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HARVARD COLLEGE LIBRARY
BOUGHT FROM THE INCOME OF THE FUND
BEQUEATHED BY
PETER PAUL FRANCIS DEGRAND
(1787-1855)
OF BOSTON
FOR FRENCH WORKS AND PERIODICALS ON THE EXACT SCIENCES
AND ON CHEMISTRY, ASTRONOMY AND OTHER SCIENCES
APPLIED TO THE ARTS AND TO NAVIGATION
SCIENCE CENTER LIBRARY
^^^^^--z^^
AGENDA
DU
Chimiste
ÉDITION DE 1888
Le Supplément renferme un résumé très étendu des Données
numériques relatives à la Thermochimie publiées par M. Ber-
thelot, et en outre les Notices suivantes :
4° Jean-Baptiste Boussingault; par M. G. Salet.
2° Sur le point de congélation et sur la tension de vapeur des
dissolutions au point de vue chimique; par M. F. Raoult.
3° Analyse des quinquinas et du sulfate de quinine, par
M. X. Rocques.
4° Dosage de l'azote par la méthode Kjeldahl, par M. J. de
Brevans.
L'édition de 1887 renfermait les Notices suivantes : 1° Sur la pro-
duction artificielle des pierres précieuses, par M. Ch. Friedel, de
l'Institut ; 20 Sur Visolement du fluor, par M. H. Moissan; 3° Sur le
calcul de l'analyse des eaux minérales, par M. E. Willm; 4° Sur
une méthode d'analyse qualitative des matières colorantes artifi-
cielles, par M. Éd. Weingaertnep.
16521» — Imprimerie A. Lahure, rue de Fleuras, 9, à Paris.
B£B-
ies
M ,
JEAN-BAPT1STK UOUSSINGAULT
1802 H887
AGENDA
DU
Chimiste
A L'USAGE
DES
Ingénieurs, Physiciens, Chimistes
Fabricants de produits chimiques, Pharmaciens
Essayeurs du commerce, Distillateurs
Agriculteurs, Fabricants de sucre, Teinturiers
Photographes, &c.
PARIS
LIBRAIRIE HACHETTE ET CIE
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
1888
1/ HARVARD COLLEGE LIBRARY
DEGRAND FUNO
Préface
— 1877—
Voici un petit livre qui rendra service aux chimistes. Ils y
trouveront un nombre immense de renseignements patiem-
ment extraits d'ouvrages volumineux, de mémoires épars, et
condensés ici sous une forme concise dans 408 tableaux. Dans
ces tableaux, chaque chiffre est un fait déduit d'expériences
exactes, et les faits, on ne saurait assez le répéter, sont la
base de la science. En dehors de ce terrain solide, nul guide
pour l'expérimentation, nulle sécurité pour la théorie. C'est
donc avec un soin tout particulier que les constantes expéri-
mentales, accumulées avec ordre et méthode dans ces pages
compactes, ont été triées, réunies, collationnées. Le lecteur
y remarquera sans peine la correction et l'abondance des in-
formations, la clarté des descriptions, la simplicité du plan.
L'opuscule est divisé en trois chapitres.
Le premier comprend les documents physiques et mathéma-
tiques, tels que la conversion des poids et mesures, la réduc-
tion des indications thermométriques, les coefficients de dila-
tation, les tensions de vapeur, les densités. On y consultera
souvent des tables destinées à faciliter la correction des volu-
mes gazeux et à abréger le calcul des densités de vapeur et
du poids de Pair. On y trouve encore divers tableaux relatifs
aux densités des solides, des liquides et des gaz. Les rapports
qui existent entre les densités des solutions et leur richesse
en corps dissous sont consignés dans de nombreux tableaux.
Enfin, le chapitre se termine par quelques indications rela-
tives aux mélanges réfrigérants, à la chaleur de combustion de
quelques corps, aux points de fusion et d'ébullition d'un grand
nombre de substances, aux indices de réfraction, aux pou-
voirs rotatoires, etc.
Le chapitre II contient des documents relatifs à la chimie
pure; en premier lieu, la liste des corps simples, avec l'indi-
cation de leui*s symboles, de leurs équivalents, de leurs poids
atomiques, de leurs chaleurs spécifiques. On y trouve ensuite
des renseignements nombreux et exacts sur l'analyse qualita-
tive, 3ur l'analyse spectrale, sur l'analyse quantitative, avec
des tableaux destinés à abréger le calcul des analyses. Mais le
morceau important est un résumé des propriétés physiques
d'un très grand nombre de composés minéraux et organiques.
Les noms, la composition, la solubilité dans les divers véhi-
cules, les densités, les points de fusion et les points d'ébullition
sont indiqués dans un tableau très complet, résumé succinct
de' la chimie en ce qui concerne les propriétés mesurables des
corps. Les dernières tables du chapitre contiennent les chiffres
concernant la solubilité des principaux sels et autres corps im-
portants, et les variations de cette solubilité en fonction dé la
température.
Le chapitre III contient des renseignements relatifs à la
chimie appliquée à l'industrie. Ce sont d'abord la description
du procédé hydrotimétrique pour l'analyse sommaire des eaux,
des indications diverses concernant la préparation des liqueurs
titrées, les essais alcalimétriques, les essais des métaux usuels,
principalement de l'argent et de l'or, la composition de divers
alliages, la chlorométrie, et plus loin l'analyse du lait et de
l'urine. Viennent ensuite des documents qui concernent di-
verses industries, telles que verrerie, céramique, industrie des
poudres et matières explosives, des matières grasses, des su-
cres et fécules, des alcools, vins et vinaigres, des papiers et
fibres textiles, des matières colorantes, etc.
Cette analyse rapide fait ressortir tout ensemble la variété
et le caractère pratique des documents rassemblés dans ce pe-
tit livre, que les auteurs ont intitulé Agenda du Chimiste. Il
III
est biennommé. Chimistes, physiciens, pharmaciens, essayeurs,
métallurgistes, ingénieurs, tous ceux en un mot qui s'occu-
pent de travaux pratiques afférents à la chimie et qui ont à
cœur de travailler sérieusement, selon le précepte Age quod
agis, le consulteront avec fruit. C'est une œuvre collective
dont les auteurs ont voulu garder l'anonyme ; ils sont déjà
connus du public scientifique, et celui qui écrit ces lignes les
a vus, depuis des années, d'abord s'exercer et se former, puis
prendre leur essor et s'élever autour de lui.
Paris, le 15 mai 1877.
Ad. WURTZ.
Préface
de l'édition de 1878
En présentant au public Y Agenda du Chimiste pour 1878,
nous devons le remercier de l'accueil bienveillant que l'édi-
tion de 1877 a reçu de lui. Notre petit livre a été au bout de
peu de temps dans les mains de ceux pour qui il était fait ; il a
pénétré dans la plupart des laboratoires et des usines en
France et à l'étranger, et nous espérons qu'il y a rendu quel-
ques services. Il en rendra davantage d'année en année, grâce
aux additions et aux modifications que nous lui ferons subir
pour le maintenir au niveau de la science.
C'était au début un cahier manuscrit que les élèves de
M. Wurtz consultaient à chaque instant; l'idée nous vint d'en
faire un opuscule de format commode et de prix modique ;
M. Henninger voulut bien nous aider à en revoir et à en
compléter les principales sections; MM. Ch. Girard et Pabst,
qui s'occupaient au même instant d'un Agenda plus spéciale-
ment technique dont le besoin était signalé par plusieurs so-
ciétés industrielles, entre autres par celle de Mulhouse, mirent
S
IV
obligeamment en commun leurs matériaux avec les nôtres. Un
an après, Y Agenda de 1877 parut et au bout de trois mois un
nouveau tirage devint nécessaire. Pour répondre à l'empres-
sement du public, nous sentons que notre devoir est de per-
fectionner constamment notre ouvrage ; nous espérons ne pas
y faillir.
Décembre 1877.
G. Salet.
Préface
de l'édition de 1886
Notre publication atteint aujourd'hui sa dixième année.
Nous pensons avoir rempli nos promesses et n'avoir rien né-
gligé pour l'améliorer. Notre cadre s'est élargi, les tableaux
sont devenus à la fois plus nombreux et plus corrects, les
renseignements plus précis, les recherches plus faciles. Enfin,
dans la partie annuelle, qui n'existait pas dans les premières
éditions, l'on a vu successivement des questions importantes
traitées par des savants connus, ou des biographies, souvent
signées d'un nom illustre, retraçant la vie et l'œuvre scienti-
fique des maîtres disparus.
Celui sous le patronage duquel cet opuscule s'est présenté
pour la première fois n'est plus là pour nous encourager, et
le plus jeune d'entre nous, Henninger, ne lui a survécu que
quelques mois. Nous sommes donc cruellement privés des
conseils de notre maître et de l'activité de notre ami. Nous
n'en continuerons pas moins à donner tous nos soins à l'œuvre
qu'ils aimaient et que le public a accueillie avec une bien-
veillance dont nous tenons à le remercier.
G. S.
Calendrier
POUR
XSQS
Vil
1888. — JANVIER
D. Q. le 6. — N. L. le 43. | P. Q. le 21. — P. L. le 28.
D1M.
Lundi.
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5 Jeudi.
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28 Sam.
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Circoncision.
s. Clair,
ste Geneviève,
s. Rigobert.
ste Amélie.
c. phya.
ste Méianie.
s. Lucien.
Adrien,
s. Guillaume,
ste Hortense.
ste Césarine.
Soc* chlm.
s. Hilaire, eu.
s. Manr.
s. Marcel.
s. Antoine.
Ch. s. P. à R.
s. Sulpice.
Soc. phya.
ste Agnès.
s. Vincent.
s. Raymond.
s. Timothée.
Conv. S. Paul.
s. Polycarpe.
Soc. chlm.
s. Charlemag.
s. Franc, de S.
ste Martine.
s. Pierre Nolas.
VIII
FÉVRIER
V. Q. le 4. — iV. L. le 12. | P. Q. le 20. — P. L. le 27.
Merci*.
Jeudi.
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s. Gilbert,
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s. Amand.
s. Romuald.
s. Jean, m.
ste Apolline.
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s. Adolphe,
ste Eulalie.
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Mardi gras.
Cendres.
ste Julienne.
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s. Siméon.
s. Barbât.
s. Eucher.
ste Vitaline.
ste Isabelle,
ste Milburge.
80c. chlm.
s. Gésaire.
s. Nestor,
ste Honorine.
s. Romain,
s. Théophile.
IX
MRS
D. Q
le 5. — AT. L. le 49. | P. Q. le 20. - P. L. le 27.
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s. Casimir.
s. Théophile,
ste Colette.
s. Th. d'Aquin.
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ste Dorothée.
s. Firmin.
s. Grégoire,
ste Euphrasie.
s. Lubin.
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Passion.
s. Joseph,
s. Joachim.
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D. Q. le 3. — N. L. le n. | P. Q. le 49. - P. L. le 26.
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s. Fr. de Pau le
s. Richard,
s. Ambroise.
s. Albert.
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s. Glotaire.
QUASIMODO.
s. Hugues.
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s. Léon,
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Soc. chim.
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s. Fructueux.
s. Robert.
s. Parfait,
s. Léon.
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s. Anselme.
s. Théodore.
s. Georges.
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s. Louis de G.
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D. Q. le 4. - .V. L. le 9. | P. Q. le 46. - P. L. le a3.
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XIV
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s. Hippolyte.
Eusèbe.
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s. Mammès.
ste Hélène.
s. Louis, év.
s. Bernard,
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Symphor.
Philippe,
s. Barthélémy,
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Zéphyrin.
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Dec. de s. J.-B.
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XV
• SEPTEMBRE
N. L. le 6. — P. Q. le 4Q. | P. L. le 20. — D. Q. le 28.
4 Sam.
2 DIM.
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s. Cloud.
Nativ.de N.-D
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s. Nicolas,
s. Hyacinthe,
ste Pulchéric
s. Aimé.
Ex. de la ste C.
s. Nicodèmc.
s.Gorn.etCyp.
Stig. de 8. Fr.
sle Sophie,
s. Janvier.
s. Eustache.
s. Mathieu.
s. Maurice.
s. Lin.
N.-D.de Merci,
s. Firmin.
ste Justine.
ss.CômeetDa.
Wenceslas.
s. Michel,
s. Jérôme.
XVI
OCTOBRE '
Ar. L. le 5. - P. Q. le 12. | P. L. le «9. - D. Q. le 26.
4 Lundi.
2 Mardi.
3 Mercr .
4 Jeudi.
5 Vend.
6 Sam.
7 DIM.
8 Lundi.
9 Mardi.
40 Mercr.
11 Jeudi.
42 Vend.
43 Sam.
44 DIM.
45 Lundi.
46 Mardi.
47 Mercr.
48 Jeudi.
49 Vend.
20 Sam.
21 DIM.
22 Lundi.
23 Mardi.
24 Mercr.
2ô Jeudi.
26 Vend.
27 Sam.
28 DIM.
29 Lundi.
30 Mardi.
3i Mercr.
s. Rémi,
sts Anges gar .
s. Denis l'Ar.
s. Franc. d'As.
s. Placide.
s. Bruno.
s. Serge,
ste Brigitte.
s. Denis.
s. Franc. Borg.
s. Nicaise.
ste Wilfride.
s. Edouard.
s. Calixte.
ste Thérèse.
s. Léopold.
ste Hedwige.
s. Luc.
s. Pierre d'Àlc.
s. Jean Gant,
ste Ursule,
s. Mellon, eu.
s. Rédempteur.
s. Raphaël,
s. Crépin.
s. Evariste.
s. Frumence.
s. Simon.
s. Narcisse.
s. Lucain.
s. Quentin.
XVII
NOVEMBRE
N. L. le 4. — D. Q. le io. | P. L. le i8. — P. Q. le 26.
4 Jeudi.
2 Vend.
3 Sam.
k DIM.
5 Lundi.
6 Mardi.
7 Mercr.
8 Jeudi.
9 Vend.
40 Sam.
4 4 DIM.
42 Lundi.
43 Mardi.
44 Mercr.
4 5 Jeudi.
46 Vend.
47 Sam.
48 DIM.
49 Lundi,
20 Mardi.
24 Mercr.
22 Jeudi.
23 Vend.
24 Sam.
25 DIM.
26 Lundi.
27 Mardi.
28 Mercr.
29 Jeudi.
30 Vend.
TOUSSAINT.
C. des Morts.
s. Marcel.
s. Charles B.
ste Bertilde.
s. Léonard.
s. Ernest.
Les 4 Couron .
Soc. chini.
s. Juste,
s. Martin, év.
s. René.
s. Brice.
s. Vénérand.
ste Gertrude.
soc. phye.
s. Grégoire.
s. Odon.
ste Elisabeth.
s. Edmond.
Pr. de N.-D.
ste Cécile.
Soc. chlm.
s.Jean delaC
ste Catherine
steGen desAr.
s. Maxime.
s. Sosthène.
s. Saturnin.
s. André.
XVIII
DÉCEMBRE
Ar. L. le 3. — P. Q. le 40. | P. L. le 48. — D. Q. le 26.
Sam.
DIM.
Lundi.
Mardi.
Mercr.
> Jeudi.
Vend.
8 Sam.
9 DIM.
10 Lundi.
11 Mardi.
42 Mcrcr.
43 Jeudi.
44 Vend.
45 Sam.
46 DIM.
17 Lundi.
48 Mardi.
49 Mcrcr.
20 Jeudi.
24 Vend.
22 Sam.
23 DIM.
24 Lundi.
26 Mardi.
26 Mercr.
27 Jeudi.
28 Vend.
29 Sam.
30 Dim.
34 Lundi*
s. Éloi.
Aven t.
s. François X.
stc Karbe.
Sabas.
s. Nicolas.
«oc. ptay*.
Conc. de S. Y.
sle Léocadie.
N.-D. de Lor.
s. Damase.
stc Constance,
stc Lucie.
00e. cliim.
Mesmin.
ste Adélaïde,
sle Olympe.
s. Gatien.
s. Mcuris.
s. Philogone.
soc. phyi.
s. Honorât,
sle Victoire,
ste Delphine.
NOËL.
s. Etienne.
s. Jean.
Soc. chlni.
s.Tho.deCan.
ste Colombe,
s. Sylvestre.
AGENDA
DU
Chimiste
=i
CHAPITRE I.
Documents physiques et mathématiques.
Section I. — Conversion des Mesures.
(1) Réduction des mesures linéaires anciennes.
Toise.
Mètre.
"Pied.
Mètre.
Pouce. Mètre.
Ligne. Millimèt.
1
i,949<>4
1
0,32484
4 0,02707
1 2,256
10000 mètres = 5i3o toises 4 pieds 5 pouces 3,36o lignes.
1000
=?
5i3
0
5
3,Q36
100
:=
5i
1
10
10
=
5
0
9
4,95q
11,296
8;33o
1
=
0
3
0
0,1
=
0
0
3
0,01
=
0
0
0
4,433
0,001
=
0
0
0
o;4433
AGENDA DU CHIMISTE.
4 toise = 6 pieds. 4 pied = 42 pouces. 1 pouce = 42 lignes.
1 ligne = 42 points.
(On se sert ici des divisions décimales de la ligne.)
(2) Réduction des mesures linéaires anglaises.
Yards.
Mètres.
Feet (pieds).
Mètres.
Inches (pouces). Mètres.
1
0,Q444
4,8288
4
o,3o48
4 0,02540
2
2
0,6096
2 o.o5o8o
3
2,7434
3
0,9*44
3 0,07620
4
3,6575
4
4,2492
4 0,10160
5
4,574 9
o
4 ,524o
5 0,42700
6
5,4863
6
4,8287
6 0,15239
7
6,4007
7
2,4335
7 0,47779
8
7,34 5o
8
2,4383
8 0.20319
9
8,2294
9
2,7434
9 0.22859
40
9,a38
40
3,o479
40 0,25399
41 0,27989
42 o,3o479
400 mètres = 328 feet 1,0$ inches, ou 328,09 feet.
32,809
3,2809
40
t= 32
9,7*
4
c= 3
3,37
0,4
=
3,Q37
0,O4
=
o,3g4
0,039
0,004
*=
fathom =
2 yards* 4
yard = 3 feet.
4 foot =42 inches.
(8) Réduction des anciennes mesures de surface et de capacité.
Toise
carrée.
Mètres
carrés.
Toise
cube.
Mètres
cubes.
Pied
carré.
Mètre
carré.
Pied Mètre
cube. cube.
4
3,7987
4
7,4o39
4
0,4 o55
4 0,03428
Pouce Centimèt.
carré, carrés.
Pouce Centimèt.
cube. cubes.
Setier.
Hcctolit.
4 7,3278
4 19,8365
4
4,56o
AGENDA DU CH-1MISTE.
(4) Réduction des mesures de capacité anglaises.
Fluid Centime t.
Cubic Ce 11 ti met.
Gallons. Litres.
Pints. Litres.
Ounces. cube s
inches. cubes.
4 4,54346
4 0,56793
2 i,i3586
1 28,3966
1 i6,386i8
2 9,08692
3 i3,63o37
2 .56,7932
2 32,77235
3 1,70380
3 85,1898
4 u3,5864
3 4^,45853
4 48,47383
4 2,27173
4 60,54470
5 22,71723
6 27,26075
5 2 ,83966
5 i44,9*3o
6 170,3797
7 498,77^
5 81,93088
6 3,40759
6 98,31 706
7 3i, 80421
7 3,07552
7 114, 70323
8 36,34766
8 4,54346
8 227,4729
40 283,9664
8 i3i,o8q4<
9 1 47,47o5o*
40 45,4345S
40 5,67932
1 mètre cube = 220,096677 gallons. 1 litre = 1 ,76077 pints.
1 litre = 61 ,02705 cubic inches.
1 gallon = 8 pints. 1 pint= 4,65923 cubic inches ou 20 fluid ounces.
(5) Réduction des anciens poids.
Lirre. Kilogr.
1 0,48951
Marc. Kilogr.
1 0,244753
Once. Gram.
1 3o,59
Gros. Gram.
1 3,82
Grain. Gram.
4 0,o53
100 kilogram. = 204 livres 4 onces 4 gros
40 =20 6 6
4 =2 o 5/
400 grammes =0 3 2
40 =0 o 2
4 =0 o o
4 livre = 16 onces.
1 marc = 8 onces.
4 gros= 72 grains.
59 grains.
63,5
35, i5
44
44
'9
1 once = 8 gros.
(6) Réduction des poids anglais.
Troy Pounds. Kilogr.
Avd. 1
bs. Kilogr.
Troy oz. Gram.
Grains. Gram.
4
0,37324
1
0,45359
1 3l,io35o
4 0,06480
3
o,74648
2
o,9<>749
4 ,3607»
2 62,20699
2 0,42960
3
4,44973
3
3 93,34049
4 124,44398
3 0,19440
4
4,49297
4 ,86624
4
4,8l437
4 0,25920
5
b
2,26797
2.72156
5 455,51748
5 0 , 32400
6
2,23945
6
6 186,62098
6 0,38879
7
2,61269
7
3,475i5
7 217,72447
7 o,45359
8
2,98594
3,359i8
8
3,62874
8 248,82797
8 o,5i839
9
9
4,o8234
9 279,93446
9 o,58349
10
3,73242
40
4 .53593
10 3ii,o3496
10 0,64799
AGENDA DU CHIMISTE.
1000 kilogrammes = 19,6841
= 1,9684
10
1
100 grammes —
10
22,04621
2 , 20462
cwts (hundred-weights),
ou 19 cwts 2 quarters 23 lbs.
cwt (hundred-weights),
ou 1 cwt 3 quarters 24,7 lbs.
avd. lbs. (avoir du poids pounds).
avd.ibs. ou 32 ,150727 troyoz(oiinccs),
3^216073 troy oz (troy ounces)*
= 154,32349 grains.
= 15,43235 grains.
20 cwts (quintaux ou hundred-wcights) = ioi6kuo5
142 lbs (livres ou avoir du poids pounds) =5ok,,8o24
46 avoir du poids ounces — 7000 grains.
impérial troy pound ou livre lroy= 12 troy oz\ou onces troy,
c'est-à-dire 96 drams, ou 288 scruptes (Poids médicinaux), ou
5760 grains.
1 troy oz se divise aussi en 20 pennyweights de chacun zk grains,
c'esl-à-dire en 480 grains.
L'on emploie plus rarement Vonce avoir du poids qui vaut 28^,34954.
Le volume de l'once troy d'eau distillée pesée dans l'air avec des
poids de cuivre est de 3i00, i55 à 62° F et 3o pouces anglais de pression.
(9) Mesures anciennes allemandes.
ton =
cwt =
Ib. =
Pied de Vienne
— du Rhin
— de Munich
Pouce de Vienne. . . .
346,403
343,854
294,809
26,340
Pouce du Rhin
Ligne de Vienne....
— du Rhin . .
26,1/18
2,195
2,179
(8) Valeur en grammes des poids médicinaux de divers pays.
Angleterre
Autriche
Belgique et Hollande .
Danem. «Russie, Suisse
Espagne
Piémont
Prusse, Saxe (')
Suède,
373,242
420,009
375,000
357,669
344,822
331,961
350,784
356,437
La livre se divise partout en 12 onces; l'once en 8 gros
en 3 scrupules. Celui-ci vaut en général 20 grains, sauf en
et en Piémont où il en vaut 24.
Once.
Drachme
ou
gros.
Scrupule
3i,io3
3,888
1,296
1,459
35,070
4,376
34,250
3,906
1,302
29,8o5
3,725
1,24«
28,735
27,663
3,5§2
3,458
i,i53
29,238
3,655
1,218
29,703
3,714
1,238
0,064a
0,0729
o,o65i
0,0620
0,049-)
0,0480
0.064
0,0619
: le gros
Espagne
(1) Ou emploi» aussi le lotb, ou demi-once, raient 14 gr. 019.
AGENDA DU CHIMISTE. 5
(9) Table des circonférences, cercles, carrés, cubes, racines carrées,
racines cubiques, de i à 400.
Circonfé-
Surface
rence
du cercle de
Carré
Cube
Racine
Racine
n.
de
diamètre n
carrée.
cubique.
4
diamètre n
icn.
«n»
4 *
n\
n\
i£
fc
3.44
°,79
4
4
4.000
4 .000
2
6>8
3,44
4
8
4;.44 4
4^59
3
9,42
7,07
.i
V
4.732
4,442
4
4 2,57
42,57
64
2.000
4,587
5
45,74
4g,63
28,27
25
4 25
2.336
4,709
6
4 8,85
36
246
2;449
4,847
7
2* ,99
25,43
38,48
II
343
2,63a
4,9*2
8
5o,27
542
2,828
2,000
9
28,27
63,62
84
729*
3,ooo
2.080
40
34,42
78,54
400
4000
3,462
2J54
44
34,56
95,o3
424
4334
3,346
2,223
42
37,70
443,40
4 44
4728
3.464
2^89
43
4o,84
432.73
460
2*79
3;6o5
2,35i
44
43,98
453;94
496
2744
3,872
2,4*0
45
47,42
476,74
225
3375
2,466
46
50,27
204,06
256
4096
4,000
2.549
47
53,44
226,98
280
324
4Q43
5832
4,4 23
2,574
48
56,55
254,47
283,53
4,242
2.620
*9
69,69
62,83
364
6859
4,358
2,668
20
344,46
4oo
8000
4,472
2,744
24
65,97
346,36
444
9264
4,582
2,758
22
69,**
38o,4 3
484
40648
4,690
2.802
23
72,26
4*5,48
520
576
42467
4,795
2.843
24
75,4o
452,39
43824
4,898
2.884
25
78,54
490,87
625
4 5625
5,ooo
2,924
26
84,68
53o,o3
572,56
676
47576
5,49b
2,962
27
84,82
729
784
49683
3,ooo
28
87,96
645,75
24002
24389
5,294
3,o36
29
9M*
66o,52
844
5.384
3,072
3o
94,25
706.86
900
27000
5.477
3,407
34
97,3Q
400,53
754,77
964
29794
32768
5.567
5;656
3,444
32
8o4,25
4024
3,474
33
403,67
855,3o
4 080
4 456
35Ô37
39304
5,744
3,207
34
406,84
9<>7,92
5,83o
3,239
3,274 |
35
409,96
962,44
4225
42875
5,946
ry
AGENDA DU CHIMISTE.
Circonfé-
Surface
rence
du cercle de
Carré
Cube
Racine
Racine
n.
36
de
diamètre n
%n.
diamètre n
n\
n».
carrée
cubique.
te
443.40
4047,88
4296
* 369
46656
6,000
3.3oi
37
4 46^34
4075,34
5o653
6,083
3,333
38
"9,38
4434.44
4444
54872
6,464
3,364
39
422,53
4356,64
4534
59349
6,244
3,391
ko
4a5;66
4600
64000
6,334
3,449
4*
438,80
4 330,35
4684
68934
6,4o3
3,448
42
4 3j,95
4 385,44
4 764
74088
6,480
3,476
43
4 35,00
4453,30
4 84Q
4936
79507
854 84
6,557
3,5o3
44
i38,a3
4 520,53
6,633
3,53o
45
444,37
4 5oo,43
4664.90
3025
91435
6,708
3,556
46
*44,5i
2446
97336
6,783
3,583
47
4 47,65
4734,94
3309
4o38s3
6,855
3,6o8
48
4f>0,80
4 809,56
4885,74
s3o4
440593
6,938
3,634
49
1 53,94
2404
447649
7,000
3,659
ôo
457,08
4963,49
s5oo
430000
7,074
3,684
54
4 6o,aa
3043,83
3604
4 33654
7,*4*
3,708
5a
463,36
2433,73
3704
440608
7,214
3,733
53
i66,5o
3306,48
2809
3946
4 48877
4574b4
4 66375
7>8o
3,756
64
469,65
3340,24
7,348
3,779
55
*72,79
-:;- ,>;t
3os5
7,446
3,8o3
56
* 75,93
a463?oi
3t36
4 7564 6
485493
495443
7,483
3,835
57
i79,07
a:i5i ,76
3349
7,549
7,640
3,848
58
483,34
2642,08
3364
3,870
£9
4 85,35
*233»9Î
3484
305379
7,684
3,893
6o
4 88,5o
36oo
346000
7,745
3,9*4
64
*9*,64
3933,47
3724
336984
338338
7,840
3,936
6a
494,78
3019,07
3844
7,874
7,937
8,000
3,957
63
*97,9*
3447,34
3346,99
3969
4096
s5oo47
3,979
64
304 .06
363444
4,ooo
65
ao4iao
3348,34
4235
374635
8.063
4,030
•66
207 j 34
3424,4Q
3525,6a
4356
287496
300763
8^34
4,o4*
6?
240,49
ai 3,63
4489
8,485
4,064
68
3634,68
46s4
34 443a
8,346
4,081
^9
246,77
373Q,28
3848,45
4764
328009
8,3o6
4,*04
70
**9,9*
4900
343ooo
8,366
4,121
7*
a33,o5
3959,49
5o44
357944
8,426
4,*4o
7a
326,49
4074,50
5484
373348
8,485
4,*6o
73
339^4
44 85.39
43oo,84
5339
547b
38004 7
4o5334
8,544
4,*79
4,*9»
74
333,48
8,603
75
a35,6a
44*7,86
56a5
421875
8,660
4,247
AGENDA DU CHIMISTE.
Circonfé-
Surface
rence
du cercle de
Carré
Cube
Racine
Racine
n.
de
diamètre n
carrée.
cubique.
diamètre n
«n»
n*.
n\
iK
76
%n.
T'
fo
238,76
4536,46
5776
438Q76
456533
8,7*7
4,235
77
24* ,9°
4656,62
5929
8,774
4,254
78
245;o4
4778,36
6084
474552
8,83i
4,272
29
248,19
4901,67
6241
493o3g
8,888
4,290
80
25i,33
5o26,55
6400
512000
8,944
4,3o8
81
254,47
5i 53,oo
656i
53i44*
9,000
4,326
82
257,6i
5281,02
6724
55i368
9,o55
4,344
83
260,75
54iol6i
688g
7o5b
571787
9,110
4.362
84
263.85
267,03
554i \ll
592704
9,i65
4,3q6
85
5674,5o
7225
614125
9;2iQ
9-27^
86
270,18
58o8,8o
73q6
7569
636o56
4,4i4
87
27P2
5944,68
6565o3
9,327
9,386
4,43i
88
276.46
6082,12
7744
681472
4,447
89
279,60
6221,14
7921
704969
9,433
4,464
90
282,74
6361^2
8100
729000
9,486
4,48i
9*
235,88
65o3,88
8281
753571
9,539
4,497
92
289,08
6647,61
8464
778688
9,591
4,5i4
93
292^7
679^9*
864Q
8836
8o4357
9,643
4,53o
94
295,31
6939,78
7088.22
83o584
9,695
4,546
95
298,45
9025
857375
9,746
4,562
96
3oi,59
72^? 23
9216
884736
9,797
4,578
97
3o4,73
73 .v I.8l
9409
912673
9,848
4,594
98
307,88
76 Vj. q6
76^769
7803.98
9604
941192
9,899
4,610
99
3i 1 ,02
9801
970229
9,949
4,626
100
3i4,i6
10000
1000000
10,000
4,642
Volume du prisme et du cylindre de base B et de hauteur h\ B/i.
— de la pyramide et du cône; i/3 B/i.
— du tronc de pyramide dont les bases parallèles sont B et B';
i/3/i(B + B'+v'BB/)-
Volume du tronc de cône dont les rayons des bases sont r et r*;
4/3 Att (r2+r'*+rr').
Volume de la sphère du rayon r = 1/2 d ; 4/3 wr3 = 1/6 rcd3.
— du segment de sphère, dont les rayons des bases parallèles
sont r et r'; - iz (r2 -f r'J) h -f- 7 ^h\
AGENDA DU CHIMISTE.
Section II. — Thermométrie.
(ÎO) Réduction des degrés du therrhomètre de Fahrenheit.
Fahr.
Centigr.
Fahr.
Centigr.
Fahr.
Centigr.
iFahr.
Centigr.
•
•
•
•
~~°
•
•
0
- *o
— 4o,oo
- 4
— 20,00
33
0,56
70
21.41
=a
- 3q,44
- 38,89
- 38.33
— 3
- 48,89
— 48,33
34
4.41
71
21)67
— 2
35
1)67
72
22.22
= 5
— 4
36
2,22
73
22.78
- 37,78
0
- 47,78
37
2,78
74
23,33
- 35
— 37.22
1
= S£
38
3.33
75
23,89
- 34
— 36.67
2
39
3^9
76
24,44
— 33
— 3^44
3
— 46,44
4o
4,44
77
25. 00
— 32
— 35,56
4
— 1 5,56
4i
5.oo
78
25,56
— 3i
— 35,oo
5
— 45,00
42
5.56
79
26,44
— 3o
- 34,44
6
— 44,44
43
6.44
80
26)67
— 29
- 33,8q
— 33,33
7
- *3,89
44
6)67
84
27,22
- 28
8
— 43,33
45
7.22
82
27,78
zll
- 32j78
9
- 12,78
46
7J8
8,33
83
28.33
— 32.22
40
— 42,22
kl
84
28)89
— 25
- 34,67
44
— H,67
48
8,89
85
29,44
- 24
— 3l.l4
42
— 44,44
49
9.44
86
3o.oo
— 23
— 3o,56
43
— 40,56
5o
10,00
II
3o'.56
— 22
— 3o.oo
14
— 40,00
54
40,56
34)44
— 21
— 29,44
— 28,89
45
= tt
52
44,14
89
34.67
— 20
46
53
14,67
90
32^22
= îî
— 28,33
47
— 8,33
54
42.22
9i
32)78
— 27,78
48
- 7,78
55
12)78
92
33.33
— 17
— 27,22
*9
— 7,22
56
43,33
93
33)89
- 46
— 26,67
20
- S'6*
57
43,89
4 4,44
94
34,44
— 45
— 26,44
24
— 6,44
58
95
35.oo
— i4
— 25,56
22
— 5,56
59
45.00
96
35,56
— 43
— 25,00
23
— 5,oo
60
4 5,56
97
36,4 4
— 12
- 24,44
24
- 4,44
64
46.44
98
36,67
— 44
- 23,89
— 23,33
25
- 3,8q
— 3.33
62
46,67
99
37,22
— 40
26
63
47,22
400
37,78
:l
~ 22,78
27
- 2,78
64
17,78
104
38,34
— 22,22
28
— 2,22
65
48,33
402
38,89
39,45
-l
— 24,67
29
- 1,67
66
18,89
403
— 21,44
3o
— .M*
67
19,44
4 04
4o,oo
— 5
— 20,56
3i
— #o,56
68
20,00
io5
4o,56
32
— 0.00
69
20,56
406
41,12
AGENDA DU CHIMISTE.
9
Pour les températures supérieures à ioo* Fahr., on décomposera le
nombre de degrés Fahr. en un nombre entier de centaines et en un
reste. On ajoutera au chiffre des degrés centigrades correspondant à
ce reste et pris dans la table 102 le nombre des degrés centigrades
correspondant aux centaines entières et que Ton trouvera dans la
table 11.
Exemple : 67^ Fahr. = 600 -f- 74
Le 74e degré Fahr. correspond à. . . a3°.33 centigr. (Table 10.)
600 degrés Fahr. valent 333 ,33 centigr. (Table 11.)
Le 674e degré Fahr. correspond donc à 356*,66 centigr.
(11) Valeurs en degrés centigrades
d'une différence de 100, 200, etc.... degrés Fahr.
Fabr.
Centigr.
Fahr.
Centigr.
Fahr.
Centigr.
Fahr.
Centigr.
•
4 OO
55*56
•
1000
•
555,56
0
4900
4055,56
•
2800
0
4 555,56
20O
141,11
1100
644,44
2000
1444.44
2900
4614,44
3oo
166,67
1200
666,67
2400
4466,67
3ooo
4666,67
400
222,22
i3oo
722,22
2200
4222,22
3ioo
4722.22
5oo
277,78
4 4oo
777,78
2300
«377,78
3200
4777,78
600
333,33
i5oo
833,33
afroo
4 333,33
33oo
4 833,33
700
388,89
1600
888,89
2ÔOO
4388,89
34oo
4S88,8g
800
m.M
1700
944,44
26CO
1444,44
35oo
1944,44
900
5oo,oo
1800
4000,00
2700
i5oo,oo
36oo
2000.00
*• Fahr. = o«,55556 centigr. !• centigr. = i«,8oo Fahr.
5» centigr. *= 9* Fahr.
Le 32# degré Fahr. correspond à o° centigr. Le 212* à + ioo» centigr.
Le degré o Fahr. correspond à — 47,78 centigr.
(12) Réduction des degrés du thermomètre de Réaumur.
Réau-
mor.
Centigr.
Réau-
mur.
Centigr.
Réau-
mur.
Centigr.
Réau-
mur.
Centigr.
•
1
2
3
4
5
•
1,25
2,5o
3,75
5,00
6,25
•
6
7
8
9
10
2*5?
8,75
10,00
41,25
i2,5o
0
44
42
43
*4
i5
4 3*75
45,00
46,25
4 7,5o
18,75
•
46
47
48
*9
20
0
20.00
21.25
22. 5o
23,75
25,00
10
AGENDA DU CHIHI8TE.
Réau-
mur.
0
Ceutigr.
Réau-
mur.
Centigr.
Réau-
mur.
•
Centigr.
Réau-
mur.
Centigr.
•
$
•
•
•
•
21
26,25
36
45,00
54
63,75
66
8s,5o
22
27,5o
37
46,25
52
65,oo
II
83,75
23
28,75
38
47,5o
53
66,25
85.oo
24
3o.oo
39
48;75
54
67,50
69
86>5
25
34,25
4o
5o,oo
55
68,75
70
87,50
26
32,5o
4i
54,25
56
70,00
71
88,75
27
33,75
42
52. 5o
57
71,25
72
90,00
28
35.00
43
53',75
58
72,5o
73
94,25
29
36,25
44
55,oo
59
73,75
74
92,5o
3o
37,5o
45
56,25
6o
75,00
75
93,75
3i
38,75
46
57,5o
6i
76,25
76
95,00
32
4o,oo
47
58,75
62
77,5o
77
96,25
33
44.25
48
6o,oo
63
78,75
80,00
7*
97,5o
98,75
34
42, 5o
49
6i,25
64
S
35
43,75
5o
62,5o
65
84,25
400,00
i° Réaum. = 4 ,25o cent. *• cent. = o«,8 Réaum. 5° cent. = 4° Réaum.
o° Réaum. correspond à o* cent.
8o° Réaum. — à ioo° cent.
(13) Réduction des températures marquées par un thermomètre
à mercure à celles qu'indiquerait un thermomètre à air.
T = degrés lus sur un thermomètre à mercure A construit en verre ou en cristal.
I = degrés correspondants du thermomètre à air, dans le cas où A est en cristal.
V = degrés correspondants du thermomètre à air, dans le cas où A est en verre.
T
t
V
T
t
V
0
•
0
•
0
•
100
100
400
230
227,91
230,45
410
109,95
119,88
110,02
240
237,55
240,40
4 20
1 20.00
25o
247,i3
249,95
259,80
430
429,80
4 30,03
260
256,71
140
139,73
440,40
270
266,27
269,63
i5o
149,00
450,20
280
275,77
279,49
160
! 59,49
169,36
4 60,26
290
285,20
289,22
298,95
170
4 70,32
3oo
294,64
480
179,21
4 80,37
340
3o3,99
3o8,bo
190
i8q,04
198,78
190,37
320
3i3,29
3i8.26
200
200, 3o
33o
322,5l
327,74
210
2o8,5i
240,25
34o
334, 6i
337,47
220
21 8,a3
220,20
35o
340,62
346,35
AGENDA DU CHIMISTE.
11
(14) Correction des thermomètres,
Soit T la température indiquée par le thermomètre ; N le nombre des
degrés exprimant la longueur de ta colonne mercurielle faisant saillie
hors de l'appareil; t la température de la colonne prise au point
T — £ N ; il faut ajouter à T le nombre de degrés suivants.
N
T— * = 20°
5o°
8o°
400°
420a
20 0;06 ...... 0,45
kO 0,42 0,34
6o 0,48 0,46
80 0,25 0,62
400 o,34 0,77
4 20 0,37 0,92
440 ...... 0,43 4,08
460 o,4q 4,23
480 o,5b 4,39 ,
200 0,62 4 ,54
0,25 0,34
o,5o 0,62
0,74 0,92
0,99 M3
4.23 4,54
4^48 1.85
4,72 2,46
4,97 M6
2,22 2,77
2,46 3,08
. 0,37
• 0,74
. 4,44
. 4,48
. 4,85
. 2,26
• 2,52
• 2,96
. 3,33
• 3,70
Section III. — Dilatation.
(15) Coefficients de dilatation linéaire de quelques solides
entre o° et 4000.
Corps.
Coeffic.
Corps.
Coefûc.
Acier fondu recuit
— — — anglais
— trempé
0,0000
4443
4440
4362
25o5
2806
4933
2035
4638
4 433
4 552
4Q04
2336
4996
4458
4 936
Bismuth crist. moy
Bois de sapin en long.. .
— — en travers,
— divers en long
— — entravers..
Bronze Cu 46, Sn 4
— Cu86,3;Sn9,7;Zn4.
— Cu8,Sn4
Cadmium
0,0000
4 374
037
58
04 à 06
32 à 64
4908
4502
4847
34 3o
80
4000
4 200
o55i
Alliage, Pb a, Sn 4
— Pb7?Sn4
— Miroirs télesc.
— CaracLimprim.
— Au645,Ag355.
— Au879,Ag424.
— Au 666, Cu 334.
— Ag74 6.Cu284.
Aluminium fondu
Anthracite
Caoutchouc durci
Charbon de sapin
— de chêne
— de cornues
— Houille Charleroi.
Diamant
Antimoine crist. moy. . .
Argent fondu
2844 1
0432 I
12
AGENDA DU CHIMISTE.
Corps.
Coeffic.
Corps.
Coeffic.
Chlorure d'argent fondu
Cristal en tubes
Ciment romain
Cuivre jaune (laiton) . . .
— — Cu2,Zni..
— — Cu3,Zn4..
Cuivre rouge des arts . .
Éiain
0, 0000
3294*
0757
4435
4 879
2058
2i44
4698
2296
4220
4440
4075
5484
0868
0793
o6q3
2762
0849
o445
Nickel réduit et com-
primé
0, 0000
4286
4454
4489
442S
0649
o43o
0254
0Q46
O89O
2948
4039
6748
4944
o457
297b
3408
Or fondu
Palladium forgé recuit.
Phosphore. *
Pierre à bâtir, Saint-Leu
Vernon-s-Seine
— — calcaire blanc.
Platine fondu. . •
Fer doux forgé .
— en fil
— iridié à 8%....
Plomb fondu
Fonte grise
Glace ae — 27 à — 4°. .
Granit
feei gemme (0 — 8o°). . .
Sélénium fondu
Soufre
Spath fluor (0 — ho0)..
Terre cuite
Glace de Saint-Gobain.
Iridium fondu
Magnésium fondu
Marbre de Carare
Marbre noir
Zinc
— martelé
(16) Coefficient de dilatation cubique du mercure, de o° à ioo0.
Absolu, 4/555o = 0,000480480.
Apparent dans le verre, 4/6480 = 0,0004544.
(11) Coefficient de dilatation cubique du verre, de o° à 4000.
Verre
Coeffic.
Verre.
Coeffic.
Blanc de soude
— dépotasse
— potasse et soude. . .
vert, tubes
0 0000
2584
2285
2547
2299
2094
2142
Verre ordinaire
Sable 3, plomb 2, alcali 4
Cristal ordinaire
— Saint-Gobain. . .
Flint anglais
0, 0000
2764
2487
2404
2673
2435
2646
dur a la potasse
peu fusible français
— français
(16) Coefficient de dilatation
cubique du
verre (Regnault).
Intervalle
de tempér.
Cristal de
Choisy-le-R.
0,0000
227
228
230
Verre
ordinaire.
Intervalle
de tempér.
Cristal de
Choisy-le-R.
Verre
ordinaire.
o° à 5o° . .
100.. .
i5o...
0,0000
2687
2764
2835
0° à 200°..
25o. .
3oo..
0,0000
234
232
233
0,0000
2908
2982
3o56
AGENDA DU CHIMISTE.
(19) Détermination de la dilatation des liquides.
13
On détermine le poids d'un thermomètre calibré vide (tt), plein
de mercure à zéro jusqu'à la division a près du réservoir (it -f P),
plein de mercure à zéro jusqu'à la division 6, au haut de la tige
(z-r-P-fp). Soit n=6— a et D=Ja densité du mercure à zéro.
P p
On a rr = volume du réservoir jusqu'à a à zéro, ■—= volume d'une di-
vision à zéro ; il est doue facile de connaître le volume à zéro d'une por-
tion quelconque de l'instrument. Une certaine quantité de mercore occu-
pant à zéro le volume v, occupe à P un volume calculé v f i + Kl); il atteint
alors la division x, qui à zéro correspond au volume v . Onav(i+ Kl)
= v' (i -f £,), $t étant la dilatation du verre de l'instrument de zéro à
/•: on connaît donc <?,.Répétant l'expérience avec le liquide à zéro et à/*,
on aV'(i+ $t) = V (i + X<),X, étant la dilatation du liquide de zéro à t9.
(20) Coefficients de dilatation de quelques liquides.
P: Isidore Pierre.
Formule : V = i + at + bl a + et*.
K: H.Kopp.
Acétone
Acide azotique D : 4,4o
chlorhydrique D : 4,24.
sulfurique D : 4,85...
formique
acétique
propionique
butyrique
valerique
acétique anhydre
Alcool méthylique
— éthylique
— amylique
— benzylique
Aldéhyde
Aniline
benzine
Brome
Bromure (tri) de phosphore.
— (bi)d'éthylène(i)..
Chloroforme
Chlorure (per) de carbone. .
per) d'étain
(1) i — la température centigrade
a
0,00
+43484
44
06
06
09927
4 o57
4 4003
40464
40476
4053
4434
40444
09724
07873
45404
08473
44763
40382
08472
09627
4407
4 4838
40026
44328
— 20°.
b
0,00000
4- 26090
062514
04 832
02182
-f 05624
— 0240
4- 4 838g
43635
4- 07836
— 08565
-f- o54 3
69745
4- 42776
— 44744
+ 04367
4 3465
4- 46647
— 08988
— 03728
+ 09447
0,0000000
4- 405683
o5q65
09644
0698
o542
08247
007947
08744
4762
2022
02725
»
00628
o8o65
o545
02523
4- 01067
— 474432
4- 43543
«5934
07579
14
AGENDA DU CHIMISTE.
a
6
c
0,00
0,00000
0,0000000
P
Chlorure (bi) d'éthylène. . . .
11189
-4- 104686
io34i
— (bi) d'éthylidène..
12907
11286
— on83
2i34
P
— (tri) de phosphore .
4 08729
0,000017923
P
Essence de térébenthine
07
»
»
Éther
i48o3
11715
4 35o32
— o5oo8
4 27
4 * 3537
K
P
Éther amylchlor hydrique . . .
— éthyl-acétique
12738
4 24Q14
— 006343
1*797
k
— — benzoïque
093094
13376
o5o
k
— — bromhydrique..
+ i5oi4
169
oq85
0621
P
— — carbonique ....
11711
0526
k
— — iodhydrique . . .
114225
iq638
08417
P
— — oxalique
10688
0473
k
— méthyl-iodhydrique. . .
119959
2i6332
ioo5
P
Huile d'olive
00798
07U7
08263
— 07726
18095
08274
Naphthaline (i)
K
Nitrobenzine
05225
4- 01378
k
Pétroles (moyenne)
07 à 1
06744
»
»
Phénol
1721
— o5o4i
K
Solut. saturée de sel marin . •
o5
N
»
11398 137065
4 19*22
P
Pour la dilatation de l'eau, voyez (56).
(21) Coefficient de dilatation de quelques gaz entre o» et 1000.
Gaz.
il
s «î
.2 e
fil
Gaz.
H
0 c
> 0
.2 a
8-2
t. a
X 0
Air atmosphérique.
Hydrogène
Azote
o,3665
0,3667
o,3668
0,3667
0,3670
o,366i
0,3670
0,3669
Acide carbonique.
Protoxyde d'azote.
Acide sulfureux...
Cyanogène
0,3688
0,3676
0^3845
0,3829
0,3710
0,3719
o,3qo3
o,3877
Oxyde de carbone. .
Section IV. — Barométrie.
Réduction des hauteurs barométriques à zéro. •
(22) FORMULE EXACTE.
h — h 555° ( 4 4. ki) h hauteur réduite.
555o 4 t 'H hauteur observ. (corrig. de la capillarité 25)
t Température de l'expérience.
k Coefficient de dilatation linéaire de l'échelle,
(i) t = la température centigrade — 79«,2.
AGENDA DU CHIMISTE.
15
(M) SOLUTION APPROCHÉE.
Hauteur à retrancher de la hauteur observée avec an baromètre
gradué sur vernie pour la réduire à zéro.
(Correction addilive pour les degrés négatifs.) (Bunsen )
H : hauteur observée. a : hauteur à retrancher pour t degrés.
H =
/=4
2
3
h
5
6
7
8
9
40
7O0
7o5
0,121
0,241
0,362
0.483
o.6o3
0,724
0,844
0.965
4,086
4,206
•
740
7
15
720
725
73o
0,4 25
O.250
0:375
o.boo
0.625
o;.749
0.87A
0-999
4.424
4.249
735
0.426
0.202
0:377
o.5o3
0,629
0,700
0:880
1.006
1.4 32
1,258
740
0,427
0.254
o.38o
0.006
o;.633
0.760
0.886
4,04 3
4.4 40
4,266
a=o,4 20
0.240
0^359
0,479
0,599
0,749
o.838
o!g58
4.078
M9»
0,424
0.243
0.364
0,486
0.607
0:729
o,85o
0.972
4,093
4,245
0,4 22
0.245
o,367
0,489
0,642
o,734
0.856
0^979
1,404
4,223
0.123
0,a46
0.370
°M
0.616
0.739
0.862
0,986
4.4C9
4,232
0.424
0.248
0,372
0,496
0.620
0.744
0,868
o.:992
4,446
4,240
H =
f=4
2
3
4
5
6
7
8
9
40
745
75o
755
760
765
770
775
780
a=o.4 27
0,255
0,382
0,540
0,637
0,765
0,892
4,020
4,*47
1,275
0,428
0.257
0.385
0,54 3
0,642
0,770
0,898
4.027
4,455
1.283
0,4 2Q
o,258
0,388
0.547
0.646
0,770
0,904
4,o33
4,463
1,292
0,4 3o
0.260
0,390
0,520
o,65o
0,780
0.910
4 .040
4.470
4.300
0,43l
0,262
0,393
0.024
0.654
0:785
0.946
4,047
4.478
4,309
0,4 32
0.263
0.395
0,027
0,65g
O.790
0,922
4 ,o54
4>86
1,437
o,i33
o,265
0.398
o.53o
0.663
°,-796
0,928
4.064
4.493
4,326
0,4 33
0,267
0.400
o.534
0.667
0.804
0.934
4.068
4.204
4,335
{%*) Hauteur à retrancher de la hauteur observée
avec un baromètre gradué sur laiton, pour la réduire à zéro.
(Correction additive pour les degrés négatifs.) (Delcros.)
H : hauteur observée. « : hauteur à retranrher pour t degrés.
H==
700
700
740
7i5
*720
725
73o
735
74o
< = 4
a=o,u3o
0,4438
0,1 1 46
0,4454
0,4462
0,1170
0,4478
0.236
0,4486
0,4494
2
0,226
0,228
0,229
0,234
0.232
o,234
0,237
0,239
3
o,339
0,344
0,344
0.346
0,349
0.465
o.35i
0,353
o,356
o,358
4
o,452
o,455
0,458
0,462
0.468
o,47«
o,474
0,478
5
o,565
0,569
0.573
0.077
o.58i
o,585
0,589
0.093
o;597
G
0,678
0.683
0,688
0,692
0,697
0,702
0,707
0,742
0,746
7
o?79»
o,797
0,802
0,808
o,843
0,819
o:936
0,825
o,83o
o,836
8
0,904
0,940
o,9<7
0,923
o,g3o
0,942
0;9*9
0,955
9
4,017
4 .024
i,o3i
4,039
1,046
4,o53
4,060
4,067
4,070
16
AGENDA DU CHIMISTE.
H =
745
75o
755
760
765
770
775
780
* = i
OC=0,1202
0,1210
0.1218
0,1227
0,1235
o,i243
0,125l
0,1259
2
0.2l\0
0,242
0.244
o,245
0,247
0,249
0,25i»
0,202
3
o.36i
o,363
0,365
o,368
0.370
0,373
0,375
0.378
4
o,48i
o,484
0,487
0,691
0,494
o7497
o,5oo
o,5o4
5
0,601
o,6o5
0.609
0,643
0.617
0.621
0,625
0,629
0,755
6
0,721
0.726
o,73i
0,736
0,741
0.746
0,751
7
o.84i
0,847
0.853
0,859
0,864
0,870
0,876
0,881
8
0,962
0,968
o,974
0,982
0.988
°;994
1,001
1,007
9
1 .082
1,089
1,096
i,io4
1,111
1,119
0,126
i,id3
Soit pour un baromètre gradué sur veire, II — 759™"° à 23° : on a
dans la colonne 760 :
Pour 20° 2 , 600
3° 0.390
La somme... . 2,990
retranchée de 709 donne pour H la hauteur réduite 756,01.
(S4 a) Hauteur à retrancher de la colonne de mercure lue dans
un tube gi^adué sur verre pour la réduire à zéro.
H.
10°
12°
44°
16°
18°
20°
22°
24°
26°
mm
100
0,17
0,21
0,24
0.28
, o,3i
0,35
0,38
0,42
o,45
l5o
0,26
o.3i
0,36
0,42
o,47
0,52
0,57
0,62
0,67
200
0,35
0.42
o,48
0,55
0,62
°;69
0,76
o,83
0,90
25o
o,/j3
0.52
0,64
0,69
0.78
0,87
0,95
i,o4
1,12
3oo
0,52
0.62
o,73
o,83
0.93
1,04
i,i4
1,25
1,35
35o
0,61
0.73
o,85
°;97
4,09
1,25
1,24
4,33
1,45
1,57
4oo
o,6q
0,78
o,83.
°;97
1,41
1,38
1,52
i766
1,80
45o
0,93
*;°9
1.25
1,40
1,56
«>7«
1,87
2,02
5oo
0,87
i,o4
1,12
i,3o
1,56
1,7^
«>9o
2.08
2,2.5
55o
°>95
i,i4
1.33
1,52
*;7*
*;9°
2,09
2,28
2,28
2,47
600
i,o4
1,25
1.45
1,66
1,87
2,08
2,49
2,70
65o
1,12
i,35
i,57
1,80
2,02
2,23
2,47
2,70
2,92
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2,34
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3,37
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*<94
2.21
$
2,77
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3,32
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2,94
3,24
3,53
3,82
900
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1,87
2,18
2,63
2,80
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3,74
4,o5
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1,64
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3,94
4,27
AGENDA DU CHIMISTE.
17
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18
AGENDA DU CHIMISTE.
( *•) — Relation entre la hauteur barométrique et V altitude.
Soit h la hauteur do baromètre à une altitude donnée, H celle qu'on
observerait an même instant à une station d'une altitude moindre et
située à peu de distance delà première; si la température aux deux sta-
tions est * et T on a, sans tenir compte de corrections qui intervien-
nent surtout pour l'évaluation des hauteurs de montagnes situées a
une latitude éloignée de 45* et en appelant D la différence des altitudes
en mètres
D = 18336-
* ï (. +
M* + T)
■)■
d'où, si la station inférieure est au niveau de la mer et si l'on suppose
la température invariable, on obtiendra la hauteur réduite au niveau
de la mer par la formule
log H =s log h +
48336 x
(« + — )
\ 4000/
Aux environs de 760""", une variation de 4 millimètre dans la pression
correspond à une différence de 4om,5 dans l'altitude.
Section V. — Tensions de vapeur.
(tl) Tension de la vapeur de mercure (Regnaolt).
Degr.
Millim.
Degr.
470
480
Millim.
Degr.
290
Millim.
Degr.
440
Millim.
0
0,02
8,094
194,46
4864
»
»
14.000
3oo
242,45
420
2478
5o
»
0,443
490
200
*4',84
49,90
340
320
3$
43o
44o
2533
2934
3384,35
90
0,544
210
26)35
33o
450,Q4
548,35
45o
400
o,746
220
34,70
34o
46o
3888
440
4,073
a3o
45,35
35o
663,4 8
470
445o
4 20
4,534
240
58,82
36o
797,74
954,65
48o
5o62
430
2,475
3,o5q
4,266
200
75,75
370
490
5764
440
260
96,73
38o
4i3q,65
5oo
6520,25
i5o
270
423.04
390
4346,74
540
7354
460
5,900
280
455,47
4oo
4587,96
520
8265
AGENDA DU CHIMISTE.
19
(«8)
Tension de la vapeur d'eau en mt
Uimètres de mercure
dei5
à 401°
(Brocii) et de iOi à 23o° (Regnault).
Temp.
— *5
Teusion.
Temp.
36
Tension
Temp.
79
Tension.
Temp.
100,0
Tension.
Atrcccph.
4,44
44,4
340
760
1
10
2,40
37
46,7
80
354
100,4
762,7
5
3,46
38
49:2
84
36q
100.2
765,5
4
3,40
39
52,0
82
385
400,3
768,2
3
3,67
4o
54,9
83
l\oo
100,4
774,0
2
3,95
44
&7,9
84
446
400,5
773,7
— i
4,25
42
64,0
85
433
100,6
776,5
0
4,57
43
64,3
86
45o
100,7
779,3
+ *
4,9*
44
67,7
87
468
100,8
782,1
2
5*57
45
7* ,4
88
487
100,9
784,9
3
5,6(5
46
75,4
89
5o6
104
787,7
4
6,07
47
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90
525
5
6,54
48
83,2
90,5
535
102
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6,97
49
87,5
94
546
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845
7
7,47
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556
104
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4,20
9
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52
404,5
92,5
577
106
938
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9-*
53
106,7
93
588
108
4004
14
9,8
54
112,0
93,5
599
140
4075
42b9
1,40
12
40,4
55'
147,5
94
64Ï
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41,1
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64
478,9
98,5
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160
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49,6
65
187,1
98,6
722,6
4 65
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495,7
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25
23,5
68
244
98,9
180
7546
9,9
26
25
69
223
99, 0
733,2
4 85
8644
11,1
27
26,0
70
233
99,4
735,8
190
9443
42,4
28
28,4
7i
244
99,2
738,5
195
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43,9
29
29,7
72
254
99,3
74i,4
200
4468Q
42956
44325
45,4
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34,5
73
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743,8
205
47,5
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33,4
74
277
99,5
746,5
240
48.8
32
35,3
75
289
99, 6
749,2
245
45804
20,8
33
37,4
76
3oi
99,7
754,9
754,6
220
47390
22,9
25,3
34
39,5
77
344
99,8
225
49097
20926
35
44,8
78
1 327 II 99,9 757-,3
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2 3 4 5 6 7
120,6 i33,9 4 44,0 452,2 459,2 465,3
8
470,8
40 45 20 2a
480,3 499 243 22r
20
AGENDA DU CHIMISTE.
(*8 et) Tension de vapeur de divers
corpi
en millimètres
de mercure.
Naphtaline.
Benzophénone.
Soufre.
210,8
722,0.
0
247,2
745,4
3o3°,7
723, Q
724,8
0
3o5,4
744,7
390
272
9
723.7
3
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2
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4oo
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726,3
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747,»
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5
75o,5
3o4,o
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445
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6
735 ,3
218,0
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5
735,4
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7
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4
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6
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447
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738,7
74o,3
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743,7
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4
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448
755
9
3
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8
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2
764,9
763,5
449
767
217,0
4
7b7,3
9
744,6
3
4bo
779
217,4
3o5
743,4
4
765,4
460
9*3
(%& b) Température critique.
C'est le degré de température auquel le gaz ne peut se liquéfier sous
aucune pression; c'est aussi son point d'ébullition absolu.
Gaz ou vapeur.
Temp.
crit.
Press,
en atm.
Gaz ou yapeur.
Temp.
crit.
Press,
en atm.
Acétate d'éthyle
— de méthyle.
Acétone
Acétylène
Acide carbonique
— chlorhydr..
— sulfureux..
Air
239,8
229,8
232,8
37, o5
32,0
54 ,25
455,4
-458
234,3
— 423,8
291,5
4 48
42.6
57,6
52,2
77,o
78,Q
• 4, 5
64,5
42,4
9o,5
Chloroforme
Chlorure de urb.(per).
— d'éthyle.
Eau
260
277,9
482,6
423
«95,5
92
230,0
— <74,2
— 0,5
— 75,7
— 4o5,4
273
£5'9
58,4
52,6
4o
58
48,7
98,9
460
46,8
48,7
77,9
Ether
Ethylène
Formiated'éthy).
Hydrogène
— silicié..
Méthane
Oxygène
Sulfure de carbone.
Alcool
Azote
Benzine
Chlore
(*9) Liquéfaction des gai.
M. Caillelct à l'aide d'une pression extrêmement forte transmise par
une colonne mercurielle a transformé en liquides le bioxyde d'azote,
l'acétylène et Vhydrure âtéthyle. La tension du bioxyde d'azote li-
quide à — il* est de 104 atm. Celle de l'acétylène à + i° de 48 atm.,
a + 40° de 63 atm., à -f- 48° de 83 atm., à -f- 3i° de io3 atm., celle de
l'hydrure d'éthyle à + 4° de 46 atm. Les autres gaz réputés permanente,
AGENDA DU CHIMISTE
21
oxygène, oxyde de carbone, gaz des marais, azote, hydrogène, soumis
à une pression de i5o à 3oo atm. ne se sont pas liquéfiés; mais lorsqu'on
a fait cesser subitement la compression, le froid produit par la détente
a déterminé la formation d'un brouillard, c'est-à-dire ta liquéfaction
d'une portion du gaz en gouttelettes.
M. Raoul Pictet,ense servant du froid produit par l'évaporation de
l'acide sulfureux liquide dans le vide, a pu condenser l'acide carbonique
et le protoxyde d'azote en grandes masses et sans atteindre de pres-
sions excessives ; en faisant volatiliser à leur tour ces gaz liquéfiés
dans le vide, il a réussi à atteindre une température qu'il a évaluée
à — 43o° et *4o°. Soumis à ce froid, Y oxygène produit par la décom-
position du chlorate de potasse en vase clos s'est liquéfié sous l'effort
de sa propre pression.
Uéthylène liquéfié par M. Cailletet bouta — 4o5°; son ébullition
dans le vide permet d'atleindre — *36° du thermomètre à hydrogène,
température où l'oxygène se liquéfie en masse sous 22 atmosphères.
Il bout à — <84 sous 0,76 pression. L'azote et l'oxyde de carbone
liquéfiés de même bouillent à — 494 (Cailletet, Wroblewski).
(30
1) Tension de vapeur de quelques gai liquéfies,
en centimètres de mercure (Regnàult).
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0
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3i8
2700
2740
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5
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223
383
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3o6o
240
40
480
263
267
457
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4200
35oo
3420
290
i5
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3o8
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542
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3780
335
20
246
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4470
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38o
25
292
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...
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54o
...
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5o
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4950
3375
• • • .
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22
AGENDA DU CHIMISTE.
Chlorure
de
cyanogène.
Trichlorure
de
phosphore.
oooo^ c^-ct ci^ cj^ t^oo <t -*f
cb^-** r^^oô^ o cToo" « ccT r^
* « o-c© o -=f o r-co oo
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Bromure
d'éthylène.
ooeo
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> o o *h «T cC-eKcT cts-c* cT o> o «st ef m co t-~oo <o ci t-» -
Acétone.
Iodure
d'éthyle.
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• * Cl-a-^OoO *•<£> «« 1^-lOlOcO <T>
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CTïCl <* CI
Bromure
d'éthyle.
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Chlorure
d'éthyle.
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aj ^-^ ^^
t^o cf-^-:? c?
« oo -ct-m r-oo
Tétra-
chlorure
de carbone.
^inoo^ ^co c^ r^ r^«=f r- co co^«st -et q*
^«•fitcDoo » «ctoo co a>t~-LOur5co oro
» <* «•» ci cico -d-incD r~0">
Benzine.
Chloro-
forme.
cT ^T cf -sF r^ « oô
t-* o^Vo « «^ ^Tco* cT ci co r- .^
wmio > o,co r~ ci oo uî co « oo
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Essence de}
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Sulfure
de carbone.
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Alcool.
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Cicoiooo ^<c£»ro ci cicoco
*• « « co «cj-to r-
Tempérât. |
i i
AGENDA DU CHIMISTE.
23
Section VI. — Détermination des densités.
(3t) Réduction des pesées au vide.
Soit m le poids apparent du corps dans l'air ;
a le poids du centimètre cube d'air, à la température et pres-
sion actuelles (table 40), en tenant compte de son état
hygrométrique : en moyenne a = 0,0012;
s la densité du corps pesé ;
d la densité des poids.
En négligeant de très petites corrections, le poids réel du corps dans
le vide est p — m -f- ma
(ï d)'
Si Ton connaît la densité approchée s, qui peut se déduire d'un pre-
mier calcul, et si l'on pèse avec des poids de laiton de densité 8,4,
la formule se simplifie et devient p = m -f- mk.
Densité
k
Densité
k
Den-
sité.
k
Densité
k
8
s
s
8
0,00
0,00
0,000
0,0000
0,60
+ 486
0,92
+ 416
4,8
+ 52
40
— 23
O.70
457
0,94
443
*>9
S
44
34
0,72
i52
0,96
440
2,0
42
43
o,74
448
0,98
408
2,5
34
43
5o
0,76
444
4,0
406
3
26
44
57
0,78
440
<>*
095
086
3,5
20
45
63
0,80
436
*,2
4
46
46
68
0,82
432
4,3
O78
5
097
47
72
o,84
428
4,4
074
6
057
48
II
0,86
425
4,5
066
7
029
*9
0,88
422
1,6
064
8
+ 007
20
83
0,90
+ "9
.., 1
-f o56
9
— 009
24
86
(33) Densité des solides.
Méthode du flacon. — i° On 'fait la tare totale du flacon plein
d'eau bouillie (ou d'un liquide de densité connue) et du corps dont on
cherche la densité.
20 On enlève le corps et on le remplace par les poids p.
3° On plonge le corps dans le flacon, on l'expose dans le vide pour
chasser les bulles d'air, on essuie bien, on affleure exactement au
trait et on remet le tout sur la balance : il faut maintenant remplacer
les poids p par les poids p'.
Soit d la densité de l'eau ou du liquide à la température i°, a le
poids du centimètre cube d'air dans les conditions de l'expérience
24 AGENDA DU CHIMISTE.
(table 40), la densité du corps est D = ^ gfr— P~/ a. (Ce second
terme est souvent négligé.)
La densité d'un liquide à 1° est connue quand on connaît sa den-
sité à o° et son coefficient de dilatation k : dt =
i-\-kt
On peut aussi, dans le cas de l'eau, ramener le poids p au vide
(table 32), ramener p' à o° ou 45° (table 41), ce qui donne le volume
réel v du corps à o° ou 4 5° (son coefficient de dilatation étant le plus
P
souvent négligeable), et alors on aD=-,
Par la balance hydrostatique. — Les formules sont les mêmes ;
p reste le poids du corps dans l'air et p' devient la perte de poids
dans l'eau ou le liquide employé.
Par le voluménomètre. — Soit V le volume du récipient, v celui
de la boule, H la pression barométrique, h la diminution de pression
quand on augmente la capacité Y de celle v en faisant écouler du
mercure. Le volume x du corps est V — v — r- — et sa densité -.
Si on Qpère par compression, h devient la pression additionnelle et
on a a? = V— v r-*
h
Dans ce dernier cas, on peut aussi opérer en faisant une expérience a
blanc, le récipient étant vide. Soit h' la nouvelle pression additionnelle,
V hf
nécessairement plus faible que h : x = V r- •
Le voluménomètre ne s'applique pas aux corps poreux qui ont la
propriété de condenser les gaz (par exemple, le charbon) ; on s'en
aperçoit lorsque les expériences par compression et par diminution
de pression conduisent à des chiffres différents, ou que la pression ne
reste pas constante après quelques minutes.
(34) Densité des liquides.
Méthode du flacon. — Soit p le poids du flacon vide et bien sec;
on remplit celui-ci d'eau à la température de o°; on le pèse (avec des
poids de laiton), et de la différence avec la première pesée, qui est le
poids apparent de l'eau, on calcule à l'aide de la table 32 le poids réel
de l'eau à o° contenue dans le flacon ; ce nombre de grammes mul-
tiplié par 0,999874 donne la capacité réelle du flacon à o° en cent.
cubes. Il est facile d'en déduire la capacité du flacon à la température
£°, connaissant le coefficient de dilatation cubique du verre = 0,00002 5
ou du cristal — o ,000023 (17). La table 41 dispense d'une partie de
ces calculs; il suffit de multiplier la différence entre les poids du
flacon plein d'eau et vide par le facteur R ou R' pour avoir la capacité
du flacon, en admettant pour le vase en verre le coefficient de dilata-
tion cubique o,oooo25.
AGENDA DU CHIMISTE. 25
On remplit alors le flacon du liquide en expérience à *°. Soit p' le
poids observé; p' — p est le poids apparent du liquide. En divisant ce
nombre par le volume du flacon, on calcule la densité approchée, qui
sert à ramener la valeur p' — p au vide (table 32), et ce poids cor-
rigé, divisé par le volume du flacon à la température de l'observa^
tioo, donne la densité vraie.
Méthode du flotteur, — On pèse le flotteur dans l'air, puis dans
l'eau. Soit m le poids apparent du flotteur dans l'air, ula perte de poids
apparente dans Veau ; on calculera le volume réel du flotteur exacte-
ment comme on calcule la capacité du flacon, en prenant u, perte de
poids dans l'eau à t°, à la place du poids apparent de l'eau contenue
dans le flacon ; on notera une fois pour toutes le poids, dans le vide,
du flotteur, soit p} et son volume v à o°, ce qui permet de connaître
son volume à t°.
Soit alors p' son poids dans un liquide quelconque, la densité de
P ~~ &'
ce liquide sera - — — , à la température de l'observation.
Il y a avantage à avoir, comme dans la balance Mohr-Westphal
ou Dalican, des flotteurs dont la boule renferme un réservoir thermo-
métrique et d'un volume de io ou 100 ce. à i5°, avec des cavaliers
dont le poids est en rapport décimal avec le poids d'eau déplacé par
le flotteur.
(35) Densités des vapeurs par la méthode de Gay-Lussac.
i° On pèse dans une ampoule ou un très petit flacon quelques déci-
grammes de matière (P*1"}.
2° On chauffe le bain d'huile jusqu'à T° en agitant constamment, et
on lit à cette température le volume V de la vapeur dans i'éprouvette
graduée.
3° On mesure la hauteur de la colonne de mercure h depuis le ni-
veau extérieur dans la marmite jusqu'au sommet du ménisque dans
I'éprouvette,
4° On lit la hauteur du baromètre, on la réduit à zéro et on en re-
tranche la tension de la vapeur de mercure à T° : on a ainsi la hau-
teur H. (Voir table 30.)
K= coefficient de dilatation cubique du verre. (Voir tables 18 et 42.)
V (i + KT) o.ooiagSa [ll-AggjJ
A= («+o,oo367.T)76o ~ = P°id8 d'Un Y°lnme
d'air égal à celui de la vapeur dans les mêmes circonstances. (Voyez
pour le calcul les tables 4â et 45.)
p
D=-= densité, ou poids spécifique par rapport à l'air.
log 760 =2,8808436
log 0,001293487 = 3,1146613
AGENDA DU CHIMISTE.
(36) Densités des vapeurs par la méthode d'Hofmann.
Même formule que pour la méthode de Gay-Lussac. On réduit la
hauteur h à zéro, en supposant que le mercure possède la tempé-
rature de la vapeur T dans la partie située dans le manchon, et la
température de la cuve t dans la partie qui est en dehors.
(M) Densités des vapeurs par ta méthode Dumas,
i* On lare le ballon plein d'air sec à la température 1° et à la pres-
sion (réduite à zéro) H.
3° On introduit le liquide dans le ballon, on le chauffe et on
le ferme à T° (degrés du thermomètre à air, table 13), en fondant
le col le plus près possible de la surface de l'huile. On l'essuie tiède
et on pèse froid. On détermine ainsi l'excès de poids du ballon plein
de. vapeur sur celui du ballon plein d'air, c'est-à-dire P<r à la pression
(réduite à zéro) H'.
3° On remplit le ballon de mercure et Ton mesure ce mercure
dans une éprouvelte graduée supposée jaugée à zéro ; on a ainsi le
volume du ballon à zéro. Y cent, cubes.
Soit K= coefficient de dilatation cubique du verre (18 et 42).
V(4+KOO,0012Û,32.H ., , ., . , . .
p=-~ — \ — ' ' „Jg — s» poids de l'air sec contenu dans le
r (i +0,00367.0760 r
ballon. (Voyez pour le calcul 43 et 45.)
B=p+Ps= poids de la vapeur seule (si P est négatif, il se retranche).
. V(i+KT)o,ooi2932.H' ., ,, . ,, . , , , .
À =—7 — Je rrx c — = P01ds d'un volume dair égal à celu
(i -j- 0,00067. T) 700
de la vapeur dans les mômes circonstances. (Voyez pour le calcu
43 et 45.)
D = -r = densité, ou poids spécifique par rapport à l'air.
Si l'on a constaté l'existence d'une bulle d'air occupant V cent
cubes à t" et à la pression H", son poids sera donné par la formul
it=7 — •°^00i29 2- , et ja densité deviendra D = -r— -^'
(4+0,00367.*") 760 A— w
(Voyez 35, les log 760, 0,0012932.)
AGENDA DU CHIMISTE. 27
(38) Méthode de V. et C. Meyer.
Si l'air déplacé est mesuré sur l'eau, en égalisant les niveaux, on a
la formule
P.760 (1 + o,oo3665. t)
~~ (H — /ijV. 0,001 293 '
dans laquelle P est le poids de la substance, t la température am-
biante, H la pression barométrique, h la tension de la vapeur d'eau à
1° et V le volume d'air mesuré.
Nota. — Densités théoriques des vapeurs, — Soit d la densité par
rapport à l'air, dxi4,44 sera la densité par rapport à l'hydrogène et
dX28,88 le poids moléculaire, la molécule occupant le même espace
que 2 atomes d'hydrogène.
On peut calculer directement les densités des vapeurs par rapport à
l'hydrogène, en substituant dans la formule de A des tables 35 et 37,
au* poids du cent, cube d'air, celui de l'hydrogène 0.0000896
(log 5,9522014), et au coefficient de dilatation de l'air, 0,00367, celui
de l'hydrogène o,oo366. S'il reste une bulle d'air (37), on aura
A'-
44,44
(39) Densités des gaz.
Méthode Chancel. — Le ballon est jaugé à l'eau, puis pesé vide;
soit p son poids. On calcule une fois pour toutes le volume v de Pair
qu'il renferme (table 41), et le bouchon, une fois graissé ou vaseline,
n'est plus dérangé. Il est bon de faire la tare avec un ballon de môme
Tolume extérieur. — Par la tubulure du col on fait arriver le gaz
lavé et bien desséché et au robinet on adapte un tube en verre assez
loog dans lequel est un thermomètre sensible; pour les gaz plus légers
que l'air, on retourne l'appareil le bouchon en bas. Quand on juge
que l'air est déplacé, on tourne le bouchon, on lit le baromèlre H et le
thermomètre t\ on ferme le robinet et on note le poids p' du ballon.
La différence p' — p est ajoutée au poids de l'air contenu dans le ballon,
calculé aux mêmes température et pression (table 40); si/? > p'} on re-
tranche du poids de l'air la différence » — p\ SoitP le nombre obtenu : la
densité du gaz est égale à ' „ — '' \ . Pour 4 + af , voyez table 43.
B ° v. H. 0,0012932 ' J
Valeur du log ~-^—t — p-— : inverse, à retrancher, voyez table 45.
7bo(i-|-aO
Méthode Bunsen. — On remplit Péprouvette d'air, on l'enfonce dans
le mercure jusqu'au trait circulaire qu'on vise avec une lunette ; on
ouvre le robinet et on note le temps t écoulé entre le passage des deux
repères noirs. On enlève l'ajutage, on remplit la cloche de gaz, on re-
met en place et on note le temps t ; on prend les moyennes de deux ou
trois observations. La densité du gaz = -^ .
28
AGENDA DU CHIMISTE.
( 40) Poids (Tun litre d'air et d acide carbonique secs en grammes
à différentes températures et pressions.
40
Air = i
*'
•
Acide carbonique =
77
73
,198
74
,245
75
76
77
74
75
76
,2,34
,248
,264
,8244
,8493
,8743
,8993
il
494
244
227
243
260
8l64
84i3
8662
8910
8827
42
4Q0
486
206
223
239
235
255
8o84
8334
5573
8/198
43
202
248
25l
8oo4
8254
8745
44
4 82
498
244
230
246
7Q23
7844
8470
844 7
8663
4b
478
494
240
226
242
8086
8334
8577
ib
474
4Q0
I&5
206
222
238
7676
8oo3
8248
8492
47
469
4 65
204
248
234
7949
7835
8462
84o6
48
48l
497
243
229
225
7592
8078
8324
<9
464
4 77
4Q3
4 8q
4 85
209
205
75o8
775o
7992
8234
20
157
4 73
224
7423
7665
7906
7848
8447
21
454
46q
201
247
7338
753o
8o59
22
i5o
4 65
484
497
2l3
7254
7443
773o
7644
7970
23
446
464
477
493
489
4 85
209
7464
7355
7880
24
442
458
469
204
7075
6985
7265
7554
7789
2b
4 38
4 54
200
7475
7460
7697
(41) Capacité des vases de verre (Landolt et Bornstein).
Soit P le poids de mercure ou d'eau contenu dans un vase de verre
à t°, pesé à 76on,m avec des poids en laiton. On aura le Volume \
en ce, à la température *° de l'observation, par la formule V = PR,
et ce volume ramené à o°; à 45° ou à 200 par la formule V = PR'.
i°
Vases jaugés au mercure.
Vases jaugés à l'eau.
" R
R'FiF
lTirï50
R' à 20°
R
R'àlF
RTTls0
R' à 20°
0,073
0,073
0,073
O.073
4,00
1,00
1,00
4 ,00
0
(i)55o5
55o5
5781
5873
(1)4 26
426
463
476
43
7243
7003
7280
7372
465
4 33
470
483
44
7376
7118
7395
7487
478
443
484
493
4b
75io
7234
7540
76o3
492
4 55
492
200
46
7644
7349
7626
7748
207
167
204
247
47
7778
7464
7744
7833
223
480
248
23o
48
794 4
7^79
7856
7948
240
495
233
245
49
8o45
7694
7974
8086
8o63
258
244
248
261
20
84 79
7809
8479
278
228
266
278
24
8342
7924
8204
8294
299
246
284
296
22
8446
8o4o
8346
8409
320
265
3o3
3i5
23
8579
81 55
8432
8524
343
285
322
335
24
8743
8270
8547
863q
8755
366
3o6
343
356
25
8847
8385
8662
390
327
365
378
26
8980
85oo
8777
8870
4i7
352
390
402
1. Il faut lire 0,0735505 et 1,00126 ; de mè
me pour les autr
es nombi
res.
AGENDA DU CHIMISTE.
(4£) Multiples du coefficient de dilatation cubique
du verre (Regnault).
29
1
dco*à40o<
1
deo»ài5o°
1
de o» à 2008
4
de o9 à 25o«
de o» à 3oo
0,0000276
0,0000284
0,0000294
o.oooo5 8 2
0,0000298
4 o,oooo3o6
2
o,oooo552
2
o,oooo568
2
2
0,0000596
2 0,0000642
3
0.0000828
3
o,oooo852
3
0,0000873
0,0004464
3
0,0000894
3 0,0000948
4
0,0004404
4
0,00011 36
4
4
0,0004492
4 0,0004224
5
0,0001 38o
5
0,0001420
5
o,ooo4 455
5
0,0004 4go
0,0004788
5 0,0001 53o
6
0,0004656
6
0,0001704
6
0,0001746
6
6 0,0001 836
7
0,0004932
7
0,0004988
7
0,0002037
7
0,0002086
7 0,0002142
8
0,0002208
8
0,0002272
8
0,0002328
8
0,0002384
8 0,0002448
9
0,0002484
9
o,ooo2556
9
0,0002649
9
0,0002682
9 0,0002754
(48) Table des valeurs de 1 -f- 0,00367.* et de leurs logarithmes
pour la correction des volumes gazeux et le calcul des
densités de vapeur.
t
4+0,00367.*
Log.
t
1+0,00367.*
Log.
21
1,07707
0,03224
— 2
0,99268
ï,9968i
22
1 ,08074
0,03372
— 1 .
0,99634
4,99*4*
23
4,08444
o,o35iq
o,o3666
0
4,00000
0,00000
24
4,08808
1
4,00367
0,001 5q
o,oo3i8
25
1,09175
0,03842
2
' 4,00734
26
1,09542
o,o3958
3
1,01101
0,00476
o,oo633
27
i>09909
1,10276
o,o44 o3
4
1,01468
28
0,04248
5
1,01 835
0,00790
29
i,io643
o,o43q2
o,o4536
6
1 ,02202
0,00946
3o
1,11010
î
1 ,0256q
i ,02q36
i,o33o3
0,01102
3i
i,n377
0,04679
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32
i,ii744
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9
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33
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10
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34
1,12478
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o,o5248
11
1,04037
0,017«9
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35
1,12845
42
i,o44o4
36
1, 13212
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43
4,o477*
0,02024
37
l,l357Q
4,43946
i,i43i3
o,o553o
a
i,o5i38
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4o
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*7
1 ,06606
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4i
i,i5o47
«8
0,02778
42
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«9
20
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43
44
4^5781
4,16148
o,o6364
o,o65o4 1
ào
AGENDA DU
CHIMISTE.
t
1 -+0,00367.*
Log.
t
4+0,003674
Log.
45
i.i65i5
o,o6638
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46
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9i
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o'.i25i5
47
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5i
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o,o838g
403
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59
i;2i653
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4 04
i'.38i68
o,4 4o4i
6o
4,22020
o;.o8643
405
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6i
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406
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i;39636
o,i4385
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o.4 46i3
64
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109
i,4ooo3
65
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110
i, 40370
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66
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111
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o,44847
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112
i,4no4
o,44954
68
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n3
i,4i47i
0,45067
%
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114
i,4i838
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n5
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7i ,
0,4 0057
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o,454o3
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118
4,433o6
0,45626
74
75 •
1,27158
1,27525
o,4o434
o,4o55g
149 .
420
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424
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0,45959
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422
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423
4,4544i
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424
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,426
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l 89
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AGENDA DU CHIMISTE.
31
t
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Log.
t
1 + 0,00367-*
Log.
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i83
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i4o
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>i87
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o,i853o
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*9*
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oJ23i63
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o,i8738
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o,2335o
i5o
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497
:;58
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i54
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«99
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202
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203
i,745oi
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207
208
1 '76336
0.24544
463
1,59821
o,2o363
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o,2o463
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211
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212
i,778o4
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o.25o« 4
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o,2ii54
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o,2544o
473
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o^2i35o
218
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219
il8o373
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o,2588i
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i,8i474
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Q;26o57
32
AGENDA DU CHIMISTE*
t
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Log.
t
1+ 0,00.367. f
Log.
225
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<,99090
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oj 26405
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o,3oi44
229
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o,3o3o3
23l
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2,02026
o,3o383
232
i.85i44
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277
o,3o462
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i,855u
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o.3o54i
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o,3i323
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246
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o,2794o
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o,3i63i
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2Ô0
i,9i75o
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295
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25i
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253
1 ,9285i
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298
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254
a55
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i,93Q52
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2,io834
o,323q4
0,32469
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258
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3o3
2,11201
259
i,§5o53
0,29015
3o4
2,nô68
260
1,95420
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3o5
2,hq35
2,12302
0,32620
264
*,95787
0,29178
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3o6
0,32695
262
1,96154
3o7
2,12669
2,i3o36
0,32770
263
1,96521
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3o8
o,32845
264
1,96888
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3o9
2,i34o3
0,32920
265
1,97255
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3io
2,13770
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266
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3u
2,i4i37
267
Î$Û
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312
2,i45o4
o,33i44
368
0,29745
0,29825
3i3
2,14871
o,332i8
269
4,98723
3i4
2)1 5a38
0,3329a
AGENDA DU CHIMISTE.
33
t
4+0,00367.*
2.456o5
Log.
t
14-0,00367*
Log.
345
0,33366
337
2,23679
2,24046
0,34963
3i6
2^5972
2,4633q
2,46706
o,3344o
338
o,35o34
347
o,335i3
339
2,244i3
o,35io5
348
0,33587
34o
2,24780
0,35176
349
2,47073
0,32661
34i
2,25i47
o,35247
320
2,47440
0,33734
342
2,255i4
o,353i7
324
2.47807
0,33807
343
2.2588i
o,35388
322
2.48474
o,3388o
344
2,26248
0,35458
323
2,4 8544
0,33953
345
2,26615
o,35529
324
2,48908
0,34026
346
2,26982
2,27349
2,27716
0,35599
0,35669
325
2,19275
0,34099
347
326
2,49642
0,34172
348
0,35739
327
2 ,20009
2,20376
o,34244
349
2,28o83
0,35809
328
o,343i6
35o
2,2845o
0,35879
329
2,20743
o,34389
33o
2,21440
o,3446i
357,25
2,3llll
0,36382
334
2,24477
0.34533
. . .
332
2,24844
o,346o5
44o
2,61480
o,4i744
333
2,22241
0,34677
0,34748
...
334
2,22578
860
4,1 5620
0,61870
335
2y.22945
2,23312
0,34820
...
336
0,34891
1040
4,81680
0,68276
(44) Transformation des colonnes d'eau en colonnes de mercure,
pour la lecture des volumes gazeux [section VIII] (Bunsen).
Millira.
Millim. de
Millim.
Millim.de
Millim.
Millim.de
Millim.
Millim.de
d'eau.
mercure.
d'eau.
mercure.
d'eau.
mercure.
d'eau.
mercure.
1
0,074
8
°>&
35
2,58
65
4,80
2
o,i5
9
0,6b
4o
2,95
70
5,17
3
0,22
10
o,74
45 '
3,§2
S
5,54
4
o,3o
i5
1,12
5o
4,o6
5,90
5
0,37
20
i,48
55
85
6,27
6
o,44
25
*,84 '
60
4;43
90
6,64
7
o,52
3o
2,21
34 AGENDA DU CHIMISTE.
(45)
Tables comprenant les diverses valeurs de log
0,0012932
(1 +0,00367. i) 760
pour le calcul du poids de Vair et celui des densités de vapeur.
. O.O04 2Q32 .
log (« + 0,00367.0760 =loga-
t.
—5
Log. «.
t.
Log. «.
t.
Log. et.
t.
403
Log. «.
6.23889
34
6.484o56
67
6 435372
6.092099
—4
23727
23566
32
482627
68
4 34095
404
090444
089292
o88443
—3
33
481203
69
4 32824
400
—2
234o5
34
470784
478369
70
i3i55i
406
— i
23245
35
7*
4 3o285
407
086997
o85854
0
23o852
36
476959
72
4 29022
408
4
229264
37
4 75o54
73
427763
409
084744
2
227666
226096
38
4 74453
74
4 265o8
440
083577
3
39
472756
75
4 25256
444
082443
4
224523
4o
474364
460976
76
424008
442
084342
ô
222Q55
224392
219835
248284
4i
77
422764
443
080484
6
42
468593
78
424523
444
079059
7
43
467244
79
420286
445
077937
076817
8
44
i6584o
80
449052
446
9
216739
45
464470
84
447824
446594
447
075704
40
2454Q9
46
463404
82
448
074587
07347b
44
243664
47
461742
83
445374
449
42
242435
48
4 6o385
84
414454
4 20
072369
43
210644
49
459032
85
442934
424
074263
«4
209092
5o
457683
86
414724
422
070464
45
207579
206074
204568
54
45633q
4 54QQ8
4 53664
87
4 4054 4
423
069062
- 46
52
88
40o3o5
408402
4 24
067965
066874
47
53
89
4 25
48
203070
54
452336
9°
406902
426
065780
*9
204577
55
454004
9*
405706
427
064694
20
200090
56
4 49677
92
404542
428
o636o5
24
498608
57
4 48357
93
4 03323
129
062522
22
497430
58
447044
94
402436
4 30
061 442
23
495658
£
445729
90
400952
434
o6o364
24
494494
60
444421
96
099772
098595
432
059289
20
492728
64
443146
97
433
008247
26
491274
62
441846
98
097424
096254
434
057447
27
489818
63
4 40520
99
4 35
o56o8o
28
48^374
64
439227
400
095083
436
o55o45
29
486928
65
4 37q38
4 36653
404
09394 Q
092755
\ll
o53q53
0Ô2894
| 3o
485490
66
402
log
AGENDA DU CHIMISTE,
0,0042932
«35
(i -f- 0,00367 l) 760
= los
t.
439
Log. 0.
t.
480
Log. 0.
t.
224
Log. a.
/.
Log. 0.
6.054 837
6.oio587
7.972916
262
7.933254
440
050783
l8l
009628
222
972037
263
937443
44.4
o4Q732
048682
182
008674
223
974460
264
936632
442
i83
007747
224
970284
265
935824
443
047636
046592
484
006764
225
969410
266
935046
444
4 85
oo5844
226
968538
267
934244
445
o4555o
486
004866
227
rtf-f.68
268
9*3406
446
04454 4
487
003949
228
«1^,-99
269
932604
*47
043475
488
002975
229
9<i.:)t,32
270
934802
148
042441
189
002033
230
4)6:3067
274
934002
«49
044409
190
004 093
234
96^204
272
930204
450
o4o38o
19*
oooi55
232
963342
273
929407
928642
4Ô4
o3q358
038329
492
7.9992*9
233
962/182
274
4 52
493
998285
234
961^24
275
927848
4 53
037307
194
997353
235
960767
276
927025
926234
454
036287
495
996423
236
959942
277
4 55
035270
496
9954Q5
9945b9
237
959059
§58207
278
925444
456
034255
*97
238
279
924656
457
033243
498
993645
239
957357
956509
280
923869
4 58
032233
<99
992723
240
284
923o84
409
034225
200
994803
244
955662
282
922300
460
030220
204
990884
989968
242
95484 7
283
924548
464
029247
028246
202
243
953974
284
920736
462
203
989054
988444
244
953432
285
919957
463
027248
204
245
€1^-92
9» f 4 54
286
9*9*78
948404
464
026222
205
987234
986322
246
287
460
025228
206
247
960617
288
947626
466
024236
207
985446
248
9*9782
289
946852
467
023247
208
984544
249
94S048
290
9*6079
468
022260
209
983608
25o
qiSi46
294
945307
469
024270
210
982707
254
947*86
292
944537
470
020292
211
984807
252
|P|57
293
9*3769
474
04Q3l2
018334
212
980910
253
'<:. j;3o
294
943004
472
213
980015
254
1 : ; : S04
295
942235
4 73
017358
oi6384
2l4
979121
978229
255
943980
296
914474
174
21 5
256
y43ï57
297
940707
475
015412
21 6
977339
976451
257
942336
298
909945
476
04 4444
217
258
944547
299
909485
908426
477
013476
24 8
975565
259
940699
3oo
478
012310
219
974680
260
939883
»79
014 547
220
973797
264
9.39068
36
AGENDA DU CHIMISTE.
Section VII. — Aréométrie.
(46) Comparaison des échelles deBeck et de Baume pour les liquides
plus lourds que Veau avec les densités.
Degrés
Baume
Densités con
■espondantes
Degrés
Baume
Densités correspondantes
ou Beck.
Baume.
Beck.
ou Beck.
Baume.
Beck.
