Skip to main content

Full text of "Petit Larousse (1906) 1"

See other formats


A propos de ce livre 

Ceci est une copie numerique d'un ouvrage conserve depuis des generations dans les rayonnages d'une bibliotheque avant d'etre numerise avec 
precaution par Google dans le cadre d'un projet visant a permettre aux internautes de decouvrir 1' ensemble du patrimoine litteraire mondial en 
ligne. 

Ce livre etant relativement ancien, il n'est plus protege par la loi sur les droits d'auteur et appartient a present au domaine public. L' expression 
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n' a jamais ete soumis aux droits d'auteur ou que ses droits legaux sont arrives a 
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays a 1' autre. Les livres libres de droit sont 
autant de liens avec le passe. lis sont les temoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont 
trop souvent difficilement accessibles au public. 

Les notes de bas de page et autres annotations en marge du texte presentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir 
du long chemin parcouru par 1' ouvrage depuis la maison d' edition en passant par la bibliotheque pour finalement se retrouver entre vos mains. 

Consignes d 'utilisation 

Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliotheques a la numerisation des ouvrages appartenant au domaine public et de les rendre 
ainsi accessibles a tous. Ces livres sont en effet la propriete de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine. 
II s'agit toutefois d'un projet couteux. Par consequent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inepuisables, nous avons pris les 
dispositions necessaires afin de prevenir les eventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des 
contraintes techniques relatives aux requetes automatisees. 

Nous vous demandons egalement de: 

+ Ne pas utiliser les fichier s a des fins commerciales Nous avons congu le programme Google Recherche de Livres a l'usage des particuliers. 
Nous vous demandons done d' utiliser uniquement ces fichiers a des fins personnelles. lis ne sauraient en effet etre employes dans un 
quelconque but commercial. 

+ Ne pas proceder a des requetes automatisees N'envoyez aucune requete automatisee quelle qu'elle soit au systeme Google. Si vous effectuez 
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caracteres ou tout autre domaine necessitant de disposer 
d'importantes quantites de texte, n'hesitez pas a nous contacter. Nous encourageons pour la realisation de ce type de travaux 1' utilisation des 
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous etre utile. 

+ Nepas supprimer V attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet 
et leur permettre d'acceder a davantage de documents par 1' intermediate du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en 
aucun cas. 

+ Rester dans la legalite Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilite de 
veiller a respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public americain, n'en deduisez pas pour autant qu'il en va de meme dans 
les autres pays. La duree legale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays a l'autre. Nous ne sommes done pas en mesure de repertorier 
les ouvrages dont l'utilisation est autorisee et ceux dont elle ne Test pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google 
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut etre utilise de quelque facon que ce soit dans le monde entier. La condamnation a laquelle vous 
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut etre severe. 

A propos du service Google Recherche de Livres 

En favorisant la recherche et l'acces a un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le frangais, Google souhaite 
contribuer a promouvoir la diversite culturelle grace a Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet 
aux internautes de decouvrir le patrimoine litteraire mondial, tout en aidant les auteurs et les editeurs a elargir leur public. Vous pouvez effectuer 



des recherches en ligne dans le texte integral de cet ouvrage a l'adresse |http : //books .qooqle . com 




This is a digital copy of a book that was preserved for generations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project 
to make the world's books discoverable online. 

It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject 
to copyright or whose legal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books 
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover. 

Marks, notations and other marginalia present in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journey from the 
publisher to a library and finally to you. 

Usage guidelines 

Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the 
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we have taken steps to 
prevent abuse by commercial parties, including placing technical restrictions on automated querying. 

We also ask that you: 

+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use these files for 
personal, non-commercial purposes. 

+ Refrain from automated querying Do not send automated queries of any sort to Google's system: If you are conducting research on machine 
translation, optical character recognition or other areas where access to a large amount of text is helpful, please contact us. We encourage the 
use of public domain materials for these purposes and may be able to help. 

+ Maintain attribution The Google "watermark" you see on each file is essential for informing people about this project and helping them find 
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it. 

+ Keep it legal Whatever your use, remember that you are responsible for ensuring that what you are doing is legal. Do not assume that just 
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other 
countries. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can't offer guidance on whether any specific use of 
any specific book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner 
anywhere in the world. Copyright infringement liability can be quite severe. 

About Google Book Search 

Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps readers 
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full text of this book on the web 

at http : //books . google . com/| 



Nil III MUM INI Mill INI Mil II 
3 6105 211 459 313 



r?VROU S SE 

JLLUSTRE 




XiVROUSSBS^RK 



f HBRAIRfC 

ICQUIETetFIIS 

\MONTPELUER. 




_ KB 



Digitized by VjOOQlC 



PETIT 

LAROUSSE 

1LLUSTRE 



Cinquiime Edition 



Digitized by VjOOQlC 



Digitized by VjOOQlC 



PETIT 

LAROUSSE 

ILLUSTRE 

NOUVEAU D1CTIONNAIRE ENCYCLOPEDIQUE 

PUBLIC BOU8 LA DIRECTION DE 

CLAUDE AUGE 

J 5.8oo Gravures. — i3o Tableaux. — 120 Cartes. 

T4n dictionnaire sans exemples 
est un squelette. 







PARIS 

L1BRA1R1E LAROUSSE 

I7, RUE MONTPARNASSE, I J 

SUCCURSALE : Rue des Ecolcs, 58 (Sorbonne) 

I906 

Tcus droits reserve 

c, 



746041 



Digitized by VjOOQlC 




AUX LECTEURS 



kt ouvrage a ete dirige par Claude Auge, Directeur du 
Nouveau Larousse illustre : c'est dire qu'il a £te" con^u sur 
le plan et conduit d'apres les meHhodes qui ont assur£ le succea 
de son aine" ; c'est dire aussi qu'il est a la fois le plus complet, le 
mieux informe et le plus attrayant des dictionnaires manuels. 
Divise en trois parties : langue francaise, locutions, histoire et 
geographie, le Petit Larousse illustrg contient : 

POUR LE TEXTE 

Toutes lea matieres des ouvrages du mSme genre : langue, lettres, 
sciences, arts (nombreux exemples a l'appui des definitions), prononoia- 
tion figuree, etymologies, developpements enoyolopediques (droit, 
raedecine usuelle, graramaire, arithmetique, geometrie, physique, chimie, 
histoire naturelle, agriculture, hygiene, astronomie, dessin, etc.) aux mots les 
plus importants de la langue, etc. ; 

LUistoire, la Mythologie, la Biographie, la Geographie; 

Et, de plus, des parties neuves et originates, savoir : 

Les synonymes (dans les definitions memes), les antonymes, les pro- 
verbea et les locutions proverbiales ; 

Les Looutions latines et etrangeres (imprimees sur papier rose) ; 

Des Resumes historiques, geographiques, litteraires, etc., qui 
Torment un memento pr6cieux pour la preparation des lecons et des examens ; 

La Biographie des contemporains illustres ; 

Des Notices braliographiques se rapportant aux principaux ouvrages 
de toutes les litteratures ; 

La Monographie des oeuvres d'art celebres : monuments, tableaux, 
gravures, statues, operas, operas-comiques, etc. ; 

Les Types et Personnages litteraires et sociaux ; 

Une Liste oomplete des academiciens, des s6nateurs et des deputes 
actuels. 

POUR L'lLLUSTRATION 

5800 Gravures distribuees dans le texte; 
130 Tableaux enoyolopediques, dont 4 en couleurs ; 
680 Portraits des personnages celebres de tous les temps et de tous les 
pays, d'apres les monnaies, les medailles, les tableaux, les photographies; 
120 Cartes geographiques, dont 7 en couleurs. 

Cette illustration, d'une facture tres fine et parfaitement homogene, 
est essentiellement documentaire : la fantaisie n'y a aucune part. Elle 
constitue, du commencement a la fin, une lecon de choses, et Ton 
constatera que les tableaux sont autant de syntheses en images, dont 
In portee Educative et la valeur suggestive sont incontestables. 

Si le Directeur du Nouveau Larousse illustre' s'est reserve, dans la 
conduite, lelaboration et la redaction de ce livre la part principale, il 
ii Vh a pas moins cru devoir s'entourer, pour assureg la ze p|us grande 



precision dans les definitions techniques, d'un certain nombre de colla- 
borateurs dont voici les noras : 

Aug6 (Paul), licencie es sciences physiques et chimiques. 

Boucheny ^Gaston), licencie es sciences physiques et mathematiques. 

Goquelin (Louis), licencie es lettres. 

Guillemonat (Auguste), docteur en mftiecine, maitre de conferences au 

College de France. 
Haurigot (Georges), homme de lettres. 
Leg rand (Max), avocat. 
Treffel (Georges), ancien Sieve de l'ficole normale superieure, agrege 

d'histoire et de geographic 

L'etablissement et le choix du vocabulaire presentaient de rEelles 
difficultEs. Apres mure reflexion, il a ete decide de n'omettre aucun mot 
consacre par Lusage; mais on n'a pas cru devoir, pour le vain plaisir 
d'accumuler des vocables, conserver une place aux expressions tombees 
en desuetude, ou accueillir sans discernement tous les nEologismes 
bizarres echappes a la fantaisie d'un ecrivain; la langue usuelle, celle 
qu'il importe surlout de connaitre, en ofFre d'ailleurs le plus souvent les 
Equivalents exacts. Par ee triage judicieux des mots, i'adjonction 
constante de leurs synonymes et antonymes, l'explication precise des 
locutions ou ils entrent, ce dictionnaire devient le repertoire du bon 
langage et du bon style francais. D'autre part, felimination des details 
oiseux a permis de donner des dEveloppements plus considerables aux 
articles encyclopediques qui, tant par la forme que par le fond, assurent 
a notrc livre le caracterc d'un manuel pratique et vivant. 

Les definitions sont appuyEes d'exemples qui prEcisent le sens en meme 
temps qu'ils le complement. Les locutions latines et Etrangeres, dont la 
source est rigoureusement indiquEe, sont traduites litteralement, puis ex- 
pliquees ou accompagnees d'exemples qui en font ressortirles applications 
les plus frEquentes. Enfin, la partie historique, biographique, geographi- 
que, litteraire et artislique, n-est pas une seche Enumeration de noms pro- 
pres et de dates : sur chaque EvEnement, sur chaque chef-d'oeuvre, sur 
chaque pays, sur chaque personnage celebro, le lecteur est certain de trou- 
vcr une monographic concise, mais caractcristique. Et comme une large 
place a ete faite au detail anecdotique, notre ouvrage se trouve presenter 
l'utilite du dictionnaire en meme temps que i'agrEment du livre de lecture. 

Ainsi compris, bien proportionne dans toules ses parties, le Petit 
Larousse illustrE nous parait devoir donner satisfaction a tous ceux 
qui veulent avoir sous la main un dictionnaire vEritablement pratique. 
Si, pour le rendre plus facilement maniable et moins encombrant, on a 
fait choix dun format moyen, il n'en est pas moins d'une abondance 
et d'une richesse qui lui permettent de soutenir avantageusement la 
comparaison meme avec des ouvrages en apparence plus considerables. 

On a, en un mot, pretendu rEaliser le type de Dictionnaire mamiel, et 
il sera permis aux Editeurs de croire que ce nouvel ouvrage demon- 
trera une fois encore la supErioritE des Dictionnaires Larousse, malgrE 
les nombreuses imitations dont ils ont EtE si souvent l'objet. 



'-es ^p z |j$<Q$o< 



PRINCIPAUX TABLEAUX 



Abreviations. 

Afrique. 

Agncakuro. 

Allemaad (alphabet). 

Amerique. 

Arabe (art). 

Arcs. 

Armcs. 

Armures. 

Articuies. 

Artillerie. 

Asie. 

Assyrien (art). 

Automobiles. 

Aveugles (alphabet des). 

Balloos. 

Blason (ea couleurs). 

Baeafs. 

Boxe et savato. 

Byzantin (art). 

Canoe et baton. 

Cavalerie. 

Champignons (en couleurs). 

Chateau fort. 

Chemia de fer. 

Cbeval. 

Chien. 

Chinois {or I). 

Coiifures. 

Costume civil (2 planches). 

Couture. 

ggyptien {art). 



Empire (style). 

Esc rime. 

Etrusque (art). 

Europe. 

Fleaux do la nature. 

Fortifications. 

Geographiques (termes). 

Gothique (art). 

Grec (art). 

Grec (alphabet). 

Gymnastique. 

Habitation. 

Harnais. 

Hauteurs. 

Hindou (art). 

Homme (2 planches). 

Infanterie. 

Japonais (art). 

Lignes. 

Locomotive. 

Machine (d vapeur). 

Maison. 

Mammiferes. 

Marine (s planches). 

Merveilles du monde. 

Meteores. 

Metrique (systeme). 

Microbes. 

Militaires (costumes) 2 pi. 

Mines. 

Mollusques, etc. 

Monnaios (4 tableaux). 



Musique. 

Natation. 

Navire a vapeur. 

Navire a voiles. 

Oceanic 

Oiseaux. 

Ordros. 

Ornements. 

Pavilions (en couleurs), 

2 planches. 
Phenicien (art). 
Plante. 
Poissons. 
Pompiers. 
Renaissance. 
Reptile. 
Roman (art). 
Russe (alphabet). 
Sauts. 
Solides. 

Sourds-muets (alphabet des). 
Squelettes. 
Styles (Louis XIII, 

Louis XIV, Louis XV, 

Louis XVI, moderne, 

2 planches). 
Surfaces. 
Taille. 

Telegraphe Morse. 
Telegraphe-Telephone. 
Topographic. 
Vehicules. 



CARTES 



Cartes des cinq parties du monde. 

Planisphere terrestre et planisphere celeste (au mot Tehee). 

Cartes des priocipaux Etats. 

Cartes des departements francais. 

Cartes en couleurs : 

Afriqae, Amerique, Asie, Europe, Oceanie, Plan isp hire terrestre (au mot Tsbbi), 
France (sur doable page). 



Digitized by VjOOQlC 



ABREVIATIONS 

EMPLOYEES DANS CET OUVRAGE 



Ab8. 


Absolu. 


Fortif. 


Absolum. 


Absolument. 


Fr. 


Adj. 
Adjectiv. 


Adlectif. 
Adjcctivement. 


Fut. 


GeneaL 


Adm. 


Administration. 


Geogr. 
Geol. 


Adv. 


Adverbe. 


AW. 


Affluent. 


Geom. 


if 

Allem. 


Agriculture. 

Algebre. 

Allemand. 


Germ. 


Gr. 


Gram, ou 


Alter. 


Alteration. 


Gramm. 


Anat. 


Anatomie. 


Graphol. 


Anc. 


Anoien. 


H. 


Angl. 


Anglais. 


Hebr. 


Ant. 


Antonyme. 


Hind. 


Antiq. 


Anti quite. 


Hist. nat. 


At. 


Arabe. 


Iliitol. 


Arbor. 


Arboriculture. 


Horl. 


Archil. 


Archeologie. 


Hortic. 


Archit. 


Architecture. 


Imparf. 


Arith. 


Arithmetique. 


Imper. 


Arr. ou Ar- 


lmpers. 


rond. 


Arrondissement. 


Impr. 
Ind. 


Art. 


Article. 


Artill. 


Artillerie. 


IndeT 


Art mil. 


Art militaire. 


Inf. 


Art veter. 


Art viterinaire. 


lnterj. 


Astr. 


Astronomie. 


Intr. 


Auj. ou Au 




Inus. au pi. 


Jourd'h. 


Aujourd'hui. 


In v. 


Auxil. 


Auxiliaire. 


Iron. 


B. arts. 


Beaux-arts. 


Irr. 


Baslat. 


Baa latin. 


Ital. 


Bibl. 


Bible. 


Japon. 


Bibliogr. 


Bibliographic. 


Jard. 


Bias. 


Blason. 


Kil. carr. 


Bot. 


Botanique. 


Lat. 


C.-a-d. 


Cest-a-dire. 


Litt. 


Cap. 


Capitalc. 


Liturg. 


Carrots. 


Carrosserie. 


Loc. adv. 


Chanc. 


Chanccllerie. 


Loc. conj. 


Chirp. 


Charpenterie. 


Loc. lat. 


Chats. 


Chassc. 


Loc. prep. 


Ch. de f . 


Chemin de fer. 


Log. 


Chim. 


Chimie. 


M. 


Chin. 


Chinois. 


M. 


Ch.-l. de c. 


Chef-lieu de canton. 


Maconn. 


Choregr. 


Choregraphie. 


Man. 


Com. ou 




Mar. 


Comm. 


Commerce. 


Masc. ou M. 


Cond . pre*. Conditlonnel present. 


Math. 


Conj. 


Conlonction. 
Coujugue. 


M4c. ou 


ConJ. 


Mecan. 


Constr. 


Construction. 


Med. 


Contr. 


Contract*. 


Menuis. 


Crust. 


Cru»taces. 


Metall. 


Cuts. 


Cuisine. 


Metriq. 
Metro!. 


Dem. 


Demonstratif. 


Dep. 


Department. 


■ Miner. 


Det. 


Determinatif. 


Musiq. 


Dimin. 


Diminutif. 


Myth. 


Dr. 


Droit. 


N. 


E. 


Eat. 


N. 


Ell. 


EUiptique 


N. 


Entom. 


Entomologic. 


Neol. 


Escr. 


Escrime. 


N. f. 


Esp. 


Espagnol. 


N. f. pi. 


Ex. 


Exemple. 


N. m. 


Fam. 


Familier. 


N. m. pi. 


Fauconn. 


Fauconnerie. 


Num. 


Fern. 


Feminin. 


0. 


Feod. 


Feodalite. 


0. 


Fig- 


Figurement. 


Onomat 


Fig. de rhe*t. Figure de rhetorique. 


ojr- 


Fin. 


Finances. 


Fl. 


Flcuve 


Ord. 



Fortiflcationa, 
Francois. 
Futur. 
Genealogle. 
Geographic 
Geologic 
Geometric. 
Germanique. 
Greo. 
i 
Grammaire. 

Habitant. 

Hebrcu, hebraiquc. 

Hindou. 

Hittoire naturelle. 

Histologic. 

Horlogerie. 

Horticulture. 

Imparted. 

Imperatif. 

Impcrsonnel. 

Imprimeric 

Indicatif. 

Indeflni. 

InflniUf. 

Interjection. 

Intransitif (verbe). 
. Inusite au pluriel. 

Invariable. 

Ironique. 

Irrtfgulier. 

Italien. 

Japonais. 

Jardinage. 

Kilometre carrc 

Latin. 

Literature. 

Llturgie. 

Locution adverbiale 

Locution conjonctive 

Locution latine. 

Locution prepositive 

Logique. 

Mort? 

Midi. 

Ma^onneric 

Manege. 

Marine. 
. Masculin. 

Mathematique. 

Mecanique. 

Medocine. 

Menuiserie. 

Metall urgie. 

Metriq ue. 

Metroiogie. 

Mineraiogie. 

Musique. 

Mythologie. 

Nom. 

Nord (oh. de fer). 

Nord (point cardinal). 

Neologisme. 

Nom feminin. 

Nom feminin pluriel. 

Nom masculin. 

Nom masculin pluriel. 

Numeral. 

Ouest (ch. de fer). 

Ouest (point cardinal). 

Onomatopee. 

Opposition. 

Optique. 

Ordinal. 



Orl. 

Ornith. 

P. et ch. 

Pal. 

Par antiphr. 

Par denigr. 

Par ext. 

Parplaisant. 

Part. pass. 

Part. pres. 

Pass. def. 

Pass, indef. 

Pathol. 

Pech. 

Peint. 

Peior. 

Pejorativ. 

Pcra. 

Peu us. 

Philos. 

Physiol. 

Physiq. 

PI. 

P.-L.-M. 

Po6t. 

Pop. 

Poss. 

Prat. 

Prep. 

Pres. 

Priv. 

Proced. 

Pron. 

Prov. 

Psychol. 

Pyrotechn. 

Bad. 

Rel. 

Rhet. 

R. d. 

R- g. 

Riv? 

S. 

S. 

S.-affl. 

Sanscr. 

Sculpt. 

Sing, ou S. 

S.-pr. ou 

S.-pref. 
SubJ. 

Substantiv. 
Subst. parti- 

cip. 
Subit. verb. 
Sued. 
Superl. 
Syn. 
T. 

Techn. 
Theol. 
Typogr. 
Us. 
V. 
V. 
V. 

v. a. 
V. fr. 
V. n. 
V. pr. 
Ven. 
Vitic. 
Vx. 
Vx fr. 
Zool 



Orleans. 
Ornithologle. 
Ponts et chausalef, 
Palais. ^~ 

Par antiphraac. 
Par demgrement 
Par extension. 
Par plaisanterie. 
Participe paste 
Participe preaenL 
Passe deflni. 
Passe indeflni. 
Pathologie. 
Peche. 
Peinture. 
PeJoratif. 
PejorativemexU. 
Personne. 
Peu usitc 
Philosophie. 
Physiologic. 



Pluriel. 

Paris - Lyon Mediter- 

ranee. 
Poetique. 
Populaire. 
Possessif. 
Pratique. 
Preposition. 
Present. 
Privatif. 
Procedure. 
Pronom. 
Proverbe. 
Psychologie. 
Pyrotechnic. 
Radical. 
Reliure. 
Rhltoriquc 
Rive droite. 
Rive gauche- 
Riviere. 
Sud. 
Siecle. 

Sous-affluent. 
Sanscrit. 
Sculpture. 
Singulier. 

Sous-prefecture. 

Subjonctif- 

Substantivement 

S ub s t an tif participial. 

Substantif verbal. 

Suedois. 

Superlatif. 

Synonyme. 

Termc 

Technologic. 

Theologie. 

Star*"*- 

Voir. 

Ville. 

Verbe. 

Verbe actif. 

Verbe francais. 

Vtrbc neutre. 

Verbe pronominal. 

Venerie. 

Viticulture. 

Vieux. 

Vieux francais. 

Zoologie. 



Digitized by VjOOQlC 







LANGUE FRANQAISE 




n. m. La premiere lettre de l'alpha- 
bet. et la premiere des voyelles : un 
A majuscule ; des a minuscules. 
Prouver par A -f- B, prouver ma- 
i ihematiquemcnt. Tit savoir ni A 
ni B, dtre fort ignorant. 

A (sans accent) 3* pen- du sing. 
de Find. pres. du verbe avoir : I'al- 
phabrt francais a vingt-cinq lettres. 

A prep. Prend l'accent grave etexprime un rapport 
de tendance : oiler a Paris ; de situation : Are d la 
campagnc ; de provenance : boire a une source. 

A oa 41 ou ABB prep, qui signifie de, par, pour 
indiquer un rapport d'eloignement, d'extractiun, dc 
separation, de privation, et qui entre coramc preflxe 
dans la composition de certains mots francais : 
mtone, mMjuration. mhmtention. 

ABACA n m. Espece de bananier qui fournit une 
matter* textil* appelee chancre de Manille. 

ABAlMAirr (be-san), E adj. Qui sert a abais- 
ser. Fig. Hu nulla nt, degradant : acie abaismnt. 
ABAMAB (bise) n. f- Pate amincie par le rouleau. 
ABAMMBHLAIWCSCB (lan-ghe) n.m. invar. Instru- 
ment qu'on emploie en medecine pour abaisscr la 
Langue et apercevoir I'interleur de la gorge. 

ABAlBEBMBJfT [be'-se-man) n. m. Action de di- 
mlnuer quelqae chose en hauteur : Tabaissement d'un 
mur. Action d'un corps qui. en baissant, s'eloigne 
d'un point plus elcvA : le [rout produit Vabaissement 
du tnercure dans le tkermomttre. Fig. Humiliation : 
Ijjuu XI travailla A tabaissement des grands vas- 
taux. Amoindrissement : I'abaissement des salaires. 
Eut de decadence : Vabaissement de la literature. 
ABA1BBBK (besi) v. a. (rad. bos). Mettre plus bas 

Eur couvrir : abaisser les paupieres. Diminuer la 
uteur : abaisser un mur. Faire descend re : abaisser 
un stare. Reduire : abaisser une taxe. A baisser uneper- 
pmdieulaire. la mener (Tun point sur uneligne ou sur 
an plan. Fig. Humilier : RU-helieu abaissa Yes grands. 
Wrnhmlmm** v. pr. S'humilicr, savilir : s'abaisser a de 
plates excuses. Devenir plus bas : les nuages s'abais- 
sent. Asrr. Blevev. t smm mmmr % gloriAcr, v*»t*r. 

ABA1MHBUB {be-seur) adj. et n. m. Se dit dun 
muscle qui sert a abaisser la partie du corps a la- 
quclk il est attache. 



ABAJOVE Ijoft) n.f. Poche que certains animaux 
(singes, chciropteres, etc.) ont a l'interieur de cba- 
cunc des joues et ou ils met tent en reserve des ali- 
ments. Fig : Joue pendante. 

ABALIKVATION (si-on) n. f. Dr. rom. Cession, 
alienation : abaliination de terres, de troupeaux. 

ABALlElf BB (ni) v. a. Faire une abalienation. 

ABAE.OUBD1B v. a. Rendre lourd, stupide : les 
mauvais traitements aba lourd issent un enfant. 

ABAl.Ol R»I0MBME*T (di-se-man) n. m. Action 
d'abalourdir. Etat d'une pcrsonne abalourdic. 

ABAMBOIW n. m- Etat d'une pernonne ou d'une 
chose delaissee : Christophe Colomh mourut dans 
Vabandon. Negligence aimable dans le discount, le 
style, les manieres, etc. Oubli : abandon de sni- 
wiArie. Renonciation, desistement : abandon d'un 
droit. A r«b««44Mi loc. adv. Sans noin, en desordre : 
laisser ses enfants, sa maison a Vabandon. 

ABAIVBOXIVABLJB {do-na-ble) adj. Qui peut, qui 
doit etre abandonn4 : jtrojet abandonnable . 

ABAMBOIV2VATA1BB (do-na-te-re) n. Dr. Per- 
sonne au profit de qui est fait un abandon de biens. 

ABAIfBOWlVATBrB, TBICB Ulo-na) n. Dr. Pcr- 
sonne qui fait un abandon de sen Menu. 

ABAlfBOmVB (do-nf). E n. Pcrsonne qui est dana 
l'abandon : soulageons les abandonnes. 

ABANBONNBMEXT (do-ne-man) n. m. Delaissc- 
ment entier. Actc de cession : abandonnement dc Mens. 

ABAIVBOMMEB {do-ni) v. a. Quitter, dolaisser en- 
tierement : abandonner sa maison. Renoncer a : aban- 
donner ses pretentions. Negliger : abandonner ses 
devoirs. Confler : Anne d'Autriche abandonna le 
pouvoir a Mazarin. Livrer : abandonner une ville 
au pillage. M*abaa4oaacr v. pr. Sc livrer : s'aban- 
donner a la joie. Perdre courage : une aw forte ne 
s'abandonne jamais. Ant. Ciarder, rctenir. 

ABAXBOIKNEl'R, EIHE {do-new, cu-zr) adj. 
et n. Sc dit d'une pcrsonne qui 
abandonnc. ' 

ABAQIE n. m. Archil. 
Tailloir, tablette formant la 

Sartle superieure du chapiteau 
'une colonne. Antiq. Machine 
a calculcr en usage chez les Romains. (V. bouuer.) 
Systemc dc lignes tracecs sur un plan et correupon- 



1 gjiiMii Bumummiiiiiini 

iTTw 






igitized by VJjO 



ABA — 

dant a une Aquation don nee qu'elles pcrmcttenl d'e- 
tudier. Table a jouer, a lire. Dressoir. 

ABA0OUBB1K (zour) v. a. (rad. aourd). Assour- 
dir, itourdir par un grand bruit : coup de tonnerre 
qui abosourdit. Fig. Consterner, hcbctcr. 

ABA0OUBJ»lil0AJtT (zour-di-san), B adj. Qui est 
propre a abasourdir, a etourdir : bruit abasourdis- 
aant, nouvelle abasourdissante. 

ABABOumBiasJEMBNT (zour-di-se-man) n. m. 
Assourdissement. Fig- Stupeur. 

ABAT ou ABA0 (6a) n- m. Averse soudaine : un 
grand abat d'eau. 

ABAT (6a) n. m. Action d'abattre, de tucr : I abat 
des animaux. Ce qui est abattu. Syn. de abatis. 

ABATACiB n. m. Action d'abattre lcs arbres, de 
tuer les animaux. Fig. et/am. Verte semonce. 

ABAT4B.D1K v. a. (de bdtard). Alterer, fair© de- 
gcnerer. Fig. : une tongue servitude abdtardit le cou- 
rage. 0'abAuurtir v. pr. Degenerer. 

aba TARBMMBMBirr {di-$e-man) n. m.(aeab&- 
tardir). Degeneration. Alteration, au prop.et au fig. : 
Vabdtardissement June race, de I'esprit. 

ABATBB (ti\ n- f. Mouvement dun navire qui fait 
que la prouo s'ecarte de la ligne du vent. 

ABAT-PA1M (ba-fin) n. m. invar. Piece de resis- 
tance qu'on sert d'abord pour apaiser, abattre la 
faim des convives. 

ABAT-roiW(6a)n.m.invar.Ouverture dans le plan- 
cher d'un grcnier,au-dessus d'une ecuric, d'une e table, 
et par Iaquelle on Jettc le four rage dans le ratclier. 

ABATI0(/t) n.m. Quantity dec hoses abattues,tellcs 

?iue boia, arbres, maisons ; ou tuees, telles que betes 
auves, gibicr. T*tc, cou, ailerons, pattes de volaille. 
Pop. Bras, jambes ; mains, pieds. 
All AT- JO IB (6a) n. m. invar. Reflecteur qui rabat 





Abat-jour- 
la lumiere des lampcs. Fcnctre inclinee qui recoil le 
jour d'en haut Auvcnt eleve devant les macasins ou 
boutiques pour intercepter les rayons d ■ MUiL Borte 
do visiere qui sert a preserver le 
yeux d'une lumiere trop vivo. 

ABAT-BON OU ABAT-B©lWI(6a 
n. m. Serie de lames que Ton pose de 
biais dans les baies des clochers pou 
renvoyer le son ou les sons vers 1 
sol. PI. des abat-son ou abatsoni 

ABATTABLB (ba-ta-ble) adj. Sua - 
ceptible d'dtre abattu. 

ABATTAlf T (6a-«an)n.m. Piece d 
menuiserie, qui s'eleve ou s'abaiss 
a volonte : secritaire a abattant. 

ABATTBBUBIVT (ba-te-man) n. m Abal ' 

(de abattre). DAcouragement, accablemcnt, affaiblis- 
scment. Ant. Biftergie, eoarsgr. 

ABATTBUB (ba-teur) n. m. Celui qui abat : abat- 
teur d'arbres. Grand abat tew de besogne, qui en fait 
beaucoup. 

ABATTOIR {ba-toir) n. m. Etablissement dans le- 
qucl les bouchers sont ten us d'abattre et de preparer 
les animaux destines a la consommation. 

ABATTRB f ba-tre) v. a. (de d et battre. — Se conj. 
romme battre.) Mettre a bas, renverser, delruire. 
demolir : abattre un arbre, un mur. Tuer : abattre 
du gibier, bestiaux abattu*. Fig. Affaiblir : la/iivre 
abat. Decourager : quelle peur vou$ abat f Abaisser : 
abattre I'orgueil. Faire cesser : la rifiexion abattit sa 
colere. Accomplir avec rapidite : besogne abattue. 
tTabattre \. pr. Tomber : les vieux chevaux s'abat- 
tent souvent. Se prdcipitcr sur : I'ipervier s'abat sur 
sa proie. Cesser, s'apaiser, diminuer : le vent s'abat. 
Paov. : Petite plaie abat graad ve»t (au prX 
quand il vient kpleuvoir, le vent s'apaise; (au fig.), 
souvent peu de chose sufflt pour calmer une grandc 
colere. ANT . Blaver, relever. 

ABATTVRB (ba-tu-re) n. f. Action d'abattre les 

! [lands. N. f. pi. Foulures laissees par le cerf dans 
es broussailles : le cerf se reconnail d ses abattures. 



la Ab.t-vent. Q 




- ABE 

ABAT-VBirr(6a-van) n. m. invar. Petit auvent qui 
garantit de la pluie et du vent. 
Appareil en terre ou en tole 
qu'on met sur les cheminees 
pour empecher le vent d'y p€ne- 
trer ou d'y refouler la fmnee. ^ ^ M j^. 

ABAT- VO IX (ba-voi) n. m.M 9 II f^ 
invar. Couronnemcnt d'une pi 9m Vif 

chaire a precher. 

ABBAT1A1*, B, A»X (rt-6a- 

si-al) adj. Qui se rapporte a l'abbe, a l'abbesse, a 
l'abbaye : palais abbatial, tglite abba- 
tiale ; droits abbatiaux. 
ABBAYB (o-64-t) n. f. Monastere 

g>uverne par un abbe ou une abbesse. 
atiments du monastere. Paov. : Paar { 
mm ■*•!■• l'abbaye i 
l'absence d'une person ne no doit" pas ^ 
faire abandonner une entreprise, un 
projet. V. Part. hist. 

ABBE (a-bi) n. m. (lat. abbas, pere) 
Superieur d'une abbaye.Ecclesiastique. 

ABBEMME (a-6e-#e) n. f. Superieuref 
d'un monastere de religieuses ayant 
litre d'abbaye. 

A B C n. m. Petit livre contenant 
l'alphabet. Fig. Premiers Elements d'un art, d'une 
science ; Varithmilique est I'a be des mathimatiques. 
ABCBBBR (di) v. n. (Se conj. comme accilirer.) 
Se tourner en abces : tumeur qui abctde. 

ABCBM (se) n. m. Amas de pus dans une cavitd 
acciden telle ou naturelle du corps. 

ABB, mot arabe qui signifle serviteur et entre 
dans la composition de nombreux noms propres : 
A6</-el-Kader, A6</-el-M«Uk, etc. 

ABB1CABUS adj. Qui peut, qui doit etre abdi- 
que : fonctions abdicables. 

ABB1CATA1BB (le-re) n. et adj. Se dit d'une per- 
sonne qui a abdique. 

ABBICATIOlf (si-on) n. f. Action d'abdiquer. 
V. Part. hist. 

ABB1Q17EK (k£) v. a. Renoncer volontairement ou 
de force a de hautes fonctions. et particulierement k 
l'autorite souveraine : DiocUtien abdiqua Vemvire. 
Renoncer a une chose que Ton possedait : abdiqutr 
toute digniti. see devoirs, ses biens. 

ABBOMBN (men') n. m. Partie du corps entre le 
thorax et le bassin et qui renfermc les in tea tins. 

ABBOBHlf Al., B, AUX adj. Qui appartient, qui 
se rapporte a l'abdomen : la cavite abdominale est 
tapissie par le piritoine. 

ABB1CTBCB (duk) n. et adj. m. Se dit de tout 
muscle qui produit le mouvement d'abduction : mus- 
cle abdu cteur ; I'abducteur de VaHl. 

ABBtJCTTlOlt (duk-si-on) n. f. Mouvement qui 
ecarte un membre du plan median que Ton sup- 
pose diviser le corps en deux moitics symetriques. 
ABBCBBAUUB(oV-re)adj. Qui concerne l'alphabet: 
ordre abieddaire. N. m. Livre elementaire de lecture. 



BCOfJBMBlWT (be-ke-man) n. m. Action d'abec- 
quer : I'abecquement d'un oiseau. (Vx.) 

ABBCOVBK (bi-ki) v. a. (rad. 6ec). Donner la bec- 
qude : abtcquer un oiseau. 

ABKB (6^)n. f.(du vx fr. Me, auj. 6aie, ouverture). 
Ouverture par Iaquelle coule l'eau qui fait mouvoir 
un moulin. 

ABBllAAOB(W,ZZmU.)n.m./)r./«fod 1 .Droitdessei- 
gneurs sur les abeilles et lcs ruches de leurs vassaux. 

ABEI1XB (be; 11 mU.) n. f. (lat. apis). Insecte hy- 




menoptcre porte-aigulllon, produisant le miel et la 
lie a ' "' -—•-*-' - -•- —-.-.-i 



cire : I'abeilU at VtmbUme ae factiviti et du travail. 



Digitized by VjOOvIL 



ADE - 

Vapicukure est tart aTilexer les abeilles. — Lea abeil- 
Im oat un corps rein, d'un brun fauve, fix pattea et 

7uatr* sites, on aiguillon tres acere k l'extremite de 
abdomen ; War boache est munie d'une trompe qui 
lew Kit A puiser le m des Aeurs avec lequel elleg 
fabriqueat la etre dont eilee foat leurs cellules ou 
ahtoles, disposes en rayons, et le miel qu'elles y 
d£posent, Chaque groupe ou essaim vit on societe 
dans one ruche, sous l'autorite d'une reine. 

auujni (eV. U mil., e), BaUl adj. Relatif aux 
abeilles : industrie mbeilUre. N. m. Rucher. 

AUBUnf (ber-ran), B adj. Qui e'ecarte, devie. 

aHBUATMR (ber-rasi-on) n. f. (lat aberratio). 
Moavemeat apparent des etoiles fixes. Optiq. Diaper- 
ood des rayons lumineux : aberration de la lumtere. 
Fig. Troahle, egaremeat, erreur de jugement : aber- 
ration du gout; aberration des iaVes. 

ABUUB (c#V-re*) t. n. Se t romper. 

AUTIB v. a. Rendre atupide : la paresse d esprit 
abitit rhomme. V. n. et ATabASlr v. pr. DeTenir stu- 
pide : ett enfant abStit, tt abitit de jour en jour. 

AaAnmmmmmstV (ti-se-man) n. m. Action d'abe- 
ttr. Btat de eelui qui est absti. 

AMMWUUI {bo-ra-ble) adj. Qui merite d'etre 



BBA (bo+4) v. a. Avoir en borreur, de- 
tester , execrer. Awt. Alaser, ehe*lr, aBec < l — er. 

AMM (biress) n. m. (lat. note*). Norn actcntifique 
dna sapin (qui a donne son nom aux abiitinies). 

AMtlMaU (ne~) n. f. pi. Tribu de conlferea, 
eotaprcnant dsa srbres reeiaeux comme le pin, le 
tmpin, le miUze, etc. S. une abietinee. 

AvtHB a. m. (du gr. a priv., et bussos, fond). 
Gouflre, precipice ires profond. Fig. Tout ce aui est 
e x treme : un abtme de misere. Impenetrable : le 
rorur de rhomme est un abtme. Etre sur le bord de 
t abtme, etre sur le point de se ruiner, de se perdre. 

ttlani {me*) v- a. Renveraer, culbuter : Conde 
abima tinfantrrie espagnole d Rocroi. GAter, en- 
dommager : la ptuie abtme Its cheminM. M'abtiBer 
v. pr. S'ecrouler : la maison s'est abtmie dan* le* 
fuxmme* Fi§. Sejdonger : s'abtmer dan* tadouleur. 

MM IBTBBTAT (lea-fa) loc. prep. V. iktbstat. 

I1MITAST (oe-tr-rt-ten), B ad). Qui eat pro- 
per k dimianer llrritaiion : remede abirritant. 

AmtmmrTATfnjab-ir-ri-ta-ti-on) n. f. En mede- 
clae, le contrail* de I irritation. 

AMBBlTia (ab-ir-ri-ti) v. a. Diminuer la sen- 
aflnlite, rirritation dans une partie du corps. 

A AVPBCT (*b-j*kf), B adj. (lat. abjeehu. jete hors). 
Meprisabk. baa. Til : Homme, sentiment* abject*. 

Astt. BSwSf ■BBAa» 

ABJBCTMB ab-jtk-si-on) a. f. Abaissement, avi- 
liascaneat, bassesse. ea parlaat du caractere, des 
sentiments : virre dan* V abject ion n'est pa* vivre. 

AAVfCBABUI adj. Qu'on peut, qu'on doit abiurer. 

AaVIVKATBBB (ra-ti-on) n. t. (lat. abjurath, re- 
airmeat}. Renoneiatioa solennelle A une religion : 
r abjuration de Henri J V mit fin & la Ligue. Action 
de reaoncer A une opinion, A une doctrine, etc. 

ABJl'BJATMBB adi. Qui concerne l'abjuration : 
ode. form ule abiuratoirt. 

MMMMMMm (mbju-ri) t. a. Reaoncer publiquement 
A one religioa : Turtnne abjura le ealvinisme. Fig. 
Renoneer A une opinion, A une doctrine, etc. : 
mb/mrer Arittote. D escartes, etc. 

ABUATBP, ITB adj. Qui a le caractere, la valeur 
de I'abUti/ : proposition ablative. N. m. Cas de la 
deeiiaawon grecqae, latiae, etc., indiquant l'instru- 
aaeat, reioifneneat, 1'origiae. la matiere. 

AMUTIM (ti-on) n f. Chir. Action de retran- 
caer : tablation d'un membre, dune tumeur. 

MMMM n. m. ou ABLBTTB (bUte) n. f. Petit 
polssoB d'eau douce A ecail- 
les argestees. — Les able* 
sont appeles poissons 
bianrt; les especes les plus 
eossBBnaes sont : le meu- 
nier.iegardon.lerotengte, 
la umdaitt, le chevame.' Abbu*. 

ASUM1AT (oa) n. m. (preY. ab, et lat. legalus, en- 
•oj*V Vicaire d'un legat. Commissaire oharge par la 
eoar poatidcale de Rome d'une mission gracieuse, no- 
at da porter la barrette A un noureau cardinal. 




— ABO 

ABUEGATION (si-on) n. f. Dignite, fonction 
d'ablegat. 

ABE.BBBT (ri) n. m. Filet carre, dit ausai carrelet. 
(V. ce mot.) 

ABLtJAIVT (blu-an), B adj. Se dit dca medica- 
menta proprea A enlever lea ma tie res putridea et 
riaqueueea des ulcerea. N. m. : un abluant. 

ABLUBB (blu-v) v. a. Laver du parchemin ou du 
papier avec une preparation pour enlever dea laches 
ou raviver l'ecriture. 

ABA.CTIOIV (si-on) n. f. Chez lea Orientaux, puri- 
fication religieuee qui consiate A ae laver lo corps 
ou une partie du corps : Vablution est en usage dans 
tous les cultes de turient. Vln et eau que le pr*trc 
rerte aur aea doigta aprta la communion. Fam. Ac- 
tion de se laver. 

ABIVBOATIOM (si-on) n. f. (lat. abntgatio. action 
de nier). Renoncemcnt, sacrifice : fa ire abnegation 
de soi. 

ABOI n. m. (de aboyer). Cri du chien. N. m- pi. 
Dernierea extremites ou le cerf est r£duit Fig. Si- 
tuation desespe>ee : commercant ruini et aux abois. 

ABBIBBTBMT ou ABOtMKCT {boi-man) n. m. 
Cri du chien. Ff^.Cria importuns, reiterea, fatiganta. 

ABBAJm v. a. (lat. abolere). Supprimer, annuler, 
aneantir : abolir une loi. La Constituante abolit les 
droits fiodaux. Aht. C — «r r w, mnlateMSr. 

ABBE.IAV1ABEB (li-sa-ble) adj. Qui doit ou peut 
etre aboli : e outume a bolissable. 

ABBaLIBMBMBlfT (Use-man) n. m. Action d'a- 
bolir; suppression, aneantiseement. 

AMUTir, IVB adj. Qui aboUt : loi abolit he. 

ABOLITION (si-on) n. f. Annulation (en parlant 
dea loia). Suppreaaion : Louis X VI ordonna t'aboli- 
tion de la torture. La Contention vota V abolition 
de la royaute". Ant. C*M*rr«ti«a, aiaiistieM. 

ABOLmoiTOMMB {si-o-nis-me) n. m. Doctrine 
dea partisans de l'abolition de l'esclavage. 

ABBLiTIOlfMIBTB (a j-o-nJt-fe) adj. Qui ae rap- 
porte A rabolitionnisme : systems abolitionniste. 
N. Partisan de ce aysteme. 

ABBBIASJIM (som) n. m. Quatritme eatomac dea 
ruminants, appele plus communement caillctte : 
rabomasum des veaux et des agneaux donne la pri- 
sure qui serf d fairs cailler le la it. 

ABOMIBABLB adj. Qui excite I'avcralon, l'hor- 
rcur : crime abominable. Trea mauvaia, execrable, 
deteetable : gout , tem ps abominable. 

ABOM1BABLBMB1YT (man) adv. D'une manlere 
abominable. Fam. Fort mal : chanter abominablement. 

ABBMIlf ATlBIf (si-on) n. f. Horreur : itre en abo- 
mination aux gens ae 6 ten. Chose abominable : assis- 
ter a des abominations. 

ABBMUVBB (ni) v. a. Avoir en horreur, deteater. 

ABB1VBAMB1B1VT (da-man) adv. A vec abondance. 

ABBlfBANCB n. f. Grande quantite : Vabondance 
desricoltes riiouit lelaboureur. Rca- 
aourcea considerables : vivre dan* 
Vabondance. Fig. Richesse, facility 
d elocution : parleravec abondance. 
En terme de college, vin fortement 
coupe d'eau. D'aAwsdaiftee (parler), 
aana preparation. Corne d' abon- 
dance, corne remplie de fruits et de 
fleura qui symbolise l'abondance. Vj _ 
Prov. : AB — d aaee de bleiM ■• ^|* 
■■It sMk*, on accepte encore, par 
meaure de prevoyance, une chose 
dont on a aejA une quantite suf- 
flaante. Ant. Biaette. _ ,ivK««a«n« 

ABOIVBANT (dan). B adj. Qui Con " d * b °" d «~- 
abonde : ricolte attendants. Fig. Riche en expres- 
aiona, en tours de phrase : etyle abondant. 

ABtKBBM (di) v. n. (lat. abundare). Etre, avoir ou 
produire en abondance : la vigne abonde en France. 
Abonder dan* le tens de quelqu'un, etre de aon avia. 

ABBlfl fB (bo-ni) , B n.Qul a pria un abonnement. 

ABBBBBMEBT (bo-ne-man) n. m. Convention ou 
marche A forfait pour un temps limits : prendre un 
abonnement d un journal, d un thidtre. 

ABOBBBBi tbo-ne*) v. a. Prendre pour autrui un 
abonnement. syml—mmmr v. pr. Prendre un abonne- 
ment pouraoi-mAme. Ant. Bdaalioissier. 

ABBBBm (bo-nir) v. a. (rad. bon). Ameliorer : 
abonnir un terrain, v. n. Devenir bon : le vin abon- 




Digitized by VjVJO V 



lo 



ABO — < 

nit en bouteille. fl'aboaalr v. pr. Devenir mcilleur : 
le vin s'abonnit en vieillissant. 

ABOIVlViftMBBUttfT (bo-ni-se-man) n. m. Le fait 
d'abonnir, de s'abonnir. (Vx.) 

A Bonn (bar) n. m. (rad. bord). Action d'aborder : 
tenter Vabord dun port. Manierc d'accucillir : 
Henri IV itait dun abord facile. B'abord, d« 
premier abord, de priwe abord, tout (Tabord 
oc. adv. Dee le premier instant. 

ABOBBABLB adj. Accessible, qu'on peut abor- 
der : les icueits rendent peu abordables lea cdtes du 
sud de l Italic. Fig. Accueillant : Louvois itait vio- 
lent et peu abordable. Ant- Inabordable. 

ABORDAC1B n. m. Assaut donne a un vaisseau en- 
nemi : Jean Barts'illustra dans les combats dabordage. 
Choc imprevu de deux batimcnte en mer : les vaisseaux 
portent des feux la nuit pour iviter les abordages. 

ABOBDBB n. f. Action d'abordcr. A Pabardee, 
d*abordee, loc. adv. Tout d'abord. 

ABOBDBR {de") v. n. Prendre terre : Robinson 
aborda dans une tie diserte. V. a. Approcher, accoa- 
tor : les Portugais abordirent les premiers les cdles de 
VInde. Combattre un vaisseau bord a bord ; le heur- 
tcr par accident. Accoster quelqu'un : je Vabordai 
avec con fiance. Fig. Aborder une question, en venir 
a la traiter. S'aberder v. pr. S'approcher : les deux 
souverains s 1 abordirent amicalement. 

ABOBBBDR adj. m. Qui aborde : navireabordeur. 

ABORlCiBNB adj. et n. (pref. ab et lat. origo, ori- 
gine). Autochtone. Qui est originalrc du pays qu'il 
babite : plante aborigine. N. m. pi. Naturels d'un 
pays, par opposition a eeux qui sont venus s'y eta- 
blir. Ant. Aubain, ^traager, exotiaae. 

ABORMBMBNT (man) n. m. Action d'abornor. 

ABOR1VBR (ni) v. a- Mettre des bornes a un champ. 

ABORTir, IVB adj. Quia avorte. (Vieillt.) Qui 
fait avorter : remetle abortif. 

ABOT (bo) n. m. Entrave qu'on attache au patu- 
ron des chevaux pour les retenir. 

ABOUCHBMBIVT (man) n. m. Action d'aboucher. 
Entrevue, conference. 

ABOITHER (chi) v. a. (rad. bouche). Joindre bout 
about: abouc her deux tuyaux, deux tubes. Fairc rcn- 
contrer deux ou plusieurs personnes pour qu'cllca 
conferent ensemble. fTaboacber v. pr. Se mettre en 
rapport : s'aboucher avec quelqu'un. 

ABOU1.IB ou ABIL1B (it) n. f. Absence de la 
volonte. Espece de folie oq ce symptdme est domi- 
nant : les personnes alteintes daboulie sont abattues. 



ABOVNA n 

picnnc, 



m. Metropolitan do l'Eglise ethio- 



ABOfJT (bou) n. m. Piece de charpente ou de me- 
nuiscric ajoutco a une autre. 

ABOUT A UE n. m. Action de reunir par un nceud 
les bouts de deux cordages. 

ABOKTBMKNT (man) n. m. Etat de deux choses 
aboutees. Action d'abouter. 

ABOUTBB (ti) v. a. Joindre bout a bout. Abouter 
la vignr, la tailler jusqu'au bout. 

ABOVT1R v. n. Toucher par un bout : tous les 
rayons dun cercle aboutissent au centre. Fig. Ten- 
dre a, avoir pour reaultat : les desordres du regne de 
Ixtuis XV aboutirent a la ruine de la monarchie. 
Conduirc : la vie aboutit a la mort. Mid. Arriver a 
suppuration, en parlant d'un abces. 

ABOUTlftBACT (ti-san), B adj. Qui aboutit. 
N. m. pi. Ce qui joint, ce qui a rapport : les tenants 
et les aboutissants dune terre, dune affaire. 

ABOUTISMKMBNT (ti-se-man) n. m. Resultat. 
Med. Commencement de suppuration : I'aboutisse- 
ment dun abets. 

ABOYAXT (boi-irn), B adj. Qui aboie : chiens 
aboyants; meute aboyante. 

ABOYBR (boi-ii) v. n. (vx fr. bayer, avoir la bou- 
che ouverte. — Change Yy en i devant un e muet : 
il aboie. Prend un y et un i de suite aux deux prem. 
pers. pi. de l'imp. do l'ind. et du pres. du subj. : nous 
aboyions, vous aboyiez ; que nous aboyions, que vous 
aboyiez.) Jappcr, en parlant du chicn. Fig. Crier 
apres quelqu'un, le presser, lo pounmivre avec im- 
portunity : cessez d'aboyer contre mot. Paov. : ToȤ 
lea ehleas qui aboleat me naordeat paa. les per- 
sonnes qui orient et font de grandea menaces ne 
sont pas toujours les plus a craindre. 

APOYB1H, ELSE (boi-ieur, eu-se) adj. Qui 



K A C AD AB 

A C A D A 

CAD 



- ABR 

aboie : les pet its chiens sont aboyeurs. N. m. Chasst 
Chien qui aboie par pour devant les Mtes sauva- 
ges sans en approcher. Fig. et fam. Cclui qui fati- 
gue par ses cris, ses clameurs : qui a des creanciers, 
a des aboyeurs a ses trousses. 

ABBACABABRA n. m. Mot cabalistique auquel 
les anciena attribuaient une AURACAnABRA 
vertu magique pour guerir cer- A £* A £iDinR 
taines maladies^Les lettres de , - ,ACAPAU 
ce mot devaient atre deritos en 
triangle ou il fut possible de le 
lire en tous sens.) 

ABRACABABRAirr (bran),B 
adj. Fam. Tres surprcnant, extraordinaire, mer- 
voilleux, stupeflant 

ABRASION (si-on) n. f. Action d'enlevcr par grat- 
tage : Vabrasion des os caries. Ulceration superflcielle 
qui fait tomber des parties de certains tissus. 

ABRAXAM (ksass) n. m. Pierre gravee qu'on por- 
tait en Orient, comme amuiette, dds le n« siecle. 

ABRB6B n.m. Reduction en petit Ouvrage conte- 
nant le resume d'un art, d'une science, etc. Resume, 

firecis, sommairc : un abrigide giomitrie. B« abreg* 
oc. adv. En raccourci : e'est le monde en abrige. 
Ecrire en abrigi, en employant des abreviations. 

ABRBGBBBlfT (man) n. m. Action d'abreger. 

ABRBQBR (ji) v. a. (lat. ab6reuiare;de brevis, 
court. — Prend un e ouvert devant une syllabe muette : 
il abrige; excepte au fut. et au cond. ou il conserve 
Yi ferm« : jabregerai, nous abrigerions; prend un • 
muet apres le g devant ado: ifabrigea, nous abri- 
geons) Rendre plus court : le travail abrege les 
heures. Ant. Alloager, developper, aagmeMter. 

ABRBVVA6B OU ABRBKVBMBWT (man) U. m. 
Action d'abreuver : I'abreuvage des chevaux. 

ABRBUVBR (t^) v. a. (pref. ab, et lat. bibere, 
boire). Faire boire. Imbiber, arroser : abretwer les 
terre*. Fig. Rempllr : accabler : abreuver quelqu'un 
d outrages, de chagrins. 

ABRBUVOIR n. m. Lieu ou Ton mene boire les 
bestiaux : les abreuvoirs doivent toujours €t re propres. 

ABRBYIATBUR, TRICE n. Celui, celle qui 
abrege les ecriU d'un auteur -. il faut du gout pour 
ftre bon abriviateur. 

ABRBYIATir, 1VB adj. Qui designe en abregd : 
signes abriviatifs. 

ABRBVIATIOIV (si-on) n. f. Action d'abreger. 
Rctrauehcment de lettres pour ecrire certains mots 
plus rapidement. ( V. le tableau de la page 5.) 

ABRBVIATIVBMB2VT (man) adv. Sous forme 
abregee ; par abreviation. 

ABR I n.m. Lieu ou Ton peut semcttrc k couvert de 
la pluie, du soleil, du danger, etc. : 
les premiers hommes cherchaient 
un abri dans les cavernes. Fig. 
Refuge, ce qui preserve de quelque 
mal : la solitude est un abri contre 
les embarras du monde. A l'abri 
de loc. prep. A couvert, en surete : 
le travail et I'iconomie mettent * 
rtiomme d fabri de I'indigence. 

ABRICOT (ko) n. m. Fruit a 
noyau dont la chair et la peau 
tirent sur le laune, et qui est pro- Abrieot. 

duit par l'abrlcotler : compote, con- 
fitures, marmelade dabricots. Abricot-piche, abri cot 
qui so rapprochc de la peche. (PI. abricots-piches.) 

ABRICOTB, B adj. Qui tient de l'abricot : pomme 
abricotie. N. m. Tranche d'abricot eonflte. 

ABRICOTIBR (ti-i) n. m. Arbro fruitier du genre 
prunier et de la famllle des rosacees. (L'abricotier 
neurit de bonne heurc dans les jardins ; ses flours, 
blanches, paraisscnt avant les feuilles.) 

ABRITKR (ti) v. a. Mettre a l'abri. B*abrl<er 
v. pr. Se mettre a l'abri, chercher un refuge. 

ABR1VBNT (van) n. m. Hutte de bivouac pour 
les sentinellcs. Paillasson qui garantit les plantes. 

ABR06ATIF, IVB adj. Qui aj>our objet d'abro- 
ger : loi abrogative. 

ABROOATIOW (si-on) n. f. (lat. abrogatio). Annu- 
lation d'une loi, d'un usage, etc. 

ABROOATOIRB adj. Qui a pour but d'abroger : 
clause abrogatoire. 
ABROeBABlJB (ja-ble) adj. Qui peut etre abroge. 




Digitized by 



Google 



ABR 



— 5 — 
ABRBVIATIONS DIVERSES 



ABS 



A. 


Al teste (prince). 
Altesse Imp^riale. 


M« 


Maltre (avocat, avoue, etc ). 


A I. 


M, I. 


Maieste Imp^riale. 


A. R. 


Altesse Royale. 


M. R. 


Majcsto Royale. 
Marchand, Marchande. 


A. S. 


Altesse Serinissime. 


M*. M*« 


B»«, B««»« 


Baron, baronne. 


Mt», M«" 


Marquis, Marquise. 
Messieurs. 


B.P. F. 


Bon pour franc*. 


Mr* ou MM. 


Ch. ok Chap. 


Chapitre. 


MKr 


Monseigncur. 


C. 


Commandeur. 


M. OH Mr 


Monsieur. 


C»» 


(.'ompagnie. 


N*» ou N» 


Negociant. 


c; ou c«» 


f'ompte. 


N.,E.,S.,U.ouW. 


Nord, Eat, Sud. Oucst. 


c/c 


Comptc courant. 


K« 


Nota. 


CO. 


Compte ouvert. 


N. B. 


Nota bene (notez Men). 


o«. C***« 


Comte, comtc^se. 


N. C. 


Notable eommercant. 


Cf. 


Conferex ( reportez-vous a... 


N.-D. 


Notre-Danae. 




compart z). 


N.-S. J.-C. 


Notre-Seigncur Jesus-Christ. 


D. 


Don ou Doni. 


N» 


Numcro. 


Del*, Pinx«, Sc» 


Delinearit, Pinxit, Sculpsit 


§ 


Paragraphe. 

Passim (en divers endroit$). 




(destine, peint, grave" par). 


Pass. 


D* 


Dito (re qui a 6ti dit). 


P. D. 


Port du. 


D» 


Docleur. 


P.P. 


Port pay*. 


D. M. 


Docteur medccin. 


P.-S. 


Post-scriptum (apre'n Vdcriturc). 
Pour copie conforme. 


B. ou Em. 


Eminence. 


P. C. C. 


E. V. 


En ville. 


P. p. c. 


Pour prendre conge. 
Sa Grace (due). 


Eaq. 


Esquire. 


s. a. 


«fc 


Et (ce sont lea lettres et dans 


S. G. 


Sa Grandeur (cv6que ou arche- 




une ligature). 
Et cetera («f It rtste). 




v£quc). 
Sa Hautcssc (sultan). 


Etc. 


S. II. 


Exc 


Excellence (ministre, ambas- 


S. II. 


Son Honneur (lord anglais). 




•adeur). 


S. ou S«, S«« 


Saint, saintc. 


Ex. 


Exempts. 


SS. 


Saints. 


F« 


Franco. 


S. M. 


Sa Majcste (l'empereur, le roi./. 


F. <m Kr. ou F. . 


Frere- 


S.F. 


Sans frais. 


F«. R». V«. 


Folio. Recto, Verso. 


S. g. d. g. 


Sans gar an tic du gouvcrne- 


G.-C. 


Grand-croix. 




ment. 


G.O. 


Grand ofncier. 


S. S. 


Sa Saintete (le pape). 


Id. ou ibid. 


Idem ou ibidem (le mime, dam 


S. 8. 


Sa Seigneurie. 

Srptembre, octobre, novembre, 
dVcembre. 




U mente endroit). 


7b« t 8 b «*. D*"* 


In-V*. in-S« 


In-quarto (en quatre), in-oc- 
tavo fen huit). 


xbr« 




S. v. p. 


S'il vous plait. 


L Q. 


Lege, quseso< lisez, je vous prie). 


S. A. I. et R. 


Son A 1 tense lmperialo et Royale 


Le R. P. 


Le Reyercnd Pere. 




(le prince). 


Le S.-P. 


Le Saint-Pere (le pape). 

Le sieur (pour Monsieur, dang 


S.'E. ou E. 


Son Eminence fie cardinal). 


LeSr 


S. Exc. 


Son Excellence (le ininistrrv 




les actes judiciaires}. 


T. s. v. p. 


Tournez, s'il vous plait. 


LL-AA. LL.EEm. 


Lcurs Altesses, Lours Emi- 


V» ou V*« 


Veuve. 




nence*. 


Yii, Vi«»« 


Vicomte, Vicomtesse. 


LL.MM. 


Leurs Majestes (empereur, tm- 


V. 


Votre. 




peratrice ; roi, reine). 


w.-c. 


Water-closet. 


M«* on Mad .. Mil- 


Madame, Mademoiselle. 


X. ou N. 


Anonyme inconnu. 



iMitflM ( f'e*) ▼. a. (Prend un e muet apres le g 
devaat a et o : it abrogea, nous abrogeons.) Annulcr, 
aboJir, en parlant d'une loi, d'un decret, etc. 

amtCTl, B adj. Se dit des boif dont les prc- 
mleres pousse* oat ete brontees par le betail. 

UHI naiMPn (ti-se-man) n. m. Action de 
brovter les tailtis. Etat des tatllis abroutis. 

4Uirr [irrupt), B adj. Coupe droit, escarp* : 
roeker abrupt. Fig Rude, pea poll, non degrossi : 
ttyle, rwetert abrupt. Airr. Plati almaUe. 

ASmcrrTKBB!rr {brup4e man) adv. D'une ma- 
ni*re abrnpte. 

jaWumTTt, B adj. et n. Devenu brute, stupide. 

ABBirrili t. a. Rendre stupide, hib4U : I'ivro- 
jntrit abrutit Thomme. fTwtorwMlkr v. pr. Devenir stu- 



pide : le pamtseuT m' abrutit. 
a— iTiaa a 



person n« 
sioa de 1 



lAMT (ri-san), B adj. Qui abrutit. 

(fi-*e-mon) n. m. Etat d'une 

abrutle. D«grada- 



"intelligence. 



ttt-teur, eu-zt) adl. et n. Qui 
axbratit : joug abruti$$eur; 
tvrognrrit abrnti**eu*e. 



■/- 



-,M' 



Jkmm prefix*. V. 

ABBCBMB ( 



/ 



i lab-*i-*\n. t. /o * 

flat- *b*ri**UM, coupe). Geom. Mmum. 

L.'tz&# des deux coordonnees qui servent a fixer un 
fHjtai dams un plan ; l'autre s appelant ordonnie. — 
L'aJbaci ss e est en realite la distance d'un point M a un 



axe Ot/ du plan (are ties ordonnies), cette. distance 
6tant comptee paralUlement a un second axe Hxe 
Ox {axe des abscisses). Le point M a pour abscisse BM 
ou OA et pour ordonnee AM ou OB. 

ABftCIMMiO!* {ab-si-si-on) n. f. Action de retran- 

cber une partie molle du corps : abscission d'une loupe. 

ABMCBMDRB v. a. Cachcr.deroberaux yeux.(Vx) 

AWUteonn (abs-konss), B adj. Cache, abstrus (Vx.) 

ABMCOXMK (abs-kon-se) n. f. Lanterne sourdc (Vx.) 

ABflBMCB (san-se) n. f. flat absentia). Eloigne- 

ment. DeTaut de presence. Dr. Etat de celui qui a 

disparu de son domicile dermis un certain temps. 

Fig. Manque : absence de goat. Distraction, manque 

d'attcntion : avoir des absences. Ant. Pr^aeace. 

ABMBXT [san), B adj. Hors de sa demeurc ; non 
present: rtre absent au moment de Vappel. Fig. Dis- 
trait: son esprit est absent, N. : ne dues pas de mal 
des absents. Prov. : Lea a.ba«uta out toujour* 
iurt, on sacrine toujoura les interets de eeux qui ne 
sont pas la pour se defondre. Ant. Prearut. 

ABMBNTBMMB (san-te'-is-me) n. m. Mode d'ex- 
ploitation de la terre eomportant, entre le propritf- 
laire absent et le cultivatcur, un intermediaire (regis- 
aeur ou entrepreneur). 

ABMKVTBIflTB {san-ti-is-te) adj. et n. Qui pra- 
tique ou approuve i'absent^isme : doctrine absen- 
Utste. L'Angleterre est un pays d'absmte'istt's. 

ABflEXTBM (»*) [sab-san-ti] V- pr. S'«oigncr mo- 
mentanement. 



Digitized by VjOOQlC 



AB8 - 

ABSIBAL, B, AVX adj. Qui tient a l'abside : cha- 
pelle absidale. 

ABIUB (gr. apsis, idos, cercle, voflte) n. f. Ex- 
tremite d'une egllse, derriere le choeur. 

ABBIBIOLB n. f. Petit* abside. Chapelle en hc- 
micycle, comiruite autour de l'abside. 

ABilNTBB ((e) n. f. (gr. apsinthion). Genre de 
composees ameres et aromatiques. Liqueur alcoo- 
lique aromatisee aTec cette plante : rabus de I'absin- 
the entratne de graves inconvinients. 
Fig. Douleur, amertume : la tie est 
milie de miel et dC absinthe. 

ABftllVTHBR (ti) v. a- Melanger 
d'absinthe : absinther une potion. 

ABlllBTHllWB (ti) n. f. Principe 
amor de i'absinthe. 

ABBUWTHIQUB (ti) adj. Acide 
qu'on a dccouvert dani I'absinthe. 

- — — — — b ttis-me) n. m. Etat 




maladif cause oar l'abus de i'absinthe. 

ABSOLU. B adj. (pref. ab, et lat. 
solutus, deli*). Independant, souve- 
rain : roi absolu. Sani restriction : vi- 
riti absolue. Imperieux, qui ne souf- 
fre pas la contradiction : ton absolu. 
Gram. Proposition absolve, celle qui 
par elle-meme enonce un sens com- 
plet. Log. Oppose de relatif : »•■■« 
est un terme aaeeta, nere est un 
terme relatlf. I/afcenla n. m. Ce qui existe ind<- 
pendamment de toute condition. 

ABSOLUTE n. f. Qualite de ce qui est absolu. 

ABSOLCMBBT (man) adv. D'une maniere abso- 
lute sans restriction : Lout* XI V rigna absolument. 
Indispensablement : il faut absolument que vous 
parties. Gram. Mot employe 4 absolument, sans com- 
plement, comme aimer, chanter. 

ABSOIXTIO* ision) n f. (prof, ab, et lat. solutio, 
degagement). Pardon, remission. Ant. Condemna- 
tion. 

ABSOLUTISMS {tis-me) n. m. Theorie ou pra- 
tique d'une autorite absolue. 

ABSOLUTISTS (tis-te) adi. Qui a rapport a Tab- 
solutisme. N. Partisan de l'absolutisme. 

ABSOLVTOIRB adj- Qui absout : brrf absolutoire. 

ABSBRBABLB adj. Qui peut etre absorbe. 

ABSORBARTT (ban), B adi. Qui absorbe. qui bolt : 
terres absorbantes. Fig. Qui occupe entierement : 
travail absorbant. N- m. Substance qui a la pro- 

Erietc d'absorber : la ouate est un absorbant. Mid. 
ubstance propre a absorber les gaz. les secretions. 

ABSORBBBIBBT (man) n. m. Etat dun esprit 
absorbe. 

ABSBRBBR (6e*) v. a. (lat. absorbere). S'lmbiber 
de, pomper : le sable absorbe Veau. Neutralise^ faire 
disparaitre : le noir absorbe la lumi&re. Boire, man- 
ger. Fig. Dissiper entierement : le luxe absorbe les 
rickesses. Occuper furtcment : absorber V attention. 
■'•Werner v. pr. Etre absorbe 1 . Fig. Se plonger, 
s'ablmer : s'absorber dans la meditation. 

ABSORPTION (ab-sorp-si-on) n. f. Action d'ab- 
sorber : V absorption des alcools est nuisible. 

ABSORPTIVITB (ab-sorp-ti) n. f. Propriete d'ab- 
sorber les liquides ou les gas. 

ABSOUBRB v. a. (pref. ab, et lat. solvere, dega- 
ger. — J'absous. tu absous, il absout, nous absolvons, 
vous absolves, ils absolvent, fabsolvais, nous absol- 
vions. Passd def. manque, fabsoudrai, nous absou- 
drons. J'absoudrais, nous absoudrions. Absous, ab- 
solvons, absolves. Que /absolve, que nous absolvion*. 
Imp. du subj. manque- Absolvant. Absous, absoute.) 
Renroyer sans la condamner une personne coupable 
d'un delit non prevu par la loi : absoudre un cou- 

Sxble, un accuse". Remettre les peches au penitent, 
isculper, pardonner, excuser. Ant. Contemner. 

ABSOUTB n- f. Liturg. Absolution publique don- 
nee au peuple le jeudi saint avant la mease. Prieres 
dites autour du cercueil apres l'offloe des morts. 

ABSTBMB (abs-ti-me) adj. et n. (lat abstemius). 
Qui ne boit pas de vin. Prftre abstime, celui qui, dims 
la mease, est exempts de boire le vin du calice. 

ABSTBNIR («') [sabs-te; pref. abs, et lat. tenere, 
tenir] v. pr. (Se conj. comme tenir). S'cmpecber 
de faire une cbose, d'user d'une chose : dans le doute 
abstiens-toi. Ant. Pariiciper, prendre pari. 



ABY 

IBB (abs-tan-si~on) n. f. Action de 
s'abstenir, de ne pas prendre part a nn vote, etc. 
ABSTBNTIOIVIVISTB ou ABSTBBTIOB1STB 

(abs-tan-si-o-nis-te) n. Qui veut qu'on s'abstienne de 
prendre part a un vote, a une discussion, etc. Adj. : 
doctrine abstentionniste. 

ABSTBRttBlVT (abs-tir-jan), B adi. Se dit des 
medicaments proprcs a nettoyer les plaies. N. m : 
un abstergent. 

ABSTBRBBI 



(abs-ter-ji) t. a. (pref. abs, et lat. 
lergere, essuyer. — Prend un e muet apres le a 
deTant a et o : il abstergea, nous abstergeons.) MM. 
Nettoyer une plaie. 

ABSTBRSIP, IVR (abs-ter) adj. Mid. Propre a 
nettoyer. Abstergent. (On dit mleux dbtkrbif.) 

ABSTERSION (abs-ter) n. f. Action d'abstergcr. 

ABSTINBNCB (abs-ti-nan-se) n. f. Action de s'abs- 
tenir, surtout en parlant d* aliments. Diete, Jeftne. 

ABSTINENT (abs-ti-nan) t B adj. Sobre dans le 
boire et le manger. 

ABSTRACTBUR (obs-trak) n. et adj. m. Celui qui 
abstrait. Aaetraelnnr de anlnteeeenee, celui qui 
extrait ce qu'il y 1 de plus subtil dans une chose. 

ABSTRACTS', iye (abe-trak) adj. Qui sert a 
exprimer des ideas abstraltes : terme* abstractifs. 

ABSTRACTION (abs-trak-si-on) n. f. Operation 
de l'esprit par laquelle il considere lsolement des 
choses unies ; resultat de cette operation : Descartes, 
abstraction faite de son fameux svstente des tourbil- 
lons, fut un grand philosophe. Pi. Preoccupations : 
il est dans des abstractions continuelles. Faire abs- 
traction (Tune chose, n'en pas tenir compte. 

ABBTRACTIVITB (abs-trak) n. f. Paculte d'abs- 
traire. 

ABSTRAIRB (abs-tri-re) t. a. (pref. abs, et lat. tra- 
here, tirer. — Se conj. comme tratre.) Faire abstrac- 
tion. 

ABBTRAIT (abs-tri). B adj. Qui designe une qua- 
lite, abstraction faite du sujet, comme blancheur 
bonti. Qui opere sur des qualites pures et non sur 
des rcalites : sciences abstraites. Difflcile a compren- 
dre : icrivain abstrait. Preoccupe : esprit abstrait. 
Arith. Nombre abstrait, dont fa nature des unites 
n'est pas exprimee. L.*afc>atral« n. m. Ce qui est abs- 
trait : considerer V abstrait et le concret. Ant. Conere*. 

ABMTRA1TRMBXT (abs-trt-te-man) adv. D'une 
maniere abstralte. 

ABBTRVM, B (abs-tru, use) adj. Abstrait, obscur, 
difflcile k comprendre : raisonnement abstrus. 

ABBVRBB adj. (pref. ab, et lat. surdus, sourd). 
Contraire a la ralson, au sens commun : raisonne- 
ment absurde. Stupide, insense. L'abenrda n. m. : 
tomber dans Cabsurde. Ant. Bense. 

ARBCRBBMBBT (man) adv. D'une maniere ab- 
surde : parler, raisonner absurdement. 

AB0URBITB n. f. Etat de ce qui est absurde, 
contraire au bon sens. Cbose absurde ; stupldite. 

ABCS (bu) n. m. (pref. ab, et lat. usus, usage). 
Usage mauTais, excessif ou injuste : abus de sa force. 
Erreur : c'est un abus de croire... Abus oTautoriti, 
acte d'un fonctionnaire qui outrepasse son droit. 
Abus de con fiance, action d'abuser de la conflance 
de quelqu'un. PI. Pratiques lnjustes : la Revolution 
supprima les abus. Dr. Appel comme (Tabus, rccours 
contre les abus de pouvofr de l'autorite ecclesiastique 
dans ses rapports avec l'autoriteciTilo, et vice versa, 

ABVSBR (si) v. a. Tromper, egarer : abuser un es- 
prit faible. V. n. User mal : abuser de son cridit. 
S'anaeer v. pr. 8e tromper : il s' abuse itranqement. 

ABDBIP (zif), IVB adi. Contraire aux regies, aux 
lois, a la justice- Excessif : usage abusif. 

ABUSIVBMBIVT (si-ve-man) adv. D'une maniere 
abusive. 

ABITBR (ti) v. a. Tendre, viser a un but : abuter 
un emploi. V. n. Lancer le palet, la boule, etc., le 

Slas pres possible du but. pour jouer le premier, 
oindre exactement (en parlant d'une piece de bois). 

ABTBBAI, {bit-sal), B, AUX adj. Dont la pro- 
fond eur est ou paralt insondable. Qui concerne les 
abysses : la faune et la flore abyssales. 

abybbb (bi-se) n. m. (du gr. a priv., et bussos, 
fond). Grande profondeur sous-marine : les abysses 
dijtassent 8 kilomitres. 

ABYMINIRB, BBBB (bi-si-ni-in, i-ne) ou 
ABTBBIB, B (bi-sin, i-ne) adj. et n. De rAbyssinle; 



Digitized by VjOOQlC 




■»». ~r...~.... 



ACA - 

ACABIT (61) n. m. Qualitd bonne ou mauvalse 
d'ane chose : poire dun bon acabit. Fig. et fam. 
Nature, earaetere : komme dun bon acablt. 
• ACACIA n. m. Arbre epineux de la famille dms 
legumineuses . a Hours od^- 
raatec disposees en grappa 
et croissant dans lee regions 
caaudes : far-aria de not pa 
eel U fa ux ac acia ou robinu 

AC4SUOCIEI (ri-in) n. i 
Autrefois, en Grece, lectate 
de Platon , dont l'ecole se 1 
nait dans lee iardins d'Ac 
dimes. Aujourd*hul, membre 
eTuae academic 

ACABRMIB (ml) n. f. So 
cieU de gene de lettree, de ■ 
▼ante ou dartistee : fAcad 
mi* franchise, r Academic d 
sciences, etc. V. AcaDKim (part. 
kisL). LA eademie de mtdecin i 
.eompagnie de medecins qai a 
eoa siege a Paris et qui ne fait 
pas partic de llnstituL L'Academie de musique (a 
Paris), r Opera. Bcole de peinture, ffescrime, d equita- 
tion. Division uniTersitaire en France. — 
H existe 17 academies (en comptant 1' Al- 
gerie). dirigees enacune par un recteur 
aaaisie dautaat d'lnspeeteurs d'academie 
quil y a de departements dans sa cir- 
ceaseription. Ut 17 acmdemiet ont pour 
stege* : Aix. Alger, Betaneon, Bordeaux, 
Caen. Chambery, Clermont, Dijon, Gre- 
noble, Lille, Lyon, MontpeUier, Honey, 
Paris, Poitiert, Rennet, Toulouse. 

ACABBRtt (Ml) n. f. Figure deseinee 
d apres oa modeie nu. 

iCAMHl^fB adi. Propre a une 
aeadeztie : fauteuU, stance academique. 
Stale academique, on Fart se fait trop 
sentir Pose academique. preteatiease. _ 

ACABKMiejCKRKXT (man) adv. A«»d*«ue»n. 
D'eae maniere academique : trailer un mjet acade- 

M f. i***^**". (*"-**) ■• Pcwonne qui tient une 
academic. BU-ve dune academic. 

ACACBarbbr (fMr-a¥) v. a. Rendre faineant. 
ritaiMHtr v. pr. Saabituer a une vie olsive. 

ACA*e>c n. m. Arbre d' Amerique appartenant a 
de* famine* diverses, dont le bois est rougeatre, ties 
dur et susceptible d'ac- ^ ' 

emerir un beau poli : raca- 
fou, tret employ* en 4b4- 
nisterie, prend une Uinte 
rouge font* 1 en vieillistanL 

tool. Ordre de e<elente- 

rem, eomprenant les me- 

doaes. etc. 8. un acaliphe. 

ACaBTBUCRBB (ti) 

a. f. pi. Pamille de 
piasrtee dlcotrledones, 
dont Vacant he est le Ae^jou. 
type. 8. une aranthacie. 

******* ■• f (&- ttontha, epine). Plante epi- 
aeuse du Midi, remarquable par see feuilles tree 
larges. eiegamment decoupees, recourbces et dun 
Bean rert. (Se» fleurs impendent une 
edeur forte etpeuagreable.) Ornement 
eTareedteeture employe surtout sur les 
caapsteaax tfordre corinthien, et qui 
ImJte eette pla nte : feuille dacanthe. 

ACAJCTRIB ftf ) n. f. Genre d'insectes 
dont lVspCce la plus connue est la 
puaaise dee lits. 






icumip i UTGing (ji-in) 
a. m. pi. Famtlle de poissons ayant Ac « th «- 
la aageoire dorsale epineuse, comme la perche, le 
maqveroau, etc. 8. un acanthoptirygien. 

ACARiAtrb adj. D*une bumeur facheuse, aigre, 
criarde. Asrr. » t i , McUble. 

MCAmMkTwm* n. t. Humeur acariAtre. 
^^^P^" °* ACAMMW (ri-in) n. m. Genre 
darachaides noa articules et souvent parasites. 



- ACC 

ACARPB adj. Se dit d'une plante priyee do fruit. 

AC ARCS (rust) n. m. Syn. acakjdb. 

ACATALBCTIQIJB (Ut) adj. Sedit.en metrique 
anclenne, d un vers auquel ne manque aucune syllabe. 

ACATALRP01B (Up-tt) n. f. Dans la pbJlosopbie 
grecque, impossibilite d'arriTer a la certitude. 

ACATBBB adj. et n. f. (de a priv. et lat. catenas 
cnalne). Sans cbalne : bieyelette acatene. Uneacatene. 

ACATBBLIBVB adj. Se dit des Chretiens qui re- 
poussent l'autorite du pape et de 1'EgUse romaine. 

ACA VLB (*d-te) adj. (du gr. a priv., et kaulos, 
tige). Se dit d'une plante qui n'a pas de tige appa- 
rent*, comme le pittenlit, le plantain, etc. 

ACCABLABT (a-ka-blan), B adj. Difficile a sup- 
porter, qui accable : poidt aecablant; chaleur acea- 
blante. Fig. : chagrin aecablant. 

ACCABJUKMKNT (a-ka-ble-man) n. m. Prostra- 
tion physique ou morale. Extreme abattement. 

ACCABUUt (a-ka-blt) ▼. a. Faire succomber sous 
le poids. Fiq. Surcbarger : accabler de travail. Com- 
bler : accabler dhonneurt. 

— UK*W" (*-*f5*-»*'I o« Pl«« rarem. ACCAl> 
■■■ (»*al) n. f. Jfer. Calme momentane du vent 
et de la mer. Fig. Temps de repos momentane, apres 
une piriode d'activite ou d'agitation. 

ACCAPAKBMBirr (a-ka,man) n. m. Action d*ac- 
caparer, de prendre tout pour soi. — L'accaparement 
est puni comme un crime commercial ; il consiste a 
retirer de la circulation une forte quantite de denrees 
ou marchandlses de meme'espece, afln d'en avoir le 
monopole et de pouvolr, en ecartant toute concur- 
rence, determiner la hausse ou la baisse des prix. 

ACCAPARBR (a-ka-pa-re') v. a. (pref. ad, et lat. ca- 
pere, prendre). Amasser une denree quelconque en 

Srande quanU te pour en produire la rarete et Is reven- 
re fort cher. Fig. Prendre pour soi au detriment des 
autres : I'empereurAuguateaccaparatous lespouvoirt. 
Accaparer quelau'un, l'attirer sans cesse pres de soi. 

ACCAPABBCR, BVMB (a-ka, eu-se) n. Celui, celle 
qui accapare : accapareur de denriet, de faveurt. 

ACCABTIULABB (a-kas-ti, 11 mil.) n. m. ParUe 
du vaisseau qui est hors de l'eau. 

ACCAHTIULBR (a-kat-ti, U mil., i) v- a. Garnir 
un navire de son accastillage. 

ACCBBBB (ak-si-de) v. n. (1st- accedere, s'appro- 
eher. — Se conj. comme acciUrer.) Avoir scc«s dans 
un lieu, arriver, parvenir. Adherer, cunsentir, ac- 
quicscer. Akt. Rejeter, rthMr. 

ACCBI.BRATBVR, TRICK (ak-ti) adj. Qui acc*- 
lftre, precipite : la force acce'leratrice ett direetement 
proportionnelle d la matte mite en mouvement. 

ACCBLBRATIB1V [ak-ti, ti~on) n. f. Augmenta- 
tion de vitesse qu'acqttlert un corps en mouvement - 
acceleration du poult. Prompte execution : acdUra- 
tion det r travaux. Ant. RalenUM«Me»<. 

ACCBLBRBR (ak-ti-U-H) v. a. (Prend un 4 ou- 
vert devant une syllabe muette : j'accilire; excepte 
au fut. et au cond., ou 11 conserve IV ferme : f"acce*- 
lererai, nous acciUrcrions.) Hater, presser, activer: 
accihirer le pat. Ant. Ralentir, moderer. 

ACCBlVflB (ak-san-se) n. m. Chei les Romains, cl- 
toyen qui, d'apres la constitution de Serrius Tullius, 
n'atteignait pas les cens de la derniere classe. Ap- 
pariteur attache k la personne des magistrats. 

ACCBlfSBR (aksan-ti) v. a. Dr. one. Donner, 
prendre A cens une propriety. 

ACC KM a- (ak'tan) n. m. (pr*f. ad, et lat. cantut, 
chant). Elevation ou abaisscment de la voix. sur 
certaines syllabes : accent oratoire. Prononciation 
particuliere : accent gatcon. Expression de la voix : 
accent plaintif. Signe qui se met sur une voyelle : 
il y a troit accents en francaU : raccent aigu if), 
aui se met sur la plupart des i formes : bond, cafe; 
Paccent grave (%, ), qui se met sur les i ouverts : pere, 
mere, sur ou (adv.). d (prep.), hold, deja, etc. : etToc- 
cent ctrconflexe (A), qui se met sur les voyelles lon- 
gues : pdte, ftte, gtte, ctte, flute. Fig. Intensity de 
touche dans la peinture. 

ACCBRTTBUR (aksan) n. m. Genre d'oiseaux pas- 
sereaux, qui vivent surtout dans les montagnes. 

ACCBliTCABLB (ak-tan) adj. Qui peut etre ac- 
centue : mot aecentuable; syllabe accent uable. 

ACCBBTOATIBB {aksan, si-on) n. f. Maniere 
d'accen tuer.de prononcer, en parlant ou en ecrivant t 
accentuation vtcieute; faute dt accentuation. 



Digitized by VjUVJ 



gle 



ACC - 

ACCENTUER (ak-san-tu-4) v. a. Marquer dun 
accent : accentuer les voycllcs. Prononccr scion lea 
regies de l'accent ionique : bien accentuer en par- 
lant. Exprimer avec force : accentuer un passage. 

ACCBPTABIXITB (ak-sep) n. f. Qualite de ce qui 
est acceptable : V acceptability dune proposition. 
• ACCEPTABLE (ak-sep) adj. Qui peut ou doit etrc 
accept* : offres aceevlaoles. 

ACCEPT AWT (ak-sep-tan), B n. ct adj. Qui ac- 
cepte, qui donne un consentcment par lequel une 
convention devient valable. 

ACCEPTATION (ak-se'p-ta-si-on) n- f. Action d'ac- 
cepter, de recevolr : acceptation tVune donation. Pro- 
mease de payer : acceptation d'une lettre de change. 
Ant. Rcfwa. 

ACCEPTER (a*-*e>«) v. a. (lat- acceptare). Agreer 
cc qui eat offert : accepter un don. Se montrer pr*t a : 
accepter la bataille. Accepter une lettre de change, 
a'engager a la payer & 1'ecMance. Ant. Refaarr. 

ACCBPTEIH (ak-sep) n. m. Celui qui s'engage ft 
payer une lettre do change- (On dit pi u tot tire.) 

ACCEPTION (ak-stp-si-on) n. f. Egard. preference. 
Action de faire entrer en ligne de compte la qualite 
d'une pcrsonnc, d'une clioae : rendre la justice sans 
acceptwn de per sonnet. Gram. Sena dans lequel un 
mot est employe : acception propre, acception figure. 
Ex. : la chaleur (acception propre) du feu; la cha- 
leur (acception flguree) du aiscours. 

ACCBS (ak-se) n. m. (lat. accessus). Abord, en- 
tree : la barre de VAdour rend difficile lacces du 
port de Bayonne. Fig. : faeces de la virit4. Attaque 
d'un mal : acccs de fievre. Mouvement intoricur et 
pasaager : access de colcre. 

ACC BASIS 1L.1TE (ak-se -si) n. f. Facility dar- 
river k. 

ACCESSIBLE (ak-se-si-ble) adj. Abordable, dent 
on peutapprocher : les mers pol aires ne sontpas acces- 
sible*; prince accessible it tout le monde. Ou Ion pcut 
atteindrc : emploi accessible. Ant- Inarceaaible. 

ACCESSION (ak-s4-si-on) n. f. Action d'arriver a : 
accession au pouvoir. Action de s'ajouter k : acces- 
sion de la Corse a la France. Action d'adherer avec 
d'autres : accession d'un pays d un trait6. 

ACCBSSIT (ak-st-sil') n. m. (m. lat. qui aignif i7 
s'est approchi). Distinction accordec a ccux qui ont 
le plus approcM du prix. PI. des accessits. 

ACCESSOIRE (ak-sesoi-re) adj. Qui accompagnc 
une chose principale : clauxe accessoire. N. m. : / acces- 
soire suit le principal. Ant. Eaaenticl, principal. 

ACCESSOIRBMENT (ak - se - soi - re - man) adv. 
D'une manlere accessoire. 

ACCIDENT {ak-si-dan) n. m. (lat. accidens, qui 
arrive). Evenement fortuit, ordinairement fachcux 
ct inattendu. Malheur, rcvers. Accident de terrain, 
mouvement du aol qui s'abaisse ete'elevc irregulicre- 
ment. Mum. Se dit des signes qui eervent a alterer 
les notes : il ya trois accidents : le diVae, le benwl 
et le bicarre. Philos. Cc qui modlfie passagerement 
I'etre Par accldratloc. adv. Par hasard -. beaucoup 
de dicouvertes riont cu lieu que par accident. 

ACCIDBNTALISBR (ak-si-dan, zt) v. a. Rendre 
accidentel. Abandonner aux haaards de l'accident. 

ACC1DENTALITE (ak-sidan) n. f. Etat, qualite 
de ce qui eat accidentel. 

ACCIDBNTB, B (ak-si-dan) adj. Vane dans ses 
aspects, mouvement* : terrain accidenti. Fig. Agitc : 
vie ac( identic Inegal : style accident^. 

ACC1DENTBI,, BLI.B (ak-si-dan-t^l, C-U) adj. 
Qui arrive par hasnrd, qui n'est pas prevu : mort 
accidentellc. Mus. Signe accidentel, diese, bemol ou 
becarre qui, n'etant pas a la clef, se Irouve dans le 
coura du morceau. Lignes accidentelles. V. suppl£- 
mentairf.s. 

ACCIDENTEMLEMBNT (ak-si-dan- tC-le- man) 
adv. Par accident, par hasard : les Islandais Mcou- 
vrirent accidentellement I'Amerique du Nord. 

ACCIBBNTEH (ak-si-dan-ti) v- a. Rendre un pays, 
un terrain inegal. Fig. : accidenter son style, lui don- 
ner une forme variee. 

ACCIPITHE (ak-si) n. m. (lat. accipiter). Nom 
collectif des oiseaux de prole. Syn- de rapack. 

ACC1SE [ak-si-ze) n. f. Impot indirect aur.les ob- 
jota de conaommation, principalementen Angletenv. 

ACCLAMATEVM (a-kla) n. m. Celui qui acclame. 

ACCLAMATir {a-kla-ma-tif), IVE adj. Qui est 



_ ACC 

accompagnc ou cxprimd par des acclamations ; vote 
acclamatif. 

ACCLAMATION (a-kla-ma-si-on) n. f. Cri de Joie, 
d'admiration, d'enthouaiaame d'une aaserablec, d une 
multitude : les rois francs itaient elevis sur le pavois 
aux acclamations de la foule. Par acclamation loc 
adv. Tout d'une voix et sans recourir au acrutin : 
loi voUe par acclamation. Amt. Hnee. 

ACCLAMBR (a-kla-mi) v. a. (prof, ad, et lat. cla- 
mare, crier). Saluer par des acclamationa : ace lamer 
un orateur. Nommer aana recourir au vote : on ac- 
clama Charlemagne empereur ctOccident. Ant. Bn«. 

ACCL.1MATABL.E (a-kli) adj. Qui peut etrc accli- 
mate. 

ACCL.IMATATION (a-kli, si-on) n. f. Action d'ac- 
climater : jardin d'arcltmatation. 

ACCLIMATBMBNT (a-kli, man) n. m. Etat de 
ce qui eat acclimate. 

ACCE.IMATBH (a-kli-ma-ti) v . a. Accoutumcratin 
nouveau climat : acclimater une plante. S'acclinm- 
ler v. pr. S'habituer a vivre dans un lieu. Se dit 
aussi des choses : cet usage s'est acclimate' en France., 

ACCL.IMATBIIK (a-kli) n- m. Celui qui acclimate : 
Jean Nicot tut I'acclimateur du tabac en France. 

ACCOINCON (a-koin) n. m. Partie de charpente 
ajoutee h un toit pour rendre aa pente reguliere. 

ACCOINTAIVCB (a-koin) n. f. Rapport, frequen- 
tation : accointance compromettante. 

ACCOI1WTBR (S') [sa-koin-ti] v. pr. So lier inti- 
mement avec quelqu'un. 

ACCOISBMEIVT (a-koi-ze-man) n. m. Apaiao- 
ment : Vaccoisement des flots. (Vx.) 

ACCOLADE (a-ko) n. f. (rad. accoler). Em- 
brasaement : donn^r I'accolade. Petit coup du \ 

ftlat d'une epec donne sur 1'epaule d'un cneva- I 
ier, au moment de sa reception. Trait do l 
plume pour rounir plusieura articles en un seul. / 

ACCOI*AEEH ia-ko-la-dc) v. a. Rounir par une 
accolade. S'accolader v. pr. So donner mutuelle- 
ment I'accolade. 

ACCOLAGE (a-ko) n. m. Action de fixer lea gar- 
ments ou lea rameaux k dea espaliers. 

ACCOLBMB1VT (a-ko-le-mah) n. m. Action de 
joindre, de reunir. 

ACCOE.BR (a-ko-lf) v. a. (pref. ad, et lat. collum, 
cou). Jeter les bras autour du cou de quelqu'un pour 
l'embraaaer. Faire flgurer ensemble : accoler deux 
noms. Accoler la vignc, la. lier k l'echalaa. 

ACCOL.UUE (a-ko) n. f. Lien qui sort a fixer la 
vtgne. Aaaemblage de buchea flotteea. 

ACCOMBANT (ak-kon-bon), B adj. Se dit dune 
partie de la plante qui eat couchec anr une autre. 

ACCOMMODABL.B (a-ko-mo) adj. Qui ae pcut 
accommoder : une querelle accommodable. 

ACCOHHOOAOB (a-ko-mo) n. m. Appret dea 
aliments. 

ACCOafMODAIVT (a-ko-mo-dan), B adj. Complai- 
sant, traitablc, d'un commerce facile : hommc accom- 
niodant. 

ACCOMMODATBCR (a-ko-mo) adj m.Quise rap- 
porte a laccommodation : muscles accommodateurs. 

ACCOMMODATION (a-ko-mo-da-si-on) n. f. Action 
d'accommoder : accommodation d'un local. Accom- 
modation de fanl, changement qui s'opere dana l'cail, 
aurtout dana la courbure du cnstallin, pour rendre 
la vision distincte k dea distances diffe rentes. 

ACCOMMODEMENT (a-ko-mo-de-man) n. ro. Ar- 
rangement. Accord d'un differend : un mauvais ac- 
commodement vaut mieux qu'un bon prods. 

ACCOMMODBR (a-ko-mo-di) v. a. Rendre com- 
mode, propre a. Concllier : accommoder une affaire 
a V amiable. Appreter : accommoder de la viandc, du 
poisson. Convenir : cettc maison m'accommodc. S"a<— 
ronno4er v. pr. Etre content, aatisfait : le philoso- 
phe s'accommodede tout. 

ACCOMPACJNATEUIA, TRICE (a-kon-jta-gna) n. 
Qui accompagne avec la voix ou avec quelque instru- 
ment la partie principale d'un morceau de musique. 

ACCOM PAC1NBMBNT (a-kon-pa-gne-man) n. m. 
Action d'accompagner. Accessoire destin* a com- 
pleter certalnes choses : rette chambre manque des 
accompagnements nicessaircs. Mus. Accord d instru- 
menta qui accompagnent la voix, une melodie, etc. 

ACCOMPA6NBR (a-kon-pa-gni) v. a. Aller de 
compagnic avec quelqu'un. Eacorter : accompagner 
un cancoi. S'ajouter a une chose de maniere a la 



Digitized byVjOOvl 



lance. - 

Accord parfaii. 

plaideurs 



s : racrvrdage dun piano. 
C*m»AlLLBM iakor-da, II mil.) n. f. pi. Fian- 
On dit mieux 



ACC - 

fair? vaJoir. Mus. Soutcnir le chant au moycn d'un 
accompagnement. 

ACCAMRaM.1, B (a-kon) adj. Acheve\ revolu, rea- 
lise : xsru accompli; vingt an* accompli*. Parfait 
dans ton genre : merit e accompli. 

ACCOBPUR (a-kon) v. a. (pref. nd, et lat. com- 
pter*, rempliri. Achever, remplir : accomplir un dc- 
voir. Exeeoter. realise r : a ccomplir un projct. 

ACC*MPUfMlBE.lT (a-kon-pli-se-man) n. in. 
Arbcreinent. Realisation. 

ACCORACiB (a-ko) n. m. Action de placer des 
accorcs. 

ACCORD (a-kor) n. m. (pref. ad, et lat. cor. cordis, 
co»ur|. Conformile de sentiments, bonne intelligence. 
HarnK>me : accxtrd entre le geste et le* paroles. Gram. 
Rapport de» mots, concordance. 
Mus. Union de sons fo rmant 
harmonie : acctrrd parfait. 
eatral loc. adv. J'y consens, 
ronviena. A?rr. R«m 

ACCORRarulb (a-Aon adj. 
Qui peut etre arcord£ : grdce ac- 
cordant. Que Ton peat mettre d'accord 
aecordable*. 

ACCOR0AUB («- Aor) on AfCORDEHEWT (a-Aor- 
de-man) n. m. Action d'acoorder un instrument a 
eordes 

ACC« 
cailles. (Ne s'empl. pas au sing. 

ACCOfeM.) 

ACC«RDA!IT (o-Aor-dan), B adj. Qui s'accorde 
bien. Mux Consonant. 

ACCOBBB, B (fl-Aor) n. Fiance, fiancee. 

ACCORBM5T (<t-Aor) n. m. Instrument de musi- 
qoe, compose de lan- 
guettes dip metal qui 
soot misea en vibration 
par an souffle t 

ACCO«*»sioBif-TB 
ia-kor, nis-te) n. Per- 
sonne qui joue de rac- 
cordeon. 

AtCMKR (a-kor- 
d/> v. a- Mettre d'ac- 
cord : accorder deux 
adrrnaires. Concede r, 
octroyer : accorder du temp*, unc grdce. Consentir a 
admettre : accorder unc proposition. Gram. Mettre 
les mots en concordance : on accorde le verbe avec 
*on mjtt. Mus. Mettre d'accord la voix avec un ins- 
trument, les eordes d'un instrument, leg instruments 
entre eux, etc. 0*areara1er v. pr. Eire d'accord : 
deux sHUrats ne *'accordent que pour (aire le mal. 
Gram. Eire en concordance : Cadjtctif s accorde avec 
le nam. A?rr . Br aaa lllrr, refuser. 

ACCOABBBYR (o-Aor) n. m. Qui accorde lea in- 
stmments de mosique : accordeur de piano*. 

ACCORsVOtR (a-kor) n. m. Outil pour accorder 
les instruments de musi- 
que pianos, orgues, etc.). 

ACCWB (arkcHre) adj. 
Se dit d*une cote coupee 
vertiealeroent a la sur- 
face de la mer. N. m. Mar. Piece de bois drcssee ver- 
ticalement pour servir d'etai. 

ACMMRa {a-ko-rc) v. a. Maintenir par des ac- 
eores : a ce orrr un navire. 

ACTOWVR, ■ {a-kor) adj. En blason, se dit des 
aaimaux representes avec des comes d'unc autre 
roatleur que le corps. 

ACCORKT {a-kor), B adj. (ital. accorto, a vise). Civil, 
complaisa nt : frmm e douce et accorte. 

ACC4RTRHHIT {a-kor-te-man) adv. Adroite- 
sunK, eracieusement. 

ACCORTMB (a-kor-ti-se) n. f. Humenr gracicusc 
et cosoplaisante. 

ACCOBTARUE (a-kos-ta-ble) adj. Facile a abor- 
«W : bdtimenJ. plage accostable. 

ACCOBTAtlR {a-kos-ta-je) n. m. Action d'accos- 
t<r : par gro* temps la* accostage* *ont difficile*. 

ACCOttTBR {a-kot-ti) v. a. (pref. ad, et lat. co»ta, 
e»tr>, A border quelqu'un pour lui parler : Vitry 
omasa Cuneini el le tua d'un coup de pistole t. Mar. 
8 »l>procher aussi pres que possible : accotter un 
MMtn. une ierre, un quai. 




Araordoir da piano. 



- ACC 

ACCtmBUT (a-ko-te-man) n. m. P. et ch. 
Espace compris entre la chaussee et le fosse, le ruia- 
seau et la maison. 

ACCOTRR (a-ko-ti) v. a. Appuyer d'un cot*. 
M'aceater v. pr. S'appuyer : t'accoter contre un mur. 

ACCOTOIR (a-ko) n. m. Appui pour s'accoter. 

ACCOI'ARBIR («-Aou) v.a. Rendre couard. Is'ae- 
rouardir v. pr. Devenir couard. 

ACCOUCHES (<i-Aou) n. f. Femme qui vlcnt de 
mettre un enfant au mondc. 

ACCOCCHBMB1VT {a- kou-e he-man) n. m. Action 
d'accoucher. 

ACCOt CHBR {a-kou-chi) v. n. Enfanter. Fig. Se dit 
des productions de l'csprit : accoucker d'un bonmot- 
V. a. Faire un accouchement : accoucher une femme. 

ACCOVCURUR, RU0B (a-Aow. eu-ze\ n. Dont la 
profession est de faire des accouchcments. Adj. : 
mideein accoucheur. 

ACCOUDBMBIVT ia-kou-de-man) n. m. Action de 
s'appuyer sur le coude. Rapprochement des fantas- 
sins qui, dans le rang, sont places coude a coudc. 

ACCOIDER (»•) \sa-kou di] v. or. S'appuyer du 
coude. sur le coude. Se placer coude a coudc. 

ACCOUDOIAt fa-Ao«) n. m. Appui pour s'accouder. 

A€(OIRK (a-kou-e) v. a. (prof, ad, et queue). Atta- 
chcr des chevaux It la queue Tun de l'autre, de ma- 
nure qu'ils marchent ft la file. 

ACCOVPI.B {a-kou-ple) n. f. Lien avec lequel on 
accouple les chiens de chasse. 

ACCorPLBMBlVT {a-kou-plc-man) n. m. Action 
d'accoupler. Assemblage d'animaux par couple. 

ACCOUPLBR (a-kou-plt) v. a. Joindre deux choses 
ensemble, mettre deux a deux : accoupler des bceufs. 
Unir charnellement. Grouper ensemble plusieurs g6- 
nerateurs dVlectricit* : accoupler des piles. Fig. : 
accoupler deux mots contradictoires. M 'accoupler 
v. pr. Former un couple. S'unir pour la generation, 
en pa riant des animaux. 

ACCOliRCl (a-Aour) n. m. Reduction d'un ou- 
vrage : un accourci de la vie des saints. 

AC'COinclB (a-kour-st) n. f. Pop. Chemin plus 
court qu'un autre. 

ACCOUHCIB (a-Aowr) v. a. Rendre plus court, 
raccoureir. Ant. Allons;er. 

ACCOVRClMflBllBIVT (a-kour-si-se-man) n. m. 
Diminution de longueur, de duroe. 

ACCOVslIII (a-Aou) v. n. (prdf. ml, et lat. currere, 
courir. — Se conj. commc courir. Prend avoir ou 
itre, selon que Ton veut exprimer Taction ou l'etat.) 
Vcnir a la hate : a Marengo, Desaix actourut au 
bruit du canon. 

ACCOI'RAB (<i-Aour-*e) n. f. Galeric ext/'rieure 
par laquelle on communique dans les appnrtements. 

ACCOVTRtBMEIVT (o-Aott-<re-mn/i) n. m. Habille- 
ment birarre, ridicule. 

ACCOUTRE!! (a-kou-tre") v. a. Habiller ridicu- 
lement. Chez le tireur d'or, serrer, polir le trou de 
la flliere. STsceoutrer v. pr. S'habiller, sc parcr 
d'une manic re grotesque. 

aCCOITTRBUr, BCMR (a-Aou, eu-zf) n. Choi le 
tireur d'or, pei*sonne qui rcsserrc et polit le trou de 
la ftliere. 

ACCOCTVRlAIfCB (a-kou) n. f. Habitude. 

ACCOt TIME, B (a-kou) adj. Ordinaire, hal.itucl. 
A raeeoHtnnaee loc. adv. Commc a l'ordinaire. 

ACCOVTfJMBR (a-Aon-fii-me") v. a. Faire prendre 
une habitude : aeeoutumom les enfant* au travail. 
V. n. Avoir coutumc (seulcm. aux temps composes) : 
favai* accoutume" d'aller, de faire. Naccouiuaer 
v. pr. S'habituer. 

ACCOCVAttB (n-Aou) n. m. Industrie qui consisto 
a faire eclore, en general au moyen de couvcuses 
artificiellcs, les oaurs des oisjeaux de basse-cour. 

ACCOIJVBR (a-kou-vd) v. a. Preparer un nid avec 
des oeufs, pour qu'un oiseau couve : accouver u/ie 
poule. V. n. Couver : poulc qui acvouve. i'acroaver 
v. pr. Commenecr a couver : poulcs qui s'acrouvent. 

ACCOCVBCR, ECMB (a-Aou, eu-zc) n. Personne 
qui pratique l'accouvage. 

ACCRBDITBR (a-kri-di-tt) v. a. Mettre en credit, 
insDirer la confiancc : sa loyauti I'a accrtdili. Faire 
croire a. : accriditer un bruit. Accrtditer un ambas- 
sadeur, lui donner des lcttres de cr^ance. RPaerre- 
aliier v. pr. Gagncr en reputation,* en credit. Se pro- 
pager : cette nouvelle s'accridite. Ant. Diaoraditrr. 



Digitized by VjUV^ 



gle 




ACC — 

ACCRBBITBUR {a-kri) n. m. Celui qui donne sa 
garantie en faveur d'un tiers pour une sorame quel- 
conque. 

ACCRBOCBCT (o-JMHon), ■ adj. Se dlt des par- 
ties de la fleur autres que l'ovairc, qui continuent a 
s'accroltre apres la fecondite jusqu a la maturite, 

ACCROC (a-kro) n. m. Dechfrure. Fig. Difficult*. 
Fam. : il est iurvenu un accroc dans cette affaire. 
Tache : avoir un accroc a sa reputation. 

ACCHOCHA6E {a-kro) n. m. Action d'accrocher. 
Resultat de cette action : Faccrochage dun tableau. 

ACCROCBB-COSfJB (a-kro-che-keur) n. m. invar. 
Petite meche de cheveux aplatie en boucle sur la 

ACCROCBBMBNT {a-kro-che-man) n. m. AeUon 
d'accrocher, de s'accrocher : I'accro- 
chement de deux voitures. 

ACCROCRB-PLAT {a-kro-ehe-pla) 
n. m. invar. Support destine a accro- •: 
cher a plat, sur leg murs, des porcelai- , 
nes, des faiences, etc f 

ACCROCRBR {a-kro-chi) t. a. I 
Suapendre a. un crochet : accrocher \ 
un tableau. Retarder, arreter, heur- •- 
ter : accrocher une voiture. Fig. : 
e'est une affaire accrochie. Obtenir 
par ruse : accrocher une place. •'•«- 
eroeber v. pr. Etre re ten u par quel- 
que choie : s'accrocher aux branches. Importuner 
vivement : s'accrocher A quelqu'un. Ant. D*eroefc«r. 
ACCROCRBCR {a-kro) n. m. Celui qui accroche. 
Fam. Qui obtient quelque choie par adresse. 

ACCROIRB [a-kroi-re] (faire) y. a. Faire crolre 
ce qui n'est pas. En faire accroire a quelqu un, lui 
en imposer. •*•■ fair* aecrolr*, presumcr trop de 
sol-meme. 

ACCROUMBMBirr (a-kroi-se-man)n- m. Action 
de croltre, de pousser : raccroissement d'une plante. 
Augmentation : accroissement de fortune. 

ACCBOtTBB (a-*rof-fre) v. a. (Se conj. comme 
crottre, mais le part. pass, accru ne prend pas d accent 
circonflexe.) Augmenter, rendre plus grand, au prop, 
et au flg. : accrottre sa fortune. Tout accrott mes ennuis. 
V. n. et •'•cerottre v. pr. Aller en augmentant : son 
bien accrott, s'accrott tous les jours. Ant. A»«l«- 
drlr, dla*in«er. 

ACCROVPBTOMfBR (»') [ sa-krou-pe-to-ni J 

T. pr. S'accroupir. 

ACCROCPl, B {a-krou) adj. Assis sur les talons. 

ACCROCPIR (»') [sa-krou] v. pr. S'asscoir sur 

ses talons, se baisser : le chameau s'accrouptt pour 

se laisser charger. 

ACCROKPMMCMBJWT (a-krou-pi-se-man) n. m. 

Position d'une person ne accroupie. 

ACCRU (a-kru) n.m.ReJeton produit par les racines- 

ACCRl'B {a-kru) n. f. Augmentation d'un terrain 

jar la rstraite des eaux, d'une foret par 1 extension 

de ses racines sur le terrain voisin. 

ACCCBITUM {ak-ku-bi-tom' — mot lat.) ou AC- 
CCBlTOIRB {a- 
ku) n.m. Sofa des- 
tine a un convive 
dans les festins 
romains. 

ACCVBIL (a- 
fteMmU.)n.m.Rd- 
ception bonne ou 
mauvaisc . Faire ac- 
cuet/.bien recevoir. _ 

ACCEBllX.iNT {a-keu, It mil., an), R adj. Qui fait 
bon accueil. , 

ACCVBllXlB {a-keu, 11 mil.) v. a. (pref. ad, et 
cueillir. — Se conj. comme cueillir.\ Recevoir quel- 
qu'un bien ou mal. Agreer : accueillir une demande. 
Ant. B«po»««er. 

ACC1HL {a-kuT) n. m. Le fait d'etre accule. Lieu 
sans issue, impasse. 

ACCULBBBIVT (a-ku-le-man) n. m. Etat de ce qui 
est accule. Action d'acculer. 

ACCULBB {a-ku-tf) v. a. Pousser dans un endroit 
od Ton ne puisne plus reculer. Fig. Mettre dans l'im- 
possibilite de repondre, d'agir : cet argument I'ac- 
cula. V. n. En parlant d'un navire , pencher de ma- 
nitre que rarriere'baisse. «*aee«l«r v. pr. S'adosser : 
il s'accula contre un mur. 



s 





- ACft 

ACCVMULATBCR, TBICR {a-ku\ adj. et n. Qui 
accumule : un accumulateur d'ecus. N. m. Appareil 
electrique, emmagasinant V4- 
nergie et capable, a un mo- 
ment donne, de restituer cette 
energie sous forme de courant. 

— L'accumulateur A est charge" 
a l'aide de piles B II sufflt de 
relier les poles positif et ne- 
gatlf P. N, par un fll conduc- 
teur pour obtenir le courant, 
les piles ayant 6te detachees » 
ct unepesee etant faite sur'le 
bouton O. 

ACCUMULATION (a-ku, si- 
on) n. f. Bntassement, amas, 
amoncellement : accumulation 
de richesses. 

ACCUHULBR {a-ku-mu-li) 
v. a. Entasser et mettre l'un sur l'autre. Amasser. 
amonceler, rassembler : accumuler des tremors, des 
preuves. Ant. Dfaip«rM>r, depeaaer. 

ACCU»ARIB(o-fru-sa-Me)adj .Qui peut etreaccus*. 

ACCUBATBUR, TBICB (a-ku-za) n. et adj. Qui 
accuse quelqu'un. Aee»«at»ur sMiMIe, magistrat 
qui, pendant la Revolution, etait charge du minis- 
ter© public ores d'un tribunal criminel : Vaccusateur 
Fouquier-Tinville est resti cilCbre. 

ACCC»ATIF,IVB (a-lfcu-sa) adj. Qui concern* l'ac- 
cusatif : forme accusative. N. m. Cas des declinalsons 
grecque, latine.etc. ,qui indique le complement direct. 

ACCUSATION {a-ku-za-st-on) n. f. Action de de- 
ferer en justice comme coupable ; de signaler comme 
reprehensible. Imputation, reproche. Act* d'«e«M- 
•aslon, expose des faits imputes a un accuse par le 
ministere public. 

ACCVffATOIBB {a-ku-za) adj. Qui motive une 
accusation, qui s'y rapporte. 

ACCfJsiB {a-ku-z£\, B n. Personne k qui on impute 
une infraction penale. Plus specialemeot, personne 
traduite pour crime devant la cour d'assises : ab- 
soudre un accusi. Ace««* de r*>ep«loa, avis donne 
qu'on a recu une chose. 

ACCCSBR {a-ku-zi) v. a. Imputer une faute, un de- 
lit a quelqu'un : accuser de Idchete'. Reveler, avouer : 
accuser ses p4cMs, son Age. Servir d'indice : les appa- 
rences nous accusent. Fig. Indiquer : cette action accuse 
de la folic. B-arts. Faire ressortir certaines parties du 
corps cachees sous ce qui les couvre : accuser les 
muscles sous lapeau. Com Accuser riception, donner 
avis qu'on a re^u une chose. sr«cen«»r v. pr. Se 
reconnaltre, s'avouer coupable. Ant. DUenlper, 
Jnalifl«r, eiemer. 

ACBKIIB, ACBMBBW1VT, ACB1WABB, ACBX- 
MBVR. V. ces mots par deux c ; accknsb, etc. 

ACBPBAMI adj. Caractlrise par l'acephalie : les 
huttres sont aciphale*. N. m. : un aciphale. (On dit 

aUSSl ACfiPHAUKN, BNNB.) V. LAMSXUBRANCRSS. 

ACBPBALIB {lt\ n. f. (du gr. a priv., et kephalf, 
tete). Absence de tote. 

ACBPRALOPODB adj . et n. m. (de aciphale, et du 
gr. pons, podon, pied). Se dit d'un monstre sans tete 
ni plods. 

ACBBAOB n. m. Action d' acerer un outil en y sou- 
dan t de l'acier pour le rendre plus dur, plus resistant. 

AC BR AIM, B (rin, i-ne) adj. Qui tlent de la nature 
de l'acier : fer acerain. 

ACBBRB {ser-be) adj. D'un gout apre : fruits acer- 
bes. Fig. Severe, mordant : langage acerbe. 

ACBBBITB {ser) n. f. Aprete. Fig. S*verit«. 

ACERB (du gr. a priv., et kirns, corne) adi. etn. m, 
Entom. Qui est prive de cornes, de tentacules, d'an- 
tennes. 

ACBBB, B adj. Qui est garni d'acier : outil aclrt. 
Tranchant, aigu : lame acerie. Fig. Mordant, causti- 
que : les traits acirt* de la calomnie. 

ACBRBR {re") v. a. (Se conj. comme accilerer.) 
Souder de l'acier a du fer : acerer un sabre. Fig. 
Rendre piquant, mordant : actrer son style. 

ACBRINBBM {ni) OU ACBRACBB»(ra-»«0>»- f - P 1 
Bot. Tribu de la famille des sapindacees, ayant pour 
type Yirable. S. une acerinie ou aciracie. 

ACBRURB n. f. Morceau d'acier, destine a «tre 
soude a une piece quo Ton veut acerer. 

Digitized by VjOOQ IC 



ACE — 

l (Ut-eanrte) n. f. Etat de w qui ert 
9urnant d lacescence. 
t (Vho»), ■ adj. Qui commence A de- 
: liqueur acescente. 

CUI (lat. acetabulum, vase) n. m. Anal. 
Cavtt* artieulalre qui recoit la tete d'un os. Zool. Ex- 
cavation d'une coquiUe dans laquelle l'animal est fixe. 
Ca viteoo s'insere la patte de derriere des intectes. 

ACBTATB n. m. Chim. Sel derivani de l'acide 
ace tique : aci tate de plomb, de cuivre, de fer, etc. 

ACBTBUX, BCBB (led, ew-se) adj. Qui a le gout 
da vinaiffre. 

ACKTinCATHN («"-on) n. f. Action de convertir 
en viaaigre, en acide acetique. 

ACnwilB (firi) v. a. (So conj. comme prier.) 
Chun. Conrertir en vinaigre, en acide acetique : 
«edti/ier du vin. 

aCRIUnui ou ACBTMrimut n. m. Instru- 
m-sat poor apprecier k degre de concentration d'un 
vtaaigre. 

icnumiB ou acktomktkib (tri) n. f 
Ap preciat ion dn degre de concentration du vinaigre. 

ACtTlfvi adj. Se dit de l'acide auquel le vinai- 
gre doit sa saveur et des compose* qui en derivent. 
Fermentation acitiqwe, fermentation qui donne nais- 
saneeau vinaigre, a l'acide acetique. 

ACBTtM. n. m. Pharm. Vinaigre medical, prepare 
par distillation. Ac'tol normal, alddhyde acetique 
on vinaigre. 

ACW tMt (met) n. m. Sirop de vinaigre mielle. 

ACBTOSfB n. t. Liquide incolore, d'odeur Itheree, 
▼omul, inflammable, qui se forme lorsqu'on distille 
an acetate. 



_. m. Gas hydrocarbon*, que Ton 
obtieat en trattant le carbure de calcium par l'eau. 
— L acetylene donne une flamme blanche tres eclai- 
rante, mais son emploi exige de grandes precau- 
tions : il pent, comme le gas, produire 1'asphyxie ; 
•on melange avec l'air est detonant, et des explo- 
sions se produisent sourent lor* de l'ouverture et 
de la fermeture des recipients, dont on ne dolt ja- 
mais approcher avec une lumiere. 

ACmAIBBJAtf-iK) n. m. V. ax***. 

ACaALAJ»AC»B n. m. Action <rachalander. Clien- 
tele d'un marchand. 



. m * *. - m r **•>• Qui a ^^ucoap de cha- 
landa, ttTaebeteors : boutique bien achalandie. 
ACMALABBBBi (di) t. a. (de a, et chaiand). Atti- 



., r Adj. Attache furieusement a sa 
ennemi, joueur aeharni. Qui denote de l'a- 
— ' : combat aeharni. 

. . f^»*"" {man) a.m. Animation furicuse; 
ardenr opiniatre. Action de s'acharner. Fig. Animo- 
sitt : aena rntme nt de deux plaideurt. 

MCmVmMXMmine) v. a. (de a, et cAoir). Exciter, ani- 
mer : aemamer dee churns. Garnir de chair : acharner 
le teurre. *'m*umrm m r ▼. pr. 8'attacher arec passion : 
e'achmmer aujeu. 

ACfAAT (cha) n. m. Acquisition a prix d'argent; 
esa plette . Asrr. V«h«. ° ' 

ACn n. f. Genre de plantes ombelli feres, com- 
prenantj^nmenraesp^cca, entre autres le cileri. 

AfJuauxKsjonrr (man) n. m. Marche en avant, 
progrta, A yaacem ent par degre* vers un but. 

ACMMI^BBi [nt) v. a. Dlriger vers un lieu, vers 
on bat. m'meuwmimf v. pr. Se diriger vers. 

A CT«TA» A.B adj. Qui pent etre achete. 

ACBKTBB (U) t. a. (Prend un i ouvert devant 
one syllabe muette : focAtfe, il aehettra.) Acqudrir A 
prtx d argent. Fig. Obtenir an moyen d autre chose : 
athete r de son t ang. Ayr. Vmsn. 

ACUTKSjr. BV«B (eu-xe) n. Celui, celle qui 
achate. Airr. Twliw. M 

ACMKVEMMM, bmsb {H-in, i-ne) adj. Qui se 
TO^.*" r « t <* l P'«»i«tortques trouTei k Saint- 
Achcul (Somme) : Fhomme acheuleen. 
j^*ff VA * Bn - m - Action d'achever. Derniere facon 
Janoeea on oovrage : tachevage dune poterie, (fun 

ACBMtVB, ■ adj. Accompli dans son genre : mo- 
dHe aehevi de tauten lee vtrtut. 



~ ACL 

™ A ?? BVin ?*5 rT J^l"'. 111 - Action d'Mhever, 
Et f i.Si^21 l «■* f 00 ^* ; /'ocAevemenl d'une mauon. 

ACBBVBR (vi) ▼. a. (Prend un < ouvert devant 
une syllabe muette -.facheve, il aehevtra.) Terminer. 
i r *?** ch08C commencee ; rendre complet : travail 
aehevi. Consommer : cette aventure acheva ta mine. 
Par ext. Perdre compietcment Tuer, donner le coup 
de grace. Ant. r«MMc«r. 

ACBILI^B («-W) n . f. Genre de plantes compo- 
sees radiees, qui comprend la mille-feuUle. 
o A SFi MM ? mmi . ou *C"1ABI1B, B (JUa) adj. 
Se dit des algues A une seule enveloppe. 

ACBBPPBJflBanr (cho-pe-man) n. m. Obstacle, 
choc. Pierre d'achoppemenl, embarras, difficult^ im- 
prevue. Occasion de faUUr : lee tlevee paretseux sent 
dee purree dachoppement pour lee ilevee etudieux. 

A V I . #PPB J? l**^ T « n - Heurter du pied contre 
un obstacle. Fig. Echoucr devant une difdculte. 

ACHllOMATVfB (kro) n. f. Substance du noyau 
des cellules qui ne prend pas les reactlfs colorants. 

ACBKOHATittJB (kro) adj. (du gr. a priv., et 
khruma, couleur). Qui laisse passer la lumiere sans 
la decomposer en ses sept couleurs fondamentales. 
t * Cmm * UA V A ™ 1 ' (*^. *w*-<m) n. f. Ac- 
tion dachromatiser : fachromatieation d'un objectif. 

ACUOMATISBB (Irro, %i) v . a. Rendre achro- 
matique. 

ACItmBBIATUIBUB (kro+na-tie-me) n. m. Destruc- 
tion des colorations accompagnant l'image d'un objet 
fournie par un prisme ou une lentille. Propriete des 
lunettes ou des verres achromatiques. 

ACBBOHATtn (kro) adj. et n. Qui est atteint 
d achromatopsie. 

^ A 5 JB ^ #MAT#P-,B (too, top-et) n. f. Affection 
de loBil, caracterisee par 1'impossibiliU de distin- 
guer l ea co uleurs. 

AClCVl^AiM M-re) adJ. Min. Qui cristallise en 
Ones aiguilles. Bot. Qui se termine en pointe. 

AC»B adj. (lat acidus, aigre). Qui a une saveur 
aigre : fruit acide. Aht. »•«, M eri. N. m. Chim. 
Compose hydrogene qui possede la propriete de faire 
passer au rouge la teinture bleue de tournesol et qui 

Feut former des sels par substitution d'un metal k 
hydrogene entrant dans A composition. 

ACWirSsxB adj. Qui produit des acides. 

ACniPlABLB adj. Qui pent etre convertl en 
acide : /« bore, la toude $ont acidifiables. 

ACIBIFiAllT(^-an) b adj.Qui ala propriete-decon- 
vertir en acide. N.m. : Voxygine eet le grand acidiflatu. 

ACIB1PICATIB1V (ti-on) n. f. Action de convertir 
ou de se convertir en acide. 

ACIBIFIBB (fi-4) v. a. (Se conj. comme prier.) 
Chim. Convertir en acide : acidifier du vin. ■'•eMi- 
■er v. pr. Devenir acide. 

ACIDHBTKB n. m. Instrument k l'aide duquel 
on evalue le degre de concentration d'un acide. 

ACIDIMBTBIB (trt) n. f. Appreciation du degre 
de concentration d un acide. 

ACniTB n. f. Saveur acide : Caeiditi du verjus. 

ACIBULB ou ACIDCLB, B adj. Legerement acide. 

ACIDVLBB (W) v. a. Rendre legerement aigre, pi. 
quant, acide : actduler une tisane. 

ACIBR (ti-4) n. m. (lat. aciet, pointe). Per combine 
avec une faible quantite de carbone et que Ton peut 
rendre tres dur par la trempe. Podtia. Arme : un 
homicide acier. Fig. Jarret dtacier, J arret vigou- 
reux. Ccpur (Tarter, cosur dur, homme inebranlablt*. 
— L'acier est plus leger, plus malleable et plus dur 
que le fer ; son grain est plus fln. 

ACIBKASB n. m. Operation qui consiste A don- 
ner A differents metaux la durete de l'acier. 

ACIBKATIBJV (H-on) n. f. Action d'aciercr. 

^ ACI !? ,B . ,i S 1 ^ *• *• ( Se conj- comme acciUrer.) 
Convertir du fer en acier : le carbone acxert le fer. 

ACIBBBUX, El sb (red, eu-ze) adj. Qui se rap- 
porte A l'acier, qui en a les qualites : fer aciereux: 
dureti aciereute. 

ACIBRIB (H) n. f. Usine oft l'on fabrique l'acier. 

ACIBBSIB (sf) n. f. Paralysle. (Peu us.) 

ACUf lis (nuee) ou ACIWB n. m. Cul-de-sac dun 
canal glandulaire ou pulmonaire. 

ACLUHQUB adj. Se dit d'un lieu ou l'inclinaison 
de l'aiguille aimantee est nulle. 

Digitized by VjOOQLC 



ACN — 12 - 

ACNB (ak-ni) n. f. Maladie de la peau, caracte- 
rlsee par des pustules peu etenducs. 

ACOLOCUB (jt) n. f. (gr. akos, remedc, ct logos, dis- 
cours). Trait* des moyens thcrapeutiques on general. 

ACOL.OCilO.CE adj. Qui concerne l'acologle. 

ACOLYTAT (fa) n. m. Le plus eleve des quatre 
ordres mineurs, dans la religion catholiquc. 

ACOL.YTB n. m. (gr. akolouthos, serviteur). Clerc 
charge dans l'eglise des bas offices- Par ext. Aide 
subaltcrne. 



ACR 




M'acoquiner 



{a-con-te) n. m. Payement partiel 
a valoir sur le montant dune dette : donner des 
acomptes. Advcrbialem.. s'ecrit en deux mots : »/ a 
reeu cent francs a compte. 

ACOIV ou ACCOM (a-kon) n. m. Chaland a fond 
plat, pour lc chargement des navires dc commerce. 

ACOIVIT (nit') n. m. Plantc vdn£neuse, de la fa- 
mille des renonculacees, a haute tige, aux feuilles 
d'un vert sombre, aux fleurs 
d'un bleu fonci. 

ACONITIWE n- f. Alca- 
lolde quo Ion extrait de la 
raeinc d'aconit ot que Ton 
utilise en m^docine : Vaco- 
nitine est un poison tres 
violent. 

A-COMTRE loc. adv. 
Abattre d-contre, s'abattre 
du c6t<S contraire a colui 
qui etaitpi-evu: un navire 
qui abat a-contre. 

ACOOI'IN %1VT (kinan), B 
adj. Qui attache, retient par 
l'habitude : le coin du feu est 
acoquinant. 

acoqcinbr (ki-ni) v. a. 
Retenir par l'habitude : ses 
dtners m'avaient acoquini. 
S'adonner, s'attacher trop. (Se prend souvent 
mauv. part.) 

ACOHB n. m. Genre d'aroldc>B d'Europe, d'Asie 
ct d'Amerique, appclees lis des marais. 

AlOTVLEDO.\E oil NCOTVLKDO^K, B adj. 
(du gr. a priv., et kotuli, cavite). Hot. Se dit des plan- 
tes qui n'ont point de cotyledons, telles que les cham- 
pignons, les fougeres, etc. N. f. : une acotylidone ou 
acotylidonie. Syn. dc cryptoqame. 

A-COCP(Arou) n.m. Mouvement brusque ou temps 
d'arrct subit : proctder par d-coups. 

ACOCftJTIQCB (kous-ti-ke) adj. (gr. akoustikos, 
rclatif au son). Physiq. Relatif a la perception des 
sons : nerf acoustique. Tuyau acousti- 

iue, long tuyau en caoutchouc termini 
chaque extr£mit6 par un cmbout , 
muni d'un sifflet avertisseur, et qui ' 
sert a porter le son a distance. Cornet 
acoustique, instrument qui renforce lc 
son. et dont se servent les personnes 
sourdes. N. f. Th*orie des sons. 

ACQVA-Torr ana ( a-kou-a-to-fa- 
na) n. f. (ital. aequo, eau. et Toffana, 
n. de femme). Poison c£l6bre en Italie, 
au xvi« et au xvii" siecle. (C'<*tait sans 
doute une solution d'acidc ars£nieux.) 

ACQCERBVR (a-ke) n. m. Qui ac- 
quicrt; acheteur. 

ACQCERIR (a-ki) v. a. (lat. acqui- 
rer*. — JacquUrs, lu arquiers, il acquiert. nous ac- 
querons, vous acqucrez, lis acquierent. J'acquirais, 
nous acquirions. J'acquis, nous aequtmes. J'acquer- 
rai, nous acquerrons. Jacquerrais , nous acq tier ^ 
rions. Acquiers, acqu&rons, acquires. Que facquiCre, 
que tu acquicres, quit acquiere. que nous acquirions, 
que vous acquiricz, qu'its acquierent. Que j'acquisse, 
que nous acqui$sions. Acquirant. Acquis, e.) Devenir 

Sosaesseur par achat, par le travail, etc. : acqufrir 
en talent*, de la yloire. S'attacher : cet hommc m'at 
tout acquit-. Ant. Perdr*, «endre. 

ACQl'KT la-ke) n. m. Dr. Acquisition. Bien acquis 

a titre oncroux peudant la duit-o de l'assoeiation 

eonjuyah', par opposition aux propres, et qui iombe 

dans la ronimuuautc- 

ACQCETER [a-ke'-te'j v a. Acquerir un immeuble. 




1. Tuyau acoun- 
tiqua; 5. Em- 
bout; 3. Comet 
tcousliqiM. 



ACQUIBBCBMBIVT (a-ki-is-se-man) n. m. Adhe- 
sion, consentement : acquiescement aux volontis de 
quelqu'un. Ant. Rataa, protestation camtre. 

ACOCIB0CBR (a-ki-eS-se) v. n. (Prend une cedille 
sous le c devant a et o : il acquiesca, nous acouiescons. ) 
Consentir : acquiescer d un desir. Ant. ft'oppoaar. 

ACQUIM. B [a-ki, i-ze) adj. Vitesse acquise, vitcsse 
dont un corps est animc k un moment donne. 

ACQ I IS (a-ki) n. m- Savoir, experience : il a de 
l' acquis. 

ACOCIMITIF, 1VB (a-ki-si) adj. Qui a rapport a 
l'acquisition. Qui equivaut a one acquisition : pres- 
cription acquisitive- 

ACOCISITIOM (a-ki-zi-si-on) n. f. Action d'acque- 
rlr. Chose acquise. Achat, emplette. Ant. Veute. 

ACQCIMVITB (a-ki-zi) n. f. Instinct qui porte 
l*homme a acquerir. 

ACQUIT {a-ki) n. m. Quittance, decharge : fai 
votre acquit, ainsi je ne vous dois Hen. Dr. Ac- 
quittcment : sentence cTacquit- Po«r ae^Mli, mots 
qu'on icrit au bas d'un billet, d'un compte, pour cer- 
tifier qu'ils ont ct£ payds- l*ar Maniere d'ar^uU 
loc. adv. Negligemment. Fig. Pour I'acquit de sa 
conscience, pour qu'elle n'en soit pas chargec- 

ACQUIT-A-C ACTION ( a-ki - 1 a - kd - si - on ) n- m. 
Picee de regie qui permct de faire circuler librcment 
des marchandises soumises tk l'impot indirect et dc 
ne payer cet impot qu'apres livraison. PI. dca ac- 
quits-d-caution. 

ACQCITTABLB (a-ki-ta-blc) adj. Qui peut ou doit 
etre aequitt^ : accuse acquirable; dette acquittablc. 

ACQCITTBHBNT (a-ki-te-man) n. m Action de 
payer ce qu'on doit. Renvoi d'uu accuse reconnu non 
coupable. Ant. CoadamnatioH. 

ACQCITTBtt {a-ki-te) v. a. Payer ce qu'on doit : 
acquitter une dette. Constater le payement de : ac- 
quitter un billet, une facture. Rendrc quitte d'nne 
obligation : acquitter quelqu'un d'une dette. Ren- 
voyer absous : acquitter un accuse. H'acquitter v- pr. 
Payer une dette. Reroplir un devoir : s'acquittcr 
d'une mission. 

ACRAMIBBfl (xi-4) n. f. pi- Pamille dc champi- 
gnons myxomyefetes, qui vlvent sur les excrements 
des animaux. S. une acrasiie. 

ACRATIB (ti) n-f. Debilite, manque de forces. 

ACRB n. f. (lat. ager, champ). Mesure agrnire, 
usit^e autrefois en Prance et valant environ 82 ares, 
mais variant d'un pays a un autre : aujourdhui, en 
Angleterre, f acre est de 40 ares et demi 

ACRB adj. (lat. acer). Piquant, irritant au gout, 
a l'odorat : fruit Acre. Fig. Mordant, rcveche : ca- 
ract&rc dcre. Ant. Doni. 

ACRBMBNT (man) adv. D'une maniere acre. 

ACRBTB n. f. Qualite de ce qui est Acre. Fig. : 
I'dcrete du style. Ant. Daucear. 

ACRIB0I.06IB (ji) n. f. (gr- akribCs, exact, ct 
logos, discours). Precision dans l'emploi des termes. 

ACR1D!BI«M (di-in) n. m- pi- Pamille d'insectcs 
orthopteres sauteurs, re n forma nt les criqucts. S. un 
acridien. 

ACRIMONIE (nt) n. f. A crcte : Vacrimonie des 
humeurs. Fig. Ton mordant, maussaderie, aigreur : 
quelle acrimonie dans ses paroles ! Ant. Douceur. 

ACRIMOXIBCMBMBKT (ni • eu - 36 - man) adv. 
Avec acrimonie. 

ACRIMONIBCX, ECSB (ni-tu, cu-ze) adj. Qui a 
de l'acrimonie. 

ACROAMATIQCB OU ACROATIQCB adj. (gr. 
akroama, atos, ce qu'on ecoute). Se dit, dans les sys- 
temes de philosophic grecque, des doctrines, plus 
secretes et plus scicntifiques, qui se transmettaieni 
oralement, dans des cntretiens in times. 

ACROBATE n (du gr. akros, haut, et batein, mar- 
cher). Danseur, danscuse dc corde. (Se dit aussl pour 

CI.OWN, JONOI.El'R, ^QUUJBRISTE, UERCULK. etc) Fig. 

Qui cherehe h eblouir par desproc«d<*sextraordinaires. 

ACROBATIK isi n. f. Exerciee dc racrobate. 

ACHOBATIQAE (ti-ke\ adj. Qui a rapport a Tacro- 
batie : erercices acrobatiques. 

ACROBATIMME itis-me) n. in. Profession d'a- 
crobat«'. 

At'HOCARPF adj. (du gr. akros, sommet. et kar- 
pos, fruit). Se dit des mousses dont la capsule termine 
la tige ou les rameaux. 



Digitized by VjOOQlC 



ACR 



13 



ACT 




ACRRCBPRAUB adl. et n. (gr. akron, pointe, et 
kephatf, tete). Se dit d*un homme ou d'une femme 
ayant le crane haut, termini en pointe. 

ACB^MIM n. m. Apophyse de lupine de l'omo- 
plate. 

ACRRRYRVB adj. (gr. akros, extreme, et nur, 
naiH Attron. Se dit quaod un astrc se leve au cou- 
cher da soleil, ou se couche & son lever. 

ACR«P4»ft,B n. f. (gr. akro$, eiev«, et />o/t», villc). 
Partie U plus elevee des cite* grecques, servant de 
citadelle. V. Pa rt, hist. 

AfMiKUB (kros-per-me) n. m. Champignon 
qui croft cur le bois sec- 

ACROM»OHB (krot-po-re) n- m. Champignon qui 
crolt sur la fertile des graminees et les tue. 

ACRORTIC {krot-tik) ou ACRR0TIQIB (kros- 
ti-kt\ n- m. Genre de fougeret tropicales, dont la plus 
belle est Y acrostic a corns (Titan. 

AfBBRTICRB (krot-ti-che) n. m. (gr. akron, ex- 
tremity, et s/traos, vers). Poesie composee de telle 
sorte qn'en lisant dans le sens vertical la premiere 
lettre de ehaque vers, on trouve le mot pris pour sujet. 
Voici un aerostiehe fait sur Louis XIV par quelque 
solliciteur au gousset vide : 

r»m» Ml m hiroa mim dmi «t Mm r«proch« ; 
O" *4»»r« \m votr. AomiiM qu'on i'approcbe 
r> MotiiB«oi 4'amour Mhnm too* ]«t court. 
—4 a* tr«av« ebe« boo* qua d«a adoralrara. 
cpea u»*g* art ptrUrat, «xc*pU diu ma pocha. 

— Adj. : des cers acrosfic'Aes. 

ACRRRTRUB ( kros-to-le) n. m. (gr. aArw, extreme, 
et rfofos, ornement). Parti e elevee des extremites des 
asciens naviret- Ornements, sculptures de la proue. 

ACRBTIERB n. m- A re hit. Socle disnose aux ex- 
tremites ou au sommet d'un fron- 
ton et servant de support a divers 
ornements (statues, vases, etc.). 

ACTS n. m. (lat. actum, chose 
fait*}. Action; manifestation de 
la voloote : on connaft r homme 
par set octet. Piece legale qui 
constate un fait : acte de nait- 
mnee. Mouvement de Tame vers 
Dieu : ode de fox. Division d'une 
piece de theatre : niece en cinq 
octet. P r e n dr e arte, aire consigner ' 
un fait- Fairt arte de pretence, se 
montrer an instant Decision de 
lantcrHd pubJique : acte a" am- Aeroi*™. 

nutit; let octet du gouvernement. Aete d'aeevaa- 
*»• ■ » expo sition des fails imputes a un accuse. 

actob, TRICK n. Qui joue un role dans un 
d-venement. Artiste qui joue dans un theatre. 

ACTIF , ITS adj. Qui agit : principe actif. Vif, 
laborieux : ouvrier actif. C Hoy en actif, celui qui, 
sous le regime censitaire, a la Jouissance et 1'cxer- 
cice du droit de vote Energique : remede actif. Dtttes 
attires, sommes dont on est creancicr. Gram. Verbc 
mrtif, qui peut avoir un complement direct. Voir 
mchve, voix qui ex prime Taction N. m Com. Ce qu'on 
poasede, par opposition a patsif, ce qu'on doit. Ant. 




aCTIWai, B, *ri adj. (gr- aktis, inos, rayon). En 
farei* Ae rajoos. 




ACTUVADIIMMB {n6k-»i$-me) n. m. (gr. aktit, 
inos, rayon, et auxein, accrottre>. Action de la ra- 
diation sur la croissance des vegetaux. 

ACTMIB (nf) n. f. Polype mou pourvu de tcnta- 
cules, dit souvent ortie de 
mer ou anemone de mer. 

ACTIBIQVB adj. (du gr. ~A 
aktis, inos, rayon). Se dit des 9 
rayons lumineux qui peuvent -f^> 
exercer une action chinuque, m 
telle que la decomposition 9 
d'un corps : les rayons actini- 9 
quet sont plus generalement m 
appelis rayons chimiques. 

ACTUflBMB (ttit-me) ^ 
n. m. Propriety que posse- 
dent certains rayons lumineux d'etre actiniques. 

ACTHVORRAPHB n. m. (gr. aktis, inos, rayon, 
et graphein, ecrire). Actinometre particulier, dans le- 
quel 1 intensity des radiations solaires est enregistrec 
par un procede photograph ique. 

ACTUfRHRTRB n. m. (gr. aktis, inos, rayon, ct 
metron, mesure). Instrument pour mesurer l'intensitc 
des radiations et, plus particulierement, des radia- 
tions solaires. . 

ACT1BRBIBTRIB (tH) n. f. (rad. actinometre). 
Mesure de 1 intensity des radiations ct plus particu- 
lierement des radiations solaires. 

ACTUVORKTHIQUK adj. Qui concerne l'actino- 
metrie : milhode actmomitrique. 

ACTIBORITCOMB (ko-te) n. f. (du gr. aktit, inos, 
rayon, et mukts, champignon). Maladie infectieusc 
commune a l'homme et aux animaux causee par la 
presence dans les tissus de champignons dits acty- 
nomycetes. 

ACTIMOTROPIJIBIB (pis-me) n. m. (du gr. aAf is, 
inos, rayon, et tropos, tour). Flexion des plantes vers 
les radiations lumineuses. 

ACTIOIV {ak-si-on) n. f. Manifestation d'une encr- 

S'e : belle action. Occupation, mouvement : on le voit 
ujours en action. Maniere dont un corps agit sur 
un autre : action chimique, action d'un poison. Com- 
bat : intrepide dans faction. Chalcur dans lc debit ou 
le geste : parler avec action ; action oratoire. Gestes 
qui accompagnent la parole. Sujet d'un poeme : 
action inttressante. Marche d'une piece de theatre : 
action rapide. Poursuite en justice : action crimi- 
nelle. Part dans une entrcprise financiere ou commer- 
ciale : acheler une, deux, trois actions de chemin de 
fer. PI. Remerciement : actions de grdcet. 

ACTION1VARLB (ak-ti-o-na-blc) adj. Contre qui 
on peut intenter une action judiciaire. 

ACTION* AIRE {ak-ti-o-n6-re) n. Qui possede une 
ou plusieurs actions dans une entreprisc financiere 
ou comroerciale. 

ACTiO!flfAlRBMBl«T {ak-si-o-nC-rcman) adv. 
Au moye n d'ac tions industnelles. 

ACTIOMMBR (ak-si-o-nd) v. a. Intenter une action 
en justice. Exciter, harceler.Produire un mouvement: 
cours deau qui actionne des scieries mecaniques. 

ACTIVAirr (c<m), B adj. Qui active. 

ACTI¥BHBIVT (man) adv. D'une maniere active. 
Gram. Dans le sens actif : certains verbes neutrcs 
s'emploient activement : eoarir un danger; dormir 
un sommril. Ant. IVeatralement. 

ACTIVBR (vi) v. a. Presser, accelerer : acn'rer les 
travaux. Donner de TactiviW a : activer le feu. 

ACTIVITE n. f. Vertu d'agir : ractivite" du feu. 
Promptitude : ractivild de Vesprit. Soldat, fonction- 
naire en activity, qui sont actuellement en service. 
Ant. NoMebalauce, malleeae. 

ACTVAIRB (t-re) n. m. (lat. actuarius, greffler). 
Spdcialiste qui s'occupe de l'application des mathi!- 
matiqucs aux assurances sur fa vie, et, en general, 
aux questions flnancieres. Chez les Romains, scribe 
redacteur de proces-verbaux. 

ACTDAE.IMATION (za-si-on) n. f. Artion d'actua- 
liser. Resultat de cette action. 

ACTVALMBR (zt:) v. a. Rendre acluel. 

ACTUAUTB n. f. Etat de ce qui est actuel. Cho»e 
du moment : let journaur vivent dm tualitt's. 

ACTVBL, BULB (el, 4-le) adj. (lat. actualis). Ef- 
fectif: service actuel. Present: les moturs artuelle*. 
Pe"ch4 actuel, peche qui resulte d'un acte pfrsonui-l, 
par opposition a piche originel. 



Digitized by VjOOQlC 



ACT 



— 14 — 



ADI 




(ak-tu-4-le-man) adv. Prescn- 
tcment : main tenant. 

ACVITB n. f. (lat acutus, aigu). Quality de cc qui 
est aigu, pointu : Vacuiti d'un clou. Fig. : Vacuiti de 
la douleur, Vacuiti d'un son. 

ACUL (a-ku) n. m. Pond des pares a huitres du cot6 
de la mer. 

AC1XB, B (lat. amicus, aiguillon) adj. Qui portc 
un aiguillon, com me l'abeille, la gu£pe : insect e aculi. 

ACILKIFORMB adj. (lat. aculeus, aiguillon, et 
forme). Bot. Qui est en forme d'aiguillon. 

ACUMllfB, B adj. (lat. acumen, pointe). Bot. So 
dit de tout organe foliace , termind en pointe : Its 
feuilles du cornouiUer mdle $ont acuminies. 

ACUPONCTUHB OU ACUPCWCTUHJi (ponk) nf. 
(lat. acus, aiguille, et punctura, piqure). Chir. Ope- 
ration qui consiste a piquer une par- 
tie malade avec une aiguille tr*s fine. 

ACUPBlVCTtJBJtBi (ponk-tu-re) v.a. 
Chir. B ruler les tissus avec une aiguille 
pour d£truire lea tissus morbides. 

ACCPRBSMUBK (prisu-re) n. f. _ . . 
Compression d'une artere a l'aide d'une .?'£!?& ! 
aiguille, pour arreter rhemorragie. • cul * n &*- 

ACVTA1VULB adj. Se dit d'un triangle dont les 
trois angles sont aigus. 

ACITANGULAIRE (W-re) adj. Qui fait un angle 

ACUTA?* CiULB, B adj. Qui a des angles aigus. 

ACCTBBftE (Use) n. f. (lat. acutus, aigu). Etat de 
ce qui est aigu, pointu. 

AD pr<p. lat. qui signiflc d, vers, pour, etc., et 
qui entre soit sous cette forme, soit sous celle de ac, 
af, an, ap, ar, as, at, comme preflxe dans un certain 
nombre de mots francais. 

AD ACTION (dak-si-on) n. f. Action de contraindre. 
Assujettissement force. 

ADACTYLB (dak) adi. (du gr. a priv., et daktu- 
los, doigt). Qui n'a pas de doigts ; crustaci adactyle. 

ADAttB n. m. Proverbe, maxime. Ex. : fait ce que 
dots, advienne que pourra. 

ADACilO (ji-o) adv. (mot ital.). Mus. Lentement, 
gravement, posement. N. m. L'air meme : un ada- 
gio milancoiique. PI. des adagios. 

ADAHANTUf, B adj. Qui a la durete et l'eclat 
du diamant. 

ADAMIQ17B adj. Qui a rapport a Adam : race ada- 
mique. 

ADAMIBMB (mis-me) n. m. (de Adam). Doctrine 
de certains heretiques qui paraiwaicnt nus dans lea 
assemblies, pour imiter. disaient-ils, lVtat d'inno- 
cencc ou se trouvait Adam au moment de la crea- 
tion. 

ABAB1ITB ou ADAM IBM {mi- in) n. m. Membre 
d'une secte religieuse du n« siecle, qui dcfindait 
l'emploi des vetements. V. adamismb. 

ABAPTABLB (dap) adj. Qui pcut etre adapte. 

ADAPTATION (dap-ta-si-on) n. f- Action a'adap- 
ter, d' appro prier une chose a une autre. 

ADAPTER (dap-t6) v. a. (pref. ad, et lat. aptare, 
ajuster). Appllqucr ; ajuster : adapter un cadre. Fig. 
Appliquer convenablement : adapter les moyensau but- 
■'adapter v. pr. Etre ajusW, convenir. 

ADDENDA (ad-din) n m- invar, (mot lat.). Cc qu'on 
ajoute 4 un ouvrage pour le completer. 

ADDITIF, 1TB (ad-di) adj. Se dit d'une qunntite 
affectee du signe -|-, ou considcrde comme affectee 
du slgnc -f- et qui doit etre ajoutce. 

ADDITION (ad-di-si-on) n. f. (lat. additio'; de ad- 
dere, ajouter). Action d'ajouter; ce qu'on ajoute. To- 
tal dune note de dApense dans un restaurant. Arit h. 
Premiere des quatre operations fondamen talcs de 
rarithmctique- — L'addition a pour but de reunir en 
un scul nombre plusieurs nombres de la meme es- 
peoe. Le r£sultat s'appcllc sotnme ou total. Le signe 4- 
(que Ton prononce pluss) indique qu'il faut addition- 
ner. Ex. .* 8-4-4. Ant. Oou» traction. 

ADDITIONNABLB ( ad-di-si-o-na-ble ) adj. Qui 
peut *tre additionne, ajouti : sommes additionnablcs . 

ADDITIONNBL, BLUE (ad-di-si-o-nel, t-le) adj. 
Qui cat ou doit *tre ajoute : article additionnel. Cen- 
times additionnels, centimes qu'on ajoute au princi- 
pal dellmpot pour faire face a des besoins impr4vus. 

ABDITIONNBR (ad-di-si-o-ni) v. a. Arith. Ajou- 
ter ensemble plusieurs nombres ou quantitls. Addi- 




tionner de sucre une liqueur, y ajouter du sucre. 
Ant. BatMtraJre, retreucher. 

ADDlCTBUR (ad-duk) n. et adj. m. Anat. Muscle 
rapprochant de l'axe du corps les parties auxquelles 
11 est attache. Hydraul. Tube ou canal souterraln 
amenant les eaux d'une source a un reservoir. 

ADDVCTIF, IVB (ad-duk) adj. Qui determine Tac- 
tion des muscles adducteurs. 

ADDUCTION (ad-duk-si-on) n. f. Anat. Action des 
muscles adducteurs. Hydraul. Action de ddriver les 
eaux d'un lieu dans un autre. 

ADBXB n. f. Genre d'inscctes lcpidopt*res euro- 
neens, remarquables par leurs couleurs mdtalliques 
Ires brillantes et par la longueur de leurs antennes. 

ADBNBRBR (r£) v. a. (Se conj. comme accilirer.) 
Estimer, apprecier, faire argent d'une chose ; la ven- 
dre mux encheres. (Vx.) 

ADBHITB n. f. Inflammation des glandes et par- 
tlculiirement des ganglions lymphatiques. 

ADBBT (dan) n. m. Entaille ou partie saillante 
execuiee sur des pieces de bois pour 
assurer leur assemblage. 

ADBIVTBK (dan-Id) v. a. Joindre 
avec des adents. 

ADBPHA6B adj. et n. Se dit de 
tout animal vorace et carnassier. 

ADBPHA6IB (;f) n. f. Voracite. 

ADBPTB (dip-te) n. (lat. adeptus, 

Jul a acquis). Partisan d'une doctrine, 
'une secte, d'une coterie. Personue ini- 
tiee aux secrets d'une science. 

ADBQtJAT (kou-a), B adj. (pref. ad, 
et lat. square, egaler). Entier, complet d'une com- 
prehension 6gale : avoir une idie adequate J? une 
chose. Synonymc, equivalent : exjtressions adiquates. 

ADBITRE (diks-tri), B adj. Blot. Se dit de toute 
piece principale accompagn^e, a droite, d'une pifce 
secondaire. Ant. Beaeatre. 

(di-ran-se) n. f. Le fait d'adherer. 
(di-ran), B adj. Portement attach* : 
branche adhirente au tronc. N. m. Fig. Attache a un 
parti, a une doctrine, etc. 

ADHERER (dl-rtf) v. n. (pref. ad, et lat. hmrere, s'at- 
tacher. — Se conj. comme accilirer.) Tenlr fortement 
a une chose : Vipiderme adhere a la peau. Fig. Acce- 
der, acquiescer entierement : adhirer d une doctrine, 
a une Clause. ANT. Be detacher, refoeer, rejeter. 

ADRIBSIF (di-sif), IVB adj. Qui marque l'adhe- 
sion : formule adhisxve. Qui adhere, s'appllque bien : 
empldtre adhisif. 

ADHBBIOIV (d4-zi-on) n. f. Union, jonction: force 
d'atlhision. Fig. Consentemcnt, approbation : don- 
ner, refuser son adhision. 

ABHBMIVBMBIVT (di-zi-ve-man) adv. D'une ma- 
niere adhesive- 

ADHEA1VITB (dd-si) n. f. Faculte qui nous porte 
k nous rapprocher de nos semblables. Paculw de 
fixer fortement l'attention sur une id^e. 

ABIABAT1QUB adj. Se dit de certaines substan- 
ces qui s'opposent k la transmission de la chaleur. 
Se dit d'une transformation d'un corps qui s'effectue 
sans que celui-ci c*de de sa chaleur ou qu'il en re- 
coive du milieu ambiant : ditente adiabatique d'un 
gaz. Se dit de ce qui se rapporle k un phenomene 
adiabatique : ligne adiabatique. 

ADlADATl^ITBMBirr (ke-man) adv. D'une ma- 
niere adiabatique. 

ADIADATIBBIB (tis-me) n. m. (du gr. a priv., et 
diabainein, traverser). Etat d'un gaz qui ne commu- 
nique ninerecolt aucune quantity de chaleur. 

ADIAHTB n. m. Genre de fougeres, vulgairement 
nominees capillaires de Montpellicr, cheveux de Vinus. 

ABIBI7 (de d, et Dieu) loc. elliptique. Terme d^ 
civility ct d'amitie quand on se quittc. N. m. : des 
adieux touchants. 

ADIPKUX, K18B (peu, eu-ze) adj. (lat. adeps, 
ipis, graisse). Qui a les carac teres de la graissc : 
ttssu adipeux. 

ADIPDflIB (po-ze) n. f. Maladic produitc par exces 
de graisse : les exercices physiques garantissent de 
r adipose. 

ADIPOi 
morbide. 



> (po-zi) n. f. Surcharge grainseuse 



Digitized by VjOOQlC 



ADI - 

aBOT (rd) v. a. Dr. Perdrc, egarer: adirtr les 

M mE*m£ '{$£o») n. f. Dr. Adition tthiriditi, ac- 
ceptatioo d'une succession. 

ABJACBJTCB (enit-se) n. f. Propria* de ce qui se 
toaebe : Cadjacence de deux angles. 

MMMJkCmmv (tony, B adj. (pref. ad, et lat. jorere, 
etre sitae). Qui se touche, at tenant, contigu : terres 
adjacentes. Angles adja- . 

cent*, angles qui oat m*m« / 

sommet, an cdtd eommun, / 

et tont sitae* de part et / 

d*autre da ce cdtd eommnn. 



AOfUa t^JMMl*. 



■ PIW ***? ■»■» \J** l 

adj. (lat. adjectivue, qui 
t'ajoute). Qui tient de l'ad- 



m, qui 
ute> Qui tient de l'ad- 
jectif : ZoeaUiaft adjective. N. m. Mot que Ton joint an 
swbetaatlf pour le qoalifler on le determiner : ilv a 
radjttti f qualificmttf et Fadjectif ditcrminatif. 

AJMBCTIYBMBBT ijck. man) adv. Comme ad- 
jeetif : nam employs' adtcctivement. 
MMSmmmm v.a. (pref. ad. et lat. jungere, joindre. 
trmindre.) Associer une personne 
aoxiliaire. 

MBSmtmr (jnn^ B adj. et n. Aide : professeur 
adjoint. W. m. llagtstrat qui remplaee le maire. 



KTMi (jonk-si-on) n. f. Action d'adjoiadre 
qoelqu'an oqqaelqoe choee : adjonction de deux juris. 

ANIVA1IT (dam) n. m. (lat. adiuvare, aider). 
OfBdcT on sous-ofueler qui aeconde de* chefs : adju- 
dant-major. Titnlaire de l'emploi le plus dlevd dee 
soBs-ofnciers, dans l'armee francaise. 

4MTMCATAniB((^r«) n. A qui une chose (four- 
aitnrea, exploitation, etc.) est attribute dans une ad- 
judication pablique. 

ABJCMCATBVm, TBICB n. Personne qui ad- 
juge. 

ABJTBlCATTr, ITB adi. Qui adjuge : jugement 
adjudicatif; sentence adjudicative. 

ABJTOICaTIBIW (si-on) n. f. March* de travaux 
oa de fburnlturea qui dlflere du marche de gre h gre 
en ee null est fail avec publicity et concurrence : 
{"adjudication $e fait au rabais ou d la surenchere. 

MMSXUmm (ji) v. a. (pref. ad, et lat. judicare, 
jofsr. — Prendun e muet apres le g dcvant a et o : 
il adjugea, nous adjugeons.) Attribuer en justice a 
rune des parties une propriety contestee. Doaner des 
travaax par adjudication : adhtger une entreprise. 
Veadrs par adjndication publique. Attribuer : adju- 
ger unwrix- 

ABtfvmATlBS Ui-on) n. t. Action d'adjurer; for- 
sanle sTexoreiame. Prlere iastante, supplication. 

ABJIVBB (rf) v. a. (lat- adiurare). Commander 
an nam de Dteu. Supplier avec instance : je vous ad- 
jure dedire la vdriti. 

AaMCTBCm n. m. Cdni qui aide, auziliaire. 

ABJrrnjrr (ran), B adj. Se dit d'un medicament 
qui second* faction du medicament principal : sub- 
stance adjutants. N. m. : un adjuvant. 

AmsmWMVr (za) a. m. (mot lat. signif. il aide). 
Poaetion d'aide en medeclne, en ehirurgie. 

AMimB (md-fre) v. a. (pref. ad, et lat mittere, 
eavoyer. — 8e conj. comme mettre.) Recevolr, agrder : 
Are admit dans une soeiisi. Reconnaltre comme vrai : 
admettre un prindpe. Comporter : cette affaire n'ad- 
met aueun retard. AccueiUir favorablament : admettre 
une reguAe. Ajtt. BHwhwr, exetar*. 

A»Mf*BCrLS n. m. lfoyen auxiliaire. Dr. Clr- 
caastaace qui ne forme pas preuve complete, mats 
oontribue a falre preuve. 

AaxtfHiarrmaTKSjm, tbicb (nis-tra) n. Qui 
regit, admiBistre, dirige. 

AMBUIBjrTfaATIV, ITB (nis-tra) adj. Qui tient 
ou a rapport k 1' administration : dicision adminis- 
trative. 

ABMcaiarrmATMlf (nis-trasi-on) n. f. Action 
eTadmlnistrer, de diriaer les affaires publiques ou 
ariveea, de reair des biens. Pouvoir administratif. 
Science et art de gouverner un Btat. Ensemble 
des employe* d'une branche particuHere d'un service 
pabUc : administration des poetes. Administration 
pmbtieue, ensemble des pouvoirs charges de l'exe- 
eation des lois. Context d'administration , reunion 
de personnes chargees de faire observer les statute 
d*oae soeietd dont etles font partte. 



- ADO 

A BMi aj i ar rB A TIVB a iBi rr (nis-tra, man) adv. 
Suivant les formes, les reglements admiuistratifs. 

ABBIUf lalTBB (nis-Zre*), B n. Qui est soumis a une 
administration : maire respecti de sen administris. 

ADBiiltMTBBK (nis-M) v. a. (pref. ad, et Ut. 
ministrare, servir). Gouverner, diriger : adminxslrer 
un pays. Conferer : administrer les sacrements. 
Faire prendre : administrer un vomitif. Appliqucr : 
administrer des coups de canne. sTrndmlmUsr^r 
v. pr. S'attribuer : s'administrer la meilleure part. 

ADMIBABLS a dj. Di gne d'admiration. 

ABBiiBABLBMBBT (man) adv. D'une maniere 
admirable, parfaite, etonnante. 

ADBfOtATBUB, TRICE n. Qui admire. 

ABHBslATIP, KITB adj. Qui marque de la sur- 
prise, de radmiratlon : yeste admiroHf; exclamations 
admtratives. Point admiral if, point exclamatif. 

ADMIBATI4MV (si-on) u. i. Action d 'admirer. Sen- 
timent qu'eprouve Tame quand elle est frappee par 
les caracteres du beau. Ant. Hdprte, dddaia. 

ABMlRATlTBMBirr (man) adv. Dune maniere 
admirative. 

ADBIBIB (ri) v. a. (pref. ad, et lat. mirari, re- 
garder). Considerer avec un etonnement mete de plal- 
sir : noiw louons de bon catur ceux que nous admi- 
rons. Trouver etrange : f admire see pretentions. Ant. 



ADBIIIIBIBIUTB (mi-si) n. f. Qualitd de ce qui 
est admissible : candidat porti sur la liste d' admis- 
sibility Ant. iMdMlaAlMlltd. 

APHlMiBU (misi-ble) adj. Qui peut etre admis. 
Qui, recu dans un concours k la premiere dpreuve, 
est juge capable de subir la second** : candidat ad- 
missible. Recevable, valable : cela nest pas admis- 
sible. Ant. iMdaalMlblc. 

APBIMMRI (mi-si-on) n. f. Reoeption. Action 
d'admettre. Le fait d'etre admis. 

ABHIXTIBIC (miks-ti-on) n. f. En pharmaoie, ac- 
tion d'ajouter en melangeant. 

ADH«lfB«TATI«I« (ncs-ta -si- on) n. f. Repri- 
mand*, semonce. 

ADHtll BffjTBR (nCs-ti) v. a. (lat. admonere, aver- 
tir). Paire une remontrance, une reprimande. 

ADMONTTBUB,TRlCB n. Personne qui avertit, 
qui rdprimande. 

ABMONITieilV (si-on) n. f. Avertlsscment, rdpri- 
mande. , 

As>2f B, B adj. Se dit de toute partie attache k une 
autre et qui semble faire corps avec elle : antheres 
adntes. 

AB«LK«Ce*CB (lis-san-se) n. f. (lat. adolescere, 
crbltre). Age de la vie qui suit l'enmnce jusqu'fc l'age 
viril (de 14 a. 25 ans). 

ABOLBBCB1VT (Ws-san), B n. et adj. Qui est dans 
radolescence : un adolescent. Candeur adolescente. 

ABONC, AMJVCQPJBS ou A9%N%VBM (donk) 
adv. Alors. (Vx.) 

AB«!VTBB ou AB^IflB (niss) n. f. Genre de rc- 
nonculacees vdntoeuses d' Europe, a fleurs jaunes et 
rouges, qui abondent dans les bids, 

AB91W1B9I (ni-in) ou AB^NI^rB adj. et n. m. Se 
dit des vers composes d'un dactyle et d'un spondee. 

AB^If U (niss) n. m. Jeunehomme qui fait le beau et 
qui prend un soin exagerd de sa parure. V. Part. hist. 

AB^MIBBB (si) v.a. Parer avec soin, avec recher- 
che. B'adonlMr v. pr. Se parer avec trop de soin. 

AD4MVBTB (do^nf), B adj. Personne appUquCe, II- 
vrde a : adonni aux plaisirs. au jeu. 

A*B*M!! am («*) [sa-do-ni] ▼. pr. Se livrer entiere- 
ment a une chose : adonnons-nous au travail. 

AB9PTABLB adj. Qui peut ou dolt etre adopte. 

AMPTANT (dop-tan), B n. Celui, celle qui adopte. 

ABOPTB, B n. Celui, celle qui est l'objet d'une 
adopti on : V a dopt ant et Vadopti. 

ABtPTU (dop-ti) v. a. (prdf. ad, et lat. optare, 
choisir). Prendre llgalement pour flls ou pour flUe : 
Augtute adopta Tibere. Embrasser, admettre : adop- 
ter le barreau, une opinion. Approuver, sanctionner : 
le Senat adopte ou rejttte Us projets de lois votis par 
la Chambre des deputes. 

ABOPTIP, ITB ad,). Qui a«c adopte : fits adoptif. 

ABOrTION (doi>-*i-on) n. f. Action d'adopter. 

AD0BABLB adj. Digne d'*trt« adore. 

A»«kBsABlJUBBI«T (man) adv. Dune maniere 
adorable. 



Digitized by 



Google 



ADO 



— 16 — 



ABR 



ADORATRUR, TRICE n. Celui, celle qui adore. 
Qui aime avec exces : les odorateurs du pouvoir. 

ADORATIOB (si-on) n. f. Action d 'adorer. Affec- 
tion, amour extreme. 

ADORBR (r4) v. a. Rendre a, Dieu le culte qui lui 
est du. Aimer avec passion : adorer leg arts. 

AM* (dd) n. m. Terre relevee en talus le long 
d'un mur, pour y scmer des primeurs. 

ADOBME, K (do-Be") adj. Bias. Se dit de deux figures 
ou de deux objets places dos h dos. 

ABOBBBMBWT (do-se-num) n. m. Etat de ee qui 
est adosse : adossement June echoppe d une maison. 

ADOBBEB (dost) v. a. Appuyer contre : adosser un 
hdtiment contre un mur. fTadoaaar v. pr. Appuyer 
le dos contre : *' adosser a la muraille. 

ADOUBEMB1WT (man) n. m. Action d'adouber. 
Ensemble des defenses de corps que portait l'homrae 
de guerre an moyen age. V. armurr. 

ABOUBBR lb4) v. a. Rcvetir dune armurc. Ar- 
ranger. (Vx.) Mar. Reparer : adouber un navire. (On 
dit mieux radoubbr.) 

ADOUCI n. m. Premiere facon donnec aux glaces 
brutes et au cristal ebauche' par la toille. 

ADOUC1R t. a. Rendre plus doux ce qui est 
amer, sale. Donner le poll a un metal. Fig. Rendre 
supportable, moins grossier : adoucir la peine, lea 
moeurs. Amt. Aigrir, Irrlser. 

ADOUCIBBAGR (si-sa-je) n. m. Action d'adoucir 
les metaux. Sorte de poll que Ton donne aux metaux. 

ADOUCIBBA1VT («i-*tn), B adj. Qui adoucit, qui 
calme la souffrance. N. m. : le lait estunadoucissant. 

ADOUCISBEMBIVT (si-se-man) n. m. Action d'a- 
doucir. Fig. Soulagement, amelioration, diminution 
de peine. 

ADOUCIBMEUR, BfJflB (si-seur, eu-se) n. Ouvrier, 
ouvriere qui polit les glaces. 

ADOUB, B adj. En terme de chasse, accoupld, 
apparie -.perdrix adou4es. 

ADRAUANT (ghan) adj. m. OU ADRAOAIVTB 
(ghan-te) adj.f. Se dit dune gomme qui decoule d'ar- 
bres du genre des astragales : la gomme adragant 
(mieux adragante) vient de I'Asie Mineure. (On dit 

aUSSI OOMMH D'ADRAaANT.) 

AVREliB (drf-se) n. f. Dexlerite du corps : 
adresse des mains. Finesse dc l'esprit : dessein pie in 
(fadresse. Suscription d'une lettre indiquant la de- 
meure du destinataire : cette adresse est mal mine. 
Endroit ou quelqu'un demeure : envoyer une lettre a 
son adresse. Expression des voeux d'une assemblee : 
presenter une adresse. Ant. Maladreaae. 

ARRRiNBR (drt>-s4) v. a. Envoyer directemenj : 
adresser unvaquet. Adresser la parole d quelqu'un, 
lui parler. ft atfiraaaer (a. quelqu'un) v. pr. Lui adres- 
ser la parole, une requete. 

ADROIT (droi), B adj. Qni a de l'adrcssc, de la 
dexterite. Fig. Ruse : adroit fripon. Ant. Maladroit. 

ADROITBBB!«T (man) adv. Avec adresse. 

ADM4 KIT (ad-scri), B adj. Gram. Ecrit a cote : 
iota adscrit. 

ADD I, a IRE (U-rt) adj. Se dit d'un feldspath qui se 
trouve au mont Saint-Gothard, autrefois Adule. 

ADILATEIH, TRICE adj. etn. Qui flatte basse- 
ment. Flatteur, louangeur, flagorneur. 

ADULATION (si-on) n. f. Fiatterie basse. 

ABULATOIRR adj. Qui tient de l'adulation. 

ADfJl.BR (14) v. a. Hat. adulari, caresser). Flatter 
bassement, avec servilito : aduler les grands. 

ADILTE adj. et n. (lat. adultus; de adolescere, 
croltre). Parvenu a la pdriode de la vie comprise 
entrc l'adolescence et la vieillessc. 

ADlLTERATBlR n. m. Celui qui frelate, fal- 
sifle : aduU&rateur de monnaies. 

ADULTERATION (si-on) n.f. Falsification : VaduU 
tiration dhme merchandise, d'un midicament, des 
monnaies. Fig. : V adulteration d'un texte. 

ADIXTBRB adj. et n. (pref. ad, et lat. alter, nn 
autre). Qui viole la foi conjugate : un adultere. Une 
femme adult&re. N. m. Violation de la foi eonjugale. 

ADULTERER (ri) v. a. (Se conj. comme arciltrer.) 
Falsifier, alterer, au prop, et au flg. : adulterer un 
remade, un texte. 

ADULTER!*, B adj. et n. No de l'adultere. 

ADULTBRINITE n. f. CaractArc de celui qui est 
adulterin : V adultirinitd d'un enfant. 



ABUftTB (dus-te) adj. (lat. adust us). Brule, hale 
par le soleil : teint aduste et bronsi. 

ADUBT10H (dus-ti-on) n. f . Cauterisation par le feu. 

ABVEltIR v. n. (pref. ad, et lat. venire, venir. — 
Ce verbe n'est usite qu'aux 3«« pers. et a linfln. : t7 
advenait, il advint, etc.) Arriver par accident . quoi 
qu'Uadvienne. Aevieaae qua po«rrsw, loc. signinant 
qu'on est prfit a subir toutes les consequences d'une 
resolution : fais ce que doii, advienne que pourra. 

ADVEMTICE (van) adj. Qui vient accidentellement. 
Qui crott sans avoir cte seme : plantes advent ices. 

ADVBNTir, IVB (van) adj. Bot. Organe qui se 
developpe dans un point ou Ton ne trouve pas d'or- 
gane de la memo nature : racines adventives; bour- 
geons adventifs. V. plants- Dr. one- Biens adven- 
tifs, biens acquis par la femme depuis son mariage. 
(Us n'augmentaient pas sa dot et restaient comme 
paraphcrnaux.) 

ADVERSE (yer-b*) n. m. {pr6f. ad, et lat. verbum, 
verbe). Gram. Mot invariable, qui modifie le verbe, 
l'adjectif ou un autre adverbe. 

ADVBRRIAL, B, AUX (per) adj. Gram. Qui tient 
de l'adverbe : locution adverbiale. 

AD VERDI ALEMBirr (ver, man) adv. D'une ma- 
niere adverbiale : les adjectifs employes adverbiale- 
ment restent invariable*. 

ADVERB1ALITB (v4r) n. f. Quail te de l'adverbe 
ou d'un mot pris comme adverbe. 

ADVBRBAIRB ( veY-st-re) n. m. (lat. adversus, 
oppose). Celui qui est d'un parti oppose, d'une opinion 
contralre, et que Ton combat soit avec les armes, soit 
avec la parole. Competiteur, concurrent, rival. Ant. 
All!*, pai-teaalre, aasllialre. eWearoau*. 

ADVBRftATIP, IVB (t?er) adi. Gram. Conjonction 
adversative, qui marque opposition, comme mala, 
repentant, blen ^ac, ajuaiajius etc. 

ADVERBE (verse) adj. Contraire. Partie adverse, 
contre qui Ton plaide. Fortune adverse, mauraise 
chance. (Le masculin advers est pcu uslte ) 

ABVBRftiTB (tjer) n. f. Infortune, malheur. 

ABTNABIB (mf) n f. Debilite, prostration. 

ABYNAM1QUB adj. Faible, abattu, sans force. 

AEDE n. m. (gr. aoidos, chantre). Poete chanteur 
de l'epoque primitive, chez les Grecs : Orpkie itait 
un atde. 

iBDICULB 14) n. m. V. 2DICULE. 

iBfiAttROPILB (4) n. m. V. bbzoard. 

iBOOBOBiE (4-go-zo-me) n. m. Genre de coleopte- 
res, renfermant de grands longicornes 
qui vivent dans toutes sortes de bois. 

ABRAiiB n. m. OU ABRATID1W 
(si-on) n- f. Action d'aerer : conduit 
<Ta4rage. L' aeration assainit. 

AERB, B adj. Qui est au bon air: 
maison a4r4e. 

ABRBR (ri) v. a. (gr. air, air. — Se 
conj. comme acc4lerer.) Donner de 
l'air : a4rer un atelier. 




: adj. (du lat. aer, air, et 
colere, habiter). Se dit des plantes qui vivent tout 
entieres dans l'air, comme certaines orchid ees. 

ABRIBIV, BlflVB (ri-in, 4-ne) adi . Forme d'air, de 
la nature de l'air : corps aerien. Qui se passe dans 
l'air : pMnomene aerien. Qui vit ou croit dans l'air, 
par opposition a aquatique : plante aerienne. 

ABRIBB1VBMR1VT (ri-C-ne-man) adv. D'une ma- 
niere aerienne- 

ABRIFBRB adj. Qui conduit l'air : tube a4rif4re. 

AERIFICATION (si-on) n. f. Operation par laquellc 
on fait passer a l'etat gazeux une matiere solide ou 
liquide. Effet de cette operation. 

ABRIPIBR IA-4) v. a. (Se conj. comme prter.) 
Faire passer h l'etat d'air, de gax. 

ABRIPORMB adj. Qui a les propriei4s physiques 
de l'air : fluide a4riforme. 

ABRIVORB adj. Qui vit d'air, qui se nourrit d'air. 

ABRIBBR (%4) v. a. Syn. de abriftor. 

AERODIB (6f) adj. Se dit d'etres mlcroscopiques 
vivant a l'air libre. N. m. : un aerobic 



(sis-te) n. f. Vesicule gazeuse de la 
frondc des algues. 
ABBODYlVABflQUB n. f. Syn. de pwkuhatiquk. 



Digitized by 



Google 



AfiR - 

: (ft) n. f. Description de 1'air. 

«, , . -*-* n " m> (&- air ' ■ ir » et WA<W » Pierre). 
Norn donn* 4 des masses minerales tombant des pro- 
fondeurs de l'espace celeste sur la tarface de la terre. 
— La chute des aerolithes est constamment accom- 
pagnee de phenomena* lumineux et se produit avec 
on errand bruit. Lee aerolitb.es sont des debris plane- 
taires qui circulent dans l'espaee et qu'attire notre 
globe Jonquils passent suffisamment pres de nous ; 
en traveraant notre atmosphere, le frottement de 
fair les echaufle et produit une fusion superficielle. 
Quelqaes-uns atteignent un poids considerable. 

AUtUTntll adj. Qui est propre aux aero- 
litbes. 



6 O'f) »• *• Partie de la physique qui 
traite des proprietes de 1'alr. 

*"W«*l««« (*f) n. f. Art de deviner par le 
noyen dee phdnomenes adriens. 

ABBBHANCTBlf, suss (**-«», *-ne) adj. Qui a 
rapport a I'ae'romancie. N. Personne qui nratiaue 
raeromancJe. * 

AUBBUmtB n. m. (gr. air, air, et metron, me- 
sure). Instrument qui serf a determiner la density ou 
la rarefaction de 1 air. 

ABBBBflrrmui (rrf) n. f. Science des propridtes 
physiques de 1'air. 

I n. m. Moteur actionne* par 1'air. 
BAVTB (n&-te) n. (gr. air, air, et nautfs, na- 
▼igatear). P erson ne qui parcourt les airs en aerostat. 
AnMimers (no) adj. Qui a rapport a 1'acro- 
station : ooserre/ion aeronautique. N. f. Science de 
raerosta tion. Art de fabriquer les aerostats. 
A ABBtBJiBF {ntf) n. m. Appareil a l'aide duquel on 
tente de s'envoler et de se diriger dans les airs. 
_. AKBBF*»»B adi. et n. Qui redout* le contact ' 
de I air : le* aerophobes sont des nivrosis. 

ABBBA W BiB (M) n. f. Crainte maladive de 1'air, 
symptome de diverse* affections nerveuses. 

ABBBMAIVB n. m. Machine capable de se sou- 
trnir dans 1'air, sans *tre plus Kgere que lui, en vertu 
de la pression du rent sur des surfaces inclinees : 
taeroplane de Tat in at ait la forme d'un oiseau. 

AMmmmc+Wt (ros-ko-pe) n. m. (gr. air, air, et 
tfcopeut, examiner). Instrument destine a recueillir, 
pour les etudler, les poussieres microscopiques en 
suspension dans Tair. 

ABBBWTAT (ros-ta) n. m. (gr. air, air, et statos, 
qui se tient). Appareil rempli d*un gaz plus leger 
que lair et qui peut ainsi s'elever dans l'atmosphere. 

V. BALLON. 

AMMTATIM (ros-to-si-on) n. f. Art de con- 
strain et de diriger les aerostats. 

ABBSMTATiqcB (ros-ta) adj. Qui a rapport a 
raerosuaon. N. f. Theorie de l'equilibre de 1'air et, 
plus jtarUeulierement, theorie des aerostats. 

ABBBBTIBK {ros-ti-i) ou A EM •ST 4TIBS (ro(- 
ta-ti-i) n. m. Celui qui dirtge un aerostat. Soldat d'un 
corps ere* pendant la Resolution pour la manoeuvre 
des aerostaU militalres. Soldat preposd a la ma- 
notuyr e des aerostats mOitaires. 

AiMmiRAPIB ( pi) n. f. Guerison des mala- 
dies par 1'air. 



m (ks-ku-U-ne') ou jebculacbbb 

(***s»-/«-*e/ n.f.pl. Famille de plantes dicotyledones, 
oompreaaat des arbres de l'Inde, et dont le marron- 
merestle type. 8. une msculinee ou msculacie. 

JK'I WMMm \4-tu-%e) n. f. Genre d'ombelliferes, com- 
prc nant des herbes dont le type est \a petite eigne. 

ABTffTB n. t Trioxyde de fer.Tulgairement appele 
pierre d'aigle. 

ArPAMUTK (a-fa) n. t. Amenite, courtoisie, 
qealite des prsonnes donees et bienveillantes. 

AFFABU (a-fa~ble) adj. flat. affabUis; de fari ad, 
psrlera). Qui a de 1 affability. Aimable, courtois. Ant. 

AFFABUUslBJI ■' (a-fa-ble-man) adv. Avec affa- 
buite. 

AFFABCLATIBIV (a-fa, $*on) n. f. Sens moral 
d'ane fable. Arrangement des faits constituant la 
trame d'un roman. 

AWWAMam [a- fa) v. a. Rendre fade. Causer du 



1 - AFF 

degout. Fig. Rendre froid, insiplde : mffadir une ^pi- 
gramme. 

ATWAmm*AWr (a-fa-di-*an), B adj. Qui est pro- 
pre a affadir. Ina lpide. Fig. Ennuyeux. 

^"ABlWIBMBirr (a-fa-dise-man) n. m. Etat de 
ce qui devient fade : taffadissement d'une sauce. 
Ftg. : louer jtuqu'd Vaffadissement. 

afpaiblib (a-fe) v. a. Rendre faible. 
KiiV rPA, * , ' U, Jf A J7 T i+fi-bli+an), * adj. Qui affal- 
blit : rigime affaiblu$ant. Ant. WUvrntTimmU 

APPAIBLIBBBMBNT (a-ft-bli-se-man) n. m. Di- 
minution do force, d'activite, au pr. et au flg. 

AjrrAllVBAlITlB (■•) [*a-f*\ v. pr. Dcvenir mou, 
lache. 

ArFAIKB la-fi-re) n. f. Tout ce qui est l'objet 
a une occupation. Transaction commerciale. Chose 
qui cause des embarras. Proces : mauvaise affaire. 
Combat : I'affaire a Hi chaude. Duel : affaire d'hon- 
neur. Avoir affaire a quelqu'un, avoir besoin de lui 



procurer une position honorable, ou sortir d'un 
mauvais pas. PI. Interets de lTEtat ou des partlcu- 
liers : les affaire* vont mat. 

AFPA1KB (a-fi-ri), B adj. Qui a ou paralt avoir 
beaucoup d affaires : avoir Fair affaire". 

AFF.4IRKMRMT (a-fl-rt-man) n. m. Etat d'une 
personne affairee. 

AFBAMBBMBirr (a-f4~*e-man) n. m. Etat de ce 
qui est affaissc. Accablement, abattemebt. 

ArFAIBSBK (a-fi-si) v.a. Abaisser en foulant : la 
pluxe affaisse le tol. Fig. Accabler : Are affaisui sous 
le poids des annies. B"asTaia««r v. pr. Se courber. 
Etre accable. 

AIVAITAVB (a-fi), AFVAITBMB1VT (a-ft-te- 
man) n. m. Action de dresser un oiseau de proie. Fa- 
connage des cuirs. 

APFAITBK (a-fi-ti) v. a. Apprivoiser, en parlant 
d un oiseau de proie. Paconner, en parlant des cuirs. 

AFVAU« (a-fa-li) v. a Faire descendre : Affaler 
un cordage. fTaBmler v. pr. S'approcher trop de la 
cote, en parlant d'un navire. Fam. Se laisser tomber. 

„ ArFA "F^ B ( a -f a ) ai M- ^ ul a falm : hup affamt. 
Fig. Avide : affami de gloire. Ant. RjumbbI*. 

A IE A W KM (»-/«-««<*) ▼• a - flat- fames, falm). Faire 
sounrir de la falm; priver de vivrcs : affamer une 
ville. ANT. Ra>M»ler, s«v«r« 

AFFAMBLB, BI7BB (a-fa, eu-se) n. et adj. Celui, 
celle qui aflame. 

AFFBA4JBMBBT (a-fi, man) n. m. Action d'af- 
feager. r 

APFBAClBR (a-fi-a-ji) v. a. Prend un e muct 
apres le g devant a et o : il affiagea, nous affia- 
geons.) Aliener une partie des terres nobles d'un nef 
pour etre tenues en flef ou en roture par Tacque- 
ren r, a l a charge d'une redevanoe. 

AFTBCTABUE (a-fik) adj. Qui est susceptible de 
s'affecter. Qui peut etre hypotheque. 

A rr EC T A ITT (a-ftk-tan), B adj. Qui affecte. 

AFPBCTATIOIV (a-fik-ta-si-on) n. f. Destination, 
application : affectation d'une somme a une dipense, 
drun idifice d un usage public. Meniere d'etre ou 
d'agir qui n'est pas naturelle : parler avec affecta- 
tion. Ant. IVaAsweL 



(a-ftk), B adj. Qui n'est pas nature 1 : 
modestie affectie. Outre, exagere : louange affecUe. 

AFFBCTBB (a-ftfk-U) v. a. (lat. affectare). Faire 
un usage frequent de : affecter certains mots. Faire 
ostentation de feindre : affecter des dehors vertueux. 
Prendre une forme : affecter une forme pyramidale. 
Destiner a un usage : affecter des fonds a une di- 
pense. Toucher, emouvoir : son itat m'affecte. m*mt- 
feeter v. pr. Ressentir une impression penible : 
I'egoiste voudrait ne s'affecter de rien, et tout I 'affecte. 

AFFBCTIBDUTB (a- ftk) n- f. Etat d'une per- 
son ne fa cilement affectablc. 

AFFBCTIT (a-ft>k), IVB adi. Relatif aux affections 
de 1'ame : phenomenes affectlfs. Qui marque inflec- 
tion : ge ste a ffectif. Sensible : nature affective. 

AFFECTION (a-ftk-si-on) n. f- (lat. affectio). Atta- 
chement, amiti6 tendre : affection maternelle. Im- 
pression : affections de I'dme. Mid. Etat maladif : 
affection nerveuse. Ant. A»tlp*iaxJe, auUst*. 

Digitized by VjOOQ LC 



AFF 



- 18 - AFF 



Amcrravini (a-fe-k-si-o-nt), b adj. et n. Aime, 
recberche : affectionne de tout. Attach* de coaur, de- 
vou* : je vous suit affectionni. 

AFFBCTIoantBMBlVT (a-ftk-si-o-ni-man) adv. 
Avec affection. 

AFFBCTIOlflfBR (a-fCk-si-o-ni) v. a. Aimer. Ant. 
Hair, a ahawr , 44U>mt«r, 

AFFBCnviTB (a-ftk) n. f. Ponction g*ne>aie 
sous laquelle on range les phenoraenes affectifs. 

AFFBCTUBCBBBIBirr (a-fik-tu-eu-se-man) adv. 
D'une maniere affectueuse. Tendrement. 

AFFBCTUBUX, BliBB (a-fik-tu-eu, eu-ze) adj. 
Plein d'affeetion. Ant. Halaeax, a»a Weill mat. 

AFFBCTfJOMTB (a-fik, si-U) n. f. Qualit* d'une 
personne affectueuse. 

AFFBIVASB (a-fe) n. m. Action d'affener, de don- 
ner la patur e : tajfenage des bestiaux. 

APPBJIBH (a-fe-ni) v. a. (pref. ad, et lat. fomum, 
foin. — Se conj. comme amener.) Pourvoir de four- 
rage les bestiaux. (On dit aussi affbnaoer). 

AFFBlfOIR (a-fe) n. m. Syn. de abat-foin. 

AFFBRBirr (a-fi-ran), B adj. Qui revient a cha- 
cun : portion, part affirente. Mid. Qui apporte un 
liquide a un organe : vaisseaux affirents. 

AFFEHMABLB (a-fir) adj. Qui peut etre afferm*. 
(a-fer) n. m. Action d'affermer. 

AFFBRMATA1IIB (a-fer-ma-ti-re) n. Personne qui 



AFFBRMAC1B (a-fir) n 
,IHB(a-/ 

prend a ferme. 



APPERHATBIV, TRICB (a- fe>) n. Celui, colic 
qui donne a ferme. 

AFFBRHBR (a-fcr-mi) v. a. Donner ou prendre 
a ferme : affcrmer une propriite". 

AFFBRMIR (a- fir) v. a. Rendre ferme, consoli- 
der : la gelie affermit les chemins. Fig. : affermir le 
pouvoir. Ant. AsTalaUr, laraaler. 

AFFBRMMBEMB1VT (a-fir-mi-se-man) n. m. Ac- 
tion d'affermlr. Etat de la chose affermie. 

t (a-fi) adj. Plein d'affectation. 

(a-fi-te-r() n. f. Petites manieres 
etudiees, recherchees : affiterie du langage. 

AFriCHABLK (a-fi) adj. Qui peut *tre afflch*. 

AFF1CHAOB n. m. Action d'afflcher. 

AFFICHAIVT (a-fi-chan), B adj. Compromettant. 

AFF1CHB (a-fi-che) n. f. Avis placard* dans un 
lieu public. Fig. lndice moral : Id vaniti est Vaffiche 
de la sottise. 

AFFlCeBBHBlfT(a-/f,m<in) n. m.Syn . de affich aob. 

affiCRBR (a-A-che) v. a. Poser une afflche. Fig. 
Rendre public : af fie her sa honte. Montrer avec affec- 
tation : afficher des pretentions. M*«raea«r v. pr. Se 
faire remarquer. (Se prend en maur. part.) 

AFFICHBUR (a-fi) n. m. Qui pose les affiches. 

AFFIDAVIT (vif) n. m. invar, (mot lat. signif. 
il affirma). Dans certains pays, declaration sous 
serment faite devant une autorit*, par excmple par 
le porteur etr anger de certaines valeurs d'Etat, qui 



veut s'affranchir de l'impdt dont ces valeurs soot 
frappees dans leur pays <Toi 
a la formaliti def affidavit. 



frappees dans leur pays dWigine : valeurs soumises 



AFF»B, B {a-fi) adj. A qnl l'on se fle. N. Agent 
secret, espion : e'est un de ses af fides. 

AFFILAttB (a-fi) n. m. Action d'affller un outil, 
un instrument tranchant. 

AFFH.B, B (a-fi) adi. Atguise, tranchant. Fig. : 
avoir la langue bien affilee. Vacate* loc. adv. Saus 
s'arreter, sans discontinuer. 

AFFILBR (a-fi-le) v. a. Aiguiser, donner le fll a 
un instrument tranchant : affuer un couteau. 

AFFULBHIB (a-fi-h-rl) n. f. Lieu ou Ton affile les 
outils. 

AFFILBfJR (a-fi) n. m. Celui qui affile les outils. 

AFFILIATION (a-fi, si-on) n. f. Association a une 
corporation, a une soci*t* secrete. 

AFFIL1B, B (a-fi) adj. et n. Qui est dans une affi- 
liation. ANT. latraa, pro'aae. 

AFFILIBR (a-fi-li-i) v. a. (prdf. ad, et lat. filius, fiis. 
— Se conj. comme wrier.) Adopter, associer, en par- 
lant d'une soci*t*. M . - w _ 

AFFILOIR [a-fi] ' ■* *** -j**™ 1 

n. m- Instrument qui 
sert a affiier. 

AFFMACIB (a-fi) AfBloiw. 

ou AFFlNBUKnrr (a-fi-ne-man) n. m. Action d'af- 
finer. Purification des metaux : Vaffinage de for. 



(a-fi-nt) v. a. Rendre plus pur, plus fin : 
af finer des mitaux, af finer le gout. 

AFFIlfBRlB (a-fi-ne-ri) n. f. Lieu ou Ton a f fine 
let metaux. 

AFFUVBfJR (a-fi) n. m. Celui qui affine les metaux. 

AFFDVrTB (a-fi) n . f . (lat. affinitas) Parent* acquise 
par le manage. (On dit plus couramment allianck.) 
Conformity, rapport, liaison : il y a de I'af finite 
enlre la musique et lapeinture. Chtm. Tendance des 
corps a se combiner : le charbon a beaucoup d a f finite 
avec I'oTygine. Ant. aMpulelaa. 

AFFIZVOlR (a-fi) n. m. Instrument pour afflner le 
chanvre, le lin- 

AFFIQDIT (a-fi-ki) n. m. Instrument qui sou- 
tlent l'algulile k tricoter. PI. Ajustements de femme. 

AFFIRM AT1F, IFB (a-fir) adj. Qui affirme -.pro- 
position affirmative. Aranaaslva n. f. Proposition 
qui affirme : soutenir Vaffirmative. Ant. ICegatlf. 

AFFlRMATI«^r (a-fir-ma-si-cn) n. f. Action d'af- 
flrmer. Ant. lfagasto a. 

AFFiRMATIVBMBltT (a-fir, man) adv. D'une 
maniere alBrmative. Ant. lV^ca«Ueaieni. 

AFFIRMBR (a-fir-mi) v.&.(l&t.affirmare). Assurer, 
soutenir qu'une chose est vrale. Ant. IWier, daaaeatir. 

AFFMT^LBMBirr (a-fi-sto-U-man) n. m. Action 
d'affistoler, de s'afflstoler. 

AFFUTOLBH (a-fis-to-U) v. a. Pop. Parer, endl- 
mancher. B'aMateler v. pr. Se parer. 

AFFIXB (a-fik-se) adj. (lat. affixus, colle a). Se dit 
d'une particule qui se met au commencement ou k la 
fin des mots pour en modifier la signification. N. m. : 
les affixes se divisent en prifixes et en suffixes. 

AFFLBURAfiB (a-fleu) n. m. Action de delayer la 
pate qui sert k la fabrication du papier. 

AFFLBDRBMBJVT (a-fleu-re-man) n. m. Action 
d'affleurer. Resultat de cette action. 

AFFLBVRBR (a-fleu-ri) v. a. Mettre de niveau 
deux choses contigufis. Ktre au niveau de : affleurer 
les bords. 

AFFLICTIF, IFB (a-flik) adj. 8e dit des chAti- 
ments qui atteignent le corps lui-meme : les peines 
afflictives sont : la mort, les travaux force's, la depor- 
tation, la detention, la rtclusion. V. infahant. 

AFFLICTION (a-flik-si-on) n. f, (lat afflietio). Cha- 
grin vif, peine de Tame. Ant. Jole, raviaaeaieai. 

AFFUOst, B (a-fli) adj. Qui est atteint de quelque 



Ceateat, hcamai, 

AFFLlfiBAWT (a-fli-jan), B adj Qui afflige. 

AFFLIOBR (a-fli-ji) v. a. (pref. ad, et lat. fligere, 
f rapper — Prend un e muet apres le g, devant a et 
o : i7 affligea, nous afftigeons.) Atteindre douloureu- 
sement : maux qui affligent le corps. Causer de 1'af- 
fliction. Desoler : lapeste affligea Marseille en 1790. 
ANT. Caaaoler, egayer, i4joalr. 

AFFLOfJAOB (a-Jtou) n. m. Action d'afflouer. 

AVPLOiibh (a-flou-4) v. a. Remettre k flot un na- 
vire *choue. 

AFFI.1IB1VCB (a-fiu-an-se) n. f. Grand ooncours de 
personnes : affluence de peuple. Abondance d'eaux, 
d'humeurs, etc- Fig. Grande abondance : affluence de 
biens. ANT. laaafflBaae«, aiaaqae. 

AFFLCBirr (a-flu-an), B adj. Se dit des cours 
d'eau qui se jettcnt dans un autre ou dans la mer. 
N. m. Chacun de ces cours d'eau : la Marne est un 
affluent de la Seine, qui est elle-mfme un affluent 
de la Manche. 

AFFLUBR (a-flu-4) v. n. (pref. ad, et lat. /lucre, 
couler). Couler vers, aboutir au morae point : le sang 
afflue vers le catur. Fig. Abonder, arriver en grand 
nombre : les etrangers affluent d Paris. 

afflux (a-flu) n. m. Abondance plus grande des 
llquides dans une partie du corps : (afflux du sang. 

AFFOLAIVT (a-fo-lan), B adj. Qui affole. 

AFF«LB, B (a-fo) adj. et n. Se dit d'une personne 
rendue comme folic par la passion, la terreur, etc. 

AFFOLBMBIVT (a-fo-le-man) n. m. Etat d'une 
personne affolee. 

AFFOLBR (a-fo-lt) v. a. Troubler completement la 
ration. Mar. Aiguille affolie, se dit de 1'aiguille d'une 
boussole lorsqu elle est d*rangee de sa direction na- 
turelle vers le nord, soit par le voisinage du fer, solt 
par un violent orage, etc. Ant. Baawcr. 

Digitized by VjOOQLC 



AFF 



E (a-fo) ou AFFBVBABB (a-feu) n. m. 
Droit paye an seigneur en echangc du privilege de 
vendre eertaines boiseons dans toute la seigneurie. 

AFPBHBBTABB {a-fo-rfs-ta-jc) n. m. Droit de 
prendre da bois dans une foret. 

Arvo«B«TATl«lt (a-fo-res-ta-si-on) n. f. Plan- 
tation de bois sur nn terrain no. 

AFFOKBBTBm (Orfo-res-ti) v. a. Conceder le droit 
d'aiForestage : afforester une commune dans tels bois. 

AFFBCABB (a-fou-a-je) n. m. Droit donne aux 
habitants d'une commune de prendre du bois dans 
les foreta de cette commune. — Les coupes affouageres 
soat determineee par radminlstration des forets ; les 
lota sent falta par la munieipalite. Le partage a lieu 
par feu, eeet-a-dire par habitant ayant un foyer, 
une famille diatinete et dont le domicile reel est fix* 
dep qis o n an dans la c ommune. 

a» ■ •« AQBMBB r ( a-fou-a-je-man ) n. m. Action 
d'alfouager- 

affbcabbb (a-fc 

apres leg devant a et o ._.., .... . 

peoiw.) Dresser la liste des habitants d'une commune 
qui ontdroit a l'affouage. Determiner les coupes d'une 
foret qui seront partageea envertu du droit d'affouage. 

AFFBtTABBB (a-fou-a-jt). im adj. Qui fait par- 
tie d*un aflona gc : c oupe affouagere. 

AFFB47ACMBTB (a-fou-a-jis-te) n. Personne qui 
jomitdu droit d'affouage (On dit auaai affocaob, b.) 

tfrac umu (a-fou, 11 mil.) adj. Susceptible 
de snbir l'afl o uillem cnt. 

AffvajfjuAaiMnarr (a-fou, 11 mil., e-num) n. m. 
Degradation causes par les eaux. 

ArrejajiUBal (a-fou, 11 mil., e*) v. a. Creuaer, de- 
grader, en parlant des ea ux : f eau affouille les berge». 

ArranuduuMT ou ArrtvimAfiuniiT 
(*Yw-na->e-mdJt) n. m. Distribution de fourrage aux 



a-ji) v. a. (Prend un e muet 
* : it affouagea, nous affoua- 



- affoombacibk (a-fou- 

rm-Jfi v. a. (Prend un t muet apres le g devant a 
et • : it affouragem, none affourageons.) Donner du 
foarrage aux beatUux. (On dit aussi affoor*r.) 

A*vmmCWm{*~fouT-ekt) n. f. Ensemble de l'ancre 
et da ca ble servant a affourcher un bailment. 

AFFBVBCBBBi (a-four-<hi)y . a. Mettre au mouil- 
lage en diapoaant en forme de fourche lea cables de 
: affourcher un vaisseau*. 
mtmia-fri<r 



I (a-fri<ht) n. f. Jfar. Augmentation 
dans I'intcasitd do Tent. 



I (a-fran-che) n. f. Piece de bola qui 
sentient les ridelles aux quatre coins d'une roiture. 

AFFKABCB1, m {a-fran) adj. et n. 8e dit d'un es- 
ela ve ren du lfbre. V. ksclavaoe {part. hi$t.). 

AFFMAiffCBni {a-fran) v. a. (rad. franc). Rendre la 
Ubert* a un esclave. Bxempter <Tune charge : affran- 
ekir une proprUti- Payer d'avance le port d'une 
lettre. d'un envoi. DeUvrer : affranehir de la tyran- 
nic, de la mtarre, de la crainte. Art. A e sa r rir. 

4muwaiMABUK {a-frattthi-M-ble) adj. Qui 
pea t, qui dolt «tre affnuehL 

AaTfjmaJrc w i f nanr (a-fran-chi-$e-man) n. m . 
Action d'affraachir : Vaffranchissement de* esclaves. 
Aequittemeat preamble des frais de port : Vaffran- 
ehusrment dune Uttre. — II eat facultatif pour les 
lettrea ordinaires ; il Teat auaai pour lea paplera d'af- 
faires ou de commerce, les imprimea et les echantil- 
looa ; male, non affranchis. ceux-ci sont taxe*s comma 
lettrea ordinaire*. Pour qu'ils puissent circular a 

Pix reunite, U faut qulla aolent d'abord affranchis. 
aflraacaissement est obligatoire pour lea lettrea 
eha rgeea , les Taleurs coteca et lea articles d'argent. 

nMWmjactummmMm (a-fran-chi-$eur) n. m. Celui 
qui aOranchit. 

ACT*** (4-fre) n. f. Sentiment d'angoisse : lee 
aff res de la m a rt. (Ne s'emploic guere qu au pluriel.) 

Arwmwrmmwarr (a-fri-te-man) n. m. (rad. fret)- 
Looage d'un navire pour un temps determine. 

arrMTU [a-fri-ti) v. a. (8e conj. comme accd- 
Urer.) Prendre un navire a louage. 

AFFMBTBCR (a-fri) n. m. Celui qui lone un na- 
vire. par opposition au fHteur qui le donnc a loyer. 

nWWWiMKmmmmsnt (m-freu-ze-man) adv. D'une 
ma njere aflreuse. 

AbTFB*UX, BVIB {a-freu, eu-ze) adj. (rad. affre). 
Qui eaoae de 1'effroi : spectacle affrtux. Repoussani, 
tree laid ou tres mechant : homme affrtux. 



AGA 



I {a-fri-an-d6) v. a. Rendre friand. 

Attirer par les douceurs : Fappdt affriande lee poie- 
eons. Fig. : legain I'a affriande'. 

APFBlCMw {a-fri-chi) v. a. Laisser un terrain 
en friche. 

Aa^B»loi^«T(a-/ri-o-ton),Badj.Tre8appetis8ant 

ArrniOLBK {a-fri-o-lc) v. a. Attirer, aUecber par 
on app*t , et, au fig., parquelque chose de seduisant. 
^ Arrma>HT {a-fron) n. m. (pref. ad, et lat from, lis, 
front). Injure, insulte, outrage faitpubliquement. Dee- 
honneur, hontc : ce garcon fait affront d sa famille. 

ArvmOCTABLE {a-fron) adj. Qui peut, qui dolt 
etre aflronte. (Peu us.) v 

AFt/smeWTai, B {a-fron) adj. Bias. Se dit de deux 
animaux, de deux tetes qui se regardent ; de deux 
objeta opposes de front, de tranchant ou de pointe. 

ArPBOIfTBMBirr {a-fron-te-man) n m. Action 
d'a ffront er. 

Arr»a>WTB« {a-fron-ti) v. a. Mettre de niveau et 
bout a bout : affronter deuxpanneaux. Fig. Attaquer 
avec Intrepidity braver : affronter Vennemi, la mort. 

A Wrm oyrrmmtR (a-fron, rt) n.f. Action d'affronter. 

APraoilTBfJB, BVSJB {a-fron, eu-se) n. Impu- 
dent, trompeur. 

ArreuiTBB (a-fru-i-U) v. n. Porter, produire des 
fruits. V. a. Pourvoir d'arbres k fruiU : affruiter un 
terrain. MaaTralter v. pr. Donner des fruits. 

AlYOBUHlvr {a-fu-ble-man) n. m. Habillement 
bizarre, ridicule, de mauvais goot. 

ArrvBLBR {a-fu-bU) v. a. (bas lat. afflbulare, 
agrafer). Habiller d'une maniere bizarre. ATaaTaMer 
v. pr. 8e vetir d'une facon ridicule. 

ArwwmtO^a-fu-zi-on) n.f. Arroscraent, aspersion. 

AFriVr (a-fu) n. m. Support d'un canon. (V. canoji.) 
Chaste. Endroit ou Ton se poste pour attendre le 
gibier. Fig. Etre d Vaffut, epier Toccasion, guetter. 

ArF^TACB {a-fu) n.m. Action d'affuter, d'aiguiscr. 

AVrtrmm {a-fu-ti) v. a. Aiguiser des outils : 
meule d aff&ter. Mettre un canon sur l'affut. 

AFriVrBVII {a-fu) n. m. Celui qui alguise les 
outils. Chasseur k l'affut. 

AFFfJTIAIJ {a-fu-ti-6) n. m. Brimborion, afflquet. 

APCHAW, B adj. et n. De l'Afghanistau. 

AF19I QC'B ou PB loc. conj. ou prep., qui marque 
l'intention, le but. 

AFlOUMB n. m. Lin du Levant, tres fin. 

A rOKTIOKI {Si-O). V. FORTIORI (A). 

AFBICA11V, B {kin, ki-ne) adj. et n. De l'Afrique. 

AFsllCAIfIsiMB(ni»-me)n. m. Amour de l'Afrique. 
Locution propre aux eorivains latins nes en Afrique. 

ACA (aha) ou ACIHA n. m. Nom donne, en Turquie, 
aux offlciers a partir du grade de major, et a certains 
fonctionnaires civils. 

ACiA^AlfT (san), B adj. Qui agace, qui impatiente : 
bruit agacant. Qui provoque : mine agacante. 

ABACB ou AfiAsjajB {gha-se) n. f. Nom familier 
de la pie. 

A6ACBHBIVT (man) n. m. Sensation irritante 
produite sur Toreille, les dents, etc. : agacement des 
dents. F^. Irritation : agacement des nerfs. 

A6ACBM (si) v. a. (Prend une cCdille sous le c 
devant a et o : il agaca, nous agafonsj Causer de 
Tagacement : Voseitle agace les dents. Fig. Exciter, 
provoquer, irriter : agacer un chien. 

AGACBB4B (rf) n. i. Regards, paroles, petites ma- 
nieres pour attirer Tattenuon. 

AfiAlULABBm (aha, 11 mil.) v. a. Rendre plus gai. 

AttALACTB adj. (du gr. a priv., eigala, aktos, lait). 
Qui n'a pas de lait. 

AttAMB adj. Se dit des plantes depourvues d eta- 
mines et de pistils. (Tels sont 
les champignons.) 

AC2AJBI n.m- Oiseau tenant 
des gallinaces et des echas- 
siers. — L'agaml, originairc 
de l'Amerique du Sud, est de 
la taille d'une poule, maisplus 
haut monte ; son plumage est 
noir et gris, avec des reflets 
bleus, verts, dores sur la poi- 
trine. II vole lourdement ; dana 
une basse«cour, il Joue, au- 

fres des volailles, le r61e d'un chien de berger. (On 
appelle aussi oibeao-trompbtte.) 




Aguni. 



Digitized by 



Google 



AGA 



AGAMI B (a-g ha-mt) n. f. Etat des plantes agames. 

AGAPARTHB n. m. Genre de liliacees, comprc- 
nant des plantes africaines, a belles fleura bleues- 
Syn. tubSrbusb dutob. 

AGAPE n. f. (gr. agap^ affection). V. Part. hist. 

AGAR-AGAR n. m. Sorte de glu extraite d'une 
algue marine des Indes, employee pour cultiver les 
microbes. 

AGAMIC (rik) n. m. Ancien nom de genre, encore 
employe vulgairement pour designer divers cham- 
pignons comestibles, tela que les champignons de cou- 
che, les chanterelles, etc. 

AGABlt'lNB n. f. Corps gras, extrait des agarics. 

AGAJUCINBEB (ni) n. f. pi. (de agaric). Famille 
de champignons hymenomycetes. 8. unc agaricinie. 

AfiAME (gha-se) n. f. V. aoacb. 

AGAIMN (gha-sin) n. m. Bourgeon le plus has 
d'une branche de vigne et qui ne donne pas de fruit. 

AGATB n. f. Variete de quartz calcedoine, de 
couleurs yives et varices : bilie d'agate. 

AGAVE ou AGAVE n. m. Bot. Genre d'amaryl- 
lid6es d'Amerique, qui fournit des fibres textiles. 

AGE n. m. Longue piece de bois ou timon auqucl 
se lient lc soc et tout le systcmc de la char rue. 

AGE n. m. (lat. telas). Durec ordinaire de la vie. 
Temps ecoule depuis la naissance : cacher son Age. 
Chacune des diffcrcntcs parties de la vie : Viducation 
est de tons les Ages. Viclllcsse : tHre sur I'Age. Nom- 
bre d'annees requis par la loi pour certains actes. 
Age hdroique, epoque que Ton assigne a l'cxistcnce 
des heros de l'antiquitc : Hercule , Thesee , etc. Le 
moyen Age, temps qui s'est ecouie dc 39i» a 1433. 
Les quatre Ages, division adoptee par les anciens 
dans l'histoire du genre humain : YAge dor est lc 
temps pendant lequel un printemps perpetuel rlgna 
sur la terre et pendant lequel aussi les hommes gar- 
derent des mosurs douces et pure* ; YAge d'argent 
marque l'epoque oil les hommes commencercnt a 
dechoir de leur innocence ; le mal domine dans YAge 
d'airain, et YAge de fer est signals par le deborde- 
ment de tous les execs et de tous les crimes- Ages de 
la pierre taillie, de la pierre polie, des mitaux, epo- 
ques oft les outils de l'homme furcnt en pierre tail- 
lee, polie, en metal. 

Les physiologistes divisent la vie de l'homme en 
quatre ages : 1* l'cnfance, jusqu'a 14- ans; 2« l'ado- 
lesccncc ou jeunesse, jusqu'a 25 ans ; 3o l'Age viril, 
jusqu'a 55 ans ; *• la vieiUesse, qui se termine 
ladecn' " ' -* ' 



par 



ecrepitude et la mort. 

AGE, B adj. Qui a tel age : pour tire majcur, il 
faut £tre AgJ de il ans. Vieux : homme Age. 

AGBNCB (jan-se) n. f. Administration tenue par 
un ou plusieurs agents. Temps pendant lequel on 
remplit les fonctions d'agent : durant son agencc. 

AGBNCBMBNT (jan-se-man) n. m. Arrangement 

AGENCEN {jan-se") v. a. ( Prend une cediile sous 
le c devant a et o : fagencai, nous agencons.) Ajus- 
ter, arranger. 

AGEHCKIH, EC«E (jan, eu-ze) n. Colui, celle qui 
dispose, qui agencc. 

AGENDA (jin) n. m. Carnet pour inscrire jour 
par jour ce qu'on doit faire. PI. des agendas. 

AGBNBftlB (zt) n. f. (du gr. a priv., et genesis, 
generation). Incapacity d'engendrcr. 

AGBNBMIQUB (zi-ke) adj. Qui est impuissant, ne 
peut engendrer. 

AGENOiiaLEHEKT {nou, 11 mil., e-man) n. m. 
Action de s'agenouiller. 

aGBNOUILLEN (*j) [sa-je-nou, 11 mil., i\ v. pr. 
Se mettre a genoux. 

AGBNOMLLOIM {nou, 11 mil.) n. m. Petit esca- 
beau sur lequel on s'agenouilie. 

AGENT (jan) n. m. (lat. agens; de agere, agir). 
Tout ce qui agit : la lumiere et la chaleur sont des 
agents de la nature. Celui qui fait les affaires d'au- 
trui, de l'Etat : les receveurs, les prtfets, les ambassa- 
deurs, etc, sont des agents du gouverncment. Agent 
tie polire, employ^ attache a la jMjlice d'uue ville. 
Agent de change, interniediaire autorise pour la 
inundation des effete publics. Agent d'asTairea, 
celui qui se charge de diriger pour autrui des af- 
faires d'inleret. Agent voyer, fonctionnaire prcpo6e 
a la construction, a l'entretien ct a la police des 
chciuins vieinaux. 



> - AGN 

AGGLOMEKAT (a-glo-mi-ra) n. m. Agregation na- 
turelle de substances miners les di verses. (Quelqucs- 
uns disent conolom£iut.) 

AGGLOSEIIATir, IVB (a-glo) adj. Qui a le pou- 
voir d'agglomlrer. N. : un aggiomiratif. 

AGGLOHEKATIOM (a-glo, si-on) n. f. Action 
d'agglomerer les personnes ou les choses. Etat de ce 
qui est agglomere. 

AGGLOMBHE (a-glo) n. m. Briquette combusti- 
ble, faite avec du poussier de houille. 

AGGLOHBREB (a-glo-mi-ri) v. a. (preT. ad, et 
lat. glomus, eris, pcloton. — Se conj. comme acciU- 
rer.) Amonceler, cntasser, reunir en masse, assem- 
bler. Ant. Beeagreger, dlseenriaer. 

AGGLUTlNABLB (a-glu) adj. Qui peut s'agglu- 
tiner. (Peu us.) 

AGGLUTINANT (a-glu-ti-nan), B adj. Mid. Qui 
est de nature a reunir, ft coller : substance aggluti- 
nante. (On dit aussi dans ce sens aooi.uttnatif, ivb.) 
N. m. : un agglutinant. Linguist. Langues agglutinan- 
tes ou agglomerantes, cellcs dans lesquelles les radi- 
cauxs'agglom6rent,sans se fondre compietement,pour 
former des composes exprimant diffe rentes relations. 

AGGL.UTINATIF. IVB (a-glu) adj. Qui recolle lea 
chairs : empldtre agglutinatif. N. m. : un agglutinatif. 

AGGLUTINATION (a-glu, si-on) n. f. Action d'ag- 
glutincr, de s'agglutiner. Reunion de parties acci- 
dentellement divisecs. 

AGGLITINE (a-glu), B adj. Rcjoint, recolle. 

AGGE.VTINBR (a-glu-ti-nt) v. a. (prtf. ad, et lat. 
glutinum, colle). Rejoindre. reunir en eollant. S'ag- 
glntiner v. pr. Se recoller: les levres d'une plaie 
s'agqlutincnt. 

AGGRAVANT (a-gra-van), B adj. Qui rend plus 
grave : circonstances aggravants. Ant. Atteunant. 

AGGHAVATION (a-gra-va-si-on) n. f. Augmenta- 
tion : aggravation de peine. (On dit quelquef. aoora- 
vbment.) Ant. Att^nnation. 

AGGNAVB (a-gra-ce) n. f. Anatheme prononce 
contre celui que l' excommunication n'avait pas 
amend a soumission et qui le privait de tout usage 
de la societe religieusc. 

AGGRAVEE (a-gra) n. f. Lesion de la patte des 
chiens qui ont couru sur des graviers. 

AGGKAVEBi (a-gra-v6) v. a. (pref. ad, et lat. gra- 
vis, lourd). Rcndrc plus grave : aggraver us torts. 
Augmentcr : aggraver les tmpdts. Ant. Attenner, dl- 
■sinner. 

AGILE adj. Leger. dispos, souplc. Ant. Loned. 

AGH.EMENT (man) adv. Avec agiUte. 

AGIIATB n. f. LegeretA souplesse. 

AGIO n. m. (ital. aggio, mis en sus). Difference 
entre la valeur nominal© et la valeur reelle des 
monnaies. Benefice qui resultc de l'echangc des va- 
leurs. Speculation sur le cours des effete publics. 

AGIOTAGE n. m. Trade sur les effete publics. 

AGIOTBH (te) v. n. Faire l'agiotage. 

AGlOTBVBi, BfJSB (eu-ze) n. Qui fait l'agiotage. 

AGIN v. n. (lat- agere, faire). Faire quelquc chose : 
pour eonnattre les hommes. il faut les voir agir. Pro- 
duire effet : le feu agit sur les metaux. Se com porter : 
agir en homme d'honneur. Poursuivre en justice : 
agir civilement. Impers. II s'agit, il est question. 

AGI0SANT (jisan), E adj. Qui agit. Qui produit 
de l'agitation. Qui a de l'activit4- 

AGiMMBMBNT(/i-se-man)n. m. Facon d'agir, con- 
duite : la police surveille les agissements des coquins. 

AGITABLE adj. Susceptible d'etre agite, discuW. 

AGITATBUBt n. m. Qui agite les masses popu- 
laires. Chim. Petite baguette dc verre qui sen a 
remuer les reactifs dans les vases. Apparcil qui scrt 
a remuer les masses liquides. 

AGITATION (*i'-on) n. f. Mouvement prolong* et 
i^rjegulier : agitation de la mer. Fig. Inquietude de 
Tame. Trouble : l'agitation des esprtts. 

AGITBR (j<0 v. a. (lat. agitare). Ebranler, secouer. 
en divers sens : agiter tin liquide. Fig. Troubler : 
les passions I'agitent- Exciier : agiter le peuplc. 
Discutcr : agiter une question. 

AGNATION (agh-nasi-on) n. f. Parentc civile ehez 
les Romains. 

AGNATIQUE (agh-na) adj- Qui se rapportc aux 
agnate : ligne agnatique. 

AGNATM (agh-na) n. m. pi. Chez les Romains, 



Digitized by VjOOQ LC 




Agncau. 



AGN 

qui, descendant d'une mcme souche masculine, compo- 
saicini la famille legale. S. 101 agnat. jg^ 

A62VBAIT (a-yiwJ) n. m. flat, 
araus). Petit de la brebia. Fig. 
Personne d*humcur douce. ■/•- 
!■»■■ mm t*eft>«, Jesus-Christ. 

AfiMBS. (a-gntli ou AlClWBl, 
{^-7n/ri n. m. Anciennc inon- 
naie d'or du temps de saint Louis 
a Charles VII, et doot lefflgie 
etait us agneau. (Sa valeur varla 
sans ces«e.) 

A6.1BLACR 014 Afl!VBE.B- 
■B.TT (a-gn*-le-man) n. m. Bpoque ou une brebis 
met baa. Cette action m£me. 

A6XBL.BK n. f. Toua lea petite qu'une brebis met 
bas en une fob. 

A6XBUN {lf\ t. a, (Prend un « ouvert devant 
une syllabic m<iette : e/te agnele, clle agnClera.) Meltre 
has, en pa riant dV 1a brebis. 

At .lKL CT (le) n. m. Petit agncau. 

ACsjfBUar n. m- Peau megissee d'agneau ft la- 
quelle on a laisse la laine. 

A6!fBLVIB adj. f. Se dit d'une laino courte, 
sojeuse et frisee, premiere tonte de l'agneau. 

ACiXBEAJE (a-gns-lc) n. f. F£minin de aqneau. 

AfiyiKTTK {agh-ntte) n f. liurin partieulier tenant 
le milieu entre le burin ordinaire et la gouge. 

ACaMOBTICIBMB (agh-nos-ti-sis-me) n.m. (du gr. a 
priv.. et oft'isis, connaissance). Doctrine qui declare 
I'absolu inaccessible ft l'esprit humain. 

ACKI0 i#tjA-mu») n. m. Cire benile par le pape, 
portant Ilmag** d'un agneau, 

AUSCf^AITll (agh-nus-kas-tus) n. m. Arbria- 
srau vulgairement appele faux poivner ou arbre au 
pciere, qui erolt dans la region mediterraneenne. 

ACHTCM BB1 {agh-nus-di-i) n. m- (mot lat. signif. 
Agncau de Dim). Priere de la messe, qui commence 
par ces mots -. on en eat d C Agnus Dei. 

AOOIVIB (nf) n. f. (gr. agdnia, combat). Derniere 
lutte eoatre la mort. Fig. Souffrances morale* : 
notrt vie n'est qu'une agonie. Pin procbaine : I'a- 
gonie d'un regne. 

A4i**IR t. a. Accabler. (Est presque toujours suivi 
des mots injure*, sottiaea : agonir quelqu'un dinju- 
ret A — Ne pas dire agoniser. 

ACMMBUfAffT (son), B adj. Qui est ft l'agonie : 
prsonne agonisante. N. m. : prier pour les agoni- 

AMTOin (zf) v. n. Etre ft l'agonie. 

ACi€)XIBrri«;tJB (nis-ti-ke) adj. (gr. agonitti's. lut- 
teur) Qui concerne l'art des athletes : jeur agonis- 
tiqves. N. f. Partie de la gymnastique relatiTe aux 
lattes dathlctes ches les Grecs. 

ACMttTBBTB n. m. President des jcux publics, 
chez les Grecs. 

ADttA n. f. Principale place publique, dans les 
villus de la Grece ancienne. x**—*-^ 

AfiAKAPaOU adj. et n. 4 -^_/ 
Per*rmne qui est atteinted'ago- 
raphobie. 

Afc*«%MI«BlK^f)n.f.(de - W^*T 

agora, et du gr. phobos, crainle). 
Vertige que certain es personnes 
eprouvent quand elles ont ft tra- 
rerser on pont, nne rue, une 

P lare - AsMtl 

AflOCTl n. m. Blammifere 
rongeur, de la faille d'un lievre, et qui est originairc 
dAmerique et d'Oc£anie. 

A6RABAC1B n. m. Action d'agrafor. 

AttRABB n. f. Crochet de metal qui s'engage dans 
un annean appele porte, et sert ft 
joindre 1« bord« oppose* d'un vete- 
ment. Archil. Crampon de fer qui 
unit le* pierresentreelleu.OrBement 
de sculptor*- place ft la tete des arcs. 

ACRtrKH 1 ft ) v. a. Attarher 
atec unr agraft- : agraferun corsage. Ant. Begrafer. 

AtiRAlSK (gre-rf) adj. (lat. agrariu* ; de agcr, 
rhampi. Qui a ranpf>rt aux terres : mesure agraire. 
fare e*r VuniU d*t mesure pour les nurfaees ayrai- 
rtM. Laia ogr aires. V. aoraikbs (loin). [Part. hi$t.\ 

A«BVAJlBin t. a. Rendre plus grand : agrandir 
une maiton. Faire paraltre plus grand : ce vStement 



Ajr«f«. 



— AGR 

vous agrandit. Fig. Elever, ennoblir : la lecture 
agrandit I'dme. Ant. Kapetiaser, «■«•!■ drlr. 

AGR ANBIBBBMB1VT (dwe-mon) n.m. Accrois- 
sement, augmentation. Ant. AmoiMdrisscmrasrt, re- 
dstclloM. 

AClBAJVBIflBBVK (di-seur) n. m. Appareil em- 
ploye en photographic pour les agrandjssemente. 
(On dit aussi ampuficatrur.) 

AURARTBITir, IVB adj. Mot qui sert ft donner 
plus d'etendue A une expression. N. m. : un agranditif. 

AVBAPBB (pe\y. a. Syn. de aorippbr. 

A6RABHIB [ft) n. f. (du gr. a priv., etgraphein, 
ecrire). Impossibility d'ecrire, quoique le malade 
entende, comprenne et lise. 

ACABABIA2V1BMB (nii-me) n. m. Systeme de ceuz 
qui preconisent l'agrariat. 

AttRABIAT (ri-a) n. m. Partage des terres entrc 
ceux qui cultivent le sol. 

AOKABIBIV (ri-i'n) ou ACiRAIRIBIf. KWNK {grt- 
ri-in, €-ne) adj. Qui concerne la loi agraire. N. Parti- 
san des iois agraires. N. m. pi. En Allemagne, parti 
des grands proprietaires fonciers prolectionnistes. 

A6RRABLB adj. Qui plait. Avoir pour agitable, 
trouTcr bon. L"aa;reabl« n. m. Ce qui e«t agreablc : 
prifirer Futile a I'agreable. Ant. B4a«sr*«ble, fA- 
cftiena, d^plaiaaat, ble— — t. 

AGBBABLBMBIVT (man) adv. D'une maniere 
agreablc- Ant. Beaasp^ableaieaS. 

AOBBB n. m. Homme de loi agrfe par un tri- 
bunal de commerce pour representee les parties 
devant lui. — Les agrees ne sont pas des offlriers 
ministeriels comme les avoucs; oh est libre de nc 
pas seservir de leur ministere. Quoique les cabinets 
d'agrees n'aient aucune existence legale, ils se cedent 
comme les charges d'avoues, avec Tagrement du tri- 
bunal. , 

AC1RBBR v. a. (rad.^re"). Recevoir favorablement, 
approuver. V. n. Plaire : cela nc m'agrie pas. Ant. 
Reester, refnaer, rejeter. 

AURBBtR n. m. Celui dont la profession est 
d'agreer les navires. 

AQNBBAT {gha) n. m. Assemblage de parties qui 
adherent entre elles. 

AVRBGATIF, IVB adj. Qui joint, qui reunit. 

ABRBC3ATIOX (si-on) n. f. Admission dans un 
corps. Titre d'agr^ge" : agrfgation den acienceit, dee 
lettres. Phya. Assemblage de parties homogenes for- 
mant un tout. 

ABRBOB, B n. Personne qui, aprcs an concours, 
est declaree apte ft professer dans un lycee, une fa- 
culty : agrigi iChistoirc, de philosophic 

AORBCSBR (ji) v. a. (lat. aggregare, reunir; 
pref. ad, et qrex, Qrcgia, troupeau. — Se conj. comme 
abre'ger.) Admettre dans un corps. Phya. Reunir dans 
un tout des parties sans liaison naturcllc. 

AfiRBMB!tT (man) n- m. Approbation, consen- 
tement : obtenir Vagriment de sa famille pour... 
Qualite par laquelle on plait : livre plcin d'agre- 
ment. Plaisir : I' agreement de la aocit'te". Arta d' agree- 
ment: la musique, la peinture, la danse, 1'equita- 
tion. Tescrime, etc. PI. Ornements du discours, du 
chant, de la toilette. Ant. Besapprobatlou, ref««, 
deaajp^aieflit. 

AfiRBHBNTBR (man-ti) ▼• a. Relever par des 
agrements, orner : habit agre'mentd de broderies. 

AGRB8 (grC) n. m. pi. Ce qui sert ft la manoeuvre 
d'un navire (voiles, cordages, etc.). Par anal. : lea 
ogre's d'un aerostat. Appareils de gymnase. 

AGRBBBBUR (gr€-aeur) n. m. Auteur d'une agres- 
sion. Ant. Prova^Bie. 

AGRBflMBIF (grt-sif), IVB adj. Qui a un caractere 
d'agression : mesure agresaive. 

AtaRBMMIOIB (^re-*i'-on) n. f. (lat. agorrssio; de 
aggredi, attaquer). Attaquo non provoquee- 

ACSRBMMIVBB1BMT (grcsi-ve-manj adv D'une 
maniere agressive. 

AORBMfilVITB (gre-fi) n. f. Quality dime p«-r- 
honne, d'unn chose atrn-ssive. 

ACiRBMTB (gres-te) adj. Kustique : site agreMe. 
Rud«* : mantrs agrestes. Ant. I rbaia, rulli«r. 

AURBBTKHBirr (grCa-te-man) adv. D'uu<- facon 
agreste. 

ACRICOLB adj. (agricola, laboureur; dc ager, 

k 






Digitized by 



Google 



AGR — 

agri, champ, et colere, cultiver). Adonn6 ft l'agricul- 
turc : peuple agricole. Qui a rapport a l'agriculture : 
industrie agricole. 

ACtRIClTl/rBIJR n. m. (meme etymol. qu'ft l'art. 
preced.). Celul qui cultive la terre. 

AGRICULTURAL, B, AUX adj. Qui a rapport a 
l'agriculture. 

AGRICULTURE n. f. Culture du sol, travail ct 
soins qu'on lui donne pour lo faire produire. — Tout 
ce qui concerne les encouragements a l'agriculture 
et lea ecoles d'agriculture est, administrativement, 
sous la dependance du minist&re de f Agriculture, 
qu'assistent des conseils speciaux. V. Kcolb natio- 

MALE D'AGRICULTURE (jMrt hist.). 

AGRirFBR (gri-fi) v. a. Prendre avec les griffes : 
aqriffer un morctau de frontage. B'agrlffer v. pr. 
8 attacher avec les griffes : le chat s'agriffe aux ri- 
deaux. 

AGHILU0 (luss) ou AGRILB n. m. Genre dln- 
sectes colcopteres pentameres, comprenant des ani- 
maux de petite taille, d'un vert bronx*, qu'on trouve 
dans les arbres. 

AGRIOIV n. m. Insecte orthoptere, ft corps fln ct 
allonge*, vulgaircment appele demoiselle, et qu'on 
trouve volant au bord des eaux. 

AGRIPAUME (p6-me) n. f. Syn. de i.eokure. 

AGRIPPBR (gri-pt) v. a. Saisir avidement. 

AGR1PPBUR, BUMS (gri-peur, cu-ze) n. Fam. 
Celui, celle qui sal sit avec avidity. 

AGROMAWB n. Personne qui a la passion, la ma- 
nie de l'agriculture. 

AGROMAN1B (nf) n. f. Passion de l'agriculture, 
poussee jusqu'ft la manie. 

AGBOWORE n. m. (du gr. agros, champ, ct no- 
mos, loi). Celui qui est verse dans la theorie do l'agri- 
culture. lagealear-agroaama* tilre confirm aux 



Aleves dipldmes de l'lnatitut national agronomique. 
(PI. des inninieurs-agronomes.) 

AGRONBM1B (ml) n. f. Theorie de l'agriculture. 

AGRONOMIQUB adj. Qui a rapport a 1' agrono- 
mic : Institut agronomique. 

AGROBTIDB (grosti-de) n. f. Genre de plantca 
gramine>s, qui poussent dans les pre> et dont quel- 
ques especcs sont apprtcieca commc fourragc. 

AGROUPEMBBT (man) a. m. Action d'agrouper. 
Etat de ce qui est agroupe. 

AGHOUPER (pi) ▼. a. Disposer, reunir en groupe. 
M'agrouper v. pr. Se mettre en groupe. 

AGl'BHRiR (ghe~-rir) v. a. Accoutumer a la 
guerre, ft une chose penible : la nicessite" aguerrit 
sour en t un poltron. 0'agaerrlr v. pr. : il faut s'a- 
guerrir d la fatigue. 

AGUBRRIB0BME1IT (ghe-ri-se-man) n. m. Ac- 
tion d'aguerrir. Quality de celui, de cc qui est aguerri. 

A«H3BTB(^)n.m. pl.(ded0uef, en guettant). Sur- 
veillance attentive. Eire, sc tenir aux aguets, tpier. 

AB Id) ! interj. qui sert ft marquer la joie : ah ! 
Quel plaisir! La douleur : ah! vous me faites mal! 
L'admiration : ah! que e'est beau I La commisera- 
tion : ah I que je vous plains ! L'im patience : ah! 
que vous ttes lent! etc. 

AHA1* n. m. (onomatopee). Effort penible. Crl de 
fatigue. (Vx.) 

ARAifBR (ni) v. n. Supporter une grande fatigue. 
Faire entendre le cri de ahan en travaillant. 

AHBOBTB. B adj. Qui a heurte contre. Fig. Bute 
ft : ftre aheurti a un prijugi. 

AHECHTEiRirr (man) n.m.Obstination extreme. 

AHBURTKR (PT) [sa-eur-tf\ v. pr. S'attacher opi- 
niatrement ft quelque chose. Echouer, se briser. 

AHl interj. V. aIb. 

AHtiBl, B adj. Qui a perdu la tete. Stupefait, 
trouble, etourdi. N. : un ahuri, une ahurie. 

AHl Bin v. a. Troubler, faire perdre la tete. 

AHUR1BBBMBNT (rise-man) n. m. Etat d'une 
personne ahurie. Etonncment, stupefaction. 

aV (a-i) n. m. Zool. Norn vulgaire des maromi feres 
du genre bradype : on nomine Val parcsseux a cause 
de la lenteur de ses mouvements. (V. hradype.) Mtkl. 
Inflammation des synoviales du poignet. 

As* (a-i) n. m. (Enol. V. at. 

AlCBE, ECHB ou B»CHB(<!-cAe)n. m. Nomdonnd 
par les pecheurs aux divers appals dont ils se aer- 
vent pour prendre le poisson. 

1 (i-de) n. f. (lat. adjuvare, secourir). Secours, 



- AIO 

assistance. N. m. et f. Personne qui aide. Aide de 
cams, offlcier d'ordonnance attach* ft la personne 
d'un souverain, d'un general. N. f. pi. Impdts, sub- 
sides, lev6es de deniers qui se falsaient sur le peu- 
Fle pour aider ft soutenir les defenses de l'Etat sous 
ancienne monarchic. Cour des aides, Cour souve- 
raine qui Jugeait les affaires concernant ces subsides. 

AiBBAfj (e~-dd) n. m. Morceau de bois passe dans 
lcs ridcllcs d'une charrette pour soutenir les charges. 

AIBB-MAC.01V n. m. Ouvrier qui sert les macons. 
PI. des aides-macons. 

AIBB-MAJOR n. m. Chirurgien adjoint au cbi- 
rurgien-major d'un regiment. Pi. des aides-majors. 

AiDBB (4-di) v. a. (rad. aide). Seconder, assister : 
aider ses amis, aider quelqu'un de sa bourse. V. n. 
Prater son concours en prenant soi-meme une par- 
tie de la peine : je lui aiderai a porter ce paquet. 
ITaider v. pr. Se servir : s'aider des deux mains. 
Prov. : Aide-tof. le eiel t'aldera. donnc-toi du mal 
si tu veux reussir. Amt. IVaire, g*aer. 

A1E ou ABl (a-i) inter). Qui exprimc une douleur 
physique : Ate! je me sum fait mal! 

aHbui. (a-i-eul), B n. (lat. avus, grand-pere). Le 
grand-pere, la grand'mere. PI. des aleuU, aleules. 
N. m. pi. Les aleux, les ancetres. 

AI6UI (i-gle) n. m. (lat. aquila). Un des plus forts 
et le plus courageux des oiseaux de proie : I'aigle place 
son aire sur les tochers escarpis. Pupitre (Teglise, 
surmonte d'une ,--.•*•, , 

figure d'aigle. Fig. 
Esprit supfirleur : 
I'aigle de Meaux 
(Bossuet). Yeux, 
regards d'aigle, 

?euxtrespercants. 
nsigne de decora- 
tion figurant un 
aiglo : raigle noir 
de Prusse. Grand 
aigle, format de 
papier (env. 0»,7& 
sur i",06). N. f. 
Femclle de l'oi- 
seau de proie. 
Etendard , dra- 
peau : Us aigles 
romaines. Figure 
heraldique : une 
aigle couronntte . 
A16LBFIN ( 4 ) 




Aigl* «i aigioas. 



n. m. Poisson du genre gade, voisin des monies, mats 

Slus petit, qu'on peche dans les men du nord. (On 
it aussi aiorepin.) 

AWUTTT B (i-gl *-te) n. f. V. alerion. 

AIC1LOM, OIVMB (4-glon, o-ne) n. Petit de I'aigle. 

AIGBB U-gre) adj. (lat. acer, ftcre). Acide, piquant. 
Fig. Criard, aigu : voix aigre. Rude, desagreable : 
ton aigre. Reveche : femme aigre. N. m. : le levain 
sent I'aigre. Ant. Boax. 

AICABB-BOVX tdou), CB adj. Mele d'aigre et de 
doux. Fig. Dont 1 aigreur se revet dune apparence 
de douceur : parole aigre-douce. PI. aigres-doux, 
aigres-douces. 

AlCABBriB (<>) n. m. Homme ruse, indelicat. Che- 
valier d'industrie. Zool. V. ajoleftn. 

AlORBLBT, BTTB (e^gre-U, 4-te) adj. Un peu 
aigre : save ur aig relette. 



AlBBBBil 



[4-are-man) adv. D'une maniere 



aigre : ripondre aigrement. 

AIGRBMOIBB le) n. f. Genre de rosacees, ft fleurs 
jaunes, trfts repandu et employe oomme vuln^raire. 

AIBBBMBBB («f) n. m. Charbon 
pulv6ris4 de bois tendrc, employe aux 
preparations pyrotechniques. 

AIBRBT, BTTB (e~-gn>, i-te) adj. 
Un peu aigre. 

A1CRBTTB (4-gr4-te) n. f. (de ai- 
gron, forme dialect de heron). Fais- 
ce.au de plumes qui orne la tete de ^ 
certains oiseaux. Ornement de tete en 
forme de bouquet Panache d'un casque, d'un dais. 
Bouquet de diamante. Zool. Sort* de heron dont 
quelques plumes servent ft faire des aigrettes. 

AIGRETTE (4-gri-ti), B adj. Bot. Qui porte une 
aigrette. 




Digitized by 



Google 



AGRICULTURE 




Batteuse ' 



Coupe -racines 



Trieur 



Google 



Digitized by 



AIG - j 

AI6RBUH (<») n. f. Elat de ce qui est aisre. 
Sensation ddsagreable causee par des aliments mal 
digeres. Fig. Parler avec aigreur, dire des choses 
desagreables, blessantcs. 

A1QHI1V (4) n. m. Poirier, pommier jcuncs. 

AIC1RIH (4) v^ a. Rendre aigre : la ckaleur aigrit 
le vin. Fijg. Irriter : le malheur aigrit le raur. V. n. : ce 
tin aigrit. PTalgrirv. pr. Devenir aigre- Fig. Devenir 
irritable. 

AlCiHlflftEMEMT (4-gri-se-man) n. m. Action 
d'aigrir. Resultat de cette action. 

AIGU (4-ghu), B adj. (lat. acutus, pointu). Termini 
en point*. Fig. Clair et percant : voix aigue. Vif ct 
piquant : Douleur aigue. Acreai alga, qui va de 
droite a gauche. (V. accent.) Angle aigu, angle qui 
a moins de90degr6s. (V. angle.) Maladle alguS, 
rapid? dans sa marche et son developpement. 

AIGVABB (4-gha-de) n. f. (vx fr. aigue, eau). Provi- 
sion d'eau douce pour un navire. (Vx.) Lieu ou se 
fait cet approvisionnement. 

AlCUAUB (4-gha-ie) n. m. (memo etymol. qua 
l'art. preced.). Droit de conduire de l'eau sur son ter- 
rain a travers le terrain d'autrui, au moyen dun 
tuyau. (On dit auasi aigaob, aiouerib.) 

Aiei'AlL. ou AHiAll. [4-ga, I mil.) n. m. Rosee 
sur lcs feuilles : Vaiguail die au chien de chasse la 
finesse de son flair. 

AIGUAYEB (4-gh4-it) v. a. (Se conj. comme ba- 
layer.) Baigner, laver : aiguayer du linge. 

AliitJEHBARiIVB (4-ghe) n. f. Emcraudc vert de 
mer. PI. des aigues -marines. 

AIGUIBBE (4-ghi-4-re) n. f. (du vx fr. aigue, eau). 
Vase a anse et a bee, ou Ion met de 
l'eau. 

AKiUBRBB (4-ghi-i-r4) n. f. Con- 
tenu d'une aiguiere. 

AltlULLADK (4-ghu-i, 11 mil.) n 
Syn. de aiouillom, 



AlCl illaub (4-ghu-i, //mll.)n 

" al ■" " ' 
ferree. 



Manoeuvre des aiguilles d'une v 




AlGOlXLAT (S-ghu-i, 11 mil., 
n. va. Espece de chien de mer, de aqua 
qui fournit lliuile de foie de requ 

AIGUILLE (4-ghu-i, U mil.) n. f. (1 
acus, pointc). Petite tige d'acier poll dont rune d 
extremity est aigue, l'autre mousse et percee di 
chas, et qui sert pour coudrc. Petite v*rge de metal, 
servant a divers usages : aiguille a trieoter, aiguille 
de cadran. Extremity d'une pyramlde, d'un clochcr, 
d'un obeli sque. Portion de rail mobile sur le sol, 
autour d'un point fixe, qui sert a faire passer un 
train d'une voie sur une autre. V. aiouillkh. Phys. 
AlfcuIHe tluMic. V. BoussoLK. Fig. et fam. Pointe 
d'aiguille, subtilite, vdtille. Loc. prov. : lefll m 
aiguille, d'une chose a une autre. Chereher aue 
aiguille daM bm botte de Coin, chercher une 
chose impossible a trouver. Oa le feralt paaser 
d«M (ou par) le trou d'une aiguille, so dit d'un 
hommc extremement timide, poltron. 

AIGUIL.LEE (4-ghu-i, 11 mil., 4) n. f. Longueur de 
fll, de soie, etc., ncccssaire pour travalller a raiguille. 

AIC1 1M.V.H (t-ghu-i, 11 mil., 4) v. a- Disposer les 
aiguilles des rails pour 
qu*un train, un tram- 
way, etc., change de 
voie : aiguiller un 
wagon. 

A1GI T IL1.EH.1E (r*- 
ghu-i, 11 mil., e-ri) n. f. 
Fabrique, commerce 
d'aiguilleg. 

AlGl ILLKTAGB(r- 

?hu-i. II mil.) n. m. Ac- 
ion d'aiguilleter. Etat 
de ce qui est aiguillctl. 
AIGUILLBTEB (4- 
ghu-i, 11 mil., e-ti) v. a. 
(Prend deux t devant un 
e muet : faiguillette, . . ... , ... 

il aiguilleltera.) Atta- A,|fU,U " ,l » , «f u ' ,1 « u '- 

cher des aiguillettes : AiguilleUrsonpourpoint. Aiguil- 
leter des lacets, les ferrer. Mar. Faire un aiguilletage. 
AlGl'lLLBTIBR (fi-ghu-i, 11 mil., e-ti-t) ou Al- 
UUILLBTTIBR {4-ghu-i, 11 mil., 4-ti-i), EBB n. 




— AIL 

Pcrsonnc qui fait des aiguillettes et qui les ferre. 

AietllLiJBTXB (4-ghn-i, 11 mil., 4-te)n- f. Cordon 
ferre* par lcs deux bouts. Mar. Cordage. PL Ornement 
militaire : aiguillettes de gendarme. Fig. Morceau de 
chair coupe mince et en long : aiguillettes de canard. 

AIGUILLBIB (4-ghu-i, 11 mil.) n. m. Celui qui 
dispose les aiguilles sur une voie ferree. 

AlGllLLIBR (4-ghu-i, 11 mil., 4) n. m. Etui a ai- 
guilles. 

AiGUllXOIV {4-ghu-i, 11 mil.) n. m. Pointe de 
fer flxec au bout dun long baton, pour piquer les 
boeufs. Dard des abeilles, des guepes. Fig. Tout ce 
qui excite : la gloire est un puissant aiguil ton 

AlUViLLONNAirr {t-ghu-i, U mil., o-nan), B adj. 
Qui aiguillonne, excite : curiositd aiguillonnante. 

AiauiXLOnrarBMBflrr (e'-ghu-i, U mil., one-man) 
n. m. Action d'aiguillonner. Son resultat. 

AlfiVll.i.OIVnrBK (e-ghu-i, 11 mil., o-ni) v. a. Pi- 
quer avec l'aiguillon. Fig. Exciter, stimuler, encou- 
rager : aiguillonner un enfant paresseux. 

AieuiLLOT (4-ghu-i, 11 mil., o) n. m. Mamelon de 
gonds fixes sur le gouvernail d'un navire. 

AieiiMABLB (e-ghu-i-sa-ble) adj. Qui peut etre 
aiguis^. 

AIG17MAC1B (e-ghu-i-za-je) ou AIGBJIMBMBMT 
{{-ghui-zc-man) n. m. Action d'aiguiser une anue, 
un outil : Vaiguisage dun rasoir. 

A1G17MBB (e-phu-i-ze) v. a. Rendre aigu, tran- 
chant. Fig. Aiguiser I'appe'tit. l'exciter. 

AIUUIMBIIIB (4-ghu-i-ze-rt) n. f. Lieu ou Ton po- 
lit et aiguise les armes, lcs outils. ^ ~ 

AIGlJkfiBVB, BVMB (4-ghu-i- 
zeur, eu-xe) n Celui, cclle dont le 
metier est d'aiguiser. 

AlttUlMOlR (6-ghu-i-xoir) n. m. 
Outil a aiguiser. 

All, (a, I mil.) n. m. (lat. al- 
/it/m).Oignond'uneod<*urtresrorte. 
PI. des aulx. (En l>otanique, on 
dit cependant la famille des ails.) mu 

A1L.ANTB (&) n. m. Genre de simaroubees asiati- 
ques et oceaniennea, renfermant de grands arbres 
vulgairement appel<5s vernis du Japon : I'ailante a 
une odeur forte et peu agriahle. 

A ILK (e-le) n. f. (lat. ala). Membre des oiseaux et 
de quelques insectes, qui leur sert a voler. Par ert. 





Ailw i 1. De pigeon : 2. D* papillon ; 3. D* liballui« ;4. D«elgnU. 

Ailes d'un moulin, sea chassis garnis de toiles. A iles 
d'un bdtiment, ses cdtes. Aues d'une armte, ses 
flancs- Fig. Protection, surveillance : se rifugier sous 
I'aile de sa mere. Loc. prov. : Voler de aes preprea 
ailee, se passer d'autrui. Battre de I'aile, eire em- 
barra8S6, mal a l'aise. Blagaer lea alien a qael- 
q«*«a,lui retrancber de eon autorite, de son revenu. 
Tlrer uae plume de l*aile a qaelqa'un, lui attrap- 
pcr quelque chose, lui extorquer de l'argent. A tire- 
d'aile. V. ttcb-d'ailk. 

AILB (4-le) n. f. V. alb. 

AI1.B (4-14), B adj. Qui a des ailes : insecte aiU. 

AIE.BROIV (4) n. m. Extremite de I'aile. Se dit des 
nageoires de quelques poissons : les ailerons du re- 

Jjuin, de la carpe. Nom de petits a is qui garnisaent 
es roues des moulins a eau. 

AILBTTE {4-14-te, n. f. Petite aile. Armur. Se dit 
des petits tenons encastres dans les projectiles allon- 
ges et saillants ft la surface. 
AiiXABB {a, 11 mil.) n. f. Sauce a l'ail. 

Digitized by VjOOQiC 





Aimaal. 



AIL 



I (a, 11 mil., ear) adv. flat, aliorsum). 
En un autre lieu. B ailleur* loc. adv. Dun autre 
lira. De plus ; du rests. Pour une autre cause. 

AlUAM (a, U mil.) n. m. Coulis d'ail unement 
fiiA avec de lliuile d'olive. 

itLMUfn (a, // mil., o-li-zf) v. a. Meier de 
Tail a un mete : aiUoliser une sauce. 

AIMABLB (e) adj. Digne d'etre aime. De nature a 
plain*. Substan tiv. : / aire raimablc. AjcT. Hargaeax. 
AlHABLBiBIT (*, man adv. Avec amabilite. 
AIMAJfT le-maa) n. m. (contract, du gr. adamas, 
diamant). Oxyde de fer qui attire le fer et quelques 
autre* metaux. Barreau aimante, aiguille 
aimantee. Aimant naturel. celui que Ton 
trouve tout forme dans la nature : fa Grecs 
trouvaient les aimants nature Is dans cer- 
taines contrees dAsie Mineure et de Mace- 
doutc. Aimant artificiH, celui qui a etc, fa- 
brique : le* aimants artificiels ne paraiss-nt 
pas avoir et4 connus en Europe avant le xn« Steele. 
Fia. AUrait : la douleurest un aimant pour les cceurs. 
—Lei aimants set-rent a la construction des boussoles 
et des machines electro-magnetiques ; ilg servent en- 
eoiv k reconnaftre la presence du fer dans les mine- 
rals ; la medecine les utilise dans divers usages : pour 
1 extraction des paillettes de fer, pour les nevralgies. 
A1MA5TT (e-man), B adj. Porte, k aimer : carac- 
tcre aim ant, ame aimante. 
AlMA WTAT lBai (4, si-on) n. f. Action daimanter. 
AaftABTBm (e-man-ti) v. a. Communiquer k un 
corps la propriete de Taimant : aimanter I' aiguille 
dune bo HssoU . Aiguille aimantee. 

AIMAJtTl*, B (e 1 ) adj. Qui apparticnt, qui sc rap- 
portek la imant : vertu aimantine. 

Ami ,e-me) t. a. (lat. amare). Avoir de l'aflec- 
tion, de Famitie, du gout, du penchant pour quel- 
qu'on ou quelque chose. Chenr, affectionner. Ant. 
Bale, d*tea*«r. 

Aix ia-in'). Mot arabe qui signifie source, fontaine, 
et qui en tru dans le nom de plusieurs localites. 

AIMS [4-ne) n. f. Baguette k laquelle on enfile par 
la tete les harengt k fumer. Bande de peau qui gar- 
nit la tete, les plis d'un soufflet d'orgiie. 

ACfB 4-ne) n. f. flat inguen). Partie du corps 
eatre le haut de la cuisse et le bas- ventre. Pli de 
flexion de la cuisse sur r abdomen. 

atSTB [t-ni), B adj. et n. (vx fr. aim, avant, et nil- 
Ne le premier. Plus kg* qu'un autre : il est mon aini. 
Atw»g* (4-tui-se) n. f. Priorite d'age cntre freres 
et sonirs Bras* ^sImm*, droit qu'avait l'alne de 
prendre dans la succession des parents plus que les 
autre* enfants : la Constituante abolit en France le 
droit dalnesse. 

svtxmwm \a-i-nom') n. m. Maladie speciale k la 
race ntgre, earaeterisee par la perte du petit orteil. 
Ann {in\ adv. (lat. in sic, de cette maniere). De 
cette facon. Conj. De meme, done. AImI one loc. 
oonj. De La maniere que, comme. Alasi ••Is-ll loc. 
adv. Mots qui terminent ordinairement les prieres de 
rEgiise, et qui, par ext., servent k demanfler l'ac- 
complissctnent de ce que Ton souhaite. 

Aim (eV) n m. (gr. air). Fluide elastique que nous 
respirons.Vent : i7 fait de fair. Prendre fair, se prome- 
ner. Con us en fair, discours invraisemblables. Pro- 
mesmes en Voir, poornesses vaines. PL L'atmosphere • 
planer dans les airs. — L'air pur n'est pas un ele- 
ment simple, mais un melange de plusieurs gaz, dont 
les deux principaux sont l'oxygene et l'azote. L'air 
eontient environ 21 parties d'oxygkne pour 79 parties 
d azote; il renferme en outre de l'argon (environ 1/100), 
du gaz earbonique, de la vapeur d'eau etdes traces d'un 
certain nombre d'autrcs gaz. Enfln, il tient en sus- 
pension une multitude de poussieres microscopiques, 
parmi lesqucUes se trouvent des gennes organises 
{microbes), qui, rencontrant un milieu propice, peu- 
vent s'y developper et produire des fermentations et 
des putrefactions. Certains de ces microbes, en pene- 
trant dans nos poumons, peuvent developper de ter- 
rible* maladies. L'air joue un r61e important dans la 
■stare : il est indispensable k la vie des animaux et 
dec plantes; II entretient la combustion et la res- 
piration -. il est le vchicule du son ; enfln, l'industrie 
rattlise comme force motrice dans une foule de cir- 
rottstance*. entre autre* dans la navigation k voiles 
et pour les moulins k «ent. V. AniosPHkax. 



5 — AJO 

Oalilde. puis son disciple Torricelli, etablirent que 
l'air est pesant ; un litre d'air pur k 0* et sous la 
pression ordinaire pese U' T t93. Cette pression exer- 
c4c par l'air est appelee pression atmospMrique. Cest 
k cette pression atmospherique qu'est due l'ascension 
de lcau dans les pompes et non, comme on disait 
autrefois, k l'Aorreur de la nature pour le vide. 
»« A1 i? &1 n- m ' ^ fr * airt ' ^**position. caractere). 
Maniere, aeon : parler d'un air convenable. Expres- 
sion des traits : avoir l'air fier. Ressemblance : il a 
devotre air. Avoir l'air, paraltre. Prendre des airs, 
a fleeter des manieres au-dessus de son «tat. Lair et 
la chanson, Papparence et la reaiite. 

A IK (4r) n. m. (ital. atro). Suite de notes compo- 
sant un chant : chaque peuple a ses airs nationaux. 

AIRA«SB (4) n. m. Angle que fait la voile d'une 
aile de moulin avec le plan de circulation de celle-ci. 
Oalerie pour appel d'air dans les mines. 
. AimAlW (4-nn) n. m. (lat. ssramen). Alllage de 
different* metaux l dont le cuivre forme la base. 
Fig. Caur dairaxn, coeur dur et impitoyable. Se 
prend, dans le style poetique, pour le canon, une 
cloche : / airain tonne. Les sons lugubres de I'airain. 
Age d'alrala. V. log. 

A 1KB (^-re) n. f. (lat. area). Lieu ok l'on bat le 
grain. Giom. Espace renferme par des lignes : aire 
dun triangle, d'un plancher, dun champ. Nld des 
oiseaux de proie : Vaire de raigle. Mar. Direction 
du vent : il y a trente-deux aires de vent. 

A1RBB (e-rO n. f. Quantite de gerbes qu'on met 
en une fois sur laire : airie de bl4, de seigle. 

A1MBLLB (<?-re-/e) n. f. Genre d'arbrisseaux (vac- 
cinae*), k bales acidesetrafratchissantes, qui portent 
le meme nom : I'airelle myrtille se troitve dans /r« 
lieux montueux, frais et boises. 

AIHBB (c-ri) v. n. Faire son nid, en parlant de 
certains oiseaux de proie. 

aihvrb (e) n. f. Extremitd d'une veine metalli- 
fere ou de houille. 

AM (4) n. m. Planche de bois : les ais dune cloison 

Aim/kMCB (4-zan-se) n. f. Kacilite qui semontre dans 
les actions, les manieres, le langage. Fortune sufrt- 
sante : vivre dans Vaisance. Lieux, cabinets daisances, 
lieux destines aux besoins naturels. Art. tiejte. 

A1HCBAL' (4-so) n. m. Syn. de aissettk. 

Al«B(«?-ae) n. f. Contentcment, joie, etat agreable. 
A Tata*. 4 aoa alae loc. adv. Sans princ, sans se 
gener. Ironiq. A votre aise, ne vous genez pas. PI. 
Commodii^s de la vie : aimer ses aists. 

AIMB (4-se) adj. Content. Joyeux, ravi. 

AIMB (4-zi), B adj. Facile : la critique est aisie et 
Cart est difficile. Qui a quelque fortune : e'est un 
homme,aise. Ant. 4t*a&. 

Al^BlIBlfT (4-z4-man) adv. Facilement, avec ai- 
sance. Sans privations : cii^rc aisement. 

AIM0BAV (4-so) n. m. Syn. de aissbttb. 

AIMSB1.IBHB {4-se) n. f. Syn. de aissbttb. 

AMiBLLB (e-s4-le) n. f. (lat. axilla). Cavite qui se 
trouve au-desso us de la jonction des bras avee l'epaule. 

AISSBTTB (4-s4-te) n. f. Petite hache recourbee, 
dont se servent les tonnelicrs pour tail- 
ler les douves. (On dit aussi aiscbau, I 

A1BSBAU, AI8SBL1ERE.) 

AfTRK« (4-tre) n. m. pi. Autre c 
thographe du mot etres : les aitres 
d'une mais on. 

AJOI5TTBR (ti) v. a.(rad.;oen/). Join- 
dre bout k bout. 

AJORfC (ion) n. m. Genre de ldgumi- **-•"•• 
neuses papilionacees, qui renferme des arbustes <^pi- 
neux k flours jaune dor et qui croK dans les endroits 
arides. 

AJOITPA n. m- Hutte de sauvages. de negres. 

AJOKK n.m. Ce qui est a jour, dans une sculpture. 

AJOUBE. B adj. Se dit de ce qui est perc6 k jour. 

AJOtHBR (r4) v. a. Pratiquer des jours dans • 
ajourer une balustrade. 

AJOVHIHBMBIVT (man) n. m. Remise d'une af- 
faire k un autre jour. Assignation k coraparaitrc a 
Jour flxe devant un tribunal, donnee par huissier. 

AJOVMMBR (ne) v. a. Renvoyer k un autre jour : 
ajourner une cause. 

AJOUTABUB adj. Qui peut, qui doit etre ajoute. 

AJOfJTAClB n. m. Chose ajoutde k une autre. 

' n. m. Addition que l'on fait k un ecrit. 
Digitized by VjOOQLC 



e recourbee, 

T 



AJO 



— 2« — 



ALC 



AJOUTBR (U) t. a. Joindre, augmenter : la mo- 
destie ajoute au merite. Aj outer foi, croire. Ant. 
Btetraaeher. 

AJUBTACB (jus-ta-ie) n. m. Action de donocr 
aux monnaies le poids legal. Action de fixer dans la 

Slace qu'elles doivent occuper let differentes pieces 
'une ma chin e, d'un instrument. 

AJUBTBMB1BT (jus-te-man) n. m. Action d'ajus- 
ter. Parure : itre recherchi dans son ajustement- 

A JUMTBR {jus-U ) t. a. Rendre juste : a j inter 
une mesure, une balance. Adapter : ajuster un cou- 
vercle a une botte. Mettre en «tat de fonctionner : 
ajuster une machine. Viser : ajuster un liivrt. 
Habiller, parer. 

AJUMTBUB (jus-teur) n. m. Ourrier qui ajnste. 

AJUBTeiB. {jus-toir) n. m. Petite balance qui sert 
a mettre les monnaies au poids voulu. 

AJUBTUBtB (jus-tu-re) n. f- Concavite menagee au 
fer a cheval pour qu'il s adapte facilement au pied. 

AJUT (ju) ou AJUBT (Ju) n. m. Nosud particulier 
servant auz marina pour joindre deux cordages. 
(On dit aussi noeud-db-vachb.) 

AJUTA4SB n. ra. Petit tuyau soude a l'extremitc 
d'un tube d'ecoulement pour en regulariser le debit. 
(On dit quelquef. ajutoir.) 

AKBNB ou ACBAI1VB (ki-ne) n. m. Dot. Fruit 
sec, dont le pericarpe n'est pas soude avec la graine. 

ALABAIBBUBB n. f. Variete de grenat d'un rouge 
fonoe. Sulfure de manganese naturel, qui doit son 
nom a la ville A'Alabanda (Carie), ou on le rencontre. 

ALABASTOlTB (bas-tri-tc) n. f. Variete de gypse, 
tres blanche, qui se trouve en Tosoane ct est em- 
ployee a faire des vaaes, des statuettes, etc. 

ALACRITB n. t. Enjouement, gaiete d'humeur. 

ALALIB (It) n. f. (du gr. a priv., et lalein, parler). 
M utisme accidentel. Mutlt4 acquise. 

ALAMBIC (lan-bik) n. m (ar. al, le, et ambic, rase 
a distillation). Appareil pour distiller. Fig. Passer a 
I'alambic, examiner avec soin. — L'alambic se corn* 




pose d'une marmite appelee cucurbite, dans laquelle 
on place les matieres a distiller, d'un couvcrrle 
ou chapiteau, qui recouvre la cucurbite, re^oit les 
vapeurs et les dirige par un tuyau incline dans le re- 
frigerant. La. cea -apeurs se refroidissent en passant 
par un tube en spirale appele serpentin, qui plonge 
dans l'eau froide, et elles reviennent a l'itat liquide. 

ALAMBIQUABB [lan-bi-ka-jc) a. m. Rafflnement, 
subtilitt excessive. 

alambiqub (lan-bi-kt), B adj. Rafflne, compli- 
qu6 : Voiture a sou vent le style alambiqvi. 

ALAMBIQUBR itan-bi-kS) v. a. Distiller a l'alam- 
bic. Fig. Rendre trop subtil : alambiquer son style. 

ALAS BIQUBUR , EUHB (lan-b i -ktur,eu-zc) n . Per- 
sonnc dont le style, la parole, sont rafilnes, compasses. 

ALANBIBR (di-e) n. m. Bouche. foyer place a la 
base de certains fours speciaux : four a alandiers. 

ALAIVBUIR (ghir) t. a. Rendre languissant. »'•- 
l«Mg«ir v. pr. Perdre de sa force. 

Al.ANCUIBSBMBCT {yhi-se-man) n. m. Etat de 
langueur. 

ALAP11V n. m. Teinture qui sert dans l'imprcssion 
de 1 indlenne. Adjcctiv. : teinture alapin. 

ALARQUEB fyAc") v. n. Oagner le large. 

alarmaibt [man), B adj. Qui alarm© : nouvelle 
alarmante. 




ALARMS n. f. (de l'ital. all'arme, aux armes!). 
Cri, anpcl aux armes : sonner Falarme. Praycur : 
jeter talarme dans les caurs. PI. Inquietudes : ces- 
ser vos alarmes. 

ALARMBR {mi) v. a. Donncr l'alarme. Causer 
de l'inquletude, de la frayeur. *J*alar-aer v. pr. 
S'inqui«ter, s'effrayer. Ant. Rummip, •ak*r4lr. 

ALARMISTS [miste) adj. et n. Qui repand l'a- 
larme. 

ALATBRIf B (ter-ne) n. m. Bot. Espece de nerprun 
d'Europe , toujours vert, cxhalant une odeur de miel 
agrcable, a fruits purgatifs. 

ALBAXAIA, B [mi. t-ze) adj. et n. De l'Albanie. 

ALBARBLLB \re~-lt) n. f. Champignon comestible 
du genre bolet, croissant sur le chataignier, le peu- 
plier, et tres commun en Italic. 

ALRATRE n. m. (gr. alabastron). Espece de mar- 
bre blanc transparent, tendre et susceptible d'un 
beau poll. Fig. Blanchcur 
extreme : cou dalbatre. 

ALBATRMSR (tri-t) 
n. m. Ouvrier, negociant 
en albatre. 

ALBATROB (tTOSS) n. 
m. Genred'oiseaux palmi- 
pedes des mers australes. 

Sorte de peche, d abricot, 

a chair blanche, aigrelette, et qui adhere au noyau. 

ALBBRGIBR (ber-ji-i) n. m. Arbre qui donne 
l'alberge. 

ALBIBB adj. (lat. albus). Blanch4tre. 

ALBI1VI0MB \nis-me) n. m. (lat. albus* blanc). 
Anomalie con geni tale de la peau, consistant dans la 
diminution ou meme 1' absence complete de la ma* 
tiere colorants de la peau et du systeme pileux, qui 
sont d'un blanc mat et blafard, tandis que les yeux 
sont rougeatres. 

AUBDVOB3 (now) n. et adj. Qui est affect* d'albi- 
nisme. 

ALB1TB n. f. Silicate double d'alumine et de soude, 
voisin des feldspaths. 

ALBVCIIVB, B adj. (lat. albus, blanc). MM. Se 
dit des humeurs, membranes et tissus tres blancs. 

ALBUGUVBUX, BVBB (neu, eu-se) adj. Blanch&tre. 

ALAKBe n. m. ou ALBl'tilNB n. f. Mid. Tache 
blanche qui se forme dans le tissu de la cornde. 

ALBUM (bom) n. m. Registre destine a reccvoir des 
vers, des dessins, etc. Recueil de musique. Sorte de 
livre ou des carrfts, des ovales, sont decoupes, pour 
qu'on y glisse des photographies- PI- des albums. 

ALBUM BIB (men) n. m. Blanc d'oeuf. Partic de 
la graine entourant l'embryon. 

Al JiUMUVB n. f- Substance un peu salee, tres re- 
pandue dans la nature, et qui en particulier forme la 
presque totality du blanc d oauf et du serum du sang. 

AUiUMlFfB, B adj. Qui contient de l'albumine ou 
de l'albumen. 

ALBUM1MBUX, BUBB (neu, eu-se) adj. Qui con- 
tient de l'albumine. 

ALBUM! IVOfBB (no-i) adj. et n. m. (de albumine, 
ct du gr. eidos, aspect). Qui resscmblc a l'albumine, 
ou qui en a les caracteres. 

ALBUMUBOSB (no-ze) n. f. Produit obtenu par 
Taction des alcalis sur l'albumine. 

ALBUMINUBtlB (rfln. f. Maladie caracterisee par 
la presence de 1' albumine dans les urines. 

ALBUMDfUltlQUB ad). Qui a rapport a l'albu- 
minuric. N. Personne atteinte d'albuintnurie. 

ALCABB n. m. (ar. al, le, ct kadi, juge). Nom 
donne, en Espagne, a certains juges ou magistrats 
municipaux. 

ALCaV^UB (ka-i) adj. Se dit dune sorte de vers 
ou de metre grec et latin. N. m. : tin alcaique- 

ALCALBBCBJBCB (Us-san-se) n. f- EUt des sub- 
stances dans lesquclles il s'est forme spontanement 
de l'ammoniaque, qui est un alcali. 

ALCALBS€B!rr (leS-san), B adj. Qui prend les 
propri^tes alcalines : les corps contenant de I'asote 
peuvtnt devenir alcalescents. 

ALCALI n. m. (ar. al, le. ct kali, plante marine 
dont on extrait la soude). Chim. Substance dont les 
proprietes chimiques sont analogues a celles de la 
soude et k la potasse. Alcali volatil, ammoaiaque. 



Digitized by VjVJOvIL 



ALC 




IAMT lfi-an), B adj. Qui fait naltre une 
manifesta tion alc aline : principe alcali fiant. 

ALCAUMBTHB n. m. Appareil a l'aide duquel 
ob determine le degre de purete* des alcalia. 

AljCAUMBTmiB (trf) n. f. (de alcali, et du gr. 
mr/ron, mesure). Partic de la chimin qui traite des 
precede* a employer poor le dotage des alcali*. 

AaXAm,Kf, B adj . Qui serapporteauxalcalis : saveur 
aha line. N. m. Medicament qui renferme un alcali. 
AJXA1AMITB n. f. Etat alcalin. 
ALCALIHATIBM OU AIXAUMIBATION (sa-«i- 
on) a- f. Action d'alcaliaer. 

AUAUna ou ALCAUlf IfBB (z<9 v. a. Dormer 
k une substance des propriety alcalines. 

AIXAL+IBB (lo-t-de) n- m. Substance organique 
rappelant les alcalls par ses propria*. 
AlXABAKAM (sou) n. m. Vase dc 
terre poreux en forme de carafe, dans 
lequel les boissons se rafraichiasent par 
evaporation. 

AI4TBB (si) n. t. (gr. alkea, mauve). 
Genre de malvacees, qui renferme la 
rose trtmirre. 

ALCBIMIB (mf) n. f. Art chimerique 
de la transmutation des metaux. — 
Cette science *'e*4 vainement occupee 
de reehercber la pierrt philosophale 
et la panaeee; mais elle a donne nais- 
sance a la cbimle. On lui doit la decou- . 
verte de la poudre. du phosphore, etc. **■*•■»•• 
ALMUUfTB adj. Qui a rapport a l'alcbimie. 
AajCBOslurrB (mit-te) n. m- Qui s'oceupait d'al- 
ebimie. 

AMJC—*s(kolou ko-ot)*.m. (ar.ai,le,etcoAo/, chose 
subtile). Liquide obtenu par la distillation du vin et 
d 'autre* liqueurs fennentees, et appelc aussi e*prit-de- 
Tin. i\\ boat a 78* et ne pent etre aolidific qu'a - MK) 
ALCO*LAT [ko-la ou ko-o-la) n. m Medicament 
qui result* de la distillation de 1 alcool sur une sub- 
stance aromaiique : feau de Cologne est un qlcoolat. 
AIX«*LATIB*B (ko-la ou ko-o-la) n. f. Produit 
obtenu par maceration d'une plante dans l'alcool. 

ALCMUPiCATfON (*©-/» ou ko-o-li, si-on) n. f. 
Transformation (Tune substance en alcool par suite 
de fermentation. 

ALCOMJ^VB (ko-li-ke ou ko-o-li-ke) adj. Qui con- 
tieat de l'esprit-de-vin : liqueur alcoolique. N. m. Li- 
queur alcoolique. N. Personne atteinte d'alcoolisme. 
ALCoeuiABUI (ko ou ko^-li-za-ble) adj. Qui 
pent etre convert! en alcool : le mere e$t alcoolisable. 
ALCB+U0ATWW (ko ou ko-o-li-za-*i-on) n. f. 
Production ou addition de l'alcool dans les liquides. 
■ 14* — U— (ko ou ko-o-li-zi) v. a. Produire 
ralcooliaation Ajouter de l'alcool a un autre li- 
quide : mitoolUtr du tin. Liqueur akoolUie. Rendre 
quelqu'ua alcoolique. 

A14*«UBMB (ko ou ko-o-li* me) n. m. Maladic 
produite par Tabus des liqueurs alcoolique*. 

ALCMHBTmi ou A1>C*»LAMBTKK (ko ou 
ko-o) n- m- (de alcool, et du gr. metron, mesure). 
Areometre pour mesurer la richesse en alcool ... 
dea esprit* et eaux-de- vie. ,Q0 

ft! C— Ml f IP ou AJ#CAOL6MBTBIB " 
(ko ou ko-o, trf) n. f. Partie de la physique qui »o 
traite des uroeede* employe* pour la deter- to 
minatlon de la contenance en alcool des 11- a . 
queur* spiritaeuses. * 

ALfdrB n. f. (esp. aleoba, chambre a cou- 

efcer). Bnfoncemeat dan* une chambre pour ._ 

reoevoir on ou plusieurs lit* : de petite* alc&oes 11 

$ont nussibk* i la tmnti. " 

AXCYBJT ($Um) n. m. Oiseau fabuleux. (L'al- 

2oa, ehex les anden*, paasait pour ne faire son 
d que sur une mer calme, et il etait regarde 
comme oiseau dlieureux presage.) 

A!jCT«SVBX, Burnt (ni-in, i-ne) adj. Qui 
se rapporte h l'alcyon. Jour* alcyoniens, les 

3* Jour* qui precedent et les sept Jours qui A1 ~°- 
veot le solstice d'biver, pendant leaquel* "*•" 
oa dit que Faleyon fait son old et que la mer est calme. 
■ ■■■■I (*)n. f. Village dependant des possessions 
europeeoae* d'Afrique, du Breail et de* Inde*. et 
fttaMtd par dea autocbtones. 



- *7 - ALB 

AUinM (di-i-de) n. f. Llqulde volatil, qui *e 
produit lorsqu'on oxyde un alcool. 

ALBBBMAIV (d&r-man') n. m. Magistrat muni- 
cipal, en Angleterre et aux Etats-UnFs. PI. des al- 
dermen, 

ALB (*"-/«) ou AIMS (e-/e) n. f. (m. anal.). Espece 
de Mere anglaUe legere, fabriqucc avec du malt peu 
lorrefle. 



) 



(lat. alea) n. m. Chance, hasard. 

ALBATOIBJI adj. (rad. alia). Qui repose aur un 
evenement incertain, qui est soumis aux chances du 
hasard : le benefice que Von demande au jeu est 
toujour* aliatoire. Le pari est un contrat 
aliatoire. 

ALBATOUIBMBirr (man) adv. D'une 
maniere aleatoire. 

AI*B5IB n. f. Poincon avec lequel les 
cordonnier*. selliers, etc., percent le cuir. 

ALBSUBS (ni-f) n. m. Pabricant, mar- 
cband d'alencs. 

ALlQfOIS (noi) adj. m. Se dit du cres- 
son des jardins qui sert a relcver le gout 
de* salade* : cresson alinois. 

ALBIVTIB (Ian) v. a- Rendre lent, plus 
lent. (On dit mieux ralentir.) 

AWJummmKMRftT ( a-lanti-se-man) 
n. m. Action d'alentir, de so ralentir. (On dit mieux 

RALENmSKMENT.) 

AIAXTOKn (Ian) adv. Aux environs. (Ne dites 
pas alentour de la table, mais autour de la table.) 

ALBNTOtTRM (lan-tour) n. m. pi. Lieux circon- 
voisin* : les alentour* d'une ville. Fig. : les alentour* 
de la verity. 

ALBPUfB n. f. (de Alep, n. de ville). Etoffe de 
sole et de laine. 

^1.B*«I02V n m. Bias. Aiglon avec les ailes eten- 
dues et sans bee ni pattcs- (On dit aussi aioi.ktte.) 

ALBBOW ou ALBIRON (If) n. ro. Trinfrle do bois 
au moyen de laquelle on hausse et on releve les lia- 
ses d'un metier a tisser. 

ALBBTB (ler-te) adj. Vigilant; vif. N. f. Alarme : 
lalerte a iti vive. InterJ. Debout, garde a voua! 

ALBSAAJB (za-je) n. m. Action d'alescr. 

Aa.BflB(se*), B adj. Bla*. Se dit des pieces dont les 
extremites ne touchent pa* lea bord« de lecu : croix 
aldtie. (On ecrit aussi alai&e et al£zb.) 

AI.K0ER (%i) v. a (Se conj. comme aceiUrer.) 
Polir l'interieur d'un tube, dun trou quelconque. 
Bias. Diminuer de longueur, en parlant des piece* 
honorable*. 

(zoir) n. m. Outil ou machine pour aleser. 
I (U»- 
ti\ OU ALRMTIH 
lUs-tir) v. a, Al- 
legcr, degager : 
alester un navire. 

ALBilttB (zu-re) n. f. Ensemble des debris deta- 
ches d'un e piec e metallique par l'alesnir. 

AL.B1IRITB n. f. Genre d cuphorbiacees dont une 
espece, le bancoulier des Moluques, donne la noix de 
bancoul a proprictes purgatives. 

ALB17ROMB n. f. Corpuscule azot^, qui se trouve 
chez les plan tea, dans les cellules de l'embryon et 
des graines. 

A1.BVUV n- m. Menu poisson qui sert a peupler 
les e tangs- 

AUBVEVACiB n. m. Art de propager 1'alevin. Pre- 
tin. Action d'alevincr un etang. 

ALBVUIBB, (ni) v. a. Jeter de 1'alevin dans un 
etang, un vivier. 

ALBVilViBII (ni-4) n. m- ou ALBVi^riBltB n. f. 
Etang oq Ton met de 1'alevin. 

ALBXAJf PIIIN. B (lt-ksan) adj . Se dit du vers fran- 
cais de douze syllabes. N. m. Ce vers lui-meme. Ex : 

On a •ea-T«Bt b*-*oin d'un plus pe-til qua soi. 

ALBX1PBABMAQIK (U4t*i\ adj. Se disait autre- 
fois des remedes que Ton croyait propres a detruire 
Taction du poison ou des principes morbiflqucs. 
N. m. : un alexipharmaque. 

ALBXITBRB (Uksi) adj. Se disait autrefois des 
medicaments employe* pour prevenir les effets d'un 
poison. N. m. : un alexttere. 



Digitized by 



Google 



ALE 



— 2Z — 



ALI 




ALBSAlf, B adj. et n. Se dit d'un cheval dont la 
robe est d'un rouge jaunatre et les cring do la memo 
couleur que lo poil. 

ALBBB ou ALBfIB (Use) n . f. Drap plW en plusieurs 
doubles, qu'on met sous les malades. 

ALECE, B adj. Bias. V. ai.£sk. 

ALFA n. m. Graminee agrostidee 
d'Algeric, dont on fait du papier, des 
tapis, des chaussures, etc. 

ALFAlVttB n. f. Sorte dc cimetcrre. 

ALFEXIBB n. m. Composition me- 
tallique blanche, due en 1850 au chi- 
miste Halphen : lalfinide est du mail- 
lechort argenti, qui sert surtout a fa- 
briquer les couverts de table. 

