement que Jesus-Christ s'est servi
de pain azyme dans la cene avec ses disciples ; e'est a
cause de cela qu'elle emploie cette espece de pain.
Dans l'Eglise russe, on ne fait usage que de pain leve.
ASYMIQUE adj. (de azyme). Qui est impropre a
la fermentation.
Digitized by VjOOQlC
* ami
m. (M ou be). Dcuxieme lettre de
l'alphabet et la premiere des con-
sonnes : un pe/*l b ; des B majuseula.
BABA n. m. Giteau dans lequel il
entre du cedrat, du raisin de Corinthe
j et du rhum ou du klrsch.
■ABKIRME (htu-re) n. m. (de
baitrt, et bturrt). Liquide sereux qui
reste apres le barattage de la crime.
BAHf n. m. Nom donne aux partisans du babisme.
B a BM {bit) n. m. Abondance de paroles inu tiles.
Langage des petite enfant*. Chant babUlard de quel-
qnes oiseaux.
BABILLACSB {//'mil) OU BABILLBMBXT (bi,
U rail., e-*urn) n. m. Action de babiller.
■ABILLU1 (bi, // mil., an, B adj. et n. Qui
parle beauroup et inutilement. Bavard.
BABllXKB («. U mil., i) v. n. Parler beaucoup,
•ana aaite et a propos de rien.
BAB1BB ou BABOCOnB n. f. Levre pendante de
eertaina aalmaux (chien, singe, etc.).
BABIOLB n. f. Jouet d'enfant. Fig. Chose sans
importance, sans valour; bagatelle.
BABIROCMA (roua-$a) n. m. Genre de pachvdcr-
me*, famllle dea guides, voi-
stns dea porca et originaires
de Maiaiaie : le (Mi6trou.ua
attHnt l a laill e dun petit Ant..
BABIBMB [burnt) n. m. ,_
Doctrine professee par Bab et jw
sea sueeesseurs. ^,
B4B LAB ou BAILAD n .
[blaf) n m. Nom dans Hnde ■•»»•—•.
dea fruits de direra acacia* employes pour le tan-
nage et 1m teinture en noir. (De la le nom de tan in
oriental donne a ces fruits.)
(bor) n. m. Cote gauche d'un naTire
quand on regirde Vavant. Ant.
ft n. f. (persan pa-
pofh, qui courre le pied). Pan-
toufle orientale en cuir de cou-
leur. aan aqna rtieret sans talon.
BABBCaWn. m.(rad. babin*).
Espece de groa singe d'Afrique.
du genre cynocfohale. Mid. Petit bouton aux levres.
Fit. et (am. Bo/ant folAtre, turbulent. (En ce sens,
fefem. babouine est umlU quelquefois.)
~^ (t»*-me) n m. Doctrine de Ba-
beuf, qui tendait a Itablir l'egalite des fortunes par
1' application d'une nouvelle loi agraire.
BABOCVISTB (vis-te) n. m. Partisan de Babeuf.
BABY n. m. Mot anglais, svnonyme de beb£.
BABYLONISH, BXXB (nt-in, e-ne) adj. et n. De
Babylone; de la Babylonie.
BAC (bak) n. m. (all. back). Bateau long et plat,
servant a passer un cours d'eau. et retcnu par une
poulie qui glisse le long d'un cable tendu d'une rive
a l'autre. Gjptnd baquet de boia.
BACCALACREAT ll>a-ka-l6 ri-a) n. m. flat, bacra,
bale, eilaurwt, laurier). Premier grade universitaire,
qui donne le litre de bachclier : baecalaurtat ts lettres,
is ttcirnrr*.
BACCARA (ba-ka-ra) n. m. Jeu de cartes qui se
joue entre un banguier et les autres foueurs ou pontes.
BACCARAT (ba-ka-ra) n. m. Cristal de la manu-
facture de Baccarat.
BACCHANAL (ba-ka) n. m. Grand bruit.
BACCHANALS (ba-ka) n. f. Debauche bruyante.
Danse emportee, tumultueuse. Fam. PI. Fetes pal en -
nes en l'bon neur de Bacchus.
BACCHANTB (ba-kon-te) n. f. (rad. Baechvs).
Pretresse de Bacchus. (V. Part, hiit.) Fig. Pemme a
qui 1'iTresse on lalubricite a fait perdre toute reserve.
BACCRIAQUB (ba-ki) adj. Se dit de vers greci ou
latins uniquement composes de barrhius.
BACCHUS (ba-ki-u$$) n. m. Pied de vers grec ou
latin, compose d'une breve et de deux longues.
Digitized by
Google
D&clii-bouiouclc.
BAC —
BACCIFERB (6aA-*i)adJ. (lat. bacca, baic, etferre,
porter). Se dit dei plantes qui produisent des baieB.
BACCirDRMB (6oA-«) adj. (du lat. bacca, bade,
et de forme). Qui ressemble & une baie.
BACH-AVA (fta-cAa-pAa) n. m. En Algcrie eten Tu-
nisie, chef intermediaire entre let agas et les califes.
sACBB n. f. Piece de cuir ou de grosse toile dont
ou recouvre les bateaux, lea voituret, pour garantir de
la pluie les marchandises, lea bagages.Caisse a chassis
vltre abritant les jeunes plan tea. Caiaae employee
dans diverses industries. Filet en forme de poche.
BACIELBTTK (Id-te) n. f. (fern, de bachelier). Au-
trefois, jeune Olle.
BACHBLIBR (li-i) n. m. Auraoyen age, jeune gen-
tilbomme aspirant a ctre fait chevalier. Jeune homme
quelconque.(yx.)Auj.. celui qui est prom u au baccalau-
reat : bachelier es lettres, is scum
ces. — Le titre de bachelier eat ic
dispensable pour se presenter au
Ecoles polytechnique et de Sain'
Cyr, et pour se faire inscrire coma
eleve aux facultes de droit, de let
tres, de sciences, de medecine, eU
BACBBLIBRB n. ft Femme qt
a subi avec succes un examen d
baccalaureat : bacheliere is Ultra
BACHBR (chi) v. a. Etendre 1
bacbe sur une Toiture charge
backer un bateau, une voilurt.
BACH1-BOUEDUCK (ioutt
n. m. Soldat irregulier de 1 arme
turque. PI. des backi-bouzoucks.
BACH1QUB adj. De Bacchui,
dieu du vin chez les palens. Chanson bachique, chan-
son a boire.
■ACHLYH ou BACHBLICK n. m. Echarpe en
filet de laine, formant capuchon pour la tele, avec
des bouts pendants et munis de houppes.
BACHDT (cho) n. m. (rad. bac). Petit bateau. En
argot des colleges, baccalaureat.
■ACHOTBIR n. m. Qui ronduit un barhot.
BACHDTTB (cho-te) n. f. Tonneau de forme par-
ticuliere pour transporter les poissons vivants.
BACILLAIRB (sil-Uf-re) adj. Miner. Qui a la forme
d'un prisme. Mia.
Se dit des maladies
produites par un
bacille. N. f. Genre
de petites algues
marines, famille
des diatomies.
BACILLE (si-le)
n. m. (lat. bacillus, n..;iu.
baguette). Organis- B * c,lle '"
me microscopique unicellulaire, affertant la forme
d'un batonnet droit ou courbe.
BACIlXirOBMB (sil-li) adj. Qui a la forme d'une
baguette, dune bactirie, d un bacille.
BACILLDEB (sil-lo-ze) n. f. Syn. de tubbrculose.
BACKRM (ba-ki) v. n. (angl. back, en arriere).
Reculcr, dans le Tocabulaire des chemins de fer et
des bateaux a vapeur.
bA€LAC1B n. m. Action de bacler. Faire vite et
mal : le bdclage d'une affaire. Fermeturc temporairc
d'une riviere a l'aide de chalnes tenducs.
bACLB n. f. (lat. baculus, baton). Piece *a boisou de
fer que Ton assujettit derriere une porte pour la fermer.
BACL.BR (kli) v. a. Fermer une porte, une fenetre
par derriere au moyen d'une bade. Faire, conclure
a la hate et sans precaution : 6dc/er un travail.
bACLBUR n. m. Celui qui bade.
BACONIfMBB (nis-me) n. m- Systeme philoso-
phique de Francois Bacon.
BAC02I1MTB (nis-te) n. m. Disciple de Bacon.
BACB/UETBR (ke-ti) v. a. Syn. de baqobtbr.
BACTBR1ACBBS (si) n. f. pi. Famille d'alguee
microscopiques, comprenant des etres unicellulaire*,
allonge's, souvent pathogenies. S. une bacUriacie.
BACTERICIDE adj. (de bactirie, et du lat. cxdere,
tuer). Se dit des substances qui tuent ou empechent
la puliolation des bacteries, ou encore d'un serum
vaccinant.
BACTBRIDIB (rff) n. f. Nom donne" aux grosses
bacteries et plus frequemment k celle du charbon.
BAG
(rf) n. f. Genre de bactiriacies. Syn. de
MICR OBE. ,
BACTBRIEN, kMNb (ri-in, 4-ne) adj. Qui ae rap-
porte aux bacteries : les poisons bactirtens.
B ACTBR1BLOCIB (jT) n. f. Partie de la microbio-
logie qui s'occupe des bacteries- Syn. micbobiolooib.
BACTBR1DTHBRAPIR (pf) n. f. (de bactirie, et
du gr. therapeia, soin). Traitement des maladies par
les bacteries ou leurs produiU.
BACTRIB2I, BIBNB (in, i-ne) adj. et n. De Bac-
tres ; de la Bactriane.
BACTR1DLBB n. f. pi. Debris, rognures d'or
proven ant du battage.
BACUL (ku) n. m. Large croupiere qui bat sur les
cuisses des betes attelees.
BACIXITB n. f. Genre de mollusques, fossiles
dans le cretace.
BABABliBB (tni-4) n. m. on BAD All IB (mf) n. f .
Dot. Genre de combre'tacees des pays chauds, dont
les fruits sont nommes myrobalans.
BAD AID (dd), B n. et adj. Niais, qui regarde
tout, admire tout et croit tout ce qu'on lul dit.
DADAUDAC1B (dd) n. m. Action de badauder.
DADAVDBB (dd-di) ▼. n. Faire le badaud. Perdre
le temps.
BADA17BBB1B (dA-de-rt) n. f. Caractere, action,
discours de badaud. Niaiserie.
BABBLA1RR (lire) n. m. Epee a lame courbe.
BADBRBB (der-ne) n. f. Grosse tresse en fll de
caret ou de vieux cordages dont on couvre les parties
que Ton veut preserver de l'effet du ftrottement.
Fig. Toute chose vieille, hors de service. Se dit,
par mepris, d'une personne que son age ou aa sant6
mettent hors d'etat de rendre des services.
DADIAJVB n. f. Genre de magnoliacees a. fleurs
tres aromatiaues, dont une espece fournit un fruit
dit ants itoile, qui sert a la fabrication de lani^ette.
DADlBEOIf \jon) n. m. Couleur en detrempe dont
on peint les murs.
BADIGBDIV1VACB (jo-na-jc) n. m. Action de ba-
dlgeonner. Ouvrage de celui qui badigeonne.
BADIQBDIfBBR (jo-ni) v. a. Peindre un mur
avec du badigeon. Enduire d'une preparation phar-
maceutique :oadigeonner de teinture d'iode.
BADlCBONlf El'R (jo-neur) n. m. Qui badigeonne.
Mauvais peintre.
BADI1W, B adj. et n. Qui aime a jouer, a rire :
esjtrit badin. Aut. Crave, ■eViesis.
BAD13TAC1B n. m. Action ou discours de badln :
innocent badinage. Sorte d'enjouement dans le style,
dans la conversation : ilioant badinage.
BADI2IB n. f. Baguette, canne mince et flexible.
BADUVBR (ni) v. n. Faire le badin ; plaisanter.
Parler. ecrire avec agrementet d'une maniereenjou*e.
DADIBBRIB (rf) n. f. Ce qu'on dit, ce qu'on fait
en plaisantant. Enfantillage.
BADDCHB n. f. Nom commercial de la morue salee.
DADDID, B (doi, oi-se) adj. et n. Du grand-duche
de Bade.
BABOVBR (fou-i) v. a. Plaisanter, railler quel-
qu'un d'une maniere outrageante.
BAVOCILLAClB (fou, //mil.) n. m. Fam. Propos
incoherents; paroles sans suite.
BAFOCILXBH (fou, U mil., 4) v. n. Fam. Bre
douiller. Parler d'une maniere peu intelligible.
BAPOCILA.EIR, BUAB I fou, 11 mil. euir, eu-ze) n.
Fam. Celui, celle qui bafouille.
bAfre ou bAfreb (fri) n. f. Pop. Ripaille.
bAvREB (fri) v. a. et n Fop. Manger avidement,
goulument et avec ex ces.
bAfrbvR, BlJliB (eu-xe) n. Pop. Qui aime exces-
sivement a manger; glouton.
BAQABB n. m. (has lat. baga). Equipage de
voyage ou de guerre. Fig. et fam. Piter bagage,
s'enfuir, mourir.
BAQARRB (gha-re) n. f. Fam. Tumulte, encom-
brement tumultueux. Grand bruit cause ordinaire-
ment par une querelle : se sauver dune bagarre.
BauaMsib (qha-se) n. f. Canne k sucre paasee par
le moulin pour en extraire le sue Juron provencal.
BAClATBtAB (te-le) n. f. (ital. bag aid la. tour de
bateleur). Chose de peu de prix et peu necesaaire.
Fig. Chose frivole : i/ s 'amuse a des bagatelles.
BAtiNB (gne) n. m. (ital. bagno, bain, parce que, a
Constantinople, le bagne avalt cte primitivement un
Digitized by VjOOQ IC
BAG -
etablissement de bains). Lien oft etalant enfermes les
forcats, dam on port. — Les bagnes, qui avalent
remplae* les galere*, oat ete k leur tour supprimes
ea 1170 : les coodamae* aux travaux forc& subis-
•est aatourd'hai la neine d« la transportation.
UBBBlB n. f. Mauvaise voiture. Grenier, taudis.
, anneau de chatnel.
T(ghou) b. m. Bavardage hardi et eflront*.
(Oa eerlt auesi aaooo.)
bacvacib (gha-f«) n. m. Bntaille elreulaire faite
sur one tif e pour arreter la descent* de la eeve.
BABCB (ghe) n. t. (lat. baeca.
Aaaeaa dor ou d'argent que
lea met aa dolgt. Grand an-
neaa qu'on ealeve dans le Jen
de baguenaudler. Moulnre en
forme d'anaeau conpant one
coloune dans sa hauteur. Jeu
de bagues, Jeu d'adresae eonusuiiu a enxever an
galop d'un cheval. avec une lance ou une epee, des
. x suspendu*.
I BJVACBE (oAe-nd-dc) n . f. Fruit du bagucnau-
PBK (ake-nd-di) v. n. B'amuaer a des
t frivole*.
WArBBmiB (ghe-nA-de-ri) n. f. Paroles
sottes et frivole*.
■AatCBBAVBIEK f ghe-nd-di-4) n.m. Celui qui ba-
gueaaade. Jeu d'anneaux qu'll s'agit d'enfller. puis
dsdeaendlerdaas un certain ordre. Adjecttv. Qui s oc-
- ~ ■"- * * ries : icrivain baguenaudier.
I (ghe-nA-di-i) n. m. Arbrisseau
de la marine des legumineuses, dont le fruit, qui
claque quaad oa le presse entre les doigts, est appelt?
faux Uni.
BACiCTEB (ghf) v. a. Airelcr a grands points les
plia d°une robe, d*un habit, etc., avant de coudrc.
(Syn. de r*onu&.) Garnir de bagues. Pratiquer le
baguage en arboriculture.
BAeFBTTB (ghe-te) n. f. (1U1. bachetta ; du lat.
baculu*. baton). Petit baton fort menu, plus ou
motas long et flexi-
ble. Arrhit. Petite
moalure ronde.
rUgn«ti«» 6* tun hour.
se&re, kiton de eou-
drier, an mo yen du-
qoel on pretendait
autrefois deeouvrir les sources d'eau cachees, lea
mines, las tresors enfouis, et meme les traces des
meurtriers et des voleurs. Beavette de fee, petit
baton avec lequel les fees etaieni censes opercrleurs
eacbantements. Bacaette aiders!*, longuc et etroitc
tablette eouverte de caracteres cabahstiques indi-
quaat le decours des astres, et dont se aervaient jadis
lea astrologues. BaajaMtte de ehef de aaeale.ee,
petit baton qui sen a diriger les musiciens. Baguette*
de taaaBaae, petita baton* courts terminus en forme
d'elive et a faide desquels on bat du tambour, la.
BSMSte de ftaelt, tlge de metal, de bois, de baleine,
qui aert k cha rger ou a nettoyer un fusil.
BABVBfJR (gheur) n. m. Instrument employe en
horticulture pour inciter lea arbres. Instrument ponr
placer les bagues aux extremites dea tubes des ma-
chines a vapeur.
■AGtJfBae (o**-4) n. m. Petit coffrct, ecrin, coupe
ou Ton depose des bagues et
antres bijoux.
BAB 1 later), qui marque Y4-
tonaemest, le doute. Ah eels !
Exclamation d*lnsouciance.
BAHtTT (ba-u) n. m. Coffre
de bois a couvercle bombe, ser-
vant au moyea age k serrer des
vetemeats. afeubte aacien en
forme d'armolre. Chaperon de Ban«t.
nor, de form e bom bee. Arg. des lye. Le lycee. 1'ecole.
SABCTOKB (eo-M-ft-e') n. m. Ouvrier qui fabrique
des babut*, des coftYes, des roalles, etc.
BAI (Vj, m adj. (lat. badiun, brun). Se dft d'un
eheral dont la robe est rougeatre, avec crins et ex-
tremites noirs : fitment bate.
baib (bi) a. f. Bads, petit golfs : la baie de Douar-
nenet. Ouverture de porte, de fenetre.
BAIB (»4) n. f. (lat. bacca). Fruit charnu de divers
arbres, teis que le laurier, le groseliller, etc. : let bates
nam pas de noyau, maie une ou plutieurs graines.
BAI
(W) n. f . Action de se balgner. Endrolt
d'une riviere on Ton peut se balgner.
BAifiBACB (bt) n. m. Action de balgner.
BAICBBB {b*-gnS) v. a. (lat. balneare). Mettre dans
le bain. Fig. Arroier, roouiller: visage baignidelar-
mes. Couler anpres, envelopper : la met baigne la
vitle. V. n. Etre entierement plonge* : il faul que ces
fruits baignent dans I'eawde-vxe. Baigner danslesang,
en etre couvert. Be balgner t. pr. Prendre un bain :
U ne faut pas se baigner quand on vient de manger.
BAlCUfBVB\, BtrsiB (oe-pneur, eu-%e) n. Qui se
baigne. Qui tient une maiaon de bains, qui prend
soin des bains ou qui aide les autres a se baigner
BAICUVRVaUB (b^-gneu-ze) n. f. Sorte de bonnet de
femme.Vetement, peignoir , Q <>g _^
pour le bain.
BAIBMOIBB (6^) n. f.
Valsseau de metal ou de
pier re, dans lequel on se
baigne. Logs de theatre au
res-de-chauseee.
BAIL (ba. I mil.) n. m. >
(bas Ut. baiium). Contrat "
par lequel on cede la jouis- B*>r>oi«i.
sance d'un bien meuble on immeuble pour un prix
et un temps determines : (out bail doit Are enregis-
tri. PI. dea baux.
BAaXB iWem.m. Regent, tuteur. Syndle. Ambas-
sadeur de Venise k Constantinople. (Vx.)
•tic
—.»„_ {ba, tl mil. e) n. f. (de Vital, baglia, baquet).
Sorte de recipient ordinairement en bois ; baquet.
BiiXLBBTBlVT [bd. II mil., e-man) n. m. Action
de bailler.
BAIaXBB (ba, 11 mil., i) v. a. (du lat. bajulare,
porter). Mot riellli qui signine Donner. mettr<* en
main : baillex-moi les trente ecus que vous me devez.
En faire accroire : vous me la bailie z belle.
BilLLBB (fed, // mil., e-) ▼. n. (vx fr. laailler;
du bas lat. badare, ouvrir la boucbe). Reapirer en
ouvrant convulsivement la bouche. Par ext. Etre
entr'ouvert : la porte bdille. — Nc dltes paa : bailler
aux corns illes, mats bayer aux comeilles.
■AILLBT (ba, 11 mil., <») adj. m. 8e dit d'un cheval
qui est d'un roux tirant sur le blane : cheval baillet
BUU.BIB, BBBIfB (ba, 11 mil., eur. e-re-ae) n.
Qui donne a bail BaJllewr de fwdt, qui fournit de
l'arsrent. Ant. C esar e ealeieavtre, ptreateHr.
bAii,1AEi;bi 1 BVSB (M, 11 mil., eur, eu-se) n. Qui
bAille souvent.
BA11.1.I (ba, II mil.) n. m. (tx fr. baillir, admi-
nistrer). Oftlcier d'epde ou de robe, qui en France
rendait la justice au nom du roi ou d'un seigneur.
BAHXIAfiE {ba, 11 mil.) n. m. Tribunal jugeant
au nom et sous la presidenee d'un bailli : procureur
du roi au baiUiage. Juridiction d'un bailli : la Revo-
lution supprima les bailliages.
BAlULiAttKB (ha, 11 mil., a-ji), BBB adj. Qui
appartient k un baiUiage-
BAI1X1VB (ba, 11 mil.) ou BAIL.1.IB (ba. II mil., f)
n. f. Femme dun bailli. (Vx)
B lliAOlf (bd, 11 mil.) n. m. Tampon ou objet qu'on
met dans la liouche pour empecber de crier.
BtiLLB^mBBTEIVT (bd, 11 mil., o-ne-man) n. m.
Action de b&illonner.
B.1I1.I4IW5ERB (bd, 11 mil., o-ni) v.i. Mettre un
baillon. Fig. R/duire au ailence-
BA15S (bin) n. m. (lat. balneum). Eau ou autre li-
quids dan 8 lequel on se baigne. Immersion du corps
ou d'une partie du corps dans l'eau : les bains hygxi-
niques doivent itre tiedes. Liquide dans lequel on
plonge une substance pour la soumettre k une pre-
Earation quelconque. PI- Etablissement de bains,
laux thermales ou mine'rales, ou Ton va sc baigner :
bains de Vichy, de Luchon. Bale de vaeewr, celui
que prend une personnc exposee aux vapeurs dc
1 eau bouillante. Balaa-aearle, eau bouillante dans
laquelle on met un vase contenant ce qu'on veut
faire chauffer. PI. des bains-marie. — Les bains
frais (de riviere ou de mer) produisent sur la sante
un effet excellent. 11 est bon de les prendre le ma-
tin, avant le premier repas, ou le soir de quatre k
six heures. quand la digestion est completemcnt ter-
minee. Quinze ou vingt minutes suflisent. On doit
quitter l'eau des que Ton eprouvc quelques frissons.
Digitized by
Google
BAI —
BA¥<H¥l¥BTTB(&a-i-o-n£-/e) n. f. (de Bayonne, ville
ou cette arme fut d'abord fabri-
queej. Sorte de long poignard qui
sadapte au bout d'un fusil : Lou- A
voii donna la baUmnette a I'in-
fanterie francaise.
RaVoQCB (ba-io-ke) n. f. Petite
monnaie de* anciens Etats re-
mains, valant un peu plus de 5 cen-
times.
BAIRAM ba-i-ram") ou RBi'-
EAM (be-i-ram!) n. m. (mot turc).
Norn des deux fetes principals
des musulmans, dont l'une se cele-
bre apres le jeune du Ramadan et
l'autre soixante-dix jours plus tard. B»ionn«u«t t a, *p*«-
BAIBBMAUV (bi-ze-min) n. m. **]?"??* '«n D> . ^ ,on *
Honneur que le Vassal rendnit a ^.feSi^ -
son seigneur, Ceremonie usitee
dans certainea cours, et qui con sis te a baiser la main
du prince. PI. Fam. Civilites, compliments : o/frir ses
baisem ains d que lqu'un.
BAJBBMBlfT (bC-se-man) n. m. Action de baiser
les pieds des pauvres le jeudi saint ou la mule (pan-
toufie) dupape.
BAIAER (bt-zi)v. a. (lat. basiart). Appliquer, poser
ses levres sur : bai$er la main, un crucifix.
BA1BBR (bh-zt) n. m. Action de baiser : baiser de
paix. Beteer de Sm4m*, de traitre. Baiser Umm.
reste. V. LAMOtTRETTB (part. hist.).
BAIBBVR, BV0B (te-zeur, eu-se) n. Personne qui
a la manic de donner des baisers.
BAIAOTBR (bi-zo-44) v. a. Donner frequemment
des baisers.
BA1SBB (bC-se) n. f. Mouvement d'une surface dont
le niveau dccrort : la baiise de* caux. Diminution
du prix des marcbandises, des fonds publics, des ac-
tions, etc. : la baisse des sucres, des actions de che-
mins de fer. Jouer a la baisse, speculer sur la baisse
des fonds publics. Ant. Huih, elevatloa.
BAIMSBMBIVT (bi-se-man) n. m. Action de baisser.
BAIHAKK ibf-rt) v. a. (rad. bos). Abaisser, mettre
Klus bas : baisser un store. Diminuer de hauteur :
aisser un toit. Fig. Baisser Voreille, etre honteux
confus. Baisser pavilion, ceder. V. n. Aller en di-
minuant : les rivieres baissent en iti. S'afTaiblir : la
vue baisse avec fdge. «• lalmr v. pr. Sc courber
Ant. Blever, Moater, lever, haveser.
BAMS1BM (be-si-i\ n - m - C^ 1 " V&, A la Bourse,
spicule sur la baisse des fonds publics.
IAIM1BKB (besi-e-re) n. f. Reste du Tin quand
il approche de la lie. Enfoncement ou sejourne l'eau
de pluie, dans une terre labours.
BAIAURB (bi-su-re) n. f. Endroit on un pain en
a louche un aut re dans le four.
BAJBC1BN, BNftv (si-in, e-ne) adj. Se dit de la
parUe inferieure du terrain juraasique moyen ou
ootithe inferieur. N. m. : Is bajocien.
BAJOVB (jou) n. f. Partie de la t«te d'un animal,
particuherement du veau et du cochon. qui s'etend de-
puis l'oeil jusqu'a la machoire. Jouc humaine pendante.
BAJOYBR (joi-iS) n. m. Mur qui consolide les
bcrges d une rmere. Partie laterale d'une ecluse.
BAE, n. m. (bas lat. ballare, danaer). Aasemblee oi
Ton danse. Local ou
Ion danse. Pop. PI.
des bals.
BALABBn.f.Poj;.
Promenade.
BALABER (df)
(MB) t. pr. Pop. Pla-
ner, errer, se prome-
ner sans but.
■ ALADEIHE
(deu-xe)n.f.Voiture de
marchand ambulant.
BALABIB, B n.
(vx fr. bailer, danser). Farceur de treteaux. Paillasse,
bouffon. Saltimbanque.
BALADlNAOB n. m. Propos, metier de baladin,
farce, parade. Plaisanterie de mauvais gout.
BAI.ABIXER (mf) v. n. Kaire le baladin, le bouffon.
■ALArBE n. f. Longue blessure au visage et,
plus souvent, la cicatrice qui en reste.
BALAPRE, E adj. Personne qui a une balafre.
B*l*d«u*e.
BAL
I baupbbb (fri) v. a. Bleaser en falsant une
balafre.
baJjAI (le') n. m. Faisceau de Jone, de plumes, de
crln. de bruyfcre, etc., pour nettoyer. Manche a ba-
lai, baton au bout duquel est fixe le balai. Fauconn.
Queue des oiaeaux. Yen. Bout de la queue dea chiena.
Donner un coup de balai, renvoyer dea fonctlon-
naires, des dotneetiques. Expedier des affaires. BStir
le balai, mener une vie de deeordre.
BALAI* (U) adj. m. Se dit d'un rubis de couleur
rose ou rouge vioLace" : rubis balais.
BALAI! n. m. Syn. de baiant,
BALANCE u. f. (lat. bilanx ; dc bis, deux fois, et
lanx, bassin). Instrument j-JUjtfTmj
pour pescr : on distingue la
balance commune, fa ba-
lance Bobcrval, la bascule,
la romaine. Embleme de la
BaIaom da Roborval.
,1 i ii. >urt«* de filet plat pour pecher les ^erevisses.
Com. Equilibre entre lc debit el le credit : fairr la
aet affaires d'une annie. Etre en balance, etre
dans rindec'iBton. Faire penchrr la balance, fnire pre-
valoir. Mettre en balance, comparer. Astr. V. Parr hist .
Bti.%v('K n in. Pas de danse.
BAL.AIVCKLL.E {se-le) n. f. Grossc embarcation de
mer a un »eul mat, des cotes d'ltalie et d'Espagne.
BtLAXCEMB^T (man) n. m, Mouvement par
lequtl un corps penchc tantfit d'un cote, tant6t de
I' autre. Fig. Hesitation.
BAI.A2VCER (si) v. a. (Preod une ce*dille sous le c
devant a et o : je balatvcai, nous balancons.) Mouvoir
tant6t d'un c6W t tantdt de l'autre : le vent balance
les arbres, Fiy. Peser, examiner : balancer le pour
et le conlTf . Etablir la difference entre le debit et le
credit ; balaTicer un cornptc. f om-
penser ■ ses vertus balancent ses
vices. V. n. Hfisiter, etre en sus-
pens : i7 n'y aj>a$ it balancer, Etre
ince rtain : la victoire balanca long-
temps. Se imlnurer v. pr.'Sc pla-
cer sur la balancoire et la mettre
en oscillation ; se mouvoir en pen-
chant tantot d'un cdte.. tantot d'un
autre ; lours se balance en mar-
chant.
ha i, axii:r (si-i) n. m. Piece
dont le balancement regie 1
vement d'une machine :
cier d'une horloge.
d'unr ■sarhla* * tapeur, organe B»U nc ittt. '
qui permet de transmettre le raou-
vement du piston ac la machine ft un arbre moteur ft
l'aide d'une bielle ou d'une manivelle. Balanripr
■uoiiftalre, machine pour frapper lea monnaies.
Long baton des danseurs de
eorde, qui leur sert h tcnir
1'equilibre.
BILAMIRR (ai-ef) n. m.
Ouvrier qui fait des poids
et des balances.
it \i \M i\t; n. f. Norn
des cordageR qui soutien-
nent les verguea. PI. Arg.
Bretellen. •
B 1LAXOIHE n . f. Siege
suspendu entre deux eordea
et sur lequcl on se balance.
Longue pi6ce dc bois mi«e
en dquifibre sur un point
d'appui et sur laquello se balancent deux person nes
JOt deux bouts. (On dit aussi basculb.) Fig.
et i < i,n, Balivernc, sornette, conte en I'air.
B * I . ,t X » R A X o u B A l> 1 \ D B A H {dra) n . m . A nc i e n
msnteau long boutonne par devant, et sans manches.
ll\l.\>Dltfr. n. f. Bateau plat, sorte de chaland
employ*? sur les canaux, (On dit aussi dBlandkb.)
} n. m. Piece ^^^
^egle le mou- flLsB
(> : le balan- *B^Jf
Hslan^oir*
Digitized by VjOOQLC
■&r>-
BAL -
BALABB n. m. Genre de crustaces cirripedes,
ditS aUSli OLANBS I>B MX*.
BALAIflFBKB adj. et n. Bof. V. CUPULlFfcRE.
KALABOPBLaCB adj. (gr. ftateno*. gland, etplia-
fftin, manger). Qui ie nourrit de glands.
balabbpbsBBIS adj. (gr. Ao/ano*, gland, ct pfto-
rt», qui porte). Qui porte des glands.
BALAJTT (Ian) adj. Oacillant. N. m. Balancement
qm Ton donna a. un obiet avant de Ie lancer : dormer
du balant. (On eerlt mieux ballast.)
BAUaTACMB (W-ta-je) n. m. Action de balayer.
1ALATBM (&-»«") ▼- a. [Je balai/e on balait, tu
balaye* ou balaxes, nous balayon*. Je balayais, nous
baiayion*. «fa taJoyoi, noiM balaydmes. Je balayerai
ou Aotaienri, nous 6a2aye«ms ou balaierons. Balaye
ou fea/ai«, taiayoiu, balayes. Je balayerai* ou ta-
laterai*, notu balayerion* on balaierions. Que je
balaye. mm nous ialaytoru. Que ie balayasse, que
nous balauauum*. Balayant. Balaye", e.) Nettoyer
ayae un balai : balayer Vesealier. Fig. Chauer, mettre
en fuite : balayer fennemi.
mAMJkTmmWL, BUAB [U-i-eur, eu-se)n. Qui balaye.
BALAVBUBB (b*-ireu-se) n. f. Machine pour ba-
layer : pour nettoyer lee rue*, on utilise de* balayeu-
se* micenique*, montees *ur
roue*. Volant d'dtoffe, de den-
Wile, etc., cousu au has d'nne
jupe. Ttsau special im prime noir
et fcUnc ou rayurca.
EALATITTB {U-U-te) D. f.
Petit balai.
BAUaTVBBB(^-tU-re)n.f.pl.
Ordurea amassees avec le balai.
BALBCTIB (if) n. f. Etat de
celul qui balbutie : la balbutie
de rem fane?, d* la vieillesse.
■ALBTTiBlBIT (si-man)
n. m. Action de balbutier.
BajLBtnriEUB. bvjmb («-
eur, eu-ze) n. Qui balbutie.
BAXBC-riKB (si-4) v. n. (lat.
balbutire; de balkus, begue).
Articuler imparfaitement, avec
hesitation et difflculte. V. a.
Prononcer en balbutiant : bal-
butier un compliment.
BA1BCBAMB [zor) n. m.
Bom rulgaire d*une espece de
faucoa b bee court, du genre
paadioa.
BAUCBB a. m. (ital. balcone,
planeaer. estrade). Plate-forme en saillie sur la fa-
cade d'un batiment, entouree d'une balustrade et com-
maaiquaat avec l'interieur
par une ou plusieurs ourer-
tares. Au theatre, prolonge-
ment de la premiere palerie
jusqu'a ravant-scene a
droiie et a gauche.
balbabitib (kin) n. m.
Espece de dais ou de del de
lit, d'une forme deml-cir-
cuurtre. Outrage d'architec-
turs ou de menuiaerie, qui
serl de eouronnement a un
trone, a ua autel.
■AU n. X. EnveJoppe du
grain dans l'epi : bate davoine. (On ecril aussi bale
et BALU.)
BAUMB \U~ne) n. f. (lat- batsma). Oenre de mam-
miftres marine, de l'ordre des effaces. Espece de
eome forte et flexible, tiree des fanons de la ba-
leine. — La baleine habile surtout les mers polai-
res; e'est le plus grand des animaux. Ella atteint
une longueur de plus de 35 metres et un poids de
IMjMW ailogr. Ses machoiree superieures portent,
non pas dea dents, mais des fanons. lames cornees,
placees lateralemeat, et les unes a cote" des autres.
Bile ae nourrit de tout petlts animaux (crustaces,
mollnaques et poissons), et peut, dlt Buffo n, vivrc
mille ans. On la p*che pour son huile et ses fanons.
BALK1BB, B {U) adj. Garni de baleines : corsage
balexni.
BAbJBIBBAU iU-nd) n. m. Petit de la baleine.
I (M-ni-4) n. m. Navire e"quipe pour la
Bakon.
- BAL
peehe de la baleine, dans les mers da nord Celul
qui peche a la baleine.
BALBIBIBBB (/<*) n. f. Embarcation longue,
etroite et l^gore. servant 4 la peche de la baleine-
BaJeioa.
Canot des narires de guerre et de commerce, dont la
forme est analogue a cellc d'une baleine.
BAUBIBOPTBRE tie) n.m. Genre dec6tac4s des
mers firoides, appeles aussi rorqual*.
■ALBTBB n. f. Lerre inferleure. Au plur. Les
deuxlevres. Constr. Sail-
lie d'une pi err e sur une
autre dans un mur.
BAX1BACSB (*a-je)
n. m. Action de baliser.
Ensemble de ballses po-
sees en mer ou pour le
trac* d'une voie.
BA1.1AB (li-ze) n. f.
Mar. Ourrage en fer, en
bois, en maconnerie, des-
tines, indiqucr les dangers
que presentent un port,
une passe , une riviere.
Perche indiquan*. le trad
d'une voute, d'un chemin
de ter, d'un canal-
BAA.10B (li-ie) n- f.
Fruit du balisier.
BALIsSBBlBBT ( xe-
man) n. m. Action de
planter des ballses, pour indiquer le trad d'une voie,
d'un canal.
BALISEB [zi) v. a- Mettre des balises.
B.4L1SBVB (seur) n. m. Qui etablit ou surveille
les balises.
BAI.IHIBR (zi-4) n. m. Arbrisseau des Indes,
connu aussi sous le nom de canna.
BALISTB (lis-te) n- f. (gr. ballein, lancer). Ma-
; i. IHm; 2, Klolt*nta.
chine de guerre des onciens, qui servait k lancer
contre l'ennemi des traits, des projectiles.
BALMTIQUB (li*-ti-ke) adj. (de balute). Relatif
a l'art de lancer des projectiles : thiori* balistique.
N. f. Science qui etudie le mouvement des projectiles
lances dans l'espace par une force quelconque.
BALIVAOB n. m. Choix ou marque des baliveaux :
le balivageest accompagni du mar telage, operation qui
consiate a marquer cTune empreinte le pied des arbres.
BALI YKAlf (vd) n. m. Arore reserve dans la coupe
d'un bois taillis, pour le laisser crottre en futaie.
BAL1VBRMB (rcr-ne) n. f. Discours frivole, fuUle.
Digitized by VjOOQlC
BAL
BAL
Dingeable
BAL1YERMER {ver-ni) v. n. Dire des balivernes.
BALUAXIQIK adj. Qui appartient aux Balkans.
BALLADE (ba-la-de) n. f. Poeme compose de trois
•trophes «gales et symetriques et d'un couplet plus
court appele envoi (chacune de ces quatre parties
etant lerminee par un refrain). Par erf. Poeme a
sujet le plus souvent legendaire et fantastique.
HALLA.1T (lia-lan), B adj. Qui pend et oscillc non-
chalamment : alter le* bras ballants.
BALLAMT {ba-last) n. m. (mot angl). Sable, gra-
vier, pierres concaasees dont on charge lea traverses
d'un chemin de fer pour lea assujettir.
BALLAST ACE (ba-la») n. m- Action de placer du
ballast soua lea traverses d'une voie fcrre>.
BiLLiNTBB [ba-las-tg) v. a. Couvrir de ballast :
ballaxter la voie. Transporter le ballast.
ballamtiere (ba-las) a- f. Carriere d'ou Ton
exirait le ballast.
BALLS ba-le) n. f. (anc. allem. balla). Petite pe-
lote ronde servant a jouer. Boule de plomb dont on
charge certaines armes a feu. Gros paquet de mar-
chandises. Impr. Tampon dont on ae scrvalt avant
1'invention du rouleau pour appliquer l'encre. Fig
Renvoyer la balle, ripoater vivement. A vout la balk
a votre tour. Prendre la balle au bond, saisir a pro-
pos 1'occasion favorable. Enfant de la balle, per-
sonne dlevee dana la profession de son pere. V. balx
BALLBB iba-U) v. n. Danscr, sauter. (Ran».)
BALLBRIMB (ba-le) n. f. Danseuse de profession.
BALLET (ba-l?) n. m. Danse flguree, repr£»entant
un sujet. Piece uuuice, dans laquelle les actcurs cx-
pnment leurt pensles par des gestes et des pas de
danse. (On die aussi ballkt-pantomimb.) (Wps de
ballci, personnel d'un theatre charge d'executer les
ballots : le corps de ballet de VOpera.
RALLOX (ba-lun) n. m. (rad. balle). Vessie enflee
dalr et recouverte de cuir.
Sphere en caoutchouc, plus ou
moins epaisse et gonflce de gaz.
Aerostat. (V. re mot.) Chim.
* ase de verre de forme sphe-
rique, muni d'un col. Gttoyr.
Somniet arrondi d'une monta-
gne : le ballon d'Altace. Bal- d
Ion d'e««al, petit ballon qu'on f
lance avant une ascension'
aerostatique pour reconnaitre
la direction du vent. Fig. Ex-
perience qu'on fait pour sonder le terrain, l'opi-
nion. — Un aerostat comprend cssenticllcmcnt deux
parties : le ballon ou enveloppe, forme* d'un Ussu rendu
impermeable, et qui est gonfle a l'aidc du gax hydro-
gene ou du gaz d'eclairage ; la nacelle, panier dWr
suspendu par de pctites cordes a un fllet qui entoure
completemcnt la partie supe'rieure du ballon. En vertu
du principe d'Archimede, I'aerostat s'eleve jusqu'a
cc qu ll soil arrive dans des couches assez rareflees
Jour que la difference du poids de lair dcplac* et
u poids du gaz inte'rieur soit egale au poids de 1'en-
veloppe et de la nacelle. L'aeronaute est muni d'une
provision de lest (du sable), dont 11 jette une partie
quand il vcut s'elevcr davantage. Pour rrdeseendre
Digitized by VjOOQ IC
BAL -
n osTK, aa moyen d'ane cordc, une soapape prati-
quee a la partie auperieure da ballon, «t par laquelle
a . dehappe ana partie da gax interieur qui ait rem-
plates par da Pair. — Lea aerostat* oat ete Imagines
par lea frerea Montgolfier, d'Annonay, qui tentarent
law premiere experience le » jnln 17M. Depots ce
teaeps, lie oat rendu de panda services aux armees
franfslaea, notamment a la batallle de Fleuraa (1794)
et pendant la guerre de 1870-1871 ; en outre, lis contrl-
baent cheque jour an progres de la meteorologie en
penaettaat Tetnde des nautes regions de l'atmo-
sphere. Le probleme de la direction des ballons nest
pas encore completement reeolu, malgre les nom-
oreuses tentaiiree qui ont et* faites par Renard,
Kreba, Tlsaandier. Santos - Dumont, de La Vaulx.
Le bandy, etc. Les aeronautes ont atteint une bauteur
de plus de 10 kllom. — Une ecole militaire aeros-
tatique a ete organlsee k Meudon, en 1871 •
BAUjBBBB (bo-te+i), B ad). Gonfle, distend a.
■ALMxmue (na-to-nd) ou ballbbbb* (ba-
lo-ni) n. m. Petit ballo n.
rioe ocsaai ddrabia do Tentre.
■Illtllll (ba-lo-ni) ▼. a. Bnfler, gonfler
» on ballon.
(ba-Uyni-f) n. m. Pabrlcant ou
I da ballons k jouer.
— * a " * ) n. in. (rad. balle). Petite balle de
I (bm-4o-te) n. f. Genre de labiees a. odeur
fetid*, ap p el ee anssi nutrrube noire.
■aUMl fftfrJe) n. m. Petit ballot.
UAMJjmrwamm (fta-Jo-fa-de) n. t . 8aut par lequel
on ebrraf s'ealeve des qoatre pieds sans roade.
BALA**-rACB (ba-toJa-je) n. m. Action de bal-
lotter. Reeultat aAgatif obtenu dans une Election on
aocun dea candidate n'a reanl la majorit* absolue :
serutm de baliottaae. — Qoand 11 y a ballotfage, le
second tour de serutin a lieu 9 J oars apres dans lei
e le ct ions arauieipales, et IS jours apres dans les elec-
tion* legislatives. L'election a lieu alors a la majo-
rity relati ve.
■•■J<B>1 rmmmww (ba-lo-t*-man) n. m. Action de
baUotter.
BAULSPTTVM (ba-lo-tt) v. a. Agiter en divers
sens : la tner ballalte Us navires. Fig. Se jouer de :
baitotttr quelqu'un. Procdder A an nouveau tanr de
serutin. V. n. Remuer. etre secoue : eette parte ballottt.
BAJJfcaVrTfBB (beUo-ti-me) n. f. Meu froid, com-
pose 1 de plosiears petites galantines.
BALA/TBAP {trap') n. m. Appareil a ressort, lan-
cant en Fair des boules
servant de cibles.
DALRBAILB adj.
Propre aux bains : eaux
bahtiabU*.
BAAJTBA IBB (<•-«)
adj. Relatlf aux bains :
TrvurUle est une sta-
tion bainiairt.
BALBBATOIKB adj.
Qui eat fond* sor Tenv
plot dea bains : thera-'
peutique baht/atoire.
■AUiitTIMU- Bmll-twp.
■MB ( pt) n. f. Traiteaaent dea maladies par l'emploi
metbodlooa das baine.
BAaVdNJBJM {Umr\ B adj. et n. Orossier, stuplde.
BALBCBMBB (di-ze) n. f. Cboae faite ou dite
sans esprit at mat A propos.
BAAVBAMlSBi {%a-mli) ou BAVM1BB {M-mi-4)
n. m. Mom da divers arbres qui produiaent le baumc.
■AL1 41WM {ua) adj. Qui prodult du baume.
■tlAUmni (so) n. f. (gr. balsamon, baume).
Oenre de beleaminecs A Hears de eoulear variee,
nominees aosst impatientes k causa da l'irrltabilite du
fratt qui, k aa maturite, delate des qu'oa le toacbe.
BALBAMIBBBB (to, ni) n. f. pi. Psmllle de dico-
tyledonee, ayant pour type la balsamine. 8. une 6a/-
BAN
BAJLBAMIB/tJB (xa) adj. Qui a les proprHWs du
Vaame : ode ur, y ertu bauamique.
■ALSAMin (%a) n. f. Sot. Genre de composees
viTtc*s et aromatiques de randen continent.
ilus)
unls par une tablet^
Touts eld tare A jour et
k hauteur d'appui.
BALISTMB (tus-tre
n. m Petit pilier fsconn*.
C3*Mpa» A balMrtr«,con>
pas ayant une tete en
forme de balustre.
IAMJSTBE1 (/t«
tri) i. a. Orner, entour<
inunir d'uno balustrade.
BA1.SAJV, B adj. Se du a un cnevai noir ou Dai
qui a des balzanes.
BALBANB n- f. Tache blanche aux pieds de cer-
tains chevaux.
BAM HI*, k {ban) n. Fam. Petit enfant.
BAM BOCHADK {ban) n. f. (du peintre Bamboche).
Tableau dans le genre champetre ou populaire. Pe-
tite debauche.
BAMBBCIIB (ban) n. f. MarionnoUc. Jeune tige
de bambou. Pop. Debauche, ripaille.
BAMBOCHBR (ban-bo-cM) v. n. Pop. Faire des
bamboches, des debauches, des fredaines.
■AHBOCIBm, BV0B (ban) adj. et n. Pop. Qui
a lliabilude de la debauche.
BAMBOV (ban) n. m. Roseau arborescent des
pays chauds, qui atteint ju»-
qua SB metres de haut : le bam-
bou sert d une foule a^usages.
Canne fatte de ce roseau.
BAMBBtTLA (ban) n. f. Tam-
bour prtmitif desnegres. Danse-%^
qu'ils executent au son de ce
tambour.
BAW n. m. (de bannir). Si-
gniflalt, k l'origlne, Ordre no-
Ufle' ou proclame publiqucment.
ConTocation de la noblesse.
Proclamation, publication : ban
de venoVzn^e.Roulement de tam-
bour et sonnerie de clairon pr*"-
ce'dant ou auivant une procla-
mation aux troupes : oavWr, u*mtwu.
fermer le ban. Applaudlsserocntsrytbmefl d'unefacon
particuliere : un ban pour I'orateur! Promessc de
mariage publiee k l'*gnse. Jugement qui interdit ou
assigne certalnes residences a un condamnd apres sa
liberation : rompre son ban. Fam. Etre en rupture
de ban, commettre une infraction a ce jugement.
Mettre quelqu'un au ban de Vempire, signinait, en
Allemagne, le declarer dechu de sei droits, le chasser
de ses domaines, le bannir; d'ou notre exprenslon :
mettre quelqu'un au ban de I 'opinion jmblique. — Sous
le gouvernement feodal, le mot « ban », qui sipnlflait
banniere, se disait de 1'appel fait par le seigneur k
ses rassaux. La noblesse laisant seule alors le ser-
vice militaire, le nom de ban fut donne aux vamaux
immediate, aux seigneurs convoqnls par le roi ltii-
meme, et celui d'arrieVe-ftan aux arriere-vassaux
appelee par leurs suzerains. De 1a cette expression :
convoquer le ban et rarrtere-tom.
BAB n. m. Chef d'un banat hongrols.
BAB AL, K, AUX adj. (rad. ban). Dr. ftod. Sou-
mis k une rederance au seigneur tout en etant
dun usage public et obligatoire : moulin banal. A
l'usage de tous : four banal. Sans originalite, com-
mun, Tulpaire, trivial :
louanges banales.
BABAI.KMBIVT (man)
adv. D'une manifcre banale,
triviale.
■ahalmbk (si) v. a.
Rendre banal, vulgaire.
BAWALITB n. f. Dr. fiod.
Usage public et obligatoire
d'un objet appartenant au
seigneur. Fig. Caractere de
ce qui est banal, vulgaire.
Chose banale.
BABABB n. f. Fruit du
bananier.
BABABBRIK ( ri ) n. f.
Plantation de bananiers. ,
BABABIBM (ni-4) n. m.
Genre de plantei monocotyledones, a feuilles longues
DkD«mc
Digitized by VjOOQLC
BAN -
dc deux a trois mitre*, a fruit allmentaire (banane),
et qui habitant les regions tropicale*.
BA1BAT ou BAlflV AT (6a-na) n. m. Ancien nom de
Elusleurs provinces limitrophe* de la Hongrie et de
l Turquic,'et aujourd'hui encore dc la Croatie.
BABC {ban) n. m. (baa lat. banciu). Siege ctroit et
long. Mar. Bcueil cache sous l'eau : banc de coraux.
Bane de sable, amafi dc sable dans la mer, dans
une riviere. Bane de rorb^r, d'arglle, etc., couche
Bate*.
ou assise geologique. Bane da poiseens, troupe
nombreuse de poissons de la nieme espeoe, dans la
mer : let thorn vont par banci. PI. et fig. Btre tur
let banet, suivro les cours d'un college, df'une ecole.
Bane d'evnvre, reserve dans les eglisea aux mar-
guilliers. Conr da bane de la relne, cour souve-
'raine de justice en Angleterre.
BABCABLB OU BAK^fABLK (ka-ble) adj. Sc
dit d'un effet de commerce reunissant les conditions
voulues pour etre escomptd par une banque, e'est-a-
dire portant trois signatures.
BA2BCAL, B, AIM adj. et n. Bancroche, qui a les
jambcB tortues : mendiant bancal; un bancal. Par
anal. Be dit aussi des sieges: une chaise ban-
cale. N. m. Sabre de ca valeric recourbe.
BANCBLLE {te-le) n. f. Banc long et
Itroit, a deux ou quatre pieds.
BAXCO adj. inv. (mot ital.). Sert adis-
tinguer en banque les valeurs Axes des
valeurs variables ou de change : cinq
centt florint banco. Au jeu. Voire banco,
tenir seul l'enjeu contre la banque.
BANCOCBATB n. m. Partisan de la
bancocratie.
BABCBCBAT1R («f) n. f. (de banque,
et du gr, kratot, force). Influence, tyran-
nie de la banque.
BAJVCOCBAT1QUB (ti-ke) adj. Qui a
rapport a la bancocratie. „ .
BAlfCOVLlBB (li-e) n. m. V. aleuritk. 0u>ehl '
BAlVCBOCHB adj. et n. Bancal, tortu.
BA5EDAC1B n. m. Action d'assujettir avec des ban-
des. Cerclc de fer ou d'acicr qui entoure la jante d'une
roue. Chir. Ligature pour maintenir un appareil.
Bande d'acier elastique pour contenir les hernies.
BAltBAttlftTB (jit-te) n. et adj. m. Celui qui fait
ou vend des bandages : un bandagitte ; phamiacicn
bandagiste.
BAXBBl
t n. f. (german. binda). Lien plat qui sert a
bander. Laniere de linge qui sert en chirurgie pour
envelopper certaines parties du corps. Ornetnent plus
long que large : bande de velours. Rcbord elastique
qui entoure le tapis d"un billard. Zone obscure que
1 on voit sur certaineaplan^tes. Mas. Piece honorable
qui va de l'augle dextrc du chef h Tangle senestre de
la pointe. Mar. Inclinaison transvcrsale d'un navire.
BANBK n. f. fjjoth. bandi. banniere). Troupe, cora-
pagnie : bande de voleurt.
BA1VBE, B adj. Blot. Divise par bandes en nom-
bre e gal aux interstices du champ.
BAMBKAU (dd) n. m. Bande pour eeindre. le front,
la tete ou couvrir les yeux. tig. Aveuglement : le
bandeau de I'errtur. Bandeau royal, diademe.
BAIVBEL.BTTB (U-te) n. f. Pelite bande. Petite
moulure plate. PL Bandes qui, dans l'antiquite, or-
naient la tele des pretres et des victiuies.
BA!fBBR (de) v. a. Lier et serrer avec une bande :
bander une bletxure. Boucher let yrux, les couvrir
d'un bandeau. TYndre forteraent : I'mndcr un arc.
- BAN
BABBEBBAU (nl) n. m. Cordon qui sert it porter
une trompctte en
bandouliere.
BAltBBBIlXB
(11 mil.) n. f. Dard
orne dc bandes
de papier ou de
rubans que les
toreros plan tent
sur le cou des tau-
reaux.
BANDBBIL-
LEKO (de-ri, 11
mil., 4-ro) n. m.
(mot espagn.). To- ,
rero charge d'ex-
citer les taureaux de courses en leur plan tan t des
banderilles. PI. des banderillerot (rott).
BAlfBBBlOLB n. f. Bande d'itoffe longue et
etrolte qu'on attache au haut
d'un mat, a une hampe, a une
lance, etc. Bretelle d r un fusil.
Piece de bufdeterie qui porte
la giberne.
BAIfBiBKB n. f. (all. band, I
drapeau). Banniere ausommet ^ mAmm . mAm . „ *,*„
dunrnat de navire. (Vx.) Front »••*'•»• * '•*•" d *"•
de bandiir; ligne d'une armee rangee en bataille.
BABBIT (di) n. m. (ital. bandi to), lndividu en re-
volte ouverte contre les lois et qui vit d'attaques a
main armee. Malfaiteur.
BABBITISMB (tis-me) n. m. Etat dun pays oo U
y a des bandits. Condition du bandit-
BA1VBOL12VB n. f. Eau visqueuse et aromatisee
pour lisser les cheveux, qui a pour base le mucilage
de pepins de coing.
--LBBBU
XI, I SB OU BAXBOLIEB
Bandit. Contrebandier des Pyrenees.
BABBOULIBRB u. f. Bande de cuir ou d'etofle
a laquelle on suspend une arme. Rn bandenllere
loc. adv. Se dit d'un objet qu'on porte en ecbarpe
des deux cotes du torse, dc l'epaule a la hanche.
BAMIAN n. m. Membre d'une sects brahman ique
de l'Hindoustan, qui se distingue par ses aptitudes
commerciales. Figuier, arbre act Baniant, ou sim-
plement banian, flguier de l'lnde.
BABJB n. m. Sorte de guitare, en usage chex les
negres d'Amerique.
BANK-NOTE n. f. (m. angl.). Billet de banque
anglais. PI. des bank-notet.
BAHL1BUB n. f. Territoire entourant une grande
ville.
BAlflVB (ba-ne) n. f. Tombereau pour le transport
du charbon. Manne d'osier. Toile, bache tendue pour
garantir les marchandises.
BAITOBR (ba-ne") v. a. Couvrir avec une banne.
BAMNBRRT (ba-ne-rC) n. m. Fiod- Seigneur d'un
flef qui comptait un nombrc sufflsant de vassaux pour
lever une banniere sous laquelle ils devaient se ranger
et le suivre. Adjectiv. : seigneur banneret. Blot, vol
banneret, ensemble de deux ailes placees en clmler.
BABNBTOIB (ba-ne) n. m. Petit panisr sans anse,
dans lequel on fait lever le pain. Coflre perce de
trous qui sert it conserver le poisson dans Teau.
BANNBTTR (6a-fi^-/e) n. f. Petite banne d'osier.
BAIfMI (ba-ni), B adj. et n. Qui est expulsd de sa
patrie, proscrit, exil*. Fig. Ecarte,
repousse.
BABTVIBBB (6<W»0 n. f. (goth. I
bandi, enseigne). Enseigne sous la-
quelle serangeaient les vassaux d'un
seigneur pour aller k la guerre. Pa- I.
villon d'un vaisaeau. E ten dard d'une B*nni*r« franftu*
eglise, d'une confrerie, d'une societe. P* od ^?* ^ *"•"* d *
Ironiq. La croix et la banniere, le ^ nl M# "
comble des ceremonies, des formalites, des instances.
Fig. Parti : te ranger tout la banniere de...
BAIWNIR (ba-nir) v. a. Exiler, expulser, proscrire,
chasser. Fig. Eloigner, rcpousser : bannir toute
crainte.
BAKBIAMABLB (ba-ni- ta-ble) adj. Qui merite
d'etre banni.
BAXMIAABMKBT (ba-ni te-man) n. m. Action de
bannir. Etat d'une personne bannic. Exil. Peine qui
consistc b. iuterdirc a un national le sejour de son pays.
est expulsd de sa
Digitized by VjVjiJ V
IV^
BAN
J (ba-ni-seur) n. m. Celui qui bannit.
Ancien droit de pature apres la
recolle. Bpoque on Ton pourait exercer ee droit.
sjB n. /. (rad. banc, a cause des banes on
_* de» anciena chaageurs). Commerce qui
i 4 avancar dea foods, a en reeevoir a interet,
a escompter dea effete moyennant une prime : fair?
la banque. Lieu o« •'«zeree ce commeree. Btablisse-
meat public de credit autoriae par une loi, place sous
1* eontrole de rEtat, et ayant certaines charges et
rivileges, notamxaent celui d'emettre des billets de
tuque, A certains Jei
lui celai qui tient le jeu. — La Banqi
ETuegea, notammen* ceiui a emeiire aes Diueu ae
ique, A certains jeux, fonda d'argent qu'a devani
lui celai qui tient le jeu. — La Banque de France,
creee en 1803 et placed sous le contrOle dc l'Etat, a le
privilege exclusu d'emettre des billets a vue et au por-
teur, ditt billet* de banque. (V. billkt.) Ses operations
statntaires son t lessuivantes : escomptes d'efle ts de com-
merce et d'effets publics, arances sur lingota, sur ren-
tes, tur actions et obligations de chemins de fer et du
Credit fancier, recourrements gratuits, etc. Elle a son
siege a Paris et dee suceursales dans lea depart ements.
MMMQVWim (k£) t. a. Garnir de ses bancs une em-
barkation.
mAMG€Wm9Vn n. f. (ital. banco, banc, et rotto,
rompu ; allusion au Tieil usage de rompre le banc
_*_:- J.« L * ««»r, <•<■>*»> #ij» I PnilliiA it'nn Anm.
ou comptoir du banqueroutier). Faillite d'un com-
mereaat, ocrasionnee par sa raute et punie par la
lot. rig. Violation d'un engagement, ■■■ s j sifws—
it M pii i eecasionnee par rincapacite, l'imprudence
ou la maaraise chance. Bsavsertat* tr mwtinl******
banqueroute avec detournement d'actif et indication
d'un pasatf imaginaire ; elle est punie par la loi.
na**rit«OCTTB* (ti-i), BBdB n. Qui fait ban-
queroute.
BjsJH*CBT (kff n. m. (rad. banc). Grand repas ;
festin solennel et somptueux. Le banquet sacrt ou
twfutrittufue, la communion.
bajI^UBTbUI (te") v. n. (Prcnd deux I devant une
sjUabe muette : il banquette.) Faire bonne chere.
Prendre part a on banquet.
MHfV>RI7B n. m. Celui qui banquette.
BAWfUJBTTB {k#-te) n. f. Banc rembourrc et sans
dossier. Appai en pierr* d*une fenetre. Palissade a hau-
teur dTappui. Impexiale d'une diligence. Plate-forme
ou s abntent les tireurs derriere le parapet d'un rem-
part. ■■■!■! Hr IrUusslalaw, talus gazonne que les
ebevaux doivent rranchirdans les courses dobstacles.
BAJM}ClBBi (ki-£), BRB n. Personne qui fait le
commerce de la banque. T. de jeu. Celui ou celle
qui tient Is jeu eontre tous les autres joueurs.
BjUfOfJUiB (ki-ze) n. f. (du scandinave bank, banc,
ct ice, glace). Bnorme amas de glace* edtieres resul-
tant de la congelation directe de Teau dc la mer.
BASffClffTS {ki$-te) n. m. Bateleur, charlatan.
Fig. Homme a promesses mensongeres.
■lsJTTIM n. m. Avis public par lequel le seigneur
autorisait la rente du Tin dans sa scigneurie. Droit
qu'arait un seigneur de Tendre son -vin avant tous
ses rassanx jusqu'a une certaine epoque dc l'annee.
BAOBAB n. m. Genre de malracees, comprenant
des arbres im-
menses des re-
gions tropieales,
les plus gros dea
▼egetaax -. le bao-
bob est j>eu tier*.
v^>_—
ddpmee 90 metres
de circonf&rence.
■APTiHB
( ba-ii-me) n. m.
Le premier des
sept sacrements B«ob«b.
de 1'EffUse, celui ""^
qui eCsce le pecbe originel. Bapteme dune cloche,
d'un native, ate, eeremonie solennelle pour les benir.
BapUhne de la liane ou des tropiques, eeremonie
burlesque, qui a Ceu quand un navire passe sous
Tan des tropiques ou sous l'equateur. (Bile consiste a
wonder d'eau de mar ceux qui traverseni la ligne
pour la premiere fois.) Jteeecoir le bapteme du feu,
asaiater a. une baiaiila pour la premiere Ibis. Bom de
fcapit— i pr^Bom qu'on recoit au moment du bapteme.
— Le mot baptime signi^e immersion (gr. baptizein,
laver), puree que, dans l'origine, on baptisait en plon-
BAR
geant dans l'eau. Autrefois, le bapteme n'etait Confer^
que dans un age a varied et apres de longues epreuves
imposees aux neophytes, appele* aussi « cat<Schu-
menas • .
baptinrb (ba-ti-zc) t. a, Conferer le bapteme a.
Benir en parlant d'une cloche, d'un navire, etc. Don-
ner un nom. Fam, Da^tUcr du vin, y mettre de l'eau.
HtPTlHElH [ba-ti-zeur) n. m. Individu qui bap-
tist?. (Inus.)
DAPTINMAL tba-tis-mal), K, AUXadj. Qui appar-
tifiitau bapteme. Qui aert pour donnerle bapteme : e<m
baptismal?. Fonts haptismanx^basiiinou Ton baptise.
H.tPTlHTAIRE (ba-tis-tt-re) adj. Qui constate le
bapWmc : eitrail baptistaire. N. m, : un baptistairr..
BtPTINTE (ba-tis-te) n. m. Partisan d'une doc-
trine dite baptisme, d'apres laquellc lc bapteme no
doit etre admintstre qua des adultes.
BtPTiNTKHE (ba-tis) n. m. Edifice, situe ordi-
nairement pres d'une catbedraJe, et
oil Ton baptise. Chapelle d'une eglise I
oil Ton baptise,
BIQIET (/re) n. m. Petit cuvier j
de hois.
M 4^1 FT ACIB n. m. Epuisement '
dea eaux au moyen de baquets.
RA^rETEfl ( U) v. a . (Prend deux !
I devanl une syliabe muette : je ba-
qurttr.) Puiser de l'eau dans un ba- a '' u * '
quet avec une pelle on une eeope : baqueter de lean.
BAQI ETl IH n. f. pi. Vin qui tombe dun ton-
naau en percp dans le baquol place sous le robinet-
It A It 11. m. Nom
vul^aire des la bra jr.
poisaons de mer dout
fa chair est tres es-
timec.
RAH n. m. (mot
anjtl.i Debit debois-
sons ou l'on con-
somme presque toqjours debout devant lc comptoir.
BtR II. m, V. BARD.
BARAC'liaiM (cAoi) n. m. Petit port naturel pcu
profond, entoun* de rochers h. lleur d'eau.
BARAUOIl.li n. m. Langage corrompu ct in-
comprehensible. — Ce mot vient du bas brelon barn,
pain, et awin, yin; mots qui, exprimant lee premiers
besoins de l'hommu, devaient etre souvent cntendus
paries Francaischezles Bretons. Comme ils n'en com-
prirent pas d'abord la sipnillcation, ils les reunirent
pour en faire I'equivalent de langanc ininteliigible.
BiRAGOl I.XAOK n. m, Fam. Mani^rs de parler
vicieuse, enibrouillce, difficile ti enmprendrc.
IKKIUOI l.VFR (ntf) v. a. etn. Parler mal une lan-
pue : barayauinrr f anglais ; ne faire que baragtminer.
BIRAiiOl l*El R, Et»E(eu-se)n.Qui barasouine.
Hilttl.lPTCIK n. m. Terme mni w inoi4?chnique
invente p:ir les logiciens scolastiques p^mr designer
1111 mode du svllogipnie.
11 \lt \«M I b. f. (ban lat. baraca). Huttc en plan-
ches. Boutique en planches. Fig. Maison mal tenue.
BARAQliEXE^T (ke-man) n. m. Ensemble des
ennstructions en planches destinies a. abriter les sol-
dala. Action d'Ctablir des troupes dans des baraques.
BAHAQlElt (k£) v. a. Etablir sous des baraque-
ments : baraqucr un regiment, V. n. : troupes qui ba-
raquent.
BAHAQIETTE (hr-te) n. f. Poulie speciale em-
ployee sur lea bateaux. Petite baraque.
ra rater IE [rf] Ei. f. Prejudice volontaire cause
a ux annate urs
ou assureurs
' d'un navire par A Sfeak BsnUVw.
le patron ou
une jn-raonne
de 1' equipage.
B A It ATT A-
tEfi'rl -/rt-y«)n.
m. Operation
<l u " on fait
Bubir au lait
d.-inslabaratte |
pour la fabrica-
tion (luheurre.
R4RATTE (ro-l«) n. f. Vai^seau de bois dans le-
quel on bat la creme pour en i xtraire^le beurrv.
Digitized by VjOOQ LC
BAR
l (ra-U) v. a. Agiter la crime dans U
baratte pour faire le beurre.
BARATTOX (ra-ton) ou BARATON n. m. Baton
servant k battre la crerac dans la baratte.
BABBACAWE n. f. Ouvrage avance garni do
meurtrierea, et servant k defend
une porte, un pont. Ouverture laia;
su mur d une terrasse pour l'ecou
ment dts eaux.
BARBACOLB n. m. Maltre diet
pedant. (La Fontaine.)
BARBARA n. m. Terme designs
comma baralipton, un mode du syl
gisme.
BARBARB adj. et n. (gr. bari
ros. Granger). Chez le» Grecs et
Romains, tout etranger tenu pc
hommc de civilisation Inferieure. P
civilise, sauvage. Par ext. Cruel, innumain. inculte,
grosaier. Incorrect : terme barbare. N.m.pl. Peuples
non civilises. (V. Part, hut.) Ant. Civilian, polled.
IB»T (man) adv. D'une maniere bar-
bare : traiter quelqu'un barbarement.
BARBAREftO/CR (reS-ke) adj. Qui appartient aux
peuples de Barbaric : les Etats barbaresques. V. Bar-
barib (Part, hist.) N. : let Barbaresque*.
BARBARIB (ri) n. f. Manque de civilisation.
Cruaute, ferocite, inhumanite. Ant. CIvlllMtioa.
. ■ARBAR1BBR (i-i-ae*) v. a. Jeter dans un etat de
barbarie, dans une extreme grosslerete de mosurs.
BARBARISMS (ri«-me) n. m. (rad. barbare). Mot
forge dans une languc ou il n'exiate pas, employe
dans un sen* contraire k 1'uaage, comme ribarbaratif
pour ribarbatif; castonade pour cassonade ; e'est
une somme, une fault, une affaire consequents, pour
somme considerable, faute grave, affaire importante ;
il a recouvert la vue, pour il a recouvre" la vue; etc.
BARBB n. f. (lat. barba). Poil du menton et des
joues. Long* polls que certains animaux ont sous la
machoire : barbe de bouc. Fig. Point* des epis. Norn dea
flleta qui tiennent au tuyau dea plumea. Moisisaure.
Bavure. Appendice fllamenteux : barbe* dune piece
de milal, d une feuille de papier. Barbe grise, vieil-
x^/H.' j* r * dun * M oarb *> interieurement. Agir
a la barbe de quelqu'un, en sa presence et en depit
de lui. Faire fa barbe d quelqu'un, l'emporter sur
lui, etr* plus fort. PI. Bandes de toile ou de den U> lie
qui pendent aux cornet tea dea femmea.
BARBB adj. et n. m. Cheval originaire des pays
barbaresques, tr*a
repandu au Maroc.
BARBBAU (bd)
n. m. ( do barba,
barbe. a cause dea
barbillons de co
poisBon). Genre de
cyprinides dea
caux doucea. (On u»rb«»u.
dit auaai barbillon.) Bot. Bluet. Adjectiv. : bleu bar-
beau, eap*oe de bleu clair.
RARBB-BE-CAPIC'IN n. f. Chicoreo sauvage
amere, que Ton mange en salad e. PI. des barbes-de-
capucin.
BARRELE, E adj. Se dit d'une arme dont le for
est garni de dents et de pointes : fleche barbelie.
BARBBLVJRB n. f. Etat de ce qui eat barbel*.
BARBET, ETTB (bi, f-te) n. et adj. Espece dYna-
gneul a poil long et fris<'.
BARBET (ft) n . m.
Contrehandier dana lea
Alpes. Jadi*, protectant
des Cevennca. V. Part,
hint.
BARBETTE (bc-te)
n. f. Sorte de guimpe
qui recouvre la poitrlne
et le cou des religieu-
ses. Fortif. Plate-forme
en terre, asset elev^e
pour que lea canons qu'on y place puissent tirer par-
deaaus le parapet. Adjectiv. : batterie larbetle.
B4RBBYER (be-il) v. n. (8e conj. commoonu-
seyer.) Mar. Se tenir, par rapport au vent, de fa$on
que le bateau gouverne gana avancer.
, BARBICHE n. f. Barbe qu'on laisse croitre aeu-
lement au menton.
Barbel.
TZvr*
i — BAR
BARB1CBON ou BARBICRET (eke), OU BAR-
BICHB n. m. Petit barbei.
BARRIER (bi-i) n. m. Celul doat la profession est
de faire la barbe : en France, au moyen doe, la profes-
sion de barbier compnmait I'exercice de la ekirurgie.
BARBiriBR (flri) v. a. (Se conj. comme prur.)
Fam. Faire la barbe, raser.
BARB1IXB (// mil.) n. f. Bavure en filament qui
rest* au flan des monnaies.
BARBiXLOR (/( mU.) n. m. PeUt barbeaa. Bar-
bel ure d'une fleche. Dent de l*hameeon. Filament tac-
tile, place de cbaque cote de la bouche ehex certains
poisaona. PI. Replis de la peau .de cbaque cot* du
(rein de la langue, ches le bosuf et le oheval.
BARRITOB (toss) ou BARRlTOIf n. m. Sorte de
lyre grecque de grande dimension.
BABBOW n. m. Homme d'un age plus que mur.
(S'emploie avec intention de denigrement.)
BARBOTAOB n. m. Aotion de barboter. Boia-
son rafralchisaante pour lea bead aux, falte de fa-
rine ou de aon delay e dana de l'eau.
BARBOTBMBirr (man) n. m. Action de barboter.
BARBOTER (ti) v. n. (onomat.}. Fouiller avec le
bee dans l'eau ou dans la boue : le canard barbote.
Marcher dans une eau bourne use. Fam. et fig. Par-
ler avec embarras, difficult*, patauger. En parlant
des animaux, boire du barbotage. Arg. Voler.
BARBOTBUR, EUMB (eu-ze) n. Personne qui
barbote. N. m. Canard doraestlque.
B ABBOT I ERE n . f . Mare oa barbotent Its can ards .
Baquet renfermant le barbotage destine aux beatiaux.
BARBOTllf n. m. Couronne en fer a emprclntes.
employee dans les chevres etles monte-charges pour
embecher la chatne de gliaser.
BARBOTIIVE n. f. Pate a poterles, qu'on utUi»«
{>ar coulage et qui donne une faience ou une porce-
aine tendre et permeable. (On s'en sert auaai pour
coller les garnitures dans lea faTencerica.)
BARBOI.711.LACSE (bou, II mil.} ou BARBOIII.-
Htl (bou, 11 mil., i) n. m. Grosaiere application de
couleur. Mauvaiae peinture. Ecriturc Ulisible. Fig
Discours embrouille.
BARBOlllXEB (bou, 11 mil., i) n. f. Besultat
de Taction de barbouiller.
rarbouilxer (bou, 11 mil., i) v. a. Salir, ga-
ter. Peindre grossierement. Troubler : barbouiller
le ceeur. Fig. Barbouiller du papier, mal ccrire:
ecrire en mauvais style. V. n. Prononcer mal.
BARBOriLl.EUR, EiajE (bou, U mil., eu-ze) n.
Qui barbouille. Fig. Mauvais peintre. Mauvais ecri-
vain. Bavard inintelligible.
BARBOtillXO.^ OXIVB (bou, 11 mil., o-ne) n. Qui
barbouille, qui fait mal sa beaogne.
BARBl',Badj.Qul a de la barbe. Ant. Ia»l
BABBIE (ba) n. f.
Poisson de mer plat
et trca estime. du
?enre turbot : la bar-
ue, qui se trouve sur
les cotes de France, at-
teint jtuqu'a 60 cen-
timetres de long.
BARCAROLLE
(ro-le) n. f. (ital. barca,
barque). Chanson de lurboe.
batelier, et surtoutdu gondolier vonltien. Tout chant
d'un rythme analogue.
BARCBEOBNETTB n. f. V. BKRCBLONNBTTE.
BARB (bar) ou BAR n. m. SoHe de civiere, de
bruncard pour tranaporter k bras
des fardeaux. (On dit aussi bayart
OU BAYARD.)
BARBAUB n. m. Transport des
mat^riaux a l'aide du hard.
BARBAIfB n. f. Genre de com-
poses, qui croissent dans lealieux
inrultes. — La bardanc,dite ausai
glouteron et her be aux teigneur,
est employee en medeeine dana lea fUrtUna.
maladies de la peau. Sea capitulea, vulgairement appe-
les boutons de pompier, s'attachent aux vetements.
Digitized by VjOOQlC
BAR - S
Hill a. m. (critique bardas). Poete celte qui
ehaatait le* beros. Par ext. Poete herolqne et lyri-
que. V. Part. hist.
BABBB a. f. (bas tai. totrda, bit). Norn dea lames
de metal dent on eouvrait lee membres dun guer-
rter et le poitrail dun cheval de bataille. Tranche
mince d« lard dont on enveloppe let pieces de gi-
bter, les volailles qu'on veut rotir.
lABli, B adj. Convert, arm* de lames de fer.
Bntoare de tranche* de lard : colli* bardie.
■AIMUO (dd) n. m. Planehette en forme de tuile
pour eouvrir lee tolturee ou que Ton place sur let
toUves. Petit train de bote flotte. Botte con tenant lea
caracteres (Timprimerie en aarabondance.
BABBBB [d£\ n.f. Materiaux rempllaaant un bard.
Enveloppe de lard dont on couvre une piece 4 rdtir.
B4n»KLLK {d*-le\ n. f. Brancard dun bard.
Sella de groeee toUe et de bonrre.
■!■■■■ {di) v. a. Couvrir d'une armure, d'nne
cairaaee : border de fer un chevalier. Bnvelopper de
tranche* de lard : border une volatile.
BABBB17B n. m. Porteur de bard.
BABBIT (di) n. m. (bas !»*- barditue, clameur).
Chant de guerre dee ancient Oennains.
BABBOT (do) ou BABBBAl' {,16) n. m. Petit
mulet produit_pax l'accouplement dun cheval et
d'nne anesse. Homme qui eat un objet de roauvaia
traitemeots ou de plaisanteriei.
BaUlll n. m. Etoff* de lalne legere non erolsee.
■*— »— B on BABBBMB [bo-re-me) n. m. Livre
contestant dee cakials tout fait*, ainai nomme de Tin-
ventenr, B.-P. Barreme.
BABBTflCB (t£) v. n. (Se conf. comme accilirer.)
Crier, en pariant de Elephant ct du rhinoceros : Vili-
phanl bartte. V. BAa&JT.
BABS38 n. f. Oiseau echassier des marats aalanU
Tulgairetnent appele bicane de mer.
■ilfil n. f. Bateau plat, h voile carree. Nom de
divers bateau*. Meule de foin, de forme rectangulaire.
■.tUCBTTB (ght-te) n. f. Bateau plat servant
de bac.
BtBaTOMlBAilB {ghi-gna-je) n. ra. Hesitation;
ienteur k se decider.
BAB«ll4i*BB {ghi-oni) v. n. (bas lat. barta-
niare, marehander). Heaiter k prendre un parti.
BjftBtaciCMfBWB. BfJBB (ghi-gneur, eu-se) n. Qui
a de la peine a se determiner.
BABICACT (k6) OU BABJBIAGAlTr (ba-ri-k6) n.
m. Petit barfl.
■ARIMirut n. f. Meniere d'appreter les artl-
chauts k lnuile d'olive et en les rempliasant de
haehls : artkhaut d la barigoule,
BABII. (ri) n. m. Petit tonnelet.
BABsXLAiiB {11 mil.) n. m. Mlse en baril. Art
de eouvtniire lea tonneanx.
BABIU8T (ri, 11 mil., t) n. m. Petit baril. Horl.
Belle eyliadrique qui oontient le grand reasort d'nne
montre, d'une pendule. Armur. Piece cylindrique
et mobile dn revolver, destinee fc recevolr dea cartou-
ches. Anat. Cavite derriere le tambour de l'oreille.
■■■lit OTfft (11 mil.) ou BABILIBB (li-i) n. m.
Celut qui fait dea barils. Tonnelier.
BABKMUasBB n, m. Melange bizarre de couleurs.
BABIBUB, B adj. Bigarre.
l(U)v. a. (rad. barioU). Peindre bizar-
BABIOUBB n. f. (rad. barioli). Bigarrure, reu-
nion de couaeura mat asaorties.
aUUaXNf MB (Ion, Ion-* he) adj. Plua long d'un
eoie que de l'autre : un ehdU bar long.
BABAjBTIBBB n. f. Traverse de fer qui conao-
lide lea plo mbs d ans un chassis de vitraux.
BABXABITB n. m. Religieux des clercs regu-
lars da Batat-PaaL
BABWACBB n. f. Ornith- V. mimacu.
BABBB n. f. Partie d'une saline on Ton fait
W» sei.
BABOCB n. m. Terme mnemoiechnique, desl-
gnant un mode du syllogisms.
BABOMBTBB n. m. (gr. baroi, poids, et metron,
mesore). Instnament servant k mire connaKre la
Sresaion de fair et, par suite, k meaurer la hauteur
laqnelle on s'eleve ainsi qu'a prevoir approximative-
ment lee enaogensenta atmospheriques. — Le baro-
t — BAR
metre fut invents en 1643 par Torricelli, disciple de
Galilee. Pour le conttruire, on prend un tube de
verre long d'environ 90 centimetres et ferae k un
bout. Apres l'avoir rempli de mercure «t bouchd
avec le doigt, on le ren verse aur une cuvette conte-
nant aussi du mercure. On retire alora le doigt, et
le mercure descend un peu dana le tube, mala 11 y
reste une colonno qui a, en moyenne, une hauteur de
70 centimetres [hauteur baromitriqwt) au niveau de
la mer. Bile diminue quand on a'eleve parce que la
presaion atmospherique devient moina forte, et
augmente quana on descend. C'eat Pascal qui a in-
diqu^ l'usage du barometre pour la meaure dea hau-
teurs. Au meme lieu, la presaion atmospherique et
par consequent la hauteur de la colonne barometri-
que varient d'un instant k l'autre. L'air aec etant
moina Wger que l'air humide, la hauteur barom6tri-
que augmente quand il ne doit paa pleuvolr et di-
minue dana le cas contraire. — On peut remplacer
le tube et la cuvette du barometre decrit [barometre
a cuvette) par un aimpfr tube recourbe (barometre
a tiphon). Dana la branche ouverte, on peut mettre
un flotteur qui suit les mouvements du mercure et
fait marcher Une aiguille placee devant un cadran
[barometre a cadran). Le barometre de t'ortin chI un
barometre k mercure, conatruit pour etre facilement
transport©. — Qn conatruit auasi des baromttree an£-
routes on il n'entre paa de mercure. Ha conaiatcnt
en une botte metallique, k paroi mince, vide d'air et
bien close. Cette paroi ae deprimc auivant la varia-
tion de la presaion atmospherique, et lea mouve-
ments qui en r£sultent aont tranaraia avee augmen-
tation, par un levier, k une aiguille, mobile devant
un cadran. Les baronn , tre« enregistreurt sont des ba-
rometres aneroTdea, dana leaquela la paroi mobile
communique d'une facon continue son mouvement
k une plume qui laiaae une trace aur un papier mo-
bile devant elle, enregiatrant ainai lea variations.
V. AIU, ATMOSPHfeRK.
BABQMBTBIQUB adj. Qui a rapport au baro-
metre : obtervations baromitriques.
BAROMBTBlOIIEalKXT [ke-m an) &Av.Au moyen
du barometre.
BABOMBTBOCBAPHB n. m. (de baromftre, et
du gr. graphein, 6crirc). Appareil enregiatrant auto-
mauquementet d'une maniere continue lea variationa
de ia presaion atmospherique
BARON n. m. (haut all
bar. homme libre). Autrefoia,
grand du royaume. Titre de
noblesse au-desaoua de celui
de comte et ait-dessus de ce-
lui de chevalier*
BABOMIfACiB (ro-na-je)
n. m. Qualite de baron. Le
corpa dea barona.
BABOBBB (ro-ne) n. f.
Pemme d'un baron.
BABBBBRT {ro-nt) n. m
En Ansleterre, titre h£r4ditaire dea membrea d'un
ordre de chevalcrie ere* en 1611 par Jacquea !•'.
BA BONN IB (ro-rU) n. f. Ancicnnement, aeigneu-
rie et terre d'un baron.
Signs* dinlinclifi du ba-
ron : I. Hmuum ( siii* a. ) ;
t. Cooronn* (lortil); 3.Toqu«
(!•' empire).
Digitized by VjOOQlC
BaroKop*.
BAR -
BAROQVBadj.Irregulier, bizarre .style baroque.
BABOSCOPB (ros-ko-pe) n. m. (gr. baros, poidfl,
et skopein, examiner). Ba-
lance speciale, imaginee par
Otto de Ouericke, que Ton
exnploie en physique pour
xnettre en evidence la poussee
Sue subit un corps cntourg
'air de la part de celui-oi.
BABOTHBRMOG RAPHE
(t&r) n. m. (gr. baros, poids,
therml, chaleur, et graphein,
dicrire). Appareil enregis-
treur, compose d'un barome-
tre et d'un thermometre, et
qui indique les variations de
la pression atmospherique en memo temps que les va-
riations de temperature pendant le rue me temps.
BARQUE n. f. (all. barke). Petit bateau. Fig. Con
duite. Inte-
rets : bien me-
tier sa barque.
BAROIE-
ROLLE(r fr /e)
n. f. Petite em-
barcation sans
mats, qui neva 1
g^neraleinent
pas k la mer. «
BARQCBT- i
TB (ki-te) u. f. 1
Pelile barque. 1
BARRAtlB .
(ba-ra-je) a.m.
Barriere elcvee
sur un ohemin. Barriere qu'oa ne peut franchir sans
payer. Obstacle etabli en travers d'un cours d'eau.
BARRE (ba-re) n. f. Longue et etroite piece de bois,
de fcr, etc. Lingot de forme allongec. Trait de plume.
Barriere qui, dans un tribunal, s£pare les magistrals
du public Parattrt a la barre, se presenter devant
les juges. Bias. Piece honorable qui va de Tangle
scnestre du chef a Tangle dextre de la pointe. Mar.
Tige flx£o a la meche du gouYcrnail. Obstacle forme'
Ear du sable, des rochers, h Ten tree d'un port, a I'em-
ouchure d'un fleuve. Barre d*eav, syn. de masca-
rbt. Barre de jaaslce, tige sur laquelle se coulis-
sent les fers qu'on met aux pieds des homines punis.
Barrea paralleled, appareil compose de deux barres
de bois flxees paraUelement sur des montants verti-
caux. Barre Axe, appareil forme par une traverse
horizont&le de fer ou de bois rond soutenue par deux
montants. (V. utmnastique.) PI. Jeu de course pour
enfant*. Bspaces symetriques dans le maxillaire in-
ferieur du cbeval, entre les incisives (ou les canines)
et les molaires, et oil repose le canon du mors.
BABRB, B (ba-ri) adj. Bias. Divis* par des barres
en nombre cgal aux interstices du champ.
BABBF.AU (ba-rd) n. m. Petite barre. Fig. Banc
reserve aux avocats; leur ordre, leur profession :
entrer dans le barreau.
BARRBRIB n. m. V. babbmb.
BARBKOLEi (ba-ri) n. f. pi. Appareil de gym-
nastique, forme de quatre poteaux relies entre eux
et de deux barres de fer mobiles.
BARBER (ba-ri) v. a. Fermer avec une barre.
Obstruer, empecher de passer. Tirer un trait de plume
sur; rayer, Differ.
barrettb ou BARBTTE (6a-re-/e) n. f. Petit
bonnet plat. Bonnet noir des eccleslastiques, a trois
ou quatre cornes. Bonnet rouge des
cardinaux.
BARRBIJR (ba-reur) n. m. Celui qui
tient la barre du gouvernail dans une
petite embarcation.
BARRICADE {ba-ri) n. f. Retran- DlrMtu -
chement etabli, dans une rue, avec des barriques, des
voitures. des paves, des chaines, etc. V. Part. hist.
BARR1CABER (ba+i-ka-di) v. a. Paire des barri-
cades. Barricader une porte, en defendre solidement
Tentree. He barricader v. pr. Se fortifier au moyen
de barricades. S'enfermer pour ne voir personne.
BARRIERE (ba-ri) n. f. (rad- oarre). Assemblage
de pieces de bois fcrmant un passage- BorneB, de-
fenses naturetles d'un Elat : les Pyrinies servent de
— BAS
barriires nature lies d la France et afBspagne. Porte
d'entree d'une ville od sont etablis del bureaux d 'oc-
troi, surtout en parlant de Paris- Fig- Empechement,
obstacle : les lois sont des barrieres eontre le crime.
BARRIQUB (ba-ri-ke) n. f. Sort* de futaille ou de
tonneau servant au transport
des march an dises , surtout
des liquides. Son contenu :
barrique de tin, Mesure qui
tient environ 300 litres.
BARRIT (ba-ri) ou BAR-
RlflslBMENT (ba-ri-se-man)
n. m. Cri deTelephant. V. ba-
BARROTBR (ba-ro-U)
v. a. Remplir la cale d'un navire jusqu'aux barrots
ou baux.
BARROW (ba-ro) n. m. Tumulus prehistorique,
amas conlque de terre ou de pierres, en Angleterre.
BARTATBLLB (vC-le) n. f. Perdrix rouge, vivant
sur les hauts sommets et dans les foreta de pins.
BARIMETRIB (/rf) n. f. (gr. barus, lourd, ct
metron, mesure). Determination de la pesanteur.
BARYTB n. f. (gr. torus, iourd). Chxm. Protoxyde
de baryum, de couleur blanchatre, de density 5,54 et
qui possede la propriete de Oxer Toxygene de Tair au
rouge pour donner le bioxyde de baryum, lequel sert
a la preparation de Veau oxyginie.
BARYTON adj. et n. m. Se dit, en grammaire
grecque, des mou dont la derniAre syllabe estdepour-
vue <f accent tonique : mot baryton; un baryton.
BARYTOIf n. m. (du gr. bants, grave, et de ton).
Voix entre le tenor et la basse. Personne qui a uue
voix de baryton. Instrument de
musique en cuivre, a vent et a
pistons, intermediaire entre Talto
et la basse.
BARYTOXWBR (to-ni) ou
BAR VTOMBR (ni) v. n. Chanter
d'une voix de baryton. (On dit
ailSHi BARTTONU8R.)
BARYUM (om') n. m. (du gr.
barus, lourd). Metal d'un blanc
d'argent, fusible avant la tem-
perature du rouge et de den-
site 4.97.
BAB, BAffSB (bd, bd-se) adj.
Qui a peu de hauteur. Inferieur :
bos offlcier, bos peuple. Vil, ab-
ject, rampant : dme basse. Tri-
vial : style bas. Modique : <i bus
prix. Qui est en decadence : Bas- »« r u».
Empire. Temps bas, charge de nuages. Avoir la cue
basse, ne voir que de pres. Aoot'r VoreUle basse, etre
humilie. Bas age, premiere enfance. Messe basse, non
chan tee. Grave, peu intense en parlant d'un son :
voix basse. Mer basse, mer dont le niveau a baisse. Ce
bas monde. ici-bas, la terre. Faire main basse, tuer,
piller. Bas Normand, bas Breton, bas Allemand, indi-
vidu ne dans la basse Normandie, etc. (On appelle
aussi bas breton le langage partioulier de la basse
Bretagne, et bas alleniana celui que Ton parle dans
le nord de TAllemagne) Bas latin ou basse latiniti,
le latin corrompu qu'ecrivaient les auteurs des dcr-
niers temps oil le peuple parlait encore la langue
latine aiors tres deflguree. Bas cdti, nef laterale d'une
eglise, moins elevee que celle du milieu. Adverbialem.
au masc. Doucement, sans bruit :parler bas. Mettre
bas les armes, renoncer a la lutte. Mettre bas, faire des
petit* , en parlant des animaui. Traiter de haut en
has, avec flerte. Ce malade est bien bas, pres de mou-
rir. A bas! cri d'lmprobation- Etre a bas. etre ruine.
Loc. adv. B* bee, par ea baa, du cote ou le niveau
est plus bas. Ant. Rant, el eve, releve.
BAM (bd) n. m. Partie inferieure, partie basse : le
bas du visage. Bas de Veau, maree basse. Bas de
easee, partie inferieure de la casse des typographes,
ou se trouvent les lettres minuscules. Ces lettree
elles-memes. Ant.
BA(B (bd) n. m. Vetement qui sert k eouvrir le pied
et la iambe : bas de lame, de fU, de eoton, de sou.
Bast Men, femme auteur et pedante, qui vise k la
reputation de bel esprit. PI. des bas bleus.
BAfBAaTTB (%al-te) n. m. Roche volcanique com-.
pacte, k cassure mate, d'un noir plus ou moins fonoe-
Digitized by VjUOv
IV^
1 ►, 5 *
^
1 1
V :
- - — Ps v
5
BAS _
{sal) adj. Form* de band te : roc he,
t'(ta-nt) n. f. Peau de mouton tan nee avec
uu toia special «t servant a la aeilerie, k la maroqui-
nerie, a La reliure, etc. : livre re/tY en basane. Pcau
seuple recouvranten partie lei pantalun* de cavaleri*-.
»Ui>F. E (za) adj. Noiratre, hale, bistre, bronxe :
t iMf e basani.
■AiAXII (sn-ne*) t. a. Ristrer, donner une eou-
kur de basane : U sole i I basane la peau.
M1K1LAIU {bas ku-l*-re\ adj. Qui eBt propre a
la bascule : mouremcnt basrulaire .
MA«Ct7IJK (6a* i n. f. Machine dont Tun des bouts
t'eleve quand oo
pese aur V autre.
Jeu d enfant appe-
Uansei baiancotre.
iV.wmol.) Machi-
ne, aorie dc ba-
lance servant a
peser de lo urd»
fardeaax : 10 kilo-
grammes de mar-
thandises pluses
sue U tablier $ont B«^ U U.
equilibrt* par I kilo mis mr le plateau tlu petane.
llMtLER 'buA-ku-U, v. u. Exdiuler un mouv.'-
menl de bascule Timber,
BA»-»C«StH ybd-de-su n m, Jfus. Vol a d« femme
plus baaae que le dessus. (On dil auj. mejzq-koprano. |
ba«B [base) a. t. (gr. basis). Surface sur laquelle
an corps est pose. Partie InHrieure dun corps Fig.
Principe, soudea. ta justice est la base d'un Etat. G4om
Ligne oo surface a partir de laquelle on compte per-
pendiculairement la hauteur. Chtm. Substance qui.
combine* arec un aeide, produit unsel. Topogr, Ligne
me cure* exaciement sur le terrain et aur laquelle nn
c>n. tnut le tmTail de triangulation pour determiner
la situation et la place des objeis. Base 4 operation
(Tune armee. ligne sur laquelle une anode appuie lea
mourententa atrategiques. Ant. »'•?»*, M BHr i.
BA4F.LLC (f*Jt) n. f. Plan to alimentairo des pays
tr--pu*ut : on mange la baselU comme I'tpinard.
BABBBl | se; v. a. Appuyer. lie ku^r v. pr. Se fonder .
Bais-sTBMB {fan) n m. Terrain bas et enfonrfi.
Eadroii de la mer. dune riviere, etc., ou I'eau est
peu prolan de. PI. des bas-fonds.
babicitb \zi; n. f. Chim. Propria qu'a un
corps dejooer le role de base d;ms k-s corabinaison%
■A HI BE [Si-de] n. m Cellule
sp*-rif*r<* des chain pi ^n^ns h\ uie-
n..niTL*.-tea.
B%«IBIB»T1'< BTEM (if) n.
m. pi. Ordre de champignons a
spores formees par des bas ides.
s. un basidiom ,
•AMirtxs (si adj. Se dit
d ntie anlhere attas-hee par son
extremity Inferior*.
■AHirtM (si) adj. So dit
Am plan tea a crotasance termi-
nate'
BABtUtmB («-P-re) adj.
Qui sert de base ou qui appar-
tieBl a one base.
ntttlLlC ;i-/i*) o. m. Genre D *'" ,M: '
de labiees culiiv<e» pour leur mleur ou comme condi-
ments et aromatea. Ser-
pent feboWx, dont le re-
gard a rait la facutt/ de
tuer- Fig. Yeux de basilit,
jenx mechanu , yeux
courrouces. Genre d'{gua-
nes habitant VAm^rique.
Httu.iQiE m i r
St. basiltka*. royal). Ch ex
Romains. Edifice ou
Ion rend ait la justice et
oat'aasemblaient le« mar-
enanda poor tralter d'af-
faires. Aujonrd'hui, nom s**""
At nulsniaa dfliaes prindpalei : la basitique de Saint-
Pierre de Rome.
mjustn i sin) n. m. EtofTe erolsee, dont la chain'
est de nl et la tranue de colon ; basin uni, piqui.
- BAS
■AfflOS tzi-on n. m. Point dn bord anterleurdu
trou occipital qui din* re de situation chez chaquc
race humaine.
H IN1QIE (zi-ke) adj. CAim. Se dit des sels qui
contiennent un exces de base, ou d'un corps quelcon*
que qui present* les caracteres de base.
Bt*-JOl*TE, E adj. Art. vtttr. Qui a le patu-
rr-n eourl et presque horizontal : j anient ba*-joint4e.
RIN-mVt ibd-ma) n. m. Partie iuferieurc d'un
mAt a brisure. PI. des ba$-m4t».
B.%»omB(3o-cfte)n.f.(lat.6a5iiica,maisonroyale).
V. Part. hist. Corps et juridiction des anciens clercs
de procureur. Fam. Aujourd'hui, anaemble des gena
de loi: avouen. notairas, huiseiers, etc.
BAMO(Hiew. E.V!VB ( zo-chi-in,
t-ne) adj et n. De la basoche.
B1MQI A I HE {bash? zejn.f. Fern me
basque.
UAMQIE {bas-f>e) n. f. Pnrtie decou-
ple et tonibante de certains vAtements.
nAMQtE [bas-kf. adj. et n. Des
ays basques. (V. Parr. Aijf.j N. m.
engage que partent les KasqueH.
Tambour de basque, tambourin garni
d'une seule peau et muni de grelota.
BANQI ETTE (bas fa-te) n. f. Vc-
temirit d'homme It courtes basques.
B \HQi 1MB (ba*-ki) n. f. Jupe de femme tr*s orn^e.
pa ;
L i
».,«[» : L K|fy|iUcu (no Uii<|mi d'Alxiiu-i) , i. drrt (IH»,<,
('•rthaaou, Ath*!i*r«|: 3- Hitn»i»'«nce (Jkiiiibb ehinUnir*, <Je
Lu« (tell. Robbi«, Flor«oc«|,
BAH-BELIBr (bd-re-U-e'f) n.m. Outrage de sculp-
ture executd sur un fond auquel les figures sout
adherentca. PI. des bas-reliefs
BAHMB (6d-#e) n. f. Mus. Par-
tie, voir, instrument a cordes ou
en cuivre, ne faisant entendre que
des sons graves. Personne qui a
une voix de basse. Acteur, musi-
cian qui chant* ou joue la partie
de basse.
BAMB (bd-se) n. f. EndroitoQ
l'eau est peu profonde et od se i
trouve cache un banc de sable,
de roches ou du corail : Us basses
sont marquies sur les cartes ma-
rines.
BAMBB-CONTHB n. f. Mus.
Volx de basse la plus grave. PI.
des oawes-con/re-
BAHHB-CeiB n. f. Partie
d'une maison, d'une ferme, ou Ton eleve la volatile^
Ensemble des anlmaux qui vivent dans la basse-cour.
PL. des basses-court.
Digitized by
Google
BAS
DaiMt.
I {ri-i), BRB n. Personne char-
gee du aoin des animaux de la basse-cour.
BABABHPOMaB n. f. Cachot pro fond, obscur et
humide. PI. des basses- fosses. (On dit aussi col de
BA8SB-FOS8B.)
BAMBMBIfT (bdse-man) adv. D'une man i ere
basse, vile : agir bassement.
BAfMBBAB (6o*-s«-se) n. f. Sentiment, inclination,
action, manieres indignes d'un honnetc horame :
bassesse du cantr; faire une bassesse; la bassesse est
miprisable. Ant. Noblem*, grandeur.
■AMET (bdse) n. m. Chien courant A jambes cour-
tesetquelquofois torses. Adjectlv. -.chien basic t. Mus.
Cor de basset ou bass*-cor, cla-
rinette recourbec, a sons plus
graves que ceux de la clari-
nette ordinaire.
BA0MK-TAII.I.B (ta, U
mil.) n. f. Mus. Voix entre le
baryton et la basse. Chan-
tcur qui a cettc voix. PI. des
basses-tailics.
BAMRBTTK (base-te) n. f.
Jeu de cartes qui se joue entre un banquier et quatre
joueurs.
BABHB-VBRCl'B (ver-ghe) n. f. Vergue des bas-
mats. PI. des basses-vergues.
BAM0B-VO1LE n. f. Voile carree des baa-mats.
PI. des basses-voiles. Syn. basse bonnette.
BAffftiN (basin) n. m. (celt, bar, creux, caviW). Re-
cipient large, profond, circulaire; son conlenu. Pla-
teau de balance. Plat de m^tal dont on se sert dans
lea eglises pour recueillir les offrandcs. Piece d'eau
dons un jardin. Partie d'un port ou les vaisseaux
stationnent. Bassin d not, bassin ouvert ou darse,
bassin qui communique librement avcc la mer. Bassin
de radoub, celui ou Ton amene les navires pour les
reparer ou les ncttoyer. Bassin d'un fleuve, tout le
?ays arros* par ce fleuve et par ses affluenU. Anat.
einture oaseuse qui termine le tronc des animaux ver-
tebras et sert de point d'attachc
aux membres infericurs.
BAflftlKAClE (ba-si) n. m.
Action dcbassiner : bassinage
d'une. plaie. L^gor arrosage :
bassinage des semis. BM _ i _ -
BAMMiifB {ba-si-ne) n. f. ««*"»•.
Ustenaile circulaire en m£tal, servant a des' usages
domestiques ou industriels.
■AHfliiRE (ha-si-nt) n. f. Contenu d'une bassine.
RANNl^KMRVT {Lasi-ne-man) n. m. Action de
bassiner : bassinement d'un lit. (Peu us.)
BAMM1IVBR (ba-si-ni) v. a. Chauffer avec une bas-
sinoire : bassiner un lit. Huraectcr avec un liquldc :
bamtiner une plaie. Arroser legerement. Pop. En-
nuyer, fatlguer.
BAMMIKET {basi-nt) n. m. Petit bassin; cuvette.
Cracker au bassinet, Donner de l'argent ft contre-
coeur. Petite niece creuse dc la platine des ancicnnea
arme* ft feu, dans laquelle on placait la poudrc
d'amorce. Calotte de fer, casque en usage du-
rant le xvt« siAcle. Esptce do renoncule, dite
aussi bquton dor. Anat. Petite poehe du rein.
BAMfllXOlRB (ba-si) n. f. Bassin de metal,
ayant un couvercle perc6 de trous, et servant
a chauffer un lit. Pop. Grouse montre. Per-
sonne qui pnnuie.
BAflMIMTR (ba-xis-te) n. m. Artiste qui
joue de la basse ou du violoncello. (On dit
aussi basse n. f., ou bassikr n. m.)
BAflMOX (bason) n. in. (Ital. bassone). In-
strument a vent el ft anche, qui forme dans
l'orchcstre la basse du quatuor des instru-
ments en bois.
BAftMONlMTB (ba-so-nls-tc) ou BAtWOIf
(bason) n. m. Celui qui Joue du basson.
BAMMORIMB ibaso) n. f. Corps solirie, de-
mi-transparent, insoluble dans feau, exfrait
de la gomme de Unworn.
BABTAQUB (bas-ta-ke.) ou BAftTAGt'B
(bas-ta-ghe) n. f. Star. Hauban en usage sur les lougres.
J - BAT
BAflTB tbas-te) ou BABT (bast') inteij. Qui mar-
que l'lndifference et le dedain : baste! je m'en tnoque
BABTB (bas-te) n. m. L'as de trefle au Jeu de
l'hombre, du quadrille, etc. : le baste est le troUuhne
des matadors. N. f. Vaisseau de bols pour le trans-
port de la vendange. Panier qu'on attache au bat
d'une b#te de somme.
BAMTBR (bas-U) v. n. (ital. bastare, sufflre.) Don-
ner satisfaction a. (Vx.)
BAMT8RNB (bas-ter-ne) n. f. Char employe dans
1'antiquite par les peuplea du Nord, puis par le*
Romains et les Merovingiens. Litiere portee ft dos
de mulet.
BAMT1BB (bas-ti-de) n.f.(du provenc. bastir, batir)
Petite maison de campagne dans le Midi. Autrefois,
petit ouvrage pro visoire construitpour l'attaque d'une
place. Ville do fondation seigneuriale ou royale. (Vx.)
BAflTlXlB (bas-ti, 11 mil.) n. f. (vx fr. bastir,
construire). Autrefois, ouvrage detach* de fortifica-
tion. Chateau fort. Ancienne prison d'Etat de Paris
V. Part. hist.
BAftTlXi.B (bas-ti, 11 mil., t), R adj. Bias. Se dit
des pieces qui ont les creneaux ronversis et tourn6s
vers la pointe de l'#cu.
babtiiv (bas-tin) n. m. Cordage en sparterle, dam
la marine du Levant.
RABTlIf 6 (bas-tin ) n. m . Madrier epaia et peu laree
BA0T11V«A«B (bas-tin)n. m(cclt. bast, remparV
Mar. Garniture de caissons, en bois ou en fer. placed
au-dessus du plat-bord des navires de guerre et des-
tines ft recevoir les hamacs de
1' equipage : les bastingages ser-
vent aabri en temps ae guerre.
BABTlMttUB (bas-tin-ghe)
n. f. Mar. Toile, flleU mate-
lasses tendus au-dessus du
bastingage pour se garantir-
BABTUVttVBR ( bas-tin -
ghi) v. a. Mar. Munlr de ba«-
tingues. Mm baatlngwer v. pr.
Se mettre ft couvert par des
ba«tingages.
BABTIOIV (bas-ti-on) n. m.
(ttal. bastione). Fortif. Ouvrage avance\ ft deux flanca
et ft deux faces.
BAMT1B1V1VBR (bai-ti-o*ti) v. a. Oarnlr de bas-
tions : fort bastionni.
BAATBlfifADB (bas-to-na-de) n. f. (vx fr. boston,
pour baton). Voice de coups de baton : recevoir une
itastonnade.
BAMTRITOITR (bas-trin^he) n. m. Pop. Bal de
guinguette.
BAflTRiltetTE (bas-trin-ghe) n. m. Ttehn- Outil
ft forer des petiU troua. EtabU de tonnelier.
BAMTRINGUBR (bas-trin-ghi) v. n. Pop. Fre-
quenter les bastringues.
BABTCBB (6<w-/u-de)onBATTir»B (ba-tu-de) n.f
Filet dont on se sert pour p6cher dans les itangs sal^s.
BAB-VB5TTRB (bd-van-tre) n. m. Partie Inferteure
du ventre. PI. des bas-rentres.
BAT (6a/') n. m. Au cricket, raquette avec manche
pour recevoir la balle. Pt'vh. U bat dunpoisson, lon-
gueur du poisson de la queue au bout du muaeau,
BAT (bd) n. m. (gr. bastazein. porter). Selle groa-
Kiere dc bete de somme. Prov. : B«Toir, aeatlr
ou le hs\t bleitNP. connaltre
lea inconv6nienU de la situa-
tion, les causes secretes de la
souffrance, du chagrin.
BATACl^ftW n. m. Fam.
Attirail. Equipage embarras-
sant.
BATAII.I.R (fa, U mil.) nil -
n. f. (rad. battre). Combat general entre deux armies.
Fig. Combat quelconque, quereile, discussion- En
balaille, en ordre deploye. Chevai de bataille, cheval
qu'on monte les jours de combat. Jeude cartes k deux.
bataixlbr (ta, 11 mil., t) v. n. Llvrer bataille,
etre en guerre, 1 utter. Contester, se disputer : 6a-
lailler sur des riens.
BATAiLLEtn, Kl »B (ta, 11 mU-, eu-se) adj. et n.
Qui aime ft batailler, ft disputer.
batailmuv (ta, 11 mil.) n. m. (rad. bataille).
Cnrpg d'infanterie ou d'artillerie ft pied. Fraction
d'un regiment subdivide en pluMenra compagnies.
stov. : BsTOir, aeatlr
Digitized by VjOOVIL
BAT -
Chef de bataillon. offleier qui commando un batail-
i*>n. Troupe quelconque : It choc den bataillon*.
bAtaBB (tar), B adj. et n. N£ de parent* non
mari4t ensemble. Deg6n«re' ou alte>6 : race bdtarde.
Tenant de deux genres contraires ou opposes : ar-
chitecture bdtarde. P«r«e BAlarde, porte intermf-
diaire entre U porte eochere et la petite porte. N. f.
Ecriture Ajamhages pie ins, a liaisons arrondies, enlre
la roode et l'anglaise.
■aTiUUBAV [d') n. m. Digue provisolre, etablie
pour mettre k sec un endroit ou Ton veut bdtir.
nlTABBOIB.Tr {man) adv. Par batardise.(P. us.)
bAtaBBIBBB n. r. Pepiniere d'arbres grefTes.
BlTABtUK [di-ze) n. f. Btat de batard.
BiTaVlylB adj. Larme bataviaue, goutte de
verve terminer par une pointe tres deliee. que Ton
Froduit en faisant tombVr du verre liquide dans de
eau froide : les larme* bataviques se puhirisent
quand on en rompt la pointe.
BATtlftLE ita-io-le) ou BATAVlOMS n. f Mar.
Moatant en fer ou en cuivre, qui supportc lei garde-
fous de* hunes, pasaerelles. etc.
bAtb, B adj. Qui porte un bat Ant bdti, per-
soane extremement sotte ou ignorante.
■aTBAII (tuj n. m. (anglo-saxon bat). Norn g£ne-
rique donn£ an embarcations. aux na vires autrea
que les navire de guerre : bateau ptkheur, de com-
merce, de plaisance, d toilet, d vapeur.
BATBB ou B.4TTBB (ba-U) n. f. Ecuelle en bois
pour le lavage des sables auriieres.
BATBLABB a.m. Metier de bateleur. Droit paye
a un baieJier. Transport par petite bateaux.
BATBUEB n. f. Charge, contenu dun bateau :
katelee de bois.
BATBOLBB (l£\ v. a. (Prend deux / devant une syl-
labc muette : je batelle, now batellerons.) Transpor-
ter sur un bateau : bateler du poisson. V. n. Faire de s
tours de bateleur.
BtTBBBBIB (rf) n. f. Bouffonnerie de bateleur.
BiTELKT ffln. m. Petit bateau.
B4TBUETB, BCffB (eu-ze) n. (rad. bdton). Per-
sonne qui amuse le public, en plein vent, par des
bouflVmneries, des tours de force ou d'adresse.
BITBI.IBB (W-e*L BBB n. Qui conduit un bateau.
BITBLLBB1C («-/e-rf) n. f. Industrie du trans-
port par bateaux Ensemble des bateaux dune riviere.
BlTBB (tf) v. a. Mettre un bat sur une bete de
somme -. bdter un Ant. V. n. Bien ou mat bdter, aller,
convenir bien ou mal : affaire qui bdte bien, qui
bate mal.
B%T-n..%JVC (ba-flan) n. m. invar. Pi*ce de boi«
qu'on su<peod dans les ecurie* pour separer deux
rbevaux I'un de i'autre.
BtTBVMKTBIB \tr1) n. f. (gr. bathus, pro fond, et
urtron, nvsure). Mesure de la profondeur des mers.
B%T1 a. m. (de bdtir). Assemblage de plusieurs
piece« de menuiserie ou de charpente. Cbarpente sur
laqueUe soot assemblies les pieces d'une machine.
Assemblage fauile des pieces d'un vetement. Gros fll
qui a servi k ce travail.
bAtibb {ti-i) n. m. Pabricant de bats.
bAtiBBB n. f. Toit a deux pentes en forme de
bAl.Bat
BATlTBUkfiB n. m. Fam. Action de batifoler.
BATtrtUBftfjT.o. Fam. Polatrer, s'amuser.
Faire I'cnfant, se livrer a des actes peu serieux.
BAT1POLBTB, BV»B (eu~ie) n. Qui atme k bati-
foler. a folitrer.
B&TlBaBJIT (man) n. m. Construction en macon-
nerie destinee k senrir de logement. Construction
navale, navire. Paov. : B««m4 le MUiMeat va,
tmm$ va, quand on eonstruit beaucoup, c'est une
marque de prosperite g^nerale.
BVriB v. a. (memo rad. que bdt et bdton). Edi-
fler, eonatruire. Fig . Etablir : bdtir $a fortune sur la
mine d'autrui. Bdtir en fair, se crecr des chlmfcres.
Assembler et faultier, en parlant d'un vetement. Ant.
ftVMlir, dttrwirm, rMvtner.
BAT1MABLE [ti-sa-hle) adj. Qui p<>ut etre bftti.
BBTUMB (tise) n. f. Maeonnerie d'un batiment.
BATMBBTB {ti-sevr) n. m. Qui a la manie de
£sire batir.
BAT
(tis-te) n. f. (de i'lnventeur Bapthte
Chambray, xra« s.). Toile de lin tr^s fine et tres serree.
BATON n. m. Long morceau de bois rond et asscz
mince, qu'on peut tenir a la main. Marque de cer-
taines dtgnites : bdton de mare'chal de France. Petit
obiot de forme cylindrique : bdton de cire: bdton
d'eeriture. Se dit des barres que font les debutants
en ecriture. Longue baguette resistante ou flexible,
qu'on emploie en gymnastique pour les exercices du
baton. (V. canne.}Fi0. A batons rompus, k diverses
reprises. Tour de bdton, profit illicite. Bdton de vieil-
lesse, eclui qui prend soin d'un vieillard. Paov. :
BieStre de* BdSeaa daaa lea rtntt, su&citer des
obstacles. B*Stre l*eau aver «■> BB(«M f Tenter des
efforts inutiles.
B.ItoIVMABB (to-na-de)n. f. Syn de bartonnade.
bAtoxnaT (to-na) n. m. Dignity du batonnicr.
Duree de l'exercice de cette fonction-
bAt«M If BB {to-ni) v. a. Donner des coups de ba-
ton. Effacer, raycr, biffer.
BAT4»IVIfBT {to-ne) n m. Petit baton Jeu d'enfanU
qui consiste a faire sauter un petit baton aminci par
les deux bouts. Petite r£gle k quatre faces. Petit cy-
lindre dans la rttine. Infusoire cylindrique.
BATOiVXIBH (to-ni-i) n.m. Autref., membre d'une
confrerie portant le baton. Auj., chef de l'ordre des
avocats pres d'une cour ou d'un tribunal.
BATBAC1BN • (si-tn) n. m. pi. (gr. batrakhot, gre-
nouille). Groupe
de vertebris atcm-
p6rature variable,
a peau nue, qui
subissent des me-
tamorphoses, et
dont le tvpe est la
grenouille. S. un
batracien.
BATTABLB
{ba-ta-ble) adj. Qui
peut etre battu.
BATTA(lB(6a- Trin»fofm*tioui d« Vatut d«ffr*aouilU :
ta-je) n. m. Action A - * ufl B » c ; D ' "«y d » • E - F - R^nouiii-
de bAttre les bles, avMt ,l *'** >• **<«*<* »«•.
les laines. les cotons. Temps que dure chacune de
ces operations.
BATTAIfON {ba-tC-zon) n. f. Action de battre le
bl6. Epoque ou on le bat. (On dit micux battaof).
BATTA.TT (ba-tan) n. m. Espece de marteau kus-
pendu dans l'interieur d'une cloche. Chacun des cotes
d'une porte qui s'ouvre en deux ; vantail : ouvrir une
porte a deux battants. Piece de bois qui pousse le
grain sous la meule. Partie flottante d'un pavilion.
BATTAIfT (ba-tan), B adj. Qui bat : Stre baliant
ou battu. Porte battante, qui se referme d'elle-mflnio.
Pluic battante, qui tombe avec violence. Tambour bat
tant, au son du tambour, et, fig., rondement, severe-
ment : mener quelqu'un tambour baltanl. Loc. fam. :
B«ii«ua« aevf, BaCiaal aewTe, toat BaMaat aeuf.
absolument neuf.
BATTB (ba-te) n. f. Maillet a long manche, pour
aplanir ou ^eraser. Petit banc sur lequel les blan-
chbtseufles battent et savonnent le linge. Baton rond
pour battre le beurre. Sabre de bois d'Arlequin.
Petit battoir qui frappe la balle, au jeu de paume.
Action de battre : la batle de ror.
BATTER (ba-te) n. f. Endroit du chassis ou bat
une porte ou une fenetre.
BATTB&J.BBIBNT (ba-th-le-man) n. m. Double
rang de tulles formant la partie basse d'un toit.
BATTBMBNT (ba-te-man) n. m. Choc d'un corps
contre un autre : battement des mains. Mouvement
alternatif : battement (Tailes. Pulsation : battements
du caeur, du pouls, etc. Mouvement de danse execute
par une jambe qui est en lair, tandis que I'autre pose
a terre. Piece metallique qui recolt le choc d'une
pemenne et sert k 1'arrAter.
BATTBB1B (ba-te-rt\ n. f. Querelle accompagnee
do coups. Pieces d'artillerie r6unies; terrassements
qui les protegent; personnel qui les sert; materiel qui
les accompagne. Double rangee de canons sur un
pont de navire. Le lieu lui-meme ou sont places les
canons : la batterie bouse. Pi£ce de fer qui, dans l'an-
cien fusil a pierre, recouvrait le bassinet. Manicre de
battre du tambour. Dans un orchestre, ensemble des
Digitized by VjVJ
ogle
BAT _
instruments a percussion. En batterie, en disposition
pour faire feu. Batterie ftettaate, nom donne aux
premier! types de navires cuirasses. Batterie eiee-
trleae, groupcment de piusieurs bouteilles de Leyde.
Batterie de piles, groupement de piusieurs piles.
Batterie de cvialae, ensemble des ustensfles de
metal employes dans une cuisine. Fig. PI. Machina-
tions, moyens de reussir. Dresser set latteries, pren-
dre 6es mesures.
BATTBUR, BUBB (baleur, eu-ze) n. Qui bat les
epis pour en faire sortir le grain, les metaux pour
Ick amincir : batteur en grange, batteur d'or.
BATTBU0B {ba-teu-z'e) n. f. Machine |>our egre-
ner les cereales ou d'autres plantes par l'effct de
chocs reputes : la premiere batteuse mecanique date
de 1786. Appareil pour require les metaux en reuilles.
BATT1TURB0 [ba-ti) n. f. pi. Parcelles metalli-
ques qui Jaillissent sous le marteau du forgeron : le*
battiturea aont employees dans les arts ciramiques.
BATTOIB (ba-toir) n. m. Palette poor battre le
llnge, pour jouer a la paume. Pop. Main large et solidc.
BATTBLOBIB (ba-to, ;f) n. f. (de Battos, roi de
Cyrene, qui, etant begue, repltait souvent le meme
mot, et du gr. logos, discours). Repetition inutile,
comme : il m'a combli de mille politesses, au lieu
de : il m'a comble" de politesses.
BATTRE (ba-tre) v. a. (Iat. batuere, frapper, com-
primer. — Je bats, nous battons. Je battais. Je battit.
Je battrai. Je battrais. Bats, battons. battez. Que je
batte. Que je battisse, qu'il battit. Battant. Battu, e).
Frapper, donner des coups. Agiter fortement : battre
des ceufs. Vaincre : battre Cennemi. Se heurter con-
tre : la riviere bat les murailles. Attaqucr a coups
de projectiles : canon qui bat lea murailles. Parcou-
rir en chassant : battre les bois. Battre le pave", aller
et venir par desoeuvrement ou pour chercher une
occupation. Battre desmains, applaudir- Battre mon-
naie, fabriquer de la monnaie, et au fig., chercher a
se procurer de 1'argent. Battre la mesure, la marquer.
Battre les cartes, les meler. Fig. Battre en retraitc, se
retircr en bon ordre devant l'ennemi. Battre la cam*
pagne, divaguer. V. n. Etre agite : le cceur lui bat.
Prov. : II fant battre le fer peadaat aa* i( est
rhawd, il faut saisir l'occasion favorable , faire de
nouveaux efforts au moment od tout fait presager
qu'on doit reussir. He battre, v. pr. Combatlre, lut-
tcr. se frapper mutucllement : se battre d coups de
j>oing, a Mp4e, au pistolet. Ant. Careaaer, flatter-
BATTU (ba-tu), B adj. Foul*, durci par une pres-
sion reprice : *o/ battu. Fr^quente, en parlant d*un
chemin : route battue. Fig. Vuljjaire, banal : auteur
qui suit les sentiers battus. Yeux battus, fatigues,
au-dessous desquels se voit un demi-cercle bleuatre.
H4TTIK (ba-tu) n. r. Chasse qu'on fait, a laide de
rabatteurs ou traqueurs, aux lours, renards, san-
gliers, etc. Bruit du pa» du cheval.
■ATTIRE (ba-tu-re) n. f. Dorure au miel, h la
colle et au vinaigre.
BATB (bat**) n. m. Monnaie suisse ou nllemande,
vnlant environ 15 centimes.
BAD (l>6) n. m. Chacune des poutres transversals
qui soutienuent un pont de navlre. PI. d««s Ihiut.
HAY
(bA-de") n. m. Ane. Fig. Homme ignorant,
stupide. TnHoau de scieur de bois.
BAUBR1BR (bd-dri-e") n. m. (vx fr. baudre, morcean
de cuir). Bande de cuir ou d'£toffe, qui se porte en
echarpe et soutient un sabre ou une £pee.
BAUBRB1B (bd-dro() n. f. Genre de poissons acan-
thopteres a grosse tete, de la Mediterranee et de l'At-
lantique.
BAUBRUCHE (bd) n. f. Pellicule qu'on fabrique
avec le caecum ou gros intestin du bceuf, du moutou :
ballon en baudruche.
BA1 41 E (bd-je) n. f. (bas lat. baugium). Otte fan-
geux du sanglier. Par anal. Maison ou lit tres sale.
Retraite de l'ccurcuil. Mortier d'argile melee de paille.
BA16BR (bd-je") v. n. (Prend un e muet apres le
g devant a et o : il baugea, nous baugeons.) Se reti-
rer dans la bauge. Me banger v. pr. Se glter, en par-
lant du sanglier.
BAUUl B (bd-ghe) ou BAUQUB (bd-ke) n. f. Nom
vulgaire de La xostere, plante marine employee pour
l'emballage et la confection de matelas.
BAUH1IVIB (bd-i-nt) n. f. Genre de leguminenses
cesalpiniees des tropiques, constituant un excellent
vermifuge.
BAIMR (b6-me) n. m. (gr. balsamon). Resine odo-
riferante qui coule de certains arbres. Medicament
balsamique : baume de Tolu. Fig. Consolation : Pea-
time publique eat un baume pour Chonntte homme
malheureux. Baaa*e traaqwlf le. infusion de plantes
narcotiques dans l'huile d'olive, employee en frictions.
BAUME (bd-me) ou BALMB n. f. Grotte. (Vz.)
BAlBUBR {b4-mi-4) n. m. (rad. baume). V. bai.-
SAMIKK.
RACQU1BRB (bd-ki-e-re) n. f. Ceinture interieure
qui, dans un navire, supporte les baux.
BAUXITE (bd-ksi-te) n. f. Minerai renfermant de
l'alumine et du fer.
BAVARB (var'), B adj. et n. (rad. bare). Qui parle
beaucoup, qui aime a parler : le perroquct est bararti,
Indiscret : mtfiez-vous des bavards. Ant. Taeltnrwe,
■HeaeJevx, ■■«(, diaeret.
RAVARBAGB n. m. Action de bavarder, de ha-
biller. Choses insigninantes dites ou ecrltes. Ant.
Mileaee, dleeretlea, mwIImio
BAVARBBR (di) v. n. Parler excessivement de
choses frivoles, ou qu'on devrait taire. Babiller, jaser.
BAYAROIft, B (roi, oi-ze) adj. et n. De Baviere.
BAYAROIMB (roi-zc) n. f. Infusion de th£ sucree
avec du Rirop de capillaire et du lait. qu'on pcut rem-
placer par du cafe, du chocolat, et*'.
BAl'B n. f. Salive qui decoule de
la bouche. Espece d'ecume que jettent
certains animaux : la tmve du boa.
Fig. Propos ou ecrits haineux, veni-
mcux : la bate de la calomnie.
HAVER re) v. n. Jeter de la bave.
BATRRRTTB (rf«-/e)n.f. Partie
d'un tablier qui couvre la poitrine.
BAVBTTB (t*-te) n. f. Linge qui
protege la poitrine des petits en fan Is A ' l *' vow ^
contre leur bave. Lamelie de metal qui couvre un
cheneau. Tailler une bavette, causer, caqueter, ba-
varder.
BAVEUX, WtunK(veu, eu-xe) adj. Qui bave : limace
baveuse. Qui estempat^ : lettre baveuse; trait baveur.
BAVOCHR, B adj. Sali, tachc, non net : tpreutc
bavoehie.
BAVtiHBR (chi) v. n. Etre imprime, rcproduit
d'une facon peu nette; etre empate : ipreuve qui
bavoche.
BATBCHBTX, BUAB (cheu. eu-ze) adj. Qui a dea
bavochures ; dont le contour est peu net, macule.
BAVOCHURB n. f. Defaut de ce qui est bavoche.
BAVOLBT (le) n. m. Petite coiffe de paysanne.
Ruban, morceau dVtoffe flx6 derriere un chapeau ou
uu bonnet f^minin.
BATOLBTTB (lt-te) n. f. Femme portant un ba-
volet.
BATURB n. f. Traces que lament sur l'objet
moulc les joints des pieces du moule. Partie du me-
tal qui deborde.
BATABBRB (ba-ia) n. f. (portug. bailadeira, dan-
seuso ). Danseuse des Indes. Par ext. Danseuse de
theatre.
BAYART (ba-iar) n. m. Syn. de nART». (V. ce mot.)
Digitized by VjOOQlC
BAY
+****(6a-tfl v. n. (vx fir. bier, etre ouvert. - Se
codj comme balayer.) Tenir la bouche ouverte en
regudant longtemp. queique chose. Fam. Bayer aux
' ^^f^r^T 16 ' o*»eu«ment, niaisement en l'air
KATBCK, BUSK (W-««r, eu-ze) n. Qui baye re
garde niaisement Badaud. J '
March* public et convert en Orient. En Europe
R^l^"* 1 " 5 ** 5 ■»«**»«««. Endroit convert ou'
roil vend toote esptca d'objets classes par rayon, a
Prix flxe. Pop. Mahon mal tenue. Petit mobilier ve-
"* 6? --A" f fl *!f_ Vend, *\
. T . ."apier k desdn grand in-4*.
n^leTpaytdbaldl: '* Qm dWrudia *- C«"f
anglais, torte de basset a jaznbes droites. cuuram
BBAiVCB n. f. Etat de ce qui est beant.
■■AJTr («m), B adj. (?x fr. Mer, etre ouvert) Qui
Weou baye. (Inns.; Largement ouvert : gouffrV&Slt
aSKS*^ 1 ^" ^' *•*) ad J- c* n- Du Beam.'
Absolum. Le BtarnaU, Henri IV.
S^/i-£^ U, ^* l S e : . vie molU *< Mate. Bell
Uflipar l-Eghse. fr*. devot on qui afieete la devotion.
■KATftHOT (man) adv. D'une man i ere beatc
K&TiriAST (/t^m), R adj. Qui beaUfle.
pa^be*Sne CATi * W ( "" <m) n ' f ' Acte *** * e< * uel le
/JE^T!,!!** &*> \ a ' ^ d " ,ftM - heureux, et
.i l " ATiF, * CB ad J- Q«" wnd heureux. Virion bia-
tzfrue, vue que lea elus ont de Dieu dans le cfrf
JI^Tf aJ P m lH. n>11 ) n - r P 1 - ( d « !**■ *«^c«. heu-
reux). \iandes delicates dont on garnit les oat**
Peut. ouvragea que l'on fait dan. le? couvent.
■"F AT, 5" *4J. Qui exprime la beatitude
i_** AT1 TF BB ■•'• Wlicite dont jouissent le. bien
YT*^m P £J** huU <*Mude: les huit SteiJJ;
doat park, lTSvangile. Par exf. Bonbeur parfait
.■* A 5' M (WI devan t uoe voyelle), BBIXB Me-frl
22£ *«M / poewe. Noble^ eleve : 6e//e time. Avanta
fiTSfLZ? "f* , ' w * eau - Grand : ^e 6W/e^eur
te hem momle. la wciete briUante. Le beau ktc
cabne. Aei e»n/. homme lettre, spirituel. mail af-
fect, pretenOeux. (PI. des forcx ewitiUJnbelAal
wi Ae« ««/«... inopinement. Z7ne telle main? we
*li U £°?f ' ^ h* 1 ^ *c«»ure. II fait beau voir ^il
ert agreable de voir. 7/ /Vra»< 6eJu voir, il .irait
S^fn^JJ'-C^ te **?"i te **f /ft M Planer. N. m.
Si^ m ^? exccll «n* : '< >e«« Am* /e/arte. Adv. En
«m : vouiaves beaujaire. Loc. adv. ■> keuu sous
r e V*JSf t a£.°^!L7r ,i 4 ke *-' d <»«cemenniode!
^T^^^ 1 ^ "^^ to ? t a fait « N - '• p »rU« deci-
ST-S?* **• J 00 *"" <!»* ont d«ja un nombre e«il
de parties gagnee.. Loc. adv. Fam. Be pi*. Jeff*/
Bea^ tCAMI ' •""" ^' °-«' ad J' el n - D- 1»
bi?*^!^?S!l (W " Aaa i adT - En laanUte con>id*ra-
"V «»*»• beaucoup d argent Port, grandement :
6<«ufOttp dexploraUurt ne reviennent vas Sul«t
P^?P%r™ un beaucoup. A^w^L bUUt
J!r^^f l % ] *; m ' C* 1 * 1 d °nt on a epouse" le
pere oa la mere. Oendre. PI. des beaux fitt.
i^£* AK ~ 9rm J mm n - m - Mart de la sceur ou de la
WTrSw ^ dU "^ ° U de ,a '•™.°P| d dS
an'St?1I?J MI "• "• P ^* de la fcn,me P* r rapport
£2nZari ° du 1 mar iP*' ™PP<>rt a la femme, ou«-
xs.t i tr^s rapport aux enfani8 dc
..MKAU^CTtT-riui i_(/|jg) n. m. FUs dun beau
a. « !■« atajnt'ci tBB5afia! M
' "~ BEC
SS"/^!"- Tout Vtit enfant.
a5£ft3a3£SSS£
B«« d'oiMaux.
fcic 1 r^nf V™ 1 ! "'• L* .*" 6 ' fa conde : avoir bon
SS«?i q * te " nine un objet : le bee d'une plume
2 *W- Extr«mite dun instrument de musiqul'
quon Uent entre les levres : 6«c de clarinette de
saxophone. Bee a corbin, outil de Zltat Avoir bee
PolnS^Tl r ; L ° C - fam - *t° * *•* facc a fa ". Gtogr.
an n,n . d » ^"^ au confl « e nt de deux cours d'eau
ou qui . avance en mer : le bee d'Ambfs.
r»UII^ A " IJIi * A (6on) n * m - PIaBte appelec vulgai-
rement veromque creBsonnie ct qui croit au bord
des eaux. (On ccrit aussi beccabJnoa.)
i»^iSS s A1¥B n ' ?• P °P- LocomoUve demodec qui fait
le service dans le. gares. Bicyclette.
mJt!f CAmm J kar } n ; m - Vari ^«^ dc saumon a loneue
Lun des trois siaTjes accidcntclii de mu.ique. U
qui a pour objet de ramencr k son ton naturei H
une note preeminent haussee par i dj2?ou
baissee par un bemol.
BECABSJB (Aa-*e) n . f. (rad. 6ec). Genre d'oiseaux
ichassier. m ,grateur., a long bec, famillc des scol£
pacides. et qui constilue un
gibier trds estime.
BBCAMBAU (ka-*6) n. m.
Genre d'echa.slers, dits aussi
limicola. Petit de la becasae.
BBCA««iivb (*a-»i-ne) n. f.
Genre d'oiseaux echassiers mi-
grateurs. dit gal Una go : la W.
casnne friquente les rnarais.
BBCAMOJV (ka-son) n. m.
Nom vulgaire de plusieurs
varieUs de. oiseaux appelc.
chevalien.
BBCAT (ka) n. m. Fourche
a deux dents pour becher.
BKC-COMMC n. m. Sot,
imbecile. PI. des becf-cornus.
BBC-CBB1SB (s«j) n. m.
Genre do petits passereaux
conirostres, des pays temp*-
re"s. Pi. des becs-croue"s.
BBC-B'AlfB (be-d'd-ne) ou
■ B »A1«B n. m. Outil tran-
chantde charron, de menui-
BUuw.
sier. pour creuser des mor-
taises. PI. des becactdne ou
bedanea.
BBC-BB-CA2VB n. m. Clou
k crochet k l'usage des serruriers. Le deuxiemc pene
d une .errure, qui a la forme dun bec dc cane, ct qui
Digitized" by VjVJVJ 1
gle
BEC - 1
Jouc par lc moyen dun bouton sans le secours dc la
clef. Poignee de porte, en forme de bcc. PI. des becs-
de-cane.
BBOBB-CORBBAU (bd) n. m. Pince pour coupcr
le fll de for. Outil tranchant recourbc a une extre-
mity PI. des becs-de-corbeau.
BBC-DB-CORB11V n. m. Instrument recourbe,
crochu et plus ou moins aigu. comme le bee d'un
corbcau : canne d becde-corbin. PI des becs-de-corbin.
BBC-DB-CYC21VB n. m. Instrument de chirurgle,
en bee de cygne, pour clargir les plaics. PI. des bees-
de-cygne. , ...»
BEC-BB-LIKVMB n. m. Difformitc congcmtale
caracterisee par la levro superieure fendue comme
cclle du lievre. PI. des beesde-liivre.
BECFIGUR ou BEC-FlttCB {fi-ghe) n. m. Norn
dc petiU oiseaux a chair delicate, qui sc nourruscnt
de Agues, de raisins ou
dinscctes. PI. des becfi-
gues ou becs-figues.
BBC-FIM n. m. Nom
vulgaire des passercaux.
PI. des bees-fins.
BBCHAOB n. m. Ac-
tion de becher. Son r*-
sultat.
BBCHAMBt,(me/) net
adj. f. Sauce blanche faite
avee dc la creme, ainsi ap
teur, financier du xvu« siecle : morue a la bechamel.
BBCUARB {char) n. m. Hone a deux branches
largos ct poinliics.
BECUB n. f. (rad. bcc). Lame de fcr large,
plate
el Iran- \ *
chante,
adapUic
Becfigue.
Lee du nom dc son inven-
Btche.
a un fort manche et qui sert a retourner la terre.
BBCHBLOtt n. m. Petite binette.
BBCHBMBNT (man) n. m. Syn. dc bechaok.
BECHER ( che" ) v. a. Remucr la terre avec tine
beche. Fig. ct pop. Critiquer viveraent quelqu'un.
RBCHBTOX n. m. Beche etroitc.
BBCHBTTB [c.M-te) n. f. Petite beche.
BEC'HBIR, BfJMB (eu-ze) n. Personnc qui Mchc.
Fig. et /Vim. Travailleur. Pop. Personnc qui dit du
mal d'une autre.
BECHIQI E adj. (gr. fceV, toux]. Se dit des remedes
contre la toux : strop Mehique. N. m. : un bechique.
BECHOIK n. m. Houc carrec k large fcr.
BBCHOT (cho) n. m. Petite beche. Autre nom du
becasseau et de la bdeassine.
BBCOT (ko\ n. m. Petit baiser.
BBC'OTBR (re) v. a. Donner des bdeots. »« h*co-
««r v. pr. Echangcr des becots.
DECQIRBOIM (be-ke-boi) n. m. Nom vulgaire du
pivcrt.
BEC'Ql BB [bt-ki) ou BBQUBB (Av) n. f. Ce qu'un ot-
seau prend dans son bee, pour le donner k ses pctiU.
BBCQ1 BTACJE (be-ke) n. m. Action de becqueter.
BBCQUETER (bb-ke-ti) ou BEQUBTER (ke-tC)
v a. (Prend un * ouvert devant une syllabe muette :
1/ becquctera ou tequetera.) Donner des coups de bee.
Carcsser avec le bee.
HF.Ct , K adj. Qui a un bee gros ou long.
BEDA1XB (de'-ne) n. f. Fam. Gros ventre. Ventre
en general.
■BD.t.VR n. m. Techn.V. bec-d'ane.
BKDBA1I (</o)n. m. Employe laTque subaltcrne
d'une 4glise. Appariteur dune faculty. (Vx.)
BBDB6.tR ou BBDBUIAB {ghar) n. m- Excrois-
sance chevelue produite sur les rosiers et les eglan-
tiers par un inaecte appcle le ctmius de la rose.
REDOX n. m. Ventre rebondi. Personne ventrue.
BEDONDAlft'B (dc-ne) u. f. Bedaine. Cornemuse
& gros ventre.
BBDONNBB (do-ne) v. n. Fam. Prendre du ventre.
BBBOUI1V, B adj. ct n. Qui a rapport aux Be-
douins, aux Arabes nomades d'Afriquo. V. Part. hist.
BEE (bd) adj. f. Tonncau A gueule We, defonce d'un
c6te. Grande ouvcrte : renter boiuhe b> : e dcviinl un
spectacle etrange. N. f. Ouverture par ou coule leau
qui fait marcher un moulin.
BBBR (M-^) v. n. V. BATBR.
BBPPROl (6e-/Voi) n. m. Tour roulante, en bois, qui
servait a lattaque des places. Tour ou clocher ou
I'on sonnait I'alarmc; la cloche elle-
meme : sonner le beffroi. (Jharpento
d"un clocher, d'un moulin. — Le bef-
froi etait une tour de villc dans la-
quelle on placait des gardes, qui fai-
saicnt lc guet jour ct nuit, pour sur-
veiller la campagne, et une cloche qui
servait a la fois a sonner l'alarme et
k convoqucr les hommes dc la com-
raune. Au xiv« siecle. les beffrois re-
curent des horloges, avec des cadrans
cxWirieura pour marquer les heures.
BBCIAYA1VT (ghc-ian), B adj. Qui
Mgaye.
BBDAYBHBNT ou BBUAIB-
MBXT (ghe^man) n. m. Defaut qui
consiste fc hesiter devant certaine*
svllabcs, ou a Ich rep^ter plusieurn
fois de suite. Langage unintelligible:
le Mgaycment des be'be's.
BBC1AYBR ighc-U) v. n. (Se conj.
comme balayer.) Avoir le vice de pro- Brfrm.
nonciation appele beyayement. Commenccr a parlor.
Parler d'une facon inintelligiblc. Activ. et fig. : l»l-
yayer des efcuses. Bigayer une science, en connaitrc
ix peine les elements.
BBGAYBfJR, BWIIB (ght-i-eur, eu-ze) n. ct adj.
Qui b^gaye : une tegayeuxe ; un juge btgayeur.
BBCioiviA n. m. Genre de Wgoniacces, au feuil-
lagc ekJgant ct divcrsement colore.
BBbOXlACBBfl (se") n. f. pi.
Pamille de plantes dieotyledones
dont le begonia est lc type. S. une
bigoniacie.
BBCiU, B adj. et n. Sc dit d'un
eheval ou d'une jument dont les
incisives conscrvent le cornet
dentaire qui disparait en g^ntiral
vers dix ans.
BBGUAUD {ghar), BBC2ARB . »•*•"»■.
(ghar), BBttttAHB (begh-ghar) ou BBOlllV (ghin)
n. m. Heretique qui vivait d'aumdnes (xin« s.).
BB6UB (be-ghe) adj. et n. Qui begayc : Louis XIII
Hait begue.
BBtil>TKTEHB5fT (man) n. m. Crl de la chevre.
BBttfJBTBR (ghc-ii) v. n. (Prend un << ouvert
devant une syllabe mucttc : elle beguete.) Crier, en
parlant de la chevre. Parler en imitant le cri de la
chfcvrc.
BBtiUEfJLE (ghcu-le) n. f. Fam. Fcmrae prude,
d'une. reserve exag^ree : (aire la Wgueule.
BBCil.iEri.ERIE (gheu-le-ri) n. f. Fam. Caract^rc,
airs d'une Wgueule.
BEUUIX (ghin) n. m. Coiffe a capuchon que por-
taient les bdguines. Bonnet de petit enfant.V. bonnet.
BBCsfJlNAKB (ghi) n. m. Maison, couvent de be-
guines.
BEGUI2VE (ghi-ne) n. f. Femme qui partagcait
I'heresie des beguards. Nom donne k des religieuses
des Pays-Bas, qui, sans prononcer de voeux, vivent
r^unies dans des sortes de couvents. ofi chaeunc a
son petit menage a part. Par est. Religicusc, Fausse
devote. Bigote-
BBHE2V (M-tn) n. m. Nom de diverscs racii.e*
pharmaceutiques.
BEIGE (bf-je) adj. (ital. bigio, gris, brunAtre). Bis.
Laine beige, qui a sa couleur naturello. De la cou-
leur de cette laine : un pardessus beige.
BB1GMBT (be-gne) n. m. (celtique bigne, tumour,
enflure). PAtc frite a la poele ct qui renferme ordi-
naireraent une substance alimentairc quelconque.
BBJAfJKB (jo\-ne) n. m. (de bee, et jaunc).
Fauconn. Oiseau tn'S jeunc. Fig. Jcune hommo
ignorant ct sot.
BEL adj. V. beau.
Digitized by VjOOQlC
Uetiar.
3
HP
CUjfiYjA
lO^
jjfiT-v Vj
^■^ir(|
^"^
Mt%£^
■ BB
.■."""
B K L
'M n. f. Barque hoUandaise pour Je*
wmaui. Caisson militaire, muni de rideaux, pour
le transport des malades. ^^
■PI PfKUT (man) n. m. " r ■— W
Cri des moutooa et des che-
vre*.
BBEB MWITB (Um-ni-te)
n. f. Genre de mollusques
cephatopodes fossilcs.
Mb.ll (/*') v. n. (lat- ba-
Utrt't. Fain? on Element.
KLRTC (ie-te) n. f. (cel-
tique freTtf. martre). Petit
mammifere carnassier du
genre putois. qui a le eorp*
allonge et le museau pointu.
aiLin ili-4) n. m. Male
de la brebis. Ancimne machine de guerre pour
battre ou ren-
verser l«*s mu-
raiiles. lea por-
te» de* villes
a«*i*g^e«. Na-
»ire cuirass*.
li^ae, machine
a *l«*ver 1'eau.
A*iron.\'.Part.
hint.
BBLIBRR
OU, Sclrtft l'A-
cad. , BBL1E-
BtR n f. Son-
nette attarhee
au con da be- "•»"•
lier qui conduit un troupeau. Anneati qui support* le
hattant done cloche. Anneau mobile de suspension
ea general. Morccau de euir servant a accroeher le
sabre an eeiaturon.
B«JtRK ou, eelon I'Acad.. BEliTRB n. m.
Urimme de rien, eoquin. gucux,
cm* tre : e'est un franc telttre.
BBa.B.%BBXR <bel-la) n. f. (ital.
triUhionna ; de bella, belle, et don-
na, daaic). Plante veneneuse, de la
Cuaille des solanees, appelee vul-
gairement belle-dame et employee
en mtdecine : le* fruit* de la bel-
ladone rtisemblent aux cerise* et
wont un poison violent.
MU. tTRB ibf-ld-tre) n. et adj.
Qui a tine beaute fade, sans ex-
pression, ou qui a des pre ten- n „ .
uona a la beaute : un, une betldtre. »•"•«••■••
■BLLB-94MB (be-le) n. f. Nom vulgaire de lar-
roeae et de la belladone. Papillon, van esse du char-
don. PI. des belles-dames.
B E B , I B- l B-JOia n. f. Nom vulgaire du convol-
vulus, dont la fleur no sepanouit que le jour. PI. des
b*tk*-d*-j9ur. V. CONVOLVULUS.
BEB.B.E-BBS-M17IT n. f. Nom vulgaire des roira-
bilis. dont lea flours ne s'epanouissent que la nuit.
1*1. des belles-de-nuit.
nxLB-»«nB-nRlBBJl n . f. Especc dV.rni
thogale dont lea fleurs s'epanouissent a onze heures
du matin. PI. des belles-dronse-heures.
WlXB-BTViaiit n. f. Nom vulgaire de I'as-
phod*Je et de rhesaerocalle. PI. des belles-iTun-jour.
■M-BJB-rBBAB n. f. Femme du flls. CeUe dont on
& eponae le pere o u la mire. PI. des belle s-filles.
■CLLUBBXT (b*-le-man) adv. Avec gentillesse ;
avec eharme. Doucement, avec moderation.
**B B r -MBBJt n. f. Mere du marl ou de la
femme. Par rapport aux enfants, celle qui a epousc
leurpere. PI. des belles-nuhres. (On dlt aussi fam.
un.tm UAit an. PI. des belles-mamans.)
KLLS-PBTITEH1LUB n. f. Fllle d'un beau-
flls ou d'une belle-flJ le. PI. des belks-petites-fUtes.
BBBJLKBHLBrrTBBBB (le-tre) n. f. pi. Nom donne
speeialement A la grammaire, a l'eloquence et a ia
p©*si«.
***'B BJ RU R n. f. Celle dont on a epouse le
trtrt ou la scenr. Femme du frere. Femme du beau-
frtre. PI. d**s fccl/es-terurs.
1 - RK.\
WBB.B.lfiBRA.'VC'B (belli) n.
oolliaf.-ant.
f. Ktat, quality de
(MVLKIRallT (bcl-li-jt-ran), B adj. et n. flat.
J^iS Wtf' et gercre ' faire )- ^ ui fait »a guerre
rdguhei^ncht^omme soldat, par opposition mix
corps traces "oftaircs, etc. Qui est en guerre •
puissances b jllig^.int is : les belliatrants
BKIIIftlKl^ ■V«*lW/-/i-teA. eu-se) adj. flat
belUcoms; de 6f//ui,i. T qtv-.4e> puerricr, martial. Qui
aime la guerre : avoir ■Yhamiurbel- V
/lyuetMC. Ant. Paelflqve'; |yU«tfcie.
BBI.B.1A jfte-Wiii) n . T Nom *
scientiflque des paquerettes. *"
BBLLififliiiE f6e/-/i-.u-mcUdj „
(supcrl. a forme lat. de bel). Fam "
Trts beau.
BBLLOT, OTTB ( bt'-lo, O-tr)
adj. Petit et joU. mignon : enfant
bellot. Bell&tre : un petit homnw.
bellot. N. Terme d'affection : ma
petite bellotte.
BBLI.OTB (bCl) n. f. Chene
d'E«pagnc et d'Algerlc, dont le
gland doux «ert a la falsification
du cafe.
BBLLBJAlBtE f6c7-/u-*'-re) n. m.
(lat. bcllua, bete feroce). Aniiq.
rom. Celui qui domptait !«»« b«ites
feroces ou combattait contre ell«-.s
dans Ic cirque. Auj. Celui qui
dompte les betes feroces.
BBLVBDBAE ou BBLTEDBH U*l**<kn.
(btl, dtr') n. m. (iul. belvedere, meme sens>. Petit
pavilion ou terrasse au sommet d'un edifice.
BKMOL n. m. Mm. Signe qui baisse la note dun do-
mi-ton. Le double bemol baisse
d'un demi-ton une note deja »><••-
molisee. Adj. Se dit de la note
ainsi abaissee : si b^mol. — F.c« ^i b*u.oi .
bemola ue posent a la clef de b«mol.
quarte en quarlc en montant. ou de quiutc
quinte en descendant,
en commencant par lo
si. Pour connaitre dans
quel ton est ecrit un
morceau qui a des bfi-
mols a la clef, on comptc
une quarte au-dessoug du dernier bemol et Ion a
ainsi la tonique du ton inajeur.
■BMOLIRBR (s</) v. a. Marqucr une note d'un
bemol ou armer la clef de bemols.
REM (ben) n. m. Nom des graines du morinsa
dont on cxtrait une huile dite huile de ben.
BBflf (ben), mot arabc signif. fils. V. bj'ni.
BE!f ARDB n. f. Serrure a clef non forc^c, ct qui
s'ouvrc des deux cotes. Adj. : serrure benarde.
BEKB (fee'-ne) adv. (mot lat). Fam. Bien. Nota
bene (S. ft.), remarqucz bien.
BE!VED1C1TB n. m. Priere catholique Inline, qui
se fait avant le repas ct dont lo premier mot est bmr-
dicite, b^nissez. PI. des MnMicitts.
BEMEBICTIM, B n. Religieux, rrligieuse de l'or-
dre fonde par saint Benott. V. Part. hm.
BEWKDICTION (dik-si-on) n. f. idu lat. bm<>. him
«t direre, dire). Action de b<*nir. Rrnedirlion
attptlale, cer<»monle du mariase religieux. (Test une
benediction, e'est le surres, 1'nhond.ince. romme pjir
une faveur specvale du ciel. Ant. Malediction.
BENEFICE n. m. Oat. beneficium ; de bene, bien
et facere, faire). Gain, profit : rSaliser dc beaiur be-
nefices. Avantage, privilege : benefice ddge. Dignity
ecclesiastiquc avec revenu. V. v£ot>\i.n£ ()utrt. hist.).
Sous benefice d'inventaire , se dit pour exprimor
qu'avant d accepter une succession, on se reserve de
verifier 6«-s charges, et, au fig., pour exprimer qu'a-
vant d'admettre une opinion, un fait, etc., on se re
serve de les verifier. Ant. Perte, prejudice.
BENBPICBAIRE (ti-t-re) adj. et n. Se dit : lo dun
heritier sous benefice d'inventaire; 2« de ce qui est
posscd* a titre de benefice ; 3« de celui ou celle au bene-
fice de qui se donne une representation theatrale, ete.
BBMEriCIAl^ K. ABJX adj. Qui concernc les be-
nefices ccrl^siastiques.
Digitized by VjVJVJ
gle
BEN
Ur2
I (si-i) n. m. Qui possede un benedoo
eccle&iaatique. *© ,
BBlfBHCIBR (si-4) v. n. (Sc conj. coT|»me«j>£fe£.)
Retirer un avantage ou un gain : bdne/t^iv^Tvne or-
donnance de non-lieu. # »% •• \ *
bbnet (ne) adj. ct n. m. Nfcaag, sfc^ nigaud.
■BWBVOLB adj. (lat. bf*e%olm; dc%ene, bicn, et
t>o/o, je veux). Bien di|p<»67*il4uj£ent : lecteur btni-
vole- Auditeur binivm* ctlpfjmi assiste a une lecon
sans y etre oklige. ^T7*Ial«v©l*, B»aWeillaat.
BBWEVOfcEMBBrl* fffcan) adv. Avec bienveil-
lance : deader fuelqu'un Mndvolement.
BBNR>f*I (bfo adj. et n. Du Bengale : une femmc
Bengali*.
bengaii; les Bengalis. N. m. Langue parlee au Bcu-
gale. Petit oiseau originaire de ce pays.
BBNI (plur. de ben). Mot semitique signMant
fils, ttabitants, et qui entre dans la composition des
noma de tribus de l'Afrique septentrionale.
BBUlCftBMBirr (man) adv. Dune maniere be-
nign e. Ant. Maligaea»eat, a»*ctaaa«ea*.
BBIVI6N1TB n. f. Indulgence, douceur, condes-
cendance. Caractere peu alarmant : la btnignitt
d'une maladie. Ant. Malignite, ■allcc.
BBK1M, IttWB adj. (lat. benignui). Doux, indul-
gent jusqu'a la faiblesse : humeur beniqne; naturel
Mnin. Sans gravite : fievre binigne. Fig. Favora-
ble propice : del binin. Rcmtde btnin, qui agit dou-
cement. Ant. Mallcleas, aialia, aveeaaut.
BBW1R v. a. (lat. benedkere; de bene, bien, etdt-
cere, dire). Consacrer au culte : binir une ct)li*c.
Appeler les benedictions du ciel : benir set enfants.
Glorifler, remercier : bdnir son bienfaileur. Dieu
vous benisse! se dit par plaisanterie a quelqu'un
qui dternue, ou s'emploie ironiquement contre un
importun. Ce verb* a deux part. pass. : b*al. • et
beait, «. Ce dernier ne se dit que pour les choses
consacrees par une ceremonie religieuse : pain be-
nit eau Mnite. Employe avec un auxiliaire, bini ne
prend jamais de t : le prtlre a beni les drapeaux.
Eau binite de coiir, vaines promesses. Ant. Maadir*.
BBIWM0ACB (ni-sa-je) n. m. Action de benir. t'am.
Indulgence ou approbation prodiguec et banalc, sur
un ton emphatique.
BBftlBflEiJR. BVBE (ni-seur, eu-ze) n. et adj.
Fam. Personne qui a i'habitudc du benissage.
BEN 1T1BR (ti-i) n. m. Recipient a eau benite. Norn
vulgaire des coquillcs des genres pcigne ct tridacne.
BENJAMIN (bin) n. m. (par alius, au (lis de Jacob,
Sue celui-ci affectionnait plus particulieremcnt).
Infant prefer*, d'ordinaire lcjpluB icune.V. Part. hist.
BEX J AMINE (bin) n. f. Mar. Voile qu'on installe
sur une corne pour remplacer le foe d"artimon.
BEX J AMITE (bin) n. et adj. Membre de la tribu
de Benjamin.
BE* JOIN (bin) n. m. Resine aromatique, Drove-
nant dun arbre des Indes, et utilisee en medecine,
en parfumerie. . , m _ .
BENNE (be-m) ou BANNB (ba-ne) n. f. Panier
d 'osier servant k transporter des fardeaux. Hotte a
1' usage de« vendangeurs. Caissc en forme de tonneau,
employee dans les mines pour l'ex traction des pro-
duits de l'abatage.
BBNOtT (not!, B adj. Beni. Bienheureux, fortune"
Bon, indulgent. Qui affecte un air doucereux, beat :
M/t benott personnage-
BBNOtTE n. f. Genre de rosac«*cs, comprenant
des plantcs qui possedent des proprietes stimulantes
et toniques.
BBNBfTBMENT (man) adv. Avec une bonte hy-
pocrite. Dans une quietude beate.
BBNE1NB [bin) n. f. Huile volatile provenant du
goudron dc houillc : la benzine, di'-ctntverte par Fa-
raday en 1825, sert a enlever les laches de graisse.
T
BKR
« BBNBOATB (bin) n. m Scl de l'acide benzol que.
"beNEBiQUE (hin-zo-i-ke) adj. Se dit de l'acide
extrait du benjoin et de quelques autres substances.
BBOTIBN, BNNE (si-in, i-ne) adj. ct n. De la
Beotie. Fig. Se dit dun esprit lourd, grossier, par
allusion a la reputation des anciens Beotiens.
BBBTI0MB (tis-me) n. m. Grosaierete, lourdeur
d'esprit.
BB^nBB (ki) n. f. V. BECQUfc.
BBQUBTBR (U) V. a. V. BECQUETER.
BBQV1LE.AMB (ki, //mU., ar), B n.et adj. Personne
qui marche avec des bcquilles : malade biquillard.
BEQVI1XB (ki, U mil.) n. f. (de bee, et quille)- Ba-
ton surmonte d'une petite traverse, sur
lequel les inflrrocs s'appuient pour mar- <
chcr. Tec^n. Poignee sur laqueUe on
appuie pour ouvrir une serrure. Ra-
tissolre qui sert k donner dc legcrs
labours. Matereau servant a etayer un
navirc echoue - .
BBO/UIIXBR (JM f // mil., i) v. n.
Marcher a l'aide dune bequille.
BEQt ILLON (ki, 11 mil.) n. m. Canne
qui sert de bequille.
■BR (b&r) n. m. AppareU destine a
maintenir un navire vertical pendant
toute la dur*c de son lancement a 3
l'eau. . Mquilto.
BBRBBRB (bir) adj. et n. Qui a ^
rapport aux Berberes. Membre de ce peuplc.(V. Part,
hint.) N. m. : la langue berbere.
BBRBBRIBACBBA (bir, si) OU BBRBBR1BBEB
(ber, di) n. f pi. FamiUe de dicotyledones dialypetales
superovari^es, dont le type est le berberi*. S. une
berbiridavie ou berbiridie.
BERBER IS (bcr-bt-riss) n. m. Syn. de £pine-vi-
NETTB.
BBRCAIL (bcr-ka, I mil.) n m. Bergerie. Fig. La
sein de l'Eglise. Pamllle, maison paterneUe : rammer
au berrail une brebis igarte. — N'a pa=t de plnrtoL
BERC:E(6fT-*e)n. f. Plante ombeUiCere, qu'on em-
ploie k divers usages domestiques.
BERCBAU(&er-ad)n.m. Lli dun tout jeune enfant.
Fig. Enfance : des le berccav- Origin* : la Gre
le berctau de la civilisation
Jard. Treillage en voftte : ber-
ceau de chevrefeuille. Voute
cylindrique. Large ciseau stri
avec lequel le graveur a la ma
niere noire fait le grain de sa
planche. Partie courbee d'un
affflt de canon.
■EHCBLOlWfKTTB (bei
se-lo-ne-te) ou BARC'Bl.OSi-
(lo-n*-te) n. f. (dimin.
yons.) Balancer pour
nfanl ;
de berceau). Berceau, lit lege
et suspendu pour coucher lc
nouveau-nes.
BBRCBMBIf T (btr-se-mai
n. m. Action de bercer.
BBRCBR IbeY-si) v. 1
(Prend une cedille sous le
devant a et o : il berca, nous her,
endormir, au propr. et au flg. : ht-r-er un enfi
bercer son chagrin. Fig Aniuaer d'espdrances faussei
ou eloignees : bercer quelquun ^illusions.
BEaS^KS'MK //wtr-Mfl-Xe) U. >. i-cuilue uui Urnc h»
enfants. Chanson pour endormir les
enfants. Berceau suspendu de manierc ji
que l'enfant puisse se bercer dc lui- 1
menie. SUge sur lequel on peut se
balaoosr.
WHET (re) ou BEBRET (U-rt)
n. m. Bmom de toque ronde et plate,
que portent notamment les BearnaJs,
les chasseurs alpins, les enfanU,
BEllb.tMOTE (6<*r) n. f. Espece
d'orange, dont ou tire une essence d'une odeur tret
agrt bM. Poire fondantc trtt estintfe.
Bini.vMOTlllH (6*t, ti-i) n. m. Citronnicr qui
prodmt la bergamotfu
BtHUK (btr-je) n. f, Bord csrarpe d'une riviere.
Talus d'un cheniin, d'un fosse. Chaloupe etroitc.
Digitized by VjOOQlC
BER _
— g* » (***■&}, ■«■ n. (du lat. berftex, brebis).
Qui garde )es moutons. Chef ou pasteur : les beraers
de* petals*. Btoile da berc*r. ^^*
hod de la planete Venus,
m RflBRB (ber) n. f. i
r_ *t profond, dont lc f.m«i < t
garni don eoussin.
MKBIIBRBTTB ( her /e-rr-te )
eune bergtre. Bergeronnetie.
lfu« Sort* de pastorale.
hi mUWUUK ber-je-rt)i ( I ,, ,,
r>u Ion enfenne le* moot* us. I ■■■;.
ifai? pastorale : une ber<jerie dc
i.
BHW .l.ltfMTK \l,r-jc-ru- **« B «,e.
n. f. Genre d'oiseau*. |»»cir..u* uciuirosires,
: i ' rmant des petita
: iiix noir et blanc,
n*s aassi berge-
. hocbequeues et
dieres, et qui vi-
au bord des eaux
is le voisinsge dej
Ur
warn
et i
tlOL,
H I *1BBRI n. m. Ma- Berfferonuett*.
ladie des pays ehauds, endemique et epidemiquc, ca-
*"££*«^^ % P^J*«««tdei »deme« multiples.
BBRLB (ber-U) n. f. Nom de Yacht d'eau, reirardee
autrefois eonune antiscorbutiqae, diurctique etc.
BBBXOIB (b&r) n. f. (de Berlin, lieu de premiere
ongise). Voiture sus-
pendue, a deux foods et
a quatre roues, garnie
de fusees et recouverte
d'uae capote mobile.
Chariot a houille, dan*
les mine*.
BBBjUXCBT (be>-
Hn-goi n. m. Detni-ber-
liae, n'ayant que la _, „
banquette du fond. Bsrifa*.
F am. M anvalae voiture. Sorte de bonbon au caramel
IWmf il n. f. V. BRBLOqUB.
BBBXCB iber-lu) n. f. Eblouissement passager.
F ig. Av oir la berlue, juger de trarers une chose.
wnww (ber-me) n. f. Chemin etroit entre un pa-
rapet et on fosse, entre la berge et le bord d'un canal.
BBSt*ABtB (ber) adj. Qui merite d'etre berne
BBBCf ACLB, M«2IACU [ber) ou DABNAfHE
n. f Sorte d'oie k bee court et menu : la bernaclr
dite ausn oie marine, habitt le* regions polaires Vvii
ft paste Vhiver sur non c6te$. Sorte de coquillagc.
■KSjrAKVDI, B (ber) n. Religieux, religleuse tie
Fordre de Saint-Benoft, reforme' par saint Bernard.
■BBWABB-fRRMITB ou L'HRNMITE (ber-
nar-iir) n. m. Nom vulgaire des pagures, crustaces
deeapodes. .
BBEsBB (b*r-ne) n. f. Brimade qui consisto a faire
sauler qoelqu'un au-dessus d'une couverture tenue
sax quatre coins. Moquerie. Mar. Pavilion en berne,
parilion non hisse* en haut du mat ou de la come,
co sign* de deuil ou de d£tresse.
BRRgRHBJTr [Lrr-ne-man) n. m. Action dc ber-
B*r. Moquerie.
BBBJIBB {ber^nf) v. a. Faire sauter quelqu'un en
Tair sur une couTerture. Fig. Se mo
quer, railler, tourner en ridicule.
BBBJtBrB, BCSK (ber, eu-ze) n. Qi
berne.
BBBMICLB (ber) n. f. Nom vtilgali
des eoquillagea du genre pate lie < '
de la heraacle.
BSSSIBCB {her) Pop. Interj. _
mant un espoir decu : vous comptez su
lui, bernioue !
WUmQtK*.M(ber-ki) n. f. Ouvrage
ecrit pour la jeunesse, a la maniftre d
Berquin. CEurre fade, sans interet.
BBBUsMCRBJT, OHIffB (bi-ri, o-nA
a. et adj. Du Berry.
■nWASUBt (ber-*a-gli-i) n m»
(itsL btrtagliert, tirailleur). Solds
(Tinfanterie , dans I'annee italienne.
ayant de l'analogie avec les ehsweurs a pied dc Tar-
mee franchise.
J - BftT
BERTHS Iber-te) n. f. Sorte de parniture ou de
pelenne etroite, que les femmea portent suriout par-
dessus un corsage decollete.
B «£" ¥ £, ou ■ ERI1 ' W) n. m. Nom donn« aux
varietes d ^meraudes incolores, roaes, jauncs, bleues
ou pierreusea.
BKMACB (za-se) n. f. (lat. bis, deux fois, et saccuB.
sac). Sac ouvert par le milieu et ferme par les deux
bouts en forme de poches : la besace, qu F on parte sur
r*J>aule, itait lattribut du mendiant. Ftq. : film
redutt a la btsaee, eire dans la misere.
BBHAClRR (za-si -i) n. m. Qui portc B
la be«ace. Mendiant. ■
BBftAldBB (te-sA-ore) adj. (rad. ai-
Ore). Qui s aigrit : vin besaigre. N m •
tin qui tourne au besaigre.
BBBAIfit'B OU BI«Alfil£ (zfr n. f.
(du lat. bis, deux fois, et de aigv). Mar-
teau de vitrier. Outil de charpentier dont J
les deux bouts aceres sont tailles l'un
en ciseau, 1'autre en bec-d'ane.
BMAIVT (zan) n. m. (lat. byzantim,
de Byrance). Monnale byiantine d'or ou
d argent, qui se repandit en Europe au
temps des croisades. Bias. Imitation du
besant qui, sur les armoirles d'un cheva- n , „
lier, indiqualt quii etait alle en Palestine B »«* l B u8 -
MBMBT (ze) ou BKAAA (zass) n. m. Coup de des
qui amene deux as au trictrac. (On ditaussi ambesas.)
MRfll (zi) n. m. Nom generlque de plusieurs espe-
ces de poires. *^
BB0I ou BEiY n. m. V. bUsiodb.
tcs tr*s grosses : prenez done von
besides. (Ne s'emploie plus que
par ironie.) (
BBM16VB (zi-ghe) n. m. Jeu
de cartes qui se joue a deux, trois
ou quatre joueurs, avec deux, trois »•••<:»•••
ou quatre jeux de trentc-deux cartes. (On dit aussi
par abrev. b£si ou b£sv.)
Qf*®
(zo-gne)n. f. (ital- bisogna, besoin). Tra-
vail, ouvrage. Fig. Tailler de la besogne. preparer
une tachc ; donner de la peine, de l'embarras. Auattre
de la besogne, faire beaucoup d'ouvrage.
BBIIOftSWBB (zo-gni) v. n. Travailler, s'occuper.
BBS06NEVX, E10B (zo-gneu, eu-ze) adj. et n.
Qui est dans lc besoin, la g«ne.
BBMOllV (zoin) n. m. (ital. bisogna). Manque d'unc
chose necessaire. Indigence, denuement, pauvrct* 1 .
misere : ttre dans le besoin. Avoir besoin dr, etrc
dans la necessity de se servir d'un aide : on a sou-
vent besoin tfun plus petit quesoi. Sentir la necvs*iti>
de : avoir besoin de secours. Aw besoin loc. adv.
En cas de necessite, s'il le faut. Prov. : On roiiHatt
le veritable •■»! daaa le beaelit, e'est dans les
situations difflcilcs que se fait conn nitre la veri-
table amiti6. PI. Necessites naturelles. Choses ne-
cessaires k Texistcnce.
BBIMRIf, 02V2VB (bi-son, one) adj. Jumcau, ju-
melle. (Vx.)
BBSJTIAIRB (bes-ti-e-re) n. m. (lat. bestiarius; de
bestia, bete). Gladiateur destine, clip/, les Romains,
a combattre contre les b^tes feroces. Au mnyen
age, recnell de fables ou de donn^ca sur des animaux
reels ou legendaires.
BKffTIAI,, k, Ai:x (benti-al) adj. (lat. bestial is ;
de bestia, bete). Qui tient de la bete, qui fait ressem-
bler a la bete : fureur bestiale ; des penchants bestia ur.
BBflTlAI.EREKT (bes-ti-a-le-man) adv. Dune
facon bestiale : vivre beUialement.
BB0T1A1.1«BR ibes-ti-a-li-zi)v . a. Rendre bestial.
Me bestialleer v. pr. Devenir bestial.
BBMTlALlTB (beS-ti) n. f. Caractere de Thomme
qui se livre k tous les instincts de la brute.
BBMT1AS8B ibe's-ti-a-se) n. f. Pop. Personne stu-
pide ; grosse bete.
BEHTIAUX (ys-ti-6) n. m. pi. Animaux domesti-
ques cleves en troupeaux. (Sert de plur. k be tail.)
BR0TIOLR (bes-ti) n. f. Petite bete.
BBTA n. m. Deuxieme lettre de l'alphabet groc.
BETA, AAMB (a-se) n. etadj. Pop. Personne bete .
un bita; une ft lie bftasse.
Digitized by
Google
b£t - i<
BRTAIL (W-/fl, / mil.) n. m. Nom eollectif ilea
animaux de pftture dans une fcrme : le groa tiluil
%
Grot Utail el *MM b*t»il.
sc compose du cheval, de rdne, du mulct, du baruf;
le mouton, la chtvre et le pore forment le menu bilail.
BBTB n. f. (lat. fteufia). Tout animal autre que
>'homme. Bite a bon Dieu, coccinelle. Bite de somme,
,ui porte les fardcaux ; de trait, qui lea tralne. Betes
[4roc.es ou carnassieres, celles qui se nourrissent de
la chair des autres. BStes puantes, blaireaux, fouines,
putois, etc. Bites fauves, cerfs, datms, chevrcuiU, etc.
Bites noire*, sandier, marcassin, etc. Au fig. : bite
noire, personne qu'on detest© le plus. Bonne bete,
pcrsonne do peu d'esprit, mals sans mechanceW.
Personne ignorante ou stupide. B**e hoanbree. jeu
d'hombre espagnol, un peu modifle- Prov. : Merte
la Mte, mort le Tenia, un enncmi, un mechant ne
peut plus nuirc quand il est mort.
RKTR adj. Sot. stupide : air Mte. Aht. Mm, fate,
intelligent, apiritvel.
BETEL (tel) n. m. Espece de poivrier grimpant
do I'lnde. Melange de substances dont les feuilles
do b^tei forment la base, et dont on fait usage dans
les regions tropicales comme raasticatoire tonique
et astringent.
BETKMBirr (man) adv. Sottement. stupidement.
Ant. riaeaaeat, iaiteaienaeaaent, apirltaelleaaeiat.
BETiriER (/f-e) v. a. (Se conj. comme prier.)
Rendre bete, abrutir.
BBTIME (ti-ze) n. f Defaut d'lntelligcnce. Action
• •u propos bete : dire des bftises. Chose sans valeur :
banner une Wtise. Motif futile : sv brou tiler pour
line bvtise. Ant. riMwe, iialellijteure, injteuioall*.
BBT1MBR ti-zt) v. n- Dire des betises. S'oecu-
pcr de betises. Kaire la bete. affecter un air niais.
BBTOINB n. f. Genre de labiecs, dont une es-
pHce est employee en mddecine comme stcrnutatoire.
BBTOIRB n. f. Puisard pour les eaux pluviales
Gouffre oil se perdent les eaux de certaines rivieres.
BKTOIV n. m. (du lat. bitumen, bitume). Sorle de
mortier compost de chaux hydrauliquc, d'eau, de
sable et de cailloux ou d'eclats de pierre, principale-
ment employe pour cow
et fairc des fondations.
III. M.M/Mll-
Constniirc
BBTOX1VAC1E (to-iu
nerie faite avec du bet*
BETOWWBR {to-ni}
avec du beton.
BETOXWIERE (to-
chine utilises pour la fab] itlon du beton.
BETTE (be-te) n. f. Genre de plan res
qui, comme la poirt'e et la ?><
sent spontancment.
■BTTBRAVE (M-te) n. f. (de bette, et
rave). Espftee de bette, plants p' ■'■-.
racine d'une saveur sucna : on extn
sucre de la betterave. V. sucrk.
BETTBRAVBR1E ibf-te, rt) n. f. Seat /
dit pour Fabriqne de sucre de betterave. *
BBTTRHATIRR (M-tc-ra-vt-i). ERE adf. Qui se
rapporte k la betterave : industrie betteraviere.
BBTTlXCi (M-tin'gh') n. m. (m. angl.). Cote des
paris sur un champ de courses. Ensemble des pa-
riciirs.
_ BIB
RBTI ftMNBEJl (Hi'} n. f. pi. Trlhii des cnpulifercs,
comprenant I' a une, le bouleau, etc. S. une b+tulinet.
BBTYI.B n. m. (gr. baitulos, maison du seigneur).
Anliq. Pierre sacree consid^ree comme la demeurc
d'un dieu. et queluuefois comme le dieu lul-meme.
BEI «E.A!WT (ghlan) n. m. Pop. Cafe-concert d'nr-
tlre inttrieur. m . ...
BKIULEBEWT {man) n. m Cri du bceuf, de la
vache et du taureau. ....
BEltiLER ighh') v n. (lat. buculus, dimin. de bos,
boeuf). Pousser des beuglements Fig- Jeter de
grands crls. V. a. Pop. Chanter trea fort : beugler
une chanson.
BKIRRE (beu-re) n. m. (lat. butyrum). Substance
grasse et onctueuse extralte du lait. Substance grasse
Jue Ton ex trait dc divers vegetaux ; beurre de cacao.
ncien nom de certains chlorures metalliques : beurre
(tantimoine. Beurre noir, beurre chaufle dans la
po*le jusqu'a ce qu'il devienne noir.