O
4,0000
4 ,0000
37
4,3447
1,2782
1
4,0069
4,0059
38
1,3574
1,2879
2
4,0440
4^0149
39
i,37o3
4,2977
3
4,0212
4 ,01 80
4o
1.3834
4.3077
4
1,0285
4 ,0244
44
4,3968
4.3178
5
4,o358
4,o3o3
42
4,4io5
i,328i
6
4,0434
4,o366
43
<,4244
i;3386
7
4,0509
4,0429
44
i,4386
1,3492
8
4,o587
4,o4q4
45
i,453i
i,36oo
9
4,o665
4,0559
46
4,4678
1,3710
40
4,0744
4,0620
47
1,4828
i,382i
44
4 ,0825
4 ,0692
4 ',075q
4,0828
48
4,4984
4,3934
42
4,0907
49
1,5444
1 ,4o5o
43
i?099°
5o
4,5304
4,4467
4,4286
44
4,4074
4.4160
4,0897
4,0968
54
4,5466
40
52
4,5633
4,ft4o7
46
4^4247
4,4039
53
4,58o4
4,453o
*7
4,1 335
4,4444
54
4,5978
4,4655
48
4,4425
4,4l84
55
4.6458
1,4783
*9
4,45l6
1,1258
56
4^342
4,4942
20
4,4608
1,1333
57
4,6529
4,5o44 '
24
4^4702
1,4409
4,4486
58
4,6720
4,5479
4,5345
22
4'*Z9$
59
4,6916
23
1,4896
4,4565
60
1,7446
4,5454
24
4,^994
i,i644
64
4,7322
4,5596
25
4,2095
4,1724
62
4, 7532
4,5744
26
4,2198
1,1806
63
1,7748
4,5888
27
4,2301
1,1888
64
4,796Q
4,8195
4,6o38
28
4,2407
4,1972
65
4,6490
39
4,25l5
1.2057
66
4,8428
4,6346
3o
4,2624
4;2l43
67
4,839
4 ,65o5
34
1,2736
1^2230
68
1,864
4,6667
32
4,2849
4,296b
4,2349
69
4,885
4,6832
33
4,2409
70
4,909
4,7000
34
4,3082
4,2500
7*
4,935
35
4,3202
4,2593
4,2680
72
4,960
36
4,3324
AGENDA DU CHIMISTE.
37
Un travail récent de MM. Berthelot, Coulier et d'Almeida a fixé
avec exactitude le rapport qui doit exister, d'après la définition
donnée par Baume du 4 5e degré de son pèse-sel, entre les densités
et les indications de l'aréomètre. La table 47 servira à évaluer les
densités d'après les degrés des instruments gradués selon les indica-
tions de ces savants.
(4*) Table des densités à + i2°,5, correspondant aux degrés a?un
aréomètre Baume construit d'après les indications de MM. Ber-
theloty Coulier et d'Almeida.
o
1
0.-999 &
4.00b
*9
20
4,4/|6
4,455
38
39
1.343
i',355 •
57
58
4,624
4,639
2
4 loi 3
24
4,464
4o
^367
59
i.657 5
3
i .020
22
4,473
/ii
i.38o
60
4,676
k
4,027
23
4,482 5
42
1,393
61
4.695
5
4 ,o34
24
M92
43
4 ,406
62
4,745
6
4 Mi
25
4,201 5
44
4^9 5
63
i,735
7
4,o48 5
26
4.241
45
4.433 5
64
4,755 5
8
4,o56
27
1,221
46
4^447 5
65
4,776 5
9
4 .064
28
l,23l
47
4,461 5
66
4,798
io
4,071 5
29
4,244 5
48
4,476
67
4,820
44
*;079
3o
4,252
49
*;494
68
4,842 5
12
4,087
34
1.263
5o
4,5o6
69
4,866
43
41095
32
i>73 5
5i
4,524 5
70
4,890
U
4,403
33
1,284
52
4,537
74
4,945
45
4,4 4 4 6
34
4,296
53
4,553 5
72
**39
46
4,4 20
35
1,307
54
1,570
4,587
73
1,965
:z
4.428 5
36
i,3i9
55
74
*;99*
M37
37
i,33i
56
4,604
75
2,Ol8
(48) Poids d'un litre de liquide pesé dans Vair à + i2«,5 ou + i5»
sous la pression de 0,760 avec des poids de laiton, d'après les
indications de V aréomètre ci-dessus.
Multiplier le nombre de la table 47 par 4000 et retrancher une unité.
Exemple. Un liquide marquant 25 degrés B à + i59 possède une
densité de 1, 20* 5. Les poids de laiton qui feront équilibre au litre de
ce liquide dans l'air seront 42oo«r;b.
38
AGENDA DU CHIMISTE.
(49) Comparaison des aréomètres moins lourds que Veau et den-
sités à + ifrdes mélanges d'eau et d'alcool contenant pour ioo
volumes n volumes d'alcool absolu (n = degrés Gay-Lussac).
Degrés.
Poids
Degrés.
f
s
Poids
S
i
fc
«
a
spécifique.
1
9i
spécifique.
9
X
J
s
*
J
a
<3
ô
40
10
0
1,000
35
0,960
1
o,999
36
0,9^9
2
o,997
o,99<>
16
37
0,9^7
3
38
o,956
4
°;994
47
39
o,954
41
11
5
o,993
4o
0,953
6
o,992
17
4i
0,9^4
7
8
o,9§o
o,9»9
18
42
43
o,949
0,948
9
0,988
44
0,946
12
10
0,987
45
o,945
12
il
0,986
18
46
o,943
12
0,984
«9
47
0,944
13
o,983
48
0,940
14
0,982
49
0,938
i5
0,981
20
«9
5o
o,936
16
0,980
' 5i
0,934
13
*7
o,979
0,97*
52
o,932
43
48
24
20
53
0,930
«9
o,977
54
0,928
20
o,976
55
0.926
21
o,975
22
21
56
0.924
22
o,974
57
0.922
*k
23
o,973
58
0^920
24
0,972
23
22
£9
0,948
44
25
0,97*
60
0,915
26
0,970
0,969
0,968
0,967
61
0,943
27
24
23
62
0;9*4
i5
28
29
25
63
64
O9O9
0,90b
3o
0,966
24
65
0,904
3i
0,965
66
0.Q02
0^896
lô
32
0,964
26
67
33
0,963
25
68
16
34
0962
27
69
0,893 1
AGENDA DU CHIMISTE.
39
Degrés.
Degrés.
6
Poids
u
î
Poids
a
.5
s
o
O
spécifique.
S
a
ce
ô
S
J
«'
0
spécifique.
26
70
0,891
36
34
86
0,848
28
7*
0,888
87
0,845
27
72
0,886
37
35
88
0,842
29
73
o,884
38
36
89
0,838
28
74
0,884
90
o,835
3o
75
0.879
0,876
39
3>.
9*
0,832
76
92
0,829
0,826
3i
29
77
0.874
4o
38 !
93
78
0,871
4i
94
0,822
32
3o
79
0,868
42
39
9?
0,848
80
0,865
43
4o
96
0,814
33
3i
81
°>§£3
0,860
44
4i
97
0,840
82
45
42
98
o,8o5
34
32
83
o,857
46
43
99
0,800
35
84
o,854
47
44
100
o,795
33
85
o,85i
48
o,79i
Nota. Si la températu
re est de 15°
-h n, il faut retrancher (0,4) n degrés
alcoométriques pour aroi
r la richesse
alcoolique. Il faut les ajouter au con-
traire si (= 15° — n.
(56) Formule des aréomètres.
Soit# le degré marqué par un aréomètre, d la densité de la solution;
on a pour les aréomètres suivants la formule générale d = ;
m±g
en appelant m un facteur déterminé ; -j- 0 s'emploie dans le cas des
liquides plus légers que l'eau, — g avec les liquides plus lourds.
Pour l'aréomètre Baume, plus lourd que l'eau (pèse-sels), m = i44
(i44,3 d'après Lunge). 445 dans les instruments américains, et 448,5
d'après l'appareil de MM. Berthelot, Goulier et d'Almeida). Le degré
doit se prendre à 42°,5 de température centigrade.
Pour l'instrument de Beck, m= 170; température 12°,5 G.
Brix,
— 45*,6C.
4oo
— Balling, 200.
Pour le pèse-liqueur de Baume plus léger que l'eau, et marquant
io° dans l'eau à -f- 42°,5, la formule est d = -^ «
4o4 "t~ d
(fcO AGENDA DU CHIMISTE.
Les fabriques anglaises emploient l'aréomètre de Twaddle, dont la
formule est d = ' , c'est-à-dire qu'en multipliant le degré
par 5 et ajoutant 4000. on a le poids du litre en grammes.
Le densimètre de Fleischer donne l'excédent sur 4 00 du poids de
400 ce, en grammes, soit la partie fractionnaire de la densité, multi-
pliée par 400-
(51) Densités des solutions.
Voici les formules cjui permettent de diluer au degré voulu des so-
lutions de concentration donnée, connaissant la densité, ou la richesse
en sel, et en supposant que la dilution de ces solutions s'accomplisse
sans contraction ni augmentation de volume.
Soit a la teneur en sel % du liquide concentré.
— 6 — cherché.
Le quotient - est égal à la somme des volumes du liquide concentré
(4 volume) et de l'eau à ajouter
Ainsi, soit un acide nitrique à 45° Baume à ramener à 220.
L'acide à 45° Baume (table 69) renferme 77,8 °/0 d'acide réel.
— 220 — — 29,2 —
77 8
Le rapport — 1- =2,67; il faut donc à 4 volume d'acide à 45°
ajouter 4,67 volumes d'eau pour le ramener à 220.
On peut aussi résoudre le problème inverse : combien d'eau a-t-on
ajoutée à un produit de densité D pour obtenir 400 parties de mélange
400 f j— 4 J
de densité d? La quantité d'eau °/0 dans le produit = 7—
En général, soit D la densité d'une solution de volume V : on veut
l'amener à la densité d' en ajoutant un volume v de solution de den-
sité d.
,, VD-fvd V(D — d)
Vf« d' — d
Une solution à 4 5 % de sel en renferme 17,3 gr. pour 400 gr. d'eau
— 20 — 25 —
— 25 — 33,3 —
— . 3o - 43 —
— 35 — 54 —
— 4o — 67 —
— 45 — 82 —
— 5o — 400 —
— 55 — 4 22 —
— 60 — 400 —
— 70 — 225 —
AGENDA DU CHIMISTE. 41
Section VIII. — Eudiométrie.
(5&) Poids et volumes des gaz pour V eudiométrie.
Un gaz possède le volume V à la pression H (réduite à zéro) et à la
température t. Il posséderait à la pression H' et à la température tf le
volume
H (i+o,oo367.n
^(1+0,00367,0*
Son poids est V0D0.i;29.. ,
, 4 . .. n V.H.Dfl.4,2932
c'est-à-dire P = ,— ; ° ' J- c •
(i -f 0,00367.^760
Si le volume est lu sur l'eau, on transforme la colonne d'eau en
colonne de mercure (44) et l'on retranche de H la tension de la vapeur
d'eau à f (28).
( 58 ) Réduction des volumes gazeux.
Dans la plupart des analyses de gaz pour l'industrie, on ne pousse
l'exactitude des recherches que jusqu'à 1/2 ou 4/4 % au P'us> et dans
ces conditions les tables de Lunge, réduites par centimètre de pres-
sion barométrique et par deux degrés de température nous semblent
su fusantes.
Pour s'en servir, on ramène d'abord la hauteur barométrique à o°
(table 23), ou plus simplement en retranchant de i3 à 2o0,2o,,n, ou de 24
a 25°, 3œm , puis on déduit la tension de la vapeur (28) si les mesures
ont été faites sur l'eau; et en face du volume lu dans la 4" co-
lonne on trouve le volume ramené à 760 dans la colonne correspon-
dant à la pression barométrique rectifiée. Si l'on veut pousser l'exac-
titude plus loin, on interpolera facilement les différences correspondant
aux millimètres, en retranchant les chiffres des colonnes voisines; la
différence est la correction pour 40mm, et on multipliera le \o* de cette
quantité par le nombre de millimètres pour avoir la correction corres-
pondante.
On opérera de môme avec la seconde table; on lit dans lai" co-
lonne le volume ramené à 760-" et on trouve le volume à o° dans la
colonne qui correspond à la température du gnz.
42 AGENDA DU CHIMISTE.
( 54 ) Volumes des gaz à diverses pressions ramenis
à la pression de 76.
ta
l's.i
P = 7i.
P = 72.
P=73.
P = 74.
P=73.
P = 77.
Volumes
Volumes
Volumes
Volumes
Volumes
Volumes
>%2
■g&
à 0,76.
à 0,76.
à 0,76.
à 0,76.
à 0,76.
à 0,76.
41
40,28
40 42
40,57
40,71
40,80
44,44
42
44,24
4 4,37
4 4,53
44,68
44,84
42,46
43
42,44
42,34
42,42
4 2,66
4 2,83
43,47
44
4 3,08
43,26
43,45
4 3.63
i3,82
44,47
45
4 4,02
44,24
4 4.44
44,60
^4,84
40,49
46
44,9^
45.88
«5,i5
4 5,37
45,58
45,79
46,24
«7
46,40
i6,33
46,55
46,78
47.22
48
46,82
4 7,05
47,29
48,25
4 7,52
47,77
48,23
«9
47,76
4 8,00
48,5o
48,75
49,23
20
48,68
4 8,95
4921
4 9,47
49.74
20,26
24
49,62
4 9,90
2o;84
20,47
20,44
20.72
24,27
22
20;55
21,43 |
\ 21.42
24.74
22,28
23
24,49
24,79
22.00,
22,3q
23.36
22,70
23,69
23,3o
24
22.43
22,74
23,00
24,44
25
26
23^35
24.29
23,69
24,64
24,04
24,97
24,34
25,34
24,67
25,66
25,32
26,34
27
25.23
25,58
25,o3
26,89
27.85
26,28
26,65
27.35
28
26,46
26;53
27,26
27,63
28,36
?9
27.40
27,48
28,23
28,62
29,37
3o
28,o3
28,42
28^82
29,24
29,60
3o,39
3i
28,-97
29,37
29,76
30,48
3o,5§
34 58
3i,44
32
29;9°
3o.32
30.74
34,45
32,43
33
3o,83
34 >6
34.70
32^66
32,4 3
32,56
33,43
34
3i,77
32,24
33,40
33,55
34.45
35
32,71
33,46
33,62
34,70
34,54
35,46
36
33,64
34,40
34.58
35,o5
35,52
36,47
37
34,57
35,o5
35;54
36,02
36,54
37,49
38
35,5o
36,oo
36,5o
37,00
37,5o
38,5o
39
36.44
3fi,95
37,47
37,97
33,49
39,5i
4o
37.38
37,89
38/42
38;95
3947
4o,5a
44
38,34
38,84
39.38
39,92
4o.46
44,54
42
3g.23
39,79
4o,73
4o,34
4o'S8
44,86
44.44
42,55
43
40.48
44, 3o
42,43
43,56
44
44,44
44,68
42,27
42,84
43,42
44,58
45
42,o5
42,63
43.22
43,84
44,46
45,59
46
42;98
43,58
44; 4 8
44,78
45,39
46,60
AGENDA DU CHIMISTE.
43
«s
* 'là
P = 7i.
P = 72.
P = 73.
P = 74.
P = 7S
P = 77. 1
= •©.2
~ £ *
Volumes
Volumes
Volumes
Volumes
Volumes
Volumes
à 0,76.
à 0,76.
à 0,76.
à 0,76.
à 0,76.
à 0,76.
47
43,9*
44*52
45,45
45,76
46,38
47,64
48
44.84
45,47
46,40
46,73
47,36
48,63
49
45,78
46,42
47,o6
47,70
48,68
48,35
49,64
5o
46,72
47-65
47,36
48,o3
49,34
5o,66
54
48,34
48,99
49,96
49-65
5o,33
5i,62
52
hK^
49,26
5o,63
5i,32
52,68
53
4g-rï3
5o,24
50,Q4
54,87
54,6o
52,3o
53,70
54
5o,45
54,45
52,58
53,2o
54,2§
54,72
55
61 ,38
52,40
52,83
53,55
55,73
56
52,32
53,o5
53.79
54,52
55,26
56,74
57
53,25
54,oo
54,75
55,5o
56,25
57,76
58
54,19
54,94
55,S9
55,74
56,67
56,47
57.24
58,77
59
55,i3
57,44
58,22
59,78
66
56,07
56,84
57,63
58,42
59,21
60,79
64
57,00
57,79
58,59
59,3Q
6o,36
60,20
61,81
62
57,93
68,87
58,74
5^,55
61,49
62,82
63
59,68
60, 5 4
64,34
62,47
63,46
63,84
64
59,80
6o,63
61,47
62,32
64,85
65
60,74
64,58
62,43
63,28
64,65
65,86
66
64,67
62,52
63,39
64,26
65,43
66,88
67
62,60
63,47
64,3o
65,23
66,42
67,89
68
63,54
64,42
65,3i
66,20
67,10
68,90
69
64,47
65,37
66,27
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AGENDA DU CHIMISTE.
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97,27
97
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93,47
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98,29
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( 55 ) Volumes des gaz à diverses températures ramenés à zéro.
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*•= 18V
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Volumes
Volumes
Volumes
Volumes
Volumes
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AGENDA DU CHIMISTE.
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93,82
93,18
92,55
94,93
AGKNDA DU CHIMISTE.
47
Section IX. — Densités des solides, liquides et gaz.
(50) Volume et densité de Veau distillée de o° à 4000 (Rossetti).
dt = densité à t°, d0 = 4 . Df = densité à 1°, D4.07 = 4 .
vt = volume à t°, r0 = i . V* = volume à f°, V4>07 = 4 .
t
dt
vt
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4 ,000000
4 ,000000
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4
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4,000047
824
476
40
424
747
655
253
44
784
678
216
345
42
322
549
454
43
559
444
43o
570
44
429
572
299
460
704
45
289
742
844
46
434
87O
002
999
4 004460
47
0,998970
4 ,004034
0,998844
48
782
249
654
348
*9
588
44 3
460
542
20
388
645
25g
744
24
476
828
o47
0,997828
957
22
o,9979»6
4,002048
4,002477
23
73o
276
601
4o5
24
495
54 4
367
644
25
249
759
420
888
26
27
0,996994
732
4,00304 4
278
0,996866
6o3
1, oo3444
4o8
28
46o
553
334
682
29
479
835
o5i
965
3o
o,9958q
0,99248
0,98*32
4 ,00412
0,99577
4 ,00426
4o
5o
4 ,00757
4,01482
o,9Q235
0,98849
0,98338
4,00770
.4,04495
60
0,98350
4,04678
4,Oi6Ô4
70
0,97807
4,02243
0,97794
4, 02256
80
0,97206
0,96068
4 ,02874
0,97494
4,02887
90
4 ,o3554
0,96556
4, 03567
400
0,96879
4 ,04299
0,95866
4,04342
48
AGENDA DU CHIMISTE.
(58) Densités de quelques substances inorganiques.
Les autres propriétés, table 118 et 151. — Minéraux, table 152.
LIQUIDES.
Acide carbonique à o°. .
— chlorhydrique à o°.
— cyanhydrique à 70.
— hypoazotique à o°. . .
— sulfureux à o°
Ammoniaque à o°
Brome à 200
Bromure phosphoreux ào°.
Chlorure antiinoniqueàao0
— arsénieux à 0®.
— de bore
— d'étain (tétra-) à o° . . .
— d'iode (mono-) à o° . . .
— de phosphore (tri) à o°.
— — (oxy) à o°.
— de soufre (proto] à o°.
— de sulfuryle à o6
— de silicium à o°
Eau de mer
— oxygénée
Gallium surfondu à 24°
Mercure à o°
xyg<
Sulfure de carbone à o°.
ÉLÉMENTS SOLIDES.
Aluminium
Aniimoine
Argent
Arsenic cristallisé . .
Bismuth
Bore cristallisé
Cadmium
Charbon de cornue
Cobalt fondu
Cuivre
Étain....
Fer
— acier
— fonte grise,
— — blanche
Indium
0,9»
0,91
0,706
*»49
4 ,434
o,636
3,42
2,923
2,346
2,20b
4,35
2,278
^613
i ,712
1,709
4,7oK
1 .524
4,026
4,45!
6,07
*3,596
?3
2,60
6,74
40,53
5,73
9,8o
2,6
8,60
4,88
7,84
8,92
7,29
7,86
7,7
7,*
7,6
7,4o
Iode
Iridium
Lithium
Magnésium
Manganèse
Nickel
Or.,:
Osmium
Palladium
Phosphore
— rouge
— métallique
Platine fondu
Plomb
Potassium .
Rhodium
Ruthénium
Sélénium noir
— rouge
Silicium cristallisé —
Sodium
Soufre oclaédrique. . ,
— prismatique —
— mou
Tellure
Thallium
Tungstène
Zinc
OXYDES ET SELS.
Aluminium , oxyde
— fluorure. .
— sulfate crist..
— Alun potass. crist.
— — sod. —
— — ammon. —
Ammonium, chlorure
— fluorure
— nitrate
— oxalate
— sulfate
— sulfocyanure.
Antimoine, oxyde
— sulfure ppté.
>9»
,4
..*9
,74
,0
9
32
22, 48
14,4
4,83
2,20
2,34
24, 50
4,37
0,87
2 , 20
4,8
4,5
2,39
o,978
2,07
*,96
4.Q2
6,4
44,85
7,*5
3,85
3,4o
4,62
4,72
4,60
4,624
4,52
4,24
4,74
4 ,76
4,34
5,53
4,42
AGENDA DU CHIMISTE.
49
Anhydride antimonique . .
Antimoine, trichlorure. . .
3,78
3.o6
Étain. bisulfure
4,54
Acide stannique
6,95
Argent, bromure
6,33
Fer, peroxyde calciné. . . .
5,42
ô 55
— protosulfure
4,84
— iodure
5,6a
— protochlorure crist. . .
— sulfate (proto-) crist. .
t,Q3
4,88
— nitrate
4-34
— oxyde
7,5a
— — (per-) anhydre
Lithium, chlorure
— carbonate
4.0
sulfure
6,85
3,6i
2,04
2,44
Anhydride arsénieux crist.
Baryum, oxvde
6,00
4,656
— sulfate crist
Magnésie, peu calcinée —
2,02
3,22
— hydrate crist. . . .
— bioxyde
4,96
— très — ...
3,64
— carbonate ppté..
4,275
Magnésium, chlorure crist.
4,56
— chlorure crist . . .
3,o45
— sulfate
4,68
— nitrate
3,23
— pyrophosphatc.
2,40
— sulfate ppté
4,33
Manganèse, peroxyde ppté.
— chlorure crist..
4,5o
Bismuth, oxyde
8,45
4,9*
— nitrate crist. . . .
2,78
— carbonate ppté.
3,425
Anhydride borique
*<79
4,4b
•— sulfate crisl
2,407
Acide —
Mercure, bioxyde
— protochlorure...
44,44
Cadmium, sulfure ppté. . .
4,5
7,40
Calcium, oxyde
3,45
— prolosulfate . . .
— bichlorure
7,56
— hydrate
2,08
5,4a
— chlorure anhydre
2,24
— biiodure rouge. .
6,207
— — crist
4,65
— — jaune . .
6,060
— fluorure ppté
3,45
— per sut fa té
— bisulfure ppté . .
6,47
— carbonate ppté à froid
2,72
7'o7
— — — à chaud
2,9*
Acide molybiique
4,3q
6,66
— sulfate anhydre .....
2,97
Nickel, protoxyde. »
Chrome, oxyde
5,o4
— sulfate crist
4,98
— alun potassique . .
Anhydride chromique. . . .
4,84
2,74
Anhydride phosphorique .
Acide —
2,39
*,8S4
Cobalt, oxyde anhydre...
5,68
Chloroplalinate de potass.
3,54
— peroxyde
5,48
— de sodium . .
2,5o
Cobalticyanure de potass.
4 ,94
— d'ammonium.
2,98
Cuivre oxvdule..
5 88
Plomb, protoxyde
— minium
9.25
— oxyde anhydre
— protosulfure ppté. .
6,40
5,58
9,07
8,94
— peroxyde.,
bisulfure
3,98
3 53
— chlorure..
— > iodure
5,8o
6,46
— protochlorure
— bichlorure anhydre.
3,o5
— sulfure artificiel . .
7,43
— — crist....
2,50
— carbonate ppté . .
6,43
nitrate
4,44
— sulfate anhydre.. . .
3,58
— sulfate ppté
Potassium, hydrate
6,23
— — crist
2,272
2,044
Élain protochlorure crist. .
2,70
chlorure
4,Q77
2,69
— protosulfure
5,o3
— bromure
50
AGENDA DU CHIMISTE.
Potassium, iodure
— fluosilicate. . .
— carbonate....
— chlorate
— perchlorate. . .
— chromate
— bichromate...
— cyanure
— ferricyanure. .
— ferrocyanure .
— nitrate
— permanganate
— sulfate
- (bi-)...
— sulfocyanate. .
Silice artif. calcinée
Sodium, hydrate
— chlorure
— borate crist
— carbonate anh
— — crist
— . - (bi-)
— nitrate
— nitroprussiate crist. .
— phosphate bibas. crist.
— sulfate anh
— — crist
— - (W-),
— tungstate crist
Anhydride sulfurique à 25°.
Strontium, hydrate crist.
— nitrate
3,07
2,66
2,2Q
a.3Ï
2,52
2,72
2,70
4,52
4,83
4,9*
2,09
2,74
2,60
2,35
4,89
2,20
2,43
2,40
4,72
2 476
4,458
2,206
2,244
4,7*
4,54
2,655
4.462
2,742
3,24
4,9*3
4,396
2,93
Urane, nitrate crist...
Zinc, oxyde
— chlorure
— sulfate anhydre.
— — crist.. . .
SUBSTANCES DIVERSES.
Ardoise
Basalte d'Auvergne
Calcaire grossier
Caoutchouc
Granit des Vosges
Grès —
— à pavés
Houille compacte
Ivoire ,
Jayet (lignite) ,
Marbre de Carrare
Pierre de liais
— meulière
— ponce
Poix résine
Porcelaine de Sèvres
— de Berlin
Porphyre rouge
Poudre de guerre
Schiste
Terre arable argileuse..
Verre ordinaire
— cristal
— flint
2,84
5,65
2,75
3,49
2.040
2,853
2,422
2,0
0,933
2,746
2,200
2,4*6
4,33
4,9*7
2,259
2,74
2,078
2.483
2,4
4,972
2,45
2,3
2,765
0,858
2,672
4,240
2,64
32;f
(60) Poids d'un volume d'air humide.
Si l'air est saturé d'humidité, son poids en grammes sera donné pat
la formule P = V
4,4922 (H- f F)
4 -}-o, 00367. * 760 '
dans laquelle V est le volume en litres, t la température, H la pression
et F la tension maxima de la vapeur d'eau à t° (voy. table 27).
Si l'air n'est pas saturé, on appelle son état hygrométrique le rap-
port qui existe entre la quantité de vapeur d'eau qu'il renferme el
celle qu'il renfermerait s il était saturé; ou encore le rapport entre la
tension actuelle de la vapeur d'eau qui existe dans l'air et ia tension
maxima de cette vapeur à la même température. Soit E ce rapport; la
tension actuelle de la vapeur d'eau sera F£. C'est par cette tension
qu'il faudra remplacer F dans la formule précédente pour avoir le
poids d'un volume d'air humide, dont l'état hygrométrique serait Ë.
AGENDA DU CHIMISTE.
51
(61) Densités des gaz et de quelques vapeurs.
Densité
Poids
Gaz.
Formule.
Poids
moléc.
trouvée.
Celle
.le l'air = 1.
du litre
à zéro
et 0,76.
Oxygène
Oa
32
4,1 o56
i'r43o
Hydrogène
H*
2
0,06926
. o,o8q58
4,256
Azote.
Az*
28
0,97*4
Chlore
Cl2
Br2
7*
i6o
2,47
5,54„
3,48
7,46
Brome
Iode
1»
254
200
36,5
8,716
6,976
1,278
44,3
4 *635
Mercure
Acide chlorhydrique.. .
— bromhydrique. . . .
HBr
8i
2,71
3,63
— iodhydrique. . . .
HI
4 2$
kM
5,73
— fluorhydrique. . ,
HF1
20
0,693
0,896
— sulfhydrique
H2S
34
4,474
4,523
Ammoniaque
HsAz
47
o,^97
4,244
0,764
Hydrogène phosphore. . .
H3P
34
4;52
— arsénié
H^As
78
2,695
3,49
Protoxyde d'azote
Az*0
44
4,527
*,97i
Bioxyde d'azote
AzO
3o
i,o39
4,343
Acide azoteux , . .
AzW
AzO*
7Ê
46
2.63
4,57à20o8
3,4o
2.06
Peroxyde d'azote
Acide sulfureux
SO2
64
2,25
2,87
CO
28
O.Q68
4^29
4,254
Acide carbonique
CO2
44
1,9774
— hypochloreux
C120
87
3,02
3,90
Oxychlorure de carbone .
Chlorure de méthyle
C0C1*
00,0
3,46
4,43
CH3Cl
4;738
2,264
— d'éthyle
C8H5C1
64,5
2,219
2,889
BoCl5
H7,5
3,94
0.26
Fluorure de bore
BoFl5
68
2,3l
3,o5
— de silicium.. . .
SiFl*
104
3,60
4,66
Méthanc(gaz des marais)
CH*
16
0,558
0,716
Éthane
C2H6
C2H*
C2Ha
3o
28
26
1,075
0;97*
4.806
4,343
4,254
4,465
Éthyiène
Acétylène
Cyanogène
C2Az2
52
2,33o
Acide cyanhydrique ....
CAzH
?7r
o,948
4,210
Chlorure de cyanogène .
CAzCl
6i,5
2;l3l
2;755
Air atmosphérique
(28,9)
1,00
1,2932
Vapeur d'eau
H*0
48
o;62*î5
o;8o6
AGENDA DU CHIMISTE.
Section X. — Densités des solntions.
Nota. Ces densités, notamment celles de Gerlach, sont générale-
ment rapportées à l'eau à + i 5». Pour les rapporter à l'eau à + 4°, c'est-
à-dire pour avoir les vraies densités à + 45° ou encore le poids à-f *5« >
de l'unité de volume de la solution, il faut multiplier par la densité de
l'eau à + *5°, c'est-à-dire par 0,99916, les nombres clés tables. I
(fl£) Densités de mélanges d'eau et d'alcool. — Cette table, donnée
par Gay-Lussac pour la graduation de son alcoomètre, diffère à
peine de la table 49. (Voir le Nota de cette table.)
oè
S s
le
Se
0 -0
e -O
««'°
• -O
«- © ©
-C.C O
^— °- 0
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Densités.
o^o"5
Densités
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Densités.
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Densités.
in
— ©'g
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e «
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e «
a <u
<wo
«•0
«■o
«•0
0
1,0000
26
0,9700
52
0,9309
78
0,8699
1
0,9985
27
0,9690
53
0,9289
79
0,8672
2
0,9970
28
0,9679
0,9668
54
0,9269
0,9248
80
0,8645
3
0,9956
29
55
81
0,8617
4
0,99^2
3o
0,9657
56
0,9227
82
0.8589
5
o,992Q
0,9916
3i
0,9645
57
0)9206
83
o'.856o
6
32
0,9633
58
0,91 85
84
o)853i
7
o.ncïo3
33
0,9621
59
o,gi63
85
o'85o2
8
0)989*
34
0,9608
60
0,91 4i
86
0.847*
9
-jS78
35
0,9594
61
0,9**9
0,9096
87
o.S^is
10
",1^67
36
0,9581
62
88
0,84m
il
v/,yo55
II
0,9567
63
0,9073
89
0,83^9
12
0,9844
o.§553
64
0,9050
90
o.K^Ë
13
0,9833
39
0,9538
65
0)9027
9*
o)83i2
*4
0,9822
4o
0.9523
66
0.9004
92
0,8278
15
0,9812
4i
0)9507
S?
0^980
93
0,8242
16
0.9802
42
o,949*
68
0,8956
94
0)8206
<7
o,9792
0,9782
43
0,9474
69
0,8932
%
0.8168
18
44
0,9457
70
0,8907
0,8882
96
0.8128
*9
o,9773
45
o,944o
7*
97
0)8086
20
0,9763
46
0,9422
72
0.8857
98
0,8042
21
0,9753
47
0.9404
73
o)883r
99
0)7996
22
0,9742
48
0,9386
74
o,88o5
100
o,7947
23
0,9732
49
0)9367
75
0,8779
0,8753
24
0,9721
5o
0,9348
76
25
0,9711
5i
0)9329
77
0.8726
Nota. Pour avoir la quantité d'alcool % en poids (x). d'après
la quantité en volume déterminée à l'alcoomètre (v), on prend dans la
AGENDA DU CHIMISTE. 53
table la densité du mélange (D) et celle de l'alcool pur(rf) et Ton effectue
l'opération suivante : a?=v=r.
Pour avoir la quantité d'eau i/, qui, ajoutée à 400 parties d'alcool
marquant v degrés alcoométriques et possédant par conséquent la
densité D, donnera un alcool marquant v' et d'une densité D', on ef-
fectuera l'opération suivante : y = ioo (D' - — D). (Voyez table 66.)
( 63 ) Usage de V Hydromètre de Sykes.
Cet instrument dont l'emploi est légal en Angleterre est un aréo-
mètre à poids et à volume variables. C'est une boule creuse de laiton
portant une tige supérieure graduée deo à 10 et une tige inférieure
formant lest sur laquelle on peut fixer des rondelles marqués 40,20,...
90. Le nombre marqué par les rondelles doit être ajouté à celui indiqué
par la graduation; ainsi supposons que l'instrument seul ou lesté
avec les rondelles io, 20, ou 3o ne plonge pas assez dans le liquide
pour que la tige graduée puisse donner des indications, on fixe à l'ins-
trument la rondelle 4o et la tige s'enfonce alors jusqu'à la division 5.
Le degré lu est 45- Ce degré donne, au moyen d'une table spéciale
et en tenant compte de la température, la quantité de proof spirit
contenu dans la liqueur.
Le Proof Spirit (Esprit d'épreuve) est défini ainsi qu'il suit par acte
du Parlement « à 5i° Fahrenheit, son poids est les j§ de celui de l'eau,
à volume éçal » (D =0, 92307 à 5i° Fahr., ou D =0,919 à 6o° Fahr.
= *5, 56 centigr.).
Un liquide alcoolique est dit à 3o °/0 over ou above proof (au-des-
sus de l'épreuve), si 100 volumes de cet esprit donne par dilution
hvec l'eau i3o volumes de proof spirit. Il est dit à 3o °/0 under ou
betow proof (au-dessous de l'épreuve) si 400 volumes renferment
400 — 3o ou 70 volumes de proof spirit. V épreuve ancienne qui
a donné le nom au proof spirit consistait à allumer le liquide spiri-
tueux sur de la poudre à canon; si à la fin de la combustion la poudre
s'enflammait, l'esprit était au-dessus de l'épreuve; si l'eau de l'esprit
empêchait la poudre de fuser, celui-ci était au-dessous de l'épreuve.
L'alcoomètre de Sykes doit s'enfoncer jusqu'au zéro de sa gradua-
tion dans l'alcool de densité = 0,825 à -+- <5°,56 cent. Cet alcool n'est
pas absolu ; c'est à peu près l'alcool à 4o° Baume, on l'appelle Standard
Alcohol.
Nous ne donnons pas la table qui permet de passer des degrés lus
sur l'instrument, aux/?our cent au-dessus ou au-dessous de l 'épreuve.
Cette table accompagne chaque instrument. Mais voici, d'après le
docteur Ure, la correspondance de ces pour cent} qui sont très-usités
dans le commerce, avec les densités (à lô^ocent., celle de l'eau à 45°,5
étant 4).
54 AGENDA DU CHIMISTE,
(64) Conversion des densités des alcools en degrés Over ou
under proof.
Orer proof.
Densité.
Over proof.
Densité.
Under proof
Densité.
670/0
65,o
o,8i56
28,0
0,8825
8,0
0,9290
0,8199
27,0
0,88/40
9-0
0,9306
64.6
0,8224
26,0
0,8854
40,0
o,93i8
63ii
o,8238
25,0
0,8869
44,0
o,9329
62 ,0
0,8259
24,0
o,8883
42,4
o,934i
64,4
0,8277
23,0
0,8897
43,4
0,9353
60,0
0,8298
21 ,9
0,8912
14,2
0,9364
5Q,4
58,o
0,8345
20,9
0,8926
45,3
0,9376
o,8336
19,9
0^8940
46,0
o,9384
57,4
o;8354
19;*
48,0
0.8954
*7,i
0,9396
5b,o
0,8376
0^966
48,2
0,9407
55,o
o,8366
16,9
0,8984
«9,3
o,94<9
0,9426
54,1
o,8443
*s>9
0,8996
20,0
53,4
0.8434
4 5,0
0,9008
24,2
o,9437
52.4
0.8448
*3,9
0,9023
22.2
0,9448
5i'i
o,8465
43,4
o,9o34
23,4
0.9456
50,4
0.8482
42
0^9049
23,9
0^464
48,o
0^499
o,8546
44,4
0,9060
25,4
0,9476
40
o',9o75
26,3
0.9488
47;o
46,0
o,8533
8,9
0,9089
27,4
0^9496
o,855o
8,0
0,9400
28,0
o,95o3
:';5.o
o,8566
7,*
0,9444
29;2
0,9545
43;9
o,8583
•r>,9
0,9426
3o,4
0,9522
43.4
0,8597
5,o
0,9437
35,1
o,9565
42,0
0,8645
3,9
0.9452
4o.i
0,9603
4i,i
0,8629
0,8646
3,o
0,9463
45,o
0.9638
4o
*:9
0,9178
5o,3
0,9674
3q,4
38,o
0,8660
4,0
0,9189
54,8
0,9704
0,8678
Prcof spiril
0,9200
60,4
o,9734
37,4
35,9
0,8692
0,8709
65 3
0,9762
0,979°
Under proof
70,1
35,o
0,8723
4,3%
0,9244
75,4
0,9822
34,i
0.8737
2,2
0,9226
80,4
0.9854
3a,9
0,8755
3,4
0.9237
85,2
0,9886
3a,o
0,8760
0,8783
43o
0,9248
90,2
0,9922
34,0
0,0
0,9259
95,4
0,9962
3o,o
0,8797
0,8844
6.0
0,9270
400
4,000
29»°
7,o
0,9282
AGENDA DU CHIMISTE.
55
(65) Alcoomètre de Traites.
Cet instrument donne à+ i5°,56 cent, la richesse alcoolique en vo-
lume des liquides spiritueux. Il diffère à peine de celui de Gay-Lus-
~~~ Soit T le degré Tralles et D la densité à 4o°,56 on a :
T= o
D = 0,9991
T = 5o
D =0,9335
T=-85
D = 0,8488
40
0.9857
60
0,9126
0,8802
0.8765
90
o,8332
ao
0,9761
70
9»
o,8i57
3o
0,9646
75
100
o,7939
4o
o,95a 0
80
0,863:
(66) Quantité d'eau à ajouter à un alcool de titre donné.
90 •/„
85 V-
80 •/.
75%
70%
65*/.
60 V.
55 V.
5o •/.
85
Alcoal.
Alcool.
Alcool.
Alcool.
Alcool .
Alcool.
Alcool.
Alcool.
Alcool .
B,56
80
«3.79
6.83
75
21,89
44,48
7,20
70
3i,40
23,i4
45,35
7,64
65
4< -63
33,o3
24,66
46,37
8 i5
60
53,65
44,48
35.44
26,47
«7,58
8,76
55
67.87
57,90
48,07
38,32
28,63
49,02
9,47
00
S4 7*
73,90
63,o4
52,43
44,73
34,25
20.47
34,46
40,35
45
405,34
93,3o
84,38
69,54
57,78
46,oq
64.48
22,90
44.4i
4o
4 3o.So
4 17,34
404,04
90,76
77.58
5i,43
38.46
25,55
35
463.118
448,01
432,88
447,82
402,84
87,93
70,08
58,3i
43,59
3o
206^2
488,57
474,05
453,53
4 36,34
448,94
404,74
84,54
67,45
25
26t- , \ 2
245,40
224,30
2o3,64
4 82,83
462,24
444,65
424.46
400,73
20
35>.8o
329,84
3o4,04
278,26
252.58
226,98
204,43
475,96
45o,55
10
5od.27
474?oo
436,85
402,84
368,83
334,94
304 ,07
267,29
233,64
io(8o^îjo
753,65
702,89
652,24
604.60
55 1,06
5oo.5o
45o,49
399,85
Exemple : Pour ramener un alcool de 80 pour 400 (en vol.) au titre
de 40 pour 400, on cherche dans la colonne verticale correspondant à
80 pour 400 le nombre correspondant à la ligne horizontale 40 ; on
trouve 404. Donc à 100 vol. alcool 80 pour 400, il faut ajouter 404 vo-
lumes d'eau pour obtenir de l'alcool à 4o pour 400.
(61) Densités des mélanges d'alcool (D = 0,809) et d'élher.
Alcool
•/o en
poids.
Densités.
Alcool
°/o en
poids.
Densités.
Alcool
•/•en
poids.
Densités.
Alcool
•/o en
poids.
Densités.
0
40
20
0,729
0,737
0,747
3o
4o
5o
0,756
0,765
0,772
60
70
80
o,779
0,786
0,798
90
400
0,801
0^809
56 AGENDA DU CHIMISTE,
(68) Densités à + Q°
des mélanges d'alcool méthylique et d'eau (H. De ville).
Densités.
Alcool
méthyli-
que.
%
Densités.
Alcool
méthyli-
que.
7»
Densités.
Alcool
méthyli-
que.
°/o
Densités.
Alcool
méthyli-
que.
•/•
0,9857
0,9754
o,9709
5
40
20
0,9576
0,9429
0,9232
3o
4o
5o
0,9072
0,8873
0.8649
60
70
80
0,8374
0,8070
90
400
(69) Densités à 4- 45° de solutions d'acide azotique donnant leur
richesse en acide (AzHO3) ou en anhydride azotique (Az*05) %•
Densités.
Composition.
Eau»/,.
e
O N
<
Point
d'ébullition.
4,522
4Q,3
46,5
Az HO3
»
400,00
85,8
86«
4,486
4-i/a HH)
14.2a
88,75
7£jl
66,7
445
4,452
45,
H20
22,22
77,78
4,420
42,6
3/2 H'O
3o.oo
70.00
60,4
123
îs?
4o,4o
2 H20
36>6
63,64
54,5
"9
38,20
5/2 H20
41,67
46,46
58,33
50,4
447
4.338
36,5
3 H20
53,84
46,2
4,345
34,5
7/2 H»0
5o,oo
5o,oo
42,9
413
*>297
33.2
4 H20
53,33
46,67
4o,4
4,277
3i,4
9/2 H20
56,25
43,75
37,6
4.260
2Q,7
28,4
5 H20
58,82
4i,i8
35,4
4 ?245
44/2 H20
64,44
38,89
33,4
4,232
27,2
6 H'O
63.46
36,84
34,6
4,249
25,8
13/2 H=0
65,oo
35,oo
30,4
4,207
24,7
7 H20
66,67
33,33
28,6
40S
4.488
23,8
45 2 H20
68,48
34,82
27,3
22,9
8 H20
69.56
3o,44
26,4
4.480
22,0
47/2 HJ0
70.83
29,47
28,00
25,0
4,466
24,0
9 H'O
72,00
24,0
20,4
49/2 H'O
73!o8
26,92
23,4
4,460
*9>9
<9>3
40 H'O
74,07
25,93
22,2
1,455
24/2 H'O
70,00
25,00
24,4
envir. *o4*
AGENDA DU CHIMISTE.
57
(1H) Densités à 4
5° de V acide azotique (J. Kolb).
lie grés
Baume.
Densités.
AzO'H •/.
Az'O» •/.
Degrés
Baume.
Densités.
AzO'II •/.
Az*Oa
4
4,007
4,5
4,3
27
l,23l
3t,o
34,7
2
Ol4
2,6
2,2
28
242
38,6
33,4
3
022
4,o
3.4
29
202
40,2
34,5
4
O29
o36
5,4
4,4
3o
26l
44,5
35,6
5
6,3
5,4
3i
27D
43,5
37,3
6
o44
7,6
6,5
32
286
45,o
38,6
7
052
9.°
7,7
33
298
48,6
4o.4
8
060
40,2
8,7
34
309
44 ,7
9
067
44,4
9,8
35
324
50,7
43,5
4o
075
42,7
40,9
36
334
52,9
45,3
44
o83
44,0
42,0
37
346
55,0
47,4
42
091
45,3
43,4
38
359
57,3
49,4
43
400
46,8
44,4
39
372
59,6
54,1
44
408
48,0
45,4
4o
384
64,7
52,9
45
416
49,4
46,6
4i
398
64,5
55,3
46
425
20,8
47,8
42
44 2
67,5
07,9
47
4 34
22,2
*9»o
43
426
70,6
6o,5
48
4 43
23,6
20,2
44
44o
74,4
63,8
*9
4 52
24,9
24,3
45
454
78,4
67,2
20
461
26,3
22,5
46
470
83,o
74,1 '
24
474
27,8
23,8
47
485
87,4
74,7
22
4 80
29,2
25,0
48
504
92,6
79»4
23
49O
3o.7
26,3
49
546
96,°
82,3
24
«99
32,4
27,5
49,b
524
98,0
84,o
25
210
33,8
28,9
49,9
53o
100,0
85,7
26
224
35,5
3o,4
(11). Densités des solutions d'acide sulfureux
donnant leur richesse en gaz sulfureux (H. Schiff).
Densités.
SO* •/..
Densités.
SO* •/•.
Densités.
so* •/..
4,oo49
4,0102
4,oi58
4,0247
2
4
6
4 ,0278
1 ,o343
1 4,o4io
4,0480
40
12
44
46-
4 ,of>53
4,0629
18
20
<*t
1 Densités de Veau br ornée.
Densités.
BrV*.
Densités.
Br'/..
Densités.
Br •/..
4,009
4,042
4,02
4,23
4 ,01 5
4 ,016
4,87
4,95
1,018
l,024(salur.)
2,09
3,17
58 AGENDA DU CHIMISTE-
(*•) Densités de V acide chlorhydrique (J. Kolb).
doo p. d'acide à i5° correspondent à
Degrés
Den-
HCl gaz
Acide
Acide
Degrés
Den-
HCl gaz
V.
d'acide.
Acide
Acide
Baume.
sités.
1,007
d'acide.
20° BV
22° B'.
4,2
Baume.
sités.
20° B#.
22° B\
4
1,5
4,7
*7
4,434
26,6
83,3
74.5
2
oi4
2>9
9>o
8,4
48
443
28,4
88,9
94,5
79, £
3
023
4,5
14,1
42,6
*9
452
30,2
84,6
4
029
o36
5,8
18,1
46,2
*9£
457
3l,2
97,7
87,4
5
7,3
22,8
20, li
20
464
32,0
400,0
89,6
6
o44
8,9
27,8
24,4
20,5
466
33,0
403,3
92,4
7
052
10.4
32,6
29.4
24
474
33,9
406,4
94,9
8
060
12,0
37,6
33,6
21,5
475
34,7
408,6
97,2
9
067
i3,4
4i,9
37,5
22
180
35,7
444,7
400,0
40
075
i5,o
46,q
54,6
42,0
22,5
4 85
36,8
4l5,2
403,0
11
o83
. i6,5
46,2
23
490
37,9
448,6
106,1
12
oqi
18,1
56,7
5o,7
23,5
190
39,0
4 22,0
109,2
i3
100
24,0
62,3
55,7
24
199
205
39,8
424,6
141,4
*4
108
67,3
60,2
24,5
4i,2
430,0
445.4
i5
116
23,4
72,3
64,7
25
240
42,4
432,7
"9t°|
16
12J
24,8
77,6
69,4
25,5
242
42,9
434,3
420, 4|
Les degrés Twaddle donnent directement, à très peu de chose près,
la richesse % en acide chlorhydrique.
(74) Densités à -f- 45° des solutions d? acide formiquc,
donnant leur richesse en acide.
Densités.
CH*0*.
Densités.
CH*Oa. .
Densités.
CH1*^.
4,025
4,o53
4,080
4,405
40
20
3o
40
1,124
1,142
1,461
1,1 80
5o
60
70
80
4 ,204
4,223
90
400
(1 5) Densités de Veau de Javel; Veau- forte du commerce = 4 8° Baume.
Si on V additionne pour 400 p. de n parties deau, elle marque :
n.
Degr. Baume
n
Degr.' Baume
u.
Degr. Baume.
25
3o
36
42
43,3
42,6
12,2
5o
75
100
120
1
14°?9
44 ,0
8 ,8
7 ,7
ibo
475
200
7°,o
6,2
5,5
AGENDA DU CHIMISTE.
59
(7 S) Densités des solutions aqueuses d'acide sulfurique à -f 4 5*
(J. Kolb).
E
1
4
100 parties en poids contiennent
1 litre contient en kilogr.
i
§
s
E
s
E
■n
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b
6.
b
en
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4 ,000
0,7
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0,9
4,2
4.3
0.007
0,009
0.01 2
0,01 3
4
4^007
4,5
*!
2'è
2.8
0^045
0,019
0,024
0,028
2
4,014
2,3
3,6
4,2
0,023
0,O28
o,o36
0,042
3
4,022
3,1
3,8
4;9
5,7
0,032
0,039
o,o5o
o.o58
4
4,029
3i9
4,8
6,i
7,2
0,040
0.049
o,o63
0,074
5
4,03?
M
5,8
7,4
8,7
0,049
0,060
0,077
0.090
6
4,045
5.6
6,8
8,7
40,2
o,o5§
0.071
0,094
0,107
7
4,o52
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7,8
40,0
44,7
0^067
0,082
o,i o5
0.123
8
4,060
li
8,8
44,3
43,1
0,076
0.093-
0,4 20
0,l3q
o,i56
9
4,067
9'5
42.6
44,6
o,o85
0,405
0,434
40
1,075
8,8
40,8
i3.8
46,4
0,090
0^.41 6
0,448
0,1 73
44
4,o83
9'3
4 4,9
45,2
47,8
0,4 o5
0,129
0,4 65
0,193
42
4,09*
40,6
43,0
16,7
4 9;4
0,4l6
0.142
0.482
0.214
43
4,100
44,5
44,4
48,1
24,0
0,126
0,4 55
oji99
0,240
0^34
ik
4;408
42,4
l5.2
49,5
22,7
0,437
0,468
0^254
45
4.4 46
i3,2
46^2
20,7
24,2
0,447
0,481
0,234
0,270
46
4,425
44,4
47,3
22,2
25,8
0.459
0,495
0,200
O.290
47
i,i34
45,4
48.5
23,7
27,6
0,472
0,210
0,269
o.3i3
%0
4,442
46,0
*9#
25,1
29,2
o,i83
0^224
0,287
0.333
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4,452
47.0
20,8
26,6
34,0
0,496
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o;357
20
4,462
4 8;o
22,2
28,4
33,1
0,209
o,258
o,33o
o,385
24
4,474
4,l80
49;0
23,3
29,8
34,8
0,222
0,273
o,349
0,407
22
20,0
24,5
3i,4
36,6
o,2.36
0,289
0,370
0,432
23
4,490
21,4
20,8
33,0
38.5
o,a5i
0.307
o,393
o458
24
4,200
22,4
27,1
34,7
4o;&
0,265
0.325
0.416
oj486
25
4,240
23.2
28.4
36,4
42,4
0.281
0.344
o',44o
0,54 3
26
4.220
24.2
29.-6
37,9
44,2
0,295
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0^539
27
4,234
25.3
34,0
39,7
46,3
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0,489
0.570
28
4,244
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32.2
44,2
48,4
0.326
0,400
o,5n
°»597
29
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27,3
33,4
42,8
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0,342
0,418
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3o
4,263
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34,7
44,4
0,357
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o,654
34
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29?4
36,o
46,4
53,7
0,374
o,459
0,587
0,684
32
4,285
3o,5
274
47,9
55,8
0,392
0,481
0,616
0,717
33
4,297
34,7
38,8
49,7
57,9
0,411
o,5o3
3
0,645
0,751
60
AGENDA DU CHIMISTE.
35
36
37
38
39
4o
44
4a
43
44
45
46
47
48
5o
5i
52
53
54
55
56
57
58
6o
6i
62
63
64
65
66
a
,3o8
1,320
J332
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1,357
l537o
1,383
i,397
,4*o
1,424
1,438
1,453
1,468
,483
1,498
,5i4
i.53o
.54o
;563
i,58o
;597
i,6i5
i,634
1,652
1,672
;69*
i,732
i,753
1,774
1,796
1,819
1.842
100 parties en poids conlicnnent
32.8
33!8
35,i
36.2
37.2
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39,5
4o,7
44,8
42,9
44,i
45,2
46,4
47,6
48;7
49;8
5i.o
52,2
53,5
54,9
56,o
57,1
58,4
5%7
61.0
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63,8
65,2
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68,7
70,6
73,2
81,6
4o,2
4i,6
43,o
44,4
45,5
48,3
49,8
5l.2
52;8
54,o
55,4
56.9
58l3
59,6
61.0
62^
64,0
65,5
67,0
68.6
70,0
71,6
73,2
74,7
76,4
78,1
79;9
8i,7
84,4
86,5
89,7
100,0
5i,i
53,3
55.1
5e;9
58,3
60,0
6*,9
63,8
65.6
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694
70,9
72,9
74,7
76,3
78,4
80,0
82.0
83,9
85.8
87.8
*9fi
91,7
9f,7
95,7
97,8
100,0
102.3
104,6
407,7
110.8
114.8
128.0
60,0
62,1
64,2
66,3
67,9
70,0
72,1
74,3
76,4
78,5
80,6
82.7
84j9
87.0
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93,3
95,5
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111,5
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4 24,9
120,0
42Q,1
138.8
4 49J3
1 litre contient en kilogr.
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X
0.429
0.447
0,468
0,487
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0,52.r>
0,546
0,569
0,589
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0.681
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0,754
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0,867
0,894
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0.986
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4,129
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4.24Q
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1.523
0,526
0,549
0,573
0,597
0,617
0,642
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0,696
0,722
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1,470
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1,384
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4.554
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4,842
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1.182
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1.268
4,47'
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4,52(
1,355
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4,74'
4,80/
4,099
i,654
4,8b:
*;92Î
4,744
*:99'
4,772
2.06c
1.838
2,1 3'
*;9"
2,22e
4'93°,
2,088
2,3lC
2,432
2.358
2,75c
AGENDA DU CHIMISTE.
61
( 17 ) Densité de V acide sulfurique fumant (A. Wirklbr;.
Cette table donne : la teneur en SO5 total ; la quantité d'anhydride
sulfurique en excès sur l'acide sulfurique normal SO*Ha, et qui se
dégage du mélange par la distillation ; la quantité d'acide normal
SO*H* et la quantité d'acide à 66° B contenues dans 100 p. d'acide
fumant, le reste étant compté comme anhydride sulfurique.
L'auteur considère l'acide sulfurique à 66° B comme contenant seu-
lement 92,25 pour 400 d'acide normal SO*Ha, chiffre très différent de
ceux des tables 63 et 65 ; ce résultat se rapproche beaucoup des in-
dications de Marignac; mais, d'après cet auteur, l'acide normal a
pour densité à 200 4,838, tandis que Winkler trouve 4,807.
Densité à 20*.
SO* total.
40c p. renferment 1
SO3 Tolatil.
SO*H*.
Acide à 66' B.
1,835
75,34
92,25
4 OC
i,84o
77,38
94,79
91,61
1,845
79,28
97,44
83,92
4,85c
80,04
98,04
80,91
4,855
8o,q5
84,84
99,46
77, i5 .
4,86c
4.5^
98,46
73,55
4,865
82,42
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97,34
72,43
1,87c
82,44
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95,76
74,24
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82,63
5,44 _
94,56
70,o5
i,88o
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93,58
69,62
i,885
82,97
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92,74 y 68,97
1,890
83,43
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68,23
1,895
83,43
9,34
9°,66 .
66,94
4,900
83,48
10,07
to,56
89,93
!,9o5
83,57
89,44
88,57
66,34
4,9*°
83,73
i4,43
65,91
1,9*5
84,08
13,33
86,67
64,48
4,920
84,56
15,Q5
48,67
84,o5
62,73
4,925
85,o6
8i,33
6o,54
4,93c
85,57
24,3/:
78,66
58,44
4,935
86,23
25,65
74,35
55,77
*,94g
86,78
28,o3
7* ,97
53,54
4,945
87,i3
29^4
70,06
52,12
1,950
87,41
3i,46
68,54
5o,99
4,955
87,65
32,77
67,23
50,02
4 960
88,22
35,87
64,43
47,74
4,965
88,0a
«9,83
39,68
60,32
44,87
1,97^
44,64
55,36
41,19
62
AGENDA DU CHIMISTE.
(US) Densités à -f- i5° des solutions d'acide sulfurique,
donnant leur richesse en acide et en anhydride sulfurique
(Bineau. — Calcul par Otto).
Densités.
SO*H* •/»•
SOs«/o.
Densités.
SO*H* 0/0.
S0*-/o.
4,8426
100
8i,63
l,5oi
60
48,98
1.842
p
80,81
1,490
u
48.16
4.8406
80J00
i,48o
47,34
46,53
i,84o
II
795i8
78,36
4,469
u
1,8384
i,4586
45,74
1,8376
95
77.55
1,448
55
44-89
1,8356
94
76,73
i,438
54
44,07
4,834
93
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1,428
53
43,26
i.83i
92
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1,418
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4J827
91
74,28
1,408
54
44,63
1,822
1
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1,3886
5o
40,84
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72,65
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4o,oo
1,809
71,83
1,379
39,48
38,36
1,802
12
71,02
1,370
i,36i
47
1,786
70,10
69,38
68,57
46
37,55
85
1,35*
45
36,73
1,777
1;767
84
4,342
44
35,82
83
67,75
1,333
43
35,40
1,756
82
66,94
1,324
42
34,28
i,745
81
6642
65,3o
1,345
4i
33,47
1,734
80
i,3o6
4o
32,65
1,722
$
64,48
1,2976
1,289
II
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l>2lî
1.698
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II
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1,281
II
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1,272
2Q,38
28,57
1,675
4.663
75
61,22
1.264
35
74
6o,4o
i,256
34
27,75
i'.65i
73
59,59
58,77
1,2476
33
26,94
i;639
72
1,239
32
26,42
1,627
7i
57,95
l,23l
3i
25, 3o
i.6i5
5
57,14
56.32
1,223
3o
24,49
i!6o4
1,21 5
29
23,67
1.092
i;.58o
1,568
68
55,5g
1.2066
28
22,85
n
54.69
53,87
1,198
i,iqo
1,182
3
22,03
24,22
1,557
65
53.05
25
20,40
1,545
64
52,24
1,174
24
19,58
48,77
1,534
63
5i',42
4,167
23
1 s
62
5o,6i
1,159
22
17,95
61
49,79
4,45l6
21
17,14
AGENDA DU CIHMISTE.
63
Densités.
S0*H« •/..
so5 •/..
Densités.
SO*H* •/••
so» •/..
I,l44
20
46,32
1,068
40
8,46
4,i36
»
45, 5i
1,061
!
7,34
6,53
1,129
14,69
1 ,o536
4,421
\i
i3,87
1 ,0464
7
5,71
4,u36
i3,o6
1,039
6
4,8g
4,o8
4,106
15
12,24
i ,o3a
5
1,098
. 14
41,42
1.0256
4
3,26
1,001
i,o83
13
10,61
4,019
4,04 3
3
2,445
12
9,79
8,98
2
1,63
4 ,0756
11
4 ,0064
1
0,816
(19) Densités à 4 5° des solutions d'acides fluosilicique (H8SiFl6),
bromhydrique, iodhydrique, iodique et arsénique.
•/. de
solution.
40
20
25
3o
35
4o
45
So
55
60
65
70
H*SiFI«.
4,0407
4 ,o834
4,1281
i,i748
1,2235
1,2742
(1)
HBr
HI
4,o38
1,045
4,077
4,004
1,117
4,438
1,159
1,187
i ,204
4,23Q
4,296
i,36i
1,202
1 ,3o5
1,365
4,438
1.445
4,553
i,5i5
i ,65o
(2)
(3)
1*0*
4 ,0203
4,052D
4,1223
4,2093
4,2773
i,3484
1,4428"
1,5371
i,63i5
1 , 7206
1,8689
1,99*4
2,1209
As03H5.
4,o337
4 ,0690
i ,1061
4,4457
1,1882
1,2342
1,2840
1,3382
1,3973
4,4617
4 , 5320
4,6086
1,6919
1,7827
As*08
équiv.
4,o5
8,40
12,10
46.20
20,25
24, 3o
28,35
32, 4o
36,45
4o,5o
44,55
48.6o
52,65
56,70
(1) A 34 '/•* densité = 1,3162.
(2) La solution saturée a pour densité 1,78 et renferme 82 •/. de gaz. ou
1»',46 HBr par centimètre cube. L'hydrate défini renferme environ 49 •/. de
gaz et bout à 126°.
f3) La solution saturée a pour densité à 14°, 2,026 ; elle renferme sur
100*\ 67«',1 de gaz et sur 100 cent. cub. i36*' de gaz.
L'hydrate stable bout à 126°, a pour densité 1,70 et renferme 57 •/• de
gaz, soit 0«\95 de gaz par centimètre cube.
<"4 AGENDA DU CHIMISTE.
(80) Densités à + 47» des solutions d'acide iodique
donnant leur richesse en acide iodique (aq = H20).
Densités.
I03H-f naq.
Densités.
I05H-fnaq.
Densités.
I05H-fnaq.
4 .6609
4^660
I03H+4oaq
» +20
4,4945
4, 4004
I0H+4oaq
» +80
4,0542
4 ,0258
I03H+46oa«|
» +320
(8i) Densités à + i^des solutions d'acide périodique
donnant leur richesse en acide périodique (aq=H20).
Densités.
I06H8-fnaq.
Densités.
I0«H5-fnaq.
Densités.
IGW-fnaq.
4 ,4008
4.2465
I0riH5+2oaq
» +4o
4,4424
4 ,0570
IO«H5+8oaq
» -f*6o
4,0288
I0«fli+32oaq
(8t) Densités à +4 5° des solutions d'acide phosphorique}
donnant leur richesse en acide et en anhydride phospho-
rique (Watts).
Densités.
P0*H5
P»0B
•/o.
Densités.
P0*H5
pt08
4,476
64,04
47,10
4,236
37,69
27,3o
4,442
60.90
44,43
M97
32,40
23,23
4,4i8
58,22
42,64
4,462
27,24
19,73
4,384
55,40
40,42
4,436
23.41
16.95
4,356
52,46
38,00
4,066
4 8,3o
4 3,25
4,328
50,93 •
36,45
44,94
8^2
4.2q3
45.o5
32,7<
4.034
5,73
4.i5
4,268
44,60
3o,43
4 .006
4,4 0
o,79
H. Schiff donne une autre table qui conduit à la formule :
D = 4 4- o,oo537p + 0,00002886^* 4- o,ooooooo6p5,
où D est la densité de la solution et p le poids de P04H5 pour 400
(8 3) Densités des solutions d'acide cyanhydrique
donnant leur richesse en acide cyanhydrique (Ure).
Densités.
HCy •/..
Densités.
HCy o/0.
Densités.
HCy •/•.
o,9979
o,9974
o,9958
o,994o
4,60
2,00
3.oo
4,oo
0,9923
0,9890
0,9870
0.9840
5,oo
M
8,00
0,9845
0,9768
0,9070
40,6
46,0
AGENDA DU CHIMISTE.
65
(84) Densités à + i5» des solutions d'acide acétique
donnant leur richesse en acide acétique cristallisable (Oudemâns).
Densités.
C'H*0* «/„
Densités.
C2H«0» «•/„
Densités.
C*H*0* «Vo
4,0007
i
4,0470
35
4,0729
4,0733
69
4,0022
2
4 ,0484
36
70
4, 0O37
3
4.0492
37
4,0737
71
4,oo52
4
4 ,0002
38
4,0740
72
4 ,0067
5
4.054 3
39
4,0742
73
4 )oo83
6
4 0523
4o
4,0744
74
4.0098
7
4^0533
4*
4 ,0746
75
4. 04 4 3
8
4,o543
42
4,0747
76
4)0427
9
4 ;o552
43
i;0748
77
4.0442
40
i,o562
44
idem
78
4)0457
44
4,0574
45
idem
79
4,04 74
42
4 ,o58o
46
idem
80
4,04 85
43
4,o58q
4;o598
47
4,0747
84
4 ,O204
i4
48
4,0746
82
4,0244
45
4,0607
49
4,0744
83
4,0228
46
4,0645
5o
4,0742
84
4 ,0242
17
4 ,0623
54
i,073Q
4,0736
85
4 ,0256
48
4,0634
52
86
4;C270
*9
4,o638
53
4,0734
87
4 .0284
20
4,0646
54
4 ,0726
88
4^0298
24
4,o653
55
4)0720
89
4,0344
22
4 )o66o
56
4,0743
9o
4^0324
23
4 ,0666
57
4,0*705
9*
4,0337
24
4,0673
58
4,OO05
92
4 ,o35o
25
4,0679
59
4,0686
93
4,o363
26
4,o685
60
4,0674
4,0660
94
4 ,o375
2
4,0694
64
95
4;o388
4.0697
62
4 ,0644
96
4.o4oo
29
4,0702
63
4 ,0625
97
4,044 2
3o
4,0707
64
4,0604
98
4;0424
34
4,0742
65
4 .o58o
99
4, 0436
3a
4)0717
66
4^)553
400
4,0447
33
4,0724
57
4,0459
34
4 .0725
68
Nota. Toutes les densités supérieures à 4,o553 correspondent à
deux solutions de richesse très différente (65 et 90 pour 400 par
exemple). Pour savoir si l'on a affaire à un mélange plus riche que
celui qui correspond à la densité maxima(78 pour 400). il suffit d'ajou-
ter un peu d'eau : la densité doit alors s'élever. C'est le contraire qui
arrive si la quantité d'acide réel est inférieure à 78 pour 400.
66
AGENDA DU CHIMISTE,
(85) Densités des solutions alcalines.
•/..
AzH3.
KHO.
NaHO.
36
KHO.
NaHO.
4
o,9959
99*5
9B73
4,009
4,012
4,364
4,395
2
017
024
37
374
4o5
3
025
o35
38
387
4i5
4
983i
o33
046
39
4oo
426
5
9790
o4i
o58
4o
4i2
437
6
9740
049
o58
070
44
425
447
7
9709
9670
084
42
438
457
S
o65
092
43
45o
468
9
9634
074
403
44
462
478
10
9^93
o83
4l5
45
475
488
14
9556
092
426
46
488
^99
12
9520
101
i37
47
499
509
13
9484
140
448
48
5l4
549
44
9449
HQ
428
159
49
525
529
45
94*4
170
5o
539
54o
46
9380
137
446
184
5i
552
55o
*7
9347
492
52
565
56o
48
9344
i55
202
53
578
570
*9
9283
166
24 3
54
590
58o
20
9254
477
225
55
6o4
594
24
9224
188
236
56
648
604
22
9191
498
247
57
63o
64 4
23
9162
209
208
58
642
622
24
94 33
22Q
269
59
655
633
25
9106
230
279
■60
667
643
26
9078
244
290
64
684
654
27
go52
252
3oo
62
695
664
28
9026
264
3io
63
7o5
674
29
9004
8976
276
321
64
718
684
3o
288
332
65
729
695
34
8953
3oo
343
66
74o
7o5
32
8929
344
353
67
754
7i5
33
8507
8885
324
363
68
768
726
34
336
374
69
780
737
35
8864
349
384
70
79°
748
Pour avoir les oxydes anhydres, multiplier le poids de KHO par
o ,8393 et celui de NaHO par 0,775.
AGENDA DU CHIMISTE.
67
(06) Densités des laits de chaux.
Degrés
Densités.
CaO dans
CaO dans
Degrés
Densités.
CaO dans
CaO dans
Baume .
100 k.
100 litres
Baume.
100 k.
100 litres
40
4,074
10,6
43,3
22
4,480
46,5
24.0
42
4,091
il ,6
43,2
24
*>*99
47,2
25,3
i4
4,107
42,7
47,0
26
4 ,220
47,8
26,3
46
4,425
13,7
18,9
28
4,244
48,3
27,0
48
1,442
*4,7
20,7
3o
4,262
48,7
27,7
20
4,l6l
*5,7
22,4
(M) Densités à i5° des solutions d'acides tartrique et citrique,
donnant leur richesse en acide (Geblach).
Densités.
C*HB0* •/•
Densités.
C*H608 •/..
Densités.
C*H«0« •/..
4,0090
2
1,4072
22
4,2198
42
4 ,0179
4,0273
4
4,1175
24
1, 2817
44
6
4 ,4 282
26
i,244i
46
4,0374
8
4 ,1393
28
4,2568
48
4,0469
40
4,45o5
3o
4,2696
5o
i,o565
12
4,4645
32
4,2828
52
1,0661
14
4,4726
34
4,2961
54
1 ,0761
16
4 ,4840
36
l,3oq3
56
1 ,o865
48
4,4959
38
1,3220
(saturé) 57, 9
4,0969
20
4,2078
4o
Densités.
CW07-»-H80.
Densités.
C0H«07-+-H*Q.
Densités
CaH"0' -+- H»0.
1 ,0074
2
4,4060
26
4,2204
5o
4,04 49
4
4,4452
28
4 , 2307
52
4,0227
6
1,4244
3o
4,2440
54
4 ,o3o9
8
i,4333
32
4,2544
56
4,0392
10
4,4422
34
4,2627
58
l,o470
12
4,4545
36
4,2738
60
l ,0549
i4
4 ,4642
38
4,2849
62
1 , o632
16
4,1709
4o
4,2960
64
4,0748
48
1,1844
42
4,3071
66
4 , o8o5
20
4,4899
44
1,3076
(saturé)66,i
4,0889
22
4,4998
46
4 ,0972
24
4,2403
48
68
AGENDA DU CHIMISTE.
(88) Densités à + i5° des solutions aqueuses de glycérine, don»
nant leur richesse en glycérine (Lenz, 1800).
C3H80S .^
Densité.
C'H'O5 •/..
Densité.
CsH"05 •/••
Densité.
5
1 0123
5o
1 ,4320
84
1 ,2265
40
1,0245
55
1,1455
86
i,23l8
45
1 ,0374
60
4,4582
88
1,2372
20
1 ,0498
65
1,1733
90
1,2425
25
i ,o635
70
i,i88q
1,2016
92
1,2478
3o
1,0771
75
94
1,253 4
35
1,0907
78
i .2106
96
i,2584
4o
i , i o45
80
4.2159
98
1,2637
45
i,ii83
82
1,2212
100
1,2691
(89)
Densités de
solutions acides et salines diverses
r.
«
"°..l
Acide
oxaliq.
cristal! .
à 15°.
Acide
tanni-
que (de
galle)
à 15°.
Alun
d'amm.
Alun de
potass.
Carbon,
de sod.
Cblor.
de
potass.
KCIO5
à 19°5.
Nitr. de
potass.
Suif, de
potass.
K*SO*
à 15°.
Sulfate
de sod.
1 s
(Il w
crist.
à 17°5.
crist.
àl7°5
anhydre
à 15°.
KAzOs
à 15°.
anhydre
à 19°.
4
1 ,0032
1 ,0040
4,0060
i ,oo65
1,0405
1,007
4 , 0064
4 ,0082
1,00Q«
04 52
2
0064
0080
O40Q
045b
0140
0240
04 4
0428
0463
3
0096
0120
0460
o3*5
026
OI92
02S7
0245
0274
4
0128
Ol6o
0200
024 8
0420
o33
o328
o365
5
0160
0204
0255
0269
0025
039
0324
0440
o457
6
0182
0242
o3o5
0320
o63i
0387
o495
o55o
7
0204
0283
0737
o453
0079
o644
8
0226
o325
o4iô
o843
0520
0664
0737
9
0248
0367
0950
o586
0750
o832
40
0271
0409
4057
o652
(4)
0927
44
0289
4465
0721
4 02D
42
0309
o635
1274
0790
0860
(5)
43
(i)
0690
4 384
i4
4490
0929
0998
i5
(V
4b
1070
17
4443
48
4245
19
4287
20
4 36o
(3)
(1) Solution saturée, D = 1,032; 12,6 •/. d'acide (C*H"0* -h 2 aq). —
(2) Solut.sat., 14,35 •/. de sel, C05Na* ;D= 1,1536; multiplier par2,698 pour
avoir le sel cristallisé à 10 aq. — (3) Solut sat., 21,07 */.de sel,D = 1,1436.
— (4) Solut. sat., 9,92 •/. de sel, D= 1,08305. — (5) Solut. sat., 11,95 •/. de
sel, Na'SO*, D=t,ll 17 ; multiplier par 2,268 pour avoir le sel cristallisé à loaq. 1
AGENDA DU CHIMISTE.
69
Ch'or. Chlo-
Chlo-
Carbo-
Bioxa-
Bichr.
Carbo-
T1
d am-
rure de
rure de
nate de
late de
de
Émé-
v^
nate de
i>
monium
polass.
sodium
potass.
potas-
potage.
tique.
s
potass.
1
à 15°.
à 15°.
4 ,oo65
à 15°.
1 ,0072
à 15°.
sium.
à 20°.
4,007
1 ,007
(Suite.)
1 ,0032
1 ,0091
01 83
4,oo55
27
4,2679
2
oo63
01 3o
0145
0110
oi5
042
28
2789
3
0095
0195
0217
0274
0164
022
018
29
2900
4
0426
0260
0200
o3b2
o366
0218
029
027
3o
3040
5
04 58
0325
o457
0271
o37
o35
34
3426
6
0488
03g2
0436
o55i
043
041
3a
3242
7
0248
0458
o5n
o645
o5o
33
3358
8
02A8
0Ô25
o585
0740
o56
34
3473
9
0278
o5qi
0659
o834
o65
35
3588
10
o3o8
0608
0733
0928
073
36
3708
u
o337
0727
0810
1026
080
37
3828
12
o366
0796
086»
0886
1124
090
38
3948
i3
o395
o43a
0962
4222
097
39
4067
*4
0934
1038
4 320
403
4o
4187
i5
o452
1004
in5
l4l8
110
4i
4340
16
o48o
1075
H94
l520
42
4434
17 , 0009
4i46
1270
1622
43
4557
18 o537
1218
i35s
1724
44
4681
«9
o565
1289
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1826
45
48o4
20
0093
i36i
ion
4929
46
493i
21
0620
i435
i593
2o34
kl
5o5q
5i86
22
0648
l5oq
4670
2140
48
23
0675
4583
4 758
2246
49
53i3
24
0703
4657
4840
2352
5o
544i
2.Ï
0730
(2)
4923
2457
5i
5573
2G
0737
2010
(3)
2568
52
5705
(1) Solution saturée,
26,3 '/„ de sel, D
= 1,0766.
(2) Solution saturée,
24,9 °/o de sel, D
26,4 */. de sel, D
= 1,1723.
(3) Solution saturée,
= 1,2043.
(4) Solution saturée,
52,02 "/. de sel,
D= 1,5708.
(90) Densités à 49°,5 des solutions de bromures alcalino -terreux.
Densités.
BaBr* dans
100 p d'eau.
Densités.
SrBr* dans
100 p. d'eau.
Densités.
CaBr* dans
100 p. d'eau.
i,444o
i,3oo5
i,45o7
1,3846
i,7*«5
47,81
38,83
60,92
84,Q7
404,68
4,4 327
1,2620
4,3784
4 ,54 06
4,6809
i6,i5
33, 05
49,54
69,57
98,43
4,4386
4,2660
4,3983
4,5244
4 . 654 7
47,65
35,43
55,94
77,o4
402,56
70
AGENDA DU CHIMISTE.
(91) Densités à -f 19°,5 des solutions de bromure de magnésium,
de zinc et de cadmium, donnant leur richesse en bromure (Kremers).
MgBr*
ZnBr*
CdBr*
Densités.
dans
Densités.
dans
Densités.
dans
100 p. d'eau.
100 p. d'eau.
100 p. d'eau.
1,0965
1,1864
12,2
1,17*5
20.6
1,2337
29,8
24,5
1 .3270
42,6
1,4690
64,3
1.2811
38,3
1.3371
43,9
1,6496
94,4
1.4386
64,2
1.6101
91,4
1,5693
88,6
1,7190
i,8797
2,1095
2.i44*
2,3914
112,7
i5o,3
211.1
224^7
3i8,3
(9S) Densités à-\- 19°,5 des solutions dHodure de baryum,
de strontiumet de calcium, donnant leur richesse en iodure (Kremers
Densités.
i,o45
1.2157
:'#g
1,7953
1,9535
Bal* dans
100 p. d'eau.
5
27,0
53,8
85,8
11 5,6
i46
Densités.
1.045
4,2160
1,4329
1,6269
i,834Q
1,9725
Sri* dans
100 p. d'eau.
5
27,5
58,4
89,9
456,9
Densités.
i,o44
i,i854
1,3786
i'5558
i,6845
2,oo65
Cal* dans
100 p. d'eau.
5
24,3
52,7
82.4
406.6
*9<>>
(93) Densités à + 490,5 des solutions dHodure de magnésium,
de ztnc et de cadmium, donnant leur richesse en xodure (Kremers).
Densités.
Mgl* dans
100 p. d'eau.
Densités.
Znl* dans
100 p. d'eau.
Densités.
Cdl* dans
100 p. d'eau.
1,043
5
4.045
5
i,o44
5
1,1121
44,2
4,4745
24,5
4,088
40
4.2485
28,5
4,3486
46,4
1.438
lb
4,3563
48,6
4,5780
853o
4,1684
24,4
4,4945
70,6
i,78i5
426,3
1,34Q
4,32§6
3o
4.6^23
400,5
4.9906
2^853
177,9
43,7
1,9098
454,4
2.32,0
1,6439
88,5
AGENDA DU CHIMISTE.
71
(•4) Densités des solutions de quelques chlorures, bromures
et iodures.
. >A
. >rs . .0
. «A
.-— :
Zn Cl*
CdCl«
LiCl
KBr
NaBr
*°*
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à 19°o.
a 19°5.
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à 19°5.
à 19°3.
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082
079
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437
440
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425
143
420
428
424
30
186
490
4472
409
474
4 56
466
479
472
25
238
256
207
256
226
204
248
234
224
3o
391
321
1819
28l
254
274
294
36o
280
35
352
309
366
344
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334
344
4o
420
472
2557
4io
368
396
432
4i4
45
488
(i)
43o
483
5oo
5o
566
656
5oo
565
58o
546
600
575
55
65o
6o
74o
890
734
810
777
fi) Solution saturée 43,2 •/, de sel, D 1,2827.
05) Densités des solutions de ferricyanuret de nitrate de sodium
et de quelques sulfates.
Ferricyanure
Nitrate
de sodium
à 19°5.
Alun
Sulfate de
Sulfate
d'ammonium
à 19°.
Sel
de potassium
anhydre
à iV.
de chrome
et pot. crist.
à 17°5.
manganèse
-h 4 aq. crist.
à 15°.
5
1 ,0261
i,o33a
4 ,0174
40
o538
0676
o342
4,o65
45
o834
4,0575
0862
20
4439
4448
0746
i36
23
4462
4449
3o
4802
2239
4274
2l5
1439
35
4724
ho
34 55
4896
3o4
2004
45
2284
5o
4i8o
2894
399
2583
55
45ï
60
4566
70
6362
AGENDA DU CHIMISTE.
(96) Densité des solutions de quelques nitrates.
•ëgà*
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2^.2
1,0978
1,009
4,0906
1,0942
1.0770
1,0968
1.042
20
2i34
124
i936
2037
1612
2024
O86
3o
3566
196
3*99
3299
2622
3268
i3i
4o
5372
272
4662
4724
3766
4572
*79
5o
7608
355
3972
5984
230
6o
445
6072
283
(99) Densité à + ib' des solutions de sulfocarbonate de potassium
donnant leur richesse en sulfocarbonate CS3Ka et en sulfure de
carbone CS* (Delachanal).
Densité.
CS*K*»/o.
CS' •/••
Densité.
CSSK5 •/..
es* •/..
1,036
5,2
2,12
1,332
43,5
17.70
1.075
10,7
4,37
1.357
A6,2
4 8,85
4,116
16,1
6,07
1,383
48,Q
5i,8
49,95
1,161
22,0
8;Q8
14,63
4,440
24, l3
4,209
28,5
4,453
56,4
23,01
1,262
35,0
44,28
4,53o
63,7
25,99
1,284
37,8
i5,42
4,58o
68,0
27,74
it3o8
40,7
16,60
(98) Densité des solutions de tartrate de potassium neutre cristallise ,
de tartrate de sodium et de tartrate sodico-potàssique.
Sel •/..
G*H*0«K».
Densité à 17°5.
Sel '|..
C*H*0«Na«,2aq.
Densité à 17*5.
Sel •/..
C*H*0«KNa,4aq.
Densité à 17*5.
10
20
3o
4o
5o
i,o65
1,435
1,241
*;293
4,38l
9,7*o
i8.358
•26, 36o
33,94 7
39,925
4,0087
4,4436
4,4669
**2*99
1,2636
10
20
3o
4o
5o
i,o5i
i,io5
1,162
1.223
M&9
AGENDA DU CHIMISTE.
(99) Densités de quelques solutions de cfilorures.
73
"S
2
Al*Cl«
à 15*.
BaCl*
à 15*.
CaCl*
à 15'.
CoCl»
(NiCl*)
à 17*5.
CuCl*
à 17*5.
Fe*Cl6
à 17*5.
MgCl*
à 15-.
1,0169
SnCl*
-»-2aq
à 15V
i,0l3
SrCl*
à 15V
1,01 44
1,0183
1,0170
1,0198
1,0182
1,0146
1,0181
4
0288
o367
o34i
0396
o364
0292
o338
026
- 0363
6
0435
o557
o5i5
oôgô
o548
0439
o5io
o4o
0548
8
o584
0754
0682
079a
0734
o587
0684
o54
0738
10
0734
0951
0869
io56
0997
0920
0734
0859
068
0929
12
0890
1164
1228
1178
0894
io54
1040
o83
n33
*4
1047
1378
1243
l46o
i436
1220
097
1337
46
1207
1600
' 1433
1711
1696
12l5
i4o4
n3
1549
18
«379
i83o
1628
«977
i958
1378
1092
1780
128
1769
20
i537
2061
1822
2245
2223
1542
i44
1989
2225
22
1709
2317
2028
2547
2Ô01
1746
1978
161
24
1881
2574
2234
. 2849
2779
3o58
1950
2175
177
2462
26
2o58
(2)
2445
21 55
2378
«94
2708
28
2241
2662
3338
2365
2586
212
2964
3o
2422
2879
36i8
2568
230
3220
32
261 5
3io4
395o
2778
249
3495
34
2808
333o
4287
2988
268
(4)
36
3007
356i
46i 5
3*99
2S8
38
3211
3797
4949
34n
309
4o
34i 5
4o33
5284
3622
33o
42
(0
(3)
3870
352
44
4n8
374
46
4367
397
48
4617
421
5o
4867
445
52
5i53
471
54
5439
497
56
5729
525
58
6023
554
6o
6317
582
62
6i3
64
644
66
677
68
711
70
745
72
783
74
821
(1) Soluti
on satur
ée 41,13 •/. de sel : D=l
3536.
(2) Soluti
on salur
ée 25,97 •/• de sel : D=l,
2827.
(3) Soluti
(4) Soluti
on satun
se 40,46 •/. de sel : D = 1
4110.
on satun
>e 33,38 •/. de sel : D = 1
,3685.
74
AGENDA DU CHIMISTE.
(1 OO) Densités + i5° des solutions de chlorure stannioue,
donnant leur richesse en chlorure SnCl* -f-ij H*0 (Gerlach).
Densités.
Set •/..
Densités.
Sel •/..
Densités.
Sel •/..
1,012
2
1,2268
34
1,538
66
1,024
4
1,242
36
1,563
68
i,o36
6
1,259
1,2755
38
1,587
70
i,o48
8
4o
1,614
72
i,o59
10
1,293
42
1,641
74
1,072
12
i,3io
44
1,669
76
1,084
«4
1,329
46
1 ,698
78
*|C97
16
i,347
48
1,727
80
1,110
18
1,366
5o
1,759
82
i,i236
20
i,386
52
1,791
84
i,i37
22
1,406
54
1,824
86
l^iÔl
24
1,426
56'
4,859
88
i,i65
26
i,447
58
1,893
i,932
9°
1,180
28
1,468
60
92
1,195
3o
1,491
62
i,969
94
1,210
32
i,5i4
64
1.988
95
(itti) Densités des solutions de nitrate d'argent.
Densités.
AtfAzO5
"°/o-
Densités.
AgAzO5
°/
Densités.
AgAzO5 .
1 ,o4i
i,o5o
i,o58
1,064
5
6
7
8
1,080
1,100
1 ,125
1,1 5o
10
12
15
18
1,160
1,206
l,25l
20
25
3o
(tOt) Densités des solutions de chlorate de sodium.
Densités.
NaCIO8 °/0.
Densités.
NaCIO3 °/0.
1 ,007
i.oi 5
1,024
1 o3i
1,089
1
2
3
4
5
1,070
1 ,ia5
1,184
1,248
1,294
10
20,1
24,5
3i,5
36,2
AGENDA DU CHIMISTE.
75
(tOS) Densités de solutions d'hyposulfite de soude, de ferrocyanure
de potassium, de quelques nitrates^ etc.
Hypos.
Nitr.
Nitr.
Nitrato
Nitrate
OxaUte
Chrom.
Chlor.
de
platioe
Ferroc.
TT"
de sod.
de
de
de
de
de
de
de
"»
-+- 5aq.
bary.
stront.
magné.
plomb
a 15'.
potass.
potass.
potass.
2
à 19*.
à 19°3.
4,047
à 19°?».
4,047
à 21*.
à 17*5.
à 20*.
à 15V
4,0405
1,0078
4 ,0463
4,0434
4,0464
4,048
4,0146
4
0214
o34
034
oi 58
o334
0268
o325
o36
0234
6
034 7
0423
o5o
o4q
068
0239
0502
0404
0492
o663
o5b
o356
8
069
0324
0682
0529
o656
076
o479
0606
40
0629
087
o85
o4o5
0869
0837
097
42
0639
0490
4059
0784
4044
449
0734
«4
0751
0577
4257
0942
41Q5
4 44
0866
4b
o863
o663
4 463
4043
i38o
465
0999
4 436
48
oq70
0752
1677
4175
4570
488
20
4087
484
0843
1902
4 3o6
4765
244
4275
22
1204
0934
2432
4964
242
24
4 322
4026
2372
2469
270
2b
i 440
1120
2620
2379
3oo
28
4558
4216
2876
2592
33o
30
4676
292
4348
3440
2808
362
32
4800
4410
344 6
3o35
395
43i
U
4924
45o8
3702
3268
3b
2048
4608
3996
35o5
469
38
2172
1709
3746
5oo
4o
2297
422
4844
3994
546
42
2427
4944
594
44
2558
201Q
242b
644
46
2690
688
48
2822
2234
736
5o
2954
2340
• 785 1
(tOt)Densitcs à-\- iS° des solutions de sulfocyanate d?ammonium}
donnant leur richesse mCAzS.AzH4.
Densités.
Sel •/..
Densités.
Sel •/••
Densités.
Sel •/..
4,020
4,026
4,o3i
40
41,4
12,5
l,o34
4,042
4,o5o
14,2
46,6
20 -
4,070
4,077
4,437
25
33,3
5o
76 AGENDA DU CHIMISTE.
( t05) Densités des solutions de quelques sulfates.
Sulfate
Sulfate
Sulfate
ferroso-
Sulfate
Sel cris-
Sulfato
de cuivre
ferreux
Sulfate
de magné-
tallisé.
de zinc
7^-
cristallisé.
cristal 1.
ammonique
Fe(AzH*)8
(SO*)*
-<- 6 aq.
à 15°.
ferrique.
sium
MgSO*
crist.
"3
ce.
CuSO*
-»- 5 aq.
FeSO*
-+- 7 aq.
Fe* (SO*)5
à 17°5.
anhydre.
MgSO*
-+- 7 aq.
corres-
ZnSO*
-+- 7 aq.
2
à 15*.
à 15°.
à 15'.
pondant.
à 15°.
1,0126
1,011
1,01 3
1,077
1,0206
4,6o
1,013
4
0254
021
024
o34
0412
8,10
025
6
0384
032
o36
05l2
0623
42,29
o35
8
o5i6
043
o47
0684
o838
46,39
047
10
0649
o54
061
o854
io53
20,49
24,58
059
12
0785
o65
073
1042
4284
073
i4
0923
077
086
1230
1008
28,68
o85
16
io63
088
098
1424
1742
32,78
097
48
1208
100
u4
1624
4982
36,88
110
20
i354
112
126
1826
2221
40,98
124
22
i5oi
120
i3o
2066
2472
45,07
i3o
24
1659
137
i5o
23o6
2722
49,17
i57
26
449
464
2559
(2)
464
28
161
179
2825
«79
493
3o
174
193
3090
3368
32
487
(i)
209
34
200
3646
244
36
21 3
3923
240
38
226
4217
255
4o
239
45o6
274
42
4824
288
44
5i42
3o4
46
5468
320
48
58o8
337
5o
6148
352
52
65o8
376
54
6868
390
56
7241
4o6
58
7623
425
60
8006
445
(i) Solution
saturée 3:
1,3 •/• de sd
D= 1,165
(?)•
(2) Solution
saturée 25
,25 •/• de se
1, soit 51,7
26 de sel à 7 aq. ; D =
= 1,2880.
AGENDA DU CHIMISTE.
( tOS) Densités des solutions de quelques acétates.
77
Sel-/..
Acétate
Acétate
Acétate
Acétate
Sel-/..
32
AcctaU 1
de plomb.
de sodium.
de calcium.
de baryum.
de plomb.
2
4 ,0446
4,0432
4,0174
4,0427
4,2395
4
0232
0264
o348
O25o
34
2578
6
o34i
o362
o5oo
o336
36
2768
8
0439
o538
0426
0628
0520
38
2966
40
0492
0758
0654
4o
3463
42
o644
o5b2
0902
0796
42
3376
i4
O75o
o63u
4046
0939
44
3588
46
o856
0708
4204
4084
46
3840
48
0940
079a
4363
4 234
48
4o43
20
4074
0874
4522
4384
5o
4274
22
149'*
0976
4694
4544
24
4344
4078
4704
26
444o
4439
4869
28
4572
4307
4426
2040
3o
4706
2402
2244
[l&i) Densités des solutions de phosphate de sodium.
Densités.
Na»H?0*, 12 aq. •/..
Densités.
Na'PO*, 12 aq. •/..
4 ,0067
0444
0460
0498
0220
0292
o442
4,465
2,33o
3,495
4,659
5,2Q4
6,988
40,588 •
4,0193
o3^3
o495
0842
4035
4,4
8,8
44,0
47,6
22,03
(108) Densités des solutions d'arsénixte de sodium.
Densités.
NaH*AsO*,
12 aq. •/..
Densités..
Na*HAsO*.
12 aq. •/..
Densités.
Na»AsO*,
12 aq. •/..
4 ,0226
0460
0577
og38
4486
4,22
8,44
40,55
46 88
24,40
4,0469
OÏ44
o5a5
0744
4402
4722
4
8
42
46
23,9
35,9
4,0493
o393
0495
0842
4035
4,4
8,8
44,0
47,6
22,03
78
AGENDA DU CHIMISTE.
( 1419) Conversion des taux de sucre pour 400, ou degrés Brix,
en degrés Baume et en densités à 17°,5.
Brix.
Baume.
Densités.
Brix.
Baume.
Densités.