ALG A LIB (U )n. t.Chir. Sonde c rouse. 

ALUAIVOX n. m. Chatne qu'on mct- 
taltau cou des galeriens qui avaient la 
permission de circuler hors du bagne. 

ALOARABB n. f. Sortie, insultc 
brusque et bruyante contre quelqu'un. *"■* 

ALOAROTH (rot') n. m. Oxychlorure d'antimoinc 
precipitc, emetique et purgatif. 

ALBasblle (zi-le) n. f. Variety d'antilope afrl- 
caine blanche, que Ton trouve surtout en Egypte. 

ALBBBHE n. f. Science du calcul des grandeurs 
representees par des lettres. Livre qui traite de cette 
science. — L'algebre, qui a pour but d'abrcger et de 
gen^raliser la solution des questions relatives aux 

Iuantltes, fut introduite en Europe, vers 950, par les 
rabes, qui en avaient puise la connaissance dans les 
livres grecs et surtout dans Diophantc d'Alcxandrie, 
l'auteur du plus ancien traite 1 d'algebre connu (iv« «.)• 
La connaissance de l'algebre a etc longtemps le pa- 
trimoine exclusif des savants. Veut-on. encore au- 
iourd'hui, parler dune chose difficile, inconnue k 
quelqu'un, on dit : Cesi de l'algebre pour lui. 

ALCiEBRlOVB adj. Qui ticnt a l'algebre : for- 
mule, Equation algebrique. 

ALfiKBRIQllEMEIVT (man) adv. Suivant les re- 
gies de l'algebre. 

AL€»EBRl»TE (ftrw-fe) n.Qui connait l'algebre, 
l'enseigne. Qui fait des opdrations d'algebre. 

ALGBRIE!V,'BraB (ri -in, C-ne) adj. et n. D'Al- 
geric : troupes algiriennes. 

ALBIBB adj. (lat. algidus). Sc dit des affections 
caracterisecs par des sensations de froid : fievre algidc. 

ALf;iBITK n. f. Etat de ce qui est algide. 

ALGORITHMS (rit-me) n. m. Proccde dc calcul, 
forme de la generation des nombres. 

ALC1UAEIL [gou-a) n. m. Agent de police, en Es- 
pagne. 

ALGDE (al-ghe) n. f. Plante qui vit a la surface 
ou au fond des eaux douces ou saloes. 

ALIBI n. m. (mot. lat. signif. ailleurs). Absence 
d'un lieu, prouvee par la presence dans un autre : un 
alibi innurente un accuse'. PI. des alibis. 

ALIBIPORAIX (rin) n. in. Propos sans rapport 
avec la chose dont il est question. 

ALIBILB adj. Propre k la nutrition. 

ALIBIL1TB n. f. Qualite d'une substance alibilc. 

ALIBOROI n. m. Ane. Fig. Homme ignorant. 

ALIBOUF1EH (/i-^i n. m. Nom vulgairc du styrax 
qui fournit le baume styrax. 

ALICAlfTB n. m. Vin liquoreux, que produit le 
territoire d'Alicante : un verre dalicante. 

ALICHON n. m. V. AILERON. 

AL1BABB n. f. Regie dc bois ou de metal mobile 




1. Alidad* k lunette ; i. Alidade & pinnulat. 

autour d'un de ses points, et dont Tune des extr6- 
mites se meut sur un cadran divise. — Les alidades 
servent k mesurer les angles ; les visccs se font a 
l'aidc de pinnules ou d'une lunette. 



ALIENABILITY n. f. Qualite de ce qui est alie- 
nable. 

ALIENABLE adj. Dr. Qui peut etre alien*. 

AL1BNATAIRB (te-re) n. Pcrsonne en faveur de 
qui on aliene une propriete, unc rente, etc. 

ALIBNATEIR, TRICE n. Personne qui aliene. 

ALIENATION (si-on) n. f. Action d'alicner. Fig 
Folie : alienation d'esprit, alimation mentalc. 

ALIENE, B adj. et n. l'ou, folle : maison daliinis. 

ALIBNBR (nl) v. a. (lat. alienare, rendre autre. 
— Se conj. comme acciUrer.) Vendre, transferer a 
un autre la propriete d'une chose. Rendre hostile : 
aliiner les esprits. Troubler : aliener la raison. Ant. 
t'4WMnrcr, gardor. 

ALIENISM K (nis-me) n m- Partic de la science 
medicale qui s'occupe des maladies mentales. 

ALIBlfMTB (nis-te) n. et adj. m. Medccin qui 
soigne specialement les alienes. 

AL1FBRB adj. (lat. ala. aile, et ferre, porter). Se 
dit des insectes pourvus d'ailes. 7Vonc alifere, les 
deux segments posterieurs des insectes. 

ALIFORM B adj. Qui a la forme d'une aile. 

ALIQNBB (gni) n. f Etat de cc qui est aligne : une 
alignie darbres. 

ALIGNBBIBNT (man) n. m. Action d aligner. 
Situation de plusieurs objets sur une ligne droite. 
Ligne qui determine la largcur d'une rue, d'une al- 
l«c, etc. Servitude dalignement, obligation pour les 
proprietaircs de ne pas depasser cette ligne. 

ALICIVBB (and) v. a. Ranger sur une ligne droite. 
Soigner jusqu ft. l'affectation : aligner ses phrases. 
M'«llfu«r v.pr. Se mettre sur l'alignement. Fam. Se 
meltre en face dun autre pour se battre. 

ALMSIVOIH n. m. Instrument ayant la forme d'un 
coin et servant a fendre les blocs d'ardoise. 

ALIMENT (man) n. m. (du lat. alere, nourrir). 
Nourriture : le pain est le premier des aliments. Fig. 
Ce qui sert a developper les facultes inlcllectuelles 
ou morales : les sciences sont r aliment de f 'esprit. 

ALIMBNTAIRB (man-tS-re) adj. Propre k servir 
d'aliment : plante alimentaire. Servant a procurer la 
subsistance. lVntretien : petition alimentaire. Provi- 
sion alimentaire, somme accordc.c pour vlvre k Tune 
des parties en attendant le jugement dune affaire. 
Pdtcs alimentaires, vcrmicelle, macaroni, tapioca, se- 
moule, etc. Fourneau alimentaire, etablisscment phi- 
lanthropique qui d^livre k bon marche des aliments. 

ALIHBNTATElR, TRICK (man) adj. Qui ali- 
mente, qui nourrit : substance alimentatrice. 

ALIMENTATION (man-ta-si-on) n. f. Action de 
se nourrir. Approvisionnement : ralimentation dun 
march* 1 . 

ALIMBNTATIVITB (man) n. f. Phrenol. Instinct 
qui porte les individus a. rechercher les aliments, 
ce qui conduit a la gourmand ise et a l'ivrognerie. 

ALIMBMTBR (mante) v. a. Nourrir : alimenter 
une famille. Fig. : tetudc alimente VesprH. Approvi- 
sionner : la province alimente Paris. 

ALIB1BNTBVX, BIJfIB (man-teu, eu-ze) adj. Nu- 
tritif. (Vx.) 

ALIIVBA n. m. rtat. ad lineam. a la ligne). Ligne 
dont le premier mot est rentre. Passage commen- 
?ant par cette ligne junqu'fc une autre de meme dis- 
position. PI. des alinias. 

ALlffBAlRB (i-re) adj. Qui marque l'alinca. 

ALIOS} [6s t) n. m. Gres grossicr, dc couleur brune, 
des Landcs et du Medoc. 

ALIQLANTB (kan-te) adj. f. Math. Qui n'est pas 
exactement contenu un certain nombre de fois dans 
un tout ; deux est une par tie aliquante de neuf. 

ALiQCOTE(Ao-/c)adj. etn.f. Math. Qui est contenu 
un nombre exact de fois dans un tout : le nombre 
trois est une partie aliquote de douze. Une aliquote. 

ALIffB (li-ze) ou ALIKB n. f. Fruit de l'alisier, 
aigrelet et d'un gout agreable. 

ALIAIBR (zi-f) ou ALIBIER (si-i) n- m. Genre 
d'arbre, de la famille des rosacees, k fleurs blanches 
ou roses : le bois de l'alisier est excellent pour I'ibi- 
nisterie. 

A LI AM ACRE* (Us-ma-s4) n. f . pi. Famille de plan- 
tes monocotyl6dones, comprenant des heroes ayant 
pour type Valisme. 8. une alismacee. 

AL1SMB (lis-me) n. m. Genre de plantes, dont 



Digitized by VjOOQlC 



AL1 



— 29 — 
ALPHABET ALLEMAND 



ALL 



MP&nmuB 


tCftSTCM 


APPELLATION 


nfPRIMXRIK 


BCRITURJI 


APPKLLATION 


21 a 


^ « 


a t 


91 


11 


% 


fP 


n eon 


93 6 


j? / 


b be 


O 








<r 


o 6 


6 c 


-*" \ 


c tse 


* 


V 


p 


* 


J» p6 


<D b 


£ V 


d dd 


D 


q 


t 


<j 


9 kou 


e t 




e 6 


fR 


r 


w 


ir 


r err 


5 f 


/ eff 


@ 


f 


r 


ft 


« ess 


© 8 


% f f 


gh6 
A ha 


u 


t 
u 


u 




t U> 
u ou 


3 i 


& *■ 


i i 


a$ 


t> 


%} 


to 


v faou 


3 i 


$ if 


; iott 


SB 


tt> 


iDf) 


f)0 


to v*. 


* f 


ft ka 


X 


ar 


'X 


% 


x iks 


2 1 


£ € 


/ eU 


9 


v 


7 


y 


y iptilonn 


as in 


M «+ 


m emm 


3 


8 


/ 


s tsett 



l'espece la plus commune est le »&tn/atn deau, com- 
mon dans tea mires. 



ii n. f- Sejour au lit. Mlse aa lit. 

AUrn (te) v. a. Forcer a garde r le lit. S'allser 
v. pr. Oarder le lit par maladie- 

ALrmei^lR (a priv., et liturgique) adj. Sedit 
des jours qui n'ont pas d 'office particuUer. 

A1JUABI n. m. Racine de la garance. 

AUURIXI n . f. lfatiere colorantc, extra! te de 
la raciae de la garance. 

AUli oo AU0B (xi) adj. et n. m. 8e dit des rente 
rtguliers qui toufllent entre les tropiques dans la 
direction de 1'Ouest. 

aUUtKlX6B (kan-je) n. m. Plante de la famille 
des solanacees. Tulgairement le coquertt. 

AULBmMBsf (iMHn-mesi) n. m. Liqueur agreable, 
snais excltante, qui tire son nom du Vermes animal 
employ 4 pour la eolorer en rouge. 

AIXAWI a-b^Mjn. f Depot de sable qui se trouve 
dans le lit des riviere s aprts one crue. 

ALLAmam (a-le-te-man) n. m- Action d'al- 
laiter. _____ 

ALLArm ia-U-ti) r. a. Nourrir de son lait 

ai*1_aBTo1e+B (a-lan) n. f. Annexe embryoonaire 
da fa&tu s, aya nt la forme d'on long boyau. 

AlXAim (o-ian) n. m. pi. Qui vont : les allantt 
et le* venants- 

AlXJMmAJTT (al-li-than), B adj. Attrayant, sedui- 
sant : proposition alleehante. 

ALUMWDUCTT (al-U-che-man) n. m. Action 
dallecbeT. 

ALLBOini (al-U-rhf) v. a. (lat. allicert, attlrer. 
— Se oonj. eomme accelirer.) Attlrer par 1'appat du 
plaitir. 

Aixn (a-U) n. f. Passage etroit. Chemin borde 
farbrca. AlUee tt venues, courses reitlrees. 

AIXMATI«M (at-U-yha-ti-on) n. f. Action d'alW- 
guer. Ce qui est auegue : wne alligation fauue. 

AIXJM1I (aLU-je) n f. Embarkation servant au 
ehargement ou au d^cnargement des navircs. Petit 
mar d*appui sous la baie <f une fenetre. 
__ _ ^ B (al-U-ja-je) a. m. Action d'alleger. 



ALXECBAIfCB (al-U-janse) n. f. Adoucissement. 
Serment dalUgtance, serment de fldelite pr^tc au 
roi, en Angleterre. 

A ULBGBMB9IT (al-U-je-man) n. m. Diminution 
de poids, de charge : lalUyement d'un navire. Fig : 
raltigement de rimpdt. 

AIABGBB {al-U-je) v. a. (Se conj. eomme abri- 
ger.) Rendre moins lourd : alUger un fardeau. Fig, : 
alliger le$ impdti, le 
chagrin. Rendre moins 
charge : alliger une voi- 
ture, let contribuablet. 
ANT. Aloardlr. 

ALLB«IB (al-U) v. a. 
Diminuer le volume : 
alligir une piece de boU. 

ALLBttBBIB (al-U- I 
gho-ri) n.f. (lat. allego- 
ria). Fiction qui prtscnte 
un objet k l'esprit, de ma- 
niereaeveillerlapensec Mi 4 
d'un autre objet : en ca- ^ 
chant la Vinti au fond 
(Tunpuits. lee poitet ont 
fait uneaiUgorie. Peln- 
ture ou sculpture repri- 

sentant une id*e abstraite : un squelette armi dune 
faux est une alUgorie de la mort. 

allbobriqub {al-U) adj. Qui appartient a l'al- 
legorie. 

ALLBOBRIQVBMBIVT {al-U, ke-man) adv. Par 
allegorie. 

ALLBfiOmBATlOM {al-U, sa-ti-on) n. f. Reprd- 
sentation allegorique. 

AIXJBGOIIUIBB {al-U, zi) v. a. Donner un sens 
allegorique. 

ALLBCiORMBITK (al-U, xeur) n. m. Qui voit 
partout des allegories. Qui explique les choses alle- 
goriquement. 

ALLBttORISTB (al-U-gho-ris-te) n. m. Celui qui 
explique un texte, un auteur dans un sens allegorique. 
I (al-U-gre) adj. Gai, dispos, vif, agile. 




Digitized by VjUV^ 



gle 



ALL - : 

AULriciBUIBlIT (al-U-gre-man) adv. D'une ma- 
ni*re allegro. 

AULBBBBfMB (al-U-gre-se) n. f. Grande joie. 

AU.BCBBTTO lal-li-grit-to) adv. et n. m. (mot 
ital.) Af us. Diminutif de alligro, molns vite que l'al- 
legro. PL des a librettos. 

ALLCGBO (al-li) adv. (mot ital.). Mus. Vivement 
et galement. N. m. : jouer un alligro. PI. des allegros. 

AUBBtlBR (al-li ~g hi) v. a. (8e conj. comme ae- 
cilerer) Mettre en avant, pretextcr : alliguer des 
rations. 

AIXBLUIA lal-l44ui-ia) n. m. Mot hebreu qui si- 
gnifle louex Ditu, et qui marque l'allegresse. Bn- 
tonner ralliluia, louer quelqu'un outre mesure. PL 
des alliluias. 

ALLB1XIA (al-li-lui-ia) n. m. Plante qui fleurlt 
vert Paques (d'ou son nom| et dont let f cullies out 
un gout algrelet. PL des alliluias. 

AIX.BMANB (ale-man), B adj. et n. D'AUemagne. 
N. m. Lalangue allemande : parler Valltmand. 

AIABMAlfBB (a-le) n. f. Danse vive et gaie, a 
deux ou a trois temps. Air sur lequel on l'execute. 
Cuis. Sauce blonde. 

ALLn (a-li) v. n. (Je oats, tu vas, il va, nous al- 
Ions, vous allex, Us vont. J'allais. Tolled. Je suis alii. 



ALL 



J'irai. J'irais. Va, allons, allex. Que faille, que nous 

w, que vous alliez, qu'ils anient. Que fallasse. 

Allant. A 114, e). Se mouvoir, se transporter d'un lieu 



dans un autre. Conduire : ce chetnin va d Paris. 
Marcher : ce cheval va bien. Avancer : ce travail ne 
va pas. ProspeTer : le commerce va. S'elever : cette 
montagne va jusqu'aux nues. S'ajustcr : cet habit 
vous va bien. Btre sur le point de : nous allons 
partir. Se porter : comment alles-vous ? Alter aux 
voix, voter. Se laisser oiler, s'abandonner. Impers. // 
y va de, il s'agit de. B'ea all«r v. or. Se retirer. 
Mourir : re malade s'en va. — Ne dites pas :je me 
suis en alU, je m'itais en alii, mais je m'en suis 
alii, etc. Ecrivei : va-t'en, et non va-t-en. On rem- 
place quclquefoisje suis alii, j'itaisalli par fai iti, 
I'avais iti, etc. ; mais alors on fait entendre que l'al- 
leraete suivi du rctour. On ne doit pas dire je fus 
pour j'allai. A l'impe'ratif, on dit vas-y pour va-y. 

ALLBB (a-le) n. m. Action d'aller : Taller et le 
retour. 

ALUtV (a-leu) n. m. Fiod. Propriety heredltaire 
et exempte de toute redevance, par opposition au fief, 
qui etait grave" de certains services. (II n'est gucrc 
usite que dans la locution t+mm r -m lU w. V. ce mot.) 
V. f£odamt£ {part, hist.)- 

ALLBVTlBB (a-leu-ti-4) n. m. Proprletaire d'un 
alleu.par opposition au ddtenteur d'un benefice ou flef. 

ALUABLI (a-li) adj. Qui peut etro allie: Plaisir 
alliable au devoir. 

ALLIACB [a-li), B adj. Qui tient de l'all : gout at- 
Had. 

alliaOB (a-li) n. m. Combinaison de mctaux 
par la fusion : lea monnayeurs doivent (aire Valliage 
selon les lois et let riglements. Fig. Melange impur : 
alliage de bien et de mat- Arith. Regie dalliage ou 
regie de milange, operation qui consiste a determi- 
ner le prix d'un melange quand on connalt le prix et 
la quantite des elements qui le composent. 

ALLIAIRB (a-li-e-re) n. f. Nom vulgaire d'une 
tante cruclfere a fleurs blanches, qui croit dans les 
lieux ombrages et rocailleux et qui doit son nom a 
l'odeur d'ail qu'ellc rcpand. 

ALLIANCE (a-li) n. f. Mariage ; parent* qui en re- 
suite. Anneau de mariage. Ligue, coalition, confe- 
deration entre Etata ou souverains : traiti d" alliance. 
(V. Part, hist.) Fiq. Union, melange de plusieurs cho- 
res : alliance de la prudence et au courage. Alliance 
de mots, rapprochement de mots formantune expres- 
sion remarquable. Ex : 

11 n* votr qua la acrr, a'anraii* qua U aiiaiiea. 

ALE.1B (a-li-i), B n. Personne unie a d'autres par 
parente, par mariage. Peuple confedere, ligue. Les 
Alliis. V. Part. hist. 

AIAJBllElfT alt-man) n. m. Noeud que Ton fait 
k la corde d'une grue pour enlevcr un fardeau. 

ALL1BB (a-li-i) v. a. (pref. ad, et ligare. Her. — 
Se conj. comme prier.) Meier, combiner : allier I'or 
avec I'argent. Fig. : allier la force d la prudence. 
■Tallier v. pr. S'unir par mariage. Se ligucr. 



(h asp.) n. m. Sorte 



P 1 
li 





AIXIBK (a-li-i) ou 

de fllet k pren- 
dre lesoiseaux, 
surtout les c all- 
ies , les perdrix. 

AlAjfeATOR 
(a/-/i) n.m.Cro- 
codUe d'Ameri- 
que qui atteint 
jusqu 45 metres 
de long. 1Il7 - 

ALUTBRA- A^I *• IO, • 

TIOIV (al-li, si-ori) n. f. Repetition, volontalre ou invo- 
lontaire, des memes lettres, des memes syllabes. Ex. : 

Nob, 11 n*««t riao. qua Naniaa B'honora. <Voct.) 

Pour qui mbI mi aarpaoU qui •i(R«at «ur yo» UUi. (IUc) 

ALUVHBMBirr (al-li-vre-man) n. m. Somme a 
laquelle le revenu net imposabb; est Axe pour l'as- 
siette de la contribution foncierc. 

A1AJVRBH (al-li-vri) v. a. Repartir les imposi- 
tions foncieres en proportion du revenu. 

A1X*BHB4*B (al-lo) n. m. Homme grottier. 
V. Part. hist. 

ALLOC ATieM (al-lo-ka+t-on) n. f. Action d'al- 
louer, d'accorder une somme pour 
credit, indemnity, etc. 

AIXOCVTIOIf (al- /o- ku -si -on) I 
n. f. (pref. ad, et lat loqui, parler). 
Harangue de peu d'ltendue 

AULOBIAL, B, AUX (al-lo) adj. 
Tcnu en franc-alleu : biens allo- 
diaux. N. m. : un^aUodiaL 

AULOBiALtTB ia-lo) n. f. Qua- 
lit* d'une terre tenue en fraoc-alleu. I 

AIX^MttB (a-lon-je) n. f. Piece 
pour allonger. Crochet de fer pour 
suspendre des quartiers de viande. 

ALLOWC1B, B (a-lon) adj. Rendu aiiom*"- 
plus long. Mine, figure allonges, qui exprime la 
deconvenue. 

AL.L.OMOBMBIVT (a-lon-je-man) n. m. Augmen- 
tation de longueur. 

ALMMWBR (a-lon-ji) v. a. (Prend un e muet 
apres le g devant a et o -.fallongeai, nous allongeons.) 
Rendre plus long. Btendre : allonger le bras. Porter : 
allonger un coup tiipte. Aht. Abr*s«r, raee*w«ir. 

ALM»XTMB (al-lo) adj. (gr. alios, autre, et onu- 
ma, nom). Public sous le nom d'un autre : livre allo- 
nyme. N. Celui qui publie son livre sous le nom d'un 
autre. , . 

AULOPATHB (al-lo) ou AULOPATHMTB (al- 
lo-pa-tis-te) n. et adj. Medecin qui traite par l'allo- 
palhie. Ant. HoBm*^»«the, hoaUvpathlate. 

AULOPATBIB (al-lo-pati) n. f. {alios, autre, et pa- 
thos, maladie). Nom donne k la medecine uauelle, qui 
consist* k attaquer la maladie par des moyens con- 
traires a sa nature. Ant. H we st y thie« 

ALLBPATHIi|lJB (al-lo-pa-ti-ke) adj. Qui a rap- 
port k l'allopathie. Ant. H*a»«oMta\i««e. 

ALLOPATBiOVBMBirr (al-lo-pa-ti-ke-man) adv. 
D'apres la method* allopathique. 

ALLOTBOPIB(<i/-/o,^f) n. f. Propridt* que posse- 
dent certains corps de pouvoir aflVcter plusieurs etats 
correspondant k des proprMtes difTerentes : le phos- 
phors et le soufre sont des corps capables oVallotropie. 

ALLOTBOPIQUB (al-lo) adj. Qui resulte de l'al- 
lotropie. 

AI.LOCABLB (a-lou) adj. Qui peut etre alloue. 

AULOVBH (a-lou-i) v. a. Decreter : allouer un cri- 
dit- Accorder : allouer une indemniti. 

AULVCBBB (al-lu) n. m. Dent de bois ou de fonte, 
qu'on adapte a certaines roues. 

AEJ,VMA«B (a-lu) n. m. Action d'allumer. 

AlXUME-rsu (a-lu-me) n. m. invar. Petite buche, 
ou matiere quelconque tres combustible, destinde k 
allumer le feu. 

ALLVMBLLB (aAu-mi-le) n. f Fourneau de ehar- 
bon de bois. 

ALLUBKR (a-lu-mi) v. a. (preT. ad, et lat. lumen, 
lumiere). Mettre le feu : allumer un* bougie. Fig. 
Exciter : allumer la guerre, la colere. Ant Bteladre. 

Aa\A,VHBTTB (a-lu-mi-te) n. f. Brin de bois ou 
de chanvre soufre qu'on enflamme. AUumette chi- 
mique, allumette dont 1'extremite a «te trempee 
dans une pate form<e do phosphore ou de diverses 



Digitized byVjOOvl 



ALL 



— 31 — 



ALO 



omposttions chimiques, ds facoa que cette extrt- 



mite prenne fen par frottement. Allumette-bouaie.ceUe 
da» laquelle on a substitue aux buchettes de Sols une 
meehe de eoton trempee prealablement dans an bain 
de steariae et da gomme fondues ensemble. (PI. des 
ailvmetxes-ootwics.) — En Prance, l'Etat a le mono- 
pole de la fabrication et de la ventedes allamettes. 

qui fabriqae ou vend des allamettes. 

AIXCMBUm, WtMjBK (a~lu, eu-xe) n. Person ne 
ehargec d'allomer les reverberea, les bees de gaz, etc. 

ALLtniiai (o-fo) n. f. Pabrique d'allumettea. 
Boite ana ailomettas. 

AIXBTMBIB* (a-4u) n. m. Appareil servant a allu- 
mer : les allumoirs des bureaux de tabac. 

AU.17BB (a-inrrt) a. f. Paeon de marcher. Fig. 
Haniere de sa eondaire : eon auure n'eet pas franc he. 

UfDItf (aUu-tif), IVB adj. Qui contlent une 



allusion : parose allusive. 

KssfsJm(aUu-gi-<m) 

jouer). Mot, phrase, qui fait penaer k une personne. 



f (*J4u*i-<m) n.f.(pr*f. ad, etlat. ludere, 



a une chose, etc, amas qu'on en paxie. 

JkMJU nnJkM* B, Art {al-lu) OU AIAOTIBIV, 



» (al-lu-vi-in, d-ne) adj. Produit par alluvion . 
terrains aUttvimtT 

ALUTIM {al4u) n. f. (pref . ad, et 1st luert, layer). 
Depot argileux oa sableux que les eaux apportent ou 
laiaaent en se retirant : la majeure parlie de la Hol- 
land* eel formes d" alluvions marines. 

AJLLCTtoaMAUftE (al-lu-vi-o-ni-re) adj. Produit 
par l'a lluvi o a. 

AMJJ»T¥We*ZfmWMXXT(al-lu~vi-<hne~man) n. m. De- 
plaeement par les eaux de materiaux d'alluvion. 
Porsaation aaUariont. 

a&MABBBTB (jis-te) n. m. Nom donne a des 
reeaeils d'obserrattoos astronomiques, dont VAltna- 
geste de Ptoldmee est le type. 

%XJi AJrr a. m. Chef, dans le Soudan occidental. 

AJUBAXACBi (na) n- m. Calendrier avec indica- 
tions astronomiques, mtfteorologiques, etc.. etc. Fai- 
sew d almanacks, faiseur de pronostics. Un alma- 
nack de tan passe\ une chose qui n'a plus d'interel. 

ai B TBB (mi) n. f. Danseuse 
egyptienne, dont les danses lasci- 
ves sont melees de chants. 

ALBHCAJfTABLAT (ra) n. m. 
Cercle imaging sur la sphere, pa- 
rallel* 4 rborixon. (On dit aussi 
cxacxa oar Aaazxau na aiurxun.) 

ALMS (ew) n. m. (gr. aloi). 
Gears de plaatea lillaeees, a 
feaiUs* epaisses, dont on extrait 
aac rastne amere et purgative. 
Cette resiae elle-meme. 

AlAaTlfnt adj. Qui conUent 
del sloes 

AJLB4 n. m. (lat. a lege, saivant 
U lol). Titre legal de Tor et de ._ 

rargent : monnaie daloi. Fig. AU * a ' 

Bonne on mauvaise qualite dune chose : marchan- 
dises de son aloi. Noblesse de mauvais aloi. 




(sf) n. f. (gr. aUpekia). Chute ou ab- 
totale ou partielle des cbeveux, des sourcils, etc. 



\ {tor) adv. En ce temps-la. En ce cas-la : 
«fo^^«parton»p/i«. Jaasqsf •!•*• loc. adv. Jusqu'a 




-eavtt. 
sjm Joe eonj. Qaand 
biea m«me : alert que 
vests seriez matade. 
Lorsque : alors que 
vous e"ties malade. 

• ■ — aT (a-lo-ss)a.f. 
Poissoa de mer. famine des cluoeldes. am ne se renro- 
doit que daas Feau douce 
Taloet, dont la chair es 
tree estunte, aUeint 1 mitn 
delong 

mMj—JmTU n. m. Espeo 
deaapajoa d'Ameriqae, vul 
gairemeat stnas hurleur. 

aa^bcbtitb (*-te\ n. f. 
(lac alsmda). Petit oiseau 



(psuarresm coniroetre) des 




plamage gris, marque de taches foncees : 



Alpaca. 



ralouettt ne verche pas sur les arbres. Paov. : As- 
teadre qae le* «lcme«te« i— h — i irate* rdtiea, 

compter tout obtenir sans se donner de peine. 
ALOCIlPUi y. a. Bendre lourd : lage alourdit 

,_.m. Btatdece- 

ralourdissement de$ sens. 

....... m. Action d'aloyer. Re- 

sultatde cette action : Valoyagt 
d'un lingot. 

ALOYAV (loi-io) n. m. Piece 
de boauf couple le long des 
reins : aloyau r&ti, braise. 

ALOYBB. (loi-ii) v. a. (Se 
conj. comme aboyer.) Donner 
a Tor et k l'argent l'aloi ou le 
titre 16gal. 

ALPACA ou AU»AC1A n. m. . 
Ruminant du genre lama, qui v -£? 
vit dans rAmerique du Sua. Etoffe de lalne, faite 
avec le poll de l'alpaca. 

ALPBIVBTOOK (pin-stok) n. m. Long baton 
feire, pour excursion dans la montagne. n ^y 

Al^BBTBB (pts-tre) adj. Des Alpes, qui <T\ 
ressemble aux Alpes : site alpestre. 

"' Premiere lettre de l'al- 




phabet grec. Fig. : r alpha et Vomiga, le com- 
mencement et la on. 



(to) n. m. (gr. alpha et bfita). 
Reunion de toutes les lettres dune languc. 
PeUt livre qui conUent l'alphabet et les ele- 
ments de la lecture. — Ce sont, dit-on. les Phe- 
niciens qui ont invent* l'ecriture alpbabe*ti- 

2ue. Le Pbenicien Cadmus lap porta en 
race ; de la elle passa aux Bomains, qui 
l'ont transmise k toutes les langues n^o-la- 
tines : le francais, 1'espagnol, le portugais, 
Titalien, etc., 

ALPHABBTIOlE adi. Selon l'ordre de 
l'alphabet : table alphabet ique. 

ALPaAIBTlODBBB.Tr (ke-man) adv. 
Dans rordre alphabetique : classer alphabiti- 
quement des mots. 



Alpen- 



BBI (s«f) v. a. Classer par •i£ki. 
ALPHABET FRANCAIS 



MAJUSCULES 


MINUSCULES 


A B C D E F 


a b c d e f 


G H I J K L 


g h i j k 1 


M N O P Q R 


m n op q r 


S T U V WX 


s t u v W X 


Y Z 


y i 



ordre alphabe- 
tique : alpha- 
betiserdes no- 
tes. Absol. Li- 
re, <peler l'al- 
phabet. 

ALriCOLB 
*&).(4e Alpe.cl 
du lat. colere, 
habiter). Qui 
crolt dans les 
Alpes : plante 
alpicole. 

ALPHV, B 

adj. Qui vit, qui croit sur les Alpes et, par extension, 
sur les bautes montagnes. Chasseurs alpins ou sim- 
plem. alpins a. m. pl.Uatalllons de chasseurs a pied, 
destines a la defense des montagnes, et parti cullerc- 
ment des Alpes. 8. un alpin ou chasseur alpin. 

AEJPIIflMIB (nis-me) n. m. Gout des excursions 
dans la montagne. 

AU»HVI£TB {nis-te) n. Touriste qui aime les mon- 
tagnes. 

AUPIQUB adj. Qui se rapporte aux Alpes : chatnc 
alpique. 

ALPliTB (jds-te) n. m. Espece de graminees, dite 
aussi millet long, qui fournlt un bon fourrage. 

AI^UIFOIIX (ki-fou) n. m. Tonne employe par 
les potiers pour designer la galene ou sulfure de 
plnmb. 

ALSACIBIf, BlfMB (za-si-in, i-ne) n. et adj. Qui a 

* * - qui "" *~ "" L% 

J** ( 
pbiquc, etc., sur TAlsace. 

AE.MUVB n. f. Bot. V. MOROEUNB. 

ALTAl^ITE (ta-i-ke) adj. Se dit de la race dont le 
berceau est presume se trouver dans les monts Altai. 

ALTBRABsXlTB n. f. Qualite de ce qui pent etre 
aUere : lalterabiliti des couleurs- 

ALTBBLABUI adj. Qui peut etre alter* : mitaux 
altirables. Ant. rise, iaalsdrabla. 



apport k on qui est de 1' Alsace. 
AUf ATIQ1JB (za) n. m. Ecrit historique, g«ogra- 



Digitized by VJ 



oogle 



ALT - 

ALTBBANT {ran), B adj. Qui altere. qui cause 
la soif. N. m. : un alterant. Ant. **umMrm»t. 

ALTBIATBIlR, TBICB n. Peraonnc qui alt* re. 

ALTRBATir, IVB adj. Qui altera lea proprietes 
des corps. 

ALTBRATI«H {$i-on) n. f. (de altirer. changer). 
Changement de bien en mal : alteration de la sante. 
Falsification : alteration de$ monnaies. Resultat d'une 
emotion interieure qui se manifest* dans les traits, la 
voix, etc. 

axvtkbatiOM (st-on) n. f. (de altirer, haleter). 
Soif ardente. 

ALTERCATION (ter-ka-si-on) n. f. Debat, vive 
contestation. Dispute, querelle. 

ALTKBBR (ri) v. a. (lat. alter autre. - Se conj. 
comme accilirer.) Changer en mal- Falsifier : altirer 
les monnaies. Refroidir : altirer I'amitii. H'slMrw 
t. pr. Se deteriorer. 

ALTBRBB (ri) v. a. (lat. alitare, haleter). Exciter 
la soif. Ant. sW»«lt*r«r. 

ALTBRIVANCB (ter) n. f. Action d'alterner : Vol- 
ternanee des couches dans les terrains stralifiis,. B.-arts. 
Systeme d'ornementation consistant dans la repetition 
alternative et dans le meme ordre de deux motifs difM- 
rents. Dot. Disposition des fcuilles, des fleurs alternes. 

ALTBJftlVAirr (ter-nan), B adj. Qui alterne : cul- 
tures aUernantes. 

AL.TBR1VAT (tir-na) n. m. Ordre dans lequel des 
choscs differentes se succedent periodiquement. 

ALTBRIVATBUR (JcV) n. m. Machine dynamo- 
eiectrique k courants alternatifs. 

ALTBRIBAT1* (ter), IVB adj. Qui agit tour a tour. 

ALTERNATION (ter, si-on) n. f. Alternancc- (Vx.) 

ALTBRN ATIVB (ter) n f- Succession de choses 
qui rcviennent tour a tour. Fig. Choix : je vous lais*e 
^alternative. 

A&.TBBUVATITBMBIVT {ter, man) adv. L un apres 
l'autre- 

ALTBRNB UeY-ne) adj. Geom. Se dit, lorsquc deux 
droltes paralleles sont couples par une troisieme. des 
angles places de cotes dine rents 
de la secante. Angles alternes in- 
ternes, angles situes en dedans des 
deux paralleles d'un cole different 
de la secante, comme les deux an- 
gles A ou les deux angles B. Angles 
alternes externes, angles situes en 
dehors des deux paralleles d'un 
cote different de la secante, tels 
les deux angles C et les deux angles D. (Les angles 
alternes internes sont egaux cm re eux, les angles 
alternes externes le sont aussi.) Hot. Feuilles, fleurs 
alternes, disposees de chaque cote de la tige, niais 
non en face les uncs des autres. 

ALTBRNBR (t&r-nJ) v. n. Se succlder avec plus 
ou moins de regularity : Its saisons alternant. V. a. 
Agric. Varier la culture : alterner les sentence*. 

ALTK»BB(W-*e)n. f. (lat. altis- 
simus, treseleve).Titre d'honneur' 
donnl aux princes et aux prin- 
cesses. Personne qui porte ce li- 
tre : receooi'r une altesse. 

ALTHiEA (ti-a) n. m. Nom 
scicntifique de la guimauve. 

ALTIBR (ti-i), BBB adj. (lat. 
altior, plus elevi). Orguellleux, fler. hautain : Louvois 
itait dur et altier. Fig. : des monts 
al tiers. Ant. Affable, aiodeate. 

ALTIBRBMBNT {man) adv. Avec 
hauteur. 

ALTMB {ti-ze) n. f. Insecte co- 
leoptere phytophage sauteur,' qui 
s'attaque aux plantes potageres et 
a la vigne. 

ALTMHIMB {ti-si-me) adi. (lat. 
altissimus). Tres haut, tres puissant. 

ALTITUDE n. f. (lat. altitulo, 
hauteur). Elevation verticalc d'un 
lieu au-dessus du niveau de la mer. 

ALTO n. m. Autrefois, nom de la 

Slus grave des voix de femme. (On 
it auj. contralto.) Partie chanWe 
par ces voix dans un choeur. Grand 
violon tenant le milieu entre le violon et le violon- 




Aogl«s alUniM. 



AlliM. 




- AMA 

celle. Instrument de cuivre a vent et a pistons, in ter- 
med! aire entre le bugle et le baryton. PI. des altos. 

ALTBCUME (is-me) n. m- (lat. alter, autre). 
Amour d'autrui. Ant. Bsefeme. 

AL.TRI7IBTB {is-te) adj. et n. Qui a rapport & 
l'altruisme, qui le professe. Ant. Bs*l«te. 

ALfJCITB n. f. Genre d'lnsectes lepidopteres, sorle 
de teigne qui attaque les grains. 

ALfJBB n. f. Techn. V. amjtb. 

ALl'BBL. (dit) n. m. Chim. Assemblage de pieces 
de poterle qui s emboltent pour former un tuyau. 

ALVUIB n. f. Nom vulgaire de l'abslnthe. (Vx.) 

ALUMBLLB Imi-le) n. f. (de a, et lamelle). Lame 
de couteau, d'epee. Lame d'acier pour planer le bois- 

ALAiMUf AttB n. m. Depot d'alumineaur une etoffe. 

ALIJMilVAIRR {ni-rt) adj. Qui contient de l'alun. 

ALVMINATB n. m. Terme glnerique sous lequel 
on designe les corps composes dans lesquels l'alu- 
mine joue le role d'adde : atuminate de potassium. 

A1A7BU1VB n. f Chim. Oxyde xn6tallique derivant 
de raluminium et qui, diversement colore par d'au- 
tres oxydes metalliques, constitue un certain nombre 
de pierres precieuses (rubis, saphir, etc.). 

AL.fJHUVKB.IB (rf) n. f. Lieu ou Ton fabrique l'alu- 
minium, ou encore lieu ou on le vend. 

ALIIMUVBUX, KU*B (nea, eu-se) adj. Qui a les 
proprietes de l'alumlne, qui contient de l'alumine : 
eau alumineuse. 

ALUMINIUM (om') n. m. Metal blanc, llger, so- 
lide, qui a l'eclat de l'argent. 

ALUM!* AT (lom'-na) n. m. (lat. alumnus, disciple). 
Noviciat, dans certaines congregations. 

ALUM n. m. flat, alumen). Sulfate double d'alumine 
etde potasse- Sel analogue. {L'alun a une saveur as- 
tringente ; il scrt a fixer les tcintures sur les etoffes 
et a clarifier les eaux.) 

ALfJNACIB n. m. Action d'aluner les etoffes sur 
lesqucllcs on veut fixer les couleurs. Action d'im- 
prtgner d'alun un cliche photographique. 

ALVNATION (st-on) n. f. Formation de l'alun. 

ALl'NBR (ne) v. a. Impregner de dissolution d'alun. 

ALUNBR1B (rf) n. f. Fabrique d'alun. 

ALVNEUX, BIWB (ne*, eu-*e) adj. Qui contient 
de l'alun. 

ALUNIBR (ni-i) n. m. Fabricant d'alun. 

ALVN1BRB n. f. Mine, fabrique d'alun. 

ALfJIVirBBf B adj . (de alun, et du lat. ferre, porter). 
Qui contient de l'alun : schiste alunifere. 

AL.U1VITB n. f. Minerai qui conUent de l'alumine 
et du sulfate d'alumine et de potasse. 

ALUTACB, B adj. (lat. aluta, cuir). Hist. not. Qui 
est chagrin* ou colore comme le cuir. 

ALUTE ou ALVBB n. f. (meme itymol. qu'a 1 art. 
priced.). Basane molleet colore*, qui scrt k la reliure. 

ALVBOLAIRB (li-re) adj. Qui appartient aux al- 
veoles. 

AI.VBOIJB n. m. (lat. alveolus, petite auge). Cel- 
lule d'abellle. Anat. CaviM ou la dent est enchass6e. 
(Quclques - uns font ce mot feminin.) 

ALVBOLB, B adj. Qui est compose 
d'alvcoles. 

AL.V1B, B adj. Qui a rapport au bas- 
ventre. Flux alvin, diarrhee. 

A1.YMBB (li-se) n. m. Bot. Genre de 
cruciferes, dit souvent corbeille dor. i 

AMABI1.ITB n. f. Caractere d'une " 
personne aimable. Affabilite, douceur. 
ANT. Brai«*lit4, rudeww. AlHoU*. 

AMABOV n. m. Substance spon- 
gieuse provenant de l'agarlc du chene, du frene, du 
gaule, du peuplier, et prtparee pour prendre feu aise- 
ment. 

AMABOUBMBirr (dofcman) n. m. Action d'ama- 
douer; son resultat. Caresse. Flatterie. 

AMABOl KB (dou-i) v. a. Gagner par 
des flatteries, des amabilites adroites : 
amadouer des crianciers. 

AMABOUBCB, BVBB (eu-ze) adj. et n. 
Personne qui amadoue. (Vx.) 

AMAPOITIKR (vi-4) n. et adj. Espece 
de champignon dont on fait l'amadou : 
un amadouvier; agaric amadouvier. Am»don»i«r 

AMAWjhib (nw?) v. a. Rendre maigrc, Am * a<> 
maigrir : le jeune nous amaigrit- V. n. Devenlr mai- 
gre : les vieillards amaigrissent. Ant. Iifraimr. 




1 



Digitized by VjOOQLC 



AMA 



— 33 — 



AMB 



r {mb-gri-san). B adj. Qui amene 
ramaigrissemc nt : regime amaigrissant. 

A BtlWM t BBgtB T (me-ffrt-se-man) n. m. Dimi- 
nution d'embonpoint. Airr. lBgr«lH«««ai. 

AMALGABATIM (n-oii) n. f. Action d'amal- 
gamer. 

AHIUAIII n. in. (gr. ama, ensemble, et gdmo$, 
manage)- Union da mercare avec un autre metal : 
famatfame d'itaxn sert d etamer les y laces. Fig. Me- 
lange bizarre, confusion : amalgame de couleurs. 



{mi\ t. a. Faire un amalgame. 
!■ v. pr. S unir. 
AlALfiAHKI, BISK (ew-se) n. Personne qui 



amalgame. 
ABIAB i 



■AW n. m. (mot ar. signif. s&reti). Cri par le- 
quei lea Arabea, les mosulmans demandent grace dans 
on combat- Demander tamon* fairc sa soumisaion. 

AHAMBAII {di) a. f. Lieu plant* d'amandiers. 

AHAKN n. f. Fruit de l'amandier : amande 
douce, amere. Toote graine conienue dans un noyau. 
Peot. : Vmmr avoir raaaaade, fl feat c< 
Mfaa, il faut se donner de la 
peine pour retirer du fruit de 
quelque chose. 

AHASBB, B adj - Quieonticnt 
un sue extrait de f amande : lait 
. N. m. Emulsion d'a- 



AMAWBtBBi (dU) n. m. 
Genre d'arbres de la famille des 
rosaceea, qui porte dea aman- 
des : Vamandicr , originaire 
d"Asie, fut import* en France 
enlSJ S. 

AMAFtm n- t. Genre de 
champignons hymenomycctes, 
qui eroissent dsma lea bois et 
reaferment des especes comes- 
tibles {oronge, amanite soli- 
taire, etc.), et d'autres tres 




(fausse oronge, amanite bulbeuse, etc.). 

V. CUAJmONON. 

ABAST {man), B n. Penonne qui a de l'amour 
pour une personne d'un autre sexe. Qui est passionne 
pour nne chose : amant de la gloire, de la liberte". 



» (srf) n. f. pi. 
Famille de plantes qui a pour type le 




C n. t. (gr. 
(os, qui ne se Aetrit pas). Herbe an- 
nueUe qui donne en automne une 
near d'un rouge de pourpre veloutt. 
— Se prend adjectiT., mais reste 
invariable : des itoffes amarante. 
AMABIWAUB n. m. Action 
d'amariner un navire. 

AMARlWBBi {ni) v. a. Envoycr 
des hommes pour remplacer I'equi- 
page d'un bAtiment pris sur len- Amaraou. 
aemL Habituer un equipage a la mer : amariner 
Us matriots. ruuriMr r. pr. 8'habituer a la mcr. 
AMABuBABB (ma-ra-Je) n. m. Mar, Action d'amar- 
rer. Position de ce qui est amarre : quitter Vamarrage. 
Asrr. KaiiTif. 
ABAsulB {ma-re) n. f. Cable pour amarrer. 
AMAMmmm (ma-ri) v. a. Mar. Attacher, fixer, re- 
tenir au moyen d'une amarre : 
amarrer un bdtimenL Ant. 
Beaaarrar. 

ABLABY1XIBACBBB (ril- 
li, *£) OU AMABYULBMBBB 
trU-U-di) n. f. pi. FamUle de 
plantes qui a pour type le genre 
amaryllia. S. une amarylli- 
dacie ou amaryUidee. 

AB^aJB¥UJUI(ri/-/«s) n. f. , 
Plante bulbeuse. a grandes ct 
belles fleurs d'odeur suave. 

ABA! {mdj n. m. (de amas- 
$er). Accumulation, monceau, 
tas : o man de pierres. 
AMABaxmm3TT(ma-$e-man) 
n. m. Action d'amasser. (Vx.) 

ABAMIB(sia^jT.a.(de •<• 
a, et masse). Reunir, accumuler, entasser plusieurs 




S h SS£r?Alrlr!" w£' Th * Muriser : la <"«"«« nime 





AmasoDO. 



., — _„„„ m » «, {ma- 
s4-te) n. f. Petit cou- 
teau a lame flexible 
pour amasser ou melanger les couleurs broyees. 

AMABSBUB, BUMB (ma-seur, eu-ze) n. Qui 
amasse, thesaurise. 

t2U2!'2I A<aB n - m - Action d'amateloter. 
toiiS^fT"* m \ a * MaT - A »»ocier les ma- 
telots deux a deux pour le service- (Vx.) 

^.. A,i A« T !? <Jm n ? % ad J* m - (»*• amare, aimer). Qui a 
5- J5S? *" U l S. nc, l an , t P? ur 9 u «lqn« chose : amateur 
a« taft/eaux. Fig. Qui aime ia poesle, les beaux-arts 
sans en faire profession : tableau (T amateur. 
AMVTIK v. a Rendre maU l'or, iargent. 

-J0?* VU *!l K J m ?* o '* e ) n - f - f**. amaur6$U, obs- 
curcissement). CteiM plus ou moins complete, cau- 
see par 1 atrophic du nerf optique, la syphilis, etc. 
Vulgaircment oouttb sbr^ins. 

ABflABOBBn. f. (du gr. a priv., et masos, mamelle). 
remme d'un courage ma- 
le et guerrier. (V. Ama- 
iohbs [payt. hi$t.]). 
rename qui monte a 
cheval, qui est h che- 
▼al : saluer une ama- 
zone. Longue jupe que 
les femmes portent pour 
monter a cheval : ache- 
ter une amatone. 

ASBAUEa (an-ba-je) 
n. f. pi. flat ambages, de- 
tours). Circuit de paroles 
embarrassees, equivo- 
ques. Parler sans amba- 
ges, parler sans detours. 

ABiBABSJABB {an- 
ba-sajde) n. f. flat, ambactus, valet qui fait les com- 
missions). Ponction d'ambassadeur. Hotel de l'am- 
baasadeur. Fig et fam. Message cntre particuliers : 
charges-vous de rambassade. 

*■■ ' A*«ABBBH {an-borsa) n. m. Reprcsentant d'un 
EUt pres d une puissance etrangercFij. et /iim.Toute 
personne chargee d'un messajre 

AHBAftflABBiCB lan-ba-*a) 
n. f. Femme d'ambassaaeur. Fig. 
Pemme chargee d'un message. 

ABiBB {an-be) n. m. (lat. ambo, 
deux).|Dcux numeros pris ou sor- 
tis ensemble h la loterie. Au loto. 
deux numeros sortis et places 
sur la meme ligne horizontale. 

AJB *BBAB (an-be-zass) n. m. 

JeU. V. RK8ET. 

ABiBi ABC'S {an-bi) n. f. Ce 
qui environne, qui constituo un 
milieu materiel, intellcctuel ou 
moral. 

AMBIABT (an-bi-an), B adj. _jttj— - 

Phys. Qui entoure, enveloppe : les „ .^T ™T 
rechauds vieirnt fair ambiant. Amh ™* A * ur fr»n S «i«. 

AMBlBBXTBB (on, oV**-/re) adj. et n. flat, ambo, 
deux, et dextra, main droite). Qui se »ert egalcment 
bien des deux mains. — On a dit quil fallait attribuer 
a l'education plutot qu'a la nature la particularity 
d'une main plus adroite, plus dextre que l^tutre. Ainsi, 
tous les hommes nattraient ambidextrcs. Ccpendant' 
on trouve peu d'ambidextres, meme chez les sauvagesl 

AMBieu {an) n. m. Renas froid, ou l'on sert A la 
fois tous les mcts et le dessert. Ambigu comique, 
piece de th^Atre oQ etaient meles plusieurs genres. 

**■■**»*% K {an-bi-ghu) adj. (lat. ambiguus, equi- 
voque). Dont le sens est inccrtain : rcvonse ambi- 
gu€. Qui participe de deux natures diflerentcs : ca- 
racttrc ambigu. Ant. €l«lr, act, preel*. 

ABIBldcirTB (an, ghu-i-U) n. f. Defaut de ce qui 
est equivoque, a double sens : i/ faut parler sans am- 
biguUe". ANT. Clart^. ueitet*. prerl«ion. 

^■BI«8UMB!«T (an. man) adv. D'une maniere 
ambigufi. Ant. t'UireMcait, «ett«Mi«al. 

AVB1TB, B (an) adj. 8e dit du verre qui a perdu 
sa transparence. 




Digitized by 



Google 



AMB 



— 34 — 



AME 



AMBITIBfJSBMENT (an-bi-si-euze-man) adv. 
Avec ambition. 

AMBITIBVX, EVSB {an-bi-si-eu, eu-ze) n. ct adj. 
Qui a ou qui annonce de l'ambition : homme, projet 
ambitieux. Fig. Style ambitieux, trop recherche. 
Ant. Him fl«y aodetle, babble* 

AMBITION (an-bi-si-on) n. f. (lat. am 6 ire, recher- 
cher ardemment). Desir immodere de gloire, de for- 
tune, etc. Se prend aussi en bonne part : ambition 
louable. 

AMBlTIOlflVBR (an-bi-si-o-ni) v. a. Recbercher 
avec ardeur. 

AMBLE (an-ble) n. m. (lat. ambulare, aller). Allure 
d'un quadrupeds qui te deplace en levant en meme 
tempt let deux jambes du meme c6te : fours, la gi- 
rafe, le chameau tt certains chevaux vont Iambic. 

AMBLER (an-bli) v. n. Aller 1'amble. 

AMBLEIR, EUlfE {an, eu-ze) adj. Qui va 1'am- 
ble ijument amblmse. 

AMBLYOPIB (an, pf) n. f. Affaiblisbcment de la 
vue : Camhlyoiii" est le premier degri de Vamaurose. 

AMBLYhVnqijb (an) n. m. Genre de reptiles 
gauriens iguanidea d'Amerique. 

AMBLYPSTOME (an-bli-sto-me) n. m. Genre de 
batraciens urodeles, ayant pour type Yaxolotl. 

AMBOW (an) n. m. Archit. Tribune, chaire placee 
dans la nef des basiliques primitives. V. jvht. 

AMBBB (an-bre) n. m. (ar. anber). Substance r«*si- 
neuse et aromatique qui a la consistance de la cire : 
parfumi d'ambre. Fig. Fin comme I'ambre, adroit, 
penetrant. Asbre gvia, concretion intcstinale d«s 
cachalots, de couleur cendree, tenace ct flexible, qui 
exhale une odeur analogue a celle du muse. Awbre 
janne, resine foisile, dure, cassantc, demi-opaque 
ou presque transparente, d'une couleur variant du 
jaune pale au rouge byacinthe. (On l'appelle encore 
aucciN.) — L'ambre jaune (en gr. tlektron) a donne 
son nom a Ye'lectriciti, parce que, frotW, il attire 
les corps lagers. 

AMBRE t B (an) adj. Qui a le parfum de l'ambre 

Sris : eau de toilette ambrie. Qui a la couleur doree 
e l'ambre jaune : un teint ambri. 

AMBRBMB (an) n. f. Nom d'une certaine matiere 
que content l'ambre gris. 

AMBRER (an-bre") v. a. Parfumer d'ambre gris. 

ABIBRETTB (an-bri-te n. f. Graine d'une ketmie. 
appelee abel-mosch, qui exhale une odeur de muse. 

AMBROMIE (an-hroi-zt) n. f. (du gr. a priv.. et 
brotos, moiiel). Substance dvlicieuse dont se nour- 
rissaient leg dieux de l'Olympe. Fig. Met* exquis. — 
L'ambroitderendaitimmortelsceux qui engofltaient. 
Elle ctait, discnt les anciens, neuf fois plus doure 
que le miel; mais ils ne sont pas d'accord sur cctte 
fiction : le plus grand nombre en fait un aliment so- 
lide et l'oppose au nectar, qui eiait un breuvage. 

AMBROMIAQVB (an-bro-zi-a-ke) adj. Qui a un 
parfum d'ambroiKie. 

AMBROfliBN, BlfNB (an-bro-xi-in f i-ne) adj. Qui 
concerne le rit attribue A saint Ambroise : chant 
ambrosien. Dibliotheque ambrosienne. V. Ambro- 
sikniie (part. hist.). 

AMBULacre (an) n. m. (lat. ambulacrum). Maine- 
Ion d'ou sort chex les oursins un des tentaeules loco- 
motors. Lieu plante d'arbres en rangees regulieres. 

AMBCLATOE (an) n. f. (lat. ambulare, marcher). 
Gtatde ce qui est ambulant. Bmploi d'un commit 




des cuiiti -ibutions iudirectes, dont l'offlce est de par- 
courir sans cesse lc meme district. Hopltal mobile 

Jul suit une armee. Etablissement provisoire ou Ton 
onne des soins medicaux. 



AMBULABCIER (an, sit), BRE n. Personne at- 
tachee au service d'une ambulance- 

AMBCLABT (an-bu-lan), B adj. Qui va dun lieu a 
un autre : marchand ambulant. Receveur, controleur 
ambulant, qui vitite plusieun localites. N. et adj. 
Post. Qui transporte les correspon dances sur les voies 
ferrees et en opero le tri d'un bout a l'autre de la 
route : les ambulants, les bureaux ambulants. 

AMBULATION (an, si-on) n. f. (du lat. ambulare, 
marcher). Action de marcher, de se promener. 

ABBl'LATOIRR (an) adi. Dr. Qui n'a pas da siege 
fixe : le parlcment etait ambulatoire. 

AMBI'MTIOIW (an-bus-ti-on) n. f. Cauterisation 
chirurgicale. 

AME n. f. (lat. anima, souffle, vie). Principe de 
la vie. Quality* morales, bonnes ou maavaises : 
dme noble, abjerte- Conscience, pensle intime : les 
yeux sont le miroir de Vdme. Habitant : ville de 
90.000 Ames. Agent, moteur principal : eel homme 
itait Vdme du complot. La discipline est Vdme (Fune 
armee. Homme sans dme, qui ne sent rien. Chanter 
avec dme, avec expression, sentiment. Rendrc Vdme, 
expirer. Par ext. Petit morceau de bois qui, plac£ 
dans l'interieur d'un instrument a cordes, sert a 
soutcnir la table et a mcttre en communication de 
vibration toutcs les parties de l'instrument : Vdme 
dun violon. Vide interiour d'une bouche a feu. 

AMELIORABLE adj. Qui peut, qui doit etrc 
am^liore ; terrain ameliorable. 

AMBLIORANT (ran), B adj Qui ameliore. 

AMBLIORATEfJR, TRICE adj. Qui a la pro- 
priete* d'amiliorer. (On dit aussi am£uoratif, ivb.) 

AMELIORATION (si-on) n. f. Progres vers le bien. 

AMELIORER (ri) v. a. Elendre meillcur. Am*. 
B^t^riorer, %S\ier. 

AHEM (men'). Mot hebreu qui signirte ainsi soit-il. 
Dans le langage ordinaire, dire, rtpondrc amen, con- 
sentir k une chose. PI. des amen. 

AMBIfACtBMBJVT (man) n. m. Action d'amena- 
ger. R6sultat de cettc action. 

AMKfAOER \ji) v. a. (Prend un e muct apres 
le g devant a et o : il amenagea. nous amenageons.\ 
Regie r les coupes d'une foret. Disposer avec ordre : 
aminager une maison. 

AMBNACllflTB (jis-te) n. m. Celui qui sait ame- 
nager les forets'. 

AMENBABLB (man) adj. Qui est susceptible d'a- 
melioration : terres amendable*- 

AMBNBB (man-de) n. f. Peine pocuniaire : payer 
une amende. Aacsde k«H«»rah)l«, peine infamante 
qui consistait dans l'aveu public d une faute, dun 
crime : la Constituante abolit Camende honorable 
en 1791. Fam. Fair* aaiend* Bt»n«r«ble, avoucr 
sea torts, demander pardon. 

AMBIVBEMESnr (man-de-man) n. m. Changemcnt 
en mieux. Modification apportee a un projet ou a 
une proposition de loi en discussion. Engrais, subs- 
tance (ehaux, marne. argile, etc.) qu'on melange a la 
terre pour la rendrc plus favorable a la vegetation. 

AMENBER (man-d£) v. a. (lat. amendare, corri- 
ger). Rendre mellleur, plus fertile- Modifier : amen- 
der un projet de loi. B r a««Mder v. pr. Se corriger. 

AMBMB adj- (lat. amxnus). Doux : un caractere 
amine. Se dit d'un lieu qui a un aspect agreable. 

AMBlf BR (ni) v. a. (Prend un e ouvert devant 
une syllabe muette : famine.) Conduire en menant. 
Fig- Introduire : amener une mode- Preparer avec art : 
amener un incident. Occasionner : la guerre amine 
bien des maux. Mar. Amener lei voiles, les mettre 
bas. Amener son pavilion, set eouleurs, se rendre. 

AMBIViTB n. f. (rad. amine). Douceur, affabllite*. 
amabilite. Ant. Alajremr, »MMtSerlf. 

AMBJVTACEBB (mm, se*) n. f. pi. Famille de di- 
cotyledones k fleurs en chatons (amentum) [orme, 
bouleau, saule, chine, noyer, etc.]. S. une amentacie- 

AMBimrERE (min) adj. (lat. amentum, cha- 
ton, et ferre, porter). Hist. not. Qui porte des espCces 
de chatons. 

AMEHTIVORME (min) adj. Hist. nat. Qui a la 
forme d'un chaton. 

AMBNllBER (ze) v. a. Rendre moins epais. 

AMBR (meY). ERE adj. (lat amarus). Qui a une 
saveur rude et desagreable. L'onde amire, la mer. 



Digitized by VjOOQlC 




A»4ri««tn«. 



AMfe - 

Fig. : dauleur amere. Trlste, douloureux : $ouve- 
nir sour. Irritant : raillerie amere. Dor : reproches 
amen. N- m. C« qui est amer \ prendre des amers; 
V aloes est un amer. Vesicule du del de quelques ani- 
maut : un amer de bceuf. Ant. «J«cW, »■•%». 

AMBRBMS21T (man) adv. Avec amcrtume. 

AMlBUCAIil, ■ (kin> e*-ne) adj. et o. D'Amerique. 

ABMCAUB {kb*u) n. f. Espece de phaeton 
©u de char k banes it qua- 
tre roues, dont les deux 
siege*. Tun avec capote, 
dont interchangeable*. 

AMBM1CANMBR izt) 
v. a. Donner le caractere 
americain. •'•■»*r*e««l- 
**r v. pr. Prendre lei 
monirs americaines. 

AMEBlCJANINBE{mJ- 
me) n. in. Maniarc d'etre 
dec AJnericaina. Admira- 
tion outreedes mmurs ame'- 
xletunes. Science, etude dec antiquites americaines. 

AMH* (mer) n. m. pi. Jfar. Se dit de tout objet 
ilie et remarquable (tour, bailee, etc.) servant a 
indiqner aux cavigateurs la route qu'ils doivent 
suivre pr es de terre. 

UUiriHI {mir % ) n. f. Saveur amere. Fig. 
Affliction : les amertumes de la vie. Algreur : criti- 
ouer arec amertutne. Airr. AaMtc, douceur. 

AMBTBTYSJTB itis-te) n. f. (gr. amethustos, qui 
n'ea pa* ivre). Pierre prvcieuse de couleur violette, 
compos** chimiquement d'une variete de quartz : 
les ancient attribuaient a I'amithytte la propriiti 
dr preserver de I'ivreue (d'ou son nom). 

adj. Qui est atieint d'ometropie. 
I (j4) n. f. (du gr. a priv„ mitron, 
mesnre. et dps, ceili. Vision anormale par refraction 
(myopic et hypermetropic). 

AMIISLBiraT {man) n. m. Ensemble de meu- 
ble« garniasant un appartement, etc. 

AMBTBUR v. a. Dr. Convertir en bieas meubles. 
Fair* entrer tea immeubles dans la communaute. 
Agric. Bendre une terre plus meuble, plus leg* re 

Aiin:BUamME!fT [bli-se-man) u. m. Action 
d'ameuhlir. 

AMSCIONNBM (lo-nf) v. a. Mettre en meulcs le 
fot n, la paille ou le s cereales moissonnees. 

A MWTfJI KIT (man) n. m. Action d'ameuter. 

AHnrm (tf) v. a. Assembler de* chiens cou- 
rants poor la chasse, ou les jeunes chiens avec les 
rlenx pour les dresser. Soulever, attrouper : ammter 
le pmtjUe. Airr. Apaaswr. 

AMI, ■ a. flat, amicus). Avec qui on est lie d'une 
affection reciproque. Fig. Partisan : ami de la vi- 
riti. Adj. Propicc, favorable : voix amie, rivage 
ami. tent* omit. Airr. BmcbI. 

sJUtBUt adj. AJfectueux, gracieux : accueil 
amiable. (Vx.) Qui a lieu par la Toie de la concilia- 
tion : portage amiable. A r*Ml«»l« loc. adv. De 
gre k gre, amicaleincnt : vendre a famiable. 

AMIABLBMBNT (man) adv. D'une maniere 
amiable. 

AMIAXTB n m. (gr. amiantos, incorruptible). 
Mineral filamenteux qui resists puissamment a l'ac- 
Uon da feu. — Les ancient regardaient l'amiante 
comme une espece de lin incombustible ; ils le car- 
daieni, le fllaient, et en faisaient des nappes, des ser- 
viettes, etc., que Ton jetait au feu quand elles etaient 
sales, etqui en sortaient plus blanches que si on les eut 
Lavees. Cest dans une toils d'amiante qu'lls brulaient 
les corps des personnages distingues, dont ils vou- 
iaient conserver les cendres pure* et separees de cellet 
du bocaer. Bntre autres applications, on s'en sert au- 
Jourd'hui. en mecanique, pour garni r les joints qui 
soat destines k etrenortes a une temperature elevee. 

ABUAJtTIN t Eadj.Faitd'amiante : rideau amiantin. 

A M 1 B B n. f. Protozoal re microscopique des eaux 
doaces et ssJees, muni de pseudopodet qui lui ser- 
pent a se mouvoir. 

ABUCAL, B, AtTX adj. Inspire par l'amitie : con- 
teds amica ux. Ant. H— sile. 
AMfCAUDnrarr (man) adv. D'unemaniereamicale. 

AliiCT (mi) n. m. Linge benit qui couvre le cou 
et let epaulet du pretre kla metse. 




► - AMN 

AMIBB n. f. Chim. Clause de composes qui difle> 
rent des sels ammoniacaux par 1'absence des ele- 
ments de l'eau : J.-B. Dumas dicouvrit la premiere 
amide en 1830. 

AMIBO* n. m. (gr. amulon). F6cule que Ton re- 
tire le plus souvent des graines de cereales. (Delayee 
dans l'eau. elle tert a faire de Tempois.) 

ABTIBB!V1VAQB n. m. Action d'amidonner. 

AMIBOW^BB (do-ni) v. a. Enduire d'amidon. 

AHIBOXNKB.1B (do-ne-r() n. f. Utine ou Ton fa- 
briquc de l'amidon. 

ABUBONNIKR (do-ni-i), BBS n. f. Personne qui 
fait, vend de l'amidon. 

ABW1C1B v. a. Rend re plus mince : le corset 
amine it la taille. Ant. BpalMlr. 

AB1I1VCIIIHBMB1VT (si-se-man) n. m. Action d'a- 
raincir. Ant. BpsvlselasetBent. 

AMIRAK. a. m. (ar. amir, chef). Offlcier du grade 
le plus clcri dans la marine de 
mat. Amiral ou adjectiv. Vais- 
seau amiral, monte par un amiral. 

AVIHALAT (la) n. m. Dignite 
d'amiral. 

AMMaALE n. f. Fern me d'un 
amiral. 

AHIMAim n. m. Grand ami- 
ral, en Espagne. 

AMIBAfJTB ( r6) n. f. Dignite 
de grand amiral : parvenir a I'a- 
mirauU. Tribunal maritime : les 
juges de I'amirnuU. Administra- 
tion superieure de la marine dc 
l'Etat : le conseil damirauti. 

AMISMIBiLlTB (mi-si) n. t . Dr. 
Qualite de oc qui est amissible. 

AMIMMIBLE (mi-si-ble) adj. (de amission). Dr. Qui 
peut etre perdu. Ant. laaaihaiMe, 

AMUUn9B(a-mi-si-on) n.f. (lat. amitsio). Dr.Perte. 

AB1ITIB n. f. (lat. amie it ia). Attachement mutuel. 
Plaisir, bon office : faites-moi l'amitie" de... PI. Ca- 
resses, paroles obligeantes : »7 m'a fait mille amities. 
Ant. ImIimIiI^. halite, averai«<a. 

ABUBAB (a-man) n. m. Chef de village, dans cer- 
taines parties de la Suisse. . 

ABUBBIBTRB (am'-mis-tre) n. m. Echevin, dans 
certaines villes de rAllemagnc. 

AMI n. m. Ombellifere volsine des carottee. 

A1TMOCBTB (am'-mo) n. f. Nom vulgaire dc la 
larve de la lamproie. (On dit aussi lauprillon.) 

AMMONIAC (am'-mo-ni-ak), AQije adj. Gaz am- 
moniac, forme d'azote et d'hydrogftne combine's. Sel 
ammoniac, chlorhydrate d'ammoniaque ou chlorure 
d'ammonium. Gomme ammoniaque, pomme resin e 
produite par le doreme ammoniac (Afrique). 

AMMOBIACAL, B, AH (am'-mo) adj. Chim. Qui 
contient de rammoniaque : dissolution ammoniacale, 
odeur ammoniacale, set ammoniacal. 

AMMONIACB, B (am'-mo) adj. Qui conUent de 
rammoniaque- 

AMMBNIAQIIB (<rni'-mo-ni-a-*e) n. f. Dissolution 
du gaz ammoniac dans l'eau, vulgairement appelee 
alcali volatil. Le gaz ammoniac lui-meme. (Quelques- 
uns font ce mot maso.) — L'ammoniaque coupee 
d'eau tert a degraisscr les etoffes. Pure, elle caute- 
tirise les piqAres, les morsures. 

AMMONITE (am'-mo) n. f. Genre de coquilles fos- 
siles, vulgairement appelees autrefois 
comes d? Amman. ( 

AMMONil'M (am'-mo-ni-om') n. m. 
Metal hypoth6tique qui existeraitdans 
les sels ammoniacaux. • j 

AMMONliHE (am'-mo) n. m. Nom ] 
de certains corps formes par la com- 
bination de quelques oxydes avec l'am- 
moniaque. 

AMMOPnsXB (am'-mo) n. m. In- *«■">«»*•. 
secte hymenoptere porte-aiguillon. qui vit dans les 
lieux sablonneux et se nourrit de chenilles. 

AMNBsjiB (am'-ni-zt) n. f. (du {jr. a priv., et mnt- 
sis, mdmoire). Diminution ou pertc de la memoire. 

AMIfiCOLE (am'-nt) adj. (du lat. amnis, fleuve, et 
cotere, habiter). Hist. not. Qui vit, qui croit sur le 
bord des eaux : plante amnicole. 

AMNIOfj (am-ni-OM) ou AMNION n. m. (du gr. 
amnios, agneau). La plus interne des membranes qui 




Digitized by 



Google 



AMN - : 

enveloppent le foetus chcz les mammifercs, les oi- 
scaux et les reptiles. 

ABUf ■•TIKI'S (am'-ni-o-ti-ke) adj. Qui appartient 
a l'amnios : liquide amniotique. 

ARUVIBTIABLB (am'-nU-ti) adj. Qui peut, qui 
doit etre amnisti6 : prisonniers amnistiables. 

ABfNlBTIE (am'-nis-ti) n. f. (gr. amnistia, oubli). 
Pardon gen6ral. Actc du pouvoir log ialatif qui efface 
un fait punissable, arretc les poursuites, aneantit les 
rondamnations. (La grdce accordce par le chef de 
l'Etat supprime Vexecution de la peine, mais laisse 
Kubsister les effets de la condamnation ; Vamnistie 
aneantit et la punition et le fait qui en est la cause.) 

AWnvriB (am'-nis-ti-i), B n. Personne qui a ete 
l'objet d'une amnistie. 

ABUflffTiBR (am'-nis-ti-i) v. a. (Se conj. com me 
prier.) Accorder une amnistie Par cxt. Pardonncr. 

AVOBIATAOIB (ti-re) n. Qui prend une terre a 
ferme. 

AMOSIATBVR, TRICK n. Qui cede une terre 
par amodiation. 

AROBIATIOW (si-on) n. f. Action d'araodier. 

AROBIER (di-i) v. a. (pref. ad, et lat. modium, 
boisteau. — Se conj. commc prier.) Affermer une terre 
moyennant une redevance en denrees ou en argent. 

AMOIIVBRIR t. a. Rendre moindre, diminuer : 
la maladie amoindrit les force*. S'ssBsimdrir v. pr. 
Devenir moindre. Ant. Agrsadlr, seersftre. 

AMOnff»BISHBMBirr (dri-se-man) n. m. Dimi- 
nution- Ant. AeeroissesBSMt, grandissesBeMt. 

AMOIX1R (mo-lir) v. a. Rendre mou : le feu amol- 
lit la cire. Fig. Rendre effemine, affaiblir : le repot 
amoUit. Ant. Bmrelr. 

AMOLLliMANT {mo-li-san), B adj. Qui amoUit : 
plaisirs amollissants. La paresse est amollissante. 

AMOLLlMBBJBlfT (mo-li-$c-man) n. m. Action 
d'amollir. Ant. Btarclssemeat. 

AMOMACEEf (si) OU AMOMBBf (mi) n. f. pi. 
Famille de monocotyledones ayant pour type le genre 
amome. S. une amomacie ou amomie. 

AMOMB n. m. Genre d'amomacccs africaine*,' 
dont les graincs sont connues sous les noms de ma- 
niguetle, graines de paradis. 

AHOXCBl.BR (le) v. a. (Prend deux / devant une 
syllabe muette : il amoncelte, nous amoncellerons.) 
Accumuler, entasser : les vents amoncellent le sable. 
ANT. Blsperser, *pars»lltor, diss*s»laer. 

AMOIICKLLE1IBNT ( se - le - man ) n. m. Action 
d'amonceler. ant. Bparpllleaseat, dispersion. 

AMONT (mon) n. m. (pref. ad, et lat. mons, mantis, 
montagne). Cote d'ou descend un cours d'eau. Km 
•■sssit de Ioc. prep. Au-dessus de -.^Orleans est en 
amont de Blois. Ant. Aval. 

AMORCAUB n. m. Action damorcer. 

AMORCE n. f. (pref. ad, et lat. morsus, action d»> 
mordre). Apnat; ce qui attire. Poudre qu'on met tail 
dans le bassinet dune arme a feu pour enflamer la 
charge. Fig. Tout eo qui attire en flattant : les amor- 
ces du plaisir. 

AMORCER (si) v. a. (Prend une cedille sous Ic c 
devant a et o : 1/ amorca, nous amotions.) Garnir 
d'une amorce : amorcer une ligne. Fig. Attirer par 
des chosen qui flattent : amorcer par la louange- 

AMORCBCR, K10B (eu-ze) n. Personne qui 
amorce, au pr. et au tig. 

AMORC.OIR n. m. Outil, sorte de tariere pour 
commencer un trou dans le bois. Ptch. Ustensile a 
l'aide duquel on amorce. 

AMORDA1VCER (si) v. a. (Prend une cedille sous 
le c devant a et o : il amordanca, nous amordancons) 
Traiter par un mordant : amordanrer des laincs. 

AMOROMO adv. (m» ital.). Mus. D'uue maniere 
tendre : chanter amoroso. 

AMORPHE adj. (du gr. a priv.. et morphS, forme). 
Se dit de« substances qui n'out point de forme rcgu- 
li£re et determinee : ritatamorpfte du phosphore. 

AMORPniB (ft) n. f. (de amorphe). Difforraite. 
Absence de forme. 

AMORTIR v. a. (rad. mort). Rendre moins vio- 
lent : amortir un coup. Affaiblir : Cdge amortit les 
passions. Amortir une rente, 1'eteindreen en payant le 
capital. Amortir les viandes, les rendre plus tendres- 
ANT. Atti»«r, avlver. 

AMORTMMABLK (ti-m-ble) adj. Qui peut etre 
amort j : rente amortwable. 



- AMP 

AMORTltJtJBMBirr (ti-se-man) n. m. Extinction 
graduclle d'une rente, d'une dette, etc. Caisse d"s. 
■sertlsseaiesrt, caisse dont les fonds sont destines 
a l'cxtinction graduelle de la dette publique. Arch. 
Toute oeuvrc qui flnit le comble d'un batiment. 

AMOCILLAKTB (11 mil.) adj. f. Se dit des vachei 
qui vont v«ler ou qui viennent de veler. 

AMOUR n. m. (lat. amor; de amare, aimer). Sen- 
timent par lequel le coeur se porte vers ce qui lui 
Stlalt fortement et en desire la possession : amour de 
a patrit, de la vertu. Penchant dicte par les lois de 
la nature : amour maternel, filial. Passion : amour 
des arts. — Amour eat masculin au singulier et fe- 
minin au pluriel : un amour insensi, des amours in- 
sensies. II reste masculin au pluriel lorsqu'il designe 
les differentes formes de Cupidon, Ills de Venus, ou 
les tableaux, les statues represcntant ce dieu : sculp- 
ter de pet its amours. Ant. Aversiss), korremr. 

AMBIJRACnBR (chi) v. a. Inspirer un amour peu 
justifle, une folle passion. 0'as»s«rseber v. pr. S'e- 
prendre d'une folle passion- 

AMOfJRBTTB (rc-te) n. f. Amour passager. Moelle 
epiniere du mouton et du vcau dont on fait des gar- 
nitures dans la preparation de certains mets. Bot. 
Nom vulgaire du muguct et de quelques plantcs des 
champs. 

AMOVRBIJMBMBlffT (ze-man) adv. Avec amour. 

ABOI'RBIIX, BVSB (re&, eu-ze) adj. Qui aime 
avec amour, avec passion. N. m. Amant- 

AHOVB-raOPRB n- m- Respect dc soi-meme, 
sentiment qu'on a de sa dignity, de sa propre valour. 
PI- des amours propres. 

AHOVIBIUTB n. f- Etat de ce qui est amovible. 
Ant. lssj-sTlsillt*. 

AMOV1BUB adj. (lat. amovere, deplacer). Qui peut 
etre change de place ou destitu*, en parlant de cer- 
tains fonctionnnires. Ant. InasBsriMe. 

AIPBLWBBI (an.di n. f. pi. (gr. ampelos, vigne). 
Famille de plantes, dont le type est la vigne. 8. une 
ampilidie. 

AHPBI4M1RAPHIE (an, fi) n- f. (gr. ampelos, 
vigne, et graphein, dicrirc) Description de la vigne. 
Etude de la vigne et de ses caracterea. 

ARPBRB (an — de Ampere, n. pr.) n- ra. Phys. 
Unite pratique d'intensite des courants electriques. 

AHPBRB-UBCRBn. m. Unite elcctriquede quan- 
tite. (C'est la quantity d'electricite qui traverse un 
conducteur en une heure quand l'intensite du cou- 
rant est de un umpire.) PI. des amp&rts-heures. 

ABIPBRBBflBTRB \an) n. m. Galvanometre des- 
tin* k mesurer l'intensite d'un courant electrique. 



IIB (an-fi-bt) adj. (gr. amphi, doublement, 
et bios, vie). Qui peut vivre dans lair et dans l'eau 
(grenouille, crocodile, etc.). N. m. : un amphibie. 

AMPHIBIBN0 (an-fi-bi-in) n. m. pi. Subdivision 
de la claase des reptiles, animaux A sang froid, A 
pcau nue, generalement aqualiques dans le jeune 
age et aeriens dans l'age adulte (crapaud, grenouille, 
salamandre). S. un amphibien. 

AMPRIBOLB ou AMPMIBOI.IOCB (an) adj. Se 
dit de la p<riode qui dans les maladies est intcrme'- 
diaire entre la p^riodc d'etat et la defervescence. 

AHPHIBOBOfiiE (an, j() n. f (gr- amvhibolot. 
ambigu, et logos, discours). Construction vicieuse qui 
fait qu'une phrase presente deux ou plusieurs sens 
different* : je porte des bonbons a mes enfants qui 
sont dans la poche de mon habit. 

AMPH1ROLOC3IQI7R (an) adj. A double sens : 
oracle amphibologique. 

AMPHlBOLOfilQCBMBMT (an, ke-man) adv. 
D'une maniere amphibologique- 

ARPHIRRAQUB (an) n. m. Pied formd d'une lon- 
gue entre deux breves, dans la po4sie grecque et latine. 

ABflPHiCTYOlV (an-fik-si-on) n. m. Membre de 
ramphicty onie, 

AMPHiCTTOlfIBB (an-fik-si-o) adj- Se disait des 
vlllea grecques ayant droit d'envoyer up repr^sentant 
au eonseil des amphictyons 

ARPRICTYOBIB (an-/ik-si-o-nt) n. f. Droit 

au'avaient certaines villes de la Gr*ce d'envoyer un 
epute au eonseil des amphictyons. Ce eonseil lui- 
meme. 



ARPIIICTYONIQ1E (an-fik-si-o) adj. Qui t 
port aux amphictyons. 



rap- 



Digitized by VjOOQiC 



AMP 



IHPitfiiMI fan) adj. {du gr. amphi, doublc- 
me nt. et gamos, mariage). Qui a les deux sexes. 

*■*■■«* A »TRK{ an- /f-o7iojt-f re in. m . Bot. Appen- 
dice foliace de cert&ines hepatiques. 

AMPBMJEWE an) adj. 5<,f. S«* dit d<^ plant. >s 
qui pou&tent en lous sens pendant la germination ial- 
puei, champignons, lichen*}. Chim. Corps qui donne 
avrc les ba**s den composes hasiques ou abides 

.iMPHit;oiRii<;nin, m Langageou eeritobscur, 
cmbrmlilte. inintellisible. 

iHPBltiOlKl^l ■ ,7/1 adj. Obscur : *fy/e am- 
lAi'jourique. 

<«i>Hiuoini9iiL«K%T \an, he-man) adv. 
D"one ruam^re amphigourique. 

amphioiin [an, k*ust) n. m. Animal marln 
pisci forme, qni rnpresente le premier ech.-lon de* 
Vrrtibreset quisetrouve 
•ur les cfites sablonneu- 
ses de France. 

AiniNOI ( an ) Amphioiu.. 

n. m. (gr. amphi. doublement. ct pout,podos, piedt. 
raraelerise par deu* sortea de [miles qui 
lui serrent a tauter ct k nager. (II habile lea eaux 
doueei et salens.! 

tVPHIPTKHC an n. m. Bias. Serpent ou dra- 
gon ailc, qu\<n voit dan> nombre d'annoirieg. 

«MPHINASQI K an. zarkr) n. m. Kruil indehis- 
cvnt sue a lVxterienr. pulpeux k i'interleur. 

AMPHMBEXB 'an-fis-bt-ne) n. m. Reptile sauro- 
phidien.qairampr dane le* fourniilieres afrlcatnes et 
amcrirainee. Bias. Serpent dont la queu*- est terminer 
par aae seconde tete, 

AIPIIMIKV (an-fts-si-in) n. m. (gr. amphi. de» 
d*-ux cot*"*, el tkia, ombre). Habitant de la zone tor- 
ride, qui. par eette raison. projettc son ombre en tin 
it-nips de. lannee vertlemidi.eten I'autro vers If nord. 

tHPHiTHKiTRtl., E, All (an) adj. Qui a 
rapport k I amphitheatre. 

11PUITHP.\TRR an i n m. 'gr. amphi. autour, 
et iheatron, ihcAtre |. Partie dun theatre eu fare de la 
•cent. Lieu garni de gradins oil un profesieur fait son 




enure. Chex lee Romains, vaate enceinte ronde ou 
ovale, avec dee gradina. pour lee fetes publiques. Ter- 
rain en amphUMdtre, qui va en Relevant graduelle- 
ment. A mphith idtre anaiotnique, salle de dissection. 

AMPHITBTOM (on) n. m. (du n. d'un prince the- 
bain qui figure dens une piece de Moliere). 
Cdui cher qni Ton dine. V. Part. hist. 

AHPWHIB (on) n. f. (lat. amphora). Vase 
antiqoe, de forme ovolde et a deux anses. 

*MWtM (an-pU) adj. (lat. ampius). Large. 
Fig. An deta de la mesure commune : ample 
rrpas, ample rteit. Ant. Btr*f«, »■■■««*. 

AJIPUCTIP. 1VB {an-pUk, adj. Bot. Se 
dit des organea qui en embraasent d'autres 
d'nne aeon complete, commc les fcuilles dans 
la prefoliati on. 

AMPERBUOBT {an, man) adv. D'une ma- £ m ' 
njere am ple Aa rr. Ktreet— ■««■«, pe«He— eet. pbor< ' 

*Mmni {an) n. f. Qaalite de ce qui eat ample, 
large. Fig. AJboadanee, elevation, en parlant du Ian- 
gage, da etyle, dee ideea. 

ARTPLEXMAVUB (an-pUk-$irk6-lt) adj. Bot. Se 
dit dee fcuiUea, pedoncules, petioles, stipules, etc., 
tor sqnlls e aabraaae nt la tige. 

" tin (an) n. m. Qui fait une ampliation. 
ET. lira {an) adj. Qui augmente, qui 
dit du duplicata authentique d'nnactc. 
""" {an, ti-on) n. f. Action de rend re 




ajonte. Dr. Se 



~ 37 - AMY 

plus ample. Dilatation, augmentation. Double d'un 
acte. 

AMPUF1AXT {an-»li-fi-an), B adj. Qui grosait 
lea objets : verre amplifiant. 

aHPLlFiCATELR, TRHK {an) adj. ct n. Qui 
ampline, exagere. N. m. Phot. Syn. dc aokandisseur. 
AMPLIFlCATir, IVK {an) adj. Qui sert k agran- 
dir, a gimair : le telescope ett amplificatif. 

AMPLIFICATION fan, «-onj n. f. Developpement 
d'un sujet donnc. Grossinsement du volume apparent 
des objets. Fig. Exaglration. Ant. ■MsciIm. 
x *»PLir«ll {an-pli-fi-4) t. a. flat, ampiificare. 
etendre. augmenter. — Se conj.com merrier). Btendre 
par le discoura. Exagerer. Ant. Abuser, r^dalre. 
AHPLIMSIMK {an-pli-ni-me) adj. (lat. amplusi- 
mxu). Tres considerable. Autrefois, titre honoriflque 
du recteur de luniversite de Paris. 

AHPLITVM {an) n. f. Dcgre d'ampleur. Ampli- 
tude du jet, corde de la traiectoire d un projectile. 
Grandeur angulaire : ('amplitude des oscillations du 
pendule. 

AHPOCLB {an) n. f. (lat. ampulla, sorte de vaae). 
Petite tumeur constitute par une accumulation de 
serosite sous l'epiderme. Ne pas se faire d'ampoules 
aux mains, travailler mollement. Anat. Dilatation, 
renuement d'un conduit. Petite flole rcnflee ac ter- 
minant en pointe, dans laquelle on intro- 
duit un liquide et qu'on fcrme a la lampc 
d'eraaiUeur. Petite hole rcnflee, en general. 
Petit vase de vcrre qui renfermc le conduc- 
teur d'une lampe electrique. Malate mm- 
IMMle. V. Part. hist. 

ASPOlli, B {an) adj. Boursoufle, 
empbatique : style, discours ampoule". Art. 
ret elaiple. 
AMPfJTATIOlf {an, si-on) n. f. Action d'amputer. 
AMPVTB, B {an) adj. ct n. Qui a subi une am- 
putation - 

AMPUTBBi (fln-|/u-(e) v. a. (lat. amputare, cou- 
per). Chir. Enlevcr a l'aide d'iustruments tranchanta 
un mem bre, u n organc, etc. 

AHiUtTTR (a-mu-le-te) n. f. (lat. amulctum; de 

amoliri, ecarter). Objet que Ton porte sur sot par 

superstition et auquel on attribue un effct pr^servatif. 

AMUNITlONIf RHBNT (at-o-ne-man) n. m. Action 

d'amunitionner. Son resultat. 

AMVNITIOIVIVKR (si-o-n^) v. a. Pourvoir des 
munitions necesaaires : amumtionner une citadellc. 
AMVRB n. f. Mar. Coin d'une basse-voile flxe du 
c6U> d'oii vient le vent. Cordages qui flxent ce coin. 
AMBBEBi {ri) v. a. Tendre l'amure d'une voile du 
cote d'ou vient le vent. 
AHMABLB {sa-ble) adj. Qui peut etre amuse. 
AHUSAirr (son), B adj. Qui amuse : ricit amu- 
sant. Ant. BMaajreaz. 

AMVSBMBTVT Ize-man) n. m. Action d'amuser, 
de s'amuser. Ce qui amuse, distrait. Ant. Eaaal. 

ABtlfBB (ae*) v. a. Divertir : amuser les enfant*. 
Recreer : amuser resprit. Abuser, tromper en preoc- 
cupant : amuser Vennemi. Duper. repailre de vaines 
csperances : amuser par des promesses. 
*••■■•«*• v. pr. Se divertir. Ant. Bm. 
••yer, eoatrarier. 

AMUMBTTB {ze-te) n. f. Petit amuse- 
ment. 

AM 10 El R, EtPIB {seur, eu-se) n. Qui 
amuse, qui divertit. 

AacaolRK (aot-re) n. f. Moyen d'amu- 
ser. (Peu us.) 

AMYCTIQUB adj. Se dit des topiques 
corrosifs : onguent amyctique. N. m. ; 
amy clique. 

ABffiBALI n. f. (gr. amugdalt. aman- 
de). Anat. Glande en forme d'amande, aituee de cha- 
que c6te de la gorge : les amygdales sont spongieuses. 
AMYCS1ALBBI {U) n. f. pi. PamiUe de plantes 
dont le type est Yamandier. S. une amygdalie. 

AHYC1BAL11V, B adj. Dans lequel 11 entrc des 
amandes : sirop amygdalin. 

AMYClBAtJTB n. f. Inflammation des amyg- 
dales, appelee aussi angine, esquinancie. 
AHYClBALOaDB {lo-i-de) adj. Se dit de roches 

3ui contiennent de petite corps blancs en forme 
'amande. N. f. : une amygdaloide. 
ARYLAt K, K adj. De la nature de l'amidon. 




AmygU»t«i. 



Digitized by 



Google 



AMY 



m. Chim. Radical qui entre dans la 

constitution des oompos6s amyliques. 

AMYLB1VB n. m. Corps compost, liqnidc a la 
temperature ordinaire, a odeur ctneree, que Ton ob- 
tient en decomposant l'alcool amylique. 

ABIYMQUE adj. 8e dit d'un alcool qui te produil 
dans la fermentation de la fecule de pomme de terre : 
l'alcool amylique est utilise" dans I'rxtraction de la pa- 
ra f fine des goudron* de houillc. Se dit des composes 
qui dcrivent de l'alcool amylique. 

AMYLOBACTBR {bok-tbr) n. m. Microbe anae- 
robie tres repandu, qui agit sur let matieres sucrecs, 
grasses, etc-, et donne de l'acide butyrique. 

amyloVbb (lo-i-de) adj. (du gr. amulon, amidon, 
et eidos, for mo). Se dit d'une substance, en appa- 
rence amylacfte, qui so rapproche des alhuminoldes 
et qui in nitre divers organes, tela que le foie, la rate, 
le rein, a la suite de certain es maladies. 

AMYLOiE ijd-ze) n. f. Maladie dans laquelle lea 
organes sont inflltres de substance amylotde. (On 
dit aussi maladw amtloIdb.> 

aw n. m. (lat. annus). Annee. (V. ce mot.) Le jour 
de Van. le 1" Janvier. Bm m, ml sub, compensa- 
tion faite des bonnes ct des mauvaiset annees. PI. 
Vieillesse, temps : I' outrage des ant. 

AHA n. m. Recueil de bons mots. PI. des ana. 

AKABAPTIBHB {ba-tis-me) n. m. Doctrine des 
anabaptistes. 

AMABAPTISTB {ba-tis-te) n. et adj. (gr. ana, de 
nouveau, et baptisein, plonger dans l'eau). Membre 
d'une st-cte politique et reUgieuse du xvi« sifccle : 
un anabaptiste; doctrine anabaptiste. — Les anabap- 
tistes, issus du protestantisme, rejetaient le bapteme 
des enfants comma inefflcace et soumettaient a un 
second bapt$me ceux qui embrassaient lcurs doctri- 
nes. Us eurent pour chefs Thomas Munzer, Jean de 
Leyde, choisirent Munster comme centre de leur 
action, et furcnt en butte aux supplices et aux per- 
secutions. Lcurs sectateurs, appeles baptistes, se 
trouvent encore en Anglcterre et en Amerique. 

AIWACARBB n. m. Fruit de l'anacardier. 

A1WACABDIBBB {si) n. f. pi. Bot. Tribu de terebin- 
thacecs, dont lr type est Yanacardc. 8. une anacardtfe. 

AMACARDIBR {di-4) n. m. Bot. Genre de tere- 
binthacecs. (L'espece type americaine fournit l'ana- 
carde ou nove d 1 acajou, dont l'amande est comestible 
et dont le pcricarpe donne une huile caustique.) 

A2VACMORBTB (ko) n. m. (gr. ana, k l'ecart, et 
khdrein, se retirer). Religieux qui vit scul dans la 
solitude. Celui qui mene une vie tre-s retiree. 

ANACHORBTIME (kor^-tis-me) n. m. Existence 
d'anachorAUv Amour pour la vie danachorete. 

AJVACBBOMIQUB {kro) adj. Entache danachro- 
nisme. 

ANACMBOIVIBMB {kro-nis-me) n. m. (gr. ana, en 
arriere, et khronos, temps). Kaute contre la chrono- 
logie. Erreur dans la date des £venements. Chose non 
conforme aux moeurs d'une epoque. 

AHACOE.VTUB n. f. Gramm. Ellipse par laquelle 
on omet dans une phrase le correlate d un mot ex- 
prime : qui dort dine, pour ctlui qui dort dint. Tour 
de phrase ou la construction grammaticale change 
brusquemcut : 

Et, pUurfe du vialllard, il mv« mir Uur mirbr*-.. 
C« qua j« riant am ncoaUr. 

AHACOSTE (kos-te) n. f. Etoffe dont la chalne et 
la trame sont en laine et a double croinure. 

ANACRBOXTIOl'B adj. Leger. gracieux, bacbi- 
que, dans le gout des odes du poete Anacreon : vers 
anacr4ontiqu.es. 

AXACRBONTIBMB {tis-me n. m. Imitation de la 
poesie anacreontique : le poite Cresset a fait de tana- 
criontisme. 

AlfACROVSB {krou-ze) n. f. (gr. ana, avant. et 
krousis, action de frapper). Mus. Notes initiates d'un 
ry thine qui precedent la premiere barre de mesure 
ot menent au premier temps fort. 

AWABROMB adj. Se dit de poissons qui remontent 
de la mer dans les rteuvea (saumon, esturgeon, etc.). 

ANABYOBIBNB adj. (gr. anaduomai, j'emerge). 
Surnom donne. a Venus, sortie de l'ecume de la mer. 

A1VABRBBIB (fcf)adj. (gr. an, sans, a> 1 r, air, et bios, 
vie). Se dit d 'ft tres microscopiques pouvant ne passer 
d air libre. N. m. : un anairobie. Ant. A*r*bi«. 



;f. 



i - ANA 

AMA6LYPBB OU A1VACI1.TPTB n. m. , 

gluphos). Ouvrage cisele ou sculpte en reliel 

AIVACSIVOBTB {ghnos-te) n. m. A Rome, esclave ' 
charge de lire k haute voix pendant le repas. le bain. 

ANAGOQIB (jt) n. f. (gr. ana, en haut. et agCgos, 
qui conduit). Interpretation des Ecritures par la- 
quelle on s'eleve du sens litteral au sens mystique. 

AXAQOCilQUB adp. Qui tient de 1 anagogie. 

ANACSOQIMTB (jts-te) n. m. Celui qui soccupe de 
lanagogie, de Interpretation d«*s saintes Ecritures. 

AMAtaBAHBiATIQlJB {gram'-ma) adj. Qui tient 
de l'anagramme. 

A1V AfiBAMH ATIOUBMBIVT ( gram'- ma -ti- ke- 
man) adv. D'une maniere anagrammatique. 

AJVAURABUBB {gra-me) n. f. (gr. ana, marquant 
renversement, et gramma, lettre). Mot forme par In 
transposition des Lettresd'un autre mot: Vanogramme 
du mot gare est rage, celui de signe est singe. 

A1VAGYBB n. m. Genre de legumineuses papilio- 
nacees, dont le type eat un arbrisseau europeen, dit 
boispuant k cause de son odeur. 

ANAL, B, AUX* adj. Qui a rapport It Ian us. 

A1VALBCTBB (Wk-te) n. m. pi. (gr. analektos, re- 
cueilli).Morceauxcholsis d'un oude plusieurs auteurs. 

A1VALBPBIB (Wp~si) n. f. (gr. analepsis). Retour 
des forces aprea une maladie. Convalescence. 

Alt AIAPTIQVB {Up) adi. Qui a lea proprietea de 
l'analepsie. N. m. : un analeptique. 

ANA1VBBJIIB (if) ou ABA1VB1B (;f) n. f. (gr. an, 
sans, et algos, douleur). Perte de la sensibility k la 
douleur. 

AMAE.QBNIHTB n. f. Pharm. Syn. de antiptrinb. 

A»ALt.AlfToMBiBl«, BMNB ( al-ian-to-i-di-in, 
e^-ne)adj. Se dit des poisaons. dea amphibiens qui sont 
depourvus d'allantorde. 

ANALOfilB (jf) n. f. (gr. anaiogia, rapport). Rap- 
port, resaemblance, similitude partielle d une chose 
avec une autre : la langue italienne a beaucoup d' ana- 
logic avec la langue latins. Par analogic d'aprea les 
rapports qui existent entre les choses : juger, rai- 
sonner par analogic. Ant. BiB*>«aee. 

AIVALOUIQKB adj. Qui tient de lanalogie. 

ANALOGIQUBME1VT (ke-man) adv. Dune ma- 
niere analogique. 

Alf ALOdlMHB (jis-me) n. m. Raisonnement par 
voie d'analogie. 

ANtLOiilE (lo-ghe) adi. Qui a de lanalogie, de la 
ressemblance avec autre chose. Ant. Bls»ea»Mabl*. 

AlVALY0ABs,B (sa-6/e) adj. Qu'on peut analyser. 

AMALYBB (li-zc) n. f. (gr. analusis, decomposi- 
tion). Decomposition d'un corps en aes principes con- 
stituants : analyse de l'eau, de I'air, etc. Resume, 
compte rendu d un tcxte, d'un livre, d'un disco urn. 
Phitos. Methode qui va du compose au simple. 
Gram. Analyae IosjIsjm*, decomposition d'une phrase 
en propositions et de chaquc proposition en sujnt, 
verbe et attribut. AnsJjrae grs»M«M*sle«l«. celle qui 
prend les mots un k un pour en indiqucr 1 espdee, le 
genre, le nombre. la fonction. etc. math. An«lj»« 
■Mash^MiaslsisM* algebre pure ou toute autre partie 
de la science : geometric, mecanique, etc., aoumlse 
aux calculs algebriques. Astaljrae (r«swe»s»«1asite T 
•Milvae lsiBl«ls«SalsB«l«s le calcul diffsrentiel ou in- 
tegral. Ant. Bjrsrtlie**. 

ABA1.YMBB (ze) v. a. Faire une analyse ; decom- 
poser un tout en ses parties. Ant. B y stiasl— r. 

AXALYiTB Xlis-te) n. m. Qui est verse dansl'ana- 
lyse. surtout l'ahalyse mathematique. 

A^IALYTIQUB adj. Qui precede par voie d'ana- 
lyse : mtthode analytique, par opposition k nuHhode 
synthitique. Lanrstea •■aiySlsjaea^ celles qui expri- 
ment les divcraea idees et les rapports qui les lient 
par des mots et des signes distinct*. tl4«>a»64rl« 
aNaljrii«jn«« application de l'algebre k la geometrie. 

ANALYTIQCBMBNT [ke-man) adv. Dune ma- 
niere analytique. 

AXABIBBBTIQCB (nam'-nes-ti-ke) adj. (gr. ana, 
en arriere, et mimntskein, faire souvenir). Se disait 
des remedos que Ton croyait proprea a rend re la me- 
moire. N. m.. : un anamnestique. 

ANABIWIB (nam'-ni-i), B adj. (du lat. a priv., ct 
amnium, amnios). Sa dit des animaux qui n ont pas 
d'amnios. 

AHABORPBOM (fo-se) n. f. Image grotesque, 
difforme, quand elie est observe* d'un certain point. 



Digitized by 



Google 




ANA. — 

AHA1VAB (nana) n. m. Plante de U famillc des bro- 
mlliacees. orlgioaire d'Amerique, et qui four nit un 
froit delicieux. Fruit de l'ananas : ana- 
nas au kirtrk, 

A*As>B*TB (p&-te) n. m. Pied de 
vers grec ou latin, oompos* de deux breves 
H dune longue. Adj. : pied anapeste. 

A*ARB«TlQt« (yis-ti-ke) adj. Se 
dit dea Ten grecs et latins composes 
danapestes. 

AMAraOBB n. f. (gr. anaphora). 
Repetition qui consist* k rccommencer 
par le meme mot divers memoirs dune 

AMjimtsAmrtm{pia»-tr) ou axapla- *■■«■"• 

MB (sf) n. f. (gr. anaplasis). Operation chirurgicale 
qui consists A restaurer des parties detrultes au 
moven d'autres parties empnintees au meme individu. 

AXARCHIK (rW) n. f. (gr. on, sans, et arehe*, com- 
mandement). System* politique et social oft l'indi- 
ridu ae develop pe librement. emaneipe. de toute tu- 
telle goovernementale. Etat d'un people qui n'a plus 
de chef, oil le pouvoir gouvcrnemental eat entravd 
ou suspendu. Desordre. confusion. 

AMARCH19VB adj. Qui tient de l'anarchie. 

AJVARCaiQUBMBST ( ke~man ) adv. Dune ma- 
aitre aaarchique. 

ASAJKCBMIIBI (se) v. a. Exciter a l'anarchie. 

A2VAMCH1JSMB (cftu-me) n. m. Opinion, theorie 
dea anarrhiste*. 

ABARCMMTB ichis-le) n. Partisan de l'anarchie. 
Adj. : doetrinea anarehistes. 

AMAH (noat) n. m. Nom scientiflque du genre canard. 

AlWABAB^UB i%ar-kt) n. m. (gr. ana, au t ravers. 
et smrr, sarins, chair). Mid. Infiltration de serosite 
dana le tiwu cellulaire. 8yn. de lbucophleomartb. 

AJf ABTMLBLITS (nas-tigh-ma-te) ou ANAOTICi- 
MATIQl'B (nas-tigh-ma) adj. Qui est depourvu d'as- 
tigmatisme : abjectif anastigmate. (En parlant d'un 
objectif, on dit auasi anastigmat adj. m., et, substan- 
Uv., un AHASTIOMAT.) 

AJIAJTNMB inoM-to-mt) n. m. Genre de gallina- 
e*a *cha**iers, des Indes orien tales, dont le nom vul- 
gaire est bets-ourerts. 

AXAATTMMMftB (nas-to-mo-ze) n. f. (gr. anastomd- 
sis). Anat Abouchement de deux vaisseaux lun dans 
Tautre. Filet de communication entre deux nerfs. 

AXABTOMOBBR (•*) \sa-nas-to-mo-%i) v. pr. Se 
joindre par lea bouts en formant une anastomose 

AMJUtWM^rtqVK (nas-to) adj. Qui tient de l'a- 



■B (naihtro-fe) n- f. Renversement de 
Tordre aaturel de* mots. Ex. : me coict. pour void moi. 

aXAlBBHtTI^fg adj. Qui est offert en expia- 
tion pour combattre lea effete d'un ana theme. 

AXaniBATiiATiOff(}a-tHMi) n. f. Action d'a- 
naihematiser Formula employee pour anathematiser. 

A2IATBSMAT1MBR (se") v. a. Frapper d'ana 
tMue, excommunier. Par txt. Desapprouver, bla- 
mer avec fore*. 

AJVATMBSB n. m. (gr. anathema). Excommunica- 
tion. BULme aolennel, malediction. N. Personne frap- 
pee de cette malediction. Adjectiv. : bulle anathime. 

AMATIDBit n. m. pi. Famille d'oiseaux palmi- 
pedes, dont le canard est le type- 8. un anaiide. 

AXATUfB n. m. Genre de crustaces cirri pedes. 
dont on trouvw souvent d immenses quantity* flxees 
aor les bois flottants en mer. 

AXATSC1IUBB (sis-me n. ra. (gr. ana, de nou- 
Teau, et tokos, in terete Capitalisation des intercts 
d'ua* winme pre tee. 

A*AT«MIB (wf) n. f. (gr. ana, k travers, et tomt, 
action de eouper). Etude de la structure des ^tres 
organises k laide de la dissection : Vesaie est un 
de* crtateurs de r anatomic. Action de dissequer : 
/is ire Fanatomie dun homme. Fig. Analyse minu- 
tieuse. *■§•«.• d'«nas*«le, pai'tie d'un corps dis- 
t^afe. Reproduction en platre, en circ, dune partie 
d'un corps. 

ASATOHiaiB adj. Qui appartient A lanatomio. 

AJVATOBU^CBMBirf- (ke-num) adv Dune ma- 
ni*re anatomique. en anatoraiste. 

ANATOMMKn (si) v. a. Faire l'anatomie. 

AJVATOBfUITB (mts-te) n. m. Celui qui s'occupe 
<raaatomie. 



» — AND 

A1VATBOPB adj. Bot. Se dit de l'ovule dont le 
micropyle est place pr*s du hile, tandis que 
la chafaxe est k f autre extremite. 

AIYCKMTR.4L (ses-trat). B, Al)X adj. 
Qui appartient aux ancMres, aux siecles 
dcoule«. 

AMCBTRvBfl n. m. pi. Oat. ante, aupa- 
ravant, et cedere, marcher). Ceux de qui 1 on 
descend, ceux qui ont vecu avant nous, 8. : 
un anritre, une ancitre. 

ANt'HB n. f. Languette dont les vibra- 
tions produisent les sons dans certains ins- 
truments k vent. a«,k«, 

AJVC HllvOri* (ki-lous*) n. m. (du gr. agkhi, iM ^ 

Eroche, et dps, ceil). Sled. Petite tumeur dans Tangle 
iterne de 1 o?il. 

AMCHITHBRItm (ki-U-ri-om*) n. m. Mara mi ft re 
fossile, voisin des cbevaux apparua au coursde la 
peri ode miocene. 

ANC'MOlM (choi) n. m. (espagn. anchoa). Petit 
poisson de I'Atlantique et 
de la Mediterranee. (On 
conserve I'anchois dana la * 
sauinureoudans l'huile) : 
salade (Canchois. 

A»CIBN,B2VWB(sitn, ^ncno». 

e-ne) adj. (lat- ante, auparavant). Qui existe depuis 
longtemps, antique, vlcux : meubleancien. Qui a existe 
autrefois, mais qui n 'existe plus : Us icrivain* anciens. 
Qui n'est plus en fonctiona : Cancienprefet. N.m. Per- 
sonnage de l'antiquiie : un ancien aisait... PI. Vieil- 
lards: /es anciens. Ant. !V*«Te««. nmirmpormlwu 

JJiriBJVIV BMBlffT (si-kne-man) adv. Autrefois, 
jadis. Ant. AetaeUeaaesit, *s» 
jo*rd*k«l. 

AXC1BWIVBTB (si~e -ne) n . f . 
Etat de ce qui est vieux, an- 
cien : rancienneM dune loi. 
Priori te de reception dans un 

fade, un poste : avancement 
lancienneti. Ant. Acta*. 
Ht4, HOMTcan^. 

AWCILB n. m. (mot lat }. 
Bouclier sacre que le roi 
Numa pretendalt etre tombe 
du ciel ct auquel, selon la le- 
gende, 6tait attache lc sort de 
Rome. 

ANCIPITB, B adj. Hist, 
nal. Qui a deux tranchants 
comme un glaive. 

ANCOLIB (U\ n. f. Genre de Aneohe 

renonculacees des pays tem- 
peres, qui donne de Viles flours de eouleurs varices. 

A1VCRA«8B n. m. Lieu pour ancrer. 

ANCRK n. f. (lat. aneora). Mar. Instrument en fer 
a deux bees, qu on laisse tomber au 
fond de la mer pour fixer un navire. 
Piece dTiorlogerie servant & regler 
l'echappcment. Piece de fer passant 
dans 1 anneau d'un tirant et servant k 
empecher recartement des murs. Fig. 
Ancre desalut. unique ressource. 

AnrCRBR (kri) v. n. Jeter lancre. 
V. a. Attacher avec une ancre : anrrer 
une cheminie. Fig. Consolider. af- 
fermir. 

AXCRIRB n. f. Ensemble de lan- 
cre, de lorganeau et du jas. Pli qui se 
fait dans un drap mal tondu. 

AIVBABATB n. m. Gladiateur dont 
latete etait couverte d'un casque fermc, et qui com- 
battait k l'aveugle. 

ANDA11V (din) n. m. Herbe qu'un fauoheur peut 
abattre A chaque pas qu'il fait. 

ANBALOIJ, SB (lou-ze) adj. et n. De VAndalousip. 

AXDAirTB ou ATOAWTK Idan-tri adv. Mus, Mo 
derement. N. m. Air d'un mouvement modere. PI. des 
andante's on amlantes. 

AXDANTIXO adv. Mus. Dun mouvement plu^ 
anime que l'andante. N. m. Morceau joue dans ce 
mouvement. PI. des andantinos. 

A1VDOVI1.E.B (tlou, 11 mil) n. f. Boyau de pore 
rempli soit de tripes, d'intestin* ou de chair du nuinie 
I animal : andouiue f unite, andouille truffie. 





Aocrv : 
A, ortUHu : 

i. ]•«: C. %w. 

F, br»». 



Digitized by VjOOQlC 



AND - * 

Afr&oeUAER (dou, //mll.,<0 n.m. Especc de petite 
corne qui vient avec l'age au bois du cerf, du daim et du 

AIWOVI^BTTB (dou, 11 mil., e-te) n. f. Petite 

andouillc : les andouillettcs de Troyet >ont renommies. 

AWDRBACBBfl (si) n. f. pi. l-'amillc de mousses 

generalement noiratres, vivant sur les rochers. S. 

une andriacee. ..... i « # 

ANDRHVOPLB (de la ville d' Andnnople) n. f. 
Etoffe de coton bon marche, generalement rouge. 

ASBROCBB [si) n. m. Dot. Ensemble des organes 
males dune lleur. 

AWVBOGBXIB {nt) n. f. (gr. anir, andros, homme, 
ct genesis, generation). Ce qui eoncerne la reproduc- 
tion de l'homme. Succession des males aux mAles. 

AXDROGYNBadj. et n. (gr. antr, andros . h°nim*. 
ct aunt, femme). Qui tient des deux sexes. Bot. Se dit 
de? v"4taux qui reunissent a la fois des rteurs males 
et dcsVurs fcmelles, commc le noyer, lc noisetier. 
AKDIIOIDE (dro-i-de) n. m. (gr. antr, andros, 
hommc. eidos, aspect). Automate a ngure humaine. 
AXB+BOLATRB n. Qui pratique landrolatrie. 
AXDROLATRIE (trt\ n.f. (gr.<mer, andros.hom- 
mc, et latreia, eulte). Cuite diyin rendu aun homme. 
AWDHOFMOB1K (bi) n. f. (gr. an*, andros, hom- 
me, ctpkobos, crainte). Aversion, halne de k homines. 
AWE n. m. (lat. asinvs). Mammlfere solipcdc do- 
mestique, plus petit que . - 
le cheval <*t a longues £^ 
orcilles. F/g. Homme 
ignorant oucntAte. Sorte 
d'etau. En dos done, 
dont lea c6t<is prusen- 
tent un talus. Pont aux 
Anes, diiucuite qui n'ar- 
rete que les iguorants. 
Prov. : Fair© VMme 
poar avoir du mb, 
faire l'idiot pour attra- 
per des dupes. Coup d« 

nird dr l*Aar v insulte . 

Juadresse un homme lache ou falble a celui dont 
il n'a pl>"» a redouter la force ou le pouvoir. 

ANEANTIR v. a. Detruire cntiercment. abolir, 
extcrminer. Par ert. Rendre stupefait, confondu. 
Extenucr de fatigue : rinsomnie anianlit. 

%1»BA58TI««B*KWT («i-*e-man)n. m. Action d'a- 
neantir Parr.rr Aba ttcmeiit.arcablempnt, prostration. 
AKKCDOTR {nek) n. f. (jjr. anrkdoto*. non public). 
Petit fait historique. llistoriftte. Petit recit piquant. 
AltBCBOTIER (nck-do-ti-e), ERE n. Celui, celle 
qui recueille ou raconte des anecdotes 
AWECBOTIQUE (w»fc) adj. Qui tient de 1 anecdote. 
AMECBOTISBR \ nek , zi ) v. n. Conter a tout 
propoa d«s anecdotes. Recueillir des anecdotes. 
AlVBB (nt) n. f. Charge dun Ane 
AN EL {nil) n. m. Anneau de fer destine a mam- 
tcnir rapprochees les deux branches dune tenaille de 
forgeron, quand elle a saisi un ohjet. 

A2VBMIB (mt) n. f. (gr. an pnv., ct haima. sang). 
Appauvrissement du sang : I in»uf (usance de nnnrri- 
ture, une habitation malaervc, le manque drxeinre 
vausent Vanimie. , , 

ANBMIBR >»/-« f ) v.a. Causer, determiner 1 anemic. 
ANKMIQIB adj. Qui est cause par laneinie. 
%XBMOGRAPHB n. m. (gr. anemos, vent.etflm- 
vhein ecrire). Appareilenregistreurqui indiquedMne 
facon continue certains caracteres du vent, comine 
la direction, lavite^s*', vie. 
AXKMOHBTRG n m. 
(gr. anemos, vent, et we- 
tron, mesure). Ptitf-". Ins- 
trument qui sert a mesu- 
rvr la vitesse et la force 
du vent. 

AXBMOMETMIE Urf) 
n. f. (rad. ane'momt-ire) . 
Mesure de la vitesse et de 
la force du vent. 

AXKMO*B n. f. But. 
Genre de renonculaceeB, k rteui-s de couleurs variees 
et eclatantes. .4 nimone de mer, nom donne a ractinic. 





Auemonr. 



_ ANG 

AKBMOSCOPB (mos-ho-pe) n. m. (cr. *»*»» M , 
Tent, et skopein, examiner). ln*rament qui sert a 
faire connaltre la direction du Tent. 

ANBMOTHOPB n. m. (gr. anemos. Tent, et tropos, 
tour). Moteur fonctionnant a l'aide du Tent. 

A1VB1VCBPHA1JB {nan) adj. et n. Affect* d'ancn- 

C *AWb5cbpbaMB {nan, It) n. f. (gr. an priT., et 
ktphaU, tete). Monstruosite caracteriice par 1 absence 

de AWBBlB (rf) n. f. (rad. one). Grande ignorance. 
Font. Faute grossiere. 

AIVBROVBB Iro-i-de) adj. (gr. a priT., et neVo». 
mouille). Se dit a\n barometre particuher .baromttre 
aniroide. (V. BAROMfeTRK.) N. m. : roneTofde de Virft. 

ANBBSE (n<?-*e) n. f. Femelle de l'ane. 

ANBSTHBBIB (neS-ti-zt) n. f. (gr. an priv.,ct fl«- 
thisis, sensibilite). PriTation plus ou moins complete 
de la faculte de sentir : Vemploi du chloro forme pro- 
duit I'anestMsic. 

AXBBTHB01BR {neS-ti-zi-i) ?. a. Endormir aTec 
un anesthesiquc. Suspendre la sensibilite aU douleur. 

AMBBTHBlilQUB {mis-ti-zi-ke) adj. Se dit des sub- 
stances qui, comme le chloroforme, Tether, etc., pro- 
duisent lanesthesie. N. m. : un aneslhitiqut. 

AIVBTH ou AWBT(neO n. m. Bot. Syn de fenouil. 

AMEVRI0RAL {vris-mal), E. ACX adj. Qui tient 
de ranevrisme : tumeur anevrismale. 

AIVEVRIIIMATIQVB [vris-ma) adj. Qui ressemble 
a un anevrisme. 

A2VEVRI0BIB (urw-wie) n. m. (gr. aneurusma, di- 
latation). Tumeur formee par du sang et communi- 
quant avec une artere : to rupture d un anevrisme 
entratne la mort. 

AMBt'RMMB {vris-m4 , B adj. Qui est atteint 
d'anevrisme. ... « , .i 

ANrR%CTVBUX, BCBB (frak-tu-eu, eu-se) ad). 
Plein de detours, d'inegalites : chemin anfractueux. 

A AlfFRACTBOMITB (frak. zi) n. f. (lat. anfractus). 
In6galite, detour, enfoncement : les anfractuositts 
d'un rocher. . ««„.#... \ 

A!V«B n. m. (gr. aggelos, messagcr ; lat. angelus). 
Creature purement spirituelle. Fig. Personne tres 
douce. Comme un ange, tres bien. Eire aux anges, 
dans le ravissement- Ant. BUM*, dtoan. — Les 
anees sont appelcs les messagent du ciel. parce que 
Dieu d'anres la tradition religieuse, les a souvent 
employes pour porter ses ordrcs et manifester ses 
volontes. On leur donne un nom special, suivant la 
nature de lofllce qu'ils remplissent : tantot on im- 
plore l'anoe rfe la itaix, Vanae de la pritre ; tantot on 
invoque Vange des mers; on seffraye au nom de 
Vang* de la mort, de Vange exterminates. On ap- 
peUe mauvais anges ou anaes des tinibrei <*"* <j" e . 
Keu a precipitea dans l'abime aprts leur revolte; 
les bons anges ou anges de lumiere sont ceux que 
Dieu a conftrmes en gloire pour /*c°mpenser leur 
fidelite. An|e «ardl*«,. celui qui est attache a la 
nersonnc de chaque chretien. 

^Plus""urs bons q anges sont cites dans les Ecntures : 
Michel quiterrassa Lucifer; Raphael, qui conduislt 
le jeuneTobie; Gabriel, qui Tint annoncer k Mane 
Tincarnation du Verbe. ^s%^ 

Parmi les mauTais anges : 
Satan, Beelr.<buth, etc. 

AKGKI.BT ((e) ou AM- 
GELOT (/o) n. m. Petit 
ange. . 

ANGELICAL, B, AUX 
adj. Syn. de anobliqub. 
(Vx.) . 

AttGKMQl K adj. Qui 
est de la nature de l'an- W^ 
ge :t?er(u ange"lique. Ant. 
Blaballaae. 

ANdBLIQiRD.r.Bot. 
Plantc ombellifere fort 
odorante, dont on conflt la 
tige : bdton (TangHique- 

ANGBLIQIBBIENT (ke-man) adv. Dune maniere 
angelique. Comme les anges. 

AW«Et.lBBR(3C)v.a.Assimiler a l'ange, aux anges. 




Digitized by VjOOQ iC 



A.NG - 

AXOKLdliTU n. Qui pratique l'angelolatrie. 
ABBBLB&ATBIB (trf) n. f. (gr. aggelos, ange, et 
latrtia. culte). Adoration, culte des anges. 

ABBBLBT (to) n. m. Ancienne monnaie d'or de 
Prance, representant un ange terrassant le dragon. 
fOn disait aussi amokl.) Kromage fabrique dans le 
pay* d'Auge, en Normandie. V. axuelet. 

ABBBLCB (luss) n. m. (du lat. angel us, angc). 
Priere eommencant par ce mot et qui se fait le matin. 
a midi et le soir, en llionneur de 1 Incarnation. Son- 
nerie de cloche qui indique aux fldeles l'heurc de 
cette priere : Umis XI introduisit I usage de [aire 
sonntr langclus. 

ABCBTIB, 1MB adj. et n. D' Angers ou do l'An- 
jou. N. m. Dialecie de l'Anjou : s'exprimer en angevin. 
AXG1BB n. f. (lat. angert, sufroqucr). Inflamma- 
tion de la gorge. Angine «•»•■■••«••, celle qui est 
due an bacille dtphterilique. V. dipbterik. 

ABfelXEl I, Bl SB (neil, eu-ze) adj. Qui a rap- 
port a l'angiae : affection angxneuse. 

AXCSIBCSBAPBIB (ft) n. f. (gr. aggeion, vaisseau, 
et tjraphetn, decrire). Description des vaisseaux de 
l~bumme et des animaux. 

AXCsiblbbib (j{) n- f. (gr. aggeion, vaisseau, et 
togas, discours). Partie de l'anatomie qui traite des 
organe* de la cir culat ion./ On dit aussi anoiooraphik.) 
AXfiHMmBU (os-per-me) n. f. pi. Plantes qui 
oat la graine enveloppee par une cavite close, un 
pfriearpe. (L'oppose est gtmmospsrmks.) S. une an- 
gtosperme. 

A*VLAlA,WUghU, e-se)adj. et n. DAngleterrc, 
V m. La langue anglaise .parler r anglais. N. f. Sorte 
de dan*e ties rive. Sorte d'ecriture pcnch«e a droite. 
t K mm ? i ^ mmm loc " ***• A u nuuiiere des Anglais. 
>. f. pi. Boucles de cbeveux longues et tournees en 
■pirale : porter de* anglaises. 
A*B*^AlBAfiB (ghle-za-je) n.m. Action d'anglaiscr. 
AXGI.AISJBB [ghU-zt) v. a. Enlever k un cheval 
les muscles abaisseurs de la queue, pour qu'elle se 
Uenne dans une position horizontale. 

ABCLB n. m. (lat. angulus). Coin, encoignure. 
Angle rettiligne, portion de plan comprise entre deux 
droit** qui se i 

renconirent et I / \ 

»ont limitees a I / \ 

L:ur point (Tin- I / \ 

tereeetion : il I / \ 

y a trots sortes > 

k angles : ran- *"**• droil " ***** ■ i « u - Au * 1 * oblu »- 
gut aiguy Tangle droit et V angle obtus. Angle dledre, 
espace eompris entre deux plans qui se coupent et 
soat limites a leur droite d'interscction. 

AfffiLST ighle, n. m. Petite cavite a angle droit, 
comme eelles qui separent les bossages oupierres de 
ref end. 

AMtUMCX. BCBB (glea. eu-ze) adj. 8e dit surtout 

des noix dont la chair est enchasaee dans des angles 

des coins. ' 

4ICUCAH, B adj. Qui a rapport a l'anglicanisme : 

Herg4 etnaliran. N. Qui professe cette religion. 

ABCUCABlflMB(ni«-me)n. m. Religion de l'Etat 
en Angleterre. V. Part. hist. 

ABCULICIBBB (si-si) v. a. Donner un air. un ac- 
cent anglais : angiiciser $es manieres. un mot. H*mu m 
**'^^^J i PJ^ i Prendre le ton, les mceurs, les ma- 
tt (sis-me) n. m. Locution propre a la 
anglaise et transportee dans une autre langue. 
1 B-ABABB adj. et n. Se dit d'un cheval qui 



niere* dec Anglais, 
Liciski 



langue 

AXfil 



tient de 1'anglais et de l'arabe. 

ABBLBBUBB n. et adi. (de anglo, pour anglais, 
et manu,. Imitateur outr* des usages anglais. 

ABBLBMABIB (ni) n. f. (rad. anglomane). Manie 
dlmiter les Anglais. 

ABBLB-BOBBUBB (man), B adj. et n. Se dit 
« «g.«*yg" IP* tient de 1'anglais et du normand. 

~ ~ "I n. et adj. (de anglo, pour anglais, 

van). Partisan des Anglais. 

* • ~* -j M . n / et "M* ^ de an 9l°> PO"^ an- 

9bn*. et du gr. f hobos, ayersion). Qui a de 1 "a ver- 
sion pour les Anglais. 

ABCLBPBBBIB (M) n. f. (rad. anglophobe). Aver- 
sion pour les Anglais. 

abblb-baxob, OBBB (sak-son, o-ne) adj. et n. 
Qui se rapporte aux Anglo-Saxons. 



etda 



:4 



1 - AN II 

m iJ 6 !L W I -E ti hoi -' e ) n - f- (>at. angustia, res*erre- 
ment). Douleur morale, inquietude profonde : vii>re 
danslangoisse. INilr. •'• H ri». /poire tres Apre! 
/■^.Instrument de torture qui servait a bail- 
lonner. A valertles poires d' anno use, eprouver 
darners, deplai^rs. 

Alt CiOIIMlKM (ghoi-si) v. a. Causer de lan- 
goisse. 

ABCOW n. m. (gr. agkos, crochet). Arme 
d'hast et de jet 
munie dc deux 
crocs, k V usage 
des Francs. 

ABCSOBA n. ct 
adi. Chat, lapin, 
cbevre, originai- 
res d'Angora, et 
qui se distinguent 
par leur poif long 
et soyeux : un an- 
gora. Un chat, des 
chevres angoras. 




anpor*. 




- vv .t^ ufiyvril.1, ** — f» 

ABCSBOm (groi) n. m. Petit coin de fer que l'on 
enfonce a Iravers Toeil du marteau dans le bois. afln 
d anermir le manche. t 

ABfiviVBKBlB (nni) adj. (Am lat. anguis, serpent, 
et de forme). Qui a la fonn«1l'un serpent. 

ANGVIIAABR (ghi, 11 mil.) n. f. Coup cingld avee 
une peau d'anguille, un roouchoir torlille, etc. 

ABttriM .B (ghi, 11 mil.) n. f. (lat. anguitla, petit 
serpent). Poisson d'eau 
douce, de la famille des 
murenid^s. a peau vis-' 
queuse, tresglissante, dont 
la forme rappelle celle dul 
serpent, et'qui est recher- 
cha pour la delicatesse de Anguiiu. 

sa chair. Anguille de mer, le congre. Mar. Piece de 
bois sur laquclle s'appuie le navire qu'on va 
lancer. B«e«d ^mmgmUW, »orte de nosud 
coulant. Loc. I»aov. : II j • an*allle m, 
r»che, il se trame quelquc intrigue. 

AIVULILLKHB (ghi, 11 mil., e-rc) n. f. 
Vivier a anguille*. 

ANOllLLiXB (ghi, 11 mil .) n. f. Genre 
de tres pctiis vers qui vivent dans la terre 
ou sont parasites de Ihomme, de diver* 
animaux et des plantes ime//e des gra- 
minees). — On en trouve cgalement dans .. N ««<i 
le vinaigre et la colle de farlae aigrie. 




d'anjpjilU. 



AIVOULAIBB (H-re) adj. (du lat. angulus, angle). 
Qui a un ou plusieurs angles : corps angulatre. Pierre. 
aaguUire^ pierre fondamentalc qui fait Tangle d'un 
bailment. Fig. Base, fondement d'une chose. Distance 
angulatre de deux itoiles, angle forme par les rayon* 
visuels joignan t l'oeil de robservateur aux deux etoile* 

ABBCLAIBBBIBNT (le-n-man) adv. En angle. 

ABGVLK. B adj. Qui est pourru d'angles. 

AXB1JLB17X, BVBK (leu, eu-*e) adj Qui a, qui 
presente des angles. Par ext. Visage anguleux, vi- 
sage dont les traits ont une saillie excessive. 

ABCUBTICLAVE (ghus-ti) n. m. Piece de pourpre 
qui bordait la (unique des chevaliers romains. Cette 
tunique elle-meme. 

ABlttlJSJTirOLIB, B (ghus-ti) adj. Qui a dea 
feuilles tres ctroitcs. 

ANOWMTmwiK (ghus-tu-re) n. f. Ecorce d'un arbuste 
americaln, de la famille des diosmees, u si tee contre 
la (ievre et la dysenteric 

ambulation (a-ni-la-si-on) n. f. Respiration 
freqnente et oppressee. Essoufflement. 

AIVHBLBMl (a-ni-U) x. n. (lat. anhelare. - Se conj 
comme acciUrer.) Respirer peniblcment. Chez les 
verriers, entretenir le feu. 

ANHBLBCX, BVSB (a-ni-leu, eu-ze) adj. Se dit 
d une respiration penible ou de quelqu'un qui resDire 
avec peine. ^ v 

AHTBVI (fl-nu-t) adv. Auiourd'hui. (Vx mot.) 

A x W !??. D " B {o-ni-drt) adj. (gr. an priv., et huddr, 
eau). Chinu Qui ne contient pas d'eau : set anhi/dre. 

ABBYBBIBB (a-ni) n. m. Corps qui peut donner 
naissance a un acide en se cornbinant avec l'eau - 
anhydride sulfurique. 

AWBTBBITB(rt-nf)n. f. Sulfate de chaux anhydre 
plus dur que le gypse 



Digitized by VjOOQiC 



ANI 



- 42 — 



ANN 



ANICROCMB n. f. Fam. Petit obstacle, ennui, 
embarras : affaire pleine danicroches. 

A.N1BR (ni-e'), BBS n. Qui conduit dei anes. 

ANIL {nit) n. m. Syn. de nDiooTum. 

ANILINB n. f. Llquide incolore ou leg*rement 
colore en brun, que Ion a decouvert en distillant 
1'indigo et que Ton tire aujourd'hui de la houillc en 
reduisant la nitrobenxine. — L'aniline est la princi- 
pal matiere premiere employee dans l'irtdustrie dea 
matieres colorantes ; on en tire des couleur* noro- 
breuace et variees. 

ANILLS (U mU.) n. f. Piece en fer seellee dans 
l'oeillard de la meule courante d"un moulin k farine. 

AN1M abvbhnion (ceV) n. f. (du lat. anima, ame, 
ad, contre, et vertere, tourner). Reprimand?, objur- 
gation. Centure severe. Haine pcrsev£rante. Ant. 
Bienveillnnee, typtttie. 

ANIMAL n. m. (mot Ut. ; de anima, principe de 
vie). Btre organise et doue de mouvement et de sen- 
sibility. Fig. Personne stupide et grossiere. 

ANIMAL, K, A IX adj. Qui appartient k l'animal : 
f Miction* animate*. 

ANIMA LCULB n. m. Animal tres petit en general, 
visible seulement au microscope. 

anim ALBBOVB (Ue-ke) adj. Qui tient de l'animal. 

ANIMALIBM (/W) n m. Peintre ou sculpteur 
d'animaux- Adj. : sculpteur animalier. 

ANIMAL 1NATION {%a-§i-on) n. f. Transformation 
des aliments en la propre substance de l'animal. 

ANIMALIPSBR Cx4) v. a. Convertir une substance 
en celle de l'animal, com me dans la digestion. Fig. 
Se rabaisacr k l'ltatde l'animal. M'anlmalUer v. pr. 
Acquerir les qualites des substances animales. 

ANIMALITB n. f. Ce qui constitue l'animal. 

ANIMATBUR, THICK adj. ot n. Qui anime. 

ANIMATION (*i*-on) n. f. Vivacite, mouvement. 

ANIMB, B adj. Doue de vie : criature animie. 
Plein d'animation. Airr. Inenlsȣ. 

ANIMBR (mi) v. a. (lat. anima, ame). Donner la 
vie : Vdme anime le corps. Fig. Exciter, encourager : 
animer des soldats au combat. Donner de la force, 
de la vigueur : animer son My It. Ant. Bnajenrdlr. 

ANIMIQUB adj (lat. anima, Ame). Qui a rapport 
a lame : passions anhniques. 

ANIMMMB {mis-me) n. m. Systemc dans lequel 
lame est la cause premiere des fails vitaux, ausai bien 
que des faits intcllectuels : Stahl cria Fanimisme. 

ANIMIMTB {mis-te) adj. Qui so rapporte k I'ani- 
misme : doctrine animiste. N. m. Partisan de l'ani- 
niistne. 

AN1M08ITB {zi-ti) n. f. Haine. desir de nuire : 
avoir de fanimositi contre quelqu'un. Emportement 
dans une discussion, un debat. Ant. BlenvellUnee, 
eexdleliie. 

ANIM (ni) n. m. Plante ombellifere odoriferante. 
Sorte de dragee faite avec sa graine. 

ANIMBR. (z4) v. a. Aromatisrr avec de l'anis : 
aniser ungAt eau, une liqueur. 

ANIMBTTB (z4-te\ n. f. Liqueur spiritueuse, faite 
avec de l'anis : t anisette est digestive. 

AN10OBTBMONB [zos-ti) adj. Bot. Se dit des 
fleurs chez lesquelles le nombre des diamines est 
different des petalcs. 

ANKYLOSIS {16-ze) n- f. (gr. apkulosis, courbure). 
Privation du mouvement des articulations. 

ANKYLOSB (16-zf), B adj. Atteint d'ankylose. 

ANMYLOflER {16-z4) v. a. Determiner une anky- 
loae : L' immobility anky lose lesmembres. *r«nkyle«*r 
v. pr. Devenir ankylote : son gmou s'ankylose. 

ANNAL {an-nal), R, avi adi. Qui ne dure qu'un 
an : location annate. (Le pluriel masc. est inus.) 

ANNALBN (an'-na-U) n. f. pi. Ouvrage qui rap- 
porte les eviuemenu annee par annee : Us A mwfes 
de Tacite. Hisioire : parcourez lea annates de tout les 
peuples... 

ANNALINTB {an'-na-lis-te) n. m. Historicn qui 
ecrit des annates. 

ANNALITB (an'-na) n. f. Etat de ce qui dure un an. 

ANN AMITE ian'-na) adj. et n. De TAnnam. 

ANNATB {an -na-te — bas lat. annata) n. f. Rede- 
vance equivalente k une annee de revenu que payaient 
au saint-siege ceux qui etaient pourvus d un benefice. 

ANNBAV (a-nd) n. m. (lat. annellus). Cercle de ma- 
tiere dure, auqucl on attache quelque chose. Hague : 




anneau de mortage. Fig. Dont la forme rappelle un 
anneau : les anneaux dune chevelure. 
Assets pasterel, anneau d'or orne 
d'une pierre precleuse non gravee 
que portent les eveques. Asstas de 
•••Mrsie, bande circulaire qui envi- 
ronne cette planete. Geom. A»«*«« 
apberiqae, solide engendre nar la re- 
volution d'un segment de cercle autour abo«m 
d'un diametre du cercle sur lequel il 
est trace, ce diametre ne traversant pas le segment. 
ANNBB {a-ni) n. f. (lat. annus). An, temps que met 
la terre k faire sa revolution autour du soleil : Vannie 
se compose de $65 jours un quart. Assee •eelatre, 
temps qui s'ecoule entre 1'ouverture des classes et 
les vacances. Anuee civile, annee de 365 jours, telle 

Ju'on la considdre couramment. Annee eeleire, 
uree d'une revolution complete de la terre autour 
du soleil. Annee bissextile, annee de 366 jours. — 
L'annee est la meme chez presque tous les peuples de 
l'Europe. Les Russes et les Orecs seuls ont conserve 
le calen drier julien, ce qui etablit entre eux et nous 
une difference de IS jours ; en sorte que leur annee 
commence le 13 Janvier de la ndtre. Celle des Turcs 
est plus deTectueuse encore, puisqu'elle se compose 
de aouze mois lanaires, alternativement de 29 et de 
30 jours. L'epoque du commencement de l'annee a 
varie chez tous les peuples ; les Egyptiens, les Chal- 
deens, les Perses, etc., la commencaient k 1'equinoxe 
d'automne (tl scptembre), d'autres au solstice d'hlver, 
d'autres enfln au solstice d'ete En France, a I'avene- 
ment de Charles IX, elle commencait k Piques. Un 
6dit de ce roi, en 156*, ordonna que l'annee com- 
mencerait le 1«' Janvier, date purement civile. Sous 
le gouvernement republlcain de 1792, l'annee com- 
mencait k 1'equinoxe d'automne, qui se trouvait etre 
le 22 septembre 1192. V. mois. 

ANNBLB, B (a-ne) adj. 'loot. Dispose en anneaux. 
N. m. pi. Un des embranchements du rtgne animal, 
comprenant les arthropodes et les vers. 3. un annel4. 

ANNBLBB [a-ne-14) v. a. fPrcnd deux / devant une 
syllabe muette : fannelle, nous annellerons.) Dispo- 
ser en anneaux, en boucles, en parlant des cheveux. 

ANNBLBT (a-ne-14) n. m. Petit anneau. Petit Met 
qui entoure lea chapiteaux doriques. 

ANNBLIBBS (an'-n4) n. m. pi. Division des an- 
neles, comprenant ceux qui sont segmentes et qui ont 
des vaisseaux sanguins. S. un ann4lide. 

ANNBLVRB {a-ne) n. f. Disposition de la cheve- 
lure en anneaux, en boucles. 

ANNBXB (an'-ntk-se) adj. (lat. annerus, attache 
k). Se dit de ce qui est relic 1 a une chose principal* : 
4cole annexe. N. f. : une annexe. 

ANNBXBR (an'-n4k-s4) v. a. Joindre, attacher : 
Louis XI annexa la Bourgogne d ses Etats (1481). 

ANNEXION {an-ntk-si-on) n. f. Action d^annexer. 

ANNEX I ON IAMB ou ANNBXIONNISMB ian- 
ntk-si-o-nis-me) n. m. Theorie qui prcconise l'annexion 
des petlts Etats aux grands EtaU voisins. 

ANNBXIONIMTB ou ANNBXIONNIBTB (<M*- 
n4k-si-o-nis~te) n. et adj. Partisan de l'annexion. 

ANNiniLABLB (nn-Tti-i} adj. Qui peuts'annihUer. 

ANNIHILATION {an -ni-i-la-si-on) n. f. Action 
d'annihiler. Aneantissement. 

ANNIHILBR {an'-ni-i-li) v. a. (pref .ad, etlat. ni7»«7, 
rien). Rtduire a rien, aneantir : annihiler un acte. 
ANT. ConeelMer, mnintenir. 

ANNIVBRBAIRB (a-ni-v4r-*4+e) adj. (lat. annus, 
annee, et versus, tourne). Qui rappelle le souvenir d'un 
evenement arrive a pareil jour une ou plusieurs an- 
neea auparavant. N. m. Ceremonie commemorative : 
f>'ter t'anniversaire d'une naissance, d'une victoire. 

ANNONAIMB (an'-no-ne^rt) adj. Qui a rapport k la 
recolte du ble, k 1' appro vision nement 

ANNONCB {a-non-se — subst. verb, de annoncer) 
n. f. Avis verbal, ecrit ou imprim6, donne au public : 
faire I'annonce d'une vente. 

ANNONCBR (a-non-se*) v. a. (preT. ad, et lat. nun- 
tius, messager. — Prend une cedille sous le c de- 
vant a et o : il annonca, nous annoncons.) Paire 
aavoir, publier : annoncer une vente. Dire k haute 
volx le nom des visiteurs qui entrent dans un salon. 
M an i fester, proclamer : mille progre"s annoncent le 
triomphe de la science. Predire, presager : annoncer 
une 4clipse. Prficher : annoncer t'Evangile. 



Digitized byVjOOvl 



ANN 



43 — 



ANS 



I (a-non) n. m. Celiii qui an nonce. 

AftlWOXCIABB (a-non) u. f. Rclicrieu.se de l'ordre 
de ce Dom. V. Annonciade {part. hut.). 

AS3rOBCIATI02V (anon, «*-on) n. f. Message de 
Tange Gabriel 4 la Vierge pour lui annoncer le mys- 
tere d* r Incarnation. Jour ou FEglise c*lehre ce mys- 
t#re ;25raars). 

A**OXCIEB (a-non-*i-£) n. m. Celui qni est 
charge des anno nets dans les journaux. 

AXSOXB (an'-no-ne) n f. Autrefois, a Rome, ap- 
pro vitionaefDent da vivrea pour un an. 

A!n«TATBffB (on'-no) n. et adj. to. Qui annote. 

ABBBVATUr, 1VB (on'-no) adj. Qui sert d'anno- 
tat ion - 

ABTVBTATtB*f*n'-no-6i-«*-on) n. f. Note mite sur 
an vex te poo r 1'ecUircir, l'expliquer. 

ABBBTBm (an '-ne-*e) v. a. Fair* des remarques ex- 
plicative*, de« notes but un autour : Voltaire annota 
Corneiil*. 

AXBUAIRE (an'-nu-S-re) n. m. Recucil annuel 
cos tenant le resume des evenements de l'annee prc- 
eddente et de* renseignements statisiiques, adminis- 
tratifs, etc. pour Kan nee. Sorte d'almanach indiquant 
l'etat ei le moavement du personnel de certaines pro- 
fessions : annuaire militaire. 

AJHTrALITB (an'-nu) n. f. Qualite de ce qui est 
ann uel. 

M.WBI, BLLB lan'-nu-tl, £-U) adj. Qui dure un 
an. Qui revi^nt chaque an nee : revenu annuel. Planus 
anmtelU*. qui metorent tous les ans, comme les gra- 

T (an'-nu-J-le-man) ad v. Par an, 

ICITAHUB (an-nu-i-tk-re) adj. Qui est acquitte 
par annuity. 



chaque t 
ABBi; 



: < an'-nu) n. f. Mode de payement dans 
lequel le debiteur s'acquitte en vers ie creancier, en 
lui venant chaque annec une tomme compose, par- 
tie des intereU, partie d'une Traction du capital. 

ABSCLABn.lTB (an'-nu) n. f. Disposition d'un 
art e qui le rend annulable. 

ABBILABLB (aa'-nv) adj. Qui peut, qui doit etre 
annul*. 

AXXCLAIBE (an'-nu-lt-re) adj. (lat. annutariut; 
de mnnutu*, anneau'. Qui a la forme d'un anneau : 
ieiipee annulaire. N. m. Le quatrieme doigt de la 
ma in, oft se met ordinairement Tanneau, 

ABECMJaTir, iTB(an'-riH) adj. Qui annule. 

AisJsi. i~ATl*5l (an'-nu-la-$i-on) n. f. Action de 
rendre nnl. Airr. C^mmmrwmUam, valldattoa, main- 



T (an'-nu-te-man) n. m. Mar. Signal 
qui aann le le signal precedent, 

ABBlEBBi (an'-nu-U) v. a, Rendre, declarer nul : 
annmierwn acU- Ant. CS si wt w, salntettir. 

■'•■■-■» ■ adj. et n. Qui a rccu des lcttres de 



ABBBMBi ▼. a. Admettre dans la noblesse : Nmpo- 
Idon I*' anoblU set lieutenant*. V. bknobur. 

AM H4IB M1IT (bli-se-man) n. m. Action 
d"aooblir. 

ABBBB n. f. Nom donne a l'electrode positive 
dose pile. Surface metallique plaoee a l'electrode 
posrtive de la pile, dans la galvanoplastie. 

ABBBIX, B adj. (du gr. an priv. et odunt, dou- 
leuri. Mid. Qui apaise la douleur : remede anodin. 
Doux. inonVnsif. insigniflant : critique anodine. N. m. : 
un anodin. i'L' opium, le pavot, la eigne, la jusquia- 
me, etc., sontdet anodins.) Ant. VI«I««c 

.ABBBBA 1 B n. m. Genre de niollusques lamelli- 
brancbes, comprenant des animaux a grande co- 
qnille, et qui vivent dans les eaux douce* et tempd- 
rees des deux mondes. 

AB#U# [lis*) n. m. Genre de sauriens pleuro- 
dnates, anericains et asiatlques, comprenant des 
animaux trts agiles qui viTent sur les arbres. 

AX*mAM-> B, AITX adj. (gr. mn&malo*, irrtgulier). 
Irrdgulier, exceptionnel : constitution anomaUs. Ant. 
Xwul, readier. 

AJlBMAtlB {Itj n. f. Irregularis, defaut de lo- 
giqne. Axt. mtgmimHU. 

nU*n*AMMm4Um(li*-ti-ke) adj. Qui a rapport a 
raaonalie. ahm •amMJIa4*4««, temps que mot 
use planate a revenir d'un point de son orbite au 
m*n* point. 



A1VOMIB (mi) n. f. Genre de mollusques lamelli- 
branches, roisin des hullres. 

AnoiV n. m. Le petit d'un ane. 

A!«0!«ACBB8 ($4) ou AMOIVBBB (tli) n. f. pi. Pa- 
mille de dicotylCdones, comprenant des arbres et des 
arbrisseaux des pays chauds, qui ont pour type le 
genre anon*. S. une anonace'e ou anonee. 

ABOIf E n. f. Genre d'aoonacees, dont l'espece tvpe 
produit la pomme. cannelle. 

knONHKMKXT (no-ne-mm) n. m. Action d'anon- 
ner, d'hesiter en lisant ou en parlant. 

Anro^RVBR. (no-ni) ▼. n. Lire, parlcr avec peine 
et en hesitant. 

A!VO.TOEl'B, El'flE (no-neur, eu-se) n. et adj. Qui 
anonne, hesitc, balbutie en lisant, en parlant. 

A5T4KVYHAT {ma) n. m. Etatde ce qui est anonyme. 

AIONYBK adj. (du gr. an priv., et onuma, nom). 
Qui est sans nom dauteur : ecrit anonyme. Socicte 
anonyme, qui n'a pas de nom social. N. m. Qni ne 
fait pas connaltre son nom : un anonyme. Caradere 
de ce qui est anonyme. Garder i anonyme, ne pas se 
declarer l'auteur. , 

AKOMYMBB!B2fT (man) adv. En gardant l'ano- 
nymat. 

ANOMYMIB (mt) n. f. Syn. de anontmat. (Peu us;) 

ANOPLBTMBBvB ou ARWLOTHBBIVB (ri- 
om') n. m. Ruminant fossile artiodactyle de l'cocene. 

AIVORBIR v. n. Se dit du vent quand fl tourne au 
nord : le vent anonlil 

AMftBBXIB (reksi) n. f. Perte de 1'appetit. 

AVOREAL, B, AUX adj. (a priv., et normal). 
Contraire aux regies. Irregulier, anomal. Ant. Ifor- 
mal, rearuller. 

AIOKMALBMKNT (wan) adv. D'une facon anor- 
raale. Ant. .Y*rmaleiMea<. regaliereaient. 

AMB0MIB (nos-mt) n. f. (du gr. an priv., et osmi, 
odeur). Diminution ou perte de l'odorat. 

AXOURB adj. (du gr. an priv., et oura, queue). 
So dit des animaux depourvus de queue. N. in. pi. 
Ordre de batraciens, comprenant les grenouilles, cra- 
pauds, etc. S. un anoure. 

AMOXBHIB (nok-si-mt) n. f. (du gr. an priv. 
oarua, aigu, et haima, sang). Defaut d'oxygenation du 
sang : lanoxemie eri$te chez le* habitants des hautes 
montagne*. 

A$0B n. f. Partie courbee en arc, pur laquclle on 
prend un vase, un panier. Gioy. Tres peUt golfe. Geom. 
A»»* *© paater, „ H 

courbe que Ton ob- ™ 
tient au moyen 
d'arcs de cercle rac- 
cordes. Mani^re 

SIMPLE DE LA TRA- 
CER : diviser la 
droite AB en 3 par- 
tics cgalo*. Abais- 
ser du milieu O une 
perpend icaire. Des 
points C, D comme 
centres, et avec un 
rayon egal a AC,<1#- 
crire un arc de cer- 
cle qui coupe cette 




& 



Aiim de pfcnior. 



perpendiculaire (au point I). Mener les droites ICM 
et IDN. Du point I comme centre et avec IE pour 
rayon, tracer Tare EP. En tin, des points C et D comme 
centres et avec AC. DB pour rayons, tracer les arcs A E, 
BE. La courbe AEFB est l'anse de panier qui sert le 
plus souvent a la construction des arches des ponts. 

AMMB n. f. et ANEBATIQUB adj. V. BAHSB, et 
hans£atiquk. 

AMUBR (#er)n. m.Oie sauvage, bernachc. 

A*0BBHVB n. f. Bot. Nom vulgairc du ch<*no- 
pode, de l'arroche. 

A1V0BTTB (se"-te) n. f. Bout de corde (ermine" en 
forme d'anneau. Rechaud muni d'une petite anse. 

AWEIBBB n. f. Filet de peche special, que Ton 
tend dans les anses ou petites baies. 

A3TEPECT (ant-pe'K) n. m. Sorte de levier pour 
manosuvrer les pieces d'artillerie sur mer. 

ANEPBSBABB(an9-ne-M-d<) n.m.(de l'ital. lancia 
spexzata, lance brisec). Soldat d'elite, sorte de bas oftl- 
cier dans l'infanterie francaise ^xvi a et xvn* s.). 

Digitized by VjOOvIC 



ANT 



- 44 — 



ANT 



AIVT, AIVTB, AlfTI (prep, lat. ante, avant, ou gr. 
inti, contre). Prefixes qui cntrent dans un grand 
nombre de mots composes pour exprimer unc idee 



d'opposition, d'anteriorite, de precession, elc. 

ATVTAQOIVIQIIE adj. Contra Ire, en opposition, en 
lutte : les Etats let plus antagoniquet tont let Etatt 
limitrophet. 

ANTAeonriflMB {nit-me} n. m. (pref. ant, et gr. 
agonizomai, je lutte). Elat de rivalite, de lutte. 

ANTAGONISTS (nit-te) adj. et n. Adrersaire, 
cnnemi. Qui agit dans un sens oppose : muscles an- 
tagonistes. Ant. Aai. partis**, coag 6a£re. 

ANTALCIQUB adj. (pref. ant, et gr. algos, dou- 
leur). Propre a calmer la douleur. Anodin. N. m. : 
un antalgxque. 

AZVTAIV n. m. (lat. ante annum, l'annee d'avant). 
Le temps pass*. Unit* surtout dans cette sorte de 
proverbe litteraire de Villon : 

Maia ou sont 1m neig<M d* • tnUn • ? 

C'est-a-dire les neiges, et, au flg., lea choses d'autre- 
fois : je rrien toucie comme des neiget d ant an. 

ANTANACLASE (kla-ze) n. f. Repetition dun mot 
pris dans des sens differents. Ex. : le caur a set raU 
sons que la ralaaa ne connatt pas. (Pascal.) 

ANTARCTIQVB (tor) adj. (pref. ant, et gr. ark- 
tikos, du nord). Du sud, austral : pole antarctique. 
ANT. Arctlaae, •eptoatrloaal* 

ANTE pref. V. ANT. 

AIVTB n. f. (lat. anta). Piece de bois placec pa- 
rallclemcnt au bras de l'aile dun moulin a vent, 
pour en augmenter la resistance. N. f. pi. Pilastres 
carres places de chaque c6te des j ambages des 
porteSjOU saillants sur la face des inurs. 

AIVTB n. f. (lat. anta). Manche adapte au pin- 
ceau a laver. 

ANTBBOIM ou AIVTIBOIfl (hoi) n. m. Baguette 

Sosee sur le planchcr dune chambrc, a unc certaine 
istance des murs, pour cm pec her la deterioration 
de ceux-ci par le frottement des meubles. 

ANTBCBIKHBBXT {da-man) adv. Avant, ante- 
rieurement. Ant. Poatcriearea^at. 

A-VTBCEDB7VCB (dan-se) n. f. Etat de ce qui est 
antecedent. (Peu us.) 

AIVTBCEDBIVT (dan) % B adj. (lat. antecedere, 
preceded. Qui precede : fait* antecedents. N. m. 
Gram. Mot qui precede et auquel se rapporte le pro- 
nom relatif. Log. et math. Premier terme d'un rap- 
port. N. m. pi. Fails qui appartiennent a la vie passle 
de quelqu'un : avoir de bonx, de mauvais antecedents. 
ANT. Coaaeqaeat, •nbn^qarnt. 

AlfTECBflftBVR (st-seur) n. m. Autref. Profes- 
seur de droit dans une university. 

AIVTBCUBIMT (krisf) n. m. Imposteur qui. sui- 
vant l'Apocalypse, doit venir quelque temps avant la 
An du monde pour remplir la terre de crimes et 
d'impielc, ctcnfln etre vaincu par le Christ lui-memc. 
PI. des antichrists. 

AIVTBBII.1JVIBM, BKIVE (vi-in, <*-«*) adj. (du 
pref. anti, et du lat. diluvium, deluge). Qui a precede 
le deluge : animal antddiluvien. Ant. PoataJlavicn. 

AZVTEFIXB n. f. (lat. antefixa). Ornemcnt, sou- 
vent en terre cuite, place sur un toit. une frisc. 

AIVTEHAIS, AI0B (nC, r-'e) ou A!VTB*V©ia*, OWE 
(noi, oi-ze) adj. et n. Se* dit des 
agneaux, poulains, etc., qui ont plus 
d un an et moins de dr ux ans. 

AIVTK-VIVB {U-m) n. f. Jffir. 
Longue vergue qui soutient Ips 
voiles. Nom des corn^s mobiles que 
plusieurs insectes , comme le han- 
neton, le papillon, l*abeille, por- 
tent sur la tete. Long conduc- T ri»* d.nt«nnei. 
teur eiectrique, employe dans la telegraphic sans (11. 

AXTEKl PTI AL, B, All (nup-si) adj. Anterieur 
au mariage. 

AIVTBOCC1IPATIO-V (o-ku-pa-si-on) n. f. Figure 
de rbdtorique qui consiste a aller au-dcvant dune 
objection pour la detruire immediatement ; anticipa- 
tion, prolepse. 

AIVTBPBNIJ-LTIBMK adj. et n. Qui precede la/ 
penultieme, 1'avant-dernicre : II est la syllabe anti- 
penultiCme du mot re-H-gi-on. 

A2VTBPHB-LIQUE adj. (gr. anti, contre, et ephilit, 




mu 



tache de rottsseur). Qui fait disparattre les taches do 
rousseur : lait antephilique. 

ANTimiBlJB, B adj . flat, anterior). Qui est avant, 
par rapport au temps ou au lieu. Ant. Poa«*riear. 

ANTKBIEIRBMEIVT (man) adv. Avant, aupara- 
vant, precedemment. Ant. Posterieareateat, alt** 
rleareaieas. 

ANTMUOH1TB n. f. Priorlte de temps, de date. 
ANT. P(M^rl«ri(e. 

AUTBBIVOIV {ter) n. m. Chaussee praticablc aux 
voitures, trade k travers les marais salants. 

AirrBROM {rots) n- m. Pierre precieuse qui res- 
semble au jaspe. 

AlVTflBrL-ai!VTHIQrE («/) adj. (pref. ant, et gr. 
helmint, inthot, ver). Se dit des remedes propres a de- 
truire les vers intcstinaux. Vermi- 
fuge. N. m. : un anlhelminthiqu 

AIVTDBMIM {miss) n. m. Genre 
de composes , comprenant di 
hcrbes aromatiques des regioi 
temperees, et qui ont pour type 
camomille. 

AKTHBBB n. f. (du gr. anthtros, Tjrp4W d ™ iMnu 
fleuri). Bot. Petit sac situe k la partie superieure de 
retamine et qui renferme le pollen. 

AIVTHBaiBlB {df) n. f. Bot. Cellule ou se trouvent 
les antherozoldes. 

ANTHBBOXOVbb (zo-i-de) n. m. (de anthere, et 
du gr. zdon, animal, et eidos, aspect)- Petit corps en 
tire-bouchon, qui est I'eiement fecondateur male des 
cryptogames. 

AIVTHBSB (tt-se) n. f. (gr. anthCtit, floraison). Bot. 
Epanouissement de la fleur qui donne issue au pollen. 

AlVTHO€ERBB«(r^)ou AlVTBOCBK*TBB«(fe') 
n. f. pi. Bot. FamiUe d'hepatiques. S. uno anthoce'rie 
ou antho cirotie. 

AirraoCYAIVlIVE n. f. Matiere colorante bleue, 
ext raite des fleurs. 

AIVTHOt.OQIB (jf) n. f. (gr. antliot, fleur, et legem, 
choisir). Recucil de morceaux choisis dans les ocu- 
vresdes poetes, des prosateurs, des musiciens. 

AirrnorvOME n. m. Genre d'insectcs coieopteres 
rynchopbores, des regions temperees, renfermant 
de petits charancons qui attaquent les pommiers, 
les pechers, etc. 

AMTMOBOAIBBM {io-i-re) n. m. pi. Syn. de co- 
raluaibjh ou POLTP1BR8. S. un anthoioaire. 

AIVTURACBIVB n. m. OU ANTHRACIIK n. f. 
Corps compose, que Ton extraitdu goudron de houille. 

ANTHBACITB n. m. Charbon fossile, nomme 
aussi houille seche, qui brule avec difficult* et ne 
donne qu'une flamme courte, sans odeur ni fumee. 

AIVTB BACIVOME (kn6-se)n. f. Maladie parasitaire 
de la vigne produite par un champignon, et qu'on 
nomme vulgairement rouille noire, carie, charbon. 

ATVTHRACOTHBBB n. m. Onguie artlodactyle 
fos sile de l'eocene. 

AIVTMRAX {traks) n.m. (mot gr. signif. charbon). 
Tumcur inflammatoire du tissu cellulaire, plus grosse 
que le furoncle. 

A*VTHBiB*VB n.m. Genre de coieopteres pentame- 
res, comprenant de petits dermestides dont les larvcs 
detruisent les etoffes et les collections zoologiques. 

ATVTHMOPoYmb (gr. anthrdpos, homme. et eidos. 
forme) adj. Se dit des singes qui resscmblent le plus 
k l'homme. N. m. : un anthropoide. 

AIVTHROPOLOeiB {H) n. f. (gr. anthrupos, 
homme, et logos, traite). Anat. Histotre naturelle de 
l'homme. 

AtVTnBOPO*LOClQUB adj. Qui concerne l'an- 
thropologie. 

AlVTHROPO-LOOIflTB (;i'«-*e) ou AIVTHRO- 
POE.O€>i:b (lo-ghe) n. m. Celui qui s'occupc d'an- 
thropologic 
kir-rns 



AIVTHBOPOMBTBIB (trt) n. f..(gr. anthrdpos. 
homme, et mitron, mesure). Art de mesurer les diffe- 
rentes parties du corps humain. 

AIVTBBOPOMBTRIQ-UB adj. Qui a rapport a 
1" anthropometric : le service anthrojtomtttrique per- 
met d'ciablir rite fidentite d'un individu. 

AHTHROPOHOBPBB adj. (gr. anthrdpos, hom- 
me, et morphfi, formej. Qui a la forme, l'apparence 
humaine : torang-outan est anthropomorphe. 
Digitized by VjOOvLC 



ANT 



— 45 - 



ANT 



LPBIBHE (fis-tne) n. m. (mdme 
esynoL qn'a Tart, priced.)- Systeme de ceux qui attri- 
boent a la Divinite une forme corporellc ou dcs pas- 
sions semblables h celles dcs hommei. 

AfTIRCNatinMR (fis-fe) ou AMTBBB- 
P«HMram n. Partisan de l'anthropomor- 
phisroe : les peuples de Fontiquiti itaient anthropo- 
mo rphist es. 

AMTBBOPBPBABE (fa-je) adj. et d. Qui prati- 
que l'anthropophagie. 

ASTBBOPsspbabib (fa-jti n. f. (du gr. anthrd- 
pot, homme, et phagein, manger). Habitude de man- 
rer de la chair humaine. — Cette coutume etait autre- 
fois en pleine vigueur dans tout le nouveau raonde : 
les Huron*, les Mexicalns, les Carafbes, les Iroquois 
etaient cannibale*. L'anthropophagie, qui tend de 
plus en plus a disparaltre, n'existe plus aujourd'hul 
que ehes des peuplades sauvages des iles de la Poly- 
nesia, de la Malaisie. dans l'interieur de l'Afrique et 
me roe da ns Find*. 

AirniROKPITa^VB n. m. Genre hypothe- 
tique d'animaux fossiles, dans lesquels ou a cru voir 
les precu rseurs de rhommc. 

ASTifLUM (til-li-de) n. f. Genre de legural- 
neuse* papilionacoes. comprenant des herbes et des 
arbriseeaux des pays temperes- (L'espece type est la 
vul nirai re ou trefle jaune.) 

Asm pref. V. art. 

jaSTlAr*>PLBCTn»lJB Ipltk') adj. Propre a pre- 
Tenir Vapoplexie : la diete est antiapoplectiquc. N. m. : 
un antiapopUctiquc. 

AlfTlAB n. in. Genre d'ulmacees artocarpees, 
comprenant des arbres de l'lnde, a sue laiteuz tres 
v£neaeux (ttpa$). 

A<VTIAB1BT«CVATB {ris-to) n. et adj. Qui cat 
opp ose* raristocratie. 

ATnaBTHRITIQi'B adj. Bon contre rarthri- 
tisme : la risine de galac est antiarthritique. N. m. : 
tut ent iarth rit ique . 

AMTlABTIsfTl4UB (tis-ti-ke) adj. Qui est op- 
pos e, an tipathique au sentiment des arts. 

AXTbABTBMATIQUB (as-ma) adj. Bon contre 
Tasthme : le stramonium est antiasthmalique . N. ra. : 
an antuuthmatique. 

AlVTICATARBRAL, B, AUX (ta-ral) adj. Qui 
combat, qui previent le catarrhe : rivulsif antica- 
tarrkai. fc. m. : un anticatarrhai. 

tXTlCRAMBBK (chan-bre) n. f. Piece qui pre- 
cede un appartement. Faire antichambre, attendre 
aTaat d'etre introduit pre* de quelqu'un. 

AATTKBOLBBIOUB (Am) adj . Propre a combattrc 
on k preveuir le cholera. N. m. : un anticholirique. 

jLiriOUBM (kri-xe) n. f. (gr. anti, contre, et 
khrtsis, usage). Abandon de I'usufruit d'un iuimeuble 
fait par un debiteur a son creancier. 

ASTICBBB I 1 IB*, BJVIVB (kri-ti-in, i-ne) adj. ct 
n. Qui est oppose a la religion chretienne. 

ASPnCIPAMT (pan, B adj. Mid. Se dit de phe- 
nomenes periodlques qui vont se reproduitant a des 
interval I e* de plus en plus rapproches. 

ARTIClPATItlV (si-on) n. f. Action d'anticlper, 
d* Caire une chose d'avance. Empietemcnt. Mus. Ma- 
nifestation prematuree d'un son appartenant a la note 
suivante ou a l'accord soivant. Bhit. Syn. dc ant£oc- 
ccrsnon. Par aatlcipaOon loc. adv. Par avancc. 

AETICIPB, B adj. Fait par avancc : veuillex 
a pr ier m es rnnereiements anticipis. 

A.VTlflPtJi (si) T . a . (lat. anticipare; de ante, 
avant, et eapere. prendre). Devanccr. prevenir : 
anticiper le temps. V. n. Bmpieter : anticiper sur sen 
rrrenus. 

A«TICLBSUCAL, B, A CI adj. et n. Qui est op- 
pose aux idees. aux tendances du clerge. 

AJrriCXBKlCALlsjHB (lis-me) n- m. Systeme 
opp ose a ux tendance* du clersre. 

AJtTICBMAIBlB (nf) n. f. M anie des objets anciens. 

AarricwnufrrtBUB (kon-bus-ti-ble) adj. Qui 
• oppose k la combustion : le sel marin est anticom- 
bustible. N. m. : un antirombustible. 

Airnc^wsrriixTiosxRL, bllb ikons-ti-tu- 

si-o-ner, t-le) adj. Oppose, contra ire k la constitution. 

AsrriCBSATi'riJTioivxBtJLBMKnrr ( kons - a- 
tu ri-o-nt-le-man) adv. Contrairemcnt a la conititu- 
tion. 

AHTTIBAllTllBiTX, KLUB (jret, CU-ze) adj. Pro- 



8 re a guerir les dartres : pommade antidartreuse. 
. m. : un antidartrexix. 

AlfTIBATB n. f. Date anterieure k la veritable. 
Ant. Postdate. 

AXTIDATBB (ti) v. a. Mettre une antidate ; an- 
tidater un acte, une Icttre. Amt. B*is«sdster. 



)1TEVR (per) n. etadj. m. (pref. 
anti, et perdition). Qui repare les pertes : aliment 
antidiperditeur. 

ABTTIBOTB n. m. (gr. anti, contre, et dotos, 
donne). Contrepoison. Fig. Preservatif : le travail 
est antidot e con tre Vennui. 

AXTlBJttnB (ti-i-ne) n. f. Verset qu'on annonce 
avant un psaume ou un cantique et que Ton chante 
ensuite tout entier. Ilymne en rhonneur de la Vierge, 
qui sc chante a la fin dcs complies. Pro v. : ChanSsr 
toujour* la ■§«■§« aalieaae, redire continuelle- 
mc ntles. memcs choses. 

AJITlBPlXBPTlQtrB (ltp-ti-ke) adj. Bon contre 
l'epilcpsie. N. m. : un antUpikptique. 

AJtTlBWCi.AVACilSTK [es-kta-va-jii-te) n. et adj. 
Adversairc de l'esclavage. 

AIVTIBVAJfttBLlQITB adj. Contraire a 1 esprit de 
l'Evangile. 

AUTirEBRILB adj. Propre a combattre la flevre. 
N. m. : un antifibrile. Syn. de fkbrituge. 

AIVTlPBRMBIfT ( fir-man) u. m. Nom donn# k 
tout corps susceptible d'empecher une fermentation. 

AXTirBRMBXTBflCIBLB ( fcr-man-tes+i-ble ) 
adj. Se ditde toule substance qui ne fermente pas. 

AltTIFBtlCTlOff (frik-si-on) n. f. Alliage parti- 
culier destine a garmr l'interieur des coussinets des 
machines a vapeur, de facon a diminuer le frottement. 

AMTICSALBCX, BISK (leu, eu-xe) adj. Se dit dcs 
remedes proprcs a guerir la gale. N. m. : un anti- 
ijaleux. 

AMTICOUTTKUX, BUSB (ghou-teit, eu-xe) adj. 
Bon contre la goutte. N. m. : un antigoutteux. Syn. 

de ANTIARTIIRITIQUB. 

AUTIClOIJYBBlVBHBlfTAL, B, AUX (ghov-vcr- 
ne-man) adj. Oppose au gouvernement. 

ANTIHBMORROIDAI^ K, AUX adj. Bon contre 
les hemorroldes. N. m. : un antihimorroldal. 

AlfTlHUMAlN, B (mt'n, e-ne) adj. Contraire aux 
lois, aux sentiments de l'hunianite. 

A!rriUY«8iBXIQVB adj. Contraire k l'hygiene. 

AJTUKir, JtlVK adj. ct n. Syn. de antisImitb. 

ASrril^AITBVX , BrSB (U-teu, eu-ze) adj. Qui 
fait passer le lait : un rigime dibilitant est anti- 
iaiteux. 

AOTsXJB«Al,, E, AUX adj. Contraire aux lois : 
mesure antiligale. 

A9Trn.IBBR.AE., B ; AUX adj. Qui est contraire k 
la liberty civile ct politique 

ASTT 1 1, 1 BBR AX. I SMI 
(lis-me) n. m. Doctrine, pc 
litique antilibArale. 

ABTTIMifilB (;{) n. t\ 
(pref. anti, et gr. logot 
discours). Contradiction 
d'idees. 

ANTILOGIQUB adj 
Contraire a la logique. 

AlfTILOPB n. f.Genre 
de mammiferes ruminant 
cavicornes, des pays chaudi 
tres lasers a la course 
la gazelle est une antilopt 

AMTII^OPlBM (di) n. m. pi. Groupe i 
nanta cavicornes, compiciuuit les antilopes, les 
chamois, les gnous, etc- a. un antUopidi. 

AIvTiHBPHITlQUB adj. Propre a neutraliscr 
les miasmes : le chiore est antimiphitique. N. m. : 
un antimiphitique. 

A^rriHIClBAIffB (gri-ne) n. m. Mtfdicament qui 
gucrit la migraine. 

ANTIMIUBAINBUX, BUMB (qri-neu, eu-ze) adj. 
Qui est employe contre la migraine. 

ACTUBIIflSTKRIBI,, BULB (nis-tf-ri-vl, i-lc) 
adj. et n. Oppose au ministcrc ct a sa politique. 

AXTIMOIWE n. m. Metal d'un blanc blcuatre. 
cassant, qui n'est ni ductile, ni malleable, dont la 
densild est 6,8 environ : Vantimoine est surtout uti- 




Antitop*-. 



Digitized by VjVJOvl 



ANT — 

lisi pour la fabrication de certains alliagcs, entre 
autre* celui dont on fait les caract&res oVimprimerie. 

ANTlMONARCniQUB adj.Opposeala monarchic. 

AIVTIMOIVARCHMTB (chis-te) adj. ct n. Oppose 
au gouvcrnement monarchique. 

AMTUiaitiAL, B, AVX adj. Rclaiif al'antimoine. 

AlfTUBOMlATB n. m. Sel resultant de Taction 
de l'acide anlimonique sur les bases. 

AflTTlMONIB, K adj. Qui contient de lantimoinc. 

AXTlMOXIQUK adi. Se dit dun acide appele au- 
trefois Mzoard mineral et qui result* dune combi- 
naison d'antimoine, d'oxygene et d'hydrogene. 

AXTIIVATIOIVAL, K, AUX (si-o) adj. Oppose au 
caractere, a l'interet national. 

ANTIMBPHRBTIQUB adj. Se dit des medica- 
ments employes contrc les douleurs de reins ct la 
lithiase renale. N. m. : un antiniphrttique. 

AJVTINKVRAIAU^UK adj. Qui guerit les nevral- 
giea ; fumigation antinevralgique. is. m. : un anti- 
nivralgique. 

AirriMOHIB (mf) n. f. (pref. anti, et gr. nomos, 
loi). Contradiction entre deux lois, deux principes 
de philosophic. 

AlVTIlfOMIQVE adj. Qui forme antinomic. 

AlfTIPAPB n. m. Pape irregulierement elu et 
non reconnu par l'Egliae. 

ACTIPABALYTIQIJB adj. Se dit d'un remede em- 
ploye contre la paralyslc. N. m. : un antittaralytique. 

ANTIPARLRMBNTAIRB (man-U-re) adj. Qui 
cit contraire aux usages parlenientaircs : expression 
antiparlementaire. N. el adj. Adversaire des as- 
semblies de'liberantes : un antiparlementaire; un 
publicitte antiparlementaire. 

ANTlPATllIB (pa-ti) n. f. (pref. anti, et gr. pa- 
thos, passion). Aversion instinctive, repugnance na- 
turelle. Ant. *)jri»|Mk«ble. 

A1VTIPATHIQ1B adj. Contraire, qui repugne 
instinctirement. Oppose. Ant. Sjraapaiblqu*. 

ANTIPATRIBTB n. Personne qui a des senti- 
ments contraires au patriotisme. 

AHTIPATRIOTIQVB adj. Contraire au patrio- 
tisme. (Se dit des actes, des sentiments, etc., roais 
non des personnel.) 

AIVTIPBRIOBIQUB adj. Qui previent les acces 
d'une maladie periodique. 

ANTIPBBISTALTIQI7B {ris-tal) adj. (prer\ anti. 
et gr. peristallein, contracter). Se dit des contractions 
deToasophage et de l'intestinqui se fontde bas en haul. 

A1VT1PBRIMTA0B (ris-ta-ze) n. f. Dans l'an- 
cienne physique, action de deux qualites contraires, 
dont Tune rend l'auire plus puissante. 

AXTIPBSTILBirriBL, BLLB (pts-ti-lan-si-tr, 
t-le) adj. Se dit d'un remade employe contre la peste. 
N. m. : un antipestilentiel. 

A1VT1PHBRNAL, K, AUX (fer) adj. Se dit des 
biens donnes par le mari k la femme dans le contrat 
dc mariage. 

ANTIPBILOSOPHIQUB {zo-fi-ke) adj. Contraire 
a la saine philosophic- 

AirriPHLfMifSTIQVB (jis-ti-ke) adj. Bon contre 
les inflammations : la saignie est antiphlogisliquc. 
N. m. : un antiphlogistique. 

AIVTIPHOIVAIRB {nc-re) OU ANTIPHONIER 
(ni-4) n. m. flat, antiptiona, antienne). Livre d'eglise 
contenant les diverges parties de l'offlce notees en 
plain-chant. 

AOT1PHHA0B (fra-ze) n. f. Witt. Figure qui con- 
sistc a employer un mot dans un sens contraire a sa 
veritable signification. « ^^isiiijb 

(C'eetp&rantiphrascauc ^ ' 

Ton a surnomme Phxlo- 
pator [qui aime son pere] 
celui des Ptolemees qui 
fll pirlr son pere.) 

ANTIPOBB 
(pref. anti, et gr. 
podos, pled). Liei 
terre diametralement 
oppose a un autre lieu. 
Habitant de ce lieu. Fig. 
Tout a fait contraire : 
votre raUonnement est , , 

rantipode du bon sens. Antipodes. 

— Nos antipodes ont leura pieds opposes aux n6tres ; 
mais, comme il n'y a en roalite ni haut ni bas dans l'es- 




- ANT 

pace et que le baa est pour tous le centre de la terre, ils 
ont comme nous les pieds en baa et la tete en haut. La 
Nouvelle-Zelande est 4 peu pres l'antipode de la France. 
Quand il est midi pour Inn des antipodes, il eat minuit 
pour l'autre. L'antiquite et le raoyen age ne croyaient 
pas aux antipodes; ausai Colomb ne parvint-il qu'avec 
peine a faire approuver sea projeta de voyage. 



Con- 



AWTIPOBTIQKB adj. Contraire a la poesie 

ANTlPRO«slBtl«MTB(yr^«)We) n.et adj. 
traire aux idee* de progres. 

AirriPROHlBlTitflvIVlSTB ( ti-o-nis-te ) n. et 
adj. Oppose a la prohibition. 

AirriPROTBCTIOWftlMTB (teJc-si-o-nis-te) n. et 
adj. Oppose au systeme protecteur. 

ARTIPSBBIQUE adj. (pref. anti, et gr. psdra, 
gale). Syn. de antioaleux. 

ANTIPUTRIBB adj. Propre a empecher la putre- 
faction. N. m. : un antiputnde. V. antiseptiqub. 

ANTIPYRINB n. f. Poudre blanche, un peu 
amere, alcaline, derivee du goudron de houille, em- 
ployee comme febrifuge et analgesiquc. 

ANTIQIJAIIXS (ka t 11 mil.) n. f. Chose antique 
et surannee. 

ANTIQtJAIBB {ke-re) n. m. Celui qui etudie les 
objeta anciens. Celui qui lea recueUle et les vend. 

ANTIQUE adj. (lat. antiquus). Tres ancicn : vase 
antique. De mode passge : habit antique. Qui a les qua- 
lites des chosea de meme genre que ehez les anciens : 
simpliciti antique. N. m. L'ensemble des productions 
artistiquea qui nous restent des anciens : copier I an- 
tique. N. f.Ouvrage d'art produit paries anciens : unc 
belle antique. Ant. Modern*, r«Mtei»»oraln, aewf. 

AlfTIQITBMBWT ke-man) adv. D'une man i ere 
antique. Ancienneraent. 

ANTIQriTB (ki) n. f. Anciennete' rcculee. Les an- 
ciens : l'antiquite' ne connaissait pas la vapeur. Sta- 
tue, medaille, monument antique : les antiquitis de 
Rome sont ce'lebre*. Ant. H?»uveaute. poattrlt*. 

AlVTIWABIOVB adj. Se dit d'un remede employe 
contre la rage. N. m. : un antirabique. 

AlVTiRATlolfALlflMB (si-o-na-lis-mc) n. m. 
Doctrine opposee au rationalisuu*. 

ANTIRBC1LBMB9ITAIRB {man-te-re) adj. Con- 
traire au rcglement. 

ANTlBKl,lUIBi;x, BltMB {ji-eA, eu-ze adi. Con- 
traire k la religion, hostile aux opinions religieuses. 

AlfTlRBPUBLItV'Al*, R (kin, 4-nc) adj. et n. 
Oppose a la republique et aux rdpublicaina. 

AIWTlRBPfJBLlCAIVlMMB(nt>-me)n. m. Systeme 
oppoae. aux doctrines republlcaines. 

AMTIR^VOLfJTIOMJTAlRB (si-o-n4-re) adj. et n. 
Oppose a la revolution. Syn. de contrk-rsvolution- 

NA.IRJS. 

AWTIROVILLB (rou, 11 mU.) n. f. Substance des- 
tin^e a preserver de la rou i lie, k l'enlever. 

ABTI»€IB!«, BIf IVB {ti-si-in, e-ne) adj. et n. (pref. 
anti, et gr. skia, ombre). Se dit dea peuples qui hn- 
bitent sous le meme meridien, mais de chaque cdte et 
a egale distance de l'dquateur, et dont It midi les 
ombres sont opposees. 

AMTIMCORBUTIQUB (tis-kor) adj. Propre a gue- 
rir le acorbut. N. m. : un antiscorbutic ue. 

AirriSCROPVLBVX, BfJUB (skro-fu-leu. eu-ze) 
adj. Propre It guerir les scrofules : les toniques sont 
antiscrofuleux. N. m. : un antiscrofuleux. 

AIVTISBMITB n. Partisan de rantis£mitisme. 

AlfTlflKMlTIQUB adj Qui eat contraire, qui est 
hostile aux Semites, aux juifs. 

AirriSBMITlBMB {tis-me) n. m. Doctrine de ceux 
qui sont opposes a l'influence des juifn. 

ABTIrIBPSIB (sip-si) n. f. Ensemble de methodes 
therapeutiques qui detruisent les microbes. 

ABTISBPTIOVB (sip-ti-ke) adj. Se dit des agents 
propres k arreter la pullulation microbienne, qui pre- 
viennent ou arretent la putrefaction. N. m. : un anti- 
septiqvo. (Lea principaux sont : le sublime oorroeif, 
le biiodure de mercure, le nitrate dargent, le per- 
manganate de potaase, le chlore, le chlorure de anc. 
le borax, le sef marin, le chloroforme, le phenol, le 
menthol, le formol. etc.) 

ANTIflOriABLJi adj. Qui ne peut ou ne sait pas 
vivre en societe. 

AWTIMO€lAl M R. all adj. Contraire h lorgani- 
sation de la socictc. 



Digitized by 



Google 



ANT 
(lis-*) n. et adj. Advenaire 



du socialism*, de see partisans ou de ses theories. 

" ■•Bl6t7B(i " " 



E (t^iHRo) adj. 8e dit des 
remede* que Ton emploie contre les spasmes. N. m. : 
ten antispasmodurue. 

imumuiTAUnu (spL /w-me) n. m. Doc- 
trine opposee au spiritualiame. 

— -piBITtlALUlTB (s;ii, i«./e) n. et adj. 

s da spiritualisme. 

rB*raB (tis-tro-fe) n. f. Seconds stance 
de la poeaie lyrique change par lea choeurtf «ar le 
theatre free. (La premiere se nommait atamAe.) 

AXTlTRAmfCI adj. Qui est employe contre le 
tetanos oa le« convulsions. N. m. : tm antititanique. 

A T ■ ■■EW E {U-st) n. f. (gr. antithisis, opposi- 
tion). Figure de rhetorique par laqueQe, dans la 
mime periode, on oppose des pensees, des mots : 
la nature est gr»a4« dans /es p«il<«« rftose*. 

AMTfTBin^CI adj. Rempli d'antitheses t le 
style de FUehier e$t antithitique . 

AJlHlBXlffB (tok-si-ne) n. f. Substance qui d*- 
truit on aanihile les toxines. 

ABTlTBBBBBra, BSJSE (wed, eu-se) adj. Se dit 
des substances propres a combattre les poisons. N. m. : 
un **t i*4nin e uj:. 

AAT I v EMM UKVX, BCSB (tf*y-mt-neu, ev-ze) 
adj. Se dit des remede* contre les vers. N. m. : un 
ant itermi ntux. 

AXTnriTiSBCTlOBI (*e*-#i-on) n. f. Doctrine op- 
posee a la TiTiseetioa. 

ABTBIT (tot) n. m. Instrument de fer recourbe" et 
pointu, dont se fervent les charpentiers de navires 
po ur rap procher et fixer les pieces de bois. 

AJVTBNBBfAMB [ma-xe) n. f. (pref. ant, et gr. onu- 
ma. nom). Figure de rhetorique par laquelle on em- 
ploie on nom propre pour un nom coramun ou une 
periphrase, et reciproquement, comme Aristarque 
pour critique; tApotre des gentils pour taint Paul- 

wrrn - - — * 



5 n. m. (pref. ant, et gr. onuma. nom). 
Coatraire; mot qui a un sens oppose a celui d'un 
autre : laMear et hm*m*6 tont det antonymes. Amt. 



ABTB.* nilB (mf) n. f. (rad. antonyme). Opposi- 
tion de noma ou de mots ay ant un sens contraire : 
wn honni le fripon Atct. Mj»«mbjmI«. 

4.Trmi n m. (lat. antrum). Cavcrne, tanicrc. Re- 
tratte des betes feroces. Fig. Lieu ou Ton court un ris- 

»« : ran/re de la chicane. Loo. paov. : 1/antr* du 

la proteettoa du roi, et qui faisait partie de sa truttit 
(de aafa f), le tuirait k la guerre, etc. 



que: 

■m. lieu daagereux. d'oo. il est tres difficile de sortir. 
ICflWII (trus-ti-on) n. m. Franc place sous 



(try [sa-nu-i-tiX v. pr. Se laisser sur- 
preadre par la nuit : U est dangereux de s'anuiler 
dams Le* wtontagnes. 
ARCUK (rf\ ou AHCU1I (r*-se) n. f. Diminu- 
d de r elimination urinairc. 
i) n. m. Orifice du rectum. 
(ais-lrsi) n. f. (lat. anxietas). Angoisse, 
Inquietude, tourment d'esprit : rivrr dans CanxiiU. 

ABB1BCBBMBNT (an-Asi-ed-se- 
vum) edv. Ave* anxiete. 

aixiMX, Bt»B (fai-ed, eu-se 
adj. Soueieux, inquiet. 

AABlflTB (d-ris-l«)n. m (gr. 
aoristot , indetermioe ). Temps de la 
coajugaison greeque qui indique une 
actio n pusa ee. 

ABBTB (a-or) a. f. {gr. awtfi, veine). 
Artere qui nalt de la base du ventri- 
cule gaucbe du cosur et qui est le troae 
comnsaa des artere* portant le sang 
roug e dans tout** les parties du corps. 
A» BTl%CE [a-or) adj. Qui a rapport h. laorte. 
AiBTIft(a-ar) n.f. Inflammation de lartere aorte. 
A0tjr (ou) n. m. Huitieme mois de l'annee. Mois- 
sob :_ ft /afr» taaut. 

A#CnraCiB (a-ou) n. m. Travaux rustiques qui 
eat lieu en eoot. Moiason. 
A afraT (a-ou-to) n. m. Insecte. V. trombioion. 
^•AtB, B (a-ou) adj. Mori par la chaleur d'aofit : 
frm U^auAiit. 

awTKBOEWr (a-ou-te-man) n. m. Effet d'une 
temperatore favorable a la maturation des fruits. 




« - APH 

a*£tbb (fl-ou-/rf) t. a. Readre mfir. raaditor 
▼. pr. Devenir mftr : Fruits qui s'aodUent. 

AO^TKBON (ou) n. m. Journalier loue pour le 
temps de la m oisson. 

APAUEBRIT {pt-xeman ) n. m. Action d'apai- 
ser. Btat de ce qui est apaisl. Am-. Bxeitetl«m. 
i A, , A,,HD1 (P*-**) t. a. Adoucir, calmer : apaiser 
la coUrc. M'ay«l.«r v. pr. Se calmer. Awt. Bicker. 

APALACHIIfB n. f. Genre de houx qui crott dans 
les monts Apalaches (Amerique du Nord) et dont les 
feuilles ont des proprietes vo mi tires. 

APABAQB n. m. (lat. apanagium , revenu annuel ; 
de pants, pain). Portion du domaine que les souve- 
rains assignaient parfois a leurs flla putnes, a leurs 
freres, main qui devait en general revenir h la cou- 
ronne apres la mort de ceux-ci. Fig. Lot. Cc qui est 

Sropre a une personne : les injlrmiUs sont V apanage 
t la vteilleste. 

APA1VACIBB (j$ r. a(Prend un e apres le g derant 
a et o : u apanagea, nous apanageons.) Donner un 
apanage. 

APA1VACIIBTB (jis-te) n. et adj. Qui possede un 
apanage. 

APABOIV n. m. Morceau de fer aplati qui attache 
au train la Heche d'une voiture. 

APAPBLARBIR (»') v. pr. Devenir papelard. 

APABTB n. m. (du lat. a parte, a part). Ce qu'un 
acteur dit k part soi sur la scene. Reflexion, entre- 
tien faits a Tecart. PI. des apartis. 

APATMIB {tt) n. f. (gr. a priv., et pathos, passion). 
Insensibilite, Indolence, mollesse, nonchalance. Ant 
Vlvaelt*. 

APATMlOVB adj. et n. Insensible a tout, indo- 
lent. Ant. Vir, «Mtho«slaai«. 

APATHl^tBMBNT (ketnan) adv. D'une maniere 
apathique : oitrre apjUh&uement. 

APATITB n. f. Phosphate de chaux naturel. 

APBP01B (pep-sli n.t. (gr. a priv., et pepsis, cuis- 
son). D^faut de digestion ; mauvaise digestion. 

APBBCBPTIBILITB {pfr-sip) n. f. Philos. Qua- 
lit* de ce qui est aperceptible. (Inus.au sens physique.) 

APBRCBPTIBLB ( per+tp) adj. Philos. Quipeut 
etre pcrcu. 

APBBCBPT1P, IVB {ptr-stp) adj. Philos. Qui a 
la faculty d'aperception. 

APRBCBPTIOB (peT-stp-ti-on) n. f. Philos. Intui- 
tion, faculte ou action de salsir immediatement par 
la conscience une idee, une verit*. 

APBBCBPT1VITB (ptr-sip ) n. f. Philos. Facultd 
d'aperception. 

APEBCBVABLB (per) adj. Qu'on pent apercevoir. 

APBBCBVA1V€B (per) n. f. Facultd d'apercevoir. 
Perspicacite, penetration. (Vx.) 

APBBCEVOIR (per) v. a. Voir subitement. De- 
couvrir, voir a une certaine distance. *'ap«reev»ir 
v. pr. Remarquer : ils se sont apercus que... 

APBRt^U (per) n. m. Premiere rue d'un objet. Ex- 
pose sommaire d'une affaire. Appreciation, jugement. 

APBRlftPERMB, KB {ris-ptr) adj. Se dit d'une 
graine depourrue de perispcrmc. 

APBRITIP, ivb adj. [lat. aperire, ouvrir). Qui 
ouvre les pores aux liquides de l'organisme comme 
le chiendent, la chicorie, certalnes eaux minira- 
les, etc. Qui ouvre l'appetit. N. m. : un aperitif. 

APBBTBHRBT (ptr-te-man) adv. (lat. apertus, 
ouvert). D'une maniere ouverte. 

APBRTMB (p&r-ti-ie) n. f. Acte <radresse. (Vx.) 

APITALE adj. la priv., et pitale). Qui n'a pas de 
pe" tales : la fleur du noisetier, du saule. est apt tale. 

APBTALIE {H) n. f. (rad. apttale). Classe de plan- 
tea dont les fleurs ne possedent pas de pltales. 

APBTiASIBBIBirr \se-man)vk.m. Diminution. (Vx.) 

APBTIA0BB {ti-si) v. a. Rendre plus petit. M'ape- 
tiM»er v. pr. Devenir plus petit. 

A PEP PKKS loc. adv. Environ. N. m. Approxi- 
mation : ne vous contentes pas des d peu prts. 

APBUBB, B adj. V. ipsuafi. 

APEX (piks) n. m. invar, (mot lat.) Ches les Re- 
mains, bonnet des flamines. AuJ. Sommet du casque 
auquel s' attache la criniere. Astron. Point de la 
sphere celeste vers lequel s'avance le soleil avec son 
cortege de planetes. 

APHABBPTBmBU n. m. pi. (du gr. aphantt. 



Digitized by VjOOQLC 



APH - 

obtcur, ttpteron, aile). Insectes suceurs, tela que les 
puces, qui n'ont pas d'ailes. S. un aphaniptere. 

APHA0IB (sf) n. f. (du gr. a priv., et phasis, pa- 
role). Pert* de la parole. 

APHA01QUB (si-Are) n. Qui est atteint d'aphasie. 

APHBEJB (U)n. m. (gr. apo, loin de, et hStios, so- 
leil). Astr. Point de L'orbite d'une planetc qui est le 
plus eloign* du solell. Ant. Perlb*ll«. 

APHBftBKB (rt-ze) n. f. (gr. aphairein, enlever). 
Gram. Retranchement d'une syllabe au commence- 
ment d'un mot : !••! pour hilas; Ion, pour ators. 

APRBSIB (sf) ou APHB0I0 (ziu) n. f. Ameliora- 
tion des symptdmes dune maladie. Rclachement 
des forces musculaires. 

APHIOIBIfO (di-in) n. m. pi. Famille d'insectes 
hemipteres, ayant pour type les pttccrons. S. un aphi- 
dien. 

APHLOeiOTlOVE (jis-ti-ke) adj. (gr. a priv-. et 
phlogos, flamme). Qui ne peut s'enflammer : amiante 
aphlogistique. 

APMONB adj. (gr. a priv., et phdnf, voix). Qui n'a 
pas de voix, de son. 

APHONIK (nt) n. f. (rad. aphone). Extinction de 
voix. 

APHORISMS {ri$-me) n. m. (gr. aphorismos, de- 
finition). Maxime enoncee en peu de mots : lei p&re, 
tel /Us. 

APRORISTIQUB (ris-ti-ke) adj. Qui tient de 
l'aphorisme. 

APHRODMIAQCB (si-a-ke) adj. Se dit de cer- 
taines substances excitantes, telles que le phosphor*, 
la cantharide, etc. N. m. : un avhrodisiaque. 

APHTB (af-te) n. m. (gr. aphtha). Petite ulcera- 
tion qui vient dans la bouebc. 

APHTBII, Bl'MB (af-teu, eu-se) adj. CaracW- 
rtse par la presence d'aphtes : angine aphteuse. 
Fievre aphtetue, flevre 6pidemique des bestfaux. 

APHYLLB (fi-le) adj. (gr. a priv., et phuUon, 
feuille). Se dit des plantes dontlatige est ddpour- 
vue de feuillcs, comme la cuscute, la vironioue. 

API n. m. Sorte de petite pomme rouge et blanche, 
ferme el sucree : un api, den apis; une pomme <Vapi. 

AP1AIWB0 (6-re) n. m. pi. Tribu d'insectes hy- 
menopteres, comprenant les abeilles. S. un apiairc. 

APICOLE adj . (lat . apis, abeille, ct colere, cultiver). 
Qui concerne I'eleve des abeilles : exploitation apicole. 

APICULTEl'R n. m. Qui pratique l'apiculturc,, 

APICULTURE n. f. (lat. apis, abeille, et cultura, 
culture). Art d'Slever les abeilles ou de tirer prolU 
de leurs prod u its. — Les regions ou l'apiculture est 
le plus developpee en Prance sont : le Gatinals. la 
Beauce, les environs de Reims, la campagne de Caen, 
la Bretagne, la Gascogne, le Narbonnais, la Pro- 
vence, la Savoie, etc. 

APIOIV n. m. Collopterc rynchophore, petit cha- 
rancon qui vlt sur les Wgumineuses. 

APlQUAttB {ka~jc) n. m. Action d'apiquer- 

AP1QUER (/re') v. a. Incliner les vergues de haut en 
bas. 

APlTOIBHBIfT (toi-man) n. m. Action de s'apl- 
toyer. 

APITOYBR (toi-i-i) v. a. (Se conj. comme aboyer.) 
Exciter la pitid. O'apltoyer v. pr. Compatir : il 
faut s'apitoyer sur le sort iles malheureux. 

APIVORB adj. et n. flat, apis, abeille, et vorare, 
devorer). Qui mange, qui detruit les abeilles. 

APLAIONER (pli-ini) ou APl.ANEH v. a. Cou- 
cher dans le meme sens les brins de laine du drap. 

APLA16XBVB, BVOB (pU-gneur, eu-ze) n. et 
adj. Qui aplaigne les draps. 'On dit aussi aplaneur 

OU APLANISSEUR.) 

APL.AIWAT (na) n. et adj. m. Objectif photogra- 
phique, compos* de deax systemes optiques identi- 
ques, formes chacun d'un mlnisquc convergent en 
flint leger et d'un men is que divergent en flint lourd. 

APLAMBR (n4) v. a. Polir un morceau de bois a 
l'aide de la plane. 

APLANBTIQIJB adj. (du gr. a priv., et plan/ 1 , 
aberration). Se dit d'une surface telle que tous les 
rayons lumineux issus d'un meme point ront se ren- 
contrer au nifirae foyer. 

APLAlfBVR. BUMS (eu-ze) n. Qui aplanc le bois. 

APL.A2V1H y. a. Rendre uni : aplanir un chemin. 
Fig. Fair* disparaltre : aplanir les difficult**. 



- APO 

APLAlflSSBMEarr (ni-se-man) n.m. Action d'a- 
planir : Vaplanissement d'une route. 
APLANUfBin, BCOB (ni-*ei*r, ease) n. Per- 

sonne qui aplanit. 

APLAT (via) n. m. Telnte plate. 

API, AT IH v. a. Rendre plat. S'apUtlr v. pr. De- 
venir plat. Fig. S'abaisser. 

APE.ATI0SBMB2VT (ti-se-man) n. m. Action 
d'aplatir. EUt de ce qui est aplatl. Fig. Abaissement. 

APLATUMEUR lli-seur) n. m. Celui qui aplatit. 

APLAT1MOIR (ti-soir) n. m. ou APLAT1B- 
SOIRB (ti-soi-re) n. f. Sorte de marteau, de lami- 
noir pour aplatir des mctaux. 

APLOMB (plonjn. m. Direction perpendiculaire au 
plan de l'horizon. Equilibre. Fig. Assurance : avoir de 
l aplomb. »'«s>Ua>b loc. adv. Perpendiculairement. 
Solidement, en equilibre : ftre daplomb. N. m. pi. 
Disposition et direction des jambes d'un cheval par 
rapport au sol : les aplombs d'un cheval. V. cheval. 

APOCALYPTIQUB adj. Obscur, trop allegori- 
que : style apocalyptique. 

APOCOPE n. f. (gr. apo, hors de, et koptein, cou- 
per). Gram. Ellipse d'une lettre a la On d'un mot : 
les poites ecrivent quelquefois, par apocope, je val, 
pour je voiaf •■c»r, pour esrarv, etc. Chir. Frac- 
ture dans laquelle une parlie de l'os a <*W enlevee. 

APOCOPE, B adj. Qui a subi une apocope. 

APOCRISIAIRB (xW-re) n. m. (gr. apokrisis, 
reponse). Dans l'empire byiantin, offlcier charge* dc 
porter les reponses de 1'empereur. 

APOCRYPHB adj. (gr. apokruphos, cache). Non 
authentique : hUtoireapocryphe. N. m.: un apocryphe. 

APOCY1V ou APOCIlf (sin) n. m. Genre d'apocy- 
nacees, comprenant des plantes a proprietes vomi- 
tives et purgatives. 

APOCYNACBBS («*) ou APOCYNEBS (ni) n. f . pi. 
Famille de plantes dicotyl^dones, ayant pour type le 
genre apocyn. S. une apocynade ou apocynte. 

APODB adj. (a priv., et gr. pous t podos, pied). Qui 
n'a pas de pieds, de pattes : larve apode. 

APOPICTIOIE (dik) adj. (gr. apodeiknumi, je 
demontre). Se dit d une proposition demontree et 
incontestable. 

APODIB (dt) n. f. (rad. apode). Absence de pieds. 

APOOOMB (do-zc) n. f. Proposition principale pla- 
cee apres une proposition conaitionnelle nppelce pro- 
tase : ■! toui vovles (protase), II parlirn (apodose). 

AP06BB (id) n- m. (gr. apo, loin de, et gt, terre). 
Point dc l'orbite d'un astre oil il se trouvc a sa plus 
grande distance de la terre, par opposition a p6ri- 
o«b. Fig. Le plus haut degre d'efavation : itre d 
Fapogie de sa fortune, de sa gloire. Ant. P4rlj(4e. 

APOQRAPnB (du gr. apo, loin de, ot graphein, 
ecrire) adj. Se dit de la copie d'un 6crit original. 
N. m. : un apographe. (Son oppose est autogaaphb.j 

APOLOGBTIQUB adj. Qui conticnt une apolo- 
gie : discours apologitique. N. f. Apologilique chr6- 
tienne, partle de la theologie qui a pour but de de- 
fendre la religion chretienne contre les attaques. 

APOE.OCIIE (jt) n. f. (gr- apologia). Discours ecrit 
pour juslifler une personnc, une chose : faire I'apo- 
logie de guelqu'un. Ant. MIm, d^alfjreaieHC 

APOLOGIQUB adj. Syn. de apoloo^tiqux. 

APOLOCilSTE (jis-te) n. Qui fait l'apologie de 

?[uelqu'un, de quelque chose. Docteur qui defend la 
oi chretienne : Platon a 4ti V apologist e de Socrate. 

APOLOGUE lo-ahe) n. m. (gr. apo, sur. et logos, 
discours). Sorte de fable prcseniant une virite morale. 

APOMORPHUVE n. f. Corps blanc, de saveur 
amere, deriv6 de la morphine par pertc d'eau : Capo- 
morphine est vomitive et purgative. 

APOXevnOMK (vrd-ze) n. f. Membrane blanche, 
resistantc. qui enveloppe les muscles ct sert a lea 
fixer aur os. 

APONBVROTIQCB adj. Qui concerne l'apone- 
vrose : membrane aponivrotique. 

APOPUTEfiME (ftegh-me) n. m. (gr. apophthegma, 
sentence). Parole, sentence memorable de quelque 
personnage illustre : les apophtegmes des sept sages. 

APOPHY0B (fi-ze) n. f. Eminence qui s'eleve sur 
un os ct fait corps avec lul. 

APOPLECTIQUB (pltk) adj.Qui appariientil'apo-. 
plexle : symptdmes apoplectiques. N . et adj . Predispose 
a l'apoplexie : un apoplectique ; femme apoplectfque. 

APOPLBXlB (pUk-st) n. f. (gr. apo, sur, et;>/es- 



Digitized by VjOOQLC 



APO v 

seui,frapper). Maladie caracterisee par une hemorrf- 
gie certorale qui suspend brusquementle sentiment «Jt 
le moavement, sans que la respiration et la circulation 
aoient suspend uet. Apoplexie foudroyante, celle qui,, 
frappe subitement de mort. Epanchement de sang au 
poamon oa dans un autre organe : apoplexie renale, 
putmonaire. 

APMTAMI (pos-ta-zf) n. f. for. apostasia. aban- 
don). Abandon public d'une religion pour une autre. 
Se dit turtout du christianisme : t'apostasie de I'empf- 
reurJuiisnetde Henri VUI. Fig. Desertion d'un parti. 
APBurTAMIBBt (pos-ta-zi-i) v. n. (Scconj. romtne 
prier. i Reaoncer 4 sa religion, k set vceux, a son parii. 
1PMTAT {pos-ta) adj . Qui a apostasie : moint apot- 
tat. N. m. un apostat. (Le fern, apostate est peu usii£.) 
APBtSTBMB (poH^-mc, ou APOiTlME (pos- 
fiHne) n. m. Tumeur exterieure avec suppuration. 

iNmi {po*-tej v. a. Placer quelqu'un dans un 

endroit, pour observer ou dans un mauvais dessein. 

X P»m>l«BI. V. POSTERIORI (A). 

jiPanTILIJ (pos-ti, 11 mil.) n. f. (bas lat. apos- 

tilla, note, explication). Note placee A la marge ou au 

bas d'un ecrit. Recommandatiac ajoutee A unc petition. 

AP Mf im^ (pos-ti. U mil., 4) v. a. Mettre une 

apostille au bas d'une lettre, d'une petition, etc. : 

apostiller une demande. 

apb«I"C*bjit (pos-to-la) n. m. (gr. apostolt, de- 
part]. Ministere dapdtre. Action de propager des 
idee* nouTclle*. 

A f l ilt uClTE (pos-to) n. f. Caractere de ce 
qui est conform* k la doctrine des apotres. 

A MU I Ll ftK {pot-to) adj. D*apotre : zeU apos- 

tolioue. Qui «mane du saint-siege : bref apostolique. 

ATMT«LlffnBWT {pos-to-U-ke-man) adv. 

Dane maniere apostolique. 



■It {poi-tro-fe) n. f. (gr- apo, loin de, 
et strophe*, tour, c'est-A-dire detour). Figure de rMto- 
riqoe par laqoeQe on s'adresse directement et brus- 
qaemest aux presents, aux absents, aux Atres animes 
on inanhnes : f apostrophe de Ciciron a Catilina : 

tmeprnvm A tsmmm^... Signe de l'elision f), qui marque 
suppression des voyelles a, e, ». — On emploie 
f apostrophe : I* avec les mots le, la, je, me, ne, te, 
te, de, que, et, si devant un mot commcncant par une 
voyelle on un A muet : Chomme, ramitU, t'll, etc. ; 
2* avee les mots lorsque, puisque, quoique devant il, 
tile, on, un, une; 3» avec enirt, presque, lorsqu'ils 
font partie d'un mot compose : entr'acte, presqu'Ue ; 
4* avec emeique devant un, une. 

AtiilMfW {pos-tro-fi) v. a. A dresser vive- 
ment la parole k quelqu'un pour lui dire quelque 
chose dedesagreable. 

APBBIlBW {pos-tu-me) n. m. Mid. V. apostrxe. 

IP — II ■■■ (pos-tu-mi) v. n. Tourner en apos- 
: Is tumeur apostume. (On dit mieux abcede.) 




( H . n. f. Receptacle des lichens 
qui renferme lea corpuscules re- 
produetrars. 

pendiculaire mente du centre d'un 

polygone rtgulier sur un de see 

cates : on obtient la surface d'un 

polygon* rigulier en multipliant 

le perinvttre par la moitU de I'a- 

potkemt. Perpendlculaire abais- Apothw 

see du sommet dune pvramide r«guliere sur un des 

cotes du polvgone de base. 

AP*THCONB (o-se) n. f. (gr. apo, ft part, et theot, 
dieu). Midcation des empereurs remains et des h^ros. 
Fio. Honneurs extraordinaires rendus a quelqu'un. 

APtnilCAIBB ( kf-re) n. m. (gr. apolhfikf, bou- 
tique). Be di*ait autrefois pour pharmacies. Compte 
dapothieaxre, compte sur lequel tl y a beaucoup k 
rabattre. 

AP^TBUCAIBBBUB (fo*-re-rf) n. f. Boutique, 
offleine dapothicaire. (On dit auj. pkarmacik.) 

Ar^TBB n. m. (gr. apo, loin, et ttellein, envoyer). 
Cnacun des douze duciples que Jesus-Christ cbargea 
de preefeer l"Evangile. Tar ext. Celui qui se vouc h 
U propagation et A la defense d'une doctrine. Fig. 
Feire te ban apdtre, contrefaire l'homme de bien. 

APWKMB n. m. Decoction de substances v^ge- 
taks : apozeme amer purgatif. 



) - APP 

APPABAtTKB {a-pa-r4-trt) v. n. (Se conj. comme 
connattre.) Devenir visible. Se montrer tout k coup : 
Dieu apparut d Moist. Ant. Disp*r*Ctr«. 

APPAHAT (a-pa-ra) n. m. Pompe, eclat qui ac- 
compagne certaincs actions : diner d'apparat. 

APPARAVX (a-pa-rd) n. m. pi. Agres destines k 
effectuer des travaux deforce : apparaux des ancres. 

APPAMIL (a-pa-re, I mil.) n. m. (lat. appara- 
tus, appret). Preparatif de tout ce qui a de la pompe, 
de l'eclat. Machine, assemblage d'instruments propres 
k executor un travail : appareil de sauvetage, appa- 
reils de gymnastique. Conttr. Disposition des pierres. 
6" Air. Pieces necessaires a un pansement : lever fap- 

rireil. Anat. Ensemble des organes qui concourent 
une fonction : I' appareil retpiratoire. 

APPABBII.LAVB [a-pa-H t It mil.) n. f. Action 
d'appareiller par couples les perdrix en vue de la 
reproduction. 

APPAABILLAC2B {a-pa-re", 11 mil.) n. m. Mar. Ac- 
tion d'appareiller, de tout disposer pour le depart : 
appareil l age dun navire. 

APPABtBlLLBBfBIVT(a-^a-re',//mll M e-man)n.m. 
Accouplement d'animaux domestiques pour le travail. 

APPABtEllABBt (a-pa-ri, 11 mil., i) v- a. Mettre 
ensemble des chores pareilles : appareiller des vases. 
Ant. Beparelller. 

APPABtBllXBBt {a-pa-re", 11 mil., i) v. n. Mar. Se 
preparer A partir : la fCotte appareille. 

APPABtBlLl.BVBt {a-pori, 11 mil., eur) n. m. Ou- 
vrier qui t race la coupe des pierres d'apres les plans. 

APPABBMHBIVT [a-pa-ra-man) adv. D'apres les 
apparences. 

APPABBIfCB (a-pa-ran-se) n. f. Oat. apparere, 
apparaltre). Ce qui apparaft au dehors. Beaux dehors ; 
faux semblants : il ne faut pas se fUr aux appa- 
rences. Vraisemblance, probabilite : il n'y a nulls 
apparence. Sauver les apparences, ne rien lalsser 
paraltre qui decele un mal. B« «pp«reue« loc. adv. 
Exterleurement, k en juger d'apres ce que Ton voit. 

APPABBXT (a-pa-ran), B adj. Visible, specieux : 
pritexte apparent. Remarquable, considerable : per- 
sonne appdrente. Art. Caett^, iaWaible. 

APPAKBIVTBB (a-pa-ran-ti) v. a- Donner k quel- 

3u'un des parents par alliance, m'muumnmfr v. pr. 
'allier k quelqu'un : fapparenter d la bourgeoisie. 

APPABtlBHEirr ou APPABtMBNT (a-pa-rt- 
man) n. m. Action d'apparier, d'unir par couple ou 
par paire. 

APPAMIBA (a-pa-W-^) v. a. (Se conj. comme prier.) 
Assortir par paire, par couple. Ant. B4parler, de- 
■apparier. 

APPABtlTBCB(a-^a) n. m. Huisder d'une faculty. 

APPABtlTlOlV (a-pa-ri-si-on) n. f. Manifestation 
subite d'un etre, d'un objet : rapparition (Tune co- 
m*te. Sejour d'un moment : il n a fait qu'une appa- 
rition. Spectre, vision. Ant. BlaMritlm. 

APPABOIB (a-pa) v. impers. (N'est plus usite qu'A 
l'infln. et dans il appert.) Dr. Etre evident, resulter. 

APPABTBHBIVT (a-par-te-man) n. m. Logement 
compose de plusieurs pieces. 

APPABTBBf AlVCB (a-par) n. f. Dependance. 

APPABtTBIWABT (a-par-te-nan), B adj. Quiappar- 
tient de droit : voild des biens d eux appartenants ; 
maison d lui appartenante. 

APPABTBNIBt ia-par) v. n. (Se conj. comme 
fentr.) Etre de droit A quelqu'un. Etre propre A 
quelqu'un : tant de bonti n'appartient qu'd vous. 
Convenir : la gaieti appartient d Tenfance. Faire par- 
tie de : le pin appartient d la famille des coniferes. 
A'appartealr v. pr. Btre libre, ind^pendant. 

APPAi {a-pa) n. m. pi. Attraits, charmes : let 
appas de la gloire. 

APPAT {a-pA) n. m. (pref. ad, et lat. pastus, nour- 
riture). PAture placee dans un piege ou flxee A un 
hamecon. Fig. Tout ce qui attire : Vappdt du gain. 

APPATBB (a-pd) v. a. Attirer avec un appftt. En- 
graisscr.donner la piture A lavolaillc : appAterdes oies. 

APPAIVBIB (a-p6) v. a. Rendre pauvre : la 
guerre appauvrit un pays. Fig. Diminuer la ferti- 
lite, l'abondance : appauvrir un terrain, une langue. 
Sang appauvri. Ant. Barlehlr. 

APPAIJTKIBWBMEMT (a-pd-rrt-^e-man) n. m. 
Etat de pauvre W ou Ton tombe peu A peu. Fig. Di- 
minution de force, d'abondance : appauvrUsement 
du sang, d'une langue. Ant. BarlekiM«B»ca«. 



Digitized by VJ 



oogle 



/ 



APP 



— SO 



APP 



APPBAC (a-p6) n. m. Sifflet avee lequel on Imlte 
le cri dei oiseaux pour leg attlrer, las appeler, 

APPBL (a-peT) n. m. Action d'appeler : cri (Tappet. 
Action de nommer lea membres d'une assemble pour 
constater leur presence : ripondre a V appel. Action 
d'appeler les conscrits sous lea drapeaux : fappeL- 
de la clone. Recours a un juge, a un tribunal sujtf. 
rieur : interjeter appel- Signal militaire : soaMrfap- 
pel. Excitation : appel d l'in*urrectiim<rAppel de fotuU, 
demande de nouveaux fondi a .des actlonnaires, sou- 
scripteuri. etc. Appel commt d'abus. V. abus. 

APPELANT (a-pe-lan), B n. Qui appelle d'un ju- 
gement. 

APPELE adj. et n. m. Se dlt d'un sold at appele a 
rejoindrc son corps : riserviste appeU; les appelis de 
la classe. 

APPELEEt (a-pe-le) v. a. (lat. ap)>ellarc. — Prend 
deux I devant une syllabe muctte : fappellerai.) 
Nommer pour falre venlr : appfler la garde. Convo- 

3ucr au service militaire : appeler la reserve sous les 
rapeaux. Citer en justice : appeler en temoignage. 
Destiner a : son merxte V appelle d commander. Aver- 
tir : Vheure m' appelle. Designer par un nom : appeler 
un enfant Jacques, V. n. Recourir a un tribunal su- 
perieur : ne pas appeler d'un jugement, (fest Vac- 
cepter. (On dii plus souvent en apprlxr.) M'appalar 
v. pr. Etre dtisigne par un nom : s 'appeler Pierre. 

APPEI.LATIF, 1VB (a-pil-la) adj. Gram. Qui 
convicnt a toute une cspece. comme les noms homme, 
arbre. (On dit plutdt nom common.) 

APPELLATION (a-pel-la-si-on) n. f. Action d'ap- 
peler. jPeu us.) Denomination, qualiflcatif : appel- 
lation tnginieuse. Maniere d'appeler choc une des let- 
ups de 1 alphabet. 

APPENDICE (o-jiin) n. m. (lat. appendere, de- 
pendre de). Supplement a la On d'un ouvrage. Partie 
qui sert de prolongement a une partie principale. 
Appendice vermiforme ou ilio-cmcal. petit cul-de-sac, 
qui s'implante sur la partie inferieure du cascum. 

APPBNBICITB (a-pin) n. f. Inflammation de l'ap- 
pendice du caecum. 

APPBNBlCULAIBB (a-pin. It-re) adj. Hist. nat. 
Qui ressemble a un appendice. 

APPBWDBE (a-pan-dre) v. a. Suspendre, attachcr. 

APPBNTIB la-pan-ti) n. m. (pre£ ad. et lat. pen- 
dere, pendre). Petit toit a une ''A^^tS-Ol'-S' 
seule pente appuye du faitc a un '^aaaaaaJir*'*- 
mur, tandis que sa partie infe- 
rieure est soutenue par des po- 
t«*aux. Petit batiment adosse 
contre un grand. 

APPBEtT (II). V. APPAROIR. 

APPBMANTIB {a-pe-zan-tir) ' SSS! . 
v. a. Alourdir : leau appesantit les A PP .nu.. 

vftements. Rendre moins propre pour le mouvement, 
pour Taction : la vieillesse appesantit le corps. Fig. 
Appesantir le joug, son pouvoir, rendre sa domina- 
tion plus oppressive. A appesantir v. pr. Devenir 
plus fourd. S'appesantir sur, Trapper, accabler. Insis- 
ts r longuement sur : s'appesantir sur un sujet. Ant. 
Allager. allegir. 

APPBAAirriflmBMBNT (a-pe-zan-ti-s e-man) n. m. 
Etat d'une personne appesantie par l'age, etc. Lour- 
deur. 

APPETENCE (a-pi-tan-se) n. f. Desir instinctif. 
Convoitise. Ant. laappataaea. 

APPBTBB (a-pi-te) y. a. (Se conj. comme <xcc«f- 
lirer.) Desirer vivement : I'estomac appele les ali- 
ments. Ant. Kabatar, rapaaaaar. 

APPBTiftBANT (a-pt-ti-san), B adj. Qui excite 
l'appetit, les desirs. Ant. Babataat. 

appetit ia-p4-ti) n. m. (lat. appelere, desirer). 
Inclination qui porte a desirer une chose pour la 
satisfaction des sens. Desir de manger. Pan v. : L'ap. 
petit vleat aa ataacoaat, plus on a de Mens, plus 
on en veut avoir. Ant. Aaaraxia. aatiete. 

APPBTITIP, IVE (a-pe") adj. Qui fait desirer vi- 
vement. 

APPBT1TION (a-pUi-si-on) n. f. Vlf desir. 

APPLAUBIB (a-pld) v. a. flat, applaudere). Bat- 
tre des mains en signe d' approbation : applaudir une 
piece, un acteur. Approuver, louer. V. n. Applaudir a. 
temoigner son approbation : fapplaudis d tout ce que 
vows dites. 0'applaadir v. pr. Se glorifler, se felici- 




&• 



se rejouir : Sapplaudir a* avoir pris une resolu- 
tion. ANT. Baar. ailaar. 
-' APPLAfJBIBHEMBirr (a-pl6-di-se*nan) n. m. 
''Approbation publique qui se manifesto par des batte- 
- ments de mains, des acclamations. Eloge. Ant. Has*. 

APPLACBIBBBVM (a-plo-di-seur) n. m. Qui ap- 
plaudit beaucoup. 

APPLiCABlLITB {a-pli) n. f. Qualite de ce qui 
est applicable. 

APPLICABLE (a-pli) adj. Qui doit ou peut etre 
appliqu6. Ant. Inapplicable. 

APPLICAOE (a-pli) n. m. Action d'appliquer. 

APPLICATION (a-plika-si-on) n.f. Action de po- 
ser une chose sur une autre. Dentelle <T application, 
dentelle dont les fleurs sont cousues iur le fond. Ac- 
tion d'adapter une mazime, un precepte, etc. : appli- 
cation dun principe. Fig. Attention soutenue : appli- 
cation a Vttudc. Ant. laappllcatlaa. 

APPLIQUE (a-pli-ke) n. f. Tout ce qu'on applique 
sur un objet pour l'orner. Candelabre a une ou plu- 
sieurs branches qui se fixe au mur. 

APPLIQVBB (a-pli-ki) v. a. (preT. ad, et lat pli- 
care, plierj. Mettre une chose sur une autre : appli- 

Juer des couleurs. Donncr : appliquer un sou f /let. 
iriger avec attention : appliquer son esprit d. Em- 
ployer : appliquer un remtae, une toi, une regie, etc. 
Paire servir -. appliquer falgibre a la geometrie- 
A'appllqaer v. pr- Mettre toute son attention : s' ap- 
pliquer a bien [aire. Prendre pour soi -. »' appliquer 
des louanges. 

APPLlOVBCBB ( a-pli-keu-ze \ n. f. Ouvriere 
charg£e d appliquer les fleurs sur les den toll ea dites 
d' application. 

APPOOUTOIB (a-pO) ou APPOBCIATVEiB 
(a-po-dji-a) n. f. (ital. appoggiatura). Mum. Ornement 
de melodie, consislant en une petite note sans valeur 
de duree, qu'on fait entendre au-dessus ou au-dessous 
d'une note reelle et avant cette note. 

APPOINT (a-poin) n. m. Ce qu'on ajoute pour 
completer une somme, un compte. Faire I' appoint, 
completer une somme. 

APPOIIVTAOB (a-poin) n. m. Action de rendre 
pointu. 

APPOIIfTBMBirra (a-poin-te-man) n. m. pi. Sa- 
laire Axe pour un emploi. Etre aux appointements, 
recevoir des ap pointements. 

APPOIIVTBR (a-pom-M) v. a. Donner des appointe- 
ments : appointer un fonctionnaire. 

APPOINTBR (a-poin-U) v. a. (pref. ad, «*t pointe). 
Tailler en pointe. Ant. Bataaaaar, apatater. 

APPOlirrBVEi, BK0B (a-poin, eu-se) n. et adj. 
Personne qui appointe. 

APPOINTUI (a-poin) v. a. Rendre pointu. (On dit 
mieux appointer.) 

APPONDIWE (a-pon) n. f. Perohe ajoutee au bout 
d'une autre, pour maintenir et rendre plus solide un 
train de boi s flo ttc. 

APPOirrBMBlfT (a-pon-te-man) n. m. Construc- 
tion en bois ou en fer destinee a permettre le char- 
gement et le dechargement des navires et bateaux. 

APPOET (a-por) n. m. Biens qu'un epoux,apporte 
dam la communaute conjugale. Part d'un associe 
dans l'actif social. 

APPOETER (a-por-U) v.a. (pref. ad, et lat. portare, 
porter). Porter ou se trouve quelqu'un : apportes- 
moi ce livre. Fig. Fournir : apporter tant en mariage. 
Alleguer : apporter des raisons. Annoncer : apporter 
une nouvelie. Employer : apporter des soins. Susci- 
ter : apporter des obstacles. 

APPOABB (arpo-zi) v. a. Appliquer, mettre : ap- 
poser une affCche. Apposer les scellto, appliquer le 
aceau de Justice sur la serrure d'une porte d appar- 
tement, de meuble, pour qu'on ne puisse soustraire 
aucun des objets qui y sont renfermes. Apposer une 
clause d un acte, 1 y inserer. 

APPOMITIP, tVB (a-po-si) adj. Gram. Se dit 
d'un mot qui, place a cdte d'un nom, ne d6signe avec 
lui qu'une seule et meme personne, une seule et 
meme chose. (Ainsi. dans Jean lapin, sire Grigoire, 
le second nom est rappositif, le complement appo- 
sitif du premier^ N. m. : un appositif 

APPOBITIOIE (a-po-si-si-onj n. f. Action d'appo- 
ser : l' apposition a'un sceau. Gram. Union de deux 
noms dont le second sert d'epithfrte au premier : 
Ciciron, arataar romain. 



Digitized by VjOOQlC 



APP - 

APTUCUIlLITIt (a~pri) n. f. Quality de ce 
eai est appreciable. 

AWMt lAMJ (a-pre) Adj. Qui peut etre appre- 
3*. AST. SMpyraeiabf*. 

APPmBCAATSTO, imiCS fa-^r^ n. et adj. Qui 
apprtcie : apprtciateur du talent. 

AmECllTlF, IVK (a-pri-si) adj. Qui marque 
fapprteiation. 



:IAT14»1V (a-pre^si-a-si-on) n. f. Estima- 
tion, evaluation : appreciation de marchandises. Jugc- 
meat : appreciation juste, raisonne'e. 

APPKBCIBm (a-j>re%ri-rf) v. a. (pref. ad, et lat. pre- 
Hum, prix. — Se conj. conune prier.) Evaluer. Ap- 
precier quclqu'un, restimer. 

ATPBIUIIBB {a-pri-an-de) v. a. (lat. ap}re- 
kendtre). Saistr : appreaender au corps. Craindre, 
redouter : fapprihenae ouil ne soil trop tard ; je 
n'apprikande guere quit soit trop tard. 

ATPftianfir, its (a-pri-an) adj. Timide, 
craintif : caractere apprikcnsif. 

AmniMSN.V (a-pri-an) n. f. Crainte, peur. 

imTOM (a-pran-dre) v. a. (pr*f. a<i, et lat. 
prehendere, saisir par 1'espru. — Se conj. com me 
preaaYe.) Acquerir de* connaissances, etudier : ap- 
prendre rkistoire. Contracter one habitude : appren- 
dre d se taire. Informer, Atrs informe : apprendre 
une noutelle a quelqu'un, de quelqu'un. Enaeigner : 
"" — *~s le dann a un enfant. Ant. ■" 



apprendre I 



nature! : style 



B {a-pran) n. Celui, celle qui apprend 
nn mitier, one profession tons un maitre : Its ap- 
wrenti* sont protects par la lot. Fig. Personne peu 
habile, peu exercee. 

APPmmiMAfiB (a-pran-H-sa-je) n. m. Action 
d*apprendre un 4tat. Le tempt qu'on met a 1'appren- 
dre. Fig. Premiers essaia : Fapprentissage de la vertu. 
APFMT larpre) n. m. Manierc d'appreter les 
ttoffes, les cuirs. etc. Afatiere qui sert A 1 appret. As- 
saisonnement : apprtl dee viandes. Fig. Affectation 
dans le discours : style plein dapprtt. PI. PrCpara- 
tifi : le* apprfts tfun voyage. 
APPBRA6B (a-pre) n. m. Emploi de lappret. 
{a ■pre') adj. Affect*, depourvu de 
""" ; langage appriU. 
(a-prt-t€) v. a. Preparer : apprfter 
Accommoder r appriter dee aliments. 
pr. Se disposer, se preparer. 

(a-yrt, eu-se) n. et adj. 
Ouvrier, ouvriere qui donne 1 appret aux etoffe*, etc. 
Petatre sur verre. Modiste qui pose les orncments 
da ehapea o. 

aPPBlV4»l«ABIJE (a-pri-toi-za-ble) adj. Qu'on 
pen t appri voiser. 

APPaMTfilBBBUBfT (a-pri-coi-ze-man) n. m. Ac- 
lion d'apprivoiser. 

aPPBI*/a>ia}w (a-pri-voi-z£) v. a. (pref. ad, et 
lat print*, Jprive). Keadre un animal moins farou- 
eha, priv*. Pig. Rendre une personne plus sociable. 
y i ft rl » i ht r t. or. Se famjliariser, s accouturaer : 
s' ap p s iwi s er avee le danger. Amt. Bffaroacaer. 

AWMUlim, nil {a-pri-voi-zeur, eu-ze) 
n. Qui apprtroise. 

A* Pa+BJATBCat, TB1CS (a-pro) n. et adj. Qui 
approave : un apprabateur; sour ire approbateur. 
Ajrr. Prf p WrUO ar, Jealvraar, 4*aapproaateur. 
MM Tlf, IVK {a-pro) adj . Qui marque l'ap- 
oa : geste approbatif. Art. Ottlaae, lvpro- 



probatioa 



taeot. acqalx cement, 
flatteuse approbation. Ant. 



(a-pro-bar*i-on) n. f. Consente- 
adhesion. Jugei 



Jugement favorable 
mspfpro h a tl om. 

(a-pro, man) adv. D'une 



APMM 

aaaiere approbative. 

4fl« t lA TITlTB (o-i»ro) n. f. Desir de plaire, 
d'etre k>oang6. 

AITMMABU 

4xt : lot _ 

.~ " diff«- 

mxt nresque semblablb. Approximatif. 

(o-nro-cAan) adv. Bnviron, k peu 
p re: ueU ia franca ou approehant. 

(orpro-che) n. f . Action- d^approcbcr, 



I (a-pro) adj. Dont on peut appro- 
ver : laegema irascible* ne sont pas approchable*. 
AMMflil (a-/ro-cAon), B adj. Peu diff 
■ent presnue semblablb. Approximatif. 



L - APR 

de I'approcher : fcnfuir d Vapproche de Vennemi. PI. 
Abords, acces : les approches d'une ville. 

APPJROCHER (a-pro-chej v. a. Mettre proche : 
approcher une chaise. V. n. Devenir proche : Vheur* 
approche. Ant. Bcari«r, <l«lgaer. 

A^PMOrOWBlR (a-pro) v. a. Rendre plus pro- 
fond. Examiner a fond : appro fondir une question. 

APPBoroBBiBSBMBirr {a-pro-fon-di-se-man) 
n. m. Action d 'approfondir, au pr. et au flg. : Cap- 
profondissement d*un puits, d'une question. 

APPm«raiABLB (a-pro) adj. Qu'on peut g'ap- 
proprier. 

APPmOPAIATIOlV (a-pro. si-on) n. f. Action de 
rendre_propre A._Action de sapproprier une chose. 



APPHOPB1U [a-pro-pri-i) v. a. (pref. ad, et lat. 
proprius, convenable. — Se conj. comme prier.) 
Rend re propre A une destination : approprier les lots 



aux nuxur*. Mettre en «tat de proprete* : approprier 
un t appartement. Fig. Conformer^: approprier le 



style au sujet. ^approprier v. pr. S'attrlbuer, usur- 
w : s'approprier un heritage, une pensie. 
APPMOUVABLB (a-prou) adj. Qui peut, qui doit 



etre approave : plan, conduite approuvable. 

APPROWU (a-yrou-vi) v. a. (pref. ad, et lat. pro- 
bare, prouver). Agreer une chose, y consentir : ap- 
prouver un mariage. Juger bon, louable : approuver 
un orateur, un d iscour s. Ant. B*Mppr*«ver. 

APPBOVISlOIflfBHBXT (a-pro-vi-xi-o-ne-man) 
n. m. Action de munir de provisions une ville, une 
annee, une flotte, etc. Provisions reunies : dee ap- 
provistonnements Jrais. 

APPMOVMIOIV1VBK (a-pro-ti-zi-<Hrf) v. a. Gar- 
nir, munir de provisions : la terre entiere approvi- 
sionne Paris. Ant. B«M«alr, deaaatir. 

APPBOTI01O1VMBI7B , BC0B ( a-pro-vi-zi-o- 
neur, eu-se) n. Celui, celle qui approvisionne. 

APPMOXIMATIP, IVB (a-pro-ksi) adj. Fait par 
approximation : calcul approximatif. Ant. Riart, 
praeis. 

APPBOXlMATI«l« (a-vro-ksi-ma-si-on) n. f. (lat. 
approximare, approcher). Estimation, Evaluation par 
A peu pres. (Se ait de tout ce qui n'offre pas une exac- 
titude rigoureuse.) Ant. BsaetH«4«, pracialaa. 

APPBOIlBATlVRBBfT (a-pro-ksi, man) adv. 
Par approximation. D'une manlere approximative. 



PVI [a-pui) n. m. (pr#f. ad, et lat. podium, pie- 
). Soutien, support. Fig. : ^Ire I'appui du faible. 
Mican. Pola* 4'appal, point flxe autour duqucl 



la puissance et la resistance tendent A se mettre en 
equilibre. A I'appal a« loc. prepos. Pour appuyer, 
prouver : les exemples viennent a I'appui des regies. 

APPVIHBAUV (a-pui-min) n. m. Baguette dont se 
servent les peintres pour appuyer la main qui ticnt 
le pinceau. PI. des appuis-main. 

APPCI-TBTB (a-pui) n. m. Appareil destine A 
soutenir immobile la tete des personnes que Ton pho- 
tographie. PI. Des appuis-tite. 

APPVTBM (a-pvi-ifi v. a. (J'appuie, tu appuies, 
il appuie, nous appuyons, voits appuyez, us ap- 
puient. J'appuyais, nous appuyions. Tappuyai, nous 
appuydmes. Xappuierai, nous appuierons. Appuie, 
appuyons, appuyez. J'appuierais, nous avpuierions. 
Que j appuie, que nous appuyions. Que yappuyasse, 
que nous appuyassions. Appuyant. Avpuyt, e.) Sou- 
tenir par le moyen d'un appuf. Appliqucr : appuyer 
une ichelle contre un mur. Fig. Proteger : appuyer 
une demande. V. n. Peser : appuyer sur la plume. 
Fig. Insister : appuyer sur une circonstance. 

APPUVOIM (a-puirioir) n. m. Outil en bois dont 
se sert le ferblantier pour appliqucr l'une sur l'autre 
deux pieces Asouder. 

Ap«B adj. (lat. asper). Rude au gout, au toucher : 
fruit apre. Fig. Avide : apre au gain. Violent, plein 
d'aigreur : caractere dpre. Ant. Daam. 

APBBMBlfT (man) adv. Avec Apret*. 

APUS (pri) prep. A la suite : entrer apres quel- 

Su'un. Contre : crier apre"* quelqu'un. A la poursuite 
e : courir apres un lievre. En suite : manges d'abord, 
buvez apres. B"apr«s loc. prep. A limitation, A la 
manlAre^ : peindre d apres nature. Ant. Avaat. 

APaUM-DBMAllV (pri-de-min) loc. adv. Le se- 
cond jour apres celui ou Ton est. N. m- : des apres- 
demain. 
APBSBIP-»B«BB (pre-dt-ne) n. m. Temps qui suit 
j, . , . * igitized by Vj( 



APR - 

le diner. VI. des apris-dtners. (On e'crivait autref. 
apres d?n£ n. m. et aprbs-dInbr n. f.) 

APRBM-MIEtl (pre) n. m. ou f. invar. Partie du 
jour deouis midi jusqu'au soir. 

APU9-MVPBI (uri-sou-pi) n. m. Temps cntre 
1p souper et le coucher. PI. des apres-soupers. (On dcri- 
vait autref. apres-ioupB n. m. et aprbs-soupbb n. f.) 

APRBTB n. f. Etat de ce qui egt apre : tApreti 
iles fruits verts. Fig. Sevcrite, rudcsse : I'Apreli des 
reproches. 

A PRIORI. V. PRIORI (A). 

A-PROPOfl (po ) n. m. Chose dite ou faite en 
temps et lieu convenables : I'dpropos donne du prix 
a tout. Piece de theatre, poeme dc circonstance : des 
d-propos en vers. V. propos. 

APIBIBB n. f. Astron. Chaque extremitc du grand 
axe de l'orbite d'une planetc. V. apbelie, perhikme 

APTE adj. (lat. apt us, propre a). Qui a des dis- 
position! a, qui est propre a : Venfant est apte d ap- 
prendre. ANT. laapte, Impropr*, iacapable. 



Genre d'oiscaux 




3$r 



ApUryx. 



5 adj. (gr. a priv., Hjderon, aile). Se dit 
d'un insecte sans ailes, comme la puce, le pou. Se dit 
des statues de certaines divinltes antiques qui. par 
exception, etaient representees sans ailes : la Victohe 
apttrt. N. m. pi. Ordre d'insectes depourvus da iles. 
8. un apttre. 

APTEKYX (ajt-ti-riks) n. 
d'Australie, nayant que des ru- 
diments d'ailes *dcs plumes rcs- 
semblant a des soics, et pas de 
queue. 

APT1TUDB n. f. Disposition 
naturelle a quelque chose : ap- 
titude pour les sciences. Ant. 
Iaa»tlt««e. 

APlwmBHT (man) n. m. 
(rad. pur). Verification dun 
compte faisant ressortir les droits contested, les re- 
couvrements, les restes a recouvrcr. etc. 

APIRBB (ri) v. a. (rad. pur). Vender et arreter 
deflnitivement : apurer un compte. 

APYRB adj. (du gr. a priv., et pur, feu). Inalte- 
rable au feu, et surtout infusible : le cristal dc roc he 
est apyre., 

APYRBTIQUB adj. (de apyrexie) Qui fait lomber 
la flevre. Qui n'a pas dc fievre. 

APYRBX1B (rtk-si) n. f. (du gr. a priv., ct pur, 
feu). Absence, cessation de lie v re. 

AQVA-rORTlSTB ou AOl AVOBTIiTB (kou-a- 
for-tis-te) n. m. (ital. acqua-forte. eau-forte). Graveur 
a l'eau-forte. PI. des aqua- fort isles ou aquafortistes. 

AQVAMAlflLR (kou-a) n. m. (lat. aqua, eau, et 
manus, main). Au moyen age, bassin pour se laver 
les mains avant et apres les repas. Petite fontaine 
en dinanderie. 

AQI'APINCTITRB (kou-a-ponk) n. f. Chir. Re- 
vulsion obtonue par la projection brusque ct vio- 
lentc d'un diet d'eau flliforme. 

AQUARBIXB (A:oit-a-re-/e) n. f. (ital. acqucrella ; de 
aequo, eau). Peinture en couleurs deforces dans l'eau. 

AQlilBELLIiTE - 

( kou -a-rel- lis -le) n. ^^Q 
Peintre a I'aquarclle. 

AQIARIUH (koua- 
ri-om') n. m. Reservoir 
dans lcquel on entretient 
des plank's et des ani- 
maux d'eau douce ou 
d'eau »alee. PI. des 
aquariums. 

AOTATIXB (kOU-a) Aqu.r.um. 

adj. Dot. Se dit d'une plantc qui nait, qui vit dans 
l'eau, comm e le lotus, le nenufar, etc. 

AQUA-TllfTA (kou a) n. f. (lat. aqua, eau, et ital. 
tinta, teinte). Gravure imitantlc dessin au lavis, fait a 
1'encre de Chine, au bistre, a la s£pia. PI. des aqua- 
tinta. (On dit aussi aquatinte. PI. des aquatintex.) 

AOJ A-TICT1MTB ou AQUATIKTIMTE 'kou-a- 
tin-tis-te) n. Personne qui ^rave a l'aqua-Unta. PI. 
des aqua-tintistcs on atjuatnitistcs. 

AQIATIQIB (kou-a) adj. Qui croit,- qui vit dans 
l'eau : plante, animal aquatique. 

AOUATiQl'BME*T (kou-a-ti-ke-maii) adv. Dune 
manlere aquatique. Par le moyen de l>a«. 




- ARA 

AQl EDt'C (ke-duk) n. m. (lat aqua, eau, et ducere, 
conduire). Canal en maconnerie pourconduire l'eau. 




Aquaduc remain (pont du Card). 



AQVBVX, BU0B (keii, eu-se) adj. (lat. aqua, eau). 
De la nature de l'eau : humeur aqueuse. Qui contient 



de l'eau : Wgume* trop aqueux. 
AQVICULTBUB (ku 

daquiculture. 



AQVICULTBUB (ku-i) n. m. Celui qui soccupe 



AQUICtJiYIXBE (ku-i) n. f. (du lat. aqua, eau. et 
dc culture). Art de multiplier et d'elever les animaux 
et les plantes aquatiques. 

AQUPBRB (ku-i) adj. Qui porte, qui contient de 
l'eau : couche gfologique aquifere. 

AOVirOLIACBBM (ku-i, se") n f. pi. Famille de di- 
cotyledones dont le houx est le type. S. une aquifo- 
tiacee. 

AQUI41BKB (fru-i)adj. Qui nattou crolt dans l'eau. 

AQUlXlX. B (ki) adj. (lat. aquila, aigle). Rccourbc 
en bee d'aigle : nez aquilin. Ant. i'mmmmrd. 

AQUILOM (Art) n. m. Vent du nord violent. Bias. 
Representation de cc vent que Ton figure par unc 
tete d'enfant joufflu et qui souffle avec force. 

AQVITA1V1B1V (ki-ta-ni-in) n. m. Etage geolo- 
gique de la periode tertiaire. 

AQVOilTB (ko-ii-ti) n. f. Quality de ce qui est 
aqueux. 

ARA n- m. Gros per roquet de l'Amerique du Sud, 
a longue queue et a beau plumage ^^ 

ARABA n. m. Nom d'une voiture 
en usage en Turquie. 

ARABE adj. et n. De 1'Arabie. 
Chiffres arabes, les dix signes de la 
numeration, qui sont : 1, 2, 3, 4, 5, 
6, 7, 8, 9, 0. Fam. Usurier, hommc ^ 
dur en affaires. N. m. Langucarabe. /L 
— Art arabe. Les Arabes s'etant 
intcrdit, pour des motifs religicuz, 
la representation des circs animes, 
leur art nc com porte pas do sta- 
tuaire ; leur peinture et leur sculp- 
ture se limitenta l'enjolivement des 
caracteres d'ecriture, ce qui con- 
stitue Tart rafflnd des arabesques. Mais ils ont 
excelle dans un genre d'architecture qui, d'abord 
inspire des Romains, puis des Byxantins, s'est sur- 
tout devcloppe en Espagne, et a produit des monu- 
ments tcls que l'Alcazar et la Giralda de Seville ou 
l'Alhambra de Grenade. L'idiflce type de l'architec- 
ture arabe est lamosquee, sanctuaire sacre de forme 
carree avec une cour centrale, une chaire a precher, 
un mihrab et un minaret. Les monuments arabes 
comportent des arcs de toutes formes, des penden- 
tifs trts ornes, et des motifs deeoratifs d'une extreme 
richesse. II faut ci- 
ter les mosquees 
d'Egypte, de Cons- 
tantinople, de Cor- 
doue. 

AHABBIQIB 
(bts-ke) adj. Propre 

aux Arabes : dicoration arabesque. N. f. Peint. et 
sculpt. Entrelacement de feuillages ct de figures de 
caprice, k la maniere des Arabes. 

ARABlQIBadj.Qui est d'Arabie : gomme arabique. 

ARAIINANT ibi-zan . K ou AR.%B1IITK (bih-te) 
n. Qui poasede la languc arabe. Qui en fait unc etude 
speViale. 

ARAB1AHB (bis -me) n. m. Locution propre k la 
langue arabe. 
ARABLI adj. (lat. arare, labourer). Se dit d'une 
Digitized by VjOOQLC 





— 53 - 



ART ARABE 




A*T 4UH : 1. 

*"•; 6. *. 7. t. Arm 
K*t« n fa, , u. l«i 



dM ttlifaa, *u C*l»; 1 Mittrtt da Sidi-Okb* (AlgtrU): 3. Mouch*r*by, «u C*ire ; 4. V a » de l'Alham- 
(xv» «.); «. T*bto (xt< ■.): 10. Faience morale; It. fiwuteille eo Yerre email!*-, 13. Merteau de 
: 14. FowUine de U eoui dee Lioni, & l'Alhaatbra ; IS. Mosaiqu* de nwbn ; 1ft. Cheplteeu d« 
l'Alhamfara; 17. V«e ioMHeore de 1'tKhitkU d'Alger. 

Digitized by VjVJVJV 



4tU d« 

>gle 




A I ni ^ "•*•■ 



ARA - 

terre qui peut elre labourec plusieurs fois en un 
temps rclativcment court : sol arable, tcrrc arable. 

ABACHIBE (ehi) n. f. Plante legumincusc, vulgai- 
rement appclee pis tactic de terre, parce que ses fruits 
se diveloppent sous terre, et dont les graines (caca- 
huetes) donneut une huile blanche, dc swear agitable. 

ABACHNBElf, ENNB (rak-ni-in, i'-ne) adj. Qui 
est propre a l'araignee. 

araCHNIDE* (rak) n. m. pi. Clasee d'animaux 
articules, comprenant les araignies, scorpions, etc. 
S. un arachniae. 

ARACHftOlOE (rak-no-i-de) n. f. (ilu gr arakh?u\ 
araignee, et etdos, aspect). Norn donne, a cause de 
sa tenuite, k l'une des trois membranes tjui cnvelop- 
pent le cerveau. 

ARACWVOiDIEN, BX5IE {rak-no-i-di-in, < m I 
adj. Qui a la finesse 
d'une toile d 'araignee. 
Qui appartient a 1 ara- 
chnotde. 

ABACK OU ABAC 
(rak) n. m. Liqueur spi- 
ritueuse, tiree du riz 
fermente. 

ARAONB n. m. An- 
cien nom de l'araignee. 

ARAROXITE n. f. 
Variete de carbonate 
de chaux naturel, de- 
couverte en Aragon 
en 1775. 

ARAIUWEB(re-0m : ) 
n. f. (lat. aranea). Animal articule k huit pattes et 
sans ailes. Crochet de fer a plusieurs branches pour 
retirer les seaux des puits. 

ABAIBB [ri-re] n. m. Charrue wins avant-train. 

ARALIACKBM (si) n. f. pi. Famille de. dicotyle- 
dones polype tales. S. une araliacie, 

ABAlfBlDBM (ne*-i'-de) n. m. pi. .Subdivision de la 
classe des araignees. S. un aratuHde, 

ABAMBOE.B n. f. Nom de la petite vivo jcune. 

ARAOTBLE ou ARATTBLLE ■!>■ It . n I >-Iu Int. 
aranea, araignee, et tela, toile). Toile d araignee. ( Vx.J 
Tissu de lin tres leger. (Vx.) Viner. Filandres qui 
s'entre-croisent comme une toile d'araignee sur les 
pieds du cerf. 

ABAUBMBirr (se-man) n. m. Action d ■in- t. 

ABAtJBB (zi) v. a. Meltre de ni- 
veau les assises d'une construction. 

ARABBM [ra-ze) n. f. pi. Pierres 
qui servent a l'arasement. (On dit 
aussi pikrrks d'arasb.) 

ABATOIBB adj. (lat. arator, 
laboureur). Qui concerne l'agri- 
culturc : instruments aratoiren. 

ABAICABIA (r6) n. m. Bot. Co- 
nifere des regions tropicales. 

ARBALETE n. f. (l*t. arcus, arc, 
et balista, baliste). Arc d'acier mon- 
te sur un fut et se bandant avec un 
ressort : let armes d feu ont rem- 
placi VarbaUte. V. armes. 

ARBALBTKB ((e) n. f. Portee 
d'arbalete. . 

ARBALBTRIEB (tri-i) n. m. 
Soldat arme d'une arbalete. Ornith. Martinet noir. 
Charjt. Pieces de bois qui soutiennent 
la couverturc dun batiment. 

ARBALKTRIERB ou AHRAI I 
TIBRB n. f. Ouverture praliquce dans *X 

les mn rallies des chateaux forts du 
moyen age pour tirer a 1 'arbalete. 

ARBITBAClB n. m. Jugement amia- 
ble d'un dilfcrend par arbitrc. Seutence 'QT 
rendue par les arbitres. . . . 

ARBITRAIRB (IrC-re) adj. Qui de- A ' Arh *™™r- 
pend de la seule volenti-. Despotique : pouvoir arbi- 
traire. Ant. Legal, j aatc . 

ARBITRAlRBMBlfT(fre'-re-m . m adv. D'une ma- 
niftre arbitraire, despotique : gouverner arbitraire- 
ment. Ant. Lesalesaeat, Jn»t«B«»i. 

ARBITRAL, B, ACS adj. Qui ..: t prononce par 
des arbitres : jugement arbitral. Qui est compose d'ar- 
bitrcs : tribunal arbitral. 





- ARC 

AHBITH%LEMEXT (man) adv. Par arbitres. 

A Hit I T HAT I OV (si-on) n. f. Estimation en bloc. 

AltHITHI! n. m. flat, arbitrari, estimer, juger). 
Qui est choisi par un tribunal ou par les parties 
poor prononeer dans un difTercnd. Maitre absolu : 
Dien est I'tirbitre de nos destinies. Qui a une grandi 1 
influence : itre Varbitre de la mode. Libre arblirc 

OU fraitr arbitre, puissance que la VOloiltC a dc 

t-boisir, de se determiner. 

lltniTHt:R {tre") v. a. Juger en quality darbitrc. 

lHHOHi:H ire*) v. a. flat, nrbor, arbre). Planter, 
Olcver quelque chose droit comme on arbrc ; arlmrer 
un drapeau. Arborcr MM pavilion, le hisser, le de- 
plojer. .1 rborer V standard de la re" volte, se rivoltor. 

\kbohi:n( >:>(•■: [,-rs-san-u) n. f. Etat d'un ve- 
^dt.il arborescent. Forme arborescente. 

ihrokkmi;\t (rts-san). E adi. Qui ale port, la 
forme, le caractfcre d'un arbre : foutfercs ar horescentc*. 

AKBOBifOLE adj. (du lat. or*or, ori$, arbre, et 
colere, babiter). Qui vit sur Les arbres. 

titHdiiKiLTEin n. m. Qui s'oocupe d'arbori- 
cuUurc. 

\ituoHKl itihf n.f. (du lat. arbor, oris, arbre, 
et de culture). Culture des arbres. 

ARBORISATION iri-za-si-on) n.f, Dessin naturel 
representant des branches d'arbree dans des corps 
nnn^raux. 

AliBORlflK, E {ri-zi\ adj. Qui prc^scnte des arbo- 
risations. 

IHHOHIMER iri-zi) v. n. Gulliver des arbres. 

AKRftHINTE (ris-te) n. m. Syn. iwu usiu'; de ritm- 

NI^RISTE et de ARBOItlCt LTEUR. 

til not mi: (lutu-ze) n. t. Fruit de Tarbousicr. 

AHIIOIM1ER (hoit-zi-e) n. m. Arbre du Midi, h 
fruits rouges, aisez semblablcs k la fraise, d'une sa- 
veur algreleUe. 

A it M it tc ii. in. lat, arbor), Plante ligneupe dont 
la tige ou trone, fixee au sol 
par ses ntcines, est nue a la , 
base et rharg«ic de broncAes v -* 
et de feuitlr* h son sommet. 
Arbre de Noil, arbre vert 
garni de joujoux el de frian- 
dises que Ton dresse dans la 
nuit de No?l. Jdcc. Axe de bois 
ou de m^tal servant a trans- 
inettre le motive merit dans lea 
machines : arbre de moid in, 
de pressoir, ete. .*rbr« u*_ 
m-iilopiqtir, arbre figure' boH 
sortenl les diverses branchee 
dune famille. Pro v. : Kntrf 

l'uiltM' et I'l-riiri'i- 11 •»*• 
I i Ml |..i- in. lit.- I,- .loial. 11 




Arbr«. 



ne faiit pas intervenlr dans une discussion delicate, 
lurtout lorsqu'elle a lieu entre parents, amis, etc. 

(oii|>rr 1'n r lire pour avoir le frail, sacriller sot- 
tement l'avenir au present. 

AHBRiHMEAi' (bri-so) n. m. Petit arbre qui se 
ramifle des sa base, corn me le Wat, le tUTtitu, Mr. 

A RBI ate (bv*-U) n. m. Plante ligneuse plu^, 
petite nue Tarbrisseau, comme le proeeuit'er, le che- 
v re fruit le, les bruueres f certains rosier*, etc. 

Aitm MTlt ibus-tif). IVB adj. Qui appartient a 
l'arbuste. Qui se compose d'arbustes : plantations ar~ 
bustives. 

ARC {ark) n. m. (lat. arrus). Arme servant ft lancer 
des (leches. G£am. Portion dc circonferenc.e (v. ce mot) 
ou d'une courbe oueleon- 
que. Fio. Avoir plusicurs ' 
conies a mnarc, avoir plu- 
sicum moyens pour Our.- 

reutisir un projet. Arc de iriowpbe, monument fi>r- 
munt un grand portique eintrd, ->rn6 de baK-reliefs, etc., 
eonsacranl le sou- 
venir d'une vie- . 
loire, d'un fait 
memorable, etc. 
V. Part. hist. 

AHCADE n. f. 
Ouverture en forme 
d'arc. 

ARUAXE d. m. 
(lat. urranus, se- 
cret). Operation 

mysteries e des alchimi^tes stt*j. Chose nysterleuse. 
Digitized by VjOOQ^ 




W 



ARC 



— 55 — 



ARC 




ArccnoQm 



Arc rampant 




AWkCMKWM { ka-ne) n. f. Craie rouge delay ee dans 
I"eau et awe laqoelle 1m charpen- 
tler* font de* trace* tor let piece* de 
boi*. (Oa dit aussi arcacx d. m. pi.) 

A MIMM 9 n. m. Re«me jau- 
nAtre obtenue par la distillation de 
la terebenthioe. et dite aoafi jptus 
Movent coiophmne, - -- • 

ABCAfH {ka-st) a. f . Charpcnte 
de 1'arriere (fan narlrs en boi*. 

ABCATVM n. f. Suite d<» pe- 
tite* arcade* , reelle* ou aimulees, 
dans use construction. 

AmC-mmWTAWW {ar-bou- tan ) Areata?*, 

n m. Filler qui se termine en demi-arc, et Qui sert a 
sooteair on mur . one voote. PI. de* arcsboutants. 

AMHMCTaHEn 1 {ar-bou- 
tf-wmn) n. m. Arret da mouTement 
de roue* dentees, par suite d'un 
defaut de construction des dents. 

AM ■•!>■■ (ar-bou-ti) v. 
Soatenlr an moyen d'un arc-bou- 
tant, r aic h m m tf t. pr. S'ap- 
puyer. *e raidir. 

ABC-MOUAC (ar-dou- 
bl& , n. m. Arc en saillie. PI. des 
arcs-dembleaux. 

mmcmJkV (#d) n. m. Partie ctn- 
tree d*one vonte. Petite arehe : 
amour d'u n jeu de croquet. 

ABC-nHCIU.(ar-4»zn ,m*me 




Are-b*at«at. 



i plur.) a. m. Meteore en forme d'arc, presentant les 
sept eoulear* da spectre et resultant de la refraction 
et de la reflexion des rayons solaires sur les nuages. PI. 
desares-en-etel. — Cemeteore.le plus beau des pheno- 
menes qui ae rapportent a la lumiere, annonce tout 
■implement que le aoleU, etant sur ffcorizon a une 
kauteur con Tenable* darde ses rayon* sur un nuage 
oppose qui se reaout en pluie. Lorsqu'on apercoit 
done 1'are-en-eieL on tourne le dos au soleil, et Ton 
eat plaoi antra cat aatre et le nuage. Les sept cou- 
leurs de rare-eaveiel soot : violet, tndigo, bleu, vert, 
jmume. orange', remgt. V. mcteoax. — Dans la Bible, 
l'are-en-eiel fat le gage de reconciliation donne par 
Dieu a Nod aprec le deluge. Le* palens en avaient fait 
recbarpe dirts, me— agar* de* dieux. 

ABCBJalf II (ko-i-ke) adi. Qui a rapport h l'ar- 
ebalsme : mot, toumurt, style archalque. 

ABnuiajM (fcoHS-ww) n. m. (gr. arkhaios. an- 
eieo). Mot, tour de phrase suranne, coram e dans Va- 
bmd. imuve, pour tabard, troupe : dan* l'abord il se 
wtet au larae... Dans la citroullle je la treuve. (La 
Post.) Ainu encore e" trait, s'ejouir, faire I'ao&t, pen 
mi yrou, outruns, etc., pour itroit, se rijouir, faire la 
moiston, pen ni beaucoup, quelquts-un*, etc. Imita- 
tion de la manic re des anciens : Varehaisme du des- 
sin. A*T. »i ■■■■,■■■ i, isimii we. 

AjacaiAlavnt (ka-i*-U) n. Celui, celle quite sert 
4 archaism es. 




AHCilAL (rhal) (01 d*| n. in flat, aurichatcum, 
laiton). Fil dv laiton pass* 5 ft. la flliere. 

AKf'HAKUE ikan-je} n. m, fdu pr. arkho*. chef, 
et de ange). Ange d'un ordre superieur. 

AHtllAWtiKI.IOl E ikan\ adj. Qui Uettt de l'ur- 
ehange : dme archanqe- 
lique. 

1RCHE n. f. (rad. are). 
Voute en forme d'arc, 
supportee par l«n pile* 
d'un pant. 

ARC ill: i i.l (lat. area. 
coffre). Bibl. Grand ba- 
teau que Noe con struts it 
nur* lurdre de Dieu pour echapper au deluge. C'est 
t'arrhe de JVg<*, ae dit, par ydnisanterie, dune maison 
00 logeut toutet SortCS dc gens. %r«*lip d*allianee 
ou arehe >«inte, coffre ou h-a Hehreux gardaient 
les tables de la lot, 

arCHEK (cAd) n. f. Physiol, am-. Principe d*- La 
Tie. Alchim. Mati^rc ignfH-. au centre de la terre. 

ah< iiF<:o>e (ke") it. m. 
Organe reproducteur fenielle 
des iiiouisfs , des hepatiques 
et des fougeres. 

AR< IIKLKT .thf-h) n. in. 
Petit archet d'horloger. 

ARrHEOLOtilEi^-C'/,-;!! 
n. f. (gr. arkkaios, ancien. et 
logos, discours). Science des 
monuments et des arts de 1 an- 
tiquity. . 

ARCIIKOLOtilQUE i/./.l 
adj. Qui a rapport ft. lareheolo- 
gie : detouvertearchiologique. 

ARC UKOIOI.IK (M-O-to- • 
ght) a. m. Celui qui est serxi^ 
dans l'archcologie, qui b'oo- 
cupe d'areheologie. 

ARC 'HER i. :hi\ n. m. Soldat 
arme dt Tare. Agent de justice ou de police. Francs 
archers, premiere troupe dinfanierie reguliere insti- 
tute en France par Charles VII en ii+S, et Bupprim^e 
par Louie XI en 1480. (Cos archers etaicnt appele* 
francs parce qu'ils itaient exempts de tout imp<H j 

ARC HE HOT eh c-ro n. m. Petit archer. Pottiq. 
Cupidon {ft, cause de 1'arc qu'il portej. [Vs.] 

AHt'HET [chb) n. m. Baguette le long de laqu.-lle 
sont tetidu»des critis ^- ^—^^ ^m^ 

el qui sertajouerde Archtt 

certains instruments : 

contrebasse, violou, violoncelle, etc. Arc d'acier pour 
touruer ou perctr. 

ARCHETYPE [U] n. m. Modfele sur lequel on 
fait un ouvrage, materiel ou intellectuel. Etalon des 
monnaies, poids et mesures. 

AHCHKVBCHIi (che) a. m. Diocese, palais dun 

•cheveque. Btendue de pays sous sa juridiction. — 




Frmn »rcher». 



archevequi 



Digitized byLjOOQlC 



ARC — ! 

II y a en Prance 17 archcveches, dont le siege est 
a : Aix, Albi, Auch, Avignon, Besancon, Bordeaux, 
Hourges, Cambrai, Chambery, Lyon, Paris, Reims. 
Rennes, Rouen, Sens, Toulouse, Tours. 

ARCHBVKQVB {che) n. m. Premier eveque d'unc 
province ecclesiastique. 

ARCH I (ki ou chi), preflxe emprunte du grec, et 
qui ajoute 4 la signification du mot qu'il precede une 
idee de degre extreme. 

AHCHIATRB {chi) n. m. (du gr. arkho$, chef, et 
iatrot, medecin). Dans l'antiquite, a Rome, a Constan- 
tinople, medecin de l'empereur. (Le titre passa a la 
cour des princes barbarea etsubsista meme longtcmps 
pres des rois de France.) 

ARCHICAMBRIBB {chi, ri-4) n. m. Dignitaire 
de l'ancien empire d'Allemagne. 

ARCHICHAMBBTL-LAIV {chi-chan-bel-lan) n. m. 
Dans l'ancien empire d'Allemagne, electeur de Bran- 
debourg. 

ARCHICHANCB1.IBR {chi, li-€)u. m. Grand chan- 
celier. 

AHCHICHAPBLAllf {chi, lin) n. m. Chef de la 
chapelle royale. Chef de tout le clerge de Prance. (Ce 
titre a disparu depuis Henri !•'.) 

ARCHICOMPHBRIB {chi, rt) n. f. Titre donn« a 
certaines societes pie uses, charitables. 

ARCHIDIACOIVAT (chi, no) n. m. Dignite d'ar- 
chidiacre. 

ARCHIBIACOIVB {chi) n. m. Partie d'un diocese 
soumifie a la juridiction d'un archidiacre. 

ARCHIDIACHB {chi) n. m. Superieur ecclesias- 
tique ayant droit de visile sur les cures d'un diocese. 

AHCHIDIOCBSAIIV, B {chi, ti-zin, i-ne) adj. Qui 
depend d'un archeveche. 

ARCHIDUC {chi-duk) n. m. Titre des princes de 
la maison d'Aulriche. 

ARC HI DUCAL, B, AUX {chi) adj. Qui a rapport 
a l'archiduc. 

ABCHIBl'CHB (chi) n. m. Domaine d'un archiduc. 

ARCHIDICHE0AB {chi, chese) n. f. Femme dun 
archiduc. Princesse de la maiaon d'Autriche. 

ARCniBPllfC'OPAL, B, ACX {ki-4-pU-ko) adj. 
Appartenant a l'archeveque ipalais archiepiscopal. 

ARCHIEPIMCOPAT {ki-4-pi$-kopa) n. m. Dignite 
d'archeveque. Sa duree. 

AHCHIBHR {chi) ou ARCHBRB (ch<>-re) n. f. 
Au moyen age, ouverture longue et etroite dans les 
murailles, pour tirer a Tare ou a l'arbalete. 

AHCHirou, POE.LB {chi) adj. Extremement fou. 

ARCRIHACIIB {chi, jt) n. f. Partie de l'alchimie 
qui enseignait Tart de faire Tor, et dont s'occupaicnt 
leu archimage*. 

AR( HIM A*DR|TAT {chi, ta) n. m. Dignite d'ar- 
chimandrite. Benefice, revenu d'un archimandrite. 

ARCHIMARWRITB {chi) n. m. (gr. arkho$, chef, 
et mandra, enclos, cloltre). Titre que Ton donnc aux 
superieurs de quelques monasteres grecs. 

ARCHINB (chi-ne) n. f. Mesure de longueur usitee 
en Russie (0»,7i). 

ARCHIPATBLI2V, B {chi) n. et adj. Fourbe tres 
adroit, tres patelin. 

ARCH I PEL (chi-peT) n. m. Ensemble d'iles dispo- 
sees en groupe but une portion de mer. 

ARCHlPOHPB {chi-pen-pe) n. f. Cage rectangu- 
laire de planches entourant les pompes dun navire. 

ARCHIPRBftRYTBHAL, B, AUX (chi-pn**) adj. 
Qui concerne l'archipretre. 

ARCH1PRBTRR {chi) n. m. Titre qui donne aux 
cures de certaines dglises une preeminence honori- 
fique sur les autres cures. 

AHCH1HABBIX {chi-ra-bin) n. m. Chef des rab- 
bins. 

ARCHITECTS {chi-ttk-te) n. m. (gr. arkhos, chef, 
et tektdn, ouvrier). Qui exerce 1'art de l'architecture. 

ARCH1TBCTONIQCB {chi-tek) adj. Qui appar- 
tient. qui a rapport a l'architecture : conception ar- 
chitectonique. N. f. Cot art lui-meme. 

ARCHITECTURAL, B, AUX {ehi-ttk) adj. Qui 
appartiont a l'architecture. 

ARCHITECTURE (chi-tfk) n. f. Art de construire 
et d'orner l«»s Edifices selon des regies deterroinees. 

ARCHITRAVE {chi) n. f. Partie de lentablement 
qui porte immediatement but les chapiteaux des 
oolonnes. 




ArchitraT*. 





- ARE 

ARCHITRAVES {chi-tra-vi) n. f. Corniche qui 
se lie directement k l'archi- 'BBBBBBBSHaBasRBBJiiaa 
trave, sans friae. Adjecliv. ; 
corniche architravie. 

ARCHITHICMN {chi) n.m. 
(lat. architriclinut ). Antiq. 
rom. Personne qui presidait a 
l'ordonnance d'un festin. Fam. 
Celul qui organise un repas. 

ARCHIVES (chi-ve) n. f. pi. 
(lat. archivum). Anciens U- 
ires, chartes, manuscrits et 
autres papicrs importants. conccrnant lliistoirc d'un . 
Etat, dune ville, d'une famillc. etc.; «^ — - 
lieu ou on les garde. Depot des actcs, 
des lois. etc. 

archivibjtb ( chi-vi$-te ) n. m.i 
Garde des archives. 

ARCHlVOLTE {chi) n. f. (lat. arcus, 
arc, et volutus, roule). Moulure qui 
regne sur la tete des voussoirs d'une 
arcade. 

ARCHOIVTAT {kon-ta) n. m. Di- 
gnite d'archonte. 

AHCHONTB {kon-te) n. m. (gr. 
arkMn, chef). Autrefois, premier Arehwoli*. 
magistrat des republiques grecques. V. Part- hist. 

ARCOIV {$on) n. m. (lat arcus, arcj. Armature de 
la selle, formee de deux arcades, / 
le pommeau et le trousscquin, Bf 
reliees par deux bandes de bois. 
Vider les arcons, tomber de 
cheval. Vitic. Rameau de vigne I 

?ue Ton courbc en arc. Techn. \L *, — 
nBtrument servant a nettoyer Ar^n , a, utmaMquin; 
le co ton. la laine, etc. u, pommaau •. c, bto<u« 

AR^OIYITBR \$o-n4) V. a. i'uf. 

Battre, nettoyer avec l'arcon : arconncr la lainr. 

ARCOIVIVBCR {so-neur) n. m. Celui qui travaille 
le poil, la laine, le coton avec l'arcon. 

ARCOT {ko) n. m. Cher les fondeuro, parties de 
metal tombees dans les cendres pendant la coulee. 

ARC-RAMPAMT {ark'-ran-pan) n. m. Courbe me- 
tallique. destinee a soutcnir une ranipe. PI. des arcg- 
rampant*. 

ARCTIQOK (ark') adj. (gr. arktikos). Septentrio- 
nal, boreal : yoleuirtique. Ant. AMtaMtl^ae. 

ARCt'RB n. f. Action de courber les branches 
d'un arbre fruitier, ou les garments d'une vigne 
pour en dirainuer la vigucur. 

ARDELIOX n. m. (lat. ardelio). Homme qui fait 
l'empresse, 1'ofQcicux, qui se m*le de tout. 

ARDBMMBIUT {da-man) adv. Avec ardeur. 

ARDENT (dan), B adj. (lat. ardert, bruler). En feu, 
qui echauffe fortement, brulant : toleil ardent. Fig. 
violent : de"sir ardent. Actif. plein d'ardeur : enfant 
ardent d Vilu.de ; cheval ardent. Roux : poil ardent. 
Chapelle ardeate, luminaire nombreux qui brule 
autour d'un cercueil. Chamfer* ardea««, autrefois, 
tribunal qui condamnait au feu les empoisonneurs. 
Ant. Frola, iadol«a«. 

ARDBR (de*) ou ARBRE v. a. (lat. ardere). Bru- 
ler. V. n. Etre brulant. (Vx.) 

ARDECR n. f. (lat. ardor; de ardere, briilsr). 
Chaleur extreme : ardeur du toleil. Fig. ActivHe. 
fougue, vivaciW excessive : cheval plein 
d'ardeur. Ant. rra.chear, iadaleace. j 

ARDIfLLOlf (// mil.) n. m. Pointe de 
metal au milieu d'une bouclc, pour i 
r*ter la courroie. 

AlttellB (doi-se) n. f. Pierre tendre 
et bleuatre qui sert h couvrir les maisons et A faire 
des crayons, des tablet ten, etc. 

ARDOlAti(xl), B adj. Qui a la couleur de l'ardoise. 

ARDOIMIBR {ti-i), BRB OU ARDOIMBUX , 
BIHE {zeu, eu-ze) adi. De la nature de l'ardoise : 
$chiste ardoirier ou ardoUeux. 

ARDOMIBR {zi-4) n. m. Celui qui exploite une 
ardoisiere. Ouvrier employe a exploiter l'ardoise. 

ARDOM1BRB (st-e-re) n. f. Carriere d'ardoise. 

AHDC, B adj. (lat. arduus). Escarpe : montagne 
ardue. Fig. Difficile : travail ardu. Ant. Aiae. 

ARE n. m. (lat. area, surface). Unit* de mesure 
pour les surfaces agraires : tare vaut cent me'tref 



Atdillon. 



Digitized by VjVJO V 



IV^ 



AR& 




■ Uare est une mesure Active, l'equivalent 
(Ton carrt de 10 metres d~ cdt^ ou decametre earr*. 
II a poor multiple V hectare ou hoctom^tre carre, et 
poor sous-multiple le eentiare ou metre carre. 

AEtSAGE n. m. M«ura<je de? terres par ares. 

AMC !rrt) ou AHQI1ER (ki-4) n. m. Genre de 
palmier* des regions chaodea de lannen continent, 
«t dost le fruit appele noix d'arec ou arac foumil 
du cachou. 

AMKXACK, R adj. (lat. arena, sable). De la na- 
ture du sable. Qui lui ressexible : rot /te arinacie. 

IH0 4TIOX (st-on) n. f. flat, <ire/i<7, stable). Ac- 
tion de. couvrlr de sable one surface, ud corps. 

AEtEJne n. f. flat, arena, sable'. Espac** sable, au 
centre des am- w~ - ■ -*- ■ * 1 

Shithe&trcs . ' 
e& cirques, 
pour les com- 
bats, les eier- 
rices, le* jeux. 
Fig. Carrirre, 
assemblee.eic-. 
<->u be combat- 
tent les ideea, 
les partis. Poet. 
et au pi. Sable 
dad'onrivage. 
Desertde sabK 

•Bill! 

n/> v. n. ou tFmw+m+r r, pr. Se dit dun batiment qui 
j. aifaii»e : plane her qui art tie ou s'arrne. 

ABGIeTI, BUE ineil, eu-ze) adj. Sablonneux. 

jfcmKSlCMJBadj. flat, arena, <ahle. et coiere, ha- 
hfter;. Qui rit dans le &aM«?. N. f. Ann^lide qui vit 
dans les sables au bord de la mer. 

AMKIVirKBE adj . flat, arma, sable, 
et ferre, porter). Qui con lien t du sable : 
roehe arinifere. 

IIOILEU. El«E ileu, en-zp.) 
adj rad. artnt). Empli de menu sable. 
Semblablc au menu sable. 

■■<•■■■■■(*»#>) adj. Qui se rap- 
porte a l'areole, 

IKKOI. *TIO* fti^m) n. f. Disposi- 
ti-.n ar.-olaire dun tissu quelconque. 

tMttLB n. f, flat, area, cercle). 
Anat. Petite cavity entre les faisceaux 
de fibres duo ti«<;u. Med, Cercle rougea- 
tre qui entotire un point intlammatoire. 

4RE01ETRI n. m. fgr. araio* , 
peu dens**, h mtinm, mesure). Instru- 
ment qui s^rt k del«Tminer la d'-nsitf 
dc« liquids. — Plonge dam un liquid.*, 
I areoroeire flotte verlicalement ct «>n- 
fonee dautant plus que le liqulde est 

w cyjuwre ac Terre teste par un peui 
poids et surmonte dune tige graduee- Suivant «a 
destination, I'areometre prend le nom d'alcoomttrc, 
de pese-laii. de p&e-liqueurf, etc. 

AAMHVme (/rf) n. f. Art de determiner la 
density des liqaidei au moyen de I'areometre. 

AJt«#BnrrEtlBCB adj. Qui a rapport a l'areo- 
sndtrie : tchelit* areometriques. 

Av»»B*A«sB n. m. Ancien tribunal d' Athene*. 
IV. Part, hist.) Fig. Reunion de gens vertueux, sa- 
vants, etc. Assemble de magistrate, de juges : fareo- 
page de* exetminateur*. 

AUtrAfim n. m. Membre de 1'Areopage. 

AWMPsfllTl|(B adj. Qui se rapporte a 1'Arco- 
page, A on areopage. 

sUMTTI ■ * osv-f t-s>) n. m. Entrc-eolonnement 
dans lequel I'intervaUe entre cbaque colonne est de 
irois et demi A quatre diametres. 

AB«*T«CT#WlfiJB (tek) n. f. (gr. areio*, bel- 
bsjaeux, et tektonikf, art de baUr). Art de fortifier, 
Cauaqoer on de defend re les places fortes. 

aaCTI n. f. (lat. arista, epi). Os de certains 
potssoBs. Bol. Barbe des dpis de l'orge, du teigle, etc. 
irrAil. Angle saillant : CareXe du to it. Gtom, Ligne 
i'lntersection de deux plans : le* arrte* «f un cube. 




- ARG 

ABBTIBA (/i-e*) n. m. (rad. arite). Piece de char- 
pente qui forme l'encoignure d'un comble. 

ARCIAMBAK (nd) n. m. Syn. de oroanemj. 

ABCtBliT (Jan) n. m. (lat. argentum). Metal blanc. 
Toute sorte de monnaie. Fig. Richesse. Prov. : Psdat 
sTarcstai, point dto Bsiiuc, ricn pour rien, point 
de service sans retribution. Plaie d*«rs;«a« a*e«« 
pas — rt slU, les per tea d argent peuvent toujour* 
se renarer. — L'argent se rencontre rarement a l'etat 
pur dans le sein de la terre; il est presque toujours 
mele au soufre ou a l'antimoinc. On trouve des 
mines d'argent dans le nord de l'Europe : en Suede, 
en Norrege, en Russie ; mats lea plus riches du monde 
sont celles du Perou et du Mexique. L'argent est le 
plus ductile et le plus malleable de tous les metaux, 
apres Tor; il fond a 1.000°. La densite de l'argent 
est de 10,5; on l'allic au cuivre pour lui donner 

Slus de duretd. La piece de 5 fr. en argent contient 
parties d'argent pur pour 1 de cuirre ; les autres 
pieces sont un alliage de 835 parties d'argent et de 
165 parties de cuivre. Les pieces d'argent sont : 5, 
2, I fr , fr. 50 c. et fr. 20 c. L'argent sert encore 
dans l'argenture des glace* ou des objets ; certain* 
de ses sels sont utilises en photographic. 

ABsCiBNTAdB (jan) n. m. Action d'argenter. Son 
resulut. (On dit raieux a&obnturb.) 

ABtlBIVTAN {jan) n. m. Alliage de cuivre, de 
nickel et de ainc dont on se sert en orfevrerie. 
(Lorsque l'etain remplace le zinc, l'alliagc est appele 

AROBNTON.) 

ABUBIVTB, B (win) adj. Rccouvert de feuilles 
d'argent ou d'unc solution d'argent : vaisselle argen- 
tic Qui a 1'eclat blanc de l'argent : /lot* argentes. 

AEtUBNTBR (ian-tt>) v. a. Couvrir dune feuille 
d'argent ou dun depot d'argent. Fig. et poit. Donner 
1'eclat, la blancheur de l'argent : la lune argentait 
le* flot*. Ant. Baaargenter. 

ABCiBNTBrniB (Jan-te-H) n. f. Vaisselle et autres 
ustensi lea d'a rgent. 

ABCIB1VTB1JM {ion) n. m. Ouvrier qui argente. 

ABAiBIVTBfJS, BVffB (jan-ted, eu-ze) adj. Pop. 
Qui a beaucoup d'argent. 

AB41BNT1BR (jan-tii) n. m. Autrefois, en France, 
surintendant des finances. 

AEtCtBlfTIPBBB I jan) adj. (du lat. argentum, ar- 
gent, et ferre, porter). Qui renferme de l'argent : ter- 
rain argentifere. 

ABCtBIVTUr, B (jan) adj. et n. De la republique 
Argentine. 

ABCiBirrilf, B (jan) adj. Qui a !e son clair, re- 
tentissan t de l'argent : voir argentine. 

ABGBirrfJBB (jan) n. f. Couche d'argent appli- 

?uee sur un mltal ou sur un corps quelconque : 
argenture de* glace*. Art, action d'argenter. 

AEAAllEIf, BMBB [ji-in, 4-ne) adj. et n. D'Argos. 

AKCilLACB, B adj. Qui ressemble a 1'argUe. 

AHCilt.B n. f. (lat. argilla). Terre molle, grasse. 
— On distingue Yargile verte ou terre glai*e, qui sert 
a la fabrication des potcrles, des ciments, des chaux 
hydraullques, etc., et Yargile blanche ou kaolin. 

AEtGILBCX, BVSB (UA, eu-ze) adj. Qui tient dc 
l'argile : sol argileux. 

AEtClILlrimB adj. (du lat. argilla, argile, et ferre, 
porter). Qui renferme de l'argile : calcaire argilifirr. 

ARfiOX n. m. Gaz simple incolore, inodore et in- 
sipide, aui entre environ pour ,^T5^ 

un centiemc dans la composi- 
tion de l'air. 

ARUOIVAUTB (nd-te) n. m. 
(de Argonaute. V. Part. hist.). 
Sorte dc moll usque appele aussi 

NAUTILB. 