BBl'BRB (beu-ri) n. m. Sorte de poire fondante.
BBIBHBB (beu-^ri) n. f. Tartine dc beurre.
BEIRBRR (beu-ri) v. a. Couvrir de beurre : 6eur-
rer du pain.
BEIMRIEB {beu-ri-£\ EBE adj. Qui a rapport
au beurre. N. Qui vend du beurre. N. m. Recipient
oft Ton conserve le beurre ou dans lequel on le sort
sur la table. N. f. S'emploie quelquef. comme syn.
de BARATTK.
BBIVEAV ou BITBAV (v6) n. m Equerre k bran-
ches mobiles, de tailleur de pierre- Angle de deux
murs.
BBUYERIB (rf) n. f. V. BUVERIE.
BB¥VB n. f. Miprise, erreur grossi*re.
BBY (be) n. m. Titre turc donnd aux offlciers su-
p^ricurs de 1'armee ottomane, ainsi qu'aux hauls
fonctionnaires. — Ce titre etait jadis porte par les
gouverneurs de province et par les souverains vas-
saux du sultan, comme le bey de Tunis.
BBYLKAL, B, AVX {be) adj. Qui a rapport au bey.
BEYI.ICAT (be-li-ka) n. m. Oouvernement, pou-
voir d'un bey. Contree soumise h son autorite.
BEYR.1K (bf) n. m. Division administrative que
gouverne un bey.
BEBBARB (ar) n. m. Concretion pierreuse qui se
forme dans 1'estomac de certains animaux, et k la-
quelle on attribuait autrefois de merveilleuses pro-
pri^tes. (On dit aussi iKOAOROPiLE.)
Bl ou B1H bis) [lat. bis, deux fois]. Preflxe qui
indique rtpdtition ou duplication.
RIAIM Uii-i-) n. m. Obliquite. ligne, sens*, direction
oblique : le biais d'un mur. Fig. Moyen d^tourn* 1 :
prendre un biais. Loc. adv. Ea btala.de blaia, obli-
quement : couper une itojfe de biais. Fig. D'une facon
indirectc. detournec : aborder de biais une question.
BIA1M, E (bi-e, e-ze) adj. Qui est de biais par rap-
port a la direction prineipale : roil/e biaise.
*B1AI0EMEWT (i-ze^man) n. m. Action de biaiser.
BIAIMBR [i-zf) v. n. Etre de biais, aller de biaiM.
Fig. User de moyens indirects. detourne^s.
BIA1MEVR, BVMB (/-zrur, eu-ze)n. Qui biaise, qui
aiine a biatser. (Peu us.)
B1ART1CXIJR, E adj. Qui presente deux articula-
BlATOMlQtE adj. Sc dit de la molecule dun
corps simple, lorsque le poids moleculaire du corps
est double du poids atomlque.
BIBASIQI'B (zi-ke) adj. Chim. Se dit des acides
qui renferment deux atomes d'hydrogene
remplacables par des atomes metalliques.
BIBELOT (to) n. m. Petit objet de luxe
qui se place sur une cheminee, une £ta-
gere, etc. Objet futile et de peu de valeur.
BIBBLOTER ltd) v. n. Acheter ou
marcbander des bibelots. S'occuper a de
pctits travaux sans importance.
BIBBLBTBlBt, BW0B (eu-se) n. Per-
sonne qui achete, revend, collectionne
des bibelots.
BIBBROK n. m. (lat. bibere, boire). ^ mmmmr
Vase a bee pour faire boire les malades Blb<ron
couches. Piole munie d'une tetine, et sou-
vent dun tuyau de caoutchouc, pour l'allaitement
artiflciel des nouveau-n^s.
B1BERBM, OIVIVB (o-ne) n. et adj . Qui aime a boire.
Digitized by VjOOQ LC
BIB
•!f n m. (wenre de dipteres, nomm^s mourhes
de la Saint- Jean, de l'epoque ou lis parais*ent.
■•IBUi n. f. (gr. biblion, livre, c'est-a-dire le li-
tre par excellence). Reeueil den saintes Beritures :
la Bible comprend deux parties : t'Ancien et le Sou-
ream Testament. V. Part. hist.
■HUMaAPHI n. m. (gr. biblion. livre, et <jra-
Ekein, ecrire?. Celui qui est vers* dans la science des
vre*. des editions. Celui qui eerit sur cetto matiere.
»»1.iB«R-%i»BIR {ft) n. f. Science du biblio-
graphe. Ensemble des lirres ecrits sur unc question :
la bibli&qraphit de la France.
BnLIMRAnil^lB adj. Qui a rapport a la
bibliographic : connaissanee* bibliographique*.
BIBLIOMAIICIB [ft] n. f. fgr. libfion, livre, H
manxeia, divination). Divination qui se praliquait
en oavrant an hasard la Bible ou tout autre livre
et en tirant da passage sur lequel on etait tomb**
de* conclusions pour l'&venir.
BiBUBMAltS n. m. (gr. biblion, livre, et man-'a,
folie.'. Qui a la manie des livres.
Bf BLlBMA.'VfB t*t, n. f. (rad. bibliomane). Manie.
passion ex cessi ve pour les hvres.
BIBUBrntllJS n. m. (gr. biblion, livre. ctphilos,
ami). Amateur eciaire des livres.
B1BI,I4»I»B1LIB (/f) n . f. Art, science, gout du
bibliophile. Amour des livres.
taiRG (ktjrt) n. m. Propose a la di-
rection ou a la garde d'uno bibliothcque.
BHUttU^ll n. f. (gr. biblion. livre, et tnikf.
armoirei. Collection de livres, manusrrits, etc., clas-
ses : la Bibliotheaus nationale, a Paris, contient
d* inestimable* trisors. Armoire a rayons oo Us sont
ranges. Lieu qui les contient Fig. : e'est une bibliothc-
gsse rivante, e'est un homme tres savant V. Part, hist
■issuers adj. Qui a rapport a la Bible. SociM
bibiiaue. pour la propagation de la Bible. Style hi-
bdiaue, style image, qui oflVe de l'analogie avec lc
style de la Bible.
BIBIjBBBAPTE n. m. (gr. biblos, papier, et
raptein, coudre). Reliure mobile pour manuscrits
lettres, etc.
Bl€ tl>*l LURE US-re) adj. Bot. Se dit des fruits
a deux carpelles, analogues a des capsules, commc
dans la percenc he, le Liurier-rose.
■iraUMan n. m. Set et en particulier sel a
base de soude, qui contient deux fois plus d'acide car-
bonique que le carbonate neutre pour le m**roe poids
de base : It bicarbonate de south facilite la digestion.
■MMBBBJTB, Badj. Hydrogcne bicarbone.syn.de
Carbure qui contient deux
iTUTLfcWS,
BIC
portions de carbone.
BiCABRB ka~re), E adj. Alg. Qui e»t eleve au
earre du carre, a la quatriemc puissance. Equation
bienrre*. equation qui, apres reduction des termes
semblables. ne comprend que trois termes : un terme
qui contient l'inconnue a la quatriemc puissance, un
autre terme qui contient l'inconnue & la seconde
puissance ex un troisieme terme connu.
sUCBraALB adj. Qui a deux tetes r on voit dans
le* armoiries russts des aigles biciphales.
BiCB*B f»«Mi n. m. et adj. fmot lat. signif. a
deux tHes). Se dit des muscles dont une extremity ne
divise en deux cordis tendineuses ou chefs : biceps
de% brat; muscle* biceps. Fam. Avoir du biceps Atre
tres fort.
BM*HE n. f. Femelle du cerf : le ftetit de la biche
• appellc faon. Ventre >U buhe, couleur dun blanc
roussatre. comme le ven-
tre de la biche,
•WHET .<-A«| n , In .
Ancieone mesure pour lr-»
grains de SO a 4 litres.
MiCWiKTTWtltfW-te n. f.
Jeune biche. Fam. Expres-
sion affectoeuse adre^sec
s une petite fllle.
BICMOF ou HI** HOF
hi-chof) n. m. Boisson
chaude ou froide, compo-
se* devin sucre dans lequel on fait infuser du citron
'»u de lorange.
"*"■•** •**■ (o-mc) n. (abrev. dc barbichon).
Petit chien ou petite cbienne a poil long, soyeux et
5 - BIE
ondoj nil. PeUI coussinet de velours, de peau. etc
»„™»^ rl I M :' ]r essu >' ( ' r u '- < i-l'»l'vaux de soie,
Bit MBn , h m v t p rig€r boucleri commc
ie pidi <] un bichon. Parer, caresser : birhonner un m
font. S« birhonner v pr. Se friser, se purer, sattifer.
BiruBBiATB frrojn. m. Sel et en Darticuller
sel a base Ac potasse, conffn.int deux ft. is i.ln.-
d aelde chromique que le sel neutre
RiriPiT.%L. k. .%rx (d) adj. q u $ a rapport au
inus«-le bi •• [is : /#•« tendons hU-ipitaur
Bimi.OHE adj. Qui n rieux couleurs
■■CBwrAVB adj. Qui offre deux faces concaves
r.ppos. eg : Ips myopes out des verves biconcave*
BIC OffYKXK (rek-se) adj. Qui r.ffre deux faces con-
£tl < 2EE°^ M : tepwtnjtesontdea pemei bicontM ■ i
BiCOBrS n. f. Place m;il fortifl^e. Petite vllle
\ini-,(-,n de peu de raleur.
nicOR^re adj. Qui a deux jujintcs : un chapeau
ftirorve. N. m. : un bicorne.
Hirvi:i.E n. m. Velocipede a deux rouea dont la
premiere est mise en mourement par faction tics
pleds sur deux pedaled.
Bit'lTiETTK {kle-te) n. f. Velocipede a deux
ruues d egal diametre, dont la seconde est motrice
CU100N--- P^|9"«« Becdeselte
Pdli-.U*>. du Trein- .fr i J. R.B»sorU
LeV'ierdufrainirXde lo *clle
Pneumabque
ROUE DIREC7RICE
riMrr" 1
ivellc ^Chaine^^BBP'^P l 9 nofl
Pedalc ROUE MOTRICE
Bicycl«lt».
(cettc seconde roue est mise en mouvement par un
moyen dc transmission, le plus ftouvent une ehalne.
qui la rattache aux pedales) : la bicyclette sans ehalne
est dite acatcne.
Blf'YCXIMTB {klis-te) n. Pcrsonnc qui fait usage
du bicycle ou de la bicyclette.
B1DBST [dan) n. m. Fourchc a deux dents.
BIBBNTB, B (dan) adi. Qui a deux dents.
BlBBT (de) n. m. Petit cheval de sellc.
BIBOtV n. m. Broc de boia, contenant environ 5i li-
tres. Vase de fer-blanc ou Ton met le pelrole, l'huilc
a brOler. etc. Sorte de gourde en fer-
blanc (1 lit.), que portent les soldats.
BIKV (bi-ef) ou BIBB (6i-e) n. m.
Canal de derivation qui sert a conduire
les caux Jusque sur la roue d'un mou-
lin. Espace de canal compris entre
deux ecluses.
BIE1XB (bi-e-le) n. f. Piece dune
machine qui sert a communiquer et
k transformer le mouvement.
RIB*' (bi-in) n. m- dulat. bene, memo
sena). Cequi est conforme au devoir : „,» „„.«,„ fc „.
bkn Ce qui est agreable, avantaeeux ou utile. Ri
chewe. Propri^t^ : bien patrimonial. Le bien public,
ee qui est utile a Tenscmble des citoyens. PI. Bt'e/i-
meubles, immeubles, le» meublea , les immeubles
(V. ces mots.) JBien* de la terre, productions du sol
Biena kernels, le ciel. Fig Biem du corps, la sante
la force. Biens de I'esprit, les talents. Biem de I'dme
les vertus. Adv. Conform#ment au devoir ■ se bien
conduire- Beaucoup, fort : ildort bien Formellemcnt
songczy bien. A peu pres : il y a bien deux am.
Marque avantajfe : ce malade est bien mi-vx Certain
depre de perfection : il icrit bien. Consentement : /e
It re« jr bien. Convenance :je suis bien ici. Sagesse,
prudence : vous ferez bien dagir ainsi Approba-
tion : bien. tres bien. Bie« de. beaucoup de : »e
dvnncr bien du mal, Loc. adv. Bleu plus, en outre
Loc. conj. Blew que. quoique ; ■! bien que. de
•orte que. Interi. He bleu! ou eh bien! marque
1 interrogation, l'etonnenient, la concession, etc •
he bien! que vous en semble? Eh bien! soil. Pbov. :
En lout bien tent bonnenr, dans une intention
honnete. a.e miens eat Pennenii dn bien, on court
Didon.
un homme de
Digitized by VjVJVJ
gle
BIE - I
risque de gater ou de perdre ce qui est bien en vou-
lant obtenir mieux. Ant. Mai.
B1E1V-A1ME (bi-in-ne'-mi), E adj. et n. Ch^ri ten-
drement. Prefere a tout autre : e'est monhls bien-aimi'
BIBN-BIRB n. m. Action ou faculte de a'cxpri-
mer d'une facon correcte, elegante : le bien- faire vaut
mieux que le bien-dire.
BlEM-BlMAltT (zan), E adj. Qui parle bien, avec
facility, avec elegance.
BIBIf-ETRE (bi-in-ne~-tre) n.m. Situation agreable
dc corps, d'esprit et de fortune : chacun cherche le
bien-itre. Ant. Malaise, •ovflrsmce, beseist, nisere.
B1B2VFACTURB n. f. Action dc bien fabriquer.
Etat d'un objet bien fabrique.
B1E1V-FAIRB (bi-in-fe-re) n. m. Action de faire
du bien : le bien-dire ne dispense pas du bien faire
B1B2VFA18A1VCB (bi-in-fe-san-se) n. f. Inclination
k faire le bien. Action de faire du bien a quelqu'un.
Buwm de bieafelMaee, etablisscment de charite
ou lea indigents recoivent du pain, des v6tcmcnts, etc.
BiBlVFAlOAlfT (bi-in-fe-zan), B adj. (de bien. et
faisant). Qui aime a faire du bien. Qui fait du bien,
salutairo : remede bienfaisant.
B1BNFA1T (bi-in-fe) n. m. (lat. benefactum). Bien
que Ton fait, service, faveur : combler quelqu'un de
bienfaits. A vantage : lr$ bienfails de la civilisation.
Prov. : Vm bieafalt a'esl jamais perda, une bonne
action a toujours sa recompense.
B18NFA1TBIJR, TBICB (bi-in-fe) n. Qui fait du
bien.
BlEM-FOWBE n. m. Pormule employee dans lea
arrets et, par anal., dans le langage usuel : le bien-
fondi d'une reclamation.
BlEW-roifDB (bi-in-fon) n. m. Immeuble (tcrre
ou maison). PI. des biens-fonds.
BIBNHBURBUX , BVSB ( bi-in-neu-reu, eu-ze)
adj. Extremement heureux. (II s'ecrit en deux mots,
lorsque bien est adverbe : tu es bien heureux davoir
tvite" ce danger.) N. Celui, ceile qui jouit de la bea-
titude elernelle. Celui, cellc que l'Eglise a beatifie.
BiB*-lirrBIVTlON!VB [bi-in-nin-tan-si-o-ne'), B
adj. Anime de bonnes intentions.
B1EK-JUC2B n. m. Arret conformc a la loi et a
la jurisprudence.
BlBNNAL, B, AUX (en'-nal) adj. (pre?, bi, et lat.
annus, annee). Qui dure deux ans : charge biennale.
Qui s* execute dc deux en deux ans : assolemcnts
biennaux. ,
B1E2VMEAMHBKT ( bi-in-si-a-man) adv. Dune
xnanierc biens^ante.
BIKNSEASCB (bi-in) n. f. (de biens4anl). Ce qui
sifd bien : la biensiance dune tto/fc. Convenancc, re-
tenue honuete : observes toujours Us biensMnces, les
rtf/les de la bienseance. Ant. Iucobvcimmc, Im.
prrtiuruce*
BiENsJEAlVT (bi-in-sd-an), E adj . (de bien. el se'ant).
Ce qu'il convient de faire, do dire. Ant. Mal»«aaii.
■IEVTEKAXT (nan), E ii. et adj. Personne qui
tient les bicus d'une succession ou des biens groves
d'hypotheque. (On dit mieux uktenteuk, trice.) PI.
bicn-tenants, antes.
BIEMTdT (bi-in td) adv. (de bien. et tdt) Sous
pen. A biesildt loc. adv. Je souhaite, je couiple vous
revoir avant peu.
BlENVEIi.LAMMEKT (bi-in-ve, 11 mil., a-man)
adv. Avec bicnveillanec.
B1EWVEIMLA1VCB ( bi-in-ve", 11 mil. u. f. (de
bienveillant). BonW, disposition favorable envers
quelqu'un. Ant. Malveillstnee, hoslllite.
BIENVEIULAWT (bi-in-ve, 11 mil., an), E adj.
(de bien, et veuillant, part., aujourd'hui iuusit£, de
louluir). Qui veut du bien : un chef bienveillant.
Qui marque de la bienveillauce •. des regards bien-
VKilLants. Ant. Malvelllaait, hostile. drsobligeatil.
B1EXVEN1R (bi-in) v. n. Nest usite que dans
la locution se faire bienvenir, se faire accueillir
avec plaisir.
BlESVENr, E (bi-in) adj. et n Qui est accueilli
avec plaisir, qui arrive a propos : soycz le bienvenu.
BIEXVEKIE (bi-in) n. f. Arrive* qui fait plaisir
qui se produit a propos. Reception cordiale. Regal
qu'on a l'habitude dc payer en entrant dans un
corps : payer sa hienvtrnue.
BIBBB n. f. (all. bier). Boisson ferinentve, faite
6 - BIJ
avec de l'orge et du houblon : la bi&re est nutritive. Ce
nest pas de la petite bi&re, ce n'est pas peu dc chose.
B1ERE n. f. (all- bahre ou angl. 6ter). Cercueil.
BIBVRB n. m. Castor. (Vx.)
B1BE (bi-i) n. m. V. bief.
BlFFAttB (bi-fa-je) n. m. Action de bitter. Son
resultat. (On dit aussi biffement et biffure.)
DIFFER (bi-fi) v. a*. Rayer ce qui est ecrit : biffer
une clause dans un contrat.
BIF1BB adj. (lat. bifidus, meme sens). Fendu an
deux parties.
BIFXBCK (bif-te'k) n. m. (angl. beef, boeuf. et
steak, grillade). Tranche de boeuf grUlee ou cuite h
la poele. PI. des biftecks.
BIFURCATION (st-on) n. f. (dc bifurquer). Bn-
droit ou une chose se divisc en deux : la bifurca-
tion dun chemin, dune brancfie. dune veine.
B1FURQI7BR (ki) v. n. (pref. bi, et lat. furca, four-
che). Diviser en deux, a la facon d'une fourchc : la
voie bifurque. Be bifsirqwer v. pr. Se diviser en deux.
BlCiAMB adj. et n. (pref. bi, ct gr. gamos, ma-
nage). Marid a deux personnes en mime temps.
B16AMIB (mt) n. f. Etat de bigame.
BICSARABB n. f. Espece d'orange amere, em-
ployee pour la fabrication du curacao.
BIC1ARABIBR (di-4)n. m. Variete d'oranger.
BlfiARRB (gha-ri), B adj. Qui a des couleurs ou
des dessins varies : etoffe bigarrie.
B16ARRBAV (gha-ro) n.m. Cerise rouge et blan-
che, a chair trts ferme et sucree.
B1C2ARRBAVT1BR (gha-rA-ti-i) n. m. Variety dc
cerisier qui porte des bigarreaux.
BICSARRBR (gha-ri) v. a. Diverafler par des
couleurs ou des dessins varies.
■ BI6ARRURB (gha-ru-re) n. f Variete de couleurs
ou de dessins. Fig. Melange confus de personnes ou
de choses disparates. Bigarrure du style, melange de
styles disparates.
BitiB n. m. Char remain a deux ou quatre roues,
atiel^ de deux chevaux.
BlttLB adj. Louche : yeux big les. N. Personne
qui louche. (Le fern, biglesse est usite.)
BI6LB n. m. Wrier. Syn. de bbaolb.
BlfilVB n. f. Tumeur, bosse, contusion. (Vieux
mot dont on a fait les mots pop. beigne et beugne.)
BltiN ONE n. f. Genre de bignoniacees.
Bl«liB!VIACBBSi (si) a. f. pI.Faraillededleotyle-
dones gamop^tales supcrovariees. S. une bignoniacee.
BlUORNB n. f. (du lat. bigornis, a deux cornea).
Enclume a deux pointes. Masse de
bois que les tanneurs eroploient a
fouler les peaux mouillees.
BlCiORMEAi; (nd) n. m. Petite
bigorne. Petit coquillage comes-
tible du genre littorine.
BlfiORKBR (ni) v. a. Arrondlr
sur la bigorne : bigorner un anneau.
Fouler lc» peaux avec la bigornc. n lMtM
BIftSOT (gho), B n. et adj. Qui *"*"«»•.
est d'une devotion on tree, etroite, mal entendue.
BIGOT (gho) n. m. Espece de pioche a deux four-
cbons, dite ausui bigorne.
B1COTBR1E (ri) n. f. (rad. bigot). Devotion outree.
BIMOTIMMB (tis-me) n. m. Caractere du bigot.
BIOOKB1 n. m. Petite tige metalliquc entouree
de cuir, a u tour de laquclle les femmes roulent icurs
cheveux pour les friser.
BlttUB (bi-ghe) n. f. Chcvre formee de deux longues
pieces de bois li6es par le haut et portant une poulie.
BIBBBBOMABAIRB (d*-re) adj. Qui para it, qui
a lieu deux fois par semaine.
B1HORBAV (rd) n. m. Genre d'echassiers renf-cr-
mant des herons de petite taille.
BIJOU n. m. (du bas bret. bizou, anneau pour le
doigt). Joyau, petit ouvrage d'une matiere ou d'un
travail prtcieux. servant pour la parure. Chose ele-
gante et dune petitesse relative : la fliehe de la
Sainte-Chapelle est un vrai bijou. Joli enfant. Chose
ou personne mignonne. PI. des bijoux.
BIJOUTERIE (ri) n. f . Commerce de bijoux. Objets
fabriques par le bijoutier : aeheter de la bijouterie.
BUODTIBR (ti-t), ERE n. Qui fait ou vend des
bijoux.
BULMBAV (m6) n. et adj. m. Monstre double.
A nut. Biceps.
" t « UCUA i.uiui.9;,
T
Digitized by VjOOQlC
. BIL - ]
BBLABIB, B adj. (pref. M, et lat. labium, levre).
Se dit deseoroDes oa des calices dirises en deux.
MUJkX n. in. (Int. bilanx, balance). Compte de l'ac-
tif ei da pasaif d'un negoclant. Etat de situation d'un
commercant en faillite. Deposer son bilan, se decla-
rer en faillite. Fig. Se declarer vaincu.
BlaVATBBUsJL,B, AUX adj. Qui a deux cdtea. qui
aw rapporte aux deux cdtes d'un objet : paralysiebi-
UUerale. Dr. Qui engage lea deux parties : une con-
vention bilaUrale.
BILATB B iL KMBWT (man) adT. Des deux cdtea.
Bill BOQ.11BT (hi) n. m. Jouet forme d'une boule
p e r c e e d'un tron et reliee par une cor-
oelette k un batoanet pointu k l'un de
ses bouU t concave A 1 autre. Figurine
de moelle de sureau, lestee de plorab
par le baa. de telle maniere qu'elle ne
peut ee tenir que debout. Petit ouvrage
typograchique : attehes, cartes de vi-
stite, lettrea de faire part. etc.
BILB n. f. flat bills). Liquid? amer,
d'un jaune verdatre. qui est secret*
rle foie- Fig. Colere, irritabtlite.
/aire de la bile, ae tourmenter,
s'inqoietcr. — La bile agit comme
agent de la digestion dans lea inteatins. Quand elle
se deverse dana 1'eatomac, elle cause des maux de
eceur, dea etourdissements. On combat ces malaises
•Qitoat par des vomitifs et dea purgatifs.
BILBABSIB (*f) n. f. Genre de vers trematodcs,
parasites de l'lntestin humain
Bilboquol.
(ti-4-rt) adj. Qui a rapport a la bile.
BIL1BCX, BCSE (li-eu. eu-se) adj. Qui abonde
en bile. Fig. Bomme bilieux, homme iraaciblo, d'hu-
meur aeariAtre.
BlUSfiCI (lin-ghe) adj. flat, bilinguis). Qui est
en deux idiomes differents : inscription bilingue.
■lLITBBK adj. Compose de deux lettrea : df, si.
BtUL {bit) n. m. (mot angl.). Projet d'acte du
Parlament d Angleterre et quelquefois loi rendue.
PI. des biUs.
BOLLAHB (bi, 11 mil., ar) n- m- (rad. bilk). Jcu
qui ae jone avec des
boales devoirs sur
tractable d'ardoise,
entouree de bandea
en caoutchouc et
eourerte d'un tapis
de drap vert. La
table aur laquelle on joue. La salle ou Ton joue.
Aatref., baton ou queue servant k pouaser lea Miles.
Jsfor. Barre de fer eervaat k faire entrer, en les frap-
pant, lea cereles de fer dont les mats aont munis.
BaLLABBBB (bi, U mil., ar-di) v. n. Toucher
deux fois sa bille avec la queue. (Vx.)
■I1X4UIBB (bi, U mlL, ar-di-e) n. m. Ouvrier
qui fabrique ou repare les billards.
■nil (U mil.) n. f. Boule de billard. Petite
boule d'argile, de pierre, de marbre ou d'agate.
Bloe-de bole non trayaille.
BOmsMM (bi, 11 mil., e-ba-rt) v. a. Cha-
marrer, bigarrer de couleura mal aaaortiea.
MLLKBACra (bi, 11 mil., e-6d-de) n. f. (de bille,
et dn tx tr. baud*, bardie). Confusion. Feu de bille-
baude, tfr a volonte. A la btllebawd* loc. adv. Sana
ordre, eoafusement.
(bi, U mil., e-bd-di) ou BIL-
I (sd-aM) t. n. Se dit du chien qui quete mal.
T (bi, tt mil., e") n. m. (du lat. bulla, cedulc).
Petite lettre missive : billet d*mvitation. Carte d'cn-
tree ou de parcours : billet de spectacle, de chemin de
fer. Bulletin de loterie. Imprime que Ton envoi© k sea
relations pour annoncer un mariage, un deces, etc. :
bilktde faire portion depart). Billet delogement, ecrit
qui doane k un mititaire le droit de loger chczla per-
aonne designee sur ee billet. Billet de banque, papier
«4nis par la Banque de France etremplacant les mon-
naies d 'or et d'argent .ilyades billets de banque de 50,
de100.dk 569 tds 1.000 francs. (V. basque.) Billet a
ordre, eerlt par lequel oa a'engage k payer une aomme
k une epoque detennlnee.sottalapersonne en faveur
de laquelle le billet a ete souscrit, solt a son ordre,
e est-a-dire A toute personne k qui la premiere aura
transtnis le billet. — Lea billeta a ordre doivent etre
(alts aur da papier au timbre de 5 cent, par too francs
o-ne-man) n. m.
Traflquer
7 - BIN
ou fraction de 100 franca. (V. endossbmbnt.) Void
un exemple de la formule du billet a ordre :
Pari*, 1« 4 joUkt 190B. B. P. F. i.000 .
Au pfMBiar mai prochcio. j« p*v«r«l i Moa«i«ar Paul, ou i ioa
ordre, U •omma do milU frcnea.
Valour rofuo oa morehaudboo. -
A moa dofloieilo, 15, ruo Moolparnatio.
R (// mil.) adj. Bias. Seme* de biilettes.
(bi, 11 mil., b-te) n. f. Morceau de boia
fendu pour le chauffage. Rouleau de boia. Bias.
Piece heraldique qui eat un petit carre long, tou-
joura employe en nombre. Serie de petitea billeafor-
mant dea ornemenU aur lea cornicbea, les archivoltes.
BlLLBVBBBB (bi-b-*e-%e) n. f. (du vx fr. bille-
veie, cornemuse). Chose frivole, vaine, chimerlque.
BILLION (bi-li-on) n. m. 8yn. de milliard.
BILLBB (11 mil.) n. m. Autref., monnaie de cuivre
alliee d'un peu d'argent. Auj., monnaie de cuivre, ou
de bronze. — En France, la monnaie de billon est
un alliage de 95 p. 100 de cuivre, 4 detain et 1 de
zinc. Lea nieces de billon francaisea sont de 10 cen-
times, de 8 cent., de 2 cent, et de i cent.
BILLON (// mil.) n. m. Agric. Adoa forme dans un
terrain avec la charrue.
BlLLOmVACB (bi, U mil., o-na-jc) n. m. Labou-
rage en billons. Trade illegal sur les monnaiea defec-
tueuses.
BlLLOlVIfBBiBlVT (bi, 11 mil.,
Action de labourer en billons. (Vx.)
BILLON1VBB (bi, 11 mil., o-ni) v
illegalement avec dea monnaiea de-
fectueuses. (Vx). Faire dea aillons
separea des autrea. (Vx-)
BlLLOWlffRllii (bi, 11 mil. o-neur)
n. m. Celui qui billonne. (Vx.)
BILLOT (bi, //mil., o) n. m. (dimin.
de bille). Troncqn de boia gros et
court. Piece de bois aur laquelle on
tranchait la tete dea condamnes. Ba-
ton cylindrique attache le long dea
dance dea chevaux quand on les con-
duit a la file. Morceau de bois qu'on
attache au cou dea baeufs pour les empecher de cou-
rir. Masse de boia qui porte une encluine. Morceau
de boia aur lequel les cordonniera battent le cuir.
BILOBB, B adj. Hist. nat. Partage en deux lobes.
BILOCVLAIRB (le-re) adj. Se dit d'un fruit a
deux cavitea ou loges.
BILOOIIBB (ki) v. a. Labourer profondement.
DMAMB adj. et n. (prtf. bi, et lat. manus, main).
Qui a deux mama : I'homme est bimane.
BIMBELOT (bin-be~lo) n. m. Jouet d'enfant. Co-
liilchet.
BIMBBLOTBBIB (bin, ri) n. f. Fabrication ou
commerce de bimbelota. Ensemble de ces objets.
BIMBBLOTIBB (bin, ti-i) n. m. Fabricant ou
marchand de jouets d'enfanta.
BIHBJtjajlKL, BLLB (su-^r, h-le) adj. Qui a lieu
deux fois par mois : publication bimensuelle.
BIMKTALLIQUE (taUi-ke) adj. Qui a rapport au
bimetalliame.
BIB1BTALLISJMB (tal-lis-me) n. m. Systeme mo-
n^taire «tabli aur un double etalon (or ct argent).
B1MBTALLI8TB (tal-lis-tc) adj. Qui a rapport
au bimetalliame. N. Partisan de ce systeme.
B1NAC2B n. m. Action de biner. Seconde facon
que Ton donne a la terre. Action du prfitre qui bine.
BllfAUSB (n^-re) adj. (lat. binarius). Qui a 2 pour
ba^e : nombre binaire. Cotn-
posi 6inaire, *qui est forme
de deux 416menta.
BllVAIBBMBlfT (tU>-re-
man) adv. D'une maniere
binaire.
B11VAKB OU BlffABT
(nar) n. m. Chariot bas a
quatre roues, pour transpor-
ter les pierres de taille.
B1MBMBXT (man) n. m.
Svn. peu us. de binaok.
B1.\F.R (ni) v. a. (lat. bi-
nare; de bint, deuxj. Dunui
aux terres, aux vignes. V. n
meme jour dans deux rglises
Uinard.
■r une seconde facon
Dire deux messes le
differentes.
Digitized by VjOOQlC
HI N - ]
■l!IBBVB, E (ner) adj. Bot. Qui a deux nervurcB,
comrne leg corolles des chicoracees.
B1NET (?ir) n. m. (de biner). Brule-bout ; bobeche a
pointe pour briiler les bouts do chandelle, de bougie.
B1KETTB
ln?-te) n. f. ide
biner). Outilde
jardinier qui
revet diverges
formes.
RI\KIR n.
m. Syn. de bi- ^ _-
NOT. E» * '/
Bixior u.
m. (mot bas ^Sti I ILv^E
breton). Sortc
de cornemuse
bretonne.
BIKOCLK
n. m. (lat. binus, double, ct oculus, ceil). Lor-
gnon qui se maintient sur le nez par la prcB-
sion d un ressort ou que Ton tient a la main
a l'aidc d'unc poignec. V. i.oronon. kace-a-main.
BIXOCULAIRE (le-re) adj. Qui sc fait, a lieu par
les deux yeux : vision binoculairc.
BIXOIK n. m. A (trie. Syn. de binot.
BIXOme n. m. (pref. bi, et gr. nomfi, division).
Alg. Expression algebriquc a deux termes, comma
a — b. BImAbb« de Newton, formule par laquelle
Newton a donne le developpement des puissances
d'un binomc affects d'un expoaant quelconque.
B1KOT (no) n. m. Petite charrue qui sen a biner.
BIOBLYAJ9TB (blas-te) n. m. (gr. bios, vie, et blastos,
germe). Granulation vivante des plastides.
BlOCUlMIB (ml) n. f. (du gr. bio*, vie, et de
cniim>)..Se dit pour cuimib biolooiqoe. V. cuimib.
BIOUEXE adj. (gr. bios, vie, et genndn, produire).
Qui crolt en parasite sur une plante : vegetal biogene.
BIOUXO0E (ghno-ze) n. f. (gr. bio*, vie, et gno-
sis, connaissancc). Etude ou science de la vie.
BIOtiRAPHE (fe) n. m. Auteur de biographies.
RIOCRAPH1B (/{) n . f. (gr. bios, vie, et graphein,
<?crire). Hbtoire de la vie dun personnage.
BlOURAPRlER (/?-<<) v. a. (Sc conj. comme
prier.) Faire une biographic : biographier un Movant.
BIOURAPB1QIE adj. Qui conccrne la biogra-
pliie : notice biographique.
BlOURAPHIOl'EMBNT (ke-man) adv. Au point
de vue de la biographic
BlOLOCilB (jt) n. f. (gr. bios, vie, ct logos, dis-
course Science de la vie des corps organises.
BIOLOUIQIE adj. Qui se rapportc a la biologic.
BIOLOU1MTE (jis-te) ou BlOLBCll'B (ghe) n. m.
Celui qui s'oecupe de biologic.
BIOMKt AX1QUE n. f. (du gr. bios, vie, ct de
vrfcaniauc). Science qui a pour but d'expliquer, par
la physique et la chimie, le plus grand nombre possi-
ble des phenoniencs vitaux.
BIOIY n. in. Rcjet d'une plante vivace.
BIOA'WEB (o-7n?) v. a. Iteplanter les biona d'une
plante vivace : bionner des artichauts.
BIOPIIIMK f/I-/*?k n. f. (gr. bios, vie, ct philos,
ami). Amour de la vie.
BIOYULB, E adj. Qui contient deux ovules : loge
biovuUe.
BIOXYBB (ksi-de) n. m. Oxyde au second degre.
BIPARIBTAL, E, At'X adj. Qui a rapport aux
deux pari6taux.
BlPABTl, 1TB adj. Se dit des organes divises
en deux segments : feuille bipartite.
BlPARTiBLB adj. Que Ion pcut deviser en deux
parlies.
BI PARTITION (si-on) n. f. Division en deux
parties.
B1PBBE adj. et n. (pref. bi, et lat. pes, pedis, pied)-
Se dit de tout animal k deux pieds : reptile bipi:de;
I'homme est un bipede. N. m. Chez un chevaf, en-
semble de deux membres antcrieurs, posterieurs.
latoraux ou diagonaux.
B1PBLA1RE (le-re) adj. Qui a deux pdles : aimant
bipolaire. CoordoHaepi bipoUlrrn, sysleme de
coordonnees dans lequel un point est determine par
ses distances k deux points fixes.
BIQUK n.f f Tim.Chevre : manteau de peau de bique.
B1QIET (he) n. m. Petit d'une bique ; chevreau
* - BIS
BIQVBTBR (tt) v. n. (Prend deux t devant une
syllabe muette : e//e biquette.) Sc dit de la chevre qui
met bas.
BIQIETTB (kC-te) n. f. Chevrette, jeune chfrvrc.
BlRBPRlXCBIVCE (jan-se) n. f. Nature dc cc
qui est birefringent.
BlREPRlNClBlfT (jan), B adj. Opt. Se dit dun
corps susceptible de produire une double refraction.
B1RBB1B n. f. Vaisseau ancien a deux rang* de
rames de chaquc cote,
BIRIBI n. m. Sortc de jeu de hasard prohibe,
qui se jouc avec un tableau partage* en 70 cases nu-
mcroiees et des billets corrcspondant h ce* numeros.
Arg. milit. Compagnie de discipline d'Afriquc.
B1RLOIB n. m. Tourniquet servant a ouvrir ou
former le chassis d'une fenetre.
BI*. B (bi, bi-ze) adj. Gris brun : toile bite. Pain
bis. pain de qualite inferieure et de couleur grisc.
BIB (bits) adv. Une secondc fois, deux fois : nu-
miro 90 bis. N. m. Cri qui, adresse a des chanteurs,
a des acteurs, signitle qu'on demands la repetition
d'un passage : avoir let honneurs du bis. V. -bi.
BIMAIKIL, b (bi-za-i-eul) n. Pexe, mere de I'aToul.
ou de l'aleulc. PI. des bisatculs, bisafeules.
BIBAlGl'B (ze-ghu-e) n. f. recan. V: bk8aiou£.
BIMAIM.E (so, 11 mil.) n. f. Farine servant k la
fabrication du pain bis. Melange de pois et de vesccs
pour nourrir la volaillc.
BI0AXKI ALITK (zan'-nu) n. t. Caracterc de ce
qui est bisannucl.
BIMAJVI\IEI M BLLB (zari-nu-4l, e-le) adj. Qui re-
vient tous les deux ans : ftte bisannuclle. Bot. Qui ne
Heurit, ne fructifle et no meurt qu'au bout de deux an*,
comme la carotte, la betterave, le bU d'hiver. etc.
B1BBILLB (bis-bi, 11 mil.) n. f. (de l'ital. bisbiglio,
murmure). Fam. Petite querellc sur un objet futile.
B1BCA1EM, E.1.\E (bis-ha-i-in, e-ne) adj. et n. De
la Biscay e.
BiaCAVBIf (bis-ka-i -in) adj. et n. m. (de Biscaye,
prov. d'Espagne). Se disait d'un fusil de gros ca-
libre et du projectile qu'il contenait. Plus tard, pro-
jectile de boitc k mitraille.
BIBCHBP n. m. V. bichof.
B10CORNU, B (bis) adj. Qui a deux cornes. D'une
forme lrregulidre. Fig. Bizarre : raisonnement bis-
cornu.
BlMC'OTllt (bis) n. m. (de l'ital. biscottino, dlmin.
de biscotto, biscuit). Petit biscuit ferme et cassant.
BISJCOTTB (bis-ko-te) n. f. (de l'ital. biscotto, bis-
cuit). Tranche de pain (souvent au lait), s<chee au
four. Petit four en pAte seche et dure.
BlMC I IT (bis-kut) n. m. (prcf. bis, etcuit). Sorte de
pain sec, dur et peu leve, se oonservant longtemps.
employe surtout pour les soldats et les marins. S'em-
barquer sans biscuit, s'engager dans uno entrepri&e
sans avoir pris ses precautions. Patisserie faitr
avec de la farine, des oeufs et du sucre. Ouvrage
de porcelaine qui, apr£s avoir recu deux cuissons,
est lais8d dans son blanc mat, imitant le grain du
marbre : statuette de biscuit-
BI0CVITBR (bis-ku-i-te") v. a. Amener la porce-
laine k l'etat de biscuit : four d biscuiter.
BIMCX'ITBRIB (bis-ku-i-te-rt) n. f. Boulangerie,
dans les arsenaux, ou Ton fabrique le biscuit de nier.
B1HE (bi-ze) n. f. Vent du nord. Fig. Uiver : quoad
la bise fut venue.
BlfiEAU (z6) n. m. Bord taillo obliquement : glace
tailUe en biseau. Outil aciere, k tranchant incline.
Bl ME AIT AUK (z6) n. m. Action de biseauter.
BlMEAtTEB (z&-ti) v. a. Tailler en biseau : bi-
seauter un brillant, une glace. Marquer les cartes
pour les rcconnaitre et tricher au jeu.
BlSEAl'TBPJR, BU0B .so-/eur, eu-ze) n. Celui,
cclle qui biscaute les cartes.
BlflBCiMSKTATlON (stan-manta-si-on) n. f. Ac-
tion de bisegmenter. Etat de ce qui est dlvise en
deux segments.
BlHBfttMBliTBR (stgh-man-tf) v. a. Separer en
deux parties.
BlftER (si) v. a. (du lat. bis, deux fois). Rcteindre,
en parlant des itoffes : biser du drap. V. n. Degene-
rer, noireir, en parlant des grains qui se gatenf.
B1MET (ze") n. m. Pigeon sauvage d'un gris ar-
dois« : le biset est nommi aussi pigeon de roche.
Digitized byVJVJOvl
BIS — ]
BSBBTTB (z*-te) n. f. Dentelle en fil de lin, tres
etrotte et demi-blanche. Macreuse.
BlftBXtB (sM-stt-e"), B ou BIMBXIRL, RI,LB
(fek-su-il, e-le) adj. V. BIS&EXU&.
BIBMCTB (bis-miU') n. m. (mot angl.). Me"tal d'un
blanc gris. un peu rougeatre, de densite 9, 8, cassant
et facile a rtduire en poudre. — On 1'utilise surtoul
allie a d autre* metaux; un de sea sels. le sous-
nitrate, appele vulgairement * bismuth », sert a coin-
baitre la diarrhcc.
BIMX (^on) n. m. (gr. bisdn). Boouf sauvage de
rAmerique du NoH
et de l'Europe, a gai
rot rcleve en bosse.
BIBBSXB (XiHU
n. f. Toile grise. en
Sloyee surtout comm
oublure. Femellc d
bison.
BIBBJTTIX. Eison)
adj. el a. (de Bison-
lium, n.lat. deBe&in-
fon). De Besancon.
BIBQIAIIV ou
BIBB/BTEY (bit-kin) n. m. Peau de mouton prtparee
et garnie de *a laine, dont on couvrc le collier des
cbevaux de trait.
■IMCB (bia-ke) n. f. (orig. incoan.). Potage fait de
coolis d'ecreTisses, de quenelles de volatile ou de
gitrier, de harhi* de poissons, etc Avantage de
quinae points qu'un joueur fait a un autre, au jeu
de paume. Pop. Depit, mauvaise humeur.
. (6i*-M) v. n. Fam. Eprouver du depit.
Bisaectricc
Bison.
AC (bisac) n. m. (pref. bis, et sac). Besace;
■ac analogue, fauant partie du harnachement des
cbeTaox dans Tarmee.
MMCCTBcm. TBICB (bi-$4k) adj. Giom. Qui
dfvise en deax parties ega- ...-
les : plan bissecteur; ligne
bissef trice. N. f. Ligne de
but section, ou ligne droite
qui dime un angle en deux
parties egales.
BBBBBCTIOB (bi-sek-
ti-<M, n. f. Gtom. Division **••-
grometrique, en deux parties egales : la bissection
*r%m dietlre.
BlfMBBB (bi-si) v. a. (du lat. bit. deux fois). Repe-
ter ou faire rt^ peter une seconde fois : buser un
passage, un octeur.
BsMBlTB (bi-se'ks-te) n. m. (lat. bissextus, deux
fois tlxieme). Vingt-neuvieme jour ajoute. au mois
de fevrier dans toutes les annees dont l'exprcssion
oumerale est exactement divisible par quatrc, e'est-a-
dire bissextiles-
BIBBBXTIL, ■ (bi-$*ks) adj. (lat. bistextilis, memc
seasi. Se dit de l'annee de 366 jours : atinte bissex-
tile. — Chez les Romains, l'annee e*tait de 365 jours ;
or, la terre employant k peu pres 365 jours 1/4 a
faire sa revolution annuelle autour du soleil, les six
beures restantes avaient araene, au temps de Julca
Cesar, une perturbation entrc les dates vulgaircs
et les revolutions celestes. Pour regie r cette diffe-
renee. Jules Cesar appela a Rome Sosigene, eclebre
astronome d'Alexandrie. Ce savant etablit que l'an-
nee commune serai t trois fois de suite de 365 Jour*.
et la quatrieme de 366 jours. Ce jour intercalate
s'ajoute ao mois de fevrier qui, tous les quatrc ans,
a 39 jours au lieu de 28. Cette quatrieme annee se
nomine bissextile. Toute annee dont l'exprcssion
oumerale est exactement divisible par quatre est
bissextile : 1S88. 1892, 1896. 1904, etc. Les annees
seculaires ne sont pas bissextiles, sauf celles dont
Jes deux premiers chiffres sont egalemcnt divisible*
par 4 : 1600, 2000. 2400, etc.
BIBBEIITB ( bi-tik-su-i), B ou BIBBBXIBL,
BULB (bi-tiksu-ei, e-le) adj. Se dit des flcurs qui ont
a la fois des etamine* et des pistils.
BlMTOQCET (bU-to-kl) b. m. Instrument tran-
cbant. qui coupe a longueur les tringles de fer ser-
vant a rabriquer des clous.
B1BTOBTB (6u) n. f Genre de renouee astrin-
(ente, appeiee ainsi parce qua aa racine est torduc
sur elle-meme, ordinairement deux fois.
BIBTBBTIBB ibi*-tor-ti-i) ou BIHTOTIKR (bis-
J — BLA
to-ti-4) n. m. Pilon de pharmacien, pour les substan-
ces molles.
BiflTOUBI (bis) n. m. Petit couteau chlrurgical,
servant a faire des in-
cisions dans les chairs.
BIHTOUB1VACJB
(bis) n. m. Castration, par torsion sous-cutan^e, du
cordon testiculairc, principalement chez le taureau.
BIPJTOrBMBB (bis-tour-ni) v. a. Tourner, de-for-
mer. Faire le bistournage.
BlMTBB (bU-trt)B. m. Couleur d'un brun noi-
r&tre, employee dans le lavis, et que Ton obtient avec
de la suie detrempee et m61ee d'un peu de gomme. Adj.
Qui est de couleur bistre : teint bistre, crayon bistre.
BIMTBBB (bis-tri) v. a. Donner la couleur du
bistre.
BIMILCE ou BIHlLOjlB adj. (du pref. bi, et du
lat. sulcus, si lion). Qui a le pied fourchu. V. rtj-
MI>ANT.
BISULFITE n. m. Sel de l'acide sulfureux.
BIMCLrUBE n. m. Compose binaire non oxygen*?,
dont la molecule comprena un atome d'un corps sim-
ple et deux atomes de soufre.
BITOBB (tor) n. m. (pref. bi, et tordu) Petit
cordage compose de deux, trois ou quatrc His de ca-
ret, tortill6s ensemble.
B1TTB (bi-te) n. f. (scandin. biti, poutre). Billot de
bois ou de fonte pour l'amarrage a bord des bateaux.
BITTEB (bi-ter) n- m. Liqueur alcoolique amere,
aui s'obtient en faisant mace re r diverses substances
ans du genierre.
BlTTOlV (bi-ton) n. m. Petite bitte flxec sur le
pont d'un navire pour amarrer les manoeuvres.
BITUMACiB n. m. Action de bi turner.
BlTfJMB n. m. (lat. bitumen). Substance inflam-
mable, liquide et jaunatre, ou solide et noire, qui
se trouve dans le sein de la terre : le bitume *ert a
la confection des trottoirs.
BITUMIBB (mi-i) n. m. Ouvrier qui recouvre de
bitume une chaussee, un trottoir, etc.
B1TIJBII!«BB (ni) v. a. Enduire de bitume.
BlTlMlllBli OU BITI'MBITX (eu), BIBB (eu-
ze) adj. Qui a lesqualite's du bitume, qui en conticnt :
sol bitumineux. '
BIVAC (vak) n. m. Forme vieille de bivouac.
BIVALVE adj. et n. m. (pr6f. bi, et lat. valve).
Hist. nat. Se dit des coquillages composes de deux
pieces jointes par
une cspucc de char-
niere , comiue les
moules, les huitres.
BIVALVIXAIBB
(le-re) adj. Qui a la
forme d'uue double
valvule.
BIVOLTIH ou
BIVOLTAIX {tin
n. m. Vers a soie
donnant deux gene-
rations par an.
BIVOUAC (vou-
ak) n. m. (allem. bei. Bi»ou«e.
a u pre 8 , et wacht, garde). Campemcnt provisoire et
en plein air d'unc armee. Lieu oil est etabli le bi-
vouac. Troupe qui bivouaque.
B1VOIAOIER (An v. n. Camper en plein air. (On
disait autrefois bivaqvfr.)
BIEAHHE (za-re] adj. Fantasque, extravagant,
capricit;ux : esprit bizarre.
BIBABBEMBNT (za-re-man) adv. D'une facon
bizarre.
BIBABBEBIB (za-re-rt) n. f. Caractere de ce qui
est bizarre, fantasque.
B1BIJT ou BIBVTH (zu) n. m. Se dit, en France,
dans l'argot des grandes ecoles pour designer un
elfeve de premiere annee.
BLACHBOl/XACiE n. m. Action de blackbouler.
BLACUBOILRB (It) v. a. (dc l'angl. black, noir,
et de boule). Fam. Refuser a un examen- Evincer, re-
pousser par un vote.
Bl.ACBt-BOT(6/aA-rori u. m. Maladle de la vigne,
provoquee par un champignon microscopique, qui
se developpe sur les feuilles : on traite le black-rot
par le sulfate de cvivre en solution.
BLAPABB (far), B adj. Pale, decolore, d'un blanc
terne : teint blafard; lueur blafarde. "
£^S! ^^?
Digitized by VjOOQlC
A
BUir«au -.
1.D«p«intr«;
IDeharbivr.
3
1
BLA -
— ._, (bla-ghe) n. f. (all. balg, pocho elastique).
Petit sac de poche dang — — —
lequcl les fumeurs met-
tent leor tabac. Fam
Mensonge, hablerie :
dire des blagues. Faci-
lity a debitor des hable-
ries : avoir de la blague.
BLA6fBa(^i!)T.n. BU^iee.
Dire des blagues. V. a. Fam. Rattier: blaguer quelqn'un.
BLAeUEtJB, BC0B
(oAeur, eu-xe) adj. et n.
Fam. Qui dlt des bla-
gues : air blagueur, pro-
pos blagueur.
BLAiMAi;(Mt-rd)n.
m. (ori*. incert.). Petit
mammirere omnivore ,
plantigrade, a odeur u.«.re. u .
infecte. Pinceau de doreur, fait de poils de blai
reau. Pinceau a savonner la barbe.
blamablb adj.Dlgne de blame.
BLAMB n. m. Sentiment, dis-
cours par lequel on condamne une
personne, une action.
BLAMBB. (mi) v. a. (du lat. blas-
phemare, propr. blasphemer, outra-
ger). Desapprouver, reprouver.
BLAHK3 (blan), BLAIffHe adj.
(de l'anc. haut allem. blanch, meme
sens). Qui est de la couleur du lait,
de la neigc. Fig. Qui n'est pas sale :
linge blanc. Innocent : blanc comma
neige. Arme blanche, tranchante
ou pointue. Papier blanc, 0C1 il n'y
a rien decrit. Nuit blanche, passee ^""^ '■ » "
sans dormir. Le drapeau blanc, le drapeau des Bour-
bons le drapcau des parlemen taires. Donner carte
blanche, donner plein pouvoir.
BLANC (blan) n. m. La couleur blanche. Fard que
1 on etend sur la peau. Homme appartenant a la race
blanche (pour une femme on dit une blanche). Espace
vide dans une page. Fig. De but en blanc, directe-
ment. brusquement, sans menagement. Btoffcs blan-
ches en fll ou en coton, telles que calicot, mousse-
line : magasin de blanc. Mets au blanc. mcts accom-
mode a la sauce blanche. Chauffer a blanc, jusqu'a cc
que la matitre chauffee passe du rouge au blanc.
Blanc de poulet, chair entourant le brechet. Blanc
damf, partie glaireuse de I'oeuf. Blanc de I'ail, la
cornee. Blanc d'Espagne, eraie friable. Blanc de ci-
ruse, de plomb, sel de plomb qui entre dans cert&ines
couleur*. Blanc de baleine, matiere grasse extraite
de la t*te de la baleine et de certains cetaces. et qui
scrt a fabriquer les bougies. Us Blan ex. V. Blancs
(part. hist). Ant. N*fr, mIo, Ba«lpr*stre.
BI.AWC-BRC (blan-bek') n. m. Jeune homme sans
experience. PI. den blancs-becs.
BLANC'BAILLB ic/m, II mil.) n. f. Menus pnis-
sons blancs.
BLANChAtbe adj. Tirant sur le blanc : liqueur
blanchdtre. '
BLANCHE n. f. Mus. Note qui vaut la moiHe" de
la rondc ou deux noires, ou quatrc croches. i
BLA1VCHBT (che)n. m. (de blanc). Sorte d'etoffe
de laine blanche. Filtre de molleton employe /d
dans les pharmacies et les fabriques de liqueurs f
Imyr. Morccau de laine ou de soie dont on garnit
le tympan ou les cylindres d'une presse pour rendre
1p foulage plus egal et garantir les caracteres.
, "^^^r"*^ 1 *, n ' f Qu^ite" de ce qui est blanc :
la blancheur de la neige.
BLAJWCH1MB2VT (man) n. m. Action ou art de
blanchir : blanc himent de la toile.
BLAlfCHlB v. a. Rendre blanc : VAge blanchit
les cheveux. Rendre prop re : blanchir du linge. Cuis
Passer fclcauboulllante pour attendrir. enlever
1 acrete : blanchir des choux. Fig. Dlsculper • rien
ne peut le blanchir. Prov. : A felawehlr U t*«* «r»»
«e*r« oh perd urn leaafve, on perd son temps quand
on veut corriger un incorrigible, faire comprendre a
quelquun une chose qui passe sa portcc. etc V n
Devenir blanc : ses checetu commencent d blanrhir
S? c*"T« r, / tre blan chi. Se salir avec du blanc.
Fig. Se dlsculper. Ant. N*irel r , M || r .
0- BLA
BLANCBMSAGR (chi-ea-le) n. m. AcUon de net-
(oyer, de blanchir le linge, de rafflner le sucre.
BLANCH IMS) a NT (chi-san), E adj. Qui prend une
couleur blanche : Me, aube blanchissante.
BLANCBIMIBBIB (chi-se-rt) n. f. Lieu ou 1'on
blanchit des toiles, des etoffes, etc.
blanchimbvb, BC0B (chiseur, eu-zc) n. Dont
la profession est de blanchir 'du linge.
BLANCHOYBH (choi-ii) v. n. (Se conj. commc
aboyer .)Avoir un reflet blanc.
BLANC-MANGES (ji) n. m. Creme en gclec
blanche, que Ton prepare avec des amandes. du lait.
du sucre, des aromates. Gelee de viande blanche.
PI. des blancs-mangers.
BLAJWOPOEBHB, R adj. Poudrt a blanc, de
blanc : cheveux blanc- poudris ; chevelure blanc-pou-
dre"e. N. : no* blanc-poudris.
BLANC-SBlNCi (sin) n. ro. Papier en blanc, au
bas duqucl on met sa signature et que Ton conflc a.
quclqu'un pour qu'il le remplisse a volonte. PL dc«
blancs-seings.
BLANCM-BIAlfTBArx (td) n. m. pi. Religieux
appartenant a l'ordre des serritea de la Vierge, Tonde
a MarseUle en 1262. Moines parisiens de lordre dea
guillemites. S. un blanc-manteau.
Bl^ABQCB n. f. Jeu de hasard se Jouant avec
52 cartes enfermees chacune dans un etui en bois
• Variete de raisin blanc.
BLANQVETTE (ke-te) n. f. Petite poire dVHe a.
peau blanche. Ragout de viandes blanches accom-
modees au blanc. Sorte de vin blanc mousseux du
Midi : blanquette de Limotix.
BL.AP0 (blapss) n. m. Genre d'insectes col^opt^res
noirs, nocturnes, lent* et qui vitent dans les lieux
obscurs.
BLA«E (zi). B adj. Degoute de tout : homme blast.
BLAMBMBNT (ze-man) n. m. Etat d'une per-
sonne blasec.
BLAMBB (si) ▼. a. AffaibUr, e-mousser les sens, la
sensibility le godt : les liqueurs fortes blasent leitalais.
BLABOl* (zon) n. m. Ensemble des armoiries ou
de« signes qui composent un ecu armorial. Science
des armoiries. — La science du blason date de
l'6poque des croisades ; e'est a la fin du xu« sieclo
qu on la voit obeir a des lois immuablcs et prendre
un caractere rcgulier. A cette epoque, on etablit des
chartes et repertoires destines a fixer l'authenticite
des armoiries, et chaque blason de famillc devient
propriete reguliere et transmissible. Sous ce nom de
blason, on comprend alors les armoiries pcintes sur
l'ccu et aussi les ornements exterieurs (casques
lambrequins, colliers, supports, etc.). LVcu lui-meme
ou table drattente revet diflfdrentes formes, chacune
de ses regions rccoit un nom particulier. Les cou-
leurs sont dites mitaux (or, argent), ou imaux
(gueules, aznr, sinople, sable, orange, pourpre) ; on
cmploio aussi des fourrures (hermine et vair, puis
contre-hermine, contre-vair et vair6) ; la table d'at-
tente est divis6e par des lignes droites qui donnent
les partitions; les pieces qui la meublent sont ho-
norable* (ce sont les plus ancienncs, et qui donnent
naissance a d'autres par rebattement), ou ordinaires
(cclles-ci comprenant les figures de toute sorte •
hommes, animaux, plan tea. maisons, chateaux, ob-
jets divers, armes, outils, pieces de costume, etc.).
Les attribute indiquent la maniere d'etre des pieces
leur aspect, leur disposition et leur nombre ; enfiV
les ornements exterieurs indiquent le rang, la charge'
les dignites ou la fonction du possesseur. Apres les
nobles, les villes, municipalites. provinces, corpo-
rations, chapitres, eurent aussi leurs armoiries.
BLAMOlVIfEMBItT (zo-ne-man) n. m. Action de re-
pr^senter des armoiries, suivant les regies du blason.
B4.AM4IVIVBH (zo-ni) v. a. Pcindre ou interpreter
des armoi ries.
BLAMOBBBITB, BITffB (zo-neur, eu-ze) adj. et n.
Qui blasonne.
BLAMPBttMATBVB, TRICE (blasfe) n. Qui
blasphem e-
BLA0PHEBIATOIBB (blas-fi) adj. Qui contlent
des blasphemes : propos blasphematoires.
■LaMmiuib (blas-fCme) n. m. (gr. blasphfimia)
Parole qui outrage la Divinit.\ la religion . proferer
des blasphemes. Parole outrageante, en general.
EB (blasfe'vie') v. a. et n. (Se conj.
Digitized by VjOOQ LC
BLASON
FORMES DE L'ECU
Ecu frtnctn EcadesDames&desD 1 !"* utnbann\krL , ^ ,i «'» Suisse Anglais AHemand Polonaia
icien moderne oucnoanniere g
EMAUX.METAUX a FOURRURES
Or
ODD
Argent
Gueules
VtV
Fourpre
I
Sinople
Sable Orange
DIVISIONS DC L'ECU
■ HI
lermine Contre-Hermine Vair ContreVair Vairi
PARTITIONS PRINCIPALES DE L'ECU
Coupe Tranche Taille Ecartele
BSQBS
Ecartele Gironne T mrce en pal Tierce en faece 6 0uartier»
en sautoir r
PIECES HONORABLES.REBATTEMENTS ft FIGURES PRINCIPALES
Chef Champagne Pal fa ace Bande Barre Croix Sautoir
a»joo®oo
ousset Bordure Orle Ecuencosur franc-quartier Escarre
Canton Equipole Vetement Chape Chausse Embrasse Giron Echiquete
■ ai^ni
Vivre Bastille Engrele Compone Ju'mellee Maclea
Burelles Besanis Tourteaux Billettea Lion Aigle
Petit Laroussi illl'
Digitized by VjOVJ
ertfgle
BJatle
BLA. - l
comme accilirer.) Profirer un blaspheme : blasphe-
mer la religion; blasphemer contre la religion. Pro-
fcrer dcs jurementt.
BLAHTB (blas-te) n. m. (gr. blast o$, gcrme). Par-
tic de 1'embryon qui so dcvcloppc lors de la germi-
nation.
BLABTBHB (bias) n. m. Partic do l'orabryon des
vegetaux.
BI*A0TOBBBUIB (blas-to-der-me) n. m. Mem-
brane vitelline qui donne naissancc
au corps do l'embryon.
BLATKn (U) v. a. Falsifier, en
parlant des grains.
BLATBBBB (re) v. n (Se conj.
comme accilirer.) Se dit du belier
et du cbameau qui orient.
■LATIBH l/W) n. m. (du lat.
bladum, ble). Marchand de b\e, au
marche. Adj. : un marchand bla-
tter.
BLATTK (bla-te) n. f. Insecte
nocturne orthoptere, vulgairement appel6 cafard.
BLACBB (bid -de) n. f. Blouse de charretier.
BLAVBT (re) n. m. Eapecc d'a
garic. .
BLB n. m. (autref. bled; bag lat. .
bladum). Nom vulgaire d'une es- \\
pece de graminees (nom scientific \
que triticum), qui produit le grain
dont on fait le pain. Ble Battell.
moitie' bl6, raoitie seigle. BM
Melr, sarrasin. Ble de T«tH|«le,
mals. Prov. : M«Mf er bom bl£ «m
herbe. depenser son rcvenu par
avance. Crier tmtmtme i«r mm las
de ble, se plaindre quand on est
dans l'aisance, quand on est riche.
BLEIME (ble-me) n. f. Contu-
sion, meurtrissure delafaccplan-
taire chez le cheval, avec epan-
chement de sang et suppuration.
BLKME adj. Tres pale, palir :
teint blime.
BLKMIB v. n. Devenir bleme ;
palir.
niAmimn AXT [mi-san), K adj.
Qui blemit.
BLBMIft«BBWNT(»ii4e man)
n. m. Action de ble-mir.
BLE2VBB (blin-dc) n. f. Mine-
ral de line.
BLKKWIB (6/en-nf) n. f. Genre
de petits poissons do mer et des
eaux douces, de formes bizarres.
BL.BMlVOPNTAl.BilB ( bUn-nof-tal-mt ) n. f. In-
flammation purulente do la eonjonctive.
BUKPIIABITB n. f. Inflammation des paupteres.
( On doit laver a 1'eau boriquee lea paupiercs atteintes
de blepharitc.)
BLBBB (bli-ze) adj.et n. Affecte de blesite :*tre blhe.
Bft,EB)BMB!"fT (ze-man) n. m. Action de blescr.
BftRllRB (zc<) v. n. (du lat. bltesus, begue.— Se conj.
comme accilere r.jSubstitucr dans la prononciation une
consonne faible a une eonsonne forte, comme zerbe,
seval, pizon. pourgerbe, cnera/, pigeon. V. zezayer.
BLKHITK (zi) n. f. Vice dans la prononciation,
ronsistant n dire z pour *, g, etc. V. zezaikmknt.
blewmaxt ible-san), B adj. Offensant, qui mor-
tifie : parole blcssante.
BL.KB0B (blt-xi), K adj. rt n. Qui a recu une
Measure. Fig. Afflip<_\ offense, outrage : blesse dan*
ses affections, dans son honncur.
BLBflBER (hlr-se") v. a. (orig. incert.'i. Donner un
. coup qui fait plaie, fracture ou contusion. Paire du
msil : mon Soulier me blesse. Affectcr desagroable-
ment les sens : son qui blesse I'oreille; couleurs qui
blessent la vue. Fig. Choquer, offenser : re mot le
blessa. Porter prejudice : blesser des inttnUs. *e
bleeeer v. pr. Se faire une blcssure. S'offenser.
BLBffilBB (blt-su-re) n. f. (de blesser). Lesion
produitc sur un etre vivant par un choc, une arme.
Fig. O qui offense l'hnnneur, 1" amour-propre. Tour-
ment moral : blesture de Vdme.
I - BLO
BLBT, BTTB (ble, i-te) adj. (du german. blet,
noiratre). Se dit des fruits trop m&rs qui ont subi un
commencement de decomposition : poire blelte.
BlilTB ou BLBTTB (bU-te) n. f. Plante pota-
gere, de la famille des chenopodiacecs.
BLBTX1B (blt-tir) v. n. Devenir blet.
BL.BTTI8MEMRWT (ble-ti-se-man) n- m. Exec*
de maturite qui rend un fruit mou, noir&tre.
BftBfJ, B acli. (du german. blau). De couleur
d'azur. Cordon bleu, cuisiniere tres habile. Bos bleu.
V. bas n. m. C antes bleus, recits fabuleux, contes dc
fees. Colere bleue, violente colere. N. m. La couleur
blcue : paster du tinge au bleu ; des etoffes bleu clair,
bleu fonce". Court-bouillon : poisson au bleu- Voir
tout en bleu, *tre tres optimiste (on dit plus souvent
tout en rose). Fam. Passer au bleu, ne pas mention-
ner, escamoter, dissiper- BI«m de Prenee, matiere
dun bleu fonce. Fam. etpop. I'm ble«. un conscrit.
Petit bleM, vin ordinaire, legcr. Les Bleus. V. Blanch
(part. hist).
Bft.BftATRE adj. Qui tire sur le bleu.
Bft.Eft'BT (bleu-e) n. m. V bluet.
BLEU IB v. a. kendre bleu. V. n. Devenir bleu
4,
I1U« : 1. NonetU de Ltusanne ; 2- D'aulomn* rou(r» ; 3 Amirlonnior noir ; 4. D« Poloffne :
5. Victoria tl'aulomna ; 6. DUnc de Flandre ; 7. Ilichrlla«i« NapU* ; S. Ep««utr« bUne barbu :
9. MiracU ; 10. Poulard blanc li«*c : II. Carre de Sicile ; H. F.peautre blanc Mm barb« ;
13. Du Chili : 14. Engrain.
BLEl lHMAfiB (bleu-i-sa-je) n. m. Action de bleuir.
Son resultat : le bleuissage de I'acier.
BLBVlftMBMBNT (bleu-i-sc-man) n. m. Passage
d'une couleur au bleu. (Pen us.)
BLEVTE, B adj. Qui a une nuance bleue.
Bft.ro* n. m. Une des pwVes de l'ourdissoir. Cercles
dc fcr places sur les vergues comme supports aux
bouts-dchors : blins de bouts-dehorn de bonnettes.
BLUVBACSB n m. Action dc blinder Cuirasse
d'acier protegcant les vaisseaux contre l'artillerie.
BLIMBB n f. ou plus souvent Bft.l*VBBM n. f. pi.
(allem- blende). Pieces de bois employees surtout
dans les sieges pour soutenir une voute de fascines
ou d'autres objets qui garantissent des feux plon-
gcants de l'ennemi.
BLINBER (f/e) v. a. Garnir de blindes une tran-
ches. Entourcr de plaques d'acier les parois des
navires. des forts, etc., pour les proteger.
B*LO€ (blok) n. m. (german. btoch). Masse conside-
rable et pesante : un oloc de mnrbre, de fer. Amas :
un bloc ae livres. Loc. adv. En blee, en gros- sans
examen detaille : vendre en bloc. A blee, a fond :
serrer des freins a bloc; jusqu'en haut : hisser un
pavilion A bloc.
BLOCAfiB n. m. ou BE.orAlft.LB [ka, 11 mil.) n. f.
Debris de moellons. de briques.
BI.OCAOB n. m. Jeu et impr. Action dc bloquer.
Ul.OVHKT (rhl>) n.m. Pi^ce de bois plae^e aux an-
gles d'une toiture. recevant le pied des arbaletriers.
Digitized by VjVJO V
IV^
) n.
m invar.
(all.
6tocA,
y
~^
1
Jill
MhSu|
^
BLO
i (blo-kus*)
bloc, et tana, maison).
Ouvrage de/ensif, origi-
nairement improvise an
moyen de trones d'ar-
bres equarris. de barres
de fer, etc-, qui procurent
rromptement un abri a
^preuve des bailee.
BLOlk-ITMTeil
(6foA--$i*-fewi) n. m. Mode
d exploitation des ehe-
mins de fer destine a pr£-
venir let collisions.
■ LOC-SOTBS on
BLBCB>JfBTBB n.m. Paquet dc feuillets faclles a
detacher, but lesquels on prend dei notes. PI. des
blocs-notes ou blocks-notes. .
BLBCKB (kuss) n. m. Investisseraent d'une villc,
d'un port, d'une position fortifiee, pour couper toutc
eommanication entre le lieu bloque et le dehors.
■kern fM^iul. Y. Par*, hut.
■Mil (blon), B adi. D'une couleur tenant le mi-
lieu entre le dore et le chatain clair : ehevelure blonde-
N. Se dit des personnes : un blond\ une belle blonde.
N. m. La couleur blonde : cheveux d'un beau blond.
BLB.TOABBB (da-$e) adj. et n. D'un blond fade.
BLO!lBIV, ■ adj. ei n. Qui a les cheveux blonds ;
tin enfant blondin, une blondine.
BLBNBHIBT. BTTB tne, e-te) n. et adj. Se dit
d'une personne Mgereincnt blonde : un blondinet.
BlvBBBIR v. n. Derenir blond : bid qui blondit.
BLBM BIBMAWT (di-*on), B adj. Qui blondit : e>«
blandixmnUt, eampagne* blondusantes.
■LV^cn fits) t. a. (de bloc). Paire le blocus
d'une place, d'une TiBe. Au billard, Pousscr droit ct
avec force une bUle dans la blouse. Impr. Mettre une
letire renversee a la place d'une autre qui manque
Srovisoirement. Rescrver en blanc la place d'une
Sure, etc. Mafonn. Remplir les vides de blocagc
et de mortier. etc. Arreter un train, un automo-
bile, etc., en bloquant les freins. Bloquer In freins,
les serrer a bloc.
BL*$CBT {ke) n. m. Bobine a manche pour les
dentellieres a la main.
BftA^lBCR, E10B (keur, eu-ze) adj. Qui bloque
des ro ues, u n convoi, etc.
BJL+TT1R [blo-tir) (MB) v. pr. S'accroupir, se pc-
lotonner : la perdrix se blottit devant le chien.
Bf <4li;0B (blouse) n. f. Chacun des trous des coins
et des cotes des anciens billards.
Moule du potier detain. Cavilc plcine
d'eau et recouverte de sable, dans les
Ian des de Gascogne.
■LOIME (blou-Zi
toile ou de colonnade
paysans, les ouvrirrs.
ccoliers, etc.
BftAtTMBB. (blou-
trvr une bille dc billard
Ftf. et fatn. Trompei
reur : it via blouse.
■LIE-book {blou-bouk — mot B|(
angl. qui signif. litre bleu) n. m. En
Anzleterre, fivrc qui contient les documents diplo-
matique*, et ainsi appele de la cou-
vcrture bleuc dont on lc revet.
BIXBT ou BUCtJBT (e) n. m. Cen-
tauree k fleur bleue, tres commune
dans les hies-
BMJBTTB [4-te] u. f. (du vx fr. belue,
etincelle). Petite eUncelle. FiyPetitou-
▼rageutte"rairc. spirituelet sans preten-
tion : eetie comeme nest qu'une bluctte-
BIXTV (bleuf) n. m. (mot angl.).
Parole ou action propre a intimidrr Bluet.
ou a faire illusion.
BLfjFVBm (bitu-fi) v. a. Leurrer
par defauases apparances : bluffer quelqu'un.
BLCFPBCTs, BIBB (bleu-feur, eu-ze) n. et adj.
Qui bluffe.
BLITA41B n. m. Action de blutcr. Produit qui
en res ulte.
BUfU (ti) v. a. (pour bureter; de bure). Passer
la far ine pa r un sas, tamts ou blutoir.
3 - BoE
mi rout on BiiTMi (t6) n. m. Tamis pour
Muter la farine ou aulres substances broyeea.
bo.% n. m. (du lat. boa. couleuvre). Genre d'ophi-
diens, famille des pythonides. Fig. Fourrurc allou-
g*ie que les da- , r
mea portent au- • iiV ,'
tour du eou. — '
Le boa habits t(
l'Amgrique mi
ridionale, cen-Ojj
trale et 1-
tilleh ; il alii i til
jusqua6 metres
dc long, se nour-
rit de petits
m a m m i f e r e ■
qu'il etoutfe en
s'enrnulant au- Boa,
tour dc Icur corps, rend de Wds services en dttnii-
sant les rongeurs. 11 n'est pas venimeux, et en ge-
neral, il n'attaque pas l'honimc.
hobi-:< in: n. f. Dlsque de verre ou de me*tal. a
records, pero^ au milieu, que Ton
adnptc h. un bougeoir, etc., pour erap*-
cher la cire dc conic r plus las. Partie
snperieure et mobile du chandelier,
qui a la forme de ce disque.
ltom\ ti.K n . m- Action d'enrnu-
lcr le fil stir des bohines.
■to him ii. f. Petit cvlindrc de hois
pour divider du fil, de la sole. etc. Pop.
Figure ridicule, grimacantc. Electr.
Cylindre creux autour duquel est en- ' XUt " JTC "«-
roul« un til metalltque reconvert d'une enveloppe
isolante et quo pent traverser un
courant ^lectrique. Bobine d'in-
duriiou. appareil elect riqiie for- |
me de deux bobinea, le fll de l'une
prtrcouru par un courant variable
qui influence celui de l'autrc.
Hoitiuc de Ruhmkorff. machine
d'induction electnque qui pi'rnot
d'obtenir de^ effetn tres intenses,
(V. r^^I>ucTro^4.) — Le courant dc
la pile arrive en B, passn par Fin- Bobin««.
term<«diaire du conductrur A ii un gros 111 indurtrur,
ct sort en N; le fil induit formant 1
rieurc a sr-s cxU-^- c ,
mites en C,C.
HO II I* EH
v. ,i. Enrouler de la C
sole, du til, du co-
ton, di li laine,etc-,
sur une bobine.
HO It l\ t I . I -
Petite
i d, R
ouvric:
piece dc bois mobile qui servait autrefois h fenm
les portes, dan.-, les canipague* : le toquet a rempltu
la bobinttte.
hokim:ih. kini; ease a. Ouvri<
qui bobine. N. f. Machine a bebint-r.
itoitivoiK ii m. Bobineuse wdcanique.
uouo ii. in. Petit maf (dans le lan>rage cnfautiu| ,
mal tn-,igm riant : aiotr bobo, du bobu.
BO( A(;i; u. in. (pour iav.Yioe; de base, boll Bo .
quct. petit boii,. bois agroablcment otnbraff^.
BU< u.ih < i:Ri: adj. Qui babite les borages :
ni/mphc bocagere. Coupi'; de ti"f;ti:os ; vallon bocagcr,
not %l. n. in 1 1 1 nl boi'ale). Vumo de
verre, do faience, etc., k hirge ouver-
turi el a col lr<s court : un bocal dc
pharmm ien, PI. dea bo< nua
BUt IHD [kar') n. in. Machine pour
.Vr.i-1' K mineral, ct qui sort pour pro-
duire «I*-h poudres tres (inea
■UK AllUACE ii. m. Action de bo-
carder
■mi utDLit (di v. a. Patser au bo-
card.
boi'k (bok) n. in. (m. all.'-. Verre a
loo-, equivalaat a un quirt de Hire .
boi k ik cristai, Contcnu de ce verre : b
BOBMBB (bo-en
sculptures,
m>i.**i.ii [bo-i
f. Outil pour ebarbcr lea
a. Ebarber avec la boSsse.
Digitized byLjOOQlC
BOE
BOI
1 nu BOtBTTB (c-te). P&h. V. noiTTE.
ir {beuf, au pi. ftcft) n. m. (gr. bous, lat. oo*).
Animal ruminant ct a cornea. Sa chair. Travaillcr
comme un batuf, travailler longuement, durement.
Basaf ||r«» (beu au sing, et au pi.), boeuf qu'on pro-
m^ne en pompe pendant lets jours gras. Prov. : B«r«l
2. He nrronri* qualil*; X l)« lroi»i*ro« qunliU.
aalgnant, mouton bflniit, le r6ti de breuf doit sC
manger pen cnit. celui de mout"n encore moins cuH.
BOC1 n. in. Jen de cartes, sorte de nain jaunc.
BOtiHBABM (boa-htdss) n. in. pi. Combustibles
fossiles. analogues k la houille. S. un boghead.
• BOCiHEI ou BOCil ET (bo-ghc — angl. bu <)</>/)
n. m. Cabriolet decouvert. a deux roues.
BOGIE (jt) ou BOCifilE ibogh-jt) n. m. Tnu-k a
deux cssieux, sur lequcl porte lavaut-train dune lo-
comotive ou le chassis d'un vragon.
BOCil B {bo-ghe) n. f. (proven?, boga). Knvcloppe
de la chAtalgne arm»>e de piquants. Pclle dont on sc
scrt pour enlever los bouea.
BOCil BR (yfof) v. n. Au bog, roettre un enjeu. V. a.
Kaire murir du raisin, des coings, etc., sur la paille.
■OHEME n. Personne qui vit au jour le jour.
N. f. L'ensemblc des bohemes.
■OHEMIBM, EH!VE (mi-in, I'-tic adj. et n. De 1%
Boh^me. N. Vagabond, horame ou femme. que l'on
croyait originaire de la Boheme et qui disait la bonno
aventure ou memliait : un bohemien, une bohemiemir.
(On dit aussi Tzigane.)
BOI II B v. a- (lat. biberc. — Je bois, tu buis. it
bolt, nous buvons, vous buvcz, ils boirtnt. Jc bu~
rais. Je bus. Je boirai. Je boirais. Bois, buvons,
buvri. (jue je boive. que nous buttons. Que je
busse. Buvant. Bu, but). Avalcr un liquide : boire
de I'cau. Boire la sante. ou plus uouvent d la santti
de quelqti'un, faire des vceux pour lui en buvant.
Absol. S'enivrer : ceux qui boivent finissent mat.
Absorber : re papier boit. Se noycr : fai failli boirr.
Honner pour boire, donner quelquc chose en sus
du prix convenu. (V. pourboire.) Fig. Etre force'
d'endurer: boire une insulte. Boire le ( alke jusuu'a
la lie, eupporter un malheur dans touto son Itcndue.
Prov. : Qml a b« bolra, on ne se corrige jamais
dun defaut qui est devenu une habitude.
BOIRB n. m. Ce qu'on boit : le boire. Perrlre le
boire et le manger, otrc si absorbs par quelquc chose
qu'on nc pense plus aux necessity de la vie.
BOIft \boi) n. m. fbas Int. boscutn). Substance dure
et compaetc des arbrea. Lieu plants d'arbres. Objet
dc bois : un beau bois de lit. flampe d'un drapeau,
bAton d'unc lance. Cornea des betes fauves : bois du
<erf. Uomme des bois, nora vulgaire de l'orang-outan.
Prov. : Trouver visage de bole, trouver la porte
fr.rmee, ne trouver personne. Bire vale coaae mm
mm bole. e.tre la dupe de fripons. Le bole terta fail
le feu droit, il est permis de recourir a des moyen«
dctournes pour arriver a un but honncte.
BOIMICJB (za-jc)n. m Bois pour boiscr. Revetir
de pieces de bois l'interieur dps nuiti et des galerics
de mines; bois pour cetfc operation.
Digitized by LjOOQIC
BOI _ ]
! (si). B adj. Garni d'arbres : i*aijs boise.
' ,se-man) n. m. Plantation de bois.
I (z() v- a. Garnir d'une boise rle : boiser vn
salon. Planter de bois : boiser une montagne. Cons-
tniire la eareaese d'un navire.
MUNnil (*«-W) n. f. Menuiserie qui couvre les
murs d'un appartement.
BOMBCW [xeur) n. m. Ouvricr employe 1 dans lcs
mines a m tr avaux de boisage.
Be)LBBTX,BCflB(xei}, eu-ze) adj. Ligneu*. (P. us.)
BBIBSBAV (boi-*6) n. m. (meme etym. que boite).
Ancienne mesore de capacite poor les matures seches,
de eontenance variable suirant les pays (environ
12 litres),- son conteau. Poteries s'emboltant les uncs
dans les autre* poor former des cheminees, des ven-
tilation, etc. Fig. Mettre la lumiere sous le boisseau,
eacher la verite.
B {boi-se-U) n. f. Contenu du boisseau.
M [boi-9e-li-4) n. m. Qui fait des bois-
seaux et dea ustensiles de bois.
BOIOBB&ABMIB j&oi-seWe-rf) n. f. Art ou com-
merce da boisselier. Objets qu'il fabrique.
BOBWO.t {boison) n. f. (rad. boire) Ce qu'on boit.
Etre pris de boisson, etre irre. Spe'cialem. Eau me" lan-
gee de via on de Yinaigre. Eau qui a passe sur du marc
de raisin, des fruits, etc. (On dit aussi piqubttb.)
BOITB n. f. Elat du rin bon a boire. Syn. de
aoissoir, dans le sens de piquette.
BOiTB n. f. (lat. pop. buxta). Coflret de bois,
de carton ou de metal; son contenu : bolte de bon-
bons. Tabatiere. Piece
de pyrotechnic. Cavite
osseuse qui eontient
certains orfanes : la
bolte du crane. Mican.
Noras de divers reci-
pients : boite a graisse,
a sable, etc Boise am
lefts***, bolte dans la-
quelle lea particulars
iettent les lettres pour
la poste ou les facteur*
lea lettres pour les particuliers. Prov. : Bast* lea
> bo?**a lea bo— oMgaenta, flatterie envers
■oats** I
lea perse
■a personnes de petite taille pour faire entendre
queues ont souvent plus de merite que les autrcs.
BOrrBMEJTT {man) n. m. Action de boiter.
■OI TKB (tt) v. n. Marcher en clochant.
BOITKBIB (rf) n. f. Claudication d'un animal.
BOiTBrx, BTBB (fed, eu-ze) adj. ct n. Qui boite.
BolriBm iti-i) n. m. CoftVe a compartimenta. Bolte
metallique qui renferme le mouvement d'une montre.
Bolte de ehirurgie. Ouvrier qui fait les bottes. Kac-
teur q ui fai t le service d'une bolte supplcmentaire.
BOITTB [boite) n. f. AppAt dont on se sert a la
peche. (On ecrii aussi boetb. boettb ct bocette.)
BOITTEK (boi-ti) ou BOIET-
TCM i bou-i-te) v. n. Amorccr en
jelant de la boitte.
ML n. m. {angl. bowl, jatte).
Vase demi-spherique. Son contenu :
bol de tail.
BOA. (gr. bMos, boule de terre)
a. m. Grosse pilule. Nom donnd aux
argile* ocreuses. Bol sTAraeoio, argile oereuse,
rouse, grasse et qui est employee parfois en phar-
macie. Bol aJiaseata.fr*. masse formee par les ali-
ments sur la langue apres la mastication ct qu'on
a vale en une tois.
BOsLBMO n. m. Danse espagnole tres vive ; air sur
lequel elle s'exeeutc. Pctiic veste de femme: petit
ehapcam road de femme, A pompons, toi
drux d'origine espagnole. PI. den bolirc
■•LET (le) n. m. (lat. boletus). Sor
d»» champignon eharaa.fermc. d'un blai
jaunAtre . il y a de* bolttt comestibles
Jet bo lets tentnevx ; eeux-ci *e reeonnai
•ent & la teinte bleuatre de leur chair.
BOsLfBB n, m. (gr. boli$, tdos, jel
Corps de petife masse qui erre dans Ves-
pace, traverse parfois notre atmosphere ou memo
toriibe sur la terre.
ROfl-IEB ou BOIXBSR (li-4) n. m. Grand Met de
ptebe en forme de nappe, que dea bateaux trainent
aur le sable, le long des cotes.
Bombardon.
» — BON
BOA.IVIBJV, E1VNB (ri-tn, C-ne) adj. et n. De la
Bolivie.
BOL.LABBI0TE [bol-lan-du-tt) n. m.V. Part. hizt.
BOMB A (bon) n. m. Idiomc de la Guinec meri-
dionale.
BOMBattE (bon) n. m. Operation qui conslste A
cintrer les feuilles de verre au four.
BOMBAtiiBTB (bon-ba-jti-te) n. m. Pabricant dc
corbeilles, couvre-plats, etc., en toile mCtallique.
BOMBAIVCB (bon) n. f. Grande chere; ripaille.
BOMBAH1E (6on) n. f. (du gr. bombos, fracas). Ma-
chine deguerre.quiservait >
au moyen Age A lancer de t
grosses pierres- Pi^ce d'ar- \
tillerie dite aussi mortier.
BOMBABBBMBltT
(bon,man)n. m. Action d'at- '
iaquer avec des bombes. Bombard*.
BOMBABBBB {bon-bar-di) y. a. Lancer dea bom-
bes dans une place de guerre.
Fam. Accabler, obsddcr :
bombarder quelqu'un de tie-
manden. Nommer subitement
quelqu'un A un emploi : bom-
barder un Journaliate trtso-
rier general.
BOMBABBIBB (bon-bar-
di-i) n.m. Artillcur qui lanee
des bombes. Zool. Nom vul-
gaire de certains col6opt6res
(brachync, aptine, etc.). doucs
dc la raculte de crepiter.
BOMBABBOIV (bon)n. m.
Contrcbasse A vent, en cuivre
et A pistons, le plus grave des
instruments employes dans
les musiqucs militaires.
BOMBA0UV (bon-ba-zin)
n. m. Tissu de coton croibe
ou de soie tramce de lainc.
BOMBB(6on-oe)n.f.(dugr. bombos, fracas). Projec-
tile creux en forme de boule, plein de poudrc et muui
d'une meche qui le fait eclater en com- • ^
muniquant le feu a la charge : les bom-
bes datent du xvi« siVr/e. At river comme (,(, *p
une bombe, A Timprovistc, sans etre ^-hjQ
attendu. .
BOMBH, B [bon) adj. Convcxe. Pop.
Boasu, bossuc.
■OMBKMKNT (bon-bc-man) n. m.
Convexity renflement.
BOMBER (bon-bi) v. a. Render, ren-
dreconvexe : bomber la po Urine. V . n. : ce mur bombe
BOMBBVR (bon) n. m. Celui qui fabrique ou
vend ties verres bombes.
BOMBON.1B (bon-bo-nt) n. f. V. bonronke.
BOMBYX (bon-bikt) ou BOMBTC'E (bon) n. m. fgr.
bombux, u/to$, ver A soie). Genre d'in-
seetcs lepidopteres, dont une cspece
donne le ver h soie.
BO*, BONNE (bo-ne) adj. (lat. 60-
nus). Qui a de la bonte : bon prre.
""onforrae A la morale : bonne conauite.
Ingenieux, spirituel, An : bon mot. Heu-
reux : bonne annie. Avantageux, favo-
rable : bonne occasion. Lucratif : bon
emploi. Qui ales qualites convenables :
bon cheval. Qui excelle, habile, expert : ""**>>«•
bon ouvrier. Distingue : la bonne compagnie. Proprc
a : bon pour le conseil. Favorable : voild un bon temps.
Grand, fort : donner un bon coup. Paible, credule :
bonnes gens. Loc. fam. : Bom ! exclamation de doute,
de surprise, d'incrcdulite. €e«« bon, cela suffit. N. m.
Ce qui est bon : prtferez le bon au beau. Ce qu'il y a
de plaisaat, d'extraordinaire : le bon de Vhistoire, e'esl
Jue... Adv. - sentirbon. Loc. adv. : Toms de bon, pour
c bon. sericuscment, verilablement. Ant. Mou»o»«,
■aeebosit. PI. Gens de biens : les bons el les m^chants.
BOIV n- m. Billet qui autorise k toucher de l'ar-
gent ou des objets en nature : un bon de caisse, du
Ire" sor; un bon de vain.
BO .H ACE n. f. Calme de la mer : temps de bonace.
Fig. Calme en general ; tranquillite, repos.
BONAPAMTIMMB (bo-na-par-tis-me) n. m. Atta-
chement au «ysteme politique ou A la dyuastie des
Bonapartes.
Bombe.
Digitized by VjOOQlC
BON — 1
BONAP ARTISTE (bo-na-par-tis-te) adj. et n. Qui
apparticnt au bonapartisme.
BONAMB (na-sc) adj. Dune bonW, d'unc simpli-
city excessives.
BONABfBBMENT (na-se-man) adj. D unc maniere
bonasse.
BONAN0EB1B (na-se-ri) n. f. CaractCrc bonasse.
BOM-BBC (bek) n. Pcrsonne bavardc, qui nail se
d6fendre. PI. des bons-becs.
BONBON n. m. (6on repcte). Dragee ou autre frian-
dise de conflseur : bonbon fondant, au chocolat, etc.
BONBONNB ou BOM BONNE (bon-bo-ne) n. f.
Sorte de dame-Jeanne de verre ou de gres : unc
bonbonne d'acide.
BONBONNBBIB (bo-ne-ri) n. f. Fabrication com-
merciale de bonbons : faire sa fortune dans la bon-
bonnerie.
BONBONBIBBE {bo-ni-b-rt) n. f. Bolte a bon-
bons. Fig. Petite maison; petite salle dlegante ct
meublee avec gout.
BOVCHRKT1BK (kri-ti-in) n. m. Variete de
grosses poires tres estimccs. PI. des bons-chre~tiens.
BOMB (bon) n.m. (de bondir). RejailliBsement dun
corps elastique. Saut : faire un bond. Fig. Passage
subit : arriver d'un bond a une haute position. Du
premier bond, immediatement. Prendre la balle au
bond, profiler vivement de 1 "occasion. Faire faux
bond, manquer a un engagement.
BONBB n. f. Piece de bo is qui, baissce ou levee,
reticnt ou laiase ecouler l'eau d un etang. Trou rond
pratique dans i'une des douves d'un tonneau. pour
Jverser le liquide ; bouchon qui ferme ce trou. Ron-
clle meiallique qui bouchc lc trou d'un evicr.
BONBBR (di) v. a. Remplir autant que possible :
bonder une valise. Fig. : salle bondie de spectateurs.
BONDIR v. n. Faire des bonds. Fig. Cela fait
bondir, fait bondir le caur, ceia indigne, rcpugne
extremement. Bondir de joie, tressaillir de bonheur.
BONBIfMANT (di-san), B adj. Qui bondit :
agneaux bondissants.
BONBlfMBMBNT (disc-man) n. m. Action de
bondir. Bondissement de caur, nausee. (Peu us.)
BONBON n. m. (de bonde). Bouchon de la bonde
d'un tonneau. Petit fromage de Neufchatel, ayant la
forme d'un bondon.
BONBONNBR (do-ni) v. a. Boucher avec un
bondon.
BONBRBB (dri) n. f. Genre d'oiseaux rapaces,
renfermant des buses a regime surtout insectlvorc.
BON-HENRI (bo-nan-n) n. m. Norn vulgaire de
1 VSpinard sauvagc : on mange les jeunes pousses du
bon-henri comme les asperges.
BONHEUR (bo-neur) n.m. (de bon, eiheur). Etat
hcureux: le bonheur par fait n'exisie pas. Evlncmcnt
prospere. Hasard favorable : e'est un bonheur qu'on
ait entendu ses cris. Felicite, joie, beatitude. Loc.
adv. Par bonheur, hcurcuscmcnt. Am. Malheur,
Malchancc.
BONHOMIE (bo-no-mi) n. f. Bonte du cocur. Sim-
plicity des maniercs ; simplicity excessive, credulity.
BONUOMMB (bo-no-me) n. m. Homme simple,
doux, sans malice. Homme facile a abuser. Faux
bonhomme, homme qui simule unc simplicity, unc
douceur qu'il n'a pas. Homme agtf. Un petit bon-
homme, un petit garcon. Figure dessinee grossiere-
ment : dessiner des bonshommes.
BON1 n. m. (mot lat., genit. de bonum. bon). Excd-
dent de la d£pense prevue ou des fond a alloues sur
les sommes recllcment depensees. Par est. Tout be-
nertre. PI. des bonis.
BO.%1F.%CE n. et adj. Pop. Se dit dune pcrsonne
d'un earactere b4nin, credule presque jusqu'a la
niaiseric.
BONIFICATION (si-\>n) n.f. Amelioration : la boni-
fication des terres. Rabais, remise sur lc prix convenu.
BONIFIBR (fi-4) v. a. (lat. bonu*. bon. ct faeere.
faire- — Se conj. comme prier.) Rendre meillcur :
bonifier des terres.
BONIMENT (man) n. m. Annonce pompeuse dc
charlatan, de sallimbanque. Ducours artiQcieux pour
seduirc.
BON1TE n. f. Norn vulgaire des scombres.
BONJOIB n. m. Salul'du jour.
BONNE (bo-ne) n. f. Scrvante. Bonne d tout faire,
fciume charges dc tous lea travaux d'un menage.
i - BOR
BONNB-BAMB n. f. Norn vulgaire dc l'arroche.
PI. des bonnes-dames.
BONNE-MA IN (min) n. f. Gratification, pour-
boire. PI. des bonnes-mains. (Inus.)
BONNB-MAMAN n. f. Nona familier et affectueux,
que les enfants substituent a celui de grand 'me re.
PI. des bonnes-mamans.
BONNBMBNT (bo-ne-man) adv. De bonne foi. Nal-
vement, simplement : convenir bonnement d'une chose .
BONNET ( bo-ni ) n. m. (orig. in conn ). Coiffure
d 'homme sans rebords. Coiffure de femme. en linge-
rie. Ck)iflTure dc certains dignitaires : bonnet de doc-
tcur. Bonnet de nuit, celui que l'on met pour s«
coucher. Bonnet phrygien, coiffure que Ton met aux
images de la Liberte, de la Repubhque. Bonnet de
Solice, coiffure de petite tenuc dea soldats. Fig. Gros
onnet, personnagc important. Loc. pro v. : P«m-
dre aoaa mm bsuiet, inventer. Avoir la t*te pr«»
d« bomies, etre prompt a se facher. Beux tei«*a
dan* un bouuet, deux pcrsonnes toujours du meme
avis. Trlste oombc uu tounes de unit (ou uin
bMB«t de colon), fort tristc. Opiuer du bounet, se
contenter d'fttrede l'avis des autres. Jeter sen bees,
net uar-deeau* lee uioullna, se mal conduire ; se
conduire avec d^sinvolture, en bravant l'opinion.
BONNET ABB (bo-ne) n. f. Salut du bonnet. (Vx.)
BONNBTBA17 (bo-ne-td) n. m. Jeu qui se joue avec
trois cartes retournees et legprement plices dans lc
sens de la longueur. (Le tcnancier fait passer rapid o-
ment cct cartes sous les yeux des naffs : il sapit
de deviner ou se trouve unc des cartes determined
d'avance.)
BONNBTBM1B (bo-ne-te-rt) n. f. Commerce de
bonnetier. Objcts qu'il vend : acheterdelabonneterie.
BONNBTECR (bo-ne) n. m. Celui qui tient un jcu
dc honneteau- Trichcur au jeu.
BONNBT1EM (6o-ne-/t-e), EBB n. Fabricant, mar-
chand de bonnets, de bas, de tricots, etc.
BONNBTTB (bo-nf-te) n. f. (dc bonnet). Coiffure <lc
•petit enfant. Fortif. Ouvrage en forme dc petit corps
dc eardc, all dcla du glacis ou dc l'avant-fosso. Mar.
Petite voile suppiementairc pour activer la marcho.
BONNIBB (bo-ni-i) ou BONIBB (ni-i) u m. Mc-
sure agraire, qui valait 1 hectare 40 ares. (Vx.)
BON-PAPA n. tn. Grand-pore, dans le Ian gage
enfantin. PI. des bons-papas.
BONMOIR n. m. Salut du soir.
BONTB n. f. (1st. bonitas; dc bonus, bon). Qua-
lite dc ce qui est bon : bonti dun terrain. Penchant
a faire lc bicn. Bienveillance, indulgence, douceur,
humanite. sensibilite. PI. Actes de bienveillance.
Ant. Mecltaueete. eeverite, durete.
BONBE n. m. (du japon. bozu, prfltrc). PnStrc
bouddhiste. (Fem. bonzessi: ou donzei.i.e.)
BONEER1B (rt) n. f. Monasterc de bonzes.
BOOKMAKER (bouk-me-keur) n. m (de l'angl.
book, livre. ct maker, faiseui). Celui qui tient un livre
pour les paris sur les champs de courses de chevaux.
BO^lBTEAC (ke-t6) n. m. Petit bois.
BOQiBlR (keur) n. m. Ouvrier fondeur.
BOQLILLON (hi, 11 mil.) n. m. BQcheron. (Vx.)
BORA n. m. Vent du nord-est sur l'Adriatique-
BORAC1QCB adj. Barbarisme, pour acids bo-
RIQUE.
BORAC1TB n. f. Borate nature! de magnesic :
V eclat de la boracite est vitreux.
(ra-sc) n. m. Genre de palmicrs des pays
Digitized by VjOOQiC
BOR -
tropieanx. dont one espece, le borasse Iv entail, pro-
duit one liqueur appelee vin de palme.
■•■•IB n. m. Sel resultant de la combinaiion
de l'aeide borique avec une base.
BBBjAJC (rata ) n.m . Chim. Borate hydrate de soude.
MBMaTCOB {righ-me) n. m. (gr. borborusein,
gargouilJer). Bruit que font entendre les vents con-
temn dans l'abdomen.
BBBB (bor) n. m. (bas allem. bord, angl. board).
Extremity d'une surface : bord dune table. Orifice : let
bards dun vase, dun precipice. Btoffe dont oa garni t
le tour d'un vetemcnt : mettre un bord de soie a un
corsage. Bivage. cote : bords du Rhin ; les bords ami-
ricains. Mar. Syn. de bordes (route). Cote d'un na-
▼ire. Le navire metoe : monter d bord. Vaisseau de
haul ford, autref., vaisseau de guerre a plusieurs
ponts. Jftre du bord de quelqu'un, de son opinion,
de ton parti. Fig. Let tombres bords, le royauroe
de Piu&on, les enfers. Loc. adv. B ersl 4 bord, les
deux bords se toacbaot.
BOBBACMIBlf (e hi-in) n.m. Fam. Eleve du Borda.
MB9S6B n. m. Action, maniere de border : le
bordage d'un habit. Revetement qui couvre let mem-
brures d'un navire.
MMB n. f. If etairie.
BOMB n. m. Galon qui lert a border.
BOBBKArx (dd) n. m. Vin recolte dans le sud-
ouest de la Prance, lurtout dans la region de Bor-
deaux. — Les principaux bordeaux sont le chateau-
marganx, le chateau-lafite. le chateau-yqucm, le
sauternes. le graves, le barsac, le saint-emilion, le
saint-estenhe, etc.
■•■MS (d£) n. f (de bord). Mar. Ensemble des ma-
rina affect** specialement au service d'un des cotes
du navire : la bardie des tribordais, des bdbordais.
Ensemble des canons ranges sur un des cdt*s du
navire. Deebarge simultanee de tous ces canons.
Fig. : une bordee dinjures. Chemin que parcourt un
navire au plus pres sans virer de bord : courir une
bardie. Tirer une bordie, louvoyer en changeant
d'amures. Fig. Courir, tirer une bordie, expressions
doat se servent les matelots pour caractcriscr leurs
escapades 4 terre.
MBBBB {di) v. a. Mettre des bordages a un na-
vire, des bords a un vetement, etc. En tourer : border
de buis une ptate-bande. Cotoyer : navire qui borde la
die. Border un lit, replier les draps, les couverturcs
sous le raatelas. ifar. Cotoyer.
BBBBlTBEAg (rd) n. m. Detail des articles d'un
compte. Btat des especes diverses qui composcnt une
soarae, un corapte d'interet. Bordereau deseompte,
reieve des effets presentes ft l'escomptc. Bordereau
dinsrription, contenant l'enonciation d'une cr^ance
a insenre sur le registre du conservateur des hypo-
tbeques.
■•■■una (di-i), RUE n. et adj. Metayer, me-
tayere, qui exploite une ferme, une borde.
■•■■WtB {di-ghe) n. f. (provenc. bordiga). En-
ceinte de dales sur le bord de la mer pour prendre
on garder du poisson.
■BBBCBB n. f. Ce qui borde, sert d'ornement :
bordure d'un tableau; bordure de flevrs, de gazon.
Ligne de longnes pierres au bord d'un trottoir, du
cdte de la ehaussee. Bordure dun bois, sa lisiere.
Bias. Piece honorable. (V. la planche blason.)
— ■ ■ n. m. Chim. Corps simple solide, cristalli-
aable et noiritre, se rapprochant du carbonc.
■•■BAJL, B, Atrx adj. (de Borie). Du nord :
p6le bortai; aurore boriaie.
mm m mx (rf) n. m. Poit. Vent du nord. V. Part. hist.
B4BABB adj. et n Qui ne volt que d'un anil ou
qui a perdu un ceil. Fig. Mai tenu et pen sur : mai-
svm borgne; cabaret borgne. P&ov. : Troquer mem
esWvari fewgM nil ■ m aveagle* echanger une
chose defectueuse centre une autre plus defectueusc
encore. Jkm wymwmm dee aveegles lea bwp w
mm mt rm b rn, parmi les incapables les gens mediocres
bnllent.
m+twamwumu (gnt+e) ou bbbbxb n. r. et adj.
Penuae borgne : une borgnesse, une borgne.
••■M n. m. Voile dont les musulmancs se cou-
vrent jusqu'aux yeux.
■•■ill, B n. et adj. Ouvrier. ouvriere d'une
bouiUere : un borin; une ouvriere borine.
n.m. Extraction de la houille dans
7 — BOS
le nord de la France. Ensemble des ouvriers d'une
houillere. V. Part. hut.
BOBIQfJB adj. m. Se dit d'un acide forme de bore
et d'oxygene : V acide borique est un antiteptique.
BOBLAfllR (sf) n. f. Genre de vers nemertiens, de
la Mediterranee.
BOBRA6B n. m. Limitation des Mens ruraux par
des bornes. Cabotage tres r6duit-
BBBJfB n. f. Pierre ou autre marque qui s*parc
un champ d'un autre. Pierre enfon-
cie A Tangle d'un mur, sur les c6tes
d'une porte, etc., pour les preserver
du choc des vehicules. Serre-fllpour
etablir le contact electrique. Borne
kilomitrique , pierrc qui, sur les
routes, indique les distances kilo- 'J
metriques. PI. Frontiere : bornes *
d'un empire. Llmite : bornes de I'u-
nivers; bornes de Vesprit humain. Boro« kiiom*tnqu«.
Dipasser les bornes, au fig., aller au dela de ce qui
est convenable. Syn. limits, terms.
BBBJVB, B adj. De peu d'6tendue, limits Fig.
Esprit borni, peu intelligent. Ant. llllMiiei large.
BBBtWB-rOWTAlHTE^W-n*) n . f. p e tfte fontainc
en forme de borne. PI. des bornes- fontaines.
BOBJVBB {ni) v. a. Mettre des bornes. Limitcr.
Fig. Moderer : borner aes disirs.
BOB1VOYBB [noi-ii) v. a. (pour borgnoyer; de
borgne. — Se conj. comme aboyer.) Viser d'un oeil en
fermant l'autre, pour s'assurersi une ligne est droite,
si une surface est plane. Tracer une ligne droite avec
des jalons a l'aide du memo pi*ocede.
BOBUSACI MTBBB (bo-ra-ji-ni) on BOBtRAGlIVA-
CBBM (6o-ra, »i) n. f. pi. Famtlle de plantes dicnty-
l^dones, ayant pour type la bourrache. S. une bor-
raginie ou borraginacie.
BORT (bor) n. m. Tissu de laine, de nature gros-
siere.
{bos-ko, o-te) adj. et n. Pop. So
dit d'une personnc petite et bossue, un peu bossuo.
BOBNIA||t7B [bo$) 0U BO AN! EX, Bit NB {bosui-
in, t-ne) adj. et n. De la Bosnie.
■ONPBORB (bos) n. m. Etroit espace de mer rcs-
serre entre deux terres : le Bosphore de Thrace.
BOSQIBT Ibos-kt) n. m. Petit bois. Touffe d'arbres.
BBM0AC2B (bo-sa-je) n.m. (de bosse). Archil. Partie
laissee comme orne-
ment ou pour etrc
taillee.
BOMB(6o-se)n.f.
Grosseur c'ontre na-
ture au dos ou a l'es- I
tomac. Bnflure. Ele- I
vation arrondie. Re- |
lief. Ornement en re- j
lief. Figure sculptee
ou moul«e pour
s'exercer k dessiner d'apres nature : itudier daprfs
la bosse. Protuberance du crane, consideree comme
indice'd'un penchant, d'une aptitude. Ccttc aptitude :
avoir la bosse du commerce, du dessin. ■•■de-bowie.
V. ce mot. Ant. Cavlle, ereus, enfoHceMeai.
BBMABLAOB (bo-ae) n. m. Travail en bosse sur
la vaisselle : travailler en bosselage.
BOMRLBB (bo-$e-li) v. a. (Prend deux / do van t
une syllabe muette : je bosselle) Travailler en bosse
la vaisselle, etc. Deformer par des bosses. Me »•«-
seler v. pr. Etre deform* par des bosses.
BOS0BU.B (bo-st-le) n. f. Nasse pour pecher I'an-
guille.
BOHMBLLBMEIIT (bo-si-U-man) n. m. Action de
bosseler. Son resultat. (On dit aussi bosselurb)
BO00BMJBB Ibo-se-lurre) n. f. ResulUt du tra-
vail en bosse. Etai d'une surface sem^e de bosses.
BOASBMA2V (bose) n. m. (allem. boot, bateau,
et mann, homme). Autref., sous-offlcier de marine
charg6 do veiller aux ancres, aux cables et aux
bouses.
BOfiMBR (bo-si) v. a. Retenir, fixer au moyen do
bosses un cordage ou une chalnc : boxscr une ma-
nariurc. Boster une ancre, passer scs bosses.
BOMBTTB (bo-tuf-te) n. f. (de bosse). Ornement
en sailUe des deux c6tCs d'un mors de cbeval.
BOMMOIB (bo-soir) n. m. (de bosse). Mar. Piece de
bois ou de fer qui supporte l'ancre. Sorte d'arc-bou-
Digitized by VjOOQlC
BOS — 1
tent auquel on impend une cmbarcatlon en dehors
du navire. (On dit aussi portbmantraij.)
BOfMC (bo-su), B n. et adJ. Qui a une bosse sur le
doi ou lur le ventre, par suite d'une deformation de
la colonne vertebrale ou du sternum. Rire comme
un bossu, rire aux eclats.
BOBflUBR (bo-su-i) v. a. Defonner accidentelle-
ment un objet par des bosses : bossuer un casque.
On dit aussi bosselrr.)
BOHTAlVCll (bog-tan) n. m. (turc bostatulji). Garde
du serail. ,,..»,
BOSTON (bos) n. m. (de Bos/on. n. de ville). Jeu
de cartes qui se joue a quatrc et avec 52 cartes.
Sorte de dansc.
BOHTOIflVBR (bog-to-ni) v. n. Jouer au boston.
Danser le boston.
BOMTRYCBB {boi) n. f. Genre de coleopteres
qui vivent dans le bois mort, et dont plusieurs cs-
peces sodI fran?aises.
BOT (60), B adj. Sc dit d'une dlfformite" du pied, de
la main, causae par refraction de certains muscles :
pied bot, main bote. N. m. Pied bot, Personne qui a
un pied contrefait : Byron itait pied bot. PI. des
pie as bots. , . . ,
BOTA1VIQITB n. f (gr. botanikt; de botanf, plantc).
Science des vegetaux. Adjectiv. Qui a rapport a eette
science : jardin botanique.
BOTAMIQl BMBXT (ke-man) adv. Au point de
vue, ou d'apres les regies de la botanique.
BOTAXISBR (zi) v. n. Herboriser.
BOTAJV10TB (nis-te) n. Qui s'occupe de botanique.
Qui est verse dans la botanique.
■OTHRIOCEPHALK n. m. Genre de vers ces-
todes, parasites des animaux vcrtebrea: le bothrio-
cAphale, qui atteint jusqu'a 10 metres de long, est le
plus grand ver rubani parasite de I'homme.
BOTTB (bo-te) n. f. Assemblage de cboses de me'me
nature llees ensemble : botte dasperges, de fleurs.
BO I M B (bo-te) n. f. Coup de fleuret ou d'epee. Fig.
Porter, pousser une botte d quelqu un, lui poser a
l'improviste une question pressante. embarrassante.
BOTTB (bo-te) n. f. Outre, sorte de ton- -
neau. Chaussure de cuir qui enferme le
pied et la jam be : bottes a I'ecuycre, de
chasse. PROV. : Avoir sin feta sfmmm •«■
bottes. avoir des ressources, etre riche.
A propos de botte*. sans motif raison-
nable, hors de propos.
■OTTELAQR (bo-te) n. m. Action de
botteler : le bottelage du foin, de la paille. Botu
ROTTEl.BR (bo-te-U) v. a. (Prend
deux I devant une svllabe muette : je bottelle.) Lier
en bottes : botteler des radis, du foin.
BOTTBLBTTB (bo-te-lt-te) n. f. Petite botle : hot-
telette doignons, de carottes.
BOTTBLBHR. KVmK(bo-te, eu-ze) n. Qui bottelle.
BOTTELOIR (bo-te) n. m. ou BOTTBLEUMB
(bo-te-leu-ze) n. f. Machine a botteler.
ROTTER (bo-ti) v. a. Pournir de bottes : hotter un
regiment de cavaierie. Mettre des bottes : hotter un
chasseur. Singe bolti, petit homrne contrefait ou ridi-
cule. Bo hotter v. pr. Mettre ses bottes. Ant. Be-
botter.
BOTTBR1K (bo-te-rt) n. f. Atelier, boutique, mar-
chandises ou commerce du botticr : fonder une bai-
lerie.
BOTT1BR (bo-ti-i)n.m. Qui fait ou vend des bottos.
BOTTI1AOIV (bo-ti, 11 mil.) n. m. Petite botte
d'herbeg ou de legumes : bottillon doseille, dipinartls,
BOTTIN (bo-tin) n. m. (du n. de ~
son editeur Botlin, administraieur
fran^ais, 1764-1863). Almanach, an-
nuaire du commerce et de l'indus-
trie, de l'administration et de la ma-
gistrature : consuiter le bot tin.
BOTTIltB (bo-ti-ne) n. f. Chaus- BoUim.
sure montante, a boutons ou aelastiqucs. Petite botte.
BOI7C (bouk) n. m. (germ. bukk). Male de la chevrc.
Bene eniMaire, bouc que les Juifs, a la fete des
Expiations, chassaient dans le desert, apres que le
grand pretre 1'avait, avec des imprecations, charge
de toutcs les iniquites du peuple. — On d£signait
cet animal reprouv* sous le nom de Azazel, mot ht v -
breu qui signifle emissaire ou renvoyt. Le mot bouc
tmissaire eut devenu proverbial pour designer une
iui puBcr a
>arrassante.
- r» 1 ^
I
isetlle.dc'pinartls.
Ss»
I _ BOU
personne sur laquelle on fait retnmber toutes le*
fautes et qu'on accuse de
tous les malheurs qui arri-
vent.
BOVCACE n. m. Bot.
Syn. de anis.
BOIICA1V n. m. (du ca-
ralbe boucaroui). Lieu oil
les lndiens d'Amerique fu-
ment leurs viandes ; gril ser-
vant a eette action. Fam.
Bruit, vacarme : e'est un ^kL. '
boucan d ne pas s entendre. BOUC -
BOUCAM ACIB n. m. Action d'exposer des viandes
ou des poissons a la fumee pour les faire secher.
BOVCAJfBR (ne") v. a- (de boucan). Pumer de la
viande, du poisson. Faire la chasse aux booufs sau-
vages.
BOUCANlBR (ni-4) n. m. (de boucan). Nom sous
lequel on designait dos aventuriers qui. aux xvr* et
xvir siecles, chassaient les booufs sauvages en Amc-
rique. pour en avoir les peaux dont ils faisaient grand
commerce, (lis se transformerent en pirates, en cor-
saires ou en flibustiers.)
BOIICARO n. m Terre odorante et rougeatre.
dont on fait des vases poreux. (On dit aussi rucaro
et bocaro.) _ .
BOKCABSllt (ka-sin) n. m. Sorte de futaine, d e-
toffe de coton pour doublure.
BOHCAV (kd) n. m. (du gasc. bouco, bouche). En-
tree d'un port.
BOtVCAUT (kd) n. m. Tonneau oil Ton met des mar-
chandises seches : morue en boucaut; sucre en boucan t.
BOCCHACUB n . in. .JR_
Action debouchcr: ^PpW flf%
le bouchage de* bou- jg||
teilles. Ce qui sert Mj& /jf^SSSsM ^B \
k boucher : bou- r\7^i// aSfiBBBB*. 1
chage solide.
BOVCBARBB v ^/ B^harHw. LM
n. f. Marteau k tete ~ ***•
decoupee en pointes de diamant, utilise par les tail-
leurs de pierre. Rouleau de metal pour les bitumiers.
ROICHARREH (rf«?) v. a. Travailler avec la bou-
charde.
BOIICHB n. f. (1st. bucca). Cavite qui, chez I'homme,
s'ouvre k la partie inferieure de la face entrc les deux
machoires, recoit les aliments et donne passage h
la voix. En parlant des
animaux, se dit des
beles de somme et de
trait : bouche d'un
bceuf, dun cheval. On
dit aussi : la bouch*'
d'un saumon, d'une J
carpc, dunegrenouille.
Bouche close, silence.
Ouvrir la bouche, par-
ler. Provisions de bou-
che, vivres. Faire venir
Veau d la bouche, exci-
ter le ddsir. faire la
petite bouche, le diftlcile, le dugouts. La deegsc aur
cent bouches, la Renommee. Fig. Considercc par rap-
port a la nourriture qu'elle consomme : [aire sortir
dune ville assiegie les bouches inutiles. Ouverture :
la bouche d'un canon, dun four. Bouche 4 few,
piece d'artillerie. Bonrhe sle ehalenr. ouverture
au moyen de laquelle la cbalcur se communique.
PI. Embouchures d'un fleuve : leg bouches du Nil. du
Rhdne, etc #>
ROl'CHE, B adj. Fermd, obstrui : trou mal bou-
cht. Fig. Sans intelligence : enfant bouchi. Temps bou-
che", temps couvert.
BOl'CHBB (chi) n. f. Ce qu'on met de nourriture, en
une fois, dans la bouche. Petit vol-au-vent qui varie
de nom. suivant les garnitures qu'il contient : bouche'e
aux huttres, a la financiere, d la reine, etc. Pdtiss. Pe-
tit four- Manger une bouche'e, faire un repas rapid e
et leger. Fig. Ne faire qu'une bouche'e de, exeeuter ou
vaincrc tres facilement.
ROICHEHEXT (man) n. m. (de boucher). Repara-
tion des enduits, dans les murs d'une construction.
BOICHBR (chi) v. a. (du vx fr. bourche, faisceau
de branrbages). Fermer une ouverture : boucher une
DcfiU
Pal tl
Anrijfjdjilts
Digitized by VjOOQ LC
BOU - l
tenttre, une bouieille. Barrer, obs truer, interceptor :
bouche r un pa ssage, la rue. Airt. MkMfbtr.
MMJCBBK (cm) n. m. Qui tue let bcstiaux et
Tend leur chair crue en detail. Fig. Homme sangui-
naire. Pom. Chirurgien ignorant, maladroit.
. f. Femme d'un boucher.
■IB (ri) n. f. Lieu ou se vend la viande
an detail. Commerce de boucher. Fig. Massacre,
tuerie. carnage. Mener des troupes d la boucher ie, a
une action ou elles doivent perir.
B4MCBBT** (A) loc. adv. Se dit den vases pla-
ces lea una sur lea autres. 1'ouverture en bas.
MftCCBB-TROl n. m. Personne on objct qui ne
sert qua combler une place vide, a flgurer, a faire
nombre. PI. des bouche-trous.
MMJCBJOIH n. m. (de hour her v. a.). Plaque dc
fermobile, qui sert k termer la bouche d'un four.
■•CfTMMr n. m. (du vx fr. bouse he, faisceau de
branchages). Ce qui sen a boucher en general : bou-
ckonde toil*. Specialem. Morceau de liege ou de verre
prepare pour boucher une bouteille, un flacon.
Brancbe de verdure ou d'arbre. qui sert d'enseigne
a un cabaret; le cabaret meme. Poignee de paille
tortille*. Liege adapts a une ligne de pec he et fai-
sant offlee de flotteur. Jeu qui consicte a (aire tom-
ber dans certaines conditions (avec un palet ou avec
une bille de billardj un bouchon supportant des
pieces de mon naie.
■•€€■•» n miDIT (cho-ne-man) n. m. Action
de bouchonner : le bouchonnement des chevaux est
favorable a leur sanU.
j (cho-ni) v. a. Frotter avec un bou-
chon de paille ou de foin pour enlever la sueur ou
la malproprete' : bouehonner un chevaL
MMCMNVXIBBI (cho-ni-i) n. m. Qui fait ou vend
des boucbons de liege.
MCCI9T (cAo) n. m. Pare a moulct et autres
coqnillage s. (On dit aussi bucbot.)
BtCCBtnm n. m. Celui qui s'occupc de la
reproduction des moules au moyen de bouchols.
MICHCmi n. f. Uaie vive.
MM. CUt n. t (lat. buccula). Gros anneau dc fer
on Ton passe un cable, etc. Anneau ou rectangle
de metal, avec traverse, portant un ou plusieurs
millions. Agrafe : bou-
fle de eeinturon. Bijou
que les femmes portent
sua oreilles ; boucles en majm »
brillants. Spirale de ^n&rm*& *
cheveux frises : boucles
undoy antes. Grande
courbe d'un cours d'eau.
Loc. fam. »• m tw r r t la
kMek, Se priver, etre
prive de manger.
boucler des guAres, une valise. Mcttre en boucle :
boueler des cheveux. V. n. Etre en boucles : ses che-
reux bouciemt. Bomber, en parlant d'un mur. Ant.
E (kU-te) n. f. Petite boucle.
\ (kli-4) n. m. (du vx fr. boucle, bossc)
Rempart portatif de mltal, d'osier recouvert dc
peau, etc., que les guer-
riers d' autrefois portaient
devant eux, au bras gau-
che, pour parer les traits
ou les coups de rennemi :
rtrtaines ptuplades sou-
rage* se strvent encore de
boucliers. Levee de bou-
eliers, revolte. insurrec-
tion armee. Pig. Defen-
■rur, defense, appui : le
bouelier des lois. Appareil protecteur mobile, ser-
vant dans le percement des souterrains.
MMMftBlf/CB (bou-4i-ke) adj. Qui a rapport au
bouddhisme.
■KfHiMB (bou-dis-me) n. m. Religion fondee
par Bouddha (Inde, Chine, Japon, Thibet, Turkes-
tan, etc.). V. BoroOHs {part, hist.)
MMBMHBTB (bou-dis-te) n. Sectateur de la reli-
gion du Bouddha.
", (A i v. n. Temolgner, lalsser voir du
Bouelier.
9 — BOU
d6pit. de la mauvaise humeur, par son silence, ses
actions, l'expression de sa physionomle. Au jeu de
dominos, ne pas jouer parce qu'on n'a pas le d6
qu'exige la pose. V. a. Bowler quelqu'un, lui mar-
quer du mecontentement.
BOllBRIE (rf i n. f. Action de bouder. Etat de
quelqu'un qui boude : la bouderie est Carme des faibles.
MM»Bliss 5 Bt:SB(eu-se)adj. etn.Quia l'habitude
de bouder. Qui marque la bouderie : mine boudeuse.
MMBItV n. m. Boyau rempli de sang et de graisse
de pore assaisonnes. Spirale d'acier, de fll de fer :
ressort d boudin. Sen oiler en eavtde boudut, echouer,
aller a neant. Moulure demi-cylindrique. Fusee avec
laquelle on met le feu a une mine. Saillie interne
de la jante des roues d'un vehicule destine a rouler
sur des rails, et qui le maintient.
MtUBIlVAGB n. m. Action de boudiner le fll de
lin ou de soie.
MM'BUVB n. f. Bosse des lames de verre pour les
vitraux d'ornement.
MM'BINBK (ni) v. a. Tordre legerement le fll de
lin, de soie, de laine, avant de le mettre en bobine.
■OrBIXIBMB n. f. Petit entonnoir pour faire
des boudins ou des saucisses.
BOl'MOl n. m. Ancieune monnaie algericnnc
qui valait 1 fr. 86 c. PI. des boudjous.
MMIBOIR n. m. (de bouder). Petit salon de dame
orne avec elegance.
BOUB (bou) n. f. Pousslere des rues et des chemlns
detrempee d'eau. Fig. Abjection : Ame de boue. Trai-
ner dans la boue, vilipender. Se trainer dans la boue,
s'avilir. Tirer quelqu'un de la boue, d'un etat abject.
Mortier de terre. N. f. pi. Limon que deposent cer-
taines eaux minerales.
MMTBB (bou-4) n. f. Appareil flottant, indiquantla
route en mer, ou marquant un Obstacle. Bouee lumi-
neuse, bouee portant
un feu. Bouie sonore,
bouee portant une clo-
che que le mouvement
de 1 eau fait sonner.
Bouie d sifflet, bouee
munie d'un appareil
siffleur actionne par
des soupapes que le
mouvement des eaux
ouvre ou laisse se re-
fcrmer. Bouie de sauvetage, appareil flottant que Ton
jette k une personne tombee a 1'cau. Bouie de corpx
mort, bouee flxee au corps mort, dont elle indique
la place aux navires qui viennent en rade.
BOUBUR n. m. Qui est charge de l'enlevement
des boues, balayures et ordures dans les villus.
BOUBUX, BVMB (eu, eu-ze) adj. Plcin de boue :
rhemin boueux; sou Hers boueux.
BOVPPA1VT (bou- fan), B adj. Qui boufle, qui est
comme gonfle : cheveux bouffants ; mane he bouffante.
MMJPPAFfTB (bou-fan-te) n. f. Petit panier qui
servait a faire bouffer les jupes.
MI-fioM -far-de) n. f. Poi». Grosse pipe.
(bou-fe) adj. (ital. buffa). Bouffon : Optra
bouffe. N. m. Chanteur qui rempli t un role boufle.
MMJPFBB (bou-fi) n. f. (de bouffer). AcUon subite
et passagere d'un corps leger qui se porte en masse
vers nous : bouffie de vent, de fumee. Air qui sort
dc la bouche : bouffie de vin. Fig. Mouvement subit
et passager : bouffie dorgueil, de ginirositi.
BOurrBls (bou-fi) v. n. (de bouf, onomatoptfe).
Exprimer sa mauvaise humeur en se gonflant les
joues. (Vx.) Se gonfler : cette itoffe bouffe. Pop. Manger
avec avidite. Manger. Activ. : bouffer de la viande.
BOVPFBTTB (bou-fi-te) n. f. (de bouffer). Noeud
dc ruban. Petite houppe de laine, de soie, etc.
BOVPPI (6ou-/l), B adj. Plein, gonfle : visage boufR ;
bouffi dorgueil. Fig. Style bouffi, style enfle. ampoule.
Tmmvmu(bavrfirYr. a. Enfler, gonfler : I'hydropisie
bouffit le corps.Y. n. Devenir enfle : visage qui bouffit.
BOLFFIUMLBB (bou-fi-su-re) n. f. Enflure : la
m or sure de la vipire ditermine la bouf fissure. Fig.
Vanite extreme. Bouffissure de style, desprit, enflure,
pretention.
BOUTFOlf (bou-fon) n. m. (ital. buffo, chose bouf-
fonne). Acteur d'un comique bas. Personnage grotes-
que que les rois entretenaient aupres d'eux pour s'amu-
ser de ses faceties. Servir de bouffon, servir de jouet.
Digitized by VjOOvI
BOU - 1
BOCFFOIT, OliMB (bou- f on, o-ne) adj. Plaisant,
facetieux, d'un comique baa : esprit, discourt bouf-
fon. Syn. bdrlmque.
BO Iirr o iWB B (bou-fo-ni) v. n. Fairc le bouffon.
BOIJFFOIVlfBHIB (bou-fo-ne-rt) n. f. Ce qu'on fait
ou ce qu'on dlt pour exciter le rire. Plaiaanterle, facetie.
BOGBB n. m. Petit cabinet. Logement malpropre,
taudia. Partie la plus renflee d'un tonnoau. Convexity
dea baux d'un pont de navire. Coffre qui servait, au
moyen age, pour le transport des v£tements, etc.
BOUBBOIR (joir) n. m. (de bougie). Cbandelier
porta tif, baa, muni d'un plateau
avec manche ou anneau pour le
aaiair.
BOUBBR (it) v. n. (Prend un
r muet apres le g devant ado:
il bougea, nous bougeons) Se
mouvoir, remuer. V. a. Changer
de place : bouger des livres, ties
vieubles.
*\
i
BOUUBTTE ( U-te) n. f. (de
bouge). Sac de cuir, gran do bourae, petit coffre de
voyage.
BOUCllE (;'f) n. f. (de Bougie, v. d'Algerie d'ou
Ton tirait beaucoup de circ). Chandelle de cire ou de
sparine, a mecbe tressee. Chir. Appareil en forme
de cylindre em ploy 4 comme aonde.
BOUCHER (ji-4) v. a. (Se conj. comme prier.)
Paaaer le bord d'une dtoffe eoupee aur la circ d'une
bougie allumec pour empeoher l'effllage : bougier du
drop, du taffeta s.
BOUttOlV, BXHTB {o-ne) n. Qui bougonnc souvent.
BOl'ttONXBR (gho-nd) v. n. Fam. Murmurer,
gronder entre aea dents.
BOUBRA1V n. m. Toile forte et gommce.
BOUI-BOCI n. m. Pop. Theatre, concert d'ordrc
inflrieur. PI. dea bouis-oouis.
BOIILLAIAIIHE (bou, 11 mil., a-bt-se) n. f.
Meta provencal, compose de poissons cuits dans de
l'cau ou du vln blanc, re love d'ail, de persil, de sa-
fran, de poivre, de laurier. etc.
BOMLLABE (bou, 11 mil.) n. m. Action de faire
bouillir.
BOUllAAMOlf (bou, 11 mil., e'-zon) n. f. Fermen-
tation de la biere, du cidre, etc.
BOMLLA1VT {bou, 11 mil., an). B adj. Qui bout :
huiie bouillante. Fig. Vif, ardent jeunesse bouillantr.
BOUILLE [bou. II mil.) n. m. Vase a groaae panac
pour transporter le lait. (Syn. bertiie ) Perchc pour
troubler l'eau. Morceau de cbarbon de terre. Hottc
de bois pour la vendange.
BOUILLBB (bou, 11 mil., e~) v. a. Troubler l'eau
avec la bouille.
BOU1LLBB1B {bou, 11 mil., e-ri) n. f. Distillcric
d'eau-de-vie.
BOU1LLBUR (bou, U mll.)n. m. Distillateur d'eau-
de-vie. DouiUeurde cru, proprietaire qui distille son
ftropre marc, sea proprea fruits. Techn. Annexe de
a machine a vapeur ou l'eau entre en ebullition.
■OCILLI (bou, 11 mil.) n. m. Viande cuite dans
l'cau pour faircdu bouillon: bouillidebaeuf, demouton.
BOUlLLIB (bou, 11 mil., f) n. f. Aliment compost
do lait ct de farine bouillis ensemble. Pate a papier,
a carton. Fig. etfam. Bouiltie pour les chats, peine
sans profit. Chose indigeste. Chose peu intelligible.
BOUILLIR (bou, //mil.) v. n. (Je bou*, tu bow,
il bout, nous bouillons, vous bouillex. Us bouil-
lent. Je bouillais, nous bouiUions. Je bouillis, nous
bouilllmes. Je bouillirai, nous bouillir ons. Je bouil-
lirais, nous bouillirions. Sous, bouil-
lons, bouillez. (Jus je bouille, que
nous bouiUions. Que je bouillisse,
que nous bouillissions. Bouillant.
Bouilli. e.) Btre en ebullition : l'eau
tout a 100 degris. Fig. : bouillir de
colire. La tite bout, on est excite,
enflamme. Fam. Faire bouillir la
marmite, pourvoir a la subsistence.
BOUILLOIRE (bou, 11 mil.) n. f.
Vase de metal pansu pour faire bouillir de l'eau.
BOUILLON (bou, 11 mil.) n. m. Aliment liquide
qu'on obtient en faisant bouillir dans l'cau de In
viande, dea llgumes ou hcrbes : bouillon yrus,
mui'ivc. Bulle qui s'61*ve a la surface d'un liquid*-
bouillant. Onde tumultueuse dun liquide sVchappant
»*»« fo^A . femt sort d gros houillnm. Pli bouffant
BooUloir*.
avec force :
) - BOU
d'une etoffe. Bxcroiasance de chair dans une plaie.
Restaurant ou Ton ne donnait primltivement que du
bouillon. Ensemble d'exemplaires invendus de livrea
ou de journaux. Bouillon de culture, bouillon de
boeuf ou de poulet prepare comme milieu de culture
bacteriologique. Fam. Boire un bouillon, subir une
perte. Bouillon d'onze heures, breuvage empoisonne.
Bouillon pointu, lavement.
BOUILLON-BLANC (bou, II mil., blan) n. m. Nom
vulgaire d'une eapece de molene dont lea flcure sont
pectorales. PI. des bouillons-blancs.
bouillonnant (bou, 11 mil., o-nan), B adj. Qui
bouillonne.
BOUlLLONNBMBIfT (bou. II mil., b-ne-man) n . m .
Etat d'un liquide qui bouillonne. Fig. Agitation,
effervescence.
BOUILLONNBR (bou, II mil., o-nl) v. n. SVIe-
ver en bouillons. Fig. S'agiter, fermenter.V. a. Faire
des bouillons a : bouillonner une robe.
BOU1LLOTTB (bou, 11 mU., o-te) n. f. Recipient
metallique que Ton remplit d'eau
bou ill ante et qui aert a chauffer
lea wagons, lea volt urea, etc. Pe-
tite bouilloire. Jeu de cartes, sorte
de brelan.
BOUILLOTTBR (bou, II mil., _, .„
o-ti) v. n. Bouillir doucement. Bomiiatu.
BOUJARON n. m. Mar. Petite mesure de 6 cen-
tilitres, representant la ration de tafia distribute aux
marins. Contenu de cette mesure.
BOULAIB (If) n. m. Terrain plant* de bouleaux.
BOULANBB n. f. Metier ou commerce de bou-
langer. Bois de boulange, bois pour chauffer le four.
BOULAN6BABLB (ja-ble) adj. Qui peut etre bou-
lange ou petri : farine boulangeable.
BOULANBBR (ji\ EBB n. Qui fait et vend du
pain. N. f. Sorte de danse.
BOULAKttBR \(jf\ t. a. (Prend un e muet apres
le g devant a et o : il boulangea, nous boulangeons.)
Petrir du pain et le culrc : boulanger de la farine.
BOGLANCEBIB (rf) n. f. Fabrication et com-
merce du pain. Le lieu ou il se fait, ou il ae vend.
BOIXBEXB ou BOE.BB1VB
n. f. Terre argilo-aablonneuse.
BOCLE n. f. (lat. bulla). Corps
sphcrique. Boule noire, celle qui
exprime le rejet dans un scrutin.
Boule blanche, celle qui adopte.
Boule rouge, celle qui, dans un
examen, exprime une note inter-
mediate entre bien et mal. B*ule
de Dtfpiasix, ballon servant a faire <
des signaux dans les ports. Loc.
adv. A iMMile *■«. precipitam-
ment. (On dit aussi ▲ iji. ou k bou-
i.evi'e.) PI. Jeu qui so ioue avec
des boules : jouer aux boules.
BOILB n. m. Mobil. V. boi'mjc. „_.
BOVLBAV (16) n. m. Genre de «""••«.
cupuliferea betulees, comprenant dea arbres a boia '
blanc, des pays froids et temperes : on extrait du
bouleau un goudron qui donne au cuir de Bussie une
odeur caracteristique.
BOULE-BB-lfBIBB (nb-1e) n. f. Nom vulgaire de
la viome obier. PI. des boules-de-neige .
BOlXBDOtlCB (ghe) n. m. Variete de dogue a ma-
choires proeminentes, phis petit
ct plus feroce que le grand dogue.
BBIILBB Ut) v. n. Rouler
comme une boule. Bouler les
cornes d'un taureau, garnir l'ex-
tremite des cornea de boules de
cuir. Pop. Bnvoyer bouler, en-
voyer promener, repousser.
■OCLBT (It) n. m. Sphere de
fer dont on cnargeait les canona.
Peine infamante qui consistait"
h trainer un boulet de 8 livres « ._.
attach* a une chalne de 2-.80 de Bo-todogM.
long : la peine du boulet fut supprimie en 1857. Fig.
et fam. Personne a charge, chose trea ennuyeuse :
trainer son boulet. Jointure de la jnmbe du cheval
au desgus du paturon. (V. la planche chkval.)
BOILRTB, B adj. Art vtttr. Se dit du cheval qui
a lo boulet d^placr en avant.
Digitized by
Google
BOU
6 (JeWe) n. f. Petite boule. Petite boule
de pate ou de chair hachee. Fig. et fam. Bevue.
BMMXBTTRB n. f. Btat d'un cheval boulctc.
BBILBIX, BIBB (ted, eu-xe) n. Cheval, jument
courts, trapus, propres aux travaux de fatigue.
BMLBVABB OU MCLBVABT (var) D. TO.
Autre/., terre-plein d'un rempart. Auj., promenade,
large rue plantee d'arbres. r t^. Place forte : cette
tiile eat le boulevard de V Italic. Protection : la jus-
tice est le boulevard des Etat*.
MCLBVABBBB (a¥) v. n. A Paris, flaner sur les
grands boulevards.
BM.LETABB1BB (di-4), ERE n. A Paris, per-
sonne qui frequente les grands boulevards. Adj. Qui
a rapport a ces personne*, aux boulevards : I'esprit,
r argot boulevardier.
BOIXBTBBUIAMT lver-*an). B adj. Qui trouble,
bouleversante*.
r (ver-te-man) a. m. Trouble
bouleverse : nouvelle* I
violent : agitation, grand desordre, au pr. et au flg.
BBCa.BVBRBBR(w i Tsi<<) v. a. Mettre en grand de-
sordre : bouleverter une bibliotheque. Agiter violem
ment, miner, abattre : bouleveraerun Etat. Fig. Trou-
bler, emouvoir violemment : oou/ecerser le cteur,
t esprit.
BMCLSrVCB (A LA OU A) loc. adv. V. BOULK.
MC tUOl (li-£) n. ra. Appareil analogue a 1'abaque,
eomprenant des tringles de fer sur lesquelles sont cn-
fileea des boules et qui sert
k apprendre aux enfants les
premiers elements du cal-
cuL (On dit aussi boulikr
comptbox.) Filet. (V. ho-
lds.) Pot de terre pansu et
r+rrrr+rrA I
rr<r€r*rrr
1
(tnt) n. f.
(gr. bout, bceuf, et limos,
faim). Faim insatiable et produisant, quand elle n'est
pas satisfaite. des especes de def alliances.
BBHIRI^CE adj. Qui a rapport a la boulimie :
gostrite boulimique. N. Personne atteinte de bou-
limie.
BBtTLIB n. m. Trou on pot de colombier pour
fain? nicher les pigeons. Conttr. Trou fail dans un
mur pour supporter les echafaudages. Piece de bois
scellee horizon ialement dans un mur, pour soutenir
le plancber d'un echafaudage.
BOCLIMB n. f. Mar. Corde amarree vers le milieu
de ehaque cote (Tunc voile, pour lui faire prendre le
vent le mieux possible.
BtCLlXBB (ni) v. a. Haler avec la bouline : bou-
liner une voile. V. n. Naviguer a la bouline. Fam.
Marcher en pietinant.
BOCLIMOBtllf n. m. (angl. 6010/, boule, et green,
vert 1. Parterre de eazon.
BOfLlXCiCB (lin-gke) n. f. Petite voile du haut
du mat.
BOIXJXIER (ni-e), BRB n. et adj. Qui navigue
a la bouline.
BM»i:iJLB(6ou-/f)ouB*l?a,E n. m. Mcuble incruste
decaille, d'or et dc cuivrc, a rimitatiou dc ccux de
lcb^ninte Boulle.
BOl'LBIR n. m. Instrument de macon pour re-
mncr la chaux, le morticr.
mmKIMB n. m. Cheville de fer qui a une tele a un
bout et une fente ou un pas de vis a l'autre pour rc-
cevoir une clavette ou un ecrou.
. BBCLBtfXBR (lo-ne) v. a. Fixer
avec un boulon. —
mmmtMVf bttb (/o, o-te) adi. DoaI «»-
et n. (rad. boule}. Se dit familicrement pour Gros,
gras et ro nd.
wm*dU9TWKm(lo-tt"f v. n. Pop. Vivotcr doucement.
sans ambition. Prospercr doucement : pa boulotte.
V. a. Manner : bonlotter son pain.
BBCLCTBftR n- f. Rcjeton qui pousse sur la racine
d'un arbre.
BfBtTBflBBaAMG ou BOOMBRAJf CJ bou-me-rangh)
n m. Chez les A us ir aliens, arme de jet faite dune
lame de bois dur et courbe.
BOCBjlB n. f. Syn. anc. de Detroit.
BBOB/IBB (*<?) v. n. Se dit de betes qu'on a fait
venir par force a la bouche du terrier : faire bou-
quer un renar d.
BBCO/UBT (Are) n. m. Assemblage de fleurs ou de
certaines choses iiecs ensemble : bouquet de diamants,
UouquaUn.
1 - BOU
de persil, de thym, etc. Bouquet d'arbres, tres petit
bois. Fig. Parfura agreable du vin. Piece qui ter-
mine un feu d'artiflce. Couronnement. conclusion.
Poesie galante : bouquets a CMoris. Cadeau de fete.
Fam. Cest le bouquet, e'eet le plus fort, ce qu'il y a
de mieux.
BOUQCBT (kit) n. m. Bi$t. not. Orosse crevette
qui devfent rose par la cuisson. Lievre, lapin male.
BOUQIBT (ki) n. m. Maladie pustuleuse particu-
late aux moutons et aux chevres.
BOC<*l7BTIER iti-4) n. m. Vase a fleurs.
BOCQfJBTlERB n. f. Marchande de bouquets,
de fleurs naturellcs.
BOUQIIBTIN n. m. (dimin. de boue ou vonu dc
bouc-ettain, bouc des ro-
chers). Genre de mammi feres
ruminants cavicornes, eom-
prenant des chevret des raon-
Ugnes a comes enormes et ,
noueuscs.
BOti«i:ilf (kin) n. m.
Vieux bouc. C^raet 4 bow.
«■«!■• embouchure flxce k
une come de boeuf evidce en
cor de chasse.
BOV^fJIlt (kin) n. m.
Vieux livre dc peu de valeur.
BOVQVINBB (ki-nt) v. n. •
Chercher ou consulter dc
vieux livres.
BOVQC1BBR1K (ki-ne-ri)
n. f. Commerce du bouquiniste. Manie dc bouquiner.
BOUOiixeiR, BlisjB (ki, eu-ze) n. et adj. Qui
aime a Douquiner. Amateur de vieux livres.
BOlOUinriMTE (ki-nis-te) n. m. Qui fait le com-
merce des vieux livres.
BOUBACAJV n. m. Ancicn tissu de laine, de na-
ture assez grossiere.
BBIBBB n. f. Amas de bouc dans les marais, les
e tangs.
BOlBBEil, El HE (beu, tu-ze) adj. Plcin dc
bourbe.
BOVRB1BB (bi-i) n. m. Lieu creux et plcin dc
boue. Fig. Stfauvaise affaire : it s'est mis dans un
bourbier. Impurcte, infamie : le bourbier du vice.
BOI RBtlLLOM (11 mil.) n. m. Amas de bourbe.
Tissu cellulairc gangrene, blanc, qui occupc le centre
d'un furoncle.
BOl'RBOIflBM. BXXB {ni-in, d-ne) adj. Qui con-
ccrne la fam ill c des Bourbons. Nes bourbonien, aqui-
lin. N. Partisan des Bourbons.
BOIBBOXB.U0, E (bo-ne, 4-st) adj. el n. Du
Bourbonnais.
BOLRC'ER (se) v. a. (Prend une cedillc sous le c
devant a ct : il bourra, novs bourcons.) Carguer
une voile en p.irtic.
BOliRCET (se) n. m. Voile en forme dc trapeze
employee dans les lougres, les chasse-maree, etc.
BOIRCETTK {st'-te) n. f. Syn. de macue.
BOrRBAlNE (dene) ou BOURCiEKE n. f. Ar-
buste dont le bois, reduit en charbun, sert a la fabri-
cation dc la poudrc dc chasse.
BOlRBAI.Oli n. m. Trcsse ou ruban dc chapcau
avec une bouclc. Bande dc cuir verni, garuisaaut uu
shako en dehors a sa partic iuferieure.
BOIBBB n. f. Fam. Mensonge, dofaite, bali-
vcrne : ronter des bourdes.
BOIRBKR (di) v. n. Debitcr des bourdes.
BOIBBBIB, El HE (eu-se) n. et adj. Qui debitc
des bourdes.
BOVRBiiXOIV (7/ mil.) n. m. Bois de chenc re-
fendu, propre a faire des douves pour
les futaillcs.
BOKRBOW n. m. Baton de pele-
rin. Genre d'insectes hymenopteres,
voisins des abeillee, a corps gros
et veiu. Grosse cloche. Omission dc - Bourdoo.
mots dans une composition typogra-
phique. Un des jeux de i'orguc, qui fait la basse.
Faux bourdon, Male des abcilles. ¥mmx~b*urais»
Mm. V. KAUX-BOURDON.
BOVRBOBMAirr (do-nan), B adj.Quibourdonne-
BOl RBOnrxEMBlVT (do^ne-man) n.m. Bruit que
fait lc vol des insectes et de certains petits oiseaux :
le bourdonnement de* ruche*. Fig. Murmure sourd et
JSBx?
Digitized by VjUVJ
gle
BOU - l
confus : bourdonnement dc la foule. Bruit continuel
dans les oreilles.
BOlRBOima (do-ne) v. n. Faire entendre un
bourdonnement. Murmurer. V. a. Chanter ou dire h
voix baste : bourdonner un air.
BOYRBONNET (do-ne) n. m. Tampon dc char-
{>ie, do ouate, mis dans une plaie pour en absorber
e pus.
BOI'RBOXIVEIR, ElUE (do-neur, eu-ze) n. et adj.
Qui bourdonno : le colibri est un bourdonneur; in-
aecte bourdonntuT.
BOIRBONXIBRE (do-m'-eVe) n. f. Appareil em-
ploy^ en apiculture pour se debarrasscr des males
ou faux bourdons. Arrondissement pratique" a la
partie superieure de l'armure latcrale d'unc porte.
BOl'Rtt (bour) n. m. (all. burg). Gros village oil
Ton tient march*. Bowg povrrl. bourg anglais
dont lea electeurs vendaient facilement leurs suf-
frages au eandidat qui desirait se faire envoycr au
Parlement. Place forte d'un parti politique.
BOVRCSABB n. f. Petit bourg.
BOIRGBSE n. f. Bot. V. bourdainb.
BOrR6BBM,B(jot, oi-*e) n.(rad.6ourf/). Autref.,
habitant d'unc ville, jouissant de certains droits par-
ticuliers, analogues aux droits dc cite. Personne aisee
3ui habile la ville. Patron, raaltre, dans 1c langage
es ouvriers. Adj. Qui tient a la bourgeoisie : maison
bourgeoise. Commun : manitres bourgeois**. Antili-
berai, antiartistique : prtjuyia bourgeois.
Confortable : ordinaire bourgeois.
BOlRUBOMBMBlfT (joi-ze-man
adv. D'unc maniere bourgeoise : ci'rre
bourgeoisenient.
BOl RtiKOlfflK (joi-zt) n. f. Quality
de bourgeois. Autref., classe interm^-
diaire entre la noblesse et le peuplc.
Droits de bourgeoisie, autref., privilege*
de cette classe.
BOl'RttBOlV (jon)
Bo u ton qui
Bourgeon.
,. i) n. m. Bo u ton qn
pousse sur les branches des arbres. Nouvcau jet dc
la vigne. Fig. Bouton au visage.
BOi'RttBONNBMBNT (jo-ne-man) n. m. Devc-
loppement des bourgeons : le bourgconncment s'ojtere
au print em pa.
BOlRttBOXlVBR (jo-nt) v. n. Pousser des bour-
geons : lea arbres bourgconnent. Fig. Avoir des bou-
tons : son nez bourgeonne.
BOVRttBROX n. m. Courte blouse de toile que
portent certains ouvriers, les soldats, etc.
BOlRbMBITRB Ibourgh'-mcs-tre) n. m. Pre-
mier magistrat dc quciqucs villcs de Belgique, d'Al-
lemagne, dc Suisse, dc Hollands, etc., et que Ion
nomine maire cu Franre.
BOlRttOUXB n. m. Vin recolle" en Bourgopne :
boire un verre de bourgogne. — Lea
Erincipaux bourgognes sont : le cham-
ertin. le pommard, le elos-vougeot .
le corton. le musiirny. le romance, lc
montrachet. le beaune, le chablis. etc.
BOl RUUCi*0!V,0**B Ighi, o-ne,
adj- et n- l)e la Bourgogne.
BOlRttllttlVOTTB ( ghi-gno-te )
n. f. Casque tres complet. en u^age de
la fln du xv« a la On du xviit siccle.
BOURl.lNttl.ER {ghi) v. n. Mar. Se _
dit d'un navire qui fatigue en luttant Z' ~~.
contre une grosse raer. Pop. Exercer our * u, K"
un metier penible; faire un travail rude et fatigant.
BOl'BNOXITB n. f. Mineral qui n'est autre qu'un
Milfure dc plnnih, d'anti- i^-T ^A
moine ft do cuivre.
BOIRRACIIB 'bou ra-
the. ) n- f. Genre de borra-
ainacJes, a larges firms
blcucs, parfois blanches ou
roses, comprcnant des plan-
tcsb^chiquescxpectorantcs,
diuretiques et a6purativen.
BOl BRIBE 'boura-'/c)
n. f. Morsure du chien qui,
d'un coup de gucule, en-
lftve du poil au gibier qui
court-. I-ig. Coup" brusque.
Paroles vivos et rudes. D©urr»oh«.
BOl'RRAUB bou-ra-je) u. m. Action de boumr.
_ -. BOU
BOl'RRABQlE bnu-ran-ke) n. f. Vent impetueux
et de peu de duree. Fig. Acccs passager de mauvaisc
huroeur. Attaque soudaine et violente.
BOl'RRB (hou-re) n. f. (bas lat. bura, poil). Amas
de poils arrach£s a une bete. Poils servant a garnir
les selles, les bats, etc. Ce qu'on met par-dessus la
charge des armes a feu pour la maintenir. Partie
grossiere de la soie. de la laine- Bot. Bourgeon.
Fig. Chose sane valeur. Nom vulgalre de la cane.
Sorte dc jeu d'ecarte se jouant entre trois joucurs au
moins ou six au plus.
BOIRRBAU (bou-rd) n. m. Homme charge de
mettre a execution lea peincs corporclles prononcecs
Sar une cour criminellc, notamment la peine de mort.
'ig. Homme cruel, inhumain. Bourreau dTargent, pro-
digue. (Le (cm. bourrelle est vieux et peu us.)
BOVRRBB [bou-ri) n.f. Fagot de menu bois. Cho-
rtgr. Danse d'Auvergnc ; air sur lcquel on l'executc.
BOIBBBLEMBXT (bou-rt-le-man) n. m. (de bour-
reau). Doulcur cruelle. Fig. Tourmcnt moral : le
bourrHement du remords.
BOIBHBLEB (bou-re-U) v. a. (Prend un C grave
devant une syllabe muette : je bourrfle.) Tourmentor
comme un bourreau : la conscience bour-
rtle les mf chants.
BOIBBKLET (bou-re-U) ou I
LET (le) n. m. Coussin rond et vide par
le milieu. Gaine remplie dc bourre, qui
se met aux portes, aux fenetres. Coiffure
rcmbourree ou elastique pour prot^gcr
les petite enfants contre les encts des /
chutes. Rendcment circulairc h. la bouche Do __ - u,
des canons, sur les cartouches, etc. Par- " oaw, * M -
tie renflee d'une piece do metal- Garniture mctal-
lique ou de bois.
BOIRREI.IER (bou-re-li-i) n. m. Fabricant, mar-
chand de harnais.
BOlBBBLLRniE bou-re'-le-ri) n. f. Etat et com-
merce du bourrelier. Etablisscment de bourrelicr.
BOIIRRBR (bou-rf) v. a. Arracher du poil au
gibier qui court, en parlant d'un chien : chien qui
lourre un lievre. Enfoncer la bourre dans une armc
h feu : boxerrer un fusil. Garnir de bourre : bourrer
un fauteuil. Faire manger avec exces : bourrer un
enfant de gdteaux. Fig. : bourrer un itive de grec.
Mai trailer : bourrer quelqu'un de voups. *•• hour.
r*r v. pr. Se maltraitcr reciproquement. Manger
avec exc*s. Ant. Debonrrer.
BOl RRICBB ( bou-ri-che )
n. f. Panior pour envoycr du
gibier, du poisson; son con-
tcnu : bourriche d'huttrea.
BOI'RRIQTB (bou-ri-gue) ,' ^ss-J-
n. f. Anesse. Fig. Tres igno- b
rant : ttl fait le savant qui \
n'e-ft qu'une bourrique.
BOLRRIQ1BT {bou-ri-kr) ~~ "^
n. m. Anon ou Anc de petite "ournch*.
taille. Civiere a mortier ou a picrrcs. Tourniquet
pour monter les produits d'une mine.
BOl RROIR ibou-roir) a. m. Pilon pour bourrer.
BOIRRU (bou-ru). B adj. et n. Dune humeur
brusque et chagrine. Vin bourru, vin blanc nouveau
qui n'a point fermente. Ant. Affable, doai, cAIIm.
BOl'RBAIXT ou BOVRBBAl (s6) n. m. Gross**
moulure qui s'etend tout le long du snmmct dun toil.
BOrRMB n. f (du gr. bursa, cuir). Petit sac a.
arprnt. Fig. I/ar-
eent qu'on y mot :
aider quelqu'un de
sa bourne. San*
bour*? delicr, «ans
donner d'argent.
Pension gratuite
dans un collcpe. nom-p*.
Valeur montMaire en Turquie. valant 500 pinstrcR.
Lieu, edifice ou sc font les operations tlnancieres *ur
les valeurs puhliques , obligations, actions, etc.
iV. Part, hist.) March* de ces valeurs. Temps qu'il
dure. Filet pour chasser le lapin au Ibrct. Bot. Cap-
sule des anthtires. Prov. : Loger le dlnble dan* urn
boHiHif, n'avoir pas le sou.
BOl RMICOT [ko) ou BOlHSir.llT (Ad) n. m.
Petite bourse. Petite somme ama»sec avec cconomio
et misc en roberve.
&m
Sa
Digitized by VjOOQLC
BOU - ;
l [ti) v. n. Faire de petite* Econo-
mies. Faire de petite* operations a la Bourse.
BBTBBICBTIKB (//-<?). BBS ou BOVBfllC'O-
TBI B, El'MB (eu-ze) n. Personne qui fait de petiies
operations de bourse. Adj. : manic boursieotitre.
BBlBflIBB (•!*-«?), BBS n. Personne qui specule
a la Bourse. Personne qui fabrique det bourses.
Eleve qui jouit dune bourse dans un etablissement
d'instroction publique. Adj. : un ileve bonnier. — On
nest boursier qu'apres un examen, lei bourses etant
donneea au concours. Les boursicrs doivent etre bona
elevea, car la bourse peut leur etre retiree s'ils n'ont
ni application ni coaduite. L. gouverncment ct les
viUe* pajent leur pension. II y a des bourses entie-
res. des demi-bourses et des quarts de bourse.
BB1 BJtBlVLAtiK n. m. Etat de ce qui est bour-
soufle. Fig. Endure du style.
MlVJMtfXB, B adj. Enfle, bouffl, gonfle.
Fig. Vide et emphatique : style, discount boursoufU.
BOrBflOIYl.BBiBMT {man) n. m. Etat de ce qui
est boursoufle. Augmentation de volume.
■OtBMiriJCB i/U) v. a. Rendre enfle, gonfle,
gros et mou. Fig. Rendre vain : forgueil boursoufU
Jtn sots. Be sews— lw v. pr. Devenir enfle.
BBCBflO-miBB n. f. Enflure, au prop, et au
flg. : boursou/ture du visage, du style.
BBCBABB {za-je) n. m. Passage au bain de bouse
des etofles sur lesqueiles on a imprime le mordant.
moVMCXEJL»K(bous-ku)n. f. Action de bousculer.
(On dit aussi, mais moios. bousculkment n. m.)
BBCflCI.-l.BB (bous-ku-U) v. a. Mettre sens dessus
dessoos. Pousser orusquemant en tous sens. Fig. et
fain. Grander, exciter. Be beveenler t. pr, Se pous-
**r reriproquement.
BOtflB (bou-ze) n. f. (du gr. bous, bajuf). Fientc
de bo*uf, de vache.
BOI4IBB (*«) v. a. Former l'aire d'une grange
avec un melange de terre franche et de bouse. Sou-
mettre 4 l'operation du bousage : bouser des toilet.
V. n. Evacuer de la bouse.
BOrflIBB {zi-i) n. m. Nom vulgalre de divers
insectrs coleopterea coprophages.
B»rflUJ.ACiB (si, // mil.) n. m. Melange de
ehaume et de terre detrempee dont on fait des murs
de cloture. Fig. et fam. Ouvrage mal fait.
BHULUB (si, // mil., t) v. n. Maconner en
bousillage. V. a. Faire mal quelque chose.
BOFBllABITB, BCIHS (si, // mil., eur, eu-ze) n.
Qui boosilte.
BBtTBUV (sin) n. m. Matiere etrangerc qui recou-
vre des pierres quand on les extrait de la carriere.
BOCfll!BBOT (zin-go) n. m. Petit chapeau de ma-
ris en cuir verni.
BBCBBBEB (bou+o-le) n. f. (ital. bossola, petite
lw>ite,. Cadran dont l'aiguille aimantee se tourne
Uujours vers le N. Fig. Guide -.
n+comeilsserontma boussole.
Tret fam. Perdre la bou*sole,
1 esprit. La tete. — La boussole
etait inconnue des anciens;
mais il paratt que les Chinois
en faisaient usage plus de 1 .000
am avant l'ere chretienne. lis
en enseignerent l'usage aux
Arabes, qui le transmirent
eux-memes aux Occidentaux
a Tepoque des croisades. Le
cercle que pareourt l'aiguille
est divise en » parties et se nomine «m* des vents.
La boussole est indispensable aux navigateurs. aux
explorateurs ; elle leur per met de se diriger au mi-
lieu des inert et de parcourir les regions inconnues.
BOCMTirAllAB ( bous- 1 if a, 11 mil.) n. f. Pop. Fes-
tin, bo mban ee, et par ext., aliments, mangeaille.
BBt BTBBBBBBBB (bous-tro) n. m. (gr. bous,
bosuf , et strephein, tourner). 8orte d'ecriture grecque
tres anrfenne dont les lignes allaient, sans disconti-
noer, de gauche a droite et de droite a gauche.
BBI T \bou) n. m. Extrlmite : le bout d'une gaule.
Fia : le bout de Tannfe. Garniture a l'extremite de
certains objets : un bout de parapluie. Fragment :
bout de chandelle. Tres petite quantite, etc. : faire
un bout de conduite. Fam. Bout de femme, d'homme,
PTtoane de tres petite taille. Bout daile, plume du
Iv.a:de l'aile. Bout de Ian, service funobrc en l'hon-
* - BOU
neur de quelqu'un, un an apres sa mort. Fig. : rire du
bout des dents, s'efforcer de rire. Savoir *ur le bout du
doigt, parfaitement. Pousscr d bout, faireperdre pa-
tience. Mettre d bout, reduire au silence. Etrr a bout,
ne savoir que devenir. Venir d bout de, triompher de,
reussir a. A tout bout de champ, a tout propos. Au bout
du monde, tres loin. Loc. prepos. A t>o«i de, n'ayant
luand le vent
touchant le but. Am bo«« 4m eoapif, apres tout.
BOLTABK n. f. Caprice brusque. Saillie d'esprit
ou d"humcur.
BOrTABBLB, BOTABOIE ou ROtJTABfirR
(tar-ghe) n. f. Mets de TEurope m^ridionale, com-
post de laite de muge pressee, salee et sechee au
soleil ou fumee.
BO«7T-BBBOBfl ou BOCTS-BOBB (or) n. m.
Juar. Piece de miture que Ton ajoute h une vergue
pour porter des voiles supplementaires, quand le vent
est faiblc. PI. des bouts-dehors ou boute-
hors.
BOITB-BN-TBAIX (6ou-fa?i-/rin)
n. invar. Personne qui met les autre* en
train, en gaiete. I
BOVTBFBII n. et adj. m. Baton muni
d'une meche allumee pour mettre le feu |
aux canons. (Vx.) Ft^.Qui excite une sedi-
tion, des querelles : on arrita les boute-
feux. (Vx.) PI. des boutefeux. K , „
BOUTBIU4B (M, // mlL) n. f. (du vx Bout « ,UM -
fr. boute, tonneau). Vase a goulot etroit, pour conte-
nir les liquides ; son contenu. >4imer la
bouteille, aimer a boire. C'est la bou-
teille d Vencre, ccla est obscur, em-
brouille, on n'y connaltrien. Phys. Ben.
teille s1« Leysle, condensateur 61ectri-
que construit pour la premiere fois
en 1746 par trois savants hollandais. i
BOCTBILLBB ( U , 11 mil. , e ) ou J
BOITILLIBIs [it, U mil., i) n. ml
Offlcier charge de l'intendance du vin I
chez un roi, un prince, etc. I
BOVTBB (t 4) v. a. Mettre, placer. (Vx .) I
BOUTBBOLLB (ro-le) n. f . Garniture I
de metal au bas d'iin fourrcau d'epee. "
Sorte de filet. Outil de bijoutier, de ..,„
scrrurier, etc. Une des gardes dc la ser- d'une bouiciiu
rure. Chacune des fentes de la clef. d * L#y«««.
BOITBBOIR (roa) n. f. Borne plac«'-e aux angles
dun edifice dun portail, pour lea preserver du choc
des voitures. (On dit aussi cha&sk-roue.)
BOrTB-MBLLB lnh-U) n. m. invar. Sonnerie de
trompette ordonnant aux cavaliers de boater (placer)
la selle sur le cheval, de le seller pour partir.
BOUT IQ IK n. f. (gr. aix>thfkt, de apotitfohni, je
depose). Lieu d'etalage el de vente au detail. En-
semble des marchandises qu'il contient. Atelier. En-
semble des outils d'un artisan. Par dvniyr. Maison
mal tenue : quelle boutique! Botle menagoe dans le
fond d'un bateau, percee de trous pour le renouvel-
lement de l'eau, et dans laquelle les pecheurs conser-
vent le poisson vivant.
BOITIQ1IEB (ki-i), BBB n. Personne qui tient
boutique.
BOKTIA (ti) n. m. Endroit ou un nanglicr a fouilkV
avec son boutoir.
BOVTlMflB (ti-se) n. f. Mac. Pierre placee scion
sa longueur dans un mur, de' ma-
niere k laisser voir ses deux bouts.
BOUTOIB n. m. OutU de mart-
chal et de corroyeur. Grein du
sanglier. Fig. Coup de boutoir, f
trait dTiumeur, propos brusque et ,
blessant.
BOVTBIV n. m. Petit corps
preeminent, qui pousse sur une
plante ct donne naissance a une tigc, a une neur, a
une feuillc : bouton de rose. Tumeur sur la peau.
Cercle de metal, de cornc, de bois. etc., couvert ou
non delofte servant a attacher les vetements. Ce
qui a vaguement la forme d'un bouton : bouton de
fteuret, de porte, de sonnHte. Benton sle fen, bouton
de fer rougi au feu. qui s'appliquc dans plusieurs
operations de chirurgie, de niareclialerie.
B, B<ratiM«.
Digitized by VJ
oogle
BOU - 1
BOrTON-B'ABGBlWT Han) n. m. Dot. Nona vul-
gaire de deux renoncules. PI. dcs boutons-d'argent.
BOUTON-B'OB n. m. Norn vulgaire de la renon-
cule Acre, a fleurs jaunes, commune dans lcs pros.
PI. des boutons-eTor.
BOfJTOlllVAJfT (to-nan), E adj. Qui se boutonne :
redingote boutonnante.
BOUTONNBB (to-ni) v. n. Pousser des boutons :
rabricotier boutonne de bonne heure. V. a. AtUcher,
arreter avec des boutons : boutonner un habit. Tou-
cher avec le bout du fleurct : boutonner son adver-
saire. Am. B*b«w«««iier.
BOfJTONNBBIB {to-ne-ri) n. f. Fabrique, com-
merce de boutons.
BOUTOXNBUX, El' MB (to-neu, eu-se) adj. Cou-
vert do boutons.
BOl'TOtflVIBR (to-ni-i), BBB n. Pcrsonne qui
fait ou vend des boutons.
BOllTONlflBBB (to-ni) n. f. Petite fente faitc a
un vetement, pourpasser le bouton.
BOKT-0AIG1VBUX (*e-^nefl)n.m.Cou devcau.de
mouton vendu a labouchcrio. PI. des bout$-saiyneux.
BOCTO-BMIBM n. m. pi. Vers fails sur dcs rimes
qu'on impose. Sing. Piece de vers composee sur des
rimes donnees : un mauvais bout-rime".
BOUTIBAGB n. m. Multiplication des vegetaux
par boutures.
BOITIBB n. f. Pousse ou rejeton d'un arbrc.
qui, etant mis en terre, prend racine. — Plusicurs
grands arbres, le peuplier, le saule, le platane, etc.,
se reproduisent par boutures. Les autres moyens de
reproduction sont la marcotte et la greffe. Marcotter
une plante, e'est couchcr en terre une ou plusieurs
de ses branches, ann qu'elles produisent des racines,
tandis qu'elles tiennent encore a la branchc mere.
La grefle consiste a appliqucr un rameau d'un ve-
getal Kur un autre vegetal, de maniere que leur sfcve
puissc se mettre promptcment en communication.
Ellc ne reussit que sur les vegetaux de meme nature.
BOITIREH (ri) v. n. Pousser des tiges par le
£icd, des drageons. V. a. Reproduire par boutures :
outurer des saule*.
BOl VEAU (vd) ou BOUVB1.ET {1(f) n. m. Jeune
bOBllf.
BOCVBKIB (r*) n. f. Etable a boeufs.
BOlVBT (r#) n. m. Rabot pour fairedes rainurcs.
BOCY1BB (cW), BRB n. Qui conduit ou garde les
boeufs. Fig. Personne grossiere.
BOUVILLOIV (// mil.) n. m. Jeune boeuf, depuis
son sevrage jusqu'a la perte de sa premiere incisive
caduque ou dent de lait.
boivhki II. (vreu, I mil.) n. m. Genre de passe-
rcavix conirutitrcs, comprenant
des oiseaux chanteurs a tote
noire ct a gorge rouge.
BOITVBIL (vril) n. m. Lieu
oil on logc lea boeufs dans lcs
abattoirs.
BOVINE adj. f. De l'cspece du
bceuf : b>Uebovine.Race,e.tpecc bo-
tune.enscmbledesanimauxqu'eu-
gendre le taureau doraestiquc.
BOVINBS (ni) ou BO V IDEM {de") n. m. pi. Tribu
de mammifcres artiodactyles ruminants, renfermant
les boeufs, etc. S. un bovine" ou hovide".
BOW-WINDOW (b6-ouin'-d6) n. m. (m. angl.). Fc-
nStre en saillie sur le parement d'un mur de facade.
BOXB (bok-$e) n. f. (angl. box). Art, action de
boxer. Sorte de pugilat fort usite en Angleterre. ct
qui est complete dans la bore franpaise par les coups
do pied de la novate.
BOXB (bok-se) u. f. ou BOX (bokss) n. m. (mot
angl.). Logc ou stallc d'ecuric dans laquelle un seiil
cheval est log* sans etre attache.
BOXBB (bok-si) v. n. Se battre a coups de poing.
specialement d'aprea les regies de la boxc.
BOXBIR, KU»E (bok-seur, eu-se) n. et adj. Qui
se livre ou s exerce aux combats de boxe.
BOTAB1 ou BO'iABB (bo-iar) n- m. Nom des
anciens nobles de Russie, de Transylvanie et des
Provinces danubiennes.
BOYAfJ (6ot-id) n. m. Intestin. Conduit de cuir,
de toile, de caoutchouc, etc., adapt* a une pompe.
Fig. Cherain long et etroit. Tranchce en zigzag qui
relic lcs ouvrages dcs assilgcants. C'ortfo a> teoyaa,
BRA
corde faite avec les intestins de certains animaux,
qui sert a garnir les violons, les harpes, etc.
BOYAUBBBIB (ftoi-id-de-rf) n.f. Lieu ou Ion pre-
pare les boyaux. Industrie ayant pour objet de pre-
parer les boyaux pour les employer a divers usages.
BOYAUBIBB (boi-ib^di-4), BBB n. Ouvrier, ou-
vriere qui travallle a la preparation des boyaux.
BOYCOTTAC1B (bo-i-ko-ta-je) n. m. Action de
bovcotter. .. -. .. ,
BOYCOTTS* (bo-i-ko-tf) v. a. (de Boycott, le pre-
mier proprietaire irlandaia mis a I'lndex). Mettre en
inlerdtt, en quarantaine. Menacer de mort.
BOYCOTTBCBt, BUOB ( bo-i-ko-teur, ev-se) n.
Personne qui boycotts.
BBABAMCOr 7 I
BRACELET ( /e ) n. m. (de bras).
Bracelet.
se all a nomine* aoni te crane
iregalantpresquelalongueur.
! (kx,ft) n.f. (gr.brakhus, court,
; d'ecrire par abreviation.
DB, OIVBB (o-ne) adj. etn.Du Brabant.
T (le) n. m. (de bras).
Orncment que les femmes portent au
bras. Objet quelconque de forme ana-
logue. 8orte d'anneau qui orne le fat
des colonnes.
BRACHIAL, B, AUX (ki) adj. (lat.
brachium, bras). Qui a rapport au bras : artere bra-
chiale.
BBACH1OPOBK0 (ki)n. m. pi. Classe de mollus-
coldes marins, a coquilles bivalves et munies de deux
bras enroules en spirale. S. un brachiopode.
BBACHYCBPBALE (ki) adj. et n. fgr. brakhus,
court, et kephalfi, tete). Se dltd'hommesdontle crane
est peu allonge, la largeureBr'—* — — '- 1™««.»
BBACHYURAPHIE (ki,
et graphein. eerire). Art d'ecrire par
BBACHYUBBS (ki) n. m. pi. Oroupe de crustn-
ces decapodes, qui ont l'abdomen trCs reduit, tela
les crafres. S. un brachyure.
BRACOBNACIB (ko-na-je) n. m. Action de bra-
conner.
BBACONNBm (ko-ni) v. n. (rad. braque, espece
de chien). Chasser : 1° en des temps deTendua;
2* avec des engins prohibes ; 3* sans permis ; 4° sur
des terres rtservees.
BBACOBBIBB (ko-ni-i), BBB n. Celui qui bra-
conne. Autref.. agent de vrfnerie charg* de dresser
les braques- Adj. : humeur braconnitre.
BBACOltTVIBBB (Xro-ni-e-re) n. f. Piece d'armure
qui protege le corps, de la ceinture au milieu de la
cuisse. (V. la planche armtrk.)
BBACTBB (te") n. f. Nom des petites feuilles qui
recouvrcnt lea rleurs avant leur d^veloppcmcnt.
BHACTBA1., K, AtX adj.
Qui concerne les bractecs :
feuilles bractiales.
BBACTBOLB n. f. Bract ^e
d'ordre sccondaire. Techn.
Fcuille d'or ddfectueuse, dans
les ateliers de battcurs d'or.
BBABYPB n. m. Mammifrrc
edente. (On l'appelle aussi aI et
PARE88EUX.)
BBABYPBPHIB (ptp-st)Tl. f.
(mr. bradus, difficile, et pepsis,
digestion). Digestion lente ct.
difficile. Br»dTti«
BBAOCB (bra-ghe) n. f. Cale- b™*tp«-
con, culotte. (VxJ Mar. Cordago qui limite le recul
d'une bouche K feu.
BBAGVBTTB (ghe-te) n. f. V. bratbtte.
BBAnBTASTB, BBAMB, BBAB11IV OU BBA-
B1IIBB n. m. Membre de la caste sacordotale, la pre-
miere des quatre castes, dans l'Hindoustan.
BBAHBfANlQl'B adj. Qui a rapport au brahina-
nisme : doctrines brahmaniques.
BBABMANUMK (nis-me) n. m. Religion de
Brahma. V. Part. hist.
BRAI (bre) n. m. Resine du pin et du aapin.
BBAIB(6r«')n.f.(celtiq.6racca).Linged'enftmt,cou-
che. PI. Ancien vetement gaulois, servant de pantalon.
BBAILLARB. B (bra\ U mil., or) OU BRAIl.-
1.RIB, BPJHB (bra, 11 mil., eur, eu-se) adj. et n.
Qui braille, crie fort ct mal a propos.
BHAILLBMEIVT (bra, 11 mil., e-man) n. m. Ac-
tion de bralller.
BBAILLBB (bra, U mil., i) v. n. (rad. braire,
dans le vx sens de crier). Parler bien haul, beaucoup
et mal * propos. Fam. Crier. Chanter mal et fort.
BBAimUVT (brt-man) n. m. Cri prolonge de l'ane.
Digitized by VjOOQ iC
BRA
BRA
BOSS IT 14
\bri-rt) v. n. et def. (ba» lat. bragere.
benair. — Ne s'emploie guere qu'fc Vint, ct aux 3«*
vers, de lind. pr. : it brait, its braient ; du fut. : it
braira, it* brainmt; du coad. : it brairail, Us brat-
raient.\ Crier, en parlant de l'ine.
■ ■ •■ ■ ■ ibre'-ze) n. f. BoU reduit en charbon*. ar-
dent* on eteints . La braise pent asphyxier comme le
r.harban.