0
0
1 ,0000
u
3o.82
1,2724
2
1.44
4 ,0078
34,34
1,2782
4
2^3
1,01 57
59
3i,85
1,2840
6
3,34
1,0237
60
32,36
îS»
8
4,45
4,0319
61
32,80
33,38
10
5,56
i,o4oi
62
i,3oi8
12
6,66
i,o485
63
33,89
1,3078
«4
1,11
1,0570
64
34,4o
ïtU
46
8.87
1 ,0657
65
34,90
35,4o
1)3260
18
9,97
1.0744
66
20
44,07
4,o833
67
35,90
36.4i
4,3322
22
42,47
4,0923
68
i,3384
24
4 3,26
4,40l5
69
36;9i
i,3446 •
26
4 4i35
4,4107
70
37,40
i,35o9
28
i5;44
1,1201
7i
37,90
i,3572
3o
46.53
1,1297
72
38,39
1,3636
32
34
47,61
18,63
49,23
1,4 393
1,4491
73
74
38.89
39;3$
4,8700
4#64
35
i,i54i
75
39,87
1,3829
36
49.71
i,i5?i
1,1641
• 76
4o,36
i,38q4
i;,4o25
37
20,30
77
4o,84
38
20,84
1,1692
78
4i,33
39
24.37
1,1743
Z9
4i,8i
1,4092
i,4i5q
4o
21,91
i,i79j
i,i 846
80
42,29
42,78
4i
22,44
81
1 ,4226
42
22.97
23;5o
1,1898
82
43,25
1,4293
i,436i
43
1,1900
83.
43,73
44
24,o3
i ,2003
84
44,21
i,443o
45
24,56
4 ,2056
85
44^68
4 Ï4568
46
25,09
4,2110
86
45,i5
47
25,62
1,21 64
87 •
45,62
4,4638
48
26,14
1,2218
88
46,09
1,4708
49
26,67
1,2278
89
46,56
i,4778
5o
27,49
4,2328
90
47,02
i,4849
5i
27,74
4,2383
92
47,95
48,86
49,77
4>£92?
i,5i36
1,5281
52
53
28,24
28,75
1,2439
1,2495
1 ,2552
96
54
29>37
98
60,67
1,5429
1,5578
55
29,79
1,2609
100
5i,56
56
3o,3i
4,266b
AGENDA DU CHIMISTE.
(tîO) Densités des solutions d'albumine.
79
•/..
Densités.
•/.-
Densités.
•/.-
Densités.
5
40
4,0i3
1,026
20
3o
• 4 ,002
4,078
ë
4.406
4,l35
{tti) Tableau des degrés Baume que doivent marquer les solutions
salines bouillantes pour fournir de beaux cristaux par le refroi-
dissement (E. Finot et A. Bertrand.)
Le degré Baume est pris en plongeant l'aréomètre dans la solution
bouillante pendant l'évaporation.
Acétate d'ammonium . . .
— de cuivre
— maganèse
— nickel
— plomb
— sodium
— zinc
Acide boricjue
— oxalique
— tartriqne
Alun d'ammonium
— de potassium . . . .
Arséniate d'ammonium. .
— de potassium . .
— de sodium . .
Azotate d'ammonium (4).
— de baryum
— bismuth... «... .
— calcium...'
— cobalt
— magnésium
— cuivre
— plomb
— potassium
— sodium
— strontium
— zinc
Baryte hydratée
Bc»/zoate d'ammonium . .
— de calcium
(1} Solution ammoniacale.
4*4°
5°
26*
3o«
42»
22°
20°
6°
42"
35°
20°
20°
00°
36°
36°
28à3o*
48°
700
55°
5o°
55°
45°
5o°
28°
4o°
4o°
55°
42°
5*
2°
Borax
Bromure d'ammonium . .
— de cadmium..
— de potassium..
— de sodium
— de strontium . .
Carbonate de sodium. . . .
Chlorate de. baryum
— de potassium. . .
— de sodium
— de strontium...
Chlorure d'ammonium. .
— de baryum. ...
— de calcium... .
— de cobalt
— de cuivre ....
— d'étain (prolo-)
— ferreux... ...
— magnésium . . .
— manganèse. . . »
— nickel
— potassium ....
— strontium
— zinc et ammon.
Bichromate d'ammonium
— de potassium
Chromate de sodium. . . .
Citrate de potassium
— de sodium
Cyanure de mercure . . .
24°
3o°
65°
4o°
55«
5o°
28'
4o°
22°
43°
65«
42°
35°
4o°
4i°
45"
75°
5o°
35°
47°
5o°
25°
34°
43°
28°
38°
45°
36°
36»
20°
80
AGENDA DU CHIMISTE.
Ferrocyanure de polas. .
38'
Sulfate d'ammonium. . . .
28-»
Foriniate de baryum
32°
— de cobalt.......
4o*
- «h:&
3o°
— de cuivre
3o°
25°
— de cuivre ammon.
35"
Hyposulfate de baryum..
— de sodium..
24°
— ferreux
3i à 32°
24°
— — ammonia-*
Hyposulfite d'ammonium
3r
caL)enkiw.
— de magnésium . .
3i à 32°
— magnésium..
4o"
28»
— sodium
o3*
4o°
— calcium
45o
— de manganèse. . .
44*
Iodure de potassium. . . .
6o«
— de nickel.......
40°
Lactate de calcium
81»
— nickel ammon. . .
4 8°
— • de magnésium..
6*
— de potassium . . .
45«
— de manganèse .
8*
Bisulfate de potassium. .
35°
Oxalate d'ammonium. . .
8"
Sulfate de sodium
3o°
7°
5»
— de zinc
45»
25°
Sulfite de sodium
— ferrico-ammoni-
Sulfocyanate ammonique
4 8°
que
3o°
Sulfovinate de baryum . .
43°
— de potassium . . .
3o°
— de sodium...
37°
Permanganate de potas..
25°
— de calcium . .
36°
Phosphate d'ammonium.
35°
Tartrate d'ammonium . .
2D°
— de sodium . . .
20°
— de fer
4o°
— sod. ammon..
!ï
Tartrate neutre de potas.
— potas . soa. . . .
38°
Pyrophosphate de sodium
36°
Sulfate d'aluminium ....
25°
Tangstate de sodium.. . .
45°
En été, il est nécessaire de pousser l'évaporation un peu plus loin,
de telle sorte que le liquide marque deux ou trois degrés Baume de
plus que les nombres du tableau.
Section XI. — Chaleur.
(1 Et) Mélanges réfrigérants de liquides et de sels pris à 40 °.
Eau
Azotate d'ammonium pulvérisé. ,
Sel ammoniac pulvérisé
Azotate de potassium pulvérisé,
Eau
Acide chlorhydrique
Sulfate de sodium pulvérisé. . . .
AGENDA DU CHIMISTE.
(1 f S) Mélanges de neige et de sel à o°.
81
Neige
Sel maria
Neige
Chlorure de calcium cristallisé, pulvérisé.
Neige refroidie à— 480
Chlorure de calcium cristallisé, pulvérisé,
à— *8°
Acide sulfurique avec 4/2 v. d'eau, refroidi
ào«
Neige
(Ii8) Points de fusion et (Tébullition de quelques corps minéraux»
Acide arsénieux
— azotique monohydraté Az03H
— — quadrihydr. AzO'H+fH^O
— carbonique
— chlorhydrique D=i,n
— cyanhydrique
— hypoazotique (peroxyde d'azote)
— iodhydrique D=*,7o
— sulfureux
— sulfurique anhydre . .
— — dit monohydraté (SO4^) .
Acier
Alliage, 82 p. plomb, 48 p. antimoine...
— de Darcet 5pPb;3'Sn;8'Bi)
Aluminium
Ammoniaque (gaz)
Antimoine
Argent
Arsenic
Protoxyde d'azote
Azotate d'argent
Bismuth
Brome.
Bromure phosphoreux
Fusion.
Ébullition.
0
0
220
-47
86
423
-78
440
— 43,8
26,2
— 9
24,6
428
— 79
— 40
46
46
pur 40.5
ord. 338
4300
260
94
600
— 70
—38,5
44o
954
440
442
"21
—92
265
-7,3
63
472,9
82
AGENDA DU CHIMISTE.
Bromure de silicium ,
Bronze
Cadmium
Chlorure antimonieux
— d'argent
— d'arsenic
— de cyanogène liquide. .
— de cyanogène solide.. .
— d'étain (proto-) ,
— — (P«H
— d'iode (proto-)
— mercunque
— phosphoreux
— phosphorique
— de silicium
— - de soufre (proto-).
— — (oxy, SOCl»)
— de snlforyle (SO*C!*j . .
— de zinc ,
Cuivre:
Laiton
Eau de mer ,
Étain
Fer doux
Fonte grise ;
Gallium
Iode
Lithium
Magnésium
Mercure...
Or fln
— à 900/4000
Oxychlorure de phosphore
Phosphore
Plomb
Potassium
Sodium
Soufre
Sulfure de carbone
Zinc
Persulfure de phosphore P*S8. .
Sulfochlorure —
Oxybromure —
Bromure arsénieux
Fusion.
45
900
320
73
4o 1
Ébullitioa.
0
153.4
860
233
l3o,2
0
45,5
440
190
200
620
144
30
404
293
3o3
76
448
448
57.6
4 38
78,8
70
262
740
40Ô0
1045
-2,5
io3,7
226
4600
4275
3o,i5
443,5
>200
480
700
— 38,5
357,2
4035
4480
— 4.5
407, a
44*2
290
335
4040
62.5
700
96
740
443,6
448,3
46
442
m
275
425
45
49»
25
320
AGENDA DU CHIMISTE.
63
Iodure arsénieux
Fusion.
Ébullition.
4°46
077
485
225,6
0
4oo
4 25
48
*9
8,2
Acide fluorhydrique à 48,170/0 HFI
Chlorure de bore
Anhydride borique
Acide —
hypochloreux
54,3 ou 4 mol. Az03K et 45,7 ou 4 mol.
NaAzO3
Oxychlorure de carbone
Acide p\rosulfurique HsS*07
35
Nota, Pour les composés organiques, voyez les tables 154 et suiv.
( 1 19) Points d? ébullition de quelques solutions saturées.
Nom du sel dissous.
Point
d'ébullition.
Quantité
de sel
pour 100
d'eau.
Acétate de potassium
469»
424,4
464
454
446
435
404,6
444,2
404,4
479,5
408,4
408,4
406,6
800
209
209
36a
335
205
48,5
60
325
59,4
40,2
442,6
— de sodium
Azotate d'ammonium
— de calcium
— de potassium.
Carbonate de potassium
— de sodium
Chlorure d'ammonium
— de baryum
— de calcium
— de potassium
— de sodium
Phosphate de sodium •.
Section XII. — Lumière.
(ÎZO) Indices de réfraction par rapport à la raie D.
Solides.
Diamant
Phosphore
2,42
2,22
2,04 •
Rubis
Feldspath
Topaze
4,52
4,6l
4,58
4,6
Émeraude
Flint-glass
Soufre natif
8&
AGENDA DU CHIMISTE .
Quartz o
— e
Sel gemme
Acide citrique
Nitrate de potassium..
Crown-glass
Sulfate de potassium..
Sulfate de fer
Sulfate de magnésium.
Spath fluor
Glace
Spath dislande o
— e
Liquides.
Phosphore
Sulfure de carbone à io°
Huile de cassia
Aniline
t,544
i 553
i,54
1,53
1,52
i,5
!,5l
1 ,00
1,49
i,43
i,4i
i,658
1,486
i ,070
i,634
i,58o
1,57
Nitrobenzine
Phénol
Cubébène.
Pseudocumène
Oxychlorure de phos-
phore
Benzine
Gymène a. . ♦ ,
Gymène du camphre. .
Glycérine
Térébenthène
Chloroforme
Alcool amylique de ferm.
Amylène,
Alcool éthylique
Éther
Acétone
Eau
Alcool méthylique
i,54
i,55
i,5i
4,49
1,485
i»49
i,48
i,475
i,47
t,46
i,44
4.40
i,36
i,35
i,35
1,33
1,33
( 1 1 1 ) Pouvoirs rotatoires.
Une substance active d'une densité d, imprimant au plan de polai
ation d'une lumière x une rotation a, pour une épaisseur l (unit
olari-
sation d'une lumière x une rotation a, pour une épaisseur l (unité :
le décimètre), on aura la rotation pour la môme substance supposée
réduite à la densité 1 et à l'épaisseur 1 par la formule :
pouvoir rotatoire = [a]* = y-,.
Si la substance est dissoute dans un liquide inactif et si Ton appelle
P le poids de la substance, v le volume de la solution, 71 le poids de
cette dernière et d sa densité, on pourra écrire de même
r , av a ir
et P =
__ av
formules qui se réduisent à l'expression primitive
pour le cas des corps homogènes où it=P; a et [a]* s'expriment
en degrés sexagésimaux mais avec division décimale du degré.
Pour o;, les majuscules indiquent les raies du spectre, les italiques
les diverses couleurs et ts la teinte sensible, gris lavande, correspon-
AGENDA DU CHIMISTE.
85
danià i'*xtif»ctton des rayons jaunes. Dans la table 123 et suivantes,
le dissolvant est imprimé en italique et la concentration est indiquée
■de plusieurs manières : c exprime le poids (en grammes) de substance
•active contenue dans ioo ce. , c'est la valeur de P pour v = ioo :
p exprime le poids (en grammes) de substance active contenue dans
4 oo gr. de solution; onap=-- Enfin, on emploie aussi le terme q
lequel est égal à ioo — p; c'est le poids de substance inactive con-
tenu dans loo grammes de solution.
On a anciennement déterminé beaucoup de pouvoirs rotatoires
à l'aide du sacchari mètre et pour la teinte sensible. L'emploi de
cet instrument n'est valable que si la dispersion rotatoire suit dans
la substance examinée la même loi que dans le quartz. Dans ce cas,
on aurait la rotation par rapport au rayon D en prenant les 8/9"" de
celle, trouvée par la teinte sensible.
Nota. — Quand dans la colonne limite de la concentration se
trouve l'indication^/, qui est celle de la densité du liquide, le pouvoir
rotatoire marqué est celui du corps liquide observé directement et
non dilué; on applique alors la formule [a] = Kr
(itt) Rotation pour i millimètre d'épaisseur.
Quarte (Biot)
— . (Brochj!.!!.
— (Soret et Sarasin)
— (Von Lang)
— (Landolt)...
— (Biot)
— (Biot)
Rotations observées «.
±: ao,û84
±: 39,5*3
zb 21 ,69 ou 21° 43'.
=1= 42,20
db 12,668 t = 20°.
± 15,746 —
=t 17,318 —
zfc 21,684 —
=b 21,727 —
=b 27,543 —
=b 32,773 -
db 42,604 — •
db 16,402
db 26,533
rb 24° 5 (complément de la
teinte sensible.
±24
± i8,o5 (verre rouge au
cuivre) .
86
AGENDA DU CHIMISTE.
Cinabre
Chlorate de sodium
Bromate de sodium
Periodate de sodium
Hyposulfate de potasssium
— de calcium (4 aq.). .
— de strontium
— de plomb (4 aq.) . . .
Acétate d'urane et de sodium.. .
Benzile ,a
Sulfate d'éthylène-diamine
Carbonate de guanidine
Sulfate de strychnine
Phtaléine du phénol diacétylée. .
Camphre de matico
Sulfoantimoniate de sod. (9 aq.).
Rotations observées a.
— 270-300
±3,i6
±2,8
±23.3
db 8,385
=fc 2,091
±4,642
=fc 5,53i
± 4,08
± 24,837
±45,5
± i4,58
— 40,794
±47,1
23,8
2,07
± 2,67
(ISS) Pouvoirs rotatoires pour la raie D.
ti
Limites
fl-I
vî~ ce
de
Pouvoirs rotatoires
concentra-
bc
Hd-
H.g»
tion.
c/5
Acides et sels.
Acide camphorique
20
c=0,64
+
46,2
— alcool
20
C=2,562
+
47,5
46,3
— ac. acétique
20
c=3,oa6
+
Acide cholalique, alcool.
c=3,338
+
50,2
— (sel Na eau)..
0=49,049
+
26
— glutam. HCl9,5Bé..
18
p=5,45
+
34,7
Acide glutarique
p=4 8,84
*»9»
Acide glychocoliq.aicooi
0=9,504
+
29
Acide malique eau
20
9=3o— 64
+
5,891—0,089599
— — ....
20
9=65 — 92
—
5,891—0,089509
0,6325— o,oa5b2 9
Malate de pot. ac. eau..
20
V=73-t91
—
— neutre —
20
^=38-91
—
3,046— 0,15889 +
0,00055569*
Malate de sod. ac. eau. .
20
9=41—80
9,367— 0,2791 9 -f
0,001452 9*
AGENDA DU CHIMISTE;
87
g-Jg
Limites
de
concentra-
i
c
Pouvoirs rotatoires
Mo-
tion.
(»
•
0
Maiate de sod. neutre eau
20
7=34—52
+
45,202— 0,3322 7 -f
0,000084 84 7*
~~ — — .
7=53—95
"~"
45,202—0,3322 7 +
0,000084 84 7*
Maiate d'amm. ac, eau .
— neutre —
20
20
7=72—54
7=37—83
—
3,955—0,028797 \
3,345— o,oo5o42 7
0, ooo5455 o*
Acide podocarpiq., alcool
c=4— 9
+
436
Acide quinique
45
C=2 — 40
—
S-j
Acide santonique, alcool
22,5
C=4— 3
—
Acite tartrique
20
c=of5-*5
±
45,06—0,434 c
Tartratede potas. neutre.
20
0=44,597
c=o,6«5
±
28,48
— acide..
20
zt
22,64
Tartrate de sod. neutre.
20
«=9,946
=h
3o,85
— acide..
20
c=4,409
±
23, q5
29,67
Tartrate de pot. et sod.
20
C=40,774
àz
Tartrate d'amm. neutre.
20
c^9,433
=b
34,26
— acide..
20
C=4,742
±:
25,65
Émétique ordinaire,. . . .
Taurochol.de sod. alcool
20
0=7,082
0=9, 8q8
d=o,933
=b
424,76
+
29
Acide valérique
90
+
3,6
Corps neutres.
Alcool amylique (Le Bel).
Chlorure d'amyle —
w
rf=0,842
—
5,70
d=o,886-
+
4,24
Bromure — —
45
rf=4,225
-f
3,6o
Iodure — —
45
d=4,54
-h
5,52
Cholestérine, éther
0=7,9-10
0=2-8
3i,59
— , chloroforme.
45
—
36, 61+0, 249c
Échicérine, chloroforme
40
C=2
+
65,75
Echirétine, éther
45
0=2
+
54,8
Echitéine, chloroforme.
45
0=2
+
85,5
Echitine —
45
C=2
+
75,3
Euphorbone, éther
45
0=4
+
«*i7
Phytostérine, chlorof. . .
45
c=4,636
34,2
Santonine alcool
20
0=4,782
—
464
— chloroforme. . .
20
7=75— q6,5
0=2 , 200
—
202,7 — 0,30867
Métasantonine —
20
+
424
Santonide —
20
c =3,4—3o,5
+
754
— alcool
20
c=4.o46
+
693
Parasantonide chlor....
20 .
c=2,6-h6o,3
+
89*, 7
88
AGENDA DU CHIMISTE.
. f*
Limites
fil
de
c
Pouvoirs rotatoires
concentra-
tion.
M)
c/5
Wd-
Essences.
Camphre des laur. aie. .
20
2=45— 90
+
54,38—0.4644 $ +
0,0003699*
— aie. mélhyliq..
20
£=00— 80
+
56,45 — 0.4769 9 +
0,00066409*
— ac. acétique...
— aeét. d'éthyle..
20
9=34-84
4-
55,49—0,13729'
55,45—0,04383 9
20
9=46—85
+
— benzine
20
0=36—76
0=0,9104
+
55,24 — 0,4639
Ess.de téréb.(P.australis)
20
+
i4,*47
44.173—0,044782 9
— —, alcool.
20
9=27.78
d=o,85
+
— (Pinus 8ilvestris)
24,5
+
27,7
— .— -, ordinaire..
20
d=o,863
—
37,04
— —, alcool ....
20
9=10—90
■*—
36,974+0,00484649
-j-o, 0001 334 09*
— — , benzine. ..
— — , ac. acétiq
20
20
9=10—90
9=40—90
-
36,970+0.02 4 53i 9-H
0.000067627 91
36^94+6,0245539*
0,000136899*
Alcaloïdes.
Aricine alcool 97 °/©. . . .
Brucine — 80 °/0. . . .
45
C=l
—
54,1
t5
c=5,4
—
85
Cinchonicine chlorof. . .
45
C=2
+
46 ,o5
Cinchonidine aie. 95 %. .
i5
C=2— 5
—
.443,53—0,4260
— bisulfate, eau..
4 o5 ,96—4 ,0267 c +
o,o3376c*-o,oo4 o4cs
+-imol.H*S04.
45
C=4— 7
—
Cinchonine, alcool
*5
C=4
+
225, 56
4 65, 5— 2,425c
— chlorhydrate, eau.
45
c=o,5— 3
+
— —, alcool 97 °/--
45
C=4 — 40
+
179,84 — 6,344 c -4-
o,84o6c*— 0,0371 c8
— suif. basique, eau
45
C = 42
+
47,o3—o,855 c
, alcool 97 •/••• .
Cinchoténine, 1 vol. aie.
45
C=3 — 40
+
493,29—0,3740
97 % et 2 vol. chlorof.
45
C=2
+
145,5
Codéine, alcool 97 %• • •
45
C=2
635,8
Conicine
45
45
cfc=o,873
C=2
+
U:i
Cusconine, alcool 97 °/«. .
Homocinehonidine, al-
cool 97 %
45
22,5
C=2
C=2
4-
109,3
.3,5
Laudanine, chloroforme
Laudanosine —
22,5
C=2
—
56
Morphine, hydrate, eau
-Hmol.NaaO.
22,0
C=fl '
-~
67)5
AGENDA DU CHIMISTE.
89
' t-
Limites
£J§
de
Qi
Pouvoirs rotatoires
l£'g
concentra-
s>
Wd-
Morphine chlorhyd., eau
0
45
tion.
Cfl
C=4— 4
0
400,67— 4,44 c
— sulfate, eau
45
C=4 — 4
—
«00,47—0,960
Narcotine, alcool 97 •/•• •
— , eau + 2 mol. HCI.
22,5
0=0,74
—
o85
0=2
♦
4a
Nicotine. •
20
20
20
d=4 .08404
q =40 — 85
9=57—90
+
164 ,55
46o,33—o,22236 9
54,50—0,69349 +
— , alcool
— chlorhydr., eau.
o,oo4238 q*
49,68—0,71899 +
— acétate, eaut . . .
20
9=77—95
+
0,0025429*
— sulfate — ....
20
#=3o— 90
4-
*9» 77— 0,059449
Papavérine. alcool 97 •/• .
Paytine, alcool
45
C=2
—
4
co,4542
—
49'5o
Qumamîne —
Quinicine, chloroforme.
0=0,8378
•*■
406,8
45
0=2
+
44,i
Quinidine. alcool 97 %• •
15
C=4— 3
♦-
236,77— 3,04 c
— chlorhydrate, eau
15
0=4 — 2
+
2o5,83—4,328c
— sulfate, tau
45
0=2— 8
+
248— 0,8c
Quinine, hydr., aie. 97 •/..
45
0=4—40
445,2—0,657 c
— — , éther....
45
C=4 ,5 — 6
—
458,7— 1,911c
— chlorhydrate, eau
45
0=4—3
144,98— 3, i5c
— sulfate monobas.
-*. 7 aq., eau.
45
C=4 — 6
i64,85 — 0,01c
acide-f 5aq. —
45
C=2— 40
170,03— 0,94 c
acide+7aq. —
45
0 = 2 — 40
155,69 — i,i36c
Strychnine, alcool 80 %•
Thébaïne — 97 •/.
C=0,94
—
128
45
C=2
—
216,6
Sucres et Glucosides.
Saccharose
20
/>=o— 48
pr=i8— 69
+
+
66,5
66,386+o,oi5o35p
—0,0003986/)*
_
45
C=0 — 40
+
68,60—0,8280+
o,n54i5c*
— , alcool
45
c=5
C=40
4-
+
66,7
64,9
6i,3
— , eau+ifkmol CaO
+1/2 -
—
+
+1 -
—
+
46,q
5i,8
— ~ +2 —
—
+
— 1- 1 mol. Na*0.
c=5
+
66
Saccharine
+
93,5
90
AGENDA DU CHIMISTE.
i
Limites
CJ3 £
de
Ci
c
Pouvoirs rotatoires
ÏP-%
concentra-
ec
Mj>-
tion.
3)
0
•
Glucose cristallisé, eau.
20
p=i— 100
+
47,73+o,oi5534 p
4-o,ooo3883p*
9=9-9»
+
53,862-ho,oo3i94 q
4-o,ooo3883^
— anhydre —
~~"
p=l— 400
+
52,504-0,018796 p
+onooo547/?*
"—* — —
~~"
9=47-93
+
58 ,698 — o,4025 q
+of 0004271 0*
— de raisin —
4J
C=2.8
+
5i,73
— desalicine —
C=2,5
4-
54,8o
— d'amyg.(+aq.) —
C=2
+
49,25
Lévulose, eau
__
400+0,7 (*— *5)
52,53+o,o55 (t— 20)
5o,i
Lactose, eau
c=o,36
+
— tétracétylée.. . .
c=7,46
+
Maltose anhydre, eau. . .
45-35
p=5— 35
+
440,375— 0,04 837 P
— 0 059/
Galactose, eau
io-3o
p=4,9-35,3
-f.
83,883+0,0785/?
— 0,829e
Mannite
c=7,5
+
0,45
4o
Nitromannite, alcool . . .
Quercite
16
C=4 — 10
4-
25, o3
Salicine
i5
C=4— 3
—
65,47— o,63c
Phlorizine, alcool
22,5
C=4 — 5
C?
49,4+2,44 c
Sucre interverti
C=17 — 21
—
27,9— °i32*
Matières albuminoïdes .
Albumine du sérum, eau
_
56
— d'œuf NaCl saturé.
64
ac. acét. dilué.
71
— d'œuf, eau
—
35,5
Caséine sol. MgSO4
— M><.dtl.HCl...
80
87
— sol. dil. NaHO..
—
76
Albuminate de potassium
(alb. sérum).
—
86
— (alb. d'œuf).
— (ail), coagulée).
47
—
58,5
— (caséine
—
9*
59 à 64
Paralbumine (kyste ov.).
—
Syntonine sol. dil. HCL.
—
72 '
Glutine
24
C=6,12
——
i3o
AGENDA DU CHIMISTE.
91
Anciens pouvoirs rotatoires.
Acides.
Acide arabique
— aspartiq. s. HCl 9,5 Bé
— s. AzH5io°/0.
-— s. NaHO diluée
Asparagine s.HClDi,07.
— s. NaHO 4,8 V-
— s.AzH3
— s.A*OsH
— s. ac. citrique.
Acide tartrique (Biot)..
— (Pasteur).
Tartramide. »
•S o'S
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0
22
22
22
17
*7
42
42
42
42
42
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42
42
42
42
42
42
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de
concentra-
tion.
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J —
Pouvoirs
rotatoires
Indice
de
réfrac-
tion (D
0
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» ,462
i,493
i ,478 :
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1,469
1,469
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1,482
1 ,482 ■
1,477
4,475
1,544
i,54i
4,470
4,476
4,483
C=5
p=5,094
p^kt02
/)=4 4,125
/> = 47,9
p=35,7
p=35,7
d=o,868
d=o,884
d=0,Q46
d=o,855
d=6,854
d=o,o84
d=0,&79
d=4,064
d=o,886
d=o,9o4
d=o,9o4
d=o,874
d=o,878
d==o,847
d=o,887
d=o,896
d=o,975
d=4,o87
d=o,8q6
d==o,867
d=o,890
28.8a 46,4
27,68
44,67
2,2
34.4
7,84
44,48
35 à 38,8
42,5
8/52
8,53
433,9
3,3o
48,45
48,8o
87,33
88,88
87,65
8,43
44,79
0
24 ,2
34,29
14,3
25,07
34,28
40,25
0
0
0
20,47
14,67
24,3
2,45
8,93
43,5
44,23
47,33
Essences (Buignet).
Essence d'aspic
— de bergamote , . . . .
— de camomille.. . . .
— de carvi
— de cédrat,
— de citron
— de fenouil
— de genièvre
— de girofle
— de lavande
— de menthe poiv. ang
— — française.
— — pouliot.
— de muscade
— de néroli
— de fleurs d'or. du Midi
— de Paris
— d'oranges .........
— de petit-grain
— de romarin
— de santal citrin ....
— de sassafras
— de sauge
— de térébenthine. ... .
— de thym
— de copahu
92
AGENDA DU CHIMISTE;
Essence d'amand. amer.
— de canelle de Chine.
— — de Ceylan .
Essences (Gladstone) (4).
Essence d'anis..
— de bois rose
— de bouleau
— de cannelle
— de citronnelle
— de géran. de l'Inde.
— de girofle
— delimon(citr.med.).
— d'écorce d'orange.. .
— de rose
— de Wintergreen. . . .
— de cédrat
— de muscade
A Icaloides.
Picrotoxine, alcool
Sucres.
Saccharose
Lévulose
Eucaline
Parasaccharose .
Pinite
Hémaloxyline
Amygdaline
Mycose ,
Mélitose (+3aq.)..(
Mélézitose anhydre ,
Isodulcite ,
Sorbine ,
Tréhalose (-f 2 aq.)
Populine
Matières albuminoïdez .
Chondrine so/.di7. NaHO.
(i) Chiffres calculés d'après
Limites
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Pouvoirs
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—
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4,5342
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d=4,o475
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d=o,8498
+
76,44
4,4727
4,4699
20
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+
14,84
25
d=o.8942
—
3,oq
4,05
4,4627
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4 ,5278
48
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74,5
24
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4+
473,2
20
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c=48,6
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20
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CHAPITRE II.
Documents relatifs à la chimie pure.
Section I. — Corps simples.
(ISS) Équivalents et poids atomiques employés dans V Agenda.
Nous donnons dans la table 426 les poids atomiques des corps sim-
ples tels qu'ils résultent des dernières déterminations et travaux d'en-
semble publiés récemment. Le présent tableau donne, pour les corps
les plus usuels, les équivalents généralement adoptés (Encyclopédie
chimique de M. Fremy) et les poids atomigoes qui nous ont servi à
calculer les facteurs d'analyse de la table 144 : c'est le résumé de la
table 125, datant de la première édition de l'Agenda, et de la table
127 de l'édition de 1 886 ; nous ajoutons les valeurs moyennes pro-
bables résultant des diverses déterminations publiées jusqu'ici : ces
nombres sont probablement exacts actuellement à une unité près de
l'ordre du dernier chiffre exprimé. L'hydrogène = i.
Corps simples.
Aluminium.
Antimoine .
Argent
Arsenic
Azote
Poids atomique.
Symbole.
Équiva-
lent.
Ancienne
Ancienne
Valeurs
table 125.
table 127.
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AGENDA DU CHIMISTE.
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Corps simples.
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Bore
Brome
Cadmium . .
Calcium —
Carbone . . ,
Chlore....
Chrome
Cobalt
Cuivre.
Étain
Fer
Fluor
Iode
Lithium... .
Magnésium,
Manganèse.
Mercure —
Molybdène .
Nickel.....
Or
Oxygène . . .
Phosphore .
Platine
Plomb
Potassium..
Silicium . . .
Sodium
Soufre
Strontium .
Thallium...
Titane
Tungstène .
Uranium.. .
Vanadium. .
Zinc
Symbole.
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Ruthénium
Samarium
Scandium.
Sélénium .
Silicium . .
Sodium. . .
Soufre
Strontium.
Tantale...
Tellure . . .
Thallium .
Thorium. .
Thulium . .
Titane
Tungstène
Uranium..
Vanadium.
Ytterbium.
Yttrium. . .
Zinc
Zirconium
AGENDA DU CHIMISTE,
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100 AGENDA DU CHIMISTE,
Section II. — Analyse par la voie humide.
(130) Table des Réactions des principaux sels solubles.
Abréviations :
ac.
acide.
q.
quantité.
add.
addition ou additionné.
3F
quelques.
aie.
alcalin.
réactif.
chai.
chaleur.
\ rapide,
(rapidement.
col.
coloration.
rap.
compl.
| complète,
(complètement.
suf.
j suffisant.
I suffisamment.
conc.
concentré.
sol.
soluble, soluble dans.
crisl.
cristallisé.
solut.
solution.
d.
dans
vap.
vol.
vapeurs,
volumineux.
décol.
dép.
et.
décoloration.
dépôt.
étendu.
HC1
acide chlorhydrique.
exe.
excès.
Az03H
acide nitrique.
form.
formation.
SO*H*
acide sulfurique.
gél.
gélatineux.
KHO
potasse.
incompl.
j incomplète.
Am.
ammoniaque.
j incomplètement.
AmHS
sulfhydrate d'ammonium
insol.
insoluble, insoluble dans.
ferrocya.
ferrocyanure de potas-
lent.
lentement.
sium.
iiq. *
liqueur.
ferricya.
ferricyanure de potas-
neut.
neutre.
sium.
Pr\
précipité.
sulfocya.
sulfocyanate de potas-
pulv.
pulvérulent.
sium.
I. - SELS MINÉRAUX.
ALUMINIUM.
Ac. suif hydrique, hydroftuosi-
licique, perchlorique. — Rien.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Pr. blanc vol. d'hydrate, sol. KHO.
Potasse. — Pr. blanc vol. d'hy-
drate, sol. exe. R., se séparant
compl. si l'on ajoute exe. d'un sel
ammoniacal, mais non par chai.
Ammoniaque. — Pr. d'hydrate,
pas compl. insol. exe. R.
Hydrate de baryum. — Pr.
d'hydrate sol. exe. R., se séparant
si 1 on ajoute un sel ammoniacal.
Carbonate de potassium, de
sodium ou d'ammonium, -*- Pr.
d'hydrate presque insol. exe. R.
Carbonate de baryum, — Pré-
cipite compl. à froid.
Phosphate de sodium. — Pr.
de phosphate, sol. ac. ou KHO.
Acide oxalique et, oxalates. —
Rien.
Sulfate de potassium ou d'am-
monium. — Si sol. conc, dép.
crist. d'alun.
Ferrocya. — Avec temps. Pr.
vol.
Ferricya. — Rien.
AGENDA DU CHIMISTE.
10Ï
AMMONIUM.
Yoy. Azote.
ANTIMOINE.
I. — Sels antimonieux.
Eau. — Rend laiteuses les so-
lut. des sels antimonieux, mais HC1
fait disparaître le trouble.
Ac. sulfhydrique. — Pr. rouge-
orangé ou coloration, si liq.
très-ét.
Sulfhydrale d'ammonium. —
Pr. rouge-orangé, sol. exe. R.. sur-
tout si R. impur [contenant S] .
Potasse. — Pr. blanc vol. d'hy-
drate sol. grand exe. R. Bouilli, le
pr. devient cristallin (oxyde).
Ammoniaque. — Pr. blanc vol.
presque insol. exe. R.
Carbonate de potassium. — Pr.
blanc Vol. d'hydrate, sol. à chaud
grand exe. R.
Carbonate d'ammonium. —
Comme ammoniaque.
Phosphate de sodium. — Pr.
blanc vol.
Ac. oxalique. — Pr. blanc vol.;
avec temps précipitation compl.
Ferrocya. — Pr. blanc, insol. HC1.
Ferricya. — Trouble sol. HC1.
(C'est l'action de l'eau du réac-
tif.)
Noix de galle. — Pr. blanc-
jau nôtre.
Zinc métallique. — Pr. noir
d'antimoine; d. capsule de pla-
tine, tache noire.
Permanganate de potassium.
— Est décoloré.
Nitrate d'argent. — La sol. po-
tassique de l'oxyde d'antimoine
précipite avec temps ou par cha).
de l'argent métallique du nitrate
d'argent ammoniacal.
Chlorure d'or. — Est réduit par
chai.
n. — Sels antlmoniguM.
a Solution chlorhydriqub d'acide
ANTIMON1QUE.
Les alcalis et leurs carbonate:;
précipitent en blanc: les pr. se
dissolvent à chaud cxç, R.
Permanganate de potassium.
— N'est pas décoloré.
Nitrate d argent. — Voy. plus
loin aux antimoniates.
La plupart des autres réactions
sont semblables à celles des déri-
vés antimonieux.
b. Antimoniates.
Ac. chlorhydriq ue. — Pr. blanc
d'hydrate, sol. exe. R.
, Ac. nitrique et sulfurique. —
Pr. blanc d'hydrate, insol. a froid,
sol. à chaud.
Gaz carbonique.. — Trouble.
Ag. sulfhydrique. — Pr. rouge-
orangé, si la liq. ne contient pas
de potasse libre.
Ac. oxalique. — Avec temps
léger pr.
Nitrate d argent. — Pr. gris
d'antimoniate et d'oxyde d argent,
sol. compl. Am.: liq. ne dépose pas
d'argent métallique ni avec temps,
ni par chai.
ARGENT.
Ac. chlorhydrique et chlorures.
— Pr. blanc, caillebotté de chlo-
rure, sol.Am., insol. ac.A la lumière
devient d'abord violet, puis noir.
Acide sulfhydrique. — Pr. noir,
s. AzOTI bouillant.
Suljhydrate d'ammonium. —
Pr. noir insol. exe. R.
Potasse. — Pr. brun d'oxyde ;
par ébullition devient noir. Insol.
exe. R.; sol. Am.
Ammoniaque. — En très-petite
quantité, pr. brun, sol. exe. R.
Carbonate de potassium ou de
102
AGENDA DU CHIMISTE,
sodium. — Pr. blanc ou blanc-
iaunâtre de carbonate anhydre:
insol. exe. R., sol. Am.
Carbonate d'ammonium. — Pr
blanc ou blanc-jaunâtre, sol. R.
Carbonate de baryum. — Pas
d'action.
Phosphate de sodium. —Pr .jau-
ne, insol.exe. R., sol. Am.ouAz03H.
Pyrophosphate de sodium. —
Pr. blanc.
Iodurede potassium. — Pr. jau-
nâtre, peu sol. Am.; insol AzO"H.
Ferrocya. — Pr. blanc.
Ferricya. — Pr. brun-rouge.
Chromate de potassium. — Pr.
brun- rouge, sol. Am. et AzOTL
Zinc métallique. — Dép. noir
ou grisâtre d'argent métallique.
ARSENIC.
I. — Arsénites.
Ac. chlorhydrique. — Pr. d'a-
cide arsénieux, sol. exe. R.
Ac. sulfurique, azotique, acé-
tique. — Précipitent au bout d'un
temps très-long.
Acide sulfhydrique. •— Si liq.
neut., presque rien; si liq.ac.,pr.
jaune-serin de sulfure, sol. d. al-
calis, leurs sulfures et carbonates,
sol. Am., insol. HCI.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Rien.
Azotate d'argent. — Pr. jaune,
sol. Am.; nitrate d'ammonium.
AzCPH et ac. acétique. Liq. am-
moniacale add. de KHO donne à
chaud miroir d'argent
Azotate mercurique. — Pr.
blanc devenant gris par temps ou
ébullition (mercure métallique).
Sulfate de cuivre. — Pr. vert-
pomme, sol. en bleu Am. ou KHO;
solut. potassique dépose par temps
ou chai, de l'oxyde cuivreux rouge.
Permanganate de potassium.
— Est bruni par les liq. neut. et
décoloré par les liq. acidulées.
Chlorure d'or. — Est réduit à
chaud par les liq. acidulées.
II
Arséniates.
Ac. chlorhydrique } sulfurique,
azotique. — - Rien.
Ac. sulfhydrique. — Si liq.
neut. rien; sr liq. acidulées form.
lente d'un pr. jaune. Chai, favo-
rise form. du pr. Insol. HCI. sol. d.
alcalis, leurs carbonates et sulfu-
res.
Sulfhydrate d? ammonium. —
Rien.
Azotate d 'argent. — Pr. rouge-
brique sol. Az03H ou Am. Solut.
ammoniacale add. de KHO n'est pas
réduite par chai.
Sulfate de cuivre. — Pr. bleu-
verdàtre.
Nitrate de bismuth,— ?x. blanc,
très-peu sol. AzOaH et.
Sulfate de magnésium addi-
tionné de chlorure ammonique et
d'ammoniaque. — Pr. crist. sem-
blable au phosphate ammoniaco-
magnésien.
Molybdate d'ammonium, addi-
tionné d'un exe. d'acide azotique.
— Par chai., pr. jaune cristallin
d'arséniomolybdate ammonique.
Acétate d'urane. — Pr. jaune,
sol. ac. acétique
Permanganate de potassium.
— N'est pas réduit.
Chlorure d'or. — Pas de réduc
tion.
AZOTE.
I. — Sels ammoniacaux.
Ac. sulfhydrique , sulfhydrate
d'ammonium, carbonates alca-
lins. — Rien.
Potasse. — A chaud, dégage-
ment d'ammoniaque, reconnaissa-
ble à l'odeur, et aux fumées blan-
AGENDA DU CHIMISTE.
103
ches qu'il donne à l'approche d'une
baguette humectée de HC1.
Ac. tartrique. — Si liq. conc,
pr. crist, de bitartrate, sol. d.
une grande q. d'eau, sol. KHO; si
liq. et., rien.
Ac* hydrofluosilicique et per-
chlorique. — Si liq. pas trop
conc. rien.
Chlorure platinique. — Pr.
jaune pâle, peu sol. d. eau, insol.
d. alcool éthéré.
Sulfate d'aluminium. — Dép.
lent d'alun ; si liq. et., rien.
Hypobromite de sodium. — Dé-
gagement d'azote à froid.
II. — Azotites.
Ac. sulfurique étendu, — Si
liq. conc, dégagement d'oxyde
azotique ; si liq. et., rien.
Ac. suif hydrique. — Si lia. très-
légèrement acidulée par HC1, dép.
de soufre et forai, d'am.
Chlorure de baryum ou de cal-
cium. — Rien.
Azotate d argent. — Pr. blanc,
sol. d. une grande q. d'eau, sur-
tout à chaud.
Permanganate de potassium.
— Si liq. neut., rien ; si liq. ac,
décol.
Iodure de potassium amidon-
né.— Si liq. légèrement ac, colo-
ration bleue intense.
Sulfate ferreux. — Comme
pour les azotates.
III. — Azotates.
Ac. sulfurique et chlorhydri-
que} chlorure de baryum et de
calcium, acétate de plomb. —
Rien.
Acide sulfhydrique. — Si liq.
très -conc et add. de S04fl3.
dépôt de soufre; si liq. plus et.'.
rien. .
Permanganate de potassium,
iodure de potassium amidonné.
— Rien.
Sulfate ferreux. — Sel solide
broyé avec S04H2 conc. et add.
d'une goutte de la sol. d'un azotate,
produit col. rose ou pourpre.
Tournure de cuivre et acide
sulfurique.— Dégagement d'oxy-
de azotique.
Sulfate d'indigo. —Si liq. aci-
dulée par S04H2, décol. par chai.
BARYUM.
Ac. sulfhydrique et suif hy-
drate dy ammonium. — Rien.
Potasse. — Si liq. conc, pr.
crist. d'hydrate ; si lig. et., rien.
. Ammoniaque. — Rien.
Carbonate de potassium ou
d'ammonium. — Pr. blanc do
carbonate insol. exe. R.
Oxalate d'ammonium. — Pr.
blanc pulv., sol. HC1, ac acétique
et oxalique. Si liq. très-ét., rien.
Ac. sulfurique et sulfates (sur-,
tout sulfate calcique). — Pr. blanc
lourd, insol. HC1, lentement déc.
par carbonates alcalins à chaud.
Ac. hydrofluosilicique. — Pr.
blanc crist., presque insol. HC1.
Si liq. très-ét., pr. ne se produit
que par temps bu chai.
Chromate et bichromate de po-
tassium. — Pr. jaune, presque
insol. d. eau, sol. HC1.
Succinate d ammonium. — Pr.
instantané, si liq. conc; lent, si '
liq. et.
Ferrocya. — Si liq. conc, avec
temps, pr. crist.
Ferrtcya. — Rien.
BISMUTH.
Sels bismuthiques.
Eau. — Dédouble les sels en
sels acides qui se dissolvent et en
sels basiques insol.
104
AGENDA DU CHIMISTE.
Ac. sulfhydrique. — Pr. noir,
insol. AmHS, sol. Az05H bouil-
lant.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Pr. noir, insol. ex. R.
Potasse et ammoniaque, — Pr.
blanc d'hydrate, insol. exe. R.
Carbonate de potassium ou
d'ammonium. — Pr. blanc de
carbonate insol . exe. R .
Carbonate de baryum. — Pré-
cipité compl. à froid.
Ferrocya. — Pr. blanc, insol. HC1.
Ferricya. — Pr. jaune, insol. HC1.
Ioduve de potassium. — Pr.
brun, sol. exe. R.
Bichromate de potassium. —
Pr. Jaune, sol. AzO*H, insol. KHO.
zinc métallique. — Dép. noir
de bismuth métallique.
BORE.
Borates.
Chlorure de baryum. — Pr.
blanc, sol. ac. ou d. chlorure d'am-
monium.
Acétate de plomb. — Pr. blanc,
insol. Am.
Azotate d'argent. — Pr. blanc
ou blanc-jaunâtre, sol. Az03H ou
Am. Si liq. très-ét., pr. grisd'oxyde
d'argent.
Papier de curcuma. — Trempé
d. sol. légèrement acidulée par
HClét., brunit par dessiccation.
Alcool. — Les borates mêlés
de S04HJ conc. ou Tac. borique li-
bre colorent en vert la flamme de
l'alcool.
BROME.
I. — Bromures.
Chlorure de baryum. — Rien.
Acétate de plomb. — Pr. blanc,
sol. d. une grande quantité d'eau.
Azotate d'argent. — Pr. blanc
jaunâtre, insol, Az03H, moins sol.
Am. que le chlorure d'argent ; de-
vient gris à la lumière.
Azotate palladeuœ. — Pr. brun-
rouge; si liq. très-ét., pr. ne se
forme qu'avec temps. Le chlorure
palladeux ne précipite pas.
Eau de chlore. — Coloration
rouge-jaunâtre que l'éther ou le
sulfure de carbone enlèvent au li-
quide.
Peroxyde de manganèse et ac.
sulfurique. — Par chai., vap.
rouge foncé de brome,
II. — Bromates.
Acétate de plomb. — Pr. blanc;
si liq. très-ét., rien.
Azotate d'argent. — Pr. blanc,
peu sol. Az03H, sol. Am.
Azotate mercureux. — Pr.
blanc -jaunâtre, presque insol.
Az03H froid.
Ac. sulfurique conc. — Dégage
à chaud vap. de brome et ox\*
CADIMUffi.
Ac. sulfhydrique. — Pr. jaune
vif, insol. AmHS, sol. Az05H
bouillant.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Pr. jaune vif, insol. R.
Potasse. — Pr. blanc d'hydrate,
insol. exe. R.
Ammoniaque.— Pr. blanc d'hy-
drate, très-sol. exe. R.
Carbonate de potassium. —
Pr. blanc de carbonate, insol.
exe. R.
Carbonate d'ammonium. —
Pr. blanc, insol. exe. R.
Carbonate de baryum. — Pré-
cipite compl. à froid.
Ferrocya. — Pr. blanc, légère-
ment jaunâtre, sol. HC1.
Ferricya.— Pr. jaune, sol. HC1.
Sulfocya. — Rien, même après
add. d'ac. sulfureux.
AGENDA DD CHIMISTE.
105.
Zinet métallique. — Dép. écail-
leux assez brillant de cadmium.
CALCIUM.
Ac. sulfhydrique et sulfliy-
drate d'ammonium. — Rien.
Potasse. — Pr. blanc d'hydrate,
so!. d. beaucoup d'eau.
Ammoniaque. — Rien.
Carbonate de potassium ou
d'ammonium. — Pr. blanc de
carbonate, insol. exe. R.
Oxalate d'ammonium. — Pr
blanc, pulv., môme si liq. très-ét..
soI.HCl, insol. ac. acétique et oxa-
lique.
Ac. sulfurique et sulfates. —-
Pr. blanc crisL, très-sol. HCl; si
liq. et., rien.
A c. hydrofluosilicique. — Rien.
ChromaU et bichromate de po-
tassium. — Rien.
Succinale d'ammonium. — Si
liq. conc. pr. crïst.; si liq. et., rien.
Ferrocya. — Rien, à moins que
liq. ne soit très-conc.
Ferricya. — Rien.
CARBONE.
(Voyez plus loin aux Sels organi-
ques.)
CHLORE.
X. — Chlorures.
Acétate de plomb. — Pr. blanc,
sol. d. beaucoup d'eau.
Azotate d'argent. — Pr. blanc,
insol. Àz03H, très-sol. Am; à la lu-
mi ère, devenant violet, puis noir.
Azotate palladeux. — Rien.
Peroxyde de manganèse et ac.
îulfurique. — Par chai.,' dégage-
ment de chlore.
II — Hypochlorltes.
Chlorure de baryum. — Rien.
Azotate de plomb. — Pr. blanc
devenant avec temps rouge-orangé
et colin brun (peroxyde de plomb).
Azotate d argent. — Pr. blanc
d'hypochlorite, se dédoublant très-
rap". en chlorure et chlorate.
Sulfate manganeux. — Pr. brun
de peroxyde de manganèse hydraté.
Permanganate de potassium.
— N'est pas altéré.
Ac. chlorhydrique. sulfurique.
— Dégagement de chlore à froid.
Indigo. — Est décoloré lent, par
les sol. aie, rap. après add. d'ac.
Si Ton ajoute de Tac. arsénieux à
l'indigo, la décol.n'a lieu qu'après
l'oxydation compl. de cet acide.
III. - Chlorttes.
Chlorure de baryum. — Rien,
Azotate d argent. — Pr. blanc
de chlorite, sol. d. beaucoup d'eau.
Permanganate de potassium.
— Est décomposé aussitôt avec
form. d'un dép. brun.
Indigo. — Est décoloré instan-
tanément, môme en présence de
l'ac. arsénieux.
IV. — Chlorates.
Chlorure de baryum ou azo-
tate d'argent. — Rien.
Ac. chtorhydrique. — Si liq.
et., rien; si liq. conc. ou chaude,
dégagement d'un gaz jaune (chlore
et composes oxygénés).
Ac. sulfurique. — Qqs. par-
celles d'un chlorate, introduit d.
S04H* conc, dégagent du peroxyde
de chlore jaune décomposable par
la chai, avec explosion.
Indigo. — N'est pas décoloré;
mais si l'on ajoute un peu S0*H*
et. et peu à peu du sulfite de so-
dium, la décol. a lieu aussitôt.
V. — Perohlorates.
Chlorure de baryum ou azo-
tate d'argent. — Rien.
106
AGENDA DU CHIMISTE.
Ac. chlorhydrique. — Rien.
Ac. sulfurigue. — L'ac conc.
décompose difficilement, môme à
chaud.
Indigo. — N'est pas décoloré,
même après add.de sulfite sodique.
Sels de potassium. — Si liq.
conc. dép. crist. de perchlorate
potassique.
CHROME.
I. — Sels ohromiçruea.
(Verts ou violets.)
Ac. suif hydrique. — Rien.
Sufhydrate d'ammonium. — Pr.
vert-gris ou bleu-gris d'hydrate.
Potasse. — Pr. vert-bleu d'hy-
drate, sol. exe. R. en vert-éme-
raude. Cette solut. précipite en
vert par l'ébullition ou par add.
d'un sel ammoniacal.
Ammoniaque. — Pr. vert-gris
ou bleu-gris d'hydrate presque in-
sol. exe. R.
Carbonate de potassium ou
d? ammonium. — Dégagement de
CO* et pr. vert clair dTiydrate, sol.
grand exe. R.j la solut. vert-bleuâ-
tre ne précipite pas par ébullition.
Carbonate de baryum. — Préci-
pitation corn pi., mais lente à froid.
Phosphate de sodium. — Pr.
vert ou bleu-violet.
Ac. oxalique. — Rien.
Ferrocya. — Rien.
Peroxyde de plomb. — Chauffé
avec sol. aie. d'hydrate de chrome,
donne liq. jaune contenant du
chromate de plomb; ac. acétique
y produit pr. jaune.
II. — Chromâtes.
Ac. sulfhydrique. — Si liq. ac,
pr. de soufre et réduction à l'état
de sel chromique.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Pr. vert-gris-bleuâtre, vert à chaud,
d'hydrate chromique.
Ac. chlorhydrique. — A chaud
dégagement de chlore ; la liq. avant
de devenir verte, passe par rouge,
orangé et brun.
Ac. sulfureux. — Colore en vert.
Alcool. — Si liq. ac, par chal.^
odeur d'aldéhyde et col. verte.
Chlorure de baryum. — Pr.
blanc-jaunâtre, sol. HCl,HAzOs.
Acétate de plomb. — Pr. jaune,
sol. KHO, insol. ac acétique.
Azotate d'argent. — Pr. rouge-
pourpre; si liq. tr.-ét., rien.
Azotate mercureux. — Pr.
rouge-brique.
Eau oxygénée. — Col. bleu
foncé, très-fugace, puis dégage-
ment d'oxygène et pr. vert sale ou
brun d'hydrate de chrome. Éther,
agité avec liq., dissout la matière
bleue et la rend beaucoup plus
stable.
COBALT.
Ac. sulfhydrique. — Rien; si
Tac est très-faible, louche noi-
râtre.
Sulfhydrate oVammonium. —
Pr. noir,, insol. exe R. très-diffi-
cilement sol. HC1.
Potasse. — Pr. bleu, devenant
vert sale à l'air; avec temps ou
f>ar chai, passe au rouge pâle,
nsol. exe. R.
Ammoniaque. — Même pr.
bleu que la potase; sol. en un liq.
brun-rougefttre grand exe R. Si
liq. contient sels ammoniacaux
pas de pr. '
Carbonate de potassium. — Pr.
couleur fleur de pêcher, devenant
violet par chai.
Carbonate d'ammonium. — Pr.
couleur fleur de pêcher, sol. exe R.
Carbonate de baryum. — Ne
précipite pas, excepté le sul-
Ferrocya.— Pr. vert, insol. HC1.
AGENDA DU CHIMISTE.
107
Ferricya. — Pr. rouge-bum,
insol. HC1.
Azotite de potassium. — Si
liq. fortement acidulée d'ac. acé-
tique, pr. jaune crist.
CUIVRE.
I. — Sels cuivreux.
Ac. sulfhydrique. — Pr. noir,
presque insol. AmilS.
iSutfhydrate d'ammonium. —
De même.
Potasse. — En petite q., pr. blanc
de sel cuivreux qui n'était soluble
que d. exe. d'ac. : si l'on ajoute une
plus grande q. de potasse, pr. jau-
ne-brunâtre*d'hydrate insol. exe. R.
Ammoniaque. — A l'abri de
l'air, liq. incolore, bleuissant à
l'air.
Carbonate de potassium. —
Pr. jaune d'hydrate cuivreux.
Iodure de potassium. — Pr.
blanc d'iodure cuivreux.
II. — Sels onivtlqaM.
Ac. sulfhydrique. — Pr. noir,
un peu sol. AmHS ; sol. cyanure
potassique, insol. sulfure sodique.
Sulfhydrale d^ammonium. —
De même..
Potasse. — Pr. bleu, vol. d'hy-
drate,-presque insol. exe. R.; de-
vient noir pur chai, (oxyde).
Ammoniaque. — Pr. verdàtre
de sel basique, très-sol. en bleu
céleste, exe. R.
Carbonate de jootassium. —
Dégagement de CÔ* et pr. bleu-
vert de carbonate basique, sol.
AzH*.
Carbonate d! ammonium. — Pr.
verdàtre, sol. en bleu céleste exc.R.
Carbonate de baryum. — Pré-
cipite presque compl. à froid.
Ferricya. — • Pr. jaune-verdà-
tre, insol. HC1.
Sulfocya. — Si liq. conc., pr.
noir; si liq. et., rien; l'add. d'ac.
sulfureux fait apparaître un pr.
blanc de sulfocyanate cuivreux.
Ferrocya. — Pr. rouge-brun,
insol. HC1 ; si liq. très-ét. col. rouge.
Iodure de potassium. — Pr.
blanc d'iodure cuivreux et l»q.
brune (iode libre).
Zinc métallique. — Dép. brun
foncé de cuivre métallique.
Lame de fer. — Dép. rouge,
métallique de cuivre.
ÉTAIN.
X. — Bêla stannftox.
Ac. sulfhydrique. — Pr. brun
foncé, insol. AmHS pur; sol. d. le
R contenant un exe. de soufre. Les
ac. pr. de la solut. du sulfure stan-
nique jaune.
. Sulfhydrale d'ammonium. —
Pr. brun-foncé, sol. exe. R. impur.
Potasse. — Pr. blanc d'hydrate,
sol. exe. R.; si liq. conc. et chaude,
potasse en précipite de l'oxyde
stanneux noir.
Ammoniaque. — Pr. blanc d'hy-
drate, insol. exe. R. par ébull. se
transforme en oxyde stanneux
brun-olive.
Carbonate de potassium ou
d'ammonium. — Dégagement de
CO* et pr. blanc d'hydrate insol.
exe. R.
Carbonate de baryum. — Pr.
compl. même à froid.
Ac. oxalique. — Pr. blanc d'o-
xalate.
Fewocya. — Pr. gél. blanc., in-
sol. HC1.
Ferricya.— Pr, blanc, sol. HC1.
Chlorure mercurique. — Pr.
blanc de chlorure mercureux ; si
sel stanneux en excès, avec temps
ou par chai, le pr. devient gris
(mercure métallique).
108
AGENDA DU CHIMISTE.
Chlorure d'or. — Si liq., add.
de qqs. gouttes d'ac. azotique, pr.
brun de pourpre de Cassius.
lodure de potassium. — Pr.
blanc-jaunâtre.
Zinc métallique. — Dép. spon-
gieux d'étain métallique.
II, — Sels, staxmiqaes.
Ac. suif hydrique. — Pr. jaune
de sulfure stannique sol. AmHS
ou KHO, difficilement Am.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Môme pr. jaune, sol. exe. R.
Potasse. — Pr. blanc d'hydrate,
sol. ac. ou exe. R. (stannate)
mais qui peut reparaître si Ton
ajoute KHO très-conc, dans la-
quelle le stannate est peu so-
luble.
Ammoniaque. — Pr. blanc d'hy-
drate, peu sol. exe. R.
Carbonates alcalins. — Déga-
gement de CO2 et pr. blanc d'hy-
drate, peu sol. exe. R.
Ferrocya. — Pr. blanc gél.
Ferricya. — Rien.
Chlorure mercurique} chlo-
rure d'or ou iodure de potas-
sium. — Rien.
Zinc métallique. — Si sol. ne
contient pas exe. d'ac., dép. d'étain
spongieux et d'hydrate stannique.
FER.
t. — Sels ferreux.
Ac. suif hydrique. — Rien; si
l'ac. est très-faible, col. noire.
Sulfhydrate d'ammoniaque. —
Pr. noir de sulfure, insol. exe.
R., très-sol. HC1. Si liq. très-ét..
col. verte et pr. noir avec temps. '
Potasse. — Pr. blanc d'hydrate,
8'oxydant facilement et devenant
vert, puis brun; insol. KHO, sol.
incompl. Am.
Ammoniaque. — Mémepr., sol.
incompl. exe. R., plus sol. en
présence de sels ammoniacaux.
Carbonates alcalins. — Pr.
blanc de carbonate, verdissant à
l'air, plus lentement que l'hydrate.
Carbonate de baryum. — A
froid, rien ; à chaud, pr. complète.
Ac. oxalique. — Pr. jaune
d'oxalate se lormant lentement.
Ferrocya. — Pr. blanc, insol.
HCI, bleuissant avec temps à l'air,
instantanément par add. Az05H.
Ferricya. — Pr, bleu foncé, in-
sol. HCI (bleu de Turnbull).
Sulfocya. — Rien.
Succinate ammonique. — Rien.
Tannin. — Rien. •
Chlorure d'or. — Dcp. brun
d'or métallique.
Permanganate de potassium.
— Est décoloré instantanément.
II. — Sels toniques.
Ac. suif hydrique. — Pr. de sou-
fre et réduction à l'état de sel fer-
reux.
Sulflvydrale d? ammonium. —
Pr. noir de sulfure ferreux môle
de soufre libre.
Potasse ou ammoniaque. -^
Pr. rouge -brun, vol. «l'hydrate,
insol. exe. R.
Carbonate de potassium ou
d'ammonium. — Dégagement de
CO* et pr. rouge-brun d hydrate.
Carbonate de baryum. — Pr.
compl. à froid.
Ac. oxalique. — Col. rouge.
Ferrocya. — Pr. bleu foncé de
bleu de Prusse, insol. HCI.
Ferricya. — Col. vert-brun.
Sulfocya. — Col. rouge-sang.
Succinate ou benzoate d'am-
monium. — Pr. brun, très-sol.
ac.
Tannin. — » Pr. noir-bleuâtre
(encre).
AGENDA DU CHIMISTE.
109
Chlorure d'or. — Rien.
Permanganate de potassium.
— Bien.
FLUOR.
Fluorures.
Ac. sulfurique. — L'ac. conc.
dégage par chai, un gaz fumant à
l'air et corrodant le verre.
Chlorure de baryum. — Pr.
blanc vol. de fluorure, sol. d.
grande q. HC1. Am. ne le préci-
pite que très-lentement de la sol.
Chlorure de calcium. — Pr.
gél. transparent, difficile à aper-
cevoir. Am. ou chai, détermine
la séparation du pr.
Azotate d'argent. — Rien.
IODE.
I. — Iodures.
Ac. sulfurique.— Form. d'iode
libre.
Ac. azotique. — Si ac. contient
vap. nitreuses ou si l'on chauffe,
form. d'iode libre, qui suivant la
concentration de la liq. se sépare
ou reste en dissolution en colo-
rant en brun ou en jaune. Si liq.
est agitée avec un peu de chlo-
roforme ou de sulfure de car-
bone , ceux-ci se colorent en
rouge-violet, tandis que liq. de-
vient incolore. Sol. d'amidon pro-
duit dans la liq. une col. bleu
intense ( réaction extrêmement
sensible) .
Eau de chlore. — Form. d'iode
libre, reconnaissable comme on
vient de le dire. Éviter d'employer
exe. R., qui donnerait du chlorure
d'iode.
Chlorure de baryum. — Rien.
Acétate de plomb. — Pr. jaune,
très-peu sol. à froid.
Azotate d argent. — Pr. jau-
nâtre, insol. AzO'H, très-peu sol.
Am ; noircit à la lumière.
Azotate palladeux.—?v. brun-
noir, à peine sol. HCI ou AzCFH.
Le chlorure palladeux produit le
môme pr.
Sulfate de cuivre. — Pr. blanc
d'iodure cuivreux et col. de la liq.
en brun (iode libre).
Per chlorure de fer. — Form.
d'iode libre.
II. — IodatM.
Ac. sulfurique ou azotique. —
Rien.
Ac. chlorhydrique. — Par chai,
dégagement de chlore.
Chlorure de baryum. — Pr.
blanc, sol. AzCPH.
Azotate d'argent. — Pr. blanc
crist., sol. Am. très-peu sol. AzOU.
Ac. sulfhydrique. — D. liq.
acidulée par SO*H* form. de sou-
fre et d'iode libre (reconnaissa-
ble par amidon). Un exe. R. dé-
colore de nouveau la liq. qui con-
tient alors de l'ac. iodhydrique.
Ac. sulfureux.— Agit de même,
mais ne donne pas de soufre libre.
LITHIUM.
Ac. sulfhydrique, sulfhydrate
d'ammonium, potasse, ammo-
niaque.— Rien.
Carbonates alcalins. — Si liq.
conc.,pr. cristallin, blanc, de car-
bonate, sol. d. grande q. d'eau.
Phosphate de sodium. — Pr.
blanc de phosphate, à froid lent à
se former, à chaud rapide. Si liq.
très-ét. rien. Le pr. est sol. HCI «**
Am. ne le reprécipite pas.
Ac. tar trique. — Rien.
Ac. hydrofluosilicique. — Pr.
blanc.
Ac. perchlorique. — Rien ou
trouble si liq. conc.
7
110
AGENDA DU CHIMISTE.
Chlorure de platine. — Rien.
Sulfate d'aluminium. — Rien.
MAGNÉSIUM.
Ac. sulfhydrique et suif hy-
drate d'ammonium. — Rien.
Potasse. — Pr. vol. blanc d'hy-
drate, insol. exe. R., sol. d. sel am-
moniac.
Ammoniaque. — Pr. vol. blanc
d'hydrate; la précipitation est in-
compl. ; si liq. contient ac. libre
ou sels ammoniacaux en q. suf.,
pas de pr.
Carbonate de potassium. —
Pr. vol. de carbonate basique, sol.
d. sel ammoniac. Si liq. ac. ou et.,
rien à froid, mais pr. par chai.
Carbonate d'ammonium. —
Rien; si liq. neut., par le temps
dép crist. blanc de carbonate ma-
gnésien ou de carbonate ammo-
niaco-magnésien.
Carbonate de baryum. — Rien.
Oxalate d'ammonium. — Rien:
si liq. neut. et très-conc, avec
tempSj pr. crist. blanc.
Phosphate de sodium. — Pr.
blanc de phosphate* si liq. et.
rien, mais pr. par chai. Les sol.
renfermant un sel magnésien, un
sel ammoniacal et Am. libre don-
nent avec le phosphate sodique un
pr. crist. de phosphate ammo-
niaco -magnésien très-peu sol. d.
l'eau ammoniacale. Si liq. très-ét,
pr. se forme avec temps ou par
frottement.
Ferrocyanure de potassium. —
Si liq. conc, pr. blanc.
Ac. sulfurique, ac. hydrofluo-
siliciquc, chromale de potassium.
— Rien.
MANGANÈSE.
I. — Sels manganeux.
Ac. sulfhydrique. — Rien.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Pr. de sulfure couleur de chair,
devenant brun à l'air, insol. exe
R., très-sol. d. ac, môme d. ac.
acétique.
Potasse. — Pr. blanc d'hydrate,
devenant rap. brun à l'air, insol.
exe. R.; précipite incompl. en pré-
sence de sels ammoniacaux.
Ammoniaque. — Pr. blanc d'hy-
drate; précipitation incompl. ou
nulle en présence d'un grand exe.
de sels ammoniacaux.
Carbonates alcalins. — Pr.
blanc de carbonate, devenant brun
à l'air, moins rap. que l'hydrate ;
peu sol. d. sel ammoniac.
Carbonate de baryum. — A
froid, rien (excepté d. sulfate) ;
à chaud, précipitation.
Ac. oxalique. — Si liq. conc.
avec temps, pr. blanc crist.
Ferrocya. — Pr. blanc-rose:
sol. HC1.
Ferricya.—?r. brun, insol. HC1.
Peroxyde de plomb.— Ac. azo-
tique et peroxyde de plomb donnent
à chaud col. rouge-pourpre (ac.
permanganique). La liq. ne doit
pas contenir de chlore.
II. — Sels manganiques.
Ac. sulfhydrique. — Pr. de
soufre et réduction à l'état de sel
manganeux.
Ac. chlor hydrique. — Dégage
du chlore par chai.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Pr. couleur de chair de sulfure
manganeux.
Potasse ou ammoniaque. —
Pr. vol. brun foncé d'hydrate; in-
sol. exe. R
Carbonates alcalins. — Dégage-
ment de GO* et pr. brun d'hydrate.
Carbonate de baryum. — Pr.
compl. à froid.
Fcwocya. — Pr. gris-verdàtre«
Ferricya. — Pr. brun.
AGENDA DU CHIMISTE..
111
III. — Manganates.
Acides. — Colorent en rouge et
transforment les sels en perman-
ganates.
Ac. sulfhydrique ou sulfhy-
drate d'ammonium. — Pr. de
sulfure manganeux, mêlé de sou-
fre.
Potasse ou carbonate de potas-
sium. — Rien .
Ac. chlorhydrique.— Colore en
rouge; par chai., dégagement de
chlore et la lia. passe au brun,
puis au rose (chlorure manga-
neux) .
Ac. sulfureux ou sels ferreux.
— Si liq. ac, décol. instantanée.
IV. — Permanganates.
Ac. sulfhydrique ou suif hy-
drate d'ammonium. — Pr. de
sulfure manganeux, mêlé de sou-
fre.
Potasse. — Fait passer la cou-
leur rouge au vert; chai, favorise
la réaction.
Ammoniaque. — Pr. en brun
et décolore.
Ac. azotique ou sulfurique. —
Rien ; si liq. conc. et qu'on chauffe,
dégagement d'oxygène.
Ac. chlorhydrique. — La cou-
leur rouge persiste longtemps à
froid; par chai., dégagement de
chlore et col. de la liq. en rose
clair.
Ac. sulfureux ou sels ferreux.
— Si liq. ac, décol. instant.; si liq.
neut., décol. et pr. brun.
MERCURE.
I. — Sels mercureusc.
Ac. chlorhydrique ou chloru-
res. — Pr. blanc de chlorure,
insol. ac. et,; Am. le colore en
aoir.
Ac. sulfhydrique. — Pr. noir,
insol. AmHS.
Sulfhydrate d'ammonium. —
De même.
Potasse, ammoniaque ou cai*-
bonate d'ammoniaque. — Pr.
noir ou gris-noirâtre, insol. exe. H.
Carbonate de potassium. — Pr.
jaune sale, noircissant par chai.
Carbonate de baryum. — Pré-
cipitation compl. à froid.
Phosphate de sodium. — Pr.
blanc, insol. exe. R., devenant
gris par chai.
Ferrocya. — Pr. blanc gél.
Ferricya. — Pr. rouge-brun,
devenant blanc.
Iodure de potassium. — Pr.
jaune-vert d'iodure mercureux, que
exe. R. dédouble en mercure mé-
tallique pulv. et en iodure mercu-
rique qui se dissout.
Chlorure stanneux. — Pr. blanc,
devenant bientôt gris (mercure
métallique).
Cuivre. — Se recouvre d'une
couche grise de mercure, devenant
brillante par frottement.
II. — Sels mercuriques.
Eau. — Dédouble un grand
nombre de sels mercuriques en
sels acides solubles et en sels ba-
siques jaunes ou insolubles.
Ac. chlorhydrique ou chloru-
res. — Rien.
Ac. sulfhydrique. — En petite
3., pr. blanc (comb. de sulfure et
u sel non décomposé) ; devenant
noir par exe. R. ; presque insol,
AmHS; insol. AzO'H, même bouil-
lant; sol. d. eau régale.
Sulfhydrate d'ammonium. —
De même.
Potasse. — En pet. q.; pr.
rouge-brun; en exe, pr. jaune
d'oxyde .
Ammoniaqueoxk carbonate am*
112
AGENDA DU CHIMISTE.
monique. — Pr. blanc, sol. grand
exe. R.
Carbonate de potassium. —
Pr. rouge-brun.
Carbonate de baryum. — Pré-
cipitation compl. à froid.
Phosphate de sodium. — D. le
bichlorure,rien,ou avec temps pr.
rouge: d. le nitrate, pr. blanc de
phosphate.
Ferrocya. — Si liq. pas trop
et., pr. blanc, devenant bleu, par
suite de la for m. de bleu de
Prusse et de cyanure de mer-
cure.
Chlorure stanneux. — Pr. blanc
de calomel ; gris par ex. R.
Iodure de potassium. — Pr.
rouge; sol. exe. liq. et exe. R.
Cuivre. — Dép. gris de mercure.
MOLYBDÈNE.
Molybdates.
Ac. chlorhydrique ou nitrique.
— Pr. blanc, sol. exe. R. et d. beau-
coup d'eau.
Ac. sulfhydrique. — Si liq. ac,
d'abord col. bleue, puis brune, et
enfin pr. brun. sol. AmHS; chai,
favorise la précipitation.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Si liq. ammoniacale, R. en petite
q. donne par chai. pr. brun, et
liq.se col. en rouge foncé; cette
liq. possède un grand pouvoir co-
lorant. Exe. R. détruit col. et dis-
sout pr.
Chlorure de calcium, — Pr.
blanc, sol. ac.
Nitrate d'argent. — Pr. blanc,
sol. AzO'H et Am.
Phosphates. — Liq. additionne
exe. AzCMH, puis d'une très-petite
q. de phosphate, donné avec temps
ou par chai., pr. jaune crist., sol.
Am.
Ferrocya. — Pr. brun sol. AzH3.
Chlorure stanneux. — Pr. vert-
bleuâtre, sol. en bleu ac.
Sulfate ferreux. — Si liq. ac,
col. bleue; exe. R. fournit pr. brun
et liq. brune.
Zinc ou étain. — Eh présence
de HC1 col. bleue, puis verte et à
la tin brune.
NICKEL.
Ac. sulfhydrique. — Rien, ou si
ac. très-faible, louche noirâtre.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Pr. noir, insol. exe. R., très-diffi-
cilement sol. HC1.
Potasse. — Pr. vert clair d'hy-
drate, insol. exe. R. et inaltérable
par cfial.
Ammoniaque. — En petite q.,
trouble verdâtre. sol. en bleu exe.
R.; potasse précipite l'hydrate de
cette solut.
Carbonate de potassium. — Pr.
vert-pomme de carbonate basique.
Carbonate d'ammonium. — Pr.
vert-pomme, sol. exe. R. en bleu-
verdâlre .
Carbonate de baryum. — Ne
précipite pas, excepté le sulfate .
Ferrocya. — Pr. blanc- verdâ-
tre, insol. HC1.
Ferricya. — Pr. jaune-vert, in-
sol. HC1.
Azotite de potassium. — Ne
précipite pas.
OR.
Sels auriques.
Ac. sulfhydrique. — Pr. noir-
brun, insol. HC1, Az03H, sol. eau
régale et AmSH jaune.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Pr. noir-brun, sol. exe. R.
Potasse. — En petite q., pr.
jaune-rouge, très-sol. exe. R.
Ammoniaque. — Pr. jaune-
rougeâtre d'or fulminant, insol.
exe. R.
AGENDA DU CHIMISTE.
113
Carbonate de potassium. — A
froid, rien ; à chaud, pr. brun d'hy-
drate .
Carbonate, d'ammonium. —
Dégagement de gaz carbonique et
pr. d'or fulminant.
Carbonate de baryum. — Rien
à froid; pr. incompf. à chaud.
Ac. oxalique. — A froid, lent.,
à chaud, rap. dégagement de CO*,
col. verte et à la fin dép. d'or
métallique.
Ferrocya. — Col. ou pr. vert-
émeraude.
Ferricya. — Rien.
Sulfate ferreux. — Dép. brun
d'or métallique.
Chlorure stanneux} avec qqs.
gouttes AzCMH. — Pr. rouge-pour-
pre ou rouge-brun de pourpre de
Cassius.
Iodure de potassium. — Pr.
jaune d'iodure aureux, et form.
d'iode libre qui colore la liq.
Zinc métallique. — Dép. vol.
d'or métallique.
PHOSPHORE.
I. — Hypophotphites.
Chlorure de baryum, chlorure
de calcium, acétate de plomb. —
Rien.
Azotate d'argent. — Pr. blanc
d'hypophosphite , noircissant rap.
(argent métallique).
Chlorure mercurique. — Si R.
en exe, pr. blanc de chlorure mer-
cureux; si liq. en exe, dép. gris
de mercure métallique.
Sulfate de cuivre. — L'ac. li-
bre, chauffé vers 60° avec le R.,
donne pr, rouge d'hydrure de
cuivre, sol. Il Cl avec dégage-
ment d'hydrogène ; si l'on chauffe
trop fort, dép. de cuivre métal-
lique.
Ac. sulfurique. — A chaud, dé-
gagement de gaz sulfureux et pr.
de soufre.
Zinc et ac. sulfurique. — Dé-
gagement d'hydrogène phosphore.
II. — Phosphitss.
Chlorure de baryum} chlo-
rure de calcium. — Pr. blanc,
sol. ac. acétique ; si liq. très-ét.,
rien.
Acétate de plomb. — Pr. blanc,
insol. ac. acétique.
Azotate d argent ammonia-
cal.—X froid, lent., à chaud, rap.
dép. d'argent métallique.
Chlorure mercurique. — A froid,
lent., à chaud, rap. pr. blanc de
chlorure mercureux.
Sulfate de cuivre. — Rien.
Zinc et ac. sulfurique. — Dé-
gagement d'hydrogène phosphore.
m. — Phosphates ordinaires.
Vacide phosphorique libre ne
coagule pas l'albumine et ne pré-
cipite pas les sels de baryum ou
d'argent.
Chlorure de baryum. — Pr.
blanc de phosphate, sol. HC1 ctac.
acétique, presque insol. sel am-
moniac.
Chlorure de calcium. — Pr.
blanc, sol. HC1 et ac. acétique,
assez sol. sel ammoniac.
Sulfate de magnésium, add. de
sel ammoniac et d'Am. — Pr.
blanc crist. de phosphate ammo-
niaco-magnésien , sol ac, insol.
Am. Si liq. très-ét., pr. se
forme avec temps ou par frotte-
ment.
Acétate de plomb. — Pr. blanc,
vol. insol. ac. acétique, sol Az05H.
Nitrate d'argent. — Pr. jaune
clair, sol. Az03H ou Am. Si liq.
neut., elle prend une réac-
tion ac.
114
AGENDA DU CHIMISTE.
Per chlorure de fer. — Pr. gél.
blanc-jaunâtre, sol. HC1, insol. ac.
acétique.
Molybdate d'ammonium, add.
d'un exe. Az03H. — A froid avec
temps, à chaud rap. pr. jaune
crist, très-sol. Am.
Acétate d'urane. — Pr. jaune,
insol. ac. acétique, sol. ac. miné-
raux.
Nitrate ac. de bismuth. — Pr.
blanc dense, insol. Az03H et.
Chlorure lutêocobaltique. —
Rien.
IV. — Pyrophosphates.
Vacide pyrôphosphorique li-
bre ne coagule pas l'albumine et
ne précipite pas les sels de ba-
ryum ou d'argent, en solut. et.
Chlorure de baryum. — Pr.
blanc, sol. HC1.
Sulfate de magnésium. — Pr.
blanc, sol. exe. I{. Am. ne le pré-
cipite pas de cette solut.
Nitrate d'argent. — Pr. blanc,
sol. Az03H ou Am.
Molybdate d'ammonium, add.
d'un exe. Az03H. — A froid pas
de précipité} à l'ébullilion, pr.
jaune après qq. temps.
Chlorure lutêocobaltique, — Pr.
de paillettes brillantes jaune-rou-
geâtre pâle.
V. — Metaphosphates.
Vacide mètaphosphoriquQ li-
bre coagule l'albumine et précipite
en blanc les sels de baryum et
d'argent.
Sulfate de magnésium, add.
de sel ammoniac et d'Am. —
Rien.
Nitrate d'argent. — Pr. blanc,
sol. AzOsH ou Am.
Chlm^ure lutêocobaltique. —
Rien.
PLATINE.
Sels platiniques.
Acide oxalique. — Rien.
Ac. sulfhydrique. — Col. brune,
puis pr. brun-noir, insol. HC1.,
Az03H, sol. eau régale et AmHS.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Pr. brun-noir, sol. exe. R.
Potasse ou ammoniaque. — Si
lia. renferme chlorure, pr. jaune,
sol. à chaud exe. R. Si liq. con-
tient un oxysel, pr. jaune-brun,
insol. exe. R.
Carbonate de potassium ou
d'ammonium. — Pr. jaune, insol.
exe. R.
Carbonate de sodium. — À
froid, rien; à chaud, pr. brun.
Ferrocya. — Pr. jaune de chlo-
roplatinate.
Chlorure de potassium- ou
d'ammonium. — Pr. crist. jaune;
si liq. et., pr. se forme avec temps
ou par add. d'alccol.
Chlorure stanneux. — Col.
rouge-brun (chlorure platineux).
Sulfate ferreux. — Rien ; par
ébullition prolongée, dépôt de pla-
tine métallique.
Iodure de potassium. — Col.
brun-rouge, puis pr. brun.
PLOMB.
Ac. chlorhydrique. — Pr. blanc,
crist.. insol. Am et ne changeant
pas de couleur, inaltérable à la
lumière. Si liq. et., rien.
Ac. sulfhydrique. — Pr. noir,
insol. AmHS.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Pr. noir, insol. exe. R.
Potasse. — Pr. blanc d'hydrate,
sol. exe. R.
Ammoniaque. — Pr. blanc
d'hydrate, insol. exe. R.
Carbonate de potassium ou
AGENDA DU CHIMISTE.
115
d'ammonium. — Pr. blanc de
carbonate, à peine sol. exe. R.
Carbonate de baryum. — Rien
à froid ; précipitation compl. par
ébullition prolongée.
Ferrocya. — Pr. blanc.
Ferricya. — Rien.
Ac. sulfurique ou sulfates. —
Pr. blanc de sulfate, presque in-
sol. d. eau, sol. KHO ou tartrate
ammonique; noircit par AmHS.
lodure de potassium. — Pr.
jaune, sol. exe. R ou KHO.
Chromate de potassium. — Pr.
jaune, insol. Az03H et., sol. KHO.
Zinc métallique. — Dép. gris
noirâtre de plomb métallique.
POTASSIUM.
Ac. mlfhydrique , sulfhydrate
d'ammonium, potasse, ammo-
niaque, carbonates alcalins. —
Rien.
Ac. tartrique. — Si liq. conc,
Er. crist. de bitartrate: sol.
eaucoup d'eau , sol. KHO et
ac. minéraux : si liq. et., rien.
Ac. hydrofluosiliciquc. — Pr.
gél. opalin, à peine visible.
Ac. perchlorique. — Pr. crist.
blanc de perchlorate insol. alcool :
si liq. et., rien.
Chlorure platinique. — Pr.
jaune de clrioroplatinate, très-peu
sol. eau, insol. alcool éthéré.
Sulfate d'aluminium. — Dép.
crist. d'alun, lent à se former; si
liq. et., rien.
Ac. picrique. — Pr. jaune
insol. alcool.
SILICIUM.
Silicates.
Les silicates alcalins, auxquels
on peut ramener tous les autres
par fusion avec un carbonate al-
lin, donnent par les acides un pr.
gélatineux de silice hydraté, un
peu sol. Si la sol. est évaporée £
siccité, la silice n'est plus sol.
Cette silice, arrosée d'acide fluor-
hydrique aqueux, disparaît entiè-
rement si l'on évapore.
SODIUM.
Ac. aulfhydrique, sulfhydrate
d'ammonium, potasse, ammo-
niaque, carbonates alcalins. —
Rien.
Ac. tartrique. — Rien.
Ac. hydrofluosilicique. — Pr.
gél.; si liq. et., rien,
'Ac. perchlorique. — Rien.
Chlorure platinique. — Rien.
Sulfate d'aluminium. — Rien.
Bimétantimoniate de potas-
sium. — Pr. blanc crist. ; la liq.
doit être neutre et no contenir
que des alcalis pour que l'essai
soit concluant. Si liq. et., rien,
SOUFRE.
I. — Sulfures.
Acides.—- Les sulfures solubles,
auxquels on peut ramener tous les
autres (i), en les fondant avec la
notasse, dégagent avec ac. de
lac. sulfhydrique. reconnaissable
à son odeur ou à la col. noire qu'il
produit sur le papier imprégné
d'acétate de plomb.
Acétate de plomb. — Pr. noir,
insol. ac. et., sol. HCl bouillant.
Azotate d'argent. — Pr. noir. '
Nilroprussiate de sodium. —
Col. violet- rouge intense; ac. suif-
hydrique libre ne la produit qu'a-
près add.'d'une goutte de soude.
Lame d'argent. — Une goutte
(1) Pour les caractères des sulfures,
voyez les différents métaux.
116
AGENDA DU CHIMISTE.
de la liq. déposée sur la lame pro-
duit une tache noire.
H. — Hydrosulfites.
Acides. — Col. jaune.
Sulfate de cuivre ammonia-
cal. — A froid, pr. jaune-rouge
d'hydrurc cuivreux, ou si R. en
exe, mélange d'hydrure et de cui-
vre.
Azotate d? argent. — A froid,
dép. gris-noiratre d'argent métal-
lique.
Indigo. — Est décoloré instan-
tanément; la col. reparaît par agi-
tation à l'air.
Air ou oxygène. — Les hydro-
sulfites absorbent énergiquement
l'oxygène de l'air en se transfor-
mant en sulfites acides.
ni. — Hyposulfltes.
Acides. — A froid, après qq.
temps, rap. à chaud, dép. de soufre
et odeur de gaz sulfureux.
Chlorure de baryum. — Pr.
blanc, sol. d. beaucoup d'eau, dé-
compusable parHCl.
Azotate d'argent. — Pr. blanc
d'hyposulfite, très-instable et de-
venant jaune, puis noir (sulfure
d'argent). La hq. renferme alors
un sulfate.
Per chlorure de fer. — Col. vio-
let-rouge, disparaissant après qq.
temps, la liq. devenant incolore.
Chlorure mercurique. — Pr.
blanc, noircissant bientôt ; si R.
en exe, pr. reste blanc.
Permanganate de potassium,
ac. chromique. — Sont réduits.
Zinc et ac. chlorhydrique. —
Dégagement d'ac. sulfhydrique.
IV. — Sulfites.
Acides. — Odeur de gaz sulfu-
reux, sans dépôt de soufre.
C/Uorure de baryum. — Pr.
blanc, presque insol. eau. sol.
HC1.
Chlorure mercurique. — Pr.
blanc, ne noircissant pas.
Permanganate de potassium^
ac. c/iromique. -— Sont réduits.
Perchlorure de fer. — Pas de
col., la liq. se décolore au bout de
qq. temps.
Zinc et ac. chlorhydrique. —
Dégagement d'ac. sulfhydrique.
Nitrovrussiate de sodium. —
Liq. acidulée par ac. acétique add.
de très-peu de nitroprussîate, puis
d'une q. un peu plus grande de
sulfate de zinc, donne pr. ou sol.
rouge-pourpre (les hyposulfltes ne
montrent pas cette réaction).
V. — Sulfates.
Acides. — Rien.
Chlorure de baryum. — Pr.
blanc, pulv. lourd de sulfate, in-
sol. HC1, AzO5 H.
Acétate de plomb. — Pr. blanc,
lourd, insol. AzOsH et.; sol. Az05H
ou HC1 conc. et bouillant; sol.
tartrate ammonique.
Zinc et ac. chlorhydrique. —
Rien.
Sucre de canne. — Est noirei
à ioo° par ac. sulfurique libre.
STRONTIUM.
Ac. sulfhydrique ou suif hy-
drate d'ammonium. — Rien.
Potasse. — Si liq. conc, pr. blanc
crist. d'hydrate; si liq. et., rien.
Ammoniaque. — Rien.
Carbonate de potassium ou
d'ammonium. — Pr. blanc de
carbonate, insol. exe. R.
Oxalate d'ammonium. — Pr.
blanc, pulv., sol. HC1, assez sol.
sels ammoniacaux, peu sol. ac.
acétique ou oxalique.
AGENDA DU CHIMISTE.
117
Ac. sulfurique et sulfates. —
Pr. blanc, un peu sol. eau, assez
sol. HC1., compl. décomposé par
cbullition avec carbonate aie. Le
sulfate calcique ne précipite les
sels de strontium qu'au bout de
qq. temps.
Ac. hydrojluosilicique. — Rien.
Chromate de potassium. — Si
liq. conc, au bout de qq. temps
pr. jaune; si liq. et., rien.
Bichromate de potassium. —
Rien, même si liq. conc.
Succinate d'ammonium. — Pr.
lent si liq. conc; rien si liq. et.
Ferrocya. — Si liq. conc. trou-
ble: si liq. et., rien.
Ferricya. — Rien.
THALLIUM.
I. — Sels thalleux.
Ac. chlorhydrique. — Si 'liq. pas
trop et., pr. blanc de chlorure, in-
altérable à la lumière, insol. Am,
peu sol. d. eau, moins encore HG1.
Ac. suif hydrique. — Si ac. fai-
ble (ac. acétique), pr. compl. noir
de sulfure; si ac. fort, pr. très-in-
compl.; si liq. acidulée AzOsH,
rien.
Sulfhydrale d'ammonium. —
Pr. noir, insol. exe. R., et cyanure
de potassium, sol. UC1 ou Az03H.
Potasse, ammoniaque. — Rien.
Carbonates alcalins. — Si liq.
Irès-conc. , pr. blanc de carbo-
nate.
Ac. oxalique. — Rien.
lodure de potassium. — Pr.
jaune citron, à peine sol. eau, peu
sol. KHO, insol. R.
Chromate de potassium. — Pr.
jaune, peu sol. ac. chauds.
Cyanure de potassium. — Rien.
Ferrocya. — Si liq. tres-conc.,
pr. sol. exe. R. ; si liq. moyenne-
ment conc, rien.
Zinc métallique. — Dép. de
lamelles brillantes de lhallium.
II. — Sels thalllques.
Eau. — Dédouble les sels thaï ti-
ques en hydrate thallique et ac
libres.
Ac. chlorhydrique. — Rien.
Ac. sulfhydrique. — Dép. de
soufre et réduction à l'état de sel
thalleux.
Potasse. — Pr. brun gél. d'hy-
drate.
Ammoniaque. — Pr. brun gél.
d'hydrate ; la précipitation est in-
comp., à froid, compl. à chaud.
Carbonates alcalins. — Déga-
gement de CO8 et pr. brun d'hy-
drate.
Ac. oxalique. — Pr. blanc
d'oxalate.
lodure de potassium. — Pr. noir,
mélange d'iode et d'iodure thal-
leux.
Chromatede potassium. — Rien.
Ferrocya.— Pr. jaune verdissant
par chai.
Ferricya. — Pr. jaune- verdàtre.
TUNGSTÈNE.
Tungstates.
Ac. chlorhydrique ou nitrique.
— Pr. blanc, insol. exe R., sol.
A m, devenant jaune par cbulli-
tion.
Ac. phosphorique. — Pr. blanc,
sol. exe R.
Ac. sulfhydrique. — Action
presque nulle, même en liq. ac.
La liq. se colore lent, en bleu.
Sulfhydrale d'ammonium. —
Ne précipite pas les tungstatcs;
l'add. d'ac. précipite sulfure brun
clair, un peu sol. eau pure, insol.
sol. salines.
Chlorure de calcium ou de ba-
ryum. — Pr. blanc.
118
AGENDA DU CHIMISTE.
Azotate d'argent. — Pr. blanc,
sol. Am.
Chlorure stanneux. — Pr. jaune;
si l'on ajoute HC1 et qu'on chauffe,
pr. devient d'un beau bleu.
Sulfate ferreux. — Pr. brun,
qu# les ac. ne peuvent dans aucun
cas faire virer au bleu.
Zinc. — Les tungstates add. de
deHGl on mieux d'ac. phospho-
rique sont colorés en bleu par le
zinc.
URANIUM.
Sels uranlques.
Ac. sulfhydrique. — Rien.
Sulfhydraie œ ammonium. — A
froid, pr. brun de sulfure, sol. ac.
mêmeac. acétique, sol. AmHS pur,
insol. d. le R. contenant exe. de
soufre. A chaud, pr. noir, mélange
de soufre et d'oxyde uraneux, in-
sol. AmHS.
Potasse ou ammoniaque. — Pr.
jaune, insol. exe. R.
Carbonate d'ammonium ou bi-
carbonate de potassium. — Pr.
jaune, sol. exe. R.; KHO fait repa-
raître le pr.
Carbonate de barywn. — Pré-
cipitation corn pi. à froid.
Phosphate de sodium, — Pr.
blanc-jaunâtre, sol ac. minéraux,
insol. ac. acétique.
Ferrocya. — Pr. rouge-brun
foncé.
Ferricya. — Rien.
Zinc métallique. — Après qq.
temps, pr. jaune d'oxyde.
ZINC
Ac. sulfhydrique. — Pr. blanc
de sulfure, très-sol. HC1, insol.
AmHS; la précipitation est très-
incompl. ; elle est empêchée par
l'add. de HC1.
Sulfhydrate d'ammonium. —
Pr. blanc de sulfure, très-sol. HC1;
insol. ac. acétique.