ABCtOT (go) n- m. Langue 
spec vale aux malfaiteurs, sou- 
vent tres expressive : refroidir (iucr;, la noroonne 
(la tete), faucher le grand pre" (ramer sur les ga- 
leres) , etc. I<angage particulier adopte dans certaines 
professions : targot des peintre*. 

AEtCiOT (go) n. m. Hois au-dessus de l'oeil d'une 
branche. (On dit pi u tot broot.) 

ABiiOTKB (ti) v. a. (rad. argot). Couper l'extre- 
mitu d'une branche morte. 

AH410TIQUB adj. De la nature de l'argot : lan- 
gage argotiqur. 

AntKHiUBT (le) n. m. Corps de cavalerie legcre, 




Digitized by 



Google 




ARG - 

qui servait dans l'armee franc aisc au xvr sifcclc. (On 
lei appela d'abord aussi straaiots ou estradiol*.) 

ARBOVBIM {sin) n. m- (corrupt, de 1'esp. alguazil 
et de l'ital. apusatno). Surveillant des formats. Par 
denigr. Agent de police. 

AR41UB (aryhe) n. f. Machine qui sert a degros- 
sir, au moyen de fllieree, les lingou d'or, d'argent, etc. 
ARttVBR (ghu-4) v. a. (lat. arguere, prouver). Ac- 
cuser : arguer un acte de faux. V. n. Conclurc : vous 
argues mal d propos de ce fait. 

AR6CBIX, BUftB (ghueil, eu-se) adj. Qui tient 
du reproche, de l'offense : parol?* argueuses. 

AB61MBNT (man) n. m. (lat. argvmentum). Rai- 
sonnement par lequel on tire une consequence. 
Preuve : tirer argument d'un fait. Sommaire d'un 
livre, d'un chapitre, d'une narration. Math. QuantiW 
d'ou depend une clrconstance mathematique, equa- 
tion ou egalite, ou determination. 

ABBIHBBirrAIVT (man-tan) n. m. Celui qui ar- 
gumente dans un acte public contra le repondant. 

ABUCMBNTATBVR, TRICE (man) n. Qui aime 
a argumenter. 

ARBIMBKTATION (man-ta-si-on) n. f. Action, 
art d'argumenter. 
ABeiMEttTER( man/l) v. n. Faire de* arguments. 
ABGIJA (ghuss) n. m. (de Argus. V. Part. hist.). 
Homme tres clairvoyant, Surveil- 
lant incommode, espion. Yeux 
tCargus, yeux tres penetrants. Es- 
pece de papillon. Olseau voisin du 
raisan et qui vit dans l'lndc et 
la Malaisie. 

ARUtrriB (st) n f. Subtilite 
de langage. 

AKfiVRONBTI n. f. Genre 
d'arachnides vivant sous lVau. 

AHI.% n. m. Pop. Embarras, 
ennui : que a" arias f 

AR1A2VISMB (nit-rue) n. m. 
Hercsie d'Arius. V. Part. hist. 

ABIDE adj. (lat. arrre, desse- 
cher). Sec, sterile : terre aride. 
Fig. Esprit aritlc, qui ne peut rien 
produire. Suj't aride, qui pretc peu a«ix developpc- 
ments. ANT._n«»ld«, f*>oad. 

AB1D1TB n.f. Sechen-sse. sterilite. Fig. : ariditi 
de I esprit, du style. Ant Hsmldlte, r*ceadlt*. 

ARIBTf, EWWB(ri*-tn, e-ne) n. et adj. Partisan de 
l'arianisme : un arien ; princesse arienne. 

ABIETTB (ri-e-te) n. f. (ilal. arietta). Air legcr. 
Paroles chantees sur cet air. 

AB1LLB (// mil.) n. m. Tegument accessoire qui. 
dans ccrtaiucs graincu, sc developpe au voisinnge 
du hile. 

A BILLS, B (11 mil.) adj. Qui est pourvu d'un 
arille : graine arillie 1 . 

ABIMEB (mi) v. a. Chez les epinglicrs, ajuster lc 
poincon sur l'enclume. 

ARlOBO (so) adv. (mot Hal.). Mm. Se dit dun 
air qui, par son sentiment pathetique et profond, est 
destine a faire nature chez fauditeur une sensation 
dramatique tres intense. 

ARIMTOCRATB (ris-to) n. et adj. Partisan, mem- 
bre de l'aristocratie. 

ARlBTOCRATIB (ris- to kraal) n. f. (gr. ariitos, 
excellent, et kratos, pouvoir). Claa>o des nobles, de* 
privilegies. Ant. B*s»ocratle, dlmacogle. 

ABIf»TO< RATIQIE (ris-to) adj. Qui appartient 
a l'aristocratie. Ant. B*BM»*railq*e. 

AHIMTO< HaTlQlEMEXT irit-lo, man) adv. 
D'une maniere arlstocratique. 

AB1MTOI.OCHE (ris-to) n. f. Genre de planter a 
tige grimpante. Ellen sont medicinales, diuretiques.) 
AMHrrOPHA*B*4}i;E (ris-to-fa-nes-ke) adj. 
Dans le genre du poete grec Aristophane. 

ARISTOTBLICIBIV, BM1VB ( ris-to-teli-si-in . 
e-ne) adj. Conforme a la doctrine d'Aristote. N. Par- 
tisan de ce philosophe. 
ARl»TBTBLIf)VB (ris-to) .idj. D'Aristote. 
ARIBTOTBLIflME (risto tf-lis me) n. m. (du gr. 
Aristotelh, Aristote). Doctrine d'Aristote. 

ARITBMETItlEW,E. , «»E(a-rjX-w<e'-f*-*i-l>I,< , -/w) 
n. Qui sail, qui pratique l'arithmetique. 
ARITHMETIQIJB (a-rit-mi) n. f. (gr. arithmos, 



ArR«». 



- ARM 

nombre). Science des nombres. Art de calculer. Ad- 
jectiv Fonde sur l'arithmetique : calcul arithmitique. 

ARITRMETIB. IBMBHT (a-rit -mi-tike- man) 
adv. Conformement 4 l'arithmetique. 

ABITBMOCtBAPBB (rit-mo\ n. m. (gr. arithmos, 
nombre. et graphein, ecrire). Appareil pour effec- 
tuer mecaniquement les operations arithmetiques. 

ABITBMOCiRAPHIB (ft) n. f. (rad, arithmo- 
graphe). Art dexprimer par des signes convention- 



nels les quantites dont la composition est connue. 
ARlTHMOLOeiB (a-rit-mo-lo-jf) n. f. (gr arith- 
mos, nombre, et logos, di scours). Science generale 



des nombres. de la mesure des grandeurs. 

ABITHHOEANCIB (a-rit, sf) n. f. (gr. arithmos, 
nombre, et manteia. divination). Divination au 
moyen des nombres. (On dit aussi arithmamcib.) 

ARITHMOB«TRB (a-rit) n. m. (gr. arithmos, 
nombre. et metron, mesure). Calculateur mecanique. 
ABXBQIJI1V (kin) n. m. Bouffon dont le vetement 
est compose de pieces de diverses couleurs. (On em- 
ploie aussi le f6minin arlequine.) Fig. Homme sans 
principes arreUs. Pop. Met* compose de restes divers. 
ARLBQVIXABE (ki) n. f. Bounonnerie harle- 
quin. Ecrit, composition ridicule. 

ARMABUAJB (// mil.) n. f. FlotUUe que TEspagne 
envoyait dans scs colonies d'Amirique pour les proto- 
ger et empecher les navires etrangers d*y commereer. 
ARMA41IVAC n. m. Eau-de-vie tres renommee, que 
Ton fabrique dans les departements formes par l'an- 
cien pays d'Armagnac. 

ARMATBLR n. m. Celui qui arme ou equipe un 
navire a ses frais. 

ABMATIRB n. f. Assemblage de liens de metal 
sou tenant les parties d'un ouvragc mecanique. Pla- 
que metallique falsant partie des condensateurs elec- 
triqucs. Mus. Reunion des dieses ou des bemols qui 
se trouvent a la clef et sont affectes au ton dans lc- 
quel le morceau est ecrit. 

ARHB n. f. (lat. arma, armes). Instrument qui 
sert a attaquer ou a defend re : arwie offensive, defen- 
sive. Les different* corps de 1'armee, ca- 
valerie, infanterie.artillerie, genie, etc. : 
appartenir d I arme du ginie. PI. Pro- 
fession de la guerre : ni pour les arme*. 
Escrime : faire des armes. Embiemes 
figures sur 1'ecu : let armes de Pari*. 
Passer quelqu'un par les arme*, le fu- 
silier. Btre sous les armes, etre arme. 
Fig. Fovrnir des armes contre soi. don- 
ner prise sur sol par scs aetes, ses pa- 
roles, etc. Fail d armes, trait de bra- 
voure- Fatre ses premieres armes, sa premiere cam- 
pagne, etj au fig., debuter. 

ARME adj. m Pourvu d'une armature de metal: 
c intent arm*. 

ARMEE (mv, n. f. Ensemble des troupes rejfuliereg 
d'un Etat. Reunion nombrcuxe de troupes de toutes 
armes sous les ordres d'un general en chef. — L'armee 
francaise est divisee en vingt corps d'armee, dont 
les chefs-lieux sont : 1« Lille, 2« Amiens, 3« Rouen. 
4« Le Mans, 5 e Orleans, 6« Chdlons, !• Besanc'on. 
%• Bourges, 9« Tours, lO* Benncs, 11* Nantes, 11* Li- 
moges, 13« Clermont-Ferrand, li« Grenoble. 15* Mar- 
seille, 16* Monhwllier. 17« Toulouse. 18» Bordeaux. 
18« Alger, 20« Nancy. Chaque corp* d'armee se par- 
tage en dfrt*ions, chaque division en brigades, cha- 
que brigade en rigimenti. chaque regiment en ba- 
taillons ou escorfrons et chaque batalllon ou esca- 
dron en eompagnie* ou pelotons. 

ARHBA.IBB n. f. Pelleteric blanche et line, qui 
provient de la fourrure de l'hermine. 

ABHBHBIfT (man) n. m- Action d'armer. Appa- 
reil de guerre. Equipemenl d'un vaisscau. Ant. B*- 

ARMBXIE1V, BUXB (ni-in , e-ne) adj. et n. D'Ar- 
menie. N. m. Langue parlee par les Armeniens. 

ARMBXTEUX, El HE (man left, eu-zejadj. (lat. 
armentum, troupeau). Riche de gfos betail. en par- 
lant d'un pays : contre"e armtnleuse. (Peu us.) 

ARMBR (mi) v. a. Fournir darmes. Lever des 
troupes : Etat qui peut armer cent mille hommes. 
Equiper un vaisscau. Tendre le ressort d'une arme a 
feu. Fig. Garnir d'une chose qui donne de la force : ar- 
mer de fer une poutre. Fortifier, premunir : la phiio- 
sophie tutus arme contre lesj assions. Akt. r A 




Digitized by VjOOQiC 



ARMES 



ARMES 

Poignard 




mpagne ncuiet 



Voir CAHOM, AKML'&KS, AKTIU.BRIB, etc. 



Digitized by 



Google 



•l'airedesobser- 
es moulurcs qui 

1 




ARM -i 

AHMET (me) n. m. Casque en fer, cu usage dans 
la cavalerie du xv« au xvm slecle. 

ARMILLAIRB (mil-lire) adj. (lat- arm ilia, bra- 
celet). Sphere armillaire, assemblage de plusieurs 
cexcles de metal, de bois ou de carton re presentant 
le ciel et le mouvement des astres ct au centre des- 
quels est place un petit globe figurant la terre. 

ARMM.L.B (// mil.) n. f. Bracelet grec, romain. 
gaulois, franc, etc. Instrument dont Hipparque ct les 
ancieus astronomes se sont servla iponr l'aire des obser- 
vations astronomiques. N. f. pi. Pctites moulurcs qui 
entourent le chaplteau des colonnes 
doriques. (On dlt aussi annblbts.) 

ARMilClBl* (ni-tn) ou MMOM- 
TRAIVT (Iran) n. m. Sectateur d'Ar- 
minius, qui combattait une partie 
des doctrines de Calvin (xvn« s.). 

ARMISTICE {mis -Use) n. m. 
flat, arma, armes, et sistere, arrttcr). 
Suspension d'armei , interruption 
momentanee des hostilites par ac- 
cord mutuel. 

ARMOIUB n. f. Meuble haut, Anno ir«. 
fcrme d'une ou dc deux portes, garni 
de tablettes, dc tiroirs, pour scrrer le linge, les 
vehement*, etc. 

ARMOIRlBfl (rt) n. f. pi. flat. arma). Ensem- 
ble des signes, devises et orneincnts intericur* et 
cxtcrieurs de l'ecu d'un Etat, d'une 
ville, d'une famllle noble : let 
armoiries datent des croisades. 

V. BLASON. 

ARMOIUB (mol-ze) n. S. Dot. 
Genre dc plantcs aromatiques, do 
la famlllc des composees, eomprc- 
nant Varmoise commune ou fierbe 
de la Saint^Jean, Varmoise des 
champs, Varmoise absinthe, Var- 
moise deJwUe.Techn. V. armoisin. 

ARMOIBBUR, Bl MB (2eur, cu- 
ze) n. Ouvrier qui fabrique 1'cHoffe 
appelee armoise ou armoisin. 

ARMOISIN (sin) n. m. ou AR- 
MOI0B (moi-ze) n. f. Sorte d'e'toffe de sole qu'on 
fabrique a Lyon. 

ARMOIV n. m. Nom des deux pieces entre lesquclles 
se trouve place le gros bout du timon d'une voituro. 

ARMORIAL, n. m. Recueil d'armoiries. 

ARMOR1CAIIV, B {kin, e"-ne) adj. et n. De l'Armo- 
rique. 

ARMORIBR (ri-e*) v. a. (Se conj. comme prier.) 
Pelndrc des armoiries. 

ARMORISTB (ris-te) adj. ct n. Qui fait des ar- 
moiries. Qui enseigne le blason. 

ARMl'RB n. f. Armes qui prot&gent le corps, 
rommc cuirasse, casque, etc., et dont l'ensemblc 
constituait l'adoubement. Plaque de fer attaeht'-c 
a un almant. Agric. Appareil dont on entourc les 
arbres pour les protcger. Mus. Syn. de armature. 

ARMCRBRIB (rt) n. f. Profession d'armurier. 
Commerce d'armes- Atelier, fabrique d'armes. 

ARMVR1BR (ri-<f), n. m. Qui fabrique, qui vend 
des armes : tin armurier. 

ARNICA ou ARKIOVB n. f. Bot. Genre de compo- 
sers employees en medecine -. 
leinture iTarnicaest employee dan 
les contusions et les foulures. 

ARORB ou ARROBB (a-ro-b 
n. f. Mesure de capacity pour le 
liquides, usitee en Espagne et < 
Portugal, contenant de 10 a 16 1 
tres. Nom de different* poids v 
riant dc 12 a 15 kilogr. 

AROIREB* (ro-i-dt) n. f. pi. F 
milie de plantes ayant pour typ 
le genre arum. S. une aroxdee. 

AROMATB n. m. (gr. arumal 
parfums). Toute substance veg4 
tale qui rtpand une odeur suav 

AROMATIZES adj. De la nature des aromes . 
herbes aromatiques. 

AROMATIQUBMBKT (ke-man) adv. D'une facon 
aromatique. 

AROMATlSATlOIf (za-si-on) n. f. Action d 'aro- 
ma tiser. 



AnnoiriM <U Pari*. 




ArpAgw. 



- ARR 

AROMAT1SRR (zi) v. a. Parfumer avec des aro- 
mates : aromatiser une boisson, une pommade. 

AROMB n. m. (gr. aroma, parfum). Principe odo- 
rant de certaines substances vegetales ou animates . 

AROlfRB n. f. Ancien nom de l'nirondelle. A ou 
ea qaeue 4 > *a»oMaa,en forme de queue d'hirondellc. 

AR01VBBIX.B (d4-le) n. f . Grosse ligne poor p*cher, 
composed d'une corde de 25 brasses environ, garnie 
de cordes plus fines dites avancons, armees d'un 
hamecon. ilfar. Batiment trts leger. 

ARPECiK n. m. (ital. arpeggio). Mus. Accord dont 
on fait entendre successtvement, 
et non k la fois, toutes les notes. 

ARPBCBR (;<?) v. n. (Se conj. 
comme abriger ) Faire des ar- 
poges. 

ABPBI*T(/>an)n. m. (lat. are- 
pennis, mesure agraire des Gaulois). Ancienne me- 
sure agrairc dc 30 a. 81 ares, suivant les pays. 

arpbntaCiB (pan) n. m. Mesurage de la super- 
Itcie des terr es. 

ARPB2VTBR (pan-ti) v. a. Mesurer la supcrficie 
des terres. Ftp. Parcourir k grands pas : arpenter 
les rues. 

ARPBmrBVR (pan) n. m. Qui mesure la superficie 
des terres. 

ARPBITTBUBB (pan-teu-ze) n. f. Chenille des 
phalenes dites giomhtres. 

ARQUB (ki), B adj. Courbe en arc. Cheval arqui, 
dont les jambes sont pliees au-dessous des genoux 
dans le repos. 

AMQUBIliADB (ke-bu-za-tle n. f. Coup d'ar- 
quebuse. 

ARQIEBlftK (ke-bu-ze) n. f. (ital. arco % arc, et 
bugio, trou). Ancienne arme 
h feu qui se portait sur 
l'epaule. 

ARQVBBCMBR (ke-bu- 
zi) v. a. Tuer d'un coup d'ar- 
quebuse. 

ARQI7RBI7SBRIE (ke- 
bu-ze-ri) n. f. Profession 
d'arquebusier. 

ARQUBBICIER (ke-bu- 
zi-i) n. ra. Autrefois, soldat 
arme d'une arquebuse. Anc. 
syn. de armurirr. 

ARQVBR (ki) v. a. Cour- 
ber en arc : arqucr une pou- 
fre.V.n.F16chlr, se courber : 
poutre qui arque. M*«r«u«r AfVMbu>wr . 

v. pr. Se courber en arc. n 

ARRACHACtE (a-ra) n. m. Action d'arrachcr des 
herbes, des racincs, etc. : Carrachage des betteraves. 

ARRACHBMBXT (man) n. m. Action d'arracher. 

ARRACRB-PIBB (B*> [pi-4] loc. adv. Sans in- 
terruption : travail ler six heures tCarrache-pied. 

ARRACHBR (a-ra-che") v. a. (lat. eradicare, cnle- 
vcr avec la racine). Detacher avec effort. Fig. Obte- 
nir avec peine, de force ou par adresse : on nepeut 
lui arracner une parole; arracher de rargent. Efnle- 
ver, detacher : arracher un jeune homme aux plai- 
sirs. Ant. Plaster. 

ARRACHBVR (a-ra) n. m. Celui qui fait le metier 
d'arracher : arracheur de dents. 

ARRACR1M (a-ra-chi) n. m. Arrachage, enleve- 
ment des arbres. Terre, precedemment en culture 
forestlere, et qu'on vient de defricher. Plant arrachi 
dont les racines sont a nu. 

ARRACROIR n. m. Instrument destine k operer 
ou a faciliter rarrachage des plantes. 

ARRAIBOBWBMBiri , ((WV»-so-n<'-roan)n. m. Exa- 
men de la paten te d'un navire au point de vue no- 
tamment de la police sanitaire. 

ARRAMOIV1VBR (a-r*-zo-ni) v. a. Raisonner ouel- 
qu'un. (Vx.) Arraisonner un navire, constater re'tat 
sanitaire, la nationality la composition, etc., du 
personnel d'un batiment. sa destination, etc. 

ARRAlVttRABLB (a-ron-ja-ble) adj. Que Ton peut 
arranger : une affaire arrangeable. 

ARRAMC1BANT (a-ran-jan), B adj. Qui est facile 
en affaires : un homme tris arrangeant. 

ARRAN6BMBNT (aran-je-man) n. m. Action 
d'arranger. Conciliation : larrangement (Tun diffi- 
rend. Ant. Beraasemeal, bonleTerseaieai, 




Digitized by VjOOQlC 



A R. MURES 




ARR 



— 6* 



i : (aire arrvt sur des marchandises, des appoin- 
nts. liaison 4'arrtt. prison. Haadat d*arr*«. 

e donn* par le juge d instruction d'arreter qucl- 



1 (a-ran-^) v. a, (Prcnd un e muct 
apres le g devant a et o : farrangeai, nous arran- 
geons.) Mettre en ordre : arranger des livres. Termi- 
ner a 1 'amiable : arranger une affaire. Fam. Arranger 
quelgu'un, le maltraiter. Cela m arrange, me con- 
vicnt. H'arraagar v. pr. Se mettre d'accord. Termi- 
ner a I' amiable un differend. Ant. Beraagar, dom. 
leverser. 

ARRAXGBfJR (a-ran) n. m. Cclui qui arrange, 
donne une forme. 

ARRBIVTBMBNT (a-ran-te-man) n. m. Action 
d'arrenter. 

ARRENTBR (a-ran-ti) v. a. Donner ou prendre 
a rento. 

AHRKRAfiER (a- ri-ra-44) v. n. (Prend un c muct 
apres le y devant a et o : farrirageai, nous arrira- 
geons.) Laisser accumuler les arrearages, en parlant 
dune redevance. 

ARRBRAeBf) (a-ri) n. m. pi. Ce qui est do, echu 
d'une terre affermee, d'un rcvenu quelconque. 

ARRBSTATION (a-rCs-ta-si-on) n. f. Action dc 
se saisir de quelqu'un pour l'emprisonner. Btat de 
celui qui est arrete : Are en itat d"arrestation. Ant. 
aJbaratlaa, elargfa»aB»aat, ralaxatlaa. 

ARRET (a-ri) n. m. Action d'ari'eter, de s'arret«»r : 
Varrft des affaires. Jugcment d'une cour souveraine : 
les arrets de la Cour de cassation. Decision, jugc- 
ment quelconque : les arrets de la conscience sont t'r- 
rivocables. Fig. Saisie d'une person ne ou de ses 
Mens *-'-- 
tements. 

ordre donne par _ ,, 

qu'un. Chl«M a"arr*i, qui •< arrele » le gibier. PI 
Punition qui consists a defendre a un offlcier de 
sortir de chez lui ou dc s'eloigner d'un lieu deter- 
mine pendant un certain temps. Par ex/., dans les 
ecoles, Punition consiatant en privation de recrea- 
tion ou de sortie : itre, mettre aux arrets. 

ARRETS (a-ri) n. m. Decision de l'autoritl, or- 
donnance, prescription : arrite de mairie, de police. 
Arriti de compte, reglement de compte. 

ARRBTB-BfEiyp (a-ri) n. m. invar. Plan to dont 
les racines offrent une grand e resistance a la charrue. 

ARRBTER (a-ri-ti) v. a. (pref. ad, et lat. restare, 
roster). Empecher de marcher, faire rester en place : 
arriter uncheval. Mettre en etat d'arrestation, apprd- 
hender : arriter un voleur. Suspend re le court a une 
chose : arriter une rivolte ; arriter une horloge. Fig. 
Fixer : arriter ses regards, sa uensCe. Engager a 6on 
service : arriter un laquais. Determiner : arriter un 
plan. RAgler d'une maniere definitive : arriter un 
compte, un marchi. Interrompre : t7 larrita tout court. 
Chass. v. a. ou absol. Se dit au chien qui, apres avoir 
approche le gibler, se tient immobile et le maintient 
immobile aussi jusqu'a l'arrivee du chasseur. Cout. 
Faire un point special qui empeche une couture dc 
se defaire. M'arreier v. pr. Cesser de marcher, de 
parlor, d'agir. Ant. Maavalr, reamers relaeher, 
relax er. 

ARRBTIflTB {a-ri-tis-te) n. m. Celui qui annote 
et public un recueil d'arrets. 

ARRBTOIR (a-ri) n. m. Saillic qui empeche un 
mouvement, dans un mlcanlsme. 

ARRRBR (a-ri) v. a. Donner des arrhes. 

ARBHI8 (a-re) n. f. pi. (gr. arrhabdn, gages). 
Argent donne a lavance pour assurer l'executlon 
d'un marche : donner des arrhes. 

ARRIBRB (a-ri-C-re) interj. (lat. ad retro, par der- 
riere). Au loin : arriere les medisants! Ea arriere 
loc. adv. Derriere, en retard: rester en arriere. N. m. 
Mar. Partie postcrieure d'un navire : les voiles de 
VarrUre. Vent arri&re, en poupe. Ant. AvaaA. 

ARRIBRB, B (a-ri) adj. Qui est en retard : pave- 
ment arrieri. Fig. Qui n'est pas eclaire, instruit, 
comme le voudrait son age, son 6poque : peuple 
arrieri. N. m. Ce qui reste ad : solder larriire. Ant. 
Avaaee* ^ 

ARRIBBB-BAI* n. m. Levee en masse ordonmV 
par le souverain, et qui englobait les combattants 
non compris dnns la premiere lovee ou ban. PI. des 
arri&re-bans, 

ARRIBRB-BBC (btk) n. m. Eperon d'une pile de 
pont en aval. PI. des arrierc-becs. 



ARR 

ARRIBRE-BOVCHB n. f. Le fond de la bouche. 
PI. des arriire-bouches. 

ARRIBRB-BOVTIOVB n. f. Piece de plaln-pied 
derriere la boutique. PI. des arrie" re-boutiques. 

ARRlBRB-CORPfJ {kor) n. m. invar. Partie pla- 
cre a l'arriftre d'un bitiment. 

ARRIBRB-COI7R n. f. Petite cour servant dc 
degagement. PI. des arriere-cours. 

ARRIERB-PIBP {(i-tf) n. m. Fief relevant dun 
autre fief. Pi. des arrtere- fiefs. 

ARR1BRB-TLBUR n. f. Secondc floralson. PI. 
des arrie're-fleurs. 

ARRIBRB-41ARBB n. f. Partie d'un corps de 
troupes qui ferme la marche. PI. des arrUre-gardes . 
ARRIBRB-CiOtVr ighou) n. m. GoAt qui rerient 
dans la bouche apres qu'on a absorb* un meta. une 
boisson, et qui, le plus souvent, diflere de celui qu'on 
avait d'abord trouve. PI. des arriere-go&ts. 

ARRIBRB-6RA1VB*MERB (gran-mc^re) n. f. 
Mere du grand-pdre ou de la grand'mere. BisaJeule. 
PL des arriere-grand'mfhres. 

ARRIBRB-CIRAIVB-Oivrui (gran-ton-kle)n. m. 
Pere du grand-oncle ou de la grand'tante. PI. des 
arriire-grands-oncles. 

ARRIBRE-fiRANB-PBRB (gran) n. m. Pere du 
grand-pere ou de la grand'mere. BisaTeul. PL des 
arri&re-grands-peres. 

ARRlBRB-ORAMBTAlfTB (gran-tan-te) n. f. 
Mere du grand-oncle ou de la grandtante. Pl.de* 
arriere-grand'tantes. 

ARRIBRB-MAIN {min) n. m. Revers de la main. 
Partie posterieure du cheval. PI. des arriere -mains. 

ARRIBRB-NBVBV n. m. ARRIBRB-2VIBCR 
n. f. Le flls, la fllle du neveu ou dc la niece. PL des 
arriire-neveux, des arriere-nieces. 

ARRIBRR-PBNSEB (pan) n. f. Pensee, intention 
que Ton cache, tandis qu'on en manifeste nne autre. 
PL des arriere -pensies. 

ARRIBRE-PBTIT-ril.0 (fist) n.m. ARRIBRE- 
PBTITB-FIIXE n. f. Le Ills, la fllle du petit-flls ou 
de la petitc-fllle. PL des arriere-petits-fils, des arriirt- 
petites-fUles. A ' 

ARRlBRB-PBTlTA-BMrAKTll (zan-fan) n. m. 
pi. Enfants du petit-flls, de la petite-fille. 

ARRIBRB-PLAN n. m. Ligne de perspective la 
plus iloignee du spectateur. PL des arriereplans. 

ARRIBRB-POI1VT (poin) n. m. Point d'aiguille 
empietant sur le precedent. PL des arriere-points. 

ARRIBRB-PORT (por) n. m. La partie d'un port 
la plus eloigntfe de l'entree. PL des arriere-ports. 

ARRlBRB-RANe (ran) n.m. Dernier rang d'une 
troupe en bataille. PI. des arriere-rangs. 

ARRIBRBR (a-ri-i-ri) v. a. (Se conj. comme ac- 
cil&rer.) Mettre en retard : arriirer un payemeni. 
ITarrlerar v. pr. Demeurer en arriere. 

ARRIBRB-0A10ON (se'-zon) n. f. Fin de l'au- 
tomne. Derniere periode, en general. PL des arriere- 
saisons. , 

ARRIRRB-TRA12V (trin) n.m. Partie d'un vehl- 
cule portee par les roues de derriere. Train poste- 
rieur d'un animal. PL des arriere-trains. 

ARRIBRB-VAMslAfL (vasal) u. m. Celui qui re- 
levait d'un seigneur vassal d'un autre seigneur. PL 
des arriere-vassaux. 

ARRIBRR-VOUMMURB (rou-su-re) n.f. Sorte de 
voate pratiquee derriere une porte, une fenetre, pour 
conronner rembrasurc. PL des arriere-voussures. 

ARR1HASB (a-ri) n. m. Action d'arrimer. 

ARRlMBR (a-ri-mi) v. a. Arranger methodique- 
ment et solidcmcnt la cargaison d'un raisseau. 

ARRIHBlR (a-ri) n. m. Celui qui arrime. 

arrisbr ou ARIMBR (a^ri-si) v. a. Amencr 
les vergues ou les voiles hautes pendant un grain. 

ARRIVAttB (a-ri) n. m. Abord des na vires dans 
un port. Arrivee des marchandises. Marchandises : 
de beaux arrivages. 

ARRIVEE (a*i-v4) n. f. Action d*arriver. Moment 
precis de cette action. ANT. Bapart. 

ARRITER (a-rt-t?^) v. n. Parvenir dans un lieu. At- 
teindre : arriver d la vieitlesse. Venir : la nuit arrive. 
V. imp. : {/ m'est arrivi un malheur. Ant. Partlr. 



Digitized by VjOOQlC 



— 63 — 



ARTlCULfiS 





ARR — < 

ARRIT1ATB (a-ri-vis-te) n. Personne qui veut 

reussir, arriver a tout prix. Ambitieux sans scrupule. 

iRROCHE (a-ro-ehe) n. f. Norn vulgaire de plu- 

sieurs especes de plantes chenopodecs, souvent culti- 

veei dans les jardins. 

ARROeAMMBUT (gha-man) adv. Avecarrogancc. 

AMB06ANCB(a-ro) n. f. Fierte meprisante et in- 

sultante. Morgue, manieres hautaines. Ant. A«e- 

nl«4, aSTabUHe. 

ARROCAirr , B (a-ro-ghan) adj . Qui a ou qui 
indique de l'arrogance. Hautain, rogue. Ant. Cow. 
tola, afl«Ue, alMble. 

AHHOUEH (0*) [sa-ro-ji] v. pr. (lat. arrogarc. 
— Prend un e muet apres le g dcvant ado: jem ar- 
rogeai, nous nous arrogeons.) S'attribuer quelque 
chose sans y avoir droit : Us se sont arrogi des pou- 
voirs excessifs. 
4RROI (a-roi) n. m. Equipage, appareil, train. 
AHHOND1II ia-ron) v. a. Rendre rond. Fig. Ar- 
rondir son bien, l'augmenter. Arrontlir une periodc. 
lui donner du nombrc, de l'harmonie. 

ARROIVBMMENBNT (a-ron-di-se-man) n. m. 
Action d'arrondir. Etat de ce qui cat arrondi. Cir- 
conscription administrative : 
dipartement divise" en ar- 
rondissements. 

AHROiABLB (a-ro-za- 
ble) adj. Que Ton peut ar- 
roser. 

ARROOACSB (a-ro-za-je) 
ou ARROHEMEXT (a-ro- 
ze-man) n. m. Action d'ar- 
roser : arrosage d'une prai- 
rie, des fleurs, des rues. 

ARROMEH (a-ro-ze") v. a. 
(pref. ad, et lat. rot, rosoc). 
Humecter par irrigation ou Arwoir.. 

par aspersion : arroser les . 

fleurs. Couler k travers : la Seine arrote Pans. 
A MR OH lOW (a-ro-zion) n. f. Action de ce qui 
ronge : Varrosion de la rouille. 
AffcHOff OIH (a-ro-zoir) n.m. Ustcnsile pour arroser. 
AMMO W-ROOT (a-rou-rouf) n.m. Pecule comesti- 
ble tirec dc diverse* racines (marante, curcume, etc.). 
ARROYO (a-ro-io) n. m. En divers j>ays (Indo- 
Chinc, Bresil, etc.), canal naturel ou artiflciel reliant 
des cours d'eau. 

AHRIC1E (a-ru-ji) n. f. Canal pour lecoulemcnt 
des eaux dans les mines. 

ARM {ar ou arss) n. m. (lat. artus, membre;. Point 
d'union du membre antericur du cheval avec lc poi- 
trail : saiqner un rhevol aux ars. 

ARMBWAL n. m. Fabrique et magasin darmes et 
de munitions dc guerre. Etablissement mariiime ou 
se construiscnt, se reparent et s'arment les batiments 
de guerre : les arscnaux de VEtat. Par anal. Tout ce 
qui fonrnit des moyens d'attaque et de defense : I'ar- 
scnal de Verudition, de la devotion, etc. 

ARMBMIATB n. m. Chim. Sel derivant de la 
combinaison de l'acide arsenique et d'une base. 

ARHHVIC (ni; nik' devant une voyelle) n. m. fgr. 
arsin, vigoureux, et nikdn, dompter). Corps solide a 
la temperature ordinaire, d'une couleur gns de fer et 
possedant l'eclat m£talliquc. — Sa densite est 3,7, il 
»e sublime a 400« ; projele sur les charbons, il se vo- 
latilise en repandant une forte odeur d'atl. Non ve- 
neneux par lui-meme, il le devieni par oxydation ; 
l'antidote est alors le lait. 

ARSENICAL, B, AUX OU ARftBKIB, B adj. 
Chim. Qui contient de l'arsenic. 

ARBBNlEil (ni-eu) adj.m. Chim. Se ditd'un acide 
qui n'est connu que par ses sels. (Par acide arsenieux. 
on designe improprement un oxyde d'arsenic appclc 
aussi arsenic olanc ou mort aux rats). 

AR*E!f IQCB adj. m. Chim. Se dit d'un acide qui 
est une combinaison de l'arsenic avec l'oxygenc : 
acide ars&nique. 

ARffBtVlTB n. m. Chim. Sel forme par Taction 
do l'acidc arsenieux sur les bases. 

ARftENlURB n. m. Combinaison de l'arsenic avec 
un autre m6tal : arsvniurc de. nickel. 

ARMI2V n. m. (du lat. ardere, bruler). Hois detruit 
ou endommag6 par lc feu. 

ARM1M («'**) n. m. Mitriq. anc. Lc leve. par oppo- 
sition au frappe. Temps fort. Syllabc acceutuec. 



- ART 

AROOtJILLB (sou, U mil.) n. et adj. Debauch* 
crapuleux : un arsouille ; fair arsouillc. 

ART (ar) n. m. (lat. ars). Application des connais- 
sances a la realisation d'une conception. Adresse : 
avoir Vart de... PI. Arte IIMraui, od lesprlt a 

Slus de part que la main. Arta M^eaalqvea, qui 
e pendent de la main. ■•»»x-«n». V. a son ordre 
alphab. Art* **Mgr4mea<, la musiquc, la danse, etc. 
Arim «.« Metier*. Y. Ecous (part. htit.). 

ARTERE n. f. (gr. arttria). Vaisseau qui porte 
le sang du coeur aux extremites. Fig. Grande voie 
de communication. V. uomme. 

ARTBR1AL10ATIOH (za-si-on) n. f. Oxygenation 
du sang dans son passage a travers les poumons. 

ARTERIALIBBR (3^) v. a. Transformer le sang 
veineux en sang rouge ou arteriel. 

ARTERIBI^, BLLB (ri-H', e-le) adj. Qui appar- 
tient aux artorcs : sang artiTiel. 
ARTERIOLE n. f. Petite artere. 
ARTBRIOLOOIB (ji) n. f. (gr. artiria, artere, 
et logos, discours). Partie dc l'anatomie qui traite 
des aricres. 

ARTBRIOt.OGIQtlB*adj. Qui a rapport a 1'arU- 
riologio. 
ARTBRIOTOBIIB(mf) n.f. Dissection des arte res. 
ARTER1TB n. f. Inflammation d'une artere. 
ARTBME1V, BW5TE (zi-in, ene) n. et adj. De l'Ar- 
tois. Puits artesien, v. puits. 

ARTHRALGIE (jt) n. f. (gr. arthron, articula- 
tion, et algos, douleur). Douleur articulairc. 

ARTHR1TB n. f. (gr. arthritis, goutte). Inflam- 
mation d'une articulation : arthrite aigut, arthrite 
vhronique. 

ARTHR1T14UB adi. Qui a rapport aux articu- 
lations. N. Qui eBt atteint d'arthritc. 

ARTHRITI0BIB (lis-me)n. m. Diathese constitu- 
tionnclle, par ralantissement de la nutrition. 

ARTHROPODEM n. m. pi. Embranchement du re- 
gno animal, comprenant des animaux chitineux (ca- 
rabe, mygwe, *crevissej. S. un arthropode. 

ARTlCHAtrr (chd) n. m. Plante potag*re dont la 
fleur avant de s'ouvrir forme une tGtc 
compos^e d'ecailles charnues a leur base, 
et comestibles. Piece de serrurerie hi- 
rissee dc crocs. 

ART1CHAUTIBRB ( chd ) n. f. Ter- 
rain plante d'artichauts. Vase a cuirc 
les artichauts. 

ARTICXB n. m. Division d'un traite, 
d'une loi, d'un contrat, d'un compte. 
Tout objet de commerce : article de 
ihercerie. Partie comprise entre deux 
points d'articulation dans une plante ou Articnaut. 
un insecte. Faire Varticle, faire valoir une chose outre 
mesure. Gram. Mot qui determine les noms : »/ y a 
deux sortes tVarticles : les articles simples (le, la, les), 
et les articles contractus (au. aux, du, des). Articles 
partitifs, v. du. Article de foi, point important dc 
croyance religieuse. Artlele d« Pari*, objet de mode 
ou industriel, qui se fabrique specialement a Paris. 
A I'artiele de la mort, au dernier moment de la vie. 
ARTICULA1RB (le-re) adj. Qui a rapport aux ar- 
ticulations : rhumatisme articulaire. 

ARTICULATION (si-on) n. f. Jointure des os : 
articulation des doigts. Prononciation : articulation 
sifflante. 

ART1CULB, B adj. Qui a une ou plusieurs arti- 
culations : tige articulde. Enonce, exprime nette- 
ment : paroles bien articulees. N. m. pi. Grand em- 
branchement du regne animal, comprenant les etres 
dont le corps est compos* d'articulatlons ou arti- 
cles, comme les insectes, araignees, ervttace's. S. un 
artieuli. (V. page 63.) 

ARTICITLBR (U) v. a. Deduire par articles : arti 
culer des preuves. Afflrmer positivement : articuler 
un fait. Prononcer : articuler un son. 

ARTIFICE n. m. (lat. ars, artis, art. et facere, 
faire). Deguisoment, fraude, ruse, composition dc 
matieres facilcs a cnflamnier, employees soit a la 
guerre, soit dans les rejouiwances : feu tTartifice. 

ARTiriCiEL, B1.LE (si-fl, e-le) aJj. Qui se fait 
par art : fleurs artificielle*. Prairie arttficielle. prai- 
rie dont la formation due a la culture se compose 
dc planter dont les plus communes sont le trefle, la 



ode. 

hgere dont la 

t 



Digitized by 



Google 



ARTILLERIE 




ART 



luzerne, le sainfoin, le ray-gra**, etc. Fig. FacUcc, 
oui a le* apparence* de la realite : vie artifuHeue. 
Ant. W atarel. 

ART1FICIBL1.BMB1VT (si-4-U-man) adv. Dane 
maniere artiflcielle. FacUoe. Ant. FUt«r*ll«««s. 

AHTiriClBM (si-i) n. m. Qui fait de* feux d ar- 
tifice. Artllleur employ^ a la confection dei piece* de 
pyrotechnic. 

ARTIMCIECBBMKWT (ze-man) adv. Dune ma- 
niere artiflcleuse. 

ARTIPICIBVX, BUBB (si-eu, eu-xe) adj. Ruse\ 
qui cherche a tromper : wmdutte artificieuse. 

AKTIXXBRIB (rt, M mil., e-W} n. f. Partie du 
materiel de guerre qui comprcnd lei canons, les 
mitrailleuse* , etc. : avant I'invention de la poudre 
on entendait par artillerie I'ensemble des machine? 

Ci servaient a envoyer du projectiles. V. page 65. 
corps de* artilleurs. Pi&e dartillerie, canon, 
obusier, etc. — 11 y a en France 40 regiment* d ar- 
tillerie, t* batteries de montagne et 18 bataillons 
d'artillerie a pied. A l'artillerie se rattachent de* 
compagnies d'ouvriers et d'artinciers. (V. page 68.) 

ARTILLBUR (11 mil.) n. m. Soldat d'artillerie. 

ARTMOtV n. m. Jfar. Mat de l'arriere. 

ABTlODACTVXBli n. m. pi. Ordre de mammi- 
feres ongules a doigt* pair* (bippopotame, bo»uf). 
S. un artiodactyle. 

ARTISAN (son) n. m. Homme de metier, comme 
le charpentier, le serrurier, etc. Fig. Auteur, cause 
d'une chose : il a tU V artisan de $a fortune. 

ARTlMOIf (zon) n. m. lnsecte qui ronge les pelle- 
teries, les itoffes (teigne, vrillette, psoque, etc.). 

AHT10OIV1VB (zo-ni), B adj. Attaque par les arti- 
sons : bois artisonni ; fourrure artisonnie. 

AKTlftTB (tis-te) n. m. Celui qui exerce un art 
liberal, comme le peintre, le eculpteur, etc. Artiste 
dramatique, h/rique, acteur. N. f. : une jeune artiste. 

ARTMTBMBIVT (tis-te-man) adv. Avec art : tra- 
vailUr artistement. 

A»TlsJTI©CB(fi*-rt-*e) adj .Qui a rapport aux arts. 

ARTlffTlQVBBlBlfT (tis-ti-ke-man) adv. D'une 
maniere srtisiique. 

ARTOCAHK n. m. Genre d'ulmacees, compre- 
nant lea arbres d pain, d'Asie et d'Oceanie. 

ARUM (rom'l n. m. Genre de plantes aroTdees, vul- 
gairement appelees pied-de-veau ou gouet. 

AWV0P1CB (rus-iri-se) n. m. Chez les Romains, 
aacriftcateur qui predisait l'avenir par 1 inspection 
des entrailles des victimes. V. auouri (part. hist.). 

ARVICOLB adj. Qui vitdana les champs. 

ABYBN, BNNB (ri-in, e-ne) adj. et n. Qui concerne 
les Aryens ou Aryas, peuple de 1 Inde ires ancicn. 

ARVTBlffoVBB (no-i-d«) n.m. Cartilage du larynx. 

ABYTHMIOUB adj. Qui n'est pas rythmique. 

AHBBL (xe7) n.,m- Cheval ayant les pied* dc der- 
riere blancs, le chanfrein blanc ou ctoile" de Wane. 

AS (Ass) n. m. (Int. as, un seul). Carte a Jouer, 
marquee d'un seul 
point- Face du de 
marquee d'un seul 
point. Moitte de do- 
mino marque d'un 
seul point. Unite" de 
poids, de monnaie, 
de meaure che* les 
anciens Romains. 
Fam. As de pique, croupionde volaille. As de carrtau, 
le sac des fantassins. 

AMAHKT (za-rt) n. m. Petite plantc europeenne 
a odeur nauseeuae. dite oreille dhomme. 

AHBEHTK (asb^s-te) n. m. 8ubstance minernle 
incombustible, de la nature de l'amiante. 

AftCAMDB (as-ka)o\x AftCAHlS (as-ka-riss) n. m. 
(gr. askarizein, s'agiter.) Genre de vers intestinaux. 

AUCHVDANCB (as-san) n. f. (rad. ascendant]. Ac- 
tion de monter, de s'eiever. Ensemble dea genera- 
tions qui ont precede une generation actuelle. Ant. 




AftCBKBART (as-$an~dan), B adj. (lat. ascendere, 
monter). Qui va en montant, et, au fig., en progres- 
sant : mouvement ascendant. Art. De«e«»da»t. 

AACBWDANT (as-san-don) n. m. Astr. Mouvement 
d'une planete au-dessus de lliorixon. Fig. Autorite, 
influence sur quelqu'un. F' * ~ *" J "~* *""" 

descend. Ant. Blellnamt, 



_ ASP 

ABCSMBUR (as-san) n. m. Appareil au moyen 
duquel on eleve automatiquement les personne* ou 
les fardeaux : ascenstur 
ilectrique, hydraulique. 

A0GB1V0IO1V (as-san) 
n. f. Action de monter, de 
s'elever : tasctnsion d'un 
ballon. Elevation miracu- 
leusc de Jesus-Christ au 
del; jour ou l'Bglise ce- 
lebre cette fete (le Jeudi, 
dix jour* avant la Pente- 
cote). Ant. De«e««te. 

A0CBZVSIO1V1VBL, 
BLEB ( as-san-si-o-nil , 
e-le) adi. Qui tend a mon- 
ter ou falre monter : mou- 
vement ascensionnel; 
force ascensionnelle. 

ABCBNSIOlVlVIftTB 
OU ABCBWSJIOItlBTB 

(si-o-nis-te) n. Personne 
qui fait, une ascension. 

ASCBTB (as-sete) n. 
(gr. askitts, qui s*exerce). 
Personne qui se consacre 
aux exercice* de piete, 
aux mortifications. 

AACBTIQCB (as-tt) 
adj. Qui a rapport aux 
exercices de la vie spiri- 
tuelle : vie ascitique. 

AMCBTlftEH (as-si-ii- 
zi) v. a. Rendre asceti- 
que. •*»•***! »er v. pr. 
Devenir ascetique. 

AMCBTlsIMB (a*-si- 




AsccnMur ; A, e . _, -- 

Uur 4l»clrique i C , mmm - aol ; 
D, eag* d« Vtmulim. 



influence sur quelqu'un. PL Lea parents dont on 



tis-mei n. m. Vie consacree aux exercices dc piete. 

ABCIDIB (as-si-df) n. f. Feuille, comme celles de 
nipenthes, de sarracenia, etc., dont 1'exlremite re«- 
semble a un vase. 

AMC1BIV (as-si-in) n. m. (a priv., et gr. skia, ombre). 
Habitant de la zone torride, aahs ombre k midi. 

ABCITB (as-si-te) n. f. Hydropisie du peritoine. 
Adjectiv. : hydropisie ascite. 

ASC1.BPIADB (as-kli) n. to. (du n. d'un poete 
grec). Sorte de vers lyrique, grec ou latin. Adjectiv. : 
vers ascUuiades. 

ABCLBPIABB (as-kli) n. f. ou AMCUEPIAfl (as- 
kli-pi-ass) n. m. Genre de plantes a graines so reuses, 
auxquelles appartient le dompte-venin. 

A0COMTCBTBII (as-ko) n. m. pi. Ordre de la classe 
des champignons, dont le thallc se developpe aouvent 
sur les matieres en voic de decomposition. S. un a»- 
comycete. 

AffBPfllB (sep-sf) n. f. (gr. a priv., et tepsis, infec- 
tion). Ensemble des methodes therapeutique* qui 
eliminent les microbes sans agent antiseptique. 

ABBPTIQUB (sty) adj. Qui tient de Tasepsie : 
pansement aseptique. N. m. un aseptique. 

ASBXVB Isek-SUri), B OU ASJBXVBL, BUI (iik- 
su-el, e-le) adj. Qui n'a pas de sexe. 

abialib (zi-a-lf) n. f. (gr. a priv., et sialon, sa- 
live). Defaut de salive. 

as) I ARC AT (zi-ar-ka) n. m. Fonction d'asiarque. 

A01ARQVB (zi-ar-kt) n. m. Nom donne dans la 

Srovinoe romaine de l'Asie aux magistrate raperieura 
es rites reUgieux, charges d'organieer les fetes et 
lesjeuxsacres. 

AStiATiQVB (zt-a) adj. et n. De l'Asie. 

AMIL.K (zi-le) n. m. (lat. asylus). Lieu de refuge. 
Fig. Protection, retraite : I'asUe de la pais. Btablisee- 
ment ou Ton trouve une retraite dans l'lndigence, la 
vieillesse. les lnfirmite*. slalle d'««IU, etabfiasement 
ou les enfant* des deux sexes etaient admis de deux a 
six ans. (Les salles d'asile ont ete remplacees en 
1881 par le* ecoles maternelles.) V. icoiM (part, 
hist.). Br*l« d'ulle. V. asili (pmrt. hist.). 

ABsirB (zi-ne) adj. f. (lat. asinus, ane). Qui a rap- 
port a l'ane. Bite asine; ane ou anesse. 

AfllTIK (zi-sf) n. f. (gr. a priv., et sition, aliment). 
Abstinence forcee. Perte de godt pour les aliments. 

ABPAHAGUVB (as) n. f. Substance qui se trouve 
dans lea jeuncs poussea d'asperge. 



Digitized by VjOOVI 



ASP - 

„ \ (o«, ni) n. f. pi. Bet. Liliacees 

ayant pour fruit one bale et dont le type eit Yasperge. 

AM*U{st??)onAB*LX (ae-ple) n. m. Devidoir qui 
sett a tirer 1a eoie des eocone. 



r (0*-**; nAr devant une voyelle) n- m. flat 
tspeetut). Vue Can objet. Meniere dont il se presente 
ft U nc Fig. Face d*une affaire : entrtprise qui te 
yritcnU tout un fdcheux aspect. 

■■■■■<!■ {at-per-je) n. f. (gr. asparagot). Plantc 
potagere, de la famine des liliaesea, dont 
on manga lea tigee quand «lle« sont en- 




trtnite dea petttea as pergee. 

HBBWBT fospeWe-man) n. m . 
>r. Son r*sultat. (Ondit 

_j (*»-peV*f) t. a. (lat. os- 
pargere, repandre. — Prend un e muet ,*____. 
aprealef devmn^ rt o : f aiperyeai, noti* ~p-nt— 
atpergeans. J Arroaer legerenent avec une branche 
d'arbre on an goupfllon. 

ABMmtSBBIB (es-pe>?e-W) oa AiNBQlBHE 
(ji-*-re) n. f . Champ d*asperges. 

»B9UmfiWn Ja»-p4r-j4u) n. m. (mot lat. sigaif. 
fa mtptrgtras). GoopiBon pour asperger. Moment de 
(aspersion ft la mease : on en eat d rosperges. 

AMPSmiTB (as) n. f. (lat. a»ver f apre). Rugosity. 
Etat de ce qui eat raboteux : VasperxU du tol. Fig. 
Budesee deaagreable : let atperitee du ttyle. 

asraun (os-per-me) adj. (du gr. a priv., et 
sptrma, graine). Qui ne prodult pas de grainei. 

Atammmtom (as-per) n. f. Action d'asperger. 

ABPBBMIB (as-per) n. m. Goupillon. Pomme 
d'arroaotr, percee de petite troua. 

*.■■■■!■ ■ (<u) n. f. Bo/, Genre de rubiacees. 
AaaWrrala •d«ee»ae. petit muguet ou relne-des-bois. 

AM9WJLMJTA&m (at) n. m. Action d'aaphalter. Son 
reeultat : Taiphaltage d'une eour. 

AarBLaJLTB (as) n. m. (gr. atphaltot, bitume). 
Sorte de bitume, compact, noir et lui&ant, dont on se 
aert pour garnir la chanseee dea ruea. 

AinuTftV (at-fal-ti) v. a. Couvrir d'asphalte. 

JkM*m*mmMM (at) n. m. Bot. Genre de liliacees, a 
belles Hears omemeatalea. 

A W1A 1ABT (ae-/lk-ei-an\ B adj. Qui aipbyxie. 

imTllI (at-fik-ef) n. f. (a priv., et gr. tphuxis, 
pool*), Saepenaioa ou ralentisaement de la respiration. 
■■■ftijilf tocdU, maladie appelee auaai gangrene sy- 
wt/trupu de$ extrimtiea. — t/aephyxie a fieu : par tub- 
mersum. e'est eefle dea noyea; par $tranaulation, 
comme dana le aupplice de la corde et dans le croup ; 
par Yabtorption d'un gaz deletere, ainai que cela arrive 
daas lea foeaea d'aieaneee. Dana eet etat, il y a suspen- 
sion de toua lea phenomenea vitaux. Pour oombatlre 
rasphyxie, U faut expoaer le malade ft Fair libre, le 
depouiller de aea vetementa, inauffler de l'alr dans les 
poumone, pratiquer dea tractions rytbmiquea de la 
lanra-, et retablir la circulation du aang au moyen 
de fortea friction* : dana certainea circonstances, une 
saignee an braa pent etre neceaaaire. 

A ftflll B, ■ (as) adj. et n. Frappe ffasphyxie. 

AJswrciBS {(B-fik-*i~£) v. a. (Se conj. comme 
pricr.) Causer Vaaphyxle. 

JftiaVtC (a*-£ii) n. m. (gr. aspit). Zool. Norn vulgaire 
de la Tipere. Fig. tongue <Taspic, peraonne mcdisante. 

JkM*9C {a*-p*k) n. m. Bet. Worn Yulgaire de la 
grande laTande. CuU. Plat compoee de Tiande ou de 
poiaaon froid et de gelee. 

JkBBmukSL (m-pyra, I mil.) n. m. Ouverture pra- 
Uquee dana un tborneaa, poele. etc., pour donner paa- 
amge a Tair : mtm m gtr da aspiraux. 

Aa^imajrr (aa-pi-r**), af adj. Qui aspire. Pompe 
atpirmnte. pompe qui eaftre l'eau en faisant le Tide. 

^ajpmiwr <a ap <ran ) , ■ n. Peraonne qui aspire 
ft one place, ft on empleL Atnirant de marine, offl- 
curr de marine da grade tnHsneur ft celui d'enseigne. 

AM^tmATWSmj TmiCS (as) adj. Qui aspire, qui 
a rapport ft rasptration. K. m. Ventflateur. 

Aaj^aava-rir, IT* (as) adj. Qui aa prononce, qui 
fait prononoer arec raspiratiou. 

AtVOUnov im»-pt-ra-ti-<m) n. f. Action d'^pi- 
rcr en faisant le vide : Caspiration de t>au par une 
poape. Gram. Action d'^mettre un son avec un 



— ASS 

souffle : Vatpiration de h. Fig. Mouvemeni de lame 
vera Dieu. Airr. BxplraUe*. 

A0PIaaAT«lllB (<u) adj. Qui concerns l'aspira- 
tion : mouvetnent atpiratoirt. 

AJiriRB, B (at) adj. et n. Se dit d'une lettre qui 
a, qui porte une aspiration : b atpiri. 

AsriKBB (as-pi-rt) v. a. (pre'r ad, et lat tpirare. 
reapirer). Attirer Tair avec la bouche. Elever l'eau par 
le vide. Bmettre aveo un souffle. V. n. Pretendre : 
atpirer aux honneun. Ant. Bxptrw, •*•!■«•. 

AIPU (aa-prt) n. m. Petite monnaie d'argent 
turque qui vaut fir. M c. 

Afl^OB (at-ke) n. f. Cellule mere dea spores des 
champignons . 

AMA rOBTlBA (as-Mrff) n. f. Reaine d'une odeur 
fetida produite par des ombelliferes et qui est anti- 
spasmodique. 

A0«AGI1I (asa) v. a. Rendre sige. m'mmmmmir v. pr. 
Devenir sage. 

AJMAIIXAIVT (a-ta, 11 mil., an\ B adj. et n. Qui 
attaque : armie assaillante; let attaillantt. 

AS0A1XAMB {a-ta, U mil.) v. a. (pY-ef. ad, et lat. 
talire, sauter. — Se conj. comme cueillir.) Attaquer 
vivement. 

AtMAUOm (a-ti) v. a. Rendre sain. Ant. lafee- 
ier, — part fir , wipo tm nr. 

ASM AIR lASBMBirr (a-t^nwe-mon) n. m. Action 
d'assainir. Son resultat 

ASSAlflomiAlVT (o-ai-so-non), B adj. Qui assai- 
sonne. Plantet attattonnantet, plantes savo ureases et 
odorantea qui servent d'assaisonnement. 

AflflAlMIflffBMBlIT (a*4-*o-ne-man) n. m. Ac- 
tion, maniere d'assaiaonner lea mets. Ingredient pour 
aaaaiaonner, comme peivre, tel, vinaigre, etc. Fig. 
Agrement dana le disco urs, grace dans Taction. 

AmmAMm*>miKWl(a-te-z<*M) v. a. (de d, et sauon). 
Accommoder un meta avec des ingredients qui flat- 
tent le gout- Fig. Donner de r agrement, du piquant 
avec : attaitonner une faveur de paroles grarieutcs. 

ASSABMBirrBR (artor-man-ti) v. a. Debarrasser 
une vigne dea sarments. apres la taille. 

AMmAMmtm (asa-tin) n. m. (ar. Aatchitchin; de 
hatchitch. plante enivrante). Celui qui tue de dessein 
premedite ou par trahison. Attattint. V. Part. hist. 

AMAMIB {a-ta-tin), B adj. Qui tue. Meurtrier : 
fer attattin, main attauine. 

AJMASSllfAlVT (a-ta-ti-nan), B adj. Fam. En- 
nuyeux, fatigant ft 1'excea : iloget attauinantt. 

AflflAMilNAT (a-ta-tUna) n. m- Meurtre commis 
avec premeditation ou guct-apeng. 

A«0A«0llVBm {**a+i-n4) v. a. Tuer de dessein 
premedite' ou par trahison. Fig. et fam. Fatiguer, 
lmportuner ft lexces : attastiner de compliments. 

AMsATIOR (arta-ei-on) n. f. Coction des aliments 
ou des medicaments dana leur propre sue, sans addi- 
tion d'aucun liquide. 

ABSAiTT (a-to) n. m. (pref. ad, et lat. taltut, saut). 
Action d'aasaillir. Attaque pour emporter une place 
de guerre. Combat courtoia ft l'escrime, boxe, etc. 
Fig. : faxre attaut detprit. 

AMIAV«1M (arta) v. a. Savoir. (Vx.) 

ABSBAV (a+6) n. m. Marteau de couvreur, servant 
ft couper et a clouer les lattes et les ardoises. 

AJMBCBBMBIfT(a-a^-cAe-man)n.m. Action d'as- 
secher. Etat de ce qui est assecbe. 

AMIBCMBM {a-ei-ehi) v. a. Priver d'eau. 

AMBMBLAGB (a-san) n. m. Action d'assembler. 
Reunion de plu- 

i 



sieurs choaea, soit 
au physique, soit au 
moral : assemblage 
de vices et de ver- 
tus. Menuit. Ma- 
nitre de joindre 
ensemble dea pieces 
de bois. Impr. 
Mise en ordre des 
feuillcs imprimees. Atelier ou ■' execute ce travail. 

AB0BMBUS (a-tan) n. m. Un des pas de la danse. 

A00BMBLBB ( asan-bU ) n. f. Reunion de per- 
sonnes dans un meme lieu. Ensemble des person nes 
qui forment un m*me corps. V. Part. hist. 

AMBMBLBMBIVT {a-san-ble-man) n. m. Action 
d'assembler. ., 

(a-san-blt) v. a. Mettre ensemble. 




1. En bois; i. En far. 



Digitized by 



Google 



ASS - 

rAnnlr • assembler des troupes, les feuilUs d'unlivre. 
jSndre TaZmbler des pikes de charpente Convo- 
que", reunlr : assembler U Siiuit. Ant. »»»r«"- 
q TwitHBLBIR, BUMB (a-san, eu-se) n. et adj. 
Oui assemble : Jupiter assembleur de nuies. Itnpr. 
Qui fait l'assemblage des feuilles imprimees. 

AMMBWBR ia-*e?n£) v. a. flat, assignors, designer. 
— Se conj. commo amener.) Porter avec violence : 
assener un coup de sabre. 

jaMMBWTlMBWT (asan-tt-man) n. m. Consente- 
ment volontaire. Approbation, acquiescement. Ant. 

AMMBNTIR (o-«an) t. n. Donner son assentiment. 
(Vx ) Chass. Reconnaltre la voie : assentir du cerj. 
K MHBOW (o-soir) v. a. (lat. awtdere. - J assieds, 
tu assieds. il assied, nous asseyons, vous asseycz, its 
assevent, ou fassois, tu assois, etc. fasseyais, nous 
assertions ou fassoyais, etc. J'assis, nous assimes 
Sassiirai. nous astierons, ou fassoirax, nous assoi- 
tons etc. fassiirais, nous assxirxons, ou j assoxrau, 
nous assoirions, etc. Asueds, asseyons, ou assois, 
assoyons, etc. Que fasseye, que nous asseywns, ou 
auefassoie, que nous assoyions, etc. Que jassisse, 
hue nous assissions. Asseyant ou assoyant. Assxs } e. 
On dit toujour* au flg. : fassois, fassoyais, j as- 
ioArai,fa7soirais, etc.) Mcttre sur un si*ge. Poser 
sur quelque cho*! de aolide. Fig . Btablir : asseoir un 
camp, des impositions, un gouvernement, etc. * »•- 
••air v. pr. Se mettre sur son seant. 

AMBKEAVX (a-se-rd) n. ra. pi. Mines. FaiUe d une 
couche ardoisiAre. (Le sing, assereau est peu us.) 

AiSBHMMTB, B ia~s*r-man) adj. Qui a prete 
sennent au gouvernement. a la constitution : fonc- 
iionnaire aSsermenti. Pritre, curd, Jvique asser- 
menU, pretre, cure, evcque qui, en I7W, avail prite 
aermeni a la constitution civile du clerg*. 

AgflBUHUrrBB (a-ser-man-ti) v. a. Kaire preter 
sennent : assermenter un fonctionnaire.un Umoin. 

AMMBRTir, IVB {a-ser) adj. Qui a le caractere 
de l'assertion : proposition assertive. 

AnmmwtTlom(£ser*i-on) n. f. (lat. asserere, afflr- 
mer). Affirmation, proposition qu'on soutient comme 

AMMBRV1R (a-sir) v. a. AssujeUir. reduire a l'es- 
clavage, a une dependance extreme. Fig.Asstrvxr ses 
passions, lea dompter. Ant. Bell%r«r, ■"•■»■"'■ 

AMMBRViMMA&T {o-ser-vi-son), B adj. Qui aeser- 
vit : condition osservitsonte. 

AMMBRV1MMBMB1VT (a~*tr-vi-se-man) n. m. btat 
do ce qui est asscrvi. AKSUJettisscment, dependance. 
Ant. AfrsMhiueMRt, liberation. 

AMMBRVIMMBI'R (a-ser-vi~seur) n. m. Celui qui 
asaervit. Ant. l.lberat»»r, alruelilimr. 

AMMBMMBUR (a-se) adj. ct n. m. (lat. assidere, • as- 
seoir aupres). Adjoint a un Juge : conseilleras$esseur. 
AMNBMMORA1. ou A0MMMRIAL, B, AUX 
(a-se'-so) adj. Qui a rapport a I'Msessorat. 

MBBBiOKAT (a-se^so-ra) ou AMBIBOB1AT 
(<i-««-so-r<-a) n. m. Charge, fonctions d'assessour. 
AMMBTTB [a+4-te) n. f. 8yn. de asbeau. 
AMMBV1.BR {a-seu-U) v. a. Fairo qu'on soit seul. 
fVx ) I On dit mleux kssiuubr.] _ 

AMMBK {a-si) adv. (preT. ad, et lat. safis, sufAsam- 
ment). En quantite suffisante, sufflsainment 

AMMIBiXATlOB (a-«i-6i-to-*t-onl n. f. Attribution 
du son sifrtant a une lettre qui ne 1 a pas ordmalre- 
ment : I'astibilation du t a lieu dans xnertve, tdtotie, 
assibilation, etc. . M . 

AiiWiLBR (a-«, W) v.a. Donner le son aifflant de «. 
AMMIBV, B (o-«) adj. (lat. aMirfere, se tenir au- 
pres). Exact a se rendre ou le devoir l'appelle : com- 
mit assidu. Qui rend des aoins continued : courlxsam 
assidus. Applique sans cesse : assidu a Vitude. Con- 
tinu : travail assidu. Ant. ■■•xact, »**U«e«t. 

AMM1DUITB (a-»i) n. f. Exactitude, application. 
Continuito de soins ; presence frequente dans un lieu, 
aupres de quelqu'un. Ant. I«e*«e«*s^e, ••bII- 

'ammHsCmbIVT {a-si-dd-man) adv. Avec assiduite. 
Constamment, continuellement. 

AMM1BGB, B (asi-i-j4)*Ai. Dont on fait le siege : 
ville assiigie. N. Personne qui se trouvc dans la 
place au moment du sifcge : les assises. 

AMMiBUEA.vr (a-si-4-jan), B adj. et n. Qui aesiege: 
armie assteyeante; les astiigeants. Ant. A»»i*i*. 



ASS 



AMM1BGBR {arsi-4-ji) v. a. (pref. aAet lat. sedere. 
s'etablir. — Se coni. comme abriger.) Faire le siege 
d'une place. Fig. Obseder, importuner. 

AMMIBTTB (a-si+te) n. f. (rod. asseoir). Manttre 
d'etre assis, place. Position stable d'un corps : I as- 
siette d'une poutre. Piece de valsseUe plate dans la- 
quelle chaque convive recoil les aliments. Fig. D»s- 
posiUon de l'esprit : la vertu tient Vdme dans une 
assiette inibranlable. V—toif 4« I'ls»M«, sa base, 
son fondement. Pop. Avoir Vassiette au bsurre, loc. 
adv. Etre dans 1'aisance, les bonneurs. 

(a-si-4-U ) n. f. Contenu d'une assiette. 



AMMIfiNABlA (a-si-gna) adj. Qui pens etre deter- 
mine avec precision. Qui pcut etr« somme de compa- 
raltre en justice. 

AMMlttNAT (a-ei-gna) n. m. Panier-monnaie dont 
la valeur etait asswnie sur lee blene nationaux : 
cries en 1789, les assignats furent supprisnis en i797. 

AMMlCUf ATlBIf {a-si-gna-si-on) n. f. Citation de- 
vant le juge. Attribution de fonds a un pavement. 

AMMIGNBR {a-si-gni) v. a. (pref. ad, et lat. signstm, 
sUme). Appeler quelqu'un en justice. A fleeter un fonds 
a un payement. Fig. Affecter, donner, determiner : 
assigner une place, un rendet-vous, une cause d un 
Gvinsment. . _ „ _ .. A . , 

AMMiMll.ABIl.iTB (a-si) n. f. QuaUte de ce qui 
est assimilable. _ , ... 

AMM1II11.AB1A (a-si) adj. Qui peut etre assimile. 
Qui peut etre convert! en la propre substance de 
l'etre qui s'en nourrit : toutes les substances alimen- 
taires ne sont pas assunilables. 

AMM1M11.ATBIJR, TRICB (<wt) adj. Qui assi- 
mile : fonctions assimilat rices. 

AMM1R1LAT1V, IVB (o-si) adj. Qui a U faculte 
d'assimiler. . .... « 

AMM1RH.AT10HT [a-si, st-on) n. f. AcUon d assi- 

AMMlMll.BR (a-si-mi-li) v.a. (pref. ad, et lat. tfrnf- 
lis, scmblable). Rendre semblabie : rivrognerie asst- 
mile Ihomme a la brute. Etablir une comparalson. 
Nawlallfr v. pr. Se comparer : s asstmiler aux 
grands hommes. Physiq. Appropriera sa substance: 
sassimiler des aliments. Ant. »lffer««eler • •*p»r«r. 
AMM1M. B (a-si, i-se) adj. Qui est sur son seant. 
Situe. Pig. Bien etabli : rtputation bien assise. 

AMMIMB (a-si-ze) n. f. (subst. partic. de asseoir). 
Rang de pierree posees borixontalenant. PI. Cssr 
d'«Mi»««, tribunal institue pour juger les causes eri- 
minelles. Seances tenues parlesmaglstraU pour juger 
les causes criminelles. — La cour d'assises aiege or- 
dinalrement au cbef-lieu du departement plusleura 
fols dans l'annee; elle se compose dun president aa- 
sistede deux autres magistrats et d'un jury de douse 
membres ou jures. 

AMM1MTAIVCB (a-sis-tanse) n. f. Aide, seeours : 
on dott assistance aux malheureux. Presence dun 
magistrat ou d'un pretre, lorsqu'elle est requise. Aa- 
semblee, auditoire : son discours ravit r assistance. 
A«»ktMc« pMbli^va, administration publiquo de 
■ecours et de bienfaisance. AaalMMteo Jsidlrlsdr*, 
institution qui facilite ou procure gratuitement aux 
indigenu la defense de leurs droiU en justice. 

AMMIMTAHT,B (a-sis-tan) adj .Qui assiste.qui aide. 
N. m. pi. Personnes assemblies dans un me me lieu. 
AMMIMTB (a-sis-ti), B n- Qui Jouit du benefice do 
lAMisUnce pubUque ou de rassisUnce Judiclalre. 
AMM1MTBR {a-sis-ti) v. n. (pref. ad, et lat. sistere, se 
tenir). Etre present : assister d une stance. V. a. Se- 
courir, aider : assister un malheureux. Ant. Bwtr«, 
deaaervlr. -..,-., 

AMMOC lATlOlf {asosi-Orsi-on) n.f.Acuondasso- 
cier. Union de personnes pour un interfct, un but 
commun. Association des idies, acte psycbologtque 
par lequel une idee en evoque une autre. 

AMMOCIB, B (a-so) a. Personne liee par association 
avec une ou plusieurs autres. 

AMMBCIBR (a+o-si-i) v. a. (pref. ad, et lat. soctart, 
joindre. — Se conj. comme prier.) Faire entrer en 
participation, en communaute : associer un ami a 
une entreprise. Reunir en vue d'un but commun. Unir, 
joindre : associer des idtes. » ••••el«r v. pr. Entrer 
en societe avec. Ant. RtfMaeocler. 

AMMBOKB (a+o-gke) n. m. Oalion eapagnoLdeaMne 
A porter en Amerique le mcrcure servant a traiter 
le mineral d' argent. 



Digitized by 



Google 



ASS — ( 

A Wn r » (a-aot-fd}, B adj. Altere. Be dit surtout 
au fig. : asmiffe de riekemm. 

■ <■■■■■■■■ («-«o-fc-tnan) n. m. Succession me- 
thodique d« cultures poor obtenlr d« sol lei metlleur* 
resultats pocsieles mm raffaibUr. V. jAcaftae. 

■ ■■■■■■ (a-eo-U) v. a. (rad. *>fe). Alterner leg 
cultures <fun enamp. An. B — — l>r. 

ftsBWBIB (e-eo*i)v. a. Rendre sombre : nuaae 
etu ssismsril le eieL Fig. : J« chagrin assombrit. 
ffmirtrlr v. pr. Devealr sombre. Aht. Belalrelr, 

■ ■■»■■ ■■■ (a-se-nsan), B adj. Fam. Fatigant, 
eaauyeux ft. Texees : travail, homme, diecours assom- 




(e-se-ml) v. s. Tuer en frappant 
"taUre iTee exces. Fig. Confoi 

portuner : mommcr de euetfiont. 

laso-meur) n. m. _Qui atiomme. 



Mast. Bsttrs iTee exces. 
Font. Ub| 



avec 
•ndre, 



qaieertft 

Matt de boissoas de baa stage. 

eoftpja 



{a-so-moir) n. m. Tout instrument 
Sorts de baton plombe. Fam. 



lTB(a-softfi] adj. PAtios .Auxiliaire : 
( a so n s st-on) n. f. 



ingesnent amosnptif. 
f <Ml l i4li (e^senp-si-on) n. f. Oat. osramers, 
r). Enlevement de la sainte Vierge au del 



far ks safes. Jour oft realise celebre la fete de ce 
miracle (Is aodt). (Bum (Tart representant eet sve- 
de Cautel est une Assumption. 
no) n. f. Rime imparfaite reposant 
it cur Tldentits de la voyelle aceentuee, 
comM: sombre, tondre; peindre, peintre; tonthe, 
onde. etc. Asr. Bi— o ibisb 

•■■•■•■ I (a-ee-nan), ■ *4J- Qui prodult une as- 
soaance ._Ajr r- MtMaeal. 

AMOBTt, ■ (e-sor) adj. Qui se convient : epoux 
memrtu: eouie urs am ortiee. 
aB*e)Bi ■■■■Jl (a-sor-rt-man) a. m. Convenance : 



tamor t ima n t de em contours est agreable. Assemblage 
nnaipln de eboses qui vout ensemble : a§$ortim*nt de 
bijoux. Collection de ssarchandises de meme genre : 



r) t. a. Reunir des personnes, dee 
race etc" 



fonde d?amortim tant. 

chosse qui se eonvte'nnent : amortir am etoffes', des 
convive*. Approvisionner de efaoees assorties: amortir 
mm mmgarin. *V mm mm rlr v. pr. Be convenir : ess cou- 
Jcvrs s flssnrfiejruf. Anr. Bi iss uH lr. 
!■■•■■ BSBAWI (o-sor-/<-ea»), B adj . Qui assortit 
i em bien : fwiiwr assorttssaals d 



rAe). 



IT {enow-cA*-msmj a. m. (de sou- 

it la base dn triangle dun fronton. 

<e-*eu) v. a. (pref. ad*, et lat. sop ire, ea- 
•). Bndormir ft demi : T^Aer amoupit. Fig. Cal- 
mer, empacner Tedat d"une chose f ach e us c : assoupir 
la doulrur. V mmmmm m to r v. pr. S'endormir ft moitie. 
iBtCHM AWT {a-*xu-pi-*an), B adj. Qui as- 

soapit. 

am amp IBBBMBBT fe-#oit-pi-**-m<xn) o. m. Etat 
d"uae penonne assoupie. Fig. Nonchalanee extreme : 
kontsMxamottpimtrntnt. 

AmwmmnJm («-«om) t. a. Rendre soaple : arnou- 
ptir mm itoffs, fee mtiseles. Fig. : amouplir le carae- 
lere. Anr. B*Mftr on wnimw, 

9 MmmK9%JmUMMm (m mu p U-sajt) a. m. Trnite- 
meat que Too fait subhr aax nU da sole pour lee as- 



HMCTIIi ai W ' f (a-«NhplirM-man) n. m. 
AeUoa d'aaeoupUr : armwmfamoupiUminmL Fig. : 
amouplUsomtmt dm oanmetdra. 

•akmimmtm (a-mmr) v. a. Rendre eomme sourd. 
Rendre moiae eelstant : amour di r un son. 

■— WWABT (o-eowr-di-eim), B adj. Qui as- 
sour ditj bn*U mm i u r di s um t . 

Action d'sasou rdir. Reaultat de cette action. 

V1B (a-eeu) t. a. (autre forme de assowpir). 

pleineme nt: as s o u eir sa faint, sa vengeancw. 

vumtuuan (a*ou-vi~m-man) n. m. Ac- 
boa d'assonTir. Rtat de ee qui est assouvi : amouvis- 
mount da la faint, dm dmirs. 

Ol Ulll lB (a-m-jk-tir) ou ABBfJABTIB (a-*u) 
». a. ftoumattre, asserrir. subjuguer t assujtttir un 
— -i. .^_^_j. — y.--_ j-w.^ -*. Finer :■ 



neasdt . Aetreindre : amnfatir dra 

amnmttkr une port*. Ajct. MM«pbsv 

M Bu msmi Ii BBABT (a-sWeJ o 

•ABT (**u-fUirsan), B adj 
traaaiZ amuJtUiMtant. 



t*9%r 



gene, aesujetiit : 



AST 



k/e) ou . 

(arturji-t^m^nan) n. m*. Action d*as- 

mjettir. Etat de d^pendance, de •oumission.F(f . Con- 

trainte,faJetlon:M0TandeMra ms amujettimiments. 

SJMHJbTbb (a-eu^mi) t. a. (pref.ad,etlatSMmere, 

prendre). Prendre iut sol, se charger de : - — 

une rmponsabiliti. Airr. Bee»er, reje 



AJMVBABtB (a-su) adj. Qui pent etre assurd, ga- 
ranti par une eompagnie d'assurance. 

ABflliBAMCB (a-eu) n. f. Coniance. seeuriid: rtpon- 
dre avec amuranee. Certitude : fed tamuranc* que... 
Oaraatie, gage, promesse formelle. Fig. C«—pngito 
dPmammrmm—* societd qui. moyennant le payement 
d'une prime fixe et reguliere, garantit see membres 
contre les risques dTineendle, grele, inondatlon, nau- 
frage. etc. A*t. laeevtfftsWto, deerte, keetsaNeaw 

AaViDBB, B (a-eu) adj. Ferme, hard! : pas, air, 
regard amuri. Certain, garanti : sucem amuri. N. 
Qui est garanti par un contrat d'assurance. 

AaWBBBlBliT (arsu-ri-man\ adv. Certainement. 

AJMUBBB (a-su-rd) r. a. Rendre sar, durable : as- 
surer le bonheur de quelqu*un. Rendre stable : assurer 
un mur. Oarantir : amurer une creance. 8'engager ft 
rembourspr les pertee : amurer une recolte. Aillr- 
mer : amurer un fait d queUp/un. Mettre dans un 
6tat de certitude : assurer quelqu'un d'une chose. 
sTmm m rmw v. pr. Se procurer la certitude : nous 
nous sommes assures que... Arreter : s'assurer <Cun 
coupable. Passer un contrat d'assurance. 

AMOBBVB (a-eu) n. m. Celui qui assure un narire 
contre le naufrage, une maison contre l'lncendie, etc. 

ABflTBIBB, BBBB (a-el+i-in, 4~ne) adj. et n. De 
rAssyrie. — Aut AssTRian. II atteignit sous Assur- 
banipal un naut degrd de perfection. Le palais asuy- 
rien se compose d'une serie de grandes salles et de 
couloirs, d'un ensemble asses pen varie. Mais la 
sculpture y etait repandue ft profusion : des taureaux 
ailes sides figures colossales apparaisssient ft l'exte- 
rieur ; ft rinterieur se deroulaient en de multiples 
bas-reliefs les chesses et les rictoires du prince. Les 
figures humaines sont de Teritables portraits. Les 
animaux sont representee avec beaucoup de talent 



et de verite. De remarquables effets decoratif s etaient 
" ' de briques emaiilees et l'usage 
de peindfe les bas-reliefs. L'ameublemcnt et la bi- 



jouterie des Assyriens ont produit des oeuvres d'une 
grande perfection. (V. page 70.) 

AMYB1BI4KI1B (o-#», jC) n. f. Science qui s'oc- 
cupe des antlquites assyrlennes. 

ASftYBJBlVOCIOB (a-H, lo-ght) n. m. Celui qui 
<tudie les antlquites assyriennes. 

ASTATISJUB (as-ta) adj.Qulpresente l'etatd'equl- 



ASTATIOI 

bre indifferent : syi 
tiques, systems de deux aiguilles egalement aiman- 



lerent : system* astahque. Aiguilles asta- 



Arttria. 



Mes, relfees entre elles et dlsposecs de facon que les 
poles de noma contraires soient en regard, de telle 
sorte que la terre n'ait aucune action sur le systeme. 

ASBTBB (at-lcr') n. m. Genre de com posses dont une 
espece, Taster de Chine, est la reine-margueritc. 

AJrrBKlB (as-ti-rt) n. f. Echi- 
noderms appele vulgairement 
itoile de mer. 

AaiTBBMMB (as-t4-ris-me) 
n. m. Syn. de constbllation. 

ABTBRMQVB {as-ti-rls-ke) 
nm. Signe typographique en forme d*etoi!e pour 
lndiquer un renvoi, une lacune, etc. (•). 

ASTiaalDE (as-ti+o-ide) n. m. fgr. astfr, astre, 
et eidos, aspect). Kom depetftes pLanetes visible* au 
telescope et eirculant entre Mars et Jupiter. Nom 
donne aux aerolitbes. bolides, ctoiles filantes, etc. 

ABTBB2V1B (as-ti-nt) n. f . (du gr. a priv., el slhenos, 
force). Diminution de Taction organ ique. 

AavrBBMiBVB (os-^)adj. Qui tisnt ft Taathenie. 

AUTBBATiaiK {as~ma) adj. De la nature de 
Tasthme. N. Qui est affects d'un asthme. 



IB {a$-me) n. m. (gr. asthma, respiration 
difficile). Maladis cs^acterisee par des suffocations 
intermitteatss : Vasthme mt frequent che* Us vieil- 
lards. — Les astbmatiques doivent se premunir 
contre les variations de la temperature, porter des 
habits cbauds et legers et s'abstenir de bois«ons 
alcooliques, d'sJiments trop lourds. 

Digitized by VJUUV 



1KUOS 



AST 



AST 




Amt uitiiii at r»n«i ; 1. Teglathphalaiar HI (British Momujdj ; J. Taureau aiU (Louvre) ; 3. Lion en broaso (Louvre) ; I. Liotme 
bleieee (British Museum); S. Sargon (Louvre); 6. Griffon *il«, frise du palais de Darius (Louvre); 1. Empreinte d'uo *cmu 
(Muse* da la Haye); I. Hereule Auyrien ; 9. Chapiteau du palais da Darius (Louvre) ; 10. Frise des archer*, palais da Darius (Louvre). 



ASTl (a»-ri) n. m. Vin mousseux r*colte aux en- 
virons d'Asti (Italic). 

ASTIC (as-tik) n. m. Os dc cheval dont les cordon- 
niers se fervent pour lisser le* semelles des souliers. 

AATICOT (eu-ti-ko) n. m. Sorte de vcr de viande 
dont on se sert pour la peche. 

AATirOTKH (as-ti-ko-tt) v. a. Fam. Tracasser 
pour des bagatelles. 

AMTlttHATB (as-tigh-ma-te) adj. Qui est affecte 
d'astigmatisme. 

AATlilftlATUIVB (as-tigh-ma-tis-me, n. m. Trou- 
ble de la vision par deraut de courbure du cristallin. 

AflTIQlBft Cas-ti-ki) v. a. Paire rcluirc en frottant 
avee un aslic. Faire briller un Iquipemcnl niilitaire. 
Ren dre lu isants des objets ou des uttonsilcs en metal. 

A«THACi ALB (as-fra) n. m. (gr. astragalo»).Arxhit. 

Moulure qui couronne la partie su- 

perieure d une colonne. A nat. Un des 
on du pied. Bot. Genre de legumineu- 
ses papilionacecs. originaires de 
l'Asic et dont certaines especes don- 
nent la gomme adragante. 

ASTRAKAI ou ANTKAC'AX . ..,„,. 
{as-tra) a. m. Fourrure dagneau ' A,UB « U# - 
mort-ne, a poil frise, prepared k Astrakan ou sui- 
vant les memes procedes. 

AMTKAL (as-tral), B adj. Des astres : influences 
astrales. Lampe astrale, lampe dont la lumiere tombe 
de haut en bas, sans porter d ombre par scs appuis. 

ABTHB ^as-tre) n. m. (gr. astron) Corps celeste. 
Fig. Beauty rare : cette femme est un a*tre. 

AiTHBlNDBB (as-trin-drt) v. a. (lat. astrtngere, 
lier, attacher. — Se oonj. oomnie craindre.) Obllger, 
uoumettre, assujettir. aVaatreladre v. pr. S'assujettir 
k : s'astreindre a des occupations, a des travaux. 
Ant. Dispenser, ueaptar. 

A9TMEI2VTB (as-trin-tej n. f. Svn. de contrainte. 

ASTllCTir, IVB fo5-rriA)adj.'Qui est astringent : 
remidc astrictif; substance astrictive. Ant. Lasatlf. 




A0TRIVTION (as-trik-si-on) n. f. Effct produit 
par un astringent. 

ABTBillVGBNCB (as-trin-jan-se) n. f. Qualite* de 
cc qui est astringent. 

A0THi!fCiKI«T (as-trin-jan). B adj. (lat- astrin- 
gere, resserrer). Mid. Qui resserre : remedt astrin- 
gent. N. m. : un astringent. Ant. Lax at if. 

ASTROLABE (as-tro) n. m. (gr. astron, astre, et 
lambanein, prendre). Instrument pour mesurcr la posi- 
tion des astres et leur hauteur au-dessusde l'horuon. 

AiTROLlTKE (as-tro) adi. et n. (gr. astron, 
astre, et latreueinj adorer). Se dit d'un adorateur des 
astres : lejt Chaldecns itaient astroldtrts. 

AflTKOLATKIB (as-tro-ld-trt) n. f. Adoration des 
astres. Culte rendu aux astres. 

AftTROLOttlB (as-tro-lo-jt) n. f. (gr astron, astre, 
et logos, discours). Art de predire les e Tenements 
d'apreti l'inspection des astres. — Cette science 
chimerique pretendait predire l'avenir par l'ins- 
pection des astres, comme s'ils pouvaient avoir quel- 
que influence sur les evenemenU qui dependent uni- 
quement de la volonte de 1'homxne et de ton libr*» 
arbitre.Nee en Chaldee, l'astrologie passa en Egypte, 
de Ik en Grcce, puis en Italie, et de la dans tout I Oc- 
cident de l'Burope. 6n a peine a croire que les hommes 
les plus celebres dans tous les temps, que Taeite, Ga- 
lien. saint Thomas d'Aquin. Tycho-Brahe, Kapler et 
mille autres, s'ensoientoccupe».Chaque prince avait 
un astrologue asacour ; celui de Louis XI se nominal l 
Galt;otti,et celui de Catherine de Medicis Cdme Rug- 
gieri, tous les deux Italiens. II ne naissait pas un per- 
sonnagedequelque importance sans qu'on appelat un 
astrologue pour tir«r son horoscope. Cette absurile su- 
perstition ne dlsparut rompl^tement qu'au xvu< siecle. 

AMTKOL*f*|OIB (as-tro) adj. Qui appartient k 
l'astrologie : observation astrologique. 

ABTROLOOl9lJBBlBNT(at-fro, ke-man) ad v.D'a- 
pres l'astrologie : horoscujte tire astrologiquement. 



Digitized by VjVJ^V 



IV^ 



AST 



BCB (<M-/ro-/o-yAe) n. m. Qui s'adonne 
h l'astrologie. 
Mmwumtmmm 



I (a$-tro) n. m. Qui connatt l'nstro- 




,^«j ou qui s'en occupe. 
A«ra«!(«aiB (os-tro-no-mf) s. f. (gr. OJ/ron, 
astn, et nomas, lol). Science qui traite des astres. — 
L'astronomie apprend a determiner la position rela- 
tive des astrea, leur configuration, et k constater les 
lois de leunmouvementa- Son origine se perd dans la 
noit dea tempi ; lea philosophes grecs puiserent une 
partie de lean connaissaaces astronomiques chez les 
Egyptiens; Pythagore enseignait 1« mouvement quo- 
tidien de la terre ear eon axe, et son mouTement an- 
nuel antour du aoleil ; il rattacha lea planetes et lea 
eomeses au systeme aolaire (140 av. J.-C). Ptolemee, 
celebre astronome de l'ecole d'Alexandrle, etablit un 
systeme eomplet qu'adopterent toutcs lea nations; 
11 admcUait, contrairemeat a Pythagore, que la terre 
etait plaeee au eentw da monde at que tous lea 
astres te mouvaient antour d'elle. Au xv« siecle. Co- 
pernic, Mstrononw ailemand, detnontra lea erreurs de 
PioleWeetraineaalaseienceastronomiqueauxideeB 
de Pythagore. (T. U carte du ciel, au mot tkebk.) 

junmmM+Ma%1M (ae-fru) ad). Qui concerne l'as- 
troMssde : observat ion astron omigue. 

Afllll — 1ft !■■■ II ff (at-tro, ke-man) adv. 
Sa»aa4 lea prineipt* da raatronomie. 

~^~t (us rat at) ■ f. Pineaae mechante. Ant. 

. *m ^ t*mmehimm f droitar*. 

( as-tu-si-eurse-man ) ad t . 
. Am . l < f le— i t, f f c fcwr iic 
■*"* BBBB las-tu-si-eH, eu-ze) adj. Qui a 
'. Caadtte, «>•**, fYaac, Ujal. 
(«-*», trt) n. f. DeYaut de symetric. 

(a-si) adj. 8ana symitrie. 
(***np) n. f. (gr. a priv., sun, avec, 

»}. Geom. Ligne droite qui s'appro- 

testt d'une ligne courbe aana pouvoir 
trer. 
O.ITB (a-$inp) adj. Qui a rapport ft 

„. . I (a-si) adj. et n. m. (gr. asvnar- 

m\. Ea metrique ancienne, se dit d'un Ten lyriquc 

compose de detox membrea, dont cbacun peut etre 
eonsideTd comme un Ten particulier. 

Aimim (a-sin) n. f. (gr. a priv., et sundein, 
joindre). Pigure qui eonsiste k supprimer dans une 
phraae lea parUculea conjonclives. 

ABYBTOI.aB (a-sis-to-lt) n. f. (gr. a priv., et sus- 
tcli, contraction). Baaemble dea troubles das a l'aflai- 
bOsaement du coeur. 

ATABAXAB (tat) n. f. (gr. a priT., et farajsetn, 
trouble?). Btat d'une penonne que rien n'emeut. 

ATATIOCB adj. Qui se rapporte k l'atavisrae. 

ATAruuBB (tTis-me) n. m. (lat. alavus, bisafeul). 
Bereditt de certaina caracteres Tenus des aleux, des 
ascendants. 

ATAX1B (Jfcrf) n. f. Incoordination pathologique 
dea mowements da corps : ataxie locomotrice. 

iTAIlfin (A»i-*e) adj. Qui appartientkl'ataxie. 
N- Atteint d'ataxie. 

ATBLB n. ax Oenre de aingea americains, dits 
tinaes oraignits. k cause de la longueur demesuree 
de tears membrea. 

anum ili-i) n- m. Lieu ou travaillent des ou- 
vriera, dea article*, etc Les ouvrien ou eleve* tra- 
Taillant sous un maitre. 

ATmEMJUtmrn (teUa-ne) n. f. pL Chez les Romains, 
farces popolaires qui aTaient pris naissance a Atella. 

ATBUitmnvr ou ATKHnotuRirr (a-/<*r- 

i n. m. Accommodement d'un debiteur avec 

ackn poor les paTer a terme oonvenu. Par 

txt . D*lai , tergiver sation (nVmploie lurtout au plur.). 

ATIB MTU {*-ier-moi-ii) v. a. (Se conj. commc 

aboytr.) Betarder le terme d'un payement. Fig. 

DUKrer, reasettre, ajoumer. 

ATMBX (/rf) adj. et n. fgr. a priv., et I Aeo», Dieu). Qui 

a* reeoanalt point Texisieoce de Dieu. Ant. •<!■««. 

ATIIIIU (/^-is-me) n- m. Doctrine des athees. 

ATHKiSTie^rB (le^-ts-H-Are) adj. Qui a rapport k 
rath*Ums. 

ATBBfKB (tc^na) n- m. (du gr. AtMni, Minerve, 
de>sse des beaux-arts). Btabilsaement ou des saTants, 




AUanto. 



— ATO 

des gens de lettrea se rlonissent pour faire des cours, 
des lectures. 

ATBBUUL, B, AITS (t&r) adj. Se dit des eaux 
minerales froides. 

ATHBBJUlfl ou ATBBBVIQVB {t&r) adj. Se 
dit d'un corps qui ne se laisse pas travener par les 
radiations calorinques. 

A1HLBTB (at-lb-te) n. m. (gr. athlos, combat). 
Lutteur qui flgurait dans les Jeux et les ezercices 
gymnasti^ues des anciens. Homme tres fort. 

ATBXBTl^VB lat-U) adj. Qui appartient auz 
athletes : formes athlitiques ; force athutique. 

ATBXJCTIMBB (at-U-tis^me) n. m. Ensemble des 
eze rcices oorporels auxquels se livrent les athletes. 

ATBBsBPBIB (fmrfp-sffn. f. (a priv., et gr. trt p he in, 
nourrir). Ddfaut d'assimilaUon des aliments, ame- 
nant cheslea enfants une ddnutrition progressive. 

ATE.AMTB (de Atlas, n. myth.) 
n. m. Figure d*homme qui loutient - 
un ouTrage d'architecture. 

ATLANT1$VB adj. Qui se rap- 
porte a I' Atlas ou k l'Atlantique : 
littoral atlantique. Y. Part. hist. 

ATXA0 (lass) n. m. (de Atlas, n. 
myth.). Premiere vertebra du cou 
(qui supporte la tete, de la mime ma- 
nlere qu Atlas lupportait le monde). 
Rccueu de cartes geograpbiques. 
Planches jointes a un ouvrage. 

ATMOarai«B {mos-fh) n. f. (gr. 
attnos, vapeur, et sphaira, sphere). 
Masse d'air qui envlronne la terre. 
Poids d'une colonne cylindrique de 
mercure. ayant pour hauteur 76 cent , 
et pour base 1 cent, carrd (1.033 gr. 
environ), qua Ton prend pour unite" de pression dans 
I'etude des gax : pression de dix, de vingt atmo- 
spheres. — iyatmosphere doit afiecter la forme d'un 
spherolde beaucoup plus aplali que ne Test la terre ; 
on n'est pas completement flx6 sur son epaisseur, qui 
ne paralt cependant pas depasser une soixantaine de 
kilometres. L'atmosphere exerce sur toui les corps k 
la surface de la terre une pression dite pression at- 
mospherique, qui est variable et que Ton eHudie ft 
l'aiae du barome'tre; cette pression moyenne est de 
1.033 gr. par cent- carre, de sorte que la pression sur 
un homme de grandeur ordinaire est d'environ 
11.000 kilogrammes. Si nous ne sommes pas e'erase's 
par cet enorme poids, e'est qu'il est sans cesse con t re- 
balance par la reaction des fluides dont notre corps 
est rempli. Les couches d'air qui constituent l'atmo- 
sphere se refroidissent k mesure qu'on s'elere d'envi- 
ron 1° par 415 metres environ, (v. air.) Les obser- 
vations astronomiques demontrent que les planetea 
et leurs satellites (la lune exceptee) sont ^galement 
entoures d'une atmosphere. 

ATaOftPBBBl^CB (mos-ff) adj. Qui a rapport a 
1'atmosphere : pression. ph£nom4ne atrnosphirique. 

ATOLL ou ATTOLL n. m. He coral lien ne, formant 
un anneau plus ou moins continu autour d'une lagune 
int6rieure. 

ATOMS n. m. (gr. atomos, qu'on ne peut diviser). 
Corps regarde comme indivisible k cause de sa peti- 
tesse, ot qui forme la plus petite quantity d'un 414- 
ment pouvant entrer en combinaison. Element des 
corps. Fig. Corps relativement tres petit : les hommes 
sont des atomes,dans I'univers. 

ATOMIC 1TB n. f. Chim. Syn. de talkrcb. 

ATOMIQIB adj. Qui a rapport aux atomes : thio- 
He atomique. Poids atomique, poids relatif des atomes 
des diven corps. Notation atomique, notation chi- 
mlqne basee sur la consideration des poids atomtques. 

ATOMlflMK (mis-me) n. m. Systems des philoso- 
phes qui prdtendent expliquer la formation de I'uni- 
vers par la combinaison fortuite des atomes. 

ATOMIiTB (tnis-te) n. m. Partisan de l'atomisme. 

ATOMIBTI^VB {mis-ti-ke) adj. Qui concerne l'ato- 
misme. N.f.Theorie chimique ayantl'atome pourhase. 

ATOBTB adj. (gr. a priv., et tonos, ton). Fixe, im- 
mobile, sans expression, en parlant de l'osil, du re- 
gard. Sans Tigucur, lnerte. Non accentue : voyelle 
atone. 

ATOWIB (nf) n. f. Manque de force, de vitality. 

ATOniQUB adj. Qui result* de l'atonie : etat ato- 
nique. 



Digitized by VjOOQlC 



ATO — 

ATBUBft n. m. Tout ee qui *crt a la parure des 
femmes : jeune fille parte de ses plus beaux atours. 

ATBUaaBBB (ni) v. a. (rad. atour). Parer. (Vx.) 

ATOUT (tou) n. m. Carte de la couleur qui re- 
tourne. Fam. Coup. 

ATPXIQI/B (ksi-ke) adj. (gr. a priv., et toxikon, 
poison). Qui n'a point do venin. 

ATBABILAIM (li-re) adj. et n. D numeur noire. 

ATKABILB n. f. (lat. atra, noire, et bilie, bile). 
Mid. anc. Bile noire, melancolie. Une des quatre 
humours de Galien. 

Atrb a m. (anc all ostrich). Foyer de la chemlnee. 

ATBUl'M (om') n. m. Chez lei Remains, eour in- 
tcricure entouree d'un portique. Pi. des atria. 

ATKBCB adl. (lat. atrox, oeU). D'une eraaute 
exceasive. Ho rrible a supporter : douleur atroce. 

ATMOCBMBBT (man) adv. D'une maniere atroce. 

ATBiOClTB n. f. Action atroce, eruelle. horrible. 

ATROPHIC, (ft) n. f. (gr. a priv., et trophfi, nour- 
riture). Mid. Deperissement d'un etre, d'Un organe, 
par defaut de nutrition. Amalgrissement exeesstf. 

ATROPHIC (fi-i), b adl. Mid. (rad. atrophic). Tree 
amaigri : membrt atrophii. 

aThophibh (ftri) v. a. {Se conj. comme pWcr.) 
Mid. Paire perir par atrophic. S'atraaalar v. pr. 
Perir par atrophic 

ATBOPMB n. f. AlcaloTde extralt de la bella- 
done : I' atropine fait dilater la pupille. 

attarlbr (*') [sa-ta-bl(\ v. pr. Se mettre ft table. 

ATTACH ai»t (a-ta-chan), B adj. Qui lnteresse, 
fixe fortement l'attentton : lecture attachante. 

ATTACBB (a-ta-che) n. f. O qui attache, lien, 
courroie, etc. Endrolt ou est fixe un muscle. Partie 

Jiui joint la main au bras, le pied a la jambe : avoir 
es attaches fines. Fig. Ttnir quelqu'un d r attache, 
le tenir dans un extreme assujettisscment. Mar. Port 
d attache, port de depart et ifarrivee d'un navlre on 
d'un service maritime. 

ATTACHE (a-ta) n. m. Membre du personnel d'une 
ambaasade, d'une legation : attachi m Hit aire. 

ATTACnBMBIfT (a-ta-che-man) n. m. Sentiment 
de vive affection qui unit a quelqu un ou a quelque 
chose. Application : attachement au travail. Releve 
journalier des travaux et dcpenses d'un entrepreneur. 

ATTACHBR (a-ta-chi) v. a. Joindre. fortement 
une chose a une autre. Fixer : attacker ses yeux sur 
quelque chose. Fig. Lier par quelque chose qui plait, 
oblige : attacker par la reconnaissance. Attribuer : 
attacker du prix d un objet. Absol. Inleresser : cette 
lecture attache. B'aitaeaer v. pr. Satlacker aux pas 
de quelqu'un, le suivre sans cesse. S'attacker d quel- 
qu'un, eprouver pour lui de l'affection. S'attacker d 
quelque chose, s'y appliquer. Ant. Bataeher. 

ATTACH* (at-ta-kuss] n. m. Genre d'insectes lepi- 
dopteres nocturnes, renfermant de grands et beaux 
papillons des regions tropicales. 

ATTAOVAB1.B (a-ta-ka-ble) adj. Qui peut fttre at- 
taque • place attaquable. Ant. flaattaejaable. 

ATTAQUB (a-ta-ke) n. f. Action d'attaquer, agres- 
sion. Fig. Acce* subit d'un mal : attaque d'apoplexie. 
Atteinte : les attaques de la calomnie. Pop. Etre d 1 at- 
taque, etre vigoureux. Ant. Bateaee. rlaaasa. 

ATTAOVBR (a-ta-ki) v. a. AssaiUir le premier. Fig. 
Provoquer, braver. Inlenter une action judicial re : 
attaquer quelqu'un en justice. Ronger : la rouille 
attaque le fer. ANT. Bataadra, prattae*, Hpaal e r. 

ATTARPBR (a-tar-di)i. a. Mettre en retard : il 
m'a attardi. i »n«H«r t. pr. 8e mettre en retard. 

attbinbrb la-tin-dre) t. a. (pref. ad, et lat. tan- 
gere, toucher. — Se conj. comme craindre.) Toucher 
de loin : atteindrt (Tun coup de pierre. Joindre en che- 
rain : atteindre celui qui itait en avant. Parvenir a : 
atteindrt le but; atteindre une vieillesse avancie. 
V. n., avec la prep, d, quand il y a effort, difficult* : 
atteindre quplancher. Ant. If aaqaer. 

ATTBIlfT (a-tin). B adj. Attaque : attelnt de la 
peste. Atteint et convalncu, coupable de fait et re- 
connu coupable en droit : atteint et convaincu de vol 

llttTB - - - 



(a-tin-te) n. f. Coup dont on est atteint, 
frapp*. Fig. Dommage materiel ou prejudice moral : 
atteinte du feu, de la maladie. 

ATTBLAOB (a-te) n. m. Action ou maniere d'at- 
teler : attelage mal fait. Ensemble de betes attelees. 
^BR (a-te-li) v. a. (rad. attelle. — Prend 



taches Chtr &c\i»- Y ; 

se, petite piece de \ a *~\ J 

bois, de fer-blane, \T #__T "N 

de carton, etc., N ^ 6- ^^^* : X^ 

Sour maintenir n* 

es os fractures. A . B . •"•"•• ihi 'Mf*?J 




C, caUiar 



- ATT 

deux / devant une syllabe muette : f attelle.) Attadher 
des animaux de trait k une volture. Ant. ~" * 

ATTBLLR (a- 
ti-le)n.{. Partie en 
boladu collier dei 

cherauxklaquelle .^mmmmmmsm * 

les traits aont at- f^~S;y l 

taches CWr.0clia- f v J 

se, pe 

bois, ( 
de 

80 
es os fractures. 

ATTBLLB- 
MBIfT (a-t*-U-man) n. m. Action d'atteler. Reaul- 
tat de cette action. 

ATTBLOlBB (a-te) n. f. Cheville mobile qui axe 
les traits du choral au timon. 

ATTBRAirr (a-te-nan), B adj. Contigu : cour atte- 
nanle d la maison. 

ATTBJVBAifT (a-ton-dan) (BB) loc. prep. Jusqu'a, 
la realisation de... la atsaaa'aatt q«e loc. conj. 
Jusqu'a ee que. 

ATTBBBBtB (a-ton-dro) ▼. a. (pref. ad, et lat. ten- 
derer tendre). Rester dans un lieu jusqu'a oe qu'arriTe 
Quelqu'un, quelque ehose : attendre lennemi, tommi- 
us. Fig. Etre pfet : le diner nous attend. V. n. Diffe- 
rer : il faut attendre. B'asta aa > « r. pr. Compter sur, 
cspsrer, preroir : s' attendre A une faveur. Paov. : 
A H t m iBu a — I aam 1'shm, se dit en parlant d'un 
rendet-Tous ou Ton ne rout pas allcr, d'une promease 
qu'on ne veut pas tenir. TeaiS views 4 aatot 4 «jm! 
■alt attaaaato, avec du temps et de la patience, on 
reuasit, on vient a bout de tout. 

ATTBBBB.IR (a-tan) v. a. Rendre tendre t la gmUe 
attendrit les choux. Fig. Emouvoir : attendrir le eatur. 
B'atsaadrlr v. pr. Devenir tendre : le gibier s atten- 
drit quand il faisandt. Etre Amu. Ant. Parelr, •■■ 
dareir* 

ATTBBBalllMIABT (a-tan-dri-»an), B adj. Qui 
emeut l'Ame : paroles attendrissantes. 

ATTBJWBKiMBMBIfT (a-ian-dri-se-man) n. m. 
Btat de l'Ame eroue. Mouvement de tendresse, de 
co mpas sion. Ant. Barelaaaa«aa«, aadarciaaaaiawS. 

ATTBIVBU (a-tan) prep. Vu, eu egard : attendu les 
ivi nemen ts. Atteada qaa loc. conj. vu que, puisque. 

ATTBIfTAT (a-tan-ta) n. m. Entreprise oriminelle 
centre les personnes ou les choses : Henri IV fut vie- 
time de dix-neuf attentats. 

ATTBNTATOIBB (a-tan) adj. Qui porte atteinte. 
prejudice : mesure attentatoire. 

ATTBBTB (a-tan-te) n. f. Etat de celui qui attend. 
Te mps pendan t lequel on attend : itre dans Tattente. 

Arikill'BB (a-tan-ti) v. n. (pref. ad, et lat. ten- 
tare, tenter). Commettre une tentative oriminelle : 
Damiens attenta d la vie de Louis XV. 

_ ^ 1VB (fl tan) Qui & de ratUnUon 

n : Hive attentif. Ant. Ir-" — *** 
lOV (a-tan-si-on)n. t. (pref. 



de l'application : Hive attentif. Ant. laat 

flcieiix : avoir mUle attentions pour... Absol. et infer; 



dere, tendre). Application d'esprit. 



^Tif. ad. t tut. ten- 
Fig. Pi. Soina af- 



Attention I soyez attentif. Faute d'attention, par 
manque d'attention. Ant. Btetraetlaa, laadver. 
taa ce, 

ATTBJITlOMIfB (a-tansi-o-ni), ■ adj. Qui a dea 
pre venances . 

ATTBirriTRMBirr (a-tan, man) adv. Avec at- 
tention. Ant. BlatraiSeaieat. 

ATTBBUAWT (a-ti-nu-an), ■ adi. Qui stWnue, rend 
moins grave. ClreaataSaaeaa aMaaaaaiaa, qui ont 
pour effet de diminuer la gravity d'un crime et 
d'abaisser la peine. Ant. Agaravaat. 

ATTBIBUATIOIV la-ti. si-on) n. f. Action d'atte- 
nuer. Diminution, adoucissement : obtenir une atte- 
nuation de peine. Ant. Agaravailaa. 

ATTBB UB (a-tC), B adj. Bot. Qui diminue de la baan 
au sommet on du sommet a la base : tige attinuie. 

ATTBltVBft (a-ti-nu-i) v. a. (pref. ad, et lat. te- 
nuis, leger). Rendre moins grave : le repentir atti- 
nue la faute. Ant. Agaraver. 

ATTBHBAttB (a-ti-ra-je) n. m. Mar. Lieu ou un 
vaiaseau peut aborder la terre. Etat des approches de 
la terre : de fatterrage dipend tatterrissage. 

ATTBMBBt ia-ti-H) v. a. (rad. terre). Accabler : 
ce coup Va atterri. 



Digitized by 



Google 



ATT - 

l (*~td-rir) r. n. (rad. Urrt). Prendre 
, bmllcn eui atterrit. 
AnWUMAU (a-t±ri-*m-je) a. m. Aetioa d'at- 
terrir. de prendre tern : iVtfferrieaafe dun ballon; 



lew eMn tew sont d'un eUtarrissmge difficile. 

— MB5TT (a-teWi-ee-ftMUija. - 

_ i epportee par let eaux. 

ATTBBTAYftBW ia« , *^»-#»-o») a. f. Temoigaage; 
dactaratioa. AiArmation verbal* ou eerite : alfeslaf ton 
me Imm cossdaife. Aw. B e Aegasl oa. 

ilTOtU (a-Us-U) r. a, (prdf. ad, et lat. testis, 
teraoia). Certifier, aMurerla rente on la realite d'uno 
eboee : attsster an fait. Preadre k temoia :f*n attests 
les assistants. Ajrr. Blew, dderfer. 

ATTICISM {at-ti-sis-me) a. m. (gr. attikismos). 
Forme particuliere aa diakete attiqae. DeUcatesee de 
goat, de langage, pexticuttere aux ecrivains attiques. 

ATTMCTBTB (ai-ti-sis-te) a. m. Celui qui cherche a 
reproduire le style dea ecmaias attiqae*. 

Al ■ ■<»« (a-ri-rf) t. a. Baadre tiede : attUdir un 
bouiUem; U vent attiidit Us saisons brulantes. Fig. 



Mi 
lettepaT 



Duniauer I'ardear : raaaejare attieo'fc V ami tie", 

ATTIOHi BMT (a-<ft-4di-et-fnan} a. m. Be- 
roidisaemeat : rattiidissenumt da ramitii. 

ATTBUa (sWi-d) a. ol Moat Tulgaire de l'aaone 

lUeax au An til lea, etdel'aaaaaa a Hie Ma urice- 

vam t+4i-f+j€) oa ATTiranarr («-«- 

b. am. laaaXera datttfer oa d'etre attife. Toi- 

partieuttere. 

A il if mm la-ti-fi) t. a. Oroer, parar aeec recber- 
cbe. awe aBactattoa. raMtftr r. pr . 8'oraar. separer. 

AII1TII (a-fi-ff) a. m. Petit boaaet de femma 
aa sap eJecle, s'afaacaat ea poiate »ur — - — - 
le front. 

ATTtfCV {at^ke) adi. (gr. otttaat). 
Propre aux aacieas habitants de l'At- 
tia.ee : dimUet* aUume. Sel attique, 
raOIerie delicate at baa, particuliere 
aa people eTAtbAaee. M. m. Arch. PeUt 
etaeVe sapetiear poar oraer ou dlatimu- 
fcrTctog T _ 

II ■■«■■■■»■ (ill ti-kt ■mil) nil _______ 

Aeee aa« elegan c e attiqae. * i ltam . J 

ATTltAAlHSTa-fi) ad). Qui eat toa- ^^ 
eeptOde d'etre attire : forier eel moin$ attirabU d 

eTdBEBBBYBna! dfBB? Iff /ff^ 

ATTimAJA, (A-tf-rA, J Bill.) a. m. (rad. aWiVer). 
Qaaatiti da cboeas aeoeasairea A la guerre, aux roya- 
gee, a la chases, etc. Fmn. Bagage* ■uperdua. Aecom- 
pagneaaeAt faataeux at rata. 

ATTlBAltT (^kn), B adj. Qui attire. Attrayaat, 

■e<JUJMUlt. AJTT. ■iplMUMt. 

ATTIBUUI i+ti-rf) ▼. a. Tirer A soi : rciman/ 
atfirc h fer. Fig. Appeler iur sol : attirer let re- 

ATTMACfB i*-H-%*-4t) a. tn. Action d'attiaer. 
(A(i-M-man) a.ai.ActioB d'attiwr 




<m-tU»i) ▼. a. (nrer. ad, et (t«on). Bap- 
prochcr lea tiaoaa pour lea feire mieux bruler. Fia. 
Eaciter. alluaaer : •ttUw 1$ feu de la rivolte. 



A-rriABtm, uwrnm (o-lt-»eur, eu-K) a. Celvi. 
ceUe qui attiae. 

ATTIAAIBA 's-ti-iOtr) ou ATTlAA^IfAlB (a-ti- 
%Q-moir\ a ou Petit iaitrameot pour attiaer 
le fru. 

Affl'ITBB, B {a-ti) adj. Qui exiete on 
▼erta d"aa titre oa de laabitude : courtier, 
marrfuxnd attiiri. 

ATTITBUam t+4ir+€) v. a. Charger en 
titre d'uae foaoiioA (aaitA aeulement au 
partle. aaaa*% CAAaa Plaeer lea chieas 
daaa lea reUU fABf aMeadre la glbier. 

a ■ nrtBB faMft B. t ptal aUitudme; 
da lat. OfOtuA, aptttaaa). Poaltioa do 
eorpa. ^4- H laaBjatajllaaa ail Ti li in ■ de 
■ea dfapoeitioaa, S tea udefttioaa : a/(i- 
tude MeAcetZ/aAlc. 

ATTBffaBBT (A^ar^ar) a. m. (mot aagl.; 
da ex fr. atom/, prtpoe* k). Offlcler public qui, en 
Aagleterre, reaaplit lee fonclloru de procureur ou 
«"a«oad. Aefr— j gd w dr eA, procureur general. 

All BVCBBBiBBT (A-<ou-cAe-man) n. m. Action 
da taaakir. Tact, eoatae4. 

ATTBACTBVBl (<*-frok), TBICB adj. Qui agit 
i form aUractric*. 



AUiM«n. 



ATT 



ATTBACTir, iTB(o-fraA) adj. Qui attire : la fore* 
attractive de I'atmmnt. Art. BvdawlaM; 

ATTBACTIArY (a-fr***t-Oft) a. f. (prtf. aa, et lat. 
fraAer*, tirer). Aetkm d'attirer. Phyeiq. Paiwaaoe ea 
eerta da laqaeUe lea eorpa et lea partiea d*ua meene 
eorpa s'attlreat reeiproquemeat. IM de V attraction 
untvereelU ou lot da IlewUm, lot par laqueDe toua lea 
eorpa de la nature aAttireat mntaelleraent ea raieon 
direete dee maaaea et ea raiaoa iaTerae da carre dea 
diataaeea. (Cette loi explique doao toua lea aware* 
OMBta al eomplesea et at rariea dea aatrea.) Attrae- 
alaa ■BaAdealaira ou ferae AA eaateeaaat, oeUa qui 
s'exeree eatra lea parties d'ua aaaaie eorpa par la eon- 
tact immediat. Afja e ateei lagiaJAajeie, eaUa par 
laquelle lea aimaaU attireat la far. liaiirHi« dlae. 
trfema 9 oelle par laquelle lea eorpa eleetriquea atti« 
rent lea eorpa legera. N. f. pL Plaialra, diatractioaa : 
lee attractions de Paris. Ant. BfpiloiBi 

ATTBACTlTBMBlffT (a-irak, man) adr. Ateo 
att raction . 

ATTBA1BB (o-<re>e) t. a. (8econJ. comme traire.) 
Att irer au moyen dua appal. 

ATTBAIT (o-rre) n. m. Ce qui plait, charme, 
attire : Vat trait des pUtisirs. Penchant, inclination : 
suivre son at trait. PI. Agrements extdrieura d'une 
fen une : d e chastes at traits, 

ATTBAFB (a-rro-ye) n. f. Piege pour lea ani- 
maux. Fam. Ruse, appareace trompeuae. Petite 
tromperie, faite par plaJiaaaterle. Afar. Cordage qui 
retieat, aaaujettit. 

ATTB^tJPB-lAfJBBAliB (dd) n. m. Syn. de at- 
tbapb-niau. PI. dea attrapf-lourdauds. 

ATTBAPB-HBVCBB OU ATTBAPB-MBV- 
CBBB a. m. Nom Tulgaire da la dionte, dont lea 
feuilles ae replieat lonqu'un insecte vient s'y poser. 
Piege pour lea moucbes. PL dea attrajte-movche ou 
attrape-mouches. 

ATTBAPB-lf 1AM fni^)ou ATTBAFB-If ItJAt B> 
(gd) b. m . Base grossiere. PI. des attrape-nigauds, 

ATTBAPBA [a-tra-pi) v. a. (rad. trappe). Prendre 
k un piege : attraper tat loup. Fig. Tromper : se laisser 
attraper par un fripon. Salsir au passage, atteindre 
en oourant : attraper un Mvre. Atteindre, obtentr 
par baaard, recerolr : attraper une place, un rhume, 
un go*y« taiter : attraper la manure d'un auteur, 

ATTBAPBfJB, BCBB {a-tra, eu-xe) n. Personne 
qui attrape ; qui obtient par ruae, par intrigue. 

ATTBATOIBB (a-tra) n. f. Piege pour lea anl- 
maux. Fig. Fourberle, ruse pour tromper. 

ATTBATA1WT [o-tre-ian), B adi. Qui attire agrea- 
blement : manieres attray antes. Ant. Bepe a— ■«. 

ATT«B»lB»BB(a-rraA-^) y. a. Cbauflerpar degres 
inaensiblea. Attrenu — " * * ' ' * * 

ATTBIBfJABLi 
etre attribud : ddeoi 

ATTBIBtJBB (a-tribu-4) v. a. (prtf. ad, et lat. tri- 
buere, accorder). Assigner, conferer : attribuer des 
Emoluments d un emploi. Fig. Imputer : attribuer 
au hasard. ffJ*attrifc«er v. pr. Bevendiquer, s'arro- * 
ger : la y aniU s'aitribue tons les merites. 

ATTBIBUr (artri-bu) n. m. (de attribuer). Ce qui 
est propre, particalier k un etre : la parole est un 
attribut de rhomme. Embleme distinctif, symbole : 
un glaiee, une balance, sont les attribute de la Jus- 
tice. Log. et gram. Troisieme terme de la proposi- 
tion. (Crest la qualite que Ton accorde ou que Ton 
refuse au sujet.} 

ATTB1BVTAOIB (a-tri-bu-ti-re) n. Dr. Celal t 
ceUe k qui a 6td attribue un lot, un beritage, etc. 

ATTBIBfJTl*-. IVB {a-tri) adj. Oram. Quifndique 
ou enonce un attribut : propoeition attributive. Verbe 
attributif. rerbe qui oontient Tattribat et le verbe 
substantir rlfra, comme aimer, pour ttre aimant. Dr. 
Qui donae un droit qu'oa n'arait pas anterieurement. 

ATTBiBfJTIOB {a-tri-bu-ei-on) n. f. Aetlon d'at- 
tribuer. Fonction, competence attribute A quelqu'uu 
(s'emploie generalement au plur.) : tela sort de mes 
attributions: les attributions d'un maire. Gram. Bap- 
port d" attribution, celui qui est marque par la prt- 
position a. 

ATTBIBTABT (A-Ms-fon), B adj. Qui attriste. 
A*r r. BdJ — I— sA» 

ATTBIBTBB (o-rW# -ti) ▼. a. Rend re triste, affll- 
ger. r» mU u> t. pr. Derenir triste. Aht. Bdlewlr. 

ATTBrriBff {a-tri-ei-on) n. f. (pref. ad, et Tat. fe- 
rere, broyer). Action de deux eorpa qui s'uaaat par 



Attremper racier, lui donner la trempe. 
DABLB (a-tri) adi. Qui peut, qui doit 
I : ddcouverte attrtbuable au Hasard. 



Digitized by VjVJVJ 



gle 



ATT - 

an frottement mutuel. Thiol. Regret d'avolr offense 
Dieu, cause par la crainte des pelnes. 

ATTBOVPBBWBT(a-frou-pe-ma»i)n. m. Rassem- 
blement tumultueux : let attroupements sont interdits. 

ATTBOCPBK [a-trou-pi) v. a. Rassembler en 
troape. t f t Mr mmttm r v. pr. S'assembler en tumult*. 

AC. AITK (6) art. contract**, pour die, a les. 

Aa7BABB(djn. f. Concert donn6 aiVrufre dujour, a la 
porte ou sous les fenetres de quelqu'un. Fam. et iron. 
Vacarme produit dans Tin tention de faire une avanie. 

ACBA1B (6-bin) n. m. IndiTidu fixe don* un pays 
etranger oo 11 n'eat pas naturalise. 

ACBA1MB (6-bi-m) n. f. Droit par lequel la succes- 
sion d'un stranger non naturalise 
•tait attribuee au souTerain : le 
droit daubaint fut supprimi en 
1819. Par final. Cas fortuit avanta- 
geux, profit ineepere. 

ACBB (6-be) n. f. (lat. alba, blan- 
che). Premiere lueur du jour qui 
se produit a rhorizon- vetement 
blanc des pretres , dans les cere- 
monies du culte catholique. 

AVBB (d-6e) n. f. Planche flxee 
a la circonftrence d'une roue hy- 
draulique et sur laquclle s'exerce 
Faction de l'ean. 




-l (d)n. f. (du lat. alba, Aahinlna . 

blanche, et de ipine). Arbrisseau a»**p'"«- 
epineux de la famille des rotacees, a bales rouges et 
astringentes, a fleurs blanches ou d'un rose tendre, 
d'une odeur agreable. Sa*fleur. 

ACBBRB (d) adj. Se dit d'un cheval dont la robe 
est melangee de polls blancs et de poila alezans. 

AVBBMCiB {6-ber-je) n. f. (all. her- 
berge). Maison oo Ton troure a manger, 
a boire et a coucher en payant. 

ACBBBCIBB (d-6e>) n. f. Fruit 
oblong , blanc , jaune ou violet , de la 
forme du concombre, produit par une 
solanee annuelle, et comestible. 

ACBBBttltfTB {6-ber-jis-te) n. Qui 
tlent auberge. 

ACBIBM (6-bi-i) n. m. (lat. albut, . 
blanc). Bois tendre et blanchatre entre Aub«r ff io«. 
l'ecorce et le cceur d'un arbre et qui forme chaque 
annee un cercle nouveau autour du coaur. V. pi^ntb. 

ACBIFOEV (d) n. m. Nom vulgaire du bluet. 

At BIN (d) n. m. Allure defectueuse du cheval qui 
galope avec les jambes de devant, alors qu'il trotte 
avec les jambes de derriere. 

AIB1HBK (6-bi-ni) v. n. Aller l'aubin. 

ACCCBA (6) n. m. Genre de cornacees A feuillos 
llsses toujour* vertea, cultivees comme ornementales. 

At CUM, B (d) adl. ou pron. indef. Paa un, nul. 
Aucun place devant un nom est adiectif : aucun 
homme. II ne se met au pluriel que devant un nom 
, qui n'a pas de singulier : aucuns frais, aucunes funA- 
'raillcs. Employe seul, aucun est pronom : aucun 
n'est content de ton sort. PI. Quelques-uns : aucuns 




(ou d aucuns) pensent. (Vx en ce sens.) 
AICC3TBMEXT Id, man) adv. Nullement. 
AUDACB (d) n. f. Hardiesse excessive. Ant. Ti- 



jnldlti, eoBardiae, staalllMlsBlt*. 

ACBACIECSBMBBT (6, ze-man) adv. Avec au- 
dace. Airr. TimldeMeat. 

ACBAC1BCX, BCtJE (6-da-si-eu, eu-xe) adj et n. 
Qui a de l'audace. Ant. Ti«Me, crmlmUt. 

All BBC.A, AC BBBABM, AU DBBBBft, AC 
BBlA. V. DB<JA, DBDAN8, DEHORS, DXLA. 

AC-BBM0OC0 (6-desou) adv. A un point inferieur. 

AC-BB»«CSJ (6-de-su) adv. A un point superieur. 

AC-BBVABT (d-de-iwi) adv. A la rencontre. 

ACBIBBCB (Wt-fflHf) n. f. (lat. audire, entendre). 
Admission pres d'un prince, d'un haut fonctionnaire : 
obtenir.une audience. Seance dans laquelle les luges 
interrogent lea parties, entendent les plaidoiries et 
prononcent leurs jugements. — Lea audiences sont 

CMlques. Les juges prononcent le huis clos quand 
debats peuvent elre dangereux pour l'ordre public 
ou offenser les bonnes mceurs, mais,meme en ce cas, 
le jugement ou l'arrtt sont rend us publiquement. 

AVJBIBNCIBB {6-di-an-si-i) n. et adj. m. Huissicr 
charge* du service de l'audience. 
ACBITBCM, TB1CE (6) n. Personne qui dcoute 




- AUM 

un discours, une lecture, etc. : des audiUurs atten- 
tifs, distraiti. Aitdlteejr * la C«w dea emsttpfm, aet 
e«Ma«4l d'Btas, fonctionnaire qui fait une sorte de 
noviciat avant d'etre promn au grade de conseiller 
referendaire. de mattre dec requetes , etc. Adjeo- 
tiv. : conseiller auditeur. 

ACDlTir, 1VB (d) adl. (lat. audirt, entendre). 
Qui concerne l'oufe, loreille : nerf auditif. 

AUBITIOB (6-di-tion) n. f. (de auditif). Action 
d'ecouter, d "entendre : raudition des tenwins. Seance 
d'essai qu'un directeur de theAtre donne a un ar- 
tiste, etc, avant 
de l'engager. 

AVBITOIMB 
(d) n. m. Reu- 
nion deceux qui . 
ecoutent une I 

ftersonne par- J 
ant en public. 

AVCB (d-je) 
n. f. Pierre ou A . _,. t . „ . „ , 

bille de bois Au S* s A - d * bM V ,ro,r v B « *• « am 5« n ; C, <U 
creusecooman- e,m«t W r. 

gent et boivent les bestiaux, etc. Recipient de bois 
a l'usage des roacons, cimentiers, etc. Qodet place a 
la circonference a'une roue pour recevoir l'eau. Vide 
compris entre les deux branches du maxUlaire inX6- 
ricur chez le eheval. 

AC6BB (6-j4) n. f. Le con ten u d'une auge. 

AUCiBT (6-jt) n. m. Petite auge. 

AVGMBlfT {oah^man) n. m. ^at. augmentum, ao- 
croissement). Syllabe que Ton ajoute a certains temps, 
devant lc radical du verbe. dans le grec et quelquea 
autres langues. Dr. Ce qu'on ajoute k la dot pour 
former le doua ire. 

ACCMBBBTABLB {ogh-man) adj. Que Ton pent 
augmenter. 

AVBMBlfTATBVm, THICK (ogh-man) n. Per- 
sonne qui (hit des additions a un ouvrage d'esprit. 

AUGMBMTAT1F, IVB (ogh^nan) adj. Gram. Se 
dit d'une particule comme tres.fort, arc hi, ou d'un 
suffixe comme agns, issime, qui sert a ajouter au 
sens des mots : montagne (grand mont), savant issime 
(tree savant). N. m. : fitalien a de nombreux augmen- 
tatifs. A wt. Bi saJisitif. 

AUGMBirr ATlON {ogh-mon-ta-si-on) n . f. Accroia- 
sement. Elevation d'un salaire, d'un traitement. 
Ant. IImImUn, rabal^, rtdactloa. 

AfJftiMBBTBB \ogh-man-ti) v. a. (lat. augmentum, 
accroissement). Accroltre : augmenter sa fortune. 
Ajouter au traitement, au salaire : augmenter un 
domestique. V. n. : sa fortune augmente. Ant. Blml- 
nMer, r^dvlre, reeirelndre. 

AtiCVHAi^ B, All (6) adj. ReUtif aux augurea : 
science augurale. 

AVttVBJB (d) n. m. (!«'• augur). Presage, slgne 



par lequel on juge de l'avenir. biseau de bon (ou de 
mauvais)augure,venonne qui fait prevoir une b< 
(ou une mauvaise) nouvelle. V. Part. hist. 



AVGfJHBH (6-ghu-rf) v. a, (rad. augure). Pr^sager, 
conjecturer : augurer ravenir daprts le passf. 

AtiCirsjTB (6-ghus-te) adj. (lat. aunustus). Majes- 
tueux, venerable, imposant, solennet : personnage 
augustc; august e protection. 

AUCUBTIN, AVOVBTllfB (6-ghus) n. Religieux, 
religieuse de l'ordre de Saint-Augustin. 

ABjjoVHB*BilJI (tjour-du-i) adv. Dans le jour ou 
Ion est Dans le temps present : aujourd'hui, r in- 
struction est obligatoire. 

AVL.BTB (6) n. m. (gr. aulftfs). Joueur de flute 
dans l'antiquite. Surnom de PtoWmee II d'Bgyptc. 

AULldtfJB (d) adi. (lat. aula, cour). De la cour. 
C*MseiI suilisjas, tribnnal supreme dans 1'anclen 
empire germanique. Auj., conseiller de la cour 
d'Autriche. 

AULBTB (d-ne) n. m., ACIJI A1B (o-ne) n. f. V. adne, 

AUMA1B. 

AVLX (d) n. Un des plurieU de ail. 

AVBL4IU.B (d-fRA. U mlL) n. f. Gros WtaU. Ad- 
Jectiv. : eeHes aumaUles. 

ACM AlfB (d) n. f. (gr. eletmosunS, pitid). Ce qu'on 
donne aux pauvres par charite. 

acmAbbrib (d-md-ne-rf) n. f. Charge d'aumdnier. 

achAbiBR (6*nd-ni-4) n. m. Pretre attachd h un 
^tabliHSi'ment, a un corps, a un prince, pour dire la 



Digitized byVjOOvl 



&SE.I 




AWfUUs __ _. r 

P£m. a laguelle. Pf. auxqueU, auxqullles. 



AUM - 

messe, eie. Grane* <now<Jm>r de France, titre donne 
mn prem ier amn Onier des anciens rois de France. 

Aii^lllBU (d) n. f. Boone qu'on nortait autre- 
fois a la eeinture et qui contenaii Ta 
ge nt dest ine aox aumdnes. 

ACMVMB (d-«nf-«e} ou AUMCO 
(d) a. f. Poumxre qua portent an bn 
lea chanoines, etc. 

AOLaCB (d)n. m. Mesurage a 1'aune. 
Nombre d*aunes done piece d'dtoffe. 

ACBAIB {6-ni) ou AtfLMAlB ((Vnd) 
n. f . Lieu plante d*aunea. 

AClfB (d-we) n. t. (]at. ufcia, avani 
bras). Aaeienae mesure de longueu 

(1 »,!«). P*OV. : LtlMI M ■ 

— e ns -a aae A ran*, il ne fuut pa 
du merite de quelqu'un par a 
■ Muwm li Mtm 4wa— i 
Jug er lea autre* d'spres eoL 

*C3fl ou ACTJIB (d-ne) n. m. (lat. *** 

minus). Genre de eastaneaoeca, comprenant dea arbres 
A b ois lfge r des regions temperees humides. 

AsUfBB (6-ni) n. f. Longueur d'une aune. 

AtTBBB ou AUUrBB (d-irf) n. f. Dot Compose 
iauMe, A Heurs iaunes, amere et aromatique, em- 
ploy ee en mddeeine. 

ACJfBB (d-nd) v. a. Meaurer A l'aune. 

ACPABATAjrr (* ran) adv. D'abord, avant une 
autre choae. — Ne diiea paa : auparavant la nuit, au- 
paravant fsTil vierme, auparavant de partir; mais : 
ava ni la nuit, avant qu'il viemu, avant de partir. 

ATWmkm (6-prt) adv. Proche : pour voir cela, il 
faut que je sou oupres. Aaevee de loc. prep. Marque 
proximitd : auprts du palms. En comparaiaon : votre 
' n'e$x rien auprts du mien. Akt. Lata. 

{6-kit^pt. ret m. Se dit pour d lequel. 
uxquels, auxquelles. 
(6, feVre) adj. Qui reasemble A une 
aureole. 

AfJBBSMJK (d) n. f. (lat. aureola, de couleur d'or.) 
Cercse luaiiaeux dout lea peintree, lea aculpteura en- 
toureat la tete des saints. Fig. Glotre, 
prestige : tourioU dm martyr e, du 
genie, de la gloire. 

acbbsmlb, ■ (d) adj. Oint d'une 
aureole. 

ACVKOLKB (d, U) ▼. a. Orner 
d'une aureole. 

ACmaciXAimK m, fan) adj. (lat 
auricula, petite oreiUe). Qui a rapport 
A 1'oreiDe : maladie auriculaire. Qui 
entend, qui a entendu de ses propres 
oredles : Umoin auriculaire. N. m. Le petit doigt 
de la main, ainsl nomm6 parce que sa petitesae per- 
met de rintrodnire dana foreille. 

tniiaLI (d) n. f. Lobe ou bout de 1'orelH*. 
Oreille externe tout entiere. Appendice situ* a la 
parUe superieure de chaque orcillcttc du ccour. 

ACaUCEUft, B (d) adj. Qui est muni d'auricules 
ou oreilkttes. 

ACBJCfJU«TB (d. lu-te) n. et adj. m. Medecin 
qui traite specialement lea maladies d'oreille. (On 
dit anasi agustk et aubjcuu.) 

ACBaVBBB (<j) adj. (lat aurum, or, et fern, por- 
Qui renferme de Tor : terrain aurifere. 

iCAVKATWM (d, $i-on) n. f. Action d'auriflcr 
les dents. 

ArBAFTBR (A, fi-f) v. a. (Se conj. comrae prier.) 
Ootarer une dent creuse en j foulant de 1 or en 
feuUles ou en petiis 
liagots spongieux. 

AtauriejijB (6) 
adj. Qui change en 
or : puissanct,vertu 
aunMque. 

AfctalQUB (d) 
adj. et a. t. Mar. 
Se dit des voiles a 
quatre cotes non 
symetriques. — - A 

AtJ«#CB»(<5- Al 

rote) n. m. fall, aueroch*. boraf deplaine). Nom rul- 
pire d'une espece de boeuf aujourdliui eteinte et qui 
EaUtait encore rBurope au moyen age. 




<*r 




5 — AUT 

AOIORB (p) n. f. (lat. aurora). Lumiere qui pre- 
cede le lever du aoleil. Fig. Commencement : Taurore 
de la vie. La levant : du couehant a taurore. Adj. iny - 
couleur aurore, dun jaune dore. Rubant aurore, de 
cette couleur. Anw. b«reaJe, meteore lumineux 
qui paralt dans le del, du cote du nord. Aw«*e 
•■••rale, le meme pbdnomene obaerrd dana l*hemi- 
apbere aud. — Ce ph^nomene eat d'autant plus com- 
mun que la region ou on Fobserve est plus roisine 
des poles. L'aspect d'une aurore boreale ou australe 
est tres variable : le plus generalement elle ae pre- 
sents sous forme d'arcs lumineux circulaires qui per- 
sistent quelquefois pendant pludeurs jours; aouvent 
leur forme varie d'une maniere aases rapide. Ce phe- 
nomene est intimement lie au magnetiame terreatre • 
il rend foUe l'aiguille aimantee. ' 

AU«CIJLTATlOIf (d$-kul-tar*i-<m)n. f. (lat. autcul- 
tare, ecouter). Mea\ Application de 1'oreUle aur la 
poitrine ou aur le dos. pour reconnaltre les bruits 

3ui se produisent dans le poumon ou le ccaur, et en 
6duire I'etat fonctionnel. 

ACBCITI.TBA1 (6*-kul-tf) v. a. Paire I'auacultaUon : 
auseulter un malade. 

ACBP1CB (da-twf-ee) n. m. (lat avis, oiseau, et sin- 
cere, examiner). Terme generique deaignant, chex lea 
Romaina, lea divera presages qui ae tiraient en ge- 
neral du vol, du chant dea oiaeaux et de la maniere 
dont ila mangeaient. Fig. PI. Scut fheureux aus- 
pice; avec apparence de auccea. Sous let auspices de 
quelqu'un, sous sa protection- 

AOStsjl (6-si) adv. Pareillement : mot aussi. De 
plus, encore : et cela aussi. Adv. de comparaison : i7 
est aussi sage que vaillant. Conj. C'est pourquoi : il 
est miehant, aussi chaeun lefuit. Loc conj. Ansel 
•lee, car, parce que. AmmI Mm qee, de meme 
que. AimImh «j«e f pas plus que. 

AVMlTtjT (6~si-t6) adv. Au moment meme. As*. 
■Itds qee loc. conj. En meme temps que. Des que 

AVSJTKB (d»-/e>) n. m. (gr. aud, je dessechel Nom 
podtique du vent du midi. 

AVBTBssB (6s-t4-re) adj. (gr. autttros, severe, 
rude). Rigoureux, dur : jeune austere. Severe : vertu 
austere. Apre, astringent : saveur austere. (Pen us.) 

AUBTBKBMElVT (6s-te-re-man) adv. Avec aus- 
Write. 

AVBTB1IITB (dS'ti) n. f. Mortification des sens ct 
de l'esprit. Fig. Sevdritd : austeriti des mceurs, des lois. 

AUSTRAL (6s-tral), E, A1.S ou All adj. (rad. 
ouster). Meridional : terres australes; signes auttrals 
ou austraux. Ant. Ber^eL 

ACMTMALIB^, BB1VB (ds-tra-U-in, 4-ne) adj. et n 
De lAustralie. ^ 

AVBTBABlBlf , BlflfB {ds-tra-si-in, t-ne) adj. et n 
D'Austrasie. ; ^ 

AfJTAIV {61 n. m. Vent impetueux du S. et du S.-E. 

AfJTAlVT (6-tan) adv. (lat. alterum tantum, autre 
tant). Marque egalitd de merite, d'dtendue, de quan- 
tite, etc. Loc. conj. Aeiaes qee, dans la meme pro- 
portion ou de la mime maniere que. *'•■*•■• q«e, 
vu que. Loo. adv. D'ansaes, dans la meme propor- 
tion : payes un acompte, vous diminuerez vos dtttes 
d'autant. Tent a a teat, autant que. D'aasaat plea, 
d'aasaas ateiaa, servent a exprimer l'augmentation 
ou la diminution de la proportion. 

AVTBt. (6-til) n. m. (lat. altus, eleve). Table pour 
les sacrifices. Table consacre'e ou Ton dit la messe. 
Le sacrifice de I'autel, la messe. Maitre-autel, l'autel ' 
principal de chaque eglise. Fig. Le trdne et Vautel, 
la monarchic (ou Vempire) et la religion. Autel contre 
autel, croyance contro croyance. 

A '" 

qui _ 

responsable. Vavteur de Vunivers, Dieu. Inventeur : 
Vauteur d'une ealomnie. Ecrivain, homme ou femme, 
qui a fait un livre, une muvre quelconque : les au- 
teurs scienti/lques. L'ouvrage meme : itudier un au- 
tear. AdjecUv. : femme auteur. 

AirrBBBTlClTB (6-tan) n. f. Qualitd de ce qui 
eat auth cntiqn e, vrai. 

ASTHBIVTl^m (6-tan) adj. (gr. au then (to, qui 
agit par soi-meme). Revetn des formes legales, rc- 

Juises : acteauthentique. Certain, incontestable, evi- 
ent.sOr, vrai, positir: histoire authentique. 
ACTMBNTHlfJBBlBlVT (6 - tan - ti - he - man) adv. 
D'une maniere authentique. 



AfJTBVR (d) n. m. flat, auetor, ou outer). Celui 
il cause une chose : Vauteur dun accident en est 



Digitized by VjOOQlC 



AUT 



AUT 



BTIBCBB {6-tan-H-ki) v. a. Rendre au- 
tbentlque. legaUser : auth*ntiqu*r un acte. 

AUTB (6 — da gr. autot) prdflxa, slgnlflant mtme, 
de eoi-mhne, par eoi-mime, etc. 

AUTB (d) n. m. Abrevlation familiere de aotomo- 
nu : monter en auto. 

AUTBSlBBmAPHiB (6, ft) n. f. (prdf. mtto; gr. 
bio*, vie, et prupaain, dcrirej. Vic d'un peraonnage 
ecrite par lut-meme. 

AUTBBIBttRArHlQUB (d) adj. Qui a rapport a 
un© autobiographic : notes autobiographiquee. 



E (6-tok-to-ne) adj. et n. (pr*f. auto, 
et gr. Aft/Ad*, terre). Qui eat originaire du pays qu'il 
habit* ; dont lee aneelrea ont toujour* habit* ce pays : 
un peuple autochtone ; un autochtone. 8yn. de abo- 
rigine. 

AUTOCLAVE (d) adj. et n. m. (pr*f. auto, et lat. 
elavit, elef). 8e dlt d'une mannite en metal pour op*- 
rer la cuisson en rasa eloa. Appareil a presslon de 
vapeur, employe a la sterilisation dea Instruments 
chirurgicaux, pansements, etc. 



AUTBCBB1B (d, pi) n. f. (prdf. auto, et copie). 
Procede au moyen duquel on reproduit une ecruure 
on un domain a un certain nombre d'exemplaires. 
EprenTe obtenue a raide de l'antocopiste. 
* «™*^«^— — (d, pi-t) T . a. (Be conj. comme prier.) 
~*ler an moyen de fautocopfe. 
(d, pit-te) n. Person ne qui auto- 



Beproduire, multiplier an moyen de fautocopfe. 

AlTrBCBPIBTB (d,pi»-<e) n. Peraonne < ' 
copi_e.JN.jn. Appareil aervant a autocopier. 



AlTtCRATB (d) n. m. (gr. autokratfs ; At out 09, 
eoi-meme, at arofos, puissance). Monarque absolu : 
tautoerate de toutee let Butties. 

AUTOCRATIC (6, »t) n. f. (rad. autoerate). Gou- 
vernement d'un souverata absolu. 

AUTBCBATIBUB (6-to-kra-ti-ke) adj. Qui a rap- 
port a l'autocratie : gouvernement autocratique. 

AUTBCBATIBUBBJBXT (6-toJtra-ti-ke+nan) adv. 
D'une maniere autocratique. 

AUTBCYCUB (6-t*+i-kle) n. m. Bicyclette ou tri- 
cycle a moteur mecanique. 

AUTBBAFB (d) n. m. (en espagn. arrfit de foi). 
Supplice du feu qu'ordonnait l'lnquiattion : ily eut 
une fouled autodafieeoue Philippe J I. Porext. Toute 
action de bruler ./aire un autodafi de em bibHothique. 

AUTOBIBACTB 16, dak-te) adj. et n. (pref. auto, 
et gr. didaukein, enseigner). Se dit d'una peraonne qui 
s'est instruite elle-meme sansle secours de professeurs. 

AUTBBIBAXIB (6, kti) n. f. (rad. autodidacle). 
Action de s'instruire sans maitre. 

AUTBBYBAMIQUB (d) adj. Qui eat prod u It par 
la force pro pre d'une chose, aaas agent extcrieur. 

AUTOPBCONBATION (6, $ion) n. f. Action de ae 
feconder soi-meme. (Nexiste que ches certains vers.) 

AUTOBB1VB (d) adj. Qui s'engendre, qui existe 
par soi-meme. 

AtrrBBBAPBB (d) adj . (pref. auto, et gr . graphein, 
ecrire). Bcrit de la main meme de l'auteur : lettre auto- 
graphe de Banne. N- m. : poeeider un autographe de... 

AUTBBBArfllB (d, ft) n. f. Procddd au moyen 
duquel on tranaporte sur la pierre lithographique, 
ou sur toute autre matiere, des traits preatablement 
traces sur un papier special a l'alde d'une enere 
grasse dite encre autographique. 

AUTO«BAPBIBR id, fi-tl ' 
prier.) Reproduire, J * 



. (Se conj. comme 



■"SHXZ 



m id, A-i) 

Multiplier par le procede auto- 

iBAPBIfUB (d) adj. Qui a rapport h 
1'autographie :_papter, encre autographique. 

AUToaiATB (d) n. m. (pref. auto, et maomai, 
je me meus). Machine organiaee qui, par le moyen 
de reasorta, imite le mouyement d un corps animd : 
Vaucamon m conttruit de merveilleux automate: 
Fig. Personne qui ne salt ni penser, ni agir par elle- 
meme. Lourd, stupide : e'eet un vtrUakie automnte. 

AUTOBUT|%Uli (d) adj. Qui op*re, qui s'operc par 
dea moyeas mecanique*. Fig. Qui • execute sans U 
participation de la volontd: numvementautomatique. 

AUTOaATIOUBJBWVT (d, kt-moM) adT. Dime 
maniere automatique. 

AUTO«ATMBB (6, ai) ▼. a. Rendre automate. 

AUTBMATWMB (d, tU-me) n. m. Caractere de 
ce qui est automatique, purement machinal. 

AUTO!iBB«B(d) n.m.Cocherou ecuyer habile.par 
allusion aAutomedon, conducteur du char d'AohUle. 
V. Part. Mat. 



AUTMBBAI* B, AUX (d-tom'-nal) adj. Qui appar- 
tieot a l'automne : pUmtes automnalea. 

AUTOMBB {6-to-ut) n. m. et f (lat. autumnun). 
Saison de l'annee qui commence ordlnairement le 



22 septembre et flnit le 21 ddoembre. 

AUTBHOBlXB (6) adj. (pref. auto, et mobile). Be 
dit d'appareila qui se meuTent d'eux-memes. Voiture 
qui marche al'aide (fun moteur a Tapeor, a 1'eiectri- 
cite.a petrole.a air cosaprimd, a rat, etc. : une voiture 
automobile. N. m. : un automobile. 



IB (d, li»-me) n. m. Construction 
des automobiles. Sport pratiqad au moyen des au- 
tomobiles. 

AUTBMBBUJBTB (d, lis-te) n. Qui conduit un 
automobile. Qui pratique rautomobiltsme. 

AUTOMBTBUM, TH1CB (d) adj. Qui prodult de 
soi-meme le mouvement. 

AUTBXOB1B (d) adj. Qui poeaede rautonomie. 

AUTOBOMIB (d, mf) n. I (pref. auto, et gr. nomrn, 
lol). Libert* de se gouTcrner par sea propres lots. 

Atm»ri*ASrrii {6-to-nUu-tr) n. t Jprdf. auto, et 
gr. plattH, qui forme). Operation chirurgicale qui 
consist© k greffer sur une partle ddtrnite une autre 
empruntee au m«me sujeU 

AUTBrLABTIftTB {6-to-plae-ti-ke) adj. Qui a rap. 
port a l'autoplastie : mithode autoplaetique. 

AUTBPtMB (d-<o-|»«f ) n. f. (pref. auto, et gr. opsis, 
xue). Mid. Ouverture et examen d'un eadavre pour 
connaltre la cause de la mort. 

AUTBPslIBB {6-to-p$i-4) y. a (Be conj. oomme 
yri'er.j Falre une autopaie. 

AUTOBiffABLB {6, za-ble) adj. Que Ton peut au- 
toriser : hg$ autorUable. 

AUTBmiOATlOlV (6, xa-ti-on) n. f. Action par 
laquelie on autoriae. on accorde la faculte de fair© 
quclque chose. Ecrit conntatant une permission ac- 
cordee. Am*. BdreaMe^ lateHHeStew. 

AUTORIMBR (d. ri-itf ▼. a. Donner pouvoir : au- 
torieer un notaire a vend re... Accorder permission : 
autori$er quelqu'un d chatser, a picker. M'awtorUor 
v. pr. B'appuyer sur : s'ouforiser de Vexemplt. Airr. 



AUTBBITAIBB (d, fd-re) adj et n. Qui use tree 
rigueur de toute son autoriid. Qui ne souftVe pas la 
contradiction : caractere autoritaire; un autorttaire 

AUTORITAIBBMBIVT (6, tt-rt-man) adv. Dune 
maniere autoritaire. 

AUTBBITAB>i«aB (d, ri+me) n. m. Caractere 
systCme autoritaire. * 

AUTBBITB (6) n. f. Puissance legitime : rautoriii 
dee loit, d'un uere, dun chef. Representant de la 

Kuissance publique. haut fonctionnaire : alter taluer 
>$ autorith. Influence preponderante resultant de Tea- 
time, de radmlration : invoquer Cautoriti de Platon • 
icrivain qui fait autoritt. B^awtorlt*, sans consultef 

Sersonne, sans employer aueun menagement, en usant 
e tout son droit. Bo plots* —ort td, avec tout le 
droitqu'on a. Bo ooa mmimrlU ******* »»ns droit. 
AUTBlllTB (6-to-ui-te) adj. (prdf. auto, et eitoe, 
nourriture). Se dit d'un monstre qui peut se nourrir 
n.i . mAmi . ~*-i— w -» . unautotite. A»t. Povoolto. 



lui-meme et vivre. N. m. : 



AUTBBUBBBBTIBB ( &-to-eugh-j*»-ti*n ) n. f. 
Suggestion que Ton exerce aur eol-meme. 

AUTOTOMIB (d, ml) n. f. (prdf. auto, et gr. lomi, 
section). Mutilation spontanea que pratlquent sur 
eux-memee certains animaux pour echapper a I'en- 
nemi qui lea tient. 

autoub (d) adv. Dans Tespace eavironaant - 
viande avee dee iequmee autour; la terre tourne 
autour du toleil. Marque aussi le 
volsinage, la aocidte habituelle 
de : ceux qui vivent autour de 
nous. Fam. Environ, a peu pree: 
poeeider autour dun million. 
Teat a«So«r loc. adv. De toua 
cdtda. (V. albhtodr.) Acrtow aW, 
loc. pr^pos. Bn falsont le tour 
de... 

autbub (d) n. m. Oiseau de 
proie du genre dpervier : Vautour 
chaste en raeant u> tol. 

AUTOUBBBBIB (6, «e-rf ) n. f . «••». 

Art d'eiever et de dresser les autours pour la chasae. 

AUTBUBMIBB (d. H-4) n. m. Keveur, dreaaeur 
d'autours et autres oiseaux de poing. 




Digitized by 



Google 



AUT 



AUV 




AatawoWles de course 



Automobile tiecouvert nwtureUej 



t Id-ire) adj. indef. (lat. after). Distinct, dif- 
ferent -. «n «c vait aiin autre m>U qu'on ne rnit eon 
proehain. Bgattte, raa- 
•rmblanr* ; tf«M un autre 
moi-mime. AnUriorite : 
V autre jour. Autre part, 
aiUeun. D' autre part, en 
oatre. De tempe a autre, 
parfoU. Pvtf. inde*. : vn 
autre, let Mitre*; un* nuri- 
tU du mama* rit de C autre. 
A <" — m i! loc. inteij. 
ct dUtiptique qui aiguille : 
adrrsees-roue a d'autret ; 
your mot, rout ne me 
tromperez pat. 

A.rr*K**i* (o, foi) 

mAw. ABciennement, jadi*. 
MTBIMBTr {6-tre- 
man) adr. Dune autre 
fic«a : il parte autrement qu'il ne pense. Sinon. 
•aiis quoi : ob4i*»ez, autrement roiu nerez puni. 




AFritirillKH, EJnVB (6-tri-chi-in, <*-ne) adj. ct n. 
D'Autriche. 

AtTMlX'HR (<J) n. f. Ornrc d'oiseaux coureuri, 
famiHe dps siruthionid^s, qui atteignent juiqu'a 2»,50 
do haul et habitant l'Afriqut- tropicalo. Bstomac d'au- 
trwhe, qui digferc tout. — Impropre an vol, l'autruche 
c»t d'un<» rapid I te extraordinaire a la couwe. Sea 
plumes, fort belles, «ont l'objet d'un grand commerce. 

ilTRK'HBRitid, rfjn.f. 
Lieu ou Ion fait lelevage des 
autrurhes. 

AITHiriOR (d) n. m. Pe- 
tit d autruche. 

AlTHli (d)pron. indef. 
(lat. alteri, a un autre), hen 
autrca, le pr ochain. 

AlVBUT (d-van) n. m. Pe- 
tit toit en saillie qui garantit 
une portc, une fenetre. Jardin. Abri plac£ au sommet 
d'un mur pour proteger do's espalien. 

AlVMtG^AT (6-ver-gna). K adj. et n. DAuvergne. 

Al VEltCiXK (G-vrr-gm) n. f. Dissolution de tan 




Digitized by 



Google 



AUV 



— 78 — 



AVA 



dans laquclle on fait macerer les peaux. L 'operation 
eUc-meme. Syn. chipags. 

AfJYBRGBBR (6-v&r-gni) v. a. Auvergner les 
peaux, les plonger dan* une auvergne. Syn. chips*. 

AUYBR1WAT (6-ver-na) n. m.Variete de vigne culti- 
vee dans le Lolret. Yin rouge qu'elle produit. 

AUXILIAIRE (6-ksi-li-e^re) adj. et n. (lat. auxi- 
Hum, secours). Qui aide, porte secours : commit 
auxiliaire; armie auxiliaire. Gram. Verbes auxi- 
liaires, so dit des verbes avoir et Ctre, parce qu'ils 
aident a conjugucr les aatres verbes. 

ACXILlAIRBMBlfT (6-ksi-li^-re-man) adv. Dune 
maniere auxiliaire. 

AOTLltJATBUR, THICK (6-ksi) n. et adj. Qui 
donne du secours : un auxxliateur; une dame auxi- 
liatrice. 

AfJXOftPORB (6-ksos-po-re) n. f. Spore sexuee des 
algues diatomees. 

AVACHl,Badj.Deform4, fane, use. Pop. Fatigue. 

AYACHIR (•") v. pr. Font. Devenlr inou, se de- 
former, au prop, et au fig. 

AVAL n. m. Garantie donnee sur un effet de com- 
merce par un tiers qui s'eagage a en payer le mon- 
tant, b il n'est pas acquitt* par le slgnataire : bon 
pour aval; dormer eon aval. PI. des avals. 

AVAL n. m. Le cot* vers lequel descend la riviere. 
Ba aval do loc. adv. Apres, en descendant vers l'em- 
boucbure : Rouen est en aval de Paris. Ant. ahm*. 

AYALAGB n. m. Descente d'un bateau sur une 
riviere. Descente d'une piece de vin dans une cave. 

AVALAIBON (U-ton) ou AYALABftE (la-sc) n. f. 
Cours d'eau torrentiel, qui se forme a la suite de 
pluies abondantes. 

AYALABCHB n. f. Masse considerable dc neige, 
qui se datache des montagnes et roulc dans Tea 
vallees. Y. plkau. 

AVALAlfT {Ian), B adj. Qui descend le cours de 
l'eau : piniches avalantes. 

AVALBMBBT (man) n. m. Action d'avaler. Son 
resultat. (On dit mieux deolctition.) 

AVAUBR (14) v. a. (rad. aval). Faire descendre par 
le gosier j usque dans 1'estomac : avaler des huitres. 
Descendre dans la cave : avaler un tonneau. Fig. 
et fam. Croire : avaler des bourdes. Se soumettre a 
quelque chose de facheux : avaler mainte humilia- 
tion. Avaler des yeux, regarder avidement. V. n. 
Descendre le courant d'une riviere. 

AYALBRBBBB (ri-se) n. f. Norn donne dans les 
terrains houillera a tout foncage qui n'est pas encore 
arrive au charbonnage. 

AYAE.BVR. BVMB (eu-ze) n. Fam. Glouton. 

AYALIEB (It) n. f. pi. Laines de peaux de moutons 
6gorg£s k l'abattolr. 

AYAMSBR (xi) ou AYALBR (li) v. a. Revfttir d'un 
aval : avaliser un effet. 

AYAL1BTB \lis-te) n. et adj. Se dit de la penonne 
qui donne son aval. 

AYALBIRB n. f. Piece du harnais qui, flxee au 
brancard, descend derriere les cuisses du cbeval de 
timon, pour retenir la voiture dans une descente. 
Pop. Gosier, bouche. (Dans ce sens, on dit aussi 
avaloir n. m.) 

AVALVRB n. f. Alteration du sabot du cbeval, 
dans laquclle la come se separe de la peau. 

AYA1V£A<IB n. m. Faveur administrative, en 
vertu de laquelle une voiture de place staiionne au 
dela de la Uraite assignee aux autre*. Lieu oft elle 
stationne en vertu de ce droit. 

AYAMCB n. f. Partie de batiment qui depasse i'ali- 
gnement. Ce dont on devance quelqu un : avoir une 
avance d'une lieue, dHme page. Pavement anticip** : 
faire des avanees a un ouvrier. Fig. Premieres de- 
marches dans une liaison, une reconciliation, etc. : 
faire Its premieres avanees. »'•▼•««•, pmr •?•■«# 
loc. adv. Par anticipation : se rijouir davance. Km 
avasee, ayant l'heure. Ant. Retard. 

AVANCE, B adj. Mis en avant : retirer la main 
avancie. Ouvrage avanci, qui est en avant des au- 
tres. Poste avanci, tres en avant vera l'enncmi. 
Emis, enonce, afflrme : prouver les faits avanees. 
Paye avant le terme : sommes avancies. Presque 
termine : travail avance'. D'une grandc perfection : 
civilisation avancie. Qui devance les autres dans la 
voie du progres, etc. : icolier avanci; avoir des idies 



avancies. Pres de se gater, de se corrompre : gibier 
avanci; fruits avanees. 

ATA1ICBMBNT (man) n. m. Action d'avancer : 
Vavancement dun pied devant Vautre. Progres, suc- 
ces, elevation en grade : obtenir de Vavancement. 
Avancement d'hoiru, ce qu'un heritier recolt par 
anticipation. Ant. RaaaL 

AVANCER (si) v. a. (rad. avant. — Prend une ce- 
dille sous le c devant a et o : favancai, nous avan- 
cons.) Porter, pousser en avant : avancer le bras. 
Payer par anticipation : avancer ses gages d un 
domestufue. Fig. Hater : avancer son dipart. Mettre 
en avant : avancer une proposition. V. n. Aller en 
avant : avancer rapidement. Aller trop vite : ma 
montre avance. Sortir de ralignement : ce mur 
avance. Faire des progres : avancer dans ses itudes. 
Approcher du terme :V ouvrage avance, Ant. Raca. 
ler, ratragradar, raiardar. 

AVAN1B (nf) n. f. Affront public, traitement hu- 
miliant : essuyer une avanie. 

AVANT (van) prep, ou adv. (du pref. ab, et du 
lat. ante, auparavant). Marque priorite de temps, 
d'ordre ou de lieu : placet futile avant I'agriable. 
Ba avaat, loc. adv. En face du lieu ou Ton est. 

(V. AUPARAVANT.) ANT. Apr*«. 

AVANT (van) n. m. La partie antericure d'un ob- 
jet. Se dit surtout pour les navlres. etc. : Vavant d'un 
canol. Aller de Cavant, continuer vivement d'avancer. 
(Se dit souvent par denigrement.) Ant. Arritra. 

AVANTAGE n. m. Ce qui est utile, profitable. 
Superiority : profiter de son avantage. Succea. vic- 
toire : remporter quelques avantages. Don fait par tea- 
tament, exc«dant la part legale : faire un avantage. 
Ant. Deaavaatage. 

ataivtacibr (ji) v. a. (Prend un e muet aprea 
le g devant a et o : il avantagea, nous avantageons.) 
Donner des avantages, favoriser : la nature t'avait 
fort avantagi. Ant. Peaavaatacer. 

AYAirrAttBVBBaBNT Ueu-9e-man) adv. D'une 
maniere avantageuse. Ant. BaaaTaatagaaaaaiaat. 

A YABTAOBUX, BfJBB (jet, eu-u) adj . Qui produit 
des avantages : condition avantageuse. Qui sled bien : 
coiffure avantageuse. N. m. Fam. Preaomptueux, sof- 
flsant : e'est un avantageux. 
Ant. Beaavaatagaax. 

AVAirr-BABlllIVn. m. Par- 
tie du port situeeen avant d'un 
bassin. PI. des avant-bassins. 

AY ANT-BBC (bik) n. m. 
Brise-glace d'un pont. PI. des 
avant-becs. 

AYAXT-BRAB (bra) n. m. 
invar. Partie du bras depuis le 




Avant-b»e. 



coude jusqu'au poignet. Cher le cbeval, region da 
membre anterieur, retendant du coude au genou. 

AYAMT-CAI.B n. f. Prolongement d'une cale de 
construction en dessous du niveau de la mer. PI. 
des avant-cales. 

AYABT-CMIIJ n. m. Sorte de vrille avec laquelle 
on perce des trous pour y enfoncer des clous sans 
s'exposer a faire 6clater le bois. PI. des avant<lous. 

AYAlfT-CORPB (kor) n. m. invar. Par-j-^^ 
tie d'une construction en saillie. *~^^ 

AYABT-COVR n. f. Premiere cour d'une 
grande maison. PI. des avant-cours. 

AYAIVT-COVRBCR adj. et n. m. Qui 
precede quelqu'un. Fia. Tout ce qui annonce 
un evencment prochaln : signes avant-eou- 
reurs de la tempite. 

AYAXT-COVRRIBR (kouM-4), ERE n. 
Qui court en avant. (Se dit en pofeie A»aai-«loa. 
en parlant de Taurore) : Vavant-courriire du jour. 

AYANT-BBRBIBR (d*mi-4), EBB adj. et n. Qui 
est avant le dernier. PI. des avant-derniers, ires. 

AYAIVT-bbux (deu) n. m. invar. La seconde des 
cinq figures du quadrille. 

AYANT -FOBBB (fo*i) n. m. Foss« entourant la 
contrescarpe. PI. des avant- fossis. 

AYAJVT-CIARDB n. f. Premiere ligne d'une ar- 
m<^e, d'une flotte, etc., en bataillc, en marche. PI. des 
avant-gardes. 

AYABT-«1LACI0 (si) a. m. invar. Glacis qui regne 
au dela d'un avant-fosse. 

AYAIfT-CtOi^T (ghou) n. m. Gofit qu'on a par 
avance d'une chose agreable. PI. des avant-gouls. 



Digitized by 



Google 



AVA 



ATAllTHalBB («-©on-l«r) loc. adv. Avant-veille 
da low oft Too est. 

AVA Jir - M AJJI (min) n. m. La partie anterieure 
de la mala. Partie de devant da choral, eomprenant 
la tete, le con, le poitrail et lea memhres anterieurs. 
PL des aeant-matm. 

A YAM T-HITU n. m. Ensemble des different** 
mnrei d*na ouvrage a. construire. PL des aca»tf- 
mitris. 

ATAJI'l •■lA n. m. Mar adosse a an autre mur. 
PL des avant-murs. 

ATAJTT-PBCBB n. f. Petite peche precoce. PI. 
des azant-p*ches. 

AfaJir-NBl (per) a. m. Petit port a l'entree 
i avant-ports. 

B (jws-lej n. m. Poste en avant, le 
— .PI. des asoant-postes. 

ATAXT^nnini n. f. Reunion de critiques', 
d'amateurs, etc., qui a liea avant la premiere repre- 
sentation d'une piece, avant ^exposition d'une oeuvre 
dart. PL dee aetant-premUres. 

ATAHT-PBAJarr (je) n. m. Redaction prepara- 
toire d'un projet. PL diss avant-projets. 

ATAB^ HIW i (po) n. m. invar. Preface, intro- 
doctioo en tete d'an livre. 

AVAMT tfCABT (Aar) n. m. Coup que certaines 
hatiogea sonnent on peu avant l*heure, la demi-heure 
et le quart. PI. des azant-quarU. 

ATAJVT-4CBNB (***-*e) n. f. Partie de la scene 
d*wa theatre en avant des decors. Loge de spectateur 
toat pre* de la scene : lower une avant- tcene. PL des 
avantscenes. 

ATAWl ■•■■■■ (li-i) n. m. (de avant, et tol). 
Partie qai snp p o r te les etages des maisons en faisant 
aaillie snr la rue. PI. des avant-soliers. 

ATAHT-T0IT (toi) n. m. Toit en Baillie. PI. des 



ATAB ■ HnaAOl (trin) n. m. Partie d'une voiture 
qui cos apr c a d les deux roues de devant et le timon. 
PL des avan t- trains. 

ATAJfT-VSOLLB (oe\ U mil.) n. f. Le jour qui est 
avant la vsille. PL des avant-veiltes. 

SVABB adj. et n. flat avarus; de avert, desire r 
ardemnunt). Qai a on amour ezcessif de l'argent pour 
raeeumuler. rig. Tree manager de : Are avare de son 
Jessys. Axr. Pra j Ug— , ai > s aH ar, aJaaiaatear. 

ATABBSU«T (man) adv. D'une maniere avare. 

AT UllAWLB adj. Qui peat s'avarier. 

AVAB1CB (rad. avare) n. t Attachement excessif 
anx riehe saes. A w. Pi^dti galtea, ge a «mi«. 

AVABiCiBCABBiBBT (eu-se-man) adv. D'une fa- 
con avarieiense. 

ATABICIBfl, mmmm (si-eu, eu-ze) adi. et n. Qui 
a de Tavarice dans les petites choses. Qui lesine : 
titillard axaricieux; un avaricieux. 

AYABIB (rt) n. f. Mar. Dommage arrive a an na- 
vire ou a. sa cargaison. Deterioration, degat. 

atabib, B adj. Endommage, gate. 

AVAB1BB (ri-i) v. a. (Se conj. comme prier.) En- 
dosamager, gater -. teau avaria not provisions. 

A V ATAB n. m. Nom donne, dans l'lnde, aux in- 
eamations d'un dieu, surtout a collet de Vichnou. 
Par anal. Transformation, metamorphose : les ava- 
tars d'un hamme politique. 

. A vac MBttiii (cd) loc. adv. Preclpitamment, 
en desordre : troupes qui fuient d vau-de-route. 

A YAV-aTBAE (wWd) loc. adv. Au courant de l'eau : 
teaser alter une barque d vau-Teau. Fig. AUer a 
vau-Ceau, se dit ea parlant de ce qui tourne au de- 
sordre, a. la deconfltare : que fentrtprises s'en vont 
d vau-teaul (Dans ce sens, on dit aussi 1 vao-lb- 
vairr, A vAC-ia-rarj.) 

AYB ou AYB MABIA n. m. (lat. ave, Maria, 
saint, Marie). La salutation angelique. Grain du cha- 
pelet sar leqoel on dit un are. PI. des avi ou des 
avi Mar ia. 

ATBC (v*~k) prep. En meme temps que : prendre 
am nid la mere arte les petits. En compagnie de : 
dejeuner atec un ami. Au moyen de, a l'aide de : 
euvriraree une eUf. Envers : ttre docile avee net 
wutUres. Malgr*, sauf : avee tout le respect queje vous 
dais, ffomee unique on rapport de difference : dis- 
tingue fami etavet le flatteur. 



> — AVE 

AYBCQVB ou AVBC«VB0 (ve-ke) adv. Anc. 
orthogr. de a vac. 

AVBUVBBB (vin-dre) v. a. (Se conj. comme crain- 
rfr«.)Atteindre, saiair. (Vx.) 

AVEIBTK {oi-ne) n. f. Anc. orthogr. de avoikb. 

avbuvibbb (vi) ou AYB^flBBB n. f. Terrain 
seme d'avoine. 

ATBLAIfBBB n. f. Godet, cupule du gland. 

AVBUilB n. f. Grosse noisette, fruit de l'avelinier. 

AVBLKBIBB (ni-e) n. m. Variete de noisetier des 
con trees merldionales de l'Europe. 

ATBB (ven') n. m. (celt. avon. source). Puits na- 
tural creuse en forme de gouflre, dans la region 
dea Causses. 

AVBIVACEKA (si) n. f. pi. Tribu des graminees, ' 
syant pour type le genre avoine. S. une avinacte. 

A¥B2f A6B n. m. Impdt feodal qui se pay ait en 
avoine. 

ATBIfAlWT (nan) n. m. Acte modiflcatif d'une 
police d'assurance. 

AVKVAltT (nan), B adj. Qui a bon air, bonne 
grace. Qui est affable : manteres acenantes. A Pave- 
mmm% loc. adv. A proportion, pareillement. A Pave- 
■•»» <ie loc. prep. : dessert a I'avenant du repas. 

ATBlVBBf BUT (man) n. m. Venue, arrivee : f ave"- 
nement du Metsie. (Ce sens a vieilli.) Elevation a 
une dignite supreme : avenement A t empire. 

AVMBBON n. m. Folle avoine. 

AVBB1BBB n. f. Agric. Syn. de Avamiftax. 

ATBIf IB v. imp. et defec. Advenir, arrirer fortui- 
tement. (Peu us) 

ATBIf IB n. m. Temps futur : ravenir est incer- 
tain. Fig. Bien-£tre futur : assurer ravenir d'un 
enfant. Posterity : ravenir nous jug era. A l'ave»i> 
loc. adv. Desormais. Airr. Paa^. 

A-VBB1B n. m. Dr. Sommation adressee par un 
avoue h l'avoue de l'adversaire de com para! tre k l'au- 
die nce k u n jour fixe : tignifier det d-venir. 

ATBHT (van) n. m. (lat. adventut, arriv*e). Temps 
destine par l'Eglise pour se preparer a la fete de 
Noel, et qui comprend les quatre dimanches qui pre- 
cedent cette ftte. Ensemble des sermons preches a 
cett e epoqn e : let avents des grands pridicateurt. 

AVBNTVBB (van) n. f. (lat. adventurut, qui doit 
arriver). Bvenement, fait inopine, fortuit, surprc- 
nant : les aventures de la vie. Entreprise hasardeuso 
ou evenement extraordinaire : let aventures de Tele- 
maque. La bonne aventure, la prediction de l'avenir. 
Loc. adv. A Paveatsir*, sans dessein arrete. Par 
■TCHtNre, d'avanSarc, par hasard. 

AVBIVTLBBB (van-tu-ri l v. a. Hasarder, risquer : 
aventurcr une somme. B*avaaSarar t. pr. Se hasar- 
der, sjexposer. 

AVBIBTIIBBUBBMBIVT (van-tu-reu-se-man) adv. 
D'une maniere aventureuse. 

AtrBHTUBBBX, BVBB (van-tu-rc&, eu-ze) adj. 
Qui s'expose, qui se hasarde : homme, esprit aventu- 
reux. Abandonne* au hasard : existence aventureuse. 
Ant. Pradeat, elreaaaaeet. 

AYBIVTIIBIBB (van-tu-ri-i), BRE n. Qui cher- 
che, qui ceurt des aventures, qui s'abandonne a une 
vie d' intrig ues. 

AVBIVTIJBIIVB (van) n. f. Pierre d'un jaune brun, 
semee de petits points a'or. Verre ou poterie imitant 
cette pierre precieuse. 

ATBIVU, B adj. Nc s'emploie que dans la locu- 
tion adjective non avenu (tttn. avenue), considere 
comme nul. 

ATBIf VB (nu) n. f. (rad. venir). Chemin par lequel 
on arrive dans un lieu : les avenues d'un palais. Allee 
d'arbres qui conduit k une habitation. Nom donne k 
certaines grandes voies des villes, plantees d'arbres : 
Vavenue des Champs-Elysees, a Paris. 

ATBBB, B adj. (pref. ad, et lat. verus, vrai). Re- 
connu vral : fait averi. Ant. f^oaSeaSd, caatroverae. 

AVBBBB (ri) v. a. Verifier et demontrer comme 
vrai : avirer une nouvelle. 



(v&r) n. m. (du lat. adv ersus, tourne vers). 
Cote d'une monnaie, d'une medaille, qu'on appelle 
communement la tete, le droit, la face. Ant. Bevera. 
AVBB8B (ver-se) n. f. (rad. vtrser). Pluie subite, 
abondante et souvent de peu de duree : essuyer une 
averse. A varae loc. adv. V. verks (a). 



Digitized by 



Google 



AVE 



— 80 — 
ALPHABET DES AVEUGLES 



AVI 



LBTTRES ET SIONES DE PONCTUAT 

• • •' •• •• • ' 

• • * • • * •• •• 



a 









6 



00 



d 









• • • • 

• • •• 

• • • • 

\q r 



s 



• • •• 

• • ©• • © 

e a a 



• • ■ 
t 






a 



v 



I « 



k 

z 






1 

y 









Apostrophe ' ou abroviatif ■ 



6 ou g 



CO 



• • • 

numenqne majuscule 



CUIKFRKS XT MONKS M ATO t M A TIQU ES 






• V 



• * 









' Lea gros points represcntant les caracteres soot en relief; le* petit* points no servent id qu'a 
indiquer la position relatire des gros dans chaque groupe de six. 



AVERSION (vir) n. f. flat, aversio; dc avertere, 
dctournerj. Antipathic haine, repulsion, repugnance 
extreme : prendre en aversion. Ant. 0ya»|»atlue. 

AVBRT1, B (ver) adj. Qui a rccu un avis ou un 
avertissement : se tenir pour averti. Instruit, experi- 
ment*, arise : un critique averti. Pitov. : I'm hoime 
•verti ea va«s dews, quandon est prevenu d'avance, 
on se tient doublement Bur sea gardes. 

AVBRT121 (ver) n. m. Maladic de l'esprit qui rend 
emporte, furieux. (Vx.) Art vilir. Syn. de tquknis, 
main die des moutons. 

AVBRTIR (t>er) v. a. (lat. advertere, faire remar- 
quer). Informer, prevenir, donner avis. 

AVBRTISMEMKKT (ver-ti-se-man) n. m. Action 
d'avertir, avis, information. Sorte de preface : aier- 
tissementau lecteur. Avis adressc aux contribuables 
pour le payement de l'imp6t. 

AVBRTI90BUR {ver-ti-seur) adj. ct n. m. Qui 
avertit : signal avertisseur. 

AVBlJ n. m. frad. avouer). Reconnaissance, ver- 
bale ou par ecrit, d'avoir fait ou dit quclque chose : 
faire Vaveu de ses fautes. Consentement, approba- 
tion : sans votre aveu. Temoignage : de Vaveu de 
tout le monde. Homme sans aveu, vagabond. Ant. 

A VBUULAIVT (ghlan), B adj . Qui eblouit, aveugle : 
lumUrt aveuglante. 

AVBU6XB adj. et n (pref. ab, etlat. oculus, ail). 
Prive de la vuc. Fig. Celui it qui la passion enleve le 
jugement : la colere rend aveugle. So dit de la pas- 
sion meme : haine aveugle. Soumission aveugle, 
entiere. a rave**!* loe. adv. Sans intelligence. 
Ant. Clairvoyaitt, vojraat. V. Ecole {part. hut.). 

AVEibl.KHBVT (man) n. m. Privation de l'usage 
de la vuc, cecite. Fig. Trouble delaraison : I aveugle- J 



ment de la colere t des passions. Ant. Clalrvayaaee, 
aeraaleaclte. 

AVBllGLBMBIfT (man) adv. Sans discernement, 
sans reflexion : obiir aveugliment. 

AVBVCiueuvB, B n. et adj. Aveugle de naissance, 
qui n'a jamais vu la lumiere. PI. des aveugUs-nis. 

aybsjslbr (oh 14) v. a. Rendre aveugle, priver de 
la vuc. Fig. Eblouir : I* soleil m aveugle. Oter l'u- 
sage de la raison : la passion aveugle. 

Avbiclbttb (ghle-te) (A V) loc. adv. A tatons, 
sans y voir. Fig. Au hasard : agir a raveuglette. 

AVBVL.1R v. a. (pref. ad, ct veule). Rendre veule, 
faible, sans volont* : VoisiveU aveulit Vhomme. 

avbilinmement (li-se-man) n. m. Action 
d'aveulir. Etat de celui qui est sans energie, sans 
volonte. 

AVIATBUR, TRICE adj. Qui sert k l'aviation : 
machine aviatrite. N. Personne qui s'occupe d'avia- 
tion. N. m. Machine volante. 

aviation (si-on) n. f. (du lat. avis, oiseau).Vol 
des oiseaux. Navigation aerienne. — L'aviation de- 
signe surtout la locomotion aerienne faite a l'aide 
dun vlhicule plus lourd que l'air. On a dej* fait de 
nombreuses ten tat Ives k ce sujct, mais le problem* 
nest pas encore resolu. Les different* appareils qui 
ont ete utilises iusqu'ici peuvent etre classes en trois 
categories distincte* : les orthopteres, les he'licopte- 
res, Tos aeroplanes. 

AViCBPTOLOCUE («e>,;f) n. f. (lat. avis, oiseau; 
capere, prendre, et gr. logos, discours). Traite de la 
chasse aux oiseaux. 

AVICI IMC n. f. Genre de mollusques lamellibran- 
cbes, voisins des hultres perlieres. 

AV1CGLTBUR n. m. (du lat. avis, oiseau, et cul~ 
tor, cultivateur). Eleveur d'oueaux, de volailles. 



Digitized by VjOOQlC 



AVI 



AVICVLTtJKfl n. f. (de aviculteur). Art de multi- 
plier et d*elever lea oiseaux. Elevate de volailles. 

JkVtBB adj. (lat. avidus ; de avert, desirer ardem- 
ment). Vorace, goulu. Qui desire avec beau coup 
d'ardeur : avid* ae gloirt. Cupide, insatiable : mains 
avid**. Ast. Bda fart *> ••■«. 

ATllllliri' (man) adv. D'une maniere a vide. 

AVtBfTB a. f. (de avid*). Oloutonnerie : monger 
arse aziditi. Deair ardent et insatiable. Cupidity 
eoovottise. Ajrr. NalaKfMNamt 

ATIUI t. a. Depreder : aviiir un* marchandise. 
Reodre vil, degrader : CalcooUsm* avitit fhomme. 
Ast. B—ehllr. 0*avHs> v. pr. Be degrader. 

ATU.BMABT (ii-Asn). ■ adj. Qui atilit, qui de- 
grade : la part *** est avilissante. 

ATU.1MKMKIT (is-ee-man) n. m. Btat d'une per- 
soane, d'une choss avilie. Deeonsideration. 

AT1LIMIVB, H)M (H^ew. ett-i«) n. et adj. Qui 
cherche a aTilir quelqu'un ; Cavilisseur vit souvent 
a* chantage. 

AWMAtiB n. m. Action d'imbiber de Tin : Vavi- 
nag* de* tonneauz, des barrique*. 

AVaWB, B adj. Qui est dans l'ivresse. 

* *— ~ (fU) t. a. (rad. vin). Imbiber de Tin : aviner 
%m*r v. pr. S*imbiber de Tin. S'enivrer. 
. m. Rame d'embareation. 
(vf) a. m. (lat. visus, Tue, d'oft le tx fr. vis, 
opinion). Opinion, sentiment : partager Favis de quel- 
eVwa. Deliberation, Tote : prendre I'avls des juges. 
Coaeett : dVmnsr un bon avis. Avertissement. Avis 
am paMIe, placard affichs. A«l* a« loeiovr, sorte 
de preface ea tete d'un liTre. Paov. : Bom avla 
valaat ■Wai «,■*■■» on fait Men, avant d'agir, de 
conaulter plunears personnel. AmtMmi do ***«■, 
■ ■ ta w i eltavsm, 11 y a autant d'oplnions diflerentes 
que de personnes. 

AY1BB (xi\ B sdi. Apercu. (Vx.) Prudent, clrcon- 
spect : hemme, esprit axial. Pens*, imaging : ce fut 
dtmi Men avitd. 

ATiiaV (se*) t. a. (rad. avis). ApercoTolr. Avertir, 
informer, donaer avis. V. n. RdAechir a ce qu'on 
doit (aire : orisons d sorfir did. fPavleer t. pr. 
Trouver : U s'avisa d'un bon expedient. 

AY1M (so) n- m. (m. espagn., signif. avis). NaTire 
de faible tonnage, charge autrefois de porter des 
arts, des ordree, etc.. et destine aujourd'hui aux sta- 
ttoas lointaines. on aux escadres, comme les avisos- 
terpUleur*. PL dee avi*o*. 

ATfrnujamiT (fa, 11 mil., e-man) n. m. Ac- 
tion d'approvisioaner; raTitaillement. Provisions de 
booche ou de guerre- (On dit mieux BATiTAiLUUfEirT.) 

AVTTAiiimm (ta, 11 mil., e) t. a. (tx fr. vitatlle, 
pour victuaiile). Pourroir de Tirres et de munitions 
un camp, one place, un Taisseau. (On dit mieux ra- 



Trraiun.) 

r abb i 



m. Action d'aTWer : Vavivage des 



ATMVi 

couieur*. 

ATIYBMBBT (man) n. m. Action d'aviver les 
bords d'une cicatrice ou d'une plaie. e'est-a-dire de les 
readr e sai gnanU pour les reunir al aide d'une suture. 

AVIYBH (v4) v. a. (rad. vif). Bendre plus ardent : 
avixer I* fsu. Plus eelatant: aviver un* couieur. 
Cooper a plus tIto arete ou polir davantage : avivtr 
un* pcutrt, un* piie* metallique. Envenimer. irri- 
ter : esiver tine Mesrure et, au flg. : aviver le cha- 
arin. Mettre a nu les parties saines d'une plaie, en 
faisant disparaitre les parties mor- 
bides : aviver le* bords d'une cicatrice. 
Airr. Ifctw, mhmtwmr, ierwir. 

AWtrmm a. f. pL Cbes lee animaux, 
sya. de paaoTTom. 

A^ejCAJMWK (karsi) t. n. Exercer 
obeeuremeat la profession d'aTocat. 

ATaCASCBAlB (te-se-rf) n. f. Pro- 
fession d'aTocat obscuremeni exerc^e. 
Mauralse chicane d'aTocat. 

arnCAMini {ka+i-4), BU adj. 
Qui a rapport aux mauTais aTocaU .gent 
avocasnere; faconde avocassiert. if. m. 
Maurais arocat. 

ATtCAT (Ata) n. m. flat, advocatus', 
de erf, aapres, et ooeotus. appeW). Celui 
qui £idt profession de plalder en jus- 
tfce ; pour itre oooeoi, il foul ttre liren- 
eii an droit et avoir jsriU serment devant lacourdap- 




Aroc«t. 






: — AVU 

pel. Pig. Celui qui intercede pour un autre. Avocai 
K««dral. offlcier du ministere 
public, remplacant les procu- 
reurs generaux, principaleraent 

Ftour le serrice des audiences, a 
a Cour de cassation et dans les 
cours d'appel. N. f. Femme qui 
a le litre d'avocat. Adj. : femme 
avocate. 

AYOCAT {ka) n. m. Fruit de 
ravocatier. 

AVOCATIBR (ti-i) n. m. Bot. 
Genre de lauracees qui vivent en 
Amerique eten Asie, dontle fruit, 
tres estime, est connu sous le 
nom de avocat ou poire davocat. 

AYOCATOMB adj. Se dit de ce qui rappelle : 
des lettres avocatoires. N. m. : 
un avocatoire. 

AVOCKTTB (st-te) n. f. ' 
Oiseau 6chassier du littoral 
de lOcdan, a long bee re- 
courbd en l'air, au plumage 
noir et blanc et de la taUle 
d'un fai«an. 

ATOIIVB n. f. (lat. avena). av«o^u. 

Genre de graminees avenac^es, qui fournit un grain 
particulierement employe a la nour- 
rlture des chevaux. Polio avolne, 
vari<5te qui crolt spontan6ment dans 
les champs. 

AVOIR v. a. (lat. habere. — Sat, 
tu as, il a, nous avons, vous aves, 
its out. J'avais, nous avions. Tew, 
nous eumes. J'aurai, nous aurons. 
J'aurau, nous aurions. Aie, ayons, 
ayex. Que f die, que nous ayons. Que 
jeusse, que nous eussions. Ayanl. 
Bu, e). Posseder : avoir du bien, 
du merite. Eprouver : avoir faim, 
avoir peur, qu'avex-vous ? Se pro- 
curer : on a cela a bon marcM. 
Obtenir : il aura le prix. Btre d'une 
dimension de : la tour Eiffel a trois cents mitre* 
de haul. Avoir A, devoir : avoir A payer. Avoir pour, 
posseder comme : avoir pour parent. Tenlr, re- 

f order ; avoir quelqu'un pour insolvable. En avoir, 
prouver de rirritation : en avoir rontre quelqu'un. 
Impers. 11 y a, il est, il existe. C'est un des deux 
v. auxil. servant a conjuguer les autres Terbes. 

ATOIK n. m. Ce qu'on possede de bien : voilA 
tout mon avoir. Partie du compte d'une personne ou 
Ton porte les sommes qui lul sont dues. Ant. BoH. 

AVOMlIfAMT (xi-nan), B adj. Proche, voiain. 

AVOI0I21BB (xi-ni) t. a. Eire proche, etrc voisin. 

AVOBTEMKIT {man) n. m. (pref. ab, et lat. ortus. 
part. pass, de oriri, naltre). Expulsion spontanee ou 

Srovoquee avant l'epoque oU devient viable le pro- 
uit de la conception. Fig. Insucces. Syn. faussb 
coocna. 

AVOBTBM (ti) t. n. Accoucber aTant terme. Fig. 
Ne pas murir, en par Ian t des fruits. Echouer, no pas 
reussir. en par Ian t d'une entreprise. 

AYOKTOlf n. m. Plante ou animal venu avant 
terme. Par plaisant. Petit homme mal fait. 

AVOVABUI adj. Qui peut «tre honnetement 
avoue : motif avouabl*. Ant. Inavoaable. 

ATOIJB n. m. Offlcier ministeriel. charge de faire 
les procedures pour les parties devant les tribunaux 
de premiere instance et les cours d'appel. V. aor£b. 

AVOVBM (vou-i) v. a. (lat. advocare, reconnaltre). 
Confessor, reconnaltre : avouer une faute. Recon- 
naltre comme sien : avouer un ouvraoe. Ratifler. con- 
flrmer : f avoue tout ce que vous avex fait. Ant. ftior, 
deisvsaer. 

ATOYBB (voi-i-i) n. m. Premier magistrat de cer- 
tains cantons suisses. 

AYBIL (vrW) n. m. Le quatrieme mois de l'annce. 
Fig. PoImob d*aTril, attrape, plaisanterie usitce le 
i" avril. 

AVR1LLB, B (// mil.) adj. Seme, plante en avril. 

AVBUXBT (ort, 11 mil., t) n. m. Ble seme en avril. 

AVVBR {vu-i) ou AVBIER (veu-4) v. a. Suivre des 
yeux : aimer le gibier. 

AWIJir, IVB adj. Qui opere l'avulslon. 



Atoid«. 



Digitized by 



Google 




AVU - i 

AVULMOlf n. f. (du lat. avulsum, sup. de avellere, 
arracher). Chir. Arrachement : I'avulsion (Tune dent. 

AYIUVCULAUftE (von-ku-le-re) adj. Qui a rapport 
a l'oncle, a la tante : puissance 
avunculaire. 

AXE (oA-se) n. m. Ligne droite 
qui passe ou est censee passer 
par ie centre du globe, et sur la- 
quelle il tourne. Piece de fer ou 
de bois qui passe par le centre 
d'un corps et qui sert a fair© tour- 
ner ce corps sur lui-meme. Axe 
(tune voie, ligne ideale qui t lend rait le milieu entre 
les deux bonis exterieurs de la voie. V. polk. 

AXIAL, B (ak-si) ou AXUEL, E1AE (ak-su-41, e-le) 
adj. Qui a rapport a l'axe. Qui lui ressemble. 

AIILB (ak-si-le) adj. Qui forme un axe. 

AIILLA1BE (ak-sil-16-re) adj. (lat. axilla, ais- 
selle). Qui a rapport a l'aisselle : nerf axillaire. 

AXIOMS {ak-si) n. m. (gr. axivmd; de axios, pre- 
cieux). Verlte evidente par elle-meme et qui n'est sus- 
ceptible d'aucune demonstration. Proposition gene- 
rale etablie dans une science, comme : le tout est plus 
grand que lapartie. Deux quantity's i gales a une troi- 
sieme soni igale$ entre dies. Tout effet a une cause. 

AXIOMBTBB (ak-si-o) n. m. (gr. axios, juste, et 
metron, mesurej. Indicateur don nan t a distance la 
direction de la barre d'un navire. 

AXIS (ak-siss) n. m. Seconde vertebre du cou. 

AXOLOTL (ak-so) n. m. Forme larvairc de batra- 
ciens urodeles amphibies du genre amblystome, ori- 
ginate du Mexique. 

AXONCB (ak-son-je) n. f. Oraisse fondue des ani- 
maux, particulierement du pore, autrement dite 

8AINDOUX. 

AXOIfOMETRlQIJB (ak-so) n. et adj. f. (gr. axdn, 
oyiof, axe, et metron, mesure). Perspective axonome- 
trique, projection orthogonalc sur un plan oblique 
aux trois dimensions du corps a reproduire. 

AY (a-i) n. m. Vin produit par la commune d'Ay 
(Champagne). [On £cnt aussi a!.] 

A VAX (a-tan) n. m. Offlcicr superieur turc, charge 
de veiller a la surete des personnes dans les pro- 
vinces. 

A YAMT CAUSB (S-ian-kd-ze) n. m. Celui a qui les 
droits d'une person ne onteW transmis. PI. des ayants 
cause. 

AYAMT BBOIT (e^ian-droi) n. m. Celui qui a 
des droits a quelque chose. Pi. des ayants droit. 

AYAPAfVA (a-ia) n. m. 
Genre de plantes composees, 
de l'Amerique du Sua, dont 
les feuilles sont employes ea 
infusions comme sudorinqucs. 

AYB-AYE (a-i-a-i) n. m. 
Petit ldmurien de Madagascar, 
du genre chiiromy$. 

A VVNTAH1BNTO (a- 
ioun'-ta-mi-en'-to) n. m. En 
Espagne. le corps des conseil- 
lcrs municipaux dune com- 
mune, d'une cite. Pi. des ayun- 
tamiento* (toss). 

AEALBE n. f. Bot. Genre 
d'tricacees de 1 'hemisphere boreal, a flours tres ele- 
gantes, de couleurs variees, mais sans parfum. 

ABBDABAC ou AEADABACH (rak) n. m. Arbre 
de la famille des meliacees, (Les noyaux de ses fruits 
servent a faire des chapelets. Aussi l'appelle-t-on 
arlrre a chapelets.) 

ABEL, (zel) n. m. Terre domaniale, en Algerie. 

AIEROLB n. f. Sorte de fruit rouge, aigrelet, de 
la grosseur dune petite cerise, contenant plusieurs 
noyaux ct produit par l'azerolier. 





AZY 



. (li-4) n. m. Arbre epineux a feuil- 
les blanches, du genre alisier. 

ABIBWT (muf) n. m. (ar. al 
semt). Angle que fait un plan 
vertical flxe avee un plan ver- 
tical passant par un corps ce- 
leste. 

AXUBUTAIi, B, AUX adj. 
Qui represente ou qui mesure 
les azimuts. N. m. Sorte de 
boussole. 

ABOTATB n. m. Chim. Sel 
resultant de la combinaison de 
l'acide azotique avec une base : 
les azotates sont surtout uti- 
lises comme engrais. 

ABOTB n. m. (a priv., et . ,. 

gr. %M, vie). Chim. Gas sim- Asstoitar. 

pie, incolore, inodore et insipide. Adjectiv. : gat 
azote. — L'azote entre pour les quatre cinquiemes 
environ dans la composition de l'air atmospherique, 
et ne pcut entretenir ni la respiration ni la combus- 
tion. On litre d azote pes« lir,268. 

ABOTB, B ou ABOTBVX, BC0B (teu, eu-se) adj. 
Chim. Qui contient de 1'asote : aliments azote's. 

ABOT1QUE adj. Se dit dun aeide que Ion obtient 
en traitant 1'azotate de potassium par Vaclde sulfuri- 
que. (On l'appelle encore acids nitbjqub ou bau- 
porte.) Oct acide sert a fabriquer les azotates, l'acido 
sulfurique, la nitrobenzine, etc. II est utilise dans l'in- 
dustrie des matieres colorantes, et les graveurs sur 
metaux l'emploient sous le nom d'eau- forte. 

ABOTITB n. m. Sel obtenu par la combinaison 
de l'acide azote ux avec une base. 

ASOTvas n. m. Nom donne a toute combinaison 
de l'azote avec un radical consider^ comme substitue 
a l'hydrogene de l'ammoniaque. 

ABTBQVE adj. Qui a rapport aux Azteques. 
(V. Part, hist.) N. Pop. Individu chetif ; avorton : 
un, une veritable azthque. 

abulbjosj (zou~l£joss) n. m. invar. Carreau de 
faience, de fabrication mauresque, employe Jadis au 
revetement des murailles. 

ABVB n. m. (ar. al-asurd. le bleu). Verre colore 
en bleu par l'oxyde de cobalt. (On l'appelle encore 
bleu d'azur, bleu de smalt, bleu de Saxe, bleu de 
safre. bleu cTbnail, bleu dtempdls, smalt, verre de 
cobalt.) Couleur bleue de l'atmosphere, de la mer, etc. 
L'air, le ciel : s'envoler dans lazur. Bias. La cou- 
leur bleue. (V. la planche blabon.) Pierre d'swar, 
nom vulgaire du lapla-lazuli. 

ahjrabub adj. Que Ton peut azurer. 

abcre, B adj . De couleur d'azur. La voute azu- 
rie, le ciel. La plaine azurie, la mer. 

AT.lRKR (re) v. a. Teindre en couleur d'azur. 

AEURBMCB1VT (rts-san), B adj. Qui tire sur la 
couleur d'azur. 

aeuriivb n. f. Substance incolore dont les solu- 
tions presentent a la lumiere une vive fluorescence 
bleue. 

abygosj (ghoss) n. f.Veine qui etablit la communi- 
cation entre les deux veines caves. Adj. : veins asygos. 

ABYMB adj. (a priv., et gr. zumt, levain). Sans 
levain : pain azyme. — Les Israelites appelaient pain 
azyme celui qu'ils faisaientcuire la veille de laPaque, 
en memoire de ce que leurs ancetres, au moment de 
quitter l'Egypte, avaient fait un repas avec du pain 
sans levain. On appelait ce Jour la ffte des azymes. 
L'Eglise croit generaiement que Jesus-Christ s'est servi 
de pain azyme dans la cene avec ses disciples ; e'est a 
cause de cela qu'elle emploie cette espece de pain. 
Dans l'Eglise russe, on ne fait usage que de pain leve. 

ASYMIQUE adj. (de azyme). Qui est impropre a 
la fermentation. 




Digitized by VjOOQlC 



* ami 





m. (M ou be). Dcuxieme lettre de 

l'alphabet et la premiere des con- 

sonnes : un pe/*l b ; des B majuseula. 

BABA n. m. Giteau dans lequel il 

entre du cedrat, du raisin de Corinthe 

j et du rhum ou du klrsch. 

■ABKIRME (htu-re) n. m. (de 

baitrt, et bturrt). Liquide sereux qui 

reste apres le barattage de la crime. 

BAHf n. m. Nom donne aux partisans du babisme. 

B a BM {bit) n. m. Abondance de paroles inu tiles. 

Langage des petite enfant*. Chant babUlard de quel- 

qnes oiseaux. 

BABILLACSB {//'mil) OU BABILLBMBXT (bi, 
U rail., e-*urn) n. m. Action de babiller. 

■ABILLU1 (bi, // mil., an, B adj. et n. Qui 
parle beauroup et inutilement. Bavard. 

BABllXKB («. U mil., i) v. n. Parler beaucoup, 
•ana aaite et a propos de rien. 

BAB1BB ou BABOCOnB n. f. Levre pendante de 
eertaina aalmaux (chien, singe, etc.). 

BABIOLB n. f. Jouet d'enfant. Fig. Chose sans 
importance, sans valour; bagatelle. 

BABIROCMA (roua-$a) n. m. Genre de pachvdcr- 
me*, famllle dea guides, voi- 
stns dea porca et originaires 
de Maiaiaie : le (Mi6trou.ua 
attHnt l a laill e dun petit Ant.. 

BABIBMB [burnt) n. m. ,_ 
Doctrine professee par Bab et jw 
sea sueeesseurs. ^, 

B4B LAB ou BAILAD n . 

[blaf) n m. Nom dans Hnde ■•»»•—•. 

dea fruits de direra acacia* employes pour le tan- 
nage et 1m teinture en noir. (De la le nom de tan in 
oriental donne a ces fruits.) 




(bor) n. m. Cote gauche d'un naTire 
quand on regirde Vavant. Ant. 




ft n. f. (persan pa- 
pofh, qui courre le pied). Pan- 
toufle orientale en cuir de cou- 
leur. aan aqna rtieret sans talon. 
BABBCaWn. m.(rad. babin*). 
Espece de groa singe d'Afrique. 
du genre cynocfohale. Mid. Petit bouton aux levres. 
Fit. et (am. Bo/ant folAtre, turbulent. (En ce sens, 
fefem. babouine est umlU quelquefois.) 

~^ (t»*-me) n m. Doctrine de Ba- 



beuf, qui tendait a Itablir l'egalite des fortunes par 
1' application d'une nouvelle loi agraire. 

BABOCVISTB (vis-te) n. m. Partisan de Babeuf. 

BABY n. m. Mot anglais, svnonyme de beb£. 

BABYLONISH, BXXB (nt-in, e-ne) adj. et n. De 
Babylone; de la Babylonie. 

BAC (bak) n. m. (all. back). Bateau long et plat, 
servant a passer un cours d'eau. et retcnu par une 




poulie qui glisse le long d'un cable tendu d'une rive 
a l'autre. Gjptnd baquet de boia. 

BACCALACREAT ll>a-ka-l6 ri-a) n. m. flat, bacra, 
bale, eilaurwt, laurier). Premier grade universitaire, 
qui donne le litre de bachclier : baecalaurtat ts lettres, 
is ttcirnrr*. 

BACCARA (ba-ka-ra) n. m. Jeu de cartes qui se 
joue entre un banguier et les autres foueurs ou pontes. 

BACCARAT (ba-ka-ra) n. m. Cristal de la manu- 
facture de Baccarat. 

BACCHANAL (ba-ka) n. m. Grand bruit. 

BACCHANALS (ba-ka) n. f. Debauche bruyante. 
Danse emportee, tumultueuse. Fam. PI. Fetes pal en - 
nes en l'bon neur de Bacchus. 

BACCHANTB (ba-kon-te) n. f. (rad. Baechvs). 
Pretresse de Bacchus. (V. Part, hiit.) Fig. Pemme a 
qui 1'iTresse on lalubricite a fait perdre toute reserve. 

BACCRIAQUB (ba-ki) adj. Se dit de vers greci ou 
latins uniquement composes de barrhius. 

BACCHUS (ba-ki-u$$) n. m. Pied de vers grec ou 
latin, compose d'une breve et de deux longues. 



Digitized by 



Google 




D&clii-bouiouclc. 



BAC — 

BACCIFERB (6aA-*i)adJ. (lat. bacca, baic, etferre, 
porter). Se dit dei plantes qui produisent des baieB. 

BACCirDRMB (6oA-«) adj. (du lat. bacca, bade, 
et de forme). Qui ressemble & une baie. 

BACH-AVA (fta-cAa-pAa) n. m. En Algcrie eten Tu- 
nisie, chef intermediaire entre let agas et les califes. 

sACBB n. f. Piece de cuir ou de grosse toile dont 
ou recouvre les bateaux, lea voituret, pour garantir de 
la pluie les marchandises, lea bagages.Caisse a chassis 
vltre abritant les jeunes plan tea. Caiaae employee 
dans diverses industries. Filet en forme de poche. 

BACIELBTTK (Id-te) n. f. (fern, de bachelier). Au- 
trefois, jeune Olle. 

BACHBLIBR (li-i) n. m. Auraoyen age, jeune gen- 
tilbomme aspirant a ctre fait chevalier. Jeune homme 
quelconque.(yx.)Auj.. celui qui est prom u au baccalau- 
reat : bachelier es lettres, is scum 
ces. — Le titre de bachelier eat ic 
dispensable pour se presenter au 
Ecoles polytechnique et de Sain' 
Cyr, et pour se faire inscrire coma 
eleve aux facultes de droit, de let 
tres, de sciences, de medecine, eU 

BACBBLIBRB n. ft Femme qt 
a subi avec succes un examen d 
baccalaureat : bacheliere is Ultra 

BACHBR (chi) v. a. Etendre 1 
bacbe sur une Toiture charge 
backer un bateau, une voilurt. 

BACH1-BOUEDUCK (ioutt 
n. m. Soldat irregulier de 1 arme 
turque. PI. des backi-bouzoucks. 

BACH1QUB adj. De Bacchui, 
dieu du vin chez les palens. Chanson bachique, chan- 
son a boire. 

■ACHLYH ou BACHBLICK n. m. Echarpe en 
filet de laine, formant capuchon pour la tele, avec 
des bouts pendants et munis de houppes. 

BACHDT (cho) n. m. (rad. bac). Petit bateau. En 
argot des colleges, baccalaureat. 

■ACHOTBIR n. m. Qui ronduit un barhot. 

BACHDTTB (cho-te) n. f. Tonneau de forme par- 
ticuliere pour transporter les poissons vivants. 

BACILLAIRB (sil-Uf-re) adj. Miner. Qui a la forme 
d'un prisme. Mia. 
Se dit des maladies 
produites par un 
bacille. N. f. Genre 
de petites algues 
marines, famille 
des diatomies. 

BACILLE (si-le) 
n. m. (lat. bacillus, n..;iu. 

baguette). Organis- B * c,lle '" 

me microscopique unicellulaire, affertant la forme 
d'un batonnet droit ou courbe. 

BACIlXirOBMB (sil-li) adj. Qui a la forme d'une 
baguette, dune bactirie, d un bacille. 

BACILLDEB (sil-lo-ze) n. f. Syn. de tubbrculose. 

BACKRM (ba-ki) v. n. (angl. back, en arriere). 
Reculcr, dans le Tocabulaire des chemins de fer et 
des bateaux a vapeur. 

bA€LAC1B n. m. Action de bacler. Faire vite et 
mal : le bdclage d'une affaire. Fermeturc temporairc 
d'une riviere a l'aide de chalnes tenducs. 

bACLB n. f. (lat. baculus, baton). Piece *a boisou de 
fer que Ton assujettit derriere une porte pour la fermer. 

BACL.BR (kli) v. a. Fermer une porte, une fenetre 
par derriere au moyen d'une bade. Faire, conclure 
a la hate et sans precaution : 6dc/er un travail. 

bACLBUR n. m. Celui qui bade. 

BACONIfMBB (nis-me) n. m- Systeme philoso- 
phique de Francois Bacon. 

BAC02I1MTB (nis-te) n. m. Disciple de Bacon. 

BACB/UETBR (ke-ti) v. a. Syn. de baqobtbr. 

BACTBR1ACBBS (si) n. f. pi. Famille d'alguee 
microscopiques, comprenant des etres unicellulaire*, 
allonge's, souvent pathogenies. S. une bacUriacie. 

BACTERICIDE adj. (de bactirie, et du lat. cxdere, 
tuer). Se dit des substances qui tuent ou empechent 
la puliolation des bacteries, ou encore d'un serum 
vaccinant. 

BACTBRIDIB (rff) n. f. Nom donne" aux grosses 
bacteries et plus frequemment k celle du charbon. 




BAG 



(rf) n. f. Genre de bactiriacies. Syn. de 

MICR OBE. , 

BACTBRIEN, kMNb (ri-in, 4-ne) adj. Qui ae rap- 
porte aux bacteries : les poisons bactirtens. 

B ACTBR1BLOCIB (jT) n. f. Partie de la microbio- 
logie qui s'occupe des bacteries- Syn. micbobiolooib. 

BACTBR1DTHBRAPIR (pf) n. f. (de bactirie, et 
du gr. therapeia, soin). Traitement des maladies par 
les bacteries ou leurs produiU. 

BACTRIB2I, BIBNB (in, i-ne) adj. et n. De Bac- 
tres ; de la Bactriane. 

BACTR1DLBB n. f. pi. Debris, rognures d'or 
proven ant du battage. 

BACUL (ku) n. m. Large croupiere qui bat sur les 
cuisses des betes attelees. 

BACIXITB n. f. Genre de mollusques, fossiles 
dans le cretace. 

BABABliBB (tni-4) n. m. on BAD All IB (mf) n. f . 
Dot. Genre de combre'tacees des pays chauds, dont 
les fruits sont nommes myrobalans. 

BAD AID (dd), B n. et adj. Niais, qui regarde 
tout, admire tout et croit tout ce qu'on lul dit. 

DADAUDAC1B (dd) n. m. Action de badauder. 

DADAVDBB (dd-di) ▼. n. Faire le badaud. Perdre 
le temps. 

BADA17BBB1B (dA-de-rt) n. f. Caractere, action, 
discours de badaud. Niaiserie. 

BABBLA1RR (lire) n. m. Epee a lame courbe. 

BADBRBB (der-ne) n. f. Grosse tresse en fll de 
caret ou de vieux cordages dont on couvre les parties 
que Ton veut preserver de l'effet du ftrottement. 
Fig. Toute chose vieille, hors de service. Se dit, 
par mepris, d'une personne que son age ou aa sant6 
mettent hors d'etat de rendre des services. 

DADIAJVB n. f. Genre de magnoliacees a. fleurs 
tres aromatiaues, dont une espece fournit un fruit 
dit ants itoile, qui sert a la fabrication de lani^ette. 

DADlBEOIf \jon) n. m. Couleur en detrempe dont 
on peint les murs. 

BADIGBDIV1VACB (jo-na-jc) n. m. Action de ba- 
dlgeonner. Ouvrage de celui qui badigeonne. 

BADIQBDIfBBR (jo-ni) v. a. Peindre un mur 
avec du badigeon. Enduire d'une preparation phar- 
maceutique :oadigeonner de teinture d'iode. 

BADlCBONlf El'R (jo-neur) n. m. Qui badigeonne. 
Mauvais peintre. 

BADI1W, B adj. et n. Qui aime a jouer, a rire : 
esjtrit badin. Aut. Crave, ■eViesis. 

BAD13TAC1B n. m. Action ou discours de badln : 
innocent badinage. Sorte d'enjouement dans le style, 
dans la conversation : ilioant badinage. 

BADI2IB n. f. Baguette, canne mince et flexible. 

BADUVBR (ni) v. n. Faire le badin ; plaisanter. 
Parler. ecrire avec agrementet d'une maniereenjou*e. 

DADIBBRIB (rf) n. f. Ce qu'on dit, ce qu'on fait 
en plaisantant. Enfantillage. 

BADDCHB n. f. Nom commercial de la morue salee. 

DADDID, B (doi, oi-se) adj. et n. Du grand-duche 
de Bade. 

BABOVBR (fou-i) v. a. Plaisanter, railler quel- 
qu'un d'une maniere outrageante. 

BAVOCILLAClB (fou, //mil.) n. m. Fam. Propos 
incoherents; paroles sans suite. 

BAFOCILXBH (fou, U mil., 4) v. n. Fam. Bre 
douiller. Parler d'une maniere peu intelligible. 

BAPOCILA.EIR, BUAB I fou, 11 mil. euir, eu-ze) n. 
Fam. Celui, celle qui bafouille. 

bAfre ou bAfreb (fri) n. f. Pop. Ripaille. 

bAvREB (fri) v. a. et n Fop. Manger avidement, 
goulument et avec ex ces. 

bAfrbvR, BlJliB (eu-xe) n. Pop. Qui aime exces- 
sivement a manger; glouton. 

BAQABB n. m. (has lat. baga). Equipage de 
voyage ou de guerre. Fig. et fam. Piter bagage, 
s'enfuir, mourir. 

BAQARRB (gha-re) n. f. Fam. Tumulte, encom- 
brement tumultueux. Grand bruit cause ordinaire- 
ment par une querelle : se sauver dune bagarre. 

BauaMsib (qha-se) n. f. Canne k sucre paasee par 
le moulin pour en extraire le sue Juron provencal. 

BAClATBtAB (te-le) n. f. (ital. bag aid la. tour de 
bateleur). Chose de peu de prix et peu necesaaire. 
Fig. Chose frivole : i/ s 'amuse a des bagatelles. 

BAtiNB (gne) n. m. (ital. bagno, bain, parce que, a 
Constantinople, le bagne avalt cte primitivement un 



Digitized by VjOOQ IC 



BAG - 

etablissement de bains). Lien oft etalant enfermes les 
forcats, dam on port. — Les bagnes, qui avalent 
remplae* les galere*, oat ete k leur tour supprimes 
ea 1170 : les coodamae* aux travaux forc& subis- 
•est aatourd'hai la neine d« la transportation. 

UBBBlB n. f. Mauvaise voiture. Grenier, taudis. 



, anneau de chatnel. 



T(ghou) b. m. Bavardage hardi et eflront*. 
(Oa eerlt auesi aaooo.) 

bacvacib (gha-f«) n. m. Bntaille elreulaire faite 
sur one tif e pour arreter la descent* de la eeve. 

BABCB (ghe) n. t. (lat. baeca. 
Aaaeaa dor ou d'argent que 
lea met aa dolgt. Grand an- 
neaa qu'on ealeve dans le Jen 
de baguenaudler. Moulnre en 
forme d'anaeau conpant one 
coloune dans sa hauteur. Jeu 

de bagues, Jeu d'adresae eonusuiiu a enxever an 
galop d'un cheval. avec une lance ou une epee, des 

. x suspendu*. 

I BJVACBE (oAe-nd-dc) n . f. Fruit du bagucnau- 




PBK (ake-nd-di) v. n. B'amuaer a des 
t frivole*. 
WArBBmiB (ghe-nA-de-ri) n. f. Paroles 
sottes et frivole*. 

■AatCBBAVBIEK f ghe-nd-di-4) n.m. Celui qui ba- 
gueaaade. Jeu d'anneaux qu'll s'agit d'enfller. puis 
dsdeaendlerdaas un certain ordre. Adjecttv. Qui s oc- 

- ~ ■"- * * ries : icrivain baguenaudier. 

I (ghe-nA-di-i) n. m. Arbrisseau 
de la marine des legumineuses, dont le fruit, qui 
claque quaad oa le presse entre les doigts, est appelt? 
faux Uni. 

BACiCTEB (ghf) v. a. Airelcr a grands points les 
plia d°une robe, d*un habit, etc., avant de coudrc. 
(Syn. de r*onu&.) Garnir de bagues. Pratiquer le 
baguage en arboriculture. 

BAeFBTTB (ghe-te) n. f. (1U1. bachetta ; du lat. 
baculu*. baton). Petit baton fort menu, plus ou 
motas long et flexi- 
ble. Arrhit. Petite 
moalure ronde. 



rUgn«ti«» 6* tun hour. 



se&re, kiton de eou- 
drier, an mo yen du- 
qoel on pretendait 
autrefois deeouvrir les sources d'eau cachees, lea 
mines, las tresors enfouis, et meme les traces des 
meurtriers et des voleurs. Beavette de fee, petit 
baton avec lequel les fees etaieni censes opercrleurs 
eacbantements. Bacaette aiders!*, longuc et etroitc 
tablette eouverte de caracteres cabahstiques indi- 
quaat le decours des astres, et dont se aervaient jadis 
lea astrologues. BaajaMtte de ehef de aaeale.ee, 
petit baton qui sen a diriger les musiciens. Baguette* 
de taaaBaae, petita baton* courts terminus en forme 
d'elive et a faide desquels on bat du tambour, la. 
BSMSte de ftaelt, tlge de metal, de bois, de baleine, 
qui aert k cha rger ou a nettoyer un fusil. 

BABVBfJR (gheur) n. m. Instrument employe en 
horticulture pour inciter lea arbres. Instrument ponr 
placer les bagues aux extremites dea tubes des ma- 
chines a vapeur. 

■AGtJfBae (o**-4) n. m. Petit coffrct, ecrin, coupe 
ou Ton depose des bagues et 
antres bijoux. 

BAB 1 later), qui marque Y4- 
tonaemest, le doute. Ah eels ! 
Exclamation d*lnsouciance. 

BAHtTT (ba-u) n. m. Coffre 
de bois a couvercle bombe, ser- 
vant au moyea age k serrer des 
vetemeats. afeubte aacien en 
forme d'armolre. Chaperon de Ban«t. 

nor, de form e bom bee. Arg. des lye. Le lycee. 1'ecole. 

SABCTOKB (eo-M-ft-e') n. m. Ouvrier qui fabrique 
des babut*, des coftYes, des roalles, etc. 

BAI (Vj, m adj. (lat. badiun, brun). Se dft d'un 
eheral dont la robe est rougeatre, avec crins et ex- 
tremites noirs : fitment bate. 

baib (bi) a. f. Bads, petit golfs : la baie de Douar- 
nenet. Ouverture de porte, de fenetre. 

BAIB (»4) n. f. (lat. bacca). Fruit charnu de divers 
arbres, teis que le laurier, le groseliller, etc. : let bates 
nam pas de noyau, maie une ou plutieurs graines. 




BAI 



(W) n. f . Action de se balgner. Endrolt 
d'une riviere on Ton peut se balgner. 

BAifiBACB (bt) n. m. Action de balgner. 

BAICBBB {b*-gnS) v. a. (lat. balneare). Mettre dans 
le bain. Fig. Arroier, roouiller: visage baignidelar- 
mes. Couler anpres, envelopper : la met baigne la 
vitle. V. n. Etre entierement plonge* : il faul que ces 
fruits baignent dans I'eawde-vxe. Baigner danslesang, 
en etre couvert. Be balgner t. pr. Prendre un bain : 
U ne faut pas se baigner quand on vient de manger. 

BAlCUfBVB\, BtrsiB (oe-pneur, eu-%e) n. Qui se 
baigne. Qui tient une maiaon de bains, qui prend 
soin des bains ou qui aide les autres a se baigner 

BAICUVRVaUB (b^-gneu-ze) n. f. Sorte de bonnet de 

femme.Vetement, peignoir , Q <>g _^ 

pour le bain. 

BAIBMOIBB (6^) n. f. 
Valsseau de metal ou de 
pier re, dans lequel on se 
baigne. Logs de theatre au 
res-de-chauseee. 

BAIL (ba. I mil.) n. m. > 
(bas Ut. baiium). Contrat " 
par lequel on cede la jouis- B*>r>oi«i. 

sance d'un bien meuble on immeuble pour un prix 
et un temps determines : (out bail doit Are enregis- 
tri. PI. dea baux. 

BAaXB iWem.m. Regent, tuteur. Syndle. Ambas- 
sadeur de Venise k Constantinople. (Vx.) 

•tic 




—.»„_ {ba, tl mil. e) n. f. (de Vital, baglia, baquet). 
Sorte de recipient ordinairement en bois ; baquet. 

BiiXLBBTBlVT [bd. II mil., e-man) n. m. Action 
de bailler. 

BAIaXBB (ba, 11 mil., i) v. a. (du lat. bajulare, 
porter). Mot riellli qui signine Donner. mettr<* en 
main : baillex-moi les trente ecus que vous me devez. 
En faire accroire : vous me la bailie z belle. 

BilLLBB (fed, // mil., e-) ▼. n. (vx fr. laailler; 
du bas lat. badare, ouvrir la boucbe). Reapirer en 
ouvrant convulsivement la bouche. Par ext. Etre 
entr'ouvert : la porte bdille. — Nc dltes paa : bailler 
aux corns illes, mats bayer aux comeilles. 

■AILLBT (ba, 11 mil., <») adj. m. 8e dit d'un cheval 
qui est d'un roux tirant sur le blane : cheval baillet 

BUU.BIB, BBBIfB (ba, 11 mil., eur. e-re-ae) n. 
Qui donne a bail BaJllewr de fwdt, qui fournit de 
l'arsrent. Ant. C esar e ealeieavtre, ptreateHr. 

bAii,1AEi;bi 1 BVSB (M, 11 mil., eur, eu-se) n. Qui 
bAille souvent. 

BA11.1.I (ba, II mil.) n. m. (tx fr. baillir, admi- 
nistrer). Oftlcier d'epde ou de robe, qui en France 
rendait la justice au nom du roi ou d'un seigneur. 

BAHXIAfiE {ba, 11 mil.) n. m. Tribunal jugeant 
au nom et sous la presidenee d'un bailli : procureur 
du roi au baiUiage. Juridiction d'un bailli : la Revo- 
lution supprima les bailliages. 

BAlULiAttKB (ha, 11 mil., a-ji), BBB adj. Qui 
appartient k un baiUiage- 

BAI1X1VB (ba, 11 mil.) ou BAIL.1.IB (ba. II mil., f) 
n. f. Femme dun bailli. (Vx) 

B lliAOlf (bd, 11 mil.) n. m. Tampon ou objet qu'on 
met dans la liouche pour empecber de crier. 

BtiLLB^mBBTEIVT (bd, 11 mil., o-ne-man) n. m. 
Action de b&illonner. 

B.1I1.I4IW5ERB (bd, 11 mil., o-ni) v.i. Mettre un 
baillon. Fig. R/duire au ailence- 

BA15S (bin) n. m. (lat. balneum). Eau ou autre li- 
quids dan 8 lequel on se baigne. Immersion du corps 
ou d'une partie du corps dans l'eau : les bains hygxi- 
niques doivent itre tiedes. Liquide dans lequel on 
plonge une substance pour la soumettre k une pre- 

Earation quelconque. PI- Etablissement de bains, 
laux thermales ou mine'rales, ou Ton va sc baigner : 
bains de Vichy, de Luchon. Bale de vaeewr, celui 
que prend une personnc exposee aux vapeurs dc 
1 eau bouillante. Balaa-aearle, eau bouillante dans 
laquelle on met un vase contenant ce qu'on veut 
faire chauffer. PI. des bains-marie. — Les bains 
frais (de riviere ou de mer) produisent sur la sante 
un effet excellent. 11 est bon de les prendre le ma- 
tin, avant le premier repas, ou le soir de quatre k 
six heures. quand la digestion est completemcnt ter- 
minee. Quinze ou vingt minutes suflisent. On doit 
quitter l'eau des que Ton eprouvc quelques frissons. 



Digitized by 



Google 




BAI — 

BA¥<H¥l¥BTTB(&a-i-o-n£-/e) n. f. (de Bayonne, ville 
ou cette arme fut d'abord fabri- 
queej. Sorte de long poignard qui 
sadapte au bout d'un fusil : Lou- A 
voii donna la baUmnette a I'in- 
fanterie francaise. 

RaVoQCB (ba-io-ke) n. f. Petite 
monnaie de* anciens Etats re- 
mains, valant un peu plus de 5 cen- 
times. 

BAIRAM ba-i-ram") ou RBi'- 
EAM (be-i-ram!) n. m. (mot turc). 
Norn des deux fetes principals 
des musulmans, dont l'une se cele- 
bre apres le jeune du Ramadan et 
l'autre soixante-dix jours plus tard. B»ionn«u«t t a, *p*«- 

BAIBBMAUV (bi-ze-min) n. m. **]?"??* '«n D> . ^ ,on * 
Honneur que le Vassal rendnit a ^.feSi^ - 
son seigneur, Ceremonie usitee 
dans certainea cours, et qui con sis te a baiser la main 
du prince. PI. Fam. Civilites, compliments : o/frir ses 
baisem ains d que lqu'un. 

BAJBBMBlfT (bC-se-man) n. m. Action de baiser 
les pieds des pauvres le jeudi saint ou la mule (pan- 
toufie) dupape. 

BAIAER (bt-zi)v. a. (lat. basiart). Appliquer, poser 
ses levres sur : bai$er la main, un crucifix. 

BA1BBR (bh-zt) n. m. Action de baiser : baiser de 
paix. Beteer de Sm4m*, de traitre. Baiser Umm. 
reste. V. LAMOtTRETTB (part. hist.). 

BAIBBVR, BV0B (te-zeur, eu-se) n. Personne qui 
a la manic de donner des baisers. 

BAIAOTBR (bi-zo-44) v. a. Donner frequemment 
des baisers. 

BA1SBB (bC-se) n. f. Mouvement d'une surface dont 
le niveau dccrort : la baiise de* caux. Diminution 
du prix des marcbandises, des fonds publics, des ac- 
tions, etc. : la baisse des sucres, des actions de che- 
mins de fer. Jouer a la baisse, speculer sur la baisse 
des fonds publics. Ant. Huih, elevatloa. 

BAIMSBMBIVT (bi-se-man) n. m. Action de baisser. 

BAIHAKK ibf-rt) v. a. (rad. bos). Abaisser, mettre 

Klus bas : baisser un store. Diminuer de hauteur : 
aisser un toit. Fig. Baisser Voreille, etre honteux 
confus. Baisser pavilion, ceder. V. n. Aller en di- 
minuant : les rivieres baissent en iti. S'afTaiblir : la 
vue baisse avec fdge. «• lalmr v. pr. Sc courber 
Ant. Blever, Moater, lever, haveser. 

BAMS1BM (be-si-i\ n - m - C^ 1 " V&, A la Bourse, 
spicule sur la baisse des fonds publics. 

IAIM1BKB (besi-e-re) n. f. Reste du Tin quand 
il approche de la lie. Enfoncement ou sejourne l'eau 
de pluie, dans une terre labours. 

BAIAURB (bi-su-re) n. f. Endroit on un pain en 
a louche un aut re dans le four. 

BAJBC1BN, BNftv (si-in, e-ne) adj. Se dit de la 
parUe inferieure du terrain juraasique moyen ou 
ootithe inferieur. N. m. : Is bajocien. 

BAJOVB (jou) n. f. Partie de la t«te d'un animal, 
particuherement du veau et du cochon. qui s'etend de- 
puis l'oeil jusqu'a la machoire. Jouc humaine pendante. 

BAJOYBR (joi-iS) n. m. Mur qui consolide les 
bcrges d une rmere. Partie laterale d'une ecluse. 

BAE, n. m. (bas lat. ballare, danaer). Aasemblee oi 
Ton danse. Local ou 
Ion danse. Pop. PI. 
des bals. 

BALABBn.f.Poj;. 
Promenade. 

BALABER (df) 
(MB) t. pr. Pop. Pla- 
ner, errer, se prome- 
ner sans but. 

■ ALADEIHE 
(deu-xe)n.f.Voiture de 
marchand ambulant. 

BALABIB, B n. 
(vx fr. bailer, danser). Farceur de treteaux. Paillasse, 
bouffon. Saltimbanque. 

BALADlNAOB n. m. Propos, metier de baladin, 
farce, parade. Plaisanterie de mauvais gout. 

BAI.ABIXER (mf) v. n. Kaire le baladin, le bouffon. 

■ALArBE n. f. Longue blessure au visage et, 
plus souvent, la cicatrice qui en reste. 

BALAPRE, E adj. Personne qui a une balafre. 




B*l*d«u*e. 



BAL 



I baupbbb (fri) v. a. Bleaser en falsant une 
balafre. 

baJjAI (le') n. m. Faisceau de Jone, de plumes, de 
crln. de bruyfcre, etc., pour nettoyer. Manche a ba- 
lai, baton au bout duquel est fixe le balai. Fauconn. 
Queue des oiaeaux. Yen. Bout de la queue dea chiena. 
Donner un coup de balai, renvoyer dea fonctlon- 
naires, des dotneetiques. Expedier des affaires. BStir 
le balai, mener une vie de deeordre. 

BALAI* (U) adj. m. Se dit d'un rubis de couleur 
rose ou rouge vioLace" : rubis balais. 

BALAI! n. m. Syn. de baiant, 

BALANCE u. f. (lat. bilanx ; dc bis, deux fois, et 
lanx, bassin). Instrument j-JUjtfTmj 

pour pescr : on distingue la 
balance commune, fa ba- 
lance Bobcrval, la bascule, 
la romaine. Embleme de la 





BaIaom da Roborval. 

,1 i ii. >urt«* de filet plat pour pecher les ^erevisses. 
Com. Equilibre entre lc debit el le credit : fairr la 
aet affaires d'une annie. Etre en balance, etre 
dans rindec'iBton. Faire penchrr la balance, fnire pre- 
valoir. Mettre en balance, comparer. Astr. V. Parr hist . 

Bti.%v('K n in. Pas de danse. 

BAL.AIVCKLL.E {se-le) n. f. Grossc embarcation de 
mer a un »eul mat, des cotes d'ltalie et d'Espagne. 

BtLAXCEMB^T (man) n. m, Mouvement par 
lequtl un corps penchc tantfit d'un cote, tant6t de 
I' autre. Fig. Hesitation. 

BAI.A2VCER (si) v. a. (Preod une ce*dille sous le c 
devant a et o : je balatvcai, nous balancons.) Mouvoir 
tant6t d'un c6W t tantdt de l'autre : le vent balance 
les arbres, Fiy. Peser, examiner : balancer le pour 
et le conlTf . Etablir la difference entre le debit et le 
credit ; balaTicer un cornptc. f om- 
penser ■ ses vertus balancent ses 
vices. V. n. Hfisiter, etre en sus- 
pens : i7 n'y aj>a$ it balancer, Etre 
ince rtain : la victoire balanca long- 
temps. Se imlnurer v. pr.'Sc pla- 
cer sur la balancoire et la mettre 
en oscillation ; se mouvoir en pen- 
chant tantot d'un cdte.. tantot d'un 
autre ; lours se balance en mar- 
chant. 

ha i, axii:r (si-i) n. m. Piece 
dont le balancement regie 1 
vement d'une machine : 
cier d'une horloge. 

d'unr ■sarhla* * tapeur, organe B»U nc ittt. ' 
qui permet de transmettre le raou- 
vement du piston ac la machine ft un arbre moteur ft 
l'aide d'une bielle ou d'une manivelle. Balanripr 
■uoiiftalre, machine pour frapper lea monnaies. 
Long baton des danseurs de 
eorde, qui leur sert h tcnir 
1'equilibre. 

BILAMIRR (ai-ef) n. m. 
Ouvrier qui fait des poids 
et des balances. 

it \i \M i\t; n. f. Norn 
des cordageR qui soutien- 
nent les verguea. PI. Arg. 
Bretellen. • 

B 1LAXOIHE n . f. Siege 
suspendu entre deux eordea 
et sur lequcl on se balance. 
Longue pi6ce dc bois mi«e 
en dquifibre sur un point 
d'appui et sur laquello se balancent deux person nes 
JOt deux bouts. (On dit aussi basculb.) Fig. 
et i < i,n, Balivernc, sornette, conte en I'air. 

B * I . ,t X » R A X o u B A l> 1 \ D B A H {dra) n . m . A nc i e n 
msnteau long boutonne par devant, et sans manches. 

ll\l.\>Dltfr. n. f. Bateau plat, sorte de chaland 
employ*? sur les canaux, (On dit aussi dBlandkb.) 



} n. m. Piece ^^^ 
^egle le mou- flLsB 
(> : le balan- *B^Jf 




Hslan^oir* 




Digitized by VjOOQLC 



■&r>- 



BAL - 

BALABB n. m. Genre de crustaces cirripedes, 

ditS aUSli OLANBS I>B MX*. 

BALAIflFBKB adj. et n. Bof. V. CUPULlFfcRE. 

KALABOPBLaCB adj. (gr. ftateno*. gland, etplia- 
fftin, manger). Qui ie nourrit de glands. 

balabbpbsBBIS adj. (gr. Ao/ano*, gland, ct pfto- 
rt», qui porte). Qui porte des glands. 

BALAJTT (Ian) adj. Oacillant. N. m. Balancement 
qm Ton donna a. un obiet avant de Ie lancer : dormer 
du balant. (On eerlt mieux ballast.) 

BAUaTACMB (W-ta-je) n. m. Action de balayer. 

1ALATBM (&-»«") ▼- a. [Je balai/e on balait, tu 
balaye* ou balaxes, nous balayon*. Je balayais, nous 
baiayion*. «fa taJoyoi, noiM balaydmes. Je balayerai 
ou Aotaienri, nous 6a2aye«ms ou balaierons. Balaye 
ou fea/ai«, taiayoiu, balayes. Je balayerai* ou ta- 
laterai*, notu balayerion* on balaierions. Que je 
balaye. mm nous ialaytoru. Que ie balayasse, que 
nous balauauum*. Balayant. Balaye", e.) Nettoyer 
ayae un balai : balayer Vesealier. Fig. Chauer, mettre 
en fuite : balayer fennemi. 

mAMJkTmmWL, BUAB [U-i-eur, eu-se)n. Qui balaye. 

BALAVBUBB (b*-ireu-se) n. f. Machine pour ba- 
layer : pour nettoyer lee rue*, on utilise de* balayeu- 
se* micenique*, montees *ur 
roue*. Volant d'dtoffe, de den- 
Wile, etc., cousu au has d'nne 
jupe. Ttsau special im prime noir 
et fcUnc ou rayurca. 

EALATITTB {U-U-te) D. f. 
Petit balai. 

BAUaTVBBB(^-tU-re)n.f.pl. 
Ordurea amassees avec le balai. 

BALBCTIB (if) n. f. Etat de 
celul qui balbutie : la balbutie 
de rem fane?, d* la vieillesse. 

■ALBTTiBlBIT (si-man) 
n. m. Action de balbutier. 

BajLBtnriEUB. bvjmb («- 
eur, eu-ze) n. Qui balbutie. 

BAXBC-riKB (si-4) v. n. (lat. 
balbutire; de balkus, begue). 
Articuler imparfaitement, avec 
hesitation et difflculte. V. a. 
Prononcer en balbutiant : bal- 
butier un compliment. 

BA1BCBAMB [zor) n. m. 
Bom rulgaire d*une espece de 
faucoa b bee court, du genre 
paadioa. 

BAUCBB a. m. (ital. balcone, 
planeaer. estrade). Plate-forme en saillie sur la fa- 
cade d'un batiment, entouree d'une balustrade et com- 
maaiquaat avec l'interieur 
par une ou plusieurs ourer- 
tares. Au theatre, prolonge- 
ment de la premiere palerie 
jusqu'a ravant-scene a 
droiie et a gauche. 

balbabitib (kin) n. m. 
Espece de dais ou de del de 
lit, d'une forme deml-cir- 
cuurtre. Outrage d'architec- 
turs ou de menuiaerie, qui 
serl de eouronnement a un 
trone, a ua autel. 

■AU n. X. EnveJoppe du 
grain dans l'epi : bate davoine. (On ecril aussi bale 
et BALU.) 

BAUMB \U~ne) n. f. (lat- batsma). Oenre de mam- 
miftres marine, de l'ordre des effaces. Espece de 
eome forte et flexible, tiree des fanons de la ba- 
leine. — La baleine habile surtout les mers polai- 
res; e'est le plus grand des animaux. Ella atteint 
une longueur de plus de 35 metres et un poids de 
IMjMW ailogr. Ses machoiree superieures portent, 
non pas dea dents, mais des fanons. lames cornees, 
placees lateralemeat, et les unes a cote" des autres. 
Bile ae nourrit de tout petlts animaux (crustaces, 
mollnaques et poissons), et peut, dlt Buffo n, vivrc 
mille ans. On la p*che pour son huile et ses fanons. 

BALK1BB, B {U) adj. Garni de baleines : corsage 
balexni. 

BAbJBIBBAU iU-nd) n. m. Petit de la baleine. 

I (M-ni-4) n. m. Navire e"quipe pour la 




Bakon. 




- BAL 

peehe de la baleine, dans les mers da nord Celul 
qui peche a la baleine. 

BALBIBIBBB (/<*) n. f. Embarcation longue, 
etroite et l^gore. servant 4 la peche de la baleine- 




BaJeioa. 

Canot des narires de guerre et de commerce, dont la 
forme est analogue a cellc d'une baleine. 

BAUBIBOPTBRE tie) n.m. Genre dec6tac4s des 
mers firoides, appeles aussi rorqual*. 

■ALBTBB n. f. Lerre inferleure. Au plur. Les 
deuxlevres. Constr. Sail- 
lie d'une pi err e sur une 
autre dans un mur. 

BAX1BACSB (*a-je) 
n. m. Action de baliser. 
Ensemble de ballses po- 
sees en mer ou pour le 
trac* d'une voie. 

BA1.1AB (li-ze) n. f. 
Mar. Ourrage en fer, en 
bois, en maconnerie, des- 
tines, indiqucr les dangers 
que presentent un port, 
une passe , une riviere. 
Perche indiquan*. le trad 
d'une voute, d'un chemin 
de ter, d'un canal- 

BAA.10B (li-ie) n- f. 
Fruit du balisier. 

BALIsSBBlBBT ( xe- 
man) n. m. Action de 
planter des ballses, pour indiquer le trad d'une voie, 
d'un canal. 

BALISEB [zi) v. a- Mettre des balises. 

B.4L1SBVB (seur) n. m. Qui etablit ou surveille 
les balises. 

BAI.IHIBR (zi-4) n. m. Arbrisseau des Indes, 
connu aussi sous le nom de canna. 

BALISTB (lis-te) n- f. (gr. ballein, lancer). Ma- 





; i. IHm; 2, Klolt*nta. 




chine de guerre des onciens, qui servait k lancer 
contre l'ennemi des traits, des projectiles. 

BALMTIQUB (li*-ti-ke) adj. (de balute). Relatif 
a l'art de lancer des projectiles : thiori* balistique. 
N. f. Science qui etudie le mouvement des projectiles 
lances dans l'espace par une force quelconque. 

BALIVAOB n. m. Choix ou marque des baliveaux : 
le balivageest accompagni du mar telage, operation qui 
consiate a marquer cTune empreinte le pied des arbres. 

BALI YKAlf (vd) n. m. Arore reserve dans la coupe 
d'un bois taillis, pour le laisser crottre en futaie. 

BAL1VBRMB (rcr-ne) n. f. Discours frivole, fuUle. 



Digitized by VjOOQlC 



BAL 



BAL 




Dingeable 



BAL1YERMER {ver-ni) v. n. Dire des balivernes. 

BALUAXIQIK adj. Qui appartient aux Balkans. 

BALLADE (ba-la-de) n. f. Poeme compose de trois 
•trophes «gales et symetriques et d'un couplet plus 
court appele envoi (chacune de ces quatre parties 
etant lerminee par un refrain). Par erf. Poeme a 
sujet le plus souvent legendaire et fantastique. 

HALLA.1T (lia-lan), B adj. Qui pend et oscillc non- 
chalamment : alter le* bras ballants. 

BALLAMT {ba-last) n. m. (mot angl). Sable, gra- 
vier, pierres concaasees dont on charge lea traverses 
d'un chemin de fer pour lea assujettir. 

BALLAST ACE (ba-la») n. m- Action de placer du 
ballast soua lea traverses d'une voie fcrre>. 

BiLLiNTBB [ba-las-tg) v. a. Couvrir de ballast : 
ballaxter la voie. Transporter le ballast. 

ballamtiere (ba-las) a- f. Carriere d'ou Ton 
exirait le ballast. 

BALLS ba-le) n. f. (anc. allem. balla). Petite pe- 
lote ronde servant a jouer. Boule de plomb dont on 
charge certaines armes a feu. Gros paquet de mar- 
chandises. Impr. Tampon dont on ae scrvalt avant 
1'invention du rouleau pour appliquer l'encre. Fig 
Renvoyer la balle, ripoater vivement. A vout la balk 
a votre tour. Prendre la balle au bond, saisir a pro- 
pos 1'occasion favorable. Enfant de la balle, per- 
sonne dlevee dana la profession de son pere. V. balx 

BALLBB iba-U) v. n. Danscr, sauter. (Ran».) 

BALLBRIMB (ba-le) n. f. Danseuse de profession. 

BALLET (ba-l?) n. m. Danse flguree, repr£»entant 
un sujet. Piece uuuice, dans laquelle les actcurs cx- 



pnment leurt pensles par des gestes et des pas de 
danse. (On die aussi ballkt-pantomimb.) (Wps de 
ballci, personnel d'un theatre charge d'executer les 
ballots : le corps de ballet de VOpera. 

RALLOX (ba-lun) n. m. (rad. balle). Vessie enflee 
dalr et recouverte de cuir. 
Sphere en caoutchouc, plus ou 
moins epaisse et gonflce de gaz. 
Aerostat. (V. re mot.) Chim. 
* ase de verre de forme sphe- 
rique, muni d'un col. Gttoyr. 
Somniet arrondi d'une monta- 
gne : le ballon d'Altace. Bal- d 
Ion d'e««al, petit ballon qu'on f 
lance avant une ascension' 
aerostatique pour reconnaitre 
la direction du vent. Fig. Ex- 
perience qu'on fait pour sonder le terrain, l'opi- 
nion. — Un aerostat comprend cssenticllcmcnt deux 
parties : le ballon ou enveloppe, forme* d'un Ussu rendu 
impermeable, et qui est gonfle a l'aidc du gax hydro- 
gene ou du gaz d'eclairage ; la nacelle, panier dWr 
suspendu par de pctites cordes a un fllet qui entoure 
completemcnt la partie supe'rieure du ballon. En vertu 
du principe d'Archimede, I'aerostat s'eleve jusqu'a 
cc qu ll soil arrive dans des couches assez rareflees 

Jour que la difference du poids de lair dcplac* et 
u poids du gaz inte'rieur soit egale au poids de 1'en- 
veloppe et de la nacelle. L'aeronaute est muni d'une 
provision de lest (du sable), dont 11 jette une partie 
quand il vcut s'elevcr davantage. Pour rrdeseendre 




Digitized by VjOOQ IC 



BAL - 

n osTK, aa moyen d'ane cordc, une soapape prati- 
quee a la partie auperieure da ballon, «t par laquelle 
a . dehappe ana partie da gax interieur qui ait rem- 
plates par da Pair. — Lea aerostat* oat ete Imagines 
par lea frerea Montgolfier, d'Annonay, qui tentarent 
law premiere experience le » jnln 17M. Depots ce 
teaeps, lie oat rendu de panda services aux armees 
franfslaea, notamment a la batallle de Fleuraa (1794) 
et pendant la guerre de 1870-1871 ; en outre, lis contrl- 
baent cheque jour an progres de la meteorologie en 
penaettaat Tetnde des nautes regions de l'atmo- 
sphere. Le probleme de la direction des ballons nest 
pas encore completement reeolu, malgre les nom- 
oreuses tentaiiree qui ont et* faites par Renard, 
Kreba, Tlsaandier. Santos - Dumont, de La Vaulx. 
Le bandy, etc. Les aeronautes ont atteint une bauteur 
de plus de 10 kllom. — Une ecole militaire aeros- 
tatique a ete organlsee k Meudon, en 1871 • 

BAUjBBBB (bo-te+i), B ad). Gonfle, distend a. 

■ALMxmue (na-to-nd) ou ballbbbb* (ba- 
lo-ni) n. m. Petit ballo n. 

rioe ocsaai ddrabia do Tentre. 
■Illtllll (ba-lo-ni) ▼. a. Bnfler, gonfler 
» on ballon. 

(ba-Uyni-f) n. m. Pabrlcant ou 
I da ballons k jouer. 
— * a " * ) n. in. (rad. balle). Petite balle de 

I (bm-4o-te) n. f. Genre de labiees a. odeur 
fetid*, ap p el ee anssi nutrrube noire. 

■aUMl fftfrJe) n. m. Petit ballot. 

UAMJjmrwamm (fta-Jo-fa-de) n. t . 8aut par lequel 
on ebrraf s'ealeve des qoatre pieds sans roade. 

BALA**-rACB (ba-toJa-je) n. m. Action de bal- 
lotter. Reeultat aAgatif obtenu dans une Election on 
aocun dea candidate n'a reanl la majorit* absolue : 
serutm de baliottaae. — Qoand 11 y a ballotfage, le 
second tour de serutin a lieu 9 J oars apres dans lei 
e le ct ions arauieipales, et IS jours apres dans les elec- 
tion* legislatives. L'election a lieu alors a la majo- 
rity relati ve. 

■•■J<B>1 rmmmww (ba-lo-t*-man) n. m. Action de 
baUotter. 

BAULSPTTVM (ba-lo-tt) v. a. Agiter en divers 
sens : la tner ballalte Us navires. Fig. Se jouer de : 
baitotttr quelqu'un. Procdder A an nouveau tanr de 
serutin. V. n. Remuer. etre secoue : eette parte ballottt. 

BAJJfcaVrTfBB (beUo-ti-me) n. f. Meu froid, com- 
pose 1 de plosiears petites galantines. 

BALA/TBAP {trap') n. m. Appareil a ressort, lan- 
cant en Fair des boules 
servant de cibles. 

DALRBAILB adj. 
Propre aux bains : eaux 
bahtiabU*. 

BAAJTBA IBB (<•-«) 
adj. Relatlf aux bains : 
TrvurUle est une sta- 
tion bainiairt. 

BALBBATOIKB adj. 
Qui eat fond* sor Tenv 
plot dea bains : thera-' 
peutique baht/atoire. 

■AUiitTIMU- Bmll-twp. 

■MB ( pt) n. f. Traiteaaent dea maladies par l'emploi 
metbodlooa das baine. 

BAaVdNJBJM {Umr\ B adj. et n. Orossier, stuplde. 

BALBCBMBB (di-ze) n. f. Cboae faite ou dite 
sans esprit at mat A propos. 

BAAVBAMlSBi {%a-mli) ou BAVM1BB {M-mi-4) 
n. m. Mom da divers arbres qui produiaent le baumc. 

■AL1 41WM {ua) adj. Qui prodult du baume. 

■tlAUmni (so) n. f. (gr. balsamon, baume). 
Oenre de beleaminecs A Hears de eoulear variee, 
nominees aosst impatientes k causa da l'irrltabilite du 
fratt qui, k aa maturite, delate des qu'oa le toacbe. 

BALBAMIBBBB (to, ni) n. f. pi. Psmllle de dico- 
tyledonee, ayant pour type la balsamine. 8. une 6a/- 



BAN 




BAJLBAMIB/tJB (xa) adj. Qui a les proprHWs du 
Vaame : ode ur, y ertu bauamique. 

■ALSAMin (%a) n. f. Sot. Genre de composees 
viTtc*s et aromatiques de randen continent. 



ilus) 

unls par une tablet^ 
Touts eld tare A jour et 
k hauteur d'appui. 

BALISTMB (tus-tre 
n. m Petit pilier fsconn*. 
C3*Mpa» A balMrtr«,con> 
pas ayant une tete en 
forme de balustre. 

IAMJSTBE1 (/t« 
tri) i. a. Orner, entour< 




inunir d'uno balustrade. 




BA1.SAJV, B adj. Se du a un cnevai noir ou Dai 
qui a des balzanes. 

BALBANB n- f. Tache blanche aux pieds de cer- 
tains chevaux. 

BAM HI*, k {ban) n. Fam. Petit enfant. 

BAM BOCHADK {ban) n. f. (du peintre Bamboche). 
Tableau dans le genre champetre ou populaire. Pe- 
tite debauche. 

BAMBBCIIB (ban) n. f. MarionnoUc. Jeune tige 
de bambou. Pop. Debauche, ripaille. 

BAMBOCHBR (ban-bo-cM) v. n. Pop. Faire des 
bamboches, des debauches, des fredaines. 

■AHBOCIBm, BV0B (ban) adj. et n. Pop. Qui 
a lliabilude de la debauche. 

BAMBOV (ban) n. m. Roseau arborescent des 
pays chauds, qui atteint ju»- 
qua SB metres de haut : le bam- 
bou sert d une foule a^usages. 
Canne fatte de ce roseau. 

BAMBBtTLA (ban) n. f. Tam- 
bour prtmitif desnegres. Danse-%^ 
qu'ils executent au son de ce 
tambour. 

BAW n. m. (de bannir). Si- 
gniflalt, k l'origlne, Ordre no- 
Ufle' ou proclame publiqucment. 
ConTocation de la noblesse. 
Proclamation, publication : ban 
de venoVzn^e.Roulement de tam- 
bour et sonnerie de clairon pr*"- 
ce'dant ou auivant une procla- 
mation aux troupes : oavWr, u*mtwu. 
fermer le ban. Applaudlsserocntsrytbmefl d'unefacon 
particuliere : un ban pour I'orateur! Promessc de 
mariage publiee k l'*gnse. Jugement qui interdit ou 
assigne certalnes residences a un condamnd apres sa 
liberation : rompre son ban. Fam. Etre en rupture 
de ban, commettre une infraction a ce jugement. 
Mettre quelqu'un au ban de Vempire, signinait, en 
Allemagne, le declarer dechu de sei droits, le chasser 
de ses domaines, le bannir; d'ou notre exprenslon : 
mettre quelqu'un au ban de I 'opinion jmblique. — Sous 
le gouvernement feodal, le mot « ban », qui sipnlflait 
banniere, se disait de 1'appel fait par le seigneur k 
ses rassaux. La noblesse laisant seule alors le ser- 
vice militaire, le nom de ban fut donne aux vamaux 
immediate, aux seigneurs convoqnls par le roi ltii- 
meme, et celui d'arrieVe-ftan aux arriere-vassaux 
appelee par leurs suzerains. De 1a cette expression : 
convoquer le ban et rarrtere-tom. 

BAB n. m. Chef d'un banat hongrols. 

BAB AL, K, AUX adj. (rad. ban). Dr. ftod. Sou- 
mis k une rederance au seigneur tout en etant 
dun usage public et obligatoire : moulin banal. A 
l'usage de tous : four banal. Sans originalite, com- 
mun, Tulpaire, trivial : 
louanges banales. 

BABAI.KMBIVT (man) 
adv. D'une manifcre banale, 
triviale. 

■ahalmbk (si) v. a. 
Rendre banal, vulgaire. 

BAWALITB n. f. Dr. fiod. 
Usage public et obligatoire 
d'un objet appartenant au 
seigneur. Fig. Caractere de 
ce qui est banal, vulgaire. 
Chose banale. 

BABABB n. f. Fruit du 
bananier. 

BABABBRIK ( ri ) n. f. 
Plantation de bananiers. , 

BABABIBM (ni-4) n. m. 
Genre de plantei monocotyledones, a feuilles longues 




DkD«mc 



Digitized by VjOOQLC 



BAN - 

dc deux a trois mitre*, a fruit allmentaire (banane), 
et qui habitant les regions tropicale*. 
BA1BAT ou BAlflV AT (6a-na) n. m. Ancien nom de 

Elusleurs provinces limitrophe* de la Hongrie et de 
l Turquic,'et aujourd'hui encore dc la Croatie. 
BABC {ban) n. m. (baa lat. banciu). Siege ctroit et 
long. Mar. Bcueil cache sous l'eau : banc de coraux. 
Bane de sable, amafi dc sable dans la mer, dans 
une riviere. Bane de rorb^r, d'arglle, etc., couche 




Bate*. 

ou assise geologique. Bane da poiseens, troupe 
nombreuse de poissons de la nieme espeoe, dans la 
mer : let thorn vont par banci. PI. et fig. Btre tur 
let banet, suivro les cours d'un college, df'une ecole. 
Bane d'evnvre, reserve dans les eglisea aux mar- 
guilliers. Conr da bane de la relne, cour souve- 
'raine de justice en Angleterre. 

BABCABLB OU BAK^fABLK (ka-ble) adj. Sc 
dit d'un effet de commerce reunissant les conditions 
voulues pour etre escomptd par une banque, e'est-a- 
dire portant trois signatures. 

BA2BCAL, B, AIM adj. et n. Bancroche, qui a les 
jambcB tortues : mendiant bancal; un bancal. Par 
anal. Be dit aussi des sieges: une chaise ban- 
cale. N. m. Sabre de ca valeric recourbe. 

BANCBLLE {te-le) n. f. Banc long et 
Itroit, a deux ou quatre pieds. 

BAXCO adj. inv. (mot ital.). Sert adis- 
tinguer en banque les valeurs Axes des 
valeurs variables ou de change : cinq 
centt florint banco. Au jeu. Voire banco, 
tenir seul l'enjeu contre la banque. 

BANCOCBATB n. m. Partisan de la 
bancocratie. 

BABCBCBAT1R («f) n. f. (de banque, 
et du gr, kratot, force). Influence, tyran- 
nie de la banque. 

BAJVCOCBAT1QUB (ti-ke) adj. Qui a 
rapport a la bancocratie. „ . 

BAlfCOVLlBB (li-e) n. m. V. aleuritk. 0u>ehl ' 

BAlVCBOCHB adj. et n. Bancal, tortu. 

BA5EDAC1B n. m. Action d'assujettir avec des ban- 
des. Cerclc de fer ou d'acicr qui entoure la jante d'une 
roue. Chir. Ligature pour maintenir un appareil. 
Bande d'acier elastique pour contenir les hernies. 

BAltBAttlftTB (jit-te) n. et adj. m. Celui qui fait 
ou vend des bandages : un bandagitte ; phamiacicn 




bandagiste. 
BAXBBl 



t n. f. (german. binda). Lien plat qui sert a 
bander. Laniere de linge qui sert en chirurgie pour 
envelopper certaines parties du corps. Ornetnent plus 
long que large : bande de velours. Rcbord elastique 
qui entoure le tapis d"un billard. Zone obscure que 
1 on voit sur certaineaplan^tes. Mas. Piece honorable 
qui va de l'augle dextrc du chef h Tangle senestre de 
la pointe. Mar. Inclinaison transvcrsale d'un navire. 

BANBK n. f. fjjoth. bandi. banniere). Troupe, cora- 
pagnie : bande de voleurt. 

BA1VBE, B adj. Blot. Divise par bandes en nom- 
bre e gal aux interstices du champ. 

BAMBKAU (dd) n. m. Bande pour eeindre. le front, 
la tete ou couvrir les yeux. tig. Aveuglement : le 
bandeau de I'errtur. Bandeau royal, diademe. 

BAIVBEL.BTTB (U-te) n. f. Pelite bande. Petite 
moulure plate. PL Bandes qui, dans l'antiquite, or- 
naient la tele des pretres et des victiuies. 

BA!fBBR (de) v. a. Lier et serrer avec une bande : 
bander une bletxure. Boucher let yrux, les couvrir 
d'un bandeau. TYndre forteraent : I'mndcr un arc. 




- BAN 

BABBEBBAU (nl) n. m. Cordon qui sert it porter 
une trompctte en 
bandouliere. 

BAltBBBIlXB 

(11 mil.) n. f. Dard 
orne dc bandes 
de papier ou de 
rubans que les 
toreros plan tent 
sur le cou des tau- 
reaux. 

BANDBBIL- 
LEKO (de-ri, 11 
mil., 4-ro) n. m. 
(mot espagn.). To- , 
rero charge d'ex- 
citer les taureaux de courses en leur plan tan t des 
banderilles. PI. des banderillerot (rott). 

BAlfBBBlOLB n. f. Bande d'itoffe longue et 
etrolte qu'on attache au haut 
d'un mat, a une hampe, a une 
lance, etc. Bretelle d r un fusil. 
Piece de bufdeterie qui porte 
la giberne. 

BAIfBiBKB n. f. (all. band, I 

drapeau). Banniere ausommet ^ mAmm . mAm . „ *,*„ 

dunrnat de navire. (Vx.) Front »••*'•»• * '•*•" d *"• 
de bandiir; ligne d'une armee rangee en bataille. 

BABBIT (di) n. m. (ital. bandi to), lndividu en re- 
volte ouverte contre les lois et qui vit d'attaques a 
main armee. Malfaiteur. 

BABBITISMB (tis-me) n. m. Etat dun pays oo U 
y a des bandits. Condition du bandit- 

BA1VBOL12VB n. f. Eau visqueuse et aromatisee 




pour lisser les cheveux, qui a pour base le mucilage 



de pepins de coing. 
--LBBBU 



XI, I SB OU BAXBOLIEB 

Bandit. Contrebandier des Pyrenees. 

BABBOULIBRB u. f. Bande de cuir ou d'etofle 
a laquelle on suspend une arme. Rn bandenllere 
loc. adv. Se dit d'un objet qu'on porte en ecbarpe 
des deux cotes du torse, dc l'epaule a la hanche. 

BAMIAN n. m. Membre d'une sects brahman ique 
de l'Hindoustan, qui se distingue par ses aptitudes 
commerciales. Figuier, arbre act Baniant, ou sim- 
plement banian, flguier de l'lnde. 

BABJB n. m. Sorte de guitare, en usage chex les 
negres d'Amerique. 

BANK-NOTE n. f. (m. angl.). Billet de banque 
anglais. PI. des bank-notet. 

BAHL1BUB n. f. Territoire entourant une grande 
ville. 

BAlflVB (ba-ne) n. f. Tombereau pour le transport 
du charbon. Manne d'osier. Toile, bache tendue pour 
garantir les marchandises. 

BAITOBR (ba-ne") v. a. Couvrir avec une banne. 

BAMNBRRT (ba-ne-rC) n. m. Fiod- Seigneur d'un 
flef qui comptait un nombrc sufflsant de vassaux pour 
lever une banniere sous laquelle ils devaient se ranger 
et le suivre. Adjectiv. : seigneur banneret. Blot, vol 
banneret, ensemble de deux ailes placees en clmler. 

BABNBTOIB (ba-ne) n. m. Petit panisr sans anse, 
dans lequel on fait lever le pain. Coflre perce de 
trous qui sert it conserver le poisson dans Teau. 

BANNBTTR (6a-fi^-/e) n. f. Petite banne d'osier. 

BAIfMI (ba-ni), B adj. et n. Qui est expulsd de sa 
patrie, proscrit, exil*. Fig. Ecarte, 
repousse. 

BABTVIBBB (6<W»0 n. f. (goth. I 
bandi, enseigne). Enseigne sous la- 
quelle serangeaient les vassaux d'un 
seigneur pour aller k la guerre. Pa- I. 
villon d'un vaisaeau. E ten dard d'une B*nni*r« franftu* 
eglise, d'une confrerie, d'une societe. P* od ^?* ^ *"•"* d * 
Ironiq. La croix et la banniere, le ^ nl M# " 
comble des ceremonies, des formalites, des instances. 
Fig. Parti : te ranger tout la banniere de... 

BAIWNIR (ba-nir) v. a. Exiler, expulser, proscrire, 
chasser. Fig. Eloigner, rcpousser : bannir toute 
crainte. 

BAKBIAMABLB (ba-ni- ta-ble) adj. Qui merite 
d'etre banni. 

BAXMIAABMKBT (ba-ni te-man) n. m. Action de 
bannir. Etat d'une personne bannic. Exil. Peine qui 
consistc b. iuterdirc a un national le sejour de son pays. 



est expulsd de sa 



Digitized by VjVjiJ V 



IV^ 



BAN 



J (ba-ni-seur) n. m. Celui qui bannit. 

Ancien droit de pature apres la 

recolle. Bpoque on Ton pourait exercer ee droit. 

sjB n. /. (rad. banc, a cause des banes on 

_* de» anciena chaageurs). Commerce qui 

i 4 avancar dea foods, a en reeevoir a interet, 

a escompter dea effete moyennant une prime : fair? 
la banque. Lieu o« •'«zeree ce commeree. Btablisse- 
meat public de credit autoriae par une loi, place sous 
1* eontrole de rEtat, et ayant certaines charges et 

rivileges, notamxaent celui d'emettre des billets de 

tuque, A certains Jei 
lui celai qui tient le jeu. — La Banqi 



ETuegea, notammen* ceiui a emeiire aes Diueu ae 
ique, A certains jeux, fonda d'argent qu'a devani 
lui celai qui tient le jeu. — La Banque de France, 
creee en 1803 et placed sous le contrOle dc l'Etat, a le 
privilege exclusu d'emettre des billets a vue et au por- 
teur, ditt billet* de banque. (V. billkt.) Ses operations 
statntaires son t lessuivantes : escomptes d'efle ts de com- 
merce et d'effets publics, arances sur lingota, sur ren- 
tes, tur actions et obligations de chemins de fer et du 
Credit fancier, recourrements gratuits, etc. Elle a son 
siege a Paris et dee suceursales dans lea depart ements. 

MMMQVWim (k£) t. a. Garnir de ses bancs une em- 
barkation. 

mAMG€Wm9Vn n. f. (ital. banco, banc, et rotto, 
rompu ; allusion au Tieil usage de rompre le banc 

_*_:- J.« L * ««»r, <•<■>*»> #ij» I PnilliiA it'nn Anm. 



ou comptoir du banqueroutier). Faillite d'un com- 
mereaat, ocrasionnee par sa raute et punie par la 
lot. rig. Violation d'un engagement, ■■■ s j sifws— 
it M pii i eecasionnee par rincapacite, l'imprudence 
ou la maaraise chance. Bsavsertat* tr mwtinl****** 
banqueroute avec detournement d'actif et indication 
d'un pasatf imaginaire ; elle est punie par la loi. 

na**rit«OCTTB* (ti-i), BBdB n. Qui fait ban- 
queroute. 

BjsJH*CBT (kff n. m. (rad. banc). Grand repas ; 
festin solennel et somptueux. Le banquet sacrt ou 
twfutrittufue, la communion. 

bajI^UBTbUI (te") v. n. (Prcnd deux I devant une 
sjUabe muette : il banquette.) Faire bonne chere. 
Prendre part a on banquet. 

MHfV>RI7B n. m. Celui qui banquette. 

BAWfUJBTTB {k#-te) n. f. Banc rembourrc et sans 
dossier. Appai en pierr* d*une fenetre. Palissade a hau- 
teur dTappui. Impexiale d'une diligence. Plate-forme 
ou s abntent les tireurs derriere le parapet d'un rem- 
part. ■■■!■! Hr IrUusslalaw, talus gazonne que les 
ebevaux doivent rranchirdans les courses dobstacles. 

BAJM}ClBBi (ki-£), BRB n. Personne qui fait le 
commerce de la banque. T. de jeu. Celui ou celle 
qui tient Is jeu eontre tous les autres joueurs. 

BjUfOfJUiB (ki-ze) n. f. (du scandinave bank, banc, 
ct ice, glace). Bnorme amas de glace* edtieres resul- 
tant de la congelation directe de Teau dc la mer. 

BASffClffTS {ki$-te) n. m. Bateleur, charlatan. 
Fig. Homme a promesses mensongeres. 

■lsJTTIM n. m. Avis public par lequel le seigneur 
autorisait la rente du Tin dans sa scigneurie. Droit 
qu'arait un seigneur de Tendre son -vin avant tous 
ses rassanx jusqu'a une certaine epoque dc l'annee. 

BAOBAB n. m. Genre de malracees, comprenant 
des arbres im- 
menses des re- 
gions tropieales, 
les plus gros dea 
▼egetaax -. le bao- 
bob est j>eu tier*. 




v^>_— 



ddpmee 90 metres 

de circonf&rence. 

■APTiHB 

( ba-ii-me) n. m. 

Le premier des 

sept sacrements B«ob«b. 

de 1'EffUse, celui ""^ 

qui eCsce le pecbe originel. Bapteme dune cloche, 

d'un native, ate, eeremonie solennelle pour les benir. 

BapUhne de la liane ou des tropiques, eeremonie 

burlesque, qui a Ceu quand un navire passe sous 

Tan des tropiques ou sous l'equateur. (Bile consiste a 

wonder d'eau de mar ceux qui traverseni la ligne 

pour la premiere fois.) Jteeecoir le bapteme du feu, 

asaiater a. une baiaiila pour la premiere Ibis. Bom de 

fcapit— i pr^Bom qu'on recoit au moment du bapteme. 

— Le mot baptime signi^e immersion (gr. baptizein, 

laver), puree que, dans l'origine, on baptisait en plon- 





BAR 

geant dans l'eau. Autrefois, le bapteme n'etait Confer^ 
que dans un age a varied et apres de longues epreuves 
imposees aux neophytes, appele* aussi « cat<Schu- 
menas • . 

baptinrb (ba-ti-zc) t. a, Conferer le bapteme a. 
Benir en parlant d'une cloche, d'un navire, etc. Don- 
ner un nom. Fam, Da^tUcr du vin, y mettre de l'eau. 

HtPTlHElH [ba-ti-zeur) n. m. Individu qui bap- 
tist?. (Inus.) 

DAPTINMAL tba-tis-mal), K, AUXadj. Qui appar- 
tifiitau bapteme. Qui aert pour donnerle bapteme : e<m 
baptismal?. Fonts haptismanx^basiiinou Ton baptise. 

H.tPTlHTAIRE (ba-tis-tt-re) adj. Qui constate le 
bapWmc : eitrail baptistaire. N. m, : un baptistairr.. 

BtPTINTE (ba-tis-te) n. m. Partisan d'une doc- 
trine dite baptisme, d'apres laquellc lc bapteme no 
doit etre admintstre qua des adultes. 

BtPTiNTKHE (ba-tis) n. m. Edifice, situe ordi- 
nairement pres d'une catbedraJe, et 
oil Ton baptise. Chapelle d'une eglise I 
oil Ton baptise, 

BIQIET (/re) n. m. Petit cuvier j 
de hois. 

M 4^1 FT ACIB n. m. Epuisement ' 
dea eaux au moyen de baquets. 

RA^rETEfl ( U) v. a . (Prend deux ! 
I devanl une syliabe muette : je ba- 
qurttr.) Puiser de l'eau dans un ba- a '' u * ' 

quet avec une pelle on une eeope : baqueter de lean. 

BAQI ETl IH n. f. pi. Vin qui tombe dun ton- 
naau en percp dans le baquol place sous le robinet- 

It A It 11. m. Nom 
vul^aire des la bra jr. 
poisaons de mer dout 
fa chair est tres es- 
timec. 

RAH n. m. (mot 
anjtl.i Debit debois- 
sons ou l'on con- 
somme presque toqjours debout devant lc comptoir. 

BtR II. m, V. BARD. 

BARAC'liaiM (cAoi) n. m. Petit port naturel pcu 
profond, entoun* de rochers h. lleur d'eau. 

BARAUOIl.li n. m. Langage corrompu ct in- 
comprehensible. — Ce mot vient du bas brelon barn, 
pain, et awin, yin; mots qui, exprimant lee premiers 
besoins de l'hommu, devaient etre souvent cntendus 
paries Francaischezles Bretons. Comme ils n'en com- 
prirent pas d'abord la sipnillcation, ils les reunirent 
pour en faire I'equivalent de langanc ininteliigible. 

BiRAGOl I.XAOK n. m, Fam. Mani^rs de parler 
vicieuse, enibrouillce, difficile ti enmprendrc. 

IKKIUOI l.VFR (ntf) v. a. etn. Parler mal une lan- 
pue : barayauinrr f anglais ; ne faire que baragtminer. 

BIRAiiOl l*El R, Et»E(eu-se)n.Qui barasouine. 

Hilttl.lPTCIK n. m. Terme mni w inoi4?chnique 
invente p:ir les logiciens scolastiques p^mr designer 
1111 mode du svllogipnie. 

11 \lt \«M I b. f. (ban lat. baraca). Huttc en plan- 
ches. Boutique en planches. Fig. Maison mal tenue. 

BARAQliEXE^T (ke-man) n. m. Ensemble des 
ennstructions en planches destinies a. abriter les sol- 
dala. Action d'Ctablir des troupes dans des baraques. 

BAHAQlElt (k£) v. a. Etablir sous des baraque- 
ments : baraqucr un regiment, V. n. : troupes qui ba- 
raquent. 

BAHAQIETTE (hr-te) n. f. Poulie speciale em- 
ployee sur lea bateaux. Petite baraque. 

ra rater IE [rf] Ei. f. Prejudice volontaire cause 
a ux annate urs 
ou assureurs 
' d'un navire par A Sfeak BsnUVw. 

le patron ou 
une jn-raonne 
de 1' equipage. 

B A It ATT A- 

tEfi'rl -/rt-y«)n. 
m. Operation 
<l u " on fait 
Bubir au lait 
d.-inslabaratte | 
pour la fabrica- 
tion (luheurre. 

R4RATTE (ro-l«) n. f. Vai^seau de bois dans le- 
quel on bat la creme pour en i xtraire^le beurrv. 




Digitized by VjOOQ LC 



BAR 



l (ra-U) v. a. Agiter la crime dans U 
baratte pour faire le beurre. 

BARATTOX (ra-ton) ou BARATON n. m. Baton 
servant k battre la crerac dans la baratte. 

BABBACAWE n. f. Ouvrage avance garni do 
meurtrierea, et servant k defend 
une porte, un pont. Ouverture laia; 
su mur d une terrasse pour l'ecou 
ment dts eaux. 

BARBACOLB n. m. Maltre diet 
pedant. (La Fontaine.) 

BARBARA n. m. Terme designs 
comma baralipton, un mode du syl 
gisme. 

BARBARB adj. et n. (gr. bari 
ros. Granger). Chez le» Grecs et 
Romains, tout etranger tenu pc 
hommc de civilisation Inferieure. P 
civilise, sauvage. Par ext. Cruel, innumain. inculte, 
grosaier. Incorrect : terme barbare. N.m.pl. Peuples 
non civilises. (V. Part, hut.) Ant. Civilian, polled. 




IB»T (man) adv. D'une maniere bar- 
bare : traiter quelqu'un barbarement. 

BARBAREftO/CR (reS-ke) adj. Qui appartient aux 
peuples de Barbaric : les Etats barbaresques. V. Bar- 
barib (Part, hist.) N. : let Barbaresque*. 

BARBARIB (ri) n. f. Manque de civilisation. 
Cruaute, ferocite, inhumanite. Ant. CIvlllMtioa. 
. ■ARBAR1BBR (i-i-ae*) v. a. Jeter dans un etat de 
barbarie, dans une extreme grosslerete de mosurs. 

BARBARISMS (ri«-me) n. m. (rad. barbare). Mot 
forge dans une languc ou il n'exiate pas, employe 
dans un sen* contraire k 1'uaage, comme ribarbaratif 
pour ribarbatif; castonade pour cassonade ; e'est 
une somme, une fault, une affaire consequents, pour 
somme considerable, faute grave, affaire importante ; 
il a recouvert la vue, pour il a recouvre" la vue; etc. 

BARBB n. f. (lat. barba). Poil du menton et des 
joues. Long* polls que certains animaux ont sous la 
machoire : barbe de bouc. Fig. Point* des epis. Norn dea 
flleta qui tiennent au tuyau dea plumea. Moisisaure. 
Bavure. Appendice fllamenteux : barbe* dune piece 
de milal, d une feuille de papier. Barbe grise, vieil- 
x^/H.' j* r * dun * M oarb *> interieurement. Agir 
a la barbe de quelqu'un, en sa presence et en depit 
de lui. Faire fa barbe d quelqu'un, l'emporter sur 
lui, etr* plus fort. PI. Bandes de toile ou de den U> lie 
qui pendent aux cornet tea dea femmea. 

BARBB adj. et n. m. Cheval originaire des pays 
barbaresques, tr*a 
repandu au Maroc. 

BARBBAU (bd) 
n. m. ( do barba, 
barbe. a cause dea 
barbillons de co 
poisBon). Genre de 
cyprinides dea 
caux doucea. (On u»rb«»u. 

dit auaai barbillon.) Bot. Bluet. Adjectiv. : bleu bar- 
beau, eap*oe de bleu clair. 

RARBB-BE-CAPIC'IN n. f. Chicoreo sauvage 
amere, que Ton mange en salad e. PI. des barbes-de- 
capucin. 

BARRELE, E adj. Se dit d'une arme dont le for 
est garni de dents et de pointes : fleche barbelie. 

BARBBLVJRB n. f. Etat de ce qui eat barbel*. 

BARBET, ETTB (bi, f-te) n. et adj. Espece dYna- 
gneul a poil long et fris<'. 

BARBET (ft) n . m. 
Contrehandier dana lea 
Alpes. Jadi*, protectant 
des Cevennca. V. Part, 
hint. 

BARBETTE (bc-te) 
n. f. Sorte de guimpe 
qui recouvre la poitrlne 
et le cou des religieu- 
ses. Fortif. Plate-forme 
en terre, asset elev^e 
pour que lea canons qu'on y place puissent tirer par- 
deaaus le parapet. Adjectiv. : batterie larbetle. 

B4RBBYER (be-il) v. n. (8e conj. commoonu- 
seyer.) Mar. Se tenir, par rapport au vent, de fa$on 
que le bateau gouverne gana avancer. 
, BARBICHE n. f. Barbe qu'on laisse croitre aeu- 
lement au menton. 





Barbel. 



TZvr* 



i — BAR 

BARB1CBON ou BARBICRET (eke), OU BAR- 

BICHB n. m. Petit barbei. 

BARRIER (bi-i) n. m. Celul doat la profession est 
de faire la barbe : en France, au moyen doe, la profes- 
sion de barbier compnmait I'exercice de la ekirurgie. 

BARBiriBR (flri) v. a. (Se conj. comme prur.) 
Fam. Faire la barbe, raser. 

BARB1IXB (// mil.) n. f. Bavure en filament qui 
rest* au flan des monnaies. 

BARBiXLOR (/( mU.) n. m. PeUt barbeaa. Bar- 
bel ure d'une fleche. Dent de l*hameeon. Filament tac- 
tile, place de cbaque cote de la bouche ehex certains 
poisaona. PI. Replis de la peau .de cbaque cot* du 
(rein de la langue, ches le bosuf et le oheval. 

BARRITOB (toss) ou BARRlTOIf n. m. Sorte de 
lyre grecque de grande dimension. 

BABBOW n. m. Homme d'un age plus que mur. 
(S'emploie avec intention de denigrement.) 

BARBOTAOB n. m. Aotion de barboter. Boia- 
son rafralchisaante pour lea bead aux, falte de fa- 
rine ou de aon delay e dana de l'eau. 

BARBOTBMBirr (man) n. m. Action de barboter. 

BARBOTER (ti) v. n. (onomat.}. Fouiller avec le 
bee dans l'eau ou dans la boue : le canard barbote. 
Marcher dans une eau bourne use. Fam. et fig. Par- 
ler avec embarras, difficult*, patauger. En parlant 
des animaux, boire du barbotage. Arg. Voler. 

BARBOTBUR, EUMB (eu-ze) n. Personne qui 
barbote. N. m. Canard doraestlque. 

B ABBOT I ERE n . f . Mare oa barbotent Its can ards . 
Baquet renfermant le barbotage destine aux beatiaux. 

BARBOTllf n. m. Couronne en fer a emprclntes. 
employee dans les chevres etles monte-charges pour 
embecher la chatne de gliaser. 

BARBOTIIVE n. f. Pate a poterles, qu'on utUi»« 

{>ar coulage et qui donne une faience ou une porce- 
aine tendre et permeable. (On s'en sert auaai pour 
coller les garnitures dans lea faTencerica.) 

BARBOI.711.LACSE (bou, II mil.} ou BARBOIII.- 
Htl (bou, 11 mil., i) n. m. Grosaiere application de 
couleur. Mauvaiae peinture. Ecriturc Ulisible. Fig 
Discours embrouille. 

BARBOlllXEB (bou, 11 mil., i) n. f. Besultat 
de Taction de barbouiller. 

rarbouilxer (bou, 11 mil., i) v. a. Salir, ga- 
ter. Peindre grossierement. Troubler : barbouiller 
le ceeur. Fig. Barbouiller du papier, mal ccrire: 
ecrire en mauvais style. V. n. Prononcer mal. 

BARBOriLl.EUR, EiajE (bou, U mil., eu-ze) n. 
Qui barbouille. Fig. Mauvais peintre. Mauvais ecri- 
vain. Bavard inintelligible. 

BARBOtillXO.^ OXIVB (bou, 11 mil., o-ne) n. Qui 
barbouille, qui fait mal sa beaogne. 

BARBl',Badj.Qul a de la barbe. Ant. Ia»l 

BABBIE (ba) n. f. 
Poisson de mer plat 
et trca estime. du 

?enre turbot : la bar- 
ue, qui se trouve sur 
les cotes de France, at- 
teint jtuqu'a 60 cen- 
timetres de long. 

BARCAROLLE 
(ro-le) n. f. (ital. barca, 
barque). Chanson de lurboe. 

batelier, et surtoutdu gondolier vonltien. Tout chant 
d'un rythme analogue. 

BARCBEOBNETTB n. f. V. BKRCBLONNBTTE. 

BARB (bar) ou BAR n. m. SoHe de civiere, de 



bruncard pour tranaporter k bras 
des fardeaux. (On dit aussi bayart 

OU BAYARD.) 

BARBAUB n. m. Transport des 
mat^riaux a l'aide du hard. 