■RAIPKR [bri-zi] v. a. Faire cuire a feu doux,
sana evaporation, de maniere que let viandes con-
servent tou* leurs toes : bruiser un gigot de mouton.
BMaAMfRB [br4~zi-4) n. m. Uuche pour la braise.
MAlfIKU (bre-zi) n. f. Etouffoir pour la braise.
Casserole a couvcrcle servant a braiter.
IAM B n. m . V. BRABMAMB.
— ■■■■■ II (ma*) n. xn. Cri du cerf ct du daim.
RBAJBRB (mi) v. n. Crier, en parlant du cerf, du
dalm el de certains autres animaux du mime genre.
MiMUr, BKaMIII n. m. V. brahiuxe.
■RAN n. m. (d'orig. gaul.). Partie la plus grossicrc
du son. Pop- Matiere fecale. Bran tie scie, sciure, pou-
drc qui tombe du bois qu'on scie, et qui ressemble a
du son. Bran d'agace (de pie), nom donne a la gomme
qui exsude de l'ecorce du prunier et du cerisier.
BBAJVC ou BRA2VB (bran) n. m. Epee a lame
large ct forte, en usage au moyen age.
BRAUC'aBV (kar) n. m. (du proveuc. brancal).
Espece de civiere sur laquelle on transport? des ma-
lades, des blesses, des cnoecs fragiles. (V. civiLre.)
Chacune des deux prolonged de boib cntrc lesquelle*
on attelle lc chevaf.
BKAilCARBBa (di) v. n. Transporter avec un
brancard d ambulance. (Pen us.)
BRA!f C'ARBIKR (di-i) n. m. Prtposd au service
des brancards sur lcsqucls on transport* les blesses.
BRA2VCRA6E n. m. Toutes les branches d'un ar-
brc : etayuer le branchage (run arbre trop touffu.
Amas de branches : faire des huttes de bramhages.
lc
Digitized by VjOO V
BRA -
BRANCH B n. f. (lat. pop. branca). Bois que pousse
le trono dun arbre, d'un arbuste ou d'un arbrisseau.
(V. pi.antr.) Division d'un cours d'cau : les branches
du Nil. Fig. Different** parties d'une science : les
branches de Venseignement. Chaeune des families
sortant d'une meme soucbe : les Ya-
lois, les Bourbons sont des branches
de Capitiens.
BHAMCHBB (chi) n. f. Cc que
porte une branche.
BRAlfCHBMBlVT (man) n. m.
Chacun des tuyaux secondares qui
aboutissent a un tuyau principal.
B»*\(HKH (chi) v. n Perrher Br . nehemenU
sur des branches d arbre : / alouette
ne branche pas. V. a. Pcndre a une branche d'arbre :
brancher un voleur. Diviser une conduite principal?
en tuyaux secondaircs.
BRAJfCHBTTB (chC-te) n. f. Petite branche.
BRAJfCRE~fJRSI!fB n. f. Bot. No in vulgaire de
l'acanthe commune.
BRANCHIAL, B, AUX (chi) adj Qui a rapport aux
branchies : veines bronchioles.
BRAIVCH1BM (cht) n. f. pi. (gr. bragchia). Orga-
nes rcspiratoires des polssons, vulgairement appelcs
oule«, et composes de lames br»nefci«»
analogues aux dents d un pet-
gnc. S. une branchie.
BRANCBIOPBBB0 (Ai)n.m.
pi. Sous-ordre de crustacrfs a
carapace et a nombreuses paires
de pattes. S. un branchiopode.
BRAlVCHfJ (chu), B adj. Qui
a beaucoup de branches.
BRANB (bran) n. f. V. branc.
BRANBABB n. f. (provenc.
brandado). Preparation de morue a la provencale,
avec de Tail, du persil, du jus de citron, du poivrc,
et battue avec de l'huile d'olivc.
BBANDB n. f- Sorte de bruycre; lieu ou elle
pousse. Fagot enduit de matiercs inflammables, em-
ploye en pyrotechnic
BRANBBBOfJRG (bow) n. m. Passementerie,
galon formant des dessins varies ou entourant les
boutonnicres ou memo tenant lieu de boutonnicres.
Bcroeau de jardin. N. f. Casaque a longues manches.
BRAItBBBBURttBOlA, B (joi, joi-ze) adj. et n.
Du Brandebourg.
BRANDBV1N n. m. (flam, brandewyn, vin brule).
Eau-de-vie de vin.
BRANBBVUVIBR (m'-e"), EBB n. Celui, cclle qui
fabrique ou vend de reau-dc-vic
BHAKDILLER (di, 11 mil., i) v. a. Mouvoir deca
et dela : brandiller les jambes. \ . n. Plotter, s'agiter.
BRAIBBIXLBIRB (// mil.) n. f. Balancoirc faite
avec des cordes ou des branches d'arbre entrelneees.
BHAXBIR v. a. (du vx fr. brand, epee). Agiier
avec la main avant de frapper ou de lancer : brandir
un sabre, un javelot.
BRA2VBON n- m. (all. brand, torche). Flambeau
dc paillc tortillee. Paille |prtillee au bout dun baton
fdace aux extremites d'un champ pour indiquer que
os fruiU en sont saisis. Corps enhamm** qui sVleve
dun incendie. Fig. Allwner le braiulon de la dis-
cards la provoqner.
BRA1VBOXIVBR (do-ni) v. a. Mettre des brandons
a : brandonner un champ.
BBtXDf n. m. En Angleterrc, eau-de-vie.
BBAXLAXT (Ian), B adj. Qui branle : lite bran-
lante. Ant. Pixe, immobile, atablr.
BBANI.B (subst. verb, de branler) n. m. Oscilla-
tion d'un corps : le branle d'une cloche. Fig. Pre-
miere impulsion donnee a une chose : mettre en
branle. Danse en rond. Hamac de matelot. Fig
Donner le branle, mettre tous les autre* en train.
BRAMLB-BAR (bd) n. m. invar. Mar. Pr«*paratifs
de combat a bord d'un vaisseau : sonner le branle-
bas. Fig. Bouleversement, tapage.
BRAXL.EMENT (man) n. m. Mouvemcnt de cc
qui branle.
BRANLER (le) v. a. Agitcr, remuer : branler la
^•Ye. V. n. Chanceler, oaculer : le plancher branle.
Bouger : personne ne branla. Fig. et (am. Branler
dans le manche, etre en danger de pcrdre sa place,
le credit ou la faveur dont on jouit.
BRA
Chicn de chassc a poil ras et
BRAlfLOIEB n. f. Planchc mobile, servant de
balancoire.
BHAQ1B
orcille* pendantes :
le braque est un ban
chien d'arre't. Adj.
et n. Fig. et fam.
Etourdi , 4cervelc\
BRAQIBMART
(ke-mar) n. m. Epee ■>
a lame courte et & *'' v *v s ' x, /A- n .
large, en usage aux n "
xiv« et xv« siecles.
BRAQUBMBBrr (ke-man) n. m. Action dc bra-
quer : le braguement (tun canon.
BRAQi BR (ki) v. a.Tourner un objet vers un point :
braquer un canon; braquer les yeux sur quelquhin.
BRAS (bra) n. m. (lat. brachium). Membrc du corps
humain qui tient a l'epaule, et, plus precisement, par-
tic qui s'etend de l'epaule au poude. Parti o du mem-
bra anteneur du cheval, comprise entre le genou et
l'epaule. Support lateral d'un siege. Tige qui trans-
met un mouvement. Partie d'un fleuve. d'une mer.
Fig. Travail : vivre de ses bras. Puissance : le bras dr.
IHeu. Vaillance : tout ctde d son bras, Recewir d bras
ouverts, accucillir avec joie. Couper bras et jambes,
decourager. Avoir quelqu'un sur les bras, l'avoir k sa
charge. Demeurer les bras croisis, ne rien faire. A toir
le bras long, avoir de 1 influence. Les bras lui tombtnt,
il est aneantl. Bras secuJter, puissance du juge auquel
on renvoyait l'ex^cution de certaines ordonnances
ecclesiastiques. Bras de levicr, distance du point
d'appui aux deux forces : puissance et resistance. Bras
dune vergue, cordage qui sert a l'orienter. Loc. adv. :
A soar de bras, avec force. A bra*, a force dc bras.
A braa-le-corpa, par le milieu du corps. A bras
raecaarcia, avec la plus grande violence. Bras
drtiai, bra* dessova, en se donnant le braa.
BRA0BR (zi) v. a. Rcunir deux morccaux d'un
meme m£tal ou de me'taux different* a 1'alde d'un
autre plus fusible.
BRABBRO (zt) n. m. (m. espagn.). Bassine remplie
de braise, de charbons ardent*. Pi. des
braseros . — En Espagne, les braaeros
remplaccnt souvent les cheminees. I
L'acide carbon ique qui s'en degagc peut I
asphyxier ; il faut avoir soin d'aerer. f
BRABIBR (si*-**) n. m. Feu de char-
bons incandescents.
BHAMILLRK (zi, 11 mil., i) v. a. '
Faire griller sur do la braise : faire
brasiller des pfches. V. n. Scintiller en
parlant dc la mcr, soit par phosphores- 4Jsy »»«"'-
cence, soit par la reflexion de la lumierc d'un astro.
BRAAQfJAGE (bras-ka) n. m. Action de brasquer.
BRAMQVB (5r<M-*e) n. f. Pate formee de poudro
de charbon et d'argile, employee dans la mdtallurgie.
Rev*tcment en materiaux rtfractaires dont on gar-
nit 1'intericur des fourneaux, en metallurgle.
BRAMQfJBR (bras-ki) v. a. Enduire de brasque.
BRABBAfiB ibra-sa-je) n. m. Action dc braascr.
BBAMIARB (bra-sar)
n. m. Partie dc I'armure qui
couvrait le bras. Bandc d'e-
toffe, ruban au'on porte au
braa comme insigne. Crepe
que portent au bras les per-
sonnes en deuil.
BRA8IIB (bra-se) n. f.
Mesure de la longueur des
deux bras Itendus. Mar. Me-
sure d'environ 1«,61. Maniere
particulierc de nagcr.qui con-
siste a porter altcrnativement chaque bras en avant.
BRA0MEB (bra-si) n. f. Ce que peuvent contenir
les deux bras : une bra*sie de paille, de bois- Mou-
vement simultane des bras du nagcur. Distance par-
courue par le nageur en une brasse.
BRABiBR (bra-$€) v. a. Remuer, agiter. meler k
force dc bras. Preparer la biAre en operant 1c melange
du malt avec l'eau. Mar. Agir sur les bras des ver-
gues : brasser les vergues. Ftg. Faire vite et en grand
nombre, mais avec plus de diligence que de soin :
bra.vter des affaires. Pratlquer sourdement, trainer :
brasser une intrigue.
f
: t. De premier*
on 1 1. U'lmbu-
S 3 D«d«uU.
Digitized by VjOOQiC
BRA
B (bra-*e-H) n. f. Lieu ou Ton brasse
U biere. Debit de bit' re.
MIAMfBIK, BIKE (bra-*cur, eu-ze) n. Qui fait tie
la biere et la vend en gros. Fig. Bnuseur d'affaires,
homme qui eatreprendet mene beaucoup d'affaires
MtAJ— 1C#C»T( bra-ti-kour) adj. et n. m, ( de bra*, et
court), Cheval qui a lea genoux arques naturellement.
■■ asjfllifB (bra-si) n. f. Petite camisole pour
maiateair le eorpa des enfanta. PI. Bretelles d'ua
havresac. d'une hotte. etc.
■■ l —151 {bra-sin) n. m. Cuve a Mere ; le contenu
de eette cuve.
BUMIKI (su-re) n. f Point de reunion des pieces
braaeea. Action de braser.
MUY.iCHB n. m. iital. bravaccio). Faux brave.
Adjeetiv. : air, mine braoache.
mUTAM a. f. Actios ou parole de defi, de for-
fanterie.
BKATB adj. (ital. bravo). VaiUant, courageux :
hommt brave. Honndte, bon : brave homme. N. m.
H omm e courageux, vaillant. A?rr. lUlefce, mHth.
HUViaKJIT {man) adv. D'une maniere brave.
BUVn JrV) v. a. (rad. brave). Defler : braver
fuelau'tm. Affronter : braver la mort.
UA¥1MIM« (vu-ri-mo) interj. (mot ital.). Su-
periatif de bravo. Cri par lequel on exprimc une
trea vive approbation.
MAVO! interj. (mot ital.). Tres bicn ! N- m. Ap-
probaiioo, applaudisscment : redoubler les braros.
MUTt n. m- (m. ital.). Assassin a gages, spadas-
ain. PI. des frroet.
BfltAVBCllBn. f. (rad. brave). Courage, vaillance,
intrrpidite. Ast. L*ctM4«, poHrwerif.
MUTI (br£) n. f. Terre grassc, qu'on emploie
comme corroLet donton enduitles bamins,les e tangs.
BKBAYSB (bre-ii) n. m. Bandage servant a con-
teair les herniea. Bande de gros cuir sou tenant le
battant d'une cloche. B re telle de cuir terminee par
an *tai, qui soutient la bampe d'un drapeau. Cor-
dage p our cl ever les moellons et le mortier.
BUTn [bre-U) v. a. (8c conj. comme balayer.)
Eaduire un vaisseau l r ~~tk Br««k.
de brai. ~&__sk,
■UfBTR (bra-
ise, ou BBAttCBT-
TB 'ght-te) n. f. fdl-
mia. de braie). Pente
praiiquee sur ledevant
du pan talon d "homme
■■■rut ibrek) n.
ra.(m.angl.)- Voiturc ft
quatre rooea. avec un siege tflev6 sur le devant, et dont
le derriere est occupe par dea bancs longttudinaux.
B W EBlB ibi) n. f. (bas lat- berbix). Pemellc du mou-
ton -. la brebii nous donne
ton tail, m chair et sa laine.
Chretien sous la conduite
de son paateur. Fig. Brebis
galeuse. pcrsonne dont la
societe et l'exemple sont
daagereux. Prov. : Bre-
!*♦, celui qui parte beau- "
Imsp Ut bums*, celui qui a trop de bonte encourage
le* mechanti a lui nuire.
MRBt BE n. f. Ouverture faite a un mar. un rem-
part, une bale. Brisure qui M trouve au trancbant
d'une Lame. Fig. Tort, dommage : e'est une breche
a rhonneur. Etre toujour* $ur labre'che, Atre en lutte
conttaate, en activite soutenne. Mourir tur la brtche,
en eombattant. Batire en breche. attaquer a coups de
i anon, et, au fig., attaquer vivement une pcrsonne ou
une chose : battre en breche un principe. G4ol Roche
lY.rnirfe de fragments reunis par un ciment naturel.
BflBBECBUU BBUil (dan) adj. ei n. Qui a perdu nne
ou plusieors deata de devant. PI. des breche -dents.
EBsBCBBT (che) a. m. Le sternum obex les oiseaux.
BKBBB-BJBBBA loc. adv. Trop vite : raconter
vac chose bredi-breda.
BBBBtCIUABB idou, U mil.) OU BB>BBBVI1>
LBB0T (dou, 11 mil., «-man) n. m. Action de bre-
dottlDer. Paroles prononcees en bredouillant.
— — _ _j ^ u g^j n t Marque du jcu
BRE
de trictrac, qui indique que Ton a gagnc sans que
radversaire ait pris un point. Dcaappointement d'un
chasseur qui n'a rien tue. Echec dans ce qu'on en-
treprend. Adj. : rerentr bredouille.
BBBBBVILLBm(dow, 11 mil., 4) v. n. Parlcr d'une
maniere precipice et peu distincte.
BBsBBOriLLBIJBt,BIJBB {dou, 11 mil., eur, euze)
adj. et n. Qui bredouille.
BBUCr (br€f), BVB adj. (lat. brevis)- Court, coneis,
laconique, succinct, de peu de duree : discours bref.
Brusque, imperatif : ton bref, parole breve. N. f.
Syllabo breve. Bref adv. Enfln, en un mot : bref,
je ne veuxpas. Aut. iv*«s, pr«lixe.
BBBF (ore/) n. m. Lettre pastorale du nape ay ant
un caractere prive. Calendrier eccleaiaatlque, lndl-
quant l'offlce de chaque jour pour chaque diocese.
BmEBAICNB (*-gne) adj. f. Sterile, en parlant
dea femelles dea animaux domestiques. Se dit aussi
de jumenta qui ont des crochets.
BBELA1I n. m. Jeu de cartes, dans lequel chaque
joueur a trois cartes. Reunion de trois cartes sembla-
bles : brelan d'as. Lieu ou Ton s' assemble pour jouer
aux jeux de haaard. Tripot : tenir brelan ches $oi.
DRELOfllB n. f. Bijou de peu de valeur. Se dit
de petit* bijoux qu'on attache a. une chatne de mon-
tre. Milit. Batterie et sonncric pour fairc rompre
les rangfl. (On dit aussi bebloqlk.)
■HRMB n. f. Poisson d'eau douce, plu» large
et plus plat que la carpe.
BBJBNN (bren) n. m. Mot
gaulois qui signifie chef, et m
que les Romaihs paraisscnt
avoir pris pour un nora pro-
pre dont ils ont fait Brennus.
BBBBII, /3iT) n. m. Boia Br * me -
rouge de teinture. (On dit aussi aois de Breml.)
B>KailllLIBlV, BBNB (zi-li-in, i-nt) adj. et n. Du
Bresil v
BBBfJlLUSB (si, // mil., i) v. a. Rompre par pe-
tits morceaux. Teindre avec du bresil. V. n. Tomber
en poudre par l'effet de la secheresse.
BRBBBAlf , B (bre-san, a-ne) adj. et n. Dc la Bresse.
BBBBMAOT {br^san n. f. (de l'acteur lircssant).
Genre de coiffure, de coupe de cheveux, mis a la
mode par l'acteur Bressant : une bressant. (On dit
aussi coirrt'RK a la BREss\nT.)
BBKTAILLBR (ta, 11 mil., t) v. n. Tirer l'e"pee ft
la moindre occasion. Krequentcr lea salles d'armes.
BBBTAILI^BIIB. (ta, 11 mil.) n. m. Qui est tou-
jour* prct a tirer l'^p^e.
BRET.tVBER (td-di) v. a. Tondre in^galement un
animal. Lui couper les oreillcs, le chatrer.
BBBTBCHB n. f. Piece de fortification ou partie
orenelee de muraille.
BRETELLB (ti-le) n. f. Courroie pour porter un
fardeau, un fusil. Tissu dc fll, de soie, etc., pour
soutenir le pan talon.
BBBTBMB (te-si), B adj. Bias. Se dit des pieces
honorables qui portent des breteches ou cr^neaux.
BBBTOlf, OlfMB (o-ne) adj. et n. De hVBretagnc.
BRBTOTflf Alt T (to-nan), B adj. Se dit de la Bre-
tagne et des Bretons qui ont conserve leur ancien
langage, leurs moeurs primitives.
BHBTTB (brt-te) n. f. Epee longue et etroitp.
BBBTTBLBB (brt-te-U) v. a. (Prend deux / de-
vant une syllabe muettc : je brettellc.) Taillcr avec
un instrument dentele : bretteler une vierre.
BBBTTBlR (brf-teur) n. m. Spadassin, fcrroil-
leur qui alme a. se battre a Tepee.
BB.BTBBL (brtt-zCl) n. f. Patisserie allemandc en
forme de hutt, dure, saupoudree de scl et de cumin.
BRBI'IL (breu, I mil.) n.m. Taillis ferm« de haies,
servant de retraite au gibier.
BBBKVAClE n. m. (du lat- biberare, frequentatif
de bibere, boire). Boisson. Medicament liquidc pour
les animaux.
BREVET («<») n.m. (rad. 6re^).Patente. diplome de-
li vre au nom d'un gouvernement : brevet d'institutettr,
de bachelier. Autref., acte eman^ du rot. mais sans
etre scelle ni enregistre\ Br«v«t d'liivcHdm, celui
que le gouvernement delivre a l'auteur d'une in-
vention, d'une deeouverte, pour lui en assurer la
firopriet4 et l'exploitation exclusive pendant un ccr-
ain nombre d'anne'es, au plus quinze ans.
Digitized by
Google
BRE - 1
BKBVBTER (U) v. a. (Prend un C ouvert dovant
une syllabe muette : je brevite.) Donncr un brevet.
BHEV1AIHE (vi-4-re) n. in. (lat. brevis, bref ). Livrc
contenant les offices que les pretres doivcnt lire
chaque jour. L'offlce meme. Fig. Lecture habituelle :
Horace est le breviaire dks gem de lettres.
BRBVITE n. f. Qualite de ce qui est bref : brivite
dune syllabe.
BRIARS {ar), B adj. et n. De la Brie.
BRIBE n. f. Oros morceau de pain. PI. Restes
d'un repas. Fig- Citations, phrases dctachees et sans
suite, extraites d'un out rage.
BRIC-A-BRAC (6ri-*a-&ra/c) n. ra. invar. Marchan-
dises diverse* d'occasion. Magasin on on les vend-
BRICK (brik) n. m. (angl. brig). Navire a voiles
de petit tonnage, a deux
mats carres, et grtant ca-
catois et bonnettes.
BRICOLB n. f. (ital.
briccola). Especedebaliste
en contrepoids, en usage
au moyen age. Partie du
harnais qui sattache au
poi trail. Bretellede porte-
faix. Hamecon double. Ba-
lancement d'un navire, du
au poids des manoeuvres Brick>
hautes. Au billard, coup
oil la billc frappe la bandc avant de toucher 1 autre
bille. Fig. Petit travail mal paye. Habilct* acqulse
par une longue pratique. Ruse, trompene. PI. Rels
pour les cerfs. „ A A .
BRICOLBR (li) v. n. Fatn. Faire toutc cspecc dc
metiers. ,. , . .
BHICOLBUH, El'ftB (eu-ze) n. PerBonne qui bri-
cole. (On dit aussi bricolier.)
BRIBB n. f. (german. ferula). Partie du harnais
dun cheval qui sert a le conduire, et comprend la
monture, le mors et les rtnes. (V. harnais.) Laen
pour retenir certaines coiffures. Boutonniere formee
dune suite de points de cnalnotte. Tissu qui joint
les fleurs dans les dcntelles d'Alencon, de Malines,
de Venise. Lien de fer unissant deux pieces. Fuj.
Ldcher la bride d ses passions, s'y abandonner rentr
la bride haute, se montrer severe. Counr bride (ou
a bride) abattue ou a toute bride, courir tres vite.
Tourner bride, revenir sur ses pas.
BRIBBR (di) v. a, Mettre la bride a. Scrrer. Under
une volaille, passer une ficelle dans les cuisscs et les
ailea pour les assujettir. Mar. Lier des cordages.
Fit/. Reprimer, contenir. Prov. : Brlder Paae par
Uqaene, faire une chose arcbours. Ant. Bebrldrr.
BRIBBVMB (dense) n. f. Ouvrierc dentellicre en
point d'Alencon.
BRIBGE (brid-je) n. m. Jeu de cartes, sortc dc
variete de whist. .,*,.. v u • •
BRIBOX n. m. Petite bride legerc. a mors bnse.
BRIB (brt) n. m. Fromagc tres estini*, qui se fa-
brique dans la Brie : du brie nouveau.
BRIBE (*/), EVE adj. Ancienne forme dc bref.
BR1EVBHBNT {man) adv. En peu de mots. Ant.
E«agvea>eat, prellxea>ea«.
BRIBVBTB n. f. Courte durec : briiveti dc la vie.
Litter. Concision : trop de brievete rend lt> style
obscur. Ant. Eter.lt*, 1ea*erite, perpetaHe.
BHIGABE n. f. Deux regiments reunis sous lc
commandement d'un general. Escouado dc gendarmes.
kous les ordres d'un sous-offlcier. Troupe d'ouvriers
travaillant sous la direction d'un chef.
brigadier (di-i) n. m. Qui occupe le grade le
moius eleve dans la cavalcrie, rartillerie et la gendar-
merie. Chef d'une brigade dans la gendarmerie. Par
abriv. General de brigade. Premier matelot d'une cm-
barcation. En Espagne, offlcicr suporicur d'un grade
intcrme'diaire entre ceux do colonel et dc general.
BRIGAXB (gan) n. m. Celui qui cxerce le bri-
gnndage.
BHIGAftBAGB n. tn. Vol a main armce, pillage
sur les grands chemins. Fiq. Concussion, rapine :
son administration ne fut qu un brigandage.
BRIGANBBAU (<M) n. m. Mauvais garncment.
Fripon.
BR1GA2VBER {di) v. D- Vivre en brigand : accou-
tumi a brigander.
j - Bill
BBIGAMBI1VE n. f. Petite cotte de mailles.
BRlGAlVTIN n. m. Petit navire a deux mats et ft
un seul pont, . .
BRIGANTIIVE n. f. Voile trapezoldale enverguee
sur la come d'artimon. Petit batiment de la Medi-
terran^c.
BRIGHT (bra-W) [mal de}. Pathol. V. nephritic.
BRIGHT1QVB (bra-li adj. Qui a rapport au mal
dc Bright. N. Personne atteinte de ce mal.
BHIGHTIEMB (bra-l-tis-me) n. m. Etat de celui
qui est atteint du mal de Bright.
BRIGMOLE n. f. Prune seche, provenant de Bri-
gnoles.
BR1GVB (bri-ghe) n. f. (ital. brig a). Manoeuvre.
Cabal e. Faction. Complot, conjuration.
BRIGDBR {g hi) v. a. Tacher d'obtenir par brigue.
Rechercher avec ardeur : briguer une alliance.
BRIGVBVR, BIIEE (gheur, eu-ze) n. Qui brigue.
BR1LLAMMBTVT (bri, 11 mil., a-man) adv. D r une
maniere brillante. Ant. Obeearea>ea«.
BRILLABTT (bri, 11 mil., an), B adj. Eclatant,
qui brille. Fig. Somptueux. lllustre. Seduisant. Flo-
rissant : suite, esperances, santi, reputation brillantes.
N. m. Lustre, eclat : le brillant de I'or. Diamant taille
a facettes. ANT. Ofc»e«r, pAlo, aoaiare, tcne.
BRILIUA1VTB, E (/» mil.) adj. Dun eclat ordinal-
rement trompeur. N. m. Jaconas broche dont les
dessins paraisscnt brillants. Dentelle faussc, fabri-
quee au metier. ^ __
BRlLLAlfTBR (bri, U mil., an-t€) v. a. Talller en
brillant. Fig. Brillanter son style, lui donner un eclat
souvent factice.
BRIXJJU¥TI1VB(// mil.) n. f. Huile parfum#e pour
donner du brillant aux cheveux. Percale lustree.
BRILLBR (bri, 11 mil., 4) v. n. (ital. brillare ; du
lat. beryllus, plerrc prdcieuse tres brillante). Jeter
une vivc lumiere ; avoir de l'6clat, luirc. Fig. Se faire
remarquer par une qualite qnelconque. Paraltre
avec honneur : briller au barreau. Eclater : la joie
brille dans ses regards. Prov. : T«at ce ««i brille
a'eet pa* or, ne pas 6e fler aux apparences.
BRIM ABE n. f. Epreuve imposee aux nouveaux
par les anciens soldats d'un regiment, les anciens
el«^ves de certaines ^oolcs, etc.
BHWBALKMETT (brin, man) n. m. Balancc-
ment saccade.
BR1B1BAA.ER (brin-ba-li) v. a. Agiter par un
branle continu : brxmbaler les cloches.
BHIMBORIOX (brin) n.m. Chose de peu de valcur.
BRIMBR (mi) v. a. Berner, faire subir des bri-
mades.
BRIIV n. m. Premiere poussc d'un grain on. dune
grain? : brin d'herbe. Chacune des cordelettes dont
Pensemble forme une corde. Petit bout, petite partie
de : brin de paille ; un brin de pain. Fig. Un beau
brin de fille, fllle d'une belle venue.
BRINBB n. f. Coup que Ton boit, sorte de toast
a la sante de quelqu'un.
BRIIVB11.LB (II mil.) n. f. Branchc menue.
BRIO n. m. (mot ital.). Dans la literature et lea
beaux-arts, chaleur, entrain, vivaciW.
BRIOCHAIX, B (cAin, e-ne) n. et adj. De.Saint-
Bricuc.
BRIOCHE n. f. Sortc de patisserie, faite avec de
la fleur de farine, du beurre, des ceufs. Fig. ct fam.
B*vue : faire des brioches.
BRIOVB n. f. Terre argileuse pctrie et mouMe,
puis scchee au soleil et culte au four. Ce qui en a la
figure : une brique de savon. Ton de brique, brun
rougeatrc.
BRIQUET (ki) n. m. Piece d'acier avec laaucllc
on frappe un siiex pour enfiammer un morceau d ama-
dou. Tout appareil servant a produire du feu. Sabre
court et recourbe - .
BRIQVETAGB n. m. Ma^onnerie de briquet. En-
duit auquel on donne 1'apparence de la brique.
BRIQEETER {ke-ti) v. a. (Prend deux t devant une
syllabe muettc : je briquette.) Paver, garnir de bri-
qucs. Imiter la brique.
BRIQUETBR1B (kc-te-ri) n. f. Lieu ou Ion fait
de la brique.
BRIQUBTBI7R n. m. Ouvricr qui cmploie la
brique dans les constructions.
BRIOVET1BR (ke-ti-i) n. m. Qui fait ou vend da
la brique
Digitized by
Google
BRI - I
IMfTIITB {ke-te) n. I. Sort« tic briqne taite de
tourhe 'H de poussicre de char boa agglomeree, et
servant dp combustible.
BRift ;6ri) n.m. Practurc avec violence d'une portc,
dune vitre, d'une glace, d'un sceUe, etc.: $'a$furrr
rvtitrt U bris des glares. Fragment d'un navire brise\
■HIMA.TT izan) n.m. Roche r. £eueil a fleiir d'eau.
MIMtM ou ■RlflQIARI brit-kar) u m
Vim s«->tdat qui a des chevrons.
BRIMS tin-ze) n. f. Petit Tent frats et doux.
■■IAK ibri-z£\. E adj. Ligne ftriVe, tigne eom-
p-vsce de droite* qui se coupent. V. uone.
BR1BB-BIME ln-ze) n. m, invar. Hande dY-touV
l-our arrtter U-s courants d'air auz rainureg des fc-
j.^ireij. Petit ndeau nc mas quant que le bas d»*s
tantaux d'une fenfire,
BB^ER-CO-i; n. m. invar. Syn. de CAMB-cotT.
BR1BRRR ise") q. f, pi. Branches d'arbres que le
vineur rompt pour reeoanallre 1'endroit oil la bete
a pasa^. Branches tailK-et pour marquer les limites
des coupes de bois. Fig. A tier sur les brisr'es de
quelqu'un* entrer «*n concurrence avec lui.
B8UBB-43LACB ou BRIME-UI.AC KM n, m, Arc-
hoatant en avant des piles d'un pont pour briber la
glace on let g laces. Eneron ft lavant dun navire, bcr-
vant au raeme usage. NaT ire muni de cet eperon, PI.
des brise*aface ou brise-glace*.
BRIBE-LA RE fl n. m. invar. Ouvrage en avont
I an port pour amort ir la violence des values.
■R1NBMI1T (ze-man) u. m. Artion dc briser.
AeUon d'etre brise : brisement den flott. Fig. Brise-
ment de exrur. douleur profonde.
ERIBB-BIOTTEB (nw-te) n. m, invar. Snrtc de
c jtindre propre a ecraaer les mot tea de terre.
BRIBB-sPIERRE pi-err) n. m. invar. Plnce pour
briaer la pierre dans la vegsie.
BRIBER i ';»•' v. a. Rom pre. casscr, met t re en
piece* : frriser une glace. Fig. Fatiguer : la coiture
m'a hris4. D^truire, suppriroer : briser une institution.
A bat Ire : truer le* courages. Bri*er set f'T* t recou-
vrer aa liberie V, n. Hrurter contrc un obstacle (en
r riant de* values;. DrUer avec quelqu'un, cesser de
Tv»ir, Britons la, ces-
- a* de parte r, <!• d:>-
eoter. Bta*. Aj'-uLer une
bnanre A de* armoiries.
BBIAB-TOIT tom
ti. invar. Personne ma-
I droite. etourdie, qui
bria* toot ce quelle
lOBCBe.
BRIBETR. i i -i
zeur. eu-sej n. Qui bri-
*e. Qui aimc ft briser.
UME-TE\T (MX)
R. m. invar. Abri pour
waraatir les plantes de
1 action da vent.
■BM»IB(3f)n.m Nr.m *. «. C, [», uri.i..
<]e« analea que foment les plans d'un eomble brist
BBIMtA |fcri*-*a) n. m. (m. russe). Kn Ruiaie, oh;
not leger et recouv^rt
do«ier. qae Ion trans-
it rme en traineau. C«r
UelB de voyage, legire
tt decouverte.
BBIKBIB ir,M>) n. m.
Ia»trument pour brber
le chanvre. la paille. Ba
.mette * battre la laine.
BBIBfCE bru-kr, n.
f. Be dit de* a< et des
(Jix. aa Jea de b*«igu«. Sorte de jeu de cartes, appcle
-I'jaai maruoi Pop, Chevron de soldat rengage.
■BIIHTOL brU-iof) n. m. Sorte de carton, com-
pa*f d« feuillf > de papier k detsin, »uperpoaees et
. Uce* enaembJe.
■miBl ~*MM {zu-re} n, f. Solution de continuity dani
un objet britd. Joint de deux parties d'un ouvrage de
^enaiaerie qui peuvent ae replicr lune sur l'autre.
Bio*. ModiAeation apportee aux armoitles dune fa-
o.dle pour dtxtinguer une branche cadetle oub&tardc
dc la branche principal** ou legitime.
BRITA^^IQITE (tatf-ni-ke) adj. (lat. Britannia.
la Grande-Bret i?n« ou AngletcrreJ. Qui a rapport ix
tnme k aevant
rime l'exige.)
Brtiehe.
9 - BRO
I'Angleterre ou aux Anglais : coutumes britannique*.
■ROC [brc. — Le c ae prononce comme k devant
une voyelle et a la fin des vers si la rime l'exige)
n. m. Grand vaae de boia ou de me- i —
tal, ft une anae, servant k porter, trans-
vaser du vin ou d'autrea liquides.
BKOT AJfTAbE n. m. Action de bro-
canter.
BROC A*TB n . f . Commerce , ind nstrie
du brocanteur.Ouvrage de peu devaleur.
BROCAPTTER ((e) v. n. Acheter, ven-
dre, echanger dea objet* de curiosity Broc -
ou de haaard V. a. : brocanter des tableaux, des bijoux.
BRO< AVTKl R. KXHK, (eu-se) n. Qui brocante.
BROttHD (kar) n.m. (de broche, aiguille). Fam.
Raillerie offenaante : lancer des brocards.
BBOCAHBou B«OC'AHT(A-ar n.m. Chevreuil male.
BROCARB (kar) n. m. Atelier od Ton procede au
broyage du mineral.
BRiBCABtBEBl [di) v. a. Piquer par des brocards.
BROC ABIT (kar) n. m. Etoffc brochee de soie, dor
ou d'argent.
BROCATBLLB (t#-le) n. f. EtoiTc imitant le bro-
cart. Marbre de plusieurs couleurs.
BROCHAAiB n. m. Action de brocher des livres.
RdaulUt de cette action. .
BROCRA2VT (chan). B adj. Bias. Se dit d'une piece
qui passe par-deasus d'autrea. Brochant sur le tout,
ae dit des pieces brochantes qui pasaent d'un coW de
l'«cu k l'autre- Fig. S'ajoutant ft tout le reste en y
mettant le eomble-
BROfHB n. f. Verge de fer pour falre rdtir la
viande. Cheville de boia servant ft enfller les hareng*
saurea. Tringle ft laquelle on sus-
pend les chandelles. Verge de fer
recevant la bobine, dans les metiers
ft tisser. Tige de fer flxee ft une ser- •
rure, et qui p^netre dans le trou
d'une clef foree. Aiguille ft tricoter.
Cheville de bois, pointue, pour bou-
cher le trou fait dans un tonncau
avec le foret. Bijou de femme, muni d'une grosse
epingle. Billet de commerce inferieur ft 100 fr. ou
memo ft 60 fr. PL Viner. Defenses du sanglier.
RROCHRR [chi) n. f. Quantlte de viande qu'on
fait rcit ir ft u ne broche en une scule fois.
BROTBlR (chi) v. a Passer Tor, la sole, etc., dans
une etoffe. Coudre les feuillcs d'un livre. Enfoneer
avec le brocholr les clous dans le sabot du cheval. Fig.
et fam. Executer ft
la hate : cet fcolier 1
broche ses devoirs.
BRO<HKT (chr) '
n. m. Poisson d'eau Broclwi.
douce. tr«?s vorace : le brwhet c*t le requin des rivieres.
BROfHETBM n. m. Petit brochct.
BROCHETTB (ch*-te) n. f. Petite broche qui sert
ft fixer la viande ft la broche principals Petite broche
pour faire cuire des rognons, de petit* oiseaux, etc.
Ensemble des pieces enfllecs sur une raeme broehette :
une broehette de mauviettes. Petite broche sur la-
Juelle on reunit plusieurs decorations. Petit morceau
e bois employ^ pour donner ft manger aux jeuries oi-
seaux- Fig. alevtr quelqu'un a la broehette. l'#lever
avec des soins minutieux.
BROCHBUR, Br«E (ea-
se) n. Qui broche des livres.
BROCHOIR n. ra.
Marteau de marechal pour ferrer les chevaux.
BROmiRB n. f. Action de brocher. Ouvrage bro-
che peu volumineux. Dessin broche sur une etoffe.
BROCHITRIBR (ri-i), ERE n. Au-
teur de mauvaises brochures.
BROCOI.l n. m. Htal. broccolo).
Chou-fleur d'ltalie. Par ext., se dit
des petits rejetons du chou.
BROBBOITI1V (kin) n. m. (holl.
brosekin). Chaussure lacee, envelop- n s
pant le pled et le bas de la jambe. Brod.qum.
Apparel! au moyen duquel on torturait les membreg
Inferieura d'un patient. Noro donne ft la chaussure
des personnages de La com^die antique. Fig. Chaus-
ser le brodequin. Jouer la comedic.
BROBER (di) v. a. (origine ecltique ou pcrmani-
que). Faire des dessins en relief sur une eton"<\ s^it
Digitized by VjV^VJ
gle
BRO - !
h 1'aiguiUe, snit au metier. Fig, Amplifier, embellir:
broiler ifest w mentir, mats [order la ve'ritt*.
BHODEIIIR iri) n. f. Ouvrage du brodecr. Fig.
Details ajoutes a un reeit. Notes d'agW-ment dans le
chant. (On dit aussi fioriture.)
BHODF.I H, KINK [eu-ze) n. it adj. Qui brode :
owvn'er brodeur.
BROlK (6rof) ii. f. Instrument qui sert a briser la
tige du chanvre el du lin
Syn. hrisoir. a
iiiininini ou itiiiii-
MK!VT [broi-wan) n. hi 8yn.
BHOTAGE.
BROMATE n m, Sel de
l'aride bromiqup.
bhomi: ii. m. (du gr. br&-
njojr, fetid ite). CAim. Corps
simple, d'une odeur felloe,
qu'on retire des eaux de la
mer, et que I'on obtient sous* l)[|ia
forme d'un liquide rouge tres
veneneux, bouillaut a 6> it donnanl des vapours
tres lourdea.
BHOMF.MJKKKN (.s< : ; n. f. pi. Bat. Pamille de
monocotyledonos, dea pays tropicaux. S. une bromi-
liaeee.
f. Genre de bronnuiacees,
rlit d'un ncide
IIHO>IIIH (It
originates d'Ameriquc.
RHOMHlimiOlK adj
gazeux a la tempera-
ture ordinaire, qui se
forme par hi conibi-
liaison du brome et de
l'hydrogene.
BHOMIQIK adj.
Hi. Se dit dun aeide
qui se forme par l'ac-
Uon de l'eau sur 1«
pen ( abrotn are de
phosphor*.
BROM1BE n. m.
( 'niiiliinaiwon du brome
avee un autre corps
simple ; Ic brant are
d urgent eat utilisi en
photographic
■ROIWHKn. f.(du
pr. brogchas, gorge).
Chaeun di-s deux con-
duit* qui font BUlte ft ctl) , <le , ; K,\e.„:„]„ pulmou.ni.
la trachee-arlere et
l>ar lcsquels I'air s'introduit dans les po unions. Se dit
aussi de lours subdivisions.
HitOM iifh {vh* ; ! v. ii. Palre an faux pas, trebu-
cher. Bouger, renuier. Fig. Faillir. l'kov : II n'j a
*i liuu ebrtal qui lie bromrhe, bs plus hnbiles on
les plus sages Be tronipent parfois.
iihom in »i , k, %i * (chi adj. Qui a rapport
aux bronchei
hei : A. liwMi ; B, pn
>; C, p«li to » bronettM; L), broit-
. f. Ramification terminate
) adj. Des broaches : veine
i n f. Inflammation des
II HO \ 4 II I O IF (eAij n
des brunches.
HKOX IIIOI K [chi-lK
brom hique.
broxiihtk {ehi-te
bronches.
BR©MOIO-I»!\KI "RtONIE (ka,ni} n. f. Inflamma-
tion des bronchioles et des veaieules pu) mo n aires.
BROXMIOTOMIK (An, mi J n. f. (L r r. brogkhion,
bronche, et tomf, section). Chir. Incision pratiquex-
dana les voies respiratoirea.
NHO>7.U.i: n. in. Action de bronzer.
BROXZK n. in. (ital. bronzo ; de Brundusium,
nom antique de Brindisi). Alliape de cuivre, detain
et de zinc dans des proportions qui varient suivant
la destination de l'alliage. Statue, me'daille de bronze:
voilA un beau bronze. Fig. Caur tie bronzi, cueur
dur. Pott. Canon : Iv bronze tonne.
BHO!*ZK, K adj. Qui a la couleur du broiue :
$tatuette brontee. Basane : visage, teint bronze.
HHO\/KH (jse')v.a. IVindre en couleur de bronze.
hhonxp.hik {rt) n. f. Art du bronxeur.
BROKXRIK OU BHOXXIKR {zi-l) II in. Ouvrier
qui travaille le bronze.
Kit o OK [brouk') n. in. (mot angl). Large f*>s»e
plein d'ean servant d'obslacle dnn;i uu iteeple-chase.
BRO
HAST {kar) n. m. Viner. V. drocarh.
>1?R n. m. Hort. Syn. de brocoli.
{ke-te) n. f. Petit clou h large tete.
BROilslAfaB (bro-sa-je) n. m. Action de brosser.
BROMBK (bro-se) n . f. V s tensile dc nettoyage, forme
de filaments
BKOfJIT
BROQl
BROQt
^,. vv «»yL v.. _—— - A habit.: X. A ciiavciik; X A
hn\*»f droits ch»(j««ui ; *. A dent. ; 5. A en*I« ; 6. A p«r-
et herinei H ^
comme les polls d'une brosse. PI. Buissons plants
sur la lisiere d'un bois.
BRMSRE (bro-$e) n. f. Coup de brosse. Fig. et
fam. Or*le de coups, defaite : recevoir une brotste.
BROMER (frro-siJi v. a. Nettoyer avec une brosse.
Fam. Vaincre, battre.
BROSSER IK (oro-se-rf) n. f. Pabrlque, commerce
de brosses.
BROBMBIR {broscur) n. m. Soldat attache* comme
domestique a un offlcier.
RROBBIBR {bro-si-4) n. m. Qui fait ou vend des
brosses.
BROV n. m. Enveloppe verte des fruits a ecales.
Brou de noix, couleur brune ct liqueur stomachique
tiroes de cettc enveloppe.
BROIET (e) n- m. Aliment presque liquide. Chau-
deau fait d'oeufs, de bouillon, de lait sucre qu'on
offratt autrefois aux accouch«cs et aux jeunes ma-
riees. Brouet noir, mets liquide, noiratrc et fort
grossier. dont se nourrissaient les Spartiates.
BROt KTTAfSB (f'-ta-je) n. m. Transport k la
brouette.
BROIF.TTK (Me) n. f. (latin bis, deux, et rota,
roue : on dlsait autrefois berouelte). Petit tombereati
a une roue et a deux
brancards, servant a
operer de petits trans-
ports. Autref., chaise a
porteur k deux roues,
dito aussi vinaiarette.
— Quand on dit que
Pascal perfcctlonna la brouette. il faut entendre la
vinaigrette, et non la brouette proprement dite, qui
est fort anciennc.
(e-/i?) n. f. Contenu d'une brouette.
(e-/i<) v. a. Transporter dans une
brouette : brouetter du sable.
BROIETTE1R {t-teur) ou BROI KTTIKR (*-
ti-i) n. m. Celui qui transporte des fardeaux, dea
materiaux k l'aide de la brouette. Autref., porteur de
la chaise appelee vinaigrette.
BROI bHAM (oAnm')n. f.Volture adeuxou quatre
roues, k caisse basse.
BROI HABA n. m. (onomat.). Fam. Bruit de voix
confus et tumultueux.
BROW ILKAM INI (brou, II mil.) n. m. (corrupt.
de bol d'Arminie). Pharm. Bol d'Armenie. Emplfttre
de bol d'Arm<nie pour les chevaux. Fig. Desordre,
confusion. — Ne pas dire embrouM/fltMini.
BROI ILI^IRB (brou, II mil., ar) n m. Amas de
vapeurs d'eau ^paisses et froldes, qui obscurcissent
Fair. Comptab. Llvre de commerce sur lequel on
inscrit les operations a mesure qu'elles se font. (On
l'appellc aussi brouillo* ou main courantr.) Ad-
jectiv. Papier brouillard, non coll* et servant a
archer l'e'criture.
BROt IIXABBR (brou. II mil., fl-»e) n. f. L^ger
brouillard.
BROt IL.KABMKR (brou, U mil., a-si) v. n. Com-
mencer a tombcr, en parlant du brouillard.
BROII1XJB (brou, 11 mil.) n. f. Fam. Disunion.
BROriKKRMBIVT (brou , 11 mil., e-tiMwi) n. m.
Action de broulller. Etat de ce qui est brouilW.
BROriKLRR (orow, 11 mil., i) v. a. Meier : brouil-
lerdeswufs. Fig. Embroulller. mettre de la niesintel-
ligence : tn-ouiiier deur amis- lirouiller les cartes, les
meler, et, au fig., scmer lc desordre, la division. Le
Digitized by VjOOv I
BRO - 1
t*iAp* se brouille, se couvrc dc nuagci. Ast. Bd-
WMilbr, r itmmeiU*r.
mMULUB [brou, 11 mil., e-rf) n. f. Mesin-
tellizence. disunion.
BBOClULBX, *mnt (brou, 11 mil., on. o-ne) adj.
ei b. Qai ne fait que brouiller ou s'embrouiUer : csvrtt
brouillon ; prrsonne brouillonne. N. m. Ecrit cornge,
rature. a metire au set : 6roui7ton de /e(/re. Comptab.
V. ■■.OUILUL&D.
BRBC1LL4»*1VBR (irott, // mil., o-rU) v. a. Ecrire
en brouQlon : brouilUmner une Uttrt.
BRBCIR r. a. Dessecher, bruler. (Sc dit de l'ac-
Hon da solell sur les plantes gclees.)
nMClMtmB (i-eu-re) n. f. Dommage eprouve
par les vegetaax brouis.
■MCMAIUU (6rou-*a, // mil.) n. f. pi. Epincs,
ronees qui croissent dans lea bois. (8'emploie quel-
quef. au sing. : en broussaille, en desordre.)
■BtCMAILUi:!. BIBB (ftrow-ao, tt mil., eu,
eu-ze) adj. Convert de broussailles.
mmmtMBK (brou-se) n. f. Etendue couverte d'e-
paiases broussailles.
ni«UflB (irtni-sel n. f. Sort* de caille fait avec
du lait d« chevre ou de brebis.
BRBtTMN (brou-§in) a.m. Excroissance ligneusc
qui vient au trone de certains arbrea et que Ton cm-
ploie en ebenisterie.
BBOCT {brou — subst verb, de brouter) n. m.
Pousse des jeunes arbres au printemps. Mai de brout,
inflammation inteatinale des bestiaux, provoquee par
l'ingestioa de jeunes pousses et de bourgeons.
BMCTIB (ti) v. a. Paitre, manger l'herbe, les
jeunes pousses. Couper par aoubresants, en parlant
de certains outils. Paov- : O* l« ch*vre «•* a«ta-
cfcee, II tmmt ^a'elle brow to, il faut savoir vivre ou
Ton est et avec les ressources dont on dispose.
BMCTILLB (// mil.) n. f. Menu branchage. Fig.
Objet de peu d*importance.
BRBYACSB (broi-ia-je) n. m. Action de broyer.
(On ecrit au*ai broiexbnt ou broImknt.)
■MTBB (broi-ii) v. a. (du germ, brekan. — Se
conj. eomme aooyer.) Pulxeriacr, triturer, reduire
en poudre. Casser : broyer du poivre. Ecrascr en
delayant : broyer de* coutcur*. Fig. Broyer dU noir,
ae livrer a des idees tristes.
■MTBIV, ELBE (broi-ieur, eu-ze) n. Personne
qui broie les couleurs, etc. Adjcctlv. : Machine
•Wyeuse et. substantiv., une broyeusc.
BRRR interj. qui sert a marquer un sentiment
de crainte, une sensation de frotd ou le bruit que
font plusieurs corps qui roulent.
BRC n. f. Femme du flls; belle-fllle.
BRl AJTT ou BRBA3TT (an) n. m. Genre d'oiseaux
dc passage, dont font parlie le verdier, Vortolan, etc.
wmKOUAMB (*Me) n- f.
pi. Pinces fines 4 ressort pour
Misir les petiU objeU. Brue.u~.
KRCCRB n. m. Genre d*in- """
series coleopteres. famille des cuxculionides, dont les
larres causent de grands ravages dans les graines
de* legumineuses.
BBU.CI21E n. f. Alcali que Ton extra! t de la noix
voraique. tCest un poison violent.)
BRlttXB* n. m. Peche a peau lisse produite par
une variele de p£cher, dit brugnonier.
■BUMS n. f. Pluie fine et froide qui tombe lcn-
tetnrnt. Ayric. Carie des bles.
BBl IWBR [ne) v. impers. Se dit dc la bruinc qui
tnmbe : il brume.
BBI UBBUX, BIBB (neu, eu-ze) adj. Qui contient
de la brnine : temps bruineux.
BRIIRB v. n. et def. Rendre un son confus : le
vnt bruya.it dans la forrt. — Ne s'eraploie, scion
l'Acad., qu'a Vinf. pres. et dans : il bruit, il brupait,
Us bruyaienl; mais d'excellents ecrivains nous rour-
nitsent des exemples d'une forme plus rariec : les
torrents brvisstnt; tout bruissait; les serpents a son-
net tes bruUsaient; pas un insecte qui bruisse. On
peut cooclnre qu'antcrieurement au verbe bruire il
a exist* une forme bruisser.
BBtl— AMT (brUri'Hin), B adj. Qui bruit-
■BtmWBgirr [bru-i-se-man) n. in Bruit faible
et ronfus : le bruistemenl des feuillcs.
BMBCIX (bru-i) n. m. Asscmbli^e «lc r.ons divers,
abstrju-tion faite de toutc harmonie. Fuj. Nouvelle : le
I — BRU
bruit court. Eclat : cette affaire fait grand bruit.
Sedition : il y a du bruit dans la ville. Renommee :
il fait du bruit dans le monde.
wmtls&VE n. ra. Destruction par lc feu des her-
bes seches ou des broussailles.
BRil.A*T (lan). E adj. Qui brule. Fig. Vif, nnlme :
sele brblant, style br&lant. Ant. Frala, glace, tlede.
BBiLB n. m. Odeur repanduo par une chose
brulec : sentir le br&li.
BRILK-BOIT ou Bb£lB-BO1JT0 (bou) n. m.
V. BRULE-TOtJT.
BR1 l.B-«lKll.B (gheu-le) n.m. invar. Pep. Pipe
a tuyau tres court.
BRLXBMEXT (man) n. m. Action de brtler.
BB^LB-PARnMi ifun) n. m. invar. Rechaud
sur lequci on fait bruler des parfums.
BB^UB-POCHPOlirr [poin] <A) loc. adv. De
tr*s prds, a bout portant. Brusqueraent.
Bb£ueB (14) v. a. Consumer par le feu. Causer une
douleur vive par le contact du feu : ce tison m'a
brule". Dessecher : le soleil brCUe les plantes. Em-
Jloyer commc combustible et pour l'eclairage :
ruler du bois, de rhuile. Fig. Bruler le pavi,
courlr tr*s vite. BrMer la cerveile a quelqu'un, lui
casser la tete d*un coup de pistole t. BrtHer ses vais-
seaux, s'oter volontaircment tout moyen de reculcr,
Jiuand on est en?ag6 dans une affaire. Bruler lapo-
itesse d quelqu'un, le quitter brusquement. Bruler
les planches, jouer avec beaucoup de chaleur, en
parlant d'un acteur- Bruler une 4 tape, passer outre
sans s'y arrAter. V. n. Se consumer : la maison
brule. Avoir tres chaud. Subir un feu trop vif : le
roti brule. Fig- Eprouver une violent© passion, de-
si rer ardemment : il brule d'etre d Paris. Les pieds
lui brnlent, il est impatient de partir.
BR^LBBIE (H) n. f. Atelier oa l'on distille le
vin pour en faire de l'eau-de-vie.
BBIXB-TOVT (tou) n. m. invar. Bobeche avec
pointe, pour bruler les bouts de
oougies.(On ditaussi hrOi.e-hout.)
BHJtLEUR, EtHE (eu-sc) n.
Incendiaire. Distillateur d*eau-
de-vie. N. m. Appareil employ^
pour facilitcr la combustion du
gaz d'eclairage, de 1 alcool, etc. BriUe-tooi.
BbOe.18 (li) n. m. Partie dc forOt incendi6"e, ou
de champ dont les her-
bes ont etc brulees pour
am^liorer le sol.
BR^LOIB n. m."
Ustensile pour torrefier
le caf6.
BRfoOT (lo) n. m.
Bfttiment rempli de ma-
tiercs inflammables ,
pour bruler les vais-
seaux ennemis. Eau-de-
vie bnilee avec du Su-
cre. Morccau deviande
tres epice" . Individu
qui seme la discorde.
BBILIBE n. f. Effet dc la combustion ou d'une
elevation anormale de la temperature : se faire une
brulure sur la main. (L'acide picrioue en solution
calmc rapidement la douleur des brulures.)
BBlH.tlKK imf'-re) n. m. Deuxieme mois du ca-
lendrier republicain (du 23 octobre au 21 novembre).
V. Part. hist.
BBIMAL, E, All adj. De la saison des brumes,
de 1'hiver.
BBlH.tNSEH (ma-n4) v. impcra. Se dit quand lo
temps est couvert par une legere brume : il brumasse.
BBIM B n . f.(du la t. bruma, hiver) . Brouillard «-pais-
Fig. Obscurite, melancolie, incertitude, tristessc.
BBtMElI, Et:0E [mea, eu-ze) adj. Couvert de
brume : temps brumeur.
BB15T, B adj. et n. De couleur entrc jaune. roux
et noir, mais tirant sur le noir. Qui a les cheveux
bruns : e'est un beau brun. N. m. Couleur brune.
BBI wAtrE adj. Tirant sur lc brun.
BRINE n. f. (nid. brun). Moment oU le jour bai.-*se.
vers le soir : sur la brune-
Bniloir & c*T4.
Digitized by VjOOQ LC
BRU — 1
BRUlfBT, BTTB (ne, i-te) adj. et n. Diminutif dc
bran.
BHUMI n. m. Le poli d'un morceau d'orfevrene.
BRUMIR v. a. Rendre brun : brunir une voiture-
Pollr : brunir ror.V. n. Devenir brun : son teint bnmit.
BRUTVISAA«B (ni-»a-je) n. m. Action de donnor
le bruni a un metal : le brunissage de for.
BRUlflBSBUR, BUMB (ni-seur, eu-ze) n. Celui,
celle qui brunit les mltaux.
BRtnvifl0OlR (ni-voir)
n. m. Outil pour polir les
ouvrages d'or! dargcnt, etc. »«■«-«.
BRU1VIMURB (nlsu-re) n. f. Art du brunisseur.
Poli donne" a un metal par le bruniuage. Fncon don-
nee aux etoffes pour mieux assort! r les nuances. Ma-
ladle de la vigne.
BRUSQUE (brus-ke) adj. (ital. brusco, ftpre).
Prompt, subit : attaque brusque. Vif : manieres brus-
ques. Rude, incivil : ton brusque.
BRUIIOUBMB1L.LB ( brus-kan-bi, 11 mil.) n. f.
Jeu de cartes qui se joue de deux a cinq joueurs.
BRU8QUBMB1VT {brus-ke-man) adv. D'une ma-
nierc brusque.
BRU8QUBR (brus-ki) v. a. Traiter d'une manicre
brusque. Fig. Bnisquer une affaire, la fairs vite.
BRUBQUBRIB (brus-ke-rf) n. f. Action ou pa-
roles brusques.
BRUT (brut\ B adj. pat. brutus, lourd, stuplde).
Qui n'est pas faconnd : diamant brut. Sans Educa-
tion, sans culture : nations brutes. Sucre brut, non
rafnn£. Produit brut, frais non defalques. Poids brut,
poids dont on n'a pas deTalque celui de l'emballage.
Brat adv. : ce boucaut de mere pese brut 900 kilo-
grammes. Ant. Trevallle, d^greeel, afAvc, peli.
BRUTAL, B, AUX adj. Tenant de la bete brute :
instinct brutal. Fig- Grossier, emporte, feroce : pro-
cidi brutal, force brutale. N. : e'est
un brutal. Ant. Poll, doux,g«l«nt.
BRITALBHRIT ( man ) adv.
Avec brutalite.
BRUTA1MMBR (zi) v. a. Traiter
brutalement.
BRUTAUITB n. f. Grossierete*,
rudesse. Action ou parole brutale.
Ant. Civllit*, doncear.
BRUTB n. f (lat. brut a). Animal
priv£ de raison. Fig. Personne gros-
siere, sans esprit ni raison.
BRUYAMMB1VT {bru ou brui-
ia-man) adv. Avec grand bruit.
BBUYAHT (bru ou bmi-ian), B
adj. (rad. bruire). Qui fait du bruit.
BRUYERB (6ru-iV-re) n. f. (cel-
tique brug, buisson). Nom vulgaire
de diverses eYicacees qui croissent Bruy*r«.
dans les terras incultes. Le terrain ou elles croissent.
Terre de fernyere. tcrre formee par la de*composi-
tion de la bruyere. Coq de bruyere. sorte de grand
gallinace qui habite surtout le nord de l'Europe.
BRTACBBB (si) n. f. pi. Famille de mousses. S.
une bryace'e.
BRYOUOGIB (jt) n. f. Partie de la botanique
qui s'occupe des mousses.
BRYOIt ou BRIOM n. m. Mousse qui crott sur
l*6corce des arbres.
BRYOIVB n. f. Genre de cucurbitacees vivaces,
grim pantos, ornementalcs.
BRYOZOA1RE8 (e-re) n. m. pi. Clause de petits
animaux marins, qui vivent en colonies, fixes h. la
surface d'objets divers. S. un bryozoaire.
BUAXBERIB (rf) n. f. Lieu ou se fait la lessive.
BUANBIER (di-i), BRB n. Qui blanchit les toiles
neuves. N. f. Femme qui fait la lessive.
BUBAUB n. m. Ruminant du genre antllope.
BUBB n. f. Pustule qui vient sur la peau.
BUBOIV n. m. Ganglion lymphatique enflamme".
BUBOIVIQUB adj. Qui tient du bubon : peste bu-
bonique. V. pestr.
BUCCAL, B, AUX (buk-kal) adj. (lat. burca, bou-
che). Qui a rapport a la bouche : glande burcale.
BtCXTX (buk-sin) n. m. Ancien instrument a vent.
Genre dc mollusques.
BUCtTTVATBUR (buk-si) n. m. Romaln sotfnant
de la buccine. Adj. Se dit d'un muscle de la joue.
Substnntiv. : le burrinatcur.
Bucr4ne.
in
2 - BUG *
Bid' in E (buk-si-ne) n. f. Trompette romaine,
Rri'F.HT.iIRK (san-tA-re) n. m. (du gr. bow,
liceuf, et de centaure). Centaure qui avait le corp*
d'un tnureau. V. Part. hist.
ill < FPU \ IF n. m. (nom du cheval d' Alexandre.
V. Part. hist.\. Cheval de parade ou de bataille.
Par antiphrasc, Rosse-
Bt CHE n. f. Morceau de gros bois de chauflage.
Fig. Person no stupide.
ntTIIKR (che) n. m. (rad. buche). Lieu ou Ion
serre le bois a bruler. Pile de bois sur laquelle les
anciens brulaient les corps. Amas de bois sur lequel
on brtilait ceux qui avaient ete - condamnes au sup-
plice du feu : Jeanne d'Arc mottrut sur le b&cher
ill C HF.it (rAe; v. a. (rad. buche). Degrosslr une
piece de bois. Abattre les saillies d'une picrre. V. n.
/'■-/' Battre. Travailler sans rclacbe. He bAesier
v. pr. Fam. Se battre.
hi fiifkov owive (o-ne) n. Qui abat du bois
dans une foret.
BLTIIF.TTK (ehfi-te) n. f. Menu morceau de boit.
Tirer a la buvhette, tirer a la courte paille.
ui nil I it, fi mi: {eu-ze) n. Fam. Travailleur.
HiFOl.iQlF adj. (gr. boukolikos ; de boukoletn,
faire pnlire des boeufs). Qui a rapport a la vie des
bergers ou k la poeaie pastorale : existence buco-
lique. N. f. pi. Morceau x de
polsie pastorale : les Bucoli-
ques de Thiocrite. (S. une bu
colique.) Fig. et ironiq. Ra
innssis d'objets, do paperasset>
sans valctir.
iiintlM ou m c it \\v
du gr. bous, bcRuf, et kranion,
crane) n. in, Tete de boaul
decfakrnee, employee commc
decoration architecturale.
fll Df.FT (bud-jc) n. m. (m
iugl., tire lui-meme du vx fr.
bougette, petite bourse). Etat de prevision des re-
cettes et aes depenses d'un Etat, d'un d^partemenl.
d'une commune, etc. Par ext, Re-
cettes ou depenses d'un particulier.
Bt'VGKTAIRE (te-re) adj. Qui
euncerne le budget : loi budghaire.
in im.ftfh (U) v. a. (Se coni.
comme accilerer.) Inscrire au bud-
L't't.
BUBB (bu-i) n. f. Lessive (vx) :
fain la bate. Vapeur qui se de-
^Tigc d'un liquide en ebullition.
hi i:\-KFTino ■!>,.» ..■,(•- ?;■■■
n. m. (mot esp. signif. bonne re-
traite). Appartementpriv^. Villa a ■
I'ecart. Iron. Lieux d aisances.
Ill n FT {bti-fe} n. m. Armoirc
pour renfermer la vaisselle, le linge de table. Dans Im
grandes reunions ,
table ou sont dresses
des mets, des vins,
des liqueurs. Restau-
rant installe dans fr't^m
les gares dechemlns
de fer. Menuiserte
de l'orgue.
DlFFETIF.ti.6U- _ JT%.I
fc-ti-cu BRB n. Per-
sonne qui Uent un
buffetdansuncgarc. ■
m i iff (bu-fle) Uuflle .
n. m. Esp6ce de bceuf
sauvago ; son cuir. Peau eollee sur uu morceau de bois
et servant pour polir a l'emeri
ou blanchir au blanc d'Espagne.
IllFI FFTFItlF.
[bu-flc-te~rt) n. f. '
Partie de l'equipemcnt militaire
en peau de bufilc, servant a sou-
tentr Ics armes du soldat.
BFFFUBTiMn.m.Jeunebuffle.
Justaucorps en peau de buflle. Uu R"8T-
'"•■•■v (beugh-ghe) n. m. Voiture tres legere a
deux rnues
Digitized by VrOOQlC
BUG - i
WUil a. m. Sort* de trom]»eUc a pistons, dont
le son est plus doux et plus moellcux que celui du
cornet. Petit bugle, ins-
trument plus petit que le
bugle et dont le son est
tres aigu. N. f. Genre de
nlantes, de la famUle des
w«kw« (glo-se)
on Blttl.BflB (^/o-se) Bu *"-
n. f. Genre de borraginacees, cultire'es dans les jar-
dins et employees en medecine.
BCCB-AXK n. f. Bot. Nom setcntinque de l'arrete-
bee of.
Will n. f. Vase en forme de c ruche, muni d'une
anw et d'un bee : buirt d'argent,
bui re ci*eUe.
■«1MTT1 (rrf-te n. f. Taa de
foin coupe.
BV1S (bui) n. m. (lat. buxus). Genre
de plantea on <f arbrisseaux toujour*
verts ; son bois. Outil de cordon nler
en bois, qui sert * polir le talon et
le bord dea aemelles. Buis benit,
branche de buis qu'on benit dans les
£glises, et qu'on distribue le jour
des Rasaeaux.
■riMliM (*u*-tt-e^re)ou Ilia.
ftAIB (but-* n. t. Ueu plante de buis.
M<IM*J!f (evt-eon) n. m. Touffe
d'arbrisseaux sauvages et rameux.
Taillis d'arbres de troia a quatre metres. Arbre
fruitier, faille en buisson. Flat dispose* en pyramide
epineuse : buisson dtertvistts. Buisson ardeiit, buis-
son enflamme sous la forme duquel Dleu apparut a
MoTse. Bot. Pyracantbe. Battre les buisson*, les par-
Oaira.
ilque
courir pour en deloger le gibier. Fig. Faire qucique
recherche.
BCIBBBJMBUJL, EmB [bui-so-neu, eu-ze) adj.
Convert de butssons : pays buissonneux.
BCIMBBXlflBB (bui-to-ni-i), BBS adj. Qui se
retire dans les buissons : lapin buisson-
nier. Fig. Faire McoU buissonnUre, se
prosnener au lieu d'aller en claase.
WLBB n. m. (gr. bolbos, lat. bulbus,
otgaoa). Oignon de plante. Anal. Partie
rsniee, globule us*.
■■■■■I ■, Bt-ffB (6efl, eu-ze) adj.
Bot. Forme d'un bulbe. Anat. Pourvu
d'un bulbe.
■CUIAEB adj. et n. De la Bulgarie.
BCBA.AIBUI (bul-U-re) n. m. Recueil
de bulles des papes. Ecrivain qui copie
lesboUes.
BCLLB (bu-U) n. f. (lat. bulla). Glo-
bule d'air qui s eleve 4 la surface d'un B«U*.
liqnlde : bulle de savon. Gros clou employe comme
motif decoratif. Soulevement de I'epiderme, rempli
de liquide. Diplom. Sceau attach 6 & un act*. Acte
muni de ee sceau. Admin, eccl. Decret du pape scelle
en pfcosnb etordinairement designc par le premier mot
qu'on 7 lit: built d" excommunication. Cotnm. n. et
adj. so. Papier bulle, papier d'une pate grosstere, de
couleur jaunalre.
WLUTUI (bu-U) n. m. (itaL bulletino). Billet qui
sert a exprbner nn vote. Rapport qui publie quelque
chose d'ofoclel. Becit offlclel des operations d un
corps de troupes : bulletin de la Grande Armee.
Btat da condnite, de travail : le bulletin d'un ecolier.
Bulletin des loie, recueil des actes du gouverne-
ment francats.
B S U B tJ B., wtmmm {bul-leu, eu-ze) adj . Qui consiste
en bnDes : eruption bulleuse.
BClXHPiaca n. m, (mot angl.). Obstacle de
steefOe-ehase, forme d'un ta-
ins sunnont* d'une bale.
mn.§j^rm:wsMtmm (b&ul-
tt-ri-£) n. m. Cbien anglais V ^wmmmmw^^" -—
qui enasee les rats. PL des % Ct^5>V-^^5;"»'"
bull-terriers. "* — *~*
BinutfTB (t**t~te) n. m. B-praU.
Genre d'insectee coleopteres xylophages ou phyio-
phages, dont les especes, tres nombreuses, sont re-
p aadue s sn r tont le globe.
~ *LBBTBt [li$-te) n. Personne preposee a un
J ■
3- BUR
bureau de pavement, de distribution, de recotte, etc.
Adjectiv. : rererewr buraliste.
BlsUT (ra) n. m. Petite etoffe de laine legere.
BlTBATIIBn.m. ou Bl'BATllfB n.f. Sorte de pope-
line, etoffe soie et laine.
bvrb n. f. (lat. bur-
ra). Grosse eioffedelaine.
BtBB n. f. (flam, boo-
ren). Puits creusd pour
Sexploitation d'un mine-
ral.
BlT»EA»(r<J)n.m.(de
bure). Sorte de grosse
etoffe de laine. Table ou
meuble a tiroir ou a ta-
blettea, pour eerire. Endroit od s'expedient les
affaires : bureaux dun minister*. Lieu ou se reunis-
sent les commissions d'une assembled. Etablissement
public : bureau de poste. Le president, le vice-pre-
sident et les secretaires d'une assembled. Cabinet
des comptables, des employes suplrieurs d'une
administration particuliere. Bareaade placeaseai.
ou Ton se charge de placer les employes, les domesti-
ques. Bureau do bieafaJMace, institution munici-
pale d'assistance aux indigents. Bareaa d«a laag|_
tadea, societe offlciclle dc savants qui, a l'Observa-
toire de Paris, s'occupent des questions usuelles de
mathematiques et dastronomie. Bareaa arabr,
personnel militaire francais, etabli en Algeria de-
Suis 1833 pour administrer les communes indigenes
es territoires de commandement.
BtmBBAVCmATB (rd) n. m. (de bureau, et du gr.
kratos, force). Employ 6 dans les bureaux
d'une administration.
BUBEACCRAT1B (r6-kra-tt) n. f.
Ide bureaucrate). Pouvoir, influence des
>ureaux. (Se prend en mauv. part)
BirmBAlCBATIQUB (rd) adj. (de
Imreaucrate). Qui a rapport aux gens
de bureau.
BUmBLLB ou BfJBBLB n. f. Blot.
Fascediminueedo largeur et toujour s em-
ployee en nombre.(V. laplanche bla«ox.)
BIRBTTC (rd-/e) n.f. (de buire). Prtit —
vase a goulot, destine a contenir divers »«»•"•.
liquides, principalement de l'huile ou du vlnaigre.Chs-
cun des vases oU Ton met l'eau et levin pour la mesw.
BfJBttAIJ (gh6) n. m. Nom vulgaire d'une sorte de
grosse coquillc, dont on tire une nacre grossiere,
tres employee dans les incrustations, surtout par
les Japonaifl. Nacre qu'elle fournit.
BCBfiAUBinrs (gftd) n. f. Nacre fournie par la
coquille du burgau et rcmarquable par un eclat perle.
BOBGBAVB n. m. (all. burg, bourg, et graf t
comte). Nom donn6, pendant le moyen age, au com-
mandant militaire d'une vllle ou place forte en AUe-
magne. Fam. Depuis la representation du drame de
V. Hugo [Us Burg raves), nom donnd sou vent aux per-
sonnes agecs, dont les id^es sont arrie'rees.
BvmClBAVIAT (vi-a) n. m. Dignite" de burgrave.
BVBIN n. m. (all- bohren, percer). Ciseau nacicr
four couper les mltaux.
nstrument d'acier tallld I
en biseau dont on se sert , _
pour graver sur les mitaux. Fig- : le burin de Ihittoire.
BUHIKBB {ni) v. a. Travailler au bu-
rin, graver : buriner une planche de cui-
vre. Absol. Pop. Travailler sans relftche.
BVBI!«BI5n n. m. Ouvrier qui em-
floie le burin. Instrument qui remplit
office du burin. Pop. Qui travaillc du-
rement, beaucoup. (On ditaussi bOcheur
en ce sens.)
BUBLBBmUB (Us-ke) adj. (ital. bur-
lesco; du lat. bur la, farce). Qui est
d'un comique outre 1 , et souvent trivial :
{)o&me, figure burlesque. N. m. Le genre
mrlesque.
mvwuXMQVKMKJST(les-ke-man)adv.
D'une maniere burlesque.
BVBIBOV0 (nouss) n. m (ar. bornos).
Grand manteau dliomme, en laine, a ca-
puchon, en usage surtout chez les Arabes.
Bt7mO!¥ n. m. Hutte de berger. Fromagerie.
BVBOIBIVIBR (ro-ni'-O n. m. Celui qui fait les
fromages sur place, dans son buron.
*-
BurooDt,
Digitized by VjOOQlC
Duse.
BUR -
BCTMAL, E, AUX adj.(du lat. buna, bourse). Qui
a pour objet un impot extraordinaire : ddit bursal.
BKMAKD (zar) n. m. Oiseai
dc proie du genre buse.
Bt'ftC (busk) n. m. Lame
de balcine, d'acier, que Ton ,
met dans les corsets pour lcui '
donner do la rigiditc. Coude
que forme en dessus la crosse
des fusils. Saillie instance sur
le fond d'une ecluse, et «up
laqucllc vicnt butcr la partie
inrerieurc des portcs.
BVNB (bxt-ze) n. f. (lat
buteo). Genre d'oiseaux ra
paces, voisina des faucons, i.,.ai.u U .i
globe. Fig. Ignorant et sot : e'est utv
bust.
B1I8E (bu-ze) n. f. (du flam, buis,
conduit). Canal qui nmene l'eau d'un
bief de moulin dans la roue. Tuyai
qui fournit 1'air et met les puits det
mines en communication. Tuyau coni
que qui, dans les hauts fourneaux
sadapte aux tuyeres. Buse de gabions
reunion de gabions, relies par un<
pcrche, pour proteger les tircurs.
BIM^IER (bus-ki) v. a. Munir d'un
misc.Arquer.Rendre courbc:uez busquc.
BUBQfJIBRB (bus-ki) n. f. Coulisse du corset, dans
laquclle on introduit le huso.
BUMTB (bus-te) n. m. (ital. bus to). Partie suplrieurc
du corps humain. Representation peinte ou sculptec
de la partie superieure du
corps dune personne. — Le
busie est dit en hermits
quand les Ipaules, la poi-
trine, le dos uont coupes
par deB plans verticaux ; il
<-st dit en pie douche quand
il est de forme arrondie ou
ovale par le bas ct monte
sur socle.
BIT (bu, et 6m/' devant
une voyelle) n. in. (subst.
verbal de buter) u. m.
Point ou Ton vine : frapper
au but. Fin qu'on se propose : la fortune est son but.
Hut en blanc, point ou la traiectoire du projectile
coupe la ligne de mire. Loc. adv. : De bat «n blanc,
hrusquement, sans precaution ni forinalites. But 4
bat. sans avantage de part et d'autre.
BUTE n. f. Outil de marechal pour couper la
corne des pieds des chevaux.
BVTBE (te) n. f. Genre de legumineuscs d'Asie,
renfermant des arbustes grimpants dontl'un.nomnie
arbre a laaue, donne une gomme astringente, uti-
lisee dans Ics maladies du tube digestif.
BITKE ou Bi:TTKE(fru-/(f) n. f. Massif de pier-
res aux deux extr&nites dun pont, pour soutonirla
chaussee.
BUTER (te") v. n. Venlr s'appuyer eontre quelquc
rhose. Se heurtcr le pied eontre un obstacle. Ten-
dre a, avoir pour but. V. a. Etayer : buter un mur.
He baiter v. pr. Se heurter." Fig. S'opiniAtrer,
s'obstincr.
BITI1V n. m. (all. beutf, proie). Ce qu'on cnleve
h l'enncnii. Ce qu'on amasse en quctant ca et 1« :
but in dune abeiue.Ce qu'on acquiert par son travail,
m's 6tudes, etc. tig. Richesse : il y a du bulin dans
cvtte mnisnn.
BIT1XKH (n(f) v. a. ct n. Faire du butin : labeille
butine les fleurs ; les soldats butincrent.
BUTINKIR, EIMB {eu-ze) adj. Qui butinc.
BITOIK n. m. Obstacle artitlcicl ou viennent
buter les wagons ou locomotives en manoeuvre
BimUi : 1. En h«rtnis ;
2. Eu pi6douch«.
4 - DYZ
(v. C hem in de fer). Piece metalliquc ou non d'un
appareil eontre laquellc certains organes viennent
buter et, par suite, n'ont qu'un displacement limits.
BfJTOB n. m. Genre d'oiseaux echassiers, voisins
des herons, a voix forte ct reten-
tissante. Fig. Homme grossicr,
stupide, balourd, lourdaud. N. f.
Pop. : e'est une butorde.
BfJTTAtiB {bu-ta-je) n. m. Ac-
tion du butter.
■BTTE (bu-te) n. f. Petite col- ,
line. Tertrc servant de point dc I
mire. Fig. Etre en buttc d, etre
exposfi 4. .
B»TTER(6M-/rfW.a. En tourer ""*'" •>•.>' "-T*
de terre cxhaussce : butter un arbre, une plant e.
BITTOIR n. m. Petite charrue qu'on emploie
pour opercr le buttage. Outil pour sculpter le bois.
BlTYlJjJiB n. m. Norn donne 1 a un des carburet
d'hydrogene.
BITYLIQTB a dJ. Se dit d'un certain nombre do
corps composes, comme les alcools butyliques, les
aldehydes butyliques.
BUTYBATB n m. Selobtenu par la combinaison
de Vacide butyrique avec une base.
BUTYRBUX, El HE (reu, eu-ze) adj. (lat. buty-
rum. beurre). De la nature du beurre.
BITYRIWB n.f. (meme etymol. qu'ai'art. prcced.).
Une des substances grasses qui constituent le beurre.
BITTHIQ1E adj. (meme etymol. qu'aux art.
priced.). Se dit d'un acide que produit le beurre.
BUTYROMBTRB n. m. (lat. butyrum, beurre.
et gr. metron, mesure). Instrument servant a evaluer
la richesse du lait en beurre.
BUVABMB adj. Qui pent etre bu.
BfJYARB (var) adj. Papier buvard, papier non
colle, propre a absorber l'encrc fraiche. N. m. Cahier
relie.sorte de portefcuille contenantdu papier buvard
Bl VBRIB (rt) u. f. Partie de plaisir oU Ion boit
beaucoup. (On ditaussi beuverie.)
BUVBTIBR (/i-e*), ERE n. Personne qui tient
buvctte.
BUVBTTB (ccWe) n. f. Petit debit de boissons,
d'alimenU legers, qui se trouve dans une adminis-
tration, un theatre, une gare, etc.
BUVBUR, BfJMB (eu-ze) n. Qui aime a boire.
BK VOTER (te") v. n. Boire a petits coups et frt-
quemment-
BYROXIB1V, BXBB (ni-in. e--w) adj. Qui a du
rapport avec l'imagination, le style du poete anglais
Byron.
BYBRO n. m. Vln cuit, a base de quinquina et
d'amers. constituant un aperitif.
BYM0E (bi-se) ou BYtBl'M {bi-suss) n. m. (gr. bus-
sos). Sortc d'^toffe tres estimee des anciens.
BYBANTllV, B adj. et n. De Byzance. Empire
byzantin, empire d'Oricnt. Style byzantin, archi-
tecture bu ton tine, particuliera aux architectcs de
l'empire d'Orient. Ducussiont byzantines, oiseuses
et intempestives. N. f. Tm Byzantine, collection de
sources historiques relatives k l'empire grec d'Orient.
— Art byzantin. Issu d'une combinaison des procedes
de l'art greco-romain et des influences orientalcs. il
Jrit sa physionomie particulicre au vr» slide, sous
ustinien. Son type est l'6glise de Sainte-Sophie, batie
dc 532 a 537 a Constantinople, et que caracterisent les
lignea courbes, son immense coupole, sa luxueuse
decoration de mosalques a fonds d'or, la dentelle
de pierre de ses chapiteaux. Citons encore Saint- Vi-
tal de Ravenne, Saint-Serge et l'cglise des Apotrcs,
a Constantinople. Le mdrae luxe elegant apparait
dans les miniatures et dans la sculpture sur ivoire.
Sur son declin, l'art byzantin se flxa dans des for-
mes seches, dures, hieratiqucs, soumises a des regies
minutieusesct immuables. II a excrce au moyen Age
une puissantc influence, surtout en Orient.
i02
Digitized by VjOOQlC
ART BYZANTIN
Aj»t »T«»»tw : 1. Croix da I'ccnpcrcar Jaalin II (muada dn Vatican.): S. MiaiaUir* da mtnttserit d* Dioaeorida; 3. Awn*i<
d'AlsxMoW f baa-ralial da Saial-Mara da Vniii); 4. £glu« daa 9ainU-Apolrat, 4 Saloniqoa; 5. La eroeiftatMDl, i»oir# du cabin
• (Franca) ; f. iUlKjaatr* ; 7. Sareaphaga, * Raraooa ; ». Olifaot an tvoira ; 9. Chapitaau da Saiot-ViUl, A Rav«
!♦. L'**t«aa Aaiola-Sopo'ta, 4 CoatUalinapla s II. P roa—t oo da aaintaa (ouwaiqaa da Saint-Apollinaira-U-Nauf): IS. Theodora
tf* f«ai?n«« d« r« cour (uotaiqua da Satot-Viul, a fUvaane).
Digitized by
Google
n. m. (*«J ou se). Troisieme lettrc de
1' alphabet et la deuxiemc des con-
sonnes. — Dcvant les voyelles a, o, u,
devant une consonne ou a la fln d'un
mot, c ae prononce comme k ; cacao,
crime, tehee, c marque d'une c£dille
ou place devant e. t, y, ae prononce
comme s : Francois, citron, cygne.
C, chiftYe romain, vaut 100 ; mais, precede d un X
(XC), il ne vaut que 90.
CA pr. d«m. eontr. pour ccla : donnes-moi ca. (Fain.)
CA adv. de lieu, lei : viens ca. CA *t 14 loc. adv.
De cote et d'autrc : courir ca et /<>. CA. »r ff*. ••» ««»
interj. : ca, dtjeunon*. Or ca, rfpondez...
CAB ri. m. (mot ana-l.i. Sortc de cabriolet h deux
ou a quatre rou«
d'origine anglalse,
le cocher est sur
siege elevc, place 1 p
derriere.
CABAl,Rn.f.(hcl
kabbalah, traditio
Chez lea juifa , int<
S rotation mysWrieu
e la Bible, Irani-
mlse depuia Adam OU Aumimui |>ar um- i-lmiuc tuii-
tinue d'inities. Art ehim^rique de commercer avec
les esprit*. Ensemble des partisans dune doctrine,
d'une coterie. Menee, intrigue : former dm cabale*.
CABALBR (/«?) v. n. Completer.
CABAL.E1 m, Rl*R (eu-ze) n. Qui cabale.
CABALIMTE (lis-te) n. Person ne veraee dans Fart
de la cabale.
< 4BA1.IMT1QI F. (lix-ti-ke) adi. Qui a rapport ft la
cabale, a la magie : tignes cabalistiques. Qui affecte
un air d'obscurite mvsterieuae : style cabalistique.
CABALl*TlQl KME*T (lis-tike-man) adv. D'une
maniere cabalistique.
CABALLKBO (baT-li) n. m. (mot esp. signif. ca-
valier). En Espagne, membre de la petite noblesse
dispensee de 1 impot, mais a la condition de servir a
cheval. PL dca caballeros.
CABAW n. m. (esp- gaban). Surtout a manche et
a capuchon qu'on met par les temps pluvieux.
CABAMACiR n. m. Endroit ou Ion etablit des ca-
banes. Fait de loger dans une cabane.
CABANE n. f. Hat. vulg. capanna). Maisonnette,
huttc, baraque, bicoquc, reduit chetif, abri. Reduit
destine a des animaux : cabane d lavin*.
CABA2VER Infi) v. n. Vivre sous dVs rabanes-
CABAiiOIV n. m. Petite et chetive cabane. Petite
loge oq i'on renferme les fous furieux, dans les mai-
sons d'alienes : tore fou a mettre au cabanon. Cachot
etroit et sombre dans une prison.
CABARET (re") n. m. Lieu ou Ion boit. ou Ton
achate des boissona spiritucuses au detail. (S'em-
ploie aouvent en mauv. part) Pilier de etibaret, client
assidu des cabarets, ivrogne. Cabaret borgne. debit
mal tenu, mal fam*. Restaurant elegant : viveur*
qui vont souper au cabaret. Petite table, plateau aup-
portant des tasses, des verres a liqueurs, etc. ; assort i-
ment de ces objets : un cabaret en baccarat.
CABARBTIBR {ti-4), BRB n. Qui tient cabaret-
CABA* (ba) n. m. Panier plat
en paille, en lalne, etc. Panier de
jonc pour les Agues. <
CABA0AET (bast) n. m. (de
cabas). Casque du xvi« siecle,
sorte de bassinet sans visiere.
(ABEHKET (b&r-nt) n. m. Ce-
fiage cultive dans le sud-ouest de
a France, etdontilexiste deux va- t * DM '
rictds principales : le cabernet franc et lc cabernet sau-
vignon, qui sont d'une maturite relativement tardive.
(ABRHl n. m. Chien sauvage d'Afrique.
CABEMTAX (bts-tan) n. m. Treuil vertical a barres
horizontales pour rouler ou de-
rouler un cable, haler les far-
deaux, etc. : on leve Vancre den «
navire* au moyen du cabestan.
CABIAI (bi-C) n. m. Genre
de mammiferes rongeurs, de
l'Ameriquc du Sud.
4 ABII.LAt D (bi, 11 mil., 6)
ou CABLIAti (6) n. m. Nom «
vulgaire de la morue fralche.
(ABIIIOT (bi, 11 mil., o) \ t .
n. m. Mar. Cheville de bois dur Cbwua.
ou de fer, autour de laquelle on amarre un cordage.
CABINS n.f. (decn&ane). Chambrette k bord d'un
navire. Logette ou un baigneur se deshabille. R4duit
special : cabine tiltphonique.
CABINET (ne 4 ) n. m. (de cabine). Petite chambre ;
cabinet de toilette. Bureau : le cabinet du direc-
tor. Etude de notaire. d'avocat, d'homme d'affaires.
Ensemble des mlnistres dun Etat : la politique
du cabinet Polignac amena la revolution de 1SS0.
Collection scientiflque : cabinet tfhistoire naturtlle.
Lieux d'alsanees. (Dans ce sens, s'emploie en general
Digitized by
Googl
CAB -
ao pluriel.) Petit bullet a compartiments : cabinet
da toque. Cabinet noir, bureau secret, elabli par
Louis XV, et ou le gouvernement violait le secret
des eorrespondancea. Cabinet de lecture, salle oil
1'od douie a lire des journaux. des livres. Homme de
cabinet, que sa profession oblige d'y travailler.
CABLE u. m. Grosse oorde. Faisceau de Qls m6-
talliques protege par des enveloppes isolantcs. qui
sert a la telegraphic ou a la telephonic souterraine
on sous-marine : le premier cable transatlantique fut
jeti enire la France et CAmerique en 1866. Encablure.
Ctlig a. m. Gros cordon forme de His tordus en
cable, pour soutenir lea tableaux, les tentures, etc.
CABUft, B adj. Archil. Qui presente la forme d'un
cable : moulure cdbUe.
cABLBAl' (bid) ou CABLOT (bio) n. m. Cable,
amarre de m4diocrc grosseur.
CABBJUB \bU) t. a. Tordre plusieurs cordes en-
semble pour n'en faire qu'une. Telegraphier par
cable : cdbter une cictoirc.
CAR! B4iB ■■■» igra-me) n. m. (de cable, et du
gr. gramma, ecrit). Depeche telegraphiquc, envoyco
par on cable : en coyer un cdblogramme.
CAMCVABB (char). B adj. ct n. Se dit d'un
homme ou d'u n animal entete : jument cabocharde.
CABBCBUC n. f. (lai. caput, tete). Fam. Grosse
tete. Comm. Clou a tete large et ronde.
CABOCVOIf a. m. Pierre precicuse polie, mais
non taiHee. Clou de cuivre dore, argente. bronze, a
tftte deeoree, et que Ton emploie en ameublement.
ClBtS W (b o-se) n. f. Meurtrissure ; bosse.
CM BOW B (bo-si) v. a. Bosseler : cabosser de
rartfenterie pour la faire paraUre plus ancienne.
CABOT ouCHA-
wmmrsT (bo) n. m. Norn
vulgaire d'un pols-
son d'eau douce du
genre nruge.
fAB^TAfiB n.
m. (esp. cabo, cap).
Navigation marchande a faible distance des cdtes,
et spfcialement entre les ports d'un mime pays, par
opposition a la navigation au long court.
CAMIftK (ti) v. n. Faire le cabotage.
CABOTBtB* ou CABOTIBH (ti-4) adj. ct n. m.
Bailment, marin qui fait le cabotage : navire cabo-
teur; un ca boteur.
CABOTIIf, B n. (de Cabotin, n. propre). Mauvais
acteur. Comedien ambulant. Fam. et fig. Personne
S|ui joue one comedie bruyante pour se faire valoir :
es cabo tin* d e la politique.
CABOTOf A«iB n. m. Metier, action de cabotiu.
CABOT1XEB (ni) v. n. Faire le cabotin.
CABOCLOT (lo) n. m. Loge, compartiment dans
une stable. Pod. Cafe d'ordre inferieur.
CABHJBB [bri] (SIB) v. pr. Se dresser sur les
pieds de derriere. en parlant des chevaux. Fig. Se
revolter : ramour-propresecabredevant les railleries.
CABRI n. m. Oat. capra, cbevre). Chevreau. Sau-
ter comme un cabri, sauter galement et vivement.
CABRIOB.B n. f. (Hal. copriola). Saut agile que
Ton fait en se reiournant sur soi-meme. Fig. Faire
la cabriole, montrer de la souplesse, savoir se plier
facilement aux cir-
constances.
CAItltLli
(U) v. n. Faire des
ea orioles.
CAlBltLRT
lie) n. m. Voiture
legere a deux ou
quaire roues , et
munle generale-
ment d'une capote.
Cnapeau de femme,
sous le Directoire. Cordelette a noeuds, tcrminee h
cbaque bout par un morceau de bois, dont on se sert
pour maintenir par les poignets des malfaiteurs.
CABBHBI.BTB, BVMB (eu-ze) adj. et n. Qui fait
des cabrioles. (Peu us.)
CABC* (bu) adj. m. Pomme : chou eabus.
CACA n. m. Excrement. (Langage enfantin.)
CACAB B.n. f. Bntreprise folic Echec ridicule.
fACiB TCTB (aurk-te) n. f. Nom vulgaire del
fruits de Varachlde. On dit aussl cacauuatb {ou-a-te).
7 — CAC
CACAO n. m. Amande du cacaoyer, qui sert a faire
le cbocolat. Chocolat en poudre : cacao de premUre
marque. Beurre de cacao, buile extraite du cacao.
CACAO YBR (o-ii) ou CACAO-
T1BB (ti-4) n. m. Arbre d'Amerique,
famille des malvaceee, qui produit le f
cacao, et qui atteint dix metres de |
hauteur.
CACARber (de") v. n. Se dit du I
cri de l'oie : I'oie cararde.
CACAOYERB (o-ie-re) ou CA-
CAOT1BRB n. f. Terrain plante de '
cacaoyers.
CACATOI0 (toi) n. m. (du malais
kakatoua). Oiseau de la famille des
C*c4oy«r.
perroqueis, au plumage orn6 de couleurs vives, ct
Jiui habite l'lnde, la Malalsie. la Nouvelle-HoUande :
e cacatois apprend difficilement
aparler. (On dit aussl cacato&b et
KAKATofcs.) Mar. Petit mat au-dessus
du mat de perroquet. Petite voile
carree, s'elablissant sur ce mat.
CACHALOT (lo) n. m. Grand \
mammifere cetace asscz semblable '■
a la baleine, mais d'une ferocite -
exceptionnelle. — Le cachalot a les
machoires garnies de dents et non
de fanons ; sa tete est cnorme et il
atteint jusqu'a 25 metres de long. On
trouve dans ses intestins l'ambre Cacaioi*
Sris et Ton retire de sa tete le blanc de baleine
ont on fait
les bougies. II I
habite loutes I
les men, mais
surtout le
graud Ocean.
CACBBn.f.
Lieu secret |
pour cacher : I
une cache in-
trouvable. N.
m. Phot. Papier noir decoupe de facon a cacher cer-
taines parties d'un clichl photographique etalaisser
la lumiere agir sur d'autres.
CACHB-CACBB n. m. Jeu d'enfantg, dans lequcl
tous les joueurs se cachent, a l'czception d'un seul,
qui cherche a decouvrir les cachettes des autres.
CACBB-CORSBT (se) n. m. invar. Corsage de
dessous, en tissu leger et chaud.
CACBBCTIQCB (che-k-ti-ke) adj. et n. Qui a rap-
port a la cachexie. Atteint de cacbexie : enfant car
chectique; un cachectique.
CACRB-BlfTREE (an-tri) n. m. invar. Piece me"-
tallique mobile pour rccouvrir lc trou d'une serrurc.
CACHEMIKB n. m. Tissu On en poil de chevres de
Cachemire.<Cacn<>mire de Clnde, chale fait de ce tissu.
CACHB-MOUCHOUs n. m. invar. Jeu d'enfant
dans lequel un des Joucurs cache un mouchoir et
les autres le cherchent. (On dit aussi cachb-tampon.)
CACHB-2VBB (ni) n. m. invar. Cravate longue,
^paisse, pour garantir du froid le cou, la partie infe-
rieure du visage.
CACBB-PBI61VB (pi-gne) n. m. invar. Se dit de
fleurs, rubans places en garniture derriere un cnapeau
de femme pour cacher lc peigne qui retient le chignon.
CACHK-POT (po) n. m. invar. Envcloppe de pa-
pier, d'^toffe, etc., ou vase orne qui sert a cacher un
pot grossicr contenant une plante d'appartement.
CACBB-ROimfllBBB ( pou-si-i-re) n. m. invar.
Manteau. pardessus leger qui preserve dela poussiere.
CACHER (chi) v. a. (fat. coacticare). Soustraire
aux regards : les femmes arabes cachent leur visage
9ous un voile. Faire un secret de, dissimuler : cacher
sa joie. »« eaeher v. pr. Se soustraire aux regards.
Se cacher dune chose, ne pas vouloir quVlle soil sue :
pourquoi se cacher d'un scrupule honorable ? Se ca-
cher de quclqu'un, agir en dehors de lui. Ant. B«-
voller, ■•■Irer.
CACHET (ch#) n. m. Petit sccau grave ; Ron em-
preinte : les lettres chargies doi-\
vent Ctre seel lies de cinq cachets. I
Carte qui sert a marquer chaque |_
lecon que donne un maltre. Payer C*ch«t.
au cachet, payer d'apres le nombre des lecons don-
Digitized by
Google
CAC
— 138 —
CAD
n£es. Courir le cachet, par ddnigr.. donner pour
vivre des lemons a domicile. l<eUre de cachet, pli
ferine d'un cachet du roi, et qui contenait ordinaire-
ment un onlre arbitraire dexil ou d'emprisonne-
ment. Fig. Caractere de I'esprit, du talent : le cachet
du gtnie. Absol. : aruvre qui n'a point de cachet.
C At'HBTAUB n. m. Action do cachetcr.
CAC'lIETER (/<•') v. a. (Prond deux t devant vine
syllabe muetle : je cachet te.) Fermer, sccller avec un
cachet. Fermer, en general, en parlant d'une enve-
loppe. Cire a cachetcr, Esptre de resinc dont on se
sert pour cachetcr lea lcttrcs, les bouteiiles. Ant.
Becaehefer»
CAl'llETTB (chC-te) n. f. Endroit proprc a cacher
quelqu'un. Petite cache. Ba caehette Ioc. adv. Ea
secret, a la derobee : rire en cachette.
CAC'RBXIB (chek-si) n. f. (gr. kakos, mauvais, ct
cxis, etat). Etat d'affalssemcnt, d'amaigrissement
general du corpi : La cachexie est souvent la forme
supreme des maladies de la nutrition.
I'ACHOLOWti {Ion) n. m. Miner. Variete d'opale.
CACHOT (cho) n. m. Prison ctroite, obscure. Lieu
de detention, en general : les cachots de Venise ren-
daient ra remen t leur proie.
CACHOTTBH (cho-te) v. n. Kaire des cachotteries.
CACHOTTER1B (cho-te-ri) n. f. Fam. Mystere
sur des choies de peu d'iraportancc : faire des ca-
chotteries. Ant. Fraaehise, ■Iaeerit4.
CACHOTTIBm (cho-ti-4). KRE adj. et n. Qui se
plait aux cachotteries ; qui fait des cachotteries.
CACHOU n. m. Substance astringente, stomach i-
que et stimulante, extraite d'un acacia des Indcs.
Adjectiv. De couleur tabac : un* robe cachou.
fJAC'HIC'HA (ka-tchu-tcha) n. f. Danse cspagnole,
d'un mouvement gracieux et vif, avec accontpagnc-
ment do castagncttes.
CACIQLB n. m. (m. caraibc). Chef, prince, chez
certains indigenes d AmeYique, aujourdtiui disparus.
I'At'OCHTHB {chi-me) adj. et n. (gr. kakos, mau-
vais, et chumos, sue). Qui est d'une constitution de-
bile : vieillard cacochyme. (S'emploie surlout plai-
sannncnt.) Fin. Quinteux.
CAC'OC'HYMIB (chi-mt) n. f. Etat dune personne
cacochyme. Aigreur de caractere.
CACOtiRAPUIB (ft) n. f. (gr. kakos, mauvais, et
graphein, ecrire). Orthographc vicieuse. Exercice
grammatical qui presente
aux eleves dea fautcs de
langage qu'ils doivent cor-
riger, comme : apparution,
disparution, en definitif,
mis pour : apparition,
disparition, en affinitive.
Recueil d'cxcrcices de ce
genre.
CACOORAPHIQUE
adj. Qui a rapport a la ca-
cographie.
< At Ol.KT (le) n. m. Rie- i
ge legcr, a dossier, que Ton
peut placer de ohaque cote
d'un bat special, sur Irs '
inulets.pourtransporterlcg "*«
voyagcurs ou les blesses.
CACOMHJIB (jf) n. f. fgr. kakos, mauvnis, et logos,
discours). Construction ou locution vicieuse, comme :
t7 faut rcMehir auparavant de parler; il ne voulait
pas que j y aille. au lieu de : avant, allassc.
CAC'OLOtsiQliE adj. Qui a rapport a la cacolo-
gic : cTcrcices cacologiques.
(KOPIIOXIK ( n f) n. f. (gr. kakos, mauvais, et
phdni. voix). Rencontre de mots ou de gyllabes qui
blesaent I'oreille, comme : Ciel ! sicecise sail! Ant.
Eapheaie. \fus. Melange d^sagreable de sons dis-
co niants : les di truss ions dene-
nrrent souvent en cacophonies.
ANT. Haraaaie.
C'ACOPIIOXIOIE adj. Qui a
le caractere de la cacophonie.
t'ACT-%€BB» ( kak-ta-si ) ou
tUTF.EH Ikak-ti) n. f. pi. Fa-
mine de pinnies grasses dlcotyld-
dones, ayant pour type le genro
cact us. S. unc cactacie ou cacte'e.
CACTI* (kak-tuss) ou C'ACTIER (kak-ti-e) n. m.
(gr. kaktos, sorle de plantc epincuse). Genre de
fuantcs exotiques. grasses et cpincuses, type dc la
amille des cacties (nopal, flguier d'lndc, etc.) : les
cactus atteignent leur plus grande dimension dans
les pays chauds et sees.
CABASTRAtiB (das-tra-je) n. m. ou CABABTRA-
T10!¥ (das-tra-si-on) n. f. Action de cadastrer.
CABANTRAL (das-tral), E, ACS adj. Relatif au
cadastre : registre cadastral; plan cadastral.
CABABTRB (das-tre) n. m. (lat. capitastrum). Re-
gistre public qui porte le rcleve d6taille des proprietea
ierritoriales d'une contree, d'une commune, presen-
tant leur situation, leur elendue et leur Taleur, pour
permeitre I'assicttc dc l'impot foncicr : Charles Vll
cut la premiere idiedu cadastre general de la France.
CABAMTRBR (das-tri) v. a. Mesurer et inscrire
au cadastre : cadastrer le territoire d'une commune.
CABAVBRBIX, El»E (reft, eu-ze) adj. Qui tient
du cadavrc i : teint cadavtrcux.
CABAVBRlQl'B adj. Qui a rapport au cadavre :
rigidiU cailavirique.
CADAVRE n. m. (lat. cadaver). Corps d'un homme
ou d'un animal mort. Par exagir. Corps tres affai-
bli, menace de mort prochaine : e'est un cadavre
ambulant. Pott. : le cadavre dun vieux che*ne.
CABB n. m. Sorte de genevrier. Huile de cade, li-
quide noir et puant, inflammable, qui s'emploie conh-e
les plaies des chevaux, les maladies de la peau, etc
CABB n. m. (lat. cadus, tonneau). Baril en usage
dans les salines.
CABBAV (dd) n. m. Present, don : les pet its ca-
deaux entretiennent VamitU.
CABEBIM (diss) interj. Ancien juron gascon.
C'ADEMAH (no) n. m. (lat. catena, chalne). Scrrure
mobile, munie d'un arccau meiallique,
Ilx6 a Tunc de ses cxtremitcs, qui sc pas-
se dans des pitons fcrmes, etc. Coffret
oil Ton cnicrmait l'argcnterie royale.
C'ABBlVAftflBR (nasi) v. a. Fermer
avec un cad en as : cadenasser une porte.
CABEMC'B (dan-se) n. f. (ital. cadenza).
Repetition dc sons ou dc mouvements
qui sc succ<idcnt d'une facon rcguliere ou
mesuree : marcher en cailcnrc ; la cadence du vert
alexandrin est monotone. Mu$. Rcpos marqu6 et
amend dc la voix ou de l'instrument a la fin d'une
phrase musicale : cadence parfaite; cadence piagale.
(S'est dit jadis pour trills.)
CABBNCBR (dan-si) v. n. (Prcnd une cMille sous
le c dcvant a ct o : il cadenca,' nous cadencons.)
Faire des cadences ou trilles avec la voix. V. a.
Donner de l'harmonle et du rythmo a ses periodes,
a ses vers, a un acte quclconquo : cadencer le pas.
CABESTBTTB (ne-te) n. f. Longue tresse de che-
veux que porta ient de chaque cdte de la figure cer-
tains corps de troupes au xvm« siccle.
CADET. ETTB (de, «We)adj. et n.(bas lat. capi-
tettus, petite t«te). Pu!n6, ou, plus particulierement,
enfant ne" le second : sous Vancien rigime, les atnis
itaient avantagis au detriment des cadets. Hranche
cadette dune maison, sortie d'un cadet : la branche
cadette des Bourbons descend de Philippe d'Orleans,
frere de Louis XIV. N. m. Le plus jeune : Is cadet dc
toute la f amille. Fig. Moins age, sans relation de
parente : i7 est mon cadet. Jeune gentilhomme, des-
tine a la carriere militaire, qui fat salt ses premieres
armes en quality de soldat : comjtagnie de cadets.
Cest un fier cadet, se dit d'un jeune homme coura-
geux. Loc. PROV. : C*ca« le cadet de sacs aoaela,
e'est ce qui m e prloccupe le moins.
CADETTE (ae'-te) n. f. La moins longue des deux
grandes queues, dans les anciens biliards. Dalle
carree de pierre, servant au pavage.
C'ABI n. m. (ar. cAdhi). Juge musulman qui rem-
plit a la fois des fonctions civiles et rcligieuses-
CAB10 (di) n. m. Tissu de laine dtroit et legcr.
CABMBBIV, ElilVE (mi-in, t-ne) adj. Attribue a
Cadmus. Lettres cadmiennes, les seise lettrcs de i'al-
phabet grec primitif, lmite de l'alphabct phinicien.
C ADM IE (mi) n. f. Residu qui s'attache aux pa-
e). Scrrure
%
rois dugueulard des hauts fourneaux.
CADM1VM (om') n. m. Corps simpl ,
et blanc, qui accompagne le zinc dans ses minerals
(decouvert par Stromeyer en 1817).
CADOLB n. f. Sorte de loquet de porte.
Digitized by VjOOQlC
CAD
f a. m. Surface pnrtar.t 1&* chirf.e%d<»*
heurea, etc., et sur laquelle counmt
les aiguille* d'une montre, d'une pen-
dale, etc. Surface analogue qui port*
lea divisions d'un inslrumeni de
physique : manometre g.M nanome-
tre, etc.. ou one roae des vent* : U ca-
dran d'une boussole. Cadran mlaire,
cadran lunatre, aurface plane sur la-
quelle dea Ugnes indiqu n lea heures
que le soleu ou la lun*« marquent c*ir«n.
en projetant sueeeasivement sur c*>h lignes l'ombrc
d'un style, ou tlge implant l-e dans la surface : let
cadrans tolairet itaiet :
cimnu* de* Eqvptiens.
CaMUT (dra) a. m.
Iwspr. Petltlingotdeme
plot baa at de meme corps
que lea lettres. qui sert I
completer uae Ugne qi ■
la Jettre ne remplit pa«.
CAMUTElB.m./m;». (^
Petit eadrat. C*Hr*n »Uir».
VMS a. f .
dea piece -
done moncre, etc.
CAMS n. m. (ital. quadra, carre 1 . Bordure unie
ou ouvragee, de bois, dr bronse, etc., qui entoure
una glace, un tableau, on panncau. etc. Charponte
de bote soutenant les parois d'un puita. Chassis de
bote que Ton place dans les ruche* et dans leqml
lea abeiOea etablissent leurs rayons. Chassis de bois
avec un fond de toile servant, a bord, de couchette
suspendue. Chassis en general. Fig. Limites ren-
ferment on eapace; cet espace lui-memc : leu mon-
tagne* d'un cAU, la user de V autre, forment a Aire
un cadre tnagnifkque. Plan d'un otivrage d'esprit :
CorneiUe place tou* tea kenn dans un cadre herotque.
FeawiiliU dea grades d'unr troupe militaire, qui en
to r m ent se noyau : let cadre * d'un riainumi.
CAMUUs (dre*) v. n. (lat. quadrare). Avoir du rap-
port, eoncorder. AWT. iVioiiarr, jurrr.
CARVC* l*in (duk, du-ke) adj. flat, caduc wt).
Vieux, cased, faible. menacant de torn her : fin tem-
perance rend rhomme caduc arant I'dge. Se dit des
organea dea plantes qui tombent et se renouvellent
cheque aanee : feuille* caduqu*s. Fig. Iful, annuls :
un teas devient caduc en cat d'atiination par It i
tear de la chat* UguU. Ital r*4«r,
. JesssM-, rol
..bii.i- ,
eailepsie. Ajrr.
it£) n. m. {lat, cadtc-
ceum). Baguette de laurier ou doli-
vier sursaontee de dea a ailes et ea-
touree de deux serpents entrelaces :
le caduc**, attribut de Merrure, sum-
hoUtait la paixet le comment. (Les
serpente soot la symbole de la pru-
dence, de la ruse, et les aik* dosi-
gaent l'aetivitd.) — La Fabl- raconte
que Mereure separa un jour, avec sa
baguette, deux serpents qui se bat-
tairnt. Le endueee. fait de la baguette de Mereure
et des deux serpente, devint des tors reiublcmc de
la Concorde.
CAKCITB n. f. Etat de ee qui est caduc Pe-
riode de la rie humaine, qui va dc 70 a 80 ans.
Caintflll, K^nVB (ti-in, e-ne) adj. ct n. (lat.
Cadurei, people qui habitait Cabors et sea environs).
I>e Cahors. (On dit aussi cahorsiv, e.j
CRftTAL, R, AtTX (ti) adj. Qui apparticut au
rum : avpendice cmcal.
MXWm (si-Jtom') n. m. (1
CJICfsl \»i-kom')n. m. (Lat racru*. avcugle) . Parlie
du groa intestin, entre Tintestin grele et le cohm.
cjmmtvm on cimm M-si-oml n. m. Metal de
U ffr«iii» du potassium : ic csvsttun tal ran ti tarn
emwlm.
CAWMM9 (far), R n. (baa lat. caphardum. sorte
de deguiaenient). Fam. Hypocrite, faux devot : Me-
jfrxoosu des ca fords. Adj. Qui marque l'hypocrisie :
ear cafard.
CMWAMB (far) n. m. Norn rulgaire dc la blattc.
CAJPAsUMBsm (di) v. n. Fairc le cafard. Espion-
aer. Bapporter.
— — — 1 (sfj.se) n. f. Action, parole de cafard.
- CAG
C'AFB n. m. dc iar. kahoua). Fruit du cafeier :
le* cafit de Hie Bourbon, de la Martinique, de
Voka tont let plus ettimit. Infusion faite avec ce
fruit torrene : prendre ton cafi. Lieu public ou Ton
l>rcnd du cafe et d'autrea liqueurs. Cafi au lait,
melange d'une infusion de cafe et de lait. Adj. Qui
eat de la couleur du cafe, e'est-a-dire d'un brun
l>rcsque noir : une robe cafi. — Le cafe par alt etre
riginaire de 1'Ethiopie. On fait communement bon-
ne ur de la decouverte de ses proprietes excitantes
a un bergcr, qui aurait remarque que ses chevres
restaient une vivacite extraordinaire apres
avoir broute les graines et les feuilles de l'arbrisseau
appele cafiier. Le cafe se repandit dans tout l'Orient,
a partir du xv* siecle. Introduit en France en 1614,
ce ne futqu'en 166»qu'on en At usage k Paris, malgrtf
le premier avis des medecins. Cest un excellent to-
nique et stimulant du coeur. Toutefois, on doit en don-
ix r peu aux jeunes enfants, a cause de la surexcita-
ti m nerveuse qu'il peut determiner.
i % iTB-COjacumT (se"r)n.m. Sorte
de 1 1 mitre en petit ou le public bolt,
fume, en ecoutant deschansonnettes,
di i savnetes, etc. PI. dea cafit-con-
certt. (On dit aussi care chantant.) I
CAPmimm(/e-^)ouCAriBsi(^-e) i
n. m. Arbustede la famille des ru-
tnacees, haut de 7 k 10 metres, qui
produit le cafe : le cafiier commence
d fructifier au bout de troit ant.
irKlKslB (fi-ie-re) n. f. Lieu
[.I ante de cafeicrs.
r-APBllVB (fi-i-ne) n. f. Alcalordc c * r * iar '
extrait du cafe, tonique et stimulant da cosur, utl-
lise en medecine.
ttnktnmm (fi-it-me) n. m. Etat pathologique da
I -ti. as du cafe.
< tntTAFf ou CAPTAM n. m. Robe turquc riche-
ment orneeet doublee de fourrure.
% KKTIRR (ti-i) n. m. Qui tient
un cafe-.
(ARfllU n. f. Vase qui sert
h ir'! ou a vcrser le cafe : cafetiere
d" argent, de porcelaine.
rtrntm (fi-4) n. m. V. carxiaR.
lAVKsB adj.etn. Dc laCafrerie:
les idiomet cafret tont aggluti-
nantt.
< % ttK n. f. (lat. carea). Loge gril-
pour enfermer des oiseaux, des animaux, etc.
Louts XI renfermait ses pritonniers dans det cages de
!> r Fig. et fam. Prison : mettre un voleur en cage.
i \i>)« dTunemaiton, les gros mors. Cage d'un esealier,
espace reserve dans une construction, pour recevoir
i'escalier. Appareil qui, dans les mines, monte 1c
mineral extrait, les ouvriers, etc. Pnov. : La plsw
'.■Mr c«s;e sm sMsirrlt smm !*•!•••■, on peut, dans
une habitation luxueuse, manquer du necessaire.
< v«U (Ji) n. f. Ensemble des oiseaux d'une cage.
«lBOT (jo) n. m. Petite cage. Cage d'osicr ser-
vant a tran sporte r la volaille, les fruits, etc.
i vdlMTTB (ro-te) n. f. Forme en osier pour
falre egoutter les fromages.
C tUBTTB (je-te) n. f. Petite cage.
« «61VAsla> \gnar), R adj. et n. \rad. cagne). Fam.
r'aroKseux. faineant : vie cagnarde; e'est un cagnard.
i \«lf AR1EB (di) v. n. Fam. Vivre dans la pa-
i %GlVARd»l0R (di-ze) n. f. Fam. Faineantise.
i iGNR n. f. (da lat. can is, chien). Mauvaia chicn.
Personne faineante, meprisable.
* ittNRUX, RUMR (gneu, eu-ze) adi. et n. Qui a
tes ] imbes rapprochees k la hauteur des genoux et
*es pres des pieds ijambes cagneuses. Se dit du
chcv.il dont les pieds sont tournes en dedans.
t.tfilVOTTR (gno-te) n. f. Tiroir ou vase a fente,
analogue a une urelire, qui recoit les contributions
imposees aux joueurs. Sommc recueillie dans cette
tirelire : manger la cagnotte.
CACIOT (gho), R adj. et n. (bearnais cagot). Qni
affecte une devotion outree et hypocrite : trite z les
cagots autant que let gent dittipit.
CAClOTRmiR (te-rt) n. f. Action, parole de cagot.
CACKITIMHR (fit-me) n. m. Caracterc de cagot.
C«/«ti«r«.
Digitized by VjOOQ LC
CAG — l
CAflBIHLB n. f. Manteau dc moinc sans manchcs,
surmonte d'un capuchon. Capuchon perce a l'cndroit
des yeux : les confriries depinitents
portent la cagoule.
CAB1BB \ka-ii) n. m. Assem-
blage de feuilles de papier cousues
ensemble : tenet vos cahiers pro-
prcs. Autre f., memoire de remon-
trances ou de doleances adressd
aa souverain : les cahiert du tier*.
Cahier de» charges, ensemble des
clauses imposees au signataire du
contrat.
CAHUf-CAHA loc. adv. (du lat.
qua hinc, qua hoc). Fam. Tant bien
que mal : sa santi va cahin-caha.
CABOT (ka-o) n. m. (onomat.).
Baut que fait un vdhicule -roulant
sur un cbemln raboteuz. Fig. Obs- 9** p( 2 ,l J? » !• P -
tacle, epreuve : lee cahote de la vie. *"»*•• «• *• **»*«*-
CABOTAGE n. no. Mouvement frequent, cause
par lea cabots.
CABOTAlfT (tan), B adj. Qui fait ou fait faire
des cabota : voiture cahotante; chemin cahotant.
CAHATBMBIIT (man) n. m. Action de cahoter.
CAHOTEE (ti) v. n. Bprouver des cahots. V. a. Se-
couer. Fig. et fam. Ballntter, tourmenter.
CABOTBCX, BC0B {ten, eu-%e) adj. Qui fait 6prou-
ver des cahots : roue cahoteuse.
CABTTB n. f. (bolland. kajuit). Petite hutte : les
eahutes dee Arabee sont faites de boue et de paille.
CaYb (ka-id") n. m. (ar. kald, chef). En Algerie et en
Tunisie, magistrat indigene qui cumulc les fonctions
de juee, commandant, reccveur des contributions, etc.
CaXdat (ka-i-da) n. m. Dignite, fonction d'un cald.
CaVbd ou CATBfJ (ka-i-eu) n. m. Bourgeon sou-
terrain qui se forme sur le cdW d'un bulbc.
CA1LLAGB (ka, 11 mil.) n. m. Action de faire cail-
ler ou de se cailler : on ivite le
caillage prematuri du lait en le
faisant bouillir.
CADLLABMB (ka, 11 mil.,
a-ee) n. f. Depdt caillouteuz d'e-
poque tertiafrc.
CAILLE [ka, 11 mil.) n. f.
Genre de gallinaces, voisin des
pcrdrix : le petit de la caille se
nomme cailleteau. — La caille.
gibier de passage, fournit une chair succulente, et
s'apprivoise avcc facility.
CAILLE (ka, 11 mil., <Q n. et adj. m. Caaeine. Lait
caille.
CAILLEBOTIB (ka, 11 mil., e-bo-ti) n. m. Panneau
a Jour pour fermer les ecoutilles.
CAILLEBOTTB (ka, It mil., e-bo-te) n. f. Masse
de lait caille.
CAILLEBOTTBR(fa, 11 mil., e-bo-ti) v. a. R6duire
en caillots. He eallleb*t*er v. pr. Se prendre en cail-
lots.
CAILLB-LAIT (ka, //mil., e-lC) n. m. invar. Norn
vulgaire du gailM, plante de la famille des rubia-
cees, a laquelle on a faussement attribufi la pro-
pria de faire cailler le lait.
CAlLLEBBXT (ka, II mil., e-man) n. m. Action
de cailler. Son resultat.
CAILLER (ka, 11 mil., i) v. a. (lat. toagulare).
Figcr, coaguler, epaissir : la prisure caille le lait.
CAILLBTAGB (ka, 11 mil.) n. m. Ba vantage.
cailleteau (ka, II mil., c-t6) n. m. Jeune caille.
CAiLLBTBm (ka, II mil., e-t€) v. n. (Prend deux t
devant une syllabe muette : je caillette .) Babiller
beaucoup.
CAILLETTE (ka, 11 mil., b-tc) n. f. Femme frivol e.
babillarde. (Se dlt quclquefois d'un homme bavard
ou leger.) Quatrieme estomac des ruminants, ou abo-
masum, on se trouve la pre'sure qui fait cailler le lait.
CA1LLOT (ka. II mil., o) n. m. Petite masse de li-
quide coaguU. (Se dit surtout du sang.)
CA1LLOT-BOMAT (ka, 11 mil., o-ro-za) n. m. Va-
rietA de poire, picrreuse, et dont le goflt rappelle le
parfum <fe la rose. PI. des caillots-rosats.
CAILLOC (ka, 11 mil.) n. m. Nom gengrique des pier-
res de petite dimension. Fig. Obstacle, embarras : la
route de I' homme est semie d't pines et de cailloux.
CAILLOLTACIB (ka, U mil.) n. m. Action de cail-
— CAL
louter ; le cailloutage des routes privient leurdigra
dation par Feau. Maconnerie, pavage en cailloux.
CA1LLOCTBB (ka, 11 mil., ou-t£) n. f. Faience en
terre de pipe. Ornement en cailloux de di verses cou-
leura.
CAlLLOfJTBm (ka, 11 mil., ou-ti) v. a. Garnir de
cailloux : caillouter une route.
CAILLOUTSCK (ka, II mil.) n. m. Ouvrier qui em-
pierre les cbemins.
CAILLOVTBUX. BC8B (ka, 11 mil., ou-teu, eu-ze)
adj. Rempli de cailloux : chemin caillouteux.
CAILLOfJTIB (ka, 11 mil., ou-ti) n. m. Amas de
petits cailloux concasses, pour l'entretien d'une
route. Ouvrage fait
avec ces cailloux.
CAlMACAW(Ara-i)
n. m. Lieutenant du
grand vizir ou d'un
baut dignitaireturc.
CAi*MAlV(*a-t)n.
m. Espece de croco-
dile des flcuves d'Amerique et de Chine, a museau
long. (II atteint 6 metres de long; sa peau eat tree
employee eo maroquinerie.)
CaVqcb ytai-ke) ou CAVc (ka-ik) n.m. Embarcation
longue et etroite, en usage dans lea mers du Levant.
CAIBJf (kirn) n. m. (mot irland.). Monticule ou tu-
mulus de terre et de pierres elev* par les Celtea.
CA1B0B (ke-se) n. f. (du lat. capsa, coffre). Coffre
de bois, a usages divers. Coffre a argent. Bureau ou il
se trouve ; son contenu. Contenu
d'un de ces coffires en general :
voter la caisse; acheterune caisse
de raisins. Corps d'une voiture.
Bolte d'une horloge. Recipient i
de bois pour plantes : orangers J
en caisse. Recipient quelconque, I
mime en papier : petits fours en I
caisse. Etablissement qui recoit 1
des fonds pour les faire valoir '
seulement les administrer :
Gro«« Miu*.
caisse dipargne; caisse tiipar-
?ne postale; caisse des retraxtes;
ivre de caisse. Caisse du turn-
pan, cavite" de l'oreille, qui se
trouve en arriere du tympan. Caisse d'un tndt, partie
interieure et carrte de ce mat. Tambour : caisse rou-
lante, caisse claire. fir — e ealaae, aorte de gros
tambour. C*Im« al'epstrsn*. V. Aparonk. €•!■•«
dea p««r«itea ponr I* Tlcilleaae. V. RKTRAtTS.
CAIIIMBTTB (kC-se-te) n. f. Petite caisse.
CAlMftlER (ki-si-i), EBB n. Celui, celle qui tieot
la caisse d'un ^tabliss«ment.
CAIftMOX (ke-son) n. m. Chariot couvert pour
transporter les vivres , les
munitions d'une armde : cha-
que pitce d'artillerie de cam-
pagne est accompa-
gnee de son caisson. ,
Coffre d'une voiture. .
Grande caisse en *-* ,MOn -
tole ou en charpente
que Ton coule au fond de l'eau
?uand on a des fondationa a
tablir. Compartiment de plafond orni de moulures.
CAJBPVT (put') n. m. Nom vulgaire d'especes de
myrtac^eB des Indea, ainsl que de l'huile et de 1' es-
sence verte qu'on extrait de ces v6getauz.
CAJOLBR (U) v. a. Flatter, louer, careascr dans
un interet quelconque : cajoler un vieillard pour se
faire nommer sur son testament. Ant. Ra4orw.
CAJOLBR1B (rf) n. f. Action de cajoler, paroles
et man teres flatteuses. Ant. Boarrada, br«aaj«i«p|«.
CAdOLBCB, ELBE (eu-ze) adj. et n. Qui cajole.
ANT. Boarm.
CAKE-WALK (kek-ou&k) n. m. (mot angl.). Danae
americaine, derivee de la bamboula des negres.
CAL n. m. (lat. calus, callosite). Durillon, cica-
trice saiUante d'un os fracture. PI. dea cals.
CALABRAIB, K(la-bre, e-ie) adj. et n. De la Calabre.
CALABB ou CHALABB n. f. Terrain en pente,
que Ton exerce les chevauz a descendre en galopant.
CALABIOB n. m. Genre d'aroldecs a feuillage or-
nemental, de l'Amcrique du Sud.
CALAfiB n. m. Action de calcr, d'ftaycr.
Digitized by
Google
CAL
— Ml
CAL
C&UUM!I (U-xon) n. f. Mar. Bnfoncement d'un
xtarire suivaai son chargement. Syn. tiaaht d'eau.
CAUUMM, CALAMRAC, CALAMBOUR (ton)
n. m. Bois odorant des Indes, employ* en tabletterie.
CALAMB a. m. flat, calamus) n. m. Roseau dont
lea anciens ae servaient pour ecrire.
CALAMB1WT (man) n. in. Varied de melissc a
odeur agre*ble, employee en mldecine.
CALAliCVAlMI (ne-re) adj. Pierre calaminaire,
syn. de calamus.
CALABfllfB n. f. Miner. Silicate hydrate naturel
de zinc, phosphorescent par frottement.
CALUII1I n. f. Espece de gomroe-resine. Sorto
d'argile blanche. Plante cryptogamc, fossilc dans la
houille.
riLAMITB n. f. (lat. raiam(((u). Grand malheur
Snblic. Infortune qui atteint toute une categoric
'individus : la famine, la guerre $ont des calamitis.
1'AUUiTRCI, BC«B (teu, eu~ze) adj. 8e dit
d*s temps de paste, de guerre, de famine, etc.
CALA!fBRA<iB n. m. Action de calandrer : le ca-
landrage serf A g later Us itoffes et It papier.
CALAMRRB a. f. Machine pour Usscr et lustrer
les etolTea. glacer lespaplers : let calandre* sont for-
nixes de trots cylindres, deux en carton et le troi-
Hime mitallique. Grosse alouctte. Petit charancon
qui ronge le He.
CALAIVMUB (dri) v. a. Faire passer a la calandre •
CALAJfBRBCR, Elsl (eu-xe) n. Person ne qui
ealaDdre.
CALAR n. m. Genre d'oiseaux d'Asie, a bee pourvu
d'un appendice recourbe. (On dit aussi bucbros.)
CALCAlRB (ke-re) adj. (lat. calcarim). Qui con-
sent de la chaux : Us marnes calcaires servent h
amendrr les sols sablonneux. N. m. Roche riche en
carbonate de chaux, d'ou Ton tire la chaax en d£gn-
geaat lactde earbonique sous Taction dune forte
chaleur : en remmnatt Us calcaires a I'effervescence
qn'ils produisent au contact d'un acide.
CALCAJVBfJM (ni-om') n. m. Anat. Os du talon,
i et court, qui soutient le poidx du corps dans
CALCRBR1JVB n. f. Agate fine d'un blanc laitcux,
legeresnent bleuAtre : la ealcidoine rouge prend le
nam de comaline.
CALC R R R B1BCX, BCflB (ni-eu, eu-xe) adj. (de
ealcidoine). Tacbe de blanc laiteux, en parlant des
pierres Ones.
CALCBRLA1RK {Ik-re) n. f. Genre de scrofula-
riacee* ornementales. originaires de l'Ameriquc du
Sod. et eultivees dans les serrea d' Europe.
CALCinCATIM (si-on) n. f. Depot de sels cal-
eaires dans lea tissus organiques.
CALCiriR, B adf. Converti en carbonate de chaux.
CALC1JV n. m. Debris de verre pulverise. Verre
utilise pour les emaux. Croute calcaire qui se depose
a 1 interieur des chaudieres a rapcur : les dtchi-
rtments du calcin peuvent amener i explosion d'une
chaudiere.
C ALCUIATl'OJI {si-on) n. f. Action de calciner;
ses effets : la calcination du gypse fournit le vtdtre.
CiLCUU {ne") v. a. (lat. calx, caicis, chaux).
P ro p re m . Reduire en cbaux par faction du feu. Par
exagir. Des*echer par 1'effet d'une excessive chaleur :
calciner tor, U plomb.
CALCITB n. f. Carbonate naturel de chaux : le
spath d'Ulande est formi de calcite.
€AMJC*VW(si-oml n. m. Metal blanc J a on at re, isole
par Davy (ISM), qu on obtient en decomposant cer-
taiaa de ses sels au moyen de la pile ou encore en
chanffant de la chaux dans un courant de vapeurs de
potassium ou de sodium : U calcium decompose Veau
a la temperature ordinaire.
CALCTL (kul 1 ) n. m. (lat. calculus, caillou. parce
que. anetennemeat, on comptait avec des pctits cail-
louxj. Operation que Ton fait pour trouver le re-
i>ultat de Ja eombinaison de plusieurs nombres :
trreur de caUul. Art de resoudre les problemes de
rarithm^tique : Pascal enfant avait de merveilleuses
dispositions pour U calcul. Caicul mental, opera-
tions <TarUhmetique resolues de tete, sans le se-
cours de signes ecrits. Caicul infinitesimal, ensem-
ble da caicul differentlel et du caicul integral ayant
pour but d'etudier la variation des fonctions pour
des variations infiniment petites des variables. Com-
binaisons, mesures pour le succes d'une affaire : le
risultat a trompi notre caicul. Mid. Norn donn<J a
des concretions pierreuses, qui se foment dans la
vessie et les reins.
CALCULABLE adj. Qui peut se calculer : U now
bre des itoiUs n'est pas calculable.
CALCfJLATBVB, TRICK adj. et n. Qui sait calcu-
ler, prevoir : esprit cakulateur; un calculateur habile.
Calculer (/«) v. a. Faire une operation de cai-
cul. Fig. Regler, combiner, apprecier : il faut cal-
culer ses dipenses d'apres ses revenue. Rigle, machine
d calculer, instruments a l'aide desquela on /ait me-
caniquement certains calculs.
CALCCLBUX, BCMC (leu, eu-xe) adj. Mid. Qui a
des calculs. Qui a rapport aux calculs.
CALBARIVM (rt-om') n. m. (mot lat.). Etuvo de
bains, chez les Romains.
CALB n. f. Objet quelconque, que Ton place sous
un objet pour lemettre d'aplomb, l'empecher de rou-
ler, etc. Partie la plus basse dans l'intericur d'un
vaisseau : on arrime les marchandisee dans la caU.
Partie inclinee d'un port ou l'on construit, ou l'on
repare les b Aliments qu'on y a hales et mis a sec.
Cole d'un quai, lieu de debarquement. Supplice de la
cale, autref., a bord des navires, chatiment qui con-
sistait a laisser tomber le patient d'une certaine hau-
teur soit dans la mer {cole humide), soit sur le pont
(cale seche). Fig. et fam. Etre d fond de
caU, n' avoir plus aucune ressource.
CALB, B adJ. Pourvu d'une cale. Fig.
et vop. Riche. Instruit, savant, fort : e°trc
cali, cali en hist aire.
CAI.BBAMB (ba-se) n. f. (esp. cala- i
baca). Fruit.de diverse* especes de f
courges et particulierement du calebas-
sier, qui, vide et seche, sert de reci-
pient : les pelerine d autrefois portaient
une calcbasse au bout de leur bourdon. Ustonsile
ainsi fait ; son contenu : manger une calebasse de rix.
CALBBAMIBR (ba-si-i) n. m. Genre de bignonisy
cees de 1 Amerique du Sud, quiproduit lea calebasses.
CALBCHB n. f. (all. kalesche). Voiture decouverte,
suspendue, a qua-
tre roues, munie
a l'avant d'un sidge
k dossier, k l'ar-
riere d'une capote
a soufflct , tous
deux mobiles.
CALBCOIV n.
m. (ital. calione). c*l*ch«.
Sorte de pan talon de dessous. Calecon dc bain, culotto
legere arrivant k mi-cuisse et que mettent les bai-
{rneiu*s, lutteurs, He. Jeter le calecon a quelqu'un,
e provoquer a la lutte
CALKDONIBM, bw^te (ni-fn, <»-«*) adj. et n. De
la Caledonic.
CALKrACTEtR n. m. Appareil pour faire cuire
les aliments avec economie de combustible.
CALEFACTIOX (fak-si-on) n. f. (lat. calefacere,
chauffer). Action du feu produisant la chaleur. Phe-
nomene par lequel une goutte d'eau jetee sur une
plaque fortement chauffee prend l'apparence d'une
petite sphere, soutenue par lavapeur quelle emet.
CALBMBOCR (Ian) n. m. Jeu dc mots fondo sur
une equivoque de sens, une similitude de sons, ex. :
Louis XVIII mourant, voyant sur la figure des me-
decins qu'il n'avait plus rien a espirer, leur dit i
« Allons. flnissons-en, Charles attend (charlatans). »
CALBMBOCRIBTB (lon-bou-ris-U) n. Pop. Fai-
seur, faiseuse de calembours. (On dit aussi : calcm-
bourdixe, aaa.)
CALBMBRBBAUfB (lan-bre-dt-ne) n. f. Vain pro-
pos ; plaisanterie : dibiter des calembredaines.
CALBlfBBR (lan-der) n. m. Derviche mendiant
d'un ordrc que 1'Arabe Yousouf fonda au xui* Hiecle.
C ALBIfBBB (lan-de) n. f . pi. (lat. calendss). Premier
jour du mois chez les Romains.— Chez les Romains, le
mois etaitdivise en trois parties : les caUndes, les ides
et les nones. Les calendes tombaient le 1«, les ides le
13 ou le IS, et les nones le neuvieme Jour avant les
ides. Les calendes 4taient consacrees k Junon et flxees
ftour le payement des dettes. Des calendes aux nones,
I y avait quatre jours en Janvier, fevrler, avril, juin,
aout, septembre, novembre et decembre, et six en
Digitized by
Google
CAL - ]
mars, mai, juillet et octobrc. On comptait cos jours
par lcur cloignement des nones ; lei autre 8 jours du
mois se comptaient par leur eloignement dei ca-
lendes du mois suivant. On donnait le nom de veille
au jour avant lea calendes, lea nones et les ides.
Les mois grecs n'avaient point de calendes ; d'ou
le dicton romain : Ad calendas grsecas solvere, payer
aux calendes grecques, qui signiflait Ne jamais payer.
De la aussi notre locution provcrbiale : Benvoyer
aux calendes grecques, qui veut dire remettre unc
chose a une epoque qui n'arrivera pas.
CAIJBlVPmB (lan-dre) n. f. Machine employee
dans certaines mines de houille, pour fa ire fonction-
ner les pompes d'epuiscment.
CAEBBTBKIBB (lan-dri-i n. m. (lat. calendarium ;
de eaiendm, calendes). Tableau des jours, des mois,
des sai8ons t des fetes de l'annee. Fig. ct font. Ce n'est
pas un saint de votre calendrier, cette personno
n'est pas de vos amis. — Le calendrier romain doit
son origine a Romulus, qui composa une annee de
900 jours, divisee en 10 mois. Numa, son successeur,
ajouta les deux autrcs. En Tan 708 de Rome. Jules
Cesar le reforma pour le mettre en rapport avec 1c
cours du soleil, et il s'appela des lors le ralendricr
Julien. Un jour complementaire, ou bissexte, fut
intercale tous les quatrc ans ; mais l'annee etait
alors trop forte et amenait une erreur de 7 jours au
bout de 900 ans, en sorte qu'en 1682 l'equinoxe du
printemps avait retrograde de 10 jours. Le papc
Gregoire XIII ordonna que le 5 octobre de cette
annee s'appellcrait le 15 octobre et 6upprima les
bissextiles seculaires^ excepte une sur quatre. Ccttc
reforme, dite grtgorxennc, a etc adoptee par tous
les peuples de 1* Europe, a l'exccption des Russcs,
des Grecs et des Turcs. II y a bien encore une petile
erreur, mais elle n'est que d'un jour sur 4.000 ans.
Le calendrier gregorien est aujourd'hui en avance
de 12 jours sur le calendrier julien. — Caleaarier
repablicala* D'apres ce calendrier, etabli par la
Convention nationale, le 24 novembre 1793. l'annee
commencait a l'equinoxe d'automne (22 septembre),
et etait partagee en 12 mois de 30 jours chacun, plus
6 jours complimentaires, qui devaient etrc consa-
cres a la celebration de fetes republicaines. Ces mois
recurent les noms suiTants : pour l'automne, vendi-
miaire (mois des vendanges), brumaire (des brumes),
frimairc (des frimas) ; pour l'hiver. nivose (des nei-
ges), pluviuse (des pluies), ventre (des vents) .pour le
printemps, germinal (de la germination), floreal (des
lleurs), prairial (des prairies); pour l'ete, messidor
(des moissons), therm idor (de la chaleur, des bains).
fructidor (des fruits). Ces poetiqucs appellations
sont dues au convcntionnel Fabrc d'Eglantinc. Le
mois etait divise en trois dizaines ou decades, et
les noms des lours etaient tires de l'ordre nature!
de la numeration : primidi, duodi, tridi, guarluli,
qjiintidi, sertidi, seutidi, octidi, nonidi, decadi. --
Caleaarier eerlealaetlqae ou prrpetael, proccde
a l'aide duqucl on trouvc toutes les indications ordi-
naires d'un calendrier, a la condition dc connaitre
la lettre dominicale et l'epacte de l'annee.
C'ALBPIN n. m. (du nom de l'inventeur). Carnet
sur lcquel on prend des notes. Fig. Mettez ceci sur
votre calepin, souvenex-vous-en.
unmeuble. Mar. Caler la voile, la baisscr. Caler un
CALBK (U) v. a. Assujettir avec des cales : caler
mdt, l'abaisser sans rctirer le gr cement. Fig. Ra-
battre de ses pretentions, se radoucir, ceder. V. n.
Enfoncer dans rcau : ce bdtimentcale trop. Fig. ct pop.
Ceder, reculcr, fairc le poltron.
CALPAT (fa) n- et adj. m. Ouvrier qui calfate : un
calf at; un ouvrier calf at.
<Air.tT.4UK n. m. Action de calfater.
CALPATBR (ti) v. a. (ar. calafa). Qarnir d'ltoupc,
de poix, de goudron les fentcs do la coque dun
vaisseau, pour la rendrc parfaitement etanche.
CALPEUTRAttB ou CALFBCTBvBalBXT I man)
n. m. Action de calfeutrer.
(ALFEIITftKB (tri) v. a. Boucher les fentes d'unc
portc, d'une fenetre. He ralfoatrer v. pr. So tcnir
enfcrm»'« : se calfeutrer chcz sui.
C'ALlBRAeB ou CALIBMBalKWT man) n. m.
Action dc donncr 1c calibre voulu a une uruic ft
feu, etc., ou de mesurer le calibre.
CAI.IBBJB n. m. (ar. kalab, moulc). Diaraetre d'un
cylindre creux : le fu*il Lebel a 8 », ■ de calibre.
2- CAL
Modelc servant a verifier le diamctre des armes a
feu, des projectiles. Grosseur d'un boulet, d'unc balle,
d'une colonne, etc. Piece preparee pour servir de
roesure, d'etalon dans un atelier. Fig. et fam. Qua-
lite, caractere, etat des personnes, des
choses : le menteur et Fhypocrite sont
du mime calibre.
CALIBKBB (ore*) v. a. Donner le
calibre : calibrer des balles. Mesurer le
calibre d'une arme a feu.
CALICB n. m. (lat. calix, du gr. ka-
lux). Euvcloppe exterieure des fleurs,
formee par les scpalcs : le calice sub-
siste en geniral plus longtemps que la
corolle. Coupe, vase a boire, chez les
anciens. Vase sacre" de mltal precious,
dans lcquel on verse le vin pendant le
sacrifice de la messe. Fig. Boire le calice, le calice
(tamertume, le calice jusqu'd la lie, endurcr les plus
grandes afflictions. Atiat. Chacun e des divisions du
bassinet coifTant le sommet de cbaquc lobe du rein.
CALICOT (ko) n. m. (do Calicut). Toile de coton.
Pop. Comrais d'un magasin de nouveautes.
CAl.ICt.XB n. m. Calice supplementatre, qui enve-
loppe certaines fleurs (fraisier, oeillet).
CAJLIFAT (fa) n. m. Dignity de calife. Duree de
son regne. Territoire soumis a son autorite : le
monde musulman fut longtemps partagi cntre les
trois califats de Cordoue, de Bagdad et du Caire.
CALIPB n. m. (ar. khalifa, vicairc). Titre que
prirent, aprcs la mort de Mahomet, les membrcs de
sa famille qui regnerent sur les musulmans.
CALIFOBKIBX, BKKB (ni-in, e-ne) adj. et n-
Dc Californie.
CALIPOUKCHOIV (A) loc. adv. Jambe d'un cote,
jam be de l'autre, comme si Ton <tait a cheval : le
cornac se place a califourchon sur le cou de nUphant.
Califevrrkoa n. m. Fam. Idee favoajte, dada : e'est
son califourchon.
CALllf, B adj. et n. Doux et caressant : des
manieres cd lines. Ant. ■■ ■ i t s .
cAl.UVKn (ni) v. a. Carcsser. Be cAlla«r v. pr.
Dans le Midi, se balancer. Vivre paresseuscment.
Se fa ire des calincries mutuelles. Ant. Bratallser.
C.4l.I!VBKIB (rf) n. f. Action dc caliner; manieres
Cftlincs. Ant. Braaq«crl«, rwde— e.
CAMIfOTABB n. f. Naivete, niaiserie digne de
Calino, qui, pretend-il, « n'ouvre jamais les lettres
anonymes ».
CAXIOKHB n. f. Sollde palan de marine.
CAIA.B (ka-le) n. f. Sorte de pieu en bois, stippor-
tant une partie du poids d'une autre piece que Von
travaille.
i'ALLErx, BCAB (ka-lea, eu-ze) adj. Ou il y a
des cals : mains calleuses. Anat. Corps calleur, tissu
mcdullaire qui unit les hemispheres du ccrveau.
rtLLIfiRAPHB (kal-li) n. ct adj. (gr. kallos.
beaute, et graphein, ecrire). Pcrsonne qui a une belle
ocriture, qui donne des lccons d'ecriture : copiste
calligraphe.
CALLIttKAPHIB (kal-li-gra-ft) n. f. Art de calli-
graphier. CEuvre d'un calligraphe : void une mer-
veilteuse calligraphic
rALLIfiSAPHIRR (kal-li-gra-fi-i) v. a. (Se conj.
comme prier.) Former avec un art parfait les carac-
tercs ecrits : calligraphier une lettre.
CALLieBAPBiQUB (kal-li) adj. Qui a rapport a
la calligraphic
CAIXO0ITB (kal-lo-ii-U) n. f. (de cat). Epaissis-
sement et durcissement de l'e'pidermc.
CAUBANBB n. f. Etoffe de lainc lustree d'un c6l4,
comme le satin.
fALBANT (man), B adj. Qui calme. N. m. Re-
made qui calme les douleurs : le laudanum, le baume
tranquille sont des calmants. Fig. : tespirance est
un pricieux calmant. Ant. Bxcitaat, irrliaai.
CAL.BIAR n. m. Mollusque marin cephalopodc.
voisin des seiches : les calmars sont les giants des
cephalopwle*.
C'AIJBK adj. Tranquillc : mcr calme. Ant. A«ite.
N. m. Absence d'agitaiion : le calme d* la tner. Fig.
Tranquillite, silence. Ant. TrwiMc, (aaialte.
CAUMBB (me) v. a. Apaiser :" calmer la colcre.
Attenuer : calmer une douleur. Se calaier v. pr.
Devenir calme. Ant. Aglter, exciter, Irriter.
Digitized by VjOOQlC
le vent eahnit.
cal ^- m -
r. n. Mar. Devenir calmc. Diminuer :
bkti
'* (meT) n. m. Protochlorurc de mercure.
blanc, purgatif : quand on a pris du calomel, il faut
evittr tout aliment tali.
CALBROtlATBim, TRICK (lom'-ni) n. ct adj.
Qui calomnie : un l&cht calomniateur ; propos ca-
lomniateurs.
CAIOHNUI f/om'-nf) n. f. flat, ra/umnta). Fausse
accusation qui blesse la reputation, l'honneur : la
calomnie est rarme des Idches.
CJkMMKMWtm (lom'-ni-i) v. a. (de calomnie. —
Se conj. comme pner.) Attclndre quclqu'un dans »a
reputation, dans ton honneur, par des accusations
que Fon sait faosses : le moyen sur de ne jamais
calomnier, cest de ne jama is midire.
CAm*BrBlBC«BMBHT (lom'-ni-eu-ze-man) adv.
Dune manure calomnieuse.
CAEAMH1BI7X, BCBB [lom'-ni-eu, eu-*e) adj. Qui
eontient des calomnies : imputations calomnieuses.
CAB.BRMTTB n. f. Propriete que possedent les
corps vivants de degager du calorique.
I1B (H) n. r. Unite adoptee en physique,
dans revaluation des quantites de chaleur. (C'cst la
chaleor neceseaire pour elever de 0« a !• centigrade
la temperature d'on kilogramme d'eau liquide.) Petite
calorie, q nan tits' de chaleur necessaire pour clever
de •• a f centigrade un gramme d'eau liquide.
CAIARIFBRB adj. (lat. color, chaleur, et ferre.
porter). Qui ports, repand la chaleur. N. m. Apparetl
destine a chauffer une malson, un edifice, etc., au
moyen d'un foyer unique et de tuyaux de distribu-
tion : calorifere a air chaud, a eau chaude, etc.
CaL*miriAJTT (fi-an), B adj. Qui cchauffe : Fac-
tion ealoriftante du toleil.
CAaVBRiriCATIOJI ($i-on) n. f. Production de la
chaleor dans les corps organises.
CALOR iriQlR adj. (lat. color, chaleur, et facere,
faire). Qui donne de la chaleur. Aht. Frigorlflqae.
CAJ.ORIMBTRJB n. m. (lat. calor, cbaleur, et
gr. metron. mesure). Instrument pour mesurer les
quantites de chaleur fournics ou cedecs par un corps
sous une influence quelconque.
CUMUIBTIII (trt) n. f. (de calorimitre ).
Partie de La physique ayant pour objot la mesure des
quantites de chaleur dans tous les phenomenc* 0C1
celle-ci eat mise en jeu.
CAB*RIMBTRIQlB adj. Qui se rapporte a la
eatorimetrie.
CAlARIB/fTB n. m. flat, calor, chaleur). Principe
de la chaleur. Chaleur en general.
CAaVBT (to) n. m- Morceau de bois
pour caler.
CAMT (/o) n. m. Nom donne fa-
milierement a la calotte de campagne,
marie de bonnet de police.
CAUtTGI ou CALOTTI1B {lo-tin)
n. m. (de calotte). Par denigrement,
Homme d'eglise. partisan des prttres.
CABVBTTB (lo-te) n. f. Petit bonnet
rood, ne couvrant que le sommet du
crane, principalement a l'usage des
erelesiastiques : let cardinaux portent
la calotte rouge. Petit dome. Calotte
du cr&ne, son sommet arrondi. Calotte
spherique. surface de la sphere obte-
nue en coupant cette dernierc par un
plan. Calotte des deux, la voute ronde
do ciel. Fam. Enveloppe arrondie, pot
plus ou moms ventru : une calotte de
confUvre. Taps legere sur la t£te.
CAlvBTTBR (ht-ti) v. a. (de calotte,
tape). Donner un coup, dss coups sur
la t£te avec le plat d« la main.
CALOTIB (lo-ii). BMB n. Moine
rrec, religieuse grecque de l'ordre de
Saint-Basil*.
CALRl'AflB (ka-je) n. m. Action de
calquer.
CALB/CB n. m. Trait leger d'un a. e.loite
dc**in caique. Fig Imitation serrilc. •v*"t»v»-
1ALQI BBs <ke) v. a. (lat. calcare, fouler). Repro-
dairs an dessin sur un papier transparent en suivant
tous ses traits a travers ce papier : calquer une carte.
Fig. Copier servtlement : calquer les modes francaises.
Calot.
Calotte.
CALQCoIr [koir) n. m. Pointe de metal emoussee
pour calquer.
4'ALiHKT (me) n. m. Pipe a long tuyau des sau-
vages de lAmcrique du Nord.
CALVABM (doss) n. m. (de Calvados, n. d'un de-
part, francais). Eau-de-vie de cidre.
CALVAIRB (ve-re) n. m. V. Part. hist. Petite
Elevation sur laquelle on a plante une croix- Fig.
Cruelle souffrance morale : gravir son calvaire.
CALVILLK (ci-/e) n. m. ou f. Varidti de pomme
un peu cotelee, rouge ou blanche, et trts estimee.
CALVUlliMI (nis-me) n. m. Doctrine religieuse
de Calvin. V. Calvin {part. hist.).
CALVIXIMTB (nis-te) adj. Qui concerns la reli-
gion de Calvin. N. Disciple de Calvin.
CAL VI TIE (gf) n . f. (lat. calvitiet). Etat d'une
tete chauve : la calvitie est difflcilcment curable.
CAMaVbit (ma-i-eu) n. m. (du gr. kamalos, travail).
Peinture imitant les bas-reliefs, dans laquelle on
n'emploie que les divers tons d'une seule couleur :
la peinture en camaieu fut a la mode au xvm« siecle.
Fig. Ouvrage litteraire uniforme. Pierre fine a deux
couches superposees.ctdiversement colorees.sur la-
quelle on n'a laisse subsister de la premiere coucbe
que ce qu'il en faut pour former une figure en relief.
CAM Ait. (ma, /mil.) n. m. (vx fr. cap, tete, et mail,
armure de mailles). Piece de maillcs annant lc cou
ct les dpaules. Pelerine a capuchon, que portent les
eveques et autres eccleaiastiques privilegies.
CAHAI.BVI^B n. Nom des religieux ct religieuscs
benedictins etablis a Camaldoli (Toscane), par saint
Roinuald. au xi« siecle.
CAHAMA1B n. (esp. camarada ; de camara,
chambre). Compagnon de travail, d'etude. de cham-
bre : deux camarades tie pension. Fig. Egal, de memo
condition : vous ites pauvref... eh.'vous aves beau-
coup de camarades.
C'AMAKADBRIB (rt) n. f. Familiarity qui existc
d' ordinaire entre camarades. Esprit de coterie : la
camaraderie littt'raire.
CAHAItl (mar), B adj. et n. Qui a le nez plat et
comme ecrase. Pop. La camarde, la mort.
CAMARII,I,A (ril-la) n. f. (m. esp., dimin. du lat.
camara, chambre). Coterie inrluentc a la cour d'Es-
pagne, ct, par ext., la foule des courtisans qui diri-
gent les actes d'un Etat quelconque.
CAMBIUM (kan-bi-om ) n. m. Tissu vfgctal en
voic de formation, do nature mucilagincusc.
C'AMBOBCilBM, EMNB {kan-bod-ji-in, t-ne) adj.
ct n. Du Cambodge.
CAMBOVIfl (kan-bou-i) n. m. Huile ou graisse
noircic par le frottement des roues d'une voiturc ou
des organes d'une machine.
CAMBBAI (kan-bre) n. m. Toile de lin, blanche,
fine, qu'on fabriquait a Cambrai. Sorte de dentelle.
C'AMBRB, B (kan) adj. Qui est courbe en arc. Sc
dit du cheval dont les genoux sont portes en dehors.
C'AMBBBMBIVT (man) a. m. Action de cambrer.
fAMBBRB (kan-ori) v. a, Courber en arc : cam-
brer sa taille pour se donner un air martial.
CAMBBIBlf, BBMB (kan-bri-in, t-ne) adj. Sc dit
de l'un des terrains sedimentaires les plus anciens.
N. m. : le cambrien.
CAMBRIOLAC2B (Aran) n.m. Action dc cambrioler.
CAMBBIOUBR (kan, li) v. a. Devaliser une mal-
son. un appartement, par effraction, escalade, ou a
l'aide de fausses clefs, etc.
(AXBBIOLE1R, bc«b (kan, eu-se) n. Personnc
qui pratique le eambriolage.
CAMBRVRB (kan) n. f. Courbure en arc : la
cambrure d'une viice de bois. La piece de milieu,
dans la scmelle d;une chaussure.
CAM BAH B (kan-bu-ze) n. f. Mar. Magasin nitu6
dans 1'entrepont d'un navire, ou ne conservent et sc
distribuent les vivres. Cantine, dans un cbanticr.
Pop. Auberge, malson mal tenue.
CAMBllIBB (kan-bu-zi-i) n. m. Celui qui est
charge du service de la cambuse.
CAMB n. f. Dent ou sail lie d'engrcnage, destinee
a transmettre et a transformer le mouvement d'une
machine, d'une serrurc, etc.
CAMBB (mi) n. m. (ital. cameo). Pierre fine de cou-
leur, sculptee en relief : Dioscoride fut un des plus
cilebresgraveur* de camies. Coquille imitant cette
pierre. Peinture en grisaille imitant le cam6e.
Digitized by VjOOQlC
CAM
— 114 —
CAM
CAXBLKON n. m. Genre dc reptiles sauriens.
Adjectiv. Etoffe camilion, tissu a reflets changeants.
Fig. Qui change d'opinion et de manicrc de voir au
gre de ton int6r*t. — Le cam*-
lion a une couleur qui lui est
propre, mais dont la nuance
change sous l'effet de causes ac-
cidentelles. Sur un arbre vert, il
devieni. par suite du reflet, d'un
vert tendre. Mais, craintif a
l'exces, e'est principalement la
crainte qui produit en lui les
nuances rouges, jaunes. noires,
vertes, blanches, dont il sc co-
lore, et que Ton voit a travers »a
pcau, dont le tissu est transpa-
rent. Cette singuliere propriety .
du cameleon en a fait l'einbleiuc dc I hypoerisic, de
rhomme qui change d'opinion et dc conduite au gre
de son interSt.
CAM ELKO* IBMS (ni-in) n. m. pi. fan""* dc
reptiles sauriens, dont le type est le camtUon. ». un
camiUonien.
CAMELIA ou CAHRLLI.4 (mc-li-a) n. m. Genre
d'arbrisseaux de l'Asic orientale,
que le missionnaire Camelli apporta
en Europe. Sa fleur : les camelias
blancs sont les plus estimis.
CAMBLIlfB n. f. Flantc a petltes
fleurs Jaunes de la famille des cru-
ciftrcs, qui fournit une huile em-
ployee a l'iclairage et a la pcinture.
CAMEE.OT(/o) n. m. Etoffe qui fut c*mti\*.
primitivement de poil de chameau, ^
puis de poil de chfcvrc, enfln dc laine. et sans grnnde
valcur. Petit marchand d'objets dc pcu de valcur.
CAMELOTB n. f. Merchandise inttricure : tenure,
acheter de la camelote. Ouvrage mal fait.
CAMBLOTGR (tl) v. a. Fairc du camelot ou de
la camelote. V. n. Vendre de la camelote.
CAM KM BERT (man-bfir) n. m. Fromagc gras tres
C8time,fabrique aCamembert(Orne), ou aux environs.
(AMBHIEB (ri-4) n. m. (ital. camera, chambrc).
Offlcicr dc la chambre du pape : camcrier secret.
CAMBKI0TB (ris-te) ou IAHKHIERE n. , f.
Femme de chambre des dames de qualite, en Italie,
en Espagne et en Portugal. Femme de chambre.
rAMBRLIII«AT (mer-lin-gha) n. m. Dignite- de
camcrlingue : le camerlingat est (office le plus emi-
nent de la cour pontificate.
(iMKBLI^UlE {mer-lm-ghe) n. m. Cardinal qui
administre les affaires dc rEgfiso pendant
la vacancc du saint-sttge.
CAMIOX n. m. Grand chariot bas
a quatre roues. Pe-
tit chariot bas eta
deux roues, en usa-
ge sur les chan-
tiers. Vase dans le-
quellespeintresen Cwnion.
batiment delayent leur peinture. Tres petite epingle.
CAMlOlflVAGB (o-na-je) n. m. Transport par ca-
mion. Prix de ce transport : payer un camionnage.
CAMIOlflfEB (o-nd) v. a. Transporter par ca-
mion : ca mionn er des marchandises.
CAMlOlfNBIJB {o-neur) n. m. Qui
conduit un camion.
t'AMlBOLB (zo-le) n. f. (dimin. du
lat. camisa, chemise). Vdtement de
femme, court et a manches. Camisole
de force, sort* de camisole" de toile
forte, paralysantLes mouvements des
bras, et a 1 aide de laquelle on mal-
trise les fous furicux, les criminels.
CAMOMIL.LB (// mil.) n. f. (bas
lat. camomilla) Plante odoriftrante ,
vivace, a fleurs jaunes, du genre ma- u,n,oai ""-
tricaire, dont on fait des infusions mcdicinalcs.
Sa fleur : les infusions de camomille facilitent la
digestion. — L'huile de camomille, faite dextrait de
fleurs de la camomille. melange d'huile d'olivc, est
employee pour les frictions.
CAMOBJtA n. f (mot ital. signif. rixe). Association
de malfaitcura, organisce autrefois dans le royaume
de Naples, ct dont quolqup* rentes subsistent.
1-AMOlt'I.ET (fie) n m. Fumee tpaisse, qu'on
souffle au ne» de quelqu'un. Fig. ct fam. Mortifica-
tion : recevoir un camouflet. Fourneau de mine des-
tine a agir contre une galerie souterraine ennemie,
en asphyxiant ses defenseurs.
CAMP (kan) n. m. (lat. campus, champ). Lieu ou
s'etablit une armee : les Romains fortifiaient chaque
soir leur camp. L'arm6e campee : le camp est endormi.
Camp d instruction, celui ou une troupe s'inttrult
par des manoeuvres : le camp de Chdlons est un camp
d instruction. Camp retranehi, place forte entource
de forts detaches : Parts est le plus vast* camp re-
tranche" du monde. Camp volant, corps d'feclaireurs,
et. par ex/., campement de nomades ou bohemiens.
(Se dit aussi du nomade bohemien lui-meme.) Fig.
En camp volant, sans etre definitivement install*.
Aide de camp, offlcier attache k un general, a un
chef. Lice, champ clos : les juges du camp. Parti :
Condi quitta le camp royal pour le camp des Fron-
deurs. Lever le camp, s'en aller. C'asap d« *r«p»
d'»r. V. Part. hist.
CAMPAttNAKD (kan-pa-gnar), B n. Qui habitc
la campagnc. Adj. Propre aux gens de la campagne :
manieres campagnardes. Ant. CttatlB*
€AMPA<21fB (kan) n. f. (lat. campus, champ).
Etendue de pays plat et decouvert : la campagne de
Rome est un dtsert. Les champs en general : les
travaux de la campagne- Rase campagne, campagne
sans aucun accident de terrain, sans aucune ville :
il est dishonorant pour un gineral de capituler en
rase campagne. Fig. Exp6dition militaire : les an-
nies de campagne comptent double pour la retraite.
En campagne, en course, en mouvement : solliciteur
qui met toutes ses relations en campagne. Tenir la
campagne, register a l'ennemi en plein champ. Sai-
son propre a certains travaux : maison bdtie en deux
rampagnes. Aller d la campagne, hors de la ville.
Aller en campagne, sortir pour ses affaires. Battrt la
campagne, l'explorer, et, au
fig., deraisonner. Entrer en
campagne, marcher contre
l'ennemi. Fair* campagne,
aller en guerre. Fatre se* >
premieres campagnes , au ',
propr., aller a la guerre, et,
au flg., debutcr, dans un -» . — --. .
ordre d'idecs quelconque. C*mp»jn«l.
CAMPAC11VOB. (kan) n. m. Genre de petit* ron-
geurs nuisibles, a poil brun et a queue courte, com-
Srenant le rat des champs, le rat
'eau, le rat musqu6, etc. : les cam-
pagnols se multiplient avec une rapi-
diti dangereuse pour iagriculture.
CAS1PA1BB (Aran) n. f. Ornement
de soie, d'or. en forme de cloche.
Archit. Corps du chapiteau corin-
thien et du chapiteau composite.
CABf PAM1LB ou CAMPAIflBXB
(ni-le) n. m. (du lat. campana, clo-
che). Clocher a jour, ne faisant pas
corps avec une eglise : le campanile
de Saint-Marc, a Venise, qui s'est
icrouli en 190t, itait une merveilU
d architecture. Lanterne ou petit
clocher a jour qui, au-dessus d'un
edifice, contient des cloches, une
horloge, etc. : le campanile de tBo-
let de Ville. a Paris.
CABfPAlfULACBESl (kan, la-si)
n. f. pi. Famille de plantes gamopetales, ayant pour
type le genre campanula. S. une cam-
panulao'e. _ A
CAslPAlVlLE (kan) n. f. (IsA. cam-
pana, cloche). Genre de campanula-
cees tres rcpandu dans les bois, les
jardins. a fleurs en forme de cloche.
CAMPAXILB, B (kan) adj. En for-
me dc cloche : corolle campanula.
1AHPE, B (kan) adj. Etabli, posti,
pose. Fig. et fam. : un gaillard bien
campe.
CAHPBCnE (kan) n. m. Nom donne .
au bois lourd etdurd'unarbrc de l'Amd- «^"R"«»«
riquc tropicale, qui fournit une teinture rouge : le
bois de camprrhe peut recevoir un beau poli.
f^>
Digitized by VjOOQLC
CAM — U5 —
F (kan-pe-man) n. m. Action dc cam-
per. Le lieu oq Ton campe. Troupe campee : un
campetnent de tziganes. Avant-garde qui prepare le
camp on to e antonnement d'une eolonne.
CJzMBnmi^kan-pi) y. n. ViYrc au camp. Habiter
passsgeresnent. V, a. Asseoir un campjlans un camp :
camper ton armem sur une eolline. Pant. Installer,
poser : camper ton chapeau sur Voreille. Quitter
bnutquemenl : camper Id quelqu'un. «• eupw v.
pr. ram. Se placer dans une posture bardie, provo-
cant c ztfseee aapa dans un fauieuil. Ant. mirmmaw.
CllPIBB (kan~frt) n, m. (has lat. camphora).
Substance aromatique, cristallisee, extraite du cam-
pbrier : le camphre s'emploie contrt les douleurs
rkumatismales et goutteuses.
CABVBMB Ikon-fri), K adj. Qui contient du cam-
phre : eau-de-vie eamphrie.
CAMnUB (kan-frl} n. f. ou CAMPHOBON1R
(kan-fo-r o t m e ) n. m. Genre de salsolacees du midi
de la Prance, dont les feuilles sentent le camphre.
__ (Aan-/Wj v. a. Mettre du camphre
tmpAre les 'four*"-**
' dot i nsectes.
Umm (kan-fri-i n m. Laurit-r du Japon,
de la Chine et de l'Oceanie dont on extrait le cam-
phre pardjstillation du boi
CAaaVBB (kan-pC) n. m. du lat. campus, champ).
Fam. Conge, repos : donner campus a des ieolicrs.
CAJsnrs, m (mu, u-ze) adj Court ct plat, en parlant
du net: let negret ont gen, ralement le n« camus.
Qulale ne* court et plat : homme camus. Fig. et fam.
DesappointA, ebabl : retter tout camus. Syn."cAiiARi>.
CA1ABA n. m. Variete 4 pomme de reinettc.
CA9A1UB (no, It rail.) r. f. (du lat. canis, chien).
VOe populace : Ntron donna a la canaille de Borne
le gout du tang. Par iron., tet humbles, les pauvres
en general : let aspirations dr la canaille. Adjectiv.
Qui a des sentiments, des moeurs meprisables.
CAJlAfl ,■■»■■ n. f. (no, U mil., e-rf). Piiponne-
rie, Aete de eanaille : touted les ranaillcries ne pro-
fktentpat a leurt auteurs.
CABAaL n. m. (lat. canal i^ Riviere crcusee par
ITkomme, compreaant des basiins ou biefs et des
ecluses : let canaux sent unt ressourrt prtciewte pour
t' Industrie dun pays. Canal maritime, celui qui fait
coram uniquer deux men, comme le canal de Suez.
Canal lateral, oelul qui est creuse a cote d'un cours
d'eau de navigation difficile. Canal dirrujaiion, celui
qui fourait h r agriculture les eaux amenecs d'un
cours dfeau eloign*. Mer resscrree entre deux ri va-
ses : Js canal de Mozambique. Conduit : canal pour
la vapeur, pour le go*. Fig. Voie, moyen : reussir par
le canal de quelqu'un. Anat. Vaisseau du corps : ca-
nal meauUaire; canaux veinrux. Archit. Cannelure
d'une eolo nne^
CAJTaJLIClJEX n.m. (dimi o. de canal). Petit tuyau,
petit eondnit.
CAXAAASABLB (za-ble) adj. Susceptible d'etre
canalise ; cou rt d'eau canalnable.
CAMnMJMM'WmvWL, THICK ( Z<J ) adj. Qui canalise,
centralise, eoncentre : radrmm eanalisatrice des fi-
n an c i er s . W. m. Qui creuse des canaux.
CAlALMUTIfJf (za-si-on) n, f. Action de cana-
lises*. Beseaux de canaux, de
conduits.
▼rir dec canaux. Tiransforn
an eours d'eau en canal. ren<!
navigable : la Loire a iti p
tietUment canaliste.
CAMAmUDLUi (me-te) n. t
flat, canna, canne, et met, mi<
Noon de la canne a sue
aiit'
ier, ou peuvent
CAIlft n. m. Long sieg
tenir plusieurs personnel
CAJVAMB- (nor) n. m. Genre
d'otseaux aquatiques palmi
pedes lamelHrortres : la ft
rnelie du canard se nomm
cane , et ton petit caneton
Faasse nouvelle. mensonge
let canards desjoumaux. Not
ffcusse et criarde. Morceau de sucre trempe dans le
cafe, Feaa-de-Tie, etc.
CMMMMWmMW (do) n. m. Jeune canard.
CAN
CaiVAADER (dt) y. a. Tirer sur quelqu'un d'un
heu ou Ton est a couvert. V. n. Piquer de l'avant
dans la lame, en parlant d'un navire. Paire des
notes musses et criarde* en chantant ou en jouant
d'un instrument.
CAm*mmiinut n. f. Mare etablie pour des ca-
canards saurages.
CAN Asu n . m. Serin jaune des lies Canaries.
CAlfCALB n. f. Hultre de Cancalc : les cane ales
sont blanches et savoureuses.
CAMCAIf n. m. Medisance que l'oncolporte : (aire
des cancans. Sorte de danse excentrique.
CAMCAMKR {ni) y. n . Fam. Faire des cancans.
Danser le cancan.
CAlfCAMUm (w-<f), bbb adj. et n. Qui a l'ba-
bitude de faire des cancans.
CAlfCBLLABIAT (sel-la-ri-a) n. m. Dignite de
chancelier.
CAFJCKB Iter) n. m. Mid. Tumeur solidc mali-
gne, qurdegenere en ulcere : le cancer est suiet a
de perpituelles ricidives. Astron. V. Part. hist.
CAMCBMCX. BT0B (re<l, eu-ze) adj. De la na-
ture du cancer : tumeur cancereuse. N. Qui est atteint
d'un cancer : un cancereux inoperable.
CA1VC1IB n. f. Genre de graminees des prairies.
cultiTees parfoia comme or nemen tales.
CAMCBUE n. m. (lat. cancer). Crabe
tourteau, eerevisse de mer. Fig. Homme
tres arare. Ecolier paresseux.
CAMCBBLAT ( la ) n. m. Nom vul- \
gaire des blattes. dans les navires et f
magasins de denrees.
CA2fCBOl»B (kro-i-de) n. m. Cancer
de la peau et des muqueuses : Cusage
de la pipe pridispose au cancrotde des
levrts.
CAHBKXABBB n. m. (lat. candela,
chandelle). Grand chandelier, generale-
ment a plusieurs branches : Us arbres „ ... .
fruitiers sont souvent taillis en candi- c * n<wl * br »-
labre. Balustre avan?ant au coin des edifices pour
supporter un dispositif d'eclairage. Colonne m6tal-
lique creuse, po riant plusieurs lanternes.
CAlVBBl'B n. f. (lat. candor, blanchcur dcla-
tante). Ingenuite. Purete d'ime, conflance narve • un
aveu plein de candeur. Ant. BImImmUUm rour.
berle, aoaraslserle*
CAlfBl adj. et n. m. Depure, cristallise et k demi
transparent, en parlant du sucre : le sucre candi
ajoute au vin le fait monster. Enveloppe de sucre
candij/rui? candi ou, absolum., un candi.
CAMBIBAT (da) n. m. (du lat. candidus, blanc,
Earce que les candidats, k Rome, etaient vetus de
lane). Qui postule un cmploi, une fonction soumise
k l'eiection, un titre : candidal a I'Acadimie. Qui se
preiente k un examen : candidal au baccalauriat.
CANBIDATUBB n. f. QuaUte de candidat : poser
sa candidature.
CAHBIBB adj. ct n. Qui a de la candeur : les can-
dides sont souvent les dupes des trompeurs. Qui mar-
que la candeur : air candide. Ant. H««4. vlcleas.
CAWBlBBMBlfT (man) adv. Avec candeur.
CAMBIOTB adj. et n. De Pile de Candie.
CAHBlB (SB) t. pr. Se cristalliser, en parlant du
sucre. Absol. et en supprimant le pronom, ne s'em-
ploie qu'avec le verbe faire : faire candir du sucre.
CAHBI0ATIO1V (»a-»t-on) n. f. Transformation du
sucre en sucre candi : la candisation s'opere en fai-
sant ivaporer completement du sirop de sucre ordi-
naire. Operation par laquelle on recouvre les fruits
d'une couche de sucre cristallise.
CAHB n. f. Femelle du canard : la cane se dan-
dine en marchant.
CA7VBPBTIBBB n. f. Nom vulgaire de la petite
outarde : la canepstiere, dont la chair est tres deli-
cate, se laisse diffuHUment approcher.
CalVBPHOaB n. f. (gr. kaneon, corbeille, et pha-
ros, qui porte). Jeune nlle qui, dans certaines cere-
monies grecques, portait sur la Wte, dans une cor-
beille, les choses destinees aux sacrifices.
CAMBm (ni) v. n. Pop. Marcher comme une cane.
Avoir peur, reculer, ceder.
Digitized by VjOOQiC
CAN — 1
CA1WBTOTV n. m. Jcune canard : preparer un ca-
neton aux petits pois.
CA1VBTTB (ni-te) n. f. Petite cane. Sarcelle d'hi-
ver. Bias. Petite cane representee dc profll sur
l'ccu, et toujours en nombre. Mesure pour les li-
quides. pour la biere surtout. Bouteille; son con-
tenu. Petit cylindre de metal, bois ou carton, sur
lequel est cnroule le fll ou la sole dans la navctte.
CA1VBVAJI (va) n. m. (ital. canavaccio, toilc de
chanvrc). Grosse toile claire pour faire la tapiaserie.
Toile a voiles. Fig. Plan d'un ouvrage d'esprit :
tracer son canevas. Mus. Paroles faites sur un air.
Giod. Ensemble des triangles d'un leve.
CAlVBTOfJ n. m. Corsage de dentelle ou de lin-
gerie, en g6ncral sans manches.
CAN6E n. f. Barque legere, employee sur le Nil.
CAIfGUB (kan-ghe) n. f. En Chine, table percee dc
trous dans lesquels
on introduit la tete
et les bras d'un
condamne : le poids
de ia cangue varie
avec la graviti de la
faute commise. Ce
supplice lui-meme.
CAMICHB n. ( lat.
canis, chien). Vartete __
de chien barbct a polls c«npr«««.
frises : la fide" lite du caniche le fait choisir de prifl-
renct pour guider les aveugles. Adjectlv. : chien,
chienne canirhe.
C AMH ILAIHF. (lt-rt.) adj. Qui tient dc la eani-
cule. de l'epoque de la canicule : chaleur caniculaire.
CANIflLE n. f. (de Canicule. nom que porte
l'etoile Sirius dans la constellation du grand Chien).
Epoque 0(1 Sirius se l£vc et se couche avec le solcil
(24 juillet au S3 aout) : la canicule correspond en tji-
niral A de jjrandes chaleurs.
CA1VIDE0 (di) n. m. pi. Famille de mammifercs
carnivores, comprenant les chiens, les hups, etc.
S. un canide".
CAlfir n. m. Petit couteau de noche. comnose.
d'une ou de plusieurs lames
Damiens frappa Louis XV
avec un canif.
C.tMltt. B adj. (lat. cann
chien). Qui tient du chien. Faim canine, ires granae.
L'esptce canine, les chiens. N. f. Anal. Nom des quatre
dents pointues qui, chez l'homme, sont situecs entre
les incisives et les molaircs : les canines sont la
marque distinctive des mammifercs carnassiers. Ad-
jectiv. : une dent canine.
C'ANITIE (*f) n. f. (lat. canities). Etatde blanchcur
plus ou moins complete des chevcux : la canitie est
un des signes qui accompagnent le plus rigulitrement
la vieillesse.