Potasse ou ammoniaque. —
Pr. blanc gél. d'hydrate, très-sol.
exe. R. et sels ammoniacaux.
Carbonate de potassium. — Pr.
blanc de carbonate basique, in-
sol. exe. R.
Carbonate d'ammonium. —
Pr. blanc, sol. exe. R.; la liq. et.
d'eau laisse déposer par Pébulli-
tion du carbonate de zinc.
Carbonate de baryum. — A
froid, rien, excepté dans le sul-
fate ; à chaud, précipitation lente.
Phosphate de sodium, — Pr.
blanc, sol. ac, KHO , Am; si
liq. contient du sel ammoniac,
R. ne précipite pas (le man-
ganèse précipite dans ces condi-
tions).
Ferrocya. — Pr. blanc gél.,
insol. HC1.
Ferricya. — Pr. jaune-rougeâ-
tre, sol. HC1 ou Am.
II.
SELS ORGANIQUES.
ACÉTATES.
Chlorure de calcium. — Rien,
même après add. d'alcool.
Azotate d'argent. — Si liq.
neut., pr. blanc, crist., sol. eau
chaude, Am ou Az03H.
Chlorure mercurique. — Rien,
même à chaud.
Azotate mercureux. — Pr.
blanc, sol. à chaud.
Perchlorure de fer. — Col.
rouge foncé, passant au jaune
par HC1 ; par ébullition, pr. brun
AGENDA DU CHIMISTE.
119
d'hydrate fcrrique et décolora-
tion si ïiq. contient exe. d'acé-
tate.
Ac. sulfurique. — A chaud, vap.
d'ac. acétique ; si l'on ajoute alcool,
odeur d'éther acétique.
Ac. arsènieux. — Les acétates
secs, chauffes avec de Tac. arsè-
nieux, développent l'odeur repous-
sante de l'oxyde de cacodyle.
BENZOATES.
Chlorure de calcium.—- Rien,
même après add. d'alcool.
Azotate d'argent. — Pr. blanc,
sol. eau chaude, ac. et Am.
Acétate de plomb. — Pr. blanc,
sol. ex. R. et ac. acétique; insol.
Am.
Perchlorure de fer. — Pr. vol.
couleur de chair de benzoate fer -
rique ; 1IC1 en petite q. le dissout
en laissant ac. benzoïque solide.
Acides. — Si liq. conc, pr. crist.
blanc, sol. d. beaucoup d'eau
chaude et cristallisant par refroi-
dissement en lamelles brillantes.
Si liq. et., rien; mais si l'on agite
sol. avec éther, celui-ci enlève
ac. benzoïque et le laisse après
distillation.
CARBONATES.
Chlorure de calcium. — Pr.
blanc gél. devenant crist. après
qq. temps ; sol. ac. avec dégage-
ment de CO8.
Azotate d'argent. — Pr. blanc,
sol. Am, et avec effervescence d.
Az^H.
Perchlorure de fer. — Pr. rouge
brun d'hydrate et dégagement de
C0a
Acides. — Dégagement jie CO* ;
le gaz est inodore et trouble l'eau
de chaux.
CITRATES.
Chlorure de calcium. — Pr.
blanc, sol. liq., insol. exe. R. Si
liq. contient sel ammoniac, pas
de pr., mais par chai, il se forme
un dép. blanc, crist. de citrate
tr i cale i que.
Azotate d'argent. — Pr. blanc
floconneux, ne noircissant que
très-peu par l'ébullition, môme
après add.d'Am.
Acétate de plomb. — Pr. blanc,
sol. Am.
Perchlorure de fer, — Col.
brune.
Ac. sulfurique. — L'ac. conc.
dégage des citrates solides un
mélange do CO et CO1, sans que
la liq. noircisse ; vers la fin la
couleur de la liq. se fonce et il se
dégage du gaz sulfureux. Si l'on
ajoute peroxyde de manganèse,
odeur d'acétone.
CYANURES.
Chlorure de calcium. — Rien.
Azotate d'argent. — Pr. blanc
caillebotté, sol. exe. R. moins
sol. Am, insol. Az03H et. Ce pr.
dégage au rouge du cyanogène
brûlant avec flamme pourpre.
Sel ferroso-ferrique. — Si liq.
neut., pr. vert sale (si liq. ac, on
sursature par qq. gouttes de po-
tasse), mélange de bleu de Prusse
et d'oxyde rerroso-ferricpie. On
ajoute un peu HC1, qui dissout ce
dernier et laisse bleu de Prusse.
Suif hydrate d'ammonium. —
Le mélange des deux solut.,
évaporé au bain-marie, de ma-
nière à chasser exe. de R, ren-
ferme du sulfocyanate, qu'on dé-
cèle par une goutte de chlorure
ferrique (coloration rouge-sang).
Sxdfate de cuivre et teinture de
120
AGENDA DU CHIMISTE.
gaïac. — Si liq. acidulée par une
goutte HCI, col. bleue intense.
Acides. — Développent l'odeur
d'amandes amères, caractéristique
de l'ac. cyanhydrique.
FERRICYANURES.
Chlorure de calcium. — Rien.
Azotate d'argent. — Pr. orange,
très-sol., Am, insol. Az03H.
Sulfate ferreux. — Pr. bleu,
insol. HCI.
Chlorure ferrique.— Col. brune.
Sulfate de cuivre. — Pr. vert-
jaunâtre; insol. HCI.
Ac. sulfurique. — Comme pour
les ferrocyanures.
FERROCYANURES.
Chlorure de calcium. — Pr. en
sol. très-conc. ; si liq. moyenne-
ment conc, rien.
Azotate d'argent. — Pr. blanc,
insol. Am ou Az03H.
Sulfate ferreux. — Pr. blanc,
bleuissant rap. à l'air, instan-
tanément par chlore ou Az03H.
Chlorure ferrique. — Pr. de
bleu de Prusse, insol. HCI. déc. par
KHO bouillante.
Sulfate de cuivre, — Pr. rouge-
brun, insol. HCI.
Ac. sulfurique.— Si l'ac. conc,
par chai, dégagement de CO pur;
si l'ac. et., dégagement d'acide
cyanhydrique.
FORMATES.
( Chlorure de calcium. — Rien.
Azotate d'argent. — Si liq. conc,
pr. blanc crist. de formiate argen-
tique, noircissant rap. et se trans-
formant en argent métallique ; si
liq, et., rien; mais après qq. temps
dép. d'argent métallique. La ré-
duction ne se produit pas en pré-
sence d'un exe. d'Am.
Chlorure mercurique. — À
froid rien ; vers 60-70°, pr. blanc
de chlorure mercureux.
Perchlorure de fer. — Comme
pour les acétates.
Ac. sulfurique. — A froid,
odeur piquante de l'acide formi-
que ; à chaud, dégagement de CO
pur, sans que le mélange noir-
cisse. Si l'on ajoute alcool, va-
peurs d'éther formique.
MALATES.
Chlorure de calcium. — Rien \
si liq. conc, pr. blanc par ébullî-
tion; si liq. et., rien, mais alors
l'add. de 2 vol. d'alcool provo-
quera la form. du pr. de malate
calcique. très-sol. HCI. Si cette
sol. renferme très-peu HCI, Am
fait reparaître le pr. par Pébulli-
tion ; si sol. renferme exe HCI ,
Am ne produit plus rien, môme
après ébullition prolongée.
Acétate de plomb. — Pr. blanc,
sol. ac ou Am., fusible dans l'eau
bouillante.
Azotate d'argent. — Pr. blanc,
devenant un peu gris par chai.; la
réduction est très-incompl., même
après add. d'Am.
Chlorure ferrique. — Rien.
Ac. nitrique. — L'oxyde à
chaud et le transforme en ac.
oxalique.
Ac. sulfurique. — Chauffés
avec l'ac conc, les malates déga-
gent un mélange de CO2 et CO,
puis le liq. devient noir et dégage
du gaz sulfureux.
OXALATES.
Chlorure de calcium. — Pr.
blanc pulv. d'oxalate calcique, in-'
sol. ac acétique, oxalique, et sels
ammoniacaux; sol. HCl, Az03H.
Azotate d'argent. — Pr. blanc
AGENDA DU CHIMISTE.
121
d'oxalate argentique , peu sol.
AzO'II et.; sol. Am.
Chlorure ferreux. — Pr. blanc-
jaune, sol. ac. oxalique.
Peroxyde de manganèse. — Si
liq. acidulée de SO<H2, à froid,
dégagement vif de CO2.
Chlorure d'or. — Dégagement
de CO2 et dép. d'or métallique;
réaction lente à froid, rap. à chaud.
Ac. sulfurique. — A chaud, dé-
gagement de volumes égaux de
CO et CO2, sans que le mélange
noircisse.
SUCCINATES.
Chlorure de calcium. — Si liq.
très-conc, pr. blanc crist.; si liq.
moyennement conc, rien, même
par* chaleur; l'ada. de 2 vol.
d'alcool provoque form. d'un pr.
blanc de succinate calcique, sol.
sel ammoniac.
Azotate d'argent. — Pr. blanc,
peu sol. ac. acétique, sol. AzOH
ou Am.
Chlorure ferrique. — Pr. vol.
rouge-brunâtre pâle, sol. ac. et.
Acétate de plomb. — Pr. blanc
amorphe, très-sol. exe. R., liq. pri-
mitive ou ac. succinique; après
qq. temps, ces sol. déposent du suc-
cinate de plomb crist. à peine sol.
Ac. azotique. — Ne l'altère pas,
même à l'ébullition.
SULFOCARBONATES.
Solution ammoniacale d'oxyde
de nickel. — Dans les sulfocarbo-
nates normaux tr. et. col. groseille ;
dans les sulfocarbonates sulfurés
col. jaune.
SULFOCYANATES
Chlorure de calcium. — Rien.
Azotate d'argent. — Pr. blanc,
sol. exe. liq. primitive ou Am.
Chlorure ferrique. —Col. rouge
de sang, stable en présence de
tlCl ; la chai, la détruit, de même
que Az03H, ac. sulfureux, hypo-
su Mites, etc.
Sulfate de cuivre et ac. sulfu-
reux. — Pr. blanc de sulfocyanate
cuivreux, insol. ac, sol. Am.
Acétate de plomb. — Après qq.
temps, pr. crist.
Ac. chlorhydrique ou sulfuri-
que. — Si liq. et. et froide, rien;
après qq. temps, col. jaune ; et a
la fin dép. jaune d'ac. persulfocya-
nique. À chaud, dégagement de
CO2, CS2, H»S ou CSG.
Ac. nitrique. — L'ac. et. donne
à chaud un dép. jaune de persul-
focyanogène.
Ac. molybdique dissous dans
HC1. — Col. rouge, que l'éther
enlève au liq.
TARTRATES.
Chlorure de calcium. — Pr.
blanc amorphe, sol. ac. et sel am-
moniac. Cette dernière solul. laisse
déposer au bout de qq. temps du
tartrale de calcium cristallisé. Pr.
sol. KHO; la solut. se trouble par
chai, et s'éclaircit de nouveau par
refroidissement. Le tartrate calci-
que chauffé doucement avec Am et
un fragment d'azotate d'argent
donne un miroir d'arpent.
Azotate d'argent. — Pr. blanc,
sol. Az03H ouAm; noircissant par
l'ébullition.
Acétate de plomb. — Pr. blanc,
sol. Az03H ou Am.
Chlorure ferrique. — Rien.
Acétate de potassium et ac.
acétique. — Pr. crist. de bitar-
trate de potassium ; si liq. et., avec
temps; si liq. très-ét., rien.
Ac. sulfurique. — A chaud, dé-
gagement de CO2, CO, et plus tard
de SO2, en même temps que le
mélange noircit.
Section III. — Analys
(1S1) Table pour les essais au chalumeau (Borax).
Essai au borax.
Couleur
de la perle.
Incolore.
Grise et opaque.
Jaune très-pâle.
Jaune pâle.
Jaune.
Jaune-rougeâtre.
Rouge.
Rouge foncé.
Rouge-brun.
Violette.
Bleue.
IVerte.
Si, Al, Sn, Ba,
Sr,Ca,Mg,Gl,
Y, Zr, Th, La,
Te,Ta,Nb,W,
Mo, Ti ;
Zn, Cd, Pb, Bi,
Sb, seulement
enp.q.(l) si-
non jaunes
Au feu d'oxydation
A chaud. A froid.
Si, Al. Sn;
Ba, Sr, Ca, Mg,
Gl, Y, Zr, Th,
La,Te,Ta,Nb,
Ti,W.,Mo,2n,
Cd, blanches
et op. au fl.
Pb,Bi,Sb,Ag;
Fe, en p. q.
Si, Al, Sn, Ba,
Sr,Ca,Mg,Gl,
Y, Zr, Th, La,
Di, Mn;
Nb, seulement
enp.q., sinon
grises et op.
Ag,Zn, Cd,Pb,
Ni, Bi, Sb, Te,
en soufflant
longtemps; si-
non grises et
op.
Ag. en p. q.
Ag,Cd,Zn, g.q.
Ti, W, Pb, Sb,
Mo, en g. q.;
U, en p. q.
Cr, Fe, enp.q.
Bi,eng.q.(or*e).
Ce.
Fe, en g. q.
Cr, U.
Mn, Ni, Di.
Co.
Cu.
Ag. en g.q. op.
au fl.
Va, Fe ;
Ce, blanc op.
au fl.;
U, jaune op.au
fl-
Au feu de réduction
A chaud. A froid.
Ag, Zn,Cd,Pb,
Bi, Sb, Ni, Te,
surtout à fr.
et en chauff.
peu longt. , si-
non incolor.;
Nb, en g. q.
Si, Al, Sn, Di,
Mn;
Ba, Sr, Ca, Mg.
Gl, Y, Zr, Th
(sat.)* La, Ce,
Ta, blanches
et op. au fl.
Nb, seulement
enp.q.; sinon,
grise et op.;
Ag,Zn,Cd, Pb,
Bi, Sb,Ni,Te,
en soufflant j
longt.; sinon j
grises et op.
Fe, en p. q.
Ag, Zn,Cd,Pb,
Bi,Sb,Ni, Te,
en chauffant
peu long
temps; sinon
incolores;
Nb, en g. q.
Mn (violacée).
Ni.
Di.
Co ;Cu(vcrddt,
pend. 1ère fr.
Cr (jaunâtre
pendant le re-
froid.).
Ti, en p. q., si
nonbleuviol.;
Mo, en p. q.;
en tres-gr. q.
brun ;
\V. Va.
Mo, en g.q .op.
et brune;
W, en g. q.
brune.
Cu, en souf/l
peu longt. (tr.)
Co.
Fe.Cr, brunât.t
Cu, presq. inc,
en souf. longt.
Cu, en souffl.
peu longt. (tr.)
Ti, op. au fl.
Co ; Cu, presq.
inc.ens.longl.
Fe , U ( vert
bout.)\ Cr, Va
(vert-émer.).
i. Abréviations employées dans ce tableau : p. q., petite quantité ; g. q.t grande
par la voie sèche.
(13*) Table pour les essais au chalumeau (Sel de phosphore).
Essai
au sel de phosphore.
Couleur de la perle.
Incolore, avec une
portion non dis-
soute nageant à
l'intérieur.
Incolore.
Si.
Grise et opaque.
Jaune pâle.
Jaune.
Jaune-rougeâtre.
Rouge.
Bouge foncé.
Rouge-brun.
Violette.
Bleue.
Verte.
Au feu d'oxydation.
A chaud. I A froid.
Si.
Al, Sn, Ba, Sr,
Ca,Mg,Gl,Y,
Zr,Th,La,Nb,
Te, en toute
proportion ;
Ta, Ti, W, Zn,
Cd,Pb,Bi,St>,
en p. q.; si-
non plus ou
moinsjaunes.
Sb; — Zn, en
9- <1-
Pb, en très~g.
B^'Cd, Ta, Ti,
W, en g. q.;
Ag, Ce, Ni, U,
Va;
Cr, Fe, en p. q.
Cr, Fe^en q. q
Ni;
Fe,Cr,en*.-g.g.
2&n, Di.
Co.
Cu ; Mo(jaunâ-
tre).
Al, Sn ;
Ba, Sr, Ca, Mg,
Gl, Y, Zr, Th,
La, Te, op. au
Ce,"Nb, Ta, Ti,
W, Zn, Cd,
Pb, Bi, Sb.
Fe, en p. q.
Ag, Fe.
Fe, eng.q.
Ni, en p. q.
U (verdâtre).
Va.
Ni, en g. q,
(orange).
Mn, Di.
Co; Cu (ver dât.
pend.lcrefr.)
Mo, U (jaunâ-
tre) Cr (vert-
émeraude).
Au feu de réduction
A chaud. A froid.
Al, Sn, Ba, Sr,
Ca,Mg,Gl,Y,
Zr,Th,La,Ce.
Di, Mn ;
Ta, Ag, Zn, Cd,
Pb,Bi,Sb, Ni,
Te, feu très-
soutenu ; si-
non grises et
op.
Ag,Zn,Cd,Pb,
Bi,Sb,surfou<
à froid ;
Te, Ni.
Ti.
Fe, en p. q.;
Va.
Co, W; Nb, en
très g. q.
U, Mo, Cu.
M.
Al, Sn;
Ba, Sr, Co, Mg,
Gl, Y, Zr, fh
(saturée), La,
op. au/1.;
Ce,Di,Mn,Ta;
Ap,Zn,Cd,Pb,
Bi,Sb, Ni, Te,
feu tr.-sout.;
sinon gr.et op.
Fe, en p. f.
Ag,Zn,Cd,Pb,
Bi, Sb, Te, Ni.
Fc.
Fe (verdâtre),
en g. q.
Fe, pendant le
refroid.
Fe (hrun\
»
»
Cu, op.
Cr. Fe.
Cu, op.
Nb, en g. q.
Nb, Ti.
Co, \V; Nb, en
très-g. q.
Cr, U, Mo, Va.
quantité-, op.y opaque ; /T., flamber; tr., trouble.
124
AGENDA DU CHIMISTE.
( t«!3) Recherche de V acide borique.
On chauffe, dans «n tube d'essai fermé par un bouchon à 2 trous,
un mélange de borate et de spath fluor avec un excès d'acide sulfu-
rique. On amène près de la surface du mélange un courant de gaz
«l'éclairage que l'on allume à sa sortie, non pas directement au bout
d'un tube eflilé, mais au bout d'un autre tube plus large, maintenu
au-dessus du premier de façon à produire une flamme non éclairante ;
celle-ci se colore vivement en vert et donne au spectroscope les bandes
de l'acide borique. (Voyez table 139).
(1S4) Analyse pyrognostique (Bunsen).
Bunsen a montré que la flamme non éclairante du bec qui porte son
nom peut remplacer avec avantage le chalumeau: qu'elle permet, de
plus, d'étendre considérablement le champ de l'analyse pyrognos-
tique et de l'ériger en une méthode d'analyse qui, par sa sensibilité et
sa précision, peut être rapprochée de l'analyse spectrale. Le point
original et nouveau qui distingue cette méthode de l'ancienne méthode
cfu chalumeau, est la volatilisation de certains éléments et leur conden-
sation sous forme d'enduits sur des surfaces froides, enduits que l'on
peut caractériser au moyen de quelques réactions simples.
I. — NATURE DE LA FLAMME DU BEC BUNSEN.
Le bec employé dans ces essais doit être muni d'une cheminée et
, d'un réglage d'air; il est représenté par la figure
ci-contre à */8 de sa grandeur naturelle; les chiffres
indiquent les différentes zones de réaction de la
flamme.
On distingue dans la flamme trois parties princi-
...6 pales : 4° le centre obscur aba} contenant du gaz mêlé
-J de 6o pour 400 environ d'air; 2° le manteau pale
"'* adac; 3° la pointe bc légèrement éclairante dont on
.., peut augmenter à volonté l'éclat en diminuant l'accès
de l'air par les ouvertures inférieures du bec. Dans ces
trois parties principales on peut distinguer six zones
de réaction :
4 ) Base de la flamme. Température la moins élevée
de la flamme.
2) Zone de fus%on. Située en (2), elle présente la
température la plus élevée; sert à l'examen de la fusi-
bilité, de la volatilité et du pouvoir émissif des sub-
stances.
3) Zone inférieure d'oxydation. Située en (3) ; utile
surtout pour la suroxydation des oxydes dissous dans
les flux.
. • . 4) Zone supérieure d'oxydation. Située en (4) : sert
à roxydation d'essais volumineux, au grillage des sulfures, etc.
a
h
AGENDA DU CIIIM1STE. 125
5) Zone inférieure de réduction. Située en (5) ; contient on mélange
d'air et de gaz non brûlé; certaines substances qui sont réduites en (b)
restent ici inaltérées; de telles conditions ne peuvent être réalisées au
moyen du chalumeau. Sert à la réduction sur le charbon ou dans les flux.
6) Zone supérieure de réduction. Située en (6) ; comme il a été
dit, on peut l'augmenter ou la diminuer à volonté. Cette zone ne ren-
ferme pas d'oxygène libre, mais des particules de charbon; sert à la
réduction des métaux que l'on veut recueillir sous forme d'enduits.
II. — MÉTHODES D'ESSAI DANS LES DIFFÉRENTES ZONES DB REACTION.
A. — Action d'une température élevée snr les substances.
Au moyen de la flamme du bec Bunsen, on peut atteindre des tem-
pératures aussi élevées qu'avec le chalumeau, à la condition de di-
minuer considérablement la quantité de l'essai et, par suite, les
dimensions des fils qui servent à le supporter. On emploie à cet effet
des fils de platine extrêmement minces coupés en morceaux de
k centimètres de long, recourbés en boucle à l'une de leurs extré-
mités et fixés par l'autre dans un tube de verre effilé. 40 centimètres
de ce fil ne doivent peser au plus que o>r,o34. Les essais qui n'adhèrent
pas au platine sont portés dans la flamme sur une baguette très-fine
en asbeste fixée dans un tube de verre étiré. Ces petits tubes sont
maintenus dans la flamme au moyen d'un support approprié. Enfin,
les essais qui décrépitent sont réduits en poudre ténue au moyen
d'un petit couteau à palette; on les enveloppe dans 4 centimètre
carré de papier Berzélius humide qu'on brûle entre deux boucles
de fil de platine; il reste ainsi une croûte cohérente qui peut être
chauffée directement dans la flamme.
Lorsqu'on porte un essai à une haute température, il faut observer
l'intensité ou la couleur de la lumière qu'il émet, sa fusibilité, sa
volatilité et enfin la coloration qu'il communique à la flamme, carac-
tères qui donnent tous des indications sur sa nature. La coloration de
la flamme qui présente un intérêt tout particulier apparaît dans la
région (4) si l'essai est porté en (6); la région (4) peut être utile
pour réduire en vapeur la partie la plus volatile d'un mélange et
produire ainsi une coloration de la flamme qui serait masquée par les
autres sels si on introduisait le mélange dans une région plus chaude.
La volatilité des essais peut être appréciée avec une précision suf-
fisante en portant dans la partie la plus chaude de la région de fusion
qu'on a déterminée préalablement, un poids connu de matière, 4 centi-
gramme, par exemple, et en notant le moment de l'introduction et
l'instant où la coloration de la flamme disparaît de nouveau. Bunsen
rapporte la volatilité des essais à celle du chlorure de sodium prise
comme unité ; en désignant par t0 et ti le temps qu'exigent pour se
volatiliser une perle de chlorure de sodium de 4 centigramme et
eue perle de l'essai do même poids, on a par conséquent :
• (volatilité) c=£î*
M
126
AGENDA DU CHIMISTE.
Le tableau suivant donne en secondes le temps de volatilisation
de 4 centigramme de matière, ainsi que la volatilité v.
Temps
Temps
Sels.
de
volatilisation.
Volatilité.
Sels.
de
volatilisation.
Volatilité.
NaCl
84,35
4,000
CsCl
34,3
2,828
UC1
144,0
0,739
Kl
29,8
KG1
65,4
4,288
NasSO«
1267,0
0,066
NaBr
48,8
4,727
Li'CO*
665,2
0.114
KBr
4«,o
2,o55
K*SO«
0,427
RbCl
38,6
2,4 83
Na^O*
632,0
0,4 33
Nal
35,7
2,36o
K^O5
272,0
o,3io
Si l'on divise les valeurs de v des sels haloïdes par les poids mo-
léculaires correspondants, on trouve très-sensiblement le même
chiffre (0,0169, en moyenne), ce qui montre que dans le même temps
il se volatilise le môme nombre de molécules des sels haloïdes.
B. — Réduction et oxydation des essais.
1* Réduction dans le tube. On emploie des tubes de 2 à 3 millimè-
tres de diamètre et de 3o millimètres de longueur, à parois très-min-
ces ; les réducteurs employés sont un mélange de carbonate de sodium
sec et de noir de fumée préparé avec l'essence de térébenthine ; un
bout de 01 de magnésium de 2 ou 3 millimètres de long et de 1 demi-
millimètre de diamètre, ou un morceau de sodium gros comme une
graine de moutarde.
2* Réduction sur la baguette de charbon. On prend un gros cris-
tal de carbonate de sodium, on en chauffe un bout dans la flamme, et
quand il fond dans son eau de cristallisation, on en frotte le bout d'une
allumette mince qu'on carbonise ensuite lentement dans la flamme ; on
obtient de cette manière une petite baguette de charbon enduite de car-
bonate de sodium et rendue ainsi difficilement combustible. D'autre part,
l'essai est broyé avec une goutte de carbonate sodique fondu dans son
eau ; une petite boule de ce mélange de la grandeur d'un grain de
millet est chauffée à l'extrémité de cette baguette, d'abord dans la
région (5) de la flamme, puis portée au travers du cône central obscur
dans la région (6), et enfin après la réduction, qui s'accompagne d'un
bouillonnement, soumise au refroidissement dans le cône obscur. Le
produit broyé avec un peu d'eau et lévigé, fournit des globules, des
paillettes ou une poudre métallique.
3° Enduits sur la porcelaine. Les métaux réductibles par l'hydro-
gène ou le charbon et volatils, peuvent être séparés de leurs combinai-
sons comme tels ou à l'état d'oxydes et condensés sous forme d'en-
duits sur une surface de porcelaine maintenue à une température rela-
tivement froide (capsule en porcelaine mince, vernie à l'extérieur,
d'un diamètre de 10 à 12 centimètres, et remplie d'eau).
(a) Enduits métalliques. On introduit l'essai au bout d'une ba-
AGENDA DU CHIMISTE. 127
guette en asbeste dans la région (6), tandis qae Ton place la capsule
en porcelaine immédiatement au-dessus ; les métaux réduits s'y con •
densent sous forme d'enduits noirs, mats ou miroitants. Au heu do
la porcelaine, on peut employer un grand tube à essai, rempli d'eau,
dont le fond est fixé à la hauteur de la partie supérieure de la
région (6) ; l'ébullition de l'eau est rendue régulière au moyen de
quelques fragments de marbre. On peut ainsi recueillir, sous forme
d'enduits, des quantités notables au métal réduit. La dissolution
plus ou moins facile de l'enduit dans l'acide nitrique d'une densité
de 4.45, permet de classer les métaux en trois groupes (voy. table 135).
(6) Enduits d/oxyde. On opère comme en a, mais on place la cap-
sule dans la région (4); il est bon de diminuer la flamme pour que les
Iwoduits volatils ne se répandent pas sur une trop grande surface de
a capsule. — a) La couleur de l'enduit peut donner des indications sur
sa nature. — p) On examine s'il est réduit par une goulte de chlorure
stanneux. — y) Si l'on a ainsi un résultat négatif, on cherche à obte-
nir la réduction en ajoutant de la soude jusqu'à ce que l'oxyde stan-
neux précipité d'abord soit dissous. — è) On humecte l'enduit avec
une goutte de nitrate d'argent parfaitement neutre et on fait arriver
sur la tache un courant d'air chargé d'ammoniaque (air barbotant
dans de l'ammoniaque liquide) ; s'il se forme un précipité, on cherche
à le dissoudre ou à le modifier par un excès d'ammoniaque.
(c) Enduits d'iodure. On place la capsule enduite d'oxyde sur un
vase plat à large ouverture, contenant de l'iodure de phosphore tombé
en déliquescence ; les vapeurs d'acide iodhydrique qui s'en dégagent
convertissent l'oxyde en iodure. — a] On cherche à faire disparaître
l'enduit d'iodure, c'est-à-dire à le dissoudre en soufflant dessus; en
chauffant très-légèrement la capsule, on peut le faire reparaître* —
p) On étudie l'action de l'air ammoniacal sur l'enduit.
[d) Enduits de sulfure. On dirige sur l'enduit d'iodure un courant
d'air chargé de sulfure d'ammonium (air barbotant dans une solution
de sulfure d'ammonium), et on chasse l'excès de réactif à l'aide d'une
douce chaleur. — o) On cherche à le faire disparaître, c'est-à-dire à
le dissoudre, en soufflant dessus. Les sulfures possèdent souvent la
même coloration que les iodures, mais s'en distinguent par leur
insolubilité dans la buée. — p) On examine si le sulfure d'ammo-
nium dissout l'enduit.
C. — Attaque des essais non ou difficilement réductibles dans la flamme.
On fait celte attaque, comme d'habitude, par le carbonate de sodium,
le nitre, le bisulfate de potassium. Le mélange est supporté par une
petite spirale en fil de platine mince, et fondu dans l'espace (4).
III. — RÉACTIONS DES CORPS.
Abréviations employées dans les tableaux suivants :
Am*S = sulfure d'ammonium; disp. au souf. = disparaît au souffle; disp.
passag. = disparait passagèremeut ; ne disp. pas = ne disparaît pas ; g = goutle.
Voyez en outre les abréviations employées dans la table 130, p. 102.
128
AGENDA DU CHIMISTE.
(1S5) Éléments réductible», volatils,
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Enduit
métallique
Noir,
(bord brun
V Rouge -eu i
vre, bord
rouge-bri
que.
Noir,
ibord brun
ld.
Id.
( Gris non
uniforme.
Noir,
bord brun.
Enduit
d'oxyde.
lilanc.
ld.
Id.
+AzO*Ag et AzH5
noir, insol. AzH5.
Blanc : + Az05Ag
-f- AzH3 jaune ou
br. rouge, sol. AzH5
Blanc-jaunàlrc.
Ne peut être pro-
duit.
Iilanc.
ld.
Jaune clair.
ld.
ld.
ld.
lirun. bord blanc;
ce bord passe au
noir par Az05Ag.
blanc.
Enduit
d'oxyde
^-SnCl^
Noir.
Roug.-briq,
+NaH0
noir.
Blanc.
NaHO
rien.
ld.
lilauc-jaunàtre.
ld.
+ NaH0
noir.
Blanc.
Id.
Id.
Eoduit
d'iodure.
lirun; disp.
pass. au souf.
Brun; ne disp.
pas compl.
au sou t.
Rouge-orange
disp. passag
au souf.
Jaune;
disp. passag.
au souf.
Bleu - bruuà -
tre . bord
couleur de
chair; disp
passag. au
souf.
Rouge - car -
min etjau
ne; ne disp.
pas au souf.
J au ne-ci Ir on
ne disp. pas
au souf.
Jaune;
ne disp. pas
au souf.
Blanc.
ld.
ld.
ld.
Blanc -jaunâ-
tre.
AGENDA DU CHIMISTE.
donnant des enduits métalliques.
129
Enduit d'iod are
-t-AzH*.
Disp.
Nedisp. pas.
Disp.
Disp.
Rouge-aurore
à jaune,
brun à l'é-
tat sec.
Disp. passag.
Nedisp. pas.
Disp. passag.
Blanc.
Blanc.
Blanc- jaunâ-
tre.
Enduit
de sulfure.
Noir ou
noir-brunâtre
Jaune
ou orange.
Orange.
Jaune-citron
Brun d'ombre
bord
brun café.
Noir.
Noir,
bord gris-
bleuâtre.
Rouge-brun
puis noir.
Jaune-citron.
Blanc.
ld.
Enduit
de sulfure
4-Am«S.
Disp.
Orange,
puis
disp. passag.
Disp.
passag.
Disp.
passag.
Ne
disp. pas.
Id.
Id.
ld.
ld.
ld.
Id.
Coloration
de
la flamme.
Vert
Bleu-bluet.
Vert pâle.
Bleu pâle.
Bleuâtre
non caracté-
ristique.
Vert-pré.
Bleu pâle.
Bleu-indigo.
Nature
de
l'élément.
Te
Se
Sb
As
Bi
"g
Tl
Pb
Cd
Zn
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130
AGENDA DU CHIMISTE.
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AGENDA DU CHIMISTE.
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AGENDA DU CHIMISTE.
133
Section IV. — Analyse spectrale.
(138) Méthode pour rendre les descriptions des spectres
comparables.
' Cette méthode consiste à convertir à l'aide d'une table, ou mieux d'une
courbe, les nombres lus sur l'échelle du spectroscope (numéros) en
longueurs d'onde (X).Pour construire la courbe de correspondance des
numéros aux X, courbe différente pour chaque instrument, on se procu-
rera du papier quadrillé, et Ton marquera sur une ligne horizontale
la position d'un certain nombre de raies bien caractéristiques; chaque
millimètre représentera par exemple une division du micromètre. Cela
fait, on cherchera dans les tables suivantes les X correspondant aux
raies enregistrées et l'ou marquera ces X de la même manière sur une
ligne verticale, chaque millimètre pourra représenter une variation
de 2 millionièmes de millimètre dans la longueur d'onde (2,0 dans nos
tables). On indiquera par un point l'intersection des lignes horizon-
tale et verticale correspondant au X et au numéro de chaque raie, puis
on réunira tous les points par une courbe continue.
Voici quelles sont les sources de lumière qui permettent de con-
struire la courbe avec une précision suffisante : étincelle de la bo-
bine ou mieux de la bouteille de Leyde éclatant dans l'air entre des
pôles de platine; étincelle éclatant entre des pôles de zinc; de
zinc mouillé de mercure; d'étain; de cuivre; flamme colorée par des
sels de sodium, de thallium, de potassium et de lithium.
Dans les tables suivantes, qui ne contiennent que les principales
Sô= très-diffuse ; f= faible; ! =■ vive ; I! = très-vive, etc.
On se rappellera que les limites des diveises couleurs occupent dans
le spectre les positions suivantes :
723 ,
647
585
575
492
j Rouge.
Orangé.
Jaune.
Vert.
492
455
4a4
397
Bleu.
Indigo.
Violet.
Ultra-violet.
(139) Raies caractéristiques en X.
Air. — Étincelle.
660.2
Az
606.2!!
H
648o
Az
617.1 !
594.2 !
093,2
567,8 !!!
566,6
0
Az
Az
Az
Az
553,4
549,5 !
524,0 f
517,7 !
5o4.5 !
Az
Az
0
Az
Az
134
5o2,5
Az
5oo,3 !!! double
Az
494,1 f
0
492,4 f
0
490;6 f
0
486,i ! m
H
480,2
Az
478,8
Az
477,9
Az
470,6
0
469,8
0
464;9
0
464,4 !
Az
463,o !
Az
462,1
Az
46i,3
Az
460,7
Az
446,7
0
444,7
Bande oo
Az
44i;8
0
44i,4
0
436,8 8
0
434,8 !
0
434,o m 83
H
43i,8
0
423,0 m 58
0
41 9> ô
0
418,4 S
0
4n,9
0
4io,i m f 8
H
408,0 triple
0
404.0 m 85
Az
399^5
Az
Aluminium.— Étincelle.
Bouteille de Leyde.
624,4
623,4
572,2 !
5bq.5 I
5o5,'6 !
466,2 1
396,1
394,4
Avec la bobine seule,
bandes cannelées, dé-
gradées à gauche.
AGENDA DU CHIMISTE,
5o8d î
484,5 d !
Antimoine.— Étincelle.
Bouteille de Leyde.
63o,i
612.9 '•
607.8 !
600.3 !!
5qi,o
589,4
563,8
556,:
546,3
47i,i l
435,2
Argent.
Étincelle dans les so-
lutions d'azotate.
546.4 !!!
520.7 H
Arsenic —Étincelle.
Bouteille de Leyde.
616.9 !
611.0 !
602.1 f
565,1 !
555.8 1
549,8
533.2
Azote. — Étincelle.
Bouteille de Leyde.
(Voir air).
Étincelle à faible dis-
tance ou dans le gaz
raréfié : Bandes dans
l'orangé, le bleu et le
violet.
678,6 g
670.1 g
662.2 g
654,2 g
646,5 g
639,2 g
632,1 g \
624,9 g l
6i8,3 g
6i2;5 g
606,6 g
601.2 g
595^7 9
5qo,5 g
585,3 g !
58o,2 g !
575,2 g \
544>
54o,6 g
537,2 g
534,o g
497,2 g
Î8*'2 9
48i,3 g
472,2 g
466,6 g
464,9 g
457,4 g
448,9 g \
44i,7 9
434,6 9 !!!
427,1 9 '•'•
420,3 g 1
4i 4,4 9
4oq,8 ^
4o6,3 g
4oo,2 #
395,2 g
En outre : pôlenegatif.
522,7 9 cannelée
470,9 g ! id.
428,1 g !l id.
Baryum.
Étincelle dans les so-
lutions salines.
553,5 l
53i,2
524,2 m !!!
5*3:6 m II
AGENDA DU CHIMISTE.
135
493,2
455,6
En solutions étendues
ou dans la flamme
553.5!!! et des bandes
ombrées vers la gau
che et dues à l'oxyde.
Principales :
6o3,i d
586.6 d
549,a d
Bismuth. — Étincelle.
Bouteille de Leyde.
6*2,9 !
605.7 '•
586.2 !
58i;6
57i,7
545.0 !
527J0 !!
520.8 !!
5i4,4 !'!
5i2,4 1!
499.3 !
472,2 ni
456;o
43o,o
425,9
Étincelle dans les so-
lutions.
555,2 !
520,8
472.2 !!!
4*1,8
Bore.
Étincelle dans les com-
posés haloïdes.
584.0 env.
Acide borique dans la
flamme.
548,o !! m
519,2 bande 8 m
494,0 bande 8 m
Brome.
Étincelle dans la va-
peur.
635,6
644.7
502.6 \
53o,4
524.0 !
5i8,3 !
5o6,o
493,o
48i,5 !
478.7 !
470.4
436,5
Par absorption, ban
des dégradées vers
la gauche.
Cadmium.
Étincelle dans les so-
lutions salines.
643,8
5o8,5 !!!
479,9 »
4b7,7
Calcium.
Étincelle dans les so-
lutions salines.
626,5
620,2 !!!
6i8;i H!
5q3,3
593,
554,
554,3 m !
55i,7 m !
422,6
Le chlorure de calcium
dans les flammes
donne à peu pr«';s
le môme spectre.
Carbone.
Selon Angsirom, les seu-
les raies du carbone
sont les suivantes.
qu'on obtient, avec
les raies de l'oxy-
gène, au moyen d'une
forte étincelle écla-
tant dans V acide car-
bonique.
658,3 !
657,7 H
564.6
5Î4,4
426,6 !!!
Les bandes ombrées à
droite de la base des
flammes carbonées
et de l'étincelle dans
les hydrocarbures
(bandes du carbone
d'Attfleld et Morren)
seraient dues selon
Angstrom à ['acéty-
lène : en voici les po-
sitions :
6o5,b
9
563,3 !!
558,3 !
553,8 g
5i6,4 !!! g
5i2,8
5o9,8
473,6
471,4
43i,i
9
9
9
9
9\
Enfin les tubes de Geiss-
ler remplis d'oxyde
de carbone donnent
les bandes suivantes :
607.8 g
56o,7 \\g
5*9,7 ! 9
483,4 g
450.9 g
136
AGENDA DU CHIMISTE.
CÉRIUM.
Fortes étincelles écla-
tant sur le chlorure.
55i,i
54o,9
539,2
535.2 !
527.3 !
47* ,3
462,8 !
457,3 !
456.2 !! double
452,7 !! double
447,1
446,0 !
444 ;9
439..*
429,6
428.9
CÉSIUM.
Sels dans la flamme.
621,9
600,7
45q,7 !!
456,o !!!
Chlore.
Étincelle dans le gaz.
610,7 !
546,o !
544.5 !
542.3 !!
539,0 !
521.6 !!! Ô
5io,2 !
5o7 q !
491,5 doub., la seconde.
489,6
482
48i
479:3
457,3 8
Chrome.
Étincelle dans les so-
lutions salines.
520,5 H
429,0
427,5
425.5 !
Cobalt.
Étincelle dans les so-
lutions salines.
548,3
535,3 !!!
534,o !!!
527.9
526> !!
521^2 !
486,8 !!
484,o
453,3
411.9
Cuivre. — Étincelle.
Bouteille de Leyde.
638,o
578,1
570,0 !
529,2
521,7 !!!
5i5.3 !!
5io,5 !
465,1 !
L'étincelle dans les so-
lutions salines donne
surtout
521,7 !!!
5io,5 !!
Le chlorure dans le
gaz donne de belles
bandes bleues à dou-
ble dégradation vers
la gauche, avec
55o,6 !!!
543,9 !
538,5 !!
526,0 d !
Didyme.
(Voyez Lanthane.)
Eubium.
Fortes étincelles dans
la solution de chlo-
rure.
622,1 !
6i5,8
600,4
598,25 !
558.75
555> !
547,6 !
535,2
533,4
478,58
Fer.
Étincelle dans les so-
lutions de chlorure.
537,o
532.6 !!!
526.7 !!!
523> !!!
5i9,2
5i6,8
5*3.9
495^ "
492,3 !!
489,1
44o.6 !
438^3 !
ÉTA1N.
Étincelles fortes dans
solutions concentrées.
645
579,8
563,1 !
452,6 i!
Avec la bouteille de ,
Leyde, les raies sui- V*
vantes gagnent beau-
coup en éclat.
558,9
556,i
De même avec le métal.
AGENDA DU CHIMISTE.
137
Fluob.
Étincelle dans les com-
posés volatils du
fluor.
692 env.
686 ! env.
678 env.
640
623
Gallium.
Etincelle dans les
solutions de chlorure.
447!
4o3,i
Glucinium.
Étincelle dans les
solutions de chlorure.
457,2
448,8
Hydrogène. (Voy. air.)
Indium.
Sels dans la fiamme
ou étincelle dans la-
solutions.
45i,i !!!
440.1 !!
Iode.
Étincelle dans la va-
peur.
607,8"
595.2 !
1 579
076
f 5-3,8
** 57» j4
568.5 double.
562,4
549,4 t
546.4 !
543.3 '•
54o;3 !
534,4 !
533.6 !
524.3
546,2
Par absorption, ban-
des dégradées vers la
fauche, du rouge au
leu.
Iridium et Ruthénium.
634.7 j 9
544,9 I '
529,9
Lanthane et Didyme.
Fortes étincelles dans
les chlorures.
545,4/" La
53o,3/*La
5.48,7 La
54 8,2 La !
542,95 l)ïf
494,4 Di
492,4 La !
490,1 Di
489,9 La !
488,25 Di
469,1 La
466.3 La !
466,1 La
465.4 La
462.0 La
457^5 La !
455,75 La !
452.5 La !
443,o La
438,25 La !
435.4 La !
433,o La !
429.5 La I
428.6 La !
426.8 La
449,6 La
44o,i5 La
442,4 La
408,16 La
407,65 La
Lithium.
Sels dans la flamme.
670.5 !!!!
640 2
Étincelle dans les so-
lutions salines.
670.6 \
640,2 !!
46o,4
Magnésium.
Étincelle dans les so-
lutions salines.
54 8,3 J!
547.2 !
54 6,7 !
En outre avec le mé-
tal :
448,3
Manganèse.
Étincelles courtes dans
la solution du chlo-
rure.
601,8 ! triple
558,7
533,Q
482.3 11!
478,3 11
475.5 !!
446,2
4o3
Les étincelles plus lon-
gues donnent en ou-
tre de belles bandes
dégradées à gauche.
Lesplusvisibles sont:
558.7 H d
536,o ! d
On obtient les mêmes
bandes dans le gaz
avec traces de
4o3
138
AGENDA DU CHIMISTE.
Mercube.
Étincelles dans les so-
lutions ou sur le mé-
tal.
57?>§ !
576,8 !
5463o !!!
491.6 f
435.7 H
4o7}8
Ao4,7
Molybdène.
Fortes étincelles dans
le chlorure.
Avec forte étincelle
479,3 !!!
Le chlorure d'or dans
legaz donne de belles
bandes dégradées à
gauche, dont les plus
visibles sont
53o,o !! d
52o,o ! d
Osmium. — Étincelle.
442,2
602,9 •
' 588,7 !
585,7
556,9 !
553,i !
55o,5
Nickel.
Étincelle dans les so-
lutions salines.
547,6 !!!
5o8,i !!
5o3,6
5oi,7
*8?'4
486,7
47i,5 !
44o,4
Or.
Etincelle assez courte
dans le chlorure con-
centré.
627,8 !!
583,6 !!!
565,8
523,o !
5o6,3
479,3 !
Oxygène. (Voy. air.)
Palladium.
Étincelle dans la
solution de chlorure.
56q,6
566,8
554,7 !
539,3
529,4 !!!
5i6,5 !!
5 11.4 double
421.4
Phosphore.
Étincelle dans la va
peur.
6o4,6 !!
602.5 !!
549,8
542,o !
524,8 !
460,2
458,9
L'hydrogène entraînant
des traces de phos-
phore brûle avec
une flamme dont le
noyau vert fournit
les bandes
56oi5 ! m o I
526,3 !!! m 8
5io,6 !! m 0
Platine.
Étincelle assez courte
dans le chlorure.
547.6 !!!
539,0
53o.2 !!
522,' 8 !
5o5,9 !
455,4
444,2
Dans le gaz le chlorure
de platine donne de
belles bandes pen-
dant un instant.
Plomb.
Étincelle dans l'azo-
tate concentré.
600,1
520,1
5oo,3 !!
405.6 !!!
Avec le métal et la
bouteille de Leyde,
on a en outre :
560.7 !!
438,6 !!
424,6 !!•
Potassium.
Sels dans la flamme.
768,0 double !!!
4o4,5
Aune très-haute tem-
pérature ou avec l'é-
tincelle et le sel
fondu, on a en outre :
694,6
583,i !!
58o,i !
578,3
535.5 !
AGENDA DU CHIMISTE.
139
533.6 !
531,9
Rubidium.
Sels dans la flamme.
780,0
629;7 ti
421,6 !!
420.2 '.!!
SÉLÉNIUM.
Étincelle dans la va-
peur,
53o,5 !!
522.5 !
517.3 !
5i4,i \
509,6
5o6,8
439'5 J u,
484,0 double.
Silicium.
Étincelle entre des pô-
les de silicium.
636,5 !
634 U
598 l
595,9
5o5.b
5o4
Sodium.
Sels dans la flamme
ou V étincelle.
\
il
U
11
564
56*
55o,9
545
543,1
542,7
534,3
532
502,7
5oi,3
499,3 ! double.
492,6
doubla
ÉSB \ m
L'étincelle avec le sel
fondu ou le métal
donne en outre :
61 5.6 double.
568.7 !! double.
498.2 double.
Soufre.
Étincelle dans la va-
peur.
566,7
A une faible pression,
V étincelle donne des
bandes dégradées vers
la gauche; les plus
brillantes sont :
5s4,8 d
519,2 d
508,9 d
5o3.7 d
484.2 d
465,i d
460,7 d
448 d milieu.
Strontium.
Étincelle dans les so-
lutions de chlorure.
662,7 g !
649.7 9
636,4 g H
624.3 go
605.8 d !!!
6o3,i mo !
460,7 1
42i,5
Dans la flamme, le
chlorure de stron-
tium donne le même
spectre avec
460,7 !!
et s'il y a beaucoup
de chlorure non dé
composé,
635,o m VA
Tantale ?
Tellure.
Fortes étincelles dans
la vapeur.
643,7 !
597,3 !
593,5
575,5 !
570,7 t
564,7 1
544,7
52i,7
Thallium.
Étincelle ou flamme.
534,9 llll
Dans la flamme, on a
en outre :
568.0 traces.
Thorium.
Fortes étincelles dans
le chlorure.
439,2 !
438.1 !
428J1 !
427.7
Titane.
Fortes étincelles dans
le chlorure.
625,7
597,8
596,5
5q5,2
589 9
586,5
567,4
566,i
564,3
55i'.3
55i.2
533,7
529,7
528.3
522,3
520,9
140
5iy,2
5*2,9
5l2,0
006.4
5o3;6
5oi ,3
500.7
499,9
499;0
488,4
48o,4
475,8 double.
465,6
463,9
457,1
454,q
453,6
453,2
452,6
45o,i
446,8
444,3
442,7
439,3,
Etc.
Tungstène.
Fortes étincelles dans
le chlorure.
55i,3 !
549,1
522,3 !
5o5,3 !
488,7
484.2 !
Uranium.
Fortes étincelles dans
le chlorure.
552,7
AGENDA DU CHIMISTE.
54§,3
548,1
547,-9
547,7
547,4
454,3 f
447,2
436,2
434,0
Vanadium.
Fortes étincelles dans
le chlorure.
6ll,Q
6089
frais
572,5
569,7 f
445,9/-
44o,7
438,9 f
438,4
437,9
Yttrium.
Fortes étincelles dans
le chlorure.
619,05 !
6i3,i !
6oo,25
598,65 !
Ulf î
552,65
54q,6 !
54b,6
54o,2 !
520,5 !
519.95 !
512,25
5o8,75 !
490.0 !
488,i !
485.4 !
WÏf
464,3
442,2
437,4 !
43o,q !
4i7,o5
Zinc.
Étincelles dans les so-
lutions salints.
636 1 !!
48i,o !!!
472a !
468/)
Entre des pôles de mé-
tal, on a en outre :
610,2 !!
602,3
492,4 ! 8
491.1 1 8
ZlRCONIUM.
Fortes étincelles dans
le chlorure.
614,0
612,7
48i,5
477,i
473,8
405,0
4^5,5 f
4i4,9 /
Raies du spectre solaire (Fraunhofer).
A 760,1; a 718,5; B 686,7; C 656.2; D, 58g,5;
E 526,9; 6,5i8,3; 6a 517,2; 63 5i6',7; F 486.06:
h 410,1; Ht 396,8;' H, 393,3.
Da 588;9;
G 43o,7,
AGENDA DU CHIMISTE. 1/tl
Section V. — Analyse des gaz.
(I4LO) Quelques réactions des gaz applicables
à leur séparation.
Oxygène Absorbé pai les pyrogal Vîtes alcalins, le
phosphore et le chlorure cuivreux.
Chlore Soluble dans l'eau. Absorbé par le mercure.
Azote Insoluble dans les dissolvants. S'unit au
rouçe, au titane, au magnésium, etc.
Acides chlorhydrique , Absorbés par l'eau, la potasse, ou le borax
bromhydrique, iodhydr. pulvérulent.
Hydrogène sulfuré Soluble dans l'eau, la potasse. Absorbé
par le sulfate de cuivre ou l'acétate de
plomb humide. Attaqué par le brome et
... fi. par l'acide sulfurique concentré.
Acide sulfureux Très-soluble dans l'eau. Absorbé par la po-
À . tasse ou le bioxyde de plomb sec.
Ammoniaque Très-soluble dans l'eau. La solution bouil-
,#(<l , . ... , . lanto perd tout son gaz.
Mclhylamine}éthijlamine. Comme l'ammoniaque.
Cyanogène L>eau en absorbe4 4/2 vol. l'alcool 23 vol.
n . , « Se combine à chaud avec le potassium.
Protoxyde d'azote Détone avec son vol. d'hydrogène et four-
„. , , nit son vol. d'azote: soluble dans l'alcool.
Bioxyde oTaxote Solubla dans le brome et très-peu soluble
dans l'acide sulfurique. Absorbé par la
„ . % - . . solution de sulfate ferreux.
Hydrogène phosphore. . . . Absorbé lentement par les solutions de sul-
fate de cuivre. Attaqué par le brome et
... , . l'acide sulfurique fumant.
Acide carbonique. Soluble dans l'eau. Absorbé par la potasse
0 le , , ou par la chaux sodée.
Sulfure de carbone Absorbé par la potasse imbibée d'alcool.
Acide cyanhydrxque Absorbé par l'oxyde de mercure.
Chlorure de cyanogène. . . L'eau en dissout 25 volumes, l'alcool da-
~,, . „, . vantage. Absorbé par la potasse.
Chlorure de methyle Soluble dans 4/4 de son volume d'eau.
&.. .,, ,. Très-soluble dans l'alcool.
HUicr methyliquc l»^ en absorbe 3a vol. à 4 o°; très-soluble
... , dans l'alcool. Sol. dans l'ac. sulfurique.
jSU?fe 1 vol. donneavecpotas.4-vol. d'hydrogène.
ae silicium .... Absorbé par l'eau avec dépôt de silice gé-
,,., , , Iatineuse.
Chlorure de bore Absorba par l'eau et la potasse.
fluorure de bore Absorbé par l'eau et la potasse. Carbonise
le papier ; colore les flammes en vert.
Hydrogène
Fluorure
142
AGENDA DU CHIMISTE.
~ %i w* " "^ô'ô'^'ô'i
A»!
-=•3^ c
•ïï^ »J u si ° u « « °,S."o11>"o
a
(3
S
s
1 E*
a a
3
&
1
tr.-pcus.
tr.-peu s.
Ir.-peu s.
absorbe,
abs. rap.
abs. raj3.
abs. rap.
absorbe.
abs. rap.
très-sol.
soiuble.
soiuble.
i i
a
•5
O
33
J2.H
0*0
en m
.S .S
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1
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148 AGENDA DU CHIMISTE^.
(143) Facteurs pour analyses de chimie biologique.
Corps trouvé.
Corps cherché.
Facteur.
Logarithme.
Platine Pt
urée
urée
urée
créatinine
hémoglobine
o,3o5o
o,4347
o,3o47
0,6247
232,5
î, 48430
42937
48387
79567
2,36642
Chloroplatinate d'ammonium
2AzH*Cl.PtCl*
Carbonate de baryum BaCO'
Chlorure de zinc et de créa-
tinine (C'IFAz-Oj^ZnCP..
For Fe
(144) Calcul des analyses organiques,
' Poids de l'eau divisé par 9 ou multiplié par 0,44 11 = hydrogène;
Poids de l'acide carbonique multiplié par — ou par 0,2 72 7= carbone.
Nota. — Le chlorure de calcium doit être absolument neutre; la
potasse du tube de Liebig doit avoir pour densité 4,45.
(145) Dosage de V azote en volume.
Soit V le volume de l'azote mesuré à la pression p et la tempéra-
ture t de la cuve à eau ; m la tension maxima de la vapeur d'eau à
la température t (table 28), g le poids de 4 cent, cube d'azote
= osr,ooi2o62; on a pour le poids de l'azote :
\{p — m) ... '
■g / , ïr— t. gt ou = V(p — m) n.
760(44- 0.00367 1) ifi ^ J
(146) Table des valeurs de n. (Voyez le § 145 )
«°
n
t°
il
tQ
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0,00000
0 ,00000
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a°
45888
22°
45294
4
4 6468
42
45832
23
45242
2
46409
43
45776
24
45494
3
46349
44
45724
25
45440
4
46290
45
40667
26
45089
5
46234
46
45642
27
45o39
6
46173
*7
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20
45399
45346
34
44844
40
46944
24
32
*479*
AGENDA DU CHIMISTE. 149
(149) Table pour le calcul des dosages d'azote (Dietrich).
Cette table donne le poids en milligrammes d'un centimètre cube
d'azote mesuré sur l'eau, d'après la formule (voyez table 145) :
(p — m)g
' 760 (4 + 0,00367 0
En multipliant par V la valeur de a correspondant à p et t, on a le
poids d'azote.
Cette table est calculée avec des constantes numériques différant très
légèrement de celles de la table 146.
t
740
742
744
746
7«»8
750
752
754
10
4,4657
1,1689
l66q
4618
1,1753
1,1785
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4,4848
4, 1880
11
4606
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1701
4649
4598
1733
1765
4797
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4554
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1672
45
4399
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1462
1493
1520
4556
4587
1649
46
*347
4378
4409
144*
1472
4583
4534
4566
47
4294
4325
1356
1387
1418
i45o
448l
l5l2
48
4240
4271
4302
4333
1364
4 395
4427
4 458
*9
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1217
4248
1279
1225
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434i
4372
4 4o3
20
4 433
4 463
4494
1256
4287
4317
4 348
24
4078
4409
4139
1170
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1262
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1180
24
0940
o853
0940
0883
0971
1001
1032
1062
4092
4035
1123
25
0913
0944
0974
lOOft
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756
758
760
762
764
766
768
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4860
4,1944
1,1976
1 , 2008
4 , 2040
2,2072
4,2104
1,21 35
44
4 8Q2
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4871
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1987
1966
205l
2083
42
4808
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4756
1787
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4Q45
4892
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1816
45
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1775
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46
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1667
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1698
1784
47
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1761
48
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1582
i6i3
4644
1675
1706
*9
4 434
1465
1496
1527
1558
1589
1619
i65o
20
1379
i4io
i44<
1472
1Ô02
i533
i564
i595
1538
21
4 324
i354
4385
1416
1446
4477
i5o8
22
1267
4298
i329
1359
1390
443o
i45i
1482
23
4211
1241
1272
1302
1333
4 363
43q4
1424
24
4 453
u83
1214
1244
1275
43o5
4 335
1366
25
4095
4125
u56
1186
12l5
1247
1277
i3o7
150 AGENDA DU CHIMISTE.
(148) Suite de la table 147, pour les basses pressions.
t
7*24
726
7'.'8
730
732
734
736
738
10
l,l402
1,4434
4 ,4466
4 .U97
4,4 529
4 ,i56i
1,1093
l,l625
41
1352
4 383
4 445
4447
1*79
4428
4Ô4 4
1542
4574
12
i3oi
4 333
4 364
4396
445Q
4408
1491
i523
13
125l
4282
4344
4345
4 377
1440
4472
ik
1200
4 23i
1263
4294
4326
4357
«389
l42Q
45
1449
4480
1214
1243
4274
4 3o5
1337
4 368
16
1097
4428
4l60
4194
1220
4253
'4284
43i6
47
4045
4076
4107
4138
1169
114b
4 204
4232
4263
48
0992
4023
40t>4
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4147
1178
1209
*9
0939
0970
4001
4o3a
4063
1094
1125
u56
20
0886
0917
0948
C894
0979
4009
ioio
1071
1102
21
o832
o863
0924
0955
0986
1016
4047
22
0778
0808
083g
0870
0900
oq3 i
0875
0961
0992
23
0723
0753
0697
0784
0844
o845
0906
oq36
24
0670
0728
0671
0768
0788
0819
0849
o&79
25
0610
0644
0701
0732
0762
0792
0822
(150) Formules pour les analyses indirectes.
POTASSIUM ET SODIUM PAR LES SULFATES.
Soit : P poids des sulfates mélangés,
S poids de l'anhydride sulfurique SO3 contenu dans P,
K poids du sulfate de potassium contenu dans P,
. Na poids du sulfate de sodium contenu dans P :
On a : K = 5, 41785 P — 9,61908 S. Na=P — K
POTASSIUM ET SODIUM PAR LES CHLORURES.
Soit
P poids des chlorures mélangés,
C poids du chlore contenu dans P,
K. et Na poids des chlorures respectifs.
On a : K = 4,63485 P- 7,64701 C Na=P — K
STRONTIUM ET CALCIUM PAR LES CARBONATES.
Soit : P poids du carbonate mixte,
C poids de l'anhydride carbonique CO* contenu dans P,
Ca et Sr poids des carbonates respectifs.
On a : Sr= 3, io537 P — 7,00766 C. Ca = P— Sr
CHLORE ET BROME.
Soit : P poids du chlorure et bromure d'argent mélangés,
A perte de poids de P après le traitement par le chlore,
Br poids du bromure et Cl poids du chlorure d'argent. *
On a : Br = 4 ,22254 A. C1=P — Br
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Sulfure —
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Vanadate —
Oxyde d'antimoine
Anhydr. antimoniquc.
Acide —
Trichlor. d'antimoine.
Penta — —
Protosulfure —
Persulfurc —
Oxyde d'argent
Arséniale —
Bromure —
Chlorate —
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Chlorure —
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Chlorure —
Cyanure —
Nitrate —
Phosphate —
Sulfate —
— — amm.
Peroxyde d'or hydr. . .
Perchlorure d'or neutre
— — acide.
— — et pot.
— — etsod.
Protocyanure d'or. . . .
— d'or et polas.
Percyanure d'or acide.
— — et pot.
Acide osmique
Chlorure de palladium
lodure —
Acide phosphoreux.. ..
Anhydr. phosphorique.
Acide —
Tribrom. de phosphore
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Pentachlorure —
Triiodure —
lodure de phosphonium
Protochlorure de platine.
Bichlorure —
Chlorure de platine et sodium.
— — potass.
— — amm.
— — césium
— — rubid.
— — thall.
Cyanure de platine.
Platinocvanure d'ammon.
— de baryum. . ..
— de césium
— de cérium.....
— de magnésium.
— de potasse
— de potasse et sodium
Platinocyan. de sodium
— de strontium
Protoxyde de plomb..
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1 1 1
168
AGENDA DU CHIMISTE.
(f 5ft) Tableau
. Composition et caractères des
Noms.
(1)
Composition et caractères extérieurs.
(2)
Acerdèse
Actinote
Adulaire . . . „
Agate
Mn*05 fl*0 — Gris d'acier foncé. N.
Amphibole verte. RO,SiO*(R=Mg,Ca.Fe).
Orthose. K*0,Al*Os,6SiO* - TpJI; I,gris.
SiO*. Concrétionnée — TI;R,N.I, gris,V.
Magnétite. Fe30*— N. Métallique.
Gypse ou calcaire translucide.
Na*Ot A1205, 6SiOa — Tl ; I, gris.
3FeO, Al20s, 3SiOa — Tp;R.RBr.
K*O.Als05, 4S03.24H8O — Tp; I.
3Alâ05tK*0,4S05,6H*0 = Tl ; I, J. K.
Al*05,S05,i8H*0 — Tl ; I, J.
Voyez Succin.
Amphibole blanche souvent altérée — U,V.
RO,SiO*(R=0a,Mg,Fe)— Tl ; I, gris V.
Hornblende. R=(Fe,Ca,Mg).— N,V foncé.
K*0, Alâ03, 4SiOâ — Tl , I, gris J.
Na*OlAI*OMSiO*}2H*0 — Tp,TI;I, Rose.
TiO2 — Br,' Bl, Métallique ; parfois Tp,I.
AKP.SiO* — Gris, Rosé, Br, parfois Tp;V.
(CaNa*)0 A1*03, 4SiO* - Tl.I.J.V.
PbO,S05— Tp , I très vif éclat : J.V.
CaO,SOs— Tp,TI. I, gris Bl.'R
a
b
c
Aimant
Albâtre
Albite
Almandin
Alun
e
f
S
i
Alunite
Alunogène
Ambre
j
k
1
Amiante
Amphibole blanc
— noire.
Amphigénc
Analcime
Anatase
Andaiousitc
Andésine
Anglcsito
Anhydrite
m
n
o
P
r
s
t
u
(1) Nomenclature
(2) Poids atomiqu
Tl *= Translucide,
J = Jaune, Br = B
(3) L'échelle de d
dents. Ce sont : i Te
7 Quartz, 8 Topazt
(4) L'échelle de fi
type (fondent dans 1
almandin (fond en
actinote, 5 Orthose
Française (Dufrénoy, Delafosse, Descloizeaux).
es modernes. Formules dualistiques. Tp = Transparent
V = Noir, I = Incolore ou blanc, R = Rouge, Bl = Bleu
run, V = Vert.
ureté comprend îO termes, dont chacun raye tous les précè-
de, 2 Gypse, 3 Calcite, 4 Fluorine, 5 Apatite, 6 OrtUose,
i, 9 Corindon, 10 Diamant.
sibilité comprend 6 termes, qui sont : 1 Stibine, 2 Méso-
a flamme de la bougie en assez gros morceaux) ; 3 Grenat
assez gros éclats à la flamme du chalumeau), 4 Amphibole
adulaire (ne f- ndent qu'en écailles très mincos et à la par-
AGENDA DU CHIMISTES.
169
minéralogique.
principales espèces minérales.
Dureté
Fusibilité
Solubilité.
Forme cristalline.
Donsilé
<3>
(4)
(5)
*)
a
4,2-4,34
3,5-4
I
S
III mgl
b
3—3,3
5-5,5
4b
I
IV
c
2,5—2,59
6
5
I
IV rngtp
VIO
d
2,5 — 2,8
7
I
I
e
ff
5 — 5,2
5,5 — 6,5
6 •
S
la*
2.5—2,64
6—6,5
4b
I
V, of»mla3
I b'a*
3,5—4,3
7—7,5
3
diiïS
i
*>9
2 — 2,5
4 puis I
ss
I a*p
i
2,77-2,80
3,5-4
I
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VI r
k
1
m
1,6—1,8
1,5—2
2 puis" I
SS
f
2 , 9—2 ,3
5,5
4
1
IV
n
2,9-3,2
5,5
4
1
IV mg'p
o
3-3,4
5,5
4
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IV mg«pb V2
I a»
P
2,45—2,5
5,5 — 6
I
q
2,29
5,5
2,5
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II 6 V
r
3,8—3,95
5,5—6
I
1
r
3,2
7,5
i
1
III mp
t
2,65 — 2,74
5—6
4
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u
6,3
3
3
I
III m/?a*
▼
2,98
3 — 3,5
3
S
III pg*h>
tie la plus chaude du dard du chalumeau), 6 Bronzile (le rorrt des égailles
ta plus minces ne fait que s'arrondir). I = Infusible, b = eu bouillonnant,
Inc= Incomplètement, F = Fusible, C = Sur le charbon.
(5) I =" Insoluble et inattaquable dans les acides (HCI), S = Soluble nu atta-
quable dans les acides, Uel— -fait gelée, Nitr = Acide nitrique, SS = Soluble dans
l'eau.
(6) I = Cubique, II = Quadratique, III = Ortborhombique, IV •_= Clinorhom-
bique, V = Anorthique, VI = Hexagonal ou rhomboédnque, O = Amorphe.
Quelques faces importantes sont indiquées, avec la notation française ; les races
en italique sont celles de clijage Korme primitive p, m, t (r = Rhom-
boèdre); modification sur les rngles av*,t\ o* ; sur les arêtes bx, d%, g*, /ix. c* /*.
10
170
AGENDA DU CHIMISTE.
Noms. ,
Composition et caractères extérieurs.
Anorthite
Anthracite
Antimoine '.
Apatite
Apophyllile
Aragonite
Argent. ........
Ca0,Ala0s,2Si0a— Tp. TI ; I.
G 90%- N. Eclat semi-métallique.
— sulfuré, voyez Stibine,
psCa5F10«— Tl; I,YJBI,J; parfois Tp.
Ca*KH10Si8F10*» — Tp; I parfois rosé.
CaO,CO*. —Tp, Tl , I,JtV, rosé.
Ag — Gris, Jaunâtre, Métallique.
Argent rouge = Argyrythrose.
— muriaté = Cérargyre.
ÀPO1: 25 à 3o,°/0; SiOa : 26 à 65 , li*0:ioà3o.
AgaS-— N gris métallique.
Argent rouge. Ag5SbS5— R foncé métallique. Tp
— sulfuré J = Orpiment; — R = Réalgar.
As203-Tl. I. jaune.
C : 76 % — Brun noir.
Pyroxène. (Ca,Mg, Fe) 0 SiO2 — Op,Ti ;N,V foncé
"Silicoborate de Ca, Al etc. — Tp: I, Br.Violet.
3CuO,2COa,H20 — T1:B;
BaO,SO*. — Tp. Tl;I,j,Br.
Voyez Êmeraude.
Tennantite de Binnen.
2(Mg,K2Al2/3)0,Si08 — Tp, V,J de miel, N.
Bi. — Gris, Blanc d'argent rougeàtre.
Voyez Asphalte.
ZnS— Tp, Tl , J; Br. Verdâtre.
Argile très ferrugineuse — Br, J.
MgWeO^Ci2- Tp, Tl ; I, gris.
Bo*Na«O',ioHa0— Tp,I. '
3PbS,Sb2S5 — Gris de plomb.
Sb2S5,2PbS.Cu*S— Gris métallique.
Mna05 — Gris noirâtre.
4CuO,SO>3H20-Tl;V.
MgO, SiO2 — Tl , Br. J verdâtre.
XiO* — Tl ou Op, Br. vif éclat.
MgO.HaO — Tp,Tl;I, Gris,Verdâtre.
Voyez Turquoise.
SiOa,2ZnO,H20 — Tp, Tl ; I. J, Bl.
Calamine (Delafosse), voyez Smilhsonitc.
Calcaire. CaO.CO2 — Tp, Tl; I, J, Br, N etc.
Voyez Néphéline.
a
b
c
d
e
f
S
li
Argiles
Argyrose
Argyrythrose . . .
Arsenic
Arsénolite
Asphalte
Augite
Axinite
i
J
k
1
1U
11
0
Azurite
Barytine
Béryl
P
4
Binnite
»
Biotite —
Bismuth
Bitume
t
a
v
Blende
X
Bol
J
a
Boracite
Borax
Boulangéritc
Bournonite ... .
Braunite . .
Brocha ntite
Bronzile
Brookite
Brucile
Galaïte
b
c
cl
e
f
£
i
Calamine
Calcite
Cancrinite
J
k
1
AGENDA DU CHIMISTE.
171
Densité.
2,7—2,75
i,i 4— 1,7&
3,2—3,25
2,3—2,4
iO — 11 ,1
1,7—2,2
7,36
5,7—5,85
3,7
i à 1,7
3,3-3,4
3,3
3,5—3,8
4,35— 4, 7<
2,7-3,1
9.73
3, 9-4, 2
1,6-2,2
2,9—2,97
5,8—6
5,7-5,87
4,7-4,82
3,9o
3,12—3,75
4,12—4,17
2,35
3,3—3,5
2,723
Dureté.
Fusibilité.
6
2—2,5
5
4,5-5
3,5
2,5—3
2
2—2,5
3
1—2
6
6,5-7
3,5-4
3—3,5
2,5—3
2 — 2,5
3,5
6,5-7
2 — 2,5
3
2,5—3
6,5
3,5-4
5-6
5,5-6
i,5
5
3
3
1
4-5
i,5
I
Fus
I
3
2
Volât
vers ioo
3
2, se gonfle
2
3
5
1
5-6
I
2; Crist
2
Fus C
Fus C
Fus
6
I
I
6
I
Solubilité.
S;SiO*pulv
S
S Nitr
dif. S. Gél
S. Nitr
S.Nil
S
à peine S
S
I
S. Suif
S. Nitr
S.
S en partie
S Nitr
SS
S Nitr
S. Nitr
S
S
I
I
s
S Gél
S
Forme cristalline.
V pmig1
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VI mp
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III û4hlp
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III pma1
III ^mli»
III mb*
Vira*
III mg'p
VI re'd*
172
AGENDA DU CHIMISTE.
Noms.
. Composition et caractères extérieurs:
Carnallite . .
KCl,MgCl8.6H80 — Tl, Tp ; I. R.
SnO*— Tp, TI.Op ; Brun clair à N.
SrO,SO*— Tp, Tl: 1, B|. R.
Kérargyre. AgCl — Gris violacé.
a
Cassitérite
b
Célestine
c
Cérargyre
d
Cérite
SiOa,2 (Ce,La,Di)0,H80 — Sub-Tl:BrR.
e
Cérusite
PbO,CO*—Tp;I.Tl:J,V,Bl.N;
0a0.AI805,4Si08,6H80 — Tp; ï, Rosé.
f
Chabasie
g
Chalcopyrile
Pyrite de cuivre. Cu FeS8 — J d'or foncé.
h
Chalcosinc
Cu8S — Noir de fer, éclat métallique faible.
i
Chaux —
Chaux carbonatée = Calcite.
— fluatée = Fluorine.
— phosphatée ■= A patite*
— sulfatée = Gypse.
Voyez Azurite.
Ghessylile
J
Chiastolite
Voyez Andalousite.
Ni As* — Gris Met. — Enduit vert.
k
Chloantliite ....
1
Chlorile
Voyez Pennine, Clinochlore, Ripidolitht.
m
Chromite
Fer chromé. FeCr*04— N métallique.
n
Christianitc
APO^CaK8) 0,4SiO*,5H20-TI; I,JGris.
o
Cinabre
HgS. —Tp; R foncé.
8MgO,Al*05,5Si08,7H*0. — Tp, Tl ; V.
Cobalt gris. CoAsS -— Gris métallique rosé.
p
Clinochlorc
q
Cobaltine
r
Corel iérî te
2MgO,2Al*05,5Si02 - Tp, Tl ; gris, Bl, Br.
Saphir. Al80s— Tp, Tl ; Bi,J.R.V,Br.
(CaKW) 0, Al803,2Si02. — Tl; Gr.V,N.
•
Corindon
i
Couzéranitc
a
Covelline
CuS — Bl. foncé.
v
Crocoïse
PbO,CrOs.— Tp,R.
X
Cronstedtitc
Chloromélane. Hvdrosilicate de Fc.Mg.Mn. — N.
A18F16, éNaFl — Tp, Tl ; I gris
y
Cryolithe...
X
Cuivre •
Cu. — Br métallique.
Cuivre gris = Panabase.
01
— gris arsenical = Tennantite.
— oxydulé = Cuprite.
— panaché = Phillipsitc.
— pvriteux= Chalcopyrite.
Cuprile
Cu*0. —Tl; H foncé.
b
Dalholilo
2CaO, 2Si08, Bo*03, H80— Tp, Tl ; I, V.
Pyroxène. (Ca.Mg,Fe) 0,Si()8 - Tl, gris Br.
MnO,C08 — Tl;RoseBr.
e
Diallage
d
Diallogite
e
AGENDA DU CHIMISTE»
173
Densité.
Dureté.
Fusibilité.
Solubilité.
Forme cristal ii no.
4,6iS
2
SS
III p
6,96
3.Q6
5,35
6-7
3-3,5
1
3
4
I
I
I
II h«b'a<
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4,9-5
5,5
1
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6,5
3,5
Fus.
S. Nitr
III mg'p.
2.08— «,17
4-4,5
3b
S
VI ra4
4,i-4,3
3,5-4
Fus C
S. Nitr
II a'b1
5,5—5,8
2,5—3
2b
S. Nitr
III mg'p
6,4-6,5
5,5—6
FusC
S Nitr
■1
4,3—4,5
5,5
1
I
la1
2,17 — a, 20
4,5
3
S Gél
Illgtpa4
VI ra1
8-8,2
2—2,5
Volât
I
2,65—2,77
2—3
5
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6-6,3
5,5
Fus C
S Nitr
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2,6—2,69
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1
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II
2,20—2.76
5,5-6
3
S
4,6
1,5—2
Fb, brûle
S Nitr
M
5,9—6,1
2,5 -3
Fus
SNilr
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2,35
2,5
4
S Nitr
VI. a1
2,9—3,07
8,94
2Î5
1
S Suif
Vpmf
2,5—3
2—3
S Nitr
1 a1
1
5,85 — 6,1 5
3,5—4
Fus
S Nitr
I a»b«
c
2,8—3
5-5,5
2
S
IV pm/i'
II
3,2—3,3
4
3-4
I
IV pm/»' 1
c
3,4-3,7
3,5-4
I
8 1
174
AGENDX du chimiste.
Diamant
Diaspore. —
Diopside
Dioptase
Dipyre v
Disthène
Dolomie
Dufréno\site .
Emeraude. ..
Emeri
Epidote
Elain
Euclase
Fahlunite
Feldspaths . .
Fer
Fluorine
Frank! inite.. .
Freieslebénite.
Gadolinite
Galène
Gay-Lussite. . .
Giobertite —
Glasérite
Glaubérite . . .
Glaucodot
Gœthite ,
Graphite
Greenockite . .
Grenats
Grossulaire. .'
Gypse
C — Tp, I, Rosé, J...N.
Al*0s,H80— Tl ; Gris V.J, Rosé.
Pyroxène. (CaMg)0,SiO*— fp, Tl ; I,V,J.
CuO,SiO*.H*0 — Tp, V.
(CaNa*)0, 2(AI8/fi)0,3SiO* — Tp, Tl; I, J.V.
AW, ; SiO* — Tp, Tl ; T, Gris Bl .
CaO,Mg0.2COs— Tl; I, Gris, J, rosé.
2PbS,As*S3,— Gris métallique
Â1205, 3GIO, 6SiOâ— Tp, Tl ; V, gris, Bl, J, Rosé
Voyez Corindon.
6SiO*,3Al8Os,ZiCaO;H20. — Tp. Tl ; VBr.
Et. oxydé = Cassilérite: — sulfuré = Stannine
l 2GÎO, Àl*0» 2.SiO«, H*0 - Tp, Tl; I , V, Bl
Voyez Cordiérite.
Voyez Anorthitey. Labrador, Andésine, Qligo-
close, Alhite, Orlhose.
Fe.— Gris métallique.
Fer arsenical = Mispickel: — carbonate =. Sidé-
rose; — hydroxydé = Limomte et Gœlhilc ;
— magnétique ou oxydulé •= MagnétUe, A ï-
mant ; — oligiste spéculaire = Hématite
rouge; — sulfuré = Pyrite et Marcassite.
CaFl*^Tp,TI; I, Violet J, V, etc.
(Fe, Zn,Mn) Fe804 — N Submétal.
5 (As*,Pb) S, 2SbâS3 — Gris d'acier.
3(Y,La,Fe,6l)0, SiOs — Tl; N,V.
PbS — Noir Bleuâtre métallique.
Na*O.CO*,CaO,CO*, 5H*0 — Tp Tl ; 1.
MgO,C02. — Tl : I, J,Bri
K20,S0s-Tp,Tl;I.
Na2O.S©3, CaO SO*— Tp, Tl , I, R.
(Co,Fe)S*,(Co.Fe) As3 — Blanc d'étain. '
Fe*03,H20 — Br, SubTIR.
C — Noir métallique.
CdS — Tl; J.
Voyez Grcssulaire, Almandm, Spessartine, Mt-
lanite, Ouwarovitc.
CasAI2Sis01â — Tl : U, V,Br.
CaO,S03,2H*0 — Tp, Tl; I,J,Br.
AGENDA DU CHtMISTE.
175
Densité.
3,5-3,55
3,3-3,5
3 3
3,27—3,35
2,646
3,58-3,68
2,8 — 2,Q
5,57
2,67—2,75
3,25—3,5
3,4
7,3-78
3,48
5,6-5,9
6-6,4
4,2-4,35
7,4-7,6
4,99
3,4
4,73
2,64—2,85
6
4,4
2,4—2,2
4,8-4,9
f 3,4—3,7 6,5-7
? 2,33 i,5-2
Dureté.
40
6,5-7
5-6
5
5—5.5
5 et 6
3,5-4
3
7,5—8
6-7
7,6
4,5
4
5,5—6,5
2 — 2,5
6,5-7
2,5—2,75
2—3
4,5
3-3,5
2,5—3
5-5,5
4 — 2
3—3,5
Fusibilité.
I
I
3-4
I
3-6
1
FusC
5,5
3,5
5,5
3
1
FusC
I
FusC
3
1
2
4,5
FusC
1
1
I
3
2,5-3
Solubilité.
I
I
I
S Gél
Spart
S
SNitr
I
Forme cristalline.
S
S
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S .
s
ss
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S
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IV pm
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IV pm
VI pr
III g'pm
IV b*/>
III pm
III mg*
Via»
VI pm
Ib«
IV ^mn'p
176
AGENDA DU CHIMISTE»
IIaimclon:e
lhuismannitc . . .
Hauyne
Haycsinc
Hédenbergile ..
Hématite rouge.
Hématilc brune.
Heulandite ... .
Humite
Hyalosiilérile . . .
Idocrase . .
llménilc
Iodargyre
(serine...
Jade
Jadéitc*
Jamesonite
Kaolin
Karsténite
Kermèsite
Klaprolhinc
Labrador
Laumonitc . . . .
Lnzulile
Lépidolitlic . . . .
Lépidomélanc. . .
Leucite
Leucophane . . .
Lévyne
Libéthénite
Leucopyrilc. . . .
Liévrite
Limonitc
Linnéite
Lunnitc
Magnésite
IMagnétite . . .
Malachite
Composition et caractères extérieurs.
BaO,AI*03,6Si03 + 6H20 — TI, I, gr, I, R.
Mn304 — N Brunâtre semi-métallique.
Lapis Lazuli. Silico-sulfate d'AI, Ca, Na — Bl.
CaO,(B203)*, 4HsO — Tp, Tl, I.
(CaFe)0,SiO* — Sub-T1,V,N.
Fe*03 — NR métallique ou compacte.
Voyez Limonite.
CaO, Al *0», 6SiO*,5H*0 — Tp, Tl ; I, B.
Chondrodite. 6M*0, 3SiO*MgFl*. -Tp; ItJ.R.
Péridot Brun à surface irisée.
3SiOâ,2(Àl2,Ca5)0-> — Tp, V, Br, Bl.
Fe Titane (FeTi)O5 — N semi-métallique.
Agi — TI.J,V.
(FeTi)30* — N.
Variétés compactes de Trémolite, de Zoïsite,
de Labrador et de Jadéite.
3(Nas, Ca, Mg)0,2Al*03,9SiO* — Tl ; I,V.
Pb*Sb2S3 — Gris de fer.
' Argile blanc-jaunâtre.
Syn. Anhydrile.
Sb*OS* — R.
Lazulite(Mg,CaFe)0,Al*(RP805H90~- BL
Feldspath, CaOAI^^SiO2 — Tl, 1, Bl, V.
CaO,AI*O3,4Si()UH*0 — Tl ; I Rosé.
Voyez Klaprothine.
Fluo-Silicate de Al*K,Li — Il rosé.
2(Fe,Mg,K*AU).SiO*- Tl ; N Verdâtre.
Syn. Amphigèhe.
5(Ca.GI)0, 5SiO*,2 Na FI - Tl; Br, J,V,T1.
CaO^W)3 3SiO*,5H*0. — Tp. I.
5Ca(), P*0», H*0. Tl. V sombre.
FeAs* — Blanc d'argent.
Ilvaïtc. Silicate de Fe et Ca — N.
Hématite Br. 2 Fe203, 3H*0 — Br, J.
Coboldine (Co.Ni)sS4 — Gr métal, roupeâlre.
5 CuO,P*0\ 2 H*0 — Sub-TI ; V^
Écume de mer. 2MgO. 3SiO*, 2a 4H*0 — Op-,I.
Syn. Aimant.
2Cu0,C0s,Ha0-Sub-Tl;V.
AGENDA DU CHIMISTE.
177
Densité.
Dureté.
Fusibilité.
Solubilité.
Forme cristalline.
a
2,44—2,49
4,5
3,5
S
III pm
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b
4,7
5—5,5
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S
c
2,2—2,8
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S
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1
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S
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2,25—2,36
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2—2,5
5
S
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i
3,9-4
3,5-4
FusC
S
IVpg'm
178
AGENDA DU CHIMISTE.
Manganèse
Marbre
Marcassite
Méionite
Mellite
Mendipite
Mésotype. ..... .
Miargyrite. . . . . .
Micas
Mimetèse
Mispickel
Molybdénite ....
Muscovite
Nation
Néphéline
Nickéline
Obsidienne
Ocre
Oligiste
Oligoclase
Olivénite
Olivine
Onyx
Opale
Or
Orpiment
Orthose
Outremer
Ouvarowite
Ozocérite
Panabase
Paranthine . ; . . .
Pechblende
Pennîne. ......
Péridot
Pérowskite
Pharmacolithc . .
Pharmacosidérit.
Composition et caractères extérieurs.
Voyez Pyrolusite.
Voyez Calcite.
Pyrite blanche — FeS8.
2[Ca, Mg, K8, Alf]0.Si08— Tp. Op; I.
C6(C08)6A18 + i8H*0 - Tp,fl; J,R.
Pb308Cl8 — Tl,I,JRosé.
3Si08, Al805,Na80,2H80 Tp,Tl : I, J,R.
AgSbS8 — Gris d'acier — Sub-T, R.
Voyez Biotite, Lépidomélane , Muscovite, Lépi-
dolithe.
Pb5As*CI018. — Tl , J orangé , Br.
FeAsS — Blanc d'argent.
MoS* — Gr de plomb bleuâtre éclatant
Mica vulg.2(K*AU)0,SiO*,4H*0,mFl — Tp: I,Br,V.
Na80. CO8 ioH80.
4Na20, 4Al205,9SiO* — Tl ; I grisâtre.
Kupfernickel. Ni As — R de cuivre.
Silico-aluminate de FetK,Na — Tl; N, Br,V.
Ocre J = Limonite. Ocre R = Hématite*
Syn. Hématite (Rouge).
Na*0,Al803. 5SiO* — Tl ; I, V.
AsO*Cu(CuOH) — SubTI. V.
Voyez Péridot.
Agate ou marbre ruban es.
SiO8 -f 3 à 40 % H*0. Tp,Tl , I, J, etc.
Au 4- quant, variables Ag, Cu, Fe, Pd — J Met.
As»S5 — Tl : J d'or.
K*0, AI803,6Si08. Tl ; I Rosé etc.
Lapis-Lazuli. Voyez Haiïyne.
Grenat chromicô-calcique — Tp ; V.
Paraffines lourdes, fus. de 4o à 900.
Tétraédrite, Cuivre gris. 4Cu8S.Sb8S3 — Gr met
(Ca,Na8,Mg) 0,2Al8/50,2Si08 - Tl; Gr. V.
Syn. Uranile.
A1803, 7Mg0, 4Si09, 5H80 — Tp, Tl; V, Br, R.
2MgO, SiO* — Tp. Tl. — V, J, Noirâtre Bronzé I
CaOJiO*— Tp.Op;Br,J.
As*08,2CaO.H80 -f 5H80. — Tl; I Rosé.
2As805J 3Fc805, i2H80. — Tl ; V, Br.
AQENDA DU CHIMISTE.
179
Densité.
4,6—4,8
2,74
4,55—1,65
2,17—2,25
5,-5,4
2 ,78—3
7,# 8— 7,28
6—6,4
4,4—4,8
2,75—3,1
4,423
2,56—2,64
7,33-7,67
2,2—2,5
2,63—2,73
4,4-4,4
45 ,6 — lQ,i>
3,48
2,44—2,69
3,4—3,5
°>9-o>95
4,5 — 5,4i
3,7—2,85
2,66 ^
3,4 — 3,5
4,o4
2,64— 2, 74
Dureté.
Fusibilité.
6-6,5
5-6
2 — 2,5.
2,5-3
5-5.5
2-2.5
2,5—3
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4
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2—5,5
3,5—4
5,5-6
Fus C
Fus C
1—1,5
2,5-3
4-4,5
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5—5.5
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6-6,5
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Solubilité.
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Forme cristalline.
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180
AGENDA DU CHIMISTE.
Phénacitc
Phillipsite
Phillipsite
Pholérite
Phosgénite
Pickéringite. ..
Pinite.
Plomb
Plombagine ; . . .
Polybahte
Prehhite
Proustite
Psaturose
Psilomélanc
Pyrite
Py roi usité
Pyromorphilc . ,
Pyroxènes
Pyrrhotine ....
Quartz
Réalgar
Rhodonite
Ripidolithe .....
Rubis
Rubis oriental ..
Rutile .
Sanidine
Saphir [ .
Sassoline
Scapolite I
Composition et caractères extérieurs.
m 2GIO, SiO*-Tp. TI,I, J}BrR
Bormte,Cu panaché (Cu*Fe)S— R bronz El super f.
Voyez Christianite.
2APO5, 3SiO«, 4H*0. SubTp : I, J,V.
C05(PbCl)*-Tp;OJ.
MgO, A1*05, 4S05 + 22H*I - Tl; I.
Silicate d'Aï, avec Fe, K, H80 — Tl:GrBr .
Plomb antimonio-sulfuré ■= Bournonxle^ Bon-
langérile, Jamesonitc.
— arseniaté = Mimetèse.
— carbonate = Cérusite.
— sulfaté = Anglésite.
. — sulfuré = Galène.
— chromaté = Croco'ise.
Syn. Graphite.
(Ca, Mg, KNO, S0"> + i/2H*0 - Tl ; R, J.
3SiO*, Al*03,2CaO, H*0 - Tl ; V pale
Argent rouge arsenical. Ag5AsS5 — Tn,TI:.R.
Ag8SbS* — Gris de fer.
BaMnO5 -f divers oxydes de Mn - GrN
, FeS* — Jaune d'or.
f) rite magnétique = Pyrrhotine.
i — arsenicale = Mispickel.
— de cuivre = Chalcopyritc.
MnOa — Op ; N Submétalliquo.
PWO«CI — TI;VBr.
Voyez Diopside, Augite, Diallage, Hédenbergile
Pyrite magnétique. Fe7S». J laiton.
SiO* -Tp; ï, J, Violet, Fumé.
AsS — Tp, Tl ; R orangé.
! MnO,Si02 — Tl ; Rose Fleur de Pêcher.
1 s(Mg, Fe)0, 2AW, 5Si08, 7H*0 - Tl, V Br.
Voyez Spinclle.
Voyez Corindon
TiO* — SubTl ; Br N Submétall.
' Orthose vitreux des volcans.
Voyez Corindon,
B0H)5, 32HO — Tl; I.
Voyez Wcrncrite.
i
J
k
1
m
it
AGENDA DU CHIMISTE.
181
Densité.
Dureté.
Fusibilité.
Solubilité.
Forme cristalline.
a
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2,96-3
4,4-5,5
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6-6,5
2 — 2.5
2—2,5
5-6
6—6,5
3
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S Nitr
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I
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S
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III mpo*
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4,4-4,7
2,64—2,66
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2,78—2,96
3,5-4,5
7
1,5-2
5,5—6,5
4—2
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6—6,5
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4
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2
SS
Vpmt
182
AGENDA DU CHIMISTE.
Schéelite
Schéelitine
Scléroclase
Scolésite
Scorodite
Sel gemme
Sénarmontite. . .
Sidérose
. Smaltine
Smithsonite ....
Sodalithe
Soufre
Spath d'Islande.
Spath Fluor ....
Sphène
Spinelle
Spodumène ...
Siannine. ...
Staurotide ...
Stéatite
Stibine
Stilbite
Stromeyérine . . .
Strontianile
Strontiane sulfa-
tée
Succin
Sylvane
Sylvine
Tachydritc
Talc
Tantalite
Tellure
Tennantite
Tétradymite . . .
Tétraédrite. . . .
Thomsonite
Tiémannite .
Titanite
Composition et caractères extérieurs.
CaO,W05-Tp,Tl: I,J.R,Br.
PbOjWO5 — Tl; J,Br
PbS, As2S5 — Gris de plomb foncé métallique.
CaO, A1205, 3Si02, 3H*0 — Tp, Tl : 1.
Fe*05, As*05, 4HsO — Tp, Tl; V, Bl. fit.
NaCl— Tp; I, Gr,R.
Sb*03 — Tl; I.
FeO,COs -Tl, Op; I, grisâtre R.
CoAs8 — Blanc d'Etain.
Calamine. ZnO,CO* — Tp, Tl, Gr, J, V, Br.
i2SiOs, 3Na*0, 3A1*0S,2 NaCl — Tp,Tl;I,\\ Rosé
S — Tp, Tl; J.
Syn. Calcite
Syn. Fiuonte.
CaO,SiO* JiO* — Tp.TI, I, J, Br
Mg0,Al20s — Tp; R Rose.
Voyez Triphane.
2(Cu2,Fe,Zn)S, SnS* — Gris d'acier jaunâtre
4(FcMg)0, 8Al2Os.7SiO*
Voyez Talc.
Sb2S3 — Gris de plomb métallique.
CaO Al*03, 6SiO*, 6H*0 — Tp, Tl; I, J, R
Ag*S.CusS — Gris d'acier foncé.
SrO,COâ-Tp, TI;I,J.
Syn. Célestine.
CIOHi60 et ac succinique. — Tp ; J.
Tcllurure d'Au et Ag — Gris d'acier J.
KC1 - Tp, I.