BARBAIfB n. f. Genre de com- 
poses, qui croissent dans lealieux 
inrultes. — La bardanc,dite ausai 
glouteron et her be aux teigneur, 
est employee en medeeine dana lea fUrtUna. 

maladies de la peau. Sea capitulea, vulgairement appe- 
les boutons de pompier, s'attachent aux vetements. 

Digitized by VjOOQlC 





BAR - S 

Hill a. m. (critique bardas). Poete celte qui 
ehaatait le* beros. Par ext. Poete herolqne et lyri- 
que. V. Part. hist. 

BABBB a. f. (bas tai. totrda, bit). Norn dea lames 
de metal dent on eouvrait lee membres dun guer- 
rter et le poitrail dun cheval de bataille. Tranche 
mince d« lard dont on enveloppe let pieces de gi- 
bter, les volailles qu'on veut rotir. 

lABli, B adj. Convert, arm* de lames de fer. 
Bntoare de tranche* de lard : colli* bardie. 

■AIMUO (dd) n. m. Planehette en forme de tuile 
pour eouvrir lee tolturee ou que Ton place sur let 
toUves. Petit train de bote flotte. Botte con tenant lea 
caracteres (Timprimerie en aarabondance. 

BABBBB [d£\ n.f. Materiaux rempllaaant un bard. 
Enveloppe de lard dont on couvre une piece 4 rdtir. 

B4n»KLLK {d*-le\ n. f. Brancard dun bard. 
Sella de groeee toUe et de bonrre. 

■!■■■■ {di) v. a. Couvrir d'une armure, d'nne 
cairaaee : border de fer un chevalier. Bnvelopper de 
tranche* de lard : border une volatile. 

BABBB17B n. m. Porteur de bard. 

BABBIT (di) n. m. (bas !»*- barditue, clameur). 
Chant de guerre dee ancient Oennains. 

BABBOT (do) ou BABBBAl' {,16) n. m. Petit 
mulet produit_pax l'accouplement dun cheval et 
d'nne anesse. Homme qui eat un objet de roauvaia 
traitemeots ou de plaisanteriei. 

BaUlll n. m. Etoff* de lalne legere non erolsee. 

■*— »— B on BABBBMB [bo-re-me) n. m. Livre 
contestant dee cakials tout fait*, ainai nomme de Tin- 
ventenr, B.-P. Barreme. 

BABBTflCB (t£) v. n. (Se conf. comme accilirer.) 
Crier, en pariant de Elephant ct du rhinoceros : Vili- 
phanl bartte. V. BAa&JT. 

BABS38 n. f. Oiseau echassier des marats aalanU 
Tulgairetnent appele bicane de mer. 

■ilfil n. f. Bateau plat, h voile carree. Nom de 
divers bateau*. Meule de foin, de forme rectangulaire. 

■.tUCBTTB (ght-te) n. f. Bateau plat servant 
de bac. 

BtBaTOMlBAilB {ghi-gna-je) n. ra. Hesitation; 
ienteur k se decider. 

BAB«ll4i*BB {ghi-oni) v. n. (bas lat. barta- 
niare, marehander). Heaiter k prendre un parti. 

BjftBtaciCMfBWB. BfJBB (ghi-gneur, eu-se) n. Qui 
a de la peine a se determiner. 

BABICACT (k6) OU BABJBIAGAlTr (ba-ri-k6) n. 
m. Petit barfl. 

■ARIMirut n. f. Meniere d'appreter les artl- 
chauts k lnuile d'olive et en les rempliasant de 
haehls : artkhaut d la barigoule, 

BABII. (ri) n. m. Petit tonnelet. 

BABsXLAiiB {11 mil.) n. m. Mlse en baril. Art 
de eouvtniire lea tonneanx. 

BABIU8T (ri, 11 mil., t) n. m. Petit baril. Horl. 
Belle eyliadrique qui oontient le grand reasort d'nne 
montre, d'une pendule. Armur. Piece cylindrique 
et mobile dn revolver, destinee fc recevolr dea cartou- 
ches. Anat. Cavite derriere le tambour de l'oreille. 

■■■lit OTfft (11 mil.) ou BABILIBB (li-i) n. m. 
Celut qui fait dea barils. Tonnelier. 

BABKMUasBB n, m. Melange bizarre de couleurs. 

BABIBUB, B adj. Bigarre. 

l(U)v. a. (rad. barioU). Peindre bizar- 



BABIOUBB n. f. (rad. barioli). Bigarrure, reu- 
nion de couaeura mat asaorties. 

aUUaXNf MB (Ion, Ion-* he) adj. Plua long d'un 
eoie que de l'autre : un ehdU bar long. 

BABAjBTIBBB n. f. Traverse de fer qui conao- 
lide lea plo mbs d ans un chassis de vitraux. 

BABXABITB n. m. Religieux des clercs regu- 
lars da Batat-PaaL 

BABWACBB n. f. Ornith- V. mimacu. 

BABBB n. f. Partie d'une saline on Ton fait 
W» sei. 

BABOCB n. m. Terme mnemoiechnique, desl- 
gnant un mode du syllogisms. 

BABOMBTBB n. m. (gr. baroi, poids, et metron, 
mesore). Instnament servant k mire connaKre la 

Sresaion de fair et, par suite, k meaurer la hauteur 
laqnelle on s'eleve ainsi qu'a prevoir approximative- 
ment lee enaogensenta atmospheriques. — Le baro- 



t — BAR 

metre fut invents en 1643 par Torricelli, disciple de 
Galilee. Pour le conttruire, on prend un tube de 
verre long d'environ 90 centimetres et ferae k un 
bout. Apres l'avoir rempli de mercure «t bouchd 
avec le doigt, on le ren verse aur une cuvette conte- 
nant aussi du mercure. On retire alora le doigt, et 




le mercure descend un peu dana le tube, mala 11 y 
reste une colonno qui a, en moyenne, une hauteur de 
70 centimetres [hauteur baromitriqwt) au niveau de 
la mer. Bile diminue quand on a'eleve parce que la 
presaion atmospherique devient moina forte, et 
augmente quana on descend. C'eat Pascal qui a in- 
diqu^ l'usage du barometre pour la meaure dea hau- 
teurs. Au meme lieu, la presaion atmospherique et 
par consequent la hauteur de la colonne barometri- 
que varient d'un instant k l'autre. L'air aec etant 
moina Wger que l'air humide, la hauteur barom6tri- 
que augmente quand il ne doit paa pleuvolr et di- 
minue dana le cas contraire. — On peut remplacer 
le tube et la cuvette du barometre decrit [barometre 
a cuvette) par un aimpfr tube recourbe (barometre 
a tiphon). Dana la branche ouverte, on peut mettre 
un flotteur qui suit les mouvements du mercure et 
fait marcher Une aiguille placee devant un cadran 
[barometre a cadran). Le barometre de t'ortin chI un 
barometre k mercure, conatruit pour etre facilement 
transport©. — Qn conatruit auasi des baromttree an£- 
routes on il n'entre paa de mercure. Ha conaiatcnt 
en une botte metallique, k paroi mince, vide d'air et 
bien close. Cette paroi ae deprimc auivant la varia- 
tion de la presaion atmospherique, et lea mouve- 
ments qui en r£sultent aont tranaraia avee augmen- 
tation, par un levier, k une aiguille, mobile devant 
un cadran. Les baronn , tre« enregistreurt sont des ba- 
rometres aneroTdea, dana leaquela la paroi mobile 
communique d'une facon continue son mouvement 
k une plume qui laiaae une trace aur un papier mo- 
bile devant elle, enregiatrant ainai lea variations. 

V. AIU, ATMOSPHfeRK. 

BABQMBTBIQUB adj. Qui a rapport au baro- 
metre : obtervations baromitriques. 

BAROMBTBlOIIEalKXT [ke-m an) &Av.Au moyen 
du barometre. 

BABOMBTBOCBAPHB n. m. (de baromftre, et 
du gr. graphein, 6crirc). Appareil enregiatrant auto- 
mauquementet d'une maniere continue lea variationa 
de ia presaion atmospherique 

BARON n. m. (haut all 
bar. homme libre). Autrefoia, 
grand du royaume. Titre de 
noblesse au-desaoua de celui 
de comte et ait-dessus de ce- 
lui de chevalier* 

BABOMIfACiB (ro-na-je) 
n. m. Qualite de baron. Le 
corpa dea barona. 

BABOBBB (ro-ne) n. f. 
Pemme d'un baron. 

BABBBBRT {ro-nt) n. m 
En Ansleterre, titre h£r4ditaire dea membrea d'un 
ordre de chevalcrie ere* en 1611 par Jacquea !•'. 

BA BONN IB (ro-rU) n. f. Ancicnnement, aeigneu- 
rie et terre d'un baron. 




Signs* dinlinclifi du ba- 
ron : I. Hmuum ( siii* a. ) ; 
t. Cooronn* (lortil); 3.Toqu« 
(!•' empire). 



Digitized by VjOOQlC 




BaroKop*. 




BAR - 

BAROQVBadj.Irregulier, bizarre .style baroque. 

BABOSCOPB (ros-ko-pe) n. m. (gr. baros, poidfl, 
et skopein, examiner). Ba- 
lance speciale, imaginee par 
Otto de Ouericke, que Ton 
exnploie en physique pour 
xnettre en evidence la poussee 

Sue subit un corps cntourg 
'air de la part de celui-oi. 

BABOTHBRMOG RAPHE 
(t&r) n. m. (gr. baros, poids, 
therml, chaleur, et graphein, 
dicrire). Appareil enregis- 
treur, compose d'un barome- 
tre et d'un thermometre, et 
qui indique les variations de 
la pression atmospherique en memo temps que les va- 
riations de temperature pendant le rue me temps. 

BARQUE n. f. (all. barke). Petit bateau. Fig. Con 
duite. Inte- 
rets : bien me- 
tier sa barque. 

BAROIE- 
ROLLE(r fr /e) 
n. f. Petite em- 
barcation sans 
mats, qui neva 1 
g^neraleinent 
pas k la mer. « 

BARQCBT- i 

TB (ki-te) u. f. 1 

Pelile barque. 1 

BARRAtlB . 

(ba-ra-je) a.m. 

Barriere elcvee 

sur un ohemin. Barriere qu'oa ne peut franchir sans 

payer. Obstacle etabli en travers d'un cours d'eau. 

BARRE (ba-re) n. f. Longue et etroite piece de bois, 
de fcr, etc. Lingot de forme allongec. Trait de plume. 
Barriere qui, dans un tribunal, s£pare les magistrals 
du public Parattrt a la barre, se presenter devant 
les juges. Bias. Piece honorable qui va de Tangle 
scnestre du chef a Tangle dextre de la pointe. Mar. 
Tige flx£o a la meche du gouYcrnail. Obstacle forme' 

Ear du sable, des rochers, h Ten tree d'un port, a I'em- 
ouchure d'un fleuve. Barre d*eav, syn. de masca- 
rbt. Barre de jaaslce, tige sur laquelle se coulis- 
sent les fers qu'on met aux pieds des homines punis. 
Barrea paralleled, appareil compose de deux barres 
de bois flxees paraUelement sur des montants verti- 
caux. Barre Axe, appareil forme par une traverse 
horizont&le de fer ou de bois rond soutenue par deux 
montants. (V. utmnastique.) PI. Jeu de course pour 
enfant*. Bspaces symetriques dans le maxillaire in- 
ferieur du cbeval, entre les incisives (ou les canines) 
et les molaires, et oil repose le canon du mors. 

BABRB, B (ba-ri) adj. Bias. Divis* par des barres 
en nombre cgal aux interstices du champ. 

BABBF.AU (ba-rd) n. m. Petite barre. Fig. Banc 
reserve aux avocats; leur ordre, leur profession : 
entrer dans le barreau. 

BARRBRIB n. m. V. babbmb. 

BARBKOLEi (ba-ri) n. f. pi. Appareil de gym- 
nastique, forme de quatre poteaux relies entre eux 
et de deux barres de fer mobiles. 

BARBER (ba-ri) v. a. Fermer avec une barre. 
Obstruer, empecher de passer. Tirer un trait de plume 
sur; rayer, Differ. 

barrettb ou BARBTTE (6a-re-/e) n. f. Petit 
bonnet plat. Bonnet noir des eccleslastiques, a trois 
ou quatre cornes. Bonnet rouge des 
cardinaux. 

BARRBIJR (ba-reur) n. m. Celui qui 
tient la barre du gouvernail dans une 
petite embarcation. 

BARRICADE {ba-ri) n. f. Retran- DlrMtu - 
chement etabli, dans une rue, avec des barriques, des 
voitures. des paves, des chaines, etc. V. Part. hist. 

BARR1CABER (ba+i-ka-di) v. a. Paire des barri- 
cades. Barricader une porte, en defendre solidement 
Tentree. He barricader v. pr. Se fortifier au moyen 
de barricades. S'enfermer pour ne voir personne. 

BARRIERE (ba-ri) n. f. (rad- oarre). Assemblage 
de pieces de bois fcrmant un passage- BorneB, de- 
fenses naturetles d'un Elat : les Pyrinies servent de 




— BAS 

barriires nature lies d la France et afBspagne. Porte 
d'entree d'une ville od sont etablis del bureaux d 'oc- 
troi, surtout en parlant de Paris- Fig- Empechement, 
obstacle : les lois sont des barrieres eontre le crime. 

BARRIQUB (ba-ri-ke) n. f. Sort* de futaille ou de 
tonneau servant au transport 
des march an dises , surtout 
des liquides. Son contenu : 
barrique de tin, Mesure qui 
tient environ 300 litres. 

BARRIT (ba-ri) ou BAR- 
RlflslBMENT (ba-ri-se-man) 
n. m. Cri deTelephant. V. ba- 

BARROTBR (ba-ro-U) 
v. a. Remplir la cale d'un navire jusqu'aux barrots 
ou baux. 

BARROW (ba-ro) n. m. Tumulus prehistorique, 
amas conlque de terre ou de pierres, en Angleterre. 

BARTATBLLB (vC-le) n. f. Perdrix rouge, vivant 
sur les hauts sommets et dans les foreta de pins. 

BARIMETRIB (/rf) n. f. (gr. barus, lourd, ct 
metron, mesure). Determination de la pesanteur. 

BARYTB n. f. (gr. torus, iourd). Chxm. Protoxyde 
de baryum, de couleur blanchatre, de density 5,54 et 
qui possede la propriete de Oxer Toxygene de Tair au 
rouge pour donner le bioxyde de baryum, lequel sert 
a la preparation de Veau oxyginie. 

BARYTON adj. et n. m. Se dit, en grammaire 
grecque, des mou dont la derniAre syllabe estdepour- 
vue <f accent tonique : mot baryton; un baryton. 

BARYTOIf n. m. (du gr. bants, grave, et de ton). 
Voix entre le tenor et la basse. Personne qui a uue 
voix de baryton. Instrument de 
musique en cuivre, a vent et a 
pistons, intermediaire entre Talto 
et la basse. 

BARYTOXWBR (to-ni) ou 
BAR VTOMBR (ni) v. n. Chanter 
d'une voix de baryton. (On dit 

ailSHi BARTTONU8R.) 

BARYUM (om') n. m. (du gr. 
barus, lourd). Metal d'un blanc 
d'argent, fusible avant la tem- 
perature du rouge et de den- 
site 4.97. 

BAB, BAffSB (bd, bd-se) adj. 
Qui a peu de hauteur. Inferieur : 
bos offlcier, bos peuple. Vil, ab- 
ject, rampant : dme basse. Tri- 
vial : style bas. Modique : <i bus 
prix. Qui est en decadence : Bas- »« r u». 

Empire. Temps bas, charge de nuages. Avoir la cue 
basse, ne voir que de pres. Aoot'r VoreUle basse, etre 
humilie. Bas age, premiere enfance. Messe basse, non 
chan tee. Grave, peu intense en parlant d'un son : 
voix basse. Mer basse, mer dont le niveau a baisse. Ce 
bas monde. ici-bas, la terre. Faire main basse, tuer, 
piller. Bas Normand, bas Breton, bas Allemand, indi- 
vidu ne dans la basse Normandie, etc. (On appelle 
aussi bas breton le langage partioulier de la basse 
Bretagne, et bas alleniana celui que Ton parle dans 
le nord de TAllemagne) Bas latin ou basse latiniti, 
le latin corrompu qu'ecrivaient les auteurs des dcr- 
niers temps oil le peuple parlait encore la langue 
latine aiors tres deflguree. Bas cdti, nef laterale d'une 
eglise, moins elevee que celle du milieu. Adverbialem. 
au masc. Doucement, sans bruit :parler bas. Mettre 
bas les armes, renoncer a la lutte. Mettre bas, faire des 
petit* , en parlant des animaui. Traiter de haut en 
has, avec flerte. Ce malade est bien bas, pres de mou- 
rir. A bas! cri d'lmprobation- Etre a bas. etre ruine. 
Loc. adv. B* bee, par ea baa, du cote ou le niveau 
est plus bas. Ant. Rant, el eve, releve. 

BAM (bd) n. m. Partie inferieure, partie basse : le 
bas du visage. Bas de Veau, maree basse. Bas de 
easee, partie inferieure de la casse des typographes, 
ou se trouvent les lettres minuscules. Ces lettree 
elles-memes. Ant. 




BA(B (bd) n. m. Vetement qui sert k eouvrir le pied 
et la iambe : bas de lame, de fU, de eoton, de sou. 
Bast Men, femme auteur et pedante, qui vise k la 
reputation de bel esprit. PI. des bas bleus. 

BAfBAaTTB (%al-te) n. m. Roche volcanique com-. 
pacte, k cassure mate, d'un noir plus ou moins fonoe- 



Digitized by VjUOv 



IV^ 



1 ►, 5 * 


^ 






1 1 




V : 


- - — Ps v 


5 



BAS _ 

{sal) adj. Form* de band te : roc he, 

t'(ta-nt) n. f. Peau de mouton tan nee avec 
uu toia special «t servant a la aeilerie, k la maroqui- 
nerie, a La reliure, etc. : livre re/tY en basane. Pcau 
seuple recouvranten partie lei pantalun* de cavaleri*-. 

»Ui>F. E (za) adj. Noiratre, hale, bistre, bronxe : 
t iMf e basani. 

■AiAXII (sn-ne*) t. a. Ristrer, donner une eou- 
kur de basane : U sole i I basane la peau. 

M1K1LAIU {bas ku-l*-re\ adj. Qui eBt propre a 
la bascule : mouremcnt basrulaire . 

MA«Ct7IJK (6a* i n. f. Machine dont Tun des bouts 
t'eleve quand oo 
pese aur V autre. 
Jeu d enfant appe- 
Uansei baiancotre. 
iV.wmol.) Machi- 
ne, aorie dc ba- 
lance servant a 
peser de lo urd» 
fardeaax : 10 kilo- 
grammes de mar- 
thandises pluses 
sue U tablier $ont B«^ U U. 

equilibrt* par I kilo mis mr le plateau tlu petane. 

llMtLER 'buA-ku-U, v. u. Exdiuler un mouv.'- 
menl de bascule Timber, 

BA»-»C«StH ybd-de-su n m, Jfus. Vol a d« femme 
plus baaae que le dessus. (On dil auj. mejzq-koprano. | 

ba«B [base) a. t. (gr. basis). Surface sur laquelle 
an corps est pose. Partie InHrieure dun corps Fig. 
Principe, soudea. ta justice est la base d'un Etat. G4om 
Ligne oo surface a partir de laquelle on compte per- 
pendiculairement la hauteur. Chtm. Substance qui. 
combine* arec un aeide, produit unsel. Topogr, Ligne 
me cure* exaciement sur le terrain et aur laquelle nn 
c>n. tnut le tmTail de triangulation pour determiner 
la situation et la place des objeis. Base 4 operation 
(Tune armee. ligne sur laquelle une anode appuie lea 
mourententa atrategiques. Ant. »'•?»*, M BHr i. 

BA4F.LLC (f*Jt) n. f. Plan to alimentairo des pays 
tr--pu*ut : on mange la baselU comme I'tpinard. 

BABBBl | se; v. a. Appuyer. lie ku^r v. pr. Se fonder . 

Bais-sTBMB {fan) n m. Terrain bas et enfonrfi. 
Eadroii de la mer. dune riviere, etc., ou I'eau est 
peu prolan de. PI. des bas-fonds. 

babicitb \zi; n. f. Chim. Propria qu'a un 
corps dejooer le role de base d;ms k-s corabinaison% 

■A HI BE [Si-de] n. m Cellule 
sp*-rif*r<* des chain pi ^n^ns h\ uie- 
n..niTL*.-tea. 

B%«IBIB»T1'< BTEM (if) n. 
m. pi. Ordre de champignons a 
spores formees par des bas ides. 
s. un basidiom , 

•AMirtxs (si adj. Se dit 
d ntie anlhere attas-hee par son 
extremity Inferior*. 

■AHirtM (si) adj. So dit 
Am plan tea a crotasance termi- 
nate' 

BABtUtmB («-P-re) adj. 
Qui sert de base ou qui appar- 
tieBl a one base. 

ntttlLlC ;i-/i*) o. m. Genre D *'" ,M: ' 

de labiees culiiv<e» pour leur mleur ou comme condi- 
ments et aromatea. Ser- 
pent feboWx, dont le re- 
gard a rait la facutt/ de 
tuer- Fig. Yeux de basilit, 
jenx mechanu , yeux 
courrouces. Genre d'{gua- 
nes habitant VAm^rique. 

Httu.iQiE m i r 

St. basiltka*. royal). Ch ex 
Romains. Edifice ou 
Ion rend ait la justice et 
oat'aasemblaient le« mar- 
enanda poor tralter d'af- 
faires. Aujonrd'hui, nom s**"" 
At nulsniaa dfliaes prindpalei : la basitique de Saint- 
Pierre de Rome. 

mjustn i sin) n. m. EtofTe erolsee, dont la chain' 
est de nl et la tranue de colon ; basin uni, piqui. 





- BAS 

■AfflOS tzi-on n. m. Point dn bord anterleurdu 
trou occipital qui din* re de situation chez chaquc 
race humaine. 

H IN1QIE (zi-ke) adj. CAim. Se dit des sels qui 
contiennent un exces de base, ou d'un corps quelcon* 
que qui present* les caracteres de base. 

Bt*-JOl*TE, E adj. Art. vtttr. Qui a le patu- 
rr-n eourl et presque horizontal : j anient ba*-joint4e. 

RIN-mVt ibd-ma) n. m. Partie iuferieurc d'un 
mAt a brisure. PI. des ba$-m4t». 

B.%»omB(3o-cfte)n.f.(lat.6a5iiica,maisonroyale). 
V. Part. hist. Corps et juridiction des anciens clercs 
de procureur. Fam. Aujourd'hui, anaemble des gena 
de loi: avouen. notairas, huiseiers, etc. 

BAMO(Hiew. E.V!VB ( zo-chi-in, 
t-ne) adj et n. De la basoche. 

B1MQI A I HE {bash? zejn.f. Fern me 
basque. 

UAMQIE {bas-f>e) n. f. Pnrtie decou- 
ple et tonibante de certains vAtements. 

nAMQtE [bas-kf. adj. et n. Des 
ays basques. (V. Parr. Aijf.j N. m. 
engage que partent les KasqueH. 
Tambour de basque, tambourin garni 
d'une seule peau et muni de grelota. 

BANQI ETTE (bas fa-te) n. f. Vc- 
temirit d'homme It courtes basques. 

B \HQi 1MB (ba*-ki) n. f. Jupe de femme tr*s orn^e. 



pa ; 

L i 





».,«[» : L K|fy|iUcu (no Uii<|mi d'Alxiiu-i) , i. drrt (IH»,<, 
('•rthaaou, Ath*!i*r«|: 3- Hitn»i»'«nce (Jkiiiibb ehinUnir*, <Je 
Lu« (tell. Robbi«, Flor«oc«|, 

BAH-BELIBr (bd-re-U-e'f) n.m. Outrage de sculp- 
ture executd sur un fond auquel les figures sout 
adherentca. PI. des bas-reliefs 

BAHMB (6d-#e) n. f. Mus. Par- 
tie, voir, instrument a cordes ou 
en cuivre, ne faisant entendre que 
des sons graves. Personne qui a 
une voix de basse. Acteur, musi- 
cian qui chant* ou joue la partie 
de basse. 

BAMB (bd-se) n. f. EndroitoQ 
l'eau est peu profonde et od se i 
trouve cache un banc de sable, 
de roches ou du corail : Us basses 
sont marquies sur les cartes ma- 
rines. 

BAMBB-CONTHB n. f. Mus. 
Volx de basse la plus grave. PI. 
des oawes-con/re- 

BAHHB-CeiB n. f. Partie 
d'une maison, d'une ferme, ou Ton eleve la volatile^ 
Ensemble des anlmaux qui vivent dans la basse-cour. 
PL. des basses-court. 




Digitized by 



Google 



BAS 




DaiMt. 



I {ri-i), BRB n. Personne char- 
gee du aoin des animaux de la basse-cour. 

BABABHPOMaB n. f. Cachot pro fond, obscur et 
humide. PI. des basses- fosses. (On dit aussi col de 

BA8SB-FOS8B.) 

BAMBMBIfT (bdse-man) adv. D'une man i ere 
basse, vile : agir bassement. 

BAfMBBAB (6o*-s«-se) n. f. Sentiment, inclination, 
action, manieres indignes d'un honnetc horame : 
bassesse du cantr; faire une bassesse; la bassesse est 
miprisable. Ant. Noblem*, grandeur. 

■AMET (bdse) n. m. Chien courant A jambes cour- 
tesetquelquofois torses. Adjectlv. -.chien basic t. Mus. 
Cor de basset ou bass*-cor, cla- 
rinette recourbec, a sons plus 
graves que ceux de la clari- 
nette ordinaire. 

BA0MK-TAII.I.B (ta, U 
mil.) n. f. Mus. Voix entre le 
baryton et la basse. Chan- 
tcur qui a cettc voix. PI. des 
basses-tailics. 

BAMRBTTK (base-te) n. f. 
Jeu de cartes qui se joue entre un banquier et quatre 
joueurs. 

BABHB-VBRCl'B (ver-ghe) n. f. Vergue des bas- 
mats. PI. des basses-vergues. 

BAM0B-VO1LE n. f. Voile carree des baa-mats. 
PI. des basses-voiles. Syn. basse bonnette. 

BAffftiN (basin) n. m. (celt, bar, creux, caviW). Re- 
cipient large, profond, circulaire; son conlenu. Pla- 
teau de balance. Plat de m^tal dont on se sert dans 
lea eglises pour recueillir les offrandcs. Piece d'eau 
dons un jardin. Partie d'un port ou les vaisseaux 
stationnent. Bassin d not, bassin ouvert ou darse, 
bassin qui communique librement avcc la mer. Bassin 
de radoub, celui ou Ton amene les navires pour les 
reparer ou les ncttoyer. Bassin d'un fleuve, tout le 

?ays arros* par ce fleuve et par ses affluenU. Anat. 
einture oaseuse qui termine le tronc des animaux ver- 
tebras et sert de point d'attachc 
aux membres infericurs. 

BAflftlKAClE (ba-si) n. m. 
Action dcbassiner : bassinage 
d'une. plaie. L^gor arrosage : 
bassinage des semis. BM _ i _ - 

BAMMiifB {ba-si-ne) n. f. ««*"»•. 

Ustenaile circulaire en m£tal, servant a des' usages 
domestiques ou industriels. 

■AHfliiRE (ha-si-nt) n. f. Contenu d'une bassine. 

RANNl^KMRVT {Lasi-ne-man) n. m. Action de 
bassiner : bassinement d'un lit. (Peu us.) 

BAMM1IVBR (ba-si-ni) v. a. Chauffer avec une bas- 
sinoire : bassiner un lit. Huraectcr avec un liquldc : 
bamtiner une plaie. Arroser legerement. Pop. En- 
nuyer, fatlguer. 

BAMMIKET {basi-nt) n. m. Petit bassin; cuvette. 
Cracker au bassinet, Donner de l'argent ft contre- 
coeur. Petite niece creuse dc la platine des ancicnnea 
arme* ft feu, dans laquelle on placait la poudrc 
d'amorce. Calotte de fer, casque en usage du- 
rant le xvt« siAcle. Esptce do renoncule, dite 
aussi bquton dor. Anat. Petite poehe du rein. 

BAMfllXOlRB (ba-si) n. f. Bassin de metal, 
ayant un couvercle perc6 de trous, et servant 



a chauffer un lit. Pop. Grouse montre. Per- 
sonne qui pnnuie. 

BAflMIMTR (ba-xis-te) n. m. Artiste qui 
joue de la basse ou du violoncello. (On dit 
aussi basse n. f., ou bassikr n. m.) 

BAflMOX (bason) n. in. (Ital. bassone). In- 
strument a vent el ft anche, qui forme dans 
l'orchcstre la basse du quatuor des instru- 
ments en bois. 

BAftMONlMTB (ba-so-nls-tc) ou BAtWOIf 
(bason) n. m. Celui qui Joue du basson. 

BAMMORIMB ibaso) n. f. Corps solirie, de- 
mi-transparent, insoluble dans feau, exfrait 
de la gomme de Unworn. 

BABTAQUB (bas-ta-ke.) ou BAftTAGt'B 
(bas-ta-ghe) n. f. Star. Hauban en usage sur les lougres. 




J - BAT 

BAflTB tbas-te) ou BABT (bast') inteij. Qui mar- 
que l'lndifference et le dedain : baste! je m'en tnoque 

BABTB (bas-te) n. m. L'as de trefle au Jeu de 
l'hombre, du quadrille, etc. : le baste est le troUuhne 
des matadors. N. f. Vaisseau de bols pour le trans- 
port de la vendange. Panier qu'on attache au bat 
d'une b#te de somme. 

BAMTBR (bas-U) v. n. (ital. bastare, sufflre.) Don- 
ner satisfaction a. (Vx.) 

BAMT8RNB (bas-ter-ne) n. f. Char employe dans 
1'antiquite par les peuplea du Nord, puis par le* 
Romains et les Merovingiens. Litiere portee ft dos 
de mulet. 

BAMT1BB (bas-ti-de) n.f.(du provenc. bastir, batir) 
Petite maison de campagne dans le Midi. Autrefois, 
petit ouvrage pro visoire construitpour l'attaque d'une 
place. Ville do fondation seigneuriale ou royale. (Vx.) 

BAflTlXlB (bas-ti, 11 mil.) n. f. (vx fr. bastir, 
construire). Autrefois, ouvrage detach* de fortifica- 
tion. Chateau fort. Ancienne prison d'Etat de Paris 
V. Part. hist. 

BAftTlXi.B (bas-ti, 11 mil., t), R adj. Bias. Se dit 
des pieces qui ont les creneaux ronversis et tourn6s 
vers la pointe de l'#cu. 

babtiiv (bas-tin) n. m. Cordage en sparterle, dam 
la marine du Levant. 

RABTlIf 6 (bas-tin ) n. m . Madrier epaia et peu laree 

BA0T11V«A«B (bas-tin)n. m(cclt. bast, remparV 
Mar. Garniture de caissons, en bois ou en fer. placed 
au-dessus du plat-bord des navires de guerre et des- 
tines ft recevoir les hamacs de 
1' equipage : les bastingages ser- 
vent aabri en temps ae guerre. 

BABTlMttUB (bas-tin-ghe) 
n. f. Mar. Toile, flleU mate- 
lasses tendus au-dessus du 
bastingage pour se garantir- 

BABTUVttVBR ( bas-tin - 
ghi) v. a. Mar. Munlr de ba«- 
tingues. Mm baatlngwer v. pr. 
Se mettre ft couvert par des 
ba«tingages. 

BABTIOIV (bas-ti-on) n. m. 
(ttal. bastione). Fortif. Ouvrage avance\ ft deux flanca 
et ft deux faces. 

BAMT1B1V1VBR (bai-ti-o*ti) v. a. Oarnlr de bas- 
tions : fort bastionni. 

BAATBlfifADB (bas-to-na-de) n. f. (vx fr. boston, 
pour baton). Voice de coups de baton : recevoir une 
itastonnade. 

BAMTRITOITR (bas-trin^he) n. m. Pop. Bal de 
guinguette. 

BAflTRiltetTE (bas-trin-ghe) n. m. Ttehn- Outil 
ft forer des petiU troua. EtabU de tonnelier. 

BAMTRINGUBR (bas-trin-ghi) v. n. Pop. Fre- 
quenter les bastringues. 

BABTCBB (6<w-/u-de)onBATTir»B (ba-tu-de) n.f 
Filet dont on se sert pour p6cher dans les itangs sal^s. 

BAB-VB5TTRB (bd-van-tre) n. m. Partie Inferteure 
du ventre. PI. des bas-rentres. 

BAT (6a/') n. m. Au cricket, raquette avec manche 
pour recevoir la balle. Pt'vh. U bat dunpoisson, lon- 
gueur du poisson de la queue au bout du muaeau, 

BAT (bd) n. m. (gr. bastazein. porter). Selle groa- 
Kiere dc bete de somme. Prov. : B«Toir, aeatlr 
ou le hs\t bleitNP. connaltre 
lea inconv6nienU de la situa- 
tion, les causes secretes de la 
souffrance, du chagrin. 

BATACl^ftW n. m. Fam. 
Attirail. Equipage embarras- 
sant. 

BATAII.I.R (fa, U mil.) nil - 

n. f. (rad. battre). Combat general entre deux armies. 
Fig. Combat quelconque, quereile, discussion- En 
balaille, en ordre deploye. Chevai de bataille, cheval 
qu'on monte les jours de combat. Jeude cartes k deux. 

bataixlbr (ta, 11 mil., t) v. n. Llvrer bataille, 
etre en guerre, 1 utter. Contester, se disputer : 6a- 
lailler sur des riens. 

BATAiLLEtn, Kl »B (ta, 11 mU-, eu-se) adj. et n. 
Qui aime ft batailler, ft disputer. 

batailmuv (ta, 11 mil.) n. m. (rad. bataille). 
Cnrpg d'infanterie ou d'artillerie ft pied. Fraction 
d'un regiment subdivide en pluMenra compagnies. 




stov. : BsTOir, aeatlr 



Digitized by VjOOVIL 



BAT - 

Chef de bataillon. offleier qui commando un batail- 
i*>n. Troupe quelconque : It choc den bataillon*. 

bAtaBB (tar), B adj. et n. N£ de parent* non 
mari4t ensemble. Deg6n«re' ou alte>6 : race bdtarde. 
Tenant de deux genres contraires ou opposes : ar- 
chitecture bdtarde. P«r«e BAlarde, porte intermf- 
diaire entre U porte eochere et la petite porte. N. f. 
Ecriture Ajamhages pie ins, a liaisons arrondies, enlre 
la roode et l'anglaise. 

■aTiUUBAV [d') n. m. Digue provisolre, etablie 
pour mettre k sec un endroit ou Ton veut bdtir. 

nlTABBOIB.Tr {man) adv. Par batardise.(P. us.) 

bAtaBBIBBB n. r. Pepiniere d'arbres grefTes. 

BlTABtUK [di-ze) n. f. Btat de batard. 

BiTaVlylB adj. Larme bataviaue, goutte de 
verve terminer par une pointe tres deliee. que Ton 

Froduit en faisant tombVr du verre liquide dans de 
eau froide : les larme* bataviques se puhirisent 
quand on en rompt la pointe. 

BATtlftLE ita-io-le) ou BATAVlOMS n. f Mar. 
Moatant en fer ou en cuivre, qui supportc lei garde- 
fous de* hunes, pasaerelles. etc. 

bAtb, B adj. Qui porte un bat Ant bdti, per- 
soane extremement sotte ou ignorante. 

■aTBAII (tuj n. m. (anglo-saxon bat). Norn g£ne- 
rique donn£ an embarcations. aux na vires autrea 
que les navire de guerre : bateau ptkheur, de com- 
merce, de plaisance, d toilet, d vapeur. 

BATBB ou B.4TTBB (ba-U) n. f. Ecuelle en bois 
pour le lavage des sables auriieres. 

BATBLABB a.m. Metier de bateleur. Droit paye 
a un baieJier. Transport par petite bateaux. 

BATBUEB n. f. Charge, contenu dun bateau : 
katelee de bois. 

BATBOLBB (l£\ v. a. (Prend deux / devant une syl- 
labc muette : je batelle, now batellerons.) Transpor- 
ter sur un bateau : bateler du poisson. V. n. Faire de s 
tours de bateleur. 

BtTBBBBIB (rf) n. f. Bouffonnerie de bateleur. 

BiTELKT ffln. m. Petit bateau. 

B4TBUETB, BCffB (eu-ze) n. (rad. bdton). Per- 
sonne qui amuse le public, en plein vent, par des 
bouflVmneries, des tours de force ou d'adresse. 

BITBI.IBB (W-e*L BBB n. Qui conduit un bateau. 

BITBLLBB1C («-/e-rf) n. f. Industrie du trans- 
port par bateaux Ensemble des bateaux dune riviere. 

BlTBB (tf) v. a. Mettre un bat sur une bete de 
somme -. bdter un Ant. V. n. Bien ou mat bdter, aller, 
convenir bien ou mal : affaire qui bdte bien, qui 
bate mal. 

B%T-n..%JVC (ba-flan) n. m. invar. Pi*ce de boi« 
qu'on su<peod dans les ecurie* pour separer deux 
rbevaux I'un de i'autre. 

BtTBVMKTBIB \tr1) n. f. (gr. bathus, pro fond, et 
urtron, nvsure). Mesure de la profondeur des mers. 

B%T1 a. m. (de bdtir). Assemblage de plusieurs 
piece« de menuiserie ou de charpente. Cbarpente sur 
laqueUe soot assemblies les pieces d'une machine. 
Assemblage fauile des pieces d'un vetement. Gros fll 
qui a servi k ce travail. 

bAtibb {ti-i) n. m. Pabricant de bats. 

bAtiBBB n. f. Toit a deux pentes en forme de 
bAl.Bat 

BATlTBUkfiB n. m. Fam. Action de batifoler. 

BATtrtUBftfjT.o. Fam. Polatrer, s'amuser. 
Faire I'cnfant, se livrer a des actes peu serieux. 

BAT1POLBTB, BV»B (eu~ie) n. Qui atme k bati- 
foler. a folitrer. 

B&TlBaBJIT (man) n. m. Construction en macon- 
nerie destinee k senrir de logement. Construction 
navale, navire. Paov. : B««m4 le MUiMeat va, 
tmm$ va, quand on eonstruit beaucoup, c'est une 
marque de prosperite g^nerale. 

BVriB v. a. (memo rad. que bdt et bdton). Edi- 
fler, eonatruire. Fig . Etablir : bdtir $a fortune sur la 
mine d'autrui. Bdtir en fair, se crecr des chlmfcres. 
Assembler et faultier, en parlant d'un vetement. Ant. 
ftVMlir, dttrwirm, rMvtner. 

BAT1MABLE [ti-sa-hle) adj. Qui p<>ut etre bftti. 

BBTUMB (tise) n. f. Maeonnerie d'un batiment. 

BATMBBTB {ti-sevr) n. m. Qui a la manie de 
£sire batir. 




BAT 



(tis-te) n. f. (de i'lnventeur Bapthte 

Chambray, xra« s.). Toile de lin tr^s fine et tres serree. 

BATON n. m. Long morceau de bois rond et asscz 
mince, qu'on peut tenir a la main. Marque de cer- 
taines dtgnites : bdton de mare'chal de France. Petit 
obiot de forme cylindrique : bdton de cire: bdton 
d'eeriture. Se dit des barres que font les debutants 
en ecriture. Longue baguette resistante ou flexible, 
qu'on emploie en gymnastique pour les exercices du 
baton. (V. canne.}Fi0. A batons rompus, k diverses 
reprises. Tour de bdton, profit illicite. Bdton de vieil- 
lesse, eclui qui prend soin d'un vieillard. Paov. : 
BieStre de* BdSeaa daaa lea rtntt, su&citer des 
obstacles. B*Stre l*eau aver «■> BB(«M f Tenter des 
efforts inutiles. 

B.ItoIVMABB (to-na-de)n. f. Syn de bartonnade. 

bAtoxnaT (to-na) n. m. Dignity du batonnicr. 
Duree de l'exercice de cette fonction- 

bAt«M If BB {to-ni) v. a. Donner des coups de ba- 
ton. Effacer, raycr, biffer. 

BAT4»IVIfBT {to-ne) n m. Petit baton Jeu d'enfanU 
qui consiste a faire sauter un petit baton aminci par 
les deux bouts. Petite r£gle k quatre faces. Petit cy- 
lindre dans la rttine. Infusoire cylindrique. 

BATOiVXIBH (to-ni-i) n.m. Autref., membre d'une 
confrerie portant le baton. Auj., chef de l'ordre des 
avocats pres d'une cour ou d'un tribunal. 

BATBAC1BN • (si-tn) n. m. pi. (gr. batrakhot, gre- 
nouille). Groupe 
de vertebris atcm- 
p6rature variable, 
a peau nue, qui 
subissent des me- 
tamorphoses, et 
dont le tvpe est la 
grenouille. S. un 
batracien. 

BATTABLB 
{ba-ta-ble) adj. Qui 
peut etre battu. 

BATTA(lB(6a- Trin»fofm*tioui d« Vatut d«ffr*aouilU : 
ta-je) n. m. Action A - * ufl B » c ; D ' "«y d » • E - F - R^nouiii- 
de bAttre les bles, avMt ,l *'** >• **<«*<* »«•. 

les laines. les cotons. Temps que dure chacune de 
ces operations. 

BATTAIfON {ba-tC-zon) n. f. Action de battre le 
bl6. Epoque ou on le bat. (On dit micux battaof). 

BATTA.TT (ba-tan) n. m. Espece de marteau kus- 
pendu dans l'interieur d'une cloche. Chacun des cotes 
d'une porte qui s'ouvre en deux ; vantail : ouvrir une 
porte a deux battants. Piece de bois qui pousse le 
grain sous la meule. Partie flottante d'un pavilion. 

BATTAIfT (ba-tan), B adj. Qui bat : Stre baliant 
ou battu. Porte battante, qui se referme d'elle-mflnio. 
Pluic battante, qui tombe avec violence. Tambour bat 
tant, au son du tambour, et, fig., rondement, severe- 
ment : mener quelqu'un tambour baltanl. Loc. fam. : 
B«ii«ua« aevf, BaCiaal aewTe, toat BaMaat aeuf. 
absolument neuf. 

BATTB (ba-te) n. f. Maillet a long manche, pour 
aplanir ou ^eraser. Petit banc sur lequel les blan- 
chbtseufles battent et savonnent le linge. Baton rond 
pour battre le beurre. Sabre de bois d'Arlequin. 
Petit battoir qui frappe la balle, au jeu de paume. 
Action de battre : la batle de ror. 

BATTER (ba-te) n. f. Endroit du chassis ou bat 
une porte ou une fenetre. 

BATTB&J.BBIBNT (ba-th-le-man) n. m. Double 
rang de tulles formant la partie basse d'un toit. 

BATTBMBNT (ba-te-man) n. m. Choc d'un corps 
contre un autre : battement des mains. Mouvement 
alternatif : battement (Tailes. Pulsation : battements 
du caeur, du pouls, etc. Mouvement de danse execute 
par une jambe qui est en lair, tandis que I'autre pose 
a terre. Piece metallique qui recolt le choc d'une 
pemenne et sert k 1'arrAter. 

BATTBB1B (ba-te-rt\ n. f. Querelle accompagnee 
do coups. Pieces d'artillerie r6unies; terrassements 
qui les protegent; personnel qui les sert; materiel qui 
les accompagne. Double rangee de canons sur un 
pont de navire. Le lieu lui-meme ou sont places les 
canons : la batterie bouse. Pi£ce de fer qui, dans l'an- 
cien fusil a pierre, recouvrait le bassinet. Manicre de 
battre du tambour. Dans un orchestre, ensemble des 



Digitized by VjVJ 



ogle 



BAT _ 

instruments a percussion. En batterie, en disposition 
pour faire feu. Batterie ftettaate, nom donne aux 
premier! types de navires cuirasses. Batterie eiee- 
trleae, groupcment de piusieurs bouteilles de Leyde. 
Batterie de piles, groupement de piusieurs piles. 
Batterie de cvialae, ensemble des ustensfles de 
metal employes dans une cuisine. Fig. PI. Machina- 
tions, moyens de reussir. Dresser set latteries, pren- 
dre 6es mesures. 

BATTBUR, BUBB (baleur, eu-ze) n. Qui bat les 
epis pour en faire sortir le grain, les metaux pour 
Ick amincir : batteur en grange, batteur d'or. 

BATTBU0B {ba-teu-z'e) n. f. Machine |>our egre- 
ner les cereales ou d'autres plantes par l'effct de 




chocs reputes : la premiere batteuse mecanique date 
de 1786. Appareil pour require les metaux en reuilles. 

BATT1TURB0 [ba-ti) n. f. pi. Parcelles metalli- 
ques qui Jaillissent sous le marteau du forgeron : le* 
battiturea aont employees dans les arts ciramiques. 

BATTOIB (ba-toir) n. m. Palette poor battre le 
llnge, pour jouer a la paume. Pop. Main large et solidc. 

BATTBLOBIB (ba-to, ;f) n. f. (de Battos, roi de 
Cyrene, qui, etant begue, repltait souvent le meme 
mot, et du gr. logos, discours). Repetition inutile, 
comme : il m'a combli de mille politesses, au lieu 
de : il m'a comble" de politesses. 

BATTRE (ba-tre) v. a. (Iat. batuere, frapper, com- 
primer. — Je bats, nous battons. Je battais. Je battit. 
Je battrai. Je battrais. Bats, battons. battez. Que je 
batte. Que je battisse, qu'il battit. Battant. Battu, e). 
Frapper, donner des coups. Agiter fortement : battre 
des ceufs. Vaincre : battre Cennemi. Se heurter con- 
tre : la riviere bat les murailles. Attaqucr a coups 
de projectiles : canon qui bat lea murailles. Parcou- 
rir en chassant : battre les bois. Battre le pave", aller 
et venir par desoeuvrement ou pour chercher une 
occupation. Battre desmains, applaudir- Battre mon- 
naie, fabriquer de la monnaie, et au fig., chercher a 
se procurer de 1'argent. Battre la mesure, la marquer. 
Battre les cartes, les meler. Fig. Battre en retraitc, se 
retircr en bon ordre devant l'ennemi. Battre la cam* 



pagne, divaguer. V. n. Etre agite : le cceur lui bat. 
Prov. : II fant battre le fer peadaat aa* i( est 
rhawd, il faut saisir l'occasion favorable , faire de 



nouveaux efforts au moment od tout fait presager 
qu'on doit reussir. He battre, v. pr. Combatlre, lut- 
tcr. se frapper mutucllement : se battre d coups de 
j>oing, a Mp4e, au pistolet. Ant. Careaaer, flatter- 

BATTU (ba-tu), B adj. Foul*, durci par une pres- 
sion reprice : *o/ battu. Fr^quente, en parlant d*un 
chemin : route battue. Fig. Vuljjaire, banal : auteur 
qui suit les sentiers battus. Yeux battus, fatigues, 
au-dessous desquels se voit un demi-cercle bleuatre. 

H4TTIK (ba-tu) n. r. Chasse qu'on fait, a laide de 
rabatteurs ou traqueurs, aux lours, renards, san- 
gliers, etc. Bruit du pa» du cheval. 

■ATTIRE (ba-tu-re) n. f. Dorure au miel, h la 
colle et au vinaigre. 

BATB (bat**) n. m. Monnaie suisse ou nllemande, 
vnlant environ 15 centimes. 

BAD (l>6) n. m. Chacune des poutres transversals 
qui soutienuent un pont de navlre. PI. d««s Ihiut. 



HAY 



(bA-de") n. m. Ane. Fig. Homme ignorant, 
stupide. TnHoau de scieur de bois. 

BAUBR1BR (bd-dri-e") n. m. (vx fr. baudre, morcean 
de cuir). Bande de cuir ou d'£toffe, qui se porte en 
echarpe et soutient un sabre ou une £pee. 

BAUBRB1B (bd-dro() n. f. Genre de poissons acan- 
thopteres a grosse tete, de la Mediterranee et de l'At- 
lantique. 

BAUBRUCHE (bd) n. f. Pellicule qu'on fabrique 
avec le caecum ou gros intestin du bceuf, du moutou : 
ballon en baudruche. 

BA1 41 E (bd-je) n. f. (bas lat. baugium). Otte fan- 
geux du sanglier. Par anal. Maison ou lit tres sale. 
Retraite de l'ccurcuil. Mortier d'argile melee de paille. 

BA16BR (bd-je") v. n. (Prend un e muet apres le 
g devant a et o : il baugea, nous baugeons.) Se reti- 
rer dans la bauge. Me banger v. pr. Se glter, en par- 
lant du sanglier. 

BAUUl B (bd-ghe) ou BAUQUB (bd-ke) n. f. Nom 
vulgaire de La xostere, plante marine employee pour 
l'emballage et la confection de matelas. 

BAUH1IVIB (bd-i-nt) n. f. Genre de leguminenses 
cesalpiniees des tropiques, constituant un excellent 
vermifuge. 

BAIMR (b6-me) n. m. (gr. balsamon). Resine odo- 
riferante qui coule de certains arbres. Medicament 
balsamique : baume de Tolu. Fig. Consolation : Pea- 
time publique eat un baume pour Chonntte homme 
malheureux. Baaa*e traaqwlf le. infusion de plantes 
narcotiques dans l'huile d'olive, employee en frictions. 

BAUME (bd-me) ou BALMB n. f. Grotte. (Vz.) 

BAlBUBR {b4-mi-4) n. m. (rad. baume). V. bai.- 

SAMIKK. 

RACQU1BRB (bd-ki-e-re) n. f. Ceinture interieure 
qui, dans un navire, supporte les baux. 

BAUXITE (bd-ksi-te) n. f. Minerai renfermant de 
l'alumine et du fer. 

BAVARB (var'), B adj. et n. (rad. bare). Qui parle 
beaucoup, qui aime a parler : le perroquct est bararti, 
Indiscret : mtfiez-vous des bavards. Ant. Taeltnrwe, 
■HeaeJevx, ■■«(, diaeret. 

RAVARBAGB n. m. Action de bavarder, de ha- 
biller. Choses insigninantes dites ou ecrltes. Ant. 
Mileaee, dleeretlea, mwIImio 

BAVARBBR (di) v. n. Parler excessivement de 
choses frivoles, ou qu'on devrait taire. Babiller, jaser. 

BAYAROIft, B (roi, oi-ze) adj. et n. De Baviere. 

BAYAROIMB (roi-zc) n. f. Infusion de th£ sucree 
avec du Rirop de capillaire et du lait. qu'on pcut rem- 
placer par du cafe, du chocolat, et*'. 

BAl'B n. f. Salive qui decoule de 
la bouche. Espece d'ecume que jettent 
certains animaux : la tmve du boa. 
Fig. Propos ou ecrits haineux, veni- 
mcux : la bate de la calomnie. 

HAVER re) v. n. Jeter de la bave. 

BATRRRTTB (rf«-/e)n.f. Partie 
d'un tablier qui couvre la poitrine. 

BAVBTTB (t*-te) n. f. Linge qui 
protege la poitrine des petits en fan Is A ' l *' vow ^ 
contre leur bave. Lamelie de metal qui couvre un 
cheneau. Tailler une bavette, causer, caqueter, ba- 
varder. 

BAVEUX, WtunK(veu, eu-xe) adj. Qui bave : limace 
baveuse. Qui estempat^ : lettre baveuse; trait baveur. 

BAVOCHR, B adj. Sali, tachc, non net : tpreutc 
bavoehie. 

BAVtiHBR (chi) v. n. Etre imprime, rcproduit 
d'une facon peu nette; etre empate : ipreuve qui 
bavoche. 

BATBCHBTX, BUAB (cheu. eu-ze) adj. Qui a dea 
bavochures ; dont le contour est peu net, macule. 

BAVOCHURB n. f. Defaut de ce qui est bavoche. 

BAVOLBT (le) n. m. Petite coiffe de paysanne. 
Ruban, morceau dVtoffe flx6 derriere un chapeau ou 
uu bonnet f^minin. 

BATOLBTTB (lt-te) n. f. Femme portant un ba- 
volet. 

BATURB n. f. Traces que lament sur l'objet 
moulc les joints des pieces du moule. Partie du me- 
tal qui deborde. 

BATABBRB (ba-ia) n. f. (portug. bailadeira, dan- 
seuso ). Danseuse des Indes. Par ext. Danseuse de 
theatre. 

BAYART (ba-iar) n. m. Syn. de nART». (V. ce mot.) 




Digitized by VjOOQlC 



BAY 

+****(6a-tfl v. n. (vx fir. bier, etre ouvert. - Se 

codj comme balayer.) Tenir la bouche ouverte en 

regudant longtemp. queique chose. Fam. Bayer aux 

' ^^f^r^T 16 ' o*»eu«ment, niaisement en l'air 

KATBCK, BUSK (W-««r, eu-ze) n. Qui baye re 

garde niaisement Badaud. J ' 

March* public et convert en Orient. En Europe 
R^l^"* 1 " 5 ** 5 ■»«**»«««. Endroit convert ou' 
roil vend toote esptca d'objets classes par rayon, a 
Prix flxe. Pop. Mahon mal tenue. Petit mobilier ve- 



"* 6? --A" f fl *!f_ Vend, *\ 



. T . ."apier k desdn grand in-4*. 
n^leTpaytdbaldl: '* Qm dWrudia *- C«"f 

anglais, torte de basset a jaznbes droites. cuuram 
BBAiVCB n. f. Etat de ce qui est beant. 
■■AJTr («m), B adj. (?x fr. Mer, etre ouvert) Qui 

Weou baye. (Inns.; Largement ouvert : gouffrV&Slt 

aSKS*^ 1 ^" ^' *•*) ad J- c* n- Du Beam.' 
Absolum. Le BtarnaU, Henri IV. 

S^/i-£^ U, ^* l S e : . vie molU *< Mate. Bell 
Uflipar l-Eghse. fr*. devot on qui afieete la devotion. 
■KATftHOT (man) adv. D'une man i ere beatc 
K&TiriAST (/t^m), R adj. Qui beaUfle. 

pa^be*Sne CATi * W ( "" <m) n ' f ' Acte *** * e< * uel le 

/JE^T!,!!** &*> \ a ' ^ d " ,ftM - heureux, et 

.i l " ATiF, * CB ad J- Q«" wnd heureux. Virion bia- 
tzfrue, vue que lea elus ont de Dieu dans le cfrf 

JI^Tf aJ P m lH. n>11 ) n - r P 1 - ( d « !**■ *«^c«. heu- 
reux). \iandes delicates dont on garnit les oat** 
Peut. ouvragea que l'on fait dan. le? couvent. 

■"F AT, 5" *4J. Qui exprime la beatitude 
i_** AT1 TF BB ■•'• Wlicite dont jouissent le. bien 
YT*^m P £J** huU <*Mude: les huit SteiJJ; 
doat park, lTSvangile. Par exf. Bonbeur parfait 

.■* A 5' M (WI devan t uoe voyelle), BBIXB Me-frl 
22£ *«M / poewe. Noble^ eleve : 6e//e time. Avanta 

fiTSfLZ? "f* , ' w * eau - Grand : ^e 6W/e^eur 
te hem momle. la wciete briUante. Le beau ktc 

cabne. Aei e»n/. homme lettre, spirituel. mail af- 
fect, pretenOeux. (PI. des forcx ewitiUJnbelAal 

wi Ae« ««/«... inopinement. Z7ne telle main? we 
*li U £°?f ' ^ h* 1 ^ *c«»ure. II fait beau voir ^il 
ert agreable de voir. 7/ /Vra»< 6eJu voir, il .irait 

S^fn^JJ'-C^ te **?"i te **f /ft M Planer. N. m. 
Si^ m ^? exccll «n* : '< >e«« Am* /e/arte. Adv. En 
«m : vouiaves beaujaire. Loc. adv. ■> keuu sous 
r e V*JSf t a£.°^!L7r ,i 4 ke *-' d <»«cemenniode! 
^T^^^ 1 ^ "^^ to ? t a fait « N - '• p »rU« deci- 
ST-S?* **• J 00 *"" <!»* ont d«ja un nombre e«il 
de parties gagnee.. Loc. adv. Fam. Be pi*. Jeff*/ 

Bea^ tCAMI ' •""" ^' °-«' ad J' el n - D- 1» 

bi?*^!^?S!l (W " Aaa i adT - En laanUte con>id*ra- 
"V «»*»• beaucoup d argent Port, grandement : 

6<«ufOttp dexploraUurt ne reviennent vas Sul«t 
P^?P%r™ un beaucoup. A^w^L bUUt 

J!r^^f l % ] *; m ' C* 1 * 1 d °nt on a epouse" le 
pere oa la mere. Oendre. PI. des beaux fitt. 

i^£* AK ~ 9rm J mm n - m - Mart de la sceur ou de la 

WTrSw ^ dU "^ ° U de ,a '•™.°P| d dS 

an'St?1I?J MI "• "• P ^* de la fcn,me P* r rapport 
£2nZari ° du 1 mar iP*' ™PP<>rt a la femme, ou«- 

xs.t i tr^s rapport aux enfani8 dc 

..MKAU^CTtT-riui i_(/|jg) n. m. FUs dun beau 



a. « !■« atajnt'ci tBB5afia! M 



' "~ BEC 

SS"/^!"- Tout Vtit enfant. 

a5£ft3a3£SSS£ 

B«« d'oiMaux. 

fcic 1 r^nf V™ 1 ! "'• L* .*" 6 ' fa conde : avoir bon 
SS«?i q * te " nine un objet : le bee d'une plume 
2 *W- Extr«mite dun instrument de musiqul' 
quon Uent entre les levres : 6«c de clarinette de 
saxophone. Bee a corbin, outil de Zltat Avoir bee 

PolnS^Tl r ; L ° C - fam - *t° * *•* facc a fa ". Gtogr. 
an n,n . d » ^"^ au confl « e nt de deux cours d'eau 
ou qui . avance en mer : le bee d'Ambfs. 

r»UII^ A " IJIi * A (6on) n * m - PIaBte appelec vulgai- 
rement veromque creBsonnie ct qui croit au bord 
des eaux. (On ccrit aussi beccabJnoa.) 

i»^iSS s A1¥B n ' ?• P °P- LocomoUve demodec qui fait 
le service dans le. gares. Bicyclette. 

mJt!f CAmm J kar } n ; m - Vari ^«^ dc saumon a loneue 

Lun des trois siaTjes accidcntclii de mu.ique. U 

qui a pour objet de ramencr k son ton naturei H 

une note preeminent haussee par i dj2?ou 

baissee par un bemol. 
BECABSJB (Aa-*e) n . f. (rad. 6ec). Genre d'oiseaux 

ichassier. m ,grateur., a long bec, famillc des scol£ 

pacides. et qui constilue un 

gibier trds estime. 
BBCAMBAU (ka-*6) n. m. 

Genre d'echa.slers, dits aussi 

limicola. Petit de la becasae. 
BBCA««iivb (*a-»i-ne) n. f. 

Genre d'oiseaux echassiers mi- 
grateurs. dit gal Una go : la W. 
casnne friquente les rnarais. 
BBCAMOJV (ka-son) n. m. 
Nom vulgaire de plusieurs 
varieUs de. oiseaux appelc. 
chevalien. 

BBCAT (ka) n. m. Fourche 
a deux dents pour becher. 

BKC-COMMC n. m. Sot, 
imbecile. PI. des becf-cornus. 

BBC-CBB1SB (s«j) n. m. 
Genre do petits passereaux 
conirostres, des pays temp*- 
re"s. Pi. des becs-croue"s. 

BBC-B'AlfB (be-d'd-ne) ou 
■ B »A1«B n. m. Outil tran- 
chantde charron, de menui- 



BUuw. 
sier. pour creuser des mor- 
taises. PI. des becactdne ou 
bedanea. 

BBC-BB-CA2VB n. m. Clou 
k crochet k l'usage des serruriers. Le deuxiemc pene 
d une .errure, qui a la forme dun bec dc cane, ct qui 




Digitized" by VjVJVJ 1 



gle 



BEC - 1 

Jouc par lc moyen dun bouton sans le secours dc la 
clef. Poignee de porte, en forme de bcc. PI. des becs- 
de-cane. 

BBOBB-CORBBAU (bd) n. m. Pince pour coupcr 
le fll de for. Outil tranchant recourbc a une extre- 
mity PI. des becs-de-corbeau. 

BBC-DB-CORB11V n. m. Instrument recourbe, 
crochu et plus ou moins aigu. comme le bee d'un 
corbcau : canne d becde-corbin. PI des becs-de-corbin. 

BBC-DB-CYC21VB n. m. Instrument de chirurgle, 
en bee de cygne, pour clargir les plaics. PI. des bees- 
de-cygne. , ...» 

BEC-BB-LIKVMB n. m. Difformitc congcmtale 
caracterisee par la levro superieure fendue comme 
cclle du lievre. PI. des beesde-liivre. 

BECFIGUR ou BEC-FlttCB {fi-ghe) n. m. Norn 
dc petiU oiseaux a chair delicate, qui sc nourruscnt 
de Agues, de raisins ou 
dinscctes. PI. des becfi- 
gues ou becs-figues. 

BBC-FIM n. m. Nom 
vulgaire des passercaux. 
PI. des bees-fins. 

BBCHAOB n. m. Ac- 
tion de becher. Son r*- 
sultat. 

BBCHAMBt,(me/) net 
adj. f. Sauce blanche faite 
avee dc la creme, ainsi ap 



teur, financier du xvu« siecle : morue a la bechamel. 

BBCUARB {char) n. m. Hone a deux branches 
largos ct poinliics. 

BECUB n. f. (rad. bcc). Lame de fcr large, 
plate 
el Iran- \ * 
chante, 
adapUic 




Becfigue. 

Lee du nom dc son inven- 



Btche. 



a un fort manche et qui sert a retourner la terre. 
BBCHBLOtt n. m. Petite binette. 
BBCHBMBNT (man) n. m. Syn. dc bechaok. 
BECHER ( che" ) v. a. Remucr la terre avec tine 
beche. Fig. ct pop. Critiquer viveraent quelqu'un. 
RBCHBTOX n. m. Beche etroitc. 
BBCHBTTB [c.M-te) n. f. Petite beche. 
BEC'HBIR, BfJMB (eu-ze) n. Personnc qui Mchc. 
Fig. et /Vim. Travailleur. Pop. Personnc qui dit du 
mal d'une autre. 

BECHIQI E adj. (gr. fceV, toux]. Se dit des remedes 
contre la toux : strop Mehique. N. m. : un bechique. 
BECHOIK n. m. Houc carrec k large fcr. 
BBCHOT (cho) n. m. Petite beche. Autre nom du 
becasseau et de la bdeassine. 
BBCOT (ko\ n. m. Petit baiser. 
BBC'OTBR (re) v. a. Donner des bdeots. »« h*co- 
««r v. pr. Echangcr des becots. 

DECQIRBOIM (be-ke-boi) n. m. Nom vulgaire du 
pivcrt. 

BEC'Ql BB [bt-ki) ou BBQUBB (Av) n. f. Ce qu'un ot- 
seau prend dans son bee, pour le donner k ses pctiU. 
BBCQ1 BTACJE (be-ke) n. m. Action de becqueter. 
BBCQUETER (bb-ke-ti) ou BEQUBTER (ke-tC) 
v a. (Prend un * ouvert devant une syllabe muette : 
1/ becquctera ou tequetera.) Donner des coups de bee. 
Carcsser avec le bee. 
HF.Ct , K adj. Qui a un bee gros ou long. 
BEDA1XB (de'-ne) n. f. Fam. Gros ventre. Ventre 
en general. 
■BD.t.VR n. m. Techn.V. bec-d'ane. 
BKDBA1I (</o)n. m. Employe laTque subaltcrne 
d'une 4glise. Appariteur dune faculty. (Vx.) 

BBDB6.tR ou BBDBUIAB {ghar) n. m- Excrois- 
sance chevelue produite sur les rosiers et les eglan- 
tiers par un inaecte appcle le ctmius de la rose. 
REDOX n. m. Ventre rebondi. Personne ventrue. 
BEDONDAlft'B (dc-ne) u. f. Bedaine. Cornemuse 
& gros ventre. 
BBDONNBB (do-ne) v. n. Fam. Prendre du ventre. 
BBBOUI1V, B adj. ct n. Qui a rapport aux Be- 
douins, aux Arabes nomades d'Afriquo. V. Part. hist. 
BEE (bd) adj. f. Tonncau A gueule We, defonce d'un 




c6te. Grande ouvcrte : renter boiuhe b> : e dcviinl un 
spectacle etrange. N. f. Ouverture par ou coule leau 
qui fait marcher un moulin. 
BBBR (M-^) v. n. V. BATBR. 
BBPPROl (6e-/Voi) n. m. Tour roulante, en bois, qui 
servait a lattaque des places. Tour ou clocher ou 
I'on sonnait I'alarmc; la cloche elle- 
meme : sonner le beffroi. (Jharpento 
d"un clocher, d'un moulin. — Le bef- 
froi etait une tour de villc dans la- 
quelle on placait des gardes, qui fai- 
saicnt lc guet jour ct nuit, pour sur- 
veiller la campagne, et une cloche qui 
servait a la fois a sonner l'alarme et 
k convoqucr les hommes dc la com- 
raune. Au xiv« siecle. les beffrois re- 
curent des horloges, avec des cadrans 
cxWirieura pour marquer les heures. 

BBCIAYA1VT (ghc-ian), B adj. Qui 
Mgaye. 

BBDAYBHBNT ou BBUAIB- 
MBXT (ghe^man) n. m. Defaut qui 
consiste fc hesiter devant certaine* 
svllabcs, ou a Ich rep^ter plusieurn 
fois de suite. Langage unintelligible: 
le Mgaycment des be'be's. 

BBC1AYBR ighc-U) v. n. (Se conj. 
comme balayer.) Avoir le vice de pro- Brfrm. 
nonciation appele beyayement. Commenccr a parlor. 
Parler d'une facon inintelligiblc. Activ. et fig. : l»l- 
yayer des efcuses. Bigayer une science, en connaitrc 
ix peine les elements. 

BBGAYBfJR, BWIIB (ght-i-eur, eu-ze) n. ct adj. 
Qui b^gaye : une tegayeuxe ; un juge btgayeur. 

BBCioiviA n. m. Genre de Wgoniacces, au feuil- 
lagc ekJgant ct divcrsement colore. 
BBbOXlACBBfl (se") n. f. pi. 
Pamille de plantes dieotyledones 
dont le begonia est lc type. S. une 
bigoniacie. 

BBCiU, B adj. et n. Sc dit d'un 
eheval ou d'une jument dont les 
incisives conscrvent le cornet 
dentaire qui disparait en g^ntiral 
vers dix ans. 

BBGUAUD {ghar), BBC2ARB . »•*•"»■. 

(ghar), BBttttAHB (begh-ghar) ou BBOlllV (ghin) 
n. m. Heretique qui vivait d'aumdnes (xin« s.). 

BB6UB (be-ghe) adj. et n. Qui begayc : Louis XIII 
Hait begue. 
BBtil>TKTEHB5fT (man) n. m. Crl de la chevre. 
BBttfJBTBR (ghc-ii) v. n. (Prend un << ouvert 
devant une syllabe mucttc : elle beguete.) Crier, en 
parlant de la chevre. Parler en imitant le cri de la 
chfcvrc. 

BBtiUEfJLE (ghcu-le) n. f. Fam. Fcmrae prude, 
d'une. reserve exag^ree : (aire la Wgueule. 

BBCil.iEri.ERIE (gheu-le-ri) n. f. Fam. Caract^rc, 
airs d'une Wgueule. 

BEUUIX (ghin) n. m. Coiffe a capuchon que por- 
taient les bdguines. Bonnet de petit enfant.V. bonnet. 
BBCsfJlNAKB (ghi) n. m. Maison, couvent de be- 
guines. 

BEGUI2VE (ghi-ne) n. f. Femme qui partagcait 
I'heresie des beguards. Nom donne k des religieuses 
des Pays-Bas, qui, sans prononcer de voeux, vivent 
r^unies dans des sortes de couvents. ofi chaeunc a 
son petit menage a part. Par est. Religicusc, Fausse 
devote. Bigote- 

BBHE2V (M-tn) n. m. Nom de diverscs racii.e* 
pharmaceutiques. 

BEIGE (bf-je) adj. (ital. bigio, gris, brunAtre). Bis. 
Laine beige, qui a sa couleur naturello. De la cou- 
leur de cette laine : un pardessus beige. 

BB1GMBT (be-gne) n. m. (celtique bigne, tumour, 
enflure). PAtc frite a la poele ct qui renferme ordi- 
naireraent une substance alimentairc quelconque. 

BBJAfJKB (jo\-ne) n. m. (de bee, et jaunc). 
Fauconn. Oiseau tn'S jeunc. Fig. Jcune hommo 
ignorant ct sot. 
BEL adj. V. beau. 




Digitized by VjOOQlC 




Uetiar. 





3 


HP 








CUjfiYjA 


lO^ 


jjfiT-v Vj 


^■^ir(| 






^"^ 


Mt%£^ 














■ BB 


.■.""" 







B K L 



'M n. f. Barque hoUandaise pour Je* 
wmaui. Caisson militaire, muni de rideaux, pour 
le transport des malades. ^^ 

■PI PfKUT (man) n. m. " r ■— W 

Cri des moutooa et des che- 
vre*. 

BBEB MWITB (Um-ni-te) 
n. f. Genre de mollusques 
cephatopodes fossilcs. 

Mb.ll (/*') v. n. (lat- ba- 
Utrt't. Fain? on Element. 

KLRTC (ie-te) n. f. (cel- 
tique freTtf. martre). Petit 
mammifere carnassier du 
genre putois. qui a le eorp* 
allonge et le museau pointu. 

aiLin ili-4) n. m. Male 
de la brebis. Ancimne machine de guerre pour 
battre ou ren- 
verser l«*s mu- 
raiiles. lea por- 
te» de* villes 
a«*i*g^e«. Na- 
»ire cuirass*. 

li^ae, machine 
a *l«*ver 1'eau. 
A*iron.\'.Part. 
hint. 

BBLIBRR 
OU, Sclrtft l'A- 

cad. , BBL1E- 

BtR n f. Son- 

nette attarhee 

au con da be- "•»"• 

lier qui conduit un troupeau. Anneati qui support* le 

hattant done cloche. Anneau mobile de suspension 

ea general. Morccau de euir servant a accroeher le 

sabre an eeiaturon. 

B«JtRK ou, eelon I'Acad.. BEliTRB n. m. 
Urimme de rien, eoquin. gucux, 
cm* tre : e'est un franc telttre. 

BBa.B.%BBXR <bel-la) n. f. (ital. 
triUhionna ; de bella, belle, et don- 
na, daaic). Plante veneneuse, de la 
Cuaille des solanees, appelee vul- 
gairement belle-dame et employee 
en mtdecine : le* fruit* de la bel- 
ladone rtisemblent aux cerise* et 
wont un poison violent. 

MU. tTRB ibf-ld-tre) n. et adj. 
Qui a tine beaute fade, sans ex- 
pression, ou qui a des pre ten- n „ . 
uona a la beaute : un, une betldtre. »•"•«••■•• 

■BLLB-94MB (be-le) n. f. Nom vulgaire de lar- 
roeae et de la belladone. Papillon, van esse du char- 
don. PI. des belles-dames. 

B E B , I B- l B-JOia n. f. Nom vulgaire du convol- 
vulus, dont la fleur no sepanouit que le jour. PI. des 
b*tk*-d*-j9ur. V. CONVOLVULUS. 

BEB.B.E-BBS-M17IT n. f. Nom vulgaire des roira- 
bilis. dont lea flours ne s'epanouissent que la nuit. 
1*1. des belles-de-nuit. 

nxLB-»«nB-nRlBBJl n . f. Especc dV.rni 
thogale dont lea fleurs s'epanouissent a onze heures 
du matin. PI. des belles-dronse-heures. 

WlXB-BTViaiit n. f. Nom vulgaire de I'as- 
phod*Je et de rhesaerocalle. PI. des belles-iTun-jour. 

■M-BJB-rBBAB n. f. Femme du flls. CeUe dont on 
& eponae le pere o u la mire. PI. des belle s-filles. 

■CLLUBBXT (b*-le-man) adv. Avec gentillesse ; 
avec eharme. Doucement, avec moderation. 

**B B r -MBBJt n. f. Mere du marl ou de la 
femme. Par rapport aux enfants, celle qui a epousc 
leurpere. PI. des belles-nuhres. (On dlt aussi fam. 
un.tm UAit an. PI. des belles-mamans.) 

KLLS-PBTITEH1LUB n. f. Fllle d'un beau- 
flls ou d'une belle-flJ le. PI. des belks-petites-fUtes. 

BBBJLKBHLBrrTBBBB (le-tre) n. f. pi. Nom donne 
speeialement A la grammaire, a l'eloquence et a ia 
p©*si«. 

***'B BJ RU R n. f. Celle dont on a epouse le 
trtrt ou la scenr. Femme du frere. Femme du beau- 
frtre. PI. d**s fccl/es-terurs. 




1 - RK.\ 

WBB.B.lfiBRA.'VC'B (belli) n. 
oolliaf.-ant. 



f. Ktat, quality de 




(MVLKIRallT (bcl-li-jt-ran), B adj. et n. flat. 

J^iS Wtf' et gercre ' faire )- ^ ui fait »a guerre 
rdguhei^ncht^omme soldat, par opposition mix 
corps traces "oftaircs, etc. Qui est en guerre • 
puissances b jllig^.int is : les belliatrants 

BKIIIftlKl^ ■V«*lW/-/i-teA. eu-se) adj. flat 
belUcoms; de 6f//ui,i. T qtv-.4e> puerricr, martial. Qui 
aime la guerre : avoir ■Yhamiurbel- V 

/lyuetMC. Ant. Paelflqve'; |yU«tfcie. 

BBI.B.1A jfte-Wiii) n . T Nom * 
scientiflque des paquerettes. *" 

BBLLififliiiE f6e/-/i-.u-mcUdj „ 
(supcrl. a forme lat. de bel). Fam " 
Trts beau. 

BBLLOT, OTTB ( bt'-lo, O-tr) 
adj. Petit et joU. mignon : enfant 
bellot. Bell&tre : un petit homnw. 
bellot. N. Terme d'affection : ma 
petite bellotte. 

BBLI.OTB (bCl) n. f. Chene 
d'E«pagnc et d'Algerlc, dont le 
gland doux «ert a la falsification 
du cafe. 

BBLLBJAlBtE f6c7-/u-*'-re) n. m. 
(lat. bcllua, bete feroce). Aniiq. 
rom. Celui qui domptait !«»« b«ites 
feroces ou combattait contre ell«-.s 
dans Ic cirque. Auj. Celui qui 
dompte les betes feroces. 

BBLVBDBAE ou BBLTEDBH U*l**<kn. 

(btl, dtr') n. m. (iul. belvedere, meme sens>. Petit 
pavilion ou terrasse au sommet d'un edifice. 

BKMOL n. m. Mm. Signe qui baisse la note dun do- 
mi-ton. Le double bemol baisse 
d'un demi-ton une note deja »><••- 
molisee. Adj. Se dit de la note 
ainsi abaissee : si b^mol. — F.c« ^i b*u.oi . 
bemola ue posent a la clef de b«mol. 

quarte en quarlc en montant. ou de quiutc 
quinte en descendant, 



en commencant par lo 

si. Pour connaitre dans 

quel ton est ecrit un 

morceau qui a des bfi- 

mols a la clef, on comptc 

une quarte au-dessoug du dernier bemol et Ion a 

ainsi la tonique du ton inajeur. 

■BMOLIRBR (s</) v. a. Marqucr une note d'un 
bemol ou armer la clef de bemols. 

REM (ben) n. m. Nom des graines du morinsa 
dont on cxtrait une huile dite huile de ben. 
BBflf (ben), mot arabc signif. fils. V. bj'ni. 
BE!f ARDB n. f. Serrure a clef non forc^c, ct qui 
s'ouvrc des deux cotes. Adj. : serrure benarde. 

BEKB (fee'-ne) adv. (mot lat). Fam. Bien. Nota 
bene (S. ft.), remarqucz bien. 

BE!VED1C1TB n. m. Priere catholique Inline, qui 
se fait avant le repas ct dont lo premier mot est bmr- 
dicite, b^nissez. PI. des MnMicitts. 

BEMEBICTIM, B n. Religieux, rrligieuse de l'or- 
dre fonde par saint Benott. V. Part. hm. 

BEWKDICTION (dik-si-on) n. f. idu lat. bm<>. him 
«t direre, dire). Action de b<*nir. Rrnedirlion 
attptlale, cer<»monle du mariase religieux. (Test une 
benediction, e'est le surres, 1'nhond.ince. romme pjir 
une faveur specvale du ciel. Ant. Malediction. 

BENEFICE n. m. Oat. beneficium ; de bene, bien 
et facere, faire). Gain, profit : rSaliser dc beaiur be- 
nefices. Avantage, privilege : benefice ddge. Dignity 
ecclesiastiquc avec revenu. V. v£ot>\i.n£ ()utrt. hist.). 
Sous benefice d'inventaire , se dit pour exprimor 
qu'avant d accepter une succession, on se reserve de 
verifier 6«-s charges, et, au fig., pour exprimer qu'a- 
vant d'admettre une opinion, un fait, etc., on se re 
serve de les verifier. Ant. Perte, prejudice. 

BENBPICBAIRE (ti-t-re) adj. et n. Se dit : lo dun 
heritier sous benefice d'inventaire; 2« de ce qui est 
posscd* a titre de benefice ; 3« de celui ou celle au bene- 
fice de qui se donne une representation theatrale, ete. 
BBMEriCIAl^ K. ABJX adj. Qui concernc les be- 
nefices ccrl^siastiques. 




Digitized by VjVJVJ 



gle 



BEN 



Ur2 



I (si-i) n. m. Qui possede un benedoo 
eccle&iaatique. *© , 

BBlfBHCIBR (si-4) v. n. (Sc conj. coT|»me«j>£fe£.) 
Retirer un avantage ou un gain : bdne/t^iv^Tvne or- 
donnance de non-lieu. # »% •• \ * 

bbnet (ne) adj. ct n. m. Nfcaag, sfc^ nigaud. 

■BWBVOLB adj. (lat. bf*e%olm; dc%ene, bicn, et 
t>o/o, je veux). Bien di|p<»67*il4uj£ent : lecteur btni- 
vole- Auditeur binivm* ctlpfjmi assiste a une lecon 
sans y etre oklige. ^T7*Ial«v©l*, B»aWeillaat. 

BBWEVOfcEMBBrl* fffcan) adv. Avec bienveil- 
lance : deader fuelqu'un Mndvolement. 

BBNR>f*I (bfo adj. et n. Du Bengale : une femmc 




Bengali*. 

bengaii; les Bengalis. N. m. Langue parlee au Bcu- 
gale. Petit oiseau originaire de ce pays. 

BBNI (plur. de ben). Mot semitique signMant 
fils, ttabitants, et qui entre dans la composition des 
noma de tribus de l'Afrique septentrionale. 

BBUlCftBMBirr (man) adv. Dune maniere be- 
nign e. Ant. Maligaea»eat, a»*ctaaa«ea*. 

BBIVI6N1TB n. f. Indulgence, douceur, condes- 
cendance. Caractere peu alarmant : la btnignitt 
d'une maladie. Ant. Malignite, ■allcc. 

BBK1M, IttWB adj. (lat. benignui). Doux, indul- 
gent jusqu'a la faiblesse : humeur beniqne; naturel 
Mnin. Sans gravite : fievre binigne. Fig. Favora- 
ble propice : del binin. Rcmtde btnin, qui agit dou- 
cement. Ant. Mallcleas, aialia, aveeaaut. 

BBW1R v. a. (lat. benedkere; de bene, bien, etdt- 
cere, dire). Consacrer au culte : binir une ct)li*c. 
Appeler les benedictions du ciel : benir set enfants. 
Glorifler, remercier : bdnir son bienfaileur. Dieu 
vous benisse! se dit par plaisanterie a quelqu'un 
qui dternue, ou s'emploie ironiquement contre un 
importun. Ce verb* a deux part. pass. : b*al. • et 
beait, «. Ce dernier ne se dit que pour les choses 
consacrees par une ceremonie religieuse : pain be- 
nit eau Mnite. Employe avec un auxiliaire, bini ne 
prend jamais de t : le prtlre a beni les drapeaux. 
Eau binite de coiir, vaines promesses. Ant. Maadir*. 

BBIWM0ACB (ni-sa-je) n. m. Action de benir. t'am. 
Indulgence ou approbation prodiguec et banalc, sur 
un ton emphatique. 

BBftlBflEiJR. BVBE (ni-seur, eu-ze) n. et adj. 
Fam. Personne qui a i'habitudc du benissage. 

BEN 1T1BR (ti-i) n. m. Recipient a eau benite. Norn 
vulgaire des coquillcs des genres pcigne ct tridacne. 

BENJAMIN (bin) n. m. (par alius, au (lis de Jacob, 

Sue celui-ci affectionnait plus particulieremcnt). 
Infant prefer*, d'ordinaire lcjpluB icune.V. Part. hist. 

BEX J AMINE (bin) n. f. Mar. Voile qu'on installe 
sur une corne pour remplacer le foe d"artimon. 

BEX J AMITE (bin) n. et adj. Membre de la tribu 
de Benjamin. 

BE* JOIN (bin) n. m. Resine aromatique, Drove- 
nant dun arbre des Indes, et utilisee en medecine, 
en parfumerie. . , m _ . 

BENNE (be-m) ou BANNB (ba-ne) n. f. Panier 
d 'osier servant k transporter des fardeaux. Hotte a 
1' usage de« vendangeurs. Caissc en forme de tonneau, 
employee dans les mines pour l'ex traction des pro- 
duits de l'abatage. 

BBNOtT (not!, B adj. Beni. Bienheureux, fortune" 
Bon, indulgent. Qui affecte un air doucereux, beat : 
M/t benott personnage- 

BBNOtTE n. f. Genre de rosac«*cs, comprenant 
des plantcs qui possedent des proprietes stimulantes 
et toniques. 

BBNBfTBMENT (man) adv. Avec une bonte hy- 
pocrite. Dans une quietude beate. 

BBNE1NB [bin) n. f. Huile volatile provenant du 
goudron dc houillc : la benzine, di'-ctntverte par Fa- 
raday en 1825, sert a enlever les laches de graisse. 



T 



BKR 

« BBNBOATB (bin) n. m Scl de l'acide benzol que. 
"beNEBiQUE (hin-zo-i-ke) adj. Se dit de l'acide 
extrait du benjoin et de quelques autres substances. 

BBOTIBN, BNNE (si-in, i-ne) adj. ct n. De la 
Beotie. Fig. Se dit dun esprit lourd, grossier, par 
allusion a la reputation des anciens Beotiens. 

BBBTI0MB (tis-me) n. m. Grosaierete, lourdeur 
d'esprit. 

BB^nBB (ki) n. f. V. BECQUfc. 

BBQUBTBR (U) V. a. V. BECQUETER. 

BBQV1LE.AMB (ki, //mU., ar), B n.et adj. Personne 
qui marche avec des bcquilles : malade biquillard. 

BEQVI1XB (ki, U mil.) n. f. (de bee, et quille)- Ba- 
ton surmonte d'une petite traverse, sur 
lequel les inflrrocs s'appuient pour mar- < 
chcr. Tec^n. Poignee sur laqueUe on 
appuie pour ouvrir une serrure. Ra- 
tissolre qui sert k donner dc legcrs 
labours. Matereau servant a etayer un 
navirc echoue - . 

BBO/UIIXBR (JM f // mil., i) v. n. 
Marcher a l'aide dune bequille. 

BEQt ILLON (ki, 11 mil.) n. m. Canne 
qui sert de bequille. 

■BR (b&r) n. m. AppareU destine a 
maintenir un navire vertical pendant 
toute la dur*c de son lancement a 3 

l'eau. . Mquilto. 

BBRBBRB (bir) adj. et n. Qui a ^ 

rapport aux Berberes. Membre de ce peuplc.(V. Part, 
hint.) N. m. : la langue berbere. 

BBRBBRIBACBBA (bir, si) OU BBRBBR1BBEB 

(ber, di) n. f pi. FamiUe de dicotyledones dialypetales 
superovari^es, dont le type est le berberi*. S. une 
berbiridavie ou berbiridie. 
BERBER IS (bcr-bt-riss) n. m. Syn. de £pine-vi- 

NETTB. 

BBRCAIL (bcr-ka, I mil.) n m. Bergerie. Fig. La 
sein de l'Eglise. Pamllle, maison paterneUe : rammer 
au berrail une brebis igarte. — N'a pa=t de plnrtoL 

BERC:E(6fT-*e)n. f. Plante ombeUiCere, qu'on em- 
ploie k divers usages domestiques. 

BERCBAU(&er-ad)n.m. Lli dun tout jeune enfant. 
Fig. Enfance : des le berccav- Origin* : la Gre 
le berctau de la civilisation 
Jard. Treillage en voftte : ber- 
ceau de chevrefeuille. Voute 
cylindrique. Large ciseau stri 
avec lequel le graveur a la ma 
niere noire fait le grain de sa 
planche. Partie courbee d'un 
affflt de canon. 

■EHCBLOlWfKTTB (bei 
se-lo-ne-te) ou BARC'Bl.OSi- 
(lo-n*-te) n. f. (dimin. 



yons.) Balancer pour 
nfanl ; 




de berceau). Berceau, lit lege 
et suspendu pour coucher lc 
nouveau-nes. 

BBRCBMBIf T (btr-se-mai 
n. m. Action de bercer. 

BBRCBR IbeY-si) v. 1 
(Prend une cedille sous le 
devant a et o : il berca, nous her, 
endormir, au propr. et au flg. : ht-r-er un enfi 
bercer son chagrin. Fig Aniuaer d'espdrances faussei 
ou eloignees : bercer quelquun ^illusions. 

BEaS^KS'MK //wtr-Mfl-Xe) U. >. i-cuilue uui Urnc h» 

enfants. Chanson pour endormir les 
enfants. Berceau suspendu de manierc ji 
que l'enfant puisse se bercer dc lui- 1 
menie. SUge sur lequel on peut se 
balaoosr. 

WHET (re) ou BEBRET (U-rt) 
n. m. Bmom de toque ronde et plate, 
que portent notamment les BearnaJs, 
les chasseurs alpins, les enfanU, 

BEllb.tMOTE (6<*r) n. f. Espece 
d'orange, dont ou tire une essence d'une odeur tret 
agrt bM. Poire fondantc trtt estintfe. 

Bini.vMOTlllH (6*t, ti-i) n. m. Citronnicr qui 
prodmt la bergamotfu 

BtHUK (btr-je) n. f, Bord csrarpe d'une riviere. 
Talus d'un cheniin, d'un fosse. Chaloupe etroitc. 




Digitized by VjOOQlC 






BER _ 

— g* » (***■&}, ■«■ n. (du lat. berftex, brebis). 
Qui garde )es moutons. Chef ou pasteur : les beraers 
de* petals*. Btoile da berc*r. ^^* 

hod de la planete Venus, 
m RflBRB (ber) n. f. i 
r_ *t profond, dont lc f.m«i < t 
garni don eoussin. 

MKBIIBRBTTB ( her /e-rr-te ) 
eune bergtre. Bergeronnetie. 
lfu« Sort* de pastorale. 

hi mUWUUK ber-je-rt)i ( I ,, ,, 

r>u Ion enfenne le* moot* us. I ■■■;. 

ifai? pastorale : une ber<jerie dc 

i. 
BHW .l.ltfMTK \l,r-jc-ru- **« B «,e. 

n. f. Genre d'oiseau*. |»»cir..u* uciuirosires, 
: i ' rmant des petita 
: iiix noir et blanc, 
n*s aassi berge- 
. hocbequeues et 
dieres, et qui vi- 
au bord des eaux 
is le voisinsge dej 



Ur 

warn 
et i 

tlOL, 

H I *1BBRI n. m. Ma- Berfferonuett*. 

ladie des pays ehauds, endemique et epidemiquc, ca- 
*"££*«^^ % P^J*«««tdei »deme« multiples. 

BBRLB (ber-U) n. f. Nom de Yacht d'eau, reirardee 
autrefois eonune antiscorbutiqae, diurctique etc. 

BBBXOIB (b&r) n. f. (de Berlin, lieu de premiere 
ongise). Voiture sus- 
pendue, a deux foods et 
a quatre roues, garnie 
de fusees et recouverte 
d'uae capote mobile. 
Chariot a houille, dan* 
les mine*. 

BBBjUXCBT (be>- 
Hn-goi n. m. Detni-ber- 
liae, n'ayant que la _, „ 

banquette du fond. Bsrifa*. 

F am. M anvalae voiture. Sorte de bonbon au caramel 

IWmf il n. f. V. BRBLOqUB. 

BBBXCB iber-lu) n. f. Eblouissement passager. 
F ig. Av oir la berlue, juger de trarers une chose. 

wnww (ber-me) n. f. Chemin etroit entre un pa- 
rapet et on fosse, entre la berge et le bord d'un canal. 

BBSt*ABtB (ber) adj. Qui merite d'etre berne 

BBBCf ACLB, M«2IACU [ber) ou DABNAfHE 
n. f Sorte d'oie k bee court et menu : la bernaclr 
dite ausn oie marine, habitt le* regions polaires Vvii 
ft paste Vhiver sur non c6te$. Sorte de coquillagc. 

■KSjrAKVDI, B (ber) n. Religieux, religleuse tie 
Fordre de Saint-Benoft, reforme' par saint Bernard. 

■BBWABB-fRRMITB ou L'HRNMITE (ber- 
nar-iir) n. m. Nom vulgaire des pagures, crustaces 
deeapodes. . 

BBEsBB (b*r-ne) n. f. Brimade qui consisto a faire 
sauler qoelqu'un au-dessus d'une couverture tenue 
sax quatre coins. Moquerie. Mar. Pavilion en berne, 
parilion non hisse* en haut du mat ou de la come, 
co sign* de deuil ou de d£tresse. 

BRRgRHBJTr [Lrr-ne-man) n. m. Action dc ber- 
B*r. Moquerie. 

BBBJIBB {ber^nf) v. a. Faire sauter quelqu'un en 
Tair sur une couTerture. Fig. Se mo 
quer, railler, tourner en ridicule. 

BBBJtBrB, BCSK (ber, eu-ze) n. Qi 
berne. 

BBBMICLB (ber) n. f. Nom vtilgali 
des eoquillagea du genre pate lie < ' 
de la heraacle. 

BSSSIBCB {her) Pop. Interj. _ 
mant un espoir decu : vous comptez su 
lui, bernioue ! 

WUmQtK*.M(ber-ki) n. f. Ouvrage 
ecrit pour la jeunesse, a la maniftre d 
Berquin. CEurre fade, sans interet. 

BBBUsMCRBJT, OHIffB (bi-ri, o-nA 
a. et adj. Du Berry. 

■nWASUBt (ber-*a-gli-i) n m» 
(itsL btrtagliert, tirailleur). Solds 
(Tinfanterie , dans I'annee italienne. 
ayant de l'analogie avec les ehsweurs a pied dc Tar- 
mee franchise. 




J - BftT 

BERTHS Iber-te) n. f. Sorte de parniture ou de 
pelenne etroite, que les femmea portent suriout par- 
dessus un corsage decollete. 

B «£" ¥ £, ou ■ ERI1 ' W) n. m. Nom donn« aux 
varietes d ^meraudes incolores, roaes, jauncs, bleues 
ou pierreusea. 

BKMACB (za-se) n. f. (lat. bis, deux fois, et saccuB. 
sac). Sac ouvert par le milieu et ferme par les deux 
bouts en forme de poches : la besace, qu F on parte sur 
r*J>aule, itait lattribut du mendiant. Ftq. : film 
redutt a la btsaee, eire dans la misere. 

BBHAClRR (za-si -i) n. m. Qui portc B 

la be«ace. Mendiant. ■ 

BBftAldBB (te-sA-ore) adj. (rad. ai- 
Ore). Qui s aigrit : vin besaigre. N m • 
tin qui tourne au besaigre. 

BBBAIfit'B OU BI«Alfil£ (zfr n. f. 
(du lat. bis, deux fois, et de aigv). Mar- 
teau de vitrier. Outil de charpentier dont J 
les deux bouts aceres sont tailles l'un 
en ciseau, 1'autre en bec-d'ane. 

BMAIVT (zan) n. m. (lat. byzantim, 
de Byrance). Monnale byiantine d'or ou 
d argent, qui se repandit en Europe au 
temps des croisades. Bias. Imitation du 
besant qui, sur les armoirles d'un cheva- n , „ 
lier, indiqualt quii etait alle en Palestine B »«* l B u8 - 

MBMBT (ze) ou BKAAA (zass) n. m. Coup de des 
qui amene deux as au trictrac. (On ditaussi ambesas.) 

MRfll (zi) n. m. Nom generlque de plusieurs espe- 
ces de poires. *^ 

BB0I ou BEiY n. m. V. bUsiodb. 

tcs tr*s grosses : prenez done von 
besides. (Ne s'emploie plus que 
par ironie.) ( 

BBM16VB (zi-ghe) n. m. Jeu 
de cartes qui se joue a deux, trois 
ou quatre joueurs, avec deux, trois »•••<:»••• 

ou quatre jeux de trentc-deux cartes. (On dit aussi 
par abrev. b£si ou b£sv.) 



Qf*® 



(zo-gne)n. f. (ital- bisogna, besoin). Tra- 
vail, ouvrage. Fig. Tailler de la besogne. preparer 
une tachc ; donner de la peine, de l'embarras. Auattre 
de la besogne, faire beaucoup d'ouvrage. 
BBIIOftSWBB (zo-gni) v. n. Travailler, s'occuper. 

BBS06NEVX, E10B (zo-gneu, eu-ze) adj. et n. 
Qui est dans lc besoin, la g«ne. 

BBMOllV (zoin) n. m. (ital. bisogna). Manque d'unc 
chose necessaire. Indigence, denuement, pauvrct* 1 . 
misere : ttre dans le besoin. Avoir besoin dr, etrc 
dans la necessity de se servir d'un aide : on a sou- 
vent besoin tfun plus petit quesoi. Sentir la necvs*iti> 
de : avoir besoin de secours. Aw besoin loc. adv. 
En cas de necessite, s'il le faut. Prov. : On roiiHatt 
le veritable •■»! daaa le beaelit, e'est dans les 
situations difflcilcs que se fait conn nitre la veri- 
table amiti6. PI. Necessites naturelles. Choses ne- 
cessaires k Texistcnce. 

BBIMRIf, 02V2VB (bi-son, one) adj. Jumcau, ju- 
melle. (Vx.) 

BBSJTIAIRB (bes-ti-e-re) n. m. (lat. bestiarius; de 
bestia, bete). Gladiateur destine, clip/, les Romains, 
a combattre contre les b^tes feroces. Au mnyen 
age, recnell de fables ou de donn^ca sur des animaux 
reels ou legendaires. 

BKffTIAI,, k, Ai:x (benti-al) adj. (lat. bestial is ; 
de bestia, bete). Qui tient de la bete, qui fait ressem- 
bler a la bete : fureur bestiale ; des penchants bestia ur. 

BBflTlAI.EREKT (bes-ti-a-le-man) adv. Dune 
facon bestiale : vivre beUialement. 

BB0T1A1.1«BR ibes-ti-a-li-zi)v . a. Rendre bestial. 
Me bestialleer v. pr. Devenir bestial. 

BBMTlALlTB (beS-ti) n. f. Caractere de Thomme 
qui se livre k tous les instincts de la brute. 

BBMT1AS8B ibe's-ti-a-se) n. f. Pop. Personne stu- 
pide ; grosse bete. 

BEHTIAUX (ys-ti-6) n. m. pi. Animaux domesti- 
ques cleves en troupeaux. (Sert de plur. k be tail.) 

BR0TIOLR (bes-ti) n. f. Petite bete. 

BBTA n. m. Deuxieme lettre de l'alphabet groc. 

BETA, AAMB (a-se) n. etadj. Pop. Personne bete . 
un bita; une ft lie bftasse. 



Digitized by 



Google 



b£t - i< 

BRTAIL (W-/fl, / mil.) n. m. Nom eollectif ilea 
animaux de pftture dans une fcrme : le groa tiluil 




% 



Grot Utail el *MM b*t»il. 

sc compose du cheval, de rdne, du mulct, du baruf; 
le mouton, la chtvre et le pore forment le menu bilail. 

BBTB n. f. (lat. fteufia). Tout animal autre que 
>'homme. Bite a bon Dieu, coccinelle. Bite de somme, 
,ui porte les fardcaux ; de trait, qui lea tralne. Betes 
[4roc.es ou carnassieres, celles qui se nourrissent de 
la chair des autres. BStes puantes, blaireaux, fouines, 
putois, etc. Bites fauves, cerfs, datms, chevrcuiU, etc. 
Bites noire*, sandier, marcassin, etc. Au fig. : bite 
noire, personne qu'on detest© le plus. Bonne bete, 
pcrsonne do peu d'esprit, mals sans mechanceW. 
Personne ignorante ou stupide. B**e hoanbree. jeu 
d'hombre espagnol, un peu modifle- Prov. : Merte 
la Mte, mort le Tenia, un enncmi, un mechant ne 
peut plus nuirc quand il est mort. 

RKTR adj. Sot. stupide : air Mte. Aht. Mm, fate, 
intelligent, apiritvel. 

BETEL (tel) n. m. Espece de poivrier grimpant 
do I'lnde. Melange de substances dont les feuilles 
do b^tei forment la base, et dont on fait usage dans 
les regions tropicales comme raasticatoire tonique 
et astringent. 

BETKMBirr (man) adv. Sottement. stupidement. 
Ant. riaeaaeat, iaiteaienaeaaent, apirltaelleaaeiat. 

BETiriER (/f-e) v. a. (Se conj. comme prier.) 
Rendre bete, abrutir. 

BBTIME (ti-ze) n. f Defaut d'lntelligcnce. Action 
• •u propos bete : dire des bftises. Chose sans valeur : 
banner une Wtise. Motif futile : sv brou tiler pour 
line bvtise. Ant. riMwe, iialellijteure, injteuioall*. 

BBT1MBR ti-zt) v. n- Dire des betises. S'oecu- 
pcr de betises. Kaire la bete. affecter un air niais. 

BBTOINB n. f. Genre de labiecs, dont une es- 
pHce est employee en mddecine comme stcrnutatoire. 

BBTOIRB n. f. Puisard pour les eaux pluviales 
Gouffre oil se perdent les eaux de certaines rivieres. 

BKTOIV n. m. (du lat. bitumen, bitume). Sorle de 
mortier compost de chaux hydrauliquc, d'eau, de 
sable et de cailloux ou d'eclats de pierre, principale- 



ment employe pour cow 
et fairc des fondations. 



III. M.M/Mll- 



Constniirc 



BBTOX1VAC1E (to-iu 
nerie faite avec du bet* 

BETOWWBR {to-ni} 
avec du beton. 

BETOXWIERE (to- 
chine utilises pour la fab] itlon du beton. 

BETTE (be-te) n. f. Genre de plan res 
qui, comme la poirt'e et la ?>< 
sent spontancment. 

■BTTBRAVE (M-te) n. f. (de bette, et 
rave). Espftee de bette, plants p' ■'■-. 
racine d'une saveur sucna : on extn 
sucre de la betterave. V. sucrk. 

BETTBRAVBR1E ibf-te, rt) n. f. Seat / 
dit pour Fabriqne de sucre de betterave. * 

BBTTRHATIRR (M-tc-ra-vt-i). ERE adf. Qui se 
rapporte k la betterave : industrie betteraviere. 

BBTTlXCi (M-tin'gh') n. m. (m. angl.). Cote des 
paris sur un champ de courses. Ensemble des pa- 
riciirs. 




_ BIB 

RBTI ftMNBEJl (Hi'} n. f. pi. Trlhii des cnpulifercs, 
comprenant I' a une, le bouleau, etc. S. une b+tulinet. 

BBTYI.B n. m. (gr. baitulos, maison du seigneur). 
Anliq. Pierre sacree consid^ree comme la demeurc 
d'un dieu. et queluuefois comme le dieu lul-meme. 

BEI «E.A!WT (ghlan) n. m. Pop. Cafe-concert d'nr- 
tlre inttrieur. m . ... 

BKIULEBEWT {man) n. m Cri du bceuf, de la 
vache et du taureau. .... 

BEltiLER ighh') v n. (lat. buculus, dimin. de bos, 
boeuf). Pousser des beuglements Fig- Jeter de 
grands crls. V. a. Pop. Chanter trea fort : beugler 
une chanson. 

BKIRRE (beu-re) n. m. (lat. butyrum). Substance 
grasse et onctueuse extralte du lait. Substance grasse 

Jue Ton ex trait dc divers vegetaux ; beurre de cacao. 
ncien nom de certains chlorures metalliques : beurre 
(tantimoine. Beurre noir, beurre chaufle dans la 
po*le jusqu'a ce qu'il devienne noir. 

BBl'BRB (beu-ri) n. m. Sorte de poire fondante. 

BBIBHBB (beu-^ri) n. f. Tartine dc beurre. 

BEIRBRR (beu-ri) v. a. Couvrir de beurre : 6eur- 
rer du pain. 

BEIMRIEB {beu-ri-£\ EBE adj. Qui a rapport 
au beurre. N. Qui vend du beurre. N. m. Recipient 
oft Ton conserve le beurre ou dans lequel on le sort 
sur la table. N. f. S'emploie quelquef. comme syn. 

de BARATTK. 

BBIVEAV ou BITBAV (v6) n. m Equerre k bran- 
ches mobiles, de tailleur de pierre- Angle de deux 
murs. 

BBUYERIB (rf) n. f. V. BUVERIE. 

BB¥VB n. f. Miprise, erreur grossi*re. 

BBY (be) n. m. Titre turc donnd aux offlciers su- 
p^ricurs de 1'armee ottomane, ainsi qu'aux hauls 
fonctionnaires. — Ce titre etait jadis porte par les 
gouverneurs de province et par les souverains vas- 
saux du sultan, comme le bey de Tunis. 

BBYLKAL, B, AVX {be) adj. Qui a rapport au bey. 

BEYI.ICAT (be-li-ka) n. m. Oouvernement, pou- 
voir d'un bey. Contree soumise h son autorite. 

BEYR.1K (bf) n. m. Division administrative que 
gouverne un bey. 

BEBBARB (ar) n. m. Concretion pierreuse qui se 
forme dans 1'estomac de certains animaux, et k la- 
quelle on attribuait autrefois de merveilleuses pro- 
pri^tes. (On dit aussi iKOAOROPiLE.) 

Bl ou B1H bis) [lat. bis, deux fois]. Preflxe qui 
indique rtpdtition ou duplication. 

RIAIM Uii-i-) n. m. Obliquite. ligne, sens*, direction 
oblique : le biais d'un mur. Fig. Moyen d^tourn* 1 : 
prendre un biais. Loc. adv. Ea btala.de blaia, obli- 
quement : couper une itojfe de biais. Fig. D'une facon 
indirectc. detournec : aborder de biais une question. 

BIA1M, E (bi-e, e-ze) adj. Qui est de biais par rap- 
port a la direction prineipale : roil/e biaise. 

*B1AI0EMEWT (i-ze^man) n. m. Action de biaiser. 

BIAIMBR [i-zf) v. n. Etre de biais, aller de biaiM. 
Fig. User de moyens indirects. detourne^s. 

BIA1MEVR, BVMB (/-zrur, eu-ze)n. Qui biaise, qui 
aiine a biatser. (Peu us.) 
B1ART1CXIJR, E adj. Qui presente deux articula- 

BlATOMlQtE adj. Sc dit de la molecule dun 
corps simple, lorsque le poids moleculaire du corps 
est double du poids atomlque. 

BIBASIQI'B (zi-ke) adj. Chim. Se dit des acides 
qui renferment deux atomes d'hydrogene 
remplacables par des atomes metalliques. 

BIBELOT (to) n. m. Petit objet de luxe 
qui se place sur une cheminee, une £ta- 
gere, etc. Objet futile et de peu de valeur. 

BIBBLOTER ltd) v. n. Acheter ou 
marcbander des bibelots. S'occuper a de 
pctits travaux sans importance. 

BIBBLBTBlBt, BW0B (eu-se) n. Per- 
sonne qui achete, revend, collectionne 
des bibelots. 

BIBBROK n. m. (lat. bibere, boire). ^ mmmmr 
Vase a bee pour faire boire les malades Blb<ron 
couches. Piole munie d'une tetine, et sou- 
vent dun tuyau de caoutchouc, pour l'allaitement 
artiflciel des nouveau-n^s. 

B1BERBM, OIVIVB (o-ne) n. et adj . Qui aime a boire. 



Digitized by VjOOQ LC 



BIB 



•!f n m. (wenre de dipteres, nomm^s mourhes 
de la Saint- Jean, de l'epoque ou lis parais*ent. 

■•IBUi n. f. (gr. biblion, livre, c'est-a-dire le li- 
tre par excellence). Reeueil den saintes Beritures : 
la Bible comprend deux parties : t'Ancien et le Sou- 
ream Testament. V. Part. hist. 

■HUMaAPHI n. m. (gr. biblion. livre, et <jra- 

Ekein, ecrire?. Celui qui est vers* dans la science des 
vre*. des editions. Celui qui eerit sur cetto matiere. 

»»1.iB«R-%i»BIR {ft) n. f. Science du biblio- 
graphe. Ensemble des lirres ecrits sur unc question : 
la bibli&qraphit de la France. 

BnLIMRAnil^lB adj. Qui a rapport a la 
bibliographic : connaissanee* bibliographique*. 

BIBLIOMAIICIB [ft] n. f. fgr. libfion, livre, H 
manxeia, divination). Divination qui se praliquait 
en oavrant an hasard la Bible ou tout autre livre 
et en tirant da passage sur lequel on etait tomb** 
de* conclusions pour l'&venir. 

BiBUBMAltS n. m. (gr. biblion, livre, et man-'a, 
folie.'. Qui a la manie des livres. 

Bf BLlBMA.'VfB t*t, n. f. (rad. bibliomane). Manie. 
passion ex cessi ve pour les hvres. 

BIBUBrntllJS n. m. (gr. biblion, livre. ctphilos, 
ami). Amateur eciaire des livres. 

B1BI,I4»I»B1LIB (/f) n . f. Art, science, gout du 
bibliophile. Amour des livres. 



taiRG (ktjrt) n. m. Propose a la di- 
rection ou a la garde d'uno bibliothcque. 

BHUttU^ll n. f. (gr. biblion. livre, et tnikf. 
armoirei. Collection de livres, manusrrits, etc., clas- 
ses : la Bibliotheaus nationale, a Paris, contient 
d* inestimable* trisors. Armoire a rayons oo Us sont 
ranges. Lieu qui les contient Fig. : e'est une bibliothc- 
gsse rivante, e'est un homme tres savant V. Part, hist 

■issuers adj. Qui a rapport a la Bible. SociM 
bibiiaue. pour la propagation de la Bible. Style hi- 
bdiaue, style image, qui oflVe de l'analogie avec lc 
style de la Bible. 

BIBIjBBBAPTE n. m. (gr. biblos, papier, et 
raptein, coudre). Reliure mobile pour manuscrits 
lettres, etc. 

Bl€ tl>*l LURE US-re) adj. Bot. Se dit des fruits 
a deux carpelles, analogues a des capsules, commc 
dans la percenc he, le Liurier-rose. 

■iraUMan n. m. Set et en particulier sel a 
base de soude, qui contient deux fois plus d'acide car- 
bonique que le carbonate neutre pour le m**roe poids 
de base : It bicarbonate de south facilite la digestion. 

■MMBBBJTB, Badj. Hydrogcne bicarbone.syn.de 



Carbure qui contient deux 



iTUTLfcWS, 
BIC 

portions de carbone. 

BiCABRB ka~re), E adj. Alg. Qui e»t eleve au 
earre du carre, a la quatriemc puissance. Equation 
bienrre*. equation qui, apres reduction des termes 
semblables. ne comprend que trois termes : un terme 
qui contient l'inconnue a la quatriemc puissance, un 
autre terme qui contient l'inconnue & la seconde 
puissance ex un troisieme terme connu. 

sUCBraALB adj. Qui a deux tetes r on voit dans 
le* armoiries russts des aigles biciphales. 

BiCB*B f»«Mi n. m. et adj. fmot lat. signif. a 
deux tHes). Se dit des muscles dont une extremity ne 
divise en deux cordis tendineuses ou chefs : biceps 
de% brat; muscle* biceps. Fam. Avoir du biceps Atre 
tres fort. 

BM*HE n. f. Femelle du cerf : le ftetit de la biche 
• appellc faon. Ventre >U buhe, couleur dun blanc 
roussatre. comme le ven- 
tre de la biche, 

•WHET .<-A«| n , In . 
Ancieone mesure pour lr-» 
grains de SO a 4 litres. 

MiCWiKTTWtltfW-te n. f. 
Jeune biche. Fam. Expres- 
sion affectoeuse adre^sec 
s une petite fllle. 

BICMOF ou HI** HOF 
hi-chof) n. m. Boisson 
chaude ou froide, compo- 
se* devin sucre dans lequel on fait infuser du citron 
'»u de lorange. 

"*"■•** •**■ (o-mc) n. (abrev. dc barbichon). 
Petit chien ou petite cbienne a poil long, soyeux et 




5 - BIE 

ondoj nil. PeUI coussinet de velours, de peau. etc 

»„™»^ rl I M :' ]r essu >' ( ' r u '- < i-l'»l'vaux de soie, 
Bit MBn , h m v t p rig€r boucleri commc 

ie pidi <] un bichon. Parer, caresser : birhonner un m 

font. S« birhonner v pr. Se friser, se purer, sattifer. 

BiruBBiATB frrojn. m. Sel et en Darticuller 
sel a base Ac potasse, conffn.int deux ft. is i.ln.- 
d aelde chromique que le sel neutre 

RiriPiT.%L. k. .%rx (d) adj. q u $ a rapport au 
inus«-le bi •• [is : /#•« tendons hU-ipitaur 

Bimi.OHE adj. Qui n rieux couleurs 

■■CBwrAVB adj. Qui offre deux faces concaves 
r.ppos. eg : Ips myopes out des verves biconcave* 

BIC OffYKXK (rek-se) adj. Qui r.ffre deux faces con- 

£tl < 2EE°^ M : tepwtnjtesontdea pemei bicontM ■ i 

BiCOBrS n. f. Place m;il fortifl^e. Petite vllle 
\ini-,(-,n de peu de raleur. 

nicOR^re adj. Qui a deux jujintcs : un chapeau 
ftirorve. N. m. : un bicorne. 

Hirvi:i.E n. m. Velocipede a deux rouea dont la 
premiere est mise en mourement par faction tics 
pleds sur deux pedaled. 

Bit'lTiETTK {kle-te) n. f. Velocipede a deux 
ruues d egal diametre, dont la seconde est motrice 
CU100N--- P^|9"«« Becdeselte 

Pdli-.U*>. du Trein- .fr i J. R.B»sorU 

LeV'ierdufrainirXde lo *clle 

Pneumabque 




ROUE DIREC7RICE 



riMrr" 1 

ivellc ^Chaine^^BBP'^P l 9 nofl 
Pedalc ROUE MOTRICE 

Bicycl«lt». 

(cettc seconde roue est mise en mouvement par un 
moyen dc transmission, le plus ftouvent une ehalne. 
qui la rattache aux pedales) : la bicyclette sans ehalne 
est dite acatcne. 

Blf'YCXIMTB {klis-te) n. Pcrsonnc qui fait usage 
du bicycle ou de la bicyclette. 

B1DBST [dan) n. m. Fourchc a deux dents. 

BIBBNTB, B (dan) adi. Qui a deux dents. 

BlBBT (de) n. m. Petit cheval de sellc. 

BIBOtV n. m. Broc de boia, contenant environ 5i li- 
tres. Vase de fer-blanc ou Ton met le pelrole, l'huilc 
a brOler. etc. Sorte de gourde en fer- 
blanc (1 lit.), que portent les soldats. 

BIKV (bi-ef) ou BIBB (6i-e) n. m. 
Canal de derivation qui sert a conduire 
les caux Jusque sur la roue d'un mou- 
lin. Espace de canal compris entre 
deux ecluses. 

BIE1XB (bi-e-le) n. f. Piece dune 
machine qui sert a communiquer et 
k transformer le mouvement. 

RIB*' (bi-in) n. m- dulat. bene, memo 
sena). Cequi est conforme au devoir : „,» „„.«,„ fc „. 
bkn Ce qui est agreable, avantaeeux ou utile. Ri 
chewe. Propri^t^ : bien patrimonial. Le bien public, 
ee qui est utile a Tenscmble des citoyens. PI. Bt'e/i- 
meubles, immeubles, le» meublea , les immeubles 
(V. ces mots.) JBien* de la terre, productions du sol 
Biena kernels, le ciel. Fig Biem du corps, la sante 
la force. Biens de I'esprit, les talents. Biem de I'dme 
les vertus. Adv. Conform#ment au devoir ■ se bien 
conduire- Beaucoup, fort : ildort bien Formellemcnt 
songczy bien. A peu pres : il y a bien deux am. 
Marque avantajfe : ce malade est bien mi-vx Certain 
depre de perfection : il icrit bien. Consentement : /e 
It re« jr bien. Convenance :je suis bien ici. Sagesse, 
prudence : vous ferez bien dagir ainsi Approba- 
tion : bien. tres bien. Bie« de. beaucoup de : »e 
dvnncr bien du mal, Loc. adv. Bleu plus, en outre 
Loc. conj. Blew que. quoique ; ■! bien que. de 
•orte que. Interi. He bleu! ou eh bien! marque 
1 interrogation, l'etonnenient, la concession, etc • 
he bien! que vous en semble? Eh bien! soil. Pbov. : 
En lout bien tent bonnenr, dans une intention 
honnete. a.e miens eat Pennenii dn bien, on court 




Didon. 

un homme de 



Digitized by VjVJVJ 



gle 



BIE - I 

risque de gater ou de perdre ce qui est bien en vou- 
lant obtenir mieux. Ant. Mai. 

B1E1V-A1ME (bi-in-ne'-mi), E adj. et n. Ch^ri ten- 
drement. Prefere a tout autre : e'est monhls bien-aimi' 

BIBN-BIRB n. m. Action ou faculte de a'cxpri- 
mer d'une facon correcte, elegante : le bien- faire vaut 
mieux que le bien-dire. 

BlEM-BlMAltT (zan), E adj. Qui parle bien, avec 
facility, avec elegance. 

BIBIf-ETRE (bi-in-ne~-tre) n.m. Situation agreable 
dc corps, d'esprit et de fortune : chacun cherche le 
bien-itre. Ant. Malaise, •ovflrsmce, beseist, nisere. 

B1B2VFACTURB n. f. Action dc bien fabriquer. 
Etat d'un objet bien fabrique. 

B1E1V-FAIRB (bi-in-fe-re) n. m. Action de faire 
du bien : le bien-dire ne dispense pas du bien faire 

B1B2VFA18A1VCB (bi-in-fe-san-se) n. f. Inclination 
k faire le bien. Action de faire du bien a quelqu'un. 
Buwm de bieafelMaee, etablisscment de charite 
ou lea indigents recoivent du pain, des v6tcmcnts, etc. 

BiBlVFAlOAlfT (bi-in-fe-zan), B adj. (de bien. et 
faisant). Qui aime a faire du bien. Qui fait du bien, 
salutairo : remede bienfaisant. 

B1BNFA1T (bi-in-fe) n. m. (lat. benefactum). Bien 
que Ton fait, service, faveur : combler quelqu'un de 
bienfaits. A vantage : lr$ bienfails de la civilisation. 
Prov. : Vm bieafalt a'esl jamais perda, une bonne 
action a toujours sa recompense. 

B18NFA1TBIJR, TBICB (bi-in-fe) n. Qui fait du 
bien. 

BlEM-FOWBE n. m. Pormule employee dans lea 
arrets et, par anal., dans le langage usuel : le bien- 
fondi d'une reclamation. 

BlEW-roifDB (bi-in-fon) n. m. Immeuble (tcrre 
ou maison). PI. des biens-fonds. 

BIBNHBURBUX , BVSB ( bi-in-neu-reu, eu-ze) 
adj. Extremement heureux. (II s'ecrit en deux mots, 
lorsque bien est adverbe : tu es bien heureux davoir 
tvite" ce danger.) N. Celui, ceile qui jouit de la bea- 
titude elernelle. Celui, cellc que l'Eglise a beatifie. 

BiB*-lirrBIVTlON!VB [bi-in-nin-tan-si-o-ne'), B 
adj. Anime de bonnes intentions. 

B1EK-JUC2B n. m. Arret conformc a la loi et a 
la jurisprudence. 

BlBNNAL, B, AUX (en'-nal) adj. (pre?, bi, et lat. 
annus, annee). Qui dure deux ans : charge biennale. 
Qui s* execute dc deux en deux ans : assolemcnts 
biennaux. , 

B1E2VMEAMHBKT ( bi-in-si-a-man) adv. Dune 
xnanierc biens^ante. 

BIKNSEASCB (bi-in) n. f. (de biens4anl). Ce qui 
sifd bien : la biensiance dune tto/fc. Convenancc, re- 
tenue honuete : observes toujours Us biensMnces, les 
rtf/les de la bienseance. Ant. Iucobvcimmc, Im. 
prrtiuruce* 

BiENsJEAlVT (bi-in-sd-an), E adj . (de bien. el se'ant). 
Ce qu'il convient de faire, do dire. Ant. Mal»«aaii. 

■IEVTEKAXT (nan), E ii. et adj. Personne qui 
tient les bicus d'une succession ou des biens groves 
d'hypotheque. (On dit mieux uktenteuk, trice.) PI. 
bicn-tenants, antes. 

BIEMTdT (bi-in td) adv. (de bien. et tdt) Sous 
pen. A biesildt loc. adv. Je souhaite, je couiple vous 
revoir avant peu. 

BlENVEIi.LAMMEKT (bi-in-ve, 11 mil., a-man) 
adv. Avec bicnveillanec. 

B1EWVEIMLA1VCB ( bi-in-ve", 11 mil. u. f. (de 
bienveillant). BonW, disposition favorable envers 
quelqu'un. Ant. Malveillstnee, hoslllite. 

BIENVEIULAWT (bi-in-ve, 11 mil., an), E adj. 
(de bien, et veuillant, part., aujourd'hui iuusit£, de 
louluir). Qui veut du bien : un chef bienveillant. 
Qui marque de la bienveillauce •. des regards bien- 
VKilLants. Ant. Malvelllaait, hostile. drsobligeatil. 

B1EXVEN1R (bi-in) v. n. Nest usite que dans 
la locution se faire bienvenir, se faire accueillir 
avec plaisir. 

BlESVENr, E (bi-in) adj. et n Qui est accueilli 
avec plaisir, qui arrive a propos : soycz le bienvenu. 

BIEXVEKIE (bi-in) n. f. Arrive* qui fait plaisir 
qui se produit a propos. Reception cordiale. Regal 
qu'on a l'habitude dc payer en entrant dans un 
corps : payer sa hienvtrnue. 

BIBBB n. f. (all. bier). Boisson ferinentve, faite 



6 - BIJ 

avec de l'orge et du houblon : la bi&re est nutritive. Ce 
nest pas de la petite bi&re, ce n'est pas peu dc chose. 

B1ERE n. f. (all- bahre ou angl. 6ter). Cercueil. 

BIBVRB n. m. Castor. (Vx.) 

B1BE (bi-i) n. m. V. bief. 

BlFFAttB (bi-fa-je) n. m. Action de bitter. Son 
resultat. (On dit aussi biffement et biffure.) 

DIFFER (bi-fi) v. a*. Rayer ce qui est ecrit : biffer 
une clause dans un contrat. 

BIF1BB adj. (lat. bifidus, meme sens). Fendu an 
deux parties. 

BIFXBCK (bif-te'k) n. m. (angl. beef, boeuf. et 
steak, grillade). Tranche de boeuf grUlee ou cuite h 
la poele. PI. des biftecks. 

BIFURCATION (st-on) n. f. (dc bifurquer). Bn- 
droit ou une chose se divisc en deux : la bifurca- 
tion dun chemin, dune brancfie. dune veine. 

B1FURQI7BR (ki) v. n. (pref. bi, et lat. furca, four- 
che). Diviser en deux, a la facon d'une fourchc : la 
voie bifurque. Be bifsirqwer v. pr. Se diviser en deux. 

BlCiAMB adj. et n. (pref. bi, ct gr. gamos, ma- 
nage). Marid a deux personnes en mime temps. 

B16AMIB (mt) n. f. Etat de bigame. 

BICSARABB n. f. Espece d'orange amere, em- 
ployee pour la fabrication du curacao. 

BIC1ARABIBR (di-4)n. m. Variete d'oranger. 

BlfiARRB (gha-ri), B adj. Qui a des couleurs ou 
des dessins varies : etoffe bigarrie. 

B16ARRBAV (gha-ro) n.m. Cerise rouge et blan- 
che, a chair trts ferme et sucree. 

B1C2ARRBAVT1BR (gha-rA-ti-i) n. m. Variety dc 
cerisier qui porte des bigarreaux. 

BICSARRBR (gha-ri) v. a. Diverafler par des 
couleurs ou des dessins varies. 

■ BI6ARRURB (gha-ru-re) n. f Variete de couleurs 
ou de dessins. Fig. Melange confus de personnes ou 
de choses disparates. Bigarrure du style, melange de 
styles disparates. 

BitiB n. m. Char remain a deux ou quatre roues, 
atiel^ de deux chevaux. 

BlttLB adj. Louche : yeux big les. N. Personne 
qui louche. (Le fern, biglesse est usite.) 

BI6LB n. m. Wrier. Syn. de bbaolb. 

BlfilVB n. f. Tumeur, bosse, contusion. (Vieux 
mot dont on a fait les mots pop. beigne et beugne.) 

BltiN ONE n. f. Genre de bignoniacees. 

Bl«liB!VIACBBSi (si) a. f. pI.Faraillededleotyle- 
dones gamop^tales supcrovariees. S. une bignoniacee. 

BlUORNB n. f. (du lat. bigornis, a deux cornea). 
Enclume a deux pointes. Masse de 
bois que les tanneurs eroploient a 
fouler les peaux mouillees. 

BlCiORMEAi; (nd) n. m. Petite 
bigorne. Petit coquillage comes- 
tible du genre littorine. 

BlfiORKBR (ni) v. a. Arrondlr 
sur la bigorne : bigorner un anneau. 
Fouler lc» peaux avec la bigornc. n lMtM 

BIftSOT (gho), B n. et adj. Qui *"*"«»•. 

est d'une devotion on tree, etroite, mal entendue. 

BIGOT (gho) n. m. Espece de pioche a deux four- 
cbons, dite ausui bigorne. 

B1COTBR1E (ri) n. f. (rad. bigot). Devotion outree. 

BIMOTIMMB (tis-me) n. m. Caractere du bigot. 

BIOOKB1 n. m. Petite tige metalliquc entouree 
de cuir, a u tour de laquclle les femmes roulent icurs 
cheveux pour les friser. 

BlttUB (bi-ghe) n. f. Chcvre formee de deux longues 
pieces de bois li6es par le haut et portant une poulie. 

BIBBBBOMABAIRB (d*-re) adj. Qui para it, qui 
a lieu deux fois par semaine. 

B1HORBAV (rd) n. m. Genre d'echassiers renf-cr- 
mant des herons de petite taille. 

BIJOU n. m. (du bas bret. bizou, anneau pour le 
doigt). Joyau, petit ouvrage d'une matiere ou d'un 
travail prtcieux. servant pour la parure. Chose ele- 
gante et dune petitesse relative : la fliehe de la 
Sainte-Chapelle est un vrai bijou. Joli enfant. Chose 
ou personne mignonne. PI. des bijoux. 

BIJOUTERIE (ri) n. f . Commerce de bijoux. Objets 
fabriques par le bijoutier : aeheter de la bijouterie. 

BUODTIBR (ti-t), ERE n. Qui fait ou vend des 
bijoux. 

BULMBAV (m6) n. et adj. m. Monstre double. 
A nut. Biceps. 



" t « UCUA i.uiui.9;, 

T 



Digitized by VjOOQlC 



. BIL - ] 

BBLABIB, B adj. (pref. M, et lat. labium, levre). 
Se dit deseoroDes oa des calices dirises en deux. 

MUJkX n. in. (Int. bilanx, balance). Compte de l'ac- 
tif ei da pasaif d'un negoclant. Etat de situation d'un 
commercant en faillite. Deposer son bilan, se decla- 
rer en faillite. Fig. Se declarer vaincu. 

BlaVATBBUsJL,B, AUX adj. Qui a deux cdtea. qui 
aw rapporte aux deux cdtes d'un objet : paralysiebi- 
UUerale. Dr. Qui engage lea deux parties : une con- 
vention bilaUrale. 

BILATB B iL KMBWT (man) adT. Des deux cdtea. 

Bill BOQ.11BT (hi) n. m. Jouet forme d'une boule 
p e r c e e d'un tron et reliee par une cor- 
oelette k un batoanet pointu k l'un de 
ses bouU t concave A 1 autre. Figurine 
de moelle de sureau, lestee de plorab 
par le baa. de telle maniere qu'elle ne 
peut ee tenir que debout. Petit ouvrage 
typograchique : attehes, cartes de vi- 
stite, lettrea de faire part. etc. 

BILB n. f. flat bills). Liquid? amer, 
d'un jaune verdatre. qui est secret* 

rle foie- Fig. Colere, irritabtlite. 
/aire de la bile, ae tourmenter, 
s'inqoietcr. — La bile agit comme 
agent de la digestion dans lea inteatins. Quand elle 
se deverse dana 1'eatomac, elle cause des maux de 
eceur, dea etourdissements. On combat ces malaises 
•Qitoat par des vomitifs et dea purgatifs. 

BILBABSIB (*f) n. f. Genre de vers trematodcs, 
parasites de l'lntestin humain 





Bilboquol. 



(ti-4-rt) adj. Qui a rapport a la bile. 

BIL1BCX, BCSE (li-eu. eu-se) adj. Qui abonde 
en bile. Fig. Bomme bilieux, homme iraaciblo, d'hu- 
meur aeariAtre. 

BlUSfiCI (lin-ghe) adj. flat, bilinguis). Qui est 
en deux idiomes differents : inscription bilingue. 

■lLITBBK adj. Compose de deux lettrea : df, si. 

BtUL {bit) n. m. (mot angl.). Projet d'acte du 
Parlament d Angleterre et quelquefois loi rendue. 
PI. des biUs. 

BOLLAHB (bi, 11 mil., ar) n- m- (rad. bilk). Jcu 
qui ae jone avec des 
boales devoirs sur 
tractable d'ardoise, 
entouree de bandea 
en caoutchouc et 
eourerte d'un tapis 
de drap vert. La 
table aur laquelle on joue. La salle ou Ton joue. 
Aatref., baton ou queue servant k pouaser lea Miles. 
Jsfor. Barre de fer eervaat k faire entrer, en les frap- 
pant, lea cereles de fer dont les mats aont munis. 

BaLLABBBB (bi, U mil., ar-di) v. n. Toucher 
deux fois sa bille avec la queue. (Vx.) 

■I1X4UIBB (bi, U mlL, ar-di-e) n. m. Ouvrier 
qui fabrique ou repare les billards. 

■nil (U mil.) n. f. Boule de billard. Petite 
boule d'argile, de pierre, de marbre ou d'agate. 
Bloe-de bole non trayaille. 

BOmsMM (bi, 11 mil., e-ba-rt) v. a. Cha- 
marrer, bigarrer de couleura mal aaaortiea. 

MLLKBACra (bi, 11 mil., e-6d-de) n. f. (de bille, 
et dn tx tr. baud*, bardie). Confusion. Feu de bille- 
baude, tfr a volonte. A la btllebawd* loc. adv. Sana 
ordre, eoafusement. 

(bi, U mil., e-bd-di) ou BIL- 
I (sd-aM) t. n. Se dit du chien qui quete mal. 
T (bi, tt mil., e") n. m. (du lat. bulla, cedulc). 
Petite lettre missive : billet d*mvitation. Carte d'cn- 
tree ou de parcours : billet de spectacle, de chemin de 
fer. Bulletin de loterie. Imprime que Ton envoi© k sea 
relations pour annoncer un mariage, un deces, etc. : 
bilktde faire portion depart). Billet delogement, ecrit 
qui doane k un mititaire le droit de loger chczla per- 
aonne designee sur ee billet. Billet de banque, papier 
«4nis par la Banque de France etremplacant les mon- 
naies d 'or et d'argent .ilyades billets de banque de 50, 
de100.dk 569 tds 1.000 francs. (V. basque.) Billet a 
ordre, eerlt par lequel oa a'engage k payer une aomme 
k une epoque detennlnee.sottalapersonne en faveur 
de laquelle le billet a ete souscrit, solt a son ordre, 
e est-a-dire A toute personne k qui la premiere aura 
transtnis le billet. — Lea billeta a ordre doivent etre 
(alts aur da papier au timbre de 5 cent, par too francs 



o-ne-man) n. m. 
Traflquer 




7 - BIN 

ou fraction de 100 franca. (V. endossbmbnt.) Void 
un exemple de la formule du billet a ordre : 

Pari*, 1« 4 joUkt 190B. B. P. F. i.000 . 

Au pfMBiar mai prochcio. j« p*v«r«l i Moa«i«ar Paul, ou i ioa 
ordre, U •omma do milU frcnea. 

Valour rofuo oa morehaudboo. - 

A moa dofloieilo, 15, ruo Moolparnatio. 

R (// mil.) adj. Bias. Seme* de biilettes. 
(bi, 11 mil., b-te) n. f. Morceau de boia 
fendu pour le chauffage. Rouleau de boia. Bias. 
Piece heraldique qui eat un petit carre long, tou- 
joura employe en nombre. Serie de petitea billeafor- 
mant dea ornemenU aur lea cornicbea, les archivoltes. 

BlLLBVBBBB (bi-b-*e-%e) n. f. (du vx fr. bille- 
veie, cornemuse). Chose frivole, vaine, chimerlque. 

BILLION (bi-li-on) n. m. 8yn. de milliard. 

BILLBB (11 mil.) n. m. Autref., monnaie de cuivre 
alliee d'un peu d'argent. Auj., monnaie de cuivre, ou 
de bronze. — En France, la monnaie de billon est 
un alliage de 95 p. 100 de cuivre, 4 detain et 1 de 
zinc. Lea nieces de billon francaisea sont de 10 cen- 
times, de 8 cent., de 2 cent, et de i cent. 

BILLON (// mil.) n. m. Agric. Adoa forme dans un 
terrain avec la charrue. 

BlLLOmVACB (bi, U mil., o-na-jc) n. m. Labou- 
rage en billons. Trade illegal sur les monnaiea defec- 
tueuses. 

BlLLOlVIfBBiBlVT (bi, 11 mil., 
Action de labourer en billons. (Vx.) 

BILLON1VBB (bi, 11 mil., o-ni) v 
illegalement avec dea monnaiea de- 
fectueuses. (Vx). Faire dea aillons 
separea des autrea. (Vx-) 

BlLLOWlffRllii (bi, 11 mil. o-neur) 
n. m. Celui qui billonne. (Vx.) 

BILLOT (bi, //mil., o) n. m. (dimin. 
de bille). Troncqn de boia gros et 
court. Piece de bois aur laquelle on 
tranchait la tete dea condamnes. Ba- 
ton cylindrique attache le long dea 
dance dea chevaux quand on les con- 
duit a la file. Morceau de bois qu'on 
attache au cou dea baeufs pour les empecher de cou- 
rir. Masse de boia qui porte une encluine. Morceau 
de boia aur lequel les cordonniera battent le cuir. 

BILOBB, B adj. Hist. nat. Partage en deux lobes. 

BILOCVLAIRB (le-re) adj. Se dit d'un fruit a 
deux cavitea ou loges. 

BILOOIIBB (ki) v. a. Labourer profondement. 

DMAMB adj. et n. (prtf. bi, et lat. manus, main). 
Qui a deux mama : I'homme est bimane. 

BIMBELOT (bin-be~lo) n. m. Jouet d'enfant. Co- 
liilchet. 

BIMBBLOTBBIB (bin, ri) n. f. Fabrication ou 
commerce de bimbelota. Ensemble de ces objets. 

BIMBBLOTIBB (bin, ti-i) n. m. Fabricant ou 
marchand de jouets d'enfanta. 

BIHBJtjajlKL, BLLB (su-^r, h-le) adj. Qui a lieu 
deux fois par mois : publication bimensuelle. 

BIMKTALLIQUE (taUi-ke) adj. Qui a rapport au 
bimetalliame. 

BIB1BTALLISJMB (tal-lis-me) n. m. Systeme mo- 
n^taire «tabli aur un double etalon (or ct argent). 

B1MBTALLI8TB (tal-lis-tc) adj. Qui a rapport 
au bimetalliame. N. Partisan de ce systeme. 

B1NAC2B n. m. Action de biner. Seconde facon 
que Ton donne a la terre. Action du prfitre qui bine. 

BllfAUSB (n^-re) adj. (lat. binarius). Qui a 2 pour 
ba^e : nombre binaire. Cotn- 
posi 6inaire, *qui est forme 
de deux 416menta. 

BllVAIBBMBlfT (tU>-re- 
man) adv. D'une maniere 
binaire. 

B11VAKB OU BlffABT 
(nar) n. m. Chariot bas a 
quatre roues, pour transpor- 
ter les pierres de taille. 

B1MBMBXT (man) n. m. 
Svn. peu us. de binaok. 

B1.\F.R (ni) v. a. (lat. bi- 
nare; de bint, deuxj. Dunui 
aux terres, aux vignes. V. n 
meme jour dans deux rglises 




Uinard. 
■r une seconde facon 
Dire deux messes le 
differentes. 



Digitized by VjOOQlC 




HI N - ] 

■l!IBBVB, E (ner) adj. Bot. Qui a deux nervurcB, 
comrne leg corolles des chicoracees. 

B1NET (?ir) n. m. (de biner). Brule-bout ; bobeche a 
pointe pour briiler les bouts do chandelle, de bougie. 

B1KETTB 
ln?-te) n. f. ide 
biner). Outilde 
jardinier qui 
revet diverges 
formes. 

RI\KIR n. 
m. Syn. de bi- ^ _- 

NOT. E» * '/ 

Bixior u. 

m. (mot bas ^Sti I ILv^E 

breton). Sortc 
de cornemuse 
bretonne. 

BIKOCLK 
n. m. (lat. binus, double, ct oculus, ceil). Lor- 
gnon qui se maintient sur le nez par la prcB- 
sion d un ressort ou que Ton tient a la main 
a l'aidc d'unc poignec. V. i.oronon. kace-a-main. 

BIXOCULAIRE (le-re) adj. Qui sc fait, a lieu par 
les deux yeux : vision binoculairc. 

BIXOIK n. m. A (trie. Syn. de binot. 

BIXOme n. m. (pref. bi, et gr. nomfi, division). 
Alg. Expression algebriquc a deux termes, comma 
a — b. BImAbb« de Newton, formule par laquelle 
Newton a donne le developpement des puissances 
d'un binomc affects d'un expoaant quelconque. 

B1KOT (no) n. m. Petite charrue qui sen a biner. 

BIOBLYAJ9TB (blas-te) n. m. (gr. bios, vie, et blastos, 
germe). Granulation vivante des plastides. 

BlOCUlMIB (ml) n. f. (du gr. bio*, vie, et de 
cniim>)..Se dit pour cuimib biolooiqoe. V. cuimib. 

BIOUEXE adj. (gr. bios, vie, et genndn, produire). 
Qui crolt en parasite sur une plante : vegetal biogene. 

BIOUXO0E (ghno-ze) n. f. (gr. bio*, vie, et gno- 
sis, connaissancc). Etude ou science de la vie. 

BIOtiRAPHE (fe) n. m. Auteur de biographies. 

RIOCRAPH1B (/{) n . f. (gr. bios, vie, et graphein, 
<?crire). Hbtoire de la vie dun personnage. 

BlOURAPRlER (/?-<<) v. a. (Sc conj. comme 
prier.) Faire une biographic : biographier un Movant. 

BIOURAPB1QIE adj. Qui conccrne la biogra- 
pliie : notice biographique. 

BlOURAPHIOl'EMBNT (ke-man) adv. Au point 
de vue de la biographic 

BlOLOCilB (jt) n. f. (gr. bios, vie, ct logos, dis- 
course Science de la vie des corps organises. 

BIOLOUIQIE adj. Qui se rapportc a la biologic. 

BIOLOU1MTE (jis-te) ou BlOLBCll'B (ghe) n. m. 
Celui qui s'oecupe de biologic. 

BIOMKt AX1QUE n. f. (du gr. bios, vie, ct de 
vrfcaniauc). Science qui a pour but d'expliquer, par 
la physique et la chimie, le plus grand nombre possi- 
ble des phenoniencs vitaux. 

BIOIY n. in. Rcjet d'une plante vivace. 

BIOA'WEB (o-7n?) v. a. Iteplanter les biona d'une 
plante vivace : bionner des artichauts. 

BIOPIIIMK f/I-/*?k n. f. (gr. bios, vie, ct philos, 
ami). Amour de la vie. 

BIOYULB, E adj. Qui contient deux ovules : loge 
biovuUe. 

BIOXYBB (ksi-de) n. m. Oxyde au second degre. 

BIPARIBTAL, E, At'X adj. Qui a rapport aux 
deux pari6taux. 

BlPABTl, 1TB adj. Se dit des organes divises 
en deux segments : feuille bipartite. 

BlPARTiBLB adj. Que Ion pcut deviser en deux 
parlies. 

BI PARTITION (si-on) n. f. Division en deux 
parties. 

B1PBBE adj. et n. (pref. bi, et lat. pes, pedis, pied)- 
Se dit de tout animal k deux pieds : reptile bipi:de; 
I'homme est un bipede. N. m. Chez un chevaf, en- 
semble de deux membres antcrieurs, posterieurs. 
latoraux ou diagonaux. 

B1PBLA1RE (le-re) adj. Qui a deux pdles : aimant 
bipolaire. CoordoHaepi bipoUlrrn, sysleme de 
coordonnees dans lequel un point est determine par 
ses distances k deux points fixes. 

BIQUK n.f f Tim.Chevre : manteau de peau de bique. 

B1QIET (he) n. m. Petit d'une bique ; chevreau 



* - BIS 

BIQVBTBR (tt) v. n. (Prend deux t devant une 
syllabe muette : e//e biquette.) Sc dit de la chevre qui 
met bas. 

BIQIETTB (kC-te) n. f. Chevrette, jeune chfrvrc. 

BlRBPRlXCBIVCE (jan-se) n. f. Nature dc cc 
qui est birefringent. 

BlREPRlNClBlfT (jan), B adj. Opt. Se dit dun 
corps susceptible de produire une double refraction. 

B1RBB1B n. f. Vaisseau ancien a deux rang* de 
rames de chaquc cote, 

BIRIBI n. m. Sortc de jeu de hasard prohibe, 
qui se jouc avec un tableau partage* en 70 cases nu- 
mcroiees et des billets corrcspondant h ce* numeros. 
Arg. milit. Compagnie de discipline d'Afriquc. 

B1RLOIB n. m. Tourniquet servant a ouvrir ou 
former le chassis d'une fenetre. 

BI*. B (bi, bi-ze) adj. Gris brun : toile bite. Pain 
bis. pain de qualite inferieure et de couleur grisc. 

BIB (bits) adv. Une secondc fois, deux fois : nu- 
miro 90 bis. N. m. Cri qui, adresse a des chanteurs, 
a des acteurs, signitle qu'on demands la repetition 
d'un passage : avoir let honneurs du bis. V. -bi. 

BIMAIKIL, b (bi-za-i-eul) n. Pexe, mere de I'aToul. 
ou de l'aleulc. PI. des bisatculs, bisafeules. 

BIBAlGl'B (ze-ghu-e) n. f. recan. V: bk8aiou£. 

BIMAIM.E (so, 11 mil.) n. f. Farine servant k la 
fabrication du pain bis. Melange de pois et de vesccs 
pour nourrir la volaillc. 

BI0AXKI ALITK (zan'-nu) n. t. Caracterc de ce 
qui est bisannucl. 

BIMAJVI\IEI M BLLB (zari-nu-4l, e-le) adj. Qui re- 
vient tous les deux ans : ftte bisannuclle. Bot. Qui ne 
Heurit, ne fructifle et no meurt qu'au bout de deux an*, 
comme la carotte, la betterave, le bU d'hiver. etc. 

B1BBILLB (bis-bi, 11 mil.) n. f. (de l'ital. bisbiglio, 
murmure). Fam. Petite querellc sur un objet futile. 

B1BCA1EM, E.1.\E (bis-ha-i-in, e-ne) adj. et n. De 
la Biscay e. 

BiaCAVBIf (bis-ka-i -in) adj. et n. m. (de Biscaye, 
prov. d'Espagne). Se disait d'un fusil de gros ca- 
libre et du projectile qu'il contenait. Plus tard, pro- 
jectile de boitc k mitraille. 

BIBCHBP n. m. V. bichof. 

B10CORNU, B (bis) adj. Qui a deux cornes. D'une 
forme lrregulidre. Fig. Bizarre : raisonnement bis- 
cornu. 

BlMC'OTllt (bis) n. m. (de l'ital. biscottino, dlmin. 
de biscotto, biscuit). Petit biscuit ferme et cassant. 

BISJCOTTB (bis-ko-te) n. f. (de l'ital. biscotto, bis- 
cuit). Tranche de pain (souvent au lait), s<chee au 
four. Petit four en pAte seche et dure. 

BlMC I IT (bis-kut) n. m. (prcf. bis, etcuit). Sorte de 
pain sec, dur et peu leve, se oonservant longtemps. 
employe surtout pour les soldats et les marins. S'em- 
barquer sans biscuit, s'engager dans uno entrepri&e 
sans avoir pris ses precautions. Patisserie faitr 
avec de la farine, des oeufs et du sucre. Ouvrage 
de porcelaine qui, apr£s avoir recu deux cuissons, 
est lais8d dans son blanc mat, imitant le grain du 
marbre : statuette de biscuit- 

BI0CVITBR (bis-ku-i-te") v. a. Amener la porce- 
laine k l'etat de biscuit : four d biscuiter. 

BIMCX'ITBRIB (bis-ku-i-te-rt) n. f. Boulangerie, 
dans les arsenaux, ou Ton fabrique le biscuit de nier. 

B1HE (bi-ze) n. f. Vent du nord. Fig. Uiver : quoad 
la bise fut venue. 

BlfiEAU (z6) n. m. Bord taillo obliquement : glace 
tailUe en biseau. Outil aciere, k tranchant incline. 

Bl ME AIT AUK (z6) n. m. Action de biseauter. 

BlMEAtTEB (z&-ti) v. a. Tailler en biseau : bi- 
seauter un brillant, une glace. Marquer les cartes 
pour les rcconnaitre et tricher au jeu. 

BlSEAl'TBPJR, BU0B .so-/eur, eu-ze) n. Celui, 
cclle qui biscaute les cartes. 

BlflBCiMSKTATlON (stan-manta-si-on) n. f. Ac- 
tion de bisegmenter. Etat de ce qui est dlvise en 
deux segments. 

BlHBfttMBliTBR (stgh-man-tf) v. a. Separer en 
deux parties. 

BlftER (si) v. a. (du lat. bis, deux fois). Rcteindre, 
en parlant des itoffes : biser du drap. V. n. Degene- 
rer, noireir, en parlant des grains qui se gatenf. 

B1MET (ze") n. m. Pigeon sauvage d'un gris ar- 
dois« : le biset est nommi aussi pigeon de roche. 



Digitized byVJVJOvl 



BIS — ] 

BSBBTTB (z*-te) n. f. Dentelle en fil de lin, tres 
etrotte et demi-blanche. Macreuse. 

BlftBXtB (sM-stt-e"), B ou BIMBXIRL, RI,LB 

(fek-su-il, e-le) adj. V. BIS&EXU&. 

BIBMCTB (bis-miU') n. m. (mot angl.). Me"tal d'un 
blanc gris. un peu rougeatre, de densite 9, 8, cassant 
et facile a rtduire en poudre. — On 1'utilise surtoul 
allie a d autre* metaux; un de sea sels. le sous- 
nitrate, appele vulgairement * bismuth », sert a coin- 
baitre la diarrhcc. 

BIMX (^on) n. m. (gr. bisdn). Boouf sauvage de 
rAmerique du NoH 
et de l'Europe, a gai 
rot rcleve en bosse. 

BIBBSXB (XiHU 

n. f. Toile grise. en 

Sloyee surtout comm 
oublure. Femellc d 
bison. 

BIBBJTTIX. Eison) 
adj. el a. (de Bison- 
lium, n.lat. deBe&in- 
fon). De Besancon. 

BIBQIAIIV ou 
BIBB/BTEY (bit-kin) n. m. Peau de mouton prtparee 
et garnie de *a laine, dont on couvrc le collier des 
cbevaux de trait. 

■IMCB (bia-ke) n. f. (orig. incoan.). Potage fait de 
coolis d'ecreTisses, de quenelles de volatile ou de 
gitrier, de harhi* de poissons, etc Avantage de 
quinae points qu'un joueur fait a un autre, au jeu 
de paume. Pop. Depit, mauvaise humeur. 

. (6i*-M) v. n. Fam. Eprouver du depit. 



Bisaectricc 




Bison. 



AC (bisac) n. m. (pref. bis, et sac). Besace; 
■ac analogue, fauant partie du harnachement des 
cbeTaox dans Tarmee. 

MMCCTBcm. TBICB (bi-$4k) adj. Giom. Qui 
dfvise en deax parties ega- ...- 

les : plan bissecteur; ligne 
bissef trice. N. f. Ligne de 
but section, ou ligne droite 
qui dime un angle en deux 
parties egales. 

BBBBBCTIOB (bi-sek- 
ti-<M, n. f. Gtom. Division **••- 

grometrique, en deux parties egales : la bissection 
*r%m dietlre. 

BlfMBBB (bi-si) v. a. (du lat. bit. deux fois). Repe- 
ter ou faire rt^ peter une seconde fois : buser un 
passage, un octeur. 

BsMBlTB (bi-se'ks-te) n. m. (lat. bissextus, deux 
fois tlxieme). Vingt-neuvieme jour ajoute. au mois 
de fevrier dans toutes les annees dont l'exprcssion 
oumerale est exactement divisible par quatrc, e'est-a- 
dire bissextiles- 

BIBBBXTIL, ■ (bi-$*ks) adj. (lat. bistextilis, memc 
seasi. Se dit de l'annee de 366 jours : atinte bissex- 
tile. — Chez les Romains, l'annee e*tait de 365 jours ; 
or, la terre employant k peu pres 365 jours 1/4 a 
faire sa revolution annuelle autour du soleil, les six 
beures restantes avaient araene, au temps de Julca 
Cesar, une perturbation entrc les dates vulgaircs 
et les revolutions celestes. Pour regie r cette diffe- 
renee. Jules Cesar appela a Rome Sosigene, eclebre 
astronome d'Alexandrie. Ce savant etablit que l'an- 
nee commune serai t trois fois de suite de 365 Jour*. 
et la quatrieme de 366 jours. Ce jour intercalate 
s'ajoute ao mois de fevrier qui, tous les quatrc ans, 
a 39 jours au lieu de 28. Cette quatrieme annee se 
nomine bissextile. Toute annee dont l'exprcssion 
oumerale est exactement divisible par quatre est 
bissextile : 1S88. 1892, 1896. 1904, etc. Les annees 
seculaires ne sont pas bissextiles, sauf celles dont 
Jes deux premiers chiffres sont egalemcnt divisible* 
par 4 : 1600, 2000. 2400, etc. 

BIBBEIITB ( bi-tik-su-i), B ou BIBBBXIBL, 
BULB (bi-tiksu-ei, e-le) adj. Se dit des flcurs qui ont 
a la fois des etamine* et des pistils. 

BlMTOQCET (bU-to-kl) b. m. Instrument tran- 
cbant. qui coupe a longueur les tringles de fer ser- 
vant a rabriquer des clous. 

B1BTOBTB (6u) n. f Genre de renouee astrin- 
(ente, appeiee ainsi parce qua aa racine est torduc 
sur elle-meme, ordinairement deux fois. 

BIBTBBTIBB ibi*-tor-ti-i) ou BIHTOTIKR (bis- 



J — BLA 

to-ti-4) n. m. Pilon de pharmacien, pour les substan- 
ces molles. 

BiflTOUBI (bis) n. m. Petit couteau chlrurgical, 
servant a faire des in- 
cisions dans les chairs. 

BIHTOUB1VACJB 
(bis) n. m. Castration, par torsion sous-cutan^e, du 
cordon testiculairc, principalement chez le taureau. 

BIPJTOrBMBB (bis-tour-ni) v. a. Tourner, de-for- 
mer. Faire le bistournage. 

BlMTBB (bU-trt)B. m. Couleur d'un brun noi- 
r&tre, employee dans le lavis, et que Ton obtient avec 
de la suie detrempee et m61ee d'un peu de gomme. Adj. 
Qui est de couleur bistre : teint bistre, crayon bistre. 

BIMTBBB (bis-tri) v. a. Donner la couleur du 
bistre. 

BIMILCE ou BIHlLOjlB adj. (du pref. bi, et du 
lat. sulcus, si lion). Qui a le pied fourchu. V. rtj- 

MI>ANT. 

BISULFITE n. m. Sel de l'acide sulfureux. 

BIMCLrUBE n. m. Compose binaire non oxygen*?, 
dont la molecule comprena un atome d'un corps sim- 
ple et deux atomes de soufre. 

BITOBB (tor) n. m. (pref. bi, et tordu) Petit 
cordage compose de deux, trois ou quatrc His de ca- 
ret, tortill6s ensemble. 

B1TTB (bi-te) n. f. (scandin. biti, poutre). Billot de 
bois ou de fonte pour l'amarrage a bord des bateaux. 

BITTEB (bi-ter) n- m. Liqueur alcoolique amere, 

aui s'obtient en faisant mace re r diverses substances 
ans du genierre. 

BlTTOlV (bi-ton) n. m. Petite bitte flxec sur le 
pont d'un navire pour amarrer les manoeuvres. 

BITUMACiB n. m. Action de bi turner. 

BlTfJMB n. m. (lat. bitumen). Substance inflam- 
mable, liquide et jaunatre, ou solide et noire, qui 
se trouve dans le sein de la terre : le bitume *ert a 
la confection des trottoirs. 

BITUMIBB (mi-i) n. m. Ouvrier qui recouvre de 
bitume une chaussee, un trottoir, etc. 

B1TIJBII!«BB (ni) v. a. Enduire de bitume. 

BlTlMlllBli OU BITI'MBITX (eu), BIBB (eu- 
ze) adj. Qui a lesqualite's du bitume, qui en conticnt : 
sol bitumineux. ' 

BIVAC (vak) n. m. Forme vieille de bivouac. 

BIVALVE adj. et n. m. (pr6f. bi, et lat. valve). 
Hist. nat. Se dit des coquillages composes de deux 
pieces jointes par 
une cspucc de char- 
niere , comiue les 
moules, les huitres. 

BIVALVIXAIBB 
(le-re) adj. Qui a la 
forme d'uue double 
valvule. 

BIVOLTIH ou 
BIVOLTAIX {tin 
n. m. Vers a soie 
donnant deux gene- 
rations par an. 

BIVOUAC (vou- 
ak) n. m. (allem. bei. Bi»ou«e. 

a u pre 8 , et wacht, garde). Campemcnt provisoire et 
en plein air d'unc armee. Lieu oil est etabli le bi- 
vouac. Troupe qui bivouaque. 

B1VOIAOIER (An v. n. Camper en plein air. (On 
disait autrefois bivaqvfr.) 

BIEAHHE (za-re] adj. Fantasque, extravagant, 
capricit;ux : esprit bizarre. 

BIBABBEMBNT (za-re-man) adv. D'une facon 
bizarre. 

BIBABBEBIB (za-re-rt) n. f. Caractere de ce qui 
est bizarre, fantasque. 

B1BIJT ou BIBVTH (zu) n. m. Se dit, en France, 
dans l'argot des grandes ecoles pour designer un 
elfeve de premiere annee. 

BLACHBOl/XACiE n. m. Action de blackbouler. 

BLACUBOILRB (It) v. a. (dc l'angl. black, noir, 
et de boule). Fam. Refuser a un examen- Evincer, re- 
pousser par un vote. 

Bl.ACBt-BOT(6/aA-rori u. m. Maladle de la vigne, 
provoquee par un champignon microscopique, qui 
se developpe sur les feuilles : on traite le black-rot 
par le sulfate de cvivre en solution. 

BLAPABB (far), B adj. Pale, decolore, d'un blanc 
terne : teint blafard; lueur blafarde. " 




£^S! ^^? 



Digitized by VjOOQlC 





A 



BUir«au -. 
1.D«p«intr«; 
IDeharbivr. 



3 

1 



BLA - 

— ._, (bla-ghe) n. f. (all. balg, pocho elastique). 

Petit sac de poche dang — — — 
lequcl les fumeurs met- 
tent leor tabac. Fam 
Mensonge, hablerie : 
dire des blagues. Faci- 
lity a debitor des hable- 
ries : avoir de la blague. 

BLA6fBa(^i!)T.n. BU^iee. 

Dire des blagues. V. a. Fam. Rattier: blaguer quelqn'un. 

BLAeUEtJB, BC0B 
(oAeur, eu-xe) adj. et n. 
Fam. Qui dlt des bla- 
gues : air blagueur, pro- 
pos blagueur. 

BLAiMAi;(Mt-rd)n. 
m. (ori*. incert.). Petit 
mammirere omnivore , 
plantigrade, a odeur u.«.re. u . 

infecte. Pinceau de doreur, fait de poils de blai 
reau. Pinceau a savonner la barbe. 
blamablb adj.Dlgne de blame. 
BLAMB n. m. Sentiment, dis- 
cours par lequel on condamne une 
personne, une action. 

BLAMBB. (mi) v. a. (du lat. blas- 
phemare, propr. blasphemer, outra- 
ger). Desapprouver, reprouver. 

BLAHK3 (blan), BLAIffHe adj. 
(de l'anc. haut allem. blanch, meme 
sens). Qui est de la couleur du lait, 
de la neigc. Fig. Qui n'est pas sale : 
linge blanc. Innocent : blanc comma 
neige. Arme blanche, tranchante 
ou pointue. Papier blanc, 0C1 il n'y 
a rien decrit. Nuit blanche, passee ^""^ '■ » " 
sans dormir. Le drapeau blanc, le drapeau des Bour- 
bons le drapcau des parlemen taires. Donner carte 
blanche, donner plein pouvoir. 

BLANC (blan) n. m. La couleur blanche. Fard que 
1 on etend sur la peau. Homme appartenant a la race 
blanche (pour une femme on dit une blanche). Espace 
vide dans une page. Fig. De but en blanc, directe- 
ment. brusquement, sans menagement. Btoffcs blan- 
ches en fll ou en coton, telles que calicot, mousse- 
line : magasin de blanc. Mets au blanc. mcts accom- 
mode a la sauce blanche. Chauffer a blanc, jusqu'a cc 
que la matitre chauffee passe du rouge au blanc. 
Blanc de poulet, chair entourant le brechet. Blanc 
damf, partie glaireuse de I'oeuf. Blanc de I'ail, la 
cornee. Blanc d'Espagne, eraie friable. Blanc de ci- 
ruse, de plomb, sel de plomb qui entre dans cert&ines 
couleur*. Blanc de baleine, matiere grasse extraite 
de la t*te de la baleine et de certains cetaces. et qui 
scrt a fabriquer les bougies. Us Blan ex. V. Blancs 
(part. hist). Ant. N*fr, mIo, Ba«lpr*stre. 

BI.AWC-BRC (blan-bek') n. m. Jeune homme sans 
experience. PI. den blancs-becs. 

BLANC'BAILLB ic/m, II mil.) n. f. Menus pnis- 
sons blancs. 

BLANChAtbe adj. Tirant sur le blanc : liqueur 
blanchdtre. ' 

BLANCHE n. f. Mus. Note qui vaut la moiHe" de 
la rondc ou deux noires, ou quatrc croches. i 

BLA1VCHBT (che)n. m. (de blanc). Sorte d'etoffe 
de laine blanche. Filtre de molleton employe /d 
dans les pharmacies et les fabriques de liqueurs f 
Imyr. Morccau de laine ou de soie dont on garnit 
le tympan ou les cylindres d'une presse pour rendre 
1p foulage plus egal et garantir les caracteres. 

, "^^^r"*^ 1 *, n ' f Qu^ite" de ce qui est blanc : 
la blancheur de la neige. 

BLAJWCH1MB2VT (man) n. m. Action ou art de 
blanchir : blanc himent de la toile. 

BLAlfCHlB v. a. Rendre blanc : VAge blanchit 
les cheveux. Rendre prop re : blanchir du linge. Cuis 
Passer fclcauboulllante pour attendrir. enlever 
1 acrete : blanchir des choux. Fig. Dlsculper • rien 
ne peut le blanchir. Prov. : A felawehlr U t*«* «r»» 
«e*r« oh perd urn leaafve, on perd son temps quand 
on veut corriger un incorrigible, faire comprendre a 
quelquun une chose qui passe sa portcc. etc V n 
Devenir blanc : ses checetu commencent d blanrhir 
S? c*"T« r, / tre blan chi. Se salir avec du blanc. 
Fig. Se dlsculper. Ant. N*irel r , M || r . 



0- BLA 

BLANCBMSAGR (chi-ea-le) n. m. AcUon de net- 
(oyer, de blanchir le linge, de rafflner le sucre. 

BLANCH IMS) a NT (chi-san), E adj. Qui prend une 
couleur blanche : Me, aube blanchissante. 

BLANCBIMIBBIB (chi-se-rt) n. f. Lieu ou 1'on 
blanchit des toiles, des etoffes, etc. 

blanchimbvb, BC0B (chiseur, eu-zc) n. Dont 
la profession est de blanchir 'du linge. 

BLANCHOYBH (choi-ii) v. n. (Se conj. commc 
aboyer .)Avoir un reflet blanc. 

BLANC-MANGES (ji) n. m. Creme en gclec 
blanche, que Ton prepare avec des amandes. du lait. 
du sucre, des aromates. Gelee de viande blanche. 
PI. des blancs-mangers. 

BLAJWOPOEBHB, R adj. Poudrt a blanc, de 
blanc : cheveux blanc- poudris ; chevelure blanc-pou- 
dre"e. N. : no* blanc-poudris. 

BLANC-SBlNCi (sin) n. ro. Papier en blanc, au 
bas duqucl on met sa signature et que Ton conflc a. 
quclqu'un pour qu'il le remplisse a volonte. PL dc« 
blancs-seings. 

BLANCM-BIAlfTBArx (td) n. m. pi. Religieux 
appartenant a l'ordre des serritea de la Vierge, Tonde 
a MarseUle en 1262. Moines parisiens de lordre dea 
guillemites. S. un blanc-manteau. 

Bl^ABQCB n. f. Jeu de hasard se Jouant avec 
52 cartes enfermees chacune dans un etui en bois 
• Variete de raisin blanc. 

BLANQVETTE (ke-te) n. f. Petite poire dVHe a. 
peau blanche. Ragout de viandes blanches accom- 
modees au blanc. Sorte de vin blanc mousseux du 
Midi : blanquette de Limotix. 

BL.AP0 (blapss) n. m. Genre d'insectes col^opt^res 

noirs, nocturnes, lent* et qui vitent dans les lieux 

obscurs. 

BLA«E (zi). B adj. Degoute de tout : homme blast. 

BLAMBMBNT (ze-man) n. m. Etat d'une per- 

sonne blasec. 

BLAMBB (si) ▼. a. AffaibUr, e-mousser les sens, la 
sensibility le godt : les liqueurs fortes blasent leitalais. 
BLABOl* (zon) n. m. Ensemble des armoiries ou 
de« signes qui composent un ecu armorial. Science 
des armoiries. — La science du blason date de 
l'6poque des croisades ; e'est a la fin du xu« sieclo 
qu on la voit obeir a des lois immuablcs et prendre 
un caractere rcgulier. A cette epoque, on etablit des 
chartes et repertoires destines a fixer l'authenticite 
des armoiries, et chaque blason de famillc devient 
propriete reguliere et transmissible. Sous ce nom de 
blason, on comprend alors les armoiries pcintes sur 
l'ccu et aussi les ornements exterieurs (casques 
lambrequins, colliers, supports, etc.). LVcu lui-meme 
ou table drattente revet diflfdrentes formes, chacune 
de ses regions rccoit un nom particulier. Les cou- 
leurs sont dites mitaux (or, argent), ou imaux 
(gueules, aznr, sinople, sable, orange, pourpre) ; on 
cmploio aussi des fourrures (hermine et vair, puis 
contre-hermine, contre-vair et vair6) ; la table d'at- 
tente est divis6e par des lignes droites qui donnent 
les partitions; les pieces qui la meublent sont ho- 
norable* (ce sont les plus ancienncs, et qui donnent 
naissance a d'autres par rebattement), ou ordinaires 
(cclles-ci comprenant les figures de toute sorte • 
hommes, animaux, plan tea. maisons, chateaux, ob- 
jets divers, armes, outils, pieces de costume, etc.). 
Les attribute indiquent la maniere d'etre des pieces 
leur aspect, leur disposition et leur nombre ; enfiV 
les ornements exterieurs indiquent le rang, la charge' 
les dignites ou la fonction du possesseur. Apres les 
nobles, les villes, municipalites. provinces, corpo- 
rations, chapitres, eurent aussi leurs armoiries. 

BLAMOlVIfEMBItT (zo-ne-man) n. m. Action de re- 
pr^senter des armoiries, suivant les regies du blason. 
B4.AM4IVIVBH (zo-ni) v. a. Pcindre ou interpreter 
des armoi ries. 

BLAMOBBBITB, BITffB (zo-neur, eu-ze) adj. et n. 
Qui blasonne. 

BLAMPBttMATBVB, TRICE (blasfe) n. Qui 
blasphem e- 

BLA0PHEBIATOIBB (blas-fi) adj. Qui contlent 
des blasphemes : propos blasphematoires. 



■LaMmiuib (blas-fCme) n. m. (gr. blasphfimia) 
Parole qui outrage la Divinit.\ la religion . proferer 
des blasphemes. Parole outrageante, en general. 

EB (blasfe'vie') v. a. et n. (Se conj. 

Digitized by VjOOQ LC 



BLASON 



FORMES DE L'ECU 








Ecu frtnctn EcadesDames&desD 1 !"* utnbann\krL , ^ ,i «'» Suisse Anglais AHemand Polonaia 
icien moderne oucnoanniere g 

EMAUX.METAUX a FOURRURES 




Or 



ODD 

Argent 





Gueules 



VtV 



Fourpre 



I 




Sinople 



Sable Orange 

DIVISIONS DC L'ECU 



■ HI 

lermine Contre-Hermine Vair ContreVair Vairi 

PARTITIONS PRINCIPALES DE L'ECU 





Coupe Tranche Taille Ecartele 

BSQBS 

Ecartele Gironne T mrce en pal Tierce en faece 6 0uartier» 

en sautoir r 

PIECES HONORABLES.REBATTEMENTS ft FIGURES PRINCIPALES 

Chef Champagne Pal fa ace Bande Barre Croix Sautoir 

a»joo®oo 

ousset Bordure Orle Ecuencosur franc-quartier Escarre 

Canton Equipole Vetement Chape Chausse Embrasse Giron Echiquete 

■ ai^ni 



Vivre Bastille Engrele Compone Ju'mellee Maclea 

Burelles Besanis Tourteaux Billettea Lion Aigle 








Petit Laroussi illl' 

Digitized by VjOVJ 



ertfgle 




BJatle 



BLA. - l 

comme accilirer.) Profirer un blaspheme : blasphe- 
mer la religion; blasphemer contre la religion. Pro- 
fcrer dcs jurementt. 

BLAHTB (blas-te) n. m. (gr. blast o$, gcrme). Par- 
tic de 1'embryon qui so dcvcloppc lors de la germi- 
nation. 

BLABTBHB (bias) n. m. Partic do l'orabryon des 
vegetaux. 

BI*A0TOBBBUIB (blas-to-der-me) n. m. Mem- 
brane vitelline qui donne naissancc 
au corps do l'embryon. 

BLATKn (U) v. a. Falsifier, en 
parlant des grains. 

BLATBBBB (re) v. n (Se conj. 
comme accilirer.) Se dit du belier 
et du cbameau qui orient. 

■LATIBH l/W) n. m. (du lat. 
bladum, ble). Marchand de b\e, au 
marche. Adj. : un marchand bla- 
tter. 

BLATTK (bla-te) n. f. Insecte 
nocturne orthoptere, vulgairement appel6 cafard. 

BLACBB (bid -de) n. f. Blouse de charretier. 

BLAVBT (re) n. m. Eapecc d'a 
garic. . 

BLB n. m. (autref. bled; bag lat. . 
bladum). Nom vulgaire d'une es- \\ 
pece de graminees (nom scientific \ 
que triticum), qui produit le grain 
dont on fait le pain. Ble Battell. 
moitie' bl6, raoitie seigle. BM 
Melr, sarrasin. Ble de T«tH|«le, 
mals. Prov. : M«Mf er bom bl£ «m 
herbe. depenser son rcvenu par 
avance. Crier tmtmtme i«r mm las 
de ble, se plaindre quand on est 
dans l'aisance, quand on est riche. 

BLEIME (ble-me) n. f. Contu- 
sion, meurtrissure delafaccplan- 
taire chez le cheval, avec epan- 
chement de sang et suppuration. 

BLKME adj. Tres pale, palir : 
teint blime. 

BLKMIB v. n. Devenir bleme ; 
palir. 

niAmimn AXT [mi-san), K adj. 
Qui blemit. 

BLBMIft«BBWNT(»ii4e man) 
n. m. Action de ble-mir. 

BLE2VBB (blin-dc) n. f. Mine- 
ral de line. 

BLKKWIB (6/en-nf) n. f. Genre 
de petits poissons do mer et des 
eaux douces, de formes bizarres. 

BL.BMlVOPNTAl.BilB ( bUn-nof-tal-mt ) n. f. In- 
flammation purulente do la eonjonctive. 

BUKPIIABITB n. f. Inflammation des paupteres. 
( On doit laver a 1'eau boriquee lea paupiercs atteintes 
de blepharitc.) 

BLBBB (bli-ze) adj.et n. Affecte de blesite :*tre blhe. 

Bft,EB)BMB!"fT (ze-man) n. m. Action de blescr. 

BftRllRB (zc<) v. n. (du lat. bltesus, begue.— Se conj. 
comme accilere r.jSubstitucr dans la prononciation une 
consonne faible a une eonsonne forte, comme zerbe, 
seval, pizon. pourgerbe, cnera/, pigeon. V. zezayer. 

BLKHITK (zi) n. f. Vice dans la prononciation, 
ronsistant n dire z pour *, g, etc. V. zezaikmknt. 

blewmaxt ible-san), B adj. Offensant, qui mor- 
tifie : parole blcssante. 

BL.KB0B (blt-xi), K adj. rt n. Qui a recu une 
Measure. Fig. Afflip<_\ offense, outrage : blesse dan* 
ses affections, dans son honncur. 

BLBflBER (hlr-se") v. a. (orig. incert.'i. Donner un 
. coup qui fait plaie, fracture ou contusion. Paire du 
msil : mon Soulier me blesse. Affectcr desagroable- 
ment les sens : son qui blesse I'oreille; couleurs qui 
blessent la vue. Fig. Choquer, offenser : re mot le 
blessa. Porter prejudice : blesser des inttnUs. *e 
bleeeer v. pr. Se faire une blcssure. S'offenser. 

BLBffilBB (blt-su-re) n. f. (de blesser). Lesion 
produitc sur un etre vivant par un choc, une arme. 
Fig. O qui offense l'hnnneur, 1" amour-propre. Tour- 
ment moral : blesture de Vdme. 



I - BLO 

BLBT, BTTB (ble, i-te) adj. (du german. blet, 
noiratre). Se dit des fruits trop m&rs qui ont subi un 
commencement de decomposition : poire blelte. 

BlilTB ou BLBTTB (bU-te) n. f. Plante pota- 
gere, de la famille des chenopodiacecs. 

BLBTX1B (blt-tir) v. n. Devenir blet. 

BL.BTTI8MEMRWT (ble-ti-se-man) n- m. Exec* 
de maturite qui rend un fruit mou, noir&tre. 

BftBfJ, B acli. (du german. blau). De couleur 
d'azur. Cordon bleu, cuisiniere tres habile. Bos bleu. 
V. bas n. m. C antes bleus, recits fabuleux, contes dc 
fees. Colere bleue, violente colere. N. m. La couleur 
blcue : paster du tinge au bleu ; des etoffes bleu clair, 
bleu fonce". Court-bouillon : poisson au bleu- Voir 
tout en bleu, *tre tres optimiste (on dit plus souvent 
tout en rose). Fam. Passer au bleu, ne pas mention- 
ner, escamoter, dissiper- BI«m de Prenee, matiere 
dun bleu fonce. Fam. etpop. I'm ble«. un conscrit. 
Petit bleM, vin ordinaire, legcr. Les Bleus. V. Blanch 
(part. hist). 

Bft.BftATRE adj. Qui tire sur le bleu. 

Bft.Eft'BT (bleu-e) n. m. V bluet. 

BLEU IB v. a. kendre bleu. V. n. Devenir bleu 

4, 




I1U« : 1. NonetU de Ltusanne ; 2- D'aulomn* rou(r» ; 3 Amirlonnior noir ; 4. D« Poloffne : 
5. Victoria tl'aulomna ; 6. DUnc de Flandre ; 7. Ilichrlla«i« NapU* ; S. Ep««utr« bUne barbu : 
9. MiracU ; 10. Poulard blanc li«*c : II. Carre de Sicile ; H. F.peautre blanc Mm barb« ; 
13. Du Chili : 14. Engrain. 

BLEl lHMAfiB (bleu-i-sa-je) n. m. Action de bleuir. 
Son resultat : le bleuissage de I'acier. 

BLBVlftMBMBNT (bleu-i-sc-man) n. m. Passage 
d'une couleur au bleu. (Pen us.) 

BLEVTE, B adj. Qui a une nuance bleue. 

Bft.ro* n. m. Une des pwVes de l'ourdissoir. Cercles 
dc fcr places sur les vergues comme supports aux 
bouts-dchors : blins de bouts-dehorn de bonnettes. 

BLUVBACSB n m. Action dc blinder Cuirasse 
d'acier protegcant les vaisseaux contre l'artillerie. 

BLIMBB n f. ou plus souvent Bft.l*VBBM n. f. pi. 
(allem- blende). Pieces de bois employees surtout 
dans les sieges pour soutenir une voute de fascines 
ou d'autres objets qui garantissent des feux plon- 
gcants de l'ennemi. 

BLINBER (f/e) v. a. Garnir de blindes une tran- 
ches. Entourcr de plaques d'acier les parois des 
navires. des forts, etc., pour les proteger. 

B*LO€ (blok) n. m. (german. btoch). Masse conside- 
rable et pesante : un oloc de mnrbre, de fer. Amas : 
un bloc ae livres. Loc. adv. En blee, en gros- sans 
examen detaille : vendre en bloc. A blee, a fond : 
serrer des freins a bloc; jusqu'en haut : hisser un 
pavilion A bloc. 

BLOCAfiB n. m. ou BE.orAlft.LB [ka, 11 mil.) n. f. 
Debris de moellons. de briques. 

BI.OCAOB n. m. Jeu et impr. Action dc bloquer. 

Ul.OVHKT (rhl>) n.m. Pi^ce de bois plae^e aux an- 
gles d'une toiture. recevant le pied des arbaletriers. 



Digitized by VjVJO V 



IV^ 



) n. 


m invar. 


(all. 


6tocA, 




y 


~^ 


1 


Jill 


MhSu| 


^ 





BLO 



i (blo-kus*) 
bloc, et tana, maison). 
Ouvrage de/ensif, origi- 
nairement improvise an 
moyen de trones d'ar- 
bres equarris. de barres 
de fer, etc-, qui procurent 

rromptement un abri a 
^preuve des bailee. 

BLOlk-ITMTeil 
(6foA--$i*-fewi) n. m. Mode 
d exploitation des ehe- 
mins de fer destine a pr£- 
venir let collisions. 

■ LOC-SOTBS on 
BLBCB>JfBTBB n.m. Paquet dc feuillets faclles a 
detacher, but lesquels on prend dei notes. PI. des 
blocs-notes ou blocks-notes. . 

BLBCKB (kuss) n. m. Investisseraent d'une villc, 
d'un port, d'une position fortifiee, pour couper toutc 
eommanication entre le lieu bloque et le dehors. 
■kern fM^iul. Y. Par*, hut. 

■Mil (blon), B adi. D'une couleur tenant le mi- 
lieu entre le dore et le chatain clair : ehevelure blonde- 
N. Se dit des personnes : un blond\ une belle blonde. 
N. m. La couleur blonde : cheveux d'un beau blond. 

BLB.TOABBB (da-$e) adj. et n. D'un blond fade. 

BLO!lBIV, ■ adj. ei n. Qui a les cheveux blonds ; 
tin enfant blondin, une blondine. 

BLBNBHIBT. BTTB tne, e-te) n. et adj. Se dit 
d'une personne Mgereincnt blonde : un blondinet. 

BlvBBBIR v. n. Derenir blond : bid qui blondit. 

BLBM BIBMAWT (di-*on), B adj. Qui blondit : e>« 
blandixmnUt, eampagne* blondusantes. 

■LV^cn fits) t. a. (de bloc). Paire le blocus 
d'une place, d'une TiBe. Au billard, Pousscr droit ct 
avec force une bUle dans la blouse. Impr. Mettre une 
letire renversee a la place d'une autre qui manque 

Srovisoirement. Rescrver en blanc la place d'une 
Sure, etc. Mafonn. Remplir les vides de blocagc 
et de mortier. etc. Arreter un train, un automo- 
bile, etc., en bloquant les freins. Bloquer In freins, 
les serrer a bloc. 

BL*$CBT {ke) n. m. Bobine a manche pour les 
dentellieres a la main. 

BftA^lBCR, E10B (keur, eu-ze) adj. Qui bloque 
des ro ues, u n convoi, etc. 

BJL+TT1R [blo-tir) (MB) v. pr. S'accroupir, se pc- 
lotonner : la perdrix se blottit devant le chien. 

Bf <4li;0B (blouse) n. f. Chacun des trous des coins 
et des cotes des anciens billards. 
Moule du potier detain. Cavilc plcine 
d'eau et recouverte de sable, dans les 
Ian des de Gascogne. 

■LOIME (blou-Zi 
toile ou de colonnade 
paysans, les ouvrirrs. 
ccoliers, etc. 

BftAtTMBB. (blou- 
trvr une bille dc billard 
Ftf. et fatn. Trompei 
reur : it via blouse. 

■LIE-book {blou-bouk — mot B|( 
angl. qui signif. litre bleu) n. m. En 
Anzleterre, fivrc qui contient les documents diplo- 
matique*, et ainsi appele de la cou- 
vcrture bleuc dont on lc revet. 

BIXBT ou BUCtJBT (e) n. m. Cen- 
tauree k fleur bleue, tres commune 
dans les hies- 

BMJBTTB [4-te] u. f. (du vx fr. belue, 
etincelle). Petite eUncelle. FiyPetitou- 
▼rageutte"rairc. spirituelet sans preten- 
tion : eetie comeme nest qu'une bluctte- 

BIXTV (bleuf) n. m. (mot angl.). 
Parole ou action propre a intimidrr Bluet. 
ou a faire illusion. 

BLfjFVBm (bitu-fi) v. a. Leurrer 
par defauases apparances : bluffer quelqu'un. 

BLCFPBCTs, BIBB (bleu-feur, eu-ze) n. et adj. 
Qui bluffe. 

BLITA41B n. m. Action de blutcr. Produit qui 
en res ulte. 

BUfU (ti) v. a. (pour bureter; de bure). Passer 
la far ine pa r un sas, tamts ou blutoir. 






3 - BoE 

mi rout on BiiTMi (t6) n. m. Tamis pour 
Muter la farine ou aulres substances broyeea. 

bo.% n. m. (du lat. boa. couleuvre). Genre d'ophi- 
diens, famille des pythonides. Fig. Fourrurc allou- 
g*ie que les da- , r 

mea portent au- • iiV ,' 
tour du eou. — ' 
Le boa habits t( 
l'Amgrique mi 
ridionale, cen-Ojj 
trale et 1- 
tilleh ; il alii i til 
jusqua6 metres 
dc long, se nour- 
rit de petits 
m a m m i f e r e ■ 
qu'il etoutfe en 
s'enrnulant au- Boa, 

tour dc Icur corps, rend de Wds services en dttnii- 
sant les rongeurs. 11 n'est pas venimeux, et en ge- 
neral, il n'attaque pas l'honimc. 

hobi-:< in: n. f. Dlsque de verre ou de me*tal. a 
records, pero^ au milieu, que Ton 
adnptc h. un bougeoir, etc., pour erap*- 
cher la cire dc conic r plus las. Partie 
snperieure et mobile du chandelier, 
qui a la forme de ce disque. 

ltom\ ti.K n . m- Action d'enrnu- 
lcr le fil stir des bohines. 

■to him ii. f. Petit cvlindrc de hois 
pour divider du fil, de la sole. etc. Pop. 
Figure ridicule, grimacantc. Electr. 
Cylindre creux autour duquel est en- ' XUt " JTC "«- 
roul« un til metalltque reconvert d'une enveloppe 
isolante et quo pent traverser un 
courant ^lectrique. Bobine d'in- 
duriiou. appareil elect riqiie for- | 
me de deux bobinea, le fll de l'une 
prtrcouru par un courant variable 
qui influence celui de l'autrc. 
Hoitiuc de Ruhmkorff. machine 
d'induction electnque qui pi'rnot 
d'obtenir de^ effetn tres intenses, 
(V. r^^I>ucTro^4.) — Le courant dc 
la pile arrive en B, passn par Fin- Bobin««. 

term<«diaire du conductrur A ii un gros 111 indurtrur, 
ct sort en N; le fil induit formant 1 
rieurc a sr-s cxU-^- c , 
mites en C,C. 

HO II I* EH 

v. ,i. Enrouler de la C 
sole, du til, du co- 
ton, di li laine,etc-, 
sur une bobine. 

HO It l\ t I . I - 

Petite 






i d, R 



ouvric: 



piece dc bois mobile qui servait autrefois h fenm 
les portes, dan.-, les canipague* : le toquet a rempltu 
la bobinttte. 

hokim:ih. kini; ease a. Ouvri< 
qui bobine. N. f. Machine a bebint-r. 

itoitivoiK ii m. Bobineuse wdcanique. 

uouo ii. in. Petit maf (dans le lan>rage cnfautiu| , 
mal tn-,igm riant : aiotr bobo, du bobu. 

BO( A(;i; u. in. (pour iav.Yioe; de base, boll Bo . 
quct. petit boii,. bois agroablcment otnbraff^. 

BU< u.ih < i:Ri: adj. Qui babite les borages : 
ni/mphc bocagere. Coupi'; de ti"f;ti:os ; vallon bocagcr, 

not %l. n. in 1 1 1 nl boi'ale). Vumo de 
verre, do faience, etc., k hirge ouver- 
turi el a col lr<s court : un bocal dc 
pharmm ien, PI. dea bo< nua 

BUt IHD [kar') n. in. Machine pour 
.Vr.i-1' K mineral, ct qui sort pour pro- 
duire «I*-h poudres tres (inea 

■UK AllUACE ii. m. Action de bo- 
carder 

■mi utDLit (di v. a. Patser au bo- 
card. 

boi'k (bok) n. in. (m. all.'-. Verre a 
loo-, equivalaat a un quirt de Hire . 
boi k ik cristai, Contcnu de ce verre : b 

BOBMBB (bo-en 
sculptures, 

m>i.**i.ii [bo-i 



f. Outil pour ebarbcr lea 
a. Ebarber avec la boSsse. 



Digitized byLjOOQlC 



BOE 



BOI 




1 nu BOtBTTB (c-te). P&h. V. noiTTE. 

ir {beuf, au pi. ftcft) n. m. (gr. bous, lat. oo*). 
Animal ruminant ct a cornea. Sa chair. Travaillcr 
comme un batuf, travailler longuement, durement. 
Basaf ||r«» (beu au sing, et au pi.), boeuf qu'on pro- 
m^ne en pompe pendant lets jours gras. Prov. : B«r«l 




2. He nrronri* qualil*; X l)« lroi»i*ro« qunliU. 

aalgnant, mouton bflniit, le r6ti de breuf doit sC 

manger pen cnit. celui de mout"n encore moins cuH. 

BOC1 n. in. Jen de cartes, sorte de nain jaunc. 

BOtiHBABM (boa-htdss) n. in. pi. Combustibles 
fossiles. analogues k la houille. S. un boghead. 
• BOCiHEI ou BOCil ET (bo-ghc — angl. bu <)</>/) 
n. m. Cabriolet decouvert. a deux roues. 

BOGIE (jt) ou BOCifilE ibogh-jt) n. m. Tnu-k a 
deux cssieux, sur lequcl porte lavaut-train dune lo- 
comotive ou le chassis d'un vragon. 

BOCil B {bo-ghe) n. f. (proven?, boga). Knvcloppe 
de la chAtalgne arm»>e de piquants. Pclle dont on sc 
scrt pour enlever los bouea. 



BOCil BR (yfof) v. n. Au bog, roettre un enjeu. V. a. 
Kaire murir du raisin, des coings, etc., sur la paille. 

■OHEME n. Personne qui vit au jour le jour. 
N. f. L'ensemblc des bohemes. 

■OHEMIBM, EH!VE (mi-in, I'-tic adj. et n. De 1% 
Boh^me. N. Vagabond, horame ou femme. que l'on 
croyait originaire de la Boheme et qui disait la bonno 
aventure ou memliait : un bohemien, une bohemiemir. 
(On dit aussi Tzigane.) 

BOI II B v. a- (lat. biberc. — Je bois, tu buis. it 
bolt, nous buvons, vous buvcz, ils boirtnt. Jc bu~ 
rais. Je bus. Je boirai. Je boirais. Bois, buvons, 
buvri. (jue je boive. que nous buttons. Que je 
busse. Buvant. Bu, but). Avalcr un liquide : boire 
de I'cau. Boire la sante. ou plus uouvent d la santti 
de quelqti'un, faire des vceux pour lui en buvant. 
Absol. S'enivrer : ceux qui boivent finissent mat. 
Absorber : re papier boit. Se noycr : fai failli boirr. 
Honner pour boire, donner quelquc chose en sus 
du prix convenu. (V. pourboire.) Fig. Etre force' 
d'endurer: boire une insulte. Boire le ( alke jusuu'a 
la lie, eupporter un malheur dans touto son Itcndue. 
Prov. : Qml a b« bolra, on ne se corrige jamais 
dun defaut qui est devenu une habitude. 

BOIRB n. m. Ce qu'on boit : le boire. Perrlre le 
boire et le manger, otrc si absorbs par quelquc chose 
qu'on nc pense plus aux necessity de la vie. 

BOIft \boi) n. m. fbas Int. boscutn). Substance dure 
et compaetc des arbrea. Lieu plants d'arbres. Objet 
dc bois : un beau bois de lit. flampe d'un drapeau, 
bAton d'unc lance. Cornea des betes fauves : bois du 
<erf. Uomme des bois, nora vulgaire de l'orang-outan. 
Prov. : Trouver visage de bole, trouver la porte 
fr.rmee, ne trouver personne. Bire vale coaae mm 
mm bole. e.tre la dupe de fripons. Le bole terta fail 
le feu droit, il est permis de recourir a des moyen« 
dctournes pour arriver a un but honncte. 

BOIMICJB (za-jc)n. m Bois pour boiscr. Revetir 
de pieces de bois l'interieur dps nuiti et des galerics 
de mines; bois pour cetfc operation. 



Digitized by LjOOQIC 



BOI _ ] 

! (si). B adj. Garni d'arbres : i*aijs boise. 
' ,se-man) n. m. Plantation de bois. 
I (z() v- a. Garnir d'une boise rle : boiser vn 
salon. Planter de bois : boiser une montagne. Cons- 
tniire la eareaese d'un navire. 

MUNnil (*«-W) n. f. Menuiserie qui couvre les 
murs d'un appartement. 

BOMBCW [xeur) n. m. Ouvricr employe 1 dans lcs 
mines a m tr avaux de boisage. 
Be)LBBTX,BCflB(xei}, eu-ze) adj. Ligneu*. (P. us.) 
BBIBSBAV (boi-*6) n. m. (meme etym. que boite). 
Ancienne mesore de capacite poor les matures seches, 
de eontenance variable suirant les pays (environ 
12 litres),- son conteau. Poteries s'emboltant les uncs 
dans les autre* poor former des cheminees, des ven- 
tilation, etc. Fig. Mettre la lumiere sous le boisseau, 
eacher la verite. 

B {boi-se-U) n. f. Contenu du boisseau. 
M [boi-9e-li-4) n. m. Qui fait des bois- 
seaux et dea ustensiles de bois. 

BOIOBB&ABMIB j&oi-seWe-rf) n. f. Art ou com- 
merce da boisselier. Objets qu'il fabrique. 

BOBWO.t {boison) n. f. (rad. boire) Ce qu'on boit. 
Etre pris de boisson, etre irre. Spe'cialem. Eau me" lan- 
gee de via on de Yinaigre. Eau qui a passe sur du marc 
de raisin, des fruits, etc. (On dit aussi piqubttb.) 

BOITB n. f. Elat du rin bon a boire. Syn. de 
aoissoir, dans le sens de piquette. 

BOiTB n. f. (lat. pop. buxta). Coflret de bois, 
de carton ou de metal; son contenu : bolte de bon- 
bons. Tabatiere. Piece 
de pyrotechnic. Cavite 
osseuse qui eontient 
certains orfanes : la 
bolte du crane. Mican. 
Noras de divers reci- 
pients : boite a graisse, 
a sable, etc Boise am 
lefts***, bolte dans la- 
quelle lea particulars 
iettent les lettres pour 

la poste ou les facteur* 

lea lettres pour les particuliers. Prov. : Bast* lea 
> bo?**a lea bo— oMgaenta, flatterie envers 




■oats** I 

lea perse 




■a personnes de petite taille pour faire entendre 
queues ont souvent plus de merite que les autrcs. 

BOrrBMEJTT {man) n. m. Action de boiter. 

■OI TKB (tt) v. n. Marcher en clochant. 

BOITKBIB (rf) n. f. Claudication d'un animal. 

BOiTBrx, BTBB (fed, eu-ze) adj. ct n. Qui boite. 

BolriBm iti-i) n. m. CoftVe a compartimenta. Bolte 
metallique qui renferme le mouvement d'une montre. 
Bolte de ehirurgie. Ouvrier qui fait les bottes. Kac- 
teur q ui fai t le service d'une bolte supplcmentaire. 

BOITTB [boite) n. f. AppAt dont on se sert a la 
peche. (On ecrii aussi boetb. boettb ct bocette.) 

BOITTEK (boi-ti) ou BOIET- 
TCM i bou-i-te) v. n. Amorccr en 
jelant de la boitte. 

ML n. m. {angl. bowl, jatte). 
Vase demi-spherique. Son contenu : 
bol de tail. 

BOA. (gr. bMos, boule de terre) 
a. m. Grosse pilule. Nom donnd aux 
argile* ocreuses. Bol sTAraeoio, argile oereuse, 
rouse, grasse et qui est employee parfois en phar- 
macie. Bol aJiaseata.fr*. masse formee par les ali- 
ments sur la langue apres la mastication ct qu'on 
a vale en une tois. 

BOsLBMO n. m. Danse espagnole tres vive ; air sur 
lequel elle s'exeeutc. Pctiic veste de femme: petit 
ehapcam road de femme, A pompons, toi 
drux d'origine espagnole. PI. den bolirc 

■•LET (le) n. m. (lat. boletus). Sor 
d»» champignon eharaa.fermc. d'un blai 
jaunAtre . il y a de* bolttt comestibles 
Jet bo lets tentnevx ; eeux-ci *e reeonnai 
•ent & la teinte bleuatre de leur chair. 

BOsLfBB n, m. (gr. boli$, tdos, jel 
Corps de petife masse qui erre dans Ves- 
pace, traverse parfois notre atmosphere ou memo 
toriibe sur la terre. 

ROfl-IEB ou BOIXBSR (li-4) n. m. Grand Met de 
ptebe en forme de nappe, que dea bateaux trainent 
aur le sable, le long des cotes. 






Bombardon. 



» — BON 

BOA.IVIBJV, E1VNB (ri-tn, C-ne) adj. et n. De la 
Bolivie. 

BOL.LABBI0TE [bol-lan-du-tt) n. m.V. Part. hizt. 

BOMB A (bon) n. m. Idiomc de la Guinec meri- 
dionale. 

BOMBattE (bon) n. m. Operation qui conslste A 
cintrer les feuilles de verre au four. 

BOMBAtiiBTB (bon-ba-jti-te) n. m. Pabricant dc 
corbeilles, couvre-plats, etc., en toile mCtallique. 

BOMBAIVCB (bon) n. f. Grande chere; ripaille. 

BOMBAH1E (6on) n. f. (du gr. bombos, fracas). Ma- 
chine deguerre.quiservait > 
au moyen Age A lancer de t 
grosses pierres- Pi^ce d'ar- \ 
tillerie dite aussi mortier. 

BOMBABBBMBltT 
(bon,man)n. m. Action d'at- ' 
iaquer avec des bombes. Bombard*. 

BOMBABBBB {bon-bar-di) y. a. Lancer dea bom- 
bes dans une place de guerre. 
Fam. Accabler, obsddcr : 
bombarder quelqu'un de tie- 
manden. Nommer subitement 
quelqu'un A un emploi : bom- 
barder un Journaliate trtso- 
rier general. 

BOMBABBIBB (bon-bar- 
di-i) n.m. Artillcur qui lanee 
des bombes. Zool. Nom vul- 
gaire de certains col6opt6res 
(brachync, aptine, etc.). doucs 
dc la raculte de crepiter. 

BOMBABBOIV (bon)n. m. 
Contrcbasse A vent, en cuivre 
et A pistons, le plus grave des 
instruments employes dans 
les musiqucs militaires. 

BOMBA0UV (bon-ba-zin) 
n. m. Tissu de coton croibe 
ou de soie tramce de lainc. 

BOMBB(6on-oe)n.f.(dugr. bombos, fracas). Projec- 
tile creux en forme de boule, plein de poudrc et muui 
d'une meche qui le fait eclater en com- • ^ 
muniquant le feu a la charge : les bom- 
bes datent du xvi« siVr/e. At river comme (,(, *p 
une bombe, A Timprovistc, sans etre ^-hjQ 
attendu. . 

BOMBH, B [bon) adj. Convcxe. Pop. 
Boasu, bossuc. 

■OMBKMKNT (bon-bc-man) n. m. 
Convexity renflement. 

BOMBER (bon-bi) v. a. Render, ren- 
dreconvexe : bomber la po Urine. V . n. : ce mur bombe 

BOMBBVR (bon) n. m. Celui qui fabrique ou 
vend ties verres bombes. 

BOMBON.1B (bon-bo-nt) n. f. V. bonronke. 

BOMBYX (bon-bikt) ou BOMBTC'E (bon) n. m. fgr. 
bombux, u/to$, ver A soie). Genre d'in- 
seetcs lepidopteres, dont une cspece 
donne le ver h soie. 

BO*, BONNE (bo-ne) adj. (lat. 60- 
nus). Qui a de la bonte : bon prre. 
""onforrae A la morale : bonne conauite. 
Ingenieux, spirituel, An : bon mot. Heu- 
reux : bonne annie. Avantageux, favo- 
rable : bonne occasion. Lucratif : bon 
emploi. Qui ales qualites convenables : 
bon cheval. Qui excelle, habile, expert : ""**>>«• 
bon ouvrier. Distingue : la bonne compagnie. Proprc 
a : bon pour le conseil. Favorable : voild un bon temps. 
Grand, fort : donner un bon coup. Paible, credule : 
bonnes gens. Loc. fam. : Bom ! exclamation de doute, 
de surprise, d'incrcdulite. €e«« bon, cela suffit. N. m. 
Ce qui est bon : prtferez le bon au beau. Ce qu'il y a 
de plaisaat, d'extraordinaire : le bon de Vhistoire, e'esl 

Jue... Adv. - sentirbon. Loc. adv. : Toms de bon, pour 
c bon. sericuscment, verilablement. Ant. Mou»o»«, 
■aeebosit. PI. Gens de biens : les bons el les m^chants. 

BOIV n- m. Billet qui autorise k toucher de l'ar- 
gent ou des objets en nature : un bon de caisse, du 
Ire" sor; un bon de vain. 

BO .H ACE n. f. Calme de la mer : temps de bonace. 
Fig. Calme en general ; tranquillite, repos. 

BONAPAMTIMMB (bo-na-par-tis-me) n. m. Atta- 
chement au «ysteme politique ou A la dyuastie des 
Bonapartes. 



Bombe. 




Digitized by VjOOQlC 



BON — 1 

BONAP ARTISTE (bo-na-par-tis-te) adj. et n. Qui 
apparticnt au bonapartisme. 

BONAMB (na-sc) adj. Dune bonW, d'unc simpli- 
city excessives. 

BONABfBBMENT (na-se-man) adj. D unc maniere 
bonasse. 

BONAN0EB1B (na-se-ri) n. f. CaractCrc bonasse. 

BOM-BBC (bek) n. Pcrsonne bavardc, qui nail se 
d6fendre. PI. des bons-becs. 

BONBON n. m. (6on repcte). Dragee ou autre frian- 
dise de conflseur : bonbon fondant, au chocolat, etc. 

BONBONNB ou BOM BONNE (bon-bo-ne) n. f. 
Sorte de dame-Jeanne de verre ou de gres : unc 
bonbonne d'acide. 

BONBONNBBIB (bo-ne-ri) n. f. Fabrication com- 
merciale de bonbons : faire sa fortune dans la bon- 
bonnerie. 

BONBONBIBBE {bo-ni-b-rt) n. f. Bolte a bon- 
bons. Fig. Petite maison; petite salle dlegante ct 
meublee avec gout. 

BOVCHRKT1BK (kri-ti-in) n. m. Variete de 
grosses poires tres estimccs. PI. des bons-chre~tiens. 

BOMB (bon) n.m. (de bondir). RejailliBsement dun 
corps elastique. Saut : faire un bond. Fig. Passage 
subit : arriver d'un bond a une haute position. Du 
premier bond, immediatement. Prendre la balle au 
bond, profiler vivement de 1 "occasion. Faire faux 
bond, manquer a un engagement. 

BONBB n. f. Piece de bo is qui, baissce ou levee, 
reticnt ou laiase ecouler l'eau d un etang. Trou rond 
pratique dans i'une des douves d'un tonneau. pour 

Jverser le liquide ; bouchon qui ferme ce trou. Ron- 
clle meiallique qui bouchc lc trou d'un evicr. 

BONBBR (di) v. a. Remplir autant que possible : 
bonder une valise. Fig. : salle bondie de spectateurs. 

BONDIR v. n. Faire des bonds. Fig. Cela fait 
bondir, fait bondir le caur, ceia indigne, rcpugne 
extremement. Bondir de joie, tressaillir de bonheur. 

BONBIfMANT (di-san), B adj. Qui bondit : 
agneaux bondissants. 

BONBlfMBMBNT (disc-man) n. m. Action de 
bondir. Bondissement de caur, nausee. (Peu us.) 

BONBON n. m. (de bonde). Bouchon de la bonde 
d'un tonneau. Petit fromage de Neufchatel, ayant la 
forme d'un bondon. 

BONBONNBR (do-ni) v. a. Boucher avec un 
bondon. 

BONBRBB (dri) n. f. Genre d'oiseaux rapaces, 
renfermant des buses a regime surtout insectlvorc. 

BON-HENRI (bo-nan-n) n. m. Norn vulgaire de 
1 VSpinard sauvagc : on mange les jeunes pousses du 
bon-henri comme les asperges. 

BONHEUR (bo-neur) n.m. (de bon, eiheur). Etat 
hcureux: le bonheur par fait n'exisie pas. Evlncmcnt 
prospere. Hasard favorable : e'est un bonheur qu'on 
ait entendu ses cris. Felicite, joie, beatitude. Loc. 
adv. Par bonheur, hcurcuscmcnt. Am. Malheur, 
Malchancc. 

BONHOMIE (bo-no-mi) n. f. Bonte du cocur. Sim- 
plicity des maniercs ; simplicity excessive, credulity. 

BONUOMMB (bo-no-me) n. m. Homme simple, 
doux, sans malice. Homme facile a abuser. Faux 
bonhomme, homme qui simule unc simplicity, unc 
douceur qu'il n'a pas. Homme agtf. Un petit bon- 
homme, un petit garcon. Figure dessinee grossiere- 
ment : dessiner des bonshommes. 

BON1 n. m. (mot lat., genit. de bonum. bon). Excd- 
dent de la d£pense prevue ou des fond a alloues sur 
les sommes recllcment depensees. Par est. Tout be- 
nertre. PI. des bonis. 

BO.%1F.%CE n. et adj. Pop. Se dit dune pcrsonne 
d'un earactere b4nin, credule presque jusqu'a la 
niaiseric. 

BONIFICATION (si-\>n) n.f. Amelioration : la boni- 
fication des terres. Rabais, remise sur lc prix convenu. 

BONIFIBR (fi-4) v. a. (lat. bonu*. bon. ct faeere. 
faire- — Se conj. comme prier.) Rendre meillcur : 
bonifier des terres. 

BONIMENT (man) n. m. Annonce pompeuse dc 
charlatan, de sallimbanque. Ducours artiQcieux pour 
seduirc. 

BON1TE n. f. Norn vulgaire des scombres. 

BONJOIB n. m. Salul'du jour. 

BONNE (bo-ne) n. f. Scrvante. Bonne d tout faire, 
fciume charges dc tous lea travaux d'un menage. 



i - BOR 

BONNB-BAMB n. f. Norn vulgaire dc l'arroche. 
PI. des bonnes-dames. 

BONNE-MA IN (min) n. f. Gratification, pour- 
boire. PI. des bonnes-mains. (Inus.) 

BONNB-MAMAN n. f. Nona familier et affectueux, 
que les enfants substituent a celui de grand 'me re. 
PI. des bonnes-mamans. 

BONNBMBNT (bo-ne-man) adv. De bonne foi. Nal- 
vement, simplement : convenir bonnement d'une chose . 

BONNET ( bo-ni ) n. m. (orig. in conn ). Coiffure 
d 'homme sans rebords. Coiffure de femme. en linge- 
rie. Ck)iflTure dc certains dignitaires : bonnet de doc- 
tcur. Bonnet de nuit, celui que l'on met pour s« 




coucher. Bonnet phrygien, coiffure que Ton met aux 
images de la Liberte, de la Repubhque. Bonnet de 

Solice, coiffure de petite tenuc dea soldats. Fig. Gros 
onnet, personnagc important. Loc. pro v. : P«m- 
dre aoaa mm bsuiet, inventer. Avoir la t*te pr«» 
d« bomies, etre prompt a se facher. Beux tei«*a 
dan* un bouuet, deux pcrsonnes toujours du meme 
avis. Trlste oombc uu tounes de unit (ou uin 
bMB«t de colon), fort tristc. Opiuer du bounet, se 
contenter d'fttrede l'avis des autres. Jeter sen bees, 
net uar-deeau* lee uioullna, se mal conduire ; se 
conduire avec d^sinvolture, en bravant l'opinion. 

BONNET ABB (bo-ne) n. f. Salut du bonnet. (Vx.) 

BONNBTBA17 (bo-ne-td) n. m. Jeu qui se joue avec 
trois cartes retournees et legprement plices dans lc 
sens de la longueur. (Le tcnancier fait passer rapid o- 
ment cct cartes sous les yeux des naffs : il sapit 
de deviner ou se trouve unc des cartes determined 
d'avance.) 

BONNBTBM1B (bo-ne-te-rt) n. f. Commerce de 
bonnetier. Objcts qu'il vend : acheterdelabonneterie. 

BONNBTECR (bo-ne) n. m. Celui qui tient un jcu 
dc honneteau- Trichcur au jeu. 

BONNBT1EM (6o-ne-/t-e), EBB n. Fabricant, mar- 
chand de bonnets, de bas, de tricots, etc. 

BONNBTTB (bo-nf-te) n. f. (dc bonnet). Coiffure <lc 
•petit enfant. Fortif. Ouvrage en forme dc petit corps 
dc eardc, all dcla du glacis ou dc l'avant-fosso. Mar. 
Petite voile suppiementairc pour activer la marcho. 

BONNIBB (bo-ni-i) ou BONIBB (ni-i) u m. Mc- 
sure agraire, qui valait 1 hectare 40 ares. (Vx.) 

BON-PAPA n. tn. Grand-pore, dans le Ian gage 
enfantin. PI. des bons-papas. 

BONMOIR n. m. Salut du soir. 

BONTB n. f. (1st. bonitas; dc bonus, bon). Qua- 
lite dc ce qui est bon : bonti dun terrain. Penchant 
a faire lc bicn. Bienveillance, indulgence, douceur, 
humanite. sensibilite. PI. Actes de bienveillance. 
Ant. Mecltaueete. eeverite, durete. 

BONBE n. m. (du japon. bozu, prfltrc). PnStrc 
bouddhiste. (Fem. bonzessi: ou donzei.i.e.) 

BONEER1B (rt) n. f. Monasterc de bonzes. 

BOOKMAKER (bouk-me-keur) n. m (de l'angl. 
book, livre. ct maker, faiseui). Celui qui tient un livre 
pour les paris sur les champs de courses de chevaux. 

BO^lBTEAC (ke-t6) n. m. Petit bois. 

BOQiBlR (keur) n. m. Ouvrier fondeur. 

BOQLILLON (hi, 11 mil.) n. m. BQcheron. (Vx.) 

BORA n. m. Vent du nord-est sur l'Adriatique- 

BORAC1QCB adj. Barbarisme, pour acids bo- 

RIQUE. 

BORAC1TB n. f. Borate nature! de magnesic : 
V eclat de la boracite est vitreux. 

(ra-sc) n. m. Genre de palmicrs des pays 



Digitized by VjOOQiC 



BOR - 

tropieanx. dont one espece, le borasse Iv entail, pro- 
duit one liqueur appelee vin de palme. 

■•■•IB n. m. Sel resultant de la combinaiion 
de l'aeide borique avec une base. 
BBBjAJC (rata ) n.m . Chim. Borate hydrate de soude. 
MBMaTCOB {righ-me) n. m. (gr. borborusein, 
gargouilJer). Bruit que font entendre les vents con- 
temn dans l'abdomen. 

BBBB (bor) n. m. (bas allem. bord, angl. board). 
Extremity d'une surface : bord dune table. Orifice : let 
bards dun vase, dun precipice. Btoffe dont oa garni t 
le tour d'un vetemcnt : mettre un bord de soie a un 
corsage. Bivage. cote : bords du Rhin ; les bords ami- 
ricains. Mar. Syn. de bordes (route). Cote d'un na- 
▼ire. Le navire metoe : monter d bord. Vaisseau de 
haul ford, autref., vaisseau de guerre a plusieurs 
ponts. Jftre du bord de quelqu'un, de son opinion, 
de ton parti. Fig. Let tombres bords, le royauroe 
de Piu&on, les enfers. Loc. adv. B ersl 4 bord, les 
deux bords se toacbaot. 
BOBBACMIBlf (e hi-in) n.m. Fam. Eleve du Borda. 
MB9S6B n. m. Action, maniere de border : le 
bordage d'un habit. Revetement qui couvre let mem- 
brures d'un navire. 
MMB n. f. If etairie. 
BOMB n. m. Galon qui lert a border. 
BOBBKArx (dd) n. m. Vin recolte dans le sud- 
ouest de la Prance, lurtout dans la region de Bor- 
deaux. — Les principaux bordeaux sont le chateau- 
marganx, le chateau-lafite. le chateau-yqucm, le 
sauternes. le graves, le barsac, le saint-emilion, le 
saint-estenhe, etc. 

■•■MS (d£) n. f (de bord). Mar. Ensemble des ma- 
rina affect** specialement au service d'un des cotes 
du navire : la bardie des tribordais, des bdbordais. 
Ensemble des canons ranges sur un des cdt*s du 
navire. Deebarge simultanee de tous ces canons. 
Fig. : une bordee dinjures. Chemin que parcourt un 
navire au plus pres sans virer de bord : courir une 
bardie. Tirer une bordie, louvoyer en changeant 
d'amures. Fig. Courir, tirer une bordie, expressions 
doat se servent les matelots pour caractcriscr leurs 
escapades 4 terre. 

MBBBB {di) v. a. Mettre des bordages a un na- 
vire, des bords a un vetement, etc. En tourer : border 
de buis une ptate-bande. Cotoyer : navire qui borde la 
die. Border un lit, replier les draps, les couverturcs 
sous le raatelas. ifar. Cotoyer. 

BBBBlTBEAg (rd) n. m. Detail des articles d'un 
compte. Btat des especes diverses qui composcnt une 
soarae, un corapte d'interet. Bordereau deseompte, 
reieve des effets presentes ft l'escomptc. Bordereau 
dinsrription, contenant l'enonciation d'une cr^ance 
a insenre sur le registre du conservateur des hypo- 
tbeques. 

■•■■una (di-i), RUE n. et adj. Metayer, me- 
tayere, qui exploite une ferme, une borde. 

■•■■WtB {di-ghe) n. f. (provenc. bordiga). En- 
ceinte de dales sur le bord de la mer pour prendre 
on garder du poisson. 

■BBBCBB n. f. Ce qui borde, sert d'ornement : 
bordure d'un tableau; bordure de flevrs, de gazon. 
Ligne de longnes pierres au bord d'un trottoir, du 
cdte de la ehaussee. Bordure dun bois, sa lisiere. 
Bias. Piece honorable. (V. la planche blason.) 

— ■ ■ n. m. Chim. Corps simple solide, cristalli- 
aable et noiritre, se rapprochant du carbonc. 

■•■BAJL, B, Atrx adj. (de Borie). Du nord : 
p6le bortai; aurore boriaie. 

mm m mx (rf) n. m. Poit. Vent du nord. V. Part. hist. 
B4BABB adj. et n Qui ne volt que d'un anil ou 
qui a perdu un ceil. Fig. Mai tenu et pen sur : mai- 
svm borgne; cabaret borgne. P&ov. : Troquer mem 
esWvari fewgM nil ■ m aveagle* echanger une 
chose defectueuse centre une autre plus defectueusc 
encore. Jkm wymwmm dee aveegles lea bwp w 
mm mt rm b rn, parmi les incapables les gens mediocres 
bnllent. 

m+twamwumu (gnt+e) ou bbbbxb n. r. et adj. 

Penuae borgne : une borgnesse, une borgne. 

••■M n. m. Voile dont les musulmancs se cou- 
vrent jusqu'aux yeux. 

■•■ill, B n. et adj. Ouvrier. ouvriere d'une 
bouiUere : un borin; une ouvriere borine. 

n.m. Extraction de la houille dans 




7 — BOS 

le nord de la France. Ensemble des ouvriers d'une 
houillere. V. Part. hut. 

BOBIQfJB adj. m. Se dit d'un acide forme de bore 
et d'oxygene : V acide borique est un antiteptique. 

BOBLAfllR (sf) n. f. Genre de vers nemertiens, de 
la Mediterranee. 

BOBRA6B n. m. Limitation des Mens ruraux par 
des bornes. Cabotage tres r6duit- 

BBBJfB n. f. Pierre ou autre marque qui s*parc 
un champ d'un autre. Pierre enfon- 
cie A Tangle d'un mur, sur les c6tes 
d'une porte, etc., pour les preserver 
du choc des vehicules. Serre-fllpour 
etablir le contact electrique. Borne 
kilomitrique , pierrc qui, sur les 
routes, indique les distances kilo- 'J 
metriques. PI. Frontiere : bornes * 
d'un empire. Llmite : bornes de I'u- 
nivers; bornes de Vesprit humain. Boro« kiiom*tnqu«. 
Dipasser les bornes, au fig., aller au dela de ce qui 
est convenable. Syn. limits, terms. 

BBBJVB, B adj. De peu d'6tendue, limits Fig. 
Esprit borni, peu intelligent. Ant. llllMiiei large. 

BBBtWB-rOWTAlHTE^W-n*) n . f. p e tfte fontainc 
en forme de borne. PI. des bornes- fontaines. 

BOBJVBB {ni) v. a. Mettre des bornes. Limitcr. 
Fig. Moderer : borner aes disirs. 

BOB1VOYBB [noi-ii) v. a. (pour borgnoyer; de 
borgne. — Se conj. comme aboyer.) Viser d'un oeil en 
fermant l'autre, pour s'assurersi une ligne est droite, 
si une surface est plane. Tracer une ligne droite avec 
des jalons a l'aide du memo pi*ocede. 

BOBUSACI MTBBB (bo-ra-ji-ni) on BOBtRAGlIVA- 
CBBM (6o-ra, »i) n. f. pi. Famtlle de plantes dicnty- 
l^dones, ayant pour type la bourrache. S. une bor- 
raginie ou borraginacie. 

BORT (bor) n. m. Tissu de laine, de nature gros- 
siere. 




{bos-ko, o-te) adj. et n. Pop. So 
dit d'une personnc petite et bossue, un peu bossuo. 

BOBNIA||t7B [bo$) 0U BO AN! EX, Bit NB {bosui- 
in, t-ne) adj. et n. De la Bosnie. 

■ONPBORB (bos) n. m. Etroit espace de mer rcs- 
serre entre deux terres : le Bosphore de Thrace. 

BOSQIBT Ibos-kt) n. m. Petit bois. Touffe d'arbres. 

BBM0AC2B (bo-sa-je) n.m. (de bosse). Archil. Partie 
laissee comme orne- 
ment ou pour etrc 
taillee. 

BOMB(6o-se)n.f. 
Grosseur c'ontre na- 
ture au dos ou a l'es- I 
tomac. Bnflure. Ele- I 
vation arrondie. Re- | 
lief. Ornement en re- j 
lief. Figure sculptee 
ou moul«e pour 

s'exercer k dessiner d'apres nature : itudier daprfs 
la bosse. Protuberance du crane, consideree comme 
indice'd'un penchant, d'une aptitude. Ccttc aptitude : 
avoir la bosse du commerce, du dessin. ■•■de-bowie. 
V. ce mot. Ant. Cavlle, ereus, enfoHceMeai. 

BBMABLAOB (bo-ae) n. m. Travail en bosse sur 
la vaisselle : travailler en bosselage. 

BOMRLBB (bo-$e-li) v. a. (Prend deux / do van t 
une syllabe muette : je bosselle) Travailler en bosse 
la vaisselle, etc. Deformer par des bosses. Me »•«- 
seler v. pr. Etre deform* par des bosses. 

BOS0BU.B (bo-st-le) n. f. Nasse pour pecher I'an- 
guille. 

BOHMBLLBMEIIT (bo-si-U-man) n. m. Action de 
bosseler. Son resultat. (On dit aussi bosselurb) 

BO00BMJBB Ibo-se-lurre) n. f. ResulUt du tra- 
vail en bosse. Etai d'une surface sem^e de bosses. 

BOASBMA2V (bose) n. m. (allem. boot, bateau, 
et mann, homme). Autref., sous-offlcier de marine 
charg6 do veiller aux ancres, aux cables et aux 
bouses. 

BOfiMBR (bo-si) v. a. Retenir, fixer au moyen do 
bosses un cordage ou une chalnc : boxscr une ma- 
nariurc. Boster une ancre, passer scs bosses. 

BOMBTTB (bo-tuf-te) n. f. (de bosse). Ornement 
en sailUe des deux c6tCs d'un mors de cbeval. 

BOMMOIB (bo-soir) n. m. (de bosse). Mar. Piece de 
bois ou de fer qui supporte l'ancre. Sorte d'arc-bou- 



Digitized by VjOOQlC 



BOS — 1 

tent auquel on impend une cmbarcatlon en dehors 
du navire. (On dit aussi portbmantraij.) 

BOfMC (bo-su), B n. et adJ. Qui a une bosse sur le 
doi ou lur le ventre, par suite d'une deformation de 
la colonne vertebrale ou du sternum. Rire comme 
un bossu, rire aux eclats. 

BOBflUBR (bo-su-i) v. a. Defonner accidentelle- 
ment un objet par des bosses : bossuer un casque. 
On dit aussi bosselrr.) 

BOHTAlVCll (bog-tan) n. m. (turc bostatulji). Garde 
du serail. ,,..», 

BOSTON (bos) n. m. (de Bos/on. n. de ville). Jeu 
de cartes qui se joue a quatrc et avec 52 cartes. 
Sorte de dansc. 

BOHTOIflVBR (bog-to-ni) v. n. Jouer au boston. 
Danser le boston. 

BOMTRYCBB {boi) n. f. Genre de coleopteres 
qui vivent dans le bois mort, et dont plusieurs cs- 
peces sodI fran?aises. 

BOT (60), B adj. Sc dit d'une dlfformite" du pied, de 
la main, causae par refraction de certains muscles : 
pied bot, main bote. N. m. Pied bot, Personne qui a 
un pied contrefait : Byron itait pied bot. PI. des 
pie as bots. , . . , 

BOTA1VIQITB n. f (gr. botanikt; de botanf, plantc). 
Science des vegetaux. Adjectiv. Qui a rapport a eette 
science : jardin botanique. 

BOTAMIQl BMBXT (ke-man) adv. Au point de 
vue, ou d'apres les regies de la botanique. 
BOTAXISBR (zi) v. n. Herboriser. 
BOTAJV10TB (nis-te) n. Qui s'occupe de botanique. 
Qui est verse dans la botanique. 

■OTHRIOCEPHALK n. m. Genre de vers ces- 
todes, parasites des animaux vcrtebrea: le bothrio- 
cAphale, qui atteint jusqu'a 10 metres de long, est le 
plus grand ver rubani parasite de I'homme. 

BOTTB (bo-te) n. f. Assemblage de cboses de me'me 
nature llees ensemble : botte dasperges, de fleurs. 

BO I M B (bo-te) n. f. Coup de fleuret ou d'epee. Fig. 
Porter, pousser une botte d quelqu un, lui poser a 
l'improviste une question pressante. embarrassante. 

BOTTB (bo-te) n. f. Outre, sorte de ton- - 
neau. Chaussure de cuir qui enferme le 
pied et la jam be : bottes a I'ecuycre, de 
chasse. PROV. : Avoir sin feta sfmmm •«■ 
bottes. avoir des ressources, etre riche. 
A propos de botte*. sans motif raison- 
nable, hors de propos. 

■OTTELAQR (bo-te) n. m. Action de 
botteler : le bottelage du foin, de la paille. Botu 

ROTTEl.BR (bo-te-U) v. a. (Prend 
deux I devant une svllabe muette : je bottelle.) Lier 
en bottes : botteler des radis, du foin. 

BOTTBLBTTB (bo-te-lt-te) n. f. Petite botle : hot- 
telette doignons, de carottes. 
BOTTBLBHR. KVmK(bo-te, eu-ze) n. Qui bottelle. 
BOTTELOIR (bo-te) n. m. ou BOTTBLEUMB 
(bo-te-leu-ze) n. f. Machine a botteler. 

ROTTER (bo-ti) v. a. Pournir de bottes : hotter un 
regiment de cavaierie. Mettre des bottes : hotter un 
chasseur. Singe bolti, petit homrne contrefait ou ridi- 
cule. Bo hotter v. pr. Mettre ses bottes. Ant. Be- 
botter. 

BOTTBR1K (bo-te-rt) n. f. Atelier, boutique, mar- 

chandises ou commerce du botticr : fonder une bai- 

lerie. 

BOTT1BR (bo-ti-i)n.m. Qui fait ou vend des bottos. 

BOTTI1AOIV (bo-ti, 11 mil.) n. m. Petite botte 

d'herbeg ou de legumes : bottillon doseille, dipinartls, 

BOTTIN (bo-tin) n. m. (du n. de ~ 
son editeur Botlin, administraieur 
fran^ais, 1764-1863). Almanach, an- 
nuaire du commerce et de l'indus- 
trie, de l'administration et de la ma- 
gistrature : consuiter le bot tin. 

BOTTIltB (bo-ti-ne) n. f. Chaus- BoUim. 

sure montante, a boutons ou aelastiqucs. Petite botte. 
BOI7C (bouk) n. m. (germ. bukk). Male de la chevrc. 
Bene eniMaire, bouc que les Juifs, a la fete des 
Expiations, chassaient dans le desert, apres que le 
grand pretre 1'avait, avec des imprecations, charge 
de toutcs les iniquites du peuple. — On d£signait 
cet animal reprouv* sous le nom de Azazel, mot ht v - 
breu qui signifle emissaire ou renvoyt. Le mot bouc 
tmissaire eut devenu proverbial pour designer une 



iui puBcr a 

>arrassante. 
- r» 1 ^ 

I 



isetlle.dc'pinartls. 

Ss» 




I _ BOU 

personne sur laquelle on fait retnmber toutes le* 

fautes et qu'on accuse de 

tous les malheurs qui arri- 

vent. 
BOVCACE n. m. Bot. 

Syn. de anis. 
BOIICA1V n. m. (du ca- 

ralbe boucaroui). Lieu oil 

les lndiens d'Amerique fu- 

ment leurs viandes ; gril ser- 
vant a eette action. Fam. 

Bruit, vacarme : e'est un ^kL. ' 

boucan d ne pas s entendre. BOUC - 

BOUCAM ACIB n. m. Action d'exposer des viandes 

ou des poissons a la fumee pour les faire secher. 
BOVCAJfBR (ne") v. a- (de boucan). Pumer de la 

viande, du poisson. Faire la chasse aux booufs sau- 

vages. 
BOUCANlBR (ni-4) n. m. (de boucan). Nom sous 

lequel on designait dos aventuriers qui. aux xvr* et 

xvir siecles, chassaient les booufs sauvages en Amc- 

rique. pour en avoir les peaux dont ils faisaient grand 

commerce, (lis se transformerent en pirates, en cor- 

saires ou en flibustiers.) 
BOIICARO n. m Terre odorante et rougeatre. 

dont on fait des vases poreux. (On dit aussi rucaro 

et bocaro.) _ . 

BOKCABSllt (ka-sin) n. m. Sorte de futaine, d e- 

toffe de coton pour doublure. 

BOHCAV (kd) n. m. (du gasc. bouco, bouche). En- 
tree d'un port. 

BOtVCAUT (kd) n. m. Tonneau oil Ton met des mar- 
chandises seches : morue en boucaut; sucre en boucan t. 

BOCCHACUB n . in. .JR_ 

Action debouchcr: ^PpW flf% 

le bouchage de* bou- jg|| 
teilles. Ce qui sert Mj& /jf^SSSsM ^B \ 
k boucher : bou- r\7^i// aSfiBBBB*. 1 

chage solide. 

BOVCBARBB v ^/ B^harHw. LM 

n. f. Marteau k tete ~ ***• 

decoupee en pointes de diamant, utilise par les tail- 
leurs de pierre. Rouleau de metal pour les bitumiers. 
ROICHARREH (rf«?) v. a. Travailler avec la bou- 
charde. 

BOIICHB n. f. (1st. bucca). Cavite qui, chez I'homme, 
s'ouvre k la partie inferieure de la face entrc les deux 
machoires, recoit les aliments et donne passage h 
la voix. En parlant des 
animaux, se dit des 
beles de somme et de 
trait : bouche d'un 
bceuf, dun cheval. On 
dit aussi : la bouch*' 
d'un saumon, d'une J 
carpc, dunegrenouille. 
Bouche close, silence. 
Ouvrir la bouche, par- 
ler. Provisions de bou- 
che, vivres. Faire venir 
Veau d la bouche, exci- 
ter le ddsir. faire la 

petite bouche, le diftlcile, le dugouts. La deegsc aur 
cent bouches, la Renommee. Fig. Considercc par rap- 
port a la nourriture qu'elle consomme : [aire sortir 
dune ville assiegie les bouches inutiles. Ouverture : 
la bouche d'un canon, dun four. Bouche 4 few, 
piece d'artillerie. Bonrhe sle ehalenr. ouverture 
au moyen de laquelle la cbalcur se communique. 
PI. Embouchures d'un fleuve : leg bouches du Nil. du 
Rhdne, etc #> 

ROl'CHE, B adj. Fermd, obstrui : trou mal bou- 
cht. Fig. Sans intelligence : enfant bouchi. Temps bou- 
che", temps couvert. 

BOl'CHBB (chi) n. f. Ce qu'on met de nourriture, en 
une fois, dans la bouche. Petit vol-au-vent qui varie 
de nom. suivant les garnitures qu'il contient : bouche'e 
aux huttres, a la financiere, d la reine, etc. Pdtiss. Pe- 
tit four- Manger une bouche'e, faire un repas rapid e 
et leger. Fig. Ne faire qu'une bouche'e de, exeeuter ou 
vaincrc tres facilement. 

ROICHEHEXT (man) n. m. (de boucher). Repara- 
tion des enduits, dans les murs d'une construction. 
BOICHBR (chi) v. a. (du vx fr. bourche, faisceau 
de branrbages). Fermer une ouverture : boucher une 



DcfiU 



Pal tl 



Anrijfjdjilts 




Digitized by VjOOQ LC 



BOU - l 

tenttre, une bouieille. Barrer, obs truer, interceptor : 
bouche r un pa ssage, la rue. Airt. MkMfbtr. 

MMJCBBK (cm) n. m. Qui tue let bcstiaux et 
Tend leur chair crue en detail. Fig. Homme sangui- 
naire. Pom. Chirurgien ignorant, maladroit. 
. f. Femme d'un boucher. 
■IB (ri) n. f. Lieu ou se vend la viande 
an detail. Commerce de boucher. Fig. Massacre, 
tuerie. carnage. Mener des troupes d la boucher ie, a 
une action ou elles doivent perir. 

B4MCBBT** (A) loc. adv. Se dit den vases pla- 
ces lea una sur lea autres. 1'ouverture en bas. 

MftCCBB-TROl n. m. Personne on objct qui ne 
sert qua combler une place vide, a flgurer, a faire 
nombre. PI. des bouche-trous. 

MMJCBJOIH n. m. (de hour her v. a.). Plaque dc 
fermobile, qui sert k termer la bouche d'un four. 

■•CfTMMr n. m. (du vx fr. bouse he, faisceau de 
branchages). Ce qui sen a boucher en general : bou- 
ckonde toil*. Specialem. Morceau de liege ou de verre 
prepare pour boucher une bouteille, un flacon. 
Brancbe de verdure ou d'arbre. qui sert d'enseigne 
a un cabaret; le cabaret meme. Poignee de paille 
tortille*. Liege adapts a une ligne de pec he et fai- 
sant offlee de flotteur. Jeu qui consicte a (aire tom- 
ber dans certaines conditions (avec un palet ou avec 
une bille de billardj un bouchon supportant des 
pieces de mon naie. 

■•€€■•» n miDIT (cho-ne-man) n. m. Action 
de bouchonner : le bouchonnement des chevaux est 
favorable a leur sanU. 




j (cho-ni) v. a. Frotter avec un bou- 
chon de paille ou de foin pour enlever la sueur ou 
la malproprete' : bouehonner un chevaL 

MMCMNVXIBBI (cho-ni-i) n. m. Qui fait ou vend 
des boucbons de liege. 

MCCI9T (cAo) n. m. Pare a moulct et autres 
coqnillage s. (On dit aussi bucbot.) 

BtCCBtnm n. m. Celui qui s'occupc de la 
reproduction des moules au moyen de bouchols. 

MICHCmi n. f. Uaie vive. 

MM. CUt n. t (lat. buccula). Gros anneau dc fer 
on Ton passe un cable, etc. Anneau ou rectangle 
de metal, avec traverse, portant un ou plusieurs 
millions. Agrafe : bou- 
fle de eeinturon. Bijou 
que les femmes portent 
sua oreilles ; boucles en majm » 

brillants. Spirale de ^n&rm*& * 
cheveux frises : boucles 
undoy antes. Grande 
courbe d'un cours d'eau. 
Loc. fam. »• m tw r r t la 
kMek, Se priver, etre 
prive de manger. 

boucler des guAres, une valise. Mcttre en boucle : 
boueler des cheveux. V. n. Etre en boucles : ses che- 
reux bouciemt. Bomber, en parlant d'un mur. Ant. 

E (kU-te) n. f. Petite boucle. 
\ (kli-4) n. m. (du vx fr. boucle, bossc) 
Rempart portatif de mltal, d'osier recouvert dc 
peau, etc., que les guer- 
riers d' autrefois portaient 
devant eux, au bras gau- 
che, pour parer les traits 
ou les coups de rennemi : 
rtrtaines ptuplades sou- 
rage* se strvent encore de 
boucliers. Levee de bou- 
eliers, revolte. insurrec- 
tion armee. Pig. Defen- 
■rur, defense, appui : le 
bouelier des lois. Appareil protecteur mobile, ser- 
vant dans le percement des souterrains. 

MMMftBlf/CB (bou-4i-ke) adj. Qui a rapport au 
bouddhisme. 

■KfHiMB (bou-dis-me) n. m. Religion fondee 
par Bouddha (Inde, Chine, Japon, Thibet, Turkes- 
tan, etc.). V. BoroOHs {part, hist.) 

MMBMHBTB (bou-dis-te) n. Sectateur de la reli- 
gion du Bouddha. 

", (A i v. n. Temolgner, lalsser voir du 




Bouelier. 



9 — BOU 

d6pit. de la mauvaise humeur, par son silence, ses 
actions, l'expression de sa physionomle. Au jeu de 
dominos, ne pas jouer parce qu'on n'a pas le d6 
qu'exige la pose. V. a. Bowler quelqu'un, lui mar- 
quer du mecontentement. 

BOllBRIE (rf i n. f. Action de bouder. Etat de 
quelqu'un qui boude : la bouderie est Carme des faibles. 

MM»Bliss 5 Bt:SB(eu-se)adj. etn.Quia l'habitude 
de bouder. Qui marque la bouderie : mine boudeuse. 

MMBItV n. m. Boyau rempli de sang et de graisse 
de pore assaisonnes. Spirale d'acier, de fll de fer : 
ressort d boudin. Sen oiler en eavtde boudut, echouer, 
aller a neant. Moulure demi-cylindrique. Fusee avec 
laquelle on met le feu a une mine. Saillie interne 
de la jante des roues d'un vehicule destine a rouler 
sur des rails, et qui le maintient. 

MtUBIlVAGB n. m. Action de boudiner le fll de 
lin ou de soie. 

MM'BUVB n. f. Bosse des lames de verre pour les 
vitraux d'ornement. 

MM'BINBK (ni) v. a. Tordre legerement le fll de 
lin, de soie, de laine, avant de le mettre en bobine. 

■OrBIXIBMB n. f. Petit entonnoir pour faire 
des boudins ou des saucisses. 

BOl'MOl n. m. Ancieune monnaie algericnnc 
qui valait 1 fr. 86 c. PI. des boudjous. 

MMIBOIR n. m. (de bouder). Petit salon de dame 
orne avec elegance. 

BOUB (bou) n. f. Pousslere des rues et des chemlns 
detrempee d'eau. Fig. Abjection : Ame de boue. Trai- 
ner dans la boue, vilipender. Se trainer dans la boue, 
s'avilir. Tirer quelqu'un de la boue, d'un etat abject. 
Mortier de terre. N. f. pi. Limon que deposent cer- 
taines eaux minerales. 

MMTBB (bou-4) n. f. Appareil flottant, indiquantla 
route en mer, ou marquant un Obstacle. Bouee lumi- 
neuse, bouee portant 
un feu. Bouie sonore, 
bouee portant une clo- 
che que le mouvement 
de 1 eau fait sonner. 
Bouie d sifflet, bouee 
munie d'un appareil 
siffleur actionne par 
des soupapes que le 
mouvement des eaux 
ouvre ou laisse se re- 

fcrmer. Bouie de sauvetage, appareil flottant que Ton 
jette k une personne tombee a 1'cau. Bouie de corpx 
mort, bouee flxee au corps mort, dont elle indique 
la place aux navires qui viennent en rade. 

BOUBUR n. m. Qui est charge de l'enlevement 
des boues, balayures et ordures dans les villus. 

BOUBUX, BVMB (eu, eu-ze) adj. Plcin de boue : 
rhemin boueux; sou Hers boueux. 

BOVPPA1VT (bou- fan), B adj. Qui boufle, qui est 
comme gonfle : cheveux bouffants ; mane he bouffante. 

MMJPPAFfTB (bou-fan-te) n. f. Petit panier qui 
servait a faire bouffer les jupes. 

MI-fioM -far-de) n. f. Poi». Grosse pipe. 

(bou-fe) adj. (ital. buffa). Bouffon : Optra 

bouffe. N. m. Chanteur qui rempli t un role boufle. 

MMJPFBB (bou-fi) n. f. (de bouffer). AcUon subite 
et passagere d'un corps leger qui se porte en masse 
vers nous : bouffie de vent, de fumee. Air qui sort 
dc la bouche : bouffie de vin. Fig. Mouvement subit 
et passager : bouffie dorgueil, de ginirositi. 

BOurrBls (bou-fi) v. n. (de bouf, onomatoptfe). 
Exprimer sa mauvaise humeur en se gonflant les 
joues. (Vx.) Se gonfler : cette itoffe bouffe. Pop. Manger 
avec avidite. Manger. Activ. : bouffer de la viande. 

BOVPFBTTB (bou-fi-te) n. f. (de bouffer). Noeud 
dc ruban. Petite houppe de laine, de soie, etc. 

BOVPPI (6ou-/l), B adj. Plein, gonfle : visage boufR ; 
bouffi dorgueil. Fig. Style bouffi, style enfle. ampoule. 

Tmmvmu(bavrfirYr. a. Enfler, gonfler : I'hydropisie 
bouffit le corps.Y. n. Devenir enfle : visage qui bouffit. 

BOLFFIUMLBB (bou-fi-su-re) n. f. Enflure : la 
m or sure de la vipire ditermine la bouf fissure. Fig. 
Vanite extreme. Bouffissure de style, desprit, enflure, 
pretention. 

BOUTFOlf (bou-fon) n. m. (ital. buffo, chose bouf- 
fonne). Acteur d'un comique bas. Personnage grotes- 
que que les rois entretenaient aupres d'eux pour s'amu- 
ser de ses faceties. Servir de bouffon, servir de jouet. 




Digitized by VjOOvI 



BOU - 1 

BOCFFOIT, OliMB (bou- f on, o-ne) adj. Plaisant, 
facetieux, d'un comique baa : esprit, discourt bouf- 
fon. Syn. bdrlmque. 

BO Iirr o iWB B (bou-fo-ni) v. n. Fairc le bouffon. 

BOIJFFOIVlfBHIB (bou-fo-ne-rt) n. f. Ce qu'on fait 
ou ce qu'on dlt pour exciter le rire. Plaiaanterle, facetie. 

BOGBB n. m. Petit cabinet. Logement malpropre, 
taudia. Partie la plus renflee d'un tonnoau. Convexity 
dea baux d'un pont de navire. Coffre qui servait, au 
moyen age, pour le transport des v£tements, etc. 

BOUBBOIR (joir) n. m. (de bougie). Cbandelier 
porta tif, baa, muni d'un plateau 
avec manche ou anneau pour le 
aaiair. 

BOUBBR (it) v. n. (Prend un 
r muet apres le g devant ado: 
il bougea, nous bougeons) Se 
mouvoir, remuer. V. a. Changer 
de place : bouger des livres, ties 
vieubles. 



*\ 



i 



BOUUBTTE ( U-te) n. f. (de 
bouge). Sac de cuir, gran do bourae, petit coffre de 
voyage. 

BOUCllE (;'f) n. f. (de Bougie, v. d'Algerie d'ou 
Ton tirait beaucoup de circ). Chandelle de cire ou de 
sparine, a mecbe tressee. Chir. Appareil en forme 
de cylindre em ploy 4 comme aonde. 

BOUCHER (ji-4) v. a. (Se conj. comme prier.) 
Paaaer le bord d'une dtoffe eoupee aur la circ d'une 
bougie allumec pour empeoher l'effllage : bougier du 
drop, du taffeta s. 

BOUttOlV, BXHTB {o-ne) n. Qui bougonnc souvent. 

BOl'ttONXBR (gho-nd) v. n. Fam. Murmurer, 
gronder entre aea dents. 

BOUBRA1V n. m. Toile forte et gommce. 

BOUI-BOCI n. m. Pop. Theatre, concert d'ordrc 
inflrieur. PI. dea bouis-oouis. 

BOIILLAIAIIHE (bou, 11 mil., a-bt-se) n. f. 
Meta provencal, compose de poissons cuits dans de 
l'cau ou du vln blanc, re love d'ail, de persil, de sa- 
fran, de poivre, de laurier. etc. 

BOMLLABE (bou, 11 mil.) n. m. Action de faire 
bouillir. 

BOUllAAMOlf (bou, 11 mil., e'-zon) n. f. Fermen- 
tation de la biere, du cidre, etc. 

BOMLLA1VT {bou, 11 mil., an). B adj. Qui bout : 
huiie bouillante. Fig. Vif, ardent jeunesse bouillantr. 

BOUILLE [bou. II mil.) n. m. Vase a groaae panac 
pour transporter le lait. (Syn. bertiie ) Perchc pour 
troubler l'eau. Morceau de cbarbon de terre. Hottc 
de bois pour la vendange. 

BOUILLBB (bou, 11 mil., e~) v. a. Troubler l'eau 
avec la bouille. 

BOU1LLBB1B {bou, 11 mil., e-ri) n. f. Distillcric 
d'eau-de-vie. 

BOU1LLBUR (bou, U mll.)n. m. Distillateur d'eau- 
de-vie. DouiUeurde cru, proprietaire qui distille son 

ftropre marc, sea proprea fruits. Techn. Annexe de 
a machine a vapeur ou l'eau entre en ebullition. 

■OCILLI (bou, 11 mil.) n. m. Viande cuite dans 
l'cau pour faircdu bouillon: bouillidebaeuf, demouton. 

BOUlLLIB (bou, 11 mil., f) n. f. Aliment compost 
do lait ct de farine bouillis ensemble. Pate a papier, 
a carton. Fig. etfam. Bouiltie pour les chats, peine 
sans profit. Chose indigeste. Chose peu intelligible. 

BOUILLIR (bou, //mil.) v. n. (Je bou*, tu bow, 
il bout, nous bouillons, vous bouillex. Us bouil- 
lent. Je bouillais, nous bouiUions. Je bouillis, nous 
bouilllmes. Je bouillirai, nous bouillir ons. Je bouil- 
lirais, nous bouillirions. Sous, bouil- 
lons, bouillez. (Jus je bouille, que 
nous bouiUions. Que je bouillisse, 
que nous bouillissions. Bouillant. 
Bouilli. e.) Btre en ebullition : l'eau 
tout a 100 degris. Fig. : bouillir de 
colire. La tite bout, on est excite, 
enflamme. Fam. Faire bouillir la 
marmite, pourvoir a la subsistence. 

BOUILLOIRE (bou, 11 mil.) n. f. 
Vase de metal pansu pour faire bouillir de l'eau. 

BOUILLON (bou, 11 mil.) n. m. Aliment liquide 
qu'on obtient en faisant bouillir dans l'cau de In 
viande, dea llgumes ou hcrbes : bouillon yrus, 
mui'ivc. Bulle qui s'61*ve a la surface d'un liquid*- 
bouillant. Onde tumultueuse dun liquide sVchappant 
»*»« fo^A . femt sort d gros houillnm. Pli bouffant 




BooUloir*. 



avec force : 




) - BOU 

d'une etoffe. Bxcroiasance de chair dans une plaie. 
Restaurant ou Ton ne donnait primltivement que du 
bouillon. Ensemble d'exemplaires invendus de livrea 
ou de journaux. Bouillon de culture, bouillon de 
boeuf ou de poulet prepare comme milieu de culture 
bacteriologique. Fam. Boire un bouillon, subir une 
perte. Bouillon d'onze heures, breuvage empoisonne. 
Bouillon pointu, lavement. 

BOUILLON-BLANC (bou, II mil., blan) n. m. Nom 
vulgaire d'une eapece de molene dont lea flcure sont 
pectorales. PI. des bouillons-blancs. 

bouillonnant (bou, 11 mil., o-nan), B adj. Qui 
bouillonne. 

BOUlLLONNBMBIfT (bou. II mil., b-ne-man) n . m . 
Etat d'un liquide qui bouillonne. Fig. Agitation, 
effervescence. 

BOUILLONNBR (bou, II mil., o-nl) v. n. SVIe- 
ver en bouillons. Fig. S'agiter, fermenter.V. a. Faire 
des bouillons a : bouillonner une robe. 

BOU1LLOTTB (bou, 11 mU., o-te) n. f. Recipient 
metallique que Ton remplit d'eau 
bou ill ante et qui aert a chauffer 
lea wagons, lea volt urea, etc. Pe- 
tite bouilloire. Jeu de cartes, sorte 
de brelan. 

BOUILLOTTBR (bou, II mil., _, .„ 

o-ti) v. n. Bouillir doucement. Bomiiatu. 

BOUJARON n. m. Mar. Petite mesure de 6 cen- 
tilitres, representant la ration de tafia distribute aux 
marins. Contenu de cette mesure. 

BOULAIB (If) n. m. Terrain plant* de bouleaux. 

BOULANBB n. f. Metier ou commerce de bou- 
langer. Bois de boulange, bois pour chauffer le four. 

BOULAN6BABLB (ja-ble) adj. Qui peut etre bou- 
lange ou petri : farine boulangeable. 

BOULANBBR (ji\ EBB n. Qui fait et vend du 
pain. N. f. Sorte de danse. 

BOULAKttBR \(jf\ t. a. (Prend un e muet apres 
le g devant a et o : il boulangea, nous boulangeons.) 
Petrir du pain et le culrc : boulanger de la farine. 

BOGLANCEBIB (rf) n. f. Fabrication et com- 
merce du pain. Le lieu ou il se fait, ou il ae vend. 

BOIXBEXB ou BOE.BB1VB 
n. f. Terre argilo-aablonneuse. 

BOCLE n. f. (lat. bulla). Corps 
sphcrique. Boule noire, celle qui 
exprime le rejet dans un scrutin. 
Boule blanche, celle qui adopte. 
Boule rouge, celle qui, dans un 
examen, exprime une note inter- 
mediate entre bien et mal. B*ule 
de Dtfpiasix, ballon servant a faire < 
des signaux dans les ports. Loc. 
adv. A iMMile *■«. precipitam- 
ment. (On dit aussi ▲ iji. ou k bou- 
i.evi'e.) PI. Jeu qui so ioue avec 
des boules : jouer aux boules. 

BOILB n. m. Mobil. V. boi'mjc. „_. 

BOVLBAV (16) n. m. Genre de «""••«. 

cupuliferea betulees, comprenant dea arbres a boia ' 
blanc, des pays froids et temperes : on extrait du 
bouleau un goudron qui donne au cuir de Bussie une 
odeur caracteristique. 

BOULE-BB-lfBIBB (nb-1e) n. f. Nom vulgaire de 
la viome obier. PI. des boules-de-neige . 

BOlXBDOtlCB (ghe) n. m. Variete de dogue a ma- 
choires proeminentes, phis petit 
ct plus feroce que le grand dogue. 

BBIILBB Ut) v. n. Rouler 
comme une boule. Bouler les 
cornes d'un taureau, garnir l'ex- 
tremite des cornea de boules de 
cuir. Pop. Bnvoyer bouler, en- 
voyer promener, repousser. 

■OCLBT (It) n. m. Sphere de 
fer dont on cnargeait les canona. 
Peine infamante qui consistait" 
h trainer un boulet de 8 livres « ._. 
attach* a une chalne de 2-.80 de Bo-todogM. 
long : la peine du boulet fut supprimie en 1857. Fig. 
et fam. Personne a charge, chose trea ennuyeuse : 
trainer son boulet. Jointure de la jnmbe du cheval 
au desgus du paturon. (V. la planche chkval.) 

BOILRTB, B adj. Art vtttr. Se dit du cheval qui 
a lo boulet d^placr en avant. 





Digitized by 



Google 



BOU 



6 (JeWe) n. f. Petite boule. Petite boule 

de pate ou de chair hachee. Fig. et fam. Bevue. 

BMMXBTTRB n. f. Btat d'un cheval boulctc. 

BBILBIX, BIBB (ted, eu-xe) n. Cheval, jument 
courts, trapus, propres aux travaux de fatigue. 

BMLBVABB OU MCLBVABT (var) D. TO. 
Autre/., terre-plein d'un rempart. Auj., promenade, 
large rue plantee d'arbres. r t^. Place forte : cette 
tiile eat le boulevard de V Italic. Protection : la jus- 
tice est le boulevard des Etat*. 

MCLBVABBBB (a¥) v. n. A Paris, flaner sur les 
grands boulevards. 

BM.LETABB1BB (di-4), ERE n. A Paris, per- 
sonne qui frequente les grands boulevards. Adj. Qui 
a rapport a ces personne*, aux boulevards : I'esprit, 
r argot boulevardier. 

BOIXBTBBUIAMT lver-*an). B adj. Qui trouble, 
bouleversante*. 
r (ver-te-man) a. m. Trouble 



bouleverse : nouvelle* I 



violent : agitation, grand desordre, au pr. et au flg. 
BBCa.BVBRBBR(w i Tsi<<) v. a. Mettre en grand de- 
sordre : bouleverter une bibliotheque. Agiter violem 



ment, miner, abattre : bouleveraerun Etat. Fig. Trou- 
bler, emouvoir violemment : oou/ecerser le cteur, 
t esprit. 



BMCLSrVCB (A LA OU A) loc. adv. V. BOULK. 

MC tUOl (li-£) n. ra. Appareil analogue a 1'abaque, 
eomprenant des tringles de fer sur lesquelles sont cn- 
fileea des boules et qui sert 
k apprendre aux enfants les 
premiers elements du cal- 
cuL (On dit aussi boulikr 
comptbox.) Filet. (V. ho- 
lds.) Pot de terre pansu et 



r+rrrr+rrA I 



rr<r€r*rrr 
1 



(tnt) n. f. 
(gr. bout, bceuf, et limos, 

faim). Faim insatiable et produisant, quand elle n'est 
pas satisfaite. des especes de def alliances. 

BBHIRI^CE adj. Qui a rapport a la boulimie : 
gostrite boulimique. N. Personne atteinte de bou- 
limie. 

BBtTLIB n. m. Trou on pot de colombier pour 
fain? nicher les pigeons. Conttr. Trou fail dans un 
mur pour supporter les echafaudages. Piece de bois 
scellee horizon ialement dans un mur, pour soutenir 
le plancber d'un echafaudage. 

BOCLIMB n. f. Mar. Corde amarree vers le milieu 
de ehaque cote (Tunc voile, pour lui faire prendre le 
vent le mieux possible. 

BtCLlXBB (ni) v. a. Haler avec la bouline : bou- 
liner une voile. V. n. Naviguer a la bouline. Fam. 
Marcher en pietinant. 

BOCLIMOBtllf n. m. (angl. 6010/, boule, et green, 
vert 1. Parterre de eazon. 

BOfLlXCiCB (lin-gke) n. f. Petite voile du haut 
du mat. 

BOIXJXIER (ni-e), BRB n. et adj. Qui navigue 
a la bouline. 

BM»i:iJLB(6ou-/f)ouB*l?a,E n. m. Mcuble incruste 
decaille, d'or et dc cuivrc, a rimitatiou dc ccux de 
lcb^ninte Boulle. 

BOl'LBIR n. m. Instrument de macon pour re- 
mncr la chaux, le morticr. 

mmKIMB n. m. Cheville de fer qui a une tele a un 
bout et une fente ou un pas de vis a l'autre pour rc- 
cevoir une clavette ou un ecrou. 
. BBCLBtfXBR (lo-ne) v. a. Fixer 
avec un boulon. — 

mmmtMVf bttb (/o, o-te) adi. DoaI «»- 

et n. (rad. boule}. Se dit familicrement pour Gros, 
gras et ro nd. 

wm*dU9TWKm(lo-tt"f v. n. Pop. Vivotcr doucement. 
sans ambition. Prospercr doucement : pa boulotte. 
V. a. Manner : bonlotter son pain. 

BBCLCTBftR n- f. Rcjeton qui pousse sur la racine 
d'un arbre. 

BfBtTBflBBaAMG ou BOOMBRAJf CJ bou-me-rangh) 
n m. Chez les A us ir aliens, arme de jet faite dune 
lame de bois dur et courbe. 

BOCBjlB n. f. Syn. anc. de Detroit. 

BBOB/IBB (*<?) v. n. Se dit de betes qu'on a fait 
venir par force a la bouche du terrier : faire bou- 
quer un renar d. 

BBCO/UBT (Are) n. m. Assemblage de fleurs ou de 
certaines choses iiecs ensemble : bouquet de diamants, 




UouquaUn. 



1 - BOU 

de persil, de thym, etc. Bouquet d'arbres, tres petit 
bois. Fig. Parfura agreable du vin. Piece qui ter- 
mine un feu d'artiflce. Couronnement. conclusion. 
Poesie galante : bouquets a CMoris. Cadeau de fete. 
Fam. Cest le bouquet, e'eet le plus fort, ce qu'il y a 
de mieux. 

BOUQCBT (kit) n. m. Bi$t. not. Orosse crevette 
qui devfent rose par la cuisson. Lievre, lapin male. 

BOUQIBT (ki) n. m. Maladie pustuleuse particu- 
late aux moutons et aux chevres. 

BOC<*l7BTIER iti-4) n. m. Vase a fleurs. 

BOCQfJBTlERB n. f. Marchande de bouquets, 
de fleurs naturellcs. 

BOUQIIBTIN n. m. (dimin. de boue ou vonu dc 
bouc-ettain, bouc des ro- 
chers). Genre de mammi feres 
ruminants cavicornes, eom- 
prenant des chevret des raon- 
Ugnes a comes enormes et , 
noueuscs. 

BOti«i:ilf (kin) n. m. 
Vieux bouc. C^raet 4 bow. 
«■«!■• embouchure flxce k 
une come de boeuf evidce en 
cor de chasse. 

BOV^fJIlt (kin) n. m. 
Vieux livre dc peu de valeur. 

BOVQVINBB (ki-nt) v. n. • 
Chercher ou consulter dc 
vieux livres. 

BOVQC1BBR1K (ki-ne-ri) 
n. f. Commerce du bouquiniste. Manie dc bouquiner. 

BOUOiixeiR, BlisjB (ki, eu-ze) n. et adj. Qui 
aime a Douquiner. Amateur de vieux livres. 

BOlOUinriMTE (ki-nis-te) n. m. Qui fait le com- 
merce des vieux livres. 

BOUBACAJV n. m. Ancicn tissu de laine, de na- 
ture assez grossiere. 

BBIBBB n. f. Amas de bouc dans les marais, les 
e tangs. 

BOlBBEil, El HE (beu, tu-ze) adj. Plcin dc 
bourbe. 

BOVRB1BB (bi-i) n. m. Lieu creux et plcin dc 
boue. Fig. Stfauvaise affaire : it s'est mis dans un 
bourbier. Impurcte, infamie : le bourbier du vice. 

BOI RBtlLLOM (11 mil.) n. m. Amas de bourbe. 
Tissu cellulairc gangrene, blanc, qui occupc le centre 
d'un furoncle. 

BOl'RBOIflBM. BXXB {ni-in, d-ne) adj. Qui con- 
ccrne la fam ill c des Bourbons. Nes bourbonien, aqui- 
lin. N. Partisan des Bourbons. 

BOIBBOXB.U0, E (bo-ne, 4-st) adj. el n. Du 
Bourbonnais. 

BOLRC'ER (se) v. a. (Prend une cedillc sous le c 
devant a ct : il bourra, novs bourcons.) Carguer 
une voile en p.irtic. 

BOliRCET (se) n. m. Voile en forme dc trapeze 
employee dans les lougres, les chasse-maree, etc. 

BOIRCETTK {st'-te) n. f. Syn. de macue. 

BOrRBAlNE (dene) ou BOURCiEKE n. f. Ar- 
buste dont le bois, reduit en charbun, sert a la fabri- 
cation dc la poudrc dc chasse. 

BOlRBAI.Oli n. m. Trcsse ou ruban dc chapcau 
avec une bouclc. Bande dc cuir verni, garuisaaut uu 
shako en dehors a sa partic iuferieure. 

BOIBBB n. f. Fam. Mensonge, dofaite, bali- 
vcrne : ronter des bourdes. 

BOIRBKR (di) v. n. Debitcr des bourdes. 

BOIBBBIB, El HE (eu-se) n. et adj. Qui debitc 
des bourdes. 

BOVRBiiXOIV (7/ mil.) n. m. Bois de chenc re- 
fendu, propre a faire des douves pour 
les futaillcs. 

BOKRBOW n. m. Baton de pele- 
rin. Genre d'insectes hymenopteres, 
voisins des abeillee, a corps gros 
et veiu. Grosse cloche. Omission dc - Bourdoo. 
mots dans une composition typogra- 
phique. Un des jeux de i'orguc, qui fait la basse. 
Faux bourdon, Male des abcilles. ¥mmx~b*urais» 

Mm. V. KAUX-BOURDON. 

BOVRBOBMAirr (do-nan), B adj.Quibourdonne- 

BOl RBOnrxEMBlVT (do^ne-man) n.m. Bruit que 

fait lc vol des insectes et de certains petits oiseaux : 

le bourdonnement de* ruche*. Fig. Murmure sourd et 



JSBx? 



Digitized by VjUVJ 



gle 



BOU - l 

confus : bourdonnement dc la foule. Bruit continuel 
dans les oreilles. 

BOlRBOima (do-ne) v. n. Faire entendre un 
bourdonnement. Murmurer. V. a. Chanter ou dire h 
voix baste : bourdonner un air. 

BOYRBONNET (do-ne) n. m. Tampon dc char- 

{>ie, do ouate, mis dans une plaie pour en absorber 
e pus. 

BOI'RBOXIVEIR, ElUE (do-neur, eu-ze) n. et adj. 
Qui bourdonno : le colibri est un bourdonneur; in- 
aecte bourdonntuT. 

BOIRBONXIBRE (do-m'-eVe) n. f. Appareil em- 
ploy^ en apiculture pour se debarrasscr des males 
ou faux bourdons. Arrondissement pratique" a la 
partie superieure de l'armure latcrale d'unc porte. 

BOl'Rtt (bour) n. m. (all. burg). Gros village oil 
Ton tient march*. Bowg povrrl. bourg anglais 
dont lea electeurs vendaient facilement leurs suf- 
frages au eandidat qui desirait se faire envoycr au 
Parlement. Place forte d'un parti politique. 

BOVRCSABB n. f. Petit bourg. 

BOIRGBSE n. f. Bot. V. bourdainb. 

BOrR6BBM,B(jot, oi-*e) n.(rad.6ourf/). Autref., 
habitant d'unc ville, jouissant de certains droits par- 
ticuliers, analogues aux droits dc cite. Personne aisee 

3ui habile la ville. Patron, raaltre, dans 1c langage 
es ouvriers. Adj. Qui tient a la bourgeoisie : maison 
bourgeoise. Commun : manitres bourgeois**. Antili- 
berai, antiartistique : prtjuyia bourgeois. 
Confortable : ordinaire bourgeois. 

BOlRUBOMBMBlfT (joi-ze-man 
adv. D'unc maniere bourgeoise : ci'rre 
bourgeoisenient. 

BOl RtiKOlfflK (joi-zt) n. f. Quality 
de bourgeois. Autref., classe interm^- 
diaire entre la noblesse et le peuplc. 
Droits de bourgeoisie, autref., privilege* 
de cette classe. 




BOl'RttBOlV (jon) 



Bo u ton qui 



Bourgeon. 



,. i) n. m. Bo u ton qn 
pousse sur les branches des arbres. Nouvcau jet dc 
la vigne. Fig. Bouton au visage. 

BOi'RttBONNBMBNT (jo-ne-man) n. m. Devc- 
loppement des bourgeons : le bourgconncment s'ojtere 
au print em pa. 

BOlRttBOXlVBR (jo-nt) v. n. Pousser des bour- 
geons : lea arbres bourgconnent. Fig. Avoir des bou- 
tons : son nez bourgeonne. 

BOVRttBROX n. m. Courte blouse de toile que 
portent certains ouvriers, les soldats, etc. 

BOlRbMBITRB Ibourgh'-mcs-tre) n. m. Pre- 
mier magistrat dc quciqucs villcs de Belgique, d'Al- 
lemagne, dc Suisse, dc Hollands, etc., et que Ion 
nomine maire cu Franre. 

BOlRttOUXB n. m. Vin recolle" en Bourgopne : 
boire un verre de bourgogne. — Lea 

Erincipaux bourgognes sont : le cham- 
ertin. le pommard, le elos-vougeot . 
le corton. le musiirny. le romance, lc 
montrachet. le beaune, le chablis. etc. 

BOl RUUCi*0!V,0**B Ighi, o-ne, 
adj- et n- l)e la Bourgogne. 

BOlRttllttlVOTTB ( ghi-gno-te ) 
n. f. Casque tres complet. en u^age de 
la fln du xv« a la On du xviit siccle. 

BOURl.lNttl.ER {ghi) v. n. Mar. Se _ 
dit d'un navire qui fatigue en luttant Z' ~~. 
contre une grosse raer. Pop. Exercer our * u, K" 
un metier penible; faire un travail rude et fatigant. 

BOl'BNOXITB n. f. Mineral qui n'est autre qu'un 
Milfure dc plnnih, d'anti- i^-T ^A 

moine ft do cuivre. 

BOIRRACIIB 'bou ra- 
the. ) n- f. Genre de borra- 
ainacJes, a larges firms 
blcucs, parfois blanches ou 
roses, comprcnant des plan- 
tcsb^chiquescxpectorantcs, 
diuretiques et a6purativen. 

BOl BRIBE 'boura-'/c) 
n. f. Morsure du chien qui, 
d'un coup de gucule, en- 
lftve du poil au gibier qui 
court-. I-ig. Coup" brusque. 
Paroles vivos et rudes. D©urr»oh«. 

BOl'RRAUB bou-ra-je) u. m. Action de boumr. 






_ -. BOU 

BOl'RRABQlE bnu-ran-ke) n. f. Vent impetueux 
et de peu de duree. Fig. Acccs passager de mauvaisc 
huroeur. Attaque soudaine et violente. 

BOl'RRB (hou-re) n. f. (bas lat. bura, poil). Amas 
de poils arrach£s a une bete. Poils servant a garnir 
les selles, les bats, etc. Ce qu'on met par-dessus la 
charge des armes a feu pour la maintenir. Partie 
grossiere de la soie. de la laine- Bot. Bourgeon. 
Fig. Chose sane valeur. Nom vulgalre de la cane. 
Sorte dc jeu d'ecarte se jouant entre trois joucurs au 
moins ou six au plus. 

BOIRRBAU (bou-rd) n. m. Homme charge de 
mettre a execution lea peincs corporclles prononcecs 

Sar une cour criminellc, notamment la peine de mort. 
'ig. Homme cruel, inhumain. Bourreau dTargent, pro- 
digue. (Le (cm. bourrelle est vieux et peu us.) 

BOVRRBB [bou-ri) n.f. Fagot de menu bois. Cho- 
rtgr. Danse d'Auvergnc ; air sur lcquel on l'executc. 

BOIBBBLEMBXT (bou-rt-le-man) n. m. (de bour- 
reau). Doulcur cruelle. Fig. Tourmcnt moral : le 
bourrHement du remords. 

BOIBHBLEB (bou-re-U) v. a. (Prend un C grave 
devant une syllabe muette : je bourrfle.) Tourmentor 
comme un bourreau : la conscience bour- 
rtle les mf chants. 

BOIBBKLET (bou-re-U) ou I 
LET (le) n. m. Coussin rond et vide par 
le milieu. Gaine remplie dc bourre, qui 
se met aux portes, aux fenetres. Coiffure 
rcmbourree ou elastique pour prot^gcr 
les petite enfants contre les encts des / 
chutes. Rendcment circulairc h. la bouche Do __ - u, 
des canons, sur les cartouches, etc. Par- " oaw, * M - 
tie renflee d'une piece do metal- Garniture mctal- 
lique ou de bois. 

BOIRREI.IER (bou-re-li-i) n. m. Fabricant, mar- 
chand de harnais. 

BOlBBBLLRniE bou-re'-le-ri) n. f. Etat et com- 
merce du bourrelier. Etablisscment de bourrelicr. 

BOIIRRBR (bou-rf) v. a. Arracher du poil au 
gibier qui court, en parlant d'un chien : chien qui 
lourre un lievre. Enfoncer la bourre dans une armc 
h feu : boxerrer un fusil. Garnir de bourre : bourrer 
un fauteuil. Faire manger avec exces : bourrer un 
enfant de gdteaux. Fig. : bourrer un itive de grec. 
Mai trailer : bourrer quelqu'un de voups. *•• hour. 
r*r v. pr. Se maltraitcr reciproquement. Manger 
avec exc*s. Ant. Debonrrer. 

BOl RRICBB ( bou-ri-che ) 
n. f. Panior pour envoycr du 
gibier, du poisson; son con- 
tcnu : bourriche d'huttrea. 

BOI'RRIQTB (bou-ri-gue) ,' ^ss-J- 
n. f. Anesse. Fig. Tres igno- b 
rant : ttl fait le savant qui \ 
n'e-ft qu'une bourrique. 

BOLRRIQ1BT {bou-ri-kr) ~~ "^ 

n. m. Anon ou Anc de petite "ournch*. 

taille. Civiere a mortier ou a picrrcs. Tourniquet 
pour monter les produits d'une mine. 

BOl RROIR ibou-roir) a. m. Pilon pour bourrer. 

BOIRRU (bou-ru). B adj. et n. Dune humeur 
brusque et chagrine. Vin bourru, vin blanc nouveau 
qui n'a point fermente. Ant. Affable, doai, cAIIm. 

BOl'RBAIXT ou BOVRBBAl (s6) n. m. Gross** 
moulure qui s'etend tout le long du snmmct dun toil. 

BOrRMB n. f (du gr. bursa, cuir). Petit sac a. 
arprnt. Fig. I/ar- 
eent qu'on y mot : 
aider quelqu'un de 
sa bourne. San* 
bour*? delicr, «ans 
donner d'argent. 
Pension gratuite 
dans un collcpe. nom-p*. 

Valeur montMaire en Turquie. valant 500 pinstrcR. 
Lieu, edifice ou sc font les operations tlnancieres *ur 
les valeurs puhliques , obligations, actions, etc. 
iV. Part, hist.) March* de ces valeurs. Temps qu'il 
dure. Filet pour chasser le lapin au Ibrct. Bot. Cap- 
sule des anthtires. Prov. : Loger le dlnble dan* urn 
boHiHif, n'avoir pas le sou. 

BOl RMICOT [ko) ou BOlHSir.llT (Ad) n. m. 
Petite bourse. Petite somme ama»sec avec cconomio 
et misc en roberve. 



&m 



Sa 




Digitized by VjOOQLC 



BOU - ; 

l [ti) v. n. Faire de petite* Econo- 
mies. Faire de petite* operations a la Bourse. 

BBTBBICBTIKB (//-<?). BBS ou BOVBfllC'O- 
TBI B, El'MB (eu-ze) n. Personne qui fait de petiies 
operations de bourse. Adj. : manic boursieotitre. 

BBlBflIBB (•!*-«?), BBS n. Personne qui specule 
a la Bourse. Personne qui fabrique det bourses. 
Eleve qui jouit dune bourse dans un etablissement 
d'instroction publique. Adj. : un ileve bonnier. — On 
nest boursier qu'apres un examen, lei bourses etant 
donneea au concours. Les boursicrs doivent etre bona 
elevea, car la bourse peut leur etre retiree s'ils n'ont 
ni application ni coaduite. L. gouverncment ct les 
viUe* pajent leur pension. II y a des bourses entie- 
res. des demi-bourses et des quarts de bourse. 

BB1 BJtBlVLAtiK n. m. Etat de ce qui est bour- 
soufle. Fig. Endure du style. 

MlVJMtfXB, B adj. Enfle, bouffl, gonfle. 
Fig. Vide et emphatique : style, discount boursoufU. 

BOrBflOIYl.BBiBMT {man) n. m. Etat de ce qui 
est boursoufle. Augmentation de volume. 

■OtBMiriJCB i/U) v. a. Rendre enfle, gonfle, 
gros et mou. Fig. Rendre vain : forgueil boursoufU 
Jtn sots. Be sews— lw v. pr. Devenir enfle. 

BBCBflO-miBB n. f. Enflure, au prop, et au 
flg. : boursou/ture du visage, du style. 

BBCBABB {za-je) n. m. Passage au bain de bouse 
des etofles sur lesqueiles on a imprime le mordant. 

moVMCXEJL»K(bous-ku)n. f. Action de bousculer. 
(On dit aussi, mais moios. bousculkment n. m.) 

BBCflCI.-l.BB (bous-ku-U) v. a. Mettre sens dessus 
dessoos. Pousser orusquemant en tous sens. Fig. et 
fain. Grander, exciter. Be beveenler t. pr, Se pous- 
**r reriproquement. 

BOtflB (bou-ze) n. f. (du gr. bous, bajuf). Fientc 
de bo*uf, de vache. 

BOI4IBB (*«) v. a. Former l'aire d'une grange 
avec un melange de terre franche et de bouse. Sou- 
mettre 4 l'operation du bousage : bouser des toilet. 
V. n. Evacuer de la bouse. 

BOrflIBB {zi-i) n. m. Nom vulgalre de divers 
insectrs coleopterea coprophages. 

B»rflUJ.ACiB (si, // mil.) n. m. Melange de 
ehaume et de terre detrempee dont on fait des murs 
de cloture. Fig. et fam. Ouvrage mal fait. 

BHULUB (si, // mil., t) v. n. Maconner en 
bousillage. V. a. Faire mal quelque chose. 

BOFBllABITB, BCIHS (si, // mil., eur, eu-ze) n. 
Qui boosilte. 

BBtTBUV (sin) n. m. Matiere etrangerc qui recou- 
vre des pierres quand on les extrait de la carriere. 

BOCfll!BBOT (zin-go) n. m. Petit chapeau de ma- 
ris en cuir verni. 

BBCBBBEB (bou+o-le) n. f. (ital. bossola, petite 
lw>ite,. Cadran dont l'aiguille aimantee se tourne 
Uujours vers le N. Fig. Guide -. 
n+comeilsserontma boussole. 
Tret fam. Perdre la bou*sole, 
1 esprit. La tete. — La boussole 
etait inconnue des anciens; 
mais il paratt que les Chinois 
en faisaient usage plus de 1 .000 
am avant l'ere chretienne. lis 
en enseignerent l'usage aux 
Arabes, qui le transmirent 
eux-memes aux Occidentaux 
a Tepoque des croisades. Le 
cercle que pareourt l'aiguille 
est divise en » parties et se nomine «m* des vents. 
La boussole est indispensable aux navigateurs. aux 
explorateurs ; elle leur per met de se diriger au mi- 
lieu des inert et de parcourir les regions inconnues. 

BOCMTirAllAB ( bous- 1 if a, 11 mil.) n. f. Pop. Fes- 
tin, bo mban ee, et par ext., aliments, mangeaille. 

BBt BTBBBBBBBB (bous-tro) n. m. (gr. bous, 
bosuf , et strephein, tourner). 8orte d'ecriture grecque 
tres anrfenne dont les lignes allaient, sans disconti- 
noer, de gauche a droite et de droite a gauche. 

BBI T \bou) n. m. Extrlmite : le bout d'une gaule. 
Fia : le bout de Tannfe. Garniture a l'extremite de 
certains objets : un bout de parapluie. Fragment : 
bout de chandelle. Tres petite quantite, etc. : faire 
un bout de conduite. Fam. Bout de femme, d'homme, 
PTtoane de tres petite taille. Bout daile, plume du 
Iv.a:de l'aile. Bout de Ian, service funobrc en l'hon- 




* - BOU 

neur de quelqu'un, un an apres sa mort. Fig. : rire du 
bout des dents, s'efforcer de rire. Savoir *ur le bout du 
doigt, parfaitement. Pousscr d bout, faireperdre pa- 
tience. Mettre d bout, reduire au silence. Etrr a bout, 
ne savoir que devenir. Venir d bout de, triompher de, 
reussir a. A tout bout de champ, a tout propos. Au bout 
du monde, tres loin. Loc. prepos. A t>o«i de, n'ayant 



luand le vent 




touchant le but. Am bo«« 4m eoapif, apres tout. 

BOLTABK n. f. Caprice brusque. Saillie d'esprit 
ou d"humcur. 

BOrTABBLB, BOTABOIE ou ROtJTABfirR 

(tar-ghe) n. f. Mets de TEurope m^ridionale, com- 
post de laite de muge pressee, salee et sechee au 
soleil ou fumee. 

BO«7T-BBBOBfl ou BOCTS-BOBB (or) n. m. 
Juar. Piece de miture que Ton ajoute h une vergue 
pour porter des voiles supplementaires, quand le vent 
est faiblc. PI. des bouts-dehors ou boute- 
hors. 

BOITB-BN-TBAIX (6ou-fa?i-/rin) 
n. invar. Personne qui met les autre* en 
train, en gaiete. I 

BOVTBFBII n. et adj. m. Baton muni 
d'une meche allumee pour mettre le feu | 
aux canons. (Vx.) Ft^.Qui excite une sedi- 
tion, des querelles : on arrita les boute- 
feux. (Vx.) PI. des boutefeux. K , „ 

BOUTBIU4B (M, // mlL) n. f. (du vx Bout « ,UM - 
fr. boute, tonneau). Vase a goulot etroit, pour conte- 
nir les liquides ; son contenu. >4imer la 
bouteille, aimer a boire. C'est la bou- 
teille d Vencre, ccla est obscur, em- 
brouille, on n'y connaltrien. Phys. Ben. 
teille s1« Leysle, condensateur 61ectri- 
que construit pour la premiere fois 
en 1746 par trois savants hollandais. i 

BOCTBILLBB ( U , 11 mil. , e ) ou J 
BOITILLIBIs [it, U mil., i) n. ml 
Offlcier charge de l'intendance du vin I 
chez un roi, un prince, etc. I 

BOVTBB (t 4) v. a. Mettre, placer. (Vx .) I 

BOUTBBOLLB (ro-le) n. f . Garniture I 
de metal au bas d'iin fourrcau d'epee. " 
Sorte de filet. Outil de bijoutier, de ..,„ 
scrrurier, etc. Une des gardes dc la ser- d'une bouiciiu 
rure. Chacune des fentes de la clef. d * L#y«««. 

BOITBBOIR (roa) n. f. Borne plac«'-e aux angles 
dun edifice dun portail, pour lea preserver du choc 
des voitures. (On dit aussi cha&sk-roue.) 

BOrTB-MBLLB lnh-U) n. m. invar. Sonnerie de 
trompette ordonnant aux cavaliers de boater (placer) 
la selle sur le cheval, de le seller pour partir. 

BOUT IQ IK n. f. (gr. aix>thfkt, de apotitfohni, je 
depose). Lieu d'etalage el de vente au detail. En- 
semble des marchandises qu'il contient. Atelier. En- 
semble des outils d'un artisan. Par dvniyr. Maison 
mal tenue : quelle boutique! Botle menagoe dans le 
fond d'un bateau, percee de trous pour le renouvel- 
lement de l'eau, et dans laquelle les pecheurs conser- 
vent le poisson vivant. 

BOITIQ1IEB (ki-i), BBB n. Personne qui tient 
boutique. 

BOKTIA (ti) n. m. Endroit ou un nanglicr a fouilkV 
avec son boutoir. 

BOVTlMflB (ti-se) n. f. Mac. Pierre placee scion 
sa longueur dans un mur, de' ma- 
niere k laisser voir ses deux bouts. 

BOUTOIB n. m. OutU de mart- 
chal et de corroyeur. Grein du 
sanglier. Fig. Coup de boutoir, f 
trait dTiumeur, propos brusque et , 
blessant. 

BOVTBIV n. m. Petit corps 
preeminent, qui pousse sur une 
plante ct donne naissance a une tigc, a une neur, a 
une feuillc : bouton de rose. Tumeur sur la peau. 
Cercle de metal, de cornc, de bois. etc., couvert ou 
non delofte servant a attacher les vetements. Ce 
qui a vaguement la forme d'un bouton : bouton de 
fteuret, de porte, de sonnHte. Benton sle fen, bouton 
de fer rougi au feu. qui s'appliquc dans plusieurs 
operations de chirurgie, de niareclialerie. 




B, B<ratiM«. 



Digitized by VJ 



oogle 



BOU - 1 

BOrTON-B'ABGBlWT Han) n. m. Dot. Nona vul- 
gaire de deux renoncules. PI. dcs boutons-d'argent. 

BOUTON-B'OB n. m. Norn vulgaire de la renon- 
cule Acre, a fleurs jaunes, commune dans lcs pros. 
PI. des boutons-eTor. 

BOfJTOlllVAJfT (to-nan), E adj. Qui se boutonne : 
redingote boutonnante. 

BOUTONNBB (to-ni) v. n. Pousser des boutons : 
rabricotier boutonne de bonne heure. V. a. AtUcher, 
arreter avec des boutons : boutonner un habit. Tou- 
cher avec le bout du fleurct : boutonner son adver- 
saire. Am. B*b«w«««iier. 

BOfJTONNBBIB {to-ne-ri) n. f. Fabrique, com- 
merce de boutons. 

BOUTOXNBUX, El' MB (to-neu, eu-se) adj. Cou- 
vert do boutons. 

BOl'TOtflVIBR (to-ni-i), BBB n. Pcrsonne qui 
fait ou vend des boutons. 

BOllTONlflBBB (to-ni) n. f. Petite fente faitc a 
un vetement, pourpasser le bouton. 