CAW ivbau (vd) n. m. Pierre creuscc, rigole pour
faire eeouler les eaux. Petit canal ou Ton pose des
tuyaux. des cables conductcurs, etc.
CAIVTfA n. m. Bot. Syn. de bamsikr.
CAIflVAGB (ka-na-je) n. m. Mesurage a la canne.
(Vx.) Action de garnir le fond d'un si&i?e avec des
lanieres de canne cntrelace&<v Co fond
lui-m£me : creverlecannaged'vii> ■> -I, mse.
CAIVIfAlB (ka-ni) n. t. Lieu plnnt6
de c annea a sucre, dc roseaux.
CA1TOB (ka-ne) n. f. (lat. 1 anna, ro-
seau). Nomvulgaire de pi usiettri grands
roseaux. Jonc, baton, pour s'appuycr
en marchant : les grands seigneurs dee
xvti* et xvitf siMes portaient <ks canncs
magnihquement ouvragies
Baguette resistante et flexible
dont on se sert en gymnastique
pour les exercices de canne.
Canne a piche. roseau o\
bambou dc peche, section m
on diverses parties qui s'em
boltent les unes dans les au
trcs. Canne a ipie, canne de
l'interieur de laquelle on pcut
extraire une lame d'acicr, et
qui aert d'armc de defense : /.
port de la canne a ipie est prohibi. Ancienne me-
sure de longueur, variant dc 1*,11 a 2",98. t'aaae
J - CAN
4 auere. roseau dont on tire lc sucre. — La canne
a sucre. connue des Chinols des la plus haute anti-
quite. est originaire de l'lnde; elle
fut apportce en Arabie et en Europe
dans le m« siecle. Elle passa ensuite
dans l'ile de Chvpre, en Sicile, en
Espagne, a Madere, d'ou elle fut
Sortee a Saint-Domingue, lors de la
ecouverte de l'Amerique. La tem-
perature de Saint-Domingue lui fut
si favorable, que bientot le sucre
Sue fournit cette lie fut pr6ferd a '
>us les autres. V. sucrb.
CA1VNB (ka-ni), B adj. Se dit des
sieges dont le fond est do cannage.
CAlflf BBIBBB (ka-ne) ou Caivb-
BIBBB n. f. Syn. de cdenevisrk
dans le sud-est de la France.
CAlflfBLB. B (ka-ne) adj. Garni
de cannelures : /e« colonnes doriques
sontgeneralement cannelJes.K m. Canil# 4 M€nm
Etoffe de sole : du cannele de Reims.
CAlWIfBLB* (ka-ne-U) v. a. (Prend deux I devant
une syllabe muette : je canne lie.) Garnir, orner de
cannelures.
CAlVIVBLIBm (ka-ne-li-4) n. m. Laurier-cinna-
mome, originaire des Indes orien talcs, et dont on
tire la cannelle.
CA1VIVB1XB (ka-ne-le) n. f. Ecorce odoriferante
du cannelier, employee comme epice, aromate : la
cannelle de Ceylon est plus
estimie que celles de Chine ou
de Cayenne.
CAnnVBLMG (ka-ni-le) ou
CA1TOBTTB (ka-ni-te) n. f.
Robinct de metal ou de bois Cwnella.
creuse, qu'on met a une cuve, a un pressoir, a un
tonn eau. e tc.
CABriVBLUHB (ka-ne) n. f. Rainure creusee du
haut en bas le lone d'une colonne,
d'un pilastre, etc. : le style gothique
riadmet pas les cannelures. Bot.
Strie que Ton remarque sur la tige
de ccrtaines plantes.
CAMNKH {ka-ni) v. a. Garnir
les foods de sieges avec un
cannage : canner une chaise.
Mesurcr les ctoffes a la canne. tM, " w *
CAnnVBTILLB (ka-ne-ti, 11 mil.) n. f. Fil dor,
d'argent, do cuivre, etc., tortilie, qu'on emploie
dans les brodcrics.
CA^nVKUH. BU0B Uca-neur, eu-ze) n. Ouvrier qui
canne les chaises, les fauteuils.
CANlf IBAL.K (kan'-ni) adj. et n. (indien canniba).
Nom primitif donne par les Espagnols aux Caraities.
Anthropophage : 1/ existe encore dans le centre de
I'Afrique des veuplades cannibal es. Fig. Homme
cruel, feroce. v. anturopopbaoib.
CAlVNlBALlfMlB [kan'ni-ba-lis-me] a. m. An-
thropophagie. Fig. Cruaute feroce.
CAlVOlf n. m. Piece d'artillerie : on distingue, scion
leur destination, les canons de campaqnc, de sitae.
t dcrcpereduflrin
Hi
Tranche posteneure
dumanchon
pivatant
n pw w O crochet d
CheviHetta du levier
cro *« Levier daccpochage Trarers.
Canon |»clurl) do eunpa^ns, dt 73 millimitrBfi, i, tir rapid*. (V. i»TtL^cntti.)
'leviw de pompe
de cdte, etc. Tube d'une arme h feu : le canon rayi
augmente la portie du fusil. Corps dc pompe d'une
Digitized by
Googl
CAN
Double
-Tnoulinel
seringuc. Os de la jambe du cberal. Mesure de vln
de la eontenance d'un buitieme de litre. Partie force
d'aae clef, ftuwrwlwr, boache a feu, employee
surtout dans let forts et a bord des navires, et com-
poaee de pluaieun petits canons tournant autour
d'un axe. PL des canon»-rerolvcr$.
CAJMHt n. m. (or. kanon, regie). Decret d'un con-
die : les canons du coneile de Trente ont profondi-
menf riformi C Eg lite catholique. Regie concernant
la foi ou la discipline religieuse. Ensemble dcs
lirres de l'Ecriture. Prieres et ceremonies esscn-
lielles de la mease, depuis la preface jusqu'a la com-
munion. Morceau de musique que des voixen nombre
indetermine attaquent l'une apres l'autre et peuvent
repreadre indefimment. Modele : I'Apollon du Belve-
dere est comme le canon de la beauti antique. Canons
dTmuteL cartons on sont inscrites certaines prieres
de la mease. Ptai i cssm ou droit canonique, droit
ecelesiastiqne.
CAJtflM (ka-gnon) n. m. (mot esp.). Oorge sinucuse
et profonde, crease* par un cours d'eau : let canon*
du Colorado tont let plus beaux du monde.
CMMmntM*^ B, AVI adj. Regie par les canons
de l'Eglise : di femes canoniales. Conforme a la r6gle.
Heures canoniales, petites heures du breviaire. Qui
a rapport a un canonicat.
CANONIC AT (ka) n. m. fbas lat. canonicus, cha-
noine). Autref.. benefice de cbanoine : postulcr, rece-
voir un canonicat. Auj., (lignite, office de cbanoine.
Fig. et fam. Sinecure.
CAIVOM1CITB n. f. Caractere de ce qui est cano-
nique.
CANOTIIQCB adj. Relatif. conforme aux canons
de l'Eglise : peine* canoniqves. Brott easMMriqae,
syn. de droit canon.
CAMOW IQCBMBlfT (man) adr. Scion les canons.
CANONItlABIJB (ni-za-ble) adj. Qui peut etre ca-
nonist.
CANOlflflATIOlV (za-si-on) n. f. Action de cano-
niscr : la canonisation d'un saint est prononcie par
le pape apres un proces special.
CAlfOMIMKA (ii) v. a. (rad. canon). Mettrc au
nombre des saints : Louis IXfut canonist" moins d'un
demi-siecle apres sa mort. Fig.et fam. Proner. louer
exagcrement.
CANON III TE (nis-te) n.m. Savant en droit canon.
Digitized by
Google
ihlte'-
CAN - ]
CAlIOIflfABB (no-na-de) n. f. Ensemble ou suite
de coups de canon : la bataiile de Valmy fut surtout
une violente canonnade.
CABOlVlf AttB (no-na-je) n. m. Art du canon nier.
CAlfONBBJB (no-ni) v. a. Battro a coups dc ca-
non : ca nonn er une place.
CABOBlfBRIB (no-ne-rt) n. f. Endroit dune fon-
derie oa Ton coule des canons.
CABOBBIBB (no-ni-6) n. m. Soldat dont la spe-
ciality est do servir lc canon.
CAlfOHlf IKItB (no-ni) n. f. Petite ouverture dans
uno muraille pour tircr sans etrc vu. Jouct d'enfant,
fait d'un tuyau de Bureau &mm
avec lequel on lance des Ci iftp;
bouchons de Masse. Petit *"**
batiment arme de plu-
sieurscanons: les canonnieres sont utiles pour ladifen-
sedes rivieres et des cdtes. Adj. : chaloupc canonntere.
CAlfOPB n. m. Vase de l'ancienne Eirvnte. nor-
tant pour couvercle une > - ~ — ^^^ s* i^—~~ — 1
t*te emblematiquc. (2kSS 3^^ I
CABOT (no) n.ni. Petite ■■ML /
cmbarcation non pontee,
marchant a l'aviron, a la
voile, ou automobile : un
Mtiment en danger de cou-
ler met ses canots a la mer. Canot de sauvetage, em-
bar cation pourrue de caissons etanches. insubmersi-
ble, et qui va au secours des navires en perdition.
CAlfOTACiB n. m. Art du canotier : le canotage
est devenu un veritable sport.
CAB OTBB (U) v. n. Se promener en canot, ramer.
CABOTIBB (ti-4) n. m. Matelot d'un
canot. Amateur qui canote. (Dans ce
sens, il y a un fern. : CANontwt.) Adj.
Chapeau canotier ou substantiv. cano-
tier, cbapeau d'homme, de dame, d'en-
fant, a bords plats et etroits.
CANT (kan't') n. m. (mot angl.)
Affectation hypocrite, ou exageree, de
pudeur, de respect des convenances. Ch*p«»u e«n»-
CABTABILB (bi-ii) n. m. (mot ital.).
Melodic facile, gracieuse, parfois melancolique, et
d'un mouvement modere.
CAIffTAL. n. m. Fromage fabrique en Auvergne avec
un melange de lait de vache, de brebis et de chevre.
CANTALOUP (lou) n. m. Melon rond a grosses
cdtes rugueuses, et a chair orange fonce.
CA1VTATB n. f. (lat. cantatun, chante). Poesie
souvent de oirconstance, faite pour fitre mise en
musique et chantee. Musique faite pour ce poeme :
Mthul a composi de magnifiques cant at es.
CABTATlLlJE {11 mil.) n. f. Petite cantate.
CABTATB1CB n. f. (lat. cantatrir). Chanteuse
profcssionnelle de talent : la Malibran fut la pre-
miere cantatrice de son
temps.
CABTEB (teur) n. _
m. (mot angl.). Turf. *L_j-t
Galop d'essai: prendre -f s?- ->-»*u.,
un canter. "^j — *,
CAimUBIBB n. f. r ,. . ~
Genre d'insectes colic- caih.„d..
pteres qui abondent dans les regions mediterranecn-
nes et sont d'un grand usage pour les vesicatoires.
Adje ctiv. : mouche canthande.
CABTBAmiBIHB n. f. Principe actif, vesicant
tres energique, que Ton extrait des cantharides par
un epuisement au chloroforme. — On i'emploie en
medecine, mais avec beaucoup de precautions, car
e'est uno substance tres dangercuse.
CABTILBBB n. f. (lat. cantilena, chanson). Melo-
dic d'un mouvement modere. Romance d'un genre
grave et sentimental.
CAirrilfB n. f. Lieu oil l'on vend a boire et a
manger aux ouvriers d'un chanticr, aux enfants
dans les ecoles, aux soldats, aux prisonniers, etc.
Petite malle d'ordonnance : une cantine d'officier.
CABTIB1BB (ni-i), KWsK n. Qui tient une cantine :
les can tini tres de I'armie francaise portaient jadis
un p ittore sque costume.
CAJTCTQiB n . m. (lat. canticum, chant). Chant
rehgieux, et particulierement, chant religieux d'ac-
tions de graces : le Noel cTAdam est un fort beau
canhque.JV. Part, hist.)
J - CAP
t'Aflrros n. m. Subdivision dun arrondissement.
Certaine et endue de pays : canton fertile. Bias.
Piece honorable de forme carree et qui occupe en
g6neral un coin de 1'ecu. (V. blason.) — Le canton
est une circo ascription territoriale iormee de plu-
sleurs communes et faisant par tie d'un arrondisse-
ment; cependant, une ville et m£mc une partie de
ville pcuvent former a elles seules un canton. Le
canton est le ressort dans lequel s'exerce la juri-
diction du jugc de paix; il est aussi le siege d'un
bureau d'enregistrement. Le tirage au sort et le
conned de revision ont lieu au chef-lieu de canton.
Chaque canton nommc un reprcsentant au conseil
rendral et tin autre au conseil d'arrondie semen t.
CA1VTOM ABB n. f. Chacun des cdtes de la scene.
£ur lequel se placaient des spectateurs privilegies-
(Vx.) Au}., la coulisse. Parler A la cant (made, a un
personnage que l'on suppose en dehors de la scene.
CA1VTONAL. E. AUX adj. Propre au canton :
cornice agricole cantonal. De'Ugue cantonal, per-
fionne chargee par le conseil departemental de sur-
veiller les ecoles primaires d'un canton.
CAirrOICIfBMBKT [to-ne-man) n. m. Etablisse-
ment temporaire de troupes dans un lieu habite : le
cantonnement vaut mieux pour la santi du soldat
que le campement. Lieu ou les troupes cantonnent.
Terrain ou l'on isole des bestiaux maladcs. Terrain
de chasse ou de peche reserv6.
TA5ITOMMEH (to-ni) v. a. Distribuer des troupes
dans les diverges habitations ou les quartiers d'une
localitc. Installer separement, isoler. V. n. Prendre
ses quartiers. 0« rm" ><r v. pr. S'enfermer, s'iso-
ler : se cantonner dans une prudent* reserve.
rAXTOXTflER (to-ni-i) n. m. Celui qui est pro-
pose a Tentretien d'une route : les canionniers des
routes nationales sont nommis par les prtfeta.
r *!\"to\>"1kre {to-ni) n. f. Draperie qui passait
par-dessus les rideaux d'un lit, d'une fenetrc.
c* %!%'i "i.k n. f. Petit tuyau qui s'adapte au bout
d'une seringue. Tube cbirurgical.
CAIVUT, IWB {nu, u-ze) n. Ouvrier, ouvriere en
sole des fabriques h metier de Lyon.
CM2VZOIVE (kan-dzo-ne, ou ital. kan-dzo-ne') n. f.
(mot ital.). Petit poeme italien, divise en stances : les
canzones dePitrargue sont les plus belles de la langue
italienne. (Le plunel ital. est canzoni.)
r*\7.o\KTTi: (kan-dso-ne-te) n. f. Dans le Midi,
petite chanson populaire a refrain.
CAOUTCHOUC (ou-tchou) n. m. (indien cahuchu).
Substance elastique et resistantc, extraite par inci-
sions de plusieurs arbres ou liancs de lAnierique.
de TAsie et de l'Afriquo (vulgairement gomme ila*-
tique) : le caoutchouc est une des grandes richesses
du IJre'sil. Objet en caoutchouc, tel que chaussure
protectrice, daHQBl de bras, etc. Caoutchouc vufca-
nis4, caoutchnor traits par le soufre, qui sert a fa-
briquer des objoil de toilette, des accessoires de
machine 6lectrique, des bandages de roues pneuma-
Uques, etc. Bot. Nom vulgaire du ficus elasiica.
CAOlTCHOt teb (ou-tchou-ti) v. a. Enduire de
caoutchouc : on caoutchoute les tissus pour les ren-
dre impermiables.
CAP (kap) n. m. (lat. caput, tete). Tete : armi de
pied en cap.
Cap A cap,
tete a tete
Mar. Avant
d'un vaisseau ;
mettre le cap
au sud. Pointc
de terre qui
s'avance dans
la mer : Bar-
tfUlemy Diaz
dicouvrit It-
cap de Bonne
Espirance. ***•
Doubler un cap, le tourner en longeant la cdto.
CAPABLE adj. (lat. capax). Qui peut contenir,
embrasser. Qui est en 6tat ae faire une chose, de pro-
duire un resultat : homme capable de voter. Habile,
intelligent. Capable de tout, qui n'hemtc devant rien.
Investi de droits Itgaux : Ce mineur n'est pas ca-
pable. Substantia. Faire le capable, se d miner pour
mstruit, habile. Ant. Impulaaaat, i«rap«ble.
Digitized by VjOOQiC
CAP ' - 1
CAPAdTAlsmB (te-re) n. m. Celui qui, par sa pro-
fession, con Instruction, etc., jouit de certains pri-
vileges politiqmes. Capaeitaire en droit, person ne
qui a obtena le certiflcat de capacity en droit.
CAPACITB n. f. (lat. capacitas). Contenance : ca-
Mhi^ <f ujs rase. Intelligence, science, habilete : per-
scsum disuse Asmte capaciti. La person ne meme ainsi
donee : eon$ulitr des capacitis midicales. Droit legal :
la capaciti de la femme mariie est fort restreinte.
Mesuree de capaciti, nom donne aux Tases destines
a mesurer lee liquides et les matieres seches. (V. litre
et mxtxjqob [sysleme].) Capaeiti itectrique. quantity
d'electricite que prend un eondensateor pour un
potentiel de 1 vott. Axt. I»e«p»clt*, tapirttle,
CAPsJUftX n. m. Housse ou armure d'orne-
ment dont on revet
lee cnevaux monies
on atteles, dans les
ceremonies : le* ea»
varacon* de tournoi
etaient, an in* sii-
de, d'une merveil-
leuse riehtsee.
CAPABAfOM-
J«m(«o-iB4)T. a. Cou-
Trir d'un caparacon.
CATS n. f. (de
csm, tete). lianteau
a capuchon, (Vx. )
Rire sous cape, en
dessous. Xavoir que
la cape et Ttpie, etre
sans fortune. Sorte
de capuchon de
remme. Mar. Grande Csjswes. (w ..).
roile da grand mat. Etre d la cose, mettre dehors,
par mauvais temps, le moins de voile possible.
CAPUAdl n. m. Mar. Action de disposer les
boucles des manoeuvres pour les fixer sur les vergues.
CAPSLAH n. m. (mot provene.). Pretre. Petit
poisson de mcr, du genre gade, a chair delicate,
que l es pfc henrs de morue emploient comme appat.
CAPBLBBi (14) v. a. (Prend deux I devant une
sylla bc m nette : je capelle.) Proceder au capelage.
CAPBLBT (le) n. m. Tumeor molle, qui se deve-
loppe a la poin tc du J arret d'un chevaL
Capblkvb n. f. (dimin. de cape).
Coiflure de femme et aenfant couvrant
la tete et les epaules. Bandage chirur-
gtcal appele aussi bonnet dmppocrate,
dont la forme rappelle celle d une ca-
ee de femme. Chapeau de fer a
eouvre-nuque, que portaient les
gens de pied au mojen Age.
capshbc (jwnjou c«)tjmT-PBivDc
ikour-pan] n. m. vsnete excellente de
pomme rouge a tre3 eourte queue.
CAPBTUI. B1VBB (ri-in, e^ne) adj. c «P^' nt
Qui «e rapporte aux Capetiens : la monorchia capi-
tienne fut d'abord un Etat fiodal. V. Pari. hist.
CapbabawaUm (na-om') n. m. (de Capharnaum,
riUe de Galilee). Lieu renfermant des objets entaases
eonfnsement : une boutique de broeanteur est un
vrai capharnaum. V. Part. hist.
CAPtLLAHUB (pil-lt-re) adj. flat, capillus, cheveu).
Relatif aux cheveux : sere eapillaire. Pin comme un
cheveu, tree fin : tube eapillaire. Vaisseaus capillai-
re$, ou subet. eapillaire*, les dernieres ramifications
du svsteme eireulatoire. N. m. Sorte de fougere a
fronde souple et deliee: le eapillaire fournit un
eirop employe" centre la toux.
CAPiLiJmiMBTBB (pitia) n. m. (lat. capillus,
cheveu, et gr. metron, mesure). Appareil destind a
etudier la capillarite.
CAP1LLAKITB (pil-la) u. f. Etat dun tube ou
dun conduit eapillaire. Ensemble des proprietes des
tabes eapillaire* k regard des liquides qui les tra-
verse nt : foscension de la shoe dans les vegitaux
est un phinomene de capillarity. Partie de la physique
qui s'oecup* deaphenomenes capillaires.
CAP1L*TABB n. f. Ragout de moreeaux de viande
retie. Fig. Mettre en capUotade, mettre en pieces.
CAPtTAHVB (te-ne) a. m. (lat. caput, tete). Chef
d'une troupe : Memdrtn fut le plus redouti des capi-
' - CAP
taints de voleurs. Chef d'une compagnie, d'un csca-
dron ou d'une batter ie : capitaine en premier, en
second. Commandant d'un vaisseau, d'un port, d'un
ballon. Habile general : Turenne et Montecuculli
furent les deux plus fameux capitaine* de lew temps.
CAPITA IMBsalB (t4-n*rt) n. f. Circonscription
sur laquelle s'etendait, sous l'ancien regime, l'autorite
d'un capitaine des chasses.
CAPITAL, B, AUX (lat. copitcUU; de caput, tete).
adj. Essentiel, fondamental : point capital. Qui est
comme la tete de : ville capitate . Ou il y va de la
tete, de la vie : sentence capitate. Peine capitate,
peine de mort. Lettre capitate, majuscule. Septpichis
capitaux (les), pechee qui sont comme le principe de
tous les autres : les sept pichis capitaux sont : ror-
Jueil. Favarice, la luxure, I'envie, la gourmandise,
i cotere et la paresse.
CAPITAL n. m. La chose essentielle : se bien
conduire, voila le capital. Somme qui rapporte inte-
rets : placer ses capitaux en rente sur I' Etat. Ponds
monnayes ou monnayables d'une societe d'exploita-
tion : toute Industrie ne vit que par I'union du capi-
tal et du travail. Bicns que Ton possede : manger
son capital.
CAPITALS n. f. Ville principale <Tun Etet qui est
le siege des pouvoirs publics : Paris est la capitals
de la France. Lettre majuscule. Bissectrice de Tan-
gle saillant d'un ouvrage fortioe.
CAPITALlfjABLB Tsa-ble) adj. Qui peut etre
capitalise : intirtts capUalisables.
Capitalisation (xa-si-on) n. f. Action de ca-
pitaliser, et, au fig., d'amasser.
CAPlTALi8Bs% (se*) v. a. Convertir en capital.
V. n. Thesauriscr.
CAPITALISHB (lis-me) n. m. Puissance des ca-
pitaux ou des capitalistes.
CAPITALMTB (lis-te) n. et adj . Qui a des capitaux,
particulierement des capitaux engages dans une
entreprise.
CAP1TA1V n. m. jital. capitano). Fanfaron de co-
medie : le capitan figure dans la comidie de Plauie.
CAPlTABfB n. f. Autrefois, galere du capitaine
general. Adjectiv. : galere capitane.
CAPlTAll-PACBA n. m. Grand amiral turc.
CAPITATIOH (si-on) n. f. (lat. caput, tete). Im-
pdt. Taxe par tete : les prestations sont une forme de
capitation.
CAPITB, B adj. (lat. caput, itis, tete). Bot. Ter-
mini en tete arrondie.
CAPITBVX, BC0B (/eft, eu-xe) adj. (lat. caput,
tete). Qui porte k la tete : vin capiteux.
CAPITSjlb n. m. Ancienne forteresse de Rome.
(V. Part. histAMonter au Capitole, triompher.
CAPlTSALUf , B adj. Qui a rapport au Capitole.
CAPITSAIf n. m. Bourre de sole. Dans un si^ge
rembourre et pique, chacune des divisions formecs
par la piqure.
CAPlTOnnf AOB (to-na-je) n. m. Action de capi-
tonner. Ou vrage capitonne.
CAPITa)2*lfBM (to-ni) v. a. Rembourrer un siege
en le piquant de place en place : capitonner un
fauteuil.
CAPIT^CL n. m. Nom des anciens magistrals
municipaux de Toulouse.
CAPITOVLAT (la) n. m. Dignite de capitoul.
CAPITVLAimB (U-re) adj. Appar tenant k un oha-
pitre de chanolnes ou de religieux : les evigues itaient
ilus jadis par les assemblies capitulaires. N. m. pi.
Actes legislatifs emanant des rois de la premiere et
de la seconde race, et divisee en chapitres (capitula) :
les Capitulaires de Charlemagne sont un pricieux
monument historique. V. Part. hist.
CAPlTULAimBBBHT (U-re-man) adv. (de capi-
tulaire). En chapltre : religieux capitulairement
assembUs.
CAPITA LABP (lar) n. m. (de capituler). Fam.
LAchc, homme qui se dc^robe.
CAPITIXATIOIV {si-on) n. f. (de capituler). Trait*
pour la reddition d'une place : la reddition de Hu~
ningue(1815) fut une glorieuse capitulation. Conven-
tion qui regie les droits des sujets Chretiens des
tcrritoires musulmans. Accommodement entre deux
parties. Fig. Sacrifice impose par la necessite. Ca-
pitulation ae conscience, composition hontcuse avee
soi-meme.
Digitized by
Google
CAP
- 150 -
CAP
CAPITlXE n. m. (lat. capitulum. petite tetc. cha-
8 lire). Petite prlere qu'on dit apres certains oftleei.
fenre d'inflorcsccnce do plu-
sieurs fleurs : /d ecmpoties
fleurissent en capitul*:.
CAPITIXBR (It) v.n. Trai-
tcrdc la rcddltion drone place.
Fig. Entrer en aecommodc-
ment.
CAPON. 01f*E (we) fdc
chapon) adj. et n. Poltron.
Ant. Hard!.
CAPOIBlfER (jio-w) v, n.
Pop. Faire le capon, mun- c«p«iui<-. ■.
trer de la lachete. mo "' ; $' ^ e u r ■
CAPONIWIBHR {po-ni) n.
f. (ital. capponiera). Chemin pratique dans le fosse a
sec d'unc place fork- pour joindre la tenaille a la
demi-lune.
De Ur-
fAPOIIAL n. in (i
ital. eaporale). Militairc qui oc-
h «'!ev» i dansl'infanterie : le va-
poral commande A lots •teotuufe. Tabae a f umer
d'une qualite infer icu re. Prtii c»p»r«l. surnoni fa-
milier donne a Napoleon par ses soldnts.
CAPORALI0BH i> ; ) v. a. Soumettrc au regime
du caporalismc.
CAPORAL.I0M K ■iis-me) n. m. Regime politique,
ou les militaire8 ont la principale influence.
CAPOT (j>o) n. m. (d« cape). Mantcau a eapuchon.
Piece on eapuchon de toile employe- en marine pour
proteger les objets oontro la pluic on lea
chocs. Couverture uu-tallique qui, dans
une voiturc automobile, sert a proteger
lc motcur.
«' APOT (po) adj . invar Ke dil du joncur
qui n'a pas fait de 1- \ <■<• ( lie est rmtve < awt.
Faire capot, faire toutes les levees. Fig.
Confus, interdit : retter capot devanl une
Wprimande. N. m. Coup qui rend ladver-
hairc capot : craindrr le ra/w(. (Ou dit aufift,
mais abusivement i mhutre la capote.)
CAPOT A4iB n. in. ;de rap). Deposition
donnec a la capote dune voiturc, pour
l'ouvrir ou la former,
CAPOTE.n. f. (diinin.de cape). Mantcau
a eapuchon. Redingote a 1' usage des sol-
dnts : la capote est la *emie ie cam pay ne
tie I'infanterie franeaise, fauf le* zouaves
et les turvos. Chapcau de femme. Couver-
ture en cuir d'un cabriolet.
CAPRB n. f. Bouton a flcur du caprier
epincux, qui so conllt dans le viuaigrc et
sert d'assaisonncment.
. CAPKICAXT (kan), K adj. (du lat. co-
pra, chevre). Incgal, sautillant : allure caprieante.
riPHKK n. m. (lat. copra, chevre. a cause de
1'allurc capricieuse de cet animal). Volonte subtle
ct irreflt v chic : cider aitx caprices d'un enfant, rest
lui rendre un manuals service. Goat Boudain ci
passagcr : les caprices de la mode. Fanlaisic d'ima-
ginntion.
( IPRKIEIARM HXT {ze- man) adv. Par caprice.
CAPRICIKCX, fcl»K (si-eu, cit-zc) adj. Qui a
des caprices. N. : e'est un capricicuj; vne capricieuse.
CAPRICORlfBn.in.r.oiuc d'inseetes eolcopterc
le capricorne musqut a
unc wleurderose.Astron.
V. Part. hist.
CAPRIER {pri
m. Genre de capparidn-
eees . comprenant deg
arbnsscaux des regions Capricorn*,
chaudes du globe, qui produisent les capres.
CAPHIKRE n. f. Champ plantc de caprlers. Boilc
ou pot a conserver les ca'pres.
CAPRIPICATIOIV [siori) n. f. (du lat. caprificus,
flguier sauvagej. Operation qui consistc a placer des
fruits dc llguicr sauvagc sur les tlguiers cultives
pour favoriser la fructiiication de ccs dcrniers.
€'APBAIPOLIACBE«(Ke) n. f. pi. Famille de plnntes
dieotyledoncs, ay ant pour type le diet re fc utile. S. une
cuprifoliacie.
(APRM, B adi. (lat. capra, chevre). Relatif a la
chevre : race caprine.
t'APROW ou (APBHON n. m. Grossc fraiso.
C*pote,
CAPHOIVIBK (nt-e) n. m. Varicld dc ("rainier qui
prod u it le c apron.
C'APMIXACIK n. m. Operation qui consiste a re-
couvrir le goulot d'une bouteille d'une capsule d'etain.
CAPMl LAIRB {le-re) adj. Qui souvre en forme de
capsule : fruit capsulaire.
(APilLB n. f. (lat. capsula). Bot. Enveloppe
sechc qui renferme les sentences et les graincs : le
fruit du pavot est une cap-
sule. Amorce de cuivre au /
fulminate, pour les armes
a piston : il fautpriserver
les capsules de I'humiditi.
Enveloppc soluble, con-
tenant certains medica-
ments de saveur d6sa- _ . , _.. , . n . ... ,
greable.Coiffcmotallique, c •P• ul •• V£'S;.J: '
recouvrant le bouchon et
le goulot d'une bouteille. Chim. Vase arrondi, em-
ploye surtout pour les Evaporations.
CAPHlLBsilB (rf) n. f. Fabriquc de capsules.
CAPTACIB n. m. Action de capter une source : le
captage des eaux de la Vanne a donne a Paris de*
eaux ire's pure*.
CAPTAJL n. m. Titre du moyen age employ* en
Gascogne commc syn. de capitaine, dc seignntr : le
capiat de Buch fut battu a Cockerel par Du Gucsctin.
CAPTATBIR, TRICK n. Qui use dc captation.
CAPTATION (si-on) n. f. (de capter). Manoeuvre
perfldc pour s'emparcr d'unc succession, surprendrc
une donation, un legs : la captation, si elle est prou-
vee, entratne la nullite d'un testament.
CAPTATOIKB adj. Qui a pour but la captation :
manoeuvres captatoires. Kntache de captation.
CAPTER (kap-ti) v. a. (lat. capture). Obtenir par
insinuation : Concini capta la vonfuince de Marie de
Midicis. Amencr dans un lieu determine^ des eaux
de source au moyen de tranehees. d'aqueducs. etc.
CAPTIEUMBRKTYT {kap-si-cu-xe-man) adv. D'une
mB^nitrccupUeuse-.interro^ercaptieusementunaccuK^.
CAPTIBIX, Bt«B {kap-si-eu, eu-ze) adj. Inst-
dieux, qui cbcrehe a tromper : raisonnement captieur.
CAPTJV, IVB adj. et n. (lat. captious; de capere.
prendre). Prisonnicr : les Romains, au Icndemam du
triomphe, massacraient leurs captifs. Tenu dans une
extreme contrainte : Ame captive duplaisir. Halloa
captlf, ballon retcnu par une corde. Ant. 1.1 fcr*.
CAPTI%'AIVT(ran), B adj. Qui captive : les romans
de Dumas ptre sont en giniral captivants.
CAPTIVBR (re) v. a. AssuJettir. Captiver r atten-
tion, les esprits, les charmer, les scduire.
CAPTIVITB n. f. (de captif). Privation de la li-
berie : beaucoup d'oiseaux ne peuvent vivre en cap-
tivite. Fig. Sujetion, g*ne penible. Ant. Libert*.
f APTCRB n. f. Action dc capturer un horn me. un
navire. des marchandises de contrebandc : Jean Dart
fit de iiombreuses captures. Ce qu'on capture.
CAPT1 HER (re") v. a. (du lat. taptum, supin de
capere, prendre). Parvenir a s'cin-
parcr.
CAPt'CB n. m. (rad. cap). Capu-
chon pointu de certains moines.
C API' CHE n. f. Coiffure en forme
de eapuchon.
CAP1CHOM n. m. (rad. cap). Veto -
ment de tete, qui pcut se rabattrc en"
arri6rc. Prendre le eapuchon, sc faire <-*p«chon.
moine. Garniture de tolc. qui protege et fermc l'ex-
tr^mite des tuyaux dc cheminee.
(APKHO^nVK (c/io-uc), B adj. En forme de
eapuchon-
CAPl'fllOXXER (cho-nt) v. n. Fermer l'oriflce
d'unc cheminee a l'aidc d'un eapuchon.
CAPIC'IIV n. m. (ital. capuchin ).
Reli?icux de l'ordrede Saint-Francois:
<i Purw, avant la Revolution, les ca- _
pur inn itaient charges d'etcindre les
incendies.
CAPtf IXAPK n. f. Sermon trivial,
grosaier, commc ccux que les capucins
avaicnt coutumc d'adresser au menu :
peuple. Tirade bauale et plate.
CAPICIKE n. f. Religieusc d'un or- C«pucin«.
dre mendiant de Saint - Francois : les capucines
itaient appelies aussi Dames de la passion.
Digitized by VjOOQ LC
CAP
f. Genre de geraniacees ornemen-
tales. Anneau qui assujettit le canon d'une arme a
feu. Coorb« qui relic l'eperon et l'etravc.
Ca*»cci»ibbb n. f. Maison de capucins. Fig.
Maison ha biti-e par des personnel tres devotes.
CAPtiEBT ile) n. m. Capuchon de femme en usage
dan* les Pyrenees.
CAPtJT-MBRnruCB! (put'-mor-tu-om') n. m. (mots
laL qui signif. tfte morte). Expression par laquelle
let adcainustes designaient le residu non liquide de
kurs analyses. Fig. Resultat. unite sans valeur.
CAflAliE (karje) n. m. Action de caquer.
CA$CB n. f. Barrique ou Ton prcssc les barcngs
sales : se server comme des harengs en caque. Pro v. :
■•• easjM ««rt SmJmv* l« hmremg, on se ressent
toujours de son origiae.
CA^«E (he) v. a. llettre des harengs en caque.
(On dit aussi bscaqubju)
CA«CBT (fce) n. m. (onomat.). Cri de la poule qui
Ta pondre. Babil importun. Rabattre le caauet de
qurlqu'un. le /aire taire. PI. Propos medisants.
CIOIBTACIB (ke-ta-je) n. m. ou CAQCBTBBIB
(ke-te-ri) n. t. Action de caqueter : le caquetage e$t le
defaui p artic ulier aux petite* fillet.
CisilTU (ke-ti) v. n. (de caauet. — Prend
deux t devant une syllabe muette : e//e coquette.) Se
dit du c ri de la poule qui va pondre. Fig. Babiller.
CAO/IBTBIR. BCMB (ke-teur, eu-xe) adj. et n.
Qui caquette. qui bavarde.
CABCBCR, BVBB (Areur, eu-xe) n. Celui. ceUe qui
caque les harengs.
CAB conj. (lat. quart, e'est pourquoi). Qui mar-
?ue la preure. la raison de la proposition avancec :
Acadimie h admit qu'd grantCpeine le mot car dans
son dietiotmaire. N. m. : les car, raisons donnees
pour expliquer quelque chose : avec ces gent retort,
ily a toujour* det ui, det ■■!■ et det ear.
CABABB n. m. Genre d'inscctes colcopteres : le
earabe dori e*t vulgairement appeli jardiniere. —
Le carabe n'a pas d'ailes ,
mais il court rite; il est
earnasster et trts voracc. _,
II est utile a I' agriculture, *«^c;
parec quil detrust une foule -t^y* w . , v . -
d> chenilles nuisiibles. -^~±~L TV". VJ"
CABABB n. in. Variete ~ . ""-^
d"ambre jaune ou succin. "'*"•
CABABIX n. m. Autref., soldat de cavalcrie 16-
Jpre. arme de l'arquebuse longue ou carabine. Auj.
'am. Etudiant en chirurgie, en medecine.
CARABIXB n . f. Fustf court, lcgcr, a canon ordi-
nairement rave : la carabine fut
lougtentftt I arme particuliere
de* chasseurs a pita.
Carabine, B adj. Font.
Violent, excessif : rtcevoir une
reprimande carabinee. Mar.
Brite carabine' e r brise soudaine
el violente.
CARABIXIBR (ni-i) n. m.
Dans certains pays, soldat a
pied ou a cheval, faisant partie
d'un corps special, ou arme
d'une carabine : let carabiniert
ont iti supprimis en France en
1871. En italic, gendarme ; en
Espagne. douanier.
CARACAE. n. m. Carnassier
roiiin du lynx.qui habite le nord
de TAfrique. PI. des caracalt.
CARACB n. m. Vetcment de
dessus pour les femmes, en forme de camisole pre-
nant la taille.
CARACBI-R n. f. Spirale : escalicr en caracole.
Mouvement en rond ou en demi-rond, qu'on fait
execute* a un cheval.
CARACOtBR (le) v. n. Faire des caracoles :
Charles VIII at ma it a voir Bayard caracoler. Aller
{4 et la, de dr oilc et de gauche Cabrioler. sautillcr.
CARACTBRE n. m. (gr.kharaktrr; dc kharassein,
graver). Figure dont on se sert dans l'ecriture :
les earactere* arabes. pheniciem. Type dont on sc
text dans l'unprimerie : let caracteres dimprimerie
sont fait* d'un alliwje de plomb, detain et danti-
moine. Fig. Nature de Time : ce nest pat notre si-
1 - CAR
tuation, e'ett notre earactere qui nous rend heureux
ou malheureux. Fermcte\ courage : montrer du ea-
ractere. Marque, empreinte : a la cow de Louis XIV,
on voyait tous les caracteres de la grandeur. Expres-
sion, trait original et saillant : une ceuvre de grand
earactere. Ce qui est propre a une chose : la raison
est le earactere distinctif de Chomme. Titre, dignite,
mission : earactere dambassadeur. Bum tie. cmrmc
••re,dansequi exprime une action etdes sentiments.
Caracteriber (xi) v. a. Determiner avec pre-
cision : caractiriser un sitele, un personnage.
CARACTBRIflTIOCE (ris-ti-ke) adj. Qui carac-
terise : eigne caracteristique. Gram. Adj. et n.f.
Lettre qui se retrouvc toujours dans des cas sem-
blables quelle sert a determiner : la lettre s est la
lettre caracMristique (ou est la earacteristique) du
pluriel. Mathim. Caracteristique dun logarithm?,
partie de ce logarithme qui exprime des unites
entieres. Caracteristique dune machine, courbe re-
presentant la, variation de Tun des elements de la
machine en fonction d'un autre.
CARACUL (kuC ) n. m. Fourrure formec par le
ventre de l'astrakan, a poil ondule
et non frise.
CABAPB n. f. (ital. caraffa ; ar.
garafa, puiser). 8orte de bouteille
a base large, en vcrre ou en cris-
tal ; son contenu.
CARAroiV n. m. Petite carafe ;
son contenu.
CARa¥bb (ra-i-be) adj. et n.
Qui sc rapporte aux indigenes des C*r*ftm. C«rar«.
Antilles et des cotes voisines de l'Ameriquc.
CABaVtB (ra-i-^e) n. m. Sectaire juif, qui rejette
la tradition, et n'admct que TEcriturc.
CABAMBA (ran). Juron cipagnol ou portugais.
CARAMBOLAtiE (ran) n. m. Action dc caram-
boler.
CARAMBOLBR (ran-bo-U) v. n. Au billard, pous-
ser une billc de maniere qu'elle aille du m<hnc coup
toucher les deux autres.
CARAMEL, (mtl) n. m. (esp. caramelo). Sucre
fondu et en partie decompose par Taction du feu : le
caramel jtossede une odeur aromatique et caracteris-
tique. Bonbon fait avec du suore ainsi prepare.
CARAMBLIMATIOX (za-si-on) n. f. Reduction du
sucrc en caramel.
CARAMB1.I0BB (xe) v. a. Reduire en caramel,
en parlant du sucre. Meier dc caramel : on caramelise
de l'eau-de-vie pour lui donner de la couleur.
CARAPACE n. f. Test osseux, come ou calcaire,
Jtrotcgeant Ic corps des tortues, des crustaces. etc. :
a carapace du crocodile est a Vipreuve de la balle.
CARAQIB n. f. Vaisseau portugais, qui faisait le
voyage du Bresil et des Indes orientales au xvi* sidcle.
Adj. f. Se dit d'une porcelaine fine apportee en Eu-
rope par les caraques portugaises •.porcelaine caraque.
CARAT (ra) n. m. Partie d'or rfn pesant un vingt-
Suatrieme du poids total d'un alliage. Petit poids
e 20 centigrammes pour pescr les diamants , les
perlcs. etc. : diamant de 50 carats. Du carat, dia-
mants tres pctits qui se vendent au poids. Fig. Sot d
vingt-quatre, A trente-six carats, au supreme degre.
CARAVANS n. f. (persan karouan). Troupe de
voyagcurs r6unis pour f ranch ir un desert, une con-
tree peu sure, etc. : le diameau est par excellence la
bite de somme des caravanes.
Digitized by VjOOQlC
CAR — 1
CARAVAXIBR [ni-i) n. m. Conductour des botes
de somme, dans une caravane.
CARAVAJVRERAIL (ra, I mil.) n. m. (pcrsan
karouan-serai). En Orient, abri reserve aux cara-
vanes. Fig. Bndrolt frequent* par un grand norabre
d'otrangers de differentes nations.
CABA VBLLB (vi-le) n. f. (ital. caravella). Navire
tore. Navire italic n, espagnol ou portagais, k auatre
mats et a voilure latine : c'e$t avec quaire frt'les ca-
ravellesque Christophe Colomb dicouvrit I'Am&rique.
CARBBT (64) n. m. Aux Antilles, grande case
pour plusieurs families, batie avec des picux et des
feuillages. Hangar pour abriter les engins de peche.
CARBONADO n. m. Diamant noir, utilise surtout
pour le forage des roches.
CARBON ARltJMB (ris-me) n. m. Societe politique
secrete formee par les carbonari. V. Part. hist.
CARROBARO n. m. (mot ital.. signif. char bon-
nier). Affllid au carbonarisme. PI. des carbonari.
CABBOK.tTS n. m. Chim. Norn generique des
sels derives de l'acide carbonique.
CARRORB n. m. (lat.. carbo, carbonis, charbon).
Chim. Corps simple qui se rencontre dans la nature,
soit cristallise (diamant, graphite), soil amorphe
charbon de terre, houille, anthracite, lignite).
CAEMIfB. B adj. Qui conticnt du carbonc.
CARROIVIBB ou CARDOKO¥de {no-i-de) adj.
Chim. Qui ressemble au carbone.
CARBOBirBRB adj. Qui contient du charbon :
terrain carbonifere.
CARROWIQCE adj. Se dit d'un anhydride resul-
tant de la combinaison du carbone avec l'oxygcne :
I' anhydride carbonique a iti difini par Lavoisier.
— L'acide n'apu etre isole, mais on connalt les sels,
dits carbonates. Le gaz carbonique est produit par
la combustion du charbon, la fermentation des li-
quides, comme le vin et la bio re (alcool), la respi-
ration de Thomme, des animauz, dea plantes, etc.
Cest un gaz incolore, inodorc, a saveur aigrclrtte,
asphyxiant, plus lourd que lair. 11 se ticnt done dans
les parties basses de l'endroit ou il se produit, parti-
culiercment au fond ties cuves, sur le sol de certaines
grottes (grotte du Chicn, etc.). Une bougie allumee
s'eteint quand on la plongc dans le gaz carbonique.
CARROKIMATIOM iza-si-on) n. f. Transforma-
tion d'un corps en charbon : la carbonisation des os
fournit le noir animal.
CARROlVlffBR (zi) t. a. Reduire en charbon.
CARRO*lVABB (bo-na-de) n. f. (ital. carbonata).
Viandc grillce sur des charbons.
C ARRORINBI M (ron-ttom') n. m. Chim. Com-
pos* de charbon et de ailicium ou carbure de silicium.
CARRURATBLR, THICK adj. Se dit des appa-
reUs destines a produire la carburation dc certains
corps. N. m. Appareil destine a produire une satura-
tion complete du gaz d' eclair age ou de lair, par des
vapeurs d'huiles hydrocarburces. V. carburation.
CARRCRATIOIV {si-on) n. f. Operation qui a pour
objet de soumettre certains corps a Taction du car-
bone : la carburation du fer a pour objet de le trans-
former en acier. Saturation de fair ou du gaz d'eclai-
rage par des vapeurs d'hydrocarbures. — Cette ope-
ration a pour but soit de donncr a une flamme un
eclat plus intense, soit de former un melange de-
tonant, tel que eclui dont l'explosion actionne les
moteurs a alcool ou a petrole.
CARRURB n. m. Chim. Combinaison du carbone
avec un autre corps simple : le gaz diclairage est un
carbure dhydrogine.
CARRURB, B adj. Qui contient du carbone : hy-
drogen* carbure". Syn. de carbons.
CAKBYLAMIWK n. f. Norn donne
aux ethers isocyanhydriques.
CARCAIL1.BR (ka, 11 mil., £) v. a.
Crier, en parlant de la caille.
CARCAJOl* n. m. Nom vulgaire
du blaireau d'Amerique.
C ARC AW n. m. (anc. haut all.
querca, cou). Autref., collier de fer c»rc*a.
Sour attacher un crimincl au poteau d'exposition.
ettc peine : la }#ine du carcan a iti supprimie en
IMS. Pop. Mauvais cheval.
CARCASSE [ka-se) n. f. (ital. carcassa). Charpente
osseuse d'un animal : la carcasse humame s'appelle
squelrtte. Fam. Le corps humain : promener sa car-
I - CAR
casse. Appareil destine a soutenir un ensemble : car-
casse d abat-jour. Charpente : carcasse dun navire.
CARCBL (sil) n. m. Lampe a rouages et a piston,
inventee par Car eel. Unite d'intensite lumineuse, re-
presentee par une lampe Carcel.
CARCIROMATBIJX, BV0B {ten, euxe) adj. De la
nature du carcinome.
CARCUVOMB n. m. Mid. Syn. de cancer.
CARDACIB n. m. Action de carder.
CARDAMlIfB n. f. Genre de cruciferes, dont une
espece est appelee vulgairement creators diss pris.
CARD AM ORB n. m. Espece d'amome des lodes,
qui produit une huile volatile et des graines d'un
gout agreable.
CARDS n. f. (lat. carduus, chardon). Cote comes-
tible de l'artichaut cardon. TRe epineuse du chardon
a foulon, employee pour le peignage des draps,
laines, etc. Machine garnie d~
chardons pour peigner le drap,
Brosse garnie de pointes m*tal
liques, servant au meme usage.
CARDBB (di) n. f. Quantite de
textile qu'on prend a la fois cn-
tre deux cardes : cardie de laine.
CARDER (di) v. a. Peigner, de-
mclcrlalaine,etc.,avecdescardea
CARDBRB n. f. Nom vul
gaire du chardon a foulon, dont Irs tigps garnies
d'asperites sont employees au cardapc des etoffet.
CARDS RIB (ri) n. f. Atelier ou Ion carde la
laine et d'autres matieres textiles.
CARREER, BCBB (cu-*e) n. Pcrsonne qui carde :
une cardeuse de matelas. N. f. Machine a carder.
CARDIA n. m. (gr. kardia, cosur). Orifice supe-
rieur de l'estomac situe non loin du cosur.
cards ALU IE (;f) n. f. (gr. kardia, cosur, et
a la o», douleur). Douleur du cosur ou du cardia.
CARDIAQIE adj. (gr. kardia, cosur). Qui appar-
tient au co?ur. So dit d'un medicament toniquc :
potion cardiaque. ou substantiv. : un cardiaque.
N. Pcrsonne atteinte d'une maladie de cceur.
CARD I IV A L, B, AUX adj . (lat. cardinalis; de cardo.
«T^
Csrdiaftl.
ints, gond). Principal. Vertus c
la Prudence, la Temperance
et la Force. Points cardinaux,
Test, le sud, l'oucst et le nord
(V. rose des vents.) Nombr
cardinal, cclui qui exprim
simplement le rapport de la
quantite a l'unite, comme un
deux, trois, quaire, etc.
CARDIWAX n. m. Un del
soixante-dix prolaU qui sont
les electeurs, les minislres et
les conseillcrs du pape : la pour-
pre est la couleur du costume
officiel des cardinaux. Genre
dWeaux, a plumage rouge, de
I'Amerique du Nord.
CARDIXAJLAT {la) n. m.
Dignite de cardinal : itrt promu au cardinal at.
CARDIW ALICE adj. Qui a rapport aux cardi-
naux : digniti cardinalice.
CARDIOCtRAPRB n. m. (gr. kardia, cosur. et
graphein, ecrire). Ecrivain quitraite de la descrip-
tion et des maladies du cosur. Appa-
reil enregistreur des mouvements
du co»ur. >
CARDIOCIRAPHIB (/f) n. f. (de
cardiographe). Description, traite sur
le cosur. V
CARDITB n. f. (gr. kardia, cosur).
Inflammation du cosur.
CARDOIV n. m. (lat. carduus, char-
don). Plante potagere bisannuelle, du
meme genre que 1 artichaut, mais tres
volumincuse : on seme au printemps,
sur couche, la grain* de cardon.
CARROR1VBTTB (do-ni-te) n. f.
Bot. V. CHARDONNETTE.
CARBHB n. m. (du lat. quadra- Csrdoa.
gesitna, quarantieme). Temps d'abstinence pour les
catholiques, entre le mercredi des Cendres et le jour
de Paques. Fig. Visage de carfme, pale et defait.
PROV *. Arrlv«r r*MBB« tmmrtm *u car«aM>, arriver
Digitized by
Google
CAR
— 153 —
CAR
fort a propos, oomme la marie (le poisson). dans an
temps 06 les aliments gras sont prohibes par l'Eglise.
CARBssTB-PRRlt AlfT (nan) n. m. Lee trois joars
eras qui precedent le mercredi des Cendres. Fig.
Personne deguisee, on vetue d'une maniere extrava-
gaate. PI. des caremes-prenants.
C4BKIACB n. m. Action de carener an vaisseau.
Liea 0C1 oette operation peut se pratiquer.
CABKICB {ran-se) n. f. flat, carere, manquer). Dr.
• Absence de tout objets mobiliers pouvant repondrc
d'une dette : procf-verbal de carence.
CARKBR n. f. flat, carina). Partie infericurc
d*un navire. la quille et les flancs jusqu'a fleur d'eau :
Us cartnts des nortrei en 601* sont en giniral recou-
tertes de cmcre
CARR3TBR {nf) v. a. (S* conj. comme accilirer.)
Keitoyer on reparer la carene d'un navire.
Carbjmabt (re-son), B adj. Qui caresse : le chien
est futile et caressant.
CjUUMB (»**-*) n. f. (ital. caresso). Attouche-
ment tendre ou affectueux : faire des caresses A un
enfant. Poit. Frolement doux et agreable : les ca-
resses de la brise. Demonstration d'amitie, en paro-
les oa en actions : 1/ faut se mi/ier des caresses des
flattrurr. Fig. : les caresses de la fortune.
CSJUEMH (re-si) v. a. Faire des caresses : le
chien caresse la main qui le frappe. Nourrir, entre-
tenir avec amour : caresser de vaines esptrances.
A*T. BaStre, wSty tr.
CABIT trt) n. m. (malais karah). Nom vulgaire de
la gross* tortus imbrurude, propre aux mers chaudcs.
earner (re") n. m. (pour "— ""
c turret, petit char). Sort* de
dCTidoir. Fil de caret, gros
(11 a fabriquer les cordages.
CABKI (reks) n. m. Bot.
Nom scientinque de* lat-
ches, variete de cyperacees.
CJUMSAIROR (ghif-son)
n. f. Bnsemble des merchandises qui font la charge
entiere d'un navire : le capitaine du navire est respon-
sablt de la cargaison. Action de charger un navire.
CARsSB —A T (b6t) n. m. ttatiment specialement
destine au transport des marchandises. PI. des cargo-
karan). Nom vulgaire de
ropre aux mers chaudcs.
CARCUB (kar-ghe) n. f. Cordages qui servent a
relever les voiles contre leurs vergues.
CARSSIJBR [gM) v. a. Replier, serrer les voiles.
CAR1AT1DB ou CARYATIDS —
n. f. statue de fern me ou d'homme
qui soutient une corniche : les ca-
riatides de Jean Goujon ont donni
leur nom a une des plus intires-
santes salles du Louvre.
CARICATIRAJL, B, AUX adj.
Qui Uent de la caricature.
CARICATURE D. f. (ital. cari-
care, charger). Reproduction gro-
tesque d'une personne ou d une
chose par le dessin, la peinture :
l& caricature ezige une rielle science
du dessin. Image grotesque. Fig. et
(am. Personne ridicule.
CABICATVmBB (re*) OU CA-
RICATURMBR (se*) v. a. Repro-
duire en caricature.
CABiCATHBirm (ris-te) n. m.
Celai qui /ait des caricatures : Cham,
Gavarni, Daumier et Henri Hon- *>«*•—«—
nier furent les grands caricaturistes de leur temps.
CARIB (rf) n. f. (lat. cartes). Maladie inflamma-
toire des os et des dents, se terminant par leur ra-
xnollissement et leur destruction. Maladie des grains
de froment. Poorriture des arbres.
CARIBB, BBBB {ri-in, «?-ne) adj. et n. De la Carie.
CAJUBB {ri-i) v. a. (8e conj. comme prier.J Gater
par reflet de la carie : une dent malade sufflt vour
carter toutes les autre*. «• carter v. pr. Etre affecte
de carie : os qui se carie.
CAJKll.l4»fe {U mil.) n. m. (bas lat. qvadrxlto,
reunion de quatre choses). Reunion des cloches ou
des timbres d'une horloge. accordes a differents
tons : les carillons de Flandre peuvent exicuter des
airs complex i. Sorte d' harmonica formant une ou
deux octaves musicales. Sonncrie de ces cloches.
Par ext. Sonncrie de cloches vivc et precipitee. Fig.
Grand bruit : faire du carillon.
CARIUABBR (U mil., o-ni), B adj. Se dit des
fetes solennelles, annoncees par des carillons.
CARIIAOBMRRKBT (// mil., o-ne-man) n. m.
Action de carillonner.
CARIl&OBHBR {11 mil., o-ni) v. n. Sonner le
carillon. Agiter vlvement une sonnette a une porte.
Faire beaucoup de bruit. V. a. Sonner en carillon :
carillonner un air.
CARIIJLOBBBI7R (// mil., o-neur) n. m. Celui
qui carillon ne.
CARLI1V n. m. (ital. carlino ; dc Carlo, Charles).
Aucicnne monnaie d'ltalie, en o
ou en argent, de valeurs diverse!
CARE.IB n. m. Petit dogue it
poil ras, a museau noir et 6crase
les carlins ont tti fort a la mod
comme chiens d'appartement.
CABXrmeUB (lin-ghe) n. f.
Grosse pidce de bois placee a Fin
terieur d'un navire dansle sen
de la quille, et servant a consoli ■•!• -v la carene: ses
extrenutes relevees se nomment marsouins.
CAHA.IMHB (lis-me) n. m. Opinion politique des
carlistes.
CAIU.IMTB (lis-te) a dj. et n. V. Part. hist.
CARLOV IIVC3 IBB, BBBB (><-*», i-ne) adj. et n.
Syn. de carolimoikn.
fABNAfiNOLB (gno-le) n. f. Veste courte en usage
pendant la Revolution. Sorte de ronde rtfvolution-
naire. qu'on dansait en 1793. Chanson sur l'air de
laquellc on la dansait. — La veste. dite carmagnole,
fut apportee en France par des ouvriers piemontais,
originaires de Carmagnola. Lea ftd<*r£s marseillais
l'importerent a Paris ou elle fut adoptee par les re-
volutionnaires.
CAJUBB n. m. Religieux dc l'ordre du Mont-
Carmel. Cannes dichaux ou dicKaxtssis, ceui qui
Tont nu-pieds : Vordre des Carmea, fondi en Palestine
au xn« Steele, s'introduisit en France «uhs Louis IX.
CABBBLINB n. f. (esp. carmclina). Lnine de vi-
gogne. Adpectiv. : laine carmeline.
CAHMRL1TE n. f. Rcligleuse de l'ordre du Mont-
Carmel. Carmilites dichaussies, celled qui ront nu-
pieds : la regie des carmilites est trH sivkre, Adjectiv.
Couleur carmilite, couleur brun pftlc.
CABsMIB n. m. (de kermCs, et de minium). Cou-
leur d'un rouge eclatant, general eroent tir£e de la
cochenille. Fig. : des ICvres de carmfn.
C ARM 1MB, E adj. Qui renfenne du carmin : laque
carminie. .. „ .
CABUBI1VATIF, IVB adj. (lat. ranmnare, carder,
nettoyer). Se dit des remedes qui ont la proprtt'te
d'expulser les vents des intestins. N. m. : iessence
danis est un carminatif.
CABJflllVBR (ni) v. a. Colorier ou leindre en
carmin : carminer de la sole.
CARBAfiB n. m. (ital. camay 1 < Massacre, tue-
rie : les croisis firent, a Biiiers, un affreur carnage
des albigeois, en 1909. Chair qui sert de pature aux
betes feroces, ou qu'on donne aux chiens dc chasac.
CARBA00IER (narsi-i). BBE adj. Qui se repalt
generalement de chair crue et en est avide : le ttgre
est carnassier. N. m. pi. Ordre de mammiferesadents
canines. incUives et molaires, a nnples aigus. com-
prenant les genres lion, tigre, chat, chien, He. : les
carnassiers possedent une molaire striate tran-
chante, dite dent carnassiere. Sun carnassier.
CARBAM1BRB {nasi) n. f. Sac en tllet pour
mettre le gibier. (On dit aussi caknier.)
CAR1WATIOB (si-on) n. f. (lat. caro,
nis, chair). Teint, coloration, apparenee
des chairs d'une personne : belle carna-
tion. Feint. Coloris des chairs : le Titicn
excelle dans la peinture des carnation*.
CARliATAL n. m. (ital. carn<<»;.
Temps destine aux divertisseme
puis le jour des Rois ou Epiphanie ju^-
qu'au mercredi des Cendres. Ces diver-
tissements eux-memes : btarniral de
Venise fut long temps cilebre par ses
mascarades. Par ext. Mannequin grotesoue qui pcr-
sonnine le carnaral. PI. des carnuvw,: -i*>*~ »«'«
est une imitation des baccbanales , des saturnaies
Digitized by VjOOQiC
Ctrontde.
CAR - 1
des anciens. ou un reste des fetes populaires de nos
aTcux, comme la flite des fous.
CARM AVALEBQfJE (lls-ke) adj. Qui tienl du car-
naval : folie* carnaxtalesques.
CAR1VR n. f. (du lat. cardo, gond). Angle saillant
d'une picrre, d'une table.
CARNE n. f. (iial. carne). Pop. Mauvaise viande.
CARIVB, B adj. Bot. Coulcur dc chair : aillet came'.
€A*lfET (nc) n. m. (lat. quatermtum). Petit livrc
de notes, de compte : camel d&cheance*.
CARRIER (ni-4) n. m. Carnassiere.
CARM1E1ER \ni-fi-i] (MB) v. pr. (So conj. comme
prier.) Aequerir la consistance des parties charnues.
C'ARA I VOBB adj. et n. (lat. caro, carnis, chair, ct
vorare, devorcr). Qui se nourrit plus ou moins regu-
lierement de chair : I'homme est carnivore, mais non
pas carnassier.
€ARO«l!YE (ro-gne) n. f. (forme picarde de cha-
rogne). Pop. Pemme debauchee, meprisable.
CAROLIMOIBW, EKME iji-in, e-ne) adj. (de Ca-
rolus n., en lat., de Charlemagne). Qui apparticnt, ou
qui est relatif a la dy-
nastie des Carolingiens.
V. Part. hist.
CAROL.!)* (lust) n . m.
Ancicnne monnaie de
billon, alliee d'argent,
gmise par Charles (Caro-
lus) Vlll.
I'ABONABB n. f.
( angl . carronade ). Ca-
non en fonte, en usage jadis dans la marine : les ca-
ronades e"taient plus Ugeres que les canons,
tnais tiraient moins juste.
CAROMCCI.B n. f. (lat. earuncula).
Nona de divers organes charnus de coulcur
rougcatrc.
C'AROTIBB n. f. (gr. karGtis). Chacune
des deux ar teres principales qui portent le
gang du cceur a la tetc : carotide interne,
carotide erterne. Adjectiv. : Vartere carotide.
CAROTTB (ro-te) n. f. (lat. carota). Genre
d'ombelliferes comestibles d'Europe et d'A-
intrique. La racine de ccs plantes : la ca-
rotte contient une assez forte proportion de
sucre. Feuilles de tabac roule.es en forme r
de carotte ct destinies aux chiqucurs. Fig. ^** ol% *-
et fam. Tirer une carotte a quelqu'un, lui extorqucr
quelque chose en le trompant.
l'AROTTER(ro-((!)v.a. fVim.Tromper.Escroquer.
CAKOTTEI K, KVHK (ro-teur, eu-ze) n. Fam. Qui
carotte. (On dit aussi carottier, £re.)
(AHOIBK ou CAKOltiR n. f. Fruit du caroubier.
CAROUBIER (bi-i) n. m. Genre de )£gumineuscs
cesalpiniees, comprenant des arbres mediterraneans,
a bois rouge et dur,
employ* dans la mar-
quetcrie.
CARPR n.f. (lat. rar-
pa). Genre de poissons
d'eau douce, famille des
cyprinofdes. Fig. Saut
de carpe, bond a plat c * r P«-
ventre et en se retournant sans se scrvirdes mains.
— La carpe. dont la chair est tres estimge, est un
poisson de fond qui se plait dans la vase; elle est
d'une fecondite prodigieuse. Elle nc denasse
pas un metre de long ni un poids de 20 kilogr.
CAUPE n. m. (gr. karposj. Squelette du poi-
gnet.
C4RPRAI (p6) n. m. et CARPETTB (pf-te)
n. f. Petite carpe, Jeune carpe.
C4HPKU.K (pe-le) n.m. (gr. karpos. fruit).
Organe foliaire primitif de l'ovaire d'une fleur
et de son fruit.
CARPBTTB (pC-te) n. f. (angl. rarpet). Sorte
de tapis de chambre plus ou moins carre\
CARPIB1V, BIVIVB (pi-in, e-ne) adj. Qui a
rapport au carpe : les os carpiens.
Carpili.o* (// mil.) n. m. Tres petite carpe
CAKQIOIA (koi) n. m. (du bas grec tar-
kasion). Etui a fleches : le carquois est un c *"
des attributs de Diane chatseresse. Loc. Avoir qu0 '*"
vide" son carquois, elrc a bout de mots mechants.
CARRARB (Aa-rn-re) n. m. Marbre blanc re-
nomme, que 1 on tire des environs de Carrare (Italie)
i - CAR
CARRE (ka-re) n. f. Epaisscur d'un objet plat
coupe carr£ment : la carre dune planche. Partie su-
pennirc! dun ehapeau. Haut dc la taille d'un habit
entre lei epaules. (Vx.) Carrure d'un homme. Bout
dun Soulier enrrtf. Sorte de mite au jeii de bouillolte.
C ARHE (ka-r^), B adj. (lat. quadrates). Qui est
laille en forme quadrangtilairc : voiles carrtes. Fig.
Epaulet carrees, larges. Bonnet carre", bonnet a trois
ou quatrc pans que portaient autrefois les docteurs.
Fig. Franc, loyal, accentue. Arith. Bacine carree
d'un nombre, nombre qui, multiplie par lui-m*mc.
reproduit le nombre donna. Pied, metre earn:, etc.,
surface can-tie dont le cute a un pied, un metre, etc!
Partie carree, par lie de plaisir faitc entre deux cou-
ples. Trait carre 1 , trait trace perpendiculairemeni &
un autre, dans un travail de charpentage.
< IKHK [karri) n. m. Quadrilaterc qui a 4 cot^s
egaux et 4 angles droits ; on obtieni la surface d'un
carri en multt pliant le c6U de ce card par lui~mimc.
Palier d'uu eacalier ■ deux loc at aires ha-
bitant sur le rut* rue carri. Coin par time nt
de jardin ou Ton ctiltivc une memccs-
peee de plantes. Sur un navire, salle oil
les ofneiers prennent leurs re pas. Troupe
ay ant autaut de profondeur que de front,
et faitianl tete »;ur quatre laees : la ra-
valerie des Mameluks nc put parvenir d
rornpre les carnis dc Bonaparte. Format de pap it r
(environ 0«",5G sur 0*,46). Produit d'un nombre mul-
tiple par lui-meme : ilever une quantiU au carri.
i ahhiu (Aa-rd) n. m. (lat. pop. quadrellustiL
Petit carre. Espeee de pave plat, fait de terre cuite,
de pierre, etc. Verre de lenfitre. ~
Couisin carre. Per de lailleur. Aux
cartes, eouleur marqu^i: paj' des car-
res rouges. Grossc lime reetangu-
laire, Autref.. grosse Heche d'arba-
lete dont le fer avail quatre faces.
Mt s d. Maladie luberculcuse du me- ^*"*«u.
sentere qui rend le ventre dur et tendu. Demeurer
rester sur le earrmu. etre tu6 sur place. Fam. Se
garder a carreau, pendre de sirieuses precautions
contre un accident possible. PI. Foudrcs : Us car-
reaux de Jupiter.
C'AKREK ika-ri) n. f. Couronne de bois a laquelle
on attache les draperies dun lit,
Une des notes de 1'ancienne muti-
que, appelee aussi breve. Adjectiv. :
note i tirrie.
(ARHEFOIR (Ara-rel n, m. (lat. Not " «•"*••■
pop. quadrifureum). Lieu ou se croiscnt plusieurs
rhemins, plusicurs rues. Manures, langage de cam-
four, ma in ens, laugn go tri vials.
CARRKMGK ha re) n. m. Action de caneler.
A^sciiibl.-iirv oY r;iric;ni\.
rntitKiF.lt (ka-re-U) v. a. (Prend deux /devant
une tivllabe muette : nous carreilerons.) Paver en
carreaux. Raceommoder de vieux Boulters, Ant. D«-
i ii i • • ler.
4 \ititi i i T (Aa-re-Ze") n. m. Grosse aiguille h l'u-
sagedesbour-
lVfha au c»fr*l*t.
m
(AHHEI.E1TE (ka-rc-lf-te) n. f. Lime plus petite
que le carreau.
i AHREI.EI R (fta-re) n.m. Ouvricr qui pose le
carreau. Savetier ambulanl.
€' tltltn I re (ka-re) n. f. (dc carreler). Resscme-
Jage de vieilles chaussuret.
(lHHK«t:\T (Aa-re-nmnjadv. En carre. A angle
Digitized by VjOOQLC
CAR - ]
droit, d'equerre : disposer carrernent deux madricra.
Fig. Franebement : repondez earriment.
IJUMBB (ka-r€) v. a. Rendre carre : carrer une
pierre. Multiplier par le nombre mime : carrer un
nombre. Convertir en un carre equi-
valent : carrer un cercU est une ope-
ration impossible. »• carrer v. pr.
Se meter* a l'aiae : se carrer dans
un fauteuil. Se donner un air impor-
tant. An jeu de booillotte, s'assurer
la prtarite en doublant sa mise.
r.«mmiCM (ka-rik) n. m. (mot
angl.). Redingote a plusieurs collets.
CtUtlEB {ka-ri-i) n. m. Ouvrier
qui extrait la pierre. Celui qui ex-
ploite une . carriere.
CAUIIBmE [ka-ri) n. f. (du lat.
rarrus, char;. Lieu ferme de bar-
rierea pour lea courses de chevaux
ou de chars : U ne deplaisait pas
a tfirxm de triompher dans la car- r . .
ritre. Coarse a pareourir. Fig. Cours *'•■"«•
de la Tie : bien remplir sa carriere. Profession : em-
brasser lex carriere des armes. Bntrer dans la car-
riere. debuter dans une entreprisc difficile. Donner
rarricre, donner pleiae
liberie.
(IRRIKRE A.7-
n. f. utal. carriera). Lieu
d'ou Ton extrait la pierre :
U* carrieres de Syracuse
»*-»-• irrni dr prishn auj
misittt at h* mens.
(1RRIOI.F. [Aa-Ki D.
f. ital- rarrivoltt). Petite charrctte couvcrtc et suspen-
due. l*ar denigrement, mauvaisc voiture quelconque.
(tRRMMBLK [ka-ro-m-ftle] adj . Que les voi-
ture* peurent pareourir : le coldu Genetre cut pourvu
dune route carrosxablt.
I {ka-ro-se) n. m. (ital. carrozza). Voi-
C«rt«M«, toot Loau XIV.
tare de luxe suspendue, a quatre roues et couverle :
f usage du carrosse pasta d Italic en France au
xvr* sitcle. Fig. Cheval de carrosse, homme grossier
ou brutal. Router carrosse, etre riche.
rtRRttMBR (ka-rose) n. t. Fam. Ensemble des
person ne« que contient un carrosse.
C'ftRROMER (ka-ro-si) v. a. Transporter, con-
duire en carrosse.
CABJWMBBIB (ka-ro-se-rf) n. f. Art ou com-
merce du carros»ier.
CARR«MRBIBR (ka-ro-si-4) n. m. Qui fabriquc des
voi tores de luxe.
C.«sW«CfBL (ka-rou-ziC) n. m. (ital. carosello).
Exerciee de parade on des cavaliers executent des
evolutions varieea : Us carrousels ont remplaci les
tournots au xw sitcle. Lieu oil se (kit le carrousel.
riRRIU {ka S7>\^
ru-re) n. f. (lat. qua
dratura). Largeu
dudos. Forme largi
vig-o urease : ten mi
riniers sont en c<
ntral dune belt
carrure.
rARTAHJE n. ««««.
so. Carton a dessin. Carton ou les ecoliers mettcnl
leurs cahiers. Buvard.
fARTAYBB (te-ii) v. n. (de charrctte. — Se conj.
comme balayer.) Conduire une voiture de facon
Ju'une des ornieres soit placcc entrc les roues, alln
'eviter de trop forts cahoU.
n. r. (lat. char to, papier}. Carton mince
> - CAR
obtcnu en collant ensemble plusieurs feuilles de
papier. Petit carton tin. porlant des figures sur une de
sea faces et servant a jouer : les cartes ont iti inven-
tus par les Sarrasins. Billet d'identite et d'admission :
carte dilecteur. Liste des mets qu'on trouve dans un
restaurant. Representation du globe ou d'une de ses
parties : carte marine. Carte de visite, sur laquelle
on a fait imprimer son nom. Tirer les cartes, pre-
dire l'avenir au moyen des combinaisons qu'elles
pcuvent presenter. Fig. Le dessous des cartes, ce
qu'on cache d'une affaire. Brouiller les cartes, em-
brouiller une affaire. Donner carte blanche, pleins
pouvoirs. Perdre la carte, se troubler. Jouer cartes
sur table, ne rien dissimuler. Jouer sa dernibre carte,
faire une supreme et derniere tentative.
CARTEL (til) a. m. (ital. cartello). Provocation
en duel : Charles-Quint ne voulut pas accepter le
cartel que lui adressa Francois /•«■. Convention pro-
visoirc entre deux partis ennemis pour la rancon,
l'echangc des prisonnicrs, l'enterrement des morts.
Encadrement de certaincs pendules qui s'appliquent
a la muraille. Ces pandules elles-memes.
(ARTE-LETTRR (le-tre) n. f. Carte postale fer-
mee, tarifte comme les lettres. PI. des cartes-leilres.
CARTB01A1B10BW {ii-a-nis-me) n. m. (de Car-
tesius, n. lat. de Descartes). Philosophic de Descar-
tes. V. Descartes {part. hist.).
CARTB0IBIB, BIB1BB (zi-in, C-ne) adj. Qui a rap-
port a la doctrine de Descartes. N. m. Partisan do
cctte doctrine.
CABtTB-TBLBfiBIAMMB (gra-me) n. f. Carte pos-
tale transmise, dans l'interieur de certaincs grandes
villes, au moyen de tubes pneumatiques. PI. des cartes-
tiligrammes. (On dit plutdt carte pnbumatiqub.)
CARTHAttilBOlU, B (not, oi-ze) adj. et n. De
Carthage.
CARTflAMB n. m. Genre de composees dont une
espece est dite safran bdtard ou des teinturiers.
CABtTHAMIlVB n. f. Principe colorant du car-
thame. entrant dans la composition du rouge v4g4tal.
CAJtTIBBt (ti-6) n. m. Qui fait ou vend des cartes
a jouer.
CARTILAUB n. m. (lat. cartilago). Anat. Tissu
blanc, dur et elastiquc, qui se trouve surtout aux
extremites des os : les cartilages constituent entitle-
ment le squelette des verttbrts infirieurs.
CABtTILAUIXBlX, BUMB (ji-neu, cu-ze) adj. Do
la nature du cartilage : tissu cart i lag ineux.
lARTINtNE (za-ne) n.f. (ital. carteggiana). Petit
morceau de carton, de parchemin, entortil!6 d'un til
de sole, d'or ou d'argent, qui scrvait jadis dans cer-
taines brodcries.
CARTOGR.4PHB n. m. (lat carta, carte, et gra-
phein, decrire). Personne qui dressc les cartes de
geographic.
€AKVrO«R4l»fllK {ft) n. f. (de cartographe). Art
de dresser les cartes de geographic : At creator a crte
la cartographic scientifique modernc.
CAKTOCtRIAi»fflIQVB adj. Qui a rapport a la
cartographie : la science cartographique.
CARTOMAIBCIB (sf) n. f. (de carte, et du gr. man-
teia, divination). Art pretendu de tirer les cartes et de
predirc l'avenir par les combinaisons qu'elles offrent :
ta cartomancie fait encore de tron nombreuses dupes.
CARTOBflAXClBIB. BIBSHS {si in, e-ne) n. Qui pra-
tique la cartomancie.
CARTON n. m. (ital. cartone; du lat. cliarta, pa-
pier). Carte grossiere, fabriquee avee des rognurcs
de papier, des chiffons, etc. : le carton dura rcm-
place le bois ou mime le fer pour certains usages.
Boltc en carton : carton a chapeau. Grand portc-
feuille de dessin. Impr. Partie de feuille compre-
nant deux feuillets ou quatre pages. Dessin qu'un
peintre execute avant de faire un tableau : Raphael
a laissi de superbes cartons. Homme de carton,
homme de parade, sant action reelle.
CARTOIBIBACIB {to-na-jc) n. m. Action de carton-
ner. Industrie comprenant la fabrication des objets
en carton. Ouvrage, couverture en carton.
CARTOIBIBBR {to-ni) v. a. Rclier un livre en car-
ton, garnir de carton. V. n. Fam. Jouer aux cartes.
CARTOIBNBRIB (to-ne-ri) n. f. Art du carton-
nier. Fabrique de carton.
CARTOIBIBBUR, BI7RE [to-neur, tu-ze) n. Ouvrier,
ouvriere qui cartonne des livres.
Digitized by
Google
CAR
— 156 —
CAS
en Kwnyt'" 1 ■
I cartouchieres.
r*HTAHMIBB ((o-ni-4), ERE n. Celui, cclle qui
fabriq^?7eS ^carton ou des petit* objeU en
carton. N. m. Casier garni de car-
tons pour serrer les papiers.
CAmTOW-PAIlXIS (pa, llrnll.)
n. m. Carton fabriqu* avcc dc la
paille hachee. ^ _ ,
CAUXOW-pAtB n. m. Carton
obtenu en traitant des dechets de
chiffons et de carton.
CARTOW- PIERRE (m-e-re)
n m. Carton durci avec lcqucl on
fait des ornements, pour les boise-
ries par exemple. c*riou C h*,
CARTOlCHE n.m. (ital. eartoc-
cioYEncadrement orne d'enroulemenls ct dc deco-
rations, dans lequel on place une
inscription, une devise, des armoi-
ries, le Utre d'une carte geograpni -
que, etc. : le style rocaiUe a abuse
des cartouches. N. f. Cylindre de car-
ton ou de metal, renfermant la charge
d'un fusU, d'un pistolet, etc. : cartou-
che a plomb, a balle, etc.
CARTOBCRERIE (rt) n. f. Local, «*r— ».
usine ou Ton fabriquc des cartouche. ^aEw
CARTOKCRIERE n. f. Sac de cuir,
ou le loldat met ses cartouche, .en cmbjjpw ■ .
chaque soldat dinfanterie parte rots cartouchilres.
CARTVLA1RE (U-re) n. m. flat.
chartula, dimin. de charta, papier)
Recucil de tltrcs relatifa aux droits
temporels d'un monast*re, dune
eglise, etc. : on a ridiql des cartu
litres depuis le vif «teZe.
CAKVI n. m. Espece dombelh- tiwrh , hr ,.
fftres des prairies, aromAtique, bis- «*7~*
annucllc, dont les graines entrent dans la compo-
sition de plusieurs liqueurs.
CARVOCIlfBEE ou RARtORIXE^E (*!(■- sr)
n f Division indirecte do la cellule vivante.
'cARYOPH¥lAE,B(/fWe) a Q l- SedUdesflcurs a
cinq petales dontl'onglet est tres'allonge . N ££•*£
milfe dc plantcs dicotyWones comprenant 1 oeillet. le
lin, la saponaire, etc. (On dit auesi CARTd.uyLiActBs. ;
CAE (kd) n. m. flat, casus, accident). Evenement for-
tuit • le cos est extraordinaire. Circonstance, con-
ioncture special* : dilibirer sur wn can embarrassant .
Cos de conscience, difficult* de conduite dans laquclle
rfiglise permet ou defend, selon les , circonstance s
precises du fait. Fait juridique, position du delm-
ouant : se mettre dans un mauvais cos. Faire cas
eVtimer. E» ee c~. alors. E» taut «•»». quoi qu il
arrive. A- *~ ««•. supper que Gram. iVMnene,.
des substantifs, pronoms, adjectifs suivant leur ■ rdle
dans le discours : let sir ens de la langue uitine.
CA0AXIBR (za-ni-i), ERE n. (lat. cam, maisoni.
Qui aime a rester chei lui. Adj. Qui a rapport aux
nersonnes de ce caractcre : habitwles easanjeres.
P CAJIAQtB (sa-ke) n. f. {ital. casueca). Surtout a
munches tres larges. Vetement de dessus pour femme.
Manteau des mousque-
taires et des gardes du
corps au xvii* siecle. Ja-
quotte en sole de couleur
voyante, que portent les
jockeys. Fig. Tourner co-
saque, changer dc parti.
CAEAQUilf (za-kin)
n. m. Esp6ce de camisole
courte. Pop. Le corps
humain : tomber sur le
casaquin a quelqu'un.
CAME AH (kas-ba) n. f.
(m. ar.). Citadelle et pa-
lais d'un souverain, dans
les Etata barbaresqucs.
CADCABE (kas-ka-de)
n. f. (ital. cascata, chute).
Chute d'eau naturelle ou
artiflcielle : la cascade de
Gavarnie a 422 metres de hauteur. Ftg. Chute par
bonds : des cascades de louis. Desordre de conduite.
CA0C AMK (kas-ka-de) v. n. Tomber en cascade.
Pop. et fig. Avoir une conduite d^sordonnee.
, vm tuii h, EVBK (kas-ka-deur, eu-zt) n. tarn
Qui a une conduite leg^rc.
1*»C A HULK {fias-ka-n, 11 mil.) n. f. Genre de
i-ubiaceea d'Amerique, aetringentes. appartenant an
^"aeCATeIliB (koM-ka-tt-U) n. f. Petite cascade.
€A8E (toi-ac) n. f. (lat. casa). Cabane des negrea
ea Am^riqus : une case de bambou. Compartiment
d'un meuble. coffre, etc. Fig. '. les cases du cerveau.
Oarr6 de l'echiquier, du damier, du trictrac. Chacun
de« compartimenU d'une page regime de registre.
C4HEEVX. El'ilE (zi-eu, eu-ze) adj. (du lat. caseus t
fi-omage). De la nature du fromage : la partte caM-
erne du lait; la matiere casteuse.
CASEiriC'ATia^f {ze-i, si-on) ou CASEATiaM
tzi-a-si-on) n. f. Chim. org. Action de caseifler.
CASEIFIER fjU-M-l) v - *• ( Se con J- commc K" r -)
Produirc la cas^ine dans lc lait.
C-AMEIIVE (zi-i-ne) n. f. (du lat. ca$eus, fromage^
Substance proteique. qui co nstitue la majeure paxUc
des album ineti du lait.
(tMKUATK (ze-ma-te) n. f. (ital. casamatta). Sou-
terrain voutfi d'un fort, d'une citadelle, a Tabri de*
Pr ?ASEMATEK (ze-ma-te) v. a. Garnir de case-
mates : il est prudent de casemater les poiulntres.
< INF.H (se) v. a. Mettre en ordre : caser des mar-
chandises. Fig. Procurer un emploi : on ne ptut
rfussir d le caser. V. n. Au trictrac, faire une case.
Remnlir une case avec deux dames
CASERME (zer-ne) n. f. Bailment affcetc au lodge-
ment des soldals : Yauban fit etabltr les premieres
casern**. La troupe entiere casernec. Fig. Vatte
maison mal agenceV Plaisantenes dc caserne, plai
sanleries grossieres. k t a*
CASERiiEMETVT [zer-ne-man) n. Bk. AcUyu ae
oaserner, d'etre easern6. Ensemble des cons^uc-
lion<* et des annexes d'une caserne.
t a Ni-: it* eh (ser-ne*) v. a. Etablir en caserne. \.n
Etre logc dans une caserne.
CAMEHIV1ER (zer-ni-i) n.m. Agent du g6nie mi-
litaire, charge de la conservation du materiel des
caserncments.
CAMEl'M fs<!-om') n. m. Syn, de caskimk-
« ANIER (5t-e) n. m. Mcublc garni de cases, qui
resoit des cartons, des papiers, etc. :
les easier* d'une bibliothtque. En
gin de pfeche en osier. Casier jm-
dirialre. rclcve des condamna
lions encourues parunepcrsonne :
avoir un casier judiciatre intact.
< -AM1LI.KI-*. Ft NK ;/. II mil.,
pi\, eu-ze) adj. Se dit du verre in-
suffisamment recuit, qui so brise
sous le diamant aulieu de secouper.
< v HIM lit izi) n. m. (de l'angl
karsey-mere). Etoffe de laine mince «.
et crois^e : le casimir sert souvent —>i
a la fabrication des filets lilill|llM-
C&amm [si) n. m. (m. ital. sigmf . VMM9r * mu,,<IU •;
maison de campagne). Lieu de reunion, de plaisu-,
parti culierement dans les villes d'eaux : le casino de
Monte-Carlo est dune belle
architecture.
CAMOAR (zo) a. m. Genie
d'oiseaux coureurs d'Aus-
iralie, rappelant Tautruehe.
et dont les plumes sont em-
ployees com me ornement.
CA*JQLE \ka$-kc) n. m.
esp. casco, crane). Armurc
defensive en cuir bouilli ou
en metal, qui couvre la Ute :
^«/ ta coiffure mi- -■*$*%%
le casque /«
litaire par excellence des
Grtcs. Proeminence osseuse
ou calleuse. qui se trouve sur
la tfite ou le bee de cer-
tains oiseaux. (V.casquettr.)
<ienre de mollusquea a coquille ventrue et irreguhe
rement bossu^e, qui vivent dans les mers cbaudes.
CAMOIE {kas-kt), E adj. Coiff6 d'un casque.
< tsoiFT (kas-kt) n. m. Korme ancienne du
mot casque. Bort, Sorte dc rateau en bois qui sert
» sarcler les allees d'un jardin et les platea-bandes.
Digitized by VjOOQLC
<TAS
— 1S7
CAS
B tfuts-ke-ts) n. f. (de casque). Coiffure
• petal***: I*. D» •uirutiar; It, Colonial)
It, IfUiUir*, •■ cnir bouilli.
d'houune avec visiere : /a casquette est la coiffure de
petit* term* de* of/icier* de marine.
I (kms-ke-ti-iy, IU n. Qai fait ou
Tend des casnocttce
ClWUllfc (Aa-eo-efe) adj. Qai pout etre casse.
CaBBUfiB (ka+a-je) n. m. Action de caster : /«
couafs det mtiKratJ « opere mtcaniquement .
CAMAJrr (Jra-saw), " adj. Fragile, peu flexible :
farter est plus dur, tnai* aussi plus cassant que le
fer. Fig. Trenchant, imperieux : ton cassant.
CABBATIBB (ka-sa-si-on) n. f. Annulation juridi-
que dun arret, dune procedure : la cassation dun
testament est prononcee par le tribunal civil. C«w
4e emi il— . conr supreme, qui a pour mission de
verifier si lea formes de la procedure ont ete exactc-
ment sarriea : la cour de cassation fut criie en 1 790.
Peine militaire par laquelle un caporal ou un sous-
officier est casse de son grade : la cassation est
prononeie par le ehef de corps.
re) n. f. Ferine faite de la racine
de manioc s£ch6c.
CAflfiB (ka-se) n. f. Action de briser. ObjeU cas-
se* : payer la casse.
fA0M (ka-se) n. f. (gr. kassia. cannelle). Syo, de
cassis*. Gousse du cassier, employee comme purga-
tif doux. Paor. : Pa— < ■ —I la tu — , je v«wa ■*•"
arm! t> m*mi, faisons-nous de mutuelles concessions.
CABBB {ka-se) n. f. (ital. cassa). Bolte 4 com-
pertianente divisee en deux parties, pour mettre les
raracteres d'imprimerie : on distingue les lettres du
kaut de eats* et les lettres du bos de casse. Dans les
fonderiee, basain qui recoit le mltal en fusion a sa
sortie du fourneau. Potion de culvre a l'usage des
lavonniere. Orande cuillor dont se servent leg Ter-
riers. Casse a r6t, sorte de lechefrite.
Casmsf (tea-si), B adj. Vieux, inflrme : vieillard
tout cased. Tremblant : coir cosset.
CAJMBAU (ka-s6) n. m. Jmpr. Moitte de casse dont
les eompartiments, plus grands et plus profonds,
•ervent de reserve 4 certains caractcres.
CAOTsT-CsM: (ka-se) n. m. invar. Endroit ou il est
al»6 de tomber : les sentiers des Pyrinies sont sou-
vent de veritable* casse-cou. Palefrenier qui dressc
les chevaux vicieux. Individu imprudent, t6meraire.
Inter]. C ri du Jen de colla-maillard.
CABsWBCT (kar*e-man) n. m. Action de casser.
Cas*ement de ttte, grande fatigue de tete, d' esprit,
cause* par un travail asstdu, des affaires plnibles
ou par un bruit insupportable. Fatigue.
figCT MfsTir (%6) n. m. Sorte de pAtisserie
asses dure a eroquer. (f
TAUtorss.) PL des
seau ou easee-mus eaux.
cabbb miwhu (not-
xh-te) n. m. Instrument pour
casser dee noisettes. PI. des casse-noisette ou casse-
noisette*.
CAJsaf-yiX (nof) n. m. invar. Instrument pour
casser dee noix.
(uusmm-fnwmsmm ou cabbb-bmbbbbb (pi-^re)
n. m. Masse de fer avec laquelle on casse de la pierro
ou des pierrea. Machine employee au eoncassage du
ballast dee votes ferreea. Bot. Norn vulgaire donne*
4 la pariitaire* a la saxifrage et a la criste marine.
Pi dVs rofe-pierre ou casse-pierres.
'M (ka-siVv. a. flat, quassare, secouer). Bri-
ser, rompre. Fig. Btourdir : ce vin casse la tfte. Cas-
ser aux gages, priver quelqu'un de sa situation, de
son emplof. Annuler : la cour dappel casse les juge-
ments de premiere instance. Casser un officier, Iui
6ter son grade. Fig. Casser les vitres, ne garder au-
cun management. Casser bras etjambes, enlever tout
courage, tout moyen d'agir. 0e r«a«*r v. pr. Se
rompre. (Se dit d'un navire dont la quille se courbe.)
Fam. Se casser la tfte, s'appliqucr fortement. Prov. :
Qsri eaaae lea verrea lea pave, ^-^
eclui qui fait lc dommage doit le """"^
rcparer. I
OMEKOLI (ka-se) n. f. (de 1
casse). Sorte de potion de fer, de
cuivre 6tam6, etc.. a fond plat et
4 manobe court : les casseroles de
cuivre demandent A itre soigneusement entretenues.
CAMEMOLBB (ka-se-ro-li) n. f. Le contenu dune
casserole.
CA*ss3K-BWCmK n. m. invar. Instrument pour cas-
ser le sucre en morceaux reguliers.
CAB0B-TKTB n. m. Massue des sauvages : le
casse-tite fut sans doute la premiere arme de I'nomme.
Verge courte et flexible, portent une masse de plomb
4 Tune de ses extremites. Fig. Travail qui demande
une grande application : I'algebre apparaU aux de-
butants comme un vrai casse-tite. Bruit qui fatigue.
Casse-tite chinois, Jeu de combination de pieces de
bois, etc. Pi. des casse-tite ou casse-tites.
CAMBT1I* (ka-se) n. m. Impr. Chacun des eom-
partiments d'une casse.
CAMBTTB (ka-sC-te) n. f. (ital. cassetta). Petit
coflre. Tr^sor particulier d'un souverain : Louis XI V
pensionna les icrivains sur sa cassette particuliere.
CAMBrm, BCffB (ka-seur, eu-ze) n. Personne
dont la profession est de casser. Cassntr de pierres,
celui qui casse les pierres pour l'entrctien des routes.
Qui casse souvent, par maladresse. Adjecliv. : Cui-
siniere easseuse. N. m.
Fier-4-bras. Casseur
dassiettes, tapageur.
CAiflM (ka-si-4) n.
m. Jmpr. Armoire ou
Ton range les casses.
CJsJmwmm (ka-si-i) n.
m. ou CA00B (ka-se) n.
f. Nom vulgaire de l'aca-
cia de Farnese, qui pro-
duit la casse. (On dit
aussi cani (icier.)
CABBIMB (ka-sl-ne)
n. f. (ital. tassina). Pe-
tite maison isolee dans
les champs. Bicoque. cm*«.
CA00I0 (ka-siss) n. m. Groseillier 4 fruits noirs;
le fruit lui-meme. Liqueur qu'on en fait.
CABBIS (ka-si) n. m. Rigole traversant une route
perpendiculairement 4 sa direction, 4 Intersection
d'une pente et d'une rampe.
CABBBLBTTB (ka-SO-le-tt)
n. f. (esp. catoleta). Vaae-re-
chaud 4 broler des parfums.
rABBe>B (ka-son) n. m. Pain
informe de sucre ftn.
CABBe>BABB (ka-so) n.f. (de
casson). Sucre qui n'a 6te raf-
flne qu'une fois.
CABBOULBT (ka-sou-U) n.
m.Ragoutlanguedociende hari-
cots Wanes, avec des filets d'oie ou de canard, ou
encore de pore ou de mouton.
CAMIVBB (ka-su-re) n. f. Endroit ou un objet est
casse : examiner la cassure dun mineral.
CABTAS1IBTTB0 (kas-ta-ynt-te) n. f. pi. (esp. cat-
taneta; de castaiia, chAtaigne). Instru-
ment compos* de deux petits morceaux
de bois ou d'ivoire creuses, que Ton s'at-
tache aux doigts et qu'on fait resonner
en les frappant Tun contre l'autre : les
danses espagnoles se jouent avec accom-
pagnement de castagnettes.
C'ABTB (kas-t e) n . f . (portug. casta, race C^u^»«iu^
non mclangee ; du lat. castus, pur, sans melange).
Chacune des classes fennees entre lesquelles se
pi. (esp. cos-
Digitized by VjUVJ
gle
CAS - *
partagent les peuplcs de rTnde'.Mtfa iet brahmine*.
Classc de citoycns jouissant de privileges cxclusip /.
la noblesse formait, sous I'ancien rtgimt, une veri-
table caste. „ v .
< %NTfr.l, [kas-tsl) n. in. flat, fmtellum) Ancienne
forme du mot chateau, employee en style famiher.
CAOTIIiLAJtf B [ka*-ti, 11 mil.) adj. et n. Dc la
Castille. , . .,
< AMTIXK ikas-ti-ne) n. f. Pierre caleaire que 1 on
mele au mineral de fer. pour en favoriser la fusion,
quand il oontient trop d argilc.
(IMTOH (kas-tur) n. in. (gr. k«wMrl. Genre de
mam mi feres rongeurs de 1'Kurope et de l'Amerique
du Nonl, fornprenant deux espeees dont les pieds de
derrierc sont palmea et la queue erailleuse aplatie
horizontalcment. Chapeau fait de poil dc castor. —
- CAT
CATAMUPR n. f. (gr. kaladoupa).
CATAFALQUE n. m. (ital.
catafalco). D6coration funebre
qu'on Aleve au-dessus d'un
cercueil : les artistes ilaliens
dresstrtnt a Michel- Ange mort
un magnifique catafalque.
CATAIRB {tt-rt) n. f. Nora
vulgaire d'une espcce dc ne-
pete appelee vulgairement
hcrbe aux chaU.
CATALAN. B adj. et n. De
la Catalogne. Methode rata- *
lane, proce.de. motallurgique
d'aprcs lcqucl on convertit
dircctemenl le mineral en fer, sans l'avoir fait passer
par l'etat de fonte.
CATALBCTBft {ICk-te) n. m. pi. (gr. katalecta).
Recueil de morceaux choisis.
CATALBCTIQVB (Mr) adj. (gr. kataliktikos). Se
dit d'un vera grec ou latin qui se tennine par un
entametre catalectique.
(lev-st) n. f. (gr. katalepsis. sur-
articulier dans lequel la sensibility
Tres nuisibles aux jeunes arbres, qu'ils coupcnt la
nuit et transported dans les cours d'eaux pour con-
solider les barrages qu'ils etablisacnt, les castors
elevent de veritables villages avec des hultes de
terre maconnee et detourncnt les eaux courantes en
etablissant des series de biffs. On chaasc les castors
pour leur fourrurc tres estimec.
CAMTOREIR (kas-to-re'-om') n. m. Mature anti-
spasmodique. extraite du castor.
CAMTOR11VB (kas-to) n. f. Etoffe de poil de castor
mfile de laine.
CA0TRAMRTATIO1V {kas-tra, si-on) n. f. flat.
castra, camp, et metari, mesurer). Art dc choisir et
dc disposer l'emplacemcnt d'un camp.
CANTBAT (kas-tra) n. m. (lat. castraius). Chan-
teur a qui Ton a fait subir la castration pour lul
conserver la voix de soprano : les castrats de la cha-
pelle Sirtine.
CANTRATIOIV (kas-tra-si-on) n. f. (de casirat).
Ablation d'un organe necesaairc a la feneration.
CASTRER {kas-tri) v. a. Pratiqucr la castration.
CAEWALITE (zu-a) n. f. Qualile de cc qui est
casuel.
CAMCBL. BULB (zu-H, e le) adj. (lat. casus, acci-
dent). Fortuit, accidental. N. m. Ensemble des bene-
fices variables, qui s'ajoutcnt a un traitcment fixe :
le casuel (Tune cu re.
CAM'ELLBMBNT {zu-t-le-man) adv. Fortuite-
ment, par baaard. (Peu us.)
CAM'IOTB (zu-is-te) n. m. (lat. casus, cas). Theolo-
gien qui s'attache a rcsoudre les cas de conscience :
tin casuiste subtil.
CAftl ISTIQIK (zu-is-ti-ke) n. f. Partie de la theo-
logie qui traite des cas de conscience : Pascal a fUtri
pour son indulgence la casuislique espagnole.
CATACHRBtlB {kr^ze) n. f. (gr. katakhrisis). Fi-
gure de rhetorique, qui consiste a employer un mot
dans un sens different de son sens proprc. par suite
de l'absencc dans la langue dun terme litteral : les
bras <Fun fauteuil.
CATACLY0MB (klis-me) n. m. (gr. kataklusmos).
Deluge, catastrophe, grand bouleversement de la
surface du globe. Fig. : le cataclysme de 1789.
CATACOMRB0 (kon-be) n. f. pi. (ital. catacomba).
Souterrains od Ton enterrait les morts. V. Part. hist.
CATACOV0TIQCB (kous-ti-ke) n. f. (gr. kata-
kouein, ecouter). Partie de l'acoustique qui a pour
objet la propriety des eehos.
CATABlOPTRlQl B n. f. (combinaison des mots
catoptrique etdioptrique). Partie dc la physique con-
cernanl les effets combines dc la reflexion et dc la
refraction dc la lumlcrc,
Ctlaialqm.
pied incomplcC: pentametre catalectioue.
------ — --jt (^
it pi L__
cxterieure et les mouvements volontaires sont bus-
CATALBP0I1
prise). Etat
fendus : la catalepsie se distingue de la mort per
absence de putrifaction-
CATALBPTIQVE (lep) adj. Attelnt de catalepsie.
Qui a rapport a la catalepsie : sommeil catalevtique.
CATALOUVB (lo-ghe) n. m. (gr. katalogos, denom-
brement). Liste, enumeration par ordre : catalogue
de plantes, de livrcs.
CATALOttCBK (ghi) v. a. Inscrire par ordre des
plantes, des livres, etc.
CATALPA n. m. Genre de bignoniacdes du nord
de l'Amerique. a fieurs blanches tachees de pourprc :
le catalpa est un bel arbre (Tornement.
CATALYSE (li-ze) n. f. (du gr. katalusis, dissolu-
tion). Action qu'exercent certains corpssur lacompoai-
tion dc certains autrcs sans *tre eux-memes modifies.
CATALYTIQCB adj. Qui se rapporte a la caU-
lyse : pMnome^es catalytiques.
CATAPHKACTB n. f. (gr. katavhraktis, cuiraasc).
Antiq. Armure de cavalerie faitc d'une toile ou d'une
peau, sur laquclle on cousait des icailles de metal.
CATAPLAMMB (plas-me) n. m. (gr. kataplasma,
application). Bouillie medicinale epaisse, ou'on ap-
plique cntre deux linges sur une partie du corps,
pour amollir et resoudre les inflammations : les ca-
taplasmes risolutifs hAtent la maturation des abces.
CATAP17LTB n. f. flat, catapulta). Machine de
guerre mue par des cordes torducs, dont se servaient
les anciens pour lancer des pierres, des traits : la
catapulte a hi d'un usage courant ches les Mactdo-
niens, les Carthaginois et les Roma ins.
CATARACTS n. f. (gr. kataraktis, rupture). Chute
d'un fleuve ou d'une rivifcre qui se precipitc d'une
grande hauteur : la cataracte du Niagara. Opacity
du cristallin ou de sa membrane, qui produtt une
cCcit6 complete ou partielle : la cataracte $t guirit
par C ablation du cristallin.
CATARRHAL [ta-ral), B, AUX adj. Qui Uent du
catarrhe : tour catarrhale.
CATARRHB (ta-re) n. m. (gr. katarhein, couler
en bas). Inflammation aigufi ou chronique des mu-
queuses, avec hypersecretion. Gros rhume.
CATARRHE1X. BVBB (ta-nju, eu-se) adj. Sujet
au catarrhe : vieillard caiarrheux.
CATAJITROPHB (tas-iro-fe) n. f. (gr. katastropht,
retour). Evenement decisif et funeste : I'truption du
Visuve en I'an 79 de notre ere fut une tpoutantable
catastrophe. Dans un poeme dramatique, evenement
decisif qui denouc Taction,
Digitized by VjOOQlC
CAT - l
CATBCBflBBB (chi-ze) n. f. (gr. katcchhis). Instruc-
tion religieuae per demandes et par reponses.
CATBCBABATIBX (cAt-aa-st-on) n. f. Action de
catecbtser : la catechisation des infideles.
CiTMaillB (chi-U) v. a, (de catichisme). In-
itruire rar lea principaux points de la religion ehre-
lienne. Fig. Tacher de persuader.
CATBCBIBMB (chis-me) n. m. (gr. kat'chUmoi).
loftruetion for lea principes et lea mysteres dc la
foi : assister au catichisme. Livre qui conticnt cette
instruction : ehaqtte diocise a son cittichisme.
CATBCBMTB (chis-tt) n. Qui enseigne le cate-
ehisme aux enfants.
CATK OmM WAT (ku-mi-na) n. m. Etat du ca-
teehumtne.
CATSCBTHBHV (Jru) n. (gr. kattkhoumenos, in-
struct de vive volx). Proselyte que Ton instruit pour
le disposer a recevoir le bapteme.
CA1M*MI (n) n. f. (gr. kattgoria, attribut).
Suivant Aristote, caacun des genre* les plus gene-
raox dans lesquel* se rangent les objets de la pen-
see : le lieu et le temps sunt des catigories. rig. Classc
d'objets de meme nature : res chases ne sont pas de
la mAne catigoru.
CATBCiOmieUB adj. Clair, precis : nv'se en de-
meurt catfgorique. Ant. B«.alve«.«e, evaeir.
CATIMSOMI^UKMBIVT (ke-man) adv. Dune ma-
niere categorique : ripondre catigoriquement.
CATCCT {kat-ghut') n. m. Corde (brmoe d'intes-
tins de chevre on de chat, employee en chirurgie
pour les sutures.
CATBABsTIBUB adj . (gr . kathartikos, qui purge ) . Se
dit des purgatif* noadrasttques. N.m. : un cathartique.
CATOMUL, B adi. Qui a rapport au siege
episcopal : chanoine cathedral.
CATBBBBALB n. f. (lat. cathedra, chaire). Eglise
episcopale d'un diocese.
CATBKTOMETBB n. m. Instrument de phy-
sique servant a evalucr la difference dc niveau de
deux points.
CATBBBB n. f. Blectr. P61e negatif d'une pile.
fanOM^nt adj. Qui emane dc la cathode.
Rayons cothodiques, rayons qui partcnt de la cathode
dans one ampoule electrique vide d'air.
CAfatturUMB sis-me) n. m. Religion catho-
liqne : le catholicisme est la religion de la majoriti
des Franeais.
CAnBLlCITB n. f. Doctrine de l'Eglise catho-
lique. Ensemble des peuples catholiques : le pope
est le chef de la catholicite.
CATB4»l«lCOJW n. m. Electuaire de rhubarbe et
de sene. consider* autrefois comme une panacee.
CAIlHtlfCB adj. (gr. katholikos, universel).
Qui appartient a la religion romaine : Henri IV se
fit cathalique. *• M«Jee*e Cetfcelie-e. le roi d'Es-
pagne. N. Qui prof esse la religion catholique : les
catholiques et les protestants ensanglanterent au
xvh sircle la France de leurs luttes.
CAfBOUfCBMBNT (Are-man) adv. Conforme-
ment a la loi de l'Eglise catholique.
CATI n. m. (de eatir). Appret gomme qui rend
lea eMoffes plus fermes et plus lustrees : aonner le
cati d du drop.
CATaXJ 3f AIBB (ne~re) n. f. Satire violente en sou-
venir des Catilinaire* de Ciceron.
CATIUAC {U mil., Ok) OU CATILLABB (// mil.,
or) n. m. Orosse poire d'hiver qu'on mange cuite.
CA TlM Ufl (BX> loc. adv. Pom. En cachctte.
CATIH n. t. Fain. Femme de mauvaises moeurs.
CAT1B v. a. Donner le cati, le lustre a une etoffe.
Ant. »e*«4ir.
CATIMAttl [ti-ea-je) n. m. AcUon de catir : le
catissage s'opere a la presse hydraulique.
CATISMIR, BUM {ti+eur, eu-ze) n. et adj. Qui
donne le cati. Airr. l^cathitT.
C A TBi i AJF on CABBCt Alt n. m. (d'un nom propre
angladsj. Nceod de cheveux retrousses avec un ruban,
fort a la mode a la fln du xvin* siecle.
CA1*»a*nueUB n. f. (gr. katoptron, miroir).
Partie da l'optique, qui traite de la lumiere rellechie.
CAUCAfllBB, BBlfB (ko-ka-zi-in, e-we) adj . et n. ou
CACCAAlfteCB {kfi-ka-xi-kt) adj. Du Caucase : la race
Hancke est appelee aussi caucasiennc ou caucatiquc.
CAU
CAUCHBMAK (kd) n. m. Reve penible avec sensa-
tion d'oppression, d etouffement : avoir le cauche-
mar. Fig. et fam. Personne ennuyeuse et incom-
mode : cet Homme est mon cauchemar.
CAVCHOI0, E {ku-choi, oi-ze) adj. et n. Du pays
de Caux.
CAUSAL, B (k6) adi. (lat. cauda, queue). Dc la
queue : nageoire caudate ; plumes caudales-
CAUBATAIBB {k^da-ti-re) n. m. (lat. cauda,
3ueue). Celui qui porte la queue de la robe du pape,
'un prelat. Fig. Adulateur.
rAULRSCBXT (ko-lis-san), B adj. Qui est pourvu
d'une tige : plante caulescent e. Ant. A««bI«.
CACBI0 Ikd-riss) n. m. Petite coquillc qui sert dc
monnaie dans l'lnde ct au Senegal.
Causjai. {kA-zal), B adj. (lat. causa, cause). Qui
annonce un rapport de cause k effet.
CAU0A1.ITB (ko-za) n. f. Rapport qui unit la cause
a son effet : leprincipe de causalite.
CAU0ABT (kd-zan), B adj. Qui aime a causer.
CAUHATir. IVB (ko-za) adj. Gram. Syn.de causal.
CAUHATIVBMBOT {ku-sa, man) adv. En agissant
comme cause.
CAU0B (ko-ze) n. f. (lat. causa). Principe, ce qui «
fait que la chose est. Motif, sujet : agir sans cause.
Interet, parti : difendre la cause de tinnocence. Pro-
ces : les causes cilebres passionnent i opinion pu-
hlique. Came •■•!«, fin pour laquelle une chose est
faite. A ran« de loc. prep. En consideration dc. (La
locution a cause que pour parce que est archalque.)
Ant. BATet, reaaltat, coueqaran.
CAUAtBB (ko-ze) v. a. Eire cause de : un coup
diventail causa la prise d Alger. Parler de : causer
liltirature. V. n. S entretenir familierement. Parler
trop, inconsiderement : il ne fait que causer.
CAU0BB1B (kd-ze-ri) n. f. Action de causer. Con-
versation familiere : le ton de la causerie nest pas
celui de la confirence.
(AiMRTTE {kd-ze-te) n. f. Fam. Petite causerie :
faire la causette.
C'AUfiBUB* BU0E (kd-zeur, eu-ze) adj. et n. Qui
aime a causer. Ant. Milt)*eie«x.
tarltanap.
CAU0EUSB (kd-zeu-ze) n. f.
Petit canape pour deux per-
son nes.
CAUMSB (kd-se) n. m. (lat.
calx, chaux). Recipient en cuivre
etame, ou Ton verse la creme
destinec a la fabrication du
beurre. Nom donne aux plateaux calcaires qui hor-
de nt les Cevenne8 au sua-ouest : les causses du Gi-
vaudan, du Rouergue, du Tarn.
CAUtJTICITB {kos-ti) n. f. Caractere de ce qui est
corrosif : la causticiti des acides. Fig- Penchant a
dire des choses mordantes.
CAUSTIQUB (k6s-ti-ke) adj. (gr. kaustikos, qui
brule). Corrosif : remide caustique ou, substantiv.,
un caustique. Fig. Mordant, satirique : Fontenelle
avail I' humeur caustique.N.t. Physiq. Caustique par
riflexion ou par refraction, courbe enveloppec de
rayons issus d'un point et reflechis ou refractes par
une courbe plane.
CAUTBLBUMBMBNT (kd, ze-man) adv. D'une
maniere cauteleuse.
CAUTBLBUX, BU0E (k6-U-leu, eu-ze) adj. Fin,
ruse : esprit cautelcux. (Se prend en mauv. part.)
CAUTBBB (kd) n. m. (gr. kautcrion). Agent me-
canique ou chimique qui brule les chairs. Plaie qu'on
cntretient pour la suppuration : I'effet du cautere est
dattirer a I'extirieur une inflammation qui attein-
drait un organe pro fond. Prov. : Ceat ■■ eaatera
nv ■■>• jaMbe de bole, se dit d'un remede qui ne
pcut scrvlr a rien, d'un moyen inefflcace, etc.
CAUTBB1SATION {kd, za-si-on) n. f. Action dc
cauteriser.
CAUTBBJsjbb (kd, z£) v. a. Bruler avec un caus-
tique ou un fer rouge : il faut se hdter de cautiriser
la morsure dun chien que I'on croit enragi.
CAUTIOIV (*d-ri-on) n. f. (lat. cautio). Personne
qui s'engage a remplir les obligations contractees
par une au£re personne si celle-ci ne le fait elle-
mime : se porter caution. Celui qui s'oblige ainsi.
Fig. Garantie : son honneur est ma caution. Sujet,
sujette d caution, sur qui Ton no peut compter.
Digitized by VjOOQlC
CAU
— 160
CAVTW91tWmMKNT(k6-si^™*n)n.m.ConiTht
de garantle donne a un creancer par une tierce
perSnne qui se rend caution de 1 'Ration con-
tracteTpar un debiteur. Somme depos6e en garantie
ear un comptable, un adjudicataire, etc.
? ^^Silmm(fa-sitni) v. a. Se rcndrc eaution
po^queiqu^ co^Jcore, chevaucher).
Pr^enadViTcheval, avec potnpe et ceremonie : Us
cavalcades du mardi or as. troupe de gen. h cheval.
Ca ^?SS!cSvm{di)v.n. (de «iv«Jca<fe). Fairc une
promenade a cheval et en troupe. . .,* Re
P CAVALCABCflJK adj. m. (ital. cavalcatore). Se
disait d'un ecuyer charf 6 du soin de* 6curies j»t des
Equipage, d'un wince. N. m. : un ^af™^- ln , A
cffvAI*n f. (ital. cavalla). Jument. (Semploie
cheval • J/ura/ /u/ ie premier general de eavalerie
des£ \eTpldrosse cSvalerie Sdle, qui se » compoje
dhommes pesamment armes etmont6ssur degrands
chevaux (cuirassiers). Ca»ateri« My**. *«>ape monr
t?e lur des chevaux fegers et dont le« membre. jont
. employe* au service d'eclaireur. (chasseur-, hus-
sards). C.avaleriede ligne, dragons.
CaWm»(/«) n. m. (ital. cavaliere). Homme J
cheval. 8oldat de eavalerie : un bon cavalier doit
aimer son cheval. Homme qui accompagne «ge dame .
cavalier servant. Pi*ce du Jeu des 6checs. ; PjJ» «
grand format. Ouvrage de fo rtiflcation, plac* -en ar-
f iere des retranchemenU et les domiMnt Amas de
deblais but les cotes d'une route dun chemin i de fer.
Beau cavalier, jeune homme leste et .Wen rait, (on
emploie quelquefois le feminin cavaliere.)
CAVAL.1BR (li-i), BWS adj. Un pea trop libre : air
cavalier. Brusque, un peu hautain \.^Ponsecava-
Here. Plan cavalier, perspective cavaltere dessin ^qui
presente les objeU sous l'angle ylsuel dune per-
ionneplacee en un point eievf, tel que le cavalier
d'une fortification.
CAYA1.IBKBMBKT (man) adv. D'une nianiire
cavaliere : ripondre cavalierement Aune observat ton.
CAVATKWB n. f. (ital. cavatina). Mm. Air court,
sans reprise, ni seconde partie.
CAVB adj. (lat. cauus). Creux : ^.wj^J:
Veine* cave*, les deux grosses veines qui .J^utissent
dans l'oreillette droite du coeur : on distingue la
veine cave supirieure et la veine cave «W™™-
CAVE n. f. (lat. cavus, creux). lieu souteTrainott
i'on conserve le vin et d'autres proviaiona : ta /«m-
virature d'une bonne cave doit rester la mime toute
Yannie. Vin que Ion a dans une cave : avoir une
cave bien garnie. Caisse a liqueurs. Enjeu, a la bouU-
iotte et autre Jeux : perdre sa cave.
CAVBAC (v6) n. m. Petite cave. Souterrain ser-
•esepult — -
vant de sepulture.
CATBCB, B adj. (de l'esp. cabeza, tete). Se dit
d'un cheval rouan qui a la Ute noire. .
CAVBCOIV n. m. (ital. cavezzone). Demi-cercle
de fer. que l'on fixe au nes des chevaux pour les
domptef. Museliere pour les agneaux en sevrage
CAVBM (vi) v. a. (lat. cavus. creux). Crcuser,
miner : I'eau cave lentement la pierre.
CAVBili [vi) v. n. (ital. cavari). Mettre un enjeu.
a« M«cr v or Faire une mise. Art. ■•••▼•r.
^SSSiJliS^) n. t. (lat. «*tem«) Excavation
profonde : Chomme prihUtorique a ^0'™£,£" 6t 'J
Tea cavernes Retralte de malfaiteurs: caverne de
Jfo/eSS^ux qui demeure dan. un organe (lc pou-
mon, par ex.), a la suite d'une maladie.
CAVBBVBIJX, BWHB (verneu, ^ s *l^™*}*
de cavernes : montagnes caverneuses. tig. soura,
volW : uour caverneuse.
CATBmNICOLB (rer) adi. et n. Se dit de certains
animaux qui recherchent robscuriW et qui se refu-
elent ou vivent dans les grottes, les cavernes.
CATBT (««•) n. m. (ital. cavetto). Monl ure concave
dont le profll est d'un quart de cercle. ,
CATIAR n. m. (ital. caviale). AU- ■Msr'
ment russe , tres estimi , compose .■ — ■ — / *
d ceufs d'esturgcon presses et sales. "^""^^
CATICOSIIBS (kor-ne) n. m. pi. Ai c4»»t.
(du lat. cavus, creux, et cornu, corne).
Famille de mammireres ruminants, comprenant les
antilopes, les batufs, les moutons, etc. S. un cavicorne.
_ CEL
rAVITB n. f. (rad. cave). Creux, vide dans un
corps soUde.dansl'mterlcurducorpsou^sorgan^:
les cavitis de la terre, du cawr. Ant. BallUe, pr«-
•"ct^TSm. m. sing. Cela, la chose ou la^personne
dont on parte : m remeltetpa* ^^SS^ZSS
vouspouvez faire lejour mSne.- On emploie cj *on/
au lieu de e'est devant une 3^ personne du Pjuriel
exprimec par un nom ou un pronom J ce sont les
li?S qui a%radentrhomnxe:cesmt^ qui Urm ;
dent malheureux. On emploie ce*/ ton* J«autrcs
cas : e'est nous, e'est vous; cest I intemperance et
Toisiveti qui perdent let i Aommea.
CB. CBT (seH adj. d«m. m. sing. ; *•«• r. smg. ,
r«. pi. deldeui genre, (lat cere far), marquant la
personne ou la chose qu'on disigne.
CBAM0 (sewm) adv. (de fd id, et du lat. tnius.
dedans). Ici dedans : sorles de cians.
CBCI pr. dim. Cette chose-cl. V. cela.
rKCiTB n f. (lat. cmcitas). Btat d'une personne
qu^ perdu ?a vui : Milton fit fra PP 4 de ctcM
rKCoev&APHB adj. et n. (lat. emeus, aveugle, et
er araphein, ecrire). Celui qui emploie ou enseirae
une metoode d'ecrfture partieiJ lire . auii »ve«gTe^
N m. Instrument dont les aveugles se servent pour
* C CBCO««APHIB {ft) n. f. (de cicographe). Me-
thode d'ecriture propre aux aveugle..
CBBA1VT {dan), B n. Qui cMe son droit.
CBBBM (di) v. a. (lat. cedere, s'en aller. - Se
conj^comme accilerer.) Laisser ^^^'^
loman cida U pouvoir h Pivin le Bref. Vendre : e*-
K5Knm«rci. V. n. Se soumettre .dder
d/aForcTsuccomber : ce-der a ladouU^ir Sere-
conniltrc inferieur : c4der au mirite. Pher : cider
'^BIXIJB (// mil.) n. f. (esp. cedilla, petit c).
Si*ne orthographlque qui se met sous la lettre c
devant a, o,u, p6ia lul donner le son de t dur,
comme dans : facade, lecon, recu.
rnftAT (dro) n. m. (ital. cedrato; de cedro, ci-
tron" Arbre ( de lUpeceiu cijonnier. (On dit au.«
cftDi^tWR.)Sonfrmt:de«cedral*c(m/lf».
CBBRB n.m.fgr. kedros). Genre de coniferes d Asie
et d'Afrique, a, bran-
ches etal*es horiton-
talement : les cedres
du Liban atteignent
40 metres de hauteur.
CBBVUS n. f. (lat.
schedula , feuillet).
Billetsousseingpriv*.
Dr. Permis de citer.
iMMTimwkK(sin-dre)
v. a. (lat. cingere. —
Se eonj. comme crain-
dre.) Entourer, envi-
ronner. Mettre autour
d'une partie de son
corps : cetwire une
e'pe'e. Ceindre le dia-
C4dr*.
<£me, Stre *lev6 au pouvoir souverain. Ceindre la
^smmvwlism) n. f. (lat. cmctura).Bande de cuir.
d'etoffe. etc., mise autour du milieu du corps : passer
un voianard a sa ceinture. Endroit du corps on so
place Tceinture : tore nu jusqu-a toceinture . Ce^ qui
entoure, fortifle : ceinture de muratlles Cetnr«rerfe
sauvetage, appareU servant a maintenir les naufra-
ges surTeau. Paov.: B^ise ■* IM ^*V^ v " , t ?"*
,«• eeltttvre dor*e, mieux vaut jouir de lctimc
Dubliaue que d'etre riche.
P CBiS™4mB«i {sin-tu-ri) r. a. Entourer d'une
ceinture, d'une enceinte. .
CBUVTUBCfll (sin) n. m. Ceinture a laquellc on
ro^Xet'f "*•• , ■■' ■ -
OBLA pr. d6m. Cette
chose-la , etc. — Cela se !
dit par opposition a ceci,
pour indiquer une chose ointnroo.
pluseloigneequ'uneautro. ..
On se sert de ckci pour une chose qui va «*"«£""
qu6e : retenez bien ceci : le travail est un trtsor.
Digitized by
Google
c6l
— 161 —
CEL
CAVALERIE LEGtRE GR"CAVALER1E CAVDELIGNE
Chinwi' Howard Cuirassier O regon Gendarme
ARMEE DAFRIQUE
Chataeurd AiVicpic Spatit
CiViLIIII
Ckla se dit poor one chose dont on vient de parler :
tenures rotre procham : n'oublie* pa* ctla.
CBLAMX a. m. Vert pdle : ciladon clair. Ad-
jectir. : un ruban ciladon. V. Pari. hist.
cmMMMmXAMT (frran) n. m. Pretre qui dit la
mete, qui offlde : le eilibrant monte a lautel.
CKUCBUBjIT1«M (ti-on) n. f. Action de celebrer :
la calibration dun manage, des funirailles, etc.
CVLBBUftB adj. (lat. celeber). Fameux, renomme :
mieux taut chercher a Are utile qu'a t'tre cilebre.
Am. Mmr, !«■—■*.
Cfhwmmwm (bri) v. a. (de cilebre. — Se conj.
conune aceiUrer ) Exalter. louer avec eclat : c4U-
brer un hero*. Accomplir soiennellement : cittbrer
la mate, un mariage.
!■■■—■ (si-U-bret') n. m. (mot lat.). Piece si-
gnee et seellee par 1 eveque, exigee de tout pr*tre qui
vent dire ta messe dans
aae paroiMe ott 11 n'est
pas conna. (On dit aussi
ABMiTTArca, mot. lat. si-
gaif. qu'il soit admit.)
CILBBB1TB n. f.
fde dlkbre). Grande re-
potation : restime vaut
mitux que la cilibriti,
Personnage c*lebre : c
CBUEB (U] v. a. flat, celart
— Prend un i ouvert devant un
?rllabe moette : je c4U.) Cacbei
aire, ne paa reveler. Akt. M*»
k«r,«xUbcr.
CBXBBtBB n. m. pi. (du lat
ceter, raptde). Corps de cavak
rie eree par Romulus pour luL
Bcrvir de garde, et qui parai
avoir tie 1'originc de l'ordr
eqoestre. S. an citere.
Petite draisie&ne pour enfant*
C8MLBBU n. m. (piemont. *•-
leri). Nom vulgaire de Yacht antcuvrvc, qu un mnu^
en salade : on seme U ciUri
en Janvier.
CBLBWItnitlkS n. m. (lat.
reler. rapide. et /erre, porter).
CtitotU.
e'est una de nos ciUbritfs.
Voiture publiqae legere. Ins-
trument de locomotion, com-
pose de deux roues retie.es
par une piece de bois : It
tiUritirt est I'ancftre le
pHuiloigne de la bicycletle. C4Urtf*w.
CMMMmtTIt n. f. flat. cclcrxta*). Vitesse, prompti-
tude dans l'execution : Napolion dut la capitulation
cTUlm d la ciliriti de set manoeuvres.
CBLE0TB (let-te) adj. (lat. cslestu; de c*lum,
del). Qui appartient au ciel : les planites tout des
carp* celestes. Sphere cileste, ensemble ideal du ciel,
des etolles, etc. Divin, qui vient de Dieu : bonti ci-
leste. Le Pert cileste, Dieu. Esprits cilestes, qui habl-
tentle sejour des bienheureux. Akt. l»forM*l.
CBLBllTIlf {lbs-tin) n. m. Religieux d'un ordrc
fonde en 1151 par Pierre Angclerier. plus tard pape
sous le nom de Celestio V : Us ciUstim portaient la
robe blanche et le capuchon noir.
CBLEOTDfB (les-ti-ne) n. f. Mineral generale-
ment bleu, qui est un sulfate naturcl de strontiane.
CBLIBAT {ba) n. m. (lat. calibatus). Etat dune
personne non mariec : le* vestales de Rome devaient
vivre dans le cilibat. Ant. Mortage.
CBL1BATA1BUS (ti-re) adj. et n. Qui vit dans le
cilibat : Us legislations antiques itaient dures en
giniral aux ctlibataire*.
CBLLB, CB1JLE0 (si-le) pron. dem. f. V. celut.
CBIXBRIBR (si-li-ri-i), EBUC n. (de cellier).
Charge de faire des provisions, dans un monastere.
CBLLIEH (si-li-i) n. m. (lat. cellarium). Sorte
de hangar ou de cave non vofltcc, ou s'accom-
plissent lea manipulations exigees par la imbrica-
tion du vin : un bon cellier doit iire frais, mais non
pas humide.
CBIXULAWB (si-lu-li-re) adj. Qui est form* de
cellules : tissu cellulaire. Voiture cellulaire, qui sert
a transporter les prisonniers.
CBUXVUB (sAu-le) n. f. (lat. cellula). Petite
chambre d'un religieux ou d'une rcligieuse : Us cel-
lules de* chartreux sont austere* et nues. Prison dans
laquelle on isole completemcnt le detenu. Alveole
des abeillcs. Anat. Element fondamental do la ma-
tiere vivante : la cellule se compose etsentietUment
d'une masse de protoplasm a entourie d'une mem-
brane et renfermant un noyau.
CBLLlXJSIJX, B1WB (si-lu-leu, eu-xe) adj. Divis6
en cellules.
CBIXVLOIB {si-lu-lo-id) OU CBIXVLOIBB n. m.
(lat. cellula, cellule, et gr. eidos, forme). Substance
fabriquee avec un melange de camphre et de fulmi-
coton. — Le celluloid est solide. dur, transparent
comme la come chauffee ; il prend toutes les formes
et Ton en fait des peigncs, des Miles de billard, etc
Son inconvenient eat d'etre tres inflammable.
CBIXIXO0B («e-/w-/o-se) n. f. (de cellule). Prin-
cipe particulier des corps organises, qui constituc
la partic solide des vegetaux.
CELTIQCE (set) adj. Qui concerne les Celtes :
les invasions celtiques ont pinitri jusqu'en Asie Mi'
neurc. N. m. La langue des Celtes.
Digitized by
Google
CEL
CBLLBft {ted, te-le). Se disent des personnel ct des
choscs. C«l«l-el, eelle-el* etc., servent a represen-
ter ce qui est le plus proche. CehU-14, e«ll«-UU etc.,
servent a representer ce qui est le plus eloign*.
CBMBKT (man) n. m. (du lat. csementum, blo-
caille). Cbarbon en poudre dont on entoure un corps
mAtallique pour le cementer. Substance qui recouvre
l'ivoirc de la racine des dents.
fJBMElfTATIOlV (man-ta-si-on) n. f. Action de
cementer un metal : la cementation du fer fournit
un arier tres dur.
CEMENTER (man-ti) v. a. (de ciment). Modifler
la composition d'un metal, particulierement du fer,
en le combinant avec une substance, g6neralcmcnt
du charbon, sous Taction d'une forte chaleur.
CBMBMTB1 X, BCMB (man-feu, eu-ze) adj. Qui a
les caractcrcs du cement : mat Ore ctmenteuse.
CBXACI.B n. m. (lat. ctnaculum). Salle a manger,
oil Jesus reunit scs disciples pour lacene : la re" union
des disciples au cinacle a ill magnifiquement reyrt-
sentie par lAmard de Vinci. Fig. Reunion de litte-
rateurs, d'artistcs. etc., qui ont les memes idees.
CB1VBRE (»an-<lre) n. f. (lat. cinis, cineris). Residu
de toutc combustion : les cendres contiennent une
forte proportion de potasse, qui les fait utiliser pour le
lessivage. Riduire en cendres, bruler completcment.
Renaltre de ses cendres, reprendre une vie nouvelle,
comme lc phenix. PI. Rcsles des morts, par allusion
a l'habitude antique de bruler les roorts : les cendres
de Sapolion furent ramenies triomphalement en
Franre en 1840. Residu des rameaux btnits dont lc
pretre marque le front des fldeles le mercredi des Cen-
dres, premier jour du eareme : recevoir les cendres.
C'BNBHB. B (son) adj. Couleur de cendre : cheveux
blond cendre.
CBflTBttBB (san-dri) n. f. Ecume de plomb. Petit
plomb pour la cbasse du menu gibier.
CEHTBKBM (san-dre") v. a- Donner une couleur de
cendre a : cendrer un mur. M£lcr de cendres.
4 KXDKK1 1, El ME (sandreu, eu-ze) adj. Pleln
dc cendre.
CE1VBKIER (san-dri-^) n. m. Partie sise au-des-
sous d'un foyer et ou toiube la cendre. Petit plateau
oil les fumeurs d^posent la cendre de leurs cigares.
CBNBKIIJLOIV (sandri, 11 mil.) n. f. V- Part,
hist. Kemmc qui se ticnt to uj ours au coin du feu-
lam. Servantc malpropre.
CB1VB n. f. (lat. cc.na). Dernier repas de Jlsus-
Christ avec ses apotres, la vcille de sa passion : e'est
pendant la ce'ne que le Christ institua I'eucharistie.
Cercmonic commemorative de ce repas, ou des prin-
ces, des prelats servent les pauvres : la erne se pra-
tique a la cour pontificate, lejour du jeudi saint. Com-
munion sous les deux especes, chcz les protestants.
CBNBIXB (ne-le) n. f. Fruit do l'aubepine.
CENOBITE n. m. (gr. koinos, commun. et bios,
vie). Moinc qui vit en communaute. Personnc qui
mono une vie austere, tres retiree.
CENOBITIQCB adj. Qui appartientau cenobite :
vie cinobitique.
CKMOBlTIftME (tis-me) n. m. Etat du cenobite.
CBXBTAPMB n. m. (gr. kenos, vide, et taphos, tom-
beau). Tombeau vide dresse. a la me*moire d'un mort
dont on n'a pas le corps : le cinotaphe de Gustare-
Adolphe se aresse sur le champ de bat ai lie de Lutzcn.
CBIVM (sanss) n. m. (lat. census). Denombrement
des citoyens tous les cinq ans. cbez les Romains :
le cens itait cffeciui par les censeurs. Au moyen Age,
redrvance payee par des roturlers a leur seigneur.
Quotite d' impositions nccessaires pour dtrc electeur
en certains pays : le cens electoral.
CBNJIB, B (son) adj. (lat. censere, juger). Considere
comme : nut nest censi ignorer la lot.
<'KMHBBfBHT (san-s4-man) adv. Pop. Par suppo-
sition : Sire censement le muitre.
(EUNBIR {san) n. m. (lat. censor). Anclen ma-
gistral de Rome. (V. Part, hist.) Critique : Zolle eft
rtsti lc type des censeurs impitoyables et maivcil-
lautt. Peraonne preposee par le gouverncment a
l'examen des pieces dc theatre, des chansons, etc.
Survcillant dc* etudes, dans un lyeei*.
CBXSIBK (san-si-i), KHE adj' H n. A qui le cens
— 162 — CEN
etait du. Qui percevait le cens. Qui pay ait le cens :
fermier censier.
CBlfAITAIRB ($an-si-t6-re) n. m. Cclui qui devait
le cens a un seigneur. Qui paye le cens necessaire
pour etre elu ou electeur : la revolution de 184$ a
supprimi en France les censitaires. Adjectiv. : ilec-
teur censitaire.
CBBEIVB {son) n. f. V. feodalit* (part. hist.).
CEBMRIAI^ B, ACX (san) adj. Relatif a la cen-
sure: Zoi censortale.
CBIVIICBL, BE.LB (san-su-4l, t-le) adj. Qui a rap-
port au cens : rente censuelle.
CBHitmAM.K (son) adj. Qui merite la censure :
conduite censurable.
CBMVRR (san) n. f. (lat. censura). Ponction de
censeur : la censure de Colon fut dune exceptionnelle
sivtriti. Critique d'un ouvragc. Blame : s'exposer d la
censure du public. Jugement eccleslastique qui pro-
nonce un blame severe. Examen qu'un gouvernement
fait fairc des ouvrages avant d'en permettre la publica-
tion. Comity des personnes chargees de cet examen.
CBX0CRRR (san-su-rc') v. a. B lamer vivement :
Molitre a censuri tous les ridicules de son temps.
Criliquer. Infliger la censure. Ant. A Mn wtr.
CBhfT (son) adj. num. (lat. centum). Dix fois dix.
— Cent prend un s quand 11 est precede d'un adjecUf
de nombre qui le multiplie : trois cents hommes. 11
reste invariable : 1* s'U est suivi d'un autre adjectif
de nombre : quatre cent huit hommes ; S« quand il
est employe pour centitme : Van neuf cent, page
cinq cent (pour l'an neuf centieme, la page cinq cen-
tieme). N. m. : trois cents d'eeufs, un cent de piquet.
Pour cent, pour une somme dc cent francs : priter
a cinq pour cent. Acheter du trois pour cent.
CB!VTAI!VB (san-tCne) n. f. Cent. Un grand nom-
bre : par centaines. Brin de 111 ou de soie qui lie
ensemble tous les ftls d'un ecbeveau.
CBIVTAVRB (san-td-re) n. m. Eire fabulcux moitie
homme, moitie cncval. V. Part. hist.
CBlfTAVRBBi (san-to-ri) n. f.
Genre de composees vivaces ou an-
nuelles tres repandues: la ceiUauree ,
com mune est tonique et febrifuge.
CBMTBMAIKE ( san -te-nt-re)
adj. et n. Qui a veeu cent ans. Qui
a cent ans : Chevreul mourut cen-
tenaire. N. m. Anniversairc d'un
evenement memorable, qui rcvient
dc cent en cent ans : le centenaire Onuur*«.
ae la Revolution francaise a itl cilibri avec eclat.
CBNTElflER (san-te-ni-e") n. m. Dans l'antiquite
romaine ct au moyen age, chef d'une troupe de cent
hommes.
CBIVTBItlf AI, (san-tcn-nal), B, All adj. Qui se
fait ou qui rcvient tous les cent ans.
CBliTBBlBiAl,, E, ACX (san-ti-zi) adj. Qui est
divise en cent parties : Vechetle normalc du thermo-
melre est centisimale. Qui se rapporte a cbacune des
divisions d'une echelle coupee en cent parties cgales :
de gris ce nte'simaui.
CBirr-CiAKBBE (son) n. m. pi. Garde particu-
liere de l'empereur Napoleon III. N. m. Soldat de
cette troupe : un cent-garde.
CBlfTl [san] (lat. centum, cent). Preflxe qui de-
signe, dans le syst^me metrique, une unite cent fois
plus petite que runitA generatrice, comme centimitre,
centilitre, centigramme, etc.
CBKTIAmB (san-ti) n. m. Centieme partie de l'are.
— Le centiare est le seul sous-multiple de Tare ; il
vaut 1 metre carre.
CBXTIBMB (san-ti) adj. ord.de cent. Qui occupe
une place, un rang marque par le numero cent. N. m.
La centieme partie.
«?BMTl<iRABB (san-ti) adj. (pref. centi, et lat.
gradus, degre). Divise en 100 degres : thermometre
centigrade.
CBirrittRABniB (san-ti-gra-me) n. m. Centieme
partie du gramme.
CEMTIMTBiE san) n. m. Centieme partie du litre.
CENTIME (san) n. m. Ccntidmc partie du franc.
CBMTIMBTBB (san-ti) n. m. Centieme partie du
metre. Abusiv. Ruban, bande divise'e en centimetres,
ct qui scrt d'instruinent de mesure.
t'RXTlHTKltE (santis-tis-re) n. m. Centieme par-
tie du store. (lnin>.)
Digitized by
Google
CEN _
^!^i.^ D i5?Ai 0, ! t ** *«• te» fragments toot em-
prunte. a diff&renU auteurs : to eenfon fut trt* pra-
?JS?™fJ?«lj»> »- ■»• *<*«m. Operation par la-
uelle on determine le centre d'une figure de^iece.
iiit!" SES* 4 ! 00 """^t* P»*cer suivant une meme
li gqe droit e lee axes de toutes lea pieces.
Principal : bureau central deeharite'. Feu central.
S*^* felffteff^ "SEP ?* 6 * u oentre d « * t«rrc.
N. m . Fam . Eleve de l'Ecole centrale.
^ < ^*™*? J * AT,0!,r (*»»• **-*»-<m) n. f. Action
J* tout reunir en un centre unique d'action, d'auto-
\VzJ?\Lrr eent ? <Ul * at,on y° l m«* M naiuie m
£r*»«re par Faneumne monarchic. Ant. «-*— - —
— 1 (kh^ ,4) v> a Reunir dans un
S? r i^S3wT ,/n * /i * er ** reM * ei V n * mCTl/ «-
^ jt I?JI3?!i? T, f? { * U,J n - m - Genre d « ▼aleriana-
eeea meoiterraneennes, remarquables par la beaute
de levrs grands panicules : It centraiUhe rouge e$t
manoiT^e valcriane rouge <m Mm dEspagnT.
a iittrrf ^ g * w -^) *• »• W. centrum). Point situe
*J*ale distance de tous les points d'une ligne ou
tow lea points de la figure soient deux a deux
EZ^JfZSZl, 9 "! 9 ** * tW'.te point de rencontre
5K1 «*-f** 8te f eprinc, P al '" eu oa l*«cttvite est le
tftMoa * fmri/a/ton. point vers lequel un corps
e<J«teest sans cease athre par la force de gravite.
•aSTS™** 1 *^ v ' *- Fixcr raxo ■**»*"" d'«ne
*T5ilZZ?]??'"g f* «"*»»• R«mener au centre.
rKT!!^? , (< f m) .* d )' fl at - centrum, centre,
£f£* " ur J-Jp ui •*»* a Eloigner du centre : force
^S^TtSLAT 2S^ eorp i 2" 1 tourn6 autour d ' un
S^T.» ^iif^^'t.* ™ P« !• tangente. La
r ?S^ ** Terto de I»q««U« ce corps tend ainsi a
IrfS"? •* BOmm « /ww centrifuge. Cest en vertu
«e ce tte for ce que les pierres s'echappent des frondes
*w««— wmimoq adj. flat, centrum, centre,
h-J. Qui tend a i
* rapprocher du centre :
----- -»-JMMI (san^tK-Z-M) n. m. pi. Corps d'in-
i^SiTiT' ""^ J ? 4i,, a la ^ P«"onnelle
d o roi de Fr ance. S. un CcntSuiuc.
-VS? 1 ESIK*J* i, ^ om il "• m J ,at - «^^w, cent,
et rir. homme). Membre d'un tribunal civil de l'an-
c M-one Born e, compose de cent membre*.
rmVSL^mUf^If 9 AV * l***"*') *4J- Q«i W
rapporteaox eeotumrirs.
crann
ce ntum vjr.
rEmmi ($an) n. m. et adj. Qui raut cent fois
astant. Loc. sdy. AneciMvple, cent fois plus, beau-
eoopplog^grgy^ a„ cemwp/e ,r une ^j^ 0^^^
mJtZnZZZF**' l* D, -'«-f»«) ▼• «• Rendre cent fois
t ttwt gran d.
J^TZri?*? &»****) n - f - (J**- fen/aria; de cen-
tum, etai) Anttq rom. Unite politique et admi-
***T9lire, tonne* de cent citoyens : les ivmicc* par
crnturuB furtnt totutempe la princivale a$$embUe
t 4e Rome. Corps de cent fantassins.
(rin-tom'-vi-ra) n. m. Dignite de
t— -JJMOW {tan) n. m. Mitit. Chef dune cen-
tune, sobdrrision de la legion : le centurion le plus
ancten commandait le manipule. *
€MW fc tT & d^* 11 * «"»« 'oyelle) n. m. (Iat. civ-
let ortolan* ntchent touvent dam lee cepe.
w£f^^?f "• ™i PUnt de Ti » ne : u * cipage* amt-
rteatne ont gtryx a recomtituer le v ignoble francaia.
f B ** °o <»• («<?*) n.m. Bolet comestible : le ctpe
est un champignon trie eetimi. V. championo*.
.. <***■« (j*) n. /. (Int. cippue, souche). Touffe dc
wges on re/eu de bois sortant du m«me tronc.
C***mAarr (pan-dan) adr. Pendant ce temps-
la : nous bavardons, et cependant le temps fuit.
Con*. Se4utmoin*. toutefois : lee moineaux tout pit-
lard*, et cependant it* tont utile*.
3 - CfiR
douleur). Douleur de t*te ^
ph3alg?e AI ^ MI,t,I,B ■*' Qui * ra PP° rta l* ce-
^SS^Ir^^ *^* (**• *«»*«'A iete). De la tete.
Artere ciphalique, la carotide.
CBanLftx«PO»BM n. m. pi. (gr. kephalfi tete et
>ous, ^odos, pied). CUuse de molKi.queTIrm*« d'un
bee corne, avec deux yeux lateraux et munis de fault
7-7!/Y l ^• d « yentou ^ 8 (PO*ip*. eeiche.calmar.eic.) :
c4 hateSoVi?^ '° nt ° ** mo//u« ? i«M. S. un
Arf25!tt i rL ,l -JL (gr - w « row »)- Va «« d e *«rre cuite.
Adjectiv. Grt* ccrame, gres propre a faire des vases
rJSSi!S?f' mW ' * d J J ^ de cframe). Qui cotcerne la'
fabrication des vases de terre cuite : Cindustrie cira-
mi ?^ &f P^f^onnee par Bernard Palissy. N. f.
Art de fabnquer des vases, des ubjets de terre cuite :
let statuette* de Tanagra *ont le* bijoux de la cera-
mxque grecque.
^CTMIammtb (mis-te) adj. et n. Qui s'occupe de
«,Sf Tf?™. fc^' ) "• m ; Vi P^ re d ' E ?TPte : /e ci-
raste eat la vtpere cornue de* diaerts ttAfrique.
CKBL4T (ro) n. m. (Iat. cerotut, qui contient de la
c^e). Onguent qui a pour base la cire et l'huilc : le
cirat e*t utxUsi pour guirir les gercure* de* levres.
t f^i^f 11 ^ (,rt,) n - m - p ortier brutal, grossier.
intraitable. Gardien severe. V. Part. hist.
CBRCB (ser-*9) n. f. Calibre servant h executer
une construction d'apres une forme donnee : le bom-
bement d'une chauuee s'itablit a Faide d'une cerce.
Menuisene entou-
rant lesmeulesd'un
moulin.
CBMCBAV (*&>-
*6) n. m. (Iat. cir-
cuius, cercle). Cer-
cle de bois ou de
fer. Cercle de bois
legcr que les en-
fants font rouler
devant eux en le ■ «-=-.
Soussant avec un biton : ;ower au cerccau. PI. Plumes
Je xt 5*mi^ des aUes des oUeaux de proie.
tBR(-LA«B (aer-kla-je) n. m. Action de ccrcler .
,.• < ^P C1L " (** r *'«) n-m- flat Hrcultis). Surface plane
Unutee par une circonference, ou courbe dont tous
les points sont a egale disUnce dun
point fixe appele centre : raire d'un
cercle a pour mesure le produit du
carri du rayon par le nombre * ou f
3.UI6. La circonference elle-m^me : f
dicrire un cercle. Cercles polairc*, pe-
tits cercles de la sphere terrestre,
aussi distant* du pole que les tropi-
ques le sont de 1'equateur : cercle po- -
tatre arctique, antarctique. Cerceau de bois ou de
fer : cercle d'un tonnrau. Tonneau : vin en rerrW.
Reunion, assemblee, association : cercle nornbrniT.
Lieu ou elle se tient : alter au cercle. Fig. Etendue.
Umites :le cercle de* connaiisances humainm. Cercle
vtcieux, raisonnement oCi Ton donne comuic preuvc
precisement ce qu'il faudrait prouver.
CBRCLsm {scr-kli) v. a. Garnir, cntourer de ccr-
elcs : cercler un tonneau.
CBKCOPITHBQlK ( 9 cr) n. m. Genre de singe a
longue queue d'Afrique.
CVMCl-Klt. (str-keu, I mil.) n. m. fgr. sarkopha-
009). Biere, coffre de bois, de mCtal, ou Ion rcn-
ferme le corps d'un mort : le* cercueil* igyptien*
sont converts de peinture* hiiratiqucs. Poetiq. La
mort : du berceau au cercueil, t homme ett sujet a
mule maux. Descendre au cercueil, mourir.
CVRBALB adj. et n. f. (de Cfret, decsse dot mois-
sons). Se dit des graminees dont les grains servent
a la nourriture de Thommc et des animaux domc<-
tiques, surtout reduits en farine (bit. scigle, avvine,
orye, rii, male) : la plupart des r.rmies (ou des
plantcs cf,riale*)sont originaires de I' Asie occidental*
CBRBBELLBUX, BIMB (Itfl-leA, eu-ZC) adj. Iat.
cerebellum). Qui apparUent au cervclct : /e« artere*
I ceribelleune* sunt surtout a la surface du cervelet.
Ctrol*.
Digitized by VjOOQLC
ont erres-
CfiR — l
CEREBRAL, E. AUX adj. flat, rerehrum, cer-
veaul. Qui appartient au cerveau : artkres cerebrates.
Qui le eoncerne ! puissance cirebrale ; fievre eertbrale.
(i:HiHno-Ni'i\iL. k. AUX adj. Qui appar-
tient au cerveau et a la moelle cpimere : fa mtfn in-
cite cerebrospinal? est presque toujour* mortclle.
CEREMONIAL. E, US adj. Fait en ceremonie.
i'P us ) N m. sans plur. Usage uuivi dansles ceremo-
nies reltgieuscs ou politiques : le (frimontnl de la
cour d'Espagne Matt dun extraordinaire formalisms.
Livre contenant ces usages.
ceremonie (nt) n. f. Forme exterieure el regu-
liere d'un culte : le$ c&rvmvtiies du cults, romamsont
pompeuses. Pompe, appa-
reil : grande cerimonie.
Politesse, deference : visile
de cerimonie. Civility gc-
nante : faire des ceremo-
nies. Sans ctretnonie, sans
facon.
(KRKMOniElME-
MB.\T ( ni-e.ft-ze-mari) adv.
D'une fa-con ccnrmunieiwe.
IIIIMH1MM & , M-
KUME f?ii-e>), et<-ic)adj.
Qui fait 'trop de ceremonies r lex Chinoin
tivement ctrimonieux. Fait avee
eeremoaie accutii cerenumUux.
Ant. Familiar, »fmpie.
CERE (ser nu serf) n. m, flat.
cenus). Genre de mammiferes ru-
minants, a tele garuie de prolon-
gements osseux et ramifies (buia),
et dont la chair est tret estimec :
ta biche est lafemelle du cerf. Fig*
et fam, Personne qui court trew
vite. Caracterc Lfcche.
CERCEUIU (skr-feu, I mil.)
n. m. Genre d'ombellileres, itvs
employees comme condiment.
CERF-VOR.ANT (ser-vo-lan) n. m. Nom vulir.iire
d'un gros coleoptere a
pinces tree deveioppees, le . •
lucane. Jouet d'enfant-con- ;
sis tan t en un poly gone, en ^
un coeur. etc., compos* de
baguettes l^geres recou-
vertes de papier, que Ton
fait volcr ; cett au moi/nt
dun csrf-volant que Franklin reronnut la vraie na-
ture d* lafoudre. — Ce jouet, perfec-
tionne, sert a clever dans les hautcs
regions den appareils meteorologiques
enregitstreurs, a porter une aniarre
d'un navire a la terre, etc. PI. des
cerfs~volants,
CEHIfr'KRE adj. Qui produit de la
cire : plante, insecte cirifire.
CERIFICATIOX (si-<m> n. f, Pheno-
mene par lequcl les cellules dun vege-
tal s'ineruslcnt de cire.
cehimaie [se) n. f. Lieu plant* de
ccrisicrs.
CERIME (rise) n. f. Fruit du cen-
sier. Adjectiv. Qui est de la eouleur
d<- la cerise : des rubana cerise, liouy ceriw, eouleur
d&irc et vive que prend un
corps sufnsamment chauffe,
4 E1UMETTE (ze-te) n. f.
Cerise seehee. Nom vulgaire
de la morclle faux piment.
< I KIMI1H ; »iri) U in
Genre de rosacees, voiain du
^enre prunier, tribu des
amygdalees, et produisant la
cerise : le cerister est origi-
nate d'Asie Mineure.
CER1TE n. f. Silicate hy-
drate naturel de cerium : la
rtrite est infusible au chalu-
nieau. (On dit aussi ceretitej
CERIUM (ri-om) n. m. Bfetal que l*on Lroure dans
un certain nombre de inineraii*, trls que la cerite,
rurthite, et dont l'oxyde, melange a cmx de tho-
- CER
rium, yttrium, etc., sert a la fabrication des man-
cbons a incandescence. .
CERME («er-?ie) n. m. Cercle. Couche concentrique
d'un arbre coup* en travers : le nombre des cerne*
sert d reconnoitre fdae d'un arbre. Marbrure qui se
forme autour d'une plaie, d'une contusion, etc.
CERNE, B ($er) adj. Entour*. Yeux cernis, en-
tour*s d'un cercle bleuatre.
CBRJtKAU (ser-nd) n. m. Chair des notx vertes. Yin
de cerneaux, bon a boire a l'6poque des noix vertes.
CBRlfBR (ser-ni) v. a. Faire une incision autour
de : center un arbre. Faire des cerneaux : ceraer
des noix. Investir pour empeeher qu'on ne sorte,
qu'on ne parte : Cesar cerna Vercingetorix dans Ale-
sia. Fig. Circonvenir : cerner queiqu'un.
CEROPLAftTlQlB (ptm-ti-ke) n. f. (gr. lreVo«,
cire, et plaslis, qui faconne). L'art de modeler en
cire : la cirovlastique ttait connue des anciens.
CERTAIN. B {sir-tin. e-ne) adi. flat, certus). Indu-
bitable, vrai : fait certatn. Qui n T a aucun doute : ti-
moin certain de ce qu'il a vu. SOr, assure : gage cer-
tain. Determin* : se riunir a certaines heures. Un,
quelque, de quelque prix : certain auteur; vin d'une
certatne renommie. N. m. Chose certaine : prefcrer
le certain a rincertain. Ant. faieertai*, d*wt«>«x.
CBRTAINEMBNT [ser-tt-ne-man) adv. Assure-
ment, indubitablement.
CBRTBB (ser-te) adv. Tres certatnement.
CBRTIPlCATJser, ka ) n . m. (du lat. certuwi, certain ,
et facere, faire). Ecrlt officiel ou dument signe d'une
personne competente qui atteste un fait : un eertificat
de bonne conduite. Certificat de vie, piece offlcielle, de-
livree par un notaire, un maire, etc., attestant qu'une
personneestvivante.C'erf ificai d'itudes, dipldme temoi-
gnant, a la suite d'un examen, qu'un eleve des *coles
primatrcs a termine ses 6tudes. (Le candidal doit *tre
ag* d'au moins onze ans. 11 y a aussi un certificat con-
cernant les etudes primaires supirieures, certaines
etudes secondaires, etc ) Par ext. Preuve, assurance :
soues tempirants, e'est un certificat de tongue vie.
CEKTiriCATBUR tstr) n. m. Qui certiQe quelque
chose. Celui qui gar an tit en sous-ordre la solvability
dune premiere caution. Adjectiv. : agent certificateur.
CBRTiriCATir, IVB (sir) adj. Qui est propre a
certider : pieces certificates.
CERTIFICATION (ser, si -on) n. f. Assurance
donn*e par ecrit.
CBRTIVIBR (ser, fi-4) v. a. (Se conj. comme j*rier.)
Donner. assurer comme certain, aflirmer, attester :
Galilee certifia que la terre tourne. Certifier une cau-
tion, promettre de remplacer au besoin la personne
qui la premiire s'est portee caution.
CERTITUDE (ser) n. f. (lat. cerlitudo; de certus,
certain). Qualite de ce qui est certain : la certitude d'un
ivinement historigue est souvent difficile a controler.
Conviction, adhesion entiere et volontaire de l'esprit
a un fait, a une opinion : Jeanne d'Arc avail la certi-
tude de sauver la France. Ant. Brato, ImcwUim+m.
CERUMEN (men) n. m. Matiere jaune et cpaisse
qui se forme dans l'oreillc.
CBRUMINBUX, BUMB (nen, eu-ze) adj. Qui forme
le cerumen. Qui tient de la cire : matiere ctruminewue.
CBRU0B (rt*-se) n. f. Carbonate de plomb, appele
aUSSi BLAMC DK CCRUSB OU BLANC
it'AROBNT, et q^ue Ton emploic
enpeinture : la ceruse est un
poison violent .
CBRUMTB (zi-te) n. f. Car-
bonate naturel de plomb. Syn.
BLANC DE CERUSB.
CERVAINON (str-V-zon)
u . f . Epoque ou le cerf e«t gras
et bon a chasser (de juin a mi- '
septembre).
CERUEAU («er-rd) n. m.
flat, cerrix, t*te). Anat. Ma»»be
de matiere nerveusc, qui oc-
cupe le crane des vertebras et M m i. t t-,ti lfm
qui est le siege des sensations Psena efimsrs
et le principe des mouvements volontaires : chez Its
vertibris, le cerveau pn l sente de nombreuses circmi-
vulutions sivaries par des sillons ou scissures. Fig.
Esprit, intelligence, jugement : Napoleon fut tecer'
veau le plus puissant de son temps. Cerwsa br*l«,
bomme exalt*, extravagant.
Digitized by
Google
CER
i (*br-ve-la) n. m. Saucissc grouse et
coorte, tail* de chair hachee/ salee et epicee.
CBHVBJLBT (ser-vc-l*) n. m. Partie poeterieure
et inferienrc de l'encephale. V. ckrvkac.
CUTHXI Iser-v4-le) n. f. Substance da cer-
veaa : rttiri de la tits. It cerveau n'est plus qu'une
cervelk. Fig. Entendement, esprit. Bomms, tele sans
cervelle, ton, evapore. Fam. Brulcr la cervelle, tuer
d'an coup d'arme a feu dans la tete. Rompre la cer-
ve lle, f atiguer par da bruit, des importunites.
CBintAL. B. AUX {ser) adj. (lat. cert'ix, tete).
Qui appartient an cou : la Me s'appuie sur la pre-
mitre vertebre cervicale.
CBMVlBSB (ser) n. m. pi. Famille de ruminants,
ayant pour type le genre cerf. S. un cervidt.
CBHYIBH (*er-rt-e) adj. m. V. loup-cbrvier.
CBHVSjUIB {ter-wi -ze) n. f. Biere des anciens
Gauluis. (Vx.)
(l« (se) adj. dem. V. ex.
CEsilpmm (sal-pi-wf) n. f. Genre de leguml-
neoses des pays chauds et temperes.
CMMAM (zar) n. m. Bmpereur de la famille de
J ales £eaar : SuHon* a icrit I'histoire de* douze
liutrs. Titre donne, depuis Diocletien, a 1 neritier
prcsomptif de 1'empire remain. Associe au gouver-
aement. Boi, empereor, souverain.
cmmAaMirrwrm (sa) ou
Le flls on l'beritier presomptif da tsar.
CBSAHIBB* BN1TB (za-ri-in, t-ne) adj. Qui a
rapport, ou qui est devoue a Jules Cesar ou aux Ce-
sars, ou a un souverain. Op*ra«laa ee«ari*aae,
operation cbirurgicalc pratiquee dans certains ac-
eoaebements. N. m. Partisan de Cesar, des Cesar s,
<fan souveraia autoritairc.
CilARliMI {za-rU-me) n. m. Gouvcrnemcnt des
Cesars. Domination militaire des souveraln* portes
ao pouvoir par la democratic, mais revetus d'unc
autorite absolue.
CNAalVT (w'-wn), B adj. Arrete, suspendu : toute
affaire ccssante.
CBMATIBW (st+a-si-on) n. f. Discontinuation :
la cessation des pavements est le premier acte de la
fmiUue. Ant. Cass thuUx.
CVMB {s4-se) n. f. Repit, fin
true qu'il n'eut rSussi. ii «m ei
diseon tinner ,
CUmrnmm (s£-s4) v. a. (lat. cessare). Discontinucr :
cesser une pourruiu. V. n. Prendre fin : forage a
etss4. Ant. CiiriMBtf.
CKMlBIXlTsi (*»-si) n. f. Qualite d'une chose qui
peat etre cedee.
CBMIHLB (s4-si-ble) adj. Qui peut etre cede.
CBMIBH ^^-*i-on) n. f. Action de ceder, trans-
port : la cession d'une crtance. Cession de Mens, aban-
don qu*un debiteur fait de ses biens a ses creancicrs.
rtfMtHlUlM (si'Si-o-ne--re) n. Be-
netieiaire d'une cession.
CBffT-A-BWB \s4-ta-di-re) loc. conj.
ait pox
. adv.
Sans
M
qai rodiqu e explication.
CBBim (ses-tt) n. m. flat.ej?sr*is). O ante-
let garni de ter ou de plomb, dont se ser-
vaient les athletes dans les combats du
pugilat Pugilat : remporter le prix du ceste.
C'isiU (su-re) n. f. (lat etesura, action r
de cooper). Repos menage dans un vers
fraacais poor en regler la cadence : la ensure se place
•prH la siriemt syllabe dans talexandrin, apris la
fuatrieme dans Is vers de dix syllabes. Dans les vers
grecs et latins, syllabe longue qui termine un mot
et commence un pied.
CIJT. cm-m [set, si-U) adj. dem. V. ck.
CarraCK. ■ (du gr. kite", gros poisson) adj. Qui
appartient aux grands mammlferes ayant la forme
de poisson. N. m. pi. Ordre de mammlferes auquel
snpartiennent les baleines, les cachalots, les aau-
fhtns, etc. : Us cttaci* contiennent les giants des
nammi feres. S. an cttac*. (V. la
pbaene auMmrfcaes.)
CinbuC (rak) n. m. Genre de
fougeres. aboodantes sur les murs :
le tetirae officinal.
C»r» t!i K n. f. Genre de coleo- t * l ° ,M '
pteres a couletirs metalliqaca, qui vivent en toutes
SMb|^s>
5 - CHA
regions, sur les fleurs ou les plaies des arbres : la
citoine dorie est souvent apvelie hanneton des roses.
CBUX, CELLS* pron. dem. V. cklui.
CSVB1VOL, B n. et adj. Des Cevennes.
C tt. m. Systeme d'anites physiques dans lequel les
trois unites fondamentales sont : le Centimetre (lon-
gueur), le ttramme (masse) et la Beoonde (temps).
CHABLER (bU) v. a. Battre a coups de gaule : cha-
bler des noix. Attacher un cable a un fardeau. Tor-
dre des torons ensemble pour en former une corde.
CHAUH {bli) n. m.
Vin blanc tres esUme.
recolte a Chablis. BoU *
abattu dans les forets par >
le vent ou Torage.
CBABOT {bo) n. m. w Chkbot.
Poisson d'eau douce, de couleur noiratre. (II atteint
de IS a 15 centimetres.)
CBABBAfrB ou MHABattn! n. f. Piece de
drap, ou peau de chevre ou de mouton que Ton met-
tait sur les cbevaux de la ca\>alerie.
CHACAL. n. m. (turc schakal). Quadrupede car-
nassier du genre chien,
qui tient du loup et du
renard et quj habite les
pays chauds : le chacal
WAfrious vit par trou-
pes. PI. des chorals.
CBACBMNB ou CHA-
COIVB {ko-ne) n. f. (esp.
chacona). Danse tres en vogue au xvn« et au xvm« s.,
que 1 on executait sur un air servant de finale aux
ballets. Cet air lui-meme.
CHACCM, B pron ind. s.
Cbaque personne ou chaque
chose. Tout le monde : chacun
ledtt.{Chacun ne peut se rem-
placer par chaque : ces livres
coutent un franc chacun, et
non chaque.) Pro v. : Chaena
P«ar Mi ei B|« s p« ar <»«»,
ne nous occupons que de nous-
memes, et laissons a Dieu le
soin de s'occuper des autres.
CHABOVr n. m. Appareil
a bascule, cmployd dans le
midi de l'Europe, mais sur-
tout en Tunisie, en Egypte,
pour tirer l'eau des puits. „„ _, ,
CHAroiilN, b adj.etn. ch«douf.
Fam. Maigre, de petite taille, a l'aspect sournois et
ruse : mine chafouine.
CHAOBIIf, B adj. Triste, melancolique. De mau-
vaise humeur : les envieux ont toujours fair chagrin.
Ant. Joyeax, gal.
CHAURIII n. m. Affliction, souci : avoir du cha-
grin. Ant. J«i«, «lle«res««.
CHAfiRIB n. in. (turc sagri). Cuir grenu, fait dc
peau d'ane, de cheral, de mulct, etc., et servant a
couvrir dos bottes. des livres.
CHAOMiiVAATT (nan), K adj. Qui chagrinc. Ant.
Cawaolaat, r^aaiaaaat.
CHA«Rl!fB. B adj. Qui a l'apparencedu chagrin.
CHASBlItBR [ni) v. a. Attrister. Preparer unc
peau en facon de chagrin. Ant. Rejoalr, eoasaler.
CHAM n. m. V. SCHAH.
CHAHIT (cha-u) n. m. Tapage. scandale : fa ire
du chnhut. Danse tres excentrique : danser le chahut.
CHAHVTBH {cha-utf) v. a. Bousculcr, mettre
en desordre. V. n. Faire du chahut. Danser le chahut.
CHAI ou CHAIB {cht) n. m. (alter, de quai). Lieu
ou sont emmagasines les vin.i et les eaux-de-vie : la
temperature du chai doit c*tre aussi stable que possible.
CHAflfAfiB (chf) n. m. Arpcnt. Action de mesu-
rer a la chalne. Constr. Action de rclier par des
barres metalliques horizontales deux murs dont on
veut empecher l'ecartement.
fTHAfMB (chfi-ne) n. f. (lat. catena). Lien compose
d'anneaux passes les uns dans les autres : chalne
dor. Chatne d arpcnt eur, chalne de dix metres ser-
vant a mesurer les terrains. Barre metallique plate,
reliant deux murs. Pile en pierrcs de taille, placce
dans un mur pour le consolider : les chatnes dencoi-
gnures doivent itre tressolides. Peine des galdres :
condamner d la chatne. Ensemble des galeriens. Suite
Digitized byVjOOvl
CHA - 1«
d'accidents physiques qui foment une llgne conti-
n": chatne de montZanes P0» *ndu. entre les-
quels puic la tnune. Fig- Captivitc sujetion : les
cliatnes de I'esclavage. Briser ses chaines, »c rendre
Ubre. Oroupement de pewonnes qui ". paaMnt quel-
aue chose de main en main : faire la chatne dansun
tncendie. Chatne d'un port, seVie de r^ cau * ™ e**/
cade fennant un port. Figure de danse : chatne an-
glaise Knchainement : la chatne (let uiees.
CBAtUB (cht-ni), B adj. Forme de parties atta-
ches bout a bout : cdble chatne.
CHAtlfBR (cM-ni) v. a. Mesurer avec la chalne
d'arpenteur. Faire le chainage de murs.
CHAtlfBTTB (chi-nc-te) n. f. Petite chainc. Mican.
Courbe suivant laquelle se tend un fll homogene,
flexible et inextensible, suspcndu par sea extremites
a deux poinU Axes. Point de chatnettc, point de cou-
ture ou de broderie qui ressemble a une chalnette.
CBAtHEVm (chi) n. m. Celui qui mesure avec la
chalne d'arpenteur.
CHAflVOM {cM) n- m. Anneau de chalne. Partie
d'une chalne : un chatnon de montagnes peu ilevt.
CHAIR {cheY) n. f. (rx fr. car, char ; du lat. caro).
Substance molle, sanguine et organiquadc 1 animal :
la chair du bceuf est rouge et compacts Fig. Nature
humaine, considerce au point de vue de la sensi-
biliW : la chair ett [aible. Corps humain : morUHer
la chair. Pulpe des fruits : la chair du melon. Chair
de poule, peau humaine devenuc comme granulec
sous l'imprcssion du froid ou d'une emotion. Avoir
la chair de poule, frissonner. Couleur de chair ou
couleur chair, d'un blanc rose. PI. Chairs aun ta-
bleau, ce que Ion voit a nu des personnages. Prov. :
II *>•• -» «b*lr b1 poImm, se dit (fun hom me
aui. par faiblesse, flotte entre deux partis opposes.
CHAIRS (chi-re) n. f. (lat. cathedra). Tribune
Jlus ou moins e*lcv6e d'ou un pro-
esseur, un predicateur portent a
l'auditoire : monter en chaire. Fig.
Predication religieuse : eloquence de
la chaire. Siege apostolique : lachairt
de saint Pierre. Fonction de profes-
seur : chaire de philosophic
CHAM {chi) n. m. V. cuai.
CHAIMB (cM-se) n. f. Siege a dos-
sier sans bras : la chaise curule ilait
riservie, A Rome, aux hauls magis-
trals. Piece de fonte qui supporte ch»ii«.
un arbre de transmission. Mar. Sortc
de noeud. Chaise a i»*rt*ur*, *u«ze de luxe, ferme et
couvcrt, dans leque
on se faisait porte
par deux hommes
Chaise de poste, vol
ture pour courir la
poste. Chaise ptrcit
siige pour les bi
soins naturcls.
CH All* IBB {chl
zi-6), IBB n. Oi
vrier, ouvridre qui
fabrique des chaise.
Pcrsonne prcposee
la location des chaises oans une eguso ou un ueu
public.
CHALANB (Ian) ou CHAJLAA n. m. Bateau plat,
destine au transport des marchandises.
CHALAMB {Ian), B n. Aehcteur -..dans le com-
merce, il faut savoir attirer les chalands.
CHALCOUHAPHE (kal) n. m. (du gr. khalkos,
cuivre, et graphein, ccrire). Graveur sur metaux.
CHAJLCOCinAPIIIB (kal, fl) n. f. Art du chalco-
graphe, gravure : la chalcographie du Louvre a
fourni d" admirable* reproductions des chefs-d'antvre
de I'antiquitC.
CHALCOORAPHIQl B (kal) adj. Qui sc rapporte
a la chalcographie.
CHALCOPYRITB {kal) n. f. Pyrite de cuivre ou
sulfure double naturel de cuivre et de for. (Ce mi-
neral est employe pour l'extraction du cuivre.)
CHALCOMNB (kal-ko-zi-nc) n. f. Pyrite ou sul-
fure naturel de cuivre, trfts fusible.
CHALBAfQCB (kal-da-i-ke) adj. Qui a rapport
aux Chaldecns : langue chaldaique.
partis opposes.
edra). Tribune
M
_ CHA
CHALBBB1V, ENlfB {kaldi-in, e-nc) adj. ct n. De
la Chaldee.
CHALK n. m. (ar. schdl). Grande piece de lalne,
de soie, etc., que les femmes portent sur leurs epau-
les : les chdles de cachemire furent introduits en
Europe au xvin* sitclc. ChAle-tapis, chale de laine
tres fort, k dessins de formes rteulieres ou carries.
CHALET (It) n. m. Petite maison de bois recou-
vcrte de planches, qui sert d'habitation aux monta
gnards de la Suisse. Toute maison de campagne,
memo luxueuso, imitant le chalet Suisse. Chalet de
nicessiti, petit cdicule contenant des cabinet* d'ai-
sances publics.
CHALBVR n. f. (lat. color). Phenomene dc phy-
sique par lequel la temperature d'un corps s'eleve :
toute combustion digage de la chaleur. Qualite dc ce
qui est chaud. Sensation que produit un corps chaud.
Temperature elevee, temps chaud : les grandes cha-
leurs de I'M ont lieu en central pendant la canicule.
Elevation de la temperature du corps : la chaleur de
la fievre. Chaleur animate, temperature propre aux
etres vivants. Chaleur spicifique. quantite de chaleur
absorbee par I kilogramme d'un corps, lorsque sa
temperature s'eleve de 1 degre. Fig. Ardeur : chaleur
du combat. Zoic, nature pressante : la chaleur d une
discussion. Ant. Fr*ld, h*ld«re»
CHAUBfJHBUHBBIBlfT {te-man) adv. Avec cha-
leur. Ant. Prolde«n»»S.
CHAJLBURBl'X. BC«B Ircu. eu-se) adj. Qui a de
la vie, de l'animation : style chaleureux. Qui presse
avec rele : recommandation chaleureusc. Ant. Pr«4d,
CHAi.IT (li) n. m. Bols de lit. Charpente quel-
conque, sur laquelle reposent les matelas.
CHAJLOIH v. n. Importer, intcresser. (N'cst plus
employe que dans
ces locutions : il
me chaut, il nc
nCen chaut, peu
me chaut, cela no
m'interesse pas.)
CHALOCPB
(cap. chaluta) n. f. =
Grand et fort ca- «
not a la voile ou
a l'aviron. pour le
service des vaisseaux. Chaloupe canonmert, cna-
loupe de petites dimensions, armee de canons.
(HALIBBAC (md) n. m. (lat. calamus). Tuyau de
paille, de roseau. Flute champetrc. Tuyau metalli-
que avec lequel on souffle sur
une flamme qui devient d'une
temperature tr6s clev6c : le
chalumeau oxhydrique peut
fondre le platine.
C HAL IT (/u) n. m. Filet de
Fftche en forme de poche que
on traine : les chaluts ser-
vent surtout a la \n"che sur les
bancs de sable.
CHAJLVTIBR (ti-4) n. m.
P*cheur qui se sert du cha-
lut. Bateau qui traine le chalut : oncomtruitaujour-
d'hui de grand* chalutiers a vapeur.
I'HAHABB (ital. chiamata) n. f. Signal donne par
le tambour pour annonccr que des assieges capitu-
lent : battre la chamade.
CHAJIAIIXBH (ma, 11 mil., i) v. n. et a. Qucrel-
ler. He esmmalller v. pr. Se battre ou se quercller
avec bruit. m , M n „
CHAMAILLBHIB (ma, 11 mil., e-rt) n.f. Qucrelle.
CHAMANIffMB (nis-me) n. m. Religion srossiere
des pcuples de la Siberie orientale et dc rextreme
nord de l'Asie : le chamanisme a pour base le culte
de la nature et des esprits qui la gourement.
t'HAMABBBB (mo-rd) v. a. (vx fr. ciiamnrre. si-
marre). Charger de passementeries, de galons, dor-
nementa : un geniral chamarri de decorations. (Se
dit presque toujours en mauv. part.)
CHAMARHCHB (wo-m-re) n. f. Manierc de cha-
marrer. Ornemcnts de mauvais goiU.
CHAMHARB ou CHAMBART (chan-bar) n. m.
Pov. Vacarme. Renversement
cnAMBARBRBiBWT (rhan, man) n. m. Pop. Ac-
tion dc chambardei
Digitized by VjV
Chaloape k vapour.
ioogle
CHAMPIGNONS
C Comestible V Vcneneux
*' Digitized by Vj t)OQ IC
CHA
— 168 —
CH.V
CBAHIAMEI (ehan-bar-d&j v. a. Pop. Rcnvcr-
ser, bouleverser de fbnd en comble.
CH4MBELLAM ( chart -bel- Ian) n. m. Ofrtcier
charge de tout cc qui conccrne le service intcricur
de la chambre d'un prince : les derniers rhambellans
figurerent a la cour de Napoleon HI. Grand cham-
bcllart, le plus elev6 en dignite des chambellans.
CNAMBEKTK (chan-ber-tin) n. m. Vin rouge
tres csUme, reeolte. dans le vignoble de Gcvrey-
Chambcrtin : boire du chambertin.
CHAMBEAWliE (clian) n.m. Encadrement de trois
cdtes d'une portc, d une fenetre, d'une cheminee.
CHAMBKE (chan-brt) n. f. (lat. camera, chambre).