CaCl2, 2MgCI«, *2Hâ0 - Tp, Tl; I, J>
3Mg(), 4SiOa, 11*0 — Tl Nacre.
FeO.TaW — N de fer submét.
Tellure avec Au et Fe — Gris ùe fer.
4Cu*S,As2S5 — Gris de fer.
BiTe* — Gris d'acier.
Syn. Panabase.
(CaNa*)0T Al*Os, 2SiO*, 5/2H*0 — Tp,Tl;I, Rose.
HgSe — Gris d'acier.
Syn. Sphène.
AGENDA DU CHIMISTE.
183
Densité.
Dureté.
Fusibilité.
Solubilité.
Forme cristalline.
a
5,9—6,07
4,5-5
5
S
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4,5—2,5
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1
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3,4—3,56
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VI ra1
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2,3—2.4
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7,*— 7,37
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Vol
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?
184
AGENDA DU CHIMISTE.
Noms.
Topaze
Torbeniite . .
Tourmaline.
Trcmolitc
Triphane... .
Triphylinc . . .
Triphte
Tripoli
Turquoise
Ulexitc
Ulmannite . . .
Uranite
Urao
Valentinite . . .
Vauquelmile .
Vivianite
Volborlhitc.
Wad
Wagnérite. . . •
Wavellite
Websténte .
Wernérite.. .
Willémite. ..
Wilhérite
Wolfram
Wolfsbergitc. .
Wollastonite .
Wulfénite ....
Yttrotantalitc.
Zéolitbes
Ziguélinc
Zinc carbonate
Zincite
Zinckénite.. , .
Zircon .
Zoïsite ...
Zorgite
Composition et caractères extérieurs.
SiO*(Al*FI*) — Tp; J, Br,I,R.
2P0*(U«0*)*Cu 4- 8H»0 — Tp, Tl ; V.
Silicoborate d'Al avec Fe, Mg.Mn — NBrR.Tp.TI.
Syn. Amphibole blanche.
3(Li2.Na*.Ca)0, ftÀWvôSiO* — Tl: Gr, V.
(Mn, Fe) LiPO4 — SubTI , Gr,V,Br.
(Mn?Fe) (MnFI) PO4 — SubTI; Gr; V, Br
Silice hydratée (terre d'infusoires).
2A1»05,PS0* + 5H*0.— Op;BI, BIV.
Voyez Hayèsine.
NiSSb — Gris d'acier.
Us04 — N, Gris métallique.
Trôna (Na*0)*(COa)33 ou 4H*0 — Tl; I.
Exitèle. Sb*05— Tp, I,J.
3(Pb.Cu)0,Cr205 — SubTI; V, Br.
2P*05,3FeO, 8H*0 -Tl: indigo.
Vanadate de Cu, Ca, H*0. —V.
Oxydes de Mn avec Co et Cu. — N, Br.
PO* Mg(MgFl) — Tl . J.
Hydrofluopliosphate d'Al — Tl , I, V, J.
A W\SO», 9H*0 - Op , I.
V. Méionile. Paranlhme, Dipyre,Couzëranile.
2ZnO,SiO* - Tp, Op; J, V, I, Gr.
BaO.CO*.Tp.TI; I,J.
(Fe.Mn)O, WO5 — Gris de Fer N.
CuSb*S4 — Gris de Plomb N
CaO,SiO* - Tl; I,Gr,J.
PbO,MoOJ— Tp, Tl; J Orangé.
Tantalatc d'Y, Ca, Fc, UO — N.
Voyez Mésotype, Scolé&ite, Analcime, Chaàane}
Phillipsite, Harmotome, Stilbite, Heulandite.
Syn. Cupnle.
Syn. Smithsonitc.
Zinc silicate = Calamine.
ZnO— SubTl;R.
PbS,Sb*S5 — Gris d'acier.
ZrO'.SiO*. Tp, Tl, Op; R, Br, J, I.
Composition de l'épidote — Tl; I, V, Gr, J.
(Pb} Cu, Cu*) Se — Gris de plomb rongeàtre.
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AGENDA DU CHIMISTE.
(f 60) Sucres.
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Dulcite. ,
Sorbite .
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Dambose. .
Saccharose.
Lactose. . . .
Maltose
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Pinite. . . ,
Sucres de la formule CeH1206.
(Sucres réduisant la liqueur de Fehling.)
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ts. ps.
200 bps.
(Ne réduisant pas cette liqueur.)
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Sucres de la formule GlsHia0".
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Sucres de la formule C«H120*.
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120
4 85
480
AGENDA DU CHIMISTE. 219
(161) Chimie biologique.
Çholestérine Alcool CS7H4*0, fus. i!\b°, i. eau; s. 4p. alcool froid;
ts. alcool bouillant, éther. benzine, CHCI5.
Bilirubine C^H^AzW, ps. eau, alcool, éther ; ts. chloro-
forme, benzine, CS* bouillant, alcalis.
Biliverdine C,6Ha0Az*05. i. eau, éther, CHCI3; s. alcalis et car-
bonates aie, acide acétique glacial.
Acide glycocholique C^H^AzO5, ps. eau froide et éther; ts. eau bouil-
lante et alcool; déc. en glycocolle et acide cho-
lalique; pr. par acétate de plomb.
Ac. taurocholique . C26H45AzSOT, s. eau et alcool; i. éther; déc. en
taurine et acide cholalique ; pr. par sous-acé-
tate de plomb.
Acide ckolalique . C^H^O* 4- aq. crist. dans l'éther ou 2 */* aq . crist.
dans l'alcool ; ps. eau.
Chondrine S. eau bouillante, coagulée à froid; pr. par alcool
et ensuite sol. eau; pr. acides et sels, sol. dans
excès.
Gélatine Comme chondrine; pr. par tannin.
Albumine Sol. eau, coagulée à 72° et ensuite insol.; pr. par
alcool et acides minéraux sauf P0*H5, puis in-
sol. dans eau; rien avec ac. acétique; solut. pr.
par éther.
Serine Comme albumine; la solut. ne pr. pas par éther.
Paraglobuline .... Solut. pr. par CO*, aeides et métaglobuline; sol.
alcalis étendus et NaCl.
Métaglobuline Solut. pr. par CO8, acides, alcool éthéré, sels, et
paraglobuline.
Fibrine I. eau. sol. KAzO5; décompose eau oxygénée.
Myosine Coagulée par eau froide, alcool, sels concentrés;
HC1 la transforme en syntonine.
Syntonine I. eau, sol. acides organiques, I1C1 et alcalis
étendus.
Caséine Non coagulée par chai.; pr. par alcool, acides,
sels et pepsine: sol. excès acides organiques.
Hémoglobine o.43%Fe; cristallisé ; spectre d'absorption ; solut.
décomp. par chai, et acides, pr. par alcool.
UèmaUne C^H^Fe'Az^O18 i.eau, alcool, éther, CHCI3, ac.
étendus; sol. acide acétique glacial, alcool aci-
dulé et alcalis.
Pepsine Sol. eau et glycérine ; i. alcool. Digère fibrine*
Mat. albuminoïdes. C72Hll2Az18S022; solut. pr. par tannin, ferrocya-
nure, chlorure mercurique, acétate el sous-acé-
tate de plomb; col. rouge avec réactif de Mi lion.
(Voy. aussi table 157, et tyro8tnet table 155.)
220 AGENDA DU CHIMISTE.
(162) Note pour V usage des tables 151 d 160.
Ces tables comprennent presque tous les sels, alcools, éthers,
acides, etc., employés dans 1 industrie ou la pratique courante du la-
boratoire. Les documents qu'elles renferment se rapportent aux corps
tels qu'on les trouve habituellement dans le commerce ; les sels de la
chimie minérale sont indiqués avec leur eau de cristallisation. Dans
la partie qui a trait à la chimie organique, nous avons eu soin de
spécifier les isoméries, telles qu'on les admet dans l'état actuel de la
science et, spécialement pour la série aromatique, nous avons adoplé
la classification en trois séries, orllw, meta et para. Les abréviations
employées se comprennent facilement. Dans la table 156,1a colonne
indiquant la perte d'eau des sels par la chaleur est disposée ainsi :
soit le tartrate de potassium et sodium, C*H406KNa -f 4aq ; en regard
on trouve 3aq.iooaq.i35; cela veut dire que sur 4aq, il en perd 3 à
ioo° et le reste à i35°. Pour ce qui regarde la solubilité, le signe b
placé devant un chiffre ou un signe tel que s. ou ts. indique la solubi-
lité dans le dissolvant bouillant; ainsi : urate de potassium 2,5; b 3,
signifie que vers i50, ioo parties d'eau dissolvent 2,5p. d'urate dé po-
tassium ; et à l'ébullition 3 p. Les signesp, m, o placés dans la table 155
devant les formules ou les noms des corps, indiquent l'isomérie dans
la série para, meta ou ortho, d'après la théorie de M. Kekulé. Les
densités se rapportant ào#, à moins d'indication spéciale.
Section VIII. — Solubilités.
(163) Solubilité de Vair dans Veau,
1 volume d'eau
1 volume d'eau
sous une pression de om,76 de mercure
sous une pression de om,76 de mercure
à l°.C. dissout
à t».C. dissout
Température.
Volume.
Température.
Volume.
0
0,02474
44
0,04Ql6
4
0. 02406
42
0,01882
2
0.02345
43
0,04854
3
0.02287
44
0.04822
4
0,02237
10
0.01795
o
0.02179
0.02128
46
0,04774
6
47
0,04700
7
0.02080
48
0.01732
8
0.02034
«9
0,04747
9
0,01992
20
0,04704
1 '°
0.04953
AGENDA DU CHIMISTE.
(104) Brome.
221
100 parties d'eau dissolvent
Tempérât.
Brome.
Tempérât.
Brome.
Tempérât.
Brome.
u
5
40
3,6oo
3,327
u
10
90
3,226
3,208
u
25
30
3,l67
3,126
(tes) Solubilité du
soufre dans les huiles de houille.
S
Benzine
Benzine
Benzine
Benzine
Huile
Huile
3
bouillant
bouillant
bouillant
bouillant
lourde
lourde
S
de
de
de
de
bouillant de
bouillant de
0.
£
V
Ç-4
80 à 100°
85 à lio0
120 5 200°
150 à 200°
210 à 300°
220 à 300°
D = 0,87
D. = 0,88
D. = 0,882
D. = 0,885
D. = 1,01
D=l,02
0
i5
2,i
2.5
2,5
2,6
G
7
3o
3.0
ft>°
5,3
5,8
8,5
8,5
5o
5,2
6.4
8,3
8,7
40,0
42,0
80
44,8
43;7
45,2
24.0
37,0
4i,o
4 00
15,5
48.3
23.0
26,4
52,5
54,o
440
23,0
26,2
34.0
405,0
445,0
120
27,0
32,0
38,0
i3o
38,7
43.8
Temp.
100 parties
de sulfure
Tempé-
0
de carbone
rature.
100 ]
). de benzine en dissolvent j ?'^ T z*
toluène — 1Â79 + 23
- èther — 0,972 -f- 23.5
dissolvent
4 6,54
48,75
23,Q9
44,65
46,o5
0
— 44
— 6
chloroforme — 4,2o5 -f- 22
phénol — 46,35 -f-47/1
zéro
+ 45
4- 22
aniline — 85;g6 -j-43o
94,57
+ 38
446,21
4- 48,5
j 484.34
+ 55
(166) Acide bromhydrique.
4 vol. d'eau dissout à io°, 600 vol. environ, sous la pression 0,76.
(169) Acide iodhydrique.
4 vol. d'eau dissout à 40°, 425 vol. environ, sous la pression 0,76.
222
AGENDA DU CHIMISTE,
(168) Chlore.
1 litre d
'eau absorbe
Litres
Litres
Litres
Tempérât.
réduits à zèr<
Tempérât.
réduits à zéro
Tempérât.
réduits à zéro
et 0,76.
et 0,76.
et 0,76.
0
0
u
0
1,43
8
3,04
5o
M9
3
% 4 .52
10
3,oo
10
0,71
6,5
2.08
17
2,37
lOO
o,ia
7
2,17
35
i ,6i
(169) Acide
chlorhydriq
ue.
1 gramme d'eau absorbe
Tempérât.
La pression
étant 0,76.
Tempérât.
La pression
étant 0,76.
Tempérât.
La pression
étant 0,76.
i
S"
0,825
0,772
0,747
0
20
3o
4o
0,721
o,673
0,633
0
5o
6o
o,5q6
o,56i
(f HO) Tables des solubilités dans Veau.
Les tables donnent le nombre de parties de différents composés qui se
dissolvent dans ioo p. d'eau (voir §151 et suiv. pour leurs formules).
Acide ]
aonque
Acide
Alun
t.
0
Aci<te
benzoïq.
chst.
anhyd.
1,1
Acide
oxaliq.
5,2
Acide
succin.
racémiq.
crist.
Acide
Urtrique
ammon
crist.
*,9
3
9,2
n5
5,2
10
0.21
2,9
i,6
S,0
o
14,0
126
9,2
20
4,0
2,3
*3,9
21,6
l3q
4 56
*3,7
3o
o,42
23,0
29,*
19,3
4o
5o
o,55
7,0
3,9
35,0
5l ,2
i5
22
43,3
8:1
476
495
27,3
36,5
6o
1,2
n ,o
6,i
75,o
217
54,3
70
1,8
uS
99,9
125
244
72,0
8o
i6,8
9i&*
200
63
273
io3
90
345
1 53
307
488
100
5,9
• 29
46
fond
121
18a
343
422
AGENDA DU CHIMISTE.
223
0
40
20
3o
ko
5o
6o
70
8o
90
4 00.
Alun
ammon.
annydre.
2.6
4,5
6,6
9.0
42.3
45,9
24,4
26,Q
35,2
5o,3
70,8
Alun
dft potasse
Baryte
Borax
«-■ -^. «■ m^
crist.
crist.
crist.
3-9
anhydre
2,4
2,8
9>°
0,0
4,7
4,6
40,4
7,7
7-4
7.9
22,0
*o,9
44,9
3o,9
i4,9
46,5
*7,9
44,4
20,4
27,4
66,6
26,7
48
4o,4
90,7
35,4
57,8
4 34
45,7
76,2
209
58,7
446,7
357
74,5
204 .4
Bromate
de
potass.
3,4
7,0
24
5o
Bromate
de
sodium.
28
38
5o
63
76
9*
Bromure
de
calcium.
4 20
443
24 3
278
34 0
Bromure
de po-
tassium.
53,5
Bromu-
Carbo-
Carbo-
Carbonate de
Carbo-
t.
re de
nate de
nate (bi-)
sodium
nate (bi-)
sodium
anhydr.
77,o
potass.
anhydre
de
potass.
crist.
anhydr.
de
sodium.
0
83
24
7
9
40
89
23
44
47
40
20
64,6
88,5
94
27
93
26
44
3o
400
274
36
42
40
74,6
4 04
4 06
43
OO
443
44,5
60
84,7
444
"9
42
45,6
70
427
46,7
80
93.5
443
434
dé,-.
90
443
OO
4 02
445
i54
Chlorate
de
baryum
crist.
24,5
4o
86
4 45
o
40
20
3o
4o
5o
60
70
80
90
400
Chlorate
Chlo-
rate dn
sodium.
Chlo-
Chlo-
Chlor.
Chlorure
Chlorure
de
rure
rure de
de
de
de
po-
d'am-
baryum
cadm.
calcium
po-
tassium.
monium
anhyd.
anhydr.
anhydre.
tassium.
3,3
82
28
34
5o
28,5
33
33
60
32
7,2
99
37
42
36
38
93
74
35
37
44.4
422
46
44
400
440
4o
49,5
04
44
43
i47
55
46
4 08
4 29
45
32
59
49
48
39
176
64
68
02
56
446
442
54
54
56
204
73
59
4 34
456 1
57
Chlorure
(bi-) de
mercure.
kl
»
9.6
44,3
43,7
47,3
24
37
54
224
AGENDA DU CHIMISTE.
o
4 0
20
30
4o
5o
6o
70
8o
90
100
Chlorure
de
Chlorure
de
Chromate
de potassium
Émé-
Hypo-
sullite
de
loi a te
d<-
sodiuîti.
stront.
- — ^ .
tique.
sodium
potas-
anhydre.
44
jaune.
59
roupe.
anhydr.
sium.
35,5
4,6
49
47
35,7
48
6i
7.4
5
36,o
54
63
12,4.
8
69
8i
, 36 3
60
65
18.4
42
36,6
67
67
26'
1 04
37,0
74
*9
35
18
37,2
83
7*
45
492
4 85
37-9
90
73
ï>7
28
38.2
92
7*
69
38,q
96
77
81
35
39.«
4 02
79
94
?20
/
Iodure
de
Iodure
de
Iodure
de
Iodure
de
Nitrate
Nitrate
de
Nitrate
de
cadmium
calcium
potas-
sium.
sodium
anhydr.
459
d'arg.
baryum.
plomb.
0
494
428
4*4
5 2
22
40
. 436
7,0
20
l4i
204
4 44
478
230
9,2
56
3o
102
41,6
65
4o
i39
230
4 60
208
39o
«4,2
75
bo
468
«7
85
60
4 3g
476
256
54o
20
70
484
24
io5
80
4 43
492
3oo
680
27
90
201
3o
100
149
&?o
209
3i4
94o
32
i39
Nitrate
t.
de
sodium.
0
7*
10
78
20
88
3o
98
4o
109
bo
120
60
434
70
142
80
4 54
90
4 65
100
178
Nitrate
de
stron-
tium.
Oxalate
(bi-) de
potass.
anhydre.
3o
55
71
87
m
93
9*
9;>
97
99
401
2,2
3,1
5,2
7.5
io,5
45
20
U
43
5i
Phosphate de sodium.
Pyro.
bibasiq.
tribas.
anhydr.
anhydr.
1,5
4
4.i
9
11
20
3i
92
43
55
Si
99
9iî
108
6,8
11
44
93
Stron-
tiane
hydratée.
0,9
1,8
5,8
12
100
AGEXDA DU CHIMISTE.
225
Sulfate
Sulfate
Sulfate de cuivre
t
d'ammo-
de
Sulfate
Sulfate
nium.
calcium,
crist.
de cobalt,
anhydre.
anhydre.
48
crist ail.
ferr.eux.
crisi-
0
7*
0,490
24,2
40
73,6
3o,5
24
36,9
64
20
76
0,206
36,4
23
42.3
85
3o
79
4a
27
4o
8a
0,244
ït
3o
56,9
D0
84
34
6o
87
0,208
60
8-
264
70
89
66
8o
92
0,495
53
4<8
90
95
64
3?0
4 00
98
0.174
75
20.3
33o
Sulfate
de
magnés.
anhydre.
Sulfate
Sulfate
Sulfate de zinc
Ta rt rate
/.
de
nickel.
anhydre.
»
3o
de po-
tassium.
crist.
anhydre.
Sulfite
de sodium,
achydre.
44
(bi-)
de potass.
o,3a
0
8,5
440
43
40
9,7
4 38
48
o.4o
20
4o
*o,9
«6t
53
28
0,57
3o
45
42,3
494
58
0,90
4o
49
44.0
224
63
49
',3
5o
5a
45,8
264
69
4,8
60
57
47,8
343
74
2,4
70
62
'9,8
369
79
85
3.2
80
21,8
443
4.5
90
23,9
533
90
?'7
400
26.2
654
95
69
(fit) Solubilité de quelques sulfates dans \oo parties
d'acide sulfurique.
(a ordinaire, p fumant.)
Sulfate de calcium
— de baryum
a
?
Suif, de strontium
— de plomb. . .
a
p
2.03
5,69
40.47
45,89
5,68
0,43
9,77
4,49
226
AGENDA DU CHIMISTE.
(19£) Solubilité des trois modifications de eulfmte de sodium.
(liŒWEL.)
Sel anhydre
Cristaux à 10H«0
Sel cristallisé à 7H*0.
cristallisé.
100 p. d'eau
100 p
d'eau
s
100 p. d'eau
tiennent en
tiennent en dissolution
tiennent en
dissolution
ce
dissolution
à l'état de saturation
à l'état de saturation
CU
à l'état de
S
saturation :
E-1
Sel
Sel
Se!
Sel
Sel anhydre
S0ANa».
anhydre.
à loH*0.
anhydre.
à 7H*0.
0
0
»
5,02
42,l6
19,62
44,84
40
»
9,oo
23, o4
3o,49
78,90
10
»
43,20
35,96
37,43
405,79
20
52,76
«3,40
28,00
58,35
44,73
140,04
25
oi,53
98,48
52,94
188,46
26
5i,3i
3o,oo
409,81
54.97
202,61
3o
5o,37
4o,oo
184,09
34
4Q,53
48.78
55,oo
412,22
4o,i5
5o,4o
44,82
09» 79
45,4*
70, 6i
44,35
84,42
42,96
42,65
403,47
(f 98) Solubilité de quelques chlorures dans Valcool.
Chlorure
• Chlorure
Bichlorure
Chlorure
de
potassium.
de magnésium.
de mercure.
de strontium.
■ ^ ■
— — ,. -^ ■
«^. _^. ^_^_ _^
<u
■c _;
•0^1
MgCl»
■o_*
HgCl8 sol.
-o_'
SrCl*, 6 aq.
£ 0
KC1 °/0 sol.
t s
dans 100 p.
£ |
dans 100 p.
sol. dans
0
2™
66
alcool à 15°.
3 "
90
alcool à 10°.
Et
1
100 p. alcool.
24,6
24,25
39
49,8
40
49.8
86
23,7l
9*
34
44
47,o
20
«4,7
90
36,25
88
28
43
39.6
3o
40,7
95
5o,o
80
24
29
35,9
40
7,7
60
44
4«'
3o.4
5o
6,0
33
7
48
26.8
60
2,8
63
19,2
80
0,45
1
86
4,9
9*
3,2
AGENDA DU CHIMISTE.
(194) Nitrates dans V acide nitrique.
227
100 p. d'acide nitrique à 42° Baume dissolvent
à 20° 26,3 p. AzO'K ou 35, i Az03Na
à 123° ioo p. » 25 »
(195) Solubilité du sulfate de strontium dans quelques
solutions salines.
S04Sr dissous.. ,
Solution de NaCl à °f0.
22,17 i5,54 8,44
0,1811 0,2186 o,i658
Solution de KC1 à °/0.
Î8,o8 "12*54 8,22
o,25i3 0,1933 0,1925
S0*Sr dissous..
Solution de MgCl* à %.
i3,63 4,o3 1,59
0,2419 0,2057 0,1986
Solution de CaCl* à °/0.
33,70^^Î6^5i ' 8,67"
0,1706 o,i 853 0,1756
(1 96) Solubilité du sucre
dans Veau
pure, de <
3 à 5o°.
Tempérât.
Sucre dissous
Tempérât.
Sucre dissous
7o-
Tempérât.
Sucre dissous
0
0
5
10
15
65,0
65,2
65,6
66.1
0
20
25
3o
35
67,0
68,2
69,8
72,4
0
4o
45
5o
75,8
79,2
82,7
(199) Solubilité du sucre dans des mélanges d'eau et iï alcool.
Kichesse
ào°
à 14°
à 40°
du
dissolvant
Densités
Sucre
Densités
Sucre
Sucre
en alcool
à 17°,5.
dans 100 ".
à 17°.
dans 100 ".
dans 100 «\
0
1.324S
85,8
1,3258
87,5
105,2
10
*,2qqi
80,7
1 , 3ooo
8l,5
95,4
20
l , 23bo
74.2
1,2662
74,5
67,9
90,0
3o
1,2293
65,5
1,2327
82,2
40
l,l823
56,7
1,1848
58,o
74,9
no
1 ,1294
45,9
i,i3o5
47,*
63,4
60
i ,o5oo
32,9
i,o582
33, Q
49 >9'
70
0,9721
18,2
0,9746
i8.8
3i,4
80
0,8931
6,4
0,8953
6,6
i3,3
9°
0,8369
o,7
0,8376
0^6
2,3
97,4
0,8062
0,08
0,8082
o,5
CHAPITRE III.
Renseignements relatifs à la chimie appliquée
et à Vindustrie.
Section I. — Eaux.
(198). Essai hydrotimétrique.
Les solutions nécessaires sont :
a. Solution de o«r.25 chlorure de calcium fondu pur dans i litre
d'eau distillée, ou de 0^,55 chlorure de baryum cristallisé, BaCl* -f- *aq.
6. Solution de ôo grammes savon blanc de Marseille dans 8oo gram-
mes d'alcool à 900. On filtre et on ajoute ôoo grammes eau distillée.
c. Solution d'oxalate d'ammonium à Veo-
La burette est graduée de telle façon que 2*4=23 divisions. Le
degré o de la graduation est placé à la seconde division, le volume
ainsi réservé contenant la quantité de liqueur nécessaire pour faire
mousser 4o ce. d'eau distillée; les 22 divisions suivantes corres-
f tondent par conséquente 0,01 de chlorure de calcium dissous dans
'eau distillée. Ce qui fait que 1 degré de savon = o,ooo45 de chlorure
par 40 ce. d'eau ou o«r,o*i4 par litre.
Le flacon spécial pour cet essai présente des divisions correspon-
dant à 40, 20, 3o et 40 ce.
Mode opératoire. — On ajoute peu à peu la solution 6, au moyen
de la burette hydrotimétrique, à 40 ce. de la solution a, jusqu'à ce
au'il se forme par l'agitation une mousse de 1/2 centimètre de haut
urant au moins 5 minutes. On doit avoir employé 23 divisions de la
burette, c'est-à-dire que la solution calcique doit marquer 22 degrés
hydrotimétriques.'S'il n'en est pas ainsi, on modifie la composition de
la liqueur de savon. On détermine de la môme façon :
I. Le degré de l'eau à analyser ;
IL Le degré de l'eau additionnée, pour 5o ce, de s ce. de la solu-
tion d'oxalate d'ammonium et ûltrée (on opère toujours sur 40 ce).
AGENDA DU CHIMISTE. 229
III. Le degré de l'eau maintenue à l'ébullition pendant */, heure ;
on complète le volume primitif avec de l'eau distillée, on agite, on
filtre et on opère sur &o ce.
IV. ôo centimètres cubes de l'eau de l'opération III sont additionnés
de 2 centimètres cubes d'oxalate d'ammonium ; on agite, on laisse
reposer V* d'heure, on filtre et Ton opère sur 4o ce.
tillée.
On étend d'eau distillée a ce. de ces liqueurs, de manière à avoir
4o ce. et on prend le degré hydrotimétrique dans le flacon : on doit
trouver ao degrés; sinon, il faudrait les ramener à ce titre.
Pour l'essai, on prend de Tune ou l'autre de ces liqueurs autant de
Vjo de centimètre cube que l'on a trouvé de degrés dans l'opéra-
tion 111, on les ajoute à ko ce. d'eau bouillante de l'opération III, dans
le flacon, ce qui devrait donner un nombre double de celui trouvé
dans l'opération 111, mais le titre obtenu est moindre et la différence
correspond à la baryte ou à l'argent précipité par les sulfates ou les
chlorures. Celte différence est convertie en grammes à l'aide de la
table 179.
Calcul. — Le premier chiffre correspond à l'action totale de
l'acide carbonique, des sels de chaux et de magnésie. Le second
représente celle des sels de magnésie et de l'acide carbonique. Du
troisième on retranche 3 degrés pour le carbonate de chaux resté
dissous; le reste représente les sels de magnésie et de chaux
autres que le carbonate. Le quatrième représente les sels de ma-
gnésie.
Par suite, le carbonate de chaux est égal àl-j-IV— III — II: les
sels de chaux solubles représentent III — IV— 3°; l'acide carbonique
II — IV ; enfin les sels de magnésie IV.
Il est facile, d'après cela, et d'après la table suivante, qui donne les
quantités de différents corps qui amènent un accroissement de 1 de-
gré dans le titre hydrotimétrique, de calculer à peu près, en carbo-
nates par exemple et en sulfates, la composition d'une eau. En géné-
ral, 4 degré hydrotimétrique exprime à peu près en centigrammes le
poids de sels terreux qu'elle contient.
Le degré hydrotimétrique indique, en môme temps que le quan-
tité de sels calcaires d'une eau, la quantité de savon, soit o«,i par de-
gré et par litre, qu'elle neutralise, document précieux dans beaucoup
d'industries.
Les eaux se partagent en trois classes •
Au-dessous de 3o degrés, les eaux sont réputées excellentes pour
la boisson, le blanchissage, la cuisson des légumes, etc.
De 3o à Go degrés, elles sont impropres aux usages domestiques et
peuvent à peine être consommées ou servir dans les appareils à va-
peur.
Au-dessus de 60 degrés, elles sont impropres à tous usages.
230 AGENDA DU CHIMISTE.
Voici les degrés de quelques eaux .
Eau de pluie 3°5
Eau du Rhône.... 45»
Eau de la Seine (Ivry) i5° à 17°
— — (Chaillot) 49° à 23°
Eau de la Marne 490 à 23°
Eau de la Dhuys (réservoir de Paris) 20°5
Eau de la Vanne (en moyenne) 4 6° à 4 8°
Eau de l'Ourcq ." 3o°
Puits artésien de Grenelle 90 à 420
Puits artésien de Passy 400 à 4 4°
Eau d'Arcueil 53° à 4o°
Eau de Belleville 4280
Le degré de dureté anglais, d'après la méthode de Clarke, indique
le nombre de grains de carbonate de calcium contenus dans un gallon
ou 70000 grains de l'eau essayée, par conséquent 4 degré = o,oi43
de carbonate calcaire par litre d'eau.
Le degré de dureté allemand indique le nombre de centigrammes
par litre d'eau, de chaux ou oxyde de calcium qu'elle renferme.
1 degré français =o,56° allemand =0,70° anglais.
(179) Tableau hydrotimélrique.
Valeur en grammes, pour i litre d'eau, de 1° des corps suivants.
Chaux
Chlorure de calcium . . .
Carbonate de calcium . .
Sulfate de calcium
Magnésie ...
Chlorure de magnésium.
Carbonate de magnésium
0,0057
0,0444
0,04 0.3
0,044
0,0042
0,0090
0,0088
Sulfate de magnésium..
Chlorure de sodium. . . .
Sulfate de sodium
Acide sulfurique anhydre
Chlore
Savon à 5o °/0 d'eau ....
Acide carbonique gazeux
0,0420
0,0420
0,0446
0 ,0082
o ,0073
0,4064
5"
(f 80). Analyse chimique des eaux potables.
Les eaux, d'après leur origine et leurs propriétés, peuvent se diviser
en cinq groupes : 1° météoriques ; 2° des nappes souterraines ; 3a des
cours d'eau ; 4° eaux stagnantes ; 5° eaux rèsiduaires. Les 2e et 3° sé-
ries seules doivent entrer dans l'alimentation. Les eaux de la 20 série
renferment souvent un excès de matières minérales empruntées aux
terrains qu'elles traversent : les meilleures proviennent des alluvions
formées aux dépens des terrains primitifs; les eaux soriant des ter-
rains tertiaires sont généralement mauvaises. Les eaux des rivières et
fleuves sont éminemment variables, et il importe d'examiner non
seulement leur richesse minérale, mais encore la nature et la pro-
portion des matières organiques qu'elles renferment, et qui peuvent
AGENDA DU CHIMISTE. 231
provenir de la végétation aquatique, ou des résidus industriels ou hu-
mains : les eaux souillées de résidus organiques doivent être abso-
lument rejetées de l'alimentation. Il importe donc, avant de se pro-
noncer sur la valeur potable d'une eau, de préciser son origine, les
couehes géologiques qu'elle a traversées, et, s'il est possible, sur
quelle nature de terrains est tombée l'eau météorique qui a donné
naissance à la source; pour les cours d'eau, s'ils ont reçu des résidus
provenant d'usines ou des égouts, et à quel endroit de la rivière l'eau
est puisée.
La température d'une eau potable doit être comprise entre 40 et 4 5°.
les laver avec un mélange d'acides sulfurique et nitrique, qu'on éli-
mine ensuite avec soin par des lavages à l'eau prélevée. Les eaux de
rivière doivent être prises au milieu du courant, ni à la surface, ni
au fond; pour les eaux de pompe, on aura soin de renouveler le con-
tenu des tuyaux avant de remplir les bouteilles.
On devra exiger au moins 4 à a litres d'eau pour l'analyse.
Outre l'essai hydrotimétrique, on pratiquera les essais suivants :
1° Extrait. — Dans une capsule de platine à fond plat on évapore
400 ce. d'eau aubain-marie et on termine en chauffant 2 heures à 480*
(température généralement adoptée); on pèse après refroidissement
dans l'air sec. Le résidu est calciné au rouge et pesé ; on a ainsi la perte
au rouge. Enfin pour les eaux riches en magnésie, ce résidu calciné est
traité par 2-5 ce. d'acide sulfurique au 40e; on évapore à sec, on dé-
tache avec quelques gouttes d'eau les sels déposés sur les parois, on
calcine légèrement au rouge sombre, on ajoute un fragment de car-
bonate d'ammonium pur, on calcine doucement, on pèse, et on répète
cette calcination avec le carbonate jusqu'à poids constant : on a ainsi
l'extrait sulfaté.
2° Matière organique. —On prépare une liqueur normale-centime
d'acide oxalique à o»r,63 par litre, et une solution à peu près équi-
valente, à o*r,3i62 de permanganate de potassium.
D'après Kubel, on fait bouillir 400 ce. d'eau distillée avec 5 ce.
d'acide sulfurique (dilué de 3 vol. d'eau), on ajoute du permanganate
jusqu'à coloration rose : on note le volume employé, nécessaire pour
colorer l'eau en rose; puis on ajoute 40 ce. d'acide oxalique et on
ramène au rose ; ce second volume est celui qui équivaut à o«r,oo63
d'acide .oxalique ou 0,0008 d'oxygène.
On opérera de même avec 400 ce. d'eau à analyser, en s'arrélant
quand la teinte rose persiste après 40 minutes d'ébullition, et l'on re-
tranchera le volume nécessaire pour colorer l'eau distillée en rose. 11
vaut mieux, d'après Tiemann, ajouter un léger excès de permanga-
nate, faire bouillir 40 minutes, ajouter 40 ce. d'acide oxalique et
de 1 acide sulfurique, ramener au rose par le permanganate, et du
volume total de permanganate retrancher le volume consommé par
l'acide oxalique et celui qui colore l'eau en rose.
232 AGENDA DU CHIMISTE.
D'autres chimistes opèrent en liqueur alcaline, avec 400 ce. d'eau
additionnée de carbonate de potassium (Mohr) ou un demi ce. de soude
pure préparée par le sodium (Schultze) et dissoute dans 2 parties
d'eau; après 40 minutes on ajoute 10 ce. d'acide oxalique et 5 ce.
d'acide sulfurique à 26 pour 400 et on ramène au rose. Le Formulaire
des hôpitaux militaires de 1884 recommande d'ajouter à un demi-
litre d'eau 40 ce. de soude caustique pure à 40 pour 400 et 40 ce. de
permanganate tirré à 3-4*1" par litre ; après 20 minutes d'ébullition au
bain de sable, on laisse refroidir à 5o°, on ajoute 40 ce. d'acide sulfu-
rique dilué de son volume d'eau et 40 ce. d'acide oxalique décime
(213) d«>nt on titre l'excès au permanganate : on corrige de la même
manière qu'il a été dit.
En Angleterre, on pratique deux essais : dans deux ballons, on
introduit 25o ce. d'eau, 40 ce. d'acide sulfurique à 25 pour 400 et
40 ce. (=o*r,oo4 oxvgène actif) de permanganate à 0^,395 par litre;
on les bouche bien et on les expose à 270 (8o° F) ; après un quart
d'heure pour l'un, et quatre heures pour l'autre, on ajoute une goutte
d'empois ioduré, et de l'hyposulûte jusqu'à décoloration ; l'hyposul-
fite est titré par rapport au permanganate. On estime que le premier
titrage correspond aux nitrites, sulfures, sels ferreux, et que la diffé-
rence entre les deux dosages correspond à la matière organique ; on la
calcule en oxygène. On admet que le poids d'oxygène consommé,
multiplié par a,8 pour les eaux de puits profonds, par 2;4 pour les
eaux superficielles et par 4,8 pour les eaux de surfaces incultes, donne
sensiblement le poids de matière organique équivalente.
Nota. — Il est essentiel, dans le résultat de l'analyse, de spécifier
si la matière organique est exprimée en acide oxalique ou en oxygène
(63 d'acide = 8 d'oxygène) et d'indiquer le procédé employé.
3° Phosphates, nitrates, chlore. — On les recherche le plus sou-
vent qualitativement : les nitrates en ajoutant à l'extrait de 5o à
400 ce. d'eau, dans une capsule en porcelaine, 2 gouttes d'acide sul-
furique concentré, puis 4 goutte d'une solution à 4 pour 400 de sulfate
de brucine, et suivant l'intensité de la coloration rose ou rouge déve-
loppée, on juge de la proportion de nitrates.
On réduit par l'hydrogène à 40o°-42o° au plus, du proloxyde de
cuivre préparé au moyen de la glucose : le cuivre très divisé est mé-
langé grossièrement dans un ballon avec de la limaille de zinc, et la
masse chauffée directement jusqu'à ce qu'elle s'agglutine en grains
gros comme des pois. Avec quelques grammes de ce produit on ré-
duit les nitrates contenus dans l'eau, en ammoniaque, à froid, en
quelques heures: l'ammoniaque est ensuite dosée par le procédé
Nessler.(AzH3x3,4765=Az805; ou AzH5x3,647=AzOs.)
On peut aussi concentrer un assez grand volume d'eau, 5o litres poui
les eaux météoriques, en le distillant dans un alambic, et quand il n'en
reste plus que 4 litre, évaporer à 40 ce. (ou 3-4 ce, pour le procédé
simplifié) dans une petite capsule de porcelaine; dans ce résidu on
dosera l'acide nitrique d'après Schlœsing (336).
Le chlore se dose, s'il y a lieu, auchromate ou au sulfocyanure (220).
AGENDA DU CHIMISTE. 233
4° Ammoniaque. — On la dose par le procédé Nessler, en diluant
l'eau si elle en renferme plus de 5m«r par litre (elle donne alors un
précipité avec ce réactif). Dans ce procédé on emploie la liqueur de
Nessler (voy. t. 333) et en outre une solution de 3«rji5 de chlorure
d'ammonium pur dans 4 litre d'eau pure (distillée successivement sur
du permanganate et sur du sulfate d'aluminium) ; 4 ce. de cette li-
queur = * m«r d'ammoniaque; on en prépare une solution centime,
avec 40 ce. par litre. On opère dans des tubes spéciaux, de if* de
haut et 4ca> de diamètre, aussi semblables que possible, à fond réguliè-
rement arrondi, et jaugés à 5o ce : il faut encore une pipette jaugée a 2 ce.
Si l'eau est claire, dans un ballon on en met lôo ce. avec 4 ce. de
carbonate de sodium à ôo pour 400 et 4 /a ce. de soude caustique à
5o pour 100: on bouche, on agite et on laisse reposer 2 heures. On
filtre ôoec. de liquide dans un tube; on ajoute ace. de Nessler. Dans
un tube pareil on met ôo ce. d'eau pure (distillée comme il est dit) et
2 ce. de Nessler, et avec une burette on ajoute de la liqueur centime
ammoniacale jusqu'à égalité de teinte des deux tubes, qu'on observe
sur du papier blanc. Chaque centimètre cube de liqueur ammoniacale
équivaut à o«r, 00001 de Az H5 pour 5o ce, ou oer,ooo2 par litre d'eau.
Si l'eau est trouble, on en distille ôooec. avec du carbonate de
sodium récemment fondu; on recueille 400 ce. sur lesquels on prélève
5o ce. pour l'essai pratiqué comme il est dit plus haut (on doublera
le chiure trouvé) ; on distille encore 5o ce. dans lesquels on dose
l'ammoniaque; s'il y en a, on distille encore par fractions de ôoec.
jusqu'à ce que le dernier essai reste incolore avec le Nessler : on
additionne les chiffres trouvés, dont le total donne l'ammoniaque
contenue dans 000 ce. : on double pour ramener au litre.
Pour l'ammoniaque dite albuminoïde, au résidu précédent on
rajoute 5o ce. d'une dissolution de 200«r potasse caustique et 8'r per-
manganate, bouillie et ramenée à 4 litre. On distille ensuite 3 pri-
ses de ôo ce. dans lesquelles on dose l'ammoniaque, on additionne les
résultats et on double pour ramener au litre d'eau.
ôe Nitrites. — Solution aqueuse à 4 pour 400 de chlorhydrate de
métaphényléne-diamine, décolorée au noir et conservée à l'obscurité.
La liqueur titrée se prépare avec o«r,4c6 de nitrile d'argent pur et
cristallisé, qu'on dissout dans l'eau pure bouillante; on précipite par
un léger excès, de chlorure de sodium pur, on dilue a 4 litre, on
laisse déposer et on décante : 4 ce. = o',oooi de Az3 O5. Dans une
éprouvette on étend de 4 à 40 ce. de cette liqueur à 400 ce. avec de l'eau
pure; on met dans une éprouvette semblable 400 ce. d'eau à exa-
miner : à chaque liquide on ajoute 4 ce. de phénylène-diamine et
4 ce. d'acide sulfurique pur dilué de 2 vol. d'eau, et après 20 minutes
on compare colorimetriquement (ou par dilution) l'intensité de cou-
leur des deux solutions, dont le rapport donnera ta proportion de
nitrites. Si l'eau donnait de suite une coloration rouge, et non jaune
ou orange, il faudrait la diluer dans des rapports déterminés.
6° Oxygène dissous. — Dans un ballon en verre assez épais, qui
porte un bouchon en caoutchouc à deux trous, muni d'un tube à
234 AGENDA DU CHIMISTE.
robinet et d'un entonnoir à robinet, on introduit 25o ce. d'eau et iocc.
d'une solution à ko*r par litre de sulfate de fer ammoniacal pur, aci-
dulée par quelques gouttes d'acide sulfurique et titrée; on remplit
l'appareil d'acide carbonique, on ferme le roDinet du tube et par l'en-
tonnoir on ajoute 3-4 ce. de potasse concentrée ; on agite. Après 40 mi-
nutes on fait couler par la même voie un excès d'acide sulfurique et
on titre le protoxyde restant au permanganate : le poids du sel double
de fer qui a été peroxyde, X 0,020408 = poids d'oxygène dissous
(4«r d'oxygène = 700 ce).
8° Alcalinité. — Sur 400 ce, avec l'acide normal, en présence de
solution d'orange de diméthylaniline ajoutée en petite quantité, pour
colorer à peine la liqueur en jaune; on s'arrête quand la teinte vire
au rouge-orange ; on compte en carbonate de calcium.
90 Sulfures. — Par l'iode normal centime à 4^,27 par litre.
Eaux résiduaires. — Leur analyse sera souvent facilitée par l'exa-
men microscopique des dépôts. On aura également d'utiles indications
en agitant l'eau avec de l'éther qu'on laissera évaporer à basse tem-
pérature et recherchant l'odeur du résidu.
(181) Des eaux potables.
Nous avons passé en revue les diverses variétés d'eaux mous indi-
querons maintenant dans quelles limites on peut accepter les eaux
comme potables. Il n'est pas possible de fixer aes limites absolues en
général ; on se basera sur les considérations suivantes :
4° L'extrait sera autant que possible inférieur à 0^,50 : il y aura
au plus o'r,25 de carbonate ou sulfate de calcium : de bonnes eaux en
contiennent davantage, mais les sels de magnésium doivent être tou-
jours en petite proportion.
2° La quantité de matière organique, exprimée en acide oxalique,
ne dépassera pas 5 milligrammes d'après la méthode de Kubel-fie-
mann (limite adoptée par le laboratoire municipal); le Formulaire
des hôpitaux militaires considère comme suspecte toute eau qui con-
somme plus de 3 milligrammes d'oxygène par litre et fait rejeter
absolument celles qui en consommeraient 5 milligrammes et plus;
en Angleterre on condamne toute eau qui absorbe plus de 4 milli-
gramme d'oxygène.
Les chlorures, en quantité notable, phosphates et nitrates sont
suspects, et si l'on trouve en même temps de l'ammoniaque albu-
minoïde et un excès de matière organique, l'eau est à rejeter absolu-
ment; une eau qui renferme des nitriles, des sulfures ou plus de
4 milligramme d'ammoniaque ou de om«r,2 d'ammoniaque albumi-
noïde, est nuisible, comme souillée par des déjections animales.
Pour les eaux destinées à l'industrie, on doit généralement préférer
les eaux les moins calcaires et les moins séléniteuses possible; la
brasserie peut s'accommoder d'eaux peu séléniteuses, mais exemptes
aulant que possible de carbonate de calcium et de matière organique.
AGENDA DU CHIMISTE.
235
(ISS) Méthode du Comité consultatif d'Hygiène.
Dans le but de rendre comparables les analyses d'eau, le Comité
consultatif d'Hygiène de France, chargé des questions d'alimentation
des villes en eau potable, prescrit la marche suivante :
4° Évaporer au moins 4 litre d'eau au bain-marie, chauffer encore
4 heures après dessiccation, peser, et sur le résidu rechercher les
nitrates, dont on mentionnera la présence.
2° Évaporer la môme quantité d'eau, chauffer le résidu an rouge
sombre et peser : la différence avec le premier nombre est comptée
comme matière organique et produit» volatils. Dans le résidu, doser
l'acide sulfurique par poids.
3* Déterminer les quatre degrés hydrotimétriques (table 178) ; le
bulletin portera mention du degré avant et après ébullition, et des
éléments calculés comme il est dit.
4° Concentrer à 5o ce. 4 litre d'eau, doser le chlore d'après Mohr
(220) et calculer en chlorure de sodium.
5° Faire bouillir pendant juste io minutes, 400 ce. d'eau avec 3 ce.
de solution à 40 pour 400 de bicarbonate de sodium pur et 40 ce. de
permanganate titré à o*r,5o par litre (si le rose disparaît, rajouter du
permanganate), laisser refroidir, ajouter 2 ce. d'acide sulfurique pur
et 5 ce. d'une solution titrée de 20 grammes sulfate ferreux et 40 gram-
mes acide sulfurique pur par litre, et ramener au rose par le perman-
ganate. On recommence ensuite exactement l'essai avec des quantités
doubles, et on calculera en oxygène consommé par litre.
6° S'il est possible, l'examen bactériologique.
Pour les villes de plus de 0000 âmes, le Comité [désire l'analyse
complète de l'eau.
Le Comité fixe les limites suivantes :
Chlore
Acide sulfurique. . .
Mat. organ. en oxy-
gène .\
Mat. organ. et prod.
volatils
Degré hydrot. total
— ap. ébull.
Eau pure.
<0,O4 5
0.002 — o;ooô
<0,004
<0,04D
5 — 45
2—5
Potable.
<o,o4o (i)
0,000— o.o3o
<0.0O2
<o.o4o
4 5 — 20
5 — 42
Suspecte.
0,000—0.4 00
> o,o3o
o.oo3— o,oo4
0.040—0,070
>3o
42 — 48
1. Sauf au bord de la mer. < signifie moins de, > plus de.
Mau-
vaise.
>0,4 00
>0,o5o
>o,oo4
>0, 4 00
>400
>20
236 AGENDA DU CHIMISTE.
(183) Examen bactériologique des eaux.
Ce procédé, auquel certains hygiénistes attribuent une grande
importance, ne fournit encore que des résultats incertains; aussi
donnerons-nous seulement les formules pour préparer les gélatines
nutritives.
i° Dans un litre d'eau, dissoudre 5o grammes (400 grammes en été)
de gélatine blanche extra, en chauffant à ôo°; on mélange avec un
blanc d'œuf battu avec son volume d'eau et on chauffe deux heures
au bain-marie. On filtre alors sur un tampon d'amiante récemment
calciné, dans un entonnoir stérilisé à i5o° et entouré d'eau chaude,
et on reçoit la gélatine claire dans un ballon stérilisé à i5o° qu'on
garde pour l'usage. On rend cette gélatine nutritive en l'additionnant
d'un quart à son volume des liquides suivants : infusion de froment
ou de foin, urine neutralisée, solution neutre de peptone ou d'extrait
de viande.
On prépare aussi un excellent bouillon, en faisant digérer 24 heures
dans une glacière, 4 kilogramme de viande de bœuf crue hachée avec
2 litres d'eau, et exprimant le liquide, dans lequel on dissout à une
chaleur modérée 40 grammes de sel marin et 20 grammes de peptone :
on fait bouillir, on dissout encore 400 grammes de belle gélatine
blanche, on neutralise par du carbonate de sodium et on stérilise
deux jours de suite par une ébullition de 5 minutes, puis on filtre à
chaud.
M. Miquel prépare une gelée de lichen blanc (fucus crispus) dans
l'eau, la dessèche et ajoute 4 pour *oo de ce produit à du bouillon de
bœuf neutralisé : la gelée nutritive ainsi obtenue fond vers 55°, ne
s'altère pas par un chauffage prolongé à 440°, et peut sans incon-
vénient être desséchée puis régénérée par addition d'eau.
La stérilisation à 440-4200 peut être remplacée par la destruction
successive des bactéries développées par les germes, en chauffant
à 6o° pendant 4 heure par exemple, d'abord deux fois par semaine,
nuis, après quinze jours, une fois par semaine durant un mois, les
liquides organiques à stériliser; on peut aussi filtrer l'eau et les
liqueurs à travers des bougies en biscuit de porcelaine (systèmes
Chamberland ou Gautier).
Il est utile de faire précéder les cultures par une recherche qualita-
tive, effectuée dans une petite cuve qu'on prépare en rodant sur une
lamelle de verre couvre-objet de 20 millim. de diamètre un anneau en
verre de 45 millim. de diamètre intérieur et 4 cent, de haut : dans
cette cuve on fait évaporer à l'aide du vide 4 ce. d'eau; on enlève l'an-
neau, et on explore le résidu au microscope, avec 400 diamètres on
observe les cristaux souvent caractéristiques de divers sels, les débris
végétauXjlesinfusoircs, des algues (les algues incolores accompagnent
les eaux impropres à l'alimentation); à 800 diamètres on voit souvent
les bactéries encore mobiles.
Le couvre-objet est ensuite séché 40 minutes à 42-5° ou passé trois
AGENDA DU CHIMISTE. 237
fois, rapidement, dans la flamme d'un bec Bunsen : on dépose à sa
surface une goutte de solution aqueuse de bleu de méthylène; on
place le couvre-objet sur la lame de verre, on déplace la couleur en
excès par de l'eau pure que l'on absorbe avec du papier-filtre, on
laisse sécher et on monte au baume. La recherche des bactéries colo-
rées se fait avec un objectif homogène à immersion dans l'huile à
800-4200 diamètres.
Essai au sucre. —On remplit un matras de *5o ce. de l'eau sus-
pecte, clarifiée par le repos, et additionnée de 1/2 gr. sucre cristallisé
pur; on bouche et on expose en bonne lumière à 270 environ. Au bout
de 2 ou 3 jours, quelquefois plus longtemps, on observe, si l'eau est
contaminée par de l'eau d'égout, de petites taches blanches, qu'on
enlève avec une pipette pour les observer au microscope. On voit
d'abord de petites cellules isolées, à noyau brillant; au bout de quatre
à six heures, l'ensemble à l'aspect d'une grappe de raisin ; ensuite on
n'observe plus que des fils moniliformes, puis du mycélium , avec de
rares cellules qui finissent par disparaître.
Section II. — Métallurgie, métaux et alliages
(184) Prise d'échantillons des minerais.
On prendra au hasard le contenu entier d'un panier ou d'une
brouette par série de dix, de vingt, ou de cent; on fera concasser le
tout en morceaux gros comme des noix ; on fera distribuer les mor-
ceaux dans une aire, bien mélangés à la pelle, on tracera deux dia-
mètres en croix, et on fera un prélèvement au milieu des secteurs;
et sur cet échantillon bien mélangé on prendra 20 kilogrammes qu'on
fera broyer dans un mortier de fer ou à l'aide d'un gros marteau sur
une table épaisse en fonte, de sorte que la poudre passe par un tamis
à mailles de 3 millim.; sur l'échantillon tamisé et mélangé on fera
un prélèvement de 1 à 2 kilogrammes qui sera finement pulvérisé et
passé au tamis de 4 millim. On en remplit des flacons d'échantillon,
de 400 grammes au moins; on les remplit également, on les ferme
avec de bons bouchons en liège qu'on scelle et sur lesquels on appose
les cachets.
Si le minerai est livré en menus fragments, à l'aide d'une grande
cuiller ou mieux dune pelle on prélève de temps en temps un échan-
tillon de quelques kilogrammes: on mélange le tout et on prélève
comme il a été dit l'échantillon à broyer.
Dans le cas où le minerai serait humide, il convient de dessécher,
sur la voûte d'un four par exemple, la partie de 20 kilogrammes des-
tinée à être broyée.
Enfin l'échantillon confié à l'analyse sera bien mélangé et on en
réduira au mortier d'agate, pour 1 analyse, quelques grammes en
poudre impalpable.
238 AGENDA DU CHIMISTE.
(185) Essai de fer.
On pèse i décigramme de fil de clavecin bien décapé, on le dissout
dans un ballon fermé par une soupape de caoutchouc, au moyen de
10 ce. d'acide sulfurique pur dilué et de quelques grammes de bi-
carbonate de sodium; après refroidissement, on étend d'eau froide
bouillie et on titre par une solution de permanganate de potassium
contenant environ 3o grammes au litre ; on note le nombre de cen-
timètres cubes employés. D'autre part, on dissout le métal à essayer
dans l'acide chlorhydrique bouillant, en ajoutant du bicarbonate
de sodium de temps en temps pour créer une atmosphère d'acide
carbonique. On étend d'eau et on titre par le permanganate jusqu'à
couleur rose. Une simple proportion donne la quantité pour 400 de
fer dans le métal; le fil de clavecin contient en général 99,7 pour 400
de fer.
Pour doser le protoxyde de fer dans un minerai on opère de même.
Si on veut doser le fer qui y est contenu aux deux états d'oxydation,
on le dissout dans l'acide chlorhydrique, on réduit le perchlorure par
du zinc pur, 2 à 3 grammes, et l'on opère comme ci-dessus.
On peut titrer le permanganate par l'acide oxalique normal (table
(214). 4 ce. correspond à o,oô6 de ter. Il est inutile d'avoir une solu-
tion de permanganate exactement normale.
Les minerais de fer se dissolvent dans l'acide chkrhvdrique con-
centré, sauf les pyrites : l'acide ne doit pas être chauffé à plus de
5o° après dissolution, l'excès d'acide est évaporé au bain-marie.
(186) Essai des pyrites.
1" On dose l'humidité sur quelques grammes, des:échés à 4o5° jus-
qu'à poids constant,
20 A. On traite à une douce chaleur 4/2 gramme de pyrite finement
f>ulvérisée par 40 ce. d'un mélange d'une partie d'acide chlorhydrique
umant et trois pnrties d'acide nitrique à 4o° B°; on évapore à sec au
bain-marie : on reprend le résidu par un peu d'acide chlorhydrique,
on évapore à sec, et on reprend par 400 ce. environ d'eau acidulée
par 40 gouites d'acide chlorhydrique : on filtre sur un petit enton-
noir et on lave à l'eau bouillante la partie insoluble, composée de
silice, de silicates et de sulfates. Le liquide filtré, réuni à l'eau de
lavage, est chauffé doucement, sursaturé légèrement par l'ammo-
niacjue: on réunit le peroxyde de fer sur un filtre en papier épais,
mais filtrant rapidement, on le lave à l'eau bouillante jusqu'à ce qu'il
n'abandonne plus de sulfates, enfin on le calcine et on Je pèse. Le
liquide filtré et l'eau de lavage sont concentrés à 200 ce. et acidulés par
l'acide chlorhydrique; on fait bouillir, puis, en arrêtant l'ébullition,
on ajoute 20 ce. de chlorure de baryum à 10 0/0 bouillant; après
AGENDA DU CHIMISTE. 239
4/2 heure on décante, on traite le dépôt a minutes par 400 ce. d'eau
bouillante avec quelques gouttes d'acide chlorhydrique, on décante
sur le filtre, on lave encore 2 fois par décantation à l'eau bouillante,
enfin on lave le précipité sur le filtre, on sèche, on calcine et on cal-
cule le poids du sulfate de baryum en soufre (table 142).
3° On attaque de môme 4 gramme de pyrite, on évapore à sec et on
reprend par l'acide sulfurique dont on chasse l'excès au bain de
sable : ce résidu est repris par l'eau bouillante et après refroidisse-
ment additionné d'un quart d'alcool ; après 12 heures les sulfates in-
solubles sont recueillis sur un filtre et lavés avec de l'alcool à 35 0/0
tant qu'il passe du cuivre. Le liquide filtré est saturé d'hydrogène sul-
furé; le précipité, après 4a heures, est récolté sur un filtre, lavé à
l'eau chargée d'hydrogène sulfuré et de quelques gouttes d'acide sul-
furique, enfin desséché, mélangé de soufre pur et calciné dans un
creuset de Rose, avec courant d'hydrogène. On pèse le sulfure de
cuivre Cu*S qui est mélangé d'un peu de sulfure d'antimoine et de
bismuth, dont la proportion peut être considérée dans les pyrites
d'Espagne comme constante et de o,o5 0/0 du sulfure de cuivre : on
déduit cette proportion avec les cendres du filtre. La solution sulfhy-
drique est soumise à l'ébullition, le fer peroxyde par l'eau régale, et
précipité par un excès notable d'ammoniaque : après 6 heures on
filtre et on lave : le peroxyde de fer, qui entraîne du zinc, est redis-
sous dans l'acide chlorhydrique, précipité par l'ammoniaque et lavé;
on réunit ces liqueurs, on les amène à i/a litre et on titre au sulfure
de sodium (table 191).
4° On détermine l'acide carbonique d'après la table 228 ou 238 et
on calcule en carbonate de calcium.
2* B. Méthode de Pelouze. — On pulvérise séparément 4 gramme
de pyrite, 5,3 grammes de carbonate de sodium pur et sec, pesés
exactement, puis 7 grammes de chlorate de potassium et 5 grammes
de chlorure de sodium pur fondu. Le tout est mélangé, puis projeté
par fractions^ à l'aide d'une spatule, dans une cuiller en fer, dite
cuiller à projection, de a5o ce. environ, chauffée au rouge. Après
40 minutes de chauffe, on laisse refroidir, on épuise par l'eau bouil-
lante, et on titre alcahmétriquement le carbonate de sodium restant,
avec l'acide normal, dont 5^,3 de carbonate nécessiteraient 4 00 ce. :
chaque centimètre cube employé en moins correspond à o*T,o4 d'acide
sulfurique, ou o^oiG de soufre contenu dans le pyrite. On dose
d'autre part le plomb et le zinc, on les calcule en sulfure et on déduit
le soufre correspondant du poids trouvé.
Pyrites grillées. Sur chaque four que Ton décharge, on prend un
échantillon moyen : on mélange les produits de loute la semaine et
sur l'ensemble on fait le prélèvement destiné à l'analyse.
La dissolution se fait dans l'acide chlorhydrique avec quelques
gouttes d'acide nitrique : le cuivre se dose de même, et on retranche
o^.o^ 0/0 pour le bismuth et l'antimoine.
Le soufre se dose sur un échantillon dissous dans l'eau régale,
comme dans la pyrite, mais sans précipiter le fer par l'ammoniaque.
240 AGENDA DU CHIMISTE.
Si l'on pratique l'essai de Pelouze, il est inutile d'ajouter du sel
marin.
(18?) Essais de cuivre.
On pèse 400 grammes de cyanure de potassium pur qu'on dissout
dans 4ltt,753 d'eau ou <oo grammes de cyanure ordinaire, qu'on dis-
sout dans 4m,2i8 d'eau. 5o ce. de cette liqueur titrée équivaudront à
environ o^ôo de cuivre.
L'essai se fait en pesant d'abord un poids de cuivre galvanique
pur, qu'on dissout dans l'acide nitrique étendu, on chauffe, puis
on sursature par un léger excès d'ammoniaque, on laisse refroidir,
p«iis l'on verse peu à peu et lentement vers la fin de l'opération ? au
moyen de la burette, la solution de cyanure de potassium, jus-
qu'à ce que la couleur ait presque disparu et soit remplacée par
une faible teinte lilas. Le titre étant vériûé, à la place de cuivre
pur on pèse un poids de minerai qu'on traite comme il vient
d'être dit.
Exemple. 2000 de la burette (100 ce.) — 4 gramme de cuivre.
2 grammes de minerai exigent pour la décoloration 4o5°.
200 : 4o5 :: 4 : x; — o,525, soit 26,25 0/0 de cuivre.
(188) Dosage du cuivre par Vhyposulfîte de sodium.
4° On dissout 84 grammes d'hyposulûte de sodium cristallisé
dans 2 litres d'eau. Le titre est pris au moyen de cuivre galvanique
pur.
20 On emploie l'iodure de potassium en cristaux, il doit être exempt
d'iodaie.
3° On prépare une solution d'amidon, en faisant bouillir de l'ami-
don dans une grande quantité d'eau, on laisse refroidir, on décante
et conserve la solution limpide.
Mode d'essai. — On fait dissoudre 0^,500 à 0^,660 de cuivre pur ou
d'alliage dans l'acide azotique faible, on chauffe, on étend d'un peu
d'eau, puis on ajoute du carbonate de sodium jusqu'à ce que le cuivre
commence à se précipiter. On ajoute cusuitc un excès d'acide acétique
pur, on verse le tout dans un flacon, l'on étend de la moitié du vo-
lume d'eau, enfin on jette 4 grammes d'iodure de potassium dans lo
flacon, on laisse dissoudre. On verse alors la liqueur titrée d'hypo-
sulfite de sodium jusqu'à ce que la plus grande partie de l'iode
libre disparaisse et que le liquide prenne une teinte jaunâtre. On
ajoute à ce moment un peu de solution d'amidon et on continue
à verser avec précaution la liqueur titrée jusqu'à ce que la solution
soit incolore. On lit le nombre de degrés sur la burette et on en
déduit la quantité de cuivre d'après les résultats obtenus avec le
cuivre pur.
AGENDA DU CHIMISTE. 241
(189) Mise en dissolution du cuivre.
Dans une capsule de porcelaine profonde et couverte, on chauffe le
minerai finement pulvérisé avec de l'acide nitrique étendu et un peu
d'acide sulfurique; on évapore, à sec et on chauffe jusqu'à ce qu'il ne
se dégage plus d'acide sulfurique. Si le minerai renferme du soufre,
on recommence la dissolution jusqu'à ce que l'aspect du résidu mon-
tre qu'il ne renferme plus de cuivre, quand on reprend par l'eau.
Souvent il vaut mieux séparer le soufre, le laver et le calciner dans
un creuset de porcelaine; la cendre est reprise par l'eau acidulée et
réunie au reste du liquide. Après refroidissement on humecte un pe i
la masse d'acide sulfurique et après quelque temps on reprend par
l'eau bouillante : on filtre pour séparer Pétai n et l'antimoine, le
plomb et la plus grande partie du fer : tout le cuivre est en disso-
lution
(190) Dosage du cuivre (Taprès Pelouze.
On ajoute à la solution de cuivre, dans l'acide sulfurique ou nitri-
que, un excès d'ammoniaque. Le précipité est recueilli sur un filtre,
lavé, redissous dans l'acide chlorhydrique et précipité par l'ammo-
niaque : le liquide filtré et les eaux de lavage sont réunis aux pre-
mières. On chauffe le tout à 60P-800 et on ajoute une solution titrée
de sulfure de sodium jusqu'à décoloration complète du liquide (ce
qu'on peut aussi apprécier par un essai à la touche sur du papier
enduit de carbonate de plomb (191) ou de sulfure de zinc, précipité
qui noircit s'il y a du cuivre dissous). Le sulfure de cuivre qui se
dépose a pour formule 5CuS,CuO.
Le procédé est inexact en présence d'arsenic et de zinc. II s'appli-
que aussi au cobalt et au nickel. La solution de sulfure de sodium
se prépare en saturant d'hydrogène sulfuré un volume donné de
lessive de soude caustique, puis ajoutant un volume égal de la même
lessive : on dilue do telle sorte quoi cc.=o*,oi de cuivre environ (soit
3f à peu près de sulfure de sodium par litre). La fixation du titre se
fait sur du cuivre galvanique (table 187) : on opère comme pour un
essai.
(191) Essai de zinc.
La solution normale de zinc renferme à l'état de chlorure 8 gram-
mes de zinc pur par litre. — La solution de sulfure de sodium con-
tient 3o à 35 grammes de sel cristallisé par litre. Pour déterminer son
titre réel, on prend 25 ce. de la solution de zinc (soit 0^,2 zinc),
on les sursature par l'ammoniaque, on étend à 4/2 litre, et on ajoute
la solution de sulfure de sodium jusqu'à ce que ce sel soit en excès.
Pour reconnaître ce moment, on prend une certaine quantité de liquide
i'4
242 AGENDA DU CHIMISTE.
avec un tube (diamètre 6 millim.) rétréci légèrement par son bout
inférieur et servant de pipette, on appuie ce tube sur une bande de
carton mince recouverte de carbonate de plomb et glacée, et on fait
écouler le liquide. Dès que le sulfure de sodium sera en excès, on
▼erra apparaître une tache brune, et lorsque son intensité correspond
à celle que produit i ce. de solution de sulfure de sodium étendu de
5oo ce. d'eau, on arrête l'opération. On retranche alors i ce. du nom-
bre de centimètres cubes employés; ce nombre est généralement
compris entre 25 et 3o.
Pour faire l'essai d'un minerai, on en pèse, suivant sa richesse,
o gr, 5 à i gramme; on le dissout dans i5 à3o ce. d'eau régaie. On
ajoute quelques gouttes de brome et on précipite par 3o à 6o ce.
d ammoniaque avec addition de 5 à 10 ce. de carbonate d'ammonium.
Après quelques heures, on ûltre le liquide chauffé préalablement et on
le titre avec la solution de sulfure de sodium en suivant la marche
indiquée.
(fOt) Essais des minerais de plomb.
Emploi du flux.
On mélange intimement :
400 grammes minerai pulvérisé,
3oo — carbonate de sodium ou flux noir,
40 — charbon de bois en poudre une,
On chauffe graduellement, jusqu'à ce que la masse soit compléter
ment liquide, on donne de légères secousses au creuset pour ras-
sembler le plomb, duîs on laisse refroidir et on trouve un culot de
plomb. On obtient ainsi 74 à 76 pour 4 00 de plomb avec de la galène
pure.
Emploi du fer métallique ou mieux d'un creuset en fer.
On introduit dans le creuset chauffé au rouge sombre, au moyen
d'une cuiller en cuivre, un mélange de :
400 grammes minerai pulvérisé,
400 — carbonate de sodium,
5o ~ potasse perlasse,
45 — tartre brut.
On verse sur le mélange une légère couche de borax, on active le '
feu; au bout de 8 à 40 minutes on brasse avec une spatule en fer et
on porte la température au rouge brillant.
On enlève le creuset du feu et on laisse refroidir ; on obtient ainsi
avec de la galène pure 84 pour 400 de plomb ductile et malléable,
ne contenant pas de fer. La perte est environ de 4 pour 400; elle s'é-
lève à 5 pour 400 pour les minerais renfermant seulement 40 à 5o
pour 400 de plomb.
AGENDA DU CHIMISTE. 243
(193) Essais de mercure.
Dans un tube en verre à analyse organique, on introduit le corps à
analyser avec un excès de chaux, en ayant soin au préalable de placer
à l'extrémité du tube un peu de bicarbonate de sodium, aûn de pou-
voir entraîner par l'acide carbonique les vapeurs restant dans l'appa-
reil.
Les vapeurs de mercure sont condensées dans un tube à boules
contenant une petite quantité d'eau. Le poids du tube à boules a été
déterminé avant l'analyse. Lorsque l'opération est terminée, on enlève
l'eau et on pèse de nouveau le tube: on a ainsi déterminé la quantité
de mercure contenue dans le corps a analyser.
Si le corps contient des azotates ou dos todures, il faudra remplacer
la chaux par du cuivre métallique.
Enfin, si le mercure se tioave dans un alliage métallique en pré-
sence de métaux non volatils^ on le détermine par différence, en sou-
mettant l'alliage à la calcination.
(194) Dosage* électrolytiques.
On dissout 2 grammes de minerai par Ao ce. d'eau régale et 4 ce.
d'acide sulfurique : on évapore à sec pour chasser tous les acides,
on humecte de 10 ce. d'acide azotique, on étend d'eau, on filtre dans
un becherglas jaugé à 200 ce. et on complète le volume avec de
Peau de lavage.
L'électrode positive est formée d'une spirale ou d'une feuille de pla-
tine fixée à l'extrémité d'une lige de même métal; l'électrode négative,
d'un cylindre ou d'un cône eu platine, ouvert aux deux extrémités
et soude à un gros ûl de platine. On peut aussi introduire la solution
de cuivre dans une capsule de platine ou de nickel platiné, relié au
pôle négatif, et employer comme électrode positive une spirale de pla-
tine enroulée en cercle sur un plan horizontal, et suspendue en quatre
points à un fil de platine.
L'électrode négative est séchée à ioo° et tarée avec soin.
Les piles doivent être à courant aussi constant que possible : soit
des piles du genre Daniell ou Bunsen, des éléments de Lalande, ou
des systèmes au bichromate, mais à deux liquides. On utilise aussi
avantageusement les piles thermo-électriques ouïes machines dynamo-
électriques.
S'il y a beaucoup de cuivre, un courant d'un tiers à un demi-
ampère est suffisant* s'il y a peu de cuivre, il vaut mieux em-
ployer des courants plus faibles, un dixième à un vingtième d'am-
père.
Ao bout de to à 12 heures, on vérifie si le liquide renferme encore
du cuivre : dans le cas contraire, on siphonne le liquide acide, et on
le remplace par de l'eau sans interrompre le courant; on le siphonne
244 AGENDA DU CHIMISTE.
après un moment et on continue jusqu'à ce que l'eau ne soit plus
acide : on retire alors l'électrode négative, on interrompt le courant,
on lave le dépôt de cuivre à l'alcool et on le sèche à 900; puis on
pèse.
Cette méthode devient délicate en présence de l'arsenic, do l'anti-
moine (qu'il vaut mieux séparer par le sulfure de sodium du mélange
des 8ulfures; qu'on redissout ensuite), du bismuth et de l'argent (ce
dernier peut être éliminé au préalable par l'acide chlorhydrique). Le
plomb et le manganèse se déposent au pôle positif à l'étal de
peroxyde. Le fer, le nickel, le cobalt et le zinc ne se précipitent pas
eu liqueur acide.
Le zinc peut se doser ensuite dans le liquide en ajoutant de
la potasse jusqu'à formation d'un précipité qu'on redissout
dans le cyanure de potassium; on précipite le zinc par un courant
assez énergique et avec les précautions indiquées plus haut, on le
pèse.
Pour doser le nickel et le cobalt, le liquide épuisé de cuivre est
additionné de quelques ce. d'acide sulfurique ou chlorhydrique et
évaporé jusqu'à expulsion de tout l'acide azotique. On étend d'eau,
on précipite le fer par l'ammoniaque, et on purifie le peroxyde par
dissolutions et précipitations successives, jusqu'à ce qu'il ne renferme
plus de nickel. On réunit tous ces liquides, on évapore, on calcine
f)our chasser le sel ammoniac; on reprend par l'eau et on précipite
e cobalt et le nickel par le courant électrique, avec les précautions
indiquées. Si les métaux sont mélangés, on redissout le dépôt
dans le moins possible a'acide nitrique dilué, on précipite le cobalt
par l'azotite de potassium; après 24 heures on filtre, on lave le
précipité avec une solution d'acétate de potassium et on le redis-
sout dans très peu d'acide chlorhydrique, on évapore à sec, on
reprend par l'eau, on ajoute un excès d'ammoniaque et on dose le
cobalt pur.
Essais d'argent par la coupellation.
(10 5) Détermination approximative du titre de ValUage.
On passe à la coupelle o*r,4oo d'alliage avec 4 gramme de plomb;
on obtient un bouton dont le poids donne à 1 ou a centièmes près le
titre cherché. D'après cet essai, on juge la quantité de plomb à ajouter
à l'alliage pour le coupeller au mieux.
La prise d'essai se fait sur 4 gramme d'alliage; le nombre de milli-
grammes qui représente le poids du boulon de retour indique donc
le titre de l'alliage en millièmes.
Un boulon pesant 900 milligrammes représente un alliage à
900 millièmes.
AGENDA DU CHIMISTE.
245
(196) Table indiquant les quantités de plomb
nécessaires pour la coupellation des alliages de cuivre et a* argent.
Titre
de
l'argent.
Plomb
à ajouter
à 1 gramme d'alliage.
Titre
de
l'argent.
Plomb
à ajouter
à 1 gramme d'alliage.
Argent à looo
— 9Ô0
— qoo
— 800
— 700
— 600
osrj5oo
3
7
40
42
44
Argent à 5oo
— 4oo
— 3oo) 16 à 47 «r.
— 200 \
— 400)
Cuivre pur.
Le bouton n'est pas de l'argent pur; il contient du plomb et <
ai vie. L'analyse, par voie humide, indique dans le bouton d'essai 1
du
cuivre. L'analyse, par voie humide, indique dans le bouton d'essai un
titre compris entre 992 et 998 millièmes. <<e litre peut être évalué à
996 millièmes. (Voir ci-dessous la table 197).
<*«**>
Table de compensation pour l'essai des matières d'argent
Pertes ou
Pertes ou
Titres
quantités de fin
Titres
quantités de fin
Titres
trouvés par
a
ajouter aux titres
Titres
trouvés par
a
ajouter aux titres
exacts.
la
correspondants
exacts.
la
correspondants
coupellation
obtenus par
la coupellation.
coupellation
obtenus par
la coupellation.
1000
998;97
947,5o
896,00
4,03
600
595.32
4,68
950
2,50
55o
545,32
4.68
900
85o
4.00
5oo
495.32
4,68
845,85
4,45
4oo
396,05
3,o5
2,00
800
795,70
4,3o
3oo
297.40
75o
745,48
4,52
200
197,47
2.53
700
65o
695,26
4,75
400
99:*2
0.88
645j29
. 4,7*
Les témoins sont des essais que l'on exécute sur un alliage fait
avec de l'argent à 4000 millièmes et représentant d'une manière
approximative le tijre de l'alliage qu'on examine. Le témoin doit
être passé à la coupelle à côté de l'essai auquel il doit être comparé.
upeiie a côté de l'essai auquel
Ils sont surtout utiles quand l'alliage contint de l'or, du platine ou
du palladium.
246 AGENDA DU CHIMISTE.
Essais d'argent par la voie humide (Gay-Ldssac).
(198) Préparation de V argent pur à J-Jf*.
Dissoudre l'argent métallique dans l'acide nitrique, séparer par dé-
cantation le résidu, s'il y en a, puis précipiter la solution étendue
d'eau par un excès de sel marin. Le chlorure d'argent bien lavé, puis
séché, est chauffé dans un creuset de terre réfracta ire. au rouge vif.
Pour 100 p. chlorure d'argent :
74,4 p. de craie, 4,2 p. de charbon de bois pulvérisé.
L'argent métallique occupe le fond du creuset ; on le détache, on le
lave et on le redissout de nouveau dans l'acide azotique pur, puis on
recommence le môme traitement. L'argent est alors complètement pur.
(199) Préparation de la liqueur décime d'argent. .
On dissout i gramme d'argent à 4000 millièmes dans 5 ou 6 gram-
mes acide azotique pur et l'on étend la dissolution d'eau distillée, de
manière à obtenir exactement 4 litre de liqueur.
(tOO) Préparation de la dissolution normale de sel marin.
On dissout 5<r,4<4 de chlorure de sodium pur dans l'eau distillée,
de manière que le volume du liquide occupe 1 litre à la tempé-
rature de 4 5°; 4 décilitre de cette liqueur à 4- *5* précipite exactement
4 gramme d'argent pur.
On peut employer le sel marin ordinaire; dans ce cas, on dissout 200
ou 3oo grammes de sel marin dans a litres d'eau commune, on filtre,
ÎHiis on évapore à sec quelques grammes de la solution pour apprécier
a quantité de sel qu'elle renferme. On étend alors cette liqueur d'une
quantité d'eau inférieure à celle qu'indiquerait le calcul en supposant
que le sel fût pur. Puis on la titre au moyen de la liqueur titrée
d'argent et on 1 amène au titre exact.
(tOI) Préparation de la liqueur décime salée.
On verse 4 décilitre de liqueur normale dans un vase de la capacité
de 4 litre, qu'on achève de remplir avec de l'eau distillée.
4 litre de liqueur décime peut précipiter 4 gramme d'argent;
4 centimètre cube de la même liqueur précipitera 4 milligramme
° (tOt) Prise d'essai à la goutte.
Prendre des lingots à oas titre, les fondre en présence d'une petite
quantité de charbon, brasser la masse avec un bâton-cuiller en terre
argileuse et couler une partie dans l'eau. La composition de la gre-
naille ainsi produite représente la composition moyenne de l'alliage.
L'analyse se fait à la manière ordinaire.
Analyse des alliages d'or.
(SOS) Essai approximatif, dit essai au touchau.
Avec de la pratique on peut déterminer le titre d'u
l'nr h mm ne ri 'un /«antîAma ni>Ac PoJ aeeni avînra Pnninlrtï
d'un alliage
Avec ae ia pratique on peui aeierminer le titre a un alliage
d'or à moins d'un centième près. Cet essai exige l'emploi : \9 de
AGENDA DU CHIMISTE. 247
la pierre de touche, a* des touchaux, 3» de l'acide pour toq-
chaux.
L'acide; pour les tou chaux, se compose de :
98 p. acide azotique de 4,34o densité (37° Baume),
a p. acide chlornydrique de 4.173 densité (ai0 Baume),
25 p. d'eau,
ou bien de :
4x3 p. acide azotique (34° Baume),
2 p. acide chlornydrique (ai0 Baume).
On fait sur la pierre de touche 3 ou 4 touches afin de décaper l'objet
avant de prendre la touche définitive, puis on compare celle dernière
avec des touches faites par des tou chaux dont les titres sont connus.
(583, 626, 667, 708 et 730 millièmes).
On mouille ces diverses touches ou traces avec une baguette de
verre trempée dans l'acide et on examine l'effet produit.
La trace disparaît presque subitement si elle a été faite avec du
cuivre; elle résiste si le bijou est au titre de 7Ô0 millièmes ou au-
dessus ; dans ce cas, un linge fin passé légèrement sur la pierre n'en-
lève pas la trace.
La teinte verte plus ou moins foncée que prend l'acide, ainsi que
l'épaisseur de la couleur de la touche ou trace d'or qui reste sur la
pierre, permettent de déterminer le titre d'une manière très-approxi-
mative.
(t04) Analyse des alliages d'or.
Avant de procéder à l'analyse exacte d'un alliage d'or, il faut con
naître approximativement son titre, afin de lui faire subir l'opération
de Vinquartation.
On Yapproxime au moyen de la pierre de touche ou en passant à la
coupelle o«r,ioo d'alliage avec 0*r,3oo d'argent et 4 gramme de plomb.
Le bouton, aplati et mis en ébullition pendant quelques minutes
avec 5 à 6 grammes d'acide azotique, donne un résidu d'or dont le
poids indique approximativemenl le titre de l'alliage. Celte opération
porte le nom de départ.
La pratique a montré que l'opération du départ, c'est-à-dire la sé-
paration de l'argent au moyen de l'acide azotique, s'exécute d'une
manière complète lorsque, dans le bouton, l'or est à l'argent dans le
rapport de 4 partie d'or à 3 parties d'argent. C'est cette opération qui
consiste à ajouter à l'alliage une quantité d'argent, telle, que l'or
soit à l'argent dans le rapport de 4 à 3, qui porte le nom ainquar-
tation.
Le titre approximatif étant connu, soit 900 millièmes, on pèse avec
exactitude o|r,5oo d'alliage, on l'introduit dans un pelit morceau de
papier avec la quantité voulue d'argent, soil i«r,35o.
D'autre part, on pèse le plomb nécessaire à la coupellation, soit
5 grammes de plomb et on porte dans une coupelle bien rouge ; lorsque
le plomb est découvert, c'est-à-dire que sa surface est nelte et bnl-
lante, on y ajoute l'alliage ainsi que l'argent
248
AGENDA DU CHIMISTE.
Un procède alors comme pour un essai d'argent, les phénomènes
étant à peu près les mêmes.
Lorsque le bouton s'est figé, on l'enlève, on l'aplatit sur un tas d'a-
cier, on le recuit, on le lamine et on le recuit une seconde fois. La
lame mince roulée sur elle-même en spirale constitue le cornet qu'il
faut soumettre à l'action de l'acide nitrique ou au départ.
Le cornet est introduit dans un matras d'essai avec 3o à 35 gram-
mes d'acide nitrique à 220 Baume, puis on fait bouillir 20 minutes en-,
viron, on décante et on ajoute de nouveau 25 à 3o grammes d'acide
nitrique à 32° Baume, on fait bouillir 40 minutes. On décante, on
lave le cornet à deux reprises avec de l'eau distillée, on remplit alors
entièrement d'eau le matras et on le renverse avec précaution dans
un petit creuset d'argile, de manière à y faire tomber le cornet sans
le briser. On décante l'eau recouvrant l'or et on porte le creuset au
rouge, en ayant soin de ne pas fondre le métal.
Le poids du cornet donne le titre de l'alliage.
Lorsque l'or est à un titre élevé, il faut soumettre le cornet à trois
traitements successifs par l'acide nitrique, afin d'éviter les sur-
charges.
Le tableau suivant peut servir de base à une table de compensation
qui permettrait, au moyen d'une correction, d'obtenir toute l'exacti-
tude que comporte la coupellation de l'or.
Titres vrais
de l'or.
Titres
obtenus.
Différences.
Titres vrais
de l'or.
Titres
obtenus.
Différences.
900
800
700
600
5oo
900.25
8oo,5o
700,00
600.00
499P°
+ 0,20
o,5o
o;oo
ojoo
— o.5o
400
3oo
200
4 00
399,50
299,50
499.50
99>
— o,5o
o,5o
o,5o
o,5o
Ces résultats ont été obtenus avec des mélanges d'or et de cuivre
Eurs et coupelles avec des quantités de plomb indiquées dans le ta-
leau suivant :
Quantités de plomb
Quantités de plomb
Titres de l'or
nécessaires
Titres de l'or
nécessaires
pour enlever le cuivre
pour enlever le cuivre
allié au cuivre.
par
allié au cuivre.
par
la coupellation.
la coupellation.
looo millièmes.
4 partie
5oo millièmes.
26 parties.
900 —
800 —
40 —
4oo —
46 -
3oo —
34 —
700 —
22 —
200 —
600 —
24 -
400 —
AGENDA DU CHIMISTE.
249
(S05) Analyse des lingots de doré.
Le doré est un alliage formé d'or, d'une forte proportion d'argent
et d'une petite quantité de cuivre.
L'argent sera dosé par la voie humide chaque fois que l'or n'excé-
dera pas 200 à 3oo millièmes. Il faut avoir soin de réduire l'alliage en
laines très minces et de faire bouillir plusieurs fois avec l'acide ni-
trique concentré, avant de précipiter par le sel marin.
L'or est dosé dans une seconde prise d'essai , en passant l'alliage à
la coupelle et en soumettant le bouton de retour au départ ordinaire
par l'acide nitrique.
Il est également nécessaire de passer à la coupellation un témoin.
lorsqu'on détermine l'argent par différence entre le poids du bouton dé
retour et celui de l'or, la présence de l'ordonnant toujours une surcharge.
Enfin, si le lingot présente des indices de rochage} il devra être
essayé à la goutte.
(806) Analyse des alliages d'or, tfargent,
de platine et de cuivre.
L'alliage est passé à la coupelle avec du plomb, à une température
supérieure à celle des essais d'argent. La perte de poids après la cou-
pellation indique la proportion du cuivre.
L'alliage est coupelle avec addition d'argent, s'il n'en contient pas
déjà une quantité suffisante.
Le bouton laminé est traité par l'acide sulfurique bouillant, qui dis-
sout l'argent; le résidu, lavé et desséché, donne par différence l'argent.
Ce résidu, composé d'or et de platine, est passé à la coupelle avec
six fois la quantité d'argent correspondant au platine. Le nouveau
bouton est laminé et traité par l'acide nitrique bouillant qui dissout le
platine à cause de ta présence de l'argent.
Le résidu donne l'or; le platine est obtenu par différence.
Pour plus d'exactitude,, cette dernière opération doit ôtro faite une
econde fois. Si le poids de l'or reste invariable, on est certain que
out le platine a été enlevé.
- (20?) Alliages d'étain et de plomb.
Sn5Pb
Sn*Pb
Sn3Pb
Sn5Pb*
Sa e/0.
Densité.
Fusion.
Sn*Pb
SnPb
SnPb*
SnPb3
Sa o/0.
Densité.
Fusion.
/6
£9
63
59
8,046
8,195
8,4*4
8,565
'•94°
189
186
53
37
22
16
8,766
9 45l
10,110
10,410
196°
24l
239
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AGENDA DU CHIMISTE.
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AGENDA DU CHIMISTE.
(tOO) Alliages fusibles pour machines à vapeur.
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(SU) Alliages monétaires. -'"'
L'alliage pour billon français contient 95 pour 400 de cuivre, 4 d'e-
tain et 4 de zinc.
L'Allemagne, la Belgique et les États-Unis emploient un alliage de
20 p. de nickel avec 7S p. de cuivre.
Les monnaies d'argent en France sont au titre de 900 millièmes
avec une tolérance de 2 millT&nes au-dessus et au-dessous (pièces de
5 />.); les pièces de 2 fr., 4 fA, 5o cent, et 20 cent, sont au titre de
835 millièmes, avec une tolérance de 3 millièmes
45
254 AGENDA DU CHIMISTE.
Le poids des pièces d'argent de 5 francs est fixé à 25 grammes avec
une tolérance de 3 millièmes ; pour les pièces de a et de i franc, dont
les poids sont de 4 o et 5 grammes, la tolérance est de 5 millièmes;
pour les pièces de 5o centimes (poids 2«r,5o), de 7 millièmes.
Les médailles renferment plus d'argent : elles sont au titre de 950
millièmes, avec la môme tolérance que pour les alliages de la monnaie.
Les alliages pour orfèvrerie sont au nombre de deux. Le premier,
employé pour vaisselle et argenterie, est à 950 millièmes, avec une
tolérance de 5 millièmes. Ainsi un couvert qui contient 945 millièmes
d'argent pur est encore dans la limite fixée par la loi.
Le deuxième est de 800 millièmes; la tolérance au-dessous est de
5 millièmes. Il n'y a pas de limites fixées pour les titres au-dessus de
95o millièmes.
Dans ces derniers temps on a proposé de substituer dans les alliages
d'argent le zinc au cuivre. D'après M. Peligot, un alliage de 800 ar-
gent et 200 zinc ne noircit pas dans les dissolutions de polysulfure.
Les monnaies d'or en France sont au litre de 900 millièmes.
La loi accorde une tolérance de 1 milième, soit au-dessus, soit au-
dessous; les monnaies dont les titres sont entre 899 et 901 millièmes
sont par conséquent encore au titre' légal.
Les pièces de 20 francs pèsent 6«r,4o2 (tolérance 2 millièmes).
— - 40 — 3 ,226 — 2
— 5 — 4 ,6i3 — 3
Les médailles sont plus riches en or que les monnaies : le titre est
946 millièmes d'or, avec une tolérance de 2 millièmes en dessus et en
dessous.
Les alliages pour la bijouterie sont.au nombre de trois :
Le premier est au titre de 920 millièmes ;
Le second — 840 — ;
Le troisième, qui est le plus employé, est au titre de 750 millièmes,
avec une tolérance de 3 millièmes au-dessous.
La tolérance est sans limite pour les titres qui dépassent 750 mil-
lièmes.
Pour les boîtes de montre en or destinées à l'exportation, la loi a
créé un quatrième titre de 583 millièmes ou 44 carats.
Les objets destinés à l'exportation peuvent être fabriqués à tous
titres, mais ne reçoivent pas le poinçon de l'Etat.
Le titre de l'or s'évaluait autrefois en carats, l'or pur étant à 24 ca-
rats, et l'or à 75o millièmes à 48 carats; le carat se subdivisait
en 32e*. Le titre de l'argent s'évaluait en deniers, l'argent pur étant
à 42 deniers, et le denier se subdivisait en 24 grains.
La valeur légale du kilogramme d'or pur, à 4000 millièmes, est fixée
à 3444 fr. 44 cent., ou 34 00 francs pour l'or à 900 millièmes : sur ce
dernier tarif, le Trésor exerce pour les frais de fabrication une retenue
de 6 fr. 70, ce qui met le kilogramme d'or pur à 3437 francs, et celui
d'or à 900, à 3093 fr. 3o, au tarif du change.
Ainsi la pièce de 20 francs ne vaut, au tarif de change que «9 fr. 907.
AGENDA DU CHIMISTE. 255
Le souverain anglais, qui pèse 7*r,988 au titre de 916,66 millièmes,
contient donc en métal pur 7«r,322 : il vaut donc au pair 25 fr. 23;
mais versé aux bureaux au change de l'Hôtel des monnaies, il ne vaut
que 2Ô fr. «5. La valeur légale du kilogramme d'argent est de 222 fr. 22
pour l'argent pur et de 200 francs pour l'argent à 900 millièmes :
sur cette dernière valeur la retenue, pour frais de fabrication, est
de i fr. ôo, ce qui met la valeur, au tarif de change, de l'argent pur
à 220 fr. 56, et celle de l'argent à 900, à 498 fr. ôo.
Section III. — Grosse industrie chimique.
(lit) De l'échantillonnage.
Pour les produits solides, livrés généralement à l'état pulvérulent
ou en menus fragments, par chaque brouette, cuveau ou sac, on
prendra au moment de la pesée, à 1 aide d'une cuiller, un échantillon
d'environ 1/2 kilogramme, qu'on mélangera dans un grand pot pou-
vant se boucher, afin d'éviter l'humidité. Le contenu de ce pot est
ensuite déversé sur une table plane en pierre dure, broyé au besoin,
bien mélangé, puis on procède comme pour les minerais (table 184).
Si la livraison se fait en tonneaux, soit sur chaque fût, soit sur
tous les cinquièmes ou dixièmes, on perce un trou de 3 cm. de dia-
mètre en un point de l'un des fonds, et on introduit une sonde ou
cuiller, ayant la forme d'une gouttière, en fer ou en acier, entretenue
très propre et sans rouille, et qu'on pousse jusqu'au centre du baril;
on la fait tourner sur son axe et on retire l'échantillon moyen des
différentes couches. On mélange ces différentes prises dans un bocal
qu'on vide ensuite sur une grande feuille de papier; on écrase les
parties agglomérées avec une spatule, puis on mélange rapidement le
tout et on prend sur tous les points de la masse un peu.de produit
pour faire un échantillon moyen de 1 à 2 kilogrammes, lequel est en-
core bien mélangé et sert* à remplir le flacon d'échantillon de
400 grammes au moins, en opérant comme pour le minerai (table 184)
Il est essentiel d'opérer aussi vite que possible, surtout avec les sub-
stances qui s'altèrent à l'air ou absorbent l'humidité.
(113) Préparation des liqueurs titrées.
Les liqueurs titrées employées dans l'analyse et dans le titrage
des produits chimiques sont de deux sortes : on désigne sous le nom
de liqueurs normales celles qui renferment par litre l'équivalent du
corps exprimé en grammes, en donnant au mot d'équivalent sa défi-
nition la plus large, c'est-à-dire le poids de la molécule du corps actif
considéré comme monatomique : ainsi l'acide sulfurique SO4 H1,
dont le poids moléculaire est de 98, aura pour nous un équivalent de
256 AGENDA DU CHIMISTE.'.
4g, pour correspondre à la potasse KOH, dont le poids moléculaire
est de 56; 49 grammes d'acide suifurique monohydraté saturent en
effet 56 grammes de potasse hydratée. La liqueur normale-décime,
la plus emplo>ée, renferme l'équivalent dissous dans io litres: on la
prépare en diluant à i litre 100 ce. de liqueur normale. On fait quel-
que lois usage de liqueur normale-centime.