BOKT-0AIG1VBUX (*e-^nefl)n.m.Cou devcau.de 
mouton vendu a labouchcrio. PI. des bout$-saiyneux. 

BOCTO-BMIBM n. m. pi. Vers fails sur dcs rimes 
qu'on impose. Sing. Piece de vers composee sur des 
rimes donnees : un mauvais bout-rime". 

BOUTIBAGB n. m. Multiplication des vegetaux 
par boutures. 

BOITIBB n. f. Pousse ou rejeton d'un arbrc. 
qui, etant mis en terre, prend racine. — Plusicurs 
grands arbres, le peuplier, le saule, le platane, etc., 
se reproduisent par boutures. Les autres moyens de 
reproduction sont la marcotte et la greffe. Marcotter 
une plante, e'est couchcr en terre une ou plusieurs 
de ses branches, ann qu'elles produisent des racines, 
tandis qu'elles tiennent encore a la branchc mere. 
La grefle consiste a appliqucr un rameau d'un ve- 
getal Kur un autre vegetal, de maniere que leur sfcve 
puissc se mettre promptcment en communication. 
Ellc ne reussit que sur les vegetaux de meme nature. 

BOITIREH (ri) v. n. Pousser des tiges par le 

£icd, des drageons. V. a. Reproduire par boutures : 
outurer des saule*. 
BOl VEAU (vd) ou BOUVB1.ET {1(f) n. m. Jeune 

bOBllf. 

BOCVBKIB (r*) n. f. Etable a boeufs. 

BOlVBT (r#) n. m. Rabot pour fairedes rainurcs. 

BOCY1BB (cW), BRB n. Qui conduit ou garde les 
boeufs. Fig. Personne grossiere. 

BOUVILLOIV (// mil.) n. m. Jeune boeuf, depuis 
son sevrage jusqu'a la perte de sa premiere incisive 
caduque ou dent de lait. 

boivhki II. (vreu, I mil.) n. m. Genre de passe- 
rcavix conirutitrcs, comprenant 
des oiseaux chanteurs a tote 
noire ct a gorge rouge. 

BOITVBIL (vril) n. m. Lieu 
oil on logc lea boeufs dans lcs 
abattoirs. 

BOVINE adj. f. De l'cspece du 
bceuf : b>Uebovine.Race,e.tpecc bo- 
tune.enscmbledesanimauxqu'eu- 
gendre le taureau doraestiquc. 

BOVINBS (ni) ou BO V IDEM {de") n. m. pi. Tribu 
de mammifcres artiodactyles ruminants, renfermant 
les boeufs, etc. S. un bovine" ou hovide". 

BOW-WINDOW (b6-ouin'-d6) n. m. (m. angl.). Fc- 
nStre en saillie sur le parement d'un mur de facade. 

BOXB (bok-$e) n. f. (angl. box). Art, action de 
boxer. Sorte de pugilat fort usite en Angleterre. ct 
qui est complete dans la bore franpaise par les coups 
do pied de la novate. 

BOXB (bok-se) u. f. ou BOX (bokss) n. m. (mot 
angl.). Logc ou stallc d'ecuric dans laquelle un seiil 
cheval est log* sans etre attache. 

BOXBB (bok-si) v. n. Se battre a coups de poing. 
specialement d'aprea les regies de la boxc. 

BOXBIR, KU»E (bok-seur, eu-se) n. et adj. Qui 
se livre ou s exerce aux combats de boxe. 

BOTAB1 ou BO'iABB (bo-iar) n- m. Nom des 
anciens nobles de Russie, de Transylvanie et des 
Provinces danubiennes. 

BOYAfJ (6ot-id) n. m. Intestin. Conduit de cuir, 
de toile, de caoutchouc, etc., adapt* a une pompe. 
Fig. Cherain long et etroit. Tranchce en zigzag qui 
relic lcs ouvrages dcs assilgcants. C'ortfo a> teoyaa, 



BRA 




corde faite avec les intestins de certains animaux, 
qui sert a garnir les violons, les harpes, etc. 

BOYAUBBBIB (ftoi-id-de-rf) n.f. Lieu ou Ion pre- 
pare les boyaux. Industrie ayant pour objet de pre- 
parer les boyaux pour les employer a divers usages. 

BOYAUBIBB (boi-ib^di-4), BBB n. Ouvrier, ou- 
vriere qui travallle a la preparation des boyaux. 

BOYCOTTAC1B (bo-i-ko-ta-je) n. m. Action de 
bovcotter. .. -. .. , 

BOYCOTTS* (bo-i-ko-tf) v. a. (de Boycott, le pre- 



mier proprietaire irlandaia mis a I'lndex). Mettre en 
inlerdtt, en quarantaine. Menacer de mort. 

BOYCOTTBCBt, BUOB ( bo-i-ko-teur, ev-se) n. 
Personne qui boycotts. 

BBABAMCOr 7 I 

BRACELET ( /e ) n. m. (de bras). 



Bracelet. 



se all a nomine* aoni te crane 
iregalantpresquelalongueur. 
! (kx,ft) n.f. (gr.brakhus, court, 
; d'ecrire par abreviation. 



DB, OIVBB (o-ne) adj. etn.Du Brabant. 
T (le) n. m. (de bras). 
Orncment que les femmes portent au 
bras. Objet quelconque de forme ana- 
logue. 8orte d'anneau qui orne le fat 
des colonnes. 

BRACHIAL, B, AUX (ki) adj. (lat. 
brachium, bras). Qui a rapport au bras : artere bra- 
chiale. 

BBACH1OPOBK0 (ki)n. m. pi. Classe de mollus- 
coldes marins, a coquilles bivalves et munies de deux 
bras enroules en spirale. S. un brachiopode. 

BBACHYCBPBALE (ki) adj. et n. fgr. brakhus, 
court, et kephalfi, tete). Se dltd'hommesdontle crane 
est peu allonge, la largeureBr'—* — — '- 1™««.» 

BBACHYURAPHIE (ki, 
et graphein. eerire). Art d'ecrire par 

BBACHYUBBS (ki) n. m. pi. Oroupe de crustn- 
ces decapodes, qui ont l'abdomen trCs reduit, tela 
les crafres. S. un brachyure. 

BRACOBNACIB (ko-na-je) n. m. Action de bra- 
conner. 

BBACONNBm (ko-ni) v. n. (rad. braque, espece 
de chien). Chasser : 1° en des temps deTendua; 
2* avec des engins prohibes ; 3* sans permis ; 4° sur 
des terres rtservees. 

BBACOBBIBB (ko-ni-i), BBB n. Celui qui bra- 
conne. Autref.. agent de vrfnerie charg* de dresser 
les braques- Adj. : humeur braconnitre. 

BBACOltTVIBBB (Xro-ni-e-re) n. f. Piece d'armure 
qui protege le corps, de la ceinture au milieu de la 
cuisse. (V. la planche armtrk.) 

BBACTBB (te") n. f. Nom des petites feuilles qui 
recouvrcnt lea rleurs avant leur d^veloppcmcnt. 

BHACTBA1., K, AtX adj. 
Qui concerne les bractecs : 
feuilles bractiales. 

BBACTBOLB n. f. Bract ^e 
d'ordre sccondaire. Techn. 
Fcuille d'or ddfectueuse, dans 
les ateliers de battcurs d'or. 

BBABYPB n. m. Mammifrrc 
edente. (On l'appelle aussi aI et 

PARE88EUX.) 

BBABYPBPHIB (ptp-st)Tl. f. 
(mr. bradus, difficile, et pepsis, 
digestion). Digestion lente ct. 
difficile. Br»dTti« 

BBAOCB (bra-ghe) n. f. Cale- b™*tp«- 

con, culotte. (VxJ Mar. Cordago qui limite le recul 
d'une bouche K feu. 

BBAGVBTTB (ghe-te) n. f. V. bratbtte. 

BBAnBTASTB, BBAMB, BBAB11IV OU BBA- 
B1IIBB n. m. Membre de la caste sacordotale, la pre- 
miere des quatre castes, dans l'Hindoustan. 

BBAHBfANlQl'B adj. Qui a rapport au brahina- 
nisme : doctrines brahmaniques. 

BBABMANUMK (nis-me) n. m. Religion de 
Brahma. V. Part. hist. 

BRAI (bre) n. m. Resine du pin et du aapin. 

BBAIB(6r«')n.f.(celtiq.6racca).Linged'enftmt,cou- 
che. PI. Ancien vetement gaulois, servant de pantalon. 

BBAILLARB. B (bra\ U mil., or) OU BRAIl.- 
1.RIB, BPJHB (bra, 11 mil., eur, eu-se) adj. et n. 
Qui braille, crie fort ct mal a propos. 

BHAILLBMEIVT (bra, 11 mil., e-man) n. m. Ac- 
tion de bralller. 

BBAILLBB (bra, U mil., i) v. n. (rad. braire, 
dans le vx sens de crier). Parler bien haul, beaucoup 
et mal * propos. Fam. Crier. Chanter mal et fort. 

BBAimUVT (brt-man) n. m. Cri prolonge de l'ane. 




Digitized by VjOOQ iC 



BRA 



BRA 




BOSS IT 14 



\bri-rt) v. n. et def. (ba» lat. bragere. 
benair. — Ne s'emploie guere qu'fc Vint, ct aux 3«* 
vers, de lind. pr. : it brait, its braient ; du fut. : it 
braira, it* brainmt; du coad. : it brairail, Us brat- 
raient.\ Crier, en parlant de l'ine. 

■ ■ •■ ■ ■ ibre'-ze) n. f. BoU reduit en charbon*. ar- 
dent* on eteints . La braise pent asphyxier comme le 
r.harban. 

■RAIPKR [bri-zi] v. a. Faire cuire a feu doux, 
sana evaporation, de maniere que let viandes con- 
servent tou* leurs toes : bruiser un gigot de mouton. 

BMaAMfRB [br4~zi-4) n. m. Uuche pour la braise. 

MAlfIKU (bre-zi) n. f. Etouffoir pour la braise. 
Casserole a couvcrcle servant a braiter. 

IAM B n. m . V. BRABMAMB. 

— ■■■■■ II (ma*) n. xn. Cri du cerf ct du daim. 
RBAJBRB (mi) v. n. Crier, en parlant du cerf, du 
dalm el de certains autres animaux du mime genre. 
MiMUr, BKaMIII n. m. V. brahiuxe. 



■RAN n. m. (d'orig. gaul.). Partie la plus grossicrc 
du son. Pop- Matiere fecale. Bran tie scie, sciure, pou- 
drc qui tombe du bois qu'on scie, et qui ressemble a 
du son. Bran d'agace (de pie), nom donne a la gomme 
qui exsude de l'ecorce du prunier et du cerisier. 

BBAJVC ou BRA2VB (bran) n. m. Epee a lame 
large ct forte, en usage au moyen age. 

BRAUC'aBV (kar) n. m. (du proveuc. brancal). 
Espece de civiere sur laquelle on transport? des ma- 
lades, des blesses, des cnoecs fragiles. (V. civiLre.) 
Chacune des deux prolonged de boib cntrc lesquelle* 
on attelle lc chevaf. 

BKAilCARBBa (di) v. n. Transporter avec un 
brancard d ambulance. (Pen us.) 

BRA!f C'ARBIKR (di-i) n. m. Prtposd au service 
des brancards sur lcsqucls on transport* les blesses. 

BRA2VCRA6E n. m. Toutes les branches d'un ar- 
brc : etayuer le branchage (run arbre trop touffu. 
Amas de branches : faire des huttes de bramhages. 

lc 



Digitized by VjOO V 





BRA - 

BRANCH B n. f. (lat. pop. branca). Bois que pousse 
le trono dun arbre, d'un arbuste ou d'un arbrisseau. 
(V. pi.antr.) Division d'un cours d'cau : les branches 
du Nil. Fig. Different** parties d'une science : les 
branches de Venseignement. Chaeune des families 
sortant d'une meme soucbe : les Ya- 
lois, les Bourbons sont des branches 
de Capitiens. 

BHAMCHBB (chi) n. f. Cc que 
porte une branche. 

BRAlfCHBMBlVT (man) n. m. 
Chacun des tuyaux secondares qui 
aboutissent a un tuyau principal. 

B»*\(HKH (chi) v. n Perrher Br . nehemenU 
sur des branches d arbre : / alouette 
ne branche pas. V. a. Pcndre a une branche d'arbre : 
brancher un voleur. Diviser une conduite principal? 
en tuyaux secondaircs. 

BRAJfCHBTTB (chC-te) n. f. Petite branche. 

BRAJfCRE~fJRSI!fB n. f. Bot. No in vulgaire de 
l'acanthe commune. 

BRANCHIAL, B, AUX (chi) adj Qui a rapport aux 
branchies : veines bronchioles. 

BRAIVCH1BM (cht) n. f. pi. (gr. bragchia). Orga- 
nes rcspiratoires des polssons, vulgairement appelcs 
oule«, et composes de lames br»nefci«» 
analogues aux dents d un pet- 
gnc. S. une branchie. 

BRANCBIOPBBB0 (Ai)n.m. 
pi. Sous-ordre de crustacrfs a 
carapace et a nombreuses paires 
de pattes. S. un branchiopode. 

BRAlVCHfJ (chu), B adj. Qui 
a beaucoup de branches. 

BRANB (bran) n. f. V. branc. 

BRANBABB n. f. (provenc. 
brandado). Preparation de morue a la provencale, 
avec de Tail, du persil, du jus de citron, du poivrc, 
et battue avec de l'huile d'olivc. 

BBANDB n. f- Sorte de bruycre; lieu ou elle 
pousse. Fagot enduit de matiercs inflammables, em- 
ploye en pyrotechnic 

BRANBBBOfJRG (bow) n. m. Passementerie, 
galon formant des dessins varies ou entourant les 
boutonnicres ou memo tenant lieu de boutonnicres. 
Bcroeau de jardin. N. f. Casaque a longues manches. 

BRAItBBBBURttBOlA, B (joi, joi-ze) adj. et n. 
Du Brandebourg. 

BRANDBV1N n. m. (flam, brandewyn, vin brule). 
Eau-de-vie de vin. 

BRANBBVUVIBR (m'-e"), EBB n. Celui, cclle qui 
fabrique ou vend de reau-dc-vic 

BHAKDILLER (di, 11 mil., i) v. a. Mouvoir deca 
et dela : brandiller les jambes. \ . n. Plotter, s'agiter. 

BRAIBBIXLBIRB (// mil.) n. f. Balancoirc faite 
avec des cordes ou des branches d'arbre entrelneees. 

BHAXBIR v. a. (du vx fr. brand, epee). Agiier 
avec la main avant de frapper ou de lancer : brandir 
un sabre, un javelot. 

BRA2VBON n- m. (all. brand, torche). Flambeau 
dc paillc tortillee. Paille |prtillee au bout dun baton 

fdace aux extremites d'un champ pour indiquer que 
os fruiU en sont saisis. Corps enhamm** qui sVleve 
dun incendie. Fig. Allwner le braiulon de la dis- 
cards la provoqner. 

BRA1VBOXIVBR (do-ni) v. a. Mettre des brandons 
a : brandonner un champ. 

BBtXDf n. m. En Angleterrc, eau-de-vie. 

BBAXLAXT (Ian), B adj. Qui branle : lite bran- 
lante. Ant. Pixe, immobile, atablr. 

BBANI.B (subst. verb, de branler) n. m. Oscilla- 
tion d'un corps : le branle d'une cloche. Fig. Pre- 
miere impulsion donnee a une chose : mettre en 
branle. Danse en rond. Hamac de matelot. Fig 
Donner le branle, mettre tous les autre* en train. 

BRAMLB-BAR (bd) n. m. invar. Mar. Pr«*paratifs 
de combat a bord d'un vaisseau : sonner le branle- 
bas. Fig. Bouleversement, tapage. 

BRAXL.EMENT (man) n. m. Mouvemcnt de cc 
qui branle. 

BRANLER (le) v. a. Agitcr, remuer : branler la 
^•Ye. V. n. Chanceler, oaculer : le plancher branle. 
Bouger : personne ne branla. Fig. et (am. Branler 
dans le manche, etre en danger de pcrdre sa place, 
le credit ou la faveur dont on jouit. 



BRA 



Chicn de chassc a poil ras et 




BRAlfLOIEB n. f. Planchc mobile, servant de 
balancoire. 
BHAQ1B 

orcille* pendantes : 
le braque est un ban 
chien d'arre't. Adj. 
et n. Fig. et fam. 
Etourdi , 4cervelc\ 
BRAQIBMART 
(ke-mar) n. m. Epee ■> 

a lame courte et & *'' v *v s ' x, /A- n . 

large, en usage aux n " 

xiv« et xv« siecles. 

BRAQUBMBBrr (ke-man) n. m. Action dc bra- 
quer : le braguement (tun canon. 

BRAQi BR (ki) v. a.Tourner un objet vers un point : 
braquer un canon; braquer les yeux sur quelquhin. 

BRAS (bra) n. m. (lat. brachium). Membrc du corps 
humain qui tient a l'epaule, et, plus precisement, par- 
tic qui s'etend de l'epaule au poude. Parti o du mem- 
bra anteneur du cheval, comprise entre le genou et 
l'epaule. Support lateral d'un siege. Tige qui trans- 
met un mouvement. Partie d'un fleuve. d'une mer. 
Fig. Travail : vivre de ses bras. Puissance : le bras dr. 
IHeu. Vaillance : tout ctde d son bras, Recewir d bras 
ouverts, accucillir avec joie. Couper bras et jambes, 
decourager. Avoir quelqu'un sur les bras, l'avoir k sa 
charge. Demeurer les bras croisis, ne rien faire. A toir 
le bras long, avoir de 1 influence. Les bras lui tombtnt, 
il est aneantl. Bras secuJter, puissance du juge auquel 
on renvoyait l'ex^cution de certaines ordonnances 
ecclesiastiques. Bras de levicr, distance du point 
d'appui aux deux forces : puissance et resistance. Bras 
dune vergue, cordage qui sert a l'orienter. Loc. adv. : 
A soar de bras, avec force. A bra*, a force dc bras. 
A braa-le-corpa, par le milieu du corps. A bras 
raecaarcia, avec la plus grande violence. Bras 
drtiai, bra* dessova, en se donnant le braa. 

BRA0BR (zi) v. a. Rcunir deux morccaux d'un 
meme m£tal ou de me'taux different* a 1'alde d'un 
autre plus fusible. 

BRABBRO (zt) n. m. (m. espagn.). Bassine remplie 
de braise, de charbons ardent*. Pi. des 
braseros . — En Espagne, les braaeros 
remplaccnt souvent les cheminees. I 
L'acide carbon ique qui s'en degagc peut I 
asphyxier ; il faut avoir soin d'aerer. f 

BRABIBR (si*-**) n. m. Feu de char- 
bons incandescents. 

BHAMILLRK (zi, 11 mil., i) v. a. ' 
Faire griller sur do la braise : faire 
brasiller des pfches. V. n. Scintiller en 
parlant dc la mcr, soit par phosphores- 4Jsy »»«"'- 
cence, soit par la reflexion de la lumierc d'un astro. 

BRAAQfJAGE (bras-ka) n. m. Action de brasquer. 

BRAMQVB (5r<M-*e) n. f. Pate formee de poudro 
de charbon et d'argile, employee dans la mdtallurgie. 
Rev*tcment en materiaux rtfractaires dont on gar- 
nit 1'intericur des fourneaux, en metallurgle. 

BRAMQfJBR (bras-ki) v. a. Enduire de brasque. 

BRABBAfiB ibra-sa-je) n. m. Action dc braascr. 

BBAMIARB (bra-sar) 
n. m. Partie dc I'armure qui 
couvrait le bras. Bandc d'e- 
toffe, ruban au'on porte au 
braa comme insigne. Crepe 
que portent au bras les per- 
sonnes en deuil. 

BRA8IIB (bra-se) n. f. 
Mesure de la longueur des 
deux bras Itendus. Mar. Me- 
sure d'environ 1«,61. Maniere 
particulierc de nagcr.qui con- 
siste a porter altcrnativement chaque bras en avant. 

BRA0MEB (bra-si) n. f. Ce que peuvent contenir 
les deux bras : une bra*sie de paille, de bois- Mou- 
vement simultane des bras du nagcur. Distance par- 
courue par le nageur en une brasse. 

BRABiBR (bra-$€) v. a. Remuer, agiter. meler k 
force dc bras. Preparer la biAre en operant 1c melange 
du malt avec l'eau. Mar. Agir sur les bras des ver- 
gues : brasser les vergues. Ftg. Faire vite et en grand 
nombre, mais avec plus de diligence que de soin : 
bra.vter des affaires. Pratlquer sourdement, trainer : 
brasser une intrigue. 



f 




: t. De premier* 
on 1 1. U'lmbu- 
S 3 D«d«uU. 



Digitized by VjOOQiC 



BRA 



B (bra-*e-H) n. f. Lieu ou Ton brasse 
U biere. Debit de bit' re. 

MIAMfBIK, BIKE (bra-*cur, eu-ze) n. Qui fait tie 
la biere et la vend en gros. Fig. Bnuseur d'affaires, 
homme qui eatreprendet mene beaucoup d'affaires 

MtAJ— 1C#C»T( bra-ti-kour) adj. et n. m, ( de bra*, et 
court), Cheval qui a lea genoux arques naturellement. 

■■ asjfllifB (bra-si) n. f. Petite camisole pour 
maiateair le eorpa des enfanta. PI. Bretelles d'ua 
havresac. d'une hotte. etc. 

■■ l —151 {bra-sin) n. m. Cuve a Mere ; le contenu 
de eette cuve. 

BUMIKI (su-re) n. f Point de reunion des pieces 
braaeea. Action de braser. 

MUY.iCHB n. m. iital. bravaccio). Faux brave. 
Adjeetiv. : air, mine braoache. 

mUTAM a. f. Actios ou parole de defi, de for- 
fanterie. 

BKATB adj. (ital. bravo). VaiUant, courageux : 
hommt brave. Honndte, bon : brave homme. N. m. 
H omm e courageux, vaillant. A?rr. lUlefce, mHth. 

HUViaKJIT {man) adv. D'une maniere brave. 

BUVn JrV) v. a. (rad. brave). Defler : braver 
fuelau'tm. Affronter : braver la mort. 

UA¥1MIM« (vu-ri-mo) interj. (mot ital.). Su- 
periatif de bravo. Cri par lequel on exprimc une 
trea vive approbation. 

MAVO! interj. (mot ital.). Tres bicn ! N- m. Ap- 
probaiioo, applaudisscment : redoubler les braros. 

MUTt n. m- (m. ital.). Assassin a gages, spadas- 
ain. PI. des frroet. 

BfltAVBCllBn. f. (rad. brave). Courage, vaillance, 
intrrpidite. Ast. L*ctM4«, poHrwerif. 

MUTI (br£) n. f. Terre grassc, qu'on emploie 
comme corroLet donton enduitles bamins,les e tangs. 

BKBAYSB (bre-ii) n. m. Bandage servant a con- 
teair les herniea. Bande de gros cuir sou tenant le 
battant d'une cloche. B re telle de cuir terminee par 
an *tai, qui soutient la bampe d'un drapeau. Cor- 
dage p our cl ever les moellons et le mortier. 

BUTn [bre-U) v. a. (8c conj. comme balayer.) 
Eaduire un vaisseau l r ~~tk Br««k. 

de brai. ~&__sk, 

■UfBTR (bra- 
ise, ou BBAttCBT- 
TB 'ght-te) n. f. fdl- 
mia. de braie). Pente 
praiiquee sur ledevant 
du pan talon d "homme 

■■■rut ibrek) n. 
ra.(m.angl.)- Voiturc ft 
quatre rooea. avec un siege tflev6 sur le devant, et dont 
le derriere est occupe par dea bancs longttudinaux. 

B W EBlB ibi) n. f. (bas lat- berbix). Pemellc du mou- 
ton -. la brebii nous donne 
ton tail, m chair et sa laine. 
Chretien sous la conduite 
de son paateur. Fig. Brebis 
galeuse. pcrsonne dont la 
societe et l'exemple sont 
daagereux. Prov. : Bre- 

!*♦, celui qui parte beau- " 

Imsp Ut bums*, celui qui a trop de bonte encourage 
le* mechanti a lui nuire. 

MRBt BE n. f. Ouverture faite a un mar. un rem- 
part, une bale. Brisure qui M trouve au trancbant 
d'une Lame. Fig. Tort, dommage : e'est une breche 
a rhonneur. Etre toujour* $ur labre'che, Atre en lutte 
conttaate, en activite soutenne. Mourir tur la brtche, 
en eombattant. Batire en breche. attaquer a coups de 
i anon, et, au fig., attaquer vivement une pcrsonne ou 
une chose : battre en breche un principe. G4ol Roche 
lY.rnirfe de fragments reunis par un ciment naturel. 

BflBBECBUU BBUil (dan) adj. ei n. Qui a perdu nne 
ou plusieors deata de devant. PI. des breche -dents. 

EBsBCBBT (che) a. m. Le sternum obex les oiseaux. 

BKBBB-BJBBBA loc. adv. Trop vite : raconter 
vac chose bredi-breda. 

BBBBtCIUABB idou, U mil.) OU BB>BBBVI1> 
LBB0T (dou, 11 mil., «-man) n. m. Action de bre- 
dottlDer. Paroles prononcees en bredouillant. 

— — _ _j ^ u g^j n t Marque du jcu 



BRE 





de trictrac, qui indique que Ton a gagnc sans que 
radversaire ait pris un point. Dcaappointement d'un 
chasseur qui n'a rien tue. Echec dans ce qu'on en- 




treprend. Adj. : rerentr bredouille. 

BBBBBVILLBm(dow, 11 mil., 4) v. n. Parlcr d'une 
maniere precipice et peu distincte. 

BBsBBOriLLBIJBt,BIJBB {dou, 11 mil., eur, euze) 
adj. et n. Qui bredouille. 

BBUCr (br€f), BVB adj. (lat. brevis)- Court, coneis, 
laconique, succinct, de peu de duree : discours bref. 
Brusque, imperatif : ton bref, parole breve. N. f. 
Syllabo breve. Bref adv. Enfln, en un mot : bref, 
je ne veuxpas. Aut. iv*«s, pr«lixe. 

BBBF (ore/) n. m. Lettre pastorale du nape ay ant 
un caractere prive. Calendrier eccleaiaatlque, lndl- 
quant l'offlce de chaque jour pour chaque diocese. 

BmEBAICNB (*-gne) adj. f. Sterile, en parlant 
dea femelles dea animaux domestiques. Se dit aussi 
de jumenta qui ont des crochets. 

BBELA1I n. m. Jeu de cartes, dans lequel chaque 
joueur a trois cartes. Reunion de trois cartes sembla- 
bles : brelan d'as. Lieu ou Ton s' assemble pour jouer 
aux jeux de haaard. Tripot : tenir brelan ches $oi. 

DRELOfllB n. f. Bijou de peu de valeur. Se dit 
de petit* bijoux qu'on attache a. une chatne de mon- 
tre. Milit. Batterie et sonncric pour fairc rompre 
les rangfl. (On dit aussi bebloqlk.) 

■HRMB n. f. Poisson d'eau douce, plu» large 
et plus plat que la carpe. 

BBJBNN (bren) n. m. Mot 
gaulois qui signifie chef, et m 
que les Romaihs paraisscnt 
avoir pris pour un nora pro- 
pre dont ils ont fait Brennus. 

BBBBII, /3iT) n. m. Boia Br * me - 

rouge de teinture. (On dit aussi aois de Breml.) 

B>KailllLIBlV, BBNB (zi-li-in, i-nt) adj. et n. Du 
Bresil v 

BBBfJlLUSB (si, // mil., i) v. a. Rompre par pe- 
tits morceaux. Teindre avec du bresil. V. n. Tomber 
en poudre par l'effet de la secheresse. 

BRBBBAlf , B (bre-san, a-ne) adj. et n. Dc la Bresse. 

BBBBMAOT {br^san n. f. (de l'acteur lircssant). 
Genre de coiffure, de coupe de cheveux, mis a la 
mode par l'acteur Bressant : une bressant. (On dit 
aussi coirrt'RK a la BREss\nT.) 

BBKTAILLBR (ta, 11 mil., t) v. n. Tirer l'e"pee ft 
la moindre occasion. Krequentcr lea salles d'armes. 

BBBTAILI^BIIB. (ta, 11 mil.) n. m. Qui est tou- 
jour* prct a tirer l'^p^e. 

BRET.tVBER (td-di) v. a. Tondre in^galement un 
animal. Lui couper les oreillcs, le chatrer. 

BBBTBCHB n. f. Piece de fortification ou partie 
orenelee de muraille. 

BRETELLB (ti-le) n. f. Courroie pour porter un 
fardeau, un fusil. Tissu dc fll, de soie, etc., pour 
soutenir le pan talon. 

BBBTBMB (te-si), B adj. Bias. Se dit des pieces 
honorables qui portent des breteches ou cr^neaux. 

BBBTOlf, OlfMB (o-ne) adj. et n. De hVBretagnc. 

BRBTOTflf Alt T (to-nan), B adj. Se dit de la Bre- 
tagne et des Bretons qui ont conserve leur ancien 
langage, leurs moeurs primitives. 

BHBTTB (brt-te) n. f. Epee longue et etroitp. 

BBBTTBLBB (brt-te-U) v. a. (Prend deux / de- 
vant une syllabe muettc : je brettellc.) Taillcr avec 
un instrument dentele : bretteler une vierre. 

BBBTTBlR (brf-teur) n. m. Spadassin, fcrroil- 
leur qui alme a. se battre a Tepee. 

BB.BTBBL (brtt-zCl) n. f. Patisserie allemandc en 
forme de hutt, dure, saupoudree de scl et de cumin. 

BRBI'IL (breu, I mil.) n.m. Taillis ferm« de haies, 
servant de retraite au gibier. 

BBBKVAClE n. m. (du lat- biberare, frequentatif 
de bibere, boire). Boisson. Medicament liquidc pour 
les animaux. 

BREVET («<») n.m. (rad. 6re^).Patente. diplome de- 
li vre au nom d'un gouvernement : brevet d'institutettr, 
de bachelier. Autref., acte eman^ du rot. mais sans 
etre scelle ni enregistre\ Br«v«t d'liivcHdm, celui 
que le gouvernement delivre a l'auteur d'une in- 
vention, d'une deeouverte, pour lui en assurer la 
firopriet4 et l'exploitation exclusive pendant un ccr- 
ain nombre d'anne'es, au plus quinze ans. 



Digitized by 



Google 




BRE - 1 

BKBVBTER (U) v. a. (Prend un C ouvert dovant 
une syllabe muette : je brevite.) Donncr un brevet. 
BHEV1AIHE (vi-4-re) n. in. (lat. brevis, bref ). Livrc 
contenant les offices que les pretres doivcnt lire 
chaque jour. L'offlce meme. Fig. Lecture habituelle : 
Horace est le breviaire dks gem de lettres. 

BRBVITE n. f. Qualite de ce qui est bref : brivite 
dune syllabe. 
BRIARS {ar), B adj. et n. De la Brie. 
BRIBE n. f. Oros morceau de pain. PI. Restes 
d'un repas. Fig- Citations, phrases dctachees et sans 
suite, extraites d'un out rage. 

BRIC-A-BRAC (6ri-*a-&ra/c) n. ra. invar. Marchan- 
dises diverse* d'occasion. Magasin on on les vend- 

BRICK (brik) n. m. (angl. brig). Navire a voiles 
de petit tonnage, a deux 
mats carres, et grtant ca- 
catois et bonnettes. 

BRICOLB n. f. (ital. 
briccola). Especedebaliste 
en contrepoids, en usage 
au moyen age. Partie du 
harnais qui sattache au 
poi trail. Bretellede porte- 
faix. Hamecon double. Ba- 
lancement d'un navire, du 
au poids des manoeuvres Brick> 

hautes. Au billard, coup 

oil la billc frappe la bandc avant de toucher 1 autre 
bille. Fig. Petit travail mal paye. Habilct* acqulse 
par une longue pratique. Ruse, trompene. PI. Rels 
pour les cerfs. „ A A . 

BRICOLBR (li) v. n. Fatn. Faire toutc cspecc dc 
metiers. ,. , . . 

BHICOLBUH, El'ftB (eu-ze) n. PerBonne qui bri- 
cole. (On dit aussi bricolier.) 

BRIBB n. f. (german. ferula). Partie du harnais 
dun cheval qui sert a le conduire, et comprend la 
monture, le mors et les rtnes. (V. harnais.) Laen 
pour retenir certaines coiffures. Boutonniere formee 
dune suite de points de cnalnotte. Tissu qui joint 
les fleurs dans les dcntelles d'Alencon, de Malines, 
de Venise. Lien de fer unissant deux pieces. Fuj. 
Ldcher la bride d ses passions, s'y abandonner rentr 
la bride haute, se montrer severe. Counr bride (ou 
a bride) abattue ou a toute bride, courir tres vite. 
Tourner bride, revenir sur ses pas. 

BRIBBR (di) v. a, Mettre la bride a. Scrrer. Under 
une volaille, passer une ficelle dans les cuisscs et les 
ailea pour les assujettir. Mar. Lier des cordages. 
Fit/. Reprimer, contenir. Prov. : Brlder Paae par 
Uqaene, faire une chose arcbours. Ant. Bebrldrr. 
BRIBBVMB (dense) n. f. Ouvrierc dentellicre en 
point d'Alencon. 

BRIBGE (brid-je) n. m. Jeu de cartes, sortc dc 
variete de whist. .,*,.. v u • • 

BRIBOX n. m. Petite bride legerc. a mors bnse. 
BRIB (brt) n. m. Fromagc tres estini*, qui se fa- 
brique dans la Brie : du brie nouveau. 
BRIBE (*/), EVE adj. Ancienne forme dc bref. 
BR1EVBHBNT {man) adv. En peu de mots. Ant. 
E«agvea>eat, prellxea>ea«. 

BRIBVBTB n. f. Courte durec : briiveti dc la vie. 
Litter. Concision : trop de brievete rend lt> style 
obscur. Ant. Eter.lt*, 1ea*erite, perpetaHe. 

BHIGABE n. f. Deux regiments reunis sous lc 
commandement d'un general. Escouado dc gendarmes. 
kous les ordres d'un sous-offlcier. Troupe d'ouvriers 
travaillant sous la direction d'un chef. 

brigadier (di-i) n. m. Qui occupe le grade le 
moius eleve dans la cavalcrie, rartillerie et la gendar- 
merie. Chef d'une brigade dans la gendarmerie. Par 
abriv. General de brigade. Premier matelot d'une cm- 
barcation. En Espagne, offlcicr suporicur d'un grade 
intcrme'diaire entre ceux do colonel et dc general. 

BRIGAXB (gan) n. m. Celui qui cxerce le bri- 
gnndage. 

BHIGAftBAGB n. tn. Vol a main armce, pillage 
sur les grands chemins. Fiq. Concussion, rapine : 
son administration ne fut qu un brigandage. 

BRIGANBBAU (<M) n. m. Mauvais garncment. 
Fripon. 

BR1GA2VBER {di) v. D- Vivre en brigand : accou- 
tumi a brigander. 



j - Bill 

BBIGAMBI1VE n. f. Petite cotte de mailles. 
BRlGAlVTIN n. m. Petit navire a deux mats et ft 
un seul pont, . . 

BRIGANTIIVE n. f. Voile trapezoldale enverguee 

sur la come d'artimon. Petit batiment de la Medi- 

terran^c. 

BRIGHT (bra-W) [mal de}. Pathol. V. nephritic. 

BRIGHT1QVB (bra-li adj. Qui a rapport au mal 

dc Bright. N. Personne atteinte de ce mal. 

BHIGHTIEMB (bra-l-tis-me) n. m. Etat de celui 
qui est atteint du mal de Bright. 

BRIGMOLE n. f. Prune seche, provenant de Bri- 
gnoles. 

BR1GVB (bri-ghe) n. f. (ital. brig a). Manoeuvre. 
Cabal e. Faction. Complot, conjuration. 

BRIGDBR {g hi) v. a. Tacher d'obtenir par brigue. 
Rechercher avec ardeur : briguer une alliance. 
BRIGVBVR, BIIEE (gheur, eu-ze) n. Qui brigue. 
BR1LLAMMBTVT (bri, 11 mil., a-man) adv. D r une 
maniere brillante. Ant. Obeearea>ea«. 

BRILLABTT (bri, 11 mil., an), B adj. Eclatant, 
qui brille. Fig. Somptueux. lllustre. Seduisant. Flo- 
rissant : suite, esperances, santi, reputation brillantes. 
N. m. Lustre, eclat : le brillant de I'or. Diamant taille 
a facettes. ANT. Ofc»e«r, pAlo, aoaiare, tcne. 

BRILIUA1VTB, E (/» mil.) adj. Dun eclat ordinal- 
rement trompeur. N. m. Jaconas broche dont les 
dessins paraisscnt brillants. Dentelle faussc, fabri- 
quee au metier. ^ __ 

BRlLLAlfTBR (bri, U mil., an-t€) v. a. Talller en 
brillant. Fig. Brillanter son style, lui donner un eclat 
souvent factice. 

BRIXJJU¥TI1VB(// mil.) n. f. Huile parfum#e pour 
donner du brillant aux cheveux. Percale lustree. 

BRILLBR (bri, 11 mil., 4) v. n. (ital. brillare ; du 
lat. beryllus, plerrc prdcieuse tres brillante). Jeter 
une vivc lumiere ; avoir de l'6clat, luirc. Fig. Se faire 
remarquer par une qualite qnelconque. Paraltre 
avec honneur : briller au barreau. Eclater : la joie 
brille dans ses regards. Prov. : T«at ce ««i brille 
a'eet pa* or, ne pas 6e fler aux apparences. 

BRIM ABE n. f. Epreuve imposee aux nouveaux 
par les anciens soldats d'un regiment, les anciens 
el«^ves de certaines ^oolcs, etc. 

BHWBALKMETT (brin, man) n. m. Balancc- 
ment saccade. 

BR1B1BAA.ER (brin-ba-li) v. a. Agiter par un 
branle continu : brxmbaler les cloches. 
BHIMBORIOX (brin) n.m. Chose de peu de valcur. 
BRIMBR (mi) v. a. Berner, faire subir des bri- 
mades. 

BRIIV n. m. Premiere poussc d'un grain on. dune 
grain? : brin d'herbe. Chacune des cordelettes dont 
Pensemble forme une corde. Petit bout, petite partie 
de : brin de paille ; un brin de pain. Fig. Un beau 
brin de fille, fllle d'une belle venue. 

BRINBB n. f. Coup que Ton boit, sorte de toast 
a la sante de quelqu'un. 
BRIIVB11.LB (II mil.) n. f. Branchc menue. 
BRIO n. m. (mot ital.). Dans la literature et lea 
beaux-arts, chaleur, entrain, vivaciW. 

BRIOCHAIX, B (cAin, e-ne) n. et adj. De.Saint- 
Bricuc. 

BRIOCHE n. f. Sortc de patisserie, faite avec de 
la fleur de farine, du beurre, des ceufs. Fig. ct fam. 
B*vue : faire des brioches. 

BRIOVB n. f. Terre argileuse pctrie et mouMe, 
puis scchee au soleil et culte au four. Ce qui en a la 
figure : une brique de savon. Ton de brique, brun 
rougeatrc. 

BRIQUET (ki) n. m. Piece d'acier avec laaucllc 
on frappe un siiex pour enfiammer un morceau d ama- 
dou. Tout appareil servant a produire du feu. Sabre 
court et recourbe - . 

BRIQVETAGB n. m. Ma^onnerie de briquet. En- 
duit auquel on donne 1'apparence de la brique. 

BRIQEETER {ke-ti) v. a. (Prend deux t devant une 
syllabe muettc : je briquette.) Paver, garnir de bri- 
qucs. Imiter la brique. 

BRIQUETBR1B (kc-te-ri) n. f. Lieu ou Ion fait 
de la brique. 

BRIQUBTBI7R n. m. Ouvricr qui cmploie la 
brique dans les constructions. 

BRIOVET1BR (ke-ti-i) n. m. Qui fait ou vend da 
la brique 



Digitized by 



Google 



BRI - I 

IMfTIITB {ke-te) n. I. Sort« tic briqne taite de 
tourhe 'H de poussicre de char boa agglomeree, et 
servant dp combustible. 

BRift ;6ri) n.m. Practurc avec violence d'une portc, 
dune vitre, d'une glace, d'un sceUe, etc.: $'a$furrr 
rvtitrt U bris des glares. Fragment d'un navire brise\ 

■HIMA.TT izan) n.m. Roche r. £eueil a fleiir d'eau. 

MIMtM ou ■RlflQIARI brit-kar) u m 
Vim s«->tdat qui a des chevrons. 

BRIMS tin-ze) n. f. Petit Tent frats et doux. 

■■IAK ibri-z£\. E adj. Ligne ftriVe, tigne eom- 
p-vsce de droite* qui se coupent. V. uone. 

BR1BB-BIME ln-ze) n. m, invar. Hande dY-touV 
l-our arrtter U-s courants d'air auz rainureg des fc- 
j.^ireij. Petit ndeau nc mas quant que le bas d»*s 
tantaux d'une fenfire, 

BB^ER-CO-i; n. m. invar. Syn. de CAMB-cotT. 

BR1BRRR ise") q. f, pi. Branches d'arbres que le 
vineur rompt pour reeoanallre 1'endroit oil la bete 
a pasa^. Branches tailK-et pour marquer les limites 
des coupes de bois. Fig. A tier sur les brisr'es de 
quelqu'un* entrer «*n concurrence avec lui. 

B8UBB-43LACB ou BRIME-UI.AC KM n, m, Arc- 
hoatant en avant des piles d'un pont pour briber la 
glace on let g laces. Eneron ft lavant dun navire, bcr- 
vant au raeme usage. NaT ire muni de cet eperon, PI. 
des brise*aface ou brise-glace*. 

BRIBE-LA RE fl n. m. invar. Ouvrage en avont 
I an port pour amort ir la violence des values. 

■R1NBMI1T (ze-man) u. m. Artion dc briser. 
AeUon d'etre brise : brisement den flott. Fig. Brise- 
ment de exrur. douleur profonde. 

ERIBB-BIOTTEB (nw-te) n. m, invar. Snrtc de 
c jtindre propre a ecraaer les mot tea de terre. 

BRIBB-sPIERRE pi-err) n. m. invar. Plnce pour 
briaer la pierre dans la vegsie. 

BRIBER i ';»•' v. a. Rom pre. casscr, met t re en 
piece* : frriser une glace. Fig. Fatiguer : la coiture 
m'a hris4. D^truire, suppriroer : briser une institution. 
A bat Ire : truer le* courages. Bri*er set f'T* t recou- 
vrer aa liberie V, n. Hrurter contrc un obstacle (en 

r riant de* values;. DrUer avec quelqu'un, cesser de 
Tv»ir, Britons la, ces- 
- a* de parte r, <!• d:>- 
eoter. Bta*. Aj'-uLer une 
bnanre A de* armoiries. 

BBIAB-TOIT tom 
ti. invar. Personne ma- 
I droite. etourdie, qui 
bria* toot ce quelle 
lOBCBe. 

BRIBETR. i i -i 
zeur. eu-sej n. Qui bri- 
*e. Qui aimc ft briser. 

UME-TE\T (MX) 
R. m. invar. Abri pour 
waraatir les plantes de 
1 action da vent. 

■BM»IB(3f)n.m Nr.m *. «. C, [», uri.i.. 

<]e« analea que foment les plans d'un eomble brist 

BBIMtA |fcri*-*a) n. m. (m. russe). Kn Ruiaie, oh; 
not leger et recouv^rt 
do«ier. qae Ion trans- 
it rme en traineau. C«r 
UelB de voyage, legire 
tt decouverte. 

BBIKBIB ir,M>) n. m. 
Ia»trument pour brber 
le chanvre. la paille. Ba 
.mette * battre la laine. 

BBIBfCE bru-kr, n. 
f. Be dit de* a< et des 
(Jix. aa Jea de b*«igu«. Sorte de jeu de cartes, appcle 
-I'jaai maruoi Pop, Chevron de soldat rengage. 

■BIIHTOL brU-iof) n. m. Sorte de carton, com- 
pa*f d« feuillf > de papier k detsin, »uperpoaees et 
. Uce* enaembJe. 

■miBl ~*MM {zu-re} n, f. Solution de continuity dani 
un objet britd. Joint de deux parties d'un ouvrage de 
^enaiaerie qui peuvent ae replicr lune sur l'autre. 
Bio*. ModiAeation apportee aux armoitles dune fa- 
o.dle pour dtxtinguer une branche cadetle oub&tardc 
dc la branche principal** ou legitime. 

BRITA^^IQITE (tatf-ni-ke) adj. (lat. Britannia. 
la Grande-Bret i?n« ou AngletcrreJ. Qui a rapport ix 





tnme k aevant 
rime l'exige.) 




Brtiehe. 



9 - BRO 

I'Angleterre ou aux Anglais : coutumes britannique*. 

■ROC [brc. — Le c ae prononce comme k devant 
une voyelle et a la fin des vers si la rime l'exige) 
n. m. Grand vaae de boia ou de me- i — 
tal, ft une anae, servant k porter, trans- 
vaser du vin ou d'autrea liquides. 

BKOT AJfTAbE n. m. Action de bro- 
canter. 

BROC A*TB n . f . Commerce , ind nstrie 
du brocanteur.Ouvrage de peu devaleur. 

BROCAPTTER ((e) v. n. Acheter, ven- 
dre, echanger dea objet* de curiosity Broc - 

ou de haaard V. a. : brocanter des tableaux, des bijoux. 

BRO< AVTKl R. KXHK, (eu-se) n. Qui brocante. 

BROttHD (kar) n.m. (de broche, aiguille). Fam. 
Raillerie offenaante : lancer des brocards. 

BBOCAHBou B«OC'AHT(A-ar n.m. Chevreuil male. 

BROCARB (kar) n. m. Atelier od Ton procede au 
broyage du mineral. 

BRiBCABtBEBl [di) v. a. Piquer par des brocards. 

BROC ABIT (kar) n. m. Etoffc brochee de soie, dor 
ou d'argent. 

BROCATBLLB (t#-le) n. f. EtoiTc imitant le bro- 
cart. Marbre de plusieurs couleurs. 

BROCHAAiB n. m. Action de brocher des livres. 
RdaulUt de cette action. . 

BROCRA2VT (chan). B adj. Bias. Se dit d'une piece 
qui passe par-deasus d'autrea. Brochant sur le tout, 
ae dit des pieces brochantes qui pasaent d'un coW de 
l'«cu k l'autre- Fig. S'ajoutant ft tout le reste en y 
mettant le eomble- 

BROfHB n. f. Verge de fer pour falre rdtir la 
viande. Cheville de boia servant ft enfller les hareng* 
saurea. Tringle ft laquelle on sus- 
pend les chandelles. Verge de fer 
recevant la bobine, dans les metiers 
ft tisser. Tige de fer flxee ft une ser- • 
rure, et qui p^netre dans le trou 
d'une clef foree. Aiguille ft tricoter. 
Cheville de bois, pointue, pour bou- 
cher le trou fait dans un tonncau 
avec le foret. Bijou de femme, muni d'une grosse 
epingle. Billet de commerce inferieur ft 100 fr. ou 
memo ft 60 fr. PL Viner. Defenses du sanglier. 

RROCHRR [chi) n. f. Quantlte de viande qu'on 
fait rcit ir ft u ne broche en une scule fois. 

BROTBlR (chi) v. a Passer Tor, la sole, etc., dans 
une etoffe. Coudre les feuillcs d'un livre. Enfoneer 
avec le brocholr les clous dans le sabot du cheval. Fig. 
et fam. Executer ft 
la hate : cet fcolier 1 
broche ses devoirs. 

BRO<HKT (chr) ' 
n. m. Poisson d'eau Broclwi. 

douce. tr«?s vorace : le brwhet c*t le requin des rivieres. 

BROfHETBM n. m. Petit brochct. 

BROCHETTB (ch*-te) n. f. Petite broche qui sert 
ft fixer la viande ft la broche principals Petite broche 
pour faire cuire des rognons, de petit* oiseaux, etc. 
Ensemble des pieces enfllecs sur une raeme broehette : 
une broehette de mauviettes. Petite broche sur la- 

Juelle on reunit plusieurs decorations. Petit morceau 
e bois employ^ pour donner ft manger aux jeuries oi- 
seaux- Fig. alevtr quelqu'un a la broehette. l'#lever 
avec des soins minutieux. 

BROCHBUR, Br«E (ea- 
se) n. Qui broche des livres. 

BROCHOIR n. ra. 
Marteau de marechal pour ferrer les chevaux. 

BROmiRB n. f. Action de brocher. Ouvrage bro- 
che peu volumineux. Dessin broche sur une etoffe. 

BROCHITRIBR (ri-i), ERE n. Au- 
teur de mauvaises brochures. 

BROCOI.l n. m. Htal. broccolo). 
Chou-fleur d'ltalie. Par ext., se dit 
des petits rejetons du chou. 

BROBBOITI1V (kin) n. m. (holl. 
brosekin). Chaussure lacee, envelop- n s 
pant le pled et le bas de la jambe. Brod.qum. 
Apparel! au moyen duquel on torturait les membreg 
Inferieura d'un patient. Noro donne ft la chaussure 
des personnages de La com^die antique. Fig. Chaus- 
ser le brodequin. Jouer la comedic. 

BROBER (di) v. a. (origine ecltique ou pcrmani- 
que). Faire des dessins en relief sur une eton"<\ s^it 




Digitized by VjV^VJ 



gle 



BRO - ! 

h 1'aiguiUe, snit au metier. Fig, Amplifier, embellir: 
broiler ifest w mentir, mats [order la ve'ritt*. 

BHODEIIIR iri) n. f. Ouvrage du brodecr. Fig. 
Details ajoutes a un reeit. Notes d'agW-ment dans le 
chant. (On dit aussi fioriture.) 

BHODF.I H, KINK [eu-ze) n. it adj. Qui brode : 
owvn'er brodeur. 

BROlK (6rof) ii. f. Instrument qui sert a briser la 
tige du chanvre el du lin 
Syn. hrisoir. a 

iiiininini ou itiiiii- 
MK!VT [broi-wan) n. hi 8yn. 

BHOTAGE. 

BROMATE n m, Sel de 
l'aride bromiqup. 
bhomi: ii. m. (du gr. br&- 

njojr, fetid ite). CAim. Corps 

simple, d'une odeur felloe, 

qu'on retire des eaux de la 

mer, et que I'on obtient sous* l)[|ia 

forme d'un liquide rouge tres 

veneneux, bouillaut a 6> it donnanl des vapours 

tres lourdea. 

BHOMF.MJKKKN (.s< : ; n. f. pi. Bat. Pamille de 
monocotyledonos, dea pays tropicaux. S. une bromi- 
liaeee. 

f. Genre de bronnuiacees, 




rlit d'un ncide 



IIHO>IIIH (It 

originates d'Ameriquc. 
RHOMHlimiOlK adj 

gazeux a la tempera- 
ture ordinaire, qui se 
forme par hi conibi- 
liaison du brome et de 
l'hydrogene. 

BHOMIQIK adj. 
Hi. Se dit dun aeide 
qui se forme par l'ac- 
Uon de l'eau sur 1« 
pen ( abrotn are de 
phosphor*. 

BROM1BE n. m. 
( 'niiiliinaiwon du brome 
avee un autre corps 
simple ; Ic brant are 
d urgent eat utilisi en 
photographic 

■ROIWHKn. f.(du 
pr. brogchas, gorge). 
Chaeun di-s deux con- 
duit* qui font BUlte ft ctl) , <le , ; K,\e.„:„]„ pulmou.ni. 

la trachee-arlere et 

l>ar lcsquels I'air s'introduit dans les po unions. Se dit 

aussi de lours subdivisions. 

HitOM iifh {vh* ; ! v. ii. Palre an faux pas, trebu- 
cher. Bouger, renuier. Fig. Faillir. l'kov : II n'j a 
*i liuu ebrtal qui lie bromrhe, bs plus hnbiles on 
les plus sages Be tronipent parfois. 

iihom in »i , k, %i * (chi adj. Qui a rapport 
aux bronchei 




hei : A. liwMi ; B, pn 

>; C, p«li to » bronettM; L), broit- 



. f. Ramification terminate 
) adj. Des broaches : veine 
i n f. Inflammation des 



II HO \ 4 II I O IF (eAij n 
des brunches. 

HKOX IIIOI K [chi-lK 

brom hique. 
broxiihtk {ehi-te 

bronches. 

BR©MOIO-I»!\KI "RtONIE (ka,ni} n. f. Inflamma- 
tion des bronchioles et des veaieules pu) mo n aires. 

BROXMIOTOMIK (An, mi J n. f. (L r r. brogkhion, 
bronche, et tomf, section). Chir. Incision pratiquex- 
dana les voies respiratoirea. 

NHO>7.U.i: n. in. Action de bronzer. 

BROXZK n. in. (ital. bronzo ; de Brundusium, 
nom antique de Brindisi). Alliape de cuivre, detain 
et de zinc dans des proportions qui varient suivant 
la destination de l'alliage. Statue, me'daille de bronze: 
voilA un beau bronze. Fig. Caur tie bronzi, cueur 
dur. Pott. Canon : Iv bronze tonne. 

BHO!*ZK, K adj. Qui a la couleur du broiue : 
$tatuette brontee. Basane : visage, teint bronze. 

HHO\/KH (jse')v.a. IVindre en couleur de bronze. 

hhonxp.hik {rt) n. f. Art du bronxeur. 

BROKXRIK OU BHOXXIKR {zi-l) II in. Ouvrier 
qui travaille le bronze. 

Kit o OK [brouk') n. in. (mot angl). Large f*>s»e 
plein d'ean servant d'obslacle dnn;i uu iteeple-chase. 



BRO 

HAST {kar) n. m. Viner. V. drocarh. 
>1?R n. m. Hort. Syn. de brocoli. 

{ke-te) n. f. Petit clou h large tete. 
BROilslAfaB (bro-sa-je) n. m. Action de brosser. 
BROMBK (bro-se) n . f. V s tensile dc nettoyage, forme 
de filaments 



BKOfJIT 
BROQl 
BROQt 





^,. vv «»yL v.. _—— - A habit.: X. A ciiavciik; X A 
hn\*»f droits ch»(j««ui ; *. A dent. ; 5. A en*I« ; 6. A p«r- 

et herinei H ^ 

comme les polls d'une brosse. PI. Buissons plants 

sur la lisiere d'un bois. 

BRMSRE (bro-$e) n. f. Coup de brosse. Fig. et 
fam. Or*le de coups, defaite : recevoir une brotste. 
BROMER (frro-siJi v. a. Nettoyer avec une brosse. 
Fam. Vaincre, battre. 

BROSSER IK (oro-se-rf) n. f. Pabrlque, commerce 
de brosses. 

BROBMBIR {broscur) n. m. Soldat attache* comme 
domestique a un offlcier. 

RROBBIBR {bro-si-4) n. m. Qui fait ou vend des 
brosses. 

BROV n. m. Enveloppe verte des fruits a ecales. 
Brou de noix, couleur brune ct liqueur stomachique 
tiroes de cettc enveloppe. 

BROIET (e) n- m. Aliment presque liquide. Chau- 
deau fait d'oeufs, de bouillon, de lait sucre qu'on 
offratt autrefois aux accouch«cs et aux jeunes ma- 
riees. Brouet noir, mets liquide, noiratrc et fort 
grossier. dont se nourrissaient les Spartiates. 

BROt KTTAfSB (f'-ta-je) n. m. Transport k la 
brouette. 

BROIF.TTK (Me) n. f. (latin bis, deux, et rota, 
roue : on dlsait autrefois berouelte). Petit tombereati 
a une roue et a deux 
brancards, servant a 
operer de petits trans- 
ports. Autref., chaise a 
porteur k deux roues, 
dito aussi vinaiarette. 
— Quand on dit que 
Pascal perfcctlonna la brouette. il faut entendre la 
vinaigrette, et non la brouette proprement dite, qui 
est fort anciennc. 

(e-/i?) n. f. Contenu d'une brouette. 
(e-/i<) v. a. Transporter dans une 
brouette : brouetter du sable. 

BROIETTE1R {t-teur) ou BROI KTTIKR (*- 
ti-i) n. m. Celui qui transporte des fardeaux, dea 
materiaux k l'aide de la brouette. Autref., porteur de 
la chaise appelee vinaigrette. 

BROI bHAM (oAnm')n. f.Volture adeuxou quatre 
roues, k caisse basse. 

BROI HABA n. m. (onomat.). Fam. Bruit de voix 
confus et tumultueux. 

BROW ILKAM INI (brou, II mil.) n. m. (corrupt. 
de bol d'Arminie). Pharm. Bol d'Armenie. Emplfttre 
de bol d'Arm<nie pour les chevaux. Fig. Desordre, 
confusion. — Ne pas dire embrouM/fltMini. 

BROI ILI^IRB (brou, II mil., ar) n m. Amas de 
vapeurs d'eau ^paisses et froldes, qui obscurcissent 
Fair. Comptab. Llvre de commerce sur lequel on 
inscrit les operations a mesure qu'elles se font. (On 
l'appellc aussi brouillo* ou main courantr.) Ad- 
jectiv. Papier brouillard, non coll* et servant a 
archer l'e'criture. 

BROt IIXABBR (brou. II mil., fl-»e) n. f. L^ger 
brouillard. 

BROt IL.KABMKR (brou, U mil., a-si) v. n. Com- 
mencer a tombcr, en parlant du brouillard. 

BROII1XJB (brou, 11 mil.) n. f. Fam. Disunion. 

BROriKKRMBIVT (brou , 11 mil., e-tiMwi) n. m. 
Action de broulller. Etat de ce qui est brouilW. 

BROriKLRR (orow, 11 mil., i) v. a. Meier : brouil- 
lerdeswufs. Fig. Embroulller. mettre de la niesintel- 
ligence : tn-ouiiier deur amis- lirouiller les cartes, les 
meler, et, au fig., scmer lc desordre, la division. Le 



Digitized by VjOOv I 



BRO - 1 

t*iAp* se brouille, se couvrc dc nuagci. Ast. Bd- 
WMilbr, r itmmeiU*r. 

mMULUB [brou, 11 mil., e-rf) n. f. Mesin- 
tellizence. disunion. 

BBOClULBX, *mnt (brou, 11 mil., on. o-ne) adj. 
ei b. Qai ne fait que brouiller ou s'embrouiUer : csvrtt 
brouillon ; prrsonne brouillonne. N. m. Ecrit cornge, 
rature. a metire au set : 6roui7ton de /e(/re. Comptab. 

V. ■■.OUILUL&D. 

BRBC1LL4»*1VBR (irott, // mil., o-rU) v. a. Ecrire 
en brouQlon : brouilUmner une Uttrt. 

BRBCIR r. a. Dessecher, bruler. (Sc dit de l'ac- 
Hon da solell sur les plantes gclees.) 

nMClMtmB (i-eu-re) n. f. Dommage eprouve 
par les vegetaax brouis. 

■MCMAIUU (6rou-*a, // mil.) n. f. pi. Epincs, 
ronees qui croissent dans lea bois. (8'emploie quel- 
quef. au sing. : en broussaille, en desordre.) 

■BtCMAILUi:!. BIBB (ftrow-ao, tt mil., eu, 
eu-ze) adj. Convert de broussailles. 

mmmtMBK (brou-se) n. f. Etendue couverte d'e- 
paiases broussailles. 

ni«UflB (irtni-sel n. f. Sort* de caille fait avec 
du lait d« chevre ou de brebis. 

BRBtTMN (brou-§in) a.m. Excroissance ligneusc 
qui vient au trone de certains arbrea et que Ton cm- 
ploie en ebenisterie. 

BBOCT {brou — subst verb, de brouter) n. m. 
Pousse des jeunes arbres au printemps. Mai de brout, 
inflammation inteatinale des bestiaux, provoquee par 
l'ingestioa de jeunes pousses et de bourgeons. 

BMCTIB (ti) v. a. Paitre, manger l'herbe, les 
jeunes pousses. Couper par aoubresants, en parlant 
de certains outils. Paov- : O* l« ch*vre «•* a«ta- 
cfcee, II tmmt ^a'elle brow to, il faut savoir vivre ou 
Ton est et avec les ressources dont on dispose. 

BMCTILLB (// mil.) n. f. Menu branchage. Fig. 
Objet de peu d*importance. 

BRBYACSB (broi-ia-je) n. m. Action de broyer. 
(On ecrit au*ai broiexbnt ou broImknt.) 

■MTBB (broi-ii) v. a. (du germ, brekan. — Se 
conj. eomme aooyer.) Pulxeriacr, triturer, reduire 
en poudre. Casser : broyer du poivre. Ecrascr en 
delayant : broyer de* coutcur*. Fig. Broyer dU noir, 
ae livrer a des idees tristes. 

■MTBIV, ELBE (broi-ieur, eu-ze) n. Personne 
qui broie les couleurs, etc. Adjcctlv. : Machine 
•Wyeuse et. substantiv., une broyeusc. 

BRRR interj. qui sert a marquer un sentiment 
de crainte, une sensation de frotd ou le bruit que 
font plusieurs corps qui roulent. 

BRC n. f. Femme du flls; belle-fllle. 

BRl AJTT ou BRBA3TT (an) n. m. Genre d'oiseaux 
dc passage, dont font parlie le verdier, Vortolan, etc. 

wmKOUAMB (*Me) n- f. 
pi. Pinces fines 4 ressort pour 
Misir les petiU objeU. Brue.u~. 

KRCCRB n. m. Genre d*in- """ 

series coleopteres. famille des cuxculionides, dont les 
larres causent de grands ravages dans les graines 
de* legumineuses. 

BBU.CI21E n. f. Alcali que Ton extra! t de la noix 
voraique. tCest un poison violent.) 

BRlttXB* n. m. Peche a peau lisse produite par 
une variele de p£cher, dit brugnonier. 

■BUMS n. f. Pluie fine et froide qui tombe lcn- 
tetnrnt. Ayric. Carie des bles. 

BBl IWBR [ne) v. impers. Se dit dc la bruinc qui 
tnmbe : il brume. 

BBI UBBUX, BIBB (neu, eu-ze) adj. Qui contient 
de la brnine : temps bruineux. 

BRIIRB v. n. et def. Rendre un son confus : le 
vnt bruya.it dans la forrt. — Ne s'eraploie, scion 
l'Acad., qu'a Vinf. pres. et dans : il bruit, il brupait, 
Us bruyaienl; mais d'excellents ecrivains nous rour- 
nitsent des exemples d'une forme plus rariec : les 
torrents brvisstnt; tout bruissait; les serpents a son- 
net tes bruUsaient; pas un insecte qui bruisse. On 
peut cooclnre qu'antcrieurement au verbe bruire il 
a exist* une forme bruisser. 

BBtl— AMT (brUri'Hin), B adj. Qui bruit- 

■BtmWBgirr [bru-i-se-man) n. in Bruit faible 
et ronfus : le bruistemenl des feuillcs. 

BMBCIX (bru-i) n. m. Asscmbli^e «lc r.ons divers, 
abstrju-tion faite de toutc harmonie. Fuj. Nouvelle : le 



I — BRU 

bruit court. Eclat : cette affaire fait grand bruit. 
Sedition : il y a du bruit dans la ville. Renommee : 
il fait du bruit dans le monde. 

wmtls&VE n. ra. Destruction par lc feu des her- 
bes seches ou des broussailles. 

BRil.A*T (lan). E adj. Qui brule. Fig. Vif, nnlme : 
sele brblant, style br&lant. Ant. Frala, glace, tlede. 

BBiLB n. m. Odeur repanduo par une chose 
brulec : sentir le br&li. 

BRILK-BOIT ou Bb£lB-BO1JT0 (bou) n. m. 
V. BRULE-TOtJT. 

BR1 l.B-«lKll.B (gheu-le) n.m. invar. Pep. Pipe 

a tuyau tres court. 

BRLXBMEXT (man) n. m. Action de brtler. 

BB^LB-PARnMi ifun) n. m. invar. Rechaud 
sur lequci on fait bruler des parfums. 

BB^UB-POCHPOlirr [poin] <A) loc. adv. De 
tr*s prds, a bout portant. Brusqueraent. 

Bb£ueB (14) v. a. Consumer par le feu. Causer une 
douleur vive par le contact du feu : ce tison m'a 
brule". Dessecher : le soleil brCUe les plantes. Em- 

Jloyer commc combustible et pour l'eclairage : 
ruler du bois, de rhuile. Fig. Bruler le pavi, 
courlr tr*s vite. BrMer la cerveile a quelqu'un, lui 
casser la tete d*un coup de pistole t. BrtHer ses vais- 
seaux, s'oter volontaircment tout moyen de reculcr, 

Jiuand on est en?ag6 dans une affaire. Bruler lapo- 
itesse d quelqu'un, le quitter brusquement. Bruler 
les planches, jouer avec beaucoup de chaleur, en 
parlant d'un acteur- Bruler une 4 tape, passer outre 
sans s'y arrAter. V. n. Se consumer : la maison 
brule. Avoir tres chaud. Subir un feu trop vif : le 
roti brule. Fig- Eprouver une violent© passion, de- 
si rer ardemment : il brule d'etre d Paris. Les pieds 
lui brnlent, il est impatient de partir. 

BR^LBBIE (H) n. f. Atelier oa l'on distille le 
vin pour en faire de l'eau-de-vie. 

BBIXB-TOVT (tou) n. m. invar. Bobeche avec 
pointe, pour bruler les bouts de 
oougies.(On ditaussi hrOi.e-hout.) 

BHJtLEUR, EtHE (eu-sc) n. 
Incendiaire. Distillateur d*eau- 
de-vie. N. m. Appareil employ^ 
pour facilitcr la combustion du 
gaz d'eclairage, de 1 alcool, etc. BriUe-tooi. 

BbOe.18 (li) n. m. Partie dc forOt incendi6"e, ou 
de champ dont les her- 
bes ont etc brulees pour 
am^liorer le sol. 

BR^LOIB n. m." 
Ustensile pour torrefier 
le caf6. 

BRfoOT (lo) n. m. 
Bfttiment rempli de ma- 
tiercs inflammables , 
pour bruler les vais- 
seaux ennemis. Eau-de- 
vie bnilee avec du Su- 
cre. Morccau deviande 
tres epice" . Individu 
qui seme la discorde. 

BBILIBE n. f. Effet dc la combustion ou d'une 
elevation anormale de la temperature : se faire une 
brulure sur la main. (L'acide picrioue en solution 
calmc rapidement la douleur des brulures.) 

BBlH.tlKK imf'-re) n. m. Deuxieme mois du ca- 
lendrier republicain (du 23 octobre au 21 novembre). 
V. Part. hist. 

BBIMAL, E, All adj. De la saison des brumes, 
de 1'hiver. 

BBlH.tNSEH (ma-n4) v. impcra. Se dit quand lo 
temps est couvert par une legere brume : il brumasse. 

BBIM B n . f.(du la t. bruma, hiver) . Brouillard «-pais- 
Fig. Obscurite, melancolie, incertitude, tristessc. 

BBtMElI, Et:0E [mea, eu-ze) adj. Couvert de 
brume : temps brumeur. 

BB15T, B adj. et n. De couleur entrc jaune. roux 
et noir, mais tirant sur le noir. Qui a les cheveux 
bruns : e'est un beau brun. N. m. Couleur brune. 

BBI wAtrE adj. Tirant sur lc brun. 

BRINE n. f. (nid. brun). Moment oU le jour bai.-*se. 
vers le soir : sur la brune- 




Bniloir & c*T4. 




Digitized by VjOOQ LC 



BRU — 1 

BRUlfBT, BTTB (ne, i-te) adj. et n. Diminutif dc 
bran. 

BHUMI n. m. Le poli d'un morceau d'orfevrene. 

BRUMIR v. a. Rendre brun : brunir une voiture- 
Pollr : brunir ror.V. n. Devenir brun : son teint bnmit. 

BRUTVISAA«B (ni-»a-je) n. m. Action de donnor 
le bruni a un metal : le brunissage de for. 

BRUlflBSBUR, BUMB (ni-seur, eu-ze) n. Celui, 
celle qui brunit les mltaux. 

BRtnvifl0OlR (ni-voir) 
n. m. Outil pour polir les 
ouvrages d'or! dargcnt, etc. »«■«-«. 

BRU1VIMURB (nlsu-re) n. f. Art du brunisseur. 
Poli donne" a un metal par le bruniuage. Fncon don- 
nee aux etoffes pour mieux assort! r les nuances. Ma- 
ladle de la vigne. 

BRUSQUE (brus-ke) adj. (ital. brusco, ftpre). 
Prompt, subit : attaque brusque. Vif : manieres brus- 
ques. Rude, incivil : ton brusque. 

BRUIIOUBMB1L.LB ( brus-kan-bi, 11 mil.) n. f. 
Jeu de cartes qui se joue de deux a cinq joueurs. 

BRU8QUBMB1VT {brus-ke-man) adv. D'une ma- 
nierc brusque. 

BRU8QUBR (brus-ki) v. a. Traiter d'une manicre 
brusque. Fig. Bnisquer une affaire, la fairs vite. 

BRUBQUBRIB (brus-ke-rf) n. f. Action ou pa- 
roles brusques. 

BRUT (brut\ B adj. pat. brutus, lourd, stuplde). 
Qui n'est pas faconnd : diamant brut. Sans Educa- 
tion, sans culture : nations brutes. Sucre brut, non 
rafnn£. Produit brut, frais non defalques. Poids brut, 
poids dont on n'a pas deTalque celui de l'emballage. 
Brat adv. : ce boucaut de mere pese brut 900 kilo- 
grammes. Ant. Trevallle, d^greeel, afAvc, peli. 

BRUTAL, B, AUX adj. Tenant de la bete brute : 
instinct brutal. Fig- Grossier, emporte, feroce : pro- 
cidi brutal, force brutale. N. : e'est 
un brutal. Ant. Poll, doux,g«l«nt. 

BRITALBHRIT ( man ) adv. 
Avec brutalite. 

BRUTA1MMBR (zi) v. a. Traiter 
brutalement. 

BRUTAUITB n. f. Grossierete*, 
rudesse. Action ou parole brutale. 
Ant. Civllit*, doncear. 

BRUTB n. f (lat. brut a). Animal 
priv£ de raison. Fig. Personne gros- 
siere, sans esprit ni raison. 

BRUYAMMB1VT {bru ou brui- 
ia-man) adv. Avec grand bruit. 

BBUYAHT (bru ou bmi-ian), B 
adj. (rad. bruire). Qui fait du bruit. 

BRUYERB (6ru-iV-re) n. f. (cel- 
tique brug, buisson). Nom vulgaire 
de diverses eYicacees qui croissent Bruy*r«. 
dans les terras incultes. Le terrain ou elles croissent. 
Terre de fernyere. tcrre formee par la de*composi- 
tion de la bruyere. Coq de bruyere. sorte de grand 
gallinace qui habite surtout le nord de l'Europe. 

BRTACBBB (si) n. f. pi. Famille de mousses. S. 
une bryace'e. 

BRYOUOGIB (jt) n. f. Partie de la botanique 
qui s'occupe des mousses. 

BRYOIt ou BRIOM n. m. Mousse qui crott sur 
l*6corce des arbres. 

BRYOIVB n. f. Genre de cucurbitacees vivaces, 
grim pantos, ornementalcs. 

BRYOZOA1RE8 (e-re) n. m. pi. Clause de petits 
animaux marins, qui vivent en colonies, fixes h. la 
surface d'objets divers. S. un bryozoaire. 

BUAXBERIB (rf) n. f. Lieu ou se fait la lessive. 

BUANBIER (di-i), BRB n. Qui blanchit les toiles 
neuves. N. f. Femme qui fait la lessive. 

BUBAUB n. m. Ruminant du genre antllope. 

BUBB n. f. Pustule qui vient sur la peau. 

BUBOIV n. m. Ganglion lymphatique enflamme". 

BUBOIVIQUB adj. Qui tient du bubon : peste bu- 
bonique. V. pestr. 

BUCCAL, B, AUX (buk-kal) adj. (lat. burca, bou- 
che). Qui a rapport a la bouche : glande burcale. 

BtCXTX (buk-sin) n. m. Ancien instrument a vent. 
Genre dc mollusques. 

BUCtTTVATBUR (buk-si) n. m. Romaln sotfnant 
de la buccine. Adj. Se dit d'un muscle de la joue. 
Substnntiv. : le burrinatcur. 





Bucr4ne. 



in 



2 - BUG * 

Bid' in E (buk-si-ne) n. f. Trompette romaine, 

Rri'F.HT.iIRK (san-tA-re) n. m. (du gr. bow, 
liceuf, et de centaure). Centaure qui avait le corp* 
d'un tnureau. V. Part. hist. 

ill < FPU \ IF n. m. (nom du cheval d' Alexandre. 
V. Part. hist.\. Cheval de parade ou de bataille. 
Par antiphrasc, Rosse- 

Bt CHE n. f. Morceau de gros bois de chauflage. 
Fig. Person no stupide. 

ntTIIKR (che) n. m. (rad. buche). Lieu ou Ion 
serre le bois a bruler. Pile de bois sur laquelle les 
anciens brulaient les corps. Amas de bois sur lequel 
on brtilait ceux qui avaient ete - condamnes au sup- 
plice du feu : Jeanne d'Arc mottrut sur le b&cher 

ill C HF.it (rAe; v. a. (rad. buche). Degrosslr une 
piece de bois. Abattre les saillies d'une picrre. V. n. 
/'■-/' Battre. Travailler sans rclacbe. He bAesier 
v. pr. Fam. Se battre. 

hi fiifkov owive (o-ne) n. Qui abat du bois 
dans une foret. 

BLTIIF.TTK (ehfi-te) n. f. Menu morceau de boit. 
Tirer a la buvhette, tirer a la courte paille. 

ui nil I it, fi mi: {eu-ze) n. Fam. Travailleur. 

HiFOl.iQlF adj. (gr. boukolikos ; de boukoletn, 
faire pnlire des boeufs). Qui a rapport a la vie des 
bergers ou k la poeaie pastorale : existence buco- 
lique. N. f. pi. Morceau x de 
polsie pastorale : les Bucoli- 
ques de Thiocrite. (S. une bu 
colique.) Fig. et ironiq. Ra 
innssis d'objets, do paperasset> 
sans valctir. 

iiintlM ou m c it \\v 
du gr. bous, bcRuf, et kranion, 
crane) n. in, Tete de boaul 
decfakrnee, employee commc 
decoration architecturale. 

fll Df.FT (bud-jc) n. m. (m 
iugl., tire lui-meme du vx fr. 
bougette, petite bourse). Etat de prevision des re- 
cettes et aes depenses d'un Etat, d'un d^partemenl. 
d'une commune, etc. Par ext, Re- 
cettes ou depenses d'un particulier. 

Bt'VGKTAIRE (te-re) adj. Qui 
euncerne le budget : loi budghaire. 

in im.ftfh (U) v. a. (Se coni. 
comme accilerer.) Inscrire au bud- 

L't't. 

BUBB (bu-i) n. f. Lessive (vx) : 
fain la bate. Vapeur qui se de- 
^Tigc d'un liquide en ebullition. 

hi i:\-KFTino ■!>,.» ..■,(•- ?;■■■ 
n. m. (mot esp. signif. bonne re- 
traite). Appartementpriv^. Villa a ■ 
I'ecart. Iron. Lieux d aisances. 

Ill n FT {bti-fe} n. m. Armoirc 
pour renfermer la vaisselle, le linge de table. Dans Im 
grandes reunions , 
table ou sont dresses 
des mets, des vins, 
des liqueurs. Restau- 
rant installe dans fr't^m 
les gares dechemlns 
de fer. Menuiserte 
de l'orgue. 

DlFFETIF.ti.6U- _ JT%.I 

fc-ti-cu BRB n. Per- 
sonne qui Uent un 
buffetdansuncgarc. ■ 

m i iff (bu-fle) Uuflle . 

n. m. Esp6ce de bceuf 
sauvago ; son cuir. Peau eollee sur uu morceau de bois 
et servant pour polir a l'emeri 
ou blanchir au blanc d'Espagne. 

IllFI FFTFItlF. 

[bu-flc-te~rt) n. f. ' 
Partie de l'equipemcnt militaire 
en peau de bufilc, servant a sou- 
tentr Ics armes du soldat. 

BFFFUBTiMn.m.Jeunebuffle. 
Justaucorps en peau de buflle. Uu R"8T- 

'"•■•■v (beugh-ghe) n. m. Voiture tres legere a 
deux rnues 






Digitized by VrOOQlC 




BUG - i 

WUil a. m. Sort* de trom]»eUc a pistons, dont 
le son est plus doux et plus moellcux que celui du 
cornet. Petit bugle, ins- 
trument plus petit que le 
bugle et dont le son est 
tres aigu. N. f. Genre de 
nlantes, de la famUle des 

w«kw« (glo-se) 
on Blttl.BflB (^/o-se) Bu *"- 

n. f. Genre de borraginacees, cultire'es dans les jar- 
dins et employees en medecine. 

BCCB-AXK n. f. Bot. Nom setcntinque de l'arrete- 
bee of. 

Will n. f. Vase en forme de c ruche, muni d'une 
anw et d'un bee : buirt d'argent, 
bui re ci*eUe. 

■«1MTT1 (rrf-te n. f. Taa de 
foin coupe. 

BV1S (bui) n. m. (lat. buxus). Genre 
de plantea on <f arbrisseaux toujour* 
verts ; son bois. Outil de cordon nler 
en bois, qui sert * polir le talon et 
le bord dea aemelles. Buis benit, 
branche de buis qu'on benit dans les 
£glises, et qu'on distribue le jour 
des Rasaeaux. 

■riMliM (*u*-tt-e^re)ou Ilia. 
ftAIB (but-* n. t. Ueu plante de buis. 

M<IM*J!f (evt-eon) n. m. Touffe 
d'arbrisseaux sauvages et rameux. 
Taillis d'arbres de troia a quatre metres. Arbre 
fruitier, faille en buisson. Flat dispose* en pyramide 
epineuse : buisson dtertvistts. Buisson ardeiit, buis- 
son enflamme sous la forme duquel Dleu apparut a 
MoTse. Bot. Pyracantbe. Battre les buisson*, les par- 




Oaira. 



ilque 




courir pour en deloger le gibier. Fig. Faire qucique 
recherche. 

BCIBBBJMBUJL, EmB [bui-so-neu, eu-ze) adj. 
Convert de butssons : pays buissonneux. 

BCIMBBXlflBB (bui-to-ni-i), BBS adj. Qui se 
retire dans les buissons : lapin buisson- 
nier. Fig. Faire McoU buissonnUre, se 
prosnener au lieu d'aller en claase. 

WLBB n. m. (gr. bolbos, lat. bulbus, 
otgaoa). Oignon de plante. Anal. Partie 
rsniee, globule us*. 

■■■■■I ■, Bt-ffB (6efl, eu-ze) adj. 
Bot. Forme d'un bulbe. Anat. Pourvu 
d'un bulbe. 

■CUIAEB adj. et n. De la Bulgarie. 

BCBA.AIBUI (bul-U-re) n. m. Recueil 
de bulles des papes. Ecrivain qui copie 
lesboUes. 

BCLLB (bu-U) n. f. (lat. bulla). Glo- 
bule d'air qui s eleve 4 la surface d'un B«U*. 
liqnlde : bulle de savon. Gros clou employe comme 
motif decoratif. Soulevement de I'epiderme, rempli 
de liquide. Diplom. Sceau attach 6 & un act*. Acte 
muni de ee sceau. Admin, eccl. Decret du pape scelle 
en pfcosnb etordinairement designc par le premier mot 
qu'on 7 lit: built d" excommunication. Cotnm. n. et 
adj. so. Papier bulle, papier d'une pate grosstere, de 
couleur jaunalre. 

WLUTUI (bu-U) n. m. (itaL bulletino). Billet qui 
sert a exprbner nn vote. Rapport qui publie quelque 
chose d'ofoclel. Becit offlclel des operations d un 
corps de troupes : bulletin de la Grande Armee. 
Btat da condnite, de travail : le bulletin d'un ecolier. 
Bulletin des loie, recueil des actes du gouverne- 
ment francats. 

B S U B tJ B., wtmmm {bul-leu, eu-ze) adj . Qui consiste 
en bnDes : eruption bulleuse. 

BClXHPiaca n. m, (mot angl.). Obstacle de 
steefOe-ehase, forme d'un ta- 
ins sunnont* d'une bale. 

mn.§j^rm:wsMtmm (b&ul- 
tt-ri-£) n. m. Cbien anglais V ^wmmmmw^^" -— 
qui enasee les rats. PL des % Ct^5>V-^^5;"»'" 
bull-terriers. "* — *~* 

BinutfTB (t**t~te) n. m. B-praU. 

Genre d'insectee coleopteres xylophages ou phyio- 
phages, dont les especes, tres nombreuses, sont re- 
p aadue s sn r tont le globe. 

~ *LBBTBt [li$-te) n. Personne preposee a un 



J ■ 



3- BUR 

bureau de pavement, de distribution, de recotte, etc. 
Adjectiv. : rererewr buraliste. 

BlsUT (ra) n. m. Petite etoffe de laine legere. 

BlTBATIIBn.m. ou Bl'BATllfB n.f. Sorte de pope- 
line, etoffe soie et laine. 

bvrb n. f. (lat. bur- 
ra). Grosse eioffedelaine. 

BtBB n. f. (flam, boo- 
ren). Puits creusd pour 
Sexploitation d'un mine- 
ral. 

BlT»EA»(r<J)n.m.(de 
bure). Sorte de grosse 
etoffe de laine. Table ou 
meuble a tiroir ou a ta- 

blettea, pour eerire. Endroit od s'expedient les 
affaires : bureaux dun minister*. Lieu ou se reunis- 
sent les commissions d'une assembled. Etablissement 
public : bureau de poste. Le president, le vice-pre- 
sident et les secretaires d'une assembled. Cabinet 
des comptables, des employes suplrieurs d'une 
administration particuliere. Bareaade placeaseai. 
ou Ton se charge de placer les employes, les domesti- 
ques. Bureau do bieafaJMace, institution munici- 
pale d'assistance aux indigents. Bareaa d«a laag|_ 
tadea, societe offlciclle dc savants qui, a l'Observa- 
toire de Paris, s'occupent des questions usuelles de 
mathematiques et dastronomie. Bareaa arabr, 
personnel militaire francais, etabli en Algeria de- 

Suis 1833 pour administrer les communes indigenes 
es territoires de commandement. 
BtmBBAVCmATB (rd) n. m. (de bureau, et du gr. 
kratos, force). Employ 6 dans les bureaux 
d'une administration. 

BUBEACCRAT1B (r6-kra-tt) n. f. 

Ide bureaucrate). Pouvoir, influence des 
>ureaux. (Se prend en mauv. part) 

BirmBAlCBATIQUB (rd) adj. (de 
Imreaucrate). Qui a rapport aux gens 
de bureau. 

BUmBLLB ou BfJBBLB n. f. Blot. 
Fascediminueedo largeur et toujour s em- 
ployee en nombre.(V. laplanche bla«ox.) 

BIRBTTC (rd-/e) n.f. (de buire). Prtit — 
vase a goulot, destine a contenir divers »«»•"•. 
liquides, principalement de l'huile ou du vlnaigre.Chs- 
cun des vases oU Ton met l'eau et levin pour la mesw. 

BfJBttAIJ (gh6) n. m. Nom vulgaire d'une sorte de 
grosse coquillc, dont on tire une nacre grossiere, 
tres employee dans les incrustations, surtout par 
les Japonaifl. Nacre qu'elle fournit. 

BCBfiAUBinrs (gftd) n. f. Nacre fournie par la 
coquille du burgau et rcmarquable par un eclat perle. 

BOBGBAVB n. m. (all. burg, bourg, et graf t 
comte). Nom donn6, pendant le moyen age, au com- 
mandant militaire d'une vllle ou place forte en AUe- 
magne. Fam. Depuis la representation du drame de 
V. Hugo [Us Burg raves), nom donnd sou vent aux per- 
sonnes agecs, dont les id^es sont arrie'rees. 

BvmClBAVIAT (vi-a) n. m. Dignite" de burgrave. 

BVBIN n. m. (all- bohren, percer). Ciseau nacicr 

four couper les mltaux. 
nstrument d'acier tallld I 
en biseau dont on se sert , _ 
pour graver sur les mitaux. Fig- : le burin de Ihittoire. 

BUHIKBB {ni) v. a. Travailler au bu- 
rin, graver : buriner une planche de cui- 
vre. Absol. Pop. Travailler sans relftche. 
BVBI!«BI5n n. m. Ouvrier qui em- 

floie le burin. Instrument qui remplit 
office du burin. Pop. Qui travaillc du- 
rement, beaucoup. (On ditaussi bOcheur 
en ce sens.) 

BUBLBBmUB (Us-ke) adj. (ital. bur- 
lesco; du lat. bur la, farce). Qui est 
d'un comique outre 1 , et souvent trivial : 

{)o&me, figure burlesque. N. m. Le genre 
mrlesque. 

mvwuXMQVKMKJST(les-ke-man)adv. 
D'une maniere burlesque. 

BVBIBOV0 (nouss) n. m (ar. bornos). 
Grand manteau dliomme, en laine, a ca- 
puchon, en usage surtout chez les Arabes. 
Bt7mO!¥ n. m. Hutte de berger. Fromagerie. 
BVBOIBIVIBR (ro-ni'-O n. m. Celui qui fait les 
fromages sur place, dans son buron. 




*- 




BurooDt, 



Digitized by VjOOQlC 





Duse. 



BUR - 

BCTMAL, E, AUX adj.(du lat. buna, bourse). Qui 
a pour objet un impot extraordinaire : ddit bursal. 

BKMAKD (zar) n. m. Oiseai 
dc proie du genre buse. 

Bt'ftC (busk) n. m. Lame 
de balcine, d'acier, que Ton , 
met dans les corsets pour lcui ' 
donner do la rigiditc. Coude 
que forme en dessus la crosse 
des fusils. Saillie instance sur 
le fond d'une ecluse, et «up 
laqucllc vicnt butcr la partie 
inrerieurc des portcs. 

BVNB (bxt-ze) n. f. (lat 
buteo). Genre d'oiseaux ra 
paces, voisina des faucons, i.,.ai.u U .i 
globe. Fig. Ignorant et sot : e'est utv 
bust. 

B1I8E (bu-ze) n. f. (du flam, buis, 
conduit). Canal qui nmene l'eau d'un 
bief de moulin dans la roue. Tuyai 
qui fournit 1'air et met les puits det 
mines en communication. Tuyau coni 
que qui, dans les hauts fourneaux 
sadapte aux tuyeres. Buse de gabions 
reunion de gabions, relies par un< 
pcrche, pour proteger les tircurs. 

BIM^IER (bus-ki) v. a. Munir d'un 
misc.Arquer.Rendre courbc:uez busquc. 

BUBQfJIBRB (bus-ki) n. f. Coulisse du corset, dans 
laquclle on introduit le huso. 

BUMTB (bus-te) n. m. (ital. bus to). Partie suplrieurc 
du corps humain. Representation peinte ou sculptec 
de la partie superieure du 
corps dune personne. — Le 
busie est dit en hermits 
quand les Ipaules, la poi- 
trine, le dos uont coupes 
par deB plans verticaux ; il 
<-st dit en pie douche quand 
il est de forme arrondie ou 
ovale par le bas ct monte 
sur socle. 

BIT (bu, et 6m/' devant 
une voyelle) n. in. (subst. 
verbal de buter) u. m. 
Point ou Ton vine : frapper 
au but. Fin qu'on se propose : la fortune est son but. 
Hut en blanc, point ou la traiectoire du projectile 
coupe la ligne de mire. Loc. adv. : De bat «n blanc, 
hrusquement, sans precaution ni forinalites. But 4 
bat. sans avantage de part et d'autre. 

BUTE n. f. Outil de marechal pour couper la 
corne des pieds des chevaux. 

BVTBE (te) n. f. Genre de legumineuscs d'Asie, 
renfermant des arbustes grimpants dontl'un.nomnie 
arbre a laaue, donne une gomme astringente, uti- 
lisee dans Ics maladies du tube digestif. 

BITKE ou Bi:TTKE(fru-/(f) n. f. Massif de pier- 
res aux deux extr&nites dun pont, pour soutonirla 
chaussee. 

BUTER (te") v. n. Venlr s'appuyer eontre quelquc 
rhose. Se heurtcr le pied eontre un obstacle. Ten- 
dre a, avoir pour but. V. a. Etayer : buter un mur. 
He baiter v. pr. Se heurter." Fig. S'opiniAtrer, 
s'obstincr. 

BITI1V n. m. (all. beutf, proie). Ce qu'on cnleve 
h l'enncnii. Ce qu'on amasse en quctant ca et 1« : 
but in dune abeiue.Ce qu'on acquiert par son travail, 
m's 6tudes, etc. tig. Richesse : il y a du bulin dans 
cvtte mnisnn. 

BIT1XKH (n(f) v. a. ct n. Faire du butin : labeille 
butine les fleurs ; les soldats butincrent. 

BUTINKIR, EIMB {eu-ze) adj. Qui butinc. 
BITOIK n. m. Obstacle artitlcicl ou viennent 
buter les wagons ou locomotives en manoeuvre 




BimUi : 1. En h«rtnis ; 
2. Eu pi6douch«. 




4 - DYZ 

(v. C hem in de fer). Piece metalliquc ou non d'un 
appareil eontre laquellc certains organes viennent 
buter et, par suite, n'ont qu'un displacement limits. 

BfJTOB n. m. Genre d'oiseaux echassiers, voisins 
des herons, a voix forte ct reten- 
tissante. Fig. Homme grossicr, 
stupide, balourd, lourdaud. N. f. 
Pop. : e'est une butorde. 

BfJTTAtiB {bu-ta-je) n. m. Ac- 
tion du butter. 

■BTTE (bu-te) n. f. Petite col- , 
line. Tertrc servant de point dc I 
mire. Fig. Etre en buttc d, etre 
exposfi 4. . 

B»TTER(6M-/rfW.a. En tourer ""*'" •>•.>' "-T* 
de terre cxhaussce : butter un arbre, une plant e. 

BITTOIR n. m. Petite charrue qu'on emploie 
pour opercr le buttage. Outil pour sculpter le bois. 

BlTYlJjJiB n. m. Norn donne 1 a un des carburet 
d'hydrogene. 

BITYLIQTB a dJ. Se dit d'un certain nombre do 
corps composes, comme les alcools butyliques, les 
aldehydes butyliques. 

BUTYBATB n m. Selobtenu par la combinaison 
de Vacide butyrique avec une base. 

BUTYRBUX, El HE (reu, eu-ze) adj. (lat. buty- 
rum. beurre). De la nature du beurre. 

BITYRIWB n.f. (meme etymol. qu'ai'art. prcced.). 
Une des substances grasses qui constituent le beurre. 

BITTHIQ1E adj. (meme etymol. qu'aux art. 
priced.). Se dit d'un acide que produit le beurre. 

BUTYROMBTRB n. m. (lat. butyrum, beurre. 
et gr. metron, mesure). Instrument servant a evaluer 
la richesse du lait en beurre. 

BUVABMB adj. Qui pent etre bu. 

BfJYARB (var) adj. Papier buvard, papier non 
colle, propre a absorber l'encrc fraiche. N. m. Cahier 
relie.sorte de portefcuille contenantdu papier buvard 

Bl VBRIB (rt) u. f. Partie de plaisir oU Ion boit 
beaucoup. (On ditaussi beuverie.) 

BUVBTIBR (/i-e*), ERE n. Personne qui tient 
buvctte. 

BUVBTTB (ccWe) n. f. Petit debit de boissons, 
d'alimenU legers, qui se trouve dans une adminis- 
tration, un theatre, une gare, etc. 

BUVBUR, BfJMB (eu-ze) n. Qui aime a boire. 

BK VOTER (te") v. n. Boire a petits coups et frt- 
quemment- 

BYROXIB1V, BXBB (ni-in. e--w) adj. Qui a du 
rapport avec l'imagination, le style du poete anglais 
Byron. 

BYBRO n. m. Vln cuit, a base de quinquina et 
d'amers. constituant un aperitif. 

BYM0E (bi-se) ou BYtBl'M {bi-suss) n. m. (gr. bus- 
sos). Sortc d'^toffe tres estimee des anciens. 

BYBANTllV, B adj. et n. De Byzance. Empire 
byzantin, empire d'Oricnt. Style byzantin, archi- 
tecture bu ton tine, particuliera aux architectcs de 
l'empire d'Orient. Ducussiont byzantines, oiseuses 
et intempestives. N. f. Tm Byzantine, collection de 
sources historiques relatives k l'empire grec d'Orient. 
— Art byzantin. Issu d'une combinaison des procedes 
de l'art greco-romain et des influences orientalcs. il 

Jrit sa physionomie particulicre au vr» slide, sous 
ustinien. Son type est l'6glise de Sainte-Sophie, batie 
dc 532 a 537 a Constantinople, et que caracterisent les 
lignea courbes, son immense coupole, sa luxueuse 
decoration de mosalques a fonds d'or, la dentelle 
de pierre de ses chapiteaux. Citons encore Saint- Vi- 
tal de Ravenne, Saint-Serge et l'cglise des Apotrcs, 
a Constantinople. Le mdrae luxe elegant apparait 
dans les miniatures et dans la sculpture sur ivoire. 
Sur son declin, l'art byzantin se flxa dans des for- 
mes seches, dures, hieratiqucs, soumises a des regies 
minutieusesct immuables. II a excrce au moyen Age 
une puissantc influence, surtout en Orient. 




i02 



Digitized by VjOOQlC 



ART BYZANTIN 




Aj»t »T«»»tw : 1. Croix da I'ccnpcrcar Jaalin II (muada dn Vatican.): S. MiaiaUir* da mtnttserit d* Dioaeorida; 3. Awn*i< 
d'AlsxMoW f baa-ralial da Saial-Mara da Vniii); 4. £glu« daa 9ainU-Apolrat, 4 Saloniqoa; 5. La eroeiftatMDl, i»oir# du cabin 
• (Franca) ; f. iUlKjaatr* ; 7. Sareaphaga, * Raraooa ; ». Olifaot an tvoira ; 9. Chapitaau da Saiot-ViUl, A Rav« 



!♦. L'**t«aa Aaiola-Sopo'ta, 4 CoatUalinapla s II. P roa—t oo da aaintaa (ouwaiqaa da Saint-Apollinaira-U-Nauf): IS. Theodora 
tf* f«ai?n«« d« r« cour (uotaiqua da Satot-Viul, a fUvaane). 



Digitized by 



Google 






n. m. (*«J ou se). Troisieme lettrc de 
1' alphabet et la deuxiemc des con- 
sonnes. — Dcvant les voyelles a, o, u, 
devant une consonne ou a la fln d'un 
mot, c ae prononce comme k ; cacao, 
crime, tehee, c marque d'une c£dille 
ou place devant e. t, y, ae prononce 
comme s : Francois, citron, cygne. 

C, chiftYe romain, vaut 100 ; mais, precede d un X 

(XC), il ne vaut que 90. 
CA pr. d«m. eontr. pour ccla : donnes-moi ca. (Fain.) 
CA adv. de lieu, lei : viens ca. CA *t 14 loc. adv. 

De cote et d'autrc : courir ca et /<>. CA. »r ff*. ••» ««» 

interj. : ca, dtjeunon*. Or ca, rfpondez... 
CAB ri. m. (mot ana-l.i. Sortc de cabriolet h deux 

ou a quatre rou« 

d'origine anglalse, 

le cocher est sur 

siege elevc, place 1 p 

derriere. 
CABAl,Rn.f.(hcl 

kabbalah, traditio 

Chez lea juifa , int< 

S rotation mysWrieu 
e la Bible, Irani- 

mlse depuia Adam OU Aumimui |>ar um- i-lmiuc tuii- 

tinue d'inities. Art ehim^rique de commercer avec 
les esprit*. Ensemble des partisans dune doctrine, 
d'une coterie. Menee, intrigue : former dm cabale*. 

CABALBR (/«?) v. n. Completer. 

CABAL.E1 m, Rl*R (eu-ze) n. Qui cabale. 

CABALIMTE (lis-te) n. Person ne veraee dans Fart 
de la cabale. 

< 4BA1.IMT1QI F. (lix-ti-ke) adi. Qui a rapport ft la 
cabale, a la magie : tignes cabalistiques. Qui affecte 
un air d'obscurite mvsterieuae : style cabalistique. 

CABALl*TlQl KME*T (lis-tike-man) adv. D'une 
maniere cabalistique. 

CABALLKBO (baT-li) n. m. (mot esp. signif. ca- 
valier). En Espagne, membre de la petite noblesse 
dispensee de 1 impot, mais a la condition de servir a 
cheval. PL dca caballeros. 

CABAW n. m. (esp- gaban). Surtout a manche et 
a capuchon qu'on met par les temps pluvieux. 

CABAMACiR n. m. Endroit ou Ion etablit des ca- 
banes. Fait de loger dans une cabane. 

CABANE n. f. Hat. vulg. capanna). Maisonnette, 
huttc, baraque, bicoquc, reduit chetif, abri. Reduit 
destine a des animaux : cabane d lavin*. 

CABA2VER Infi) v. n. Vivre sous dVs rabanes- 




CABAiiOIV n. m. Petite et chetive cabane. Petite 
loge oq i'on renferme les fous furieux, dans les mai- 
sons d'alienes : tore fou a mettre au cabanon. Cachot 
etroit et sombre dans une prison. 

CABARET (re") n. m. Lieu ou Ion boit. ou Ton 
achate des boissona spiritucuses au detail. (S'em- 
ploie aouvent en mauv. part) Pilier de etibaret, client 
assidu des cabarets, ivrogne. Cabaret borgne. debit 
mal tenu, mal fam*. Restaurant elegant : viveur* 
qui vont souper au cabaret. Petite table, plateau aup- 
portant des tasses, des verres a liqueurs, etc. ; assort i- 
ment de ces objets : un cabaret en baccarat. 

CABARBTIBR {ti-4), BRB n. Qui tient cabaret- 

CABA* (ba) n. m. Panier plat 
en paille, en lalne, etc. Panier de 
jonc pour les Agues. < 

CABA0AET (bast) n. m. (de 
cabas). Casque du xvi« siecle, 
sorte de bassinet sans visiere. 

(ABEHKET (b&r-nt) n. m. Ce- 

fiage cultive dans le sud-ouest de 
a France, etdontilexiste deux va- t * DM ' 

rictds principales : le cabernet franc et lc cabernet sau- 
vignon, qui sont d'une maturite relativement tardive. 

(ABRHl n. m. Chien sauvage d'Afrique. 

CABEMTAX (bts-tan) n. m. Treuil vertical a barres 
horizontales pour rouler ou de- 
rouler un cable, haler les far- 
deaux, etc. : on leve Vancre den « 
navire* au moyen du cabestan. 

CABIAI (bi-C) n. m. Genre 
de mammiferes rongeurs, de 
l'Ameriquc du Sud. 

4 ABII.LAt D (bi, 11 mil., 6) 
ou CABLIAti (6) n. m. Nom « 
vulgaire de la morue fralche. 

(ABIIIOT (bi, 11 mil., o) \ t . 

n. m. Mar. Cheville de bois dur Cbwua. 

ou de fer, autour de laquelle on amarre un cordage. 

CABINS n.f. (decn&ane). Chambrette k bord d'un 
navire. Logette ou un baigneur se deshabille. R4duit 
special : cabine tiltphonique. 

CABINET (ne 4 ) n. m. (de cabine). Petite chambre ; 
cabinet de toilette. Bureau : le cabinet du direc- 
tor. Etude de notaire. d'avocat, d'homme d'affaires. 
Ensemble des mlnistres dun Etat : la politique 
du cabinet Polignac amena la revolution de 1SS0. 
Collection scientiflque : cabinet tfhistoire naturtlle. 
Lieux d'alsanees. (Dans ce sens, s'emploie en general 




Digitized by 



Googl 



CAB - 

ao pluriel.) Petit bullet a compartiments : cabinet 
da toque. Cabinet noir, bureau secret, elabli par 
Louis XV, et ou le gouvernement violait le secret 
des eorrespondancea. Cabinet de lecture, salle oil 
1'od douie a lire des journaux. des livres. Homme de 
cabinet, que sa profession oblige d'y travailler. 

CABLE u. m. Grosse oorde. Faisceau de Qls m6- 
talliques protege par des enveloppes isolantcs. qui 
sert a la telegraphic ou a la telephonic souterraine 
on sous-marine : le premier cable transatlantique fut 
jeti enire la France et CAmerique en 1866. Encablure. 

Ctlig a. m. Gros cordon forme de His tordus en 
cable, pour soutenir lea tableaux, les tentures, etc. 

CABUft, B adj. Archil. Qui presente la forme d'un 
cable : moulure cdbUe. 

cABLBAl' (bid) ou CABLOT (bio) n. m. Cable, 
amarre de m4diocrc grosseur. 

CABBJUB \bU) t. a. Tordre plusieurs cordes en- 
semble pour n'en faire qu'une. Telegraphier par 
cable : cdbter une cictoirc. 

CAR! B4iB ■■■» igra-me) n. m. (de cable, et du 
gr. gramma, ecrit). Depeche telegraphiquc, envoyco 
par on cable : en coyer un cdblogramme. 

CAMCVABB (char). B adj. ct n. Se dit d'un 
homme ou d'u n animal entete : jument cabocharde. 

CABBCBUC n. f. (lai. caput, tete). Fam. Grosse 
tete. Comm. Clou a tete large et ronde. 

CABOCVOIf a. m. Pierre precicuse polie, mais 
non taiHee. Clou de cuivre dore, argente. bronze, a 
tftte deeoree, et que Ton emploie en ameublement. 

ClBtS W (b o-se) n. f. Meurtrissure ; bosse. 

CM BOW B (bo-si) v. a. Bosseler : cabosser de 
rartfenterie pour la faire paraUre plus ancienne. 

CABOT ouCHA- 




wmmrsT (bo) n. m. Norn 
vulgaire d'un pols- 
son d'eau douce du 
genre nruge. 

fAB^TAfiB n. 
m. (esp. cabo, cap). 
Navigation marchande a faible distance des cdtes, 
et spfcialement entre les ports d'un mime pays, par 
opposition a la navigation au long court. 

CAMIftK (ti) v. n. Faire le cabotage. 

CABOTBtB* ou CABOTIBH (ti-4) adj. ct n. m. 
Bailment, marin qui fait le cabotage : navire cabo- 
teur; un ca boteur. 

CABOTIIf, B n. (de Cabotin, n. propre). Mauvais 
acteur. Comedien ambulant. Fam. et fig. Personne 

S|ui joue one comedie bruyante pour se faire valoir : 
es cabo tin* d e la politique. 

CABOTOf A«iB n. m. Metier, action de cabotiu. 

CABOT1XEB (ni) v. n. Faire le cabotin. 

CABOCLOT (lo) n. m. Loge, compartiment dans 
une stable. Pod. Cafe d'ordre inferieur. 

CABHJBB [bri] (SIB) v. pr. Se dresser sur les 
pieds de derriere. en parlant des chevaux. Fig. Se 
revolter : ramour-propresecabredevant les railleries. 

CABRI n. m. Oat. capra, cbevre). Chevreau. Sau- 
ter comme un cabri, sauter galement et vivement. 

CABRIOB.B n. f. (Hal. copriola). Saut agile que 
Ton fait en se reiournant sur soi-meme. Fig. Faire 
la cabriole, montrer de la souplesse, savoir se plier 
facilement aux cir- 
constances. 

CAItltLli 
(U) v. n. Faire des 
ea orioles. 

CAlBltLRT 
lie) n. m. Voiture 
legere a deux ou 
quaire roues , et 
munle generale- 
ment d'une capote. 
Cnapeau de femme, 
sous le Directoire. Cordelette a noeuds, tcrminee h 
cbaque bout par un morceau de bois, dont on se sert 
pour maintenir par les poignets des malfaiteurs. 

CABBHBI.BTB, BVMB (eu-ze) adj. et n. Qui fait 
des cabrioles. (Peu us.) 

CABC* (bu) adj. m. Pomme : chou eabus. 

CACA n. m. Excrement. (Langage enfantin.) 

CACAB B.n. f. Bntreprise folic Echec ridicule. 

fACiB TCTB (aurk-te) n. f. Nom vulgaire del 
fruits de Varachlde. On dit aussl cacauuatb {ou-a-te). 




7 — CAC 

CACAO n. m. Amande du cacaoyer, qui sert a faire 
le cbocolat. Chocolat en poudre : cacao de premUre 
marque. Beurre de cacao, buile extraite du cacao. 

CACAO YBR (o-ii) ou CACAO- 
T1BB (ti-4) n. m. Arbre d'Amerique, 
famille des malvaceee, qui produit le f 
cacao, et qui atteint dix metres de | 
hauteur. 

CACARber (de") v. n. Se dit du I 
cri de l'oie : I'oie cararde. 

CACAOYERB (o-ie-re) ou CA- 
CAOT1BRB n. f. Terrain plante de ' 
cacaoyers. 

CACATOI0 (toi) n. m. (du malais 
kakatoua). Oiseau de la famille des 




C*c4oy«r. 





perroqueis, au plumage orn6 de couleurs vives, ct 

Jiui habite l'lnde, la Malalsie. la Nouvelle-HoUande : 
e cacatois apprend difficilement 
aparler. (On dit aussl cacato&b et 
KAKATofcs.) Mar. Petit mat au-dessus 
du mat de perroquet. Petite voile 
carree, s'elablissant sur ce mat. 

CACHALOT (lo) n. m. Grand \ 
mammifere cetace asscz semblable '■ 
a la baleine, mais d'une ferocite - 
exceptionnelle. — Le cachalot a les 
machoires garnies de dents et non 
de fanons ; sa tete est cnorme et il 
atteint jusqu'a 25 metres de long. On 
trouve dans ses intestins l'ambre Cacaioi* 

Sris et Ton retire de sa tete le blanc de baleine 
ont on fait 
les bougies. II I 
habite loutes I 
les men, mais 
surtout le 
graud Ocean. 

CACBBn.f. 
Lieu secret | 
pour cacher : I 
une cache in- 
trouvable. N. 
m. Phot. Papier noir decoupe de facon a cacher cer- 
taines parties d'un clichl photographique etalaisser 
la lumiere agir sur d'autres. 

CACHB-CACBB n. m. Jeu d'enfantg, dans lequcl 
tous les joueurs se cachent, a l'czception d'un seul, 
qui cherche a decouvrir les cachettes des autres. 

CACBB-CORSBT (se) n. m. invar. Corsage de 
dessous, en tissu leger et chaud. 

CACBBCTIQCB (che-k-ti-ke) adj. et n. Qui a rap- 
port a la cachexie. Atteint de cacbexie : enfant car 
chectique; un cachectique. 

CACRB-BlfTREE (an-tri) n. m. invar. Piece me"- 
tallique mobile pour rccouvrir lc trou d'une serrurc. 

CACHEMIKB n. m. Tissu On en poil de chevres de 
Cachemire.<Cacn<>mire de Clnde, chale fait de ce tissu. 

CACHB-MOUCHOUs n. m. invar. Jeu d'enfant 
dans lequel un des Joucurs cache un mouchoir et 
les autres le cherchent. (On dit aussi cachb-tampon.) 

CACHB-2VBB (ni) n. m. invar. Cravate longue, 
^paisse, pour garantir du froid le cou, la partie infe- 
rieure du visage. 

CACBB-PBI61VB (pi-gne) n. m. invar. Se dit de 
fleurs, rubans places en garniture derriere un cnapeau 
de femme pour cacher lc peigne qui retient le chignon. 

CACHK-POT (po) n. m. invar. Envcloppe de pa- 
pier, d'^toffe, etc., ou vase orne qui sert a cacher un 
pot grossicr contenant une plante d'appartement. 

CACBB-ROimfllBBB ( pou-si-i-re) n. m. invar. 
Manteau. pardessus leger qui preserve dela poussiere. 

CACHER (chi) v. a. (fat. coacticare). Soustraire 
aux regards : les femmes arabes cachent leur visage 
9ous un voile. Faire un secret de, dissimuler : cacher 
sa joie. »« eaeher v. pr. Se soustraire aux regards. 
Se cacher dune chose, ne pas vouloir quVlle soil sue : 
pourquoi se cacher d'un scrupule honorable ? Se ca- 
cher de quclqu'un, agir en dehors de lui. Ant. B«- 
voller, ■•■Irer. 

CACHET (ch#) n. m. Petit sccau grave ; Ron em- 
preinte : les lettres chargies doi-\ 
vent Ctre seel lies de cinq cachets. I 
Carte qui sert a marquer chaque |_ 
lecon que donne un maltre. Payer C*ch«t. 

au cachet, payer d'apres le nombre des lecons don- 



Digitized by 



Google 



CAC 



— 138 — 



CAD 



n£es. Courir le cachet, par ddnigr.. donner pour 
vivre des lemons a domicile. l<eUre de cachet, pli 
ferine d'un cachet du roi, et qui contenait ordinaire- 
ment un onlre arbitraire dexil ou d'emprisonne- 
ment. Fig. Caractere de I'esprit, du talent : le cachet 
du gtnie. Absol. : aruvre qui n'a point de cachet. 

C At'HBTAUB n. m. Action do cachetcr. 

CAC'lIETER (/<•') v. a. (Prond deux t devant vine 
syllabe muetle : je cachet te.) Fermer, sccller avec un 
cachet. Fermer, en general, en parlant d'une enve- 
loppe. Cire a cachetcr, Esptre de resinc dont on se 
sert pour cachetcr lea lcttrcs, les bouteiiles. Ant. 
Becaehefer» 

CAl'llETTB (chC-te) n. f. Endroit proprc a cacher 
quelqu'un. Petite cache. Ba caehette Ioc. adv. Ea 
secret, a la derobee : rire en cachette. 

CAC'RBXIB (chek-si) n. f. (gr. kakos, mauvais, ct 
cxis, etat). Etat d'affalssemcnt, d'amaigrissement 
general du corpi : La cachexie est souvent la forme 
supreme des maladies de la nutrition. 

I'ACHOLOWti {Ion) n. m. Miner. Variete d'opale. 

CACHOT (cho) n. m. Prison ctroite, obscure. Lieu 
de detention, en general : les cachots de Venise ren- 
daient ra remen t leur proie. 

CACHOTTBH (cho-te) v. n. Kaire des cachotteries. 

CACHOTTER1B (cho-te-ri) n. f. Fam. Mystere 
sur des choies de peu d'iraportancc : faire des ca- 
chotteries. Ant. Fraaehise, ■Iaeerit4. 

CACHOTTIBm (cho-ti-4). KRE adj. et n. Qui se 
plait aux cachotteries ; qui fait des cachotteries. 

CACHOU n. m. Substance astringente, stomach i- 
que et stimulante, extraite d'un acacia des Indcs. 
Adjectiv. De couleur tabac : un* robe cachou. 

fJAC'HIC'HA (ka-tchu-tcha) n. f. Danse cspagnole, 
d'un mouvement gracieux et vif, avec accontpagnc- 
ment do castagncttes. 

CACIQLB n. m. (m. caraibc). Chef, prince, chez 
certains indigenes d AmeYique, aujourdtiui disparus. 

I'At'OCHTHB {chi-me) adj. et n. (gr. kakos, mau- 
vais, et chumos, sue). Qui est d'une constitution de- 
bile : vieillard cacochyme. (S'emploie surlout plai- 
sannncnt.) Fin. Quinteux. 

CAC'OC'HYMIB (chi-mt) n. f. Etat dune personne 
cacochyme. Aigreur de caractere. 

CACOtiRAPUIB (ft) n. f. (gr. kakos, mauvais, et 
graphein, ecrire). Orthographc vicieuse. Exercice 
grammatical qui presente 
aux eleves dea fautcs de 
langage qu'ils doivent cor- 
riger, comme : apparution, 
disparution, en definitif, 
mis pour : apparition, 
disparition, en affinitive. 
Recueil d'cxcrcices de ce 
genre. 

CACOORAPHIQUE 
adj. Qui a rapport a la ca- 
cographie. 

< At Ol.KT (le) n. m. Rie- i 
ge legcr, a dossier, que Ton 
peut placer de ohaque cote 
d'un bat special, sur Irs ' 
inulets.pourtransporterlcg "*« 
voyagcurs ou les blesses. 

CACOMHJIB (jf) n. f. fgr. kakos, mauvnis, et logos, 
discours). Construction ou locution vicieuse, comme : 
t7 faut rcMehir auparavant de parler; il ne voulait 
pas que j y aille. au lieu de : avant, allassc. 

CAC'OLOtsiQliE adj. Qui a rapport a la cacolo- 
gic : cTcrcices cacologiques. 

(KOPIIOXIK ( n f) n. f. (gr. kakos, mauvais, et 
phdni. voix). Rencontre de mots ou de gyllabes qui 
blesaent I'oreille, comme : Ciel ! sicecise sail! Ant. 
Eapheaie. \fus. Melange d^sagreable de sons dis- 
co niants : les di truss ions dene- 
nrrent souvent en cacophonies. 
ANT. Haraaaie. 

C'ACOPIIOXIOIE adj. Qui a 
le caractere de la cacophonie. 

t'ACT-%€BB» ( kak-ta-si ) ou 
tUTF.EH Ikak-ti) n. f. pi. Fa- 
mine de pinnies grasses dlcotyld- 
dones, ayant pour type le genro 
cact us. S. unc cactacie ou cacte'e. 

CACTI* (kak-tuss) ou C'ACTIER (kak-ti-e) n. m. 





(gr. kaktos, sorle de plantc epincuse). Genre de 

fuantcs exotiques. grasses et cpincuses, type dc la 
amille des cacties (nopal, flguier d'lndc, etc.) : les 
cactus atteignent leur plus grande dimension dans 
les pays chauds et sees. 

CABASTRAtiB (das-tra-je) n. m. ou CABABTRA- 
T10!¥ (das-tra-si-on) n. f. Action de cadastrer. 

CABANTRAL (das-tral), E, ACS adj. Relatif au 
cadastre : registre cadastral; plan cadastral. 

CABABTRB (das-tre) n. m. (lat. capitastrum). Re- 
gistre public qui porte le rcleve d6taille des proprietea 
ierritoriales d'une contree, d'une commune, presen- 
tant leur situation, leur elendue et leur Taleur, pour 
permeitre I'assicttc dc l'impot foncicr : Charles Vll 
cut la premiere idiedu cadastre general de la France. 

CABAMTRBR (das-tri) v. a. Mesurer et inscrire 
au cadastre : cadastrer le territoire d'une commune. 

CABAVBRBIX, El»E (reft, eu-ze) adj. Qui tient 
du cadavrc i : teint cadavtrcux. 

CABAVBRlQl'B adj. Qui a rapport au cadavre : 
rigidiU cailavirique. 

CADAVRE n. m. (lat. cadaver). Corps d'un homme 
ou d'un animal mort. Par exagir. Corps tres affai- 
bli, menace de mort prochaine : e'est un cadavre 
ambulant. Pott. : le cadavre dun vieux che*ne. 

CABB n. m. Sorte de genevrier. Huile de cade, li- 
quide noir et puant, inflammable, qui s'emploie conh-e 
les plaies des chevaux, les maladies de la peau, etc 

CABB n. m. (lat. cadus, tonneau). Baril en usage 
dans les salines. 

CABBAV (dd) n. m. Present, don : les pet its ca- 
deaux entretiennent VamitU. 

CABEBIM (diss) interj. Ancien juron gascon. 

C'ADEMAH (no) n. m. (lat. catena, chalne). Scrrure 
mobile, munie d'un arccau meiallique, 
Ilx6 a Tunc de ses cxtremitcs, qui sc pas- 
se dans des pitons fcrmes, etc. Coffret 
oil Ton cnicrmait l'argcnterie royale. 

C'ABBlVAftflBR (nasi) v. a. Fermer 
avec un cad en as : cadenasser une porte. 

CABEMC'B (dan-se) n. f. (ital. cadenza). 
Repetition dc sons ou dc mouvements 
qui sc succ<idcnt d'une facon rcguliere ou 
mesuree : marcher en cailcnrc ; la cadence du vert 
alexandrin est monotone. Mu$. Rcpos marqu6 et 
amend dc la voix ou de l'instrument a la fin d'une 
phrase musicale : cadence parfaite; cadence piagale. 
(S'est dit jadis pour trills.) 

CABBNCBR (dan-si) v. n. (Prcnd une cMille sous 
le c dcvant a ct o : il cadenca,' nous cadencons.) 
Faire des cadences ou trilles avec la voix. V. a. 
Donner de l'harmonle et du rythmo a ses periodes, 
a ses vers, a un acte quclconquo : cadencer le pas. 

CABESTBTTB (ne-te) n. f. Longue tresse de che- 
veux que porta ient de chaque cdte de la figure cer- 
tains corps de troupes au xvm« siccle. 

CADET. ETTB (de, «We)adj. et n.(bas lat. capi- 
tettus, petite t«te). Pu!n6, ou, plus particulierement, 
enfant ne" le second : sous Vancien rigime, les atnis 
itaient avantagis au detriment des cadets. Hranche 
cadette dune maison, sortie d'un cadet : la branche 
cadette des Bourbons descend de Philippe d'Orleans, 
frere de Louis XIV. N. m. Le plus jeune : Is cadet dc 
toute la f amille. Fig. Moins age, sans relation de 
parente : i7 est mon cadet. Jeune gentilhomme, des- 
tine a la carriere militaire, qui fat salt ses premieres 
armes en quality de soldat : comjtagnie de cadets. 
Cest un fier cadet, se dit d'un jeune homme coura- 
geux. Loc. PROV. : C*ca« le cadet de sacs aoaela, 
e'est ce qui m e prloccupe le moins. 

CADETTE (ae'-te) n. f. La moins longue des deux 
grandes queues, dans les anciens biliards. Dalle 
carree de pierre, servant au pavage. 

C'ABI n. m. (ar. cAdhi). Juge musulman qui rem- 
plit a la fois des fonctions civiles et rcligieuses- 

CAB10 (di) n. m. Tissu de laine dtroit et legcr. 

CABMBBIV, ElilVE (mi-in, t-ne) adj. Attribue a 
Cadmus. Lettres cadmiennes, les seise lettrcs de i'al- 
phabet grec primitif, lmite de l'alphabct phinicien. 

C ADM IE (mi) n. f. Residu qui s'attache aux pa- 



e). Scrrure 

% 



rois dugueulard des hauts fourneaux. 

CADM1VM (om') n. m. Corps simpl , 

et blanc, qui accompagne le zinc dans ses minerals 



(decouvert par Stromeyer en 1817). 
CADOLB n. f. Sorte de loquet de porte. 

Digitized by VjOOQlC 





CAD 



f a. m. Surface pnrtar.t 1&* chirf.e%d<»* 
heurea, etc., et sur laquelle counmt 
les aiguille* d'une montre, d'une pen- 
dale, etc. Surface analogue qui port* 
lea divisions d'un inslrumeni de 
physique : manometre g.M nanome- 
tre, etc.. ou one roae des vent* : U ca- 
dran d'une boussole. Cadran mlaire, 
cadran lunatre, aurface plane sur la- 
quelle dea Ugnes indiqu n lea heures 
que le soleu ou la lun*« marquent c*ir«n. 
en projetant sueeeasivement sur c*>h lignes l'ombrc 
d'un style, ou tlge implant l-e dans la surface : let 
cadrans tolairet itaiet : 
cimnu* de* Eqvptiens. 

CaMUT (dra) a. m. 
Iwspr. Petltlingotdeme 
plot baa at de meme corps 
que lea lettres. qui sert I 
completer uae Ugne qi ■ 
la Jettre ne remplit pa«. 

CAMUTElB.m./m;». (^ 
Petit eadrat. C*Hr*n »Uir». 

VMS a. f . 
dea piece - 
done moncre, etc. 

CAMS n. m. (ital. quadra, carre 1 . Bordure unie 
ou ouvragee, de bois, dr bronse, etc., qui entoure 
una glace, un tableau, on panncau. etc. Charponte 
de bote soutenant les parois d'un puita. Chassis de 
bote que Ton place dans les ruche* et dans leqml 
lea abeiOea etablissent leurs rayons. Chassis de bois 
avec un fond de toile servant, a bord, de couchette 
suspendue. Chassis en general. Fig. Limites ren- 
ferment on eapace; cet espace lui-memc : leu mon- 
tagne* d'un cAU, la user de V autre, forment a Aire 
un cadre tnagnifkque. Plan d'un otivrage d'esprit : 
CorneiUe place tou* tea kenn dans un cadre herotque. 
FeawiiliU dea grades d'unr troupe militaire, qui en 
to r m ent se noyau : let cadre * d'un riainumi. 

CAMUUs (dre*) v. n. (lat. quadrare). Avoir du rap- 
port, eoncorder. AWT. iVioiiarr, jurrr. 

CARVC* l*in (duk, du-ke) adj. flat, caduc wt). 
Vieux, cased, faible. menacant de torn her : fin tem- 
perance rend rhomme caduc arant I'dge. Se dit des 
organea dea plantes qui tombent et se renouvellent 
cheque aanee : feuille* caduqu*s. Fig. Iful, annuls : 
un teas devient caduc en cat d'atiination par It i 
tear de la chat* UguU. Ital r*4«r, 
. JesssM-, rol 



..bii.i- , 



eailepsie. Ajrr. 



it£) n. m. {lat, cadtc- 
ceum). Baguette de laurier ou doli- 
vier sursaontee de dea a ailes et ea- 
touree de deux serpents entrelaces : 
le caduc**, attribut de Merrure, sum- 
hoUtait la paixet le comment. (Les 
serpente soot la symbole de la pru- 
dence, de la ruse, et les aik* dosi- 
gaent l'aetivitd.) — La Fabl- raconte 
que Mereure separa un jour, avec sa 
baguette, deux serpents qui se bat- 
tairnt. Le endueee. fait de la baguette de Mereure 
et des deux serpente, devint des tors reiublcmc de 
la Concorde. 

CAKCITB n. f. Etat de ee qui est caduc Pe- 
riode de la rie humaine, qui va dc 70 a 80 ans. 

Caintflll, K^nVB (ti-in, e-ne) adj. ct n. (lat. 
Cadurei, people qui habitait Cabors et sea environs). 
I>e Cahors. (On dit aussi cahorsiv, e.j 

CRftTAL, R, AtTX (ti) adj. Qui apparticut au 




rum : avpendice cmcal. 
MXWm (si-Jtom') n. m. (1 



CJICfsl \»i-kom')n. m. (Lat racru*. avcugle) . Parlie 
du groa intestin, entre Tintestin grele et le cohm. 

cjmmtvm on cimm M-si-oml n. m. Metal de 
U ffr«iii» du potassium : ic csvsttun tal ran ti tarn 
emwlm. 

CAWMM9 (far), R n. (baa lat. caphardum. sorte 
de deguiaenient). Fam. Hypocrite, faux devot : Me- 
jfrxoosu des ca fords. Adj. Qui marque l'hypocrisie : 
ear cafard. 

CMWAMB (far) n. m. Norn rulgaire dc la blattc. 

CAJPAsUMBsm (di) v. n. Fairc le cafard. Espion- 
aer. Bapporter. 

— — — 1 (sfj.se) n. f. Action, parole de cafard. 




- CAG 

C'AFB n. m. dc iar. kahoua). Fruit du cafeier : 
le* cafit de Hie Bourbon, de la Martinique, de 
Voka tont let plus ettimit. Infusion faite avec ce 
fruit torrene : prendre ton cafi. Lieu public ou Ton 
l>rcnd du cafe et d'autrea liqueurs. Cafi au lait, 
melange d'une infusion de cafe et de lait. Adj. Qui 
eat de la couleur du cafe, e'est-a-dire d'un brun 
l>rcsque noir : une robe cafi. — Le cafe par alt etre 
riginaire de 1'Ethiopie. On fait communement bon- 
ne ur de la decouverte de ses proprietes excitantes 
a un bergcr, qui aurait remarque que ses chevres 
restaient une vivacite extraordinaire apres 
avoir broute les graines et les feuilles de l'arbrisseau 
appele cafiier. Le cafe se repandit dans tout l'Orient, 
a partir du xv* siecle. Introduit en France en 1614, 
ce ne futqu'en 166»qu'on en At usage k Paris, malgrtf 
le premier avis des medecins. Cest un excellent to- 
nique et stimulant du coeur. Toutefois, on doit en don- 
ix r peu aux jeunes enfants, a cause de la surexcita- 
ti m nerveuse qu'il peut determiner. 

i % iTB-COjacumT (se"r)n.m. Sorte 
de 1 1 mitre en petit ou le public bolt, 
fume, en ecoutant deschansonnettes, 
di i savnetes, etc. PI. dea cafit-con- 
certt. (On dit aussi care chantant.) I 

CAPmimm(/e-^)ouCAriBsi(^-e) i 
n. m. Arbustede la famille des ru- 
tnacees, haut de 7 k 10 metres, qui 
produit le cafe : le cafiier commence 
d fructifier au bout de troit ant. 

irKlKslB (fi-ie-re) n. f. Lieu 
[.I ante de cafeicrs. 

r-APBllVB (fi-i-ne) n. f. Alcalordc c * r * iar ' 

extrait du cafe, tonique et stimulant da cosur, utl- 
lise en medecine. 

ttnktnmm (fi-it-me) n. m. Etat pathologique da 
I -ti. as du cafe. 

< tntTAFf ou CAPTAM n. m. Robe turquc riche- 
ment orneeet doublee de fourrure. 

% KKTIRR (ti-i) n. m. Qui tient 
un cafe-. 

(ARfllU n. f. Vase qui sert 
h ir'! ou a vcrser le cafe : cafetiere 
d" argent, de porcelaine. 

rtrntm (fi-4) n. m. V. carxiaR. 

lAVKsB adj.etn. Dc laCafrerie: 
les idiomet cafret tont aggluti- 
nantt. 

< % ttK n. f. (lat. carea). Loge gril- 
pour enfermer des oiseaux, des animaux, etc. 

Louts XI renfermait ses pritonniers dans det cages de 
!> r Fig. et fam. Prison : mettre un voleur en cage. 
i \i>)« dTunemaiton, les gros mors. Cage d'un esealier, 
espace reserve dans une construction, pour recevoir 
i'escalier. Appareil qui, dans les mines, monte 1c 
mineral extrait, les ouvriers, etc. Pnov. : La plsw 
'.■Mr c«s;e sm sMsirrlt smm !*•!•••■, on peut, dans 
une habitation luxueuse, manquer du necessaire. 

< v«U (Ji) n. f. Ensemble des oiseaux d'une cage. 

«lBOT (jo) n. m. Petite cage. Cage d'osicr ser- 
vant a tran sporte r la volaille, les fruits, etc. 

i vdlMTTB (ro-te) n. f. Forme en osier pour 
falre egoutter les fromages. 

C tUBTTB (je-te) n. f. Petite cage. 

« «61VAsla> \gnar), R adj. et n. \rad. cagne). Fam. 
r'aroKseux. faineant : vie cagnarde; e'est un cagnard. 

i \«lf AR1EB (di) v. n. Fam. Vivre dans la pa- 

i %GlVARd»l0R (di-ze) n. f. Fam. Faineantise. 

i iGNR n. f. (da lat. can is, chien). Mauvaia chicn. 
Personne faineante, meprisable. 

* ittNRUX, RUMR (gneu, eu-ze) adi. et n. Qui a 
tes ] imbes rapprochees k la hauteur des genoux et 
*es pres des pieds ijambes cagneuses. Se dit du 
chcv.il dont les pieds sont tournes en dedans. 

t.tfilVOTTR (gno-te) n. f. Tiroir ou vase a fente, 
analogue a une urelire, qui recoit les contributions 
imposees aux joueurs. Sommc recueillie dans cette 
tirelire : manger la cagnotte. 

CACIOT (gho), R adj. et n. (bearnais cagot). Qni 
affecte une devotion outree et hypocrite : trite z les 
cagots autant que let gent dittipit. 

CAClOTRmiR (te-rt) n. f. Action, parole de cagot. 

CACKITIMHR (fit-me) n. m. Caracterc de cagot. 




C«/«ti«r«. 



Digitized by VjOOQ LC 




CAG — l 

CAflBIHLB n. f. Manteau dc moinc sans manchcs, 
surmonte d'un capuchon. Capuchon perce a l'cndroit 
des yeux : les confriries depinitents 
portent la cagoule. 

CAB1BB \ka-ii) n. m. Assem- 
blage de feuilles de papier cousues 
ensemble : tenet vos cahiers pro- 
prcs. Autre f., memoire de remon- 
trances ou de doleances adressd 
aa souverain : les cahiert du tier*. 
Cahier de» charges, ensemble des 
clauses imposees au signataire du 
contrat. 

CAHUf-CAHA loc. adv. (du lat. 
qua hinc, qua hoc). Fam. Tant bien 
que mal : sa santi va cahin-caha. 

CABOT (ka-o) n. m. (onomat.). 
Baut que fait un vdhicule -roulant 
sur un cbemln raboteuz. Fig. Obs- 9** p( 2 ,l J? » !• P - 
tacle, epreuve : lee cahote de la vie. *"»*•• «• *• **»*«*- 

CABOTAGE n. no. Mouvement frequent, cause 
par lea cabots. 

CABOTAlfT (tan), B adj. Qui fait ou fait faire 
des cabota : voiture cahotante; chemin cahotant. 

CAHATBMBIIT (man) n. m. Action de cahoter. 

CAHOTEE (ti) v. n. Bprouver des cahots. V. a. Se- 
couer. Fig. et fam. Ballntter, tourmenter. 

CABOTBCX, BC0B {ten, eu-%e) adj. Qui fait 6prou- 
ver des cahots : roue cahoteuse. 

CABTTB n. f. (bolland. kajuit). Petite hutte : les 
eahutes dee Arabee sont faites de boue et de paille. 

CaYb (ka-id") n. m. (ar. kald, chef). En Algerie et en 
Tunisie, magistrat indigene qui cumulc les fonctions 
de juee, commandant, reccveur des contributions, etc. 

CaXdat (ka-i-da) n. m. Dignite, fonction d'un cald. 

CaVbd ou CATBfJ (ka-i-eu) n. m. Bourgeon sou- 
terrain qui se forme sur le cdW d'un bulbc. 

CA1LLAGB (ka, 11 mil.) n. m. Action de faire cail- 
ler ou de se cailler : on ivite le 
caillage prematuri du lait en le 
faisant bouillir. 

CADLLABMB (ka, 11 mil., 
a-ee) n. f. Depdt caillouteuz d'e- 
poque tertiafrc. 

CAILLE [ka, 11 mil.) n. f. 
Genre de gallinaces, voisin des 
pcrdrix : le petit de la caille se 
nomme cailleteau. — La caille. 
gibier de passage, fournit une chair succulente, et 
s'apprivoise avcc facility. 

CAILLE (ka, 11 mil., <Q n. et adj. m. Caaeine. Lait 
caille. 

CAILLEBOTIB (ka, 11 mil., e-bo-ti) n. m. Panneau 
a Jour pour fermer les ecoutilles. 

CAILLEBOTTB (ka, It mil., e-bo-te) n. f. Masse 
de lait caille. 

CAILLEBOTTBR(fa, 11 mil., e-bo-ti) v. a. R6duire 
en caillots. He eallleb*t*er v. pr. Se prendre en cail- 
lots. 

CAILLB-LAIT (ka, //mil., e-lC) n. m. invar. Norn 
vulgaire du gailM, plante de la famille des rubia- 
cees, a laquelle on a faussement attribufi la pro- 
pria de faire cailler le lait. 

CAlLLEBBXT (ka, II mil., e-man) n. m. Action 
de cailler. Son resultat. 

CAILLER (ka, 11 mil., i) v. a. (lat. toagulare). 
Figcr, coaguler, epaissir : la prisure caille le lait. 

CAILLBTAGB (ka, 11 mil.) n. m. Ba vantage. 

cailleteau (ka, II mil., c-t6) n. m. Jeune caille. 

CAiLLBTBm (ka, II mil., e-t€) v. n. (Prend deux t 
devant une syllabe muette : je caillette .) Babiller 
beaucoup. 

CAILLETTE (ka, 11 mil., b-tc) n. f. Femme frivol e. 
babillarde. (Se dlt quclquefois d'un homme bavard 
ou leger.) Quatrieme estomac des ruminants, ou abo- 
masum, on se trouve la pre'sure qui fait cailler le lait. 

CA1LLOT (ka. II mil., o) n. m. Petite masse de li- 
quide coaguU. (Se dit surtout du sang.) 

CA1LLOT-BOMAT (ka, 11 mil., o-ro-za) n. m. Va- 
rietA de poire, picrreuse, et dont le goflt rappelle le 
parfum <fe la rose. PI. des caillots-rosats. 

CAILLOC (ka, 11 mil.) n. m. Nom gengrique des pier- 
res de petite dimension. Fig. Obstacle, embarras : la 
route de I' homme est semie d't pines et de cailloux. 

CAILLOLTACIB (ka, U mil.) n. m. Action de cail- 




— CAL 

louter ; le cailloutage des routes privient leurdigra 
dation par Feau. Maconnerie, pavage en cailloux. 

CA1LLOCTBB (ka, 11 mil., ou-t£) n. f. Faience en 
terre de pipe. Ornement en cailloux de di verses cou- 
leura. 

CAlLLOfJTBm (ka, 11 mil., ou-ti) v. a. Garnir de 
cailloux : caillouter une route. 

CAILLOUTSCK (ka, II mil.) n. m. Ouvrier qui em- 
pierre les cbemins. 

CAILLOVTBUX. BC8B (ka, 11 mil., ou-teu, eu-ze) 
adj. Rempli de cailloux : chemin caillouteux. 

CAILLOfJTIB (ka, 11 mil., ou-ti) n. m. Amas de 
petits cailloux concasses, pour l'entretien d'une 
route. Ouvrage fait 
avec ces cailloux. 

CAlMACAW(Ara-i) 
n. m. Lieutenant du 
grand vizir ou d'un 
baut dignitaireturc. 

CAi*MAlV(*a-t)n. 
m. Espece de croco- 
dile des flcuves d'Amerique et de Chine, a museau 
long. (II atteint 6 metres de long; sa peau eat tree 
employee eo maroquinerie.) 

CaVqcb ytai-ke) ou CAVc (ka-ik) n.m. Embarcation 
longue et etroite, en usage dans lea mers du Levant. 

CAIBJf (kirn) n. m. (mot irland.). Monticule ou tu- 
mulus de terre et de pierres elev* par les Celtea. 

CA1B0B (ke-se) n. f. (du lat. capsa, coffre). Coffre 
de bois, a usages divers. Coffre a argent. Bureau ou il 
se trouve ; son contenu. Contenu 
d'un de ces coffires en general : 
voter la caisse; acheterune caisse 
de raisins. Corps d'une voiture. 
Bolte d'une horloge. Recipient i 
de bois pour plantes : orangers J 
en caisse. Recipient quelconque, I 
mime en papier : petits fours en I 
caisse. Etablissement qui recoit 1 
des fonds pour les faire valoir ' 
seulement les administrer : 





Gro«« Miu*. 



caisse dipargne; caisse tiipar- 

?ne postale; caisse des retraxtes; 
ivre de caisse. Caisse du turn- 
pan, cavite" de l'oreille, qui se 
trouve en arriere du tympan. Caisse d'un tndt, partie 
interieure et carrte de ce mat. Tambour : caisse rou- 
lante, caisse claire. fir — e ealaae, aorte de gros 
tambour. C*Im« al'epstrsn*. V. Aparonk. €•!■•« 
dea p««r«itea ponr I* Tlcilleaae. V. RKTRAtTS. 

CAIIIMBTTB (kC-se-te) n. f. Petite caisse. 

CAlMftlER (ki-si-i), EBB n. Celui, celle qui tieot 
la caisse d'un ^tabliss«ment. 

CAIftMOX (ke-son) n. m. Chariot couvert pour 
transporter les vivres , les 
munitions d'une armde : cha- 
que pitce d'artillerie de cam- 
pagne est accompa- 
gnee de son caisson. , 
Coffre d'une voiture. . 
Grande caisse en *-* ,MOn - 
tole ou en charpente 
que Ton coule au fond de l'eau 

?uand on a des fondationa a 
tablir. Compartiment de plafond orni de moulures. 

CAJBPVT (put') n. m. Nom vulgaire d'especes de 
myrtac^eB des Indea, ainsl que de l'huile et de 1' es- 
sence verte qu'on extrait de ces v6getauz. 

CAJOLBR (U) v. a. Flatter, louer, careascr dans 
un interet quelconque : cajoler un vieillard pour se 
faire nommer sur son testament. Ant. Ra4orw. 

CAJOLBR1B (rf) n. f. Action de cajoler, paroles 
et man teres flatteuses. Ant. Boarrada, br«aaj«i«p|«. 

CAdOLBCB, ELBE (eu-ze) adj. et n. Qui cajole. 
ANT. Boarm. 

CAKE-WALK (kek-ou&k) n. m. (mot angl.). Danae 
americaine, derivee de la bamboula des negres. 

CAL n. m. (lat. calus, callosite). Durillon, cica- 
trice saiUante d'un os fracture. PI. dea cals. 

CALABRAIB, K(la-bre, e-ie) adj. et n. De la Calabre. 

CALABB ou CHALABB n. f. Terrain en pente, 
que Ton exerce les chevauz a descendre en galopant. 

CALABIOB n. m. Genre d'aroldecs a feuillage or- 
nemental, de l'Amcrique du Sud. 

CALAfiB n. m. Action de calcr, d'ftaycr. 




Digitized by 



Google 



CAL 



— Ml 



CAL 



C&UUM!I (U-xon) n. f. Mar. Bnfoncement d'un 

xtarire suivaai son chargement. Syn. tiaaht d'eau. 

CAUUMM, CALAMRAC, CALAMBOUR (ton) 

n. m. Bois odorant des Indes, employ* en tabletterie. 

CALAMB a. m. flat, calamus) n. m. Roseau dont 
lea anciens ae servaient pour ecrire. 

CALAMB1WT (man) n. in. Varied de melissc a 
odeur agre*ble, employee en mldecine. 

CALAliCVAlMI (ne-re) adj. Pierre calaminaire, 
syn. de calamus. 

CALABfllfB n. f. Miner. Silicate hydrate naturel 
de zinc, phosphorescent par frottement. 

CALUII1I n. f. Espece de gomroe-resine. Sorto 
d'argile blanche. Plante cryptogamc, fossilc dans la 
houille. 

riLAMITB n. f. (lat. raiam(((u). Grand malheur 

Snblic. Infortune qui atteint toute une categoric 
'individus : la famine, la guerre $ont des calamitis. 

1'AUUiTRCI, BC«B (teu, eu~ze) adj. 8e dit 
d*s temps de paste, de guerre, de famine, etc. 

CALA!fBRA<iB n. m. Action de calandrer : le ca- 
landrage serf A g later Us itoffes et It papier. 

CALAMRRB a. f. Machine pour Usscr et lustrer 
les etolTea. glacer lespaplers : let calandre* sont for- 
nixes de trots cylindres, deux en carton et le troi- 
Hime mitallique. Grosse alouctte. Petit charancon 
qui ronge le He. 

CALAIVMUB (dri) v. a. Faire passer a la calandre • 

CALAJfBRBCR, Elsl (eu-xe) n. Person ne qui 
ealaDdre. 

CALAR n. m. Genre d'oiseaux d'Asie, a bee pourvu 
d'un appendice recourbe. (On dit aussi bucbros.) 

CALCAlRB (ke-re) adj. (lat. calcarim). Qui con- 
sent de la chaux : Us marnes calcaires servent h 
amendrr les sols sablonneux. N. m. Roche riche en 
carbonate de chaux, d'ou Ton tire la chaax en d£gn- 
geaat lactde earbonique sous Taction dune forte 
chaleur : en remmnatt Us calcaires a I'effervescence 
qn'ils produisent au contact d'un acide. 

CALCAJVBfJM (ni-om') n. m. Anat. Os du talon, 
i et court, qui soutient le poidx du corps dans 



CALCRBR1JVB n. f. Agate fine d'un blanc laitcux, 
legeresnent bleuAtre : la ealcidoine rouge prend le 
nam de comaline. 

CALC R R R B1BCX, BCflB (ni-eu, eu-xe) adj. (de 
ealcidoine). Tacbe de blanc laiteux, en parlant des 
pierres Ones. 

CALCBRLA1RK {Ik-re) n. f. Genre de scrofula- 
riacee* ornementales. originaires de l'Ameriquc du 
Sod. et eultivees dans les serrea d' Europe. 

CALCinCATIM (si-on) n. f. Depot de sels cal- 
eaires dans lea tissus organiques. 

CALCiriR, B adf. Converti en carbonate de chaux. 

CALC1JV n. m. Debris de verre pulverise. Verre 
utilise pour les emaux. Croute calcaire qui se depose 
a 1 interieur des chaudieres a rapcur : les dtchi- 
rtments du calcin peuvent amener i explosion d'une 
chaudiere. 

C ALCUIATl'OJI {si-on) n. f. Action de calciner; 
ses effets : la calcination du gypse fournit le vtdtre. 

CiLCUU {ne") v. a. (lat. calx, caicis, chaux). 
P ro p re m . Reduire en cbaux par faction du feu. Par 
exagir. Des*echer par 1'effet d'une excessive chaleur : 
calciner tor, U plomb. 

CALCITB n. f. Carbonate naturel de chaux : le 
spath d'Ulande est formi de calcite. 

€AMJC*VW(si-oml n. m. Metal blanc J a on at re, isole 
par Davy (ISM), qu on obtient en decomposant cer- 
taiaa de ses sels au moyen de la pile ou encore en 
chanffant de la chaux dans un courant de vapeurs de 
potassium ou de sodium : U calcium decompose Veau 
a la temperature ordinaire. 

CALCTL (kul 1 ) n. m. (lat. calculus, caillou. parce 
que. anetennemeat, on comptait avec des pctits cail- 
louxj. Operation que Ton fait pour trouver le re- 
i>ultat de Ja eombinaison de plusieurs nombres : 
trreur de caUul. Art de resoudre les problemes de 
rarithm^tique : Pascal enfant avait de merveilleuses 
dispositions pour U calcul. Caicul mental, opera- 
tions <TarUhmetique resolues de tete, sans le se- 
cours de signes ecrits. Caicul infinitesimal, ensem- 
ble da caicul differentlel et du caicul integral ayant 
pour but d'etudier la variation des fonctions pour 
des variations infiniment petites des variables. Com- 






binaisons, mesures pour le succes d'une affaire : le 
risultat a trompi notre caicul. Mid. Norn donn<J a 
des concretions pierreuses, qui se foment dans la 
vessie et les reins. 

CALCULABLE adj. Qui peut se calculer : U now 
bre des itoiUs n'est pas calculable. 

CALCfJLATBVB, TRICK adj. et n. Qui sait calcu- 
ler, prevoir : esprit cakulateur; un calculateur habile. 

Calculer (/«) v. a. Faire une operation de cai- 
cul. Fig. Regler, combiner, apprecier : il faut cal- 
culer ses dipenses d'apres ses revenue. Rigle, machine 
d calculer, instruments a l'aide desquela on /ait me- 
caniquement certains calculs. 

CALCCLBUX, BCMC (leu, eu-xe) adj. Mid. Qui a 
des calculs. Qui a rapport aux calculs. 

CALBARIVM (rt-om') n. m. (mot lat.). Etuvo de 
bains, chez les Romains. 

CALB n. f. Objet quelconque, que Ton place sous 
un objet pour lemettre d'aplomb, l'empecher de rou- 
ler, etc. Partie la plus basse dans l'intericur d'un 
vaisseau : on arrime les marchandisee dans la caU. 
Partie inclinee d'un port ou l'on construit, ou l'on 
repare les b Aliments qu'on y a hales et mis a sec. 
Cole d'un quai, lieu de debarquement. Supplice de la 
cale, autref., a bord des navires, chatiment qui con- 
sistait a laisser tomber le patient d'une certaine hau- 
teur soit dans la mer {cole humide), soit sur le pont 
(cale seche). Fig. et fam. Etre d fond de 
caU, n' avoir plus aucune ressource. 

CALB, B adJ. Pourvu d'une cale. Fig. 
et vop. Riche. Instruit, savant, fort : e°trc 
cali, cali en hist aire. 

CAI.BBAMB (ba-se) n. f. (esp. cala- i 
baca). Fruit.de diverse* especes de f 
courges et particulierement du calebas- 
sier, qui, vide et seche, sert de reci- 
pient : les pelerine d autrefois portaient 
une calcbasse au bout de leur bourdon. Ustonsile 
ainsi fait ; son contenu : manger une calebasse de rix. 

CALBBAMIBR (ba-si-i) n. m. Genre de bignonisy 
cees de 1 Amerique du Sud, quiproduit lea calebasses. 

CALBCHB n. f. (all. kalesche). Voiture decouverte, 
suspendue, a qua- 
tre roues, munie 
a l'avant d'un sidge 
k dossier, k l'ar- 
riere d'une capote 
a soufflct , tous 
deux mobiles. 

CALBCOIV n. 
m. (ital. calione). c*l*ch«. 

Sorte de pan talon de dessous. Calecon dc bain, culotto 
legere arrivant k mi-cuisse et que mettent les bai- 

{rneiu*s, lutteurs, He. Jeter le calecon a quelqu'un, 
e provoquer a la lutte 

CALKDONIBM, bw^te (ni-fn, <»-«*) adj. et n. De 
la Caledonic. 

CALKrACTEtR n. m. Appareil pour faire cuire 
les aliments avec economie de combustible. 

CALEFACTIOX (fak-si-on) n. f. (lat. calefacere, 
chauffer). Action du feu produisant la chaleur. Phe- 
nomene par lequel une goutte d'eau jetee sur une 
plaque fortement chauffee prend l'apparence d'une 
petite sphere, soutenue par lavapeur quelle emet. 

CALBMBOCR (Ian) n. m. Jeu dc mots fondo sur 
une equivoque de sens, une similitude de sons, ex. : 
Louis XVIII mourant, voyant sur la figure des me- 
decins qu'il n'avait plus rien a espirer, leur dit i 
« Allons. flnissons-en, Charles attend (charlatans). » 

CALBMBOCRIBTB (lon-bou-ris-U) n. Pop. Fai- 
seur, faiseuse de calembours. (On dit aussi : calcm- 
bourdixe, aaa.) 

CALBMBRBBAUfB (lan-bre-dt-ne) n. f. Vain pro- 
pos ; plaisanterie : dibiter des calembredaines. 

CALBlfBBR (lan-der) n. m. Derviche mendiant 
d'un ordrc que 1'Arabe Yousouf fonda au xui* Hiecle. 

C ALBIfBBB (lan-de) n. f . pi. (lat. calendss). Premier 
jour du mois chez les Romains.— Chez les Romains, le 
mois etaitdivise en trois parties : les caUndes, les ides 
et les nones. Les calendes tombaient le 1«, les ides le 
13 ou le IS, et les nones le neuvieme Jour avant les 
ides. Les calendes 4taient consacrees k Junon et flxees 

ftour le payement des dettes. Des calendes aux nones, 
I y avait quatre jours en Janvier, fevrler, avril, juin, 
aout, septembre, novembre et decembre, et six en 




Digitized by 



Google 



CAL - ] 

mars, mai, juillet et octobrc. On comptait cos jours 
par lcur cloignement des nones ; lei autre 8 jours du 
mois se comptaient par leur eloignement dei ca- 
lendes du mois suivant. On donnait le nom de veille 
au jour avant lea calendes, lea nones et les ides. 

Les mois grecs n'avaient point de calendes ; d'ou 
le dicton romain : Ad calendas grsecas solvere, payer 
aux calendes grecques, qui signiflait Ne jamais payer. 
De la aussi notre locution provcrbiale : Benvoyer 
aux calendes grecques, qui veut dire remettre unc 
chose a une epoque qui n'arrivera pas. 

CAIJBlVPmB (lan-dre) n. f. Machine employee 
dans certaines mines de houille, pour fa ire fonction- 
ner les pompes d'epuiscment. 

CAEBBTBKIBB (lan-dri-i n. m. (lat. calendarium ; 
de eaiendm, calendes). Tableau des jours, des mois, 
des sai8ons t des fetes de l'annee. Fig. ct font. Ce n'est 
pas un saint de votre calendrier, cette personno 
n'est pas de vos amis. — Le calendrier romain doit 
son origine a Romulus, qui composa une annee de 
900 jours, divisee en 10 mois. Numa, son successeur, 
ajouta les deux autrcs. En Tan 708 de Rome. Jules 
Cesar le reforma pour le mettre en rapport avec 1c 
cours du soleil, et il s'appela des lors le ralendricr 
Julien. Un jour complementaire, ou bissexte, fut 
intercale tous les quatrc ans ; mais l'annee etait 
alors trop forte et amenait une erreur de 7 jours au 
bout de 900 ans, en sorte qu'en 1682 l'equinoxe du 
printemps avait retrograde de 10 jours. Le papc 
Gregoire XIII ordonna que le 5 octobre de cette 
annee s'appellcrait le 15 octobre et 6upprima les 
bissextiles seculaires^ excepte une sur quatre. Ccttc 
reforme, dite grtgorxennc, a etc adoptee par tous 
les peuples de 1* Europe, a l'exccption des Russcs, 
des Grecs et des Turcs. II y a bien encore une petile 
erreur, mais elle n'est que d'un jour sur 4.000 ans. 
Le calendrier gregorien est aujourd'hui en avance 
de 12 jours sur le calendrier julien. — Caleaarier 
repablicala* D'apres ce calendrier, etabli par la 
Convention nationale, le 24 novembre 1793. l'annee 
commencait a l'equinoxe d'automne (22 septembre), 
et etait partagee en 12 mois de 30 jours chacun, plus 
6 jours complimentaires, qui devaient etrc consa- 
cres a la celebration de fetes republicaines. Ces mois 
recurent les noms suiTants : pour l'automne, vendi- 
miaire (mois des vendanges), brumaire (des brumes), 
frimairc (des frimas) ; pour l'hiver. nivose (des nei- 
ges), pluviuse (des pluies), ventre (des vents) .pour le 
printemps, germinal (de la germination), floreal (des 
lleurs), prairial (des prairies); pour l'ete, messidor 
(des moissons), therm idor (de la chaleur, des bains). 
fructidor (des fruits). Ces poetiqucs appellations 
sont dues au convcntionnel Fabrc d'Eglantinc. Le 
mois etait divise en trois dizaines ou decades, et 
les noms des lours etaient tires de l'ordre nature! 
de la numeration : primidi, duodi, tridi, guarluli, 
qjiintidi, sertidi, seutidi, octidi, nonidi, decadi. -- 
Caleaarier eerlealaetlqae ou prrpetael, proccde 
a l'aide duqucl on trouvc toutes les indications ordi- 
naires d'un calendrier, a la condition dc connaitre 
la lettre dominicale et l'epacte de l'annee. 

C'ALBPIN n. m. (du nom de l'inventeur). Carnet 
sur lcquel on prend des notes. Fig. Mettez ceci sur 



votre calepin, souvenex-vous-en. 

unmeuble. Mar. Caler la voile, la baisscr. Caler un 



CALBK (U) v. a. Assujettir avec des cales : caler 



mdt, l'abaisser sans rctirer le gr cement. Fig. Ra- 
battre de ses pretentions, se radoucir, ceder. V. n. 
Enfoncer dans rcau : ce bdtimentcale trop. Fig. ct pop. 
Ceder, reculcr, fairc le poltron. 

CALPAT (fa) n- et adj. m. Ouvrier qui calfate : un 
calf at; un ouvrier calf at. 

<Air.tT.4UK n. m. Action de calfater. 

CALPATBR (ti) v. a. (ar. calafa). Qarnir d'ltoupc, 
de poix, de goudron les fentcs do la coque dun 
vaisseau, pour la rendrc parfaitement etanche. 

CALPEUTRAttB ou CALFBCTBvBalBXT I man) 
n. m. Action de calfeutrer. 

(ALFEIITftKB (tri) v. a. Boucher les fentes d'unc 
portc, d'une fenetre. He ralfoatrer v. pr. So tcnir 
enfcrm»'« : se calfeutrer chcz sui. 

C'ALlBRAeB ou CALIBMBalKWT man) n. m. 
Action dc donncr 1c calibre voulu a une uruic ft 
feu, etc., ou de mesurer le calibre. 

CAI.IBBJB n. m. (ar. kalab, moulc). Diaraetre d'un 
cylindre creux : le fu*il Lebel a 8 », ■ de calibre. 




2- CAL 

Modelc servant a verifier le diamctre des armes a 
feu, des projectiles. Grosseur d'un boulet, d'unc balle, 
d'une colonne, etc. Piece preparee pour servir de 
roesure, d'etalon dans un atelier. Fig. et fam. Qua- 
lite, caractere, etat des personnes, des 
choses : le menteur et Fhypocrite sont 
du mime calibre. 

CALIBKBB (ore*) v. a. Donner le 
calibre : calibrer des balles. Mesurer le 
calibre d'une arme a feu. 

CALICB n. m. (lat. calix, du gr. ka- 
lux). Euvcloppe exterieure des fleurs, 
formee par les scpalcs : le calice sub- 
siste en geniral plus longtemps que la 
corolle. Coupe, vase a boire, chez les 
anciens. Vase sacre" de mltal precious, 
dans lcquel on verse le vin pendant le 
sacrifice de la messe. Fig. Boire le calice, le calice 
(tamertume, le calice jusqu'd la lie, endurcr les plus 
grandes afflictions. Atiat. Chacun e des divisions du 
bassinet coifTant le sommet de cbaquc lobe du rein. 

CALICOT (ko) n. m. (do Calicut). Toile de coton. 
Pop. Comrais d'un magasin de nouveautes. 

CAl.ICt.XB n. m. Calice supplementatre, qui enve- 
loppe certaines fleurs (fraisier, oeillet). 

CAJLIFAT (fa) n. m. Dignity de calife. Duree de 
son regne. Territoire soumis a son autorite : le 
monde musulman fut longtemps partagi cntre les 
trois califats de Cordoue, de Bagdad et du Caire. 

CALIPB n. m. (ar. khalifa, vicairc). Titre que 
prirent, aprcs la mort de Mahomet, les membrcs de 
sa famille qui regnerent sur les musulmans. 

CALIFOBKIBX, BKKB (ni-in, e-ne) adj. et n- 
Dc Californie. 

CALIPOUKCHOIV (A) loc. adv. Jambe d'un cote, 
jam be de l'autre, comme si Ton <tait a cheval : le 
cornac se place a califourchon sur le cou de nUphant. 
Califevrrkoa n. m. Fam. Idee favoajte, dada : e'est 
son califourchon. 

CALllf, B adj. et n. Doux et caressant : des 
manieres cd lines. Ant. ■■ ■ i t s . 

cAl.UVKn (ni) v. a. Carcsser. Be cAlla«r v. pr. 
Dans le Midi, se balancer. Vivre paresseuscment. 
Se fa ire des calincries mutuelles. Ant. Bratallser. 

C.4l.I!VBKIB (rf) n. f. Action dc caliner; manieres 
Cftlincs. Ant. Braaq«crl«, rwde— e. 

CAMIfOTABB n. f. Naivete, niaiserie digne de 
Calino, qui, pretend-il, « n'ouvre jamais les lettres 
anonymes ». 

CAXIOKHB n. f. Sollde palan de marine. 

CAIA.B (ka-le) n. f. Sorte de pieu en bois, stippor- 
tant une partie du poids d'une autre piece que Von 
travaille. 

i'ALLErx, BCAB (ka-lea, eu-ze) adj. Ou il y a 
des cals : mains calleuses. Anat. Corps calleur, tissu 
mcdullaire qui unit les hemispheres du ccrveau. 

rtLLIfiRAPHB (kal-li) n. ct adj. (gr. kallos. 
beaute, et graphein, ecrire). Pcrsonne qui a une belle 
ocriture, qui donne des lccons d'ecriture : copiste 
calligraphe. 

CALLIttKAPHIB (kal-li-gra-ft) n. f. Art de calli- 
graphier. CEuvre d'un calligraphe : void une mer- 
veilteuse calligraphic 

rALLIfiSAPHIRR (kal-li-gra-fi-i) v. a. (Se conj. 
comme prier.) Former avec un art parfait les carac- 
tercs ecrits : calligraphier une lettre. 

CALLieBAPBiQUB (kal-li) adj. Qui a rapport a 
la calligraphic 

CAIXO0ITB (kal-lo-ii-U) n. f. (de cat). Epaissis- 
sement et durcissement de l'e'pidermc. 

CAUBANBB n. f. Etoffe de lainc lustree d'un c6l4, 
comme le satin. 

fALBANT (man), B adj. Qui calme. N. m. Re- 
made qui calme les douleurs : le laudanum, le baume 
tranquille sont des calmants. Fig. : tespirance est 
un pricieux calmant. Ant. Bxcitaat, irrliaai. 

CAL.BIAR n. m. Mollusque marin cephalopodc. 
voisin des seiches : les calmars sont les giants des 
cephalopwle*. 

C'AIJBK adj. Tranquillc : mcr calme. Ant. A«ite. 
N. m. Absence d'agitaiion : le calme d* la tner. Fig. 
Tranquillite, silence. Ant. TrwiMc, (aaialte. 

CAUMBB (me) v. a. Apaiser :" calmer la colcre. 
Attenuer : calmer une douleur. Se calaier v. pr. 
Devenir calme. Ant. Aglter, exciter, Irriter. 



Digitized by VjOOQlC 



le vent eahnit. 



cal ^- m - 

r. n. Mar. Devenir calmc. Diminuer : 



bkti 



'* (meT) n. m. Protochlorurc de mercure. 
blanc, purgatif : quand on a pris du calomel, il faut 
evittr tout aliment tali. 

CALBROtlATBim, TRICK (lom'-ni) n. ct adj. 
Qui calomnie : un l&cht calomniateur ; propos ca- 
lomniateurs. 

CAIOHNUI f/om'-nf) n. f. flat, ra/umnta). Fausse 
accusation qui blesse la reputation, l'honneur : la 
calomnie est rarme des Idches. 

CJkMMKMWtm (lom'-ni-i) v. a. (de calomnie. — 
Se conj. comme pner.) Attclndre quclqu'un dans »a 
reputation, dans ton honneur, par des accusations 
que Fon sait faosses : le moyen sur de ne jamais 
calomnier, cest de ne jama is midire. 

CAm*BrBlBC«BMBHT (lom'-ni-eu-ze-man) adv. 
Dune manure calomnieuse. 

CAEAMH1BI7X, BCBB [lom'-ni-eu, eu-*e) adj. Qui 
eontient des calomnies : imputations calomnieuses. 

CAB.BRMTTB n. f. Propriete que possedent les 
corps vivants de degager du calorique. 



I1B (H) n. r. Unite adoptee en physique, 
dans revaluation des quantites de chaleur. (C'cst la 
chaleor neceseaire pour elever de 0« a !• centigrade 
la temperature d'on kilogramme d'eau liquide.) Petite 
calorie, q nan tits' de chaleur necessaire pour clever 
de •• a f centigrade un gramme d'eau liquide. 

CAIARIFBRB adj. (lat. color, chaleur, et ferre. 
porter). Qui ports, repand la chaleur. N. m. Apparetl 
destine a chauffer une malson, un edifice, etc., au 
moyen d'un foyer unique et de tuyaux de distribu- 
tion : calorifere a air chaud, a eau chaude, etc. 

CaL*miriAJTT (fi-an), B adj. Qui cchauffe : Fac- 
tion ealoriftante du toleil. 

CAaVBRiriCATIOJI ($i-on) n. f. Production de la 
chaleor dans les corps organises. 

CALOR iriQlR adj. (lat. color, chaleur, et facere, 
faire). Qui donne de la chaleur. Aht. Frigorlflqae. 

CAJ.ORIMBTRJB n. m. (lat. calor, cbaleur, et 
gr. metron. mesure). Instrument pour mesurer les 
quantites de chaleur fournics ou cedecs par un corps 
sous une influence quelconque. 

CUMUIBTIII (trt) n. f. (de calorimitre ). 
Partie de La physique ayant pour objot la mesure des 
quantites de chaleur dans tous les phenomenc* 0C1 
celle-ci eat mise en jeu. 

CAB*RIMBTRIQlB adj. Qui se rapporte a la 
eatorimetrie. 

CAlARIB/fTB n. m. flat, calor, chaleur). Principe 
de la chaleur. Chaleur en general. 

CAaVBT (to) n. m- Morceau de bois 
pour caler. 

CAMT (/o) n. m. Nom donne fa- 
milierement a la calotte de campagne, 
marie de bonnet de police. 

CAUtTGI ou CALOTTI1B {lo-tin) 
n. m. (de calotte). Par denigrement, 
Homme d'eglise. partisan des prttres. 

CABVBTTB (lo-te) n. f. Petit bonnet 
rood, ne couvrant que le sommet du 
crane, principalement a l'usage des 
erelesiastiques : let cardinaux portent 
la calotte rouge. Petit dome. Calotte 
du cr&ne, son sommet arrondi. Calotte 
spherique. surface de la sphere obte- 
nue en coupant cette dernierc par un 
plan. Calotte des deux, la voute ronde 
do ciel. Fam. Enveloppe arrondie, pot 
plus ou moms ventru : une calotte de 
confUvre. Taps legere sur la t£te. 

CAlvBTTBR (ht-ti) v. a. (de calotte, 
tape). Donner un coup, dss coups sur 
la t£te avec le plat d« la main. 

CALOTIB (lo-ii). BMB n. Moine 
rrec, religieuse grecque de l'ordre de 
Saint-Basil*. 

CALRl'AflB (ka-je) n. m. Action de 
calquer. 

CALB/CB n. m. Trait leger d'un a. e.loite 
dc**in caique. Fig Imitation serrilc. •v*"t»v»- 

1ALQI BBs <ke) v. a. (lat. calcare, fouler). Repro- 
dairs an dessin sur un papier transparent en suivant 
tous ses traits a travers ce papier : calquer une carte. 
Fig. Copier servtlement : calquer les modes francaises. 




Calot. 




Calotte. 



CALQCoIr [koir) n. m. Pointe de metal emoussee 
pour calquer. 

4'ALiHKT (me) n. m. Pipe a long tuyau des sau- 
vages de lAmcrique du Nord. 

CALVABM (doss) n. m. (de Calvados, n. d'un de- 
part, francais). Eau-de-vie de cidre. 

CALVAIRB (ve-re) n. m. V. Part. hist. Petite 
Elevation sur laquelle on a plante une croix- Fig. 
Cruelle souffrance morale : gravir son calvaire. 

CALVILLK (ci-/e) n. m. ou f. Varidti de pomme 
un peu cotelee, rouge ou blanche, et trts estimee. 

CALVUlliMI (nis-me) n. m. Doctrine religieuse 
de Calvin. V. Calvin {part. hist.). 

CALVIXIMTB (nis-te) adj. Qui concerns la reli- 
gion de Calvin. N. Disciple de Calvin. 

CAL VI TIE (gf) n . f. (lat. calvitiet). Etat d'une 
tete chauve : la calvitie est difflcilcment curable. 

CAMaVbit (ma-i-eu) n. m. (du gr. kamalos, travail). 
Peinture imitant les bas-reliefs, dans laquelle on 
n'emploie que les divers tons d'une seule couleur : 
la peinture en camaieu fut a la mode au xvm« siecle. 
Fig. Ouvrage litteraire uniforme. Pierre fine a deux 
couches superposees.ctdiversement colorees.sur la- 
quelle on n'a laisse subsister de la premiere coucbe 
que ce qu'il en faut pour former une figure en relief. 

CAM Ait. (ma, /mil.) n. m. (vx fr. cap, tete, et mail, 
armure de mailles). Piece de maillcs annant lc cou 
ct les dpaules. Pelerine a capuchon, que portent les 
eveques et autres eccleaiastiques privilegies. 

CAHAI.BVI^B n. Nom des religieux ct religieuscs 
benedictins etablis a Camaldoli (Toscane), par saint 
Roinuald. au xi« siecle. 

CAHAMA1B n. (esp. camarada ; de camara, 
chambre). Compagnon de travail, d'etude. de cham- 
bre : deux camarades tie pension. Fig. Egal, de memo 
condition : vous ites pauvref... eh.'vous aves beau- 
coup de camarades. 

C'AMAKADBRIB (rt) n. f. Familiarity qui existc 
d' ordinaire entre camarades. Esprit de coterie : la 
camaraderie littt'raire. 

CAHAItl (mar), B adj. et n. Qui a le nez plat et 
comme ecrase. Pop. La camarde, la mort. 

CAMARII,I,A (ril-la) n. f. (m. esp., dimin. du lat. 
camara, chambre). Coterie inrluentc a la cour d'Es- 
pagne, ct, par ext., la foule des courtisans qui diri- 
gent les actes d'un Etat quelconque. 

CAMBIUM (kan-bi-om ) n. m. Tissu vfgctal en 
voic de formation, do nature mucilagincusc. 

C'AMBOBCilBM, EMNB {kan-bod-ji-in, t-ne) adj. 
ct n. Du Cambodge. 

CAMBOVIfl (kan-bou-i) n. m. Huile ou graisse 
noircic par le frottement des roues d'une voiturc ou 
des organes d'une machine. 

CAMBBAI (kan-bre) n. m. Toile de lin, blanche, 
fine, qu'on fabriquait a Cambrai. Sorte de dentelle. 

C'AMBRB, B (kan) adj. Qui est courbe en arc. Sc 
dit du cheval dont les genoux sont portes en dehors. 

C'AMBBBMBIVT (man) a. m. Action de cambrer. 

fAMBBRB (kan-ori) v. a, Courber en arc : cam- 
brer sa taille pour se donner un air martial. 

CAMBBIBlf, BBMB (kan-bri-in, t-ne) adj. Sc dit 
de l'un des terrains sedimentaires les plus anciens. 
N. m. : le cambrien. 

CAMBRIOLAC2B (Aran) n.m. Action dc cambrioler. 

CAMBBIOUBR (kan, li) v. a. Devaliser une mal- 
son. un appartement, par effraction, escalade, ou a 
l'aide de fausses clefs, etc. 

(AXBBIOLE1R, bc«b (kan, eu-se) n. Personnc 
qui pratique le eambriolage. 

CAMBRVRB (kan) n. f. Courbure en arc : la 
cambrure d'une viice de bois. La piece de milieu, 
dans la scmelle d;une chaussure. 

CAM BAH B (kan-bu-ze) n. f. Mar. Magasin nitu6 
dans 1'entrepont d'un navire, ou ne conservent et sc 
distribuent les vivres. Cantine, dans un cbanticr. 
Pop. Auberge, malson mal tenue. 

CAMBllIBB (kan-bu-zi-i) n. m. Celui qui est 
charge du service de la cambuse. 

CAMB n. f. Dent ou sail lie d'engrcnage, destinee 
a transmettre et a transformer le mouvement d'une 
machine, d'une serrurc, etc. 

CAMBB (mi) n. m. (ital. cameo). Pierre fine de cou- 
leur, sculptee en relief : Dioscoride fut un des plus 
cilebresgraveur* de camies. Coquille imitant cette 
pierre. Peinture en grisaille imitant le cam6e. 



Digitized by VjOOQlC 



CAM 



— 114 — 



CAM 





CAXBLKON n. m. Genre dc reptiles sauriens. 
Adjectiv. Etoffe camilion, tissu a reflets changeants. 
Fig. Qui change d'opinion et de manicrc de voir au 

gre de ton int6r*t. — Le cam*- 

lion a une couleur qui lui est 
propre, mais dont la nuance 
change sous l'effet de causes ac- 
cidentelles. Sur un arbre vert, il 
devieni. par suite du reflet, d'un 
vert tendre. Mais, craintif a 
l'exces, e'est principalement la 
crainte qui produit en lui les 
nuances rouges, jaunes. noires, 
vertes, blanches, dont il sc co- 
lore, et que Ton voit a travers »a 
pcau, dont le tissu est transpa- 
rent. Cette singuliere propriety . 
du cameleon en a fait l'einbleiuc dc I hypoerisic, de 
rhomme qui change d'opinion et dc conduite au gre 
de son interSt. 

CAM ELKO* IBMS (ni-in) n. m. pi. fan""* dc 
reptiles sauriens, dont le type est le camtUon. ». un 
camiUonien. 

CAMELIA ou CAHRLLI.4 (mc-li-a) n. m. Genre 
d'arbrisseaux de l'Asic orientale, 
que le missionnaire Camelli apporta 
en Europe. Sa fleur : les camelias 
blancs sont les plus estimis. 

CAMBLIlfB n. f. Flantc a petltes 
fleurs Jaunes de la famille des cru- 
ciftrcs, qui fournit une huile em- 
ployee a l'iclairage et a la pcinture. 

CAMEE.OT(/o) n. m. Etoffe qui fut c*mti\*. 
primitivement de poil de chameau, ^ 

puis de poil de chfcvrc, enfln dc laine. et sans grnnde 
valcur. Petit marchand d'objets dc pcu de valcur. 

CAMELOTB n. f. Merchandise inttricure : tenure, 
acheter de la camelote. Ouvrage mal fait. 

CAMBLOTGR (tl) v. a. Fairc du camelot ou de 
la camelote. V. n. Vendre de la camelote. 

CAM KM BERT (man-bfir) n. m. Fromagc gras tres 
C8time,fabrique aCamembert(Orne), ou aux environs. 
(AMBHIEB (ri-4) n. m. (ital. camera, chambrc). 
Offlcicr dc la chambre du pape : camcrier secret. 

CAMBKI0TB (ris-te) ou IAHKHIERE n. , f. 
Femme de chambre des dames de qualite, en Italie, 
en Espagne et en Portugal. Femme de chambre. 

rAMBRLIII«AT (mer-lin-gha) n. m. Dignite- de 
camcrlingue : le camerlingat est (office le plus emi- 
nent de la cour pontificate. 

(iMKBLI^UlE {mer-lm-ghe) n. m. Cardinal qui 
administre les affaires dc rEgfiso pendant 
la vacancc du saint-sttge. 

CAMIOX n. m. Grand chariot bas 
a quatre roues. Pe- 
tit chariot bas eta 
deux roues, en usa- 
ge sur les chan- 
tiers. Vase dans le- 
quellespeintresen Cwnion. 

batiment delayent leur peinture. Tres petite epingle. 
CAMlOlflVAGB (o-na-je) n. m. Transport par ca- 
mion. Prix de ce transport : payer un camionnage. 
CAMIOlflfEB (o-nd) v. a. Transporter par ca- 
mion : ca mionn er des marchandises. 
CAMlOlfNBIJB {o-neur) n. m. Qui 
conduit un camion. 

t'AMlBOLB (zo-le) n. f. (dimin. du 
lat. camisa, chemise). Vdtement de 
femme, court et a manches. Camisole 
de force, sort* de camisole" de toile 
forte, paralysantLes mouvements des 
bras, et a 1 aide de laquelle on mal- 
trise les fous furicux, les criminels. 
CAMOMIL.LB (// mil.) n. f. (bas 
lat. camomilla) Plante odoriftrante , 

vivace, a fleurs jaunes, du genre ma- u,n,oai ""- 
tricaire, dont on fait des infusions mcdicinalcs. 
Sa fleur : les infusions de camomille facilitent la 
digestion. — L'huile de camomille, faite dextrait de 
fleurs de la camomille. melange d'huile d'olivc, est 
employee pour les frictions. 

CAMOBJtA n. f (mot ital. signif. rixe). Association 
de malfaitcura, organisce autrefois dans le royaume 
de Naples, ct dont quolqup* rentes subsistent. 





1-AMOlt'I.ET (fie) n m. Fumee tpaisse, qu'on 
souffle au ne» de quelqu'un. Fig. ct fam. Mortifica- 
tion : recevoir un camouflet. Fourneau de mine des- 
tine a agir contre une galerie souterraine ennemie, 
en asphyxiant ses defenseurs. 

CAMP (kan) n. m. (lat. campus, champ). Lieu ou 
s'etablit une armee : les Romains fortifiaient chaque 
soir leur camp. L'arm6e campee : le camp est endormi. 
Camp d instruction, celui ou une troupe s'inttrult 
par des manoeuvres : le camp de Chdlons est un camp 
d instruction. Camp retranehi, place forte entource 
de forts detaches : Parts est le plus vast* camp re- 
tranche" du monde. Camp volant, corps d'feclaireurs, 
et. par ex/., campement de nomades ou bohemiens. 
(Se dit aussi du nomade bohemien lui-meme.) Fig. 
En camp volant, sans etre definitivement install*. 
Aide de camp, offlcier attache k un general, a un 
chef. Lice, champ clos : les juges du camp. Parti : 
Condi quitta le camp royal pour le camp des Fron- 
deurs. Lever le camp, s'en aller. C'asap d« *r«p» 
d'»r. V. Part. hist. 

CAMPAttNAKD (kan-pa-gnar), B n. Qui habitc 
la campagnc. Adj. Propre aux gens de la campagne : 
manieres campagnardes. Ant. CttatlB* 

€AMPA<21fB (kan) n. f. (lat. campus, champ). 
Etendue de pays plat et decouvert : la campagne de 
Rome est un dtsert. Les champs en general : les 
travaux de la campagne- Rase campagne, campagne 
sans aucun accident de terrain, sans aucune ville : 
il est dishonorant pour un gineral de capituler en 
rase campagne. Fig. Exp6dition militaire : les an- 
nies de campagne comptent double pour la retraite. 
En campagne, en course, en mouvement : solliciteur 
qui met toutes ses relations en campagne. Tenir la 
campagne, register a l'ennemi en plein champ. Sai- 
son propre a certains travaux : maison bdtie en deux 
rampagnes. Aller d la campagne, hors de la ville. 
Aller en campagne, sortir pour ses affaires. Battrt la 
campagne, l'explorer, et, au 
fig., deraisonner. Entrer en 
campagne, marcher contre 
l'ennemi. Fair* campagne, 
aller en guerre. Fatre se* > 
premieres campagnes , au ', 
propr., aller a la guerre, et, 
au flg., debutcr, dans un -» . — --. . 

ordre d'idecs quelconque. C*mp»jn«l. 

CAMPAC11VOB. (kan) n. m. Genre de petit* ron- 
geurs nuisibles, a poil brun et a queue courte, com- 
Srenant le rat des champs, le rat 
'eau, le rat musqu6, etc. : les cam- 

pagnols se multiplient avec une rapi- 

diti dangereuse pour iagriculture. 
CAS1PA1BB (Aran) n. f. Ornement 

de soie, d'or. en forme de cloche. 

Archit. Corps du chapiteau corin- 

thien et du chapiteau composite. 
CABf PAM1LB ou CAMPAIflBXB 

(ni-le) n. m. (du lat. campana, clo- 
che). Clocher a jour, ne faisant pas 

corps avec une eglise : le campanile 

de Saint-Marc, a Venise, qui s'est 

icrouli en 190t, itait une merveilU 

d architecture. Lanterne ou petit 

clocher a jour qui, au-dessus d'un 

edifice, contient des cloches, une 

horloge, etc. : le campanile de tBo- 

let de Ville. a Paris. 
CABfPAlfULACBESl (kan, la-si) 

n. f. pi. Famille de plantes gamopetales, ayant pour 

type le genre campanula. S. une cam- 

panulao'e. _ A 

CAslPAlVlLE (kan) n. f. (IsA. cam- 
pana, cloche). Genre de campanula- 

cees tres rcpandu dans les bois, les 

jardins. a fleurs en forme de cloche. 
CAMPAXILB, B (kan) adj. En for- 
me dc cloche : corolle campanula. 
1AHPE, B (kan) adj. Etabli, posti, 

pose. Fig. et fam. : un gaillard bien 

campe. 
CAHPBCnE (kan) n. m. Nom donne . 

au bois lourd etdurd'unarbrc de l'Amd- «^"R"«»« 

riquc tropicale, qui fournit une teinture rouge : le 

bois de camprrhe peut recevoir un beau poli. 




f^> 





Digitized by VjOOQLC 



CAM — U5 — 

F (kan-pe-man) n. m. Action dc cam- 
per. Le lieu oq Ton campe. Troupe campee : un 
campetnent de tziganes. Avant-garde qui prepare le 
camp on to e antonnement d'une eolonne. 

CJzMBnmi^kan-pi) y. n. ViYrc au camp. Habiter 
passsgeresnent. V, a. Asseoir un campjlans un camp : 
camper ton armem sur une eolline. Pant. Installer, 
poser : camper ton chapeau sur Voreille. Quitter 
bnutquemenl : camper Id quelqu'un. «• eupw v. 
pr. ram. Se placer dans une posture bardie, provo- 
cant c ztfseee aapa dans un fauieuil. Ant. mirmmaw. 

CllPIBB (kan~frt) n, m. (has lat. camphora). 
Substance aromatique, cristallisee, extraite du cam- 
pbrier : le camphre s'emploie contrt les douleurs 
rkumatismales et goutteuses. 

CABVBMB Ikon-fri), K adj. Qui contient du cam- 
phre : eau-de-vie eamphrie. 

CAMnUB (kan-frl} n. f. ou CAMPHOBON1R 
(kan-fo-r o t m e ) n. m. Genre de salsolacees du midi 
de la Prance, dont les feuilles sentent le camphre. 
__ (Aan-/Wj v. a. Mettre du camphre 



tmpAre les 'four*"-** 
' dot i nsectes. 

Umm (kan-fri-i n m. Laurit-r du Japon, 
de la Chine et de l'Oceanie dont on extrait le cam- 
phre pardjstillation du boi 

CAaaVBB (kan-pC) n. m. du lat. campus, champ). 
Fam. Conge, repos : donner campus a des ieolicrs. 

CAJsnrs, m (mu, u-ze) adj Court ct plat, en parlant 
du net: let negret ont gen, ralement le n« camus. 
Qulale ne* court et plat : homme camus. Fig. et fam. 



DesappointA, ebabl : retter tout camus. Syn."cAiiARi>. 
CA1ABA n. m. Variete 4 pomme de reinettc. 
CA9A1UB (no, It rail.) r. f. (du lat. canis, chien). 
VOe populace : Ntron donna a la canaille de Borne 
le gout du tang. Par iron., tet humbles, les pauvres 
en general : let aspirations dr la canaille. Adjectiv. 
Qui a des sentiments, des moeurs meprisables. 

CAJlAfl ,■■»■■ n. f. (no, U mil., e-rf). Piiponne- 
rie, Aete de eanaille : touted les ranaillcries ne pro- 
fktentpat a leurt auteurs. 

CABAaL n. m. (lat. canal i^ Riviere crcusee par 
ITkomme, compreaant des basiins ou biefs et des 
ecluses : let canaux sent unt ressourrt prtciewte pour 
t' Industrie dun pays. Canal maritime, celui qui fait 
coram uniquer deux men, comme le canal de Suez. 
Canal lateral, oelul qui est creuse a cote d'un cours 
d'eau de navigation difficile. Canal dirrujaiion, celui 
qui fourait h r agriculture les eaux amenecs d'un 
cours dfeau eloign*. Mer resscrree entre deux ri va- 
ses : Js canal de Mozambique. Conduit : canal pour 
la vapeur, pour le go*. Fig. Voie, moyen : reussir par 
le canal de quelqu'un. Anat. Vaisseau du corps : ca- 
nal meauUaire; canaux veinrux. Archit. Cannelure 
d'une eolo nne^ 

CAJTaJLIClJEX n.m. (dimi o. de canal). Petit tuyau, 
petit eondnit. 

CAXAAASABLB (za-ble) adj. Susceptible d'etre 
canalise ; cou rt d'eau canalnable. 

CAMnMJMM'WmvWL, THICK ( Z<J ) adj. Qui canalise, 
centralise, eoncentre : radrmm eanalisatrice des fi- 
n an c i er s . W. m. Qui creuse des canaux. 

CAlALMUTIfJf (za-si-on) n, f. Action de cana- 
lises*. Beseaux de canaux, de 
conduits. 

▼rir dec canaux. Tiransforn 
an eours d'eau en canal. ren<! 
navigable : la Loire a iti p 
tietUment canaliste. 

CAMAmUDLUi (me-te) n. t 
flat, canna, canne, et met, mi< 
Noon de la canne a sue 



aiit' 



ier, ou peuvent 



CAIlft n. m. Long sieg 
tenir plusieurs personnel 

CAJVAMB- (nor) n. m. Genre 
d'otseaux aquatiques palmi 
pedes lamelHrortres : la ft 
rnelie du canard se nomm 
cane , et ton petit caneton 
Faasse nouvelle. mensonge 
let canards desjoumaux. Not 

ffcusse et criarde. Morceau de sucre trempe dans le 
cafe, Feaa-de-Tie, etc. 

CMMMMWmMW (do) n. m. Jeune canard. 




CAN 

CaiVAADER (dt) y. a. Tirer sur quelqu'un d'un 
heu ou Ton est a couvert. V. n. Piquer de l'avant 
dans la lame, en parlant d'un navire. Paire des 
notes musses et criarde* en chantant ou en jouant 
d'un instrument. 

CAm*mmiinut n. f. Mare etablie pour des ca- 




canards saurages. 

CAN Asu n . m. Serin jaune des lies Canaries. 

CAlfCALB n. f. Hultre de Cancalc : les cane ales 
sont blanches et savoureuses. 

CAMCAIf n. m. Medisance que l'oncolporte : (aire 
des cancans. Sorte de danse excentrique. 

CAMCAMKR {ni) y. n . Fam. Faire des cancans. 
Danser le cancan. 

CAlfCAMUm (w-<f), bbb adj. et n. Qui a l'ba- 
bitude de faire des cancans. 

CAlfCBLLABIAT (sel-la-ri-a) n. m. Dignite de 
chancelier. 

CAFJCKB Iter) n. m. Mid. Tumeur solidc mali- 
gne, qurdegenere en ulcere : le cancer est suiet a 
de perpituelles ricidives. Astron. V. Part. hist. 

CAMCBMCX. BT0B (re<l, eu-ze) adj. De la na- 
ture du cancer : tumeur cancereuse. N. Qui est atteint 
d'un cancer : un cancereux inoperable. 

CA1VC1IB n. f. Genre de graminees des prairies. 
cultiTees parfoia comme or nemen tales. 

CAMCBUE n. m. (lat. cancer). Crabe 
tourteau, eerevisse de mer. Fig. Homme 
tres arare. Ecolier paresseux. 

CAMCBBLAT ( la ) n. m. Nom vul- \ 
gaire des blattes. dans les navires et f 
magasins de denrees. 

CA2fCBOl»B (kro-i-de) n. m. Cancer 
de la peau et des muqueuses : Cusage 
de la pipe pridispose au cancrotde des 
levrts. 

CAHBKXABBB n. m. (lat. candela, 
chandelle). Grand chandelier, generale- 
ment a plusieurs branches : Us arbres „ ... . 
fruitiers sont souvent taillis en candi- c * n<wl * br »- 
labre. Balustre avan?ant au coin des edifices pour 
supporter un dispositif d'eclairage. Colonne m6tal- 
lique creuse, po riant plusieurs lanternes. 

CAlVBBl'B n. f. (lat. candor, blanchcur dcla- 
tante). Ingenuite. Purete d'ime, conflance narve • un 
aveu plein de candeur. Ant. BImImmUUm rour. 
berle, aoaraslserle* 

CAlfBl adj. et n. m. Depure, cristallise et k demi 

transparent, en parlant du sucre : le sucre candi 

ajoute au vin le fait monster. Enveloppe de sucre 

candij/rui? candi ou, absolum., un candi. 

CAMBIBAT (da) n. m. (du lat. candidus, blanc, 

Earce que les candidats, k Rome, etaient vetus de 
lane). Qui postule un cmploi, une fonction soumise 
k l'eiection, un titre : candidal a I'Acadimie. Qui se 
preiente k un examen : candidal au baccalauriat. 

CANBIDATUBB n. f. QuaUte de candidat : poser 
sa candidature. 

CAHBIBB adj. ct n. Qui a de la candeur : les can- 
dides sont souvent les dupes des trompeurs. Qui mar- 
que la candeur : air candide. Ant. H««4. vlcleas. 

CAWBlBBMBlfT (man) adv. Avec candeur. 

CAMBIOTB adj. et n. De Pile de Candie. 

CAHBlB (SB) t. pr. Se cristalliser, en parlant du 
sucre. Absol. et en supprimant le pronom, ne s'em- 
ploie qu'avec le verbe faire : faire candir du sucre. 

CAHBI0ATIO1V (»a-»t-on) n. f. Transformation du 
sucre en sucre candi : la candisation s'opere en fai- 
sant ivaporer completement du sirop de sucre ordi- 
naire. Operation par laquelle on recouvre les fruits 
d'une couche de sucre cristallise. 

CAHB n. f. Femelle du canard : la cane se dan- 
dine en marchant. 

CA7VBPBTIBBB n. f. Nom vulgaire de la petite 
outarde : la canepstiere, dont la chair est tres deli- 
cate, se laisse diffuHUment approcher. 

CalVBPHOaB n. f. (gr. kaneon, corbeille, et pha- 
ros, qui porte). Jeune nlle qui, dans certaines cere- 
monies grecques, portait sur la Wte, dans une cor- 
beille, les choses destinees aux sacrifices. 

CAMBm (ni) v. n. Pop. Marcher comme une cane. 
Avoir peur, reculer, ceder. 



Digitized by VjOOQiC 




CAN — 1 

CA1WBTOTV n. m. Jcune canard : preparer un ca- 
neton aux petits pois. 

CA1VBTTB (ni-te) n. f. Petite cane. Sarcelle d'hi- 
ver. Bias. Petite cane representee dc profll sur 
l'ccu, et toujours en nombre. Mesure pour les li- 
quides. pour la biere surtout. Bouteille; son con- 
tenu. Petit cylindre de metal, bois ou carton, sur 
lequel est cnroule le fll ou la sole dans la navctte. 

CA1VBVAJI (va) n. m. (ital. canavaccio, toilc de 
chanvrc). Grosse toile claire pour faire la tapiaserie. 
Toile a voiles. Fig. Plan d'un ouvrage d'esprit : 
tracer son canevas. Mus. Paroles faites sur un air. 
Giod. Ensemble des triangles d'un leve. 

CAlVBTOfJ n. m. Corsage de dentelle ou de lin- 
gerie, en g6ncral sans manches. 

CAN6E n. f. Barque legere, employee sur le Nil. 

CAIfGUB (kan-ghe) n. f. En Chine, table percee dc 
trous dans lesquels 
on introduit la tete 
et les bras d'un 
condamne : le poids 
de ia cangue varie 
avec la graviti de la 
faute commise. Ce 
supplice lui-meme. 

CAMICHB n. ( lat. 
canis, chien). Vartete __ 
de chien barbct a polls c«npr«««. 

frises : la fide" lite du caniche le fait choisir de prifl- 
renct pour guider les aveugles. Adjectlv. : chien, 
chienne canirhe. 

C AMH ILAIHF. (lt-rt.) adj. Qui tient dc la eani- 
cule. de l'epoque de la canicule : chaleur caniculaire. 

CANIflLE n. f. (de Canicule. nom que porte 
l'etoile Sirius dans la constellation du grand Chien). 
Epoque 0(1 Sirius se l£vc et se couche avec le solcil 
(24 juillet au S3 aout) : la canicule correspond en tji- 
niral A de jjrandes chaleurs. 

CA1VIDE0 (di) n. m. pi. Famille de mammifercs 
carnivores, comprenant les chiens, les hups, etc. 
S. un canide". 

CAlfir n. m. Petit couteau de noche. comnose. 
d'une ou de plusieurs lames 
Damiens frappa Louis XV 
avec un canif. 

C.tMltt. B adj. (lat. cann 
chien). Qui tient du chien. Faim canine, ires granae. 
L'esptce canine, les chiens. N. f. Anal. Nom des quatre 
dents pointues qui, chez l'homme, sont situecs entre 
les incisives et les molaircs : les canines sont la 
marque distinctive des mammifercs carnassiers. Ad- 
jectiv. : une dent canine. 

C'ANITIE (*f) n. f. (lat. canities). Etatde blanchcur 
plus ou moins complete des chevcux : la canitie est 
un des signes qui accompagnent le plus rigulitrement 
la vieillesse. 

CAW ivbau (vd) n. m. Pierre creuscc, rigole pour 
faire eeouler les eaux. Petit canal ou Ton pose des 
tuyaux. des cables conductcurs, etc. 

CAIVTfA n. m. Bot. Syn. de bamsikr. 

CAIflVAGB (ka-na-je) n. m. Mesurage a la canne. 
(Vx.) Action de garnir le fond d'un si&i?e avec des 
lanieres de canne cntrelace&<v Co fond 
lui-m£me : creverlecannaged'vii> ■> -I, mse. 

CAIVIfAlB (ka-ni) n. t. Lieu plnnt6 
de c annea a sucre, dc roseaux. 

CA1TOB (ka-ne) n. f. (lat. 1 anna, ro- 
seau). Nomvulgaire de pi usiettri grands 
roseaux. Jonc, baton, pour s'appuycr 
en marchant : les grands seigneurs dee 
xvti* et xvitf siMes portaient <ks canncs 
magnihquement ouvragies 
Baguette resistante et flexible 
dont on se sert en gymnastique 
pour les exercices de canne. 
Canne a piche. roseau o\ 
bambou dc peche, section m 
on diverses parties qui s'em 
boltent les unes dans les au 
trcs. Canne a ipie, canne de 
l'interieur de laquelle on pcut 
extraire une lame d'acicr, et 
qui aert d'armc de defense : /. 
port de la canne a ipie est prohibi. Ancienne me- 
sure de longueur, variant dc 1*,11 a 2",98. t'aaae 




J - CAN 

4 auere. roseau dont on tire lc sucre. — La canne 

a sucre. connue des Chinols des la plus haute anti- 

quite. est originaire de l'lnde; elle 

fut apportce en Arabie et en Europe 

dans le m« siecle. Elle passa ensuite 

dans l'ile de Chvpre, en Sicile, en 

Espagne, a Madere, d'ou elle fut 

Sortee a Saint-Domingue, lors de la 
ecouverte de l'Amerique. La tem- 
perature de Saint-Domingue lui fut 
si favorable, que bientot le sucre 

Sue fournit cette lie fut pr6ferd a ' 
>us les autres. V. sucrb. 
CA1VNB (ka-ni), B adj. Se dit des 
sieges dont le fond est do cannage. 

CAlflf BBIBBB (ka-ne) ou Caivb- 
BIBBB n. f. Syn. de cdenevisrk 
dans le sud-est de la France. 

CAlflfBLB. B (ka-ne) adj. Garni 
de cannelures : /e« colonnes doriques 
sontgeneralement cannelJes.K m. Canil# 4 M€nm 
Etoffe de sole : du cannele de Reims. 

CAlWIfBLB* (ka-ne-U) v. a. (Prend deux I devant 
une syllabe muette : je canne lie.) Garnir, orner de 
cannelures. 

CAlVIVBLIBm (ka-ne-li-4) n. m. Laurier-cinna- 
mome, originaire des Indes orien talcs, et dont on 
tire la cannelle. 

CA1VIVB1XB (ka-ne-le) n. f. Ecorce odoriferante 
du cannelier, employee comme epice, aromate : la 
cannelle de Ceylon est plus 
estimie que celles de Chine ou 
de Cayenne. 

CAnnVBLMG (ka-ni-le) ou 
CA1TOBTTB (ka-ni-te) n. f. 
Robinct de metal ou de bois Cwnella. 

creuse, qu'on met a une cuve, a un pressoir, a un 
tonn eau. e tc. 

CABriVBLUHB (ka-ne) n. f. Rainure creusee du 
haut en bas le lone d'une colonne, 
d'un pilastre, etc. : le style gothique 
riadmet pas les cannelures. Bot. 
Strie que Ton remarque sur la tige 
de ccrtaines plantes. 

CAMNKH {ka-ni) v. a. Garnir 
les foods de sieges avec un 
cannage : canner une chaise. 
Mesurcr les ctoffes a la canne. tM, " w * 

CAnnVBTILLB (ka-ne-ti, 11 mil.) n. f. Fil dor, 
d'argent, do cuivre, etc., tortilie, qu'on emploie 
dans les brodcrics. 

CA^nVKUH. BU0B Uca-neur, eu-ze) n. Ouvrier qui 
canne les chaises, les fauteuils. 

CANlf IBAL.K (kan'-ni) adj. et n. (indien canniba). 
Nom primitif donne par les Espagnols aux Caraities. 
Anthropophage : 1/ existe encore dans le centre de 
I'Afrique des veuplades cannibal es. Fig. Homme 
cruel, feroce. v. anturopopbaoib. 

CAlVNlBALlfMlB [kan'ni-ba-lis-me] a. m. An- 
thropophagie. Fig. Cruaute feroce. 

CAlVOlf n. m. Piece d'artillerie : on distingue, scion 
leur destination, les canons de campaqnc, de sitae. 



t dcrcpereduflrin 



Hi 



Tranche posteneure 
dumanchon 




pivatant 
n pw w O crochet d 

CheviHetta du levier 

cro *« Levier daccpochage Trarers. 

Canon |»clurl) do eunpa^ns, dt 73 millimitrBfi, i, tir rapid*. (V. i»TtL^cntti.) 



'leviw de pompe 



de cdte, etc. Tube d'une arme h feu : le canon rayi 
augmente la portie du fusil. Corps dc pompe d'une 



Digitized by 



Googl 



CAN 




Double 
-Tnoulinel 



seringuc. Os de la jambe du cberal. Mesure de vln 
de la eontenance d'un buitieme de litre. Partie force 
d'aae clef, ftuwrwlwr, boache a feu, employee 
surtout dans let forts et a bord des navires, et com- 
poaee de pluaieun petits canons tournant autour 
d'un axe. PL des canon»-rerolvcr$. 
CAJMHt n. m. (or. kanon, regie). Decret d'un con- 



die : les canons du coneile de Trente ont profondi- 
menf riformi C Eg lite catholique. Regie concernant 
la foi ou la discipline religieuse. Ensemble dcs 
lirres de l'Ecriture. Prieres et ceremonies esscn- 
lielles de la mease, depuis la preface jusqu'a la com- 
munion. Morceau de musique que des voixen nombre 
indetermine attaquent l'une apres l'autre et peuvent 
repreadre indefimment. Modele : I'Apollon du Belve- 
dere est comme le canon de la beauti antique. Canons 
dTmuteL cartons on sont inscrites certaines prieres 
de la mease. Ptai i cssm ou droit canonique, droit 
ecelesiastiqne. 

CAJtflM (ka-gnon) n. m. (mot esp.). Oorge sinucuse 
et profonde, crease* par un cours d'eau : let canon* 
du Colorado tont let plus beaux du monde. 

CMMmntM*^ B, AVI adj. Regie par les canons 



de l'Eglise : di femes canoniales. Conforme a la r6gle. 
Heures canoniales, petites heures du breviaire. Qui 
a rapport a un canonicat. 

CANONIC AT (ka) n. m. fbas lat. canonicus, cha- 
noine). Autref.. benefice de cbanoine : postulcr, rece- 
voir un canonicat. Auj., (lignite, office de cbanoine. 
Fig. et fam. Sinecure. 

CAIVOM1CITB n. f. Caractere de ce qui est cano- 
nique. 

CANOTIIQCB adj. Relatif. conforme aux canons 
de l'Eglise : peine* canoniqves. Brott easMMriqae, 
syn. de droit canon. 

CAMOW IQCBMBlfT (man) adr. Scion les canons. 

CANONItlABIJB (ni-za-ble) adj. Qui peut etre ca- 
nonist. 

CANOlflflATIOlV (za-si-on) n. f. Action de cano- 
niscr : la canonisation d'un saint est prononcie par 
le pape apres un proces special. 

CAlfOMIMKA (ii) v. a. (rad. canon). Mettrc au 
nombre des saints : Louis IXfut canonist" moins d'un 
demi-siecle apres sa mort. Fig.et fam. Proner. louer 
exagcrement. 

CANON III TE (nis-te) n.m. Savant en droit canon. 



Digitized by 



Google 



ihlte'- 




CAN - ] 

CAlIOIflfABB (no-na-de) n. f. Ensemble ou suite 
de coups de canon : la bataiile de Valmy fut surtout 
une violente canonnade. 

CABOlVlf AttB (no-na-je) n. m. Art du canon nier. 

CAlfONBBJB (no-ni) v. a. Battro a coups dc ca- 
non : ca nonn er une place. 

CABOBlfBRIB (no-ne-rt) n. f. Endroit dune fon- 
derie oa Ton coule des canons. 

CABOBBIBB (no-ni-6) n. m. Soldat dont la spe- 
ciality est do servir lc canon. 

CAlfOHlf IKItB (no-ni) n. f. Petite ouverture dans 
uno muraille pour tircr sans etrc vu. Jouct d'enfant, 
fait d'un tuyau de Bureau &mm 
avec lequel on lance des Ci iftp; 
bouchons de Masse. Petit *"** 
batiment arme de plu- 
sieurscanons: les canonnieres sont utiles pour ladifen- 
sedes rivieres et des cdtes. Adj. : chaloupc canonntere. 

CAlfOPB n. m. Vase de l'ancienne Eirvnte. nor- 
tant pour couvercle une > - ~ — ^^^ s* i^—~~ — 1 
t*te emblematiquc. (2kSS 3^^ I 

CABOT (no) n.ni. Petite ■■ML / 

cmbarcation non pontee, 
marchant a l'aviron, a la 
voile, ou automobile : un 
Mtiment en danger de cou- 

ler met ses canots a la mer. Canot de sauvetage, em- 
bar cation pourrue de caissons etanches. insubmersi- 
ble, et qui va au secours des navires en perdition. 

CAlfOTACiB n. m. Art du canotier : le canotage 
est devenu un veritable sport. 

CAB OTBB (U) v. n. Se promener en canot, ramer. 

CABOTIBB (ti-4) n. m. Matelot d'un 
canot. Amateur qui canote. (Dans ce 
sens, il y a un fern. : CANontwt.) Adj. 
Chapeau canotier ou substantiv. cano- 
tier, cbapeau d'homme, de dame, d'en- 
fant, a bords plats et etroits. 

CANT (kan't') n. m. (mot angl.) 
Affectation hypocrite, ou exageree, de 
pudeur, de respect des convenances. Ch*p«»u e«n»- 

CABTABILB (bi-ii) n. m. (mot ital.). 
Melodic facile, gracieuse, parfois melancolique, et 
d'un mouvement modere. 

CAIffTAL. n. m. Fromage fabrique en Auvergne avec 
un melange de lait de vache, de brebis et de chevre. 

CANTALOUP (lou) n. m. Melon rond a grosses 
cdtes rugueuses, et a chair orange fonce. 

CA1VTATB n. f. (lat. cantatun, chante). Poesie 
souvent de oirconstance, faite pour fitre mise en 
musique et chantee. Musique faite pour ce poeme : 
Mthul a composi de magnifiques cant at es. 

CABTATlLlJE {11 mil.) n. f. Petite cantate. 

CABTATB1CB n. f. (lat. cantatrir). Chanteuse 
profcssionnelle de talent : la Malibran fut la pre- 
miere cantatrice de son 
temps. 

CABTEB (teur) n. _ 

m. (mot angl.). Turf. *L_j-t 
Galop d'essai: prendre -f s?- ->-»*u., 
un canter. "^j — *, 

CAimUBIBB n. f. r ,. . ~ 

Genre d'insectes colic- caih.„d.. 

pteres qui abondent dans les regions mediterranecn- 
nes et sont d'un grand usage pour les vesicatoires. 
Adje ctiv. : mouche canthande. 

CABTBAmiBIHB n. f. Principe actif, vesicant 
tres energique, que Ton extrait des cantharides par 
un epuisement au chloroforme. — On i'emploie en 
medecine, mais avec beaucoup de precautions, car 
e'est uno substance tres dangercuse. 

CABTILBBB n. f. (lat. cantilena, chanson). Melo- 
dic d'un mouvement modere. Romance d'un genre 
grave et sentimental. 

CAirrilfB n. f. Lieu oil l'on vend a boire et a 
manger aux ouvriers d'un chanticr, aux enfants 
dans les ecoles, aux soldats, aux prisonniers, etc. 
Petite malle d'ordonnance : une cantine d'officier. 

CABTIB1BB (ni-i), KWsK n. Qui tient une cantine : 
les can tini tres de I'armie francaise portaient jadis 
un p ittore sque costume. 

CAJTCTQiB n . m. (lat. canticum, chant). Chant 
rehgieux, et particulierement, chant religieux d'ac- 
tions de graces : le Noel cTAdam est un fort beau 
canhque.JV. Part, hist.) 




J - CAP 

t'Aflrros n. m. Subdivision dun arrondissement. 
Certaine et endue de pays : canton fertile. Bias. 
Piece honorable de forme carree et qui occupe en 
g6neral un coin de 1'ecu. (V. blason.) — Le canton 
est une circo ascription territoriale iormee de plu- 
sleurs communes et faisant par tie d'un arrondisse- 
ment; cependant, une ville et m£mc une partie de 
ville pcuvent former a elles seules un canton. Le 
canton est le ressort dans lequel s'exerce la juri- 
diction du jugc de paix; il est aussi le siege d'un 
bureau d'enregistrement. Le tirage au sort et le 
conned de revision ont lieu au chef-lieu de canton. 
Chaque canton nommc un reprcsentant au conseil 
rendral et tin autre au conseil d'arrondie semen t. 

CA1VTOM ABB n. f. Chacun des cdtes de la scene. 
£ur lequel se placaient des spectateurs privilegies- 
(Vx.) Au}., la coulisse. Parler A la cant (made, a un 
personnage que l'on suppose en dehors de la scene. 

CA1VTONAL. E. AUX adj. Propre au canton : 
cornice agricole cantonal. De'Ugue cantonal, per- 
fionne chargee par le conseil departemental de sur- 
veiller les ecoles primaires d'un canton. 

CAirrOICIfBMBKT [to-ne-man) n. m. Etablisse- 
ment temporaire de troupes dans un lieu habite : le 
cantonnement vaut mieux pour la santi du soldat 
que le campement. Lieu ou les troupes cantonnent. 
Terrain ou l'on isole des bestiaux maladcs. Terrain 
de chasse ou de peche reserv6. 

TA5ITOMMEH (to-ni) v. a. Distribuer des troupes 
dans les diverges habitations ou les quartiers d'une 
localitc. Installer separement, isoler. V. n. Prendre 

ses quartiers. 0« rm" ><r v. pr. S'enfermer, s'iso- 

ler : se cantonner dans une prudent* reserve. 

rAXTOXTflER (to-ni-i) n. m. Celui qui est pro- 
pose a Tentretien d'une route : les canionniers des 
routes nationales sont nommis par les prtfeta. 

r *!\"to\>"1kre {to-ni) n. f. Draperie qui passait 
par-dessus les rideaux d'un lit, d'une fenetrc. 

c* %!%'i "i.k n. f. Petit tuyau qui s'adapte au bout 
d'une seringue. Tube cbirurgical. 

CAIVUT, IWB {nu, u-ze) n. Ouvrier, ouvriere en 
sole des fabriques h metier de Lyon. 

CM2VZOIVE (kan-dzo-ne, ou ital. kan-dzo-ne') n. f. 
(mot ital.). Petit poeme italien, divise en stances : les 
canzones dePitrargue sont les plus belles de la langue 
italienne. (Le plunel ital. est canzoni.) 

r*\7.o\KTTi: (kan-dso-ne-te) n. f. Dans le Midi, 
petite chanson populaire a refrain. 

CAOUTCHOUC (ou-tchou) n. m. (indien cahuchu). 
Substance elastique et resistantc, extraite par inci- 
sions de plusieurs arbres ou liancs de lAnierique. 
de TAsie et de l'Afriquo (vulgairement gomme ila*- 
tique) : le caoutchouc est une des grandes richesses 
du IJre'sil. Objet en caoutchouc, tel que chaussure 
protectrice, daHQBl de bras, etc. Caoutchouc vufca- 
nis4, caoutchnor traits par le soufre, qui sert a fa- 
briquer des objoil de toilette, des accessoires de 
machine 6lectrique, des bandages de roues pneuma- 
Uques, etc. Bot. Nom vulgaire du ficus elasiica. 

CAOlTCHOt teb (ou-tchou-ti) v. a. Enduire de 
caoutchouc : on caoutchoute les tissus pour les ren- 
dre impermiables. 

CAP (kap) n. m. (lat. caput, tete). Tete : armi de 
pied en cap. 
Cap A cap, 
tete a tete 
Mar. Avant 
d'un vaisseau ; 
mettre le cap 
au sud. Pointc 
de terre qui 
s'avance dans 
la mer : Bar- 
tfUlemy Diaz 
dicouvrit It- 
cap de Bonne 
Espirance. ***• 

Doubler un cap, le tourner en longeant la cdto. 

CAPABLE adj. (lat. capax). Qui peut contenir, 
embrasser. Qui est en 6tat ae faire une chose, de pro- 
duire un resultat : homme capable de voter. Habile, 
intelligent. Capable de tout, qui n'hemtc devant rien. 
Investi de droits Itgaux : Ce mineur n'est pas ca- 
pable. Substantia. Faire le capable, se d miner pour 
mstruit, habile. Ant. Impulaaaat, i«rap«ble. 




Digitized by VjOOQiC 




CAP ' - 1 

CAPAdTAlsmB (te-re) n. m. Celui qui, par sa pro- 
fession, con Instruction, etc., jouit de certains pri- 
vileges politiqmes. Capaeitaire en droit, person ne 
qui a obtena le certiflcat de capacity en droit. 

CAPACITB n. f. (lat. capacitas). Contenance : ca- 
Mhi^ <f ujs rase. Intelligence, science, habilete : per- 
scsum disuse Asmte capaciti. La person ne meme ainsi 
donee : eon$ulitr des capacitis midicales. Droit legal : 
la capaciti de la femme mariie est fort restreinte. 
Mesuree de capaciti, nom donne aux Tases destines 
a mesurer lee liquides et les matieres seches. (V. litre 
et mxtxjqob [sysleme].) Capaeiti itectrique. quantity 
d'electricite que prend un eondensateor pour un 
potentiel de 1 vott. Axt. I»e«p»clt*, tapirttle, 

CAPsJUftX n. m. Housse ou armure d'orne- 
ment dont on revet 
lee cnevaux monies 
on atteles, dans les 
ceremonies : le* ea» 
varacon* de tournoi 
etaient, an in* sii- 
de, d'une merveil- 
leuse riehtsee. 

CAPABAfOM- 
J«m(«o-iB4)T. a. Cou- 
Trir d'un caparacon. 

CATS n. f. (de 
csm, tete). lianteau 
a capuchon, (Vx. ) 
Rire sous cape, en 
dessous. Xavoir que 
la cape et Ttpie, etre 
sans fortune. Sorte 
de capuchon de 
remme. Mar. Grande Csjswes. (w ..). 

roile da grand mat. Etre d la cose, mettre dehors, 
par mauvais temps, le moins de voile possible. 

CAPUAdl n. m. Mar. Action de disposer les 
boucles des manoeuvres pour les fixer sur les vergues. 

CAPSLAH n. m. (mot provene.). Pretre. Petit 
poisson de mcr, du genre gade, a chair delicate, 
que l es pfc henrs de morue emploient comme appat. 

CAPBLBBi (14) v. a. (Prend deux I devant une 
sylla bc m nette : je capelle.) Proceder au capelage. 

CAPBLBT (le) n. m. Tumeor molle, qui se deve- 
loppe a la poin tc du J arret d'un chevaL 

Capblkvb n. f. (dimin. de cape). 
Coiflure de femme et aenfant couvrant 
la tete et les epaules. Bandage chirur- 
gtcal appele aussi bonnet dmppocrate, 
dont la forme rappelle celle d une ca- 

ee de femme. Chapeau de fer a 
eouvre-nuque, que portaient les 
gens de pied au mojen Age. 

capshbc (jwnjou c«)tjmT-PBivDc 
ikour-pan] n. m. vsnete excellente de 
pomme rouge a tre3 eourte queue. 

CAPBTUI. B1VBB (ri-in, e^ne) adj. c «P^' nt 
Qui «e rapporte aux Capetiens : la monorchia capi- 
tienne fut d'abord un Etat fiodal. V. Pari. hist. 

CapbabawaUm (na-om') n. m. (de Capharnaum, 
riUe de Galilee). Lieu renfermant des objets entaases 
eonfnsement : une boutique de broeanteur est un 
vrai capharnaum. V. Part. hist. 

CAPtLLAHUB (pil-lt-re) adj. flat, capillus, cheveu). 
Relatif aux cheveux : sere eapillaire. Pin comme un 
cheveu, tree fin : tube eapillaire. Vaisseaus capillai- 
re$, ou subet. eapillaire*, les dernieres ramifications 
du svsteme eireulatoire. N. m. Sorte de fougere a 
fronde souple et deliee: le eapillaire fournit un 
eirop employe" centre la toux. 

CAPiLiJmiMBTBB (pitia) n. m. (lat. capillus, 
cheveu, et gr. metron, mesure). Appareil destind a 
etudier la capillarite. 

CAP1LLAKITB (pil-la) u. f. Etat dun tube ou 
dun conduit eapillaire. Ensemble des proprietes des 
tabes eapillaire* k regard des liquides qui les tra- 
verse nt : foscension de la shoe dans les vegitaux 
est un phinomene de capillarity. Partie de la physique 
qui s'oecup* deaphenomenes capillaires. 

CAP1L*TABB n. f. Ragout de moreeaux de viande 
retie. Fig. Mettre en capUotade, mettre en pieces. 

CAPtTAHVB (te-ne) a. m. (lat. caput, tete). Chef 
d'une troupe : Memdrtn fut le plus redouti des capi- 




' - CAP 

taints de voleurs. Chef d'une compagnie, d'un csca- 
dron ou d'une batter ie : capitaine en premier, en 
second. Commandant d'un vaisseau, d'un port, d'un 
ballon. Habile general : Turenne et Montecuculli 
furent les deux plus fameux capitaine* de lew temps. 

CAPITA IMBsalB (t4-n*rt) n. f. Circonscription 
sur laquelle s'etendait, sous l'ancien regime, l'autorite 
d'un capitaine des chasses. 

CAPITAL, B, AUX (lat. copitcUU; de caput, tete). 
adj. Essentiel, fondamental : point capital. Qui est 
comme la tete de : ville capitate . Ou il y va de la 
tete, de la vie : sentence capitate. Peine capitate, 
peine de mort. Lettre capitate, majuscule. Septpichis 
capitaux (les), pechee qui sont comme le principe de 
tous les autres : les sept pichis capitaux sont : ror- 

Jueil. Favarice, la luxure, I'envie, la gourmandise, 
i cotere et la paresse. 

CAPITAL n. m. La chose essentielle : se bien 
conduire, voila le capital. Somme qui rapporte inte- 
rets : placer ses capitaux en rente sur I' Etat. Ponds 
monnayes ou monnayables d'une societe d'exploita- 
tion : toute Industrie ne vit que par I'union du capi- 
tal et du travail. Bicns que Ton possede : manger 
son capital. 

CAPITALS n. f. Ville principale <Tun Etet qui est 
le siege des pouvoirs publics : Paris est la capitals 
de la France. Lettre majuscule. Bissectrice de Tan- 
gle saillant d'un ouvrage fortioe. 

CAPITALlfjABLB Tsa-ble) adj. Qui peut etre 
capitalise : intirtts capUalisables. 

Capitalisation (xa-si-on) n. f. Action de ca- 
pitaliser, et, au fig., d'amasser. 

CAPlTALi8Bs% (se*) v. a. Convertir en capital. 
V. n. Thesauriscr. 

CAPITALISHB (lis-me) n. m. Puissance des ca- 
pitaux ou des capitalistes. 

CAPITALMTB (lis-te) n. et adj . Qui a des capitaux, 
particulierement des capitaux engages dans une 
entreprise. 

CAP1TA1V n. m. jital. capitano). Fanfaron de co- 
medie : le capitan figure dans la comidie de Plauie. 

CAPlTABfB n. f. Autrefois, galere du capitaine 
general. Adjectiv. : galere capitane. 

CAPlTAll-PACBA n. m. Grand amiral turc. 

CAPITATIOH (si-on) n. f. (lat. caput, tete). Im- 
pdt. Taxe par tete : les prestations sont une forme de 
capitation. 

CAPITB, B adj. (lat. caput, itis, tete). Bot. Ter- 
mini en tete arrondie. 

CAPITBVX, BC0B (/eft, eu-xe) adj. (lat. caput, 
tete). Qui porte k la tete : vin capiteux. 

CAPITSjlb n. m. Ancienne forteresse de Rome. 
(V. Part. histAMonter au Capitole, triompher. 

CAPlTSALUf , B adj. Qui a rapport au Capitole. 

CAPITSAIf n. m. Bourre de sole. Dans un si^ge 
rembourre et pique, chacune des divisions formecs 
par la piqure. 

CAPlTOnnf AOB (to-na-je) n. m. Action de capi- 
tonner. Ou vrage capitonne. 

CAPITa)2*lfBM (to-ni) v. a. Rembourrer un siege 
en le piquant de place en place : capitonner un 
fauteuil. 

CAPIT^CL n. m. Nom des anciens magistrals 
municipaux de Toulouse. 

CAPITOVLAT (la) n. m. Dignite de capitoul. 

CAPITVLAimB (U-re) adj. Appar tenant k un oha- 
pitre de chanolnes ou de religieux : les evigues itaient 
ilus jadis par les assemblies capitulaires. N. m. pi. 
Actes legislatifs emanant des rois de la premiere et 
de la seconde race, et divisee en chapitres (capitula) : 
les Capitulaires de Charlemagne sont un pricieux 
monument historique. V. Part. hist. 

CAPlTULAimBBBHT (U-re-man) adv. (de capi- 
tulaire). En chapltre : religieux capitulairement 
assembUs. 

CAPITA LABP (lar) n. m. (de capituler). Fam. 
LAchc, homme qui se dc^robe. 

CAPITIXATIOIV {si-on) n. f. (de capituler). Trait* 
pour la reddition d'une place : la reddition de Hu~ 
ningue(1815) fut une glorieuse capitulation. Conven- 
tion qui regie les droits des sujets Chretiens des 
tcrritoires musulmans. Accommodement entre deux 
parties. Fig. Sacrifice impose par la necessite. Ca- 
pitulation ae conscience, composition hontcuse avee 
soi-meme. 



Digitized by 



Google 



CAP 



- 150 - 



CAP 



CAPITlXE n. m. (lat. capitulum. petite tetc. cha- 

8 lire). Petite prlere qu'on dit apres certains oftleei. 
fenre d'inflorcsccnce do plu- 
sieurs fleurs : /d ecmpoties 
fleurissent en capitul*:. 

CAPITIXBR (It) v.n. Trai- 
tcrdc la rcddltion drone place. 
Fig. Entrer en aecommodc- 
ment. 

CAPON. 01f*E (we) fdc 
chapon) adj. et n. Poltron. 
Ant. Hard!. 

CAPOIBlfER (jio-w) v, n. 
Pop. Faire le capon, mun- c«p«iui<-. ■. 
trer de la lachete. mo "' ; $' ^ e u r ■ 

CAPONIWIBHR {po-ni) n. 
f. (ital. capponiera). Chemin pratique dans le fosse a 
sec d'unc place fork- pour joindre la tenaille a la 
demi-lune. 




De Ur- 



fAPOIIAL n. in (i 



ital. eaporale). Militairc qui oc- 
h «'!ev» i dansl'infanterie : le va- 





poral commande A lots •teotuufe. Tabae a f umer 
d'une qualite infer icu re. Prtii c»p»r«l. surnoni fa- 
milier donne a Napoleon par ses soldnts. 

CAPORALI0BH i> ; ) v. a. Soumettrc au regime 
du caporalismc. 

CAPORAL.I0M K ■iis-me) n. m. Regime politique, 
ou les militaire8 ont la principale influence. 

CAPOT (j>o) n. m. (d« cape). Mantcau a eapuchon. 
Piece on eapuchon de toile employe- en marine pour 
proteger les objets oontro la pluic on lea 
chocs. Couverture uu-tallique qui, dans 
une voiturc automobile, sert a proteger 
lc motcur. 

«' APOT (po) adj . invar Ke dil du joncur 
qui n'a pas fait de 1- \ <■<• ( lie est rmtve < awt. 
Faire capot, faire toutes les levees. Fig. 
Confus, interdit : retter capot devanl une 
Wprimande. N. m. Coup qui rend ladver- 
hairc capot : craindrr le ra/w(. (Ou dit aufift, 
mais abusivement i mhutre la capote.) 

CAPOT A4iB n. in. ;de rap). Deposition 
donnec a la capote dune voiturc, pour 
l'ouvrir ou la former, 

CAPOTE.n. f. (diinin.de cape). Mantcau 
a eapuchon. Redingote a 1' usage des sol- 
dnts : la capote est la *emie ie cam pay ne 
tie I'infanterie franeaise, fauf le* zouaves 
et les turvos. Chapcau de femme. Couver- 
ture en cuir d'un cabriolet. 

CAPRB n. f. Bouton a flcur du caprier 
epincux, qui so conllt dans le viuaigrc et 
sert d'assaisonncment. 
. CAPKICAXT (kan), K adj. (du lat. co- 
pra, chevre). Incgal, sautillant : allure caprieante. 

riPHKK n. m. (lat. copra, chevre. a cause de 
1'allurc capricieuse de cet animal). Volonte subtle 
ct irreflt v chic : cider aitx caprices d'un enfant, rest 
lui rendre un manuals service. Goat Boudain ci 
passagcr : les caprices de la mode. Fanlaisic d'ima- 
ginntion. 

( IPRKIEIARM HXT {ze- man) adv. Par caprice. 

CAPRICIKCX, fcl»K (si-eu, cit-zc) adj. Qui a 
des caprices. N. : e'est un capricicuj; vne capricieuse. 

CAPRICORlfBn.in.r.oiuc d'inseetes eolcopterc 
le capricorne musqut a 
unc wleurderose.Astron. 
V. Part. hist. 

CAPRIER {pri 
m. Genre de capparidn- 
eees . comprenant deg 
arbnsscaux des regions Capricorn*, 

chaudes du globe, qui produisent les capres. 

CAPHIKRE n. f. Champ plantc de caprlers. Boilc 
ou pot a conserver les ca'pres. 

CAPRIPICATIOIV [siori) n. f. (du lat. caprificus, 
flguier sauvagej. Operation qui consistc a placer des 
fruits dc llguicr sauvagc sur les tlguiers cultives 
pour favoriser la fructiiication de ccs dcrniers. 

€'APBAIPOLIACBE«(Ke) n. f. pi. Famille de plnntes 
dieotyledoncs, ay ant pour type le diet re fc utile. S. une 
cuprifoliacie. 

(APRM, B adi. (lat. capra, chevre). Relatif a la 
chevre : race caprine. 

t'APROW ou (APBHON n. m. Grossc fraiso. 



C*pote, 





CAPHOIVIBK (nt-e) n. m. Varicld dc ("rainier qui 
prod u it le c apron. 

C'APMIXACIK n. m. Operation qui consiste a re- 
couvrir le goulot d'une bouteille d'une capsule d'etain. 

CAPMl LAIRB {le-re) adj. Qui souvre en forme de 
capsule : fruit capsulaire. 

(APilLB n. f. (lat. capsula). Bot. Enveloppe 
sechc qui renferme les sentences et les graincs : le 
fruit du pavot est une cap- 
sule. Amorce de cuivre au / 
fulminate, pour les armes 
a piston : il fautpriserver 
les capsules de I'humiditi. 
Enveloppc soluble, con- 
tenant certains medica- 
ments de saveur d6sa- _ . , _.. , . n . ... , 
greable.Coiffcmotallique, c •P• ul •• V£'S;.J: ' 

recouvrant le bouchon et 

le goulot d'une bouteille. Chim. Vase arrondi, em- 
ploye surtout pour les Evaporations. 

CAPHlLBsilB (rf) n. f. Fabriquc de capsules. 

CAPTACIB n. m. Action de capter une source : le 
captage des eaux de la Vanne a donne a Paris de* 
eaux ire's pure*. 

CAPTAJL n. m. Titre du moyen age employ* en 
Gascogne commc syn. de capitaine, dc seignntr : le 
capiat de Buch fut battu a Cockerel par Du Gucsctin. 

CAPTATBIR, TRICK n. Qui use dc captation. 

CAPTATION (si-on) n. f. (de capter). Manoeuvre 
perfldc pour s'emparcr d'unc succession, surprendrc 
une donation, un legs : la captation, si elle est prou- 
vee, entratne la nullite d'un testament. 

CAPTATOIKB adj. Qui a pour but la captation : 
manoeuvres captatoires. Kntache de captation. 

CAPTER (kap-ti) v. a. (lat. capture). Obtenir par 
insinuation : Concini capta la vonfuince de Marie de 
Midicis. Amencr dans un lieu determine^ des eaux 
de source au moyen de tranehees. d'aqueducs. etc. 

CAPTIEUMBRKTYT {kap-si-cu-xe-man) adv. D'une 
mB^nitrccupUeuse-.interro^ercaptieusementunaccuK^. 

CAPTIBIX, Bt«B {kap-si-eu, eu-ze) adj. Inst- 
dieux, qui cbcrehe a tromper : raisonnement captieur. 

CAPTJV, IVB adj. et n. (lat. captious; de capere. 
prendre). Prisonnicr : les Romains, au Icndemam du 



triomphe, massacraient leurs captifs. Tenu dans une 
extreme contrainte : Ame captive duplaisir. Halloa 
captlf, ballon retcnu par une corde. Ant. 1.1 fcr*. 

CAPTI%'AIVT(ran), B adj. Qui captive : les romans 
de Dumas ptre sont en giniral captivants. 

CAPTIVBR (re) v. a. AssuJettir. Captiver r atten- 
tion, les esprits, les charmer, les scduire. 

CAPTIVITB n. f. (de captif). Privation de la li- 
berie : beaucoup d'oiseaux ne peuvent vivre en cap- 
tivite. Fig. Sujetion, g*ne penible. Ant. Libert*. 

f APTCRB n. f. Action dc capturer un horn me. un 
navire. des marchandises de contrebandc : Jean Dart 
fit de iiombreuses captures. Ce qu'on capture. 

CAPT1 HER (re") v. a. (du lat. taptum, supin de 
capere, prendre). Parvenir a s'cin- 
parcr. 

CAPt'CB n. m. (rad. cap). Capu- 
chon pointu de certains moines. 

C API' CHE n. f. Coiffure en forme 
de eapuchon. 

CAP1CHOM n. m. (rad. cap). Veto - 
ment de tete, qui pcut se rabattrc en" 
arri6rc. Prendre le eapuchon, sc faire <-*p«chon. 
moine. Garniture de tolc. qui protege et fermc l'ex- 
tr^mite des tuyaux dc cheminee. 

(APKHO^nVK (c/io-uc), B adj. En forme de 
eapuchon- 

CAPl'fllOXXER (cho-nt) v. n. Fermer l'oriflce 
d'unc cheminee a l'aidc d'un eapuchon. 

CAPIC'IIV n. m. (ital. capuchin ). 
Reli?icux de l'ordrede Saint-Francois: 
<i Purw, avant la Revolution, les ca- _ 
pur inn itaient charges d'etcindre les 
incendies. 

CAPtf IXAPK n. f. Sermon trivial, 
grosaier, commc ccux que les capucins 
avaicnt coutumc d'adresser au menu : 
peuple. Tirade bauale et plate. 

CAPICIKE n. f. Religieusc d'un or- C«pucin«. 
dre mendiant de Saint - Francois : les capucines 
itaient appelies aussi Dames de la passion. 





Digitized by VjOOQ LC 



CAP 



f. Genre de geraniacees ornemen- 
tales. Anneau qui assujettit le canon d'une arme a 
feu. Coorb« qui relic l'eperon et l'etravc. 

Ca*»cci»ibbb n. f. Maison de capucins. Fig. 
Maison ha biti-e par des personnel tres devotes. 

CAPtiEBT ile) n. m. Capuchon de femme en usage 
dan* les Pyrenees. 

CAPtJT-MBRnruCB! (put'-mor-tu-om') n. m. (mots 
laL qui signif. tfte morte). Expression par laquelle 
let adcainustes designaient le residu non liquide de 
kurs analyses. Fig. Resultat. unite sans valeur. 

CAflAliE (karje) n. m. Action de caquer. 

CA$CB n. f. Barrique ou Ton prcssc les barcngs 
sales : se server comme des harengs en caque. Pro v. : 
■•• easjM ««rt SmJmv* l« hmremg, on se ressent 
toujours de son origiae. 

CA^«E (he) v. a. llettre des harengs en caque. 
(On dit aussi bscaqubju) 

CA«CBT (fce) n. m. (onomat.). Cri de la poule qui 
Ta pondre. Babil importun. Rabattre le caauet de 
qurlqu'un. le /aire taire. PI. Propos medisants. 

CIOIBTACIB (ke-ta-je) n. m. ou CAQCBTBBIB 
(ke-te-ri) n. t. Action de caqueter : le caquetage e$t le 
defaui p artic ulier aux petite* fillet. 

CisilTU (ke-ti) v. n. (de caauet. — Prend 
deux t devant une syllabe muette : e//e coquette.) Se 
dit du c ri de la poule qui va pondre. Fig. Babiller. 

CAO/IBTBIR. BCMB (ke-teur, eu-xe) adj. et n. 
Qui caquette. qui bavarde. 

CABCBCR, BVBB (Areur, eu-xe) n. Celui. ceUe qui 
caque les harengs. 

CAB conj. (lat. quart, e'est pourquoi). Qui mar- 

?ue la preure. la raison de la proposition avancec : 
Acadimie h admit qu'd grantCpeine le mot car dans 
son dietiotmaire. N. m. : les car, raisons donnees 
pour expliquer quelque chose : avec ces gent retort, 
ily a toujour* det ui, det ■■!■ et det ear. 

CABABB n. m. Genre d'inscctes colcopteres : le 
earabe dori e*t vulgairement appeli jardiniere. — 
Le carabe n'a pas d'ailes , 
mais il court rite; il est 
earnasster et trts voracc. _, 

II est utile a I' agriculture, *«^c; 

parec quil detrust une foule -t^y* w . , v . - 

d> chenilles nuisiibles. -^~±~L TV". VJ" 

CABABB n. in. Variete ~ . ""-^ 

d"ambre jaune ou succin. "'*"• 

CABABIX n. m. Autref., soldat de cavalcrie 16- 

Jpre. arme de l'arquebuse longue ou carabine. Auj. 
'am. Etudiant en chirurgie, en medecine. 

CARABIXB n . f. Fustf court, lcgcr, a canon ordi- 
nairement rave : la carabine fut 
lougtentftt I arme particuliere 
de* chasseurs a pita. 

Carabine, B adj. Font. 
Violent, excessif : rtcevoir une 
reprimande carabinee. Mar. 
Brite carabine' e r brise soudaine 
el violente. 

CARABIXIBR (ni-i) n. m. 
Dans certains pays, soldat a 
pied ou a cheval, faisant partie 
d'un corps special, ou arme 
d'une carabine : let carabiniert 
ont iti supprimis en France en 
1871. En italic, gendarme ; en 
Espagne. douanier. 

CARACAE. n. m. Carnassier 
roiiin du lynx.qui habite le nord 
de TAfrique. PI. des caracalt. 

CARACB n. m. Vetcment de 
dessus pour les femmes, en forme de camisole pre- 
nant la taille. 

CARACBI-R n. f. Spirale : escalicr en caracole. 
Mouvement en rond ou en demi-rond, qu'on fait 
execute* a un cheval. 

CARACOtBR (le) v. n. Faire des caracoles : 
Charles VIII at ma it a voir Bayard caracoler. Aller 
{4 et la, de dr oilc et de gauche Cabrioler. sautillcr. 

CARACTBRE n. m. (gr.kharaktrr; dc kharassein, 
graver). Figure dont on se sert dans l'ecriture : 
les earactere* arabes. pheniciem. Type dont on sc 
text dans l'unprimerie : let caracteres dimprimerie 
sont fait* d'un alliwje de plomb, detain et danti- 
moine. Fig. Nature de Time : ce nest pat notre si- 




1 - CAR 

tuation, e'ett notre earactere qui nous rend heureux 
ou malheureux. Fermcte\ courage : montrer du ea- 
ractere. Marque, empreinte : a la cow de Louis XIV, 
on voyait tous les caracteres de la grandeur. Expres- 
sion, trait original et saillant : une ceuvre de grand 
earactere. Ce qui est propre a une chose : la raison 
est le earactere distinctif de Chomme. Titre, dignite, 
mission : earactere dambassadeur. Bum tie. cmrmc 
••re,dansequi exprime une action etdes sentiments. 

Caracteriber (xi) v. a. Determiner avec pre- 
cision : caractiriser un sitele, un personnage. 

CARACTBRIflTIOCE (ris-ti-ke) adj. Qui carac- 
terise : eigne caracteristique. Gram. Adj. et n.f. 
Lettre qui se retrouvc toujours dans des cas sem- 
blables quelle sert a determiner : la lettre s est la 
lettre caracMristique (ou est la earacteristique) du 
pluriel. Mathim. Caracteristique dun logarithm?, 
partie de ce logarithme qui exprime des unites 
entieres. Caracteristique dune machine, courbe re- 
presentant la, variation de Tun des elements de la 
machine en fonction d'un autre. 

CARACUL (kuC ) n. m. Fourrure formec par le 
ventre de l'astrakan, a poil ondule 
et non frise. 

CABAPB n. f. (ital. caraffa ; ar. 
garafa, puiser). 8orte de bouteille 
a base large, en vcrre ou en cris- 
tal ; son contenu. 

CARAroiV n. m. Petite carafe ; 
son contenu. 

CARa¥bb (ra-i-be) adj. et n. 
Qui sc rapporte aux indigenes des C*r*ftm. C«rar«. 
Antilles et des cotes voisines de l'Ameriquc. 

CABaVtB (ra-i-^e) n. m. Sectaire juif, qui rejette 
la tradition, et n'admct que TEcriturc. 




CABAMBA (ran). Juron cipagnol ou portugais. 

CARAMBOLAtiE (ran) n. m. Action dc caram- 
boler. 

CARAMBOLBR (ran-bo-U) v. n. Au billard, pous- 
ser une billc de maniere qu'elle aille du m<hnc coup 
toucher les deux autres. 

CARAMEL, (mtl) n. m. (esp. caramelo). Sucre 
fondu et en partie decompose par Taction du feu : le 
caramel jtossede une odeur aromatique et caracteris- 
tique. Bonbon fait avec du suore ainsi prepare. 

CARAMBLIMATIOX (za-si-on) n. f. Reduction du 
sucrc en caramel. 

CARAMB1.I0BB (xe) v. a. Reduire en caramel, 
en parlant du sucre. Meier dc caramel : on caramelise 
de l'eau-de-vie pour lui donner de la couleur. 

CARAPACE n. f. Test osseux, come ou calcaire, 

Jtrotcgeant Ic corps des tortues, des crustaces. etc. : 
a carapace du crocodile est a Vipreuve de la balle. 
CARAQIB n. f. Vaisseau portugais, qui faisait le 
voyage du Bresil et des Indes orientales au xvi* sidcle. 
Adj. f. Se dit d'une porcelaine fine apportee en Eu- 
rope par les caraques portugaises •.porcelaine caraque. 
CARAT (ra) n. m. Partie d'or rfn pesant un vingt- 

Suatrieme du poids total d'un alliage. Petit poids 
e 20 centigrammes pour pescr les diamants , les 
perlcs. etc. : diamant de 50 carats. Du carat, dia- 
mants tres pctits qui se vendent au poids. Fig. Sot d 
vingt-quatre, A trente-six carats, au supreme degre. 
CARAVANS n. f. (persan karouan). Troupe de 
voyagcurs r6unis pour f ranch ir un desert, une con- 




tree peu sure, etc. : le diameau est par excellence la 
bite de somme des caravanes. 



Digitized by VjOOQlC 



CAR — 1 

CARAVAXIBR [ni-i) n. m. Conductour des botes 
de somme, dans une caravane. 

CARAVAJVRERAIL (ra, I mil.) n. m. (pcrsan 
karouan-serai). En Orient, abri reserve aux cara- 
vanes. Fig. Bndrolt frequent* par un grand norabre 
d'otrangers de differentes nations. 

CABA VBLLB (vi-le) n. f. (ital. caravella). Navire 
tore. Navire italic n, espagnol ou portagais, k auatre 
mats et a voilure latine : c'e$t avec quaire frt'les ca- 
ravellesque Christophe Colomb dicouvrit I'Am&rique. 

CARBBT (64) n. m. Aux Antilles, grande case 
pour plusieurs families, batie avec des picux et des 
feuillages. Hangar pour abriter les engins de peche. 

CARBONADO n. m. Diamant noir, utilise surtout 
pour le forage des roches. 

CARBON ARltJMB (ris-me) n. m. Societe politique 
secrete formee par les carbonari. V. Part. hist. 

CARROBARO n. m. (mot ital.. signif. char bon- 
nier). Affllid au carbonarisme. PI. des carbonari. 

CABBOK.tTS n. m. Chim. Norn generique des 
sels derives de l'acide carbonique. 

CARRORB n. m. (lat.. carbo, carbonis, charbon). 
Chim. Corps simple qui se rencontre dans la nature, 
soit cristallise (diamant, graphite), soil amorphe 
charbon de terre, houille, anthracite, lignite). 

CAEMIfB. B adj. Qui conticnt du carbonc. 

CARROIVIBB ou CARDOKO¥de {no-i-de) adj. 
Chim. Qui ressemble au carbone. 

CARBOBirBRB adj. Qui contient du charbon : 
terrain carbonifere. 

CARROWIQCE adj. Se dit d'un anhydride resul- 
tant de la combinaison du carbone avec l'oxygcne : 
I' anhydride carbonique a iti difini par Lavoisier. 
— L'acide n'apu etre isole, mais on connalt les sels, 
dits carbonates. Le gaz carbonique est produit par 
la combustion du charbon, la fermentation des li- 
quides, comme le vin et la bio re (alcool), la respi- 
ration de Thomme, des animauz, dea plantes, etc. 
Cest un gaz incolore, inodorc, a saveur aigrclrtte, 
asphyxiant, plus lourd que lair. 11 se ticnt done dans 
les parties basses de l'endroit ou il se produit, parti- 
culiercment au fond ties cuves, sur le sol de certaines 
grottes (grotte du Chicn, etc.). Une bougie allumee 
s'eteint quand on la plongc dans le gaz carbonique. 

CARROKIMATIOM iza-si-on) n. f. Transforma- 
tion d'un corps en charbon : la carbonisation des os 
fournit le noir animal. 

CARROlVlffBR (zi) t. a. Reduire en charbon. 

CARRO*lVABB (bo-na-de) n. f. (ital. carbonata). 
Viandc grillce sur des charbons. 

C ARRORINBI M (ron-ttom') n. m. Chim. Com- 
pos* de charbon et de ailicium ou carbure de silicium. 

CARRURATBLR, THICK adj. Se dit des appa- 
reUs destines a produire la carburation dc certains 
corps. N. m. Appareil destine a produire une satura- 
tion complete du gaz d' eclair age ou de lair, par des 
vapeurs d'huiles hydrocarburces. V. carburation. 

CARRCRATIOIV {si-on) n. f. Operation qui a pour 
objet de soumettre certains corps a Taction du car- 
bone : la carburation du fer a pour objet de le trans- 
former en acier. Saturation de fair ou du gaz d'eclai- 
rage par des vapeurs d'hydrocarbures. — Cette ope- 
ration a pour but soit de donncr a une flamme un 
eclat plus intense, soit de former un melange de- 
tonant, tel que eclui dont l'explosion actionne les 
moteurs a alcool ou a petrole. 

CARRURB n. m. Chim. Combinaison du carbone 
avec un autre corps simple : le gaz diclairage est un 
carbure dhydrogine. 

CARRURB, B adj. Qui contient du carbone : hy- 
drogen* carbure". Syn. de carbons. 

CAKBYLAMIWK n. f. Norn donne 
aux ethers isocyanhydriques. 

CARCAIL1.BR (ka, 11 mil., £) v. a. 
Crier, en parlant de la caille. 

CARCAJOl* n. m. Nom vulgaire 
du blaireau d'Amerique. 

C ARC AW n. m. (anc. haut all. 
querca, cou). Autref., collier de fer c»rc*a. 

Sour attacher un crimincl au poteau d'exposition. 
ettc peine : la }#ine du carcan a iti supprimie en 
IMS. Pop. Mauvais cheval. 

CARCASSE [ka-se) n. f. (ital. carcassa). Charpente 
osseuse d'un animal : la carcasse humame s'appelle 
squelrtte. Fam. Le corps humain : promener sa car- 




I - CAR 

casse. Appareil destine a soutenir un ensemble : car- 
casse d abat-jour. Charpente : carcasse dun navire. 

CARCBL (sil) n. m. Lampe a rouages et a piston, 
inventee par Car eel. Unite d'intensite lumineuse, re- 
presentee par une lampe Carcel. 

CARCIROMATBIJX, BV0B {ten, euxe) adj. De la 
nature du carcinome. 

CARCUVOMB n. m. Mid. Syn. de cancer. 

CARDACIB n. m. Action de carder. 

CARDAMlIfB n. f. Genre de cruciferes, dont une 
espece est appelee vulgairement creators diss pris. 

CARD AM ORB n. m. Espece d'amome des lodes, 
qui produit une huile volatile et des graines d'un 
gout agreable. 

CARDS n. f. (lat. carduus, chardon). Cote comes- 
tible de l'artichaut cardon. TRe epineuse du chardon 
a foulon, employee pour le peignage des draps, 
laines, etc. Machine garnie d~ 
chardons pour peigner le drap, 



Brosse garnie de pointes m*tal 
liques, servant au meme usage. 

CARDBB (di) n. f. Quantite de 
textile qu'on prend a la fois cn- 
tre deux cardes : cardie de laine. 

CARDER (di) v. a. Peigner, de- 
mclcrlalaine,etc.,avecdescardea 

CARDBRB n. f. Nom vul 
gaire du chardon a foulon, dont Irs tigps garnies 
d'asperites sont employees au cardapc des etoffet. 

CARDS RIB (ri) n. f. Atelier ou Ion carde la 
laine et d'autres matieres textiles. 

CARREER, BCBB (cu-*e) n. Pcrsonne qui carde : 
une cardeuse de matelas. N. f. Machine a carder. 

CARDIA n. m. (gr. kardia, cosur). Orifice supe- 
rieur de l'estomac situe non loin du cosur. 

cards ALU IE (;f) n. f. (gr. kardia, cosur, et 
a la o», douleur). Douleur du cosur ou du cardia. 

CARDIAQIE adj. (gr. kardia, cosur). Qui appar- 
tient au co?ur. So dit d'un medicament toniquc : 
potion cardiaque. ou substantiv. : un cardiaque. 
N. Pcrsonne atteinte d'une maladie de cceur. 

CARD I IV A L, B, AUX adj . (lat. cardinalis; de cardo. 




«T^ 




Csrdiaftl. 



ints, gond). Principal. Vertus c 
la Prudence, la Temperance 
et la Force. Points cardinaux, 
Test, le sud, l'oucst et le nord 
(V. rose des vents.) Nombr 
cardinal, cclui qui exprim 
simplement le rapport de la 
quantite a l'unite, comme un 
deux, trois, quaire, etc. 

CARDIWAX n. m. Un del 
soixante-dix prolaU qui sont 
les electeurs, les minislres et 
les conseillcrs du pape : la pour- 
pre est la couleur du costume 
officiel des cardinaux. Genre 
dWeaux, a plumage rouge, de 
I'Amerique du Nord. 

CARDIXAJLAT {la) n. m. 
Dignite de cardinal : itrt promu au cardinal at. 

CARDIW ALICE adj. Qui a rapport aux cardi- 
naux : digniti cardinalice. 

CARDIOCtRAPRB n. m. (gr. kardia, cosur. et 
graphein, ecrire). Ecrivain quitraite de la descrip- 
tion et des maladies du cosur. Appa- 
reil enregistreur des mouvements 
du co»ur. > 

CARDIOCIRAPHIB (/f) n. f. (de 
cardiographe). Description, traite sur 
le cosur. V 

CARDITB n. f. (gr. kardia, cosur). 
Inflammation du cosur. 

CARDOIV n. m. (lat. carduus, char- 
don). Plante potagere bisannuelle, du 
meme genre que 1 artichaut, mais tres 
volumincuse : on seme au printemps, 
sur couche, la grain* de cardon. 

CARROR1VBTTB (do-ni-te) n. f. 

Bot. V. CHARDONNETTE. 

CARBHB n. m. (du lat. quadra- Csrdoa. 
gesitna, quarantieme). Temps d'abstinence pour les 
catholiques, entre le mercredi des Cendres et le jour 
de Paques. Fig. Visage de carfme, pale et defait. 
PROV *. Arrlv«r r*MBB« tmmrtm *u car«aM>, arriver 




Digitized by 



Google 



CAR 



— 153 — 



CAR 



fort a propos, oomme la marie (le poisson). dans an 
temps 06 les aliments gras sont prohibes par l'Eglise. 

CARBssTB-PRRlt AlfT (nan) n. m. Lee trois joars 
eras qui precedent le mercredi des Cendres. Fig. 
Personne deguisee, on vetue d'une maniere extrava- 
gaate. PI. des caremes-prenants. 

C4BKIACB n. m. Action de carener an vaisseau. 
Liea 0C1 oette operation peut se pratiquer. 

CABKICB {ran-se) n. f. flat, carere, manquer). Dr. 
• Absence de tout objets mobiliers pouvant repondrc 
d'une dette : procf-verbal de carence. 

CARKBR n. f. flat, carina). Partie infericurc 
d*un navire. la quille et les flancs jusqu'a fleur d'eau : 
Us cartnts des nortrei en 601* sont en giniral recou- 
tertes de cmcre 

CARR3TBR {nf) v. a. (S* conj. comme accilirer.) 
Keitoyer on reparer la carene d'un navire. 

Carbjmabt (re-son), B adj. Qui caresse : le chien 
est futile et caressant. 

CjUUMB (»**-*) n. f. (ital. caresso). Attouche- 
ment tendre ou affectueux : faire des caresses A un 
enfant. Poit. Frolement doux et agreable : les ca- 
resses de la brise. Demonstration d'amitie, en paro- 
les oa en actions : 1/ faut se mi/ier des caresses des 
flattrurr. Fig. : les caresses de la fortune. 

CSJUEMH (re-si) v. a. Faire des caresses : le 
chien caresse la main qui le frappe. Nourrir, entre- 
tenir avec amour : caresser de vaines esptrances. 
A*T. BaStre, wSty tr. 

CABIT trt) n. m. (malais karah). Nom vulgaire de 
la gross* tortus imbrurude, propre aux mers chaudcs. 

earner (re") n. m. (pour "— "" 

c turret, petit char). Sort* de 
dCTidoir. Fil de caret, gros 
(11 a fabriquer les cordages. 

CABKI (reks) n. m. Bot. 
Nom scientinque de* lat- 
ches, variete de cyperacees. 

CJUMSAIROR (ghif-son) 
n. f. Bnsemble des merchandises qui font la charge 
entiere d'un navire : le capitaine du navire est respon- 
sablt de la cargaison. Action de charger un navire. 

CARsSB —A T (b6t) n. m. ttatiment specialement 
destine au transport des marchandises. PI. des cargo- 



karan). Nom vulgaire de 
ropre aux mers chaudcs. 



CARCUB (kar-ghe) n. f. Cordages qui servent a 
relever les voiles contre leurs vergues. 

CARSSIJBR [gM) v. a. Replier, serrer les voiles. 

CAR1AT1DB ou CARYATIDS — 

n. f. statue de fern me ou d'homme 
qui soutient une corniche : les ca- 
riatides de Jean Goujon ont donni 
leur nom a une des plus intires- 
santes salles du Louvre. 

CARICATIRAJL, B, AUX adj. 
Qui Uent de la caricature. 

CARICATURE D. f. (ital. cari- 
care, charger). Reproduction gro- 
tesque d'une personne ou d une 
chose par le dessin, la peinture : 
l& caricature ezige une rielle science 
du dessin. Image grotesque. Fig. et 
(am. Personne ridicule. 

CABICATVmBB (re*) OU CA- 
RICATURMBR (se*) v. a. Repro- 
duire en caricature. 




CABiCATHBirm (ris-te) n. m. 
Celai qui /ait des caricatures : Cham, 
Gavarni, Daumier et Henri Hon- *>«*•—«— 
nier furent les grands caricaturistes de leur temps. 

CARIB (rf) n. f. (lat. cartes). Maladie inflamma- 
toire des os et des dents, se terminant par leur ra- 
xnollissement et leur destruction. Maladie des grains 
de froment. Poorriture des arbres. 

CARIBB, BBBB {ri-in, «?-ne) adj. et n. De la Carie. 

CAJUBB {ri-i) v. a. (8e conj. comme prier.J Gater 
par reflet de la carie : une dent malade sufflt vour 
carter toutes les autre*. «• carter v. pr. Etre affecte 
de carie : os qui se carie. 

CAJKll.l4»fe {U mil.) n. m. (bas lat. qvadrxlto, 
reunion de quatre choses). Reunion des cloches ou 
des timbres d'une horloge. accordes a differents 
tons : les carillons de Flandre peuvent exicuter des 
airs complex i. Sorte d' harmonica formant une ou 
deux octaves musicales. Sonncrie de ces cloches. 




Par ext. Sonncrie de cloches vivc et precipitee. Fig. 
Grand bruit : faire du carillon. 

CARIUABBR (U mil., o-ni), B adj. Se dit des 
fetes solennelles, annoncees par des carillons. 

CARIIAOBMRRKBT (// mil., o-ne-man) n. m. 
Action de carillonner. 

CARIl&OBHBR {11 mil., o-ni) v. n. Sonner le 
carillon. Agiter vlvement une sonnette a une porte. 
Faire beaucoup de bruit. V. a. Sonner en carillon : 
carillonner un air. 

CARIIJLOBBBI7R (// mil., o-neur) n. m. Celui 
qui carillon ne. 

CARLI1V n. m. (ital. carlino ; dc Carlo, Charles). 
Aucicnne monnaie d'ltalie, en o 
ou en argent, de valeurs diverse! 
CARE.IB n. m. Petit dogue it 
poil ras, a museau noir et 6crase 
les carlins ont tti fort a la mod 
comme chiens d'appartement. 

CABXrmeUB (lin-ghe) n. f. 
Grosse pidce de bois placee a Fin 
terieur d'un navire dansle sen 
de la quille, et servant a consoli ■•!• -v la carene: ses 
extrenutes relevees se nomment marsouins. 

CAHA.IMHB (lis-me) n. m. Opinion politique des 
carlistes. 
CAIU.IMTB (lis-te) a dj. et n. V. Part. hist. 
CARLOV IIVC3 IBB, BBBB (><-*», i-ne) adj. et n. 
Syn. de carolimoikn. 

fABNAfiNOLB (gno-le) n. f. Veste courte en usage 
pendant la Revolution. Sorte de ronde rtfvolution- 
naire. qu'on dansait en 1793. Chanson sur l'air de 
laquellc on la dansait. — La veste. dite carmagnole, 
fut apportee en France par des ouvriers piemontais, 
originaires de Carmagnola. Lea ftd<*r£s marseillais 
l'importerent a Paris ou elle fut adoptee par les re- 
volutionnaires. 

CAJUBB n. m. Religieux dc l'ordre du Mont- 
Carmel. Cannes dichaux ou dicKaxtssis, ceui qui 
Tont nu-pieds : Vordre des Carmea, fondi en Palestine 
au xn« Steele, s'introduisit en France «uhs Louis IX. 
CABBBLINB n. f. (esp. carmclina). Lnine de vi- 
gogne. Adpectiv. : laine carmeline. 

CAHMRL1TE n. f. Rcligleuse de l'ordre du Mont- 
Carmel. Carmilites dichaussies, celled qui ront nu- 
pieds : la regie des carmilites est trH sivkre, Adjectiv. 
Couleur carmilite, couleur brun pftlc. 

CABsMIB n. m. (de kermCs, et de minium). Cou- 
leur d'un rouge eclatant, general eroent tir£e de la 
cochenille. Fig. : des ICvres de carmfn. 

C ARM 1MB, E adj. Qui renfenne du carmin : laque 
carminie. .. „ . 

CABUBI1VATIF, IVB adj. (lat. ranmnare, carder, 
nettoyer). Se dit des remedes qui ont la proprtt'te 
d'expulser les vents des intestins. N. m. : iessence 
danis est un carminatif. 

CABJflllVBR (ni) v. a. Colorier ou leindre en 
carmin : carminer de la sole. 

CARBAfiB n. m. (ital. camay 1 < Massacre, tue- 
rie : les croisis firent, a Biiiers, un affreur carnage 
des albigeois, en 1909. Chair qui sert de pature aux 
betes feroces, ou qu'on donne aux chiens dc chasac. 
CARBA00IER (narsi-i). BBE adj. Qui se repalt 
generalement de chair crue et en est avide : le ttgre 
est carnassier. N. m. pi. Ordre de mammiferesadents 
canines. incUives et molaires, a nnples aigus. com- 
prenant les genres lion, tigre, chat, chien, He. : les 
carnassiers possedent une molaire striate tran- 
chante, dite dent carnassiere. Sun carnassier. 

CARBAM1BRB {nasi) n. f. Sac en tllet pour 
mettre le gibier. (On dit aussi caknier.) 
CAR1WATIOB (si-on) n. f. (lat. caro, 
nis, chair). Teint, coloration, apparenee 
des chairs d'une personne : belle carna- 
tion. Feint. Coloris des chairs : le Titicn 
excelle dans la peinture des carnation*. 

CARliATAL n. m. (ital. carn<<»;. 
Temps destine aux divertisseme 
puis le jour des Rois ou Epiphanie ju^- 
qu'au mercredi des Cendres. Ces diver- 
tissements eux-memes : btarniral de 
Venise fut long temps cilebre par ses 
mascarades. Par ext. Mannequin grotesoue qui pcr- 
sonnine le carnaral. PI. des carnuvw,: -i*>*~ »«'« 
est une imitation des baccbanales , des saturnaies 




Digitized by VjOOQiC 




Ctrontde. 



CAR - 1 

des anciens. ou un reste des fetes populaires de nos 
aTcux, comme la flite des fous. 

CARM AVALEBQfJE (lls-ke) adj. Qui tienl du car- 
naval : folie* carnaxtalesques. 

CAR1VR n. f. (du lat. cardo, gond). Angle saillant 
d'une picrre, d'une table. 
CARNE n. f. (iial. carne). Pop. Mauvaise viande. 
CARIVB, B adj. Bot. Coulcur dc chair : aillet came'. 
€A*lfET (nc) n. m. (lat. quatermtum). Petit livrc 
de notes, de compte : camel d&cheance*. 
CARRIER (ni-4) n. m. Carnassiere. 
CARM1E1ER \ni-fi-i] (MB) v. pr. (So conj. comme 
prier.) Aequerir la consistance des parties charnues. 
C'ARA I VOBB adj. et n. (lat. caro, carnis, chair, ct 
vorare, devorcr). Qui se nourrit plus ou moins regu- 
lierement de chair : I'homme est carnivore, mais non 
pas carnassier. 

€ARO«l!YE (ro-gne) n. f. (forme picarde de cha- 
rogne). Pop. Pemme debauchee, meprisable. 

CAROLIMOIBW, EKME iji-in, e-ne) adj. (de Ca- 
rolus n., en lat., de Charlemagne). Qui apparticnt, ou 
qui est relatif a la dy- 
nastie des Carolingiens. 
V. Part. hist. 

CAROL.!)* (lust) n . m. 
Ancicnne monnaie de 
billon, alliee d'argent, 
gmise par Charles (Caro- 
lus) Vlll. 

I'ABONABB n. f. 
( angl . carronade ). Ca- 
non en fonte, en usage jadis dans la marine : les ca- 
ronades e"taient plus Ugeres que les canons, 
tnais tiraient moins juste. 

CAROMCCI.B n. f. (lat. earuncula). 
Nona de divers organes charnus de coulcur 
rougcatrc. 

C'AROTIBB n. f. (gr. karGtis). Chacune 

des deux ar teres principales qui portent le 

gang du cceur a la tetc : carotide interne, 

carotide erterne. Adjectiv. : Vartere carotide. 

CAROTTB (ro-te) n. f. (lat. carota). Genre 

d'ombelliferes comestibles d'Europe et d'A- 

intrique. La racine de ccs plantes : la ca- 

rotte contient une assez forte proportion de 

sucre. Feuilles de tabac roule.es en forme r 

de carotte ct destinies aux chiqucurs. Fig. ^** ol% *- 

et fam. Tirer une carotte a quelqu'un, lui extorqucr 

quelque chose en le trompant. 

l'AROTTER(ro-((!)v.a. fVim.Tromper.Escroquer. 

CAKOTTEI K, KVHK (ro-teur, eu-ze) n. Fam. Qui 

carotte. (On dit aussi carottier, £re.) 

(AHOIBK ou CAKOltiR n. f. Fruit du caroubier. 

CAROUBIER (bi-i) n. m. Genre de )£gumineuscs 

cesalpiniees, comprenant des arbres mediterraneans, 

a bois rouge et dur, 

employ* dans la mar- 

quetcrie. 

CARPR n.f. (lat. rar- 
pa). Genre de poissons 
d'eau douce, famille des 
cyprinofdes. Fig. Saut 
de carpe, bond a plat c * r P«- 

ventre et en se retournant sans se scrvirdes mains. 
— La carpe. dont la chair est tres estimge, est un 
poisson de fond qui se plait dans la vase; elle est 
d'une fecondite prodigieuse. Elle nc denasse 
pas un metre de long ni un poids de 20 kilogr. 
CAUPE n. m. (gr. karposj. Squelette du poi- 
gnet. 

C4RPRAI (p6) n. m. et CARPETTB (pf-te) 
n. f. Petite carpe, Jeune carpe. 

C4HPKU.K (pe-le) n.m. (gr. karpos. fruit). 
Organe foliaire primitif de l'ovaire d'une fleur 
et de son fruit. 

CARPBTTB (pC-te) n. f. (angl. rarpet). Sorte 
de tapis de chambre plus ou moins carre\ 

CARPIB1V, BIVIVB (pi-in, e-ne) adj. Qui a 

rapport au carpe : les os carpiens. 

Carpili.o* (// mil.) n. m. Tres petite carpe 

CAKQIOIA (koi) n. m. (du bas grec tar- 

kasion). Etui a fleches : le carquois est un c *" 

des attributs de Diane chatseresse. Loc. Avoir qu0 '*" 

vide" son carquois, elrc a bout de mots mechants. 

CARRARB (Aa-rn-re) n. m. Marbre blanc re- 

nomme, que 1 on tire des environs de Carrare (Italie) 





i - CAR 

CARRE (ka-re) n. f. Epaisscur d'un objet plat 
coupe carr£ment : la carre dune planche. Partie su- 
pennirc! dun ehapeau. Haut dc la taille d'un habit 
entre lei epaules. (Vx.) Carrure d'un homme. Bout 
dun Soulier enrrtf. Sorte de mite au jeii de bouillolte. 

C ARHE (ka-r^), B adj. (lat. quadrates). Qui est 
laille en forme quadrangtilairc : voiles carrtes. Fig. 
Epaulet carrees, larges. Bonnet carre", bonnet a trois 
ou quatrc pans que portaient autrefois les docteurs. 
Fig. Franc, loyal, accentue. Arith. Bacine carree 
d'un nombre, nombre qui, multiplie par lui-m*mc. 
reproduit le nombre donna. Pied, metre earn:, etc., 
surface can-tie dont le cute a un pied, un metre, etc! 
Partie carree, par lie de plaisir faitc entre deux cou- 
ples. Trait carre 1 , trait trace perpendiculairemeni & 
un autre, dans un travail de charpentage. 

< IKHK [karri) n. m. Quadrilaterc qui a 4 cot^s 
egaux et 4 angles droits ; on obtieni la surface d'un 
carri en multt pliant le c6U de ce card par lui~mimc. 
Palier d'uu eacalier ■ deux loc at aires ha- 
bitant sur le rut* rue carri. Coin par time nt 
de jardin ou Ton ctiltivc une memccs- 
peee de plantes. Sur un navire, salle oil 
les ofneiers prennent leurs re pas. Troupe 
ay ant autaut de profondeur que de front, 
et faitianl tete »;ur quatre laees : la ra- 
valerie des Mameluks nc put parvenir d 
rornpre les carnis dc Bonaparte. Format de pap it r 
(environ 0«",5G sur 0*,46). Produit d'un nombre mul- 
tiple par lui-meme : ilever une quantiU au carri. 

i ahhiu (Aa-rd) n. m. (lat. pop. quadrellustiL 
Petit carre. Espeee de pave plat, fait de terre cuite, 
de pierre, etc. Verre de lenfitre. ~ 
Couisin carre. Per de lailleur. Aux 
cartes, eouleur marqu^i: paj' des car- 
res rouges. Grossc lime reetangu- 
laire, Autref.. grosse Heche d'arba- 
lete dont le fer avail quatre faces. 
Mt s d. Maladie luberculcuse du me- ^*"*«u. 

sentere qui rend le ventre dur et tendu. Demeurer 
rester sur le earrmu. etre tu6 sur place. Fam. Se 
garder a carreau, pendre de sirieuses precautions 
contre un accident possible. PI. Foudrcs : Us car- 
reaux de Jupiter. 

C'AKREK ika-ri) n. f. Couronne de bois a laquelle 
on attache les draperies dun lit, 
Une des notes de 1'ancienne muti- 
que, appelee aussi breve. Adjectiv. : 
note i tirrie. 

(ARHEFOIR (Ara-rel n, m. (lat. Not " «•"*••■ 
pop. quadrifureum). Lieu ou se croiscnt plusieurs 
rhemins, plusicurs rues. Manures, langage de cam- 
four, ma in ens, laugn go tri vials. 

CARRKMGK ha re) n. m. Action de caneler. 
A^sciiibl.-iirv oY r;iric;ni\. 

rntitKiF.lt (ka-re-U) v. a. (Prend deux /devant 
une tivllabe muette : nous carreilerons.) Paver en 
carreaux. Raceommoder de vieux Boulters, Ant. D«- 
i ii i • • ler. 

4 \ititi i i T (Aa-re-Ze") n. m. Grosse aiguille h l'u- 
sagedesbour- 



lVfha au c»fr*l*t. 




m 




(AHHEI.E1TE (ka-rc-lf-te) n. f. Lime plus petite 
que le carreau. 

i AHREI.EI R (fta-re) n.m. Ouvricr qui pose le 
carreau. Savetier ambulanl. 

€' tltltn I re (ka-re) n. f. (dc carreler). Resscme- 
Jage de vieilles chaussuret. 

(lHHK«t:\T (Aa-re-nmnjadv. En carre. A angle 



Digitized by VjOOQLC 



CAR - ] 

droit, d'equerre : disposer carrernent deux madricra. 
Fig. Franebement : repondez earriment. 

IJUMBB (ka-r€) v. a. Rendre carre : carrer une 
pierre. Multiplier par le nombre mime : carrer un 
nombre. Convertir en un carre equi- 
valent : carrer un cercU est une ope- 
ration impossible. »• carrer v. pr. 
Se meter* a l'aiae : se carrer dans 
un fauteuil. Se donner un air impor- 
tant. An jeu de booillotte, s'assurer 
la prtarite en doublant sa mise. 

r.«mmiCM (ka-rik) n. m. (mot 
angl.). Redingote a plusieurs collets. 

CtUtlEB {ka-ri-i) n. m. Ouvrier 
qui extrait la pierre. Celui qui ex- 
ploite une . carriere. 

CAUIIBmE [ka-ri) n. f. (du lat. 
rarrus, char;. Lieu ferme de bar- 
rierea pour lea courses de chevaux 
ou de chars : U ne deplaisait pas 
a tfirxm de triompher dans la car- r . . 
ritre. Coarse a pareourir. Fig. Cours *'•■"«• 
de la Tie : bien remplir sa carriere. Profession : em- 
brasser lex carriere des armes. Bntrer dans la car- 
riere. debuter dans une entreprisc difficile. Donner 
rarricre, donner pleiae 
liberie. 

(IRRIKRE A.7- 
n. f. utal. carriera). Lieu 
d'ou Ton extrait la pierre : 
U* carrieres de Syracuse 
»*-»-• irrni dr prishn auj 
misittt at h* mens. 

(1RRIOI.F. [Aa-Ki D. 
f. ital- rarrivoltt). Petite charrctte couvcrtc et suspen- 
due. l*ar denigrement, mauvaisc voiture quelconque. 

(tRRMMBLK [ka-ro-m-ftle] adj . Que les voi- 
ture* peurent pareourir : le coldu Genetre cut pourvu 
dune route carrosxablt. 

I {ka-ro-se) n. m. (ital. carrozza). Voi- 






C«rt«M«, toot Loau XIV. 

tare de luxe suspendue, a quatre roues et couverle : 
f usage du carrosse pasta d Italic en France au 
xvr* sitcle. Fig. Cheval de carrosse, homme grossier 
ou brutal. Router carrosse, etre riche. 

rtRRttMBR (ka-rose) n. t. Fam. Ensemble des 
person ne« que contient un carrosse. 

C'ftRROMER (ka-ro-si) v. a. Transporter, con- 
duire en carrosse. 

CABJWMBBIB (ka-ro-se-rf) n. f. Art ou com- 
merce du carros»ier. 

CARR«MRBIBR (ka-ro-si-4) n. m. Qui fabriquc des 
voi tores de luxe. 

C.«sW«CfBL (ka-rou-ziC) n. m. (ital. carosello). 
Exerciee de parade on des cavaliers executent des 
evolutions varieea : Us carrousels ont remplaci les 
tournots au xw sitcle. Lieu oil se (kit le carrousel. 

riRRIU {ka S7>\^ 

ru-re) n. f. (lat. qua 
dratura). Largeu 
dudos. Forme largi 
vig-o urease : ten mi 
riniers sont en c< 
ntral dune belt 
carrure. 

rARTAHJE n. ««««. 

so. Carton a dessin. Carton ou les ecoliers mettcnl 
leurs cahiers. Buvard. 

fARTAYBB (te-ii) v. n. (de charrctte. — Se conj. 
comme balayer.) Conduire une voiture de facon 

Ju'une des ornieres soit placcc entrc les roues, alln 
'eviter de trop forts cahoU. 

n. r. (lat. char to, papier}. Carton mince 




> - CAR 

obtcnu en collant ensemble plusieurs feuilles de 
papier. Petit carton tin. porlant des figures sur une de 
sea faces et servant a jouer : les cartes ont iti inven- 
tus par les Sarrasins. Billet d'identite et d'admission : 
carte dilecteur. Liste des mets qu'on trouve dans un 
restaurant. Representation du globe ou d'une de ses 
parties : carte marine. Carte de visite, sur laquelle 
on a fait imprimer son nom. Tirer les cartes, pre- 
dire l'avenir au moyen des combinaisons qu'elles 
pcuvent presenter. Fig. Le dessous des cartes, ce 
qu'on cache d'une affaire. Brouiller les cartes, em- 
brouiller une affaire. Donner carte blanche, pleins 
pouvoirs. Perdre la carte, se troubler. Jouer cartes 
sur table, ne rien dissimuler. Jouer sa dernibre carte, 
faire une supreme et derniere tentative. 

CARTEL (til) a. m. (ital. cartello). Provocation 
en duel : Charles-Quint ne voulut pas accepter le 
cartel que lui adressa Francois /•«■. Convention pro- 
visoirc entre deux partis ennemis pour la rancon, 
l'echangc des prisonnicrs, l'enterrement des morts. 
Encadrement de certaincs pendules qui s'appliquent 
a la muraille. Ces pandules elles-memes. 

(ARTE-LETTRR (le-tre) n. f. Carte postale fer- 
mee, tarifte comme les lettres. PI. des cartes-leilres. 

CARTB01A1B10BW {ii-a-nis-me) n. m. (de Car- 
tesius, n. lat. de Descartes). Philosophic de Descar- 
tes. V. Descartes {part. hist.). 

CARTB0IBIB, BIB1BB (zi-in, C-ne) adj. Qui a rap- 
port a la doctrine de Descartes. N. m. Partisan do 
cctte doctrine. 

CABtTB-TBLBfiBIAMMB (gra-me) n. f. Carte pos- 
tale transmise, dans l'interieur de certaincs grandes 
villes, au moyen de tubes pneumatiques. PI. des cartes- 
tiligrammes. (On dit plutdt carte pnbumatiqub.) 

CARTHAttilBOlU, B (not, oi-ze) adj. et n. De 
Carthage. 

CARTflAMB n. m. Genre de composees dont une 
espece est dite safran bdtard ou des teinturiers. 

CABtTHAMIlVB n. f. Principe colorant du car- 
thame. entrant dans la composition du rouge v4g4tal. 

CAJtTIBBt (ti-6) n. m. Qui fait ou vend des cartes 
a jouer. 

CARTILAUB n. m. (lat. cartilago). Anat. Tissu 
blanc, dur et elastiquc, qui se trouve surtout aux 
extremites des os : les cartilages constituent entitle- 
ment le squelette des verttbrts infirieurs. 

CABtTILAUIXBlX, BUMB (ji-neu, cu-ze) adj. Do 
la nature du cartilage : tissu cart i lag ineux. 

lARTINtNE (za-ne) n.f. (ital. carteggiana). Petit 
morceau de carton, de parchemin, entortil!6 d'un til 
de sole, d'or ou d'argent, qui scrvait jadis dans cer- 
taines brodcries. 

CARTOGR.4PHB n. m. (lat carta, carte, et gra- 
phein, decrire). Personne qui dressc les cartes de 
geographic. 

€AKVrO«R4l»fllK {ft) n. f. (de cartographe). Art 
de dresser les cartes de geographic : At creator a crte 
la cartographic scientifique modernc. 

CAKTOCtRIAi»fflIQVB adj. Qui a rapport a la 
cartographie : la science cartographique. 

CARTOMAIBCIB (sf) n. f. (de carte, et du gr. man- 
teia, divination). Art pretendu de tirer les cartes et de 
predirc l'avenir par les combinaisons qu'elles offrent : 
ta cartomancie fait encore de tron nombreuses dupes. 

CARTOBflAXClBIB. BIBSHS {si in, e-ne) n. Qui pra- 
tique la cartomancie. 

CARTON n. m. (ital. cartone; du lat. cliarta, pa- 
pier). Carte grossiere, fabriquee avee des rognurcs 
de papier, des chiffons, etc. : le carton dura rcm- 
place le bois ou mime le fer pour certains usages. 
Boltc en carton : carton a chapeau. Grand portc- 
feuille de dessin. Impr. Partie de feuille compre- 
nant deux feuillets ou quatre pages. Dessin qu'un 
peintre execute avant de faire un tableau : Raphael 
a laissi de superbes cartons. Homme de carton, 
homme de parade, sant action reelle. 

CARTOIBIBACIB {to-na-jc) n. m. Action de carton- 
ner. Industrie comprenant la fabrication des objets 
en carton. Ouvrage, couverture en carton. 

CARTOIBIBBR {to-ni) v. a. Rclier un livre en car- 
ton, garnir de carton. V. n. Fam. Jouer aux cartes. 

CARTOIBNBRIB (to-ne-ri) n. f. Art du carton- 
nier. Fabrique de carton. 

CARTOIBIBBUR, BI7RE [to-neur, tu-ze) n. Ouvrier, 
ouvriere qui cartonne des livres. 



Digitized by 



Google 



CAR 



— 156 — 



CAS 





en Kwnyt'" 1 ■ 

I cartouchieres. 



r*HTAHMIBB ((o-ni-4), ERE n. Celui, cclle qui 
fabriq^?7eS ^carton ou des petit* objeU en 
carton. N. m. Casier garni de car- 
tons pour serrer les papiers. 

CAmTOW-PAIlXIS (pa, llrnll.) 
n. m. Carton fabriqu* avcc dc la 
paille hachee. ^ _ , 

CAUXOW-pAtB n. m. Carton 
obtenu en traitant des dechets de 
chiffons et de carton. 

CARTOW- PIERRE (m-e-re) 
n m. Carton durci avec lcqucl on 
fait des ornements, pour les boise- 
ries par exemple. c*riou C h*, 

CARTOlCHE n.m. (ital. eartoc- 
cioYEncadrement orne d'enroulemenls ct dc deco- 
rations, dans lequel on place une 
inscription, une devise, des armoi- 
ries, le Utre d'une carte geograpni - 
que, etc. : le style rocaiUe a abuse 
des cartouches. N. f. Cylindre de car- 
ton ou de metal, renfermant la charge 
d'un fusU, d'un pistolet, etc. : cartou- 
che a plomb, a balle, etc. 

CARTOBCRERIE (rt) n. f. Local, «*r— ». 
usine ou Ton fabriquc des cartouche. ^aEw 

CARTOKCRIERE n. f. Sac de cuir, 
ou le loldat met ses cartouche, .en cmbjjpw ■ . 
chaque soldat dinfanterie parte rots cartouchilres. 

CARTVLA1RE (U-re) n. m. flat. 
chartula, dimin. de charta, papier) 
Recucil de tltrcs relatifa aux droits 
temporels d'un monast*re, dune 
eglise, etc. : on a ridiql des cartu 
litres depuis le vif «teZe. 

CAKVI n. m. Espece dombelh- tiwrh , hr ,. 
fftres des prairies, aromAtique, bis- «*7~* 
annucllc, dont les graines entrent dans la compo- 
sition de plusieurs liqueurs. 

CARVOCIlfBEE ou RARtORIXE^E (*!(■- sr) 
n f Division indirecte do la cellule vivante. 