Piece d'une maison, specialemcnt celle oil Ton cou-
che : t7 est malsain ae eouchcr dans une chambre
insuffiwmment aeree. Garder la chambre, ne pas
tiortir par suite dune indisposition. Travailler en
chambre, travailler a un metier sans tenir boutique :
let canuts lyonnais ont long temps travailli en cham-
bre. Lieu ou sc rcunisscnt les assemblies delibe-
rantes, les corps constitues : aller d la Chambre des
d£put4s. L'cnsemblc des membres de ces assemblies :
les decisions de$ Cfiambres. (V. Part, hist.) Section
ou division de certains tribunauz : premiere chambre
du tribunal civil; chambre corrcctionnelle, crimi-
nelle. Chambrcs de /'cr*7. cavites anterieure et latero-
riliaire de l'oeil oil se trouve I'humeur aqueusc. Cham-
bre de chauffe, compartiment dans lequel sont places
les foyers des chaudicres d'un bateau. Chambre a air,
tuyau rond en caoutchouc que Ton met autour de la
jante d'une roue et qui cat muni d'une valve par ou
Ion fait penelrcr l'air pour le gonfler. Cavitd desti-
nCe a rccevoir un cxplosif : la chambre d'une mine,
dune tnrpille. Chambre noire ou obscure, boitc close,
sauf une legere ouvcrture, munie en general d'une
lentille, par laquelle penetrent les rayons reflechis
par les objets exterieurs, dont l'imageva sc former
sur un ecran place a une distance convenable : I'ob-
jectif et la chambre noire sont les ilements princi-
paux de tout appareil photographigue. Chambre
claire, appareil compose principalenicnt d'un prisme
qui projette sur un ecran des images dont on peut
suivre et arr<Her les contours avec un crayon.
('lUMBHEE {chan-brt) n. f. L'ensemblc des ou-
vriers et surtout des soldals, logeant et mangeant
dans une m*me chambre : il faut supporter avec
bonne humeur les plaisantcries de la chambre'e. En-
semble des spectateurs reunis quelquc part.
< IIAMBHEL.A* {than) n.m. Ouvrier qui travaille
en chambre.
CIl.tllBRER (chan-brc) v. n. Habiter la meme
chambre. V. a. Enfermer, pour punir, voler, etc. : il
faut surveiller, mais non pas chambrer les enfants.
CHAMBHETTE (chan-bre-le) n. f. Petite chambre.
CHAM BRIBE!
{chan-bri-i) n. m.
Officier charge de
la garde du tresor
aupres du roj de
France.
(HAMBHtEHE
{than) n. f. Femnie
de chambre. (Vx.)
Long fouet de ma-
nege. Support mo-
bile pour tenir ho-
rizontal un vehi-
cule non attele.
4-HAMKAl (md)
n. m. (lat. camclus).
Genre de mammi- lh«m«a«.
feres ruminants, qui a deux bosses sur le dos (Asic
rentrale et Turkestan) : le chameau, par sa sobriiti
ft son endurance, est Vanimal le plus utile au desert.
V. dromad aire. Mar. Ponton pour soulever un navire.
C'lIAMBLIBH [li-i) n. m. Celui qui soigne ct
r'.nduit les ehamcaux.
t'HAMBLLE [me-le) n. f. Femcllc du chameau :
/<' lait de la chamelle est tres nourrissant.
< HAMRLO*' n. m. Petit du chameau.
(HAMEROPN \ka-mv-rops) n. m. Genre de pal-
miers do petite taille, dits aussi palmiers nahis : le
chiimero/s est commun sur le littoral mtditerraneen.
('HAMOIM (moi) n.m. Genre d'antilopes des mon-
tagnes d'Europe : le chamois tvite le chasseur en
mutant de rocher en rocher avec une agiiite mer-
veillewte. Sa pcau prcparee : gants de chamois. N. et
adi. Jaunc clair : le chamois est
salissant ; robe chamois.
OlAMOINACiB {za-je) n.m.
Preparation que Ton fait su-
bir aux peaux d'une foulc d'a-
nimaux pour les rendre sou-
plcs et moelleuses.
C-nAMOillBii(z<0v.a.Pre- '
parer par le chamoisage.
tUAMOIBBRIE lzc-rf) n.f.
Lieu ou Ton prepare les peaux. ,
Ccs peaux preparecs.
< HAMOIMKI K (zeur) n.m.
Qui prepare et vend les peaux
en general.
CHAMP (chan) n. m. (lat.
campiut). Etendue de terre labourablc : un champ de
ble, de mats. Au plur.. la cainpagne en general : la
vie des champs. Fig. Champ de bataille, champ dhon-
neur, endroit oil se livre un combat : mourir au
champ dhonneur. Perspective, sujet. matiere : le
champ des hypotheses est ilUmite": le champ de notre
activite. Champ dune lunette, espace que Ton ap*r-
coit quand on regarde dans cei instrument. Champ
magnelique, tlectrique. region soumise a l'influcncc
d'un aimant, d'un eourant. Champ optiratoire, region
sur laquelle porte une intervention chirurgicnle.
Champ de courses, hippodrome pour courses de ohe-
vaux. Champ de tir, terrain dispose pour que les sol-
dats s'excrcent au tir. Fond sur lequel on representc
quelque chose : le champ dune me'daille, d'un ecu
d'armes. Champ de Mars, champ de manoeuvre. Itat-
tre, sonne r aux champs, rendre avec les trompettcs,
les tambours, les honneurs militaires. Cham)* tie re-
pas. cimcttere. Se battre en champ clos, en combat sin-
gulier. Courir les champs, la campagne. Prendre la
clef des champs, s'enfuir. Loc. adv. : NMr.lrtbamp,
sans delai. A tout boat de champ, a tout propoa.
CHAMP {chan) n. m. (vx fr. rant. cdte). Ciite d'une
pi6ce equarric le plus etroit dans \* sens de la lon-
f;ucur. Partie lisse autour d'un cadre, d'une raou-
ure. Loc. adv. Bo champ, dans le sens de la lon-
gueur et sur la petite face.
CIIAMIPAftlMB (chan) n. m. Vin blanc mou^wux,
tnis estime, que Ton prepare en Champagne. Cham-
pagne frappe. refroidi ou meme congcle, a l'aidc de
glace pik v e mise autour de la bouteillc- Fine cham-
pagne, eau-de-vie de qualite superieure, fabriquce
dans les <:harentes.
4 IIAWPA^>F. {than) n. f. Bias. Piece honorable
qui occupc le tiers inferieur de l't ; eu d'armes.
CllAm»AUSi»En {chan, gni-zi) v. a. Preparer a
la maniere du champagne : champagniser des tins.
CHAM PART {chan-par) n. m. Melange de fro-
ment et de seigle semes ensemble. Ffod. Part sur les
gerbes qui revenait aux seigneurs de certains fiefs.
C'HAMPBXOIM, B (chan-pe-noi, oi-ze) adj. ct n.
De la Champagne.
CllAMPBTRsB {rhan) adj. Qui appartient aux
champs : vie champiH re. Garde rbamp*tr« f agent
charge de la garde des proprietes rurales.
CHAMPI, immb (chan, i-se) adj. et n. Enfant
trouve- dans les champs. (Vx.)
CnAMPlGMOX Whan) n. m. (bas lat. campinolitts).
Genre de vegetaux cryptogames. de formes diverses :
les moisissures, les truffles sont des champignons.
Pousser comtn* un chamjdgnon. grandir tres vile.
Support pour chapcaux, vetements, dont 1'extrcmite
est nrrondie et qui sert a soutenir divers objets.
Bouton qui se forme a une m^ehe qui brule. Med.
Excroissance molle et fongueuse, qui se forme dans
les plaies. — Certaines espdees de champignons sont
bonnes a manger et les autres vA«^neuses. 11 faut se
garder de consommer tout champignon dont on ne
connalt pas absolument la nature et le caractere
comestible. En cas d'empoisonncment par les cham-
pignons, il faut. en attendant le medeein, prendre
un vomitif, et non un purgatif. Se garder de boire
du vinaigre, de Tether ou de l'eau saline, qui r«pan-
draient le poison dans tout l'organisme.
CIIAMPIGMOWMIBKB (chan-pi-gno-ni) n. f. En-
droit, presque toujours souterrain, ou Ton cultive
les champignons de couche : les carricres des envi-
Digitized by VjOOQIC
CHA -
nmi de Paris onl iti transformies avec profit en
champiqnonniere*. Couche de terreau et de fumier
poor ciuUver lea champignons.
OUHFItS (chart) n. m. Celui qui combattait en
champ clot pour sa cause ou pour la cause d'autrui.
Combattant, concurrent quelconquc : les champions
du eyclisme. Vainqueur d'une epreuve sportive :
champion de la course, de la nage, de rescrime, etc.
Fig. Dcfenseur : Voltaire fut, en ton temps, le cham-
pion de la tolerance.
CaAJBPI*snVAT (ehan-pi-o-na) n. m. Epreuve
sportire, dont le vainqueur recoit le titrcde champion.
OAHPLITIB (chan-le-vi) v. a. Creuser une sur-
face unie pour y tailler des figures ou y incruster
des ornements. Dans la gravure, enlever cerlaincs
parties de l'abeence desquelles resulteront les blancs.
CMX^AU (sar), B n. et adj. Pop. Qui a de la
chance, a qui les choses reussissent Men.
Cmaif CB n. f. Nature ou resultat d'un evenement :
profUer d'une hcureuse chance. Bonheur : avoir de
la chance. La chance tourne, les choses change nt de
face. PI. Probabilites : caleuler les chances.
CBUUTCBLAirr [Ian), B adj. Qui chancelle : vieil-
lard chancelant. Fig. Mai assure : santi chancelante.
f HAJVCKLBK (le) r. n. (Prend deux / devant une
svllabe muette : nous chance llerons.) Vaciller sur sea
fieds. sa base : cet homme, cet edifice chance He. Fig.
ttre irresolu : sa vertu chancelle.
CBLsJICBa.lBm {li-i) n. m. Chef supreme de la jus-
tice, sous l'ancienne monarchic : le chancelier itait
inamovible. Dignitaire qui a la garde des sceaux,
dans un corps ou un ordre : le chancelier de la Ligion
dhonneur. Chancelier de fEchiquier, en Angleterre,
juge de la cour des finances.
CB4A2f€BE>lBMB n. f. Femme d'un chancelier.
Bolte ou sac fourre pour tenir le
pieds chauds.
CHAUCKU-EMBMT (sJf-le-man
n. m. Action de chanceler. (Pcu us.]
CHAJICSLUtmiB (s*-l*rl) n. i
Lieu ou Ton scelle avec le sceau d
l'Btat Ministers de la justice. Bu- w *"" — —
reaux, administration que dirige un chancelier.
Grande chancelier ie, administration chargee de tout
ce qui a rapport a 1'ordre de la Legion dhonneur.
CBUaJfCBUX, BCMB (seu, eu-se) adj. Qui a une
chance heureuse : homme chanceux. Hasardeux :
cette affaire est chanceuse.
cmafeci, B adj. Molsi. N. m. Fumicr sur lequel
a pousse du blanc de champignon.
rMAJfCUt v. o. (has lat. canutire). Moisir.
CHAJVCIMEaUi (susu-re) n. f. Moisissure.
CMAXCWUH n. m. Norn vulgaire des ulcere*. Fig.
Cause de destruction progressive. Maladie den arbres.
CVAXCUII. BVHB (kreu, ««-*«) adj. De la na-
ture du chancre. Attaque par un chancre.
CBLUmBLBVm n. t. (lat. candela, ciergc). Fete de
la presentation de Notre-Seigneur au Temple et de
la purification de la Vierge (S fevrier).
(MAJIMLIBK (li-4) n. m. Ustensile pour mettre
la chandelle, la bougie : le chandelier a
sept branches itait un des principaux
instruments du culte he'breu. Mar. Sup-
port metallique.
cmMJtmmvLutm (/Wj, IU n. et adj.
Qui fait ou vend des chandelles : ouvrier
chandelier.
CBLaXBBLLB Ide^U) n. f. (lat. can-
dela; de candere, broler). Flambeau de
suif, de resine. Economic de bouts de
chandelle, Economic insigniflante, mal
entendue. Bruler la chandelle par les
deux bouts, depenser, gaspiller avec
exces. Devoir une belle, une flere chan-
delle d quelqu'un, lui avoir une graude C b » ad « 1, * f '-
obligation. Mitre voir a quclqurun trente-six chan-
delles, le frapper fortement a la face. Chandelle
romaine, piece d'artiflce.
CHA2V9BIXJIBIB (A»-/e-rf) n. f. Fabrique de
chand elles.
€MAXWWsM%M (frin) n. m. Armure qui protegcait
latste du cheval de guerre. Partie de la tete du che-
vaL d'un animal, qui s'etend des oreilles aux na-
seaux. (V. chkval.) Petite surface que Ton forme en
ahattant 1'arete d'une- pierre ou d'une piece de bois.
CHA
Ijfrd-ni) v. a. Tailler en chanfrein.
_. — Changement : gagner, perdre au
change. Troc d'une chose contre une autre. Opera-
tion qui consiste dans la vente des monnaies, des
matieres d'or et d'argent et des papiers-monnaies.
Taux auquel on fait cette operation : le change cntre
la France et CBspagne est trie ilevi. Bureau du chan-
geur. Commission du changeur : il y a tant pour le
change. Prendre le change, se laisser tromper. Dormer
le change, tromper. A*aai de eaaage. V. agent.
Lesire de eaaaga, aote par lequel le souscripteur
enjoint a une autre personne de payer a une epoque
dite, a 1'ordre de telle personne denommie, une
somme determinee.— Les personne* denommees dan*
une lettre de change sont : le tireur ou souscripteur,
qui fait la lettre et en recoit la valeur ; le prtneur ou
benificiaire, qui fournit cette valeur et devient ainsi
proprietaire au titre ; le tiri ou payeur ou accept eur.
Void un exemple de la formule de la lettre de change :
Park, U 1905. B. P. F. 1.000
An trust* et un cMcambtv, ▼•uilUs par*r, par ectu pr4««nU Am
change, k l'ordr* da MM. Paul «t Ci«, fa iohim da mill* franc*.
rmlmu raena en marchanduat. qua pa— hi tuivant avis a
M. PMrr«;n«gociant i Lyon.
AecapU : Pixbbk. Jeai *t Clt.
La lettre de change est ecrite sur papier timbre
ou sur papier llbre avec apposition d'un timbre
mobile (droit de fr. 05 par 100 francs). Ce timbre
doit 6tre annul* le jour du tirage.
CBAMCSBABLB (ja-ble) adj. Qui peut etre change.
CMAJVCBA1VT (jan), B adj. Inconstant, variable :
caractere chanqeant. AxiT.Co«ataat, Ame,laMnmabl+.
€HAlf6KMBIfT (man) n. m. Action de changer.
Modification qui en resulte : changement de temps.
Amt. Stabilise. e«ae«aaee«
CHAM6BB (ji) v. a. (Prend un e muet apres le g
devant a et o :je changeai, nous changeons. - Prend
l'auxil. avoir ou eYre, selon qu'on vent cxprimer Tac-
tion ou l'6tat.) Coder une chose pour une autre. Rem-
placer une chose par une autre : changer un rouage
de montre. Changer un enfant, le changer de linge.
ConverUr : changer les me" taux en or.V. n. Quitter une
chose pour une autre : changer de condition. Passer
d'un etat a un autre : le temps va changer. Changer
de visage, palir, rougir, perdre contenance. Amt.
Malatealr, aerp^taer.
CHAIVfiBUM. KUaK (eu-ze) n. Qui se livre aux
operations du change : les c hang eur s se graupaient,
a Paris, sur le pont au Change.
CBAIOATB ou CBAIWLATTB (la-te) n. f. Chevron
refendu, qui se pose dans le meme sens que les lattcs.
Piece qui facilite l'ecoulcment des eaux d'un toil.
€BAM*IMB n. m. (gr. kanonikos, regulicr). Di-
gnitaire ecclesiastique qui, autrefois, possedait un ca-
nonicat (auj., fait partie du conaeil d'un eviquc, etc.) :
chanoine titulaire, pribendi, honoraire.
CIIAWOIMB01IB (ne-se) n. f. Autrefois religieusc
qui poisodait une prebende : il existe encore en A llr-
magne quelques chapitres de chanoinenses. Patisa. Pe-
tite nonnette : les chanoinesses de Dijon sont cstimecn.
CHAJVOIIVIB (ni) n. f. (de chanoine). Canonical
CHAJSmam n. f. (lat. cantio). Piece de vers frivole
ou satirique, que Ton chante : en France, tout finit par
des chansons. Chanson de geste, ancicn pot- me dans
lequel on cel£brait les exploits des chevaliers : la
plus ciUbre des chansons de geste est la Chanson de
Roland. PI. Fig. Soincttes, discours fri voles : chan-
sons que tout cela! Loc. pro v. : IVair ae fait •«■ la
eaaaaoa, l'apparence n'est pas la realite. II cm a
I'alr ei la ehawwa, il est recllement ce qu'il paralt
etre. I«e taa fali la eaaasoa, la manicrc de dire
les choses en determine le sens.
C'BAIVBONMkS (so-ni) v. a. Faire une chanson
satirique contre quelqu'un : Mazarin fut chansonni
par les Frondeurs.
C'HAJVMOIVIVBTTB (so-ni-tt) n. f. Petite chanson :
les chansonnettes de Nadaud ont it 6 trcs populaires.
CHANflOlfXIBB (so-ni-i), BU n. Personne qui
fait, qui chante des chansons : Beranger fut un chan-
sonnier hardi et iloquent. N. m. Recueil de chansons.
CHANT (chan) n. m. (lat. cantus). Suite de sonsmo-
dulca, emis par la voix. Air mis sur des paroles. Melo-
dic : chant harmonieux. Chanson de style soutenu :
un chant guerrier. Toute composition en vers de
style noble : mes chants rediront vos efploits. Cha-
cune des divisions d'un pocme epiquo ou didactique :
Digitized by VjVJVJ
gle
CHA
— 170
r,
votme en dix clurnts. Chant grtgoncn, chant ordi-
naire de 1'Egliae. V. plain-chaht.
CHAHTAilH n. m. Action d'cxtorqucr a une pcr-
sonne de l'argent, des faveurs, etc., sous la menace
de revelation? scandaleuses : pratxquer un duntaae.
CHAlfTAWT (tan), B adj. Qui chante. 0* Ion
chante : cafi chant ant. Qui se chante aisement : vnc
mtlodic trts chantante.
CHAirrBAU (td) n. m. Morceau eoup6 a un grand
oain ou a une piece d'ctoffe. Chanteau depam b&nit,
le morceau qu'on envoie a celui dont c est le tour
de rendre le pain benit. ...
CHAWTEPWR1M n. f. Entonnoir a long tuyau,
perce de trous. Robinet. Espece d'arrosoir Fente
vcrticale pratiquee dans un mur pour 1 ecoulcmcnt
^CHANTER (te) v. n. (lat. cantare). Former avec la
voix des sons varies : les oiseaux sifflent, I homme
jseul chante. Imitcr lc chant en declamant: cctora-
Uut chante.y. a. Celebrer louer : chanter la gloire
les vertus. Chansonner, railler : Mazarin disait : lis
chantent, ilspayeront. Faire chanter queiquun, pra-
tfqTer un chantage sur lui P.I- * •**"£> ff»*
azyme. »« «*•■*«■■ v. pr- Etre chante : cet air se
Ck Sm JSSSkMJUt (re-le) n. f (d« lat. cantare.
chanter). Corde d'un violon. d'une basse, qui a le son la
plus aigu. Fig. et fam. Appuyer sur la chanterelle, in-
iister sur le pointddlicat, Important Oiseau qu on em-
oloie pour en attirer d'autres dans des filets, remelie
de la pcrdrix, dont on se sert pour attirer les males.
CHANTERELLE (re-le) n. f. (lat. cantharellus,
nctite coupe). Genre de champignons comestibles,
Sits aussi ff irolles. (V. la planche cuampiononb.)
CHAKTBVR, BUME (eu-ze) n. Qui chante souvent
ou fait metier de chanter : les c hauteurs de VOpera.
Adiectiv. Oiseaux chanteurs, ceux dont le chant est
agrcablc (serin, rossignol, etc.). MaUre chanteur, qui
excelle dans lc chantage.
CHAHTIBR (ti-t) n. m. lat. cantenum, chevron).
Emplacement ou les marchands entassent le bois. le
rharbon au'Us ont a vendre- Atelier a l'air hbre, dd-
ture ou couvert, ou l'on travaille le bois, la pierre ;
un chantier de construction. Lieu de construction
pour les vaisseaux : La Seyne possede tTimportants
chantiers maritimes. Charpente supportant une em-
barcatlon. Ensemble des madders sur lesquels on
place les tonneauxdans les caves, les fardeaux, etc.
Fig Avoir un ouvrage sur le chantxer, y travailler.
CHAWT1GW01.B ou BCHA!¥TI«W©I.E n. f.
Piece de bois trapezoldale, qui soutient les pannes
d'une charpente. Brique de demi-epaisscur pour
construire les cheminees. V. ferme.
CHAMTOaTNBR (to-ni) v. a. ct n. Chanter a
demi-volx : chantonner une mtlodie.
CHAWTOCRWA«E n. m. Action de chantourner.
CHAKTOVRIVBIIBin' {man) n. m. Contour d'une
planche chantournee
CHAWTOrRWER (ni< v. a. Truller en dehoi
evlder en dedans une
piece de bois ou de
metal, d'apres un profll
donne : chantourner une
bordurt. Faire ressortir
la partie saillante d'une
peinture.
CHANTRE n.m. (lat.
cantor) .Coluiqul chante.
Specirxlcm., qui chante
au lutrin : dans ViglUe
primitive, les chantre*
faisaient partie du
clcrgt. Fia. Poete : le
chantre aAusonie ou
des Gtorgiquesmreile) ;
le chantre oYAchille
(Homere) ; le chantre de
Thrace (Orphee). Les chamres aes oois, ic» om-aux.
CHAHTRB n. m. Genre de plantca textiles qui
portent le chenevis. Filasse qu'on retire de 1'ecorce
du chanvre : le rouissage, le broyage et le teillage
sont les trois itapes de la preparation du chanvre.
(HAMVHIER (wri-p), ERE n. Pcraonnc qui tra-
vaille le chanvre. Adj. Qui coneorne le chanvre :
Industrie chanv rii'rc.
CHA
CHAM (kao) n. m. (mot gr. ■ignif- abtme).
Confusion generale ct primitive des elements, de
la matiere. Fig. Confusion, deaordre : comment se
reconnattre dans ce chaos d'arguments!
CHAOTIQVB (ka-o) adj. Qui tient du chaos.
nuP»MI (di) v. a. Pop. Voler, marauder^
CHAPARBEIJK, ECIIE (eu-se) n. et adj. Qui
chaparde.
CHAPE n. f. (bas lat. cappa). Sorte de grand man-
teau d'eglise, qui s'agrafc par devant : la chape ne se
porle que pendant les ce" re" monies. Vetemcnt — ^
de cardinal. Envcloppe de certains objets.
Enveloppe de plAtre qui reunit les pieces
d'un moule de sculpture. Enduit qui protege
contre les infiltrations le dessusd uneyoikte
Etrier de fer, qui porte l'axe sur lequ<-l
tourne une poulfe. Chape dune aiguille tie
boussole, partie conique recevant le saphir
de support du pivot. Bias. Piece honorable .^^^
constlCuee par deux triangles rectangles " JT '
obtenus en joignant le milieu du chef aux canton*
de la pointe. (V. la planche blason.)
CHAPE, E adj. Revetu dune chape. Bias. Qui
s'ouvre en chape ou en pavilion, en parlant del ecu.
CHAPBAV (pd) n. m. (bas lat. camllus). Coiffure h
bords, d*homme ou de femme. (v.
coifftjrx.) Coup de chapeau, salut
qu'un homme fait en soulevant son
chapeau. Partie superieure d'un
champignon, de certaines pieces me-
caniques. etc. : le chapeau d'un mar-
teau-pilon. Ch«p*«» etita«l«, ins-
trument de musique forme d'un cha-
peau de cuivre muni de clochettcs.
CHAPB&,AIX (Un) n.m. (lat. ca-
pellanus). Aumonier d'un prince.
Desservant d'une chapelle.
CHAPBLBR (16) v. a. (Prend
deux / devant une syllabe muctte : . rwMn "; h s no i.
je chapellerai.) RAper la croftte. Ch.p^« eh.no...
CHAPBLET (le) n. m. Ensemble de grains enfllec
Jue Ton fait glisser entre ses doigts en r6citant des
>ater et des Are : un chapelet de corail. Priere*
ainsl recltees : dire un chapelet. Objets reuni» en-
semble comme les grains d^un chapelet : certain*
rivieres russes sont de viritables chapelets de lacs.
Fig. Serie : defiler un chapelet d'injures. Arch. Ba-
iruette deeoup^e en une suite continue de grains ronds
ou ovale*. Bydraul. Noria. Fig. Dtfiler son chape-
let, dire lout ce qu'on a sur le coeur.
CHAPBLIBR (/«), BHE n. et adj. Qui fait ou
vend des chateaux.
CHAPB1.1ERB n. f. Malic borabee, a chassis et a
compartiments. pour les chapcaux, etc.
CHAPBE.1.E (pe-le) n. f. (lat. capella). Petite eglise.
Toute partie d'une eglise ayant un autel : les catht-
drales comprennent en giniral de nombreuses cha-
velles annexes. Orfevrerie employee au sacrifice de
la messe. Clmpeita ardeale, luminaire et pompeux
"tSSwrnuEmm o^IhU) n. f. DlgniU, tWta
d'un chapelain. .
CHAPE1XERIE (p<»-/e-rf) n. f. Art. industne,
commerce du chapelier. Boutique de chapclier.
CHAPB1XRB n f. Croute de pain rapee.
CHAPEROIV (deriv. de chape) n. m. Sorte de ca-
puchon habillant la tete et le cou
jusqu'aux epaules, qui etait la coif-
fure ordinaire des deux sexes au J
moyen age : Etienne Marcel coiffa]
le dauphin Charles de son chaperon 2
aux armes de Paris. Petit capu-J
chon dont on coiffe les faucons a|
la chasse. Ctfuronnement dun mur«4" p*»
en forme de toit. Fig. Femme se- chftp0roo ^ -ttr .
ricusc ou agee qui accompagne ^
dans le monde une jeunc fllle, une jeune femme.
CUAPBROIVIVBR (ro-ni) v. a. Couvrir d'un cha-
peron : chaperonner une muraille; chaperonner un
faucon. Fig. Accompagner, surveiller, proteger une
personne jeune. , , . .
CHAPlBR(;>iV) n. m. Fabricant, mai*chand de cha-
pes "porte-chape. Armoire, meuble a serrer lea chapes.
C'HAPITEAV (M) n. m. (lat. mpitellum; de caput,
tctei Partie. ordinnirement senlptee, qui fait saillie
Digitized by VjOOV IL
CHA - 1
au-dessas d'un fit de colonne, de pilastre : la forme
du chapiteau est caractirittiaue de I'ordre auauel
apparticnt la colonne. (V. to- |^^^^gfy£
loxxs. ordrx.) Corniche
buArt, d'ane armoire, etc. P
saperieure dan alambic. I
eouvercle fur la lumierc
canoo. (Vx.)
raiTITBAL, B, AIIX l4
Qui coneerne un chapitre d<
ligieox. de chanoines.
OUPITU n. m. flat, caaiht-
turn ; de caput, tAte). Divi&ivu u uu uuc tuu^uoe
par c« mot meme arec un numero d'ordre ou par
ce simple numero. Somme dee matieres qui y sont
traiteea. Cornell de religieux, de chanoines : Nvtque
et ton chapitre. Lieu oft il s'assemble : se rendre au
chapitre. Asaemblee en general. Avoir voix au cha-
pitre, avoir le droit de donner son avis. Fig. Ma-
tiere. chose dont oa parle : eausons sur ce chapitre.
numBU (tri) v. a. Reprimander en plcin
chapitre : ckapitrer un religieux. Reprimander save-
rement. Faire des recommandations I
CRAP*!* n- m. (lat. capo). Coq que To
a ch&tre et que Ion engraisse pour 1
manger : let ckapons du Maine tout rt
nammes. Croute de pain frottee d'ail.
CRAPeHTVEAi; {po-n6) n. m. Jeun
ebapon.
CRAP*X*IKRB (po-ni-4-re) n. f. Vas
oft Ton fait cuire un ebapon en ragout
CBAMHA n m. Coiffure militairc,
empruotee aox Polonals et que porte-
rent. en France, les landers du second Empire.
CR%«CB adj.
indet.|«ans plur.l
Tout, toute, nul
except*, dan*
one categorie d<
eboses ou d'in •
dividus : i/ faui
une place pout -;
chaque chose, eu
cheque chose a st
place. V. chactts
CRARn.m fUt
k deux roue
Kur les com
is. les jeuj
tic., le* triom
phateur$ rt
mains trai
uaient leur
pri M o nni e n da
rirrclevrchas
Auj.. roiture H ucii»ui|uc. *,*•-•- » ■»•-«», .«..uit .*
bancs dispones en trarers. Char faaafcre, corbillai'd.
nUMABIA n. m. Patois des Auvergnats. Lan-
g age bizarre, inintelligible.
CIJUUM n. f. (du proven?, charrado. causcrie).
Sorte denigme oft 1 on doit deviner un mot, k l'aide
de la signification de chacune de ses syllabes presen-
tant an sens complet, comme : mon premier se sert de
mow dernier pour manger mon entier (chicn-dent).
Fig. Ce qui est peu intelligible
CRARAJfC** n.m. Genre d'in-
seetes coleopteres curculionidei
qui rongent les bles. les pois, le
lentilles, etc. : on pent riussir a »
dibarrassrr des charancons en vet
tilant riguiierement les greniert
CRARAJIC.RIVXB (JO-nc*), B aaj. Aiiaque par tea
charancons : bU charanconne.
CS1BMSI n. m. (lat. carbo). Produit qui resulte
du bois brftle a Tabri du contact de l'air : le charbon
est du carbone vresque pur. Charbon ardent, charbon,
ce meme produit embrase, mais ne jetant pas de
flaaune. Fig. Etrt sur Jes charbons, Eire dans une si-
tuation critique, cruelle. Charbon de terre, bouille.
<y. ce mot.) J£4d. Maladie infectieuse, commune a
rhomme et aux animaux -. le charbon est le plus tou-
tenx transmit a I'homme par la piqure da mouches.
Agr. Maladie contagieuse des veg6taux, surtout des
cereal**, et specialement du ble, oft certains organes
sont remplaces par une poudre noire ou brunc.
- CHA
CBARBOIVIVACB (bo-na-je) n. m. Exploitation de
la houille en general ou dune houillere en particulier.
CHARBOM1VEB (bo-ne) n. f. Viande grillee sur
le charbon. Dessin au charbon.
CRARRB1V1VBR {b<Hti) v. a. Reduire en charbon :
charbonner un rdti. Noircir en 6crivant, en desei-
nant avee du charbon : charbonner les mure. V. n.
Se reduire en charbon sans flamber.
CRARBOBIVBRIB (60-ne-W) n. f. Depot de char-
bon. Societe politique, v. caaeoifAMSiu.
CBARBOMlCBfJX, BV0B {bo-neu, eu-se) adj. Qui
a rapport au charbon (maladie). Mouches char bon-
ne tuset, celles qui peuvent transmettre le charbon.
C-RABBOlflflBB (bo-ni-i), ERE n. Qui fait ou
vend du charbon. Membre de la charbonnerie. (On
dit plus souvent carbokaro.) Adj. Qui a rapport a
1'induatrie, au commerce du charbon : les centres
charbonniers. N. m. B&timcntqui transport* du char-
bon. Loc. PROV. : €kavrb«aaier e»4 aattr* «a aa
aiaisaa^le plus pnuvre homme agit chez sol a sa guise.
CHARBOIV7V1BRB [bo-ni-<!-re) n. f. Lieu ou Ton
fait du charbon de bow au milieu des forets. Nom
vulgaire de la mesange a tete noire-
CHARCfJTBR iti) v. a. Couper malproprement
dc la viande : charcuter une vo-
latile. Fratiquermaladroitement
une operation chirurgicale.
CHARCCTBRIB {ri) n. f.
Commerce, boutique ou mar-
chandises du charcutier.
CHARCCTIBR (ti-4). BRE
n. (de chair, et coil). Qui prepare \
ou vend de la chair de pore. Ad- •
jectiv. : garpon charcutier.
CRARBBX n. m. (lat. car-
duus). Nom vulgaire de plu-
sieurs plantes de divers genres
a feuilles epineuses. Ensemble
de pointes de fer courbees et
entrelacees, qu'on met sur les
murs ou les grilles pour empechcr de les escalader.
CHARBOlfMBRBT (do-nc-rt) n. m. Genre d'oi-
seaux passereaux chanteurs, k plu-
mage color* de rouge, noir, jaune et "
blanc, et qui aiment k se nourrir des
crraines du chardon, d'ou leur nom.
C'HARBOIVIVBTTB ou CAR-
BOIVIVBTTE (do-nt-te) n. f. Espece
d'artichaut sauvage.
CHARB!«TAI«; B (ran-te, e-ze)
adj. et n. De la Charente.
€HAR«B n. f. Faix, fardeau : Ch»rdoo..r.t.
donner trop de charge a un plancher. Ce que peut
porter un homme, un cheval, un vaisseau, une voi-
ture. Obligation onereuse : avoir de grandee charge*.
Etre d charge a quelqu'un, lui occasionner des de-
Senses, etau /Sa., lui etre penible. lourd a supporter,
onctions pubaques : occuper de haute* charge*. Em-
floi : les charges tfofficier* mini*Uriels f font vinalcs.
mpot. Obligation envers 1'Etat. Mission, mandai :
avoir charge de vendre un bien. Preemption, prcuve
de culpabuite : relever de lourdes charges contre un
inculpe. Attaque impetueuse d'une troupe, principa-
lement de cavaliers : la charge de Reichshoffen. Bat-
terie de tambour, sonncrie de trompette. pour avancer
sur Tennemi : battre, sonner la charge. Poudre. pro-
jectiles, etc.. que Ton met dans une arme a feu. Quan-
tity d'clcctricite rxjntenue dans un appareil. *>««•
4* charge, qui a soin du huge, de la vaissellc, etc.
Teasia k chars;«. qui depose contre un accuse. Fig.
Caricature, imitation grotesque : charge litte"raire,
arti*tique; faire la charge de quelqu'un. Loc. adv. :
A raargo <•, sous la condition de.
CUARCB, B adj. Qui a recu une charge -. voiture
chargie: fusil* charge's. Qui a trop : ducours chary*
dc citations. Sounds a une charge : regiment charge
par la cavalerie ennemie. Fig. Comble : charge" dhon-
neurs. Temp* charge", couvert de nuagea. Lettre char-
gie, lettre contenant des valeurs dont l'envoi par la
Poste est soumis a des formalitet pour garantie.
f. char«ri«wt.) N. m. Chars;* d'affaires, diplo-
inate rcpresentant momentancment son gouvernc-
ment pres d'un souveraia etranger, a defaut d'am-
basHadeur ou de ministre plenipotentiairc. Homme
d'affaires.
. m. Genre d'oi-
Digitized by VjOOQlC
CHA
— 172 —
CHA
CHARCBMB1VT {man) n. m. Action dc charger :
le chargement de* navire* t'effectue au moyen de
arm* Charge d'une voiture, d'un batiment, dune
bete de somme, etc. Action de preparer et d'expedier
une lettre chargee ; cette lettre meme : la poste n est
responsable de* chargement* que jusqu'h concurrence
de lew valeur diclarie, qui m ptut exdder due mxlle
franca. Awt. »*«!»>*•.•«•.- Les lettres chargees
doivent dtre sous enveloppe scellec de cinq cachets
de cire graves d'une marque (initiates) particuliere
a l'envoyeur. Les boites oontenant des valcurs dot-
vent atteindre au plus 0".3O en longueur et 0-.10 en
hauteur et en largeur ; l'Apaisseur des parois doit
etre deO*,008.Elles sont, comme les lettres, scellees
de cachets et doivent etre garnies de papier blanc
sur les deux facen (dessus et dessous).
CHARGBR (je) v. a. (bas lat. carricare, charrier.
— Prend un e muot apres le g devant a et o : je char-
geai, nous chargeons.) Mettre une charge sur : char-
ner unportefaix. Couvrir : charger une table de met*.
Pop. Prendre comme charge : cocher qui a charge
un client. Fig. Imposer une charge : charger <f tm-
pdts. Deposcr contre : charger un accuse" ■ Donner un
ordre, une commission : charger un avoui dune
affaire. Accabler : charger de coups, de maledictions.
Attaquer avec impetuositG : charger I ennemx. Met-
tre dans une arme a feu de la poudre, des projec-
tile*. Exagerer : charger un rictt ; eel acteur charge
trop. Rendre ridicule : charger un portrait. •*• ehsr.
s;*r v. pr. Prendre sur soi comme charge. Recevoir
la charge : canon qui se charge par la culasse- S'at-
taquer reciproquement. Prendre le soin, la conduite
de quelque chose : je me charge de tout. Se charger
de quelqu'un, l'cntrctcnir, ou se porter fort dc 1c
vaincre. de le determiner. Le temps se charge, se
couvre de nuages. Ant. B*efcars;er.
OUBfiBTTB (>e-/e) n. f. Petite eprouvette metal -
lique a manche, avec laquelle on mesure la poudre
et le plomb qui doivent entrer dans une cartouche.
CHAR6BUR n m. Qui charge des marchandiscs.
Dispositif permettant d'introduire plusieurs car-
touches dans 1c magasin d'une arme a repetition.
CHARIOT (rt-o) n. m. (rad. char). Voiturc aquatre
roues et a ridclles,
pour les fardeaux :
les rois fainiants
se promenaient dans
des chariots tratnis
par des bceufs. Ap-
pareil roulant, dans
lequel on place les ch»rioi.
enfants qui commen-
cent a marcher. Piece mobile d'une machinc-outil,
uortant 1'outil qui mord sur l'objet a travaillcr.
CHARITABLE adj. Qui a de la charite pour son
prochain. Qui fait des aumones. Doux, indulgent :
il faut 4trc charitable, surtout envers ceux que le
malheur frappe. Qui part d'un principe de charite :
sentiments charitables. Ant. Bgolrte, lahaaals.
CHARlTABLEMKirr (man) adv. D'une maniere
charitable. * "
CHARITE n. f. (lat. caritas). Amour de Pteu et du
prochain : la charite est une des troiu verttts theolo-
aales. Vertu qui porte a faire ou a desirer le bicn
d'autrui. Aumdne : e'est un art veritable, que de faire
a propos la chariti. B«raa» *• cfcariH, ou l'on
distribue des secours aux indigents. Bmmrm 4*
rharlie. congregation de religieuses qui se voucnt
au soulagement des pauvres et des malades, insti-
tute en 1607 par saint Vincent de Paul. Banc* sto
charite, dames qui secondent les bureaux de charite.
Prov. : Charlt* blea or*mmm4m coamaBeaee par
»oi-aa*a*e, maxime egolste qui signine : ■ Avant de
songcr aux autre*, pensons a nous. •
CHARIVARI n. m. Bruit tumultueux de poeles,
de chaudrons, accompagnd de cris et de huees, que
Ion fait devant la maison de ceux qui ont excite un
mecontentement : donner un charivari. Fig. Musique
dUcordante. Tapage en general.
CHARLATAN n. m. (ital. ciarlatano ; de ciar-
lare, bavarder). Vendeur de drogues, arracheur de
dents, etc., sur les places publiqucs : Tabarin fut le
rui des charlatans. Fig. Medecin ignorant et impu-
dent. Imposteur qui exploite la credulite publique.
Adjectiv. : un ton charlatan.
CHARLATA2VBRIB (ft 1 ; u. f. llablerie.
Qui sent le
Exploitation
< n\Ri,%TA\fc*QiF {n*t~ke) adj.
charlatanisme.
MitHi.tTi\iNHG inis-me) i
de la crndulile publique.
(HtHLEMAU^G (faire). Se retircr dujeu, apres
avoir gagne, sans donner de revanche.
< II AHIOTTF. i7o-fe) n. f. Marmclade de pommes.
qu'on entoure dc pain frit, Charlotte russe, creni.-
fouettee entouree dc petits biscuits.
(il.lKX.UIT (mart), K adj. Agr6able : un convive
charmani. Qui plait cxtremement, qui captive le
coeur. Prince charmtni, pereonnage seduisant des
contcs dc fees. Beau jeune homme. Ant. De»agr*a-
ble, lleplaiaant, < iHiipiHiit.
(HtHMK n. in. flat, carmen). Knchantement magi-
que: romjirth char me. Fig. Grand agrement. puis-
sant altrait : te< harmed*: la oertu. PI. Appas, beAuWs.
CHAHMK n. m. (lat. carpinus). Arbre de haute
tijge, a bois dur et blanc, faraille den amentac6es : le
cnarme s'emploie pour le rhrtuffage tl la carroaserie.
Loc. fam. He parler ronnt un rhnrno, Jouir d'une
bonne s;im«-, 6tre robu»tc.
(HiHMKH iHtr) v. a. Jeter un charme sur. Fas-
einer : le serpent, dit-on, charme I'oiseau. Fvj, Plaire
cxtremenient, ravir d 'a tl miration : » hantier I'esprit.
Suspendre, adoucir Tcffet d'un sentiment iriste, pe-
nible : charmer la </ou/eur, les peines. Ant. Blea-er,
rhoquer, drplalrr.
(iKHMGlK. KIME (cu-ze) n. Qui fait des cn-
chantements. Charmeur, rharmeuse dc serpents, qui
fait des tours avec des serpents. Fiff. Qui charme. (Kn
cc sens, le fern, ciurmkresse est quelquef. employe.)
(II1HM1IIK (// mil.) n. f. Plants de p**tiu char-
mes. Allt^e. berccau plantti de petits charmes ou
d'arbustea.
i ii \ it won. (mot) n, f. Bois de charmes.
CmUtltBL, KU.B (net, i-le) adj. {lat. rarnalis ;
de cara, earn is. eliair). Voluptueui : homme charnel.
Qui a rapport aux sens • plaisirs charnel*.
(H.tnXRU.EMEXT [nc-le-man) adv. D'une ma-
niere charnelle.
ill %H\IFH ini=e) n. m. (lit. rantnrium; de tnro,
c-ftrni.i, clinirj. Lieu oil Ton conserve des viandes salecs
ou destinces klaconsommatton. iveprttd'os-
sements humains. Entassernent de cadavres,
t'llARflERE n. f (bas lat. rardinaria;
de cardo, cardinis, gond). Appareil com-
pose, de deux places metalHquea assemblies
sur un axe commun, Tunc au mnins itant
mobile autour de cct axe. (Ix»s charnieres
fervent a assujettirlcs portes, les fenAtres.) Chmiht% ,
Partie dun coquillage par laquelle se tien-
ncnt le- deux valves. Burin degraveurenpierrcs fines,
CHARJItl, r. adj. (lat. cam. rarnis, chair*. Forme
de chair : masse dinrnue. Bicn fourni d« chair :
bras charnus. Fig. Se dit des fruits epais et succu-
1. nls In ptche CM i famine. Ant- Maigrrjdecliariir.
CHARMIJ- ,
HE n. f. (Int.
earo , carnis,
chair). Consti-
tution, ensem-
ble des parties
charnucs du
corps. (Peu
us.)
< II A H O -
fcXB n. f. (lat.
euro, chair. —
On disait au-
tref. CAKOQNIs).
Cadavre d'une
1>^ le en d e-
eomposition;
ihyene et le
v autour se re-
pais sent </ e [xj
charognes. r~
CRARPBH- Ctm*f**»>
TK pan-le)
n. t fat. earpetUum, char!. Assemblage de pieces
de bois, ou de metal, servant a soutenir ou a
clever des constructions ; les charpentes mitalU-
4iuei sotit devenues d'usage courant. Bois de cftor-
. propre a fane des pieces de charpente ; le
des salees
1
Digitized by VjOOQ IC
CHA — I
ch*ne e*t U bois de charpente par excellence. Fig.
A — e mblage dea os : la charpente osseute. Structure
d*unjmvrage d'esprit, d*un poems.
■». B (jam) adj. Constitue, bati :
i solid ement charpente'.
• ™ — ;--.-*■■* (?****) ▼• ». TaiUer, equarrir.
Tailler maladroitement. FCs. Disposer le plan de :
eharpent erun drom e.
CBAUEJIIIUUB {pan-tt-ri) n. f. Art ou travail
du char pentier.
atABPSarnvm ( sa»-rf-«) n. m. Artisan qui tra-
vail!* en charpente. Bntrepreneur de travaux de
charpente. Adjectiv. Mate lot charpentier, celui qui
soceupe a bord de toutes lee reparations des objeta
en bois.
CMlMt (pi) a. f. ,'rx fr. charpir, mettre en
menus moroeaux). Punmenta de linge use, avec les-
quels on panaait lei plaies : la charpie a iti rem-
platie azee avantage par le colon hydrophile. Viande
en charpie, qui s'eflUoche.
C MA mm m m (cha~r€) n. f. flat, cinerata). Cendre
qui a servi a faire la leasive. Residu de soude brute,
qui fait un engrais excellent.
CmaJUMTCB icha-re-U) n. f. Contenu d'une
cbarrette : une charreUe de boi$ l de foin.
OUBUTUB (eha-re-tU), RRB adj. Par ou 1m
charrettes peuvent passer : rote, porte charretiere.
N . m. Qui conduit une charreUe. Jurer comme un char-
retier, proferer a tout propoa des jurons grossiers.
cmajajaBTBB [chare-ton) n. m. Petite cbarrette
aana rideUe s (On dit auaai cbarrktik.)
OUBMTTB [cha-re-te) n. f. Voiture de charge
non soapendue. a deux
rooes, a rideUea et a
CharreUe an-
gLxise, petite voiture de
luxe, a deux roues, a
deux ou quatre place*.
cmammiACB (cha-
ri-a-je) n. m. Action de
charrier.
OIARBIIB [cha-
ri~i) n. m. Grosse toUe Charwii*.
qui ae met entre la cendre et le linge, dans un cuvier,
toraqu'on fait la lessive.
CBUUUBB (chari-i)r, a. (Se con J. comme prier.)
Transporter dans un char ou une charrette : charrier
despierre*. Bmporter dans son cours: lefleuve charrie
du sable. A bsol. Porter des glacons: la riviere charrie.
CBLUUKBf (cha-roi) n. m. Transport par chariot :
r extension dee chemint defer a porti un coup mortel
au charroi. Convoi mflitaire.
CBABUBBHI (cha-ron) n. m. Artisan qui fait des
charrettes. des cbarrues, dea voitures.
CMABUBBBIVACIB (cha-ro-na-je) n. m. Metier ou
ouvrage de charron : le frine est un excellent bote
de charronn age.
C MAB— mTOB (cAo-ro-ne-rf) n. f. Industrie
d« charronnage.
CBLtJBJtBYBB (cha-roi-U) v. a. (de charroi. — Se
conj. eonune ahoyer.) Tranaporter sur des chariots,
dea charrett es. des twnbereaux, etc.
flBBttSuBi (chorroi-i-eur) n. m. Qui charroie.
CBAaaJBCB (cha-ru) n. f. (lat. carruca). Machine a
labourer la terre : Dombasle a perfect iontui la charrue
araire. Btendue de terre qu'on peut mettre en valeur
avec one charrue : cette ferine est de deux charrws.
Pia. Coeval de charrue, peraonne robuste, mala peu
totelllgente. Tirer la charrue, avoir beaucoup de
peine. Paov. : BfeStre la chamw avurt (ou devasu)
wmm heemtm, eonnnencer par oft Ton devrait flnir.
CBABTB ou CsUBTBI n. f. (lat. charta, pa-
pier J- Aacien titre concedant des franchises, des pri-
3 - CHA
vileges : lee charte* de* monatteret tont de prideux do-
cument* hietorigue*. Lois constitutionnelles d'un Etat.
(V .Part. hist.) Par txt. Loi, regie fondamentale.Beol*
deeclMkv4es.V.i00LB {part- hut. ).Cumrtt^mmrtM9^clo
qui constate le louage de tout ou partie d'un navirc .
CHARTER* (ti) n. m. Longue et forte charrette
pour transporter lea gerbes. Appentis servant dc
remise a charrettes, etc.
CBAB.TUMBB (tis-me) n. m. Mouvemcnt liberal
anglaia au xix* aiecle, qui voulait une constitution
democratique.
CHARTMTB Ui*-te) n. m. En Anglcterre, partisan
du chartisme. Adjectiv. : mouvement chartiste. En
France, eleve de rEcole des chartes.
CBABTOCKAPHB (kar) n. m. (de charte, et du
gr. graphein, decrire). Celui qui recucille ou explique
les anciennes chartes.
CHAB.TOCWAPHIB {kar, ft) n. f. Science, artdu
chartographe.
CHABTHB n. f. (lat. career, cachot). Prison. fVx.)
Tenir quelqu'un en chartre privie, le detenir sans
aatorite de justice. Syn. de charts.
CUARTRKUNE (eu-ze) n. f. Couventde chartreux :
le* chartreuse* $ont gintralement eonatruite* dan*
un style tivcre. Retraite. Fig. Petite malson de cam-
pagne isolee. Liqueur aromatique rcnommAe, que
Ton fabriquait au couvent de la Grande-Chartreuse.
CIARTRBVI.BVSB {treu, eu-ze) n. Rellgieux.
religieuse de l'ordre de Saint-Bruno : le* chartreux
vivent dan* de* ermitage* re lie* d un clottre cemmun.
CBABTBIBB (ff*«) n. m. Gardien de chartes
dans un couvent. Recueil de chartes : le char trier de
France. Salle ou se trouvaient rangces les chartes,
trfres. etc.
CHAM (chd) n. m. Trou d'une aiguille.
CHA0MB {cha-te) n. f. Action de tuer, de prendre,
de poursuivre le gibier : la chaste, avant tfitre un
plauir, fut une nicessiti pour rhotnme. Terrain re-
serve pour chasser : cha**e giboyeuse. Gibier pris
ou tue en chasaant : manger de *a chaste. Chasseurs,
chlens, equipage de la chasse : perdre la chasse. Per-
mit de chaste, autoriaation de chasser delivree par le
prefet sur demande, et moyennant payement (28 fr.).
(Le permis de chasse est valable durant un an,
pendant la periode ou la chasse est ouvcrte. La
chasse nocturne et la chasse au moyen d'engin « autre*
que le fusil eat interdite.) Poursuitc, notamment d'un
navire : donner la chaste d tennemi, a un volenr.
Ecoulement rapide des eaux. Prov. : Qui vs k la
tfci M ie, perd ■• plaee, quit-
ter sa place, e'est s'exposer t
la trouver occupee, quand bn
voudra la reprendre.
CH\BBU {chd-te) n. f. (lat
cap*a). Coflre oft Ton conserve ,
lea reliques d'un saint : la ,
chd*** de tainte Genevieve etait
vinerie de* Parisien*. Mon-
ture, place reaervee pour re-
cevoir une piece : la chasse
d'un verre de lunette*. Sorte de marteau de charron.
CHABBB (cha~*4) n. m. Temps de danse qui con-
sists a deplacer un pied en le chasaant avec Tautre.
CHAASB-CSBIMB (cha-ti-ftroi-zi) n. m. Sorte dc
pas de danse. Fig. Suite devolutions qui se succe-
dent sans resultat- PI. des chas*es-crois4s.
COLUMBIA* icha-*e-la) n. m. Variet6
de raisin blano de table, ordinairement
cultive en treille : le chasselas murprend
un* belle couleur dorie.
CBABSB-MABBB n. m. invar. Bati-
ment cotier k trois mats. Voiture, voitu-
rier qui apporte la maree.
CHABBB-MOCCHBB n. m. invar. <
Sorte d'eventaiL Touffe de crins flxee a /
un manche, et dont on se sert pour chas-
ser les mouches. Sorte de fllet k cordons
pendants, dont on couvre les chevaux pour les ga-
rantir des mouches.
CBABBB-MBICiB (nS-je) n. m. invar. Bouclicr en
forme de double versoir de charrue, destine a dc-
barrasser une voie ferrce de la neige qui l'obstrue.
CHABBB-RIERBEll (pi-4-re) n. m. invar. Appa-
reil fix* a une locomotive, etc., pour eloigner les
picrres ou tout autre objet qui obstruc la voie.
Digitized by VjOOQIC
t A7
. mouchM.
CHA
' (c ha-te-po) n. m. (du n. de l'inven-
teur). Fusil de guerre A aiguille, en usage en Prance
de 1866 a 1874.
(VAMBB (cha-ti) v. a. (lat. captiare, s'emparer
de). Mettre dehors avec violence : Jeanne d'Arcchatsa
lesAnglaii ttOrlians. Pousser, enfoncer : chaster un
clou d coupe de marteau. Ecarter ce qui importune :
chaster de tristes pensiet. Dissiper : chaster le mau-
rait air. Poursuivre un gibier : on chatsait jadit au
faucon le menu gibier. v. n. : aimer d chatter. Fig.
Chatter sur let terret oTautrui, empilter sur le droit
dc* autre*. Venir : le vent chaste du nord. Glisser but
un fond, tan* mordre : let ancret chattent. Chaster
de race, avoir lee qualites, lea defauta de ses ascen-
dants : un bon chien, dit U proverbe, chaste de race.
Sa efcaaaar v. pr. Etre poursuivi, tire : Valouette
se chaste au petit plomb. Se renvoyer mutuellcment
avec violence : let partis se chattent du pouvoir.
* - l * Poet. Chas-
(chasc-re-se) n. f.
seuse. Adjectiv. : Diane chatteresse.
CHASSB-HOCB ou CHASSB-BOCB* n. m.
Borne ou arc metallique , destine a empecher les
roues de deteriorer les murs. (On dit aussi boutk-
roub.) Pi. des chaste-roue ou chaste-roues.
CH ASSBUH* BUMS (cha-teur, eu-ze) n.Qui chasse :
la Saint-Hubert ett la ffte des chasseurs. Adjectiv.
Bdtiment chasseur, 1* Qui donne lachasse a un autre ;
So Qui porta la maree du lieu de peche a destination.
N. m. Soldat arme a la legdre : Varmie francaise pot-
tide det regiments de chasseurs d cheval, act bat ail-
Ions de chasseurs a pied et det chasseurs alpins.
(V.cavalbrib, inpanterik.) Dans les cafes, les hotels,
domestique en livree qui fait les courses, les com-
missions, etc. _
T iU-u-it') n. m. Pas dc danse.
(cha-si) n. f. (du lat. cmcut, aveugle).
Humeur visqueuse qui d£coule des yeux.
CHASSIBUX. BfJSB (chasi-eu, eu-ze) adj. Qui a
de la chassle : det yeux chassicux.
CHASSIS (chd-ti) n. m. Encadrement en hois, en
fer, pour ench&sser, contenlr : le chdstis dune fe-
nfire. Cadre sur lequel on applique une toile, un ta-
bleau. Cadre supportant la caisse d'cn wagon, 1'afTut
de certains canons, l'ouverture, les parois d'un puits
ou d'une galerie de mine , etc. - ^^sfB^^
Cadre en general. Charpente d'une
machine a vapeur. Toiture vitree
au-dessus dune cour. Chdssis
tlimprimerie, cadre de fer pour
serrer la composition . Cadre garni ch . .
de vitres, qu'on met sur unc cou- *" - '
che : le chassis est une veritable terre froule. Chdssis
a demeure ou dormant, celui qui est sceil6. Chdssis
mobile, qu'on peut enlever. Tiroir mobile ou se trouve
la plaque sensible d'un appareil pbotographique.
Chassis A tabaliere, ouverture vitree d'un eomble,
dont le cadre en metal peut se soulever com me un
couvercle. Ch*Mla.preaae, cadre de bois h volets
dans lequel on place un negatif pbotographique et
lc papier sensible, afln d'obtenir, par exposition a la
lumiere, une image positive.
CHASTB (chas-te) adj. (lat. castus). Pur, ennemi
de tout ce qui blesse la pudeur, la mo-
destie : oretlle chaste. Substantiv. Per-
sonne qui a cette vertu : e'ett une chatte.
CBASTBMB1WT (chas-tc-man) adv.
D'une maniere chaste.
CBAiTBTB (chas-tc-tt) n. f. Vertu
des personoes chastes.
CH AMI BLR (tu-ble) n. f. (baa lat. ca-
sibula). Manteau forme de deux pans
que le pretre met par-dessus l'aube et
l T 6tole pour celebrer la messe : les chasu-
bles tont faites de soie ou de drop Wor.
CHAS1 BLKRIK {zu-ble-ri) n. f. Art, commerce
du chasublier.
CHASVBL.IBH [tu-bli-t) n. m. Qui fait ou vend
des chasubles et autres ornements d'eglise.
CHAT (cha), CHATTB (cha-te) n.(lat. cattus).Genre
de mammiftres carnivores digitigrades, renfermant
de nombrcuses especes dont une domestique, qui de-
trult les rats et les souris : le lion, le tigre, le Uo-
pard, la panth&re, etc.. appartiennent au genre chat.
Chat perchi, chat coupe', etc., Jeux d'enfants. II n'y
a pas un chat, il n'y a personne. Vivre comme chien
ChuubU.
ISS^
ClMt.
i - CHA
et chat, saccorder mal ensemble. Avoir un chat dans
la gorge, etre enroue. Acheter chat en poche, sans
examiner. Riveiller le chat qui dort, reveiller une
affaire assoupie, un ennemi endormi. Chat aaavas*,
chat plus grand que le chat do-
mestique et vivant dans les bois,
ou il se nourrit de gibier, d'ol-
seaux, etc. Prov. : A baa chat,
baa rat, bien attaque, bien de-
fendu. Chat aehaada eraiat <
IVsH fraMe, on redoute meme
la fausse apparence du mal qu'on
a ressenti une fois. &.• eaat parti, lea aaarte daa.
•eat, quand les maltres sont absents, les Icolicrs ou
les inferieurs se livrcnt au deaordre.
ChAtaicbb tte-gne) n. f. (la*, castanea). Pruit du
ch&taignier : la chdtaigne est une pricieuse rettource
en Corse. Chacune des
auatre eminences cornees
des membres du cheval.
Chdtaigne d'eau, macre.
CHAtAICIWBHAIB [le- d
gne-rf) n. f. Lieu plante de '
chataignier* : les chdtai-
gneraiet t'accommodent du
sol tiliceux du Limousin
et det Civennes.
CHATAIGNIBB (tc-
gni-4) n. m. Genre de ca*-
taneac«es, comprenant des
arbres des deux mondes,
qui produisent les ch&tai- _. a , , . . . .. ,
gW: le bois de chdtai- ch*u.g«t.r ^ A*u«^
gnier tert i la confection des treillages. La longiviti
du chdtaignier est considerable.
CHATAI1V (tin) n. m. Couleur entre le blond et le
noir, pareille k celle dc la chataigne : aimer le chdtain.
Adjectiv. Des cheveux chdtains, des boucles chdtain
clair, e'est-a-dire dun chatain clair. (Pas de ttm.)
CHlTBAU (td) n. m. (lat. castellum, forteresse).
Demeure feodale fortifl^e : Richelieu fit ditruire
un grand nombre de chdteaux. Habitation royale ou
seigneuriale : la plupart des chdteaux des boras de la
Loire ont iti construits au temps des Valois. Grande
et belle maison de campagne. Construction elcree
aux extr^mites des anciennes nefs : chdteau ttavant,
chateau ttarriere. Chdteau d'eau, reservoir d'eau des-
tinee a etre distribuee en diver* lieux. Fig. Chdteau
de cartes, ce qui est facile a detruire. Chdteau en
Bspagne, reve, projet chimerique : bdtir des chdteaux
en Espaane. C*4l*«a« fart, citadelle feodale : au
moyen age la France te couvrit de chdteaux forts.
— Le chateau fort 6tait ggneralement b&ti sur un
lieu elevd : il 6tait entoure. ou presque entoure de
tosses , d'epaisses et solides murailles , flanque de
tours et defendu par des ouvrage* avances, lice*,
barbacanes, etc. Un donjon *lev<, et plus solidement
bati encore, etait le centre de la resistance. On arri-
val t au chateau par un pont-levis qui, en se relet ant,
fermait la porte flanquee de tourelles et sunnontec
d'un corps de garde.
ChAtbacbriaivt f/d-6r/-an) n. m. Filet de bosnf
grille, garni en general de pommel de terre soufflees.
CHATBLAIM (Un) n. m. (du vx fr chdtel, cha-
teau)- Possesseur ou gouverneur d'un ch&teau feo-
dal. Propridtaire ou locataire d'un ch&teau modernc.
CHATBLA11VB (lt-ne) n. f. Femme d'un ch&telain :
une noble chdtelaine. Maltresse d'un chateau. Chalne
de femme a laquelle on suspend des bijoux.
CBATBEBT (le~) n. m. Petit ch&teau, et surtout
petit ch&teau fort. V. Part. hist.
ChAtbiXBIVIB (t?-le-nt) n. f. Seigneur ie et ju-
ridiction d'un seigneur ch&telain.
CHAT-H17A1VT (cha-u-an, meme au plur. ; h de
huant est aspire:), n. m. Nom vulgaire d'une ecpece
dc chouette dite aussi hulotte. PI. des chatt-huantt.
ChAtibh (ti-i) v. a. (lat, castigare; de castus,
pur. — Se conj. comme frier.) Punir, corriger : chA-
tier des rebel Us. Fig. Polir. rend re pur : endtier ton
style. Prov. : Qmk alsaa blesi, rMiie »!•■, gron-
der, punir quelqu'un qui le merite, e'est lui prouver
son affection. Ant. UesmpeaMr.
CHATIBRB n. f. Ouverture pratiquee au baa
Digitized by VjOOQ LC
CHA
CHA
dune port* pour laisser passer lea chats. Plege a
chats. Trou d'aeration dans les comblcs.
CmiVIMBXT (mart' n. m. (de chdtier). Puniiion,
correcUon : les chatiments corporels sont abolis dans
farmix francaise depuis 1189.
CRA-TBIBMBSTT ou CHATOtMKMT (tot -man)
n. m Reflet brillant et changt ant d'une pierre, d'une
etoffe. etc.
OUTiS n. m. Petit chat.
cmftTBX n. m. Partie dune bague, dans laquelle
one pierre precieuse est serUe: cctte pierre elle-
meme. PI. Fleurs de certains arbres attaches en-
semble sur un ffltine pedoncule. telles que celles du
turner, du noisetier, etc. (V. la planche plante.)
tliTOXMEl Uo-nt) v. a. Sertlr dans un chaton.
OUTtllLLEMEXt (tou, 11 mil., e-man) n. m.
Action de chatouiller. Sensation qui en resulte : les
Chutcu ant fait un supplice du chatouillement. Fig.
Impression fiatteuse . les chatouillenients de Camour-
proftre.
CRAlWilABm itou, 11 mil., i) v a. Causer, par
des aitouchement* tre* legers et repetos, un tirssail-
lement qui proroque ordinairement le rire. Fig. Flat-
ter agreaUement : les louanges chatouillent toreille.
CmATOllixjEVX, Bl'MB (tou, 11 mil., eu, eu-ze)
adj. Sensible au chatouillement. Fig. Susceptible,
qui se fache aisement : esprit ehatouilleux.
CmATOTAarr (toi-ian). B adj. Qui chatoie : iloffe
ckatvymue.
CMATBTBm {toi-ii: v. n. (Se conj. comme aboyer.)
Se dit des pierre* precieuses, des etoffes brillantes qui
jettentdes rayons changeants, comme I'oail dun chat
tm&T-PAJU» (cha-par) n.m. (de chat, etdu lat. par-
ous, liopard). Lynx de Portugal. PI. des chats-pards.
c ^i™ mM (***) ▼• *• Pratiquer la castraUon. Cou-
per. CMtrtr unfraisier, un melon, en dter les sto-
lons, l es fleu rs staminees.
CB UTTB (c ha-te) n. f. Pemclle du chat.
C TTB B (cha-ti) n. f. Portec d'une chatte.
f™""™™*^-'*) n - f - (<*e chatte, et du lat.
mats, doux). Fam. Personne qui affectc un faux air de
douce ur pou r mieux tromper : fairt la chattemite.
CHATTBm (cha-ti) r. n. Faire des petits, en par-
lant d' une ch atte- r v
OUT1UU [cha-te-ri) n. f. Manieres de chat.
GentiUVssc maligna on perfldc. PHandise
CHAT-T1CIRB (cha-ti-gre) n. m. Un des noms vul-
gaires de Yocelot. Pi. des chats-tigres.
CTltli (c/t(J), B adj. (lat. calidus). Qui a ou donne
de la chaleur : climat chaud, vin chaud. Qui la con-
serve : vftement chaud. Fig. Vif, anime : une chaude
dispute. Ardent : tfte chaude. Empress* : ami chaud.
Recent : nouvelle toute chaude. Ftevre chaude. flevre
ardente accompagnee de frencsie, de delire. Pleurer
d chaudes larmes, plcurer abondamment. N. m. Cha-
leur : craindre le chaud et le froid. Adverbialem. :
serve z chaud. Aht. Frold.
CMACBB (t-Ao-de) n. t. (de chaud). Feu vif et clair
pour se chauffer promptement : faire une chautle. Ac-
tion de chauffer un metal, du verrc, pour le forger ou
le travailler : donner deux chaudes dun fer a cheval.
CHACBBAU (chd-d6) n. m. Sorte de bouillon chaud.
Boisson faite de lait bouillant verse sur des ceufs crus.
IHACBIMRKT (chd-de-man) adv. De maniero a
avoir chaud : se vftir chaudement. Fig. Avec ardeur :
poursuivre chaudement une affaire. Ant. VroidewcMt.
CHAIB-FROIB (chd-froi) n. m. Volatile, gibier
que Ion sert entoure de gelec ou de mayonnaise :
un chaud-froid de perdreau. PI. des c hands fro ids.
(HtlBIKME (chd) n. f. (lat. caldaria). Grand
vaisseau nuHallique oti Ton fait
chauffer, cuire, bouillir, etc. Son
contenu : une chaudiere de sucre.
Chaudiere a vapeur % appareil qui
produit de la vapeur : chaudiere a '
bouillcurs; la chaudiere tubulaire
fut inventie par Siguin.
Cll Al »RO* (chd) n. m. (dimin.
de chaudiere). Petite chaudiere,
gendralement en cuivre, a ante Chaudron.
mobile : leschaudrons doivent toujours ilre tenus trvs
propres. Fig. et fam . Mauvaia piano.
CHAITBBONXBB (chd-dro-ni) n. f. Co que con-
tient un chaudron.
CHAUBRBlflfBBlB le hd-dro-ne-rt) n. f. Profes-
sion, marchandise du chaudronnier. — La grossc
chaudronnerie englobe le travail des toles epaiases et
du cuivre destines a la construction des chaudieres a
vapeur, appareUs de distillation, etc. ; la petite chau-
dronnerie produit des objets de faibles dimensions.
CRAUBmoXXIBB (chd-dro-ni-i), BRB n. Qui
fait ou vend des cbaudrons, des ustensilcsdccuiaim*.
l-» i-ntiwiH- f rotas,
caldaria). Grand
Digitized by VjOO V I
CHA
— 176 —
cut
CBAUFPACdB (cho-fa-je) n. m. Ce qui sert a chauf-
fer : le chauffage au moyen de poeles mobiles est
dangertux. Action, maniere de chauffer : bien con-
duit* le chauffage d\tn four. Bois de chauffage, tout
bois destine a elre brole dans lea appartements : le
stere est f unite* de mesure pour le bois de chauffage.
CflAVrFB (chd-fe) n. f. Action de chauffer. Lieu ou
•e brule le combustible dans les fourneauz de fon-
derie, let navires, etc. Distillation. Surface de chauffe,
portion de chaud iere directement exposee a Taction
du feu : les tubes d'une chaudiere augment en t la sur-
face de chauffe.
CHAVrFB-BAI!¥ (bin) n. m. Appareil pour faire
chauffer l'eau d'une baignoire. PI. dea chauffe-bains.
CHAUFFB-CIBB n. m. invar. Autrefois, offlcier
de la grande chancelleric, preparant la cire pour
sccller lea actes royaux.
CHAUrrB-L.I!VCiE n. m. invar. Appareil pour
chauffer le linge.
CHAUrPB-PlBBM ( pi-4) n. m. invar. Chaufferette.
(UAirvsm (chd-fi) v.a. (lat. calcfacere). Rendrc
chaud : chauffer un four. Mcttrc en activity un appa-
reil a vapeur. Fig. et fam. Presaer. mener vivement :
cluxuffer unc affaire. V. n. Devenir chaud : le bain
chauffe. S'animer, a'cxaltcr. Avoir aea feux allumes,
en parlant d'une machine a vapeur. Ant. BetVoidlr,
raflr*lrhlr, placer.
CUAirrKKBTTB (chd-fe-ri-te) n. f. Sort* de
boitc ou Ton met de la braiae ponr «* <«h»nir*r i*«
pieds . Petit rechaud de table .
Appareil servant a rechauffcr.
(HAlfremiK (chd-fe-ri) n. f.
Forpc ou Ton reduit le rer en bar-
res. Chambre de chauffe d'un na-
virc, dune usine, etc.
CHAirrKIR (ch6-feur) n. m. OP* ^=ac^=
Cclui qui eat charge d'entretcnir Cfcw»fc»*M«.
le feu d'une forge, d'une machine a vapeur. Conduc-
teur dautomobfle. Les Chauffeurs. V. Part. hist.
CBAl rFBUflB (chd-feu-ze) n. f. Chaise basse pour
s'asscoir pres du feu. Conductrice d'automobile.
C'HAlvroiR (chd-foir) n. m. Salle ou l'on sc
reunit pour se chauffer. Piece de linge pour essuyer
ou rechauffer un malade.
CHAiroiR (ch6) n. m. Four a chaux.
C'HAl'roUBUTIBB (cho-four-ni-i) n. m. Ouvrlcr
attach* a un four a chaux.
CMAILACE {chd) n. m. Action de chauler le ble,
les arbrcs, un terrain : des chaulages intelligents out
transform*" le sot stirile de la Sologne.
rilAlURR (cho-U) r. a. Passer le bid par l'eau
de chaux avant de lc semer, pour detruire lea gcr-
mes parasites. Amender un terrain avec de la chaux.
Chauler un arbre, l'cnduire de lait de chaux pour
detruire les insectes.
(HAIHA6E (chd) n. m. Action d'arracher la
partic infdricure du chaume des cereales, aprds la
moisson. Temps ou se fait cette operation.
CHAIMK (chd-me) n. m. Tigc des gramindes. Par-
tie de la tige des bids qui restc dans les champs
quand on les a coupes. Le champ lui-mdmc quand
le chaume est encore sur pied : Irs cailles, les per-
drix se reuniasent dans les chaumes. Paillc longuc
dont on a enleve le grain, at qui sert a rccouvrir
les habitations pauvres dans les campagnca. Fig.
Chaumierc : Sixte-Quint naquit sous le chaume.
CllAI MBH (chd-mi) v. a. et n. Couper et arra-
chcr le chaume.
CH.tt mikre (cM) n. f. Petite malson couverte
de chaume.
(HAIMIXE (chd) n. f. Petite chaumicre : une
chaumine rfr bAcheron.
tHAIMOXTKL (chu-mon -tel\ n. m. Poire de
beurre, originaire de Chaumontel (Seine-et-Oise).
CBAUIIMB (ch6-se) n. f. flat, calrrwt). Bande d'e-
toffc que lea membres de l'Univcrsite portent sur
lepaufe par-dessus lcur robe. Etoffe disposde en
forme d'entonnoir pour clarifler les liquides. Bias.
Piece honorable formee par deux triangles obtenus
en joignant le milieu de la pointc aux cantons du
chef. (C'est 1'in verse de la chape. V. la planchc dla-
ron.) N. f. pi. Sorte de calccon qui couvrait lc corps,
depuis la eclnture jusqu'aux pieds inclusive mcut,
et tenait lieu a la fois de bas et de culotte. Y laisser
scs chaus$e», y perir. Tirer ties chaussen, echappcr.
CHAl MSKB (c/id-st 5 ) n. f. Elevation de terrc pour
retenir l'eau d'une riviere, d'un ctang. Lcvde dan*
un lieu bas pour servir de chemin : Us maricages da
laVenitie sont coupe's de chaussies. Partie bombee
d'une rue ou d'une route : chausste pavee, empierrte.
Long dcueil sous-marin : la chaussie de Sein
a vu se perdre bien des navires.
CBAl'MB-PlBB (chd-se-pi-4) n. m. Mor-
ceau de corne ou de mdtal faconnd. sur la
forme du talon, pour chausser un Soulier.
PI. des chauste- pieds.
CBAISSBK (ch6-s4) v. a. (lat. calceare;
de calceus, Soulier). Mettre des bas, des
souliers. Faire. fournir de la chauaaure.
Chausser une plante, l'entourer de terre. V. .
a. et n. Allcr bien au pied : ce Soulier vous I
chausse parfailement. Ant. B4eauMaa«er.
CBAtfBSBTIBS ( chd-se-ti-i ) n. m. Qui
fait ou vend des bas.
CBAUMB-TBAPB (chd-se) n. f. Piegc a Ch. u ..«-
renards et autres bcics- Assemblage de **•"•
quatre pointes de fcr qu'on jetto sur le aol pour
enferrcr les hommes et les chevaux. Fig. Ruse. PI.
des chausse-trajtet.
CHAVMBBTTB (chd-tt-te) n. f. (de chauue). Demi-
bas. Chaussette russe, bandelctte de toile qui envc-
loppe le pied et tlent lieu de chaussette.
CIIAU00BN (chd-son) n. m. (de chau*se). Chauaaure
d'dtoffe qui n'enveloppe que le pied. Combat a coups
de pied. (Syn. savatb.) Sorte de patisserie faite d'un
rond de pate pU4 en ueux et contenant de la mar-
melade, de la compote ou de la confiture.
CHAl'MIBE (ch6-su-re) n. f. Tout ce qu'on met au
pied pour se chausser. Trouver chaussure d son pied.
reneontrer ce qui convient. Prov. : Cerd«aaler, pmm
pin* basis «j«e la clMinaaure.'V. wk sirroR (part. rose).
t'HAlT [chd) 3* pcrs. sing, de l'indic. pr«s. de
chaloir, usitec seulement dans quelques locutions.
V. CHAl.OIR.
CHAUVB (ch6-ve) adj. (lat. call us). Dont la Utc est
completement ou presque completement depouilKe
de cnevcux : crdne chauve: Cisar it ait chauve. Par
ext. Pclc, ddnude : mont chauve. Prov. : L.*eor«al«a
est elmaTe, il est difficile de la saisir, ellc echappe
facilement. Ant. Chevela.
CHAl'TB-iOiSH (chit, ri) n. f. Norn vulgaire
des mammiferes de l'ordre
des chiroptdres. qui ont
des ailes membraneuses
et resaemblent a une aou-
ris. PI. des chauves-souris.
CHAIVIIV. B (chd) n.
(de Nicolas Chauvin, brave
soldat de la Republiquc
et de l'Empire). Patriote
fanatique ; person nc cntichce d'un patriotisme bel-
liqueux et cxagdrd. Adj. : ardeur chauvine.
C'HAIVIMISMB (ch6-vi-nis-me) n. m. (de chau-
vin). Sentiment exagcre du patriotisme, surtout au
point de vue militaire.
1'UAWVim (chd) r. n- (meme orig. que chouette).
Chauvir de Voretlle, des orcilles, les dresser, en
parlant du cheval, de l'ane et du mulet.
CHAUX (chd) n. f. (lat. calx). Protoxyde de cal-
cium, formant la base d'un grand n ombre de pierres.
telles que le marbrc, la craie, la pierre a platre. la
pierre a bAtir, la pierre a chaux, etc. : la chaux
s'obtient par la calcination dans des fours spiciaux
de la pierre a chaux. Chaux vivc, qui ne contient
pas d'eau. Chaux iteinte, mouillee d eau, refroldie,
et prete a etrc employee. Chaux hydraulique, qui se
durcit promptement sous l'eau. Lait de chaux, chaux
dteinte etendue d'eau, qui sert a blanchir les murs.
Chaux grasse, celle qui augmente de volume en
sliydratant. Chaux tnaigre, celle qui augmente peu
ou n'augmente pas de volume en s'hydratant. Eau de
chaux, eau qui contient de la chaux en dissolution,
et qui est administree dans lea gaatritea infantilcs.
CBAVlRBMBIfT (man) n- m. Action de chavirer.
C'HAVIBBK (ri) v. n. fdu provenc. capvirar, tour-
ncr la tete). Se dit d'un vaisseau, d'un bateau, d'un
vchicule, etc., qui se renversc sens dessus dessous.
CHBBEC (bek) n. m. (ital. tciabecco). Batimcnt A
trois m&ts de la Mcditerranee, a voiles latins*, a
formes fines et pouvant naviguer a rames.
C htovi • tonfist«
Digitized by VjOOQlC
CHE
177 —
CHE
rainilA n. f. Sorte de calotte en gros drap, qui
est la coiffure des zouaves, tirailleurs
algcriens, spahis et chasseurs d'Afrique.
cmr (chif) n. m. (du lat- caput, tete).
Tete de 1 bomme. (Vz en ce sens). Celui
qui est a la tete, qui a 1 autorite, la direc-
tion : chef <f une entreprise, d'une armie.
Article, point capital a considerer, objet
principal : chef d'accusation. Fondateur
dune dynastic, d'une institution, d'une CMeh»«.
eeole, d'une doctrine : Luther fut le chcfdu protestan-
tism* allemand. Blot. Piece honorable, qui occupe
le tiers superieur de l'ecu. (V. blasoh.) Abreviatlon
poor mabecbai. i>« loois CHBT. Chef de cuisine, cui-
sinier qui a des aides sous ses ordres. Chef d'orchrs-
tre, musicien qui dirige un orchestre. Chef de gare,
employ* qui dirige les services d'une gare. Chef de
file, soldat qui est le premier d'une file, et au fig.,
meneur. Loc. adv. : Ba eh*f, en qualite de chef. Be
•mm rm+tj de sa propre autorite.
Cslsr-srtKVvmB [che-deu^cre) n. m. Autrefois,
outrage que tout ouvrter aspirant a la mattrise de-
rail soomettre a l'ezamen d un jury pour etre admit.
Travail parfait, oeavre capitale : le Cid est le chef-
d'oeuvre de Corneille. PI. des cheft-d 'aware.
CUmui (che-fe-ri) n. f. Circonscription mi-
litaire placee sous les ordres d'un offlcier du genie.
(BBf-llEl {ch4f) n. m. Ville principale d'une
division administrative : chef-lieu de departement,
tTarrondissement. PI. des chefs-lieux.
(BIIK ou •cniK (chik) n. m. (ar. scheikh,
vieiUard). Chef de tribu ou predicate ur arabe.
CTBIBiHIMi (W-<) n. m. pi. V. cmao-
rrtsjes.
CWBLBM ou K1IIMI (che-lem) n. m. iuvar. fde
1'angl. slam, eeratement). Au boston, au whist, etc.,
reunion de toutes les levees dans la main de deux
joueors associes. Adjectiv. Blrt chelem, n'avoir fait
aurunc levee.
rBBLIBBUVB (ki) n. f. Genre de papaveracees.
dont unc espece est appelee iclaire : le sue caustique
de la chtlidoine a Hi employi centre le* vermes.
CBBlXJEBm, BX9B (chkUUrin, C-ne) adi. (de
Chelles, n. de localite). Se dit du temps, de la pi-
node qui marque le debut de 1'age quaternaire :
periode thclUennc. K. m. ■. le chetUen.
CWL«nmf {ki-lo-ni-in) n. m. pi. fgr. khelont,
tortue). Norn scientiflque de la famille des tortues.
S. un chilonien.
CHUM n. m. (celt, camen ; de ram, pas).
Voie de terre, terrain prepare pour aller d'un lieu
a un autre : chemin vicinal, forestier. Voie de com-
munication quelconque : les grands chemins de la
mer. Chemin ferri, chemin forme de gravois. Che-
min battu, chemin frequente et, au fig., routine. Che-
min de ronde. chemin sur la saillie de la muraille,
derriere les creneaux. (Vx.) Chemin couvert, de-
fense en arriere dc la crete du glacis. Ckenla dm
eralx, suite de quatorze tableaux representant les
scenes de la Passion. Caesala de fee, dont la voie
est formee par deux lignes paralleles de barres de
fer sur lesquelles roulent les wagons. Fig. Voie qui
conduit a un but : le chemin de la gloire, du dCshon-
neur. Faire son chemin, reussir. Aller le droit che-
min, proceder avec droiture. Montrer le chemin,
donner l'exemple. Chemin du paradis, voie difficile.
Paov. : Taat eaeasla aieae 4 Boat*, bien des pro-
cedes conduisent au memo resultat. Qal trap mm
hate reate ea eaeaila, il faut menager ses forces,
si Ton veut arriver k un but.
C'HEMlXKAi; (n6) ou CHEXI5EOT(no) n. m. Ou-
vricr terrassier, briquctier, etc., qui parcourt le* che-
mins a la recherche du travail. Mcndiant vagabond.
OIEMIXEK (ne*) n. f. (du lat. ntminus, fournenu).
Foyer dans lequel on i ton* .
fait ordinairementdu J .
feu. Par tic de la ^"- f^ TaMt&L.
minee qui fait saillie
dans la chambre.
Conduit en maconne-
rie ou metalliquc par
oil passe la fumcc :
les cheminies (Turin*
doivent ftre tres lie-
vies. Partte d'une ar-
me a piston ou s'a-
dapte la capsule.
Tube de vcrrequi en- *_
tourc la Ilamme d'une f
F«J 1
fK
lintcau
Cbrai
Enca/lrr mrr.L
I Conlrs Caur I
Atro
foyer
yn
lampe. C fie mint c
prusstenne, chemineo
portative qui pent s'adapter dans une cheminee.
ordinaire. Faire une c/io« sous la chemine'e, sous le
manteau de la chemine'e, sccretement.
Digitized by LjOOQIC
CHE
— 178
CHE
(man) n. m. Action de chcmi-
ner. Ensemble des travaux dc sape d'un siege,
appeles aussi approches.
CHBHUfBlC \ni) v. n. Marcher, faire du chemin.
S'approcher peu a peu des positions de l'ennemi.
CREMIIB (mi-ze) n. f. flat. pop. camisia). Vete-
ment, le plus souvent de linge, que Ton porte sur la
peau. Chemise de mailles, haubert court a manches,
qui descendait Jusqu'a mi-cuisse. Enveloppe de
papier qui renfcrmo d'autres papiers. Enveloppe,
revetement d'une machine, d'un fourneau, etc. Nattes
dont on tapisse la coque d'un narire charge en gre-
nier. Enveloppe de metal recouvrant un projectile.
CHBMMBKIB (ze-ri) n. f. Fabrique, magasin
de chemises.
CHEMISETTE (zt-te) n. f. Corsage de linge An,
aue les femmes portent sous leur robe ouvertc ou
ecolletee. Devant de chemise qu'on place par-dessus
une chemise.
CHBMIflBR (3»-^),. BRE n. Qui fait ou vend
des chemise*.
CHBIVA1B (ne") n. f. Lieu plantc de chenes.
CHERT AB. n. m. (anc. forme du mot canal). Pas-
sage profond et etroit, accessible aux navires, a Ten-
tree d'un port ou sur les fleuves et les canaux :
les chenaux sont tl'ordinaire balisis, pour iviter
les ichouages- Courant d'eau pour un moulin.
CHBBAiPAlf n. m. (de Tallem. schnapphahn ; de
schnappen, happer, et hahn, coq). Vauricn , bandit.
CHEIVB n. m. (mot d'orig. gauloise). Genre de
dicotyledones cupulifercs,
comprenant des arbres d'un
bois fort dur : le c/Wnepeut
atteindre une hauteur de SO
a $5 mitres. Caeae-Ilege, va-
rifite de chene dont l'ecorce
est connue sous le nom de
liege. (PI. des chcnes-lieges.)
Cheae vert, especc dc chene
de taille mediocre, a feuillcs
perslstantcs, propre au bassin
mediterranean. — Le bois de
chene a une tres grande va-
leur comme bois de construc-
tion et de chauffage. Le fruit .,..
du chdne, le gland, est utilise CMo *-
pour 1' alimentation des pores ct des dindons. L'ecorce
est employee pour le tannage des peaux.
CHB1VBAU (nd) n. m. Conduit de bois ou de
metal, qui rccoit les caux d'un toit et les dirigc
vers la gouttiere ou le tuyau de descente.
CHBIVBAV (nd) n. m. Jcune chene.
CHB1VBT (ne) n. m. (de chiai). Ustensile pour
supporter le bois dans le foyer.
CHBIVBVIBHB n. f. Champ
ou crolt le chanvre.
CHE XE YIN (vi) n. m. Graine
du chanvre.
CHEMBYOTTB (vo-te) n. f.
Partie ligneuse du chanvre
apres . qu'on a enleve" la fllasse.
BNBV — ~~ '
Ch«n«U.
BVOTTBR (vo-te") v. n. Pousser du bois
faible comme les chenevottes, en parlant de la vigne.
C'HBIVIB. (ni) n. m. (lat. canile). Lieu on Ton rcn-
fernie les cbiens de chasse.
Fig. Logement sale et mal
tenu, en desordre.
CHENILLE (// mil.) n. f.
flat, canicula). Larve de _. ,„
lepidoptere : les chenilles Chmiiu.
aont tres nuisibles aux arbres fruitiers et doivent
itre soigneusement detruites. Passemcnt de sole ve-
loute : casque a chenille.
R (// mil.) n. f. Nid de chenilles.
(ki) n. m. Dot. Genre de salsola-
cees, appele vulgairement patte-d'oie.
CHBWBPOBIEBS (ki. <tt) n. f. pi. Dot. Tribu des
salsolacees, dont le type est le che'nopode. S. une
chenopodiee.
CHBWr. B adj. flat. poo. canutus ; de canus,
blanc). Blanchl par la vieillcsse : ttle chenue. Fig.
Couvcrt dc ncige : la cime chenue du mont Blanc.
Arbre chenu, uepouille de ses branches. Pop. De
qualite supcrieurc : du vin chenu.
{chit-til) n. m. (du lat. capitate). Con-
trat par lequel on donne des bestiaux a garder. a
nourrir, a soigner, moyennant une part dans les
profits; ces bestiaux eux-m ernes. Cheptel mort, en-
semble d'instruments de culture, de batiments agri-
coles donnes a bail.
CHKPTELIEB (chk-te-li-£), ERE n. Qui prend
un bail a cheptel. .
CHEQCB n. m. (angl. to check, contrdler). Sorte de
mandat au moyen duquel on pcut retirer pour soi
ou pour autrui des fonds portes au credit du tlreur :
les cheques se transmettent par vote d'endossement.
(RU (cher), BUB adj. (lat. carus). Tendrement
aime* : cher d sa famille. Dun prix eleve : itoffe chert.
Precieux : les moments sont chers. Adveroialem. ;
ces itoffe* content cher.
CHBRCHBR (cher-chi) v. a. (lat. pop. circare,
aller autour). Se donner du mouvement, de la peine
pour trouver. S'efforcer de : chercher d plaire. Ba
eaereaer v. pr. S'efforcer de se connaltrc. Prov. :
Qal eaereae treave, une investigation patiente
ameoe toujours une decouverte. Caereaer la petite
Mi«, etre meticuleux a l'exees.
(HRRCHBIR, BltfE (cher, eu-xe)adj. et n. Qui
cherche : les chercheurs dor ont fait la fortune de
la Calif ornw.
C'HBBB n. f. (gr. kara, tete). Visage : faire bonne
chtre a quelqu'un. (Vx.) Maniere dont on recoit a sa
table. Qualite des mets : faire bonne, mauvaise chere.
CBBBiEMBKT {man) adv. (de cher). Avec ten-
dresse. A haut prix. Fig. Vendre chiremeni sa vie, tucr
ou blesser beaueoup d ennemia avant de succomtfer.
CHRRI* B adj . Tendrement aime.
C'HBMir n. m. (ar. scharif, noble). Musulman
descendant de Mahomet. Prince arabe.
CUEKIFAT (fa) n. m. Dignite de cherif. Pays
gouverne par un cherif.
CHBRIIR v. a. (rad. cher). Aimer tendrement.
Etre attache a : chirir sa patrie, la solitude.
CHBBiTB (cher) n. f. (rad. cher). Haut prix. sur-
tout des denrees : Louis XV fut accuse" de sptculer
sur lacherti des grains.
CHBBtUBIlf n. m. Une des categories d'angrs,
dans l'Ancien Testament : les cherubins tiennent au-
dessous des siraphins. Tete d'enfant portee par deux
ailes dans les oeuvres d'art. Fig. Charmant enfant.
CHKMV10 (ch&r-vi) n. m. Syn. de carvi.
CBBBTBS {cheS-ter) n. m. Promage qui se rait *
Chester, en Angleterre.
IJBBTir (tif) IVB ad^. (du lat. captivus, prison-
nier). Faible : les exerctces physiques convietmcnt
aux enfants chitifs. Mauvais, pauvre, sans valeur :
che"tive ricolle. Ant. ■'•rt, r*bM«te, -visfmrtmx*
CMBTIirBRlEIfT (man) adv. D'une maniere cM-
tive : vivre chitivement. Amt. B to%— immimU
CHEVAI1VB (c<*-ne) n. m. Pich. Syn. de cbbvksmb'
CHBVAB. n m. (lat. caballus). Genre unique de la
famille des solipedes, comprenant des anhnaux qui
servent a l'homme de monture et de bete de trait :
chevaux de selle, chevaux de trait. (V. course.)
Cavalier : troupe de cent chevaux. Fig. Homme fort
et courageux : e'est un cheval d Voucrage. Cheval
de bois, figure de bois presentant vaguement l'aspect
d'un cheval. et sur laquelle on s'exerce a sauter, a
voltiger. Cheval de frise, piece de bois htfrissee de
fiointes; machine de guerre. Cheval fondu, jeu d'tn-
ant. Loc. adv. A ebeval, sur un cheval ; a califour-
rhon ; de chaque cdte de : d cheval sur une route-
Fig- Etre a cheval sur les rCgles, Us principes, les bien
connaitre; ne pas permettre qu'on sen ecartc.
fjhevaLivapeMr ou cb«v«I, force capable d'elcvcr
en une seconde un poids de 75 kilogrammes a un
metre de hauteur : machine de 400 chevaux ou che-
vaux-vapeur. Prov. : A cheval donaa aa a« re-
garde aa« a la daat, on no doit pas critiquer les
defauts de ce que Ton a recu graiuitement. I/»H
d« aiaatre eaaraiaae le raevaf, il ne faut pas s'en
rapporter a autrui pour le soin de sesproprcs affaires.
CBBVAUSR1BXT [man) n. m. Reunion de pou-
trcs et de madricrs qui ctayent un mur, un batiment.
(UKVALER (14) v. a. Etayer k laide de chevaleU :
chevaler un mur. Ch'tvaler des cuirs, les travaillcr
sur un rhcvalet.
Digitized by VjOOQlC
Digitized by
Google
CHE
. „ ! (re*s-ke) adj. Qui a le carec-
tere genereux d« l'ancienne chevalerie : la bravoure
chevaleresque de Francois /•«•.
mmrki »BBsjfiJB*iBicr
D'une maniere chevaleresqui
I Iri) n. f.
(re's-ke-man) adv.
f. Quality, rang de cheva-
lier. I/institution elle-meme. (V. Part, hist.) Ordre de
chevalerie. corps militaire et reli-
geux instttue pour combattrc lcs
fldeles. Ordre honoriflquo creo
par un souverain.
(MBfALBT (W) n. m. (de che-
vol), ▲ncien instrumentde torture.
Support dea cordea d'un violon.
Support en boll sur lequel lea
peintrea potent lours tableaux
pour travailler : on appelle ta-
bleau de ehevalet une pettiture de
§ elite dimension. Monture en bois
estinee a soutenir 1'ohjet sur le-
quel on travaille. Treteau qui
porta le tablier d'un pont Tolant. *««»».•*.
CHBVA1.1BB lli-i) n. m. (rad. cheval). Citoyen
romain du second ordre, ou ordre iquestre. Noble
admis dans l'ordre de la cheTalerie : Francois /«'
voulut e'tre armi chevalier par Bayard. Membre d'un
ordre militaire : let chevaliers de Malte. Noble du
rang inferieur a celui de baron. Porteur d'une deco-
ration : chevalier de la Ugion dChonneur. Chevalier
errant, chevalier qui parcourait le monde pour
represser les torts : don Quichotte a jeti un iternel
ridicule sur les chevaliers errants. Chevalier (Tin-
dustrie, homme qui vit d'expedients, d'escroaueries.
CKVAE.IBB (Ite) n. m. ^
Oiseau de l'ordre des echas-
siers et du genre des becasscs.
CflBVALIBRJS n. f. Sort*
de bague large et plate.
CHBVALMI adj. f. Qui a
rapport au cheval ibAe, race
chevaline.
CHBVALC DAMT(rd-
chan), B adj. Se dlt des par- Cfc»*«im.
ties d'un aasemblage qui cmpietent l'une sur 1'autre.
CHBVAtlCNBB (vd-chi) n. f. Tournec faito a che-
val : Louis IX institua les chevauchies des mattres
des requites. Distance qu'une bete de somme pout
parcourir sans g'arreter.
CUBVAlCHBMBlfT {vd-che-man) n. m. Action
de chevaucher.
CBKVAICHEH (v6-chi) v. n. Aller a cheval. Eire
a califourchon. Se recouvrir partiellement : ces tuiles
ne chevauchent, pas re'gulierement.
CMBVAU-LBbBB (vd. ji) n. m. Cavalier dun
corps de troupe qui a fait partie de l'armea fran-
chise, du xvi« siecle a 1815. Pi. des chevau-legers.
{HEVBCHB n. f. Genre d'oiseaux rapaces, ren-
fermant de petitcs chouettes de tout le globe.
CHBVBLl', B adj. Garni de cheveux. Qui porte
de longs chevcux : les Mcrovingiens ilaient appclts
rois chevelus. Racines chevelues, qui poussent des
filaments tree delict. (Ces filaments s'appellent le che-
velu.) Ant. Chaave, taada.
OBVBLtlKB n. f. L ensemble des cheveux. Trai-
nee lumineuse d'une comete.
CHBVBfllVB (ve^-ne) n. m. Genre de poissons cy-
prinides, commum dans les eaux douces. (On ecrit
aussi cuavAifcx et chevennb.)
CHBTBT (i«*) n. m. (lat. capitium). Tete du lit.
Travertin. Litre de chevet, livre favori. Partie en
hemicycle, qui tennine le choeur d'une eglise.
CBEVKTBK n. m. (lat. capistrum). Piece de bois
dans laquelle s'emboitent les so lives d'un plancher.
Bandage. Licou.
CBBTBU n. m. (lat. capilhts). Poil de la tete de
l'homme : les cheveux des negres sont geniralement
crivus. Fig. 8e prendre aux cheveux, He quereller,
se battre. Faire dresser les cheveux, faire horreur.
Raisonnement tire" par les cheveux, manquant de na-
tural, de logique. Se tenir qua un cheveu, dependre
de tres pen de chose. Saisir r occasion aux cheveux,
la saisir avec empressement. Fendre, couper un che-
veu en ouatre. faire des distinctions tres subfiles.
CHBtlXLAttB (vi. II mil., a-je) n. m. Action de
cheviller. Ensemble des chevilles dun ouvrage.
a - CHE
CMBV1IXB {11 mil.) n. f. (lat. clavirula, peUte clef).
Morceau de bois ou de metal, poor boucher un trou on
faire un assemblage. Ce qui sert a tendre ou detendre
les cordes d'un instrument de musique. Saillie des os
de l'articulation du pied. [Taller pas d la cheville de
quelqu'un, lui etre de beaucoup inferieur. PoCt. Ex-
pression inutile a la pense'e etqui n'estqu'un remplis-
sage pour flnir le vers ou la periode. Cheville ouvrvtre,
cheville qui joint le train de derriere d'une voiture a
l'avant-train. Fig. Principal agent ou mobile d'une
affaire : il est la cheville ouvriere de cette entreprise.
CHBVULUMt (vi, 11 mil., i) v. a. Assembler avec
des chevilles. Remplir de mots in utiles. Abeolum.
Faire des chevilles. Avoir I'dme chevillee au corps,
avoir la vie dure.
CBBTULLBTTB (vi, 11 mil., i-te) n. f. Petite che-
ville : tires la chevillette et la bobinette cherra. ( Vx.)
CMBTILL«N (// mil.) n. m. Baton tourno au dos
d'une chaise. Baton des ourdisseurs.
CBBVIBTB n. f. ou CHEVIOT n. m. (de cheviot,
nom d'une race de moutons qui vivent dans let monta
Cheviots, en Ecosse). Laine
d'agneau d' Ecosse. Etoffo
faite avec cette laine : ves-
ton de cheviote-
t'HBVBE n. f. (lat. ca-i
pra). Genre de mammiferes,
de l'ordre des ruminants
(ne se dit que de la femelle,
dans le langage ordinaire) :
le bouc est le mdle de la che-
vre. Appareil propre a elever Cb*»».
des fardtaux, a soutenir une piece de bois que Ton
faconne ou que Ton scie. Levier
articule, appuye sur deux pieds,
qui sert a soulever une voitu-
re, etc. Menager la chtvre et le
chou, se conduire entre deux par-
tis de maniere k ne bleaser ni
l'un ni 1'autre.
CBBVBUBAU ford) n . m. PeUt
de la chevre : chevreau tttard,
chevreau broutard. La peau de
cet animal : gants de chevreau.
CBRYKBrBUIXB (feu. It
mil.) n. m. (de chCvre, et feuille).
Genre de caprifollacdes, compre-
nant des arbrisseaux grimpanta,
qui portent des fleurs d'une :
odeur suave.
CHBVRB-PIBB ou CHB- Ch*v».
VBE-PIEBM (pi-i) adj. et n. m. Qui a des pieds de
chevre (epitheie des satyres). PI. des chevre-pirds.
CIBVsUtTBK (ti) v. n.
(Prenddeux t devant unesyl-
labe muette : elle chevrettera.)
Mettre has en parlant des
chevres. 8yn. cukvrotkr.
CHBVBETTB (vre-te) n.
f. Petite chevre. Femelle du
chevreuil. Trepicd de fer
pour soutenir les casseroles njj*'
sur le feu. PeUt chenet de fer. ^^Pli
Nom primitif de la musette.
CBBVEtBUIL. (creu, I mU.) rfc4Mnll
n. m. (rad. chevre). Genre Ci»Tm»U.
de mammiferes ruminants, de la famille des ccrvidea,
de taille moyenne : le jeune chevreuil se
nomme faon.
CHEVBIBB (vri-4), BBB n. Gardeur,
gardeuae de chevres.
CHBVRlXLAaB (vri, U mil., or) n. m.
Petit chevreuil.
CtiBVMBIE n. m. (de chevre). Chacune des ;
Eieces de bois qui soutiennent les lattet sur i
i pente d'un toit. (V. pbrms.) Galon place en
V renverse sur le brat gauche det soldats,
et qui marquait leur anciennete de service : Ch#Tron '
un grognard d trois chevrons. Bias. Piece honorable,
formee de deux pieces aascmblees en anglo aigu.
CHBVSBlflVACSB (vro-narje) n. m. Action de
chevronner. Ouvrage fait en chevrons.
CBBVKBBifB (vro-nt), B adj. Bias. Se dit de
l'ecu ou des pieces dont la surface est oouvertc dc
chevrons en nombre egal aux interstices du champ.
Digitized by VjVJOvIL
CHE
- 181
CHI
USWt). Basset Griffon
firaque
ChiencourantdArtois Epayneul
Skye- terrier
Chien de berger
I (vro-n£) v. a. Garnir de chevrons.
I (tin) n. m. (rad. che'vre). Genre
de mammiferea ruminants sans comes, des hautes
m oaUg nes asiaiiques.
CBBYBOTAJTT (tan\ B adj. Qui chevrote : voix
ekevrotante. Akt. ftnie, •■mwi.
isKfBtRMKXY (wan) d. m. Action de parlcr
on de chanter en chevroiant.Tremblement de la voix.
CUTBtfM (ti) v. n. Chanter, parler d'une voix
tr emblo tante. Mettre has. en parlant des chevres.
flRYBOTlTf n. m. Peau de chevreau corroyee.
CVKWsjMrrillB n. f. Gros plomb de chasse.
CUU (chi) prep, (du lat. casa, demeure). Au logis
de : ekes mot. Dans le pays de : ekes les Turcs. Du
tempi de : ehez les ancient. Dans la maison. la fa-
mflJe de : servir ches un prinee. Dans la personne,
les ggv resd e : e'est chet lui une habitude.
CBlASTl (ki\ n. zn. Vin rouge nn peu mousseux
reeolt* a Chianti (Italic).
CB1AMB (a-te) n. f. Ecume des metaux. Excre-
ment de monche. de vcr.
C«n«fjf cs n. f. ou CHIBOUK n. m. (du turc).
Pipe a long tuyau, dont on
se sert en Turquie.
CBiC (eftUrln. m. (de
chitane). Pop. Terme d'ate-
lier pour exprhner une cer-
taine habUete de main dans les arts. Tournure bar-
die, avantageuse : avoir du chic.
CVICA n. f. Danse voluplueuse. populaire aux
Antilles et dans 1'Amerique espagnole.
CBICA n. m. Dans rAmerique du Sud. teinture
range do bignonia ehica. Boisson fermentee, pre-
pare* avec du maTs.
CBICAXB n. f. Procedure artificieuse. Proces :
oxmer la chicane. Ensemble des gens du Palais (en
■*a»aise Dart). Controverse subtile. Querclle de
uaavaue foi . chercher chicane.
CBiCAJgBBi (ni) v. n. User de chicane en pro-
«*•• V. a. Disputer, contester sans motif. Faire k
Chibouque,
quelqu'un des reproches de mauvaise foi : chicaner
ses voisins.
CHirAIfBSlB (ri) n. f. Difflculte suscitec par
esprit de chicane.
CUICAlfBim, BfJMB (eu-se) adj. et n. Qui aime
a chicaner, surtout en affaires. (On dit aussi ciiica-
wier, erb )
CHICAKB (for), B adj. Pop. Qui a du chic. X. m.
Deeuise de carnaval avec des bottes, des culottes
col l ante* et un casque k plume.
CHICHB adj. Parcimonieux, avarc. mesquin : un
homme, un diner chiche. Qui ne prodigue pas une
chose : Are chiche de compliments. Ant. Prodigue,
gdaerevx, liberal.
CHKBB adj. (du lat. cicer, pois). Pois chiche, gros
pois gris.
CHIC'HBMBIVT (man) adv. Avec avarice.
CHICBIV n. m. Nom vulgaire de la laituc romaine.
CHICBHACBBfl (se) n. f. pi. Famille dc plantes
ayant pour type le
genre chicor4c. S. une
chicorac4e. ,
CHICOBBB (rl) n. f.
Genre de chicoracees,
comprenant plusicurs
especes potagercs, que ;
Ton mange en salade :
la salade appelie barbe-
tte -capucin est une
varifti de chicorie.
Poudre de racine de v ' n,cow -
chicorde torr6flee, que Ton meie quelqucfois au cafe.
CHICOT (ko) n. m. Ce qui reste hors de tcrre
d'un arbre rompu. Racine d une dent cas*6e.
CHICOTBB (ti) v. n. Contester sur des baga-
telles. (On dit aussi chipoter.)
fMlCOTin n. m. Sue atner extrait de l'alocs, dc
la coloquinte : amer comme chicotin.
CMBM, BIVIVB (chi-in, e-ne) n. (lat. canin). Genre
de mammiferes carnivores digitigrades , genera-
J&t&fki
Digitized by VjOOQlC
CHI
— 182 —
CHI
Chitodont*
lement rcduit en domesticity et comprcnant une
foule do variety : la fidiliti du chien igale son intel-
ligent. Piece d'une arme 4 feu qui portait autrefois
le silex et qui se rabat aujourtThui sur la capsule
pour en determiner l'exploslon. PPttre pas bon djeter
aux chiens, n'avoir aucun merite. Becevoir quelqu'un
comme un chien dan* un jeu de quilles, le recevoir
tres mal. Romprt les chiens. les empecher de suivre
la voie, et au fig., interrompro une conversation
dont le sujet eat dangcrcux. be chien, detestable :
temp* de chien. Coiffi a la chien, en ramcnant sur
le front de pctiu cheveux frises. Entre chien et
loup, a la tombee du iour. Se regarder en chiens de
faience, se regarder I'un l'autre d'un 041 flxe et
irrite. Vitre comme chien et chat, vivre en tres
mauTaise intelligence. Jeter, donner sa langue aur
chiens, renoncer a comprendre , a deviner quelque
chose. Ne pas valoir leu quatre fers dun chien, ne
rien valoir. Eire comme un chien d rattache, n'avoir
aucune liberty. Chien de ■»«•••, nom vulgairc de plu-
sieurs squalcs, dont la peau tres rude sort a polir le
bois. Prov.: Calea aarffaeas m teajeara Perellle
4khir<«. lea gens querelleurs attra-
pent tou/ours quelques egratignu-
res. Boo ealea ekaMf de race, les
enfant* heritcnt souvent des quality
et des defauts de leurs parents. Taas
les chieu aal aaeleat ae —ersleat
aae, les gens qui crient le plus fort
ne sont pas les plus a craindre. ©al
vent aeyer sea ealea I'aeeaee de
le rage, quand on ne veut plus d'une
rrsonne ou d une chose, on cherche
la d6precier.
CBIE1VBEXT ( chi-in-dan ) n. m.
Nom vulgairc d'une graminee (triti-
cum repens), qui cause de grands ra-
vages dans les cultures, et dont la
racine s'emploie en medecine : il faut des labours
tres pro fonas pour extiruer le chiendent.
CRIBH1VBB (chi-e-ne) v. n. Mettre bas, en par-
lant d'une chienne.
CHirFE (chi-fe) n. f. Mauvaise etoffe. Fig. Homme
mou et sans caractere.
CBirPBlY (chi-fon) n. m. Vieux morccau d'etoffe :
les chiffons de toile et de coton entrent dans la fabri-
cation du papier de luxe. Chose de peu de valour :
chiffon de papier*
CHMVWmtAOK (chi-fo-na-je) n. m. Action de
chiffonner. Etoffes chiffonnces.
CHIFFOXIVB (chi-fo-ni). B adj. Froissi : ttoffe
vhiffonnfe. Fig. Dont les traits sont plus llns et plus
gracicux que reguliers : mine chiffonnie.
CHIFPOIfXBB (chi-fo-ni) v. a. Froisser. Fig. Con-
trarier : cette nouvelle me chiffonne. V. n. Ramasser
des chiffons ou autres obicts dans les rues.
CBIFFONJVIBB (chi-fo-ni-4), BBS n. Qui va ra-
masser les chiffons, etc., par la ville. N. m. Petit
meuble a tiroirs, ou l'on enferme de menus ouvrages.
CHIFFBAUE (chi-fra-Je) n. m. Action d'icrire
en chiffres. Action d'evaluer les marchandisen. les
affaires d'une maison.
CBIFFRE (chi-fre) n. m. (de l'arabe sifr, aero).
Chacun des caracteres qui representent les nombres :
les chiffres arabes ont rempuwi les chiffres romains.
Moutant, valeur d'une chose : chiffre de la depense.
Nom donne a des caracteres de convention, qui n'ont
de sens que pour les personnel qui s'en servent et
collea qui les recoivent : les dipiches diplomatique*
sont transmises en chiffres. Enlacement des initiates
d'un nom : faire marquer son linge a son chiffre. —
Les chiffres arabes furent connus en France au %• s.
II y en a dix : 1, 2, 3. 4, 5, 6, 7. 8. 9, 0. Les chiffres
romains sont represented par les lettres I, V, X. C,
D, M. V. a ces lettres la valeur de chacunc d'elles.
CBIFFBBR [chi-fre") v. n. Calculer avee les
chiffres. V. a. Numeroter : chiffrer des pages.
CBIFFBBVB (chi-freur) n. m. Qui compte bien
la plume a la main.
CniGarex n. m. Le derriere du cou. Cheveux de
derriere la tete releves ou rouies au-dessus de la
nuque en torsades de diverses manieres : un chignon
haut; un chignon a la grecque.
CML1BN, B2VMB (li-in, *-ne) adj. et n. Du Chili.
CIIMEBE n. f. (de Chimere, n. myth). Idee
faussc, imagination vaine : se repaitre de chimtres.
(V. Part, hist.) Genre de poissons holocephales.
Genre de papillons. Art. Realise.
CBIMEBIQUB adj. Qui se nourrit de chimere s : es-
prit chimerique. Sans fondement : projet chimc"rique.
Ant. Beel, aeeltir, ceeiaia.
CBIMIATRIB Uri) n. t. (de chimie, et du gr.
iatros, medecin). Systeme medical, qui emploie de
preference les agents chhhiques.
CBUBIB (mi) n. f.(gr. cMmeia). Science qui etudie
la nature et les propnetes des corps simples, Taction
moleculalre de ces corps les uns sur les autres, et les
combinaisons dues a cette action : Lavoisier est un
des fondateurs de la chimie moderne. Cala»le Male,
gleae ou alecatexie. branche de la chimie compre-
nant l'etude des reactions qui s'effectuent dans lanti-
mite des tissus organiques. Calorie ladaaSrlelle,
branche de la chimie out traite des operations into-
ressant specialement llndustrie. Calorie nlaerale,
branche de la chimie qui com- ~ ~
prend l'etude des metalloTdes, des
metaux et de leurs combinaisons.
CalMle ergaalone, branche de
la chimie qui comprend l'etude
de tous les composes du carbone.
CHIMIQUB adj. Qui appartient
a la chimie-.com position chimique.
CHIMIOVBMEIWT {ke-man)
adv. D'apres les lois, les proced^s
de la chimie.
CHmilTB (mis-te) n. m. Ce-
lui qui se livre a la pratique de
la chimie : les chimistes tTaujour-
d'hui sont les hiritiers des anciens
alchimistes.
cniMPA!VBE (chin) n. m.
Genre de mammifercs primates -
anthropomorphes, renfermant de chi»pao»*.
grands singes africains : le chimpanze est wu des
especes de singes les plus voisines de ihomme.
CHIMACiB n. m. Action de chiner.
( HIMCHILXA (chil-la) n. m. Genre dc mammifercs
rongeurs du Perou, a fourrure
estimee. 8a fourrure mime.
CHIMB, B adj. Qui est de
plusieurs couleurs : des bas
chinas.
CHIIfBB (ne*) v.a. (de Chine).
Donner des couleurs differentes '
aux fils de la chaine d'un tlssu,
en sorte que 1'etoffe fabrlauee
pre'scnte certains dessins. Arg.
Critiquer, persifler.
C'HIIVBI'B, BU«B (eu-ze)n.
Celui, celle qui chine les 6toffes.
Pop. Brocanteur, brocanteuse. Moqueur, moqueuse.
CHIlf«lM, B tnoi, oi-ze) adj. et n. De la Chine.
Dans le gotit chinois : jardin chinois. Ombres chi-
noises, v. ombres. N. m. Petite orange verte, conflte
dans l'eau-de-vie. — Art chinois. La peinture chi-
noise, qui remonte a la plus haute antfquite, est ca-
ract^ris6c par le manque absolu de perspective et par
la vivacite du coloris. La sculpture cbinoise a peu-
ple les temples d'idoles et de bouddhas : elle excelle
dans le travail des petit* objets dc m^tal precieux,
d'ivoire ou de Jade. L'architccture, tres originale,
a produit des temples et des pagodes, generalcment
de forme pyramidal e, d'une ornementation riche et
fastueuse, des ponts et des arcs de triomphe d'une
structure bardie et gracieusc.
CHiMOIAEBslB (se-rf) n. f. Bibelot de Chine ou
fabrique dans le godt chinois. Mesure bixarre et
compfiquee : les chinoiseries administrates .
CHRtUHB n. f. EUt d'une etoffe chinee.
CHIOVK1IB n. f. (ital. ciurma). Ensemble des
forcats d'un bagne.
CHIPER (pe) v. a. Pop. Derober.
CmiPBl'B, BlflB (eu-ze) n. Pop. Qui dlrobc.
CHIPIB (pi) n. f. Pop. Femme acariatre, mechante.
CHIPBLATA n. f. (ital. cipolla, oignon). RagoOt
a l'oignon ou aux ciboules. Petite saucisse courte.
CHUPOTBR ((<<) v. n. Fam. Macher du bout des
dents. Faire un travail aveo lenteur. Faire des diffl-
cultes pour des vetilles. Marchander.
CHIPOTIBR {ti-i), BRB n. et adj. Qui chipote.
CMochlUt
Digitized by
Google
— 183 —
ART CHINOIS
i * 1. StaAoa da ra»da*U du tembaaa dt U djoasUo imperial* dw Miog. pr*» <U Pakin % t. Pont <U Pilau del4
i* Pakia ; S. Vmm •» bro*M j «. SUtaatU •« bronaa rapretaatant Fo oa Boaddha (inu*4a Carnutehi, A Pari*) ; 5. Por-
ta da Coarfaciua 4 Pakia ; ft,* Tout ds U docba, 4 Pakin |xy» «.) ; 7. Ljoo 4 l'entrae da* ptlau ; 8. Va»a an bronaa ; V. Tour
da parMUtM, 4 Naokia ; 10. Pagoda, 4 Sbaaghai; 11. Evcutail paint ; 12. Muraijlet ol poiU da Ptkio,
Digitized by
Google
CHI
— 184 —
CHO
CH1QUE n. f. Espece de ciron qui cntre dans la
chair. Morceau. Morceau de tabac que Ton mache.
CHIQVBlfAVBB (ke-nC-de) n. f. Coup applique
avcc le doigt du milieu plie et raidi contre le pouce,
puis dltendu brusquement.
CHIQIJRR(Ae) v. n. Macherdu tabac. Pop. Manger.
V. a. : chiquer du tabac.
CHIOCET (Ace) n. m. Petite partie. Loc. adv. Cfcl-
qac« 4 ehlsjVf-t, petit k petit.
CHIQCBUR (keur) n. m. Celui qui chique.
CHIHACRE (ki) n. f. (gr. kheir, main, et agra,
capture). Goutte qui attaque les mains. N. ct adj.
Qui a la goutte aux mains.
CHIROGRAPH AIRE (ki, fi-re) adj. (gr. kheir,
main, et graphein, Retire). Dr. Qui est creancier en
vertu d'un acte sous seing prive. Se dit aussi dc la
dettc : dette chirographaire.
CHIROMA1YCIB (ki. si) n. f. (gr. kheir, main, et
manteia, divinationj. Art pretendu de deviner, de
predire par l'inspection de la main.
CiilROHlAMCIBlf. B1VMB (Act, si-in, 4-ne) n. Per-
sonne qui exerce la chiromancie.
CHIROPTBRE0 (ki) ou CHBIROPTERBtl (kd-i)
(du gr. kheir, main, ttpteron, ailej n. m. pi. Ordre de
mammifercs, comprenant les formes dites vulgai re-
men t chauves-souris, dont les membres sont reunis
par des membranes cutanees qui leur permettent de
voler : les ehiropteres se rendent tres utiles a I'agricul-
ture en ditruisant des quantitis considerables din-
sectes. S. un chiroptire ou chiiroptcre.
CHIRURCIICAL, B, AUX ou CHIRURGIQCB
(chi) adj. Qui appartient a la chirurgie.
ClllRCHGIB (j{) n. f. (gr. kheir. main, et ergon,
travail). Partie dc 1 art medical qui comporte Tin-
tcrvention de la main nue ou armee d 'instruments.
CHIHCHCIIBIV (Ji-in) n. m. Qui exerce la chirur-
gie: Ambroise Partfut le premier chirurgien de son
temps. Chlr«rgl««-Majmi, chirurgien en chef d'un
regiment. PI. des chirurgiens-majors.
CHITIMB (Art) n. f. Substance organique, qui con-
gtitue le squelette des animaux artfcules.
CHITINBUX. BU0B (ki-ti-neu, eu-ze) adj. Qui
concerne la chitine.
CHil'RB (chi-u-rc) n. f. Excrement d'insectes et
surtout de mouches.
OiLAHVM (Ma) n. f. (gr. khlamus, udos). Man-
tcau grec trCs ample.
CHLORAL (klo)n. m. Compose que Ton obtient en
faisant passer un courant de chlore sec dans dc 1'al-
cool concentre et refroidi a 0*». Hydrate de chloral,
combinaison que forme le chloral avec l'eau, et qui
est utilise en medecine comme antiseptique, calmant
et hypnotiquc. (C'est un poison qui dcvient mortel
a la dose de 10 grammes par jour.)
CHLORATE (JWo)n. m. Sel derivant de l'aclde
chloriquo.
CHLORE (klo-re) n. m. (du gr. khldros, jaune ver-
datre). Corps simple, gazeux a la temperature ordi-
naire, de coulcur jaune verdatre, d'une odeur forte
et suffocantc. — On le prepare en traitant le bioxvde
de manganese par l'acide chlorhydrique ; un litre
de gaz pese 3»M67. Gazeux ou dissous dans l'eau, le
chlore, par son affinity pour l'hydrogene, detruit la
partie coloranto des matleres vegetales et animates.
Aussi l'industrie l'emploie-t-elle pour le blanchimcnt
des tissus. II sert a rabriquer les hypochlorites, les
chlorates; c'est un excellent disinfectant.
CHLORIC, B (klo) adj. Qui contient du chlore.
CHLORBCX, BfJfIB (klo-reu, eu-se) adj. Se dit
d'un dcB acides oxyg6nes derives du chlore.
CHLORHVBratb (klo-ri) n. m. Sel derivant de
l'aclde chlorhydrique.
CHLORUYHRIOCB (klo-ri) adj. Acide chlorhy-
drique, combinaison de chlore ct d'hydrogfene, qui se
forme dans Taction de l'acide sulfurique sur le sel
marin. (II sert a preparer l'hydrogene, le chlore,
l'acide carbonique. l'eau regale, etc.}
CHLORIQUB (klo) adj. Acide chlorique, l'un des
acides oxygene* du chlore.
CHLORITE (klo) n. m. Sel resultant dc l'acide
chloreux combine avec une base.
CHLOROFORMB (Wo) n. m. (dc chlore, et forme).
Liquide incolore d'une odeur etheree resultant d'un
melange d'alcool, de chlorure de chaux et de chaux
eteinte. (Le chloroforme a la propriete d'endormir
et de suspendre complctcment la scnsibilitc. II eat
trts employe a ce Utre dans lea operations chirur-
gioales.)
CHLOROrORMIBATIOlf (klo, sa-si-on) n. f. Ac-
tion de ohloroformiser.
CHLOROrORMMBR (klo, mi-ii) OU CHLORO-
BORMBR (mi) v. a. Soumettre a Taction anesthe-
sique du chloroforme.
CHLOROPHYLLS (Acto-ro-/We) n. f. (gr. khldros,
vert, et phullon, feuille). Matiere verte des cellules
des feuilles : Faction de la lumiere est nicessaire &
la production de la chlorophylle.
CHLOROUS (Atio-rd-ze) n. f. (gr. khluros, vert).
Mid. Maladie du sang connue vulgairement sous le
nom de pdles couleurs, en raison de la teinte jaune
verdatre que prend la peau : le fer est le medica-
ment spiexfique de la chlorose.
CHLOROTIQ17R (klo) adi. Qui a rapport a la chlo-
rose. Atteint de chlorose. substantiv.: un chloroHgue.
CHLORCRB (klo) n. m. (de chlore). Combinaison
du chlore avec un corps simple ou compose, autre
que l'oxygene et l'hydrogene : le chlorure de sodium
ou sel marin se retire des eaux de la met.
CHLORCRB, B (Acio) adj . Qui contient un chlorure.
CHLORURBR (klo-ru-ri) v. a. Transformer un
corps en chlorure en le combinant avec le chlore.
CHOC (chok) n. m. (de choquer). Heurt d'un corps
contre un autre : le choc des verves. Rencontre et
combat : soutenirle choc de tennemi. Coup qui frappe
quelqu'un dans sa sante. sa fortune, etc, Conflit, op-
position : le choc des iaees. Cboe cm r«i*w, effet
produit par la foudre en un lieu eloigne de celui
3ui a etc frappe directcment Cfcoe •peratoir*, dtat
'abattement qui suit une operation chirurgicale.
CHOCOLAT (la) n. m. (esp. chocolate). Pate alimen-
taire solidiflee, composee de cacao et de sucre : le
chocolat est un aliment tres substantiel. Cettc subs-
tance delay6e dans de l'eau et du lait. Adjectiv. Sa
couleur : ruban chocolat, des rubans chocolat.
CHOCOLATIRR (ti-4), BRB n. et adj. Qui fabri-
que, vend du chocolat.
CHOCOLAT1BRB n. f. Vase pour preparer le
chocolat, lorsqu'on veut le prendre en boisson.
CHOBPHORB (ko-i) n. (gr. khot, libation, et pha-
ros, qui porte). Celui ou celle qui, ches les Grecs,
portait les offrandes destinees aux morts.
CHOSCR (Areur )n. m. (gr. khoros). Reunion de per-
sonnes executant des danses ou marchant en ca-
dence : les chaurs de Dilos. Troupe de musiciens qui
chantent ensemble : le chacurjouc un role important
dans la tragidie grecque primitive. Composition
muslcale a plusieurs parties- Partie de l'eglise ou
Ton chante rofflce. (V. 60 lire.) Enfant de chantr,
enfant employe au service du pretre pendant les
ceremonies de l'Eglisc catholique. Loc. adr. Ea
chsBsir, ensemble ; unanimement.
CHOIR v. n. (lat. cadere. — Je chois, tu chois, il
choit; les autres personnes manquent. Je chus ,nous
ch&mes. Je choirai ou cherrai, nous choirons ou
cherrons. Je choirais ou cherrai* , nous choirions on
cherrions. Chu, e). Tomber. Succomber. (Usite, en
general, seulement a l'infin. et au part, pass.)
CHOIBI (zt). B adj. Qui est du meilleur chois :
society, expression choisie.
CHOI01R (zir) v. a. (germ, kausjan, gouter)- Pre-
ferer : de deux maux, \l tout choisir le moindre.
Opter entrc deux alternatives.
CROIX, (choi) n. m. Action, faculte, pouvoir de
choisir. Election : choix dun oVputi. N*avoir pas le
choir, etre oblige a une decision qui ne laisse pas
d'alternative. Loc. div. : Re ehoix, qui merite d'etre
cboisi : marchandues de choix. Brnmrn ehstlx^ sans
discernement. Am cbmIx «1«, a la volonte de.
CHOHB-BORB n. m. (angl. to choke, etrangler.
et to bore, forer) Etranglement pratiqu* dans Fame
dee canons de certains fusils de chasse, a leur ex-
tremite, pour resserrer le groupement des plombs.
(Le fusil est dit alors chokeJ/ored.)
CHOLAGOfiCB (ko-la-gho-ghe) adi. Se dit des me-
dicaments qui excitent la secretion biliaire. comme
1' aloes, la rhubarbe, etc. N. m. : un cholagogue.
CnOLBBOQlJB (Aco) adj. Se dit du canal qui con-
duit la bile au duodenum.
CHOLBMIB (ko-U-mt) n. f. Passage de la bile
Digitized by Vj(
cuo
le sang : la cholemie tlonue a la peau une co-
loration jaunAtre caractiristique.
CB«UA.4 tko) n- m. flat, cholera). Maladie epi-
deVmique, caraeterisee par des vomiescmenUi nom-
brenx, dec dejections frequentes et des crampcs dou-
kKireuse* : le cholira paratt originaire dt tinde, ou
U existe hfitat permanent. (On l'appelle aussi cno-
l£ba-morbvs DhiMl.) — En temps d epidemic 11 faat
Eus que jamais eviter les exces et se cooformer aux
is dc rhygiene, avoir grand soin de desinfecter tout
ce qui touche les malades : mains, linges, rases, etc.,
avrec du sulfate de cuivre ou de zinc. V. nostras.
OitliurMUn Iko) adj. Qui a l'apparence
du cholera : diarrhie choleriforme.
CROUW1XB (ko) n. f. Maladie, dite aussi cholera
sosriis- — La cholerine, analogue au cholira, mais
plus Wnigne, est earacterisee par des nausees,des dou-
lcura au creux de Vestomac et une diarrhee profuse.
(UMiBlfCB (ko) adj. Relatif au cholera. N. Per-
•onne atteinte du cholera,
Cai*M.lAJfBB (ko-U-an-be) n. m. (gr. khdloa,
boiteux, et tambos, iambe). Vers fambique trimetre,
termini par un spondee ou un trochee.
C*MOUABlBft)rB (ko-li-an) adj. Qui se rapporte
an choliambe.
f»d«l« n. m. Periode d'inactivite pour une
industrie : le c homage dun canal. Temps que Ton
paste sans traTailler : le chdmage du dtmanche.
ChAmbk (mi) v. n. flat. pop. caumare, se reposer
pendant la ehaleur ; du gr. kauma, chaleur). Suspen-
dre le travail pendant les jours feries. Manquerd'ou-
vrage : ctt ouvrirr chdme. V. a. Celebrer une fete par
la cessation du travail : chomer un saint.
CSOBBKOLOCSlB (konjl) n. f. (gr. khondros, car-
tilage, et logos, discours). Science des cartilages.
C««rB \cho-pe) n. f. fallem. schoppen). Grand
gobelet de Terre ou de gres pour boire
U bfcre : la chape tient environ un
tiers dt litre. Son contenu.
CH^TIXB n. f. fde chow). Mesure
de liquides. usitee autrefois en
Prance et con tenant environ un demi-
Htre : vim chopine de vin, de lait.
CMrrU [cho-pi) v. n. (pcut-etre
de Talle-m. ackupfen). Paire un faux
pas. Heurter du pied contre quel- ^d»p«.
que chose. Se tromper grossierement. ( Peu us. )
ra*frA.Tr (kan), B adj. Qui choque : paroles
ckofuantes.
CMO^rBm iki) v. a. Donner un choc, heurter :
tout corps qui en choque un autre donne un son. Fig.
Offenser. contrarier, dtfplaire a : la magnificence tie
Francois /•» au camp du Drop (Tor choqua Henri VI II.
L'hoquer let rerres, trinquer.
C0JOBUUL, B (ko) adj. Qui appartient au choeur :
lea orphiona aont des aocUtia chorales. N. m. Chant
religieux : le choral de Luther fut le premier hymne
de* protealants. PI. des chorals.
fHOBBA < ko-rt-a) n. f. Ensemble des chapelles dis-
posers drculairement autour du chevet des eglises.
CHOBRB (ko-ri) n. m. Syn. de troches.
«•»« iko-r€) n. f. fgr. khoreia, danse). Ma-
ladie earacterisee par des mouTements convulsifr
et frequents, et appelee aussi darsb db Saint-Gut.
CaWUtt (ko) n. m. fgr. khorfgos). En Greee,
ritoyen qui devait organiser a ses frais un choeur
de danse pour une representation t heat rale.
C0»BUWIB (ko.il) n. f. Dans la Grece ancienne,
fonction deehorege : 2es chorogieaitaicnt fortcouleuses.
Cmm mwv tafmjm {ko) adj. Qui appartient a la cho-
reaie : le monument choregique de Lyaicrate.
OlMnBAMl (ko) n. m. fgr. khoreia, danse,
et graphein, eerire). Qui s'occupc do choregraphie.
CB OTBCT a P B IB (ko.fi) n. f. Artde noter les pas
et les figures de la danse, de composer des ballets.
CWMMSAraift B (ko) adj. Qui appartient a
la choregraphie : notation chorvgraphique.
CB O WsT MOCB ( ko) adj. Qui a rapport a la choree.
Qui est atteint de la dhoree. N. : un choriique.
ONUTIfrB (ko) n. m. Nom donne, jusqu'a la
fin du xi« siocle, aux vicaires charges dc remplir los
fooctions episcopales dans les campagnes.
~ ' khoriambos). Pied
l(ko)
m. (gr.
5 - CHO
de la nuHrique des Grecs et des Latins, compose do
deux breves entre deux tongues.
CHOMAMBIQtJB (ko) adj. Ou flgurent les cho-
riambes : vera choriambique.
€H OBI 0TB (ko-ris-te) n. Qui cbante dans les
chceurs : lea choriatea de TOptra.
CBOROttmAPHlE (ko, ft) n. f. fgr. kMra, contree,
et graph*, description). Description d'un pays.
CBOROCRAPHIQVK (ko) adj. Qui a rapport a la
chirographic.
CHOROVbb (Jm-ro-i-de) n. f. fgr. khorion. mem-
brane, et eidoa, aspect). Membrane mince, situee dans
la partie postirieure de l'wil, entre la sclerotique
et La ritine.
CHOBV0 fAo-ru#») n. m. fmot lat. signif. choeur).
Faire chorus, repeter en choeur. Fig. S'unirad'autre*
pour dire comme eux.
CBOBB (cM-ze) n. f. flat, causa, cause). Tout ce qui
est. Tout ce qui est reel. Ce qu'on possede : Hrc la chose
de quelqu'un. Ce qui arrive : aaves-vous la chose? Se
dit par opposition a pbrsonkb : lea peraonnea et lea
chosea. !>• es«M r «hll 4 a«, TEUt. — Quelque chose
est masculin quand il signifle une choae : y a-t-il quel-
que chose de nouveau? Il est feminin quand il veut
dire quelle que aoit la choae : quelque chose que je
Uii ate dite, je riai pu le convaincre.
C'BOTT (chof) n. m. (mot arabc). Lac sale plus
ou moins desseche des plateaux algeriens : la crotUe
de acl des chotta recouvre une couche de boue.
CHOfJ n. m. fdu lat. caulia. tigc). Genre dc cruci-
feres, comprenant de nombreuscs especes et un
nombre considerable de varieles cultivees comme
comestibles. Chou pommi, chou dont la tete est une
masse arrondie et serrce. Ch«« vert, chou non
pomme a feuilles vertes. Om de BUUb, varietc fri-
seo du chou commun. Cho«
de Brstxelles, variete de
chou dont la tige fort longue
donne des bourgeons comes-
tibles. Chew cavalier, va-
riete de chou vert. Chev-paU
aalete, nom donne au bour-
geon terminal de plusicurs
palmiers. Chen. Bear, va-
riety de chou dont les p«i-
doncules et les fleurs naissantcs forment une masse
charnue et grenue. Chea^iavct, variete de chou dont
la racine est renflee en forme de navet. €aea.r«ve,
espece de chou-navet dont la tige, renflee et charnue,
est comestible. (PI. des choux-palmutea, des choux-
fleura, des choux-naveta, des cAoi^r-rat?e«.) Bouffette
en rubans. PAtisserie soufBee et legere : chou a la
crime. Fig. et fam. Chou blanc, resultat nul. ,4//er
planter aea choux, se retirer a la campagne poury vivrc.
taire aea choux groa dune choae. en faire son profit.
CHOI7AIV n. m. Insurge dc Brctagne, de Norman-
die, de Vendee, sous la premiere K6publiquc.
V. chouannrrie (part. hist.).
CmoVAlVIVBB (a-ni) v. n. Faire la guerre des
chouans.
CHOVAIfnrBBIB (a-ne-rt) n. f. Insurrection des
paysans bretons, normands et vendeens contre la
Rcpublique. en i7M. V. Part. hist.
CROUCAS (ka) n. m. (du germ, chouch). Espece de
petite corneille. '
CHOirmOUTE n. f. (all. sauer, aigrc, et kraut,
chou)- Mcts prepard avee des choux hachis et fermen-
ts : la ch oucrou te eat un plat national en Allemagne.
CnOlBTTB (4-te) n. f. (germ. kawa). Nom vul-
gaire des oiscaux rapaces noctur- -
nes qui ne sont nl des dues ni des ££\
hiboux : lea chouettes font une
guerre active aux petita rongeurs.
CHOl-FLKUK n. m. V. chou.
CHOV-NAyVT n. m. V. cnou.
CHOU- PALM 10TB n. m. ^
V. CHOU. *»g
CHOV-PILLB (pi, //mil.) n. m.
invar. Chien d'arret qui ne quote
qu'a portee du fusil.
CHOCQl E ou CUOUQVKT h t *— «« •
n. m (forme normande dc souche). Piocc dc bois ou
de fer. qui sert a assembler un mat superieur avec
un mat inferieur.
rUOI>RATIt n. m. V. CHOO.
Digitized by VjOOQiC
CHO
— 1S6 —
CHU
l (ni) v. a. (pour surin*r). Arg. As-
sassiner k coups ae couteau.
CHOURI1VBIJR n. m. Arg. Qui chourine.
CHOYBR (choi-U) v. a. (Se couj. commo aboyer.)
Soigner avec tendresse, combler d'attcntlons.
CHbAmk (kre-me) n. m (gr. khri$ma). Huile sa-
cree, servant aux onctions dans l'administration de
quelques sacrcments : le saint chrcme.
CHRBMBAU (Ar^-md) n. m. Sort* dc bonnet de
toile, doot on recouvre la tete de l'enfant apres la
ceremonie du bapteme.
CHHESTOMATIIC (kn?8-to-ma-»i) n f. RccueU
de morceaux cboisis d'auteurs classiques.
CHRBTIBlf, BIfire [kri-ti-in, «?-ne) adj. et n. (Int.
christianus ; de ChrUtus, le Christ). Qui est baptise
et professe la religion du Christ : Clocis se fit chri-
tien apres la ba tat lie de Tolbiac. Qui appartient a
cette religion, qui en est digne : Its vertus chritien-
nes. Le roi Tres Chretien, le roi de France.
CHRBTlBNlfBMBirr {krt - ti -t - ne-man) adv.
D'une maniere chretiennc
CHRBTIEITTB Ikri-ti-in-ti) n. f. Ensemble dc tous
les pays ou de toug les peuples chrcticn* : la Reforme
a coupe" en deux la chretiente".
CHRIMMR (kris-me) n. m. Monogrammedu Christ,
qui figure sur de nonibrcux monuments Chretiens.
CHRIMT (krisf) n. m. flat. Chrutus; du gv.khris-
tos, oint). (V. Part, hist.) Figure deJ.-C. attache sur
la crolx : un Christ divoire.
CHRIBTB-1IARIXB (kris-te)n. f. (gr khrr'thmos).
Nom vulgaire de plusieurs pi antes qui eroisscnt sur
les bords de la mer. PI. des chrisles-marines. (On
ecrit aussi criste-marine.)
CRRIMTIANISBR (kris-ti-a-ni-zt) v. a. Rcndre
Chretien. Attribuer des caracteres Chretiens.
fHRlMTIASrisilIB (kristi-a-nis-me) n. m. Reli-
gion chretienne : Const ant in fit du christianismc la
religion offtcielle de Tempire romain. V. Part. hist.
CHRIMTMAM (krismass) n.m.(mot angl.). F£tes,
rejoulssances qui ont lieu en Angleterre a l'occasion
dc la fete dc Noel. Nom donne a des cartes avec de-
vises qu'on envoie a cette occasion.
CHROMATH (Aro) n. m. Sel compose d'acidc
chroraique et d'une base.
CHROMATIQUB (kro) adi. (gr. khrtima, atm, cou-
leur). Qui a rapport aux couleurs. if us. Se dit d'une
Gamma chromattqu* a*e«ndanl«.
•eric de sons proccdant par demi-tons, soit en nion-
tant, soit en descendant : gamme chromatique.
CHROMATlQl KXBKT (kro, ke-man) adv. D'une
maniere chromatique.)
CHROMATIMME ikro-ma-tis-me^ n.m. Coloration.
CHROME (kro-nte) n. m. (gr. khrdma, couleur).
Corps simple, metalliquc. dont toutes les combinai-
sons sont remarquables par leur belle coloration :
le chrome fut dtcouvert en 1797 par le chimiste
francais Vawiuelin.
CHROMIQIB (kro) adj. Sc dit d'un acidc oxygend
du chrome.
CHROMO (Aro — du gr. khr6ma, couleur). preflxe
signiflant couleur. N. m. Abreviation dc curomoli-
tiiooraphie ou tfpreuvc clu-ODiolithographiquc : ache-
ter de* chromos. (Quelqucs-uns font ce mot du fem.)
C'HROMOCiBMB (Aro) adj. (pref. chromo, et gr.
genndn, engendrer). Qui produit de la couleur.
CHROMOLITHOUHAPHIB (kro, fi). par abre-
viation CHROMO n. f. (du pref. chromo, et litho-
graphic). Procede par lequel on imprime, au moyen
dc la lithographic, des dessins en plusieurs couleurs.
Kprcuve obtenue par ce procede.
CHROMOLITHOtlRAPHIQlB (Aro) adj. Qui
conccrne la chromolithographie.
CHROMOTYPOttRAPHIB (Aro. ft) ou CHBO-
MOTTMB (Aro, pi) n. f. Impression en couleurs
par les precedes typographiques. Eprcuve obtenue
par ce procede.
CHROMOTYPOttRAPHIOIJB ou CHROHO-
TYPIQ.UB adi. Qui concernc la chromotypographie
ou chromotyple.
CHROlf ICITB (Aro) n. f. Mid. EUt chronique : la
chroniciti d'une maiadie.
CHHOlflQFJB (Aro) n. f. (gr. khronot, temps). His-
tolre dresses suivant l'ordre des temps : Us Chro-
niques de Saint-Denis sont pricieuecs your Chistoire
des premiers Cape'tiens. Article de journal oti se
trouvent les faits, les nouvelles du jour, les bruits
de la ville : chronique politique, t hid trait, artistigue,
financiere. Ensemble des bruits qui circulent, gene-
ralcment medisants : si nous en crayons la chro-
nique. . . Chronique scandaleusc, propos medisants
qui courent sur quelqu'un.
CHROIfiOVB (kro) adj. MM. Se dit, par opposi-
tion a aigu, des maladies qui se prolongent et pour-
suivent lentement leur penode.
CHROlflQCEMBNT (kro-ni-ke-man) adv. D'une
maniere chronique.
CHROWIOIBVR
chroniques.
(Aro-m'-Aeur) n. m. Auteur de
CHRONOttRAMMB (kro-no-gra-me) n. m. (gr.
khronosy temps, et gramma, lettre). Date fournic par
lea lcttres numerates d'une phrase ou d'un vers ser-
vant, le plus souvent, description. Ex. :
franCorVM tVrbls slCVLVs fert fVnera Vesper;
les lettres numerates addiflonnees,
MCCLVVVVVV1I,
donnent 1182, date des Vepres siciliennes.
CHRONOL4MIIB (Aro, jt) n. f. (gr. khronos. temps,
et logos, discours). Science des temps ou des dates
historiques : la chronologic et la giohraphie sont les
deux yeux de Vhistoirt. Maniere de supputer les
dates : la chronologic de MoUe.
CRROXOLOUIOIE (Aro) ad,). Qui appartient a la
chronologic : abrigi chronologique.
CHROXOLOCllOlBMBlfT (Aro, ke-man) adv.
D'apres la chronologic, par ordrc de dates-
CHROXOI.O€llsjTB (kro, jis-te) n. m. Qui s'oc-
cupe dc chronologic. (On dit aussi chrokoi.ogue.)
t'HROIfOMETRB (Aro) n.m. (gr. khronos, temps,
et metron, mesurc). Instrument servant k la mea>ure
du temps. Montre de precision, construite pour mar-
quer le temps dans les observations marines.
CHROXOMBTRIB ( kro, tri) n. f. Partie de la
physique qui s'occupe de la mesure du temps.
rHROMOMBTRItsfJB {kro) adj. Qui a rapport
k la chronometrie.
CHRY0A1.IBB (kri-za) n. f. (gr. khrusallis, idos).
Etat d'un insecle rcn ferine dans sa coque avant de
devenir pap ill on : la chrysalide du ver a sole est in-
clude dans un cocon. V. papillon.
CRRYMANTHBIIB (kri-zan) n. m. (gr. khrusos,
or. et anthetnon, fleur). Bot. Genre de
composees ayant donne de nombreuses
et belles varietes ornementales : les chry-
sant hemes donnent de magnifiques fleurs
darriere-saUon.
CHHY0BLBPHAlfTllf, B (kri-U)
adj. (gr. khrusos, or, et elephas, antos,
ivoire). Se dit de l'emploi simultane de
l'or et de l'ivoire dans la statuaire : la
statue chrysiUpliantine de Minerve (par
Phidias).
CRRY0OCALB (Art -so) n. m. (gr.
khrusos, or, eikhalkos, cuivre). Alliagede
cuivre, d'etain et de zinc, qui imite l'or.
CHRYSJOCOLLB (kri-xo-co-le) n. f.
Substance verte dont se servaient les anciens pour
houder l'or. Silicate nature! hydrate dc cuivre,
CHRYSMKIRAPH1B (kri-zo-gra-ft) n. f. (gr.
khrusos, or, et graphein, ecrire). Dcssin ou ecriturc
en or : les manuscrits religieux byzantins sont sou-
vent Merits en chri/sographie.
CHRY0OL1THB (kri-zo) n. f. Pierre prccieu*e du
genre peridot, d'un beau jaune verdatre.
CHHY0OPRARB (kri-io-prorze) n. f. Varictc
d'agate d'un vert blanchAtre.
CHRY0OSJTO1IB (kri-zos) adj. Qui a la bouche
d'or. (Epithete ajoutee au nom de certains orate urs
sacres qui possedercnt une remarquable eloquence.)
CHfJCHOTEMlBnrr (man) n. m. Action de chu-
chutcr : un murmure ae chufhutcments.
Digitized by VjOOQIC
CHU
, (/*) v. n. (onomat.). Parler bas a
Torellle. V. a. : chuchoter quelques mots d I'oreille.
ftt lilllllB ( rt ) n. f. Entretien a I'oreille.
CHIiMVI 1 m, Bl'0B feu-xe) adj. et o. Qui chu-
c hote. Qui ai m e a ch uchoter : vieillard chuchoteur.
C- ■■■ ■ W IW IBIT (man) n. m. Action de chuinter.
CMUni (ti) v. n. Crier, en par Ian t de la
chooette. Prononcer eertaines consonnes : ch, j, avcc
un aon chuintani : ctrtains Auvergnats chuintent
rn jrrononcant cbac pour sac.
CBWI.B (tchou) n. m. (m. espagn.). Torero a pied,
charge de stimuler
le» ianreaux.
rncT (chut') in-
te xj. Silen ce !
cam n. f. (da
▼x pari. pass, chu,
chute, de choir). Ac-
tion d'un objet qui
tombe: lachute d'une
pamme a rtrMt &
Aearfon le systeme
de Funivers. Fig.
Reaversement , nune
CIG
Waterloo causa la chute de
\apolion. Inaucees d'une oeuvre: la chute de Phe-
dre iloiana Ratine du thidtre. Faute en vera Dieu;
p^cbe, decbeanec : chute du premier homme. Pen-
see heureuae qui termiue une petite piece de vers ;
fin (Tune periode : chute dune ipigramme, d'un
cxmpUt. La chute de* feuilla, l'auiomnc. Chute du
jour, moment ou la nuit arrive. Chute <Teau, masse
deau qui tombe d'une certaine hauteur. Chute des
refits, le baa du doa.
CBTRB (te~) v. n. (de chute). Tomber, en parlant
dune piece de theatre.
tMVM W M {t£) v. a. (de chut). Crier chut a quel-
qu'un : chuter un acteur.
mUK a. m. fgr. chulos, sue). Liquide blancha-
tre qui eat absorb* par la muqueuse intestinale
pendant Tacte de la digestion, et que lea vaisseaux
ehyliferes portent dans la circulation : le canal tho-
raeiqut parte le chyle dant la veine sous-claviere.
raTLirni adj. Qui porte le chyle : vaisseaux
ehyliferes.
CaTUnCATlt!! ($i-on) n. f. Elaboration du
chyle dans 1'intestin grele et les vaisseaux ehyliferes.
CSTHB n. m. fgr. chumos, humeur). Sorte dc
booOlie que forme la masse alimentaire, aprcs avoir
•ubi dans l'estomac un premier degre d'elaboration.
CamnCATMll (si-on) n. f. Transformation
des aliments en chyme, dans l'estomac.
CI adv. de lieu, mis pour id. Se met dans les
comptes avant le total annonce pour un article :
$ objeU a 6 franc*, ci... 18 franc*. Se joint aouvent
aux snbstantifs precedes de ce, cette, cet,
et aux pronoms demonstratifs celui, celle,
etux : cet homme-d, ce monde-ci, celui-ei,
celle -ci, par opposition a Id et pour ex-
primer un objet ou un moment present.
hoc. adr. : s*«*-el pnr-IA, ds-cl ««-!*,
de coU et d'autre. Cft-na>r*s, apres ce
passage-ci. C I i t — i n. en regard, vis-a-
vis sur la page d'un livre. Ci-de — — ,
dans rendroat qui est ici dessous. Cl-
i>Mw, plus haut. Ct-gtt, ici est enierre.
Cf-4«%aMi, avant ce temps-ci. preeedem- L ibJ **
ment. N. B*est dit, k l'epoque de la premiere Revo-
lution, de quelqu'un attache i l'ancien
regime par ses titrem. sa position. PI.
des ci-aevant. Pr. dem. (pour red).
CeeL. ceile caose-d : demander ci et
ra. Comme ci routine pa.
' CMLB n. f. (allem. seheibe, disque).
Planche servant de but pour le tir des
armes a feu : tirer A la cible. Fig.
But, objecti f : serrtr de cible aux quo-
libets.
C1BBHUE n. m. (lat. dborium).
Vase sacre ou Ton conserve les hosties Cib©«r*.
coaaacreee : le ciboire est logi done le tabernacle.
CI— MUM fom'jn. m. (mot lat.). Baldaquin qui
reeouvrait l'autel des baslliques chretiennes.
flMCUt n. f. (provenc. cebola). Bspece d'ail
dont l« feuilles servent de condiment.
veiu ei cive.
■miCS n. f. Cl&t. cicatrix). Trace qui reste
laie, d'une Measure : un visage balafri de
',e. Fig. : les blessures de la calomnie se fer-
'UP.
iens
CIBOIIJRTTB (/<*-/«) n. f. Espece d'ail, nommee
aussi civette et cive.
CICA1
d'une plaie
cicatrices. 1
ment, la cicatrice reste.
CICATKICIBL, BLLB {H-^T, ^-/e)adj. Qui appar-
tient a une cicatrice : tissu cicatriciel.
CICATB>iajABt,B(za-fr/e)adJ. Qui peut secicatriser.
ClCATmiflAirr (xan), B adj. Se dit dun remede
qui favorise la cicatrisation. N. m. : un cicatrisant.
CICATKMATIOlf {za-si-on) n. f. Phenomenc par
lequel une plaie se referme : la parfaite asepsie
d'une plaie hdte sa cicatrisation,
CICATKIMBK (zt) v. a. Fermer, dessecher, en
parlant d'une Measure. Fig. Calmer, guerir : le temps
cicatrise lee plus grandee douleurs.
ClCBBsO n. m. Caractere d'imprimerie qui est
de 12 points typograpMques (environ 0«,0045), et qui
sert comme unite de mesurc typographique. (On ait
ausai un douxb.)
C4CBK01VB (pron. ital. tchi-tcM-ro-ni , pron.
franc. si-si-ro-ni\ n. m. (m. ital.}. Guide des etrangers
dans une ville. PI. des ciceroni ou cicerones.
CICBmaif IBlf, ElflVB {ni-in, e"-ne) adj. Qui eat
imite de Ciceron : style ciceronien. Par exr. Pompeux.
CICIXDBLB n. f. Genre
d'inaectes coleopteres, ripan-
dua sur tout le globe : les ci-
cindeles, d'un vert brillant,
out une odeur mtuquee.
CICCTAIRB (te-re) n. f.
Syn. de cioc/fl.
CICITINB n. f. Alcalorde
tres venineux, qui se trouve dans la grande cigi
CI» n. m. (ar. aetd). Seigneur, ch« les anci<
Arabes.
CI-BBMIOCM, Cl-»Elllll «, t'l-BBVAXT V. ci.
CIBBvB n. m. (lat. sicera). Boisson faite avcc le
jua fermente des pommes : le cidre est la principals
boisson des Nortnands-
C1BBBH1E (rt) n. f. Lieu ou i'on fabrique le cidre.
CIBL. (e~l) n. m. (lat. cxluni). Espace indeflni dans
lequel se meuvent les astres : les anciens placaient
la terre au centre du del. Partie de l'espace qui
semble former une voate au-dessus de nos tetes.
Air, atmosphere : un del serein. Sejour des bien-
heureux : monter au del Fig. Dieu, la Providence :
grdce au del. E lever jusqu'au del, combler d'eloges.
Hemuer del et terre, faire tons ses efforts. Lesplaines
du del, l'air. J> feu du del, la foudre. A del ou-
vert, en plein iour, a decouvert. Etre ravi au troi-
siime, au septUme del, eprouver un grand ravisse-
ment. Tomber du del, arriver inopinement, ou fort
a propos. Voir les deux ouverts, eprouver une joie
celeste. Entre del et terre, dans l'air. Interj. de
surprise, de douleur : 6 del! — Cieux est le pluriel
le plus ordinaire de del. On ne se sert de ciele que
dans les cas auivanta : des dels de lit. le couronne-
ment d'un lit ; des dels de tableau, partie qui repre-
sente l'air ; des dels de carriere, cc qui Bert de pla-
fond k une carriere ! del, signiflant eliinat, fait dels
au pluriel : I' Italic est sous un des plus beaux dels
de V Europe. V. la carte au mot tbrre.
CIBRttB (e>-/e) n. m. (lat. cereus; do cera, ctre).
Grande chandclle de cire a l'usage des eglises. Cicrge
pascal, grand cicrge b£nit, que Ton aUumc tout le
temps pascal aux offices solcnnels. Droit comme un
dergc, droit et raide. Devoir un beau derge <i quel-
qu'un, lui devoir beaucoup de re-
connaissance. Plante grassedu Mexi-
que, a tige en forme de cierge. '
CitiALB n. f. (lat. dcada). Genre
d'inscctes h£mipteres des pays
chauds. — Cet insecte aile fait en-
tendre, par les grandes chaleurs, un
bruit strident et monotone, produit
par un organe parti culler que le
male pos^ede a la partie inferieure
de I'abdomen.
CICtALIBB lli-4) n. m. Membre
de la societe litteraire et artistique
la Cigale, creee en 1816 pour servir de trait d'union
entre les lettris et artistes meridionaux residant
a Paris, et la province.
ctgal*.
Digitized by VjOOQiC
'--* r 7 '
CigogM.
CIG
m. (eep. rtgarro). Petit rouleau de
feuilles de tabac. que Ton fume : let cigares de
la Havane sont les plus re-
nommii.
ClttARBTTB (rt-te) n. f.
Tabao roule dans du papier
tres fln.
CIRARIBRB n. f. Ouvrierc
qui faconne lea cigares.
CIUOUBR n. f. (lat. cico-
nia). Genre d'oiseaux echaa-
siers migrateurs, atteignant .w
2", 30 d'envergurc : la cigogne jL~
ditruit lu viperes ei les rats.
CitsOttttBAC (gnd) n. m.
Petit de la cigogne.
CI«VB (ghu) n. f. (lat
cicuta). Genre d ombelliferes, doot unc cspece. la
grande eigne, est veneneusc. Poison extrait de cette
plante : Socrate but cvura
merit la ciqui.
CIL (tit) n. m. (lat. ciliunt}.
Poll des paupiercs : il n'y a que
Chomme et le tinge qui vostkunt.
des die aux deux paupiere*. Cils'
vibratilet, filaments tres t£nus
agitea d'un mouYement vibi
rapide, dont sont munis certains
organlsmes rudimentaires.
CILIAIRB (*-re) adj. Qui ap-
yarticnt aux cils : musette ri-
iairet.
CILICE n. m. (gr. kilikion,
etoffe grossiere de poll de c h.-vrc
fabriquee en Cilicie). Large ednture de crin qu un
porte sur la chair par mortification.
CILICIBB, B1VXB (ti-in, 4-ne) adj. et n. De Ci-
licie.
CILIB, B adj. Garni de cils, de polls : graine ciliie.
CILLBMBlfT (tl, ll mil., e-man) n. m. Action de
cillcr, en par Ian t des yeux et des paupieres.
CILLER ($i, ll mil-, i) v. a. et n. (de cil). Permer
rapidement les paupiercs. Coudre les paupieres d'un
oiseau de chasse. Fam. Pertonne note cuter devant
lui, se dit d'une personne devant qui nul n'ose
bouger.
CIMAIBB ou CYMAI0B (mc'-se) n. f. (lat. cyma-
Hum). Archil. Moulure qui termine la partie supe-
rieure d'une corniche. Moulure k hauteur d'appui sur
les murs d'une chambre, d'un salon d'expositlon.
CIMBRIOIB {$in) adj. Quia rapport aux Cimbres.
(1MB n. f. (lat. cyma). Sommet d'une montagnc,
d'un arbre, d'un rochcr. etc. : la cime du Cervin est
presque inaccettible. Ant. Base, pied, ■••, rarlae.
ClMBlfT (man) n. m. (du lat. emmentum, mortior).
Poudre obtenue avec des calcaires ecrases, que Ton
male ensuite avec de la chaux pour fabriquer une
np^ce dc mortier. CI ■»*«■* rmaala, celui qu'on ob-
ticnt en cuisant et en concassant certaines pierrca,
et qui durcit rapidement k 1'air et dans l'eau. CI-
■«■( araae, ciment a prise rapide avec
lequel on emiuit en tous sens, en les y
noyant, un faisceau de flls d'acier ou un
treillage metallique. Fig. Fait d chaux*
et a ctment, se dit d'une chose solide-
ment institute. Ce qui unit, rapproche :
le ciment dc* nations.
CIMBHTBR (man-te") v. a. Lier avec
du eiment. Fig. Affermir : cimenter la
paix. Ant. Bfcraalrr.
CIMBIVTIBR (man-tif) n. m. Celui
qui fait du ciment.
CIMBTBRRB (|*-r*) n. m. (ital. sci-
mitarra). Large sabre rccourbe, que por-
tent les Orientaux. _.
CIMBT1BRB n. m. (gr. koimtt'rion, >m ***"
endroit oti Ton dort). Lieu ou l'on cnterre les morts :
let catacombes furent let premiers cimetieret des
chrttient de Rome.
CIBUCAIRB (kf-re) n. f. Norn vulgaire d'une
renonculaceo dite actrle, dont l'odcur passe pour
chatter les punaises et que, pour cette raison, on
nomine ausai chatte-punaines.
C1MIBR (mi-/) n. m. 'rad. cimc). Ornement qui
forme la partie supcricure d'un casque. Bias. Figure
J - CIP
Sos6e sur le timbre du casque qui surmonte l'ecu
es armoiries. Piece de viande sur
le quartier de derrierc du beeuf, du
cerf.
CI1VABRB n. m. (gr. kinnabart).
Sulfurc rouge nature! de mercure,
Jul scrt a 1 extraction de ce metal.
*ar ext. Couleur rouge vermilion.
ClttCHOKlttB (AroTn.f. Alcalolde
deriv* du quinquina et utilise en _
medecine sous forme de sulfate de cinchonine.
ClttKMATIOlB n. f. Partie de la mecaniquc qui
s'occupe specialement des mouvements, abstraction
faite des forces qui les produisent.
CINBMATBCiKAraB n. m. (gr. kintma, aiot.
mouvement, et graphein, 6crlre). Appareil destine k
projeter sur un ecran des vues animees : le cinema-
tographe est fondi sur la persistance des impressions
lumineuses.
CIlfBMATOCRAPBIQVB adj. Qui se rapportc
au cinematographe.
CIMBBA1RB {r4-re) adj. (lat. cinis, eris, cendre).
Vrne ciiUraire, qui renferme les cendres d'un corps
brfile apres la mort.
CIBBRA1RB (ri-re) n. f. Bot. Genre de composees
ornemeniales.
CIlVBRATIOlf (ti-on) n. f. (lat. einit, erit, cendre).
Action de brfiler, de reduire en cendres. (On dit
mieux incineration.)
CIlffiALAlB, B {it', e*-se) adj. et n. De Ceylan.
CIlfttLACiB n. m. (dc cingler). Chcmin qu'un vaU-
seau fait ou peut faire en 24 heures.
CIBOLAlfT (glan). B adj. Qui cingle. Fig. Rude,
severe : une einglante lecon.
CIlfGLBR (g'U) v. n. (scandin. sigla). Naviguer
dans une direction determine* : cingler vers le port.
CIlfOLBR (gli) v. a. (du lat. eingulum, laniW
Frapper avec quelque chose de souple, de pliant : cin-
gler le visage nun coup de fouet. Frapper avec force : la
neige cingle le visage. Forger, corroycr le fer. Tracer
une ligne droite avec une cordclettc frottee de craie.
Cllflf AMB ou CIIV1VAMOB1B [tin'-na) n. m. Bot.
Genre de lauracees aromatiques.
CIIV1VAMIQCB (tin'-na) adj. Se dit d'un acide et
d'une aldehyde extraita du baume du Perou.
CUVQ (sink; devant une eonsonne tin)
adj. num. (lat. quinque). Quatre plus un :
let cina doigts de la main. Cinquieme : tome
cinq. N. m. Le chiflre qui represente ce nombre.
Ci!«9VA!fTAtIfB (kan-ft^ne) n. f. Nombre de
cinquante ou environ. Avoir la cinquantaine, cin-
quante ant.
Cllf^i A5TTB (kan-te) adj. num. (lat. qninqua-
ginta). Cinq fois dix. Cinquantieme : page cinquante.
— Dites : cinquante et un, cinquante-deux, etc.
CllfQCABTBlVAIKB (kan-te-nf'-re) adj. et n. Per-
sonne qui a atteint cinquante ans. N. m. Anniver-
saire au bout de cinquante ans.
CINQUAIfTBMBR (kan-teni-4) n. m. Autrefois,
commandant de cinquante homines dans une milice
urbaine.
CUVQCAlfTIBMB (kan) adj. ord. de cinquante.
N. m. La cinquantieme partie d'un tout.
CIlfQUIBMB (AiV-me) adj. ord. de cinq : cinquieme
article. N. m. Cinquieme partie d'un tout. N. f. Dans
les Icoles secondares, la cinquieme classe en comp-
tant de la rhetorique-
CUVQClBMBMBlfT (W-e--tn«-man) adv. En cin-
quieme lieu.
CIIVTRACIB n. m. Action de cintrer : le cintrage
det t6let t e fait micaniquement.
CIIVTRB n. m. (subst. verb, de
cintrer). Archit. Courbure con-
cave et continue de la surface in-
ferieure d'une voQte ou d'un arc.
Arcade de bois sur laquelle on
batit les vofttes en pierre. Thi&tr.
Espaoe qui comprend les loges les
Slus elev6es. Pleta elwtre, cintre CmUs.
ont la courbe est un dcml-ccrclc : arc de plein cintre.
C1IVTRBR (tri) v. a. (du lat. cinctura t ceinture).
Faire un ouvrage en cintre : cintrer une gale He.
CIPAYB (pa-t) n. m. Soldat de l'lndc : *7 exist*
det compagntet francaites de cipayet. V. Part- hist.
Digitized by VjUOv
IV^
Cipp* faaArftir*.
CIP
m. (ital. cipollino; de ciffolla, oignon).
Csdcairc cnstallin grisatre, a veine* ondulees, par-
fois coneentriqucs.
CIPPI (si-pe) n. m. (lat. cippus). Colonnc tron
qo^e, sans eaapiteau. que les anciens
devaient sur les torn beaux.
CIKAGB n. m. Action do cirer.
Composition noire qu'on etend sur
les chaussures pour le* fair© briller
ou les assouplir.
CfRCABTB n. m. Genre d'oiseaux
rapaces : le circabte est appeli parfois
aiglc Jean le Blanc.
ClRCAJMIBX, BXXB ( *<l-«l-m,
*-ne) adj. et n. De la Circassie.
ClRCAMiRMarB (fat-«-<?-ne) n. f.
Tissu de laine crouee et de coton.
limcnt (si) n. f . Genre d'onagrariacees, compre-
nant des herbe* vivaces, abondantes dans les bois.
€inC«>PtLAIBI oa ClRCCMPOUtlRK
(kom'-po-le-re) adj. Qui est ou qui se fait autour du
pdle : region, navigation circompolaire.
CIRC9JFCI RB t. a. (lat. circumcidert. —Je cir-
coneis. noma circoncisons. Je circoncisais. Je circoneis.
Je circomcirai. Je circoncirais. Circoneis, circoncisons,
cirxonasex. Que je eirconeise. Que je cireoncisse.
Cirroncuant. Circoneis, e.) Operer la circoncision.
riBCtMai, B (si, i-ze) adj. Qui a subi la cir-
concision. Substantia. : un circoneis.
ClRC*J*ClSiOX (si-si-on) n. f. Operation, cere-
nonie particuliere aux religions juive et mahome-
tane. Circoncision de Jesus-Christ, fete de l'Eglise
(!•» Janvier).
C1KC03TFKREMCK (ran-sc) n. f. (du lat. circum,
autour. et ferre, porter).
Ligne courbe fermee,
dont tons les points soot a
egale distance dun point
interieurappelerefi/re: on
obiient la longueur dune
eirconfirtnrt en multi-
pliant le diametre par «
(Miit). Enceinte, pour-
tour : eette proprUU a
509 m. de cireonference.
CIBC«inUU (jUk-
se) adj. (lot. circum, au-
t»ur,et /tents, fl*chi).Tor-
lu. de travers. A ccent cir-
conflexe, qu'on met sur certaines voyelles loogues.
CMmcmBBLBCmVimm (si~on) n. f. (du lat. circum,
autour, et loqui, parler). Circuit de paroles, peri-
phrase : prendre des eirconiocutions pour annoncer
un* nouvtUe disagreable.
ClRCSMfBCRirriRSr (kons-kHp-si-on) n. f. Ce
qui borne, limite l'etcndue d'un corpi. Division
administrative, militaire ou religieuse d'un terri-
Voire -. circonscripHon Hectorale. Giom. Action de
rireoaserire une figure a une autre.
Cimr«I«cmiBB {*on*-Arr*-re) v. a. flat, circum,
autour, et scribert. ecrire. — Se conj. conune icrire.)
Rcnfermer dans des limites. Geom.
Circonscrire une figure a un cercle,
tracer une figure dont les cotes tou-
cnent exterieurement le cercle.
C1RCOMPBCT (kons-pi; devant
one voyelle, sptk ou sptkf), B adj.
(lat. eircumspectus ; de eircumspicere,
regarder autour). Dtseret, retenu, qui v
agit avee reserve : tenir un tangage H«ugou« r*^u-
ctrconspcct. Am. L^p, Hmmrit. IW. cir«m*e».i
croromrBCTioif ikons-ptk-si- •*»*•**•■
on) n. f. Prudence, discretion : la circumspection mc-
sure Its paroles du sage. Art. B t «« r d«r U , I*c*r*t4.
ClMCRHWTAWCB {kons-tan-se) n. f. flat, circum-
stantio). Certaine particularity qui accompagne un
fait : le Code penal tient compte dans la repression
dun arte des circonstances aggravantes ou atti-
nuantes. Conjoacture, situation des choses : le sang-
froid est pricieux surtout dans les circonstances cri-
tiaues. Dr. Circonstances et dipendances, tout ce qui
depend d'un immeuble ou d'une action legale .
CIRCSMUrrAJfClB (kons-tan-si-f), B adj. Detail^ :
fair* vn rapport circonstoncii.
tl*€#WTA3K:iBL. WOAM {konstan-si-cl, e-le)
- CIR
a J j. Qui depend des circonstances : superior ite circon-
stancielle. Gram. Complement circonstanciel, mot qui
complete le sens du verbe en y aJoutant une circon-
stance de lieu, de temps, de maniere, de cause, etc. :
je yais d Paris : je partirai lundi ; je travaille avec
ardeur. Proposition circonstancielle, oelle qui, dans
la phrase, remplit la fonction de complement cir-
constanciel : les gouts changent quand on Tieillit.
ClKCOlfflTAIVCIBK {kons-tan-si-4) v. a. (Se conj.
commc prier.) Exposer, preciser avec ses circonstan-
ces : circonstancier un fait. (Peu us.)
cmcoirvArLATiek (val-la-si-on) n. f. (du lat.
circumvallare, entourer). Tranchee avec redouten,
que font des assiegeante : Cisar entoura Alisia de
putssantes cxrconvallations.
CinCOXVBMIR. v. a. (lat. circum, autour. et ve-
nire, venir.— Se conj. comme venir. ) Chercher a trom-
pcr par des detours artiflcieux : circonvenir unjuae.
CIRCOlf VBlf U. B adj. Trompe, habUement seiiuit
ClRCOlfY«i0iiv (stn), ■ adj. Proche, qui avoi-
sine : lieux circonvotsins.
ClRCOirvOLUTiO* {si-on) n. f. Tour fait autour
d un centre commun. Se dit des enrouleraents des
intestins. Se dit des safllies sinueuses du cervcau • la
faculti du tangage a ite localise dans la deuxieme
circonvolution gauche du cerveau. *
CIRCUIT (ku-i) n. m. (lat. circuitus). Pourtour,
limite exterieure : cette ville a une lieue de circuit
Mouvement circulaire. Fig. Dttour : un long circuit
de paroles. Suite ininterrompue de conducteurs elec-
triques : couper, ritablir le circuit.
, i ^FF 1JkMmE (»^»)«4J. (dulat. circulus, cer-
cle). Qui a la forme d'un cercle : surface circulaire.
Qui decrit un cercle : mouvement circulaire. N. f.
Lettre adressoe a plusieurs personnes pour le meme
sujet : circulaire minist erielle.
CIRCVbUAIRBMBUT (fc-re-man) adv. En cercle.
CIRCKLAMT (Ian), B adj. Qui est en circulation :
la monnaie circulante.
CIRCULATION (si^m) n. f. Mouvement de ce qui
circule : la circulation de la seve dans I'arbre est
surtout active au printemps. Transmission, propa-
gation : circulation des idiet. Circulation du sang,
mouvement continu du sang qui se porta du cobut
aux extremites, et revient des extremites vers le
coeur : la circulation du sang fut pressentie par Mi-
chel Servet. (V. bang.) Action, facilite de se mouvoir :
la circulation est souvent difficile a Paris. Circula-
tion de I'argent, sa transmission de main en main.
ClRCCXATOlRB adJ. Qui a rapport a la circu-
lation du sang : troubles circulatoires. Apparell
clrcala««ire, ensemble des arteres et des veines.
ClRCVLBR Mi) v. n. (lat. circulars). Se mouvoir
d'une facon continue, en revenant toujours au point
de depart : le sang circule dans les vaisseaur. Pas-
ser, aller de main en main : Vargent circule. Aller et
venir : les voitures circulent. Fig. Se propager, se
repandre : un bruit circule.
ClRCITMRCCTlOlf (kom'-duk-si-on) n. f. Mouve-
ment de rotation autour d'un axe ou d'un point.
CIRCCRflVAVIRATRUR {kom') n. m. Celui qui
qui fait un voyage de circumnavigation.
ClRCVMIVA¥l«ATIOIV (Atom', si-on) n. f. (du lat.
circum, autour, et de navigation). Voyage maritime
autour d'un continent : les Phiniciens fircnt la cir-
cumnavigation de I'Afrique.
CIRB n. f. flat. cera). Substance molle et jaunatre,
avec laquelle les abeilles oonstruiscnt les rayons de
leurs ruches : la cire fond vers 68». Substance ana-
logue, secretee par divers vegctaux. Cierge, bougie
fatte dc cire : brulerde la ore. Composition de gomme
laque et de t£rebenthine pour cacheter les lettres :
cire dCEspagne. Humeur epaisse et jaune, qui se forme
dans les oreilles. Humeur visqueusc aux yeux. Cire
vierge, aui n'a pas ete fondue. Cire molle, caractere
malleable. Jaune comme cire, qui a le teint tres jaune.
CIRB n. f. Membrane qui recouvre la base du bee
de certains oiseaux.
CIRB, B adj. Enduit de cire ou d'une substance
analogue. T«lle (Me, toile rocouverte d'une com-
position vernissee qui la rend impermeable.
CIRBR (re") v. a. Enduire de cire : cirer une toile.
Etendre et fairo briller du cirage sur les chaussures.
CIRBCR, BCMB (eu-se) n. Personne qui cire : ci-
rtur de bottes, de parquets.
Digitized by VjOOQlC
CIR — 1
CIRBVX. BUBS (reft, eu-se) adj. Qui est de la
nature, de la couleur de la cire : une paleur cireuse.
C1RIBR (ri-e'), EM adj. Qui peut produire de la
cire : abcille ciritre. N. m. Ouvrier qui travaille la
cire.
CIBIBm (rW) n. m. Nom vulgaire de divers arbres
du genre myrica.
ClROlf n. m. (anc. haut allem. riuro). Animalcule
Jul vit dans lea matieres alimentaires. lcs detritus.
*ar ext. Pustule de la gale. Par anal. Homme faible.
C1RQVB n. m. (du lat. circus, cercle). Lieu destine
aux ieux publics, cher les Bomains : les Romains de
la decadence ne demandaient aux empereurs que du
pain et leijeux du cirque. Enceinte circulaire et cou-
verte, ou se donnent dcs spectacles equestres et acro-
batlques. Erosion arquee, que Ton rencontre dans
les pays montagneux : le cirque de Gavarnie est en-
town! de parois prcsque abruptes.
(IHRE ou C1RRHB {si-re) n. m. Oat. cirrux,
frange). Bol. Appendice grele, le plus souvent eu-
roule en spirale et Tulgairement appele vrille.
t'lRRROSB (sir-r6-%e) n. f. (du gr. kirrhos, rous-
satrc). Maladie du foie, caracterisee par
des granulations roussatres de l'organe.
CIRR1PBDB0 lsir-ri) n. m. pi. Genre
de crustaces qui vivcnt dans la mer, atta-
ches a divers corps (anatifes, balanu, etc.).
S. un cirripede.
CIRRUS (sir-russ) n. m. (mot lat.).
Nuage offrant l'apparence d'une masse
de filaments tenus ou de plumes legeres :
V apparition des cirrus par temps calmt
an nonce en giniral la pluie ou la neige.
CIRURB n. f. Bnduit de cire prepare*.
CI0 pref. iat. En deca. Ant. Traat.
SJIBAILUC (sa, // mil.) n. f. (de ciseau).
Nom donne aux rognures d'argent qu'on Ci»»iH«s.
re fond en lames poor la fabrication des monnaics.
N. f. pi. Sorte de gros clseaux avec lesquels
on coupe des plaques de metal, on elaguc les
arbres ou ebarbe les volumes broches.
riMAUXBRBNT {za, 11 mil., e-man) n. m.
Action de cisailler.
t IMAILLBR [za, 11 mil., i) v. a. Coupcr
avec dcs ci sallies. Tuyauter le tinge.