Les autres liqueurs titrées, dites arbitraires, sont préparées le plus
souvent de telle sorte qu'un centimètre cube corresponde à un milli-
gramme ou à un centigramme de l'élément dosé.
L'usage des liqueurs normales ayant prévalu dans les laboratoires
et dans l'industrie, nous donnerons surtout les méthodes qui reposent
sur leur emploi.
Acide normal. — Le plus employé est l'acide suifurique.
On fait un mélange d'acide suifurique et d'eau, d'après les tables
de densité (table 76), de manière qu'un litre renferme 4o grammes
d'acide suifurique anhydre, ou un peu plus. On prend io ce. de cette
liqueur, et on y dose l'acide suifurique par un sel de baryum. Un
simple calcul indique la quantité d'acide suifurique ou d'eau à ajou-
ter pour que la liqueur renferme exactement 4o grammes d'acide
suifurique par litre.
Pour la liqueur normale contenant l'acide chlorhydrique, on opère
d'une manière analogue ; elle doit renfermer 36«*,5oo d'acide chlorhy-
drique anhydre par litre; on en détermine le titre au moyen d'un sel
d'argent, à l'état de chlorure d'argent.
La liqueur normale d'acide chlorhydrique est trop forte et perd de
l'acide à l'air : il vaut mieux ne la préparer que décime ou au plu3
demi-normale.
On se sert rarement de l'acide nitrique normal , dont on établit le
titre au moyen de l'alcali normal.
La meilleure manière de préparer les liqueurs normales est cer-
tainement de partir de l'acide oxalique normal; on dissout 63 grammes
d'acide oxalique pur, en petits cristaux, volatil sans résidu, dans
l'eau distillée, et on complète un litr* à i5°. 11 se garde à peu près
indéfiniment à l'obscurité, en flacon bien fermé, et on l'emploie comme
type pour préparer les liqueurs normales acides, alcalines et celles
de permanganate. Il n'est pas très commode pour titrer les carbonates
alcalino-terreux.
Alcali normal, — On dissout dans l'eau de la potasse à l'alcool
ou de la baryte cristallisée, de manière à avoir des solutions équiva-
lentes volume à volume avec celles des acides ; ou bien on pèse exac-
tement 53 grammes de carbonate de sodium pur et calciné, dissous
dans l'eau de manière à faire un litre : cette solution est normale.
On peut aussi employer l'ammoniaque demi-normale.
Indicateurs. — Voyez section XV1I1.
Mode opératoire. — Pour essayer un acide, on pèse un poids en
décigrammes correspondant à son équivalent, c'est-à-dire au poids
moléculaire de l'acide considéré comme monobasique ; on le dissout
dans ioo grammes d'eau et on prend io centimètres cubes de la solu-
AGENDA DU CHIMISTE. 257
tion ; le nombre de dixièmes de centimètre cube de liqueur alcaline
nécessaire pour rendre la solution neutre au tournesol donne direc-
tement la quantité pour 400 d'acide réel,
Exemples. On prend :
4fr,S[ acide sulfurique ;
3^,646 acide chlorhydriquc
6f,3oo acide azotique, etc.
De même pour les alcalis on pèsera :
5<r,6i potasse caustique ;
4 grammes soude caustique ;
5^,300 carbonate de sodium anhydre, etc.,
et Ton titrera avec la liqueur normale acide.
(914) Liqueurs pour les analyses par oxydation
et par réduction,
La solution normale de permanganate devrait renfermer 3if,62 de
ce sel, mais, comme elle s altère rapidement, on en prépare d'habitude
une solution de s5 à 3o grammes, dont on prend le titre chaque fois
au moment de s'en servir. Le titre se prend soit au moyen du fil de
clavecin (185), ou du sulfate de fer et d'ammonium cristallisé, qui
renferme 4/7 juste de fer et dont on dissout 4 gramme environ dans
l'eau bouillie acidulée par l'acide sulfurique, ou au moyen de l'acide
oxalique normal dont 4 ce. = 0^,008 d'oxygène ou o*",op6 de fer mé-
tallique j à 40 ce. d'acide oxalique on ajoute assez d'acide sulfurique
pur pour échauffer la solution à 5o-6o° et on verse le permanganate
jusqu'à coloration rose persistante.
Le titre des solutions de permanganate s'exprime habituellement
en fer ou en acide oxalique normal.
Dans le système des liqueurs normales, 2 molécules de fer à l'état
de protosel absorbant 4 atome d'oxygène pour passer à l'état de
peroxyde comptent pour un équivalent; l'acide oxalique est exac-
tement normal à 63 grammes par litre et est équivalent à o«p,oo8
d'oxygène disponible ou absorbé par ce.
On peut garder pendant quelque temps la solution de sulfate de
fer ammoniacal en l'additionnant de 5 a 40 pour 400 d'acide sulfu-
rique et en la conservant, sous une couche de quelques centimètres de
benzine ou de pétrole, dans un flacon ressemblant à une pissette;
on remplit la burette en soufflant et on bouche ensuite les tubes avec
des caoutchoucs garnis de baguettes de verre.
On pèse 4^,92 de bichromate de potassium pur, et l'on dissout dans
l'eau pour faire 4 litre.
4 centimètre cube de celte solution correspond à 5 milligrammes
6 dixièmes de fer (o,oo56) à l'état de sel ferreux. L'indice de la fin de
la réaction est la coloration de l'iodure de potassium amidonné.
On pèse 24»r,8oo d'hyposulfite de sodium cristallisé Na*S*03 + 5H*0
qu'on dissout dans l'eau pour compléter 4 litre.
258
AGENDA DU CHIMISTE.
On pèse d'un autre côté 42«r,7oo iode et environ 48 grammes iodure
de potassium, et l'on dissout clans l'eau pour faire 1 litre.
40 ce. d'hyposulfite de sodium doivent correspondre à 10 ce. de la
solution iodique. L'essai se fait en présence de l'amidon.
Ces solutions sont normales-décimes.
(«15) Soufre. .
Le soufre brut de Sicile peut être dosé par dissolution dans le sul-
fure de carbone pur, dont on prend ensuite la densité. Le sulfure doit
être purifié par digestion avec de l'oxyde de mercure et du mercure,
puis distillé ; on pèse ôo grammes de minerai pulvérisé et on le fait
digérer avec 200 grammes de sulfure de carbone dans un vase fermé,
à froid: on prend ensuite la température et la densité de la solution
filtrée. La table 217 donne la teneur en soufre du sulfure de carbone
d'après sa densité à i5°.
De 45 à 25°, on peut ramener la densité D1 à t' à la densité D à 45°
par la formule
D= D' + 0,0044 (* — «5*).
Le poids du soufre ainsi trouvé, multiplié par 4, donne la teneur en
soufre de l'échantillon.
En outre, on dose l'eau en desséchant pendant quelques heures à
l'étuve à 400°, un échantillon grossièrement concassé de ioo gram-
mes. Les cendres sont déterminées sur 40 grammes dans une capsule
de porcelaine tarée.
On examine de môme le soufre régénéré des marcs de sonde.
(£16) Sulfhydrométrie.
On ajoute à la liqueur contenant de Pacide sulfhydrique un sul-
fure alcalin, de l'amidon et goutte à goutte de la liqueur d'iode nor-
male-décime jusqu'à coloration. Le nombre de centimètres cubes de
liqueur employée Xo«r;oo46 donne le poids de soufre.
(tlî) Densités des solutions de soufre dans le sulfure de carbone.
Densités.
6.°/,.
Densités.
S. °/o-
Densités.
S. •/..
Densités
s. %•
4 ,274
0
4 , 3o5
8,2
4.340
16,6
4,375
27.4
270
0.9
340
9,4
345
*7.9
38o
3o,2
280
2,4
3i5
40,6
35o
49.0
385
33,2
285
3,4
320
44,8
355
20,4
390
36,7
290
4,6
325
43,4
36o
21,8
295
5,8
33o
44-2
365
23,2
3oo
7,o
335
i5,4
37o
25,4
AGENDA DU CHIMISTE.
259
(£ 18) Gaz des fours à pyrite.
On fait arriver le gaz dans un flacon de a5o ce. de capacité, muni
d'un bouchon à 3 trous, par lesquels passent un tube plongeant au
fond du flacon, un entonnoir à robinet et un tube effleurant le bouchon
et relié à un aspirateur en verre dont le robinet d'écoulement est au
niveau de l'extrémité du premier tube. Dans le flacon on introduit
5o ce. d'eau et un peu d'iode normal-décime avec de l'amidon. On fait
passer le gaz jusqu'à ce que l'iodure d'amidon soit décoloré; à ce
moment on arrête l'aspiration et on introduit par l'entonnoir à robi-
net 40 ce. d'iode normal-décime. On fait couler l'eau en la recueil-
lant dans l'éprouvette ; on arrête dès que l'iodure est décoloré, et on
lit le volume d'eau écoulé, qui correspond au volume du gaz aspiré,
plus 4 4ce,i& de gaz acide sulfureux absorbé par l'iode. La quantité
pour doo d'acide sulfureux dans le gaz des fours s'obtient en divisant
4ii4 par le volume de l'eau écoulé,' plus u. La table ci -jointe donne
le résultat.
Eau •
écou-
lée.
SO* °/o-
Eau
écou-
lée.
400
443
so8 •/,.
40
a
Eau
écou-
lée.
428
438
SO» °/0.
Eau
écou-
lée.
so» %.
Eau
écou-
lée.
SO«V0
82
90
42
11
8
7,5
U8
160
7
6,5
176
492
6
5,5
(£19) Essai du salpêtre et du nitrate de sodium.
i° Eau. — On dessèche 40 grammes de matières à i3o° au bain
d'air, dans une capsule de porcelaine tarée.
2° Matière insoluble. — Le résidu du premier dosage est dissous
dans i5o ce. d'eau: on filtre sur un filtre taré, on lave et on com-
plète 200 ce. avec les eaux de lavage. Le filtre est séché à 1000 et
pesé; on a ainsi le poids de matière insoluble, organique et miné-
rale; en calcinant, celle-ci reste seule.
3° Chlore. — On le dose sur 20 ce. d'après la table 220, et on
calcule en chlorure de sodium.
k° Sulfates. — On les dose par pesée sur 20 ou 25 ce. et on les cal-
cule en sulfate de sodium.
La somme de ces quatre éléments, plus pour les autres impuretés
42 pour 100, donne le degré de réfaction du nitrate, le reste étant
compté pour nitrate pur.
5° Acide nitrique. — Dans les cas restreints où cela est nécessaire,
on peut le doser par le procédé Schlcesing (table 336) ;
4 ce. de bioxyde d'azote ramené à o° et 76o- = o,oo3£o5 grammes de
nitrate de sedium;
260 AGENDA DU CHIMISTE.
Ou par celui de Pelouze :
On prend i^ôoo de fil de clavecin et 3o à 4o ce. d'acide chlorhy-
drique pur, on dissout dans une cornue traversée par un courant
d'hydrogène. Après dissolution, on ajoute par le col de la cornue une
quantité de matière contenant au maximum o;2 d'acide azotique. On
fait bouillir et on dose par la liqueur normale de permanganate de
potassium le fer excédant. Voy. t. 185.
Le poids du fer peroxyde Xo,32i 4= Àz*05 contenu dans la sub-
stance ; log. du facteur = — i ,5o7o5.
6° On peutaussi ajouter le nitrate (0,2 à o;3) ou 5 ce. de la solution
précédente du nitrate dans un petit ballon, avec un peu de sulfate
ferreux sec et d'acide chlorhydrique : on déplace l'air par un courant
d'acide carbonique, on fait bouillir jusqu'à expulsion du bioxyde
d'azote, on laisse refroidir dans le courant du gaz carbonique, puis
on sature à peu près par du bicarbonate de sodium. On ajoute de
l'iodure de potassium pur, on bouche le ballon et on chauffe au bain-
marie, vers 6o° pendant quelque temps; on laisse refroidir; et sur
tout ou partie du liquide dilué à 100 ce. on dose l'iode mis en liberté,
en présence d'amidon, au moyen d'hyposullite de sodium normal-
décimedont i ce. =0,0048 d'acide nitrique Az205 ou o,oo337 de ni-
trate de potassium, ou o;oo283 de nitrate de sodium.
Ces procédés sont applicables dans tous les cas où on a à doser des
nitrates.
Appendice. — Dosage des nitrites. — Dans quelques cas il est né-
cessaire de doser les nitrites ou l'acide nitreux. On dilue la solution
de telle sorte que, pour une partie d'acide nitreux, on ait au moins
4Ô00 p. d'eau, on ajoute de l'acide sulfurique jusqu'à forte réaction
acide, et on verse le permanganate. Quand la teinte rose disparaît dif-
ficilement, on chauffe vers 4o°, et on achève le titrage : i ce. d'acide
oxalique normal = o,o38 d'acide azoteux anhydre ou 0,069 de nitrite
de sodium anhydre.
Si le produit renferme à la fois des nitrites et des nitrates, il faut
défalquer des quantités de nitrate trouvées par les procédés indiqués
le nitrite, en se basant sur ce que la molécule de nitrite donne autant
de bioxyde d'azote, mais qu'elle oxyde trois fois moins de fer que celle
du nitrate.
(ttO) Essai du sel marin.
L'échantillon est rendu homogène et on en broie finement une
partie.
1° Eau. — On chauffe graduellement 5 grammes de sel dans un
creuset de platine couvert, en maintenant quelques minutes au rouge
faible.
20 Chlore. — On dissout 5c, 846 de sel dans 5oo ce. d'eau, et on
titre sur 25 ce*
AGENDA DU CHIMISTE. 261
On pèse 40«r,797 argent pur qu'on dissout dans l'acide nitrique
pur. On évapore a sec et on dissout dans l'eau pour faire 4 litre.
On peut encore peser 17 grammes de nitrate d'argent pur pour 4 litre
d'eau.
10 ce. correspondent à o*r,o3546 de chlore ou à of,o5846 de
chlorure de sodium.
La liqueur à titrer doit être neutre : on l'additionne d'un peu de
ebromate de potassium et on ajoute la liqueur titrée d'argent, jus-
qu'à ce que le liquide prenne une teinte rouge (chromate d'argent).
Du résultat obtenu on retranche o°%3, qui représentent l'argent ab-
sorbé par le ebromate.
Si la liqueur était acide, on ajouterait un peu de carbonate de cal-
cium précipité pur, dont la présence ne gêne en rien le titrage.
En doublant le nombre de centimètres cubes d'argent employés
pour 25 ce. de sel, on a la quantité de chlorure de sodium
pour 400.
Procédé au sulfocyanure. — Ce procédé, indiqué par Volhardt,
est le seul qui permette de doser volumélriquement le chlore et l'ar-
gent en liqueur acide; il est basé sur la précipitation de l'argent par
les sulfocyanures, et la décomposition du sulfocyanure d'argent par
les chlorures : l'excès de sulfocyanure est décelé par un sel ferrique.
Le procédé ne s'applique pas au brome et à l'iode, dont les sels d'ar-
gent sont partiellement décomposés par le sulfocyanure.
On dissout environ 8 grammes de sulfocyanure d'ammonium dans
un litre d'eau ; à 40 ce. de la solution normale-décime d'argent indiquée
plus haut, on ajoulo 5 ce. d'une solution à 20 pour 400 d'alun de fer
pur, on étend a 45oou 200 ce, on acidulé par quelques gouttes d'a-
cide nitrique pour rendre la solution moins colorée, enûn on verse
goutte à goutte le sulfocyanure jusqu'à coloration rouge persistante;
on ramène la solution de sulfocyanure à être équivalente volume à
volume avec celle d'argent. Dans ces conditions, 4 cc.de sulfocyanure
=o«r,040797 d'argent. Ce procédé est applicable au dosage de l'argent
et sert dans certains hôtels monétaires; il est assez sensible pour per-
mettre l'usage de liqueurs normales-centimes. Il est inapplicable en
Erésence de mercure et de palladium, mais le cuivre ne gêne en rien
1 réaction.
Pour doser le chlore, à la solution on ajoute 5 ce. d'alun de fer,
puis de l'acide nitrique, enfin à l'aide de la burette remplie au o°
quelques gouttes de sulfocyanure; et au moyen d'une pipette de 5
ou 40 ce. on introduit la liqueur d'argent jusqu'à ce que la couleur
rouge disparaisse ; on note le volume employé, et on dose l'excès d'ar-
gent par le sulfocyanure de la burette; en retranchant ce volume de
celui de l'argent, on calcule la différence en chlore ou chlorure de
sodium.
é 2* Matière insoluble. — On fait digérer 40*r de fcI avec 25o ce. d'eau
dans un becherglas; on filtre dans un ballon jaugé de 5oo ce. et on
complète avec les eaux de lavage. S'il restait du sulfate de calcium
non dissous, il faudrait le faire digérer avec un peu d'acide chlor-
262 AGENDA DU CHIMISTE.
hydrique, ou le broyer finement avec de l'eau, qu'on décanterait sur
le filtre, en renouvelant cette opération jusqu'à ce que tout soit
dissous. Le filtre est ensuite séché et calciné.
4° Chaux. — Sur i5o ce. on la dose par l'oxalate d'ammonium
et l'ammoniaque; après 12 heures on filtre, on lave, on sèche et
l'on caicine pendant 20 minutes sur un fort chalumeau 3 la chaux
aui reste est pesée, et le poids multiplié par 2,4286 donne celui
u sulfate de calcium correspondant. Sur i5o ce. on peut doser
l'acide sulfurique en poids, et sur ioo ce. la magnésie à l'état de pyio-
phospliate.
Dans le sel provenant de la fabrication du salpêtre, on dose le
nitrate par le procédé Schlœsing.
(ttl) Essai de sulfate de sodium,
i° On pèse 20 grammes de sulfate qu'on dissout dans 25o ce.
d'eau, et sur 5o ce. équivalant à 4 grammes de sel on dose l'acidité
par la soude normale, dont chaque centimètre cube équivaut alors
à 1 pour ioo d'acide sulfurique anhydre.
S'il y a en présence beaucoup de ter et d'alumine, il vaut mieux ne
pas ajouter de tournesol, et arrêter le titrage à l'apparition du trouble
floconneux.
20 La solution ainsi neutralisée est titrée à l'argent et au chromate
et on calcule en chlorure de sodium; chaque centimètre cube d'ar-
gent, dans ce cas, équivaut à 0,146 pour ioo de NaCl.
Ces essais suffisent dans l'intérieur de l'usine ; pour le sulfate des-
tiné à la vente, il convient d'ajouter les dosages suivants.
3° On détermine l'eau et la matière insoluble (219, 20).
4° On dose la magnésie à l'état de phosphate ammoniacal ; le fer
sur 125 ce. de la solution indiquée plus haut, en réduisant le peroxyde
par le zinc et l'acide sulfurique, dosant le protoxydeau permanganate
et calculant en peroxyde : les sulfates destinés à la fabrication du verre
doivent en renfermer le moins possible.
5° Enfin 25 ce. de solution sont précipités par l'ammoniaque et
l'oxalate d'ammonium ; on sépare par Oltration le précipité, qu'on
lave et qu'on calcine : du poids de chaux trouvé il faut déduire celui
de l'oxyde de fer. Le liquide et les eaux de lavage sont amenés à
100 ce. ; on en évapore à sec 5o ce. avec quelques gouttes d'acide sul-
furique, on calcine, on humecte de carbonate d'ammonium, on calcine
et l'on pèse. Du résidu on retranche le poids de sulfate de magnésium
(obtenu en multipliant par 3 celui de la magnésie trouvée) et le chlorure
ae sodium (1 de chlorure de sodium = 1,21 36 de sulfate, ou bien
par chaque centimètre cube de nitrate d'argent trouvé dans l'essai
on déduit 01,00177 de sulfate de sodium) et le reste donne le sulfate
de sodium contenu dans 1 gramme de matière.
Pour le sulfate provenant de la fabrication de l'acide nitrique, outre
les dosages 1 et 3, on détermine l'acide nitrique d'après 219.
AGENDA DU CHIMISTE. 263
{%%%) Essais des soudes brutes.
A. On prend un échantillon moyen de 5o grammes, pulvérisé, qu'on
fait digérer avec 45o ce. d'eau vers 46°; après quelques heures on
complète ôoo ce. et on laisse reposer 3 heures; on filtre.
i° On en titre 20 ce. (2'r de produit) en présence d'orangé de
méthyle à froid, par l'acide chlorhydrique normal ; on a la somme du
carbonate, de l'oxyde et du sulfure de sodium.
2° Dans un ballon jaugé à 100 ce. on introduit 4o ce. de solution et
20 ce. de solution à 10 pour 100 de chlorure de baryum ; on remplit
d'eau bouillante, on agite et l'on bouche. Quand le liquide est reposé,
on filtre en récoltant 5o ce. qu'on titre par l'acide chlorhydrique normal
en présence de phtaléine du phénol : on a la somme du sulfure et de
l'oxyde de sodium.
3° Enfin 20 ce. sont dilués à 200 environ et acidulés par l'acide
acétique ; on ajoute de l'empois d'amidon et de l'iode décime jusqu'à
coloration bleue : 1 ce. d'iode == 0,0039 de sulfure de sodium, ou
0,195 pour ioo. 1 ce. d'acide chlorhydrique normal =0^,031 d'oxyde,
0^,003 de carbonate et ofr,o3g de sulfure de sodium.
4° D'autre part, on dose le chlore au sulfocyanure sur 10 ce. et les
sulfates par pesée ; 1* de sulfate de baryum =0,6094 de sulfate de
sodium.
B. Dans d'autres usines, on emploie la marche suivante :
Sur 5o ce. de la solution (5 gr.), on prend le degré alcalimétrique
(225), puis sur 5o ce. on précipite le carbonate par le chlorure de
baryum et on reprend le degré.
A 5o ce. dévolution on ajoute avec une burette alcalimétrique une
solution de chlorure de soude à 4a°, c'est-à-dire renfermant 8,4 vo-
lumes de chlore : on s'arrête quand une goutte de liquide ne colore
plus en brun une goutte de solution alcaline de plomb déposée sur
une soucoupe. On compte en degrés de l'alcalimètre le volume de
solution employée : i° = 0,00266 de sulfure de sodium.
Enfin les 35o ce. restants sont évaporés à sec et calcinés dans une
capsule en fer : sur 5 grammes de sel obtenu, on reprend le degré
alcalimétrique.
C. i° Les lessive s brutes doivent être prélevées et maintenues pen-
dant l'analyse à 4o°, avant leur cristallisation. On en prend la den-
sité en degrés Baume; puis dans une capsule de platine on en éva-
pore 40 ce., on calcine au rouge et on pèse le résidu.
20 Sur 2 ce. mesurés exactement, on dose la somme du carbonate,
de l'oxyde et du sulfure en ajoutant de l'eau froide et de l'orangé de
méthyle puis titrant à l'acide chlorhydrique normal.
3* On précipite le carbonate par le chlorure de baryum, comme il
est dit plus haut, sur 4 ce, et on dose le total de l'oxyde et du sul-
264 AGENDA DU CHIMISTE.
fuie : ce dernier est dosé par l'iode sur 2 ce., et on calcule les réstil
tats comme pour la soude brute. Avec le sulfure on dose l'hyposul-
fite; l'erreur est négligeable; on pourrait précipiter le sulfure par un
sel de zinc, doser rhyposulfite seul et le déduire.
4° Le soufre total se détermine en oxydant 5 ce. par un excès de
chlorure de chaux et d'acide chlorhydrique : le liquide, qui doit sentir
fortement le chlore, est chauffé à l'ébullition, filtré, et précipité par
le chlorure de baryum ; on déduit la quantité de sulfate de baryum
donnée par le dosage direct de l'acide sulfurique (ce qui donne le
sulfate de sodium), et on calcule le reste en soufre : la différence de
ce chiffre avec celui qui correspond à l'iode décime donne la- moitié
du soufre des hyposulfites.
5# Le chlorure de sodium est dosé par liqueur titrée (table 220).
6# On détermine la silice, Falumine et le fer sur 100 ce. qu'on sur-
sature par l'acide chlorhydrique; on fait bouillir, on ajoute un excès
de sel ammoniac, et d'ammoniaque qu'on chasse par rébullition; on
filtre, on lave à l'eau froide (qui bleuit le précipité), on calcine et on
pèse le tout ensemble.
7° Enfin, pour le cyanure, on prend de 20 à 100 ce. de lessive, on
acidulé par l'acide chlorhydrique et on ajoute avec une burette une
solution concentrée de chlorure de chaux, en agitant bien, jusqu'à
ce qu'une goutte ne donne plus de tache bleue avec une goutte de
percnlomre de fer pur (exempt de prolosel), sur une soucoupe de
porcelaine* on chasse l'excès de chlore par la chaleur. On ajoute
alors une solution normale-décime de sulfate de cuivre cristallisé
[i2«T,47 par litre) en faisant des essais à la touche avec du sulfate
ferreux pur jusqu'à ce que le précipité ne soit plus bleu ou gris,
mais nettement rougeàtre, en disparaissant assez vite; par centi-
mètre cube de sulfate de cuivre employé, on compte o^oiOiS de
fenocyanure de sodium. Il est utile de titrer la solution de cuivre
avec du lerrocyanure de potassium pur, oxydé comme il est dit.
Dans la plupart des usines, on se contente du degré Baume, de
l'alcali (carbonate et oxyde), de l'oxyde et du sulfure. Pour doser ce
dernier, on se sert souvent du procédé suivant :
3» 6. On dissout 27P.69 d'argent fin dans l'acide nitrique pur ; on
évapore à sec, on redissout avec 260 ce. d'ammoniaque et on com-
plète un litre ; à 20 ce. de solution de soude brute, additionnée d'am-
moniaque et soumise à l'ébullition, on ajoute la liqueur d'argent jus-
qu'à ce qu'une tâte filtrée ne donne plus qu'un léger trouble par une
goutte de solution d'argent; 1 ce. ae celle-ci correspond à 4 centi-
gramme de Na*S.
Les sulfates se dosent aussi par un procédé volumétrique assez
exact pour les sels alcalins. On dissout 122 grammes de chlorure de
baryum cristallisé pour un litre d'eau, et d'autre part 73^,8 de
bichromate de potassium pur pour un litre. Un volume de lessive est
traité à l'ébullition par un léger excès d'acide chlorhydrique; on
sursature par l'ammoniaque exempte de carbonates, et on ajoute en
faisant bouillir légèrement un volume mesuré et en excès de chlo-
AGENDA DU CHIMISTE. 265
rure de baryum; puis, après un moment, et sans interrompre l'ébul-
îition, on verse le bichromate jusqu'à ce que le liquide clair soit
jaune: on retranche du nombre de centimètres cubes de chlorure
celui au bichromate, et le reste multiplié par o,o4 donne le poids de
l'acide sulfurique.
D. Les lessives carbonatées sont analysées comme les* précédentes,
sauf, bien entendu, l'alcali caustique. On détermine en outre le bicar-
bonate en versant dans un ballon de 400 ce, 20 ce. de lessive,
10 ce. d'ammoniaque demi-normale, exempte de carbonate, à 8^,5 de
AzHs nette par litre, et un excès de chlorure de baryum, complétant
le volume avec de l'eau froide. Après repos on filtre ôo ce. jusfe, qu'on
titre par l'acide chlorhydrique normal en présence d'orangé 3 : soit
v le volume d'acide employé; 44 (io — v) donne en milligrammes la
quantité d'acide carbonique à l'état de bicarbonate dans le volume de .
lessive; d'autre part, le volume d'acide chlorhydrique normal employé
à froid, pour 20 ce. de même lessive, et mulliplié par 22, donne les
milligrammes d'acide carbonique à l'état de carbonate neutre; la.
somme donne l'acide total.
E. Marcs de soude. — Il est nécessaire de prélever avec soin
l'échantillon moyen et de le préserver du contact de l'air j on en pèse
à l'état humide 5o grammes qu'on fait digérer une demi-heure avec
45o ce. à 4o° ; on complète 5oo ce. et on agite. On prélève 5o ce.
qu'on évapore à sec dans une capsule de porcelaine avec du carbo-
nate d'ammonium ; on calcine légèrement, on reprend par l'eau, on
filtre et on titre par l'acide normal.
On peut doser le soufre en oxydant 2 grammes par le chlorure de
chaux et l'acide chlorhydrique, comme nous l'avons expliqué pour les
lessives brutes ; on déduira l'acide sulfurique préexistant, déterminé
sur 2 grammes qu'on fait bouillir avec l'acide chlorhydrique faible.
On filtre, on lave à l'acide chlorhydrique faible, on sature à peu près
par du carbonate de sodium et on précipite par le chlorure de baryum.
F. Eaux mères des cristaux. — On opère comme pour les lessives
brutes.
(223) Essai des potasses, d'après Gay-Lussac.
Acide sulfurique à 66° 400 grammes.
Eau distillée pour amener le volume à. . a litre.
On pèse A8<r,07 de potasse à essayer; on dissout dans la quantité
d'eau nécessaire pour faire 5oo ce.
On opère sur 5o ce. de ladite solution additionnée de tournesol, et
on y verse la liqueur acide au moyen d'une burette divisée en demi-
centimètres cubes.
4/2 centimètre cube = 4 pour 400 de potasse K*0 dans l'échan-
tillon : c'est le degré pondéral.
266 AGENDA DU CHIMISTE.
(t 1 4) Essai d? après Descroisilles.
La liqueur d'épreuve esl la même que dans l'essai précédent.
On pèse 5' grammes de potasse que Ton dissout dans l'eau et que
l'on salure en présence du tournesol, par la liqueur acide versée au
moyen d'un alcalimètre porlant ioo divisions dont chacune équivaut
à o*r,5oo de liqueur d'épreuve. Le nombre de divisions indique le
degré alcalimétrique.
Pour la conversion des titres, voir table 227.
(S S 5). Essai des soudes.
Pour l'essai, on pèse 34«r,63 de carbonate de 6odium et on fait
'5oo ce. de solution. On opère exactement comme pour l'essai de
potasse. On obtient ainsi la quantité de NasO pour <oo.
L'essai alcalimétrique des soudes se pratique sur 5 grammes,
comme celui des potasses.
Avec le système des liqueurs normales, on dissout 53 grammes de
matière dans i litre d'eau, et du liquide clarifié par le repos on prend
5o ce. qu'on titre avec l'acide normal dont i/a ce. = i pour ioo de
Na2C05.
Pour l'analyse complète, on dose en outre le résidu insoluble, la
soude caustique, le chlorure, le sulfure, le sulûte et le sulfate de
sodium, d'après la table 222 et le fer d'après 185 en le réduisant par
le zinc.
(**6) Analyse des potasses.
On dessèche 10 grammes de produit sur un bec de gaz jusqu'à ce
qu'il ne se dégage plus d'eau, et on détermine la perte du poids, qui
est l'humidité. On dissout le résidu dans l'eau chaude, on filtre sur
un filtre taré, on complète avec les eaux de lavage 5oo ce. ; et le
filtre est desséché, incinéré et le résidu insoluble pesé. Sur 5o ce. de
liqueur on détermine l'alcalinité en carbonate de potassium, par
l'acide normal. Dans ôo ce. on dose le chlore, en calculant en chlo-
rure de potassium; sur ioo ce. l'acide sulfurique (le poids de sulfate
de baryum X 0,747/1 donne le poids du sulfate de potassium corres-
pondant), ou par liqueur titrée (222) ; enfin on dose la potasse, soit
par le chlorure de platine, soit d'après 335. La différence entre la
potasse totale et la somme du sulfate et du chlorure de potassium
est calculée en carbonate de potassium, et le reste de l'alcalinité est
alors calculé en carbonate de sodium.
Pour le dosage de la potasse dans les chlorures et sulfates, voyez
335.
AGENDA DU CHIMISTE. 267
(tt?) Potasse. — Conversion des titres alcalimétrique et pondéral.
Titre pondéral en alcalimétrique.
Pondéral.
Alcali-
métrique.
Pondéral.
Alcali-
métrique.
Pondéral.
Alcali-
métrique.
1
2
3
4
5
6
7
8
1,04
2,08
3,12
4;i6
5,21
6,24
7.28 •
8.32
9
10
15
20
25
3o
35
4o
9,36
10,40
i5,6o
20,80
26
3l,20
36,4i
4i,6i
45
5o
55
60
65
70
75
80
46,8i
52.01
57;2i
62,41
67,61
72,81
78,01
83,21
Alcalimétrique en pondéral.
Alcali-
métrique.
Pondéral.
Alcali-
métrique.
Pondéral.
Alcali-
métrique.
Pondéral.
1
2
3
4
5
6
7
8
0.96
4»3î
2,88
3,85
4,8i
5,77
6,73
7;6g
9
40
15
20
25
3o
35
4o
8.65
14,42
19,23
24. o3
28,84
33.65
38,46
45
5o
55
60
65
70
75
80
43,26
48,07
52.88
57,68
62,49
67,30
72,10
76,94
(£28) Dosage des alcalis, d'après Frbsknius et Will.
Dans un appareil a doser l'acide carbonique par différence de poids,
soit celui de Fresenius et Will, de Wurtz, de Geissler, ou tout autre,
destiné au même but, on introduit un poids de carbonate égal à 6«r,285
de carbonate de potassium, 4,r,822, pour celui de sodium et 4,r,5/p
Eour celui de calcium; on ajoute un excès d'acide dans le tube à 10-
inet de l'appareil de Geissler, ou de l'acide sulfurique concentré
dans le second ballon des autres appareils et on pèse le tout, puis on
fait arriver l'acide sur le carbonate.
Quand le dégagement a cessé, on chauffe l'appareil vers 6o° au
bain-marie, en faisant arriver dans le ballon à décomposition de l'air
sec qui entraîne l'acide carbonique et sort séché par le tube à acide
sulfurique. On pèse l'appareil refroidi et la moitié du nombre de
centigrammes perdus par l'appareil donne la quantité pour ioo de
carbonate.
268
AGENDA DU CHIMISTE.
(S 29) Table donnant la richesse de la soude en carbonate
de sodium sec à d °/. ou an degrés.
La première colonne indique la richesse centésimale en soude Na'O,
calculée d'après l'équivalent exact ou le demi-poids moléculaire de
l'oxyde de sodium, 34. Elle correspond à ce qu'en France on nomme
degrés de Gay-l.ussac ; c'est le degré pondéral.
La seconde colonne donne les quantités de carbonate de sodium
(C05Na-) qui correspondent aux quantités d'oxyde (Na*0) de la pre-
mière colonne. En Allemagne, en Russie, etc., la soude calcinée est
vendue suivant sa richesse centésimale en carbonate de sodium.
La troisième colonne contient la richesse centésimale en oxyde Na*0,
d'après l'épreuve anglaise, qui est basée sur l'ancien équivalent encore
usité dans le commerce de la soude ou sur le demi-poids molécu-
laire, 32.
La quatrième colonne donne les degrés correspondants de l'alcàli-
mètre de Desc roi zi lies. Ces degrés indiquent combien de parties en
poids d'acide sulfurique monohydraté SO*Ha sont neutralisées pat
ioo parties de la substance essayée.
Les degrés Descroizilles s'appliquent évidemment tout aussi bien à la
soude caustique qu'à la soude carbonatée. C'est ainsi que 3^,875 de Na*0,
5 grammes de NaHO et 6«%625 de CO^Na2 présentent le même titre al-
calimétrique exigeant la même quantité de S04H*, soit 6*r,i25 pour
la saturation.
ixyde sodique
pour 100.
egrés anglais
ouNa*0
pour 100
c. équivalent).
Degrés
français
d'après
Décroizilles.
xvde sodique
pour 100.
Carbonate
sodique
cerna»
pour 100.
Cfl "S
=•*-. - S:
«;? fa '3
ta'* - c*
2! 0
Degrés
français
d'après
Décroizilles.
0
a =
c
64,ii
3,
3o.o
61,29
3o;39
47;42
37,5
38,5o
59,27
3o.5
52,i4
3o^o
48.21
38,o
^9,97
65.82
60,06
3^o
53.oo
3i,4i
49jo°
38,5
39,00
6oj85
3d.5
53,85
■ 3i,9i
49,79
5o.58
39;0
66,68
39;5i
61.64
32ÏO
54;7i
32.42
39,5
67,53
40.02
62,43
32,5
55,56
32^2
t*;3Z
52,16
4o.o
68.39
4o.52
63,22
33.o
56.42
33.43
4o,5
69>4
4i.o3
64.01
33.5
57'.27
33;94
52,95
4i,o
70,10
4il54
64^81
34.0
58,13
34,44
54,74
4i,5
70^5
71,81
42.04
65,6o
34,5
58.98
59;84
34,95
54.53
42,0
42'.55
66,39
67,18
35,o
35.46
55^32
42,5
72.66
43.o6
35,5
60.69
35'.96
56,ii
43.o
73.52
43'.57
67,97
36,o
6i',55
36,47
56.qo
58,48
43.5
74,37
44,07
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36.5
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36.98
44>
75,23
44.58 •
69,55
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63,26
37^8
44.5
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45.o8
70,34
AGENDA DU CHIMISTE.
^
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pour 100.
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106.01
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46.60
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106,86
63 H
98:79
99,58
46.5
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73, 5o
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107,72
63183
47-o
80.37
47.62
74.29
75,o8
63,5
108.57
64 J-i
400,37
404,46
47-5
84,22
48,12
64.0
4o9;43
64,84
48.o
82.07
48.63
75'?87
64.5
110.28
65,35
101.95
48.5
82.93
49-*4
76,66
65,0
441^14
65.85
102,74
49'.o
83.78
49,64
77^5
65,5
*n,99
442,85
6i...J
4 03,53
49,5
84.64
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78.24
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66.87
404,32
5o.o
85.48
5o.66
79-o3
66,5
443.70
67:37
405.41
5o.5
86,34
54.46
79.82
67.0
H4.56
67.88
4o5.o,o
io6.be)
40748
5 i,o
87:i9
5i,67
80.64
67.5
4 4 5,41
68:39
5i,5
88, o5
52.i8
84.40
68.0
116:27
68,89
52.0
88:90
52.68
82.19
82;98
68;5
117,12
69.40
408.27
52,5
89:76
53,49
69,0
«7,98
448,83
69,9*
109,06
53.0
90;6l
53,70
83,77
69,5
70.41
409,85
53.5
9*;47
54,20
84.56
70,0
U9;6§
4 20,53
70,92
440,64
54.0
92,32
54',7*
85.35
70.5
7i,43
4 4 4.43
54.5
93,48
55.22
S<i4
71 \o
124,39
71,9^
4 4 2,23
55.o
i\.' \
55.72 .
86,93
71,5
4-2,24
72,44
1 4 3.02
55,5
94;fe
56.23
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72,0
123,10
72,95
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9&ï7Ï
56.74
88,52
72,5
4 23.Q5
124.81
73,45
444.60
56.5
<>,<jl)
57,24
89;3i
73.0
73;96
115,39
57.0
97.-45
5^75
90.10
73;.5
125,66
74,47
446,18
57.5
98.3i
08,26
90.-8Q
7 M
126,52
74,97
"6,97
58.o
99,<6
58.76
94,6fc
74r>
127;37
75,48
147,76
58,5
400.02
59i27
92;47
75,o
428,23
75,99
u8,55
59i°
100,87
59,77
93;26
75,5
1 29.08
76,49
i49;.34
59,5
101,73
60,28
94.o5
76,0
129,94
77.00
1 '20,1 3
6r.o
102.58
60,79
94,84
76,5
&B
77:5i
120,92
60;.5
io3l44
6i.3o
95,63
77-0
78.01
121,71
64.0
104^30
64 >
96,42
77,5
•1 32.5o 78,52
122,50
(tSO) Procédé de Graeger pour la détermination de la soude
dans les potasses.
On dissout une prise d'essai de6«r;94 4 dans 100 centimètres cubes d'eau,
on recueille et pèse les matières insolubles, on dose volumétrique-
270
AGENDA DU CHIMISTE.
ment dans une portion de la liqueur l'acide sulfurique et chlorhydrique
combinés^ on les transforme par le calcul en sels de potassium, et on
conclut par différence le poids des carbonates alcalins purs.
On procède ensuite au titrage du carbonate à l'aide d'une solution
normale d'acide nitrique (63«r Az05H par litre, correspondant, à 6yr,
C03Kâ). Le rapport des carbonates est donné par la table ci-dessous.
CO'K*. C03Xa2.
Acide
normal.
COsK«. C05Na8.
Acide
normal.
4*r,oo -j- o.oo exige
44ec,&7
o*r,45 -\- o.55 exige
46-«,89
o ,96 + o,o5
44 ,69
0 .ko -j- 0^60
47 ,44
0 ,§0 + 0,40
«4 ,92
0 ,35 4" °)65
47 ,33
0 ,85 + °;*5
44 ,«4
0 |3o 4- 0,70
47 ,55
0 ,8o -j- o?20
45 ,35
0 ,25 -j- 0.75
*7 ,76
0 ,75 -j- 0.25
4 5 ,57
0 ,20 4 0.80
4 7 ,97
0 ,70 4" <>;30
«5 »79
0 ,4 5 4- o',85
48 ,49
0 ,65 + o,35
46 ,04
0 .40 4" 0)90
48 ,4o
0 ,60 -j- 0.40
46 ,23
0 ',o5 -f 0,95
48 ,62
0 .55 4" °;4&
4 6 ,45
0 ,00 -f- 4,00
4 8 ;84
0 j,5o 4- oybo
46 ,67
Section IV, — Manganèses, Chlorométrie
et Blanchiment.
(£31) Essai du chlorure de chaux par la méthode Gay-Lussac.
On pèse 40 grammes du chlorure de chaux à essayer, et on les
dissout dans l'eau pour faire 4 litre
On pèse 43^,960 acide arsénieux vitreux et on les dissout dans HCI,
puis on ajoute de l'eau pour faire 4 litre.
Ou bien on opère de la môme façon avec 45r,439 seulement d'acide
arsénieux (chiffres de Gay-Lussac), ou 4,r,425, chiffres rectifiés.
On verse dans un verre 40 ce. de la liqueur arsénieuse avec une
goutte d'indigo, et l'on ajoute la liqueur chlorée avec une burette
jusqu'à décoloration. La quantité employée contenait 4 décigramme
de chlore si l'on a pris la liqueur à 43^96 d'acide arsénieux et 40 ce.
de gaz chlore si l'on a choisi l'autre.
On divisera donc 4000 (degrés français) par le nombro de centi-
mètres cubes de liqueur à 4*r,439, ou 400 (degrés anglais) par volume
employé en centimètres cubes de l'autre liqueur; le quotient sera le
degré. La burette chlorométrique donne directement le degré
français.
AGENDA DU CHIMISTE. 271
(*3»> Méthode de Pknot.
On pèse 40 grammes du chlorure de chaux à essayer, et on les
dissout dans l'eau de façon à faire 4 litre.
On pèse 4«*,4ao d'acide arsénieux vitreux, qu'on dissout, au moyen
du bicarbonate de sodium, dans Peau, de façon à faire 4 litre.
On verse dans un verre 40 ce. de liqueur chlorée, puis, avec une
burette, la liqueur arsénieuse jusqu'à ce qu'une goutte du liquide ne
colore plus le papier ioduré ci-dessoua. On peut dépasser à dessein
ce terme et revenir avec une liqueur titrée d iode, après avoir ajouté
de l'amidon.
4 ce. de liqueur arsénieuse correspond à o*r,oo3 17763 de chlore, ou
40 ce. de gaz chlore, ou à 40° français.
Dans le système des liqueurs normales, on pèse 7*r, 1 de chlorure
de chaux bien mélangé, on broie avec de 1 eau, on introduit la
bouillie dans un matras de 4 litre, on remplit jusqu'au trait, et
à ôo ce. on ajoute la solution arsenicale normale décime en essayant
au papier ioduré. Le nombre de centimètres cubes employés donne
le degré anglais.
La liqueur titrée se prépare en faisant bouillir 4*r,g5 d'acide arsé-
nieux pur avec 40 grammes de bicarbonate de sodium et 3oo ce.
d'eau environ; après refroidissement on ajoute à la solution 40 gram-
mes de bicarbonate et on complète 4 litre. Cette solution correspond
volume à volume avec celle d'iode décime (table 214).
On peut aussi ajouter un volume mesuré d'arsénite, dont on titre
l'excès par l'iode décime en présence d'amidon.
(£33) Préparation du papier à l 'ioduré de potassium,
d'après Fresenius.
On pèse 3 grammes d'amidon, on les délaye dans s5o ce. d'eau
froide et , l'on porte à l'ébullition en remuant: on ajoute ensuite
4 gramme d'iodure de potassium et 4 gramme de carbonate de
sodium, puis la quantité d'eau nécessaire pour compléter 4 litre. Dans
la solution on trempe du papier (non colle), on le laisse sécher et on
le conserve dans un flacon fermé.
Le papier fraîchement imprégné de cette solution est plus sensible
qu'après dessiccation.
(S 34) Méthode de Bunsen.
On verse s5 ce. de la solution précédente de chlorure de chaux
dans un vase à fond plat, on ajoute 2 grammes d'iodure de potassium
en solution, on acidifie avec l'acide chlorhydrique et on dose l'iode
mis en liberté, par l'hyposuiûte de sodium titré (liqueur normale}.
(Voy. table 214) .
272
AGENDA DU CHIMISTE.
(235) Conversion des degrés chloromélriqucs anglais et français.
Le degré français indique combien 1 kilogramme de chlorure de chaux donne
de litres de chlore à 0° et à 760,n,n de pression.
Le degré anglais indique la quantité en poids de chlore actif dans 100 par-
ties de chlorure de chaux. — C'est le degré employé en Allemagne, en Russie
et en Amérique.
Degrés
Degrés
Degrés
Degrés
Degrés
Degrés
anglais.
Degrés
Degrés
français
anglais.
français
anglais.
français
français
anglais.
63
20,02
80
25*42
97
30.82
li4
36.22
64
20,34
81
25^4
98
3i;.i4
ll5
36>4
65
2o;65
82
26.06
99
3 1 ,46
116
36.86
66
20^.97
83
26,37
100
3i,78
117
37;i8
67
21,29
84
26J69
101
32,09
4l8
37.5o
68
2i;6l
85
27^01
102
32.41
449
37.84
69
2i,93
86
27,33
io3
32.73
4 20
38'.i3
70
22.24
87
27,65'
104
33!o5
421
3845
7*
22,56
88
27;96
io5
33.36
422
38^7
72
22.88
89
28.28
106
33.68
423
39.08
73
23.20
90
28^60
107
34.oo
4 24
394o
74
23.54
91
28,92
408
34^2
4 25
39>72
75
23;.83
92
29,23
i09
34,64
426
4o,o4
76
24j 1 5
93
29,55
no
34,95
427
4o,36
77
24,47
94
29,87
111
35,27
428
40,67
78
24;79
9£
3o,i9
112
35j59
79
25.10
96
3o, 5 1
u3
35,91
(236) Essai de manganèse.
On reçoit dans une solution étendue de potasse le chlore dégagé
par l'action d'un certain poids de bioxyde de manganèse sur l'acide
chlorhydrique, et l'on dose le chlore comme ci-dessus.
4 ",2267 MnO* donnent 4 gramme de chlore.
{% 3 V) Méthode Fresenius et Will.
On prend 2«',966 de peroxyde de manganèse à essayer et on l'intro-
duit dans l'appareil Fresenius. On ajoute 7«r.5oo d'oxalate neutre de
potassium, on remplit l'appareil au tiers d'eau, et l'on pèse; puis Ton
fait arriver l'acide sulfuriquc sur le manganèse.
Il se dégage de l'acide carbonique qu'on expulse en observant les
précautions décrites à la table 228. La perte de poids éprouvée par
l'appareil représente le poids de l'acide carbonique dégagé. Ce
poids comprend l'acide carbonique des carbonates et celui formé
par oxydation de l'acirte oxalique ; la première quantité étant dosée à
part ou dans la même opération avant l'addition de l'oxalate, on
trouve par différence le poids de l'acide carbonique correspondant au
peroxyde de manganèse. Le tiers de ce poids exprimé en centigrammes
donne la quantité pour 400 de peroxyde de manganèse pur.
AGENDA DU CHIMISTE, 273
(288) Essai des manganèses.
4* L'eau se dose par dessiccation à 400° (1200 d'après Fresenius).
s° On dose l'acide carbonique soit d'après la table 228, soit en
mettant un poids déterminé, 3 à 10 grammes, de manganèse dans un
ballon muni d'un tube de sûreté et relié à un système de tubes absor-
bants composé de : 4° un tube à ch lorure de calcium (non alcalin);
2° un tube à pierre ponce imprégnée de sulfate de cuivre et dessé-
chée; 3* un tube à chlorure de calcium ; 4° un tube à chaux sodée; 5° un
tube dont la première branche est garnie de chaux sodée et l'autre
de chlorure de calcium; enfin 6* un tube pareil, mais dont le chlorure
de calcium est disposé dans la première branche. On pèse les tubes
4 et 5 avant et après l'opération. On dispose en avant de l'appareil
un tube pareil au n* 6, et par le tube de sûreté on fait arriver au
moyen d'un entonnoir 40 à 45 ce. d'acide sulfurique faible, à 40 pour
400; on réunit alors le tube de sûreté au tube en U par un caoutchouc,
et, à l'aide d'un aspirateur, on fait passer un lent courant d'air à
travers l'appareil, en chauffant modérément le contenu du ballon. On
surveille réchauffement du t ube 4 crai indique la vitesse de l'ab-
sorption. Il ne reste plus, après refroidissement complet, qu'à peser
les tubes 4 et 5, dont l'augmentation de poids correspond à l'acide
carbonique.
3° Dosage du bioxyde. — On pèse 4^,0875 de peroxyde finement
pulvérisé, on l'introduit dans un ballon dont le bouchon porte une
soupape en caoutchouc. On ajoute exactement 7Ô ce. d'une solution
renfermant par litre 4 00 grammes juste de sulfate ferreux et 400
grammes d'acide sulfuriq ue, titré le jour môme par rapport au per-
manganate demi-normal (45«r par litre). On bouche le ballon, que l'on
chauffe jusgu'à ce que le dépôt ne soit plus brun. Après refroidisse-
ment, on ajoute 200 ce. d'eau et on dose le fer restant : la différence
des volumes employés de permanganate demi-normal est calculée en
peroxyde de manganèse, en comptant pour 4 ce, 0,02470 de peroxyde,
soit 2 pour 400. Si on n'a que peu d'essais à faire, il vaut mieux dis-
soudre deux portions égales de o«r,5 de fer pur (longueurs égales de
fil de clavecin) dans 1 acide sulfur ique élendu et chaud, ajouter à
Tune des solutions o'r,5 de peroxyde de manganèse, et titrer les deux
au permanganate ; la différence des volumes employés est calculée en
fer métallique, par un calcul de proportion ; et pour 4 de fer on
compte 0,7768 de peroxyde de manganèse.
Autre méthode. — On pèse o^ôoo de peroxyde de manganèse, qu'on
verse dans a5 ce. d'acide oxalique titré (table 213) ; on ajoute de l'eau,
puis on acidifie fortement par l'acide sulfurique ; on chauffe pour
chasser l'acide carbonique, enfin on titre l'excès d'aeide oxalique par
le permanganate de potassium.
4 ce. d'acide oxalique normal détruit correspond à 43",«r,5 de peroxyde
de manganèse.
4° Acide chlorhydrique consommé. — Dans un ballon on intro-
duit 4 gramme de peroxyde de manganèse et 40 ce. d'aeide chloriiy-
274 AGENDA DU CHIMISTE.
driqae ordinaire, servant à la fabrication d u chlore, et dont on a établi
le titre au préalable avec une lessive alcalin e double-normale (ou plus
forte). On ferme avec un bouchon de caoutchouc muni d'un tube de
8 millimètres au moins de diamètre intérieur et de i",5o de long: on
fait bouillir et, après refroidissement, on titre le contenu du ballon
avec la même lessive alcaline, en s'arrêtant quand il se forme des
flocons de peroxyde de fer (inutile d'ajouter un indicateur). De la
différence des titres on calcule la quantité d' acide chlor hydrique con-
sommé.
(t39) Procédé Weldon.
On rend la boue bien homogène par agitation, et Ton puise les
volumes voulus avec des pipettes à un seul trait qu'on lave extérieu-
rement avant d'affle urer au trait ; on laisse couler et on lave Tinté-
rieur de la pipette po ur ne rien perdre.
i° Dosage du bioxyde. — Dans 25 ce. de fer (table 238, 3°) titré
au permanganate demi-normal, on laisse couler io ce. de la boue,
mesurés avec les précautions indiquées -, on lave l'intérieur de la
pipette; l'on ajoute encore 100 ce. d'eau et on titre au permanganate
demi-normal; la différence des volumes de permanganate, multipliée
par 2,475, donne la teneur de peroxyde en grammes par litre. En
Angleterre, on ramène en livres (453s*,5) par pied cube (28 litres. 3i5) ;
pour cela on multiplie par 0,0624 le nombre de grammes par litre.
20 Manganèse total. — On mesure 10 ce. de boue, qu'on fait bouillir
avec de l'acide chlorhydrique concentré; quand le chlore est chasse,
on sature exactement par la soude ou le marbre pilè} on fait bouillir,
on ajoute par petites portions du chlorure de chaux jusqu'à ce que la
liqueur se colore en rose par une trace de permanganate, qu'on détruit
à 1 aide de quelques goultes d'alcool; on filtre le peroxyde formé, on le
lave jusqu'à ce que l'eau de lavage ne bleuisse plus le papier à l'iodure
amidonné. Le filtre et son contenu sont alors transportés dans 26 ce.
de sulfate de fer (5o si le précipité brun n'est pas complètement dis-
sous), et on titre au permanganate demi-normal ; on calcule en grammes
de peroxyde de manganèse par litre (voyez i°).
3° Bases totales. — On dilue 25 ou 5o ce. d'acide oxalique normal
à 400 ce, on chauffe à 5o°-6o*, on ajoute 10 ce. de boue en agitant jus-
qu'à ce que le précipité soit blanc pur : on dilue à 202 ce. (dont 2 ce.
pour le volume du précipité), on nltre et on titre 400 ce. de liquide
clair avec la potasse normale.
ilique égal à la moitié de ce — y pour t
tié de x — y pour former un sel de protoxyde (le permanganate étant
demi-normal et l'acide oxalique étant normal), soit x — y. D'autre part,
les bases ont consommé une partie de l'acide oxalique; il en reste z,
équivalent à la soude dépensée ; mais comme on n'a opéré que sur
la moitié du liquide, H convient de doubler ce volume et de prendre
2 s. La quantité d'acide oxalique absorbée par les bases m est donc
AGENDA DU CHIMISTE.
275
«5 (ou 5o) + y — (a? -f- 23), et on appelle base dans le procédé Weldon
. . 2771
le rapport .
x — y
4° Chlorures acides. — On dose l'acide restant dans les solutions
épuisées de chlore au moyen d'une solution de soude demi-alcalimé-
trique (dont 4 litre équivaut à ôo grammes d'acide sulfurique), et qu'on
verse au moyen d'une burette alcalimétrique dans 10cc.de chlorure.
5° Chlorures neutralisés. — On en traite 25 ce, pour y doser le
manganèse, comme en 20.
Section V. — Verrerie, Céramique, Porcelaine,
Poteries, Faïences.
Verres.
(240) Verres blancs et denses.
Cristal; densité = 3,25.
Sable pur 3oo
Carbonate de potassium
pur *oo
Minium 200
Acide arsénieux | petites
Bioxyde de manganèse. . . (quantités
Flint-glass; densité = 3,60.
Sable pur 3oo
Carbonate de potassium pur i5o
Minium 3oo
Nitre , ,.f
Acide arsénieux } *Lï"
Bioxyde de manganèse. . .
(quantités
(241) Verre soluble fondu dans un creuset de terre.
«5 parties de sable, 40 parties de carbonate de potassium,
4 partie de charbon.
(t4t) Verre à bouteilles; densité = 2,75.
Sable jaune 400 | Argile jaune 400
Soude naturelle : 4o I Rognures de verre 400
' Cendres alcalines 200 j
(t 43) Verres blancs à base de soude.
Verre à glaces; densité = 2,49.
Sable blanc 3oo
Carbonate de sodium 400
Chaux éteinte 4o
Rognures de verre 3oo
Verre à vitres; densité = 2,64.
Sable 400
Sulfate de sodium ) ^
Charbon )
Chaux éteinte 6
Rognures de verre, ad libitum.
(£41:) Verres blancs légers à base de potasse.
Verre de Bohème ; densité = 2,39.
Quartz 400
Potasse (commerce) purif. 5o à 60
Chaux calcinée 45 à 20
Acide arsénieux ha petites
Mitre s quàutités
Crown glass; densité = 2,48.
Quartz ioo
Potasse 60 à 65
Chaux 20 à 25
Acide arsénieux jen petites
Nitre (quantités
276
AGENDA DU CHIMISTE.
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-1
AGENDA DU CHIMISTE, 277
(246) Analyse des verres.
On essaye d'abord si le verre renferme du plomb, en en chauffant un
morceau gros comme une lentille dans la flamme rédactrice d'un
chalumeau, jusqu'à fusion. Le verre plombifère devient noir.
Dans un verre formé de plusieurs couches superposées on peut
déterminer celles qui renferment du plomb en en chauffant au rouge
(sans fondre) un fragment dans un tube en verre de Bohême traversé
par un courant de gaz d'éclairage ou d'hydrogène ; la couche plom-
bifère, si mince soit-elle, devient noire.
Les émaux à rétain prennent à la surface un reflet noirâtre qui
disparaît en chauffant dans la flamme directe du chalumeau. Dans les
mêmes conditions, les verres teintés au bioxyde de cuivre deviennent
rouges. Les verres rouges à l'or ou au cuivre deviennent incolores
s'ils sont refroidis brusquement, et ne reprennent leur couleur que
par le recuit. Les verres rouges au cuivre, étirés, se décolorent.
Enfin on doit se souvenir que, dans le môme creuset, les différentes
couches de verre n'ont pas la même composition.
Le verre est pulvérisé très finement, puis porphyrisé au mortier
d'agate*
Dans un creuset en platine (en fer pour le verre plombeux) on atta-
que 4* environ de verre par 5 à 6 parties de carbonate potassico-
sodique, en chauffant progressivement et terminant sur le chalumeau
à çaz ; on continue comme il est dit table 256 pour le dosage de la
silice totale qu'on pèse. Pour des verres plombeux, on remplace l'acide
chlorhydrique par l'acide nitrique.
Dans la liqueur filtrée on dose le plomb par l'hydrogène sulfuré,
pu Ï8 la baryte et la chaux à l'état de sulfates.
L'alumine, le fer et le manganèse se dosent généralement ensemble,
en concentrant le liquide précédent et précipitant par l'ammoniaque.
On peut doser séparément l'alumine et le fer en neutralisant la solution
par l'ammoniaque en léger excès, redissolvant le trouble dans une
goutte d'acide chlorhydrique et faisant bouillir avec un excès d'acé-
tate d'ammonium. On filtre bouillant. Le précipité est redissous dans
l'acide chlorhydrique et précipité de la même manière; on réunit les
deux liquides et on y précipite le manganèse par un courant de chlore
à 6o°; on le pèse ou on le dose volumétriquement (table 238). .L'a-
lumine et le fer sont calcinés, fondus à la potasse, puis redissous
dans un acide : on réduit le fer par le zinc et on le dose au perman-
ganate.
La magnésie se dose enfin par le phosphate de sodium.
Enfin on attaque i«r de verre par les acides fluorhydrique et sul-
furique, on calcine au rouge faible, on redissout dans l'acide chlor-
hydrique dilué, qui ne doit pas laisser de résidu. La solution est pré-
cipitée par le chlorure de baryum, puis sursaturée par l'ammoniaque
et précipitée par le carbonate d ammonium; après repos, on filtre et on
lave. La liqueur est évaporée et le résidu calciné; s'il y a de la nia-
ib
278
AGENDA DU CHIMISTE.
gnésie, on s'en débarrasse par un lait de chaux, suivi d'une préci-
pitation par l'oxalate d'ammonium. Après ealcination, le résidu ne
renferme plus que les chlorures de potassium et de sodium; on dose
le potassium par le chlorure de platine ou d'après la table 336, ou bien
on détermine volumétriqueroent le chlore et on calcule les alcalis
d'après la table 150.
(849) Poteries, Porcelaines, Grés, Faïences, Émaux.
Généralités. — Classification. — Les poteries sont composées d'Un
élément plastique et d'un élément dégraissant ou anti plastique reftes
sont poreuses ou demi-vitrifiées, suivant la proportion de leurs élé-
ments et la température de la cuisson.
Les vernis, émaux ou couvertes sont destinés à rendre imperméa-
bles les premières et à donner du poli à la surface des secondes.
Les poteries proprement dites se divisent en deux catégories :
Les poteries tnfusibles} ne se ramollissant pas lorsqu'elles sont
exposées à de hautes températures : Porcelaines, Faïences fines,.
Grès, dites kaoliniques et plastiques.
Les poteries fusibles se frittant assez facilement : Terres cuites,
Faïences ordinaires , dites figulines et marneuses.
(t-18) Tableau donnant la composition élémentaire
de la porcelaine actuelle de Sèvres.
Matières employées.
Fourn
ssant
Chaux
"
"^
Potassa
Poids.
Désignation.
Silice.
Alumine.
et
mafrnrsie.
et
souile.
63,70
Argile de kaolin ar-
gileux.
Sable de kaolin cail-
35,52
26.20
0,70
1,28
«5,33
louteux.
42,30
2,l3
0,l5
0,75
47;88
Sable de kaolin argi-
leux.
10,02
6,17
0,72
0,97
o,i6
Sable d'Aumont.
0,l6
»
»
»
2,93
Chaux (=5,22 craie)
))
»
2,93
»
100,00
58,00
34,00
4,5o
3,00
Le kaolin argileux est constitué par la partie la plus fine et la
plus pure d'un kaolin déjà très pur naturellement.
AGENDA DU CHIMISTE.
Î79
Le kaolin caillouteux est encore constitué par la même argile ; il
est mêlé à des fragments de feldspath quartzeux facile à reconnaître a
première vue.
Le sable de kaolin est presque exclusivement formé de feldspath
et de quartz : aussi renferme-t-il plus d'alcali que l'argile.
Le ciment ou talvanne est composé des débris de pâtes déjà eu i-
tes et réduites en poudre plus ou moins fine.
(t4ft) Porcelaines.
Les porcelaines sont classées en porcelaine dure et porcelaine
tendre.
La pâte de la porcelaine dure est composée de :
Matières employées.
Fournissant.
Poids.
Désignation.
Silice.
Alumine.
Chaux
et
magnésie.
Potasse.
43^9
48; 4*
4,3o
3,67
Argile de kaolin ar-
gileux.
Sable de kaolin argi-
leux.
Sable d'Aumont.
Chaux (craie 6,5i).
24,79
2891
4,3o
s
16,96
*7.,* 5
»
»
0,24
0^9
3*67
i,3o
1,76
»
W.67
1
58,00
34,ii
4,5o
3,o6
La base de l'émail qui recouvre la porcelaine dure est un feldspath,
quartzeux appelé pegmaiite; il se compose de :
Silice 74,6
Alumine 16
Potasse 8,i
Chaux 1,2
Magnésie »
Perte ou eau »
99,9
La pâte de la porcelaine tendre française ou artificielle est un sili-
cate alcali no-terreux, une variété de verre.
La pâte de la porcelaine tendre anglaise ou naturelle est un silico-
phosphate de chaux et d'alumine.
Le degré de chaleur qui amène la porcelaine dure à l'état de dé*
gourdi, est suffisant pour cuire la porcelaine tendre ; les couvertes sont
rayées par l'acier et fondent facilement: ce sont de véritables cristaux.
280
AGENDA DU CHIMISTE.
COMPOSITION DE I.'aNCIRNNE PORCELAINB
TENDRE FRANÇAISE.
Craie 47
Marne calcaire d'Àrgen-
tcuil S
Kl
Saille de Fontainebleau. 60 Vs
Mire fondu sa
Sel gris
Alun
Soude d'Alicante 3*6
Gypse 3,6
Couverte.
Sable calciné de Fontaine-
bleau 27
Silex calcine 44
Litharge 38
Carbonate de potasse 4 5
Carbonate de soude 9
100.
COMPOSITION DE LA PORCELAINE
TENDRE ANGLAISE.
Kaolin argileux lavé a
Argile plastique <9
Quartz 24
Os calciné (phosphate de
chaux) -. - 49
*oo.
Couverte.
Feldspath 43,81
Minium 40
Quartz 8
Borax non calciné 48,7
Verre à cristal 20,5
400,<
(tSO) Grès cérames.
Les grès cérames se distinguent de la porcelaine en ce qu'ih
ne sont pas translucides, qu'ils ne résistent pas aux changements
brusques de température ; cependant, comme elle, ils sont demi-vitri
fiés, durs et presque imperméables.
Le grès cérame fin est formé d'argile fine bien lavée, de kaolin et
de feldspath. La glaçure est de nature vitro-plombeuse, elle est demi-
vitrifiée, et sa pâte est fine et homogène.
COMPOSITION FONDAMENTALE DU ORES
CÉRAME FIN.
Argile plastique (de Dreux) . 25
Kaolin argileux (de St-Yrieix) 25
Feldspath id. 5o
GLAÇURE VTTRO-PLOMBEUSB POUR
LE GRÈS CÉRAME FIN.
Feldspath 35
Sable quartzeux 25
Minium 20
Potasse 5
Borax anh\djc 45
Le grès cérame commun est composé d'argile plastique non lavée
et de sable quartzeux; il n'est pas- translucide, mais il est demi-vitri-
tié comme la porcelaine, et il est presque imperméable.
La couverte s'obtient généralement en jetant dans le four du chlo-
rure de sodium humide.
AGENDA DU CHJMISTE.
281
COMPOSITION DE LA PAIENCR PINS
(FAÏENCE CAILLOUTÉE.)
Argile plastique . .• 87
Silex «3
Glaçure pour faïence cailloutée.
Sable quartzeux 36
Minium 45
Carbonate de soi:dc 17
Nitre a
Bleu de Cobalt 0,001
4*51) Faïences,
La faïence fine diffère de la porcelaine et du grès en ce qu'elle n'est
nï Vitrifiée, ni translucide : elle se compose d'argile plastique lavée et
de quartz; lorsqu'elle contient de la chaux elle porte le nom de terre
de pipe.
La faïence est infusible et a toujours une glaçure, sa pâte étant très-
perméable.
COMPOSITION DE LA PAÏENCB PINB
(TERRE DE PIPE).
Argile plastique 85.4
Silex 43,o
Chaux 4,6
400.0
Glaçure pour la terre de pipe.
Feldspath calciné 7
Sable 3a
Minium 3o
Litharge 27
Borax 3
Cristal *
400
(«5») Poteries.
La poterie ordinaire vernissée est fabriquée avec une pâte homo-
gène fusible, opaque, colorée, et poreuse bien qu'à cassure vitreuse :
elle est formée de marne argileuse, d'argile figuiine et de sable : son
vernis est un silicate alumino-plombeux.
COMPOSITION D'UNE PATE A POTERIE COMMUNE VKHNI88EB.
Argile plastique non lavée 80
Sable siliceux un peu marnifére 20
400
COMPOSITION DU VEIUCIS
Argile plastique de Vanves
Sable siliceux de Bcllevillc
Minium
Peroxyde de manganèse
Battitures de cuivre rouge » » 3
La poterie êmaillée se dislingue de la précédente par son vernis
qui, étant opaque, est considéré comme un émail; plus le prix de la
poterie est élevé, plus ses principes constituants sont soignés. Les
émaux employés sont généralement de deux sortes, l'émail plombifère
qui est brun et l'émail s lanifère qui est blanc.
Jaune.
Brun.
Vert
46
45
46
14
45
46
70
64
65
»
6
- »
282
AGENDA DU CHIMISTE,
COMPOSITION DB LA FAÏENCE KM AILLÉS DE PARIS.
Brune.
Argile plastique d'Arcueil lavée 3o
Marne argileuse verdâtre 3a
Marne calcaire blanche io
Sable impur marneux jaunâtre 28
100
ÉMAIL POUR LA FAÏENCE BRUNE.
Poudre de brique fusible 5a
Manganèse . 7
Minium 44
Blanche.
'à
28
28
400
100.
ÉMAIL POUR LA FAÏENCE BLANCHE.
N» i (dnr).
N' 2 (tendre).
Calcine j Oxyde de plomb. 33 ) , ,
composée j Oxyde d'étain... 77 > 44
400.
Minium 2
Sable 44
j Oxyde de plomb.. 48 \ . '
j Oxyde d'étain.... 82 j 4'
400
Minium »
Sable 47
Sel marin 3
Soude d'Alicante 3
400
Sel marin 8
Soude d'Alicante 2
400
ÉMAUX DE DIFFÉRENTES COULEURS POUR FAÏENCES.
Jaune.
Vert pur
Vert
pistache.
Violet.
Bleu.
Émail blanc
94
95
94
96
95
Oxyde d'antimoine.
9
»
»
M
»
Protoxyde de cui-
vre (battitures)..
»
5
4
»
»
Oxyde de cobalt à
l'état d'azur....
»
»
»
•
5
Jaune de N api es. .
»
»
2
»
■
Peroxyde de man-
ganèse
»
•
»
4
a
AGENDA DU CHIMISTE.
(253) Composition des diverses argiles
employées dans la fabrication des poteries.
283
Provenance.
Arcueil
Belin
Condé
Forges- les-Eaux
Hayanges
Retourne-Loup. . .
Saveignics
Strasbourg
Vaugirard
Helimybory
Devonshire
Stonebridge
Hesse
2,27
o.43
Argiles séchées à 100°.
4 4 .01
11,00
7,.io
46,90
12,00
14.68
9-00
11.5H3
47,34
14,00
lia,! 4
63^7
44>&o
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V- . I M l
63Too
Kfi>0
3ljS4
6i,no
47jâu
33,00
a 4,oa
3 1 .00
26,10
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2*77
34,31
3}Q9
0,4J
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0,86
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7,72
1,68
0,55
4,34
4.04
traces
2.25
o.5o
»
o?47
o.5o
traces
traces
0,60
0.47
2,00
0,60
0.23
-<
traces
»
traces
(t&4) Argiles, Chaux, Ciments hydrauliques et Pouzzolanes.
Les* argiles proviennent de la décomposition des feldspaths ; le kao-
lin, qui peut être considéré comme le type des argiles, est un silicate
d'alumine hydraté.
Les argiles sont divisées suivant leur propriété en :
Argiles plastiques, donnant des pâtes très-longues et infusibles ;
— smcctiques, donnant des pâtes peu ductiles et fondant à
la température du four à porcelaine ;
— figulines, donnant des pâtes un peu grasses et plus fu«
sibles, à cause de la chaux et de l'oxyde de fer qu'elles
renferment ;
— marnes, donnant des mélanges d'argiles et de carbona
de calcium, et délitables dans l'eau -,
— ocres, ou argiles colorées en rouge par l'oxyde de fer.
Les chaux cuites se divisent : En chaux grasses ou presque pures ;
Chaux maigres, riches en sable quartzeux et en oxyde de fer;
Chaux hydrauliques, renfermant une certaine proportion d'argile.
Ciments on chaux hydrauliques, contenant 3o ou 40 p. 100 d'argiles.
Les matériaux hydrauliques, lorsqu'ils sont cuits, sont de véritables
silicates de chaux et d'alumine.
284
AGENDA DU CHIMISTE.
Terres cuites. — On désigne sous ce nom les pâtes ordinaire* , à
texture lâche non sonore et sans glaçure.
£55) Analyse de divers kaolins.
Provenance.
Saint- Yrieix
Plymton (Devonshire)
Passaù
Aue
Sosa
Lochkai'cwi-ku
Tong-Kong (Chine)..
Sy-Kang
36,25
44.26
45,34
35,89
40,07
46,75
5o,5o
55,3
33,35
36,8i
35,i8
34,12
38,1 5
34,98
3:1,70
3o,3
12,00
12,74
17,24
11,09
9,69
43,70
41,20
8,2
2,40
2,72
1,55
1,20
»
0*69
i,8o
o;48
0,80
0,40
0,29
1,90
1,10
i,34
2,70
16,00
4,3o
3,48
18,00
5,53
o,95
1,80
2,00
(Zàii) Analyse des argiles.
Nous ne nous occuperons pas de l'analyse mécanique par lévign-
lion, ou par les tamis (331). On pèse 3 à 4 grammes d'argile, qu'on des-
sèche à 1200; on pèse et on désagrège le résidu par les acides sulfuri-
que et fluorhydriquej on ajoute ensuite de l'acide chlorhydrique et on
fait 3oo ce. Sur 100 ce. on dose par l'ammoniaque la somme de l'a-
lumine et du peroxyde de fer; on précipite dans le liquide filtré la
chaux par l'oxalate d'ammonium; puis dans le nouveau liquide la
magnésie par le phosphate.
Sur 100 ce. on réduit par le zinc le fer, qu'on dose au permanga-
nate ; on retranche le peroxyde de fer correspondant du poids de fer
et d'alumine trouvé d'abord, et on a l'alumine. Une troisième portion
de 100 ce. est additionnée de baryte caustique ; la liqueur filtrée est
traitée par le carbonate d'ammonium, filtrée de nouveau, évaporée à
sec: le résidu est calciné et repris par l'eau filtrée après une nouvelle
addition de carbonate d'ammonium, séché, calciné et pesé; on a la
somme de chlorures alcalins, dans lesquels on dose le chlore par voie
volumétrique (table 220) : on en déduit le poids de potassium et de
sodium (table (150) .Un gramme de matière est désagrégé par 5-6 grammes
de carbonate potassico-sodique dans un creuset de platine chauffé pro-
gressivement, puis à la fin sur un fort chalumeau à gaz. Après une heure,
quand la fusion est tranquille, on pose le creuset sur une plaque de
fer épaisse et froide, où il se refroidit rapidement, tandis que la masse
fondue se détache en un seul culot. On fait digérer le tout dans un
becherglas avec 100 ce. d'eau, pendant une demi-heure, on ajoute
par petites portions de l'acide cnlorhydrique en excès, on retire le
creuset ot on le lave en faisant tomber dans le becherglas les eaux de
lavage. On évapore à sec au bain- marie jusqu'à ce qu'il ne se dégage
AGENDA DU CHIMISTE. 285
plus d© vapeurs acides. La masse refroidie est humectée d'acide
rhlorhydrique; après une heure de chaude au bain-marie, on étend
d'eau bouillante et on décante, après repos, sur un filtre; le dépôt
de silice est repris deux ou trois fois par quelques gouttes d'acide
chlor hydrique chaud, lavé, séché et calciné : c'est la silice totale.
Enfin on chauffe dans une capsule de platine vers aôo° un gramme
d'argile avec de l'acide sulfurique concentré pendant 43 heures, on
dilue, on filtre et on lave le précipité, qu'on traite sur le filtre par
une solution bouillante de carbonate de sodium contenant un peu de
soude caustique, jusqu'à ce que le liquide filtré ne se trouble plus
par le sel ammoniac. On lave, on sèche et on calcine le résidu qui
représente le sable feldspathigue et le quartz ; après l'avoir pesé, on le
désagrège par le carbonate mixte et on y dose la silice et la somme de
l'alumine et du peroxyde de fer* ce dernier poids, multiplié par
3,54, donne la silice contenue à 1 état de feldspath le reste de silice
insoluble représente le quartz; enfin, en déduisant de la silice totale
a silice insoluble, on a la silice de l'argile.
(£.»?) Essais des poteries vernissées.
Le Comité d'Hygiène de France a prescrit la marche suivante :
Faire bouillir doucement pendant i /a heure dans les vases suspects
du vinaigre étendu de son volume d'eau, en remplaçant le liquide à
mesure qu'il s'évapore ; So grammes de vinaigre suffisent pour un
vase d'un demi-litre. Après refroidissement, on recherchera le plomb
par l'hydrogène sulfuré et l'iodure de potassium.
(158) Analyse des ciments.
Un échantillon de ciment est chauffé au rouge : la perte correspond
a l'eau et à l'acide carbonique. Ce dernier est dosé sur une autre por-
tion ; on a Peau par différence.
On introduit 4 à 5 grammes de ciment dans un ballon de 4 litre
qu'on remplit d'eau. Après deux jours on dose la chaux et l'acide sul-
furique. Si ce dernier est en forte quantité, il reste du sulfate de cal-
cium non dissous. On dose encore les sulfates sur un autre échantillon.
On traite d'autre part 3 à 4 grammes de ciment par l'acide nitrique :
on évapore à sec, on redissout dans l'eau acidulée, et on dose le fer,
l'alumine, la chaux et la magnésie (qui doit être en faible propor-
tion). Le résidu insoluble est desséché et pesé, puis repris par la po-
tasse faible, qui dissout la silice • on lave, on sèche et l'on pèse l'argile
restante: on a la silice par différence. En déduisant de la chaux to-
tale celle qui correspond aux acides sulfurique et carbonique, le
reste est compté comme combiné à la silice et à l'alumine.
Dans les pouzzolanes, on dose, sur 5 grammes attaqués par l'acide
nitrique et traités de même, le fer, l'alumine, la chaux, la magnésie et
les alcalis dans la partie soluble; le résidu d'argile calciné est désa-
grégé au rouge vif par son poids de chaux pure, et on y# dose la silice
et les bases, en retranchant de la chaux trouvée celle qui a été ajoutée.
286
AGENDA DU CHIMISTE.
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AGENDA DU CHIMISTE.
287
(260) Pyroscope, pour la température des fours.
Les pyroscopes ou montres sont de petites sphères on boules creuse*
en pète de faïence ou d'argile mélangées d'une certaine quantité d'oxyde
de fer. Elles sontpercéesde part en part ; leur diamètre varie de 2 à3c.
I.o température de cuisson du biscuit s'effectue avec des sphères crues;
elle s'évalue par le retrait que subissent ces dernières (un dixième en-
viron), puis par la couleur rouge pôle, rougeatre et brun, enfin rouge
qu'elles prennent. La cuisson du vernis s'évalueavec des sphères cuites
et rougeâlrcs, enduites de vernis plombifère fusible. Le vernis apparaît
d'abord rouge clair, ensuite rougeatre, brun rougeatre, enfin brun
rouge très-foncé, suivant l'augmentation du degré de la température.
Pour éviter que les montres ne s'enfument et ne présentent une cou-
leur qui n'est pas celle du four, il faut les retirer rapidement de leurs
cazettes.
Le rouge légèrement foncé des boules pyroscopiques indique la
température nécessaire à la cuisson du vernis sur de la porcelaine fine,
dite terre de pipe.
Le rouge foncé indique celle de la faïence fine dure (ironstone).
Le brun presque noir indique celle de la cuisson du vernis de la
porcelaine tendre anglaise.
Les montres d'un four neuf sont, à température égale, d'une teinte
moins foncée que celles d'un vieux four.
(*CI) Évaluation des degrés de chaleur du feu de moufle
par le procède des montres [emploi du carmin).
Dénomination des feux.
Couleur des carmins.
Degré
au
pyromètre
d'argent.
Évaluation
en
degrés
centigrades.
Feu d'or, sur fonds
tendres
Rouge-brun sale , à
peine glacé
Rouge un peu briqueté.
Rose dans les minces,
briqueté dans les
épais
Rose purpurin
Rose tirant sur le vio-
làtre
de 200 à 2 3o
25o
255
260
275
287
290
3i5 à 320
620
800
85o
900
920
95o
960
1000
Feu de 2* retouche. .
— de lre retouche..
— de peinture tend.
— d'or sur blanc. . .
— do garniture
d'assiettes en fi-
let d'or
— de couleur dure.
— d'or mat
Ton violacé
Ton violacé pâle
Ton rose et ton violacé
disparus
288
AGENDA DU CHIMISTE.
Section VI. — Combustibles et Éclairage.
(262) Table donnant la composition de différents combustibles,
leur puissance calorifique, le volume d'air absolu et de combus-
tion, ainsi que celui du gaz Réchappant par la cheminée.
La température étant de 3oo°, on a admis que, dans la combustion
du bois, un tiers du volume de l'air passe dans la cheminée sans être
utilisé ; ot pour la houille et les autres combustibles, que la moitié du
volume de l'air ne sert pas à la combustion.
Combustibles.
Carbone
Hydrogène
Oxyde de carbone. . . .
Bois ord. à 20 °/0 d'eau.
Bois sec
Charbon de bois
Houille moyenne
Aûthracite
Coke
Goudron de gaz
Tourbe sèche(i,equal.)
Charbon de tourbe
Alcool
Composition
Volame d'air
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»
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»
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»
26.66
»
0.43
»
»
2488
»
3,78
»
0 4i6
»
»
2800
5.40
3,60
12.85
0>1
0,10
o,37
36oo
6,75
4,5o
45.43
0,80
0,02.
0,18
7000
16,40
8.20
34;44
o;88
o.o5
°;°7
75oo
18,10
9,ob
38,72
0.90
o.85
0,024
0,076
735o
6000
»
»
»
0,4 5
4 5.00
7,5o
3i.5o
o.58
O.iq
0,23
10758
20,34
40,47
»
o;58
0,02
0,40
4000
41.25
5,64
24.63
0,7a
»
0,25
58oo
13,20
6,60
27,72
0,52
0,14
0,34
6855
l6,62
8,3i
»
(£63) Données sur quelques combustibles.
D'après le tableau précédent 1 kilogramme de houille moyenne dé-
veloppe 75oo calories, et 1 kilogramme d'eau, pour se réduire en vapeur
à la température de 1000, absorbe 65o calories de chaleur latente et sen-
sible; il en résulte qu'un kilogramme de houille peut produire théori-
quement^? = 4ik,54 de vapeur d'eau. En pratique sous les géné-
rateurs cylindriques, avec ou sans bouilleurs, on n'obtient en moyenne
d'un kilogramme de houille que 6k,5o de vapeur et sous les meilleurs
générateurs tubulaires 10 kilogrammes.
Le coke ne doit pas donner plus de 5 à 8 pour 100 de cendres ; sa puis-
sance calorifique par rapport à celle de la houille est comme i3 : 14.
La puissance calorifique de la tourbe ordinaire par rapport à celle
de la nouille est comme i : 2,5o; celle du bois est comme 4 : 2.28;
celle du coke de gaz est au coke de four comme 6 : 8. De ces chiffres
AGENDA DU CHIMISTE. 289
on déduit qu'en moyenne, lorsque i kilogramme de houille évapore
6*,5o d'eau, 4 kilogramme de coke en vaporise 5k,8 à 6 kilogrammes,
la tourbe 2k,6 et le bois 2k,8 d'eau.
En général, l'hectolitre de houille, mesurant om.5o3 de diamètre et
de hauteur, pèse 78 à 80 kilogrammes; le mètre cube pèse donc 10x80
= 800 kilogrammes.
La voie ancienne mesurait i5 hectolitres et pesait 1200 kilo-
grammes.
L'hectolitre de coke pèse 38 à 4o kilogrammes; le mètre cube pèse
donc 38o à 400 kilogrammes.
La voie ancienne pesait 600 kilogrammes.
(964) 1 kilogramme de bois non séché peut porter de 0 à ioo°
et évaporer n parties d'eau (Brix).
Teneur du bois
n p. d'eau. eu eau °/0.
. Bois de pin (ancien) 4k,*29 16,4
— (jeune) . 3,620 49,3
Bois d'aune. 3, 818 44,7
— de bouleau 3,720 42,3
— de chêne 3, 54o 48,7
Hêtre rouge (vieux) 3, 390 22,2
— — (jeune) 3, 490 «4,3
Hêtre blanc 3,620 42,5
(£65) Essai des combustibles minéraux.
4* On dose Veau en chauffant le coke pulvérisé 2 heures à 110°, le
lignite et la tourbe 5 à 6 heures à 1000, la houille divisée en fragments
de la grosseur d'une fève 2 heures à io5°, autant que possible à
l'abri de l'air. On laisse refroidir dans l'air sec et Ton pèse le ré-
sidu.
L'échantillon moyen devra être pris aussi régulièrement que pos-
sible; on opérera sur 400 à 200 grammes pour le dosage de
l'eau.
20 Pour les cendres, on incinère au moufle 4 à 3 grammes de com-
bustible finement divisé, dans une capsule de porcelaine ; après
2 heures, les cendres, blanches ou jaunâtres, peuvent être pesées. Pour
les houilles, il importe de chauffer graduellement.
3* Résidu de coke, — 4 gramme de houille finement pulvérisée est
pesé dans un creuset de platine de 3 centimètres au moins de hauteur,
muni d'un couvercle de platine fermant bien : on le place sur un trépied
*7
le
29C AGENDA DU CHIMISTE.
mince, le fond à 3 centimètres environ de l'orifice d'un bec ordinaire
de Bunsen, dont la flamme doit avoir au moins 18 centimètres de haut.
On chauffe rapidement, jusqu'à ce qu'on ne voit plus de gaz com-
bustible se dégager du creuset fil ne faut que quelques minutes) ; on
laisse refroidir, on pèse, et on déduit les cendres (aft). Une bonne houille
doit donner 60 à 70 pour 4 00 de coke (les houilles de forge 70 à 85
)our 100). On note également l'aspect et le volume du coke, suivant
es applications.
4° Un détermine V azote par la chaux sodée (337), le carbone et
Y hydrogène par combustion.
5° Soufre. — On mélange intimement, dans un creuset de platine,
1 gramme de combustible finement pulvérisé, 4 /a gramme de carbo-
nate de sodium pur et anhydre, et 1 gramme de magnésie calcinée ; on
chauffe pendant 4 heure la partie inférieure du creuset, incliné et ouvert,
en brassant avec un fil de platine. Après refroidissement, on reprend
par 100 centim. cubes d'eau chaude, on lave le creuset, on ajoute de
l'eau bromée en excès, on fait bouillir, on filtre, et dans le liquide
réuni aux eaux de lavage, on dose l'acide sulfurique par le chlorure de
baryum; on calcule en soufre. On peut doser l'acide sulfurique
préexistant en faisant digérer à chaud 10 grammes de combustible
avec une solution de 10 grammes de carbonate de sodium, et dosant
l'acide sulfurique dans la liqueur filtrée.
6° Phosphore. — On incinère assez de combustible pour avoir 1 à
2 grammes de cendres, qu'on pèse; on les humecte d'acide chl or hy-
drique concentré; après digestion, on évapore à sec, on humecte
d'acide chlorhydrique, on ajoute aoo ce. d eau, on fait digérer au
bain-marie, on filtre, on évapore à sec avec de l'acide nitrique, on re-
prend par l'eau acidulée avec l'acide nitrique, on filtre dans un
becherglas et on précipite par le molybdate d'ammonium. Le phospho-
molybdate est lavé avec une solution à 5 pour 400 d'acide nitrique et
10 pour 400 de nitrate d'ammonium. Quand les eaux de lavage ne
renferment plus de fer, on lave le becherglas à l'ammoniaque, qu'on
repasse ensuite sur le précipité pour le redissoudre ; on dose dans
l'ammoniaque filtrée à l'état de phosphate ammoniaco-magnésien
et l'on calcule en phophore.
7° Essai calorifique d'après Berthier. — Ce procédé, bien que tout
à fait inexact, est encore employé. On mêle intimement, dans un creuset
de terre, 1 gramme de houille en poudre impalpable avec 40 à
5o grammes de litharge pulvérisée (ou mieux 70 à 80 grammes de
côruse) ou 4 gramme de bois ou de tourbe finement divisée avec
3o grammes de litharge et 40 grammes de chlorure de plomb; on
recouvre le mélange de 20 à 3o grammes de litharge ou 3o à
4o grammes de céruse. On fait fondre ; on termine par un coup de feu
de dix minutes pour rassembler le plomb en un culot que l'on dégage,
qu'on brosse, qu'on pèse, et dont le poids en grammes, multiplie
par 234, donne le nombre de calories fourni par 4 kilogramme de
nouille.
AGENDA DU CHIMISTE. f:91
(966) Analyse des gaz des générateurs.
L'analyse se pratique dans l'appareil Orsat. On absorbe l'acide car-
bonique par la potasse de densité 1,20 à 1,28; l'oxygène par le pyro-
gallate de potassium ou le phosphore; Fox \ de de carbone par une so-
lution de 10 grammes de chlorure cuivrique'dans 20 ce. d'eau et 90 ce.
d'acide chlorhydrique concentré, qui a séjourné un iour au moins
sur la toile de cuivre (ce réactif absorbe aussi l'élnylène) ou par
une solution saturée à froid de sel ammoniac, mélangée d'ammo-
niaque, et qui a séjourné sur la toile de culrre; quand le liquide ver-
dit, on le rend bleu par le contact d'oxygène : ce dissolvant absorbe
l'oxygène et l'oxyde de carbone. On a soin de garnir d'eau un peu
acidulée le flacon aspirateur de l'appareil. Enfin lTiydrogène et le gaz
des marais sont mélangés d'air et brûles au moyen d'un fil de platine
ou de palladium rougi par un courant électrique.
(•••) Rendement moyen des houilles en gaz et en goudron.
100 kilogrammes de houille grasse à longue flamme.
Gaz 23 mètres cubes (litre 6 bougies 66) .
Coke tout venant 63 kilogr. (i hectol. 1/2).
Goudron 6 kilogr.
Eaux ammoniacales S litres.
100 kilogrammes de houille. — Moyenne de 6 expériences.
(Houilles d'Anzin, de Mons et d'Horme.)
Gaa 22".o,4 épurés, (densité 0,420).
Coke tout venant 75,46
Goudron 6,73
Eaux ammoniacales. 7,3i
Acides carbonique et sulfhydrique 1,87
(t88) Rendement des goudrons en carbure d 'hydrogène.
1000 kilogrammes de goudron bien desséché donnent en moyenne :
Essence de naphle 20 à 4o kilogr.
Huiles légères à benzol 70 80 —
Huiles lourdes phéniques 3ao 35o —
Graisse verte à 10 pour 100 d'anlhracènc 100 110 —
Brai sec 35o
Eau ammoniacale «4
292
AGENDA DU CHIMISTE,
Première distillation.
Houille.
Gaz.
Goudron.
Coke.
Deuxième distillation.
Goudron.
Huile» légères brutes. \ Huiles moyennes brûles. \ Huiles lourdes brutes.
Bouillant de 3o à i5o°| Bouillant de i4oà 20o°| Bouillant de 200 à 3ôo°
Troisième distillation.
Huiles légères brutes.
(2 fractionnements.)
4*r fract. Distille avant 4400.
2* fract. Distille au-dessus de i4o°,
est ajouté au 20 fractionnement
des huiles moyennes.
Huiles moyennes brutes.
(3 fractionnements.)
ier fract. Distille au-dessous de
i3o°, est ajouté au naphte.
2* fract. Distille entre i3o et 2000
(huile moyenne rectifiée).
3» fract. Distille au-dessus de 2000,
est ajouté aux huiles lourdes.
Huiles légères
rectifiées ou Naphte.
3o à 4400.
Traitements par voie humide.
Huiles moyennes
rectifiées.
i3o à 200°.
Huiles lourdes
brutes.
200 à 35o°.
Toutes ces huiles sont soumises à des lavages successifs à l'eau,
l'acide sulfurique, puis à l'eau, à la soude et enfin à l'eau.
Naphte.
(4 fractionnements.)
<" fract. Distille entre
lo et 8o°.
2e fract. Distille entre
80 et u5° (Benzol).
3* fract. Distille entre
4 4 5 et 4 5o°.
4* fract. Distille au-des-
sus de i5o°.
Quatrième distillation.
Huiles moyennes
rectifiées et épurées.
(3 fractionnements.)
er fract. Distille en Ire
440 et 190°.
0 fract. Distille au-des-
sus de 4 900, est ajouté
aux huiles lourdes.
Huiles lourdes épurées.
(S fractionnements.)
4,r fract. Distille entre
2*5 et 23o°.
2a fract. Distille entre
23o et 2900.
3e fract. Distille entre
3oo et 34o°.
AGENDA DU CHIMISTE. 293
(S69) Analyse du mélange Laming.