'cARYOPH¥lAE,B(/fWe) a Q l- SedUdesflcurs a 
cinq petales dontl'onglet est tres'allonge . N ££•*£ 
milfe dc plantcs dicotyWones comprenant 1 oeillet. le 
lin, la saponaire, etc. (On dit auesi CARTd.uyLiActBs. ; 
CAE (kd) n. m. flat, casus, accident). Evenement for- 
tuit • le cos est extraordinaire. Circonstance, con- 
ioncture special* : dilibirer sur wn can embarrassant . 
Cos de conscience, difficult* de conduite dans laquclle 
rfiglise permet ou defend, selon les , circonstance s 
precises du fait. Fait juridique, position du delm- 
ouant : se mettre dans un mauvais cos. Faire cas 
eVtimer. E» ee c~. alors. E» taut «•»». quoi qu il 
arrive. A- *~ ««•. supper que Gram. iVMnene,. 
des substantifs, pronoms, adjectifs suivant leur ■ rdle 
dans le discours : let sir ens de la langue uitine. 
CA0AXIBR (za-ni-i), ERE n. (lat. cam, maisoni. 
Qui aime a rester chei lui. Adj. Qui a rapport aux 
nersonnes de ce caractcre : habitwles easanjeres. 
P CAJIAQtB (sa-ke) n. f. {ital. casueca). Surtout a 
munches tres larges. Vetement de dessus pour femme. 
Manteau des mousque- 
taires et des gardes du 
corps au xvii* siecle. Ja- 
quotte en sole de couleur 
voyante, que portent les 
jockeys. Fig. Tourner co- 
saque, changer dc parti. 
CAEAQUilf (za-kin) 
n. m. Esp6ce de camisole 
courte. Pop. Le corps 
humain : tomber sur le 
casaquin a quelqu'un. 

CAME AH (kas-ba) n. f. 
(m. ar.). Citadelle et pa- 
lais d'un souverain, dans 
les Etata barbaresqucs. 
CADCABE (kas-ka-de) 
n. f. (ital. cascata, chute). 
Chute d'eau naturelle ou 
artiflcielle : la cascade de 
Gavarnie a 422 metres de hauteur. Ftg. Chute par 
bonds : des cascades de louis. Desordre de conduite. 
CA0C AMK (kas-ka-de) v. n. Tomber en cascade. 
Pop. et fig. Avoir une conduite d^sordonnee. 




, vm tuii h, EVBK (kas-ka-deur, eu-zt) n. tarn 
Qui a une conduite leg^rc. 

1*»C A HULK {fias-ka-n, 11 mil.) n. f. Genre de 
i-ubiaceea d'Amerique, aetringentes. appartenant an 

^"aeCATeIliB (koM-ka-tt-U) n. f. Petite cascade. 
€A8E (toi-ac) n. f. (lat. casa). Cabane des negrea 
ea Am^riqus : une case de bambou. Compartiment 
d'un meuble. coffre, etc. Fig. '. les cases du cerveau. 
Oarr6 de l'echiquier, du damier, du trictrac. Chacun 
de« compartimenU d'une page regime de registre. 

C4HEEVX. El'ilE (zi-eu, eu-ze) adj. (du lat. caseus t 
fi-omage). De la nature du fromage : la partte caM- 
erne du lait; la matiere casteuse. 

CASEiriC'ATia^f {ze-i, si-on) ou CASEATiaM 
tzi-a-si-on) n. f. Chim. org. Action de caseifler. 

CASEIFIER fjU-M-l) v - *• ( Se con J- commc K" r -) 
Produirc la cas^ine dans lc lait. 

C-AMEIIVE (zi-i-ne) n. f. (du lat. ca$eus, fromage^ 
Substance proteique. qui co nstitue la majeure paxUc 
des album ineti du lait. 

(tMKUATK (ze-ma-te) n. f. (ital. casamatta). Sou- 
terrain voutfi d'un fort, d'une citadelle, a Tabri de* 

Pr ?ASEMATEK (ze-ma-te) v. a. Garnir de case- 
mates : il est prudent de casemater les poiulntres. 
< INF.H (se) v. a. Mettre en ordre : caser des mar- 
chandises. Fig. Procurer un emploi : on ne ptut 
rfussir d le caser. V. n. Au trictrac, faire une case. 
Remnlir une case avec deux dames 

CASERME (zer-ne) n. f. Bailment affcetc au lodge- 
ment des soldals : Yauban fit etabltr les premieres 
casern**. La troupe entiere casernec. Fig. Vatte 
maison mal agenceV Plaisantenes dc caserne, plai 
sanleries grossieres. k t a* 

CASERiiEMETVT [zer-ne-man) n. Bk. AcUyu ae 
oaserner, d'etre easern6. Ensemble des cons^uc- 
lion<* et des annexes d'une caserne. 

t a Ni-: it* eh (ser-ne*) v. a. Etablir en caserne. \.n 
Etre logc dans une caserne. 

CAMEHIV1ER (zer-ni-i) n.m. Agent du g6nie mi- 
litaire, charge de la conservation du materiel des 
caserncments. 
CAMEl'M fs<!-om') n. m. Syn, de caskimk- 
« ANIER (5t-e) n. m. Mcublc garni de cases, qui 
resoit des cartons, des papiers, etc. : 
les easier* d'une bibliothtque. En 
gin de pfeche en osier. Casier jm- 
dirialre. rclcve des condamna 
lions encourues parunepcrsonne : 
avoir un casier judiciatre intact. 

< -AM1LI.KI-*. Ft NK ;/. II mil., 

pi\, eu-ze) adj. Se dit du verre in- 
suffisamment recuit, qui so brise 
sous le diamant aulieu de secouper. 

< v HIM lit izi) n. m. (de l'angl 
karsey-mere). Etoffe de laine mince «. 
et crois^e : le casimir sert souvent —>i 
a la fabrication des filets lilill|llM- 

C&amm [si) n. m. (m. ital. sigmf . VMM9r * mu,,<IU •; 
maison de campagne). Lieu de reunion, de plaisu-, 
parti culierement dans les villes d'eaux : le casino de 
Monte-Carlo est dune belle 
architecture. 

CAMOAR (zo) a. m. Genie 
d'oiseaux coureurs d'Aus- 
iralie, rappelant Tautruehe. 
et dont les plumes sont em- 
ployees com me ornement. 

CA*JQLE \ka$-kc) n. m. 
esp. casco, crane). Armurc 
defensive en cuir bouilli ou 
en metal, qui couvre la Ute : 

^«/ ta coiffure mi- -■*$*%% 




le casque /« 

litaire par excellence des 
Grtcs. Proeminence osseuse 
ou calleuse. qui se trouve sur 
la tfite ou le bee de cer- 




tains oiseaux. (V.casquettr.) 

<ienre de mollusquea a coquille ventrue et irreguhe 

rement bossu^e, qui vivent dans les mers cbaudes. 

CAMOIE {kas-kt), E adj. Coiff6 d'un casque. 

< tsoiFT (kas-kt) n. m. Korme ancienne du 
mot casque. Bort, Sorte dc rateau en bois qui sert 
» sarcler les allees d'un jardin et les platea-bandes. 



Digitized by VjOOQLC 



<TAS 



— 1S7 



CAS 



B tfuts-ke-ts) n. f. (de casque). Coiffure 




• petal***: I*. D» •uirutiar; It, Colonial) 
It, IfUiUir*, •■ cnir bouilli. 

d'houune avec visiere : /a casquette est la coiffure de 
petit* term* de* of/icier* de marine. 

I (kms-ke-ti-iy, IU n. Qai fait ou 



Tend des casnocttce 

ClWUllfc (Aa-eo-efe) adj. Qai pout etre casse. 

CaBBUfiB (ka+a-je) n. m. Action de caster : /« 
couafs det mtiKratJ « opere mtcaniquement . 

CAMAJrr (Jra-saw), " adj. Fragile, peu flexible : 
farter est plus dur, tnai* aussi plus cassant que le 
fer. Fig. Trenchant, imperieux : ton cassant. 

CABBATIBB (ka-sa-si-on) n. f. Annulation juridi- 
que dun arret, dune procedure : la cassation dun 
testament est prononcee par le tribunal civil. C«w 
4e emi il— . conr supreme, qui a pour mission de 
verifier si lea formes de la procedure ont ete exactc- 
ment sarriea : la cour de cassation fut criie en 1 790. 
Peine militaire par laquelle un caporal ou un sous- 
officier est casse de son grade : la cassation est 



prononeie par le ehef de corps. 



re) n. f. Ferine faite de la racine 
de manioc s£ch6c. 

CAflfiB (ka-se) n. f. Action de briser. ObjeU cas- 
se* : payer la casse. 

fA0M (ka-se) n. f. (gr. kassia. cannelle). Syo, de 
cassis*. Gousse du cassier, employee comme purga- 
tif doux. Paor. : Pa— < ■ —I la tu — , je v«wa ■*•" 
arm! t> m*mi, faisons-nous de mutuelles concessions. 

CABBB {ka-se) n. f. (ital. cassa). Bolte 4 com- 
pertianente divisee en deux parties, pour mettre les 
raracteres d'imprimerie : on distingue les lettres du 
kaut de eats* et les lettres du bos de casse. Dans les 
fonderiee, basain qui recoit le mltal en fusion a sa 
sortie du fourneau. Potion de culvre a l'usage des 
lavonniere. Orande cuillor dont se servent leg Ter- 
riers. Casse a r6t, sorte de lechefrite. 

Casmsf (tea-si), B adj. Vieux, inflrme : vieillard 
tout cased. Tremblant : coir cosset. 

CAJMBAU (ka-s6) n. m. Jmpr. Moitte de casse dont 
les eompartiments, plus grands et plus profonds, 
•ervent de reserve 4 certains caractcres. 

CAOTsT-CsM: (ka-se) n. m. invar. Endroit ou il est 
al»6 de tomber : les sentiers des Pyrinies sont sou- 
vent de veritable* casse-cou. Palefrenier qui dressc 
les chevaux vicieux. Individu imprudent, t6meraire. 
Inter]. C ri du Jen de colla-maillard. 

CABsWBCT (kar*e-man) n. m. Action de casser. 
Cas*ement de ttte, grande fatigue de tete, d' esprit, 
cause* par un travail asstdu, des affaires plnibles 
ou par un bruit insupportable. Fatigue. 

figCT MfsTir (%6) n. m. Sorte de pAtisserie 
asses dure a eroquer. (f 
TAUtorss.) PL des 
seau ou easee-mus eaux. 

cabbb miwhu (not- 

xh-te) n. m. Instrument pour 

casser dee noisettes. PI. des casse-noisette ou casse- 

noisette*. 

CAJsaf-yiX (nof) n. m. invar. Instrument pour 
casser dee noix. 

(uusmm-fnwmsmm ou cabbb-bmbbbbb (pi-^re) 
n. m. Masse de fer avec laquelle on casse de la pierro 
ou des pierrea. Machine employee au eoncassage du 
ballast dee votes ferreea. Bot. Norn vulgaire donne* 
4 la pariitaire* a la saxifrage et a la criste marine. 
Pi dVs rofe-pierre ou casse-pierres. 




'M (ka-siVv. a. flat, quassare, secouer). Bri- 
ser, rompre. Fig. Btourdir : ce vin casse la tfte. Cas- 
ser aux gages, priver quelqu'un de sa situation, de 
son emplof. Annuler : la cour dappel casse les juge- 
ments de premiere instance. Casser un officier, Iui 
6ter son grade. Fig. Casser les vitres, ne garder au- 
cun management. Casser bras etjambes, enlever tout 
courage, tout moyen d'agir. 0e r«a«*r v. pr. Se 
rompre. (Se dit d'un navire dont la quille se courbe.) 
Fam. Se casser la tfte, s'appliqucr fortement. Prov. : 
Qsri eaaae lea verrea lea pave, ^-^ 
eclui qui fait lc dommage doit le """"^ 
rcparer. I 

OMEKOLI (ka-se) n. f. (de 1 
casse). Sorte de potion de fer, de 
cuivre 6tam6, etc.. a fond plat et 
4 manobe court : les casseroles de 
cuivre demandent A itre soigneusement entretenues. 

CAMEMOLBB (ka-se-ro-li) n. f. Le contenu dune 
casserole. 

CA*ss3K-BWCmK n. m. invar. Instrument pour cas- 
ser le sucre en morceaux reguliers. 

CAB0B-TKTB n. m. Massue des sauvages : le 
casse-tite fut sans doute la premiere arme de I'nomme. 
Verge courte et flexible, portent une masse de plomb 
4 Tune de ses extremites. Fig. Travail qui demande 
une grande application : I'algebre apparaU aux de- 
butants comme un vrai casse-tite. Bruit qui fatigue. 
Casse-tite chinois, Jeu de combination de pieces de 
bois, etc. Pi. des casse-tite ou casse-tites. 

CAMBT1I* (ka-se) n. m. Impr. Chacun des eom- 
partiments d'une casse. 

CAMBTTB (ka-sC-te) n. f. (ital. cassetta). Petit 
coflre. Tr^sor particulier d'un souverain : Louis XI V 
pensionna les icrivains sur sa cassette particuliere. 

CAMBrm, BCffB (ka-seur, eu-ze) n. Personne 
dont la profession est de casser. Cassntr de pierres, 
celui qui casse les pierres pour l'entrctien des routes. 
Qui casse souvent, par maladresse. Adjecliv. : Cui- 
siniere easseuse. N. m. 
Fier-4-bras. Casseur 
dassiettes, tapageur. 

CAiflM (ka-si-4) n. 
m. Jmpr. Armoire ou 
Ton range les casses. 

CJsJmwmm (ka-si-i) n. 
m. ou CA00B (ka-se) n. 
f. Nom vulgaire de l'aca- 
cia de Farnese, qui pro- 
duit la casse. (On dit 
aussi cani (icier.) 

CABBIMB (ka-sl-ne) 
n. f. (ital. tassina). Pe- 
tite maison isolee dans 
les champs. Bicoque. cm*«. 

CA00I0 (ka-siss) n. m. Groseillier 4 fruits noirs; 
le fruit lui-meme. Liqueur qu'on en fait. 

CABBIS (ka-si) n. m. Rigole traversant une route 
perpendiculairement 4 sa direction, 4 Intersection 
d'une pente et d'une rampe. 

CABBBLBTTB (ka-SO-le-tt) 
n. f. (esp. catoleta). Vaae-re- 
chaud 4 broler des parfums. 

rABBe>B (ka-son) n. m. Pain 
informe de sucre ftn. 

CABBe>BABB (ka-so) n.f. (de 
casson). Sucre qui n'a 6te raf- 
flne qu'une fois. 

CABBOULBT (ka-sou-U) n. 
m.Ragoutlanguedociende hari- 
cots Wanes, avec des filets d'oie ou de canard, ou 
encore de pore ou de mouton. 

CAMIVBB (ka-su-re) n. f. Endroit ou un objet est 
casse : examiner la cassure dun mineral. 

CABTAS1IBTTB0 (kas-ta-ynt-te) n. f. pi. (esp. cat- 
taneta; de castaiia, chAtaigne). Instru- 
ment compos* de deux petits morceaux 
de bois ou d'ivoire creuses, que Ton s'at- 
tache aux doigts et qu'on fait resonner 
en les frappant Tun contre l'autre : les 
danses espagnoles se jouent avec accom- 
pagnement de castagnettes. 

C'ABTB (kas-t e) n . f . (portug. casta, race C^u^»«iu^ 
non mclangee ; du lat. castus, pur, sans melange). 
Chacune des classes fennees entre lesquelles se 





pi. (esp. cos- 



Digitized by VjUVJ 



gle 



CAS - * 

partagent les peuplcs de rTnde'.Mtfa iet brahmine*. 
Classc de citoycns jouissant de privileges cxclusip /. 
la noblesse formait, sous I'ancien rtgimt, une veri- 
table caste. „ v . 

< %NTfr.l, [kas-tsl) n. in. flat, fmtellum) Ancienne 
forme du mot chateau, employee en style famiher. 

CAOTIIiLAJtf B [ka*-ti, 11 mil.) adj. et n. Dc la 
Castille. , . ., 

< AMTIXK ikas-ti-ne) n. f. Pierre caleaire que 1 on 
mele au mineral de fer. pour en favoriser la fusion, 
quand il oontient trop d argilc. 

(IMTOH (kas-tur) n. in. (gr. k«wMrl. Genre de 
mam mi feres rongeurs de 1'Kurope et de l'Amerique 
du Nonl, fornprenant deux espeees dont les pieds de 
derrierc sont palmea et la queue erailleuse aplatie 
horizontalcment. Chapeau fait de poil dc castor. — 




- CAT 

CATAMUPR n. f. (gr. kaladoupa). 
CATAFALQUE n. m. (ital. 
catafalco). D6coration funebre 
qu'on Aleve au-dessus d'un 
cercueil : les artistes ilaliens 
dresstrtnt a Michel- Ange mort 
un magnifique catafalque. 

CATAIRB {tt-rt) n. f. Nora 
vulgaire d'une espcce dc ne- 
pete appelee vulgairement 
hcrbe aux chaU. 

CATALAN. B adj. et n. De 
la Catalogne. Methode rata- * 
lane, proce.de. motallurgique 
d'aprcs lcqucl on convertit 
dircctemenl le mineral en fer, sans l'avoir fait passer 
par l'etat de fonte. 

CATALBCTBft {ICk-te) n. m. pi. (gr. katalecta). 
Recueil de morceaux choisis. 

CATALBCTIQVB (Mr) adj. (gr. kataliktikos). Se 
dit d'un vera grec ou latin qui se tennine par un 
entametre catalectique. 
(lev-st) n. f. (gr. katalepsis. sur- 
articulier dans lequel la sensibility 



Tres nuisibles aux jeunes arbres, qu'ils coupcnt la 
nuit et transported dans les cours d'eaux pour con- 
solider les barrages qu'ils etablisacnt, les castors 
elevent de veritables villages avec des hultes de 
terre maconnee et detourncnt les eaux courantes en 
etablissant des series de biffs. On chaasc les castors 
pour leur fourrurc tres estimec. 

CAMTOREIR (kas-to-re'-om') n. m. Mature anti- 
spasmodique. extraite du castor. 

CAMTOR11VB (kas-to) n. f. Etoffe de poil de castor 
mfile de laine. 

CA0TRAMRTATIO1V {kas-tra, si-on) n. f. flat. 
castra, camp, et metari, mesurer). Art dc choisir et 
dc disposer l'emplacemcnt d'un camp. 

CANTBAT (kas-tra) n. m. (lat. castraius). Chan- 
teur a qui Ton a fait subir la castration pour lul 
conserver la voix de soprano : les castrats de la cha- 
pelle Sirtine. 

CANTRATIOIV (kas-tra-si-on) n. f. (de casirat). 
Ablation d'un organe necesaairc a la feneration. 
CASTRER {kas-tri) v. a. Pratiqucr la castration. 
CAEWALITE (zu-a) n. f. Qualile de cc qui est 
casuel. 

CAMCBL. BULB (zu-H, e le) adj. (lat. casus, acci- 
dent). Fortuit, accidental. N. m. Ensemble des bene- 
fices variables, qui s'ajoutcnt a un traitcment fixe : 
le casuel (Tune cu re. 

CAM'ELLBMBNT {zu-t-le-man) adv. Fortuite- 
ment, par baaard. (Peu us.) 

CAM'IOTB (zu-is-te) n. m. (lat. casus, cas). Theolo- 
gien qui s'attache a rcsoudre les cas de conscience : 
tin casuiste subtil. 

CAftl ISTIQIK (zu-is-ti-ke) n. f. Partie de la theo- 
logie qui traite des cas de conscience : Pascal a fUtri 
pour son indulgence la casuislique espagnole. 

CATACHRBtlB {kr^ze) n. f. (gr. katakhrisis). Fi- 
gure de rhetorique, qui consiste a employer un mot 
dans un sens different de son sens proprc. par suite 
de l'absencc dans la langue dun terme litteral : les 
bras <Fun fauteuil. 

CATACLY0MB (klis-me) n. m. (gr. kataklusmos). 
Deluge, catastrophe, grand bouleversement de la 
surface du globe. Fig. : le cataclysme de 1789. 

CATACOMRB0 (kon-be) n. f. pi. (ital. catacomba). 

Souterrains od Ton enterrait les morts. V. Part. hist. 

CATACOV0TIQCB (kous-ti-ke) n. f. (gr. kata- 

kouein, ecouter). Partie de l'acoustique qui a pour 

objet la propriety des eehos. 

CATABlOPTRlQl B n. f. (combinaison des mots 
catoptrique etdioptrique). Partie dc la physique con- 
cernanl les effets combines dc la reflexion et dc la 
refraction dc la lumlcrc, 




Ctlaialqm. 



pied incomplcC: pentametre catalectioue. 
------ — --jt (^ 

it pi L__ 

cxterieure et les mouvements volontaires sont bus- 



CATALBP0I1 

prise). Etat 



fendus : la catalepsie se distingue de la mort per 
absence de putrifaction- 

CATALBPTIQVE (lep) adj. Attelnt de catalepsie. 
Qui a rapport a la catalepsie : sommeil catalevtique. 

CATALOUVB (lo-ghe) n. m. (gr. katalogos, denom- 
brement). Liste, enumeration par ordre : catalogue 
de plantes, de livrcs. 

CATALOttCBK (ghi) v. a. Inscrire par ordre des 
plantes, des livres, etc. 

CATALPA n. m. Genre de bignoniacdes du nord 
de l'Amerique. a fieurs blanches tachees de pourprc : 
le catalpa est un bel arbre (Tornement. 

CATALYSE (li-ze) n. f. (du gr. katalusis, dissolu- 
tion). Action qu'exercent certains corpssur lacompoai- 
tion dc certains autrcs sans *tre eux-memes modifies. 

CATALYTIQCB adj. Qui se rapporte a la caU- 
lyse : pMnome^es catalytiques. 

CATAPHKACTB n. f. (gr. katavhraktis, cuiraasc). 
Antiq. Armure de cavalerie faitc d'une toile ou d'une 
peau, sur laquclle on cousait des icailles de metal. 

CATAPLAMMB (plas-me) n. m. (gr. kataplasma, 
application). Bouillie medicinale epaisse, ou'on ap- 
plique cntre deux linges sur une partie du corps, 
pour amollir et resoudre les inflammations : les ca- 
taplasmes risolutifs hAtent la maturation des abces. 

CATAP17LTB n. f. flat, catapulta). Machine de 
guerre mue par des cordes torducs, dont se servaient 




les anciens pour lancer des pierres, des traits : la 
catapulte a hi d'un usage courant ches les Mactdo- 
niens, les Carthaginois et les Roma ins. 

CATARACTS n. f. (gr. kataraktis, rupture). Chute 
d'un fleuve ou d'une rivifcre qui se precipitc d'une 
grande hauteur : la cataracte du Niagara. Opacity 
du cristallin ou de sa membrane, qui produtt une 
cCcit6 complete ou partielle : la cataracte $t guirit 
par C ablation du cristallin. 

CATARRHAL [ta-ral), B, AUX adj. Qui Uent du 
catarrhe : tour catarrhale. 

CATARRHB (ta-re) n. m. (gr. katarhein, couler 
en bas). Inflammation aigufi ou chronique des mu- 
queuses, avec hypersecretion. Gros rhume. 

CATARRHE1X. BVBB (ta-nju, eu-se) adj. Sujet 
au catarrhe : vieillard caiarrheux. 

CATAJITROPHB (tas-iro-fe) n. f. (gr. katastropht, 
retour). Evenement decisif et funeste : I'truption du 
Visuve en I'an 79 de notre ere fut une tpoutantable 
catastrophe. Dans un poeme dramatique, evenement 
decisif qui denouc Taction, 



Digitized by VjOOQlC 



CAT - l 

CATBCBflBBB (chi-ze) n. f. (gr. katcchhis). Instruc- 
tion religieuae per demandes et par reponses. 

CATBCBABATIBX (cAt-aa-st-on) n. f. Action de 
catecbtser : la catechisation des infideles. 

CiTMaillB (chi-U) v. a, (de catichisme). In- 
itruire rar lea principaux points de la religion ehre- 
lienne. Fig. Tacher de persuader. 

CATBCBIBMB (chis-me) n. m. (gr. kat'chUmoi). 
loftruetion for lea principes et lea mysteres dc la 
foi : assister au catichisme. Livre qui conticnt cette 
instruction : ehaqtte diocise a son cittichisme. 

CATBCBMTB (chis-tt) n. Qui enseigne le cate- 
ehisme aux enfants. 

CATK OmM WAT (ku-mi-na) n. m. Etat du ca- 
teehumtne. 

CATSCBTHBHV (Jru) n. (gr. kattkhoumenos, in- 
struct de vive volx). Proselyte que Ton instruit pour 
le disposer a recevoir le bapteme. 

CA1M*MI (n) n. f. (gr. kattgoria, attribut). 
Suivant Aristote, caacun des genre* les plus gene- 
raox dans lesquel* se rangent les objets de la pen- 
see : le lieu et le temps sunt des catigories. rig. Classc 
d'objets de meme nature : res chases ne sont pas de 
la mAne catigoru. 

CATBCiOmieUB adj. Clair, precis : nv'se en de- 
meurt catfgorique. Ant. B«.alve«.«e, evaeir. 

CATIMSOMI^UKMBIVT (ke-man) adv. Dune ma- 
niere categorique : ripondre catigoriquement. 

CATCCT {kat-ghut') n. m. Corde (brmoe d'intes- 
tins de chevre on de chat, employee en chirurgie 
pour les sutures. 

CATBABsTIBUB adj . (gr . kathartikos, qui purge ) . Se 
dit des purgatif* noadrasttques. N.m. : un cathartique. 

CATOMUL, B adi. Qui a rapport au siege 
episcopal : chanoine cathedral. 

CATBBBBALB n. f. (lat. cathedra, chaire). Eglise 
episcopale d'un diocese. 

CATBKTOMETBB n. m. Instrument de phy- 
sique servant a evalucr la difference dc niveau de 
deux points. 

CATBBBB n. f. Blectr. P61e negatif d'une pile. 

fanOM^nt adj. Qui emane dc la cathode. 
Rayons cothodiques, rayons qui partcnt de la cathode 
dans one ampoule electrique vide d'air. 

CAfatturUMB sis-me) n. m. Religion catho- 
liqne : le catholicisme est la religion de la majoriti 
des Franeais. 

CAnBLlCITB n. f. Doctrine de l'Eglise catho- 
lique. Ensemble des peuples catholiques : le pope 
est le chef de la catholicite. 

CATB4»l«lCOJW n. m. Electuaire de rhubarbe et 
de sene. consider* autrefois comme une panacee. 

CAIlHtlfCB adj. (gr. katholikos, universel). 
Qui appartient a la religion romaine : Henri IV se 
fit cathalique. *• M«Jee*e Cetfcelie-e. le roi d'Es- 
pagne. N. Qui prof esse la religion catholique : les 
catholiques et les protestants ensanglanterent au 
xvh sircle la France de leurs luttes. 

CAfBOUfCBMBNT (Are-man) adv. Conforme- 
ment a la loi de l'Eglise catholique. 

CATI n. m. (de eatir). Appret gomme qui rend 
lea eMoffes plus fermes et plus lustrees : aonner le 
cati d du drop. 

CATaXJ 3f AIBB (ne~re) n. f. Satire violente en sou- 
venir des Catilinaire* de Ciceron. 

CATIUAC {U mil., Ok) OU CATILLABB (// mil., 
or) n. m. Orosse poire d'hiver qu'on mange cuite. 

CA TlM Ufl (BX> loc. adv. Pom. En cachctte. 

CATIH n. t. Fain. Femme de mauvaises moeurs. 
CAT1B v. a. Donner le cati, le lustre a une etoffe. 
Ant. »e*«4ir. 

CATIMAttl [ti-ea-je) n. m. AcUon de catir : le 
catissage s'opere a la presse hydraulique. 

CATISMIR, BUM {ti+eur, eu-ze) n. et adj. Qui 
donne le cati. Airr. l^cathitT. 

C A TBi i AJF on CABBCt Alt n. m. (d'un nom propre 
angladsj. Nceod de cheveux retrousses avec un ruban, 
fort a la mode a la fln du xvin* siecle. 

CA1*»a*nueUB n. f. (gr. katoptron, miroir). 
Partie da l'optique, qui traite de la lumiere rellechie. 

CAUCAfllBB, BBlfB (ko-ka-zi-in, e-we) adj . et n. ou 
CACCAAlfteCB {kfi-ka-xi-kt) adj. Du Caucase : la race 
Hancke est appelee aussi caucasiennc ou caucatiquc. 



CAU 



CAUCHBMAK (kd) n. m. Reve penible avec sensa- 
tion d'oppression, d etouffement : avoir le cauche- 
mar. Fig. et fam. Personne ennuyeuse et incom- 
mode : cet Homme est mon cauchemar. 

CAVCHOI0, E {ku-choi, oi-ze) adj. et n. Du pays 
de Caux. 

CAUSAL, B (k6) adi. (lat. cauda, queue). Dc la 
queue : nageoire caudate ; plumes caudales- 

CAUBATAIBB {k^da-ti-re) n. m. (lat. cauda, 

3ueue). Celui qui porte la queue de la robe du pape, 
'un prelat. Fig. Adulateur. 

rAULRSCBXT (ko-lis-san), B adj. Qui est pourvu 
d'une tige : plante caulescent e. Ant. A««bI«. 

CACBI0 Ikd-riss) n. m. Petite coquillc qui sert dc 
monnaie dans l'lnde ct au Senegal. 

Causjai. {kA-zal), B adj. (lat. causa, cause). Qui 
annonce un rapport de cause k effet. 

CAU0A1.ITB (ko-za) n. f. Rapport qui unit la cause 
a son effet : leprincipe de causalite. 



CAU0ABT (kd-zan), B adj. Qui aime a causer. 
CAUHATir. IVB (ko-za) adj. Gram. Syn.de causal. 
CAUHATIVBMBOT {ku-sa, man) adv. En agissant 




comme cause. 

CAU0B (ko-ze) n. f. (lat. causa). Principe, ce qui « 
fait que la chose est. Motif, sujet : agir sans cause. 
Interet, parti : difendre la cause de tinnocence. Pro- 
ces : les causes cilebres passionnent i opinion pu- 
hlique. Came •■•!«, fin pour laquelle une chose est 
faite. A ran« de loc. prep. En consideration dc. (La 
locution a cause que pour parce que est archalque.) 
Ant. BATet, reaaltat, coueqaran. 

CAUAtBB (ko-ze) v. a. Eire cause de : un coup 
diventail causa la prise d Alger. Parler de : causer 
liltirature. V. n. S entretenir familierement. Parler 
trop, inconsiderement : il ne fait que causer. 

CAU0BB1B (kd-ze-ri) n. f. Action de causer. Con- 
versation familiere : le ton de la causerie nest pas 
celui de la confirence. 

(AiMRTTE {kd-ze-te) n. f. Fam. Petite causerie : 
faire la causette. 

C'AUfiBUB* BU0E (kd-zeur, eu-ze) adj. et n. Qui 
aime a causer. Ant. Milt)*eie«x. 
tarltanap. 

CAU0EUSB (kd-zeu-ze) n. f. 
Petit canape pour deux per- 
son nes. 

CAUMSB (kd-se) n. m. (lat. 
calx, chaux). Recipient en cuivre 
etame, ou Ton verse la creme 
destinec a la fabrication du 
beurre. Nom donne aux plateaux calcaires qui hor- 
de nt les Cevenne8 au sua-ouest : les causses du Gi- 
vaudan, du Rouergue, du Tarn. 

CAUtJTICITB {kos-ti) n. f. Caractere de ce qui est 
corrosif : la causticiti des acides. Fig- Penchant a 
dire des choses mordantes. 

CAUSTIQUB (k6s-ti-ke) adj. (gr. kaustikos, qui 
brule). Corrosif : remide caustique ou, substantiv., 
un caustique. Fig. Mordant, satirique : Fontenelle 
avail I' humeur caustique.N.t. Physiq. Caustique par 
riflexion ou par refraction, courbe enveloppec de 
rayons issus d'un point et reflechis ou refractes par 
une courbe plane. 

CAUTBLBUMBMBNT (kd, ze-man) adv. D'une 
maniere cauteleuse. 

CAUTBLBUX, BU0E (k6-U-leu, eu-ze) adj. Fin, 
ruse : esprit cautelcux. (Se prend en mauv. part.) 

CAUTBBB (kd) n. m. (gr. kautcrion). Agent me- 
canique ou chimique qui brule les chairs. Plaie qu'on 
cntretient pour la suppuration : I'effet du cautere est 
dattirer a I'extirieur une inflammation qui attein- 
drait un organe pro fond. Prov. : Ceat ■■ eaatera 
nv ■■>• jaMbe de bole, se dit d'un remede qui ne 
pcut scrvlr a rien, d'un moyen inefflcace, etc. 

CAUTBB1SATION {kd, za-si-on) n. f. Action dc 
cauteriser. 

CAUTBBJsjbb (kd, z£) v. a. Bruler avec un caus- 
tique ou un fer rouge : il faut se hdter de cautiriser 
la morsure dun chien que I'on croit enragi. 

CAUTIOIV (*d-ri-on) n. f. (lat. cautio). Personne 
qui s'engage a remplir les obligations contractees 
par une au£re personne si celle-ci ne le fait elle- 
mime : se porter caution. Celui qui s'oblige ainsi. 
Fig. Garantie : son honneur est ma caution. Sujet, 
sujette d caution, sur qui Ton no peut compter. 



Digitized by VjOOQlC 



CAU 



— 160 



CAVTW91tWmMKNT(k6-si^™*n)n.m.ConiTht 
de garantle donne a un creancer par une tierce 
perSnne qui se rend caution de 1 'Ration con- 
tracteTpar un debiteur. Somme depos6e en garantie 
ear un comptable, un adjudicataire, etc. 
? ^^Silmm(fa-sitni) v. a. Se rcndrc eaution 

po^queiqu^ co^Jcore, chevaucher). 

Pr^enadViTcheval, avec potnpe et ceremonie : Us 
cavalcades du mardi or as. troupe de gen. h cheval. 
Ca ^?SS!cSvm{di)v.n. (de «iv«Jca<fe). Fairc une 
promenade a cheval et en troupe. . .,* Re 

P CAVALCABCflJK adj. m. (ital. cavalcatore). Se 
disait d'un ecuyer charf 6 du soin de* 6curies j»t des 
Equipage, d'un wince. N. m. : un ^af™^- ln , A 
cffvAI*n f. (ital. cavalla). Jument. (Semploie 

cheval • J/ura/ /u/ ie premier general de eavalerie 
des£ \eTpldrosse cSvalerie Sdle, qui se » compoje 
dhommes pesamment armes etmont6ssur degrands 
chevaux (cuirassiers). Ca»ateri« My**. *«>ape monr 
t?e lur des chevaux fegers et dont le« membre. jont 
. employe* au service d'eclaireur. (chasseur-, hus- 

sards). C.avaleriede ligne, dragons. 

CaWm»(/«) n. m. (ital. cavaliere). Homme J 
cheval. 8oldat de eavalerie : un bon cavalier doit 
aimer son cheval. Homme qui accompagne «ge dame . 
cavalier servant. Pi*ce du Jeu des 6checs. ; PjJ» « 
grand format. Ouvrage de fo rtiflcation, plac* -en ar- 
f iere des retranchemenU et les domiMnt Amas de 
deblais but les cotes d'une route dun chemin i de fer. 
Beau cavalier, jeune homme leste et .Wen rait, (on 
emploie quelquefois le feminin cavaliere.) 

CAVAL.1BR (li-i), BWS adj. Un pea trop libre : air 
cavalier. Brusque, un peu hautain \.^Ponsecava- 
Here. Plan cavalier, perspective cavaltere dessin ^qui 
presente les objeU sous l'angle ylsuel dune per- 
ionneplacee en un point eievf, tel que le cavalier 
d'une fortification. 

CAYA1.IBKBMBKT (man) adv. D'une nianiire 
cavaliere : ripondre cavalierement Aune observat ton. 
CAVATKWB n. f. (ital. cavatina). Mm. Air court, 
sans reprise, ni seconde partie. 

CAVB adj. (lat. cauus). Creux : ^.wj^J: 
Veine* cave*, les deux grosses veines qui .J^utissent 
dans l'oreillette droite du coeur : on distingue la 
veine cave supirieure et la veine cave «W™™- 

CAVE n. f. (lat. cavus, creux). lieu souteTrainott 
i'on conserve le vin et d'autres proviaiona : ta /«m- 
virature d'une bonne cave doit rester la mime toute 
Yannie. Vin que Ion a dans une cave : avoir une 
cave bien garnie. Caisse a liqueurs. Enjeu, a la bouU- 
iotte et autre Jeux : perdre sa cave. 
CAVBAC (v6) n. m. Petite cave. Souterrain ser- 
•esepult — - 



vant de sepulture. 

CATBCB, B adj. (de l'esp. cabeza, tete). Se dit 
d'un cheval rouan qui a la Ute noire. . 

CAVBCOIV n. m. (ital. cavezzone). Demi-cercle 
de fer. que l'on fixe au nes des chevaux pour les 
domptef. Museliere pour les agneaux en sevrage 

CAVBM (vi) v. a. (lat. cavus. creux). Crcuser, 
miner : I'eau cave lentement la pierre. 

CAVBili [vi) v. n. (ital. cavari). Mettre un enjeu. 
a« M«cr v or Faire une mise. Art. ■•••▼•r. 
^SSSiJliS^) n. t. (lat. «*tem«) Excavation 
profonde : Chomme prihUtorique a ^0'™£,£" 6t 'J 
Tea cavernes Retralte de malfaiteurs: caverne de 
Jfo/eSS^ux qui demeure dan. un organe (lc pou- 
mon, par ex.), a la suite d'une maladie. 

CAVBBVBIJX, BWHB (verneu, ^ s *l^™*}* 
de cavernes : montagnes caverneuses. tig. soura, 
volW : uour caverneuse. 

CATBmNICOLB (rer) adi. et n. Se dit de certains 
animaux qui recherchent robscuriW et qui se refu- 
elent ou vivent dans les grottes, les cavernes. 

CATBT (««•) n. m. (ital. cavetto). Monl ure concave 

dont le profll est d'un quart de cercle. , 

CATIAR n. m. (ital. caviale). AU- ■Msr' 

ment russe , tres estimi , compose .■ — ■ — / * 

d ceufs d'esturgcon presses et sales. "^""^^ 
CATICOSIIBS (kor-ne) n. m. pi. Ai c4»»t. 
(du lat. cavus, creux, et cornu, corne). 
Famille de mammireres ruminants, comprenant les 
antilopes, les batufs, les moutons, etc. S. un cavicorne. 



_ CEL 

rAVITB n. f. (rad. cave). Creux, vide dans un 
corps soUde.dansl'mterlcurducorpsou^sorgan^: 
les cavitis de la terre, du cawr. Ant. BallUe, pr«- 
•"ct^TSm. m. sing. Cela, la chose ou la^personne 
dont on parte : m remeltetpa* ^^SS^ZSS 
vouspouvez faire lejour mSne.- On emploie cj *on/ 
au lieu de e'est devant une 3^ personne du Pjuriel 
exprimec par un nom ou un pronom J ce sont les 
li?S qui a%radentrhomnxe:cesmt^ qui Urm ; 
dent malheureux. On emploie ce*/ ton* J«autrcs 
cas : e'est nous, e'est vous; cest I intemperance et 
Toisiveti qui perdent let i Aommea. 

CB. CBT (seH adj. d«m. m. sing. ; *•«• r. smg. , 
r«. pi. deldeui genre, (lat cere far), marquant la 
personne ou la chose qu'on disigne. 

CBAM0 (sewm) adv. (de fd id, et du lat. tnius. 
dedans). Ici dedans : sorles de cians. 
CBCI pr. dim. Cette chose-cl. V. cela. 
rKCiTB n f. (lat. cmcitas). Btat d'une personne 
qu^ perdu ?a vui : Milton fit fra PP 4 de ctcM 

rKCoev&APHB adj. et n. (lat. emeus, aveugle, et 
er araphein, ecrire). Celui qui emploie ou enseirae 
une metoode d'ecrfture partieiJ lire . auii »ve«gTe^ 
N m. Instrument dont les aveugles se servent pour 

* C CBCO««APHIB {ft) n. f. (de cicographe). Me- 
thode d'ecriture propre aux aveugle.. 

CBBA1VT {dan), B n. Qui cMe son droit. 

CBBBM (di) v. a. (lat. cedere, s'en aller. - Se 
conj^comme accilerer.) Laisser ^^^'^ 
loman cida U pouvoir h Pivin le Bref. Vendre : e*- 
K5Knm«rci. V. n. Se soumettre .dder 
d/aForcTsuccomber : ce-der a ladouU^ir Sere- 
conniltrc inferieur : c4der au mirite. Pher : cider 

'^BIXIJB (// mil.) n. f. (esp. cedilla, petit c). 
Si*ne orthographlque qui se met sous la lettre c 
devant a, o,u, p6ia lul donner le son de t dur, 
comme dans : facade, lecon, recu. 

rnftAT (dro) n. m. (ital. cedrato; de cedro, ci- 
tron" Arbre ( de lUpeceiu cijonnier. (On dit au.« 
cftDi^tWR.)Sonfrmt:de«cedral*c(m/lf». 

CBBRB n.m.fgr. kedros). Genre de coniferes d Asie 
et d'Afrique, a, bran- 
ches etal*es horiton- 
talement : les cedres 
du Liban atteignent 
40 metres de hauteur. 

CBBVUS n. f. (lat. 
schedula , feuillet). 
Billetsousseingpriv*. 
Dr. Permis de citer. 

iMMTimwkK(sin-dre) 
v. a. (lat. cingere. — 
Se eonj. comme crain- 
dre.) Entourer, envi- 
ronner. Mettre autour 
d'une partie de son 
corps : cetwire une 
e'pe'e. Ceindre le dia- 




C4dr*. 



<£me, Stre *lev6 au pouvoir souverain. Ceindre la 

^smmvwlism) n. f. (lat. cmctura).Bande de cuir. 
d'etoffe. etc., mise autour du milieu du corps : passer 
un voianard a sa ceinture. Endroit du corps on so 
place Tceinture : tore nu jusqu-a toceinture . Ce^ qui 
entoure, fortifle : ceinture de muratlles Cetnr«rerfe 
sauvetage, appareU servant a maintenir les naufra- 
ges surTeau. Paov.: B^ise ■* IM ^*V^ v " , t ?"* 
,«• eeltttvre dor*e, mieux vaut jouir de lctimc 
Dubliaue que d'etre riche. 

P CBiS™4mB«i {sin-tu-ri) r. a. Entourer d'une 
ceinture, d'une enceinte. . 

CBUVTUBCfll (sin) n. m. Ceinture a laquellc on 

ro^Xet'f "*•• , ■■' ■ - 

OBLA pr. d6m. Cette 
chose-la , etc. — Cela se ! 
dit par opposition a ceci, 
pour indiquer une chose ointnroo. 

pluseloigneequ'uneautro. .. 

On se sert de ckci pour une chose qui va «*"«£"" 
qu6e : retenez bien ceci : le travail est un trtsor. 




Digitized by 



Google 



c6l 



— 161 — 



CEL 




CAVALERIE LEGtRE GR"CAVALER1E CAVDELIGNE 
Chinwi' Howard Cuirassier O regon Gendarme 



ARMEE DAFRIQUE 
Chataeurd AiVicpic Spatit 



CiViLIIII 



Ckla se dit poor one chose dont on vient de parler : 
tenures rotre procham : n'oublie* pa* ctla. 

CBLAMX a. m. Vert pdle : ciladon clair. Ad- 
jectir. : un ruban ciladon. V. Pari. hist. 

cmMMMmXAMT (frran) n. m. Pretre qui dit la 
mete, qui offlde : le eilibrant monte a lautel. 

CKUCBUBjIT1«M (ti-on) n. f. Action de celebrer : 
la calibration dun manage, des funirailles, etc. 

CVLBBUftB adj. (lat. celeber). Fameux, renomme : 
mieux taut chercher a Are utile qu'a t'tre cilebre. 
Am. Mmr, !«■—■*. 

Cfhwmmwm (bri) v. a. (de cilebre. — Se conj. 
conune aceiUrer ) Exalter. louer avec eclat : c4U- 
brer un hero*. Accomplir soiennellement : cittbrer 
la mate, un mariage. 

!■■■—■ (si-U-bret') n. m. (mot lat.). Piece si- 
gnee et seellee par 1 eveque, exigee de tout pr*tre qui 
vent dire ta messe dans 
aae paroiMe ott 11 n'est 
pas conna. (On dit aussi 
ABMiTTArca, mot. lat. si- 
gaif. qu'il soit admit.) 

CILBBB1TB n. f. 
fde dlkbre). Grande re- 
potation : restime vaut 
mitux que la cilibriti, 
Personnage c*lebre : c 

CBUEB (U] v. a. flat, celart 
— Prend un i ouvert devant un 

?rllabe moette : je c4U.) Cacbei 
aire, ne paa reveler. Akt. M*» 
k«r,«xUbcr. 

CBXBBtBB n. m. pi. (du lat 
ceter, raptde). Corps de cavak 
rie eree par Romulus pour luL 
Bcrvir de garde, et qui parai 
avoir tie 1'originc de l'ordr 
eqoestre. S. an citere. 

Petite draisie&ne pour enfant* 

C8MLBBU n. m. (piemont. *•- 
leri). Nom vulgaire de Yacht antcuvrvc, qu un mnu^ 
en salade : on seme U ciUri 
en Janvier. 

CBLBWItnitlkS n. m. (lat. 
reler. rapide. et /erre, porter). 




CtitotU. 

e'est una de nos ciUbritfs. 




Voiture publiqae legere. Ins- 
trument de locomotion, com- 
pose de deux roues retie.es 
par une piece de bois : It 
tiUritirt est I'ancftre le 
pHuiloigne de la bicycletle. C4Urtf*w. 

CMMMmtTIt n. f. flat. cclcrxta*). Vitesse, prompti- 




tude dans l'execution : Napolion dut la capitulation 
cTUlm d la ciliriti de set manoeuvres. 

CBLE0TB (let-te) adj. (lat. cslestu; de c*lum, 
del). Qui appartient au ciel : les planites tout des 
carp* celestes. Sphere cileste, ensemble ideal du ciel, 
des etolles, etc. Divin, qui vient de Dieu : bonti ci- 
leste. Le Pert cileste, Dieu. Esprits cilestes, qui habl- 
tentle sejour des bienheureux. Akt. l»forM*l. 

CBLBllTIlf {lbs-tin) n. m. Religieux d'un ordrc 
fonde en 1151 par Pierre Angclerier. plus tard pape 
sous le nom de Celestio V : Us ciUstim portaient la 
robe blanche et le capuchon noir. 

CBLEOTDfB (les-ti-ne) n. f. Mineral generale- 
ment bleu, qui est un sulfate naturcl de strontiane. 

CBLIBAT {ba) n. m. (lat. calibatus). Etat dune 
personne non mariec : le* vestales de Rome devaient 
vivre dans le cilibat. Ant. Mortage. 

CBL1BATA1BUS (ti-re) adj. et n. Qui vit dans le 
cilibat : Us legislations antiques itaient dures en 
giniral aux ctlibataire*. 

CBLLB, CB1JLE0 (si-le) pron. dem. f. V. celut. 

CBIXBRIBR (si-li-ri-i), EBUC n. (de cellier). 
Charge de faire des provisions, dans un monastere. 

CBLLIEH (si-li-i) n. m. (lat. cellarium). Sorte 
de hangar ou de cave non vofltcc, ou s'accom- 
plissent lea manipulations exigees par la imbrica- 
tion du vin : un bon cellier doit iire frais, mais non 
pas humide. 

CBIXULAWB (si-lu-li-re) adj. Qui est form* de 
cellules : tissu cellulaire. Voiture cellulaire, qui sert 
a transporter les prisonniers. 

CBUXVUB (sAu-le) n. f. (lat. cellula). Petite 
chambre d'un religieux ou d'une rcligieuse : Us cel- 
lules de* chartreux sont austere* et nues. Prison dans 
laquelle on isole completemcnt le detenu. Alveole 
des abeillcs. Anat. Element fondamental do la ma- 
tiere vivante : la cellule se compose etsentietUment 
d'une masse de protoplasm a entourie d'une mem- 
brane et renfermant un noyau. 

CBLLlXJSIJX, B1WB (si-lu-leu, eu-xe) adj. Divis6 
en cellules. 

CBIXVLOIB {si-lu-lo-id) OU CBIXVLOIBB n. m. 
(lat. cellula, cellule, et gr. eidos, forme). Substance 
fabriquee avec un melange de camphre et de fulmi- 
coton. — Le celluloid est solide. dur, transparent 
comme la come chauffee ; il prend toutes les formes 
et Ton en fait des peigncs, des Miles de billard, etc 
Son inconvenient eat d'etre tres inflammable. 

CBIXIXO0B («e-/w-/o-se) n. f. (de cellule). Prin- 
cipe particulier des corps organises, qui constituc 
la partic solide des vegetaux. 

CELTIQCE (set) adj. Qui concerne les Celtes : 
les invasions celtiques ont pinitri jusqu'en Asie Mi' 
neurc. N. m. La langue des Celtes. 



Digitized by 



Google 



CEL 



CBLLBft {ted, te-le). Se disent des personnel ct des 
choscs. C«l«l-el, eelle-el* etc., servent a represen- 
ter ce qui est le plus proche. CehU-14, e«ll«-UU etc., 



servent a representer ce qui est le plus eloign*. 

CBMBKT (man) n. m. (du lat. csementum, blo- 
caille). Cbarbon en poudre dont on entoure un corps 
mAtallique pour le cementer. Substance qui recouvre 
l'ivoirc de la racine des dents. 

fJBMElfTATIOlV (man-ta-si-on) n. f. Action de 
cementer un metal : la cementation du fer fournit 
un arier tres dur. 

CEMENTER (man-ti) v. a. (de ciment). Modifler 
la composition d'un metal, particulierement du fer, 
en le combinant avec une substance, g6neralcmcnt 
du charbon, sous Taction d'une forte chaleur. 

CBMBMTB1 X, BCMB (man-feu, eu-ze) adj. Qui a 
les caractcrcs du cement : mat Ore ctmenteuse. 

CBXACI.B n. m. (lat. ctnaculum). Salle a manger, 
oil Jesus reunit scs disciples pour lacene : la re" union 
des disciples au cinacle a ill magnifiquement reyrt- 
sentie par lAmard de Vinci. Fig. Reunion de litte- 
rateurs, d'artistcs. etc., qui ont les memes idees. 

CB1VBRE (»an-<lre) n. f. (lat. cinis, cineris). Residu 
de toutc combustion : les cendres contiennent une 
forte proportion de potasse, qui les fait utiliser pour le 
lessivage. Riduire en cendres, bruler completcment. 
Renaltre de ses cendres, reprendre une vie nouvelle, 
comme lc phenix. PI. Rcsles des morts, par allusion 
a l'habitude antique de bruler les roorts : les cendres 
de Sapolion furent ramenies triomphalement en 
Franre en 1840. Residu des rameaux btnits dont lc 
pretre marque le front des fldeles le mercredi des Cen- 
dres, premier jour du eareme : recevoir les cendres. 

C'BNBHB. B (son) adj. Couleur de cendre : cheveux 
blond cendre. 

CBflTBttBB (san-dri) n. f. Ecume de plomb. Petit 
plomb pour la cbasse du menu gibier. 

CEHTBKBM (san-dre") v. a- Donner une couleur de 
cendre a : cendrer un mur. M£lcr de cendres. 

4 KXDKK1 1, El ME (sandreu, eu-ze) adj. Pleln 
dc cendre. 

CE1VBKIER (san-dri-^) n. m. Partie sise au-des- 
sous d'un foyer et ou toiube la cendre. Petit plateau 
oil les fumeurs d^posent la cendre de leurs cigares. 

CBNBKIIJLOIV (sandri, 11 mil.) n. f. V- Part, 
hist. Kemmc qui se ticnt to uj ours au coin du feu- 
lam. Servantc malpropre. 

CB1VB n. f. (lat. cc.na). Dernier repas de Jlsus- 
Christ avec ses apotres, la vcille de sa passion : e'est 
pendant la ce'ne que le Christ institua I'eucharistie. 
Cercmonic commemorative de ce repas, ou des prin- 
ces, des prelats servent les pauvres : la erne se pra- 
tique a la cour pontificate, lejour du jeudi saint. Com- 
munion sous les deux especes, chcz les protestants. 

CBNBIXB (ne-le) n. f. Fruit do l'aubepine. 

CENOBITE n. m. (gr. koinos, commun. et bios, 
vie). Moinc qui vit en communaute. Personnc qui 
mono une vie austere, tres retiree. 

CENOBITIQCB adj. Qui appartientau cenobite : 
vie cinobitique. 

CKMOBlTIftME (tis-me) n. m. Etat du cenobite. 

CBXBTAPMB n. m. (gr. kenos, vide, et taphos, tom- 
beau). Tombeau vide dresse. a la me*moire d'un mort 
dont on n'a pas le corps : le cinotaphe de Gustare- 
Adolphe se aresse sur le champ de bat ai lie de Lutzcn. 

CBIVM (sanss) n. m. (lat. census). Denombrement 
des citoyens tous les cinq ans. cbez les Romains : 
le cens itait cffeciui par les censeurs. Au moyen Age, 
redrvance payee par des roturlers a leur seigneur. 
Quotite d' impositions nccessaires pour dtrc electeur 
en certains pays : le cens electoral. 

CBNJIB, B (son) adj. (lat. censere, juger). Considere 
comme : nut nest censi ignorer la lot. 

<'KMHBBfBHT (san-s4-man) adv. Pop. Par suppo- 
sition : Sire censement le muitre. 

(EUNBIR {san) n. m. (lat. censor). Anclen ma- 
gistral de Rome. (V. Part, hist.) Critique : Zolle eft 
rtsti lc type des censeurs impitoyables et maivcil- 
lautt. Peraonne preposee par le gouverncment a 
l'examen des pieces dc theatre, des chansons, etc. 
Survcillant dc* etudes, dans un lyeei*. 

CBXSIBK (san-si-i), KHE adj' H n. A qui le cens 



— 162 — CEN 

etait du. Qui percevait le cens. Qui pay ait le cens : 
fermier censier. 

CBlfAITAIRB ($an-si-t6-re) n. m. Cclui qui devait 
le cens a un seigneur. Qui paye le cens necessaire 
pour etre elu ou electeur : la revolution de 184$ a 
supprimi en France les censitaires. Adjectiv. : ilec- 
teur censitaire. 

CBBEIVB {son) n. f. V. feodalit* (part. hist.). 

CEBMRIAI^ B, ACX (san) adj. Relatif a la cen- 
sure: Zoi censortale. 

CBIVIICBL, BE.LB (san-su-4l, t-le) adj. Qui a rap- 
port au cens : rente censuelle. 

CBHitmAM.K (son) adj. Qui merite la censure : 
conduite censurable. 

CBMVRR (san) n. f. (lat. censura). Ponction de 
censeur : la censure de Colon fut dune exceptionnelle 
sivtriti. Critique d'un ouvragc. Blame : s'exposer d la 
censure du public. Jugement eccleslastique qui pro- 
nonce un blame severe. Examen qu'un gouvernement 
fait fairc des ouvrages avant d'en permettre la publica- 
tion. Comity des personnes chargees de cet examen. 

CBX0CRRR (san-su-rc') v. a. B lamer vivement : 
Molitre a censuri tous les ridicules de son temps. 
Criliquer. Infliger la censure. Ant. A Mn wtr. 

CBhfT (son) adj. num. (lat. centum). Dix fois dix. 

— Cent prend un s quand 11 est precede d'un adjecUf 
de nombre qui le multiplie : trois cents hommes. 11 
reste invariable : 1* s'U est suivi d'un autre adjectif 
de nombre : quatre cent huit hommes ; S« quand il 
est employe pour centitme : Van neuf cent, page 
cinq cent (pour l'an neuf centieme, la page cinq cen- 
tieme). N. m. : trois cents d'eeufs, un cent de piquet. 
Pour cent, pour une somme dc cent francs : priter 
a cinq pour cent. Acheter du trois pour cent. 

CB!VTAI!VB (san-tCne) n. f. Cent. Un grand nom- 
bre : par centaines. Brin de 111 ou de soie qui lie 
ensemble tous les ftls d'un ecbeveau. 

CBIVTAVRB (san-td-re) n. m. Eire fabulcux moitie 
homme, moitie cncval. V. Part. hist. 

CBlfTAVRBBi (san-to-ri) n. f. 
Genre de composees vivaces ou an- 
nuelles tres repandues: la ceiUauree , 
com mune est tonique et febrifuge. 

CBMTBMAIKE ( san -te-nt-re) 
adj. et n. Qui a veeu cent ans. Qui 
a cent ans : Chevreul mourut cen- 
tenaire. N. m. Anniversairc d'un 
evenement memorable, qui rcvient 
dc cent en cent ans : le centenaire Onuur*«. 
ae la Revolution francaise a itl cilibri avec eclat. 

CBNTElflER (san-te-ni-e") n. m. Dans l'antiquite 
romaine ct au moyen age, chef d'une troupe de cent 
hommes. 

CBIVTBItlf AI, (san-tcn-nal), B, All adj. Qui se 
fait ou qui rcvient tous les cent ans. 

CBliTBBlBiAl,, E, ACX (san-ti-zi) adj. Qui est 
divise en cent parties : Vechetle normalc du thermo- 
melre est centisimale. Qui se rapporte a cbacune des 
divisions d'une echelle coupee en cent parties cgales : 
de gris ce nte'simaui. 

CBirr-CiAKBBE (son) n. m. pi. Garde particu- 
liere de l'empereur Napoleon III. N. m. Soldat de 
cette troupe : un cent-garde. 

CBlfTl [san] (lat. centum, cent). Preflxe qui de- 
signe, dans le syst^me metrique, une unite cent fois 
plus petite que runitA generatrice, comme centimitre, 
centilitre, centigramme, etc. 

CBKTIAmB (san-ti) n. m. Centieme partie de l'are. 

— Le centiare est le seul sous-multiple de Tare ; il 
vaut 1 metre carre. 

CBXTIBMB (san-ti) adj. ord.de cent. Qui occupe 
une place, un rang marque par le numero cent. N. m. 
La centieme partie. 

«?BMTl<iRABB (san-ti) adj. (pref. centi, et lat. 
gradus, degre). Divise en 100 degres : thermometre 
centigrade. 

CBirrittRABniB (san-ti-gra-me) n. m. Centieme 
partie du gramme. 

CEMTIMTBiE san) n. m. Centieme partie du litre. 

CENTIME (san) n. m. Ccntidmc partie du franc. 

CBMTIMBTBB (san-ti) n. m. Centieme partie du 
metre. Abusiv. Ruban, bande divise'e en centimetres, 
ct qui scrt d'instruinent de mesure. 

t'RXTlHTKltE (santis-tis-re) n. m. Centieme par- 
tie du store. (lnin>.) 




Digitized by 



Google 



CEN _ 

^!^i.^ D i5?Ai 0, ! t ** *«• te» fragments toot em- 
prunte. a diff&renU auteurs : to eenfon fut trt* pra- 

?JS?™fJ?«lj»> »- ■»• *<*«m. Operation par la- 
uelle on determine le centre d'une figure de^iece. 
iiit!" SES* 4 ! 00 """^t* P»*cer suivant une meme 
li gqe droit e lee axes de toutes lea pieces. 

Principal : bureau central deeharite'. Feu central. 

S*^* felffteff^ "SEP ?* 6 * u oentre d « * t«rrc. 
N. m . Fam . Eleve de l'Ecole centrale. 

^ < ^*™*? J * AT,0!,r (*»»• **-*»-<m) n. f. Action 
J* tout reunir en un centre unique d'action, d'auto- 

\VzJ?\Lrr eent ? <Ul * at,on y° l m«* M naiuie m 

£r*»«re par Faneumne monarchic. Ant. «-*— - — 



— 1 (kh^ ,4) v> a Reunir dans un 

S? r i^S3wT ,/n * /i * er ** reM * ei V n * mCTl/ «- 

^ jt I?JI3?!i? T, f? { * U,J n - m - Genre d « ▼aleriana- 
eeea meoiterraneennes, remarquables par la beaute 
de levrs grands panicules : It centraiUhe rouge e$t 
manoiT^e valcriane rouge <m Mm dEspagnT. 
a iittrrf ^ g * w -^) *• »• W. centrum). Point situe 
*J*ale distance de tous les points d'une ligne ou 

tow lea points de la figure soient deux a deux 
EZ^JfZSZl, 9 "! 9 ** * tW'.te point de rencontre 

5K1 «*-f** 8te f eprinc, P al '" eu oa l*«cttvite est le 
tftMoa * fmri/a/ton. point vers lequel un corps 
e<J«teest sans cease athre par la force de gravite. 
•aSTS™** 1 *^ v ' *- Fixcr raxo ■**»*"" d'«ne 
*T5ilZZ?]??'"g f* «"*»»• R«mener au centre. 
rKT!!^? , (< f m) .* d )' fl at - centrum, centre, 
£f£* " ur J-Jp ui •*»* a Eloigner du centre : force 
^S^TtSLAT 2S^ eorp i 2" 1 tourn6 autour d ' un 
S^T.» ^iif^^'t.* ™ P« !• tangente. La 
r ?S^ ** Terto de I»q««U« ce corps tend ainsi a 
IrfS"? •* BOmm « /ww centrifuge. Cest en vertu 
«e ce tte for ce que les pierres s'echappent des frondes 
*w««— wmimoq adj. flat, centrum, centre, 
h-J. Qui tend a i 



* rapprocher du centre : 
----- -»-JMMI (san^tK-Z-M) n. m. pi. Corps d'in- 

i^SiTiT' ""^ J ? 4i,, a la ^ P«"onnelle 
d o roi de Fr ance. S. un CcntSuiuc. 

-VS? 1 ESIK*J* i, ^ om il "• m J ,at - «^^w, cent, 
et rir. homme). Membre d'un tribunal civil de l'an- 
c M-one Born e, compose de cent membre*. 

rmVSL^mUf^If 9 AV * l***"*') *4J- Q«i W 
rapporteaox eeotumrirs. 

crann 

ce ntum vjr. 

rEmmi ($an) n. m. et adj. Qui raut cent fois 
astant. Loc. sdy. AneciMvple, cent fois plus, beau- 
eoopplog^grgy^ a„ cemwp/e ,r une ^j^ 0^^^ 

mJtZnZZZF**' l* D, -'«-f»«) ▼• «• Rendre cent fois 
t ttwt gran d. 

J^TZri?*? &»****) n - f - (J**- fen/aria; de cen- 
tum, etai) Anttq rom. Unite politique et admi- 
***T9lire, tonne* de cent citoyens : les ivmicc* par 
crnturuB furtnt totutempe la princivale a$$embUe 
t 4e Rome. Corps de cent fantassins. 



(rin-tom'-vi-ra) n. m. Dignite de 



t— -JJMOW {tan) n. m. Mitit. Chef dune cen- 
tune, sobdrrision de la legion : le centurion le plus 
ancten commandait le manipule. * 

€MW fc tT & d^* 11 * «"»« 'oyelle) n. m. (Iat. civ- 

let ortolan* ntchent touvent dam lee cepe. 

w£f^^?f "• ™i PUnt de Ti » ne : u * cipage* amt- 
rteatne ont gtryx a recomtituer le v ignoble francaia. 
f B ** °o <»• («<?*) n.m. Bolet comestible : le ctpe 
est un champignon trie eetimi. V. championo*. 
.. <***■« (j*) n. /. (Int. cippue, souche). Touffe dc 
wges on re/eu de bois sortant du m«me tronc. 

C***mAarr (pan-dan) adr. Pendant ce temps- 
la : nous bavardons, et cependant le temps fuit. 
Con*. Se4utmoin*. toutefois : lee moineaux tout pit- 
lard*, et cependant it* tont utile*. 



3 - CfiR 

douleur). Douleur de t*te ^ 

ph3alg?e AI ^ MI,t,I,B ■*' Qui * ra PP° rta l* ce- 

^SS^Ir^^ *^* (**• *«»*«'A iete). De la tete. 
Artere ciphalique, la carotide. 

CBanLftx«PO»BM n. m. pi. (gr. kephalfi tete et 
>ous, ^odos, pied). CUuse de molKi.queTIrm*« d'un 
bee corne, avec deux yeux lateraux et munis de fault 
7-7!/Y l ^• d « yentou ^ 8 (PO*ip*. eeiche.calmar.eic.) : 
c4 hateSoVi?^ '° nt ° ** mo//u« ? i«M. S. un 

Arf25!tt i rL ,l -JL (gr - w « row »)- Va «« d e *«rre cuite. 
Adjectiv. Grt* ccrame, gres propre a faire des vases 

rJSSi!S?f' mW ' * d J J ^ de cframe). Qui cotcerne la' 
fabrication des vases de terre cuite : Cindustrie cira- 
mi ?^ &f P^f^onnee par Bernard Palissy. N. f. 
Art de fabnquer des vases, des ubjets de terre cuite : 
let statuette* de Tanagra *ont le* bijoux de la cera- 
mxque grecque. 
^CTMIammtb (mis-te) adj. et n. Qui s'occupe de 

«,Sf Tf?™. fc^' ) "• m ; Vi P^ re d ' E ?TPte : /e ci- 
raste eat la vtpere cornue de* diaerts ttAfrique. 

CKBL4T (ro) n. m. (Iat. cerotut, qui contient de la 
c^e). Onguent qui a pour base la cire et l'huilc : le 
cirat e*t utxUsi pour guirir les gercure* de* levres. 

t f^i^f 11 ^ (,rt,) n - m - p ortier brutal, grossier. 
intraitable. Gardien severe. V. Part. hist. 

CBRCB (ser-*9) n. f. Calibre servant h executer 
une construction d'apres une forme donnee : le bom- 
bement d'une chauuee s'itablit a Faide d'une cerce. 
Menuisene entou- 
rant lesmeulesd'un 
moulin. 

CBMCBAV (*&>- 
*6) n. m. (Iat. cir- 
cuius, cercle). Cer- 
cle de bois ou de 
fer. Cercle de bois 
legcr que les en- 
fants font rouler 
devant eux en le ■ «-=-. 

Soussant avec un biton : ;ower au cerccau. PI. Plumes 
Je xt 5*mi^ des aUes des oUeaux de proie. 
tBR(-LA«B (aer-kla-je) n. m. Action de ccrcler . 
,.• < ^P C1L " (** r *'«) n-m- flat Hrcultis). Surface plane 
Unutee par une circonference, ou courbe dont tous 
les points sont a egale disUnce dun 
point fixe appele centre : raire d'un 
cercle a pour mesure le produit du 
carri du rayon par le nombre * ou f 
3.UI6. La circonference elle-m^me : f 
dicrire un cercle. Cercles polairc*, pe- 
tits cercles de la sphere terrestre, 
aussi distant* du pole que les tropi- 

ques le sont de 1'equateur : cercle po- - 

tatre arctique, antarctique. Cerceau de bois ou de 
fer : cercle d'un tonnrau. Tonneau : vin en rerrW. 
Reunion, assemblee, association : cercle nornbrniT. 
Lieu ou elle se tient : alter au cercle. Fig. Etendue. 
Umites :le cercle de* connaiisances humainm. Cercle 
vtcieux, raisonnement oCi Ton donne comuic preuvc 
precisement ce qu'il faudrait prouver. 

CBRCLsm {scr-kli) v. a. Garnir, cntourer de ccr- 
elcs : cercler un tonneau. 

CBKCOPITHBQlK ( 9 cr) n. m. Genre de singe a 
longue queue d'Afrique. 

CVMCl-Klt. (str-keu, I mil.) n. m. fgr. sarkopha- 
009). Biere, coffre de bois, de mCtal, ou Ion rcn- 
ferme le corps d'un mort : le* cercueil* igyptien* 
sont converts de peinture* hiiratiqucs. Poetiq. La 
mort : du berceau au cercueil, t homme ett sujet a 
mule maux. Descendre au cercueil, mourir. 

CVRBALB adj. et n. f. (de Cfret, decsse dot mois- 
sons). Se dit des graminees dont les grains servent 
a la nourriture de Thommc et des animaux domc<- 
tiques, surtout reduits en farine (bit. scigle, avvine, 
orye, rii, male) : la plupart des r.rmies (ou des 
plantcs cf,riale*)sont originaires de I' Asie occidental* 
CBRBBELLBUX, BIMB (Itfl-leA, eu-ZC) adj. Iat. 
cerebellum). Qui apparUent au cervclct : /e« artere* 
I ceribelleune* sunt surtout a la surface du cervelet. 





Ctrol*. 



Digitized by VjOOQLC 




ont erres- 




CfiR — l 

CEREBRAL, E. AUX adj. flat, rerehrum, cer- 
veaul. Qui appartient au cerveau : artkres cerebrates. 
Qui le eoncerne ! puissance cirebrale ; fievre eertbrale. 

(i:HiHno-Ni'i\iL. k. AUX adj. Qui appar- 
tient au cerveau et a la moelle cpimere : fa mtfn in- 
cite cerebrospinal? est presque toujour* mortclle. 

CEREMONIAL. E, US adj. Fait en ceremonie. 
i'P us ) N m. sans plur. Usage uuivi dansles ceremo- 
nies reltgieuscs ou politiques : le (frimontnl de la 
cour d'Espagne Matt dun extraordinaire formalisms. 
Livre contenant ces usages. 

ceremonie (nt) n. f. Forme exterieure el regu- 
liere d'un culte : le$ c&rvmvtiies du cults, romamsont 
pompeuses. Pompe, appa- 
reil : grande cerimonie. 
Politesse, deference : visile 
de cerimonie. Civility gc- 
nante : faire des ceremo- 
nies. Sans ctretnonie, sans 
facon. 

(KRKMOniElME- 
MB.\T ( ni-e.ft-ze-mari) adv. 
D'une fa-con ccnrmunieiwe. 

IIIIMH1MM & , M- 

KUME f?ii-e>), et<-ic)adj. 
Qui fait 'trop de ceremonies r lex Chinoin 
tivement ctrimonieux. Fait avee 
eeremoaie accutii cerenumUux. 
Ant. Familiar, »fmpie. 

CERE (ser nu serf) n. m, flat. 
cenus). Genre de mammiferes ru- 
minants, a tele garuie de prolon- 
gements osseux et ramifies (buia), 
et dont la chair est tret estimec : 
ta biche est lafemelle du cerf. Fig* 
et fam, Personne qui court trew 
vite. Caracterc Lfcche. 

CERCEUIU (skr-feu, I mil.) 
n. m. Genre d'ombellileres, itvs 
employees comme condiment. 

CERF-VOR.ANT (ser-vo-lan) n. m. Nom vulir.iire 
d'un gros coleoptere a 
pinces tree deveioppees, le . • 
lucane. Jouet d'enfant-con- ; 
sis tan t en un poly gone, en ^ 
un coeur. etc., compos* de 
baguettes l^geres recou- 
vertes de papier, que Ton 
fait volcr ; cett au moi/nt 

dun csrf-volant que Franklin reronnut la vraie na- 
ture d* lafoudre. — Ce jouet, perfec- 
tionne, sert a clever dans les hautcs 
regions den appareils meteorologiques 
enregitstreurs, a porter une aniarre 
d'un navire a la terre, etc. PI. des 
cerfs~volants, 

CEHIfr'KRE adj. Qui produit de la 
cire : plante, insecte cirifire. 

CERIFICATIOX (si-<m> n. f, Pheno- 
mene par lequcl les cellules dun vege- 
tal s'ineruslcnt de cire. 

cehimaie [se) n. f. Lieu plant* de 
ccrisicrs. 

CERIME (rise) n. f. Fruit du cen- 
sier. Adjectiv. Qui est de la eouleur 
d<- la cerise : des rubana cerise, liouy ceriw, eouleur 
d&irc et vive que prend un 
corps sufnsamment chauffe, 

4 E1UMETTE (ze-te) n. f. 
Cerise seehee. Nom vulgaire 
de la morclle faux piment. 

< I KIMI1H ; »iri) U in 

Genre de rosacees, voiain du 
^enre prunier, tribu des 
amygdalees, et produisant la 
cerise : le cerister est origi- 
nate d'Asie Mineure. 

CER1TE n. f. Silicate hy- 
drate naturel de cerium : la 
rtrite est infusible au chalu- 
nieau. (On dit aussi ceretitej 

CERIUM (ri-om) n. m. Bfetal que l*on Lroure dans 
un certain nombre de inineraii*, trls que la cerite, 
rurthite, et dont l'oxyde, melange a cmx de tho- 






- CER 

rium, yttrium, etc., sert a la fabrication des man- 
cbons a incandescence. . 

CERME («er-?ie) n. m. Cercle. Couche concentrique 
d'un arbre coup* en travers : le nombre des cerne* 
sert d reconnoitre fdae d'un arbre. Marbrure qui se 
forme autour d'une plaie, d'une contusion, etc. 

CERNE, B ($er) adj. Entour*. Yeux cernis, en- 
tour*s d'un cercle bleuatre. 

CBRJtKAU (ser-nd) n. m. Chair des notx vertes. Yin 
de cerneaux, bon a boire a l'6poque des noix vertes. 
CBRlfBR (ser-ni) v. a. Faire une incision autour 
de : center un arbre. Faire des cerneaux : ceraer 
des noix. Investir pour empeeher qu'on ne sorte, 
qu'on ne parte : Cesar cerna Vercingetorix dans Ale- 
sia. Fig. Circonvenir : cerner queiqu'un. 

CEROPLAftTlQlB (ptm-ti-ke) n. f. (gr. lreVo«, 
cire, et plaslis, qui faconne). L'art de modeler en 
cire : la cirovlastique ttait connue des anciens. 

CERTAIN. B {sir-tin. e-ne) adi. flat, certus). Indu- 
bitable, vrai : fait certatn. Qui n T a aucun doute : ti- 
moin certain de ce qu'il a vu. SOr, assure : gage cer- 
tain. Determin* : se riunir a certaines heures. Un, 
quelque, de quelque prix : certain auteur; vin d'une 
certatne renommie. N. m. Chose certaine : prefcrer 
le certain a rincertain. Ant. faieertai*, d*wt«>«x. 
CBRTAINEMBNT [ser-tt-ne-man) adv. Assure- 
ment, indubitablement. 
CBRTBB (ser-te) adv. Tres certatnement. 
CBRTIPlCATJser, ka ) n . m. (du lat. certuwi, certain , 
et facere, faire). Ecrlt officiel ou dument signe d'une 
personne competente qui atteste un fait : un eertificat 
de bonne conduite. Certificat de vie, piece offlcielle, de- 
livree par un notaire, un maire, etc., attestant qu'une 
personneestvivante.C'erf ificai d'itudes, dipldme temoi- 
gnant, a la suite d'un examen, qu'un eleve des *coles 
primatrcs a termine ses 6tudes. (Le candidal doit *tre 
ag* d'au moins onze ans. 11 y a aussi un certificat con- 
cernant les etudes primaires supirieures, certaines 
etudes secondaires, etc ) Par ext. Preuve, assurance : 
soues tempirants, e'est un certificat de tongue vie. 

CEKTiriCATBUR tstr) n. m. Qui certiQe quelque 

chose. Celui qui gar an tit en sous-ordre la solvability 

dune premiere caution. Adjectiv. : agent certificateur. 

CBRTiriCATir, IVB (sir) adj. Qui est propre a 

certider : pieces certificates. 

CERTIFICATION (ser, si -on) n. f. Assurance 
donn*e par ecrit. 

CBRTIVIBR (ser, fi-4) v. a. (Se conj. comme j*rier.) 
Donner. assurer comme certain, aflirmer, attester : 
Galilee certifia que la terre tourne. Certifier une cau- 
tion, promettre de remplacer au besoin la personne 
qui la premiire s'est portee caution. 

CERTITUDE (ser) n. f. (lat. cerlitudo; de certus, 
certain). Qualite de ce qui est certain : la certitude d'un 
ivinement historigue est souvent difficile a controler. 
Conviction, adhesion entiere et volontaire de l'esprit 
a un fait, a une opinion : Jeanne d'Arc avail la certi- 
tude de sauver la France. Ant. Brato, ImcwUim+m. 
CERUMEN (men) n. m. Matiere jaune et cpaisse 
qui se forme dans l'oreillc. 

CBRUMINBUX, BUMB (nen, eu-ze) adj. Qui forme 

le cerumen. Qui tient de la cire : matiere ctruminewue. 

CBRU0B (rt*-se) n. f. Carbonate de plomb, appele 

aUSSi BLAMC DK CCRUSB OU BLANC 

it'AROBNT, et q^ue Ton emploic 
enpeinture : la ceruse est un 
poison violent . 

CBRUMTB (zi-te) n. f. Car- 
bonate naturel de plomb. Syn. 

BLANC DE CERUSB. 

CERVAINON (str-V-zon) 
u . f . Epoque ou le cerf e«t gras 
et bon a chasser (de juin a mi- ' 
septembre). 

CERUEAU («er-rd) n. m. 
flat, cerrix, t*te). Anat. Ma»»be 
de matiere nerveusc, qui oc- 
cupe le crane des vertebras et M m i. t t-,ti lfm 
qui est le siege des sensations Psena efimsrs 
et le principe des mouvements volontaires : chez Its 
vertibris, le cerveau pn l sente de nombreuses circmi- 
vulutions sivaries par des sillons ou scissures. Fig. 
Esprit, intelligence, jugement : Napoleon fut tecer' 
veau le plus puissant de son temps. Cerwsa br*l«, 
bomme exalt*, extravagant. 




Digitized by 



Google 



CER 



i (*br-ve-la) n. m. Saucissc grouse et 
coorte, tail* de chair hachee/ salee et epicee. 

CBHVBJLBT (ser-vc-l*) n. m. Partie poeterieure 
et inferienrc de l'encephale. V. ckrvkac. 

CUTHXI Iser-v4-le) n. f. Substance da cer- 
veaa : rttiri de la tits. It cerveau n'est plus qu'une 
cervelk. Fig. Entendement, esprit. Bomms, tele sans 
cervelle, ton, evapore. Fam. Brulcr la cervelle, tuer 
d'an coup d'arme a feu dans la tete. Rompre la cer- 
ve lle, f atiguer par da bruit, des importunites. 

CBintAL. B. AUX {ser) adj. (lat. cert'ix, tete). 
Qui appartient an cou : la Me s'appuie sur la pre- 
mitre vertebre cervicale. 

CBMVlBSB (ser) n. m. pi. Famille de ruminants, 
ayant pour type le genre cerf. S. un cervidt. 

CBHYIBH (*er-rt-e) adj. m. V. loup-cbrvier. 

CBHVSjUIB {ter-wi -ze) n. f. Biere des anciens 
Gauluis. (Vx.) 

(l« (se) adj. dem. V. ex. 

CEsilpmm (sal-pi-wf) n. f. Genre de leguml- 
neoses des pays chauds et temperes. 

CMMAM (zar) n. m. Bmpereur de la famille de 
J ales £eaar : SuHon* a icrit I'histoire de* douze 
liutrs. Titre donne, depuis Diocletien, a 1 neritier 
prcsomptif de 1'empire remain. Associe au gouver- 
aement. Boi, empereor, souverain. 

cmmAaMirrwrm (sa) ou 
Le flls on l'beritier presomptif da tsar. 

CBSAHIBB* BN1TB (za-ri-in, t-ne) adj. Qui a 
rapport, ou qui est devoue a Jules Cesar ou aux Ce- 
sars, ou a un souverain. Op*ra«laa ee«ari*aae, 
operation cbirurgicalc pratiquee dans certains ac- 
eoaebements. N. m. Partisan de Cesar, des Cesar s, 
<fan souveraia autoritairc. 

CilARliMI {za-rU-me) n. m. Gouvcrnemcnt des 
Cesars. Domination militaire des souveraln* portes 
ao pouvoir par la democratic, mais revetus d'unc 
autorite absolue. 

CNAalVT (w'-wn), B adj. Arrete, suspendu : toute 
affaire ccssante. 

CBMATIBW (st+a-si-on) n. f. Discontinuation : 
la cessation des pavements est le premier acte de la 
fmiUue. Ant. Cass thuUx. 

CVMB {s4-se) n. f. Repit, fin 
true qu'il n'eut rSussi. ii «m ei 
diseon tinner , 

CUmrnmm (s£-s4) v. a. (lat. cessare). Discontinucr : 
cesser une pourruiu. V. n. Prendre fin : forage a 
etss4. Ant. CiiriMBtf. 

CKMlBIXlTsi (*»-si) n. f. Qualite d'une chose qui 
peat etre cedee. 

CBMIHLB (s4-si-ble) adj. Qui peut etre cede. 

CBMIBH ^^-*i-on) n. f. Action de ceder, trans- 
port : la cession d'une crtance. Cession de Mens, aban- 
don qu*un debiteur fait de ses biens a ses creancicrs. 

rtfMtHlUlM (si'Si-o-ne--re) n. Be- 
netieiaire d'une cession. 

CBffT-A-BWB \s4-ta-di-re) loc. conj. 



ait pox 
. adv. 



Sans 



M 



qai rodiqu e explication. 

CBBim (ses-tt) n. m. flat.ej?sr*is). O ante- 
let garni de ter ou de plomb, dont se ser- 
vaient les athletes dans les combats du 
pugilat Pugilat : remporter le prix du ceste. 

C'isiU (su-re) n. f. (lat etesura, action r 
de cooper). Repos menage dans un vers 
fraacais poor en regler la cadence : la ensure se place 
•prH la siriemt syllabe dans talexandrin, apris la 
fuatrieme dans Is vers de dix syllabes. Dans les vers 
grecs et latins, syllabe longue qui termine un mot 
et commence un pied. 

CIJT. cm-m [set, si-U) adj. dem. V. ck. 

CarraCK. ■ (du gr. kite", gros poisson) adj. Qui 
appartient aux grands mammlferes ayant la forme 
de poisson. N. m. pi. Ordre de mammlferes auquel 
snpartiennent les baleines, les cachalots, les aau- 
fhtns, etc. : Us cttaci* contiennent les giants des 
nammi feres. S. an cttac*. (V. la 
pbaene auMmrfcaes.) 

CinbuC (rak) n. m. Genre de 
fougeres. aboodantes sur les murs : 
le tetirae officinal. 

C»r» t!i K n. f. Genre de coleo- t * l ° ,M ' 

pteres a couletirs metalliqaca, qui vivent en toutes 



SMb|^s> 





5 - CHA 

regions, sur les fleurs ou les plaies des arbres : la 
citoine dorie est souvent apvelie hanneton des roses. 

CBUX, CELLS* pron. dem. V. cklui. 

CSVB1VOL, B n. et adj. Des Cevennes. 

C tt. m. Systeme d'anites physiques dans lequel les 
trois unites fondamentales sont : le Centimetre (lon- 
gueur), le ttramme (masse) et la Beoonde (temps). 

CHABLER (bU) v. a. Battre a coups de gaule : cha- 
bler des noix. Attacher un cable a un fardeau. Tor- 
dre des torons ensemble pour en former une corde. 

CHAUH {bli) n. m. 
Vin blanc tres esUme. 
recolte a Chablis. BoU * 
abattu dans les forets par > 
le vent ou Torage. 

CBABOT {bo) n. m. w Chkbot. 

Poisson d'eau douce, de couleur noiratre. (II atteint 
de IS a 15 centimetres.) 

CBABBAfrB ou MHABattn! n. f. Piece de 
drap, ou peau de chevre ou de mouton que Ton met- 
tait sur les cbevaux de la ca\>alerie. 

CHACAL. n. m. (turc schakal). Quadrupede car- 
nassier du genre chien, 
qui tient du loup et du 
renard et quj habite les 
pays chauds : le chacal 
WAfrious vit par trou- 
pes. PI. des chorals. 

CBACBMNB ou CHA- 

COIVB {ko-ne) n. f. (esp. 

chacona). Danse tres en vogue au xvn« et au xvm« s., 
que 1 on executait sur un air servant de finale aux 
ballets. Cet air lui-meme. 

CHACCM, B pron ind. s. 
Cbaque personne ou chaque 
chose. Tout le monde : chacun 
ledtt.{Chacun ne peut se rem- 
placer par chaque : ces livres 
coutent un franc chacun, et 
non chaque.) Pro v. : Chaena 
P«ar Mi ei B|« s p« ar <»«», 
ne nous occupons que de nous- 
memes, et laissons a Dieu le 
soin de s'occuper des autres. 

CHABOVr n. m. Appareil 
a bascule, cmployd dans le 
midi de l'Europe, mais sur- 
tout en Tunisie, en Egypte, 
pour tirer l'eau des puits. „„ _, , 

CHAroiilN, b adj.etn. ch«douf. 

Fam. Maigre, de petite taille, a l'aspect sournois et 
ruse : mine chafouine. 

CHAOBIIf, B adj. Triste, melancolique. De mau- 
vaise humeur : les envieux ont toujours fair chagrin. 
Ant. Joyeax, gal. 

CHAURIII n. m. Affliction, souci : avoir du cha- 
grin. Ant. J«i«, «lle«res««. 

CHAfiRIB n. in. (turc sagri). Cuir grenu, fait dc 
peau d'ane, de cheral, de mulct, etc., et servant a 
couvrir dos bottes. des livres. 

CHAOMiiVAATT (nan), K adj. Qui chagrinc. Ant. 
Cawaolaat, r^aaiaaaat. 

CHA«Rl!fB. B adj. Qui a l'apparencedu chagrin. 

CHASBlItBR [ni) v. a. Attrister. Preparer unc 
peau en facon de chagrin. Ant. Rejoalr, eoasaler. 

CHAM n. m. V. SCHAH. 

CHAHIT (cha-u) n. m. Tapage. scandale : fa ire 
du chnhut. Danse tres excentrique : danser le chahut. 

CHAHVTBH {cha-utf) v. a. Bousculcr, mettre 
en desordre. V. n. Faire du chahut. Danser le chahut. 

CHAI ou CHAIB {cht) n. m. (alter, de quai). Lieu 
ou sont emmagasines les vin.i et les eaux-de-vie : la 
temperature du chai doit c*tre aussi stable que possible. 

CHAflfAfiB (chf) n. m. Arpcnt. Action de mesu- 
rer a la chalne. Constr. Action de rclier par des 
barres metalliques horizontales deux murs dont on 
veut empecher l'ecartement. 

fTHAfMB (chfi-ne) n. f. (lat. catena). Lien compose 
d'anneaux passes les uns dans les autres : chalne 
dor. Chatne d arpcnt eur, chalne de dix metres ser- 
vant a mesurer les terrains. Barre metallique plate, 
reliant deux murs. Pile en pierrcs de taille, placce 
dans un mur pour le consolider : les chatnes dencoi- 
gnures doivent itre tressolides. Peine des galdres : 
condamner d la chatne. Ensemble des galeriens. Suite 




Digitized byVjOOvl 



CHA - 1« 

d'accidents physiques qui foment une llgne conti- 
n": chatne de montZanes P0» *ndu. entre les- 
quels puic la tnune. Fig- Captivitc sujetion : les 
cliatnes de I'esclavage. Briser ses chaines, »c rendre 
Ubre. Oroupement de pewonnes qui ". paaMnt quel- 
aue chose de main en main : faire la chatne dansun 
tncendie. Chatne d'un port, seVie de r^ cau * ™ e**/ 
cade fennant un port. Figure de danse : chatne an- 
glaise Knchainement : la chatne (let uiees. 

CBAtUB (cht-ni), B adj. Forme de parties atta- 
ches bout a bout : cdble chatne. 

CHAtlfBR (cM-ni) v. a. Mesurer avec la chalne 
d'arpenteur. Faire le chainage de murs. 

CHAtlfBTTB (chi-nc-te) n. f. Petite chainc. Mican. 
Courbe suivant laquelle se tend un fll homogene, 
flexible et inextensible, suspcndu par sea extremites 
a deux poinU Axes. Point de chatnettc, point de cou- 
ture ou de broderie qui ressemble a une chalnette. 
CBAtHEVm (chi) n. m. Celui qui mesure avec la 
chalne d'arpenteur. 

CHAflVOM {cM) n- m. Anneau de chalne. Partie 
d'une chalne : un chatnon de montagnes peu ilevt. 

CHAIR {cheY) n. f. (rx fr. car, char ; du lat. caro). 
Substance molle, sanguine et organiquadc 1 animal : 
la chair du bceuf est rouge et compacts Fig. Nature 
humaine, considerce au point de vue de la sensi- 
biliW : la chair ett [aible. Corps humain : morUHer 
la chair. Pulpe des fruits : la chair du melon. Chair 
de poule, peau humaine devenuc comme granulec 
sous l'imprcssion du froid ou d'une emotion. Avoir 
la chair de poule, frissonner. Couleur de chair ou 
couleur chair, d'un blanc rose. PI. Chairs aun ta- 
bleau, ce que Ion voit a nu des personnages. Prov. : 
II *>•• -» «b*lr b1 poImm, se dit (fun hom me 
aui. par faiblesse, flotte entre deux partis opposes. 
CHAIRS (chi-re) n. f. (lat. cathedra). Tribune 

Jlus ou moins e*lcv6e d'ou un pro- 
esseur, un predicateur portent a 
l'auditoire : monter en chaire. Fig. 
Predication religieuse : eloquence de 
la chaire. Siege apostolique : lachairt 
de saint Pierre. Fonction de profes- 
seur : chaire de philosophic 
CHAM {chi) n. m. V. cuai. 
CHAIMB (cM-se) n. f. Siege a dos- 
sier sans bras : la chaise curule ilait 
riservie, A Rome, aux hauls magis- 
trals. Piece de fonte qui supporte ch»ii«. 
un arbre de transmission. Mar. Sortc 
de noeud. Chaise a i»*rt*ur*, *u«ze de luxe, ferme et 
couvcrt, dans leque 
on se faisait porte 
par deux hommes 
Chaise de poste, vol 
ture pour courir la 
poste. Chaise ptrcit 
siige pour les bi 
soins naturcls. 

CH All* IBB {chl 
zi-6), IBB n. Oi 
vrier, ouvridre qui 
fabrique des chaise. 
Pcrsonne prcposee 

la location des chaises oans une eguso ou un ueu 
public. 

CHALANB (Ian) ou CHAJLAA n. m. Bateau plat, 
destine au transport des marchandises. 

CHALAMB {Ian), B n. Aehcteur -..dans le com- 
merce, il faut savoir attirer les chalands. 

CHALCOUHAPHE (kal) n. m. (du gr. khalkos, 
cuivre, et graphein, ccrire). Graveur sur metaux. 

CHAJLCOCinAPIIIB (kal, fl) n. f. Art du chalco- 
graphe, gravure : la chalcographie du Louvre a 
fourni d" admirable* reproductions des chefs-d'antvre 
de I'antiquitC. 

CHALCOORAPHIQl B (kal) adj. Qui sc rapporte 
a la chalcographie. 

CHALCOPYRITB {kal) n. f. Pyrite de cuivre ou 
sulfure double naturel de cuivre et de for. (Ce mi- 
neral est employe pour l'extraction du cuivre.) 

CHALCOMNB (kal-ko-zi-nc) n. f. Pyrite ou sul- 
fure naturel de cuivre, trfts fusible. 

CHALBAfQCB (kal-da-i-ke) adj. Qui a rapport 
aux Chaldecns : langue chaldaique. 



partis opposes. 
edra). Tribune 

M 




_ CHA 

CHALBBB1V, ENlfB {kaldi-in, e-nc) adj. ct n. De 
la Chaldee. 

CHALK n. m. (ar. schdl). Grande piece de lalne, 
de soie, etc., que les femmes portent sur leurs epau- 
les : les chdles de cachemire furent introduits en 
Europe au xvin* sitclc. ChAle-tapis, chale de laine 
tres fort, k dessins de formes rteulieres ou carries. 

CHALET (It) n. m. Petite maison de bois recou- 
vcrte de planches, qui sert d'habitation aux monta 
gnards de la Suisse. Toute maison de campagne, 
memo luxueuso, imitant le chalet Suisse. Chalet de 
nicessiti, petit cdicule contenant des cabinet* d'ai- 
sances publics. 

CHALBVR n. f. (lat. color). Phenomene dc phy- 
sique par lequel la temperature d'un corps s'eleve : 
toute combustion digage de la chaleur. Qualite dc ce 
qui est chaud. Sensation que produit un corps chaud. 
Temperature elevee, temps chaud : les grandes cha- 
leurs de I'M ont lieu en central pendant la canicule. 
Elevation de la temperature du corps : la chaleur de 
la fievre. Chaleur animate, temperature propre aux 
etres vivants. Chaleur spicifique. quantite de chaleur 
absorbee par I kilogramme d'un corps, lorsque sa 
temperature s'eleve de 1 degre. Fig. Ardeur : chaleur 
du combat. Zoic, nature pressante : la chaleur d une 
discussion. Ant. Fr*ld, h*ld«re» 

CHAUBfJHBUHBBIBlfT {te-man) adv. Avec cha- 
leur. Ant. Prolde«n»»S. 

CHAJLBURBl'X. BC«B Ircu. eu-se) adj. Qui a de 
la vie, de l'animation : style chaleureux. Qui presse 
avec rele : recommandation chaleureusc. Ant. Pr«4d, 

CHAi.IT (li) n. m. Bols de lit. Charpente quel- 
conque, sur laquelle reposent les matelas. 

CHAJLOIH v. n. Importer, intcresser. (N'cst plus 
employe que dans 
ces locutions : il 
me chaut, il nc 
nCen chaut, peu 
me chaut, cela no 
m'interesse pas.) 

CHALOCPB 

(cap. chaluta) n. f. = 

Grand et fort ca- « 

not a la voile ou 

a l'aviron. pour le 

service des vaisseaux. Chaloupe canonmert, cna- 

loupe de petites dimensions, armee de canons. 

(HALIBBAC (md) n. m. (lat. calamus). Tuyau de 
paille, de roseau. Flute champetrc. Tuyau metalli- 
que avec lequel on souffle sur 
une flamme qui devient d'une 
temperature tr6s clev6c : le 
chalumeau oxhydrique peut 
fondre le platine. 

C HAL IT (/u) n. m. Filet de 

Fftche en forme de poche que 
on traine : les chaluts ser- 
vent surtout a la \n"che sur les 
bancs de sable. 

CHAJLVTIBR (ti-4) n. m. 
P*cheur qui se sert du cha- 
lut. Bateau qui traine le chalut : oncomtruitaujour- 
d'hui de grand* chalutiers a vapeur. 

I'HAHABB (ital. chiamata) n. f. Signal donne par 
le tambour pour annonccr que des assieges capitu- 
lent : battre la chamade. 

CHAJIAIIXBH (ma, 11 mil., i) v. n. et a. Qucrel- 
ler. He esmmalller v. pr. Se battre ou se quercller 
avec bruit. m , M n „ 

CHAMAILLBHIB (ma, 11 mil., e-rt) n.f. Qucrelle. 

CHAMANIffMB (nis-me) n. m. Religion srossiere 
des pcuples de la Siberie orientale et dc rextreme 
nord de l'Asie : le chamanisme a pour base le culte 
de la nature et des esprits qui la gourement. 

t'HAMABBBB (mo-rd) v. a. (vx fr. ciiamnrre. si- 
marre). Charger de passementeries, de galons, dor- 
nementa : un geniral chamarri de decorations. (Se 
dit presque toujours en mauv. part.) 

CHAMARHCHB (wo-m-re) n. f. Manierc de cha- 
marrer. Ornemcnts de mauvais goiU. 

CHAMHARB ou CHAMBART (chan-bar) n. m. 
Pov. Vacarme. Renversement 

cnAMBARBRBiBWT (rhan, man) n. m. Pop. Ac- 
tion dc chambardei 

Digitized by VjV 




Chaloape k vapour. 




ioogle 



CHAMPIGNONS 




C Comestible V Vcneneux 



*' Digitized by Vj t)OQ IC 



CHA 



— 168 — 



CH.V 



CBAHIAMEI (ehan-bar-d&j v. a. Pop. Rcnvcr- 
ser, bouleverser de fbnd en comble. 

CH4MBELLAM ( chart -bel- Ian) n. m. Ofrtcier 
charge de tout cc qui conccrne le service intcricur 
de la chambre d'un prince : les derniers rhambellans 
figurerent a la cour de Napoleon HI. Grand cham- 
bcllart, le plus elev6 en dignite des chambellans. 

CNAMBEKTK (chan-ber-tin) n. m. Vin rouge 
tres csUme, reeolte. dans le vignoble de Gcvrey- 
Chambcrtin : boire du chambertin. 

CHAMBEAWliE (clian) n.m. Encadrement de trois 
cdtes d'une portc, d une fenetre, d'une cheminee. 

CHAMBKE (chan-brt) n. f. (lat. camera, chambre). 
Piece d'une maison, specialemcnt celle oil Ton cou- 
che : t7 est malsain ae eouchcr dans une chambre 
insuffiwmment aeree. Garder la chambre, ne pas 
tiortir par suite dune indisposition. Travailler en 
chambre, travailler a un metier sans tenir boutique : 
let canuts lyonnais ont long temps travailli en cham- 
bre. Lieu ou sc rcunisscnt les assemblies delibe- 
rantes, les corps constitues : aller d la Chambre des 
d£put4s. L'cnsemblc des membres de ces assemblies : 
les decisions de$ Cfiambres. (V. Part, hist.) Section 
ou division de certains tribunauz : premiere chambre 
du tribunal civil; chambre corrcctionnelle, crimi- 
nelle. Chambrcs de /'cr*7. cavites anterieure et latero- 
riliaire de l'oeil oil se trouve I'humeur aqueusc. Cham- 
bre de chauffe, compartiment dans lequel sont places 
les foyers des chaudicres d'un bateau. Chambre a air, 
tuyau rond en caoutchouc que Ton met autour de la 
jante d'une roue et qui cat muni d'une valve par ou 
Ion fait penelrcr l'air pour le gonfler. Cavitd desti- 
nCe a rccevoir un cxplosif : la chambre d'une mine, 
dune tnrpille. Chambre noire ou obscure, boitc close, 
sauf une legere ouvcrture, munie en general d'une 
lentille, par laquelle penetrent les rayons reflechis 
par les objets exterieurs, dont l'imageva sc former 
sur un ecran place a une distance convenable : I'ob- 
jectif et la chambre noire sont les ilements princi- 
paux de tout appareil photographigue. Chambre 
claire, appareil compose principalenicnt d'un prisme 
qui projette sur un ecran des images dont on peut 
suivre et arr<Her les contours avec un crayon. 

('lUMBHEE {chan-brt) n. f. L'ensemblc des ou- 
vriers et surtout des soldals, logeant et mangeant 
dans une m*me chambre : il faut supporter avec 
bonne humeur les plaisantcries de la chambre'e. En- 
semble des spectateurs reunis quelquc part. 

< IIAMBHEL.A* {than) n.m. Ouvrier qui travaille 
en chambre. 

CIl.tllBRER (chan-brc) v. n. Habiter la meme 
chambre. V. a. Enfermer, pour punir, voler, etc. : il 
faut surveiller, mais non pas chambrer les enfants. 

CHAMBHETTE (chan-bre-le) n. f. Petite chambre. 

CHAM BRIBE! 
{chan-bri-i) n. m. 
Officier charge de 
la garde du tresor 
aupres du roj de 
France. 

(HAMBHtEHE 
{than) n. f. Femnie 
de chambre. (Vx.) 
Long fouet de ma- 
nege. Support mo- 
bile pour tenir ho- 
rizontal un vehi- 
cule non attele. 

4-HAMKAl (md) 
n. m. (lat. camclus). 

Genre de mammi- lh«m«a«. 

feres ruminants, qui a deux bosses sur le dos (Asic 
rentrale et Turkestan) : le chameau, par sa sobriiti 
ft son endurance, est Vanimal le plus utile au desert. 
V. dromad aire. Mar. Ponton pour soulever un navire. 

C'lIAMBLIBH [li-i) n. m. Celui qui soigne ct 
r'.nduit les ehamcaux. 

t'HAMBLLE [me-le) n. f. Femcllc du chameau : 
/<' lait de la chamelle est tres nourrissant. 

< HAMRLO*' n. m. Petit du chameau. 
(HAMEROPN \ka-mv-rops) n. m. Genre de pal- 

miers do petite taille, dits aussi palmiers nahis : le 

chiimero/s est commun sur le littoral mtditerraneen. 

('HAMOIM (moi) n.m. Genre d'antilopes des mon- 

tagnes d'Europe : le chamois tvite le chasseur en 





mutant de rocher en rocher avec une agiiite mer- 
veillewte. Sa pcau prcparee : gants de chamois. N. et 
adi. Jaunc clair : le chamois est 
salissant ; robe chamois. 

OlAMOINACiB {za-je) n.m. 
Preparation que Ton fait su- 
bir aux peaux d'une foulc d'a- 
nimaux pour les rendre sou- 
plcs et moelleuses. 

C-nAMOillBii(z<0v.a.Pre- ' 
parer par le chamoisage. 

tUAMOIBBRIE lzc-rf) n.f. 
Lieu ou Ton prepare les peaux. , 
Ccs peaux preparecs. 

< HAMOIMKI K (zeur) n.m. 
Qui prepare et vend les peaux 
en general. 

CHAMP (chan) n. m. (lat. 
campiut). Etendue de terre labourablc : un champ de 
ble, de mats. Au plur.. la cainpagne en general : la 
vie des champs. Fig. Champ de bataille, champ dhon- 
neur, endroit oil se livre un combat : mourir au 
champ dhonneur. Perspective, sujet. matiere : le 
champ des hypotheses est ilUmite": le champ de notre 
activite. Champ dune lunette, espace que Ton ap*r- 
coit quand on regarde dans cei instrument. Champ 
magnelique, tlectrique. region soumise a l'influcncc 
d'un aimant, d'un eourant. Champ optiratoire, region 
sur laquelle porte une intervention chirurgicnle. 
Champ de courses, hippodrome pour courses de ohe- 
vaux. Champ de tir, terrain dispose pour que les sol- 
dats s'excrcent au tir. Fond sur lequel on representc 
quelque chose : le champ dune me'daille, d'un ecu 
d'armes. Champ de Mars, champ de manoeuvre. Itat- 
tre, sonne r aux champs, rendre avec les trompettcs, 
les tambours, les honneurs militaires. Cham)* tie re- 
pas. cimcttere. Se battre en champ clos, en combat sin- 
gulier. Courir les champs, la campagne. Prendre la 
clef des champs, s'enfuir. Loc. adv. : NMr.lrtbamp, 
sans delai. A tout boat de champ, a tout propoa. 

CHAMP {chan) n. m. (vx fr. rant. cdte). Ciite d'une 
pi6ce equarric le plus etroit dans \* sens de la lon- 

f;ucur. Partie lisse autour d'un cadre, d'une raou- 
ure. Loc. adv. Bo champ, dans le sens de la lon- 
gueur et sur la petite face. 

CIIAMIPAftlMB (chan) n. m. Vin blanc mou^wux, 
tnis estime, que Ton prepare en Champagne. Cham- 
pagne frappe. refroidi ou meme congcle, a l'aidc de 
glace pik v e mise autour de la bouteillc- Fine cham- 
pagne, eau-de-vie de qualite superieure, fabriquce 
dans les <:harentes. 

4 IIAWPA^>F. {than) n. f. Bias. Piece honorable 
qui occupc le tiers inferieur de l't ; eu d'armes. 

CllAm»AUSi»En {chan, gni-zi) v. a. Preparer a 
la maniere du champagne : champagniser des tins. 

CHAM PART {chan-par) n. m. Melange de fro- 
ment et de seigle semes ensemble. Ffod. Part sur les 
gerbes qui revenait aux seigneurs de certains fiefs. 

C'HAMPBXOIM, B (chan-pe-noi, oi-ze) adj. ct n. 
De la Champagne. 

CllAMPBTRsB {rhan) adj. Qui appartient aux 
champs : vie champiH re. Garde rbamp*tr« f agent 
charge de la garde des proprietes rurales. 

CHAMPI, immb (chan, i-se) adj. et n. Enfant 
trouve- dans les champs. (Vx.) 

CnAMPlGMOX Whan) n. m. (bas lat. campinolitts). 
Genre de vegetaux cryptogames. de formes diverses : 
les moisissures, les truffles sont des champignons. 
Pousser comtn* un chamjdgnon. grandir tres vile. 
Support pour chapcaux, vetements, dont 1'extrcmite 
est nrrondie et qui sert a soutenir divers objets. 
Bouton qui se forme a une m^ehe qui brule. Med. 
Excroissance molle et fongueuse, qui se forme dans 
les plaies. — Certaines espdees de champignons sont 
bonnes a manger et les autres vA«^neuses. 11 faut se 
garder de consommer tout champignon dont on ne 
connalt pas absolument la nature et le caractere 
comestible. En cas d'empoisonncment par les cham- 
pignons, il faut. en attendant le medeein, prendre 
un vomitif, et non un purgatif. Se garder de boire 
du vinaigre, de Tether ou de l'eau saline, qui r«pan- 
draient le poison dans tout l'organisme. 

CIIAMPIGMOWMIBKB (chan-pi-gno-ni) n. f. En- 
droit, presque toujours souterrain, ou Ton cultive 
les champignons de couche : les carricres des envi- 

Digitized by VjOOQIC 




CHA - 

nmi de Paris onl iti transformies avec profit en 
champiqnonniere*. Couche de terreau et de fumier 
poor ciuUver lea champignons. 

OUHFItS (chart) n. m. Celui qui combattait en 
champ clot pour sa cause ou pour la cause d'autrui. 
Combattant, concurrent quelconquc : les champions 
du eyclisme. Vainqueur d'une epreuve sportive : 
champion de la course, de la nage, de rescrime, etc. 
Fig. Dcfenseur : Voltaire fut, en ton temps, le cham- 
pion de la tolerance. 

CaAJBPI*snVAT (ehan-pi-o-na) n. m. Epreuve 
sportire, dont le vainqueur recoit le titrcde champion. 

OAHPLITIB (chan-le-vi) v. a. Creuser une sur- 
face unie pour y tailler des figures ou y incruster 
des ornements. Dans la gravure, enlever cerlaincs 
parties de l'abeence desquelles resulteront les blancs. 

CMX^AU (sar), B n. et adj. Pop. Qui a de la 
chance, a qui les choses reussissent Men. 

Cmaif CB n. f. Nature ou resultat d'un evenement : 
profUer d'une hcureuse chance. Bonheur : avoir de 
la chance. La chance tourne, les choses change nt de 
face. PI. Probabilites : caleuler les chances. 

CBUUTCBLAirr [Ian), B adj. Qui chancelle : vieil- 
lard chancelant. Fig. Mai assure : santi chancelante. 

f HAJVCKLBK (le) r. n. (Prend deux / devant une 
svllabe muette : nous chance llerons.) Vaciller sur sea 

fieds. sa base : cet homme, cet edifice chance He. Fig. 
ttre irresolu : sa vertu chancelle. 

CBLsJICBa.lBm {li-i) n. m. Chef supreme de la jus- 
tice, sous l'ancienne monarchic : le chancelier itait 
inamovible. Dignitaire qui a la garde des sceaux, 
dans un corps ou un ordre : le chancelier de la Ligion 
dhonneur. Chancelier de fEchiquier, en Angleterre, 
juge de la cour des finances. 

CB4A2f€BE>lBMB n. f. Femme d'un chancelier. 
Bolte ou sac fourre pour tenir le 
pieds chauds. 

CHAUCKU-EMBMT (sJf-le-man 
n. m. Action de chanceler. (Pcu us.] 

CHAJICSLUtmiB (s*-l*rl) n. i 
Lieu ou Ton scelle avec le sceau d 
l'Btat Ministers de la justice. Bu- w *"" — — 
reaux, administration que dirige un chancelier. 
Grande chancelier ie, administration chargee de tout 
ce qui a rapport a 1'ordre de la Legion dhonneur. 

CBUaJfCBUX, BCMB (seu, eu-se) adj. Qui a une 
chance heureuse : homme chanceux. Hasardeux : 
cette affaire est chanceuse. 

cmafeci, B adj. Molsi. N. m. Fumicr sur lequel 
a pousse du blanc de champignon. 

rMAJfCUt v. o. (has lat. canutire). Moisir. 

CHAJVCIMEaUi (susu-re) n. f. Moisissure. 

CMAXCWUH n. m. Norn vulgaire des ulcere*. Fig. 
Cause de destruction progressive. Maladie den arbres. 

CVAXCUII. BVHB (kreu, ««-*«) adj. De la na- 
ture du chancre. Attaque par un chancre. 

CBLUmBLBVm n. t. (lat. candela, ciergc). Fete de 
la presentation de Notre-Seigneur au Temple et de 
la purification de la Vierge (S fevrier). 

(MAJIMLIBK (li-4) n. m. Ustensile pour mettre 
la chandelle, la bougie : le chandelier a 
sept branches itait un des principaux 
instruments du culte he'breu. Mar. Sup- 
port metallique. 

cmMJtmmvLutm (/Wj, IU n. et adj. 
Qui fait ou vend des chandelles : ouvrier 
chandelier. 

CBLaXBBLLB Ide^U) n. f. (lat. can- 
dela; de candere, broler). Flambeau de 
suif, de resine. Economic de bouts de 
chandelle, Economic insigniflante, mal 
entendue. Bruler la chandelle par les 
deux bouts, depenser, gaspiller avec 
exces. Devoir une belle, une flere chan- 
delle d quelqu'un, lui avoir une graude C b » ad « 1, * f '- 
obligation. Mitre voir a quclqurun trente-six chan- 
delles, le frapper fortement a la face. Chandelle 
romaine, piece d'artiflce. 

CHA2V9BIXJIBIB (A»-/e-rf) n. f. Fabrique de 
chand elles. 

€MAXWWsM%M (frin) n. m. Armure qui protegcait 
latste du cheval de guerre. Partie de la tete du che- 
vaL d'un animal, qui s'etend des oreilles aux na- 
seaux. (V. chkval.) Petite surface que Ton forme en 
ahattant 1'arete d'une- pierre ou d'une piece de bois. 




CHA 



Ijfrd-ni) v. a. Tailler en chanfrein. 
_. — Changement : gagner, perdre au 
change. Troc d'une chose contre une autre. Opera- 
tion qui consiste dans la vente des monnaies, des 
matieres d'or et d'argent et des papiers-monnaies. 
Taux auquel on fait cette operation : le change cntre 
la France et CBspagne est trie ilevi. Bureau du chan- 
geur. Commission du changeur : il y a tant pour le 
change. Prendre le change, se laisser tromper. Dormer 
le change, tromper. A*aai de eaaage. V. agent. 
Lesire de eaaaga, aote par lequel le souscripteur 
enjoint a une autre personne de payer a une epoque 
dite, a 1'ordre de telle personne denommie, une 
somme determinee.— Les personne* denommees dan* 
une lettre de change sont : le tireur ou souscripteur, 
qui fait la lettre et en recoit la valeur ; le prtneur ou 
benificiaire, qui fournit cette valeur et devient ainsi 
proprietaire au titre ; le tiri ou payeur ou accept eur. 
Void un exemple de la formule de la lettre de change : 

Park, U 1905. B. P. F. 1.000 

An trust* et un cMcambtv, ▼•uilUs par*r, par ectu pr4««nU Am 

change, k l'ordr* da MM. Paul «t Ci«, fa iohim da mill* franc*. 

rmlmu raena en marchanduat. qua pa— hi tuivant avis a 

M. PMrr«;n«gociant i Lyon. 

AecapU : Pixbbk. Jeai *t Clt. 

La lettre de change est ecrite sur papier timbre 
ou sur papier llbre avec apposition d'un timbre 
mobile (droit de fr. 05 par 100 francs). Ce timbre 
doit 6tre annul* le jour du tirage. 

CBAMCSBABLB (ja-ble) adj. Qui peut etre change. 

CMAJVCBA1VT (jan), B adj. Inconstant, variable : 
caractere chanqeant. AxiT.Co«ataat, Ame,laMnmabl+. 

€HAlf6KMBIfT (man) n. m. Action de changer. 
Modification qui en resulte : changement de temps. 
Amt. Stabilise. e«ae«aaee« 

CHAM6BB (ji) v. a. (Prend un e muet apres le g 
devant a et o :je changeai, nous changeons. - Prend 
l'auxil. avoir ou eYre, selon qu'on vent cxprimer Tac- 
tion ou l'6tat.) Coder une chose pour une autre. Rem- 
placer une chose par une autre : changer un rouage 
de montre. Changer un enfant, le changer de linge. 
ConverUr : changer les me" taux en or.V. n. Quitter une 
chose pour une autre : changer de condition. Passer 
d'un etat a un autre : le temps va changer. Changer 
de visage, palir, rougir, perdre contenance. Amt. 
Malatealr, aerp^taer. 

CHAIVfiBUM. KUaK (eu-ze) n. Qui se livre aux 
operations du change : les c hang eur s se graupaient, 
a Paris, sur le pont au Change. 

CBAIOATB ou CBAIWLATTB (la-te) n. f. Chevron 
refendu, qui se pose dans le meme sens que les lattcs. 
Piece qui facilite l'ecoulcment des eaux d'un toil. 

€BAM*IMB n. m. (gr. kanonikos, regulicr). Di- 
gnitaire ecclesiastique qui, autrefois, possedait un ca- 
nonicat (auj., fait partie du conaeil d'un eviquc, etc.) : 
chanoine titulaire, pribendi, honoraire. 

CIIAWOIMB01IB (ne-se) n. f. Autrefois religieusc 
qui poisodait une prebende : il existe encore en A llr- 
magne quelques chapitres de chanoinenses. Patisa. Pe- 
tite nonnette : les chanoinesses de Dijon sont cstimecn. 

CHAJVOIIVIB (ni) n. f. (de chanoine). Canonical 

CHAJSmam n. f. (lat. cantio). Piece de vers frivole 
ou satirique, que Ton chante : en France, tout finit par 
des chansons. Chanson de geste, ancicn pot- me dans 
lequel on cel£brait les exploits des chevaliers : la 
plus ciUbre des chansons de geste est la Chanson de 
Roland. PI. Fig. Soincttes, discours fri voles : chan- 
sons que tout cela! Loc. pro v. : IVair ae fait •«■ la 
eaaaaoa, l'apparence n'est pas la realite. II cm a 
I'alr ei la ehawwa, il est recllement ce qu'il paralt 
etre. I«e taa fali la eaaasoa, la manicrc de dire 
les choses en determine le sens. 

C'BAIVBONMkS (so-ni) v. a. Faire une chanson 
satirique contre quelqu'un : Mazarin fut chansonni 
par les Frondeurs. 

C'HAJVMOIVIVBTTB (so-ni-tt) n. f. Petite chanson : 
les chansonnettes de Nadaud ont it 6 trcs populaires. 

CHANflOlfXIBB (so-ni-i), BU n. Personne qui 
fait, qui chante des chansons : Beranger fut un chan- 
sonnier hardi et iloquent. N. m. Recueil de chansons. 

CHANT (chan) n. m. (lat. cantus). Suite de sonsmo- 
dulca, emis par la voix. Air mis sur des paroles. Melo- 
dic : chant harmonieux. Chanson de style soutenu : 
un chant guerrier. Toute composition en vers de 
style noble : mes chants rediront vos efploits. Cha- 
cune des divisions d'un pocme epiquo ou didactique : 



Digitized by VjVJVJ 



gle 



CHA 



— 170 



r, 



votme en dix clurnts. Chant grtgoncn, chant ordi- 
naire de 1'Egliae. V. plain-chaht. 

CHAHTAilH n. m. Action d'cxtorqucr a une pcr- 
sonne de l'argent, des faveurs, etc., sous la menace 
de revelation? scandaleuses : pratxquer un duntaae. 

CHAlfTAWT (tan), B adj. Qui chante. 0* Ion 
chante : cafi chant ant. Qui se chante aisement : vnc 
mtlodic trts chantante. 

CHAirrBAU (td) n. m. Morceau eoup6 a un grand 
oain ou a une piece d'ctoffe. Chanteau depam b&nit, 
le morceau qu'on envoie a celui dont c est le tour 
de rendre le pain benit. ... 

CHAWTEPWR1M n. f. Entonnoir a long tuyau, 
perce de trous. Robinet. Espece d'arrosoir Fente 
vcrticale pratiquee dans un mur pour 1 ecoulcmcnt 

^CHANTER (te) v. n. (lat. cantare). Former avec la 
voix des sons varies : les oiseaux sifflent, I homme 
jseul chante. Imitcr lc chant en declamant: cctora- 
Uut chante.y. a. Celebrer louer : chanter la gloire 
les vertus. Chansonner, railler : Mazarin disait : lis 
chantent, ilspayeront. Faire chanter queiquun, pra- 
tfqTer un chantage sur lui P.I- * •**"£> ff»* 
azyme. »« «*•■*«■■ v. pr- Etre chante : cet air se 

Ck Sm JSSSkMJUt (re-le) n. f (d« lat. cantare. 
chanter). Corde d'un violon. d'une basse, qui a le son la 
plus aigu. Fig. et fam. Appuyer sur la chanterelle, in- 
iister sur le pointddlicat, Important Oiseau qu on em- 
oloie pour en attirer d'autres dans des filets, remelie 
de la pcrdrix, dont on se sert pour attirer les males. 
CHANTERELLE (re-le) n. f. (lat. cantharellus, 
nctite coupe). Genre de champignons comestibles, 
Sits aussi ff irolles. (V. la planche cuampiononb.) 

CHAKTBVR, BUME (eu-ze) n. Qui chante souvent 
ou fait metier de chanter : les c hauteurs de VOpera. 
Adiectiv. Oiseaux chanteurs, ceux dont le chant est 
agrcablc (serin, rossignol, etc.). MaUre chanteur, qui 
excelle dans lc chantage. 

CHAHTIBR (ti-t) n. m. lat. cantenum, chevron). 
Emplacement ou les marchands entassent le bois. le 
rharbon au'Us ont a vendre- Atelier a l'air hbre, dd- 
ture ou couvert, ou l'on travaille le bois, la pierre ; 
un chantier de construction. Lieu de construction 
pour les vaisseaux : La Seyne possede tTimportants 
chantiers maritimes. Charpente supportant une em- 
barcatlon. Ensemble des madders sur lesquels on 
place les tonneauxdans les caves, les fardeaux, etc. 
Fig Avoir un ouvrage sur le chantxer, y travailler. 
CHAWT1GW01.B ou BCHA!¥TI«W©I.E n. f. 
Piece de bois trapezoldale, qui soutient les pannes 
d'une charpente. Brique de demi-epaisscur pour 
construire les cheminees. V. ferme. 

CHAMTOaTNBR (to-ni) v. a. ct n. Chanter a 
demi-volx : chantonner une mtlodie. 
CHAWTOCRWA«E n. m. Action de chantourner. 
CHAKTOVRIVBIIBin' {man) n. m. Contour d'une 
planche chantournee 





CHAWTOrRWER (ni< v. a. Truller en dehoi 
evlder en dedans une 
piece de bois ou de 
metal, d'apres un profll 
donne : chantourner une 
bordurt. Faire ressortir 
la partie saillante d'une 
peinture. 

CHANTRE n.m. (lat. 
cantor) .Coluiqul chante. 
Specirxlcm., qui chante 
au lutrin : dans ViglUe 
primitive, les chantre* 
faisaient partie du 
clcrgt. Fia. Poete : le 
chantre aAusonie ou 
des Gtorgiquesmreile) ; 
le chantre oYAchille 
(Homere) ; le chantre de 

Thrace (Orphee). Les chamres aes oois, ic» om-aux. 
CHAHTRB n. m. Genre de plantca textiles qui 
portent le chenevis. Filasse qu'on retire de 1'ecorce 
du chanvre : le rouissage, le broyage et le teillage 
sont les trois itapes de la preparation du chanvre. 

(HAMVHIER (wri-p), ERE n. Pcraonnc qui tra- 
vaille le chanvre. Adj. Qui coneorne le chanvre : 
Industrie chanv rii'rc. 




CHA 

CHAM (kao) n. m. (mot gr. ■ignif- abtme). 
Confusion generale ct primitive des elements, de 
la matiere. Fig. Confusion, deaordre : comment se 
reconnattre dans ce chaos d'arguments! 
CHAOTIQVB (ka-o) adj. Qui tient du chaos. 
nuP»MI (di) v. a. Pop. Voler, marauder^ 
CHAPARBEIJK, ECIIE (eu-se) n. et adj. Qui 
chaparde. 

CHAPE n. f. (bas lat. cappa). Sorte de grand man- 
teau d'eglise, qui s'agrafc par devant : la chape ne se 
porle que pendant les ce" re" monies. Vetemcnt — ^ 
de cardinal. Envcloppe de certains objets. 
Enveloppe de plAtre qui reunit les pieces 
d'un moule de sculpture. Enduit qui protege 
contre les infiltrations le dessusd uneyoikte 
Etrier de fer, qui porte l'axe sur lequ<-l 
tourne une poulfe. Chape dune aiguille tie 
boussole, partie conique recevant le saphir 
de support du pivot. Bias. Piece honorable .^^^ 
constlCuee par deux triangles rectangles " JT ' 
obtenus en joignant le milieu du chef aux canton* 
de la pointe. (V. la planche blason.) 

CHAPE, E adj. Revetu dune chape. Bias. Qui 
s'ouvre en chape ou en pavilion, en parlant del ecu. 
CHAPBAV (pd) n. m. (bas lat. camllus). Coiffure h 
bords, d*homme ou de femme. (v. 
coifftjrx.) Coup de chapeau, salut 
qu'un homme fait en soulevant son 
chapeau. Partie superieure d'un 
champignon, de certaines pieces me- 
caniques. etc. : le chapeau d'un mar- 
teau-pilon. Ch«p*«» etita«l«, ins- 
trument de musique forme d'un cha- 
peau de cuivre muni de clochettcs. 
CHAPB&,AIX (Un) n.m. (lat. ca- 
pellanus). Aumonier d'un prince. 
Desservant d'une chapelle. 

CHAPBLBR (16) v. a. (Prend 

deux / devant une syllabe muctte : . rwMn "; h s no i. 

je chapellerai.) RAper la croftte. Ch.p^« eh.no... 

CHAPBLET (le) n. m. Ensemble de grains enfllec 

Jue Ton fait glisser entre ses doigts en r6citant des 
>ater et des Are : un chapelet de corail. Priere* 
ainsl recltees : dire un chapelet. Objets reuni» en- 
semble comme les grains d^un chapelet : certain* 
rivieres russes sont de viritables chapelets de lacs. 
Fig. Serie : defiler un chapelet d'injures. Arch. Ba- 
iruette deeoup^e en une suite continue de grains ronds 
ou ovale*. Bydraul. Noria. Fig. Dtfiler son chape- 
let, dire lout ce qu'on a sur le coeur. 

CHAPBLIBR (/«), BHE n. et adj. Qui fait ou 
vend des chateaux. 

CHAPB1.1ERB n. f. Malic borabee, a chassis et a 
compartiments. pour les chapcaux, etc. 

CHAPBE.1.E (pe-le) n. f. (lat. capella). Petite eglise. 
Toute partie d'une eglise ayant un autel : les catht- 
drales comprennent en giniral de nombreuses cha- 
velles annexes. Orfevrerie employee au sacrifice de 
la messe. Clmpeita ardeale, luminaire et pompeux 

"tSSwrnuEmm o^IhU) n. f. DlgniU, tWta 
d'un chapelain. . 

CHAPE1XERIE (p<»-/e-rf) n. f. Art. industne, 
commerce du chapelier. Boutique de chapclier. 

CHAPB1XRB n f. Croute de pain rapee. 

CHAPEROIV (deriv. de chape) n. m. Sorte de ca- 
puchon habillant la tete et le cou 
jusqu'aux epaules, qui etait la coif- 
fure ordinaire des deux sexes au J 
moyen age : Etienne Marcel coiffa] 
le dauphin Charles de son chaperon 2 
aux armes de Paris. Petit capu-J 
chon dont on coiffe les faucons a| 
la chasse. Ctfuronnement dun mur«4" p*» 
en forme de toit. Fig. Femme se- chftp0roo ^ -ttr . 
ricusc ou agee qui accompagne ^ 
dans le monde une jeunc fllle, une jeune femme. 

CUAPBROIVIVBR (ro-ni) v. a. Couvrir d'un cha- 
peron : chaperonner une muraille; chaperonner un 
faucon. Fig. Accompagner, surveiller, proteger une 
personne jeune. , , . . 

CHAPlBR(;>iV) n. m. Fabricant, mai*chand de cha- 
pes "porte-chape. Armoire, meuble a serrer lea chapes. 

C'HAPITEAV (M) n. m. (lat. mpitellum; de caput, 
tctei Partie. ordinnirement senlptee, qui fait saillie 




Digitized by VjOOV IL 





CHA - 1 

au-dessas d'un fit de colonne, de pilastre : la forme 
du chapiteau est caractirittiaue de I'ordre auauel 
apparticnt la colonne. (V. to- |^^^^gfy£ 
loxxs. ordrx.) Corniche 
buArt, d'ane armoire, etc. P 
saperieure dan alambic. I 
eouvercle fur la lumierc 
canoo. (Vx.) 

raiTITBAL, B, AIIX l4 
Qui coneerne un chapitre d< 
ligieox. de chanoines. 

OUPITU n. m. flat, caaiht- 
turn ; de caput, tAte). Divi&ivu u uu uuc tuu^uoe 
par c« mot meme arec un numero d'ordre ou par 
ce simple numero. Somme dee matieres qui y sont 
traiteea. Cornell de religieux, de chanoines : Nvtque 
et ton chapitre. Lieu oft il s'assemble : se rendre au 
chapitre. Asaemblee en general. Avoir voix au cha- 
pitre, avoir le droit de donner son avis. Fig. Ma- 
tiere. chose dont oa parle : eausons sur ce chapitre. 

numBU (tri) v. a. Reprimander en plcin 
chapitre : ckapitrer un religieux. Reprimander save- 
rement. Faire des recommandations I 

CRAP*!* n- m. (lat. capo). Coq que To 
a ch&tre et que Ion engraisse pour 1 
manger : let ckapons du Maine tout rt 
nammes. Croute de pain frottee d'ail. 

CRAPeHTVEAi; {po-n6) n. m. Jeun 
ebapon. 

CRAP*X*IKRB (po-ni-4-re) n. f. Vas 
oft Ton fait cuire un ebapon en ragout 

CBAMHA n m. Coiffure militairc, 
empruotee aox Polonals et que porte- 
rent. en France, les landers du second Empire. 

CR%«CB adj. 
indet.|«ans plur.l 
Tout, toute, nul 
except*, dan* 
one categorie d< 
eboses ou d'in • 
dividus : i/ faui 
une place pout -; 
chaque chose, eu 
cheque chose a st 
place. V. chactts 

CRARn.m fUt 
k deux roue 

Kur les com 
is. les jeuj 
tic., le* triom 
phateur$ rt 
mains trai 
uaient leur 
pri M o nni e n da 
rirrclevrchas 

Auj.. roiture H ucii»ui|uc. *,*•-•- » ■»•-«», .«..uit .* 
bancs dispones en trarers. Char faaafcre, corbillai'd. 

nUMABIA n. m. Patois des Auvergnats. Lan- 
g age bizarre, inintelligible. 

CIJUUM n. f. (du proven?, charrado. causcrie). 
Sorte denigme oft 1 on doit deviner un mot, k l'aide 
de la signification de chacune de ses syllabes presen- 
tant an sens complet, comme : mon premier se sert de 
mow dernier pour manger mon entier (chicn-dent). 
Fig. Ce qui est peu intelligible 

CRARAJfC** n.m. Genre d'in- 
seetes coleopteres curculionidei 
qui rongent les bles. les pois, le 
lentilles, etc. : on pent riussir a » 
dibarrassrr des charancons en vet 
tilant riguiierement les greniert 

CRARAJIC.RIVXB (JO-nc*), B aaj. Aiiaque par tea 
charancons : bU charanconne. 

CS1BMSI n. m. (lat. carbo). Produit qui resulte 
du bois brftle a Tabri du contact de l'air : le charbon 
est du carbone vresque pur. Charbon ardent, charbon, 
ce meme produit embrase, mais ne jetant pas de 
flaaune. Fig. Etrt sur Jes charbons, Eire dans une si- 
tuation critique, cruelle. Charbon de terre, bouille. 
<y. ce mot.) J£4d. Maladie infectieuse, commune a 
rhomme et aux animaux -. le charbon est le plus tou- 
tenx transmit a I'homme par la piqure da mouches. 
Agr. Maladie contagieuse des veg6taux, surtout des 
cereal**, et specialement du ble, oft certains organes 
sont remplaces par une poudre noire ou brunc. 





- CHA 

CBARBOIVIVACB (bo-na-je) n. m. Exploitation de 
la houille en general ou dune houillere en particulier. 

CHARBOM1VEB (bo-ne) n. f. Viande grillee sur 
le charbon. Dessin au charbon. 

CRARRB1V1VBR {b<Hti) v. a. Reduire en charbon : 
charbonner un rdti. Noircir en 6crivant, en desei- 
nant avee du charbon : charbonner les mure. V. n. 
Se reduire en charbon sans flamber. 

CRARBOBIVBRIB (60-ne-W) n. f. Depot de char- 
bon. Societe politique, v. caaeoifAMSiu. 

CBARBOMlCBfJX, BV0B {bo-neu, eu-se) adj. Qui 
a rapport au charbon (maladie). Mouches char bon- 
ne tuset, celles qui peuvent transmettre le charbon. 

C-RABBOlflflBB (bo-ni-i), ERE n. Qui fait ou 
vend du charbon. Membre de la charbonnerie. (On 
dit plus souvent carbokaro.) Adj. Qui a rapport a 
1'induatrie, au commerce du charbon : les centres 
charbonniers. N. m. B&timcntqui transport* du char- 
bon. Loc. PROV. : €kavrb«aaier e»4 aattr* «a aa 
aiaisaa^le plus pnuvre homme agit chez sol a sa guise. 

CHARBOIV7V1BRB [bo-ni-<!-re) n. f. Lieu ou Ton 
fait du charbon de bow au milieu des forets. Nom 
vulgaire de la mesange a tete noire- 

CHARCfJTBR iti) v. a. Couper malproprement 
dc la viande : charcuter une vo- 
latile. Fratiquermaladroitement 
une operation chirurgicale. 

CHARCCTBRIB {ri) n. f. 
Commerce, boutique ou mar- 
chandises du charcutier. 

CHARCCTIBR (ti-4). BRE 
n. (de chair, et coil). Qui prepare \ 
ou vend de la chair de pore. Ad- • 
jectiv. : garpon charcutier. 

CRARBBX n. m. (lat. car- 
duus). Nom vulgaire de plu- 
sieurs plantes de divers genres 
a feuilles epineuses. Ensemble 
de pointes de fer courbees et 
entrelacees, qu'on met sur les 
murs ou les grilles pour empechcr de les escalader. 

CHARBOlfMBRBT (do-nc-rt) n. m. Genre d'oi- 
seaux passereaux chanteurs, k plu- 
mage color* de rouge, noir, jaune et " 
blanc, et qui aiment k se nourrir des 
crraines du chardon, d'ou leur nom. 

C'HARBOIVIVBTTB ou CAR- 
BOIVIVBTTE (do-nt-te) n. f. Espece 
d'artichaut sauvage. 

CHARB!«TAI«; B (ran-te, e-ze) 
adj. et n. De la Charente. 

€HAR«B n. f. Faix, fardeau : Ch»rdoo..r.t. 
donner trop de charge a un plancher. Ce que peut 
porter un homme, un cheval, un vaisseau, une voi- 
ture. Obligation onereuse : avoir de grandee charge*. 
Etre d charge a quelqu'un, lui occasionner des de- 

Senses, etau /Sa., lui etre penible. lourd a supporter, 
onctions pubaques : occuper de haute* charge*. Em- 
floi : les charges tfofficier* mini*Uriels f font vinalcs. 
mpot. Obligation envers 1'Etat. Mission, mandai : 
avoir charge de vendre un bien. Preemption, prcuve 
de culpabuite : relever de lourdes charges contre un 
inculpe. Attaque impetueuse d'une troupe, principa- 
lement de cavaliers : la charge de Reichshoffen. Bat- 
terie de tambour, sonncrie de trompette. pour avancer 
sur Tennemi : battre, sonner la charge. Poudre. pro- 
jectiles, etc.. que Ton met dans une arme a feu. Quan- 
tity d'clcctricite rxjntenue dans un appareil. *>««• 
4* charge, qui a soin du huge, de la vaissellc, etc. 
Teasia k chars;«. qui depose contre un accuse. Fig. 
Caricature, imitation grotesque : charge litte"raire, 
arti*tique; faire la charge de quelqu'un. Loc. adv. : 
A raargo <•, sous la condition de. 

CUARCB, B adj. Qui a recu une charge -. voiture 
chargie: fusil* charge's. Qui a trop : ducours chary* 
dc citations. Sounds a une charge : regiment charge 
par la cavalerie ennemie. Fig. Comble : charge" dhon- 
neurs. Temp* charge", couvert de nuagea. Lettre char- 
gie, lettre contenant des valeurs dont l'envoi par la 
Poste est soumis a des formalitet pour garantie. 
f. char«ri«wt.) N. m. Chars;* d'affaires, diplo- 
inate rcpresentant momentancment son gouvernc- 
ment pres d'un souveraia etranger, a defaut d'am- 
basHadeur ou de ministre plenipotentiairc. Homme 
d'affaires. 



. m. Genre d'oi- 



Digitized by VjOOQlC 



CHA 



— 172 — 



CHA 



CHARCBMB1VT {man) n. m. Action dc charger : 
le chargement de* navire* t'effectue au moyen de 
arm* Charge d'une voiture, d'un batiment, dune 
bete de somme, etc. Action de preparer et d'expedier 
une lettre chargee ; cette lettre meme : la poste n est 
responsable de* chargement* que jusqu'h concurrence 
de lew valeur diclarie, qui m ptut exdder due mxlle 
franca. Awt. »*«!»>*•.•«•.- Les lettres chargees 
doivent dtre sous enveloppe scellec de cinq cachets 
de cire graves d'une marque (initiates) particuliere 
a l'envoyeur. Les boites oontenant des valcurs dot- 
vent atteindre au plus 0".3O en longueur et 0-.10 en 
hauteur et en largeur ; l'Apaisseur des parois doit 
etre deO*,008.Elles sont, comme les lettres, scellees 
de cachets et doivent etre garnies de papier blanc 
sur les deux facen (dessus et dessous). 

CHARGBR (je) v. a. (bas lat. carricare, charrier. 
— Prend un e muot apres le g devant a et o : je char- 
geai, nous chargeons.) Mettre une charge sur : char- 
ner unportefaix. Couvrir : charger une table de met*. 
Pop. Prendre comme charge : cocher qui a charge 
un client. Fig. Imposer une charge : charger <f tm- 
pdts. Deposcr contre : charger un accuse" ■ Donner un 
ordre, une commission : charger un avoui dune 
affaire. Accabler : charger de coups, de maledictions. 
Attaquer avec impetuositG : charger I ennemx. Met- 
tre dans une arme a feu de la poudre, des projec- 
tile*. Exagerer : charger un rictt ; eel acteur charge 
trop. Rendre ridicule : charger un portrait. •*• ehsr. 
s;*r v. pr. Prendre sur soi comme charge. Recevoir 
la charge : canon qui se charge par la culasse- S'at- 
taquer reciproquement. Prendre le soin, la conduite 
de quelque chose : je me charge de tout. Se charger 
de quelqu'un, l'cntrctcnir, ou se porter fort dc 1c 
vaincre. de le determiner. Le temps se charge, se 
couvre de nuages. Ant. B*efcars;er. 

OUBfiBTTB (>e-/e) n. f. Petite eprouvette metal - 
lique a manche, avec laquelle on mesure la poudre 
et le plomb qui doivent entrer dans une cartouche. 
CHAR6BUR n m. Qui charge des marchandiscs. 
Dispositif permettant d'introduire plusieurs car- 
touches dans 1c magasin d'une arme a repetition. 
CHARIOT (rt-o) n. m. (rad. char). Voiturc aquatre 
roues et a ridclles, 
pour les fardeaux : 
les rois fainiants 
se promenaient dans 
des chariots tratnis 
par des bceufs. Ap- 
pareil roulant, dans 
lequel on place les ch»rioi. 

enfants qui commen- 
cent a marcher. Piece mobile d'une machinc-outil, 
uortant 1'outil qui mord sur l'objet a travaillcr. 

CHARITABLE adj. Qui a de la charite pour son 
prochain. Qui fait des aumones. Doux, indulgent : 
il faut 4trc charitable, surtout envers ceux que le 
malheur frappe. Qui part d'un principe de charite : 
sentiments charitables. Ant. Bgolrte, lahaaals. 

CHARlTABLEMKirr (man) adv. D'une maniere 
charitable. * " 

CHARITE n. f. (lat. caritas). Amour de Pteu et du 
prochain : la charite est une des troiu verttts theolo- 
aales. Vertu qui porte a faire ou a desirer le bicn 
d'autrui. Aumdne : e'est un art veritable, que de faire 
a propos la chariti. B«raa» *• cfcariH, ou l'on 
distribue des secours aux indigents. Bmmrm 4* 
rharlie. congregation de religieuses qui se voucnt 
au soulagement des pauvres et des malades, insti- 
tute en 1607 par saint Vincent de Paul. Banc* sto 
charite, dames qui secondent les bureaux de charite. 
Prov. : Charlt* blea or*mmm4m coamaBeaee par 
»oi-aa*a*e, maxime egolste qui signine : ■ Avant de 
songcr aux autre*, pensons a nous. • 

CHARIVARI n. m. Bruit tumultueux de poeles, 
de chaudrons, accompagnd de cris et de huees, que 
Ion fait devant la maison de ceux qui ont excite un 
mecontentement : donner un charivari. Fig. Musique 
dUcordante. Tapage en general. 

CHARLATAN n. m. (ital. ciarlatano ; de ciar- 
lare, bavarder). Vendeur de drogues, arracheur de 
dents, etc., sur les places publiqucs : Tabarin fut le 
rui des charlatans. Fig. Medecin ignorant et impu- 
dent. Imposteur qui exploite la credulite publique. 
Adjectiv. : un ton charlatan. 

CHARLATA2VBRIB (ft 1 ; u. f. llablerie. 



Qui sent le 
Exploitation 




< n\Ri,%TA\fc*QiF {n*t~ke) adj. 
charlatanisme. 

MitHi.tTi\iNHG inis-me) i 
de la crndulile publique. 

(HtHLEMAU^G (faire). Se retircr dujeu, apres 
avoir gagne, sans donner de revanche. 

< II AHIOTTF. i7o-fe) n. f. Marmclade de pommes. 
qu'on entoure dc pain frit, Charlotte russe, creni.- 
fouettee entouree dc petits biscuits. 

(il.lKX.UIT (mart), K adj. Agr6able : un convive 
charmani. Qui plait cxtremement, qui captive le 
coeur. Prince charmtni, pereonnage seduisant des 
contcs dc fees. Beau jeune homme. Ant. De»agr*a- 

ble, lleplaiaant, < iHiipiHiit. 

(HtHMK n. in. flat, carmen). Knchantement magi- 
que: romjirth char me. Fig. Grand agrement. puis- 
sant altrait : te< harmed*: la oertu. PI. Appas, beAuWs. 

CHAHMK n. m. (lat. carpinus). Arbre de haute 
tijge, a bois dur et blanc, faraille den amentac6es : le 
cnarme s'emploie pour le rhrtuffage tl la carroaserie. 
Loc. fam. He parler ronnt un rhnrno, Jouir d'une 

bonne s;im«-, 6tre robu»tc. 

(HiHMKH iHtr) v. a. Jeter un charme sur. Fas- 
einer : le serpent, dit-on, charme I'oiseau. Fvj, Plaire 
cxtremenient, ravir d 'a tl miration : » hantier I'esprit. 
Suspendre, adoucir Tcffet d'un sentiment iriste, pe- 
nible : charmer la </ou/eur, les peines. Ant. Blea-er, 
rhoquer, drplalrr. 

(iKHMGlK. KIME (cu-ze) n. Qui fait des cn- 
chantements. Charmeur, rharmeuse dc serpents, qui 
fait des tours avec des serpents. Fiff. Qui charme. (Kn 
cc sens, le fern, ciurmkresse est quelquef. employe.) 
(II1HM1IIK (// mil.) n. f. Plants de p**tiu char- 
mes. Allt^e. berccau plantti de petits charmes ou 
d'arbustea. 
i ii \ it won. (mot) n, f. Bois de charmes. 
CmUtltBL, KU.B (net, i-le) adj. {lat. rarnalis ; 
de cara, earn is. eliair). Voluptueui : homme charnel. 
Qui a rapport aux sens • plaisirs charnel*. 

(H.tnXRU.EMEXT [nc-le-man) adv. D'une ma- 
niere charnelle. 

ill %H\IFH ini=e) n. m. (lit. rantnrium; de tnro, 
c-ftrni.i, clinirj. Lieu oil Ton conserve des viandes salecs 
ou destinces klaconsommatton. iveprttd'os- 
sements humains. Entassernent de cadavres, 
t'llARflERE n. f (bas lat. rardinaria; 
de cardo, cardinis, gond). Appareil com- 
pose, de deux places metalHquea assemblies 
sur un axe commun, Tunc au mnins itant 
mobile autour de cct axe. (Ix»s charnieres 
fervent a assujettirlcs portes, les fenAtres.) Chmiht% , 
Partie dun coquillage par laquelle se tien- 
ncnt le- deux valves. Burin degraveurenpierrcs fines, 
CHARJItl, r. adj. (lat. cam. rarnis, chair*. Forme 
de chair : masse dinrnue. Bicn fourni d« chair : 
bras charnus. Fig. Se dit des fruits epais et succu- 
1. nls In ptche CM i famine. Ant- Maigrrjdecliariir. 

CHARMIJ- , 
HE n. f. (Int. 
earo , carnis, 
chair). Consti- 
tution, ensem- 
ble des parties 
charnucs du 
corps. (Peu 
us.) 

< II A H O - 
fcXB n. f. (lat. 
euro, chair. — 
On disait au- 

tref. CAKOQNIs). 

Cadavre d'une 
1>^ le en d e- 
eomposition; 
ihyene et le 
v autour se re- 
pais sent </ e [xj 
charognes. r~ 

CRARPBH- Ctm*f**»> 

TK pan-le) 

n. t fat. earpetUum, char!. Assemblage de pieces 
de bois, ou de metal, servant a soutenir ou a 
clever des constructions ; les charpentes mitalU- 
4iuei sotit devenues d'usage courant. Bois de cftor- 
. propre a fane des pieces de charpente ; le 



des salees 

1 




Digitized by VjOOQ IC 



CHA — I 

ch*ne e*t U bois de charpente par excellence. Fig. 
A — e mblage dea os : la charpente osseute. Structure 
d*unjmvrage d'esprit, d*un poems. 

■». B (jam) adj. Constitue, bati : 
i solid ement charpente'. 
• ™ — ;--.-*■■* (?****) ▼• ». TaiUer, equarrir. 
Tailler maladroitement. FCs. Disposer le plan de : 
eharpent erun drom e. 

CBAUEJIIIUUB {pan-tt-ri) n. f. Art ou travail 
du char pentier. 

atABPSarnvm ( sa»-rf-«) n. m. Artisan qui tra- 
vail!* en charpente. Bntrepreneur de travaux de 
charpente. Adjectiv. Mate lot charpentier, celui qui 
soceupe a bord de toutes lee reparations des objeta 
en bois. 

CMlMt (pi) a. f. ,'rx fr. charpir, mettre en 
menus moroeaux). Punmenta de linge use, avec les- 
quels on panaait lei plaies : la charpie a iti rem- 
platie azee avantage par le colon hydrophile. Viande 
en charpie, qui s'eflUoche. 

C MA mm m m (cha~r€) n. f. flat, cinerata). Cendre 
qui a servi a faire la leasive. Residu de soude brute, 
qui fait un engrais excellent. 

CmaJUMTCB icha-re-U) n. f. Contenu d'une 
cbarrette : une charreUe de boi$ l de foin. 

OUBUTUB (eha-re-tU), RRB adj. Par ou 1m 
charrettes peuvent passer : rote, porte charretiere. 
N . m. Qui conduit une charreUe. Jurer comme un char- 
retier, proferer a tout propoa des jurons grossiers. 

cmajajaBTBB [chare-ton) n. m. Petite cbarrette 
aana rideUe s (On dit auaai cbarrktik.) 

OUBMTTB [cha-re-te) n. f. Voiture de charge 
non soapendue. a deux 
rooes, a rideUea et a 
CharreUe an- 



gLxise, petite voiture de 
luxe, a deux roues, a 




deux ou quatre place*. 

cmammiACB (cha- 

ri-a-je) n. m. Action de 
charrier. 

OIARBIIB [cha- 
ri~i) n. m. Grosse toUe Charwii*. 

qui ae met entre la cendre et le linge, dans un cuvier, 
toraqu'on fait la lessive. 

CBUUUBB (chari-i)r, a. (Se con J. comme prier.) 
Transporter dans un char ou une charrette : charrier 
despierre*. Bmporter dans son cours: lefleuve charrie 
du sable. A bsol. Porter des glacons: la riviere charrie. 

CBLUUKBf (cha-roi) n. m. Transport par chariot : 
r extension dee chemint defer a porti un coup mortel 
au charroi. Convoi mflitaire. 

CBABUBBHI (cha-ron) n. m. Artisan qui fait des 
charrettes. des cbarrues, dea voitures. 

CMABUBBBIVACIB (cha-ro-na-je) n. m. Metier ou 
ouvrage de charron : le frine est un excellent bote 
de charronn age. 

C MAB— mTOB (cAo-ro-ne-rf) n. f. Industrie 
d« charronnage. 

CBLtJBJtBYBB (cha-roi-U) v. a. (de charroi. — Se 
conj. eonune ahoyer.) Tranaporter sur des chariots, 
dea charrett es. des twnbereaux, etc. 

flBBttSuBi (chorroi-i-eur) n. m. Qui charroie. 

CBAaaJBCB (cha-ru) n. f. (lat. carruca). Machine a 
labourer la terre : Dombasle a perfect iontui la charrue 




araire. Btendue de terre qu'on peut mettre en valeur 
avec one charrue : cette ferine est de deux charrws. 
Pia. Coeval de charrue, peraonne robuste, mala peu 
totelllgente. Tirer la charrue, avoir beaucoup de 
peine. Paov. : BfeStre la chamw avurt (ou devasu) 
wmm heemtm, eonnnencer par oft Ton devrait flnir. 

CBABTB ou CsUBTBI n. f. (lat. charta, pa- 
pier J- Aacien titre concedant des franchises, des pri- 



3 - CHA 

vileges : lee charte* de* monatteret tont de prideux do- 
cument* hietorigue*. Lois constitutionnelles d'un Etat. 
(V .Part. hist.) Par txt. Loi, regie fondamentale.Beol* 
deeclMkv4es.V.i00LB {part- hut. ).Cumrtt^mmrtM9^clo 
qui constate le louage de tout ou partie d'un navirc . 

CHARTER* (ti) n. m. Longue et forte charrette 
pour transporter lea gerbes. Appentis servant dc 
remise a charrettes, etc. 

CBAB.TUMBB (tis-me) n. m. Mouvemcnt liberal 
anglaia au xix* aiecle, qui voulait une constitution 
democratique. 

CHARTMTB Ui*-te) n. m. En Anglcterre, partisan 
du chartisme. Adjectiv. : mouvement chartiste. En 
France, eleve de rEcole des chartes. 

CBABTOCKAPHB (kar) n. m. (de charte, et du 
gr. graphein, decrire). Celui qui recucille ou explique 
les anciennes chartes. 

CHAB.TOCWAPHIB {kar, ft) n. f. Science, artdu 
chartographe. 

CHABTHB n. f. (lat. career, cachot). Prison. fVx.) 
Tenir quelqu'un en chartre privie, le detenir sans 
aatorite de justice. Syn. de charts. 

CUARTRKUNE (eu-ze) n. f. Couventde chartreux : 
le* chartreuse* $ont gintralement eonatruite* dan* 
un style tivcre. Retraite. Fig. Petite malson de cam- 
pagne isolee. Liqueur aromatique rcnommAe, que 
Ton fabriquait au couvent de la Grande-Chartreuse. 

CIARTRBVI.BVSB {treu, eu-ze) n. Rellgieux. 
religieuse de l'ordre de Saint-Bruno : le* chartreux 
vivent dan* de* ermitage* re lie* d un clottre cemmun. 

CBABTBIBB (ff*«) n. m. Gardien de chartes 
dans un couvent. Recueil de chartes : le char trier de 
France. Salle ou se trouvaient rangces les chartes, 
trfres. etc. 

CHAM (chd) n. m. Trou d'une aiguille. 

CHA0MB {cha-te) n. f. Action de tuer, de prendre, 
de poursuivre le gibier : la chaste, avant tfitre un 
plauir, fut une nicessiti pour rhotnme. Terrain re- 
serve pour chasser : cha**e giboyeuse. Gibier pris 
ou tue en chasaant : manger de *a chaste. Chasseurs, 
chlens, equipage de la chasse : perdre la chasse. Per- 
mit de chaste, autoriaation de chasser delivree par le 
prefet sur demande, et moyennant payement (28 fr.). 
(Le permis de chasse est valable durant un an, 
pendant la periode ou la chasse est ouvcrte. La 
chasse nocturne et la chasse au moyen d'engin « autre* 
que le fusil eat interdite.) Poursuitc, notamment d'un 
navire : donner la chaste d tennemi, a un volenr. 
Ecoulement rapide des eaux. Prov. : Qui vs k la 
tfci M ie, perd ■• plaee, quit- 
ter sa place, e'est s'exposer t 
la trouver occupee, quand bn 
voudra la reprendre. 

CH\BBU {chd-te) n. f. (lat 
cap*a). Coflre oft Ton conserve , 
lea reliques d'un saint : la , 
chd*** de tainte Genevieve etait 
vinerie de* Parisien*. Mon- 
ture, place reaervee pour re- 
cevoir une piece : la chasse 
d'un verre de lunette*. Sorte de marteau de charron. 

CHABBB (cha~*4) n. m. Temps de danse qui con- 
sists a deplacer un pied en le chasaant avec Tautre. 

CHAASB-CSBIMB (cha-ti-ftroi-zi) n. m. Sorte dc 
pas de danse. Fig. Suite devolutions qui se succe- 
dent sans resultat- PI. des chas*es-crois4s. 

COLUMBIA* icha-*e-la) n. m. Variet6 
de raisin blano de table, ordinairement 
cultive en treille : le chasselas murprend 
un* belle couleur dorie. 

CBABSB-MABBB n. m. invar. Bati- 
ment cotier k trois mats. Voiture, voitu- 
rier qui apporte la maree. 

CHABBB-MOCCHBB n. m. invar. < 
Sorte d'eventaiL Touffe de crins flxee a / 
un manche, et dont on se sert pour chas- 
ser les mouches. Sorte de fllet k cordons 
pendants, dont on couvre les chevaux pour les ga- 
rantir des mouches. 

CBABBB-MBICiB (nS-je) n. m. invar. Bouclicr en 
forme de double versoir de charrue, destine a dc- 
barrasser une voie ferrce de la neige qui l'obstrue. 

CHABBB-RIERBEll (pi-4-re) n. m. invar. Appa- 
reil fix* a une locomotive, etc., pour eloigner les 
picrres ou tout autre objet qui obstruc la voie. 

Digitized by VjOOQIC 




t A7 

. mouchM. 



CHA 



' (c ha-te-po) n. m. (du n. de l'inven- 
teur). Fusil de guerre A aiguille, en usage en Prance 
de 1866 a 1874. 

(VAMBB (cha-ti) v. a. (lat. captiare, s'emparer 
de). Mettre dehors avec violence : Jeanne d'Arcchatsa 
lesAnglaii ttOrlians. Pousser, enfoncer : chaster un 
clou d coupe de marteau. Ecarter ce qui importune : 
chaster de tristes pensiet. Dissiper : chaster le mau- 
rait air. Poursuivre un gibier : on chatsait jadit au 
faucon le menu gibier. v. n. : aimer d chatter. Fig. 
Chatter sur let terret oTautrui, empilter sur le droit 
dc* autre*. Venir : le vent chaste du nord. Glisser but 
un fond, tan* mordre : let ancret chattent. Chaster 
de race, avoir lee qualites, lea defauta de ses ascen- 
dants : un bon chien, dit U proverbe, chaste de race. 
Sa efcaaaar v. pr. Etre poursuivi, tire : Valouette 
se chaste au petit plomb. Se renvoyer mutuellcment 
avec violence : let partis se chattent du pouvoir. 
* - l * Poet. Chas- 




(chasc-re-se) n. f. 
seuse. Adjectiv. : Diane chatteresse. 
CHASSB-HOCB ou CHASSB-BOCB* n. m. 

Borne ou arc metallique , destine a empecher les 
roues de deteriorer les murs. (On dit aussi boutk- 
roub.) Pi. des chaste-roue ou chaste-roues. 

CH ASSBUH* BUMS (cha-teur, eu-ze) n.Qui chasse : 
la Saint-Hubert ett la ffte des chasseurs. Adjectiv. 
Bdtiment chasseur, 1* Qui donne lachasse a un autre ; 
So Qui porta la maree du lieu de peche a destination. 
N. m. Soldat arme a la legdre : Varmie francaise pot- 
tide det regiments de chasseurs d cheval, act bat ail- 
Ions de chasseurs a pied et det chasseurs alpins. 
(V.cavalbrib, inpanterik.) Dans les cafes, les hotels, 
domestique en livree qui fait les courses, les com- 
missions, etc. _ 

T iU-u-it') n. m. Pas dc danse. 
(cha-si) n. f. (du lat. cmcut, aveugle). 
Humeur visqueuse qui d£coule des yeux. 

CHASSIBUX. BfJSB (chasi-eu, eu-ze) adj. Qui a 
de la chassle : det yeux chassicux. 

CHASSIS (chd-ti) n. m. Encadrement en hois, en 
fer, pour ench&sser, contenlr : le chdstis dune fe- 
nfire. Cadre sur lequel on applique une toile, un ta- 
bleau. Cadre supportant la caisse d'cn wagon, 1'afTut 
de certains canons, l'ouverture, les parois d'un puits 
ou d'une galerie de mine , etc. - ^^sfB^^ 
Cadre en general. Charpente d'une 
machine a vapeur. Toiture vitree 
au-dessus dune cour. Chdssis 
tlimprimerie, cadre de fer pour 
serrer la composition . Cadre garni ch . . 

de vitres, qu'on met sur unc cou- *" - ' 

che : le chassis est une veritable terre froule. Chdssis 
a demeure ou dormant, celui qui est sceil6. Chdssis 
mobile, qu'on peut enlever. Tiroir mobile ou se trouve 
la plaque sensible d'un appareil pbotographique. 
Chassis A tabaliere, ouverture vitree d'un eomble, 
dont le cadre en metal peut se soulever com me un 
couvercle. Ch*Mla.preaae, cadre de bois h volets 
dans lequel on place un negatif pbotographique et 
lc papier sensible, afln d'obtenir, par exposition a la 
lumiere, une image positive. 

CHASTB (chas-te) adj. (lat. castus). Pur, ennemi 
de tout ce qui blesse la pudeur, la mo- 
destie : oretlle chaste. Substantiv. Per- 
sonne qui a cette vertu : e'ett une chatte. 

CBASTBMB1WT (chas-tc-man) adv. 
D'une maniere chaste. 

CBAiTBTB (chas-tc-tt) n. f. Vertu 
des personoes chastes. 

CH AMI BLR (tu-ble) n. f. (baa lat. ca- 
sibula). Manteau forme de deux pans 
que le pretre met par-dessus l'aube et 
l T 6tole pour celebrer la messe : les chasu- 
bles tont faites de soie ou de drop Wor. 

CHAS1 BLKRIK {zu-ble-ri) n. f. Art, commerce 
du chasublier. 

CHASVBL.IBH [tu-bli-t) n. m. Qui fait ou vend 
des chasubles et autres ornements d'eglise. 

CHAT (cha), CHATTB (cha-te) n.(lat. cattus).Genre 
de mammiftres carnivores digitigrades, renfermant 
de nombrcuses especes dont une domestique, qui de- 
trult les rats et les souris : le lion, le tigre, le Uo- 
pard, la panth&re, etc.. appartiennent au genre chat. 
Chat perchi, chat coupe', etc., Jeux d'enfants. II n'y 
a pas un chat, il n'y a personne. Vivre comme chien 




ChuubU. 



ISS^ 



ClMt. 




i - CHA 

et chat, saccorder mal ensemble. Avoir un chat dans 
la gorge, etre enroue. Acheter chat en poche, sans 
examiner. Riveiller le chat qui dort, reveiller une 
affaire assoupie, un ennemi endormi. Chat aaavas*, 
chat plus grand que le chat do- 
mestique et vivant dans les bois, 
ou il se nourrit de gibier, d'ol- 
seaux, etc. Prov. : A baa chat, 
baa rat, bien attaque, bien de- 
fendu. Chat aehaada eraiat < 
IVsH fraMe, on redoute meme 
la fausse apparence du mal qu'on 
a ressenti une fois. &.• eaat parti, lea aaarte daa. 
•eat, quand les maltres sont absents, les Icolicrs ou 
les inferieurs se livrcnt au deaordre. 

ChAtaicbb tte-gne) n. f. (la*, castanea). Pruit du 
ch&taignier : la chdtaigne est une pricieuse rettource 
en Corse. Chacune des 
auatre eminences cornees 
des membres du cheval. 
Chdtaigne d'eau, macre. 

CHAtAICIWBHAIB [le- d 
gne-rf) n. f. Lieu plante de ' 
chataignier* : les chdtai- 
gneraiet t'accommodent du 
sol tiliceux du Limousin 
et det Civennes. 

CHATAIGNIBB (tc- 
gni-4) n. m. Genre de ca*- 
taneac«es, comprenant des 
arbres des deux mondes, 
qui produisent les ch&tai- _. a , , . . . .. , 
gW: le bois de chdtai- ch*u.g«t.r ^ A*u«^ 
gnier tert i la confection des treillages. La longiviti 
du chdtaignier est considerable. 

CHATAI1V (tin) n. m. Couleur entre le blond et le 
noir, pareille k celle dc la chataigne : aimer le chdtain. 
Adjectiv. Des cheveux chdtains, des boucles chdtain 
clair, e'est-a-dire dun chatain clair. (Pas de ttm.) 

CHlTBAU (td) n. m. (lat. castellum, forteresse). 
Demeure feodale fortifl^e : Richelieu fit ditruire 
un grand nombre de chdteaux. Habitation royale ou 
seigneuriale : la plupart des chdteaux des boras de la 
Loire ont iti construits au temps des Valois. Grande 
et belle maison de campagne. Construction elcree 
aux extr^mites des anciennes nefs : chdteau ttavant, 
chateau ttarriere. Chdteau d'eau, reservoir d'eau des- 
tinee a etre distribuee en diver* lieux. Fig. Chdteau 
de cartes, ce qui est facile a detruire. Chdteau en 
Bspagne, reve, projet chimerique : bdtir des chdteaux 
en Espaane. C*4l*«a« fart, citadelle feodale : au 
moyen age la France te couvrit de chdteaux forts. 
— Le chateau fort 6tait ggneralement b&ti sur un 
lieu elevd : il 6tait entoure. ou presque entoure de 
tosses , d'epaisses et solides murailles , flanque de 
tours et defendu par des ouvrage* avances, lice*, 
barbacanes, etc. Un donjon *lev<, et plus solidement 
bati encore, etait le centre de la resistance. On arri- 
val t au chateau par un pont-levis qui, en se relet ant, 
fermait la porte flanquee de tourelles et sunnontec 
d'un corps de garde. 

ChAtbacbriaivt f/d-6r/-an) n. m. Filet de bosnf 
grille, garni en general de pommel de terre soufflees. 

CHATBLAIM (Un) n. m. (du vx fr chdtel, cha- 
teau)- Possesseur ou gouverneur d'un ch&teau feo- 
dal. Propridtaire ou locataire d'un ch&teau modernc. 

CHATBLA11VB (lt-ne) n. f. Femme d'un ch&telain : 
une noble chdtelaine. Maltresse d'un chateau. Chalne 
de femme a laquelle on suspend des bijoux. 

CBATBEBT (le~) n. m. Petit ch&teau, et surtout 
petit ch&teau fort. V. Part. hist. 

ChAtbiXBIVIB (t?-le-nt) n. f. Seigneur ie et ju- 
ridiction d'un seigneur ch&telain. 

CHAT-H17A1VT (cha-u-an, meme au plur. ; h de 
huant est aspire:), n. m. Nom vulgaire d'une ecpece 
dc chouette dite aussi hulotte. PI. des chatt-huantt. 

ChAtibh (ti-i) v. a. (lat, castigare; de castus, 
pur. — Se conj. comme frier.) Punir, corriger : chA- 
tier des rebel Us. Fig. Polir. rend re pur : endtier ton 
style. Prov. : Qmk alsaa blesi, rMiie »!•■, gron- 
der, punir quelqu'un qui le merite, e'est lui prouver 
son affection. Ant. UesmpeaMr. 

CHATIBRB n. f. Ouverture pratiquee au baa 

Digitized by VjOOQ LC 



CHA 



CHA 




dune port* pour laisser passer lea chats. Plege a 
chats. Trou d'aeration dans les comblcs. 

CmiVIMBXT (mart' n. m. (de chdtier). Puniiion, 
correcUon : les chatiments corporels sont abolis dans 
farmix francaise depuis 1189. 

CRA-TBIBMBSTT ou CHATOtMKMT (tot -man) 
n. m Reflet brillant et changt ant d'une pierre, d'une 
etoffe. etc. 

OUTiS n. m. Petit chat. 

cmftTBX n. m. Partie dune bague, dans laquelle 
one pierre precieuse est serUe: cctte pierre elle- 
meme. PI. Fleurs de certains arbres attaches en- 
semble sur un ffltine pedoncule. telles que celles du 
turner, du noisetier, etc. (V. la planche plante.) 

tliTOXMEl Uo-nt) v. a. Sertlr dans un chaton. 

OUTtllLLEMEXt (tou, 11 mil., e-man) n. m. 
Action de chatouiller. Sensation qui en resulte : les 
Chutcu ant fait un supplice du chatouillement. Fig. 
Impression fiatteuse . les chatouillenients de Camour- 
proftre. 

CRAlWilABm itou, 11 mil., i) v a. Causer, par 
des aitouchement* tre* legers et repetos, un tirssail- 
lement qui proroque ordinairement le rire. Fig. Flat- 
ter agreaUement : les louanges chatouillent toreille. 

CmATOllixjEVX, Bl'MB (tou, 11 mil., eu, eu-ze) 
adj. Sensible au chatouillement. Fig. Susceptible, 
qui se fache aisement : esprit ehatouilleux. 

CmATOTAarr (toi-ian). B adj. Qui chatoie : iloffe 
ckatvymue. 

CMATBTBm {toi-ii: v. n. (Se conj. comme aboyer.) 
Se dit des pierre* precieuses, des etoffes brillantes qui 
jettentdes rayons changeants, comme I'oail dun chat 

tm&T-PAJU» (cha-par) n.m. (de chat, etdu lat. par- 
ous, liopard). Lynx de Portugal. PI. des chats-pards. 

c ^i™ mM (***) ▼• *• Pratiquer la castraUon. Cou- 
per. CMtrtr unfraisier, un melon, en dter les sto- 
lons, l es fleu rs staminees. 

CB UTTB (c ha-te) n. f. Pemclle du chat. 

C TTB B (cha-ti) n. f. Portec d'une chatte. 

f™""™™*^-'*) n - f - (<*e chatte, et du lat. 
mats, doux). Fam. Personne qui affectc un faux air de 
douce ur pou r mieux tromper : fairt la chattemite. 

CHATTBm (cha-ti) r. n. Faire des petits, en par- 
lant d' une ch atte- r v 

OUT1UU [cha-te-ri) n. f. Manieres de chat. 
GentiUVssc maligna on perfldc. PHandise 



CHAT-T1CIRB (cha-ti-gre) n. m. Un des noms vul- 
gaires de Yocelot. Pi. des chats-tigres. 

CTltli (c/t(J), B adj. (lat. calidus). Qui a ou donne 
de la chaleur : climat chaud, vin chaud. Qui la con- 
serve : vftement chaud. Fig. Vif, anime : une chaude 
dispute. Ardent : tfte chaude. Empress* : ami chaud. 
Recent : nouvelle toute chaude. Ftevre chaude. flevre 
ardente accompagnee de frencsie, de delire. Pleurer 
d chaudes larmes, plcurer abondamment. N. m. Cha- 
leur : craindre le chaud et le froid. Adverbialem. : 
serve z chaud. Aht. Frold. 

CMACBB (t-Ao-de) n. t. (de chaud). Feu vif et clair 
pour se chauffer promptement : faire une chautle. Ac- 
tion de chauffer un metal, du verrc, pour le forger ou 
le travailler : donner deux chaudes dun fer a cheval. 

CHACBBAU (chd-d6) n. m. Sorte de bouillon chaud. 
Boisson faite de lait bouillant verse sur des ceufs crus. 

IHACBIMRKT (chd-de-man) adv. De maniero a 
avoir chaud : se vftir chaudement. Fig. Avec ardeur : 
poursuivre chaudement une affaire. Ant. VroidewcMt. 

CHAIB-FROIB (chd-froi) n. m. Volatile, gibier 
que Ion sert entoure de gelec ou de mayonnaise : 
un chaud-froid de perdreau. PI. des c hands fro ids. 

(HtlBIKME (chd) n. f. (lat. caldaria). Grand 
vaisseau nuHallique oti Ton fait 
chauffer, cuire, bouillir, etc. Son 
contenu : une chaudiere de sucre. 
Chaudiere a vapeur % appareil qui 
produit de la vapeur : chaudiere a ' 
bouillcurs; la chaudiere tubulaire 
fut inventie par Siguin. 

Cll Al »RO* (chd) n. m. (dimin. 
de chaudiere). Petite chaudiere, 
gendralement en cuivre, a ante Chaudron. 
mobile : leschaudrons doivent toujours ilre tenus trvs 
propres. Fig. et fam . Mauvaia piano. 

CHAITBBONXBB (chd-dro-ni) n. f. Co que con- 
tient un chaudron. 

CHAUBRBlflfBBlB le hd-dro-ne-rt) n. f. Profes- 
sion, marchandise du chaudronnier. — La grossc 
chaudronnerie englobe le travail des toles epaiases et 
du cuivre destines a la construction des chaudieres a 
vapeur, appareUs de distillation, etc. ; la petite chau- 
dronnerie produit des objets de faibles dimensions. 

CRAUBmoXXIBB (chd-dro-ni-i), BRB n. Qui 
fait ou vend des cbaudrons, des ustensilcsdccuiaim*. 



l-» i-ntiwiH- f rotas, 
caldaria). Grand 



Digitized by VjOO V I 



CHA 



— 176 — 



cut 




CBAUFPACdB (cho-fa-je) n. m. Ce qui sert a chauf- 
fer : le chauffage au moyen de poeles mobiles est 
dangertux. Action, maniere de chauffer : bien con- 
duit* le chauffage d\tn four. Bois de chauffage, tout 
bois destine a elre brole dans lea appartements : le 
stere est f unite* de mesure pour le bois de chauffage. 

CflAVrFB (chd-fe) n. f. Action de chauffer. Lieu ou 
•e brule le combustible dans les fourneauz de fon- 
derie, let navires, etc. Distillation. Surface de chauffe, 
portion de chaud iere directement exposee a Taction 
du feu : les tubes d'une chaudiere augment en t la sur- 
face de chauffe. 

CHAVrFB-BAI!¥ (bin) n. m. Appareil pour faire 
chauffer l'eau d'une baignoire. PI. dea chauffe-bains. 

CHAUFFB-CIBB n. m. invar. Autrefois, offlcier 
de la grande chancelleric, preparant la cire pour 
sccller lea actes royaux. 

CHAUrrB-L.I!VCiE n. m. invar. Appareil pour 
chauffer le linge. 

CHAUrPB-PlBBM ( pi-4) n. m. invar. Chaufferette. 

(UAirvsm (chd-fi) v.a. (lat. calcfacere). Rendrc 
chaud : chauffer un four. Mcttrc en activity un appa- 
reil a vapeur. Fig. et fam. Presaer. mener vivement : 
cluxuffer unc affaire. V. n. Devenir chaud : le bain 
chauffe. S'animer, a'cxaltcr. Avoir aea feux allumes, 
en parlant d'une machine a vapeur. Ant. BetVoidlr, 
raflr*lrhlr, placer. 

CUAirrKKBTTB (chd-fe-ri-te) n. f. Sort* de 
boitc ou Ton met de la braiae ponr «* <«h»nir*r i*« 
pieds . Petit rechaud de table . 
Appareil servant a rechauffcr. 

(HAlfremiK (chd-fe-ri) n. f. 
Forpc ou Ton reduit le rer en bar- 
res. Chambre de chauffe d'un na- 
virc, dune usine, etc. 

CHAirrKIR (ch6-feur) n. m. OP* ^=ac^= 
Cclui qui eat charge d'entretcnir Cfcw»fc»*M«. 
le feu d'une forge, d'une machine a vapeur. Conduc- 
teur dautomobfle. Les Chauffeurs. V. Part. hist. 

CBAl rFBUflB (chd-feu-ze) n. f. Chaise basse pour 
s'asscoir pres du feu. Conductrice d'automobile. 

C'HAlvroiR (chd-foir) n. m. Salle ou l'on sc 
reunit pour se chauffer. Piece de linge pour essuyer 
ou rechauffer un malade. 

CHAiroiR (ch6) n. m. Four a chaux. 

C'HAl'roUBUTIBB (cho-four-ni-i) n. m. Ouvrlcr 
attach* a un four a chaux. 

CMAILACE {chd) n. m. Action de chauler le ble, 
les arbrcs, un terrain : des chaulages intelligents out 
transform*" le sot stirile de la Sologne. 

rilAlURR (cho-U) r. a. Passer le bid par l'eau 
de chaux avant de lc semer, pour detruire lea gcr- 
mes parasites. Amender un terrain avec de la chaux. 
Chauler un arbre, l'cnduire de lait de chaux pour 
detruire les insectes. 

(HAIHA6E (chd) n. m. Action d'arracher la 
partic infdricure du chaume des cereales, aprds la 
moisson. Temps ou se fait cette operation. 

CHAIMK (chd-me) n. m. Tigc des gramindes. Par- 
tie de la tige des bids qui restc dans les champs 
quand on les a coupes. Le champ lui-mdmc quand 
le chaume est encore sur pied : Irs cailles, les per- 
drix se reuniasent dans les chaumes. Paillc longuc 
dont on a enleve le grain, at qui sert a rccouvrir 
les habitations pauvres dans les campagnca. Fig. 
Chaumierc : Sixte-Quint naquit sous le chaume. 

CllAI MBH (chd-mi) v. a. et n. Couper et arra- 
chcr le chaume. 

CH.tt mikre (cM) n. f. Petite malson couverte 
de chaume. 

(HAIMIXE (chd) n. f. Petite chaumicre : une 
chaumine rfr bAcheron. 

tHAIMOXTKL (chu-mon -tel\ n. m. Poire de 
beurre, originaire de Chaumontel (Seine-et-Oise). 

CBAUIIMB (ch6-se) n. f. flat, calrrwt). Bande d'e- 
toffc que lea membres de l'Univcrsite portent sur 
lepaufe par-dessus lcur robe. Etoffe disposde en 
forme d'entonnoir pour clarifler les liquides. Bias. 
Piece honorable formee par deux triangles obtenus 
en joignant le milieu de la pointc aux cantons du 
chef. (C'est 1'in verse de la chape. V. la planchc dla- 
ron.) N. f. pi. Sorte de calccon qui couvrait lc corps, 
depuis la eclnture jusqu'aux pieds inclusive mcut, 
et tenait lieu a la fois de bas et de culotte. Y laisser 
scs chaus$e», y perir. Tirer ties chaussen, echappcr. 



CHAl MSKB (c/id-st 5 ) n. f. Elevation de terrc pour 
retenir l'eau d'une riviere, d'un ctang. Lcvde dan* 
un lieu bas pour servir de chemin : Us maricages da 
laVenitie sont coupe's de chaussies. Partie bombee 
d'une rue ou d'une route : chausste pavee, empierrte. 
Long dcueil sous-marin : la chaussie de Sein 
a vu se perdre bien des navires. 

CBAl'MB-PlBB (chd-se-pi-4) n. m. Mor- 
ceau de corne ou de mdtal faconnd. sur la 
forme du talon, pour chausser un Soulier. 
PI. des chauste- pieds. 

CBAISSBK (ch6-s4) v. a. (lat. calceare; 
de calceus, Soulier). Mettre des bas, des 
souliers. Faire. fournir de la chauaaure. 
Chausser une plante, l'entourer de terre. V. . 
a. et n. Allcr bien au pied : ce Soulier vous I 
chausse parfailement. Ant. B4eauMaa«er. 

CBAtfBSBTIBS ( chd-se-ti-i ) n. m. Qui 
fait ou vend des bas. 

CBAUMB-TBAPB (chd-se) n. f. Piegc a Ch. u ..«- 
renards et autres bcics- Assemblage de **•"• 
quatre pointes de fcr qu'on jetto sur le aol pour 
enferrcr les hommes et les chevaux. Fig. Ruse. PI. 
des chausse-trajtet. 

CHAVMBBTTB (chd-tt-te) n. f. (de chauue). Demi- 
bas. Chaussette russe, bandelctte de toile qui envc- 
loppe le pied et tlent lieu de chaussette. 

CIIAU00BN (chd-son) n. m. (de chau*se). Chauaaure 
d'dtoffe qui n'enveloppe que le pied. Combat a coups 
de pied. (Syn. savatb.) Sorte de patisserie faite d'un 
rond de pate pU4 en ueux et contenant de la mar- 
melade, de la compote ou de la confiture. 

CHAl'MIBE (ch6-su-re) n. f. Tout ce qu'on met au 
pied pour se chausser. Trouver chaussure d son pied. 
reneontrer ce qui convient. Prov. : Cerd«aaler, pmm 
pin* basis «j«e la clMinaaure.'V. wk sirroR (part. rose). 

t'HAlT [chd) 3* pcrs. sing, de l'indic. pr«s. de 
chaloir, usitec seulement dans quelques locutions. 

V. CHAl.OIR. 

CHAUVB (ch6-ve) adj. (lat. call us). Dont la Utc est 
completement ou presque completement depouilKe 
de cnevcux : crdne chauve: Cisar it ait chauve. Par 
ext. Pclc, ddnude : mont chauve. Prov. : L.*eor«al«a 
est elmaTe, il est difficile de la saisir, ellc echappe 
facilement. Ant. Chevela. 

CHAl'TB-iOiSH (chit, ri) n. f. Norn vulgaire 
des mammiferes de l'ordre 
des chiroptdres. qui ont 
des ailes membraneuses 
et resaemblent a une aou- 
ris. PI. des chauves-souris. 

CHAIVIIV. B (chd) n. 
(de Nicolas Chauvin, brave 
soldat de la Republiquc 
et de l'Empire). Patriote 
fanatique ; person nc cntichce d'un patriotisme bel- 
liqueux et cxagdrd. Adj. : ardeur chauvine. 

C'HAIVIMISMB (ch6-vi-nis-me) n. m. (de chau- 
vin). Sentiment exagcre du patriotisme, surtout au 
point de vue militaire. 

1'UAWVim (chd) r. n- (meme orig. que chouette). 
Chauvir de Voretlle, des orcilles, les dresser, en 
parlant du cheval, de l'ane et du mulet. 

CHAUX (chd) n. f. (lat. calx). Protoxyde de cal- 
cium, formant la base d'un grand n ombre de pierres. 
telles que le marbrc, la craie, la pierre a platre. la 
pierre a bAtir, la pierre a chaux, etc. : la chaux 
s'obtient par la calcination dans des fours spiciaux 
de la pierre a chaux. Chaux vivc, qui ne contient 
pas d'eau. Chaux iteinte, mouillee d eau, refroldie, 
et prete a etrc employee. Chaux hydraulique, qui se 
durcit promptement sous l'eau. Lait de chaux, chaux 
dteinte etendue d'eau, qui sert a blanchir les murs. 
Chaux grasse, celle qui augmente de volume en 
sliydratant. Chaux tnaigre, celle qui augmente peu 
ou n'augmente pas de volume en s'hydratant. Eau de 
chaux, eau qui contient de la chaux en dissolution, 
et qui est administree dans lea gaatritea infantilcs. 

CBAVlRBMBIfT (man) n- m. Action de chavirer. 

C'HAVIBBK (ri) v. n. fdu provenc. capvirar, tour- 
ncr la tete). Se dit d'un vaisseau, d'un bateau, d'un 
vchicule, etc., qui se renversc sens dessus dessous. 

CHBBEC (bek) n. m. (ital. tciabecco). Batimcnt A 
trois m&ts de la Mcditerranee, a voiles latins*, a 
formes fines et pouvant naviguer a rames. 




C htovi • tonfist« 



Digitized by VjOOQlC 



CHE 



177 — 



CHE 





rainilA n. f. Sorte de calotte en gros drap, qui 
est la coiffure des zouaves, tirailleurs 
algcriens, spahis et chasseurs d'Afrique. 
cmr (chif) n. m. (du lat- caput, tete). 
Tete de 1 bomme. (Vz en ce sens). Celui 
qui est a la tete, qui a 1 autorite, la direc- 
tion : chef <f une entreprise, d'une armie. 
Article, point capital a considerer, objet 
principal : chef d'accusation. Fondateur 
dune dynastic, d'une institution, d'une CMeh»«. 
eeole, d'une doctrine : Luther fut le chcfdu protestan- 
tism* allemand. Blot. Piece honorable, qui occupe 
le tiers superieur de l'ecu. (V. blasoh.) Abreviatlon 
poor mabecbai. i>« loois CHBT. Chef de cuisine, cui- 
sinier qui a des aides sous ses ordres. Chef d'orchrs- 
tre, musicien qui dirige un orchestre. Chef de gare, 
employ* qui dirige les services d'une gare. Chef de 
file, soldat qui est le premier d'une file, et au fig., 
meneur. Loc. adv. : Ba eh*f, en qualite de chef. Be 
•mm rm+tj de sa propre autorite. 

Cslsr-srtKVvmB [che-deu^cre) n. m. Autrefois, 
outrage que tout ouvrter aspirant a la mattrise de- 
rail soomettre a l'ezamen d un jury pour etre admit. 
Travail parfait, oeavre capitale : le Cid est le chef- 
d'oeuvre de Corneille. PI. des cheft-d 'aware. 

CUmui (che-fe-ri) n. f. Circonscription mi- 
litaire placee sous les ordres d'un offlcier du genie. 

(BBf-llEl {ch4f) n. m. Ville principale d'une 
division administrative : chef-lieu de departement, 
tTarrondissement. PI. des chefs-lieux. 

(BIIK ou •cniK (chik) n. m. (ar. scheikh, 
vieiUard). Chef de tribu ou predicate ur arabe. 

CTBIBiHIMi (W-<) n. m. pi. V. cmao- 
rrtsjes. 

CWBLBM ou K1IIMI (che-lem) n. m. iuvar. fde 
1'angl. slam, eeratement). Au boston, au whist, etc., 
reunion de toutes les levees dans la main de deux 
joueors associes. Adjectiv. Blrt chelem, n'avoir fait 
aurunc levee. 

rBBLIBBUVB (ki) n. f. Genre de papaveracees. 
dont unc espece est appelee iclaire : le sue caustique 
de la chtlidoine a Hi employi centre le* vermes. 

CBBlXJEBm, BX9B (chkUUrin, C-ne) adi. (de 
Chelles, n. de localite). Se dit du temps, de la pi- 
node qui marque le debut de 1'age quaternaire : 
periode thclUennc. K. m. ■. le chetUen. 

CWL«nmf {ki-lo-ni-in) n. m. pi. fgr. khelont, 



tortue). Norn scientiflque de la famille des tortues. 
S. un chilonien. 

CHUM n. m. (celt, camen ; de ram, pas). 
Voie de terre, terrain prepare pour aller d'un lieu 
a un autre : chemin vicinal, forestier. Voie de com- 
munication quelconque : les grands chemins de la 
mer. Chemin ferri, chemin forme de gravois. Che- 
min battu, chemin frequente et, au fig., routine. Che- 
min de ronde. chemin sur la saillie de la muraille, 
derriere les creneaux. (Vx.) Chemin couvert, de- 
fense en arriere dc la crete du glacis. Ckenla dm 
eralx, suite de quatorze tableaux representant les 
scenes de la Passion. Caesala de fee, dont la voie 
est formee par deux lignes paralleles de barres de 
fer sur lesquelles roulent les wagons. Fig. Voie qui 
conduit a un but : le chemin de la gloire, du dCshon- 
neur. Faire son chemin, reussir. Aller le droit che- 
min, proceder avec droiture. Montrer le chemin, 
donner l'exemple. Chemin du paradis, voie difficile. 
Paov. : Taat eaeasla aieae 4 Boat*, bien des pro- 
cedes conduisent au memo resultat. Qal trap mm 
hate reate ea eaeaila, il faut menager ses forces, 
si Ton veut arriver k un but. 

C'HEMlXKAi; (n6) ou CHEXI5EOT(no) n. m. Ou- 
vricr terrassier, briquctier, etc., qui parcourt le* che- 
mins a la recherche du travail. Mcndiant vagabond. 

OIEMIXEK (ne*) n. f. (du lat. ntminus, fournenu). 
Foyer dans lequel on i ton* . 

fait ordinairementdu J . 

feu. Par tic de la ^"- f^ TaMt&L. 

minee qui fait saillie 

dans la chambre. 

Conduit en maconne- 

rie ou metalliquc par 

oil passe la fumcc : 

les cheminies (Turin* 

doivent ftre tres lie- 

vies. Partte d'une ar- 

me a piston ou s'a- 

dapte la capsule. 

Tube de vcrrequi en- *_ 

tourc la Ilamme d'une f 

F«J 1 



fK 



lintcau 



Cbrai 

Enca/lrr mrr.L 



I Conlrs Caur I 



Atro 
foyer 



yn 



lampe. C fie mint c 

prusstenne, chemineo 

portative qui pent s'adapter dans une cheminee. 

ordinaire. Faire une c/io« sous la chemine'e, sous le 

manteau de la chemine'e, sccretement. 



Digitized by LjOOQIC 



CHE 



— 178 



CHE 



(man) n. m. Action de chcmi- 

ner. Ensemble des travaux dc sape d'un siege, 
appeles aussi approches. 

CHBHUfBlC \ni) v. n. Marcher, faire du chemin. 
S'approcher peu a peu des positions de l'ennemi. 

CREMIIB (mi-ze) n. f. flat. pop. camisia). Vete- 
ment, le plus souvent de linge, que Ton porte sur la 
peau. Chemise de mailles, haubert court a manches, 
qui descendait Jusqu'a mi-cuisse. Enveloppe de 
papier qui renfcrmo d'autres papiers. Enveloppe, 
revetement d'une machine, d'un fourneau, etc. Nattes 
dont on tapisse la coque d'un narire charge en gre- 
nier. Enveloppe de metal recouvrant un projectile. 

CHBMMBKIB (ze-ri) n. f. Fabrique, magasin 
de chemises. 

CHEMISETTE (zt-te) n. f. Corsage de linge An, 

aue les femmes portent sous leur robe ouvertc ou 
ecolletee. Devant de chemise qu'on place par-dessus 
une chemise. 

CHBMIflBR (3»-^),. BRE n. Qui fait ou vend 
des chemise*. 

CHBIVA1B (ne") n. f. Lieu plantc de chenes. 

CHERT AB. n. m. (anc. forme du mot canal). Pas- 
sage profond et etroit, accessible aux navires, a Ten- 
tree d'un port ou sur les fleuves et les canaux : 
les chenaux sont tl'ordinaire balisis, pour iviter 
les ichouages- Courant d'eau pour un moulin. 

CHBBAiPAlf n. m. (de Tallem. schnapphahn ; de 
schnappen, happer, et hahn, coq). Vauricn , bandit. 

CHEIVB n. m. (mot d'orig. gauloise). Genre de 
dicotyledones cupulifercs, 
comprenant des arbres d'un 
bois fort dur : le c/Wnepeut 
atteindre une hauteur de SO 
a $5 mitres. Caeae-Ilege, va- 
rifite de chene dont l'ecorce 
est connue sous le nom de 
liege. (PI. des chcnes-lieges.) 
Cheae vert, especc dc chene 
de taille mediocre, a feuillcs 
perslstantcs, propre au bassin 
mediterranean. — Le bois de 
chene a une tres grande va- 
leur comme bois de construc- 
tion et de chauffage. Le fruit .,.. 
du chdne, le gland, est utilise CMo *- 
pour 1' alimentation des pores ct des dindons. L'ecorce 
est employee pour le tannage des peaux. 

CHB1VBAU (nd) n. m. Conduit de bois ou de 
metal, qui rccoit les caux d'un toit et les dirigc 
vers la gouttiere ou le tuyau de descente. 

CHBIVBAV (nd) n. m. Jcune chene. 

CHB1VBT (ne) n. m. (de chiai). Ustensile pour 
supporter le bois dans le foyer. 

CHBIVBVIBHB n. f. Champ 
ou crolt le chanvre. 

CHE XE YIN (vi) n. m. Graine 
du chanvre. 

CHEMBYOTTB (vo-te) n. f. 
Partie ligneuse du chanvre 
apres . qu'on a enleve" la fllasse. 

BNBV — ~~ ' 





Ch«n«U. 



BVOTTBR (vo-te") v. n. Pousser du bois 
faible comme les chenevottes, en parlant de la vigne. 

C'HBIVIB. (ni) n. m. (lat. canile). Lieu on Ton rcn- 
fernie les cbiens de chasse. 
Fig. Logement sale et mal 
tenu, en desordre. 

CHENILLE (// mil.) n. f. 
flat, canicula). Larve de _. ,„ 

lepidoptere : les chenilles Chmiiu. 

aont tres nuisibles aux arbres fruitiers et doivent 
itre soigneusement detruites. Passemcnt de sole ve- 
loute : casque a chenille. 

R (// mil.) n. f. Nid de chenilles. 
(ki) n. m. Dot. Genre de salsola- 
cees, appele vulgairement patte-d'oie. 

CHBWBPOBIEBS (ki. <tt) n. f. pi. Dot. Tribu des 
salsolacees, dont le type est le che'nopode. S. une 
chenopodiee. 

CHBWr. B adj. flat. poo. canutus ; de canus, 
blanc). Blanchl par la vieillcsse : ttle chenue. Fig. 
Couvcrt dc ncige : la cime chenue du mont Blanc. 
Arbre chenu, uepouille de ses branches. Pop. De 
qualite supcrieurc : du vin chenu. 



{chit-til) n. m. (du lat. capitate). Con- 

trat par lequel on donne des bestiaux a garder. a 
nourrir, a soigner, moyennant une part dans les 
profits; ces bestiaux eux-m ernes. Cheptel mort, en- 
semble d'instruments de culture, de batiments agri- 
coles donnes a bail. 

CHKPTELIEB (chk-te-li-£), ERE n. Qui prend 
un bail a cheptel. . 

CHEQCB n. m. (angl. to check, contrdler). Sorte de 
mandat au moyen duquel on pcut retirer pour soi 
ou pour autrui des fonds portes au credit du tlreur : 
les cheques se transmettent par vote d'endossement. 

(RU (cher), BUB adj. (lat. carus). Tendrement 
aime* : cher d sa famille. Dun prix eleve : itoffe chert. 
Precieux : les moments sont chers. Adveroialem. ; 
ces itoffe* content cher. 

CHBRCHBR (cher-chi) v. a. (lat. pop. circare, 
aller autour). Se donner du mouvement, de la peine 
pour trouver. S'efforcer de : chercher d plaire. Ba 
eaereaer v. pr. S'efforcer de se connaltrc. Prov. : 
Qal eaereae treave, une investigation patiente 
ameoe toujours une decouverte. Caereaer la petite 
Mi«, etre meticuleux a l'exees. 

(HRRCHBIR, BltfE (cher, eu-xe)adj. et n. Qui 
cherche : les chercheurs dor ont fait la fortune de 
la Calif ornw. 

C'HBBB n. f. (gr. kara, tete). Visage : faire bonne 
chtre a quelqu'un. (Vx.) Maniere dont on recoit a sa 
table. Qualite des mets : faire bonne, mauvaise chere. 

CBBBiEMBKT {man) adv. (de cher). Avec ten- 
dresse. A haut prix. Fig. Vendre chiremeni sa vie, tucr 
ou blesser beaueoup d ennemia avant de succomtfer. 

CHRRI* B adj . Tendrement aime. 

C'HBMir n. m. (ar. scharif, noble). Musulman 
descendant de Mahomet. Prince arabe. 

CUEKIFAT (fa) n. m. Dignite de cherif. Pays 
gouverne par un cherif. 

CHBRIIR v. a. (rad. cher). Aimer tendrement. 
Etre attache a : chirir sa patrie, la solitude. 

CHBBiTB (cher) n. f. (rad. cher). Haut prix. sur- 
tout des denrees : Louis XV fut accuse" de sptculer 
sur lacherti des grains. 

CHBBtUBIlf n. m. Une des categories d'angrs, 
dans l'Ancien Testament : les cherubins tiennent au- 
dessous des siraphins. Tete d'enfant portee par deux 
ailes dans les oeuvres d'art. Fig. Charmant enfant. 

CHKMV10 (ch&r-vi) n. m. Syn. de carvi. 

CBBBTBS {cheS-ter) n. m. Promage qui se rait * 
Chester, en Angleterre. 

IJBBTir (tif) IVB ad^. (du lat. captivus, prison- 
nier). Faible : les exerctces physiques convietmcnt 
aux enfants chitifs. Mauvais, pauvre, sans valeur : 
che"tive ricolle. Ant. ■'•rt, r*bM«te, -visfmrtmx* 

CMBTIirBRlEIfT (man) adv. D'une maniere cM- 
tive : vivre chitivement. Amt. B to%— immimU 

CHEVAI1VB (c<*-ne) n. m. Pich. Syn. de cbbvksmb' 

CHBVAB. n m. (lat. caballus). Genre unique de la 
famille des solipedes, comprenant des anhnaux qui 
servent a l'homme de monture et de bete de trait : 
chevaux de selle, chevaux de trait. (V. course.) 
Cavalier : troupe de cent chevaux. Fig. Homme fort 
et courageux : e'est un cheval d Voucrage. Cheval 
de bois, figure de bois presentant vaguement l'aspect 
d'un cheval. et sur laquelle on s'exerce a sauter, a 
voltiger. Cheval de frise, piece de bois htfrissee de 

fiointes; machine de guerre. Cheval fondu, jeu d'tn- 
ant. Loc. adv. A ebeval, sur un cheval ; a califour- 
rhon ; de chaque cdte de : d cheval sur une route- 
Fig- Etre a cheval sur les rCgles, Us principes, les bien 
connaitre; ne pas permettre qu'on sen ecartc. 
fjhevaLivapeMr ou cb«v«I, force capable d'elcvcr 
en une seconde un poids de 75 kilogrammes a un 
metre de hauteur : machine de 400 chevaux ou che- 
vaux-vapeur. Prov. : A cheval donaa aa a« re- 
garde aa« a la daat, on no doit pas critiquer les 
defauts de ce que Ton a recu graiuitement. I/»H 
d« aiaatre eaaraiaae le raevaf, il ne faut pas s'en 
rapporter a autrui pour le soin de sesproprcs affaires. 
CBBVAUSR1BXT [man) n. m. Reunion de pou- 
trcs et de madricrs qui ctayent un mur, un batiment. 
(UKVALER (14) v. a. Etayer k laide de chevaleU : 
chevaler un mur. Ch'tvaler des cuirs, les travaillcr 
sur un rhcvalet. 



Digitized by VjOOQlC 




Digitized by 



Google 



CHE 



. „ ! (re*s-ke) adj. Qui a le carec- 
tere genereux d« l'ancienne chevalerie : la bravoure 



chevaleresque de Francois /•«•. 
mmrki »BBsjfiJB*iBicr 



D'une maniere chevaleresqui 
I Iri) n. f. 



(re's-ke-man) adv. 





f. Quality, rang de cheva- 
lier. I/institution elle-meme. (V. Part, hist.) Ordre de 
chevalerie. corps militaire et reli- 

geux instttue pour combattrc lcs 
fldeles. Ordre honoriflquo creo 
par un souverain. 

(MBfALBT (W) n. m. (de che- 
vol), ▲ncien instrumentde torture. 
Support dea cordea d'un violon. 
Support en boll sur lequel lea 
peintrea potent lours tableaux 
pour travailler : on appelle ta- 
bleau de ehevalet une pettiture de 
§ elite dimension. Monture en bois 
estinee a soutenir 1'ohjet sur le- 
quel on travaille. Treteau qui 
porta le tablier d'un pont Tolant. *««»».•*. 

CHBVA1.1BB lli-i) n. m. (rad. cheval). Citoyen 
romain du second ordre, ou ordre iquestre. Noble 
admis dans l'ordre de la cheTalerie : Francois /«' 
voulut e'tre armi chevalier par Bayard. Membre d'un 
ordre militaire : let chevaliers de Malte. Noble du 
rang inferieur a celui de baron. Porteur d'une deco- 
ration : chevalier de la Ugion dChonneur. Chevalier 
errant, chevalier qui parcourait le monde pour 
represser les torts : don Quichotte a jeti un iternel 
ridicule sur les chevaliers errants. Chevalier (Tin- 
dustrie, homme qui vit d'expedients, d'escroaueries. 

CKVAE.IBB (Ite) n. m. ^ 

Oiseau de l'ordre des echas- 
siers et du genre des becasscs. 

CflBVALIBRJS n. f. Sort* 
de bague large et plate. 

CHBVALMI adj. f. Qui a 
rapport au cheval ibAe, race 
chevaline. 

CHBVALC DAMT(rd- 
chan), B adj. Se dlt des par- Cfc»*«im. 

ties d'un aasemblage qui cmpietent l'une sur 1'autre. 

CHBVAtlCNBB (vd-chi) n. f. Tournec faito a che- 
val : Louis IX institua les chevauchies des mattres 
des requites. Distance qu'une bete de somme pout 
parcourir sans g'arreter. 

CUBVAlCHBMBlfT {vd-che-man) n. m. Action 
de chevaucher. 

CBKVAICHEH (v6-chi) v. n. Aller a cheval. Eire 
a califourchon. Se recouvrir partiellement : ces tuiles 
ne chevauchent, pas re'gulierement. 

CMBVAU-LBbBB (vd. ji) n. m. Cavalier dun 
corps de troupe qui a fait partie de l'armea fran- 
chise, du xvi« siecle a 1815. Pi. des chevau-legers. 

{HEVBCHB n. f. Genre d'oiseaux rapaces, ren- 
fermant de petitcs chouettes de tout le globe. 

CHBVBLl', B adj. Garni de cheveux. Qui porte 
de longs chevcux : les Mcrovingiens ilaient appclts 
rois chevelus. Racines chevelues, qui poussent des 
filaments tree delict. (Ces filaments s'appellent le che- 
velu.) Ant. Chaave, taada. 

OBVBLtlKB n. f. L ensemble des cheveux. Trai- 
nee lumineuse d'une comete. 

CHBVBfllVB (ve^-ne) n. m. Genre de poissons cy- 
prinides, commum dans les eaux douces. (On ecrit 
aussi cuavAifcx et chevennb.) 

CHBTBT (i«*) n. m. (lat. capitium). Tete du lit. 
Travertin. Litre de chevet, livre favori. Partie en 
hemicycle, qui tennine le choeur d'une eglise. 

CBEVKTBK n. m. (lat. capistrum). Piece de bois 
dans laquelle s'emboitent les so lives d'un plancher. 
Bandage. Licou. 

CBBTBU n. m. (lat. capilhts). Poil de la tete de 
l'homme : les cheveux des negres sont geniralement 
crivus. Fig. 8e prendre aux cheveux, He quereller, 
se battre. Faire dresser les cheveux, faire horreur. 
Raisonnement tire" par les cheveux, manquant de na- 
tural, de logique. Se tenir qua un cheveu, dependre 
de tres pen de chose. Saisir r occasion aux cheveux, 
la saisir avec empressement. Fendre, couper un che- 
veu en ouatre. faire des distinctions tres subfiles. 

CHBtlXLAttB (vi. II mil., a-je) n. m. Action de 
cheviller. Ensemble des chevilles dun ouvrage. 




a - CHE 

CMBV1IXB {11 mil.) n. f. (lat. clavirula, peUte clef). 
Morceau de bois ou de metal, poor boucher un trou on 
faire un assemblage. Ce qui sert a tendre ou detendre 
les cordes d'un instrument de musique. Saillie des os 
de l'articulation du pied. [Taller pas d la cheville de 
quelqu'un, lui etre de beaucoup inferieur. PoCt. Ex- 
pression inutile a la pense'e etqui n'estqu'un remplis- 
sage pour flnir le vers ou la periode. Cheville ouvrvtre, 
cheville qui joint le train de derriere d'une voiture a 
l'avant-train. Fig. Principal agent ou mobile d'une 
affaire : il est la cheville ouvriere de cette entreprise. 

CHBVULUMt (vi, 11 mil., i) v. a. Assembler avec 
des chevilles. Remplir de mots in utiles. Abeolum. 
Faire des chevilles. Avoir I'dme chevillee au corps, 
avoir la vie dure. 

CBBTULLBTTB (vi, 11 mil., i-te) n. f. Petite che- 
ville : tires la chevillette et la bobinette cherra. ( Vx.) 

CMBTILL«N (// mil.) n. m. Baton tourno au dos 
d'une chaise. Baton des ourdisseurs. 

CBBVIBTB n. f. ou CHEVIOT n. m. (de cheviot, 
nom d'une race de moutons qui vivent dans let monta 
Cheviots, en Ecosse). Laine 
d'agneau d' Ecosse. Etoffo 
faite avec cette laine : ves- 
ton de cheviote- 

t'HBVBE n. f. (lat. ca-i 
pra). Genre de mammiferes, 
de l'ordre des ruminants 
(ne se dit que de la femelle, 
dans le langage ordinaire) : 
le bouc est le mdle de la che- 
vre. Appareil propre a elever Cb*»». 

des fardtaux, a soutenir une piece de bois que Ton 
faconne ou que Ton scie. Levier 
articule, appuye sur deux pieds, 
qui sert a soulever une voitu- 
re, etc. Menager la chtvre et le 
chou, se conduire entre deux par- 
tis de maniere k ne bleaser ni 
l'un ni 1'autre. 

CBBVBUBAU ford) n . m. PeUt 
de la chevre : chevreau tttard, 
chevreau broutard. La peau de 
cet animal : gants de chevreau. 

CBRYKBrBUIXB (feu. It 
mil.) n. m. (de chCvre, et feuille). 
Genre de caprifollacdes, compre- 
nant des arbrisseaux grimpanta, 
qui portent des fleurs d'une : 
odeur suave. 

CHBVRB-PIBB ou CHB- Ch*v». 

VBE-PIEBM (pi-i) adj. et n. m. Qui a des pieds de 
chevre (epitheie des satyres). PI. des chevre-pirds. 

CIBVsUtTBK (ti) v. n. 
(Prenddeux t devant unesyl- 
labe muette : elle chevrettera.) 
Mettre has en parlant des 
chevres. 8yn. cukvrotkr. 

CHBVBETTB (vre-te) n. 
f. Petite chevre. Femelle du 
chevreuil. Trepicd de fer 
pour soutenir les casseroles njj*' 
sur le feu. PeUt chenet de fer. ^^Pli 
Nom primitif de la musette. 

CBBVEtBUIL. (creu, I mU.) rfc4Mnll 

n. m. (rad. chevre). Genre Ci»Tm»U. 

de mammiferes ruminants, de la famille des ccrvidea, 
de taille moyenne : le jeune chevreuil se 
nomme faon. 

CHEVBIBB (vri-4), BBB n. Gardeur, 
gardeuae de chevres. 

CHBVRlXLAaB (vri, U mil., or) n. m. 
Petit chevreuil. 

CtiBVMBIE n. m. (de chevre). Chacune des ; 

Eieces de bois qui soutiennent les lattet sur i 
i pente d'un toit. (V. pbrms.) Galon place en 
V renverse sur le brat gauche det soldats, 
et qui marquait leur anciennete de service : Ch#Tron ' 
un grognard d trois chevrons. Bias. Piece honorable, 
formee de deux pieces aascmblees en anglo aigu. 

CHBVSBlflVACSB (vro-narje) n. m. Action de 
chevronner. Ouvrage fait en chevrons. 

CBBVKBBifB (vro-nt), B adj. Bias. Se dit de 
l'ecu ou des pieces dont la surface est oouvertc dc 
chevrons en nombre egal aux interstices du champ. 






Digitized by VjVJOvIL 



CHE 



- 181 



CHI 




USWt). Basset Griffon 



firaque 



ChiencourantdArtois Epayneul 




Skye- terrier 



Chien de berger 



I (vro-n£) v. a. Garnir de chevrons. 
I (tin) n. m. (rad. che'vre). Genre 
de mammiferea ruminants sans comes, des hautes 
m oaUg nes asiaiiques. 

CBBYBOTAJTT (tan\ B adj. Qui chevrote : voix 
ekevrotante. Akt. ftnie, •■mwi. 

isKfBtRMKXY (wan) d. m. Action de parlcr 
on de chanter en chevroiant.Tremblement de la voix. 

CUTBtfM (ti) v. n. Chanter, parler d'une voix 
tr emblo tante. Mettre has. en parlant des chevres. 

flRYBOTlTf n. m. Peau de chevreau corroyee. 

CVKWsjMrrillB n. f. Gros plomb de chasse. 

CUU (chi) prep, (du lat. casa, demeure). Au logis 
de : ekes mot. Dans le pays de : ekes les Turcs. Du 
tempi de : ehez les ancient. Dans la maison. la fa- 
mflJe de : servir ches un prinee. Dans la personne, 
les ggv resd e : e'est chet lui une habitude. 

CBlASTl (ki\ n. zn. Vin rouge nn peu mousseux 
reeolt* a Chianti (Italic). 

CB1AMB (a-te) n. f. Ecume des metaux. Excre- 
ment de monche. de vcr. 

C«n«fjf cs n. f. ou CHIBOUK n. m. (du turc). 
Pipe a long tuyau, dont on 
se sert en Turquie. 

CBiC (eftUrln. m. (de 
chitane). Pop. Terme d'ate- 
lier pour exprhner une cer- 
taine habUete de main dans les arts. Tournure bar- 
die, avantageuse : avoir du chic. 

CVICA n. f. Danse voluplueuse. populaire aux 
Antilles et dans 1'Amerique espagnole. 

CBICA n. m. Dans rAmerique du Sud. teinture 
range do bignonia ehica. Boisson fermentee, pre- 
pare* avec du maTs. 

CBICAXB n. f. Procedure artificieuse. Proces : 
oxmer la chicane. Ensemble des gens du Palais (en 
■*a»aise Dart). Controverse subtile. Querclle de 
uaavaue foi . chercher chicane. 

CBiCAJgBBi (ni) v. n. User de chicane en pro- 
«*•• V. a. Disputer, contester sans motif. Faire k 



Chibouque, 



quelqu'un des reproches de mauvaise foi : chicaner 
ses voisins. 

CHirAIfBSlB (ri) n. f. Difflculte suscitec par 
esprit de chicane. 

CUICAlfBim, BfJMB (eu-se) adj. et n. Qui aime 
a chicaner, surtout en affaires. (On dit aussi ciiica- 
wier, erb ) 

CHICAKB (for), B adj. Pop. Qui a du chic. X. m. 
Deeuise de carnaval avec des bottes, des culottes 
col l ante* et un casque k plume. 

CHICHB adj. Parcimonieux, avarc. mesquin : un 
homme, un diner chiche. Qui ne prodigue pas une 
chose : Are chiche de compliments. Ant. Prodigue, 
gdaerevx, liberal. 

CHKBB adj. (du lat. cicer, pois). Pois chiche, gros 
pois gris. 

CHIC'HBMBIVT (man) adv. Avec avarice. 

CHICBIV n. m. Nom vulgaire de la laituc romaine. 

CHICBHACBBfl (se) n. f. pi. Famille dc plantes 
ayant pour type le 
genre chicor4c. S. une 
chicorac4e. , 

CHICOBBB (rl) n. f. 
Genre de chicoracees, 
comprenant plusicurs 
especes potagercs, que ; 
Ton mange en salade : 
la salade appelie barbe- 
tte -capucin est une 
varifti de chicorie. 
Poudre de racine de v ' n,cow - 

chicorde torr6flee, que Ton meie quelqucfois au cafe. 

CHICOT (ko) n. m. Ce qui reste hors de tcrre 
d'un arbre rompu. Racine d une dent cas*6e. 

CHICOTBB (ti) v. n. Contester sur des baga- 
telles. (On dit aussi chipoter.) 

fMlCOTin n. m. Sue atner extrait de l'alocs, dc 
la coloquinte : amer comme chicotin. 

CMBM, BIVIVB (chi-in, e-ne) n. (lat. canin). Genre 
de mammiferes carnivores digitigrades , genera- 



J&t&fki 




Digitized by VjOOQlC 



CHI 



— 182 — 



CHI 




Chitodont* 



lement rcduit en domesticity et comprcnant une 
foule do variety : la fidiliti du chien igale son intel- 
ligent. Piece d'une arme 4 feu qui portait autrefois 
le silex et qui se rabat aujourtThui sur la capsule 
pour en determiner l'exploslon. PPttre pas bon djeter 
aux chiens, n'avoir aucun merite. Becevoir quelqu'un 
comme un chien dan* un jeu de quilles, le recevoir 
tres mal. Romprt les chiens. les empecher de suivre 
la voie, et au fig., interrompro une conversation 
dont le sujet eat dangcrcux. be chien, detestable : 
temp* de chien. Coiffi a la chien, en ramcnant sur 
le front de pctiu cheveux frises. Entre chien et 
loup, a la tombee du iour. Se regarder en chiens de 
faience, se regarder I'un l'autre d'un 041 flxe et 
irrite. Vitre comme chien et chat, vivre en tres 
mauTaise intelligence. Jeter, donner sa langue aur 
chiens, renoncer a comprendre , a deviner quelque 
chose. Ne pas valoir leu quatre fers dun chien, ne 
rien valoir. Eire comme un chien d rattache, n'avoir 
aucune liberty. Chien de ■»«•••, nom vulgairc de plu- 
sieurs squalcs, dont la peau tres rude sort a polir le 
bois. Prov.: Calea aarffaeas m teajeara Perellle 
4khir<«. lea gens querelleurs attra- 
pent tou/ours quelques egratignu- 
res. Boo ealea ekaMf de race, les 
enfant* heritcnt souvent des quality 
et des defauts de leurs parents. Taas 
les chieu aal aaeleat ae —ersleat 
aae, les gens qui crient le plus fort 
ne sont pas les plus a craindre. ©al 
vent aeyer sea ealea I'aeeaee de 
le rage, quand on ne veut plus d'une 

rrsonne ou d une chose, on cherche 
la d6precier. 

CBIE1VBEXT ( chi-in-dan ) n. m. 
Nom vulgairc d'une graminee (triti- 
cum repens), qui cause de grands ra- 
vages dans les cultures, et dont la 
racine s'emploie en medecine : il faut des labours 
tres pro fonas pour extiruer le chiendent. 

CRIBH1VBB (chi-e-ne) v. n. Mettre bas, en par- 
lant d'une chienne. 

CHirFE (chi-fe) n. f. Mauvaise etoffe. Fig. Homme 
mou et sans caractere. 

CBirPBlY (chi-fon) n. m. Vieux morccau d'etoffe : 
les chiffons de toile et de coton entrent dans la fabri- 
cation du papier de luxe. Chose de peu de valour : 
chiffon de papier* 

CHMVWmtAOK (chi-fo-na-je) n. m. Action de 
chiffonner. Etoffes chiffonnces. 

CHIFFOXIVB (chi-fo-ni). B adj. Froissi : ttoffe 
vhiffonnfe. Fig. Dont les traits sont plus llns et plus 
gracicux que reguliers : mine chiffonnie. 

CHIFPOIfXBB (chi-fo-ni) v. a. Froisser. Fig. Con- 
trarier : cette nouvelle me chiffonne. V. n. Ramasser 
des chiffons ou autres obicts dans les rues. 

CBIFFONJVIBB (chi-fo-ni-4), BBS n. Qui va ra- 
masser les chiffons, etc., par la ville. N. m. Petit 
meuble a tiroirs, ou l'on enferme de menus ouvrages. 

CHIFFBAUE (chi-fra-Je) n. m. Action d'icrire 
en chiffres. Action d'evaluer les marchandisen. les 
affaires d'une maison. 

CBIFFRE (chi-fre) n. m. (de l'arabe sifr, aero). 
Chacun des caracteres qui representent les nombres : 
les chiffres arabes ont rempuwi les chiffres romains. 
Moutant, valeur d'une chose : chiffre de la depense. 
Nom donne a des caracteres de convention, qui n'ont 
de sens que pour les personnel qui s'en servent et 
collea qui les recoivent : les dipiches diplomatique* 
sont transmises en chiffres. Enlacement des initiates 
d'un nom : faire marquer son linge a son chiffre. — 
Les chiffres arabes furent connus en France au %• s. 
II y en a dix : 1, 2, 3. 4, 5, 6, 7. 8. 9, 0. Les chiffres 
romains sont represented par les lettres I, V, X. C, 
D, M. V. a ces lettres la valeur de chacunc d'elles. 

CBIFFBBR [chi-fre") v. n. Calculer avee les 
chiffres. V. a. Numeroter : chiffrer des pages. 

CBIFFBBVB (chi-freur) n. m. Qui compte bien 
la plume a la main. 

CniGarex n. m. Le derriere du cou. Cheveux de 
derriere la tete releves ou rouies au-dessus de la 
nuque en torsades de diverses manieres : un chignon 
haut; un chignon a la grecque. 

CML1BN, B2VMB (li-in, *-ne) adj. et n. Du Chili. 

CIIMEBE n. f. (de Chimere, n. myth). Idee 




faussc, imagination vaine : se repaitre de chimtres. 
(V. Part, hist.) Genre de poissons holocephales. 
Genre de papillons. Art. Realise. 

CBIMEBIQUB adj. Qui se nourrit de chimere s : es- 
prit chimerique. Sans fondement : projet chimc"rique. 
Ant. Beel, aeeltir, ceeiaia. 

CBIMIATRIB Uri) n. t. (de chimie, et du gr. 
iatros, medecin). Systeme medical, qui emploie de 
preference les agents chhhiques. 

CBUBIB (mi) n. f.(gr. cMmeia). Science qui etudie 
la nature et les propnetes des corps simples, Taction 
moleculalre de ces corps les uns sur les autres, et les 
combinaisons dues a cette action : Lavoisier est un 
des fondateurs de la chimie moderne. Cala»le Male, 
gleae ou alecatexie. branche de la chimie compre- 
nant l'etude des reactions qui s'effectuent dans lanti- 
mite des tissus organiques. Calorie ladaaSrlelle, 
branche de la chimie out traite des operations into- 
ressant specialement llndustrie. Calorie nlaerale, 
branche de la chimie qui com- ~ ~ 

prend l'etude des metalloTdes, des 
metaux et de leurs combinaisons. 
CalMle ergaalone, branche de 
la chimie qui comprend l'etude 
de tous les composes du carbone. 
CHIMIQUB adj. Qui appartient 
a la chimie-.com position chimique. 
CHIMIOVBMEIWT {ke-man) 
adv. D'apres les lois, les proced^s 
de la chimie. 

CHmilTB (mis-te) n. m. Ce- 
lui qui se livre a la pratique de 
la chimie : les chimistes tTaujour- 
d'hui sont les hiritiers des anciens 
alchimistes. 

cniMPA!VBE (chin) n. m. 
Genre de mammifercs primates - 

anthropomorphes, renfermant de chi»pao»*. 

grands singes africains : le chimpanze est wu des 
especes de singes les plus voisines de ihomme. 
CHIMACiB n. m. Action de chiner. 
( HIMCHILXA (chil-la) n. m. Genre dc mammifercs 
rongeurs du Perou, a fourrure 
estimee. 8a fourrure mime. 

CHIMB, B adj. Qui est de 
plusieurs couleurs : des bas 
chinas. 

CHIIfBB (ne*) v.a. (de Chine). 
Donner des couleurs differentes ' 
aux fils de la chaine d'un tlssu, 
en sorte que 1'etoffe fabrlauee 
pre'scnte certains dessins. Arg. 
Critiquer, persifler. 

C'HIIVBI'B, BU«B (eu-ze)n. 
Celui, celle qui chine les 6toffes. 
Pop. Brocanteur, brocanteuse. Moqueur, moqueuse. 
CHIlf«lM, B tnoi, oi-ze) adj. et n. De la Chine. 
Dans le gotit chinois : jardin chinois. Ombres chi- 
noises, v. ombres. N. m. Petite orange verte, conflte 
dans l'eau-de-vie. — Art chinois. La peinture chi- 
noise, qui remonte a la plus haute antfquite, est ca- 
ract^ris6c par le manque absolu de perspective et par 
la vivacite du coloris. La sculpture cbinoise a peu- 
ple les temples d'idoles et de bouddhas : elle excelle 
dans le travail des petit* objets dc m^tal precieux, 
d'ivoire ou de Jade. L'architccture, tres originale, 
a produit des temples et des pagodes, generalcment 
de forme pyramidal e, d'une ornementation riche et 
fastueuse, des ponts et des arcs de triomphe d'une 
structure bardie et gracieusc. 

CHiMOIAEBslB (se-rf) n. f. Bibelot de Chine ou 
fabrique dans le godt chinois. Mesure bixarre et 
compfiquee : les chinoiseries administrates . 
CHRtUHB n. f. EUt d'une etoffe chinee. 
CHIOVK1IB n. f. (ital. ciurma). Ensemble des 
forcats d'un bagne. 
CHIPER (pe) v. a. Pop. Derober. 
CmiPBl'B, BlflB (eu-ze) n. Pop. Qui dlrobc. 
CHIPIB (pi) n. f. Pop. Femme acariatre, mechante. 
CHIPBLATA n. f. (ital. cipolla, oignon). RagoOt 
a l'oignon ou aux ciboules. Petite saucisse courte. 
CHUPOTBR ((<<) v. n. Fam. Macher du bout des 
dents. Faire un travail aveo lenteur. Faire des diffl- 
cultes pour des vetilles. Marchander. 
CHIPOTIBR {ti-i), BRB n. et adj. Qui chipote. 




CMochlUt 



Digitized by 



Google 



— 183 — 



ART CHINOIS 




i * 1. StaAoa da ra»da*U du tembaaa dt U djoasUo imperial* dw Miog. pr*» <U Pakin % t. Pont <U Pilau del4 
i* Pakia ; S. Vmm •» bro*M j «. SUtaatU •« bronaa rapretaatant Fo oa Boaddha (inu*4a Carnutehi, A Pari*) ; 5. Por- 
ta da Coarfaciua 4 Pakia ; ft,* Tout ds U docba, 4 Pakin |xy» «.) ; 7. Ljoo 4 l'entrae da* ptlau ; 8. Va»a an bronaa ; V. Tour 
da parMUtM, 4 Naokia ; 10. Pagoda, 4 Sbaaghai; 11. Evcutail paint ; 12. Muraijlet ol poiU da Ptkio, 



Digitized by 



Google 



CHI 



— 184 — 



CHO 



CH1QUE n. f. Espece de ciron qui cntre dans la 
chair. Morceau. Morceau de tabac que Ton mache. 

CHIQVBlfAVBB (ke-nC-de) n. f. Coup applique 
avcc le doigt du milieu plie et raidi contre le pouce, 
puis dltendu brusquement. 

CHIQIJRR(Ae) v. n. Macherdu tabac. Pop. Manger. 
V. a. : chiquer du tabac. 

CHIOCET (Ace) n. m. Petite partie. Loc. adv. Cfcl- 
qac« 4 ehlsjVf-t, petit k petit. 

CHIQCBUR (keur) n. m. Celui qui chique. 

CHIHACRE (ki) n. f. (gr. kheir, main, et agra, 
capture). Goutte qui attaque les mains. N. ct adj. 
Qui a la goutte aux mains. 

CHIROGRAPH AIRE (ki, fi-re) adj. (gr. kheir, 
main, et graphein, Retire). Dr. Qui est creancier en 
vertu d'un acte sous seing prive. Se dit aussi dc la 
dettc : dette chirographaire. 

CHIROMA1YCIB (ki. si) n. f. (gr. kheir, main, et 
manteia, divinationj. Art pretendu de deviner, de 
predire par l'inspection de la main. 

CiilROHlAMCIBlf. B1VMB (Act, si-in, 4-ne) n. Per- 
sonne qui exerce la chiromancie. 

CHIROPTBRE0 (ki) ou CHBIROPTERBtl (kd-i) 
(du gr. kheir, main, ttpteron, ailej n. m. pi. Ordre de 
mammifercs, comprenant les formes dites vulgai re- 
men t chauves-souris, dont les membres sont reunis 
par des membranes cutanees qui leur permettent de 
voler : les ehiropteres se rendent tres utiles a I'agricul- 
ture en ditruisant des quantitis considerables din- 
sectes. S. un chiroptire ou chiiroptcre. 

CHIRURCIICAL, B, AUX ou CHIRURGIQCB 
(chi) adj. Qui appartient a la chirurgie. 

ClllRCHGIB (j{) n. f. (gr. kheir. main, et ergon, 
travail). Partie dc 1 art medical qui comporte Tin- 
tcrvention de la main nue ou armee d 'instruments. 

CHIHCHCIIBIV (Ji-in) n. m. Qui exerce la chirur- 
gie: Ambroise Partfut le premier chirurgien de son 
temps. Chlr«rgl««-Majmi, chirurgien en chef d'un 
regiment. PI. des chirurgiens-majors. 

CHITIMB (Art) n. f. Substance organique, qui con- 
gtitue le squelette des animaux artfcules. 

CHITINBUX. BU0B (ki-ti-neu, eu-ze) adj. Qui 
concerne la chitine. 

CHil'RB (chi-u-rc) n. f. Excrement d'insectes et 
surtout de mouches. 

OiLAHVM (Ma) n. f. (gr. khlamus, udos). Man- 
tcau grec trCs ample. 

CHLORAL (klo)n. m. Compose que Ton obtient en 
faisant passer un courant de chlore sec dans dc 1'al- 
cool concentre et refroidi a 0*». Hydrate de chloral, 
combinaison que forme le chloral avec l'eau, et qui 
est utilise en medecine comme antiseptique, calmant 
et hypnotiquc. (C'est un poison qui dcvient mortel 
a la dose de 10 grammes par jour.) 

CHLORATE (JWo)n. m. Sel derivant de l'aclde 
chloriquo. 

CHLORE (klo-re) n. m. (du gr. khldros, jaune ver- 
datre). Corps simple, gazeux a la temperature ordi- 
naire, de coulcur jaune verdatre, d'une odeur forte 
et suffocantc. — On le prepare en traitant le bioxvde 
de manganese par l'acide chlorhydrique ; un litre 
de gaz pese 3»M67. Gazeux ou dissous dans l'eau, le 
chlore, par son affinity pour l'hydrogene, detruit la 
partie coloranto des matleres vegetales et animates. 
Aussi l'industrie l'emploie-t-elle pour le blanchimcnt 
des tissus. II sert a rabriquer les hypochlorites, les 
chlorates; c'est un excellent disinfectant. 

CHLORIC, B (klo) adj. Qui contient du chlore. 

CHLORBCX, BfJfIB (klo-reu, eu-se) adj. Se dit 
d'un dcB acides oxyg6nes derives du chlore. 

CHLORHVBratb (klo-ri) n. m. Sel derivant de 
l'aclde chlorhydrique. 

CHLORUYHRIOCB (klo-ri) adj. Acide chlorhy- 
drique, combinaison de chlore ct d'hydrogfene, qui se 
forme dans Taction de l'acide sulfurique sur le sel 
marin. (II sert a preparer l'hydrogene, le chlore, 
l'acide carbonique. l'eau regale, etc.} 

CHLORIQUB (klo) adj. Acide chlorique, l'un des 
acides oxygene* du chlore. 

CHLORITE (klo) n. m. Sel resultant dc l'acide 
chloreux combine avec une base. 

CHLOROFORMB (Wo) n. m. (dc chlore, et forme). 
Liquide incolore d'une odeur etheree resultant d'un 
melange d'alcool, de chlorure de chaux et de chaux 
eteinte. (Le chloroforme a la propriete d'endormir 



et de suspendre complctcment la scnsibilitc. II eat 
trts employe a ce Utre dans lea operations chirur- 
gioales.) 

CHLOROrORMIBATIOlf (klo, sa-si-on) n. f. Ac- 
tion de ohloroformiser. 

CHLOROrORMMBR (klo, mi-ii) OU CHLORO- 
BORMBR (mi) v. a. Soumettre a Taction anesthe- 
sique du chloroforme. 

CHLOROPHYLLS (Acto-ro-/We) n. f. (gr. khldros, 
vert, et phullon, feuille). Matiere verte des cellules 
des feuilles : Faction de la lumiere est nicessaire & 
la production de la chlorophylle. 

CHLOROUS (Atio-rd-ze) n. f. (gr. khluros, vert). 
Mid. Maladie du sang connue vulgairement sous le 
nom de pdles couleurs, en raison de la teinte jaune 
verdatre que prend la peau : le fer est le medica- 
ment spiexfique de la chlorose. 

CHLOROTIQ17R (klo) adi. Qui a rapport a la chlo- 
rose. Atteint de chlorose. substantiv.: un chloroHgue. 

CHLORCRB (klo) n. m. (de chlore). Combinaison 
du chlore avec un corps simple ou compose, autre 
que l'oxygene et l'hydrogene : le chlorure de sodium 
ou sel marin se retire des eaux de la met. 

CHLORCRB, B (Acio) adj . Qui contient un chlorure. 

CHLORURBR (klo-ru-ri) v. a. Transformer un 
corps en chlorure en le combinant avec le chlore. 

CHOC (chok) n. m. (de choquer). Heurt d'un corps 
contre un autre : le choc des verves. Rencontre et 
combat : soutenirle choc de tennemi. Coup qui frappe 
quelqu'un dans sa sante. sa fortune, etc, Conflit, op- 
position : le choc des iaees. Cboe cm r«i*w, effet 
produit par la foudre en un lieu eloigne de celui 

3ui a etc frappe directcment Cfcoe •peratoir*, dtat 
'abattement qui suit une operation chirurgicale. 

CHOCOLAT (la) n. m. (esp. chocolate). Pate alimen- 
taire solidiflee, composee de cacao et de sucre : le 
chocolat est un aliment tres substantiel. Cettc subs- 
tance delay6e dans de l'eau et du lait. Adjectiv. Sa 
couleur : ruban chocolat, des rubans chocolat. 

CHOCOLATIRR (ti-4), BRB n. et adj. Qui fabri- 
que, vend du chocolat. 

CHOCOLAT1BRB n. f. Vase pour preparer le 
chocolat, lorsqu'on veut le prendre en boisson. 

CHOBPHORB (ko-i) n. (gr. khot, libation, et pha- 
ros, qui porte). Celui ou celle qui, ches les Grecs, 
portait les offrandes destinees aux morts. 

CHOSCR (Areur )n. m. (gr. khoros). Reunion de per- 
sonnes executant des danses ou marchant en ca- 
dence : les chaurs de Dilos. Troupe de musiciens qui 
chantent ensemble : le chacurjouc un role important 
dans la tragidie grecque primitive. Composition 
muslcale a plusieurs parties- Partie de l'eglise ou 
Ton chante rofflce. (V. 60 lire.) Enfant de chantr, 
enfant employe au service du pretre pendant les 
ceremonies de l'Eglisc catholique. Loc. adr. Ea 
chsBsir, ensemble ; unanimement. 

CHOIR v. n. (lat. cadere. — Je chois, tu chois, il 
choit; les autres personnes manquent. Je chus ,nous 
ch&mes. Je choirai ou cherrai, nous choirons ou 
cherrons. Je choirais ou cherrai* , nous choirions on 
cherrions. Chu, e). Tomber. Succomber. (Usite, en 
general, seulement a l'infin. et au part, pass.) 

CHOIBI (zt). B adj. Qui est du meilleur chois : 
society, expression choisie. 

CHOI01R (zir) v. a. (germ, kausjan, gouter)- Pre- 
ferer : de deux maux, \l tout choisir le moindre. 
Opter entrc deux alternatives. 

CROIX, (choi) n. m. Action, faculte, pouvoir de 
choisir. Election : choix dun oVputi. N*avoir pas le 
choir, etre oblige a une decision qui ne laisse pas 
d'alternative. Loc. div. : Re ehoix, qui merite d'etre 
cboisi : marchandues de choix. Brnmrn ehstlx^ sans 
discernement. Am cbmIx «1«, a la volonte de. 

CHOHB-BORB n. m. (angl. to choke, etrangler. 
et to bore, forer) Etranglement pratiqu* dans Fame 
dee canons de certains fusils de chasse, a leur ex- 
tremite, pour resserrer le groupement des plombs. 
(Le fusil est dit alors chokeJ/ored.) 

CHOLAGOfiCB (ko-la-gho-ghe) adi. Se dit des me- 
dicaments qui excitent la secretion biliaire. comme 
1' aloes, la rhubarbe, etc. N. m. : un cholagogue. 

CnOLBBOQlJB (Aco) adj. Se dit du canal qui con- 
duit la bile au duodenum. 

CHOLBMIB (ko-U-mt) n. f. Passage de la bile 



Digitized by Vj( 



cuo 



le sang : la cholemie tlonue a la peau une co- 
loration jaunAtre caractiristique. 

CB«UA.4 tko) n- m. flat, cholera). Maladie epi- 
deVmique, caraeterisee par des vomiescmenUi nom- 
brenx, dec dejections frequentes et des crampcs dou- 
kKireuse* : le cholira paratt originaire dt tinde, ou 
U existe hfitat permanent. (On l'appelle aussi cno- 
l£ba-morbvs DhiMl.) — En temps d epidemic 11 faat 

Eus que jamais eviter les exces et se cooformer aux 
is dc rhygiene, avoir grand soin de desinfecter tout 
ce qui touche les malades : mains, linges, rases, etc., 
avrec du sulfate de cuivre ou de zinc. V. nostras. 

OitliurMUn Iko) adj. Qui a l'apparence 
du cholera : diarrhie choleriforme. 

CROUW1XB (ko) n. f. Maladie, dite aussi cholera 
sosriis- — La cholerine, analogue au cholira, mais 
plus Wnigne, est earacterisee par des nausees,des dou- 
lcura au creux de Vestomac et une diarrhee profuse. 
(UMiBlfCB (ko) adj. Relatif au cholera. N. Per- 
•onne atteinte du cholera, 

Cai*M.lAJfBB (ko-U-an-be) n. m. (gr. khdloa, 
boiteux, et tambos, iambe). Vers fambique trimetre, 
termini par un spondee ou un trochee. 

C*MOUABlBft)rB (ko-li-an) adj. Qui se rapporte 
an choliambe. 

f»d«l« n. m. Periode d'inactivite pour une 
industrie : le c homage dun canal. Temps que Ton 
paste sans traTailler : le chdmage du dtmanche. 

ChAmbk (mi) v. n. flat. pop. caumare, se reposer 
pendant la ehaleur ; du gr. kauma, chaleur). Suspen- 
dre le travail pendant les jours feries. Manquerd'ou- 
vrage : ctt ouvrirr chdme. V. a. Celebrer une fete par 
la cessation du travail : chomer un saint. 

CSOBBKOLOCSlB (konjl) n. f. (gr. khondros, car- 
tilage, et logos, discours). Science des cartilages. 

C««rB \cho-pe) n. f. fallem. schoppen). Grand 
gobelet de Terre ou de gres pour boire 
U bfcre : la chape tient environ un 
tiers dt litre. Son contenu. 

CH^TIXB n. f. fde chow). Mesure 
de liquides. usitee autrefois en 
Prance et con tenant environ un demi- 
Htre : vim chopine de vin, de lait. 

CMrrU [cho-pi) v. n. (pcut-etre 
de Talle-m. ackupfen). Paire un faux 
pas. Heurter du pied contre quel- ^d»p«. 
que chose. Se tromper grossierement. ( Peu us. ) 

ra*frA.Tr (kan), B adj. Qui choque : paroles 
ckofuantes. 

CMO^rBm iki) v. a. Donner un choc, heurter : 
tout corps qui en choque un autre donne un son. Fig. 
Offenser. contrarier, dtfplaire a : la magnificence tie 
Francois /•» au camp du Drop (Tor choqua Henri VI II. 
L'hoquer let rerres, trinquer. 

C0JOBUUL, B (ko) adj. Qui appartient au choeur : 
lea orphiona aont des aocUtia chorales. N. m. Chant 
religieux : le choral de Luther fut le premier hymne 
de* protealants. PI. des chorals. 

fHOBBA < ko-rt-a) n. f. Ensemble des chapelles dis- 
posers drculairement autour du chevet des eglises. 

CHOBRB (ko-ri) n. m. Syn. de troches. 

«•»« iko-r€) n. f. fgr. khoreia, danse). Ma- 
ladie earacterisee par des mouTements convulsifr 
et frequents, et appelee aussi darsb db Saint-Gut. 

CaWUtt (ko) n. m. fgr. khorfgos). En Greee, 
ritoyen qui devait organiser a ses frais un choeur 
de danse pour une representation t heat rale. 

C0»BUWIB (ko.il) n. f. Dans la Grece ancienne, 
fonction deehorege : 2es chorogieaitaicnt fortcouleuses. 

Cmm mwv tafmjm {ko) adj. Qui appartient a la cho- 
reaie : le monument choregique de Lyaicrate. 

OlMnBAMl (ko) n. m. fgr. khoreia, danse, 
et graphein, eerire). Qui s'occupc do choregraphie. 

CB OTBCT a P B IB (ko.fi) n. f. Artde noter les pas 
et les figures de la danse, de composer des ballets. 

CWMMSAraift B (ko) adj. Qui appartient a 
la choregraphie : notation chorvgraphique. 

CB O WsT MOCB ( ko) adj. Qui a rapport a la choree. 
Qui est atteint de la dhoree. N. : un choriique. 

ONUTIfrB (ko) n. m. Nom donne, jusqu'a la 
fin du xi« siocle, aux vicaires charges dc remplir los 
fooctions episcopales dans les campagnes. 

~ ' khoriambos). Pied 




l(ko) 



m. (gr. 



5 - CHO 

de la nuHrique des Grecs et des Latins, compose do 
deux breves entre deux tongues. 

CHOMAMBIQtJB (ko) adj. Ou flgurent les cho- 
riambes : vera choriambique. 

€H OBI 0TB (ko-ris-te) n. Qui cbante dans les 
chceurs : lea choriatea de TOptra. 

CBOROttmAPHlE (ko, ft) n. f. fgr. kMra, contree, 
et graph*, description). Description d'un pays. 

CBOROCRAPHIQVK (ko) adj. Qui a rapport a la 
chirographic. 

CHOROVbb (Jm-ro-i-de) n. f. fgr. khorion. mem- 
brane, et eidoa, aspect). Membrane mince, situee dans 
la partie postirieure de l'wil, entre la sclerotique 
et La ritine. 

CHOBV0 fAo-ru#») n. m. fmot lat. signif. choeur). 
Faire chorus, repeter en choeur. Fig. S'unirad'autre* 
pour dire comme eux. 

CBOBB (cM-ze) n. f. flat, causa, cause). Tout ce qui 
est. Tout ce qui est reel. Ce qu'on possede : Hrc la chose 
de quelqu'un. Ce qui arrive : aaves-vous la chose? Se 
dit par opposition a pbrsonkb : lea peraonnea et lea 
chosea. !>• es«M r «hll 4 a«, TEUt. — Quelque chose 
est masculin quand il signifle une choae : y a-t-il quel- 
que chose de nouveau? Il est feminin quand il veut 
dire quelle que aoit la choae : quelque chose que je 
Uii ate dite, je riai pu le convaincre. 

C'BOTT (chof) n. m. (mot arabc). Lac sale plus 
ou moins desseche des plateaux algeriens : la crotUe 
de acl des chotta recouvre une couche de boue. 

CHOfJ n. m. fdu lat. caulia. tigc). Genre dc cruci- 
feres, comprenant de nombreuscs especes et un 
nombre considerable de varieles cultivees comme 
comestibles. Chou pommi, chou dont la tete est une 
masse arrondie et serrce. Ch«« vert, chou non 
pomme a feuilles vertes. Om de BUUb, varietc fri- 
seo du chou commun. Cho« 
de Brstxelles, variete de 
chou dont la tige fort longue 
donne des bourgeons comes- 
tibles. Chew cavalier, va- 
riete de chou vert. Chev-paU 
aalete, nom donne au bour- 
geon terminal de plusicurs 
palmiers. Chen. Bear, va- 
riety de chou dont les p«i- 
doncules et les fleurs naissantcs forment une masse 
charnue et grenue. Chea^iavct, variete de chou dont 
la racine est renflee en forme de navet. €aea.r«ve, 
espece de chou-navet dont la tige, renflee et charnue, 
est comestible. (PI. des choux-palmutea, des choux- 
fleura, des choux-naveta, des cAoi^r-rat?e«.) Bouffette 
en rubans. PAtisserie soufBee et legere : chou a la 
crime. Fig. et fam. Chou blanc, resultat nul. ,4//er 
planter aea choux, se retirer a la campagne poury vivrc. 
taire aea choux groa dune choae. en faire son profit. 

CHOI7AIV n. m. Insurge dc Brctagne, de Norman- 
die, de Vendee, sous la premiere K6publiquc. 
V. chouannrrie (part. hist.). 

CmoVAlVIVBB (a-ni) v. n. Faire la guerre des 
chouans. 

CHOVAIfnrBBIB (a-ne-rt) n. f. Insurrection des 
paysans bretons, normands et vendeens contre la 
Rcpublique. en i7M. V. Part. hist. 

CROUCAS (ka) n. m. (du germ, chouch). Espece de 
petite corneille. ' 

CHOirmOUTE n. f. (all. sauer, aigrc, et kraut, 
chou)- Mcts prepard avee des choux hachis et fermen- 
ts : la ch oucrou te eat un plat national en Allemagne. 
CnOlBTTB (4-te) n. f. (germ. kawa). Nom vul- 
gaire des oiscaux rapaces noctur- - 

nes qui ne sont nl des dues ni des ££\ 

hiboux : lea chouettes font une 
guerre active aux petita rongeurs. 
CHOl-FLKUK n. m. V. chou. 
CHOV-NAyVT n. m. V. cnou. 
CHOU- PALM 10TB n. m. ^ 
V. CHOU. *»g 

CHOV-PILLB (pi, //mil.) n. m. 
invar. Chien d'arret qui ne quote 
qu'a portee du fusil. 

CHOCQl E ou CUOUQVKT h t *— «« • 

n. m (forme normande dc souche). Piocc dc bois ou 
de fer. qui sert a assembler un mat superieur avec 
un mat inferieur. 

rUOI>RATIt n. m. V. CHOO. 





Digitized by VjOOQiC 



CHO 



— 1S6 — 



CHU 



l (ni) v. a. (pour surin*r). Arg. As- 
sassiner k coups ae couteau. 

CHOURI1VBIJR n. m. Arg. Qui chourine. 

CHOYBR (choi-U) v. a. (Se couj. commo aboyer.) 
Soigner avec tendresse, combler d'attcntlons. 

CHbAmk (kre-me) n. m (gr. khri$ma). Huile sa- 
cree, servant aux onctions dans l'administration de 
quelques sacrcments : le saint chrcme. 

CHRBMBAU (Ar^-md) n. m. Sort* dc bonnet de 
toile, doot on recouvre la tete de l'enfant apres la 
ceremonie du bapteme. 

CHHESTOMATIIC (kn?8-to-ma-»i) n f. RccueU 
de morceaux cboisis d'auteurs classiques. 

CHRBTIBlf, BIfire [kri-ti-in, «?-ne) adj. et n. (Int. 
christianus ; de ChrUtus, le Christ). Qui est baptise 
et professe la religion du Christ : Clocis se fit chri- 
tien apres la ba tat lie de Tolbiac. Qui appartient a 
cette religion, qui en est digne : Its vertus chritien- 
nes. Le roi Tres Chretien, le roi de France. 

CHRBTlBNlfBMBirr {krt - ti -t - ne-man) adv. 
D'une maniere chretiennc 

CHRBTIEITTB Ikri-ti-in-ti) n. f. Ensemble dc tous 
les pays ou de toug les peuples chrcticn* : la Reforme 
a coupe" en deux la chretiente". 

CHRIMMR (kris-me) n. m. Monogrammedu Christ, 
qui figure sur de nonibrcux monuments Chretiens. 

CHRIMT (krisf) n. m. flat. Chrutus; du gv.khris- 
tos, oint). (V. Part, hist.) Figure deJ.-C. attache sur 
la crolx : un Christ divoire. 

CHRIBTB-1IARIXB (kris-te)n. f. (gr khrr'thmos). 
Nom vulgaire de plusieurs pi antes qui eroisscnt sur 
les bords de la mer. PI. des chrisles-marines. (On 
ecrit aussi criste-marine.) 

CRRIMTIANISBR (kris-ti-a-ni-zt) v. a. Rcndre 
Chretien. Attribuer des caracteres Chretiens. 

fHRlMTIASrisilIB (kristi-a-nis-me) n. m. Reli- 
gion chretienne : Const ant in fit du christianismc la 
religion offtcielle de Tempire romain. V. Part. hist. 

CHRIMTMAM (krismass) n.m.(mot angl.). F£tes, 
rejoulssances qui ont lieu en Angleterre a l'occasion 
dc la fete dc Noel. Nom donne a des cartes avec de- 
vises qu'on envoie a cette occasion. 

CHROMATH (Aro) n. m. Sel compose d'acidc 
chroraique et d'une base. 

CHROMATIQUB (kro) adi. (gr. khrtima, atm, cou- 
leur). Qui a rapport aux couleurs. if us. Se dit d'une 




Gamma chromattqu* a*e«ndanl«. 



•eric de sons proccdant par demi-tons, soit en nion- 
tant, soit en descendant : gamme chromatique. 

CHROMATlQl KXBKT (kro, ke-man) adv. D'une 
maniere chromatique.) 

CHROMATIMME ikro-ma-tis-me^ n.m. Coloration. 

CHROME (kro-nte) n. m. (gr. khrdma, couleur). 
Corps simple, metalliquc. dont toutes les combinai- 
sons sont remarquables par leur belle coloration : 
le chrome fut dtcouvert en 1797 par le chimiste 
francais Vawiuelin. 

CHROMIQIB (kro) adj. Sc dit d'un acidc oxygend 
du chrome. 

CHROMO (Aro — du gr. khr6ma, couleur). preflxe 
signiflant couleur. N. m. Abreviation dc curomoli- 
tiiooraphie ou tfpreuvc clu-ODiolithographiquc : ache- 
ter de* chromos. (Quelqucs-uns font ce mot du fem.) 

C'HROMOCiBMB (Aro) adj. (pref. chromo, et gr. 
genndn, engendrer). Qui produit de la couleur. 

CHROMOLITHOUHAPHIB (kro, fi). par abre- 
viation CHROMO n. f. (du pref. chromo, et litho- 
graphic). Procede par lequel on imprime, au moyen 
dc la lithographic, des dessins en plusieurs couleurs. 
Kprcuve obtenue par ce procede. 

CHROMOLITHOtlRAPHIQlB (Aro) adj. Qui 
conccrne la chromolithographie. 

CHROMOTYPOttRAPHIB (Aro. ft) ou CHBO- 
MOTTMB (Aro, pi) n. f. Impression en couleurs 
par les precedes typographiques. Eprcuve obtenue 
par ce procede. 



CHROMOTYPOttRAPHIOIJB ou CHROHO- 

TYPIQ.UB adi. Qui concernc la chromotypographie 
ou chromotyple. 

CHROlf ICITB (Aro) n. f. Mid. EUt chronique : la 
chroniciti d'une maiadie. 

CHHOlflQFJB (Aro) n. f. (gr. khronot, temps). His- 
tolre dresses suivant l'ordre des temps : Us Chro- 
niques de Saint-Denis sont pricieuecs your Chistoire 
des premiers Cape'tiens. Article de journal oti se 
trouvent les faits, les nouvelles du jour, les bruits 
de la ville : chronique politique, t hid trait, artistigue, 
financiere. Ensemble des bruits qui circulent, gene- 
ralcment medisants : si nous en crayons la chro- 
nique. . . Chronique scandaleusc, propos medisants 
qui courent sur quelqu'un. 

CHROIfiOVB (kro) adj. MM. Se dit, par opposi- 
tion a aigu, des maladies qui se prolongent et pour- 
suivent lentement leur penode. 

CHROlflQCEMBNT (kro-ni-ke-man) adv. D'une 
maniere chronique. 

CHROWIOIBVR 
chroniques. 



(Aro-m'-Aeur) n. m. Auteur de 



CHRONOttRAMMB (kro-no-gra-me) n. m. (gr. 
khronosy temps, et gramma, lettre). Date fournic par 
lea lcttres numerates d'une phrase ou d'un vers ser- 
vant, le plus souvent, description. Ex. : 
franCorVM tVrbls slCVLVs fert fVnera Vesper; 
les lettres numerates addiflonnees, 
MCCLVVVVVV1I, 
donnent 1182, date des Vepres siciliennes. 

CHRONOL4MIIB (Aro, jt) n. f. (gr. khronos. temps, 
et logos, discours). Science des temps ou des dates 
historiques : la chronologic et la giohraphie sont les 
deux yeux de Vhistoirt. Maniere de supputer les 
dates : la chronologic de MoUe. 

CRROXOLOUIOIE (Aro) ad,). Qui appartient a la 
chronologic : abrigi chronologique. 

CHROXOLOCllOlBMBlfT (Aro, ke-man) adv. 
D'apres la chronologic, par ordrc de dates- 

CHROXOI.O€llsjTB (kro, jis-te) n. m. Qui s'oc- 
cupe dc chronologic. (On dit aussi chrokoi.ogue.) 

t'HROIfOMETRB (Aro) n.m. (gr. khronos, temps, 
et metron, mesurc). Instrument servant k la mea>ure 
du temps. Montre de precision, construite pour mar- 
quer le temps dans les observations marines. 

CHROXOMBTRIB ( kro, tri) n. f. Partie de la 
physique qui s'occupe de la mesure du temps. 

rHROMOMBTRItsfJB {kro) adj. Qui a rapport 
k la chronometrie. 

CHRY0A1.IBB (kri-za) n. f. (gr. khrusallis, idos). 
Etat d'un insecle rcn ferine dans sa coque avant de 
devenir pap ill on : la chrysalide du ver a sole est in- 
clude dans un cocon. V. papillon. 

CRRYMANTHBIIB (kri-zan) n. m. (gr. khrusos, 
or. et anthetnon, fleur). Bot. Genre de 
composees ayant donne de nombreuses 
et belles varietes ornementales : les chry- 
sant hemes donnent de magnifiques fleurs 
darriere-saUon. 

CHHY0BLBPHAlfTllf, B (kri-U) 
adj. (gr. khrusos, or, et elephas, antos, 
ivoire). Se dit de l'emploi simultane de 
l'or et de l'ivoire dans la statuaire : la 
statue chrysiUpliantine de Minerve (par 
Phidias). 

CRRY0OCALB (Art -so) n. m. (gr. 
khrusos, or, eikhalkos, cuivre). Alliagede 
cuivre, d'etain et de zinc, qui imite l'or. 

CHRYSJOCOLLB (kri-xo-co-le) n. f. 
Substance verte dont se servaient les anciens pour 
houder l'or. Silicate nature! hydrate dc cuivre, 

CHRYSMKIRAPH1B (kri-zo-gra-ft) n. f. (gr. 
khrusos, or, et graphein, ecrire). Dcssin ou ecriturc 
en or : les manuscrits religieux byzantins sont sou- 
vent Merits en chri/sographie. 

CHRY0OL1THB (kri-zo) n. f. Pierre prccieu*e du 
genre peridot, d'un beau jaune verdatre. 

CHHY0OPRARB (kri-io-prorze) n. f. Varictc 
d'agate d'un vert blanchAtre. 

CHRY0OSJTO1IB (kri-zos) adj. Qui a la bouche 
d'or. (Epithete ajoutee au nom de certains orate urs 
sacres qui possedercnt une remarquable eloquence.) 

CHfJCHOTEMlBnrr (man) n. m. Action de chu- 
chutcr : un murmure ae chufhutcments. 




Digitized by VjOOQIC 



CHU 



, (/*) v. n. (onomat.). Parler bas a 
Torellle. V. a. : chuchoter quelques mots d I'oreille. 

ftt lilllllB ( rt ) n. f. Entretien a I'oreille. 

CHIiMVI 1 m, Bl'0B feu-xe) adj. et o. Qui chu- 
c hote. Qui ai m e a ch uchoter : vieillard chuchoteur. 

C- ■■■ ■ W IW IBIT (man) n. m. Action de chuinter. 

CMUni (ti) v. n. Crier, en par Ian t de la 
chooette. Prononcer eertaines consonnes : ch, j, avcc 
un aon chuintani : ctrtains Auvergnats chuintent 
rn jrrononcant cbac pour sac. 

CBWI.B (tchou) n. m. (m. espagn.). Torero a pied, 
charge de stimuler 
le» ianreaux. 

rncT (chut') in- 
te xj. Silen ce ! 

cam n. f. (da 
▼x pari. pass, chu, 
chute, de choir). Ac- 
tion d'un objet qui 
tombe: lachute d'une 
pamme a rtrMt & 
Aearfon le systeme 
de Funivers. Fig. 
Reaversement , nune 



CIG 




Waterloo causa la chute de 



\apolion. Inaucees d'une oeuvre: la chute de Phe- 
dre iloiana Ratine du thidtre. Faute en vera Dieu; 
p^cbe, decbeanec : chute du premier homme. Pen- 
see heureuae qui termiue une petite piece de vers ; 
fin (Tune periode : chute dune ipigramme, d'un 
cxmpUt. La chute de* feuilla, l'auiomnc. Chute du 
jour, moment ou la nuit arrive. Chute <Teau, masse 
deau qui tombe d'une certaine hauteur. Chute des 
refits, le baa du doa. 

CBTRB (te~) v. n. (de chute). Tomber, en parlant 
dune piece de theatre. 

tMVM W M {t£) v. a. (de chut). Crier chut a quel- 
qu'un : chuter un acteur. 

mUK a. m. fgr. chulos, sue). Liquide blancha- 
tre qui eat absorb* par la muqueuse intestinale 
pendant Tacte de la digestion, et que lea vaisseaux 
ehyliferes portent dans la circulation : le canal tho- 
raeiqut parte le chyle dant la veine sous-claviere. 

raTLirni adj. Qui porte le chyle : vaisseaux 
ehyliferes. 

CaTUnCATlt!! ($i-on) n. f. Elaboration du 
chyle dans 1'intestin grele et les vaisseaux ehyliferes. 
CSTHB n. m. fgr. chumos, humeur). Sorte dc 
booOlie que forme la masse alimentaire, aprcs avoir 
•ubi dans l'estomac un premier degre d'elaboration. 
CamnCATMll (si-on) n. f. Transformation 
des aliments en chyme, dans l'estomac. 

CI adv. de lieu, mis pour id. Se met dans les 
comptes avant le total annonce pour un article : 
$ objeU a 6 franc*, ci... 18 franc*. Se joint aouvent 
aux snbstantifs precedes de ce, cette, cet, 
et aux pronoms demonstratifs celui, celle, 
etux : cet homme-d, ce monde-ci, celui-ei, 
celle -ci, par opposition a Id et pour ex- 
primer un objet ou un moment present. 
hoc. adr. : s*«*-el pnr-IA, ds-cl ««-!*, 
de coU et d'autre. Cft-na>r*s, apres ce 
passage-ci. C I i t — i n. en regard, vis-a- 
vis sur la page d'un livre. Ci-de — — , 
dans rendroat qui est ici dessous. Cl- 
i>Mw, plus haut. Ct-gtt, ici est enierre. 
Cf-4«%aMi, avant ce temps-ci. preeedem- L ibJ ** 
ment. N. B*est dit, k l'epoque de la premiere Revo- 
lution, de quelqu'un attache i l'ancien 
regime par ses titrem. sa position. PI. 
des ci-aevant. Pr. dem. (pour red). 
CeeL. ceile caose-d : demander ci et 
ra. Comme ci routine pa. 
' CMLB n. f. (allem. seheibe, disque). 
Planche servant de but pour le tir des 
armes a feu : tirer A la cible. Fig. 
But, objecti f : serrtr de cible aux quo- 
libets. 

C1BBHUE n. m. (lat. dborium). 
Vase sacre ou Ton conserve les hosties Cib©«r*. 
coaaacreee : le ciboire est logi done le tabernacle. 
CI— MUM fom'jn. m. (mot lat.). Baldaquin qui 
reeouvrait l'autel des baslliques chretiennes. 

flMCUt n. f. (provenc. cebola). Bspece d'ail 
dont l« feuilles servent de condiment. 





veiu ei cive. 

■miCS n. f. Cl&t. cicatrix). Trace qui reste 
laie, d'une Measure : un visage balafri de 
',e. Fig. : les blessures de la calomnie se fer- 




'UP. 

iens 



CIBOIIJRTTB (/<*-/«) n. f. Espece d'ail, nommee 
aussi civette et cive. 
CICA1 

d'une plaie 
cicatrices. 1 
ment, la cicatrice reste. 

CICATKICIBL, BLLB {H-^T, ^-/e)adj. Qui appar- 
tient a une cicatrice : tissu cicatriciel. 

CICATB>iajABt,B(za-fr/e)adJ. Qui peut secicatriser. 

ClCATmiflAirr (xan), B adj. Se dit dun remede 
qui favorise la cicatrisation. N. m. : un cicatrisant. 

CICATKMATIOlf {za-si-on) n. f. Phenomenc par 
lequel une plaie se referme : la parfaite asepsie 
d'une plaie hdte sa cicatrisation, 

CICATKIMBK (zt) v. a. Fermer, dessecher, en 
parlant d'une Measure. Fig. Calmer, guerir : le temps 
cicatrise lee plus grandee douleurs. 

ClCBBsO n. m. Caractere d'imprimerie qui est 
de 12 points typograpMques (environ 0«,0045), et qui 
sert comme unite de mesurc typographique. (On ait 
ausai un douxb.) 

C4CBK01VB (pron. ital. tchi-tcM-ro-ni , pron. 
franc. si-si-ro-ni\ n. m. (m. ital.}. Guide des etrangers 
dans une ville. PI. des ciceroni ou cicerones. 

CICBmaif IBlf, ElflVB {ni-in, e"-ne) adj. Qui eat 
imite de Ciceron : style ciceronien. Par exr. Pompeux. 

CICIXDBLB n. f. Genre 
d'inaectes coleopteres, ripan- 
dua sur tout le globe : les ci- 
cindeles, d'un vert brillant, 
out une odeur mtuquee. 

CICCTAIRB (te-re) n. f. 
Syn. de cioc/fl. 

CICITINB n. f. Alcalorde 
tres venineux, qui se trouve dans la grande cigi 

CI» n. m. (ar. aetd). Seigneur, ch« les anci< 
Arabes. 

CI-BBMIOCM, Cl-»Elllll «, t'l-BBVAXT V. ci. 

CIBBvB n. m. (lat. sicera). Boisson faite avcc le 
jua fermente des pommes : le cidre est la principals 
boisson des Nortnands- 

C1BBBH1E (rt) n. f. Lieu ou i'on fabrique le cidre. 

CIBL. (e~l) n. m. (lat. cxluni). Espace indeflni dans 
lequel se meuvent les astres : les anciens placaient 
la terre au centre du del. Partie de l'espace qui 
semble former une voate au-dessus de nos tetes. 
Air, atmosphere : un del serein. Sejour des bien- 
heureux : monter au del Fig. Dieu, la Providence : 
grdce au del. E lever jusqu'au del, combler d'eloges. 
Hemuer del et terre, faire tons ses efforts. Lesplaines 
du del, l'air. J> feu du del, la foudre. A del ou- 
vert, en plein iour, a decouvert. Etre ravi au troi- 
siime, au septUme del, eprouver un grand ravisse- 
ment. Tomber du del, arriver inopinement, ou fort 
a propos. Voir les deux ouverts, eprouver une joie 
celeste. Entre del et terre, dans l'air. Interj. de 
surprise, de douleur : 6 del! — Cieux est le pluriel 
le plus ordinaire de del. On ne se sert de ciele que 
dans les cas auivanta : des dels de lit. le couronne- 
ment d'un lit ; des dels de tableau, partie qui repre- 
sente l'air ; des dels de carriere, cc qui Bert de pla- 
fond k une carriere ! del, signiflant eliinat, fait dels 
au pluriel : I' Italic est sous un des plus beaux dels 
de V Europe. V. la carte au mot tbrre. 

CIBRttB (e>-/e) n. m. (lat. cereus; do cera, ctre). 
Grande chandclle de cire a l'usage des eglises. Cicrge 
pascal, grand cicrge b£nit, que Ton aUumc tout le 
temps pascal aux offices solcnnels. Droit comme un 
dergc, droit et raide. Devoir un beau derge <i quel- 
qu'un, lui devoir beaucoup de re- 
connaissance. Plante grassedu Mexi- 
que, a tige en forme de cierge. ' 

CitiALB n. f. (lat. dcada). Genre 
d'inscctes h£mipteres des pays 
chauds. — Cet insecte aile fait en- 
tendre, par les grandes chaleurs, un 
bruit strident et monotone, produit 
par un organe parti culler que le 
male pos^ede a la partie inferieure 
de I'abdomen. 

CICtALIBB lli-4) n. m. Membre 
de la societe litteraire et artistique 
la Cigale, creee en 1816 pour servir de trait d'union 
entre les lettris et artistes meridionaux residant 
a Paris, et la province. 




ctgal*. 



Digitized by VjOOQiC 




'--* r 7 ' 

CigogM. 




CIG 



m. (eep. rtgarro). Petit rouleau de 
feuilles de tabac. que Ton fume : let cigares de 
la Havane sont les plus re- 
nommii. 

ClttARBTTB (rt-te) n. f. 
Tabao roule dans du papier 
tres fln. 

CIRARIBRB n. f. Ouvrierc 
qui faconne lea cigares. 

CIUOUBR n. f. (lat. cico- 
nia). Genre d'oiseaux echaa- 
siers migrateurs, atteignant .w 
2", 30 d'envergurc : la cigogne jL~ 
ditruit lu viperes ei les rats. 

CitsOttttBAC (gnd) n. m. 
Petit de la cigogne. 

CI«VB (ghu) n. f. (lat 
cicuta). Genre d ombelliferes, doot unc cspece. la 
grande eigne, est veneneusc. Poison extrait de cette 
plante : Socrate but cvura 
merit la ciqui. 

CIL (tit) n. m. (lat. ciliunt}. 
Poll des paupiercs : il n'y a que 
Chomme et le tinge qui vostkunt. 
des die aux deux paupiere*. Cils' 
vibratilet, filaments tres t£nus 
agitea d'un mouYement vibi 
rapide, dont sont munis certains 
organlsmes rudimentaires. 

CILIAIRB (*-re) adj. Qui ap- 

yarticnt aux cils : musette ri- 
iairet. 

CILICE n. m. (gr. kilikion, 
etoffe grossiere de poll de c h.-vrc 
fabriquee en Cilicie). Large ednture de crin qu un 
porte sur la chair par mortification. 

CILICIBB, B1VXB (ti-in, 4-ne) adj. et n. De Ci- 
licie. 

CILIB, B adj. Garni de cils, de polls : graine ciliie. 

CILLBMBlfT (tl, ll mil., e-man) n. m. Action de 
cillcr, en par Ian t des yeux et des paupieres. 

CILLER ($i, ll mil-, i) v. a. et n. (de cil). Permer 
rapidement les paupiercs. Coudre les paupieres d'un 
oiseau de chasse. Fam. Pertonne note cuter devant 
lui, se dit d'une personne devant qui nul n'ose 
bouger. 

CIMAIBB ou CYMAI0B (mc'-se) n. f. (lat. cyma- 
Hum). Archil. Moulure qui termine la partie supe- 
rieure d'une corniche. Moulure k hauteur d'appui sur 
les murs d'une chambre, d'un salon d'expositlon. 

CIMBRIOIB {$in) adj. Quia rapport aux Cimbres. 

(1MB n. f. (lat. cyma). Sommet d'une montagnc, 
d'un arbre, d'un rochcr. etc. : la cime du Cervin est 
presque inaccettible. Ant. Base, pied, ■••, rarlae. 

ClMBlfT (man) n. m. (du lat. emmentum, mortior). 
Poudre obtenue avec des calcaires ecrases, que Ton 
male ensuite avec de la chaux pour fabriquer une 
np^ce dc mortier. CI ■»*«■* rmaala, celui qu'on ob- 
ticnt en cuisant et en concassant certaines pierrca, 
et qui durcit rapidement k 1'air et dans l'eau. CI- 
■«■( araae, ciment a prise rapide avec 
lequel on emiuit en tous sens, en les y 
noyant, un faisceau de flls d'acier ou un 
treillage metallique. Fig. Fait d chaux* 
et a ctment, se dit d'une chose solide- 
ment institute. Ce qui unit, rapproche : 
le ciment dc* nations. 

CIMBHTBR (man-te") v. a. Lier avec 
du eiment. Fig. Affermir : cimenter la 
paix. Ant. Bfcraalrr. 

CIMBIVTIBR (man-tif) n. m. Celui 
qui fait du ciment. 

CIMBTBRRB (|*-r*) n. m. (ital. sci- 
mitarra). Large sabre rccourbe, que por- 
tent les Orientaux. _. 

CIMBT1BRB n. m. (gr. koimtt'rion, >m ***" 
endroit oti Ton dort). Lieu ou l'on cnterre les morts : 
let catacombes furent let premiers cimetieret des 
chrttient de Rome. 

CIBUCAIRB (kf-re) n. f. Norn vulgaire d'une 
renonculaceo dite actrle, dont l'odcur passe pour 
chatter les punaises et que, pour cette raison, on 
nomine ausai chatte-punaines. 

C1MIBR (mi-/) n. m. 'rad. cimc). Ornement qui 
forme la partie supcricure d'un casque. Bias. Figure 





J - CIP 

Sos6e sur le timbre du casque qui surmonte l'ecu 
es armoiries. Piece de viande sur 
le quartier de derrierc du beeuf, du 
cerf. 

CI1VABRB n. m. (gr. kinnabart). 
Sulfurc rouge nature! de mercure, 

Jul scrt a 1 extraction de ce metal. 
*ar ext. Couleur rouge vermilion. 

ClttCHOKlttB (AroTn.f. Alcalolde 
deriv* du quinquina et utilise en _ 

medecine sous forme de sulfate de cinchonine. 

ClttKMATIOlB n. f. Partie de la mecaniquc qui 
s'occupe specialement des mouvements, abstraction 
faite des forces qui les produisent. 

CINBMATBCiKAraB n. m. (gr. kintma, aiot. 
mouvement, et graphein, 6crlre). Appareil destine k 
projeter sur un ecran des vues animees : le cinema- 
tographe est fondi sur la persistance des impressions 
lumineuses. 

CIlfBMATOCRAPBIQVB adj. Qui se rapportc 
au cinematographe. 

CIMBBA1RB {r4-re) adj. (lat. cinis, eris, cendre). 
Vrne ciiUraire, qui renferme les cendres d'un corps 
brfile apres la mort. 

CIBBRA1RB (ri-re) n. f. Bot. Genre de composees 
ornemeniales. 

CIlVBRATIOlf (ti-on) n. f. (lat. einit, erit, cendre). 
Action de brfiler, de reduire en cendres. (On dit 
mieux incineration.) 

CIlffiALAlB, B {it', e*-se) adj. et n. De Ceylan. 

CIlfttLACiB n. m. (dc cingler). Chcmin qu'un vaU- 
seau fait ou peut faire en 24 heures. 

CIBOLAlfT (glan). B adj. Qui cingle. Fig. Rude, 
severe : une einglante lecon. 

CIlfGLBR (g'U) v. n. (scandin. sigla). Naviguer 
dans une direction determine* : cingler vers le port. 

CIlfOLBR (gli) v. a. (du lat. eingulum, laniW 
Frapper avec quelque chose de souple, de pliant : cin- 
gler le visage nun coup de fouet. Frapper avec force : la 
neige cingle le visage. Forger, corroycr le fer. Tracer 
une ligne droite avec une cordclettc frottee de craie. 

Cllflf AMB ou CIIV1VAMOB1B [tin'-na) n. m. Bot. 
Genre de lauracees aromatiques. 

CIIV1VAMIQCB (tin'-na) adj. Se dit d'un acide et 
d'une aldehyde extraita du baume du Perou. 

CUVQ (sink; devant une eonsonne tin) 
adj. num. (lat. quinque). Quatre plus un : 
let cina doigts de la main. Cinquieme : tome 
cinq. N. m. Le chiflre qui represente ce nombre. 

Ci!«9VA!fTAtIfB (kan-ft^ne) n. f. Nombre de 
cinquante ou environ. Avoir la cinquantaine, cin- 
quante ant. 

Cllf^i A5TTB (kan-te) adj. num. (lat. qninqua- 
ginta). Cinq fois dix. Cinquantieme : page cinquante. 
— Dites : cinquante et un, cinquante-deux, etc. 

CllfQCABTBlVAIKB (kan-te-nf'-re) adj. et n. Per- 
sonne qui a atteint cinquante ans. N. m. Anniver- 
saire au bout de cinquante ans. 

CINQUAIfTBMBR (kan-teni-4) n. m. Autrefois, 
commandant de cinquante homines dans une milice 
urbaine. 

CUVQCAlfTIBMB (kan) adj. ord. de cinquante. 
N. m. La cinquantieme partie d'un tout. 

CIlfQUIBMB (AiV-me) adj. ord. de cinq : cinquieme 
article. N. m. Cinquieme partie d'un tout. N. f. Dans 
les Icoles secondares, la cinquieme classe en comp- 
tant de la rhetorique- 

CUVQClBMBMBlfT (W-e--tn«-man) adv. En cin- 
quieme lieu. 

CIIVTRACIB n. m. Action de cintrer : le cintrage 
det t6let t e fait micaniquement. 

CIIVTRB n. m. (subst. verb, de 
cintrer). Archit. Courbure con- 
cave et continue de la surface in- 
ferieure d'une voQte ou d'un arc. 
Arcade de bois sur laquelle on 
batit les vofttes en pierre. Thi&tr. 
Espaoe qui comprend les loges les 

Slus elev6es. Pleta elwtre, cintre CmUs. 

ont la courbe est un dcml-ccrclc : arc de plein cintre. 
C1IVTRBR (tri) v. a. (du lat. cinctura t ceinture). 
Faire un ouvrage en cintre : cintrer une gale He. 

CIPAYB (pa-t) n. m. Soldat de l'lndc : *7 exist* 
det compagntet francaites de cipayet. V. Part- hist. 




Digitized by VjUOv 



IV^ 




Cipp* faaArftir*. 



CIP 



m. (ital. cipollino; de ciffolla, oignon). 
Csdcairc cnstallin grisatre, a veine* ondulees, par- 
fois coneentriqucs. 

CIPPI (si-pe) n. m. (lat. cippus). Colonnc tron 
qo^e, sans eaapiteau. que les anciens 
devaient sur les torn beaux. 

CIKAGB n. m. Action do cirer. 
Composition noire qu'on etend sur 
les chaussures pour le* fair© briller 
ou les assouplir. 

CfRCABTB n. m. Genre d'oiseaux 
rapaces : le circabte est appeli parfois 
aiglc Jean le Blanc. 

ClRCAJMIBX, BXXB ( *<l-«l-m, 
*-ne) adj. et n. De la Circassie. 

ClRCAMiRMarB (fat-«-<?-ne) n. f. 
Tissu de laine crouee et de coton. 

limcnt (si) n. f . Genre d'onagrariacees, compre- 
nant des herbe* vivaces, abondantes dans les bois. 

€inC«>PtLAIBI oa ClRCCMPOUtlRK 
(kom'-po-le-re) adj. Qui est ou qui se fait autour du 
pdle : region, navigation circompolaire. 

CIRC9JFCI RB t. a. (lat. circumcidert. —Je cir- 
coneis. noma circoncisons. Je circoncisais. Je circoneis. 
Je circomcirai. Je circoncirais. Circoneis, circoncisons, 
cirxonasex. Que je eirconeise. Que je cireoncisse. 
Cirroncuant. Circoneis, e.) Operer la circoncision. 

riBCtMai, B (si, i-ze) adj. Qui a subi la cir- 
concision. Substantia. : un circoneis. 

ClRC*J*ClSiOX (si-si-on) n. f. Operation, cere- 
nonie particuliere aux religions juive et mahome- 
tane. Circoncision de Jesus-Christ, fete de l'Eglise 
(!•» Janvier). 

C1KC03TFKREMCK (ran-sc) n. f. (du lat. circum, 
autour. et ferre, porter). 
Ligne courbe fermee, 
dont tons les points soot a 
egale distance dun point 
interieurappelerefi/re: on 
obiient la longueur dune 
eirconfirtnrt en multi- 
pliant le diametre par « 
(Miit). Enceinte, pour- 
tour : eette proprUU a 
509 m. de cireonference. 
CIBC«inUU (jUk- 
se) adj. (lot. circum, au- 
t»ur,et /tents, fl*chi).Tor- 
lu. de travers. A ccent cir- 
conflexe, qu'on met sur certaines voyelles loogues. 
CMmcmBBLBCmVimm (si~on) n. f. (du lat. circum, 
autour, et loqui, parler). Circuit de paroles, peri- 
phrase : prendre des eirconiocutions pour annoncer 
un* nouvtUe disagreable. 

ClRCSMfBCRirriRSr (kons-kHp-si-on) n. f. Ce 
qui borne, limite l'etcndue d'un corpi. Division 
administrative, militaire ou religieuse d'un terri- 
Voire -. circonscripHon Hectorale. Giom. Action de 
rireoaserire une figure a une autre. 

Cimr«I«cmiBB {*on*-Arr*-re) v. a. flat, circum, 
autour, et scribert. ecrire. — Se conj. conune icrire.) 
Rcnfermer dans des limites. Geom. 
Circonscrire une figure a un cercle, 
tracer une figure dont les cotes tou- 
cnent exterieurement le cercle. 

C1RCOMPBCT (kons-pi; devant 
one voyelle, sptk ou sptkf), B adj. 
(lat. eircumspectus ; de eircumspicere, 
regarder autour). Dtseret, retenu, qui v 

agit avee reserve : tenir un tangage H«ugou« r*^u- 
ctrconspcct. Am. L^p, Hmmrit. IW. cir«m*e».i 

croromrBCTioif ikons-ptk-si- •*»*•**•■ 

on) n. f. Prudence, discretion : la circumspection mc- 
sure Its paroles du sage. Art. B t «« r d«r U , I*c*r*t4. 

ClMCRHWTAWCB {kons-tan-se) n. f. flat, circum- 
stantio). Certaine particularity qui accompagne un 
fait : le Code penal tient compte dans la repression 
dun arte des circonstances aggravantes ou atti- 
nuantes. Conjoacture, situation des choses : le sang- 
froid est pricieux surtout dans les circonstances cri- 
tiaues. Dr. Circonstances et dipendances, tout ce qui 
depend d'un immeuble ou d'une action legale . 

CIRCSMUrrAJfClB (kons-tan-si-f), B adj. Detail^ : 
fair* vn rapport circonstoncii. 

tl*€#WTA3K:iBL. WOAM {konstan-si-cl, e-le) 





- CIR 

a J j. Qui depend des circonstances : superior ite circon- 
stancielle. Gram. Complement circonstanciel, mot qui 
complete le sens du verbe en y aJoutant une circon- 
stance de lieu, de temps, de maniere, de cause, etc. : 
je yais d Paris : je partirai lundi ; je travaille avec 
ardeur. Proposition circonstancielle, oelle qui, dans 
la phrase, remplit la fonction de complement cir- 
constanciel : les gouts changent quand on Tieillit. 

ClKCOlfflTAIVCIBK {kons-tan-si-4) v. a. (Se conj. 
commc prier.) Exposer, preciser avec ses circonstan- 
ces : circonstancier un fait. (Peu us.) 

cmcoirvArLATiek (val-la-si-on) n. f. (du lat. 
circumvallare, entourer). Tranchee avec redouten, 
que font des assiegeante : Cisar entoura Alisia de 
putssantes cxrconvallations. 

CinCOXVBMIR. v. a. (lat. circum, autour. et ve- 
nire, venir.— Se conj. comme venir. ) Chercher a trom- 
pcr par des detours artiflcieux : circonvenir unjuae. 

CIRCOlf VBlf U. B adj. Trompe, habUement seiiuit 

ClRCOlfY«i0iiv (stn), ■ adj. Proche, qui avoi- 
sine : lieux circonvotsins. 

ClRCOirvOLUTiO* {si-on) n. f. Tour fait autour 
d un centre commun. Se dit des enrouleraents des 
intestins. Se dit des safllies sinueuses du cervcau • la 
faculti du tangage a ite localise dans la deuxieme 
circonvolution gauche du cerveau. * 

CIRCUIT (ku-i) n. m. (lat. circuitus). Pourtour, 
limite exterieure : cette ville a une lieue de circuit 
Mouvement circulaire. Fig. Dttour : un long circuit 
de paroles. Suite ininterrompue de conducteurs elec- 
triques : couper, ritablir le circuit. 
, i ^FF 1JkMmE (»^»)«4J. (dulat. circulus, cer- 
cle). Qui a la forme d'un cercle : surface circulaire. 
Qui decrit un cercle : mouvement circulaire. N. f. 
Lettre adressoe a plusieurs personnes pour le meme 
sujet : circulaire minist erielle. 

CIRCVbUAIRBMBUT (fc-re-man) adv. En cercle. 

CIRCKLAMT (Ian), B adj. Qui est en circulation : 
la monnaie circulante. 

CIRCULATION (si^m) n. f. Mouvement de ce qui 
circule : la circulation de la seve dans I'arbre est 
surtout active au printemps. Transmission, propa- 
gation : circulation des idiet. Circulation du sang, 
mouvement continu du sang qui se porta du cobut 
aux extremites, et revient des extremites vers le 
coeur : la circulation du sang fut pressentie par Mi- 
chel Servet. (V. bang.) Action, facilite de se mouvoir : 
la circulation est souvent difficile a Paris. Circula- 
tion de I'argent, sa transmission de main en main. 