CI0ALMH, B (sal) adj. En deca des Alpes :
let Remains appelaient Gaule cisalpine (ou
simplem. la Cisalpine) le Piimont et la Lorn-
bardie. V. Part. hist.
CI8BAU (z6) n. m. (lat. pop. cisellum). Ins-
trument de fer tranchant par un bout, pour
travailler le bois, le fer, la pierre . le marbrc.
Fig. Travail d'un sculpteur : le ciseau de CiM . (
Michel- Ange est d'une admirable hardiesse.
PI. Instrument de fer a deux branches, mobiles et
tranchantes en dedans. Ciseaux de la
Parque, ceux avec lesquels Atropos
tranchait le fil de la vie humaine.
ClfSBUCR (ze-li) v. a. (du vx fr. cisel,
ciseau. — Prend deux I devant une syl-
labe muette : je ciselle.) Travailler,
sculpter les metaux a l'aide du ciselet :
cisefer une armure.
CI0BMBT (ze-li) n. m. Petit ciseau a
1' usage des orfevrcs et des graveurs
CIMBUCVR (ze) n. m. Ouvrier dont le
metier est de ciseler. ,,„,„»
C1SBL.KRB (ze) n. f. Art du ciscleur :
ritalie de la Renaissance porta la_ciselure a sa per-
fection. Ouvrage cisele.
CIMVRAlf, b (sis) adj. Qui est en decadu Jura :
Buurgogne cisjurane ou, substantiv., la Cisjurane.
V. Pari hist.
riBLBITHAJV, B (sis-U-i) adj. Qui est en deca
de la Leitha : les provinces cisieithanes de Vempire
austro-hongrois. v. Cklkithame (part. hist.).
ndOOUEI (zoi-re) n. f. pi. Grouses eisailles de
tolier, montees sur pied.
C1BPADAM. B (sis-pa) adj. Qui est en deck du
P6 (en lat. Padus) : Gaule cispadane ou, substantia'.,
la Cispadane. V. Part. hist.
ClMRHBlfAlf, B (sis-re) adj. Qui est en deca
du Ruin (en lat. Rhenus).
CliTE (sis-tt) n. m. Arbrisseau mediterranden :
le ciste laaanif&re crott en Portugal. N. f. Corbeille
Hesse.
i, mobiles et
:<A>
) _ CIT
d'osier, a couvercle, que Ton portait en procession
aux fetes de Cybele, deCeres et de Bacchus.
CIMTBRCIB1V. BHHB (sis-tir-si-in, i-ne) adj. et n.
Qui appartient a l'ordro de Clteaux (en lat. Cister-
cium).
CITABB1XB (dS-le) n. f. (ital. ciUadella; de citta,
cite). Forteresse qui commando une ville : la cita-
delle d'Anvers fut prise par les Francais en 183*.
C1TABI9T, B n. (ital. cittadino; de citta, ville).
Qui habite une ville. N. f. Autref. Sorte de voiture.
CITATBVR, TRICE n. Qui a l'habitude de faire
des citations. N. m. Recueil de citations.
CITATlOlf (si-on) n. f. Passage textuel cite d'un
auteur : les citations de la Bible sont friquentes chez
les pridicateurs. Dr. Assignation par huisaier a
comparaltre devant la justice. Mise a l'ordre du
jour d'un militaire, pour une action d'eclat.
CITE n. f. (lat. civitas). Circonscription locale,
comprenant la collection des ci toy ens. ville de pre-
mier ordre : les grandes citis du nouveau monde
sont magnifiquement bdties. Partie la plus ancienne
de certaines villes : la Citi de Landres, de Paris.
Corps des habitants : toute la citi est en rumeur.
La citi sainte, Jerusalem, Rome. La citi cileste, le
tiaradis. Droit de citi, aptitude a jouir des privi-
leges communs aux citoyens d'une ville : Caracalla
donna a tous les sujets de I'empire le droit de citi
romaine. Citi lacuslre, village construit, dans les
temps prehistoriques, au milieu de lacs, sur des lies
artiflcielles : les citis laeustrcs sont nombreuses au
bord des grands lacs de la Suisse. Citi ouvriere, en-
semble de batiments renfermant un certain nombre
de logements destines a des families d'ouvriers.
CITBR (ti) v. a. Rapporter textuellement ce que
quclqu'un a dit, a ecnt : les puritains citaient la
Bible a tout propos. Invoquer comme preuve : citer
des faits. Designer, signaler : il est cite pour sa bra-
voure. Dr. Appelcr devant la justice.
CITBRIBUR. B adj. Qui est en decA, de notre
cdte. Art. llt^rlew.
CITBR1VB (ter-ne) n. f. (lat. cisterna). Reservoir
sous terre pour recevoir les eaux pluvialcs : I'eau
de citerne est giniralement de qualiti inferieurt.
ClTBRNKAl (ter-n6) n. m. Petite chambre qui pre-
cede la citerne, ci oil les eaux s'epurent et se flJtrent .
CITRARB n. f. (gr. kithara). Sorte de lyre des
anciens. Instrument de musique, a
cordes metalliques disposees sur une
table d'harmonie.
CITHARIMTK (rts-(e) adj. et n. Qui
joue de la cithare.
CITOTBM, BKIVB (toi-i-in, i-ne) n.
Habitant d'une cit6. Qui jouitdu droit
dc cite : les citoyens romains. Membre
de l'Etat, consider* au point de vue Cilbw ..l
do ses devoirs envers la patrie et de
ses droits politiques : tout citoyen doit obiissance
aux lois Sous la Revolution, appellation qui rem-
placa cclle de Monsieur. Fam. Personnage : un drdle
de citoyen. Adjectiv. : so Ida t citoi/en.
CITRATB n. m. Chim. Sel form* par la combi-
naison de l'acidc citrique avec une base.
ClTRllf, B adj. De la couleur du citron.
ClTRIQrB adj. Qui est ex trait du citron.
CITROIV n. m. (gr. kitron). Fruit du citronnier,
d'un jaune pale et plein d'un jus acide : le sue du
citron est un priservatif contre le
scorbut. Adj. invar. Couleur de
citron : robe citron.
CITRONNABB (tro-na-de) n. f.
Boisson froide, prepares avec de
l'eau sucrec et du jus de citron.
ClTRONIfB (tro-ni), B adj. Qui
sent le citron. Ou Ton a mis du jus ,
de citron : tisane citronnie.
CITROMNBLLB Aro-ni-le) n. f.
Nom general donne a differentcs
plantes qui sentent le citron. Li-
Jueur preparee avec des dcorccs
e citron. rit««n»r
C ITMOXXER (tro-ni) V. a. Ad- CiU^a-r.
ditionner de jus de citron : citronner un poisson.
CITROM1VIBR (tro-ni-i) n. m. Bot. Genre d'nu-
rantiacees qui produisent le citron : le bois de citron-
nier est utilisi dans I'ibinisterie de luxe.
Digitized by VjOOQLC
GIT
191 — CI. A
8 (trou, 11 mlL) n. f. (iUI. citruolo.)
Nora rulgaire de plusieurs espcccs
de courges. k fruits trcs gros ct
comestibles.
ClfitBM o. f. Voile carree
du mat de beaupre
CIVB ou OVITTB (vt-te) n. f.
Syn. de CT socurra.
CIWT (t*) d. m. Ragout de
lierre (ou de quel que autre gibier
ou Tolaille). dans lequel il entre du
via et des oignons : civet de lievre,
de cherreuil. dToie.
CIVBTTR {rt-te) n. f. ide Tar. „. .„
zabad. muse). Genre de mammi- CitoswlU.
feres carnassters, possedant au-dessus de l'aaus une
petite poehe oq s'amass<
une matiere f
odeor forte,
ploie en parfumcrie . ..
civet te n'habite que Us ri *ww!
gions tropica/e*. Parfuu
produtt par la civette.
CIVIBBB n. f. Appa
reil a bran cards, pour por
ler des blesses, des ma-
lades, du famier, des far
desiux. /Syn. bxancard.
CiTtL {vifU B adj. flat.
nri/u; de errts, citoyen;
Qui ooncerne les citoyens
diseordes. guerre* civile*
Se dit par opposition i
miliudre et a eeclisiastigue ... . .
rtciie. Fifc. Poli, honnete, bien eleve. Droits cici/*,
droits des particuliers dans leur vie privee, par oppo-
sition aux droit* politique*. Mort civile, privation
des droits cirils et civiques (peine auj. abrogec). N. m.
"* * * * ' * " \, ni pretre. Dr. Ce qui con-
irUculicrs entre eux seule-
e oq s'amass<
e grasse. d'un
ie, qu'on em- IJtlAg
srfumcrie : /< ': , < A
npioi civu, amor tie
Celul qui nest ni soldat, ni pretre. Dr. Ce qui con-
e les affaires des par Ucu"
: te civil et it crfminel.
_T (numl adv. En matiere civile : ju-
grr ciri lement. Avec politesse : parler civilement.
I (za-bU) adj. Qui peut etre civilise.
CIVILlflATBim. THICK (to) adj. Qui civilise.
Sobstantiv. : les grand* civilisateurs.
CIVluaATMX (za-si-on) n. f. AcUon de civi-
liser. Ktat de ce qui est civilise : la civilisation rem-
place peu d pen titot souooge. Ant. Barfcsurfo.
CITIuan (z€) v. a. (rad. civil). Rendre socia-
ble, poli. Polir les maeurs : les Grecs contribuerent
a dviliser les Remain*.
CTTfUTsi n. f. Maniere honnete de vivre et de
eoaverser : courtoisie. Recueil de ces usages. PI. Pa-
roles civiles. compliments : [aire des civilite's. Ant.
CIVifCB adj. (lat. eivicus; de civis, citoyen). Qui
eoneerne le citoyen : devoirs, vertus ciriques. C«u-
i ■■■■ etVlqa«,que Ton decernait, a Rome, au soldat
qui avait sauve un citoyen dans une bataille.
CI* t*MsB (ris-me) n. m. (du lat. civis, citoyen).
Zele. devouement pour la patrie.
CUUsJtCB (b6) adj. et n. m. Se dit d'un chicn de
chasse a oreilles pendantes. qui aboie mal a propos.
CUiRAlTBACiB (W) n. m. Cri du chicn qui cla-
baude. Fig. Medisances, criailleries.
CUtaitMB (bd-de) v. n. (rad. clabaud). Verier.
Aboyer hors des voies. Fig- Protester mal a propos,
denigrer sans sojet. Medire. Cancaner.
— . (bMe-rf) n . f. ou C*LABAr»B-
MBBT (bd-de -man) n.m. Syn. de clabaudaoe (au ftp.).
CLAsUtMIB, BIBB (M-deur, eu-ze) n. Per-
son ne qui dabaude. qui crie fort et mal a propos.
CLAC (Malr) lnterj. V. cue.
C1*AB*2IR ou riA»*iVIB (nf) n. f. Genre de
lichens employes en medecine, surtout contre les
apbtes des nouveau-ncs.
CUaJB (kU) n. f. Tissu d'osier a clairc-voie : on
fait sicker Us fruits sur de* claies. Treillage en bois
ea en far : elate d paster la terre, 4 trier le sable, etc.
Cloture. Trainer sur la claie, autref., peine infa-
manie qui consistait k placer sur une claie et a /aire
trainer par nn cheval le corps de certains supplicies,
suicides, etc. ; auj , au fig., vilipender.
, klir), B adj. (lat. clarus). Lumincux. ecla-
tant : un feu clair. Qui donne ou qui recoit beaucoup
de pour : chambre Ire* clairt. Net, distinct : voix
vlatre. Transparent : vitre claire. Limpide : eau claire.
Pcu fonc6 en couleur : des itoffe* rose clair. Peu con-
testant : sirop clair. Peu scrre : toile claire. Pur,
serein : tenths clair. Fig. Fadlement Intelligible :
style clair. Qui voit, comprenu avec facilite : esprit
clair. Evident, manifeste : preuve claire. N. m.
Clarte: le clair de lune. Partie eclair ee d'un ta-
bleau, etc. : les ombres et les clairs. Tircr quelque
chose au clair, se rendre un compte exact. Ad-
verbialem. D'une maniere claire, distinctc : voir clair.
Fig. Voir clair, etre perspicace, avise. Ant. Okacar,
Iroakle, eosapaet, eonfa*.
CXAimBMBWT (kU^re-man) adv. Nettement, fran-
chement : «*orire clairement, e'est diia bien icrire.
CLAIBET (kli-re-) adj. et n. m. Vin rouge legcr et
peu oolor e.
CLAIBBTTB (kU-rd-te) n. f. Cepagc blanc du
Midi. Vin blanc mousseux. fabrique avec ce cepage :
la clairette de Limoux. Norn vulgaire de la mache.
Maladie qui rend transparente la peau des vers a sole.
CXAIBB-VOIB (klh-rc-vot) n. f. Barriere, plan-
cher, etc., dont les pieces sont cspacees. Rangee de
fen^tres dans le haul des nefs des egliscs gothiques.
Loc. adv. Ael»lre.vole, a jour. PI. des c/ntres-roies.
CXAIB1KBB (kle) n. f. Endroit degarni d'arbrcs
dans une forfit. Endroit ou le tissu o?une toile est
moins scrre. (On dit aussi claribxk.)
CXAIB-OBSCITbI n. m. Peint. Imitation de l'effet
oue produit la lumiere en eclairant les surfaces quelle
rrappe, et en laissant dans Tombre celles quelle
ne rrappe pas : Rembrandt a tiri du clair-obscur d'ad-
mirable* effets. Parezt. Melange d'ombrc et de clarte :
le clair-obscur des forests. PI. des clairs-obtcurs.
CLAimOlf (kit) n. m. (rad. clair, dans le sens
de aigu). Trompette a son aigu et percant, en usage
surtout dans nnfanterie : sonnerie de clairons. Per-
sonne, soldat qui joue
de cet instrument.
CLAIBIVEIIB, B
Ikler) adj. Pcu scrr6 :
old clairsemS, cheveux
clairseme'*.
CI.AlBVOTA!«( E
(Jlr/<r-rot-ian-se) n. f. (de
clairvoyant). Sagacite, penetration. Ant. A»ewgle-
■Ml.
CXAIBVOYANT (kUr-voi-ianl B adj. (de clair, et
voyant). Perspicace, qui a l'esprit penetrant : Thiers
fut un homme d'Elat clairvoyant. Ant. Aveugle.
CI^AMBR (me") v. a. (lat. clamare). Crier : clamer
sa douleur.
CLAMBni n. f. (de clamer). Cris de mcconten-
tement, de reprobation, de reclamation : les cla-
meurs des spectateurs des tribunes intimidaient la
Convention. Bruit tumultueux : la clameur des (lots.
CI.AMPIHI (klan) n. m. Fam. Trainard, paresseux.
CXAlf n. m. Tribu ecossaise ou irlandaise, formie
d'un certain nombre de families. Fig. Parti, coterie :
le clan des romantiques.
CXAlVBBIITIlf, B (des-tin) adj. (lat. clandestine).
Fait en cachette et contre les lois ou la morale :
les manages clandestins sont nuls en France. Ant.
Auioria*, avo«4, public.
CXAMBBflTnrBMKWT (des-ti-ne-man) adv. D'une
maniere clandestine. ,
CI.AMDBfJTllVlTB (dCs-ti) n. f. Caractere de ce
qui est clandestin.
CLAPKT ( pc~) n. m. Soupape a charnicrc dans le
jcu dune poinpe, d'un soufflet, d'un piston, etc.
CX.AP1BB ( pi-4) n. m. Trou creuse dans les ga-
ronnes pour servir de retraitc aux lapins. Garonne.
Logo a lapins domestiques : lapin de clapier.
t'l^APIR v. n. Crier en parlant des lapins.
CLAPIR. (MB) v. pr. (de clapier). Se blottir, se
cacher dans un trou, en parlant des lapins.
CE..IPOTAC1E ou CLAPOTEMEXT (man) ou
CXAPOTI0 (ti) n. m. Agitation legere des vagues
qui s'entre-choquent.
CXAPOTBR (ti) v. n. Produirc un clapotis : les
eaux clapotent doucement le long des cdtes.
CLAPOTBirx, BUMB (teu, eu-ze) ou CLAPO-
TA1¥T (tan), B adj. Qui clapote : mer clapoteuse ou
clapotante.
Digitized by
Google
CLA
, la-ve-man) n. m. Bruit brcf que
nroduit la langue quand on la dctache brusquement
du palais : accuser par un clappement V excellence du
vinqu'on vient deboire.
CLAPPER (kla-pi) v. n. (all. k lap pen). Fairc en-
tendre un clappement.
CLAQUE n. f. Coup donne avec le plat de la
main : donner, recevoir une claque.
Reunion de claqueurs payes : la cla-
que (fun thidtre. PI. Sorte de sandal c
qui enveloppe le Soulier et tient le
pied see.
CLAQUB n. m. Chapeau de haute
forme, a reuorU, et que Ton peut aplatir. Caapesta
4 elaqae, chapeau a larges bords relevds et aplatia
sur le cote, de facon a former deux comes : le cha-
peau a claque est la coiffitre de grande tenue des gi-
niraux, dee poly techniciens, etc.
CLAQUB (ki), B adj. Frappe d'une claque. Ap-
plaud! par la claque. CaaawMire claaaae, chaussure
d'etoffe avec du cuir au bout, sur les cotes.
CLAQUBBEIVT (ke-dan) ou CLAQUBFAIM (Ae-
fin) n. m. Gueux. miserable.
CLAQUBMBlfT (ke-man) n. m. Bruit de ce qui
claque : le claquement dun fouet, des dents, des
mains.
CLAQUBM URBR (re*) v. a. Enfcrmer, emprison-
ner en chambre. Be claqaeaaarer v. pr. S'enfermcr
chex sot.
CLAQUER (ki) v. n. Faire entendre un bruit sec,
en parlant des dents ou du fouet : sen dents cla-
?uaient (ou il claquait des dents) de peur. Fig. et
am. Faire claquer son fouet, faire le tier, sc donner
de rimportance. V. a. Donner une claque. Applaud ir
en battant des mains.
CLAQUBT (At*) n. m. Petite latte qui bat conti-
nuellement sur la tremie d'un moulin. Fig. Sa langue
va comme un claquet, il parle toujours.
CLAQUBTBR (ke-ti) v. n. (Prend un i ouvert de-
vant une syllabe muctte : elle claquite.) Sc dit du
cri de la ci gognc et de la poule qui va pondre.
CLAQUBTTB (ki-te) n. f. Espcce de livre forme
de deux plancbcttcs, servant a donner le signal de
certains cxercices. Sorte do crecclle.
CLAQUEUR (keur) n. m. Applaudisseur gage.
CLARIFICATION {si-on\ n. f. Action de clarincr :
la clarification des eaux de riviere s'opere
sur des filtres de gravicr.
CLarifier (ft-&) v. a. (du lat. clarus,
clair, et facere, fairc. — Sc conj. comme ^n'er.)
Rcndre claire une liqueur qui est trouble :
clarifipr du vin. Purifier : clarifier du sucre.
Ant. TroaMer, epalaalr.
CLARI1VB n. f. Sonnette qu'on pend au
cou des animaux paissants pour les retrouvcr
aisement.
CLARlIfBTTB (W-te) n. f. Instrument a
vent, a bee, a anche et a clefs : le son de la
clarinette est grave et milancolique. Musicien
qui en jouc : c"est une bonne clarinette.
CLARINETTISTS [netis-te) n. m. Musi-
cien qui jouc de la clarinette.
CLARIMB (rise) n. f. Religieuse de l'or-
dre de Sainte-Claire-
CLARHIB (kt) n. f. Genre d'onagrariacles
ornementales, a fleurs pourpres ou lilacecs.
CLARTB n. f. Lumierc : la clarti du jour.
Transparence : clarti du verre, du vin. Fig.
Nettete : Voltaire icrivait avec clarti. PI. d*n-
Connaissance, notion : avoir des clartis de nelw -
tout. (Vx.) Ant. Obaearita, trouble, eoafaaloa.
CLAMflE (kla-se) n. f. (lat. clnssis). Ordre dans lc-
quel on range les personnes et les choses, suivant
leur condition : la Revolution de 1789 a suppritni
les classes de I'ancienne sociiti; suivant leur rang,
leur importance : mate lot, route de U» classe ; sui-
vant leur nature : classe des mammiferes. Contingent
militatre, comprenant tous les consents d'une mcnie
annee : la classe de 1898. Eleves sous un maltre :
classe turbulente. Lecon : faire la classe. Salle des
lecuns : oeVer la classe. Ecole, etude en general :
faire ses classes. PI. Ensemble des elives : la rentr^e
des classes. Hist. nat. Chacune des grandes divi-
sions d'un regnc qui se subdivisent en vrdres ou
en families.
CLA
■* ( kla-se-man) n. m. Action de clas-
ser. Etat de ee qui est classe : un ban classement
facilite les recherches.
CLAMBBR (kla-si) v. a. Ranger par classes :
classer des papiers, des plantes. Art. Deelaaeer,
eeabrealller.
CLAMBUR (kla-seur) n. m. Portefeuille a com-
partiments, ou Ton classe des papiers.
CLAMiriCATBUR (kla-si) n. m. Celui qui eta-
blit des classifications : Linni fut en botanique le
premier des grands classijlcateurs.
CLAMIHCATIOlf (kla-si, si-on) n. f. Distri-
bution systematique par classes : on doit a Auguste
Comte et a Ampere de cilebres classifications des
sciences.
CLAMiriBK (kla-sirfi-i) v. a. (Se conj. comme
prier.) Etablir par classifications.
CLAMIQUB (klas-si-ke) adj . A l'usagc des classes :
livre, auteur classique. Conforme aux regies tracers
par les anciens : genre classique, par opposition au
tenre romantique. Langues classiques, le grec et le
atin. N. m. Auteur, ouvrage qui, par sa perfection,
peut servir de modele : itudier les classtques grecs,
francais. Auteur partisan du genre classique : les
classiques et les romantiques.
CLABTIQUB (klas-ti-ke) adj. Giol. Se dit de for-
mations detritiques, resultant de la demolition par
les eaux de roches preexistantes. Anat. Demontable,
en parlant des pieces d'anatomie artificielles.
CLATIR v. n. Chats. Se dit du chien qui pousse
des cris repetes pour annoncer que la bete est prise.
CLAUBICATIOST (kid, si-on) n. f. (du lat. claudi-
care, boiter). Action d> bolter : Tamerlan, Walter
Scott, itaient atteint. de claudication.
CLAUSE (kl6-se) n. f. Disposition particuliere d'un
acte, d'un contrat, etc. : les clauses du traiti de
Troyes itaient dishonorantes pour la France.
CLAUMTRAL (klds-tral), K. All adj. (du lat.
claustrum, verrou). Qui appar tient au cloftre : disci-
pline claustrale.
CLAUMTRATIOX ( klds-tra-si-on ) n. f. Action
d'enfermer quelqu'un dans un clolti'e. un lieu clos :
Charles-Quint finit sa vie dans une volontaire claus-
tration.
CLAUSTRBR (klds-tri) v. a. Cloltrer.
CLA V A IRK (re-re) n. f. Genre de champignons
basidiomy cites, nresque tous comestibles, ressem-
blant a du corail. (V. la planch c cham pionons.)
CLAVBAU (v6) n. m. Bot. V. clavblkb. Archit.
Pierre taillee en forme de coin, servant a fermer le
dessus d'une fenetre, d'une voute, d'une cor niche, etc.
CLAVBCIIV n. m. Instrument de musique k clavier
et a cordes : le son du clavecin itait plus grile que
celui du piano, qui I'a remplaci.
CLAVBClNltiTB (nis-te) adj. et n. Qui jouc du
clavecin.
CLAVBLB. B OU CLAVBLBEX. El MB (leu, eu-ze)
adj. Qui a la clavelee.
CLAVBLBB (If) n. f. Maladie contagieuse des b^tes
a laine, qui rcssemble a la variolo : on possede au-
jourtfhui un vaccin efficace contre la clavelie.
CLAVBTTB (vi-te) n. f. (dimin. de clef). Clou plat
Sue Ton passe dans l'ouverture faitc a l'extremlte
'une cheville, d'un boulon. etc.. pour les fixer.
CLAYICULAIRE (li-re) adj. Qui concern© la cla-
vicule.
CLATICCLB n. f. (lat. clavicula, dimin. de c/<rrw.
clef). Chacun des deux os longs, un peu en forme d'S,
qui ferment la poitrine et s'attachent aux deux epau-
les : les luxations de la clavicule sont friquentes.
CLAVICITLB, B adj. Pourvu de davicules.
Clavier (vi-i) n.m.flat. clavis, clef;. Rangeedes
touches d'un piano, d'unjeu d'orgues, etc. : les grandes
orgues out iusqu'a cinq claviers superposis. Anneau
ou chalne de metal servant a tenir reunies plusicurs
clefs. ,
CLATBRB (kli-ie^re) n. f. Pare a huitres.
claymore (kle) n. f. Epee ecossaise. a deux
mains, a lame longue et large.
CLA VON (kit-ion) n. m. Petite claie pour faire
egoutter les fromages. porter des pAUsseries ou
secher des fruits. Cldture d'un pare k raoutons.
CLAYONBTAGB (kle-io-na-je) n. m. Claie de picux
et de branches pour soutenir des terres, arr£ter
l'cau, etc. Action, maniere de preparer cet ouvrage.
Digitized by VjVJOvl
CLA - l
CLAYMIOR iklS-io-tU) v. a. Garnir d'unclayon-
nage le talus d*un .canal, d'une route, etc.
C*MW{klel ou CLM n. f. flat. c/at>u). Instru-
ment m£talllque pour ouvrir et fermer une
aerrure : ies clefs anriennes sont souvent
riehement ouvrmge'es. Fig- Clef des champ*.
liberty de sortir. Clef d un pays, place forte
de sa frontiere. Sous clef, enfcrme, en pri-
•on. JUrttre la fief sous lit porte, partir, dis-
paraitre furtivement. Les cleft de taint
Pierre, lei clefs du paradis. insignes dc l'au-
torite papale. Ce qui permet de comprendrc
un problime, une affaire, un systeme philo-
snphique. etc rrtrocer la clef dun mysterc,
•on explication. JkVe. Outil qui sert a ouvrir
ou fermer, serrcr ou dctendre den Serous,
mooter ou demonter, etc Clefanglaise, ou-
til ■errant ana mtmes usages , mais itnA-
choirc* mobiles. Clef universale , instru-
ment analogue aux precedent*, ct dont les
machoircs peurent ('adapter aux ccroua
de toutes lea taillea. Mu». Signc qui indi-
que rintonation : clef de $ol , clef tie fa, < '•<
clef dul. Outil pour accorder les pianos, ""n'*'**-
Piece* mobiles qui bourhent ou qui ouvrent les trous
d'un instrument de
musique en bois.
Archir. CWf *>
pierre en
forme de coin, qui CUf M mo|< Clef ^ u Cltf d . uU
oceupe la par tic
ceatrale d'une voutc ou d'un arccau, et qui, pos^o la
derniere, maintient toutc* lea autre* en position.
Fig. Principe, base : la logique est la clef de votite
de I' intelligence.
CUDUim n. f. (gr. USnwtis). Genre de re-
nooculaceea , comprenant
des plaates g rimpantes, or-
nementales, de tous les
pays.
CUURXCB (man -st)
a. f. (lat. dementia]. Vertu
qui consbte a pardonner :
Auguste pardonnant a
Cinnm fit preure d la fois
de elemenee et dhabileti.
Se dit surtout en parlant de
Dieu . dea souverains , etc. CMm»t.u.
8e dit aussi en parlant des element*. A*t. tmrlr.
w a <t t r la jatas u p. **▼*>!**.
{man), B adj. Qui a dc la elemenee :
«ra juge element. CM dement, climat doux, temp*
favorable, et, au fig., destin propice. Ant. lucle.
IW0H1.
I {man) adj. et n. f. pi. Se dit des
deeretaies de Clement V, publices par Jean XXII.
€MMMCmm (klan-che) OU CLBWHETTE (rhr-l, ;
n. f. Piece prindpale du loquet d'une porte, cello que
le sneakmnet recoit et qui tient la porte fcrmee.
■ iiumiC'
5 (klef-te) n. m. Monta-
gaard de 1'Olympe ou du Pinde. qui vit surtout de
€■■«■'■■■ (kUp-si-dre) n. f. (gr. klrpsudra).
Ilorlofe a eau des anciens : Charlemagne recut <le
Baroun-al-Rasekid une magnifique cleptydrc.'
ClliriMAHl (klep") n. Qui est atteint de clcp-
tomanie.
Cs\M P T— 1 III (klip, nt) n. f. (du gr. kleptein,
voter, et de manie). Mania du vol.
CHIC ikier) adj. et n. m. (lat. elerieux, du clerg6).
Aspirant ecclesiastique qui a rec.u la tonsure : lex
elects et le* laiattes. Parext. Savant, lettre : Charles V
itait un clere plutdt qu'un guerrier. Celui qui tra-
vaiile dans l'etude d'ua horn me de loi. Dans quelqucs
regions de la France, enfant de cho&ur. Fig. Pas de
Here, demarche maladroite ou infructueuse.
I {kler-U) n. m. (lat. ckricatus). Corns des
ecclesiastiques : le elergi itait, arant 1789, le pre-
mier des ordrts pririlegiis. Corps des pritres qui de*-
teretmt une paroisse ou les eglises d'une vllle. Clergc
seevlisT, ensemble dea pretres qui n'appartiennent a
aseun ordre religieux. Clergi Hgvlter, ensemble
des prttres qui appartiennent a des ordres religieux.
CUtaMSIB (kter-if) n. f. Instruction, science, pri-
vileges des clercs. tMnifke de clergie, ancien privi-
i - CLI
lege grace auquel tout criminel sachant lire ct ecriro
pouvait obtenlr grace de la vie.
CLBRICAL. B. AVJL adj. (lat. clericus). Qui ap-
particnt au clerge : la vie clirtcale. Se dit des parti-
sans du clerge et de sa preponderance politique. N.
m. : un clerical.
CLBKICALISBm (si) v. a. Rendre clerical.
CLBallCALIflMB tlis-me) n. m. Opinion qui pre-
tend soumcttre la societe civile a l'Rglise.
CXBBICATfJRB n. f. (de clerc). Condition d'aspi-
rant ecclesiastique.
CL.1C (klik' — onomatop<^c) interj. cxprimant un
claquement sec : die .' clac !
CLICBAtiB n. m. Action de fabriqucr un cliche.
CLICRB n. m. (de dicker). Planche metalliquc sur
laquelle a etc reproduite en relief unc image en vuc
dc Vimpression : lesclichisde cuivre donnent de belles
impressions. Image photographique negative, obtcnue
a la chambre noire. Fig. et fam. Lieu commun. ba-
nalite, qu'on redit souvent et dans les mimes termes.
CLICBKR. (chc) v. a. Typogr. Couler un alliage
metallique dans Tempreinte prise sur une ou plu-
sleurs pages composees en car ac teres mobiles.
CLICBBKIB (rf) n. f. Atelier de clichage.
CXICBBUR n. et adj. m. Ouvrier qui cliche.
CX1EIVT {an), B n. Antiq. rom. Plebcien qui se
placait sous le patronage d'un patricicn : les clients
venaient a Fauue saluer leur patron. Personne qui
conflc scs intents a un homme d'affaires, a un avocat.
sa sant6 k, un medecin. Pratique d'un commercant.
CL.IBIVTBLB (kli-an) n. f. Ensemble des clients :
la clientele dun commercant, dun jtatron. Protec-
tion accordee par le patron.
CXIFOIRB n. f. Bspecc de seringuc que font les
enfants avec du sureau. V. canonxierb.
C*t.IGIVBMBlfT (man) n. m. Action dc cligner.
CXlGNB-allJMBTTB (U-te) n. f. Jcu d'enfants
qu'on appelle aussi cache-cache.
CXIC1MBB {gni) v. a. (lat. clinare, inclincr). Rc-
garder en fcrmant les vcux a demi : ten myopes
clignent les yeux pour mieux voir. Rapprochcr brus-
quement les paupieres : cligner les yeux en signc
aassentiment. V. n. Cligner de Vo-il, faire signe de
l'oeil a quelqu'un.
CLIOIVOTAIVT {tan), B adj. Qui clignotc : yeux
clignotants.
CLICI1V4VBMB1VT {man) n. m. Action dc cli-
gnoter.
CLI€i!«OTBB {ti) v. a. et n. Rapprocher les pau-
pieres coup sur coup : la lumiert trop rife fait cli-
gnoter les yeux.
CLIMAT (ma) n. m. (gr. klima). Ensemble dc eir-
constances atmospheriques consid^rees par rapport
au pays dont clles sont un des caractercs -. le climat
de la France est tem^iri. Region, contree : allcr
vivre sous daulres cltmats.
CLIM ATEBIQ1 E adj. Relatif au climat : mala-
die climaterique ; station climatirique. Amite clhna-
terique, chaque septieme ou chaquc neuvieme annoe
de la vie, que les anciens regardaient comnic cri-
tiques, surtout la soixante-troisicmc (la climatirique
n. f.J, 63 etant le produit de 7X0.
CLIMATIQfJB adj. Miteor. Qui a rapport au cli-
mat : influence climatique.
CLIM ATOLSMiIE (j{) n. f. (gr. klima, atos, ell-
mat, et logos, discount), Traitc, dtude des climats.
CXlllATOMKilQtJB adj. Qui conccrne la clima-
tologie. Qui depend du climat.
CLIN n. m. C7in dall, mouvement rapide des
paupieres, qu'on baisse et qu'on rclevc subitement.
Loc. adv. B« mm «•!!■ sl'sall, en un temps tres court.
PI. des clins d'atil ou dins dyeux.
CLIIfFOC (fok) n. m. Foe tres l^gcr, amun 1 sur
un bout-dehors, pousse a rextrcmltd du bout-dchors
du grand foe et dit de clinfoc.
CLIMICIEIf (si-in) adj. ct n. m. Se dit d'un me-
decin qui etudie des malades au lit, plutot que dans
son cabinet.
CLIXIQ1 B adi. (du gr. klinl lit). Qui se fait pres
du lit des malades : lecons cliniques. N. f. Ensei-
6 Dement de la roedecine donnd pres des malades.
[6pital ou les etudiants se forment a la pratique de
la mddecine et de la chirurgie. Etablissement. gra-
tuit ou payant, ou les malades recoivent dea soins
Digitized by VjUVJ
gle
<V\
CLI — 1
CLnfOIBTU n. m. Sorte dc niveau d'eau me-
surant l'inclinaison d'un plan sur l'horiion.
CLllfQVAlfT (torn) n. m. Lame metallique, lege re
et brlllante^que Ton met dans les broderies, les den-
telles, etc. Fig. Faux brlllant, eclat trompeur : mo-
bilier qui n'est que du clinquant.
CLIPPER {kli-peur) n. m. (m. angl.). Navirc a
voiles de fort tonnage et bon marchcur.
CLIQCART (tor) n. m. Giol. Mince couche de
Fypse. Couche de terrain des environs de Paris, d'ou
on retire d'excellentes pierres de construction.
CLIQUE n. f. Fam. Societe de gens mcprisablcs
qui s'unlssent pour cabaler, pour trompcr.
CLIQUBT (ki) n. m. Petit levier qui a pour
fonction d'arreter le mouvement
d'une roue dentee.
CLIQfJBTBH (ke-U)v. n. (Prend
deux * devant unc syllabe muctte :
il etiquette.) Faire un bruit sec r I. ^£
en se choquant. V\£""^
CLIQCBTIS (ke-tt) n. m. Bruit
produit par des corps sonores en- ,qu * •
tre-choqu6s ; le cliquetis des armes. Fig. : un cli-
que tis de mots.
CLIQCETTB (kC-te) n. f. Castagnettc primitive,
faite de deux os, de deux morceaux dc bois, d'ar-
doise, etc. Pith. Pierre pcrcee .qui leste un diet.
CLISNAGB {kli-sa-je) n. m. Action de garnir de clis-
Bcs : le c I Linage d'une bouteille, (fun membre fracturi.
CLIMB (kli-se) n. f. Claie pour egoutter les fro-
mages. Enveloppe d'osier, de jonc, pour bouteillca.
Chtr. Syn. de fccussK.
CLIfME (A/t'-se 1 ). E adj. Rccouvert ou muni d'une
clissc : bouteille clissie.
CLI««BR (kli-se') v. a. Garnir de clisses, mcttre
une clisse : clisser une bouteille.
CLI V AGE n. m. Action ou maniere dc cliver des
cristaux . Fissure a surfaces planes dans unc pierrc :
le vlivagede I'ardoise s'optre avec une grande faciliti.
CLIVBR (re) v. a. Fendre un corps mineral dan*
le sens naturel de ses couches.
CLOAQUE n. f. (lat. cloaca). A ntiq. rom. Egout pour
les eaux, les immondices : le grand cloaque construit
par le roi Tarquin subsiste encore. N. m
Auj., lieu destine a rcccvoir les immon-
dices. Masse d'eau croupie : tomber dan*
un cloaque. Lieu malpropre et infect.
Fig. : certaines villes, certaines ^ersonnet
font des cloaqws de vices, dimpuretc,
CLOCHE n. f. Instrument d'airain
crcux, evasc, que Ton suspend et don
on tire les sons au moyen d'un battnn
place au milieu : il est dangereux dr
sonner les cloches pendant un orage. Vase de cuivre
pour cuire les fruits. Couvercle pour des mets : cloche
d fromage. Vase de verrepour cou-
vrir les plantes -. les cloches hdtent
la maturation des fruits. Ampoule a
la peau. Cloche a plongeur, reci-
pient en forme de cloche, au moyen
duqucl on peut descendre travailler
sous l'eau. Chim. Vase de cristal 1
cylindrique,ouvertauneextremite. „, . . ,_
Prov. : $u* ■'«•«••« au^-a elo. Clooh * A molon -
rhe a'eMieita 1 au'wa aew, si Ton veut *tre bien flxi,
dans un differend. il faut entendre les deux parties.
CLOCHEMENT (man) n.
m. Action dc clocher . de
boiter.
CLOCHE-PIER [pi-t] (A)
loc. adv. Sur un seul pied :
sautrr d cloche-vied.
CLOCHER \che) n. m.
Tour d'une eglise ou sont
les cloches: les premiers clo-
ihcrs datent au vn* siecte.
Paroisse. Pays natal : aller
revoir son clocher. N'aroir
vu que son clocher, connaitre
peu le monde, la vie. Course
au clocher, course a travcrs
champs dans laquelle on
prend un clocher pour but.
Fiq . Riva tile's dr rlocher, que-
relics jalouxes entre gens du m£mc pays, entre loca-
l - CLO
lites voisines. Prov. : Il fa»t placer le elaefcar mm
Mlllea de 1« parelaee, il faut mettre a la portee de
chacun ce dont tout le monde a besoin.
CLOCHER (cM) v. n. Boiter. Fig. Pecher par
quelque point. Cette composition cloche, est dlrec-
tueuse. Ce vers cloche, la mesure n'y est pas.
CLOCHETOlf n. m. Petit clocher, ou ornement
pyramidal au-dessus d'un edifice, etc.
CLOCRBTTB [cht-te) n. f. Petite cloche. Nom
vulgaire de diverses fleurs en forme de cloche.
CLOIMOlf (zon) n. f. (du lat. clausus, fenne). Sepa-
ration en planches ou en maconncrie legcre : cloi-
son pleine; cloison en bois. not. Membrane qui di-
vise llnterieur des fruits. Anat. Membrane qui
scpare une cavite : la cloison du nez. Mar. Cloison
Hanche, cloison m6tallique qui divise un navire en
compartiments etanches.
CLOMOlflfAGB {zo-na-jt) OU CLOIHOMItE-
RiBIfT (zo-ne-man) n. m. Tout ouvrage de cloison.
Dispositlf en cloison 8.
CLOMOIflVB lso-n£), B adj. Partage en compar-
timents. Se dit des emnux dans lesquels les motifs
sont circonscrits par de minces cloisons, d res sees
verticalement sur la surface pour retenir la matiere
vitriflee : des vases cloisonnes. N. m. : un cloisonne".
CLOMOlfMBH (zo-ni) v. a. Separer par des
cloisons.
CLOfTRB n. m. (du lat. claustrum, vcrrou, bar-
riere). Partie d'un monastere, formee de galeries cou-
vertes encadrant une cour ou un jardin : le clottre du
Mont-Saint-Michel est d'une architecture admirable.
Au moyen age, disposition analogue a cote des eglise*.
Par ext. Monastere : Piyin le ffref enferma dans un
clottre le dernier des Mfrovingiens. Au fig., vie qu'on
mene dans un clottre : les austiritis du clottre.
CLOtTHE. B adj. En ferme dans un clottre. Cou-
vent clottre', dont les religieux ne sortent jamais.
CLOfTRBR (tri) v. a. Enfermer dans un clottre.
Enfermcr en general : clottrer un enfant. He elat-
trer v. pr. Entrer dans un clottre. Fig. Vivre sans
voir personne.
CLOPllf-CLOPAlVT (pan) loc. adv. Fam. En
clopinant : arriver clopin-clopant.
CLOPINBR (ni) v. n. Marcher avec peine, en clo-
chant un peu.
CLOPORTB n. m. Petit animal crustace, qui a
un grand nombre de pattes et qui vit dans
les Tieux sombres et humides : certains clo-
portes se roulent en boule quand ils sont
effrayes.
CLOQl'E n. f. Maladie des feuilles. plus
particulieremcntde eelles du pdcher, qui les
fail jaunir et se roulcr «ur clles-m^mes. Am-
poule, bou! fissure de la peau, surtout cau- Clope»n».
see par une brulure : une rapide application tfacide
picrique prurient la formation des cloques.
CLOQCBH {ki) v. n. Se boursouflcr, en parlant
des couches de peinture.
CLORE v. a. (lat. claudere. — Usit£ aux temps sui-
vants : Je clos, tu clos, il cl6t, sans pi. Je clorai, etc.
Je clorais, etc. Que ie close, etc. Clos, e, et a tous
les temps composes.) Fermer, boucher : clore un
passage. Clore les yeux, la paupiere, dormir ; mou-
rir. En tourer : clore un champ de fosse's. Fig. Ter-
miner : clore un compte. Contracter definitivement :
clore un marchi. Absol. Pouvoir etre ferme : fenitre
qui cldt mal. Ant. Oavrlr.
CLO0 (kid) n. m. (dc clore). Terrain cultive et ferme
de murs, hales ou fosses : le clos Vougeot donne rfVx-
cellents vins rouges.
CLOO, B (Wd, d-se) adj. Ferm« : frourer porte
close. Termine, achevi : la session est close. Champ
clos, autref., terrain entoure de barrieres pour les
tournois, les combats singuliers : combattre en champ
clos. Nuit close, complete. Bouche close, sans pro-
noncer une seule parole. Les yeux clos, sans regar-
der. Fig. A l'aveuglette.
CLOSBAV (*d) n. m. ou CLOABRIB (ze*rt) n. f.
Petite metairie. Petit clos.
Cl^TCRB n. f. (dulat. claudere, fermer). Enceinte
de murailles, dc hales, etc. Mur de cloture. Vie
claustrale. Fig. Action de terminer : cldturt dun
inventaire. Derniere seance, fin d'une seance.
CLOTl RER (ri) v. a. Faire une cl6ture, la cloture.
Digitized byVjOOvl
CLO
— 195 —
coc
tt
CLOC n. m. (Tat. clavus). Petit morccau de metal,
A tdte ei k pointc, que Ton enfonce pour fixer. Ne te-
nir nidftrnid clou, etre trea
rnal fix*. Suspend™ urn objet
au clou, renoncer a s'en servir
(d*od la derivation populaire
de snsttre en gage). River un
clou, en rabattre aa marteau
la point* depassante. Fig. Ri-
ver son clou a qtulqu'un, le
redn tr e au silence par une re-
ponse mordante, decisive.
ram. Attraction principale :
It clou (Tunc soiree. Furoncle.
Bot. Csmm de gi refls, bouton
de girodier employe comme cloui -
epiee. Prov. : Vm eta* efc— — l*am<re, les nouvcaux
soucis font oublier les ancient.
CLOVACB ou CLBVBMBKT (klou-man) n. m.
Action ou maniere de doner.
CXOCBA (klou-4) v. a. Fixer avec dea clous et,
par ex*-, avec un corps pointu : rtecAe, coup d'ipic,
qui clout Cadversaxre au sol. Fig. Assujettir quel-
qu on. le fixer dans une residence, un emploi : la
mmtsutie nous cloue d la rhomb re. Fam. Mettre quel-
qu un dans 1 'impossibilit* de repondre : clouer un
candidal, un contradictor. Ant. Mel****.
ft
RIB (rf) n. f. Commerce, fabrication de
clous : la clouterie est ripandue dans les Ardennes.
CLOCTOBBi (H-i) n. m. Qui fait ou vend des clous.
8 n. f. Instrument pour faire a la main
des tetes de clous. Boite k clous.
CMVWM (vi-se) n. f. Coquil-
lage alimentaire du genre vtlnus,
abondant sur les coles de France.
~ T ikJoun) n. m. Pcrson-
CloviM*!.
nage grotesque de la farce anglaise.
Dans les cirques, acteur, bouffon
done de beaucoup d'agilite et de
souplesse : le metier de clown demande beaucoup
d*e*prit el d'a-propos. (On
emploie aussi le fern.
CtOWHE&U. I
CLOWWBBJB (khu-
ne-rf) n. f. Ensemble de
clowns Tour, facetie de
clovn.
CL«fKKB (klo ou
klei-ie'-re) n. t Panier
pour mettre du poisson. et
■urtout des buitrcs. Son
contenu (25 douzaines).
CLCm {klub' ou kleub*)
n. m. (mot angl.) Asaem-
blee politique : le club des
Jacobins dicta souvent
se* voles d la Conven-
tion. Cercle, association d'amis : un club litt&raire
CLCB10TB {bi»-tc n. m. Membre dun club.
^.F^^P 11 ^ 31 ( man l n - m. Membre dun club. Ha-
bitue des cercle*. Pi. des clubmen.
C*C»B (klu-ze) n. f. Coupure transversale dans
les rides paralleles des chaines de montagnes.
CUMACXBB {xi-a-U) n. f. pi. Famille de plantes
flieotylMones, ayant pour type le genre clusic. S. une
elusiacte.
CUMB (»f) n . f. Genre de clusiacees latlciferes,
des pays tropicaux, souvent parasites d'autre* arbres.
» ^F**™ < so,r ) n - m - (* r - kluzein, laver). Tube
flexible et impermeable, terming par une canule, qui
■ervmt bprendre des lavements.
**** »•» OM*B i^o-pon-pe) n. m. (de clysoir, et
pome). AppareU compose d'un clysoir adapte k une
petite pomjpe foulante.
CLV0TBBI (klis-te-re) n. m. Lavement.
CMmUKimm n.f. Sorte de jambiere des soldats grecs.
«^*V *"•** COM ou COM (du lat. cum, avec. preflxe
qui mdique reunion ou adjonction.
CttOCCIB, B (a-ku-zi) n. Accuse avec un ou
plusieurs autre*.
CtAC^ntUCB (a-ke) n. m. Celui avec qui Ion
acquiert en eommun.
CtACfClMTiM [a-kirii-si-on) n. f. Action dac-
qucrir en eommun avec un autre.
COACTIF, ivb (ok) adj. (du lat. coactum, supin de
cogere, forcer). Qui a droit, pouvoir de contraindrc.
CO ACTIO* (ak-si-on) n. f. Contrainte, violence.
COACTIVITB n. f. Qualite dune force coactive
COABJCTBOl n. m. (pref. co, et lat. ad jutor, aide).
Qui est adjoint k un prelat : le cardinal de Retz itail
coadtutcur de I'archev^que de Paris, son oncle.
COANITOKBUB (rf) n. f. Dignite, charge de
coadjuteur. "
abb° A * J<rr,MCB n ' f " ReU * icus * adjoint * une
COABJWAlVT (van), B adj. Qui aide.
COACiUi*ABi,B adj. Qui pent se coaguler : falbu-
mine est coagulable.
COASVEAIVT (Ian), B adj. Qui coagule : la pri-
sure est une substance coagulante.
COA«ilate|r, TRICK adj. Qui produit la
coagulation : leffet coagulateur de reau-de-vie.
COACICJLATION (si-on) a. t. EUt d'un liquide coa-
gule. Action par laquelle il se coagule.
COAttlTLBH (U) v. a. (lat. coagulare). Figer, en
parlant d un liquide ; lui donncr de ia consistancc.
Me co«s;alei> v. pr. Se prendre sous la forme dc gelec.
COA«ll7t,|)M (lom') n. m. Masse dc substance coa-
gulee. Ce qui sert k coaguler.
COALIMB (zi), B adj. Se dlt de ceux qui sont li-
guos : puissances coalxsies. N. m. pi. : hit toalisis
envahtrent la France en 1814. S. un coalhi.
COALiftKR [zi] (MK) v. pr. (lat. coalescere, Be sou-
der). Se liguer.
COAl.lTI01f (si-on) n. f. (de coaliser [se]). Ligue
de puissances : la Convention risista aux coalitions
europeennes. Association de partis, de personncs qui
veulcnt exercer une action commune.
CO ALT AX (k il) n. m. (mot angl.). Goudron tire
dc la houille : le bois injecti de coaltar risiste bien
a Ihumiditi.
COA»»BllBI¥T(a-«e-»w/i)n. m. Cri de la grenouille.
COAMMKR (a-s<f) v. n. flat, coaxare). Crier, en
parlant de la grenouille. Fig. Criailler, cabalcr.
C'OAJMIOCIB, B (a-so) n. Associe avec d'autres.
COAT1 n. m. Petit mammifere carnassier, qui vit
dans les forels d'Am^rique.
COB (/fo6*) n. m. (mot angl.). Chcval de taille
moyenne, a l'encolure epaisse et courte.
COBALT (bait') n. m. (all. kobalt). Metal Wane
rougeatre, dur et cassant : le cobalt fut i«o/d pat
Brandt en 1778. (Ses combinations s'emploicnt pour
colorer en bleu le verre et les porcelaines, faire
1'encre sympathique, etc)
COBATB (ba-t) n. m. Genre de petits mammife-
res rongeurs, vulgaii'e-
ment appeles cochons
d'Inde : les cobayes sont
tres employe's pour la vi-
visection.
COBBA ou COBiKA
n. m. ou COBBB n. f.
Genre de bignoniacees,
comprenant des plantes
Cobay*.
grimpantcs, a grandes fleurs bleues et campanulas.
COBBA ou COBBA CAPBLLO (pM-lo) n. m.
Nom vulgaire des serpents venimeux du genre naja.
COCA n. f. ou, d'apres I'Acad., n. m. Arbrisseau
du Perou, du genre erythroxyle (linactex). [On dit
aussi cocaIbrJ. — Les fcuilles de coca posst^dent une
reelle action fortiflante, analogue k celle du cafe, du
th6, etc. ; machees, elles anesthesient la bouche et
l'estomac, et peuvent, jusqu'A un certain point, sup-
pleer au d6faut de noumture. On les utilise a la
preparation de vins pharmaceutics. Epuisees par
l'ether, elles fournissent la cocaine.
COCAOIVB (ka-gne) n. f. (ital. cuccayna) Abon-
dance : pays de cocagne. Mil de e«c«#ja«, mat
elev*. lisse et glissant, au sommet duquel sont su
pendua des prix qu'il faut aller decrocher. —
COCAlMB (ka-i-ne) n. f. Alcalolde que
Ton extrait des feuilles de coca : la co- (
caine est un pricieux anesthtsique local.
COCARBB n. f. Insigne qu on porte
a la coiflftire (militairo surtout), et qui
differe de couleur pour chaque nation : C»«»rd«.
sous le premier Empire, la cocarde tricolore a fait le
tour de I' Europe. Noeud do rubans ou d'etoffe.
Digitized by
Google
CM AM* 1KB
coc
— 196 —
COE
1'armee, 1'unifonne, le panache
COCABBB (ka-se) adj. Pop,
adj. et d. Qui aime
Plaisant, ridicule :
homme, raisonnement cocasse. j.-««^.#-«
CBCCIBB1AJB (Jto*-«-n*-te) n. f. Genre d insectes
coleopteres, appelea vulgairement bttes
d bon IHeu.
coccreiBiv, mmnt (kok-n-jim,
i-ne) adj. Qui depend du coccyx : rerre-
bres coccygiennes.
COCCYX (kok-sis) n. m. (du gr. kok-
kux, coucou). Petit os ou reunion de
petits os. en bee de coucou, a l'extremite du sacrum.
COCRB n. m. (all. kut$ehe). Autref., sorte de
trrandc diligence et de bateau pour le transport des
voyageurs et des marchaadises : le coche dAuxerre.
re u iukviu
CoccinelU.
Fig. Manquer
■MChffiM ©
Coehcbilln :
mile ; 11, f«m«U«.
Uo cock*, ton* Loom XIII.
le coche, perdre une bonne occasion.
•obe, pcrsonne qui montre un rele ex-
cessif et inuUle, par allusion a la fable de La Fontaine.
COCRB n. f. Truie, femelle du cochon.
(4KHK n r. Entaille. Spicialem., entaille faite a
une petite lame de bois pour marquer chaque pain,
ehaque litre de Tin, etc., que Ion ^ ^
prend a credit.
lOi'HBLKT (/<?) n. m. Coq pe-
tit, jeune. , . „ „ ,
COC'UBKIIJLACIB (ill, U mil.)
n. m. Bain de cochenille pour
teindrc en ecarlate.
COCRRlfBLLB (// mil.) n. f
(lat. coccinus, ecarlate). Genre d'in-
sect^s hemipteres. originates du
Mexique, qui fournisscnt une tres
belle feinture ecarlate
4 OC-HKM1LLER (nt, // mil./)
v. a. Recolter la cochenille. Tein-
dre avec de la cochenille.
COCHBIV11.1.IBR (ni, 11 mil., i)
n. m. Norn vulgaire du cactus nopal, sur lequel vit
la cochenille. , A . . . .. „
t'Ol'HBB {chi) n. m. Conducteur (autref. dun
coche). d'une voiture.
lOTHRK icM) v. a. Marquer d une coche.
COCHKRK adj. f. Porte cochire, grande porte
par laquelle entrent les voitures.
COCHBT (cfu>) n. m. Jeune coq.
COCHBVIM (vi) n. m. Alouette huppee ou cretee-
COCnilfCHllVOlB, B (not, oi-se) adj. et n. De
Cochinchine.
COCHLBARIA [Mi) n. m. (du lat. cochlear, cuiller,
a cause de la forme des feuilles). Genre de crucifdres,
employee* comme stimulantes, antiscorbutiques.
COCROIR n. m. Hache de tonnelier, a lame re-
COCROIV n. m. Mammiftre pachyderme domesti-
aue, comestible, qui fournit le lard, le saindoux, etc. :
toutes les parties du cochon ont leur usage. (V. porc)
Chair de cet animal ; mets prepare avec cette chair :
le cochon doit «re mangji bien cuit. Fig. Homme tres
malpropre, qui fait quilque chose de sale. (Dans ce
sens, le fern, cochonnb. est usite.) Cochon de lait,
petit cochon qui tette encore. Cocbra «le ■»«■> mar-
souin. Coeli** d*Ia«le, v. COB4TB.
<OtHO**AlLl<K (cho-na, 11 mil.) n. f. Pojt.
Viande d« cochon, charcuterie.
COCHOX1VBB lcho-ni) n. f. Portee d'une truie.
COCHOXXBR lcho-ni) v. a. Pop. Faire unouvragc
aalenn-nt et grossierement.
CWCHOXXBRIB (cho-ne-rt) n. f. Malproprete.
Chose gfttee, mal faite.
COCHONXBT (cho-ne) n. m. Petit cochon. Petite
boule servant de but au jeu de boules ; le Jeu lui-
m*mo. D6 k jouer a 12 faces.
COCHVL.IM [ki-list) n. m. Genre d'inseotes lepido-
pteres, tres repandus en France, et dont une es-
pece,dite (eigne de la grappe, est nuisible a la vigne.
COCO n. m. Fruit du cocotier : le coco fournit un
bturre excellent. (On dit ausci won de coco.) Bois-
soa populaire qui eat preparer avec du
jus de rejglisse et de 1 eau : un rerrt de
coco. Laxt de coco, lait contenu dans
ce fruit.
COCOBBB {diss) n. m. Jeune homme j
d'une elegance outree et ridicule.
COCOli n. m. Enveloppe soycuse que
se ftlent lea lanres des lepidopterea, et
dans laquelleelles s'enferment ai'etatde
chrysalide. (Se dit surtout du Ter a sole.)
COCORICO n. m. Onomatopee imitant le chant
du coq. . , .
COCOTIBR (ti-i) n. m. Genre de palmiers des
pays tropicaux, qui produi-
sent la noix dite coco.
COCOTTB (ko-te) ou CO-
CVWU n. f. Sorte de casserole <
en fonte, sans queue. Inflam-
mation du bord des paupieres.
Fievre aphteuse. Poule, dans
le langage des enfants. Mor-
ceau de papier plie, figurant
tres vaguement une poule.
Femme legere.
COCTlOlf {kok-si-on) n. f.
(du lat. coctum, supin de co-
?uere, cuire). Cuisson : le sel
acilite la coction des Ugumes.
M4d. Digestion des aliments
dans l'estomac.
COB A n. f. (mot ital. signif.
queue). Periode musicale rive et brillante, qui ter-
mine un morceau : la coda dune valse.
COBB n. m. (lat. coder). Recueil de lois, renfer-
mant un systeme complet de legislation sur certaines
raatiercs. Fig. Ce qui sert de regie : code de la poli-
tesse. — Le systeme complet des lois franchises eom-
prend huit recueils : code civil, code de procidure ci-
vile, code pinal, code ^instruction criminelle t code
forestier, code rural, code tie commerce, code miltUtire.
COBBBITBCR, TRICB n. Qui doit conjointe-
ment avec un autre.
COBBI1VB n. f. AlcaloTde decouvert dans l'opium :
la codeine calme la toux.
COBBMAIVBBCR, BRB1MB (rise) n. et adj. Dr.
Qui demande en justice, conjointement avec un au-
tre, aveo d'autres.
COBBTBIVTBiVR, TRICB (tan) n. Person ne qui
deticnt conjointement avec une autre.
COBBTBIfU, B n. Personne detcnue en meme
temps qu'une autre dans le meme lieu.
COBB1 (deks) n. m. invar, (mot lat.). Recueil
offlciel des formulcs pharmaceutiques.
COBICU.LAIRB (sil-lc-rc) adj. Contenu dans un
codicille : disposition codicillaire.
COB1CILUB (si-le) n. m. Acte posterieur h un teata-
ment, et qui le modine : la caducitl du testament
n'entratne pas nicessairement celle du codicille.
COBIFICATBCR, TRICB adj. et n. Qui codifle.
COBIFICATIOIV (si-on) n. f. Action de codiflcr.
COBIF1BR (/i -6) v. a. (Seconj. comme prier.) Ras-
sembler en un corps de legislation des lois eparses.
COBIRBCTBIR, TRICB (rek) adj. et n. Qui
dirige en meme temps qu'un autre, que d'autres.
COBIRBCTIOlf (rCk-si-on) n. f. Direction par
P COBONATAIRB (W-re) adj. et n. Qui recoit une
donation conjointement avec un autre.
COBCH Alfa 18TB (Jis-te) adj. et n. Qui fait un
dchange avec un autre, avec d'autres.
COsfmciBlfT (c-fi-si-an) n. m. Nombre place
devant une quantite pour la multiplier. Valeur rela-
tive attribute k chacune des epreuves d'un examen.
COEl^NTBRBB (si-lan) n. m. pi. Deuxleme em
branchement du regne animal, comprenant let me-
duses, eponges, coravx, etc. : les ccelenteris subissent
des mitamorphoses compliances. S. un calentere.
(V. la planche mollusqubs.)
C03LIA9CB (at) adj. (du gr. koilia, entraillesV
Qui appartient aux intestins : artere rwliaque.
COKMPTIOM (anitsi-on) n. f. (pref. co, -
emptio, empletu-). Achat reciproque.
et lat.
Digitized by VjOOQlC
C(E
* , . .W) ou CBnj M ». m. Larve d'une
esp&oe de ttoa, qui Tit dans le cerveau des montons
et dans la cavifc viscerale des lapins : le ccenure
yroduu le tournis dot moutons.
-i C ^?^ C ^ T,#W ii (M< *^- on ) n - '• ^partition re-
glaat la part proportionnelle de cinque contribuable
eaTZSSSZ*^ (faH?r) "' f " QU<ait * d ° «» « ui
traindre) .Qui pent etre comprime, reduit : te vaueur
est coerrtftte.
co6terneI.
£i
illattc gauckc
de eoercition : puutance cocrciUve. Phys. Force
cpercxsxve, proprfetf que possedent le fer et racier
«^M<^jer raimantation qui leur a ete fournie.
(«*■) n. f. Propriete de ce qui est
e«ro» (Anr] n. m. Oat. cor). Organe thoraciaue
creus et museuiaire, de forme eonique, qui est le Sin-
portage' enqua- ^lii*^**^
rne cacitit sy- *■■•
me'frt'f u(i, _ .
deux oreillei-
testtdtuxven-
fr»m/e*. Une
desquatrecou-
leurs du jeu de
caries ordinai-
re. F»«. Partie
centrale d'un
pays, oa qai y
joae an role
esseatiel : Pa-
ris est it contr
de la France.
Partie inte-
rieore impor-
tante: leeaeur
d'un arbrt.
". I* plaacfce fiahtb.) Bias. Partie centrale de l'ecu.
. te planehe auwoii.) Au contr de CM, au plus fort
de rete. Disposition de Tame : ne
ms owot'r U contr a I'ouvrage. Af- ^~
feetion, amour : un contr de pere.
Courage, ardeur : komsne de contr.
Estomac : avoir tnal au contr.
Pr en dr e une chose a contr, s'y inte-
resser Trrement. Ouvrir son contr,
decouvrir sa pensee. A voir le contr
onm, etre affllge. Peter sur le contr,
attrister. Aller au contr, toucher, t ac..„ _\
emouvoir. En avoir le contr net, Maaito .Uimcw
s'aastxrer de la rerite d'une chose. «■ «nr •« mo r .n d.
TravaiUer avec contr, vivement. d#w « Jri«grle« «qo«-
Loc. adr. : Pat esswr, de memoire, l« l ^*«-
et tr*s fldelement : savoir sa lecon par contr. A cmmr
«^v«^, franchemenl A c — «* «■-< — r , contre son
grt. »• haw iwh> Tolontiers. De S««« c«n avec
sele. Pkot. : M^mim dc* ye«x M« da e««r, Tab-
aence detruit ou refroidit l«s affections.
CWKXMTAJtT (Ao^yA-sis-ion), ■ adj. Qui existe
ae temps qn'un autre.
Kumnr< — "
si molta n ee.
OMiiffRB (*o-^A-sis-«) v. n. Exister en memo
c **' BmBA " (ko-fer-dam*) n. m. Double coque de
aanre de guerre, que 1'on bourre d'une ma-
tiere encombrante destinee k obturer les
voies d'eau prodnites par les projectiles.
Cettemattore eile-meme.
Ctms (ko-fin) n. m. Etui contenant dc
reau, dans Jequel le faucheur met la pierre
a aiffuiser et qu'il porte attache a. sa cein-
I (ko-igh-siM-tante) n. f. Existence
«•■! (ko-fra-je) n. m. Charpente ^ -
destinee A mainienir les terres d'une tran- Cof,n -
ehee. Pose de cofflres pour maintenir des materiaux
jusqu'a leur prise.
COI
-— * (Afp-Zrc) n. m. Sorte de caisse propre a
%"?£*? , H* x e 1 ' ar 8 en 1 l . du kois, etc. U$ coffrtt
de lEtat, le tresor public.
Fam. Partie du corps qu 'en-
ferment les cotes, poi trine :
avoir le co/fre solide. Caisse
menagee sous les banquettes
d'une voiture, sous le siege
du cocher. Bouec speciale a
laquelle s'amarrent les na-
vires. Genre de poissons plec-
tognathes. h corps polygonal,
a aretes vives, habitant les
mers tropicales : le coffrcueut
atteindre SO centimbtres.
COFFHK-FORT (for) n. m. '
Coffre de metal, a serrure de
surete, pour enfermer de l'ar-
%t imiSLSt^ '^Jf 8 coffrts-forts incombiutible*.
2E5H,l Aw "/]! f) v * a> Fam - Emprisonner.
COFfrbt iko-frf) n. m. Petit coffre sculpte, sou-
vent avec richesse : coffret A bijoux.
COFFHBTIBK [ho frt-tU) n. m. Qui fait des
coffres ou des coflrcts.
»«?? 1 ? ll, "f . Ci, « B » 1 «C/w-«e«r) n. m. Chacun de ccux
qui ont caution ne un ddbiteur pour une meme dettc
C4M2BBARCB (ran-te) n. f. Gerance en commun
^SSS?^ 7* tt m) ' ■ 5.- Char »* d ' ane cogerance.
COCiMAC (gnak) n. m. Eau-de-vie tr6s estimee, fa-
briquee a Cognac et dans les environs.
COQXA0MB («ia-s«) n. f. Coing sauvage
H^fS'Slf 1 "?! tona ^ V- m - Gcnre de '0Mc6es,
dont le fruit est le coing : le cognastier atteint 4 d
* metres aenaut.
CMlfATM (koah-na) n. m. pi. (lat. cum, avec, et
^iSJS^/i^L /? rc ? i PW.cognaUon. S. un coyna/.
COGMATIOIV (*o^A-na-*t-on) n. f. Chez les Ro-
mains, parente naturelle. Consanguinite, paropposi-
Uon a la, parent* civile ou aon/?f ion.
COfilfBB (ynrf; n. f. Forte hachc : cognie de bu-
cneron. tig. Jeter le manche aprts la coone'e, tout
abandonner.
COGIfBK (^n^ v. a. Prapper pour enfonccr : ro-
gner un clou. Frapper en general. V. n. Heurter •
co K£ r ,l une ^ orre - Po P- "♦ ••«■•■■ v. pr. Se battre!
COfilflTlF, 1VK (kogh-ni), adj. (du lat. co*ino#-
cere, connaltre). Capable dc connaltre.
COGIVITIOIV (AroflA-nwf-on) n. f. (dc cognitif) Fa-
culte dc connaltre. ' '
COHABITATION (si-on) n. f. Etat de deux per-
sonnes qui vivent. habitent ensemble.
C -?"i ABITBB W v - n - Habiter ensemble, commo
man et rem me.
~~-~r-~-?~~ (ran-$e) n.f. Nature, etat de ce qui
est coherent. Amt. Inc«aer«»re.
COHBRKMT (ran). B adj. (lat. cohvrens). Qui a
ue la liaison, dc la connexion, au prop, et au fle •
rnoUculet cohfrentes; raisonnement coherent dam
toutee set partiet. Art. Ism*******.
COHBRBIR n m. (du lat. cohxrere, adherer avec).
Recepteur des ondes, dans la telegraphic sans fll.
COHBRITBR. {t€) v. n. Heriter avec dautres.
rOHBRITIEB {ti-i), EM n. Qui htrite avec un
autre : par tag er une succession cntre des cohtritiers
COHBMIF (zif), IVB adj. (du lat. cohxsum, supin
dc cofuerere, etre attache avec). Qui joint, unit.
COBBBlBlf (si-on) n. f. Adherence, force qui unit
entre elles les molecules des corps : I'immersion
augmente la collision du ciment hydraulique
SJS^"^,?? (""^ n - f - Act » on de coho'ber.
COHOBBR (W) y. a. DistUler a plusieurs reprises
pour obtenir une plus grande concentration
COHORTS n. f. (lat. cohors; de cohxrere, etre at-
tach* aveo). Anliq. rom. Subdivision dinfantcrie.
comprenant le dixieme d'une legion : le$ cohortcs
prttoriennes. PoCtiq. Troupe : vaillantes cohort™
Saintcs, celestes cohorte*, les saints, les elus
COHCB (ko-u) n. f. Grande foule : fair la cohue.
Confusion, tumulte qui y rerne : quelle cohue!
COI, COITB adj. flat, quietus). TranquUle, calme.
paistble. Se tenir coi, sans rien dire.
COIFFB (koi-fe) n. f. (has lat. cofea, sortc de
casaue). Vetemtnt de tete a l'usage des femmes : les
coxffu limousines sont souvent (Tune grande ri-
Digitized by \J
©oc
COI - I
chesse. Enveloppe d'etoffe qui recouvre nn kepi, un
shako, etc. Membrane que quelques enfanU ont sur
la tete en venant au moade. Mesenterc
dcs animaux de boucherie. Coiffe de cha-
peau, garniture interieure.
COIFFB (koi-fi), B adj. Dont lea che-
veux sont arranged. Qui porte une coiffe.
Fig. Entiche: Arc coiffi d'une personne.
Nicoiffi, n6 sous une bonne etoile; qui
ade la chance.
COIFFKR (koiji) v. a. (de coiffe). Cou-
vrir la tete : coiffhr quelqu un d un bon-
net. Arranger les cheveux de : coiffer une dame.
Coiffer sainte Catherine, se dit d'une fllle qui ne
trouve pas a se maricr. •• c«l»er, y. pr. Se cou-
vrir la v-te : arranger ca chevelure. Ant. »*coitTei-.
COirrBUR, BVMB (koi-feur, eu-ze) n. Qui a pour
profession de soigner, coupcr leg cheveux, la barbe.
Adiectiv. : garcon coiffeur.
COlFFlilJK (koi-fu-re) n. f. Ce qui Bert a couvrlr.
a orncr la tete. Arrangement des cheveux.
COlIf n. m. (lat. cuneus). Angle forme par deux
ligncs, deux plans qui se coupent : let coins aun
livre, oVune table. Coin d'une rue, endroit ou elle
eat coupee par une autre. Coin du feu, ^~^
chacun des cotes de la cheminee. Coins
de la bouche, des yeux, commissure dcs
levres, des paupieres. Du coin de I'ceil,
sans avoir l f air de regarder. Petit espace
de terrain : coin de terre. Lieu peu
frequente, solitude : vivre dans un coin.
Lieu tres eloigne : aux quatre coins du
monde. Instrument de fcr en angle pour fendrc
du bois, etc. Piece prismatique servant a remplir un
vide entre deux parties de construction et a les
serrer. Morceau d'acier trempe grave en ereux, pour
frapper les monnaies ou les medailles. Poincon de
marantic dont on marque les pieces d'orfevrcrie et
de bijouterie. Les quatre coins, jeu d'enfants. Fig.
Empreinte, caractere : ceuvre marquee au coin du
aeme. €•»■ dm fa», vetement d'hiver pour la eta am -
bre : Biege a dossier angulaire.
COUVCAttB n. m. Action de serrer avec des corns.
COINCBlf EWT {man) n. m. Etat d'une piece de
machine immobllisee comme par un coin.
COHVCBH. (si) v. a. (Prend une c6dille sous le c
devant a et o : it coinca, nous coincons.) Assujettir
avec des coins : coincer des rails. Fam. Prendre,
retenir comme dans un coin : coincer son adversaire
derriere la porte.
COl!WCl»B!*CB (ko-in-si-dan-fe) n. f. (de cofn-
cider). Etat de deux figures geometriques qui se su-
perposent. Le fait que differentcs choies arrivent en
meme temps : une luureuse coincidence.
COYlVCIOBlfT (ko-in-ei-dan), B adj. Qui coTncide.
COI7VCIOKR. (ko-in-si-di) v. n.
(prcf. co, et lat. tnctdere, tombcr
sur). Giorn. S'ajuster, se confondre
exactement : ces deux surfaces coin-
cident. Fig. Arrlver en meme temps :
la dicouverte du noutvau monde
colncida presque avec linvenlion de
I'imprimerie.
COlNti (koin) n. m. Fruit du co-
gnassier : le coing est astringent.
COi'liTBREMB (ko-in-te-rt-se), I
sMe un interet commun avec d'autres.
COITK ou COITTB {koi-te) OU COCETTB (kou-
t-te) n. f. Lit de plumes.
COMF n. m. (m. anglA Combustible qu on obticnt
en calcinant la houillc en
vase clos pour en extraire
le gai d'eclairage : le coke
donne une grande cha-
leur, mais ne bnMe aue
sous taction dun fort
courant d'air.
COI. n. m. (lat. col-
lum). Cou : faire amende
honorable, la hart au col
(Vx.) Partie de chemise, coi : i.i»rou: x. i***>: 3. n«-
de vetement qui entoure b * l,u • •• u • aimaU
le cou : col brodc", col de velours. Faux col, col
mobile qui s'adapte a une chemise au moyen de
boutons. Partie retrecie dun objet, d'un organe : le
adj. Qui pos
_ COL
col d'une bouteilU. Giog. Passage etroit entre deux
montagnes : Us cols des Pyrenees sont moins acces-
sibles que ceux des Alpes.
COL. ATB I'll (lat. colore, couler) n. m. Canal ser-
vant a recoupment des eaux d'irrigation.
COLA TV KB n . f . Filtration ayant pour
but de separer d'un liquide les matieres
les plus solides. Liquide ainsi flltre.
COE.BACK n. m. (mot tore). Bonnet a
poil en forme de cdnc tronqu6 : les tam-
bours-majors francais porterent long-
temps le cutback.
COl<CHICilVB n. f. Alcalolde Jrouve
dans les semenoes du colchique, et qu'on,
utilise en medecine contre le rhuma- \
tisme et la gouttc. c-ihaek.
COE.CHI$rB n. m. Genre de Ulia- c* 1 *"*-
cees bulbeuses et veneneuses, appelees vulgairement
tue-chien, veillotte, safran des pris, et tres r*pan-
dues dans les prairies en automne. —
En cas d'empoisonnement par le colchi-
que il faut employer les vomitift, le
blane d'oeuf, lea boissons feculentes.
COLCOTAK n. m. Peroxyde de ter,
obtenu par la calcination du sulfate de fcr.
COLB-CKBABI (kold-krfim' — mot
angl. slgnif. froide crhnc) n. m. Pom-
made faite de blanc de balcine, de cire
blanche, d'huile d'amandes douces, et
employee contre l'irritation de la peau.
COLB^ATAlKB (te^re) n. Qui est le- vjjj
gataire aveo d'autres personnes. j£
IOLBOPTERB adj. (gr. kolios. etui, c^^q^
ct pteron, aile). Se dit des insectes munis
de quatre ailes, dont les deux superieures (ilytrts)
sont dures, impropres au vol, et recouvrent les deux
autres (hanneton, charancon, etc.). N. m. pi. Ordre
d'inscctes, com pre nan t ceux qui posscdent cette
particularite. S. un coUoptere.
COLBMB n. f. (lat. cholera). Irritation, mouve-
ment desordonne de l'ame offensee : la colcre est
mauvaise conseillere. Se dit aussi dea animaux :
ViUphant a de rares, mais terribUs coltrts. Fig. : la
colere des vents, des flats. Adj. Porte a la colerc :
personne colore. Ant. Calve, ■radaraiioa.
CeUtRKVX, BC0B (reu, eu-se) ou COUSaU^CB
adj. Prompt a se mettre en colere. Aht. Calaaa,
•erela, plarMa.
CO1.BIJ0 (uss) n. m. Genre de labi^es : le coUus
est une plante aromatique et antispasmodiqu*.
COLIBRI n. m. Norn generique des oiseaux-mou-
ches : le colibri est un oijou
vivant.
COE.ICHBHAKBB adj. et
n. f. Forme de lame d'6pee
qui, large dans la premiere
moitie, va en s'effllant brus-
quement en carrelet : lame
colichemarde ; la colichemarde
est cTorigine allemande. — _ ....
COI.ICITA1VT (tan) adj. et CoHbru
n. m. Chacun de ceux au profit desquels se fait une
vente par licltation.
COLiriCBBT {chf) n. m. Bagatelle, petit objet
dc fantaigie. Patisserie seche ct spongieuse, sans
beurre, ni sel, pour les oiseaux.
COL IMA CO IV n. m. Syn. de LraAcor*. En coli-
macon, en spirale : escalier en colimacon.
COLIlf n. m. Nom vulgaire d'une espece de
nicrlan de grande taille, a chair tres fine.
COLINBTTB (nC-te) n. f. Coiffe de femme, em-
ployee comme bonnet de nuit au xvm F siecle.
COLlN-MAll^ARD (ma, 11 mil., ar) n. m Sorte
de jeu oU Tun des joueurs a les yeux bandes, et pour-
suit les autres a tatons. .
COL.I2V-TAMPOIV (tan) n. m. Aneienne batterie
dcs tambours suisses. Se soucier de quelque chose
comme de colin-tampon, n'y prtter aueune attention.
COL.IQCE n. f. (rad. cdlon). Douleur d'antrailles :
les fruits verts, les boissons glades peuvent causer
des coliques. (On combat les coliques benignes par
des lavements, des cataplasmes, des boissons aro-
matizes, etc.) Coliqm de miserere, causee par un
calcul intestinal, une hernle diaphragmatique, et qui
est presque toujours mortelle. Co It que d* ptomo.
Digitized by VjOOvI
— 199
COIFFURES
COL — I
causae par le saturnisme. Coiique hipatique, causae
par uq calcul biliaire, etc. Coiique nephritique. cau-
aee par un calcul rcnaL Fig. et fatn. Donner la coiique,
causer un grand ennui. Avoir la coiique, avoir peur.
COL1B (ti) n. m. Caisse, paquet, baile de merchan-
dises. Celta poetal, colia d'un poida de a, de 5, de
10 kilogr. que lea compagnies de chemins de fer, tout
lecontrole de I'administration dec postes, font parve-
nir a destination moyennantaflranchissementoblipa-
toire au depart : on ne peut mettre dans lee colia
poetaux aucun papier ayant le caractere d'une cor-
respondance. •
COLITB n. f. Inflammation du colon.
COLLABOBATBCB, TRICK (kol-la) n. Qui col-
labore : Lulli fut le collaborateur fldCle de Quinault.
COLLABORATION (kol-la, si-on) n. f. Action de
collaborer. Ensemble dea collaborateurs.
COLLABORBR (kol-la-bo^ri) v. n. (pref. col, et lat.
laborare, travaillcr). Travailler avee une ou plusieurs
personnel a un ouvrago d'art, d'esprit, etc.
COLLAttB (ko-laje) n. m. Action de coller du
papier de tonturo. Operation qui contitte a imprc-
gncr de colic le papier pour qu'il ne boive pas. Ac-
tion de clarifler le vin. Etat des objets collet.
COLLAHT (ko-lan), B adj. Qui coUe. Pan talon
cotlant, qui dessine les formes. Ant. B*mBm«.
COLLAPBIJB {kol-lap-txu$) n. m. (mot lat.). Dimi-
nution rapidc des forces, sans syncope : lecollapsus est
un symptdme friquent et grave dee empoisonnements.
COLLATAIRB (kol-la-tt-re) n. m. Celui que le col-
lator avait pourvu d'un benefice.
COLLATERAL, B, ACX (kol) adj. (du pref. col, et
dc lateral). Attenant au voisin par un cote. Nefs col-
Ifxtifralfs, bat coMa d'une eghse. Ligne collaMrale,
ensemble des parents collateraux. Points collatiraux,
points siluus cntrc les points cardinaux, comme le
nord-est, 1c sud-oue$t, etc. (V. rose dbs vents.) Adj.
ct n. Se dit de celui qui est parent en dehors de la
descendance directe : les oncles, les cousins sont des
rollateraur, des parents collat&raux. N. m. Bas cote
d'une eglise.
COLLtTBRALBMBMT (kol-la, man) adv. En
ligne collateralc.
COLLATBlR (kol-la) n. m. (du lat. collatum,
supin de conferre, fournir). Celui qui conferait un
benefice ecclcsiastique.
COLLATIF, 1VE (kol-la) adj. (meme etymol. qu'a
l'nrt. priced.). Qui se conferc : digniti collative.
t'OLLATlOX Ikol-la-si-on) n. f. Action, pouvoir de
conftrer un benefice ccclesiastique, un titrc universi-
taire, etc. Confrontation d'une copie avec l'original.
COLLATION (kol-la-si-on) n. f. (lat. rotlatiu). Le-
ger repat pris dana l'aprcs-midi ou la soiree.
COLL ATI OlfNBMBlVT (kol-la-si-o-ne-man) n. m.
Action do collationner, de verifier.
COLLATIOIVNBR (kol-la-si-o-ni) v. a. Comparer
deux ecritt ensemble. Collationner un acte, s 'assurer
ail n'y manque rien.
COLLATIOIVNBR (kol-la-si-oni) v. n. Faire lc rc-
pas appele collation.
COLLB (ko-le) n. f. (gr. kolla). Matiere gluante quo
Ton etend entre deux objets pour les faire adherer
ensemble : colle de pdte. Colle de poisson, colle forte,
Jclatine collante faite avec des matiere a animates.
'io. et fam. Diftlculte. problemc a resoudrc : voter
une colle d un candidal. Seance oti les elevea sMiabi-
tuent a resoudrc ces difflcultes : passer une colle.
COLLKCTK [kol-lek-te] n.f. (lat. collectus, recucilli).
Quctc pour une wuvre de bienfaisance. Liturg. Orai-
aon que lc pretre dit a la messc avant l'epltre.
COLLBCTKuh [kol-Uk) n. m. (lat. collected Celui
qui. autrefois, percevait lea impots : les collecteurs de
tallies itaient iliu dans chaque paroisse. Celui qui
rccoit des cotisations. Appareil quo frottent lea Ca-
lais d'une dynamo, pour produire le courant electri-
que. Adjectiv. Egout, tuyau cullecteur, egout, tuyau
qui re^oit lea eaux de plusieurs autres.
COLLBCT1P (kol-lelc-tif), IVB adj. (du lat. col-
lectum, aupin de colligere, reunir). Forme de plu-
sieurs person nea ou de plusieurs cboses : fire col-
lectif. Fait par plusieurs : travail collectif. Qui offre &
l'caprit l'ide« d'une collection : sens collectif. N. m.
Gramm Nona qui. quoique au aingulicr, presente a
l'esprit l'ideo d'une collection, comme foule, amas,
troupe. — Un collectif est giniral loraqu'il exprimc
) - COL
la totalite des indlvidus ou des ehoses dont on
parle: 11 est alors ordinairement precede de l'ar-
ticle le, la, les : le nombre des tnalheureux est im-
mense. II est partitif lorsqu'il ne designe qu'une
partie des individus ou des ehoses dont on parle ;
ll est alors en general precede de tin, une, des :
une armie francaise. Le verbe s'aocorde avec le col-
lectif si le collectif est general ; il s'aooorde avec le
complement du collect!?, si le collectif est partitif.
COLLECTION (kol-Uk-si-on) n. f. Reeaeil d objets
qui ont du rapport : collection de tableaux.
COLLBCTIOBMBK (kol-Uk-si-o-nil v. a. Reunir
en collection : collectionner des autographes.
COLLBCTIOinVBIJK. BUBB ( koi-U?k-si-o-neur,
eu-ze) n. Personne qui time a faire dea collections.
COLLBCTITBBWirr (kol-Uk, man) adv. D'une
maniere collective. Ant. ■— H>t4— Il ea— u
COLLBCnviBMB (kol-Uk-ti-vU-^ui) n. m. (de
collectif). Systeme qui voit la solution de la question
sociale dans la mise en eommun, au profit de la eol-
lectivite, de tons les moyens de production : Karl
Marx fut un de* fondateurs du collectivisme.
COIXJBCTITIBTB {kol-Uk-ti-vis-te) tOi. Qui a rap-
port au collect! vitme. N. Partisan du collectivisme.
COLLBCTIVITB (kol-Uk) n. f. Ensemble des etres
qui forment un etre collectif : la collectiviti sociale.
Possession en eommun : la collectiviti de* moyens
de production.
COLLBOB (ko-U-je) n. m. (du lat. colligere, reunir).
Corps de personnes revenues de la meme d ignite :
le college aes cardinaux, ou sacri college, Hit le pape.
College ilectoral, ensemble des electeurs appeles a
nommer un depute, un senateur, etc. Etabllssement
d'enseignement secondaire, fonde et entretenu par
une commune, en general avee l'aide de l'Etat : le
college est dirigi par un principal. College de France.
V. Part. hist.
COLLB4UAL. B. At X (ko-U) adj. Qui a rapport
& un college. Qui appartient k un chapitre de cha-
nolnea : iglise collegiate. N. f. : une colWgiale.
COLLBdiBB, BNMB [ko-U-ii-in. t-ne) adj. Qui a
trait au college, aux elevet d'un college : Forgot
colUgien. N. Elivc d'un college.
COLLBCiVB (kol-lt-ghe) n. m. (lat. collega). Qui
rcmplit let memes fonctiont, qui a recu la m<me
mistion : tous les dt putts sont colleguee.
COLLBMBBT {ko-le-man) n. m. (de coller). Adhe-
rence des objets entre eux. Ant. B« * oU» — ■♦.
COLLBR (ko-U) v. a. Enduire de colle. Faire adhe-
rer, fixer avec de la colle. Faire adherer au moyen
d'un corps gluant. Clarifler k l'aide du blano d'oeuf
ou de la colle dc poisson : coller du vin. Appliquer
fortetnent : coller son front aux vitres. Fam. Beduire
au silence : il m'a colli d'un seul mot. V. n. Qui
n'ajuste comme ce qui est applique avec de la colle :
cet habit colle bien. Ant. Beesriler.
COLLBBBTTB {ko-le-ri-te) n. f. (de cot). Petit col-
let en linge fin : les grandes col-
lerettes furent tres A la mode
nous le regne de Henri IV.
Cercle autour d'un tuyau.
COLLBT Iko-U) n. m. (de ■
col). Partie du vetement qui
entoure le cou. Vetement am- Caltawu*.
pie, tans manches ; pelerine. Prendre au collet, saiair
par le cou, arreter. Soric de lacs pour prendre les
oiseaux, les lievres, les lapins. Ligne de separation
entre la racine d'une dent et sa couronne, entre la
tige d'une plante et sa racine. (V laplanohe puuctb.)
Partie entre la tete et les epaules d'un animal de
bouchcrie. Ollet ■>••««• pedant, grave jusqu'a l'af-
fectaUon : elle est trts collet monti. P*a!t eoll*t,
s'est dit autrefois pour abbs, bcclcsustiqui.
COLLBTB Iko-le-ti), B adj. Bias. Se dit de tout
animal muni d un collier d'email partioulier.
COLLBTBR (ko-le-ti) v. a (rad. collet). (Prend
deux l devant une ayllabe muette : je collette. Y&eatir
auelqu'un au collet pour le renverser. V. n. xendre
des .collets a gibier. Be celleter v. pr. Lutter, se
battrc.
COLLBTBVR (ko-lc) n. m. Cehii qui tend des
collett.
COLLBCR \ko-leur) n. m. Celui dont la profession
est de coller. Arg. des icoles. Interrogates special.
Digitized by VjiJVJ W
IV^
COL
—J» (ko-li-i) n. m. (du Ut. colium, eou). Pa-
,_re dor, de diamants, etc., qui se porte autour du
cou : let anciens Gaulai* portaient des colliers de co-
qutllage*. Cnalne dor des membres
de certains ordres : le collier de la
Town tor. Panic du plumage ou
de la robe de certains animaux,
autour du cou. diflfcrant de eouleur
d'avec le reste du corps. Ccrcle de
metal ou de cuir que Ton met au
cou dun chien. Collier de force,
collier garni de pointes en dedans a, cohi«r.
dont on se sert pour dresser certains chlens d'arret
E^* ^***? ! /' ^ a ? ie 1? ******* de » chevaux de
frail. thecal franc du collier, qui tire avec courage.
Fig. Homme franc du collier, homme franc et cou-
2£f ^iSfX!.* ""*%' %*** effort - CoUi ' r & mi-
sere, peine, fatigue, privations habituelles.
SwiEfflP* 1 - e f ^ VM ! L? et ° ; w ^lioca, nous
SSK^i -nf" 1, en , P* 1 ^ 1 - Faire d « collections.
jmuMAnm (Aofti) n. m. Partied'une lunette
astronomique, destinee a assurer la eollimation
. ^•"-■«Ti«Hr (*o/-K-mn^i-on) n. f. Action de
donner a la vue une direction determinee
i ^!! A 'S m WifQ n ' f " < Ult - »"")• Petite mon-
tagne : Rome fut bdtie but sept collines.
CO&UBIOX {kolrli-xi-on) a. f. (lat. collisio). Choc :
une collision de navires. Fig. Choc de partis combat.
judiciaire des creaneiers dans l'ordre ou lis doivent
etre paye*. Classement en general.
i/T^H****** J* ''' ) »- =»• (d« gr. *o/&WA. col-
Lanty. Solution de coton-poudre dans un melange
d-aleool et dether, employee pour certains pan-
scments et pour la preparation des plaques pho-
tographiques. r ^ v
a m 1 ? • , ^? 1 ? 1 "' ■ { k <*-lo-di-o-ni) adj. Recouvert
de collodion. Qui contient du coUodionT ™° U¥e "
V "^ 1 !** 1 ?. B ' Arx (*»«<>-*) adj. Qui est de la
nature de la colle de gelatine.
COU.01BB (kol-lo-i-de) n. m. Norn donne a toute
substance qui est de la nature de la colle de gelatine
. S*"-** 1 B ^ol-lo-ke) n . m. Oat. co/toouium). En-
treUcn de deux ou plusieurs pcrsonnes. (Se dit avec
une nuance dVome ) Conference sur un sujet reli-
gieux : le colloque de Poissy ne put ritablir I'accord
enirc protectant $ et catholiques
JZttSLTi* (tolrlo+i) v a. (pref. col, et lat. lo-
rart. placer j En mauvaise part : 1» mettre quelqu'un
en un endroit : cotloouer un inviU au boutde la
table ; f donner, vendre, placer : colloquer un rotsi-
gnod auncltent. Colloquer dee crianciers, lee inscrire
COU*TTI»ib (koljo4ifii n. f. (de colte, et du
gr. tupos. empreinte). Procedi de reproduction des
^SiS mllf*,™*?**!* tn ******** bichromatee.
COLLCMOM (kol-lu-zi-on) n . f. Intelligence se-
crete cntre deux parties, deux personnes quelcon-
que*, au prejudice d'un tiers. ^cicou
COtxvaoiu (kol-lu-uoi-re) adj. Qui est fait par
201 —
COL
collusion : arrangement coteawre?
CMLCMIUM] "
--™-r (man) adv. Par collusion.
h ZZTTZ'iZ*-^ (*°*-'«) ». m- Medicament destine
^S- .^i- ^^//••v rt U mwqueuse buccale.
appliqu* sur la conjonctive de l'osU. F H
C«UIATA« n . m. Action de colmater.
tui^n^TArr 1 .^ T '. a - Eacll « M ■•«• et fertiliser ar-
VSfXSSZ**} le * t * rralM >»■ o« iteriles, au moyen
^iiZZZjiHr *% fo^m * , VJ** fleuve » ou les mers.
•wS?!^f 1?" (Aa-») n. f. Bor. Genre d'aroldees a
cataunB avec d autre* dans la meme maison
JSSm*?™**} {ton-bojeln. m. Sjrsteme'de char-
SJfi 5 !^I or Sf ** P* fe^ 11 don * le « vides sont
r enpu s de plitre ou de briqus.
jS^**!**** {Ion-be) n. f. (lat. ro/wmoa). Pigeon,
dan. le rtyle pojtique. Sorle de grand rabotreJ:
^LH^SL^f ^"f 11 *" •* «•■ «mbaUeurs.
AiE^T*"? 1 ** eo»^>^) n. m. BAtiment ou Ton
♦Wre les pigeoqs : outrefoU, les gentiUhommcs seuls
. — _ vn .^,.. HVV „ uca i-vtvmoic
(env. 0*,90 sur 0«,M).
COLOUiif, B (/onjadi. D'i
entre le rouge et le violetTN. f.
•'une eouleur melangee,
y.~ ~ .„ . „™ w ^„ 10 T»uicfc. « . f. Piente des pigeons et
oSSSSS? b "»e-eour, servant d'engrais^ ; nTpi!
ST^T 6 d °£ e * 1 ? eo^Prenant les Pt>eoni et'les formes
voisines (tourterelles, etc.). S. un colombin
.Jfi^?f"*iJ on L?- m - Nom ▼ulgaiw de la racine
am6re et jaunatre d'une plante del'Asie et de rAfri-
que tropicale, la chasmonthere.
piaft ?'l« 5ev?r ' ^ Qui ^ lea pi ^ eon8 - ■•
pnile). Science de l'dlevage des pigeons voyageurs.
pSf^?* . n * "Sl (kV. clonus; de ro/ere, cultiver)
Wed- Kermier libra d'une terre appartenant a un
se^ncur : la condition du colon itctu supirieured
Jfii^f.!T / iu I ? bItant ' e^tivateur d'unecolSnlel
les colon* de Madagascar. Cultivateur, fermier.
rroThSJLfn ^JV'1 C6U, 1' In te«tin). Ana/. Partie du
gros intestin qui fait suite au caecum
21 L £K8"/ n \ m * Ex P loi ^tion par un colon.
COLONAT (na) n. m. Etat de colon. (Se dit
prmclpalement des colons de lancienne Rome et du
moyen age.)
mSde^egime'n?- B ' ^^ «""«*** eom-
COLOIVBIXB (ni-le) adj. f. Se disait de la pre-
^il r n.i C °i mpA ?? i » e * dan W****! commandee pa? le
colonel. N. f. Cettc compagnie. rfemmc dun colonel
J5££!££Zl ^ A1IX ^ • ^nee^ant les colonies :
regime colonial. En provenant : denries coloniales
^..f-° i ^ !f,B (n S n - f - < de e ' ")- Population sortie
d un pays pour aller en habiter un ,
autre : une colonic de Pheniciens
fonda Carthage. Pays habite par
une colonic : lee colonies euro-
piennes sont nombreuse* en Afri-
que. Reunion de personnes. ou
memo d'animaux vivant en com-
mun : une colonic de peintres, de
castors, <TabciU.es.
COLOlfMABLB (sable) adj
Qui peut etre colonise.
COLOKMATEtm (%a) n. m.
Qui colonise : un pcuple coloni-
sateur.
COLONISATION (sa-si-on)
n. f. Action de coloniser, aon re-
sultat : lavremiere colonisation du
Canada fut foeuvre des Francois.
COLOtfi0BK(3<O v. a. Etablir
une colonic, des colonies : les
Anglais ont colonist VAustralie
COLOlTIfAOB (lo-na-dc) n. f.
Rang6e de colonnes sur le devant
ou autour d'un grand edifice : la
colonnade du Louvre est due &
CI. Perrault.
COLOMMB (lone) n. f. (lat . co-
lumna). PUier cylindrique, avec
base et chapiteau, et qui sou-
tient un edifice : colonne dorique, ionique. . „„
Appui, souUen : Boesuet fut une colonne de V Eg Use
Monument commemoratif en forme de colonne :
to colonne Vendome rappelle Us exploits de la
urande Arrnie. Colonnes (fun lit, pilisrs qui en sou-
COL
Uenaent le eiel. Portion d'une page divisee de haut
en bas : les colonnes d'un journal. Physio. Masse de
fiuide, de forme cvlindrique : coionne fair, d'eau.
Coionne baromttrique, mcrcure ou lube d'un baro-
nictre au-desaus du niveau du mercure de la cuvette.
Coionne vertibrale, ensemble dee vertebres formant
une chain e k laquelle se rattachent leu os des verte-
bres. Ligne de troupes profondc et serree : marcher
en coion ne.
COLONIVBTTB (lo-n*-te) n. f. Petite coionne, sou-
vent appliqutc centre une polonne de module normal.
COLOI»BA1VB n. f. (de Colophon, ville de l'Asle
Mineure d'ou Ton tirait cettc substance). iUsine
Jaune, solide, transparente. (Cent le residu de la dis-
tillation de la terebentbine : on s'en sert notamment
pour frotter les crins de 1'archet,
afln qu'ils mordent sur les cordes
des instruments.)
COLOOl'IXTB (kin-te) n. f. Con-
combre fort amer et purgatif.
COLOBAHT (ran), B adj. Qui co-
lore : substances colorantes. N. m. :
un colorant. Ant. B*e*tor««t.
COLORATION («ion) n. f. Ac-
tion de colorer. Etat a'un corps
colore. AWT. B*e*l«r*«l«at.
COLORS, B adj. Qui a une cer-
taine couleur. Qui a de vives coulcurs
Fig. Qui a du brillant, de l'eclat : style colore".
CALOUK [re") v. a. (du lat. color, couleur). Don-
ner de la couleur : la chlorovhylle colore les feuilles
en vert. Fig. Donner une belle apparence a une
chose mauvaise : colorer un mensonge. »* e*l*rer
v. pr. Prendre de la couleur. Ant. B*eolor«r.
COLORIAOB a. m. Action de eolorier.
COLORIBR (ri-i) v. a. (lat. color, couleur. — Se
conj. comme prier.) Appliquer des couleurs sur un
dessin, une estampe, etc. : eolorier une carte.
COLORIMBTRR n. m. (lat. color, couleur. et gr.
metron, mesuro). Appareil servant a mesurer l'lnten-
sltd de coloration d'un liquide vu par transparence.
COIORM (rl) n. m. Art de eolorier : apprendre
le coloris. Effct qui resulte du melange et de l'eio-
ploi des couleurs : Raphael a montri une profonde
entente du coloris. Fig. Eclat du style. Se dit aussi
du teint, d'un fruit, etc. : pSche dun beau coloru.
COLORIHATIORT (sa-ai-on) n. f. Changemcnt de
couleur dans certaines substances. Action dappli-
quer des couleurs.
COLOR10TB (ris-tc) n. Peintrc qui entend bien
le coloris : Delacroix e$t un merveilleux colorize.
Celut, celle qui colorie des estampe*. des cartes.
CO1.O00A1. (lo-sal), B, AUX adj. De grandeur
d6n>esuree : Ntron se fit (aire une statue colossalc.
Fig. Trcs vaste : une entreprise colossale. Ant. Petit,
C aLOSi ALKMKUT (lo-sale-man adv. D'une ma-
niere colossale. (Peu us.)
COLOMB (lose) n. m. (lat. colossus). Statue d'une
grandeur extraordinaire : le colosse de Rhodes it ait
une statue cTApollon. Homme, animal de tri-s haute
stature : Pierre le Grand itait un colosse. Fig. Em-
pire immense : le colosse russe.
COLOSTRUM (los-trom) n. m. Premier lalt
qu'une femelle donne a son petit, sitot apres sa nais-
sance : le colostrum a des propriitis purgatives.
COLFaSTAfiB n. m. Profession de colporteur.
Action de colporter : le coljtortagc des matitres d'or
et d'argent est interdit.
COLPORTBR (tit v. a. Faire le metier de colpor-
teur. Fig. Ebruiter, repandre : colpurter une fausne
nouvelle.
CALPOKTIia n. m. et adj. (de col, et porter).
Marchand ambulant qui vend sa merchandise dans
les campagnes.
COLT12V n. m. (de col). Large chapeau de cuir des
portefaix ou coltineurs.
COL.T1NAC1B n . m. Metier de coltineur.
COLTIMBR (nit v. a. Porter en s aidant du coltin.
COLTUVBIR n. m. Portefaix coinV du coltin et
qui porte sur la tote, les epaules, de j>< sants fardeaux
COLIMBAIRK (/on-lw-re; ou (OI.IMBARltM
(lon-ba-ri-om') n. m. Che* les Remains, edifice crcu.se
dans le roc ou souterrain, garni de niches desti-
nes a reeevoir les urnes funeraires. Auj.. batiment
-trf-
st;
COM
Irnrvu de niches on sont conservees les cendres
es person nes incinArees.
C#l.UWBl.MJt (me-le) n. f. Petite coionne tutnu-
laire.
COLURB n. m. Nom donn6 a deux grands cere les
de la sphere, perpendiculaires a l'cquateur, et qui
passent, Tun par les points equinoxiaux, l'autre par
les points solsticiaux.
COUEA n. m. Espece de chou bisannuel, dont la
graine fournit une bonne
huile a bruler : le colza est
surtout cultivi dans le nord
de la France.
COM pref. V. co.
(gr. ktima).
'.oppression
COMA n. m.
Sommeil profond,c
physique voisine de la mort,
par suite de maladie ou de
Measure grave : le coma est
souvent leprilude de I'agonie.
CaMATKll, BLOB (teu,
eu-se) adj. Qui a rapport au
coma : itat comateux.
COMBAT (kon-ba) n. m.
Lutte entre geas armes.
Rixe. Lutte d'animaux entre eux, d'animaux contre
des hommes : combats degladiateurs. Lutte des forces
de la nature : U combat des iliments. Fig. Lutte des
mouvements opposes que l'ame eprouve. Etat d'agi-
tation, de trouble, de souffrance : la vie est un prrpi-
tuel combat. Combat singulier, dueL Combat naval, sur
mer. Horn de combat, qui n'est plus en etat de lutter.
COMBATTABT (kon-ba-tan), B n. Personne qui
prend part k un combat. N. m. Oiseau echassicr, du
genre chevalier.
COMBATTir (kon-ba-ttf) OU COMBATir, 1TB
adj. Porte k la lutte, agressif -. esprit combat if. N. :
e'est un combat tif ou combatif.
COMBATT1 V1TB (kon-ba-ti) on CSMIBATITbTB
n. f. Penchant qui porte 1'bomme k la lutte.
ceMBATTMB (kon-ba-tre) v. a. (du pref. com, et de
battre. — Se conj. comme battrt.) Se battre contre :
combattre Vennemi. Lutter contre : combattre un in-
cendie. Fig. : combattre ses passions, let prtiuqis.
COMBB (kon-be) n. f. Petite vallee : les combe*
du Jura.
CBMBIBW (kon~bi-in) adv. Quelle quantite: com-
bien oVitoffef Quel nombre : combien de siecle$?QueA
prix : combien a-t-on pave' f A quel point : combien
Key itait brave!
COMBllVABLB (kon) adj. Qui pent se combiner.
COMBI1VAI0ON (kon-bi-nt-jon) n t. Assemblage,
arrangement dans un certain ordre de choses sem-
blables ou diverses : eombinaison de couleurs, de
sons. Chlm. Union intime des molecules de deux
ou de plusieurs corps formant un compose. Fig. Ife-
sures prises pour assurer le sueoes d'une entreprise :
le hasard dijoue les combinations les plus sages.
COMBUfB (kon) n. m. Corps resultant d'une eom-
binaison : Valcool est un combine".
COMBI1VBR (kon-bi-nl) v. a. flat, comblnart).
Coordonner, disposer dans un certain ordre : com-
biner ses mesures. Calculer, disposer : combiner un
plan. Chim. Determiner la eombinaison de : combiner
de 1'orygene avec de Vhydrogthte.
COMB1B (kontle) n. m. (lat. cumulus). Ce qui peut
tenir au-dessus des bords d'une mesure d4ja pleine :
le comble d'un dicalitre. Palte d'un bailment; partie
sur laquelle repose la couverture : ftre logi sous les
combles. Fig. Le dernier degre : le comblede la gloire.
COBBLE (kon-ble) adj. (de combler). Tres plein :
le vase est comble. Fig. Aux demises limites : la
mesure est comble. Loc. adv. Po«r roallf de. pour
dernier surcrolt. Df r*m4 em eoaible, entierement.
COHLKHEXT (kon-blc-man) n. m. AcUon de
combler : le comblement d'un fosse".
COMBe.BR (kon-btt) v. a. (lat. cumulare). Remplir
par-dessus les bords. Remplir un vide : les alluvions
du Rhdne comlilent peu <1 peu le lac de Gentve. Fig.
Exaucer complotement : combler les disirs de quel-
qu'un. Surcharger de : combler de bienfaiU. Mettre
le comble : combler la mesure.
COMBkbtackbm (kon, si) n. f. pi. Famille de
planter dicotyledones, qui vivent dans les regions
montagneuses des pays chauds. S. une combritactt,
COM
— 203 —
COM
COL.
mande
• « «r e#f nfreuAtre a la combustion rhi£ w«
tlq^SK3i??L a -i r (lAt - "»"<*««) Po*me drama-
«£•> <£j^?!# * F #: Fc4nt « grimace : jouer la co-
ZSH hKifeiHT' cho8e dont on v(ut falre ™n
io?™mS.^r H ^Si^dj- p ?rv nc qui
ration. V
c«t*uk« anaire* /»ern comiitf, reunion d'amia •
ainsi nominee DirSi^,T! l? W " , »,*P lle P« ic '
•sparer ratieinbtee.
•ignif. membre
iblea
■HA (kom'-ma) a. m. fmot
rV^ Vr*!l™" J u ' A«ju«reur reel d*un Men dont
{^**jtraMm n porte un ru.m Uacquercur nc-
fall eoanaltre la nom an rentable acquew&r.
m S^'«^wton»:Ai»V. , OMfcV a
a ce benefice ""u**"*. Residence de celui qui
dtt awS'JSSff «^ e * UCUne P" 1 A la 8^»««>n (On
COM
CdMMimoUM. B {kom'-man) adj. (lat. cum.
avec, et mensurabilis, qui peut «tre mesure). AfarA.
Qui a une commune mesure avec : le cercle et son
diametre ne sont pas commensurable*. Ant. h ro w .
COMMMMBUmATton {kom'-man, si-on) n. f. Re-
cherche d'une commune mesure a deux grandeurs.
COIffMBlfT {ko-man) adv. De quelle maniere,
par quel moyen : comment peut-il vivre ? Pourquoi :
comment s'est-il adressi d moi? Interj. : comment!
vous voila? N. m. La maniere dont une chose s'est
faite : il veut savoir le pourquoi et le comment.
CfeBfBfBltTAlBtB {kom'-man-tt-re) n. m. (lat.
commentarius). Remarque* sur un texte : let com-
mentaires de Voltaire sur Corneille sont parfois
injustes. Fig. Interpretation maligno : prefer aux
commentaires. PI. Memoires historiques : let Com-
mentaires de Cisar.
COBfBf BirrATBOt* tricb {kom'-man) n. Au-
teur qui ecrit des commentaires.
COM Bf BlVTBBt {kom'-man-ti) v. a. (lat. commen-
tari). Fairc des commentaires sur : commenter Virgile.
MBUURAbB {ko-mi) n. m. Propos malveillant
de commere : dijiez-vous des commerages.
COBUBBBtCABtLB {ko-mer) adj. Qui peut etre
negoeie : effet, billet commercable.
COMMBJRC. AJWT (ko-mersan), B adj. et n. Qui fait
le commerce : la femme qui veut Are commercante
doit itre autorisie par son mari.
COM Bf BBtCB (ko-mer-se) n. m. (du lat. cum, avec, et
inert, mercis. merchandise). Traflc, negoce : le com-
merce enrichit Carthage. Le corps des commer-
cant*. Relations, frequentation : on gagne toujours
au commerce des honnCtes gens. Code tie commerce,
ensemble des lois qui regissent lea commercanU ct
le commerce. Tribunal de commerce, tribunal com-
pose de commercants elus pour deux ans et appelcs
a Juger les contestations commerclales. Cnambre
de commerce, assemblee consultative de commer-
cants notables. Livres de commerce, registres de
comptabilite que la loi oblige tout commorcant a
tcnir. (Us sont an nombre de trois : journal, copie
de lettres, copie Winventaires.)
COMMBKCBR (ko-mcr-si) v. n. (Prend une cd-
dille sous le c devant a et o : il commerca, nous
commercons.) Fairc le commerce : la France com-
merce avec le monde entier.
(OMMERt'lAL, B. AUX (ko-mtr) adj. Qui appar-
ticnt au commerce : entreprue commerciale.
(OMMKR(iii.EHBBlT {ko-m&r, man) adv. D'une
maniere commerciale.
COMMBMClAMSBBi {ko-nUr, z4) v. a. Rendre
commercial.
COMMBKCIALITB {ko-m&r) n. f. Qualite de cc
qui est commercial : la commercialiti d'une dette.
Situation dc commercant.
C'OMMBRB {ko-m^-re) n. f. (du lat. cum, avec, et
mater, mere). Ceile qui a tenu un enfant sur les fonts,
far rapport au parrain. Nom d'amitle : ma commere.
em me bardie, havarde : une insupportable commtre.
C%MWKKTVAJtT {ko-me'-tan) n. m. Celuiqui charge
un a utre d u soin de scs interets.
fomiBTrU (ko-me'-tre) v. a. (lat. committere.
— 8e conj. comme mettre.) Fairc : commcttre une
erreur, une fault, un crime. Proposer : commcttre
quelqu'un d la garde <Tun fort . Avcnturcr, compro-
mettre : commettre ia reputation, et v. pr. : se com-
mettre avec des fripons. Tordre ensemble plusicurs
torons pour en former un cordage.
COMMliiATOiRBf kom'-mi) adj. (du lat. commi-
nari, menacer). Dr. Portant menace dune peine.
COMMIl {ko-mi) n. m. (lat. commissus). Employ*
dans un bureau, dans une maison de commerce.
Prepose k : commis de barrUre. Commis voyayeur,
qui voyage pour une maison de commerce.
COBHI0BBUTIOX {kom'-mi-ze-ra-sion) n. f.
Pitie\ sentiment de compassion : exciter la commisi-
ration publique. Ant. la»eMlblll«4, Imdlttiremvo.
COMMINMAIRK {ko-mi-sff-re) n. m. (lat. commis-
sus, commis delegue). Qui est charge de fonctions
temporaires. Ordonnateur : commissaire d'une frte.
Blembre d'une commission. Commissaire de la ma-
rine, ofneier charge k bord des n a vires et dans les
arsenaux de tout ce qui interesse la comptabtltte des
armements, vivres. etc. Commissaire de police, ma-
l - COM
SUtrat charge dans les villes de veiUer au maintien
u bon ordre et de la slcurite publique. Ct««lr
••ire pw-l*««r, officier public qui a le droit de faire
la prisee dans les ventes publique*. PI. des commit-
saires-priseurs.
COMMIMARIAT (ko-mi-sa-ri-a) n- m. Fonctions
de commissaire. Bureau d'un commissaire : on dis-
pose les objets trouvis au commissariat. Corps des
commissaires dc la marine.
C*HIIUilOII (ko-mi-si-on) n. f. (lat. commissus,
confle). Charge qu'on donne k quelqu'un de faire
une chose : s'acquittcr fidelement d'une commission.
Membres choisis par une assemblee pour ctudier un
prqjet, surveiller divers actes, etc. : la commission
dipartementale est une obligation du conseil gene-
ral. Achat, placement pour autrui, avec remise ; cette
remi se ; a cheter, vendre a la commission.
. COBTMIMIOMXAIRB ( ko-miti-o-nt-rc ) n. m.
Celui qui vend et aehete pour le compte d'autrui,
moyennant remise. Homme dont le metier est de
faire les commissions du public : les commission-
aires sont patentes et portent une midaille speciale.
Celui qui se charge du transport des merchandises.
COBIMIBBIOlfltB, B {ko-mi-si-o-ne) adj. ct n. Qui
a recu une commission, un pouvoir.
COMMIBMBiOlflfBR {ko-mi-si-o-ni) v. a. Donner
commission de vendre ou d'a-hcter. Deleguer un
pouvoir.
COMMMSOIRB (ko-mi-soi-re) adj. (lat. commL*-
sorius). Se dit d'une clause dont l'incxecution annule
l'acte qui la contient :pacte commissoire.
COMMISSURAL, B, AUX (ko-mi-su-ral) adj. Qui
k rapport k la commissure.
COMMI0SUIUB (ko-mi-su-re) n. f. (lat. commis-
sural Anal. Point de jonction de certaines parties :
la commissure des levres.
COMMOIAT (kom'-mo-da) n. m. flat, commoda-
tum). Dr. Pr*t gratuit k usage ,
d'une chose.
COHHOIB (ko-mo-de) adj.
D'un usage facile : une chambre
commode. Tranquille, agreable.
D'une humeur facile, tarn, la-
••■■•de, sjAitAitt.
C*BUIO»« (ko-mo-de) n. f.
Meuble k tirolrs : les com-
modes remplactrent les coffres au xvii* Steele.
C*MMO»BMBJWT(fco-mo-rfe'-man)adv. D'une ma-
niere commode. m
COMMOBITB (ko-mo) n. f. Chose, situation com-
mode. PI. Aises. agr^ments : commodites de la vie.
Lieux d'aisances. Ant. Imco— edlte, k#sm>.
COMHODOBB (ko-mo) n. m. im. angl.). En An-
gleterre et en Amirique, ofneier de marine d'un
grade superieur k celui de capitaine de vaisseau.
COMMOTlolf (kom'-mo-si-on) n. f. (du lat. com-
motum, de commovere, mouvoir). Secousse : les trem-
blements de terre sont des commotions de ricorct
terrestre. Ebranlement intericur : commotion du
cerveau. Au fig. : la involution de 1789 fut your la
France une commotion dicisive.
COM Bf UABILITB (kom'-mu-a) n. f. Qualite de cc
qui peut clrc commue.
COBfBfUABLB (kom'-mu-a-ble) adj. Qui peut etre
commue : peine comtnuable.
COBHUBR (kom'-mu-i) v. a. (du lat. cum, avec, et
mutare; changer) Changer. Commuer une peine, la
reroplaccr par une moindre : beaucouu de sentences de
mort sont commutes par le president de la lie" publique.
COMMIT (ko-mun), B adj. (lat. communis). Se dit
de toute chose k laquelle chacun peut participer :
puils commun. Ce qui est propre k plusicurs : intirit
commun. General, universel : sens commun. Ordi-
naire : usage commun. Depourvu de noblesse, de dis-
tinction; mediocre : manie'res communes. Maison com-
mune, hotel de ville. Faire cause commune avec, as-
socicr ses interfits. Gram. Nom commun, qui convient
a tous les tires de la mime espece. N. m. Societ*
cntre deux ou plusieurs personnes : vicre en commun.
Le plus grand nombre : le commun des hommes.
Clause des gens ignorants et grossiers : homme du
commun. PI. Lieux d'aisances. Dans les grandes
maisons, batiments consacres aux diff*rentes parties
du service. Ant. Btare, •»c»s»» *— m— I i dtosis^psie.
CfftMBIUlVAl^ B, AUX {ko-mu) adj. Qui apparUent
Digitized by VjVJiJ V
IV^
COM -j
* une commune qui la concern* : terrain communal.
m vlt ?lJ i* 11 * d une commune.
nu«nALUTB (i«Hiiu-Tw-iu-/e) adj. Partisan
de raatonomie de* communes.
. <*"***** (tomu-nar), K n. et adj. Partisan
dc la Commun e dc Paris, en 1871. ^^
CHOflTlVA VTB (Aro-mu-n<3-/«0 n. f. Etat de co qui
est common : la comsmmauti de nos interits. Soctetc
religieuse soumisc a une regie commune : Vorigine
deseemmunauxto remonte aux anachoretes de la TM-
saiae. Convent habit* en eommun par des religieux
on des religieuses. Dr. Regime ^association con-
jugale, en vertu doquel certains Mens sont communs
entre eux : la communauU ligalt est le regime des
ipoux m ortis s ans control .
-t C •?!K I, ? (ko-mu-ne) n. f. (rad. eommun). Divi-
sion territorlale, administree par un maire assist*
con>cil "g jggg; v - Part - ™**- ^^
JJJJjraiAW(^iiMKn,. an ) t K u.Qui communie.
- <»MraiCUU (to-row) adj. Qui pent etre
communique.
MHMOTlcm (to-»u-nf-Aan), B adj. Qui
communique : fe Ufiorfe s'ileve a la nuhne hauteur
dans lew rases communicants.
COMMIXICATKUK, TKICB (to. mu ) adj. Qui
M *J^^« communication : f" communicateur.
OUUHJliCATir, 1TE rtomM) adj. Qui se com-
munique, se gagne, comme le rire. Qui aime a faire
part anx autre* de ses pensees
— -— JiCATIOlt (ko-mu, si-on) n. f. Action de
eomnuuUquer : la communication <ftm moucemen/.
^™«iffiS*?,' : rB °w»oft- une communion/ton.
eare. communlquer. — 8c conj. comme prier.) Rece-
vojtr la j communion^ Fig. Etre en communaute Intel-
, P^ i, ^? r,# i f t* -"*") »• ' Union dans une meme
foi. Reception du sacrement de l'eucharistie Verset
que le pretre recite et que le chceur chante apres la
eownunlon. Communion des saints, rapport entre
lea ftdele* de la terre, du purgatoire et du ciei.
eraaiffia» (ko-mu-ni-ki) n. m. Arts ou rcn-
seignement transmis offlcieUement.
-EST^^T***- (*"*»•-»*•«)▼. a. (lat. rommu-
nicswt; de communis, communj. Transmcttre : I'ai-
mmnt communique au fer ses proprUtis at tract ires.
Donnerconnalssancc ao\ communiquer un avis V n
** ea r SJf£? on : rownuniquer avec un savant
Usuiisinu {ko-mu-nis-me) n. m. Systeme qui
se propose d'assurer le bonheur du —
genre numain par regale repartition
des biens et desmaux.
tmmmwntsrwm (ko-mu-nis-u) adj.
et n. Partisan du communisme : Ba-
beuf fut un tommuniste.
MMHCTAiu (kom-mu) adj. Qui
pent *tre eommue.
CMMUTATBCK (kom-mu) n. m —
ApparinlserTant a changer la direction des courants
OtmtTATir, itb (kom-mu) adj Qui se ran-
porte a reehange, Control commutattf, ou chaque
e °J22SSi.^£2 l ii^ ulTalent d0 <* Wll donne
CNftMBirrATIOIf (kom-mu-ta-si-on) n. f. Chanee-
ment. Reduction d*une peine en une autre molndre
cmpacitk (kon)
n. /. Qualite de ce qui
est compact : la com-
paciti du ciment hy-
drauUque augmente
avee la dune de {'im-
mersion.
COMPACT (kon-
pakt), « adj. flat, com-
partus). Qui est con-
dense, dont les mole-
cules sont fort rsppro-
ebees : corps compact.
Serre, presse : foule
compacte. A «•*■*«• V**u-
C4WPACWK (kon- ■*•*■•• er.yoa.
pshgne) n. f. Peminin de compagnon. Femme qui
▼it ordinairement avec une autre personne : Anti-
5 - COM
gone fut la compagne devouie d*(Edipe avevole et
errant. Epousc.
C«"FA«WiB (kon-pa-gnt) n. f. Assembled de per-
sonnes reunies. Reunion de personnes formant un
corps. 8oci6te industrielle ou oommercialc : coroua-
gnfes de chemins de fer. Troupe d'infnnterle, com-
mandee par un capitaine. Corono^nies de discipline,
corps stationnes en Afrique, oft sont envoyes pour
«tre soumis a un regime serere les soldats des re-
giments qui ont encouru des punitions trop graves
et nombreuses. Bande d'animaux de meme espece :
compagnxe de perdreaux. Dame, demoiselle de com-
2*9™** Pt*o*« aupres d*une autre pour lui Zaire
socicte. Tenir compagnie d quelqu'un, rester avec
lui. rausser compagnte, se retirer, ne pas venir. La
bonne compagnie, soctete des gens blen 61evet et cul-
tiv*s. Loc. adv. »e oompmamlm 9 ensemble.
G»HPA«lfOif (kon-pa-gnon) n. m. Camarade,
associe. Qui fait quelque chose avec un autre : com-
pognon dTarmes, d'exil. Ouvrier affllie jadis a une so-
ciete de compagnonnage : les compagnons faisaient
en general de conserve le tour de trance. Auk, sim-
ple ouvrier. Bon compagnon, boa vivant.
C«MFA€Mf 05n»A€iB(ton-«a-yno-noVe) n. m. Asso-
ciation d ouvriers dans une mime profession- Autref ,
temps pendant lequel un ouvrier sorti d'apprentissage
devait travalller comme compagnon chez son patron.
COsVasaablb (kon) adj. Qui peut etre mis en
comparalson.
COMPAKAISOW (JSron-na-re-zon) n. f. Action de
comparer : comparaison, dtt le proverbs, n'est pas tou-
iow llT a ^ on A ™WMe. JIAA. figure qui exprime la
similitude. Gram. Degris de comparaison, le posttif,
le comparatif et le snperlaUf. Loc. adv. Ea <4*ip«J
ralMM, p«r eoapart>K», au prlx, relatlvcment.
COMPAsKAfTBB (kon-pa-ri-tre) v. n. (Se conj.
comme parattre.) Se presenter par ordre : compa-
rattre devant un tribunal.
C4 W AmAirr (^on-pa-ran), B adj. et n. Qui com-
paralt devant un notaire ou en justice.
COMPARATKlia (kon) n. m. Phys. Instrument
?ui sert a mesurer de petltes differences de longueur
nstrument servant a comparer les regies divisdes
COMPAKATIF, 1VB (Aon) adj. Qui marque com-
paraison : adverbes comparatifs. Qui met en compa-
raison : etat comparatif de. N. m. Second degre de
signification dans les adjectifs : meilleu* est U com-
paratif de boh.
COMPABATIVBJBWNT (kon, man) adv. Par com-
paraison.
. ,5^ Mi * AmB * (kon^pari) v. a (lat. comparare). Eta-
blir le rapport qui existe entre les objefe. Metire en
P" , t 1 V ■ cont *™porains oserent comparer Qui-
nault d Racxne. Confronter : comparer des icritures.
COHPARolB (kon) v. n. Usite seulement a l'inf.
et au part. pres. comparant, e; les autres temps sont
supplies par ceux du v. comparaUre). Comparaltre
en justice : assigner a comparoir. (Vx.)
CAHPABfB (Aon) n. Au theatre, Personnage
***#' Ptt T txtem - personnage dont le role est insi-
gniflant dans une affaire.
j, 00 ^ PA»TlMBirr(Afon, man) n. m. Case, division
d un tiroir, d'un damier, d"un wagon, etc. Division
symetrique d'une surface : plafond d com par time nt a.
COMPARVTlOlf (kon, si-on) n. f. Action de com-
paraltre en justice : la comparution personnelle
n est giniralement pas exigie des tribunaux civ its
Qotri
*• eareU.
D'4pai<
4 dan »«r. coulbt*.
reduction. Uar. m dan*«r. coulbt*. proportion.
COVPAM (kon-pa) n. m. Instrument a deux bran-
ches mobiles, servant a tracer des circonferences ou
Digitized by VjVJiJ V
IV^
COM
206 —
COM
k transporter des longueur*. Boussole marine : les
navires r eg lent leurs compos avant dentreprendre
une longue travtrsie.
COMPAMB (kon-pa-si), B adj. D'une regularity
affectee, exagftree : demarche compassie.
COMPABBBMBJVT (kon-pa-se-man) n. m. Action
de compasser. Regularite affectee : comjMusemeftf
daiM /« discours, les actions.
COHPAMBK (*ow-;*a-*«f) v. a. (du lat. cum, avec, et
vastus, pas). Disposer sym£triquement. avec appret.
tOMPAIIIOTT (fcon-j*a-ft-o»}n. f. Oat. compassio).
Mouvement de Time qui nous rend sensibfes auz
maux d'autrui. Ant. Bwret*, Imd Mi r eme m.
COMPATIB11.ITB (kon) n. f. (de compatible).
Quality, etat de chose* qui se conviennent : compa-
tibility dhumeur. Ant. l«e«.p«iJNU«.
COMPATIBLE {kon) adj. (rad. cornea fir). Qui peut
exister, s'accorder avec un autre : caractcres compa-
tibles. Ant. iMwapallble.
(OMPATIR (Aom) v. n. (lat. cum, avec, et pati,
souffrir}. Etre touche de compassion pour les maux
d'autpui. . _ ,
COMPATIMABT (kon-pa-ti-san), B adj.Quicom-
patit. Inspire par la compassion : Mint compatis-
sants. Ant. Bw, I— »— Ia4«.
COMPATMIOTB (Awi) n. (du lat. cum, avec, et
patria. , patrie). Qui est du menie pays qu'une autre
personne.
COMPBMB1B1BBMB1VT ( kon-pan , se-man) adv.
En abrege.
COMPBBBIBCX, BCOB (kon-pan-di-eu, eu-se)
adj. Abrege, dit en peu de mots.
COMPBBBIUM (kon-uindi-om') n. m. (m. lat.).
Abreg«. PI. des compendium.
COMPBIVOABLB (kon-pan) adj. Qui peut etre com
pens£.
COMPEB0ATB1JM, TBJCB (kon-pan) adj. Qui
fournit une compensation. Penaule compensateur,
destine a corriger les effcts des variations de la tempe-
rature sur la marche des horloges, par des dilatations
et des contractions en sens contraire du balancier.
COMPENSATION [kvn-pan-sa-si-on) n. f. Action
de compcnser. Dedommagement.
COMPBlf HATOIRB (kon-pan) adj. Qui etabUt une
compensation.
COMPEN0BM (kon-pan-si) v. a. flat, compensate).
Balancer la valeur de deux cboses. Balancer la perte
par le gain ; le mal par le bien.
COMPBKAOB (kon) n. m. (de compere). Relation,
afflnite entre le parrain et la marraine, etc. Intelli-
gence entre deux personnel pour tromper le public.
COMPERE (kon) n. m. (lat. cum, avec, et pater,
pere). Le parrain, par rapport a la marraine. Fig.
Complice dans une super cherie. Bon compare, homme
de joyeusehumeur. Fin, rusi compere, homme adroit
et retors.
COMPBKR-LOKIOT (kon, ri-o) n. m. Nom vul-
gaire de Yorgelet, petit furoncle des paupieres. PI.
des comperes-loriots.
COMPETENCE lkon-pi-tan-se)n. f. Droit de juger
une affaire : les tribunaux de droit commun n\mt
aucune competence pour juger les litiges adminis-
trates. Aptitude. Ant. ■■eowp^teaee.
COMPETENT (kon-pi-tan), B adj. Qui a le droit
de connaltre d'une affaire : le tribunal s'est declare
compitent. Personne capable de bien juger d'une
chose : un critique competent. Ant. lae«ms»*to«t.
COMPBTBM (kon-pi ti)v. n. (lat. competere, appar-
tenir k). Appartenir de droit. Eire de la competence.
fOMPETlTElB, TMICB (kon) n. (du lat. cum,
avec, et peters, demandcr). Qui aspire k une chose
avec un ou plusieurs autre* : Vitelllus fut le compi-
titeur malheureux de Vespasien a I'empire.
COMPETITION (kon-pi-ti-si-on) n. f. (de compi-
titeur). Rivalite, revendication du mime objet : une
sinicure est toujours I' objet de nombreuses competi-
tions.
COMPlLATBfJM {kon), TRICK n. Qui compUe :
I'abbi Trublet est un midiocre compilatsur.
COMPILATION (kon, si-on) n. f. Action de com-
piler. Ouvrage compos* d'extraits.
COMPILER (kon-pi-U) v. a. (lat. cum, avec, et
pilare, voler). Extraire des morceaux dc divers au-
tcurs pour en former un ouvrage.
COMPITALB* {kon) n. f. pi. Fetes que les Re-
mains celebraient en l'honneur de* lares protec-
teurs des carrefours.
COMPLAINTS (kon-plin-te) n. f. Chanson popu-
lalre sur quelque sujet tragiquc ou pieux : la com-
Slainte de Fualdes fut long temps populaire. Action
mdant k faire cesser un trouble de possession. (Vx.)
COMPLAIRB (kon-plf-re) v. 0. (lat. complacere.
— Se conj. comme plaire.) Se conformer aux sen-
timents, a 1'humeur de quelqu'un pour lui plaire :
toute Yitude des courtisans est de complaire au
mattre. Be e««stl«lr« v. pr. Trouver son plaisir k...
Ant. Cfcwqaer, A^Immss M«s»«r.
COMPLAl«AMMBNT(Jton-j>/<'-za-wum) adv. Avec
complaisance.
COMPLAISANCE (kon-pU-san-se) n. f. Disposi-
tion k s'accommoder aux desirs, aux gouts de quel-
qu'un. Obligeance : ayez la complaisance dc.Acte
inspire par cette disposition. Satisfaction : se rcgar-
der ai>ee complaisance. Ant. Blswhligraaee.
COM PL A I ft ANT (kon-plt-zan), B adj. Qui a de la
complaisance : les amis les' plus complaisants ne
sont pas les plus surs. Ant. Beswbllgcaat, mal-
veillMt.
COHPLART (kon-plan) n. m. (da pref. com, et de
plant). Plant de vigne ou d'arbres cmbrassant plu-
sieurs morceaux de terre. (Syn. ancien de plant.)
COMPLANTBR (kon-plan-U) v. a. Planter ; cou-
vrir de plantations : complanter une terre d'oliviers.
COMPLBMBMT (kon-pU-man) n. m. (lat. comple-
mentum). Ce qu'U faut aj outer a une chose pour la
rendre complete : compliment d'une \ a
somme. Geom. Ce qui manque k \ c
un angle aigu pour egaler un angle
droit : tangle A B C est le compli-
ment de I'angle CBD. Gram. Tout
mot qui complete le sens d'un autre
mot. v. direct, iNDiaxcT, circons-
TANCIBL, D^TERMINATIF, BXPUCATIF,
OPP08ITIF.
COMP1.BMBBTAIBB (kon-pli-
man-te-re) adj. Qui sert k completer : proposition
complimentaire. Giom. Angles comptementaires,
angles dont la somme vaut un angle droit.
COMPLKT (kon-vli), BTB adj. (lat. completus,
rempli). Entier, acheve : faire un tour complet sur
soi-mime. N. m. Etat dc ce qui est complet. Au com-
plet, au grand complet, sans que rien n'y manque,
vetement dont toutes les pieces sont de la mime
etoffe. Ant. lacoaapleu
COMPUCTBMBirr (kon, man) adv. D'une maniero
complete. Ant. laeoais»liseai«its.
rOHPLKTBBBMT (kon, man) n. m. Action de
metlre au complet : le complitement dune collection.
COMPUBTBR (kon-pli-ti) v. a. (Se con}, comme
accilirer.) Rendre complet : computer une somme.
Ant. B4eoapt£t«r.
COMPLBTIP, 1TB (kon) adj. Qui sert de comple-
ment : proposition completive.
COMPLBXB (kan-vlek-se) adj . (lat. complexus). Qui
embrasse plusieurs choses : question, idee complexc.
Gram. Qui a un complement : sujet complexe. (Le sujet
est complexe quand 11 renferme un ou deux comple-
ments qui le d£terminent ou Texpliqucnt : la racine
du manioc fournit le tapioca. L'attribut est complexe
quand il est accompagne de mots qui en competent,
qui en determincnt ou en expliquent le sens : le tra-
vail est le pere de rabondance et de la joic.) Arith.
Nombre complexe, compose d'unitts de differentes
especes : 6 heures 90 minutes 1t secondes forment un
nombre complexe. N. m. : procider du simple au
complexe. Ant. lae«ms»l«s«* •lapto*
COMPLEX IOIV (kon-pUk-si-on) n. t. (lat. com-
plexio). Constitution du corps : itr§ d'une solide com-
plexion. Humeur, caractere.
COMPLBXITB (kon-plik-si) n. f. Etat de ce qui
est complexe.
COMPLICATION (kon-pli-ka-si-on) n. f. Etat de
ce qui est complique: la complication d'une machine.
Concours de choses de nature differente : les compli-
cations de la politique europienne.
COMPLICE (kon) adj. et n. (lat. complex, ids).
Qui a part au delit, au crime d'un autre. Fig. Qui
aide, favorise.
Digitized by VjOOQiC
COM - i
LlClTC (Aeon) n. f. (de complice). Part! dp a-
Uo n 4 nn c rime, k un delit -.faire arte de complictU.
fPt ■■m (kon-pH) n. f. pi. (de l'anc. ft. corn-
ier, aecomplir). Derniere partie de l'offlce divin, qui
se dit apres v*pres.
CBMPi.UfBllT (fton-n/i-man) n. m. fital. compU-
tnrmio). Paroles civiles, obligeante* on aftVctueuses :
(aire de grands compliment*. Discours solennel
adresse k on superieur. Pieee que recite un enfant
k one ftte, un anniversaire. PI. Parolee de civilite :
presenter ses compliments a quelqu'un. Ant. BI4»«,
MMPLnmma {kon-pli-man-U) v. a. Adres-
ser a quelqu'un dea compliments, des eloges : le re-
nmrd compliment* It corbeau dans un but inti-
ressi. Fai re des cWjl ltes. Ant. BUmct.
CtKHUnimiB, BfJAB {kon-pli-man-teur,
eu-ze) adj. et n. Qui fait trop de compliments.
COBPLMci, K(kon-pli-ki) adj. Mele a d'autres
chose* : maladis cemplujuie. Compose d'un grand
noinhre de pieces : machine compHquce. Ant. Staple.
raMPLIflJBH ikon-pli-kt) v. a. flat, complirare).
Embrooiller : etrtatnes gen* compdiquent a plaistr
Us affaires Us plus simples. Ant. sjlaiplMer.
CtSoUT \kon-pU) n. m. Resolution concertee
«n common et secretement dans un but coupable :
Richelieu re" prima sans pitii Its complots des grands.
H1PUTH (kon-plo-ti) t. a. Former un corn-
plot.
CBMPLBYBITB (Aon) n. m. Celui qui complote.
€*Mm4j.ncTtOtl{kon-ponk-ri-on)n. t. (du lat. cum,
a*ec, etpungere, piquer). Douleur, regret d'avoir of-
fense Dieu. Air de gravite. (Se dit souv. par ironic.)
CBMPBMB. B {kon) adj. Bias. Se dit de la bor-
dure et des autres pieces honorable*, divfsees en
fragments de couleura alternees.
(V. la planche blason.)
raiiPtBTI (kon) n. f. Cuve
de boia servant au transport de
la vendange.
C«MP«BTKB {kon-por-ti) v.
a. (lat. comportare ). Permettre,
sonflrir : U sujet ne comportait Cowporu.
pas tsmt dornements. Be towmpmrit-r v. pr. Se con-
doire d'one certaine maniere. Dr. Etre, se trouver,
en parlant d'une cbose.
rcioiea, aiviBees en
' j4bbbVEEZ!b^
^Sbbbw
■PBBAjrr (kon-po-zan), B adj. Qui sert a com-
poser. N. m. Obiet qui sert a composer : let compo-
sasUs de Ceau. de Pair. N. f. Mtc L'une des forces
qui coneourent a former une resultante.
cmmmfsMU, B {kon-po-zi) adj. Forme de plusieurs
parties. Se dit des temps d'un verbe qui se conjuguent
arec le participe passe precede d'un auxiliaire. Fig.
Afleetant une certaine pavit* : tnaintien compost".
Horn compost', nom form* de plusieurs mots, maw re-
pondant a un objet unique dans le passe : chef-lieu,
arc-en-ciet. N. m. : Ceau est un compost doxygene et
dhydrogene. N. f. pi. FamiUe de plantes mon ope tales.
dont les fleurs forment une ou plusieurs rangees sur
le receptacle : la reine-marguerite, la chicore*, le
ehardon sont des composies. S. une compose.
CtflPMBB {kon-po-zi) v. a. (lat. componert).
Former un tout de aiSerentes parties : mot com-
post. Creer, inventer : composer un outrage, un mor-
rtau de musique. Impr. Assembler des caracteres.
Arranger, appreter : composer son visage. V. n. Faire
an deroir donne en classe : composer pour les prix.
Transiger : composer avec set criancier*. Ant. •*-
. I {kon-po-zi-te) adj. {lat. compositus).
Sf dit de Tun des cinq ordrcs d'architecture, forme
du corinthien et de Tionique N. m. : I* composite est
trop charge" dornements. v. colonnk, oaoaa.
C*MP<»BiTBt;m {kon-po-zi-teur), TBICB n. Cc-
loi, e»lle qui compose de la musique : Beethoven ct
Mozart sont Us deux plus grands compositeurs alle-
mands. Impr. Oovricr qui assemble les caracteres.
C*MPO«IT14»* (kon-po-zi-si-on) n. f. Action de
composer quelque chose. Maniere dont les parties
forment le tout. Combinaison, proportion des ele-
ments qui entrent dans un corps compose : Lavoisier
itaUit le premier la composition de teau. Action de
rassembler des caracteres tvpographiques. Art d'as-
sembler lea sons musieaux. Deroir donne k des 6co-
liers comme maUere de concours. Toute production
r - COM
de l'esprit. Aut tempt merovingiens, indemnite pc-
cuniaire acoordee auz victimes d'un delit : le chiffre
de la composition tariait avec la qualiti de la vic-
tim*. Fig. Accommodement : entrer en composition.
CBMMPJT (kon-posT) n. m. Melange de debris
organiques. de matiere caJoaire, de terras etc., utilise
comme engrais.
COMPatTiR (kon-pos-ti) r. a. Amender les ter-
res k l'aide de compost.
COMPBBTBUB {kon-pos^eur) a. m. Impr. Regie
k lame coudee, fermee a une extremite, et dans la-
quelle le compositeur assemble les caracteres.
CBHPBTB {kon) n. f. (da lat. compositus, com-
pose). Sorte de ragout : compote de pigeons. Fruits
euits avec du sucre : compote de pommes. Bm «mu
p«*e loc. adj. Meurtri : visage en compote.
COMPOTIBK (kon-po-ti-1) n. m. Plat montd sur
?ied pour serrir des compotes, des
U, etc.
CBMVOWBB (kon-powuf) adj. (mot "
angl. signif. compose). Machine com-
pound, machine a yapeur a plusieurs
cjlindres inegaux, dans lesquels la
vapeur aglt successivement. N. f. :
une compound.
CBMPBJBBBB0IB1XITB (kon-
pri-an) n. f. Qualite de ce qui est comprehensible.
COMPRBHBnTfllBUB {kon-pri-an) adj. Conceva-
ble, intelligible. Ant. taeemprdk^MlMa.
COMraBBBBfliP, 1TB (kon-pri-an) adj. Qui
embrasse, enferme : idee, e xp ress i on comprehensive.
Intelligent, >qul eomprend.
CBBTMsBBBltfliBnT [kon-pH-an-si-on) n. f. flat.
comprehensio). Faculty de comprendre. Connalssance
Sarraite. Loaiq. Totality des caracteres renfermes
ans une i dee g enerate.
COMPBBnTBRb (kon-pran-dre) v. a. (lat. com-
unpic
fruiU
prehendere. — Se conj. comme prendre.) Renfermer
en soi : la France eomprend M teparttm ~"
Concevoir, se rendre raison d'une chose.
artcments. Fig.
COMPRB0SJB [kon-prt-se) n. f. (dulat. compres-
sus, comprime). Linge en plusieurs doubles, qVon
emploie dans le pansement des plaies.
CBMl>RBB«BtJB (kon-prt-seur) adj. m. Se dit dc
certains instruments servant a comprimer une partio
du corps. N. m. Appareil destine k comprimer un gaz.
COMPRK0A1BILITK (kon -prt-si) n. f. Phys. Pro-
priety des corps qui peuvent etro comprimes : la
compressibility des liquides est a peu pre* nullc. Ant.
Inn aipr wslfcllHrfi
COMPBBMIBLB (kon-prt-si-ble) adj. flat, com-
pressus, comprime). Qui peut etre comprime.
COMPKBMir (kon-pre-sif), IVB adj. Chir. Qui
sert a comprimer : appareil comprcssif. Fig. Qui
empeche la diffusion des idees : regime comprcssif.
COMPRBMIO.V (kon-pre'si-on) n. f. Action de
comprimer : vompe de compression. Effet de cette
action. Fig. Uontrainte. Ant. Bllatatloa.
COMPRIMABLB (kon) adj. Qui peut etre corn-
prime : les gaz sont tres comprimables.
COMPBHI AJtT (ton, man), B adj. Qui comprime.
CBMPH1HB, B {kon) adj. Diminuc de volume :
air comprimi. Aplati sur les cotes : front comprint^.
N. m. Pastille pharmaceutique contenant une cer-
taine dose de medicament sous un tout petit volume :
un comprimi de chlorate de potasse.
COHPB1MBB {kon-pri-mi) v. a. (lat. compri-
mere). Presser un corps de maniere a en reduire le
volume. Fig. Empecher d*agir, de se manifestcr :
comprimer les factions; comprimer set larmes. Ant.
Pllater, ^teadre.
COHMia, b (kon-pri, i-ze) adj. (de comprendre).
Contenu. Dont on a rintelligence, — Reste invariable
quand le substantif suit : y compris la ferme ; non
compris la ferme. Varie quand il suit le nom : la
ferme non comprise. Ant. laee«Mpris.
COHPROHBTTANTT {mi-tan), B adj. De nature
a compromettre : parole, d-marche compromettante.
COMPBOMBTTBB {kon-pro-mi-tre) v. a. (lat.
compromittere. — Se conj. comme mettre.) Exposer,
mettre en peril, dans l'embarras : compromettre ses
intirett. Perdre de reputation : compromettre quel-
qu'un. V. n. Faire un compromis. Stipuler quon
aura recours a des arbitrcs.
Digitized by VjOOQlC
COM
— 208 —
CON
(kon-pro-mi) n. m. Contrat par le-
quel deux personnel! oonviennent de se soumettrc a
1 arbitrage d'un tiers. (V. arbitrage.) Accommodc-
ment, transaction : un compromis mtdiocre est tou-
jour* pHfirable a un procis.
COMPROMIMMlOJf (kon-pro-mi-$i-on)n. f. Action
de compromettre quclqu'un ou soi-meme : gardes-
vous de toute compromission.
COMPTABI1.ITB (kon-ta) n. f. Art de tenir dcs
comptes en regie. Pariie d'ane administration spi-
cialement chargdc des comptes. — La comptabifite
est dite en partie simple quand le commercant n'e-
tabltt le compte que de ses fournisseurs ou de sea
acbeteurs. Eile est dite en partie double quand le
compte des fournisseurs ou des acbeteurs sc trouve
balance dans les comptes, tenus simultancment, du
fournisseur lui-meme.
COMPTABLB (kon-ta-ble) adj. Qui est charge dcs
comptes : officier comptable. Qui peut etre portc
en compte : piece comptable. Fig. Responsable dc.
N. m. Agent qui tient les comptes.
COMPTAQB (kon-ta-je) n. m. Action de compter.
COMPTANT (kon-tan) adj. m. Compte sur l'hcure
et en especcs : deniers comptants; argent comptant,
ct subst. : du comptant. Vendre au comptant, moyen-
nant payement immediat. Fig. Prendre pour argent
comptant, accepter comme chose valable, assuree.
Adv. : payer comptant.
COMPTE [kon-te) n. m. Calcul, nombre : faire le
compte de sa fortune Etat de ce qui est dO : virifier
le compte d'un entrepreneur. Fig- Profit, a vantage :
leg fripons trouvent leur compte a la bonne fox des
honnctes gens. Donner eon compte a un domeatique.
le payer et lc renvoycr. Rcndre compte de, raconter,
expliquer. justifier. Tenir compte de, prendre en
consideration. Dcdommagcr de. Etre reconnaissant
de. Coeapte coarant, etat par doit et avoir des ope-
rations cntrc deux indi vidua. C«ap«e reada, rap-
port fait a des commettants, a des intercsses, sur un
objet qui les concerne. Analyse d'un ouvrage inserec
dans un journal. Cear des c*apte«, itablie pour
verifier les comptes des administrations dc l'Etat.
IiOC. adv. : A cea^le, a valoir. A baa eeeapte, a
bon march6 : avoir une merchandise a bon compte.
Am beat da eeeapte ou ea An de eeeapte ou teat
eoaapte fait, tout bien consid6re. Be ceaapte a
deaal, en partagcant les bengflces. Paov. : l«ee boas
eeeaptes Coat lee beas a ails, pour rester amis, il
faut avant tout s'acquitter exactement de ce que l'on
se doit 1'un a l'autre.
tOMPTE-fiOlTTGI (ghou-te) n. m. invar. Petit
appareil pour compter les gouttcs des medicaments
dangcreux. Adjcctiv. : un fUicon compte-gouites.
COMPTER (kon-ti) v. a. flat, computare). Nom-
brer. calculcr : compter de V argent. Mettre au nom-
bre de : compter parmi ses amis. Payer, donner :
compter cent franrs d quelquun. V. n. Etre compte.
faire nombre : syllabe qui ne compte pas. Arreter un
compte. Se proposer : jc compte partir demain. Comp-
ter sur. avoir conflance en. Compter de, dater de.
COMPTKiR, ElSK (kon-leur, euze) n. Celui.
celle qui compte. N. m. Nom
donne a divers apparcils mesu-
rant les distances parcourucs ou
le nombre dcs mouvements effec-
tues dans un temps donne. Ap-
pareil qui marque les quantitcs
de gaz d'eclairage, d'eau, etc.,
que consomme une maison.
COHPTOift (kon-toir) n. m.
Table longue. sur laquelle 'les
marchands c talent lours mar- '
chandiscs : comptoir de marchand
de tins. Agence de commerce d'une nation en pays
ctranger : comptoir des Indes.
COMPCLMBR (kon-pul-si) v. a. Prendre commu-
nication d'un acte chcz un officier public. Rcchcr-
cher dans des registrcs, des papiers, etc.
COMPCLMOIRE (kon) n. m. (de compulser). Prise
de communication des actes d'un officier public, en
vertu d'une ordonnance du juge.
COMPCT (kon-puf) n. m. (du lat. computare,
compter). Supputation des temps pour lc calendrier.
et surtout le calendrier des fetes mobiles : le t.omput
L«ntill« ooocav*.
renferme le nombre d"or, le cycle solaire, rindktion
romaine, I'ipacte et les lettres dominicales.
COMPUTATION (kon, si-on) n. f. (de computer).
Mani ere de supputer le temps.
COMTABUV, B (kon) adj. et n. Pcrsonne nee
dans le comtat Venaissin, ou qui l'habite.
COMTAL, B, AIX {kon) adj. Qui appartient au
comte : titre, fief comtal.
COMTAT (kon-ta) n. m. Comte, dans certaines
expressions geographiques : comtat d Avignon, com-
tat Venaissin.
COMTE (kon-te) n. m. (du lat. comes, it is, compa-
gnon). Dans le hautmoyen age, commandant militairo
d'un territoire : Us comtes
instituis par Charlemagne
se rendirent peu a pen indi-
pendants. Dignitaire du troi-
sieme ordre, dans la no-
blesse, entrc les barons ct
les marquis.
COMTE (kon) n. m. Titre
d'une terre qui donnait la
Sualitc de comte. Possession Sign«a duiinciif* du eonu:
'un comte. . ». Ha««a« (>»•«•■.>:
COMTB00B f kon -ti-se) *• ^IZ^Jl? *™
n. f. Celle qui, de son chef, (l ^V^)-
possedait un comW. Pemmc ou veuve d'un comte.
COMTOI0, B {kon-toi, oi-ie) adj. et n. De la Fran-
che- Comte.
COM pref. V. co.
COlfCABBBR (ka-si) v. a. (lat. conquassare). B*-
duire une matiere dure en petits fragments.
COlf CAMMBUR (ka-scur) n. m. Machine-outil pour
broyer les graines et les tourteaux. Adjectiv. : cy-
lindre concasseur.
CONCAVE adj. (lat. concavus). Dont la surface
est crcuse et spherique : miroir con-
cave. Ant. Cobvcic, bean be.
C02VCAT1TB n. f. Etat do ce qui I
est concave. Le cote concave d'un |
corps. Ant. Ceavexlte.
CONCBDBR (si-di) v. a. (lat. con-
cedcre. — Se conj. comme acdUrer.) Accorder comme
une faveur, un droit, un privilege : concider Vexploi-
tation d'un monopole. Abandonncr un point en con-
testation. ANT. Refaeer, rejeter.
COlVCENTKATl OW (5an-/rti-st-on) n. f. Aetion de
concentrer : la concentration d'une armie. Effet qui
en resulte : concentration de la chaleur. Ant. B>l*-
pereioa, dlffasioa.
COMCBMTRB, B (son) adj. (de concentrer). Dont
on a chasse la partie aqueuse : alcool, acide concen-
tre. Fig. Peu communicatif.
COM CE1VTBER (san-tr4) v. a. (du pref. con, et de
centre). R6unir en un centre : les Untitles biconvexes
concentrent les rations solaires. Ras-
sembler sur un meme point : concen-
trer des troupes. Chim. Concentrer un
liquids, un acide, le depouiller des i
parties d'eau. Fig. Concentrer ses \
affections, les rapportcr a un ohjet
unique. Concentrer sa colere, la conte-
nir, la dissimulcr. Ant. Dieperaer.
dl»aeaila er.
COMCE1VTRIOCE (san) adj. (de
concentrer). Sedit des cercles ou des courbes qui
ont un m eme c entre.
COlfCBlfTRlQi'BMBirr (san-tri-kc-man) ad?.
D'une maniere conccntrique.
COMCBPT isCpt') n. m. flat, conceptus, concu).
Philos. Idee, objet concu par l'csprit : wne abstrac-
tion n'est qu'un concept.
CONCBPTACLB (sip) n. m. Se dit d'une cavity
contenant les organes de la reproduction, chcx
beaucoup de champignons.
COMCBPTIBILITB (s*p) n. f. Caractere de ce
qui est conceptible.
COlfCBPTIBLB (sCp) adj. Qui peut etre concu.
COIYCBPTir, iVE (sCp) adj. Qui peut concevoir.
COIVCBPTIOlf («»^-»i-on) n. f. (de conceptif).
Action par laquelle l'enfant est concu. lB»aaarale«
Coaeeptioa, dogme catholiquc d'apres lcquel la
Vierge Marie a dte concue sans le peche originel.
Fete par laquelle l'Eglise eelebre ce mystere (8 die).
Digitized by VjOOQlC
CON
— 209 —
Fig Facjilte.de comprcndre : avoir la conception
^^J^L'Sf * ae P«x»«it nntelligcnce : Vinven-
™o* <fa [Alp habet est une sublime conception.
COffCBRBAirr (s&r-nan) part. pres. employ* sou-
rent coaune one sorte de preposition. Sur, touchant .-
lot concemant la chaste.
SO?** 1 ?™* f*****) Y - a - Ha*- conctrnere). Re-
garder, avoir rapport a : cela concerne vos intirfts.
* ce * rc "" (•*") »• ™- /»tal. concerto). Hannonie
*?"? «™"™»«rt« ou des deux ensemble. Seance
nrasicale : les concerts de musique classiaue ont Hi
rem* en hmtneur. Pig. Accord, union, intelligence :
«"*"< ** Untangct, J opinions. Concert europien, ac-
££?« ^ nat*on» de nhrope. »• eo.ee* foe. adv.
D intelligence : agtr de concert.
ravtiknAinr Istr-tan), E n. et adj. Qui chantc
o o jone «a parti e dans an concert : voix concertantes.
Y* 1H ~ mTB * (•**-*) ▼• a. (de concert). Confcrer
entre planevrs pour rexecution d'un dessein : con-
certed unejnh rpris e.
etxanntn (scr-tis-te) n. m. Executant dans
on co ncert.
c f m€m "° («*) n - m- (mot ital.). Morceau de
muaique, fait poor un instrument arec accompagne-
ment de rorchertre : Beethoven a laisti <T admirable*
CON
""t**"""*'* (sC-si-ble) adj. Qui peut etrc
concede : des ferrtnns concessibles.
•.-2?^? 1«M» (ae-si-on) n. f. (lat. «mce«to). Pri-
*"***• *r° tt W lon obtient de l'Etat en rue d'une
exploitation : obtenir la concession fun chemin de
fer, srune mtne. Specialem. Terrain concede par Ie
gonre rnement a un colon : let concessions sont ac-
evrmet tout reserve qu'elles seront mises en valtvr
piarla eoneastuntnotre*. Terrain Tend a ou loue pour
•errir de sepulture dans un cimetiere : concession
f mngu ennale; concession a perpituiti. Chose qu'on
aceorde dans un debat, une contestation.
COBCRBBIOBIVAIRB (sh-si-o-n*-rc) n. Qui a ob-
tenn une con cession : le concessionnaire (Tune mine.
AdJect iT. : soe xiti concessionnaire.
n^^^mE 1 <*"•***-«) n. m. pi. (mot ital.).
Pea *^!A riU * ate * et affectee*. (Le sing, concetto est
pen asite.)
COBCBVABLB adj. Qui se peut concevoir. Ant.
-— ,w-_ v. a. (lat. concipere. — Se conj.
*~.«_e recevotr.) Devenir enceinte. Fig. Former dans
•on esprit, dans son cceur : ce que ton concoit bien
s"inonce e laxrem ent.
nSJ?*^"^ {kirtt) n ' f - ( da tet - con***, conque).
PetriAeation formee dans lintcrieur d'une coquille.
COXCROlBA^, m, aitx (ko-i) adj. Qui ressemble
a ume coquille : la cassure du silex est conchoidale.
^ mC ^ lm ^ (*o-i-</<) n. f. (du gr. kogkhf, co-
quille;. Geom. Sorte de ligne courbe qui s'approcbe
toujour* d'une droite, sans jamais la couper.
eOBGBTMB*, biotb (ki-liin, t-ne) adj. Qui
conue nt des coquilles : calcaire conchy lien.
C+Bta x LirBRB (ki) adj. Muni d'une coquille
bivalve ^
COBCHYLIOUKSIB (ki, jT) n. f. (du gr. fayfrAi
logos, discours). Science q
Ua*h petite coquille, et _, Wf ,„„.„,„
traite des coquilles, des coquillajres
c an ca n a j— ~ ^ ^
cope de conchjliologie,
COBCIRRCB (eWe) L . „
d'un hdtel, d'une maison, etc
qui
™ (**', jts-te) n. m. Qui s'oc-
(er^e) n. Portier qui a la garde
.-^~»._.>.». B , (e>-;e-rf) n. f. Fonctions et
doneure dun concierge. Particulierement, prison
attenanie an PalaU de Justice, a Paris, et oU Aaient
enfermes, sous la Terreur, les condamnes a mort.
COXCIUE n. m. (du lat. concilium, assemblee).
B^union d'ereques et de docteurs en theologie qui
^S 11 ^ ?*" < » ue « u OM de doctrine et de discipline
eccldciaaUque : on distingue, scion leur importance,
fes ronctU* dioeesains, nationaux, acuminiques.
CBWCILIABLB adj. Qui peut se concilier : opi-
nions eoncihables. Akt. l«e«Mili«M«.
C4JBC1X1ABVLB n. m. (lat. conctitaftulum). As-
umklee convoquee bors du sein de l'Eglise par des
prelats schismatiqucs. Conference secrete pour oum-
ploter : tenir des conciliabules.
rfn paroles conciliates aux cat ho liquet. Art ««!-
Msri, chM»q««sit.
.i!E 7 C,l 'M. TElJ ?'. Tm,CB n - ct *4J. Qui coneilie.
ir C onc?lS2et r: UjUg < * "** « *• «^«i
^S^S? 1 ^™ !? (w '*° n) n - f - Action de concilier;
!?-## e ^V Act,OD > un JU * e iur lcs P artle8 Pour les
£SSSK£imf ^^P^ * concUicr.
CONCILIBR (/t-<<) v. a. lat. conciiiotv. - Se coni
comma prier) Mettre d'accord : concilier des JK
deurs. Akt. BroailJer* ^
Court, serre, laconique : /e sryfe rf c Thucudide est
concis et inergique. Ant. »iff H ., pr.ll,., y
CONCI0IO> («-on) n. f. Qualit6 de ce qui est
SSnfrflto <0y<fn) ' QQi Mt dU meme W^, de la
COMCXAVK n . m. (du pref. con, et du lat. clavis,
clef). Lieu oft ■'assemblent les cardinaux pour "lire
la duree de rejection, les cardinaux sont stricte-
st iv'i***; ^ I 8 */ date de ,270 ' Ic PaP* Ce-
ment IV etait mort depuis 1S68, et les cardinaux
n aTaient pu s'entendre encore sur le cboix de son
successeur. Lepeuple, fatigue de ces lenteurs, les
enferma dans le lieu de leur reunion, jusqu'A ce
que l'un d'eux «t elcve au ponUflcat. tfapres lcs
rTfti^JJEf?! 1 !*; ^. re i rancha " firraduellement
4 labondance de la table des cardinaux r6unis en
cone ave, de sorte qu'au huitieme jour, ils 6taient
reduits au pain et au vin.
COlfCLAVlOTB {vis-te) n. m. Personne qui s'en-
"rS -^ S on , clave , avec un cardinal pour le servir
CO!VCl,I>AlVT (klu-an), B adj. Qui prouve bien ce
qu on a avance : argument concluant.
CONCLUHB v a. (lat. concluderc. - Je conclus
tu conclus, il conclut, nous concluone, vous concluez
its concluent. Jeconcluais, nous conditions. j e con-
clus, nous conclumes. Je conclurai. Je conrlurais.
Lonclus, concluons, concluez. Que je eonclue, que now
conditions. Queje conclusse, que nous conclusions.
Concluant, Conclu, e.) Achever, terminer : conclure
une affaire. Tirer une consequence. V. n. Donner
CONCLUflir («/), ivb adj. Qui conclut : propo-
sition conclusive. r F
COlfCMJBiOBT (zi-on) n. f. Action de conclure :
to eone/i«»on de la paix de Westphalie. Solution
nnaie. Consequence d'un argument : la conclusion
d un syllooisme ne doit pas dipasser les vrtmisses.
P1 .- /??***■ Dcmande des parties. Requisitions du
ministerc public : prendre des conclusions,
COIVCOMBRB ( kon-bre ) -
Oenre de cucurbitacees. aux
fruits gros et allonges, que
Ion mange en salade. Ce
fruit.
CONCOMITANCE n. f . „
Union, accompagnement.
Coexistence.
COWCOMiTAlfT(/an), B
adj. (du lat. concomiiari,
accompagner). Qui accom-
pagne. Grdce concomitante,
celle que Dieu nous donne au cours de nos actions
pour les rendre meritoirei. *
€»lf COKBAlfCB n. f. Convenance, accord : con-
cordance de Umoignages. Gram. Accord des mots
suWant les regies : la concordance des temps. Ant
Concombr*.
COlfCORBAHT {dan), B adj. Qui s'accorde : te-
moignages concordanls.Ain. Di«c«»r«laMt, dlsmtmmut
COareORBAT (da) n. m. Traite entre le pape et un
souverain sur les affaires religieuses. (V. Part, hist )
Convention entre un failli et la majorile de ses crean-
ciers : linexecution du concordat replace le niao-
ciant dans I'itat de failli. r 9
*£***??? A , T nf M <«-«)adj. Relatif au Concor-
dat. Se dit du fadli qui a obtenu un concordat.
Digitized by VjOOQLC
CON — 2
CONCORDE n. f. (lat. concordia). Union de cmurs
etdc'volontes : troubler, ritablir la concorde entre
les ct toy ens. Bonne intelligence. Ant. Dleeorde,
CONCORBER (de") v. n. (dc cencorde). Etre dac-
cord. Tendre au m«me but : tout ces timotgnages
CONCOARANT (ran), B adj. Qui concourt vers
un m«me point, un mime but : forces concourantes.
CONCOURIR v. n. (lat. concurrere. — Se conj.
comme courir.) Converger vera i un m*me point.
Cooperer : concourir au succes d"une affaire. M-re
en concurrence : concourir pour une place.
CONCOCR* (kour) n. m. (lat. concursus). Ren-
contre de beaucoup de personne* qui »e dingent
vers un meme point : un grand concourt de pouple.
Coincidence. Action de cooperer : offrir ton concours.
Lutte de concurrent* : on n entre a Saint-Cyrqu apres
un concourt. Concourt giniral, concour* qui avail
lieu chaqoe annee entre le* premier* el*ves de*
diverse* classes de* lycees et college* de Pari*, dc
Versailles et de* departements.
CONCREBCIBLB (kres-si-ble) adj. Qui peut se
concreter.
CONCRET (fcre*), BTB adj. (lat. concrelw). Epais,
condens* : huile concrete. Gram. Tcrme concret, qui
designe une qualite consideree dan* un suict, tandia
que le terme abttralt n'indique que la qualite seuie :
chapeau Maae (concret), bl««ehe«r abstract).
Arith. Nomhre concret, dont l'espece d'unttc est de-
signee, comme 10 metres. ■*• eeaieroS n. m. Qualite
de ee qui est coneivt. Ant. Abatrols.
ConfRETEK (U) v. a. (Se conj. comme accilirer-)
Rend re concret, solide.
CONCRETION (si-on) n f. (de concrltcr). Phys.
Action de s'epaissir. Reunioa de parties en un corps
»olide : concretion saline, pierreusc. Agregation so-
lide dan* le* ti**u* vivant* : concretions biliairct.
CONCRBTIONNBR [si-o-ni\ (BE) v. pr. Se mettre
a I'etat de concretion.
CONCI BIN, 1NB adj. Qui a rapport au concubi-
nage. N. Qui vit en concubinage.
CONClRlNAtiB n. m. Etat d'un homme et d une
femme qui vivent ensemble san* etre marie*.
CONCCBINAIRE (wf-re) n. m. Homme qui vit en
concubinage. m , , , .
CONCl'tMtlCBNCB (pis-san-te) n. f. (du lat. con-
mpiscere, de*trer). Penchant a jouir de* bicn* dc la
tcrre. partleulierement dc* cho»e* scnsuelles.
COlfCtPlttCIBLB (pis-si-ble) adj. Qui porte a
d^sirer un objet qui plait.
CONCARRKRRENT (kur-ra-man) adv. Par con-
currence. Conjointemcnt : ayir comurremment avee
9 CONCURRENCE ( kur-ran-se ) n. f. (dc concur-
rent). Competition. Rivalite entre fabrieants, mar-
chands, etc. : la loi defend, entre commercunts, la
concurrence diloyale. Loc. adv. Jaaqu'4 co«e«r-
rew« de, jusqu'a la somme dc.
CONCliRRENCER (kur-ran-se) v. a. (Prend une
cedille sous le c. devant a et o : i7 concurrenca, nous
concurrencont.) Faire concurrence a.
CONCURRENT (kur-ran), K n. (lot. concurrent).
Competiteur, rival.
CONCt«Bi©!« (ku-si-on) n. f. (lat. concussio).
Exaction commise par un tresorier public : Sem-
blanray fut condamne" au gibet your concutsion.
CONCCII0IONNAIRB (kusi-o-nC-re) adj. et n.
Coupablc de concussion.
CONDAMNABLE (da-wi-o/e)adj. Qui merite d'etre
condamne : acte condamnable.
CONDAMNATION (da-na-si-on) n. f. Jugement
»>ar lequcl on condamne : en cour d'assites.le jury
juge la culpabiliti de I'accusi, et la cottr prononce
la condamnation. La peine infligrfc : mbir une con-
damnation. Fig. Blame, disapprobation. Pfissercon-
damnation, avouer 6on tort. Ant. Acf|«itteaaeM<,
absolution.
CONDAMNATOIRE (da-na) adj. Qui porte con-
damnation.
CONDAMNE (da-nt), B n. Celut. celle qui a subi
uno condamnation : condamni A morl. Adjectiv. Qui
n<* p^ut echappcr a un sort prevu : malatle condamni.
(ONBAMRKK (da-nr) v. a. (lat. condt-mnarc) . Pro-
noncerun jugement contrequelqu'un: mieuxvaul ris-
i - CON
over d'acquitter dix coupables que de condamner un
innocent. Fig. Desapprouver: condamner une opinion.
Declarer perdu sans reasource : le* mtdecin* Vent
condamnr,. Barrer, murer : condamner unt porte.
Astreindre, reduire k : condamner au repot. Axr.
Ab*o««1re, oeqadttor. ^
CB1VBEIIBARI1.ITB [dan) n. f. Etat dune sub-
stance condensable.
CBMBEIVM AB&.B {dan) adj . Qui petit etre condense.
COMDBMBATBUR (dan) n. m. Phytiq. Appareil
pour conden*er une force, electrlcite, vapeur, etc. :
la bouteille de Leyde est un condentateur ilectriqu*.
CONDENSATION (dan-ta-ti-on) n. f. Action de
condenser ; effet qui en resulte : la condensation de
I'air s'opere par la prestion. Am. »il«to,«lo*»
COIVBBMMBR (dansf) v. a. (lat. eondensare). Ren-
dre plus den*e : le froid condense la vaptur deau.
Fig. Exprimer d'une maniere concise : condenser ta
enstc. Ant. Blister, aMUyer, aUaacaolMaaH
CONBEBlf El R (dan) n. m. Recipient dans lequel
•• •-- *- -» — certaines
pentct
on recoit et on liquene la vapeur dans •
machines, apres quelle a agi sur le piston.
COBBBBCBNBANCB (d?t*an) n.f. Complaisance
qui fait condescendre aux sentiments de quelqu\in.
Ant. Beaobllgeoisee, aaalvellUswe.
CONBEBCBIVBAirr (dtssan-dan), B adj. Qui
condescend. Ant. Beaabltgooait.
CONBBMCBIVBRB (deS-tan-dre) v. n. Ceder par
complaisance.
COKBIMB1VT (man) n. m. (lat condimentum). As-
saisonnement, comme le poivre, le tel. Vail, etc.
rONBIMENTAIRB (man-tt-re) ou CONBIMBW-
TEtJX, El»E (man-teu, eu-%e) adj. De la nature
de* condiments ^ m ...
CONBIBCIF1.B (di-si-ple) n. m. (lat. condisctpu-
lus). Comnagnon d'etudes : Taine et About furent
condisciptes. ....
COXB1T (di) n. m. Substance vegctale. orange,
angelique, etc., contite dans du suere, du miel.
COIVDITlON (si-on) n. f. (du lat. condere, Atablir).
Rang, position sociale : savoir se contenter de ta
condition eat la moitii du bonheur. Etat de domes-
ticity : etre en condition. Autref., origins noble :
pertonne de condition. Etat : un cheval en bonne
condition. Circonstances : dans cet conditions... Base
fondamentale ; qualite requise ou neoessaire : I oxy-
gene est une condition de la vie. Evenement, conven-
tion dont depend l'executlon d'un marche. Acktter
a condition, *ou* reserve (le pouvoir rendre au
marchand. Loc. prep. A roodttlo* de, 4 la charge
de. Loc. conj. A ceadltie* que, pourvu que.
COBBITIBNIfB (ti-o-ni), E adj. Qui est soumis k
certaines conditions.
COKBITIOX1VBL, B1XB (si-o-we/, «Me) adj. Sou-
mis a certaines conditions : prometse condxtwnnelle.
Ant. Feme, foraael. N. m. Gram. Mode du verbe qui
exprime que Taction est subordonnee a une condition:
le mode conditionnel a troit temps : le present et let
deux posse's.
CONBITIONNEIXJIBIENT (si-o-nt-le-man) adv.
Sous condition. % . A .
COSfBlTioWWEMEWT (*i-o-ne-»na«) n.m. Action
dc conditienner le* soie*, lea laines.
CONDITIONER (si-o-ne) v. a. Soumettre a une
condition. Fabriquer dans dc certaines conditions.
Ramencr la soie. la lnine. par
dessiccation.aleur poids reel.
COND01.BANCB n. f. (du
lat, cum, avec, et dolere. s af-
fliger). Tcmoignage de regrets,
de sympathic a la douleur d'au-
trui : lettre, sentiments de condo-
lences; offrir, presenter ses
condoUawes.
CONDOMINIUM (ni-om )
n. m. (m. lat.). Droit de souvc-
raincte exerce en commun par
deux ou plusieurs puissances
sur un pays : le condominium
anglo-fran< % ai* 8 exerct sur les
Nourellea-lJtbridts. Condor
CONBORn.m.(m. espagn.). *
Esp«Ve de grand vautour de 1'Amcrique du Sud : It
condor role a plusieurs kilometret dans les airs au-
desaus des A ndes.
Digitized by
Google
CON - l
fOIMTTIERB \d+rt+r£\ n. m. (mot 1U1.1. Chef
de partisans ou de soldaU mercenaires en Italic : l» ft
Sforzajurentd'abord de hardis amdrt-
fieri. Soldat mercenaire en general.
ro.ftlTTElK, TRICK n. Qui
Conduit, Adjec-lir. : ft I ronducteur;
xubstanrf conduc trice de la chaleur,
N. m. Surreillant. directeur de tra-
vaux. Conducteur des ponls ei chau**
tie*, agent des travaux publics du
grade inferieur a celui d ingenieur
Impr, Ouvrier charge de dinger la
marche d'une presse nieeanique. Phy*.
Cylindre metallique de la machine
electrique. Tout corps susceptible de
tranamettre la chaleur. Telectricitc
let mitaux font bans conducteur $ de
tileetriciic.
<o>Dt<^riBii.iTK n. f, Propritite C«*»»»ww<
que possedeat lea corps de tranamettre la chaleur
on Telectricite.
C«*r»rCTIBUE adj. Qui Jeuit de la oouductibiltte.
MXtrrnov (<ruA-«-on) n. t. (lat. eonduetio).
Dr. rom. Action de prendre a loyer.
CB*M»CIB« t. a. (Ut. conducive. — J e conduit,
nous conduisons. Je conduisait, nous conduisions.
Je conduisis, nous conduisimes. Je conduirai. Je
canduirais. Conduit, eonduisons, conduistz. Que je
conduit*, que nous conduisions. Que je conduitisse,
que nous conduisissions. Conduitant. Conduit, e.)
Guider, mener : Antigone conduisait (Edipe aveugle.
Aeeompagner par polltesse on par motif de surete.
Dinger, commander : conduit* une armie. Fig. Me-
ner, en p&rlant det ehoaes : ee cAemin conduit d la
villa ; in vertu conduit ou bonheur. Conduire bien ta
barmue, sea affaires. Conduire a Tautel, epouser.
Absmi. Dinger one voiture : cocker automobillste qui
conduit Men. «•* c — 4 nlm r. pr. Se comporter d'une
COMMIT (du-i) n. m. (de conduire). Canal, tuyau.
C^TOCITB n. f. Action de conduire, de diriger :
conduits dun convoi, d*un troupeau. Action d'ac-
compngner : fair* la conduite. Commandement, gou-
vernement : conduite dun Stat. Direction : conduite
aTtau entreprise. Disposition, arrangement : ta con-
duite dun poeme. Mnniere de se conduire, de se
goorerner : conduite reguliere. Tuyau. aqueduc : la
gelet fait Mater les conduite* deem.
Ct!l*ni n. m. (gr. kondulot). Eminence des arti-
culations, eomme cefle du femur, de la machoire, etc.
eB*T»TUBX, BBHB (H-in, S-ne) adj. Qui appar-
tient a un condyle.
C91IBTLMK n. m. Mid. Excroissance charnue
doolourense.