Dans un tube de 9 millimètres de diamètre intérieur et de *5 centi-
mètres de long, élire à la partie inférieure et garni de coton de verre
ou d'amiante calcinée, on introduit 2 à 3 grammes de l'échantillon
moyen. On l'épuisé par six lavages successifs avec 10 ce. de sulfure
de carbone pur; celui-ci est distillé, les dernières portions sont évapo-
rées et Ton sèche le soufre à 8o°, puis on le pèse.
Ce soufre étant souvent souillé par des matières goudronneuses,
pour doser le soufre réel qu'il contient, on en attaque 4/3 gramme en-
viron, finement pulvérisé, dans un ballon, par de petites portions
d'acide nitrique fumant très concentré, et l'on fait bouillir, on évapore
presque à sec, on ajoute de l'acide chlorhy drique, on évapore pour dé-
truire le reste de l'acide nitrique et Ton pèse à 1 état de sulfate de ba-
ryum.
On peut aussi brûler le soufre par un courant d'oxygène, dans un
tube à combustion garni d'amiante platinée, et recevoir le gaz dans
une solution aqueuse renfermant par litre 480 grammes de potasse à
l'alcool exempte de sulfates et 400 grammes de brome; le soufre
(o*T,k) est pesé dans une nacelle de porcelaine, qui est pesée après
l'opération et donne le poids des cendres. Le tube de 60 centimètres
de long est rétréci à 5o centimètres de l'orifice, et à 5 centimètres du
rétrécissement on l'étiré en une pointe de 10 centimètres de long et
5 millimètres de diamètre qu'on recourbe à angle droit ; on la fait
passer dans le bouchon d'une des branches d un tube de Peligot,
relié lui-même à un tube pareil; chacun de ces tubes est chargé de 25
à 3o ce. d'hypobromite. A partir du rétrécissement on dispose une co-
lonne de 25 centimètres d'amiante platinée, puis la nacelle. On fait
passer un courant assez vif d'oxygène en chauffant, sur une grille à
gaz, tout le tube jusqu'à la partie rétrécie. Après la combustion, on
coupe le tube au rétrécissement, on lave cette partie et l'on réunit
les eaux de lavage au contenu des tubes de Peligot pour y doser
l'acide sulfurique,en acidulant par l'acide chlorhydrique, faisant bouillir
et précipitant par le chlorure de baryum.
(290) Détermination du pouvoir éclairant type.
(Emploi da photomètre de Bunsen, en faisant varier les distances jusqu'à ce que
la tache disparaisse.)
Les pouvoirs éclairants sont en rapport inverse des carrés des dis-
tances entre l'écran et les sources lumineuses. (Peur les carrés des
nombres, voyez table 9.)
On brûle dans un bec d'Argand, système Bengel, sous la pression de
2 à 3 ^millimètres d'eau, io5 litres de gaz mesurés à la pression baro-
294
AGENDA DU CHIMISTE.
métrique 0.76. La lumière résultante possède un pouvoir éclairant
égal à la lumière fournie par 42 grammes d'huile de colza épurée
brûlés dans une lampe Carcel ayant un débit de 42 grammes à l'heure.
100 kilogrammes houille donnent 29 à 3o mètres cubes de gaz.
Pouvoir éclairant voisin du pouvoir éclairant type.
400 kilogrammes boghead donnent 4o mètres cubes de gaz.
Pouvoir éclairant égal à 3,50 fois le pouvoir éclairant type.
400 kilogrammes cannel-coal donnent 33 mètres cubes de gaz.
Pouvoir éclairant égal à 1,70 fois le pouvoir éclairant type.
(291) Densités de diverses espèces de bois.
Érable
Pommier
Bouleau
Poirier
Hêtre rouge .
Buis
Cèdre
Ebène
Taxus
Chêne
Densité moyenne.
Bois
frais.
0,893
1.048
0,980
o,973
Bois
sec.
0,691
0,733
0,664
0,689
0,721
0,971
0,068
l,25q
0,775
0//85
Aune
Frêne
Pin
Pin d'Ecosse. .
Grenadier . . .
Cerisier
Tilleul
Noyer
Peuplier . . . .
Densité moyenne.
Bois
frais.
0,901
0,852
0,893
0.908
»
0,928
0,794
»
0,857
Bois
sec.
o,55i
0,692
0,428
o,6i 3
0,973
o.b46
0,522
0,732
0,472
(tlt) Densités et
températures d'inflammation des huiles de pétrole
et de schiste.
Pétrole.
S'en-
Schiste.
S'en-
Pétrole.
S'en-
Schiste.
S'en-
Densités.
flamme à
Densités.
flamme 5
Densitis.
flamme a
Densités.
flamme à
0.685
— 21
0,769
— 12
0,783
-f 5o
o,85i
+ 86
0,700
+ i5
0,79*
+ *9
0;792
75
0.880
98
0.740
o,8o5
35
o.8o5
90
Huile
0,750
17
o,8i4
48
0,822
110
brute.
0,760
35
0,823
60
Pét.brut.
0,882
28
0,775
45
0,841
80
0,802
45
Le pétrole mis en contact avec son volume d'acide sulfurique concen-
tré ne s'échauffe que de quelques degrés, 5 à 40 au plus, taudis que,
dans les mêmes conditions, le mélange de pétrole et d'huile de schiste
ou de tourbe s'échauffe au contraire beaucoup plus, jusqu'à 5o°.
AGENDA DU CHIMISTE.
295
(SYS) Points cTébullition des pétroles.
Éther2 rhigolène
Gazoline (extraction des huiles) . .
Benzine à détacher
Ligroïne
Essence pour vernis
Photogène (essence à brûler)
Huile solaire (huile à brûler)
Huile de graissage
Paraffine molle, fondant à 38-52°..
Paraffine dure, — 52-56°. .
(S 94) Essai des pétroles.
Le décret du 19 mai 4873 divise les hydrocarbures liquides en gé-
néral, huiles de schiste, de goudron et de pétrole, et les essences, en
deux catégories, suivant le degré d'inflammabilité :
La première catégorie comprend les essences inflammables au-des-
sous de 35° • la deuxième, celles qui s'enflamment à 35° et au-dessus.
L'appareil usilé en France pour déterminer le degré d'inflammabi-
lité est celui de M. Garnier.
Il a la forme d'une boîte ronde en cuivre dont le couvercle porte un
thermomètre et une ouverture fermée par un petit couvercle qui
laisse passer la flamme. Voici l'instruction qui accompagne l'instru-
ment.
i° Ouvrir l'appareil, s'assurer que la mèche repose bien au bas du
tube central et n'en dépasse la tête que juste pour être allumée, jamais
plus de 1 millimètre; verser doucement l'huile sur le milieu de la
mèche, jusqu'à ce que, débordant du porte-mèche, elle arrive à la
hauteur du petit tube déversoir de côté ; la quantité de liquide sera
donc toujours égale.
20 Fermer le couvercle ainsi que la petite plaque supérieure, intro-
duire le thermomètre, approcher une allumette. Si le liquide brûle
(souffler dessus), ou s'il se fait une forte explosion, dans ces deux cas,
le liquide renferme des essences volatiles et rentre dans la première
catégorie.
3° Si ces essais n'ont rien donné, ouvrir la petite plaque et allumer
la mèche, en évilant les courants d'air et sans remuer l'appareil. Quand
on entend une explosion qui éteint la flamme, lire de suite le ther-
momètre qui donne le point d'inflammabilité des vapeurs. Le point
d'ignition se trouve au moment où l'huile s'enflamme et continue à
296 AGENDA DU CHIMISTE.
brûler toute seule au contact d'une allumette. En outre, on prend la
densité du liquide au moyen de l'éprouvette qui accompagne l'appa-
reil : la graduation du densimètre donne le poids du litre en grammes.
Le pétrole doit peser 800 et le schiste 84 5 pour le point d'inflamma-
bililé de 35°.
Outre l'essai à l'acide sulfurique indiqué plus haut, on doit prati-
quer le suivant :
Mélanger 5 centimètres cubes de pétrole, 2 centimètres cubes d'am-
moniaque et quelques gouttes de nitrate d'argent sur une soucoupe,
et allumer; le liquide ne doit pas noircir, par suite de la présence de
soufre provenant de schistes bitumineux ou d'huiles de goudron à
basse température, renfermant du sulfure de carbone ou du thio-
phène.
En Allemagne et en Angleterre, on se sert de l'appareil d'Abel. On
* jusqu à r extrémité inférieure de son bec et 1 on coupe 1
mèche de manière à obtenir une flamme de 3ma,8 de diamètre. On
dispose l'appareil à l'abri des courants d'air, on chauffe le bain-marie
à i3o°F., soit 54°,4, et Ton verse lentement dans le réservoir à huile,
jusqu'à la marque, le pétrole, qui ne doit pas être à plus de 65° F.,
ou i8°,5. On ajuste alors le couvercle, on dispose le récipient à huile
dans le bain-marie, on met la lampe sur ses supports, et l'on observe
le thermomètre : tous les 1 ou a degrés on retire le tiroir et au bout de
3 secondes on le referme. Quand le mélange gazeux prend feu, on
note le degré, qui est le point d'inflammabilité.
(9 V 5) Essai des huiles minérales de graissage.
!• Prendre la densité.
a* Point d'inflammabilité des vapeurs : on chauffe au bain de sable
dans une capsule, et tous les 5° on retire du bain et on approche une
allumette. L'huile ne doit pas mousser ni prendre feu au-dessous de
1800 (en général vers 2200) ; la flamme doit persister.
3° Point de solidification (toujours an-dessous de o°, d'ordinaire
à — 50).
4° Parties insolubles : 40 ce. dans 10 ce. d'éther, filtrer, laver et
peser le résidu.
6e Dans un tube gradué, agiter 5 ce. de soude de densité 4 ,40 et
40 ce. d'huile, et chauffer au bain-marie ; la couche de soude doit
être claire après 5 minutes.
6° Dans un tube gradué on met 7 1/2 ce. d'huile, on met dans de
l'eau ài5°àcôté d'un flacon d'acide nitrique à 4,45 de densité; et
quand la température est égale, on verse dans le tube 74/2 ce.
d'acide ; on agite avec un thermomètre, qui ne doit pas monter de
plus de 20° (sinon il y aurait des huiles de houille).
AGENDA DU CHIMISTE;
297
7» Opérer de même avec *o ce. d'huile el 10 ce. d acide sulfurique
de densité 4,53; l'acide doit devenir tout au plus jaune clair.
8° Agiter avec de l'eau, qui doit rester neutre et claire, et ne pas
précipiter par le tannin.
9° Essai de la consistance, comme pour les huiles (288).
(296) Le charbon de bois (4 volume) absorbe les volumes suivants
des différents gaz.
Volumes.
Volumes.
Ammoniaque
Acide chlorhydriijue. .
Acide sulfureux
Acide sulfliydrique . . .
Protoxyde d'azole
Acide carbonique
90
85
65
55
4o
35
Éih^lènc
Oxyde de carbone ....
Oxygène
35
9. 20
7,5
5
4 ,75
Azote
Hydrogène carboné..
Hydrogène
Section VII. — Matières explosibles, Poudres.
(* 17) Dosages adoptés en France.
(S V 8) Dosages adoptés dans d'autres pays.
Salpêtre.
Soufre.
Charbon.
Poudres de chasse
78
70
74
62
40
42.5
40,5
48
42
42,5
4 5,5
20
Poudre8deguerre|^^|;ot;::
Poudres de mine
Substances
A nff le-
urre.
Belgique.
Prusse.
Wurtem-
berg.
Hesse-
Darmstaiil
Hanovre.
Salpêtre.
Soufre. . .
Charbon .
76,0
40,0
4 4.0
75.o
42.5
42,5
74,o
40,0
46,0
75 0
43,5
14 ,5
73,66
45,56
40,66
74,0
48.0
14,0
298
AGENDA DU CHIMISTE,
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AGENDA DU CHIMISTE.
299
(£80) Données relatives à plusieurs agents explosifs.
(Roux et Sarre au.)
Nature de la matière explosible.
Coton-poudre
Dynamite à 75 % )
(explosion de 2" ordre) \
Picrate de potassium
Picrate 55 %. j
Salpêtre 45 p. \
Picrate de potas,|partieség?IeS|
Calories
dégagées
par 1 kilogr.
poudre.
Poids
des gaz
pour
i kilogr.
i,o56,3
0,853
1,290,0
0,600
787,*
0,740
916,3
o,485
i,l8o,2
0,466
Volume
des gaz
réduit à 0°
et u",760
pour 1 kilogr
720 lilr.
455 —
576 —
334 —
329 —
Section VIII. — Matières grasses.
Suifs. Savons, Cires, Huiles.
(281) Essai des savons.
Eau. — On pèse 10 grammes de savon dans un grand plateau à
rebord, taré ; on sèche à i3o-i4o° jusqu'à poids constant : il faut avoir
soin de percer la croûte qui s'est formée au début.
Acides gras. — On pèse 400 grammes de savon, que Ton place dans
une capsule avec de l'eau distillée; on chauffe, puis on ajoute peu à
peu un excès d'acide sulfurique étendu. Le savon est décomposé, les
acides gras viennent surnager. Après quelques minutes d'ébullilion,
on enlève la capsule du feu et on la laisse refroidir dans un endroit
tranquille. La couche huileuse qui surnage se solidifie: on perce alors
le gâteau, on décante le liquide en évitant d'entraîner des parties
solides; on ajoute de l'eau distillée, on fait bouillir de nouveau, et ou
recommence jusqu'à ce que l'eau ne soit plus acide. On laisse égout-
ter, et on chauffe la capsule à 100 ou uo°, jusqu'à ce que la masse soit
sèche, ce que Ton constate lorsque la fusion est tranquille ; on prend
le poids total de la capsule et de la matière grasse : on nettoie la
capsule, on la pèse de nouveau ; la perte indique le poids de la
matière grasse. En retranchant de ce poids 3.25 0/0 d'eau de combi-
300 AGENDA DU CHIMISTE.
naison, on trouve le poids des acides gras anhydres dans le savon.
On détermine ensuite la densité de ces acides gras et leur point
d'échauffement par l'acide sulfurique, qui est le même que celui des
huiles correspondantes; ces acides gras donnent avec les réactifs les
mômes colorations que les huiles dont ils dérivent.
Alcalis (soude ou potasse). — On pèse dans une capsule 40 grammes
de savon et on l'incinère. Le résidu étant repris par l'eau, on déter-
mine par un essai alcalimétrique la quantité d'alcali. On parvient au
même résultat en décomposant un p.oids donné de savon par de l'acide
sulfurique titré. Au besoin, la liqueur, séparée des acides gras, est
évaporée à sec; le résidu, fortement calciné, est composé de sulfate
de potassium ou de sodium dont on détermine le poids. Dans les savons
mous il existe habituellement de la potasse et de la soude : il faut
donc dans le produit de l'incinération doser la potasse et la soude par
les méthodes décrites à l'Alcalimétrie. Par le calcul on déduit la quan-
tité d'alcali anhydre (voir table 224). On peut encore séparer la
matière grasse, au moyen d'une solution de sel marin; le précipité est
lavé avec ladite solution jusqu'à ce qu'elle ne soit plus alcaline; on
détermine alors la richesse en alcali par l'essai alcalimétrique.
Glycérine. — On dissout le savon dans l'eau, on précipite la matière
grasse par la plus petite quantité d'acide chlorhydrique, on filtre, on
lave à l'eau acidulée, on sature par du carbonate de sodium et on
évapore à une douce chaleur. On reprend le résidu par l'alcool
à 920, on filtre, on évapore la solution alcoolique dans une capsule
de platine et on pèse le résidu, puis on le calcine; la différence de
poids correspond à la glycérine.
Détermination des matières étrangères. — On dissout 25 grammes
de savon dans de l'alcool à go°, on fait bouillir pendant quelques
minutes et on laisse reposer. Si le savon est exempt de mélange, la
solution est limpide et ne présente au fond du vase qu'un résidu insi-
gnifiant s 'élevant au maximum à i pour 100. Si au contraire la solu-
tion alcoolique reste trouble et si on aperçoit au fond du vase un pré-
cipité, le savon est impur.
On mélange les savons avec les substances suivantes :
4° Substances minérales solubles dans l'eau : sulfate, chlorure, sili-
cate de sodium ; — 2° substances minérales insolubles : craie, kaolin,
sulfate de baryum, silice; — 3° matières organiques: fécule, gélatine,
résine, etc.
Les sels alcalins contenus dans le savon se dosent dans les cendres :
le chlorure de sodium par liqueur titrée; le sulfate par pesée à l'état
de sulfate de baryum, dont le poids, multiplié par 0,609, donne celui
du sulfate de sodium correspondant.
Résine. — On pèse 10 grammes de savon, on dissout dans 4.00 çr.
d'eau, et on ajoute un excès suffisant de lessive de soude ; le précipité
est lavé sur un filtre avec une solution de soude, et mis à part. Les
liqueurs sont saturées par l'acide sulfurique étendu, la résine recueil-
lie sur un filtre taré, et le liquide saturé par du carbonate de sodium,
évaporé à sec, et le résidu repris par l'alcool, qu'on distille : le résidu
AGENDA DU CHIMISTE.
301
composé de glycérine et de matières résinoïdes est repris par l'eau,
qui laisse ces dernières.
Le savon précipité est redissous dans l'eau bouillante et traité par
te chlorure de baryum ; les sels insolubles sont récoltés sur un filtre,
lavés, séchés à ioo°et traités par l'éther, qui dissout le résinate. Ou
évapore et on traite car l'acide chlorhydrique, qui sépare la résine,
toutes ces parties résineuses sont réunies, séchées et pesées.
On peut aussi peser io grammes do savon, le dessécher à l'étuve,
et lrépuiser, dans un petit appareil à épuisement, par l'éther sulfurique,
qu'on évapore ensuite au bam-marie dans une capsule tarée : la résine
reste comme résidu et est pesée.
La résine augmente considérablement la densité des acides gras et
leur degré d'échauffement par l'acide sulfurique.
Huile de coco. — Les acides gras obtenus en additionnant d'acide
chlorhydrique une«olution de savon fabriqué d'après l'ancien procédé
fondent vers 45°, ceux des savons fabriqués par la méthode vive fon-
dent vers 3o°: la présence de l'huile de coco abaisse leur poids de
fusion à 23 ou 24°.
Alcali libre. — On ajoute à 100 grammes de savon, dans une cap-
sule, ioo à i5o ce d'eau salée à i 8" Baume ; on fait bouillir. Quand le
savon est bien fondu, on laisse refroidir, et on sépare le savon sur-
nageant; on dose par l'acide normal l'alcali libre qui reste dissous
dans la solution salée et filtrée.
Enfin, pour reconnaître si les matières grasses contenues dans le
savon sont parfaitement saponifiées, on précipite la solution par du
chlorure de calcium, et on épuise le précipité calcaire par l'éther ou
le sulfure de carbone. Ou mieux on additionne le savon de sable, on
le sèche et on épuise directement, dans une petite allonge, le mélange
par le sulfure de carbone. Dans les deux cas, l'évaporaLion de l'éther
ou du sulfure de carbone laisse pour résidu la matière grasse.
(t8t) Analyses de savons purs.
A. Savons liquidés.
Eau°/0
Acides anhydres-. .
Soude
Sels divers solubles
Rapport de l'alcali
aux acides gras ..12
Blanc
parfumé.
9
79,55
9,55
0,7a (1)
Olives
pures.
33, 5o
59,4o
6,48
0,42
34
58, 90
6,65
0,45
it ,25 11 ,3» 42
M
ce eo
S
Acide
oléiq.
de
suif.
3o
61,90
0,68
33, 5o
5q, 5o
6,48
0,52
12
10,90
Jaune,
huile
de
palme
33
09,60
7,08
0,32
Vert,
huile
de
pulpe.
32
60, 3o
6,70
1
1. La différence 1,15 est formée par la matière colorante et le parfum.
302
AGENDA DU CHIMISTE.
B. Savons marbrés.
Eau°/0
Acides anhydres
Soude combinée
Carbonate de sodium
Sels soiubles
Glycérine
Fer, alumine, chaux.
Rapport de l'alcali
total aux acid. gras.
Bleu pâle.
Bleu vif.
34
32, 5o
5^. 5o
55,75
6,35
6,3o
o,3o
o,4o .
2,20
2,35
2,30
i,85
0,35
o,65
12,20
12,35
Analyse des savons de potasse
Eau% 45
Acides anhydres 44
Potasse combinée. . . 8
— libre 1
Sels divers 0,90
Matières organiques. 1 , 1 0
(£83) Essai des beurres.
Dosage de Veau. — On chauffe 10 grammes de beurre dans l'étuve
à ioo° jusqu'à poids constant; ou bien on dissout 10 grammes de
beurre dans 3o ce. de pétrole d'une densité de 0,69 et bouillant à
80-1 io° Le liquide qui se réunit au fond est récolté à l'aide d'un en-
tonnoir à robinet et mesuré dans un tube divisé en dixièmes de cen-
timètre cube : chaque division indique 1 pour 100 d'eau et d'impu-
retés. Le bon beurre renferme 10 à 14 pour 100 d'eau. De plus, on
reconnaît ainsi la présence de substances peu solubles dans l'eau,
ajoutées dans un but de fraude, et du sel mélangé au beurre pour le
conserver. L'eau séparée renferme aussi en partie à l'état dissous les
sels étrangers : alun, borax, verre soluble. etc.
On peut aussi sécher à no° le beurre, et épuiser le produit par le
pétrole léger bouillant avant 1000. Le résidu est constitué par le sel,
la caséine et la lactose. Celle-ci peut être dosée par la liqueur de
Fehling (table 301).
Point de fusion des acides gras. — On le détermine exactement
comme pour le suif (table 284). Les acides gras du beurre fondent
à 37°,5-38° ; ceux de la margarine fondent à 45° ou plus bas, suivant
la proportion d'huile qu'on a ajoutée.
Le beurre est formé par lesglycérides des acides palmitique (surtout) ,
oléique, stéarique, puis myrîstique et arachidique en petite quantité ;
et comme acides volatils, les acides caprylicme normal, caprique ordi-
naire, caproïque (isobutylacétique) et butyrique normal.
Détermination des graisses étrangères (margarine). — On intro-
duit une quinzaine de grammes de beurre dans une capsule, et on
fait fondre au bain-mane. Après que l'eau et les impuretés se sont
déposées, on décante le beurre avec soin et on filtre soit sur un en-
tonnoir à eau chaude, soit sur un entonnoir placé dans l'étuve avec
AGENDA DU CHIMrSTE. 303
an petit becherglas *, le beurre limpide après filtration est refroidi.
On pèse le vase, on enlève avec une baguette 3 à 4 grammes qu'on
introduit dans une capsule de 42 centimètres de diamètre, avec la
baguette et le beurre adhérent : on pèse le becherglas et la diffé-
rence donne le poids du beurre. Dans la capsule on ajoute 5o ce.
d'alcool et 4 à a grammes de potasse pure. Le liquide est chauffé au
bain-marie jusqu'à ce que l'eau ajoutée peu à peu n'y produise plus
de trouble, ce qu'on atteint généralement au bout de cinq mi-
nutes de chauffe; si par l'addition brusque d'une grande quantité
d'eau on avait un précipité de flocons de graisse, il faudrait recom-
mencer toute l'opération. La solution est évaporée au bain-marie,
à consistance sirupeuse, le résidu dissous dans 100 à *5o ce. d'eau et
la solution rendue fortement acide par de l'acide sulfurique étendu.
Le tout est alors chauffé au bain-marie pendant une demi -heure
environ, jusqu'à ce que la séparation des acides soit bien com-
Slète et que le liquide aqueux soit devenu absolument limpide,
'autre part, on sèche à ioo° et on tare un filtre de 40 à la cen-
timètres de diamètre, en papier Berzelius suffisamment épais pour
que l'eau chaude ne passe que goutte à goutte; on le remplit à
moitié d'eau et on y verse le contenu de la capsule, en ayant soin
que le niveau du liquide ne dépasse jamais les deux tiers de la
banteur du filtre. La capsule et la baguette sont lavées à l'eau
chaude qui enlève parfaitement les acides gras, puis le lavage de
ces acides est continué sur le filtre jusqu'à ce que l'eau qui s'écoule
n'offre plus de réaction acide; il faut environ 3 quarts de litre d'eau
bouillante pour atteindre ce résultat, et on ne court aucun risque de
faire passer les acides gras au travers du filtre mouillé. Après le la-
vage, on plonge l'entonnoir dans de l'eau froide et, dès que les acides
se sont solidifiés, on sèche le filtre à ioo° dans un becherglas taré,
jusqu'à ce que le poids ne varie plus, ce qu'on atteint au bout de
a heures. On trouve ainsi le poids des acides gras non volatils et inso-
lubles dans l'eau.
Le beurre donne par ce procédé 86,5 à 87,5, quelquefois 88 pour 400
d'acides gras. Les graisses animales qui servont à la falsification en
renferment 95,5 pour 400, par conséquent un excès de 95,5— 87,5 =
8 pour 400, à cause de 1 absence complète d'acide gras volatils ou
solubles. Si donc, en analysant un beurre, on trouve, pour la teneur
en acides, un chiffre supérieur à 87,5, par exemple 94 pour 400, soit
un excès do 3,5, on doit en conclure que le beurre est falsifié et qu'il a
reçu, au minimum, une addition de -~ X*oo = 43pour 400 de graisse
étrangère.
Procédé Dalican. — On fait fondre le beurre dans un vase
conique, au bain-marie; on laisse reposer et on décante la partie
claire sur un filtre en papier ordinaire, en recueillant dans une cap-
*.. Le becherglas est un gobelet à parois minces, en Terre de Bohème, dési-
gné en France sous le nom de vase à filtration chaude.
304 AGENDA DU CHIMISTE.
su le; on laisse refroidir, on tare le vase, avec une baguette on enlève
«0 grammes de beurre et on repèse la capsule; la différence de poids
donne le beurre enlevé. Le beurre prélevé, avec la baguette, est intro-
duit dans une capsule, fondu, traité par 5o ce. d'alcool à 95°, puis
6-8 ce. d'eau dans laquelle on a fait dissoudre 6 grammes de soude pure
en plaques : on agite de temps en temps. Après éclaircissement on
vérifie à l'aide de quelques gouttes d'eau si la saponification est com-
plète ; enfin on évapore à sec au bain-marie. Quand le savon est
opaque et s'émiette facilement sous la baguette, on verse dessus 400 ce.
d'eau, et on laisse dissoudre au bain-marie, sans agiter, puis on
ajoute 5-6 ce. d'acide chlorhydrique, en léger excès ; on laisse au bain-
marie jusqu'à ce que les acides gras n'aient plus l'aspect de grurreaux,
et on abandonne au refroidissement. Le lendemain on enlève les
acides gras, qu'on introduit dans un vase conique d'Erlenmeyei, de
3oo ce. ; on décante avec soin sur un filtre l'eau sous-jacente, et à la
pissette d'eau bouillante, on lave la capsule en faisant tomber les acides
erras, restanls dans le vase qui renferme déjà les autres ; puis deux fois par
jour on tes lave à l'eau bouillante au bain-marie, on agite 4/4 d'heure;
on laisse refroidir. On décante sur le filtre en perçant la croûte, et on
continue les lavages jusqu'à ce que l'eau ne rougisse plus un papier
de tournesol, même après ijk d'heure d'immersion. On transvase les
acides gras dans une capsule tarée, on lave à l'éther le filtre et le vase
conique, on évapore le tout, on sèche à 420° et on pèse. Le calcul est
le même que précédemment.
Méthode votumétrique. — Le beurre est fondu et desséché comme
il est dit plus haut, on en pèse exactement par différence de 2 à 5
grammes qu'on introduit dans un vase conique d'Erlenmeyer avec
25 à 5o ce., mesurés exactement, d'une solution alcoolique de 28 gram-
mes de potasse caustique pure par litre, que l'on peut aussi préparer
en mélangeant 75 ce. de lessive de potasse a 36° Baume ou 96 ce. de les-
sive à 3ov, avec de l'alcool très concentré, jusqu'au volume de 4 litre.
Cette solution ne se conservant pas, on la prépare chaque fois et on
la titre avec de l'acide chlorhydrique demi-normal, à «8<r,i8 HC1 net
par litre (table 213). Le beurre et la potasse sont chauffés au bain-*
marie en agitant: quand la saponification est complète, ce que l'on
voit en ajoutant quelques gouttes d'eau, on chauffe encore un quart
d'heure, on ajoute 4 gouttes de phtaléine du phénol, et on titre l'excès
d'alcali. La différence entre les volumes d'acide employés est calculée
en potasse (1 ce. d'acide = 0,02806 KHO) et ramenée à 4 gramme de
beurre; soit n ce nombre : on sait que 1 gramme de beurre pur
consomme pour sa saponification 224 à 232 milligrammes dépotasse,
soit en moyenne 227 : tandis que 4 gr. de margarine, de graisses ou
d'huiles en consomme 490,5 (les acides volatils du beurre, ayant un
poids moléculaire moins élevé, consomment plus de potasse); la pro-
portion de margarine est donnée par la formule
400 (227 — n)
227—495,5
AGENDA DU CHIMISTE. 305
Procède Reichert modifié. — On pèse 5 grammes de bourre séché,
fonda et filtré, on les introduit dans un ballon de 200 ce. avec 2 gram-
mes de potasse caustique sèche et5o ce. d'alcool à 70 pour 100. Après
saponification, on chasse l'alcool par distillation ou au bain-marie, on
re dissout le savon dans 4 00 ce. d'eau, on le décompose par 4o ce. d'acide
sulfuriaue à 40 pour 400, on ajoute deux fragments de pierre ponce
entortillés dans un fil de platine et on distille 410 ce. juste, dont on
prend 400 ce. pour les titrer à la potasse normale-décime ; on ajoute
au chiffre trouvé 4/40 de sa valeur. Les beurres purs exigent de 26 à
33 ce. de potasse décime pour saturer l'acide volatil entraîné, tandis
que les margarines, huiles et graisses n'en prennent que 4/2 à 3 ce.
au plus.
Agents conservateurs, — un agite le beurre avec de l'eau tiède, et
on laisse refroidir; dans cette eau, les réactifs habituels décèleront la
présence de borax, de bicarbonate de sodium, d'acide salicylique.
Colorants. — Le beurre est agité avec de l'alcool faible tiède ; celui-ci
est décanté et évaporé. Le beurre pur ne cède rien.
Le rocou donne un résidu rouge-brun, qui bleuit par l'acide sulfu-
riaue.
Le curcuma donne un résidu rouge-brun, brun par l'acide chlorhy-
drique, brun foncé par les alcalis ; la solution dans l'alcool ou la
benzine est fluorescente.
Le safran donne un précipité orange par le sous-acétate de plomb.
La carotte devient verte par les alcalis.
Les dérivés nitrés et azoïques se reconnaissent & leurs réactions.
Le spectroscope donnera aussi d'utiles indications.
Le colorant le plus employé, et toléré, est une solution de rocou,
quelquefois avec un peu de curcuma, dans l'huile de sésame.
(t84) Essai des suifs.
4° Peser 5o grammes de suif.
2° Les faire fondre et chauffer à 425°.
3° Mesurer 4occ. de soude caustique (à 36° Baume).
4° Mesurer 20 ce. d'alcool à 4o°.
5° Mêler les deux liquides dans une fiole.
6° Verser ce mélange sur le suif chaud.
7* Agiter sans cesse jusqu'à ce que le savon se solidiûe.
8e Verser sur le savon 4 litre d'eau.
9° Faire bouillir le tout pendant 45 minutes.
4o° Décomposer par l'acide sulfurique étendu.
44° Enlever l'eau à la pipette.
42° Couler la matière grasse dans un petit plateau.
43° Vérifier la cristallisation.
L'acide gras obtenu, on l'introduit dans un tube à essai de 40 à 42
centimètres de longueur sur 4 centimètre et demi à 2 centimètres de
diamètre ; il faut faire fondre assez de substance pour remplir le
tube aux deux tiers et opérer cette fusion à l'aide d'une lampe à
alcool.
306 AGENDA DU CHIMISTE.
11 est essentiel de ne pas trop chauffer les acides gras ; pour cela on
les agite qu ind il en reste encore un quart à fondre.
Le tube contenant la matière liquéûée est placé dans un flacon
muni d'un bouchon percé donnant passage au tube à essai. On plonge
alors dans la matière grasse un thermomètre très exact, dont chaque
degré est divisé en dixièmes de degré.
Lorsque la matière commence à se solidifier au bas du tube, il im-
porte d'observer attentivement le thermomètre.
La cristallisation ayant gagné le tour du tube, l'opérateur agite lé-
gèrement l'acide gras en imprimant au thermomètre un mouvement
circulaire 3 fois à droite, 3 lois à gauche.
Si l'on a pris note du degré que marquait le thermomètre avant
l'agitation, on remarquera, après celle-ci, que le mercure est des-
cendu de plusieurs fractions de degré, puis a remonté rapidement
au-dessus du premier point noté, pour y rester stationnaire au moins
2 minutes. G est ce dernier degré qui est pris pour titre du suit
(table 286).
Le titre du suif étant connu, on peut évaluer approximativement
les proportions des acides solides et de l'acide liquide à l'aide du ta-
bleau suivant, dressé par M. Chevreul, au moyen de mélanges à pro-
portions déterminées d'acide mar^arique et d'acide oléique (t. 285).
D'après ce tableau, un suif quf aurait donné des acides fondant à
43°,7 devrait fournir 48 pour ioo d'acides solides et 52 pour 400 d'a-
cide oléique.
Nous allons également faire connaître les nombres obtenus par
MM. Dalican et F. Jean, en mélangeant l'acide stéarique type du
commerce, dont le point de solidification est 55*,4, et l'acide oléique
complètement débarrassé de l'acide margarique par un repos pro-
longe et par filtrat ion (table 286). 11 est essentiel d'observer que dans
ce tableau on a défalqué 4 pour 400 pour la glycérine et 4 pour 400
pour impuretés et humidité. Les nombres ne doivent donc pas se
trouver d'accord avec ceux de M. Chevreul.
Pour déterminer les impuretés contenues dans les suifs ordinaires,
on dissout un poids connu de suif dans l'éther ou le sulfure de car-
bone, on recueille sur un filtre taré, qu'on lave à l'éther, et on
pèse.
Les suifs ordinaires contiennent o,5 pour 400 d'impuretés (tissus
cellulaires, débris de membranes). Les suifs d'os, outre les matières
gélatineuses, renferment du carbonate et du phosphate de calcium
combinés à des matières grasses. Elles peuvent s'élever de 5 à 20 p. 100.
Dans le commerce des corps gras, les bulletins d'essai des suifs
indiquent l'humidité, les impuretés et le titre, c'est-à-dire la tempé-
rature de solidification des acides gras obtenus. A l'aide des tables
1485 et 286 on se rend compte de la proportion d'acides solides qu'on
, peut retirer des échantillons examinés.
L'humidité est dosée sur 5o grammes, qu'on chauffe à iio-hô0 jus-
, qu'à ce que les crépitations aient cessé ; on fait refroidir dans l'exsic-
catcur et on pèse.
AGENDA DU CHIMISTE.
307
c:
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308
AGENDA DU CHIMISTE.
(286) Tableau indiquant pour chaque degré du thermomètre la
quantité d'acides stéarique et oléique contenue dans un suif {dé-
falcation faite de kpour 400 pour la glycérine et de 1 pour 4 00
pour humidité et impuretés.) (Dalican et Jean.)
Points
de
fusion.
Quantité
°/
d acide
stéarique.
Quantité
%
d'acide
oléique.
Points
de
fusion.
Quantité
d acide
stéarique.
Quantité
1
d'acide
oléique.
ko
4o.5
ki
44.5
k2
42.5
43'
43.5
44
44,5
45
35.45
36mo
38
38,95
39,9°
427?5
43,7?
44.65
47,5o
49,5o
54. 3o
59.85
58^0
57
56,o5
55,40
52,25
54, 3o
5o,35
47,5o
45, 60
W.70
45.5
46'
46,5
47
47,5
48
48,5
49 c
49,5
5o
52.25
53.2o
55,40
57,95
58,90
64,75
66,5o
74,25
72,20
75,o5
42,75
44,8o
39,90
37,o5
36,40
33,25
28,5o
23,75
22,80
*9;95
(28Ï) Tableau des quantités oVacide sulfuriquc, à divers degrés
aréométrique8, nécessaires pour saturer 400 kilogrammes de
chaux.
cfi
Quantité
Quantité
Quantité
Quantité
<fi c-ë
d'acide
d'acide
"2 S *5
d'acide
d'acide
'g '='3
à 66° Baume
à employer
à 66° Baume
à employer
4 -s
n
contenue
dans
par 100 kilog.
de
«I.
contenue
dans
par 100 kilog.
de
l'acide.
chaux.
l'acide.
chaux.
°B
kilogr.
°B
kilogr.
66
4 00,00
475
55
74,32
235,4
65
97,04
4 8o,3
54
72,70
240,7
64
94,*o
486
53
7i,47
245,9
252,5
63
9*>l6
88,22
496,5
52
6Q,3o
68,o5
62
198,4
54
237.2
64
85,28
205,2
5o
66,49
263,3
60
82,24
242,5
5
M7
271,9
59
80,72
246,8
62,80
278.7
58
79,12
224.2
47
64,32
285,4
57
56
77.52
75,92
226
230.5
46
45
5q,85
58,02
292,4
302
AGENDA DU CHIMISTE. 309
(288) Essai des huiles.
Voyez en outre 1S9, 290 et a»i.
On peut caractériser une huile en employant la marche indiquée
par M. Glassner, et fondée sur l'emploi des quatre réactifs suivants :
!• On môle intimement 5 vol. d'huile avec * vol. de lessive de po-
tasse, d'une densité de 4,34.
a. A la température ordinaire :
Masse blanche : huile d'amandes, huile cVolive blanchie, huile
de navette de choix.
Masse jaunâtre : olive, navette, sésame, œillette.
Masse verdatre : lin, chènevis, huiles colorées ou contenant du
cuivre.
6. A chaud :
Savon brun dur : chènevis.
Savon jaune-brun mou : lin.
Savon rouge : poisson.
3* Dans un tube, on introduit avec précaution volumes égaux
d'huile et d'acide azotique rouge fumant ; on observe ensuite une zone
intermédiaire, qui est :
Étroite et vert clair; l'huile devient opaque et se remplit de flo-
cons : amandes.
Vert foncé, rose au dessus : oeillette.
Large et d'un beau vert clair : olive.
Brun-rouge : foie de morue.
Vert et au-dessus jaune ; après quelque temps l'huile entière est
jaune : lin.
Brun-rouge et au-dessus verdatre : navette.
3° Dans un tube on agite volumes égaux d'huile et d'acide sulfu-
rique concentré ; on observe au contact des liquides une coloration :
Beau vert foncé : navette.
Jaune; brun- verdatre par agitation : œillette.
^ Rouge ; bientôt stries noires dans le liquide : poisson.
Vert : lin, chènevis.
Beau violet pur : foie de morue.
k* On prépare avec l'huile, la litharge et l'eau bouillante un em-
plâtre qui est :
Solide : olive.
Mou : navette, amandes, sésame.
Mou, mais durcissant après quelque temps : lin, noix, œillette,
chènevis.
310 AGENDA DU CHIMISTE.
Outre ces réactions, nous mentionnerons les suivantes
a. Un mélange à parties égaies iï acides sulfurique et nitrique se
colore avec :
Huile de sésame en vert-pré foncé, puis rouge-groseille.
— d'olive jaune clair.
— de lin rouge-brun.
— - d'amandes fleur de pécher.
— de colza brun-rougeâlre.
— d'œillctte rouge-bnque.
b. Les huiles de crucifères, bouillies avec un peu de potasse dans une
capsule d'argent, donnent une coloration noire ; celte réaction est.
aussi obtenue avec les huiles de sésame de Kurrachée.
c. Les huiles animales (sauf celle de pied de bœuf) se colorent en
noir par le chlore, qui décolore légèrement les huiles végétales.
d. Vhuile d'arachides se recherche dans l'huile d'olives par le
procédé suivant : On dissout 200 grammes de potasse dans 5oo gr.
d'alcool à 90° ; on saponifie un peu d'huile avec un excès de cette so-
lution : le mélange doit rester 1/2 heure à 3/4 d'heure au bain-marie;
puis on abandonne dans un endroit frais (o-6°). L'arachidate de po~
tassium étant peu soluble dans l'alcool, 5 pour 100 d'arachide sont
accusés par le dépôt sur les parois du vase de grumeaux cristallisés ;
s'il y en a davantage, l'huile se prend en masse. L'huile d'olives pure
ne donne pas de grumeaux.
c. Vhuile de sèmme se reconnaît même dans les mélanges par la
coloration rouge vif qu'elle donne lorsqu'on l'agite à 200-2a° pendant
quelques minutes avec la moitié de son volume d'acide chl or hydrique
pur à 220 Baume, dans lequel, avant de s'en servir, on a fait dissou-
dre 2 pour 100 de sucre; l'acide se sépare peu à peu en se colorant
en rose; l'huile prend la même coloration si elle renferme plus de
40 pour 100 d'huile de sésame.
f. Pour reconnaître Vhuile de coton dans l'huile d'olives, on agite
nage colorée en gris clair avec léger reflet jaunâtre; l'huile de coton
Eure devient brun-noirâtre : les mélanges varient du jaune d'or au
run, suivant la proportion de fraude.
En outre, l'huile de coton réduit au bain-marie la solution alcoolique
de nitrate d'argent (5 ce. huile, 25 ce. alcool à gS° et 5 ce. de solution
de 1 gr. nitrate d'argent dans 400 ce. d'alcool absolu).
g. On vérifie la qualité d'une huile tournante, en remplissant à
moitié un verre de lessive de soude à k° Baume, et y versant succes-
sivement 40 gouttes d'huile ; si celle-ci s'émulsionne de suite en don-
nant un mélange laiteux et parfaitement combiné, et si, après avoir
AGENDA DU CHIMISTE. 311
fait passer le tout dans un autre verre, on n'observe point de globules
huileux à la surface, l'huile est bien tournante.
h. Vhuile de ricin est soluble en toutes proportions dans l'alcool,
qui ne dissout que 4/20 à 1/26 au plus des autres huiles.
t. La rancidité des huiles se dose en agitant 10 gr. d'huile avec 3o à
4o ce. d'alcool à 92°, puis titrant à la potasse normale-décime en pré-
sence de phtaléine du phénol ; on compte en acide oléique (osr,0282 pour
40 gr. ou o«r;282 pour 400 par centimètre cube de potasse) ou en centi-
mètres cubes de potasse normale pour 4 00 gr. d'huile, chiffre de Bùrgstynn
identique avec celui que l'on obtientavec la potasse décime et 4 o«r d'huile.
Pour le beurre, on opère de même : la limite admise comme rancidilé
d'un beurre comestible est de 8 ce. de potasse normale pour 400 gr.,
équivalan t à 2,3 pour 4 00 d'acide oléique ou o,7pour 4 00 d'acide butyrique.
j. La consistance des huiles de graissage se détermine en pesant ou
mesurant une quantité déterminée d'huile, l'introduisant dans un tube
effilé et mesurant le temps qu'elle met à s'écouler. Si l'huile est trop
épaisse ou solide, on chauffe le tube dans un bain d'eau ou de vapeur
à température fixe (acétone, alcool, eau, etc.). On compare avec le temps
que nécessite l'écoulement d'une môme quantité d'huile type : les
consistances sont en rapport direct des temps employés à l'écoulement.
L'essai est le même pour les huiles hydrocarburées.
(£89) Essai des huiles (Dàlicàn).
L'essai des huiles comporte plusieurs opérations principales.
i° Détermination de la densité.
20 Mesure de la température atteinte par le mélange de l'huile avec
l'acide sulfurique monohydraté.
3° Action du mercure en solution azotique.
4° Détermination du point de solidification des acides gras obtenus
par saponification. On opère comme pour les suifs, en faisant au be-
soin cristalliser les acides dans des mélanges réfrigérants.
Nous donnons dans le tableau ci-joint les résultats dés trois pre-
mières opérations indiquées ci-dessus. La comparaison des nombres
de la deuxième et de la troisième colonne démontre l'énorme di lié -
rence de chaleur dégagée quand on opère avec l'acide monohydraté
ou avec l'acide commercial. L'écart, souvent constaté dans la tempé-
rature trouvée par différents opérateurs pour une même huile, tient
uniquement à ce que ceux-ci ne se sont pas assurés du degré de con-
centration de l'acide qu'ils ont employé, et non, comme on l'a dit
quelquefois, à la forme du vase ou au mode d'agitation.
La table 291, due à M. Arnavon, confirme et complète les don-
nées de M. Dalican. Les chiffres de M. Arnavon sont pris avec l'acide
sulfurique commercial.
La solidification ou la non-solidification par le mercure se fait en
pesant dans un verre à expériences :
312 AGENDA DU CHIMISTE.
4* io grammes d'huile ;
2° 5 grammes d'acide azotique à 4o ou 42° Baume; ]
3* 4 gramme de mercure métallique.
Il ne faut mettre le mercure qu'après les pesées d'acide et d'huile,
pour éviter tout dégagement de gaz nitreux. ,
Quand le mercure est dissous, on agile vigoureusement pendant
3 minutes, on laisse en repos. Après 20 minutes, on fait une nouvelle
agitation pendant 4 minute. Si Ton a affaire à une huile solidifiabîe,
elle se prend en une masse qui se détache facilement du verre
4 heure après la dernière agitation.
D'autres huiles ne se solidifient qu'au bout de 2 à 3 heures, et
même 4 et 6 heures, enfin d'autres ne se solidifient pas du toêt.
Exemples: le ricin, le pavot, etc., etc.
Les huiles siccatives, et les huiles animales, qui ne se solidifient
pas, forment une pâte visqueuse, rougeatre, et se boursouflent.
Tout le monde sait que, lorsque l'on a affaire à une huile de cruci-
fère, il y a coloration en noir de l'argent, si on la fait bouillir dans
une capsule d'argent, môme quand l'huile soumise à l'essai ne con-
tiendrait que 8 à 40 pour 400 d'huile de crucifère.
Observations. — 4° Le tableau ci-joint montre que l'acide sulfurique
monohydraté donne toujours une élévation de température supérieure
à celle qui est donnée par l'acide sulfurique commercial. Il n'y a
qu'une seule exception, c'est pour l'huile de baleine.
20 Toutes les densités ont été prises à l'aide de la balance aréothftr-
mique. Celles de M. Arnavon sont déterminées avec le flacon, ta
densité est prise à 45° par rapport à l'eau à 4°, 4. Correction :
Dà 45° = D*4- 0,00064 (* — 4ô°), par conséquent additive au-dessfug
de 45°.
3° Les expériences pour la chaleur dégagée par l'acide sulfurique,
comme pour la solidification mercurielie, ont été faites dans des
verres à expérience de 400 à 420 grammes de capacité.
Voici comment on opère : Dans un verre, rigoureusement taré, pn
pèse d'abord 20 grammes d'acide sulfurique à 66°. On verse sur oet
acide 20 grammes de l'huile à essayer. On a soin de faire couler cette
huile sur la paroi du verre, pour qu'elle descende doucement à jla
surface de l'acide sans y développer de chaleur. On place au milieu
de l'huile la boule très petite d'un thermomètre sensible, à degrés
bien espacés et marquant au moins jusqu'à 1200. Ce thermomètre
est suspendu à une potence. Après 4 à 5 minutes d'immersion, la
température indiquée par le thermomètre est devenue fixe. On prend
note de cette température, puis avec une baguette on agite vivement
l'huile avec l'acide, puis plus lentement. On regarde attentivement
le thermomètre, qui monte rapidement au maximum d'élévation que
peut produire l'acide sur l'huile. 11 faut 2 à 3 minutes pour que le
thermomètre manifeste cette élévation de température. Nous croyon*
utile de dessécher au préalable l'huile à 4000 ou dans le vide.
AGENDA DU CHIMISTE.
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314
AGENDA DU CHIMISTE.
(tOl) Caractères principaux de quelques huiles pures (àrnavon).
Amandes douces
Aouara (astrocaryum vulgare)
Arachide
— décortiquée
Baobab (Madagascar)
Botha ou lentisque
Chanvre (chènevis)
Colza
Coton épuré
Faîne
Lin
Moutarde
Navette
Niger (Inde)
Noix
Noix de Bakoui (Indo-Chine).
Olive à bouche
— à fabrique
Pavot-œil lettè
Pulghère (Afrique)
Pulpe d'olives
Ravison (mer Noire)
Ressence d'olives
Ricin à fabrique
Sésame à froid
— à chaud
— du Levant
Azyme (Madagascar)
Custanha (Mozambique) . . .
Coco (Antilles)
Coprah (Afrique, Inde).
Illipé (Inde)
Maflburère (côte d'Afrique) . .
Palme
Palmiste (Guyane)
Rénéhala (Madagascar)
Suif végétal (Indo-Chine). . .
Graisse de cheval
Saindoux
Suif animal
Acide oléique de suif.
Densité
Chaleur
parH»SO*
Point de
çotid. des
Densité
des acide
à 15°.
com-
mercial.
acides.
à 30°
918,2
12°
893 ,0
916,5
3l
890,8
.9*8
46
28
8qi .8
9*9
46
28
891,3
9«9i5
47
29i5
895
920
45
29
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74
8
SM
9i5
49
18
888,5
922,0
65
32
899
920
59
44
892
935
104
*9
910,2
918,0
53
44
892
9*7
56
17
891,5
926
7*
26
898
927.0
88
9
902
927,0
9*
41
qoi .0
916,0
37
*9
888,6
915,0
37,5
21
888,6
925
74
*7
897,0
920
02
27
891.7
920
37,5
20
891 .K
921
56
6
891,9
922
38,5
22
892,0
964
52
923
58
22
898 ,4
924
58
22
898,4
926,5
58
22
899 >*
9i5
»
46
918,5
43
39
925.5
i8,5
29
898,6
925
18
28
894,4
9i5f5
32,5
43
8*9
920,5
3o
5o
892
9*5,5
»
44
888,4
924
20
28
893,4
918,5
46
35
*W, 9
911,0
»
53
918,5
42
37
891,8
9*7
»
38
9*8
»
46
3o
variable,
889
AGENDA DU CHIMISTE. 315
(2M) Bougies et acide stéartque.
'Recïierche de la paraffine. — On chauffe à l'ébnllition aoo &
3qo ce. de lessive de potasse d'une densité de «,4ô et on ajoute
6 -grammes de bougie à examiner. Après une demi-heure, on pré-
cipite par un léger excès de chlorure de calcium. Si on soupçonnait
là présence d'une forte quantité de paraffine, on ajouterait à la
lessive un peu de carbonate de potassium. On lave le savon calcaire à
l'eau chaude, on le sèche à ioo° et on le pèse. On prend la moitié ou
le tiers de la masse qu'on pulvérise finement; puis on l'épuisé dans
un appareil de déplacement, analogue à celui de Gerber ', au moyen
de l'ether de pétrole, bouillant au-dessous de ioo°. On distille ensuite
c$ Iui*ei, et le résidu, pesé dans l'appareil même, représente la paraf-
fine; on ramène son poids à la masse totale, puis à 400 parties de
bougie.
y Recherche de V arsenic. — On fait brûler une bougie pendant une
heure dans une allonge dont les parois sont humectées d'eau, en
renouvelant cette eau lentement. Dans cette eau, additionnée des
eaux de lavage de l'allonge, on recherche l'arsenic par l'appareil de
Marsh.
Recherche du suif et de la glycérine. — On fait bouillir ôo ce.
d'eau, on ajoute 5 grammes d'acide stéarique et a grammes de
litharge finement pulvérisée, de telle sorte que cette dernière soit en
excès, ce que Ton reconnaît à la couleur rosée du savon. Après refroi-
dissement, on récolte celui-ci avec une spatule et on l'introduit dans
Un ballon qu'on peut fermer et agiter de temps en temps avec de
Péther. Après 3 heures, on filtre et on ajoute à l'étber de l'hydro-
gène sulfuré qui indique la présence de l'olèate de plomb soluble
(jans i'éther. D'un autre côté, le liquide aqueux, filtré pour enlever
les dernières traces de savon plombique, ne doit pas noircir par l'hy-
drogène sulfuré; s'il se produit du sulfure de plomb, après l'avoir
séparé par Ûltration, on évapore à sec au bain-marie; un résidu siru-
peux indique probablement la glycérine. On vérifie sa nature en le
chauffant avec un peu de bisulfate de potassium dans un tube : la
glycérine, dans ce cas,, produit de l'acroléine, reconuaissable à son
odeur et à son action irritante sur les yeux. On condense les vapeurs
dans un tube, et on vérifie si elles réduisent lewiitrate d'argent am-
moniacal. On peut également comparer les points de fusion de la
matière de la bougie et celui des acides gras provenant de la saponi-
fication de la même matière, en opérant suivant la table 284.
I. Bull. Soo. chim., t. XXIII, p. 3i2. L'appareil se trouve chez MM. Alver-
gniat. C'est un ballon sou filé, surmonté d'une allonge où Ton place le flltre, et
qui ett relié avec un réfrigérant ascendant
316
AGENDA DU CHIMISTE.
(»93) Cires.
La cire jaune fond à 64°, la cire blanche à 690. Ces points ne sont
pas abaissés par l'addition de 10 pour 100 de suif. 20 pour 100 de suif
abaissent les points de fusion de 3° environ, et 5o pour *oo de 5° en-
viron. On dose le suif et la paraffine d'après la densité (294 et 205).
Si la cire possède une densité supérieure à 0,970. elle est falsifiée
avec la cire du Japon. On recherche le suif dans la cire en la sapo-
nifiant par un alcali, décomposant le savon, qui se sépare à froid «
par un acide, et recherchant l'acide oléique comme il est dit
table 292. On recherche la résine en faisant bouillir la cire avec un
peu d acide azotique concentré pendant une demi-heure. Quand il ne
se dégage plus de vapeurs rouges, on refroidit le tube, on laisse la
cire se solidifier et on ajoute de l'eau au liquide décanté. S'il se pré-
cipite des flocons jaunes solubles dans l'ammoniaque en rouge-brun,
on peut conclure que la cire est falsifiée avec de la résina.
(204) Densités des mélanges de cire el suif.
Densités.
Cire renfermant
°/o suif.
Densités.
Cire renfermant
°/« suif.
0.962
0,901
0,9^4
0
20
5o
0,914
0,886
75
\ 00
(SOS) Densités des mélanges de cire et paraffine.
Densités.
Cire renfermant
°fa paraffine.
Densités.
Cire renfermant
°/0 paraffine.
0,871
0.893
0,920
100
75
5o
0.942
0,948
0,969
20
20
0
AGENDA DU CHIMISTE. 317
Section IX. — Sucrç et Fécule,
Voyez aussi table 109.
(296} Densités des solutions de sucre de canne et de raisin
donnant leur richesse en sucre de canne et de raisin (Pohl).
Densités.
Densités.
Densités.
Densités.
—
Quantités
—
Quantités
Sucre
Sucre
°/ •
Sucre
SucTe
7o-
de canne.
de raisin.
de canne.
de raisin.
4 ,0080
4 .0072
2
4,0646
4,0646
45
4^0201
4 ,0200
5
4 .0704
4,o6q3
4,o83
47
4,0281
4 ,0275
7
4,o838
20
4,o4o5
4 ;0fto6
40
4,0929
*;0909
22
4.0487
4,0480
42
4,4068
4,4024
25
(29 V) Solubilité de la chaux dans les solution
s sucrées.
Sucre
Densité
Densité
100 p. du résidu séché à 1200
dans
du
après saturation
contiennent
.w& p. eau .
sirop.
par la chaux.
Chaux.
Sucre.
40
4,422
M79
4,46b
24
^79 •
35
4,440
20,5
79>5
3o
4.0Q6
4.448
20,4
79>9
25
4,0*2
4,428
\n
80,2
20
4,068
4.404
84,2
45
4.002
4,08o
48.5
84,5
40
4,036
4,o53
48!4
8i,9
5
4,048
4,026
45,3
84,7
. 1
(£98) Preuve pour la richesse des sirops
. . .Sucre °/0.
Eau %>
Nom
de
la preuve.
Température
fébullition du sirop
sous la pression
ordinaire de O™, 76.
93,75
92,67
91
II
87
85
4,25
7,33
9
44
42
43
45
Grand cassé.
Petit cassé.
Grand soufflé.
Petit soufflé.
Crochet fort.
Crochet léger.
Filet.
428°5
422
424
446
442
440,5
409
318
AGENDA DU CHIMISTE.
(999) Richesse en sucré des masse* cuites [grains et sirop)
(Ma u mené).
Poids
Sirop
Sucre
du
litre.
de
D = 1.400.
cristallisé.
Sucre total.
%-.
4400
4 334,75
70F,25
«090,378
77.606
1/jlO
4 3o4,325
4o5,675
4 402.562
78:<97
78,783
i4i5
4273.50
i4i.5o
1114 84 2
1420
1242.445
4 77^85
4 427U55
79^76
1425
4 214 ;25
243,75
4 4 39,480
79;9^4
i43o
4 4 7û;S25
4 448
250.470
4 454,885
8o,549
4 435
287.0
4 464,300
4476,955
84.442
444o
4445.945
324:^85
84,735
4 445
4083^5
364 .25
4 489,540
82,320
4450
4004,325
398;.675
4 202.4 77
82,907
83,5c4
4 455
401 8, 5o
436.5o
4 244,970
4460
985,445
474>85
4227,705
84,091
4465
g52,25o
54 2^55
4240,246
84,676
4470
11!-825
501,475
4253,402
85.264
4475
590,000
4266:394
85,857
4480
85o.9i5
629.085
4279^43»
86,449
4 485
816:75
668;25
4292,447
87,032
4490
782.3a5
707,675
4 3o5 569
87.622
4495
747,5
747;5
4328.862
88.247
i5oo
742.445
787.585
4332,055
88,804
4 5o5
677^5
827.75
4345,335
89,390
89,885
4040
641.825
868.475
4357,574
4545
606'
9°9
4372.455
90.572
4 020
569,945
533.75
95o.o85
4385,654
94^62
4525
99*-25
4399,232
94,753
4 53o
497,325
4032,675
4442,756
925337
4 535
46o;5
4074:45
4426.454
92927
4540
423.4i 5
4 4 46,585
4440,482
93 54Q
94.4 0.3
4545
386>5
4 4 53,7.")
4453,947
455o
348,825
4204.475
*467,q59
4484.692
4495:608
94,6q6
95,286
4 555
3u
4244
4 56o
272,915
1287.085
95,876
4 565
234.75
4 330^5
4509,632
96,463
4070
196^25
437.3.675
4 523 ,706
97^o5o
4 575
407.5
4447.5
4537,873
97,643
4 58o
418, 4*5
4 464;.585
4552,077
98.232
4585
79,25
4 5o5;75
4566.3i9
98,822
4590
39 825
4 55o,475
4580,609
99-409
4590
0
4095'
45g5
400,000
AGENDA DU CHIMISTE. 319
(300) Dosage du sucre.
t* AU MOYEN DU POIDS SPÉCIFIQUE.
Cette méthode n'est applicable qu'aux solutions de sucre pur. On
détermine la densité au moyen du flacon à densité ou d'un aréomètre
1res lin; en se reportante la table des poids spécifiques des solutions
du sucre (tables 109, 296) on trouve la teneur cherchée. Si on em-
ploie le sucrométre, on lit directement la teneur en sucre; il faut
dans ce cas tenir compte de la température.
Pour les densimétres donnant le millième, la correction est de o,a
environ par -degré de température, additive au-dessus de i5 à 25°,
souslractive de 40 à i5°.
20 Par là liqueur de Feiiling.
Cette méthode repose sur ce fait que 5 molécules de sulfate de
cuivre (CuSO* + 5H*0), en solution tartrique alcaline, sont ramenés
à l'état d'oxydule par 4 molécule de glucose (C8HlsO*). Le sucre de
canne est sans action sur la liqueur de Fehling et doit être interverti
ou ramené à l'état de glucose.
Les recherches de M. Soxhlet ont montré que la quantité d'oxyde
de cuivre réduit varie un peu suivant l'état de dilution. Ainsi, en
employant des solutions de sucre à 1 pour ioo, 1 molécule de sucre
réduit le nombre suivant de molécules d'oxyde de cuivre :
Fehling pur. Avec 4 volumes d'eau.
Glucose 5,26 5,o6
Lévulose 5,07 4, $6
Lactose 3,7 3,7
Galactose (lactose inter-
verti) 4,9 4,7
Sucre interverti 5, 06 4,85
Maltose 3,o4 3, 21
Les solutions de liqueur de Fehling ou cupropotassique (table
301) doivent être conservées dans un lieu obscur, la lumière les
altérant.
On prend 10 ce. de la liqueur normale, auxquels on ajoute 40 ou
ôo ce. d'eau distillée, puis on chauffe à l'ébullition. Elle est propre à
être employée, si pendant l'ébullition il ne se dépose pas de protoxyde
de cuivre et si la liqueur reste claire. Dans tous les cas, il est utile
d'ajouter avant l'ébullition, et afin d'être sûr que la liqueur ne préci-
pitera pas, un peu de soude caustique. On vérifie chaque fois le titre,
avec o«r,o475 de sucre de canne pur qu'on dissout dans 10 ce. d'eau
additionnée de 1 ce. d'acide chlorhydrique, et qu'on chauffe pendant
quelque temps à 70° pour l'intervertir.
to ce. de la solution de Fehling renferment 0,3465 de sulfate de
320 AGENDA DU CHIMISTE.
cuivre correspondant à o,o5 de glucose ou o,o475 de sucre de canne
(95 parties de sucre de canne donnent par l'interversion ijo parties
de sucre interverti). Mais le titre peut varier.
La liqueur de M. Pasteur et celle de M. Boussingault (table 301)
doivent être titrées par un essai spécial avec le sucre interverti. '
La solution de glucose ou de sucre interverti doit être étendue de
manière qu'elle ne renferme pas plus de i/a pour 400 de sucre. C'est
cette solution que l'on laisse tomber goutte à goutte au moyen d'une
burette dans les 40 ce. de liqueur cuivrique étendus de a 00 3 vol.
d'eau et d'un peu de potasse, maintenus a l'ébullition jusqu'à ce que
la couleur bleue ait entièrement disparu.
La solution de sucre doit être ajoutée très lentement, de manière
que le liquide caustique ne soit pas sensiblement refroidi.
3° Par là fermentation.
D'après l'équation C8flia06 = 2CO9 -j- 2C*H60, 400 parties de glu-
cose doivent donner 48,89 parties d'acide carbonique; cependant on
n'en obtient jamais que 47, à cause des produits secondaires. On
prend environ 3 grammes de sucre, on les dissout dans 4 parties
d'eau ou 4 a grammes et on ajoute un petit peu de levure de bière,
dans un petit appareil qui permet de doser l'acide carbonique dé-
gage, puis on dispose le tout dans un endroit modérément chaud,
après l'avoir pesé. Quand le dégagement d'acide carbonique a cesse ,
ce qui exige plusieurs jours, on aspire de l'air à travers l'appareil ei
on pèse de nouveau. Le poids d'acide carbonique trouvé en grammes,
multiplié par */}, donne la quantité de glucose, d'où on déduit la
quantité de sucre de canne correspondante.
11 est bon de vérifier, dans une opération conduite de la même
façon, si la levure ne dégage pas par elle-même de l'acide carbonique.
4° MÉTHODES OPTIQUES.
Elles sont fondées sur l'action des solutions de sucre sur la lumière
polarisée, action analogue à celle d'une plaque de quartz, perpen-
diculaire à l'axe. Les degrés du polarimètre, du polaristrobometre, de
l'appareil à pénombres de Cornu, indiquent directement la rotation
du plan de polarisation; ceux du sacchari mètre de Soleil indiquent,
en centièmes de millimètre* l'épaisseur de quartz qui équivaut par
son action optique à la solution sucrée; ils indiquent directement la
richesse des sucres si Ton en pèse une quantité convenable. Le sac-
charimètre de Laurent porte une division angulaire comme le pola-
rimètre de Diot, et en outre une division saccharimétrique qui repré-
sente aussi des centièmes de millimètre de quartz. Dans ce dernier
appareil on opère avec la lumière monochromatique jaune du sodium,
l'emploi du jaune moyen dans l'appareil de Soleil amenant quelques
incertitudes. En France on n'emploie guère que le polarimètre à pé-
nombres, ou le sacebarimètre de Soleil.
AGENDA DU CHIMISTE. 321
(SOI) Préparation de la Uqtteur de Feuung.
i° Dissoudre 34*r,65 de sulfate de cuivre cristallisé et pur dans
200 ce. d'eau distillée.
20 Dissoudre 173 grammes de tartratede sodium et de potassium
dans 480 ce. de lessive de soude d'une densité de 4,44* On verse peu
à peu la première solution dans la seconde, puis on étend le tout
de manière à faire 4 litre (4000 ce.) à la température normale de 47,5.
On amène cette solution à être équivalente exactement à ot^oô de
glucose ou de sucre interverti par 10 ce, et Ton se sert alors de la table
suivante. Soit au contraire 4 titre de x en grammes de glucose pour
10 ce. de Fehling, n le nombre de centimètres cubes de liquide sucré
employé pour 40 ce. de liqueur de Fehling. On a : grammes de sucre
... 35X4000
par litre = : —
-n
Formule de M. Violette.
4* Faire dissoudre 260 grammes de sel de Seignette (tartrate double
de potassium et de sodium) dans 200 grammes d'eau distillée, ajouter
Soo grammes de lessive de soude à 240 Baume.
20 Faire dissoudre 36^,46 de sulfate de cuivre cristallisé dans
440 grammes d'eau.
3° Mêler les deux solutions en versant la seconde dans la première,
agiter et compléter 4 litre à la température de 4 5°.
Cette solution se conserve longtemps dans de petits flacons d'une
centaine de grammes bouchés à rémeri et dont le bouchon est recou-
vert de paraffine, et qu'on place ensuite dans un endroit obscur.
40 ce. de la liqueur de Violette correspondent à o*r,o5o de saccha-
rose (avant l'interversion) ou o*r,o5263 de glucose ou de sucre interverti.
Formule de M. Pasteur.
La liqueur de Fehling présente l'inconvénient de laisser déposer du
cuivre métallique, sous l'influence de la lumière. M. Pasteur a indiqué ;
une formule qui donne un liquide inaltérable à la lumière.
On fait dissoudre séparément :
i3o grammes de soude ;
40Ô — d'acide tartrique;
80 — de potasse :
40 — de sulfate ae cuivre cristallisé.
On mélange et on complète le volume de 4 litre.
Formule employés par M. Boussingault.
4° Sulfate de cuivre cristallisé 4o grammes.
Dissoudre dans 200 centimètres cubes.
2* Tartrate neutre de potassium 460 grammes.
Soude caustique sèche; 43o —
Dissoudre dans 000 centimètres cubes d'eau . mêler et compléter
4 litre, faire bouillir quelques minutes après la préparation.
322
AGENDA DU CHIMISTE.
Cette liqueur est inaltérable et ne dépose pas spontanément d'oxydu le
de cuivre. , . ,, , ,
En nous plaçant dans les conditions habituelles, de solutions ren-
fermant de o,5 à 0,4 pour 400 de sucre réducteur, les volumes de
liquide sucré employés pour io cc.de liqueur de Fehling renferment,
en grammes par litre :
ô
10
41
42
43
*k
4 5
46
«7
48
'9
20
21
22
23
2k
25
Glucose
et lévulose.
5 . ooo
4,546
4,167
3,846
3,574
3,334
3,425
2,94i
2,778
•2,632
2 ,5oo
2,38i
2,273
2,174
2,o83
"uiff.
454
379
321
275
237
209
i84
i63
i46
432
ng
108
99
9*
83
OT3
-3 S
6,35o
«.773
5 292
4,884
4,536
4,233
3,96
3,744
7,000
6,818
6,200
5,770
5,357
5 , 000
4,687
4,4i
3.528 4,i6
3,342
3,i75
3,024
2,886
2,761
2,643
2.54o
3,94
3 . 75o
;i,57i
3,409
3,261
3,125
3,ooo
26
27
28
29
3o
3i
32
33
34
35
36
37
38
39
4o
Glucose .
et lévulose.
1,923
4,852
4,786
1 ,724
4,667
4,643
i ,563
4 ,5i5
4,471
4,(129
4,389
4,301
4,346
1,282
1 ,200
i)iiï.
7*
66
62
57
54
5o
48
44
42
4o
38
35
34
32
2,442
2,354
2,268
2,189
2,117
2,049
1,984
i,924
i,868
i,8i/i
1,764
ii7*7
1,674
4,628
4,588
2,884
2,77'
2,^79
2,586
2,5oo
2,4i9
2,344
2,272
2,206
2,143
2.o83
2,027
i,973
i,923
1,875
Pour avoir la valeur en maltose et lactose hydratées, ajouter
4/19" ou multiplier par 100/95.
AGENDA DU CHIMISTE. 323
(30t) Méthode pondérale de Soxhlet.
Il importe d'opérer toujours dans les mêmes conditions : On mé-
ninge, par exemple, 60 ce. de liqueur de Fehling (qui n'a pas besoin
d'être titrée, et peut se préparer au moment même par le mélange
du tartrate et du cuivre) et 60 ce. d'eau. On fait bouillir, on ajoute d'un
coup 25 ce. de solution renfermant au plus 4 pour 400 de sucre, et,
après deux minutes d'ébullition, on filtre dans un entonnoir spécial de
la forme des anciens tubes à chlorure de calcium, de 42 centimètres
de long et i3 millimètres de diamètre, dont la boule est à moitié
remplie de fibres d'amiante pas trop molles et rangées aussi trans-
\ versalement que possible 3 le tube est lavé à l'eau bouillante, secliè
; et pesé. On filtre le liquide bouillant, on lave à l'eau bouillante, à
r l'alcool, & l'alcool absolu, à Icther. On ajuste le tube sur un appareil à
' hydrogène, et, quand I ether est chassé, on chauffe doucement la partie
' qui renferme l'oxyde de cuivre ; on laisse refroidir, on déplace l'hydro-
' gène par l'air et on pèse. On calcule en s'aidant de la table suivante :
Cu. Glucose. Cu. Glucose. Gu. Glucose.
40 mgr. 6,4 mgr. 5o mgr. 25,9 mgr. 3oo mgr. 456,5 mgr.
20 44 400 5o,9 4oo- 242 ,9
; 3o 46 200 402,6 463 ^9,9
(303) Usage du saccharimètre Soleil.
On dissout 46«r,35 de sucre dans environ 60 centimètres d'eau,
on décolore, s'il y a lieu, par l'addition de 2 ou 3 centimètres cubes
de sous-acétate de plomb (voy. sa préparation, t. 308), on étend à
400 centimètres cubes, et si le liquide est trouble, on le filtre. On en
remplit un tube de 20 centimètres, et on ramène la teinte primitive.
' S'il n'y a que de la saccharose et des substances inactives, le nombre
lu sur la graduation indique la quantité de sucre cristallisé dans
' 100 parties de la matière primitive.
Si d'autres sucres sont en présence, il faut pratiquer l'interversion.
< Le liquide primitif (5o ce.) sans sous-acétate de plomb est additionné
• de 5 ce. d'acide chlorhydrique pur et fumant. On chauffe le tout à 68°
au bain-mnrie, on laisse refroidir et on en remplit un tube de 22 cen-
timètres de long ; si on n'en a que de 20 centimètres, il faut multiplier
le résultat par {£ à cause de l'acide ajouté. Ensuite on emploie les
tables de Glerget (table 305).
Si la liqueur renferme des alcalis ou des carbonates alcalins, ceux-ci
diminuent le pouvoir rotatoire du sucre.
Les nombres suivants indiquent la quantité de sucre dissimulée par
i partie de matière minérale :
Solution renfermant
De 20 â 25 p. 100 10 p. 100 5 p. 100
de sucre. de sucre, de sucre.
4 p. de soude « 1,349 à 4,414 °;$°7 o,45o
. 4 p. de potasse 0,915 o,65o 0,426
1 p. de carbonate de sodium 0,254 0.093 »
4 p. de carbonate de potassium... o,i85 0,443 a
324
AGENDA DU CHIMISTE.
Si on sursature par de l'acide carbonique, il se forme des bicarbo-
nates alcalins, et le sucre reprend en entier son pouvoir rotatoire.
Nota. Les nombres obtenus avec les tables de Clerget et la pesée
de i6sr,35 sont un peu forts, la quantité de sucre équivalant à 4 milli-
mètre de quartz étant voisine de 46*r 2 dans les circonstances de l'opé-
ration (A. Girard et de Luynes).
(304) Dosage du glucose dans les urines.
Le dosage par la liqueur de Fehling s'effectue comme d'habitude, seu-
lement il faut étendre l'urine de telle sorte, qu'elle renferme 4/t pour 400
de sucre et ajouter une plus grande quantité de potasse à la liqueur
cuivrique.
On opère avec le saccharimètre Soleil ou l'appareil Laurent. On dé-
colore par 4/40 d'acétate de plomb et l'on se sert du tube de 22 centi-
mètres. Le nombre de degrés saccharimétriques multiplié par 2,22
donne la quantité de glucose en grammes par litre.
(305) Table de Clerget pour corriger les indications du sacchari-
mètre de Soleil dans Vessai des liquides sucrés.
io° C.
15° C.
20° C.
N.
N'.
io° G.
,15° G
20° C.
N.
N\
M9
4,37
i,34
4
1,64
36.47
33,53
34,85
26
42,54
2,78
2,73
2,68
2
3.27
37157
36,90
36,49
27
44,45
4,*6
4,40
4.02
3
4',9*
38,94
38.25
37,53
28
45.78
5.56
5,46
5,36
4
6,o4
4o.34
39:60
38,87
29
47,42
S'9§
6,83
6.70
5
M7
4i;?4
4o^97
40,2 4
3o
49, o5
8,35
9,74
44,43
12,52
43,9!
8^
9,56
4o,93
42,2Q
i3,66
8.04
9,38
40,72
42,06
i3,4i
6
7
8
9
40
9,84
4 4,44
i3;o8
*4;74
46.35
43.42
44;5i
45,90
47.20
48:68
42,33
43,70
45,07
46,43
47,8o
44,55
42,89
44,23
45,57
46,94
34
32
33
34
35
50,69
52,33
53;97
55,6o
57.24
45,3o
4 5,o3
44,7^
44
47.99
5oJo8
49.46
48,25
36
08^7
46,69
18.08
16,40
16.09
12
49,62
54^.47
5o.53
49^9
37
60, 5o
<7,77
4 7^43
43
24.26
52,86
54^0
5o,93
38
62.44
lHi
*9;<4
^,77
44
22^9
54^5
53.26
02.27
39
63.77
20,86
20. 54
20,44
45
24,52
55,64
54J63
53:63
4o
65^0
22,26
23,65
25,o4
26,43
27,82
24^88
23,25
24,62
25.90
^3i
24,45
22,79
24,4 3
25,47
26,84
46
<7
48
49
20
26.46
27^9
39,43
34;o6
32J70
57.03
5842
59:84
64:20
62.59
55,99
57;.36
58,73
6o'og
64.4b
54,96
56,3o
57,64
58,98
6o',32
44.
42
43
44
45
67,o3
68.67
7o',34
7*^95
73,58
î9'?1
28,68
28,45
24
34.34
63J99
6^82
64.66
46
75.22
3o,6o
3o,o5
29,49
22
35^8
37,64
65,38
64,49
63.00
47
76',85
oi'3§
3i,42
3o,33
23
66,77
65,5b
64J34
48
78,48
33,38
32,79
34,4b
32.46
24
39>5
68.17
66,92
65,68
49
80.4 2
34,77
33>4
25
4o,88
69,57
68/29
67.0.?
5o
84^5
AGENDA DU CHIMISTE.
325
io° C.
15° C.
20° C.
N.
N\
io° C
15° C.
20° C.
N.
N'.
70.95
69,66
68,37
5i
83,38
126,6
124,3
122.0
9i
148,7
72,34
71.02
69,71
52
55>01
128.0
125,6
123.3
92
i5o;4
73,73
72; 3q
73,76
71, o5
53
86,65
129>
127,0
124,7
93
l52,l
75.12
72,40
54
88,29
i3o,8
128,4
126,0
94
i53,7
76,5*
75,12
73,74
55
89,93
132.2
129,7
127,4
95
i55,3
77,90
76,49
75,08
56
9i,56
i33;6
i3i.i
128,7
96
i56,9
458,6
79:29
77,85
76,42
57
93.20
134,9
i32'5
i3o,o
97
80,68
79,22
77,76
58
94,83
i36,3
i33.8
i3i,4
98
460.2
82,07
80,59
79.10
£
96,46
137,7
135.2
i32;7
99
i63;o
83,46
81,94
80,43
60
98,10
139,1
i36;.6
434,0
4 00
84,86
83,3i
81,78
61
99,73
i4o,5
l37'2
i35,4
401
i65.i
86.25
83.68
84,12
62
131.4
i4i,9
139,3
i36;7
102
166,8
87,64
86.o5
84.46
63
103.0
i43,3
i4o,7
438 t
103
168.4
89,02
87:43
85,8o
64
io4i6
144,7
142,0
139,4
104
170,0
9M*
88,80
87,i4
65
io6.3
146,0
i43,4
i4o;8
io5
171,7
91,81
90,16
88,48
66
io7',9
109,5
147;4
144,8
142,1
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93,20
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96,00
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161,3
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107,1
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107,2
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112,7
110,9
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468,3
i65,3
162,2
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109,9
82
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169,7
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122
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144,3
83
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171,1
168,0
164,9
123
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1*6,9
n4,7
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84
137,3
172;5
169,4
1662
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il 3,9
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117.4
4 45,3
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175,3
172.1
i68;9
126
206,0
121,0
118,8
146.6
87
142,2
176,6
i73;5
170,2
127
207^6
122,4
120,2
118.0
88
i43,9
178,0
174,8
474.6
128
209,3
123,8
121.5
449!3
89
145.5
4z9'â
176,2
17^.9
129
210,9
125,2
122J9
120,6
90
i4l,i
180,8
177>
174,2
l3o
212,6
(Dans le sacchari mètre-soleil allemand de Yenlzke ou de Scheibler,
t division = 1 ,543 division française.)
19
326 AGENDA DU CHIMISTE.
Usage de ces tables.
Nombre lu sur l'échelle avant l'inversion (voy. table 303) =D
— — après l'inversion -. = D'
Température = T
i° Les deux chiffres indiqués sur l'échelle du saccharimchf
ont été lus à droite et à gauche du zéro; on prend la somm<
D + l)' = A.
On cherche dans les colonnes se rapportant à la température ac-
tuelle io°, i5° ou 20° les chiffres qui se rapprochent le plus de A.
En suivant la ligne horizontale, on trouve dans les colonnes indi-
quant la quantité de sucre le nombre N et le nombre N\
Le sucre employé contient N pour ioo de sucre cristallisé ou un
litre de la solution renferme N' grammes de sucre cristallisable.
2° La solution de sucre étant préparée comme dans le premier exem-
ple, on a lu les chiffres exprimant la rotation avant et après l'inversion
du môme côté du zéro.
On prend D — D' = A . on cherche dans la colonne se rapportant à
la température actuelle le chiffre qui se rapproche le plus de A et l'on
opère comme ci-dessus.
On peut aussi remplacer les tables de Glerget par la formule appro-
chée :
200 ^^ A
P (pouvoir rotatoire) = -rr — -; Px 4,635 = sucre dans 4 litre.
2oo — 1
(306) Usage du saccharimètre Laurent.
On pèse i6*r,2 du sucre à essayer ; on les dissout de façon à faire
ioo centimètres cubes. On emploie le tube de 20 centimètres et celui
de 22 s'il a été besoin de traiter la solution pari/40 de sous-acétate de
plomb. La teneur du sucre en saccharose est donnée par la gradua-
tion môme de l'instrument; quant à la quantité de sucre par litre de
solution, on l'obtient avec la table suivante :
Nombre Sucre
de divisions. dans 1 litre.
4 4,62
2 3,24
3 4,86
4 6.48
5 8,40
Nombre Surre
de divisons. dans i litre.
6 9,72
7 ",34
8 42.96
q 4 4.58
S'il est nécessaire d'intervertir, on a; en appelant, comme dans la
table 305,. A la différence ou la somme des nombres lus sur l'échelle
saccharimètrique :
200 X A
P = - »g J PX4,62= sucre dans 4 litre.
AGENDA DU CHIMISTE.
327
(307) Table pour déterminer la richesse en sucre du jus de bet-
teraves et autres liquides sucrés, au moyen du polarimèlrc
OUi'
et autres liquides sucrés, ai
u de V appareil Laurent (degrés d'arc). Frbze.
as
2 1
S S
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16,70
18.42
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13,12
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18,70
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9,25
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17,25
18,97
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i4,o4
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19.25
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12,60
9,49
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12.92
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45.5i
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0390
9,72
20,25
22,27
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15,69
15.88
12,50
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9>92
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21
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17,33
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16.24
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10,49
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24,25
23,37
17,53
0674
16,42
i3,5o
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11, i4
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21, 5o
2.3,65
17,74
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i3,75
i5,12
4 1 ;34
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21.75
23,92
47,94
0690
16.78
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1 1 .06
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0698
1^97
14,25
15,67
11,75
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11,24
22,25
24,47
48,35
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17,14
i4,5o
15:95
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046 1
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22, 50
24,75
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12,17
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,11,62
22,70
25,02
i8,'77
0722
47,54
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i6,5o
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«7,86
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12.19
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19,39
0746
48,04
i5j5 47,32
12,99
o5oi
42,37
23,75
26,42
«9^9
1,0753
48,22
328 \GENDA DU CHIMISTE.
(308) Emploi de la table précédente.
100 centimètres cubes de jus sont additionnés de 10 centimètres
cubes de sous-acétate de plomb * et filtrés. Supposons que la rota-
tion imprimée au plan de polarisation par une colonne de 20 centi-
mètres soit de 180, la table aonne pour le degré corrigé 49°,8o: c'est
la déviation qu'on aurait obtenue en employant le tube de 2a centi-
mètres; 400 centimètres cubes de jus renferment 44fr,85 de sucre ou
400 grammes de jus en renferment 44*r,o4.
(309) Analyse optique des matières sucrées.
Nous avons donné table 123 les pouvoirs rolatoires des différents
sucres, d'après les déterminations les plus récentes.
En calculant la prise d'essai du sucre pour le saccharimètre, avec
les formules indiquées; nous trouvons : 46«p,29 d'après Hesse, et 46^,337
d'après Tollens. Ces nombres sont très voisins, et on peut admettre
avec certitude 46^,3 comme le chiffre exact de la prise d'essai.
M. Schmitz a calculé d'après la formule de Tollens les valeurs de
c. grammes dans 400 ce. de solution, et de p grammes dans 400 gram-
mes de solution, d'après a, l'angle observé, pour un tube de 20 centi-
mètres, et suivant les formules
c = o,75o63 a + 0,0000766 a*,
p = o,7473o a — - 0,004723 a*.
La première formule pour se remplacer par une formule approchée
c = 0,752 a. Les valeurs de p ne sont applicables qu'aux solutions de
sucre pur ; si la solution renferme des matières dissoutes autres que
le sucre, on prend sa densité d, on détermine c, et on calcule p = -•
a
La table suivante donne les valeurs de c et p d'après les formules pré-
cédentes ; les différences indiquées correspondent à 4/40* de degré
ou 6'.
Elle s'écarte bien peu de la table précédente de Frèze. En effet,
celle-ci correspond à un pouvoir rotatoire de 66°,67 pour la saccha-
rose ; la formule de M. Schmitz équivaut à 66°,46, et de la formule
approchée c = 0,752 a, nous pouvons calculer fa] = 66,49. ®T nous
avons vu que M. Tollens, d'après ses dernières déterminations, a con-
clu que, pour c égal de 0 à 48 pour 400 de saccharose en solution, on
pouvait considérer [a] comme donstant et égal à 66°,5 ; la formule de
Hesse donne également [a] = 66°, 5 de 40 à 46 pour 400.
1. On le prépare en dissolvant 50 grammes d'acétate de plomb neutre dans
900 grammes d'eau, et faisant digérer, pendant 10 heures, cette solution avec
. 60 grammes de litharge en poudré très fine et fraîchement calcinée.
AGENDA DU CHIMISTE.
329
0,754 t
i,5oi
2,253
3,oo4l
3,755
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5,209
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6,762
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42
12,893}°
43
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*4,q335°
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17,605
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19,568'
20,323
24 ,078
•24,833
22,588
23,343
24,098
24,853
25,641
26,366
27,422
27,878
28,635)0,076
29,392
3o, 148
3o,qo5"
31,662
32,420
33,176
33,q33
34,691
35,449
36,207
36,966
37,724
19,573
20,223) n.
20;868(0»°64
24,540
22,4 49)
22,784>o,o63
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26,523)
2t;*3mo'
27,743
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28,91
3o,4 39
30,729
34,347
34,900)
32,484 o,
33,o57)
o,o5g
o58
Glucose — La glucose anhydre donne dans les mêmes conditions :
c = 0,94727 a + o,ooo4258 a2, ou c = 0,9434 a,
p = 0.94096 a + 0,0081909 a*
Les solutions récentes de glucose manifestent la birotation; il faut
les faire bouillir pendant quelques minutes et les examiner après
refroidissement
Lévulose. — Son pouvoir rolatoireest — ioo=ho,o7 t} t étant le nombre
de degrés au-dessus ou au-dessous de i5°, diminue avee la température.
c= o,5oo a à 45° augmente ou diminue dans le même sens que la
température de o,oo35 par chaque degré en dessus ou en dessous de
4 5° ; à 20°, par exemple, c = 0,548 a, et à 25° c = 0,535 a.
Lactose. — Son pouvoir rotatoire étant de -f- 52°,53 ±o,o55 t, t étant
le nombre de degrés au-dessus ou au-dessous de 200, on peut admettre
sans grande erreur 0 = 0,957 a à i5°, 0.961 a à 200.
Maltose. — La formule est environ c = o,357 a.
Sucre interverti. — A 45°, c = 2,4 34 a.
Dextrineë. — Les dextrines ont un pouvoir rotatoire variant de
330 AGENDA DO CHIMISTE.
•f 340 à -H 4900, soit environ + 200; 10 ce. de liqueur de Fehling
soot réduits par environ o*\4 de dextrine, mais cette réduction ne se
manifeste qu après un certain temps. Elles sont insolubles dans l'al-
cool concentré, ne dialysent ni ne fermentent.
Les mélanges do sucres peuvent s'analyser, en profitant de l'action
qu'ils exercent sur la liqueur de Fehling et sur la lumière polarisée;
on pratiquera au besoin 1 interversion pour le sucre de cannes, et, s'ai-
da nt des tables de Glerget, on aura deux ou trois équations dont les
inconnues sont faciles à résoudre algébriquement.
i° polarimétrique, raie D = 4°, 64 5 saccharimétriques, jaune moyen.
4° saccharimétrique jaune moyen = o°ai67 polarimétrique, raie D.
162 divisions Vivien = 100 divisions saccharimétriques.
(3 IO) Analyse commerciale officielle des sucres.
La prise d'essai est de 1^49, d'après les déterminations de
MM. A. Girard et de Luynes, qui ont trouvé pour le pouvoir rotatoire
du sucre: [<*] D = 67°,34 ou 670 48'.
Lesauteurs recommandent de peser 8o»r,95 de sucre, qu'on dissout
dans 460 ce. d'eau environ; on décante après repos sur un filtre eu
recevant le liquide dans un vase jaugé de 25o ce. ; on lave quatre ou
cinq fois le premier vase, on complète les a5o ce. avec les eaux de
lavage et Ton agite pour rendre le liquide homogène.
4° On dose le sucre au polarimètre sur ôo ce. en ajoutant du sous-
acétate de plomb et complétant 400 ce, filtrant et examinant le liquide
filtré au tube de 20 centimètres.
On pratique l'interversion sur ôo ce., en ajoutant 5 ce. d'acide
chlorhydrique pur et complétant 400 ce., puis chauffant 4/2 heure
à 68°, laissant refroidir et examinant au tube de 20 centimètres.
Les sels existant dans la betterave n'influent presque pas sur le pou-
voir rotatoire du sucre. Le pouvoir rotatoire de l'asparagine est an-
nulé en ajoutant 40 pour 400 d'acide acétique. La chaux diminue
beaucoup le titre du sucre; mais on la reconnaît en faisant passer
dans la solution un courant d'acide carbonique ; on peut la précipiter
par i'oxalate d'ammonium, qui est optiquement sans action sur le sucre.
2° On dose le sucre réducteur, soit par la méthode habituelle, soit
en faisant bouillir la solution de sucre, indiquée plus haut, avec un
excès de liqueur de Fehling titrée; on ramène rapidement le tout à
un volume déterminé, on filtre ou on laisse reposer, et sur la moitié
du liquide on dose le cuivre en excès par une solution titrée de sulfure
de sodium, en présence d'un excès d'ammoniaque, jusqu'à décoloration.
Chaque centimètre cube de Fehling consommé = 0^,005 de sucre ré-
ducteur.
M. Aimé Girard trouve préférable de faire bouillir la liqueur de
Fehling et d'y faire couler un volume déterminé de solution sucrée,
tel que le Fehling reste en excès ; on filtre bouillant, on lave jusqu'à
ce que l'eau filtrée no soit plus alcaline, et on pèse à l'état de
Dr ot oxyde, ou de cuivre métallique en réduisant par un courant d'hy-
AGENDA DU CHIMISTE. 331
drogène dans un creuset de Rose. Gu X 0,669 = sacre réducteur; on
peut aussi redissoudre le protoxyde de cuivre dans de l'alun de fer
additionné d'acide sulfurique, et titrer au permanganate le protoxyde
de fer formé, en diluant avec de Peau bouillie.
3° Dosage de l'eau par dessiccation à uo°, sur 1 ou 2 gr. de sucre.
4° Le résidu du dosage de l'eau est incinéré et fournit les cendres
totales.
5° On introduit à l'aide d'une pipette spéciale 4 2«.35 de solution sucrée,
soit 4 grammes de sucre, dans une capsule ae platine tarée, avec
4 ce. d acide sulfurique. On évapore 2 heures à *3o0 et on calcine
au moufle, puis on pèse le résidu salin qui constitue les cendres
solubles sulfatées.
6° En retranchant de 400 les quatre premiers chiffres trouvés plus
haut, le reste représente la matière organique indéterminée.
Calcul de V analyse. — Du poids des cendres sulfatées on déduit
4/4 oe pour avoir à peu près le poids des cendres normales, qu'on mul-
tiplie par 5 ; on déduit ce produit du titre saccharimétrique trouvé dans
l'interversion : de la différence on déduit encore le poids du sucre
réducteur multiplié par 2 ; le reste représente le rendement imposable
de sucre. M. Aimé Girard propose de multiplier par 4 les cendres
corrigées, par 2 la glucose, et de retrancher du titre saccharimétrique
les deux produits, plus 4,5 qui représente les déchets de fabrication.
D'après Dubrunraut, le coefficient des cendres serait 3.73.
En Belgique on déduit du titre saccharimétrique le poids des cendres
quintuplé et le poids du glucose.
Analyse aux 4/5. — Dans la méthode d'analyse dite aux 4/5 on
évalue la matière organique indéterminée en admettant que son poids
est égal aux 4/5 de celui des cendres ; alors, en retranchant de 400
les quantités de l'eau, du glucose, des cendres et les 4/5 des cendres,
la différence serait la saccharose. Cette méthode n'est pas exacte.
. Le dosage des cendres d'après la méthode officielle indiquée plus
haut nécessite une pipette spéciale.
On opère aussi de la manière suivante : On dose l'eau sur 5 gram-
mes dans une capsule en platine; au résidu on ajoute 2 ce. d acide
sulfurique, on calcine au rouge sombre, on mouille le charbon et
on laisse sécher à 1000, puis on termine l'incinération au moufle.
Sur un autre essai on détermine la matière minérale insoluble, qu'on
déduit des cendres sulfatées trouvées.
(Si i) Richesse en amidon des pommes de terre.