ClRCCXATOlRB adJ. Qui a rapport a la circu- 
lation du sang : troubles circulatoires. Apparell 
clrcala««ire, ensemble des arteres et des veines. 

ClRCVLBR Mi) v. n. (lat. circulars). Se mouvoir 
d'une facon continue, en revenant toujours au point 
de depart : le sang circule dans les vaisseaur. Pas- 
ser, aller de main en main : Vargent circule. Aller et 
venir : les voitures circulent. Fig. Se propager, se 
repandre : un bruit circule. 

ClRCITMRCCTlOlf (kom'-duk-si-on) n. f. Mouve- 
ment de rotation autour d'un axe ou d'un point. 

CIRCCRflVAVIRATRUR {kom') n. m. Celui qui 
qui fait un voyage de circumnavigation. 

ClRCVMIVA¥l«ATIOIV (Atom', si-on) n. f. (du lat. 
circum, autour, et de navigation). Voyage maritime 
autour d'un continent : les Phiniciens fircnt la cir- 
cumnavigation de I'Afrique. 

CIRB n. f. flat. cera). Substance molle et jaunatre, 
avec laquelle les abeilles oonstruiscnt les rayons de 
leurs ruches : la cire fond vers 68». Substance ana- 
logue, secretee par divers vegctaux. Cierge, bougie 
fatte dc cire : brulerde la ore. Composition de gomme 
laque et de t£rebenthine pour cacheter les lettres : 
cire dCEspagne. Humeur epaisse et jaune, qui se forme 
dans les oreilles. Humeur visqueusc aux yeux. Cire 
vierge, aui n'a pas ete fondue. Cire molle, caractere 
malleable. Jaune comme cire, qui a le teint tres jaune. 

CIRB n. f. Membrane qui recouvre la base du bee 
de certains oiseaux. 

CIRB, B adj. Enduit de cire ou d'une substance 
analogue. T«lle (Me, toile rocouverte d'une com- 
position vernissee qui la rend impermeable. 

CIRBR (re") v. a. Enduire de cire : cirer une toile. 
Etendre et fairo briller du cirage sur les chaussures. 

CIRBCR, BCMB (eu-se) n. Personne qui cire : ci- 
rtur de bottes, de parquets. 



Digitized by VjOOQlC 




CIR — 1 

CIRBVX. BUBS (reft, eu-se) adj. Qui est de la 
nature, de la couleur de la cire : une paleur cireuse. 

C1RIBR (ri-e'), EM adj. Qui peut produire de la 
cire : abcille ciritre. N. m. Ouvrier qui travaille la 
cire. 

CIBIBm (rW) n. m. Nom vulgaire de divers arbres 
du genre myrica. 

ClROlf n. m. (anc. haut allem. riuro). Animalcule 

Jul vit dans lea matieres alimentaires. lcs detritus. 
*ar ext. Pustule de la gale. Par anal. Homme faible. 
C1RQVB n. m. (du lat. circus, cercle). Lieu destine 
aux ieux publics, cher les Bomains : les Romains de 
la decadence ne demandaient aux empereurs que du 
pain et leijeux du cirque. Enceinte circulaire et cou- 
verte, ou se donnent dcs spectacles equestres et acro- 
batlques. Erosion arquee, que Ton rencontre dans 
les pays montagneux : le cirque de Gavarnie est en- 
town! de parois prcsque abruptes. 

(IHRE ou C1RRHB {si-re) n. m. Oat. cirrux, 
frange). Bol. Appendice grele, le plus souvent eu- 
roule en spirale et Tulgairement appele vrille. 

t'lRRROSB (sir-r6-%e) n. f. (du gr. kirrhos, rous- 
satrc). Maladie du foie, caracterisee par 
des granulations roussatres de l'organe. 

CIRR1PBDB0 lsir-ri) n. m. pi. Genre 
de crustaces qui vivcnt dans la mer, atta- 
ches a divers corps (anatifes, balanu, etc.). 
S. un cirripede. 

CIRRUS (sir-russ) n. m. (mot lat.). 
Nuage offrant l'apparence d'une masse 
de filaments tenus ou de plumes legeres : 
V apparition des cirrus par temps calmt 
an nonce en giniral la pluie ou la neige. 

CIRURB n. f. Bnduit de cire prepare*. 

CI0 pref. iat. En deca. Ant. Traat. 

SJIBAILUC (sa, // mil.) n. f. (de ciseau). 
Nom donne aux rognures d'argent qu'on Ci»»iH«s. 
re fond en lames poor la fabrication des monnaics. 
N. f. pi. Sorte de gros clseaux avec lesquels 
on coupe des plaques de metal, on elaguc les 
arbres ou ebarbe les volumes broches. 

riMAUXBRBNT {za, 11 mil., e-man) n. m. 
Action de cisailler. 

t IMAILLBR [za, 11 mil., i) v. a. Coupcr 
avec dcs ci sallies. Tuyauter le tinge. 

CI0ALMH, B (sal) adj. En deca des Alpes : 
let Remains appelaient Gaule cisalpine (ou 
simplem. la Cisalpine) le Piimont et la Lorn- 
bardie. V. Part. hist. 

CI8BAU (z6) n. m. (lat. pop. cisellum). Ins- 
trument de fer tranchant par un bout, pour 
travailler le bois, le fer, la pierre . le marbrc. 
Fig. Travail d'un sculpteur : le ciseau de CiM . ( 
Michel- Ange est d'une admirable hardiesse. 
PI. Instrument de fer a deux branches, mobiles et 
tranchantes en dedans. Ciseaux de la 
Parque, ceux avec lesquels Atropos 
tranchait le fil de la vie humaine. 

ClfSBUCR (ze-li) v. a. (du vx fr. cisel, 
ciseau. — Prend deux I devant une syl- 
labe muette : je ciselle.) Travailler, 
sculpter les metaux a l'aide du ciselet : 
cisefer une armure. 

CI0BMBT (ze-li) n. m. Petit ciseau a 
1' usage des orfevrcs et des graveurs 

CIMBUCVR (ze) n. m. Ouvrier dont le 
metier est de ciseler. ,,„,„» 

C1SBL.KRB (ze) n. f. Art du ciscleur : 
ritalie de la Renaissance porta la_ciselure a sa per- 
fection. Ouvrage cisele. 

CIMVRAlf, b (sis) adj. Qui est en decadu Jura : 
Buurgogne cisjurane ou, substantiv., la Cisjurane. 
V. Pari hist. 

riBLBITHAJV, B (sis-U-i) adj. Qui est en deca 
de la Leitha : les provinces cisieithanes de Vempire 
austro-hongrois. v. Cklkithame (part. hist.). 

ndOOUEI (zoi-re) n. f. pi. Grouses eisailles de 
tolier, montees sur pied. 

C1BPADAM. B (sis-pa) adj. Qui est en deck du 
P6 (en lat. Padus) : Gaule cispadane ou, substantia'., 
la Cispadane. V. Part. hist. 

ClMRHBlfAlf, B (sis-re) adj. Qui est en deca 
du Ruin (en lat. Rhenus). 

CliTE (sis-tt) n. m. Arbrisseau mediterranden : 
le ciste laaanif&re crott en Portugal. N. f. Corbeille 



Hesse. 

i, mobiles et 

:<A> 



) _ CIT 

d'osier, a couvercle, que Ton portait en procession 
aux fetes de Cybele, deCeres et de Bacchus. 

CIMTBRCIB1V. BHHB (sis-tir-si-in, i-ne) adj. et n. 
Qui appartient a l'ordro de Clteaux (en lat. Cister- 
cium). 

CITABB1XB (dS-le) n. f. (ital. ciUadella; de citta, 
cite). Forteresse qui commando une ville : la cita- 
delle d'Anvers fut prise par les Francais en 183*. 

C1TABI9T, B n. (ital. cittadino; de citta, ville). 
Qui habite une ville. N. f. Autref. Sorte de voiture. 

CITATBVR, TRICE n. Qui a l'habitude de faire 
des citations. N. m. Recueil de citations. 

CITATlOlf (si-on) n. f. Passage textuel cite d'un 
auteur : les citations de la Bible sont friquentes chez 
les pridicateurs. Dr. Assignation par huisaier a 
comparaltre devant la justice. Mise a l'ordre du 
jour d'un militaire, pour une action d'eclat. 

CITE n. f. (lat. civitas). Circonscription locale, 
comprenant la collection des ci toy ens. ville de pre- 
mier ordre : les grandes citis du nouveau monde 
sont magnifiquement bdties. Partie la plus ancienne 
de certaines villes : la Citi de Landres, de Paris. 
Corps des habitants : toute la citi est en rumeur. 
La citi sainte, Jerusalem, Rome. La citi cileste, le 

tiaradis. Droit de citi, aptitude a jouir des privi- 
leges communs aux citoyens d'une ville : Caracalla 
donna a tous les sujets de I'empire le droit de citi 
romaine. Citi lacuslre, village construit, dans les 
temps prehistoriques, au milieu de lacs, sur des lies 
artiflcielles : les citis laeustrcs sont nombreuses au 
bord des grands lacs de la Suisse. Citi ouvriere, en- 
semble de batiments renfermant un certain nombre 
de logements destines a des families d'ouvriers. 

CITBR (ti) v. a. Rapporter textuellement ce que 
quclqu'un a dit, a ecnt : les puritains citaient la 
Bible a tout propos. Invoquer comme preuve : citer 
des faits. Designer, signaler : il est cite pour sa bra- 
voure. Dr. Appelcr devant la justice. 

CITBRIBUR. B adj. Qui est en decA, de notre 
cdte. Art. llt^rlew. 

CITBR1VB (ter-ne) n. f. (lat. cisterna). Reservoir 
sous terre pour recevoir les eaux pluvialcs : I'eau 
de citerne est giniralement de qualiti inferieurt. 

ClTBRNKAl (ter-n6) n. m. Petite chambre qui pre- 
cede la citerne, ci oil les eaux s'epurent et se flJtrent . 

CITRARB n. f. (gr. kithara). Sorte de lyre des 
anciens. Instrument de musique, a 
cordes metalliques disposees sur une 
table d'harmonie. 

CITHARIMTK (rts-(e) adj. et n. Qui 
joue de la cithare. 

CITOTBM, BKIVB (toi-i-in, i-ne) n. 
Habitant d'une cit6. Qui jouitdu droit 
dc cite : les citoyens romains. Membre 
de l'Etat, consider* au point de vue Cilbw ..l 
do ses devoirs envers la patrie et de 
ses droits politiques : tout citoyen doit obiissance 
aux lois Sous la Revolution, appellation qui rem- 
placa cclle de Monsieur. Fam. Personnage : un drdle 
de citoyen. Adjectiv. : so Ida t citoi/en. 

CITRATB n. m. Chim. Sel form* par la combi- 
naison de l'acidc citrique avec une base. 

ClTRllf, B adj. De la couleur du citron. 

ClTRIQrB adj. Qui est ex trait du citron. 

CITROIV n. m. (gr. kitron). Fruit du citronnier, 
d'un jaune pale et plein d'un jus acide : le sue du 
citron est un priservatif contre le 
scorbut. Adj. invar. Couleur de 
citron : robe citron. 

CITRONNABB (tro-na-de) n. f. 
Boisson froide, prepares avec de 
l'eau sucrec et du jus de citron. 

ClTRONIfB (tro-ni), B adj. Qui 
sent le citron. Ou Ton a mis du jus , 
de citron : tisane citronnie. 

CITROMNBLLB Aro-ni-le) n. f. 
Nom general donne a differentcs 
plantes qui sentent le citron. Li- 

Jueur preparee avec des dcorccs 
e citron. rit««n»r 

C ITMOXXER (tro-ni) V. a. Ad- CiU^a-r. 

ditionner de jus de citron : citronner un poisson. 
CITROM1VIBR (tro-ni-i) n. m. Bot. Genre d'nu- 
rantiacees qui produisent le citron : le bois de citron- 
nier est utilisi dans I'ibinisterie de luxe. 





Digitized by VjOOQLC 



GIT 



191 — CI. A 




8 (trou, 11 mlL) n. f. (iUI. citruolo.) 
Nora rulgaire de plusieurs espcccs 
de courges. k fruits trcs gros ct 
comestibles. 

ClfitBM o. f. Voile carree 
du mat de beaupre 

CIVB ou OVITTB (vt-te) n. f. 
Syn. de CT socurra. 

CIWT (t*) d. m. Ragout de 
lierre (ou de quel que autre gibier 
ou Tolaille). dans lequel il entre du 
via et des oignons : civet de lievre, 
de cherreuil. dToie. 

CIVBTTR {rt-te) n. f. ide Tar. „. .„ 

zabad. muse). Genre de mammi- CitoswlU. 
feres carnassters, possedant au-dessus de l'aaus une 
petite poehe oq s'amass< 
une matiere f 
odeor forte, 
ploie en parfumcrie . .. 
civet te n'habite que Us ri *ww! 
gions tropica/e*. Parfuu 
produtt par la civette. 

CIVIBBB n. f. Appa 
reil a bran cards, pour por 
ler des blesses, des ma- 
lades, du famier, des far 
desiux. /Syn. bxancard. 

CiTtL {vifU B adj. flat. 
nri/u; de errts, citoyen; 
Qui ooncerne les citoyens 
diseordes. guerre* civile* 
Se dit par opposition i 

miliudre et a eeclisiastigue ... . . 

rtciie. Fifc. Poli, honnete, bien eleve. Droits cici/*, 
droits des particuliers dans leur vie privee, par oppo- 
sition aux droit* politique*. Mort civile, privation 
des droits cirils et civiques (peine auj. abrogec). N. m. 
"* * * * ' * " \, ni pretre. Dr. Ce qui con- 

irUculicrs entre eux seule- 



e oq s'amass< 

e grasse. d'un 

ie, qu'on em- IJtlAg 

srfumcrie : /< ': , < A 




npioi civu, amor tie 



Celul qui nest ni soldat, ni pretre. Dr. Ce qui con- 
e les affaires des par Ucu" 
: te civil et it crfminel. 



_T (numl adv. En matiere civile : ju- 
grr ciri lement. Avec politesse : parler civilement. 



I (za-bU) adj. Qui peut etre civilise. 

CIVILlflATBim. THICK (to) adj. Qui civilise. 
Sobstantiv. : les grand* civilisateurs. 

CIVluaATMX (za-si-on) n. f. AcUon de civi- 
liser. Ktat de ce qui est civilise : la civilisation rem- 
place peu d pen titot souooge. Ant. Barfcsurfo. 

CITIuan (z€) v. a. (rad. civil). Rendre socia- 
ble, poli. Polir les maeurs : les Grecs contribuerent 
a dviliser les Remain*. 

CTTfUTsi n. f. Maniere honnete de vivre et de 
eoaverser : courtoisie. Recueil de ces usages. PI. Pa- 
roles civiles. compliments : [aire des civilite's. Ant. 



CIVifCB adj. (lat. eivicus; de civis, citoyen). Qui 
eoneerne le citoyen : devoirs, vertus ciriques. C«u- 
i ■■■■ etVlqa«,que Ton decernait, a Rome, au soldat 
qui avait sauve un citoyen dans une bataille. 

CI* t*MsB (ris-me) n. m. (du lat. civis, citoyen). 
Zele. devouement pour la patrie. 

CUUsJtCB (b6) adj. et n. m. Se dit d'un chicn de 
chasse a oreilles pendantes. qui aboie mal a propos. 

CUiRAlTBACiB (W) n. m. Cri du chicn qui cla- 
baude. Fig. Medisances, criailleries. 

CUtaitMB (bd-de) v. n. (rad. clabaud). Verier. 
Aboyer hors des voies. Fig- Protester mal a propos, 
denigrer sans sojet. Medire. Cancaner. 

— . (bMe-rf) n . f. ou C*LABAr»B- 



MBBT (bd-de -man) n.m. Syn. de clabaudaoe (au ftp.). 

CLAsUtMIB, BIBB (M-deur, eu-ze) n. Per- 
son ne qui dabaude. qui crie fort et mal a propos. 

CLAC (Malr) lnterj. V. cue. 

C1*AB*2IR ou riA»*iVIB (nf) n. f. Genre de 
lichens employes en medecine, surtout contre les 
apbtes des nouveau-ncs. 

CUaJB (kU) n. f. Tissu d'osier a clairc-voie : on 
fait sicker Us fruits sur de* claies. Treillage en bois 
ea en far : elate d paster la terre, 4 trier le sable, etc. 
Cloture. Trainer sur la claie, autref., peine infa- 
manie qui consistait k placer sur une claie et a /aire 
trainer par nn cheval le corps de certains supplicies, 
suicides, etc. ; auj , au fig., vilipender. 

, klir), B adj. (lat. clarus). Lumincux. ecla- 



tant : un feu clair. Qui donne ou qui recoit beaucoup 
de pour : chambre Ire* clairt. Net, distinct : voix 
vlatre. Transparent : vitre claire. Limpide : eau claire. 
Pcu fonc6 en couleur : des itoffe* rose clair. Peu con- 
testant : sirop clair. Peu scrre : toile claire. Pur, 
serein : tenths clair. Fig. Fadlement Intelligible : 
style clair. Qui voit, comprenu avec facilite : esprit 
clair. Evident, manifeste : preuve claire. N. m. 
Clarte: le clair de lune. Partie eclair ee d'un ta- 
bleau, etc. : les ombres et les clairs. Tircr quelque 
chose au clair, se rendre un compte exact. Ad- 
verbialem. D'une maniere claire, distinctc : voir clair. 
Fig. Voir clair, etre perspicace, avise. Ant. Okacar, 
Iroakle, eosapaet, eonfa*. 

CXAimBMBWT (kU^re-man) adv. Nettement, fran- 
chement : «*orire clairement, e'est diia bien icrire. 

CLAIBET (kli-re-) adj. et n. m. Vin rouge legcr et 
peu oolor e. 

CLAIBBTTB (kU-rd-te) n. f. Cepagc blanc du 
Midi. Vin blanc mousseux. fabrique avec ce cepage : 
la clairette de Limoux. Norn vulgaire de la mache. 
Maladie qui rend transparente la peau des vers a sole. 

CXAIBB-VOIB (klh-rc-vot) n. f. Barriere, plan- 
cher, etc., dont les pieces sont cspacees. Rangee de 
fen^tres dans le haul des nefs des egliscs gothiques. 
Loc. adv. Ael»lre.vole, a jour. PI. des c/ntres-roies. 

CXAIB1KBB (kle) n. f. Endroit degarni d'arbrcs 
dans une forfit. Endroit ou le tissu o?une toile est 
moins scrre. (On dit aussi claribxk.) 

CXAIB-OBSCITbI n. m. Peint. Imitation de l'effet 
oue produit la lumiere en eclairant les surfaces quelle 
rrappe, et en laissant dans Tombre celles quelle 
ne rrappe pas : Rembrandt a tiri du clair-obscur d'ad- 
mirable* effets. Parezt. Melange d'ombrc et de clarte : 
le clair-obscur des forests. PI. des clairs-obtcurs. 

CLAimOlf (kit) n. m. (rad. clair, dans le sens 
de aigu). Trompette a son aigu et percant, en usage 
surtout dans nnfanterie : sonnerie de clairons. Per- 
sonne, soldat qui joue 
de cet instrument. 

CLAIBIVEIIB, B 
Ikler) adj. Pcu scrr6 : 
old clairsemS, cheveux 
clairseme'*. 

CI.AlBVOTA!«( E 
(Jlr/<r-rot-ian-se) n. f. (de 
clairvoyant). Sagacite, penetration. Ant. A»ewgle- 

■Ml. 

CXAIBVOYANT (kUr-voi-ianl B adj. (de clair, et 
voyant). Perspicace, qui a l'esprit penetrant : Thiers 
fut un homme d'Elat clairvoyant. Ant. Aveugle. 

CI^AMBR (me") v. a. (lat. clamare). Crier : clamer 
sa douleur. 

CLAMBni n. f. (de clamer). Cris de mcconten- 
tement, de reprobation, de reclamation : les cla- 
meurs des spectateurs des tribunes intimidaient la 
Convention. Bruit tumultueux : la clameur des (lots. 

CI.AMPIHI (klan) n. m. Fam. Trainard, paresseux. 

CXAlf n. m. Tribu ecossaise ou irlandaise, formie 
d'un certain nombre de families. Fig. Parti, coterie : 
le clan des romantiques. 

CXAlVBBIITIlf, B (des-tin) adj. (lat. clandestine). 
Fait en cachette et contre les lois ou la morale : 
les manages clandestins sont nuls en France. Ant. 
Auioria*, avo«4, public. 

CXAMBBflTnrBMKWT (des-ti-ne-man) adv. D'une 
maniere clandestine. , 

CI.AMDBfJTllVlTB (dCs-ti) n. f. Caractere de ce 
qui est clandestin. 

CLAPKT ( pc~) n. m. Soupape a charnicrc dans le 
jcu dune poinpe, d'un soufflet, d'un piston, etc. 

CX.AP1BB ( pi-4) n. m. Trou creuse dans les ga- 
ronnes pour servir de retraitc aux lapins. Garonne. 
Logo a lapins domestiques : lapin de clapier. 

t'l^APIR v. n. Crier en parlant des lapins. 

CLAPIR. (MB) v. pr. (de clapier). Se blottir, se 
cacher dans un trou, en parlant des lapins. 

CE..IPOTAC1E ou CLAPOTEMEXT (man) ou 
CXAPOTI0 (ti) n. m. Agitation legere des vagues 
qui s'entre-choquent. 

CXAPOTBR (ti) v. n. Produirc un clapotis : les 
eaux clapotent doucement le long des cdtes. 

CLAPOTBirx, BUMB (teu, eu-ze) ou CLAPO- 
TA1¥T (tan), B adj. Qui clapote : mer clapoteuse ou 
clapotante. 




Digitized by 



Google 



CLA 



, la-ve-man) n. m. Bruit brcf que 

nroduit la langue quand on la dctache brusquement 
du palais : accuser par un clappement V excellence du 
vinqu'on vient deboire. 

CLAPPER (kla-pi) v. n. (all. k lap pen). Fairc en- 
tendre un clappement. 

CLAQUE n. f. Coup donne avec le plat de la 
main : donner, recevoir une claque. 
Reunion de claqueurs payes : la cla- 
que (fun thidtre. PI. Sorte de sandal c 
qui enveloppe le Soulier et tient le 
pied see. 

CLAQUB n. m. Chapeau de haute 
forme, a reuorU, et que Ton peut aplatir. Caapesta 
4 elaqae, chapeau a larges bords relevds et aplatia 
sur le cote, de facon a former deux comes : le cha- 
peau a claque est la coiffitre de grande tenue des gi- 
niraux, dee poly techniciens, etc. 

CLAQUB (ki), B adj. Frappe d'une claque. Ap- 
plaud! par la claque. CaaawMire claaaae, chaussure 
d'etoffe avec du cuir au bout, sur les cotes. 

CLAQUBBEIVT (ke-dan) ou CLAQUBFAIM (Ae- 
fin) n. m. Gueux. miserable. 

CLAQUBMBlfT (ke-man) n. m. Bruit de ce qui 
claque : le claquement dun fouet, des dents, des 
mains. 

CLAQUBM URBR (re*) v. a. Enfcrmer, emprison- 
ner en chambre. Be claqaeaaarer v. pr. S'enfermcr 
chex sot. 

CLAQUER (ki) v. n. Faire entendre un bruit sec, 
en parlant des dents ou du fouet : sen dents cla- 

?uaient (ou il claquait des dents) de peur. Fig. et 
am. Faire claquer son fouet, faire le tier, sc donner 
de rimportance. V. a. Donner une claque. Applaud ir 
en battant des mains. 

CLAQUBT (At*) n. m. Petite latte qui bat conti- 
nuellement sur la tremie d'un moulin. Fig. Sa langue 
va comme un claquet, il parle toujours. 

CLAQUBTBR (ke-ti) v. n. (Prend un i ouvert de- 
vant une syllabe muctte : elle claquite.) Sc dit du 
cri de la ci gognc et de la poule qui va pondre. 

CLAQUBTTB (ki-te) n. f. Espcce de livre forme 
de deux plancbcttcs, servant a donner le signal de 
certains cxercices. Sorte do crecclle. 

CLAQUEUR (keur) n. m. Applaudisseur gage. 

CLARIFICATION {si-on\ n. f. Action de clarincr : 
la clarification des eaux de riviere s'opere 
sur des filtres de gravicr. 

CLarifier (ft-&) v. a. (du lat. clarus, 
clair, et facere, fairc. — Sc conj. comme ^n'er.) 
Rcndre claire une liqueur qui est trouble : 
clarifipr du vin. Purifier : clarifier du sucre. 
Ant. TroaMer, epalaalr. 

CLARI1VB n. f. Sonnette qu'on pend au 
cou des animaux paissants pour les retrouvcr 
aisement. 

CLARlIfBTTB (W-te) n. f. Instrument a 
vent, a bee, a anche et a clefs : le son de la 
clarinette est grave et milancolique. Musicien 
qui en jouc : c"est une bonne clarinette. 

CLARINETTISTS [netis-te) n. m. Musi- 
cien qui jouc de la clarinette. 

CLARIMB (rise) n. f. Religieuse de l'or- 
dre de Sainte-Claire- 

CLARHIB (kt) n. f. Genre d'onagrariacles 
ornementales, a fleurs pourpres ou lilacecs. 

CLARTB n. f. Lumierc : la clarti du jour. 
Transparence : clarti du verre, du vin. Fig. 
Nettete : Voltaire icrivait avec clarti. PI. d*n- 
Connaissance, notion : avoir des clartis de nelw - 
tout. (Vx.) Ant. Obaearita, trouble, eoafaaloa. 

CLAMflE (kla-se) n. f. (lat. clnssis). Ordre dans lc- 
quel on range les personnes et les choses, suivant 
leur condition : la Revolution de 1789 a suppritni 
les classes de I'ancienne sociiti; suivant leur rang, 
leur importance : mate lot, route de U» classe ; sui- 
vant leur nature : classe des mammiferes. Contingent 
militatre, comprenant tous les consents d'une mcnie 
annee : la classe de 1898. Eleves sous un maltre : 
classe turbulente. Lecon : faire la classe. Salle des 
lecuns : oeVer la classe. Ecole, etude en general : 
faire ses classes. PI. Ensemble des elives : la rentr^e 
des classes. Hist. nat. Chacune des grandes divi- 
sions d'un regnc qui se subdivisent en vrdres ou 
en families. 



CLA 



■* ( kla-se-man) n. m. Action de clas- 

ser. Etat de ee qui est classe : un ban classement 
facilite les recherches. 

CLAMBBR (kla-si) v. a. Ranger par classes : 
classer des papiers, des plantes. Art. Deelaaeer, 
eeabrealller. 

CLAMBUR (kla-seur) n. m. Portefeuille a com- 
partiments, ou Ton classe des papiers. 

CLAMiriCATBUR (kla-si) n. m. Celui qui eta- 
blit des classifications : Linni fut en botanique le 
premier des grands classijlcateurs. 

CLAMIHCATIOlf (kla-si, si-on) n. f. Distri- 
bution systematique par classes : on doit a Auguste 
Comte et a Ampere de cilebres classifications des 
sciences. 

CLAMiriBK (kla-sirfi-i) v. a. (Se conj. comme 
prier.) Etablir par classifications. 

CLAMIQUB (klas-si-ke) adj . A l'usagc des classes : 
livre, auteur classique. Conforme aux regies tracers 
par les anciens : genre classique, par opposition au 

tenre romantique. Langues classiques, le grec et le 
atin. N. m. Auteur, ouvrage qui, par sa perfection, 
peut servir de modele : itudier les classtques grecs, 
francais. Auteur partisan du genre classique : les 
classiques et les romantiques. 

CLABTIQUB (klas-ti-ke) adj. Giol. Se dit de for- 
mations detritiques, resultant de la demolition par 
les eaux de roches preexistantes. Anat. Demontable, 
en parlant des pieces d'anatomie artificielles. 

CLATIR v. n. Chats. Se dit du chien qui pousse 
des cris repetes pour annoncer que la bete est prise. 

CLAUBICATIOST (kid, si-on) n. f. (du lat. claudi- 
care, boiter). Action d> bolter : Tamerlan, Walter 
Scott, itaient atteint. de claudication. 

CLAUSE (kl6-se) n. f. Disposition particuliere d'un 
acte, d'un contrat, etc. : les clauses du traiti de 
Troyes itaient dishonorantes pour la France. 

CLAUMTRAL (klds-tral), K. All adj. (du lat. 
claustrum, verrou). Qui appar tient au cloftre : disci- 
pline claustrale. 

CLAUMTRATIOX ( klds-tra-si-on ) n. f. Action 
d'enfermer quelqu'un dans un clolti'e. un lieu clos : 
Charles-Quint finit sa vie dans une volontaire claus- 
tration. 

CLAUSTRBR (klds-tri) v. a. Cloltrer. 

CLA V A IRK (re-re) n. f. Genre de champignons 
basidiomy cites, nresque tous comestibles, ressem- 
blant a du corail. (V. la planch c cham pionons.) 

CLAVBAU (v6) n. m. Bot. V. clavblkb. Archit. 
Pierre taillee en forme de coin, servant a fermer le 
dessus d'une fenetre, d'une voute, d'une cor niche, etc. 

CLAVBCIIV n. m. Instrument de musique k clavier 
et a cordes : le son du clavecin itait plus grile que 
celui du piano, qui I'a remplaci. 

CLAVBClNltiTB (nis-te) adj. et n. Qui jouc du 
clavecin. 

CLAVBLB. B OU CLAVBLBEX. El MB (leu, eu-ze) 
adj. Qui a la clavelee. 

CLAVBLBB (If) n. f. Maladie contagieuse des b^tes 
a laine, qui rcssemble a la variolo : on possede au- 
jourtfhui un vaccin efficace contre la clavelie. 

CLAVBTTB (vi-te) n. f. (dimin. de clef). Clou plat 

Sue Ton passe dans l'ouverture faitc a l'extremlte 
'une cheville, d'un boulon. etc.. pour les fixer. 

CLAYICULAIRE (li-re) adj. Qui concern© la cla- 
vicule. 

CLATICCLB n. f. (lat. clavicula, dimin. de c/<rrw. 
clef). Chacun des deux os longs, un peu en forme d'S, 
qui ferment la poitrine et s'attachent aux deux epau- 
les : les luxations de la clavicule sont friquentes. 

CLAVICITLB, B adj. Pourvu de davicules. 

Clavier (vi-i) n.m.flat. clavis, clef;. Rangeedes 
touches d'un piano, d'unjeu d'orgues, etc. : les grandes 
orgues out iusqu'a cinq claviers superposis. Anneau 
ou chalne de metal servant a tenir reunies plusicurs 
clefs. , 

CLATBRB (kli-ie^re) n. f. Pare a huitres. 

claymore (kle) n. f. Epee ecossaise. a deux 
mains, a lame longue et large. 

CLA VON (kit-ion) n. m. Petite claie pour faire 
egoutter les fromages. porter des pAUsseries ou 
secher des fruits. Cldture d'un pare k raoutons. 

CLAYONBTAGB (kle-io-na-je) n. m. Claie de picux 
et de branches pour soutenir des terres, arr£ter 
l'cau, etc. Action, maniere de preparer cet ouvrage. 



Digitized by VjVJOvl 



CLA - l 

CLAYMIOR iklS-io-tU) v. a. Garnir d'unclayon- 
nage le talus d*un .canal, d'une route, etc. 

C*MW{klel ou CLM n. f. flat. c/at>u). Instru- 
ment m£talllque pour ouvrir et fermer une 
aerrure : ies clefs anriennes sont souvent 
riehement ouvrmge'es. Fig- Clef des champ*. 
liberty de sortir. Clef d un pays, place forte 
de sa frontiere. Sous clef, enfcrme, en pri- 
•on. JUrttre la fief sous lit porte, partir, dis- 
paraitre furtivement. Les cleft de taint 
Pierre, lei clefs du paradis. insignes dc l'au- 
torite papale. Ce qui permet de comprendrc 
un problime, une affaire, un systeme philo- 
snphique. etc rrtrocer la clef dun mysterc, 
•on explication. JkVe. Outil qui sert a ouvrir 
ou fermer, serrcr ou dctendre den Serous, 
mooter ou demonter, etc Clefanglaise, ou- 
til ■errant ana mtmes usages , mais itnA- 
choirc* mobiles. Clef universale , instru- 
ment analogue aux precedent*, ct dont les 
machoircs peurent ('adapter aux ccroua 
de toutes lea taillea. Mu». Signc qui indi- 
que rintonation : clef de $ol , clef tie fa, < '•< 
clef dul. Outil pour accorder les pianos, ""n'*'**- 
Piece* mobiles qui bourhent ou qui ouvrent les trous 
d'un instrument de 
musique en bois. 
Archir. CWf *> 



pierre en 
forme de coin, qui CUf M mo|< Clef ^ u Cltf d . uU 
oceupe la par tic 

ceatrale d'une voutc ou d'un arccau, et qui, pos^o la 
derniere, maintient toutc* lea autre* en position. 
Fig. Principe, base : la logique est la clef de votite 
de I' intelligence. 

CUDUim n. f. (gr. USnwtis). Genre de re- 
nooculaceea , comprenant 
des plaates g rimpantes, or- 
nementales, de tous les 
pays. 

CUURXCB (man -st) 
a. f. (lat. dementia]. Vertu 
qui consbte a pardonner : 
Auguste pardonnant a 
Cinnm fit preure d la fois 
de elemenee et dhabileti. 
Se dit surtout en parlant de 
Dieu . dea souverains , etc. CMm»t.u. 

8e dit aussi en parlant des element*. A*t. tmrlr. 
w a <t t r la jatas u p. **▼*>!**. 

{man), B adj. Qui a dc la elemenee : 
«ra juge element. CM dement, climat doux, temp* 
favorable, et, au fig., destin propice. Ant. lucle. 

IW0H1. 

I {man) adj. et n. f. pi. Se dit des 
deeretaies de Clement V, publices par Jean XXII. 

€MMMCmm (klan-che) OU CLBWHETTE (rhr-l, ; 
n. f. Piece prindpale du loquet d'une porte, cello que 
le sneakmnet recoit et qui tient la porte fcrmee. 

■ iiumiC' 




5 (klef-te) n. m. Monta- 

gaard de 1'Olympe ou du Pinde. qui vit surtout de 

€■■«■'■■■ (kUp-si-dre) n. f. (gr. klrpsudra). 
Ilorlofe a eau des anciens : Charlemagne recut <le 
Baroun-al-Rasekid une magnifique cleptydrc.' 

ClliriMAHl (klep") n. Qui est atteint de clcp- 
tomanie. 

Cs\M P T— 1 III (klip, nt) n. f. (du gr. kleptein, 
voter, et de manie). Mania du vol. 

CHIC ikier) adj. et n. m. (lat. elerieux, du clerg6). 
Aspirant ecclesiastique qui a rec.u la tonsure : lex 
elects et le* laiattes. Parext. Savant, lettre : Charles V 
itait un clere plutdt qu'un guerrier. Celui qui tra- 
vaiile dans l'etude d'ua horn me de loi. Dans quelqucs 
regions de la France, enfant de cho&ur. Fig. Pas de 
Here, demarche maladroite ou infructueuse. 



I {kler-U) n. m. (lat. ckricatus). Corns des 
ecclesiastiques : le elergi itait, arant 1789, le pre- 
mier des ordrts pririlegiis. Corps des pritres qui de*- 
teretmt une paroisse ou les eglises d'une vllle. Clergc 
seevlisT, ensemble dea pretres qui n'appartiennent a 
aseun ordre religieux. Clergi Hgvlter, ensemble 
des prttres qui appartiennent a des ordres religieux. 
CUtaMSIB (kter-if) n. f. Instruction, science, pri- 
vileges des clercs. tMnifke de clergie, ancien privi- 



i - CLI 

lege grace auquel tout criminel sachant lire ct ecriro 
pouvait obtenlr grace de la vie. 

CLBRICAL. B. AVJL adj. (lat. clericus). Qui ap- 
particnt au clerge : la vie clirtcale. Se dit des parti- 
sans du clerge et de sa preponderance politique. N. 
m. : un clerical. 

CLBKICALISBm (si) v. a. Rendre clerical. 

CLBallCALIflMB tlis-me) n. m. Opinion qui pre- 
tend soumcttre la societe civile a l'Rglise. 

CXBBICATfJRB n. f. (de clerc). Condition d'aspi- 
rant ecclesiastique. 

CL.1C (klik' — onomatop<^c) interj. cxprimant un 
claquement sec : die .' clac ! 

CLICBAtiB n. m. Action de fabriqucr un cliche. 

CLICRB n. m. (de dicker). Planche metalliquc sur 
laquelle a etc reproduite en relief unc image en vuc 
dc Vimpression : lesclichisde cuivre donnent de belles 
impressions. Image photographique negative, obtcnue 
a la chambre noire. Fig. et fam. Lieu commun. ba- 
nalite, qu'on redit souvent et dans les mimes termes. 

CLICBKR. (chc) v. a. Typogr. Couler un alliage 
metallique dans Tempreinte prise sur une ou plu- 
sleurs pages composees en car ac teres mobiles. 

CLICBBKIB (rf) n. f. Atelier de clichage. 

CXICBBUR n. et adj. m. Ouvrier qui cliche. 

CX1EIVT {an), B n. Antiq. rom. Plebcien qui se 
placait sous le patronage d'un patricicn : les clients 
venaient a Fauue saluer leur patron. Personne qui 
conflc scs intents a un homme d'affaires, a un avocat. 
sa sant6 k, un medecin. Pratique d'un commercant. 

CL.IBIVTBLB (kli-an) n. f. Ensemble des clients : 
la clientele dun commercant, dun jtatron. Protec- 
tion accordee par le patron. 

CXIFOIRB n. f. Bspecc de seringuc que font les 
enfants avec du sureau. V. canonxierb. 

C*t.IGIVBMBlfT (man) n. m. Action dc cligner. 

CXlGNB-allJMBTTB (U-te) n. f. Jcu d'enfants 
qu'on appelle aussi cache-cache. 

CXIC1MBB {gni) v. a. (lat. clinare, inclincr). Rc- 
garder en fcrmant les vcux a demi : ten myopes 
clignent les yeux pour mieux voir. Rapprochcr brus- 
quement les paupieres : cligner les yeux en signc 
aassentiment. V. n. Cligner de Vo-il, faire signe de 
l'oeil a quelqu'un. 

CLIOIVOTAIVT {tan), B adj. Qui clignotc : yeux 
clignotants. 

CLICI1V4VBMB1VT {man) n. m. Action dc cli- 
gnoter. 

CLI€i!«OTBB {ti) v. a. et n. Rapprocher les pau- 
pieres coup sur coup : la lumiert trop rife fait cli- 
gnoter les yeux. 

CLIMAT (ma) n. m. (gr. klima). Ensemble dc eir- 
constances atmospheriques consid^rees par rapport 
au pays dont clles sont un des caractercs -. le climat 
de la France est tem^iri. Region, contree : allcr 
vivre sous daulres cltmats. 

CLIM ATEBIQ1 E adj. Relatif au climat : mala- 
die climaterique ; station climatirique. Amite clhna- 
terique, chaque septieme ou chaquc neuvieme annoe 
de la vie, que les anciens regardaient comnic cri- 
tiques, surtout la soixante-troisicmc (la climatirique 
n. f.J, 63 etant le produit de 7X0. 

CLIMATIQfJB adj. Miteor. Qui a rapport au cli- 
mat : influence climatique. 

CLIM ATOLSMiIE (j{) n. f. (gr. klima, atos, ell- 
mat, et logos, discount), Traitc, dtude des climats. 

CXlllATOMKilQtJB adj. Qui conccrne la clima- 
tologie. Qui depend du climat. 

CLIN n. m. C7in dall, mouvement rapide des 
paupieres, qu'on baisse et qu'on rclevc subitement. 
Loc. adv. B« mm «•!!■ sl'sall, en un temps tres court. 
PI. des clins d'atil ou dins dyeux. 

CLIIfFOC (fok) n. m. Foe tres l^gcr, amun 1 sur 
un bout-dehors, pousse a rextrcmltd du bout-dchors 
du grand foe et dit de clinfoc. 

CLIMICIEIf (si-in) adj. ct n. m. Se dit d'un me- 
decin qui etudie des malades au lit, plutot que dans 
son cabinet. 

CLIXIQ1 B adi. (du gr. klinl lit). Qui se fait pres 
du lit des malades : lecons cliniques. N. f. Ensei- 

6 Dement de la roedecine donnd pres des malades. 
[6pital ou les etudiants se forment a la pratique de 
la mddecine et de la chirurgie. Etablissement. gra- 
tuit ou payant, ou les malades recoivent dea soins 



Digitized by VjUVJ 



gle 



<V\ 



CLI — 1 

CLnfOIBTU n. m. Sorte dc niveau d'eau me- 
surant l'inclinaison d'un plan sur l'horiion. 

CLllfQVAlfT (torn) n. m. Lame metallique, lege re 
et brlllante^que Ton met dans les broderies, les den- 
telles, etc. Fig. Faux brlllant, eclat trompeur : mo- 
bilier qui n'est que du clinquant. 

CLIPPER {kli-peur) n. m. (m. angl.). Navirc a 
voiles de fort tonnage et bon marchcur. 

CLIQCART (tor) n. m. Giol. Mince couche de 

Fypse. Couche de terrain des environs de Paris, d'ou 
on retire d'excellentes pierres de construction. 

CLIQUE n. f. Fam. Societe de gens mcprisablcs 
qui s'unlssent pour cabaler, pour trompcr. 

CLIQUBT (ki) n. m. Petit levier qui a pour 
fonction d'arreter le mouvement 
d'une roue dentee. 

CLIQfJBTBH (ke-U)v. n. (Prend 
deux * devant unc syllabe muctte : 
il etiquette.) Faire un bruit sec r I. ^£ 

en se choquant. V\£""^ 

CLIQCBTIS (ke-tt) n. m. Bruit 
produit par des corps sonores en- ,qu * • 

tre-choqu6s ; le cliquetis des armes. Fig. : un cli- 
que tis de mots. 

CLIQCETTB (kC-te) n. f. Castagnettc primitive, 
faite de deux os, de deux morceaux dc bois, d'ar- 
doise, etc. Pith. Pierre pcrcee .qui leste un diet. 

CLISNAGB {kli-sa-je) n. m. Action de garnir de clis- 
Bcs : le c I Linage d'une bouteille, (fun membre fracturi. 

CLIMB (kli-se) n. f. Claie pour egoutter les fro- 
mages. Enveloppe d'osier, de jonc, pour bouteillca. 
Chtr. Syn. de fccussK. 

CLIfME (A/t'-se 1 ). E adj. Rccouvert ou muni d'une 
clissc : bouteille clissie. 

CLI««BR (kli-se') v. a. Garnir de clisses, mcttre 
une clisse : clisser une bouteille. 

CLI V AGE n. m. Action ou maniere dc cliver des 
cristaux . Fissure a surfaces planes dans unc pierrc : 
le vlivagede I'ardoise s'optre avec une grande faciliti. 

CLIVBR (re) v. a. Fendre un corps mineral dan* 
le sens naturel de ses couches. 

CLOAQUE n. f. (lat. cloaca). A ntiq. rom. Egout pour 
les eaux, les immondices : le grand cloaque construit 
par le roi Tarquin subsiste encore. N. m 
Auj., lieu destine a rcccvoir les immon- 
dices. Masse d'eau croupie : tomber dan* 
un cloaque. Lieu malpropre et infect. 
Fig. : certaines villes, certaines ^ersonnet 
font des cloaqws de vices, dimpuretc, 

CLOCHE n. f. Instrument d'airain 
crcux, evasc, que Ton suspend et don 
on tire les sons au moyen d'un battnn 
place au milieu : il est dangereux dr 
sonner les cloches pendant un orage. Vase de cuivre 
pour cuire les fruits. Couvercle pour des mets : cloche 
d fromage. Vase de verrepour cou- 
vrir les plantes -. les cloches hdtent 
la maturation des fruits. Ampoule a 
la peau. Cloche a plongeur, reci- 
pient en forme de cloche, au moyen 
duqucl on peut descendre travailler 
sous l'eau. Chim. Vase de cristal 1 
cylindrique,ouvertauneextremite. „, . . ,_ 
Prov. : $u* ■'«•«••« au^-a elo. Clooh * A molon - 
rhe a'eMieita 1 au'wa aew, si Ton veut *tre bien flxi, 
dans un differend. il faut entendre les deux parties. 

CLOCHEMENT (man) n. 
m. Action dc clocher . de 
boiter. 

CLOCHE-PIER [pi-t] (A) 
loc. adv. Sur un seul pied : 
sautrr d cloche-vied. 

CLOCHER \che) n. m. 
Tour d'une eglise ou sont 
les cloches: les premiers clo- 
ihcrs datent au vn* siecte. 
Paroisse. Pays natal : aller 
revoir son clocher. N'aroir 
vu que son clocher, connaitre 
peu le monde, la vie. Course 
au clocher, course a travcrs 
champs dans laquelle on 
prend un clocher pour but. 
Fiq . Riva tile's dr rlocher, que- 
relics jalouxes entre gens du m£mc pays, entre loca- 






l - CLO 

lites voisines. Prov. : Il fa»t placer le elaefcar mm 
Mlllea de 1« parelaee, il faut mettre a la portee de 
chacun ce dont tout le monde a besoin. 

CLOCHER (cM) v. n. Boiter. Fig. Pecher par 
quelque point. Cette composition cloche, est dlrec- 
tueuse. Ce vers cloche, la mesure n'y est pas. 

CLOCHETOlf n. m. Petit clocher, ou ornement 
pyramidal au-dessus d'un edifice, etc. 

CLOCRBTTB [cht-te) n. f. Petite cloche. Nom 
vulgaire de diverses fleurs en forme de cloche. 

CLOIMOlf (zon) n. f. (du lat. clausus, fenne). Sepa- 
ration en planches ou en maconncrie legcre : cloi- 
son pleine; cloison en bois. not. Membrane qui di- 
vise llnterieur des fruits. Anat. Membrane qui 
scpare une cavite : la cloison du nez. Mar. Cloison 
Hanche, cloison m6tallique qui divise un navire en 
compartiments etanches. 

CLOMOlflfAGB {zo-na-jt) OU CLOIHOMItE- 
RiBIfT (zo-ne-man) n. m. Tout ouvrage de cloison. 
Dispositlf en cloison 8. 

CLOMOIflVB lso-n£), B adj. Partage en compar- 
timents. Se dit des emnux dans lesquels les motifs 
sont circonscrits par de minces cloisons, d res sees 
verticalement sur la surface pour retenir la matiere 
vitriflee : des vases cloisonnes. N. m. : un cloisonne". 

CLOMOlfMBH (zo-ni) v. a. Separer par des 
cloisons. 

CLOfTRB n. m. (du lat. claustrum, vcrrou, bar- 
riere). Partie d'un monastere, formee de galeries cou- 
vertes encadrant une cour ou un jardin : le clottre du 
Mont-Saint-Michel est d'une architecture admirable. 
Au moyen age, disposition analogue a cote des eglise*. 
Par ext. Monastere : Piyin le ffref enferma dans un 
clottre le dernier des Mfrovingiens. Au fig., vie qu'on 
mene dans un clottre : les austiritis du clottre. 

CLOtTHE. B adj. En ferme dans un clottre. Cou- 
vent clottre', dont les religieux ne sortent jamais. 

CLOfTRBR (tri) v. a. Enfermer dans un clottre. 
Enfermcr en general : clottrer un enfant. He elat- 
trer v. pr. Entrer dans un clottre. Fig. Vivre sans 
voir personne. 

CLOPllf-CLOPAlVT (pan) loc. adv. Fam. En 
clopinant : arriver clopin-clopant. 

CLOPINBR (ni) v. n. Marcher avec peine, en clo- 
chant un peu. 

CLOPORTB n. m. Petit animal crustace, qui a 
un grand nombre de pattes et qui vit dans 
les Tieux sombres et humides : certains clo- 
portes se roulent en boule quand ils sont 
effrayes. 

CLOQl'E n. f. Maladie des feuilles. plus 
particulieremcntde eelles du pdcher, qui les 
fail jaunir et se roulcr «ur clles-m^mes. Am- 
poule, bou! fissure de la peau, surtout cau- Clope»n». 
see par une brulure : une rapide application tfacide 
picrique prurient la formation des cloques. 

CLOQCBH {ki) v. n. Se boursouflcr, en parlant 
des couches de peinture. 

CLORE v. a. (lat. claudere. — Usit£ aux temps sui- 
vants : Je clos, tu clos, il cl6t, sans pi. Je clorai, etc. 
Je clorais, etc. Que ie close, etc. Clos, e, et a tous 
les temps composes.) Fermer, boucher : clore un 
passage. Clore les yeux, la paupiere, dormir ; mou- 
rir. En tourer : clore un champ de fosse's. Fig. Ter- 
miner : clore un compte. Contracter definitivement : 
clore un marchi. Absol. Pouvoir etre ferme : fenitre 
qui cldt mal. Ant. Oavrlr. 

CLO0 (kid) n. m. (dc clore). Terrain cultive et ferme 
de murs, hales ou fosses : le clos Vougeot donne rfVx- 
cellents vins rouges. 

CLOO, B (Wd, d-se) adj. Ferm« : frourer porte 
close. Termine, achevi : la session est close. Champ 
clos, autref., terrain entoure de barrieres pour les 
tournois, les combats singuliers : combattre en champ 
clos. Nuit close, complete. Bouche close, sans pro- 
noncer une seule parole. Les yeux clos, sans regar- 
der. Fig. A l'aveuglette. 

CLOSBAV (*d) n. m. ou CLOABRIB (ze*rt) n. f. 
Petite metairie. Petit clos. 

Cl^TCRB n. f. (dulat. claudere, fermer). Enceinte 
de murailles, dc hales, etc. Mur de cloture. Vie 
claustrale. Fig. Action de terminer : cldturt dun 
inventaire. Derniere seance, fin d'une seance. 

CLOTl RER (ri) v. a. Faire une cl6ture, la cloture. 



Digitized byVjOOvl 



CLO 



— 195 — 



coc 



tt 



CLOC n. m. (Tat. clavus). Petit morccau de metal, 
A tdte ei k pointc, que Ton enfonce pour fixer. Ne te- 
nir nidftrnid clou, etre trea 
rnal fix*. Suspend™ urn objet 
au clou, renoncer a s'en servir 
(d*od la derivation populaire 
de snsttre en gage). River un 
clou, en rabattre aa marteau 
la point* depassante. Fig. Ri- 
ver son clou a qtulqu'un, le 
redn tr e au silence par une re- 
ponse mordante, decisive. 
ram. Attraction principale : 
It clou (Tunc soiree. Furoncle. 
Bot. Csmm de gi refls, bouton 
de girodier employe comme cloui - 

epiee. Prov. : Vm eta* efc— — l*am<re, les nouvcaux 
soucis font oublier les ancient. 

CLOVACB ou CLBVBMBKT (klou-man) n. m. 
Action ou maniere de doner. 

CXOCBA (klou-4) v. a. Fixer avec dea clous et, 
par ex*-, avec un corps pointu : rtecAe, coup d'ipic, 
qui clout Cadversaxre au sol. Fig. Assujettir quel- 
qu on. le fixer dans une residence, un emploi : la 
mmtsutie nous cloue d la rhomb re. Fam. Mettre quel- 
qu un dans 1 'impossibilit* de repondre : clouer un 
candidal, un contradictor. Ant. Mel****. 



ft 



RIB (rf) n. f. Commerce, fabrication de 
clous : la clouterie est ripandue dans les Ardennes. 
CLOCTOBBi (H-i) n. m. Qui fait ou vend des clous. 



8 n. f. Instrument pour faire a la main 

des tetes de clous. Boite k clous. 

CMVWM (vi-se) n. f. Coquil- 

lage alimentaire du genre vtlnus, 

abondant sur les coles de France. 

~ T ikJoun) n. m. Pcrson- 



CloviM*!. 



nage grotesque de la farce anglaise. 
Dans les cirques, acteur, bouffon 





done de beaucoup d'agilite et de 

souplesse : le metier de clown demande beaucoup 

d*e*prit el d'a-propos. (On 

emploie aussi le fern. 

CtOWHE&U. I 

CLOWWBBJB (khu- 
ne-rf) n. f. Ensemble de 
clowns Tour, facetie de 
clovn. 

CL«fKKB (klo ou 
klei-ie'-re) n. t Panier 
pour mettre du poisson. et 
■urtout des buitrcs. Son 
contenu (25 douzaines). 

CLCm {klub' ou kleub*) 
n. m. (mot angl.) Asaem- 
blee politique : le club des 
Jacobins dicta souvent 
se* voles d la Conven- 
tion. Cercle, association d'amis : un club litt&raire 

CLCB10TB {bi»-tc n. m. Membre dun club. 
^.F^^P 11 ^ 31 ( man l n - m. Membre dun club. Ha- 
bitue des cercle*. Pi. des clubmen. 

C*C»B (klu-ze) n. f. Coupure transversale dans 
les rides paralleles des chaines de montagnes. 

CUMACXBB {xi-a-U) n. f. pi. Famille de plantes 
flieotylMones, ayant pour type le genre clusic. S. une 
elusiacte. 

CUMB (»f) n . f. Genre de clusiacees latlciferes, 
des pays tropicaux, souvent parasites d'autre* arbres. 
» ^F**™ < so,r ) n - m - (* r - kluzein, laver). Tube 
flexible et impermeable, terming par une canule, qui 
■ervmt bprendre des lavements. 

**** »•» OM*B i^o-pon-pe) n. m. (de clysoir, et 
pome). AppareU compose d'un clysoir adapte k une 
petite pomjpe foulante. 

CLV0TBBI (klis-te-re) n. m. Lavement. 

CMmUKimm n.f. Sorte de jambiere des soldats grecs. 

«^*V *"•** COM ou COM (du lat. cum, avec. preflxe 
qui mdique reunion ou adjonction. 

CttOCCIB, B (a-ku-zi) n. Accuse avec un ou 
plusieurs autre*. 

CtAC^ntUCB (a-ke) n. m. Celui avec qui Ion 
acquiert en eommun. 

CtACfClMTiM [a-kirii-si-on) n. f. Action dac- 
qucrir en eommun avec un autre. 



COACTIF, ivb (ok) adj. (du lat. coactum, supin de 
cogere, forcer). Qui a droit, pouvoir de contraindrc. 

CO ACTIO* (ak-si-on) n. f. Contrainte, violence. 

COACTIVITB n. f. Qualite dune force coactive 

COABJCTBOl n. m. (pref. co, et lat. ad jutor, aide). 
Qui est adjoint k un prelat : le cardinal de Retz itail 
coadtutcur de I'archev^que de Paris, son oncle. 

COANITOKBUB (rf) n. f. Dignite, charge de 
coadjuteur. " 

abb° A * J<rr,MCB n ' f " ReU * icus * adjoint * une 
COABJWAlVT (van), B adj. Qui aide. 
COACiUi*ABi,B adj. Qui pent se coaguler : falbu- 
mine est coagulable. 

COASVEAIVT (Ian), B adj. Qui coagule : la pri- 
sure est une substance coagulante. 

COA«ilate|r, TRICK adj. Qui produit la 
coagulation : leffet coagulateur de reau-de-vie. 

COACICJLATION (si-on) a. t. EUt d'un liquide coa- 
gule. Action par laquelle il se coagule. 

COAttlTLBH (U) v. a. (lat. coagulare). Figer, en 

parlant d un liquide ; lui donncr de ia consistancc. 

Me co«s;alei> v. pr. Se prendre sous la forme dc gelec. 

COA«ll7t,|)M (lom') n. m. Masse dc substance coa- 

gulee. Ce qui sert k coaguler. 

COALIMB (zi), B adj. Se dlt de ceux qui sont li- 
guos : puissances coalxsies. N. m. pi. : hit toalisis 
envahtrent la France en 1814. S. un coalhi. 

COALiftKR [zi] (MK) v. pr. (lat. coalescere, Be sou- 
der). Se liguer. 

COAl.lTI01f (si-on) n. f. (de coaliser [se]). Ligue 
de puissances : la Convention risista aux coalitions 
europeennes. Association de partis, de personncs qui 
veulcnt exercer une action commune. 

CO ALT AX (k il) n. m. (mot angl.). Goudron tire 
dc la houille : le bois injecti de coaltar risiste bien 
a Ihumiditi. 
COA»»BllBI¥T(a-«e-»w/i)n. m. Cri de la grenouille. 
COAMMKR (a-s<f) v. n. flat, coaxare). Crier, en 
parlant de la grenouille. Fig. Criailler, cabalcr. 
C'OAJMIOCIB, B (a-so) n. Associe avec d'autres. 
COAT1 n. m. Petit mammifere carnassier, qui vit 
dans les forels d'Am^rique. 

COB (/fo6*) n. m. (mot angl.). Chcval de taille 
moyenne, a l'encolure epaisse et courte. 

COBALT (bait') n. m. (all. kobalt). Metal Wane 
rougeatre, dur et cassant : le cobalt fut i«o/d pat 
Brandt en 1778. (Ses combinations s'emploicnt pour 
colorer en bleu le verre et les porcelaines, faire 
1'encre sympathique, etc) 

COBATB (ba-t) n. m. Genre de petits mammife- 
res rongeurs, vulgaii'e- 
ment appeles cochons 
d'Inde : les cobayes sont 
tres employe's pour la vi- 
visection. 

COBBA ou COBiKA 
n. m. ou COBBB n. f. 
Genre de bignoniacees, 
comprenant des plantes 




Cobay*. 



grimpantcs, a grandes fleurs bleues et campanulas. 

COBBA ou COBBA CAPBLLO (pM-lo) n. m. 
Nom vulgaire des serpents venimeux du genre naja. 

COCA n. f. ou, d'apres I'Acad., n. m. Arbrisseau 
du Perou, du genre erythroxyle (linactex). [On dit 
aussi cocaIbrJ. — Les fcuilles de coca posst^dent une 
reelle action fortiflante, analogue k celle du cafe, du 
th6, etc. ; machees, elles anesthesient la bouche et 
l'estomac, et peuvent, jusqu'A un certain point, sup- 
pleer au d6faut de noumture. On les utilise a la 
preparation de vins pharmaceutics. Epuisees par 
l'ether, elles fournissent la cocaine. 

COCAOIVB (ka-gne) n. f. (ital. cuccayna) Abon- 
dance : pays de cocagne. Mil de e«c«#ja«, mat 
elev*. lisse et glissant, au sommet duquel sont su 
pendua des prix qu'il faut aller decrocher. — 

COCAlMB (ka-i-ne) n. f. Alcalolde que 
Ton extrait des feuilles de coca : la co- ( 
caine est un pricieux anesthtsique local. 

COCARBB n. f. Insigne qu on porte 
a la coiflftire (militairo surtout), et qui 
differe de couleur pour chaque nation : C»«»rd«. 
sous le premier Empire, la cocarde tricolore a fait le 
tour de I' Europe. Noeud do rubans ou d'etoffe. 




Digitized by 



Google 



CM AM* 1KB 



coc 



— 196 — 



COE 



1'armee, 1'unifonne, le panache 
COCABBB (ka-se) adj. Pop, 



adj. et d. Qui aime 
Plaisant, ridicule : 



homme, raisonnement cocasse. j.-««^.#-« 

CBCCIBB1AJB (Jto*-«-n*-te) n. f. Genre d insectes 
coleopteres, appelea vulgairement bttes 
d bon IHeu. 

coccreiBiv, mmnt (kok-n-jim, 

i-ne) adj. Qui depend du coccyx : rerre- 
bres coccygiennes. 

COCCYX (kok-sis) n. m. (du gr. kok- 
kux, coucou). Petit os ou reunion de 
petits os. en bee de coucou, a l'extremite du sacrum. 

COCRB n. m. (all. kut$ehe). Autref., sorte de 
trrandc diligence et de bateau pour le transport des 
voyageurs et des marchaadises : le coche dAuxerre. 



re u iukviu 
CoccinelU. 




Fig. Manquer 

■MChffiM © 




Coehcbilln : 
mile ; 11, f«m«U«. 



Uo cock*, ton* Loom XIII. 

le coche, perdre une bonne occasion. 

•obe, pcrsonne qui montre un rele ex- 

cessif et inuUle, par allusion a la fable de La Fontaine. 

COCRB n. f. Truie, femelle du cochon. 

(4KHK n r. Entaille. Spicialem., entaille faite a 

une petite lame de bois pour marquer chaque pain, 

ehaque litre de Tin, etc., que Ion ^ ^ 

prend a credit. 

lOi'HBLKT (/<?) n. m. Coq pe- 
tit, jeune. , . „ „ , 
COC'UBKIIJLACIB (ill, U mil.) 
n. m. Bain de cochenille pour 
teindrc en ecarlate. 

COCRRlfBLLB (// mil.) n. f 
(lat. coccinus, ecarlate). Genre d'in- 
sect^s hemipteres. originates du 
Mexique, qui fournisscnt une tres 
belle feinture ecarlate 

4 OC-HKM1LLER (nt, // mil./) 
v. a. Recolter la cochenille. Tein- 
dre avec de la cochenille. 

COCHBIV11.1.IBR (ni, 11 mil., i) 
n. m. Norn vulgaire du cactus nopal, sur lequel vit 
la cochenille. , A . . . .. „ 

t'Ol'HBB {chi) n. m. Conducteur (autref. dun 
coche). d'une voiture. 
lOTHRK icM) v. a. Marquer d une coche. 
COCHKRK adj. f. Porte cochire, grande porte 
par laquelle entrent les voitures. 
COCHBT (cfu>) n. m. Jeune coq. 
COCHBVIM (vi) n. m. Alouette huppee ou cretee- 
COCnilfCHllVOlB, B (not, oi-se) adj. et n. De 
Cochinchine. 

COCHLBARIA [Mi) n. m. (du lat. cochlear, cuiller, 
a cause de la forme des feuilles). Genre de crucifdres, 
employee* comme stimulantes, antiscorbutiques. 
COCROIR n. m. Hache de tonnelier, a lame re- 

COCROIV n. m. Mammiftre pachyderme domesti- 
aue, comestible, qui fournit le lard, le saindoux, etc. : 
toutes les parties du cochon ont leur usage. (V. porc) 
Chair de cet animal ; mets prepare avec cette chair : 
le cochon doit «re mangji bien cuit. Fig. Homme tres 
malpropre, qui fait quilque chose de sale. (Dans ce 
sens, le fern, cochonnb. est usite.) Cochon de lait, 
petit cochon qui tette encore. Cocbra «le ■»«■> mar- 
souin. Coeli** d*Ia«le, v. COB4TB. 

<OtHO**AlLl<K (cho-na, 11 mil.) n. f. Pojt. 
Viande d« cochon, charcuterie. 

COCHOX1VBB lcho-ni) n. f. Portee d'une truie. 

COCHOXXBR lcho-ni) v. a. Pop. Faire unouvragc 
aalenn-nt et grossierement. 

CWCHOXXBRIB (cho-ne-rt) n. f. Malproprete. 
Chose gfttee, mal faite. 

COCHONXBT (cho-ne) n. m. Petit cochon. Petite 
boule servant de but au jeu de boules ; le Jeu lui- 
m*mo. D6 k jouer a 12 faces. 

COCHVL.IM [ki-list) n. m. Genre d'inseotes lepido- 
pteres, tres repandus en France, et dont une es- 
pece,dite (eigne de la grappe, est nuisible a la vigne. 





COCO n. m. Fruit du cocotier : le coco fournit un 
bturre excellent. (On dit ausci won de coco.) Bois- 
soa populaire qui eat preparer avec du 
jus de rejglisse et de 1 eau : un rerrt de 
coco. Laxt de coco, lait contenu dans 
ce fruit. 

COCOBBB {diss) n. m. Jeune homme j 
d'une elegance outree et ridicule. 

COCOli n. m. Enveloppe soycuse que 
se ftlent lea lanres des lepidopterea, et 
dans laquelleelles s'enferment ai'etatde 
chrysalide. (Se dit surtout du Ter a sole.) 

COCORICO n. m. Onomatopee imitant le chant 
du coq. . , . 

COCOTIBR (ti-i) n. m. Genre de palmiers des 
pays tropicaux, qui produi- 
sent la noix dite coco. 

COCOTTB (ko-te) ou CO- 
CVWU n. f. Sorte de casserole < 
en fonte, sans queue. Inflam- 
mation du bord des paupieres. 
Fievre aphteuse. Poule, dans 
le langage des enfants. Mor- 
ceau de papier plie, figurant 
tres vaguement une poule. 
Femme legere. 

COCTlOlf {kok-si-on) n. f. 
(du lat. coctum, supin de co- 

?uere, cuire). Cuisson : le sel 
acilite la coction des Ugumes. 
M4d. Digestion des aliments 
dans l'estomac. 

COB A n. f. (mot ital. signif. 
queue). Periode musicale rive et brillante, qui ter- 
mine un morceau : la coda dune valse. 

COBB n. m. (lat. coder). Recueil de lois, renfer- 
mant un systeme complet de legislation sur certaines 
raatiercs. Fig. Ce qui sert de regie : code de la poli- 
tesse. — Le systeme complet des lois franchises eom- 
prend huit recueils : code civil, code de procidure ci- 
vile, code pinal, code ^instruction criminelle t code 
forestier, code rural, code tie commerce, code miltUtire. 

COBBBITBCR, TRICB n. Qui doit conjointe- 
ment avec un autre. 

COBBI1VB n. f. AlcaloTde decouvert dans l'opium : 
la codeine calme la toux. 

COBBMAIVBBCR, BRB1MB (rise) n. et adj. Dr. 
Qui demande en justice, conjointement avec un au- 
tre, aveo d'autres. 

COBBTBIVTBiVR, TRICB (tan) n. Person ne qui 
deticnt conjointement avec une autre. 

COBBTBIfU, B n. Personne detcnue en meme 
temps qu'une autre dans le meme lieu. 

COBB1 (deks) n. m. invar, (mot lat.). Recueil 
offlciel des formulcs pharmaceutiques. 

COBICU.LAIRB (sil-lc-rc) adj. Contenu dans un 
codicille : disposition codicillaire. 

COB1CILUB (si-le) n. m. Acte posterieur h un teata- 
ment, et qui le modine : la caducitl du testament 
n'entratne pas nicessairement celle du codicille. 

COBIFICATBCR, TRICB adj. et n. Qui codifle. 

COBIFICATIOIV (si-on) n. f. Action de codiflcr. 

COBIF1BR (/i -6) v. a. (Seconj. comme prier.) Ras- 
sembler en un corps de legislation des lois eparses. 

COBIRBCTBIR, TRICB (rek) adj. et n. Qui 
dirige en meme temps qu'un autre, que d'autres. 

COBIRBCTIOlf (rCk-si-on) n. f. Direction par 

P COBONATAIRB (W-re) adj. et n. Qui recoit une 
donation conjointement avec un autre. 

COBCH Alfa 18TB (Jis-te) adj. et n. Qui fait un 
dchange avec un autre, avec d'autres. 

COsfmciBlfT (c-fi-si-an) n. m. Nombre place 
devant une quantite pour la multiplier. Valeur rela- 
tive attribute k chacune des epreuves d'un examen. 

COEl^NTBRBB (si-lan) n. m. pi. Deuxleme em 
branchement du regne animal, comprenant let me- 
duses, eponges, coravx, etc. : les ccelenteris subissent 
des mitamorphoses compliances. S. un calentere. 
(V. la planche mollusqubs.) 

C03LIA9CB (at) adj. (du gr. koilia, entraillesV 
Qui appartient aux intestins : artere rwliaque. 

COKMPTIOM (anitsi-on) n. f. (pref. co, - 
emptio, empletu-). Achat reciproque. 



et lat. 



Digitized by VjOOQlC 



C(E 



* , . .W) ou CBnj M ». m. Larve d'une 
esp&oe de ttoa, qui Tit dans le cerveau des montons 
et dans la cavifc viscerale des lapins : le ccenure 
yroduu le tournis dot moutons. 

-i C ^?^ C ^ T,#W ii (M< *^- on ) n - '• ^partition re- 
glaat la part proportionnelle de cinque contribuable 

eaTZSSSZ*^ (faH?r) "' f " QU<ait * d ° «» « ui 

traindre) .Qui pent etre comprime, reduit : te vaueur 
est coerrtftte. 



co6terneI. 



£i 




illattc gauckc 



de eoercition : puutance cocrciUve. Phys. Force 
cpercxsxve, proprfetf que possedent le fer et racier 
«^M<^jer raimantation qui leur a ete fournie. 

(«*■) n. f. Propriete de ce qui est 

e«ro» (Anr] n. m. Oat. cor). Organe thoraciaue 
creus et museuiaire, de forme eonique, qui est le Sin- 

portage' enqua- ^lii*^**^ 

rne cacitit sy- *■■• 

me'frt'f u(i, _ . 

deux oreillei- 

testtdtuxven- 

fr»m/e*. Une 

desquatrecou- 

leurs du jeu de 

caries ordinai- 
re. F»«. Partie 

centrale d'un 

pays, oa qai y 

joae an role 

esseatiel : Pa- 
ris est it contr 
de la France. 
Partie inte- 
rieore impor- 
tante: leeaeur 
d'un arbrt. 
". I* plaacfce fiahtb.) Bias. Partie centrale de l'ecu. 
. te planehe auwoii.) Au contr de CM, au plus fort 
de rete. Disposition de Tame : ne 
ms owot'r U contr a I'ouvrage. Af- ^~ 
feetion, amour : un contr de pere. 
Courage, ardeur : komsne de contr. 
Estomac : avoir tnal au contr. 
Pr en dr e une chose a contr, s'y inte- 
resser Trrement. Ouvrir son contr, 
decouvrir sa pensee. A voir le contr 
onm, etre affllge. Peter sur le contr, 

attrister. Aller au contr, toucher, t ac..„ _\ 

emouvoir. En avoir le contr net, Maaito .Uimcw 
s'aastxrer de la rerite d'une chose. «■ «nr •« mo r .n d. 
TravaiUer avec contr, vivement. d#w « Jri«grle« «qo«- 
Loc. adr. : Pat esswr, de memoire, l« l ^*«- 

et tr*s fldelement : savoir sa lecon par contr. A cmmr 
«^v«^, franchemenl A c — «* «■-< — r , contre son 
grt. »• haw iwh> Tolontiers. De S««« c«n avec 
sele. Pkot. : M^mim dc* ye«x M« da e««r, Tab- 
aence detruit ou refroidit l«s affections. 
CWKXMTAJtT (Ao^yA-sis-ion), ■ adj. Qui existe 
ae temps qn'un autre. 
Kumnr< — " 
si molta n ee. 

OMiiffRB (*o-^A-sis-«) v. n. Exister en memo 

c **' BmBA " (ko-fer-dam*) n. m. Double coque de 
aanre de guerre, que 1'on bourre d'une ma- 
tiere encombrante destinee k obturer les 
voies d'eau prodnites par les projectiles. 
Cettemattore eile-meme. 

Ctms (ko-fin) n. m. Etui contenant dc 
reau, dans Jequel le faucheur met la pierre 
a aiffuiser et qu'il porte attache a. sa cein- 




I (ko-igh-siM-tante) n. f. Existence 




«•■! (ko-fra-je) n. m. Charpente ^ - 
destinee A mainienir les terres d'une tran- Cof,n - 
ehee. Pose de cofflres pour maintenir des materiaux 
jusqu'a leur prise. 



COI 

-— * (Afp-Zrc) n. m. Sorte de caisse propre a 

%"?£*? , H* x e 1 ' ar 8 en 1 l . du kois, etc. U$ coffrtt 
de lEtat, le tresor public. 
Fam. Partie du corps qu 'en- 
ferment les cotes, poi trine : 
avoir le co/fre solide. Caisse 
menagee sous les banquettes 
d'une voiture, sous le siege 
du cocher. Bouec speciale a 
laquelle s'amarrent les na- 
vires. Genre de poissons plec- 
tognathes. h corps polygonal, 
a aretes vives, habitant les 
mers tropicales : le coffrcueut 
atteindre SO centimbtres. 

COFFHK-FORT (for) n. m. ' 
Coffre de metal, a serrure de 
surete, pour enfermer de l'ar- 
%t imiSLSt^ '^Jf 8 coffrts-forts incombiutible*. 

2E5H,l Aw "/]! f) v * a> Fam - Emprisonner. 

COFfrbt iko-frf) n. m. Petit coffre sculpte, sou- 
vent avec richesse : coffret A bijoux. 

COFFHBTIBK [ho frt-tU) n. m. Qui fait des 
coffres ou des coflrcts. 

»«?? 1 ? ll, "f . Ci, « B » 1 «C/w-«e«r) n. m. Chacun de ccux 
qui ont caution ne un ddbiteur pour une meme dettc 

C4M2BBARCB (ran-te) n. f. Gerance en commun 

^SSS?^ 7* tt m) ' ■ 5.- Char »* d ' ane cogerance. 
COCiMAC (gnak) n. m. Eau-de-vie tr6s estimee, fa- 
briquee a Cognac et dans les environs. 
COQXA0MB («ia-s«) n. f. Coing sauvage 

H^fS'Slf 1 "?! tona ^ V- m - Gcnre de '0Mc6es, 
dont le fruit est le coing : le cognastier atteint 4 d 
* metres aenaut. 

CMlfATM (koah-na) n. m. pi. (lat. cum, avec, et 
^iSJS^/i^L /? rc ? i PW.cognaUon. S. un coyna/. 

COGMATIOIV (*o^A-na-*t-on) n. f. Chez les Ro- 
mains, parente naturelle. Consanguinite, paropposi- 
Uon a la, parent* civile ou aon/?f ion. 

COfilfBB (ynrf; n. f. Forte hachc : cognie de bu- 
cneron. tig. Jeter le manche aprts la coone'e, tout 
abandonner. 

COGIfBK (^n^ v. a. Prapper pour enfonccr : ro- 
gner un clou. Frapper en general. V. n. Heurter • 
co K£ r ,l une ^ orre - Po P- "♦ ••«■•■■ v. pr. Se battre! 

COfilflTlF, 1VK (kogh-ni), adj. (du lat. co*ino#- 
cere, connaltre). Capable dc connaltre. 

COGIVITIOIV (AroflA-nwf-on) n. f. (dc cognitif) Fa- 
culte dc connaltre. ' ' 

COHABITATION (si-on) n. f. Etat de deux per- 
sonnes qui vivent. habitent ensemble. 

C -?"i ABITBB W v - n - Habiter ensemble, commo 
man et rem me. 



~~-~r-~-?~~ (ran-$e) n.f. Nature, etat de ce qui 
est coherent. Amt. Inc«aer«»re. 

COHBRKMT (ran). B adj. (lat. cohvrens). Qui a 
ue la liaison, dc la connexion, au prop, et au fle • 
rnoUculet cohfrentes; raisonnement coherent dam 
toutee set partiet. Art. Ism*******. 

COHBRBIR n m. (du lat. cohxrere, adherer avec). 
Recepteur des ondes, dans la telegraphic sans fll. 

COHBRITBR. {t€) v. n. Heriter avec dautres. 

rOHBRITIEB {ti-i), EM n. Qui htrite avec un 
autre : par tag er une succession cntre des cohtritiers 

COHBMIF (zif), IVB adj. (du lat. cohxsum, supin 
dc cofuerere, etre attache avec). Qui joint, unit. 

COBBBlBlf (si-on) n. f. Adherence, force qui unit 
entre elles les molecules des corps : I'immersion 
augmente la collision du ciment hydraulique 

SJS^"^,?? (""^ n - f - Act » on de coho'ber. 

COHOBBR (W) y. a. DistUler a plusieurs reprises 
pour obtenir une plus grande concentration 

COHORTS n. f. (lat. cohors; de cohxrere, etre at- 
tach* aveo). Anliq. rom. Subdivision dinfantcrie. 
comprenant le dixieme d'une legion : le$ cohortcs 
prttoriennes. PoCtiq. Troupe : vaillantes cohort™ 
Saintcs, celestes cohorte*, les saints, les elus 

COHCB (ko-u) n. f. Grande foule : fair la cohue. 
Confusion, tumulte qui y rerne : quelle cohue! 

COI, COITB adj. flat, quietus). TranquUle, calme. 
paistble. Se tenir coi, sans rien dire. 

COIFFB (koi-fe) n. f. (has lat. cofea, sortc de 
casaue). Vetemtnt de tete a l'usage des femmes : les 
coxffu limousines sont souvent (Tune grande ri- 



Digitized by \J 



©oc 





COI - I 

chesse. Enveloppe d'etoffe qui recouvre nn kepi, un 
shako, etc. Membrane que quelques enfanU ont sur 
la tete en venant au moade. Mesenterc 
dcs animaux de boucherie. Coiffe de cha- 
peau, garniture interieure. 

COIFFB (koi-fi), B adj. Dont lea che- 
veux sont arranged. Qui porte une coiffe. 
Fig. Entiche: Arc coiffi d'une personne. 
Nicoiffi, n6 sous une bonne etoile; qui 
ade la chance. 

COIFFKR (koiji) v. a. (de coiffe). Cou- 
vrir la tete : coiffhr quelqu un d un bon- 
net. Arranger les cheveux de : coiffer une dame. 
Coiffer sainte Catherine, se dit d'une fllle qui ne 
trouve pas a se maricr. •• c«l»er, y. pr. Se cou- 
vrir la v-te : arranger ca chevelure. Ant. »*coitTei-. 
COirrBUR, BVMB (koi-feur, eu-ze) n. Qui a pour 
profession de soigner, coupcr leg cheveux, la barbe. 
Adiectiv. : garcon coiffeur. 

COlFFlilJK (koi-fu-re) n. f. Ce qui Bert a couvrlr. 
a orncr la tete. Arrangement des cheveux. 

COlIf n. m. (lat. cuneus). Angle forme par deux 
ligncs, deux plans qui se coupent : let coins aun 
livre, oVune table. Coin d'une rue, endroit ou elle 
eat coupee par une autre. Coin du feu, ^~^ 
chacun des cotes de la cheminee. Coins 
de la bouche, des yeux, commissure dcs 
levres, des paupieres. Du coin de I'ceil, 
sans avoir l f air de regarder. Petit espace 
de terrain : coin de terre. Lieu peu 
frequente, solitude : vivre dans un coin. 
Lieu tres eloigne : aux quatre coins du 
monde. Instrument de fcr en angle pour fendrc 
du bois, etc. Piece prismatique servant a remplir un 
vide entre deux parties de construction et a les 
serrer. Morceau d'acier trempe grave en ereux, pour 
frapper les monnaies ou les medailles. Poincon de 
marantic dont on marque les pieces d'orfevrcrie et 
de bijouterie. Les quatre coins, jeu d'enfants. Fig. 
Empreinte, caractere : ceuvre marquee au coin du 
aeme. €•»■ dm fa», vetement d'hiver pour la eta am - 
bre : Biege a dossier angulaire. 
COUVCAttB n. m. Action de serrer avec des corns. 
COINCBlf EWT {man) n. m. Etat d'une piece de 
machine immobllisee comme par un coin. 

COHVCBH. (si) v. a. (Prend une c6dille sous le c 
devant a et o : it coinca, nous coincons.) Assujettir 
avec des coins : coincer des rails. Fam. Prendre, 
retenir comme dans un coin : coincer son adversaire 
derriere la porte. 

COl!WCl»B!*CB (ko-in-si-dan-fe) n. f. (de cofn- 
cider). Etat de deux figures geometriques qui se su- 
perposent. Le fait que differentcs choies arrivent en 
meme temps : une luureuse coincidence. 
COYlVCIOBlfT (ko-in-ei-dan), B adj. Qui coTncide. 
COI7VCIOKR. (ko-in-si-di) v. n. 
(prcf. co, et lat. tnctdere, tombcr 
sur). Giorn. S'ajuster, se confondre 
exactement : ces deux surfaces coin- 
cident. Fig. Arrlver en meme temps : 
la dicouverte du noutvau monde 
colncida presque avec linvenlion de 
I'imprimerie. 

COlNti (koin) n. m. Fruit du co- 

gnassier : le coing est astringent. 

COi'liTBREMB (ko-in-te-rt-se), I 

sMe un interet commun avec d'autres. 

COITK ou COITTB {koi-te) OU COCETTB (kou- 
t-te) n. f. Lit de plumes. 

COMF n. m. (m. anglA Combustible qu on obticnt 
en calcinant la houillc en 
vase clos pour en extraire 
le gai d'eclairage : le coke 
donne une grande cha- 
leur, mais ne bnMe aue 
sous taction dun fort 
courant d'air. 

COI. n. m. (lat. col- 
lum). Cou : faire amende 
honorable, la hart au col 
(Vx.) Partie de chemise, coi : i.i»rou: x. i***>: 3. n«- 
de vetement qui entoure b * l,u • •• u • aimaU 

le cou : col brodc", col de velours. Faux col, col 
mobile qui s'adapte a une chemise au moyen de 
boutons. Partie retrecie dun objet, d'un organe : le 




adj. Qui pos 






_ COL 

col d'une bouteilU. Giog. Passage etroit entre deux 
montagnes : Us cols des Pyrenees sont moins acces- 
sibles que ceux des Alpes. 

COL. ATB I'll (lat. colore, couler) n. m. Canal ser- 
vant a recoupment des eaux d'irrigation. 
COLA TV KB n . f . Filtration ayant pour 
but de separer d'un liquide les matieres 
les plus solides. Liquide ainsi flltre. 

COE.BACK n. m. (mot tore). Bonnet a 
poil en forme de cdnc tronqu6 : les tam- 
bours-majors francais porterent long- 
temps le cutback. 

COl<CHICilVB n. f. Alcalolde Jrouve 
dans les semenoes du colchique, et qu'on, 
utilise en medecine contre le rhuma- \ 
tisme et la gouttc. c-ihaek. 

COE.CHI$rB n. m. Genre de Ulia- c* 1 *"*- 
cees bulbeuses et veneneuses, appelees vulgairement 
tue-chien, veillotte, safran des pris, et tres r*pan- 
dues dans les prairies en automne. — 
En cas d'empoisonnement par le colchi- 
que il faut employer les vomitift, le 
blane d'oeuf, lea boissons feculentes. 

COLCOTAK n. m. Peroxyde de ter, 
obtenu par la calcination du sulfate de fcr. 
COLB-CKBABI (kold-krfim' — mot 
angl. slgnif. froide crhnc) n. m. Pom- 
made faite de blanc de balcine, de cire 
blanche, d'huile d'amandes douces, et 
employee contre l'irritation de la peau. 

COLB^ATAlKB (te^re) n. Qui est le- vjjj 
gataire aveo d'autres personnes. j£ 

IOLBOPTERB adj. (gr. kolios. etui, c^^q^ 
ct pteron, aile). Se dit des insectes munis 
de quatre ailes, dont les deux superieures (ilytrts) 
sont dures, impropres au vol, et recouvrent les deux 
autres (hanneton, charancon, etc.). N. m. pi. Ordre 
d'inscctes, com pre nan t ceux qui posscdent cette 
particularite. S. un coUoptere. 

COLBMB n. f. (lat. cholera). Irritation, mouve- 
ment desordonne de l'ame offensee : la colcre est 
mauvaise conseillere. Se dit aussi dea animaux : 
ViUphant a de rares, mais terribUs coltrts. Fig. : la 
colere des vents, des flats. Adj. Porte a la colerc : 
personne colore. Ant. Calve, ■radaraiioa. 

CeUtRKVX, BC0B (reu, eu-se) ou COUSaU^CB 
adj. Prompt a se mettre en colere. Aht. Calaaa, 
•erela, plarMa. 

CO1.BIJ0 (uss) n. m. Genre de labi^es : le coUus 
est une plante aromatique et antispasmodiqu*. 

COLIBRI n. m. Norn generique des oiseaux-mou- 
ches : le colibri est un oijou 
vivant. 

COE.ICHBHAKBB adj. et 
n. f. Forme de lame d'6pee 
qui, large dans la premiere 
moitie, va en s'effllant brus- 
quement en carrelet : lame 
colichemarde ; la colichemarde 
est cTorigine allemande. — _ .... 

COI.ICITA1VT (tan) adj. et CoHbru 

n. m. Chacun de ceux au profit desquels se fait une 
vente par licltation. 

COLiriCBBT {chf) n. m. Bagatelle, petit objet 
dc fantaigie. Patisserie seche ct spongieuse, sans 
beurre, ni sel, pour les oiseaux. 

COL IMA CO IV n. m. Syn. de LraAcor*. En coli- 
macon, en spirale : escalier en colimacon. 

COLIlf n. m. Nom vulgaire d'une espece de 
nicrlan de grande taille, a chair tres fine. 

COLINBTTB (nC-te) n. f. Coiffe de femme, em- 
ployee comme bonnet de nuit au xvm F siecle. 

COLlN-MAll^ARD (ma, 11 mil., ar) n. m Sorte 
de jeu oU Tun des joueurs a les yeux bandes, et pour- 
suit les autres a tatons. . 

COL.I2V-TAMPOIV (tan) n. m. Aneienne batterie 
dcs tambours suisses. Se soucier de quelque chose 
comme de colin-tampon, n'y prtter aueune attention. 
COL.IQCE n. f. (rad. cdlon). Douleur d'antrailles : 
les fruits verts, les boissons glades peuvent causer 
des coliques. (On combat les coliques benignes par 
des lavements, des cataplasmes, des boissons aro- 
matizes, etc.) Coliqm de miserere, causee par un 
calcul intestinal, une hernle diaphragmatique, et qui 
est presque toujours mortelle. Co It que d* ptomo. 




Digitized by VjOOvI 



— 199 



COIFFURES 




COL — I 

causae par le saturnisme. Coiique hipatique, causae 
par uq calcul biliaire, etc. Coiique nephritique. cau- 
aee par un calcul rcnaL Fig. et fatn. Donner la coiique, 
causer un grand ennui. Avoir la coiique, avoir peur. 

COL1B (ti) n. m. Caisse, paquet, baile de merchan- 
dises. Celta poetal, colia d'un poida de a, de 5, de 
10 kilogr. que lea compagnies de chemins de fer, tout 
lecontrole de I'administration dec postes, font parve- 
nir a destination moyennantaflranchissementoblipa- 
toire au depart : on ne peut mettre dans lee colia 
poetaux aucun papier ayant le caractere d'une cor- 
respondance. • 

COLITB n. f. Inflammation du colon. 

COLLABOBATBCB, TRICK (kol-la) n. Qui col- 
labore : Lulli fut le collaborateur fldCle de Quinault. 

COLLABORATION (kol-la, si-on) n. f. Action de 
collaborer. Ensemble dea collaborateurs. 

COLLABORBR (kol-la-bo^ri) v. n. (pref. col, et lat. 
laborare, travaillcr). Travailler avee une ou plusieurs 
personnel a un ouvrago d'art, d'esprit, etc. 

COLLAttB (ko-laje) n. m. Action de coller du 
papier de tonturo. Operation qui contitte a imprc- 
gncr de colic le papier pour qu'il ne boive pas. Ac- 
tion de clarifler le vin. Etat des objets collet. 

COLLAHT (ko-lan), B adj. Qui coUe. Pan talon 
cotlant, qui dessine les formes. Ant. B*mBm«. 

COLLAPBIJB {kol-lap-txu$) n. m. (mot lat.). Dimi- 
nution rapidc des forces, sans syncope : lecollapsus est 
un symptdme friquent et grave dee empoisonnements. 

COLLATAIRB (kol-la-tt-re) n. m. Celui que le col- 
lator avait pourvu d'un benefice. 

COLLATERAL, B, ACX (kol) adj. (du pref. col, et 
dc lateral). Attenant au voisin par un cote. Nefs col- 
Ifxtifralfs, bat coMa d'une eghse. Ligne collaMrale, 
ensemble des parents collateraux. Points collatiraux, 
points siluus cntrc les points cardinaux, comme le 
nord-est, 1c sud-oue$t, etc. (V. rose dbs vents.) Adj. 
ct n. Se dit de celui qui est parent en dehors de la 
descendance directe : les oncles, les cousins sont des 
rollateraur, des parents collat&raux. N. m. Bas cote 
d'une eglise. 

COLLtTBRALBMBMT (kol-la, man) adv. En 
ligne collateralc. 

COLLATBlR (kol-la) n. m. (du lat. collatum, 
supin de conferre, fournir). Celui qui conferait un 
benefice ecclcsiastique. 

COLLATIF, 1VE (kol-la) adj. (meme etymol. qu'a 
l'nrt. priced.). Qui se conferc : digniti collative. 

t'OLLATlOX Ikol-la-si-on) n. f. Action, pouvoir de 
conftrer un benefice ccclesiastique, un titrc universi- 
taire, etc. Confrontation d'une copie avec l'original. 

COLLATION (kol-la-si-on) n. f. (lat. rotlatiu). Le- 
ger repat pris dana l'aprcs-midi ou la soiree. 

COLL ATI OlfNBMBlVT (kol-la-si-o-ne-man) n. m. 
Action do collationner, de verifier. 

COLLATIOIVNBR (kol-la-si-o-ni) v. a. Comparer 
deux ecritt ensemble. Collationner un acte, s 'assurer 
ail n'y manque rien. 

COLLATIOIVNBR (kol-la-si-oni) v. n. Faire lc rc- 
pas appele collation. 

COLLB (ko-le) n. f. (gr. kolla). Matiere gluante quo 
Ton etend entre deux objets pour les faire adherer 
ensemble : colle de pdte. Colle de poisson, colle forte, 

Jclatine collante faite avec des matiere a animates. 
'io. et fam. Diftlculte. problemc a resoudrc : voter 
une colle d un candidal. Seance oti les elevea sMiabi- 
tuent a resoudrc ces difflcultes : passer une colle. 

COLLKCTK [kol-lek-te] n.f. (lat. collectus, recucilli). 
Quctc pour une wuvre de bienfaisance. Liturg. Orai- 
aon que lc pretre dit a la messc avant l'epltre. 

COLLBCTKuh [kol-Uk) n. m. (lat. collected Celui 
qui. autrefois, percevait lea impots : les collecteurs de 
tallies itaient iliu dans chaque paroisse. Celui qui 
rccoit des cotisations. Appareil quo frottent lea Ca- 
lais d'une dynamo, pour produire le courant electri- 
que. Adjectiv. Egout, tuyau cullecteur, egout, tuyau 
qui re^oit lea eaux de plusieurs autres. 

COLLBCT1P (kol-lelc-tif), IVB adj. (du lat. col- 
lectum, aupin de colligere, reunir). Forme de plu- 
sieurs person nea ou de plusieurs cboses : fire col- 
lectif. Fait par plusieurs : travail collectif. Qui offre & 
l'caprit l'ide« d'une collection : sens collectif. N. m. 
Gramm Nona qui. quoique au aingulicr, presente a 
l'esprit l'ideo d'une collection, comme foule, amas, 
troupe. — Un collectif est giniral loraqu'il exprimc 



) - COL 

la totalite des indlvidus ou des ehoses dont on 
parle: 11 est alors ordinairement precede de l'ar- 
ticle le, la, les : le nombre des tnalheureux est im- 
mense. II est partitif lorsqu'il ne designe qu'une 
partie des individus ou des ehoses dont on parle ; 
ll est alors en general precede de tin, une, des : 
une armie francaise. Le verbe s'aocorde avec le col- 
lectif si le collectif est general ; il s'aooorde avec le 
complement du collect!?, si le collectif est partitif. 

COLLECTION (kol-Uk-si-on) n. f. Reeaeil d objets 
qui ont du rapport : collection de tableaux. 

COLLBCTIOBMBK (kol-Uk-si-o-nil v. a. Reunir 
en collection : collectionner des autographes. 

COLLBCTIOinVBIJK. BUBB ( koi-U?k-si-o-neur, 
eu-ze) n. Personne qui time a faire dea collections. 

COLLBCTITBBWirr (kol-Uk, man) adv. D'une 
maniere collective. Ant. ■— H>t4— Il ea— u 

COLLBCnviBMB (kol-Uk-ti-vU-^ui) n. m. (de 
collectif). Systeme qui voit la solution de la question 
sociale dans la mise en eommun, au profit de la eol- 
lectivite, de tons les moyens de production : Karl 
Marx fut un de* fondateurs du collectivisme. 

COIXJBCTITIBTB {kol-Uk-ti-vis-te) tOi. Qui a rap- 
port au collect! vitme. N. Partisan du collectivisme. 

COLLBCTIVITB (kol-Uk) n. f. Ensemble des etres 
qui forment un etre collectif : la collectiviti sociale. 
Possession en eommun : la collectiviti de* moyens 
de production. 

COLLBOB (ko-U-je) n. m. (du lat. colligere, reunir). 
Corps de personnes revenues de la meme d ignite : 
le college aes cardinaux, ou sacri college, Hit le pape. 
College ilectoral, ensemble des electeurs appeles a 
nommer un depute, un senateur, etc. Etabllssement 
d'enseignement secondaire, fonde et entretenu par 
une commune, en general avee l'aide de l'Etat : le 
college est dirigi par un principal. College de France. 
V. Part. hist. 

COLLB4UAL. B. At X (ko-U) adj. Qui a rapport 
& un college. Qui appartient k un chapitre de cha- 
nolnea : iglise collegiate. N. f. : une colWgiale. 

COLLBdiBB, BNMB [ko-U-ii-in. t-ne) adj. Qui a 
trait au college, aux elevet d'un college : Forgot 
colUgien. N. Elivc d'un college. 

COLLBCiVB (kol-lt-ghe) n. m. (lat. collega). Qui 
rcmplit let memes fonctiont, qui a recu la m<me 
mistion : tous les dt putts sont colleguee. 

COLLBMBBT {ko-le-man) n. m. (de coller). Adhe- 
rence des objets entre eux. Ant. B« * oU» — ■♦. 

COLLBR (ko-U) v. a. Enduire de colle. Faire adhe- 
rer, fixer avec de la colle. Faire adherer au moyen 
d'un corps gluant. Clarifler k l'aide du blano d'oeuf 
ou de la colle dc poisson : coller du vin. Appliquer 
fortetnent : coller son front aux vitres. Fam. Beduire 
au silence : il m'a colli d'un seul mot. V. n. Qui 
n'ajuste comme ce qui est applique avec de la colle : 
cet habit colle bien. Ant. Beesriler. 

COLLBBBTTB {ko-le-ri-te) n. f. (de cot). Petit col- 
let en linge fin : les grandes col- 
lerettes furent tres A la mode 
nous le regne de Henri IV. 
Cercle autour d'un tuyau. 

COLLBT Iko-U) n. m. (de ■ 
col). Partie du vetement qui 
entoure le cou. Vetement am- Caltawu*. 

pie, tans manches ; pelerine. Prendre au collet, saiair 
par le cou, arreter. Soric de lacs pour prendre les 
oiseaux, les lievres, les lapins. Ligne de separation 
entre la racine d'une dent et sa couronne, entre la 
tige d'une plante et sa racine. (V laplanohe puuctb.) 
Partie entre la tete et les epaules d'un animal de 
bouchcrie. Ollet ■>••««• pedant, grave jusqu'a l'af- 
fectaUon : elle est trts collet monti. P*a!t eoll*t, 
s'est dit autrefois pour abbs, bcclcsustiqui. 

COLLBTB Iko-le-ti), B adj. Bias. Se dit de tout 
animal muni d un collier d'email partioulier. 

COLLBTBR (ko-le-ti) v. a (rad. collet). (Prend 
deux l devant une ayllabe muette : je collette. Y&eatir 
auelqu'un au collet pour le renverser. V. n. xendre 
des .collets a gibier. Be celleter v. pr. Lutter, se 
battrc. 

COLLBTBVR (ko-lc) n. m. Cehii qui tend des 
collett. 

COLLBCR \ko-leur) n. m. Celui dont la profession 
est de coller. Arg. des icoles. Interrogates special. 




Digitized by VjiJVJ W 



IV^ 




COL 

—J» (ko-li-i) n. m. (du Ut. colium, eou). Pa- 
,_re dor, de diamants, etc., qui se porte autour du 
cou : let anciens Gaulai* portaient des colliers de co- 

qutllage*. Cnalne dor des membres 

de certains ordres : le collier de la 

Town tor. Panic du plumage ou 

de la robe de certains animaux, 

autour du cou. diflfcrant de eouleur 

d'avec le reste du corps. Ccrcle de 

metal ou de cuir que Ton met au 

cou dun chien. Collier de force, 

collier garni de pointes en dedans a, cohi«r. 

dont on se sert pour dresser certains chlens d'arret 

E^* ^***? ! /' ^ a ? ie 1? ******* de » chevaux de 
frail. thecal franc du collier, qui tire avec courage. 
Fig. Homme franc du collier, homme franc et cou- 

2£f ^iSfX!.* ""*%' %*** effort - CoUi ' r & mi- 
sere, peine, fatigue, privations habituelles. 

SwiEfflP* 1 - e f ^ VM ! L? et ° ; w ^lioca, nous 
SSK^i -nf" 1, en , P* 1 ^ 1 - Faire d « collections. 
jmuMAnm (Aofti) n. m. Partied'une lunette 
astronomique, destinee a assurer la eollimation 
. ^•"-■«Ti«Hr (*o/-K-mn^i-on) n. f. Action de 
donner a la vue une direction determinee 

i ^!! A 'S m WifQ n ' f " < Ult - »"")• Petite mon- 
tagne : Rome fut bdtie but sept collines. 

CO&UBIOX {kolrli-xi-on) a. f. (lat. collisio). Choc : 
une collision de navires. Fig. Choc de partis combat. 

judiciaire des creaneiers dans l'ordre ou lis doivent 
etre paye*. Classement en general. 

i/T^H****** J* ''' ) »- =»• (d« gr. *o/&WA. col- 
Lanty. Solution de coton-poudre dans un melange 
d-aleool et dether, employee pour certains pan- 
scments et pour la preparation des plaques pho- 
tographiques. r ^ v 

a m 1 ? • , ^? 1 ? 1 "' ■ { k <*-lo-di-o-ni) adj. Recouvert 
de collodion. Qui contient du coUodionT ™° U¥e " 

V "^ 1 !** 1 ?. B ' Arx (*»«<>-*) adj. Qui est de la 
nature de la colle de gelatine. 

COU.01BB (kol-lo-i-de) n. m. Norn donne a toute 
substance qui est de la nature de la colle de gelatine 
. S*"-** 1 B ^ol-lo-ke) n . m. Oat. co/toouium). En- 
treUcn de deux ou plusieurs pcrsonnes. (Se dit avec 
une nuance dVome ) Conference sur un sujet reli- 
gieux : le colloque de Poissy ne put ritablir I'accord 
enirc protectant $ et catholiques 
JZttSLTi* (tolrlo+i) v a. (pref. col, et lat. lo- 
rart. placer j En mauvaise part : 1» mettre quelqu'un 
en un endroit : cotloouer un inviU au boutde la 
table ; f donner, vendre, placer : colloquer un rotsi- 
gnod auncltent. Colloquer dee crianciers, lee inscrire 

COU*TTI»ib (koljo4ifii n. f. (de colte, et du 
gr. tupos. empreinte). Procedi de reproduction des 

^SiS mllf*,™*?**!* tn ******** bichromatee. 

COLLCMOM (kol-lu-zi-on) n . f. Intelligence se- 
crete cntre deux parties, deux personnes quelcon- 
que*, au prejudice d'un tiers. ^cicou 

COtxvaoiu (kol-lu-uoi-re) adj. Qui est fait par 



201 — 



COL 



collusion : arrangement coteawre? 
CMLCMIUM] " 



--™-r (man) adv. Par collusion. 
h ZZTTZ'iZ*-^ (*°*-'«) ». m- Medicament destine 

^S- .^i- ^^//••v rt U mwqueuse buccale. 
appliqu* sur la conjonctive de l'osU. F H 

C«UIATA« n . m. Action de colmater. 



tui^n^TArr 1 .^ T '. a - Eacll « M ■•«• et fertiliser ar- 
VSfXSSZ**} le * t * rralM >»■ o« iteriles, au moyen 
^iiZZZjiHr *% fo^m * , VJ** fleuve » ou les mers. 
•wS?!^f 1?" (Aa-») n. f. Bor. Genre d'aroldees a 

cataunB avec d autre* dans la meme maison 

JSSm*?™**} {ton-bojeln. m. Sjrsteme'de char- 

SJfi 5 !^I or Sf ** P* fe^ 11 don * le « vides sont 
r enpu s de plitre ou de briqus. 

jS^**!**** {Ion-be) n. f. (lat. ro/wmoa). Pigeon, 
dan. le rtyle pojtique. Sorle de grand rabotreJ: 
^LH^SL^f ^"f 11 *" •* «•■ «mbaUeurs. 
AiE^T*"? 1 ** eo»^>^) n. m. BAtiment ou Ton 
♦Wre les pigeoqs : outrefoU, les gentiUhommcs seuls 



. — _ vn .^,.. HVV „ uca i-vtvmoic 

(env. 0*,90 sur 0«,M). 

COLOUiif, B (/onjadi. D'i 
entre le rouge et le violetTN. f. 



•'une eouleur melangee, 
y.~ ~ .„ . „™ w ^„ 10 T»uicfc. « . f. Piente des pigeons et 
oSSSSS? b "»e-eour, servant d'engrais^ ; nTpi! 
ST^T 6 d °£ e * 1 ? eo^Prenant les Pt>eoni et'les formes 
voisines (tourterelles, etc.). S. un colombin 

.Jfi^?f"*iJ on L?- m - Nom ▼ulgaiw de la racine 
am6re et jaunatre d'une plante del'Asie et de rAfri- 
que tropicale, la chasmonthere. 

piaft ?'l« 5ev?r ' ^ Qui ^ lea pi ^ eon8 - ■• 

pnile). Science de l'dlevage des pigeons voyageurs. 
pSf^?* . n * "Sl (kV. clonus; de ro/ere, cultiver) 
Wed- Kermier libra d'une terre appartenant a un 
se^ncur : la condition du colon itctu supirieured 
Jfii^f.!T / iu I ? bItant ' e^tivateur d'unecolSnlel 
les colon* de Madagascar. Cultivateur, fermier. 

rroThSJLfn ^JV'1 C6U, 1' In te«tin). Ana/. Partie du 
gros intestin qui fait suite au caecum 

21 L £K8"/ n \ m * Ex P loi ^tion par un colon. 

COLONAT (na) n. m. Etat de colon. (Se dit 
prmclpalement des colons de lancienne Rome et du 
moyen age.) 

mSde^egime'n?- B ' ^^ «""«*** eom- 

COLOIVBIXB (ni-le) adj. f. Se disait de la pre- 

^il r n.i C °i mpA ?? i » e * dan W****! commandee pa? le 
colonel. N. f. Cettc compagnie. rfemmc dun colonel 

J5££!££Zl ^ A1IX ^ • ^nee^ant les colonies : 
regime colonial. En provenant : denries coloniales 

^..f-° i ^ !f,B (n S n - f - < de e ' ")- Population sortie 

d un pays pour aller en habiter un , 

autre : une colonic de Pheniciens 

fonda Carthage. Pays habite par 

une colonic : lee colonies euro- 

piennes sont nombreuse* en Afri- 

que. Reunion de personnes. ou 

memo d'animaux vivant en com- 

mun : une colonic de peintres, de 

castors, <TabciU.es. 
COLOlfMABLB (sable) adj 

Qui peut etre colonise. 
COLOKMATEtm (%a) n. m. 

Qui colonise : un pcuple coloni- 

sateur. 
COLONISATION (sa-si-on) 

n. f. Action de coloniser, aon re- 

sultat : lavremiere colonisation du 

Canada fut foeuvre des Francois. 
COLOtfi0BK(3<O v. a. Etablir 

une colonic, des colonies : les 
Anglais ont colonist VAustralie 
COLOlTIfAOB (lo-na-dc) n. f. 
Rang6e de colonnes sur le devant 
ou autour d'un grand edifice : la 
colonnade du Louvre est due & 
CI. Perrault. 

COLOMMB (lone) n. f. (lat . co- 
lumna). PUier cylindrique, avec 
base et chapiteau, et qui sou- 
tient un edifice : colonne dorique, ionique. . „„ 
Appui, souUen : Boesuet fut une colonne de V Eg Use 





Monument commemoratif en forme de colonne : 
to colonne Vendome rappelle Us exploits de la 
urande Arrnie. Colonnes (fun lit, pilisrs qui en sou- 



COL 




Uenaent le eiel. Portion d'une page divisee de haut 
en bas : les colonnes d'un journal. Physio. Masse de 
fiuide, de forme cvlindrique : coionne fair, d'eau. 
Coionne baromttrique, mcrcure ou lube d'un baro- 
nictre au-desaus du niveau du mercure de la cuvette. 
Coionne vertibrale, ensemble dee vertebres formant 
une chain e k laquelle se rattachent leu os des verte- 
bres. Ligne de troupes profondc et serree : marcher 
en coion ne. 

COLONIVBTTB (lo-n*-te) n. f. Petite coionne, sou- 
vent appliqutc centre une polonne de module normal. 

COLOI»BA1VB n. f. (de Colophon, ville de l'Asle 
Mineure d'ou Ton tirait cettc substance). iUsine 
Jaune, solide, transparente. (Cent le residu de la dis- 
tillation de la terebentbine : on s'en sert notamment 
pour frotter les crins de 1'archet, 
afln qu'ils mordent sur les cordes 
des instruments.) 

COLOOl'IXTB (kin-te) n. f. Con- 
combre fort amer et purgatif. 

COLOBAHT (ran), B adj. Qui co- 
lore : substances colorantes. N. m. : 
un colorant. Ant. B*e*tor««t. 

COLORATION («ion) n. f. Ac- 
tion de colorer. Etat a'un corps 
colore. AWT. B*e*l«r*«l«at. 

COLORS, B adj. Qui a une cer- 
taine couleur. Qui a de vives coulcurs 
Fig. Qui a du brillant, de l'eclat : style colore". 

CALOUK [re") v. a. (du lat. color, couleur). Don- 
ner de la couleur : la chlorovhylle colore les feuilles 
en vert. Fig. Donner une belle apparence a une 
chose mauvaise : colorer un mensonge. »* e*l*rer 
v. pr. Prendre de la couleur. Ant. B*eolor«r. 

COLORIAOB a. m. Action de eolorier. 

COLORIBR (ri-i) v. a. (lat. color, couleur. — Se 
conj. comme prier.) Appliquer des couleurs sur un 
dessin, une estampe, etc. : eolorier une carte. 

COLORIMBTRR n. m. (lat. color, couleur. et gr. 
metron, mesuro). Appareil servant a mesurer l'lnten- 
sltd de coloration d'un liquide vu par transparence. 

COIORM (rl) n. m. Art de eolorier : apprendre 
le coloris. Effct qui resulte du melange et de l'eio- 
ploi des couleurs : Raphael a montri une profonde 
entente du coloris. Fig. Eclat du style. Se dit aussi 
du teint, d'un fruit, etc. : pSche dun beau coloru. 
COLORIHATIORT (sa-ai-on) n. f. Changemcnt de 
couleur dans certaines substances. Action dappli- 
quer des couleurs. 

COLOR10TB (ris-tc) n. Peintrc qui entend bien 
le coloris : Delacroix e$t un merveilleux colorize. 
Celut, celle qui colorie des estampe*. des cartes. 

CO1.O00A1. (lo-sal), B, AUX adj. De grandeur 
d6n>esuree : Ntron se fit (aire une statue colossalc. 
Fig. Trcs vaste : une entreprise colossale. Ant. Petit, 

C aLOSi ALKMKUT (lo-sale-man adv. D'une ma- 
niere colossale. (Peu us.) 

COLOMB (lose) n. m. (lat. colossus). Statue d'une 
grandeur extraordinaire : le colosse de Rhodes it ait 
une statue cTApollon. Homme, animal de tri-s haute 
stature : Pierre le Grand itait un colosse. Fig. Em- 
pire immense : le colosse russe. 

COLOSTRUM (los-trom) n. m. Premier lalt 
qu'une femelle donne a son petit, sitot apres sa nais- 
sance : le colostrum a des propriitis purgatives. 

COLFaSTAfiB n. m. Profession de colporteur. 
Action de colporter : le coljtortagc des matitres d'or 
et d'argent est interdit. 

COLPORTBR (tit v. a. Faire le metier de colpor- 
teur. Fig. Ebruiter, repandre : colpurter une fausne 
nouvelle. 

CALPOKTIia n. m. et adj. (de col, et porter). 
Marchand ambulant qui vend sa merchandise dans 
les campagnes. 

COLT12V n. m. (de col). Large chapeau de cuir des 
portefaix ou coltineurs. 

COL.T1NAC1B n . m. Metier de coltineur. 

COLTIMBR (nit v. a. Porter en s aidant du coltin. 

COLTUVBIR n. m. Portefaix coinV du coltin et 
qui porte sur la tote, les epaules, de j>< sants fardeaux 

COLIMBAIRK (/on-lw-re; ou (OI.IMBARltM 
(lon-ba-ri-om') n. m. Che* les Remains, edifice crcu.se 
dans le roc ou souterrain, garni de niches desti- 
nes a reeevoir les urnes funeraires. Auj.. batiment 



-trf- 



st; 



COM 



Irnrvu de niches on sont conservees les cendres 
es person nes incinArees. 

C#l.UWBl.MJt (me-le) n. f. Petite coionne tutnu- 
laire. 

COLURB n. m. Nom donn6 a deux grands cere les 
de la sphere, perpendiculaires a l'cquateur, et qui 
passent, Tun par les points equinoxiaux, l'autre par 
les points solsticiaux. 

COUEA n. m. Espece de chou bisannuel, dont la 
graine fournit une bonne 
huile a bruler : le colza est 
surtout cultivi dans le nord 
de la France. 

COM pref. V. co. 



(gr. ktima). 
'.oppression 




COMA n. m. 

Sommeil profond,c 
physique voisine de la mort, 
par suite de maladie ou de 
Measure grave : le coma est 
souvent leprilude de I'agonie. 

CaMATKll, BLOB (teu, 
eu-se) adj. Qui a rapport au 
coma : itat comateux. 

COMBAT (kon-ba) n. m. 
Lutte entre geas armes. 
Rixe. Lutte d'animaux entre eux, d'animaux contre 
des hommes : combats degladiateurs. Lutte des forces 
de la nature : U combat des iliments. Fig. Lutte des 
mouvements opposes que l'ame eprouve. Etat d'agi- 
tation, de trouble, de souffrance : la vie est un prrpi- 
tuel combat. Combat singulier, dueL Combat naval, sur 
mer. Horn de combat, qui n'est plus en etat de lutter. 

COMBATTABT (kon-ba-tan), B n. Personne qui 
prend part k un combat. N. m. Oiseau echassicr, du 
genre chevalier. 

COMBATTir (kon-ba-ttf) OU COMBATir, 1TB 
adj. Porte k la lutte, agressif -. esprit combat if. N. : 
e'est un combat tif ou combatif. 

COMBATT1 V1TB (kon-ba-ti) on CSMIBATITbTB 
n. f. Penchant qui porte 1'bomme k la lutte. 

ceMBATTMB (kon-ba-tre) v. a. (du pref. com, et de 
battre. — Se conj. comme battrt.) Se battre contre : 
combattre Vennemi. Lutter contre : combattre un in- 
cendie. Fig. : combattre ses passions, let prtiuqis. 

COMBB (kon-be) n. f. Petite vallee : les combe* 
du Jura. 

CBMBIBW (kon~bi-in) adv. Quelle quantite: com- 
bien oVitoffef Quel nombre : combien de siecle$?QueA 
prix : combien a-t-on pave' f A quel point : combien 
Key itait brave! 

COMBllVABLB (kon) adj. Qui pent se combiner. 

COMBI1VAI0ON (kon-bi-nt-jon) n t. Assemblage, 
arrangement dans un certain ordre de choses sem- 
blables ou diverses : eombinaison de couleurs, de 
sons. Chlm. Union intime des molecules de deux 
ou de plusieurs corps formant un compose. Fig. Ife- 
sures prises pour assurer le sueoes d'une entreprise : 
le hasard dijoue les combinations les plus sages. 

COMBUfB (kon) n. m. Corps resultant d'une eom- 
binaison : Valcool est un combine". 

COMBI1VBR (kon-bi-nl) v. a. flat, comblnart). 
Coordonner, disposer dans un certain ordre : com- 
biner ses mesures. Calculer, disposer : combiner un 
plan. Chim. Determiner la eombinaison de : combiner 
de 1'orygene avec de Vhydrogthte. 

COMB1B (kontle) n. m. (lat. cumulus). Ce qui peut 
tenir au-dessus des bords d'une mesure d4ja pleine : 
le comble d'un dicalitre. Palte d'un bailment; partie 
sur laquelle repose la couverture : ftre logi sous les 
combles. Fig. Le dernier degre : le comblede la gloire. 

COBBLE (kon-ble) adj. (de combler). Tres plein : 
le vase est comble. Fig. Aux demises limites : la 
mesure est comble. Loc. adv. Po«r roallf de. pour 
dernier surcrolt. Df r*m4 em eoaible, entierement. 

COHLKHEXT (kon-blc-man) n. m. AcUon de 
combler : le comblement d'un fosse". 

COMBe.BR (kon-btt) v. a. (lat. cumulare). Remplir 
par-dessus les bords. Remplir un vide : les alluvions 
du Rhdne comlilent peu <1 peu le lac de Gentve. Fig. 
Exaucer complotement : combler les disirs de quel- 
qu'un. Surcharger de : combler de bienfaiU. Mettre 
le comble : combler la mesure. 

COMBkbtackbm (kon, si) n. f. pi. Famille de 
planter dicotyledones, qui vivent dans les regions 
montagneuses des pays chauds. S. une combritactt, 



COM 



— 203 — 






COM 



COL. 

mande 



• « «r e#f nfreuAtre a la combustion rhi£ w« 

tlq^SK3i??L a -i r (lAt - "»"<*««) Po*me drama- 

«£•> <£j^?!# * F #: Fc4nt « grimace : jouer la co- 
ZSH hKifeiHT' cho8e dont on v(ut falre ™n 

io?™mS.^r H ^Si^dj- p ?rv nc qui 



ration. V 









c«t*uk« anaire* /»ern comiitf, reunion d'amia • 
ainsi nominee DirSi^,T! l? W " , »,*P lle P« ic ' 



•sparer ratieinbtee. 



•ignif. membre 
iblea 



■HA (kom'-ma) a. m. fmot 

rV^ Vr*!l™" J u ' A«ju«reur reel d*un Men dont 
{^**jtraMm n porte un ru.m Uacquercur nc- 

fall eoanaltre la nom an rentable acquew&r. 



m S^'«^wton»:Ai»V. , OMfcV a 

a ce benefice ""u**"*. Residence de celui qui 

dtt awS'JSSff «^ e * UCUne P" 1 A la 8^»««>n (On 



COM 



CdMMimoUM. B {kom'-man) adj. (lat. cum. 
avec, et mensurabilis, qui peut «tre mesure). AfarA. 
Qui a une commune mesure avec : le cercle et son 
diametre ne sont pas commensurable*. Ant. h ro w . 

COMMMMBUmATton {kom'-man, si-on) n. f. Re- 
cherche d'une commune mesure a deux grandeurs. 

COIffMBlfT {ko-man) adv. De quelle maniere, 
par quel moyen : comment peut-il vivre ? Pourquoi : 
comment s'est-il adressi d moi? Interj. : comment! 
vous voila? N. m. La maniere dont une chose s'est 
faite : il veut savoir le pourquoi et le comment. 

CfeBfBfBltTAlBtB {kom'-man-tt-re) n. m. (lat. 
commentarius). Remarque* sur un texte : let com- 
mentaires de Voltaire sur Corneille sont parfois 
injustes. Fig. Interpretation maligno : prefer aux 
commentaires. PI. Memoires historiques : let Com- 
mentaires de Cisar. 

COBfBf BirrATBOt* tricb {kom'-man) n. Au- 
teur qui ecrit des commentaires. 

COM Bf BlVTBBt {kom'-man-ti) v. a. (lat. commen- 
tari). Fairc des commentaires sur : commenter Virgile. 

MBUURAbB {ko-mi) n. m. Propos malveillant 
de commere : dijiez-vous des commerages. 

COBUBBBtCABtLB {ko-mer) adj. Qui peut etre 
negoeie : effet, billet commercable. 

COMMBJRC. AJWT (ko-mersan), B adj. et n. Qui fait 
le commerce : la femme qui veut Are commercante 
doit itre autorisie par son mari. 

COM Bf BBtCB (ko-mer-se) n. m. (du lat. cum, avec, et 
inert, mercis. merchandise). Traflc, negoce : le com- 
merce enrichit Carthage. Le corps des commer- 
cant*. Relations, frequentation : on gagne toujours 
au commerce des honnCtes gens. Code tie commerce, 
ensemble des lois qui regissent lea commercanU ct 
le commerce. Tribunal de commerce, tribunal com- 
pose de commercants elus pour deux ans et appelcs 
a Juger les contestations commerclales. Cnambre 
de commerce, assemblee consultative de commer- 
cants notables. Livres de commerce, registres de 
comptabilite que la loi oblige tout commorcant a 
tcnir. (Us sont an nombre de trois : journal, copie 
de lettres, copie Winventaires.) 

COMMBKCBR (ko-mcr-si) v. n. (Prend une cd- 
dille sous le c devant a et o : il commerca, nous 
commercons.) Fairc le commerce : la France com- 
merce avec le monde entier. 

(OMMERt'lAL, B. AUX (ko-mtr) adj. Qui appar- 
ticnt au commerce : entreprue commerciale. 

(OMMKR(iii.EHBBlT {ko-m&r, man) adv. D'une 
maniere commerciale. 

COMMBMClAMSBBi {ko-nUr, z4) v. a. Rendre 
commercial. 

COMMBKCIALITB {ko-m&r) n. f. Qualite de cc 
qui est commercial : la commercialiti d'une dette. 
Situation dc commercant. 

C'OMMBRB {ko-m^-re) n. f. (du lat. cum, avec, et 
mater, mere). Ceile qui a tenu un enfant sur les fonts, 

far rapport au parrain. Nom d'amitle : ma commere. 
em me bardie, havarde : une insupportable commtre. 

C%MWKKTVAJtT {ko-me'-tan) n. m. Celuiqui charge 
un a utre d u soin de scs interets. 

fomiBTrU (ko-me'-tre) v. a. (lat. committere. 
— 8e conj. comme mettre.) Fairc : commcttre une 
erreur, une fault, un crime. Proposer : commcttre 
quelqu'un d la garde <Tun fort . Avcnturcr, compro- 
mettre : commettre ia reputation, et v. pr. : se com- 
mettre avec des fripons. Tordre ensemble plusicurs 
torons pour en former un cordage. 

COMMliiATOiRBf kom'-mi) adj. (du lat. commi- 
nari, menacer). Dr. Portant menace dune peine. 

COMMIl {ko-mi) n. m. (lat. commissus). Employ* 
dans un bureau, dans une maison de commerce. 
Prepose k : commis de barrUre. Commis voyayeur, 
qui voyage pour une maison de commerce. 

COBHI0BBUTIOX {kom'-mi-ze-ra-sion) n. f. 
Pitie\ sentiment de compassion : exciter la commisi- 
ration publique. Ant. la»eMlblll«4, Imdlttiremvo. 

COMMINMAIRK {ko-mi-sff-re) n. m. (lat. commis- 
sus, commis delegue). Qui est charge de fonctions 
temporaires. Ordonnateur : commissaire d'une frte. 
Blembre d'une commission. Commissaire de la ma- 
rine, ofneier charge k bord des n a vires et dans les 
arsenaux de tout ce qui interesse la comptabtltte des 
armements, vivres. etc. Commissaire de police, ma- 



l - COM 

SUtrat charge dans les villes de veiUer au maintien 
u bon ordre et de la slcurite publique. Ct««lr 
••ire pw-l*««r, officier public qui a le droit de faire 
la prisee dans les ventes publique*. PI. des commit- 
saires-priseurs. 

COMMIMARIAT (ko-mi-sa-ri-a) n- m. Fonctions 
de commissaire. Bureau d'un commissaire : on dis- 
pose les objets trouvis au commissariat. Corps des 
commissaires dc la marine. 

C*HIIUilOII (ko-mi-si-on) n. f. (lat. commissus, 
confle). Charge qu'on donne k quelqu'un de faire 
une chose : s'acquittcr fidelement d'une commission. 
Membres choisis par une assemblee pour ctudier un 
prqjet, surveiller divers actes, etc. : la commission 
dipartementale est une obligation du conseil gene- 
ral. Achat, placement pour autrui, avec remise ; cette 
remi se ; a cheter, vendre a la commission. 
. COBTMIMIOMXAIRB ( ko-miti-o-nt-rc ) n. m. 
Celui qui vend et aehete pour le compte d'autrui, 
moyennant remise. Homme dont le metier est de 
faire les commissions du public : les commission- 
aires sont patentes et portent une midaille speciale. 
Celui qui se charge du transport des merchandises. 

COBIMIBBIOlfltB, B {ko-mi-si-o-ne) adj. ct n. Qui 
a recu une commission, un pouvoir. 

COMMIBMBiOlflfBR {ko-mi-si-o-ni) v. a. Donner 
commission de vendre ou d'a-hcter. Deleguer un 
pouvoir. 

COMMMSOIRB (ko-mi-soi-re) adj. (lat. commL*- 
sorius). Se dit d'une clause dont l'incxecution annule 
l'acte qui la contient :pacte commissoire. 

COMMISSURAL, B, AUX (ko-mi-su-ral) adj. Qui 
k rapport k la commissure. 

COMMI0SUIUB (ko-mi-su-re) n. f. (lat. commis- 
sural Anal. Point de jonction de certaines parties : 
la commissure des levres. 

COMMOIAT (kom'-mo-da) n. m. flat, commoda- 
tum). Dr. Pr*t gratuit k usage , 
d'une chose. 

COHHOIB (ko-mo-de) adj. 
D'un usage facile : une chambre 
commode. Tranquille, agreable. 
D'une humeur facile, tarn, la- 
••■■•de, sjAitAitt. 

C*BUIO»« (ko-mo-de) n. f. 
Meuble k tirolrs : les com- 
modes remplactrent les coffres au xvii* Steele. 

C*MMO»BMBJWT(fco-mo-rfe'-man)adv. D'une ma- 
niere commode. m 

COMMOBITB (ko-mo) n. f. Chose, situation com- 
mode. PI. Aises. agr^ments : commodites de la vie. 
Lieux d'aisances. Ant. Imco— edlte, k#sm>. 

COMHODOBB (ko-mo) n. m. im. angl.). En An- 
gleterre et en Amirique, ofneier de marine d'un 
grade superieur k celui de capitaine de vaisseau. 

COMMOTlolf (kom'-mo-si-on) n. f. (du lat. com- 
motum, de commovere, mouvoir). Secousse : les trem- 
blements de terre sont des commotions de ricorct 
terrestre. Ebranlement intericur : commotion du 
cerveau. Au fig. : la involution de 1789 fut your la 
France une commotion dicisive. 

COM Bf UABILITB (kom'-mu-a) n. f. Qualite de cc 
qui peut clrc commue. 

COBfBfUABLB (kom'-mu-a-ble) adj. Qui peut etre 
commue : peine comtnuable. 

COBHUBR (kom'-mu-i) v. a. (du lat. cum, avec, et 
mutare; changer) Changer. Commuer une peine, la 
reroplaccr par une moindre : beaucouu de sentences de 
mort sont commutes par le president de la lie" publique. 

COMMIT (ko-mun), B adj. (lat. communis). Se dit 
de toute chose k laquelle chacun peut participer : 
puils commun. Ce qui est propre k plusicurs : intirit 
commun. General, universel : sens commun. Ordi- 
naire : usage commun. Depourvu de noblesse, de dis- 
tinction; mediocre : manie'res communes. Maison com- 
mune, hotel de ville. Faire cause commune avec, as- 
socicr ses interfits. Gram. Nom commun, qui convient 
a tous les tires de la mime espece. N. m. Societ* 
cntre deux ou plusieurs personnes : vicre en commun. 
Le plus grand nombre : le commun des hommes. 
Clause des gens ignorants et grossiers : homme du 
commun. PI. Lieux d'aisances. Dans les grandes 
maisons, batiments consacres aux diff*rentes parties 
du service. Ant. Btare, •»c»s»» *— m— I i dtosis^psie. 

CfftMBIUlVAl^ B, AUX {ko-mu) adj. Qui apparUent 




Digitized by VjVJiJ V 



IV^ 



COM -j 

* une commune qui la concern* : terrain communal. 
m vlt ?lJ i* 11 * d une commune. 

nu«nALUTB (i«Hiiu-Tw-iu-/e) adj. Partisan 
de raatonomie de* communes. 
. <*"***** (tomu-nar), K n. et adj. Partisan 
dc la Commun e dc Paris, en 1871. ^^ 

CHOflTlVA VTB (Aro-mu-n<3-/«0 n. f. Etat de co qui 
est common : la comsmmauti de nos interits. Soctetc 
religieuse soumisc a une regie commune : Vorigine 
deseemmunauxto remonte aux anachoretes de la TM- 
saiae. Convent habit* en eommun par des religieux 
on des religieuses. Dr. Regime ^association con- 
jugale, en vertu doquel certains Mens sont communs 
entre eux : la communauU ligalt est le regime des 
ipoux m ortis s ans control . 

-t C •?!K I, ? (ko-mu-ne) n. f. (rad. eommun). Divi- 
sion territorlale, administree par un maire assist* 

con>cil "g jggg; v - Part - ™**- ^^ 



JJJJjraiAW(^iiMKn,. an ) t K u.Qui communie. 
- <»MraiCUU (to-row) adj. Qui pent etre 
communique. 

MHMOTlcm (to-»u-nf-Aan), B adj. Qui 
communique : fe Ufiorfe s'ileve a la nuhne hauteur 
dans lew rases communicants. 

COMMIXICATKUK, TKICB (to. mu ) adj. Qui 
M *J^^« communication : f" communicateur. 

OUUHJliCATir, 1TE rtomM) adj. Qui se com- 
munique, se gagne, comme le rire. Qui aime a faire 
part anx autre* de ses pensees 



— -— JiCATIOlt (ko-mu, si-on) n. f. Action de 

eomnuuUquer : la communication <ftm moucemen/. 
^™«iffiS*?,' : rB °w»oft- une communion/ton. 

eare. communlquer. — 8c conj. comme prier.) Rece- 
vojtr la j communion^ Fig. Etre en communaute Intel- 

, P^ i, ^? r,# i f t* -"*") »• ' Union dans une meme 
foi. Reception du sacrement de l'eucharistie Verset 
que le pretre recite et que le chceur chante apres la 
eownunlon. Communion des saints, rapport entre 
lea ftdele* de la terre, du purgatoire et du ciei. 

eraaiffia» (ko-mu-ni-ki) n. m. Arts ou rcn- 
seignement transmis offlcieUement. 
-EST^^T***- (*"*»•-»*•«)▼. a. (lat. rommu- 
nicswt; de communis, communj. Transmcttre : I'ai- 
mmnt communique au fer ses proprUtis at tract ires. 
Donnerconnalssancc ao\ communiquer un avis V n 
** ea r SJf£? on : rownuniquer avec un savant 
Usuiisinu {ko-mu-nis-me) n. m. Systeme qui 
se propose d'assurer le bonheur du — 

genre numain par regale repartition 
des biens et desmaux. 

tmmmwntsrwm (ko-mu-nis-u) adj. 
et n. Partisan du communisme : Ba- 
beuf fut un tommuniste. 

MMHCTAiu (kom-mu) adj. Qui 
pent *tre eommue. 

CMMUTATBCK (kom-mu) n. m — 

ApparinlserTant a changer la direction des courants 

OtmtTATir, itb (kom-mu) adj Qui se ran- 
porte a reehange, Control commutattf, ou chaque 

e °J22SSi.^£2 l ii^ ulTalent d0 <* Wll donne 

CNftMBirrATIOIf (kom-mu-ta-si-on) n. f. Chanee- 

ment. Reduction d*une peine en une autre molndre 

cmpacitk (kon) 
n. /. Qualite de ce qui 
est compact : la com- 
paciti du ciment hy- 
drauUque augmente 
avee la dune de {'im- 
mersion. 

COMPACT (kon- 
pakt), « adj. flat, com- 
partus). Qui est con- 
dense, dont les mole- 
cules sont fort rsppro- 
ebees : corps compact. 
Serre, presse : foule 
compacte. A «•*■*«• V**u- 

C4WPACWK (kon- ■*•*■•• er.yoa. 

pshgne) n. f. Peminin de compagnon. Femme qui 
▼it ordinairement avec une autre personne : Anti- 




5 - COM 

gone fut la compagne devouie d*(Edipe avevole et 
errant. Epousc. 

C«"FA«WiB (kon-pa-gnt) n. f. Assembled de per- 
sonnes reunies. Reunion de personnes formant un 
corps. 8oci6te industrielle ou oommercialc : coroua- 
gnfes de chemins de fer. Troupe d'infnnterle, com- 
mandee par un capitaine. Corono^nies de discipline, 
corps stationnes en Afrique, oft sont envoyes pour 
«tre soumis a un regime serere les soldats des re- 
giments qui ont encouru des punitions trop graves 
et nombreuses. Bande d'animaux de meme espece : 
compagnxe de perdreaux. Dame, demoiselle de com- 
2*9™** Pt*o*« aupres d*une autre pour lui Zaire 
socicte. Tenir compagnie d quelqu'un, rester avec 
lui. rausser compagnte, se retirer, ne pas venir. La 
bonne compagnie, soctete des gens blen 61evet et cul- 
tiv*s. Loc. adv. »e oompmamlm 9 ensemble. 

G»HPA«lfOif (kon-pa-gnon) n. m. Camarade, 
associe. Qui fait quelque chose avec un autre : com- 
pognon dTarmes, d'exil. Ouvrier affllie jadis a une so- 
ciete de compagnonnage : les compagnons faisaient 
en general de conserve le tour de trance. Auk, sim- 
ple ouvrier. Bon compagnon, boa vivant. 

C«MFA€Mf 05n»A€iB(ton-«a-yno-noVe) n. m. Asso- 
ciation d ouvriers dans une mime profession- Autref , 
temps pendant lequel un ouvrier sorti d'apprentissage 
devait travalller comme compagnon chez son patron. 
COsVasaablb (kon) adj. Qui peut etre mis en 
comparalson. 

COMPAKAISOW (JSron-na-re-zon) n. f. Action de 
comparer : comparaison, dtt le proverbs, n'est pas tou- 
iow llT a ^ on A ™WMe. JIAA. figure qui exprime la 
similitude. Gram. Degris de comparaison, le posttif, 
le comparatif et le snperlaUf. Loc. adv. Ea <4*ip«J 
ralMM, p«r eoapart>K», au prlx, relatlvcment. 

COMPAsKAfTBB (kon-pa-ri-tre) v. n. (Se conj. 
comme parattre.) Se presenter par ordre : compa- 
rattre devant un tribunal. 

C4 W AmAirr (^on-pa-ran), B adj. et n. Qui com- 
paralt devant un notaire ou en justice. 
COMPARATKlia (kon) n. m. Phys. Instrument 

?ui sert a mesurer de petltes differences de longueur 
nstrument servant a comparer les regies divisdes 

COMPAKATIF, 1VB (Aon) adj. Qui marque com- 
paraison : adverbes comparatifs. Qui met en compa- 
raison : etat comparatif de. N. m. Second degre de 
signification dans les adjectifs : meilleu* est U com- 
paratif de boh. 

COMPABATIVBJBWNT (kon, man) adv. Par com- 
paraison. 

. ,5^ Mi * AmB * (kon^pari) v. a (lat. comparare). Eta- 
blir le rapport qui existe entre les objefe. Metire en 
P" , t 1 V ■ cont *™porains oserent comparer Qui- 
nault d Racxne. Confronter : comparer des icritures. 

COHPARolB (kon) v. n. Usite seulement a l'inf. 
et au part. pres. comparant, e; les autres temps sont 
supplies par ceux du v. comparaUre). Comparaltre 
en justice : assigner a comparoir. (Vx.) 

CAHPABfB (Aon) n. Au theatre, Personnage 
***#' Ptt T txtem - personnage dont le role est insi- 
gniflant dans une affaire. 

j, 00 ^ PA»TlMBirr(Afon, man) n. m. Case, division 
d un tiroir, d'un damier, d"un wagon, etc. Division 
symetrique d'une surface : plafond d com par time nt a. 
COMPARVTlOlf (kon, si-on) n. f. Action de com- 
paraltre en justice : la comparution personnelle 
n est giniralement pas exigie des tribunaux civ its 




Qotri 
*• eareU. 



D'4pai< 



4 dan »«r. coulbt*. 



reduction. Uar. m dan*«r. coulbt*. proportion. 

COVPAM (kon-pa) n. m. Instrument a deux bran- 
ches mobiles, servant a tracer des circonferences ou 



Digitized by VjVJiJ V 



IV^ 



COM 



206 — 



COM 



k transporter des longueur*. Boussole marine : les 
navires r eg lent leurs compos avant dentreprendre 
une longue travtrsie. 

COMPAMB (kon-pa-si), B adj. D'une regularity 
affectee, exagftree : demarche compassie. 

COMPABBBMBJVT (kon-pa-se-man) n. m. Action 
de compasser. Regularite affectee : comjMusemeftf 
daiM /« discours, les actions. 

COHPAMBK (*ow-;*a-*«f) v. a. (du lat. cum, avec, et 
vastus, pas). Disposer sym£triquement. avec appret. 

tOMPAIIIOTT (fcon-j*a-ft-o»}n. f. Oat. compassio). 
Mouvement de Time qui nous rend sensibfes auz 
maux d'autrui. Ant. Bwret*, Imd Mi r eme m. 

COMPATIB11.ITB (kon) n. f. (de compatible). 
Quality, etat de chose* qui se conviennent : compa- 
tibility dhumeur. Ant. l«e«.p«iJNU«. 

COMPATIBLE {kon) adj. (rad. cornea fir). Qui peut 
exister, s'accorder avec un autre : caractcres compa- 
tibles. Ant. iMwapallble. 

(OMPATIR (Aom) v. n. (lat. cum, avec, et pati, 
souffrir}. Etre touche de compassion pour les maux 
d'autpui. . _ , 

COMPATIMABT (kon-pa-ti-san), B adj.Quicom- 
patit. Inspire par la compassion : Mint compatis- 
sants. Ant. Bw, I— »— Ia4«. 

COMPATMIOTB (Awi) n. (du lat. cum, avec, et 
patria. , patrie). Qui est du menie pays qu'une autre 
personne. 

COMPBMB1B1BBMB1VT ( kon-pan , se-man) adv. 
En abrege. 

COMPBBBIBCX, BCOB (kon-pan-di-eu, eu-se) 
adj. Abrege, dit en peu de mots. 

COMPBBBIUM (kon-uindi-om') n. m. (m. lat.). 
Abreg«. PI. des compendium. 

COMPBIVOABLB (kon-pan) adj. Qui peut etre com 
pens£. 

COMPEB0ATB1JM, TBJCB (kon-pan) adj. Qui 
fournit une compensation. Penaule compensateur, 
destine a corriger les effcts des variations de la tempe- 
rature sur la marche des horloges, par des dilatations 
et des contractions en sens contraire du balancier. 

COMPENSATION [kvn-pan-sa-si-on) n. f. Action 
de compcnser. Dedommagement. 

COMPBlf HATOIRB (kon-pan) adj. Qui etabUt une 
compensation. 

COMPEN0BM (kon-pan-si) v. a. flat, compensate). 
Balancer la valeur de deux cboses. Balancer la perte 
par le gain ; le mal par le bien. 

COMPBKAOB (kon) n. m. (de compere). Relation, 
afflnite entre le parrain et la marraine, etc. Intelli- 
gence entre deux personnel pour tromper le public. 

COMPERE (kon) n. m. (lat. cum, avec, et pater, 
pere). Le parrain, par rapport a la marraine. Fig. 
Complice dans une super cherie. Bon compare, homme 
de joyeusehumeur. Fin, rusi compere, homme adroit 
et retors. 

COMPBKR-LOKIOT (kon, ri-o) n. m. Nom vul- 
gaire de Yorgelet, petit furoncle des paupieres. PI. 
des comperes-loriots. 

COMPETENCE lkon-pi-tan-se)n. f. Droit de juger 
une affaire : les tribunaux de droit commun n\mt 
aucune competence pour juger les litiges adminis- 
trates. Aptitude. Ant. ■■eowp^teaee. 

COMPETENT (kon-pi-tan), B adj. Qui a le droit 
de connaltre d'une affaire : le tribunal s'est declare 
compitent. Personne capable de bien juger d'une 
chose : un critique competent. Ant. lae«ms»*to«t. 

COMPBTBM (kon-pi ti)v. n. (lat. competere, appar- 
tenir k). Appartenir de droit. Eire de la competence. 

fOMPETlTElB, TMICB (kon) n. (du lat. cum, 
avec, et peters, demandcr). Qui aspire k une chose 
avec un ou plusieurs autre* : Vitelllus fut le compi- 
titeur malheureux de Vespasien a I'empire. 

COMPETITION (kon-pi-ti-si-on) n. f. (de compi- 
titeur). Rivalite, revendication du mime objet : une 
sinicure est toujours I' objet de nombreuses competi- 
tions. 

COMPlLATBfJM {kon), TRICK n. Qui compUe : 
I'abbi Trublet est un midiocre compilatsur. 

COMPILATION (kon, si-on) n. f. Action de com- 
piler. Ouvrage compos* d'extraits. 

COMPILER (kon-pi-U) v. a. (lat. cum, avec, et 
pilare, voler). Extraire des morceaux dc divers au- 
tcurs pour en former un ouvrage. 




COMPITALB* {kon) n. f. pi. Fetes que les Re- 
mains celebraient en l'honneur de* lares protec- 
teurs des carrefours. 

COMPLAINTS (kon-plin-te) n. f. Chanson popu- 
lalre sur quelque sujet tragiquc ou pieux : la com- 

Slainte de Fualdes fut long temps populaire. Action 
mdant k faire cesser un trouble de possession. (Vx.) 

COMPLAIRB (kon-plf-re) v. 0. (lat. complacere. 
— Se conj. comme plaire.) Se conformer aux sen- 
timents, a 1'humeur de quelqu'un pour lui plaire : 
toute Yitude des courtisans est de complaire au 
mattre. Be e««stl«lr« v. pr. Trouver son plaisir k... 
Ant. Cfcwqaer, A^Immss M«s»«r. 

COMPLAl«AMMBNT(Jton-j>/<'-za-wum) adv. Avec 
complaisance. 

COMPLAISANCE (kon-pU-san-se) n. f. Disposi- 
tion k s'accommoder aux desirs, aux gouts de quel- 
qu'un. Obligeance : ayez la complaisance dc.Acte 
inspire par cette disposition. Satisfaction : se rcgar- 
der ai>ee complaisance. Ant. Blswhligraaee. 

COM PL A I ft ANT (kon-plt-zan), B adj. Qui a de la 
complaisance : les amis les' plus complaisants ne 
sont pas les plus surs. Ant. Beswbllgcaat, mal- 
veillMt. 

COHPLART (kon-plan) n. m. (da pref. com, et de 
plant). Plant de vigne ou d'arbres cmbrassant plu- 
sieurs morceaux de terre. (Syn. ancien de plant.) 

COMPLANTBR (kon-plan-U) v. a. Planter ; cou- 
vrir de plantations : complanter une terre d'oliviers. 

COMPLBMBMT (kon-pU-man) n. m. (lat. comple- 
mentum). Ce qu'U faut aj outer a une chose pour la 
rendre complete : compliment d'une \ a 
somme. Geom. Ce qui manque k \ c 

un angle aigu pour egaler un angle 
droit : tangle A B C est le compli- 
ment de I'angle CBD. Gram. Tout 
mot qui complete le sens d'un autre 
mot. v. direct, iNDiaxcT, circons- 

TANCIBL, D^TERMINATIF, BXPUCATIF, 
OPP08ITIF. 

COMP1.BMBBTAIBB (kon-pli- 
man-te-re) adj. Qui sert k completer : proposition 
complimentaire. Giom. Angles comptementaires, 
angles dont la somme vaut un angle droit. 

COMPLKT (kon-vli), BTB adj. (lat. completus, 
rempli). Entier, acheve : faire un tour complet sur 
soi-mime. N. m. Etat dc ce qui est complet. Au com- 
plet, au grand complet, sans que rien n'y manque, 
vetement dont toutes les pieces sont de la mime 
etoffe. Ant. lacoaapleu 

COMPUCTBMBirr (kon, man) adv. D'une maniero 
complete. Ant. laeoais»liseai«its. 

rOHPLKTBBBMT (kon, man) n. m. Action de 
metlre au complet : le complitement dune collection. 

COMPUBTBR (kon-pli-ti) v. a. (Se con}, comme 
accilirer.) Rendre complet : computer une somme. 
Ant. B4eoapt£t«r. 

COMPLBTIP, 1TB (kon) adj. Qui sert de comple- 
ment : proposition completive. 

COMPLBXB (kan-vlek-se) adj . (lat. complexus). Qui 
embrasse plusieurs choses : question, idee complexc. 
Gram. Qui a un complement : sujet complexe. (Le sujet 
est complexe quand 11 renferme un ou deux comple- 
ments qui le d£terminent ou Texpliqucnt : la racine 
du manioc fournit le tapioca. L'attribut est complexe 
quand il est accompagne de mots qui en competent, 
qui en determincnt ou en expliquent le sens : le tra- 
vail est le pere de rabondance et de la joic.) Arith. 
Nombre complexe, compose d'unitts de differentes 
especes : 6 heures 90 minutes 1t secondes forment un 
nombre complexe. N. m. : procider du simple au 
complexe. Ant. lae«ms»l«s«* •lapto* 

COMPLEX IOIV (kon-pUk-si-on) n. t. (lat. com- 
plexio). Constitution du corps : itr§ d'une solide com- 
plexion. Humeur, caractere. 

COMPLBXITB (kon-plik-si) n. f. Etat de ce qui 
est complexe. 

COMPLICATION (kon-pli-ka-si-on) n. f. Etat de 
ce qui est complique: la complication d'une machine. 
Concours de choses de nature differente : les compli- 
cations de la politique europienne. 

COMPLICE (kon) adj. et n. (lat. complex, ids). 
Qui a part au delit, au crime d'un autre. Fig. Qui 
aide, favorise. 



Digitized by VjOOQiC 



COM - i 

LlClTC (Aeon) n. f. (de complice). Part! dp a- 
Uo n 4 nn c rime, k un delit -.faire arte de complictU. 

fPt ■■m (kon-pH) n. f. pi. (de l'anc. ft. corn- 
ier, aecomplir). Derniere partie de l'offlce divin, qui 
se dit apres v*pres. 

CBMPi.UfBllT (fton-n/i-man) n. m. fital. compU- 
tnrmio). Paroles civiles, obligeante* on aftVctueuses : 
(aire de grands compliment*. Discours solennel 
adresse k on superieur. Pieee que recite un enfant 
k one ftte, un anniversaire. PI. Parolee de civilite : 
presenter ses compliments a quelqu'un. Ant. BI4»«, 

MMPLnmma {kon-pli-man-U) v. a. Adres- 
ser a quelqu'un dea compliments, des eloges : le re- 
nmrd compliment* It corbeau dans un but inti- 
ressi. Fai re des cWjl ltes. Ant. BUmct. 

CtKHUnimiB, BfJAB {kon-pli-man-teur, 
eu-ze) adj. et n. Qui fait trop de compliments. 

COBPLMci, K(kon-pli-ki) adj. Mele a d'autres 
chose* : maladis cemplujuie. Compose d'un grand 
noinhre de pieces : machine compHquce. Ant. Staple. 

raMPLIflJBH ikon-pli-kt) v. a. flat, complirare). 
Embrooiller : etrtatnes gen* compdiquent a plaistr 
Us affaires Us plus simples. Ant. sjlaiplMer. 

CtSoUT \kon-pU) n. m. Resolution concertee 
«n common et secretement dans un but coupable : 
Richelieu re" prima sans pitii Its complots des grands. 

H1PUTH (kon-plo-ti) t. a. Former un corn- 
plot. 

CBMPLBYBITB (Aon) n. m. Celui qui complote. 

€*Mm4j.ncTtOtl{kon-ponk-ri-on)n. t. (du lat. cum, 
a*ec, etpungere, piquer). Douleur, regret d'avoir of- 
fense Dieu. Air de gravite. (Se dit souv. par ironic.) 

CBMPBMB. B {kon) adj. Bias. Se dit de la bor- 
dure et des autres pieces honorable*, divfsees en 
fragments de couleura alternees. 
(V. la planche blason.) 

raiiPtBTI (kon) n. f. Cuve 
de boia servant au transport de 
la vendange. 

C«MP«BTKB {kon-por-ti) v. 
a. (lat. comportare ). Permettre, 
sonflrir : U sujet ne comportait Cowporu. 

pas tsmt dornements. Be towmpmrit-r v. pr. Se con- 
doire d'one certaine maniere. Dr. Etre, se trouver, 
en parlant d'une cbose. 



rcioiea, aiviBees en 

' j4bbbVEEZ!b^ 
^Sbbbw 



■PBBAjrr (kon-po-zan), B adj. Qui sert a com- 
poser. N. m. Obiet qui sert a composer : let compo- 
sasUs de Ceau. de Pair. N. f. Mtc L'une des forces 
qui coneourent a former une resultante. 

cmmmfsMU, B {kon-po-zi) adj. Forme de plusieurs 
parties. Se dit des temps d'un verbe qui se conjuguent 
arec le participe passe precede d'un auxiliaire. Fig. 
Afleetant une certaine pavit* : tnaintien compost". 
Horn compost', nom form* de plusieurs mots, maw re- 
pondant a un objet unique dans le passe : chef-lieu, 
arc-en-ciet. N. m. : Ceau est un compost doxygene et 
dhydrogene. N. f. pi. FamiUe de plantes mon ope tales. 
dont les fleurs forment une ou plusieurs rangees sur 
le receptacle : la reine-marguerite, la chicore*, le 
ehardon sont des composies. S. une compose. 

CtflPMBB {kon-po-zi) v. a. (lat. componert). 
Former un tout de aiSerentes parties : mot com- 
post. Creer, inventer : composer un outrage, un mor- 
rtau de musique. Impr. Assembler des caracteres. 
Arranger, appreter : composer son visage. V. n. Faire 
an deroir donne en classe : composer pour les prix. 
Transiger : composer avec set criancier*. Ant. •*- 



. I {kon-po-zi-te) adj. {lat. compositus). 

Sf dit de Tun des cinq ordrcs d'architecture, forme 
du corinthien et de Tionique N. m. : I* composite est 
trop charge" dornements. v. colonnk, oaoaa. 

C*MP<»BiTBt;m {kon-po-zi-teur), TBICB n. Cc- 
loi, e»lle qui compose de la musique : Beethoven ct 
Mozart sont Us deux plus grands compositeurs alle- 
mands. Impr. Oovricr qui assemble les caracteres. 

C*MPO«IT14»* (kon-po-zi-si-on) n. f. Action de 
composer quelque chose. Maniere dont les parties 
forment le tout. Combinaison, proportion des ele- 
ments qui entrent dans un corps compose : Lavoisier 
itaUit le premier la composition de teau. Action de 
rassembler des caracteres tvpographiques. Art d'as- 
sembler lea sons musieaux. Deroir donne k des 6co- 
liers comme maUere de concours. Toute production 



r - COM 

de l'esprit. Aut tempt merovingiens, indemnite pc- 
cuniaire acoordee auz victimes d'un delit : le chiffre 
de la composition tariait avec la qualiti de la vic- 
tim*. Fig. Accommodement : entrer en composition. 

CBMMPJT (kon-posT) n. m. Melange de debris 
organiques. de matiere caJoaire, de terras etc., utilise 
comme engrais. 

COMPatTiR (kon-pos-ti) r. a. Amender les ter- 
res k l'aide de compost. 

COMPBBTBUB {kon-pos^eur) a. m. Impr. Regie 
k lame coudee, fermee a une extremite, et dans la- 
quelle le compositeur assemble les caracteres. 

CBHPBTB {kon) n. f. (da lat. compositus, com- 
pose). Sorte de ragout : compote de pigeons. Fruits 
euits avec du sucre : compote de pommes. Bm «mu 
p«*e loc. adj. Meurtri : visage en compote. 

COMPOTIBK (kon-po-ti-1) n. m. Plat montd sur 
?ied pour serrir des compotes, des 
U, etc. 

CBMVOWBB (kon-powuf) adj. (mot " 
angl. signif. compose). Machine com- 
pound, machine a yapeur a plusieurs 
cjlindres inegaux, dans lesquels la 
vapeur aglt successivement. N. f. : 
une compound. 

CBMPBJBBBB0IB1XITB (kon- 
pri-an) n. f. Qualite de ce qui est comprehensible. 

COMPRBHBnTfllBUB {kon-pri-an) adj. Conceva- 
ble, intelligible. Ant. taeemprdk^MlMa. 

COMraBBBBfliP, 1TB (kon-pri-an) adj. Qui 
embrasse, enferme : idee, e xp ress i on comprehensive. 
Intelligent, >qul eomprend. 

CBBTMsBBBltfliBnT [kon-pH-an-si-on) n. f. flat. 
comprehensio). Faculty de comprendre. Connalssance 

Sarraite. Loaiq. Totality des caracteres renfermes 
ans une i dee g enerate. 
COMPBBnTBRb (kon-pran-dre) v. a. (lat. com- 



unpic 
fruiU 




prehendere. — Se conj. comme prendre.) Renfermer 
en soi : la France eomprend M teparttm ~" 

Concevoir, se rendre raison d'une chose. 



artcments. Fig. 



COMPRB0SJB [kon-prt-se) n. f. (dulat. compres- 
sus, comprime). Linge en plusieurs doubles, qVon 
emploie dans le pansement des plaies. 

CBMl>RBB«BtJB (kon-prt-seur) adj. m. Se dit dc 
certains instruments servant a comprimer une partio 
du corps. N. m. Appareil destine k comprimer un gaz. 

COMPRK0A1BILITK (kon -prt-si) n. f. Phys. Pro- 
priety des corps qui peuvent etro comprimes : la 
compressibility des liquides est a peu pre* nullc. Ant. 
Inn aipr wslfcllHrfi 

COMPBBMIBLB (kon-prt-si-ble) adj. flat, com- 
pressus, comprime). Qui peut etre comprime. 

COMPKBMir (kon-pre-sif), IVB adj. Chir. Qui 
sert a comprimer : appareil comprcssif. Fig. Qui 
empeche la diffusion des idees : regime comprcssif. 

COMPRBMIO.V (kon-pre'si-on) n. f. Action de 
comprimer : vompe de compression. Effet de cette 
action. Fig. Uontrainte. Ant. Bllatatloa. 

COMPRIMABLB (kon) adj. Qui peut etre corn- 
prime : les gaz sont tres comprimables. 

COMPBHI AJtT (ton, man), B adj. Qui comprime. 

CBMPH1HB, B {kon) adj. Diminuc de volume : 
air comprimi. Aplati sur les cotes : front comprint^. 
N. m. Pastille pharmaceutique contenant une cer- 
taine dose de medicament sous un tout petit volume : 
un comprimi de chlorate de potasse. 

COHPB1MBB {kon-pri-mi) v. a. (lat. compri- 
mere). Presser un corps de maniere a en reduire le 
volume. Fig. Empecher d*agir, de se manifestcr : 
comprimer les factions; comprimer set larmes. Ant. 
Pllater, ^teadre. 

COHMia, b (kon-pri, i-ze) adj. (de comprendre). 
Contenu. Dont on a rintelligence, — Reste invariable 
quand le substantif suit : y compris la ferme ; non 
compris la ferme. Varie quand il suit le nom : la 
ferme non comprise. Ant. laee«Mpris. 

COHPROHBTTANTT {mi-tan), B adj. De nature 
a compromettre : parole, d-marche compromettante. 

COMPBOMBTTBB {kon-pro-mi-tre) v. a. (lat. 
compromittere. — Se conj. comme mettre.) Exposer, 
mettre en peril, dans l'embarras : compromettre ses 
intirett. Perdre de reputation : compromettre quel- 
qu'un. V. n. Faire un compromis. Stipuler quon 
aura recours a des arbitrcs. 



Digitized by VjOOQlC 



COM 



— 208 — 



CON 



(kon-pro-mi) n. m. Contrat par le- 
quel deux personnel! oonviennent de se soumettrc a 
1 arbitrage d'un tiers. (V. arbitrage.) Accommodc- 
ment, transaction : un compromis mtdiocre est tou- 
jour* pHfirable a un procis. 

COMPROMIMMlOJf (kon-pro-mi-$i-on)n. f. Action 
de compromettre quclqu'un ou soi-meme : gardes- 
vous de toute compromission. 

COMPTABI1.ITB (kon-ta) n. f. Art de tenir dcs 
comptes en regie. Pariie d'ane administration spi- 
cialement chargdc des comptes. — La comptabifite 
est dite en partie simple quand le commercant n'e- 
tabltt le compte que de ses fournisseurs ou de sea 
acbeteurs. Eile est dite en partie double quand le 
compte des fournisseurs ou des acbeteurs sc trouve 
balance dans les comptes, tenus simultancment, du 
fournisseur lui-meme. 

COMPTABLB (kon-ta-ble) adj. Qui est charge dcs 
comptes : officier comptable. Qui peut etre portc 
en compte : piece comptable. Fig. Responsable dc. 
N. m. Agent qui tient les comptes. 

COMPTAQB (kon-ta-je) n. m. Action de compter. 

COMPTANT (kon-tan) adj. m. Compte sur l'hcure 
et en especcs : deniers comptants; argent comptant, 
ct subst. : du comptant. Vendre au comptant, moyen- 
nant payement immediat. Fig. Prendre pour argent 
comptant, accepter comme chose valable, assuree. 
Adv. : payer comptant. 

COMPTE [kon-te) n. m. Calcul, nombre : faire le 
compte de sa fortune Etat de ce qui est dO : virifier 
le compte d'un entrepreneur. Fig- Profit, a vantage : 
leg fripons trouvent leur compte a la bonne fox des 
honnctes gens. Donner eon compte a un domeatique. 
le payer et lc renvoycr. Rcndre compte de, raconter, 
expliquer. justifier. Tenir compte de, prendre en 
consideration. Dcdommagcr de. Etre reconnaissant 
de. Coeapte coarant, etat par doit et avoir des ope- 
rations cntrc deux indi vidua. C«ap«e reada, rap- 
port fait a des commettants, a des intercsses, sur un 
objet qui les concerne. Analyse d'un ouvrage inserec 
dans un journal. Cear des c*apte«, itablie pour 
verifier les comptes des administrations dc l'Etat. 
IiOC. adv. : A cea^le, a valoir. A baa eeeapte, a 
bon march6 : avoir une merchandise a bon compte. 
Am beat da eeeapte ou ea An de eeeapte ou teat 
eoaapte fait, tout bien consid6re. Be ceaapte a 
deaal, en partagcant les bengflces. Paov. : l«ee boas 
eeeaptes Coat lee beas a ails, pour rester amis, il 
faut avant tout s'acquitter exactement de ce que l'on 
se doit 1'un a l'autre. 

tOMPTE-fiOlTTGI (ghou-te) n. m. invar. Petit 
appareil pour compter les gouttcs des medicaments 
dangcreux. Adjcctiv. : un fUicon compte-gouites. 

COMPTER (kon-ti) v. a. flat, computare). Nom- 
brer. calculcr : compter de V argent. Mettre au nom- 
bre de : compter parmi ses amis. Payer, donner : 
compter cent franrs d quelquun. V. n. Etre compte. 
faire nombre : syllabe qui ne compte pas. Arreter un 
compte. Se proposer : jc compte partir demain. Comp- 
ter sur. avoir conflance en. Compter de, dater de. 

COMPTKiR, ElSK (kon-leur, euze) n. Celui. 
celle qui compte. N. m. Nom 
donne a divers apparcils mesu- 
rant les distances parcourucs ou 
le nombre dcs mouvements effec- 
tues dans un temps donne. Ap- 
pareil qui marque les quantitcs 
de gaz d'eclairage, d'eau, etc., 
que consomme une maison. 

COHPTOift (kon-toir) n. m. 
Table longue. sur laquelle 'les 
marchands c talent lours mar- ' 
chandiscs : comptoir de marchand 
de tins. Agence de commerce d'une nation en pays 
ctranger : comptoir des Indes. 

COMPCLMBR (kon-pul-si) v. a. Prendre commu- 
nication d'un acte chcz un officier public. Rcchcr- 
cher dans des registrcs, des papiers, etc. 

COMPCLMOIRE (kon) n. m. (de compulser). Prise 
de communication des actes d'un officier public, en 
vertu d'une ordonnance du juge. 

COMPCT (kon-puf) n. m. (du lat. computare, 
compter). Supputation des temps pour lc calendrier. 
et surtout le calendrier des fetes mobiles : le t.omput 





L«ntill« ooocav*. 



renferme le nombre d"or, le cycle solaire, rindktion 
romaine, I'ipacte et les lettres dominicales. 

COMPUTATION (kon, si-on) n. f. (de computer). 
Mani ere de supputer le temps. 

COMTABUV, B (kon) adj. et n. Pcrsonne nee 
dans le comtat Venaissin, ou qui l'habite. 

COMTAL, B, AIX {kon) adj. Qui appartient au 
comte : titre, fief comtal. 

COMTAT (kon-ta) n. m. Comte, dans certaines 
expressions geographiques : comtat d Avignon, com- 
tat Venaissin. 

COMTE (kon-te) n. m. (du lat. comes, it is, compa- 
gnon). Dans le hautmoyen age, commandant militairo 
d'un territoire : Us comtes 
instituis par Charlemagne 
se rendirent peu a pen indi- 
pendants. Dignitaire du troi- 
sieme ordre, dans la no- 
blesse, entrc les barons ct 
les marquis. 

COMTE (kon) n. m. Titre 
d'une terre qui donnait la 

Sualitc de comte. Possession Sign«a duiinciif* du eonu: 
'un comte. . ». Ha««a« (>»•«•■.>: 

COMTB00B f kon -ti-se) *• ^IZ^Jl? *™ 
n. f. Celle qui, de son chef, (l ^V^)- 

possedait un comW. Pemmc ou veuve d'un comte. 

COMTOI0, B {kon-toi, oi-ie) adj. et n. De la Fran- 
che- Comte. 

COM pref. V. co. 

COlfCABBBR (ka-si) v. a. (lat. conquassare). B*- 
duire une matiere dure en petits fragments. 

COlf CAMMBUR (ka-scur) n. m. Machine-outil pour 
broyer les graines et les tourteaux. Adjectiv. : cy- 
lindre concasseur. 

CONCAVE adj. (lat. concavus). Dont la surface 
est crcuse et spherique : miroir con- 
cave. Ant. Cobvcic, bean be. 

C02VCAT1TB n. f. Etat do ce qui I 
est concave. Le cote concave d'un | 
corps. Ant. Ceavexlte. 

CONCBDBR (si-di) v. a. (lat. con- 
cedcre. — Se conj. comme acdUrer.) Accorder comme 
une faveur, un droit, un privilege : concider Vexploi- 
tation d'un monopole. Abandonncr un point en con- 
testation. ANT. Refaeer, rejeter. 

COlVCENTKATl OW (5an-/rti-st-on) n. f. Aetion de 
concentrer : la concentration d'une armie. Effet qui 
en resulte : concentration de la chaleur. Ant. B>l*- 
pereioa, dlffasioa. 

COMCBMTRB, B (son) adj. (de concentrer). Dont 
on a chasse la partie aqueuse : alcool, acide concen- 
tre. Fig. Peu communicatif. 

COM CE1VTBER (san-tr4) v. a. (du pref. con, et de 
centre). R6unir en un centre : les Untitles biconvexes 
concentrent les rations solaires. Ras- 
sembler sur un meme point : concen- 
trer des troupes. Chim. Concentrer un 
liquids, un acide, le depouiller des i 
parties d'eau. Fig. Concentrer ses \ 
affections, les rapportcr a un ohjet 
unique. Concentrer sa colere, la conte- 
nir, la dissimulcr. Ant. Dieperaer. 
dl»aeaila er. 

COMCE1VTRIOCE (san) adj. (de 
concentrer). Sedit des cercles ou des courbes qui 
ont un m eme c entre. 

COlfCBlfTRlQi'BMBirr (san-tri-kc-man) ad?. 
D'une maniere conccntrique. 

COMCBPT isCpt') n. m. flat, conceptus, concu). 
Philos. Idee, objet concu par l'csprit : wne abstrac- 
tion n'est qu'un concept. 

CONCBPTACLB (sip) n. m. Se dit d'une cavity 
contenant les organes de la reproduction, chcx 
beaucoup de champignons. 

COMCBPTIBILITB (s*p) n. f. Caractere de ce 
qui est conceptible. 

COlfCBPTIBLB (sCp) adj. Qui peut etre concu. 

COIYCBPTir, iVE (sCp) adj. Qui peut concevoir. 

COIVCBPTIOlf («»^-»i-on) n. f. (de conceptif). 
Action par laquelle l'enfant est concu. lB»aaarale« 
Coaeeptioa, dogme catholiquc d'apres lcquel la 
Vierge Marie a dte concue sans le peche originel. 
Fete par laquelle l'Eglise eelebre ce mystere (8 die). 




Digitized by VjOOQlC 



CON 



— 209 — 



Fig Facjilte.de comprcndre : avoir la conception 
^^J^L'Sf * ae P«x»«it nntelligcnce : Vinven- 
™o* <fa [Alp habet est une sublime conception. 

COffCBRBAirr (s&r-nan) part. pres. employ* sou- 
rent coaune one sorte de preposition. Sur, touchant .- 
lot concemant la chaste. 

SO?** 1 ?™* f*****) Y - a - Ha*- conctrnere). Re- 
garder, avoir rapport a : cela concerne vos intirfts. 
* ce * rc "" (•*") »• ™- /»tal. concerto). Hannonie 
*?"? «™"™»«rt« ou des deux ensemble. Seance 
nrasicale : les concerts de musique classiaue ont Hi 
rem* en hmtneur. Pig. Accord, union, intelligence : 
«"*"< ** Untangct, J opinions. Concert europien, ac- 
££?« ^ nat*on» de nhrope. »• eo.ee* foe. adv. 
D intelligence : agtr de concert. 

ravtiknAinr Istr-tan), E n. et adj. Qui chantc 
o o jone «a parti e dans an concert : voix concertantes. 
Y* 1H ~ mTB * (•**-*) ▼• a. (de concert). Confcrer 
entre planevrs pour rexecution d'un dessein : con- 
certed unejnh rpris e. 

etxanntn (scr-tis-te) n. m. Executant dans 
on co ncert. 

c f m€m "° («*) n - m- (mot ital.). Morceau de 
muaique, fait poor un instrument arec accompagne- 
ment de rorchertre : Beethoven a laisti <T admirable* 



CON 



""t**"""*'* (sC-si-ble) adj. Qui peut etrc 
concede : des ferrtnns concessibles. 
•.-2?^? 1«M» (ae-si-on) n. f. (lat. «mce«to). Pri- 
*"***• *r° tt W lon obtient de l'Etat en rue d'une 
exploitation : obtenir la concession fun chemin de 
fer, srune mtne. Specialem. Terrain concede par Ie 
gonre rnement a un colon : let concessions sont ac- 
evrmet tout reserve qu'elles seront mises en valtvr 
piarla eoneastuntnotre*. Terrain Tend a ou loue pour 
•errir de sepulture dans un cimetiere : concession 
f mngu ennale; concession a perpituiti. Chose qu'on 
aceorde dans un debat, une contestation. 

COBCRBBIOBIVAIRB (sh-si-o-n*-rc) n. Qui a ob- 
tenn une con cession : le concessionnaire (Tune mine. 
AdJect iT. : soe xiti concessionnaire. 
n^^^mE 1 <*"•***-«) n. m. pi. (mot ital.). 
Pea *^!A riU * ate * et affectee*. (Le sing, concetto est 
pen asite.) 

COBCBVABLB adj. Qui se peut concevoir. Ant. 



-— ,w-_ v. a. (lat. concipere. — Se conj. 
*~.«_e recevotr.) Devenir enceinte. Fig. Former dans 
•on esprit, dans son cceur : ce que ton concoit bien 
s"inonce e laxrem ent. 

nSJ?*^"^ {kirtt) n ' f - ( da tet - con***, conque). 
PetriAeation formee dans lintcrieur d'une coquille. 

COXCROlBA^, m, aitx (ko-i) adj. Qui ressemble 
a ume coquille : la cassure du silex est conchoidale. 

^ mC ^ lm ^ (*o-i-</<) n. f. (du gr. kogkhf, co- 
quille;. Geom. Sorte de ligne courbe qui s'approcbe 
toujour* d'une droite, sans jamais la couper. 

eOBGBTMB*, biotb (ki-liin, t-ne) adj. Qui 
conue nt des coquilles : calcaire conchy lien. 

C+Bta x LirBRB (ki) adj. Muni d'une coquille 
bivalve ^ 



COBCHYLIOUKSIB (ki, jT) n. f. (du gr. fayfrAi 
logos, discours). Science q 



Ua*h petite coquille, et _, Wf ,„„.„,„ 
traite des coquilles, des coquillajres 
c an ca n a j— ~ ^ ^ 



cope de conchjliologie, 

COBCIRRCB (eWe) L . „ 
d'un hdtel, d'une maison, etc 



qui 

™ (**', jts-te) n. m. Qui s'oc- 

(er^e) n. Portier qui a la garde 



.-^~»._.>.». B , (e>-;e-rf) n. f. Fonctions et 
doneure dun concierge. Particulierement, prison 
attenanie an PalaU de Justice, a Paris, et oU Aaient 
enfermes, sous la Terreur, les condamnes a mort. 

COXCIUE n. m. (du lat. concilium, assemblee). 
B^union d'ereques et de docteurs en theologie qui 
^S 11 ^ ?*" < » ue « u OM de doctrine et de discipline 
eccldciaaUque : on distingue, scion leur importance, 
fes ronctU* dioeesains, nationaux, acuminiques. 

CBWCILIABLB adj. Qui peut se concilier : opi- 
nions eoncihables. Akt. l«e«Mili«M«. 

C4JBC1X1ABVLB n. m. (lat. conctitaftulum). As- 
umklee convoquee bors du sein de l'Eglise par des 
prelats schismatiqucs. Conference secrete pour oum- 
ploter : tenir des conciliabules. 



rfn paroles conciliates aux cat ho liquet. Art ««!- 
Msri, chM»q««sit. 

.i!E 7 C,l 'M. TElJ ?'. Tm,CB n - ct *4J. Qui coneilie. 
ir C onc?lS2et r: UjUg < * "** « *• «^«i 

^S^S? 1 ^™ !? (w '*° n) n - f - Action de concilier; 
!?-## e ^V Act,OD > un JU * e iur lcs P artle8 Pour les 

£SSSK£imf ^^P^ * concUicr. 

CONCILIBR (/t-<<) v. a. lat. conciiiotv. - Se coni 
comma prier) Mettre d'accord : concilier des JK 
deurs. Akt. BroailJer* ^ 

Court, serre, laconique : /e sryfe rf c Thucudide est 
concis et inergique. Ant. »iff H ., pr.ll,., y 
CONCI0IO> («-on) n. f. Qualit6 de ce qui est 

SSnfrflto <0y<fn) ' QQi Mt dU meme W^, de la 

COMCXAVK n . m. (du pref. con, et du lat. clavis, 

clef). Lieu oft ■'assemblent les cardinaux pour "lire 

la duree de rejection, les cardinaux sont stricte- 
st iv'i***; ^ I 8 */ date de ,270 ' Ic PaP* Ce- 
ment IV etait mort depuis 1S68, et les cardinaux 
n aTaient pu s'entendre encore sur le cboix de son 
successeur. Lepeuple, fatigue de ces lenteurs, les 
enferma dans le lieu de leur reunion, jusqu'A ce 
que l'un d'eux «t elcve au ponUflcat. tfapres lcs 

rTfti^JJEf?! 1 !*; ^. re i rancha " firraduellement 
4 labondance de la table des cardinaux r6unis en 
cone ave, de sorte qu'au huitieme jour, ils 6taient 
reduits au pain et au vin. 

COlfCLAVlOTB {vis-te) n. m. Personne qui s'en- 
"rS -^ S on , clave , avec un cardinal pour le servir 

CO!VCl,I>AlVT (klu-an), B adj. Qui prouve bien ce 
qu on a avance : argument concluant. 

CONCLUHB v a. (lat. concluderc. - Je conclus 
tu conclus, il conclut, nous concluone, vous concluez 
its concluent. Jeconcluais, nous conditions. j e con- 
clus, nous conclumes. Je conclurai. Je conrlurais. 
Lonclus, concluons, concluez. Que je eonclue, que now 
conditions. Queje conclusse, que nous conclusions. 
Concluant, Conclu, e.) Achever, terminer : conclure 
une affaire. Tirer une consequence. V. n. Donner 

CONCLUflir («/), ivb adj. Qui conclut : propo- 
sition conclusive. r F 

COlfCMJBiOBT (zi-on) n. f. Action de conclure : 
to eone/i«»on de la paix de Westphalie. Solution 
nnaie. Consequence d'un argument : la conclusion 
d un syllooisme ne doit pas dipasser les vrtmisses. 
P1 .- /??***■ Dcmande des parties. Requisitions du 
ministerc public : prendre des conclusions, 

COIVCOMBRB ( kon-bre ) - 
Oenre de cucurbitacees. aux 
fruits gros et allonges, que 
Ion mange en salade. Ce 
fruit. 

CONCOMITANCE n. f . „ 
Union, accompagnement. 
Coexistence. 

COWCOMiTAlfT(/an), B 
adj. (du lat. concomiiari, 
accompagner). Qui accom- 
pagne. Grdce concomitante, 

celle que Dieu nous donne au cours de nos actions 
pour les rendre meritoirei. * 

€»lf COKBAlfCB n. f. Convenance, accord : con- 
cordance de Umoignages. Gram. Accord des mots 
suWant les regies : la concordance des temps. Ant 




Concombr*. 



COlfCORBAHT {dan), B adj. Qui s'accorde : te- 
moignages concordanls.Ain. Di«c«»r«laMt, dlsmtmmut 

COareORBAT (da) n. m. Traite entre le pape et un 
souverain sur les affaires religieuses. (V. Part, hist ) 
Convention entre un failli et la majorile de ses crean- 
ciers : linexecution du concordat replace le niao- 
ciant dans I'itat de failli. r 9 

*£***??? A , T nf M <«-«)adj. Relatif au Concor- 
dat. Se dit du fadli qui a obtenu un concordat. 



Digitized by VjOOQLC 



CON — 2 

CONCORDE n. f. (lat. concordia). Union de cmurs 
etdc'volontes : troubler, ritablir la concorde entre 
les ct toy ens. Bonne intelligence. Ant. Dleeorde, 

CONCORBER (de") v. n. (dc cencorde). Etre dac- 
cord. Tendre au m«me but : tout ces timotgnages 



CONCOARANT (ran), B adj. Qui concourt vers 
un m«me point, un mime but : forces concourantes. 
CONCOURIR v. n. (lat. concurrere. — Se conj. 
comme courir.) Converger vera i un m*me point. 
Cooperer : concourir au succes d"une affaire. M-re 
en concurrence : concourir pour une place. 

CONCOCR* (kour) n. m. (lat. concursus). Ren- 
contre de beaucoup de personne* qui »e dingent 
vers un meme point : un grand concourt de pouple. 
Coincidence. Action de cooperer : offrir ton concours. 
Lutte de concurrent* : on n entre a Saint-Cyrqu apres 
un concourt. Concourt giniral, concour* qui avail 
lieu chaqoe annee entre le* premier* el*ves de* 
diverse* classes de* lycees et college* de Pari*, dc 
Versailles et de* departements. 

CONCREBCIBLB (kres-si-ble) adj. Qui peut se 
concreter. 

CONCRET (fcre*), BTB adj. (lat. concrelw). Epais, 
condens* : huile concrete. Gram. Tcrme concret, qui 
designe une qualite consideree dan* un suict, tandia 
que le terme abttralt n'indique que la qualite seuie : 
chapeau Maae (concret), bl««ehe«r abstract). 
Arith. Nomhre concret, dont l'espece d'unttc est de- 
signee, comme 10 metres. ■*• eeaieroS n. m. Qualite 
de ee qui est coneivt. Ant. Abatrols. 

ConfRETEK (U) v. a. (Se conj. comme accilirer-) 
Rend re concret, solide. 

CONCRETION (si-on) n f. (de concrltcr). Phys. 
Action de s'epaissir. Reunioa de parties en un corps 
»olide : concretion saline, pierreusc. Agregation so- 
lide dan* le* ti**u* vivant* : concretions biliairct. 

CONCRBTIONNBR [si-o-ni\ (BE) v. pr. Se mettre 
a I'etat de concretion. 

CONCI BIN, 1NB adj. Qui a rapport au concubi- 
nage. N. Qui vit en concubinage. 

CONClRlNAtiB n. m. Etat d'un homme et d une 
femme qui vivent ensemble san* etre marie*. 

CONCCBINAIRE (wf-re) n. m. Homme qui vit en 
concubinage. m , , , . 

CONCl'tMtlCBNCB (pis-san-te) n. f. (du lat. con- 
mpiscere, de*trer). Penchant a jouir de* bicn* dc la 
tcrre. partleulierement dc* cho»e* scnsuelles. 

COlfCtPlttCIBLB (pis-si-ble) adj. Qui porte a 
d^sirer un objet qui plait. 

CONCARRKRRENT (kur-ra-man) adv. Par con- 
currence. Conjointemcnt : ayir comurremment avee 

9 CONCURRENCE ( kur-ran-se ) n. f. (dc concur- 
rent). Competition. Rivalite entre fabrieants, mar- 
chands, etc. : la loi defend, entre commercunts, la 
concurrence diloyale. Loc. adv. Jaaqu'4 co«e«r- 
rew« de, jusqu'a la somme dc. 

CONCliRRENCER (kur-ran-se) v. a. (Prend une 
cedille sous le c. devant a et o : i7 concurrenca, nous 
concurrencont.) Faire concurrence a. 

CONCURRENT (kur-ran), K n. (lot. concurrent). 
Competiteur, rival. 

CONCt«Bi©!« (ku-si-on) n. f. (lat. concussio). 
Exaction commise par un tresorier public : Sem- 
blanray fut condamne" au gibet your concutsion. 

CONCCII0IONNAIRB (kusi-o-nC-re) adj. et n. 
Coupablc de concussion. 

CONDAMNABLE (da-wi-o/e)adj. Qui merite d'etre 
condamne : acte condamnable. 

CONDAMNATION (da-na-si-on) n. f. Jugement 
»>ar lequcl on condamne : en cour d'assites.le jury 
juge la culpabiliti de I'accusi, et la cottr prononce 
la condamnation. La peine infligrfc : mbir une con- 
damnation. Fig. Blame, disapprobation. Pfissercon- 
damnation, avouer 6on tort. Ant. Acf|«itteaaeM<, 
absolution. 

CONDAMNATOIRE (da-na) adj. Qui porte con- 
damnation. 

CONDAMNE (da-nt), B n. Celut. celle qui a subi 
uno condamnation : condamni A morl. Adjectiv. Qui 
n<* p^ut echappcr a un sort prevu : malatle condamni. 

(ONBAMRKK (da-nr) v. a. (lat. condt-mnarc) . Pro- 
noncerun jugement contrequelqu'un: mieuxvaul ris- 



i - CON 

over d'acquitter dix coupables que de condamner un 
innocent. Fig. Desapprouver: condamner une opinion. 
Declarer perdu sans reasource : le* mtdecin* Vent 
condamnr,. Barrer, murer : condamner unt porte. 
Astreindre, reduire k : condamner au repot. Axr. 
Ab*o««1re, oeqadttor. ^ 

CB1VBEIIBARI1.ITB [dan) n. f. Etat dune sub- 
stance condensable. 

CBMBEIVM AB&.B {dan) adj . Qui petit etre condense. 

COMDBMBATBUR (dan) n. m. Phytiq. Appareil 
pour conden*er une force, electrlcite, vapeur, etc. : 
la bouteille de Leyde est un condentateur ilectriqu*. 

CONDENSATION (dan-ta-ti-on) n. f. Action de 
condenser ; effet qui en resulte : la condensation de 
I'air s'opere par la prestion. Am. »il«to,«lo*» 

COIVBBMMBR (dansf) v. a. (lat. eondensare). Ren- 
dre plus den*e : le froid condense la vaptur deau. 
Fig. Exprimer d'une maniere concise : condenser ta 

enstc. Ant. Blister, aMUyer, aUaacaolMaaH 

CONBEBlf El R (dan) n. m. Recipient dans lequel 
•• •-- *- -» — certaines 



pentct 



on recoit et on liquene la vapeur dans • 
machines, apres quelle a agi sur le piston. 

COBBBBCBNBANCB (d?t*an) n.f. Complaisance 
qui fait condescendre aux sentiments de quelqu\in. 
Ant. Beaobllgeoisee, aaalvellUswe. 

CONBEBCBIVBAirr (dtssan-dan), B adj. Qui 
condescend. Ant. Beaabltgooait. 

CONBBMCBIVBRB (deS-tan-dre) v. n. Ceder par 
complaisance. 

COKBIMB1VT (man) n. m. (lat condimentum). As- 
saisonnement, comme le poivre, le tel. Vail, etc. 

rONBIMENTAIRB (man-tt-re) ou CONBIMBW- 
TEtJX, El»E (man-teu, eu-%e) adj. De la nature 
de* condiments ^ m ... 

CONBIBCIF1.B (di-si-ple) n. m. (lat. condisctpu- 
lus). Comnagnon d'etudes : Taine et About furent 
condisciptes. .... 

COXB1T (di) n. m. Substance vegctale. orange, 
angelique, etc., contite dans du suere, du miel. 

COIVDITlON (si-on) n. f. (du lat. condere, Atablir). 
Rang, position sociale : savoir se contenter de ta 
condition eat la moitii du bonheur. Etat de domes- 
ticity : etre en condition. Autref., origins noble : 
pertonne de condition. Etat : un cheval en bonne 
condition. Circonstances : dans cet conditions... Base 
fondamentale ; qualite requise ou neoessaire : I oxy- 
gene est une condition de la vie. Evenement, conven- 
tion dont depend l'executlon d'un marche. Acktter 
a condition, *ou* reserve (le pouvoir rendre au 
marchand. Loc. prep. A roodttlo* de, 4 la charge 
de. Loc. conj. A ceadltie* que, pourvu que. 

COBBITIBNIfB (ti-o-ni), E adj. Qui est soumis k 
certaines conditions. 

COKBITIOX1VBL, B1XB (si-o-we/, «Me) adj. Sou- 
mis a certaines conditions : prometse condxtwnnelle. 
Ant. Feme, foraael. N. m. Gram. Mode du verbe qui 
exprime que Taction est subordonnee a une condition: 
le mode conditionnel a troit temps : le present et let 
deux posse's. 

CONBITIONNEIXJIBIENT (si-o-nt-le-man) adv. 
Sous condition. % . A . 

COSfBlTioWWEMEWT (*i-o-ne-»na«) n.m. Action 
dc conditienner le* soie*, lea laines. 

CONDITIONER (si-o-ne) v. a. Soumettre a une 
condition. Fabriquer dans dc certaines conditions. 
Ramencr la soie. la lnine. par 
dessiccation.aleur poids reel. 
COND01.BANCB n. f. (du 
lat, cum, avec, et dolere. s af- 
fliger). Tcmoignage de regrets, 
de sympathic a la douleur d'au- 
trui : lettre, sentiments de condo- 
lences; offrir, presenter ses 
condoUawes. 

CONDOMINIUM (ni-om ) 
n. m. (m. lat.). Droit de souvc- 
raincte exerce en commun par 
deux ou plusieurs puissances 
sur un pays : le condominium 
anglo-fran< % ai* 8 exerct sur les 
Nourellea-lJtbridts. Condor 

CONBORn.m.(m. espagn.). * 

Esp«Ve de grand vautour de 1'Amcrique du Sud : It 
condor role a plusieurs kilometret dans les airs au- 
desaus des A ndes. 




Digitized by 



Google 




CON - l 

fOIMTTIERB \d+rt+r£\ n. m. (mot 1U1.1. Chef 
de partisans ou de soldaU mercenaires en Italic : l» ft 
Sforzajurentd'abord de hardis amdrt- 
fieri. Soldat mercenaire en general. 

ro.ftlTTElK, TRICK n. Qui 
Conduit, Adjec-lir. : ft I ronducteur; 
xubstanrf conduc trice de la chaleur, 
N. m. Surreillant. directeur de tra- 
vaux. Conducteur des ponls ei chau** 
tie*, agent des travaux publics du 
grade inferieur a celui d ingenieur 
Impr, Ouvrier charge de dinger la 
marche d'une presse nieeanique. Phy*. 
Cylindre metallique de la machine 
electrique. Tout corps susceptible de 
tranamettre la chaleur. Telectricitc 
let mitaux font bans conducteur $ de 
tileetriciic. 

<o>Dt<^riBii.iTK n. f, Propritite C«*»»»ww< 
que possedeat lea corps de tranamettre la chaleur 
on Telectricite. 

C«*r»rCTIBUE adj. Qui Jeuit de la oouductibiltte. 

MXtrrnov (<ruA-«-on) n. t. (lat. eonduetio). 
Dr. rom. Action de prendre a loyer. 

CB*M»CIB« t. a. (Ut. conducive. — J e conduit, 
nous conduisons. Je conduisait, nous conduisions. 
Je conduisis, nous conduisimes. Je conduirai. Je 
canduirais. Conduit, eonduisons, conduistz. Que je 
conduit*, que nous conduisions. Que je conduitisse, 
que nous conduisissions. Conduitant. Conduit, e.) 
Guider, mener : Antigone conduisait (Edipe aveugle. 
Aeeompagner par polltesse on par motif de surete. 
Dinger, commander : conduit* une armie. Fig. Me- 
ner, en p&rlant det ehoaes : ee cAemin conduit d la 
villa ; in vertu conduit ou bonheur. Conduire bien ta 
barmue, sea affaires. Conduire a Tautel, epouser. 
Absmi. Dinger one voiture : cocker automobillste qui 
conduit Men. «•* c — 4 nlm r. pr. Se comporter d'une 



COMMIT (du-i) n. m. (de conduire). Canal, tuyau. 

C^TOCITB n. f. Action de conduire, de diriger : 
conduits dun convoi, d*un troupeau. Action d'ac- 
compngner : fair* la conduite. Commandement, gou- 
vernement : conduite dun Stat. Direction : conduite 
aTtau entreprise. Disposition, arrangement : ta con- 
duite dun poeme. Mnniere de se conduire, de se 
goorerner : conduite reguliere. Tuyau. aqueduc : la 
gelet fait Mater les conduite* deem. 

Ct!l*ni n. m. (gr. kondulot). Eminence des arti- 
culations, eomme cefle du femur, de la machoire, etc. 

eB*T»TUBX, BBHB (H-in, S-ne) adj. Qui appar- 
tient a un condyle. 

C91IBTLMK n. m. Mid. Excroissance charnue 
doolourense. 

COBB n. m. (gr. konot, pomme de pin). Solidc en- 
tendre par un triangle rectangle qui tourne autour 
don des cotes de Tangle droit. (Ce cone est dit cone 
droit.) Pins generalement, surface engendree par une 
droite mobile qui se deplace en passant par un point 
Axe et en s'appuyant constamment sor una oourbe 
Axe quelconque dans Tespace. (Le point fixe est le 
sommet du cone, la droite mobile est 
In Qtneratrice, la courbe fixe est la 
directrice.) Cdne oblique, celui dont 
In hauteur est oblique au plan de la 
base. Tronc de cane ou cone tronque, 
t. none. Cone d ombre dune planete, 
ombre en forme de cdne projetee par 
une planete edairee par les rayons 
dusobeQ. 

— 81 Von considere un cdne de re- 
Tolution obtenu par la rotation d'un 
triangle rectangle autour d'un des cdtes de son angle 
droit, l'autre cote de Tangle droit du triangle engen- 
dre un eerele 0, qui est la bate du cone. Tautre est 
Yaxe AB ou hauteur du cdne ; Thypotenuse AC. ap~- 
lee arete oq apolh&me du cdne, engendre une * 



tar aat oouruc 
mint fixe est le 

k 

CAae droit. 



Yaxe AB ou hauteur du cdne ; Thypotenuse AC. appe- 
lee arete oq apolh&me du cdne, engendre une aire 
qui eat Voire latirale du cone. L aire laterale du cdne 
robtient en muIUpliant la moitie de son cote (apo- 
theae) par la drconferenee de sa base. Le volume 
du cdne s'obtlent en multlpliant la surface de la 
base par le tiers de In hauteur. 

C&EB n. m. Fruit des coalferes [pin, tapin, etc.). 
Inflorescence du houblon. 



I — CON 

COBFAKKBATMslV (far+i-a-ti-on) n. f. (lat. con- 
farreatio). Mariage religieux, chez les Romains. 

COMFBCTIOIV (ftk-si-on) n. f. Action de confec- 
tion ner : la confection det lisle* ilectoralet. Acheve- 
ment : jut qua entiere confection. Fabrication en 
grand d'ohjets d*habillement qui ne sont point fails 
sur mesuro : marckand de confections. 

COBrBCTIOlVNBK (fik-ti-o-ni) v. a. Faire, fa- 
briquer : con feet ionner une itoffe, un habit. 

COOTBCTIOBMBIJK. Kt HE (fck-ei-o-neur, eu-xe) 
n. Industriel qui fait Tentreprise de divers ouvrages 
de couture ou de fourniment. 

COWrBBBRATir. ITS adj. Syn. de rtDCRATiP. 

COMPBBBBATION (ti-on) n. f. (lat. confedera- 
tio). Union de plusieuri Etatg qui sc soumcttcnt a 
un pouvoir general, tout en conservant une certaine 
autonomic : la Suisse est une confideralion de 
vingl-deux cantons. Ligue, association. 

COJfTBBBKB. B adj. et n. Uni par confederation : 
puissancet confidiries. Let confeaerit, v. Part. hist. 

COItrBBBABR (ri) v. a. (du lat. cum, avec, et 
feedut, derit, alliance. — Se conj. com me accilirer.) 
Reunir en confederation. 

COMrBBBIfCB (ran-te) n. f. (de confirer). Action 
de comparer deux objets : confirence de tertet. Reu- 
nion de personnes qui discutent des questions pen- 
dan tea : conference de diplomatet, da vocals. Lecon 
publique. 

COWrBKBlVCIBK (ran-si-4), BRB n. Personne 
qui parledans une reunion. 

rOMFBKER (ri) v. a. (lat. conferre. — 8e conj. 
comme accilirer.) Comparer. (En ce sens, s'ecrit en 
abrege* cf.) Donner, accorder : confirer le baptc'me. 
V. n. Tenir conference : confirer avec ton avocat. 

COXFEHVAC-BBft (fir, ti) n. t. pi. FamiUe de ve- 
gitaux cryptogames, ayant pour type le genre ron- 
ferre. S. une confervacie. 

COMPBRVB ifer-ve) n. f. Genre d'algues vertes, 
type de la famille des confervaciet. 

COIfFBU. BASE {ft, t-te) adj. (lat. confetsut). Qui 
s'est confesse. (Vx.) 

COM rBfUIB ift-te) n. f. Confession. Nc s'emploie 
qu'avec les prepositions d et de : alter a confetse, 
revenirde confeste. 

COlf rBBUBB (fi-tf) v. a. (du lat. confetsum, supin 
de confUeri, avouerj. Declarer (sesp6ches) en confes- 
sion. Avouer :une faute loyalement confettie, ett a 
moitii pardonnie. Recevoir la confession. Procla- 
mer : let premiers martyrs confessaient hirolque- 
ment lew foi. Be* emmt—smr v. pr. Faire sa confes- 
sion. Ant. rller, denier. 

COlfFBSHBUR (ft-teur) n. m. Pretre qui confesse : 
le confetteur ett tenu au tecret abtolu. Chretien qui 
confessait sa foi, au temps des persecutions. 

C«>*rK0Mlora (Tt-si-on) n. f. (de confetser). Aveu 
d'un fait. Thiol. Profession de foi rcligieuse : la 
confession dAugtbourg fut prisentie a Charles-Quint 
en 1530. Declaration de ses peches au tribunal de 
la penitence. Ant. WdgatlM, dd»«s;»«l«a. 

COltTBMIIfMfHAL (ft-ti-o-nal) n. m. Sorte de 
gueriteod semet le pretre pour entendre le penitent. 

CONFBIMIOMMBL. BLLB (fe-ti-onel, t-le) adj. 
Qui a rapport a la confession de foi : querellet confes- 
sionnelles. 

(OXFRTTI (fet-ti) n. m. pi. (pi. de l'ital. confetto, 
dragee). Drag6eou boulettede platre, ou blen encore 
mince rondeUe de papier colorie. qu'on se lance pen- 
dant le carnaval. S. un confetti. 

COHTFIA11 CB n. f. Esperance ferme en quelqu'un, 
en quclque chose : avoir con fiance dant Cavenir. As- 
surance dans la probite de quelqu'un : Marie de 
M edicts avail placi toute ta con/lance en Concini. 
Fig. Securite, hardiesse : parler avec conhance. Ant. 
Mfflaace, ddflaaee, ••aplcloa. 

COlfPIAlVT (fi-an\, B adj. Dispose k la conflance : 
caractere confiant. Ant. »esl»»t, aidslaat. 

COXriBBMMBNT (da-man) adv. En confidence. 

COHiriBBBCB (dan-te) n. f. (de confident). Com- 
munication d'un secret : faire des con/uuncet a quel- 
Iu'un. Secret : ttre dans la confidence dun complot. 
In eon»d«ne« loc. adv. Sccretement. 

COWFIBBIVT (dan), B n. A qui Ton confle ses plus 
secretes pensees : Tristan VErmite itail le confident 



Digitized by VjiJO V 



IV^ 



CON - i 

habituel de Louis XI. Thidt. Personnage subalterne 
auquel le heros do la piece fait de* confidences. 

CONFIBBNTIBL. BLLB (dan-si-il, i-le) adj. Qui 
se dit, se fait en confidence : avis conjidentiel. 

CONFIBBNTIBIABMBNT (dan-rf-e-/e-man)adv. 
D'une maniere coafldentielle. 

CONF 1BR (fi-4) v. a. flat, confidere, avoir conflance. 
— Se com. com me brier.) Remettre une chose au 
Boin, a la fidellte, a l'habilete de quelqu'un. Faire 
confidence de. Fig. Deposcr dans : confierla sentence 
d la tern. 0e ******* v. pr. Donner sa conflance k : 
Napolionvaincueut le tort de $e confer aux Anglais. 

CONFIGURATION {si-on) n. f. (de configurer). 
Forme exterieure d'un corps : la configuration de la 
terre est celle dune sphere un peu aplatie. 

CONFieCRBR (re) v. a. Donner la forme a : &est 
le mouvement de rotation out a configuri notre globe. 

CONFINEMENT {man) n. m. Action de conflner. 
(Rare.) 

CONFINBR {ni) v. n. Toucher aux conflns d'un 
pays : la Suisse confine d la France. V. a. Releguer : 
le dernier des M droving tens fut confini dans un mo- 
nastere par Pipin le Bref. Air confini, air qui ne se 
renouvelle pas. *U> eoaOaer v. pr. Se retirer, s'lsoler. 

CONF1M0 n. m. pi. (du pref. con, et du lat. finis, 
fin). Frontiere commune a deux pays : la chaine de 
lOural est aux confine de r Europe et de I'Asie. Aux 
confine de la terre, au bout du monde. 

CONFIRB v. a. (lat. conficere, digerer. — Je 
confis, nous confisons. Je confisais. Je confis. Je 
confirai. Je confirais. Confis. confisons, confisez. Que 
je confise. Que je confisse (tres peu usite). Confisant. 
Confit, e.) Mettre des fruits dans du sucre, dcs le- 
gumes dans du vinaigre. pour les conserver. 

CONFIRMATIF. IVK adj. Qui conrtrme : arrft 
confirmatif. 

CONFIRMATION (si-on) n. f. (de confirmatif). 
Ce qui rend une chose plus certaine : confirmation 
(Tune nouvelle. Assurance exprcsse et nouvelle. Sa- 
orement de l'Eglise qui affermit dans la grace du 
bapteme : la confirmation est administrie par I'i- 
vique. Rhitor. Partie du discours ou l'on prouve les 
fails avances dans I'exposition. 

CONFIRM ATOlRB adj. Propre a confirmer. 

CONFIRMBR {mi) v. a. (lat. confirmare). Rendre 

Slus stable, plus certain : confirmer une nouvelle. 
anctionner, ratifler : confirmer une donation. Thiol. 
Confercr le sacrement de confirmation. Fam. Souf- 
fletcr. ANT. Contredire, drdire, 44>m*9utlr. 

CONFISCABLE {fis-ka-ble) adj. Qui peut etre 
confisque. 

CONFISCATION (fU-ka-si-on)n. f. Action de confts- 
quer : la cour de Philippe Auguste prononca la confis- 
cation des biens de Jean sans Terre. Biens confisquds. 

CONF10BRIB (xe-rf) n. f. Art. commerce du con- 
flseur. Sa boutique. Sa marchandise. 

CONFISBIJR. BVPJB {zeur, su-ze) n. (rad. con- 
fire). Qui fait et vend toute cspece de sucreries. 

CONFIBQIJBR [ju-ke) v. a. (lat. confiscare). Saisir 
au nom du flsc, ou en vertu d'un rcglement quel- 
conque : confisquer a un icolier un livre difendu. 

CONFIT (fi), B adj. (de eon/Ire). Conserve dans du 
sucre, du vinaigre, etc. : fruits confits. Fig. Plein d'une 
chose que 1 on suppose Jouer le role du sucre, par plai- 
santerie ou en mauvaise part : confit en divotion. 

CONPITEOR {ti-or) n. m. invar, (m. lat. signif. 
je con f esse). Prierc des catholiques commencant par 
ce mot, et que Ton recite a la messe, ou avant de 
se confesser, etc. 

CONFITURE n. f. (de confit). Mets compose de 
fruits ou d'autres matieres vlgclales que Ton fait 
cuire avec du sucre. 

CONFITURBRIB \rt) n.f. Art, metier du fabricant 
de confitures. Fabrique, mag^asin, depot de confitures. 

CONFITURIBR {ri-i), BRB n. et adj. Qui fait 
ou vend des confitures. 

CONFLAGRATION {si-on) n. f. (du pref. con, et 
lat. flagrart, bruler). Embrasement general, au prop, 
et au flg. : une conflagration europeennc. 

CONFLIT (/It) n. m. (lat. conflictus). Choc, combat : 
le conflit des armies, des iliments. Lutte, antago- 
nlsme -. le conflit des intirfts. Rcvendication simul- 
tanee d'une affaire par deux pouvoirs : il existe en 
France un tribunal tfes conflit*. 

CONFLUENCE {fluanse) n. f. Caracterc dcs ma- 




l - CON 

ladies eruptive* , quiconslste en ee que les pustules, 
vesicules, etc., se touchent. 

CONFLUENT (/lu-an) n. m. (de eonfluer). Point 
de jonction de deux cours d'eau : Lyon est au con- 
fluent du Rhone et de la Sadne. 

CONFLUBR (flu-i) v. n. (du pre/, con, et du lat. 
ftuere, couler). Se jeter l'un dans l'autre, en parlant 
de deux oours d'eau. 

CONFONBRB v. a. (du pref. con, et du lat. fundere. 
fondre). Meier ensemble, sans ordre.Reunir en un seul 
tout : la Garonne et la Dordogne eonfondent leurseaux. 
Ne pas faire de distinction. Prendre pour : confondre 
autour avec alentour. Fig. Couvrir de confusion, re- 
duire au silence : confondre un interrupteur. Prapper 
d'6tonnement : voila qui me con- 

(ond. Causer un sentiment d'humi- 
ite* et de reconnaissance : vos 
bontis me eonfondent. S« ««mtmm- 
sir* v.pr. Se melanger. Se trou- 
bler. Se confondre en politesses. 
en excuses, etc., les multiplier. 
ANT. Biaeeraer, *is4l»CM«r. 

CONFORMATBUR n. m. Ins- ' 
trument a pieces mobiles, avec le- ! 
quel les chapeliers determinent 
la mesuro et les contours exacts 
de la teto du client. _ . 

COMFORMATlOlf (si-on) n. f. C*.fam*U«r. 
Maniere dont un corps est conforme : la conformar 
tion des organes. Vice de conformation, defaut phy- 
sique grave. 

COIIPORMB adj. Qui a la meme forme, est sem- 

blable : copie conforme A V original. Qui convient, 

qui s'aceorde : conforme a la raison. Ant. BisTereat. 

COIVPORMB, B adj. BAtl, dispos6 : enfant bien 

conformi. 

COIvrORMBMBirr {man) adv. En conformity 
avec : conformiment A vos ordres. 

COIfTORMBR (mi) v. a. Donner une forme. 
Mettre d'accord avec : il faut conformer sa conduits 
d ses discours. 0* ©••f«r««r v. pr. S'aocommoder : 
se conformer aux circonstances. 

COBFORMIBTB Imis-te) n. En Angleterre, qui 
professe la religion dominante, ranglicanisme. 

COHPORMITB n. t. Etat de deux ou plusieurs 
choses pareilles entre elles. Analogic, ressemblance, 
convenance, accord : eonformitf dThumeurs. Loc. 
prep. Km eomtmiwkM •>, conformiment a. 

COMPORT {for) n. m. (subst. verb, de conforter). 
Aide, secours, assistance : apporter queique confort 
a un affligi. Tout ce qui constitue les aises de la 
vie : atmer le confort. . 

COM PORTABILiTB n. f. Nature de ce qui est 
confortable. (Rare.) 

CONPORTAR1.B adj. Qui conforte : vin confor- 
table. 8e dit de tout ce qui contribue au bten-etre, 
aux agrements de la vie. N. m. : V Anglais aime le 
confortable. Ant. I«e««f«r*«»lo. 

COMPORT ABl*BMBirr (man) adv. D'une maniere 
confortable : vivre confortablement. 
COMPORTAMT {tan), B adj. Fortiflanl. (Peu us.) 
COMPORT ATIOM {si-onY n. f. Action de conforter. 
COMPORTBR (ti) v. a. Fortifier. (Rare.) 
COMPRATBRMBL, B1XB {tir-ncl, e-le) adj. Pro- 
pre aux confreres. 

COMPRATBRMTPB(Wr) n. f. Bom rapporU en- 
tre pcrsonnes d'un meme corps : il doit exxster entre 
tons les savants de la terre une rielle confraterniti. 
COMPRBRB n. m. Chacun des membres d'un 
mAme corps. Chacun de ceux qui exercent la meme 
profession : les midecins sont confreres entre eux. 

COMPRBR1B (rf) n. f. (de confrere). Association 
religieuse : les confririts de la Passion faisaient jouer 
des myst&res. 

CONFRONTATION {si-on) o. f. Action de con- 
fronted de comparer. 

CONPRONTER {ti) v. a. (rad. front). Mettre des 
personnes en presence. Comparer : confronter des 
icritures. V. n. Dr. Etre contigu : champ qui con- 
fronte a la route. 

CONPVO (/u), B (fu-ie) adj. (lat. confusus). Mele, 
brouille : objets confus. Ou 1 on ne peut rien distin- 
guer : rumeur confuse. Fig. Obscur : discours confus. 
Honteux, deconcerte : demewro* confus. Inccrtain •. 
souvenir confus. Ant. Clair, »•!, |w«eia. 



Digitized by VjVjiJ V 



IV^ 



: ap er c evotr confu 

i, wiriarlffi. 



CON 

' (xi-man) adv. D'une maniere 



confusiment un objet. Ant. CUL. 



I (si-on) n. f. (de confus). Reunion de 
chose* disparates. Manque de clarte : la confusion du 
style nail de telle dee (dies. Action de prendre une 
ebose pour une autre : confusion de date*. Desordre. 
Fig. Embarras que eausent la pudeur, la honte : 
ejrrauter une grande confusion. Affluence de per- 
sonne*: confusion de monde. Dr- Confusion de droits, 
reunion tor une meme tlte de droits different*. Loc. 
adr. Ba w f—Ua , dans une abondance desordon- 
aee. Ant. ClarteV, N«U*t^ prtclsloa. 

C«*M*2B n. m. flat, congius). Chez les Romains, 
meeure pour les liquides yalant 3 litres. Aujoard'h. 
Appareil pour chauffer les liqueurs. 

C«5I€SB n. m. Oat. commeatus). Permission : ne 
rUn pouroir sans It congi de queiqu'un. Permission 
temporaire : congi de terms tre. Renvoi d'une per- 
sonne a gages : reeevoir son congi. Acte qui assigne 
un terme a une location : donner 
congi. Titre de mouvement delivre 
par l*adminJstration des contribu- 
iiona direetes, et qui permet de faire 
circuler libremeni des matieres sou- . n . 
mises aaz droits, telle* que les bois- *• l/0nff *' 
sons. Autorisation de partir donnec a un bAtiment. 
Exemption de classe que Ton accorde aux ecoliers. 
Adieu que Ton dit k ses amis, a see supericurs, avant 
de se mettre en voyage -.prendre congi. Periode de 
service mOitaire : fatre deux conges. Liberation du 
service militaire. Arehit. Raccordement du fut ct de 
la ceinture d'une colonne au moyen d'un quart dc 
rond ereux. 

Ca.fGBABUt adi. Sujet a conge. Bail d dumaine 
congeable, eelui par lequel un domaine etant afferme 
poar un temps indetermine, le proprietaire peut a 
sa volonte reprendre la jouissance. 

C*MGB»1ARUB adj. Que Ion peut congeuier. 

CWMflMEBlRMBM'r (dt-man) n. m. Action de con- 
g*dier. Admin. Octroi ou reception d'un conge. 

©•M«aBB«IBR (diri) v. a. (Se con), comme prier.) 
Donner ordre de se retirer : congidter un importun. 
Renvover : congidier un domestlque. 

C*MCB1~ABLB adj. Qui peut dtre congele : pres- 
fu* tout Us liquides sont congelables. 

C+MCBLATBCRa-m. Appareil scrvantacongeler. 

_=_ ATII% UWK ^ q^ cong4le 

ICZBLATIOM (si-on) n. f. Action de congeler : 
mendant la congelation, la temperature de la matte 
liquide reste stationnaire. Resultat de cette action. 

C*MCribr (li) v. a. Oat. congelare. — Prend un 
i ouvert devant une syllabe muette : je congele, il 
congelera.) Transformer un liquide en solide par 
lection du froid : une temperature de — 190* C. con- 
file taleooL Coaguler : congeler un sirop. Se dit du 
froid excessif qui desorganise les chairs : congeler 
les mains, les pteds. ft* emmgmtos- v. pr. Eire congele. 

CftMCBMBRB adj. (du pr*f. con, et du lat. genus, 
eris, genre). Qui est du meme genre, de la meme es- 
peee .plantes congenites. Anal. Muscles congi>iires, 
qui cooeoorent au meme mouvement. N. : Des con- 
gentres; les conginerts d'un mot. 

CSJfJCKXlTAL, B, AUX adj. Hereditaire, qu'on 
apporte en naissant : maladie congenitale. 

CM6BUB (rf) n. f. Rhit. Accumulation. 

COMSBVTir (Jew-tiA MWU adj. Entass*. rappro- 
cb*. Qui est relafif a U eongestion. 

COBCKsvriOM (iis-ti-onj n. f. (lat congestio). 
Accu mulat i o n morblde du sang dans une parlie cir- 
conscrite da corps : congestion ciribrale. 

CBBttBarriOMMBR (tes-ti-o-ni) v. a. Produire une 
eongestion dans : la ckaJeur congestionne le cerveau. 

CBWClaAlRB (jM+e) n . m. (de conge). Distribu- 
tion extraordinaire faite par les empereurs au peu- 
pl* romain. 

C#M«L»BATMsM (si-on) n. f. Entassement. 
Mkiter. Accumulation d'arguments, de pre uvea. 

COMttaVORRR («) v. a. Mettre en boule. 



(du pr«f. con, et du lat. 

globus, boule) Roche formee par 1' agglutination de 
materiauz grossiers, lies par un ciment : let poudin- 
eues tout un conglomirat. 




3 - CON 

C*Mei*MBRATf»M (si-on) n. f. Action de 
conglomerer. 

COMClL4>MBRBR (ri) v. a. Hat. conglomerare. — 
Se conj . comme accilirer.) Reunir en une seule masse. 

COMeLUTlMAMT (nan), B ou COMeLVTIMA- 
Tir, IVB adj. Propre a conglutiner. 

COMttLUTlIVaTlOM (si-on) n. f. Action de con- 
glutiner. Son resultat. 

COM ULUTIIfKB. (ni) T . a. (lat. conglutinare). Ren- 
dre gluant et visqueux : certains poisons conglutinent 
le sang. Faire adh6rer en collant : conglutiner les 
bords d'une plaie. Se •mglatlaer v. pr. Etrc, devc- 
nir conglutine. 

cejMCJLlTTlMBfJX, BU0B (neu, eu-se) adj. Vis- 
queux, gluant. 

CONOOLAIM, b (le, e-xe) adj. Du Congo. 

COMORATVLAMT (Ian), B adj. Qui congratule- 

COMGBATULATBUK, TBICE adj. et n. Qui 
congratule, qui aime a congratuler. Ne s'omploie en 
general qu'avec une nuance d'ironie. 

C0M6BATCI.AT10M (si-on) n. t. Felicitation. 

COlfCSBATOl^ATOlBB adj. Qui congratule : 
e>fire congratulatoire. 

CaMOBAITJUBB (li) 
v. a. (lat. congratulari). 
Feliciter, complimenter. 
0e rongratuler v. pr. 
Se feliciter soi-meme, ou 
mutuellement. 

COMC2BB n. m. Poitt- 
son de mer, dit aussi an- 
yuille de mer, famille des 
murcnides, # qui peut atteindre 3 mitres de long. 

COMORBAtiB n. m. Action de congreer. 

CWtlAnXKBM (gri-4) v. a. Entourer un cordage 
avec des brins peu 6pais pour faire disparaltre les 
vides entre les torons. 

COM«RB«AMlBTB (nis-te) adj. ct n. Qui fait par- 
tie d'une congregation. Ecole congriganiste, dirigee 
par des freres, des religieux ou des religieuses. 

COMfiBBOATIOM (si-on) n. f. (lat. congregatio). 
Ensemble de religieux du meme ordre. La congrega- 
tion de Jisus, les jesuites. Reunion de personnes se- 
culieres ou religieuses, vivant sous une m^me regie. 
Congregation des futeles, ensemble des catholiques. 
Assemble de prelats pour examiner certaines af- 
faires en cour de Rome : la congregation de Vindex. 

COMCiBBM (gri) n. m. (lat. congressus). Assem- 
ble de souverains, d'ambassadeurs, pour traitor 
d'inter£ts politiques : le congris de Paris (1856) 
mit fin a la guerre de Crimie. En France, Senat et 
Chambre reunis pour nommer le president de la 
Republique, modifier la Constitution, etc. : le Congris 
se riunit au palait de Venailles. Aux Etats-Unis, le 
Senat et la Chambre ensemble. Reunion de gens qui 
deliberent sur des interets communs, des 6tudes com- 
munes, etc. : congris scientifique. 

COMCiBBMMTB (grt-sit-te) n. Membre d'un 
congres. 

COMttRV, B adj. (lat. congruus). Exact, pr6cis, 
convenable : expressions congrues. Portion congrue, 
rcssources a peine sufnsantes pour vivre. Arith. 
Nombres congrus, deux nombres enticrs sont con- 
grus par rapport a un troisieme quand leur diff6rence 
est divisible par le troisieme. Ant. lacragrta. 

COIVOBfJBMCB (gru-an-se) n. f. Accord, conve- 
nance. Arith. Formuie exprimant quo deux nombres 
sont congrus par rapport a un troisieme. 

COMGRUBMT (gru-an), B adj. (de congru). Qui 
convient : expressions congruentes. 

COMQRUITB n. f. Convenance. Ant. Incomarmlti. 

COMttRUMBMT (man) adv. D'une maniere con- 
grue. Convenablemcnt. 

COMICIMB ou COMIME n. f. Syn. de cicutinb. 

COMICITB n. f. Forme coniquc. 

CsfMlBIB (di) n. f. Spore de champignon nee sur 
un appareil special different des asques. 
CON1FBRB adj. et n. 

Jtroduisent des cones, comme I 
e» conifercs abondent dans I „ 

CMIMIQVB adj. Qui a la forme d'un cone. Sections 
coniquet, ou absol. coniques n. f. pi., courbes obte- 
nuo»» par des sections planes du cone (ellipse, hyper- 
bole, parabole). 



. m. Se dit des vegdtaux qui 
nme lopin, le savin, Vif, etc. : 
ant les rig ions froides. 



Digitized by 



Google 



CON 



MinMITU (ros-tre) adj. 6e dit des oiseaux 
qui ont le bee en forme de cone, comme le moineau, 
le corbeau, etc. N. m. pi. Sous-ordre dea oiteaux 
passereaux. S. un conirostre. 

CONJBCTCRAL, K, AUX (jik) adj. Fonde sur 
des conjectures : la midecine est souvent tine science 
conjectural*. 

C O^JECTI R AI.KMEWT (yVA', man) adv. Par 
conjecture. 

CONJECTVRK (;V*) n. f. (lat. conjectura). Pre- 
emption, supposition, opinion fondee sur des pro- 
babilites : on doit souvent Htablir par conjecture 
le texte mutili des icrivain* ancient. 

(ONJB1TIBER (jtk-tu-ri) v. a. Juger par 
conjecture. 

CONJOI1VBRB v. a. (Sc conj. comme craindre.) 
Joindre ensemble. Marier. 

CONJOINT (join), B adi. Intimoment uni. N. m. 
L'un des epoux par rapport a l'autre. Mus.V. disjoint. 

rONJOINTBMBNT {man) adv. Ensemble, de 
concert : agir conjointement avec quelqu'un. 

CONJONCTBUR (jonk) n. m. Conjoncteur-di*' 
jonctmr, syn. de coupleur. 

CONJONCTir, ■%'■ (jonk) Adj. Gram. Qui scrt 
a unir. Particule, locution conjonctive, qui tient lieu 
d'une conjonction, comme et, que, afin que, bien que, 
varce que, etc. N. m. Anal. Tissu qui sdpare et unit 
les autres tissus. Gram. Autre nom du subjonctif. 
Ant. DIsjMctir. 

rONJONCTlON (jonk-si-on) n. f. (de conjonctif). 
Union, liaison. Gram. Mot invariable qui sert alicr 
les mots ou les propositions. Astr. Rencontre appa- 
rente de deux astres dans la m£me partic du zodiaque : 
Irs conjonction* de Ve"nu* et du toleil ont une grande 
importance en a stronomic. Ant. BiajMctloa. 

CONJONCTIYB (jonk) n. f. Muqueuse qui tapisse 
la face posterieure des paupieres et la race ante- 
rieure du globe de l'cml. 

CONJONCTIVITB (jonk) n. f. Inflammation de 
la conjonctive : la conjonctwite simple se traite par 
des lotions d'eau boriquie. 

CONJONCTURB (jonk) n.f.(lat. cum, avec. etjunc- 
tura, liaison). Concours de circonstanccs. Occasion. 

C'ONJICJABLB adj. Qui peut Urc coniugue : le 
■ verbe choir nest pas conjugable dans tout tea temps. 

CONJECSAIMON (ghC-zon) n. f. Reunion, rappro- 
chement. Gram. Maniere de conjuguer un verbe. 
Tableau des differcntes terminaisons dun verbe, 
distributes en voix, modes, temps et pcrsonnes. 
(Masse de vcrbes. — II y a, en francais, quatre con- 
jugaisons ou classes de verbes, que Ton distingue 
par la terminaison du present de l'inflnitif : les 
vcrbes de la l r conjugaison sont terminus en er; 
ceux de la 2«, en ir; ceux de la 3», en oir; ceux de 
la 4», en re. 

rONJIJQAL, B, All adi- (du lat. cum, avec, et 
jugum, joug). Qui concerne f'union entre les 6poux : 
la fidehte" conjugate. 

CONJlCtALBMBlfT (man) adv. Scion r union 
conjugale. 

CONJUCiCB, B {ghi\ adj. Sc dit des feuilles por- 
tantsur un petit petiole comuiun une ou pluuieurs 
paires de folioles opposees. Me'c. Machines conju- 
gate" es, unies pour concourir au m^me travail. Anat. 
Ncrftt conjuguis, ceux qui concourent a la miJme 
operation. Gram. Qui a recu les diverses formes de 
la conjugaison. N. f. pi. F ami lie d'algues. 

CONJliirBR (ghi) v. a. (lat. conjugare). Rcunir. 
Gram. Reciter ou ecrire un verbe selon ses diffe- 
rentes inflexions et terminaisons de modes, de temps, 
de nombres et de personnes. 

CONJl'NCiO SJon-gho) n. m. (mot lat. tignif. j'unit). 
Pop. Mariage : fuir le conjungo. 

COMJIRATKIR n. m. Celui qui forme, conduit 
une conjuration. Pretendu magicien. (Peu us.) 

CONJURATION (si-on) n. f. (de conjurer). Conspi- 
ration , complot contrc l'Etat, le souveroin : la 
conjuration aAmboise (1560). formie par les protec- 
tants, fut le prelude des guerres de religion. Exor- 
cisnie, sortilege. PI. Prieres. supplications. 

CONJIRK, B adj. et n. Se dit d'une personne qui 
prend part k une conjuration, un complot : le* sina- 
teurs conjuHs assassinerent ("e"sar. Exorcise. Sup- 
ply. D^tourne : danger eonjurS. 

t'ONJl rbr (re") v. a. (lat. conjurare). Prier avec 



- 214 - CON 

Instance : je vow conjure de fair* ceux. Exorciser : 
conjurer le diable. Fig. D4tourner par magie, exor- 
cisme, habile t/, un malheur qui menace : conjurer le 
tcmiM'te. Decider une chose avec la ferine intention 
de l'executer : conjurer la perte de rennemi. V. n. 
Tramer un complot : Caiilina conjura contre la r*- 
publique. Me eoajarcr v. pr. S'unir pour conjurer. 

CONNAIMMABIB (ko-ne"-*a-ble) adj. Qui peut etre 
connu : let notions de temp* et (fetpace ne sont pat 
directement connai**able*. 

CONNA1MJJVCB (ko-ni-eon-ee) n. f. Id«e, noUon : 
connaistance de Dieu. Relation de socleU. de fami- 
liarity : il est de ma connaistance. Personnes qui ont 
ces relations : de vieillet connaistance*. Facuite de 
sentir, de recevoir des impressions : tomber tans con- 
naistance. Bn connaistance de cause, en sachant bien 
ce que Ton fait. Connaissance de* temp*, cphimerides 
astronomiques du Bureau des longitudes. PI. Savoir. 
erudition : avoir des connaissancet e"tenduet. Vener. 
Marques auxquelles on reconnalt l'&gc, la grosseur 
d'une bete, etc. 

CONNAlftsjAlVT (ko-nisan), B adj. Qui connalt. 

CONNAI0*JKMBNT (ko-n/se-man) n. m. Decla- 
ration contenant un etat des marchandlses char- 
gees sur un navire. 

CONN A1MIBUR, BUflB (ko-n±seur, eu-se) n. Qui 
se connalt h quelque chose. Adjectiv. ; tin ceil 
connoisseur. 

CONIf AtTRB (ko-ni-trt) v. a. (lat. cognoecere. — 
Je connais, tu connate, il connatt, nous cvnnaistons, 
vous eonnaissez, il* connaistent. Je connaistais. Je 
connu*, vou* conn&me*. Je connatt rai. Je connattrai*. 
nous connaitrion*. Connais, connaissons, connausei. 
Que je connaiue, que nous connauuion*. Que je con- 
nutse, que nous connutsion*. Connaittant. Connu, e.) 
Avoir rid6e, la notion d'une personne ou d'une chose : 
la plupart de* animaux connaistent let plantes qui 
peuvent leur 4tre nuurible*. Entretenir des relations 
avec quelqu'un. Savoir : connaitre le grec. Avoir une 
grande pratique de certaines choses : connattre le 
monde. Distinguer, reconnaltre : a I'amvre on con- 
natt Vartuan. lie connattre ni Dieu ni diable, n'avoir 
aucune religion, ou aucune consideration poor qui 
ou quoi que ce soit. V. n. Btre competent pour juger : 
le tribunal de commerce ne connatt vat des cause* 
civile*. Ne connattre ni oVEve ni cfAaam, en aucune 
facon. Me evwMitre v. pr. Avoir une juste idee de 
soi-m£me : • Connais-toi toi-m&rne » fut la maxime 
favorite de Socrate. Etre en rapports. Fig. Se fairt 
connattre, se distinguer ; decliner ses noms et qua- 
lite*. Ne plu* *e connattre, #tre furieux, hors de sol. 
Se connattre en, d quelque ckoee, etre en etat de 
juger. Ant. Igiw w . m*r ■— ■1tr». 

CONNBCTir. IVE (kon'-n/k) adj. Qui sert k unir : 
tissu connectif. N. m. Bat. Portion mediane de 1'an- 
there; 

CONNBTABLB lko4t4) n. m. Jadis premier offl- 
cier militaire en France : Richelieu supprima la 
charge de connitable. V. Part. hist. 

CONIVBTABLIB (ko-nt-ta-blf) n. f. Charge de con* 
ne ta ble. T ribunal militaire preside par le connitable. 

CONHBXB (kon'-ntkse) adj. (lat. conneru*; de 
cum, aveo. et nectere. Her). Li*, uni. 

fONNBXIOlV (kon'-nek-si-on) n. f. Liaison, union, 
enchalnement -.connexion didee*. 

CONNBX1TB (kon'-nCk-*i) n. f. Rapport, liaison : 
il y a conneriti entre le* loit et la morale. 

COlfHTIVBlVCB (kon-ni-van-»e\ n. f. (de connirer). 



Complicite : ftre de connivence avec quelqu'un. 

roXNlVKirr (kon'-ni-van). B adj. Bot. Qui tend 
k se rapprocher. en parlant des parties d'une piante : 
feuilles connivente*. Anat. Valvule* conmvente*. 
chez l'homrae, replis de la muqueuse intestinale. 

C^ONNIVBR (kon'-nive") v. n. (lat. connivere, for- 
mer les yeux). Participer k une mauvaisc action en 
la dissimulant. Mdnager un accuse. (Peu us.) 

COlfHTU, B (ko-nu) adi. Bien su, clair, certain : 
e'csl une chote connue. Decouvert, explore : le monde 
connu . Dont le nom est repandu : auteur connu . N . m . 
Ce que Ton salt : a tier du connu a Finconnu. Ant. 
Igw*r4, lucoaaa, HfCMau. 

1'ONOKdai^ B, All (710-1) adj. Presque an forme 
de cone. 

COIVOiRB (no-i-de) adj. Qui est en forme de cone. 
Surface conoide ou n. f. conoide, surface engendree 



Digitized by VjOOVI 



CON 



— 215 — 



CON 




par one droit* qui s'appuie eonstamment sur one 
droit© flxe. teste parallele a un plan fixe, ct satis- 
fait a use troisieme condition quelconque. 

CWll (konke) n. f. (du gr. konkM, coquille). 
G«nre de mollusquet marins aeephales 
iv^nus). Lear grande coquille bivalve. *~*~ 
Coquille reeourbee dont sonnaient lea 
tritoas. Anat. Cavite de Poreille. 

crmmiuMMAwr (A*-rtm), b adj. et 
n. Qui a fait, qui fait de nombreuses 
conquetes : Gengvt-Khan et Tamerlan 
sent deux fanuux conquerants. 

C«*«lEKim (ki) t. a. (du lat. con- 
quirtre, fassembler. — Se conj. comme 
acqutrir.) Acquerir par les armes : CV*ar 
ma huit ans a conquirir la Gentle. Fig. 
G»gn«r, captiver ; conqwhir leu carurs. 

CSsXQ-rn- ike) n. m. Bien acquis par Cooqn# 
Vindustrie, le travail. (He s'emploie qu'aveo aequtt et 
s« dit surtout des biens acquis par les epoux durnnt 
la communaufe.) Adjectiv. : le» biens sont propres, 
acquets ou conqu/ts. 

r C+Xfjrmm (k*-te) n. f. Action de conquerir : 
Louis XIV JU la conqutU de la Flandro. La chose 
conquise : tAlgerU eat pour la France une pre"cieuee 
comquite. Fig. et fans. Avoir dee aire de conquite, 
lair satis/ait d'une personne sure de plaire. 

C ? W * i;1 ** " < kl > »'■*«) ftd J- Acqu&, ▼aincu. Se 
eonduirs comme en pays conquis, sans menagements. 

C*JrrSACRAJrr (*r*n) n. et adj. Eveque qui en 
saere un notre. Pretre qui eelebre la messe. 

COXMaCRB, B adj. Qui a recu la consecration re- 
ligieuse : turn consacri. Dedi6 : temple contact d 
ApolUm. Voue, destine, applique : loisirs consacre's 
d T etude. Sanctionne, ratine : expression eonsacrJc. - 

CSMAOUm ikrt) v. a (lat. eonsecrare). Dedicr a 
Dieu. auz dieux. Faire h la messe la consecration du 
pain et du vin. Sanctionner, rendre durable. Fig. 
Employer : consacrer son temps d Vitude. Autoriser : 
met que Cusage a consacri. Be cMMerer v. pr. Se 
voucr. Devenir consacre. 

C«XflAJ««sri5l (ghin), B adj. et n. flat, consan- 
guineus). Parent du cote paternel : un frere consan- 
§uin. Son oppose est utcrtn, du cote maternel. 

C^* aJVCi IITITB (ghui) n. f. (de eonsanguin). 
Parente d u cW d u pere. 

cnmmvtXMMmWT (kon-si-a-mati) adv. D'uno fa- 
yon conseiente. 

C*X0CIB*CB (konsi-an-se) n. f. (lat. conscicntia). 
Connaissance, notion : avoir pleine conscience de se» 
droits. Sentiment intlrieur par lequel l'homme se 
rend temoignage a lui-meme du bien et du mal qu'il 
fait : notre conscience est notre juge. Moralite. inte- 
grity : homtne sans conscience. Fig. Liberie" de con- 
science, droit que l*Etat reconnalt a chaque citoyen 
de Jouir d'une fiber te complete en matiere religleuse. 
Aroir sur la conscience, avoir a se reprocher. 1m 
main sur la conscience, en toute slncerite. A voir la 
conscience large, excuser facilement le mal chez soi 
ou ebex les autres. Arotr quelque chose sur la con- 
science , avoir quelque chose a se reprocher. Par 
acquit de conscience, pour n'avolr rien a se repro- 
cher. Mm e — ct— ct loc. adv. En verite. Scion les 
regies d'une st ric te probite. 

CWlPCIBIfClB dm B1TT (kon-si-ansi-eu-ze- 
wanjatv.iynne manie re comciencieuse, scrupulcune. 

C*5l»CIBlfClBUa\ EC MB (kon*i~an-si-eu, eu-ze) 
adj. Qui s la conscience delicate, qui remplit avee 
•oin tons ses devoirs. Qui est fait avec soin : travail 
conscienci eux. 

cammcwMWT (kon-eiran), B adj. Qui a la con- 
science. La notion : itre conseient de ses torts. 

ce«lfcmipn«!i {kons-krip-eUm) n. f. (du lat. 
cum, avec, et scriptio, action d'ecrtre). Inscription 
snnueile sur les roles militaires pour les jeunes 
gens qui ont SO ant accomplis : sous le premier Em- 
pire, (a conscription peso, tourdement sur le pays. 

C^JVBOBfT ikons-kri) n. m. Inserit au nile de la 
conscription. So Id at nouveau. Fig. Personne sans 
experience : se laisser tromper comme un conscrit. 
Adjectiv. Pere conscrit, senateur romain. 

CMMBCKATBIB n. et adj. Syn. de consacrant. 

CB H iouTiW («i-on) n. f. Action de consa- 
crer, confirm a tion, au prop, et au flg. : les mots nou- 



reaux doivent recevoir la consecration de I'usage. 
Action par laquelle le pretre consacre le pain et le 
vin a la messe. 

C*t>lVllBCt!Tir, IVB adj. (dn lat. consecutum, su- 
pin de cottgeeui, suivre). Qui se suit, dans l'ordrc du 
temps : la bataille de Leipzig (181$) dura trois jours 
comirutifs. Qui resulte de : infirmiti consecutive a 
une blesmre. 

COXMCCVTIOX («i-ow) n. f. (de consicutif). En- 
chatnement. Astron. Espace de vingt-neuf jours et 
derai entro deux nouvelles lunes. 

C05r«BCtJTl%-BMB2f T (man) adv. Sans interrup- 
tion. 

COMBBII, (se; I mil.) n. m. (lat. consilium). Avis 
sur ce qu'il convient de faire : demander, donner 
des come Us. Dessein, volont6 : les conseils de Dieu. 
Reunion dc personnes qui deliberent : tenir conseil. 
Avocat que la parti e consulte. (On dit aussi a,vocat- 
conskil. ) Assemble de person nes deliberant sur 
certaines affaires : conseil des minis tres. Conseil de 
guerre, pour l'exercice de la justice militaire, la pre- 
paration de certaines operations strategiques, etc. 
Conseil dEtat, assemble chargee de preparer des 
lois etdecrets, tranche r les liliges administratifs, etc. 
Conseil de prifecture, assemble e dont les membres, 
nommes par le gouvernement, assistent le prefet do 
leurs conseils. Conseil d'arrondissement , conseil 
compose d'autant de membres qu'il y a do cantons 
dans Tarrondissemcnt, et qui s'occupe des intcrets 
directs de l'arrondissement. Conseil giniral, assem- 
blec Elective composde d'autant de membres qu'il 
y a de cantons dans le ddpartement. (II se reanit 
deux fois par an au chef-lieu et d&ibere sur les 
affaires departementales.) Conseil municipal, assera- 
blee elective, presidoe par le maire, et chargee de 
deliberer sur les affaires de la commune. Conseil 
de revision, v. rsvision. Conseil de famille, assem- 
bled de parents, prcsidee par un juge de paix, pour 
deliberer sur ce qui conccrne les interets dun mi- 
neur. Conseil judiciaire, personne nominee pour as- 
sister celui qui a ete deciar6 en 6tat do prodigality 
ou d'incapactte civile ou legale. Conseil de discipline, 
tribunal institue pour veiller au maintien de fa dis- 
cipline. Ceaaell des Cinq-Oata, coaseil des Am- 
rl«aa, e«aaell de* Dli. V. CONSEIL (part. hist.). 

COaaEILl.BR (se*, //mil. «*) v. a. Donner un 
conseil a : conseiller un ami. Inciter a : ronseiller 
la resistance. Ant. B-ecoemelller, drtouruor, die- 
•■adcr. 

COXftElLLBR (««, // mil., e*), RRE n. Qui donne 
conseil. N. m. Membre d'un conseil, d'une compagnie 
judiciaire : conseiller d la Cow des comptes. Conseil- 
ler des graces, miroir. N. f. Femme d'un conseiller. 

CejJVtIBIL-LBiJB, BV«B («», // mil., eu-ze) n. Qui 
donne des conseils : les conseil leurs ne sont pas les 
payeurs. 

COffMBMfllTB'L, B-L1.B (san-su-eT, Me) adj. Se dit 
d'un contrat forme par le seul conseniement des 
parties. 

COIWUBIVAUii (sin-suss) n. m. (mot lat.). Accord 
de plusieurs personnes. Accord de plusieurs organ es 
dans raccomplissement d'une fonction vitale. 

COmtU&MTAlUT (san-tan), B adj. Qui consent : les 
parties consentantes. Ant. Oppoaani, re««lritraa<. 

t'OIlMB!ITEIIE!«T (san-te-man) n. m. Action de 
consentir : le conseniement universe I est un indice, 
mais non pas une preuve absolue de virile". Da 
coM«H(«M«at de too* loc. prep. De l'acceptation 
unanime. Ant . Refus, opposltioa. 

COXMBIVTIR (san) v. n. (lat. consentire). Vouloir 
bien, trouver bon. V. a. Autoriser : consentir une 
vente. Prov. : Qui ■• dit not caaaeai, ne pas 
elever d'objection contre une chose, e'est y donner 
son adhesion. Ant. B'oppoaer. re'sieSer. 

COMSBQUBBiMBlffT (ka-man) adv. D'une ma- 
niere consequente : agir conse'quemment a ses prin- 
cipes. Par consequent. 

CWIVftBQIJBIVCB (kan-se) n. f. Conclusion tiree 
d'un raisonnement, d'un fait. Suite qu'uno chose a, 
ou peut avoir : la perte de nos colonies dAmirique 
fut la consiquence de la guerre de Sept ans. Fig. 
Importance : affaire de consequence. Tirer a conse- 
quence, *tre important. Sans consequence, sans impor- 
tance. Ba raaaeaweae* loc. adv. Consequemment. 
Ant. lar«Mce«eac«. Cmm, priaelpe. 



Digitized by VjOOQiC 



CON - 2 

CONOEtUKMT (ton), B adj. (lat. consequent). Qui 
raisonne, qui agit avec logique : homme consequent 
dans sa conduits. N. m. Mus. Contre-sujet d'une fugue. 

GOlf BEQlTBJrT (ten) n. m. Xoy. Seconde propo- 
sition d'un enthymeme. Math. Second term© dun 
rapport. Par eeaeeqaeat loc. conj. Done, en con- 
sequence. Ant. l»eoaee«,aeat. 

COlfBBmVATBirBs, TRICE (ser) adj. et n. Qui 
conserve : V hygiene est conservatrice de la santi. Qui 
appartient au parti politique hostile aux innovations, 
et, d'une faeon plot speciale, aux progres de la libcrte : 
les conservateurs anglais se nomment tories. N. m. 
Titre de certains fonotionnaires : eonservateur des 
eaux et fortts. Conservateur des hypothiquen, fonc- 
tionnaire qui, dans chaque chef-ileu d'arrondisse- 
ment, est charge d'enreglstrer les hypotheques prises 
sur les immeubles, etc 

CONSERVATION (ser-va-si-on) n. f. Action de 
conserver : les animaux ont I' instinct de conserva- 
tion tree developpe. Etat de ce qui est conserve : une 
couche de coaltar assure la conservation du bois. 

COflrawmVATOlRB (ser) adj. Qui a pour but dc 
conserver : V apposition des settles est une mesure 
conservatoire. N. m. Ecole publique. Ceeaervatelre 
aatleaal de mai^M «« de Kelsastfai, etablis- 
sement pour renseignement offlciel de ces deux arts, 
fonde a Paris en 1795. Ceaaervatetre dea arts et 
aietlere, etablissement public, a Paris, pour l'en- 
selgnement des arts et des sciences appliques. 

COIVEBRVB {ser~ve) n. f. Conflture aeche. Sub- 
stance alimentaire, conservee dans un recipient de 
▼erre on de metal hermetlquement clos : conserve 
de viande, de legumes. Loo. adv. Be eeaeerre, de 
compagnie : naviguer de conserve. PI. Lunettes a 
verrcs colores pour la vue. 

COKSERVEH (ser-ve) v. a. flat, conservare). Main- 
tenir en bon etat : rester sobre est le meilteur moyen 
de conserver sa santi. Qarder avec soin : conserver 
un secret. Ne pas perdre : conserver ses amis. Mar. 
Conserver un navire, naviguer de conserve avec lui. 
Bien conserve, se dit de quelqu'un qui, malgre l'&ge, 
paralt encore Jeune. m*> eoaaerver v. pr. Durer. Res- 
ter en bon etat. Qarder a sol : se conserver des ressour- 
ces. Manager sasante.sa vie. Ant. Pwir; detralre. 

COIWEIDBRABLE adj. (de considerer). Puissant : 
homme considerable. Tres grand : dipense considera- 
ble. ^Jombreux : armie considerable. Important : tra- 
vail considerable. Ant. laaigniaaat, Mediocre. 

CO!V«lBBRABiJBMB!VT (man) adv. Beaucoup. 

COJVEIDBRAIVT Iran) n. m. Motif qui precede le 
dispositif d'une loi, d'un arret, etc. 

COM8IDKRATIOH {si-on) n. f. (de considerer). 
Examen attentif : cela nitrite consideration. Fig. Rai- 
son, motif : cette consideration m'a decide. Egards, 
estime ijouir de la consideration generate. PI. Pcn- 
s6cs, reflexions, ecrits : considerations sur la poli- 
tique. Ba eeaalderatlea de loc. pr6p. Eu egard a. 
Ant. Becoaalderatlea. , 

COXfllEERKMBKT [man] adv. (de considerer). 
Avec circonspection, prudence. 

COXSIEBREH (ri) v. a. (lat. considerare. — Se 
conj. comme accil&rer.) Regarder *ttcntivcment. 
Fig. Peser, appreoicr : tout bien consider*. ... Es- 
timer, faire cas : on le considere beaucoup. Aht. 
BeeeMlderer. 

CONHitiNATAlRE (te-re) n. m. Depositairc d'une 
somme consignee. Negociant auquel on adrcMe des 
marchandises (soit en depot, soit pour les vendre), un 
navire, etc. 

Ct>NfliCiXATBtR n. m. Celui qui fait une consi- 
gnation. 

COIfftlG* ATI05T ($i-on) n. f. (de consigner). Ac- 
tion de faire un dtodt cntre les mains d'un offlcier 
public, d'un negociant. Somme, objet ainsi depose : 
rttirer sa consignation. Galeae dea deadta et r — * 
les depots d\ 



caisse d'Etat qui recoit des depots d' argent 
spontanes ou ordonnes par Justice. 

COlffllOIfB n. f. Instruction fonnelle donnee a 
une sentinelle, a un gardien, etc. Defense de sortir 
4 un militaire, a un ecolier : deux jours de consigne. 
Bureau d'une gare on Ton depose provisoirement 
des colis : mettre sa valise d la consigne. 

COBMCtXBR (si-gni) v. a. (lat. consignare). Met- 
tre en depot : consigner une somme, des marchan- 
dises. Adreascr a un consignntoirc. Citer, rapjiorter 



i - CON 

dans un ecrit : consigner un fait. Donner one consi- 
gne a. Mettre a la consigne d'une gare. 

CONEIBTAJ1C8 (sis-tan-se) n. f. Etat d'un liquid* 
qui prend de la solidite : consistance rirupctut. Etat 
resistant. Fig. Stabilite, flxlU : esprit sans consistance. 

CONElETAIfT {sis-tan), B adj. Qui consiste -.yro- 
prUte consistante en yris, champs, etc. Qui a de la 
consistance, de la cohesion, de la solidite. Au fig. -. 
homme peu consistant. 

COlfEIETBR (sis-ti) v. n. (lat. consistere). Avoir 
son essence : le bonheur consiste dans la moderation 
et la vertu. Etre compose, forme de : son revenu 
consiste en rentes. 

COMSIETOIRB (sis-toi-re) n. m. flat- consisto- 
rium). Assemblee de cardinauxpresidee par le pape : 
la canonisation des saints a lieu en consistoire pu- 
blic. Assemblee dirigeante de rabbins ou de pasteurs 
protestants. 

COlfSISTRRIAL, B, AUX (sis-to) adj. Qui tient 
ou qui emane d'un consistoire Jugement consistarial. 

COlffllBTOHlAUUtBlfT (sis-to, man) adv. En 
consistoire. 

CRMSOLARLB adj. Qui peut etre console. Ant. 
laeeaeelaMe. 

COlfSOLAlfT {Ian), B adj. Qui console : reflexion 
consolante. Ant. AfMceaat, attrietaat. 

COBSOLATBUR, imiCB ad), et n. Qui apporte 
de la consolation : espoir consolateur. Le Consola- 
teur, l'Esprit-Saint. 

CONBRLATIOB (si-on) n. f. Adoucissement de 
l'afAictlon ; chose qui console : la 
lecture est une predeuse consolation. , 
Sujet de satisfaction. Discours, raison 
que Ton emploie pour consoler : rece- 
voir des consolations. Ant. AflUctftea, 
caaarla, deaelatioa. deeeapelr. 

COBEOLATOIRB adj. Qui tend a 
consoler. 

COMMOLB n. f. Saillie destinee k 
soutenir: les consoles d'un balcon. Sorte 
dc table de salon : console Empire. 

COM0Os.Bla (U) v. a. (lat. conso- 
lari). Adoucir 1'afnictton, les ennuis 
de : consoler un orphelin. »e eeaaaler c©««qU. 
»r. Mettre fin a ses regrets. Ant. Afaiger, rha- 




v. pr. Mi 
ff^riaer. 



C^MVBs>LlBABLB adj. Que Ton peut consolider. 

COMOLIBAIVT {dan), B adj. Qui consolide. 

C^»1««OLIBATir, IVB adj. Qui consolide. 

COIVMOLIBATIOIV {si-on) n. f. Action deconso- 
# lider. Fia. Consolidation de la dette flottante, con- 
"verslon de rentes remboursables en rentes perpe- 
tuelles. Reunion dc la nuc propriety et de l'usufruit. 

COMMOE.IBB, B adj. Tiers consolide, rentes sur 
l'Etat reduites, maiB garanties. N. m. pi. Fonds pu- 
blics de la dcttc d'Angleterrc. 

COlVAIOLIBBMEirr (man) n. m. Action de conso- 
lider. 

CONB01.IBBB (de) v. a. (du lat. cum, avec. et so- 
lidus, solidc). Rendre ferme, solide : la victoire de 
Bouvines consolida la puissance de Philippe Auguste. 
Fig. Affermir, fortifier : consolider un traiU. Ant. 
Baraaler. 

eOMO MMAMJ (so-ma-ble) adj. Que Ton peut 
consommer. 

COl«Bs>MMATBlJm (so-mo) n. m. Celui qui utilise 
personnellement les denrees, les marchandises qu'il 
achete : les consommateurs supportent les augmenta- 
tions de droits de douane. Personne qui mange ou boit 
dans un cafd, un restaurant, etc. Ant. P i si l ac it e ar w 

COIVflOBDBATlOIV (se-ma-si-on) n. f. Action de 
consommer. Pin, accomplissement : laconsommation 
des siecles. Boisson demandee dans un cafe, etc : 
renverser sa consommation. Ant. r Ved a ette a. 

CONSOMME (so-mil B adj. Detruit par r usage : 
aliments consommes. Parfait : sagesse consommee. 
Habile, experiment* : Turenne fut un tacticien con- 
somme. N. m. Bouillon riche en sues de viande. 

CONAIOMMEB (so-me~) v. a. (du lat. cum, avec, et 
summa, fln). Detruire par l'usage : consommer une 
denree. Achever. accomplir : consommer un sacrifice. 
( V. CON8UMKR.) Be c— w aaw v. pr. Etre consomme, 
Cuire longtemps. Ant. s? i e d alre. 

C'ONslOMPTIBLB (sonp-ti-ble) adj. Qui peut etre 
consomme : produits consomptibles. 



Digitized by 



Google 



CON . - i 

lOW (son-psi-on) n. f. (lat. consum- 
•tio). Amaigrissement ei deperissement progressif, 
dans certain** maladies : la phtisie amene presque 
toujour* la consumption. 

C1W1*3tI» n. f. (da lat. cum, avec, et sonare, 
aonner). Accord de sods agitable a Toreille : I'octavc 
eat lap*** simple dm consonances- Uniformity de son 
dans la terminaison des mots on des phrases. Ant. 

IAXT (nan), B adj. Forme par des conso- 
: accords consonants; mots consonants- Airr. 

l (so-ne) n. f. (do pre/, con, et de son- 
__jr). Emission de voix qui ne forme une syllabe que 
par radjonetton d'une voyelle. Gram. Lettre qui ex- 
prime ee son- Adjectiv. : lettre consonne. — L alpha- 
bet francais a dix-nenf eonsonnes, qui sont : a, e, 
*, f, *,k,j, *,!,■»,■,**•., r, •,*,* {my, *, s. 

MmMSam ($o-ni) on C#!IM!fBa (ne) t. d. 
Convsnir. s'accorder. Prodoire une consonance- 

CMMBT («w) adj. (du pre/, con. et da lat. sors. 
sortis, sort). En droit eonstitutionncl anglais, ce mot 
s*appliqoe au mari ou a la femme d'un souverain 
regnant : rein* consort, print* consort. N- m. pi. 
Colnteresses dans une affaire. Se dit parfois, en 
mauvalse part, de ceuz qui sont de la meme coterie, 
de la meme abate : un tel tt consorts. 

Cts mm M (si-om') n. m. (mot lat. signif. 
ye). Association : un consortium de banquters. 
MOfJBB n. f. Bot. Genre de borraginarecs dont 
Is type, la frond* consoude ou consoude officinale, 
est employe eontre les diarrhees. les hemorrordes. 

CmUBSMMLAMT (kons-pi-ran), B adj. Mec. Qui tend 
a produire le meme effet : " 

CtJWIMATI I ■» T» 
part a une conspiration : les carbonari formaient 
une vasts association de conspirateurs. Adj. fern. : 
menees canspiratrires. 

CtMPnafltn (aotu-pi-ra-s<Hm) n. f. Complot 
forme eontre l'Btat : la conspiration de Cellamart 
eontre la BJgent fut encourage* par Aiberoni. Cabale 
eatre paxticuUers. Accord, effort commun. 
• COMPimBa (kons-pi-ri) v. n. (lat. conspirare). 
Coacourir, s'aocorder dans un meme but : tout cons- 
pire d son bosUutur. Comploter, prendre part a une 



let : forces eonspirantes. 
LflCB, TmiCB (kons-pi) n. Qui prend 



conspiration : Gtoroes Cadoudal consp'ira eontre 
Bonaparte. V. a. Mediter, projeter : conspirer la 
de guelqu'un. 

ImWfsmm {kons-pu-i) v. a. fdu lat. conspuere, 
dessus). Honnir publiquement. 
rraMMM { kons-ta-ble) n. m. Offlcier, agent 
de police en Angleterre. 

CWsTHIMfHT (kons-ta-man) adv. (de constant). 
Avec perseverance. Tre* sourent : tomber constam- 

CWKarrAJfCS (kons-tan-se) n. f. (lat. constant ia ; 
de co»M«sre, perseTerer). Fermete d'ame : souffrir avec 
constanee. Perseverance dans certains sentiments. 

CSMMTABT (kons-tan), B adf . Qui a de la con- 
stance : Job se montra constant dans le malheur. Cer- 
tain, indubitable : fatt constant. Qui ne varie pas : 
bonheur constant. Geom. Quantites constantes, qui 
oat toujours la meme valeur. Amt. Imemm m tmmU 

COJUTTAT (kons-ta) n. m. Constatation authen- 
tiqse : les constats se font par minister* d'huissier. 

COBOTATATlOlf (kons-tortasi-on) n. f. Action de 
eonstaier. Ce qui est constate. 

cam BTATBai (kons-ta-U) v. a. (lat. com tart, etre 
eertaia). Etablir l'etat d'une chose, la verite d'un 
fait : eonstaier un dice*. Consigner dans un ecrit. 

• jmmm w UMJ sUkTwWm (kons-ULla-si-on) n. f. (du lat. 
rasa, avec*, et Stella, etoile). Groupe d'etoiles Axes 
preseatant uae figure queleonque et ayant un nom 
particulier : la constellation de la Vierge, de la grand* 
Ours*. (V. la plancne ciel, a tssrb.) 



! (kon*4iUli\ B adj. (de consteller). 

Parteme d'etoiles. Parseme, paillete : manteau cons- 
tttli d* pierrtries. Anneau constelli, anneau magique 
fabriane sous llnfluence d'une constellation, ou en 
portent les signes. 

UMIHI ■■ (kons-til-li) v. a. Courrlr de con- 
stellations, ou, au fig., de choscs qui ressemblent A 
des etoOes : les astres qui constellent le ciel ; les di- 
eoratums qui constellent un habit. 



7 - CON 

COlVOTBRlf ATIOIV (kons-ter+ta-si-on) n. f. (lat 
constcrnatio). Stupefaction, desolation epouvantec. 

COZVaTBmms, B (kons-ter) adj. Frappe de con- 
sternation, accable. 

COXsjtbbuibr (Aron#-/er-ne') v. a. Frapper de 
conste rnati on : cette nouvelle m'a consterni. 

COIVSTIPAlfT (kons-ti-pan), B adj. Qui constipe : 
le coing est constipant. Ant. Laxatir. 

COMSTIP ATIOIV (kons-ti-pa-si-on) n. f. (lat. cons- 
tipatio). Difflculte d'aller 4 U selle. 

COMirriPen (Jlron«-/i-pe*) v. a. Causer la consti- 
pation : les aliments irritants const ipent. 

COlVSTITfJAlVT (kons-ti-tu-an}, B adj. Qui consti- 
tue : parties constituantes d'un corps. Qui donne procu- 
ration. AssembUe const Uuante. qui a mission d'etablir 
une constitution politique. Spicialem. Etats g£ncraux 
conToques en France en 1789. N. Dr. Personne qui 
constitue : les constituanls. Membre d'une assemblee 
constituante. N. f. La Constituante. V. Part. hist. 

C*MT1TVB, B (kons-ti) adj. Forme par : fortune 
constitute par des heritages- Charge d'un mandat : 
avoui constitue'. Qui est de bonne ou mauraise com- 

{dezion : homme bien constitui. Autoritis constitutes. 
egalement etablies. Place: argent constitue' en viager. 

COIVSTlTUsUt (kons-ti-tu-4) v. a. (lat. constituere). 
Former l'essence d'une chose : V esprit el le corps 
constituent V homme. Organiser : constituer une so- 
ciiti. Assignor , en parlant d'une somme h fournir : 
constituer une dot, une rente. Charger d'un mandat : 
constituer avoui. Constituer prisonnier, met tre en 
etat d'arrestation. 

CO1V0TITUT1P, i¥B [kons-ti) adj. Qui constitue 
essentiellement une chose : les princivaux Clements 
constit utifs de Fair sont I'oxygene et P azote. 

CONMTITI'TIOIV (*ons-/i-/n-si-<m)n.f. (de constitu- 
tif). Composition : la constitution de lair fut decou- 
verte par Lavoisier. Placement, etablissement : consti- 
tution d'une rente. Designation : constitution d'avoue'. 
Complexion de l'homme : constitution robustc, de- 
licate. Loi fondamentale d'une nation : la France 
est rigie par la constitution de 1875. V. Part. hint. 

€^nmnTVnmJtmAtUlTfk(kons-titu-si-o-iia) n. f. 
Qualite de ce qui est eonstitutionncl. 

rOBSTITCTlOlVMBL, BLUE (kow-ti-tu-si-O-nSl ', 
i-le) adj. Soumis 4 une constitution : V Angleterre eat 
une monarchic eonstitutionncl le. Conforme 4 la cons- 
titution : loi constitutionnelle. Ant. Aatle««MtIiM- 

litMMl. 

€^>HSiTITfJT105nnSIJLBME!rr ( kons-ti-tu-si-O- 
ni-le-man) adv. D'une maniere constitutionnelle. 

CONavrKlCTBim (kons-trik-teur), adj. et n. m. 
(du lat. constrictus, serre). Anat. Muscle qui resserre 
certaines parties. Boa constricteur ou constrictor, 
boa ainsi nomme 4 cause de la force arce laquclle il 
serre dans ses repiis les anlmaux qu'il veut etouffer. 

ro.lSTmiCTIP (kons-trik-tif), IVK adj. fdu lat. 
constrictus, serr6). Propre 4 resserrer : les tphinctcrs 
sont des muscles constnetifs. 

CONffTniltCEWT (kons-trin-jan). B adj. (du lat. 
cum, arec, et stringer*, etreindre). Qui resserre : le 
corset e xerce une a ction constringente. 

COXftTKCCTBcm (kons-truk-teur) n m. Qui cons- 
truit. Dont la profession est de construire. Adjectiv. : 
let castors sont des animaux const ructeun. Ant. 



CONSTRUCTION (kons-truksi-on) n. f. Action, 
art de construire : la construction des cathidrales du 
moyen Age durait parfois plusieurs sieties. Disposition 
des parties d'un batimenl. BAtisse : Mansard a idiH 
*de splendides constructions. Gram. Arrangement des 
mots : la construction de la phrase latine est trts 
libre. Ant. a>4Molitl*«, desrtraetlos* 

COMOTRIJIRB (kon-stru-i-re)r. a. (lat. construere. 
— Se conj. comme conduire.) BAtir : Soufflot construi- 
sit I* Panthion. Faire, tracer : construire un triangle. 
Gram. Arranger les mots d'une phrase. Ant. nX- 
irmiro, demmmHr^ sUaaScra, r««iTers«r. 

CONSCMTAJVTIALITB ( kon-subs-tan-si ) n. f. 
(de consubstantielj. Unite et identite de substance : les 
ariens niaient la consubstantialiti du Fits avec le Pere. 

COlVOfJBOTAirriATIOlV {kon-subs-tan-si-a-si-on) 
n. f. Presence de J.-C. dans reucharistic, entendue 4 
la maniere des lutheriens. 

conofJBOTAirriBL, bilk (kon-subs-tan-aWl, 
tie) adj. (du lat. cum, avec, ct substantia, substance). 



Digitized by VjOOQlC 




CON - 2 

Theol. Qui est de meme substance : les trois person- 
nesdela Triniti sont consubstantielles. 

C01t»i;BI»TAl¥TlBIABMBHrT ( kon-substansi- 
i-le-man) adv. D'unc maniere consubstantielle. 

COBBfJL n. m. (m. lat.). Antiq. rom. Magistral 
annuel et electif qui partageait avec un collegue le 
pouvoir supreme : les consuls furent A / ongme de 
vtritables rois annuel*. Nom des trois 

Sremiers magistrats de la Republiquc 
rancaisc, depuis Tan VIII Jusqu'a 
l'Empire (de 17W a 1804). Le Premier 
Consul, Bonaparte. (V. Part, hist.) Agent 
qui a pour mission de proteger ses com- 
patrlotes a l'etranger : le consul recoil 
un exequatur du gouvernement aupres 
de quill est accriditi. — Dans les pays 
on la France n'a ni ambassadeur, ni 
charge d'affaires, les consuls rcmplis- 
sent a l'egard des Francais les fonc- 
tions de juges en matiere civile et com- 
merciale, et d'offlciers d'etat civil. 

COraMlLAlllE (U-re) adj, Qui ap- 
partient au consul : digniti consulaire. wm ^. % 
Qui appartient a la justice commer- ' ~ * 

ciale : let tribunaux consutatret. <u Fr«nc». 

CONffl LAlBBMBBT I U-re -man) 
adv. En qualite de consul , de Juge de commerce. 
COMflKlAT (la) n. m. Charge de consul : le consu- 
lat fut institui a Rome apresla chute de Tarquinle 
Super be. Sa duree. Gouvernement consulaire etabli 
en France par la constituUon de l'an VII. (V. Part, 
hist.) Residence d'un consul : incendier le conntlat. 
CONKILTAUT (tan), B adi. et n. Se dit de la per- 
sonne qui, en droit et en medecine, donne des con- 
sultations ou en demandc : avocat, midecin consul- 
tant; (aire attendre les consultants. 

COMfliXTATIP, 1VB adj. Institu* pour donncr 
des avis, des conseils sur certaines choBcs : comtW 
consultatif. Avoir voix consultative, avoir le droit 
de deliberer, niais non de voter. V. ngusftfUTiF. 

COWBdVI'ATI'OW (si-on) n. t. Action de consulter. 
Conference pour consulter sur une affaire, unc ma- 
ladie. Avis motive. 

COIVfltXTB n. f. Consultation. Conseil, cour de 
justice en Suisse. C:©«swl«e ••erie, cour judiciairc 
formant le conseil du pape. 

COBBlaTrBR (ti.) v. a, (lat. consultarc). Prendre 
avis, conseil de : consulter un midecin, ses inter fts. 
Chercher un renscignement dans : consulter un 
auteur, les astres. Se rendre compte de : consulter 
ses forces. Abaol. : un avocat qui consulte torn les 
jours. V. n. D£lib£rcr : consulter avec son avocat. 

CONftUI/reUR adj. ct n. m. Qui donne des con- 
sultations. Coasalteur da Mlal-ofllce, docteur 
commis par le pape pour donncr son avis sur de* 
questions de fot, de discipline. 
CONNIMABLR adj. Qui peut etre consume. 
COXSKMAXT (man), B adj. Qui consume. 
CO^NlNKn (m<0 v. a- (la*- consumcre). Detruire : 
le feu consuma le village de Vitry en 1144. Fig. 
Faire deperir : veuve que le chagrin consume. »• 
roatiMer v. pr. Deperir, B'epuiser. s'eteindre : se 
consumer en regrets, en efforts inutiks. 

CONMIMPTIBII.1TB (son-pti) n. f. Nature de ec 
qui est consumptible. 
ce!VI9tHPTIBI.B (son-vti-ble) adj. Consumable. 
COMTACT (takf) n. m. (lat. cum, avec, ct tactus. 
toucher). Etat des corps qui se touchent : certaines 
maladies se transmettent par simple contact. Fig,. 
Frcqucntation, relation : le contact de la soeie'tc. 
Giom- Point de contact, point commun a unc courbe 
ct a sa tangente, a deux courbes tangentea, etc. 
COXTADIM, 1KB adj. ct n.Qui habite la campagne. 
CONTAGB n. m. (lat. contagium). Matiere ou 
substance vivante, par laquelle se fait la transmis- 
sion des maladies contagieuses. (Peu us.) 

COMTAGIBUX, BCMB (ji-eu, eu-te) adj. Qui se 
communique par le contact : la gale est une maladie 
contagieuse. Fig- Se dit du vice, de l'erreur. etc. — 
Une maladie est contagieuse quand elle se transinet 
d'une personne k une autre ; elle este'pidimiqne quand 
elle attaint a la fois un grand nombre de personms 
C'OXTAUIOX n. f. Transmission dune maladie 
par le contact ou lea miasmes et. fig , d'un uial moral 
par la frequentation, l'cxcmple : la contagion du 
vice. Imitation involontaire : la contagion du rire. 



_ • CON 

COlVTACilOBIBIBB (ji-o-tU) v.a. Infecter par con- 
tagion. »• eo«t«sjle«»«r v. pr. Gagner la contagion. 
COIVTACiieBlTB (si) n. f. Nature de ce qui est 
contagieux : la contagiositi du cholera. 

COKTAMUVABJLB adj. Qui peut etre containing. 
Qui peut communiquer la contagion. 

COIVTAMlIf ATIOW (siron) n. f. Transmission de 
contagion, de principes contagieux, d'une maladie : 
I'eau est le principal agent de contamination dans 
la fievre typhoxde. Soulllure. 

COlWTAJflllVBm (ni) v. a. Infester de principes 
contagieux : v/tements contaminis. Soulier. Be <?»■- 
(•■ilaer, «tre infecte d'une maladie contagieuse. 

COMTB n. m. Recit court et plalaant. Recit d'a- 
ventures imaginaires : les contes de PerrauU sont de 
riels chefs-d'oeuvre. Discoura ou recit mensonger : 
conte fait a plaisir. Contes bleus. V. bleu. 

CONTBBUPLATBUB, TB1CB {tan) n. Qui eon- 
temple. 

C'OirrKMFl.ATir, IVB (tan) adj. Qui se plait 
dans la contemplation. Vie contemplative, passee 
dans une m6ditation pieuse. N. ; un contemplatif. 

CBirrBMPLATieiV (tan-pla-si-on) n. f. Action de 

contempler : Jean-Jacques Rousseau se plaisait dan* 

la contemplation de la nature. Reverie intellect uelle. 

CONTBMMLATIVBMBHT (tan, man) adv. D'une 

maniere contemplative. 

COBTBBU»lJsn (tan-pli) v. a, Considerer atten- 
tivement avee les yeux du corps ou ceux de 1'esprit. 
V. n. Mdditcr : passer sa vie d contempler. 

COIfTBBUPOBAIN, B (tan-po-rin, rf-ne) adj. et n. 
(du lat. cuvh avec. et tempos, oris, temps). Qui eat du 
meme temps : Voltaire et Franklin furent confempo- 
rains. Qui est du temps actuel : thistoire contempo- 
raine; nos contetnporains. 

COlfTBMPBBvAHBITB (tan) n. f. Simultaneity 
d'existence. (Peu us.) 

COXTEMPTKCTR (tanp-teur) . TBICK (da Int. 
contemptum, supin de con/emnere, mfpriser). adj. 
et n. Qui meprlse, denigre : Zolle fut le contempteur, 
le critique contempteur dTHomeVe. 

CONTBlVA!VCB n. f. Capacite : meturer la con- 
tenance (Tun vase. Etendue : contenance (Tun champ, 
Maintien, posture : garder une contenance respets 
tueuse. Fig- Fairc bonne contenance, montrer de In 
resolution. Perdre contenance, se troubler. 

CONTBIVAIVT (nan), B adi. Qui contient : partie 
contenantc. N. m. Ce qui contient : le contenant ear 
plus grand que le contenu- 

COIVTEIVBAMT (tan-dan). B adj. et n. Se dit de 
ceux qui sont en concurrence, en comp*tition. 

CONTENIH v. a. (pref. con, et tensr. — Se conj. 
comme ce dernior.) Comprendre dans son eiendue, 
dans sa capacite : le decalitre contient dix litres. 
Retenir dans de certaines bornes : contenir la foule. 
Renfermer : ce livre contient de grandes viritis. Fig. 
Maintenir 'dans la soumisslon : oonleiwfr le peupfe. 
Reprimcr : contenir sa colere- Be e«rte«lr v. pr. Se 
maltriser. Se faire obstacle mutuellement. 

COIVTB1VT (tan), B adj. Qui a 1'esprit satisfeit. 
le cosur Joyeux : peu de gens sont contents de leur 
sort. Content de aoi.ayant une bonne opinion de soi- 
meme. N. m. Avoir son content d'une chose, avoir 
tout ce qu'on peut en dGsirer. Ant. BKeoatesis. 

CONTBIVTBMB1VT (tan-te-man) n. m. Action de 
contentcr : en f ants qui donnent de grands contente- 
ments a leur famille. Joie, plaisir, satisfaction. Abt. 
M«eoa««aCeBi«Bt. 

COlfTBIVTBR (tan-ti) v. a- Rendre content, satis- 
fair e : contenter ses mattres. B« «Mt»s(fr v. pr. Etre 
■atisfait : il fautsavoir se contenter de peu. Absol. 
Satisfaire un desir. Ant. Me>«s««sit*». 

CONTBNTlBtBBMBMT (tansi-eu-ie-man) adv. 
Avec dispute, debat. (Peu us.) 

eOMTBMTIBVX, BU0B (tan-siea, eu-ze) adj. Qui 
est contests, litigicux : affaire contentieuse. N. m. 
Tout ce qui est susceptible d'etre mis en discussion de- 
vant les juges : le conlentieux. Agence d'affaires. Bu- 
reau dune administration, d'une maison de com- 
merce, etc., qui s'occupe des affaires litigieuscs. 

t'OXTBNTlF, l%B (tan) adj. Chir. Qui contient, 
maintien t : appareil contentif. 

CBNTBirriOM (tan-si-on) n. f. Grande applica- 
tion, effort prolong* : trop de contention fatigue 
1'esprit. Debat, dispute. 



Digitized by 



Google 



CON 

©•NTBNir, B adj. Ren/erae dans. Fig. Maltrise • 
court contenue. N m. Ce qui est renferme, eompris 
dana ^cctm fqm «fwiie lettrt. Ant. Ceartes^as. 

COIiTRR (rt) t. a. Narrer, faire un recit, an conte. 
Absol. : La Fontaine conte avec infiniment d'etprit. 
En cornier, en center de belle*, raconter des choses 
ridic ules o n extraordinaire*. 

C«nUTABLB (t*s-ta-ble) adj. Qui pcut etre 
cont este. A nt. tacMtnttble, certain. 

CONTESTANT (fes-ton), B adj. et n. Qui con teste 
ea justice. 

Ca.TntfTATian (tCs-ta-ti-on) n. f. Action de 
conteater : la contestation fun droit. Debat. dispute. 
aw«. "-*n«ion loe, adv. Sans opposition. 

: (tts-te) n. f. Debat. proces. (Peu us) 
> lo t, adv. Sans contredit. 
CONTBSTBR (Ut-tel v. a. (du lat. cum, avec, et 
Uttart, tesnolgner). Refuser de reconnaltre un 
droit, nler la verite d'un fait :je ne contrite vat que 
rela ne *oit possible, jt eonteste que cela soit reel. 
V. n. Disputer : aimer a contetter. Ant. Adsssttre, 



CONTBCR. BUSS (eu-se) adj. et n. Auteur de 
eoole* : U Roman de Renart est le chef-d'oeuvre de 
no* ancient conteur*. Qui debite des mensonges. des 
frivolites.Qni aime * conter : la vieillesse est conteuse. 

COMTBmTB (tcks-te) n. m. (pref. con, et texte). Ce 

2ui eonstitue un texte dans son ensemble, le precede, 
i »«h : onMaire par le contexte le* postages diffi- 
cile* a interpreter. 

CONTBZTORB (ttfk*-tu-re) n. f. (pref. ron, et tex- 
fure). Liaison des parties qui forment un tout : la con- 
texturede* muscle*. Fig. : la contexture d'un discours. 

CONTlfir, B adj. (du lat. cum, avec, et tangere, 
toucher). Qui louche k une chose : chambre con tig tit 
a une autre. 

CONTIGCITB (ghu-i-U) n. f. (de contigu). Etat 
d c deux c hoses qui se touehent. 

CO NMINBNCB (nan-se) n. f. Chaste te. 

CONTflNRNT {nan), B adj. Chaste. Cause conti- 
nent *, qui continue d'agir. Ant. 1 — — thwj , 

CONTinrSNT («<m) n. m. (du lat. cum, avec, et 
ttnere, tenlr;. Vastc etendue de terre qu'on peut nar- 
courir sans travener la mer : rAmtralie ett un Wri- 
table continent. Abtol. L "Europe, par opposition aux 
lies Britanniques. Ancien continent, Europe. Asic 
«* A friqne. X ouveau continent, Ameriquc. V. tbrrs. 

CtimnviTU, B, AUX (nan) adj. Qui appar- 
tient au continent : guerre conlinentale. Blocus 
r sn s ns ■■!■!. V. Part. hist. 

CONTUfCiBNCB (jan-se) n. f. Nature de ce qui 
eat c ontingent. 

CO WnWRBBT (jan), B adj. (lat. contingent, qui 
arrive). Qui peut ecbotr, arriver. Qui peut etre ou 
n'etre pas. N. m. Part que chacun doit fournir ou 
recevoir. Part mise k la charge de chaque circon- 
scription tcrritoriale dans la repartition annuelle, 
soit d es contr ibutions directcs.Claasederecrutement. 

COJfTiNU, B adj. (lat. continuus). Non divisc 
dans son etendue. Non interrompu dans sa duree : 
le sublime continu fatigue le lecteur. N. m. Ce qui n'eat 
p as interr omp u. Ay r. Intermittent, sliseontinn. 

©•WWIfUATBCB^ TBICB n. Qui continue une 
chose commence* : Jean de Meung fut le continua- 
teur de Guitlavme de Lorris, dans la redaction du 
R oman de l a Rose. 

CONTINUATION (si-on)n. f. Action de continuer. 
Eifetde cette action. Prolongement : sentier qui 
est la contin uation d'une route. Ant. Cessation, in. 

Ca^TlWCBL, bixb (nu-4l, e-le) adj. Qui dun« 
cans interruption : paster sa vie dan* de continuelles 
infu Utud e*. Akt. himiaf, ■wwu^ 

C*MTTNUB1A«RBNT (nu-e-le-man) adv. Sans 
to^grrnptio n, san s cesse. Constamment, toujours. 

(ajfTimn (nu-i) v. a. (de continu). Poursuivre 
ee qui est commence : Richelieu continua Vosuvre 
de Henri IV. Prolonger : continuer un mur, V. n. 
Ne pas cesser : la misere continue. Continuer d... 
Continuer de... PeraUter a, ne pas cesser de... Ant. 
C f »r, h swwi f t, sllecoailnner. 

COS 1TNUITB n. f. Liaison non interrompue des 
parties : la continuiU des vertibre* forme Vipine 
dorsal*. Reproduction prolong** : continuiU dun 
bruit, du travail. Solution de continuiU, interrup- 



- *19 — CON 

tion qui se presente dans l'etendue d'un corps, d'un 
ouvrage. Ant. Interrnptlon, dlaeentinnlt*. 

COXTllfi^MBlVT (man) adv. D'une maniere con- 
tinue. 

COlfTOJVBANT (dan), B adj. Qui meurtrit sans 
couper : un baton, un marteau, sont de* instruments 
contondant*. Ant. TraaclMws. 

CONTOBBIATB adj. f. Se dit des medailles ter- 
minees kla circonference par un cercle d'une ou deux 
lignes de largeur. 

COirremaiON n. f. (lat. contortio). Action de 
tordre. Torsion anormale des muscles, des membren. 
Grimace : let contortions de Guignol font la joie des 
enfant*. 

CONTOUR n. m. (pref. con, et tour). Circuit, en- 
ceinte : le contour d'une ville. Llgne dont la forme 
determine celle des reliefs : agreable* contour*. 
COIffTOVmiW *BLB adj. Que Ton peut contourner. 
COKTODBMB, B adj. Bias. Se dit des animaux 
representes de profll et regardant a senestre, au lieu 
de regarder adextre, ce qui est leur position ordinaire. 
COTVTOl HWKR (ne) v. a. Tracer le contour de. 
Donner un contour k : contourner une colonne. Faire 
le tour de : contourner une montagne. Deformer : 
cette malad ie lui a contourni la taitie. 
CONTRACTABLB adj. Qui peut etre contract*. 
COMTRACTA1VT (trak-tan). K adj. et n. Qui con- 
tracte : let parties contractantes ; let contractants. 

COMTRACTATION (/raA-/a-»i'-on) n. f. Action de 
faire un contrat. (Peu us.) 

CONTBACTB adj. Gram. Se dit des mots qui ren- 
ferinent des contractions, surtout dans la langue 
grec que : t?er6e contracte. N. m. : let contraries. 

CONTRACTS, B (trak-ti) adj. Gram. Se dit de 
mots, de syllabes, etc., r^unis en un seul son : du, 
de*, au, aux , pou r de le, de let, d le, a let. V. article. 
COIVTRACTBR (trak-U) v. a. (du lat. contractum, 
supin de contrahere, tirer). Prendre l'engagcment 
par contrat, etc. : contracter un bail. Fig. tfontrac- 
ter des obligations, accepter des choses qui vous im- 
posent la reconnaissance, etc. Reduire en un moindre 
volume : le froid contracte let corps. Traits contrac- 
Us par la colere. Fig. Acquerir avec le temps : con- 
tracter une habitude. Gagner par contagion ou au- 
trcment : contracter une maladie. Contracter des det- 
tes, s'endetter. Me ceatraet«r v. pr. Etre etabli par 
contrat, etc. Se resserrer. Se gagner. 

CONTRACTIF (trak), IVR adj. Qui determine une 
contraction. 

COIVTRACTILB (trak) adj. Susceptible de con- 
traction : la fibre de* muscles est contractile. 

COirrRACTlLlTB (trak) n. f. Faculte que pos- 
sedent certains corps de se raccourcir : la contracti- 
lity musculaire persiste quelgue temps aprts la mort. 
ANT. Bllatablllte, expaaaibilite, eateaalailite. 

COiVrRACTIOK (trak-si-on) n. f. Diminution de 
volume par resserrement : let contractions de Vicorce 
terrestre donnent naissance aux soul&vements mon- 
tagneux. Anat. Raccourcissemcnt des muscles, des 
nerfs. Gram. Reduction de deux syllabes, de deux 
voyelles en une, commc du pour de le; aout, paon, 
faon, Loon, qu'on prononce ou, pan, fan, Lan. Ant. 
BllataUea, expansion, extension. 

CONTRA CTVBI,. BIXB (lrak-tu-cT , h-le) adj. Sti- 
pule par contrat : substitution contractuelle. 

CONTRACTUS 1XBMB XT (trak-tu-C-le-man) adv. 
D'une maniere contractuelle. 

CONTRACTORS (trak) n. f. Archit. Retrecisse- 
ment dans la partie sup6ricure d'une colonne. M4d. 
Rigidite durable, maia involontaire, d'un muscle : 
le Ut anot p rod uit u ne violente contracture. 
CONTRABICTBCR (dik) n. m. Qui contredit. 
CONTRADICTION (dik-ti-on) n. f. Action decon- 
tredire : les puissant s admettent rarement la contra- 
diction. Action de se mettrc en opposition avec ce 
Su'on a dit ou fait precedemment : les contradictions 
un accuse" trahitsent sa mauvaise foi. Paroles, actes 
qui en resultent : referer de> contradictions. Incom* 
patibilite decertaines choses. Esprit de contradiction, 
dispo sition k contredire. 

CONTRABICTOIRB (dik) adj. Qui cxprime une 
contradiction : propositions rontradictoires. Dr. Fait 
en presence des parties interessees : jugement con- 
tradictor. N. m. pi. Les contradictoirct, les choses 
incompatibles. 



Digitized by VjOOQiC 



CON 



r (dik, man\ adv. D'une 
maniare contradictoire : fuger contradictoirement 
un prods. • 

COlfTRAlfilVABUB (M-gna-ble) adj. Qui peut 
etre contraint. 

CO WTH AMCIW AWT (finnan), B ad}. Qui contraint. 

CBlfTRAllVBRB (trin-dre) v. a. (lat. comtringert. 
— Se conj. comme craindre.) Obliger quelqu'un par 
violence k faire une chose : Richelieu contraignit par 
son inergie les grands a Cobiissance. Gencr, retenir : 
contraindre set gouts. Dr. Obliger par voles de droit. 

CONTRAI1VT (trin), B adj. Force. Gene, peu na- 
turel : C enfant couuable a Vair contraint. 