COBB n. m. (gr. konot, pomme de pin). Solidc en-
tendre par un triangle rectangle qui tourne autour
don des cotes de Tangle droit. (Ce cone est dit cone
droit.) Pins generalement, surface engendree par une
droite mobile qui se deplace en passant par un point
Axe et en s'appuyant constamment sor una oourbe
Axe quelconque dans Tespace. (Le point fixe est le
sommet du cone, la droite mobile est
In Qtneratrice, la courbe fixe est la
directrice.) Cdne oblique, celui dont
In hauteur est oblique au plan de la
base. Tronc de cane ou cone tronque,
t. none. Cone d ombre dune planete,
ombre en forme de cdne projetee par
une planete edairee par les rayons
dusobeQ.
— 81 Von considere un cdne de re-
Tolution obtenu par la rotation d'un
triangle rectangle autour d'un des cdtes de son angle
droit, l'autre cote de Tangle droit du triangle engen-
dre un eerele 0, qui est la bate du cone. Tautre est
Yaxe AB ou hauteur du cdne ; Thypotenuse AC. ap~-
lee arete oq apolh&me du cdne, engendre une *
tar aat oouruc
mint fixe est le
k
CAae droit.
Yaxe AB ou hauteur du cdne ; Thypotenuse AC. appe-
lee arete oq apolh&me du cdne, engendre une aire
qui eat Voire latirale du cone. L aire laterale du cdne
robtient en muIUpliant la moitie de son cote (apo-
theae) par la drconferenee de sa base. Le volume
du cdne s'obtlent en multlpliant la surface de la
base par le tiers de In hauteur.
C&EB n. m. Fruit des coalferes [pin, tapin, etc.).
Inflorescence du houblon.
I — CON
COBFAKKBATMslV (far+i-a-ti-on) n. f. (lat. con-
farreatio). Mariage religieux, chez les Romains.
COMFBCTIOIV (ftk-si-on) n. f. Action de confec-
tion ner : la confection det lisle* ilectoralet. Acheve-
ment : jut qua entiere confection. Fabrication en
grand d'ohjets d*habillement qui ne sont point fails
sur mesuro : marckand de confections.
COBrBCTIOlVNBK (fik-ti-o-ni) v. a. Faire, fa-
briquer : con feet ionner une itoffe, un habit.
COOTBCTIOBMBIJK. Kt HE (fck-ei-o-neur, eu-xe)
n. Industriel qui fait Tentreprise de divers ouvrages
de couture ou de fourniment.
COWrBBBRATir. ITS adj. Syn. de rtDCRATiP.
COMPBBBBATION (ti-on) n. f. (lat. confedera-
tio). Union de plusieuri Etatg qui sc soumcttcnt a
un pouvoir general, tout en conservant une certaine
autonomic : la Suisse est une confideralion de
vingl-deux cantons. Ligue, association.
COJfTBBBKB. B adj. et n. Uni par confederation :
puissancet confidiries. Let confeaerit, v. Part. hist.
COItrBBBABR (ri) v. a. (du lat. cum, avec, et
feedut, derit, alliance. — Se conj. com me accilirer.)
Reunir en confederation.
COMrBBBIfCB (ran-te) n. f. (de confirer). Action
de comparer deux objets : confirence de tertet. Reu-
nion de personnes qui discutent des questions pen-
dan tea : conference de diplomatet, da vocals. Lecon
publique.
COWrBKBlVCIBK (ran-si-4), BRB n. Personne
qui parledans une reunion.
rOMFBKER (ri) v. a. (lat. conferre. — 8e conj.
comme accilirer.) Comparer. (En ce sens, s'ecrit en
abrege* cf.) Donner, accorder : confirer le baptc'me.
V. n. Tenir conference : confirer avec ton avocat.
COXFEHVAC-BBft (fir, ti) n. t. pi. FamiUe de ve-
gitaux cryptogames, ayant pour type le genre ron-
ferre. S. une confervacie.
COMPBRVB ifer-ve) n. f. Genre d'algues vertes,
type de la famille des confervaciet.
COIfFBU. BASE {ft, t-te) adj. (lat. confetsut). Qui
s'est confesse. (Vx.)
COM rBfUIB ift-te) n. f. Confession. Nc s'emploie
qu'avec les prepositions d et de : alter a confetse,
revenirde confeste.
COlf rBBUBB (fi-tf) v. a. (du lat. confetsum, supin
de confUeri, avouerj. Declarer (sesp6ches) en confes-
sion. Avouer :une faute loyalement confettie, ett a
moitii pardonnie. Recevoir la confession. Procla-
mer : let premiers martyrs confessaient hirolque-
ment lew foi. Be* emmt—smr v. pr. Faire sa confes-
sion. Ant. rller, denier.
COlfFBSHBUR (ft-teur) n. m. Pretre qui confesse :
le confetteur ett tenu au tecret abtolu. Chretien qui
confessait sa foi, au temps des persecutions.
C«>*rK0Mlora (Tt-si-on) n. f. (de confetser). Aveu
d'un fait. Thiol. Profession de foi rcligieuse : la
confession dAugtbourg fut prisentie a Charles-Quint
en 1530. Declaration de ses peches au tribunal de
la penitence. Ant. WdgatlM, dd»«s;»«l«a.
COltTBMIIfMfHAL (ft-ti-o-nal) n. m. Sorte de
gueriteod semet le pretre pour entendre le penitent.
CONFBIMIOMMBL. BLLB (fe-ti-onel, t-le) adj.
Qui a rapport a la confession de foi : querellet confes-
sionnelles.
(OXFRTTI (fet-ti) n. m. pi. (pi. de l'ital. confetto,
dragee). Drag6eou boulettede platre, ou blen encore
mince rondeUe de papier colorie. qu'on se lance pen-
dant le carnaval. S. un confetti.
COHTFIA11 CB n. f. Esperance ferme en quelqu'un,
en quclque chose : avoir con fiance dant Cavenir. As-
surance dans la probite de quelqu'un : Marie de
M edicts avail placi toute ta con/lance en Concini.
Fig. Securite, hardiesse : parler avec conhance. Ant.
Mfflaace, ddflaaee, ••aplcloa.
COlfPIAlVT (fi-an\, B adj. Dispose k la conflance :
caractere confiant. Ant. »esl»»t, aidslaat.
COXriBBMMBNT (da-man) adv. En confidence.
COHiriBBBCB (dan-te) n. f. (de confident). Com-
munication d'un secret : faire des con/uuncet a quel-
Iu'un. Secret : ttre dans la confidence dun complot.
In eon»d«ne« loc. adv. Sccretement.
COWFIBBIVT (dan), B n. A qui Ton confle ses plus
secretes pensees : Tristan VErmite itail le confident
Digitized by VjiJO V
IV^
CON - i
habituel de Louis XI. Thidt. Personnage subalterne
auquel le heros do la piece fait de* confidences.
CONFIBBNTIBL. BLLB (dan-si-il, i-le) adj. Qui
se dit, se fait en confidence : avis conjidentiel.
CONFIBBNTIBIABMBNT (dan-rf-e-/e-man)adv.
D'une maniere coafldentielle.
CONF 1BR (fi-4) v. a. flat, confidere, avoir conflance.
— Se com. com me brier.) Remettre une chose au
Boin, a la fidellte, a l'habilete de quelqu'un. Faire
confidence de. Fig. Deposcr dans : confierla sentence
d la tern. 0e ******* v. pr. Donner sa conflance k :
Napolionvaincueut le tort de $e confer aux Anglais.
CONFIGURATION {si-on) n. f. (de configurer).
Forme exterieure d'un corps : la configuration de la
terre est celle dune sphere un peu aplatie.
CONFieCRBR (re) v. a. Donner la forme a : &est
le mouvement de rotation out a configuri notre globe.
CONFINEMENT {man) n. m. Action de conflner.
(Rare.)
CONFINBR {ni) v. n. Toucher aux conflns d'un
pays : la Suisse confine d la France. V. a. Releguer :
le dernier des M droving tens fut confini dans un mo-
nastere par Pipin le Bref. Air confini, air qui ne se
renouvelle pas. *U> eoaOaer v. pr. Se retirer, s'lsoler.
CONF1M0 n. m. pi. (du pref. con, et du lat. finis,
fin). Frontiere commune a deux pays : la chaine de
lOural est aux confine de r Europe et de I'Asie. Aux
confine de la terre, au bout du monde.
CONFIRB v. a. (lat. conficere, digerer. — Je
confis, nous confisons. Je confisais. Je confis. Je
confirai. Je confirais. Confis. confisons, confisez. Que
je confise. Que je confisse (tres peu usite). Confisant.
Confit, e.) Mettre des fruits dans du sucre, dcs le-
gumes dans du vinaigre. pour les conserver.
CONFIRMATIF. IVK adj. Qui conrtrme : arrft
confirmatif.
CONFIRMATION (si-on) n. f. (de confirmatif).
Ce qui rend une chose plus certaine : confirmation
(Tune nouvelle. Assurance exprcsse et nouvelle. Sa-
orement de l'Eglise qui affermit dans la grace du
bapteme : la confirmation est administrie par I'i-
vique. Rhitor. Partie du discours ou l'on prouve les
fails avances dans I'exposition.
CONFIRM ATOlRB adj. Propre a confirmer.
CONFIRMBR {mi) v. a. (lat. confirmare). Rendre
Slus stable, plus certain : confirmer une nouvelle.
anctionner, ratifler : confirmer une donation. Thiol.
Confercr le sacrement de confirmation. Fam. Souf-
fletcr. ANT. Contredire, drdire, 44>m*9utlr.
CONFISCABLE {fis-ka-ble) adj. Qui peut etre
confisque.
CONFISCATION (fU-ka-si-on)n. f. Action de confts-
quer : la cour de Philippe Auguste prononca la confis-
cation des biens de Jean sans Terre. Biens confisquds.
CONF10BRIB (xe-rf) n. f. Art. commerce du con-
flseur. Sa boutique. Sa marchandise.
CONFISBIJR. BVPJB {zeur, su-ze) n. (rad. con-
fire). Qui fait et vend toute cspece de sucreries.
CONFIBQIJBR [ju-ke) v. a. (lat. confiscare). Saisir
au nom du flsc, ou en vertu d'un rcglement quel-
conque : confisquer a un icolier un livre difendu.
CONFIT (fi), B adj. (de eon/Ire). Conserve dans du
sucre, du vinaigre, etc. : fruits confits. Fig. Plein d'une
chose que 1 on suppose Jouer le role du sucre, par plai-
santerie ou en mauvaise part : confit en divotion.
CONPITEOR {ti-or) n. m. invar, (m. lat. signif.
je con f esse). Prierc des catholiques commencant par
ce mot, et que Ton recite a la messe, ou avant de
se confesser, etc.
CONFITURE n. f. (de confit). Mets compose de
fruits ou d'autres matieres vlgclales que Ton fait
cuire avec du sucre.
CONFITURBRIB \rt) n.f. Art, metier du fabricant
de confitures. Fabrique, mag^asin, depot de confitures.
CONFITURIBR {ri-i), BRB n. et adj. Qui fait
ou vend des confitures.
CONFLAGRATION {si-on) n. f. (du pref. con, et
lat. flagrart, bruler). Embrasement general, au prop,
et au flg. : une conflagration europeennc.
CONFLIT (/It) n. m. (lat. conflictus). Choc, combat :
le conflit des armies, des iliments. Lutte, antago-
nlsme -. le conflit des intirfts. Rcvendication simul-
tanee d'une affaire par deux pouvoirs : il existe en
France un tribunal tfes conflit*.
CONFLUENCE {fluanse) n. f. Caracterc dcs ma-
l - CON
ladies eruptive* , quiconslste en ee que les pustules,
vesicules, etc., se touchent.
CONFLUENT (/lu-an) n. m. (de eonfluer). Point
de jonction de deux cours d'eau : Lyon est au con-
fluent du Rhone et de la Sadne.
CONFLUBR (flu-i) v. n. (du pre/, con, et du lat.
ftuere, couler). Se jeter l'un dans l'autre, en parlant
de deux oours d'eau.
CONFONBRB v. a. (du pref. con, et du lat. fundere.
fondre). Meier ensemble, sans ordre.Reunir en un seul
tout : la Garonne et la Dordogne eonfondent leurseaux.
Ne pas faire de distinction. Prendre pour : confondre
autour avec alentour. Fig. Couvrir de confusion, re-
duire au silence : confondre un interrupteur. Prapper
d'6tonnement : voila qui me con-
(ond. Causer un sentiment d'humi-
ite* et de reconnaissance : vos
bontis me eonfondent. S« ««mtmm-
sir* v.pr. Se melanger. Se trou-
bler. Se confondre en politesses.
en excuses, etc., les multiplier.
ANT. Biaeeraer, *is4l»CM«r.
CONFORMATBUR n. m. Ins- '
trument a pieces mobiles, avec le- !
quel les chapeliers determinent
la mesuro et les contours exacts
de la teto du client. _ .
COMFORMATlOlf (si-on) n. f. C*.fam*U«r.
Maniere dont un corps est conforme : la conformar
tion des organes. Vice de conformation, defaut phy-
sique grave.
COIIPORMB adj. Qui a la meme forme, est sem-
blable : copie conforme A V original. Qui convient,
qui s'aceorde : conforme a la raison. Ant. BisTereat.
COIVPORMB, B adj. BAtl, dispos6 : enfant bien
conformi.
COIvrORMBMBirr {man) adv. En conformity
avec : conformiment A vos ordres.
COIfTORMBR (mi) v. a. Donner une forme.
Mettre d'accord avec : il faut conformer sa conduits
d ses discours. 0* ©••f«r««r v. pr. S'aocommoder :
se conformer aux circonstances.
COBFORMIBTB Imis-te) n. En Angleterre, qui
professe la religion dominante, ranglicanisme.
COHPORMITB n. t. Etat de deux ou plusieurs
choses pareilles entre elles. Analogic, ressemblance,
convenance, accord : eonformitf dThumeurs. Loc.
prep. Km eomtmiwkM •>, conformiment a.
COMPORT {for) n. m. (subst. verb, de conforter).
Aide, secours, assistance : apporter queique confort
a un affligi. Tout ce qui constitue les aises de la
vie : atmer le confort. .
COM PORTABILiTB n. f. Nature de ce qui est
confortable. (Rare.)
CONPORTAR1.B adj. Qui conforte : vin confor-
table. 8e dit de tout ce qui contribue au bten-etre,
aux agrements de la vie. N. m. : V Anglais aime le
confortable. Ant. I«e««f«r*«»lo.
COMPORT ABl*BMBirr (man) adv. D'une maniere
confortable : vivre confortablement.
COMPORTAMT {tan), B adj. Fortiflanl. (Peu us.)
COMPORT ATIOM {si-onY n. f. Action de conforter.
COMPORTBR (ti) v. a. Fortifier. (Rare.)
COMPRATBRMBL, B1XB {tir-ncl, e-le) adj. Pro-
pre aux confreres.
COMPRATBRMTPB(Wr) n. f. Bom rapporU en-
tre pcrsonnes d'un meme corps : il doit exxster entre
tons les savants de la terre une rielle confraterniti.
COMPRBRB n. m. Chacun des membres d'un
mAme corps. Chacun de ceux qui exercent la meme
profession : les midecins sont confreres entre eux.
COMPRBR1B (rf) n. f. (de confrere). Association
religieuse : les confririts de la Passion faisaient jouer
des myst&res.
CONFRONTATION {si-on) o. f. Action de con-
fronted de comparer.
CONPRONTER {ti) v. a. (rad. front). Mettre des
personnes en presence. Comparer : confronter des
icritures. V. n. Dr. Etre contigu : champ qui con-
fronte a la route.
CONPVO (/u), B (fu-ie) adj. (lat. confusus). Mele,
brouille : objets confus. Ou 1 on ne peut rien distin-
guer : rumeur confuse. Fig. Obscur : discours confus.
Honteux, deconcerte : demewro* confus. Inccrtain •.
souvenir confus. Ant. Clair, »•!, |w«eia.
Digitized by VjVjiJ V
IV^
: ap er c evotr confu
i, wiriarlffi.
CON
' (xi-man) adv. D'une maniere
confusiment un objet. Ant. CUL.
I (si-on) n. f. (de confus). Reunion de
chose* disparates. Manque de clarte : la confusion du
style nail de telle dee (dies. Action de prendre une
ebose pour une autre : confusion de date*. Desordre.
Fig. Embarras que eausent la pudeur, la honte :
ejrrauter une grande confusion. Affluence de per-
sonne*: confusion de monde. Dr- Confusion de droits,
reunion tor une meme tlte de droits different*. Loc.
adr. Ba w f—Ua , dans une abondance desordon-
aee. Ant. ClarteV, N«U*t^ prtclsloa.
C«*M*2B n. m. flat, congius). Chez les Romains,
meeure pour les liquides yalant 3 litres. Aujoard'h.
Appareil pour chauffer les liqueurs.
C«5I€SB n. m. Oat. commeatus). Permission : ne
rUn pouroir sans It congi de queiqu'un. Permission
temporaire : congi de terms tre. Renvoi d'une per-
sonne a gages : reeevoir son congi. Acte qui assigne
un terme a une location : donner
congi. Titre de mouvement delivre
par l*adminJstration des contribu-
iiona direetes, et qui permet de faire
circuler libremeni des matieres sou- . n .
mises aaz droits, telle* que les bois- *• l/0nff *'
sons. Autorisation de partir donnec a un bAtiment.
Exemption de classe que Ton accorde aux ecoliers.
Adieu que Ton dit k ses amis, a see supericurs, avant
de se mettre en voyage -.prendre congi. Periode de
service mOitaire : fatre deux conges. Liberation du
service militaire. Arehit. Raccordement du fut ct de
la ceinture d'une colonne au moyen d'un quart dc
rond ereux.
Ca.fGBABUt adi. Sujet a conge. Bail d dumaine
congeable, eelui par lequel un domaine etant afferme
poar un temps indetermine, le proprietaire peut a
sa volonte reprendre la jouissance.
C*MGB»1ARUB adj. Que Ion peut congeuier.
CWMflMEBlRMBM'r (dt-man) n. m. Action de con-
g*dier. Admin. Octroi ou reception d'un conge.
©•M«aBB«IBR (diri) v. a. (Se con), comme prier.)
Donner ordre de se retirer : congidter un importun.
Renvover : congidier un domestlque.
C*MCB1~ABLB adj. Qui peut dtre congele : pres-
fu* tout Us liquides sont congelables.
C+MCBLATBCRa-m. Appareil scrvantacongeler.
_=_ ATII% UWK ^ q^ cong4le
ICZBLATIOM (si-on) n. f. Action de congeler :
mendant la congelation, la temperature de la matte
liquide reste stationnaire. Resultat de cette action.
C*MCribr (li) v. a. Oat. congelare. — Prend un
i ouvert devant une syllabe muette : je congele, il
congelera.) Transformer un liquide en solide par
lection du froid : une temperature de — 190* C. con-
file taleooL Coaguler : congeler un sirop. Se dit du
froid excessif qui desorganise les chairs : congeler
les mains, les pteds. ft* emmgmtos- v. pr. Eire congele.
CftMCBMBRB adj. (du pr*f. con, et du lat. genus,
eris, genre). Qui est du meme genre, de la meme es-
peee .plantes congenites. Anal. Muscles congi>iires,
qui cooeoorent au meme mouvement. N. : Des con-
gentres; les conginerts d'un mot.
CSJfJCKXlTAL, B, AUX adj. Hereditaire, qu'on
apporte en naissant : maladie congenitale.
CM6BUB (rf) n. f. Rhit. Accumulation.
COMSBVTir (Jew-tiA MWU adj. Entass*. rappro-
cb*. Qui est relafif a U eongestion.
COBCKsvriOM (iis-ti-onj n. f. (lat congestio).
Accu mulat i o n morblde du sang dans une parlie cir-
conscrite da corps : congestion ciribrale.
CBBttBarriOMMBR (tes-ti-o-ni) v. a. Produire une
eongestion dans : la ckaJeur congestionne le cerveau.
CBWClaAlRB (jM+e) n . m. (de conge). Distribu-
tion extraordinaire faite par les empereurs au peu-
pl* romain.
C#M«L»BATMsM (si-on) n. f. Entassement.
Mkiter. Accumulation d'arguments, de pre uvea.
COMttaVORRR («) v. a. Mettre en boule.
(du pr«f. con, et du lat.
globus, boule) Roche formee par 1' agglutination de
materiauz grossiers, lies par un ciment : let poudin-
eues tout un conglomirat.
3 - CON
C*Mei*MBRATf»M (si-on) n. f. Action de
conglomerer.
COMClL4>MBRBR (ri) v. a. Hat. conglomerare. —
Se conj . comme accilirer.) Reunir en une seule masse.
COMeLUTlMAMT (nan), B ou COMeLVTIMA-
Tir, IVB adj. Propre a conglutiner.
COMttLUTlIVaTlOM (si-on) n. f. Action de con-
glutiner. Son resultat.
COM ULUTIIfKB. (ni) T . a. (lat. conglutinare). Ren-
dre gluant et visqueux : certains poisons conglutinent
le sang. Faire adh6rer en collant : conglutiner les
bords d'une plaie. Se •mglatlaer v. pr. Etrc, devc-
nir conglutine.
cejMCJLlTTlMBfJX, BU0B (neu, eu-se) adj. Vis-
queux, gluant.
CONOOLAIM, b (le, e-xe) adj. Du Congo.
COMORATVLAMT (Ian), B adj. Qui congratule-
COMGBATULATBUK, TBICE adj. et n. Qui
congratule, qui aime a congratuler. Ne s'omploie en
general qu'avec une nuance d'ironie.
C0M6BATCI.AT10M (si-on) n. t. Felicitation.
COlfCSBATOl^ATOlBB adj. Qui congratule :
e>fire congratulatoire.
CaMOBAITJUBB (li)
v. a. (lat. congratulari).
Feliciter, complimenter.
0e rongratuler v. pr.
Se feliciter soi-meme, ou
mutuellement.
COMC2BB n. m. Poitt-
son de mer, dit aussi an-
yuille de mer, famille des
murcnides, # qui peut atteindre 3 mitres de long.
COMORBAtiB n. m. Action de congreer.
CWtlAnXKBM (gri-4) v. a. Entourer un cordage
avec des brins peu 6pais pour faire disparaltre les
vides entre les torons.
COM«RB«AMlBTB (nis-te) adj. ct n. Qui fait par-
tie d'une congregation. Ecole congriganiste, dirigee
par des freres, des religieux ou des religieuses.
COMfiBBOATIOM (si-on) n. f. (lat. congregatio).
Ensemble de religieux du meme ordre. La congrega-
tion de Jisus, les jesuites. Reunion de personnes se-
culieres ou religieuses, vivant sous une m^me regie.
Congregation des futeles, ensemble des catholiques.
Assemble de prelats pour examiner certaines af-
faires en cour de Rome : la congregation de Vindex.
COMCiBBM (gri) n. m. (lat. congressus). Assem-
ble de souverains, d'ambassadeurs, pour traitor
d'inter£ts politiques : le congris de Paris (1856)
mit fin a la guerre de Crimie. En France, Senat et
Chambre reunis pour nommer le president de la
Republique, modifier la Constitution, etc. : le Congris
se riunit au palait de Venailles. Aux Etats-Unis, le
Senat et la Chambre ensemble. Reunion de gens qui
deliberent sur des interets communs, des 6tudes com-
munes, etc. : congris scientifique.
COMCiBBMMTB (grt-sit-te) n. Membre d'un
congres.
COMttRV, B adj. (lat. congruus). Exact, pr6cis,
convenable : expressions congrues. Portion congrue,
rcssources a peine sufnsantes pour vivre. Arith.
Nombres congrus, deux nombres enticrs sont con-
grus par rapport a un troisieme quand leur diff6rence
est divisible par le troisieme. Ant. lacragrta.
COIVOBfJBMCB (gru-an-se) n. f. Accord, conve-
nance. Arith. Formuie exprimant quo deux nombres
sont congrus par rapport a un troisieme.
COMGRUBMT (gru-an), B adj. (de congru). Qui
convient : expressions congruentes.
COMQRUITB n. f. Convenance. Ant. Incomarmlti.
COMttRUMBMT (man) adv. D'une maniere con-
grue. Convenablemcnt.
COMICIMB ou COMIME n. f. Syn. de cicutinb.
COMICITB n. f. Forme coniquc.
CsfMlBIB (di) n. f. Spore de champignon nee sur
un appareil special different des asques.
CON1FBRB adj. et n.
Jtroduisent des cones, comme I
e» conifercs abondent dans I „
CMIMIQVB adj. Qui a la forme d'un cone. Sections
coniquet, ou absol. coniques n. f. pi., courbes obte-
nuo»» par des sections planes du cone (ellipse, hyper-
bole, parabole).
. m. Se dit des vegdtaux qui
nme lopin, le savin, Vif, etc. :
ant les rig ions froides.
Digitized by
Google
CON
MinMITU (ros-tre) adj. 6e dit des oiseaux
qui ont le bee en forme de cone, comme le moineau,
le corbeau, etc. N. m. pi. Sous-ordre dea oiteaux
passereaux. S. un conirostre.
CONJBCTCRAL, K, AUX (jik) adj. Fonde sur
des conjectures : la midecine est souvent tine science
conjectural*.
C O^JECTI R AI.KMEWT (yVA', man) adv. Par
conjecture.
CONJECTVRK (;V*) n. f. (lat. conjectura). Pre-
emption, supposition, opinion fondee sur des pro-
babilites : on doit souvent Htablir par conjecture
le texte mutili des icrivain* ancient.
(ONJB1TIBER (jtk-tu-ri) v. a. Juger par
conjecture.
CONJOI1VBRB v. a. (Sc conj. comme craindre.)
Joindre ensemble. Marier.
CONJOINT (join), B adi. Intimoment uni. N. m.
L'un des epoux par rapport a l'autre. Mus.V. disjoint.
rONJOINTBMBNT {man) adv. Ensemble, de
concert : agir conjointement avec quelqu'un.
CONJONCTBUR (jonk) n. m. Conjoncteur-di*'
jonctmr, syn. de coupleur.
CONJONCTir, ■%'■ (jonk) Adj. Gram. Qui scrt
a unir. Particule, locution conjonctive, qui tient lieu
d'une conjonction, comme et, que, afin que, bien que,
varce que, etc. N. m. Anal. Tissu qui sdpare et unit
les autres tissus. Gram. Autre nom du subjonctif.
Ant. DIsjMctir.
rONJONCTlON (jonk-si-on) n. f. (de conjonctif).
Union, liaison. Gram. Mot invariable qui sert alicr
les mots ou les propositions. Astr. Rencontre appa-
rente de deux astres dans la m£me partic du zodiaque :
Irs conjonction* de Ve"nu* et du toleil ont une grande
importance en a stronomic. Ant. BiajMctloa.
CONJONCTIYB (jonk) n. f. Muqueuse qui tapisse
la face posterieure des paupieres et la race ante-
rieure du globe de l'cml.
CONJONCTIVITB (jonk) n. f. Inflammation de
la conjonctive : la conjonctwite simple se traite par
des lotions d'eau boriquie.
CONJONCTURB (jonk) n.f.(lat. cum, avec. etjunc-
tura, liaison). Concours de circonstanccs. Occasion.
C'ONJICJABLB adj. Qui peut Urc coniugue : le
■ verbe choir nest pas conjugable dans tout tea temps.
CONJECSAIMON (ghC-zon) n. f. Reunion, rappro-
chement. Gram. Maniere de conjuguer un verbe.
Tableau des differcntes terminaisons dun verbe,
distributes en voix, modes, temps et pcrsonnes.
(Masse de vcrbes. — II y a, en francais, quatre con-
jugaisons ou classes de verbes, que Ton distingue
par la terminaison du present de l'inflnitif : les
vcrbes de la l r conjugaison sont terminus en er;
ceux de la 2«, en ir; ceux de la 3», en oir; ceux de
la 4», en re.
rONJIJQAL, B, All adi- (du lat. cum, avec, et
jugum, joug). Qui concerne f'union entre les 6poux :
la fidehte" conjugate.
CONJlCtALBMBlfT (man) adv. Scion r union
conjugale.
CONJUCiCB, B {ghi\ adj. Sc dit des feuilles por-
tantsur un petit petiole comuiun une ou pluuieurs
paires de folioles opposees. Me'c. Machines conju-
gate" es, unies pour concourir au m^me travail. Anat.
Ncrftt conjuguis, ceux qui concourent a la miJme
operation. Gram. Qui a recu les diverses formes de
la conjugaison. N. f. pi. F ami lie d'algues.
CONJliirBR (ghi) v. a. (lat. conjugare). Rcunir.
Gram. Reciter ou ecrire un verbe selon ses diffe-
rentes inflexions et terminaisons de modes, de temps,
de nombres et de personnes.
CONJl'NCiO SJon-gho) n. m. (mot lat. tignif. j'unit).
Pop. Mariage : fuir le conjungo.
COMJIRATKIR n. m. Celui qui forme, conduit
une conjuration. Pretendu magicien. (Peu us.)
CONJURATION (si-on) n. f. (de conjurer). Conspi-
ration , complot contrc l'Etat, le souveroin : la
conjuration aAmboise (1560). formie par les protec-
tants, fut le prelude des guerres de religion. Exor-
cisnie, sortilege. PI. Prieres. supplications.
CONJIRK, B adj. et n. Se dit d'une personne qui
prend part k une conjuration, un complot : le* sina-
teurs conjuHs assassinerent ("e"sar. Exorcise. Sup-
ply. D^tourne : danger eonjurS.
t'ONJl rbr (re") v. a. (lat. conjurare). Prier avec
- 214 - CON
Instance : je vow conjure de fair* ceux. Exorciser :
conjurer le diable. Fig. D4tourner par magie, exor-
cisme, habile t/, un malheur qui menace : conjurer le
tcmiM'te. Decider une chose avec la ferine intention
de l'executer : conjurer la perte de rennemi. V. n.
Tramer un complot : Caiilina conjura contre la r*-
publique. Me eoajarcr v. pr. S'unir pour conjurer.
CONNAIMMABIB (ko-ne"-*a-ble) adj. Qui peut etre
connu : let notions de temp* et (fetpace ne sont pat
directement connai**able*.
CONNA1MJJVCB (ko-ni-eon-ee) n. f. Id«e, noUon :
connaistance de Dieu. Relation de socleU. de fami-
liarity : il est de ma connaistance. Personnes qui ont
ces relations : de vieillet connaistance*. Facuite de
sentir, de recevoir des impressions : tomber tans con-
naistance. Bn connaistance de cause, en sachant bien
ce que Ton fait. Connaissance de* temp*, cphimerides
astronomiques du Bureau des longitudes. PI. Savoir.
erudition : avoir des connaissancet e"tenduet. Vener.
Marques auxquelles on reconnalt l'&gc, la grosseur
d'une bete, etc.
CONNAlftsjAlVT (ko-nisan), B adj. Qui connalt.
CONNAI0*JKMBNT (ko-n/se-man) n. m. Decla-
ration contenant un etat des marchandlses char-
gees sur un navire.
CONN A1MIBUR, BUflB (ko-n±seur, eu-se) n. Qui
se connalt h quelque chose. Adjectiv. ; tin ceil
connoisseur.
CONIf AtTRB (ko-ni-trt) v. a. (lat. cognoecere. —
Je connais, tu connate, il connatt, nous cvnnaistons,
vous eonnaissez, il* connaistent. Je connaistais. Je
connu*, vou* conn&me*. Je connatt rai. Je connattrai*.
nous connaitrion*. Connais, connaissons, connausei.
Que je connaiue, que nous connauuion*. Que je con-
nutse, que nous connutsion*. Connaittant. Connu, e.)
Avoir rid6e, la notion d'une personne ou d'une chose :
la plupart de* animaux connaistent let plantes qui
peuvent leur 4tre nuurible*. Entretenir des relations
avec quelqu'un. Savoir : connaitre le grec. Avoir une
grande pratique de certaines choses : connattre le
monde. Distinguer, reconnaltre : a I'amvre on con-
natt Vartuan. lie connattre ni Dieu ni diable, n'avoir
aucune religion, ou aucune consideration poor qui
ou quoi que ce soit. V. n. Btre competent pour juger :
le tribunal de commerce ne connatt vat des cause*
civile*. Ne connattre ni oVEve ni cfAaam, en aucune
facon. Me evwMitre v. pr. Avoir une juste idee de
soi-m£me : • Connais-toi toi-m&rne » fut la maxime
favorite de Socrate. Etre en rapports. Fig. Se fairt
connattre, se distinguer ; decliner ses noms et qua-
lite*. Ne plu* *e connattre, #tre furieux, hors de sol.
Se connattre en, d quelque ckoee, etre en etat de
juger. Ant. Igiw w . m*r ■— ■1tr».
CONNBCTir. IVE (kon'-n/k) adj. Qui sert k unir :
tissu connectif. N. m. Bat. Portion mediane de 1'an-
there;
CONNBTABLB lko4t4) n. m. Jadis premier offl-
cier militaire en France : Richelieu supprima la
charge de connitable. V. Part. hist.
CONIVBTABLIB (ko-nt-ta-blf) n. f. Charge de con*
ne ta ble. T ribunal militaire preside par le connitable.
CONHBXB (kon'-ntkse) adj. (lat. conneru*; de
cum, aveo. et nectere. Her). Li*, uni.
fONNBXIOlV (kon'-nek-si-on) n. f. Liaison, union,
enchalnement -.connexion didee*.
CONNBX1TB (kon'-nCk-*i) n. f. Rapport, liaison :
il y a conneriti entre le* loit et la morale.
COlfHTIVBlVCB (kon-ni-van-»e\ n. f. (de connirer).
Complicite : ftre de connivence avec quelqu'un.
roXNlVKirr (kon'-ni-van). B adj. Bot. Qui tend
k se rapprocher. en parlant des parties d'une piante :
feuilles connivente*. Anat. Valvule* conmvente*.
chez l'homrae, replis de la muqueuse intestinale.
C^ONNIVBR (kon'-nive") v. n. (lat. connivere, for-
mer les yeux). Participer k une mauvaisc action en
la dissimulant. Mdnager un accuse. (Peu us.)
COlfHTU, B (ko-nu) adi. Bien su, clair, certain :
e'csl une chote connue. Decouvert, explore : le monde
connu . Dont le nom est repandu : auteur connu . N . m .
Ce que Ton salt : a tier du connu a Finconnu. Ant.
Igw*r4, lucoaaa, HfCMau.
1'ONOKdai^ B, All (710-1) adj. Presque an forme
de cone.
COIVOiRB (no-i-de) adj. Qui est en forme de cone.
Surface conoide ou n. f. conoide, surface engendree
Digitized by VjOOVI
CON
— 215 —
CON
par one droit* qui s'appuie eonstamment sur one
droit© flxe. teste parallele a un plan fixe, ct satis-
fait a use troisieme condition quelconque.
CWll (konke) n. f. (du gr. konkM, coquille).
G«nre de mollusquet marins aeephales
iv^nus). Lear grande coquille bivalve. *~*~
Coquille reeourbee dont sonnaient lea
tritoas. Anat. Cavite de Poreille.
crmmiuMMAwr (A*-rtm), b adj. et
n. Qui a fait, qui fait de nombreuses
conquetes : Gengvt-Khan et Tamerlan
sent deux fanuux conquerants.
C«*«lEKim (ki) t. a. (du lat. con-
quirtre, fassembler. — Se conj. comme
acqutrir.) Acquerir par les armes : CV*ar
ma huit ans a conquirir la Gentle. Fig.
G»gn«r, captiver ; conqwhir leu carurs.
CSsXQ-rn- ike) n. m. Bien acquis par Cooqn#
Vindustrie, le travail. (He s'emploie qu'aveo aequtt et
s« dit surtout des biens acquis par les epoux durnnt
la communaufe.) Adjectiv. : le» biens sont propres,
acquets ou conqu/ts.
r C+Xfjrmm (k*-te) n. f. Action de conquerir :
Louis XIV JU la conqutU de la Flandro. La chose
conquise : tAlgerU eat pour la France une pre"cieuee
comquite. Fig. et fans. Avoir dee aire de conquite,
lair satis/ait d'une personne sure de plaire.
C ? W * i;1 ** " < kl > »'■*«) ftd J- Acqu&, ▼aincu. Se
eonduirs comme en pays conquis, sans menagements.
C*JrrSACRAJrr (*r*n) n. et adj. Eveque qui en
saere un notre. Pretre qui eelebre la messe.
COXMaCRB, B adj. Qui a recu la consecration re-
ligieuse : turn consacri. Dedi6 : temple contact d
ApolUm. Voue, destine, applique : loisirs consacre's
d T etude. Sanctionne, ratine : expression eonsacrJc. -
CSMAOUm ikrt) v. a (lat. eonsecrare). Dedicr a
Dieu. auz dieux. Faire h la messe la consecration du
pain et du vin. Sanctionner, rendre durable. Fig.
Employer : consacrer son temps d Vitude. Autoriser :
met que Cusage a consacri. Be cMMerer v. pr. Se
voucr. Devenir consacre.
C«XflAJ««sri5l (ghin), B adj. et n. flat, consan-
guineus). Parent du cote paternel : un frere consan-
§uin. Son oppose est utcrtn, du cote maternel.
C^* aJVCi IITITB (ghui) n. f. (de eonsanguin).
Parente d u cW d u pere.
cnmmvtXMMmWT (kon-si-a-mati) adv. D'uno fa-
yon conseiente.
C*X0CIB*CB (konsi-an-se) n. f. (lat. conscicntia).
Connaissance, notion : avoir pleine conscience de se»
droits. Sentiment intlrieur par lequel l'homme se
rend temoignage a lui-meme du bien et du mal qu'il
fait : notre conscience est notre juge. Moralite. inte-
grity : homtne sans conscience. Fig. Liberie" de con-
science, droit que l*Etat reconnalt a chaque citoyen
de Jouir d'une fiber te complete en matiere religleuse.
Aroir sur la conscience, avoir a se reprocher. 1m
main sur la conscience, en toute slncerite. A voir la
conscience large, excuser facilement le mal chez soi
ou ebex les autres. Arotr quelque chose sur la con-
science , avoir quelque chose a se reprocher. Par
acquit de conscience, pour n'avolr rien a se repro-
cher. Mm e — ct— ct loc. adv. En verite. Scion les
regies d'une st ric te probite.
CWlPCIBIfClB dm B1TT (kon-si-ansi-eu-ze-
wanjatv.iynne manie re comciencieuse, scrupulcune.
C*5l»CIBlfClBUa\ EC MB (kon*i~an-si-eu, eu-ze)
adj. Qui s la conscience delicate, qui remplit avee
•oin tons ses devoirs. Qui est fait avec soin : travail
conscienci eux.
cammcwMWT (kon-eiran), B adj. Qui a la con-
science. La notion : itre conseient de ses torts.
ce«lfcmipn«!i {kons-krip-eUm) n. f. (du lat.
cum, avec, et scriptio, action d'ecrtre). Inscription
snnueile sur les roles militaires pour les jeunes
gens qui ont SO ant accomplis : sous le premier Em-
pire, (a conscription peso, tourdement sur le pays.
C^JVBOBfT ikons-kri) n. m. Inserit au nile de la
conscription. So Id at nouveau. Fig. Personne sans
experience : se laisser tromper comme un conscrit.
Adjectiv. Pere conscrit, senateur romain.
CMMBCKATBIB n. et adj. Syn. de consacrant.
CB H iouTiW («i-on) n. f. Action de consa-
crer, confirm a tion, au prop, et au flg. : les mots nou-
reaux doivent recevoir la consecration de I'usage.
Action par laquelle le pretre consacre le pain et le
vin a la messe.
C*t>lVllBCt!Tir, IVB adj. (dn lat. consecutum, su-
pin de cottgeeui, suivre). Qui se suit, dans l'ordrc du
temps : la bataille de Leipzig (181$) dura trois jours
comirutifs. Qui resulte de : infirmiti consecutive a
une blesmre.
COXMCCVTIOX («i-ow) n. f. (de consicutif). En-
chatnement. Astron. Espace de vingt-neuf jours et
derai entro deux nouvelles lunes.
C05r«BCtJTl%-BMB2f T (man) adv. Sans interrup-
tion.
COMBBII, (se; I mil.) n. m. (lat. consilium). Avis
sur ce qu'il convient de faire : demander, donner
des come Us. Dessein, volont6 : les conseils de Dieu.
Reunion dc personnes qui deliberent : tenir conseil.
Avocat que la parti e consulte. (On dit aussi a,vocat-
conskil. ) Assemble de person nes deliberant sur
certaines affaires : conseil des minis tres. Conseil de
guerre, pour l'exercice de la justice militaire, la pre-
paration de certaines operations strategiques, etc.
Conseil dEtat, assemble chargee de preparer des
lois etdecrets, tranche r les liliges administratifs, etc.
Conseil de prifecture, assemble e dont les membres,
nommes par le gouvernement, assistent le prefet do
leurs conseils. Conseil d'arrondissement , conseil
compose d'autant de membres qu'il y a do cantons
dans Tarrondissemcnt, et qui s'occupe des intcrets
directs de l'arrondissement. Conseil giniral, assem-
blec Elective composde d'autant de membres qu'il
y a de cantons dans le ddpartement. (II se reanit
deux fois par an au chef-lieu et d&ibere sur les
affaires departementales.) Conseil municipal, assera-
blee elective, presidoe par le maire, et chargee de
deliberer sur les affaires de la commune. Conseil
de revision, v. rsvision. Conseil de famille, assem-
bled de parents, prcsidee par un juge de paix, pour
deliberer sur ce qui conccrne les interets dun mi-
neur. Conseil judiciaire, personne nominee pour as-
sister celui qui a ete deciar6 en 6tat do prodigality
ou d'incapactte civile ou legale. Conseil de discipline,
tribunal institue pour veiller au maintien de fa dis-
cipline. Ceaaell des Cinq-Oata, coaseil des Am-
rl«aa, e«aaell de* Dli. V. CONSEIL (part. hist.).
COaaEILl.BR (se*, //mil. «*) v. a. Donner un
conseil a : conseiller un ami. Inciter a : ronseiller
la resistance. Ant. B-ecoemelller, drtouruor, die-
•■adcr.
COXftElLLBR (««, // mil., e*), RRE n. Qui donne
conseil. N. m. Membre d'un conseil, d'une compagnie
judiciaire : conseiller d la Cow des comptes. Conseil-
ler des graces, miroir. N. f. Femme d'un conseiller.
CejJVtIBIL-LBiJB, BV«B («», // mil., eu-ze) n. Qui
donne des conseils : les conseil leurs ne sont pas les
payeurs.
COffMBMfllTB'L, B-L1.B (san-su-eT, Me) adj. Se dit
d'un contrat forme par le seul conseniement des
parties.
COIWUBIVAUii (sin-suss) n. m. (mot lat.). Accord
de plusieurs personnes. Accord de plusieurs organ es
dans raccomplissement d'une fonction vitale.
COmtU&MTAlUT (san-tan), B adj. Qui consent : les
parties consentantes. Ant. Oppoaani, re««lritraa<.
t'OIlMB!ITEIIE!«T (san-te-man) n. m. Action de
consentir : le conseniement universe I est un indice,
mais non pas une preuve absolue de virile". Da
coM«H(«M«at de too* loc. prep. De l'acceptation
unanime. Ant . Refus, opposltioa.
COXMBIVTIR (san) v. n. (lat. consentire). Vouloir
bien, trouver bon. V. a. Autoriser : consentir une
vente. Prov. : Qui ■• dit not caaaeai, ne pas
elever d'objection contre une chose, e'est y donner
son adhesion. Ant. B'oppoaer. re'sieSer.
COMSBQUBBiMBlffT (ka-man) adv. D'une ma-
niere consequente : agir conse'quemment a ses prin-
cipes. Par consequent.
CWIVftBQIJBIVCB (kan-se) n. f. Conclusion tiree
d'un raisonnement, d'un fait. Suite qu'uno chose a,
ou peut avoir : la perte de nos colonies dAmirique
fut la consiquence de la guerre de Sept ans. Fig.
Importance : affaire de consequence. Tirer a conse-
quence, *tre important. Sans consequence, sans impor-
tance. Ba raaaeaweae* loc. adv. Consequemment.
Ant. lar«Mce«eac«. Cmm, priaelpe.
Digitized by VjOOQiC
CON - 2
CONOEtUKMT (ton), B adj. (lat. consequent). Qui
raisonne, qui agit avec logique : homme consequent
dans sa conduits. N. m. Mus. Contre-sujet d'une fugue.
GOlf BEQlTBJrT (ten) n. m. Xoy. Seconde propo-
sition d'un enthymeme. Math. Second term© dun
rapport. Par eeaeeqaeat loc. conj. Done, en con-
sequence. Ant. l»eoaee«,aeat.
COlfBBmVATBirBs, TRICE (ser) adj. et n. Qui
conserve : V hygiene est conservatrice de la santi. Qui
appartient au parti politique hostile aux innovations,
et, d'une faeon plot speciale, aux progres de la libcrte :
les conservateurs anglais se nomment tories. N. m.
Titre de certains fonotionnaires : eonservateur des
eaux et fortts. Conservateur des hypothiquen, fonc-
tionnaire qui, dans chaque chef-ileu d'arrondisse-
ment, est charge d'enreglstrer les hypotheques prises
sur les immeubles, etc
CONSERVATION (ser-va-si-on) n. f. Action de
conserver : les animaux ont I' instinct de conserva-
tion tree developpe. Etat de ce qui est conserve : une
couche de coaltar assure la conservation du bois.
COflrawmVATOlRB (ser) adj. Qui a pour but dc
conserver : V apposition des settles est une mesure
conservatoire. N. m. Ecole publique. Ceeaervatelre
aatleaal de mai^M «« de Kelsastfai, etablis-
sement pour renseignement offlciel de ces deux arts,
fonde a Paris en 1795. Ceaaervatetre dea arts et
aietlere, etablissement public, a Paris, pour l'en-
selgnement des arts et des sciences appliques.
COIVEBRVB {ser~ve) n. f. Conflture aeche. Sub-
stance alimentaire, conservee dans un recipient de
▼erre on de metal hermetlquement clos : conserve
de viande, de legumes. Loo. adv. Be eeaeerre, de
compagnie : naviguer de conserve. PI. Lunettes a
verrcs colores pour la vue.
COKSERVEH (ser-ve) v. a. flat, conservare). Main-
tenir en bon etat : rester sobre est le meilteur moyen
de conserver sa santi. Qarder avec soin : conserver
un secret. Ne pas perdre : conserver ses amis. Mar.
Conserver un navire, naviguer de conserve avec lui.
Bien conserve, se dit de quelqu'un qui, malgre l'&ge,
paralt encore Jeune. m*> eoaaerver v. pr. Durer. Res-
ter en bon etat. Qarder a sol : se conserver des ressour-
ces. Manager sasante.sa vie. Ant. Pwir; detralre.
COIWEIDBRABLE adj. (de considerer). Puissant :
homme considerable. Tres grand : dipense considera-
ble. ^Jombreux : armie considerable. Important : tra-
vail considerable. Ant. laaigniaaat, Mediocre.
CO!V«lBBRABiJBMB!VT (man) adv. Beaucoup.
COJVEIDBRAIVT Iran) n. m. Motif qui precede le
dispositif d'une loi, d'un arret, etc.
COM8IDKRATIOH {si-on) n. f. (de considerer).
Examen attentif : cela nitrite consideration. Fig. Rai-
son, motif : cette consideration m'a decide. Egards,
estime ijouir de la consideration generate. PI. Pcn-
s6cs, reflexions, ecrits : considerations sur la poli-
tique. Ba eeaalderatlea de loc. pr6p. Eu egard a.
Ant. Becoaalderatlea. ,
COXfllEERKMBKT [man] adv. (de considerer).
Avec circonspection, prudence.
COXSIEBREH (ri) v. a. (lat. considerare. — Se
conj. comme accil&rer.) Regarder *ttcntivcment.
Fig. Peser, appreoicr : tout bien consider*. ... Es-
timer, faire cas : on le considere beaucoup. Aht.
BeeeMlderer.
CONHitiNATAlRE (te-re) n. m. Depositairc d'une
somme consignee. Negociant auquel on adrcMe des
marchandises (soit en depot, soit pour les vendre), un
navire, etc.
Ct>NfliCiXATBtR n. m. Celui qui fait une consi-
gnation.
COIfftlG* ATI05T ($i-on) n. f. (de consigner). Ac-
tion de faire un dtodt cntre les mains d'un offlcier
public, d'un negociant. Somme, objet ainsi depose :
rttirer sa consignation. Galeae dea deadta et r — *
les depots d\
caisse d'Etat qui recoit des depots d' argent
spontanes ou ordonnes par Justice.
COlffllOIfB n. f. Instruction fonnelle donnee a
une sentinelle, a un gardien, etc. Defense de sortir
4 un militaire, a un ecolier : deux jours de consigne.
Bureau d'une gare on Ton depose provisoirement
des colis : mettre sa valise d la consigne.
COBMCtXBR (si-gni) v. a. (lat. consignare). Met-
tre en depot : consigner une somme, des marchan-
dises. Adreascr a un consignntoirc. Citer, rapjiorter
i - CON
dans un ecrit : consigner un fait. Donner one consi-
gne a. Mettre a la consigne d'une gare.
CONEIBTAJ1C8 (sis-tan-se) n. f. Etat d'un liquid*
qui prend de la solidite : consistance rirupctut. Etat
resistant. Fig. Stabilite, flxlU : esprit sans consistance.
CONElETAIfT {sis-tan), B adj. Qui consiste -.yro-
prUte consistante en yris, champs, etc. Qui a de la
consistance, de la cohesion, de la solidite. Au fig. -.
homme peu consistant.
COlfEIETBR (sis-ti) v. n. (lat. consistere). Avoir
son essence : le bonheur consiste dans la moderation
et la vertu. Etre compose, forme de : son revenu
consiste en rentes.
COMSIETOIRB (sis-toi-re) n. m. flat- consisto-
rium). Assemblee de cardinauxpresidee par le pape :
la canonisation des saints a lieu en consistoire pu-
blic. Assemblee dirigeante de rabbins ou de pasteurs
protestants.
COlfSISTRRIAL, B, AUX (sis-to) adj. Qui tient
ou qui emane d'un consistoire Jugement consistarial.
COlffllBTOHlAUUtBlfT (sis-to, man) adv. En
consistoire.
CRMSOLARLB adj. Qui peut etre console. Ant.
laeeaeelaMe.
COlfSOLAlfT {Ian), B adj. Qui console : reflexion
consolante. Ant. AfMceaat, attrietaat.
COBSOLATBUR, imiCB ad), et n. Qui apporte
de la consolation : espoir consolateur. Le Consola-
teur, l'Esprit-Saint.
CONBRLATIOB (si-on) n. f. Adoucissement de
l'afAictlon ; chose qui console : la
lecture est une predeuse consolation. ,
Sujet de satisfaction. Discours, raison
que Ton emploie pour consoler : rece-
voir des consolations. Ant. AflUctftea,
caaarla, deaelatioa. deeeapelr.
COBEOLATOIRB adj. Qui tend a
consoler.
COMMOLB n. f. Saillie destinee k
soutenir: les consoles d'un balcon. Sorte
dc table de salon : console Empire.
COM0Os.Bla (U) v. a. (lat. conso-
lari). Adoucir 1'afnictton, les ennuis
de : consoler un orphelin. »e eeaaaler c©««qU.
»r. Mettre fin a ses regrets. Ant. Afaiger, rha-
v. pr. Mi
ff^riaer.
C^MVBs>LlBABLB adj. Que Ton peut consolider.
COMOLIBAIVT {dan), B adj. Qui consolide.
C^»1««OLIBATir, IVB adj. Qui consolide.
COIVMOLIBATIOIV {si-on) n. f. Action deconso-
# lider. Fia. Consolidation de la dette flottante, con-
"verslon de rentes remboursables en rentes perpe-
tuelles. Reunion dc la nuc propriety et de l'usufruit.
COMMOE.IBB, B adj. Tiers consolide, rentes sur
l'Etat reduites, maiB garanties. N. m. pi. Fonds pu-
blics de la dcttc d'Angleterrc.
COlVAIOLIBBMEirr (man) n. m. Action de conso-
lider.
CONB01.IBBB (de) v. a. (du lat. cum, avec. et so-
lidus, solidc). Rendre ferme, solide : la victoire de
Bouvines consolida la puissance de Philippe Auguste.
Fig. Affermir, fortifier : consolider un traiU. Ant.
Baraaler.
eOMO MMAMJ (so-ma-ble) adj. Que Ton peut
consommer.
COl«Bs>MMATBlJm (so-mo) n. m. Celui qui utilise
personnellement les denrees, les marchandises qu'il
achete : les consommateurs supportent les augmenta-
tions de droits de douane. Personne qui mange ou boit
dans un cafd, un restaurant, etc. Ant. P i si l ac it e ar w
COIVflOBDBATlOIV (se-ma-si-on) n. f. Action de
consommer. Pin, accomplissement : laconsommation
des siecles. Boisson demandee dans un cafe, etc :
renverser sa consommation. Ant. r Ved a ette a.
CONSOMME (so-mil B adj. Detruit par r usage :
aliments consommes. Parfait : sagesse consommee.
Habile, experiment* : Turenne fut un tacticien con-
somme. N. m. Bouillon riche en sues de viande.
CONAIOMMEB (so-me~) v. a. (du lat. cum, avec, et
summa, fln). Detruire par l'usage : consommer une
denree. Achever. accomplir : consommer un sacrifice.
( V. CON8UMKR.) Be c— w aaw v. pr. Etre consomme,
Cuire longtemps. Ant. s? i e d alre.
C'ONslOMPTIBLB (sonp-ti-ble) adj. Qui peut etre
consomme : produits consomptibles.
Digitized by
Google
CON . - i
lOW (son-psi-on) n. f. (lat. consum-
•tio). Amaigrissement ei deperissement progressif,
dans certain** maladies : la phtisie amene presque
toujour* la consumption.
C1W1*3tI» n. f. (da lat. cum, avec, et sonare,
aonner). Accord de sods agitable a Toreille : I'octavc
eat lap*** simple dm consonances- Uniformity de son
dans la terminaison des mots on des phrases. Ant.
IAXT (nan), B adj. Forme par des conso-
: accords consonants; mots consonants- Airr.
l (so-ne) n. f. (do pre/, con, et de son-
__jr). Emission de voix qui ne forme une syllabe que
par radjonetton d'une voyelle. Gram. Lettre qui ex-
prime ee son- Adjectiv. : lettre consonne. — L alpha-
bet francais a dix-nenf eonsonnes, qui sont : a, e,
*, f, *,k,j, *,!,■»,■,**•., r, •,*,* {my, *, s.
MmMSam ($o-ni) on C#!IM!fBa (ne) t. d.
Convsnir. s'accorder. Prodoire une consonance-
CMMBT («w) adj. (du pre/, con. et da lat. sors.
sortis, sort). En droit eonstitutionncl anglais, ce mot
s*appliqoe au mari ou a la femme d'un souverain
regnant : rein* consort, print* consort. N- m. pi.
Colnteresses dans une affaire. Se dit parfois, en
mauvalse part, de ceuz qui sont de la meme coterie,
de la meme abate : un tel tt consorts.
Cts mm M (si-om') n. m. (mot lat. signif.
ye). Association : un consortium de banquters.
MOfJBB n. f. Bot. Genre de borraginarecs dont
Is type, la frond* consoude ou consoude officinale,
est employe eontre les diarrhees. les hemorrordes.
CmUBSMMLAMT (kons-pi-ran), B adj. Mec. Qui tend
a produire le meme effet : "
CtJWIMATI I ■» T»
part a une conspiration : les carbonari formaient
une vasts association de conspirateurs. Adj. fern. :
menees canspiratrires.
CtMPnafltn (aotu-pi-ra-s<Hm) n. f. Complot
forme eontre l'Btat : la conspiration de Cellamart
eontre la BJgent fut encourage* par Aiberoni. Cabale
eatre paxticuUers. Accord, effort commun.
• COMPimBa (kons-pi-ri) v. n. (lat. conspirare).
Coacourir, s'aocorder dans un meme but : tout cons-
pire d son bosUutur. Comploter, prendre part a une
let : forces eonspirantes.
LflCB, TmiCB (kons-pi) n. Qui prend
conspiration : Gtoroes Cadoudal consp'ira eontre
Bonaparte. V. a. Mediter, projeter : conspirer la
de guelqu'un.
ImWfsmm {kons-pu-i) v. a. fdu lat. conspuere,
dessus). Honnir publiquement.
rraMMM { kons-ta-ble) n. m. Offlcier, agent
de police en Angleterre.
CWsTHIMfHT (kons-ta-man) adv. (de constant).
Avec perseverance. Tre* sourent : tomber constam-
CWKarrAJfCS (kons-tan-se) n. f. (lat. constant ia ;
de co»M«sre, perseTerer). Fermete d'ame : souffrir avec
constanee. Perseverance dans certains sentiments.
CSMMTABT (kons-tan), B adf . Qui a de la con-
stance : Job se montra constant dans le malheur. Cer-
tain, indubitable : fatt constant. Qui ne varie pas :
bonheur constant. Geom. Quantites constantes, qui
oat toujours la meme valeur. Amt. Imemm m tmmU
COJUTTAT (kons-ta) n. m. Constatation authen-
tiqse : les constats se font par minister* d'huissier.
COBOTATATlOlf (kons-tortasi-on) n. f. Action de
eonstaier. Ce qui est constate.
cam BTATBai (kons-ta-U) v. a. (lat. com tart, etre
eertaia). Etablir l'etat d'une chose, la verite d'un
fait : eonstaier un dice*. Consigner dans un ecrit.
• jmmm w UMJ sUkTwWm (kons-ULla-si-on) n. f. (du lat.
rasa, avec*, et Stella, etoile). Groupe d'etoiles Axes
preseatant uae figure queleonque et ayant un nom
particulier : la constellation de la Vierge, de la grand*
Ours*. (V. la plancne ciel, a tssrb.)
! (kon*4iUli\ B adj. (de consteller).
Parteme d'etoiles. Parseme, paillete : manteau cons-
tttli d* pierrtries. Anneau constelli, anneau magique
fabriane sous llnfluence d'une constellation, ou en
portent les signes.
UMIHI ■■ (kons-til-li) v. a. Courrlr de con-
stellations, ou, au fig., de choscs qui ressemblent A
des etoOes : les astres qui constellent le ciel ; les di-
eoratums qui constellent un habit.
7 - CON
COlVOTBRlf ATIOIV (kons-ter+ta-si-on) n. f. (lat
constcrnatio). Stupefaction, desolation epouvantec.
COZVaTBmms, B (kons-ter) adj. Frappe de con-
sternation, accable.
COXsjtbbuibr (Aron#-/er-ne') v. a. Frapper de
conste rnati on : cette nouvelle m'a consterni.
COIVSTIPAlfT (kons-ti-pan), B adj. Qui constipe :
le coing est constipant. Ant. Laxatir.
COMSTIP ATIOIV (kons-ti-pa-si-on) n. f. (lat. cons-
tipatio). Difflculte d'aller 4 U selle.
COMirriPen (Jlron«-/i-pe*) v. a. Causer la consti-
pation : les aliments irritants const ipent.
COlVSTITfJAlVT (kons-ti-tu-an}, B adj. Qui consti-
tue : parties constituantes d'un corps. Qui donne procu-
ration. AssembUe const Uuante. qui a mission d'etablir
une constitution politique. Spicialem. Etats g£ncraux
conToques en France en 1789. N. Dr. Personne qui
constitue : les constituanls. Membre d'une assemblee
constituante. N. f. La Constituante. V. Part. hist.
C*MT1TVB, B (kons-ti) adj. Forme par : fortune
constitute par des heritages- Charge d'un mandat :
avoui constitue'. Qui est de bonne ou mauraise com-
{dezion : homme bien constitui. Autoritis constitutes.
egalement etablies. Place: argent constitue' en viager.
COIVSTlTUsUt (kons-ti-tu-4) v. a. (lat. constituere).
Former l'essence d'une chose : V esprit el le corps
constituent V homme. Organiser : constituer une so-
ciiti. Assignor , en parlant d'une somme h fournir :
constituer une dot, une rente. Charger d'un mandat :
constituer avoui. Constituer prisonnier, met tre en
etat d'arrestation.
CO1V0TITUT1P, i¥B [kons-ti) adj. Qui constitue
essentiellement une chose : les princivaux Clements
constit utifs de Fair sont I'oxygene et P azote.
CONMTITI'TIOIV (*ons-/i-/n-si-<m)n.f. (de constitu-
tif). Composition : la constitution de lair fut decou-
verte par Lavoisier. Placement, etablissement : consti-
tution d'une rente. Designation : constitution d'avoue'.
Complexion de l'homme : constitution robustc, de-
licate. Loi fondamentale d'une nation : la France
est rigie par la constitution de 1875. V. Part. hint.
€^nmnTVnmJtmAtUlTfk(kons-titu-si-o-iia) n. f.
Qualite de ce qui est eonstitutionncl.
rOBSTITCTlOlVMBL, BLUE (kow-ti-tu-si-O-nSl ',
i-le) adj. Soumis 4 une constitution : V Angleterre eat
une monarchic eonstitutionncl le. Conforme 4 la cons-
titution : loi constitutionnelle. Ant. Aatle««MtIiM-
litMMl.
€^>HSiTITfJT105nnSIJLBME!rr ( kons-ti-tu-si-O-
ni-le-man) adv. D'une maniere constitutionnelle.
CONavrKlCTBim (kons-trik-teur), adj. et n. m.
(du lat. constrictus, serre). Anat. Muscle qui resserre
certaines parties. Boa constricteur ou constrictor,
boa ainsi nomme 4 cause de la force arce laquclle il
serre dans ses repiis les anlmaux qu'il veut etouffer.
ro.lSTmiCTIP (kons-trik-tif), IVK adj. fdu lat.
constrictus, serr6). Propre 4 resserrer : les tphinctcrs
sont des muscles constnetifs.
CONffTniltCEWT (kons-trin-jan). B adj. (du lat.
cum, arec, et stringer*, etreindre). Qui resserre : le
corset e xerce une a ction constringente.
COXftTKCCTBcm (kons-truk-teur) n m. Qui cons-
truit. Dont la profession est de construire. Adjectiv. :
let castors sont des animaux const ructeun. Ant.
CONSTRUCTION (kons-truksi-on) n. f. Action,
art de construire : la construction des cathidrales du
moyen Age durait parfois plusieurs sieties. Disposition
des parties d'un batimenl. BAtisse : Mansard a idiH
*de splendides constructions. Gram. Arrangement des
mots : la construction de la phrase latine est trts
libre. Ant. a>4Molitl*«, desrtraetlos*
COMOTRIJIRB (kon-stru-i-re)r. a. (lat. construere.
— Se conj. comme conduire.) BAtir : Soufflot construi-
sit I* Panthion. Faire, tracer : construire un triangle.
Gram. Arranger les mots d'une phrase. Ant. nX-
irmiro, demmmHr^ sUaaScra, r««iTers«r.
CONSCMTAJVTIALITB ( kon-subs-tan-si ) n. f.
(de consubstantielj. Unite et identite de substance : les
ariens niaient la consubstantialiti du Fits avec le Pere.
COlVOfJBOTAirriATIOlV {kon-subs-tan-si-a-si-on)
n. f. Presence de J.-C. dans reucharistic, entendue 4
la maniere des lutheriens.
conofJBOTAirriBL, bilk (kon-subs-tan-aWl,
tie) adj. (du lat. cum, avec, ct substantia, substance).
Digitized by VjOOQlC
CON - 2
Theol. Qui est de meme substance : les trois person-
nesdela Triniti sont consubstantielles.
C01t»i;BI»TAl¥TlBIABMBHrT ( kon-substansi-
i-le-man) adv. D'unc maniere consubstantielle.
COBBfJL n. m. (m. lat.). Antiq. rom. Magistral
annuel et electif qui partageait avec un collegue le
pouvoir supreme : les consuls furent A / ongme de
vtritables rois annuel*. Nom des trois
Sremiers magistrats de la Republiquc
rancaisc, depuis Tan VIII Jusqu'a
l'Empire (de 17W a 1804). Le Premier
Consul, Bonaparte. (V. Part, hist.) Agent
qui a pour mission de proteger ses com-
patrlotes a l'etranger : le consul recoil
un exequatur du gouvernement aupres
de quill est accriditi. — Dans les pays
on la France n'a ni ambassadeur, ni
charge d'affaires, les consuls rcmplis-
sent a l'egard des Francais les fonc-
tions de juges en matiere civile et com-
merciale, et d'offlciers d'etat civil.
COraMlLAlllE (U-re) adj, Qui ap-
partient au consul : digniti consulaire. wm ^. %
Qui appartient a la justice commer- ' ~ *
ciale : let tribunaux consutatret. <u Fr«nc».
CONffl LAlBBMBBT I U-re -man)
adv. En qualite de consul , de Juge de commerce.
COMflKlAT (la) n. m. Charge de consul : le consu-
lat fut institui a Rome apresla chute de Tarquinle
Super be. Sa duree. Gouvernement consulaire etabli
en France par la constituUon de l'an VII. (V. Part,
hist.) Residence d'un consul : incendier le conntlat.
CONKILTAUT (tan), B adi. et n. Se dit de la per-
sonne qui, en droit et en medecine, donne des con-
sultations ou en demandc : avocat, midecin consul-
tant; (aire attendre les consultants.
COMfliXTATIP, 1VB adj. Institu* pour donncr
des avis, des conseils sur certaines choBcs : comtW
consultatif. Avoir voix consultative, avoir le droit
de deliberer, niais non de voter. V. ngusftfUTiF.
COWBdVI'ATI'OW (si-on) n. t. Action de consulter.
Conference pour consulter sur une affaire, unc ma-
ladie. Avis motive.
COIVfltXTB n. f. Consultation. Conseil, cour de
justice en Suisse. C:©«swl«e ••erie, cour judiciairc
formant le conseil du pape.
COBBlaTrBR (ti.) v. a, (lat. consultarc). Prendre
avis, conseil de : consulter un midecin, ses inter fts.
Chercher un renscignement dans : consulter un
auteur, les astres. Se rendre compte de : consulter
ses forces. Abaol. : un avocat qui consulte torn les
jours. V. n. D£lib£rcr : consulter avec son avocat.
CONftUI/reUR adj. ct n. m. Qui donne des con-
sultations. Coasalteur da Mlal-ofllce, docteur
commis par le pape pour donncr son avis sur de*
questions de fot, de discipline.
CONNIMABLR adj. Qui peut etre consume.
COXSKMAXT (man), B adj. Qui consume.
CO^NlNKn (m<0 v. a- (la*- consumcre). Detruire :
le feu consuma le village de Vitry en 1144. Fig.
Faire deperir : veuve que le chagrin consume. »•
roatiMer v. pr. Deperir, B'epuiser. s'eteindre : se
consumer en regrets, en efforts inutiks.
CONMIMPTIBII.1TB (son-pti) n. f. Nature de ec
qui est consumptible.
ce!VI9tHPTIBI.B (son-vti-ble) adj. Consumable.
COMTACT (takf) n. m. (lat. cum, avec, ct tactus.
toucher). Etat des corps qui se touchent : certaines
maladies se transmettent par simple contact. Fig,.
Frcqucntation, relation : le contact de la soeie'tc.
Giom- Point de contact, point commun a unc courbe
ct a sa tangente, a deux courbes tangentea, etc.
COXTADIM, 1KB adj. ct n.Qui habite la campagne.
CONTAGB n. m. (lat. contagium). Matiere ou
substance vivante, par laquelle se fait la transmis-
sion des maladies contagieuses. (Peu us.)
COMTAGIBUX, BCMB (ji-eu, eu-te) adj. Qui se
communique par le contact : la gale est une maladie
contagieuse. Fig- Se dit du vice, de l'erreur. etc. —
Une maladie est contagieuse quand elle se transinet
d'une personne k une autre ; elle este'pidimiqne quand
elle attaint a la fois un grand nombre de personms
C'OXTAUIOX n. f. Transmission dune maladie
par le contact ou lea miasmes et. fig , d'un uial moral
par la frequentation, l'cxcmple : la contagion du
vice. Imitation involontaire : la contagion du rire.
_ • CON
COlVTACilOBIBIBB (ji-o-tU) v.a. Infecter par con-
tagion. »• eo«t«sjle«»«r v. pr. Gagner la contagion.
COIVTACiieBlTB (si) n. f. Nature de ce qui est
contagieux : la contagiositi du cholera.
COKTAMUVABJLB adj. Qui peut etre containing.
Qui peut communiquer la contagion.
COIVTAMlIf ATIOW (siron) n. f. Transmission de
contagion, de principes contagieux, d'une maladie :
I'eau est le principal agent de contamination dans
la fievre typhoxde. Soulllure.
COlWTAJflllVBm (ni) v. a. Infester de principes
contagieux : v/tements contaminis. Soulier. Be <?»■-
(•■ilaer, «tre infecte d'une maladie contagieuse.
COMTB n. m. Recit court et plalaant. Recit d'a-
ventures imaginaires : les contes de PerrauU sont de
riels chefs-d'oeuvre. Discoura ou recit mensonger :
conte fait a plaisir. Contes bleus. V. bleu.
CONTBBUPLATBUB, TB1CB {tan) n. Qui eon-
temple.
C'OirrKMFl.ATir, IVB (tan) adj. Qui se plait
dans la contemplation. Vie contemplative, passee
dans une m6ditation pieuse. N. ; un contemplatif.
CBirrBMPLATieiV (tan-pla-si-on) n. f. Action de
contempler : Jean-Jacques Rousseau se plaisait dan*
la contemplation de la nature. Reverie intellect uelle.
CONTBMMLATIVBMBHT (tan, man) adv. D'une
maniere contemplative.
COBTBBU»lJsn (tan-pli) v. a, Considerer atten-
tivement avee les yeux du corps ou ceux de 1'esprit.
V. n. Mdditcr : passer sa vie d contempler.
COIfTBBUPOBAIN, B (tan-po-rin, rf-ne) adj. et n.
(du lat. cuvh avec. et tempos, oris, temps). Qui eat du
meme temps : Voltaire et Franklin furent confempo-
rains. Qui est du temps actuel : thistoire contempo-
raine; nos contetnporains.
COlfTBMPBBvAHBITB (tan) n. f. Simultaneity
d'existence. (Peu us.)
COXTEMPTKCTR (tanp-teur) . TBICK (da Int.
contemptum, supin de con/emnere, mfpriser). adj.
et n. Qui meprlse, denigre : Zolle fut le contempteur,
le critique contempteur dTHomeVe.
CONTBlVA!VCB n. f. Capacite : meturer la con-
tenance (Tun vase. Etendue : contenance (Tun champ,
Maintien, posture : garder une contenance respets
tueuse. Fig- Fairc bonne contenance, montrer de In
resolution. Perdre contenance, se troubler.
CONTBIVAIVT (nan), B adi. Qui contient : partie
contenantc. N. m. Ce qui contient : le contenant ear
plus grand que le contenu-
COIVTEIVBAMT (tan-dan). B adj. et n. Se dit de
ceux qui sont en concurrence, en comp*tition.
CONTENIH v. a. (pref. con, et tensr. — Se conj.
comme ce dernior.) Comprendre dans son eiendue,
dans sa capacite : le decalitre contient dix litres.
Retenir dans de certaines bornes : contenir la foule.
Renfermer : ce livre contient de grandes viritis. Fig.
Maintenir 'dans la soumisslon : oonleiwfr le peupfe.
Reprimcr : contenir sa colere- Be e«rte«lr v. pr. Se
maltriser. Se faire obstacle mutuellement.
COIVTB1VT (tan), B adj. Qui a 1'esprit satisfeit.
le cosur Joyeux : peu de gens sont contents de leur
sort. Content de aoi.ayant une bonne opinion de soi-
meme. N. m. Avoir son content d'une chose, avoir
tout ce qu'on peut en dGsirer. Ant. BKeoatesis.
CONTBIVTBMB1VT (tan-te-man) n. m. Action de
contentcr : en f ants qui donnent de grands contente-
ments a leur famille. Joie, plaisir, satisfaction. Abt.
M«eoa««aCeBi«Bt.
COlfTBIVTBR (tan-ti) v. a- Rendre content, satis-
fair e : contenter ses mattres. B« «Mt»s(fr v. pr. Etre
■atisfait : il fautsavoir se contenter de peu. Absol.
Satisfaire un desir. Ant. Me>«s««sit*».
CONTBNTlBtBBMBMT (tansi-eu-ie-man) adv.
Avec dispute, debat. (Peu us.)
eOMTBMTIBVX, BU0B (tan-siea, eu-ze) adj. Qui
est contests, litigicux : affaire contentieuse. N. m.
Tout ce qui est susceptible d'etre mis en discussion de-
vant les juges : le conlentieux. Agence d'affaires. Bu-
reau dune administration, d'une maison de com-
merce, etc., qui s'occupe des affaires litigieuscs.
t'OXTBNTlF, l%B (tan) adj. Chir. Qui contient,
maintien t : appareil contentif.
CBNTBirriOM (tan-si-on) n. f. Grande applica-
tion, effort prolong* : trop de contention fatigue
1'esprit. Debat, dispute.
Digitized by
Google
CON
©•NTBNir, B adj. Ren/erae dans. Fig. Maltrise •
court contenue. N m. Ce qui est renferme, eompris
dana ^cctm fqm «fwiie lettrt. Ant. Ceartes^as.
COIiTRR (rt) t. a. Narrer, faire un recit, an conte.
Absol. : La Fontaine conte avec infiniment d'etprit.
En cornier, en center de belle*, raconter des choses
ridic ules o n extraordinaire*.
C«nUTABLB (t*s-ta-ble) adj. Qui pcut etre
cont este. A nt. tacMtnttble, certain.
CONTESTANT (fes-ton), B adj. et n. Qui con teste
ea justice.
Ca.TntfTATian (tCs-ta-ti-on) n. f. Action de
conteater : la contestation fun droit. Debat. dispute.
aw«. "-*n«ion loe, adv. Sans opposition.
: (tts-te) n. f. Debat. proces. (Peu us)
> lo t, adv. Sans contredit.
CONTBSTBR (Ut-tel v. a. (du lat. cum, avec, et
Uttart, tesnolgner). Refuser de reconnaltre un
droit, nler la verite d'un fait :je ne contrite vat que
rela ne *oit possible, jt eonteste que cela soit reel.
V. n. Disputer : aimer a contetter. Ant. Adsssttre,
CONTBCR. BUSS (eu-se) adj. et n. Auteur de
eoole* : U Roman de Renart est le chef-d'oeuvre de
no* ancient conteur*. Qui debite des mensonges. des
frivolites.Qni aime * conter : la vieillesse est conteuse.
COMTBmTB (tcks-te) n. m. (pref. con, et texte). Ce
2ui eonstitue un texte dans son ensemble, le precede,
i »«h : onMaire par le contexte le* postages diffi-
cile* a interpreter.
CONTBZTORB (ttfk*-tu-re) n. f. (pref. ron, et tex-
fure). Liaison des parties qui forment un tout : la con-
texturede* muscle*. Fig. : la contexture d'un discours.
CONTlfir, B adj. (du lat. cum, avec, et tangere,
toucher). Qui louche k une chose : chambre con tig tit
a une autre.
CONTIGCITB (ghu-i-U) n. f. (de contigu). Etat
d c deux c hoses qui se touehent.
CO NMINBNCB (nan-se) n. f. Chaste te.
CONTflNRNT {nan), B adj. Chaste. Cause conti-
nent *, qui continue d'agir. Ant. 1 — — thwj ,
CONTinrSNT («<m) n. m. (du lat. cum, avec, et
ttnere, tenlr;. Vastc etendue de terre qu'on peut nar-
courir sans travener la mer : rAmtralie ett un Wri-
table continent. Abtol. L "Europe, par opposition aux
lies Britanniques. Ancien continent, Europe. Asic
«* A friqne. X ouveau continent, Ameriquc. V. tbrrs.
CtimnviTU, B, AUX (nan) adj. Qui appar-
tient au continent : guerre conlinentale. Blocus
r sn s ns ■■!■!. V. Part. hist.
CONTUfCiBNCB (jan-se) n. f. Nature de ce qui
eat c ontingent.
CO WnWRBBT (jan), B adj. (lat. contingent, qui
arrive). Qui peut ecbotr, arriver. Qui peut etre ou
n'etre pas. N. m. Part que chacun doit fournir ou
recevoir. Part mise k la charge de chaque circon-
scription tcrritoriale dans la repartition annuelle,
soit d es contr ibutions directcs.Claasederecrutement.
COJfTiNU, B adj. (lat. continuus). Non divisc
dans son etendue. Non interrompu dans sa duree :
le sublime continu fatigue le lecteur. N. m. Ce qui n'eat
p as interr omp u. Ay r. Intermittent, sliseontinn.
©•WWIfUATBCB^ TBICB n. Qui continue une
chose commence* : Jean de Meung fut le continua-
teur de Guitlavme de Lorris, dans la redaction du
R oman de l a Rose.
CONTINUATION (si-on)n. f. Action de continuer.
Eifetde cette action. Prolongement : sentier qui
est la contin uation d'une route. Ant. Cessation, in.
Ca^TlWCBL, bixb (nu-4l, e-le) adj. Qui dun«
cans interruption : paster sa vie dan* de continuelles
infu Utud e*. Akt. himiaf, ■wwu^
C*MTTNUB1A«RBNT (nu-e-le-man) adv. Sans
to^grrnptio n, san s cesse. Constamment, toujours.
(ajfTimn (nu-i) v. a. (de continu). Poursuivre
ee qui est commence : Richelieu continua Vosuvre
de Henri IV. Prolonger : continuer un mur, V. n.
Ne pas cesser : la misere continue. Continuer d...
Continuer de... PeraUter a, ne pas cesser de... Ant.
C f »r, h swwi f t, sllecoailnner.
COS 1TNUITB n. f. Liaison non interrompue des
parties : la continuiU des vertibre* forme Vipine
dorsal*. Reproduction prolong** : continuiU dun
bruit, du travail. Solution de continuiU, interrup-
- *19 — CON
tion qui se presente dans l'etendue d'un corps, d'un
ouvrage. Ant. Interrnptlon, dlaeentinnlt*.
COXTllfi^MBlVT (man) adv. D'une maniere con-
tinue.
COlfTOJVBANT (dan), B adj. Qui meurtrit sans
couper : un baton, un marteau, sont de* instruments
contondant*. Ant. TraaclMws.
CONTOBBIATB adj. f. Se dit des medailles ter-
minees kla circonference par un cercle d'une ou deux
lignes de largeur.
COirremaiON n. f. (lat. contortio). Action de
tordre. Torsion anormale des muscles, des membren.
Grimace : let contortions de Guignol font la joie des
enfant*.
CONTOUR n. m. (pref. con, et tour). Circuit, en-
ceinte : le contour d'une ville. Llgne dont la forme
determine celle des reliefs : agreable* contour*.
COIffTOVmiW *BLB adj. Que Ton peut contourner.
COKTODBMB, B adj. Bias. Se dit des animaux
representes de profll et regardant a senestre, au lieu
de regarder adextre, ce qui est leur position ordinaire.
COTVTOl HWKR (ne) v. a. Tracer le contour de.
Donner un contour k : contourner une colonne. Faire
le tour de : contourner une montagne. Deformer :
cette malad ie lui a contourni la taitie.
CONTRACTABLB adj. Qui peut etre contract*.
COMTRACTA1VT (trak-tan). K adj. et n. Qui con-
tracte : let parties contractantes ; let contractants.
COMTRACTATION (/raA-/a-»i'-on) n. f. Action de
faire un contrat. (Peu us.)
CONTBACTB adj. Gram. Se dit des mots qui ren-
ferinent des contractions, surtout dans la langue
grec que : t?er6e contracte. N. m. : let contraries.
CONTRACTS, B (trak-ti) adj. Gram. Se dit de
mots, de syllabes, etc., r^unis en un seul son : du,
de*, au, aux , pou r de le, de let, d le, a let. V. article.
COIVTRACTBR (trak-U) v. a. (du lat. contractum,
supin de contrahere, tirer). Prendre l'engagcment
par contrat, etc. : contracter un bail. Fig. tfontrac-
ter des obligations, accepter des choses qui vous im-
posent la reconnaissance, etc. Reduire en un moindre
volume : le froid contracte let corps. Traits contrac-
Us par la colere. Fig. Acquerir avec le temps : con-
tracter une habitude. Gagner par contagion ou au-
trcment : contracter une maladie. Contracter des det-
tes, s'endetter. Me ceatraet«r v. pr. Etre etabli par
contrat, etc. Se resserrer. Se gagner.
CONTRACTIF (trak), IVR adj. Qui determine une
contraction.
COIVTRACTILB (trak) adj. Susceptible de con-
traction : la fibre de* muscles est contractile.
COirrRACTlLlTB (trak) n. f. Faculte que pos-
sedent certains corps de se raccourcir : la contracti-
lity musculaire persiste quelgue temps aprts la mort.
ANT. Bllatablllte, expaaaibilite, eateaalailite.
COiVrRACTIOK (trak-si-on) n. f. Diminution de
volume par resserrement : let contractions de Vicorce
terrestre donnent naissance aux soul&vements mon-
tagneux. Anat. Raccourcissemcnt des muscles, des
nerfs. Gram. Reduction de deux syllabes, de deux
voyelles en une, commc du pour de le; aout, paon,
faon, Loon, qu'on prononce ou, pan, fan, Lan. Ant.
BllataUea, expansion, extension.
CONTRA CTVBI,. BIXB (lrak-tu-cT , h-le) adj. Sti-
pule par contrat : substitution contractuelle.
CONTRACTUS 1XBMB XT (trak-tu-C-le-man) adv.
D'une maniere contractuelle.
CONTRACTORS (trak) n. f. Archit. Retrecisse-
ment dans la partie sup6ricure d'une colonne. M4d.
Rigidite durable, maia involontaire, d'un muscle :
le Ut anot p rod uit u ne violente contracture.
CONTRABICTBCR (dik) n. m. Qui contredit.
CONTRADICTION (dik-ti-on) n. f. Action decon-
tredire : les puissant s admettent rarement la contra-
diction. Action de se mettrc en opposition avec ce
Su'on a dit ou fait precedemment : les contradictions
un accuse" trahitsent sa mauvaise foi. Paroles, actes
qui en resultent : referer de> contradictions. Incom*
patibilite decertaines choses. Esprit de contradiction,
dispo sition k contredire.
CONTRABICTOIRB (dik) adj. Qui cxprime une
contradiction : propositions rontradictoires. Dr. Fait
en presence des parties interessees : jugement con-
tradictor. N. m. pi. Les contradictoirct, les choses
incompatibles.
Digitized by VjOOQiC
CON
r (dik, man\ adv. D'une
maniare contradictoire : fuger contradictoirement
un prods. •
COlfTRAlfilVABUB (M-gna-ble) adj. Qui peut
etre contraint.
CO WTH AMCIW AWT (finnan), B ad}. Qui contraint.
CBlfTRAllVBRB (trin-dre) v. a. (lat. comtringert.
— Se conj. comme craindre.) Obliger quelqu'un par
violence k faire une chose : Richelieu contraignit par
son inergie les grands a Cobiissance. Gencr, retenir :
contraindre set gouts. Dr. Obliger par voles de droit.
CONTRAI1VT (trin), B adj. Force. Gene, peu na-
turel : C enfant couuable a Vair contraint.
COBTRAINTB (trin-te) n. f. Violence cxercee
contre quelqu'un : la contrainte diforme le caractere.
Etat de cette personne : viore dans une contrainte
perpdtuelle. Retenue : agirsans contrainte. Fig- Di(-
flcultes, entraves : la contrainte de la rime. Dr. Con-
trainte par corps, vole d'eiecution qui consiste k
priver de la liberie la personne du debiteur, pour le
contraindre a remplir ses engagements. (On dit aussi
ABTR PWTB. )
COIVTRAIRB (trt-re) adj. (lat. contrarius). Oppose.
Qui n'est pas conforme a. Fig. Nuisible : le vxn est
contraire aux goutteux. Defavorable : sort contraire.
N. m. L'oppose. An eaatraJra loc. adv. Tout autrc-
ment. Ant. Aaalagae, parell, raiUaUc.
COMTRAIRBB1B1VT (tr*-re-man) adv. En oppo-
sition.
CONTRALTO (mot ital.) OU COIBTRALTB n. m.
La plus grave des voix de famine. Celle qui a cctle
voix. PI. des contraltos (ital. contrail i) ou contralte*.
(OMTRAPOMTINTB, COIBTRAPl'NTiaTB
(pon-tis-te) ou COXTRBPOIlfTIBTB {tia-te) n. u.
Compositeur qui connait les regies du contrcpoint.
CONTRARIANT {ri~an\, B adj. Qui se plait k
contrarier : esprit contrariant. De nature k contra-
rier :pluie contrariantc.
C02VTRARIBR (ri-C) v. a. (de contraire. — Se conj.
comme prier.) S'opposer aux paroles, aux actes, aux
volontes de : les parents contrarient parfois la voca-
tion de leurs enfants. Causer du depit a : voild qui
me contrarie. Faire obstacle k : les vents contra-
riaient la marche du navire. Contrarier des couUurs,
des objets, etc., les disposer de manure k obtenir
opposition ou contraste. Ant. Favoriaer.
COIBTRARIBTB n. f. Ennui, mecontentement.
Obstacle, empechement : iprouver des contrarietis.
COffTRABTANT (tras-tan), B adj. Qui contraste :
effets contrastants.
CONTRAMTB (tras-te) n. m. (du lat. contra,
contre. et stare, se tcnirj. Opposition de sentiments,
d'effets qui se font rcssortir mutuellement : contrasie
dt ombre et de lumitre; le caractere de Francois !•'
faisait un vif contraste avec celui de Charles-Quint.
Ant. BmhmU«m«, aaalaa-le.
COXTRABTBR (tras-ti) v. n. Etre en contraste.
CONTBAT (tra) n. m. (du lat. cum, avec, et tra-
here, supin tractum, tlrer). Pacte entre deux ou plu-
sicurs person ncs : un contrat est nul s'il a eti obtenu
dune personne par dot, fraud* ou violence. Acte au-
thenticate qui le constate : contrat notartt, contrat
sous setng prive. Contrat de mariage, convention qui
regie les rapports d'interet entre deux epoux.
CONTRAVENTION (van-si-on) n. f. (de contrc-
venir). Infraction k une loi, k un contrat, etc. Sp£-
cialem., infraction qui ne releve que des tribunaux
de simple police : en matiere de contravention, la
bonne foi ne peut ftre alUguie devant le juge.
CONTRB (lat. contra) prep, qui marque opposi-
tion, rencontre, choc : parler contre sa pensh , se
heurter contre un arbre, marcher contre I'ennemi;
proximite : sa maison est contre la mienne. N. m.
L'oppose : soutenir le pour et le contre. Bscr. Mou-
vement du fer qui, passant sous celui de l'adver-
saire, vient frapper son fer du cdte oppose k celui
d'ou Ton est parti. Loc. adv. : Ci-ea**r«s vis-a-vis.
Timbs caatre, tout pres. Uuettairo, a toucher. Adv.
Caatre 4 eaatre, parallelement et tout prt>s, mais
sans contact. — L'e de contre ne s'elide jamais.
CONTRB-ACCUNATION {ta-sion) n. f. Accusation
qui repond a une autre. PI. des contrc-accusations.
CONTBB-ALLBR (a-U) n. f. Allee laterale et pa-
ralle l a u ne allee principale- PI. des omtre-allee*.
CONTRB-ahikal n. m. Offlcier general de la
CON
marine, immediatement au-dessous du vice-amiral.
PI. des contre-amiraux.
CONTRB-APPBL (a-vit) n. m. 8econd appei con-
rdlant le premier. PI. des contrtappels.
CONTRB-APPROCRBS n. f. pi. Traraux de*
assic ges a llant au-devant de ceux des assiegeanu.
CONTRB- ATTAO.IJB (a-ta-ke) n. f. Action d'une
troupe qui passe brusquement de la defensive a l'of-
fensive. N. f. pi. Travaux de defense, que des assie-
ges opposent aux travaux d'attaque des assiegeants.
COIfTRB-AVlB (vi) n. m. invar. Avis contradic-
toire.
CONTRB-RAIUAlfCBR (si\ v. a. (Prend une oe-
dille sous le c devant a et o : t/ contre- baianca, nous
contre-balancons.) Faire equilibre par le poids : un
Sramme contre-balance un centimetre cube a~cau
istilUe. Fig. Egaler en force, en valeur, en me-
rite, etc. Compcnscr : les avantages de la liberU
cont re-ba la ncent scs inconvinients.
CONTRBBAIVBB n. f. (esp. contra, contre. et
bando, ordonnance). Introduction, vente clandestine
de marchandises prohibees ou soumises k des droits
dont on fraude le tresor : des droits de douane
ilevis provoquent la contrebande. Ces marchandises
m*mes : les armes, munitions, charbon, etc., consti-
tuent la contrebande de guerre. Fig. et fasn. De
contrebande, illtgitime, de'endu.
COMTRBBAMRIBR {di-4), BBS adj. et n. Qui se
livre k la c ontrebande : goelette contrebandiert.
COlBTRB-RAfl (bd) adv. Dans une direction vers
le bas. N. m. : descenare un contre-bas. Ba eisitrsw
baa loc. adv. De haut en bas. A un niveau inferieur.
COttTRKBAflflB {bd-se) n. f. Le plus grand et le
rlus grave des instruments de musique a archet.
nstrument de cuivre dont le son est d'une octave
au-dessous de la basse ordinaire. (V. bomsahdon.)
Musicien qui en joue.
roirrRBBAiisiMTB (ba-sis-te) ou coirrms-
BAISMIBR (ba-si-4) n. m. Musicien qui joue de la
contrcbasse.
CONTRK-BATTBRIB (ba-te-H) n. f. Batterie de
canons opposee k une autre. Fig. Moyen employe pour
dejouer quelque intrigue. PI. des contre-oatt'eries.
—■*' EBATTRB ' l " - "*- ---'
(ba-tre) v. a. (Se conj. (
battre.) ArtiU. Repondre kunc attaque par une autre.
COITTRK-BI %■« [bi-e\ (A) loc. adv. En sens op-
pose au sens direct.
(OlVTKB-BOHl [bor] (A) loc. adv. Mar. En allant
a l'oppos4 l'un de l'autrc.
CO^TRB-BORBBB {di) n. f. Mar. Bordee en sens
contraire. PI. des contre-bordies.
CONTRB-BOUTAirr (tan) n. m. Piece de bois
oblique, qui sert d'appui a un mur. (PI. des contre-
boutants.) Adjectiv. : murs contre-boutants.
COMTRB-BOITBR OU COWTRE-Bl TKR {ti)
v. a. Appuyer un mur par un dial, un pilier.
COKTRB-BRAMffBR {bra-st) v. a. En parlant des
vergues. brasser en sens contraire.
COMTRB-CALQl'BR (ki) v. a. Calquer un caique
rctourne, ce qui donne une epreuve en sens con-
traire de l'original.
CBNTRBCARRBR [ka-ri) v. a. S'opposer direc-
tcment aux projets de quelqu'un : Richelieu contre-
carra les vues des Espagnols sur la Valteline.
COKTRB-C'RAMtlltJ {chd-si) n. m. invar. Chassis
de verre ou de papier, qu'on applique devant un
chassis ordinaire.
COBTRB-CBJBr {kid) n. f. Voussoir pres de la clef
d'une voute. PI. des contre-clefs.
(O MTB B-KEIB [keur] (X) loc. adv. V. ctxoa.
COirrRE-CCBL'R (keur) n. m. Le fond de la che-
minee. (V. la flg. chkmjn&b.) Plaque de fer qu'on y
Axe pour le conservcr. Nom donne aux rails coud^s
?[ui se trouvent a l'interieur d'un croisement de voies
erre es. PI . des contre-cccur ou contre-conur*.
CBNTRB-COCP [kou) n. m. Rebondissement d*un
corps qui en a frappe un autre. Repercussion d'un
choc tur une partie autre que celle ou il s'est pro-
duit. Fig. Evenement qui est la suite d'un autre :
la resolution de 1890 cut de nombreux contre-coup$
dans toute I'Europe.
COlVTRB-COURAirr (ran) n. m. Courant de di-
rection contraire : la circulation des eaux marines
se fait par des courants superficiels et des contre-cou-
rants profonds.
Digitized by VjOOQiC
CON - 2
n. f. Dance vive ct legere, ou plu-
sieurs personnes se font via-a-via.(On dit aujourdliui
awadruls.) Air <jai accompagne une contredanae.
C^?WTBJ>»Bri*AmATlOX (ai-on) n. f. Declara-
tion contraire a une preccdente. PI. des contre-dt-
Harations.
fiWM MBCACBMKllT (man) n. m. Escr. De-
rarement que l'on fait en meme tempt que celui dc
Fadveraaire. PL des contre-digagements.
C*3mB-*NACUEK (je) ▼. n. (Prend an e muet
apre* le g decant a et o : « contre-de'gagea, nous
eontre-degaaeons.) Escr. Faire un contrc-degagement.
V. a. Degager le fer.
csjarmB-MX+itciA-noiv (si-a-si-on) n. f. Dr.
Signification a an tier* de la denonciatlon faite a
na debiteur dont ee tiers est lui-meme debiteur. PI.
dea eontre-dettoneiatums.
C OW 1 M -1WI1 (di-ghe) n. f. Digue qui en ren-
force uae autre. PI. des contrc-diguee*
CVimtBMBB t. a. (Se conj. comme mddire.)
Dire le contraire : les octet de Louis XJ contrejiirent
mmccnt ses paroles. Etre en opposition. Absoluni. :
otsner 4 contredire. ■« Mrtr«Ur« ▼. pr. Etre en
contradiction lea ons avec lev autrea, avec goi-mcme.
Akt. € ■■•■■ > ■. a ss*— w , astpsije*.
C*!CrmK»tmAWT (san), B adj. Qui aune acontre-
dire : esprit contredisant.
CafBTmBB-rr (af») n. m. Dr. Reponae eerite aux
dire* de radwsaire. Bmmm e — f a l ls loe. adv. Sana
objection possible.
CaHTTBBB (frrf) n. f. Certaine etendue de pays :
chaque centres a see produits.
caimU-irHANCiB n. m. Ecbange mutucL PI.
dea eentre-tchange*.
C*lfTmB-BlI*J>CBTB (an-*e-/e) n. f. Dr. Enquetc
opposee 4 one autre. Pi. des contre-enquites.
cannUHBPAILBTR Ipt-le-te) n. f. Epaulette
uas fraages- PI. des conlre-epaulettes,
CtmK-BPRBCTB n. f. Epreuve
que Ton tire sur une eatampe fralehe-
meat imptimee. Dans une aasemblee,
vote, en g*neral 4 mains levees, sur la
proposition contraire a ceile qu'on a
mise d'abord aux yoix : la contre-epreuve Ctmu^mmMu.
est destines a proucer I'exactitude du premier vote.
MimilHitwnB (is-pa-U-e) n. m. Espalier
Slaee sans etre adoaae. parallelement 4 l'espalier
'ua mur. PL des contrc+ipaUers.
CttJTimK-KXPBirnaB (iks-per-H-xe) n. f. Ex-
pertise destines A en eontrdler une autre. PI. dea
centre-expertises.
lO^llllPsrOTf n. f. Action de reproduire ou
dHmiter franduleusement une chose au prejudice
de raoteur ou de rtnvcnteur : la eontrefacon est
siceremement prohibit. OuTrage contrefait.
CBBTmBFACTBIiK (fak) n. m. Celui qui commet
one eontrefacon -
1MB 1 ■ BBACTiaW (fak-si-on) n. f . Imitation frau-
doleuae des monnaies, poincons, eflets publics, etc.
CSKfTmBVAlBB (fe-re) t. a. (de centre, et faire.
— Se coal, comme faire.) Representer en imitant :
eontrefaire le chant du coq. Imiter lea autres pour
les toumer en ridicule. Faire une eontrefacon. Fetn-
dre : eontrefaire la douleur. Degoiser : eontrefaire m
toix We cewswraOre v. pr. Etre fait par eontrefa-
con. Se montrer ce qu'on n'eatpaa.
CsMrnUEPAIBABLB (fe-za-6le) adj. Que Ton peut
eontrefaire. .
CSMITBBTA1BBC* (/e-s«ur) n. m. Fam. Qui con-
trefait lea paroles et lea geates.
cairrmfcrafT (/e), B adj. Imite par eontrefacon :
tceau contrefait. Difforme : Etope itait contrefait.
i. f. Epaulette
caKVTKB-rBMBTBB n. f. Double cloture dune
fenetre. PI. dea contre- fen&res.
C*2rnaB-ri€HB n. f. Piece de boia miae obli-
qoement contre un mux, etc., pour le aoutcnir. PL
dea eonrre-/6cae».
CfjnTBI-riL n. ra. Sens contraire a la direc-
tion nonnale. A •••SreHM loc. adv. A rebours.
OsimirtBlT (/or) n. m. Pilier servant d'appui
a la mur qui tupporte quelque charge : let contre-
forts d'une voute. Chalne seeondaire de montagnes
qui semble appuyer une chalne principals : les contre-
- CON
forts des Alpes. Piece de cuir qui sert a renforcer le
derriere d'une chaussure.
COlfTBB-FfJfilJB (ghe) n. f. Fugue ou rixnitation
du sujet se fait en sens Inverse. PL des contre- fugues.
COIfTBB-GABsPB n. f. Ouvrage de fortification
servant a en proWger un autre. PL dea contre-gardet.
COirnaB-HACBBm (chi) v. a. Faire des contre-
hachures pour augmenter la vigucur d'un dessin.
COIfTRB-BACHirBB n. f. Hachure qui en croise
d'autres. PL des contre-hachures.
CONTmB-HATIKR (fi-e*) n. m. Grand chenet de
cuisine garni de crochets. PL dea contre-hdtiert.
COirntB-HAlT [6] (B!i) loc. adv. De haut en
baa. En desaus d'un objet.
ceNTKB-MBBBUXB (e>) n. f. Bias. Fourrure
?iui, a linvewe de 1'hermine, est constitute par un
ond noir seme de moucheturcs blanches. PL des
contre-hermines. (V. la planche blason.)
COMTBB-inn»l€ATIOl« (st-on) n. f. MM. Or-
conatancc particuliere qui s'oppose a l'emploi d'un
moyen medical : la jeunesse du sujet est une contre-
indication pour Cemploi des opiaces. PL dea contre-
indications.
COimtB-UVBIQUBB {ki) v. a. Fournir unc indi-
cation contraire.
CONTBB-JOVB n. m. Lumiire eclairant un ob-
jet d'un jour faux. Endroit oppose au grand jour.
A esnHre^Joar loc. adv. Dana un aena oppoa* au
jour : se placer a contre-iour. PL dea contre-jours-
COXTBE-LBTTRB (le-tre) n. f. Acte secret,
annulant ou modiflant un acte authentique : les
contre-lettres ne sont pas opposable* aux tiers. PL
des contre-lettret.
CONTBBMAtTBB, BMB {mi-tre, t~*e) n. Per-
sonne qui dirige les ouvriers ou les ouvrieres, dans
un atelier ou un chantier. N. m. Ancien grade des offl-
ciera mariniera, remplacd par celui de second maitre.
COIVTKB-MAMBAT (da) n. m. Mandat destine a
annuler un autre mandat. PL dea cotttre-mandats.
roiffTBBBiAlfVBMBlVT (man) n. m. Revocation
d'un ordre donn4 precedemment.
ceiVTRBMAlVBBR (di) v. a. Revoquer un ordre,
une demande.
CBHTBBMABC— n. f. Marche d'une armee,
en sens contraire a la direction d'abord suivie. Constr.
Dcvant vertical d'une marche d'esealier.
COirnUBHBARBE (ri) n.f. Marie dont la direc-
tion est opposee a celle de la maree ordinaire. PL
des contre-vnaries-
CARTMBMABfVB n. f. Seconde marque appos^e
a un ballot, a des ouvrages d'or et d 'argent. Billet
dolivre, au theatre, h ceux gui en sortent momen-
tanement, pour qu'ils aient le droit de rentrer.
COirTBKMAB^UBam (ki) v. a. Apposer une se-
conde marque.
COimUB-MBAHmK (A) loc. adv. A contretempa.
COIvrmBrMllVB n. f. Mine des assieges contre
les mines de l'aasiegeant. Fig. Intrigue pour d£joucr
une intrigue. PL des contre-mines.
COirntK-mniBB (ni) v. a. Faire une contre-
mine. Fig. Dejouer par dea moyens secrets.
COlfTamB-MUfBirm n. m. Celui qui travaillo a
une contre-mine. PL dea contre-mineurt.
COIVTBBHBIJR n. m. Mur bati contre un autre
pour le fortifier, le conaerver. PL des contrc-murs.
COIVTBB-MVRBII (r4) v. a. Faire un contre-mur.
COWTBB-OPBRATIOW (ai-ort) n. f. Operation
contraire a une autre. , ,
ceirrBB-APPOMTIAll (o-po-zi-si-on) n. f. Mi-
norite d'une oppoaition, qui s'en detache en certains
caa dana une aaaemblee. PL dea contrc-oppositions.
COJFWWUBtOmxWWsM n. m. Revocation (Tun ordre :
donner un contre-ordre. PL des contre-ordres.
COWTBB-OUVBBTCRB (ver) n. f. Ouverture en
regard d'une autre. Chir. Incision, ouverture faite a
l'opposite d'une ouverture naturellc ou d'une plaie.
PL dea contre-ouvertures.
tOirrmE-PARTIB (tt) n. f. Comm. Double d un
rcKistrc but lequcl on inacrit toutea les parties d'un
compte. Ecriture aervant de verification. Jfua. Par-
tie opposee a une autre, surtout celle de second
desaus. Fig. Sentiment, avis contraire : toutemr la
contre-partie. PL des contrepar ties.
COCTBB-PA0 (pa) n. m. invar. Demi-pas rapide,
par lequcl on se remet au pas.
Digitized by
Google
CON
— 222 —
CON
CORTRB-PABBATIOIV (pa-M-si-on) n. f. Action
de contre-passer. PI. des contre-passaiions.
COMTmB-PAiMB {pa-si) v. a. Rcpasser une
lettre de change a la person ne de qui on la tlent.
ro^TRB-PMTE f pan-te) n. f. Pente opposee a
une autre. Chaque moitie de ce qui est en do* d'ane.
Declivity qui portc des eaux ou il nc faudrait pas. PI.
des contre-pentes.
COWTRB-PIBD (;««») n.m. Chass. Chemin que font
les chiens en suivant a rebours le» voles d*une b*te.
Fig. Le contrairc d'une chose. Prendre le contre-pied
d'une opinion, d^fendre le sentiment exactcmcnt
contraire. A eoatr«.pled loc. adv. A rebours.
COlfTRB-PLATIiVB n. f. Plaque de for ayant la
forme d'un S, qui se place du cdte opposed a la platine
d'une arme a feu. PI. des contre -plat ines.
COlfTRBPOIBB (poi) n. m. Poids servant a en
contre-balancer d'autrcs : les contrepoids d'une hor-
loge. Fig. Force qui balance une force contraire : la
vrainte des chdtiments sert de contrepoids aux vires.
Balancier dun danseur de corde.
CONTRB-POII. n. m. Le sens contrairc du sens
dans lequel le poil est couch*. A coutre-poll loc.
adv. Dans un sens contraire.
CIMfTRBPOiWT (j>oin) n. m. Art de composer de
la musique a deux ou plusieurs parties. Composition
faite d'apres les regies du contrepoint.
COJVTRB-POIlfTB n. f. Partie tranchante de
Vextremite du dos de la lame d'un sabre. PI. des
contre-pointea. Escrime au sabre oil Ton utilise cettc
partie : connaitre la pointe et la centre -pointe.
COXTRB-POIXTBR (ti) v. a. Piquer une eHoffe
des deux cot^s : cori/ re-jjo tnfer une couverture.
C'4>!VTllBPOIlVTIf9TB n. m. V. COHTRAPOjmsTE.
COXTRBPOIfiOHl (zon) n. m. Remede contre le
poison, au phvsique et au moral : admtnistrer un
contrepoiaon . Pig. : le travail est le contrepoiaon du
rice. — Voici quelques contrepoisons : dans les em-
poisonnciucnU par le phosphorc, le tail; par le lau-
danum, le cafe"; par le vert-de-gris, le tail; par l'ar-
senic, Veau de chaux, les blows cCaufa; par les
champignons, Yither, le jus dc citron ; par les moules,
Yether.le camphre ; par le sublime, les b lanes d'aeufs.
COirrRB-POLICB n. f. Police qui surveille se-
cretement une autre police. PI. des contre-policea.
COXTRB-PORTB n. f. Chassis garni de toile,
Slace devant une portc pour mieux intercepter I'air.
econde porte d'une place forte. PI. des contre-portes .
t'ONTRB-PRBMMOM {prt-si-on) n. f. Prcssion
opposee a une autre. PI. des contre-irreaaions.
COXTRB-PROJBT (je\ n. m. Projet contraire
a un autre. PI. des ronlre-prnjets.
t'OXTHB-PHOPOMITIOX (zi-ai-on) n. f. Pro-
position opposee a une autre. PI. des rontre-propo-
aitiona.
eoXTRB-Ql'ILLB [ki, 11 mil.) n. f. Mar. Seconde
auille qui s'ajoutc au-dessous de la premiere. PI.
es contre-quilles.
f:o*TRK-RAlI. (ra, I mil.) n. m. Second rail que
Ton place a coW du premier, a l'interieur de la
voie. notamment aux parages a niveau, croisement
de voies, courbes rapides. etc. PI. des cunt re-rails.
COXTRB-RBYOLYTIOM (si-on) n. f. Seeonde
revolution tendant ft dtHruire les resultats de la pre-
miere : apres 1815, la contre-rirolution. representee
par la Saints- Alliance, essaya d'etouffer lea mouve-
ments liberaux en Europe. PI. des contre-rt volutions.
f'OVTRB-RBVOLlTIOXKAIRB {ai-o-ni-re) adj.
Favnmbleaune contre-revolution. N. Partisan d'une
inntre-rivoluti.in. PI. des contre-rcvolutionnaires.
4 OXTHF.-NAlftOX (sfi-zon) n. f. Fleur produite en
dehors de la unison normale. PI. des eonfre-saisons.
COXTRR-NUMOW (A) loc adv. Hors de sni<on.
CO^TRE-NA^bLOX n. m. Courroie clouAe a
l'arcon d'une selle pour y attather la sangle. PI.
des cnntre-aaniflnns.
< 0*THKM4%HPK < trts-kar-pe) n. f. Fortif. Pente
du mur ext£ricur du fosse, du eoti v de la campngne.
I'OXTHR-NCR.tU (v1) ou (0\Tni.-MKI. (srl)
n. m. Petit sceau qui s'appose a cot«* du grand.
PI. des rontre-n.-raux ou des contre -%• eh.
t'OXTRB-ftf-BLLBR (*e-/e) v. a. Mettre lecontre-
sceau.
COITTRBSBIXU («iu) n. m. Signature dc celui
qui contresignc.
CON TRBMB1VB (sanss) n . m. Sens contraire au sens
naturel : contresens d'une itoffe. Fausse interpreta-
tion d'un texte : une version remplie de contrtsens.
Chose opposee a la logique, a la raison : sa conduitc
est un contrtsens. A eoatreaesw loc. adv. A rebours.
COlffTRBMIfilVATAIRB (fe-re) adj. et n. Qui ap-
pose un contreseing.
CO*TRB0IGNBR (on<f) v. a. 8igner apres celal
dont l'acte emane : en France, lee - •—•-—- ——-
, les mlnistres conrre-
signent les decrets du president de la BAputUique.
Mettre sur l'adresse d'une lettre le nom du foncUon-
naire qui Vexpedie.
COMTRB-MVJBT (je) n. m. Mus. Second on troi-
steme suiet, dans une fugue. PI. des conire-sujeU.
CONTRB-TAILLJC (to. II mil.) n. f. Chacune des
tallies qui croisent les premieres tallies dune gra-
vure. Pi. d es contre-tai! \es
COIVTRBTBRPM f|on n m. Evinement facheux.
imprevu, qui nuitau sur, cs d'une affaire. Mus. Action
d'attaquer le son sur
temps faible de la m
sure ou sur la part
faible du temps. X es*.
Ireseaipa loc. adv. M
a propos : agir a contr
temps.
COWTRB-TBR
RAMBB (te-ra-se) n. f.
Terrasse appuyee contre une autre. PI, des contre-
terrass es.
C02VTRB-T1MBRE n. m. Empreinte appo&ec sur
les papiers timbres pour modifier la valeur du pre-
mier timbre. PI. des v> nit re-timbres.
C*KTRR-TIRBR ri) v. a. Kaire la contre-
eprcuve de : con(re-(/rfi un d
fOlVTRR-TORPII 1 >: I II rl D ■ l'"'
batiment de guerre, tros rapide, destine a donncr la
chaase aux torpilleurs. PI. des contre-torpitleurs.
C«IVTRB->'A1R {vtr) n. m. Bias. Fourrure cons-
titute par des cloche tons (points) d'azur et d'argent
reunis deux a deux, 4 l'inverse du valr, ou its sont
alternes. (V. la planche blason.)
rOBTTRB - VALKIR n. f. Valeur donnee en
^change d'une autre. PI. des contre-valeurs.
t'ONTRBVAl«t.ATIOM (ral-la-si-on) n. f. flat.
contra, contre, et vallum, retranchementj. Foss* et
retranchement autour d'une place qu'on asaiige :
Cisar entoura Attsia tie contrewUlation*.
CONTRB-YAPBUR n. f. Mode de distribution
de vapeur qui permct le renverse- ■
ment de la vapeur pour arr«ter les |
trains lances a grande vi tease.
COlfTRBVBNANT {nan), B n.
Qui contrevient.
COIVTRBVBIVIR v. n. (Se conj.
comme venir) Agir contrairement, I
ne pas se conformer : contrevenir a
un arriti de police. I
(ONTREVRVr {van) n. m. Volet |
plac* a 1'exUrieur d'une fenAtre. ,
bans une charpente, piece de bois
plac^e obliquement entre les fermes
pour leur donner plus de resistance contre le rent.
CONTRB-VBRITB n. f. Chose contraire a la ve-
rit* : dire une contrt-viriti Chose dite pour Atre en-
tendue dans un sens contraire PI. dea contre-veritie.
rOMTRB-VIMITR n. f. Visite destinee a en con-
troler une autre : subir une contre-visite mid irate.
PI. des contre-visite*.
f'ONTRIBVABIJR adj. et u. Qui pave des contri-
butions : le percepteur wait Vargent des contri-
buables.
CO ftTR IBl'Airr (bu-an) n. m. Celui qui contribne.
COIVTRIRUBR (bu-e") v. n. (lat. contributor, four-
nir). Payer sa part d'une depense, d'une charge com-
mune : Ioim les citoyens doivent contribuer a la di-
fense nationale. Aider a l'ex^cution d'une entreprise.
rOMTRIRVTIP, IVB adj. Qui concerne les con-
tributions : rdles contributifs. Qui marque la contri-
bution : part contributive.
C-OXTRIBITIOX {si-on) n. f. (de contribuer). Ce
que chacun donne pour sa part d'une depense, d'une
charge commune. Charge imposee a une commu-
nauti : les Prussiens, en 1870, imposaient aux villes
occupies de lourdes contribution*. Impot paye 4 l'Etat.
Digitized byVJVJOvl
CON
— 123 —
CON
Mettre 4 contribution, faire contribuer de qaelque
mnj&iere k une depense. Dr. civ. Repartition, au marc
le Crane, d'une somme d'argent entre des creanciers
chirographaires : ouvrir une contribution, fwirifca.
ilsmsr 41r*rt««, celles qui sont percues directement
en vertu de* roles nominatifs. C«Mtrlb«tl«M l«-
dirrrtf, eelle* qui sont percues indirectement en
raiaon d'an acte, d'une consommatfon.
rAUT (frt'Wan), B adj. Qui contriste.
nm (*rt*»-f«{) t. a. (lat. contristare).
AiBiger : ettte nouvelle m'a fort contriste". Xsr. »*-
Wmm iT (tri), B adj. (lat. contritus; dc cuw,
me, et tritut. broye). Qui a un grand regret dc ses
ffcatee. Mortifle. chagrin : air eontrit.
Cm % W W LVt iVX isi-vn) n . f. Douleur profonde et sin-
cere d'srtoir offense Dieu : fain son acie de contrition.
Repe&iir. AXT. brfwriamiCMt, l«Bp«al«e»ee.
ff l' IB^I tvB MJI adj. Qui pent etre contrdl6 : les
dirt* d'un espian $ont rarement contrdlables.
CmmAu n. m. (de centre, et rdle). Registre
doable que Ton tient pour la verification d'un au-
tre. Droit que Ion pare pour certains actes. Verifi-
er control* dune ctr'sse. Marque de l'Etat
w«,— -— - — - — Marqu
sur lea ouvrages d'or ou d'argent. Etat nominatif
dee peraonnes qui appartiennent a un corps : of ft-.
tier raui det control** de Xarmee. Fig. Critique : je
me passerai bien de voire contrule.
X Tl ff m4t r— r* — (man) n. m. Action de con-
troJer. (Pen us.)
VimAtMM (U) v. a. Inscrire sur le control©.
Verifier : amtrtilcr une dipt me. Mettre le contr61e
•or lea ouvragea d'or et d'argent. Fig. Censurer.
CtmAuHS, B1WB Jeu-se) n. Person ne char-
gee d'exereer un contrdle. Fig. Qui censure, critique.
C*!m*«fJYBK (v4) v. a. Inventer une faussete.
S'emploie surtout au participe passe : fait controuve.
cSaTMrBRBABXB (ver) adj. Qui peut etre dis-
cute . la question est fort eontroversable.
CsmTBOVBiajlB (cer-ae) n. f. (lat. controvertta).
Dtbai, contestation sur une question, une opi-
nion, etc., surtout en matiere religieuse ; Bossuet
engage* owe le protestant Jurieu une tongue contro-
cajmornuni (vcr-si) v. a. Mettre en con-
troverse. Soutenir une controverse.
C*>*TmOVBR010TB (versis-te) n. m. Qui traite
dec sajeU de controverse en matiere religieuse.
C9HTUMACB n. f. (lat. contumacia et contumax).
Sefua, defaut de comparaitre en justice, pour affaire
criminelle : la eontumace est consideree comme un
ore* de crime. Purger $a eontumace, se preseuter
devant le iuge apres avoir 6te condamne par contu-
maee. N. Person ne en etat de eontumace : lea biens
dm eontumace sont confUquis et rigis par radminis-
tration de* Domaines. (Dans ce dernier cas, on dit
qoelquef. cojctumax.)
C*VrcMAX adj.-et n. V. contumacb.
CBIfTVB, B (fu. u-ae)adj. (lat. contusus). Meurtri.
Plate contuse, plale produite par contusion.
CWrrVMOlV (si-on) n. f. (de contus). Meurtris-
sure produite par un corps dur, contondant.
MlrrCMmmiB (*i-o*i£) v. a. Faire des contu-
tiona : chute qui contusionne le corps.
COOT AIM C*XMT(vin-kan), B adj. Qui porte convic-
tion : nitonnement convaincant. — Ne pas confondre
cottj. ~. ___..„...,_. . .
tonnement, ou par de* preuves sensibles et eviden
» tea a reconnaitre une verity, l'exactitude d'un fait :
convabiere tkujtoeriiie. Absolum. : la logique est
Tart de convaincrt. _,
cmWWAtmrv, B (tin) adi. (de foncflincre). Per-
suade, de bonne fbi ; un spirtte convaincu. Reconnu
coupable : Are conrat'ncii de mensonge.
Ctinr AUBCBHICB (les-san-se) n. f. [EUt d'une
personne qui relive de maladie : la convalescence
demand* toujour* des soins attentifs
WAMJkmCKBT (Ut-san), B adj. et n. (lat.
convalescent). Qui se fortifle. Qui re lev e dc maladie.
e^rrBMAMLB adj. Sortable, qui convient : ma-
i oonvenable. Proportlonne : recompense cpnve-
e. Deeent : ctla ne$t pas eontenable. Akt. !■-
amt, utMtmimm*, d*plaee^
riagt e
(man) adv. D'une maniere
convenaoie.
COJVVBMAIfCB n. f. Rapport, conformite* : ronte-
nance d'humeur. Commodite, utilite. Mariage de
eonvenancc , celui oU les rapporU de naissancc,
de fortune, ont etc plus consultes que 1'inclination.
PI. Bienseancc, d6cence : respecter les convenances.
Ant. I»rravrunee, lMperiiH«are.
COWVBNAXT (nan), B adj. Qui convient, bien-
seant : d-marches convenantes.
COOTBMIR v. n. (lat. convenire. — Se conj. comme
venir.) Demeurer d'accord : i7* sont convenus de se
trouver ensemble. Avouer : il est convenu d* sa mi-
prise. Etro convenable, agr6er : cet emploi lui aurait
bien convenu. V. impers. Etre expedient, a propos : il
convient, il aurait convenu de... — Prend rauxlHaire
avoir quand il signifle rtre convenable, d la conve-
nance : cet emploi m aurait convenu; i'auxiliaire itre
quand il exprlme V accord : ils sont convenus de par-
tir. »e ee«vealr v. pr. Sc plaire. Ant. BI»co«v©»ir.
CONVB1VT (van) n. m. (du lat. conventus, reunion).
Assemblee g6nerale de francs-magons.
COJrVBnmCULB (van) n. m. (lat. conventiculum).
Petite assemblee secrete et souvent illicite.
C?«>!«VB!VTlOK (won- si -on) n. f. (de convenir).
Accord, pacte : rou<c convention contraire a I'ordre
public ou a la morale, est nulle de ptein droit- !»•
eemvcatimi loc. adj. Qui est admis par accord tacite :
langage de convention. La Convention. V. Part. hist.
PI. Clauses d'un accord : les conventions du traiti
(TUtrecht furent avantageuses pour I'Angleterre.
COBrVBWTieHWBL, BLUE (van-si-o-nei, tie) adj.
Qui resulte d'une convention : le billon a une valeur
conventionnelle. N. m. Membre de la Convention
nationale.
CONVBirrioififBiXBME^rr (van-si-o-ne-le-
man) adv. Par convention.
COamEWTtJALITB (van) n. f. Etat d'une maison
religieuse ou Ton vit sous une rtgle.
CO^fVEMTlKL, B1.LB (van-tutl, c le) adj. Qui
est propre au couvent : la vie conventuellr.
COItVEWTt'BtABMEjrr (van-tu^-le -trtnn) adv.
En communaute : vivre conventuellement.
CONVERCiBXCB (ver-jan-se) n. f. Direction com-
mune vers un meme point. Fig. Tendance vers un
resultat commun : la convergence des efforts est une
garantie de succes. Any. »lv«rg«nee.
COMVEHCiK^T (ver-ian), B adj. Qui converge :
feus convergents. Ant. Blverge-t.
COMVER6BH (ver-i4) v. n. (lat. convergere. -
Prend un e muct apres le g devant a et o : i/ conver-
ge*, nous convergeons) Tendre vers le memo point :
le* rayons du soleil colligis par une lentille biconvexe
convergent vers le foyer de celle-ci. Ant. DUerger.
COlWBKfJ, E (i?er, verse) adj. (lat. conversu*).
Employe au service domestique d'un couvent : frnre
convers; sceur converse.
ceiTVBRflATlOIf (t^r-sa-«-on) n. f. (de conver-
ger). Entretien familier : la conversation n'admet
auam pedant isme.
COlfVBABB (t^r-se) adj. et n. f. Log. Se dit d une
proposition dont on prend le sujet pour en faire 1 at-
trlbut et l'attribut pour en faire le sujet, sans qu cile
cease d'etre vraie. Ex. : VHendu est divisible, le di-
visible est itendu.
COXVBKtJBKv (vtr-si) v. n. (lat. conrer«ari). S en-
tretenir famUierement avec quelquun : Socrate,
apres avoir bu la ciguc, continua a converter tran-
quillement avec ses disciples.
COITOERSJIBLE (vcr) adj. V. convbrtibi.e.
CO^VEHMIOIV (ver) n. f. (du lat. ronversum, su-
pln de convertere, retourner). Action de tourncr.
Changement de front. Changement de forme, de na-
ture : conversion des poids et mesures. Changement
du taux de 1'interet : la conversion des rente*. Dr.
Changement d'un acte en un autre. TWol Chan-
gement dc croyance religieuse : la conversion de
Henri IV fut un acte d'habile politique.
CONVERT!, B (v*r) n. Qui a <H6 ramene a la reli-
gion. Qui a erabrass6 une autre opinion, un autre
parti : les nouveaux convertis sont tovjours pleins
de zele. Fig. Pn'cher un converti, chercher & con-
vaincre quelqu'un qui est deja convaincu.
fOIVVERTIBlMTB (vc~r) n. f. Propriete" de ce
qui est convertible.
Digitized by V^iVJVJ
gle
CON
CONVERTIBLE (ver) adj. Qui peut etre converti :
fraction exactement convertible en dicimales. Fin.
Qui pcut s'6changcr contre d'autres valeurs. Ant.
laeaaverllale*
(OlVtHRTIR (ver) v. a. (lat. convertere). Changer
une chose en une autre : convertir un billet de banque
en espCces. Fig. Faire changer de resolution, d'opi-
nion, de parti, de religion : saint Paul convertit let
gentiU. Me eouvertlr v. pr. Changer d'avis. de sen-
timent, dc parti, de religion. Ant. Perverslr.
CONVBRTIftMARLB (ver-ti-sa-ble) adj. Qui peut
etre convert!. Ant. laeoavertlsMalc.
CONVBRTISftBRENT ( ver-ti-se-man ) n. m.
Action de convertir : convertissement des monnaies.
CONVERTIftAKUR (t<<*r-f{-feur) n. m. Qui reussit
dans la conversion des Ames. Cornue metallique ou
Ton transforms la fonte en acier.
CONVEXE (vck-se) adj. (iat. convexus). Courbe
ct arrondi en dehors : lea miroirs
convenes grossissent et difigurent le$
obiett. Poligone convexe , polygone -mmmsv^
tel que 1'un quelconqu* de ses cotes LeotilU convex,
prolong* laisse toute la figure dun
memc cdte" par rapport a lui. Ant. Concave.
CONVBXITE (tr/r-ti) n. f. Rondeur, courbure
d'un corps : la convexite" de la terre. Ant. Concavlte.
COIf VICT (vikf) xx. m. (mot anglais). En droit an-
glais, tout criminel emprisonnd ou deporte : lea
convicti ont commend la colonisation de I Australia
CONVICTION (vik-si-on) n. f. (du lat. conviction.
supln de convincere, convaincre). Effet que produit
dans l'csprit une preuve evidente, une certitude rai-
sonnde : toute conviction sincere merite le respect.
CONV1K, B n. Invito, convive.
CONVIBR (vi-i) v. a. (has lat. convitare. — Se
conj. comme prier.) Invitcr quelqu'un a un repas, a
une fete. Engager.
CONVIVE n. (lat. conviva). Qui prend ou doit
prendre part a un repas.
CONVOCABLB adj. Qui peut etre convoque.
CON VOCATBCR, TRICK adl . et n. Qui con voque
CONVOCATION (si-on) n. f. Action de convo-
quer : convocation d'une ossein bite.
CONVOI n. m. (de convoyer). Cortege funebrc qui
accompagne un mort. Flotte marchande avec son
escorte : le sacrifice du Vengcur sauva le convoi de
Vtllaret-Joyeuse. Transport de munitions, de vivres,
d'argent, etc., pour un camp, une place assiejrde
Trafn de chemin de fer. *
CONVOIBMKNT (voi-man) n. m. Action de con-
voyer.
CONVOITARLB adj. Qui peut etre convoite.
CONVOITBR (U) v. a. (dcriv* du lat. cup id it as, de*-
sir). Desircr avec avidiW : convoiter
le bien d'autrui. Ant. Beslalftaer.
CONVOITIMB (ti-ze) n. f. (dc con-
voiter). Desir immodere. Cupidite.
CON VOL n. m. Action de convoler j
a un nouveau mariagc. A^
CONVOLER (U) v. n. (lat. convo- V^^
tare). Se remarier : convoler en se-
condes, en troi&inmet noces.
CONVOLUTE, B adj. (lat. convolu-
tus). Bot. Roul« en cornet : feuilles
convoluties.
CONVOLVULACBEB (si) n. f. pi.
Famille de plantes ayant pour type
le convolvulus ou liseron. S. une con-
volvulace'e.
convolvulus! {lust) n. m. (du Convo, ™l«»-
lat. convolvers cnrouler). Bot. Norn scientifique du
liscron. appele aussi bei.lk-de-jour.
CONVOOUBR (ki) v . a. (lat. convocare). Faire
assembler : les itats gineraux furent convoquis a
Versailles le 5 mai 1789. ^
CONVOYER (voi-ii) v. a. (du lat. cum, avec, et
via, chemin. — Se conj. comme aboyer.) Escorter
dans un but de protection : convoyer un navire
CONVOVEUR (voi-i-eur) n. m. Navire qui en es-
corte un autre. Fonctionnaire qui accompagne un
convoi. Adjectiv. : bdtiment convoyeur.
CONVULme, B adj. Crlspe dune maniere con-
VU ™«;J^" a £ e «"»««"««* par la terreur.
CONVULMir, ive adj. Caracterise par des
convulsions ; toux convulsive.
— 2*4 — COP
CONVULSION n. f. (lat. convulsio; de eonvelkre.
tirailler). Contraction violcnte et involontaire dea
muscles, des membres : les convulsion* sont friquen-
tes chez les enfants. Fig. Mouvement violent, cause
f>ar les passions : les convulsions du disespoir. Bou-
eversement : convulsion politique.
CONVfJMiiONNAlRB (si-o-n*-re) adj. et n. Atta-
quc de convulsions. (Peu us.) N. pi. Fanatique* Jan-
senistes du xvin* siecle, auxquels lexaitatlon reli-
gieuse causait des convulsions.
CONVULMIONNBR (si-o-fw") ▼. a. Donner dea
convulsions : rtlectriciti convulsionne Us mustier.
CONVCLBlVBMBNT (man) adv. D'une maniere
convulsive : s'agiter convulsivement.
COOBLlCiB, B adi. Qui est oblige avec d'autres.
COOCCUPANT (o-ku-pan), B n. Personne qui oc-
cupe avec une ou plusicurs autres.
COOLIB Ucou-ll) n. m. (angi. coolee, de Phin-
doustani *u/i).Travailleur hindou ou chinois, engage
dans une colonic : Its coolies sont tris sobres.
COOPBRATEUR, TRics n. (de cooperer). Qui
opere avec un autre.
COOPRRATir. IVE adj. Fonde sur la coopera-
tion : sociiti cooperative. N. f. : une cooperative.
, COOPERATION (si-on) n. f. Action de cooperer.
COOPERER (re*) v. n. (Se conj. comme accilirer.)
Opcrer conjointement avec quelqu'un.
COOPTATION (si-on) n. f. (lat. cooptatio). Mode
de rccrutement, qui consiste, pour les membres d'une
assemblee, a se nommer eux-memes : I'Acadimie
francaise se recrute par cooptation.
COOPTBR (pti) v. a. Admettre par cooptation.
COORDINATION (si-on) n. f. Action de coor-
donncr : Us Us ions du cervelet emptchent en giniral
la coordination des mouvements volontaires. Etat
des choscs coordonnces : habile coordination
COORRONNANT (do-nan) t B adj. Qui coordonne.
COORRONNATEUR, TRICE (do-na) adj. Qui
coordonne.
COORRONNB, E (do-ni) adj. Se dit de proposi-
tions qui se correspondent. Bien ordonne. N. f. pL
Gcom. Elements necessaires
pour fixer la position d'un
point sur un plan ou dans l'es-
pacc : coordonne'es rectilignes,
suhe'riques. S. une coordonn4e.
(Dans la flg. ci-contre. OX, OY
sont les axes de coordonnees ;
OP labscisse du point M ; OQ
lordonnfic du point M ; OP, OQ
les coordonnces du point M.)
COORDONNER (do-ni)
v. a. Combiner dans l'ordre assigoe par la forme ou la
nature des elements : coordonner un plan, ses idtes.
C OP 4 Hi n. m. (mot guarani). Oleoresine rournie
par divers copalcrs.
COPaVer ou COPATBR (pa-it) n. m. Genre de
legumineuses cesalpiniees, conlprenant des arbrea
resineux balsamiques de l'Amerique meridionale
COPAIN (pin) n. m. (du pref. co, et de pain). Fam.
Camarade, compagnon prefere.
COPAL n. m. (mot mexicain). Resine que Ton ex-
trait de divers arbres des regions tropicales.
COPARTAfiB n. m. Partage d'un bien entre plu-
sieurs personnes.
COPARTA«BANT (jan\ B adj. et n. Qui partage
avec d'autrcs : hiritiers copartageants.
COPARTA6ER (ji) T . a. (Prend un e muet aprea
le g devant atto:il copartagea, nous copartageons.)
Pautagcr avec d'autres.
COPBAU (p6) n. m. (de cotter). Parcelle de bois en-
levee avec un instrument tran chant. Vin de copeaux,
vin cbarg_6 ou trouble qu'on clarifle avec des copeaux.
COPECK ou MOPBCK (piK) n. m. (mot russe).
Monnaie russe valant quatre centimes environ : le
copeck est la centieme vartie du rouble argent.
COPERMUTATlON (per, si-on) n. f. Action de
copermuter.
COPERMCTBR (per-mu -ti) ▼. a. Echanger, par-
ticuhcrement 6c hanger des ben6flces.
COPHTB adj. et n. V. coptb.
COPIB (p{) n. f. (du lat. copia, abondance). Repro-
duction dun ecrit : eollationner une copie sur f ori-
ginal. Reproduction, imitation exacte d'un ouvrage
d'art : Us copies txtcutits par Vauteur «*e farnvft
Digitized by VjVJVJ V tV^
r«ctilig;am plai
H
COP - j
originate prennentlenom de repliquea. Feuille volante
tor laqueUc an ecolier rcdige sea devoirs. Fig. Imita-
tion. Personne qui en Unite une autre. Impr. Manus-
crit oa imprime tur lequel travaille le compositeur.
€•«!■ (pi-*) ▼. a. (Se coni. comme prier.) Faire
une copie : copie r un t ableau. Fig. Imiter.
CfJHIVMMKIT [ze-man) adv. D'une manure
copieuse : manger copteusement . Ant. Chiche»eat,
CtWlfl, El »E (pi-e&, eu-ze) adj. (lat. copiosus;
de copia, abondance). Abondant : repascopieux. Ant.
C«Pum 0»£»-/e) n. Personne qui copie : rimpri-
merie a preeque supprimi Pindustrie des copistes.
COPManu (po-te^U) v. a. Poeeeder avec un
on plusieurs autree.
COrOtMBEflVCB (po-ee-teur) n. m. Celui qui
possede avec un ou plusieurs autres.
COPOBOBRSIOB (po-*4-*i-on) n. f. Possession
en c omm un.
WW n. m. Genre de champignons, famillc
dee agaricinees, a spores noires.
rWBfjPURAUl (!*■-«) n. Qui possede avec
une autre personne^ une maiaon, une terre, etc.
COe^BOa^BI* IB n. f. Propriete commune entrc
plusieur* : oroir la coproprUti d'un mur.
*•*** *4I- el n - B*** egyptienne qui a con-
serve lea earacteres dea andens habitants. Languc
parlee par eeite race : Titude du eopte a permit a
Ckamvollion de traduire lee hieroglyph*. Chretien
jaco biie d'B gyptc. [On ecrit aussi copbtb.)
COP IBB (kop-ti) v. a. (de cop, pour coup). Frap-
p er une cloche d'un seul cote avec le battant.
CO*«*ATir, ITB adJ. (lat. covulativus; de co-
pulare, unirj. Gram. Qui scrt a fier les roots, los
membrea de phrase, comme et, ni, etc. N. f. Conjonc-
tion eopolative : une copulative. Ant. »i*j«»cUr.
COrULB n. f. (lat. copula). Logiq. Mot qui lie lat-
tribut an sujet : le verbe etre, dutinctement exprimi
ou contract*, eat la copule de Unite proposition.
COQ, (to**) n. m. (onomat.). Genre d'oiseau gal-
linace : le coq gaulois est
un dee embleme* nationaux
de la France. Specialem.,
le mile du genre : lee corn-
bate de coq* eont pratique'*
en Flandre. Par ext., male
du faisan, du heron, etc.
Figure de coq qu'on place
a lapointe d'un clocher. Re-
voir ton coq, revoir son do- .
eher. Personnage le plus '
important d'un endroit ,
d'une assemblee : le coq du
village. Rouge comme un
coq, qui a le sang au visage. Coq d« bmjrere, tctras.
Fam. C**j ariaele. dindon.
COQ (kok) o. m. (holland. kok). Cuislnier du bord.
tor les grands navires.
CO0 ■ A-tvA]¥B n. m. invar. Discours qui n'a pas
de suite, de liaison, de raison. Quiproquo.
COQUABB (kar) n. m. Vieux coq. Vicillard pre-
teatieux et ridicule. Benet.
COOUB n. f. (lat. concha). Envcloppc solidc ct
dure de l'osuf -. le poueein brue la
coque de tamf avec eon bee. (Euf a
la coque, osuf legerement cuit. mais
non durd dans l'eau bouillante.
Fruit k pJusienrs logea closes : co-
que de not*. Bnveloppe de la chry-
salide des insectes qui filent. Nosud do
ruban de cheveux. Mar. Carcasse du
navire, independamment des mats : re-
cevoir un boulet dane la coque.
CtftliW ftoj a.m. Nisai. innocent.
COQtTBCIttBt B (to-si-ora) n. f. Pop.
Asiaal ehimerique. Baliverne, conte
ea Tair. (Vx.)
COQUBUEUX, ICM (kt-Uu, eu-ze)
a. Qui Aleve des coqs de combat.
MfCBUCtT {kt-li-ko) n. m. Pavot Coqu«ncot.
des champs : let fleurs rouge* du coquelicot fervent
a faire une tieane calmante.
COQCB&OCMBB (to) n. f. Nom vulgaire de plu-
slmn plaates {anemone, lyohni* A couronne, etc J
5 - COR
COQUELUCHE (to) n. f. Maladie contagieu«
racteriaee par une toux convulsive, et qui attaqu
tout lea enfanta : le changement dair gui-
rit souvent la coqueluche. Fig. Personnage
en vogue : ttre la coqueluche de la ville. '
COQUBLUCBOIV (to) n. m. Capuchon.
COQUBBIAB (to) n. m. Sorte de bouil-i
loire a ante. *
COQUBBBIXB (ke-re-le) n. f. Nom"
donne aux noisettes dans leur capsule
verte et reunies par trois.
CO^UKBET Ike-ri) n. m. ou COQUE- Co*"-"*-
mEl>LE (ke-rc-le) n. f. Nom vulgaire de Valkikenge.
COQE'EBIB (to-rf) n. f. Cuisine du bord pour l'equi-
page. Cuisine batie but un quai pour les matelots.
COQ IJEMOiV (to) n. m. Soute a provisions, a l'ar-
rlere d'un navire.
COQUET, BTTB (to, i-te) adj. et n. (de coqueter).
Qui a de la coquetteric, qui cherche a plaire : on se
moque det petites coquettes.
COQCBTBm (ke-ti) v. n. (de coq. — Prend deux t
devant une syllabe muette : elle coquette.)
Fam. User de coquetterie.
COQVETUBR (ke-ti-4) n.m. (de coque).
Marchand d'oaufs et de volailles en gros.
Petit vase pour manger des oeufs a la i
coque.
COQUBTIBmB (to) n. f. Untcnsilc
dans lequd on place des oeufs pour les
faire cuire a la coque.
COO.CBTTBMBCT (ki-te-man) adv.
D'une manure coquette.
COQUBTTBBIB {kt-te-rf) n. f. Goftt „
de la parure : la coquetterie est un di- "*l umu "-
faut couteux. Desir de plaire. Action propre a
plaire : faire des coquetteries a quelqu'un.
COQlllxa«E (ki, 11 mil., a-je) n. m. Mollusgue
testace, animal a corps mou, revelu d'une coquille :
I'huttre est le plus estimi des coquillages. La coquille
meme : tin collier de coquillages.
COQUILLABT (ki, 11 mil., ar) n. m. Pierre cal-
caire, renfermant des coquilles.
COQUILLE (ki, 11 mil ) n. f. (dimin. de coque).
Enveloppe dure, qui couvre les
mollusques dits testacis. Au
flg. : rentrer dans ta coquille,
se tairc, tacher de passer ina-
percu. Ustensile de cuisine
pour cuirc les rotis. Coque
vide des oeufs et des noix.
Fig. Coquille de noix, frelc
bateau. Expansion inferieure
de la garde d'une epec, ser-
vant a proteger la main. For- _
mat de papier (environ 0",B6
sur O-.U). Impr. Faute resultant de la substitution
d une ou plusieurs lettres a une ou plusieurs autres
Ex. : les motssont le* ■!■*«• (pour tignes) de not idies'.
COQUILIJBB (ki, 11 mU., i) v. n. Former des co-
3 miles, des boursounures, en parlant de la croAte
u pain : ce pain est coquille".
COOUliXBUX, BUEB (to, // mil., ctl, cu-ze) adj.
Rempli de coquilles : terrain coquilleux.
COQUI1JLIEB (to, // mil., I), ERR adj. Qui con-
tient des coquilles : calcaire coquillier.ii. m. Col-
lection de coquilles.
COQUllf, B (Arin, ine) n. Personne vile, sans hon-
neur ni probite : I' indulgence des honnite* gens fait
la force des coquins. Par plaisant. Se dit d'une per-
sonne, d'un enfant cspiegie :
petit coquin!
COQUilVBBlB (ki-ne-ri)
n. f. Caractere, action de
coquin.
COQU1XBT (to-ne - ) n. m.
Petit coquin.
COB n. m. Instrument a
vent, contourne en spirale : ■ ,. . .
cor de cfuuse, <T harmonic; cor °° r * ehMM -
a pistons. Le timbre du cor est doux et sonore. Musi-
cien qui en joue. Cor anglais, sorte de hautbois. Cor
de* Alpes, instrument Suisse en bois de sapin, dont
lea bergers se servent pour appeler leurs troupcaux.
A c»r et * erf loc. adv. A grand fracas : riclamer
quelqu'un a cor et a cri.
Digitized by V^iVJVJ
gle
adj. Rouge comme du
Corbeau.
COR - J
Com n m. (du lat. cornu, come). Durillon sur lea
doigts du pied : rusage des chaussures trop etroites
produit les curs.
COR n. m. (lat. cornu, corne). Petite corne du
bois d*un cerf. Cerfdix eors, ccrf
qui a atteint sa septierae annee.
(ORAH' (ra, I mil.) a. m. Igr.
korallion). Sorte dc polypier dont
le support calcaire, blanc, rouge
ou noir, Bert a fabriquer des bi-
joux : la piche du corail se prati-
que sur les coles de Sicile. Pi. des
coraux. . .....
CORAIM.BRB {ra, 11 mil.) n.
f. Chaloupe pour la peche du
corail.
CORAILLBITR (ra. //mil.) adj.
etn.m.Quivaalap«cheducorail.
CORAIJLIAIREff (rnl-li-t-re) n. m. pi. Classe de
polypes a laquclle appartiennent les coraux. S. un
coralliaire. Syn. anthozoairbs et polypiers.
CORALLIBM, BWWB (ral-h-m, <*-we) adj. Qui est
formG de coraux : Its atolls ocCamens sont de forma-
tion corallienne. N. m. Giol. Etage moyen du juras-
^CORAti'irORBtB (ral-U) adj. Qui a la forme du
CO CORAIXlttRire {ral-U) adj. Qui produit la sub-
stance calcaire des coraux
CORALLIX (ral-lin), I
corail. . ,.
CORAI.M!«B (ral-li) n. f. Algue marine revetue
dune matierc calcaire.
Substance colorante arti-
fleiclle. rouge.
CORAM n. m. (ar. ^co-
ran, lecture). Livre qui
contlent la loi religieuse
deMahomct.V.Paif. hist.
CORBEAU (bd) n. in.
(lat. corvus). Genre d'oi-
seaux passereaux denti-
rostres , comprenant de
grandes formes a vaatcs ailes, a plumage noir : les
cor beaux vivent de charor/nes. Noir comme un cor-
beau, tres noir. Afar. Croc dc
fer. chex les ancient, pour
accrochcr les vaisseaux en-
nemin. j4rrMf.Grossepierre
ou pi6ce de bois mise en
sail lie pour soutenir une
po utre.
(OHBKILLK (6*», //mil.]
n. f. (lat. corbicula, dimin.
de corbis, panier). Sorte de
panierd'osier, generalement
sans anse : curbeille a pa-
pier. Son contenu : offrir
une corbeilfe de fruits. Orne- c©rb«iiu».
nient en architecture, en sculpture. Espace de terre
circulaire ou ovale, couvert de fleurs. hig. Corbelll*
d« Mariage, presents qu'un futur offre a sa fiancee.
CORBEIl>
LBS (br, 11
mil ,«!)n.f. Le
contenu d'une
corbeille pleine.
rORBIIi-
LARD (hi, 11
mil., ar) n. in.
Char sur le-
qucl on trans- ^
porte les morts : on se dtcouvre devant un corbillard.
t'ORBUXAT (bi, 11 mil., u) n. in. Petit du cor-
beau.
CORBIIXON (// mil.) n. m. Petite corbeille. Jeu
de societc, ou les joueurs sont obliges de rcpondre
en rimant en on.
CORBI* n. m. Ancien nom du corbeau. En (ou d)
bee de corbin, recourbe en pointe : nez en bee de corbin.
COHDAC-E n. m. Toute corde servant h une ma-
noeuvre : cordage goudronni. Action de corder du bois.
CORDaYte (d<i-i-/e) n. f. Genre ou groupe de
plantes funs ilea, des terrains houillers.
COHBB n. f. (lat. chorda). Assemblage de flU de
chanvre, dc crin ou d'aulres maliercs flcxibles tor-
rnrbillki
5 - COR
dus ensemble : ichelle de corde. Fil de boyau on de
laiton pour certains instruments de musique : Pttga-
nini jouait sur un violon a une seule corde. rig.
Toucher la corde sensible, toucher le point par oft
Ton peut le mieux agir sur quelqu'un. Cable tendu
en l'air, sur lequel dansent certains bateleurs, dits
danseurs de corde. Corde qui limite interleurement
la piste. Tenir la corde, se dit du cheval ou du oou-
reur le plus rapproche de cette limite, et, au fig., de
quelqu'un qui est dans une situation avantageuse.
Tissu d'une etoffe de laine : ee drop montre la corde.
Ancienne mesure de bois de chauffage, equivalant k
S voies ou a 4 • teres. Lien que l'on tend entre les
extremites d'un arc. Fig- Avoir plusieurs cordes d
son arc, posseder plus d r une resaource. (Horn. Ligne
drolte qui aboutit aux deux extremites d'un arc de
cercle. (V. circonferbmcs). Fig. Supplice de la po-
tence : m&riter la corde. Homme de sac et de corde,
scelerat. .
CORDE, B adj. (du lat. cor, cordis, coeur). Qui a
la forme d'un ceaur, d'un cosur de carte a jouer.
CORBEAU (d6) n. m. Petite corde qui sert le plus
Bouvent pour aligner : allet tiree au cordeau. Meche
d'une name : cotdeau Bickford.
COROBB (de) n. f. Cc qui peut etre entoure* par
une corde : une cordis de bois. Petite ficelle atta-
ches a une ligne de fond et portaat un hamecon.
CORBBUBR (14) t. a. (Prend deux / devant une
syllabe muette : jfe cordelle.) Tordre en forme de corde.
CORBBLBTTB (le-te) n. f. Petite corde.
COmiBLiBR tli-4) n. m. Religieux de l'ordre
des franciscains. Membre du club des Cordelier*.
V. Part. hist. %
fORBBLIBRE n. f. Corde dont se ceignent lea
franciscains. Gros cordon de soie servant de cein-
ture de robe de chambre, ou quelquef. de cravate.
Archit. Baguette sculptee en forme de corde. Reli-
gieuse de l'ordre de Saint-Francoia d' Assise.
CORBB1XB (di-le) n. f. Petit cable pour le ha-
lage des bateaux.
CORBBR (di) v. a. Tordre en forme de corde :
corder du chanvre. Mettre des cordes autour d'un
paquet. Corder du bois, le mesurer a la corde.
CORBBRIB [rt) n. f. Metier, commerce de cor-
dier. Lieu ou se fabrique la corde.
COROIAl^ B, AUX adj. (du lat. cor, cordis, corar).
Reconfortant : remede cordial. Fig. Affectucux, q"ui
part du cceur : invitation cordiale. N. m. Potion for-
tiflante : prendre des cordiaux.
CORBIAL.BB1B1VT (man) adv. D'une maniere cor-
diale : recevoir cordialement un ami.
CORB1A1.ITB n. f. (de cordial). Sentiment affec-
tueux.
CORBlBR (di-fi n. m. Qui fait ou vend de la
corde. Partie du violon, appelee au9ai queue, et sur
laquelle s'attachent les cordes.
CORBIPORBtB adj. (du lat. cor, cordis, cceur, et
de forme). Qui a la forme d'un coeur.
CORBOIV n. m. (dimin. de corde). Chacun des to-
rons d'un cable. Petite corde : cordon de sonnet te.
Corde au moyen de laquelle le concierge ouvre la
porte d'une maison : ttrer le cordon. Large ruban
servant d'insigne a une decoration : le grand cordon
de la Legion d'honneur. Bias. Inrigne distinctif dea
dignitaires ecclesiastiques, qui part du chapeau ser-
vant de cimler et se termine par des houppes en
nombre proportion ne a la dignite. Bordure de ga-
zon. Lisiere, bordure d'arbres. Tenir les cordons de
la bourse, avoir le maniement des fonda. Archit.
Rang de pierres en saillie. Art milit. Suite de poates
farms de troupes. Anat. Cmt+om saMallals«,moelle
piniere. Fig. Cortfoa Mea. V. bl«o.
CORBO!VlVBR (do+i&) v. a. Tortiller en cordon.
CORDOM!VBRiB (do-ne-rt) n. f . MeUar, commerce
de cordonnier. Lieu ou Ton fabrique, ott l'on vend
des chaussures.
CORBOIBHTBT (do^nC) n. m. Petit cordon de ill, de
soie, d'or ou d'argent. que fabriquent lea passemen-
tiers. Pilde soie torse atrois brins. Ganse ferree par
un bout. Marque faite sur la tranche des monnaiea.
CORBOIBIIIBR (do-ni-4), BRB n. (vx fr. cor-
douanier; de cordouan, cuir de Cordoue). Qui fait ou
vend des chaussures : Jean-Jacques Rousseau itaitfils
d'un cordonnier.
CORES!*, B1TOE [ri-in, e-ne)adj. etn. De laCoree.
Digitized by
Google
COR - i
COKKLibiOMlVAIliE fo-ne'-r*) n. Qui professe
la menie religion que d 'autre*.
(OBEOmis ip*i*») n. m. Genre de composers,
c^mprenant de nombreuscs planter ornementalcs.
IORKTC n. f. Genre de tiliac^es. dont une eapece
produit la fibre textile appelee Jute
€"•■ UCI adj. (lat. coruire us ; de corium. cuir.
Dux comme du cuir, en parlant des viaudes : la
Hand* du corbeau est curtate. Fig. Tenaoe, avare.
AM »lo... I.ndrr. Iaiq«f.
(OKl%CR, F adj Qui a la durete dn cuir.
€ OKI AVDRK n. f. fgr. knriandron). Genre d'om-
belliferes de la region mediterraneans, qui enlrent
daus la preparation de ccrtaines liqueurs.
rom^Mi D . m. (tamotjl kurundam). Pierre
due. la plus dure apres le diamant : Un diverics ea-
riiti* d ecorin don recoivent souvent /<• nam de saplur.
CtlMTIIEM, E!fXK ti-in. i-nc) adj. et n. De
Corinlhe. Le qoatrieme et le plus riche dea ordrei
d'architeeture : la colonnade du Louvre est de style
cvrinthien. V. caLtmw. oanaK.
CWRBfR n. f. Fruil du eormier. Srn. sorbe.
CORJOBR imi-e; n. m. Nom vuler'aire du Borbter
d"rarutiqut. a boia tres dur,
(de lane, franc, corp i
Genre
eorbeau marm
d ojjH-aui palmipedes, qui
•e nourrissent de poissons:
Us Chtnois ant drtss* 1 le*
cormorant d U pe>he.
C9mmACfnak]n.m du
eingalais kurauanayaka ,
ehefd'ecuriej. Celui qui est
charge de soigner et de
eonduire un elephant. Fi*j.
et fam. Homme qui en
guide an autre ou s'en fait
le prone ur.
(tkUTAliB n. m Bruit
fn-duit par la respiration du cheval, du mulct, de
ane T dans certain's maladies -. h cornagt constitue
un cice rtdhihitoire.
C#RI1A1,I*B n. f. Variety d'agate demi-trans-
pareote, et d'un rouge fonce.
fOMAM fnarl adj. ef n. m Attefnf de eor-
na^re ; rhexal canard. Qui a des comes.
CORJVK n. f. lat. i-ornui. Partie dure ei rnniniie
qui ae forme »ur la tete de crrt.iins ruminant*
Afc*/
corn* de ban*/, de be'licr. Matierc des corncs, em-
ployee dans ('Industrie : bouton, peigne de come.
Partie dare du pied de certains ^
animaux. Cbauase-pied fait d'une
raoitie de come. Instrument
d'appel a pari Hon, fait a l'origine
arec une corne d 'animal : corne
dappel, d" automobile . (On ait
aasti t&omfx.j Orncment d'ar-
ebitectare. Pli d'un feuillet.
Pointe charnue sur la tete des „
limacons et de qoelque* insectes. Gorne, d ****■
Chacune des branches du croissant de la lune. Corne
fabondanee. V. aboxdahcb.
WM m m\ adj. De la nature de la corne.
CMUVBAI? (n6) n. m. Mar. Conduit des boutrilles
et de la poulaine. Chien issu da matin et du cbien
. AdjectiT. : caien eorneau.
l (n4) n. t. (lat. cornea, de corne). Partie
anterieure transparente de 1'oslL
C#mM«lLJJE {n*, U mil.) n. f. Genre d'oiseaux
passereanz dentirostres, voisins des cor beaux, mais
7 — COR
a
plus pctits : la corneille vit d'insecles et de petite
rongeurs. Comme une corneille qui abat des noir,
a l'etourdie. Corneille d'tgliee, choucag. V. b&ter.
COHMBlibm, bmmb (li-in, t-ne) adj. A la ma-
niere de Corneille : style corniHien.
COitlfBNBMT (man) n. m. Bour-
donnement dans Voreule. Grondc-
ment d'un tuyau de vapeur ouvert.
CORXKBllUB (mu-je) n. f. fde
corne et de muse, musette). Instru-
ment cbampetre a vent, compose
d'une outre, et dedcux tuyaux : la
cornemuse est t'instrument favori des
bergers icossais et bretons.
COBNBHiiiRiK {mu-seur) n. m.
Joueur de cornemuse.
CORNKR (nt) ▼. n. Sonner de la
corne. Parler dans un cornet acous-
tiqae. Eprouver la sensation d'un
bruit sourd et continu. en parlant des oreilles : /e*
oreilles me cornent. V. a. Flier en corne : on come
une carte de visile quand on la de-
pose toi-mime. Pop. Publier une
chose avec importunity.
COBJVBT (ne") n. m. (de come).
Petite tromperustique. Instrument
pour entendre. Cornet acoustique.
( V. acoustique.) Papier roule : cor-
net d tabac. Encrier portatif. Vase
de cuir pour aglter les des au tric-
f'«raet m bowqalu, trompc
trac.
faite d'une corne de bceuf. Comet
4 pbtsna, instrument de musiquc.
en cuivre, auquel eont adaptes des
pistons; musicien qui en joue.
C'OBIfBTTB (nc-te) n. f. Coif-
fure de femme en deshabille. Coif-
fure de certaines religicuses : les Cornet • pi.tonv
sours de chariti portent la cornette. Ancicn eten-
dard de caralerie. Long pavil-
ion de marine, a deux pointes
oucornes. N. m. Porte-^tcndard
d'autrefois : acheter une charge
de cornette.
CORNBTTIMTB {ne-tis-te)
n. m. Celui qui joue du cornet
a pistons.
CORXBl'R n. m. Celui qui
corne.
CORWICHB n. f. (ital. cor- Corn«lU.
nice). Archil. Orncment composd de moulures en
saillie, et qui couronne an en-
tablement.
COR1VICH02V n. m. (dimin.
de come). Variete de concombre
destine k etrc conat : le corni-
chon est un condiment savou-
reux. Fig. et pop. Homme niais.
CORN I Km (m'-e*), brb adj.
Qui est a la corne ou a Tangle
de quelque chose : poteau cor-
nier. N. f. Canal de tuiles ou de plomb, qui est a la
jointure de deux pentes dun toit et qui en recoit les
eaux.Pidce de fer profllec a deux branches en equerre,
d un emploi general dans la construction nuitallique.
CORIVIQrE adj. Qui appartient au pays do Cor-
nouailles. N. m. Dialecte de Cornouailleg.
CORMIiTK (nis-te) n. m. Musicien qui joue du cor.
tORWOl ti.LE ( n0M> u mU.) n. f. Fruit du cor-
nouilier, rouge et aigrelct.
(OftJVOllM.Rit (nou, 11 mil., e) n. m. Genre de
plantes comprenant desarbrcs d'un bois tree dur.
CARXir, b adj. Qui a des comes : animal comu.
Fig. Rations, visions
cornuen, folles, extra-
vagantes.
t«RSl« (na) n. f. (de
corne). (J him. Vase a col
etroit et courbe pour la 4
distillation : comue de Jf^f Cornu..
verre, de grtn. de plat me. n m
t'OROLLAIRB (rol-
It-rc) n. m. Prcuve sura-
bondantc d'une proposition deja demontree. Math.
Consequence direetc d'une proposition demontree.
Digitized by VjOOQLC
COR - j
COBOI.IJK (ro-/e) n. f. (du lat. corolla, petite cou-
ronne). Bot. Enveloppe des etamines ct du pistil,
generalement colore* de teintes vives. (V. la planche
PLANTS.)
GOROH AIRE (ni-re) adj. Se dit dei deux arteres
qui portent le sang dans le coeur.
CORONAL, b, awx adj. pat. coronalis). Qui est
sitae a lapartie anterieure du crane : os coronal.
COROBBR (new) n. m. (mot angl.). Offlcier de
police judidaire, en Angleterre.
COROH1LLB (11 mil.) n. f. Genre de legumineuses
papilionaeees, ornementales.
COROHoVoB (no-i-de) adj. (du gr. koroni, cor-
neille, et eidos, forme). Se dit de deux apophyses of-
frantquelque retsemblance avec un bee de corneille.
COBOfML (ro-sot) n. m. Nom vulgaire du fruit
de Yanone murxquie ou corossolier.
COROSO n. m. Matiere blanche, tiree des graines
de certains fruits d'Amerique, que l'oa travaillc au
tour pour fabriquer des boutons et divers objets.
CORPORAL n. m. (du lat. corpus, corps fdu
Christ] ).Linge benit.sur lequel le pretre pose le calice.
CORPORAL. ITB n.f.Qualite dece qui est corporcl.
CORPORATir, itb adj. Qui a rapport a unc
corporation, a un corps : esprit corporatif.
CORPORATION (si-on) n. f. (du lat. corpus, oris,
corps). Association autorisee d'individus qui excr-
cent la meme profession. V. Part. hist.
CORPORbL, BLLIM/, eWe), adj. Qui a un corps :
Dieu n'est pas corportl. Qui a rapport au corps : peine
corporelle. Ant. ffpirliael, latrllrctueL.
CORPORBULBMBIWT (re-le-man) adv. D'une ma-
nierc corporelle : punir corporellement-
CORP* {kor) n. m. (lat. corpus). Toute sub-
stance, organique ou inorganique : tuus les corps
sont itendus et pesants. Partie mat£rielle d'un <Hrc
animc : It corps d'un animal. Regiment, portion
d'armce : iarmie francaise comprend vinyl corps
tfarmde- Corporation. Fig. Consistance, soliditc :
cctlc itoffe a du corps. Prendre du corps, de l'cmbon-
point. Corps du ditit, objet qui prouve l'cxistence du
delit. Corps cileste, astre. Corps de garde, postc mili-
taire. Corps de /ogu, partie de mafson formant une
habitation distincte. Corps et dme, entierement, sans
reserve : »e donner corps et dme a une entrejtrise.
Corps sans Ante, personne qui ne salt que devenir. A
corps perdu, sans reflexion ou sans espoir de retour.
Corps et biens, les person nes et les proprietes :
ce bdtiment s'est perdu corps et biens. Corps morts,
grandes ancres munies de chatnes, servant a amar-
rer les vaisscaux dans les ports. Loc. adv. Corps a
corps, corps contre corps. N. m. : un corps d corps.
CORPfJLBlVCB (lan-se) n. f. (lat. corpulentia).
Grandeur et grosseur de la taille de l'homme.
CORPCMBWT (Ian), B adj. Qui a de la corpulence.
CORPl'M (puss) n. m. (mot lat. signif. corps). Re-
cueil concernant une mfme matiere : il eziste des
corpus d inscriptions latines et grecques. Corpus
Juris, le corps du droit romain.
CORPl 0CL1.AIRB (pus-ku-i*-rt) adj. Relatif aux
corpuscules, aux atomes.
CORPC0CIJLJC (pus-ku-le) n. m (lat. corpusculum).
Tres petit corps : les infusoires sont des corpuscules.
CORRBCT (kor-rfkt'). B adj. (du lat. correctus, cor-
rige). Conforms aux regies : style correct. En rapport
avee les co nvena nces : tenue correcte. Ant. laeorreri.
CORRECTBMEIVT (kor-rtk-te-man) adv. D'une
maniere correcte. Ant. I t w m tfwt.
CORRBCTBl R, TRICB (kor-rtk) n. Celui, cclle
qui corrige les epreuves typographiques.
CORRBCTir (kor-rck) n. m. Ce qui corrige, adou-
cit. Fig. Expression qui adoucit ce que le discours
a de trop fort, de trop hardi : apporier un corrcctif.
CORRECTION (kor-rtk-si-on) n. f. Action de cor-
riger. Reprimande, punitlon : rtcevoir une sivtre
correction. Qualite de ce qui est correct. Jmpr. Indi-
cation des fautes sur une epreuve. Maisoo tfe cor.
reetiou. oU l'on enferme surtout des enfants qui, en
commettant une faute grave, ont agi sans discerne-
COR
ment. Ant. Im<
CORRBCT101VnAl.lBATI01f (kor-r/k-$i-o-na-li-
xa-si-on) n. f. Transformation d'une affaire crimi-
nelle en une affaire correctionnelle.
corrbctioivhalmbr ( kvmk-si-o-na-li-ii )
v. a. Appliquer la correctionnalisation.
CORRBCTIOITO IL Bl
adi. (de correction). Qui an
(kor-rtk-si-o-nei, *4e)
_ .,. , _ -apport aux dillU : peine,
police correctionnelle. Tribunal correct ionnei, qui
juge les delits peu graves : en France, il exists us*
tribunal correctionnel par arrondissement. N. f. Pop.
Le tribunal correctionnel.
CORRKCTIOMMBULBMBIVT {kor-r+k-si-v-nt-le--
man) adv ; D'une maniere correctionnelle.
CORRBCilBOR (kor-ri) n. m. (m. espagn.). Au-
tre f., premier offlcier de justice d'une ville espagnole.
CORRBLATir, 1VB (kor-ri) adj. et n. m. (da pre/.
co, et de relatif). Qui marque logiquement one relation
reciproque : pero et sUs sont des termes corre'latifs.
CORRELATION (kor-rirla-si-on) n. f . Rapport de
deux termes dont l'un appelle logiquement rautre.
CORRBOPONOANCB (ko^rcs-pon) u. f. (de cor-
respondant). Rapport de conformiic : la parfaite cor-
respondance de toutes les parties du corps. Commu-
nication, relations entre deux localitea, deux pays :
les correspondances parJerre entre la France at tB*~
pagne ne sont pas aisles. Commerce de lettres : M»*4*
Sivigni a lavssi une pricieuse correspondance. Lest
lettres memes : lire sa correspondance.
CORRBOPOIVBAIWT (ko-reS-pon-dan), B adj. (de
correspondre). Se dit des
V
choses
qui ont du rap-
port entire elles : idies
correspondantes. Geom.
Angles correspondants ,
angles formes par une
secante et deux paral- . , . .
leles et qui sont l'un in- An « ,M «"*••*<>**— u -
terne, l'autre externe, dun meme cote de la secante :
les angles correspondants sont igaux (tels sont id
les angles 1 et 2; 3 et 4 ; 5 et 6; 7 et 8). N. m. Celoi
avec lequel on est en relation d'affaires ou de lettres.
Celui qui est charge de veiller sur un jeune horn me
cloigne de sa famille. Celui qui correspond avee un
corps savant : VAcadimie des sciences a Paris a de*
correspondants dans le monde entier.
CORRBOPOIVBRB (ko-r*s-pon*trc) v. n. (du lat.
cum, avec, et respondere, repondre). Etre en commu-
nication : ccs chambres correspondent entre elles.
Etre en commerce de lettres. Etre place svmetrique-
ment. Etre en rapport de conformity. Repondre a.
COsUUIA (kor-rirda) n. f. (m. espagn.). Course de
taureaux.
CORRIBOR (ko-H) n. m. Passage qui met en
communication diverses pieces d'un meme eiage.
CORRICSB (Aco-ri) n. m. Devoir d'ecoUer, refsit
apres correction : dtcter le corrigi d'un devoir.
CORRi«BR (fanri-ji) v. a. (lat. corrigere. — Prend
un e muet apres le g devant a et o : il corrigea, nous
corrigeons.) Amender, rendre meilleur, en parlant
des person nes et des choses : Viducation seule ytut
corrtyer le naturel. Punir, chatier : il ne (out cor-
riger les enfants que dans la mesure strictement nices*-
saire. Impr. Indiquer par des signes les corrections
a faire sur une epreuve. Executer ces corrections.
«• corrigrr v. pr. S'amender. Ant. Ctdter.
CORRlfiBVR (ko-ri) n. m. Typography qui execute
les corrections indiquees sur une epreuve.
CORRiCiiBLB (ko-ri) adj. Qui peut etre corrige.
ANT. laeorrlgiblc.
. CORROBORAlfT (Aror-ro-oo-ron), B adj. Qui for-
tifle : remede corroborant; preuve corroborante. N. m. :
le vin est un corroborant.
CORROBORATE, ITB (kor-ro) adj. Qui donne
plus de force. N. m. : un corroboratif.
corroboration (kor-ro, si-on) n. f. Action
de corroborer. Son resultat.
CORROBORBR [kor-ro-bo-ri) v. a. (l*t. corrobo-
rare). Fortifier : le vin corrobore restomac. Servir de
preuve, appuyer : laveu d'un accuse" corrobore I'accu-
sation. Ant. Afr«i»llr, aMdouer, ialraw.
CORROOAJfT (kor^ro-dan), B adj. Qui corrode,
ronge. N. m. : la rouille est un corrodant.
CORROBBR (kor-ro-di) v. a. (Ut. corrodere).
Rongcr, consumer progressivement : leau-forte cor-
rode le metal.
CORROl [kor-roi) n. m. (de corroyer). Preparation
des cuirs.
CORROIRIB (ko-roi-H) n. f. Art, action de cor-
royer. Atelier du corroyeur.
CORROMPRB (ko-ron-pre)r. a. (Ut. corrumpara).
Digitized by
Google
COR — J
Gater : la ckaleur cor rom p t la viand*. Fig. Depraver :
Sacrate fut accusi de eorro m pre lajeunesse. Seduire :
corrompre un juge- Troubler : la crainte corrompt
U plaisir.
cmmvmmaw (kor-ro-sif), I¥B adj. (lat. corrosivus).
Qui corrode. N. m. : le vitriol est un corrosif.
C*BBO«IO* (kor-ro-zi-on) n. f. (de corrosif).
Action, eflei des substances corrosives.
COBdMTAClB (ko-roi-ia-je) n. m. Action de cor-
royer; son resultat. Art da corroyeur. 8oudure a
chaod de phisieun barres.
CtlMTBB (ko-roi-U) r. a. (Se coni. comme
abouer.) Appreter le cuir. Souder a chaud des barres
de rer. Degrossir et redresser du bois.
CttBBOYliB [ko-roi-ieur) n. m. Qui apprete le
coir : le demagogue CUtm itaxl corroyeur.
nuiraim (ko-rup-teur) t TBICB adj. et n.
Qui corrompt V esprit, les moeurs, an texte : Rousseau
arrwa le iheAtre <Tftre corrupteur des masurs.
C*mmc*TIB«LlTB (ko-rup-ti) n. f. Nature de cc
qui est sujet a la corruption. Ant. I t •rrwptlbllHe.
CVUrrmU (ko-rup-ti-ble) adj. Sujet a la
corruption . Ajt t. Isf w ytiMe.
CMUsCPTYOlf (ko-rup-si-on) n. f. (da lat. corrup-
tus, eorrompu). Putrefaction. Alteration : corruption
du sang, de Voir. Fig. Seduction : recourir d des
rmayens de corruption. Depravation : la corruption
de Corinihe causa sajperte.
CMM6B n. m. Buste du corps humain. Partic
da vetement de femme qui recouvre le buste.
C*m*AlKB (te-re) n. m. (ital. corsaro; de corsa,
coarse). Na^ire arm-* — * ~— — > r«- «•■— *...« i-
commande : Surcouj hardi corsaire. Pirate.
Fig. Homme rapace M impitoyable : les corsaitrs de
la finance. Adjcctiv. un narire corsaire.
fiit;K adj. Qui a du corps, de la consistence :
drop corse'. Qui a d<i ion, du montant : tin come.
Fig. : histoire corvee
CMMIJCT (le) n. m Cuirasse legere : corselet
de mail Us. Partie du thorax de certain* insccles.
fW (de coram] v. a. Homier du montant .
eorser un tin ; de la t rre : cor*er faction d'un drame.
C#MMT (se) n. m. (de corj*s). Piece de vetement
garaiede baleines pour main ten ir la taille : un corset
trop serri dt forme la taille et gfne la respiration.
rMUrrm [ti-r . KRB n. Qui fai^des corsets.
CMrrieR n. m. ital. cnrt*ggio; de corte, OOur).
Suite de personnel qui ac coin pap nent quelqu'uh
poor lui faire honn- ur \ \m covrtisans faimient ii
Louis XI V un brillant cortege.
OMrril({^f) n. f pi. (esp. corte, court. Assemble
aatioaale, en Espagi .<• et en Portugal. V. Part. hint.
ecoree). Qui a rapport a l'ecorce.
caarstATion (»■■!■ rt «) n. f. Vif eclat de
la lumiere : la itii'mpsMispi 'fun mitinre. (Pen us.)
C«RVi4BLB adj Sujet a la cor roe : aranf i789,
U people itait taillahlc ft corviable d merci.
CW)mXTMM (vi) n. t. bas lat. corrogata). Travail gra
ant qui etait du par le partan a son seigneur on i
TElat : les carries fuwmm abolies par Cassemblie con
pay*nn a son seigneur on A
t abolies par tassemblie con-
mentn. travaux auxquels on
stituante. Dans les
astretnt a tour de roh
les soldatspour satis
faire sax besoins gi
ueraux de I" existence
militaire : corvdt d
tirres, dTeau, de pro
preti, etc. Fig. Tra
Tail, demarches faite
arec peine et san
profit : solliriter pou-
un incapable, oueli
ennuyruse corvee !
cmmvwrmive'-ti
b f flat corbata). &l
thment de guerre s mterroediaire '
Cremate et le brick
€«BtTIM« n. m. pi. (da lat. corvus, corbeau). Pa-
mille de passereaux dentlrostres, a bee fort, un peu
reeourbe. S. un corxidi.
riD.m. Pretre de Cjbele.
i (rin-bt) n. m. (gr. korumbos). Inflo-
t iadeflnie, dans laquelle !•« pedoneules sont
J — COS
de longueur inegale, mais toutes les flcurs a peu
pres sur un menie plan, intitant une
ombellc. (V. laplanche pi ante.)
CoBTNRIFEmR ( rin ) adj. Qui
porte des corrmbes.
CORYMBIPORMB (rin) adj. En
forme de corymbe.
COMTrassB ifi) n. m. (du gr. koru-
pkaios, chef). Chef du
choeur, dans le theatre.
Chef de ballet. Fig. Chef
dhine sccte, d'un parti,
eclui qui se distingue lc
plus dans sa profession,
dans une societe.
COmmLAn.mJgr.ko-
ru%a). Mid. Inflamma-
tion de la muqueuse na-
sale, ditc aussi rhume
de cerveau.
COMAQIE (ko-sa-ke)
n. m. (en kirghiz kosak).
Soldat d'un corps dc ca-
▼alerie russe, rccrute parmi les peuplade* du sud-eit
do la Russie. (V. Part. hULiFia.
Homme dur, farouche. N. f. Sorte
de danse.
COMEC A!WTB Uco-si) n. f . Giom.
Sdcante du complement d'un an- '
glc. (Dans la figure ci-contre, OS
est la cosecante de Tare A M.)
COaittlVATAIMC (ko-si-ona- C«*e«nl..
te^re ) n. et adj. Personne qui a signe avec d'autres.
CO0IIVI (ko-si-nuss) n. m. Giom. Sinus du com-
plement d'un anj. le. (Dans la figure ei-
contre, OP est le cosinus de l'arc AM.)
roHMETIOUB (kos-m4) adj. (gr.
kosme'tikos, relatif k la parure). Se dit
dc toutc substance qui sertkembellir
et k conserver fraiches les parties
extorieures du corps, particulitre-
ment a assouplir et lustrer les chc- L "" nur
tcux. N. m. : un cosmitique. N. f. Partie de l'bygicnc
qui traite des cosmetiques.
CO0MIQVB (kos-mi-ke) adJ. (du gr. kosmos,
monde). Qui a rapport au monde : les espaces cos-
miques. Se dit du lever et du coucher dun astrc,
?[uand ils ont lieu en meme temps que ccux du soleil :
ever, coucher cosmique.
COlMslOCZOlVIB (kos, nf\ n. f. (gr. kosmos, monde,
etgonos, generation). Sysieme de la formation de
Tunivers : la cosmogonie ctHisiode.
COflHOUOnriQIE (kos-mo) adj. Qui a rapport a
la cosmogonie : systeme cosmogonique.
COMHOURAPIIB (kos-mo) n. m. Qui sait la cos-
mographie.
C«flMO«BiAPfllB (kos-mo-gra-f{)n. (.{gr. kosmos,
monde, et graphcin, decrire). 8cience des mouve-
ments astronomiques de la terre, de Tunivers : les
his de Newton sur la gravitation universelle ont
fait faire dimmenses progres a la cosmographie.
COSMOttRAPHlQIJB {kos-mo) adj. Qui a rapport
k la cosmographie.
C4MUBOE.041IB (kos-mo-lojf) n. f. (gr. kosmos,
monde, et logos, discours). Science des lois generates
qui gouvernent Tunivers.
COSHOI,OCilQLK (kos-mo) adj. Qui a rapport a
la cosmologie.
COMBIOPOLITB (kos-mo) n. (gr. kosmos, monde,
et poliWs, citoyen). Qui regarde Tunivers comme sa
patrie. Fig. Qui passe sa vie a voyager dans divers
pays. Adj. : existence cosmopolite.
fOMHOPOriTlMMK (kos-mo, tis-me) n. m. Ma-
ni*re dc vivre des cosmopolites.
rOMMOR4BA (kos) n. m. (gr. kosmos, univers, et
orama, vue). Collection de tableaux rcpr^senlant les
sites et les monuments les plus remarquablcs dc
Tunivers.
CO0ME (ko-se) n. f. Enveloppc de certains legtimes :
cosse de fives, de pois. (V. la planche flanie. Pnr-
chemin en cosse, peau de mouton dont on a fait seu-
lemcnt tomber la lainc.
COfMBM (ko-se) v. n. (ital. coss<ire). Se heurter
de la tele, en parlant des beliers. Fig. Lutter.
Digitized by VJ
?bogle
COSTUME CIVIL (Voir militairb.) — 230 —
isr .«? W *JS£itt. cou, °-^— as & »%«
Genl.lhomme Dame FranC0ls r r Vers Genl.lhomme Bourgeois XVl«a Henri III !*J|° H T^ w
EpoqueLouisXH 1510*™ C ° 1528 1579 Ep CharleslX £ e mo.l. 1590 Henr. 1 V
tlpfiant Paysdns Genii Ihnm me
070 ,&o "675 -76 x <„. t l6 78
Digitized by LjOOQ IC
231 — COSTUME CIVIL
( Voir iuutaiu.)
Dame
172© 1730 kQ
Dame Abbe Ouvnere Elegant Servante 8 Dame
>OU'S XV 177879 vers J785
1790 \?9k
1797 Incrqyable ^Empire
Merveilleuse igu ,8Z '
l8;0 l873 ,882 ,89? '836 .905 Cycl.stes ChaulWs
' — D i g i t i zed by L»OQ<j [e
CoUng«nt«.
COS — 2
MIMM (ko-son) n. m. (lat. cossus). Espece de
charancon qui attaque lea pois, les lentilles.
COSSU (ko-su), B adj. Qui a beaucoup de cosses.
Fig. Richc, Men mis : mise co$$%u.
COSTAL (kos-tal), B. AUX adj. (du lat. costa, cdte).
Qui appartient aux cdtes : twrfeeres costales.
CMTOHK (to«-/u-me) n. m. (de l'ital. co*fame.
coutume). Maniere de se vitir. vehement, surtout
offlcicl. Habit de theatre, de deguisement. H>billc-
mcnt suivant les licux, les temps. (V. pages 230-231.)
COSTUME, B (kos-tu-mi) adJ. Habille. Bal cos-
tume, bal oil les danseurs sont travestis.
(OSTIHKM (ko$-tu-mi) v. a. Habiller : Meissonier
costume fidblement ses personnages.
COSTUMIER (kos-tu-mi-i), BBS n. Qui fait, vend
ouloue des c ostum es.
COTAKCiBlfTB {jan-te) n. t. Geom. Tangente du
complement d'un angle. (Dans la
figure ci-contre, BS est la cotan-
gents dc l'arc AM.)
COTB n. f. (lat. quota). Part que
chacun doit payer d'une depense.
d'un impdt. Marque pour classer
chaque piece dans un inventaire.
CbUfrc destine k indiquer sur un
plan le niveau. Taux des effcts
publics : cote de la Bourse. Cote mat taillee compen-
sation approchee de sommes, de pretentions divcrses.
COTE n. f. (lat. costa). Os des parties laterales de
la poitrine : I'homme a dome paires de cdtes. Pro-
tuberance longitudinale saillante : let cdtes aVun
melon. Montec d'une colline, d'une route : tore a mi-
cute. Rivagc de la mcr. Faire cdte. oiler a la cute,
s'echoucr devant le rivagc. Eire a la cdte, etro mal
dans ses affaires. Se tenir lee c6te$, rire aux eclats.
Loc. adv. COle A c*He, l'un a cote de 1'autre.
COTE n. m. (de cdte). Partie laterale extericure
de la poitrine, chez rhomme ct les animaux. Partie
laterale. Partie, endroit quelconque : de tons cdte's.
Giom. Chaque ligne formant le contour d'une figure.
Fig. Face, aspect : cdti d'une affaire. Ligne de pa-
rente : cdtSvaternel. Opinion, parti : ie me range de
votre cdte 4 . Mettre de cdti, en reserve. Laisser de cdti,
abandonner. Bat cdte.V. bas (adj.). Loc. adv. : A eOte.
aupres. Be eOte, de biais, obliquement. Loc. pr£pos. :
B« c*te de, dans le voisinagc de.
COTEAU(/d)n.m. Petite colline. Par err. Vignoble.
COTBL.E, B adj. Qui est h cotes : velours cdte/i.
COTBL.ETTB (/<*-/e) n. f. Cote de mouton.de veau,
de pore, etc. Favoris tallies en forme dc cotelette.
COTBlVTIl¥, E(tan) adj. et n. Du Cotentin.
C'OTBR (ti) v. a. (de cote). Numeroter, marquer
le prix de : coter dee merchandises.
COTERIE (rf) n. f. Reunion de gens intimes, de
cabalcurs, etc. : tenez-vous a Vecart des coteries.
COTHiHNB n. m. (gr. kothornos). Chez les an-
ciens, chaussure des acteurs tragiques, a trda haute
scmelle. Fig. Cfiaussei' le cothurne,
jouer la tragedie.
COTICB n. f. Bias. Bande ou
barre diminuee de largeur.
COTICB. B (se) adj. Bias. Charge
de cotices en nombrc egal aux inter-
stices du champ.
COTIBR (ti-i), EBB adJ . Mar. Qui w " nu ™-
se fait le long des cotes : la navigation cdlierc prend
le nom de cabotage. Fleuve cdtier, fleuve dont la
source est proche des cotes. Qui connait les cotes :
pilote cdtier. N. m. Bateau cdtier. Cheval de renfort
qu'on attelle k une voiture pour gravir une cdte-
COTIOIVAC (971a) n. m. (du lat. cotoneum, coing).
Confiture de coings, d'orange : du cotignac oVOrlians.
COTIL.L.O* (//mil.) n. m. (dimin. de cotte). Jupe
de dessous, .particulieremenl des paysannes. Sorte
de danse a figures, accompagnee de ieux.
COTIR v. a. Meurtrir, en par Ian t des fruits : la
grile a coti ces pommes.
COTISATIOB (za-si-on) n. f. Action de se cotiser.
Quote-part de chacun dans une depense commune.
COTISER (zi) v. a. (rad. cote). Regler la quote-
part de. Me eotiser v. pr. Se reunir k d'autres pour
centribuer a une depense commune.
COTISSURB (/t-*u-re) n. f. Mcurtrissure sur un
fruit : les cotissures font gdter les fruits.
■tiL
- cou
COTON n. m. Duvet long et soyeux qui enveloppe
les graines du cotonnier : TAmirique est le prin-
cipal pays producteur de colon. Fil ou etoffe fabri-
ques avec ce duvet. Fig. Filer un mauvais coton,
avoir sa sante, ses affaires, etc., compromises.
COTOMXADE (to-na-de) n. f. Etoffe de c oton.
COTOMMB (to-ne) ou COTOMIWBTTB (to-ni-te)
n. f. Etoffe de coton commune.
COTOIVIVB, B (to-ni) adj. Garni, cou vert de coton.
Cheveux cotonnis, cheveux courts, friscs et crepus.
COTOMKBR [toni] (SB)
[de coton] v. pr. Fe couvrir
de duvet, en parlant des
etoffes, des fruits.
COTONNBRIB (to^ne-rt)
n. f. Lieu ou se travaillo le
coton. Terrain plante de co-
tonniers.
COTONXBliX, BKSB(/o-
neu, eu-ze) adj. Recouvcrt
de duvet. Spongieux : fruit
cotonneux-
COTOBlflBB (to-ni-i)
a.m. Arbuste de la famille
des malvacees, qui produit le coion : ie cotonnter est
originaire de Vinde.
COTOimtlBB {to-ni-i), BBB adj. Qui a rapport
au coton : Industrie cotonniere anglaise. N. Ouvrier,
ouvriere des manufactures de coton.
COTOB-POIJBBB ou FULMICOTOIV Xk. m.
Explosif obtenu en plongcant du coton carde dans
un melango d'acide nitnque et d'acide sulfurique.
PI. des cotons-poudre.
cdTOTEB (toi-ii) v. a. (Se conj. comme aboyer.)
Aller tout le long dc : cdtoyer une forSt, une riviere.
COTRB (angl. cutter) n. m. Petit batiment A un
mat, a formes fines et elancees.
COTHBT (tre) n. m. Fagot de bois court et de
moyenne grosscur.
COTTACib (ko-ta-je) n. m. (mot angl.). Petite mai-
son de cam pagne.
COTTE (ko-te) n. f. Jupe de paysanne. Cotte for-
mes, casaque riche qui se portait par-dessus la cui-
rasse. 6'o//e de mailtes, sorte do cne-
mise faite de petits anneaux de fer.
COTUTBUB, TRICE n. Person ne
chargee d'une tutelle avec une autre.
COTYLJC n. f. (gr. kotuli). Anat.
Cavite d'un os qui recoit un autre os.
COTYLEDON n. m. (gr. kotulMon,
cavite). Lobe charnu qui envcloppe la I
radiculc de la graine. (V. la planche F
plants.) Anat. Lobe du placenta.
COTYLBBOIYAIBB (ni^re) adj. Qui
se rapportc aux cotyledons.
COTYLBDOnS, B adj. Se dit
des plantes pourvues de cotyledons. c° l t« «*• °»*»i"»-
COU ou COL. n. m. (lat. collum). Partie du corps qui
joint la tete aux epaules : la gtrafe a un long cou.
Par ext. Partie longue et etroite, par oO on remplil
certains recipients : col dune bouteille. Se rompre, se
casser le cou, se tuer en tombant. Couper le cou, tran-
cher la tete. Tordre le cou, tuer. Sauter au cou, em-
brasscr avee effusion. Ce«-4e-cjrgwe, robinet, tuyau
en forme de cou de cygne. PI. des cous-de-cygne.
COU AC (kou-ak) n. m. Son faux et discordant, pro-
duit par une voix ou un instrument de musique.
COCAMB (kou-ar), B adj. et n. Poltron.
COCCBAOE n. m. Action de coucher. Effcta de
litcric. Sorte de marcottagc. Action de mettre lea
grains en couche pour les faire germer.
COCCBAirr (chan), B adj. Qui se couche. Chien
couchant, qui se couche en arretant le gibier et, au
fig., homme qui rampe pour plaire. Soleil couchant,
soleil pres de disparaltre k Vhorizon. N. m. Soleil
qui se couche. Occident. Fig. Vieillesse, declin.
COUCHE n. f. Lit. Linge dont on enveloppe lea
enfants au maillot. Enfantement .* couche laborieuse
(s'cmploie en general au plur.). Planche de terreau,
de fumier : semer sur couche. Arrangement par lit :
couche de fruits. Substance appliquec sur une autre :
couche de pldtre. Enduit de peinture. Ge"ol. Se dit des
differents lits qui composent un terrain.
COUCHEB (chi) n. f . Lieu oii Ton couche en voyage^
Digitized by VjOOQ LC
m
Aocicnne
COU - 5
OOCCBBm (ehi) v. a. (da lat. col lot-art). Mettre
an lit : coueker un enfant. Etendre tout de son long
a terra. Fig- Coueker sur le carreau, tuer. Inscrire :
coucher sur une liste. Coueher enjoue, riser. In-
cline? : coueker ton icriture. V. a. Passer la nuit :
coueker dans une aubergt. S* eowcfcw v. pr. Se
mettre aa lit. Fig. Diaparaltre : le soleil se eouche.
Axt. Lmr, <■» ■■• ■ , 6leve*>. 4rig*r.
COCCBStm (cW) n. m. Action de se mettre an lit.
Maaiere dont on est eouche : un bon coueker. Le
coueker dun astre, le moment on il disparalt a l'ho-
rtion. Axt. Lever.
(•rmBTTK (ck*-te) n. f. Petit lit. Lit de bord.
COfjcmwm, BCSB (eu-se) n. Qui eouche avec un
autre. Mauvais couekeur, celui avec qui il est diffi-
cile de vivre en bon accord.
COCCau (eat) a. m. Lit de sable, sur lequel on
a&soit le parage d'un pont Lattis d'un plancher.
COCCBOIR n. m. Palette du doreur. Cone tron-
qu6 en bois d'orme, pour le eommettage des cordages.
COCCI-COCCI loc. adv.(ital. cori eo$i, ainsi ainsi .
Ni bien ni mal : contmem
vous portex-x>ous? — Covet*.
couei Fam. (On dit aassi fr6
quemment coocvcocca.)
CO*COC n. m. (onomat.)
Genre d'oiseaux grimpeun
tnaeetivorea : le coueou pond
done la niddesautres oiseaux.
Primevere officinale. Pendule de boil,
voitore publique, a deux roues
COCCSJCVB1XB (me-le) a. f. None
rulgaire de 1'oronge blanche.
COflJBB ou m. (lit. cubitus). Parti<
exterieure du bras, a 1'endroit ou il so
Slie. Chez le ehevai, attache du bout
e l'epaule avec l'extremite du bras.
Angle d'un mar, d'un cbemin, etc.
Jouer descoudes, se faire un passage.
Lerer. kausser le coude, boire beau
coup.
COCBBB (di) a. f. Mesure des an-
ciena. Aquivalant a la distance du
coude au bout du doigt du milieu.
trainee a SO centimetres. Fig. Avoir
set eemdite franekes, avoir une entiere liberty d'agir.
CSW-BB-OTBB (pi-4) n. m. (de cou, etpied). Partie
superieure et saillante du pied. PI. des cous-de-pied.
CMMK (di) v. a. Plier en forme de coude.
CWMBWIT {dot-man) n. m. Action de cou-
racMTU (doi-U) v. a. (Se conj. comme aboyer).
Heurter du coude. Passer a cote de : on est expose" a
caudoyer sans cesse de tnalkonnite* gent.
COCBSLAIB (dri) n. f. Lieu planfe de cou drier*.
HUB! t. a. (lat. consuere. — Je eoudt, nous cou-
smne. Je cousais, none eousians. Je cousis, nous cou-
stmea. Je coudrttU nous eoudrons. Je eoudrais, nous
coudriane. Coude, cousons, cousez. Quejecouse, que
nous cousions. Que je cousisse, que nous eousisswns.
Cousemt. Cousu, e.) Joindre au moyen d'une aiguille
et d*ua fiL Hacktec 4 ee««r«, machine qui remplace
le travail manuel de la couture. Airr. K c w i i w.
-B (drf-te) n. f. Petite coudraie.
t Utri-i) ou COCBBB n. m. Noisetier.
(kou-^ne) n. f. (lat. pop. eutena; de
nslts. peau). Peao du cochon raclee. Med. Nom donne
h certaiaea alterations locale* de la peau.
C*cmnHBlJX, BUM (Juu-o-nes, eu-*«) adj. Qui
ussamtilr a la eoaeane.Qui est couyert d'une couenne.
■ ■&!■■ imimi, angine diphterique, ou il se
prodait de fausses membrane*.
cacam (kou-c-tt) n. f. (lat. eulcita). Crapaudine
en metaL Metr. Nom donne a de fortes pieces de
hoi* aur lesqaelles on Aleve la charpenW d'un na-
rire. (On eerit ansai coma en ce dernier sens.)
— — B (kou-i-te) n. f. (dimin. de eoue, anc.
lene). Petite queue : la couette dun lapin.
(jkou-fe) n. t. (du lat. cophinus, panier).
Cabas pour le transport dea marchandiscs. Syn.
ovemn. covrnm.
CSmWUVAM ou COVOOfJAH (ghou-ar) n. m. Nom
rulgaire du puma. V. ee mot.
COtmACiB n. m. Pert* d'un liquide qui s'ecoule
d'ua toaaean. Action de couler un meiel en fusion, de
coaJcr la lcasive. Fig . Pertc resultant d'ua gaapillage.
de gue\
FT* U
i — COU
COmLAIfT (Ian), B adj. Qui coule : encre bien cou-
lante. Fig. Accommodant, facile en affaires : carac-
tere coulant. Facile, naturel : style coulant. Narud
coulant, qui se scire et se desserre sans se denouer.
COULAMT (km) n. m. (de couler). Anneau mobile
servant a fermer une bourse, un collier, a rappro-
cher les branches d'une pince. Bot. Stolon.
COIH.B n. f. (lat. cucullus). VAtement k capuchon,
porte par certains religieux.
COVJ1JS n. f. Pop. Syn. de coulaob, au fig.
COfJlB n. m. Mus. Passage lie d'une note a une
autre. Pas de danse glisse.
Coup de billard. Ouvrage
jet* en moule.
COU1.BB (14) n.f. Ecriture
liee et penende. Action de „ .,
jeter en moule : surveiller c
la coulie. Masse de maticre en fusion : trou de coulie.
COVE.BHBIXJE (mc-le) n. f. Sorte d'agaric comes-
tible. (On Tappelle aussi colmeluk, coulbmottb. coul-
MOTTB, COULMBLLB.) V. la planche CHAMPIONON.
COULBH (U) v. n. (du lat. colore, flltrer). Plucr,
suivre sa pente, en parlant d'un liquide, d'un cours
d'eau : la Seine coule vert I'ouett. S'echapper au de-
hors, en parlant du sang. Laisser echapper : ce ton-
neau coule. Glisscr le long de quelque chose : se lais-
ser couler le long d'une corde. Fuir, passer, en parlant
du temps : les armies coulent insensiblement. Se dit
des fleurs qui ne nouent pas et ne donnent pas de
fruits. Couler de source, sans embarras, en parlant de
ce qui part de l'esprit, du coeur. S'engloutir : ce vais-
seau va couler. v. a. Jeter en moule : couler une
statue. Immerger : couler un bateau. Glisscr adroi-
tement : couler un billet. Couler la lessive, la repan-
dre sur le tinge dans la cuve.
COtJLBUB n. f. (lat. color). Impression que fait sur
1'oail la lumiere reflechie par les corps : la lumiere so-
laire est dCcomposie par le prisme en sept couleurt
principles (v. prismb). Matiere colorante : broyerdes
couleurs. Teint du visage : auotr de belles couleurs.
Ce qui n'est ni blanc ni noir : linge de couleur. Fig.
Apparence : les couleurs de la veriti. Fam. Mente-
ries : conter des couleurs. Caractere propre d'une
opinion : la couleur dun journal. Chacun des quatre
attributs qui distinguent les cartes. Changer de cou-
leur, dcTenir pale.
Un homme de cou-
leur, un mulatre.
PI. Livr6e. Nuan- 1/
ces distinctives
d'un drapeau, d'une
cocarde : AtMer au
grand mdt les cou-
leurs nationales.
COILEIVHE
n. f. Genre de ser-
pents ovipares, non Lc
venimeux, de tous les pays du monde. Avaler des
couleuvres, recevoir des affronts sans protester.
C©ui,BUVBJRAl7(t?rd) a. m. Petit de la couleuvre.
COU1JBVHI1TB n. f. Ancien canon a main ou monte
sur aflut, plus long et plus fin que ceux d'auiourd'hui.
COfJiBinBIIf IBH (ni-4) n. m. Homme de guerre,
arm* d'une coulevrine.
COVLllf ACiB n. m. Flambage. a l'aide d une tor-
ch* de paille enflammee, de l'ecorce des arbrcs frui-
tiers, pour detruire les insectcs et les lichens.
COUL.IKB n. f. Torche employee dans le coulinage.
COUL1MBM (ni) v. a. Soumettre au coulinage.
COWJL.I0 (li) n. m. Jus d'une substance consonance
par une cuisson lente, et passee au tainis ou a travers
un linge : coulis d'ecrevisses. Adjectiv. Vent couhs,
qui se glisse a travers une fente, un trou.
COULISSE n. f . Rainure dans laquelle on fait glis-
ser une piece mobile : porte a coulisse. Partie du
the&tre, placee derriere la scene. Fig. Ce qui est se-
cret, loin du public : /e* coulisses de la politique.
Rempti d'une etoffe dans lequel on fait glisser un cor-
don. Faire les yeux en coulisse, faire les yeux doux, en
regardant de cote. En T. de Bourse, reunion des cour-
tiers etrangers au parquet des agents de change.
COULISSE. B (list) adj. Muni d'une coulisse.
COULISSE AU \li-s6) n. m. Petite coulisse. Piece
qui se meut dans une coulisse.
COILISMIKK (li-9i-i) n. m. Courtier qui s'occupe
Digitized by VjOOQlC
COU - i
de transactions de Bourse how du'parquet det agents
de change
COULOIR n. m. Passage de degagement d'un
appartement a un autre. Degagement d'une salle de
spectacle, d'assemblee. Fig. : intrigues de couloirs.
Kcuelle a fond dc toile pour couler lc lait a clair.
COULOIRS n. f. (de couler). Vaisseau pour faire
egoutter la partie liquide de certaincs substances,
comme lc fromage, les epinards, etc.
COUL.PB n. f. (lat. culpa). Faute, peche. (Vx.)
COUL.URB n. f. Accident qui empeche la feconda-
tion de la fleur en faisant couler lc pollen : la coulurt
de la vigne se produit quand de fortes averse* coinci-
dent avec la florainon. Partie du metal qui s'echappc
a travers les joints du moulc, au moment de la fonte.
COUP [kou) n. m. (lat. colaphus). Choc, attouche-
ment subit de deux corps : recevoir un coup. Bles-
sure : tomber yerci de coups. Ddcharge d'une armc a
feu : coupde feu. Ce qu'on bolt en une fois. Fig. Mou-
vement violent, atlaque * un coup de fortune. Bonner
un coup de main d quelqu'un, lui preter une assis-
tance passagere. Coup oVair, mal produit par un cou-
rant d air. Coup de sang, epanchement subit au cer-
vcau. Coup de soleii, insolation. Coup dti ciel, eve-
ncment hcurcux, extraordinaire. Coup fail, regard
rapide. Coup d'essai, ce qu'on fait pour la premiere
fois. Coup de mattre, action, habilcment concerted
et executee. Coup de tfite, action inspiree par le ca-
price, le depit ou le desespoir. Coup ae Jarnac, portl
en trahison. Coup de thiatre, changement subit dans
une situation. Coup de grace, qui tue, achevc la
mine. Coup d'Etat, abus d autorite. Coupde chapeau,
salut donnl en passant. Le coup de pied de lAne,
lache insultc faite a quelqu'un jadis puissant. Sans
coup f&rir, sans combattre. Manquer son coup, ne
Ks reussir. Cowp.de..polnt, petit pistolet de pocbe.
»vp.de-polnc emerleeln, arme contestant en une
masse dc fer, munie ou non de pointes, ct percee de
trous, dans lesquels on passe les doigts. Loc. adv. A
coupaur.certainement. Apre* coup, quand il nest
plus temps, isr le coop, tout de suite. A Soul
ronp, a chaque fois. Tout A eenp, soudainement.
Tontd*un coup, en une seule fois. Coup wr coup,
sans interruption.
COIlPABLB adj. et n. (du lat. culpa, fautc). Qui
a commis un crime, une faute. Se dit aussi des
choses : act* coupable. Ant. Innocent.
COUPAGB n. m. Action dc coupcr. Melange de
Jilusicurs vins qui posM'di-nt des qun-
ites differentes. Melange d a 1 cools a
ditTY- rents degres de concentration. Ac-
tion d'ajouter de l'eau k un liquide
auelconque dont on vent amoindrir la
force.
COUPA1VT (pan), B adj. Qui coupe.
N. m. : le coupant d um lame,
COUPE n. f. (lat. cvpjm). Sorte de
vase a boirc, gi''neralen»< nt plus large
que profond. Vasque ronde d'une fontaine. Fig.
Source ou Ton s'abreuv. : fa coupe desplaisirs. Paov. :
II jo loin de le ronp
aui levrea, il y a loin
entre un projet, une es-
perance, et leur realisa-
tion.
COUPB n. f. Action
de couper : diriger la
coupe d'un bois. Eten-
due de bois destinec A
Glre coupee : coupe de
20 hectares. Action,
maniere dc tailler une
etoffe : coupe tttganl
dun habit. Disposition
des repos dans les vers,
dans la phrase. A rrhit.
Representation graphi
que d'un Edifice dont on
veut flgurer l'interieur
Art de tailler les pierre*
Jcu. Separation des car- — •ji- "?"\ •ST""" i - , ^"V .""""
tea en deux parties: <*•«"»*• .lEu*.; 3. CW>1..
faire sauter la coupe. Facon de nager alternative-
ment de chacun des deux bras. Eire sous la coupe
de quelquun, etrc sous sa dependancc.
I - COU
COUPB, B adj. Se dit dc l'ecu ou d'une piece par-
tages horizontalement en deux parties egales. (V . la
?lanche blabon). N. m.:/e coupe" et It tranche' dannent
kartell.
COUPB n. m. Voiture fermec a quatre roues, ge-
neral ementi deux
places. Partie an- *.
terieurc d'une dili-
gence. Comparti-
ment d'un wagon
de premiere classe
qui n'a qu une
seule banquette. .
Pas de danse.
(chou) n. m. invar. p ^'
Fam. Frere lai charge des offices vulgaires. Sabre-
poignard des fantassins de 1831 au second Empire.
COfJPB-ClCiAKBPJ n. m. invar. Instrument poor
couper le bout des cigares.
COUPS-CIRCUIT (*ii-i) n.m. invar. Fll d'alllage
fusible, que Ton intercale dans
un circuit electrique et qui fond
quand l'lntensitl du courant de- I
vient trop considerable, interrom-
pant ainsi le circuit.
COUPBB {pi) n. f. Ouverture
pratiquee dans la muraille d'un navire et faisant
communiquer l'interieur avec l'echelle placee k l'ex-
terieur. Syn. sarord db coupee.
COUPB-filb n. m. invar. Carte delivree par la
Srefecture de police et qui permet de couper les
les de voitures, les barrages d'agents, quand la cir-
culation n'est pas libre.
COlPE-fiOH6E n. m. invar. Endroit dangereux :
ctrtaines rues de Londres sont de vrais coupe-oorae.
COUPB-JARRBT (ja-re) n. m. Brigand/ Fig.
Homme denue de tous scrupulcs. PI. des coupe-jarrets.
COUPB-L.BCiljnj. B f| n m i nvart Instrument pour
couper les legumes en moreeaux de dessin determine
C0UPBLL.ATI01Y ( p*l-la-si-on) n. f. Chim. Opera-
tion qui consistc k separer, par Taction du feu, Tor
ou 1' argent unis k d'autrcs mctaux.
COCPBLLB (pt-le) n. f. Petit creuset en os cal-
cines pour la coupcllation. Petite coupe.
COUPBULBH (pel-li) v. a. Passer k la coupelle.
COlJPBMBIffT (wan) n. m. Action de couper. In-
tersection k angle droit de deux voies ferrees.
COVPB-PAIL.I.B n. m. invar. V. hacbe-paills
COIVB-PAPIBR (j»M) n . m. invar. Sorte de
coutcau en bois, en os, etc., pour couper le papier
separer les feuillets d'un livre, etc. *
COIJPB-pAtb n. m. invar. Couteau de boulanrer
pour couper la pate.
COUPEsl (pi) v. a. (de coup). Diviser avec un in-
strument tranchant : couper du pain. Couper dame
le vif, faire une incision ; au fig., prendre des mesa-
res decisives. Rompre : couper unpont. Interrompre :
couper la Arvre. Couper les vivres, empecber le ravi-
taiUement d'une place ; au fig., supprimer lea sub-
sides que 1'on donne habituellement a quelqu'un
Tailler »ur un patron : couper un habit. Meier un
liquide avec un autre : couper du vin; boire du lait
coupi d'eau de Vichy. Prendre aveo un atout une
carte de son adversalre. V. n. Eire biea tranchant •
ce couteau coupe bien. Faire deux paquets dun jeu
de cartes. AUcr sans detour : couper a travers
champs. Couper court A, mettre un terme a, Jle>
conper v. pr. Fam. Se contredire : le menteur me
coupe sans cense.
COUPB-MACinrBsj n. m. invar. Instrument propre
a hacher les racines.alimentaires.
COUPBHET(re)n. m. Large couteau de boucherie
et de cuisine. Outil d'acler
pour couper les Ills drfmail.
Couteau de la guillotine.
COUPBHOOB (rd-xe) n. f.
Nom vulgairc de diflerents !•..«.„,
sulfates : couperose ier/e(sul- wp»™»-
fate de fer), bleue (sulfate de cuivre), blanche (sul-
fate dezinc). MM. Inflammation des glandes cutanees
de la face, caracterisee par des rougeurs dUTuses.
f OUPBKO0B (rd-%4), B adj. Qui cat attaint de
couperose : visage couperose".
€ WlPBKOfSBK (nVse*) v. a. Rendre couperose.
Digitized by VjOOQlC
cou
— t35 —
COU
i MWfsM («#-*«) n. Penonne qui coupe
£tofles, le* cuiro, etc., pour la fabrication des
v£tements, des ehaussures, etc. : une habile roupeuse.
Cosspeur de bourse*, Toleur adroit.
CVIIUliB d. m. (dc couple). Assemblage de
pieces mecanique*.
CVCVBB a. t. flat, copula). Lien pour attache r
ensemble : la couple de* chiens de chasse. Deux choses
de> mesne espece, mises ou consider ees ensemble : wie
couple eTamfa. N. m. Deux etres animes, unis par la
Tolonte, le sentiment ou toutc autre cause qui les
rend propres a agir de concert : un couple ttamis.
Se dit particulierement du male et de la femelle :
un couple de pigeon*. Norn donn6 aux cotes des na-
rires. Mecan. Sjsteme de forces egales, par alleles,
saais de sens contr alre. Element de pile.
CflPLnRNT {man) n. m. Action d'accoupler
derux rones. Son resultat.
fscnia (pli) v. a. (de couple). Attacher deux a
deux : coupler de* chiens; coupler de* piece* de littge.
Coupler un train de hois, en assembler les pieces.
MCPUT (pit) n. m. Stance faisant partie dune
chanson : de* couplet* satirique*. Tirade, en general.
Donbte ps vtie de fer aTec charnicre.
CBCB»LBttrBt n. m. Appareil employe pour charger
lea aecumulateurs.
CVlMn n. m. Ontil pour cooper les corps durs.
— — — — f. (de ntal. cupola; de cupa, coupe).
a'un dome. Abusirem.,
Linterieor. la partie concave
!e dosne lui-meme : les
arrhUecte* by tan tin* ont
fort employe" la coupole.
CBVMft n. m. Reste
d'une piece d'etoffe : coupon
de sot* THre d'interet joint
a une action on a une obli-
gation, et qo'on detache a
ehaqoe eeheance. Thtft.
Chacon des billets donnant
entree dans one lore.
1SMH1 ■■ n. f. incision
feite dans on corns par un
iMtremeat tranchant : se
[aire une eoupurta la main.
Norn donn* aux fractures
Conpol*.
geologiqaes. Fig. Billet de banque representant une
fraction d'un billet pins fort. Supprcssk
" theatre,
d'un billet pins fort. Supp
dans une piece de '
iondequelques
un ouvrage
f. (lat. pop. curtis). Espaee clos de
jaors oo de bailments. Cour dhonneur, la plus belle
coor d'un chateau Norn donne aux sieges superieurs
de justice : cour dappel, cour (t assises, Cour de cas-
sation, Cour de* eompte*, cour martial*. Ensemble
des magistrats de cbacun de ces sieges : la courdCU-
bere. Lien oo ils siegent, la Cour de caseation; la Cour
des campus brula cn1S71. Residence d'un sooTeraln :
la cour de Francois fr* fut Ire* brillante. Son conseil,
sen entourage : la cour et la ville. Fig. Respects, assi-
duites : fabre *a cour. La cour du roi Pe'taud, maison
■ietne de confusion, oU chacun commande.
CtCsUOB n. m. (do lat. cor, eoeur). Fermeto en
face do peril ; hardiesse, andaee : it ne taut pas
cemfondre le courage acec la timiriti. Fig. Duretc dc
coor : aures-vous le courage de...? Interj. : courage !
mm ami*. Prendre ton courage d deux mains, f aire
appel a toute son energie. Airr. EAehet*.
CBVBfcABBCBBBBBAT
(jeurze-man) adT. Avec
enorage. Airr. MAamtmmmU
C*tmAtiB17X,BllMB(je«, eu~xe) adj. et n. Qui ad u
courage. Awt. a .B «fc « f m t Mr — , cmsH, smwnmsk.
CBCBtABBSBSBIT {ra-man) mar. Facilement, rapi-
dement : lire, icrire couramment. Ordinairement,
volgairement : on dit couramment que...
CwVmXAMT (ran). B adj. Qui court. Fig. Ecriiurc
fmarante, rapide. Mots courant, celui dans lcquel on
ett_ Prix courant. prtx habituel. Main courante, syn.
4e MioviLLSJLD. Monnaie courante, qui a cours.
Affstres courante*. ordinaires. C ample courant, situa-
tion respective de deux uegociants. Chicn courant,
out poursuit le ribier a la course. N. f. Ancienne
danse grave. Eeriture cursive. Fam. Diarrhce.
CBCBABT (ran) n. m. (de courir). Mouvement de
feau code lair dans une meme direction : courants
mantis. Courant Clectrique, electricity qui se pro-
page dans un conducteur. Courant continu, celui
dont le sens de propagation ne change pas et dont
l'lntensitc est sensiblcment constant*. Courant alter-
natif, celui dans lcquel le sens et l'lntensitc chan-
gent rapldement et periodiquement. Courants poly-
phase*, ensemble de plusieurs courants alternates
de meme periode et de meme intensity maximum,
raals qui n'obtiennent cette intensity maximum que
l'nn apres l'autrc et periodiquement. Mois dans
lequel on se trouve : fin courant. Un brin quelconque
de la corde d'un palan. Fig. Courant d'affaires, quan-
tity asses considerable d'affaires. Stre au courant, ne
pas etre arriere dans ses affaires Btre au courant de,
connaitre : jfe suis au courant de ,-ettc affaire.
COIR BAIT?, B adj. Qui a une courbature. Dont
la respiration et les mouvements sont genes, en par-
Ian t d'un cheval.
COITRBATI'BB n. f. Douleur dans les membres par
suite de maladie, de fatigue : la grippe dibute sou-
cent par de la courbature. Etat dun cheval courbatu.
COCBBATillBB (ri) v. a. Donncr, causer une
courbature.
COVBBB adj. (lat. curvus). En forme d'arc. N. f.
Ligne courbe. V. ugne.
COIBBEHBIIT (man) n. m. Action de courbcr.
Son resultat.
COVBiBBBi (W) v. a. Rendre courbe. Baisser :
courbe la ttte, fier Sicambre. Plier, flechir : t'dge
courbe la faille. V. n. PHer, flechir : arbrc qui courbe
sous le poids des fruits. Bto r«Mrl)er, v. pr. Devenir
courbe. Se bainser. Fig. S'humilier. Ant. Btcmw,
COVBBBTTB (bc"-te) n. f. Mouvement du cheval
qui se cabre un peu. N. f. pi. Fig. Reverence obse-
quieuse.
COIRBIBB n. f. Etat dune chose courbee : la
cour bure d'un cercle. Double cour bure, courburcen S.
COlBCAlLlfT (ka, II mU., i) n. m. (onomat.).
Cri de la caille. Appcau avec lequel on imite ce cri.
CBfJBUnTTB (re-te\ n. f. PeUte cour.
COlRBliR, EfflK (cu-xe) n. Leger a la course :
les ant i lopes sont des coureurs remarquables. Cheval
de selle propre a la course. Valet qui court a pied.mes-
sager. (Vx.) Personne qui aime a vagabonder. Cou-
reur de, personne qui frequente habituellement : un
coureur de cafe*. Personne qui cherche a oblenir : un
coureur de places. Adjectiv. :
montagnard coureur, jument
coureuse.
COUHttR n. f. (lat. eueur- (
6i7a).OcnredecucurbitAcees, ■
a gros fruits comestibles.
COKBIB V. n. (lat. CUr- Course.
rere. — Je cours, nous courons. Je courais. Je counts.
Je courrai. Je courrais. Cours, courons, courcz. Que
je coure. Que je courusse. Courant. Couru, e. Prend
toujours 1 auxil. avoir.) Alloravcc vitcsse : I'autruche
court trts vite. Prendre part a une eprcuve de course :
ce cheval ne courra pas aujourahui. Vagabon-
der, se debaucher. Courir d, se porter rapidement
vers, prendre precipitamment : courir au feu. Fig.
Couler, s'ecouler : par le temps qui court Cir-
culer : un bruit court. V. a. Poursuivrc a la course :
courir le cerf. Parcourir : courir les champs. Fig.
Courir les rues, Hre su de tout le mondc. Frequen-
ter : courir les bals. Etre expose A : courir un danger.
Rechercher avec empressement : courir les honneurx.
COIRX.I0 (U) ou € Ot KLIEI n. m. Genre d'oi-
seaux echassiers trcs rcpandus.
COtHO^I.IE (fo-ne) n. f. (lat. corona). Guirlande
de flours, de feuilles, qui cntoure la tote : rouronne
de laurier, de rose*, etc.
Diademe, marque de la
souvcraincte. Marque
de noblesse : une cou-
ronne ducale. Tonsure.
Partie la plus basse du
paturon du cheval. Cer-
cle metalliquc enser-
rant certains objets ; ,
la couronne dun cohes-
ion. Surface entre deux circonferenccs concentrl-
ques. Ouvrage de fortillcation, de forme semi-circu-
laire. Couronne dune dent, sa partie visible. Monnaie
d'Angleterre. Format de papier (env.0-.4fi sur 0-.36).
Fig. Prix, recompense. Souveraincte : abdiquer latou-
ronne. Souvcrain : les joy aux de la couronne. Gloire : la
Digitized by VjUV^
gle
COU — *36 -
couronne du martyre. Triple couronne, la Ware.
Couronne depines, tournvnt, affliction profonde, par
allusion -a la couronne du Christ. — L' usage des
couronncg dans l'antiquite etait assez rcpandu, et
c'est surtout de feuillages (chene, laurier, olivier,
myrte, vigne) que Ton couronnait les statues des
dieux, puis les pretres et les victimes. On sc cou-
ronnait la tete dans les fetes et les banquets. A
Rome, les couronnes (de metal ou de feuillage) sont
decernees a titre de recompenses. C'est a partir de
Constantin que la couronne devicnt I'insignc de la
dignite, et c est a ce titre qu'elle se conserve dans la
suite des ages. Les empereurs, rois, princes, dau-
phins, dues, marquis, comtes, yicomtes, barons et
chevaliers (v. ces mots), ont chacun leur couronne
de forme speciale, constitute par un cercle d'or ou-
vert ou ferm6 en dessus et orne de pierres pre-
cieuses et dc perles. Ces couronnes constituent d ail-
lcurs un des orncments cxtericurs des armoiries, et,
enmme telles, timbrent le heaumc ou l'ecu. Imitant
cct cxemple heraldique, les villes surmontent leurs
armes d'une couronne murale a creneaux d'or ou
d'argent en nombre variable. Sous l'Bmpire, les cou-
ronnes sont remplacees par des toques.
COCROMMB, B {ro-n£) adj. Qui a recu une cou-
ronne. Recompense. Entoure : tour couronnie de
feux. THt couronnie, souverain. Cheval couronni,
qui s'est enleve la peau du genou en tombant.
COUROlTOBMBirr (ro-ne-man) n. m. Action de
couronner : le couronnement de Charlemagne eut lieu
en Van 800. Acbevement : le couronnement de Iceuvre.
Partie superi^ure d'un edifice, d'un meuble, etc.
COliRORnvBR (ro-ni) v. a. Mettre une couronne
sur la tete. Elire comme souverain. Entourcr en do-
minant : forts qui couronnent une ville. Fig. Hono-
rer, recompenser ; couronner la vertu. Dcccrner un
prix : couronner un ouvrage. Bien flnir ce qui a ete
bien commence : la fin couronne iceuvre. Be courts.
■er v. pr. Mettre une couronne, la couronne sur sa
tete : Napolion se couronna lui-mime. Se couvrir :
les arbres se couronnent de (leurs. Absol. Arbre qui
se couronne, dont la tete se desseche. Se blesser au
genou, en parlant du cheval. Ant. >< w r o »«e»ft.
COVRRB (Aou-re) v. n. Courlr : chasse A courre,
ou Ton attrape le gibier en courant. V. poursuivrb.
(Ne s'emploie qu'en venerie.)
COUHRIBR {kou-ri-4) n. m. Homme, voiturc, na-
vire, etc., qui porte les lettres, paqucts expedite, etc.
Correspondance : lire, icrire son courrier. Totalite
des lctires, etc.. que porte le meme courrier.
COCRRIBRISTB (kou-ri-6-ris-te) n. m. Journa-
liste qui fait la chronique.
COURROIB (*ou-r©T) n. f. Oat. corrigia). Bande
dc cuir. Courroie de transmission, laniere sans On qui
transmet a distance un mouvement circulaire.
COIHROKKI (faw-rou-je')v.a.(Prend une ccdillc
sous le c devant a et o : il courrouca.) Mettre en
courroux. #•• co«rro«r«r v. pr. PoeL Se mettre en
colerc : la mer se courroucc. Ant. Apalarr. raiser.
COURROUX (kou-rou) n. m. Colere. en style 61cvc :
le courroux d'un pere. Fig. : le courroux de la mrr.
COUR0 (kour) n. m. (lat. cursus). Mouvement des
eaux : le cours du Rh6nc est rapide. Mouvement reel
ou apparent deB astres : le cours de la lunc, du so-
leil. Longueur d'un fleuve, d'une riviere : le Volga
a 800 lieucs de cours. Promenade publique, planted
d arbres. Cours d'eau, fleuve, riviere, canal. Voyage au
long cours, voyage dans les pays loin tains, tig. En-
chalnemcnt des choses : le cours des saisons. Duree :
le cours de la vie. Carriere : donner cours d sajoie.
EnHoignemcnt : cours d'un lycte. Trait* special :
cours de chimie. Circulation, valeur, credit, vogue :
ce papier, cetlc monnaie a cours. Taux des valeurs :
cours de In Iloursc, du marchi.
1'OlHfiK n. f. (lat. cursus). Action de courir :
prendre la course. Allure de celui qui court : s'exer-
cer d la course. Espacc parcouru : une course de
100 kilometres. Mouvement rectilignc d'un organc
mecanique. Epreuve de Vitesse : course de ch^vaux,
(On distingue les courses plates, au trot ou au galop,
les courses d obstacles ou steeple-chases, les courses
atteUes ou sulky.) Turf : le monde des courses. Expe-
dition de corsaire : ta guerre de course n'est plus ad-
mist entre pays civilises. Demarche : (aire plusimrs
courses pour une affaire. Marche du temps, des
COU
astres : la course du solnl. Course au clocher, course
a cheval a travers des champs herisses d'obstacles.
COURBIBR lsi-4) n. m. Grand et beau cheval de
bataillc. Poe't. Cheval quelconque. Canal amenant
l'eau a un moulin.
COUR0IVB n. f. Passage etroit dans le sens de
la longueur d'un navire.
COURBOlt n. m. Branche d'arbre taillee k trois ou
quatre yeux.
COURT (kour), B adj. (lat. curtus). De peu de lon-
gueur : tattle courte. Bret : harangue courte. Vue
courte, qui ne voit pas de loin, et, au fig., esprit borne.
Avoir la mimoire courte, en manquer. Sauce courte.
insufflsante. Hateine courte, essourflement. Btre court
d'argent, en avoir fort peu. (Ne pas dire a court.)
Fig. Courte honte, humiliation. N. m. Le plus court*
ce qui fait arrivcr, aboutir plus vite. Adv. Brieve-
ment, brusquement. Demeurer court, oublier ce
qu'on voulait dire. Couptr court, abreger son dis-
cours. Tourner court, changer brusquement de di-
rection. Loc. adv. Tout eo»rt, sans rien de plus.
ANT. LoMg, d«rable.
COURT AtSB n. m. Profession de courtier. Prime
qui lui est due : payer un fort courtage.
COURTAUB (fd), B adj et n. Qui est de taille
courte et ramassee. Se dit d'un animal a qui Ton a
coup* les oreilles et la queue : chien court aud.
COURTAUBBR {t6-di) v. a. Priver de la queue et
des oreilles : courtauder un chien, un cheval.
COURT-BOUIlXOlt Ibou, 11 mil.) n. m. Sorte de
bouillon epice, dans lequel on fait cuirc le poisson, etc
PI. des courts-bouillons.
COURT-CIRCUIT (kour-sir-ku-i) n. m. Accident
qui se produit quand deux conducteurs traverses
chacun par un courant se trouvent en contact.
COURTB-BOTTB n. m. Fam. Tres petit homme
PI. des courtes-b ottes.
COURTBPOIIVTB n. f. Couverturc de lit piquee :
couverture de parade. ,
COURT1BR (ti-i), BRB n. Personne qui sen-
tremet pour des operations commerciales ou autre* :
line courtiere en diamants ; un courtier electoral.
COURTIL (ii) n. in. Petit jardin, souvent clos dc
haies, attenant a
une maison de vX^ Courtiii*r«.
paysan. (Vx.).
n. f. Genre d'in-
sectes orthoptercs
sauteurs , voisins . „, . .^-^ -^-- **** <r_ __
des grillons : les ' * ^*^^-C^>^ -
courtilitres ravagent les jar dim. (On dit aussi tacfb-
orillon.)
COURTUVB n. f. Rideau de lit. (Vx.) Bias. Cha-
cune des parties formant
le manteau royal. Fortif.
Mur Joignant les flancs
do deux bastions.
COi RTiffA* (son) n.
m. Homme de cour : les A u > courtine ; a C, u c, b«dc»
flatteries des courtisans *** *»wtipM.
peuvent pervertir les meilleurs souverains. Celui qui
flatte dans des vues dinteret.
COVRTIMAUB (sa-ne) n. f. Femme de mauvaise
vie, mais qui se distingue par Tesprit, l>iegance, etc
COURTIS A1VBR IB (za-ne-rt) n. f. Flatterie, adu-
lation. Bassesse de courtisan.
COVRTIBBR (ti-zi) v. a. Faire sa cour a. Flat-
ter quelqu'un dans des vues d'interet : courtiser lot
puissants. Fig. Courtiser les Muses, faire des vera.
COURT-JOIIVTE, B adj. Se dit dun cheval dont
les paturons sont trop courts. PI. court- jointis, eea.
COURTOIM, B (loi, oi-se) adj. Civil, affable. Anne*
courtoiscs, armes emouss£cs, dont on se servait dans
les tournois. Ant. Biae*«r«ois, gr — lerw
COtJRTOiSBMBlWT (loi-ie-tnan) adv. D'une ma-
niere courtoise. Ant. BiM««rs*lMaieai.
COVRTOIBIB {toi-xt) n. f. Civilite, honnetct^,
politesse. Ant. Biseo ws olsie, st— l*ret*.
COURIJ, B adj. Recherche : les courses de taureaux
sont, en Espagne. un spectacle trbs count.
COCBCOC0 {kous-kous ) ou COCBCOCIMOV (kous-
kou-sou) n. m. (mot ar.). Semoule que les Arabcs
mangent soit seule, soit avec de la viandc de mou-
ton ou de poulet.
Digitized by VjOOQlC
cou
cou
■ WMTtv»« i I. Point d**«Al; J. Point trriir*
r»i». O. P«*l d* P«ra doaMo ; 13. Pmnt d? eh*(**U« ; 1«. point do eordonaot : 18. Point do Part* ot rr«p»M ; 1«. &wrr. do
"" « tempi ; IS. S» tompo. rr ^
footoot 17. Point do f«aton. — Point o* maiqo* : 18. !«•
C*r«BC0K (kou-zeu-ze) n. f. Femme qui coud.
Brocheuse. Machine & coudre.
COCfll*, B {kou-zin, i-ne) n. Se Ait dcs parents
itsut de freres ou de seeurs : cou-
sin ausixitme degr4. Cousins ger-
mains, i«*u* directement de l'oncle
oa de la unte. Coit*m* issus de ger-
maint, enfant* de cousins ger-
msins. Fig- Ami, compere, com-
mere.
CvMTfllM (kou-zin) n. m. Genre
dmsecte* dipteres nemoceres : les
piqGrts dm cousin* peuvent trans-
wuttrt divert** maladies.
CWmiMAvm (fum-zi) n. m. Pa-
rents entre cousins.
rotftixsm {kou-zi-ni) ▼. a. Cottwn -
Appeler quelqu'un cousin. Vivre en bonne harmonic.
V- n. Fig. Its ne causinent pas ensemble, leur
aomeur ne s'accorde pas.
C9C0IX1KKB (kou-zi) n. f. MousUquaire.
CWsMlM (kau-sin) n. m. Sorte d'oreilier pour
s'appuircr, s'asseoir, poser ses pieds. Piece qui cm-
peche les frottemenU.
_ _r (kou-ri-ru!) n. m Petit coussin. Mic.
Piece crlmdrique dans laquelle se
ineut on tourillon. Piece de fonte
qui reeoit les rails des voles fer-
' *. Sou Airelle mrrtille.
CouMinat
rees. , ..
cmmwwmw ikou»4on) n. m. Fila-
ments courts pouvant encore etre
atiliaes, el que Ton recueille aprea
que le chanvre ecru a etc passe a l'echanvroir.
CW«* (kan-su), B adj. Reuni par une couture.
Fig. Count dor, extremement riche. Bias. Se dit
des pieces honorable* qui, contrairement a la loi
beraldique, sontappliquees metal sur metal ou email
sur email. (Quand U sagit d'autres pieces que les
pieces honorable*, on a les armes d enguerre.)
C*£t (toil) n. m. Ce qu'une chose coute.
CSj*T*jrr [tan] (prix). Ce qu'un objet a coute.
CSJGtbai; (to) xx. m. (lat. cultellus). Instrument
tranebaat, compose d'une lame et dun mancbe : Ra-
voiUac tua Henri 1 V dun coup de couteau. Fig. Le
«w«fc«* sur la gorge, dans un pressant danger. Cou-
«a* s papier, lame de bois, d'os, d'ecaille, etc., pour
ponantlefl^aii
d'une balance.
Coquillage du
genre solen.
qui ressemble
h. un couteau
ferine. (V. la
planche mol-
LITKQIIRS.)
idling
(la) n. m. Epeo
courteet large,
qui ne tranche
que d'un cote.
i i ,. .. » .1 „ r. „ _
snp-
4. A virok; 5. D« poch« ;
*. A p*pi«r.
Grand cou-
teau de-cuisine.
< m n i ii ii n . m. Celui qui fabrique, vend
dcs oouteaux et autres instruments tranchants.
(OITEI.LRRIK (te-le-rt) n. f. Art, atelier, com-
merce ou marehandiscs du coutclicr ; la coutelleric
de Thiers est renmnmie.
COi TKR (U) v. n. Etre achcte au prix de : le dia-
mant co&te fort chtr. Fig. Etre cause de quelque
perte, de souci, de peine : les promesses we cofitent
rum. V. a. Causer, occasionner : coA(er de la peine,
Absol. Etre penible : aveu qui co&te. ImpersonneU. ;
it en co&te de, it m'en coilte de. fouler la vie, causer
la mort. Co&te que coute, a tout prix. — Beaucoup de
grammairiens font varicr au figure le participe passe
de ce verbe : les peine n que cela m'a co&ties. Le dic-
tionnaire de l'Acad^mie n'approuve point cet usage.
( OlTKl mkmk>T {teu-ze-man) adv. D'une ma-
nifere coute use.
coitkix, KING (teu, eu-ze) adj. Qui coOte :
les proci's &ont toujours coattux.
COITII, (a) n. m. Toile crois^e et Berrfie, en fll
ou en coton : pantalon de coutil.
i ot the n, m. Fer tranchant de la charrue.
Merlin a fendre le bois.
(OITRIEB (tri-4) n. m. Charrue sans avant-train
<«l TIME n. f. {lat. consuetudo). Habitude,
usage : chaque pays a sen coutumes, Avoir eouiume
de, faire habituellement. Droit ooutumier : la cou-
tume a longUmps rtgi le centre et le nord de. la
France. Loc. adv. 1»© cohUmc, habitu&Hement.
Digitized by
Google
cou — *
Com ■ IKK (mi-i), BRB adj. Qui a coutume de
faire unc chose : itre coutumier dun fait. Ce que
Ton fait d'habitude : nos travaux coutumiers. Brots
c«««Maii«r, autrefois, loi non 6crite,maii consacrec
par l'usage. N. m. Recucil de ces lois.
COITCRB n. f. Art ou action de coudre. Assem-
blage de deux choses cousues. Cicatrice. Fam. Sur
toittes les cou lures, de tous leu cot^s. Loc. adv. A plate
rovtvr*, completement : itre battu a plate couture.
roiTIEKH (re") t. a. Couvrir de couture*, de ci-
catricea.
COITIHIKR (n'-e) n. et adj. m. Ouvrier qui coud.
Tailleur pour dames : les grands couturiers.
COVTt BIEU n. f. Ouvriere en couture. Celle
qui fait les vetements de femmc.
COCVAII* (tun) n. m. CEufs des insectes qui.
comme les abeilles, vivent en societc.
CO17VAI0O2V (ve-xon) n. f. Temps pendant lequel
un oiseau couve ses oeufs pour les faire eclore : la
couvaison de la poule dure 91 jours.
COl'YBB (vi) n. f. Tous les osufs qu'un oiseau
couve en meme temps. Les petit* qui en provien-
nent : la perdrix, dit-on, attire sur elle I'attention
du chasseur pour Viloigner de sa couvie. Fig. et fam.
Toute une famille.
COCVBlfT (van) n. m. (lat. conventus, assemblee).
Maison de rehgieux, de religieuses ; ceux qui l'habi-
tent. Entrer au convent, entrer en religion. Pcn-
sionnat de jeunes Mies, dirige par des religieuses.
COUVBH (v£) v. a. (du lat. cubare, etre couche). Se
tenir sur ses osufs pour les faire eclore. Fig. Entre-
tenir. preparer : couver une trahison. Avoir a l'etat
latent : couver une maladie. Couver des yeux, regar-
der avec affection ou convoitise. V. n. Subsister k
l'etat presque latent : le feu couve tous la ccndre. Se
preparer : c'est un complot qui couve.
CO! VBBCIJB (ver-kle) n. m. (du lat. cooperire, cou-
vrir). Ce qui sert k couvrir un pot. un coffre, etc.
COIVBBT (rer) n. m. Tout ce dont on couvrc une
table a manger : mettre le couvert. Cuiller et four-
chette : un couvert dargent. Logement : le vivre et le
couvert. Enveloppe. adresse d'un paquet : ceux est
arrive" sous le couvert du ministre. Fig. : sous le cou-
vert de la loi, il s'accomplit de rielles Injustices. Loc.
adv. A roiiTcrt, a l'abri.
COCVBRT {ver), B adj. Muni d'un couvercle ou
d'un toit. Excuse. Justine : un infirieur est couvert
par les ordres qu'il a recus. Cbarg* de : arbre couvert
de fruits. Fig. : couvert de honte, dapplaudissemmls.
Vetu : en hiver, il faut fitre bien couvert. Qui garde sa
coiffure sur sa tete : rester cottvert. Mar. Batterie cou-
verte, comprise entre deux ponts, protegee. Boise :
pays couvert. Mots couverts, qui lalssent deviner ce
qu on ne dit pas : parler a mots couverts. Temps
couvert, nuageux. Ant. B*c«msv«H.
lOITKRTK (vcr-te) n. f. Email qui recouvre la
faience, la porcelaine: cestsurlacouverteque ronpcint.
(OITBHTIRB (ver) n. f. Lingo, drap. tissu, etc.,
servant a couvrir : la couverture d'un lit. Toiture.
Pretexte : sous couverture de dirouement. Bourse.
Oarantie fournic par la personnc qui donne un ordrc.
COCYBRT1JRIBR (ver-tu-ri-i) n. m. Pabricant
ou marchand de couvertures de lit.
COt VBT (v*) n.m. Pot tenant lieu dechauffcrette.
COIVBUiB (veu-xe) n. f. Poulef qui couve, que
Ton garde pour couver. Appareil pour incubation
artiflciclle. Appareil ou sont maintenus quelque
temps, a une temperature convenable, les enfant"
non avant termc : les couveuses ont sauvi un grand
nombre d'en f ants de" biles.
COWl adj. m. Se dit d'un cauf a demi couve ou
gate : des ceufs cou vis.
COVVOIR n. m. Syn. de couvkusb artificibm.e.
COCVRB-CHBF {chen n. m. Fam. Bonnet, cha-
pcau. PI. des couvre-chefs.
COCVRB-PBl? n. m. invar. Coup de cloche qui
indiquait jadis le moment dc rentrer chez soi et <f e-
teindre lumiere et feu. Ustensile dont on couvre le feu.
COCVRB-JOI1VT (join) n. m. Cimcnt dont on
remplit les joints. Languette de bois dont on recou-
vre les joints. PI. des couvre joints.
(OITRK-I.IT (li) n. m. Sorte de couverture le-
gerc. dont on recouvre un lit. PI. des rourre-/its.
IOITRB-I.111IERE n. m. Chapiteau en bois,
place anciennement sur la culasse des pieces de
I - CRA
siege. Taquct metallique qui couvrait la lumiere,
tant que la piece n'etalt pas fermee. PI. des couvre-
lumi&ret. (On disait aussi cACHi-Lumkax.)
COWRB-tVl'O. tJB n. m. Archiol. Partie du casque
qui couvrait la nuque. Aug., piece de toile.de drap, etc.,
qui s'adapte a un kepi, a une casquette, pour pre-
server le cou et la nuque du soleil ou de la pluie.
PI. des couvre-nuques.
COU VRB-PIBD0 ou, d'apree l'Acad., COUYRR-
PIBB Ipi-i) n. m. Petite couverture pour les pieds.
Couverture de parade d'un lit. PI. des couvre-pied*.
COVVRB-PLAT (pla) n.m. Couvercle de plat. PI.
des couvre-plats. %
COOTRBCR n. et adj. m. Ouvrier dont le metier
est de couvrir les maisons.
CO IV Bin v. a. (lat. cooperire. — Je couvre. nous
couvrons. Je couvrais. Je couvris. Je couvrirai. Je
couvrir ais. Couvre, couvrons, couvre*. Que je cou-
vre. Que je couvrisse. Couvrant. Couvert, e.) Mettre
une chose sur une autre pour la cacher, la conserver,
l'orner, etc. Mettre une chose en grande quantite sur
une autre : couvrir Je fleurs. Fig. Combler, aceabler :
couvrir diloges. Vetir : covenr chaudement ses en-
fant*. Defendre, proteger : couvrir une place. Ca-
cher : couvrir ses projets. Bxcuser, Justin" er : couvrir
une faute ; couvrir un subordonnt. Eflacer, r6parer :
le regret ne couvre pas le mal. Compenser, contre-
balanoer : /e» recettes couvrent les dipenses. Couvrir
une enchere, en mettre une plus forte. »• c*»»r fa
v. pr. 8e vetir. Mettre son chapeau. Fig. : se couvrir
de gloire, de honte. Le ciel se couvre, » obscurcit. Se
couvrir de sang, tuer beaucoup. Escr. Conserver une
garde aui protege. Se manager une protection.
Ant. D*c*tiYrt>.
COVENANT (nan) n. m. (anc. fr. covenant, con-
vention). Ligue formee chez les Ecossais.en 15J8. pour
la conservation de leur culte national. V. Part. hist.
COVBIVAIVTAIRB (te-re) n. m. Adherent du co-
venant.
COVB1VBBCR (van n. m. Cclui qui vend OORjola-
tement avec un autre i qui leur est commun.
CO^VPOX(/caou-po/ h | n.m. (angl. cow, vachc,ctw)x.
maladie contagieusc) Maladie Eruptive des vaches,
qui, inoculee a l'homme, le vaccine contre la variole-
COXAJL (Aro*-«a/), «, ill adj. (du lat. coxa, han-
che). Qui a rapport a la hanche : o« carat.
COXAlAilK (kok-sat-Jt) n. f. (lat. coxa, hanche. et
gr. algos, douleur). At thnte tuberculous© de la han-
che : la mauvaise hygiene prt")>are ta coxalgie.
COKALCilQlB (L>k-m!) adj Um tienl de la
coxalgie. N. Qui est attaint de coxalgic.
COVOTB (ko-io-te ii m. Loup americain.
CBABB n. m. (lat • a>-abus). Genre principal dea
crustaces d^capodes, dont la plunart des eitpeces, no-
tammentle craoe-tow
teau et le crabe-arat
gnie, sontcomestiblci
CKABlBRtfri-^adi
et n. m. Nom vulgair
dc plusieurs mam
mi feres et d'oiseau
qui vivent de crabef
CB ACAroA) inter
Jul exprime le brui
'une chose dure ou
dainete : croc! le v6
CB ACHAT (cha) n.
i sc rompt, ou la sou-
..__ , , _. — „-^.^. «.-^-^_- ~ n _- -^«
crache. Plaque des degres superieurs d'un ordre de
che valerie.
CBACHBRiBIfT (man) n. m. Action de cracher.
CBACHEB (cM) v. a. Lancer hors de la bouche :
cracher du sang. Fig. : cracher des injures. V. n.
Eclabousser, faire jaillir : plume qui crache. Mmr.
Sortir des joints : calfataqe qui crache. Tout crnchi.
tres ressemblant k : cet enfant est sonpere toutcracM.
CRACHBCK, BV0B (eu-se) n. Qui crache fre-
quemment.
CRA CHOIR n.m. Recipient dans lequel on crache.
CRACBOTBMB!ffT (man) n. m. Action de cra-
choter.
CRACHOTBR (ti) v. a. Cracher souvent, et peu a
la fou.
CRACOVIB1V, BNMB (vi-in. i-ne) adj. et n. De
Cracovie. N. f. Danse polonaise, vive et legere.
CRAIB {Jkrf) n. f. (lat. creta). Carbonate de chaux
tendre et blanc : les caves champenoises sont creusies
Digitized by VjVJO V
IV^
CRA - 2
dans la eraie. Petit baton de cette substance dont on
m sert poor eerire sur un tableau noir, etc.
OUL1BU (krin-drt) v. a. (Je crains, nous crai-
gnasu. J* craignais, Je craignis. Je craindrai. Je
cramdnhi. Crains, craignons. rraignez. Que je
craignt^que nous craignions. Que je craignisse. Crai-
gnant. Crauif, «.) Redouter, apprehender : ie crains
gu'ii ne s'en rcpente. Je ne cram* pas qu'il fen re-
ptnse. AIT. VMmv, ■— h «lfr i brav«r, afroiitor.
CKACm (krin-te) a. f. Peur, apprehension : la
rrainxe est maucaise conseillere. »• «*•!■*« %m*
loc eonj. :* rent le subjonctif avec ne : /wyes </e
erarnJe qucn ne vous rot«. Am-. B-esir, soMhait i
M— ■■ ■re. ha rjte— . iteMl^.
CRAHrrur, 1TB (Jkrt'n) adj. Sujet 4 la crainte.
timide : le tie pre «£Jro craintif. Ant. Hartfl. erAae.
OUIlTlvmDIT (krin, man) adv. Avec crainte.
CEJUnui on CBAMR {bran) n. m. Genre de
crueiferes dont les jeunes ponsses sont alimentaires.
CRAMBUM [si), ■ adj. (ar. karmesi). Dun rouge
foooe : /ei»/ crmmoisi. N. m. Le rouge fonce.
CSAMM (kran-pe) a. f. Contraction convulsive
eC doulonreuse de certains muscles. Sorte de cram-
pon. Crampes d"esto*nac, tiraillements douloureux
dans eel orgaae.
caiHMSr (kran) n. m. Piece de metal recourbec,
servant a lier. k retenir on k saisir fortement. Bouts
recourses des fers d'un eheval. Racine adventive :
ies crampon* du lierre. Fig. et fam- Person ne d'une
isaportunite tenace.
CmAJHPBBXBR Ikran-po-ni) v. a. Attacher avec
on crampon. Pop. Retenir indiscrttement, impor-
tuner : eramponner quelqu'un. m\a rraapMnifr
v. pr. S'accr ochcr. Fig. S'attacher fortement.
OUVUniT [kran-po-nc) n. m. Petit cram-
pon. Piece de fer dans laquelle se meut le pene d'une
serrure.
OUX n. m. Entaille dans un corps dur pour
aecrocher on arrtter. Fig. Monter, baisser tCun cran,
gagner, perdre en importance ou en valcur.
CrAbb a. m. (gr. cran ion). Bolte ostcuse qui
eontient le cervean chex les vertcbres : le crdne hu-
main eat form* par Vassemblage de huit os.
CRAJVB adj. et n. Fier et decide : air crdne. Ant.
' (man) adr. D'une maniere crane.
I (rf) n. f. (de crdne, adj.) Ficrte, deci-
sion. Airr . C aaa r S l la n , ssft rsw rly.
rRAlfUHV, BBBB (ni-in, C-ne) adj. Qui se rap-
porte an crane : os craniens.
CRAXISMBCOPIE (os-ko-pf) n. f. (gr. kranion,
erase, et slropem, examiner). Science qui a pour but
de determiner, par Hnspection du crane, les fonc-
tiocs des diverse* parties cerebrales.
CBtAMBCBBIB ou CRABIOMMJIB (;'f) n. f. (gr.
kranion. crane, ct logos, discours). Etude du crdne
daas ses rapports avec les aptitudes ct les instincts.
8yn. raaiaoLoeia. /
CBUsJVB4*ei4»lB ou CRAXlOLBCUQtB adj.
Qui a rapport a la cranologie ou craniologie.
CmiPAl* (p6) n. m. Genre d'amphibiens anourcs
insectivores, a formes lourdes et trapues. non veni-
mcux : ie crapaud est un inscc-
tivore tresutiledans lesjardins.
Fig. Laid comme un crapaud,
tres laid. Avater un crapaud,
faire one chose tres penible.
Crapaud volant, engoulevent.
Mot. Petit fauteuil erase et bas. «%.—«*
AstfecUv. : un fauteuil crapaud. Cr.psud.
Yitir. Ulcere de la sole etde la fourchette du eheval.
CBAPAOIIBI (pd) n. f. Lieu plein de cra-
paads. Lieu bumide et sale.
CRAs»AlRIJYB (pd) n. f. Dent petriflec, que Ton
erorait Aire one ptcrre provenant de la tete des cra-
paads. Plante ▼uineraire qui crott dans les lieux in-
enltes. Plaque metallique percee, ou grille, qui, a
reatree duo tuyau, arrete les ordures. Soupape de
balgnotre. Godet de fer qui recoit le gond d'une
forie. Piece dans laquelle tourne un pivot vertical.
uis. A la crapaudine, maniere d'accommodcr les
jenaes poulets. les pigeons.
CaXMsPtnXwmwm {pou-sin), E n. Pop. Person ne de
petite taille et conirefaite.
- CRA
CHAPIIeB n. f. flat, crapula, ivrcssc). Vile de-
bauchc : uj'crc dans la crapulc. Gens crapuleux : fri-
quenter la crapulc.
niAPtUiBi {It) v. n. Vivre dans la crapulc
(Peu us.)
CBsAPVUBIJMBMBlVT (leu-zt-man) adv. D'une
maniere crapuleuse.
CBAPliLKVI, BVsIB (leu, cu-ie) adj. Qui se plait
dans la crapule : mature crapuleuses.
CsaAPlilvOfl (loss) n. m. Pop. Cigare d'un sou.
CMAQCB (kra-ke) ou CBAQYBKIB [ke-ri) n. f.
Fam. Mensonge. hdblerie : conter des craques.
CmA^UKLACiB (kra-ke) n. m. Fabrication de la
porcelaine craquelee.
fsUAlBUt, B (kra-ke) adj. Dont l'cmail est
fendilie, en par Ian t d'une poterie. N. m. : du craquele.
CRAQlBLBH (ke-U) v. a. (Prend deux / devant
une svliabc muette : il craguelle.) Fendiller la gla-
cure : craqueler de la porcelaine.
CBAQVBUM (kra-ke) n. m. Biscuit sec, qui craque
sous la dent. Fig. et fam. Homme chetif, raible.
C'RAQIELUrk (kra-ke) n. f. FendiUcment du
vernis el de la roulcur.
C'KAQIBMBKT (ke-man) n. m. Bruit sec que font
certains corps en se rompant, etc.
ritAQlJBH (kra-ke) v. n. Prod u ire un bruit sec
en eclatant, en se dechirant, etc. Piy. et fam. Etrc
dbranle : les vieux sy sterna craquent-
CBAQKBTEMBNT (ki-te-man) n. m. Petit craque-
ment. Convulsion dans les muscles de la machoire,
qui fait craquer les dents. Cri de la cigogne.
(RAQiBTER (ke-U) v. n. (Prend deux t devant
une syllabe muette : il croquette.) Craquer sou-
vent et a petit bruit. Se dit aussi du cri de certains
oiseaux : la cigogne craque tie.
CBAAQHEtR, BI7SJB (kra-keur, eu-se) n. Pop. Mcn-
teur, hableur.
CBAsIB (kra-ze) n. f. (gr. krasis). Contraction dans
laquelle le son des voyelies contractees dispar»lt et
se trouve remplaoe par un autre. Ex. : du pour de
le. Melange normal des parties eonstituant les li-
quides dans l'economie animate. Ant. Bidr«s«.
CBJMMIABB(Acro-»a-ne)ou CRESAXB (za-ne) n.f.
Espece de poire fondante tres cstimee.
fJBAAflB (kra-se) n. f. (du lat. crassus, ^pais).
Ordure qui s'amasse peu a peu sur la pcau, les ve-
tements, etc. Fig. Basse extraction, uiisere. Scorie,
ccumc des metaux en fusion. Fig. Avarice sordide.
Pop. Mauvais tour, vilcnie : faire une crasse a quel-
quun.
CsAASSB (kra-se) adi. f. (du lat. crassus, epais).
Grossiorc, sordide, epaissc : ignorance crasse.
CKAfffJER (kra-se) v. a. Rcmplir dc crasse. A«
crasser v. pr. Se couvrir de crasse.
CRASMKIX. BA'PfB (kra-se A, eu-ze) adj. Cou-
vert dc crasse : chapeau crasscux. Fig. Tres avarc :
homme crasscux. Substantiv. : un crasscux.
C'R .40011.13 (kra-su-le) n. f. Genre de pi antes
grasses ornementales, k belles fleurs rouges.
C'RATBRB n. m. (du lat. crater, vase a boire).
Coupo k deux anses, ou les anciens scrvaicnt le vin.
Ouverture d'un volcan : le lac Pavin est un cratere qui
s'est empli deau. OriJIcc dun fourncau de verrerie.
CRA% ACHE n. f. Houssine de cuir tressd, etc.,
dont se servenf les A
cavaliers.
CRAYAC I
(chi) v. a. Frapper
avec la cravaenc.
f'RAVATB n. m. et adj. (pour croate). Cheval de
Croatie. Sous Tancienne monarchic, Regiment de
cavalerie legere, d'origine ctrangere et dont l'uni-
forme etait analogue k celui des hussards.
CRAY ATE (der. du priced.) n. f. Morceau d'etoffe
qui se nouc autour du cou. ou a la hampe d'un dra-
peau, etc. Mar. Cordage fort. Cravate de chanvre,
la corde dc la potence.
CRAVATER (U) v. a. Mettre, arranger une cravate
a : cravntcr un enfant.
(HAYKII, El'ME (brc-ieA, eu-ze) adj. Dc la na-
ture de la craic : sol rraycux.
CRAYON (krC-ion) n. m. ( dc crate). Sorte de
marnc. Substance terrcuse ou metallique, pour tra-
cer des lignes, dessiner, etc. : crayon de graphite
Gaine enveloppant cette substance. Fig. Dcssin au
;t=
Digitized by VjUV^
gle
rout otre cr£6.
\ I Cr*c*U«.
CRA - 2-
crayon : des crayons comiqucM. Maniere de dessiner :
avoir le crayon moelleux.
CRAYOKWBR (krt-io-ni) v. a. Dcssiner avec un
cravon. EsquisBer : crayonner a la hdte un croquis
CRAYOBnCBUM (kre-io-neur) n. m. Mauvais desai-
"cSSJSSwwx, BC»B (krt-io-neu, eu-ze) adj. De
la nature du crayon.
CRBA1VCB n. f. (du lat. credere, croire). Croyance,
foi : cela ne mirite aucune criance. Donner crianre,
rendre croyable. Credit, conflance : perdre toute
criance. Droit que Ton a d'exiger queldue chose de
quelqu'un : bonne, mauvaise criance. Tiire qui eta-
blit ce droit : criance hypothicaire, chtrographaire.
Lettres de ereeaee, Lettres que remet un diplo-
matc, a son arrivee. au chef du goaverncment aupres
duquel il est accredit*. Art. EeMe,
CRBA1VCIBR (si-i), ERE n. A qui l'on doit. Ant.
Deblie«r. # .
(UKATEUR, TWICE n. (lat. creator, trir). Qui
cree Intcnteur, premier autcur. Absol. Lc Createur,
Dieu. Adjectiv. : ginie createur. Art. Be»fa-«et*»r.
CREATION (si-on) n. f. Action de creer. L'uni-
▼ers 1'enBemble des etres crocs. Fondation, ctablis-
semcnt : criation cTcmplois, de rente*, etc. Invention,
Sroduction : les criation* du ginie, de la mode. Ac-
ion, pour un artiste dramatique ou lyrique. de jouer,
de chanter le premier un role. Ce rdle lui-memc.
Ant. Deetrwetioit, •■e««Mw*a»e«s.
CKEATIRK n. f. (lat. creatura). Tout otre cree
L'homrac, par opposition a Dieu. Per-
sonne m6prisable. Fig. Protege : les
criatures au ministre.
CRBCBLLE (sC-le) n. f. Moulinet de
bois tres bruyant, qui, dans certains
pays, rcmplace la cloche, le jcudi et le
vendredi de la semaine samte. Jouet
analogue. Fig. Personnc bavarde \
quelle cricelle! Voir decricelle.criar&c. .
(RKCBRKLLB (ri-le) n. f. Oiscau de proie du
genre faucon, appcle aussi com-
munement imouchct.
CRBCHB n. f. Mangeoire pour
bestiaux. Mangeoire de ce genre
ou fut depose. Jesus naissant. Bcr-
ccau. Asilc ou l'on recoit pen-
dant le jour les enfants pauvrcs
agCs de moins de deux ans.
CRECY n. f. Varietc de carottc
tn'-s estimee, originaire de Cricy
(Sommf).
CREDENCE [danse) n. f. (ital. Cr4che
credenza). Table pour poser les
burettes, le bassin, etc., qui servent a la messe.
Mcublc de salle a manger, ou
sont d£pott£s lea objeta qui doi-
vent servir pendant lc repas.
CRKDR!V C IKK ( dan-si-t )
n. m. Propose, a la distribu-
tion des vivres. dana un eta-
blisscmcnt public.
CREDIBILITE n. f. (dn
lat. credibili*, croyable). Rai-
son qui determine la croyance.
CMEDIRENTIER (ran-
ti -i). RHR n. etadj. Qui ades
rentes a son credit.
CREDIT ldi\ n. in. (du lat.
credere, croire). RV.-putation de
golvabilite. Delai pour le pavement : avoir deux
tnois de cridit; achcter a credit. Com. Partie d'un
comptc oil Ton *crit sous lc nom de quelqu'un cc
3ui lui est du par le commercant, cc qu'on a recu
c lui. Ouvrir un cridit a quetqu'un, lautoriser a
prendre k une caissc l'argent dont il aura besoin.
Fig. Autorite. consideration : avoir du credit. Fin
Sommes qui peuvent elre depensecs en vcrtu de la
loi du budget. Credit foacier, etablissement qui,
sous la surveillance dc l'Etat, prete, sur immeubles,
des sommes remboursablcs a longs termes, au moyen
d'annuites calculees de maniere qu'au tcrme flxc,
l'empruntcur ait acquitte capital et interets.
CRBDITER (di-te) v. a. fnscrire au compte de
Credence.
quelqu'un ce qu'on lui doit. Autoriser a prendre
chez un banquier, etc. Ant. Deblter.
CRBDiTEi R n. etadj. m. Celui qui a des sommes
portees a son credit sur des livres de commerce.
CREDO (cri) n. m. invar, (m. lat. signif. je erois).
Premier mot du Symbole des apotres. qui sert k le
designer. Fig. Les principes sur lesquels on base
aes opinions, sa conduite ; e'est mon credo politique.
CRBDfJlJB adj. (lat.rre<fuittJ).Quicroitfacilement:
esprit cridule. Ant. De««nl, iacredvle, eeep U a j i c .
CRBDtJUEBWElVT (man) adv. Avec credulite.
CRBDVE.ITE n. f. Trop grande facilite a croire.
Ant. ■•eredullt*, eeeptleiaaie.
CRBBR (kri-i) v. a. (lat. creare). Prod u ire une
chose, un etrc qui n'existait pas : Vhomme ne pettt
rien crier ni nen aniantir. Engendrer. Fig. In-
venter : crier un mot. Fonder : creer une
aradimie. Constitucr : crier une rente. ThiAt.
Crier un r6le, faire une creation. V. ce mot.
ANT. Abollr, d*«r«ire, aaeaatlr.
CRBMA n. f. (du lat. cremare, bruler . Re-
sultat de l'oxydation du fer dans lc fourncau.
OIBBAILLBU (ma, U mil.) n. f. Ins-
trument de cuiaine, en fer et k crana, qu'on
fixe a lacheminee pour suspendre les marmi-
tcs, chaudrons, etc. Pendre la erimaillere,
donner un repas pour feter son installation
dans un nouveau logement. Mic. et Borlog.
Piece munie de crans, et servant it suppor-
ter, arrtter, etc.
CRBMAILLOIf (ma, U mil.) n. m. Petite
cremaillere attachee k la grande. C uST^
CRBRiAirr (man) n. etadj. m. Sc ditd'un
vin de Champagne qui se couvre d'une mousse le-
gere et peu abondante.
CRBRIATIOIV (si-on) n. f. (de crawler, v. a.). Ac-
tion de detruire par le feu, specialem., de bruler les
cadavrea humains : la crtmatton itait habilucllc dan*
la Greet primitive.
CRBRATOiRB adj. Qui se rapporte a la crema-
tion : four crimatoire.
CRBMB n. f. Matiere grasse qui s'eleve au-dessus
du lait : e'est en battant la creme qu'on fabrique le
beurre. Mets fait ordinairement de lait. d'atufs et de
aucre : crtfme n la vanille. Liqueur extraite de cer-
tainea plan les. Fig. Le meilleur d'une chose : la
crcnte des honnetes gens.
CRBRiB!ffT (man) n. m. (lat. crementum, accrois-
aement). Nombre de syllabes qu'un nom declinable
a dc plus k se* autres cas qu'au nominatif.
CRBMER (mi) v. n. (Sc conj. comme aceilertr.)
Se couvrir de cr6me. en parlant du lait : en Hi, U
lait enhne plus vite quen Alter. V. a. Incin6rer.
CRBMER IB (rf) n. f. Endroit ou Ton vend du
laitage, des oeufs, etc.
CREMEII, Bl'BB (me&, eu-ze) adj. Qui contient
beaucoup de cr£mc : lait crimeux.
CRBH1BR (mi-i), ERE n. Qui vend de la creme.
du lait, du fromage, etc.
CRBRffORJB n. f. Especc d'cspagnolctte pour la
fermeture des croisees.
CRBWACiB n. m. Action dc crencr.
CRBRTEA1J (nd) n. m. Vide dentelant le sommct
d'une tour, d'une ciUdelle. (V. cuAtbau.) Ouvcrture
dans une muraille pour permettre de tirer a couvert.
CRE5rBE.A«B n. m. Cordon fait sur Tepaisseur
d'une piece de monnaie. Grenetis.
CRBlVBtJC, B adj. Muni dc cr^nenux. Bias. Se dit
de toute piece heraldique decoupee en creneaua,
Iuand ceux-ci sont tournes vers le chef de l'ecu.
tot. et Zool. Pourvu de crenelures sur les bords.
CRBIVBE.BR (li) v. a. (Prend deux / devant une
svllabe muette : il crinelle.) Paire des creneaux, des
denU, etc. : crineler un mur. CHnelcr une piece de
monnaie, faire un cordon sur son epaisseur.
CREWEL l RE n. f. Dentelure faite en creneaux.
CRBIfBR (ni) v. a. (Se conj. comme acciiirer.)
fmpr. Marquer d'un cran, d'une cntaille, la tige
d'une lettre, d'une interligne.
CREOLE adj. et n. (espagn. criollo). Personne de
pure race blanche, nee aux colonics : Josiphine tie
Digitized by VjOOQLC
Beauharnais Ua.it une creole de la Martinique. Ac-
rent creole. accent des Creoles (prononcant a Mine
les r). N. a. Patois des negres aux colonies, forme
de mots franeais vieillia ou deflgurea et de mots em-
pruntes on pea a toutes lea langues etrangerea.
I ■■'•>*■ iQB n. et adj. (gr. kreas, kreos, chair,
et pkefrin. manger). Qni se aourrit de chair.
€MB«rma«llB (fa-jt) n. f. (de criophage). Habi-
tude de se noorrir de chair.
CBMMTAW (AW-o-io) n. m. Action de creoso-
ter le bois pour le rendre resistant a lTiumidite.
CUtMTB (Jrre'-o-so-fe) n. f. Liquidc incolore.
d'odeur forte, antiseptiquc. caustiqae. extrait du
roudron de hetre par distillation et preconise contre
la tabereulose. le mal de dents, etc.
Cmmmmmvmm. (krt^o-zo-ti) v. a. Injecter le bois
de creosote : criosoter le* potcaux tilegraphiques.
CmiPAOB n. m. Action d'appreter le crepe et
autre* tissns aaalogoes. Action de creper lea cheveux.
CMatPB n. m. (da lat. crispus, friae). Btoffe claire
de moic crue, de laine fine. Gripe de Chine, crepe dc
aoie plus epais que le crepe ordinaire, et dont on fait
des echarpea, des ehalea, etc. Morceau noir de cette
etoffe, qu on porte en signe de deuil. N. f. Galettc
legere de ble ou de aarrasin, frite a la poele.
. Petite touffe de cheveux que lea
i ajoutent a leur ehevelure.
cmimr, R adj. Ondule.
OUHLCU n. f. Etat des cheveux crepclua.
CSaaWBB ( pe) v. a. Friser en maaiere de crepe :
creper suae itoffe. »• er*pter v. pr. Devenir crepe.
Pop. Se crrper le chignon, se prendre aux cheveux.
CRsVi n. m. Couche de platre ou dc mortier non
lis** sur an mur.
CBVIU n. f. Frange tissue et ouvragee par le
bant. Vase peree de trous. servant a arreterjes
corps *trangera a l'ouverture d'un tuyau.
CMBPIWI ■■ (ne-te) n. f. Saucisae plate. Bot.
Norn Tulgaire de la renouee.
CBAPMiBm (ni-i) n. m. Pasacmentier qui fai-
aait des crepine*.
C*BBf*aHal n. m. pi. Outils et marchandiaea ser-
vant au mltier de cordonnier. V. Saint-Cripin.
* I T . a. Bnduire d'un crepi : cripir un mur.
■ACiB (pisa-je) n. m. Action de crepir.
CBJBSMIMICBB (pisu-re) n. f. Le crepi d'une mu-
raille. Etat de la muraille crepie.
CWmmmfT (tan), B adj. Qui produit un bruit
de crepitation : le rale crepitant de la pneumonic.
CmBPtTATIOJI (at-on) n. f. Bruit d'une flamme
rive qui petiUe. ou du ael jete sur le feu. Chir. Bruit
de deux fragments d'os fracture. Mid. Bruit anormal
de Fair dana la poitrine.
CUn I KMBirr (man) n. m. Action de crepiter.
CmBPITKM (te~) v. n. (du lat. crepitare, faire du
bruit ). Produire unc crepitation : la fusillade cripite.
•ST n. m. Sorte de gros crepe.
I (krips) n. m. Sorte dc crepon.
_', B adj. Court et frise : lc$ negres ont Us
ektreux crepus- A bords ondulcs : feuillc cripue.
CaUKPITIftB n. f. Action de creper.
CBWCBCrLAimB (yus-ku-ltrc) adj. Qui appar-
tient an erepuseule. Animaux crcpusculaires, qui ne
sortent quau erepuseule. Papillons cripusculaircs,
one des troia grandes families dc papillons.
cmBrtrajcVLJS (pus-ku-le) n. m. (lat. crepuscu-
lum). Lumiere qui precede 1c aoleil levant [on dit
Clutot aurore), ou suit le solcil couchant juaqu'a
i nuit close : le cripuscule
de la nuit. Fig. Declin : le
cripuscule de la vie.
CasaXaSCBIVDO (kretchin-
do\ n. m. invar, (mot ital.
asi signine en renforcant).
Augmentation graduee des
sons. Adv. En croissant :
son mal va crescendo.
vmmmmmi% {krtson)n. m.
Genre de eruciferes, aati-
•corbuUque et depuratif. qui crolt dana lea caux
<m*
l — CRE
co ur an tea. Cress** allnols, sorte de cresson de«
jardins. qui sert a asaaisonner les aaladea.
CBBMOW1VIBBB ikreso-ni-6-re) n. f. Baaain ou
Von fait croltre le cresson.
CBBTACB, B adj. (du lat. crcta, craie). De la na-
ture de la craie : terrain critad.
CRBTB n. f. (lat. crista). Bxcrolaaance charnue,
rouge et dentelee, qui vient sur la tete des gallina-
ces : ux crite du coq. Cime : la crite d'une
montagne. Parapet d'une fortification.
Levee de terre au bord d'un foss>>. Falte
d'un toit, chaperon d'un mur. Saillie l
d'un oa. d'un objet. Passementerie a
denta. Mar. Crite (Tunc lame, son som-
met frang*.
CUTR, B adj. Qui a une crete.
CRBTB-DE-COO n. f. Bot. Plantedea
pres, belle varie(e cPamarante. PI. des cre*tc*-de-coq .
€BBTBl<Bal (li) v. n. (Prend deux / devant une
syllabe muette : elle critelle.) Crier, en par Ian t de la
poule qui vient de pondre.
THBTBE.LB (t*-le) n. f. Genre dc gramineea tres
abondantea dana lea pres, et conatituaut un excellent
fourrage.
CBsBTIlV, B n. Person ne idiote, rachitiquc et sou-
vent goitreuae. Fig. Peraonne stupide.
CalBTIIfiaiBal (nt-se*; v. a. Fam. Rendre cretin,
stupide.
CWUtmmtfwnt (nis-me) n. m. Etat du cretin.
Vice de conformation des cretins : le critinisme
coincide en giniral avec le goitre. Fig. Imbicillite.
CHBTOI*. OI0B (toi, oi-ze) ftdi. et n. Dc la Crete.
CRBTON1VB (to-ne) n. f. (de Crcton, premier fa-
bricant de cette toile). Toilc blanche tres forte, de
chanvre et de lin.
CBBTOX0 n. m. pi. Residu de la fontc doa graisses
d'animaux mis en pains pour la nourriture df* chienx.
CRBVajACiB (kreu-za-jc) ou CHKlHicaaBJrr
(kreurze-man) n. m. Action de creuser.
CBBtiaJBB (kreu-zt) v. a. Rendre crcux : creuser
une pierrc. Faire une cavite : creuser un puits. Fig.
Approfondir : creuser un sujet. Donner de l'appe-
tit : la chassc creuse I'estomac.
CRBfjMBT (kreu-zC) n. m. Vaac de terre. de fer.
de platine, pour faire fondre ou calciner ecrlaine*
substances. Partie infirieure d'un haut
fourneau. Fig. Epreuve : le creuset de fcx-
pe'rience.
(BBIX , BUflE (krtxl, eu-ze) adj. Qui a
une cavite intericure : arbre crcux. Pro-
fond : puits crcux. Projectile crcux, obua,
bombea. Fig. Esprit creux, vide. T>*te r reuse,
sans jugement. Raisonnemcnt rreur, pcu
solido. Avoir le ventre creux, avoir faim. N. m. Ca-
vite. Partie concave : le creux de la main. Moulc
pour imprimcr ou mouler en relief. Avoir un ban
creux, avoir une forte voix de basse. Creux sur quillc,
une des principals dimensions d'un navire. Ant.
SeaM, Mavcie, rrafld. Pro«ailne«t, Miillaiti.
CBBTAIMOlt (vt-zon) n. f. Fam. Action de cre-
ver : la crevaison d'un pneumatiquc-
CBBTAMIB (vase) n. f. (rad. rrcver). Fcnte. de-
chirure : les crevasses des glaciers sont dang? re uses ti
franchir. Gercure qui survient k la peau. surtout aux
mains, chearhommc. et au paturon.chez les solip^dea.
4'MBVAMIIBBi (vast) v. a. Faire des crevasses : le
froid crevasse les mains. V. n. et »• cre»i«M»r v. pr. :
ce mur crevasse ou se crevasse.
CRBVR n. m. ( de crcver ). Pop. Homme sans
forces. Mod. Ouverture aux manches d'un vctcment.
laissant voir la doublure. Petit ere**, elegant, oisif
et ridicule.
CKBVB-€«BrB n. m. invar. Grand deplaiair.
Doulcur melee de depit.
t'HEVEl (ve) v. a. (lat. crepare. — Prend un *•
ouvert devant une syllabe muette : il ertvera.) Faire
eclater : le torrent a crevi la digue. Pcrcer : on lui
creva les yeux. Fig. Cela crive les ycux, e'est de
toutc Evidence. Se ait auasi d'une chose qu'on a de-
vant aoi et qu'on ne voit pan. Crever un cheval, le
fatiguer jusqu'a ce qu'il tombe epuise. V. n. Se rom-
prc : la veine creve. Mourir. en par Ian t des animaux.
Fig. Crever (Torgucil, de dipit, en etre rempli. Crever
1
Digitized by VjOOQlC
CRfe — 242 —
CRI
de faim, de soif, avoir tres faim, tres soif. Crever de
rire, rire aux Eclats.
CRBVB-TBlfllBAC (to-nd) n. m. invar. Appareil
imagine par Pascal, pour verifier lea
lois de la pression des liquides sur
les parois.
CREVETTE (ve-te) n. f. Nom vul-
gaire de plusieurs especes de crusta-
ccs (salicoque. crevette grise, pale-
mon, crevette bouquet).
CREYB-vemmib (vC-si) n. m. in- "•*•"'•
var. Appareil dcstinA k mettre en evidence la pres-
sion atmoepherique. — Cet appareil se compose d'un
manchon de verre place sur la platine de la machine
Sneumatique, l'eztremite libre etant fermee k l'aide
'une membrane de vessie fortement ten doe et par-
faitement lie* sur les bords. Lorsquon fait le vide
a l'intericur du manchon, la pression exterieurc de
l'air, n'ct&nt plus contrebalancee par la pression in-
tcrieure, fait eclater la membrane.
CRI n. m. Eclat de voix pousse avee effort : les
cris des marc hands. Mots prononces en criant :
au cri de vive la France! Cri d'armes, de guerre,
devise qui se mettait au-dessus des armoiries. Fig.
Mouvement interieur : le cri de la conscience, de
la nature. Plainte : le cri de* opprimis. Opinion
generate : le cri public. Voix propre a cnaque
animal. Bruit aigre : le cri de la lime. A e«r e«
4 cri loc. adv. V. cor.
CRlACiB n. m. Annoncc faite en criant. (Pcu us.)
CRIAII,IJHEB!WT (kri-a, 11 mil., e-man) n. m. Cri
ou bruit desagreable. Discussion.
CRIAIMLBR (kri-a, II mil., e) v. n. Fam. Crier
beaucoup, dcsagreablrment, et mal a propos.
CRIAIMLBRIB [kri-a, 11 mil., e-ri) n. f. P'am. Cris
frequents, desagr6ablcs. et sans sujet.
CRIAILLBUR, EUMB (kri-a, 11 mil., cu-scj n. et
adj. Fam. Qui ne fait que criailler.
CRIAlfT (kri-an), B adj. Qui eric. Fig- Revoltanl :
injustice criant e.
CRIARB (kri-ar). B n. Qui crie. qui fait beaucoup
de bruit : le* criards font gineralement pcu de be-
iogne. Adject i v. Qui crie sou vent sans motif : femme
crtardc. Aigu : voix criarde. Dettes criardes, menucs
dcttes pour fournitures, aliments, etc. Couleurs
criardes, qui choquent la vue. Ant. Ullencleus.
Dmi, harMoatoux.
CRlBLAttB n. m. Action dc passer au criblc : le
criblage den grains. Triage nuVanique du mineral.
CRIBLE n. m. flat, crxhrum).
Instrument percd de trous, pour
nettover et trier le grain.
CRIBLBR (Hi) v. a. NctUncr
le grain avec le criblc. Fig.
Etre criblS de blessurcs, en avoir
le corps couvert. (On dit aussi criWe* de dettcs.)
CRIBLBCR, El MB 'eu-sej n. Qui criblc.
CRIBLECX (bleu) ou CRIBRBPJX, KliB (breu,
eu-ze) adj. Perce de trous com me un crible.
CRIBL.CRB n. f. Rcste du grain crible.
CRIC (kri) n. m. (onomat.) Machine k cremaillerc
et k manivclle, servant k
soulever les fardeaux.
CRIC (krik') interj .
( onomat. ). Exclamation
servant k exprimer le
bruit d'une chose qu'on
dechire ou qui se rompt.
(Se joint souvent au mot
croc : eric croc!)
CRICKET (kri-hr) n.
m. (mot angl.). Jeu dc
balle anglais qui se joue
avec des battes de boi*.
CRi-CRi n. m. (ono-
mat.). Nom vulgairc du
grillon. PI. des cri-nri.
f RID (krid) n. m. V. criss.
CRIEB (kri-4\ n. f. Vcntc publiquc aux enchercs :
achcttr a la criee. Vcntc par autoritc de justice.
CRIER (kri-4) v. n. (lat. ouiritare. — Se coni.
comme prier.) Jeter un ou plusieurs cris : crier de
douleur. Parler tres haut. avec chaleur : rrier au se-
cours. Se plaindre : crier a I'injwiticc; crier miser*.
Reprimander aigrement : crier contre le vice. Fig.
Crie
Produire un bruit strident : Fessieu crie. V. a. Pu-
blier : crier une annonce. Crier une vente, proclamer
les encheres. Proclamer publiquement : crier un
ordre d son de trompe.
CRI BRIE (kri-rt) n. f. Cris frequents et impor-
tune. (Peu us.)
CRIRUR, SI ME (eu-xe) n. Qui crie. Crieur pu-
blic, qui proclame quelque chose en public Qui crie
ses marchandises dans lea rues.
CRIME n. m. (lat. crimen). Toute violation tres
grave de la loi morale, religieuse ou civile, et, spe-
cialem. infraction dont la repression estdu ressort de
la cour d'assises : en maticre de crime, it y a pres-
cription au bout de dix ans, en ce qui concerne Fac-
tion publiquc, et au bout de vingt ans en ce qui con-
cerne la peine. Les criminels : poursuicre le crime.
CRIMI2VALIMBR (li-U) v. a. Transformer un
proces correotionnel ou civil en un proces criminel.
CRIRHltALIMTB (lis-te) n. m. Auteur qui ecrit sur
la criminalite : Beccaria Jut un grand eriminalisie.
CRIMIMALITB n. f. Nature dece qui est criminel.
Ensemble des faits criminels dans un milieu donne :
la criminatiti a progress*' avec Falcoolisme.
CRlMllfBL, BULB (nfl, f-le) adj. Coupable d'un
crime : homme criminel. Qui a rapport au crime :
procedure criminelle. Contraire aux lois natu relies
ou sociales : acte criminel. N. Person ne qui a com-
mis un crime : punir un criminel.
CRiMl!VBl.MBMB!WT (n*-le-man) adv. D'une ma-
niere criminelle. Devant la juridiction criminelle.
CRIIV n. m. (lat. crinis). Poil long et rude, qui
vient au cou et k la queue des chevaux et de quel-
ques autres quadrupedes. A tous crins, qui a tons
ses crins, et au fig. energique, violent. Ola »#«*t»l,
Abres vegetalcs dc l'agave, du phormium tenax, etc.,
qui remplaccnt parfois le crin de cheval.
CRIIVCRIIV n. m. (onomat.). Mauvais violon.
CRIMIER (nt-e") n. m. Ouvrier qui travaille le crin.
CRI2VIBRB n. f. Tout le crin du cou d'un che-
val, d'un lion. Crins tombant du haut d'un casque
par derriere. Fam. Longue chevelure.
CRIHOLINB n. f. EtotTr de crin. J upon fait de
cette etoffe. Vaste jupon bouffant, maintenu parfois
par des lames d'acier ou
des baleines.
CRIQCB (kri-ke) n. f.
Petite baie naturellc.
CRIQIET (Arrj-*e) n.m.
Nom vulgaire de divers
genres dlnsectes ortho-
ptercs : les criquets voya-
yeurs divastent les cultures en Algtrie. Petit cheval
iaible et dc vil prix. Fig. Homme grelc. Pop. Petit Tin.
CRIME (kri-ze) n. f. (gr. krisis; de krinein, juger).
Changement en bicn ou en mal, qui survient subite-
ment dans le cours d'une maladie : on observe des
rrises dans toute* les maladies aigucs. Crise de
nerfs, attaque de nerfs. Fig. Moment perilleux, deci-
sif d'une affaire : crine flnanciere, crise ministcrielle,
CRIMP ATlOIf (kris-pa-si-on) n. f. (de crisper). Con-
traction qui diminue l'etendue d'un objet, et en ride
la surface. Contraction des muscles. Fam. Mouve-
ment d'impatience : orateur qui donne des crispations.
CRIMPER (kris-pe') v. a. (lat. crispare; de crispus,
frise). Causer des crispations : liqueur qui crispt
I'estomac. Fig. Impaticntcr.
CRIMPIIV (kris) n. m. (ital. crispino). R61e de va-
let de comedie : joucr les Crispins. Petit manteau k
capuchon. Manchette de cuir qui s'ajoute aux gants
dc salle d'armes. (V. la planche escriub)
CRIMM (kriss) ou CRIB (krid) n. m. (malais kri*).
Poignard des malais, contourne en zigzag.
C R I M M E M B W T (kri-se-man) n. m. Action de
crisser des dents.
CRIMMBR (kri-si) v. n. (onomat.). Produire un
bruit aigre et agacant avec les dents.
CRIMTAL (kris-tal) n. m. (gr. krust alios). Sub-
stance mineralo transparcnte, affectant naturelle-
ment la forme d'un polyedre rcgulier ou svmetriquc:
le cristal de roche eat de la siltce pure. Verre blanc
tres pur et tres limpide : cristal de Baccarat. Objet
fabrique avec ce verre. Fig. Glace. Limpidite : cristal
d'un ruisseau. Fig. et poit. : le cristal des eatix.
CRIMTALLBRIB (kris-tale-rf) n. f. Art de fabri-
quer des cristaux. Lieu oU on les fabrique.
Digitized byVjOOvl
<?RI
CKlfTAUlM (kri*-ta-li-4) n. et adj. m. Graveur
en cristaux.
CBIflTALLUf (*r»s-*«-/t«), B adj. De la nature
da crista! : corns erutallin. Clair et transparent
coone le eristal : eaux cristalline*. Qui apparticnt
au cristallin : lentille, humeur cristalline. N. m. Par-
tie lenticolaire de I'omI qui amene sur la retine l'lmag e
des objets : la courbure du erutallin se modifie melon
la distant* qui ttpart I ceil de fobjet consider^.
cmiaTAU.lflABIl.lTB (kru-ta-li-sa) n. f. Carae-
tere d*un corps qui peut cristalliser.
CmiBTAU.ISABCB (kri*-ta-li-za-ble) adj. Sus-
ceptible de se cristalliser : le* substances cristalli-
sables sent Jea plus soluble*.
Cmi8TAU.lslA]fT (krU-ta-li-zan). B adj. Qui se
rrUtallise. Qui determine la cristallisation : pro-
priiti* crUtallisante*.
CMlBTAUAflATlOlt (krit-ta-li-sa-si-on) n. f. Ac-
tion de cristalliser, de se cristalliser : la cristallisa-
lion a lieu suivant de* forme* giomitrique*.
tmWBTAMAMSm, ■ (kris-ta-li*i) adj. Qui se pre-
teste sous forme de cristaux : tucre eri*taUisi.
■AflBB {kri*-ta-H-%i) v. a. Changer en
. V. n. et B« erlatalllaor ▼• pr. Se former
en cristaux.
CBMTAUIMIB (kris-ta-li-zoir) n.m. Reservoir
en Terre, dans lequel on effectue la cristallisation
des corps en dissolution.
cmaBTAlAB«BA»BB (kri*-tal-lo) n. m. Savant
qui s'occupe de l'etude des cristaux.
CSlflTAlXflOBATBlB ( kri*-tal-lo-qra-fi) n. f.
(gr. kruMtallo*, eristal, et grahhein, decrire). Science
des cristaux et des lois qui president a leur formation .
cmMTAlA*CMBA*BieiJB (kri*-tal-lo) adj. Qui
a rapport a la cristallographie.
CmiflTAUSJtBB (kru-tal-lo-i-de) adj. Qui res-
semble Inn eristal : pierre cri*tallo%de.
Cmi rnUtTM {om') n. m. (gr. /criterion ; de krinein,
juger). Caractere decisif de la verite : Vevidence est
le eriUrium de la vtriU. PI. des critirium*. — L'Aca-
demi e con ti nue a eerire criterium sans accent.
qtfn CMW (tithtne) n. m. Systeme philosophi-
que de Kant, qni cherchc a determiner les limttcs
dans lesquelles peut legitimement s'exerccr l'enten-
dement humain .
CKITIBCAB1B (ka-ble) adj. Qui peut etre critique.
CBITIOll (ti-ke) adj. (gr. krittkos ; de krinein,
juger). Qui coneerne la critique : dissertation critique.
Qui se plait a. ceasurer : esprit critique. Qui doit ame-
ner une erise, un changement, et, par est., dange-
reux : moment critique. N. m. Qui porte son juge-
ment sur des ourrages d'art ou d'esprit : Aristarqueest
re*U U type de* critique* impart iaux. Ccnseur. N. f.
Art de Juger les ourrages litteraires ou artistiques.
Exasnen de la valeur des documents : critique histo-
rique. Restitution des textes : critique verbale. Blame :
la critique est ai*ee et Cart est difficile. Airr. ApoUgle.
OUTiants (ti-ki) ▼. a. Censurer.
CVm^UBCm (ti-keur) n. m. Qui a la manle de
criUquer.
CBBAfl HAM T (kro-asan\, E adj. Qui croasse.
CSflAflflBMEirr (kro-a-se-man) n. m. Cri du cor-
beau et de la corneille.
CmOAMRB (kro-asi) v. n. Crier, en parlant du
eorbeau et de la corneille.
cmBATB adj. et n. De la Croatie.
OMC {kro) n. m. (bas lat. croccus). Sorte de grap-
Cn de suspension : suspendre de la viande a un croc.
rague perche de marinier, armee d'une point* et
d'un crochet. Moustache* en croc, moustaches rele-
ree* et recourbees en croc. PI. Dents Ion- M M
goes et pointues de certains animaux. r n
CBiBOBlV-JABBB (kro-kan-jan-be, meme J . [i
aa plur.) n. m. Maniere de faire tomber quel- y W
eu"un en passant le piedentre ses jambes : don- croch*
net un croc-en-jamhe. PI. des crocsen-jambe. «t
CWBCBB (de croc) adj. Courbe. lortu : doubU
jams* croche. (Peu us.) N. f. Mu*. Note qui eroehe -
vast la moitie d'une noire. Double croche. qui nc
raut que la moitie d'une croche. N. f. pi. Tcnaillcs
du forgeron.
CBflCBBB (kro-chi) v. a. Egaliser, en parlant des
soucles d'un tricot.
CBBCBBT (kro-chf) n. m. Petit croc : crochet de
ehiffonnier. Per recourbe pour ourrir une serrure.
3 — CRO
Sorte dtf parenthesc : C 3. Aiguille a pointe reeour-
b6e: broder au crochet. Boucle de cheveux collee
sur les tempes. Faire un crochet, changer subite-
ment de direction. Clou d crochet, clou dont la tete
est oourbee a angle droit. PI. Dents aigu«s et per-
fantes de quelques animaux : les crochet* de la
vipere sont creux. Instrument de portefaix. Etre
aux crochets de quelqu'un, virre a ses depens.
CmOCllBTAnsUS adj. Que Ton peut crocheter.
CBOCBBTACIB n. m. Action de crocheter.
m^CHBTKB {che-ti) v. a. (Prend un e" ouvert
devant une syllabe muette : il crochtte.) Ouvrir une
serrure avec un crochet.
CRO€METB*7Bi n. m. Portefaix. Par extent.
Homme grossier, brutal. Celui qui ouvrc les serrurcs
en se s ervan t d'un crochet.
CBOCHU, B adj. (de croc). Croche. Fig. Avoir les
mains crochue*, avoir du penchant au vol.
CIOCOMLB n. m. (lat. crocodilu*; gr. kroko-
deilos). Genre de reptiles hvdrosauriens, famille des
crocodilidi*. Fig. Lor met de crocodile, larmes hypo-
crites pour emou-
voir et tromncr. —
Les crocodiles ou
caimans des grands
fleuves d'Afrique et -.
d'Amerique ont par-
fois de 6 a 8 metres ; *^
Us ont pour carac-
teres : une Wte allon-
gec, deux fois plus C ro«HlU«.
Iongue que large,
38 dents en haut.30 en bas, les pattes de derriere
ralmees, la queue anlatie et propre a la natation.
Is se meuvent difflcilement sur la terre; mais,
plonges dans l'eau, ils deviennent audacieux et sat-
iaquent meme a Thomme. Leur epaisse carapace re-
sisle a la balle. Le crocodile etait un des animaux
sacres de l'ancienne Egypte.
CnOCODlLIDttfl n. m. pi. Famille de reptiles,
ayant pour type les crocodiles. S. un crocodilidi.
cmocu* (kuss) n. m. Genre d'iridacecs, dont une
cspece est le safran.
CBOIB.B v. a. (lat. credere. — Je crois, nous
croyon*. Je croyait, nou* croyions. Je crus, nous
crume*. Je croirai, nou* croirons. Que je croie. que
nou* croyions. Que je crusse, que nou* cruuion*.
Croyant. Cru, e). Tenir pour vrai : croire un conte.
S'imaginer, juger : croire habile. Faire croire, per-
suader. V. n. Ajouter foi : croire a Vastrologie. Avoir
la foi : croire en Dieu. Akt. Boater, eoateoter.
cmoiAABB (xa-de) n. f. (de croiser). Expedition en
Terre sainte : partirpourla croieade. (V. Port- hist.)
Fig. Vive campagne menee pour une r6forme, contre
un abus, etc. : la croisade antialcoolique.
CBOlflB (kroi-ti) n. m. Qui s'engageait dans une
croisade. (V. Part, hist.) Etoffe croisee.
CBOI0B, R (kroi-si) adj. En croix : bdtons croisis.
Etoffe croisie, a flls tres serres, et fabriquee avec
plusieurs couples de marches. Feu croi*i, qui bat l'en-
nemi de plusieurs cotes. Rime* croisies, alter neea.
CmDUMBB (kroi-si) n. f. Fenetre. Point ou deux
choses se croisent : la croisee de
deux chemins. Transept. Batons croi-
ses en haut d'une ruche.
CBOIflBHBirr (seaman)
Action de disposer en forme de croix.
EndroitoU deuxvoies serencontrent.
Melange de deux races d'animaux :
le croisement de tdne et du chevat
donne le mulet. Disposition des flls
dont l'entrelacement forme un tissu.
CMOIMBB (kroi-zi) v. a. Dis-
poser en croix : croiser le* jambes ; croiser let epics.
Croiser la balonnette, en presenter la pointe. Rayer,
effacer : croiser un alinia. Couper en travers : sentier
qui croiae la route. Meier par Taccouplcment des
races d'animaux. Croiser (ou »e croiser) les bras, Tes-
ter inactif. V. n. Mar. Aller et venir dans un mime
Sarage pour surveiller la navigation. Avoir assez
'ampleur pour etre croise : habit qui croise bien. *U>
eroiaer v. pr. Aller dans des directions opposees qui
se rencontrent a un certain moment. Au moyen age,
prendre part a une croisade. Ant. Boerol««r.
—-—"— (kroi-zt'te) n. f. Petite croix.
Digitized by VjOOv
H
Croii*«.
)gle
CRO - 2
CROIMBCR (kroi-*eur) n. m. Navire rapide, des-
tine a eclairer let escadres : un croiseur cuirass*.
CROI0IBRB (kroi-zi-6-rc) n. f. Mar. SunreUlance
exercee par lea vaisseaux qui croisent : NapoUon au
retour de Nle ctElbe trompa Us croisieres anglaises.
Eniemble des navires qui croisent.
CROIfllLLOlf (kroi-zi, 11 mil., on) n. m. Traverse
d'une croix. dune croisee. Branches de fer qui se
croisent dans le coeur d'un arbre tournant pour
l'empecher de se fcndre.
CROlfMAIVCB (kroi-tan-Me) n. f. Developpemcnt
progressif d'un corps organist : une croissance trop
rapide fatigue let enfants. Ant. Wer»l»wuiee.
CROIMAIfT {kroi-san) n. m. Figure echancree
de la lune jusqu'a son premier quart ier :
le croissant itail Vembltme de Diane.
Piece heTaldique ayant cette forme. Petit
pain au bcurre en forme de croissant. Ins-
trument de jardinier recourbe. Piece de
metal recourbee pour retenir lcs pclles
et pincettes aux jam bag cs des chemi- CroiMaB ,
nees. Elendard des Turcs. Fig. Empire turc.
CROIMMA1VT (kroi-san), B adj. Qui croit, s'aug-
mente : force, fortune croissante.
— ------ — — • (kroi-se-man) n. m. Action de
c
croitre. (Peu us.) Ant. BA
CROIBURB (kroi-zu-re) n. f. Tissure d'une etoffe
croisee autre que le drap, dont la tissure s'appclle
filure. Litt. Disposition des vers par rimes croiaecs.
CROtT (kroi) n. m. Augmentation d'un troupeau
par la naissance des petits. Ant. B4eh«t.
CROfTRB v. n. (lat. crescere. — Je crots, tu crots.
il crott, nous croissons, vous croissez, it* croissent.
Je croissais, nous emissions. Je rri'ts, nous crumes.
Je crottrai, nous croitrons. Je crottrais, nous crof-
trions. Crots, croissons, croissez. Que je croisse, que
nous amissions. Que je crusse, que nous crust ions.
Croissant. CrA, crue.) Devenir plus grand, augnien-
ter : let jours croissent. Se deveiopper, en parlant des
vegetaux. V. a. Rend re plus grand : croitre la gloire
de quelqu'un (flg. ct vx). Ant. Dteroiftrc, •Hssiiaaier.
CROIX (kroi] n. f. (lat. crux). Gibet forme de deux
Pieces de bois placees en travcrs l'une sur l'autre, oil
on attachait autrefois les criminels : le supplice de
la croix eiait infligi aux etc la vet fug it i ft. Figure
repretcntant la croix de Jesus-Christ. Le bois de la
croix oil il fut attache. Par cxt. Le christianisme.
Bijou en forme de croix. Decoration de divers or-
dres : la croix de la Ligion d'honneur. Face d'une
t+t*Tx
Kgyf>li«ooe Grecqu* Latin* Gifflmei Eo Un da S« Andra
daLorraioa daM*lU Traflea Polaocea Aneraa Papala
cmoix.
monnaie : jouer d croix ou pile. Signe de croix, signo
flgurant la croix que font les Chretiens. Croix rouge
ou de Geneve, croix rouge sur fond blanc indiquant
la neutrality des ambulances, en vertu de la conven-
tion de Geneve. Fig. Peine, affliction : chacun a sa
croix dans ce monae. — En tant que piece heral-
diquc. la croix est constitute en regie par la reunion
du pal et de la fasce (v. la planche blabon), mais sa
forme, scs dimensions et sea attributs sont variables
— CRO
a rinflni. Parmi lei principales, eltons : croix de
Saint-Andre', en forme d*X; croix de Matte, a quatre
branches egales, s'elargissant aux extremites ; croix
grecque, dont toutes lea branches sont d'egale lon-
gueur : croix latine, celle dont une branche est plus
tongue que les trois autres; croix de Saint- Atuoine
ou Tatty en forme de T ; croix de Lorraine, croix qui
a deux traverses ou
croisillons, etc.
CIOHLBCH
(Acrom' - Uk') n. m.
(bas breton kroum-
lech). Monument
m6galithique, for-
me de pierres dis-
poses en cercle,
quelquefois autour
d'une plus grande :
les cromlechs abon-
dent en Bretagne. r.«-.i~i.
CRORORMB n. C— l«k.
m. (allem. krumm/iorn). Ancien instrument de mu-
sique a vent, en bois et aanche double, en forme de J.
CROlfB n. f. Monnaie danoise d'argent valant
3 fr. 35 c. (On dit aussl coueonne.)
CrAivb n. m. (flam. kran). Grue employee pour
charger et decharger les na vires.
CRBQVAIVT (kan) n. m. (du village de Crocs/,
d'apres de Thou). Un homme derien. On miserable.
Les croquants, v. Part. hist.
('■O^UAMT (kan), B adj. Qui croque sous la
dent : biscuit croquant. X. m. Syn. de caoouajm.
CROOl'AIfTB (kan-te) n. f. Sorte de gateau fait
d'amandes torrefies.
CROQVB AC HBl, (A la) loo. adv. Sans autre as-
saisonncment que du sel : artichauts a la croque au sel.
CRO^l BRBOCCHB (kan) n. f. Toute sorte de
patisseries croquantes.
CRBQUB-RITA11VB (ke-mi-tr-ne) n. m. Epouvan-
tail pour les enfants. (V. Part, hist.) PI. des croque-
mitaines.
CROQrB-MORT (ke-mor) n. m. Pop. Employe des
pompes funcbres. Pi. des croque-morlt.
C'ROQIJB-IVOTB (kro-ke) n. m. Fam. MauvaJs
musicien. PI. des croque-note ou croque-notes.
CMO^IBM (kd) v. n. (de croc). Faire du bruit sous
la dent : le sucre croque sous la dent. V. a. Manger
des choses croquantes. Dessiner, peindre k la bite :
croquer un paysage. Joli d cntquer, joli k donner le
desir d'en csquisser l'image. Mus. Croquer une note,
la passer. Croquer le marmot, attendee longtemps.
(ROniET fke) n. m. Sorte de biscuit fort dur.
f ROQl'BT Ike) n. m. (mot angl.) Jeu qui consiste
k faire rouler des boules de bois au moyen de mail-
lets en suivant un trajet special.
CROQIBTTB (ke-te) n. f. Boulctte de pAte, de
hachis, etc., saupoudree de chapelure de pain, puis
tremp^e dans du jaunc d'oeuf et frite.
CROQCBCR, BV«JB (keur, eu-xe) n. — Pcrsonne
qui croque : le renard, croqueur de poules.
CROtHlUIVOLJS (ki-QWhU) n. f . PeUte pAUsserie
croquantc. Chiquenaude sur le nez.
CROQVIM (hi) n. m. Esquisse. premiere pens^e
d'un peintre. Fig. Ebauche d'un ouvrage d'esprit.
CROMR1U, (kro»-kil) n. m. (du n. de rinventeur).
Rouleau special pour briser les moltcs dc terre.
CROMIVB (krC-ne) n. m. (de Crosnes, locality presde
Corbeil). Plante labiee k iubercule comestible, ori-
ginaire du Japon : les crosnes sont un Ugume d'hiver.
CROMN-COllfTRY (kross-keun-tre) n. m. (m.
angl.). Course d'obstacles a travcrs champs.
CROMHB (kro-se) n. f. BAton pastoral deveque :
la crosse est le symbole du pouvoir episcopal. (V. £v£-*
que.) BAton recourbe, usite dans certains jeux pour
chasser une balle. Le jeu meme. Partie recourbee :
crosse de taorte. Partie inferieure et recourbee du
bois du fusil. (V. kusil.) Crosse daffut, partie par
laquelle 1'affAt repose sur le sol. (V. canon.)
CROMB, B (krosi) adj. Qui a le droit de porter
la crosse : abbesse crossee.
CRtMMBR (kro-se') v. a. Pousser avee une crosse
une balle ou une pierre. Trailer durement ou avec
uiepris. V. n. Jouer k la crosse.
CROHMKROK [kro-se) n. m. ParUe superieure de
la crosse, faconnee en volute.
Digitized by VjVjiJ V
IV^
CRO
— 245
(kro-se'-te) n. f. Jeane branche de
▼igne, de ftguier. etc., avec an peu de vieux bois a
aa bate, pour falre des bout urea.
cmOMNBcm (Aro-sevr) n. m. Qui joue a la crosse.
Qui crosse. qui maltraite : un vilain crossetcr.
CBtTALI n. m. (gr. krotalon, grelot). Sortc de
eastagnettes dont te servaieat leg prAtres de Cv-
bele. Reptile ophidien. — .-*»..._ '
Le crolale, dit serpent
sonnettes. habile l'Ameri
que ; aa morsure eat pres
qua toujoura mortelle. 1
est robuste, atteint % me-
tres de long, et sa queu
est garnie d'etuis sonore
qui produisent un brui
assex fort quand il fagiU
ta tlM n . m. (gr Croui..
krot&n). Genre d'eupborDiaceea, aont les grains
foorniasent une buile purgative.
»OTQ3lltii adj. So dit d'un acide que Ton
trouvedaos les grainea du eroton tig Hum.
t»tW (kro-te) n. f. Fiente de certains animaux.
Bone . Norn do one a des bonbons de chocolat.
cmamm (kro-ti) v. a. Salir de boue. •• ere*.
*•*" T : [PL. 8 * salir de boue.
CMOTOJf (kro-tin) n. m. Excrement des chevaux,
des muleta et de quelquea autres animaux : le crot-
tin ear un excellent fumier.
CK*«7l~aJWT ilan) % B adj. Qui croule : wiurs crou-
lants. Fig Qui menace mine : empire croulant.
_ , ^ man * n m Eb OU i emen t
. {16) v. n. Tomber en s'affaissant, s'ef-
fondrer : eette maison croule. Par exagir. Etrc
ebranl* : la sail* eroulait sous let applaudissements.
Fig. Rtre reduit a rien : cette objection fait crouler
voire tytteme. V. a. Faire ecrouler. (Vx.)
«WUB» (/iW), BRE adj. Se dit d'une terre,
d'un terrain a sol mouvant. (Peu us.)
Cm«Cl» (/croup") n. m. (mot angL). Maladie infec-
tieuae, avec faussea membranes b&ryngees, qui peut
amener la mort par asphyxie : le croup atlaque surtoul
le* enfant*. (On l'appelle aussi laryngitis diputbri-
TiQtiB. i Faux croup, spasme du larynx non dangereux.
C«sarPA»B n. f. Saut dans lequel le cheval
porte les jambes de derriere sous le ventre.
(MHPK n. f. (german. kruppa). Partie poste-
rieure de certains animaux. qui s'etend depuis les
reins Jusqu'a I'origine de la queue. Sommet d'une
montagne qui se prolonge et n'est pas a pic. Loc.
adv. Ba evaaae, a cheval sur la croupe, derricre la
person ne qui est en selle : monter en croupe.
CMIM, B adj. Qui a une croupe de telle ou
telle faeon, en parlant d'un cheval, etc. ijument bien
croupe* , vial croupe' e.
aUHMTMl [ton] (A) loc. adv. Dans la posi-
tion d'une person ne accroupie.
C a f CaM, B adj. Stagnant et gate : les eaux crou-
pier sons tret dangereuses A boire.
Cm*CRlaXm(^t-^) n. m. Commis qui assiste le ban-
quier dans les maisona de jcu. Associ6 a une entrc-
prlse financiere.
n. f. Longe de cuir qui passe sous
cmSMJMOnr n.'m. Extremite infericure de l'epine
dorsale chcz Thomme. Partie a laquelle sont attachecs
lea plumes de la queue d'une volatile, d'un oiseau.
cm^CB^im v. n. (de croupe). Se dit dea caux dor-
mantes qui ae corrompent, de certaines matierea qui
pourriasent dans une <>au stagnante : on ne doit pas
laisser croupir le purin dan* la cour des fermes. Fig.
Vivre dans un etat honteux : croupir dans le vice.
Cm«CFIMAjrr (j>i-aon), B adj. Qui croupit :
eaux eroupissantes.
la queue du cheval, du mulet, etc. Fig. Tailltr des
croupieres d auelqu'un, lui susciter des embarras.
croupir. (Peu us.)
1 {pise-man) n. m. Action de
CBB«MJarT.a»B (krous-ta-de) n. f. Croute frite et
croquante. Pkte) chaud. a croote croquante.
C**CBrriU*ACT (krous-ti, U mil., an), B adj.
Qui croque sous la dent; gdteau croustillant. Fig.
Qui abonde en details piquants et un peu librea :
rieit croustillant.
cmmmwmMJt {krous-ti, II mil.) n. f. (provenc.
enmstilho). Petite croule. Fatn. etparext. Petit rcpas.
CRU
CBOVarniXBal {krous-ti, 11 mil., i) v. n. Manger
dc8 croustilles. Croquer sous la dent.
CROlVrB n. f. (lat. crusta). Partie exterieure du
pain, durcie par la cuisson. Caster une croute, faire
une legere collation. Pate cuite qui rcnierme la
viande d'une tourte, etc. Tout ce qui se durcit sur
quelque chose. Plaque que forme sur la peau l'humeur
ou le sang seche. Croute terrestre, ecorce solidiflee
de la terre. Fig. Mauvais tableau.
rmo^TBLETTK (/e-te) n. f. Petite croote.
CTtofrrKlX, BUSK (ten, eu-xe) adj. Qui a des
plaques semblables a des crootes.
CROUTON n. m. Morceau de croote, surtout
a 1'extremite du pain. Petit morceau de pain frit
qu'on met dans une puree, une omelette, etc.
CTKOW2V-C1LAM0 (kra-ouh '-glass) n. m. Verre
blanc, de tres belle qualite, employe pour les len-
tillea dea instruments d'optiquc.
CROYAILB (kroi-ia-ble) adj. Qui peut etre cru.
Ant. laerajraUe. 4o«f •■*•
CKOYAIVCB (kroi-ian-se) n. f. Action de croirc.
Ce qu'on croit. Foi rcligieuae : il faut respecter toutcs
les croyances, dit qu tiles sont sinceres. Ant. l»-
erojraiaee, d^laace, aloute.
CmOYAJVT (kroi-ian), B n. Qui croit ce que aa re-
ligion enseigne. Les erojraats, nom que se donnent
les musulmans:/e commandeur des croyants (le califc).
CHII n. m. Quantite dont un objet a cru. Produc-
tion; en particulier, production vinicolc : les crux
de Bourgogne sont universellement estimes. Terroir
ou croit quelque chose. Vin du cru. vin qui est du
pays ou on le consomme. Fig. Dire une chose de son
cru, venant de son fonds personnel.
CBU, B adj. (lat. crudus). Qui n'est pas cuit : les
huitres se mangent cruet. Soie crue, qui n'a subi
aucune preparation industrielle. Fig. —
Choquant, Crop libre : anecdote un peu
crue. Ant. Call. {
CmUAtJTB (kru-d) n. f. (lat. crude-
litas). Inhumanite, ferocite. Action
cruelle. Rigueur : cruautidusort. Ant.
■Meew. elSMeaee, haasaalt^.
Cll'CHB n. f. Vase a anse, a large
ventre et a cou etroit. Fig- ct pop. . --
Personne stupide. Paov. : T»»* v« to C«ch«.
eraene 4 I'eaa qu** 1* Am elle se brine, a force
de braver un danger, on flnit par y succomber.
CHVCHBB (chi) n. f. Le contenu d'une cruche.
CminiETTK {chC-te) n. f. Petite cruche.
CBICHON n. m. Petite cruche.
rmtCiai^ b, acx adj. (du lat. crux, crucis, croix.)
Chir. Fait en croix : incision cruciale.
CBCCiriCBB adj. (lat. crux, crucis, croix, etferrc*
porter). Qui porte une croix : colonne cru-
cifere. N. f. pi. Famille de plantcs dont la
fleur a une corolle formee de quatre pe-
tales en croix, comme le chou, le navel, i
la giroftie, etc. S. une crucifere.
CHCC1F1AMT {fi-an), B adj. Qui cru-
cifle. Qui mortifle. Fleur d«
Cmvci MB, B adj . Attache a une croix. 6ruC4ftr "-
Fig. Mortille. N. m. Absol. Le Crucifix, Jesus-Christ.
CmVCUPIEXENT ou CBCCIPfMBMT (ft-man)
n. m. Action de crucifier. Tableau rcpresentant le
cruciflement de Jesus-Christ. Mortification.
CmiClFIBB (yi-e) v. a. (lat. crux, crucit, croix,
et Hgere, fixer. — Se conj. comme prier.) Attachcr
a une croix. Fig. Mortifler.
CHlCirix (/f) n. m. invar. Representation de
Jesus-Cbrist en croix.
CBIiCinxiON(^-ri-on)n. f. AcUon de crucifier.
CHCCIVORMB adj. En forme de croix : ligu-
mentt crueiformes.
CBCB1TB n. f. Etat de ce qui est cru : erudite" det
fruitt. Fig. Expression trop libre : dire des cruditis.
PI. Fruits, legumes crus : manger dt-.s crudites.
CRIB (kru\ n. f. AugmcnLation. croinsance : crue
d'un arbre. Elevation cf un cours d'eau : les cruet ri-
guli&ret du Nil fertilisent I'Egypte. Ant. Baiaee.
CRl'BL, BR.R.B {kru-tl, e-le) adj. (lat. crudelis).
Tnhumain. impitoyahlc : Domitien fut un cruel tyran.
Qui aime le sang : le tigre est cruel. Qui fait souf-
frir : douleur cruelle. Rigoureux : des tin cruel.
Ant. Beax, rleaaeai, haaiaia.
Digitized by VjOOQlC
CRU
— 246 —
CUI
. Celui qui s'oc-
1 {kru-t-le-man) adv. D'une ma-
nlere crad le : souffrir cruelletnent.
CmOMBirr {man) adv. D'une manicre dure, sans
management : dire crument les chases.
Cm com (mot lat.) n. m. Partie solide du sang qui
. se coagule, par opposition au sirum.
CmumAl^B, ACXadj. (dulat. crus. cruris, jambc).
Qui appartient a la cuisse : artere crurale.
CmUMTACBA (krus-ta-si) n. m. pi. (du lat. crusta,
croQte). Classe d'animaux articulcs, k respiration
branchiate, k teguments solides. composant une ca-
rapace chitineuse encroutee de scls calcaires : le
crabe, le homard, ricrevisse sont den cruntacis. S. un
crustaci. (V. la planchc articui.ks.)
CmUBAMS n. f. Monnaie de Portugal, valant en-
viron 3 francs.
Cm YOUTHS n. f. Kluorure double naturel d'alu-
mine et de soude.
CmYOBCOPlB (os-ko-pl) n. f. (gr. kruos, glace, et
skopein, examiner). Partie de laphvsique qui etudie
les lois de la congelation des dissolutions salines.
CmYPTB n. f. (du gr. kruptos, cache). Soutorrain
d'egkse, ou Ton enterrait autrefois les morts : la
crypto de r eg Lite de Saint-Denis contient let rentes
des derniers Bourbons.
CBTPTMamb adj. et n. f. (gr. kruptos, cache,
et gatnos, mariage). 8e dit des plantes qui ont les
organes de la fructification caches, comme les cham-
pignons, les fougeres, etc. Syn. acotyl£donb.
cmYPTOfcABHB (mt) n. f. Etat d'une plante
cryptogame. Etude des cryptogames.
cmYPTOOAMiOCB adj. Qui appartient a la
cryptogamie : botanique cryptogamique.
cmYPTOC»AMI*TB (mts-te) n. m! Ce
cupc des champignons.
CBYPTOCSRABMB (gra-me) n. m. (gr. kruptos.
secret, et gramma, caractere). Ecrit en caracteres
seorets.
CKTPTMRAPHB n. Personne qui fait de la
cryptographie.
raYPTOCiKAPHIK (ft) n. f . (gr. kruptos, cache, et
graphein, ecrire). Ecriture secrete au moyen d'abrc-
viations ou de signes oonvenus entre deux person nes.
CmYPTOOmAFHl^VB adj. Qui se rapporte a la
cryptographie : langage cryptographique.
CRYPTON n. m. L'un des gaz trouves par
S. William Ramsay dans l'atmosphere terrestre.
CUBACiB n. m. Operation qui consiste k evaluer
en unites cubiques le volume a'un corps.
CCBAIM, B bin, e-ne) ad), et n. De Cuba.
(IBATVUR n. f. Transformation en cube d'un
volume de forme differente.
CCBB n. m. (du gr. kubos, de" a jouer). Corps so-
lide, k six faces carrees egales : le volume (fun cube
s'obtient en faisant le cube de son c6te,
e'est-a-dire en multipliant trots fois par
elle-mfime la longueur de ce cdti. Arithm.
Cube d'un nombre, produit de trois fac-
teurs egaux k ce nombre : 97 est le cube
dc S. Adjectiv. Se dit d'une mesure ap-
pliquee a evaluer le volume d'un corps, tuw.
pour la distinguer de la mesure lineaire corrcspon-
dante : un metre cube.
CUBBBE n. m. (arabe kebaba). Genre dc pipera-
cees, comprenant des arbres grimpanU dont la
graine pulverisee est utilisee en medecine.
CVBBm (bi) v. a. Multiplier un nombre trois fois
par lui-meme. Evaluer en unites cubiques : cub>r
des pierres. Avoir en unites cubiques un volume de :
ce tonneau cube 900 litres.
Cl'BiLOT [lo) n. m. Pourneau pour la preparation
de la fonte de scconde fusion.
CUBMjlB adj. Qui appartient au cube : racine
cubique. (V. racine.) Qui a la forme d'un cube.
CUBITAL, K, ACX adj. Du coudc : nerf cubital.
CXBITIBmB n. f. Piece qui, dans les anciennes
armures, enveloppait le coude el le pli du bras.
(V. la planche armures.)
CI BITCM (tuss) n. m. Le plus gros des deux os
de l'avant-bras, dont l'extremite forme le coude.
CCCCXI.B (ku-le) n. f. (lat. cucultus). Nom du «ca-
pulaire, chez les chartreux. Vetement k capuchon
d'etoffe grossiere qui couvrait la tete et le corps.
CICimBITACBBB {si) n. f. pi. (du lat. cucurbita,
courge). Famille de plantes dicotyledones gamopcta-
les, a tige rampante, comme la citrouille, la-cottrge.
le melon, la coloquinte, etc. S. une cucurbitacte.
CCCtrmBlTB n. f. (du lat. cucurbita, courge). Par-
tie inferieure de la chaudiere de
l'alambic, ou Ton met les matlerea
a distiller.
CCCCmBlTE, B adj. En forme
dc courge.
CCKILL.AUB (keu, 11 mil., a-je)
n. m. ou CCEIIAAIBON ( keu,
11 mil., 4-zon) n. f. Action de cueil-
lir. Saison ou Ton cueille les fruits.
CCBlLLB-rUivma (fceu, //mil.)
n. m. invar. Longs ciseaux pour A ' i*™*** 1 **-
coupcr les fleurs sur la plante, sans les endommager
CI BILLB-rmDiTfl (fru-i) n. m. invar. Syn. de
CDKILI.OIR.
CtJBlLJJETTB (keu, 11 mil., i-te) n. f. Recolte : la
cueillette des pommes.
CUBIlXEVm, BCBB {keu. It mil., eu-xe) n. Celui
celle qui cueille. (Peu us.)
CVBIlx.im (keu, 11 ml!.} v. a. (du lat. colligert, raa-
sembler. — Je cueille, nous cueillons. Je cueillais.
Je cueillis. Je cueillerai. Je cueillerais. Cueille,
cueillons, cueillet. Que je cueille. Que je cueillisse.
Cueillant. Cueilli, e.) Detacher de leurs tiges dea
fruits, des fleurs. Cueillir des lauriers, acquerir de
la gloire. Fain. Arrcter : cueillir un voleur.
CCBlEJLOim (keu. II mil.) n. m. Panicr dans
lequel on met les fruits que Ton cueille. Instrument
de jardinier pour detacher les fruits de la branche.
CClBBm (ai) v. a. (lat. cogitare). Vieux mot qui si-
Sifiait croire et qui a encore ete employe par La Fon-
ne : tel, comme dit Merlin, cuidc engeigner autrui.
CCllXJtm ou CUlLLBmB (kui, //mil., e-re) n. f.
(lat. cochleare; de cochlea, co-
quille). Ustensile de table, com- i
pose a'un manche et d'une par-
tie creuse pour puiser les ali-
ments liquides ou peu consistants. Cuillcre d pot,
grande cuillere de cuisine. Ustensile servant k puiser
les metaux en fusion.
CC1I J JElUSB (kui , // mil. . e-re") n. f. Ce que contient
une cuiller : totre une cuillerie de sirop.
CClL.l,Bmoi« (kui, 11 mil., e-ron) n. m. La partie
creuse d'une cuiller.
CCIXB n. f. Cornue employee autrefois dans les
laboratoires pour la preparation de l'acidc azotique.
CCim n. m. (lat. corium). Peau epaisse de certains
animaux : le cuir de Nliphant. Peau tan nee cor-
royee, etcpropre aux usages de l'industrie. Fig. Faire
des cuirs, faire des fautes de langage, particuliere-
ment par des liaisons vicicuses. Ex. : ce n'est pa-tamoi.
Entre cuir et chair, entre la peau et la chair. C«lr
cheveln, partie de la tele rccouverte par les cheveux.
CCimABMB (ra-se) n. f. (de cuir). Armure d'acier
Siui recouvre le dos et la poitrine :
a cuirasse se compose dun plastron
et dun dos, riunis par des bretelles j
en cuir. Difaut de la cuirasse, espace '
non protege entre les deux plaques de
devant et de derriere de la cuirasse.
Fig. Endroit faible d'un hommc, d'un
icrit. Revetementmetalliqued'unvais-
seau. Enveloppe protectrice de cer-
tains animaux : la cuirasse du tatou. «-»— — •
CU imAMB, B (ra-si) adj. Couvert, protege par one
cuirasse : navtre cuirasse'. Fig: Pre'pai'e a tout, en-
durci : Sire cuirassi contre let passions, le rtmords.
St
Cuiller.
CCIBsa«i«ib (ra-si) n. m. Navire de guerre protege
par des plaques metalliques contre Fes projectiles.
Digitized byVjOOvl
CUI -
(rase-man) n. m. Action de
refitiH one euirasse metallique. Cette euirasse.
C«j ■ ■•■■ s TB (r«-*rf) t. a. Revetir d'une euirasse.
Fio. Eodarcir : cutrasser ton corur contre r emotion.
CtrosABBiBB (rn-si-f) n. m, Soldat de cavalerie
qui porte la euirasse ■ ily a dans Parmie francaise
ireixe regiments de cuirmsiers. V. cavalbmb.
CTTiBB t. a. (I**- coauere. — Se con), comme con-
duit*.) Preparer lea aliments par le moyen du feu.
CalcinsT da platre, de la briqne, etc. Bendre mtxr :
le soleil cuit let fruits. V. n. Devcnir cait : Ugumes
aui euueni mat. Fig. Causer one douleur Apre.
aigu* : lee yeux mecuisent. Impere. // vout en cuira,
von* rone en repeniirez.
CCaBACB (na-je) n. m. Reduction du bois en
caarbon.
CTMAWT (zan), B adj. Qui so cuit facllement :
hartcot$ euisants. Apr*, aigu : douleur cuisante.
CTOBIBB {zi-ne) n. f. flat, coquina: de coquere ,
cuirej. Lieu ou Ton apprete lei mete. Art d'appreter
lee mete. Gee mete eux-
mlaei : manger de
bonne cuisine . Fam.
Preparation accompa-
gne* de tripotage.
cciairfBB [zinl)
v. a. Paire la cuisine.
V. a. Fie. Preparer, ac-
commoder : euuiner une
Miction.
Wtmm n. Qui fait la cui-
sine. N. t Appareil en CoUinitr*,
foate on en tofe, muni dnn ou de deux foyers, ct a
Taide dnquel on pent faire culre lea aliments, tout
en ehaaflant un appartement. Sorte de rotissoire,
de coqullle, destine* an grillage des viandes.
CVIBBAKB (i-sar) n. m. Partie de Tancienne ar-
aaure qni eouvrsit les cuUses. (V. planehe armures. t
ClTiBBB (i-ee) n. f. (du lat. coxa, hanche). Partie
da corps qui s*etend de la hanche au genou. Chez le
cberal, partie da membre posterieur qui va de la
croupe a la jambe.
ClftBBBAsv (i-«d) n. m. Parlie du veau coupe en
deux, prenaat au-dessoua de la queue et allant Jus
q n'an rognoa.
CXMBBHBABAMB (i-se) n. f. Sorte de poire al-
loagee. PI. des cuitece-madame.
CTlMlimB (i+i-4-rc) n. t. Oarnitare de peau dont
les tambours se courrent la cniase gauche.
CCTBBBM (i-son) n. f. Action de faire cuire : la
riande de pore demande une cuisson prolonqie. Etat
d e ce q ui est cuit. Douleur aigue et supcrflciclle.
CCIBBBT (t-*o) n. m. Cuisse de gibier de forte
taille feerf, tanglier, chevreuil, etc.). Forme an-
d enae de c cibsard.
CLIBIMB {is-trc) n. m. Valet de college. Fam.
Pedan t.
CUIBTBBBIB (is-tre-rt) n. f. Pedantisrae, affec-
ta tion d u eniatre.
CWWT[ku-i), B adj . Prepare par la cuisson . Am-. Cru.
CCITB n. f. Action de cufre lea briquea, la por-
eelaine, etc. Ce qu'on cult en une scule fois. Concen-
tration d'un sir op. Pop. Ivresse : prendre une cuite.
CWITBA43B n. ra. Action de cuivrer. Resultat de
cette action.
CUlTBB a. m. (lat. cuprum). Metal de couleur
rouge brun quand il eat pur : le cuivre fut le pre-
mier milal employe" par C Homme. Cuivre rouge, cui-
vre par. Cuivre jaune, Ulton. Planehe gravee iur
eaivre ; ce Uvre contient de beaux cuivret. Instru-
ment a tent de cuivre. — Le cuivre existe dans la
nature a l'etat natif on combine a diflerenta corpa,
notamment au aonfre. Lea mlnerais sont traites par
le grillage et la fusion. La denaite du metal est 8 85.
D'une faible dnrete, mais ductile et malleable, il sert
k la fabrication de nombreux objeta, tubes, etc., et
entre dans la composition dn laiton, du bronze et
des monnaies <Tor et d'argent Sous faction de lair
tramlde enarge de gaz carboniane, il se couvre d'une
eoucbe dnydrocarbonate, ou vert-de-gri$, qui est un
Unique. Pour ce motif, toua lea ustensiles de cuivre
servant a la cuisine doivent etre soigneusement eta-
mes ou toujoura tenua en un etat de proprete irre-
prochable En caa d'empoiaonnement par lea sela de
'- CUL
^i Vr ?'i Ic f S >m,t K« lcs blancs d' 060 *. »'<«« albumi-
nee et le lait sont les antidotes indiques. , " uumi
^^S^S**.*! *3!- P* i a coj 11 *' 11, <*u cuivre : teint
cutvri. Qui a le timbre du cuivre : voix cuirrde.
CCIVBBB (rrrf) n. f. Emploi du cuivre pour ob-
tenir de fausses dorurea,
nn^MJl?*? {vi fi v , a - . Cou ^ir de cuivre. Donner
une teinte de ouivre. C'wercr un sou, lui donner un
ii mpr e cuivre.
.^f^fT*" ^'^ n - f * Anche en cuivre de
certains instrument* k vent.
€VI VBBVX, BVsIB (vreu. eu-ze) adj. De la nature
du cuivre. Qui rappelle le cuivre : c3«r cXc^S
Qui a le aon du cuivre : voix cuivreme. Se dit de
^JS*! 11 /, 00 ™? 08 * 8 du cuivre : compotie cuivreux
«XX (Art.) n. m (lat. culm). La partie de lhonfme
et de certains animaux qui comprend les fesscs et
le rondement. Le fond de certaines choses : un cut
d arttchaut, de bouteille; un cul de basse- f one.
CtXABT (tor) n. m. Partie de requipage du i
marteau d'une forge '
A^^Ji (/«-«) n. f. (de'cul). Le fond du canon
a une arme a feu : lee arme$ a feu modemes se char-
gent par la culasse. (V. canon, rusn..) Partie de la
racine au-dessous du collet.
CXLAHSBMBirr {la-se-man) n. m. Action ou ma-
nure de eulasser une arme k feu.
Cl-LAMNtB {last') v. a. Mcttre la culasse a uno
arme a feu.
CUI>BLA1WC (kublan) n. m. Nom vuleaire de nlu-
sieurs oiaeaux a ventre blanc (/ro^wer, pltret). Pl.^ea
culs-olancs.
CIJL.BVTB n . f. (subat verb, de culbuter). Saut
que 1 on execute en posant la tete a terre et lancant
IS? ? **, ?* lair P® 1 "" "tomber de 1'autre cote.
i groa
Chute vi olent e. Afl.'Ruine, renversement
CU1.BIJTBB \UA v a. (de exit, ct buter). ^u™
violemment. Fig. Vaincre : culbuter fenncmi. V
Fig. Ruine, renversement.
(tel v a. (de citl, et buter). Renverser
.-~.~.- — „. Mi g. Vaincre : culbuter fenncmi. V. n.
r aire la cnibnte.
^^■^PA^^ nm - AmM de choses culbutees.
mi>BB-rBiJR n . m. VoOte a double courbure
d'une niche. P I. dea culs-de-four.
(XL-BB-iATTB (ja-te) n. m. Qui n'a l'usage ni
de sea jambea nl de ses cuisses, ou qui est complete-
ment prive de cea membrcs. PI. des culs-dejatte.
a r ^»J- I ' A "K ^"-J** n.m. Arehit. Ornement
de plafond ou de voate, ressemblant au deasous d'une
lampe d'teliae. Impr. Vignette k la fin d'un chapitre.
PI. des culs-de-lampe.
.... **£""**"***? n - m - Rde san8 issue, impasse.
ttg. Carnere qui ne mene a rien. PI. des culs-de-si
**-,»- (le) n. f. Massif de maconncrie, destine a
soutenir U poussee de la voute des dernierea arches
d un pont. Culte d'arc-boutant,
masnf demaconnerie destine k
soutenir la voute d'un edifice.
CUI.BB («) v. n. Allera
reculona : charrette qui cult.
Mar. Le vent cule, il souffle da-
vantage k l'arriere.
CO.IBHB n. f. (de CUl). A, Col*.
Sangle attachee au derriere du cheval pour empd-
cher le harnais de glisaer.
CVLUVA1BB {ni-re) adj. (du lat. culina, cuisine).
Qui a rapport a la cuisine : art culinaire.
CVEJBirBBB adj. (lat. culmus, chaumo, et ferrt,
porter). Dont la tige constitue un chaume.
CUUBUTAHT (nan). B adj. (de culminer). Se dit
de la partie la plus elevee d'une chose : le mont
Blanc est le point culminant des A Ives. Fig. Le plus
haut degre possible : I'entrevue d' Erfurt marque
le point culminant de la fortune de tiapolion /•'.
Astr. Point culminant, celui oa un astre atteint sa
plus grande hauteur au-dessua de 1'horizon.
CliLMIIVATlOlV (si-on) n. f. (de culminant). Astr.
Passage d'une etoile a son point le plus eleve au-
dessus de 1'horizon.
CULMIKBB (ni) v. n. (du lat. culmcn t vnis, faite).
Astr. Passer par le point culminant.
CULOT (lo) n m. (de cut). Partie inferieure dea
lampes d'cglisc. Ornement architectural d'ou partent
des volutes et des rinceaux. Residu au fond d'une
Eipe. Fond metallique d'une cartouche, d'un creuset
dernier *cloa en parlant dea oiseaux. Fam. Der-
nier-ne d'une famitlc. Pop. Aplomb.
Digitized by VjOOQ LC
CUL -2
CTTLBTTAQB (lo-ta-je) n. m. Action de culotter,
en parlant d'une pipe. Rlsultat de celte action.
C171.BTTB ilo-tt) n. f. (de cut). Vetement d'hommc
qui couvre de la ceinture aux genoux. Abusivem.
Pan talon. Cuts. Partie de la cuisse de boeuf, y com-
pris Techinc jusqu'au fllet. Tuyau bifurque. Fam.
Calotte 4e peaw, vieux soldat.
CXXATTBK (lo-ti) v. a. Iflettre une culotte a qucl-
qu'un. Noircir une pipe par l'usage.
CIXOTTIBB (lo-ti-i), MB n. Qui fait des culottes
ou des pantalons.,
CXXPAB1LITB n. f. (lat. culpabilis; de culpa,
faute). Etat d'une pcnonne coupable : avouer sa
culpability.
CSJLTE n. m. (lat. cultus; de colere, honorer].
Hommage qu'on rend a Dieu. Ensemble dec cere-
monies par lesquelle* l'homme honore Dieu : culte
divin. Religion : culte catholique, protectant. Fig.
Veneration.
CXl/ritlMB (tis-me) n. m. (du lat. cultuM, cultire).
Recherche, affectation particuliere du »tyle, mise a la
mode au debut du xvii* sieclc par quelques eerivains
espagnols. notamment Gongora. Syn. oonqoeismb.
Cli/riVABLE adj. Susceptible de culture : terre
cultivable.
Ctl/nvATTBirm, TBMCB adj. et n. Qui s'adonne
a la culture des terres : lespeupfescultivateurs. N. m.
Petite charrue a une roue pour biner, sarclcr.
C XlYriVB, B adj. Mis en culture : sol bien cul-
tivt. Fig. Qui a recu de l'instruction : esprit cultivi.
CTXT1VBR (vi) v. a. (bas lat. cultivare). Faire
les travaux propres a rendre la terre fertile : Cin-
cinnati, sortant de la dictature, »e remit a cultiver
son champ. Fig. S'adonner a : cultiver les sciences.
Former : cultiver la raison. Entretenir des relations
assidues avec : cultiver ses amis.
ClLTVBAL, B, aux adj. Qui a rapport a la
culture de la terre : itudes culturales.
CXXTUBUS n. f. (lat. cultura- de cultum. supin
de colere, cultiver). Action de cultiver : la culture de
la canne a sucre a fait la fortune de la Martinique.
Soins que Ton prend pour rendre utiles des produc-
tions autres que celles de la terre : la culture des
abeilles. Fig. Se dit des arts, des sciences, des pro-
ductions de l'esprit : se livrer d la culture des lettres.
Terrain que Ton cultive.
Cl'M IP! n. m. Genre d'ombelliferea tres cultivees
pour les graines, employees comme aroma tes. Les
graines elles-memes : saupoudrer de cumin.
rrMHVlQl'B adj. Se dit de divers composes, al-
dehyde, acide, alcool, derives de l'essencc de cumin.
CX'MCE. (muf) n. m. (subst. verb, de cumuler). Ac-
tion d'exerccr sunultanement plusieurs emploia : le
cumul des fonctions tlectives et des charges admi-
nistrates est en general interdit.
COIIXAMB (tar) n. m. Pop. Fonctionnaire qui
exercc simultanGment plusieurs emplois.
€l MXXATir, IVB adj. Dr. Qui se fait par accu-
mulation : donation cumulative de biens prisents
et d venir.
t'lMlLATlVEXBlVT (man) adv. Par accumu-
lation.
4XMIXBR (If) v. a. Reunir plusieurs choscs sur
sa personne : cumuler deux eniflois.
(IMllXM (tuss) n. m. (mot lat.). Amas de nuages
amonceles : les cumulus se resolvent gene'ralement
en pluie.
C TXKirORME adj. (du lat. cuneus, coin, ct de
forme). En forme de coin. Se dit surtout de- l'an-
cienne Acriture des w w >\
Assyriens, des Per- ►p.T ►"-* T*?-l /t—\
ses ct des Medes. ►— | ►--« ^Z- 1 V5>
..ftTmS/E — •— «~
netta). Petit canal dans un fosse de fortifications.
Petit canal au fond d'un £gout ou d'un aqucduc, en
contre-bas du trottoir.
IT PI BE adj. Qui a de la cupidity : Verrbs itait
cujiidf et cruel. Ant. Beel»teren«e\ genereM.
ClPlMBNBMT (man) adv. Avec cupldite. (Peu us.)
CUP1BITE n. f. {lat. cupiditas). Convoitise. Dcsir
lmmod6re des richesses. Aht. Be«l«s*re«*eB»en«.
(iPREMl.VFKi (pre-si-ni) n. f. pi. Tribu de
coniftres, ayant pour type le genre cypres. S. une
cupretsine'e.
CUR
_ . _ adj. (lat. cuprum, cuivre. et fern.
porter). Qui contient du cuivre : terrains, sidimentm
cupri feres.
tXPHlQI E adj. (du lat. cuprum, cuivre). De la.
nature du cuivre.
CXPBB-ABWOBIACAXB adj. f. Liqueur cupro-
ammoniacale, dissolution ammoniacale de cuivre
que Ton emploie pour l'impermeabiusation de la
toile a voile, du papier, etc.
ClPCLB n. f. (du lat. cupula, petite coupe}. Bot.
Oodet folie ou ecailleux, formant la base du fruit.
CUPIX.IFBKBJI n. f . pi. (de cupule, et du lat. ferrt.
Sorter). Grande division de plan tes. ainsi nominees
e la cupule qui port* le fruit. S- une cupulifCrt.
CCKAB11.ITR n. f .Caractere de ce qui est curable.
CXTKABLB adj. (lat. curabilis). Qui peut se guerir.
CVBAfAO (id) n. m. (du n. d'une des Antilles).
Liqueur faite avec des ecorces d'oranges am^rcs. du
sucre et de l'eau-de-vie.
CxmACiB ou CfJMBBWirr (man) n.m. Action de
surer : le curage d'un igout. Rlsultat de cette action.
CX7KABB n. m. (mot amer.) Poison vegetal tres
violent, avec lequel les Indiens empoisonnent leurs
fleches.
CrmABIMB n. f. AlcaloTde extrait du curare.
CIBATKIXJB (t+-le) n. f. Fonction de curateur.
CIBATBUB, TBICB n. (lat. curator, trtr). Per-
sonne commise par la loi pour 1' administration des
biens et des interets d'un mineur ou d'un incapable.
Curateur au ventre, celui qui est nomme pour vciller
aux interets de l'enfant dont une femme'est enceinte
au moment de la mort de son mari.
CUmATlF. ITB adj. (de cure). Qui a pour but la
guerison d'une maladie : mithode curative.
CfJBATIOK (tt-on) n. f. Syn. peu usite de curb,
dans le sens de traitement medical.
CUBCUXlOMlBBa (di) n. m. pi. Famille d'insectes
col^opteres, appeles vulgairement charancons. S. un
curculionidi.
CinCUMA n. m. Genre de zingiberacees, dont
certaines especcs sont employees en teinture ou
dont la racine sert a preparer l'arrow-root.
CXJRB n. f. (lat. cura). Soin, souci : riavoir cure
de rien. (Vx en ce sens.) Traitement medical : faire
une cure a Vichy. Guerison d'une maladie, d'une
blessure : cure heureuse. Fonction a laquclle est
attachde la direction spirituelle d'une paroisse. Re-
sidence d'un cure.
CUBiB n. m. Pretre pourvu d'une cure. Pretre
desscrvant. Paov. : €*•■• firo^Jeaa qai «■ re-
■MMitre 4 soa ewe, e'est un ignorant qui veut en-
seigner plus savant que lui.
CunB-BEXT (dan) n. m. Petit instrument pour
curer les dents. PI. des cure-dents.
CirmEE (ri) n. f. Partie de la bete, intcstins et
sang, qu'on donne a la meute de chasse. Cette partie
de la chasse : sonner la curie. Fig. Butin que Ton
se dispute : la curie des places. Etre dpre d la curie,
£tre tres avidc de lucre, d 'emplois.
€UBB-m6lb n. m. Machine a curer lea ports.
PI. des cure-m6les.
CHRB-OHEIIXB (ri, 11 mil.) n. m. Petit instru-
ment pour se ncttoyer les oreilles. Nom vulgaire du
forficule. PI. des cure-ore illes.
C'l'RB-PIBB (pi-e*) n. m. Instrument du marechal
ferrant. PI. des cure-pieds.
(IKBB (ri) v. a. (de cure). Ncttoyer, retircr les
ordures de : curer un fosse".
CliBJETTACiB (ri-ta-je) n. m. Chir. Operation qui
consiste a nettoyer avec une curette des tissus ma-
ladcs.
CUBBTTB (ri-te) n. f. Outil de bois ou de fer
avec lequel on nettoie divers instruments. Instru-
ment de couverturier. Instrument de chirurgie en
forme de cuiller a bords tranchants.
CIREIH n. m. Qui cure les puits, les fosses, etc.
Cl'KIAL, E, AUX adj. Qui concerne une cure.
Mai son curiale, presbytere.
Cl'BIAEE n. m. Membre d'une mime curie. Mem-
bre d'un senat municipal, sous le Bas-Empire.
CrniATE adj. Qui se compose de la reunion des
curies : assemblee curiate.
CI HIE (ri) n. f. (lat. curia). Subdivision de la
tribu, chez les Ro mains. Lieu de reunion dc chacune
Digitized by VjOOQlC
CUR
— 249 —
CYC
dc ces divisions. Lieu ou s'assemblait le scnat. Lc
aenat lui-meme. Le senat des villes municipales.
CTBIBgWMIKfT (zMnan) adv. Avec curiosite.
CTBIBUX, BCUB (ri-eil, eu-se) adj. (lat. curiosus ;
de cum, souci). Qui a one grande en vie de voir, d'ap-
prendre. Indiscret : enfant troy eurieux. Singulicr,
surprenant : proofs eurieux. N. Personne curieuse.
N. ra. Chose curieuse : le eurieux de Vaffaire. Ant. l«-
nmImI, iadlftreat, ImumI, mmmu, vwlgalre.
OTmiO!f n. m. (lat. ettrto). Pretre charge, cher
lea Romains, des fetes et dei sacrifices particuliers
a chaque curie. Chef d'une curie.
CfBiagiTB (o-x») n. f. Desir de voir, de con-
naltre. Indiscretion : la curiositi est rarement bien-
ve illan te. PI. Choses rares : amateur de curiosite's.
CVBSBI7B n. m. (da lat. cursor, coureur). Petite
lame ou pointe qui glisse a volonte dan* une cou-
lisse pratiquee au milieu d'une regie, d'un com pas,
d'une hausse de pointage, etc. Astron. Fil mobile
2ui traverse le champ dun micrometre et qui sert
mesurer le diametre apparent d'un astre.
CTBUfir, iyb adj. Se dit d'une ecriture cou-
rante et raptde : caracterts cursifs. N. f. : ierire en
privilege : mogisiruiitrv cunuc.
SVA9A
n. m. Instrument pour mesurer
la vitesse des trains.
CCBCX* adj. (lat. curulis). Se disait d'un siege
dlvoire sur lequcl certains magistrate romains
avaient seals le privilege de s'asseoir : chaise cu-
rule. Se disait des fonctions et de la personne meme
q ui jon issaient de ce privilege : magUtrature curule.
CfBOMt n. f. Boue
retiree d'un fosse, d'
etang.
CXBTATIF. IYB adj.
(lat. eurvare, courber).
Qui tend a se courber. &„..*«. -Hjii^..
CCTtYlXllSlVB adj. (du ***** f™ 11 *™-
lat. curvus. coarbe, et de ligne). G4om. Se dit d'une
figure forxnee par des lignes courbes.
CHTDRTU n. m. Instrument mesurant la
longue ur des lignes courbes tracees sur le papier.
ixmcun (kus-ku-te) n. f. (ar. kouthout). Genre
de eonvotvulacees, parasites des vegetaux cultives :
la euweute devaste les champs de lucerne et de trifle.
CUfWIPB I kus-pi-de) n. f. (lat. euspis, cuspidi*,
pointe). Bot. Pointe aceree et allonge*.
CV0PWB. ■ (hu-pi-di) adj. (de cuspide). Bot.
Qui se termine en pointe.
CUBTOM (kiu-to-de) n. f. (du lat. custom, odis,
gardien). Rideau qu'on met dans certaines eglises a
cote du mattre-autel. Pavilion qui couvre le saint
dboire. Nom donne aux vases liturgiques. N. m. Su-
perieur de certains eouvents.
CirrAJVB. B adj. (du lat. cutis, peau). Mid. Qui
appartient a la peau : maladie cutanee.
cmCPJUB n. f. (lat. cuticula). Petite peau tres
mince. Pellieule qui tapisse extcricurement la tige
et l es feui llea des plan tea.
CCTTBM (keu-teur) n. m.
Svn. de cotre. V. ce mot.
CtJTAM n. m. Operation
qui consiste a soumettre lc
raisin a la fermentation
dans des cuves : le cuvage
dure ordinairemeni de huit
a dix jours, et seuls les vine
rouges y son! soumis.
CUTA1MB (ve-son) n. f.
8 yn. de crrvs-Qg.
<%T¥B n. f. (lat. cupa).
Grand vaisseau pour la fer-
mentation du raisin : it est dangereux depenitrer dans
les cuves Umqu'elle* contiennent du moat en fermen-
tation. Vaisseau servant a different* usages domes-
tiqueset indastriels.
CfJTEAF (06) n. m. Petite cuve.
COTE* (vfj n. f . Le contenu d'une cuve : une cuv4e
de vend ange, de m out.
C17VB1.ACIB ou CVYBIABMBZCT (ve^le-man) n.
m. Revetement de l'interieur d'un puits de mine-
latroduction d'un tube metallique dans le forage
d' un pui ts artesien.
CW1UB (14) v. a. (Prend deux / devant une syl-
labe muetle : il cuvcUe.) Paire un cuvelage.
CliTEt (ce") v. n. Fermenter dans la cuve. V. a.
Fig . Cuverson vin, dormir apres avoir bu avec execs.
CtJVBTTB (vC-te) n. f. (dimin. de cuve). Vase large,
pcu profond. qui sert a la toilette
et a d'autres usages. Entonnoir ,
place au-dessous de la descente
des plombs- Petit vase situ* k la
partie inferieure du tube d'un ba-
rometre. Plaque metallique en <*»•«•.
dessous du mouvement d'une montre. Fig. Mouve-
ment du sol en forme d'er^-r— > • «<■"?-?? <••* •**«*
au fond d'une cuvette.
CIIVIRB (vi-i) n. m. Cuve h lessive.
CYA1VATB n.m. Sel den van t de l'acide cvanique.
CYAlfBYBBlQlTB («cMtV Nom scientinquc de
Yacide prussique, toxique wnlent.
CYAIVIOI'B adj. Se dit d'un acide oxygen*, liquid©
incolore, d'odeur irritantc icant.
CYAMOOB2VB n. m. Chtm. (iaz compose de car-
bone et d'azote, et eminem merit toxique.
CYAlfOPBYCBEM (s4) n. f. pi. Ordre d'algues, dc
coloration vert bleuatre. S uoe cyanophyce'e.
CYAJtoaB {no-se) n. f. (du gr. huanos, bleu) Colo-
ration bleuc, livide ou nomUrc dc la peau : la rya-
nose, dite aussi couperos
bleue, est caracttrtitique d
certaines lisions ducceur.
CYAITOBATIOX (si-on
n. f. Action de transformc
en cyanure.
CYANUHB n. m. Combi
naison de cyanogene ave
un corps simple : cyanur
de potassium.
CYCAM (kass) n. m. Genr<
de phanerogames . tres re
cherches pour la decoratioi
des serres.
CYCLAMEX (men) n. m
Genre de primulacees, comprennnt des plantes vi-
vaces, ornementales, tres c uiuiunes, h racines Acres
et purgatives.
CYCE.B n.m. (du gr. kukl
menes qui se poursuivent
cycle de mttamorjihoses. P
memes phenomencs astron
dans le meme ordre : eye
Cycle littiraire, groupe de
sorte de cercle autour dV
cycle de la Table ronde. Nom jrenerique des appareils
dc locomotion, tels que ve'loriptde, hinjclettt, etc. —
Le cycle lunaire est une periode de 19 an noes, au
bout de laquelle les phas- m de la lunc reviennent
aux memes epoqucs. On rapj.elle fiussi nnmbrc. d'or,
parce que les Athcniens, entnousiasmes de cette de-
couverlc, due a V astro nomi M. 1 . n vii ans av. J.-C),
flrent graver en lettres d'or sur des tables de marbre
les proprietes du cycle lunai re. Le cycle solaire est une
periode de 18 ans, a l'cxpiration de laquelle l'ann- e
recommence par les mJm^ jours. L'cre chretienne
ayant commencd la 10«an) du cycle solaire, pour
trouver le numero du cycle a une annee, on ajouie *
au millesime. et Ton divise la somme par 28.
CYCMQIB adj. Qui a rapport a un cycle astro-
nnmlque : annf.e cj/rihjue. Qui a rapport a un cycle
litteraire. Poetescy cliques, qui font partie d'un cycle
litteraire, particulierement du cycle heroique grec.
(TrLIHHE (klts-me) n. m. Nom gencrique de tout
ce qui se rapporte aux cycles (v«Hocipedie).
CYCXISTK (klis-te) n. Personne qui pratique le
sport vclocipedique.
€VClvOl»Al>, B, A1IX (klo-i) adj. Qui a rapport a
la cyclolde : courbe cyclotdale.
CTTCLOVbb (klo-i-de) n. f. Giom. Courbe engen-
dree par un point situe sur une circonference qui
roule sans glisser sur une droite.
CYCLO!fAL, B, AUX adj. Qui a rapport aux
cyclones. Qui est dans le sens des cyclones : mouve-
ment cyelonal des vents.
CYCLOlfB n. m. (du gr. kuklos, cercle). Ouragan
3ui se deplace en tournoyant avec une extreme rapi-
it6 : les cyclones naissent dans la mer des Antilles
et traversent I Atlantique entier.
CYCLOPBEIV, BlClfB {pi-in, ^-ne)adJ. (de Cyclope,
n. de geants mythologiques. V. Pari. hist.). Se dit de
cercle). Serie de pheno-
ls un ordre determine ;
iodc apres laquelle le*
niques se reproduisent
lunaire. cycle solaire.
limes constituant une
legende principale : le
Digitized by VjiJiJ V
IV^
CYC - 5
monument* de construction ancienne, vastes ct mas-
sifs, probablement pelasgiques : mur cyclovtcn.
CYCE.OMTOMB0 Iklos-to-me) n. m. pi. Ordrc dc
poissons, qui comprcnd lei lamproies ct les formes
Toisines ressemblant a
des vers. 8. un cyclos-
tome.
CYClfO¥»B (knoide)
adj. (zr. kuknos, cygne,
et eidos, forme). Qui rcs-
semble au cygne.
CYttlCB n.m.llat. cyc-
nus). Genre doiscaux
{lalmipedes, migrateurs ou domostiques, a cou tres
ong, a large bee et Urges ailes, dont l'espece com-
mune a le plumage d'un blanc eclatant : le plumage
du cygne est recherche". Fig. Grand pocte, grand ecri-
vain : le cygne de Mantoue (Virgile) ; le cygne de Cam-
brai (Fenclon). Cfuint du cygne, dernier ouvrage d'un
beau genie pres de s'6teindre. Blanc comme un
cygne, tres blanc. Cou de cygne, cou long et flexible.
CYLllYDBAttB n. m. Action de cylindrer.
CYMNMUE n. m. (gr. kulindros). Corps arrondi,
long ct droit, a bases egales. Gros rouleau de fer ou
do pierre, pour aplanir les routes, les
allies des jardins. Piece dans laquelle
agit la vapeur, pour donner le mouve-
ment au piston <runc machine a vapeur.
Corps dc pompe. Rouleau pour laminer
les metaux, pour lustrer les etofles, etc.
Cylindre de revolution, solidc engendrc
par la rotation d'un rectangle autour
d'un de ses cotes. — L'aire lateral e du
cylindre est egale au produit de la cir- ...
conference de base par la hauteur ou * J -1 "* 1 **'
2 * R H; le volume du cylindre est egal au produit
de la surface de la base par la hauteur ou * R« H.
CYLINbYKBH (dri) v. a. Passer au cylindre on
mettre en rouleau. ,
CYLUVDHICITB a f. Etat de ce qui est cylindrique.
CYE.Il¥lMBIQUBaiB!rT (ke-man) adv. En forme
de cylindre.
CYLlSBBtO-rONIQITB adj. Qui tient du cylin-
dre et du cone : balle cylindro-conique.
CYl.lMimoi'BB {dro-i-de) adj. (de cylindre, et du
gr. eidos, forme). Qui a la forme d'un cylindre.
CYMAlflE (mt-ze) n. f. V. cimaise.
CVMBAl.Aime (sin-ba-U-re) n. f. Muflier a Ugcs
rampantes, qui croit sur les vicux murs.
CTVBALR [sin) n. f. (gr. kumbalon; de kumbos,
objet crcux). Chiacun den deux
disques dc cuivre ou de bron-
ze, egaux, que Ton frappe Tun
contre l'autre et qui forment
un instrument dc musique.
(VMBAI.1EM (sin-Ca-lU)
n. m. Celui qui jouc des cym-
bales.
t'YMB n. f. flat. cyma).
Bot. Mode d'inflorescence dans lequel les pedon-
culcs, nes d'un meme point de la tigc, se ramiflent
suivant une loi deflnie. (V. la planchc plantk.)
CYBfBUQCE (sim') adj. V. kymrique.
CYIVAJVCIB («f) n. f. V. bsquinaiicie.
CYNBCiBTIQfJB adj. (gr. kudn, chien, et agein,
conduire). Qui concerne la chasse : plaisirs cyntgiti-
ques. N. f. L'art de la chasse : traiti de cynigitique .
CYIVIFM (nipss) n. m. Genre d'inscctes hymeno-
ptcrcs, comprenant de nombreuses especes, qui pro-
duitient des galles sur les feuilles des chines.
CYIVIQDB adj. (gr. kunikos ; de kudn, kunos,
chien). Se dit d'une ancienne secte de philosophes
qui affectaient de m£priser les bienscances socialcs.
(V. Part. hist.) Impudent, obscene : discours, aveu
( ymb»le».
) - CZA
cynique. Substantiv. : e'est un cynique. N. m. Fhilo-
sophe cynique : Diogene est resti le plus cilebre des
cyniques. Ant. Chaste, decent, pudlqac.
rYXIQUBUBirr (ke-man) adv. Avec cynisme.
CYIVIMMB (nis-me) n. m. Doctrine des philoso-
phes cyniques. Impudence, effronterie : impudeur
excessive. Aicr. Bleiȣaaee, r J
CYXOCBPHALB n. m. '.m
(gr. ku6n, kunos, chien, et
kephaU, tete). Genre dc H
grands singes africains, dont
la tete a quelque ressem-
blance avec celle du chien :
les Egyptiens honoraient les
cynocephales.
CYlfo«l,O0MB (glo-se) n.
f. (gr. kudn, kunos, chien,
et glAssa, langue). Genre "* '
de borragin^es, ornementa- cyno««pi»«u,
les et medicinales, dont ies feuilles offrent quelque
rcssemblance avec une langue de chien.
CYPBKACBB0 (*<!) n. f. pi. Famillede plantes mo-
nocotyledones, ayant pour type le sour he t (cyperus).
S. une cyp&racie.
CYPHOHK (fd-se) n. f. Gibbosite a convexite pos-
terieure de la colonne vcrtebrale : la cypkose est la
plus commune des deviations de la colonne vertibrale.
CYPBBI (pre~) n, m. (gr. kuparissos). Genre de
coniferes, comprenant des ar-
bres resineux toujours verts,
que Ton plante souvent au-
pres des tombes : le bois de
cypres est presgue incorrupti-
ble. Symbolc de deuil.
CYPHIBBR n. f. Bois
plante de cypres.
C YPBItt n. m. Norn scien-
tiflque des poissons du genro
carpe.
CYPBMOTB adj. et n. De
Chypre.
CYBMLL1B1V (Hl-li-in) ou .
CYBMLLIQUB (ril-li-ke) adj.
m. Se dit de l'alphabet
slave, attribue k saint Cvrillc.
CYMTICEBQIK (si$-ti-str-ke) n. m. Etat par le-
quel passent les embryons des vers, comme le tenia,
enkyste a cc moment dans la substance de 1 'animal
qui lui Bert d'hdte.
CYBTIQUB (sis) adj. Qui a rapport a la vessic.
CYfJTlTB (sis) n. tV(du
gr. kustis, vessie). Med,. In-
flammation de la vessie.
C YMTOTOME («ur-/o)n.
m. (du gr. kustis, vessie, ct
tow', incision). Instrument
dont on se sert pour inci-
ser la vessie.
C Y0TOTOM1K (sis, mt)
n. f. Incision de la vessie,
CYTI1BBBS (ni\ n. f. pi.
Fauiillc de dicotyl£doncs,
ayant pour type "le genre
cytinet. 8. une cytinie.
CYT1NBT (ne) n. m.
Genre de plantes parasi-
tes, famille des cytinecs.
C'YTIMK (si-ti-ze) n. m.
Genre de lcguminouses
papilionacees , ornementalcs , voisin
VMAWl (kzar) n. m. V. tsar. — €7tA
(kza) n. m. V. cesar£vitch. — CSABUKIf, BK1VB
(kza-ri-in, C-ne) adj. V. tsarien. — CBABUVB (kza)
n. f. V. TSARINK.
Cypr*..
isin de^ gei
rBAJUEWII
ITCH
Digitized by VjOOQlC