COBTRAINTB (trin-te) n. f. Violence cxercee 
contre quelqu'un : la contrainte diforme le caractere. 
Etat de cette personne : viore dans une contrainte 
perpdtuelle. Retenue : agirsans contrainte. Fig- Di(- 
flcultes, entraves : la contrainte de la rime. Dr. Con- 
trainte par corps, vole d'eiecution qui consiste k 
priver de la liberie la personne du debiteur, pour le 
contraindre a remplir ses engagements. (On dit aussi 

ABTR PWTB. ) 

COIVTRAIRB (trt-re) adj. (lat. contrarius). Oppose. 
Qui n'est pas conforme a. Fig. Nuisible : le vxn est 
contraire aux goutteux. Defavorable : sort contraire. 
N. m. L'oppose. An eaatraJra loc. adv. Tout autrc- 
ment. Ant. Aaalagae, parell, raiUaUc. 

COMTRAIRBB1B1VT (tr*-re-man) adv. En oppo- 
sition. 

CONTRALTO (mot ital.) OU COIBTRALTB n. m. 
La plus grave des voix de famine. Celle qui a cctle 
voix. PI. des contraltos (ital. contrail i) ou contralte*. 

(OMTRAPOMTINTB, COIBTRAPl'NTiaTB 
(pon-tis-te) ou COXTRBPOIlfTIBTB {tia-te) n. u. 
Compositeur qui connait les regies du contrcpoint. 

CONTRARIANT {ri~an\, B adj. Qui se plait k 
contrarier : esprit contrariant. De nature k contra- 
rier :pluie contrariantc. 

C02VTRARIBR (ri-C) v. a. (de contraire. — Se conj. 
comme prier.) S'opposer aux paroles, aux actes, aux 
volontes de : les parents contrarient parfois la voca- 
tion de leurs enfants. Causer du depit a : voild qui 
me contrarie. Faire obstacle k : les vents contra- 
riaient la marche du navire. Contrarier des couUurs, 
des objets, etc., les disposer de manure k obtenir 
opposition ou contraste. Ant. Favoriaer. 

COIBTRARIBTB n. f. Ennui, mecontentement. 
Obstacle, empechement : iprouver des contrarietis. 

COffTRABTANT (tras-tan), B adj. Qui contraste : 
effets contrastants. 

CONTRAMTB (tras-te) n. m. (du lat. contra, 
contre. et stare, se tcnirj. Opposition de sentiments, 
d'effets qui se font rcssortir mutuellement : contrasie 
dt ombre et de lumitre; le caractere de Francois !•' 
faisait un vif contraste avec celui de Charles-Quint. 
Ant. BmhmU«m«, aaalaa-le. 

COXTRABTBR (tras-ti) v. n. Etre en contraste. 

CONTBAT (tra) n. m. (du lat. cum, avec, et tra- 
here, supin tractum, tlrer). Pacte entre deux ou plu- 
sicurs person ncs : un contrat est nul s'il a eti obtenu 
dune personne par dot, fraud* ou violence. Acte au- 
thenticate qui le constate : contrat notartt, contrat 
sous setng prive. Contrat de mariage, convention qui 
regie les rapports d'interet entre deux epoux. 

CONTRAVENTION (van-si-on) n. f. (de contrc- 
venir). Infraction k une loi, k un contrat, etc. Sp£- 
cialem., infraction qui ne releve que des tribunaux 
de simple police : en matiere de contravention, la 
bonne foi ne peut ftre alUguie devant le juge. 

CONTRB (lat. contra) prep, qui marque opposi- 
tion, rencontre, choc : parler contre sa pensh , se 
heurter contre un arbre, marcher contre I'ennemi; 
proximite : sa maison est contre la mienne. N. m. 
L'oppose : soutenir le pour et le contre. Bscr. Mou- 
vement du fer qui, passant sous celui de l'adver- 
saire, vient frapper son fer du cdte oppose k celui 
d'ou Ton est parti. Loc. adv. : Ci-ea**r«s vis-a-vis. 
Timbs caatre, tout pres. Uuettairo, a toucher. Adv. 
Caatre 4 eaatre, parallelement et tout prt>s, mais 
sans contact. — L'e de contre ne s'elide jamais. 

CONTRB-ACCUNATION {ta-sion) n. f. Accusation 
qui repond a une autre. PI. des contrc-accusations. 

CONTBB-ALLBR (a-U) n. f. Allee laterale et pa- 
ralle l a u ne allee principale- PI. des omtre-allee*. 

CONTRB-ahikal n. m. Offlcier general de la 



CON 



marine, immediatement au-dessous du vice-amiral. 
PI. des contre-amiraux. 



CONTRB-APPBL (a-vit) n. m. 8econd appei con- 
rdlant le premier. PI. des contrtappels. 
CONTRB-APPROCRBS n. f. pi. Traraux de* 



assic ges a llant au-devant de ceux des assiegeanu. 

CONTRB- ATTAO.IJB (a-ta-ke) n. f. Action d'une 
troupe qui passe brusquement de la defensive a l'of- 
fensive. N. f. pi. Travaux de defense, que des assie- 
ges opposent aux travaux d'attaque des assiegeants. 

COIfTRB-AVlB (vi) n. m. invar. Avis contradic- 
toire. 

CONTRB-RAIUAlfCBR (si\ v. a. (Prend une oe- 
dille sous le c devant a et o : t/ contre- baianca, nous 
contre-balancons.) Faire equilibre par le poids : un 

Sramme contre-balance un centimetre cube a~cau 
istilUe. Fig. Egaler en force, en valeur, en me- 
rite, etc. Compcnscr : les avantages de la liberU 
cont re-ba la ncent scs inconvinients. 

CONTRBBAIVBB n. f. (esp. contra, contre. et 
bando, ordonnance). Introduction, vente clandestine 
de marchandises prohibees ou soumises k des droits 
dont on fraude le tresor : des droits de douane 
ilevis provoquent la contrebande. Ces marchandises 
m*mes : les armes, munitions, charbon, etc., consti- 
tuent la contrebande de guerre. Fig. et fasn. De 
contrebande, illtgitime, de'endu. 

COMTRBBAMRIBR {di-4), BBS adj. et n. Qui se 
livre k la c ontrebande : goelette contrebandiert. 

COlBTRB-RAfl (bd) adv. Dans une direction vers 

le bas. N. m. : descenare un contre-bas. Ba eisitrsw 

baa loc. adv. De haut en bas. A un niveau inferieur. 

COttTRKBAflflB {bd-se) n. f. Le plus grand et le 

rlus grave des instruments de musique a archet. 
nstrument de cuivre dont le son est d'une octave 
au-dessous de la basse ordinaire. (V. bomsahdon.) 
Musicien qui en joue. 

roirrRBBAiisiMTB (ba-sis-te) ou coirrms- 

BAISMIBR (ba-si-4) n. m. Musicien qui joue de la 
contrcbasse. 

CONTRK-BATTBRIB (ba-te-H) n. f. Batterie de 
canons opposee k une autre. Fig. Moyen employe pour 
dejouer quelque intrigue. PI. des contre-oatt'eries. 

—■*' EBATTRB ' l " - "*- ---' 



(ba-tre) v. a. (Se conj. ( 
battre.) ArtiU. Repondre kunc attaque par une autre. 

COITTRK-BI %■« [bi-e\ (A) loc. adv. En sens op- 
pose au sens direct. 

(OlVTKB-BOHl [bor] (A) loc. adv. Mar. En allant 
a l'oppos4 l'un de l'autrc. 

CO^TRB-BORBBB {di) n. f. Mar. Bordee en sens 
contraire. PI. des contre-bordies. 

CONTRB-BOUTAirr (tan) n. m. Piece de bois 
oblique, qui sert d'appui a un mur. (PI. des contre- 
boutants.) Adjectiv. : murs contre-boutants. 

COMTRB-BOITBR OU COWTRE-Bl TKR {ti) 
v. a. Appuyer un mur par un dial, un pilier. 

COKTRB-BRAMffBR {bra-st) v. a. En parlant des 
vergues. brasser en sens contraire. 

COMTRB-CALQl'BR (ki) v. a. Calquer un caique 
rctourne, ce qui donne une epreuve en sens con- 
traire de l'original. 

CBNTRBCARRBR [ka-ri) v. a. S'opposer direc- 
tcment aux projets de quelqu'un : Richelieu contre- 
carra les vues des Espagnols sur la Valteline. 

COKTRB-C'RAMtlltJ {chd-si) n. m. invar. Chassis 
de verre ou de papier, qu'on applique devant un 
chassis ordinaire. 

COBTRB-CBJBr {kid) n. f. Voussoir pres de la clef 
d'une voute. PI. des contre-clefs. 

(O MTB B-KEIB [keur] (X) loc. adv. V. ctxoa. 

COirrRE-CCBL'R (keur) n. m. Le fond de la che- 
minee. (V. la flg. chkmjn&b.) Plaque de fer qu'on y 
Axe pour le conservcr. Nom donne aux rails coud^s 

?[ui se trouvent a l'interieur d'un croisement de voies 
erre es. PI . des contre-cccur ou contre-conur*. 
CBNTRB-COCP [kou) n. m. Rebondissement d*un 
corps qui en a frappe un autre. Repercussion d'un 
choc tur une partie autre que celle ou il s'est pro- 
duit. Fig. Evenement qui est la suite d'un autre : 
la resolution de 1890 cut de nombreux contre-coup$ 
dans toute I'Europe. 

COlVTRB-COURAirr (ran) n. m. Courant de di- 
rection contraire : la circulation des eaux marines 
se fait par des courants superficiels et des contre-cou- 
rants profonds. 



Digitized by VjOOQiC 



CON - 2 

n. f. Dance vive ct legere, ou plu- 
sieurs personnes se font via-a-via.(On dit aujourdliui 
awadruls.) Air <jai accompagne une contredanae. 

C^?WTBJ>»Bri*AmATlOX (ai-on) n. f. Declara- 
tion contraire a une preccdente. PI. des contre-dt- 
Harations. 

fiWM MBCACBMKllT (man) n. m. Escr. De- 
rarement que l'on fait en meme tempt que celui dc 
Fadveraaire. PL des contre-digagements. 

C*3mB-*NACUEK (je) ▼. n. (Prend an e muet 
apre* le g decant a et o : « contre-de'gagea, nous 
eontre-degaaeons.) Escr. Faire un contrc-degagement. 
V. a. Degager le fer. 

csjarmB-MX+itciA-noiv (si-a-si-on) n. f. Dr. 
Signification a an tier* de la denonciatlon faite a 
na debiteur dont ee tiers est lui-meme debiteur. PI. 
dea eontre-dettoneiatums. 

C OW 1 M -1WI1 (di-ghe) n. f. Digue qui en ren- 
force uae autre. PI. des contrc-diguee* 

CVimtBMBB t. a. (Se conj. comme mddire.) 
Dire le contraire : les octet de Louis XJ contrejiirent 
mmccnt ses paroles. Etre en opposition. Absoluni. : 
otsner 4 contredire. ■« Mrtr«Ur« ▼. pr. Etre en 
contradiction lea ons avec lev autrea, avec goi-mcme. 
Akt. € ■■•■■ > ■. a ss*— w , astpsije*. 

C*!CrmK»tmAWT (san), B adj. Qui aune acontre- 
dire : esprit contredisant. 

CafBTmBB-rr (af») n. m. Dr. Reponae eerite aux 
dire* de radwsaire. Bmmm e — f a l ls loe. adv. Sana 
objection possible. 

CaHTTBBB (frrf) n. f. Certaine etendue de pays : 
chaque centres a see produits. 

caimU-irHANCiB n. m. Ecbange mutucL PI. 
dea eentre-tchange*. 

C*lfTmB-BlI*J>CBTB (an-*e-/e) n. f. Dr. Enquetc 
opposee 4 one autre. Pi. des contre-enquites. 

cannUHBPAILBTR Ipt-le-te) n. f. Epaulette 
uas fraages- PI. des conlre-epaulettes, 
CtmK-BPRBCTB n. f. Epreuve 
que Ton tire sur une eatampe fralehe- 
meat imptimee. Dans une aasemblee, 
vote, en g*neral 4 mains levees, sur la 
proposition contraire a ceile qu'on a 
mise d'abord aux yoix : la contre-epreuve Ctmu^mmMu. 
est destines a proucer I'exactitude du premier vote. 

MimilHitwnB (is-pa-U-e) n. m. Espalier 

Slaee sans etre adoaae. parallelement 4 l'espalier 
'ua mur. PL des contrc+ipaUers. 

CttJTimK-KXPBirnaB (iks-per-H-xe) n. f. Ex- 
pertise destines A en eontrdler une autre. PI. dea 
centre-expertises. 

lO^llllPsrOTf n. f. Action de reproduire ou 
dHmiter franduleusement une chose au prejudice 
de raoteur ou de rtnvcnteur : la eontrefacon est 
siceremement prohibit. OuTrage contrefait. 

CBBTmBFACTBIiK (fak) n. m. Celui qui commet 
one eontrefacon - 

1MB 1 ■ BBACTiaW (fak-si-on) n. f . Imitation frau- 
doleuae des monnaies, poincons, eflets publics, etc. 

CSKfTmBVAlBB (fe-re) t. a. (de centre, et faire. 
— Se coal, comme faire.) Representer en imitant : 
eontrefaire le chant du coq. Imiter lea autres pour 
les toumer en ridicule. Faire une eontrefacon. Fetn- 
dre : eontrefaire la douleur. Degoiser : eontrefaire m 
toix We cewswraOre v. pr. Etre fait par eontrefa- 
con. Se montrer ce qu'on n'eatpaa. 

CsMrnUEPAIBABLB (fe-za-6le) adj. Que Ton peut 
eontrefaire. . 

CSMITBBTA1BBC* (/e-s«ur) n. m. Fam. Qui con- 
trefait lea paroles et lea geates. 

cairrmfcrafT (/e), B adj. Imite par eontrefacon : 
tceau contrefait. Difforme : Etope itait contrefait. 



i. f. Epaulette 



caKVTKB-rBMBTBB n. f. Double cloture dune 
fenetre. PI. dea contre- fen&res. 

C*2rnaB-ri€HB n. f. Piece de boia miae obli- 
qoement contre un mux, etc., pour le aoutcnir. PL 
dea eonrre-/6cae». 

CfjnTBI-riL n. ra. Sens contraire a la direc- 
tion nonnale. A •••SreHM loc. adv. A rebours. 

OsimirtBlT (/or) n. m. Pilier servant d'appui 
a la mur qui tupporte quelque charge : let contre- 
forts d'une voute. Chalne seeondaire de montagnes 
qui semble appuyer une chalne principals : les contre- 



- CON 

forts des Alpes. Piece de cuir qui sert a renforcer le 
derriere d'une chaussure. 

COlfTBB-FfJfilJB (ghe) n. f. Fugue ou rixnitation 
du sujet se fait en sens Inverse. PL des contre- fugues. 

COIfTBB-GABsPB n. f. Ouvrage de fortification 
servant a en proWger un autre. PL dea contre-gardet. 

COirnaB-HACBBm (chi) v. a. Faire des contre- 
hachures pour augmenter la vigucur d'un dessin. 

COIfTRB-BACHirBB n. f. Hachure qui en croise 
d'autres. PL des contre-hachures. 

CONTmB-HATIKR (fi-e*) n. m. Grand chenet de 
cuisine garni de crochets. PL dea contre-hdtiert. 

COirntB-HAlT [6] (B!i) loc. adv. De haut en 
baa. En desaus d'un objet. 

ceNTKB-MBBBUXB (e>) n. f. Bias. Fourrure 

?iui, a linvewe de 1'hermine, est constitute par un 
ond noir seme de moucheturcs blanches. PL des 
contre-hermines. (V. la planche blason.) 

COMTBB-inn»l€ATIOl« (st-on) n. f. MM. Or- 
conatancc particuliere qui s'oppose a l'emploi d'un 
moyen medical : la jeunesse du sujet est une contre- 
indication pour Cemploi des opiaces. PL dea contre- 
indications. 

COimtB-UVBIQUBB {ki) v. a. Fournir unc indi- 
cation contraire. 

CONTBB-JOVB n. m. Lumiire eclairant un ob- 
jet d'un jour faux. Endroit oppose au grand jour. 
A esnHre^Joar loc. adv. Dana un aena oppoa* au 
jour : se placer a contre-iour. PL dea contre-jours- 
COXTBE-LBTTRB (le-tre) n. f. Acte secret, 
annulant ou modiflant un acte authentique : les 
contre-lettres ne sont pas opposable* aux tiers. PL 
des contre-lettret. 

CONTBBMAtTBB, BMB {mi-tre, t~*e) n. Per- 
sonne qui dirige les ouvriers ou les ouvrieres, dans 
un atelier ou un chantier. N. m. Ancien grade des offl- 
ciera mariniera, remplacd par celui de second maitre. 
COIVTKB-MAMBAT (da) n. m. Mandat destine a 
annuler un autre mandat. PL dea cotttre-mandats. 

roiffTBBBiAlfVBMBlVT (man) n. m. Revocation 
d'un ordre donn4 precedemment. 

ceiVTRBMAlVBBR (di) v. a. Revoquer un ordre, 
une demande. 

CBHTBBMABC— n. f. Marche d'une armee, 
en sens contraire a la direction d'abord suivie. Constr. 
Dcvant vertical d'une marche d'esealier. 

COirnUBHBARBE (ri) n.f. Marie dont la direc- 
tion est opposee a celle de la maree ordinaire. PL 
des contre-vnaries- 

CARTMBMABfVB n. f. Seconde marque appos^e 
a un ballot, a des ouvrages d'or et d 'argent. Billet 
dolivre, au theatre, h ceux gui en sortent momen- 
tanement, pour qu'ils aient le droit de rentrer. 

COirTBKMAB^UBam (ki) v. a. Apposer une se- 
conde marque. 
COimUB-MBAHmK (A) loc. adv. A contretempa. 
COIvrmBrMllVB n. f. Mine des assieges contre 
les mines de l'aasiegeant. Fig. Intrigue pour d£joucr 
une intrigue. PL des contre-mines. 

COirntK-mniBB (ni) v. a. Faire une contre- 
mine. Fig. Dejouer par dea moyens secrets. 

COlfTamB-MUfBirm n. m. Celui qui travaillo a 
une contre-mine. PL dea contre-mineurt. 

COIVTBBHBIJR n. m. Mur bati contre un autre 

pour le fortifier, le conaerver. PL des contrc-murs. 

COIVTBB-MVRBII (r4) v. a. Faire un contre-mur. 

COWTBB-OPBRATIOW (ai-ort) n. f. Operation 

contraire a une autre. , , 

ceirrBB-APPOMTIAll (o-po-zi-si-on) n. f. Mi- 
norite d'une oppoaition, qui s'en detache en certains 
caa dana une aaaemblee. PL dea contrc-oppositions. 
COJFWWUBtOmxWWsM n. m. Revocation (Tun ordre : 
donner un contre-ordre. PL des contre-ordres. 

COWTBB-OUVBBTCRB (ver) n. f. Ouverture en 
regard d'une autre. Chir. Incision, ouverture faite a 
l'opposite d'une ouverture naturellc ou d'une plaie. 
PL dea contre-ouvertures. 

tOirrmE-PARTIB (tt) n. f. Comm. Double d un 
rcKistrc but lequcl on inacrit toutea les parties d'un 
compte. Ecriture aervant de verification. Jfua. Par- 
tie opposee a une autre, surtout celle de second 
desaus. Fig. Sentiment, avis contraire : toutemr la 
contre-partie. PL des contrepar ties. 

COCTBB-PA0 (pa) n. m. invar. Demi-pas rapide, 
par lequcl on se remet au pas. 



Digitized by 



Google 



CON 



— 222 — 



CON 



CORTRB-PABBATIOIV (pa-M-si-on) n. f. Action 
de contre-passer. PI. des contre-passaiions. 

COMTmB-PAiMB {pa-si) v. a. Rcpasser une 
lettre de change a la person ne de qui on la tlent. 

ro^TRB-PMTE f pan-te) n. f. Pente opposee a 
une autre. Chaque moitie de ce qui est en do* d'ane. 
Declivity qui portc des eaux ou il nc faudrait pas. PI. 
des contre-pentes. 

COWTRB-PIBD (;««») n.m. Chass. Chemin que font 
les chiens en suivant a rebours le» voles d*une b*te. 
Fig. Le contrairc d'une chose. Prendre le contre-pied 
d'une opinion, d^fendre le sentiment exactcmcnt 
contraire. A eoatr«.pled loc. adv. A rebours. 

COlfTRB-PLATIiVB n. f. Plaque de for ayant la 
forme d'un S, qui se place du cdte opposed a la platine 
d'une arme a feu. PI. des contre -plat ines. 

COlfTRBPOIBB (poi) n. m. Poids servant a en 
contre-balancer d'autrcs : les contrepoids d'une hor- 
loge. Fig. Force qui balance une force contraire : la 
vrainte des chdtiments sert de contrepoids aux vires. 
Balancier dun danseur de corde. 

CONTRB-POII. n. m. Le sens contrairc du sens 
dans lequel le poil est couch*. A coutre-poll loc. 
adv. Dans un sens contraire. 

CIMfTRBPOiWT (j>oin) n. m. Art de composer de 
la musique a deux ou plusieurs parties. Composition 
faite d'apres les regies du contrepoint. 

COJVTRB-POIlfTB n. f. Partie tranchante de 
Vextremite du dos de la lame d'un sabre. PI. des 
contre-pointea. Escrime au sabre oil Ton utilise cettc 
partie : connaitre la pointe et la centre -pointe. 

COXTRB-POIXTBR (ti) v. a. Piquer une eHoffe 
des deux cot^s : cori/ re-jjo tnfer une couverture. 

C'4>!VTllBPOIlVTIf9TB n. m. V. COHTRAPOjmsTE. 

COXTRBPOIfiOHl (zon) n. m. Remede contre le 
poison, au phvsique et au moral : admtnistrer un 
contrepoiaon . Pig. : le travail est le contrepoiaon du 
rice. — Voici quelques contrepoisons : dans les em- 
poisonnciucnU par le phosphorc, le tail; par le lau- 
danum, le cafe"; par le vert-de-gris, le tail; par l'ar- 
senic, Veau de chaux, les blows cCaufa; par les 
champignons, Yither, le jus dc citron ; par les moules, 
Yether.le camphre ; par le sublime, les b lanes d'aeufs. 

COirrRB-POLICB n. f. Police qui surveille se- 
cretement une autre police. PI. des contre-policea. 

COXTRB-PORTB n. f. Chassis garni de toile, 

Slace devant une portc pour mieux intercepter I'air. 
econde porte d'une place forte. PI. des contre-portes . 

t'ONTRB-PRBMMOM {prt-si-on) n. f. Prcssion 
opposee a une autre. PI. des contre-irreaaions. 

COXTRB-PROJBT (je\ n. m. Projet contraire 
a un autre. PI. des ronlre-prnjets. 

t'OXTHB-PHOPOMITIOX (zi-ai-on) n. f. Pro- 
position opposee a une autre. PI. des rontre-propo- 
aitiona. 

eoXTRB-Ql'ILLB [ki, 11 mil.) n. f. Mar. Seconde 

auille qui s'ajoutc au-dessous de la premiere. PI. 
es contre-quilles. 

f:o*TRK-RAlI. (ra, I mil.) n. m. Second rail que 
Ton place a coW du premier, a l'interieur de la 
voie. notamment aux parages a niveau, croisement 
de voies, courbes rapides. etc. PI. des cunt re-rails. 

COXTRB-RBYOLYTIOM (si-on) n. f. Seeonde 
revolution tendant ft dtHruire les resultats de la pre- 
miere : apres 1815, la contre-rirolution. representee 
par la Saints- Alliance, essaya d'etouffer lea mouve- 
ments liberaux en Europe. PI. des contre-rt volutions. 

f'OVTRB-RBVOLlTIOXKAIRB {ai-o-ni-re) adj. 
Favnmbleaune contre-revolution. N. Partisan d'une 
inntre-rivoluti.in. PI. des contre-rcvolutionnaires. 

4 OXTHF.-NAlftOX (sfi-zon) n. f. Fleur produite en 
dehors de la unison normale. PI. des eonfre-saisons. 

COXTRR-NUMOW (A) loc adv. Hors de sni<on. 

CO^TRE-NA^bLOX n. m. Courroie clouAe a 
l'arcon d'une selle pour y attather la sangle. PI. 
des cnntre-aaniflnns. 

< 0*THKM4%HPK < trts-kar-pe) n. f. Fortif. Pente 
du mur ext£ricur du fosse, du eoti v de la campngne. 

I'OXTHR-NCR.tU (v1) ou (0\Tni.-MKI. (srl) 
n. m. Petit sceau qui s'appose a cot«* du grand. 
PI. des rontre-n.-raux ou des contre -%• eh. 

t'OXTRB-ftf-BLLBR (*e-/e) v. a. Mettre lecontre- 
sceau. 

COITTRBSBIXU («iu) n. m. Signature dc celui 
qui contresignc. 



CON TRBMB1VB (sanss) n . m. Sens contraire au sens 
naturel : contresens d'une itoffe. Fausse interpreta- 
tion d'un texte : une version remplie de contrtsens. 
Chose opposee a la logique, a la raison : sa conduitc 
est un contrtsens. A eoatreaesw loc. adv. A rebours. 

COlffTRBMIfilVATAIRB (fe-re) adj. et n. Qui ap- 
pose un contreseing. 

CO*TRB0IGNBR (on<f) v. a. 8igner apres celal 
dont l'acte emane : en France, lee - •—•-—- ——- 



, les mlnistres conrre- 




signent les decrets du president de la BAputUique. 
Mettre sur l'adresse d'une lettre le nom du foncUon- 
naire qui Vexpedie. 

COMTRB-MVJBT (je) n. m. Mus. Second on troi- 
steme suiet, dans une fugue. PI. des conire-sujeU. 

CONTRB-TAILLJC (to. II mil.) n. f. Chacune des 
tallies qui croisent les premieres tallies dune gra- 
vure. Pi. d es contre-tai! \es 

COIVTRBTBRPM f|on n m. Evinement facheux. 
imprevu, qui nuitau sur, cs d'une affaire. Mus. Action 
d'attaquer le son sur 
temps faible de la m 
sure ou sur la part 
faible du temps. X es*. 
Ireseaipa loc. adv. M 
a propos : agir a contr 
temps. 

COWTRB-TBR 
RAMBB (te-ra-se) n. f. 
Terrasse appuyee contre une autre. PI, des contre- 
terrass es. 

C02VTRB-T1MBRE n. m. Empreinte appo&ec sur 
les papiers timbres pour modifier la valeur du pre- 
mier timbre. PI. des v> nit re-timbres. 

C*KTRR-TIRBR ri) v. a. Kaire la contre- 
eprcuve de : con(re-(/rfi un d 

fOlVTRR-TORPII 1 >: I II rl D ■ l'"' 

batiment de guerre, tros rapide, destine a donncr la 
chaase aux torpilleurs. PI. des contre-torpitleurs. 

C«IVTRB->'A1R {vtr) n. m. Bias. Fourrure cons- 
titute par des cloche tons (points) d'azur et d'argent 
reunis deux a deux, 4 l'inverse du valr, ou its sont 
alternes. (V. la planche blason.) 

rOBTTRB - VALKIR n. f. Valeur donnee en 
^change d'une autre. PI. des contre-valeurs. 

t'ONTRBVAl«t.ATIOM (ral-la-si-on) n. f. flat. 
contra, contre, et vallum, retranchementj. Foss* et 
retranchement autour d'une place qu'on asaiige : 
Cisar entoura Attsia tie contrewUlation*. 

CONTRB-YAPBUR n. f. Mode de distribution 
de vapeur qui permct le renverse- ■ 
ment de la vapeur pour arr«ter les | 
trains lances a grande vi tease. 

COlfTRBVBNANT {nan), B n. 
Qui contrevient. 

COIVTRBVBIVIR v. n. (Se conj. 

comme venir) Agir contrairement, I 

ne pas se conformer : contrevenir a 

un arriti de police. I 

(ONTREVRVr {van) n. m. Volet | 

plac* a 1'exUrieur d'une fenAtre. , 

bans une charpente, piece de bois 

plac^e obliquement entre les fermes 

pour leur donner plus de resistance contre le rent. 

CONTRB-VBRITB n. f. Chose contraire a la ve- 

rit* : dire une contrt-viriti Chose dite pour Atre en- 

tendue dans un sens contraire PI. dea contre-veritie. 

rOMTRB-VIMITR n. f. Visite destinee a en con- 

troler une autre : subir une contre-visite mid irate. 

PI. des contre-visite*. 

f'ONTRIBVABIJR adj. et u. Qui pave des contri- 
butions : le percepteur wait Vargent des contri- 
buables. 
CO ftTR IBl'Airr (bu-an) n. m. Celui qui contribne. 
COIVTRIRUBR (bu-e") v. n. (lat. contributor, four- 
nir). Payer sa part d'une depense, d'une charge com- 
mune : Ioim les citoyens doivent contribuer a la di- 
fense nationale. Aider a l'ex^cution d'une entreprise. 
rOMTRIRVTIP, IVB adj. Qui concerne les con- 
tributions : rdles contributifs. Qui marque la contri- 
bution : part contributive. 

C-OXTRIBITIOX {si-on) n. f. (de contribuer). Ce 
que chacun donne pour sa part d'une depense, d'une 
charge commune. Charge imposee a une commu- 
nauti : les Prussiens, en 1870, imposaient aux villes 
occupies de lourdes contribution*. Impot paye 4 l'Etat. 




Digitized byVJVJOvl 



CON 



— 123 — 



CON 



Mettre 4 contribution, faire contribuer de qaelque 
mnj&iere k une depense. Dr. civ. Repartition, au marc 
le Crane, d'une somme d'argent entre des creanciers 
chirographaires : ouvrir une contribution, fwirifca. 
ilsmsr 41r*rt««, celles qui sont percues directement 
en vertu de* roles nominatifs. C«Mtrlb«tl«M l«- 
dirrrtf, eelle* qui sont percues indirectement en 
raiaon d'an acte, d'une consommatfon. 

rAUT (frt'Wan), B adj. Qui contriste. 

nm (*rt*»-f«{) t. a. (lat. contristare). 

AiBiger : ettte nouvelle m'a fort contriste". Xsr. »*- 

Wmm iT (tri), B adj. (lat. contritus; dc cuw, 
me, et tritut. broye). Qui a un grand regret dc ses 
ffcatee. Mortifle. chagrin : air eontrit. 

Cm % W W LVt iVX isi-vn) n . f. Douleur profonde et sin- 
cere d'srtoir offense Dieu : fain son acie de contrition. 
Repe&iir. AXT. brfwriamiCMt, l«Bp«al«e»ee. 

ff l' IB^I tvB MJI adj. Qui pent etre contrdl6 : les 
dirt* d'un espian $ont rarement contrdlables. 

CmmAu n. m. (de centre, et rdle). Registre 
doable que Ton tient pour la verification d'un au- 
tre. Droit que Ion pare pour certains actes. Verifi- 
er control* dune ctr'sse. Marque de l'Etat 



w«,— -— - — - — Marqu 

sur lea ouvrages d'or ou d'argent. Etat nominatif 
dee peraonnes qui appartiennent a un corps : of ft-. 
tier raui det control** de Xarmee. Fig. Critique : je 
me passerai bien de voire contrule. 

X Tl ff m4t r— r* — (man) n. m. Action de con- 
troJer. (Pen us.) 

VimAtMM (U) v. a. Inscrire sur le control©. 
Verifier : amtrtilcr une dipt me. Mettre le contr61e 
•or lea ouvragea d'or et d'argent. Fig. Censurer. 

CtmAuHS, B1WB Jeu-se) n. Person ne char- 
gee d'exereer un contrdle. Fig. Qui censure, critique. 
C*!m*«fJYBK (v4) v. a. Inventer une faussete. 
S'emploie surtout au participe passe : fait controuve. 
cSaTMrBRBABXB (ver) adj. Qui peut etre dis- 
cute . la question est fort eontroversable. 

CsmTBOVBiajlB (cer-ae) n. f. (lat. controvertta). 
Dtbai, contestation sur une question, une opi- 
nion, etc., surtout en matiere religieuse ; Bossuet 
engage* owe le protestant Jurieu une tongue contro- 

cajmornuni (vcr-si) v. a. Mettre en con- 
troverse. Soutenir une controverse. 

C*>*TmOVBR010TB (versis-te) n. m. Qui traite 
dec sajeU de controverse en matiere religieuse. 

C9HTUMACB n. f. (lat. contumacia et contumax). 
Sefua, defaut de comparaitre en justice, pour affaire 
criminelle : la eontumace est consideree comme un 
ore* de crime. Purger $a eontumace, se preseuter 
devant le iuge apres avoir 6te condamne par contu- 
maee. N. Person ne en etat de eontumace : lea biens 
dm eontumace sont confUquis et rigis par radminis- 
tration de* Domaines. (Dans ce dernier cas, on dit 
qoelquef. cojctumax.) 

C*VrcMAX adj.-et n. V. contumacb. 

CBIfTVB, B (fu. u-ae)adj. (lat. contusus). Meurtri. 
Plate contuse, plale produite par contusion. 

CWrrVMOlV (si-on) n. f. (de contus). Meurtris- 
sure produite par un corps dur, contondant. 

MlrrCMmmiB (*i-o*i£) v. a. Faire des contu- 
tiona : chute qui contusionne le corps. 

COOT AIM C*XMT(vin-kan), B adj. Qui porte convic- 
tion : nitonnement convaincant. — Ne pas confondre 



cottj. ~. ___..„...,_. . . 

tonnement, ou par de* preuves sensibles et eviden 
» tea a reconnaitre une verity, l'exactitude d'un fait : 
convabiere tkujtoeriiie. Absolum. : la logique est 
Tart de convaincrt. _, 

cmWWAtmrv, B (tin) adi. (de foncflincre). Per- 
suade, de bonne fbi ; un spirtte convaincu. Reconnu 
coupable : Are conrat'ncii de mensonge. 

Ctinr AUBCBHICB (les-san-se) n. f. [EUt d'une 
personne qui relive de maladie : la convalescence 
demand* toujour* des soins attentifs 

WAMJkmCKBT (Ut-san), B adj. et n. (lat. 



convalescent). Qui se fortifle. Qui re lev e dc maladie. 

e^rrBMAMLB adj. Sortable, qui convient : ma- 

i oonvenable. Proportlonne : recompense cpnve- 

e. Deeent : ctla ne$t pas eontenable. Akt. !■- 

amt, utMtmimm*, d*plaee^ 



riagt e 



(man) adv. D'une maniere 
convenaoie. 

COJVVBMAIfCB n. f. Rapport, conformite* : ronte- 
nance d'humeur. Commodite, utilite. Mariage de 
eonvenancc , celui oU les rapporU de naissancc, 
de fortune, ont etc plus consultes que 1'inclination. 
PI. Bienseancc, d6cence : respecter les convenances. 
Ant. I»rravrunee, lMperiiH«are. 

COWVBNAXT (nan), B adj. Qui convient, bien- 
seant : d-marches convenantes. 

COOTBMIR v. n. (lat. convenire. — Se conj. comme 
venir.) Demeurer d'accord : i7* sont convenus de se 
trouver ensemble. Avouer : il est convenu d* sa mi- 
prise. Etro convenable, agr6er : cet emploi lui aurait 
bien convenu. V. impers. Etre expedient, a propos : il 
convient, il aurait convenu de... — Prend rauxlHaire 
avoir quand il signifle rtre convenable, d la conve- 
nance : cet emploi m aurait convenu; i'auxiliaire itre 
quand il exprlme V accord : ils sont convenus de par- 
tir. »e ee«vealr v. pr. Sc plaire. Ant. BI»co«v©»ir. 
CONVB1VT (van) n. m. (du lat. conventus, reunion). 
Assemblee g6nerale de francs-magons. 

COJrVBnmCULB (van) n. m. (lat. conventiculum). 
Petite assemblee secrete et souvent illicite. 

C?«>!«VB!VTlOK (won- si -on) n. f. (de convenir). 
Accord, pacte : rou<c convention contraire a I'ordre 
public ou a la morale, est nulle de ptein droit- !»• 
eemvcatimi loc. adj. Qui est admis par accord tacite : 
langage de convention. La Convention. V. Part. hist. 
PI. Clauses d'un accord : les conventions du traiti 
(TUtrecht furent avantageuses pour I'Angleterre. 

COBrVBWTieHWBL, BLUE (van-si-o-nei, tie) adj. 
Qui resulte d'une convention : le billon a une valeur 
conventionnelle. N. m. Membre de la Convention 
nationale. 

CONVBirrioififBiXBME^rr (van-si-o-ne-le- 
man) adv. Par convention. 

COamEWTtJALITB (van) n. f. Etat d'une maison 
religieuse ou Ton vit sous une rtgle. 

CO^fVEMTlKL, B1.LB (van-tutl, c le) adj. Qui 
est propre au couvent : la vie conventuellr. 

COItVEWTt'BtABMEjrr (van-tu^-le -trtnn) adv. 
En communaute : vivre conventuellement. 

CONVERCiBXCB (ver-jan-se) n. f. Direction com- 
mune vers un meme point. Fig. Tendance vers un 
resultat commun : la convergence des efforts est une 
garantie de succes. Any. »lv«rg«nee. 

COMVEHCiK^T (ver-ian), B adj. Qui converge : 
feus convergents. Ant. Blverge-t. 

COMVER6BH (ver-i4) v. n. (lat. convergere. - 
Prend un e muct apres le g devant a et o : i/ conver- 
ge*, nous convergeons) Tendre vers le memo point : 
le* rayons du soleil colligis par une lentille biconvexe 
convergent vers le foyer de celle-ci. Ant. DUerger. 

COlWBKfJ, E (i?er, verse) adj. (lat. conversu*). 
Employe au service domestique d'un couvent : frnre 
convers; sceur converse. 

ceiTVBRflATlOIf (t^r-sa-«-on) n. f. (de conver- 
ger). Entretien familier : la conversation n'admet 
auam pedant isme. 

COlfVBABB (t^r-se) adj. et n. f. Log. Se dit d une 
proposition dont on prend le sujet pour en faire 1 at- 
trlbut et l'attribut pour en faire le sujet, sans qu cile 
cease d'etre vraie. Ex. : VHendu est divisible, le di- 
visible est itendu. 

COXVBKtJBKv (vtr-si) v. n. (lat. conrer«ari). S en- 
tretenir famUierement avec quelquun : Socrate, 
apres avoir bu la ciguc, continua a converter tran- 
quillement avec ses disciples. 
COITOERSJIBLE (vcr) adj. V. convbrtibi.e. 
CO^VEHMIOIV (ver) n. f. (du lat. ronversum, su- 
pln de convertere, retourner). Action de tourncr. 
Changement de front. Changement de forme, de na- 
ture : conversion des poids et mesures. Changement 
du taux de 1'interet : la conversion des rente*. Dr. 
Changement d'un acte en un autre. TWol Chan- 
gement dc croyance religieuse : la conversion de 
Henri IV fut un acte d'habile politique. 

CONVERT!, B (v*r) n. Qui a <H6 ramene a la reli- 
gion. Qui a erabrass6 une autre opinion, un autre 
parti : les nouveaux convertis sont tovjours pleins 
de zele. Fig. Pn'cher un converti, chercher & con- 
vaincre quelqu'un qui est deja convaincu. 

fOIVVERTIBlMTB (vc~r) n. f. Propriete" de ce 
qui est convertible. 



Digitized by V^iVJVJ 



gle 



CON 

CONVERTIBLE (ver) adj. Qui peut etre converti : 
fraction exactement convertible en dicimales. Fin. 
Qui pcut s'6changcr contre d'autres valeurs. Ant. 
laeaaverllale* 

(OlVtHRTIR (ver) v. a. (lat. convertere). Changer 
une chose en une autre : convertir un billet de banque 
en espCces. Fig. Faire changer de resolution, d'opi- 
nion, de parti, de religion : saint Paul convertit let 
gentiU. Me eouvertlr v. pr. Changer d'avis. de sen- 
timent, dc parti, de religion. Ant. Perverslr. 

CONVBRTIftMARLB (ver-ti-sa-ble) adj. Qui peut 
etre convert!. Ant. laeoavertlsMalc. 

CONVBRTISftBRENT ( ver-ti-se-man ) n. m. 
Action de convertir : convertissement des monnaies. 

CONVERTIftAKUR (t<<*r-f{-feur) n. m. Qui reussit 
dans la conversion des Ames. Cornue metallique ou 
Ton transforms la fonte en acier. 

CONVEXE (vck-se) adj. (iat. convexus). Courbe 
ct arrondi en dehors : lea miroirs 
convenes grossissent et difigurent le$ 



obiett. Poligone convexe , polygone -mmmsv^ 
tel que 1'un quelconqu* de ses cotes LeotilU convex, 
prolong* laisse toute la figure dun 
memc cdte" par rapport a lui. Ant. Concave. 
CONVBXITE (tr/r-ti) n. f. Rondeur, courbure 
d'un corps : la convexite" de la terre. Ant. Concavlte. 
COIf VICT (vikf) xx. m. (mot anglais). En droit an- 
glais, tout criminel emprisonnd ou deporte : lea 
convicti ont commend la colonisation de I Australia 
CONVICTION (vik-si-on) n. f. (du lat. conviction. 
supln de convincere, convaincre). Effet que produit 
dans l'csprit une preuve evidente, une certitude rai- 
sonnde : toute conviction sincere merite le respect. 
CONV1K, B n. Invito, convive. 
CONVIBR (vi-i) v. a. (has lat. convitare. — Se 
conj. comme prier.) Invitcr quelqu'un a un repas, a 
une fete. Engager. 

CONVIVE n. (lat. conviva). Qui prend ou doit 
prendre part a un repas. 
CONVOCABLB adj. Qui peut etre convoque. 
CON VOCATBCR, TRICK adl . et n. Qui con voque 
CONVOCATION (si-on) n. f. Action de convo- 
quer : convocation d'une ossein bite. 

CONVOI n. m. (de convoyer). Cortege funebrc qui 
accompagne un mort. Flotte marchande avec son 
escorte : le sacrifice du Vengcur sauva le convoi de 
Vtllaret-Joyeuse. Transport de munitions, de vivres, 
d'argent, etc., pour un camp, une place assiejrde 
Trafn de chemin de fer. * 

CONVOIBMKNT (voi-man) n. m. Action de con- 
voyer. 
CONVOITARLB adj. Qui peut etre convoite. 
CONVOITBR (U) v. a. (dcriv* du lat. cup id it as, de*- 
sir). Desircr avec avidiW : convoiter 
le bien d'autrui. Ant. Beslalftaer. 

CONVOITIMB (ti-ze) n. f. (dc con- 
voiter). Desir immodere. Cupidite. 

CON VOL n. m. Action de convoler j 

a un nouveau mariagc. A^ 

CONVOLER (U) v. n. (lat. convo- V^^ 
tare). Se remarier : convoler en se- 
condes, en troi&inmet noces. 

CONVOLUTE, B adj. (lat. convolu- 
tus). Bot. Roul« en cornet : feuilles 
convoluties. 

CONVOLVULACBEB (si) n. f. pi. 
Famille de plantes ayant pour type 
le convolvulus ou liseron. S. une con- 
volvulace'e. 

convolvulus! {lust) n. m. (du Convo, ™l«»- 
lat. convolvers cnrouler). Bot. Norn scientifique du 
liscron. appele aussi bei.lk-de-jour. 

CONVOOUBR (ki) v . a. (lat. convocare). Faire 
assembler : les itats gineraux furent convoquis a 
Versailles le 5 mai 1789. ^ 

CONVOYER (voi-ii) v. a. (du lat. cum, avec, et 
via, chemin. — Se conj. comme aboyer.) Escorter 
dans un but de protection : convoyer un navire 

CONVOVEUR (voi-i-eur) n. m. Navire qui en es- 
corte un autre. Fonctionnaire qui accompagne un 
convoi. Adjectiv. : bdtiment convoyeur. 

CONVULme, B adj. Crlspe dune maniere con- 
VU ™«;J^" a £ e «"»««"««* par la terreur. 

CONVULMir, ive adj. Caracterise par des 
convulsions ; toux convulsive. 





— 2*4 — COP 

CONVULSION n. f. (lat. convulsio; de eonvelkre. 
tirailler). Contraction violcnte et involontaire dea 
muscles, des membres : les convulsion* sont friquen- 
tes chez les enfants. Fig. Mouvement violent, cause 

f>ar les passions : les convulsions du disespoir. Bou- 
eversement : convulsion politique. 
CONVfJMiiONNAlRB (si-o-n*-re) adj. et n. Atta- 
quc de convulsions. (Peu us.) N. pi. Fanatique* Jan- 
senistes du xvin* siecle, auxquels lexaitatlon reli- 
gieuse causait des convulsions. 

CONVULMIONNBR (si-o-fw") ▼. a. Donner dea 

convulsions : rtlectriciti convulsionne Us mustier. 

CONVCLBlVBMBNT (man) adv. D'une maniere 

convulsive : s'agiter convulsivement. 

COOBLlCiB, B adi. Qui est oblige avec d'autres. 

COOCCUPANT (o-ku-pan), B n. Personne qui oc- 

cupe avec une ou plusicurs autres. 

COOLIB Ucou-ll) n. m. (angi. coolee, de Phin- 
doustani *u/i).Travailleur hindou ou chinois, engage 
dans une colonic : Its coolies sont tris sobres. 

COOPBRATEUR, TRics n. (de cooperer). Qui 
opere avec un autre. 

COOPRRATir. IVE adj. Fonde sur la coopera- 
tion : sociiti cooperative. N. f. : une cooperative. 
, COOPERATION (si-on) n. f. Action de cooperer. 
COOPERER (re*) v. n. (Se conj. comme accilirer.) 
Opcrer conjointement avec quelqu'un. 

COOPTATION (si-on) n. f. (lat. cooptatio). Mode 
de rccrutement, qui consiste, pour les membres d'une 
assemblee, a se nommer eux-memes : I'Acadimie 
francaise se recrute par cooptation. 
COOPTBR (pti) v. a. Admettre par cooptation. 
COORDINATION (si-on) n. f. Action de coor- 
donncr : Us Us ions du cervelet emptchent en giniral 
la coordination des mouvements volontaires. Etat 
des choscs coordonnces : habile coordination 
COORRONNANT (do-nan) t B adj. Qui coordonne. 
COORRONNATEUR, TRICE (do-na) adj. Qui 
coordonne. 

COORRONNB, E (do-ni) adj. Se dit de proposi- 
tions qui se correspondent. Bien ordonne. N. f. pL 
Gcom. Elements necessaires 
pour fixer la position d'un 
point sur un plan ou dans l'es- 
pacc : coordonne'es rectilignes, 
suhe'riques. S. une coordonn4e. 
(Dans la flg. ci-contre. OX, OY 
sont les axes de coordonnees ; 
OP labscisse du point M ; OQ 
lordonnfic du point M ; OP, OQ 
les coordonnces du point M.) 

COORDONNER (do-ni) 

v. a. Combiner dans l'ordre assigoe par la forme ou la 
nature des elements : coordonner un plan, ses idtes. 
C OP 4 Hi n. m. (mot guarani). Oleoresine rournie 
par divers copalcrs. 

COPaVer ou COPATBR (pa-it) n. m. Genre de 
legumineuses cesalpiniees, conlprenant des arbrea 
resineux balsamiques de l'Amerique meridionale 

COPAIN (pin) n. m. (du pref. co, et de pain). Fam. 
Camarade, compagnon prefere. 

COPAL n. m. (mot mexicain). Resine que Ton ex- 
trait de divers arbres des regions tropicales. 

COPARTAfiB n. m. Partage d'un bien entre plu- 
sieurs personnes. 

COPARTA«BANT (jan\ B adj. et n. Qui partage 
avec d'autrcs : hiritiers copartageants. 

COPARTA6ER (ji) T . a. (Prend un e muet aprea 
le g devant atto:il copartagea, nous copartageons.) 
Pautagcr avec d'autres. 

COPBAU (p6) n. m. (de cotter). Parcelle de bois en- 
levee avec un instrument tran chant. Vin de copeaux, 
vin cbarg_6 ou trouble qu'on clarifle avec des copeaux. 
COPECK ou MOPBCK (piK) n. m. (mot russe). 
Monnaie russe valant quatre centimes environ : le 
copeck est la centieme vartie du rouble argent. 

COPERMUTATlON (per, si-on) n. f. Action de 
copermuter. 

COPERMCTBR (per-mu -ti) ▼. a. Echanger, par- 
ticuhcrement 6c hanger des ben6flces. 
COPHTB adj. et n. V. coptb. 
COPIB (p{) n. f. (du lat. copia, abondance). Repro- 
duction dun ecrit : eollationner une copie sur f ori- 
ginal. Reproduction, imitation exacte d'un ouvrage 
d'art : Us copies txtcutits par Vauteur «*e farnvft 
Digitized by VjVJVJ V tV^ 



r«ctilig;am plai 



H 



COP - j 

originate prennentlenom de repliquea. Feuille volante 
tor laqueUc an ecolier rcdige sea devoirs. Fig. Imita- 
tion. Personne qui en Unite une autre. Impr. Manus- 
crit oa imprime tur lequel travaille le compositeur. 

€•«!■ (pi-*) ▼. a. (Se coni. comme prier.) Faire 
une copie : copie r un t ableau. Fig. Imiter. 

CfJHIVMMKIT [ze-man) adv. D'une manure 
copieuse : manger copteusement . Ant. Chiche»eat, 



CtWlfl, El »E (pi-e&, eu-ze) adj. (lat. copiosus; 
de copia, abondance). Abondant : repascopieux. Ant. 



C«Pum 0»£»-/e) n. Personne qui copie : rimpri- 
merie a preeque supprimi Pindustrie des copistes. 

COPManu (po-te^U) v. a. Poeeeder avec un 
on plusieurs autree. 

COrOtMBEflVCB (po-ee-teur) n. m. Celui qui 
possede avec un ou plusieurs autres. 

COPOBOBRSIOB (po-*4-*i-on) n. f. Possession 
en c omm un. 

WW n. m. Genre de champignons, famillc 
dee agaricinees, a spores noires. 

rWBfjPURAUl (!*■-«) n. Qui possede avec 
une autre personne^ une maiaon, une terre, etc. 

COe^BOa^BI* IB n. f. Propriete commune entrc 
plusieur* : oroir la coproprUti d'un mur. 

*•*** *4I- el n - B*** egyptienne qui a con- 
serve lea earacteres dea andens habitants. Languc 
parlee par eeite race : Titude du eopte a permit a 
Ckamvollion de traduire lee hieroglyph*. Chretien 
jaco biie d'B gyptc. [On ecrit aussi copbtb.) 

COP IBB (kop-ti) v. a. (de cop, pour coup). Frap- 
p er une cloche d'un seul cote avec le battant. 

CO*«*ATir, ITB adJ. (lat. covulativus; de co- 
pulare, unirj. Gram. Qui scrt a fier les roots, los 
membrea de phrase, comme et, ni, etc. N. f. Conjonc- 
tion eopolative : une copulative. Ant. »i*j«»cUr. 

COrULB n. f. (lat. copula). Logiq. Mot qui lie lat- 
tribut an sujet : le verbe etre, dutinctement exprimi 
ou contract*, eat la copule de Unite proposition. 

COQ, (to**) n. m. (onomat.). Genre d'oiseau gal- 
linace : le coq gaulois est 
un dee embleme* nationaux 
de la France. Specialem., 
le mile du genre : lee corn- 
bate de coq* eont pratique'* 
en Flandre. Par ext., male 
du faisan, du heron, etc. 
Figure de coq qu'on place 
a lapointe d'un clocher. Re- 
voir ton coq, revoir son do- . 
eher. Personnage le plus ' 
important d'un endroit , 
d'une assemblee : le coq du 
village. Rouge comme un 
coq, qui a le sang au visage. Coq d« bmjrere, tctras. 
Fam. C**j ariaele. dindon. 

COQ (kok) o. m. (holland. kok). Cuislnier du bord. 
tor les grands navires. 

CO0 ■ A-tvA]¥B n. m. invar. Discours qui n'a pas 
de suite, de liaison, de raison. Quiproquo. 

COQUABB (kar) n. m. Vieux coq. Vicillard pre- 
teatieux et ridicule. Benet. 

COOUB n. f. (lat. concha). Envcloppc solidc ct 
dure de l'osuf -. le poueein brue la 
coque de tamf avec eon bee. (Euf a 
la coque, osuf legerement cuit. mais 
non durd dans l'eau bouillante. 
Fruit k pJusienrs logea closes : co- 
que de not*. Bnveloppe de la chry- 
salide des insectes qui filent. Nosud do 
ruban de cheveux. Mar. Carcasse du 
navire, independamment des mats : re- 
cevoir un boulet dane la coque. 

CtftliW ftoj a.m. Nisai. innocent. 

COQtTBCIttBt B (to-si-ora) n. f. Pop. 
Asiaal ehimerique. Baliverne, conte 
ea Tair. (Vx.) 

COQUBUEUX, ICM (kt-Uu, eu-ze) 
a. Qui Aleve des coqs de combat. 

MfCBUCtT {kt-li-ko) n. m. Pavot Coqu«ncot. 
des champs : let fleurs rouge* du coquelicot fervent 
a faire une tieane calmante. 

COQCB&OCMBB (to) n. f. Nom vulgaire de plu- 
slmn plaates {anemone, lyohni* A couronne, etc J 







5 - COR 

COQUELUCHE (to) n. f. Maladie contagieu« 
racteriaee par une toux convulsive, et qui attaqu 
tout lea enfanta : le changement dair gui- 
rit souvent la coqueluche. Fig. Personnage 
en vogue : ttre la coqueluche de la ville. ' 
COQUBLUCBOIV (to) n. m. Capuchon. 
COQUBBIAB (to) n. m. Sorte de bouil-i 
loire a ante. * 

COQUBBBIXB (ke-re-le) n. f. Nom" 
donne aux noisettes dans leur capsule 
verte et reunies par trois. 

CO^UKBET Ike-ri) n. m. ou COQUE- Co*"-"*- 
mEl>LE (ke-rc-le) n. f. Nom vulgaire de Valkikenge. 
COQE'EBIB (to-rf) n. f. Cuisine du bord pour l'equi- 
page. Cuisine batie but un quai pour les matelots. 

COQ IJEMOiV (to) n. m. Soute a provisions, a l'ar- 
rlere d'un navire. 

COQUET, BTTB (to, i-te) adj. et n. (de coqueter). 
Qui a de la coquetteric, qui cherche a plaire : on se 
moque det petites coquettes. 

COQCBTBm (ke-ti) v. n. (de coq. — Prend deux t 
devant une syllabe muette : elle coquette.) 
Fam. User de coquetterie. 

COQVETUBR (ke-ti-4) n.m. (de coque). 
Marchand d'oaufs et de volailles en gros. 
Petit vase pour manger des oeufs a la i 
coque. 

COQUBTIBmB (to) n. f. Untcnsilc 
dans lequd on place des oeufs pour les 
faire cuire a la coque. 

COO.CBTTBMBCT (ki-te-man) adv. 
D'une manure coquette. 

COQUBTTBBIB {kt-te-rf) n. f. Goftt „ 
de la parure : la coquetterie est un di- "*l umu "- 
faut couteux. Desir de plaire. Action propre a 
plaire : faire des coquetteries a quelqu'un. 

COQlllxa«E (ki, 11 mil., a-je) n. m. Mollusgue 
testace, animal a corps mou, revelu d'une coquille : 
I'huttre est le plus estimi des coquillages. La coquille 
meme : tin collier de coquillages. 

COQUILLABT (ki, 11 mil., ar) n. m. Pierre cal- 
caire, renfermant des coquilles. 

COQUILLE (ki, 11 mil ) n. f. (dimin. de coque). 
Enveloppe dure, qui couvre les 
mollusques dits testacis. Au 
flg. : rentrer dans ta coquille, 
se tairc, tacher de passer ina- 
percu. Ustensile de cuisine 
pour cuirc les rotis. Coque 
vide des oeufs et des noix. 
Fig. Coquille de noix, frelc 
bateau. Expansion inferieure 
de la garde d'une epec, ser- 
vant a proteger la main. For- _ 
mat de papier (environ 0",B6 
sur O-.U). Impr. Faute resultant de la substitution 
d une ou plusieurs lettres a une ou plusieurs autres 
Ex. : les motssont le* ■!■*«• (pour tignes) de not idies'. 
COQUILIJBB (ki, 11 mU., i) v. n. Former des co- 

3 miles, des boursounures, en parlant de la croAte 
u pain : ce pain est coquille". 

COOUliXBUX, BUEB (to, // mil., ctl, cu-ze) adj. 
Rempli de coquilles : terrain coquilleux. 

COQUI1JLIEB (to, // mil., I), ERR adj. Qui con- 
tient des coquilles : calcaire coquillier.ii. m. Col- 
lection de coquilles. 

COQUllf, B (Arin, ine) n. Personne vile, sans hon- 
neur ni probite : I' indulgence des honnite* gens fait 
la force des coquins. Par plaisant. Se dit d'une per- 
sonne, d'un enfant cspiegie : 
petit coquin! 

COQUilVBBlB (ki-ne-ri) 
n. f. Caractere, action de 
coquin. 

COQU1XBT (to-ne - ) n. m. 
Petit coquin. 

COB n. m. Instrument a 
vent, contourne en spirale : ■ ,. . . 
cor de cfuuse, <T harmonic; cor °° r * ehMM - 

a pistons. Le timbre du cor est doux et sonore. Musi- 
cien qui en joue. Cor anglais, sorte de hautbois. Cor 
de* Alpes, instrument Suisse en bois de sapin, dont 
lea bergers se servent pour appeler leurs troupcaux. 
A c»r et * erf loc. adv. A grand fracas : riclamer 
quelqu'un a cor et a cri. 





Digitized by V^iVJVJ 



gle 




adj. Rouge comme du 



Corbeau. 



COR - J 

Com n m. (du lat. cornu, come). Durillon sur lea 
doigts du pied : rusage des chaussures trop etroites 
produit les curs. 

COR n. m. (lat. cornu, corne). Petite corne du 
bois d*un cerf. Cerfdix eors, ccrf 
qui a atteint sa septierae annee. 

(ORAH' (ra, I mil.) a. m. Igr. 
korallion). Sorte dc polypier dont 
le support calcaire, blanc, rouge 
ou noir, Bert a fabriquer des bi- 
joux : la piche du corail se prati- 
que sur les coles de Sicile. Pi. des 
coraux. . ..... 

CORAIM.BRB {ra, 11 mil.) n. 
f. Chaloupe pour la peche du 
corail. 

CORAILLBITR (ra. //mil.) adj. 
etn.m.Quivaalap«cheducorail. 

CORAIJLIAIREff (rnl-li-t-re) n. m. pi. Classe de 
polypes a laquclle appartiennent les coraux. S. un 
coralliaire. Syn. anthozoairbs et polypiers. 

CORALLIBM, BWWB (ral-h-m, <*-we) adj. Qui est 
formG de coraux : Its atolls ocCamens sont de forma- 
tion corallienne. N. m. Giol. Etage moyen du juras- 

^CORAti'irORBtB (ral-U) adj. Qui a la forme du 

CO CORAIXlttRire {ral-U) adj. Qui produit la sub- 
stance calcaire des coraux 

CORALLIX (ral-lin), I 
corail. . ,. 

CORAI.M!«B (ral-li) n. f. Algue marine revetue 
dune matierc calcaire. 
Substance colorante arti- 
fleiclle. rouge. 

CORAM n. m. (ar. ^co- 
ran, lecture). Livre qui 
contlent la loi religieuse 
deMahomct.V.Paif. hist. 

CORBEAU (bd) n. in. 
(lat. corvus). Genre d'oi- 
seaux passereaux denti- 
rostres , comprenant de 
grandes formes a vaatcs ailes, a plumage noir : les 
cor beaux vivent de charor/nes. Noir comme un cor- 
beau, tres noir. Afar. Croc dc 
fer. chex les ancient, pour 
accrochcr les vaisseaux en- 
nemin. j4rrMf.Grossepierre 
ou pi6ce de bois mise en 
sail lie pour soutenir une 
po utre. 

(OHBKILLK (6*», //mil.] 
n. f. (lat. corbicula, dimin. 
de corbis, panier). Sorte de 
panierd'osier, generalement 
sans anse : curbeille a pa- 
pier. Son contenu : offrir 
une corbeilfe de fruits. Orne- c©rb«iiu». 

nient en architecture, en sculpture. Espace de terre 
circulaire ou ovale, couvert de fleurs. hig. Corbelll* 
d« Mariage, presents qu'un futur offre a sa fiancee. 

CORBEIl> 
LBS (br, 11 
mil ,«!)n.f. Le 
contenu d'une 
corbeille pleine. 

rORBIIi- 
LARD (hi, 11 
mil., ar) n. in. 
Char sur le- 
qucl on trans- ^ 
porte les morts : on se dtcouvre devant un corbillard. 

t'ORBUXAT (bi, 11 mil., u) n. in. Petit du cor- 
beau. 

CORBIIXON (// mil.) n. m. Petite corbeille. Jeu 
de societc, ou les joueurs sont obliges de rcpondre 
en rimant en on. 

CORBI* n. m. Ancien nom du corbeau. En (ou d) 
bee de corbin, recourbe en pointe : nez en bee de corbin. 

COHDAC-E n. m. Toute corde servant h une ma- 
noeuvre : cordage goudronni. Action de corder du bois. 

CORDaYte (d<i-i-/e) n. f. Genre ou groupe de 
plantes funs ilea, des terrains houillers. 

COHBB n. f. (lat. chorda). Assemblage de flU de 
chanvre, dc crin ou d'aulres maliercs flcxibles tor- 





rnrbillki 




5 - COR 

dus ensemble : ichelle de corde. Fil de boyau on de 
laiton pour certains instruments de musique : Pttga- 
nini jouait sur un violon a une seule corde. rig. 
Toucher la corde sensible, toucher le point par oft 
Ton peut le mieux agir sur quelqu'un. Cable tendu 
en l'air, sur lequel dansent certains bateleurs, dits 
danseurs de corde. Corde qui limite interleurement 
la piste. Tenir la corde, se dit du cheval ou du oou- 
reur le plus rapproche de cette limite, et, au fig., de 
quelqu'un qui est dans une situation avantageuse. 
Tissu d'une etoffe de laine : ee drop montre la corde. 
Ancienne mesure de bois de chauffage, equivalant k 
S voies ou a 4 • teres. Lien que l'on tend entre les 
extremites d'un arc. Fig- Avoir plusieurs cordes d 
son arc, posseder plus d r une resaource. (Horn. Ligne 
drolte qui aboutit aux deux extremites d'un arc de 
cercle. (V. circonferbmcs). Fig. Supplice de la po- 
tence : m&riter la corde. Homme de sac et de corde, 
scelerat. . 

CORDE, B adj. (du lat. cor, cordis, coeur). Qui a 
la forme d'un ceaur, d'un cosur de carte a jouer. 

CORBEAU (d6) n. m. Petite corde qui sert le plus 
Bouvent pour aligner : allet tiree au cordeau. Meche 
d'une name : cotdeau Bickford. 

COROBB (de) n. f. Cc qui peut etre entoure* par 
une corde : une cordis de bois. Petite ficelle atta- 
ches a une ligne de fond et portaat un hamecon. 

CORBBUBR (14) t. a. (Prend deux / devant une 

syllabe muette : jfe cordelle.) Tordre en forme de corde. 

CORBBLBTTB (le-te) n. f. Petite corde. 

COmiBLiBR tli-4) n. m. Religieux de l'ordre 

des franciscains. Membre du club des Cordelier*. 

V. Part. hist. % 

fORBBLIBRE n. f. Corde dont se ceignent lea 
franciscains. Gros cordon de soie servant de cein- 
ture de robe de chambre, ou quelquef. de cravate. 
Archit. Baguette sculptee en forme de corde. Reli- 
gieuse de l'ordre de Saint-Francoia d' Assise. 

CORBB1XB (di-le) n. f. Petit cable pour le ha- 
lage des bateaux. 

CORBBR (di) v. a. Tordre en forme de corde : 
corder du chanvre. Mettre des cordes autour d'un 
paquet. Corder du bois, le mesurer a la corde. 

CORBBRIB [rt) n. f. Metier, commerce de cor- 
dier. Lieu ou se fabrique la corde. 

COROIAl^ B, AUX adj. (du lat. cor, cordis, corar). 
Reconfortant : remede cordial. Fig. Affectucux, q"ui 
part du cceur : invitation cordiale. N. m. Potion for- 
tiflante : prendre des cordiaux. 

CORBIAL.BB1B1VT (man) adv. D'une maniere cor- 
diale : recevoir cordialement un ami. 

CORB1A1.ITB n. f. (de cordial). Sentiment affec- 
tueux. 

CORBlBR (di-fi n. m. Qui fait ou vend de la 
corde. Partie du violon, appelee au9ai queue, et sur 
laquelle s'attachent les cordes. 

CORBIPORBtB adj. (du lat. cor, cordis, cceur, et 
de forme). Qui a la forme d'un coeur. 

CORBOIV n. m. (dimin. de corde). Chacun des to- 
rons d'un cable. Petite corde : cordon de sonnet te. 
Corde au moyen de laquelle le concierge ouvre la 
porte d'une maison : ttrer le cordon. Large ruban 
servant d'insigne a une decoration : le grand cordon 
de la Legion d'honneur. Bias. Inrigne distinctif dea 
dignitaires ecclesiastiques, qui part du chapeau ser- 
vant de cimler et se termine par des houppes en 
nombre proportion ne a la dignite. Bordure de ga- 
zon. Lisiere, bordure d'arbres. Tenir les cordons de 
la bourse, avoir le maniement des fonda. Archit. 
Rang de pierres en saillie. Art milit. Suite de poates 

farms de troupes. Anat. Cmt+om saMallals«,moelle 
piniere. Fig. Cortfoa Mea. V. bl«o. 

CORBO!VlVBR (do+i&) v. a. Tortiller en cordon. 

CORDOM!VBRiB (do-ne-rt) n. f . MeUar, commerce 
de cordonnier. Lieu ou Ton fabrique, ott l'on vend 
des chaussures. 

CORBOIBHTBT (do^nC) n. m. Petit cordon de ill, de 
soie, d'or ou d'argent. que fabriquent lea passemen- 
tiers. Pilde soie torse atrois brins. Ganse ferree par 
un bout. Marque faite sur la tranche des monnaiea. 

CORBOIBIIIBR (do-ni-4), BRB n. (vx fr. cor- 
douanier; de cordouan, cuir de Cordoue). Qui fait ou 
vend des chaussures : Jean-Jacques Rousseau itaitfils 
d'un cordonnier. 

CORES!*, B1TOE [ri-in, e-ne)adj. etn. De laCoree. 



Digitized by 



Google 



COR - i 

COKKLibiOMlVAIliE fo-ne'-r*) n. Qui professe 

la menie religion que d 'autre*. 

(OBEOmis ip*i*») n. m. Genre de composers, 
c^mprenant de nombreuscs planter ornementalcs. 

IORKTC n. f. Genre de tiliac^es. dont une eapece 
produit la fibre textile appelee Jute 

€"•■ UCI adj. (lat. coruire us ; de corium. cuir. 
Dux comme du cuir, en parlant des viaudes : la 
Hand* du corbeau est curtate. Fig. Tenaoe, avare. 

AM »lo... I.ndrr. Iaiq«f. 

(OKl%CR, F adj Qui a la durete dn cuir. 

€ OKI AVDRK n. f. fgr. knriandron). Genre d'om- 
belliferes de la region mediterraneans, qui enlrent 
daus la preparation de ccrtaines liqueurs. 

rom^Mi D . m. (tamotjl kurundam). Pierre 
due. la plus dure apres le diamant : Un diverics ea- 
riiti* d ecorin don recoivent souvent /<• nam de saplur. 

CtlMTIIEM, E!fXK ti-in. i-nc) adj. et n. De 
Corinlhe. Le qoatrieme et le plus riche dea ordrei 
d'architeeture : la colonnade du Louvre est de style 
cvrinthien. V. caLtmw. oanaK. 

CWRBfR n. f. Fruil du eormier. Srn. sorbe. 

CORJOBR imi-e; n. m. Nom vuler'aire du Borbter 
d"rarutiqut. a boia tres dur, 



(de lane, franc, corp i 
Genre 



eorbeau marm 
d ojjH-aui palmipedes, qui 
•e nourrissent de poissons: 
Us Chtnois ant drtss* 1 le* 
cormorant d U pe>he. 

C9mmACfnak]n.m du 
eingalais kurauanayaka , 
ehefd'ecuriej. Celui qui est 
charge de soigner et de 
eonduire un elephant. Fi*j. 
et fam. Homme qui en 
guide an autre ou s'en fait 
le prone ur. 

(tkUTAliB n. m Bruit 

fn-duit par la respiration du cheval, du mulct, de 
ane T dans certain's maladies -. h cornagt constitue 
un cice rtdhihitoire. 

C#RI1A1,I*B n. f. Variety d'agate demi-trans- 
pareote, et d'un rouge fonce. 

fOMAM fnarl adj. ef n. m Attefnf de eor- 
na^re ; rhexal canard. Qui a des comes. 

CORJVK n. f. lat. i-ornui. Partie dure ei rnniniie 
qui ae forme »ur la tete de crrt.iins ruminant* 





Afc*/ 



corn* de ban*/, de be'licr. Matierc des corncs, em- 
ployee dans ('Industrie : bouton, peigne de come. 
Partie dare du pied de certains ^ 
animaux. Cbauase-pied fait d'une 
raoitie de come. Instrument 
d'appel a pari Hon, fait a l'origine 
arec une corne d 'animal : corne 
dappel, d" automobile . (On ait 
aasti t&omfx.j Orncment d'ar- 
ebitectare. Pli d'un feuillet. 
Pointe charnue sur la tete des „ 
limacons et de qoelque* insectes. Gorne, d ****■ 
Chacune des branches du croissant de la lune. Corne 
fabondanee. V. aboxdahcb. 

WM m m\ adj. De la nature de la corne. 



CMUVBAI? (n6) n. m. Mar. Conduit des boutrilles 
et de la poulaine. Chien issu da matin et du cbien 



. AdjectiT. : caien eorneau. 

l (n4) n. t. (lat. cornea, de corne). Partie 
anterieure transparente de 1'oslL 

C#mM«lLJJE {n*, U mil.) n. f. Genre d'oiseaux 
passereanz dentirostres, voisins des cor beaux, mais 



7 — COR 

a 
plus pctits : la corneille vit d'insecles et de petite 
rongeurs. Comme une corneille qui abat des noir, 
a l'etourdie. Corneille d'tgliee, choucag. V. b&ter. 

COHMBlibm, bmmb (li-in, t-ne) adj. A la ma- 
niere de Corneille : style corniHien. 

COitlfBNBMT (man) n. m. Bour- 
donnement dans Voreule. Grondc- 
ment d'un tuyau de vapeur ouvert. 

CORXKBllUB (mu-je) n. f. fde 
corne et de muse, musette). Instru- 
ment cbampetre a vent, compose 
d'une outre, et dedcux tuyaux : la 
cornemuse est t'instrument favori des 
bergers icossais et bretons. 

COBNBHiiiRiK {mu-seur) n. m. 
Joueur de cornemuse. 

CORNKR (nt) ▼. n. Sonner de la 
corne. Parler dans un cornet acous- 
tiqae. Eprouver la sensation d'un 
bruit sourd et continu. en parlant des oreilles : /e* 
oreilles me cornent. V. a. Flier en corne : on come 
une carte de visile quand on la de- 
pose toi-mime. Pop. Publier une 
chose avec importunity. 

COBJVBT (ne") n. m. (de come). 
Petite tromperustique. Instrument 
pour entendre. Cornet acoustique. 
( V. acoustique.) Papier roule : cor- 
net d tabac. Encrier portatif. Vase 




de cuir pour aglter les des au tric- 
f'«raet m bowqalu, trompc 



trac. 





faite d'une corne de bceuf. Comet 
4 pbtsna, instrument de musiquc. 
en cuivre, auquel eont adaptes des 
pistons; musicien qui en joue. 

C'OBIfBTTB (nc-te) n. f. Coif- 
fure de femme en deshabille. Coif- 
fure de certaines religicuses : les Cornet • pi.tonv 
sours de chariti portent la cornette. Ancicn eten- 
dard de caralerie. Long pavil- 
ion de marine, a deux pointes 
oucornes. N. m. Porte-^tcndard 
d'autrefois : acheter une charge 
de cornette. 

CORNBTTIMTB {ne-tis-te) 
n. m. Celui qui joue du cornet 
a pistons. 

CORXBl'R n. m. Celui qui 
corne. 

CORWICHB n. f. (ital. cor- Corn«lU. 

nice). Archil. Orncment composd de moulures en 
saillie, et qui couronne an en- 
tablement. 

COR1VICH02V n. m. (dimin. 
de come). Variete de concombre 
destine k etrc conat : le corni- 
chon est un condiment savou- 
reux. Fig. et pop. Homme niais. 

CORN I Km (m'-e*), brb adj. 
Qui est a la corne ou a Tangle 
de quelque chose : poteau cor- 
nier. N. f. Canal de tuiles ou de plomb, qui est a la 
jointure de deux pentes dun toit et qui en recoit les 
eaux.Pidce de fer profllec a deux branches en equerre, 
d un emploi general dans la construction nuitallique. 

CORIVIQrE adj. Qui appartient au pays do Cor- 
nouailles. N. m. Dialecte de Cornouailleg. 

CORMIiTK (nis-te) n. m. Musicien qui joue du cor. 

tORWOl ti.LE ( n0M> u mU.) n. f. Fruit du cor- 
nouilier, rouge et aigrelct. 

(OftJVOllM.Rit (nou, 11 mil., e) n. m. Genre de 
plantes comprenant desarbrcs d'un bois tree dur. 

CARXir, b adj. Qui a des comes : animal comu. 
Fig. Rations, visions 
cornuen, folles, extra- 
vagantes. 

t«RSl« (na) n. f. (de 
corne). (J him. Vase a col 
etroit et courbe pour la 4 

distillation : comue de Jf^f Cornu.. 

verre, de grtn. de plat me. n m 

t'OROLLAIRB (rol- 
It-rc) n. m. Prcuve sura- 
bondantc d'une proposition deja demontree. Math. 
Consequence direetc d'une proposition demontree. 





Digitized by VjOOQLC 



COR - j 

COBOI.IJK (ro-/e) n. f. (du lat. corolla, petite cou- 
ronne). Bot. Enveloppe des etamines ct du pistil, 
generalement colore* de teintes vives. (V. la planche 

PLANTS.) 

GOROH AIRE (ni-re) adj. Se dit dei deux arteres 
qui portent le sang dans le coeur. 

CORONAL, b, awx adj. pat. coronalis). Qui est 
sitae a lapartie anterieure du crane : os coronal. 

COROBBR (new) n. m. (mot angl.). Offlcier de 
police judidaire, en Angleterre. 

COROH1LLB (11 mil.) n. f. Genre de legumineuses 
papilionaeees, ornementales. 

COROHoVoB (no-i-de) adj. (du gr. koroni, cor- 
neille, et eidos, forme). Se dit de deux apophyses of- 
frantquelque retsemblance avec un bee de corneille. 

COBOfML (ro-sot) n. m. Nom vulgaire du fruit 
de Yanone murxquie ou corossolier. 

COROSO n. m. Matiere blanche, tiree des graines 
de certains fruits d'Amerique, que l'oa travaillc au 
tour pour fabriquer des boutons et divers objets. 

CORPORAL n. m. (du lat. corpus, corps fdu 
Christ] ).Linge benit.sur lequel le pretre pose le calice. 

CORPORAL. ITB n.f.Qualite dece qui est corporcl. 

CORPORATir, itb adj. Qui a rapport a unc 
corporation, a un corps : esprit corporatif. 

CORPORATION (si-on) n. f. (du lat. corpus, oris, 
corps). Association autorisee d'individus qui excr- 
cent la meme profession. V. Part. hist. 

CORPORbL, BLLIM/, eWe), adj. Qui a un corps : 
Dieu n'est pas corportl. Qui a rapport au corps : peine 
corporelle. Ant. ffpirliael, latrllrctueL. 

CORPORBULBMBIWT (re-le-man) adv. D'une ma- 
nierc corporelle : punir corporellement- 

CORP* {kor) n. m. (lat. corpus). Toute sub- 
stance, organique ou inorganique : tuus les corps 
sont itendus et pesants. Partie mat£rielle d'un <Hrc 
animc : It corps d'un animal. Regiment, portion 
d'armce : iarmie francaise comprend vinyl corps 
tfarmde- Corporation. Fig. Consistance, soliditc : 
cctlc itoffe a du corps. Prendre du corps, de l'cmbon- 
point. Corps du ditit, objet qui prouve l'cxistence du 
delit. Corps cileste, astre. Corps de garde, postc mili- 
taire. Corps de /ogu, partie de mafson formant une 
habitation distincte. Corps et dme, entierement, sans 
reserve : »e donner corps et dme a une entrejtrise. 
Corps sans Ante, personne qui ne salt que devenir. A 
corps perdu, sans reflexion ou sans espoir de retour. 
Corps et biens, les person nes et les proprietes : 
ce bdtiment s'est perdu corps et biens. Corps morts, 
grandes ancres munies de chatnes, servant a amar- 
rer les vaisscaux dans les ports. Loc. adv. Corps a 
corps, corps contre corps. N. m. : un corps d corps. 

CORPfJLBlVCB (lan-se) n. f. (lat. corpulentia). 
Grandeur et grosseur de la taille de l'homme. 

CORPCMBWT (Ian), B adj. Qui a de la corpulence. 

CORPl'M (puss) n. m. (mot lat. signif. corps). Re- 
cueil concernant une mfme matiere : il eziste des 
corpus d inscriptions latines et grecques. Corpus 
Juris, le corps du droit romain. 

CORPl 0CL1.AIRB (pus-ku-i*-rt) adj. Relatif aux 
corpuscules, aux atomes. 

CORPC0CIJLJC (pus-ku-le) n. m (lat. corpusculum). 
Tres petit corps : les infusoires sont des corpuscules. 

CORRBCT (kor-rfkt'). B adj. (du lat. correctus, cor- 
rige). Conforms aux regies : style correct. En rapport 
avee les co nvena nces : tenue correcte. Ant. laeorreri. 

CORRECTBMEIVT (kor-rtk-te-man) adv. D'une 
maniere correcte. Ant. I t w m tfwt. 

CORRBCTBl R, TRICB (kor-rtk) n. Celui, cclle 
qui corrige les epreuves typographiques. 

CORRBCTir (kor-rck) n. m. Ce qui corrige, adou- 
cit. Fig. Expression qui adoucit ce que le discours 
a de trop fort, de trop hardi : apporier un corrcctif. 

CORRECTION (kor-rtk-si-on) n. f. Action de cor- 
riger. Reprimande, punitlon : rtcevoir une sivtre 
correction. Qualite de ce qui est correct. Jmpr. Indi- 
cation des fautes sur une epreuve. Maisoo tfe cor. 
reetiou. oU l'on enferme surtout des enfants qui, en 
commettant une faute grave, ont agi sans discerne- 



COR 



ment. Ant. Im< 

CORRBCT101VnAl.lBATI01f (kor-r/k-$i-o-na-li- 
xa-si-on) n. f. Transformation d'une affaire crimi- 
nelle en une affaire correctionnelle. 

corrbctioivhalmbr ( kvmk-si-o-na-li-ii ) 
v. a. Appliquer la correctionnalisation. 



CORRBCTIOITO IL Bl 

adi. (de correction). Qui an 



(kor-rtk-si-o-nei, *4e) 

_ .,. , _ -apport aux dillU : peine, 

police correctionnelle. Tribunal correct ionnei, qui 
juge les delits peu graves : en France, il exists us* 
tribunal correctionnel par arrondissement. N. f. Pop. 
Le tribunal correctionnel. 

CORRKCTIOMMBULBMBIVT {kor-r+k-si-v-nt-le-- 
man) adv ; D'une maniere correctionnelle. 

CORRBCilBOR (kor-ri) n. m. (m. espagn.). Au- 
tre f., premier offlcier de justice d'une ville espagnole. 

CORRBLATir, 1VB (kor-ri) adj. et n. m. (da pre/. 
co, et de relatif). Qui marque logiquement one relation 
reciproque : pero et sUs sont des termes corre'latifs. 

CORRELATION (kor-rirla-si-on) n. f . Rapport de 
deux termes dont l'un appelle logiquement rautre. 

CORRBOPONOANCB (ko^rcs-pon) u. f. (de cor- 
respondant). Rapport de conformiic : la parfaite cor- 



respondance de toutes les parties du corps. Commu- 
nication, relations entre deux localitea, deux pays : 
les correspondances parJerre entre la France at tB*~ 



pagne ne sont pas aisles. Commerce de lettres : M»*4* 
Sivigni a lavssi une pricieuse correspondance. Lest 
lettres memes : lire sa correspondance. 

CORRBOPOIVBAIWT (ko-reS-pon-dan), B adj. (de 
correspondre). Se dit des 

V 



choses 



qui ont du rap- 
port entire elles : idies 






correspondantes. Geom. 
Angles correspondants , 
angles formes par une 
secante et deux paral- . , . . 

leles et qui sont l'un in- An « ,M «"*••*<>**— u - 
terne, l'autre externe, dun meme cote de la secante : 
les angles correspondants sont igaux (tels sont id 
les angles 1 et 2; 3 et 4 ; 5 et 6; 7 et 8). N. m. Celoi 
avec lequel on est en relation d'affaires ou de lettres. 
Celui qui est charge de veiller sur un jeune horn me 
cloigne de sa famille. Celui qui correspond avee un 
corps savant : VAcadimie des sciences a Paris a de* 
correspondants dans le monde entier. 

CORRBOPOIVBRB (ko-r*s-pon*trc) v. n. (du lat. 
cum, avec, et respondere, repondre). Etre en commu- 
nication : ccs chambres correspondent entre elles. 
Etre en commerce de lettres. Etre place svmetrique- 
ment. Etre en rapport de conformity. Repondre a. 

COsUUIA (kor-rirda) n. f. (m. espagn.). Course de 
taureaux. 

CORRIBOR (ko-H) n. m. Passage qui met en 
communication diverses pieces d'un meme eiage. 

CORRICSB (Aco-ri) n. m. Devoir d'ecoUer, refsit 
apres correction : dtcter le corrigi d'un devoir. 

CORRi«BR (fanri-ji) v. a. (lat. corrigere. — Prend 
un e muet apres le g devant a et o : il corrigea, nous 
corrigeons.) Amender, rendre meilleur, en parlant 
des person nes et des choses : Viducation seule ytut 
corrtyer le naturel. Punir, chatier : il ne (out cor- 
riger les enfants que dans la mesure strictement nices*- 
saire. Impr. Indiquer par des signes les corrections 
a faire sur une epreuve. Executer ces corrections. 
«• corrigrr v. pr. S'amender. Ant. Ctdter. 

CORRlfiBVR (ko-ri) n. m. Typography qui execute 
les corrections indiquees sur une epreuve. 

CORRiCiiBLB (ko-ri) adj. Qui peut etre corrige. 
ANT. laeorrlgiblc. 

. CORROBORAlfT (Aror-ro-oo-ron), B adj. Qui for- 
tifle : remede corroborant; preuve corroborante. N. m. : 
le vin est un corroborant. 

CORROBORATE, ITB (kor-ro) adj. Qui donne 
plus de force. N. m. : un corroboratif. 

corroboration (kor-ro, si-on) n. f. Action 
de corroborer. Son resultat. 

CORROBORBR [kor-ro-bo-ri) v. a. (l*t. corrobo- 
rare). Fortifier : le vin corrobore restomac. Servir de 
preuve, appuyer : laveu d'un accuse" corrobore I'accu- 
sation. Ant. Afr«i»llr, aMdouer, ialraw. 

CORROOAJfT (kor^ro-dan), B adj. Qui corrode, 
ronge. N. m. : la rouille est un corrodant. 

CORROBBR (kor-ro-di) v. a. (Ut. corrodere). 
Rongcr, consumer progressivement : leau-forte cor- 
rode le metal. 

CORROl [kor-roi) n. m. (de corroyer). Preparation 
des cuirs. 

CORROIRIB (ko-roi-H) n. f. Art, action de cor- 
royer. Atelier du corroyeur. 

CORROMPRB (ko-ron-pre)r. a. (Ut. corrumpara). 



Digitized by 



Google 



COR — J 

Gater : la ckaleur cor rom p t la viand*. Fig. Depraver : 
Sacrate fut accusi de eorro m pre lajeunesse. Seduire : 
corrompre un juge- Troubler : la crainte corrompt 
U plaisir. 

cmmvmmaw (kor-ro-sif), I¥B adj. (lat. corrosivus). 
Qui corrode. N. m. : le vitriol est un corrosif. 

C*BBO«IO* (kor-ro-zi-on) n. f. (de corrosif). 
Action, eflei des substances corrosives. 

COBdMTAClB (ko-roi-ia-je) n. m. Action de cor- 
royer; son resultat. Art da corroyeur. 8oudure a 
chaod de phisieun barres. 

CtlMTBB (ko-roi-U) r. a. (Se coni. comme 
abouer.) Appreter le cuir. Souder a chaud des barres 
de rer. Degrossir et redresser du bois. 

CttBBOYliB [ko-roi-ieur) n. m. Qui apprete le 
coir : le demagogue CUtm itaxl corroyeur. 

nuiraim (ko-rup-teur) t TBICB adj. et n. 
Qui corrompt V esprit, les moeurs, an texte : Rousseau 
arrwa le iheAtre <Tftre corrupteur des masurs. 

C*mmc*TIB«LlTB (ko-rup-ti) n. f. Nature de cc 
qui est sujet a la corruption. Ant. I t •rrwptlbllHe. 

CVUrrmU (ko-rup-ti-ble) adj. Sujet a la 
corruption . Ajt t. Isf w ytiMe. 

CMUsCPTYOlf (ko-rup-si-on) n. f. (da lat. corrup- 
tus, eorrompu). Putrefaction. Alteration : corruption 
du sang, de Voir. Fig. Seduction : recourir d des 
rmayens de corruption. Depravation : la corruption 
de Corinihe causa sajperte. 

CMM6B n. m. Buste du corps humain. Partic 
da vetement de femme qui recouvre le buste. 

C*m*AlKB (te-re) n. m. (ital. corsaro; de corsa, 
coarse). Na^ire arm-* — * ~— — > r«- «•■— *...« i- 
commande : Surcouj hardi corsaire. Pirate. 

Fig. Homme rapace M impitoyable : les corsaitrs de 
la finance. Adjcctiv. un narire corsaire. 

fiit;K adj. Qui a du corps, de la consistence : 
drop corse'. Qui a d<i ion, du montant : tin come. 
Fig. : histoire corvee 

CMMIJCT (le) n. m Cuirasse legere : corselet 
de mail Us. Partie du thorax de certain* insccles. 

fW (de coram] v. a. Homier du montant . 
eorser un tin ; de la t rre : cor*er faction d'un drame. 

C#MMT (se) n. m. (de corj*s). Piece de vetement 
garaiede baleines pour main ten ir la taille : un corset 
trop serri dt forme la taille et gfne la respiration. 

rMUrrm [ti-r . KRB n. Qui fai^des corsets. 

CMrrieR n. m. ital. cnrt*ggio; de corte, OOur). 
Suite de personnel qui ac coin pap nent quelqu'uh 
poor lui faire honn- ur \ \m covrtisans faimient ii 
Louis XI V un brillant cortege. 

OMrril({^f) n. f pi. (esp. corte, court. Assemble 
aatioaale, en Espagi .<• et en Portugal. V. Part. hint. 

ecoree). Qui a rapport a l'ecorce. 

caarstATion (»■■!■ rt «) n. f. Vif eclat de 

la lumiere : la itii'mpsMispi 'fun mitinre. (Pen us.) 

C«RVi4BLB adj Sujet a la cor roe : aranf i789, 
U people itait taillahlc ft corviable d merci. 



CW)mXTMM (vi) n. t. bas lat. corrogata). Travail gra 
ant qui etait du par le partan a son seigneur on i 
TElat : les carries fuwmm abolies par Cassemblie con 



pay*nn a son seigneur on A 
t abolies par tassemblie con- 
mentn. travaux auxquels on 



stituante. Dans les 
astretnt a tour de roh 
les soldatspour satis 
faire sax besoins gi 
ueraux de I" existence 
militaire : corvdt d 
tirres, dTeau, de pro 
preti, etc. Fig. Tra 
Tail, demarches faite 
arec peine et san 
profit : solliriter pou- 
un incapable, oueli 
ennuyruse corvee ! 

cmmvwrmive'-ti 

b f flat corbata). &l 

thment de guerre s mterroediaire ' 

Cremate et le brick 

€«BtTIM« n. m. pi. (da lat. corvus, corbeau). Pa- 
mille de passereaux dentlrostres, a bee fort, un peu 
reeourbe. S. un corxidi. 

riD.m. Pretre de Cjbele. 

i (rin-bt) n. m. (gr. korumbos). Inflo- 

t iadeflnie, dans laquelle !•« pedoneules sont 






J — COS 

de longueur inegale, mais toutes les flcurs a peu 
pres sur un menie plan, intitant une 
ombellc. (V. laplanche pi ante.) 

CoBTNRIFEmR ( rin ) adj. Qui 
porte des corrmbes. 

CORYMBIPORMB (rin) adj. En 
forme de corymbe. 

COMTrassB ifi) n. m. (du gr. koru- 
pkaios, chef). Chef du 
choeur, dans le theatre. 
Chef de ballet. Fig. Chef 
dhine sccte, d'un parti, 
eclui qui se distingue lc 
plus dans sa profession, 
dans une societe. 

COmmLAn.mJgr.ko- 
ru%a). Mid. Inflamma- 
tion de la muqueuse na- 
sale, ditc aussi rhume 
de cerveau. 

COMAQIE (ko-sa-ke) 
n. m. (en kirghiz kosak). 
Soldat d'un corps dc ca- 

▼alerie russe, rccrute parmi les peuplade* du sud-eit 
do la Russie. (V. Part. hULiFia. 
Homme dur, farouche. N. f. Sorte 
de danse. 

COMEC A!WTB Uco-si) n. f . Giom. 
Sdcante du complement d'un an- ' 
glc. (Dans la figure ci-contre, OS 
est la cosecante de Tare A M.) 

COaittlVATAIMC (ko-si-ona- C«*e«nl.. 

te^re ) n. et adj. Personne qui a signe avec d'autres. 

CO0IIVI (ko-si-nuss) n. m. Giom. Sinus du com- 
plement d'un anj. le. (Dans la figure ei- 
contre, OP est le cosinus de l'arc AM.) 

roHMETIOUB (kos-m4) adj. (gr. 
kosme'tikos, relatif k la parure). Se dit 
dc toutc substance qui sertkembellir 
et k conserver fraiches les parties 
extorieures du corps, particulitre- 
ment a assouplir et lustrer les chc- L "" nur 
tcux. N. m. : un cosmitique. N. f. Partie de l'bygicnc 
qui traite des cosmetiques. 

CO0MIQVB (kos-mi-ke) adJ. (du gr. kosmos, 
monde). Qui a rapport au monde : les espaces cos- 
miques. Se dit du lever et du coucher dun astrc, 

?[uand ils ont lieu en meme temps que ccux du soleil : 
ever, coucher cosmique. 

COlMslOCZOlVIB (kos, nf\ n. f. (gr. kosmos, monde, 
etgonos, generation). Sysieme de la formation de 
Tunivers : la cosmogonie ctHisiode. 

COflHOUOnriQIE (kos-mo) adj. Qui a rapport a 
la cosmogonie : systeme cosmogonique. 

COMHOURAPIIB (kos-mo) n. m. Qui sait la cos- 
mographie. 

C«flMO«BiAPfllB (kos-mo-gra-f{)n. (.{gr. kosmos, 
monde, et graphcin, decrire). 8cience des mouve- 
ments astronomiques de la terre, de Tunivers : les 
his de Newton sur la gravitation universelle ont 
fait faire dimmenses progres a la cosmographie. 

COSMOttRAPHlQIJB {kos-mo) adj. Qui a rapport 
k la cosmographie. 

C4MUBOE.041IB (kos-mo-lojf) n. f. (gr. kosmos, 
monde, et logos, discours). Science des lois generates 
qui gouvernent Tunivers. 

COSHOI,OCilQLK (kos-mo) adj. Qui a rapport a 
la cosmologie. 

COMBIOPOLITB (kos-mo) n. (gr. kosmos, monde, 
et poliWs, citoyen). Qui regarde Tunivers comme sa 
patrie. Fig. Qui passe sa vie a voyager dans divers 
pays. Adj. : existence cosmopolite. 

fOMHOPOriTlMMK (kos-mo, tis-me) n. m. Ma- 
ni*re dc vivre des cosmopolites. 

rOMMOR4BA (kos) n. m. (gr. kosmos, univers, et 
orama, vue). Collection de tableaux rcpr^senlant les 
sites et les monuments les plus remarquablcs dc 
Tunivers. 

CO0ME (ko-se) n. f. Enveloppc de certains legtimes : 
cosse de fives, de pois. (V. la planche flanie. Pnr- 
chemin en cosse, peau de mouton dont on a fait seu- 
lemcnt tomber la lainc. 

COfMBM (ko-se) v. n. (ital. coss<ire). Se heurter 
de la tele, en parlant des beliers. Fig. Lutter. 



Digitized by VJ 



?bogle 



COSTUME CIVIL (Voir militairb.) — 230 — 




isr .«? W *JS£itt. cou, °-^— as & »%« 




Genl.lhomme Dame FranC0ls r r Vers Genl.lhomme Bourgeois XVl«a Henri III !*J|° H T^ w 
EpoqueLouisXH 1510*™ C ° 1528 1579 Ep CharleslX £ e mo.l. 1590 Henr. 1 V 




tlpfiant Paysdns Genii Ihnm me 

070 ,&o "675 -76 x <„. t l6 78 



Digitized by LjOOQ IC 



231 — COSTUME CIVIL 



( Voir iuutaiu.) 




Dame 



172© 1730 kQ 



Dame Abbe Ouvnere Elegant Servante 8 Dame 
>OU'S XV 177879 vers J785 




1790 \?9k 



1797 Incrqyable ^Empire 

Merveilleuse igu ,8Z ' 




l8;0 l873 ,882 ,89? '836 .905 Cycl.stes ChaulWs 

' — D i g i t i zed by L»OQ<j [e 




CoUng«nt«. 



COS — 2 

MIMM (ko-son) n. m. (lat. cossus). Espece de 
charancon qui attaque lea pois, les lentilles. 

COSSU (ko-su), B adj. Qui a beaucoup de cosses. 
Fig. Richc, Men mis : mise co$$%u. 

COSTAL (kos-tal), B. AUX adj. (du lat. costa, cdte). 
Qui appartient aux cdtes : twrfeeres costales. 

CMTOHK (to«-/u-me) n. m. (de l'ital. co*fame. 
coutume). Maniere de se vitir. vehement, surtout 
offlcicl. Habit de theatre, de deguisement. H>billc- 
mcnt suivant les licux, les temps. (V. pages 230-231.) 

COSTUME, B (kos-tu-mi) adJ. Habille. Bal cos- 
tume, bal oil les danseurs sont travestis. 

(OSTIHKM (ko$-tu-mi) v. a. Habiller : Meissonier 
costume fidblement ses personnages. 

COSTUMIER (kos-tu-mi-i), BBS n. Qui fait, vend 
ouloue des c ostum es. 

COTAKCiBlfTB {jan-te) n. t. Geom. Tangente du 
complement d'un angle. (Dans la 
figure ci-contre, BS est la cotan- 
gents dc l'arc AM.) 

COTB n. f. (lat. quota). Part que 
chacun doit payer d'une depense. 
d'un impdt. Marque pour classer 
chaque piece dans un inventaire. 
CbUfrc destine k indiquer sur un 
plan le niveau. Taux des effcts 
publics : cote de la Bourse. Cote mat taillee compen- 
sation approchee de sommes, de pretentions divcrses. 

COTE n. f. (lat. costa). Os des parties laterales de 
la poitrine : I'homme a dome paires de cdtes. Pro- 
tuberance longitudinale saillante : let cdtes aVun 
melon. Montec d'une colline, d'une route : tore a mi- 
cute. Rivagc de la mcr. Faire cdte. oiler a la cute, 
s'echoucr devant le rivagc. Eire a la cdte, etro mal 
dans ses affaires. Se tenir lee c6te$, rire aux eclats. 
Loc. adv. COle A c*He, l'un a cote de 1'autre. 

COTE n. m. (de cdte). Partie laterale extericure 
de la poitrine, chez rhomme ct les animaux. Partie 
laterale. Partie, endroit quelconque : de tons cdte's. 
Giom. Chaque ligne formant le contour d'une figure. 
Fig. Face, aspect : cdti d'une affaire. Ligne de pa- 
rente : cdtSvaternel. Opinion, parti : ie me range de 
votre cdte 4 . Mettre de cdti, en reserve. Laisser de cdti, 
abandonner. Bat cdte.V. bas (adj.). Loc. adv. : A eOte. 
aupres. Be eOte, de biais, obliquement. Loc. pr£pos. : 
B« c*te de, dans le voisinagc de. 

COTEAU(/d)n.m. Petite colline. Par err. Vignoble. 

COTBL.E, B adj. Qui est h cotes : velours cdte/i. 

COTBL.ETTB (/<*-/e) n. f. Cote de mouton.de veau, 
de pore, etc. Favoris tallies en forme dc cotelette. 

COTBlVTIl¥, E(tan) adj. et n. Du Cotentin. 

C'OTBR (ti) v. a. (de cote). Numeroter, marquer 
le prix de : coter dee merchandises. 

COTERIE (rf) n. f. Reunion de gens intimes, de 
cabalcurs, etc. : tenez-vous a Vecart des coteries. 

COTHiHNB n. m. (gr. kothornos). Chez les an- 
ciens, chaussure des acteurs tragiques, a trda haute 
scmelle. Fig. Cfiaussei' le cothurne, 
jouer la tragedie. 

COTICB n. f. Bias. Bande ou 
barre diminuee de largeur. 

COTICB. B (se) adj. Bias. Charge 
de cotices en nombrc egal aux inter- 
stices du champ. 

COTIBR (ti-i), EBB adJ . Mar. Qui w " nu ™- 
se fait le long des cotes : la navigation cdlierc prend 
le nom de cabotage. Fleuve cdtier, fleuve dont la 
source est proche des cotes. Qui connait les cotes : 
pilote cdtier. N. m. Bateau cdtier. Cheval de renfort 
qu'on attelle k une voiture pour gravir une cdte- 

COTIOIVAC (971a) n. m. (du lat. cotoneum, coing). 
Confiture de coings, d'orange : du cotignac oVOrlians. 

COTIL.L.O* (//mil.) n. m. (dimin. de cotte). Jupe 
de dessous, .particulieremenl des paysannes. Sorte 
de danse a figures, accompagnee de ieux. 

COTIR v. a. Meurtrir, en par Ian t des fruits : la 
grile a coti ces pommes. 

COTISATIOB (za-si-on) n. f. Action de se cotiser. 
Quote-part de chacun dans une depense commune. 

COTISER (zi) v. a. (rad. cote). Regler la quote- 
part de. Me eotiser v. pr. Se reunir k d'autres pour 
centribuer a une depense commune. 

COTISSURB (/t-*u-re) n. f. Mcurtrissure sur un 
fruit : les cotissures font gdter les fruits. 



■tiL 




- cou 

COTON n. m. Duvet long et soyeux qui enveloppe 
les graines du cotonnier : TAmirique est le prin- 
cipal pays producteur de colon. Fil ou etoffe fabri- 
ques avec ce duvet. Fig. Filer un mauvais coton, 
avoir sa sante, ses affaires, etc., compromises. 

COTOMXADE (to-na-de) n. f. Etoffe de c oton. 

COTOMMB (to-ne) ou COTOMIWBTTB (to-ni-te) 
n. f. Etoffe de coton commune. 

COTOIVIVB, B (to-ni) adj. Garni, cou vert de coton. 
Cheveux cotonnis, cheveux courts, friscs et crepus. 

COTOMKBR [toni] (SB) 
[de coton] v. pr. Fe couvrir 
de duvet, en parlant des 
etoffes, des fruits. 

COTONNBRIB (to^ne-rt) 
n. f. Lieu ou se travaillo le 
coton. Terrain plante de co- 
tonniers. 

COTONXBliX, BKSB(/o- 
neu, eu-ze) adj. Recouvcrt 
de duvet. Spongieux : fruit 
cotonneux- 

COTOBlflBB (to-ni-i) 
a.m. Arbuste de la famille 
des malvacees, qui produit le coion : ie cotonnter est 
originaire de Vinde. 

COTOimtlBB {to-ni-i), BBB adj. Qui a rapport 
au coton : Industrie cotonniere anglaise. N. Ouvrier, 
ouvriere des manufactures de coton. 

COTOB-POIJBBB ou FULMICOTOIV Xk. m. 
Explosif obtenu en plongcant du coton carde dans 
un melango d'acide nitnque et d'acide sulfurique. 
PI. des cotons-poudre. 

cdTOTEB (toi-ii) v. a. (Se conj. comme aboyer.) 
Aller tout le long dc : cdtoyer une forSt, une riviere. 

COTRB (angl. cutter) n. m. Petit batiment A un 
mat, a formes fines et elancees. 

COTHBT (tre) n. m. Fagot de bois court et de 
moyenne grosscur. 

COTTACib (ko-ta-je) n. m. (mot angl.). Petite mai- 
son de cam pagne. 

COTTE (ko-te) n. f. Jupe de paysanne. Cotte for- 
mes, casaque riche qui se portait par-dessus la cui- 
rasse. 6'o//e de mailtes, sorte do cne- 
mise faite de petits anneaux de fer. 

COTUTBUB, TRICE n. Person ne 
chargee d'une tutelle avec une autre. 

COTYLJC n. f. (gr. kotuli). Anat. 
Cavite d'un os qui recoit un autre os. 

COTYLEDON n. m. (gr. kotulMon, 
cavite). Lobe charnu qui envcloppe la I 
radiculc de la graine. (V. la planche F 
plants.) Anat. Lobe du placenta. 

COTYLBBOIYAIBB (ni^re) adj. Qui 
se rapportc aux cotyledons. 

COTYLBDOnS, B adj. Se dit 
des plantes pourvues de cotyledons. c° l t« «*• °»*»i"»- 

COU ou COL. n. m. (lat. collum). Partie du corps qui 
joint la tete aux epaules : la gtrafe a un long cou. 
Par ext. Partie longue et etroite, par oO on remplil 
certains recipients : col dune bouteille. Se rompre, se 
casser le cou, se tuer en tombant. Couper le cou, tran- 
cher la tete. Tordre le cou, tuer. Sauter au cou, em- 
brasscr avee effusion. Ce«-4e-cjrgwe, robinet, tuyau 
en forme de cou de cygne. PI. des cous-de-cygne. 

COU AC (kou-ak) n. m. Son faux et discordant, pro- 
duit par une voix ou un instrument de musique. 

COCAMB (kou-ar), B adj. et n. Poltron. 

COCCBAOE n. m. Action de coucher. Effcta de 
litcric. Sorte de marcottagc. Action de mettre lea 
grains en couche pour les faire germer. 

COCCBAirr (chan), B adj. Qui se couche. Chien 
couchant, qui se couche en arretant le gibier et, au 
fig., homme qui rampe pour plaire. Soleil couchant, 
soleil pres de disparaltre k Vhorizon. N. m. Soleil 
qui se couche. Occident. Fig. Vieillesse, declin. 

COUCHE n. f. Lit. Linge dont on enveloppe lea 
enfants au maillot. Enfantement .* couche laborieuse 
(s'cmploie en general au plur.). Planche de terreau, 
de fumier : semer sur couche. Arrangement par lit : 
couche de fruits. Substance appliquec sur une autre : 
couche de pldtre. Enduit de peinture. Ge"ol. Se dit des 
differents lits qui composent un terrain. 

COUCHEB (chi) n. f . Lieu oii Ton couche en voyage^ 




Digitized by VjOOQ LC 



m 



Aocicnne 



COU - 5 

OOCCBBm (ehi) v. a. (da lat. col lot-art). Mettre 
an lit : coueker un enfant. Etendre tout de son long 
a terra. Fig- Coueker sur le carreau, tuer. Inscrire : 
coucher sur une liste. Coueher enjoue, riser. In- 
cline? : coueker ton icriture. V. a. Passer la nuit : 
coueker dans une aubergt. S* eowcfcw v. pr. Se 
mettre aa lit. Fig. Diaparaltre : le soleil se eouche. 
Axt. Lmr, <■» ■■• ■ , 6leve*>. 4rig*r. 

COCCBStm (cW) n. m. Action de se mettre an lit. 
Maaiere dont on est eouche : un bon coueker. Le 
coueker dun astre, le moment on il disparalt a l'ho- 
rtion. Axt. Lever. 

(•rmBTTK (ck*-te) n. f. Petit lit. Lit de bord. 

COfjcmwm, BCSB (eu-se) n. Qui eouche avec un 
autre. Mauvais couekeur, celui avec qui il est diffi- 
cile de vivre en bon accord. 

COCCau (eat) a. m. Lit de sable, sur lequel on 
a&soit le parage d'un pont Lattis d'un plancher. 

COCCBOIR n. m. Palette du doreur. Cone tron- 
qu6 en bois d'orme, pour le eommettage des cordages. 

COCCI-COCCI loc. adv.(ital. cori eo$i, ainsi ainsi . 
Ni bien ni mal : contmem 
vous portex-x>ous? — Covet*. 
couei Fam. (On dit aassi fr6 
quemment coocvcocca.) 

CO*COC n. m. (onomat.) 
Genre d'oiseaux grimpeun 
tnaeetivorea : le coueou pond 
done la niddesautres oiseaux. 
Primevere officinale. Pendule de boil, 
voitore publique, a deux roues 

COCCSJCVB1XB (me-le) a. f. None 
rulgaire de 1'oronge blanche. 

COflJBB ou m. (lit. cubitus). Parti< 
exterieure du bras, a 1'endroit ou il so 

Slie. Chez le ehevai, attache du bout 
e l'epaule avec l'extremite du bras. 
Angle d'un mar, d'un cbemin, etc. 
Jouer descoudes, se faire un passage. 
Lerer. kausser le coude, boire beau 
coup. 

COCBBB (di) a. f. Mesure des an- 
ciena. Aquivalant a la distance du 
coude au bout du doigt du milieu. 
trainee a SO centimetres. Fig. Avoir 
set eemdite franekes, avoir une entiere liberty d'agir. 

CSW-BB-OTBB (pi-4) n. m. (de cou, etpied). Partie 
superieure et saillante du pied. PI. des cous-de-pied. 

CMMK (di) v. a. Plier en forme de coude. 

CWMBWIT {dot-man) n. m. Action de cou- 

racMTU (doi-U) v. a. (Se conj. comme aboyer). 
Heurter du coude. Passer a cote de : on est expose" a 
caudoyer sans cesse de tnalkonnite* gent. 

COCBSLAIB (dri) n. f. Lieu planfe de cou drier*. 

HUB! t. a. (lat. consuere. — Je eoudt, nous cou- 
smne. Je cousais, none eousians. Je cousis, nous cou- 
stmea. Je coudrttU nous eoudrons. Je eoudrais, nous 
coudriane. Coude, cousons, cousez. Quejecouse, que 
nous cousions. Que je cousisse, que nous eousisswns. 
Cousemt. Cousu, e.) Joindre au moyen d'une aiguille 
et d*ua fiL Hacktec 4 ee««r«, machine qui remplace 
le travail manuel de la couture. Airr. K c w i i w. 
-B (drf-te) n. f. Petite coudraie. 
t Utri-i) ou COCBBB n. m. Noisetier. 
(kou-^ne) n. f. (lat. pop. eutena; de 
nslts. peau). Peao du cochon raclee. Med. Nom donne 
h certaiaea alterations locale* de la peau. 

C*cmnHBlJX, BUM (Juu-o-nes, eu-*«) adj. Qui 
ussamtilr a la eoaeane.Qui est couyert d'une couenne. 
■ ■&!■■ imimi, angine diphterique, ou il se 
prodait de fausses membrane*. 

cacam (kou-c-tt) n. f. (lat. eulcita). Crapaudine 
en metaL Metr. Nom donne a de fortes pieces de 
hoi* aur lesqaelles on Aleve la charpenW d'un na- 
rire. (On eerit ansai coma en ce dernier sens.) 

— — B (kou-i-te) n. f. (dimin. de eoue, anc. 

lene). Petite queue : la couette dun lapin. 
(jkou-fe) n. t. (du lat. cophinus, panier). 
Cabas pour le transport dea marchandiscs. Syn. 
ovemn. covrnm. 

CSmWUVAM ou COVOOfJAH (ghou-ar) n. m. Nom 
rulgaire du puma. V. ee mot. 

COtmACiB n. m. Pert* d'un liquide qui s'ecoule 
d'ua toaaean. Action de couler un meiel en fusion, de 
coaJcr la lcasive. Fig . Pertc resultant d'ua gaapillage. 




de gue\ 
FT* U 



i — COU 

COmLAIfT (Ian), B adj. Qui coule : encre bien cou- 
lante. Fig. Accommodant, facile en affaires : carac- 
tere coulant. Facile, naturel : style coulant. Narud 
coulant, qui se scire et se desserre sans se denouer. 

COULAMT (km) n. m. (de couler). Anneau mobile 
servant a fermer une bourse, un collier, a rappro- 
cher les branches d'une pince. Bot. Stolon. 

COIH.B n. f. (lat. cucullus). VAtement k capuchon, 
porte par certains religieux. 

COVJ1JS n. f. Pop. Syn. de coulaob, au fig. 

COfJlB n. m. Mus. Passage lie d'une note a une 
autre. Pas de danse glisse. 
Coup de billard. Ouvrage 
jet* en moule. 

COU1.BB (14) n.f. Ecriture 
liee et penende. Action de „ ., 

jeter en moule : surveiller c 

la coulie. Masse de maticre en fusion : trou de coulie. 

COVE.BHBIXJE (mc-le) n. f. Sorte d'agaric comes- 
tible. (On Tappelle aussi colmeluk, coulbmottb. coul- 

MOTTB, COULMBLLB.) V. la planche CHAMPIONON. 

COULBH (U) v. n. (du lat. colore, flltrer). Plucr, 
suivre sa pente, en parlant d'un liquide, d'un cours 
d'eau : la Seine coule vert I'ouett. S'echapper au de- 
hors, en parlant du sang. Laisser echapper : ce ton- 
neau coule. Glisscr le long de quelque chose : se lais- 
ser couler le long d'une corde. Fuir, passer, en parlant 
du temps : les armies coulent insensiblement. Se dit 
des fleurs qui ne nouent pas et ne donnent pas de 
fruits. Couler de source, sans embarras, en parlant de 
ce qui part de l'esprit, du coeur. S'engloutir : ce vais- 
seau va couler. v. a. Jeter en moule : couler une 
statue. Immerger : couler un bateau. Glisscr adroi- 
tement : couler un billet. Couler la lessive, la repan- 
dre sur le tinge dans la cuve. 

COtJLBUB n. f. (lat. color). Impression que fait sur 
1'oail la lumiere reflechie par les corps : la lumiere so- 
laire est dCcomposie par le prisme en sept couleurt 
principles (v. prismb). Matiere colorante : broyerdes 
couleurs. Teint du visage : auotr de belles couleurs. 
Ce qui n'est ni blanc ni noir : linge de couleur. Fig. 
Apparence : les couleurs de la veriti. Fam. Mente- 
ries : conter des couleurs. Caractere propre d'une 
opinion : la couleur dun journal. Chacun des quatre 
attributs qui distinguent les cartes. Changer de cou- 
leur, dcTenir pale. 
Un homme de cou- 
leur, un mulatre. 
PI. Livr6e. Nuan- 1/ 

ces distinctives 
d'un drapeau, d'une 
cocarde : AtMer au 
grand mdt les cou- 
leurs nationales. 

COILEIVHE 
n. f. Genre de ser- 
pents ovipares, non Lc 
venimeux, de tous les pays du monde. Avaler des 
couleuvres, recevoir des affronts sans protester. 

C©ui,BUVBJRAl7(t?rd) a. m. Petit de la couleuvre. 

COU1JBVHI1TB n. f. Ancien canon a main ou monte 
sur aflut, plus long et plus fin que ceux d'auiourd'hui. 

COfJiBinBIIf IBH (ni-4) n. m. Homme de guerre, 
arm* d'une coulevrine. 

COVLllf ACiB n. m. Flambage. a l'aide d une tor- 
ch* de paille enflammee, de l'ecorce des arbrcs frui- 
tiers, pour detruire les insectcs et les lichens. 

COUL.IKB n. f. Torche employee dans le coulinage. 

COUL1MBM (ni) v. a. Soumettre au coulinage. 

COWJL.I0 (li) n. m. Jus d'une substance consonance 
par une cuisson lente, et passee au tainis ou a travers 
un linge : coulis d'ecrevisses. Adjectiv. Vent couhs, 
qui se glisse a travers une fente, un trou. 

COULISSE n. f . Rainure dans laquelle on fait glis- 
ser une piece mobile : porte a coulisse. Partie du 
the&tre, placee derriere la scene. Fig. Ce qui est se- 
cret, loin du public : /e* coulisses de la politique. 
Rempti d'une etoffe dans lequel on fait glisser un cor- 
don. Faire les yeux en coulisse, faire les yeux doux, en 
regardant de cote. En T. de Bourse, reunion des cour- 
tiers etrangers au parquet des agents de change. 

COULISSE. B (list) adj. Muni d'une coulisse. 

COULISSE AU \li-s6) n. m. Petite coulisse. Piece 
qui se meut dans une coulisse. 

COILISMIKK (li-9i-i) n. m. Courtier qui s'occupe 




Digitized by VjOOQlC 



COU - i 

de transactions de Bourse how du'parquet det agents 
de change 

COULOIR n. m. Passage de degagement d'un 
appartement a un autre. Degagement d'une salle de 
spectacle, d'assemblee. Fig. : intrigues de couloirs. 
Kcuelle a fond dc toile pour couler lc lait a clair. 

COULOIRS n. f. (de couler). Vaisseau pour faire 
egoutter la partie liquide de certaincs substances, 
comme lc fromage, les epinards, etc. 

COUL.PB n. f. (lat. culpa). Faute, peche. (Vx.) 

COUL.URB n. f. Accident qui empeche la feconda- 
tion de la fleur en faisant couler lc pollen : la coulurt 
de la vigne se produit quand de fortes averse* coinci- 
dent avec la florainon. Partie du metal qui s'echappc 
a travers les joints du moulc, au moment de la fonte. 

COUP [kou) n. m. (lat. colaphus). Choc, attouche- 
ment subit de deux corps : recevoir un coup. Bles- 
sure : tomber yerci de coups. Ddcharge d'une armc a 
feu : coupde feu. Ce qu'on bolt en une fois. Fig. Mou- 
vement violent, atlaque * un coup de fortune. Bonner 
un coup de main d quelqu'un, lui preter une assis- 
tance passagere. Coup oVair, mal produit par un cou- 
rant d air. Coup de sang, epanchement subit au cer- 
vcau. Coup de soleii, insolation. Coup dti ciel, eve- 
ncment hcurcux, extraordinaire. Coup fail, regard 
rapide. Coup d'essai, ce qu'on fait pour la premiere 
fois. Coup de mattre, action, habilcment concerted 
et executee. Coup de tfite, action inspiree par le ca- 
price, le depit ou le desespoir. Coup ae Jarnac, portl 
en trahison. Coup de thiatre, changement subit dans 
une situation. Coup de grace, qui tue, achevc la 
mine. Coup d'Etat, abus d autorite. Coupde chapeau, 
salut donnl en passant. Le coup de pied de lAne, 
lache insultc faite a quelqu'un jadis puissant. Sans 
coup f&rir, sans combattre. Manquer son coup, ne 

Ks reussir. Cowp.de..polnt, petit pistolet de pocbe. 
»vp.de-polnc emerleeln, arme contestant en une 
masse dc fer, munie ou non de pointes, ct percee de 
trous, dans lesquels on passe les doigts. Loc. adv. A 
coupaur.certainement. Apre* coup, quand il nest 
plus temps, isr le coop, tout de suite. A Soul 
ronp, a chaque fois. Tout A eenp, soudainement. 
Tontd*un coup, en une seule fois. Coup wr coup, 
sans interruption. 

COIlPABLB adj. et n. (du lat. culpa, fautc). Qui 
a commis un crime, une faute. Se dit aussi des 
choses : act* coupable. Ant. Innocent. 

COUPAGB n. m. Action dc coupcr. Melange de 

Jilusicurs vins qui posM'di-nt des qun- 
ites differentes. Melange d a 1 cools a 
ditTY- rents degres de concentration. Ac- 
tion d'ajouter de l'eau k un liquide 
auelconque dont on vent amoindrir la 
force. 

COUPA1VT (pan), B adj. Qui coupe. 
N. m. : le coupant d um lame, 

COUPE n. f. (lat. cvpjm). Sorte de 
vase a boirc, gi''neralen»< nt plus large 
que profond. Vasque ronde d'une fontaine. Fig. 
Source ou Ton s'abreuv. : fa coupe desplaisirs. Paov. : 
II jo loin de le ronp 
aui levrea, il y a loin 
entre un projet, une es- 
perance, et leur realisa- 
tion. 

COUPB n. f. Action 
de couper : diriger la 
coupe d'un bois. Eten- 
due de bois destinec A 
Glre coupee : coupe de 
20 hectares. Action, 
maniere dc tailler une 
etoffe : coupe tttganl 
dun habit. Disposition 
des repos dans les vers, 
dans la phrase. A rrhit. 
Representation graphi 
que d'un Edifice dont on 
veut flgurer l'interieur 
Art de tailler les pierre* 
Jcu. Separation des car- — •ji- "?"\ •ST""" i - , ^"V ."""" 
tea en deux parties: <*•«"»*• .lEu*.; 3. CW>1.. 
faire sauter la coupe. Facon de nager alternative- 
ment de chacun des deux bras. Eire sous la coupe 
de quelquun, etrc sous sa dependancc. 





I - COU 

COUPB, B adj. Se dit dc l'ecu ou d'une piece par- 
tages horizontalement en deux parties egales. (V . la 

?lanche blabon). N. m.:/e coupe" et It tranche' dannent 
kartell. 

COUPB n. m. Voiture fermec a quatre roues, ge- 
neral ementi deux 
places. Partie an- *. 

terieurc d'une dili- 
gence. Comparti- 
ment d'un wagon 
de premiere classe 
qui n'a qu une 
seule banquette. . 
Pas de danse. 




(chou) n. m. invar. p ^' 

Fam. Frere lai charge des offices vulgaires. Sabre- 

poignard des fantassins de 1831 au second Empire. 

COfJPB-ClCiAKBPJ n. m. invar. Instrument poor 
couper le bout des cigares. 

COUPS-CIRCUIT (*ii-i) n.m. invar. Fll d'alllage 
fusible, que Ton intercale dans 
un circuit electrique et qui fond 
quand l'lntensitl du courant de- I 
vient trop considerable, interrom- 
pant ainsi le circuit. 

COUPBB {pi) n. f. Ouverture 
pratiquee dans la muraille d'un navire et faisant 
communiquer l'interieur avec l'echelle placee k l'ex- 
terieur. Syn. sarord db coupee. 

COUPB-filb n. m. invar. Carte delivree par la 

Srefecture de police et qui permet de couper les 
les de voitures, les barrages d'agents, quand la cir- 
culation n'est pas libre. 

COlPE-fiOH6E n. m. invar. Endroit dangereux : 
ctrtaines rues de Londres sont de vrais coupe-oorae. 

COUPB-JARRBT (ja-re) n. m. Brigand/ Fig. 
Homme denue de tous scrupulcs. PI. des coupe-jarrets. 

COUPB-L.BCiljnj. B f| n m i nvart Instrument pour 
couper les legumes en moreeaux de dessin determine 

C0UPBLL.ATI01Y ( p*l-la-si-on) n. f. Chim. Opera- 
tion qui consistc k separer, par Taction du feu, Tor 
ou 1' argent unis k d'autrcs mctaux. 

COCPBLLB (pt-le) n. f. Petit creuset en os cal- 
cines pour la coupcllation. Petite coupe. 

COUPBULBH (pel-li) v. a. Passer k la coupelle. 

COlJPBMBIffT (wan) n. m. Action de couper. In- 
tersection k angle droit de deux voies ferrees. 

COVPB-PAIL.I.B n. m. invar. V. hacbe-paills 

COIVB-PAPIBR (j»M) n . m. invar. Sorte de 
coutcau en bois, en os, etc., pour couper le papier 
separer les feuillets d'un livre, etc. * 

COIJPB-pAtb n. m. invar. Couteau de boulanrer 
pour couper la pate. 

COUPEsl (pi) v. a. (de coup). Diviser avec un in- 
strument tranchant : couper du pain. Couper dame 
le vif, faire une incision ; au fig., prendre des mesa- 
res decisives. Rompre : couper unpont. Interrompre : 
couper la Arvre. Couper les vivres, empecber le ravi- 
taiUement d'une place ; au fig., supprimer lea sub- 
sides que 1'on donne habituellement a quelqu'un 
Tailler »ur un patron : couper un habit. Meier un 
liquide avec un autre : couper du vin; boire du lait 
coupi d'eau de Vichy. Prendre aveo un atout une 
carte de son adversalre. V. n. Eire biea tranchant • 
ce couteau coupe bien. Faire deux paquets dun jeu 
de cartes. AUcr sans detour : couper a travers 
champs. Couper court A, mettre un terme a, Jle> 
conper v. pr. Fam. Se contredire : le menteur me 
coupe sans cense. 

COUPB-MACinrBsj n. m. invar. Instrument propre 
a hacher les racines.alimentaires. 

COUPBHET(re)n. m. Large couteau de boucherie 
et de cuisine. Outil d'acler 
pour couper les Ills drfmail. 
Couteau de la guillotine. 

COUPBHOOB (rd-xe) n. f. 
Nom vulgairc de diflerents !•..«.„, 

sulfates : couperose ier/e(sul- wp»™»- 

fate de fer), bleue (sulfate de cuivre), blanche (sul- 
fate dezinc). MM. Inflammation des glandes cutanees 
de la face, caracterisee par des rougeurs dUTuses. 

f OUPBKO0B (rd-%4), B adj. Qui cat attaint de 
couperose : visage couperose". 

€ WlPBKOfSBK (nVse*) v. a. Rendre couperose. 



Digitized by VjOOQlC 



cou 



— t35 — 



COU 



i MWfsM («#-*«) n. Penonne qui coupe 

£tofles, le* cuiro, etc., pour la fabrication des 

v£tements, des ehaussures, etc. : une habile roupeuse. 
Cosspeur de bourse*, Toleur adroit. 

CVIIUliB d. m. (dc couple). Assemblage de 
pieces mecanique*. 

CVCVBB a. t. flat, copula). Lien pour attache r 
ensemble : la couple de* chiens de chasse. Deux choses 
de> mesne espece, mises ou consider ees ensemble : wie 
couple eTamfa. N. m. Deux etres animes, unis par la 
Tolonte, le sentiment ou toutc autre cause qui les 
rend propres a agir de concert : un couple ttamis. 
Se dit particulierement du male et de la femelle : 
un couple de pigeon*. Norn donn6 aux cotes des na- 
rires. Mecan. Sjsteme de forces egales, par alleles, 
saais de sens contr alre. Element de pile. 

CflPLnRNT {man) n. m. Action d'accoupler 
derux rones. Son resultat. 

fscnia (pli) v. a. (de couple). Attacher deux a 
deux : coupler de* chiens; coupler de* piece* de littge. 
Coupler un train de hois, en assembler les pieces. 

MCPUT (pit) n. m. Stance faisant partie dune 
chanson : de* couplet* satirique*. Tirade, en general. 
Donbte ps vtie de fer aTec charnicre. 

CBCB»LBttrBt n. m. Appareil employe pour charger 
lea aecumulateurs. 

CVlMn n. m. Ontil pour cooper les corps durs. 
— — — — f. (de ntal. cupola; de cupa, coupe). 
a'un dome. Abusirem., 



Linterieor. la partie concave 
!e dosne lui-meme : les 
arrhUecte* by tan tin* ont 
fort employe" la coupole. 

CBVMft n. m. Reste 
d'une piece d'etoffe : coupon 
de sot* THre d'interet joint 
a une action on a une obli- 
gation, et qo'on detache a 
ehaqoe eeheance. Thtft. 
Chacon des billets donnant 
entree dans one lore. 

1SMH1 ■■ n. f. incision 
feite dans on corns par un 
iMtremeat tranchant : se 
[aire une eoupurta la main. 
Norn donn* aux fractures 




Conpol*. 



geologiqaes. Fig. Billet de banque representant une 
fraction d'un billet pins fort. Supprcssk 
" theatre, 



d'un billet pins fort. Supp 
dans une piece de ' 



iondequelques 
un ouvrage 

f. (lat. pop. curtis). Espaee clos de 
jaors oo de bailments. Cour dhonneur, la plus belle 
coor d'un chateau Norn donne aux sieges superieurs 
de justice : cour dappel, cour (t assises, Cour de cas- 
sation, Cour de* eompte*, cour martial*. Ensemble 
des magistrats de cbacun de ces sieges : la courdCU- 
bere. Lien oo ils siegent, la Cour de caseation; la Cour 
des campus brula cn1S71. Residence d'un sooTeraln : 
la cour de Francois fr* fut Ire* brillante. Son conseil, 
sen entourage : la cour et la ville. Fig. Respects, assi- 
duites : fabre *a cour. La cour du roi Pe'taud, maison 
■ietne de confusion, oU chacun commande. 

CtCsUOB n. m. (do lat. cor, eoeur). Fermeto en 
face do peril ; hardiesse, andaee : it ne taut pas 
cemfondre le courage acec la timiriti. Fig. Duretc dc 
coor : aures-vous le courage de...? Interj. : courage ! 
mm ami*. Prendre ton courage d deux mains, f aire 
appel a toute son energie. Airr. EAehet*. 

CBVBfcABBCBBBBBAT 



(jeurze-man) adT. Avec 
enorage. Airr. MAamtmmmU 

C*tmAtiB17X,BllMB(je«, eu~xe) adj. et n. Qui ad u 
courage. Awt. a .B «fc « f m t Mr — , cmsH, smwnmsk. 

CBCBtABBSBSBIT {ra-man) mar. Facilement, rapi- 
dement : lire, icrire couramment. Ordinairement, 
volgairement : on dit couramment que... 

CwVmXAMT (ran). B adj. Qui court. Fig. Ecriiurc 
fmarante, rapide. Mots courant, celui dans lcquel on 
ett_ Prix courant. prtx habituel. Main courante, syn. 
4e MioviLLSJLD. Monnaie courante, qui a cours. 
Affstres courante*. ordinaires. C ample courant, situa- 
tion respective de deux uegociants. Chicn courant, 
out poursuit le ribier a la course. N. f. Ancienne 
danse grave. Eeriture cursive. Fam. Diarrhce. 

CBCBABT (ran) n. m. (de courir). Mouvement de 
feau code lair dans une meme direction : courants 
mantis. Courant Clectrique, electricity qui se pro- 
page dans un conducteur. Courant continu, celui 



dont le sens de propagation ne change pas et dont 
l'lntensitc est sensiblcment constant*. Courant alter- 
natif, celui dans lcquel le sens et l'lntensitc chan- 
gent rapldement et periodiquement. Courants poly- 
phase*, ensemble de plusieurs courants alternates 
de meme periode et de meme intensity maximum, 
raals qui n'obtiennent cette intensity maximum que 
l'nn apres l'autrc et periodiquement. Mois dans 
lequel on se trouve : fin courant. Un brin quelconque 
de la corde d'un palan. Fig. Courant d'affaires, quan- 
tity asses considerable d'affaires. Stre au courant, ne 
pas etre arriere dans ses affaires Btre au courant de, 
connaitre : jfe suis au courant de ,-ettc affaire. 

COIR BAIT?, B adj. Qui a une courbature. Dont 
la respiration et les mouvements sont genes, en par- 
Ian t d'un cheval. 

COITRBATI'BB n. f. Douleur dans les membres par 
suite de maladie, de fatigue : la grippe dibute sou- 
cent par de la courbature. Etat dun cheval courbatu. 

COCBBATillBB (ri) v. a. Donncr, causer une 
courbature. 

COVBBB adj. (lat. curvus). En forme d'arc. N. f. 
Ligne courbe. V. ugne. 

COIBBEHBIIT (man) n. m. Action de courbcr. 
Son resultat. 

COVBiBBBi (W) v. a. Rendre courbe. Baisser : 
courbe la ttte, fier Sicambre. Plier, flechir : t'dge 
courbe la faille. V. n. PHer, flechir : arbrc qui courbe 
sous le poids des fruits. Bto r«Mrl)er, v. pr. Devenir 
courbe. Se bainser. Fig. S'humilier. Ant. Btcmw, 

COVBBBTTB (bc"-te) n. f. Mouvement du cheval 
qui se cabre un peu. N. f. pi. Fig. Reverence obse- 
quieuse. 

COIRBIBB n. f. Etat dune chose courbee : la 
cour bure d'un cercle. Double cour bure, courburcen S. 

COlBCAlLlfT (ka, II mU., i) n. m. (onomat.). 
Cri de la caille. Appcau avec lequel on imite ce cri. 

CBfJBUnTTB (re-te\ n. f. PeUte cour. 

COlRBliR, EfflK (cu-xe) n. Leger a la course : 
les ant i lopes sont des coureurs remarquables. Cheval 
de selle propre a la course. Valet qui court a pied.mes- 
sager. (Vx.) Personne qui aime a vagabonder. Cou- 
reur de, personne qui frequente habituellement : un 
coureur de cafe*. Personne qui cherche a oblenir : un 
coureur de places. Adjectiv. : 
montagnard coureur, jument 
coureuse. 

COUHttR n. f. (lat. eueur- ( 
6i7a).OcnredecucurbitAcees, ■ 
a gros fruits comestibles. 

COKBIB V. n. (lat. CUr- Course. 

rere. — Je cours, nous courons. Je courais. Je counts. 
Je courrai. Je courrais. Cours, courons, courcz. Que 
je coure. Que je courusse. Courant. Couru, e. Prend 
toujours 1 auxil. avoir.) Alloravcc vitcsse : I'autruche 
court trts vite. Prendre part a une eprcuve de course : 
ce cheval ne courra pas aujourahui. Vagabon- 
der, se debaucher. Courir d, se porter rapidement 
vers, prendre precipitamment : courir au feu. Fig. 

Couler, s'ecouler : par le temps qui court Cir- 

culer : un bruit court. V. a. Poursuivrc a la course : 
courir le cerf. Parcourir : courir les champs. Fig. 
Courir les rues, Hre su de tout le mondc. Frequen- 
ter : courir les bals. Etre expose A : courir un danger. 
Rechercher avec empressement : courir les honneurx. 

COIRX.I0 (U) ou € Ot KLIEI n. m. Genre d'oi- 
seaux echassiers trcs rcpandus. 

COtHO^I.IE (fo-ne) n. f. (lat. corona). Guirlande 
de flours, de feuilles, qui cntoure la tote : rouronne 
de laurier, de rose*, etc. 
Diademe, marque de la 
souvcraincte. Marque 
de noblesse : une cou- 
ronne ducale. Tonsure. 
Partie la plus basse du 
paturon du cheval. Cer- 
cle metalliquc enser- 
rant certains objets ; , 
la couronne dun cohes- 
ion. Surface entre deux circonferenccs concentrl- 
ques. Ouvrage de fortillcation, de forme semi-circu- 
laire. Couronne dune dent, sa partie visible. Monnaie 
d'Angleterre. Format de papier (env.0-.4fi sur 0-.36). 
Fig. Prix, recompense. Souveraincte : abdiquer latou- 
ronne. Souvcrain : les joy aux de la couronne. Gloire : la 





Digitized by VjUV^ 



gle 



COU — *36 - 

couronne du martyre. Triple couronne, la Ware. 
Couronne depines, tournvnt, affliction profonde, par 
allusion -a la couronne du Christ. — L' usage des 
couronncg dans l'antiquite etait assez rcpandu, et 
c'est surtout de feuillages (chene, laurier, olivier, 
myrte, vigne) que Ton couronnait les statues des 
dieux, puis les pretres et les victimes. On sc cou- 
ronnait la tete dans les fetes et les banquets. A 
Rome, les couronnes (de metal ou de feuillage) sont 
decernees a titre de recompenses. C'est a partir de 
Constantin que la couronne devicnt I'insignc de la 
dignite, et c est a ce titre qu'elle se conserve dans la 
suite des ages. Les empereurs, rois, princes, dau- 
phins, dues, marquis, comtes, yicomtes, barons et 
chevaliers (v. ces mots), ont chacun leur couronne 
de forme speciale, constitute par un cercle d'or ou- 
vert ou ferm6 en dessus et orne de pierres pre- 
cieuses et dc perles. Ces couronnes constituent d ail- 
lcurs un des orncments cxtericurs des armoiries, et, 
enmme telles, timbrent le heaumc ou l'ecu. Imitant 
cct cxemple heraldique, les villes surmontent leurs 
armes d'une couronne murale a creneaux d'or ou 
d'argent en nombre variable. Sous l'Bmpire, les cou- 
ronnes sont remplacees par des toques. 

COCROMMB, B {ro-n£) adj. Qui a recu une cou- 
ronne. Recompense. Entoure : tour couronnie de 
feux. THt couronnie, souverain. Cheval couronni, 
qui s'est enleve la peau du genou en tombant. 

COUROlTOBMBirr (ro-ne-man) n. m. Action de 
couronner : le couronnement de Charlemagne eut lieu 
en Van 800. Acbevement : le couronnement de Iceuvre. 
Partie superi^ure d'un edifice, d'un meuble, etc. 

COliRORnvBR (ro-ni) v. a. Mettre une couronne 
sur la tete. Elire comme souverain. Entourcr en do- 
minant : forts qui couronnent une ville. Fig. Hono- 
rer, recompenser ; couronner la vertu. Dcccrner un 
prix : couronner un ouvrage. Bien flnir ce qui a ete 
bien commence : la fin couronne iceuvre. Be courts. 
■er v. pr. Mettre une couronne, la couronne sur sa 
tete : Napolion se couronna lui-mime. Se couvrir : 
les arbres se couronnent de (leurs. Absol. Arbre qui 
se couronne, dont la tete se desseche. Se blesser au 
genou, en parlant du cheval. Ant. >< w r o »«e»ft. 

COVRRB (Aou-re) v. n. Courlr : chasse A courre, 
ou Ton attrape le gibier en courant. V. poursuivrb. 
(Ne s'emploie qu'en venerie.) 

COUHRIBR {kou-ri-4) n. m. Homme, voiturc, na- 
vire, etc., qui porte les lettres, paqucts expedite, etc. 
Correspondance : lire, icrire son courrier. Totalite 
des lctires, etc.. que porte le meme courrier. 

COCRRIBRISTB (kou-ri-6-ris-te) n. m. Journa- 
liste qui fait la chronique. 

COURROIB (*ou-r©T) n. f. Oat. corrigia). Bande 
dc cuir. Courroie de transmission, laniere sans On qui 
transmet a distance un mouvement circulaire. 

COIHROKKI (faw-rou-je')v.a.(Prend une ccdillc 
sous le c devant a et o : il courrouca.) Mettre en 
courroux. #•• co«rro«r«r v. pr. PoeL Se mettre en 
colerc : la mer se courroucc. Ant. Apalarr. raiser. 

COURROUX (kou-rou) n. m. Colere. en style 61cvc : 
le courroux d'un pere. Fig. : le courroux de la mrr. 

COUR0 (kour) n. m. (lat. cursus). Mouvement des 
eaux : le cours du Rh6nc est rapide. Mouvement reel 
ou apparent deB astres : le cours de la lunc, du so- 
leil. Longueur d'un fleuve, d'une riviere : le Volga 
a 800 lieucs de cours. Promenade publique, planted 
d arbres. Cours d'eau, fleuve, riviere, canal. Voyage au 
long cours, voyage dans les pays loin tains, tig. En- 
chalnemcnt des choses : le cours des saisons. Duree : 
le cours de la vie. Carriere : donner cours d sajoie. 
EnHoignemcnt : cours d'un lycte. Trait* special : 
cours de chimie. Circulation, valeur, credit, vogue : 
ce papier, cetlc monnaie a cours. Taux des valeurs : 
cours de In Iloursc, du marchi. 

1'OlHfiK n. f. (lat. cursus). Action de courir : 
prendre la course. Allure de celui qui court : s'exer- 
cer d la course. Espacc parcouru : une course de 
100 kilometres. Mouvement rectilignc d'un organc 
mecanique. Epreuve de Vitesse : course de ch^vaux, 
(On distingue les courses plates, au trot ou au galop, 
les courses d obstacles ou steeple-chases, les courses 
atteUes ou sulky.) Turf : le monde des courses. Expe- 
dition de corsaire : ta guerre de course n'est plus ad- 
mist entre pays civilises. Demarche : (aire plusimrs 
courses pour une affaire. Marche du temps, des 



COU 

astres : la course du solnl. Course au clocher, course 
a cheval a travers des champs herisses d'obstacles. 

COURBIBR lsi-4) n. m. Grand et beau cheval de 
bataillc. Poe't. Cheval quelconque. Canal amenant 
l'eau a un moulin. 

COUR0IVB n. f. Passage etroit dans le sens de 
la longueur d'un navire. 

COURBOlt n. m. Branche d'arbre taillee k trois ou 
quatre yeux. 

COURT (kour), B adj. (lat. curtus). De peu de lon- 
gueur : tattle courte. Bret : harangue courte. Vue 
courte, qui ne voit pas de loin, et, au fig., esprit borne. 
Avoir la mimoire courte, en manquer. Sauce courte. 
insufflsante. Hateine courte, essourflement. Btre court 
d'argent, en avoir fort peu. (Ne pas dire a court.) 
Fig. Courte honte, humiliation. N. m. Le plus court* 
ce qui fait arrivcr, aboutir plus vite. Adv. Brieve- 
ment, brusquement. Demeurer court, oublier ce 
qu'on voulait dire. Couptr court, abreger son dis- 
cours. Tourner court, changer brusquement de di- 
rection. Loc. adv. Tout eo»rt, sans rien de plus. 
ANT. LoMg, d«rable. 

COURT AtSB n. m. Profession de courtier. Prime 
qui lui est due : payer un fort courtage. 

COURTAUB (fd), B adj et n. Qui est de taille 
courte et ramassee. Se dit d'un animal a qui Ton a 
coup* les oreilles et la queue : chien court aud. 

COURTAUBBR {t6-di) v. a. Priver de la queue et 
des oreilles : courtauder un chien, un cheval. 

COURT-BOUIlXOlt Ibou, 11 mil.) n. m. Sorte de 
bouillon epice, dans lequel on fait cuirc le poisson, etc 
PI. des courts-bouillons. 

COURT-CIRCUIT (kour-sir-ku-i) n. m. Accident 
qui se produit quand deux conducteurs traverses 
chacun par un courant se trouvent en contact. 

COURTB-BOTTB n. m. Fam. Tres petit homme 
PI. des courtes-b ottes. 

COURTBPOIIVTB n. f. Couverturc de lit piquee : 
couverture de parade. , 

COURT1BR (ti-i), BRB n. Personne qui sen- 
tremet pour des operations commerciales ou autre* : 
line courtiere en diamants ; un courtier electoral. 

COURTIL (ii) n. in. Petit jardin, souvent clos dc 
haies, attenant a 

une maison de vX^ Courtiii*r«. 

paysan. (Vx.). 





n. f. Genre d'in- 

sectes orthoptercs 

sauteurs , voisins . „, . .^-^ -^-- **** <r_ __ 

des grillons : les ' * ^*^^-C^>^ - 

courtilitres ravagent les jar dim. (On dit aussi tacfb- 

orillon.) 

COURTUVB n. f. Rideau de lit. (Vx.) Bias. Cha- 
cune des parties formant 
le manteau royal. Fortif. 
Mur Joignant les flancs 
do deux bastions. 

COi RTiffA* (son) n. 
m. Homme de cour : les A u > courtine ; a C, u c, b«dc» 
flatteries des courtisans *** *»wtipM. 

peuvent pervertir les meilleurs souverains. Celui qui 
flatte dans des vues dinteret. 

COVRTIMAUB (sa-ne) n. f. Femme de mauvaise 
vie, mais qui se distingue par Tesprit, l>iegance, etc 

COURTIS A1VBR IB (za-ne-rt) n. f. Flatterie, adu- 
lation. Bassesse de courtisan. 

COVRTIBBR (ti-zi) v. a. Faire sa cour a. Flat- 
ter quelqu'un dans des vues d'interet : courtiser lot 
puissants. Fig. Courtiser les Muses, faire des vera. 

COURT-JOIIVTE, B adj. Se dit dun cheval dont 
les paturons sont trop courts. PI. court- jointis, eea. 

COURTOIM, B (loi, oi-se) adj. Civil, affable. Anne* 
courtoiscs, armes emouss£cs, dont on se servait dans 
les tournois. Ant. Biae*«r«ois, gr — lerw 

COtJRTOiSBMBlWT (loi-ie-tnan) adv. D'une ma- 
niere courtoise. Ant. BiM««rs*lMaieai. 

COVRTOIBIB {toi-xt) n. f. Civilite, honnetct^, 
politesse. Ant. Biseo ws olsie, st— l*ret*. 

COURIJ, B adj. Recherche : les courses de taureaux 
sont, en Espagne. un spectacle trbs count. 

COCBCOC0 {kous-kous ) ou COCBCOCIMOV (kous- 
kou-sou) n. m. (mot ar.). Semoule que les Arabcs 
mangent soit seule, soit avec de la viandc de mou- 
ton ou de poulet. 



Digitized by VjOOQlC 



cou 



cou 




■ WMTtv»« i I. Point d**«Al; J. Point trriir* 



r»i». O. P«*l d* P«ra doaMo ; 13. Pmnt d? eh*(**U« ; 1«. point do eordonaot : 18. Point do Part* ot rr«p»M ; 1«. &wrr. do 

"" « tempi ; IS. S» tompo. rr ^ 



footoot 17. Point do f«aton. — Point o* maiqo* : 18. !«• 



C*r«BC0K (kou-zeu-ze) n. f. Femme qui coud. 
Brocheuse. Machine & coudre. 

COCfll*, B {kou-zin, i-ne) n. Se Ait dcs parents 
itsut de freres ou de seeurs : cou- 
sin ausixitme degr4. Cousins ger- 
mains, i«*u* directement de l'oncle 
oa de la unte. Coit*m* issus de ger- 
maint, enfant* de cousins ger- 
msins. Fig- Ami, compere, com- 
mere. 

CvMTfllM (kou-zin) n. m. Genre 
dmsecte* dipteres nemoceres : les 
piqGrts dm cousin* peuvent trans- 
wuttrt divert** maladies. 

CWmiMAvm (fum-zi) n. m. Pa- 
rents entre cousins. 

rotftixsm {kou-zi-ni) ▼. a. Cottwn - 
Appeler quelqu'un cousin. Vivre en bonne harmonic. 
V- n. Fig. Its ne causinent pas ensemble, leur 
aomeur ne s'accorde pas. 

C9C0IX1KKB (kou-zi) n. f. MousUquaire. 

CWsMlM (kau-sin) n. m. Sorte d'oreilier pour 
s'appuircr, s'asseoir, poser ses pieds. Piece qui cm- 
peche les frottemenU. 




_ _r (kou-ri-ru!) n. m Petit coussin. Mic. 
Piece crlmdrique dans laquelle se 
ineut on tourillon. Piece de fonte 
qui reeoit les rails des voles fer- 
' *. Sou Airelle mrrtille. 



CouMinat 



rees. , .. 

cmmwwmw ikou»4on) n. m. Fila- 
ments courts pouvant encore etre 
atiliaes, el que Ton recueille aprea 
que le chanvre ecru a etc passe a l'echanvroir. 

CW«* (kan-su), B adj. Reuni par une couture. 
Fig. Count dor, extremement riche. Bias. Se dit 
des pieces honorable* qui, contrairement a la loi 
beraldique, sontappliquees metal sur metal ou email 
sur email. (Quand U sagit d'autres pieces que les 
pieces honorable*, on a les armes d enguerre.) 

C*£t (toil) n. m. Ce qu'une chose coute. 

CSj*T*jrr [tan] (prix). Ce qu'un objet a coute. 

CSJGtbai; (to) xx. m. (lat. cultellus). Instrument 
tranebaat, compose d'une lame et dun mancbe : Ra- 
voiUac tua Henri 1 V dun coup de couteau. Fig. Le 
«w«fc«* sur la gorge, dans un pressant danger. Cou- 
«a* s papier, lame de bois, d'os, d'ecaille, etc., pour 



ponantlefl^aii 
d'une balance. 
Coquillage du 
genre solen. 
qui ressemble 
h. un couteau 
ferine. (V. la 
planche mol- 

LITKQIIRS.) 

idling 
(la) n. m. Epeo 
courteet large, 
qui ne tranche 
que d'un cote. 
i i ,. .. » .1 „ r. „ _ 



snp- 




4. A virok; 5. D« poch« ; 
*. A p*pi«r. 



Grand cou- 
teau de-cuisine. 

< m n i ii ii n . m. Celui qui fabrique, vend 

dcs oouteaux et autres instruments tranchants. 

(OITEI.LRRIK (te-le-rt) n. f. Art, atelier, com- 
merce ou marehandiscs du coutclicr ; la coutelleric 
de Thiers est renmnmie. 

COi TKR (U) v. n. Etre achcte au prix de : le dia- 
mant co&te fort chtr. Fig. Etre cause de quelque 
perte, de souci, de peine : les promesses we cofitent 
rum. V. a. Causer, occasionner : coA(er de la peine, 
Absol. Etre penible : aveu qui co&te. ImpersonneU. ; 
it en co&te de, it m'en coilte de. fouler la vie, causer 
la mort. Co&te que coute, a tout prix. — Beaucoup de 
grammairiens font varicr au figure le participe passe 
de ce verbe : les peine n que cela m'a co&ties. Le dic- 
tionnaire de l'Acad^mie n'approuve point cet usage. 

( OlTKl mkmk>T {teu-ze-man) adv. D'une ma- 
nifere coute use. 

coitkix, KING (teu, eu-ze) adj. Qui coOte : 
les proci's &ont toujours coattux. 

COITII, (a) n. m. Toile crois^e et Berrfie, en fll 
ou en coton : pantalon de coutil. 

i ot the n, m. Fer tranchant de la charrue. 
Merlin a fendre le bois. 

(OITRIEB (tri-4) n. m. Charrue sans avant-train 

<«l TIME n. f. {lat. consuetudo). Habitude, 
usage : chaque pays a sen coutumes, Avoir eouiume 
de, faire habituellement. Droit ooutumier : la cou- 
tume a longUmps rtgi le centre et le nord de. la 
France. Loc. adv. 1»© cohUmc, habitu&Hement. 



Digitized by 



Google 



cou — * 

Com ■ IKK (mi-i), BRB adj. Qui a coutume de 
faire unc chose : itre coutumier dun fait. Ce que 
Ton fait d'habitude : nos travaux coutumiers. Brots 
c«««Maii«r, autrefois, loi non 6crite,maii consacrec 
par l'usage. N. m. Recucil de ces lois. 

COITCRB n. f. Art ou action de coudre. Assem- 
blage de deux choses cousues. Cicatrice. Fam. Sur 
toittes les cou lures, de tous leu cot^s. Loc. adv. A plate 
rovtvr*, completement : itre battu a plate couture. 

roiTIEKH (re") t. a. Couvrir de couture*, de ci- 
catricea. 

COITIHIKR (n'-e) n. et adj. m. Ouvrier qui coud. 
Tailleur pour dames : les grands couturiers. 

COVTt BIEU n. f. Ouvriere en couture. Celle 
qui fait les vetements de femmc. 

COCVAII* (tun) n. m. CEufs des insectes qui. 
comme les abeilles, vivent en societc. 

CO17VAI0O2V (ve-xon) n. f. Temps pendant lequel 
un oiseau couve ses oeufs pour les faire eclore : la 
couvaison de la poule dure 91 jours. 

COl'YBB (vi) n. f. Tous les osufs qu'un oiseau 
couve en meme temps. Les petit* qui en provien- 
nent : la perdrix, dit-on, attire sur elle I'attention 
du chasseur pour Viloigner de sa couvie. Fig. et fam. 
Toute une famille. 

COCVBlfT (van) n. m. (lat. conventus, assemblee). 
Maison de rehgieux, de religieuses ; ceux qui l'habi- 
tent. Entrer au convent, entrer en religion. Pcn- 
sionnat de jeunes Mies, dirige par des religieuses. 
COUVBH (v£) v. a. (du lat. cubare, etre couche). Se 
tenir sur ses osufs pour les faire eclore. Fig. Entre- 
tenir. preparer : couver une trahison. Avoir a l'etat 
latent : couver une maladie. Couver des yeux, regar- 
der avec affection ou convoitise. V. n. Subsister k 
l'etat presque latent : le feu couve tous la ccndre. Se 
preparer : c'est un complot qui couve. 

CO! VBBCIJB (ver-kle) n. m. (du lat. cooperire, cou- 
vrir). Ce qui sert k couvrir un pot. un coffre, etc. 
COIVBBT (rer) n. m. Tout ce dont on couvrc une 
table a manger : mettre le couvert. Cuiller et four- 
chette : un couvert dargent. Logement : le vivre et le 
couvert. Enveloppe. adresse d'un paquet : ceux est 
arrive" sous le couvert du ministre. Fig. : sous le cou- 
vert de la loi, il s'accomplit de rielles Injustices. Loc. 
adv. A roiiTcrt, a l'abri. 

COCVBRT {ver), B adj. Muni d'un couvercle ou 
d'un toit. Excuse. Justine : un infirieur est couvert 
par les ordres qu'il a recus. Cbarg* de : arbre couvert 
de fruits. Fig. : couvert de honte, dapplaudissemmls. 
Vetu : en hiver, il faut fitre bien couvert. Qui garde sa 
coiffure sur sa tete : rester cottvert. Mar. Batterie cou- 
verte, comprise entre deux ponts, protegee. Boise : 
pays couvert. Mots couverts, qui lalssent deviner ce 
qu on ne dit pas : parler a mots couverts. Temps 
couvert, nuageux. Ant. B*c«msv«H. 

lOITKRTK (vcr-te) n. f. Email qui recouvre la 

faience, la porcelaine: cestsurlacouverteque ronpcint. 

(OITBHTIRB (ver) n. f. Lingo, drap. tissu, etc., 

servant a couvrir : la couverture d'un lit. Toiture. 

Pretexte : sous couverture de dirouement. Bourse. 

Oarantie fournic par la personnc qui donne un ordrc. 

COCYBRT1JRIBR (ver-tu-ri-i) n. m. Pabricant 

ou marchand de couvertures de lit. 

COt VBT (v*) n.m. Pot tenant lieu dechauffcrette. 

COIVBUiB (veu-xe) n. f. Poulef qui couve, que 

Ton garde pour couver. Appareil pour incubation 

artiflciclle. Appareil ou sont maintenus quelque 

temps, a une temperature convenable, les enfant" 

non avant termc : les couveuses ont sauvi un grand 

nombre d'en f ants de" biles. 

COWl adj. m. Se dit d'un cauf a demi couve ou 
gate : des ceufs cou vis. 
COVVOIR n. m. Syn. de couvkusb artificibm.e. 
COCVRB-CHBF {chen n. m. Fam. Bonnet, cha- 
pcau. PI. des couvre-chefs. 

COCVRB-PBl? n. m. invar. Coup de cloche qui 
indiquait jadis le moment dc rentrer chez soi et <f e- 
teindre lumiere et feu. Ustensile dont on couvre le feu. 
COCVRB-JOI1VT (join) n. m. Cimcnt dont on 
remplit les joints. Languette de bois dont on recou- 
vre les joints. PI. des couvre joints. 

(OITRK-I.IT (li) n. m. Sorte de couverture le- 
gerc. dont on recouvre un lit. PI. des rourre-/its. 

IOITRB-I.111IERE n. m. Chapiteau en bois, 
place anciennement sur la culasse des pieces de 



I - CRA 

siege. Taquct metallique qui couvrait la lumiere, 
tant que la piece n'etalt pas fermee. PI. des couvre- 
lumi&ret. (On disait aussi cACHi-Lumkax.) 

COWRB-tVl'O. tJB n. m. Archiol. Partie du casque 
qui couvrait la nuque. Aug., piece de toile.de drap, etc., 
qui s'adapte a un kepi, a une casquette, pour pre- 
server le cou et la nuque du soleil ou de la pluie. 
PI. des couvre-nuques. 

COU VRB-PIBD0 ou, d'apree l'Acad., COUYRR- 

PIBB Ipi-i) n. m. Petite couverture pour les pieds. 

Couverture de parade d'un lit. PI. des couvre-pied*. 

COVVRB-PLAT (pla) n.m. Couvercle de plat. PI. 

des couvre-plats. % 

COOTRBCR n. et adj. m. Ouvrier dont le metier 
est de couvrir les maisons. 

CO IV Bin v. a. (lat. cooperire. — Je couvre. nous 
couvrons. Je couvrais. Je couvris. Je couvrirai. Je 
couvrir ais. Couvre, couvrons, couvre*. Que je cou- 
vre. Que je couvrisse. Couvrant. Couvert, e.) Mettre 
une chose sur une autre pour la cacher, la conserver, 
l'orner, etc. Mettre une chose en grande quantite sur 
une autre : couvrir Je fleurs. Fig. Combler, aceabler : 
couvrir diloges. Vetir : covenr chaudement ses en- 
fant*. Defendre, proteger : couvrir une place. Ca- 
cher : couvrir ses projets. Bxcuser, Justin" er : couvrir 
une faute ; couvrir un subordonnt. Eflacer, r6parer : 
le regret ne couvre pas le mal. Compenser, contre- 
balanoer : /e» recettes couvrent les dipenses. Couvrir 
une enchere, en mettre une plus forte. »• c*»»r fa 
v. pr. 8e vetir. Mettre son chapeau. Fig. : se couvrir 
de gloire, de honte. Le ciel se couvre, » obscurcit. Se 
couvrir de sang, tuer beaucoup. Escr. Conserver une 
garde aui protege. Se manager une protection. 
Ant. D*c*tiYrt>. 

COVENANT (nan) n. m. (anc. fr. covenant, con- 
vention). Ligue formee chez les Ecossais.en 15J8. pour 
la conservation de leur culte national. V. Part. hist. 
COVBIVAIVTAIRB (te-re) n. m. Adherent du co- 
venant. 

COVB1VBBCR (van n. m. Cclui qui vend OORjola- 
tement avec un autre i qui leur est commun. 

CO^VPOX(/caou-po/ h | n.m. (angl. cow, vachc,ctw)x. 
maladie contagieusc) Maladie Eruptive des vaches, 
qui, inoculee a l'homme, le vaccine contre la variole- 
COXAJL (Aro*-«a/), «, ill adj. (du lat. coxa, han- 
che). Qui a rapport a la hanche : o« carat. 

COXAlAilK (kok-sat-Jt) n. f. (lat. coxa, hanche. et 
gr. algos, douleur). At thnte tuberculous© de la han- 
che : la mauvaise hygiene prt")>are ta coxalgie. 

COKALCilQlB (L>k-m!) adj Um tienl de la 
coxalgie. N. Qui est attaint de coxalgic. 
COVOTB (ko-io-te ii m. Loup americain. 
CBABB n. m. (lat • a>-abus). Genre principal dea 
crustaces d^capodes, dont la plunart des eitpeces, no- 
tammentle craoe-tow 
teau et le crabe-arat 
gnie, sontcomestiblci 
CKABlBRtfri-^adi 
et n. m. Nom vulgair 
dc plusieurs mam 
mi feres et d'oiseau 
qui vivent de crabef 
CB ACAroA) inter 

Jul exprime le brui 
'une chose dure ou 
dainete : croc! le v6 
CB ACHAT (cha) n. 




i sc rompt, ou la sou- 



..__ , , _. — „-^.^. «.-^-^_- ~ n _- -^« 

crache. Plaque des degres superieurs d'un ordre de 
che valerie. 

CBACHBRiBIfT (man) n. m. Action de cracher. 

CBACHEB (cM) v. a. Lancer hors de la bouche : 
cracher du sang. Fig. : cracher des injures. V. n. 
Eclabousser, faire jaillir : plume qui crache. Mmr. 
Sortir des joints : calfataqe qui crache. Tout crnchi. 
tres ressemblant k : cet enfant est sonpere toutcracM. 

CRACHBCK, BV0B (eu-se) n. Qui crache fre- 
quemment. 

CRA CHOIR n.m. Recipient dans lequel on crache. 

CRACBOTBMB!ffT (man) n. m. Action de cra- 
choter. 

CRACHOTBR (ti) v. a. Cracher souvent, et peu a 
la fou. 

CRACOVIB1V, BNMB (vi-in. i-ne) adj. et n. De 
Cracovie. N. f. Danse polonaise, vive et legere. 

CRAIB {Jkrf) n. f. (lat. creta). Carbonate de chaux 
tendre et blanc : les caves champenoises sont creusies 



Digitized by VjVJO V 



IV^ 



CRA - 2 

dans la eraie. Petit baton de cette substance dont on 
m sert poor eerire sur un tableau noir, etc. 

OUL1BU (krin-drt) v. a. (Je crains, nous crai- 
gnasu. J* craignais, Je craignis. Je craindrai. Je 
cramdnhi. Crains, craignons. rraignez. Que je 
craignt^que nous craignions. Que je craignisse. Crai- 
gnant. Crauif, «.) Redouter, apprehender : ie crains 
gu'ii ne s'en rcpente. Je ne cram* pas qu'il fen re- 
ptnse. AIT. VMmv, ■— h «lfr i brav«r, afroiitor. 

CKACm (krin-te) a. f. Peur, apprehension : la 
rrainxe est maucaise conseillere. »• «*•!■*« %m* 
loc eonj. :* rent le subjonctif avec ne : /wyes </e 
erarnJe qucn ne vous rot«. Am-. B-esir, soMhait i 
M— ■■ ■re. ha rjte— . iteMl^. 

CRAHrrur, 1TB (Jkrt'n) adj. Sujet 4 la crainte. 
timide : le tie pre «£Jro craintif. Ant. Hartfl. erAae. 

OUIlTlvmDIT (krin, man) adv. Avec crainte. 

CEJUnui on CBAMR {bran) n. m. Genre de 
crueiferes dont les jeunes ponsses sont alimentaires. 

CRAMBUM [si), ■ adj. (ar. karmesi). Dun rouge 
foooe : /ei»/ crmmoisi. N. m. Le rouge fonce. 

CSAMM (kran-pe) a. f. Contraction convulsive 
eC doulonreuse de certains muscles. Sorte de cram- 
pon. Crampes d"esto*nac, tiraillements douloureux 
dans eel orgaae. 

caiHMSr (kran) n. m. Piece de metal recourbec, 
servant a lier. k retenir on k saisir fortement. Bouts 
recourses des fers d'un eheval. Racine adventive : 
ies crampon* du lierre. Fig. et fam- Person ne d'une 
isaportunite tenace. 

CmAJHPBBXBR Ikran-po-ni) v. a. Attacher avec 
on crampon. Pop. Retenir indiscrttement, impor- 
tuner : eramponner quelqu'un. m\a rraapMnifr 
v. pr. S'accr ochcr. Fig. S'attacher fortement. 

OUVUniT [kran-po-nc) n. m. Petit cram- 
pon. Piece de fer dans laquelle se meut le pene d'une 
serrure. 

OUX n. m. Entaille dans un corps dur pour 
aecrocher on arrtter. Fig. Monter, baisser tCun cran, 
gagner, perdre en importance ou en valcur. 

CrAbb a. m. (gr. cran ion). Bolte ostcuse qui 
eontient le cervean chex les vertcbres : le crdne hu- 
main eat form* par Vassemblage de huit os. 

CRAJVB adj. et n. Fier et decide : air crdne. Ant. 



' (man) adr. D'une maniere crane. 
I (rf) n. f. (de crdne, adj.) Ficrte, deci- 
sion. Airr . C aaa r S l la n , ssft rsw rly. 

rRAlfUHV, BBBB (ni-in, C-ne) adj. Qui se rap- 
porte an crane : os craniens. 

CRAXISMBCOPIE (os-ko-pf) n. f. (gr. kranion, 
erase, et slropem, examiner). Science qui a pour but 
de determiner, par Hnspection du crane, les fonc- 
tiocs des diverse* parties cerebrales. 

CBtAMBCBBIB ou CRABIOMMJIB (;'f) n. f. (gr. 
kranion. crane, ct logos, discours). Etude du crdne 
daas ses rapports avec les aptitudes ct les instincts. 
8yn. raaiaoLoeia. / 

CBUsJVB4*ei4»lB ou CRAXlOLBCUQtB adj. 
Qui a rapport a la cranologie ou craniologie. 

CmiPAl* (p6) n. m. Genre d'amphibiens anourcs 
insectivores, a formes lourdes et trapues. non veni- 
mcux : ie crapaud est un inscc- 
tivore tresutiledans lesjardins. 
Fig. Laid comme un crapaud, 
tres laid. Avater un crapaud, 
faire one chose tres penible. 
Crapaud volant, engoulevent. 
Mot. Petit fauteuil erase et bas. «%.—«* 

AstfecUv. : un fauteuil crapaud. Cr.psud. 

Yitir. Ulcere de la sole etde la fourchette du eheval. 

CBAPAOIIBI (pd) n. f. Lieu plein de cra- 
paads. Lieu bumide et sale. 

CRAs»AlRIJYB (pd) n. f. Dent petriflec, que Ton 
erorait Aire one ptcrre provenant de la tete des cra- 
paads. Plante ▼uineraire qui crott dans les lieux in- 
enltes. Plaque metallique percee, ou grille, qui, a 
reatree duo tuyau, arrete les ordures. Soupape de 
balgnotre. Godet de fer qui recoit le gond d'une 

forie. Piece dans laquelle tourne un pivot vertical. 
uis. A la crapaudine, maniere d'accommodcr les 
jenaes poulets. les pigeons. 

CaXMsPtnXwmwm {pou-sin), E n. Pop. Person ne de 
petite taille et conirefaite. 




- CRA 

CHAPIIeB n. f. flat, crapula, ivrcssc). Vile de- 
bauchc : uj'crc dans la crapulc. Gens crapuleux : fri- 
quenter la crapulc. 

niAPtUiBi {It) v. n. Vivre dans la crapulc 
(Peu us.) 

CBsAPVUBIJMBMBlVT (leu-zt-man) adv. D'une 
maniere crapuleuse. 

CBAPliLKVI, BVsIB (leu, cu-ie) adj. Qui se plait 
dans la crapule : mature crapuleuses. 

CsaAPlilvOfl (loss) n. m. Pop. Cigare d'un sou. 

CMAQCB (kra-ke) ou CBAQYBKIB [ke-ri) n. f. 
Fam. Mensonge. hdblerie : conter des craques. 

CmA^UKLACiB (kra-ke) n. m. Fabrication de la 
porcelaine craquelee. 

fsUAlBUt, B (kra-ke) adj. Dont l'cmail est 
fendilie, en par Ian t d'une poterie. N. m. : du craquele. 

CRAQlBLBH (ke-U) v. a. (Prend deux / devant 
une svliabc muette : il craguelle.) Fendiller la gla- 
cure : craqueler de la porcelaine. 

CBAQVBUM (kra-ke) n. m. Biscuit sec, qui craque 
sous la dent. Fig. et fam. Homme chetif, raible. 

C'RAQIELUrk (kra-ke) n. f. FendiUcment du 
vernis el de la roulcur. 

C'KAQIBMBKT (ke-man) n. m. Bruit sec que font 
certains corps en se rompant, etc. 

ritAQlJBH (kra-ke) v. n. Prod u ire un bruit sec 
en eclatant, en se dechirant, etc. Piy. et fam. Etrc 
dbranle : les vieux sy sterna craquent- 

CBAQKBTEMBNT (ki-te-man) n. m. Petit craque- 
ment. Convulsion dans les muscles de la machoire, 
qui fait craquer les dents. Cri de la cigogne. 

(RAQiBTER (ke-U) v. n. (Prend deux t devant 
une syllabe muette : il croquette.) Craquer sou- 
vent et a petit bruit. Se dit aussi du cri de certains 
oiseaux : la cigogne craque tie. 

CBAAQHEtR, BI7SJB (kra-keur, eu-se) n. Pop. Mcn- 
teur, hableur. 

CBAsIB (kra-ze) n. f. (gr. krasis). Contraction dans 
laquelle le son des voyelies contractees dispar»lt et 
se trouve remplaoe par un autre. Ex. : du pour de 
le. Melange normal des parties eonstituant les li- 
quides dans l'economie animate. Ant. Bidr«s«. 

CBJMMIABB(Acro-»a-ne)ou CRESAXB (za-ne) n.f. 
Espece de poire fondante tres cstimee. 

fJBAAflB (kra-se) n. f. (du lat. crassus, ^pais). 
Ordure qui s'amasse peu a peu sur la pcau, les ve- 
tements, etc. Fig. Basse extraction, uiisere. Scorie, 
ccumc des metaux en fusion. Fig. Avarice sordide. 
Pop. Mauvais tour, vilcnie : faire une crasse a quel- 
quun. 

CsAASSB (kra-se) adi. f. (du lat. crassus, epais). 
Grossiorc, sordide, epaissc : ignorance crasse. 

CKAfffJER (kra-se) v. a. Rcmplir dc crasse. A« 
crasser v. pr. Se couvrir de crasse. 

CRASMKIX. BA'PfB (kra-se A, eu-ze) adj. Cou- 
vert dc crasse : chapeau crasscux. Fig. Tres avarc : 
homme crasscux. Substantiv. : un crasscux. 

C'R .40011.13 (kra-su-le) n. f. Genre de pi antes 
grasses ornementales, k belles fleurs rouges. 

C'RATBRB n. m. (du lat. crater, vase a boire). 
Coupo k deux anses, ou les anciens scrvaicnt le vin. 
Ouverture d'un volcan : le lac Pavin est un cratere qui 
s'est empli deau. OriJIcc dun fourncau de verrerie. 

CRA% ACHE n. f. Houssine de cuir tressd, etc., 
dont se servenf les A 
cavaliers. 

CRAYAC I 
(chi) v. a. Frapper 
avec la cravaenc. 

f'RAVATB n. m. et adj. (pour croate). Cheval de 
Croatie. Sous Tancienne monarchic, Regiment de 
cavalerie legere, d'origine ctrangere et dont l'uni- 
forme etait analogue k celui des hussards. 

CRAY ATE (der. du priced.) n. f. Morceau d'etoffe 
qui se nouc autour du cou. ou a la hampe d'un dra- 
peau, etc. Mar. Cordage fort. Cravate de chanvre, 
la corde dc la potence. 

CRAVATER (U) v. a. Mettre, arranger une cravate 
a : cravntcr un enfant. 

(HAYKII, El'ME (brc-ieA, eu-ze) adj. Dc la na- 
ture de la craic : sol rraycux. 

CRAYON (krC-ion) n. m. ( dc crate). Sorte de 
marnc. Substance terrcuse ou metallique, pour tra- 
cer des lignes, dessiner, etc. : crayon de graphite 
Gaine enveloppant cette substance. Fig. Dcssin au 



;t= 



Digitized by VjUV^ 



gle 



rout otre cr£6. 
\ I Cr*c*U«. 



CRA - 2- 

crayon : des crayons comiqucM. Maniere de dessiner : 
avoir le crayon moelleux. 

CRAYOKWBR (krt-io-ni) v. a. Dcssiner avec un 
cravon. EsquisBer : crayonner a la hdte un croquis 

CRAYOBnCBUM (kre-io-neur) n. m. Mauvais desai- 

"cSSJSSwwx, BC»B (krt-io-neu, eu-ze) adj. De 
la nature du crayon. 

CRBA1VCB n. f. (du lat. credere, croire). Croyance, 
foi : cela ne mirite aucune criance. Donner crianre, 
rendre croyable. Credit, conflance : perdre toute 
criance. Droit que Ton a d'exiger queldue chose de 
quelqu'un : bonne, mauvaise criance. Tiire qui eta- 
blit ce droit : criance hypothicaire, chtrographaire. 
Lettres de ereeaee, Lettres que remet un diplo- 
matc, a son arrivee. au chef du goaverncment aupres 
duquel il est accredit*. Art. EeMe, 

CRBA1VCIBR (si-i), ERE n. A qui l'on doit. Ant. 
Deblie«r. # . 

(UKATEUR, TWICE n. (lat. creator, trir). Qui 
cree Intcnteur, premier autcur. Absol. Lc Createur, 
Dieu. Adjectiv. : ginie createur. Art. Be»fa-«et*»r. 

CREATION (si-on) n. f. Action de creer. L'uni- 
▼ers 1'enBemble des etres crocs. Fondation, ctablis- 
semcnt : criation cTcmplois, de rente*, etc. Invention, 

Sroduction : les criation* du ginie, de la mode. Ac- 
ion, pour un artiste dramatique ou lyrique. de jouer, 
de chanter le premier un role. Ce rdle lui-memc. 
Ant. Deetrwetioit, •■e««Mw*a»e«s. 

CKEATIRK n. f. (lat. creatura). Tout otre cree 
L'homrac, par opposition a Dieu. Per- 
sonne m6prisable. Fig. Protege : les 
criatures au ministre. 

CRBCBLLE (sC-le) n. f. Moulinet de 
bois tres bruyant, qui, dans certains 
pays, rcmplace la cloche, le jcudi et le 
vendredi de la semaine samte. Jouet 
analogue. Fig. Personnc bavarde \ 
quelle cricelle! Voir decricelle.criar&c. . 

(RKCBRKLLB (ri-le) n. f. Oiscau de proie du 
genre faucon, appcle aussi com- 
munement imouchct. 

CRBCHB n. f. Mangeoire pour 
bestiaux. Mangeoire de ce genre 
ou fut depose. Jesus naissant. Bcr- 
ccau. Asilc ou l'on recoit pen- 
dant le jour les enfants pauvrcs 
agCs de moins de deux ans. 

CRECY n. f. Varietc de carottc 
tn'-s estimee, originaire de Cricy 
(Sommf). 

CREDENCE [danse) n. f. (ital. Cr4che 

credenza). Table pour poser les 
burettes, le bassin, etc., qui servent a la messe. 
Mcublc de salle a manger, ou 
sont d£pott£s lea objeta qui doi- 
vent servir pendant lc repas. 
CRKDR!V C IKK ( dan-si-t ) 
n. m. Propose, a la distribu- 
tion des vivres. dana un eta- 
blisscmcnt public. 

CREDIBILITE n. f. (dn 
lat. credibili*, croyable). Rai- 
son qui determine la croyance. 
CMEDIRENTIER (ran- 
ti -i). RHR n. etadj. Qui ades 
rentes a son credit. 

CREDIT ldi\ n. in. (du lat. 
credere, croire). RV.-putation de 
golvabilite. Delai pour le pavement : avoir deux 
tnois de cridit; achcter a credit. Com. Partie d'un 
comptc oil Ton *crit sous lc nom de quelqu'un cc 

3ui lui est du par le commercant, cc qu'on a recu 
c lui. Ouvrir un cridit a quetqu'un, lautoriser a 
prendre k une caissc l'argent dont il aura besoin. 
Fig. Autorite. consideration : avoir du credit. Fin 
Sommes qui peuvent elre depensecs en vcrtu de la 
loi du budget. Credit foacier, etablissement qui, 
sous la surveillance dc l'Etat, prete, sur immeubles, 
des sommes remboursablcs a longs termes, au moyen 
d'annuites calculees de maniere qu'au tcrme flxc, 
l'empruntcur ait acquitte capital et interets. 
CRBDITER (di-te) v. a. fnscrire au compte de 





Credence. 



quelqu'un ce qu'on lui doit. Autoriser a prendre 
chez un banquier, etc. Ant. Deblter. 

CRBDiTEi R n. etadj. m. Celui qui a des sommes 
portees a son credit sur des livres de commerce. 

CREDO (cri) n. m. invar, (m. lat. signif. je erois). 

Premier mot du Symbole des apotres. qui sert k le 

designer. Fig. Les principes sur lesquels on base 

aes opinions, sa conduite ; e'est mon credo politique. 

CRBDfJlJB adj. (lat.rre<fuittJ).Quicroitfacilement: 

esprit cridule. Ant. De««nl, iacredvle, eeep U a j i c . 

CRBDtJUEBWElVT (man) adv. Avec credulite. 

CRBDVE.ITE n. f. Trop grande facilite a croire. 

Ant. ■•eredullt*, eeeptleiaaie. 

CRBBR (kri-i) v. a. (lat. creare). Prod u ire une 
chose, un etrc qui n'existait pas : Vhomme ne pettt 
rien crier ni nen aniantir. Engendrer. Fig. In- 
venter : crier un mot. Fonder : creer une 
aradimie. Constitucr : crier une rente. ThiAt. 
Crier un r6le, faire une creation. V. ce mot. 
ANT. Abollr, d*«r«ire, aaeaatlr. 

CRBMA n. f. (du lat. cremare, bruler . Re- 
sultat de l'oxydation du fer dans lc fourncau. 
OIBBAILLBU (ma, U mil.) n. f. Ins- 
trument de cuiaine, en fer et k crana, qu'on 
fixe a lacheminee pour suspendre les marmi- 
tcs, chaudrons, etc. Pendre la erimaillere, 
donner un repas pour feter son installation 
dans un nouveau logement. Mic. et Borlog. 
Piece munie de crans, et servant it suppor- 
ter, arrtter, etc. 

CRBMAILLOIf (ma, U mil.) n. m. Petite 
cremaillere attachee k la grande. C uST^ 

CRBRiAirr (man) n. etadj. m. Sc ditd'un 
vin de Champagne qui se couvre d'une mousse le- 
gere et peu abondante. 

CRBRIATIOIV (si-on) n. f. (de crawler, v. a.). Ac- 
tion de detruire par le feu, specialem., de bruler les 
cadavrea humains : la crtmatton itait habilucllc dan* 
la Greet primitive. 

CRBRATOiRB adj. Qui se rapporte a la crema- 
tion : four crimatoire. 

CRBMB n. f. Matiere grasse qui s'eleve au-dessus 
du lait : e'est en battant la creme qu'on fabrique le 
beurre. Mets fait ordinairement de lait. d'atufs et de 
aucre : crtfme n la vanille. Liqueur extraite de cer- 
tainea plan les. Fig. Le meilleur d'une chose : la 
crcnte des honnetes gens. 

CRBRiB!ffT (man) n. m. (lat. crementum, accrois- 
aement). Nombre de syllabes qu'un nom declinable 
a dc plus k se* autres cas qu'au nominatif. 

CRBMER (mi) v. n. (Sc conj. comme aceilertr.) 
Se couvrir de cr6me. en parlant du lait : en Hi, U 
lait enhne plus vite quen Alter. V. a. Incin6rer. 

CRBMER IB (rf) n. f. Endroit ou Ton vend du 
laitage, des oeufs, etc. 

CREMEII, Bl'BB (me&, eu-ze) adj. Qui contient 
beaucoup de cr£mc : lait crimeux. 

CRBH1BR (mi-i), ERE n. Qui vend de la creme. 
du lait, du fromage, etc. 

CRBRffORJB n. f. Especc d'cspagnolctte pour la 
fermeture des croisees. 
CRBWACiB n. m. Action dc crencr. 
CRBRTEA1J (nd) n. m. Vide dentelant le sommct 
d'une tour, d'une ciUdelle. (V. cuAtbau.) Ouvcrture 
dans une muraille pour permettre de tirer a couvert. 
CRE5rBE.A«B n. m. Cordon fait sur Tepaisseur 
d'une piece de monnaie. Grenetis. 

CRBlVBtJC, B adj. Muni dc cr^nenux. Bias. Se dit 
de toute piece heraldique decoupee en creneaua, 

Iuand ceux-ci sont tournes vers le chef de l'ecu. 
tot. et Zool. Pourvu de crenelures sur les bords. 

CRBIVBE.BR (li) v. a. (Prend deux / devant une 
svllabe muette : il crinelle.) Paire des creneaux, des 
denU, etc. : crineler un mur. CHnelcr une piece de 
monnaie, faire un cordon sur son epaisseur. 

CREWEL l RE n. f. Dentelure faite en creneaux. 

CRBIfBR (ni) v. a. (Se conj. comme acciiirer.) 
fmpr. Marquer d'un cran, d'une cntaille, la tige 
d'une lettre, d'une interligne. 

CREOLE adj. et n. (espagn. criollo). Personne de 
pure race blanche, nee aux colonics : Josiphine tie 

Digitized by VjOOQLC 



Beauharnais Ua.it une creole de la Martinique. Ac- 
rent creole. accent des Creoles (prononcant a Mine 
les r). N. a. Patois des negres aux colonies, forme 
de mots franeais vieillia ou deflgurea et de mots em- 
pruntes on pea a toutes lea langues etrangerea. 

I ■■'•>*■ iQB n. et adj. (gr. kreas, kreos, chair, 
et pkefrin. manger). Qni se aourrit de chair. 

€MB«rma«llB (fa-jt) n. f. (de criophage). Habi- 
tude de se noorrir de chair. 

CBMMTAW (AW-o-io) n. m. Action de creoso- 
ter le bois pour le rendre resistant a lTiumidite. 

CUtMTB (Jrre'-o-so-fe) n. f. Liquidc incolore. 
d'odeur forte, antiseptiquc. caustiqae. extrait du 
roudron de hetre par distillation et preconise contre 
la tabereulose. le mal de dents, etc. 

Cmmmmmvmm. (krt^o-zo-ti) v. a. Injecter le bois 
de creosote : criosoter le* potcaux tilegraphiques. 

CmiPAOB n. m. Action d'appreter le crepe et 
autre* tissns aaalogoes. Action de creper lea cheveux. 

CMatPB n. m. (da lat. crispus, friae). Btoffe claire 
de moic crue, de laine fine. Gripe de Chine, crepe dc 
aoie plus epais que le crepe ordinaire, et dont on fait 
des echarpea, des ehalea, etc. Morceau noir de cette 
etoffe, qu on porte en signe de deuil. N. f. Galettc 
legere de ble ou de aarrasin, frite a la poele. 

. Petite touffe de cheveux que lea 
i ajoutent a leur ehevelure. 

cmimr, R adj. Ondule. 

OUHLCU n. f. Etat des cheveux crepclua. 

CSaaWBB ( pe) v. a. Friser en maaiere de crepe : 
creper suae itoffe. »• er*pter v. pr. Devenir crepe. 
Pop. Se crrper le chignon, se prendre aux cheveux. 

CRsVi n. m. Couche de platre ou dc mortier non 
lis** sur an mur. 

CBVIU n. f. Frange tissue et ouvragee par le 
bant. Vase peree de trous. servant a arreterjes 
corps *trangera a l'ouverture d'un tuyau. 

CMBPIWI ■■ (ne-te) n. f. Saucisae plate. Bot. 
Norn Tulgaire de la renouee. 

CBAPMiBm (ni-i) n. m. Pasacmentier qui fai- 
aait des crepine*. 

C*BBf*aHal n. m. pi. Outils et marchandiaea ser- 
vant au mltier de cordonnier. V. Saint-Cripin. 

* I T . a. Bnduire d'un crepi : cripir un mur. 
■ACiB (pisa-je) n. m. Action de crepir. 

CBJBSMIMICBB (pisu-re) n. f. Le crepi d'une mu- 
raille. Etat de la muraille crepie. 

CWmmmfT (tan), B adj. Qui produit un bruit 
de crepitation : le rale crepitant de la pneumonic. 

CmBPtTATIOJI (at-on) n. f. Bruit d'une flamme 
rive qui petiUe. ou du ael jete sur le feu. Chir. Bruit 
de deux fragments d'os fracture. Mid. Bruit anormal 
de Fair dana la poitrine. 

CUn I KMBirr (man) n. m. Action de crepiter. 

CmBPITKM (te~) v. n. (du lat. crepitare, faire du 
bruit ). Produire unc crepitation : la fusillade cripite. 
•ST n. m. Sorte de gros crepe. 
I (krips) n. m. Sorte dc crepon. 

_', B adj. Court et frise : lc$ negres ont Us 

ektreux crepus- A bords ondulcs : feuillc cripue. 

CaUKPITIftB n. f. Action de creper. 

CBWCBCrLAimB (yus-ku-ltrc) adj. Qui appar- 
tient an erepuseule. Animaux crcpusculaires, qui ne 
sortent quau erepuseule. Papillons cripusculaircs, 
one des troia grandes families dc papillons. 

cmBrtrajcVLJS (pus-ku-le) n. m. (lat. crepuscu- 
lum). Lumiere qui precede 1c aoleil levant [on dit 

Clutot aurore), ou suit le solcil couchant juaqu'a 
i nuit close : le cripuscule 
de la nuit. Fig. Declin : le 
cripuscule de la vie. 

CasaXaSCBIVDO (kretchin- 
do\ n. m. invar, (mot ital. 
asi signine en renforcant). 
Augmentation graduee des 
sons. Adv. En croissant : 
son mal va crescendo. 

vmmmmmi% {krtson)n. m. 
Genre de eruciferes, aati- 
•corbuUque et depuratif. qui crolt dana lea caux 




<m* 




l — CRE 

co ur an tea. Cress** allnols, sorte de cresson de« 
jardins. qui sert a asaaisonner les aaladea. 

CBBMOW1VIBBB ikreso-ni-6-re) n. f. Baaain ou 
Von fait croltre le cresson. 

CBBTACB, B adj. (du lat. crcta, craie). De la na- 
ture de la craie : terrain critad. 

CRBTB n. f. (lat. crista). Bxcrolaaance charnue, 
rouge et dentelee, qui vient sur la tete des gallina- 
ces : ux crite du coq. Cime : la crite d'une 
montagne. Parapet d'une fortification. 
Levee de terre au bord d'un foss>>. Falte 
d'un toit, chaperon d'un mur. Saillie l 
d'un oa. d'un objet. Passementerie a 
denta. Mar. Crite (Tunc lame, son som- 
met frang*. 

CUTR, B adj. Qui a une crete. 

CRBTB-DE-COO n. f. Bot. Plantedea 
pres, belle varie(e cPamarante. PI. des cre*tc*-de-coq . 

€BBTBl<Bal (li) v. n. (Prend deux / devant une 
syllabe muette : elle critelle.) Crier, en par Ian t de la 
poule qui vient de pondre. 

THBTBE.LB (t*-le) n. f. Genre dc gramineea tres 
abondantea dana lea pres, et conatituaut un excellent 
fourrage. 

CBsBTIlV, B n. Person ne idiote, rachitiquc et sou- 
vent goitreuae. Fig. Peraonne stupide. 

CalBTIIfiaiBal (nt-se*; v. a. Fam. Rendre cretin, 
stupide. 

CWUtmmtfwnt (nis-me) n. m. Etat du cretin. 
Vice de conformation des cretins : le critinisme 
coincide en giniral avec le goitre. Fig. Imbicillite. 

CHBTOI*. OI0B (toi, oi-ze) ftdi. et n. Dc la Crete. 

CRBTON1VB (to-ne) n. f. (de Crcton, premier fa- 
bricant de cette toile). Toilc blanche tres forte, de 
chanvre et de lin. 

CBBTOX0 n. m. pi. Residu de la fontc doa graisses 
d'animaux mis en pains pour la nourriture df* chienx. 

CRBVajACiB (kreu-za-jc) ou CHKlHicaaBJrr 
(kreurze-man) n. m. Action de creuser. 

CBBtiaJBB (kreu-zt) v. a. Rendre crcux : creuser 
une pierrc. Faire une cavite : creuser un puits. Fig. 
Approfondir : creuser un sujet. Donner de l'appe- 
tit : la chassc creuse I'estomac. 

CRBfjMBT (kreu-zC) n. m. Vaac de terre. de fer. 
de platine, pour faire fondre ou calciner ecrlaine* 
substances. Partie infirieure d'un haut 
fourneau. Fig. Epreuve : le creuset de fcx- 
pe'rience. 

(BBIX , BUflE (krtxl, eu-ze) adj. Qui a 
une cavite intericure : arbre crcux. Pro- 
fond : puits crcux. Projectile crcux, obua, 
bombea. Fig. Esprit creux, vide. T>*te r reuse, 
sans jugement. Raisonnemcnt rreur, pcu 
solido. Avoir le ventre creux, avoir faim. N. m. Ca- 
vite. Partie concave : le creux de la main. Moulc 
pour imprimcr ou mouler en relief. Avoir un ban 
creux, avoir une forte voix de basse. Creux sur quillc, 
une des principals dimensions d'un navire. Ant. 
SeaM, Mavcie, rrafld. Pro«ailne«t, Miillaiti. 

CBBTAIMOlt (vt-zon) n. f. Fam. Action de cre- 
ver : la crevaison d'un pneumatiquc- 

CBBTAMIB (vase) n. f. (rad. rrcver). Fcnte. de- 
chirure : les crevasses des glaciers sont dang? re uses ti 
franchir. Gercure qui survient k la peau. surtout aux 
mains, chearhommc. et au paturon.chez les solip^dea. 

4'MBVAMIIBBi (vast) v. a. Faire des crevasses : le 
froid crevasse les mains. V. n. et »• cre»i«M»r v. pr. : 
ce mur crevasse ou se crevasse. 

CRBVR n. m. ( de crcver ). Pop. Homme sans 
forces. Mod. Ouverture aux manches d'un vctcment. 
laissant voir la doublure. Petit ere**, elegant, oisif 
et ridicule. 

CKBVB-€«BrB n. m. invar. Grand deplaiair. 
Doulcur melee de depit. 

t'HEVEl (ve) v. a. (lat. crepare. — Prend un *• 
ouvert devant une syllabe muette : il ertvera.) Faire 
eclater : le torrent a crevi la digue. Pcrcer : on lui 
creva les yeux. Fig. Cela crive les ycux, e'est de 
toutc Evidence. Se ait auasi d'une chose qu'on a de- 
vant aoi et qu'on ne voit pan. Crever un cheval, le 
fatiguer jusqu'a ce qu'il tombe epuise. V. n. Se rom- 
prc : la veine creve. Mourir. en par Ian t des animaux. 
Fig. Crever (Torgucil, de dipit, en etre rempli. Crever 



1 



Digitized by VjOOQlC 



CRfe — 242 — 



CRI 




de faim, de soif, avoir tres faim, tres soif. Crever de 
rire, rire aux Eclats. 

CRBVB-TBlfllBAC (to-nd) n. m. invar. Appareil 
imagine par Pascal, pour verifier lea 
lois de la pression des liquides sur 
les parois. 

CREVETTE (ve-te) n. f. Nom vul- 
gaire de plusieurs especes de crusta- 
ccs (salicoque. crevette grise, pale- 
mon, crevette bouquet). 

CREYB-vemmib (vC-si) n. m. in- "•*•"'• 
var. Appareil dcstinA k mettre en evidence la pres- 
sion atmoepherique. — Cet appareil se compose d'un 
manchon de verre place sur la platine de la machine 

Sneumatique, l'eztremite libre etant fermee k l'aide 
'une membrane de vessie fortement ten doe et par- 
faitement lie* sur les bords. Lorsquon fait le vide 
a l'intericur du manchon, la pression exterieurc de 
l'air, n'ct&nt plus contrebalancee par la pression in- 
tcrieure, fait eclater la membrane. 

CRI n. m. Eclat de voix pousse avee effort : les 
cris des marc hands. Mots prononces en criant : 
au cri de vive la France! Cri d'armes, de guerre, 
devise qui se mettait au-dessus des armoiries. Fig. 
Mouvement interieur : le cri de la conscience, de 
la nature. Plainte : le cri de* opprimis. Opinion 
generate : le cri public. Voix propre a cnaque 
animal. Bruit aigre : le cri de la lime. A e«r e« 
4 cri loc. adv. V. cor. 

CRlACiB n. m. Annoncc faite en criant. (Pcu us.) 

CRIAII,IJHEB!WT (kri-a, 11 mil., e-man) n. m. Cri 
ou bruit desagreable. Discussion. 

CRIAIMLBR (kri-a, II mil., e) v. n. Fam. Crier 
beaucoup, dcsagreablrment, et mal a propos. 

CRIAIMLBRIB [kri-a, 11 mil., e-ri) n. f. P'am. Cris 
frequents, desagr6ablcs. et sans sujet. 

CRIAILLBUR, EUMB (kri-a, 11 mil., cu-scj n. et 
adj. Fam. Qui ne fait que criailler. 

CRIAlfT (kri-an), B adj. Qui eric. Fig- Revoltanl : 
injustice criant e. 

CRIARB (kri-ar). B n. Qui crie. qui fait beaucoup 
de bruit : le* criards font gineralement pcu de be- 
iogne. Adject i v. Qui crie sou vent sans motif : femme 
crtardc. Aigu : voix criarde. Dettes criardes, menucs 
dcttes pour fournitures, aliments, etc. Couleurs 
criardes, qui choquent la vue. Ant. Ullencleus. 
Dmi, harMoatoux. 

CRlBLAttB n. m. Action dc passer au criblc : le 
criblage den grains. Triage nuVanique du mineral. 

CRIBLE n. m. flat, crxhrum). 
Instrument percd de trous, pour 
nettover et trier le grain. 

CRIBLBR (Hi) v. a. NctUncr 
le grain avec le criblc. Fig. 
Etre criblS de blessurcs, en avoir 
le corps couvert. (On dit aussi criWe* de dettcs.) 

CRIBLBCR, El MB 'eu-sej n. Qui criblc. 

CRIBLECX (bleu) ou CRIBRBPJX, KliB (breu, 
eu-ze) adj. Perce de trous com me un crible. 

CRIBL.CRB n. f. Rcste du grain crible. 

CRIC (kri) n. m. (onomat.) Machine k cremaillerc 
et k manivclle, servant k 
soulever les fardeaux. 

CRIC (krik') interj . 
( onomat. ). Exclamation 
servant k exprimer le 
bruit d'une chose qu'on 
dechire ou qui se rompt. 
(Se joint souvent au mot 
croc : eric croc!) 

CRICKET (kri-hr) n. 
m. (mot angl.). Jeu dc 
balle anglais qui se joue 
avec des battes de boi*. 

CRi-CRi n. m. (ono- 
mat.). Nom vulgairc du 
grillon. PI. des cri-nri. 

f RID (krid) n. m. V. criss. 

CRIEB (kri-4\ n. f. Vcntc publiquc aux enchercs : 
achcttr a la criee. Vcntc par autoritc de justice. 

CRIER (kri-4) v. n. (lat. ouiritare. — Se coni. 
comme prier.) Jeter un ou plusieurs cris : crier de 
douleur. Parler tres haut. avec chaleur : rrier au se- 
cours. Se plaindre : crier a I'injwiticc; crier miser*. 
Reprimander aigrement : crier contre le vice. Fig. 





Crie 



Produire un bruit strident : Fessieu crie. V. a. Pu- 
blier : crier une annonce. Crier une vente, proclamer 
les encheres. Proclamer publiquement : crier un 
ordre d son de trompe. 

CRI BRIE (kri-rt) n. f. Cris frequents et impor- 
tune. (Peu us.) 

CRIRUR, SI ME (eu-xe) n. Qui crie. Crieur pu- 
blic, qui proclame quelque chose en public Qui crie 
ses marchandises dans lea rues. 

CRIME n. m. (lat. crimen). Toute violation tres 
grave de la loi morale, religieuse ou civile, et, spe- 
cialem. infraction dont la repression estdu ressort de 
la cour d'assises : en maticre de crime, it y a pres- 
cription au bout de dix ans, en ce qui concerne Fac- 
tion publiquc, et au bout de vingt ans en ce qui con- 
cerne la peine. Les criminels : poursuicre le crime. 
CRIMI2VALIMBR (li-U) v. a. Transformer un 
proces correotionnel ou civil en un proces criminel. 
CRIRHltALIMTB (lis-te) n. m. Auteur qui ecrit sur 
la criminalite : Beccaria Jut un grand eriminalisie. 
CRIMIMALITB n. f. Nature dece qui est criminel. 
Ensemble des faits criminels dans un milieu donne : 
la criminatiti a progress*' avec Falcoolisme. 

CRlMllfBL, BULB (nfl, f-le) adj. Coupable d'un 
crime : homme criminel. Qui a rapport au crime : 
procedure criminelle. Contraire aux lois natu relies 
ou sociales : acte criminel. N. Person ne qui a com- 
mis un crime : punir un criminel. 

CRiMl!VBl.MBMB!WT (n*-le-man) adv. D'une ma- 
niere criminelle. Devant la juridiction criminelle. 

CRIIV n. m. (lat. crinis). Poil long et rude, qui 
vient au cou et k la queue des chevaux et de quel- 
ques autres quadrupedes. A tous crins, qui a tons 
ses crins, et au fig. energique, violent. Ola »#«*t»l, 
Abres vegetalcs dc l'agave, du phormium tenax, etc., 
qui remplaccnt parfois le crin de cheval. 
CRIIVCRIIV n. m. (onomat.). Mauvais violon. 
CRIMIER (nt-e") n. m. Ouvrier qui travaille le crin. 
CRI2VIBRB n. f. Tout le crin du cou d'un che- 
val, d'un lion. Crins tombant du haut d'un casque 
par derriere. Fam. Longue chevelure. 

CRIHOLINB n. f. EtotTr de crin. J upon fait de 
cette etoffe. Vaste jupon bouffant, maintenu parfois 
par des lames d'acier ou 
des baleines. 

CRIQCB (kri-ke) n. f. 
Petite baie naturellc. 

CRIQIET (Arrj-*e) n.m. 
Nom vulgaire de divers 
genres dlnsectes ortho- 
ptercs : les criquets voya- 

yeurs divastent les cultures en Algtrie. Petit cheval 
iaible et dc vil prix. Fig. Homme grelc. Pop. Petit Tin. 
CRIME (kri-ze) n. f. (gr. krisis; de krinein, juger). 
Changement en bicn ou en mal, qui survient subite- 
ment dans le cours d'une maladie : on observe des 
rrises dans toute* les maladies aigucs. Crise de 
nerfs, attaque de nerfs. Fig. Moment perilleux, deci- 
sif d'une affaire : crine flnanciere, crise ministcrielle, 
CRIMP ATlOIf (kris-pa-si-on) n. f. (de crisper). Con- 
traction qui diminue l'etendue d'un objet, et en ride 
la surface. Contraction des muscles. Fam. Mouve- 
ment d'impatience : orateur qui donne des crispations. 
CRIMPER (kris-pe') v. a. (lat. crispare; de crispus, 
frise). Causer des crispations : liqueur qui crispt 
I'estomac. Fig. Impaticntcr. 

CRIMPIIV (kris) n. m. (ital. crispino). R61e de va- 
let de comedie : joucr les Crispins. Petit manteau k 
capuchon. Manchette de cuir qui s'ajoute aux gants 
dc salle d'armes. (V. la planche escriub) 

CRIMM (kriss) ou CRIB (krid) n. m. (malais kri*). 
Poignard des malais, contourne en zigzag. 

C R I M M E M B W T (kri-se-man) n. m. Action de 
crisser des dents. 

CRIMMBR (kri-si) v. n. (onomat.). Produire un 
bruit aigre et agacant avec les dents. 

CRIMTAL (kris-tal) n. m. (gr. krust alios). Sub- 
stance mineralo transparcnte, affectant naturelle- 
ment la forme d'un polyedre rcgulier ou svmetriquc: 
le cristal de roche eat de la siltce pure. Verre blanc 
tres pur et tres limpide : cristal de Baccarat. Objet 
fabrique avec ce verre. Fig. Glace. Limpidite : cristal 
d'un ruisseau. Fig. et poit. : le cristal des eatix. 

CRIMTALLBRIB (kris-tale-rf) n. f. Art de fabri- 
quer des cristaux. Lieu oU on les fabrique. 




Digitized byVjOOvl 



<?RI 



CKlfTAUlM (kri*-ta-li-4) n. et adj. m. Graveur 
en cristaux. 

CBIflTALLUf (*r»s-*«-/t«), B adj. De la nature 
da crista! : corns erutallin. Clair et transparent 
coone le eristal : eaux cristalline*. Qui apparticnt 
au cristallin : lentille, humeur cristalline. N. m. Par- 
tie lenticolaire de I'omI qui amene sur la retine l'lmag e 
des objets : la courbure du erutallin se modifie melon 
la distant* qui ttpart I ceil de fobjet consider^. 

cmiaTAU.lflABIl.lTB (kru-ta-li-sa) n. f. Carae- 
tere d*un corps qui peut cristalliser. 

CmiBTAU.ISABCB (kri*-ta-li-za-ble) adj. Sus- 
ceptible de se cristalliser : le* substances cristalli- 
sables sent Jea plus soluble*. 

Cmi8TAU.lslA]fT (krU-ta-li-zan). B adj. Qui se 
rrUtallise. Qui determine la cristallisation : pro- 
priiti* crUtallisante*. 

CMlBTAUAflATlOlt (krit-ta-li-sa-si-on) n. f. Ac- 
tion de cristalliser, de se cristalliser : la cristallisa- 
lion a lieu suivant de* forme* giomitrique*. 

tmWBTAMAMSm, ■ (kris-ta-li*i) adj. Qui se pre- 
teste sous forme de cristaux : tucre eri*taUisi. 

■AflBB {kri*-ta-H-%i) v. a. Changer en 
. V. n. et B« erlatalllaor ▼• pr. Se former 
en cristaux. 

CBMTAUIMIB (kris-ta-li-zoir) n.m. Reservoir 
en Terre, dans lequel on effectue la cristallisation 
des corps en dissolution. 

cmaBTAlAB«BA»BB (kri*-tal-lo) n. m. Savant 
qui s'occupe de l'etude des cristaux. 

CSlflTAlXflOBATBlB ( kri*-tal-lo-qra-fi) n. f. 
(gr. kruMtallo*, eristal, et grahhein, decrire). Science 
des cristaux et des lois qui president a leur formation . 

cmMTAlA*CMBA*BieiJB (kri*-tal-lo) adj. Qui 
a rapport a la cristallographie. 

CmiflTAUSJtBB (kru-tal-lo-i-de) adj. Qui res- 
semble Inn eristal : pierre cri*tallo%de. 

Cmi rnUtTM {om') n. m. (gr. /criterion ; de krinein, 
juger). Caractere decisif de la verite : Vevidence est 
le eriUrium de la vtriU. PI. des critirium*. — L'Aca- 
demi e con ti nue a eerire criterium sans accent. 

qtfn CMW (tithtne) n. m. Systeme philosophi- 
que de Kant, qni cherchc a determiner les limttcs 
dans lesquelles peut legitimement s'exerccr l'enten- 
dement humain . 

CKITIBCAB1B (ka-ble) adj. Qui peut etre critique. 

CBITIOll (ti-ke) adj. (gr. krittkos ; de krinein, 
juger). Qui coneerne la critique : dissertation critique. 
Qui se plait a. ceasurer : esprit critique. Qui doit ame- 
ner une erise, un changement, et, par est., dange- 
reux : moment critique. N. m. Qui porte son juge- 
ment sur des ourrages d'art ou d'esprit : Aristarqueest 
re*U U type de* critique* impart iaux. Ccnseur. N. f. 
Art de Juger les ourrages litteraires ou artistiques. 
Exasnen de la valeur des documents : critique histo- 
rique. Restitution des textes : critique verbale. Blame : 
la critique est ai*ee et Cart est difficile. Airr. ApoUgle. 

OUTiants (ti-ki) ▼. a. Censurer. 

CVm^UBCm (ti-keur) n. m. Qui a la manle de 
criUquer. 

CBBAfl HAM T (kro-asan\, E adj. Qui croasse. 

CSflAflflBMEirr (kro-a-se-man) n. m. Cri du cor- 
beau et de la corneille. 

CmOAMRB (kro-asi) v. n. Crier, en parlant du 
eorbeau et de la corneille. 

cmBATB adj. et n. De la Croatie. 

OMC {kro) n. m. (bas lat. croccus). Sorte de grap- 

Cn de suspension : suspendre de la viande a un croc. 
rague perche de marinier, armee d'une point* et 
d'un crochet. Moustache* en croc, moustaches rele- 
ree* et recourbees en croc. PI. Dents Ion- M M 
goes et pointues de certains animaux. r n 

CBiBOBlV-JABBB (kro-kan-jan-be, meme J . [i 
aa plur.) n. m. Maniere de faire tomber quel- y W 
eu"un en passant le piedentre ses jambes : don- croch* 
net un croc-en-jamhe. PI. des crocsen-jambe. «t 

CWBCBB (de croc) adj. Courbe. lortu : doubU 
jams* croche. (Peu us.) N. f. Mu*. Note qui eroehe - 
vast la moitie d'une noire. Double croche. qui nc 
raut que la moitie d'une croche. N. f. pi. Tcnaillcs 
du forgeron. 

CBflCBBB (kro-chi) v. a. Egaliser, en parlant des 
soucles d'un tricot. 

CBBCBBT (kro-chf) n. m. Petit croc : crochet de 
ehiffonnier. Per recourbe pour ourrir une serrure. 




3 — CRO 

Sorte dtf parenthesc : C 3. Aiguille a pointe reeour- 
b6e: broder au crochet. Boucle de cheveux collee 
sur les tempes. Faire un crochet, changer subite- 
ment de direction. Clou d crochet, clou dont la tete 
est oourbee a angle droit. PI. Dents aigu«s et per- 
fantes de quelques animaux : les crochet* de la 
vipere sont creux. Instrument de portefaix. Etre 
aux crochets de quelqu'un, virre a ses depens. 

CmOCllBTAnsUS adj. Que Ton peut crocheter. 

CBOCBBTACIB n. m. Action de crocheter. 

m^CHBTKB {che-ti) v. a. (Prend un e" ouvert 
devant une syllabe muette : il crochtte.) Ouvrir une 
serrure avec un crochet. 

CRO€METB*7Bi n. m. Portefaix. Par extent. 
Homme grossier, brutal. Celui qui ouvrc les serrurcs 
en se s ervan t d'un crochet. 

CBOCHU, B adj. (de croc). Croche. Fig. Avoir les 
mains crochue*, avoir du penchant au vol. 

CIOCOMLB n. m. (lat. crocodilu*; gr. kroko- 
deilos). Genre de reptiles hvdrosauriens, famille des 
crocodilidi*. Fig. Lor met de crocodile, larmes hypo- 
crites pour emou- 
voir et tromncr. — 
Les crocodiles ou 
caimans des grands 
fleuves d'Afrique et -. 
d'Amerique ont par- 
fois de 6 a 8 metres ; *^ 
Us ont pour carac- 
teres : une Wte allon- 

gec, deux fois plus C ro«HlU«. 

Iongue que large, 
38 dents en haut.30 en bas, les pattes de derriere 

ralmees, la queue anlatie et propre a la natation. 
Is se meuvent difflcilement sur la terre; mais, 
plonges dans l'eau, ils deviennent audacieux et sat- 
iaquent meme a Thomme. Leur epaisse carapace re- 
sisle a la balle. Le crocodile etait un des animaux 
sacres de l'ancienne Egypte. 

CnOCODlLIDttfl n. m. pi. Famille de reptiles, 
ayant pour type les crocodiles. S. un crocodilidi. 

cmocu* (kuss) n. m. Genre d'iridacecs, dont une 
cspece est le safran. 

CBOIB.B v. a. (lat. credere. — Je crois, nous 
croyon*. Je croyait, nou* croyions. Je crus, nous 
crume*. Je croirai, nou* croirons. Que je croie. que 
nou* croyions. Que je crusse, que nou* cruuion*. 
Croyant. Cru, e). Tenir pour vrai : croire un conte. 
S'imaginer, juger : croire habile. Faire croire, per- 
suader. V. n. Ajouter foi : croire a Vastrologie. Avoir 
la foi : croire en Dieu. Akt. Boater, eoateoter. 

cmoiAABB (xa-de) n. f. (de croiser). Expedition en 
Terre sainte : partirpourla croieade. (V. Port- hist.) 
Fig. Vive campagne menee pour une r6forme, contre 
un abus, etc. : la croisade antialcoolique. 

CBOlflB (kroi-ti) n. m. Qui s'engageait dans une 
croisade. (V. Part, hist.) Etoffe croisee. 

CBOI0B, R (kroi-si) adj. En croix : bdtons croisis. 
Etoffe croisie, a flls tres serres, et fabriquee avec 
plusieurs couples de marches. Feu croi*i, qui bat l'en- 
nemi de plusieurs cotes. Rime* croisies, alter neea. 

CmDUMBB (kroi-si) n. f. Fenetre. Point ou deux 
choses se croisent : la croisee de 
deux chemins. Transept. Batons croi- 
ses en haut d'une ruche. 

CBOIflBHBirr (seaman) 
Action de disposer en forme de croix. 
EndroitoU deuxvoies serencontrent. 
Melange de deux races d'animaux : 
le croisement de tdne et du chevat 
donne le mulet. Disposition des flls 
dont l'entrelacement forme un tissu. 

CMOIMBB (kroi-zi) v. a. Dis- 
poser en croix : croiser le* jambes ; croiser let epics. 
Croiser la balonnette, en presenter la pointe. Rayer, 
effacer : croiser un alinia. Couper en travers : sentier 
qui croiae la route. Meier par Taccouplcment des 
races d'animaux. Croiser (ou »e croiser) les bras, Tes- 
ter inactif. V. n. Mar. Aller et venir dans un mime 
Sarage pour surveiller la navigation. Avoir assez 
'ampleur pour etre croise : habit qui croise bien. *U> 
eroiaer v. pr. Aller dans des directions opposees qui 
se rencontrent a un certain moment. Au moyen age, 
prendre part a une croisade. Ant. Boerol««r. 

—-—"— (kroi-zt'te) n. f. Petite croix. 

Digitized by VjOOv 



H 

Croii*«. 



)gle 



CRO - 2 

CROIMBCR (kroi-*eur) n. m. Navire rapide, des- 
tine a eclairer let escadres : un croiseur cuirass*. 




CROI0IBRB (kroi-zi-6-rc) n. f. Mar. SunreUlance 
exercee par lea vaisseaux qui croisent : NapoUon au 
retour de Nle ctElbe trompa Us croisieres anglaises. 
Eniemble des navires qui croisent. 

CROIfllLLOlf (kroi-zi, 11 mil., on) n. m. Traverse 
d'une croix. dune croisee. Branches de fer qui se 
croisent dans le coeur d'un arbre tournant pour 
l'empecher de se fcndre. 

CROlfMAIVCB (kroi-tan-Me) n. f. Developpemcnt 
progressif d'un corps organist : une croissance trop 
rapide fatigue let enfants. Ant. Wer»l»wuiee. 

CROIMAIfT {kroi-san) n. m. Figure echancree 
de la lune jusqu'a son premier quart ier : 
le croissant itail Vembltme de Diane. 
Piece heTaldique ayant cette forme. Petit 
pain au bcurre en forme de croissant. Ins- 
trument de jardinier recourbe. Piece de 
metal recourbee pour retenir lcs pclles 
et pincettes aux jam bag cs des chemi- CroiMaB , 
nees. Elendard des Turcs. Fig. Empire turc. 

CROIMMA1VT (kroi-san), B adj. Qui croit, s'aug- 
mente : force, fortune croissante. 

— ------ — — • (kroi-se-man) n. m. Action de 



c 



croitre. (Peu us.) Ant. BA 

CROIBURB (kroi-zu-re) n. f. Tissure d'une etoffe 
croisee autre que le drap, dont la tissure s'appclle 
filure. Litt. Disposition des vers par rimes croiaecs. 

CROtT (kroi) n. m. Augmentation d'un troupeau 
par la naissance des petits. Ant. B4eh«t. 

CROfTRB v. n. (lat. crescere. — Je crots, tu crots. 
il crott, nous croissons, vous croissez, it* croissent. 
Je croissais, nous emissions. Je rri'ts, nous crumes. 
Je crottrai, nous croitrons. Je crottrais, nous crof- 
trions. Crots, croissons, croissez. Que je croisse, que 
nous amissions. Que je crusse, que nous crust ions. 
Croissant. CrA, crue.) Devenir plus grand, augnien- 
ter : let jours croissent. Se deveiopper, en parlant des 
vegetaux. V. a. Rend re plus grand : croitre la gloire 
de quelqu'un (flg. ct vx). Ant. Dteroiftrc, •Hssiiaaier. 

CROIX (kroi] n. f. (lat. crux). Gibet forme de deux 

Pieces de bois placees en travcrs l'une sur l'autre, oil 
on attachait autrefois les criminels : le supplice de 
la croix eiait infligi aux etc la vet fug it i ft. Figure 
repretcntant la croix de Jesus-Christ. Le bois de la 
croix oil il fut attache. Par cxt. Le christianisme. 
Bijou en forme de croix. Decoration de divers or- 
dres : la croix de la Ligion d'honneur. Face d'une 

t+t*Tx 

Kgyf>li«ooe Grecqu* Latin* Gifflmei Eo Un da S« Andra 

daLorraioa daM*lU Traflea Polaocea Aneraa Papala 
cmoix. 

monnaie : jouer d croix ou pile. Signe de croix, signo 
flgurant la croix que font les Chretiens. Croix rouge 
ou de Geneve, croix rouge sur fond blanc indiquant 
la neutrality des ambulances, en vertu de la conven- 
tion de Geneve. Fig. Peine, affliction : chacun a sa 
croix dans ce monae. — En tant que piece heral- 
diquc. la croix est constitute en regie par la reunion 
du pal et de la fasce (v. la planche blabon), mais sa 
forme, scs dimensions et sea attributs sont variables 




— CRO 

a rinflni. Parmi lei principales, eltons : croix de 
Saint-Andre', en forme d*X; croix de Matte, a quatre 
branches egales, s'elargissant aux extremites ; croix 
grecque, dont toutes lea branches sont d'egale lon- 
gueur : croix latine, celle dont une branche est plus 
tongue que les trois autres; croix de Saint- Atuoine 
ou Tatty en forme de T ; croix de Lorraine, croix qui 
a deux traverses ou 
croisillons, etc. 

CIOHLBCH 
(Acrom' - Uk') n. m. 
(bas breton kroum- 
lech). Monument 
m6galithique, for- 
me de pierres dis- 
poses en cercle, 
quelquefois autour 
d'une plus grande : 
les cromlechs abon- 
dent en Bretagne. r.«-.i~i. 

CRORORMB n. C— l«k. 

m. (allem. krumm/iorn). Ancien instrument de mu- 
sique a vent, en bois et aanche double, en forme de J. 

CROlfB n. f. Monnaie danoise d'argent valant 
3 fr. 35 c. (On dit aussl coueonne.) 

CrAivb n. m. (flam. kran). Grue employee pour 
charger et decharger les na vires. 

CRBQVAIVT (kan) n. m. (du village de Crocs/, 
d'apres de Thou). Un homme derien. On miserable. 
Les croquants, v. Part. hist. 

('■O^UAMT (kan), B adj. Qui croque sous la 
dent : biscuit croquant. X. m. Syn. de caoouajm. 

CROOl'AIfTB (kan-te) n. f. Sorte de gateau fait 
d'amandes torrefies. 

CROQVB AC HBl, (A la) loo. adv. Sans autre as- 
saisonncment que du sel : artichauts a la croque au sel. 

CRO^l BRBOCCHB (kan) n. f. Toute sorte de 
patisseries croquantes. 

CRBQUB-RITA11VB (ke-mi-tr-ne) n. m. Epouvan- 
tail pour les enfants. (V. Part, hist.) PI. des croque- 
mitaines. 

CROQrB-MORT (ke-mor) n. m. Pop. Employe des 
pompes funcbres. Pi. des croque-morlt. 

C'ROQIJB-IVOTB (kro-ke) n. m. Fam. MauvaJs 
musicien. PI. des croque-note ou croque-notes. 

CMO^IBM (kd) v. n. (de croc). Faire du bruit sous 
la dent : le sucre croque sous la dent. V. a. Manger 
des choses croquantes. Dessiner, peindre k la bite : 
croquer un paysage. Joli d cntquer, joli k donner le 
desir d'en csquisser l'image. Mus. Croquer une note, 
la passer. Croquer le marmot, attendee longtemps. 

(ROniET fke) n. m. Sorte de biscuit fort dur. 

f ROQl'BT Ike) n. m. (mot angl.) Jeu qui consiste 
k faire rouler des boules de bois au moyen de mail- 
lets en suivant un trajet special. 

CROQIBTTB (ke-te) n. f. Boulctte de pAte, de 
hachis, etc., saupoudree de chapelure de pain, puis 
tremp^e dans du jaunc d'oeuf et frite. 

CROQCBCR, BV«JB (keur, eu-xe) n. — Pcrsonne 
qui croque : le renard, croqueur de poules. 

CROtHlUIVOLJS (ki-QWhU) n. f . PeUte pAUsserie 
croquantc. Chiquenaude sur le nez. 

CROQVIM (hi) n. m. Esquisse. premiere pens^e 
d'un peintre. Fig. Ebauche d'un ouvrage d'esprit. 

CROMR1U, (kro»-kil) n. m. (du n. de rinventeur). 
Rouleau special pour briser les moltcs dc terre. 

CROMIVB (krC-ne) n. m. (de Crosnes, locality presde 
Corbeil). Plante labiee k iubercule comestible, ori- 
ginaire du Japon : les crosnes sont un Ugume d'hiver. 

CROMN-COllfTRY (kross-keun-tre) n. m. (m. 
angl.). Course d'obstacles a travcrs champs. 

CROMHB (kro-se) n. f. BAton pastoral deveque : 
la crosse est le symbole du pouvoir episcopal. (V. £v£-* 
que.) BAton recourbe, usite dans certains jeux pour 
chasser une balle. Le jeu meme. Partie recourbee : 
crosse de taorte. Partie inferieure et recourbee du 
bois du fusil. (V. kusil.) Crosse daffut, partie par 
laquelle 1'affAt repose sur le sol. (V. canon.) 

CROMB, B (krosi) adj. Qui a le droit de porter 
la crosse : abbesse crossee. 

CRtMMBR (kro-se') v. a. Pousser avee une crosse 
une balle ou une pierre. Trailer durement ou avec 
uiepris. V. n. Jouer k la crosse. 

CROHMKROK [kro-se) n. m. ParUe superieure de 
la crosse, faconnee en volute. 



Digitized by VjVjiJ V 



IV^ 



CRO 



— 245 




(kro-se'-te) n. f. Jeane branche de 
▼igne, de ftguier. etc., avec an peu de vieux bois a 
aa bate, pour falre des bout urea. 

cmOMNBcm (Aro-sevr) n. m. Qui joue a la crosse. 
Qui crosse. qui maltraite : un vilain crossetcr. 

CBtTALI n. m. (gr. krotalon, grelot). Sortc de 
eastagnettes dont te servaieat leg prAtres de Cv- 
bele. Reptile ophidien. — .-*»..._ ' 

Le crolale, dit serpent 
sonnettes. habile l'Ameri 
que ; aa morsure eat pres 
qua toujoura mortelle. 1 
est robuste, atteint % me- 
tres de long, et sa queu 
est garnie d'etuis sonore 
qui produisent un brui 
assex fort quand il fagiU 

ta tlM n . m. (gr Croui.. 

krot&n). Genre d'eupborDiaceea, aont les grains 
foorniasent une buile purgative. 

»OTQ3lltii adj. So dit d'un acide que Ton 
trouvedaos les grainea du eroton tig Hum. 

t»tW (kro-te) n. f. Fiente de certains animaux. 
Bone . Norn do one a des bonbons de chocolat. 

cmamm (kro-ti) v. a. Salir de boue. •• ere*. 
*•*" T : [PL. 8 * salir de boue. 

CMOTOJf (kro-tin) n. m. Excrement des chevaux, 
des muleta et de quelquea autres animaux : le crot- 
tin ear un excellent fumier. 

CK*«7l~aJWT ilan) % B adj. Qui croule : wiurs crou- 
lants. Fig Qui menace mine : empire croulant. 
_ , ^ man * n m Eb OU i emen t 

. {16) v. n. Tomber en s'affaissant, s'ef- 
fondrer : eette maison croule. Par exagir. Etrc 
ebranl* : la sail* eroulait sous let applaudissements. 
Fig. Rtre reduit a rien : cette objection fait crouler 
voire tytteme. V. a. Faire ecrouler. (Vx.) 

«WUB» (/iW), BRE adj. Se dit d'une terre, 
d'un terrain a sol mouvant. (Peu us.) 

Cm«Cl» (/croup") n. m. (mot angL). Maladie infec- 
tieuae, avec faussea membranes b&ryngees, qui peut 
amener la mort par asphyxie : le croup atlaque surtoul 
le* enfant*. (On l'appelle aussi laryngitis diputbri- 
TiQtiB. i Faux croup, spasme du larynx non dangereux. 

C«sarPA»B n. f. Saut dans lequel le cheval 
porte les jambes de derriere sous le ventre. 

(MHPK n. f. (german. kruppa). Partie poste- 
rieure de certains animaux. qui s'etend depuis les 
reins Jusqu'a I'origine de la queue. Sommet d'une 
montagne qui se prolonge et n'est pas a pic. Loc. 
adv. Ba evaaae, a cheval sur la croupe, derricre la 
person ne qui est en selle : monter en croupe. 

CMIM, B adj. Qui a une croupe de telle ou 
telle faeon, en parlant d'un cheval, etc. ijument bien 
croupe* , vial croupe' e. 

aUHMTMl [ton] (A) loc. adv. Dans la posi- 
tion d'une person ne accroupie. 

C a f CaM, B adj. Stagnant et gate : les eaux crou- 
pier sons tret dangereuses A boire. 

Cm*CRlaXm(^t-^) n. m. Commis qui assiste le ban- 
quier dans les maisona de jcu. Associ6 a une entrc- 
prlse financiere. 

n. f. Longe de cuir qui passe sous 

cmSMJMOnr n.'m. Extremite infericure de l'epine 
dorsale chcz Thomme. Partie a laquelle sont attachecs 
lea plumes de la queue d'une volatile, d'un oiseau. 

cm^CB^im v. n. (de croupe). Se dit dea caux dor- 
mantes qui ae corrompent, de certaines matierea qui 
pourriasent dans une <>au stagnante : on ne doit pas 
laisser croupir le purin dan* la cour des fermes. Fig. 
Vivre dans un etat honteux : croupir dans le vice. 

Cm«CFIMAjrr (j>i-aon), B adj. Qui croupit : 
eaux eroupissantes. 



la queue du cheval, du mulet, etc. Fig. Tailltr des 
croupieres d auelqu'un, lui susciter des embarras. 



croupir. (Peu us.) 



1 {pise-man) n. m. Action de 



CBB«MJarT.a»B (krous-ta-de) n. f. Croute frite et 
croquante. Pkte) chaud. a croote croquante. 

C**CBrriU*ACT (krous-ti, U mil., an), B adj. 
Qui croque sous la dent; gdteau croustillant. Fig. 
Qui abonde en details piquants et un peu librea : 
rieit croustillant. 

cmmmwmMJt {krous-ti, II mil.) n. f. (provenc. 
enmstilho). Petite croule. Fatn. etparext. Petit rcpas. 



CRU 

CBOVarniXBal {krous-ti, 11 mil., i) v. n. Manger 
dc8 croustilles. Croquer sous la dent. 

CROlVrB n. f. (lat. crusta). Partie exterieure du 
pain, durcie par la cuisson. Caster une croute, faire 
une legere collation. Pate cuite qui rcnierme la 
viande d'une tourte, etc. Tout ce qui se durcit sur 
quelque chose. Plaque que forme sur la peau l'humeur 
ou le sang seche. Croute terrestre, ecorce solidiflee 
de la terre. Fig. Mauvais tableau. 

rmo^TBLETTK (/e-te) n. f. Petite croote. 

CTtofrrKlX, BUSK (ten, eu-xe) adj. Qui a des 
plaques semblables a des crootes. 

CROUTON n. m. Morceau de croote, surtout 
a 1'extremite du pain. Petit morceau de pain frit 
qu'on met dans une puree, une omelette, etc. 

CTKOW2V-C1LAM0 (kra-ouh '-glass) n. m. Verre 
blanc, de tres belle qualite, employe pour les len- 
tillea dea instruments d'optiquc. 

CROYAILB (kroi-ia-ble) adj. Qui peut etre cru. 
Ant. laerajraUe. 4o«f •■*• 

CKOYAIVCB (kroi-ian-se) n. f. Action de croirc. 
Ce qu'on croit. Foi rcligieuae : il faut respecter toutcs 
les croyances, dit qu tiles sont sinceres. Ant. l»- 
erojraiaee, d^laace, aloute. 

CmOYAJVT (kroi-ian), B n. Qui croit ce que aa re- 
ligion enseigne. Les erojraats, nom que se donnent 
les musulmans:/e commandeur des croyants (le califc). 

CHII n. m. Quantite dont un objet a cru. Produc- 
tion; en particulier, production vinicolc : les crux 
de Bourgogne sont universellement estimes. Terroir 
ou croit quelque chose. Vin du cru. vin qui est du 
pays ou on le consomme. Fig. Dire une chose de son 
cru, venant de son fonds personnel. 

CBU, B adj. (lat. crudus). Qui n'est pas cuit : les 
huitres se mangent cruet. Soie crue, qui n'a subi 
aucune preparation industrielle. Fig. — 

Choquant, Crop libre : anecdote un peu 
crue. Ant. Call. { 

CmUAtJTB (kru-d) n. f. (lat. crude- 
litas). Inhumanite, ferocite. Action 
cruelle. Rigueur : cruautidusort. Ant. 
■Meew. elSMeaee, haasaalt^. 

Cll'CHB n. f. Vase a anse, a large 

ventre et a cou etroit. Fig- ct pop. . -- 

Personne stupide. Paov. : T»»* v« to C«ch«. 
eraene 4 I'eaa qu** 1* Am elle se brine, a force 
de braver un danger, on flnit par y succomber. 

CHVCHBB (chi) n. f. Le contenu d'une cruche. 

CminiETTK {chC-te) n. f. Petite cruche. 

CBICHON n. m. Petite cruche. 

rmtCiai^ b, acx adj. (du lat. crux, crucis, croix.) 
Chir. Fait en croix : incision cruciale. 

CBCCiriCBB adj. (lat. crux, crucis, croix, etferrc* 
porter). Qui porte une croix : colonne cru- 
cifere. N. f. pi. Famille de plantcs dont la 
fleur a une corolle formee de quatre pe- 
tales en croix, comme le chou, le navel, i 
la giroftie, etc. S. une crucifere. 

CHCC1F1AMT {fi-an), B adj. Qui cru- 
cifle. Qui mortifle. Fleur d« 

Cmvci MB, B adj . Attache a une croix. 6ruC4ftr "- 
Fig. Mortille. N. m. Absol. Le Crucifix, Jesus-Christ. 

CmVCUPIEXENT ou CBCCIPfMBMT (ft-man) 
n. m. Action de crucifier. Tableau rcpresentant le 
cruciflement de Jesus-Christ. Mortification. 

CmiClFIBB (yi-e) v. a. (lat. crux, crucit, croix, 
et Hgere, fixer. — Se conj. comme prier.) Attachcr 
a une croix. Fig. Mortifler. 

CHlCirix (/f) n. m. invar. Representation de 
Jesus-Cbrist en croix. 

CBIiCinxiON(^-ri-on)n. f. AcUon de crucifier. 

CHCCIVORMB adj. En forme de croix : ligu- 
mentt crueiformes. 

CBCB1TB n. f. Etat de ce qui est cru : erudite" det 
fruitt. Fig. Expression trop libre : dire des cruditis. 
PI. Fruits, legumes crus : manger dt-.s crudites. 

CRIB (kru\ n. f. AugmcnLation. croinsance : crue 
d'un arbre. Elevation cf un cours d'eau : les cruet ri- 
guli&ret du Nil fertilisent I'Egypte. Ant. Baiaee. 

CRl'BL, BR.R.B {kru-tl, e-le) adj. (lat. crudelis). 
Tnhumain. impitoyahlc : Domitien fut un cruel tyran. 
Qui aime le sang : le tigre est cruel. Qui fait souf- 
frir : douleur cruelle. Rigoureux : des tin cruel. 
Ant. Beax, rleaaeai, haaiaia. 





Digitized by VjOOQlC 



CRU 



— 246 — 



CUI 



. Celui qui s'oc- 



1 {kru-t-le-man) adv. D'une ma- 
nlere crad le : souffrir cruelletnent. 

CmOMBirr {man) adv. D'une manicre dure, sans 
management : dire crument les chases. 

Cm com (mot lat.) n. m. Partie solide du sang qui 
. se coagule, par opposition au sirum. 

CmumAl^B, ACXadj. (dulat. crus. cruris, jambc). 
Qui appartient a la cuisse : artere crurale. 

CmUMTACBA (krus-ta-si) n. m. pi. (du lat. crusta, 
croQte). Classe d'animaux articulcs, k respiration 
branchiate, k teguments solides. composant une ca- 
rapace chitineuse encroutee de scls calcaires : le 
crabe, le homard, ricrevisse sont den cruntacis. S. un 
crustaci. (V. la planchc articui.ks.) 

CmUBAMS n. f. Monnaie de Portugal, valant en- 
viron 3 francs. 

Cm YOUTHS n. f. Kluorure double naturel d'alu- 
mine et de soude. 

CmYOBCOPlB (os-ko-pl) n. f. (gr. kruos, glace, et 
skopein, examiner). Partie de laphvsique qui etudie 
les lois de la congelation des dissolutions salines. 

CmYPTB n. f. (du gr. kruptos, cache). Soutorrain 
d'egkse, ou Ton enterrait autrefois les morts : la 
crypto de r eg Lite de Saint-Denis contient let rentes 
des derniers Bourbons. 

CBTPTMamb adj. et n. f. (gr. kruptos, cache, 
et gatnos, mariage). 8e dit des plantes qui ont les 
organes de la fructification caches, comme les cham- 
pignons, les fougeres, etc. Syn. acotyl£donb. 

cmYPTOfcABHB (mt) n. f. Etat d'une plante 
cryptogame. Etude des cryptogames. 

cmYPTOOAMiOCB adj. Qui appartient a la 
cryptogamie : botanique cryptogamique. 

cmYPTOC»AMI*TB (mts-te) n. m! Ce 
cupc des champignons. 

CBYPTOCSRABMB (gra-me) n. m. (gr. kruptos. 
secret, et gramma, caractere). Ecrit en caracteres 
seorets. 

CKTPTMRAPHB n. Personne qui fait de la 
cryptographie. 

raYPTOCiKAPHIK (ft) n. f . (gr. kruptos, cache, et 
graphein, ecrire). Ecriture secrete au moyen d'abrc- 
viations ou de signes oonvenus entre deux person nes. 

CmYPTOOmAFHl^VB adj. Qui se rapporte a la 
cryptographie : langage cryptographique. 

CRYPTON n. m. L'un des gaz trouves par 
S. William Ramsay dans l'atmosphere terrestre. 

CUBACiB n. m. Operation qui consiste k evaluer 
en unites cubiques le volume a'un corps. 

CCBAIM, B bin, e-ne) ad), et n. De Cuba. 

(IBATVUR n. f. Transformation en cube d'un 
volume de forme differente. 

CCBB n. m. (du gr. kubos, de" a jouer). Corps so- 
lide, k six faces carrees egales : le volume (fun cube 
s'obtient en faisant le cube de son c6te, 
e'est-a-dire en multipliant trots fois par 
elle-mfime la longueur de ce cdti. Arithm. 
Cube d'un nombre, produit de trois fac- 
teurs egaux k ce nombre : 97 est le cube 
dc S. Adjectiv. Se dit d'une mesure ap- 
pliquee a evaluer le volume d'un corps, tuw. 
pour la distinguer de la mesure lineaire corrcspon- 
dante : un metre cube. 

CUBBBE n. m. (arabe kebaba). Genre dc pipera- 
cees, comprenant des arbres grimpanU dont la 
graine pulverisee est utilisee en medecine. 

CVBBm (bi) v. a. Multiplier un nombre trois fois 
par lui-meme. Evaluer en unites cubiques : cub>r 
des pierres. Avoir en unites cubiques un volume de : 
ce tonneau cube 900 litres. 

Cl'BiLOT [lo) n. m. Pourneau pour la preparation 
de la fonte de scconde fusion. 

CUBMjlB adj. Qui appartient au cube : racine 
cubique. (V. racine.) Qui a la forme d'un cube. 

CUBITAL, K, ACX adj. Du coudc : nerf cubital. 

CXBITIBmB n. f. Piece qui, dans les anciennes 
armures, enveloppait le coude el le pli du bras. 
(V. la planche armures.) 

CI BITCM (tuss) n. m. Le plus gros des deux os 
de l'avant-bras, dont l'extremite forme le coude. 

CCCCXI.B (ku-le) n. f. (lat. cucultus). Nom du «ca- 
pulaire, chez les chartreux. Vetement k capuchon 
d'etoffe grossiere qui couvrait la tete et le corps. 

CICimBITACBBB {si) n. f. pi. (du lat. cucurbita, 
courge). Famille de plantes dicotyledones gamopcta- 





les, a tige rampante, comme la citrouille, la-cottrge. 
le melon, la coloquinte, etc. S. une cucurbitacte. 

CCCtrmBlTB n. f. (du lat. cucurbita, courge). Par- 
tie inferieure de la chaudiere de 
l'alambic, ou Ton met les matlerea 
a distiller. 

CCCCmBlTE, B adj. En forme 
dc courge. 

CCKILL.AUB (keu, 11 mil., a-je) 
n. m. ou CCEIIAAIBON ( keu, 
11 mil., 4-zon) n. f. Action de cueil- 
lir. Saison ou Ton cueille les fruits. 

CCBlLLB-rUivma (fceu, //mil.) 
n. m. invar. Longs ciseaux pour A ' i*™*** 1 **- 
coupcr les fleurs sur la plante, sans les endommager 

CI BILLB-rmDiTfl (fru-i) n. m. invar. Syn. de 

CDKILI.OIR. 

CtJBlLJJETTB (keu, 11 mil., i-te) n. f. Recolte : la 
cueillette des pommes. 

CUBIlXEVm, BCBB {keu. It mil., eu-xe) n. Celui 
celle qui cueille. (Peu us.) 

CVBIlx.im (keu, 11 ml!.} v. a. (du lat. colligert, raa- 
sembler. — Je cueille, nous cueillons. Je cueillais. 
Je cueillis. Je cueillerai. Je cueillerais. Cueille, 
cueillons, cueillet. Que je cueille. Que je cueillisse. 
Cueillant. Cueilli, e.) Detacher de leurs tiges dea 
fruits, des fleurs. Cueillir des lauriers, acquerir de 
la gloire. Fain. Arrcter : cueillir un voleur. 

CCBlEJLOim (keu. II mil.) n. m. Panicr dans 
lequel on met les fruits que Ton cueille. Instrument 
de jardinier pour detacher les fruits de la branche. 

CClBBm (ai) v. a. (lat. cogitare). Vieux mot qui si- 

Sifiait croire et qui a encore ete employe par La Fon- 
ne : tel, comme dit Merlin, cuidc engeigner autrui. 

CCllXJtm ou CUlLLBmB (kui, //mil., e-re) n. f. 
(lat. cochleare; de cochlea, co- 
quille). Ustensile de table, com- i 
pose a'un manche et d'une par- 
tie creuse pour puiser les ali- 
ments liquides ou peu consistants. Cuillcre d pot, 
grande cuillere de cuisine. Ustensile servant k puiser 
les metaux en fusion. 

CC1I J JElUSB (kui , // mil. . e-re") n. f. Ce que contient 
une cuiller : totre une cuillerie de sirop. 

CClL.l,Bmoi« (kui, 11 mil., e-ron) n. m. La partie 
creuse d'une cuiller. 

CCIXB n. f. Cornue employee autrefois dans les 
laboratoires pour la preparation de l'acidc azotique. 

CCim n. m. (lat. corium). Peau epaisse de certains 
animaux : le cuir de Nliphant. Peau tan nee cor- 
royee, etcpropre aux usages de l'industrie. Fig. Faire 
des cuirs, faire des fautes de langage, particuliere- 
ment par des liaisons vicicuses. Ex. : ce n'est pa-tamoi. 
Entre cuir et chair, entre la peau et la chair. C«lr 
cheveln, partie de la tele rccouverte par les cheveux. 

CCimABMB (ra-se) n. f. (de cuir). Armure d'acier 

Siui recouvre le dos et la poitrine : 
a cuirasse se compose dun plastron 
et dun dos, riunis par des bretelles j 
en cuir. Difaut de la cuirasse, espace ' 
non protege entre les deux plaques de 
devant et de derriere de la cuirasse. 
Fig. Endroit faible d'un hommc, d'un 
icrit. Revetementmetalliqued'unvais- 
seau. Enveloppe protectrice de cer- 
tains animaux : la cuirasse du tatou. «-»— — • 

CU imAMB, B (ra-si) adj. Couvert, protege par one 
cuirasse : navtre cuirasse'. Fig: Pre'pai'e a tout, en- 
durci : Sire cuirassi contre let passions, le rtmords. 

St 



Cuiller. 





CCIBsa«i«ib (ra-si) n. m. Navire de guerre protege 
par des plaques metalliques contre Fes projectiles. 



Digitized byVjOOvl 




CUI - 

(rase-man) n. m. Action de 

refitiH one euirasse metallique. Cette euirasse. 

C«j ■ ■•■■ s TB (r«-*rf) t. a. Revetir d'une euirasse. 
Fio. Eodarcir : cutrasser ton corur contre r emotion. 

CtrosABBiBB (rn-si-f) n. m, Soldat de cavalerie 
qui porte la euirasse ■ ily a dans Parmie francaise 
ireixe regiments de cuirmsiers. V. cavalbmb. 

CTTiBB t. a. (I**- coauere. — Se con), comme con- 
duit*.) Preparer lea aliments par le moyen du feu. 
CalcinsT da platre, de la briqne, etc. Bendre mtxr : 
le soleil cuit let fruits. V. n. Devcnir cait : Ugumes 
aui euueni mat. Fig. Causer one douleur Apre. 
aigu* : lee yeux mecuisent. Impere. // vout en cuira, 
von* rone en repeniirez. 

CCaBACB (na-je) n. m. Reduction du bois en 
caarbon. 

CTMAWT (zan), B adj. Qui so cuit facllement : 
hartcot$ euisants. Apr*, aigu : douleur cuisante. 

CTOBIBB {zi-ne) n. f. flat, coquina: de coquere , 
cuirej. Lieu ou Ton apprete lei mete. Art d'appreter 
lee mete. Gee mete eux- 
mlaei : manger de 
bonne cuisine . Fam. 
Preparation accompa- 
gne* de tripotage. 

cciairfBB [zinl) 
v. a. Paire la cuisine. 
V. a. Fie. Preparer, ac- 
commoder : euuiner une 
Miction. 

Wtmm n. Qui fait la cui- 
sine. N. t Appareil en CoUinitr*, 
foate on en tofe, muni dnn ou de deux foyers, ct a 
Taide dnquel on pent faire culre lea aliments, tout 
en ehaaflant un appartement. Sorte de rotissoire, 
de coqullle, destine* an grillage des viandes. 

CVIBBAKB (i-sar) n. m. Partie de Tancienne ar- 
aaure qni eouvrsit les cuUses. (V. planehe armures. t 

ClTiBBB (i-ee) n. f. (du lat. coxa, hanche). Partie 
da corps qui s*etend de la hanche au genou. Chez le 
cberal, partie da membre posterieur qui va de la 
croupe a la jambe. 

ClftBBBAsv (i-«d) n. m. Parlie du veau coupe en 
deux, prenaat au-dessoua de la queue et allant Jus 
q n'an rognoa. 

CXMBBHBABAMB (i-se) n. f. Sorte de poire al- 
loagee. PI. des cuitece-madame. 

CTlMlimB (i+i-4-rc) n. t. Oarnitare de peau dont 
les tambours se courrent la cniase gauche. 

CCTBBBM (i-son) n. f. Action de faire cuire : la 
riande de pore demande une cuisson prolonqie. Etat 
d e ce q ui est cuit. Douleur aigue et supcrflciclle. 

CCIBBBT (t-*o) n. m. Cuisse de gibier de forte 
taille feerf, tanglier, chevreuil, etc.). Forme an- 
d enae de c cibsard. 

CLIBIMB {is-trc) n. m. Valet de college. Fam. 
Pedan t. 

CUIBTBBBIB (is-tre-rt) n. f. Pedantisrae, affec- 
ta tion d u eniatre. 

CWWT[ku-i), B adj . Prepare par la cuisson . Am-. Cru. 

CCITB n. f. Action de cufre lea briquea, la por- 
eelaine, etc. Ce qu'on cult en une scule fois. Concen- 
tration d'un sir op. Pop. Ivresse : prendre une cuite. 

CWITBA43B n. ra. Action de cuivrer. Resultat de 
cette action. 

CUlTBB a. m. (lat. cuprum). Metal de couleur 
rouge brun quand il eat pur : le cuivre fut le pre- 
mier milal employe" par C Homme. Cuivre rouge, cui- 
vre par. Cuivre jaune, Ulton. Planehe gravee iur 
eaivre ; ce Uvre contient de beaux cuivret. Instru- 
ment a tent de cuivre. — Le cuivre existe dans la 
nature a l'etat natif on combine a diflerenta corpa, 
notamment au aonfre. Lea mlnerais sont traites par 
le grillage et la fusion. La denaite du metal est 8 85. 
D'une faible dnrete, mais ductile et malleable, il sert 
k la fabrication de nombreux objeta, tubes, etc., et 
entre dans la composition dn laiton, du bronze et 
des monnaies <Tor et d'argent Sous faction de lair 
tramlde enarge de gaz carboniane, il se couvre d'une 
eoucbe dnydrocarbonate, ou vert-de-gri$, qui est un 
Unique. Pour ce motif, toua lea ustensiles de cuivre 
servant a la cuisine doivent etre soigneusement eta- 
mes ou toujoura tenua en un etat de proprete irre- 
prochable En caa d'empoiaonnement par lea sela de 



'- CUL 

^i Vr ?'i Ic f S >m,t K« lcs blancs d' 060 *. »'<«« albumi- 
nee et le lait sont les antidotes indiques. , " uumi 

^^S^S**.*! *3!- P* i a coj 11 *' 11, <*u cuivre : teint 
cutvri. Qui a le timbre du cuivre : voix cuirrde. 

CCIVBBB (rrrf) n. f. Emploi du cuivre pour ob- 
tenir de fausses dorurea, 

nn^MJl?*? {vi fi v , a - . Cou ^ir de cuivre. Donner 
une teinte de ouivre. C'wercr un sou, lui donner un 
ii mpr e cuivre. 

.^f^fT*" ^'^ n - f * Anche en cuivre de 
certains instrument* k vent. 

€VI VBBVX, BVsIB (vreu. eu-ze) adj. De la nature 
du cuivre. Qui rappelle le cuivre : c3«r cXc^S 
Qui a le aon du cuivre : voix cuivreme. Se dit de 
^JS*! 11 /, 00 ™? 08 * 8 du cuivre : compotie cuivreux 

«XX (Art.) n. m (lat. culm). La partie de lhonfme 
et de certains animaux qui comprend les fesscs et 
le rondement. Le fond de certaines choses : un cut 
d arttchaut, de bouteille; un cul de basse- f one. 

CtXABT (tor) n. m. Partie de requipage du i 
marteau d'une forge ' 

A^^Ji (/«-«) n. f. (de'cul). Le fond du canon 
a une arme a feu : lee arme$ a feu modemes se char- 
gent par la culasse. (V. canon, rusn..) Partie de la 
racine au-dessous du collet. 

CXLAHSBMBirr {la-se-man) n. m. Action ou ma- 
nure de eulasser une arme k feu. 

Cl-LAMNtB {last') v. a. Mcttre la culasse a uno 
arme a feu. 

CUI>BLA1WC (kublan) n. m. Nom vuleaire de nlu- 
sieurs oiaeaux a ventre blanc (/ro^wer, pltret). Pl.^ea 
culs-olancs. 

CIJL.BVTB n . f. (subat verb, de culbuter). Saut 
que 1 on execute en posant la tete a terre et lancant 
IS? ? **, ?* lair P® 1 "" "tomber de 1'autre cote. 



i groa 



Chute vi olent e. Afl.'Ruine, renversement 

CU1.BIJTBB \UA v a. (de exit, ct buter). ^u™ 
violemment. Fig. Vaincre : culbuter fenncmi. V 



Fig. Ruine, renversement. 
(tel v a. (de citl, et buter). Renverser 
.-~.~.- — „. Mi g. Vaincre : culbuter fenncmi. V. n. 
r aire la cnibnte. 

^^■^PA^^ nm - AmM de choses culbutees. 

mi>BB-rBiJR n . m. VoOte a double courbure 
d'une niche. P I. dea culs-de-four. 

(XL-BB-iATTB (ja-te) n. m. Qui n'a l'usage ni 
de sea jambea nl de ses cuisses, ou qui est complete- 
ment prive de cea membrcs. PI. des culs-dejatte. 
a r ^»J- I ' A "K ^"-J** n.m. Arehit. Ornement 
de plafond ou de voate, ressemblant au deasous d'une 
lampe d'teliae. Impr. Vignette k la fin d'un chapitre. 
PI. des culs-de-lampe. 

.... **£""**"***? n - m - Rde san8 issue, impasse. 
ttg. Carnere qui ne mene a rien. PI. des culs-de-si 




**-,»- (le) n. f. Massif de maconncrie, destine a 
soutenir U poussee de la voute des dernierea arches 
d un pont. Culte d'arc-boutant, 
masnf demaconnerie destine k 
soutenir la voute d'un edifice. 

CUI.BB («) v. n. Allera 
reculona : charrette qui cult. 
Mar. Le vent cule, il souffle da- 
vantage k l'arriere. 

CO.IBHB n. f. (de CUl). A, Col*. 

Sangle attachee au derriere du cheval pour empd- 
cher le harnais de glisaer. 

CVLUVA1BB {ni-re) adj. (du lat. culina, cuisine). 
Qui a rapport a la cuisine : art culinaire. 

CVEJBirBBB adj. (lat. culmus, chaumo, et ferrt, 
porter). Dont la tige constitue un chaume. 

CUUBUTAHT (nan). B adj. (de culminer). Se dit 
de la partie la plus elevee d'une chose : le mont 
Blanc est le point culminant des A Ives. Fig. Le plus 
haut degre possible : I'entrevue d' Erfurt marque 
le point culminant de la fortune de tiapolion /•'. 
Astr. Point culminant, celui oa un astre atteint sa 
plus grande hauteur au-dessua de 1'horizon. 

CliLMIIVATlOlV (si-on) n. f. (de culminant). Astr. 
Passage d'une etoile a son point le plus eleve au- 
dessus de 1'horizon. 

CULMIKBB (ni) v. n. (du lat. culmcn t vnis, faite). 
Astr. Passer par le point culminant. 

CULOT (lo) n m. (de cut). Partie inferieure dea 
lampes d'cglisc. Ornement architectural d'ou partent 
des volutes et des rinceaux. Residu au fond d'une 

Eipe. Fond metallique d'une cartouche, d'un creuset 
dernier *cloa en parlant dea oiseaux. Fam. Der- 
nier-ne d'une famitlc. Pop. Aplomb. 

Digitized by VjOOQ LC 



CUL -2 

CTTLBTTAQB (lo-ta-je) n. m. Action de culotter, 
en parlant d'une pipe. Rlsultat de celte action. 

C171.BTTB ilo-tt) n. f. (de cut). Vetement d'hommc 
qui couvre de la ceinture aux genoux. Abusivem. 
Pan talon. Cuts. Partie de la cuisse de boeuf, y com- 
pris Techinc jusqu'au fllet. Tuyau bifurque. Fam. 
Calotte 4e peaw, vieux soldat. 

CXXATTBK (lo-ti) v. a. Iflettre une culotte a qucl- 
qu'un. Noircir une pipe par l'usage. 

CIXOTTIBB (lo-ti-i), MB n. Qui fait des culottes 
ou des pantalons., 

CXXPAB1LITB n. f. (lat. culpabilis; de culpa, 
faute). Etat d'une pcnonne coupable : avouer sa 
culpability. 

CSJLTE n. m. (lat. cultus; de colere, honorer]. 
Hommage qu'on rend a Dieu. Ensemble dec cere- 
monies par lesquelle* l'homme honore Dieu : culte 
divin. Religion : culte catholique, protectant. Fig. 
Veneration. 

CXl/ritlMB (tis-me) n. m. (du lat. cultuM, cultire). 
Recherche, affectation particuliere du »tyle, mise a la 
mode au debut du xvii* sieclc par quelques eerivains 
espagnols. notamment Gongora. Syn. oonqoeismb. 

Cli/riVABLE adj. Susceptible de culture : terre 
cultivable. 

Ctl/nvATTBirm, TBMCB adj. et n. Qui s'adonne 
a la culture des terres : lespeupfescultivateurs. N. m. 
Petite charrue a une roue pour biner, sarclcr. 

C XlYriVB, B adj. Mis en culture : sol bien cul- 
tivt. Fig. Qui a recu de l'instruction : esprit cultivi. 

CTXT1VBR (vi) v. a. (bas lat. cultivare). Faire 
les travaux propres a rendre la terre fertile : Cin- 
cinnati, sortant de la dictature, »e remit a cultiver 
son champ. Fig. S'adonner a : cultiver les sciences. 
Former : cultiver la raison. Entretenir des relations 
assidues avec : cultiver ses amis. 

ClLTVBAL, B, aux adj. Qui a rapport a la 
culture de la terre : itudes culturales. 

CXXTUBUS n. f. (lat. cultura- de cultum. supin 
de colere, cultiver). Action de cultiver : la culture de 
la canne a sucre a fait la fortune de la Martinique. 
Soins que Ton prend pour rendre utiles des produc- 
tions autres que celles de la terre : la culture des 
abeilles. Fig. Se dit des arts, des sciences, des pro- 
ductions de l'esprit : se livrer d la culture des lettres. 
Terrain que Ton cultive. 

Cl'M IP! n. m. Genre d'ombelliferea tres cultivees 
pour les graines, employees comme aroma tes. Les 
graines elles-memes : saupoudrer de cumin. 

rrMHVlQl'B adj. Se dit de divers composes, al- 
dehyde, acide, alcool, derives de l'essencc de cumin. 

CX'MCE. (muf) n. m. (subst. verb, de cumuler). Ac- 
tion d'exerccr sunultanement plusieurs emploia : le 
cumul des fonctions tlectives et des charges admi- 
nistrates est en general interdit. 

COIIXAMB (tar) n. m. Pop. Fonctionnaire qui 
exercc simultanGment plusieurs emplois. 

€l MXXATir, IVB adj. Dr. Qui se fait par accu- 
mulation : donation cumulative de biens prisents 
et d venir. 

t'lMlLATlVEXBlVT (man) adv. Par accumu- 
lation. 

4XMIXBR (If) v. a. Reunir plusieurs choscs sur 
sa personne : cumuler deux eniflois. 

(IMllXM (tuss) n. m. (mot lat.). Amas de nuages 
amonceles : les cumulus se resolvent gene'ralement 
en pluie. 

C TXKirORME adj. (du lat. cuneus, coin, ct de 
forme). En forme de coin. Se dit surtout de- l'an- 

cienne Acriture des w w >\ 

Assyriens, des Per- ►p.T ►"-* T*?-l /t—\ 
ses ct des Medes. ►— | ►--« ^Z- 1 V5> 

..ftTmS/E — •— «~ 

netta). Petit canal dans un fosse de fortifications. 
Petit canal au fond d'un £gout ou d'un aqucduc, en 
contre-bas du trottoir. 

IT PI BE adj. Qui a de la cupidity : Verrbs itait 
cujiidf et cruel. Ant. Beel»teren«e\ genereM. 

ClPlMBNBMT (man) adv. Avec cupldite. (Peu us.) 

CUP1BITE n. f. {lat. cupiditas). Convoitise. Dcsir 
lmmod6re des richesses. Aht. Be«l«s*re«*eB»en«. 

(iPREMl.VFKi (pre-si-ni) n. f. pi. Tribu de 
coniftres, ayant pour type le genre cypres. S. une 
cupretsine'e. 



CUR 



_ . _ adj. (lat. cuprum, cuivre. et fern. 

porter). Qui contient du cuivre : terrains, sidimentm 
cupri feres. 

tXPHlQI E adj. (du lat. cuprum, cuivre). De la. 
nature du cuivre. 

CXPBB-ABWOBIACAXB adj. f. Liqueur cupro- 
ammoniacale, dissolution ammoniacale de cuivre 



que Ton emploie pour l'impermeabiusation de la 
toile a voile, du papier, etc. 

ClPCLB n. f. (du lat. cupula, petite coupe}. Bot. 
Oodet folie ou ecailleux, formant la base du fruit. 

CUPIX.IFBKBJI n. f . pi. (de cupule, et du lat. ferrt. 

Sorter). Grande division de plan tes. ainsi nominees 
e la cupule qui port* le fruit. S- une cupulifCrt. 
CCKAB11.ITR n. f .Caractere de ce qui est curable. 
CXTKABLB adj. (lat. curabilis). Qui peut se guerir. 
CVBAfAO (id) n. m. (du n. d'une des Antilles). 
Liqueur faite avec des ecorces d'oranges am^rcs. du 
sucre et de l'eau-de-vie. 

CxmACiB ou CfJMBBWirr (man) n.m. Action de 
surer : le curage d'un igout. Rlsultat de cette action. 
CX7KABB n. m. (mot amer.) Poison vegetal tres 
violent, avec lequel les Indiens empoisonnent leurs 
fleches. 
CrmABIMB n. f. AlcaloTde extrait du curare. 
CIBATKIXJB (t+-le) n. f. Fonction de curateur. 
CIBATBUB, TBICB n. (lat. curator, trtr). Per- 
sonne commise par la loi pour 1' administration des 
biens et des interets d'un mineur ou d'un incapable. 
Curateur au ventre, celui qui est nomme pour vciller 
aux interets de l'enfant dont une femme'est enceinte 
au moment de la mort de son mari. 

CUmATlF. ITB adj. (de cure). Qui a pour but la 
guerison d'une maladie : mithode curative. 

CfJBATIOK (tt-on) n. f. Syn. peu usite de curb, 
dans le sens de traitement medical. 

CUBCUXlOMlBBa (di) n. m. pi. Famille d'insectes 
col^opteres, appeles vulgairement charancons. S. un 
curculionidi. 

CinCUMA n. m. Genre de zingiberacees, dont 
certaines especcs sont employees en teinture ou 
dont la racine sert a preparer l'arrow-root. 

CXJRB n. f. (lat. cura). Soin, souci : riavoir cure 
de rien. (Vx en ce sens.) Traitement medical : faire 
une cure a Vichy. Guerison d'une maladie, d'une 
blessure : cure heureuse. Fonction a laquclle est 
attachde la direction spirituelle d'une paroisse. Re- 
sidence d'un cure. 

CUBiB n. m. Pretre pourvu d'une cure. Pretre 
desscrvant. Paov. : €*•■• firo^Jeaa qai «■ re- 
■MMitre 4 soa ewe, e'est un ignorant qui veut en- 
seigner plus savant que lui. 

CunB-BEXT (dan) n. m. Petit instrument pour 
curer les dents. PI. des cure-dents. 

CirmEE (ri) n. f. Partie de la bete, intcstins et 
sang, qu'on donne a la meute de chasse. Cette partie 
de la chasse : sonner la curie. Fig. Butin que Ton 
se dispute : la curie des places. Etre dpre d la curie, 
£tre tres avidc de lucre, d 'emplois. 

€UBB-m6lb n. m. Machine a curer lea ports. 
PI. des cure-m6les. 

CHRB-OHEIIXB (ri, 11 mil.) n. m. Petit instru- 
ment pour se ncttoyer les oreilles. Nom vulgaire du 
forficule. PI. des cure-ore illes. 

C'l'RB-PIBB (pi-e*) n. m. Instrument du marechal 
ferrant. PI. des cure-pieds. 

(IKBB (ri) v. a. (de cure). Ncttoyer, retircr les 
ordures de : curer un fosse". 

CliBJETTACiB (ri-ta-je) n. m. Chir. Operation qui 
consiste a nettoyer avec une curette des tissus ma- 
ladcs. 

CUBBTTB (ri-te) n. f. Outil de bois ou de fer 
avec lequel on nettoie divers instruments. Instru- 
ment de couverturier. Instrument de chirurgie en 
forme de cuiller a bords tranchants. 
CIREIH n. m. Qui cure les puits, les fosses, etc. 
Cl'KIAL, E, AUX adj. Qui concerne une cure. 
Mai son curiale, presbytere. 

Cl'BIAEE n. m. Membre d'une mime curie. Mem- 
bre d'un senat municipal, sous le Bas-Empire. 

CrniATE adj. Qui se compose de la reunion des 
curies : assemblee curiate. 

CI HIE (ri) n. f. (lat. curia). Subdivision de la 
tribu, chez les Ro mains. Lieu de reunion dc chacune 



Digitized by VjOOQlC 



CUR 



— 249 — 



CYC 



dc ces divisions. Lieu ou s'assemblait le scnat. Lc 
aenat lui-meme. Le senat des villes municipales. 

CTBIBgWMIKfT (zMnan) adv. Avec curiosite. 

CTBIBUX, BCUB (ri-eil, eu-se) adj. (lat. curiosus ; 
de cum, souci). Qui a one grande en vie de voir, d'ap- 
prendre. Indiscret : enfant troy eurieux. Singulicr, 
surprenant : proofs eurieux. N. Personne curieuse. 
N. ra. Chose curieuse : le eurieux de Vaffaire. Ant. l«- 
nmImI, iadlftreat, ImumI, mmmu, vwlgalre. 

OTmiO!f n. m. (lat. ettrto). Pretre charge, cher 
lea Romains, des fetes et dei sacrifices particuliers 
a chaque curie. Chef d'une curie. 

CfBiagiTB (o-x») n. f. Desir de voir, de con- 
naltre. Indiscretion : la curiositi est rarement bien- 
ve illan te. PI. Choses rares : amateur de curiosite's. 

CVBSBI7B n. m. (da lat. cursor, coureur). Petite 
lame ou pointe qui glisse a volonte dan* une cou- 
lisse pratiquee au milieu d'une regie, d'un com pas, 
d'une hausse de pointage, etc. Astron. Fil mobile 

2ui traverse le champ dun micrometre et qui sert 
mesurer le diametre apparent d'un astre. 
CTBUfir, iyb adj. Se dit d'une ecriture cou- 
rante et raptde : caracterts cursifs. N. f. : ierire en 



privilege : mogisiruiitrv cunuc. 

SVA9A 



n. m. Instrument pour mesurer 
la vitesse des trains. 

CCBCX* adj. (lat. curulis). Se disait d'un siege 
dlvoire sur lequcl certains magistrate romains 
avaient seals le privilege de s'asseoir : chaise cu- 
rule. Se disait des fonctions et de la personne meme 
q ui jon issaient de ce privilege : magUtrature curule. 

CfBOMt n. f. Boue 
retiree d'un fosse, d' 
etang. 

CXBTATIF. IYB adj. 
(lat. eurvare, courber). 
Qui tend a se courber. &„..*«. -Hjii^.. 

CCTtYlXllSlVB adj. (du ***** f™ 11 *™- 

lat. curvus. coarbe, et de ligne). G4om. Se dit d'une 
figure forxnee par des lignes courbes. 

CHTDRTU n. m. Instrument mesurant la 
longue ur des lignes courbes tracees sur le papier. 

ixmcun (kus-ku-te) n. f. (ar. kouthout). Genre 
de eonvotvulacees, parasites des vegetaux cultives : 
la euweute devaste les champs de lucerne et de trifle. 

CUfWIPB I kus-pi-de) n. f. (lat. euspis, cuspidi*, 
pointe). Bot. Pointe aceree et allonge*. 

CV0PWB. ■ (hu-pi-di) adj. (de cuspide). Bot. 
Qui se termine en pointe. 

CUBTOM (kiu-to-de) n. f. (du lat. custom, odis, 
gardien). Rideau qu'on met dans certaines eglises a 
cote du mattre-autel. Pavilion qui couvre le saint 
dboire. Nom donne aux vases liturgiques. N. m. Su- 
perieur de certains eouvents. 

CirrAJVB. B adj. (du lat. cutis, peau). Mid. Qui 
appartient a la peau : maladie cutanee. 

cmCPJUB n. f. (lat. cuticula). Petite peau tres 
mince. Pellieule qui tapisse extcricurement la tige 
et l es feui llea des plan tea. 

CCTTBM (keu-teur) n. m. 
Svn. de cotre. V. ce mot. 

CtJTAM n. m. Operation 
qui consiste a soumettre lc 
raisin a la fermentation 
dans des cuves : le cuvage 
dure ordinairemeni de huit 
a dix jours, et seuls les vine 
rouges y son! soumis. 

CUTA1MB (ve-son) n. f. 
8 yn. de crrvs-Qg. 

<%T¥B n. f. (lat. cupa). 
Grand vaisseau pour la fer- 
mentation du raisin : it est dangereux depenitrer dans 
les cuves Umqu'elle* contiennent du moat en fermen- 
tation. Vaisseau servant a different* usages domes- 
tiqueset indastriels. 

CfJTEAF (06) n. m. Petite cuve. 

COTE* (vfj n. f . Le contenu d'une cuve : une cuv4e 
de vend ange, de m out. 

C17VB1.ACIB ou CVYBIABMBZCT (ve^le-man) n. 
m. Revetement de l'interieur d'un puits de mine- 
latroduction d'un tube metallique dans le forage 
d' un pui ts artesien. 

CW1UB (14) v. a. (Prend deux / devant une syl- 
labe muetle : il cuvcUe.) Paire un cuvelage. 





CliTEt (ce") v. n. Fermenter dans la cuve. V. a. 
Fig . Cuverson vin, dormir apres avoir bu avec execs. 

CtJVBTTB (vC-te) n. f. (dimin. de cuve). Vase large, 
pcu profond. qui sert a la toilette 
et a d'autres usages. Entonnoir , 
place au-dessous de la descente 
des plombs- Petit vase situ* k la 
partie inferieure du tube d'un ba- 
rometre. Plaque metallique en <*»•«•. 

dessous du mouvement d'une montre. Fig. Mouve- 
ment du sol en forme d'er^-r— > • «<■"?-?? <••* •**«* 
au fond d'une cuvette. 

CIIVIRB (vi-i) n. m. Cuve h lessive. 

CYA1VATB n.m. Sel den van t de l'acide cvanique. 

CYAlfBYBBlQlTB («cMtV Nom scientinquc de 
Yacide prussique, toxique wnlent. 

CYAIVIOI'B adj. Se dit d'un acide oxygen*, liquid© 
incolore, d'odeur irritantc icant. 

CYAMOOB2VB n. m. Chtm. (iaz compose de car- 
bone et d'azote, et eminem merit toxique. 

CYAlfOPBYCBEM (s4) n. f. pi. Ordre d'algues, dc 
coloration vert bleuatre. S uoe cyanophyce'e. 

CYAJtoaB {no-se) n. f. (du gr. huanos, bleu) Colo- 
ration bleuc, livide ou nomUrc dc la peau : la rya- 
nose, dite aussi couperos 
bleue, est caracttrtitique d 
certaines lisions ducceur. 

CYAITOBATIOX (si-on 
n. f. Action de transformc 
en cyanure. 

CYANUHB n. m. Combi 
naison de cyanogene ave 
un corps simple : cyanur 
de potassium. 

CYCAM (kass) n. m. Genr< 
de phanerogames . tres re 
cherches pour la decoratioi 
des serres. 

CYCLAMEX (men) n. m 
Genre de primulacees, comprennnt des plantes vi- 
vaces, ornementales, tres c uiuiunes, h racines Acres 
et purgatives. 

CYCE.B n.m. (du gr. kukl 
menes qui se poursuivent 
cycle de mttamorjihoses. P 
memes phenomencs astron 
dans le meme ordre : eye 
Cycle littiraire, groupe de 
sorte de cercle autour dV 

cycle de la Table ronde. Nom jrenerique des appareils 
dc locomotion, tels que ve'loriptde, hinjclettt, etc. — 
Le cycle lunaire est une periode de 19 an noes, au 
bout de laquelle les phas- m de la lunc reviennent 
aux memes epoqucs. On rapj.elle fiussi nnmbrc. d'or, 
parce que les Athcniens, entnousiasmes de cette de- 
couverlc, due a V astro nomi M. 1 . n vii ans av. J.-C), 
flrent graver en lettres d'or sur des tables de marbre 
les proprietes du cycle lunai re. Le cycle solaire est une 
periode de 18 ans, a l'cxpiration de laquelle l'ann- e 
recommence par les mJm^ jours. L'cre chretienne 
ayant commencd la 10«an) du cycle solaire, pour 
trouver le numero du cycle a une annee, on ajouie * 
au millesime. et Ton divise la somme par 28. 

CYCMQIB adj. Qui a rapport a un cycle astro- 
nnmlque : annf.e cj/rihjue. Qui a rapport a un cycle 
litteraire. Poetescy cliques, qui font partie d'un cycle 
litteraire, particulierement du cycle heroique grec. 

(TrLIHHE (klts-me) n. m. Nom gencrique de tout 
ce qui se rapporte aux cycles (v«Hocipedie). 

CYCXISTK (klis-te) n. Personne qui pratique le 
sport vclocipedique. 

€VClvOl»Al>, B, A1IX (klo-i) adj. Qui a rapport a 
la cyclolde : courbe cyclotdale. 

CTTCLOVbb (klo-i-de) n. f. Giom. Courbe engen- 
dree par un point situe sur une circonference qui 
roule sans glisser sur une droite. 

CYCLO!fAL, B, AUX adj. Qui a rapport aux 
cyclones. Qui est dans le sens des cyclones : mouve- 
ment cyelonal des vents. 

CYCLOlfB n. m. (du gr. kuklos, cercle). Ouragan 

3ui se deplace en tournoyant avec une extreme rapi- 
it6 : les cyclones naissent dans la mer des Antilles 
et traversent I Atlantique entier. 

CYCLOPBEIV, BlClfB {pi-in, ^-ne)adJ. (de Cyclope, 
n. de geants mythologiques. V. Pari. hist.). Se dit de 



cercle). Serie de pheno- 
ls un ordre determine ; 
iodc apres laquelle le* 
niques se reproduisent 
lunaire. cycle solaire. 
limes constituant une 
legende principale : le 



Digitized by VjiJiJ V 



IV^ 



CYC - 5 

monument* de construction ancienne, vastes ct mas- 
sifs, probablement pelasgiques : mur cyclovtcn. 

CYCE.OMTOMB0 Iklos-to-me) n. m. pi. Ordrc dc 
poissons, qui comprcnd lei lamproies ct les formes 
Toisines ressemblant a 
des vers. 8. un cyclos- 
tome. 

CYClfO¥»B (knoide) 



adj. (zr. kuknos, cygne, 
et eidos, forme). Qui rcs- 





semble au cygne. 

CYttlCB n.m.llat. cyc- 
nus). Genre doiscaux 

{lalmipedes, migrateurs ou domostiques, a cou tres 
ong, a large bee et Urges ailes, dont l'espece com- 
mune a le plumage d'un blanc eclatant : le plumage 
du cygne est recherche". Fig. Grand pocte, grand ecri- 
vain : le cygne de Mantoue (Virgile) ; le cygne de Cam- 
brai (Fenclon). Cfuint du cygne, dernier ouvrage d'un 
beau genie pres de s'6teindre. Blanc comme un 
cygne, tres blanc. Cou de cygne, cou long et flexible. 

CYLllYDBAttB n. m. Action de cylindrer. 

CYMNMUE n. m. (gr. kulindros). Corps arrondi, 
long ct droit, a bases egales. Gros rouleau de fer ou 
do pierre, pour aplanir les routes, les 
allies des jardins. Piece dans laquelle 
agit la vapeur, pour donner le mouve- 
ment au piston <runc machine a vapeur. 
Corps dc pompe. Rouleau pour laminer 
les metaux, pour lustrer les etofles, etc. 
Cylindre de revolution, solidc engendrc 
par la rotation d'un rectangle autour 
d'un de ses cotes. — L'aire lateral e du 
cylindre est egale au produit de la cir- ... 

conference de base par la hauteur ou * J -1 "* 1 **' 
2 * R H; le volume du cylindre est egal au produit 
de la surface de la base par la hauteur ou * R« H. 

CYLINbYKBH (dri) v. a. Passer au cylindre on 
mettre en rouleau. , 

CYLUVDHICITB a f. Etat de ce qui est cylindrique. 

CYE.Il¥lMBIQUBaiB!rT (ke-man) adv. En forme 
de cylindre. 

CYLlSBBtO-rONIQITB adj. Qui tient du cylin- 
dre et du cone : balle cylindro-conique. 

CYl.lMimoi'BB {dro-i-de) adj. (de cylindre, et du 
gr. eidos, forme). Qui a la forme d'un cylindre. 

CYMAlflE (mt-ze) n. f. V. cimaise. 

CVMBAl.Aime (sin-ba-U-re) n. f. Muflier a Ugcs 
rampantes, qui croit sur les vicux murs. 

CTVBALR [sin) n. f. (gr. kumbalon; de kumbos, 
objet crcux). Chiacun den deux 
disques dc cuivre ou de bron- 
ze, egaux, que Ton frappe Tun 
contre l'autre et qui forment 
un instrument dc musique. 

(VMBAI.1EM (sin-Ca-lU) 
n. m. Celui qui jouc des cym- 
bales. 

t'YMB n. f. flat. cyma). 
Bot. Mode d'inflorescence dans lequel les pedon- 
culcs, nes d'un meme point de la tigc, se ramiflent 
suivant une loi deflnie. (V. la planchc plantk.) 

CYBfBUQCE (sim') adj. V. kymrique. 

CYIVAJVCIB («f) n. f. V. bsquinaiicie. 

CYNBCiBTIQfJB adj. (gr. kudn, chien, et agein, 
conduire). Qui concerne la chasse : plaisirs cyntgiti- 
ques. N. f. L'art de la chasse : traiti de cynigitique . 

CYIVIFM (nipss) n. m. Genre d'inscctes hymeno- 
ptcrcs, comprenant de nombreuses especes, qui pro- 
duitient des galles sur les feuilles des chines. 

CYIVIQDB adj. (gr. kunikos ; de kudn, kunos, 
chien). Se dit d'une ancienne secte de philosophes 
qui affectaient de m£priser les bienscances socialcs. 
(V. Part. hist.) Impudent, obscene : discours, aveu 




( ymb»le». 




) - CZA 

cynique. Substantiv. : e'est un cynique. N. m. Fhilo- 
sophe cynique : Diogene est resti le plus cilebre des 
cyniques. Ant. Chaste, decent, pudlqac. 

rYXIQUBUBirr (ke-man) adv. Avec cynisme. 

CYIVIMMB (nis-me) n. m. Doctrine des philoso- 
phes cyniques. Impudence, effronterie : impudeur 
excessive. Aicr. Bleiȣaaee, r J 

CYXOCBPHALB n. m. '.m 
(gr. ku6n, kunos, chien, et 
kephaU, tete). Genre dc H 
grands singes africains, dont 
la tete a quelque ressem- 
blance avec celle du chien : 
les Egyptiens honoraient les 
cynocephales. 

CYlfo«l,O0MB (glo-se) n. 
f. (gr. kudn, kunos, chien, 
et glAssa, langue). Genre "* ' 
de borragin^es, ornementa- cyno««pi»«u, 

les et medicinales, dont ies feuilles offrent quelque 
rcssemblance avec une langue de chien. 

CYPBKACBB0 (*<!) n. f. pi. Famillede plantes mo- 
nocotyledones, ayant pour type le sour he t (cyperus). 
S. une cyp&racie. 

CYPHOHK (fd-se) n. f. Gibbosite a convexite pos- 
terieure de la colonne vcrtebrale : la cypkose est la 
plus commune des deviations de la colonne vertibrale. 

CYPBBI (pre~) n, m. (gr. kuparissos). Genre de 
coniferes, comprenant des ar- 
bres resineux toujours verts, 
que Ton plante souvent au- 
pres des tombes : le bois de 
cypres est presgue incorrupti- 
ble. Symbolc de deuil. 

CYPHIBBR n. f. Bois 
plante de cypres. 

C YPBItt n. m. Norn scien- 
tiflque des poissons du genro 
carpe. 

CYPBMOTB adj. et n. De 
Chypre. 

CYBMLL1B1V (Hl-li-in) ou . 
CYBMLLIQUB (ril-li-ke) adj. 
m. Se dit de l'alphabet 
slave, attribue k saint Cvrillc. 

CYMTICEBQIK (si$-ti-str-ke) n. m. Etat par le- 
quel passent les embryons des vers, comme le tenia, 
enkyste a cc moment dans la substance de 1 'animal 
qui lui Bert d'hdte. 

CYBTIQUB (sis) adj. Qui a rapport a la vessic. 

CYfJTlTB (sis) n. tV(du 
gr. kustis, vessie). Med,. In- 
flammation de la vessie. 

C YMTOTOME («ur-/o)n. 
m. (du gr. kustis, vessie, ct 
tow', incision). Instrument 
dont on se sert pour inci- 
ser la vessie. 

C Y0TOTOM1K (sis, mt) 
n. f. Incision de la vessie, 

CYTI1BBBS (ni\ n. f. pi. 
Fauiillc de dicotyl£doncs, 
ayant pour type "le genre 
cytinet. 8. une cytinie. 

CYT1NBT (ne) n. m. 
Genre de plantes parasi- 
tes, famille des cytinecs. 

C'YTIMK (si-ti-ze) n. m. 
Genre de lcguminouses 
papilionacees , ornementalcs , voisin 

VMAWl (kzar) n. m. V. tsar. — €7tA 

(kza) n. m. V. cesar£vitch. — CSABUKIf, BK1VB 
(kza-ri-in, C-ne) adj. V. tsarien. — CBABUVB (kza) 
n. f. V. TSARINK. 




Cypr*.. 




isin de^ gei 
rBAJUEWII 



ITCH 




Digitized by VjOOQlC