On détermine à l'aide d'une balance hydrostatique la densité des
Eommes de terre sur un échantillon moyen de 5 kilogrammes. Cette
alance porte d'un côté deux paniers superposés, dont l'un, l'infé-
rieur, plonge dans l'eau. On tare le système, on pèse dans le panier
supérieur 5 kilogrammes do pommes de terre; puis on les fait passer
dans le panier inférieur et on enlève des poids pour rétablir l'équi-
libre. En divisant 5 par le 2* poids, on a la densité des pommes de terre.
332
AGENDA DU CHIMISTE.
*4J
"55
c
Mat.
sèche.
e
0
S
•ai
a
(S
Mat.
sèche.
a
0
S
•aï
"S
a
Mat.
sèche.
c
0
s
a
<
<
Û
<
4080
*9,7
4 3,9
4440
26,4
20,3
4440
32,5
26,7
82
20,4
44,3
42
26,5
20,7
42
33,0
27,2
84
20,5
«4i7
14
26,9
24,4
44
33,4
27,6
86
20>9
45,4
46
27 4
24,6
46
33,8
28,0
88
24,4
45,6
48
27,8
22,2
48
34,3
28,5
4090
24,8
46,0
4420
28,3
22,5
4 450
34-7
28,9
92
22,2
16,4
22
28,7
22,9
52
35,4
29.3
94
22,7
*t>>9
24
29»*
23,3
54
35,6
29,8
96
23,4
47,3
26
29,5
23,7
56
36,o
30,2
98
23,5
«7,7
28
3o,o
24,2
58
36,4
3o,6
4 400
24.0
48,2
4430
3o,4
24,6
02
24,4
48,6
32
3o,8
25,0
04
24,8
*9>o
34
3i ,3
25,5
06
25,2
49>4
36
34,7
20,9
08
25,7
49,9
38
32,4
26,3
L'amidon, traité par 20 p. d'eau renfermant 2 pour 400 de soude
caustique, se transforme en une matière translucide et incolore, en-
tièrement fluidifiée par l'acide chlorhydrique, sans aucun résidu. Les
cendres ne doivent pas dépasser 1 pour 400.
Section X. — Agriculture.
(Sifc) Analyse d'une poudretle (L'Hôte).
Matières organiques azotées,
Ammoniaque toute formée. .
Acide nitrique
Acide phosphorique
Acide carbonique
Acide sulfurique
Chlore
Potasse et soude
Chaux ,
Magnésie et oxyde de 1er. . .
Silice, sable, argile
Eau
Azote tolal
4 , 1)2
A l'état normal.
Supposée
sèche.
32,84
47,00
0.59
0,85
o,3o
0,43
4.48
5.99
2,87
4,44
3,5o
5,02
o.36
0,02
2,45
3,08
6,70
• 9^9
2,72
3,9o
4 2,62
49,04
3o,2o
»
2,17
AGENDA DU CHIMISTE.
(S 13) Phosphates de chaux naturels.
333
Apatite (Rivot).
Phosphate tri basique de calcium °/0.
Fluorure de calcium
Peroxyde de fer
Silice
8i,i5
14,90
3, i4
i.-jo
95,00
2,75
traces
2,00
Nodule (Dehérain).
Silice et argile °/0
Acide phosphorique ,
Chaux
Magnésie
Oxyde de fer
Eau
Acide carbonique et peuu .
Islettes.
33,4
20tS
22,5
3,0
3,8
1,0
45,5
Ardennes.
27,4
21.3
3o,8
4,7
14,0
1 ,0
6,8
(314) Richesse moyenne des excréments.
Cheval.
Bœuf.
Mouton.
Porc.
*» iurfn8.
Acide phosphorique. j ^e
Potasse fèces-
/o
0,54
1,55
o,36
0
o,44
4,02
4,5o
°/
o,3a
9,44
0,24
0
0,07
2,36
4,5o
°/o
0,72
i,3i
0,78.
0:02
0,l8
5,70
4,6o
°/o
0,70
o,33
0,02
0,80
0,18
6,5o
i,o3
ru *** l urine.
(315) Valeur des engrais.
Les engrais sont d'habitude vendus sur le titre en azote, en potasse
et en phosphate calcaire, soluble et rétrogradé. On compte comme
1>rix moyen 2 fr. le kilogr. d'azote, 1 fr. le kiïogr. de potasse et i5 cent,
ekilogr. de phosphate. Ainsi le guano, contenant i5 pour 100 d'azote
et 20 pour ioo de phosphate, vaudrait donc 33 fr. les 400 kilogr.
334
AGENDA DU CHIMISTE.
(S 16) Noir de raffinerie servant tf engrais.
Charbon
Phosphale basique de calcium
Carbonate de calcium
Silice
Matières minérales retenues..
Azote
Calciné.
10,8
8i,7
3
2,8
*>7
o
Brut.
62
2
5
(31 1) Guano du Pérou et de Bolivie.
Pérou.
Bolivie.
Pérou.
Bolivie.
Eau
Sable
20
4,20
24
3
2,32
20
*,*9
28
2'7G
4,00
Sels solubles...
Matières volati-
les, organiques
et sels ammon.
Azote
2,98
46,4
42,2
8,2
o,44
46,5
44,6
4,9
Phosphate de cal-
cium
Sels insolubles. .
Potasse
Ammoniaque . . .
(& 18) Poids d'azote et de diverses matières minérales
contenu dans 1000 kilogrammes de fumier.
Azote.
Acide
phospho-
rique
Potasse
et
soude.
Magné-
sie
et chaux.
Fumier d'étable
— frais
— demi-consommé et un peu
desséché
5,
4,5
5
5,8
3,2
2,4
3,5
3,4
8,3
6,6
9<o
5,8
8,5
7,*
44,6
— • consommé
AGENDA DU CHIMISTE. 335
(S 10) Analyse des engrais industriels.
I. Engrais azotés. Éléments à doser.
Débris de chair desséchés . . . . )
Sang desséché / . . . ...
Déchets de laine., drap Azole insoluble.
Déchets de corne, cuirs, poils,. )
NUrate de^ssêT*! '.'.'''.'.'.'. I Az?te 8?}^ ?*> potasse(dans
Nitrate de soude ) le nitrate de Potasse) .
H.; Engrais phosphatés.
Pho^ht^ ; : ; ; . | Acide^ phosphorique inso
Cendres d'os
Superphosphates } A^ttS^VU ^ "*
III. Engrais phosphatés et azotés.
Poudre d'os
Poudrette / Azote organique, acide phos-
Noir de raffinerie ( phonque total.
Tourteaux divers )
Superphosphates azotés ]
Guanos bruts / Acide phosphorique sous
Guanos traités par l'acide sulfu- \ trois formes. Azote ammo-
rique [ niacal, Azote insoluble.
Phosphoguanos )
IV. Engrais phosphatés et potassés.
Cendres de bois J 4 ., , . . . ,
Cendres de tourbe ( Ac»?e Phosphorique msolu-
Cendres de houille \ ble> Potasse
V. Engrais potassiques.
Chlorure de potassium ]
Sulfate de potasse fD.
Salins de betterave ( f otasse-
Carbonate de potasse ;
336
AGENDA DU CHIMISTE.
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o
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>
s
ê
Très grasse.
Id.
Grasse.
Médiocrement grasse.
Tr. maigre (perte 2 %)
Très maigre, renferme
du manganèse.
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o in o « oo o^
O oo"--* r^ r- o
1
CJ
Marbre de Carrare
Pierre à, chaux de Vau-
girard (près Paris).. .
Pierre de Lagneux (Ain).
Pierre de Vichy (Allier).
Pierre de Calviac (Dor-
dogne)
Pierre de Yillcfranche
(Aveyron)
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AGF.NDA DU CHIMISTE.
(3*1) Analyses de terres.
337
Origine des terres.
Acide
phospho-
nque.
Potasse.
Chaux.
Magnésie.
Terre granitique d'Annonay
Terre de Labaryte (Hte-Loirc),
gneiss et granit schisteux.
Terre volcanique de la Li-
magne d'Auvergne
Terre de la vigne de Lacryma-
Christi (Italie)
0,0X7
o,o5i
0,4*6
0.358
°/o
0,2D0
0,263
0,280
3,470
°/o
0
o,o85
3,853
2,1 06
/o
»
o,85o
0,762
o,779
(333) Calcaire Coq ui Mer [Trias).
Carbonate de calcium °/o
Sulfate de calcium
Phosphate de calcium
Carbonate de magnésium
Silice soluble
Alumine
Fer
Potasse
Chlorure de sodium v . .
Silice insoluble
Substances organiques
45,39
0,78
0,4i
39,65
0,33
o,73
0,27
0,21
8,21
0,07
(323) Terres de Roville (de Gasparin).
Terre dolomitique. . .
Terre de la côte... .
Acide
phosphorique.
Potasse.
Chaux.
Magnésie.
0,087
o,o57
0,975
o,i79
0/
7,616
0,009
3,5io
0,025
(3 34) Calcaire à gryphées (Lias) .
Carbonate de calcium °/o 82 ,59
Sulfate de calcium 1,29
Phosphate tribasique de calcium o,43
Carbonate de magnésium 1,89
Silice soluble o , \ 1
Alumine o ,53
Oxyde de fer i , 90
Potasse ... o , 1 5
Chlorure de sodium o .33
Silice insoluble *°,95
338
AGENDA DU CHIMISTE.
(3£5) Terrain jurassique moyen.
Calcaire blanc.
Carbonate de calcium . . .
Carbonate de magnésium
Alumine
Oxyde de fer
Potasse
Soude
Acide phosphorique
Résidus insolubles
Calcaire jaune.
93*°7
0,33
87,99
1,37
*.*7
1,21
*,*9
3,o5
0,01
0,02
0,009
o,85
2,41
0,01
o,77
4,82
(32G) Terrain jurassique. Calcaire oolithique.
Carbonate de calcium % 96 , 97
Carbonate de magnésium o ,5o
Carbonate de potassium o>45
Carbonate de sodium o ,i 8
Carbonate de fer 0,00
Oxyde de feV o,i 1
Argile 0.86
Phosphate tribasique de calcium 0,94
(337) Terre des environs de Reims (Crétacé).
Carbonate de calcium °/0 66 ,70
Phosphate tribasique de calcium 2 ,00
Hydrate de peroxyde de fer 2 , 00
Alumine . 2 , 3o
Silice ... 27,00
(328) Réactif ammoniaco-magnésien.
Celte solution, assez souvent employée pour le dosage de l'acide
phosphorique, se prépare avec 140 grammes de sulfate de magnésium
cristallisé (ou qo grammes de chlorure de magnésium cristallisé) et
440 grammes de chlorure d'ammonium, pour 4700 ce. d'eau et 3oo ce.
d'ammoniaque de densité 0,91.
AGENDA DU CHIMISTE.
339
(339) Marnage .
Calcul des quantités de marne à employer, selon sa richesse en
calcaire et la profondeur des labours, pour élever à 3 pour \ oo
la quantité de calcaire dans une terre qui en est dépourvue (Puvis).
Qmntité
de calcaire
dans la marne.
Profondeur de la couche arable.
8 cm.
11 cm.
14 cm.
16 cm.
19 cm.
22 cm.
*Oto/g
20 » . . .
ko »
6o »
8o »
100 »
me.
244
122
6l
4o
3o
24
me.
324
i6?.
8i
54
4o
32
me.
4o5
202
101
67
Si
4o
me.
487
243
122
81
61
49
me
568
284
142
94
71
57
me.
65o
325
162
108
81
65
(330) Analyse de quelques marnes.
Provenance.
Marne d'Argenteuil..
— de Belleviîle .
— de Viroflay . . .
— de Tournay . .
•8
s. S
»
ai
0
55
0
5,oo
»
9,90
46, o3
»
37,00
4,5o
25, 40
S
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3,90
17,28
ll,0O
i4,io
5,70
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sa
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80,46
27,64
55,00
55,63
ja te
tm CC
« c
2 £?—
traces
»
traces.
(331) Analyse du sol.
i° Analyse mécanique. — On prend 1 kilogramme d'un échantillon
moyen de la terre à analyser, préalablement séché à l'air. On sépare
les éléments par ordre de grosseur, en quatre lots, au moyen de tamis.
1 *r. Lot. Terre passant au travers du tamis n° 1 (écartement entre
les mailles om.ooi) : terre fine.
2* Lot. Terre passant au tamis n° 2 (o^ooS) : terre moyenne.
3° Lot. Terre passant au tamis n° 3 (om.oo5) : petits cailloux.
4° Lot. Fragments restant sur le tamis n° 3 : cailloux.
On pèse chaque lot. Le premier est conservé dans un flacon bouché,
pour les dosages ultérieurs.
On détermine rapidement la proportion de calcaire des lots n° 3 et
340 AGENDA DU CHIMISTE.
n° 4, en les traitant par HC1 étendu, lavant, quand l'effervescence a
cessé, séchant et pesant. On a le poids du calcaire par différence.
2° Analyse physico^chimique (Schlœsing).
Dosage de Veau. —On dessèche 40 grammes de terre fine à l'élu ve
à i5o°, jusqu'à poids constant; on pèse; l'humidité est obtenue par
différence.
Dosage du calcaire et du sable. — io grammes de terre fine sont pla-
cés dans une capsule de porcelaine. On forme une pâte en ajoutant
quelques gouttes d'eau distillée ; on la délaye dans une "faible quan-
tité d'eau, en la frottant légèrement avec l'index contre les parois de
la capsule. On décante le liquide ; on recommence la même opération
avec de nouvelles quantités d'eau, jusqu'à ce que la pâte soit entiè-
rement délayée. La quantité d'eau employée ne doit pas dépasser
a5o ce. — On ajoute de l'acide chlorhydrique par petites portions
aux eaux de lavage réunies dans un vase à précipité, jusqu'à ce que
tout le calcaire soit décomposé; on laisse reposer.
Le liquide clair est décanté sur un petit filtre : il servira au dosage
du calcaire; on lave le précipité à l'eau distillée; puis, après l'avoir
délayé, on le traite par oM,5 de potasse ou 2 ou 3 ce. d'ammoniaque,
pour détruire la matière noire unie à l'argile. On agite à plusieurs
reprises ; on laisse reposer 4 à 5 heures. Après ce temps, on ajoute
de l'eau distillée, on agite et on laisse reposer 24 heures. On dé-
cante le liquide clair au moyen d'un siphon. On traite de nouveau le
précipité par l'eau distillée, on agite, on laisse reposer 24 heures,
puis on décante. On continue ces lavages jusqu'à ce que le liquide,
après 24 heures de repos, soit presque complètement limpide.
Le précipité resté dans le vase est constitué par le sable ; on le des-
sèche et on le pèse.
Dosage de V argile. — Les eaux provenant des lavages précédents
renferment l'argile et la matière noire dissoute par la potasse. On coa-
gule l'argile au moyen de 5 ou 10 grammes de chlorure de calcium,
suivant la quantité de terre employée; la matière noire reste en disso-
lution. Le dépôt formé est recueilli sur un filtre taré, lavé à l'eau dis-
tillée, desséché et pesé.
Dosage de la matière noire. — Le liquide provenant de l'opération
f>récédente est rendu acide par l'acide acétique. On précipite ensuite
a matière noire par le sous-acétate de plomo. On recueille le préci-
pité sur un filtre, on lave, on dessèche et on pèse. On incinère le
précipité, on pèse les cendres; par différence on a la matière noire.
3° Analyse chimique.
Éléments à doser :
Acide phosphorique total.
Potasse.
Chaux.
Magnésie.
Alumine et fer.
Chlore.
Acide sulfurique
Acide nitrique.
Ammoniaque.
Azote total.
AGENDA DU CHIMISTE. 341
Dosage de V acide phospliorique. — Attaquer 20 grammes de terre
{>ar 20 ce. d'acide nitrique, évaporer à sec au bain de sable, reprendre
e résidu par 20 ce. d'acide nitrique et 3o ce. d'eau ; filtrer et laver
à l'eau distillée. Amener le volume du liquide à 5o ce. par évapora-
tion. Précipiter l'acide phosphorique par le molybdate d'ammonium.
Recueillir le phosphomolybdate sur un petit filtre, laver à l'eau con-
tenant 20 0/0 d'acide nitrique ; dessécher à 1000 et peser : \ 00 grammes
de phosphomolybdate d'ammonium = 3,44 grammes d'anhydride
phosphorique.
Pour doser l'acide phosphorique à l'état de phosphate ammoniaco-
magnésien, dissoudre le phosphomolybdate dans l'ammoniaque chaude,
légèrement étendue ; ajouter de l'acide chlorhydrique, tout en main-
tenant la liqueur ammoniacale. Précipiter l'acide phosphorique par le
chlorure de magnésium (voy. Engrais* 334).
Préparation de la liqueur molybdique. — Dissoudre 100 grammes
d'acide molybdique dans 4oo parties d'ammoniaque de d = 0,96;
filtrer, verser dans i5oo parties d'acide nitrique de d = 4,2o; amener
le volume à 2 litres.
Dosage de la chaux. — Traiter 40 grammes de terre par 10 ou
45 ce. d'acide nitrique, suivant la proportion de calcaire, chauffer au
bain de sable, jusqu'à ce que les vapeurs rouges ne se produisent
plus; reprendre par l'eau distillée ; filtrer et laver. — La liqueur
claire est neutralisée par l'ammoniaque, qui précipite le fer et l'alu-
mine; filtrer et précipiter la chaux par f'oxalate d'ammonium. Le
précipité recueilli sur un filtre est séché et calciné. On pèse la
chaux sous forme de chaux vive, ou bien on peut la transformer en
carbonate par addition de carbonate d'ammonium et une nouvelle
calcination.
Dosage du fer et de Valumine. — Le précipité de fer et d'alumine
qui s'est formé dans l'opération précédente est séché et pesé; on a le
poids du sesquioxydedeferet de l'alumine. — Leprécinité est calciné,
et le fer y est dosé par la méthode ordinaire (voy. 185). Le poids
de l'alumine est obtenu par différence.
Dosage de la potasse et de la magnésie. — Traiter 20 grammes de
terre par 20 ce. d'acide nitrique, chauffer au bain de sable jusqu'à
ce que les vapeur rouges cessent, reprendre par l'eau, filtrer. Dans
la liqueur ajouter successivement de l'ammoniaque et de l'oxalate
d'ammonium pour séparer l'alumine, le fer et la chaux; filtrer.
La liqueur claire est évaporée à siccité ; le résidu, calciné avec une
petite quantité d'acide oxalique et un léger fragment d'acide tartrique,
est repris par l'eau. La partie insoluble, recueillie sur un filtre et
calcinée, est la magnésie à l'état d'oxyde.
La liqueur filtrée, acidulée par l'acide chlorhydrique, est évaporée,
et le résidu pesé ; il est formé de chlorure de potassium et de chlorure
de sodium. On le dissout dans un peu d'eau, on y ajoute du chlorure
de platine, on évapore à consislance sirupeuse, et on ajoute de l'alcool.
Après repos, le chlorure double de platine et de potassium est recueilli
sur un filtre, lavé avec un mélange à parties égales d'alcool et d'eau,
342 AGENDA DU CHIMISTE.
séché à 4oo° et pesé. Le poids trouvé multiplié par 0,493 donne la
quantité de potasse. On a la soude par différence.
Dosage de V acide nitrique. — On épuise par l'eau distillée 20 gram-
mes de terre placés dans une allonge. On concentre la liqueur à un
très faible volume. On reprend par du protochlorure de fer et on
introduit par la tubulure, au moyen d'un petit entonnoir, la solution
dans une très petite cornue tubulée portant un tube abducteur qui
plonge dans une cuve à mercure. La capsule ayant servi à l'évapo-
ration de la solution des nitrates est lavée à âeux reprises par de
l'acide chlorhydrique, qui est introduit ensuite dans la cornue. On
chasse l'air de l'appareil au moyen d'un courant d'acide carbonique ;
après quoi, on chauffe doucement, on recueille les gaz dans une petite
Figure.
cloche graduée contenant une solution à 10 0/0 de potasse. Quand il
ne se dégage plus rien, l'appareil est balayé par un nouveau courant
d'acide carbonique. On agite le contenu de la cloche, pour faciliter
l'absorption de l'acide carbonique par la potasse. On ht le volume
de gaz restant (v 336, 3°).
Dosage de l'ammoniaque. — On traite 400 grammes de terre par
de l'acide chlorhydrique à 4/5, ajouté à chaud jusqu'à ce que l'effer-
vescence ait cessé. On filtre, on lave, et le liquide est distillé avec de
la magnésie calcinée (336). On peut également opérer la distillation
directement avec la terre, sans attaquer par un acide.
Dosage de Vazote total. — Le dosage se fait sur 3o grammes de
terre, d'après la méthode de Will, Varentrapp et Péligot (336).
Dosage du sel marin. — On épuise dans une allonge 5o grammes de
terre par 200 à 23o ce. d'eau distillée, on complète exactement 260 ce,
et, sur 5o ce, on dose le chlore avec les liqueurs décimes (220).
(33t) Analyse du sulfate de chavx.
4° Dosage de Veau. — Calciner 4 gramme de matière au rouge
sombre, peser. La différence donne le taux d'humidité.
20 Dosage de V acide sulfurique. — Traiter 4 gramme de sulfate
par 40 ce. d'acide chlorhydrique et 40 ce. d'eau, à chaud. Filtrer,
AGENDA DU CHIMISTE. 343
et peser.
3° Dosage de la ckaux. — Dans ta liqueur filtrée provenant de l'opé-
ration précédente, on précipite l'excès de chlorure de baryum par
quelques gouttes d'aciae sulfurique ; on filtre, on neutralise par de
l'ammoniaque et on précipite la chaux par l'oxalate d'ammonium.
L'opération se continue comme plus haut (Dosage de la chaux).
(3 S 3) Réactif de Nesskr pour l'ammoniaque,
— On dissout a grammes d'iodure de potassium dans 5 ce. d'eau et
on ajoute à chaud et par petites portions de l'iodure de mercure tant
qu'il veut s'en dissoudre; on laisse refroidir, on ajoute 20 ce. d'eau,
on laisse reposer, on filtre et à 20 ce. du liquide on ajoute 3o ce. de
lessive préparée avec de la soude exempte de carbonate, fraîche-
ment fondue et dissoute dans peu d'eau ; si le liquide se trouble,
on filtre. Une trace d'ammoniaque produit un précipité jaune-brun.
(334) Analyse du superphosphate.
i° Dosage de V acide phosphorique total. — Dissoudre à chaud
4 gramme de superphosphate dans 4 5 ce. d'acide chlorhydrique
et 4ô ce. d'eau; évaporer a sec et reprendre ensuite par 40 ce. d'acide
chlorhydrique et 40 ce. d'eau; filtrer. A la liqueur claire ajouter de
l'ammoniaque en excès; dissoudre le précipité formé, par l'acide
citrique, en maintenant le liquide ammoniacal. Précipiter l'acide
phosphorique par 40 ou 45 ce. d'une solution à 40 pour 400 de chlo-
rure de magnésium. Après 42 heures de repos, recueillir le précipité
sur un petit filtre, laver avec de l'eau contenant £ de son volume
d'ammoniaque; sécher, calciner, peser et calculer en anhydride phos-
phorique.
La même méthode doit être suivie pour le dosage de l'acide
phosphorique dans un phosphate tri basique de chaux naturel.
2° Dosage de l'acide phosphorique soluble dans Veau. — Broyer
dans un mortier 2 grammes d'engrais avec de l'eau distillée ajoutée
peu à peu, de manière à délayer progressivement la pâte formée.
Lorsqu'on a employé environ 400 ce. d'eau, décanter le contenu du
mortier dans un flacon jaugé; amener le volume à 200 ce. ; agiter et
laisser reposer 2 heures; filtrer et opérer le dosage de l'acide phos-
phorique sur 400 ce. de liquide, en suivant la marche indiquée.
3° Dosage de V acide phosphorique soluble dans le citrate d'am-
moniaque. — L'acide phosphorique soluble dans le citrate se com-
pose de l'acide phosphorique soluble dans l'eau et de l'acide phos-
phorique rétrogradé ; on obtient celui-ci par différence.
Dans un petit mortier de verre, 4 gramme de matière est broyé
avec ko ce. de citrate d'ammoniaque ajouté goutte à goutte, en délayant
la pâte. On décante le liquide dans un vase jaugé, et avec les eaux de
344 AGENDA DU CHIMISTE.
lavage du mortier on amène le volume à 400 ce. On agite à plusieurs
reprises, et, après une heure de repos, on filtre. On dose l'acide phos-
phorique sur ôo ce. de liqueur, comme plus haut.
Préparation du citrate S ammoniaque. — On dissout 4oo grammes
d'acide citrique cristallisé dans 5oo ce. d'ammoniaque. Quand la dis-
solution est complète et la liqueur froide, on complète le volume à
1 litre avec de l'ammoniaque.
Dosage volumétrique de l'acide phosphorique. «~ Le précipité
de phosphate ammoniaco- magnésien, obtenu par la méthode in-
diquée plus haut, est dissous par de l'eau acidulée avec de l'a-
cide acétique (a pour 400). La dissolution, placée dans un verre de
Bohème, est portée à l'ébullition au bain de sable et on y fait tomber,
au moyen d'une burette, une solution d'acétate d'urane. On a une
assiette de porcelaine blanche, sur laquelle on a disposé à l'avance
une vingtaine de gouttes de solution à ^ de ferrocyanure de potassium •
de temps en temps on touche une de ces gouttes avec la baguette qui
sert à remuer le liquide; la fin de l'opération est annoncée par un
précipité rouge-marron. Du nombre de centimètres cubes de liqueur
d'urane employés, on calcule la quantité d'acide phosphorique.
Lorsque les matières à essayer ne renferment ni fer ni alumine, on
peut les titrer directement. On en prend une quantité renfermant en-
viron o»r,4 de P*05, par exemple les cendres ae o^fi h 4 gramme de
guano, on la dissout dans l'eau additionnée d'un peu d'acide nitrique,
phate par le citrate magnésien (dissoudre dans l'eau 4oo grammes
d'acide citrique et 40 grammes de carbonate de magnésium, ajouter
5oo ce. d'ammoniaque et compléter avec de l'eau i5oo ce). On pèse
une quantité de matière renfermant o«,,4 environ de P205, on la dis-
sout dans l'acide nitrique dilué, on ajoute 40 ce. de citrate magnésien
et un excès d'ammoniaque : ou filtre après 42 heures, on lave à l'eau
ammoniacale à 40 pour 400, on redissout sur le filtre dans l'acide
nitrique au 40\ on sature presque complètement par la soude, on fait
5o ce, on aioute 20 ce. d'acétate acide de sodium et on titre à l'urane.
On titre de môme les solutions d'acide phosphorique soluble dans
l'eau ou dans le citrate.
Préparation de la liqueur d'acétate d'urane, — On dissout
32 grammes d'acétate d'urane dans 4 litre d'eau, et, en opérant
comme plus haut, on en prend le titre au moyen d'une solution titrée
de phosphate rendue légèrement acide au moyen de quelques gouttes
d'acide acétique.
La liqueur titrée de phosphate se prépare avec 40*r,o88 de phos-
phate de sodium cristallisé Na-HPO*. 42 aq., ou 3^,240 de phosphate
acide d'ammonium cristallisé et séché à l'étuve ; pour 4 litre d'eau :
5o ce. =o»r,40o de P905, et à ces 5o ce. on ajoute 40 ce. d'une solu-
tion aqueuse de 400 grammes d'acétate de sodium cristallisé et5o ce.
d'acide acétique cristallisable dans 4 litre, puis on titre l'urane.
AGENDA DU CHIMISTE. 345
(335) Analyse des matières riches enpotasfe.
Dosage de la potasse (Schlœsing). — Si, par exemple, on a à essayer
un sel de Stassfurt (chlorure ou sulfate), on opère ainsi qu'il suit :
On dissout 5 grammes du sel dans 4o ce. d'eau; on filtre, on com-
plète loo ce. et on dose la potasse sur 20 ce, auxquels on ajoute un
léger excès de nitrate de baryum qui précipite l'acide phosphorique et
l'acide sull'urique. La liqueur filtrée est évaporée presque à sec, puis
reprise par 5 ce. d'acide azotique et évaporée de nouveau ; ce traite-
humecte la masse de quelques gouttes d'eau. On lave à l'alcool à 85°,
pour dissoudre les perchlorates autres que celui de potassium qui se
sont formés en même temps. Le perchlorate de potassium est re-
cueilli sur un petit filtre, lavé à l'alcool à 85°, puis dissous par l'eau
chaude ; on évapore à sec la solution, on pèse, et le poids de perchlo-
rate trouvé multiplié par o,3393 donne le taux de potasse K20.
Ce procédé s'applique également au dosage de la potasse dans les
cendres et dans le sol. A cet effet on traite la matière à analyser par
l'acide nitrique comme pour le dosage de l'acide phosphorique total ;
on élimine le fer et l'alumine par l'ammoniaque, on sature l'excès de
réactif par l'acide nitrique. L'opération est ensuite continuée comme
il vient d'être dit.
Dosage volumétrique de la potasse (A Carnot). Principe de la
méthode. — Lorsqu'un sel de potassium est mis en contact avec un sel
de bismuth et un hyposulfite, il se forme un hyposulfite double, par-
faitement défini, de potassium et de bismuth, soluble dans l'eau, mais
précipité sous la forme d'une poudre jaune par l'addition d'alcool.
Pour le dosage, si l'on a, par exemple, à essayer un chlorure de
potassium, on prend 5 grammes de matière, on les dissout dans 3 ou
4 centimètres cubes d'eau, on ajoute io centimètres cubes d'une
liqueur de chlorure de bismuth, 40 centimètres cubes d'hyposûlfile de
chaux et «5o centimètres cubes d'alcool; le précipité jaune se forme.
Au bout de 10 minutes, on filtre, on lave à l'alcool ; on redissout le
précipité par l'eau chaude et on dose l'hyposulfite qu'il contient. — A
i. Préparation de V acide perchlorique (Schlœsing), — On obtient l'acide
perchlorique en traitant à ebaud le perchlorate d'ammonium par l'eau régale.
La réaction se fait dans un ballon de verre. On a ainsi un mélange d'acide
perchlorique et d'acide nitrique contenant un peu d'acide chlorhydrique. Ce
mélange est soumis à une évaporation lente an bain de sable; l'acide chlorhy-
drique est complètement expulsé, ainsi qu'une partie de l'acide nitriqtiA. On cesse
de chauffer lorsqu'il se produit des vapeurs blanches d'acide perchlorique.
346 AGENDA DU CHIMISTE.
La dissolution d'iode est titrée de telle façon que i centimètre
cube = 0^,01 de potasse, en opérant sur du chlorure pur.
L'opération doit se faire très rapidement, l'hyposulfite double de
potassium et de bismuth étant très altérable.
Préparation des réactifs. — Le chlorure de bismuth se prépare
aisément en traitant 100 grammes do sous-nitrate de bismuth par
l'acide chlorhydrique et chauffant doucement. On laisse refroidir, on
ajoute de l'alcool concentré. Après repos, on filtre. Le volume de la
liqueur est amené à i litre.
On dissout dans l'eau 200 grammes d'hyposulfitc de calcium : on
filtre, on amène le volume à 1 litre avec de l'eau.
La liqueur d'iode est préparée avec 56^,96 d'iode pur et environ
75 grammes d'iodure de potassium par litre. 1 centimètre cube de
cette liqueur correspond exactement a o'r,oi de potasse K*0.
(336) Dosage de V azote.
1* Dosage de l'azote organique et de l'azote ammoniacal simul-
tanément (Will, Varentrapp et Péligot). — 1 gramme ou 0^,5 de la
matière, suivant la richesso en azote, sont calcinés avec de la chaux
sodée dans un tube & combustion, contenant au fond une petite quan-
tité d'oxalate de calcium; l'ammoniaque qui se dégage est recueillie
dans un tube à boules contenant un volume connu d'acide sulfurique
normal (table 213) et coloré par quelques gouttes de teinture de
tournesol. On détermine l'excès d'acide avec une liqueur titrée alca-
line; 1 centimètre cube d'acide neutralisé par la potasse correspond à
o*r,oi4 d'azote ou à o^.on d'ammoniaque.
Si Ton veut doser l'azote organique seul , la matière devra être
préalablement épuisée par l'eau distillée, pour enlever les sels am-
moniacaux. Cette précaution devra toujours être suivie pour les en-
grais riches en nitrates, qui devront toujours être éliminés.
Dans quelques cas, la lévigation par l'eau distillée pourrait être
une cause d'erreur, lorsqu'une partie de l'azote organique se trouve
à l'état soluble. Pour avoir l'azote organique total, on devra alors
opérer comme il suit : La matière sera chauffée avec du protochlorure
de fer et de l'acide chlorhydrique, pour éliminer les nitrates. En-
suite on fera bouillir le résultat de cette première opération avec de
l'eau contenant de la magnésie calcinée; les sels ammoniacaux seront
ainsi éliminés.
Préparation de la chaux sodée. — On prépare la chaux sodée
en éteignant 2 parties de chaux vive dans une solution de 4 partie
de soude pure, exempte de nitrates, et calcinant.
Dosage de V azote (Houzeau). — Le principe de la méthode repose
sur la transformation complète en ammoniaque des substances azo-
tées fixes, calcinées au rouge au contact d'un mélange d'acétate, d'hy-
posulfite et de chaux sodée. L'ammoniaque qui se dégage est absorbée
par un volume suffisant d'eau.
Préparation du mélange salin. — Faire fondre au bain-morte.
AGENDA DU CHIMISTE. 347
dans leur eau de cristallisation, 5o grammes d'acélate de sodium et
5o grammes d'hyposulfite de sodium ordinaires. Après refroidisse-
ment, on pulvérise finement le mélange salin et on le conserve pour
quelques jours dans des bocaux bouchés.
Mode opératoire. — Introduire d'abord au fond du lube à com-
bustion en verre ou en fer environ 2 grammes de mélange salin eu
poudre additionné de son poids de chaux sodée grossière, puis, par-
dessus, une colonne de quelques centimètres de la même chaux so-
dée.
Peser o^ô de matière à analyser réduite en poudre fine (pour
la terre io ou 26 grammes) et l'incorporer très intimement avec
10 grammes de mélange salin; après quoi, on la mélange non moins
intimement avec 10 grammes de chaux sodée en poudre fine. Le tout
«st introduit dans lo tube à combustion, qu'on remplit ensuite comme
d'ordinaire par de la chaux sodée et une petite colonne de verre pilé.
Le chauffage du tube à combustion se fait d'avant en arrière.
Le mélange salin, placé au bout postérieur du tube, remplace l'a-
cide oxalique ou l'oxalate de calcium pour la production d'un courant
de gaz inerte destiné à balayer l'appareil à la fin de l'opération.
Pour le dosage scientifique, le gaz ammoniac est recueilli dans un
tube de Will et Varentrapp rempli à moitié d'eau pure colorée par
quelques gouttes de tournesol sensible. La neutralisation se fait au fur
et à mesure de sa production dans le tube à deux boules lui-môme
au moyen d'une burette de Mohr disposée au-dessus de l'orifice du
îube de sortie, qui doit être droit, ou taillé en biseau s'il est oblique.
L'acide titré employé est préparé de façon que 1 ce. représente o,oi
d'azote.
Dans les essais techniques, le tube à boules est remplacé par un
îube abducteur plongeant dans 1 décilitre d'eau. La perte en ammo-
niaque est négligeable.
20 Dosage de l ammoniaque. — Dans un ballon de 1 litre mélanger
4 gramme d'engrais avec o«r,5 ou 4 gramme de magnésie, calcinée ré-
cemment, et 200 centimètres cubes d'eau ; distiller avec l'appareil de
M. Schlcesing : un serpentin en verre, non refroidi, qui s'adapte, par
sa partie inférieure, au ballon, et, par son extrémité supérieure, à un
Eetit réfrigérant formé d'un tube de platine et d'un manchon de verre,
e tube de platine est prolongé par un entonnoir effilé qui conduit
l'ammoniaque distillée dans une liqueur d'acide sulfurique normal.
On peut également, en suivant la méthode de M. Boussingault,
opérer avec un appareil distillatoire ordinaire. Le premier a l'avan-
tage d'être un appareil de fractionnement.
Nota. — Le sulfate d'ammonium doit être essayé par le perchlo-
rurc de fer, pour la présence des sulfocyanures (sulfate du gaz).
On dosera par le même procédé l'ammoniaque dans les guanos,
les eaux-vannes, etc., en distillant 10 grammes de produit avec 3oo ce.
d'eau et 2 à 3 grammes de potasse caustique, et recevant l'ammo-
niaque dans l'acide normal ou normal-décime, suivant la richesse en
ammoniaque.
34S AGENDA DU CHIMISTE.
3° Dosage de l'acide nitrique. (Schlœsing.) — On prend 66 gram-
mes de nitrate de sodium pur, on les dissout dans l'eau distillée et on
complète le volume à 4 litre.
On a monté à l'avance l'appareil suivant : Un ballon de 200 ce.
environ fermé par un bouchon de caoutchouc, qui est traversé par
deux tubes : un tube abducteur plongeant dans une cuve à eau ; l'autre,
qui est un tube droit, descend jusqu'au fond du ballon; il est relié à
un petit entonnoir par un tube de caoutchouc; une pince, mise à che-
val sur le caoutchouc, permet d'interrompre la communication du
ballon avec l'air extérieur.
On introduit dans le ballon, par le petit entonnoir, 3o ce. d'une
dissolution de protochlorure de fer et 3o ce. d'acide chlorhydrique.
On chasse l'air de l'appareil par l'ébullition : cela fait, on fait péné-
trer au sein du protochlorure 5 ce. de la dissolution titrée de nitrate ;
on lave l'entonnoir avec un peu d'acide | on ferme la pince, et le
liquide est de nouveau porté à l'ébullition. Le bioxyde d'azote,
produit par la décomposition du nitrate de sodium par le protoxyde
de fer, est recueilli dans une cloche graduée ; on détermine son vo-
lume V.
D'autre part, on a fait une solution de 66 grammes de l'engrais à
analyser, dans 4 litre d'eau, et on opère de nouveau, comme il vient
d'être dit, sans avoir à changer le liquide contenu dans le ballon. On
détermine le volume V de gaz dégagé.
V'
cr = quantité de nitrate pur, contenu dans l'engrais.
Cette méthode est applicable au dosage des nitrates dans toutes les
substances qui en renferment, quelle qu'en soit la proportion. La mé-
thode indiquée plus haut (Analyse des terres) n'est qu'une simplifica-
tion de celle-ci: on peut donc employer l'une ou l'autre.
L'analyse du nitrate de soude destiné à l'agriculture comprend en
outre les dosages de l'humidité, du chlore (table 220) et de la matière
insoluble. On le falsifie avec du sel marin, du carbonate de soude, du
sulfate de soude ou de magnésie. Les chlorures ont une influence nui-
sible sur la végétation ; il importe que leur proportion soit restreinte
à 4 ou 2 centièmes, et alors, la partie active étant le nitrate, le do-
sage de r acide nitrique fixera la valeur de l'engrais.
Préparation du protochlorure de fer. — On attaque, dans un bal-
lon de 2 litres environ, 200 grammes de petits clous (pointes de Pa-
ris) par l'acide chlorhydrique , au bain de sable ; l'acide sera versé
{>ar petites portions jusqu'à dissolution complète du fer. On filtre, ou
ave le filtre, on complote le volume à 4 litre. La liqueur de proto-
chlorure de fer s'altère très rapidement ; on doit la conserver à l'abri
de l'air, et la renouveler aussitôt qu'elle prend une teinte un peu
foncée.
On peut aussi, du volume de bioxyde d'azote trouvé, déduire la
quantité de nitrate en réduisant à o° et 760 millimètres (tables 54
et 55J; et se servant de la table suivante (219 et 331).
AGENDA DU CHIMISTE.
*49
AzO à 0°
et
Az.
AzO.
Az*05.
Az«G«.
AzO*K.
Az03Na.
à 760—.
ce.
m g.
niff.
mg.
mg.
mg.
mg.
4
0,627
4,3/j3
4,704
2.417
4,024
3,8o5
2
4,254
2,686
3,402
4,834
9,942
43,563
7,610
3
4,884
4,029
5.4o3
7,254
11,4*5
4
2.5o8
5 , 372
6,8o4
9,668
48,084
45,220
5
3,435
6,7*5
8,5o5
42,080
22,6o5
49,020
6
3,762
8,o58
40, 206
i4,5o2
27,426
22,830
7
4,38q
5,04b
9,404
n,9°7
i6,q8q
t9,336
3i,647
26,635
8
40,744
43,6o8
34,468
3o,44o
9
5,643
42.087
45,309
24 ,753
40,689
34,245
(339) Analyse des sulfocarbonatcs (A. Muntz).
Dans un ballon de 5oo ce, on verse 3o ce. de sulfocarbonate à es-
sayer, 3o ce. d'eau et 400 ce. d'une solution saturée de sulfate de zinc.
Le ballon porte un long tube abducteur traversant un petit réfrigérant
ascendant ; son extrémité effilée plonge dans du pétrole (3o ou 32 ce.)
contenu dans une cloche graduée de 5o à 60 ce. de capacité, divisée
en dixièmes de centimètre cube. On agite le mélange des liquides
du ballon. Quand le dégagement du gaz qui se produit a cessé, on
chauffe avec précaution jusqu'à l'ébullition. On lit le volume du li-
quide contenu dans la cloche, on en retranche le volume de l'eau.
L'augmentation de volume du pétrole -f- o-c,2 correspond au volume
du sulfure de carbone condensé.
Dosage de la potasse. — On traite 2 grammes de sulfocarbonate par
l'acide chlorhydrique, on étend de 00 ce. d'eau, on fait bouillir un
quart d'heure. On filtre, on évapore à sec. Le reste de l'opération se
fait comme pour le dosage de potasse, par l'acide perchlorique ou le
chlorure de platine.
(338) Fourrages,
Pour les fourrages herbacés, les graines et les tourteaux, on prélè-
vera un échantillon moyen de 200 ou 3oo grammes, qui, après dessic-
cation à l'air, sera réduit en poudre fine et enfermé Qans un flacon bien
■bpuché.
Si l'on a affaire à des racines, on en choisira un certain nombre don-
nant la moyenne de la récolle à examiner; on les débarrassera de la
terre qui y adhère, puis on les découpera en tranches très fines,
cjur un lot de ces cossettes, on déterminera l'eau contenue dans les
350 AGENDA DU CHIMISTE,
tissus ; le reste de l'échantillon sera desséché complètement à l'étuva
•à 32° et moulu. Cela fait, on pourra opérer comme pour les autres
fourrages.
i° Dosage de V humidité. — 5 grammes ae matière sont desséchés
àl'étuve à no°, jusqu'à ce que le poids ne change plus.
s° Dosage des cendres. — On incinère a grammes de matière, en
ayant soin de ne pas trop chauffer, afin de ne pas volatiliser les chlo-
rures.
3* Dosage de Vazote total. — On opère sur 0^,5 ou î gramme de
matière en suivant la méthode de Will et Varentrapp. Le poids d'azote
trouvé, multiplié par 6,5, donne le taux de matières azotées conte-
nues dans le fourrage.
Il est souvent avantageux de carboniser préalablement la matière à
analyser. Pour cela, elle est imbibée de quelques gouttes d'acide sul-
furique, chauffée au bain de sable pour chasser l'excès de réactif, puis
mélangée avec la chaux sodée. Cette précaution devra toujours être
prise pour l'analyse de certaines substances difficiles à mélanger,
telles que la laine, les crins; les poils, etc. On dissoudra ioo grammes
de ces substances dans l'acide sulfurique^ en chauffant légèrement au
bain de sable. On saturera l'excès d'acide par un poids connu de
craie. La masse bien mélangée et réduite en poudre au mortier sera
pesée et l'azote sera dosé sur une certaine quantité du mélange.
Une proportion donnera la quantité qui correspond à l'échantillon
primitif.
4° Dosage de la matière grasse. — La matière est épuisée dans un
appareil à déplacement, par l'éther ou par le sulfure ae carbone. Lo
dissolvant de la matière grasse est évaporé, le résidu est pesé.
Dosage de Vamidon, des sucres et des gommes. — 2«r,5 de matière
sont introduits dans un flacon en verre épais de i5o ce. et additionnés
de 400 ce. d'eau contenant 2 grammes d'acide sulfurique. On chauffe
quelques instants au bain d'eau salée sans boucher le flacon.
Lorsque la vapeur a chassé l'air, on met un bon bouchon de liège
3u'on fixe par un fil de cuivre. On chauffe au bain de sel (1080) pen-
ant 1 heure et demie, ou au bain-marie pendant 5 heures. On filtre
sur un tampon d'amiante, on lave et on amène le volume à 25o ce.
La liqueur renferme l'amidon, les sucres et les gommes transformés
en glucose ; on les dose en bloc par la liqueur de Fehling.
On peut également opérer par pesée, ôo ce. de la liqueur sont
soumis à l'ébullition avec un excès de liqueur de Fehling. Le précipité
formé est recueilli sur un filtre, lavé très rapidement par l'eau bouil-
lante, séché et incinéré dans une nacelle. L'oxyde de cuivre est réduit
par un courant d'hydrogène pur et pesé. Le poids du cuivre multiplié
par o,56g donne le taux de glucose.
Si l'on dose les matières par rapport à l'amidon, on devra multi-
plier le poids de sucre trouvé par 0,90.
6° Dosage de la cellulose. — Le résidu insoluble resté dans l'enton-
noir est introduit de nouveau dans le flacon avec une liqueur à
5 p. 100 de potasse; on chauffe 4 heure, en prenant les précautions
AGENDA DU CHIMI8TE. 351
qui viennent d'ôlre indiquées. On filtre, on lave à l'eau chaude,
on dessèche, on pèse, on incinère, et, du poids de la matière, on
défalque le poids des cendres. La différence donne le taux de cellulose
brute.
Remarque. — Lorsqu'on a à faire l'analyse d'une substance riche
en matières grasses, il est bon d'opérer les dosages d'amidon et de
cellulose sur la matière épuisée par l'éther.
7* Dosage des matières sucrées. — On épuise une certaine
quantité de la matière, réduite en poudre, par l'alcool à 85°, à
chaud. On chasse le dissolvant, après filtralion ; on reprend le ré-
sidu par l'eau distillée; on décolore le liquide par le noir animal
ou par le sous-acétate de plomb. Le glucose est dosé par la liqueur
de Fehling.
Le reste de la liqueur est additionné de 40 pour 400 d'acide acé-
tique, chauffé en vase clos à ioo° pendant un quart d'heure. Le sucre
de canne se trouve interverti. On dose les deux sucres par la liqueur
de Fehling; par différence on a le sucre de canne.
8° Dosage des matières pectiques fSchlœsing et Mtintz). — 5 gr.
de matière sont introduits dans un ballon muni d'un bouchon portant
un long tube. On ajoute 400 ce. d'alcool à 900 et o«r,5 de carbonale
de potassium dissous dans quelques centimètres cubes d'eau. On
chauffe au bain-marie à 75° pendant une demi-heure ; on filtre sur
un entonnoir garni d'amiante ; on lave d'abord à l'alcool, tant que
la liqueur passe colorée, et ensuite avec de l'alcool contenant 2 pour
100 d'acide chlorhydrique ; on finit le lavage à l'alcool à 900, en
s'arrêtant quand tout l'acide chlorhydrique est enlevé. On laisse éva-
porer l'alcool que retient la matière, et on l'introduit dans un ballon
avec 5occ. d'eau eto^ôo à 4 gramme d'oxalate d'ammonium, suivant
la richesse en matières pectiques. Après une digestion de plusieurs
heures à une température de 35°, l'acide pectique est dissous ; on
filtre en lavant le résidu avec une petite quantité d'eau tiède; le résidu
insoluble est broyé avec du sable et de nouveau traité par l'oxalatc
d'ammonium. Les liqueurs filtrées réunies, additionnées de 3 ou k
fois leur volume d'alcool et de 5 ou 6 ce. d'acide chlorhydrique,
donnent un précipité gélatineux d'acide pectique, qu'on recueille sur
un filtre taré. On lave longtemps à l'alcool à 900, on sèche à ioo°, on
pèse. Les matières albuminoïdes que retient l'acide pectique, sont
une cause d'erreur; on les dose et on déduit leur poids. 11 n'y a1 pas à
tenir compte des matières minérales.
(339) Analyse des betteraves à sucre.
4° Densité du jus. — On râpe un certain nombre de racines privées
du collet, représentant l'échantillon moyen; on exprime le jus et on en
prend la densité au moyen d'un densimèlre. On peut calculer approxi-
mativement le taux de sucre au moyen de la table 342.
On calcule ensuite le déchet produit par l'enlèvement du collet.
352 AMENDA OU CHIMISTE.
Dans beaucoup d'usines on prélève une betterave par panier ou
tombereau, on la coupe en quatre dans le sens de la longueur, et on
prend le quart de cette betterave comme échantillon moyen partiel ;
on réunit tous ces quartiers, on les râpe et on exprime le jus, qui est
ensuile examiné au densimètre, donnant le gramme par litre, ou à
la balance aréothermique.
La correction du densimètre pour la température est de :
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t
t
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4,2
2° Dosage (ta sucre. — On prend 160 ce de jus. on y ajoute 4o ce.
de sous-acétate de plomb à 32° B. On filtre, et dans le liquide clair
on dose le sucre au saccharimètre (voyez Sucre).
3° Quotient de pureté. — On évapore 40 ce. de jus à 4o5°, jusqu'à
ce que le poids ne change plus, on pèse; on a ainsi les matières
fixes. Le quotient de pureté est égal au taux de sucre divise par le
poids des matières fixes moins celui du sucre.
40 Dosage du glucose. — Il est quelquefois nécessaire de doser le
glucose dans les betleraves à sucre; cette opération se fait sur le jus
décoloré, d'après la méthode ordinaire.
5° Dosage des cendres. — On dose les cendres sur 20 ce. de jus.
(340) Composition moyenne des betteraves.
Eau 83,5
Sucre 40,5
Cellulose et petiote 0,8
Matières protéiques azotées 4,5
Autres matières, organiques 2,9
Sels minéraux 0,8
(341) Compost/ton moyenne des cannes à sucre.
(Martinique et Guadeloupe.)
Eau 72,22
Saccharose 47, 80
Glucose 0,28
Cellulose 9,30
Cendres 0,40
AGENDA DU CHIMISTE.
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354.
AGENDA DU CHIMISTE.
(342) Rapport entre la densité et la richesse saccharine
des jus de betteraves.
Densités.
Sucre
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Densités*
Sucre
pour 100 ec.
Densités.
Sucre
pour 100~.
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46,2
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6,4
4006
44.5
4075
46,5
4038
6,6
4057
44,8
4076
46,8
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6,8
4058
42,0
4077
4078
47,0
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4079
47,5
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42,8
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47,7
4043
7,9
4062
43,4
4084
48.0
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48,3
4 045
8,5
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4083
48,7
4046
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4089
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45,3
4090
24,0
4053
40,6
4072
45,6
4091
24,0
(343) Analyses de fourrages (A. Mûntz).
Eléments dosés.
Eau
Cendres, acide carbo-
nique déduit
Matières grasses brutes.
Matières azotées
Amidon et analogues.
Sucre
Matières pectiqucs
Cellulose brute
Corps indéterminés
(par différence)
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3,42
47,36
0.27
0,70
34,40
25.43
400,00
AGENDA DU CHIMISTE,
(344) Poids moyen d'un hectolitre de grains.
355
Blé. ..
Seigle
76 kilogr.
Avoine 47 kilogr.
Maïs 67 -
(345) Composition des cendres des végétaux (expériences
de M. Boussingault, à Bechelbronn).
Substances.
Pommes de terre
Betteraves.
Navets
Topinambours
Froment..
Paille de fro-
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Avoine . . .
Paille d'avoine
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(346) Composition moyenne des céréales.
Substances.
Eau.
Matières
azotées.
Matières
grasses.
Matières
extractives.
Cellulose.
Cendres.
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AGENDA DU CHIMISTE.
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(356) Conversion des centiè
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Poids.
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Volumes
Poids.
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84,9/1
4 4
8.87
00
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(359) Points débullition de V alcool aqueux (GrOning).
Alcool °/0
Alcool °/0
Alcool °/e
Alcool %
Tempéra-
en volume
en volume
Tempéra-
en volume
en volume
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dans
dans
la vapeur.
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bouillant.
qui distille.
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93
8°7,5
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48
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400,0
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86,2
2 5
76
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le thermomètre étant plongé dans le liquide :
Alcool
Point
Alcool
Point
Alcool
Point
Alcool
Point
\lrool Point
Vol-
0
d'ébull.
•/rVol.
5
d'ébull.
°/0vol.
d'ébull.
o/0vol
45
d'ébull.
90. *
Vol.
20
debul.
S8T2
400
95,8
40
92,5
4
92'i
98,3
6
95 0
44
9* -9
9», 5
46
89.7
24
87,9
2
7
94,3
42
47
89,3
22
87,6
3
97,4
8
93,6
43
9*
48
88,9
23
87,3
4
9M
9
93,0
44
9o>5
*9.
88,6
2h
87
36/t
AGENDA DU CHIMISTE.
(358) Analyses de vins divers.
Aude, Corbière 4882
— Nurbonne 4881
— — 4883
Charente 4883
Cher blanc 4883
— rouge 4883
Côte- d Or, Beaune
— Pommard vieux.
— Puligny 1879. . .
— rouge i883-
— 6farac4883
Gar.J, Nîmes 4882
Gironde, St-Estèphe 4878.
— St-Emilion vieux.
— Chàt.-Larose 4864
— Mouton-Rothschild 4878
Hérai-lt, Capeslang 4880.
— Ramejan 4884..
— — • 4883.
— rouge 4883
— Minervois 4883.
Indre-et-Loire, Bléré 4881.
Loir-et-Cher, Blois 4884...
Loire-Inf. Nantes blanc 4 883
Lot, Cahors 4884 .
Pyr.-Orient. Roussillon 4881
Saône-el-Loire, Mâcon 4881
— Thorins 487S
Yonne, Augy 4884
— Joigny 4884
— blanc 4883
Algérie Bône, 4884 .. . ...
— Staouéli 4880
Espagne rouge 4884 .. . . .
— — 4883
Italie, Riposto 4880
— rouçe 4Ê83.
— Sicile 4883
Portugal, rouge 4882
Turquie, Andrinople 4878..
Piquette, lavage des marcs
4883, Midi
-T-z Extraits
100°.
vide
o
4,35
40
5,9 *7,9 20,8 4,68 3,5g traces 2,704,0'
£8.
3,67
2,80
3,48
0,34
0,25
o,34
o,4o
o,65
0,23
0,25
0,45
4,82
0,49
0,72
0,53
0,58
2,33
4,32
0,69
3,5o
2,84
o,48
0,25
traces
0,46
3,02
0.53
o.3o
o,4*
0,45
0.02
,65
4.07
3,oo
3,32
4,54
3,74
0,37
0,27
o,7*
3,76
5.00
39
AGENDA DU CHIMISTE.
(359) Composition moyenne des cendres.
365
Po!ir 1 litre. gr. gr. gr.
Acide sulfurique 0,47 à 0.27 ord/nai rement 0,2
- P-Phonque)^b.anos| _ j o,,55
— chlorhydrique 0,04 0,06 — 0,04
Peroxyde de fer . 0,04 0,02
Alumine phosphatée o,o.3 0,06 — o;o4
Chaux o,of> 0,09
Magnésie 0,44 o,45
Potasse 4 ,00 2,00 — 4
(360) Composition des cendres de vins plâtrés ou non plâtrés.
Matières dosées.
(1) Vin de Montpellier.
(2) Vin des Pyrénées.
(3) Vin de Montpellier plâtré.
(4) Vin des Pyrénées fortement plâtré,
Sulfate de potassium
Sulfate de calcium
Carbonate de potassium
Phosphate de calcium, de magné-
sium et d'aluminium
Chaux
Magnésie.. .
Silicate et peroxjuo de fer
Sulfate de fer
Poids total dos ccndici. . .
Alcool en volume %
Avant le plâtrage,
1
2
gr
0,395
0,000
4,869
o,525
0,082
0,066
o,o35
0,000
gr.
0,367
0,000
4,363
0,395
0,097
0,435
o,o65
0,000
2.962
2,422
4o°;°.
43%.
Après le plâtrage,
3
4
2,996
0,235
7,388
0,365
0,040
0,000
0,395
0,442
0,057
0,000
o,o55
4,420
o,334
0,542
0,000
o,o85
4,490
40,404
"%
«6%.
l3Çf) Analyse sommaire du vin.
Le vin est le produit de la fermentation du raisin frais.
Le chimiste trouvera des indications utiles dans l'avis des dégusta-
teurs sur l'origine des vins et les maladies qu'ils ont subies.
La dégustation donne également les meilleures indications sur la
richesse colorante et la limpidité des vins.
Une analyse sommaire comporte les déterminations suivantes:
366 AGENDA DU CHIMISTE.
4° Densité do vin.— Elle varie pour les vins faits de 0,991 à 0,999. 0°
la détermine généralement à l'œnobaromètre Houdart, qui est un den-
simètre dont le degré est divisé en cinq parties, et dont le o° corres-
pond à la densité 0,986, le i° à 9S7, le i4° à 4,000. En tenant
compte de la richesse alcoolique, la connaissance do la densité du vin
donne un moyen commode de déterminer sa richesse en extrait.
L'œnobaromètre est plongé, en même temps qu'un thermomètre,
dans le vin, renfermé dans une éprouvette. On fait la lecture ao
sommet du ménisque du vin et en même temps on lit ta température
sur le thermomètre. On a d'ailleurs déterminé la richesse alcoolique
du vin par l'ébullioscope, ou par distillation (corrigée).
Le dos de la règle œnobaromélrique contient la table de correction ;
quand la température est au-dessous de i5°, on se sert du tableau
de gauche, et il faut retrancher du degré œnobarométrique le chiffre
qui se trouve à l'intersection de la colonne horizontale donnant la
température et de la colonne verticale donnant la richesse alcoolique ;
au-dessus de 4 5°, tableau de droite, il faut ajouter le «hiffre.
La face antérieure de la règle servira à l'aide de ce nombre corrigé
à donner la richesse en extrait. La graduation de droite contient les
indications œnobarométriques corrigées; en face du chiffre trouvé on
placera l'index de la réglette mobile. Alors sur la graduation de la
réglette correspondant à la richesse alcoolique en volume on cher-
chera le titre du vin, et en face de ce titre la graduation gauche de la
règle donnera la richesse en extrait.
A défaut de règle on emploie les tables spéciales qui accompagnent
l'instrument.
Cette méthode donne de légères erreurs avec les vins sucrés ou
falsifiés, mais elle est assez exacte avec les vins naturels, et en sommé
elle suffit au commerce pour identifier les échantillons de vin.
2e Dosage de l'alcool. Méthode de Gay-Lussac. — On mesure
200 centimètres cubes de vin, autant que possible rafraîchi à 4 5° en-
viron (en le plongeant dans l'eau fraîche) ;.si les vins sont très alcoo-
liques (plus de 45°), on en mesure 400 centimètres cubes, qu'on
mélange avec 400 centimètres cubes d'eau; on en distille la moitié
en condensant la vapeur avec de l'eau très fraîche et renouvelée, en
ayant soin d'appuyer l'ouverture de l'éprouvette contre le fond du
serpentin, afin d'éviter l'évaporation de l'alcool (il vaut mieux au lieu
d'éprouvelte employer des ballons jaugés). Le produit de la distilla-
tion est rafraîchi dans de l'eau à 4 5° environ et ramené exactement
à 400 centimètres cubes avec de l'eau distillée. On détermine exacte
ment la température avec un thermomètre, qui ne serve qu'à cet
usage, essuyé avec un linge propre; l'alcoomètre* doit de même être
essuyé avec un linge fin légèrement imprégné d'alcool. On le plonge
dans le produit distillé, et on lit au-dessous du ménisque; on corrige
l'indication de la température d'après la table (355) et la moitié du
chiffre obtenu est la quantité d'alcool pour cent en volume : si Ton
n'a pris que 4 00 centimètres cubes de vin, il est inutile de dédoubler
le degré.
AGENDA DU CHIMISTE. 367
Il est essentiel de prendre le degré alcoolique à la température où
Ton a mesuré le vin.
Les vins acides ou piqués seront saturés par du carbonate de potas-
sium avant la distillation.
31. Pasteur distille 200 centimètres cubes en recueillant 400 centi-
mètres cubes qu'il mélange avec ôo ce. d'eau de chaux et 5o ce. d'eau
distillée; il redistille ces mélanges en recueillant 100 ce, dont il déter-
mine le titre alcoolique.
Méthode de VébuÙioscope (Malligand). — On fixe l'échelle mobile
de façon que le zéro coïncide avec le bout de la colonne mercurielle
lorsque de l'eau introduite dans l'appareil est en ébullition depuis
quelques minutes. On rince avec le vin et l'on introduit le vin dans la
bouillotte jusqu'au trait marqué, puis l'on fait bouillir après avoir
introduit de l'eau froide dans le réfrigérant. La colonne mercurielle
s'étant fixée pendant s ou 3 minutes, on lit le titre sur l'échelle. Les
résultats sont exacts si la pression est voisine de 0,76. Les vins char-
gés en couleur ou liquoreux doivent être coupés de leur volume
d'eau; les vins de liqueur de 3 volumes d'eau. On ramène par le calcul
le titre au volume de vin primitif. A défaut d'un instrument spécial,
on peut se servir des renseignements contenus dans la table 357.
L'ébullioscope différentiel Amagat comprend deux chaudières, l'une
nnrn.mnnl l'ami stîotïllÂA l'anti*a 1a vîn* \a AAnluAltt /-lii ba«a r<si A>!(
de la vis la colonne mercurielle de gauche en face du petit trait
(du grand trait pour l'eau et les alcools dilués) et a droite on lit
le titre alcoolique. De temps en temps on vérifie le o° en mettant
à droite 45 ce. d'eau distillée et amenant le o° de l'échelle en face
du mercure; on desserre alors la vis de gauche et on ramène le
grand trait de la réglette mobile en face du mercure du thermo-
mètre gauche. On nettoie de temps en temps les chaudières avec
un peu de potasse et d'eau, qu'on fait couler jusqu'à ce que l'eau
sorte bien claire ; on rince bien ensuite. La lampe doit brûler de l'al-
cool à 87°-92° et la mèche doit toucher le fond de la chaudière.
Pour les vins riches en extrait, il est prudent de les dédoubler avec
de l'eau en les essayant à l'ébullioscope.
3° Plâtrage. — Les ministères du commerce et de la guerre ont
fixé à 2 grammes de sulfate de potassium par litre la limite du plâ-
trage. Au delà de cette dose, le vin pourra être refusé. S'il se trouve
on outre dans le vin un excès d'alumine provenant du plâtrage, le
vin devra être refusé.
On emploie, à l'effet de vérifier si le vin dépasse cette limite, une
solution contenant, par litre, 4«r,78i dechlorure de baryum anhydre, ou
5*r,6o8 de sel cristallisé, et io ce. d'acide chlorhydrique ; 40 ce. c'e cette
liqueur, équivalant à 4 centigrammes de K9S04, sont ajoutés à 20 ce.
de vin ; le mélange filtré ne doit plus précipiter par le chlorure bary-
tique.
368 AGENDA DU CHIMISTE.
La liqueur titrée de chlorure de baryum se vérifie soit en mélan-
geant 20 ce. avec g",2 de ligueur normale-décime d'acide sulfu-
rique : le mélange filtré ne doit plus renfermer de quantité notable
de baryte ou diacide sulfurique; soit en évaporant dans une cap-
sule de platine 25 ce. de liqueur avec un petit excès d'acide sulfu-
rique, et calcinant au rouge : on doit avoir o*y235 de sulfate de
baryum.
D'après M.Marty, les vins naturels renferment de ©«y 94 à 0^,583 de
sulfate de potassium par litre. Par conséquent, dans un tube à essais
on introduit 20 ce. de vin, et on ajoute 4 ce. 4/2 du liquide ba-
rytique de Marty *. Sur un petit filtre on verse le liquide et on essaye
les premières gouttes gui passent avec ce liquide barytique ; s'il ne
se forme pas de précipité, le vin n'est pas plâtré; s il s'en forme
un, à 25 centimètres cubes de vin placé dans un nouveau tube & es-
sais on ajoute 2 ce. 4/2 de liquide titré, on filtre et on essaye de nou-
veau ; s'il ne se fait aucun précipité, le vin est légèrement plâtré,
au-dessous de 1 gramme de sulfate de potassium ; s'il s'en fait un, dans
un nouveau tube à essais on met 25 ce. de vin et 5 ce. de liquide
titré; on filtre et on essaye; s'il se fait un précipité, c'est que le vin
tient plus de 2 grammes de sulfate de potassium et doit, être refusé,
aux termes de la circulaire ministérielle.
Il est souvent important de déterminer à peu près la quantité de
sulfate de potassium que renferme un vin, afin de le couper de ma-
nière à ne pas dépasser la dose limite dans le produit vendu. Le pro-
cédé rapide consiste à opérer avec deux séries de cinq tubes à essais
et cinq entonnoirs munis de filtres en papier. Dans les cinq tubes on
verse 40 centimètres cubes de vin ; puis dans le 4W tube on ajoute
4 centimètre cube de la liqueur de M. Marty, équivalant à 4 gramme
par litre de sulfate de potasse; dans le 2* on met 2 ce.; dans le 3*,
3 cc.j et ainsi de suite. Après quelques heures on filtre le contenu
des cinq tubes dans les cinq tubes correspondants de la 2* série, puis
à chacun des liquides clairs on ajoute quelques gouttes de la li-
queur barytique.
Si les n" 3, 4 et 5 donnent des précipités, tandis que les n0- 4 et 2
n'en donnent pas, on en conclut que le vin est plâtré entre 2 et
3 grammes; on peut pousser le dosage plus loin? en répétant ces opé-
rations avec les cinq tubes et prenant 2M,2 de liqueur barytique dans
le 4or, 2,4 dans le 2% 2,6 dans le 3', et ainsi de suite; mais il est rare
que les nécessités commerciales exigent les décimales.
4° Recherche de l'acide salicyliqce. — A 5o ce. de vin on ajoute
2 à 3 ce. de perchlorure de fer officinal et 4 on 2 gouttes d'acide
chlorhydrique ; on agite avec 25 ce. d'ether ou mieux de chloroforme
u'on décante et qu'on lave à l'eau une ou deux fois; on évapore le
' solvant à froid et on ajoute 4 goutte de perchlorure de fer dilué
as
1. 11 se compose de chlorure de bsryum cristallisé Hc',007 et 50 ce. d'acide
chlorhydrique par litre : 10 ce. équivalent à o«r,l K*SU4.
AGENDA DU CHIMISTE. 369
à la teinte jaune-paille, qui donne avec l'acide salicylique une belle
coloration violette.
5° Recherche de la couleur. — Nous donnons ici une méthode som-
maire pour s'assurer que le vin n'est pas coloré artificiellement.
a. On dépose une goutte de vin sur un bâton de craie albuminée,
préparé en trempant dans l'albumine à 40% un bâton de craie, laissant
sécher à ioo° et grattant la couche superficielle. Tout vin donnant
une tache verdâtre, violacée ou rose sera suspect.
6. On sature 3o ce. de vin avec de l'eau de baryte, jusqu'à colo-
ration verte et on agite avec 45 ce. d'éther acétique 3 on laisse
reposer. Tout vin qui colore l'éther acétique doit être rejeté : il ren-
ferme un dérivé basique du goudron de houille.
g. On additionne ôo ce. de vin d'un excès d'ammoniaque et on
agite avec 25 ce. d'alcool amylique pur : si l'alcool amylique se
colore, on a affaire à' l'orseille, ou à un dérivé du goudron de houille,
généralement azoïque.
d. On mesure 4 ce. de vin, on fait virer au violet par du carbo-
nate sodique dilué, on ajoute 2 ce. d'alun à 40 % et 2 ce. de car-
bonate sodique à 40 °/0; on ûltre: toute laque violacée ou bleue,
tout liquide qui n'est pas franchement vert-bouteille, doivent faire
suspecter le vin, qui renferme probablement campéche, cochenille,
nhytolacca, sureau, etc. Le liquide filtré est ensuite acidulé par
l'acide sulfurique et examiné au spectroscope : on y reconnaît aisé-
ment la bande caractéristique du dérivé sulfoconjugué de la fuchsine
(table 364;.
e. A 4 ce. de vin on ajoute 4 ce. d'alun, puis du carbonate de so-
dium jusqu'à formation d'un précipité, qu'on redissout dans un
petit excès d'acide acétique. Un vin oui donne une coloration violet
pur doit être suspecté de renfermer du sureau, hièble, troène, myr-
tille, mauve noire.
(36t) Analyse complète du vin.
On pratiquera d'abord l'analyse sommaire indiquée pius haut, et
qui donnera de précieuses indications sur la marche à suivre pour
1 analyse; on fera ensuite les dosages suivants. Nous comptons les
résultats en grammes par litre ; en Allemagne, il est de règle de les
compter en grammes par 400 ce. à 4ô°.
60 Extraits. — L'extrait se détermine à 4000 ou dans le vide.
Pour l'extrait à 1000, nous conseillons des capsules cylindriques, en
platine, de 7 centimètres de diamètre sur 2b millimètres de pro-
fondeur. On y mesure 25 ce. de vin, qu'on évapore pendant 7 heures,
dans un bain-marie muni d'un niveau constant et d'une grille af-
fleurant exactement le niveau de l'eau, de sorte que le fond de la
capsule plonge dans l'eau et que la capsule elle-même soit entourée de
vapeur d'eau. C'est le procédé qui, d'après nos essais, assure la dessic-
cation la plus régulière et la plus complète. L'augmentation de poids,
multipliée par 40, donne l'extrait à ioo°par litre..
370 AGENDA DU CHIMISTE.
En Allemagne; on emploie des capsules de platine de forme sur-
baissée; de 85 millimètres de diamètre et 20 millimètres de haut,
pesant environ 3o grammes; on évapore 5o ce. de vin au bain-
marie et on chauffe encore a heures 4/2 à l'éluve à eau bouillante.
Pour les vins riches en sucre (plus de 5 grammes par litre), on prend
des quantités de vins telles, que Ton ait 4 gramme à 4«*,5 d'extrait.
Ce procédé est moins régulier que le nôtre.
Pour l'extrait dans le vide, le mieux est d'emplover des vases en verre
spéciaux, que l'on obtient en faisant couper des "becherglas de 7 cen-
timètres de diamètre à i5 millimètres du fond, et rodant le bord. On
tare ces vases, et on marque le poids trouvé, ainsi qu'un numéro
d'ordre, au moyen d'un diamant. La tare ne change que de quelques
milligrammes dans l'espace d'un mois. Dans ce vase on introduit
40 ce. de vin, et on maintient dans le vide sur l'acide sulfurique re-
nouvelé chaque jour, pendant deux jours, puis encore deux ou trois
jours sur l'anhydride phosphorique.
Pour les vins riches en sucre, on prend seulement 5 ce, ou on
opère dans des vases plus grands et de môme forme.
7° Cendres. — On incinère l'extrait à 400°, contenu dans la capsule
de platine, à la température du rouge sombre.
Les vins dont les cendres ne sont pas blanches à la simple calcination
renferment en général du chlorure de sodium.
Aux cendres obtenues on ajoute 5 ce. d'acide sulfurique normal-dé-
cime, on laisse digérer à une douce chaleur, puis on titre l'excès
d'acide et on calcule l'alcalinité en carbonate de potassium.
On recherche ensuite par évaporation avec un peu de carbonate de
sodium l'acide borique (table 133).
On peut doser le chlore par le sulfocyanure sur 25 à ôo ce. de
vin sursatures par du carbonate de sodium, évaporés et incinérés
(table 220).
Une analyse complète des cendres exige au moins 200 ce. de vin ;
il y a lieu de doser les acides sulfurique et phosphorique, le chlore,
la silice, la chaux, la magnésie, la potasse, la soude, l'alumine et
l'oxyde de fer.
Oh doit distinguer les cendres solublcs et insolubles dans l'eau.
Pour les phosphates, on incinère 25 à 5o ce. Si les cendres sont
alcalines, on les reprend par l'acide nitrique et on dose par le mo-
lybdate. Si elles sont peu alcalines, on incinère avec un peu de
carbonate de sodium et de salpêtre.
8° Sulfates. — Ce dosage s'effectue par pesée, sur 400 à 200 ce.
devin (suivant la quantité trouvée à l'essai préliminaire); en acidulant
par 4 ce. d'acide chlorhydrique, chauffant vers go° et ajoutant 3 ce.
pour 200 ce. de chlorure de baryum à 40 0/0 par gramme de sulfate
trouvé (361, 3°) on chauffe encore 2 heures et on filtre : le poids de
sulfate de baryum trouvé, multiplié par 0,7473, donne le sulfate de
potassium correspondant.
90 Sucre. — On peut opérer soit avec le résidu du dosage de l'alcool,
ramené au volume primitif, soit avec le vin; si le vin est incomplète-
AGENDA DU CHIMISTE. 371
ment fermenté, on le sature au violet-bleuâtre par du carbonate de
sodium, on ajoute 10 grammes de noir pur, on évapore à 5o ce,
on filtre, et on lave le noir à l'eau distillée bouillante pour com-
pléter 100 ce.
S'il est peu sucré, le vin (ou le résidu de la distillation ayant servi
ou dosage de l'alcool par le procédé de Gay-Lussac, et ramené au vo-
lume primitif, 200 ce.), est directement traité par 40 grammes de
soir animal et filtré. Le liquide est examiné au polarimètre ; sur une
autre partie on dose le glucose par la liqueur de Fehling; enfin
5o ce. sont fermentes complètement, puis soumis à la dialyse ; on
met de l'antre côté de la membrane au moins 400 à 5oo ce. d'eau ; il
n'est pas nécessaire d'employer de l'eau distillée. Lé lendemain on
examine au polarimètre le liquide resté sur le dialyseur; s'il y a
addition au vin de glucose commercial, la dextrine non dialysable
qui ne fermente pas, dévie à droite le plan de polarisation ; avec
addition de vin de raisins secs, les corps lévogyres non dialy sables
que celui-ci renferme donneront une déviation à gauche.
La méthode officielle allemande prescrit de décolorer les vins peu
sucrés par te noir, et les autres par le sous-acétate de plomb dont
l'excès est précipité par du carbonate de sodium; on titre au Fehling.
Si l'interversion indique la, présence de saccharose, on l'intervertit
par l'acide chlorhydrique, on dose au Fehling et on calcule la différence
des deux dosages en saccharose.
Le dosage direct de la glucose dans les. vins n'est pas absolu-
ment entravé par les tannins du vin. mais par leur présence la
liqueur se colore en vert et la fin de la réaction est plus difficile à
reconnaître : dans les vins blancs, par exemple, le procédé Soxhlet
ou Aimé Girard (pesée du sous-oxyde de cuivre ou du métal) est
très praticable ; dans ce cas il faut ajouter au vin du carbonate de
sodium.
La méthode allemande prescrit, pour l'examen polarimétrique,
de traiter 60 ce. de vin blanc par 3 ce. de sous -acétate do
plomb, de filtrer et à 3o ce. du liquide clair d'ajouter 4 4/2 ce.
de carbonate de sodium saturé. On filtre, on examine au tube de
20 centimètres et on multiplie le résultat par 14/10 (en ajoutant
i/io* au chiffre trouvé). Pour les vins rouges, on prend 60 ce. de
vin, 6 ce. de sous-acétate; à 3o ce. de liquide filtré on ajoute
3 ce. de carbonate de sodium, on filtre, on examine et on ajoute au
chiffre trouvé 4/5* de sa valeur.
Si la déviation dépasse -f- 20' au tube de 20 centimètres, on évapo-
rera 210 ce. de vin avec quelques gouttes d'acétate de potassium
à 20 0/0, à consistance sirupeuse au bain-marie ; on ajoute peu à
peu en remuant 200 ce. d'alcool à 900, on décante le liquide clair pour
le distiller et l'évaporer à 5 ce.; on ajoute i5 ce. d'eau, on décolore
au noir, on filtre; avec les eaux du lavage on complète 3o ce.
Ce liquide est examiné; s'il marque plus de -f- 3o' il renferme
de l'amyline ; il est prudent de le faire fermenter et d'examiner en-
suite.
372 AGENDA DU CHIMISTE.
Si le vin devient laiteux et dépose des grumeaux par son mélange
avec 24/2 volume d'alcool à 90 pour 400, on l'évaporé à consistance
sirupeuse, on épuise le résidu par l'alcool à 96 pour 400, et la gomme
arabique ou la dextrine restante est reprise par l'eau, saccharifiée
sous pression avec l'acide chlorhydrique ; le sucre, dosé au Fehling,
est calculé en gomme ou en dextrine.
400 Acidité. — On salure par la soude-décime 200 à 400 ce.
d'eau, en présence de phtaléine du phénol (tablé 409) jusqu'à co-
loration violette persistante; on y fait couler 40 ce. de vin et on ra-
mène au violet persistant par la soude-décime : les vins rouges sous
l'action de l'alcali passent au violet, puis au gris-souris, et le vi-
rage au violet est facile à saisir si Ton a mis assez de phtaléine. Si
le vin est trop coloré, on pratique des touches avec le papier de tour-
nesol, jusqu'à ce que ia tache soit bleue.
On peut de même déterminer l'acidité de l'extrait dans le vide,
repris par l'eau tiède : on dilue à 200 ou 400 ce, et on titre: on dé-
duit le volume d'alcali nécessaire pour faire virer au violet le même
volume d'eau.
Les acides volatils se dosent en saturant par un alcali 20 ce. de vin,
qu'on concentre au bain-marie dans une cornue traversée par un cou-
rant d'air ; on ajoute un excès d'acide phosphorique sirupeux et on
distille à sec : dans le produit distillé on dose l'acidité qu'on cal-
cule en acide acétique. Suivant l'âge des vins, on trouve de o*r,4
à o«r,5 d'acide acétique par litre.
L'acidité du vin s'évalue ordinairement en acide sulfurique S04Hs
par litre. En Allemagne on l'évalue en acide tartrique pour 400 ce.,
et on la détermine par les touches au papier de tournesol. Les acides
volatils se dosent par distillation avec la vapeur d'eau et titrage, et
se calculent en acide acétique.
L'acidité en acide sulfurique X 4,53 = acidité en acide tartrique,
et inversement celle-ci x o,653 = acidité en acide sulfurique. Si l'on
compte l'acidité en SO5, celle-ci X 4,875= acidité en acide tartrique.
L'acidité en acide acétique X 0,847 = acidité en H'SO4.
44° Tartre. — Dans un ballon on verse 20 ce. de vin avec 80 ce.
d'un mélange d'alcool absolu et d'éther à 65°, à volumes égaux,
puis on laisse reposer 24 heures. Après ce temps on recueille sur
un filtre le précipité, qui est du bitartrate de potassium, on le lave
avec le mélange éthéro-alcoolique, on dissout dans l'eau, et on dé-
termine l'acidité par la potasse norinale-décime dont 4 ce =o«r)oi88i
de tartre dans 20 ce. ou 0,94 par litre; on ajoute par litre or,2
correspondant au tartre dissous par l'alcool éthéré.
En Allemagne, on prend 20 ce. de vin et 200 ce. d'un mélange à
parties égales d'éther et d'alcool absolus.
42° Acide tartrique libre. — On le recherche en saturant 200 ce.
de vin de tartre pur, finement divisé, filtrant après 6 heures et ajou-
tant 2 gouttes d'acétate de potassium : l'acide tartrique libre donne
un précipité au bout de 42 heures, si la température n'a pas changé.
Pour le doser, à 20 ce. de vin on ajoute 2 gouttes d'une solution
AGENDA DU CHIMISTE. 373
alcoolique à 20 0/0 d'acétate de potassium et 80 ce. d'alcool
éthéré; on termine comme un dosage de tartre. En retranchant
du nombre de centimètres cubes trouvés ceux que nécessitait le
tartre, la différence, multipliée paro*r,75, donne l'acide tartrique
en grammes par litre.
Nota. — On doit laisser le bilartrate se déposer pendant 72 heures,
à une température constante entre o et io°; faciliter ce dépôt en
ajoutant dès l'abord une pincée de gros sable quartzeux bien lavé, et
remuant tous les jours plusieurs fois.
*3° Glycérine. — On évapore 25o ce. de vin avec quelques
grammes de chaux éteinte ou d'hydrate de baryte dans le vide sec,
et on reprend le résidu solide par un mélange de 400 ce. d'alcool
à 920 et 45o ce. d'éther à 620. On filtre, on évapore sans chauffer;
on fait passer dans une capsule tarée, on évapore dans le vide sur
l'acide sulfurique, puis sur l'anhydride phosphorique, et on pèse la
glycérine pure.
Si les vins sont plâtrés, ce procédé devient inapplicable. Dans
ce cas, on évapore 25o ce. de vin au cinquième de leur volume, on
ajoute de l'acide hydrofluosilicique, un volume d'alcool: on filtre,
puis on ajoute un excès d'eau de baryte; on évapore dans le vide sur
du sable quartzeux, enfin on reprend par 3oo ce. d'un mélange
d'alcool et d'éther purs et anhydres, à volumes égaux. On évapore
ce liquide et on maintient 24 heures le résidu dans le vide sec sur
l'anhydride phosphorique; on pèse la glycérine pure ainsi obtenue
(H. Raynaud). On multiplie le poids de glycérine par 4 pour le ra-
mener au litre.
Il est préférable de peser la glycérine dans une nacelle tarée assez
grande, qu'on introduit ensuite dans un tube chauffé à 480° et où on
fait le vide. On pèse après 2 heures; la différence de poids donne
exactement la glycérine.
En Allemagne, on évapore ioo ce. de vin dans une capsule spa-
cieuse à fond rond, et quand il ne reste plus que 10 ce, on ajoute
un excès de lait de chaux et du sable lavé, et on termine l'évapora-
tion; le résidu broyé est repris au bain-marie par 5o ce. d'alcool
à 960, recueilli sur un filtre et épuisé par de petites quantités d'al-
cool dont on a en tout 100-200 ce. ; on distille, on reprend le ré-
sidu sirupeux par 10 ce. d'alcool absolu, on filtre, on ajoute i5 ce.
d'éther, on laisse déposer, on filtre et on évapore; on sèche 1 heure
à l'étuve et on pèse.
4 4° Acide sucemique. — On évapore dans le vide 25o ce. de
vin sur du sable, on épuise par l'éther anhydre (environ 25o ce
en plusieurs fois), on filtre, on évapore à sec sans chauffer et on
titre le résidu par la potasse normale-décime dont 4 ce. = 0^,0059
d'acide succinique, soit o,0236 par litre.
45° Tannin. — On sature partiellement par un alcali 40 ce. de
vin de manière à ne laisser qu'une acidité correspondante 3 grammes
par litre, en H* SO4 : on ajoute 4 ce. d'acétate desodium à 40 pour 400,
puis goutte à goutte, tant qu'il se fait un précipité, une solution
374 AGENDA DU CHIMISTE.
de perchlorure de fer à 40 pour 100, dont une goutte = o**,o5 dv
tannin.
Les vins jeunes doivent être dépouillés de l'acide carbonique par
agitation.
Les autres procédés de dosage du tannin sont longs et pas beaucoup
plus exacts que celui que nous décrivons, et qui est recommandé,
concurremment avec celui de Neubauer, par l'Instruction officielle
allemande sur l'analyse des vins.
Les tannins du vin sont solubSes dan» l'éther et se colorent en vert
par le perclilorure de fer.
i6ft Acide malique. — On concentre à moitié 5o ce. de vin, on sur-
sature par du carbonate dé sodium ; dans une fiole jaugée de ôo ce.
on introduit le vin saturé, les eaux de lavage, puis ô ce. de chlorure
de baryum à 40 pour 400 j on complète avec de l'eau jusqu'au trait,
on agite et on laisse reposer : après a4 heures on prélève 25 ce.,
3u*on évapore à sec au bain-marie avec un excès d'acide chlorhy-
rique; on reprend par l'eau et on titre alcalimétriquement. Dans
ces conditions il ne reste comme acides fixes que les acides ma-
lique et citrique : le vin ne renferme pas normalement ce dernier,
et sa présence indiquerait l'addition de baies végétales. Dans ce
cas, on séparerait facilement les deux acides, en concentrant le
liquide alcalin, précipitant par le chlorure de calcium et l'alcool,
et lavant le précipité à l'eau de chaux bouillante qui dissout le malate
et laisse le citrate de calcium.
(363) Falsification du vin.
Les falsifications du vin sont nombreuses, et il est nécessaire de
distinguer deux cas : ou le vin est vendu comme nature!, et il faut vé-
rifier si le vin est réellement du cru et de l'année indiques, ou c'est
un vin de coupage ou de soutirage, et dans ce cas le chimiste ne peut
répondre qu'à celte question : Y a-t-il eu manipulation frauduleuse
ou addition d'éléments étrangers au vin ?
Dans tous les cas, l'analyse chimique devra être éclairée par les
avis de la dégustation. Les questions à poser aux dégustateurs sont
celles-ci : 4° Le vin est-il naturel ou de coupage, et dans ce cas quels
sont les éléments dominants du coupage? a0 Est-il limpide et a-t-il
subi des maladies? 3° A-t-il élé l'objet de manipulations frauduleuses,
mouillage, vinage, etc. ?
Les maladies du vin sont décelées par l'examen microscopique des
dépôts et du fond des bouteilles.
Mouillage. — L'addition d'eau est facile à reconnaître dans les vins
naturels, par la comparaison avec un vin de même origine et de même
année. La comparaison entre les différents éléments des deux vins
indiquera la proportion d'eau ajoutée. Dans le cas des vins de soutirage
dont il est impossible de reproduire un type conforme, l'appréciation
du mouillage se base sur la dégustation et sur les rapports que pré-
sentent entre eux les divers éléments. M. Gautier a indiqué, comme
AGENDA DU CHIMISTE. 375
règle empirique, que dans les vins français, à l'exception de quelques
petits vins du Midi, du cépage dit aramon, en additionnant le degré
alcoolique avec le chiffre exprimant l'acidité en acide sulfurique, le
total doit être de 43 au moins; pour les vins plâtrés on retranche de
l'acidité 0^,2 par gramme de sulfate de potassium. Nous ajouterons à
cette règle que, dans les coupages où entrent des vins étrangers, forts
en alcool et la plupart vinés, le chiffre s'élève à 47, d'après nos obser-
vations : la dégustation indiquera le vinage et la présence des vins
étrangers. Enfin à Paris on peut se baser sur l'usage commercial de
vendre les soutirages en gros, au titre moyen de 44 à 43° d'alcool et
2a à 26 grammes d'extrait, et de les mouiller au cinquième pour la
vente au détail.
Vinage. — Le vinage se caractérise par la dégustation et par la modi-
fication du rapport de l'alcool (en poids) à l'extrait; quand ce rapport
est supérieur à 4,5 pour un vin rouge, on peut affirmer que le vin est
viné. En Allemagne on admet que la glycérine forme les 7 a 44 pour 400
de l'alcool, et que si on en trouve moins de 7 pour 400, le vin est ma-
nifestement viné.
Sucrage. — Le sucre se transformant par la fermentation en alcool
et glycérine, on reconnaît son addition, comme celle de l'alcool, par
la modification du rapport de l'alcool à l'extrait. Si le sucre employé
n'est pas pur, on retrouve dans le vin ses impuretés ; le sucre de fécule
laisse une forte proportion de dextrine non iermentée, qui se retrouve
par l'examen au polarimètre (le vin dévie fortement a droite, surtout
après dialyse), ou en pratiquant le procédé de Neubauer au com-
plet.
Pétiotisage. — Les vins de seconde cuvée, préparés en ajoutant au
marc du sucre et de l'eau, se comportent à peu près comme des vins
mouillés et vinés; l'insuffisance de l'extrait, du tartre, de la glycérine
et la dégustation suffisent à les caractériser, ou au moins à les distin-
guer des vins purs.
Gallisage. — Gall admet qu'un bon moût doit renfermer 24 pour '400
de sucre et 0,6 pour 400 d'acide ; et un moût médiocre 48 à 20 pour 400
de sucre et o,5 à 0,6 d acide : on ajoute au moût les quantités d'eau
et de sucre nécessaires pour diminuer son acidité et ramener sa com-
position au chiffre normal. Les vins gallisés ont à peu près les mômes
caractères que les vins pétiotisés.
Vins de raisins secs. — Les vins de raisins secs renferment un excès
de sucre, de cendres et d'extrait ; aussi les vine-t-on généralement. La
dégustation les reconnaît très facilement, môme dans les coupages.
En général ils renferment très peu de glycérine.
Scheelisage. — L'addition de glycérine se reconnaît par le dosage
de ce corps : elle doit former le 40* au 44* du poids de l'alcool ; si
on en trouve plus, on peut affirmer l'addition de glycérine, dont
on ajoute d'ailleurs des doses assez notables pour adoucir et corser
le vin.
Autres fraudes. — Les vins aigris sont saturés par des alcalis :
on reconnaît cette fraude à l'examen des cendres.
376 AGENDA DU CHIMISTE.
On saie les vins pour masquer le mouillage. Un vin naturel renferme
très rarement plus de of,! de chlorure de sodium, même s'il pousse
dans des terrains salés; le dosage du chlore et de la soude indiquera
donc celte fraude. Le poids du chlorure d'argent x 0,537a = KC1,
cl X 0,4080 = NaCl.
La présence de chlore peut provenir également du déplâtrage du
vin par le chlonire de baryum : alors il se produit du chlorure de po-
tassium. Dans les vins déplâtrés par le chlorure ou le carbonate de
baryum, l'alcalinité des cendres est toujours faible, et inférieure à
4/2 gramme de carbonate de potassium. En outre, le déplâtrage par le
carbonate de baryum introduit dans le vin des quantités appréciables
de baryte, qu'on retrouve dans les cendres.
Les cendres qui renferment une quantité notable de chlorures ont
un aspect fondu caractéristique.
L'addition d'alun se fait rarement seule : elle accompagne générale-
ment la coloration par le sureau.
Four doser l'alumine, on acidulé le vin par l'acide acétique, on pré-
cipite par un léger excès d'acétate de plomb, on filtre, on enlève l'excès
de plomb par 1 acide sulfurique, et dans le liquide ûltré on précipite
par le carbonate de sodium l'alumine (et l'oxyde de fer) : si ce dernier
était abondant, on le séparerait par dissolution dans la potasse et
précipitation de l'alumine par le sel ammoniac. L'alumine lavée et cal-
cinée est pesée. Un vin normal ne renferme que o«r,02 au plus d'alu-
mine ; tout vin qui en renferme plus de o«r,o5 à o«r,i devra être consi-
déré comme aluné. Le poids de l'alumine multiplié par 9,23 donne celui
de l'alun de potasse, ou par 8,82 celui de l'alun d'ammoniaque.
Parmi les agents conservateurs, on n'emploie guère que l'acide
salicylique,dont nous avons décrit le mode de recherche; le borax, qui
donne aux cendres un aspect fondu, et se recherche par la coloration
verte de la flamme, en traitant les cendres par l'acide sulfurique et
l'alcool: enfin l'aciae sulfureux, qui se retrouve comme dans la bière
(table 373).
L'addition d'acide sulfurique libre se fait fréquemment, et ne peut se
prouver que si, en l'absence de l'ai u nage, la teneur des cendres du vin
en acide sulfurique est inférieure à la quantité trouvée par le dosage
direct sur le vin. En outre, il y a lieu de rechercher l'arsenic que ren-
ferment toujours les acides commerciaux.
L'addition d'acide tartrique se décèle par le dosage de l'acide tar-
tiique libre (362, 42°), dont les vins ne renferment que des quan-
tités très faibles, et seulement si les raisins dont ils proviennent n'é-
taient pas mûrs.
Les additions de cidre et de poiré se reconnaissent d'une part à
l'odeur de l'alcool distillé, d'autre part à l'insuffisance du tartre et à
la richesse en acide malique.
En lin il y a lieu de rechercher l'acide oxalique, introduit par les
fleurs de Bassia latifolia, qui servent à faire une piquette grossière
dans le genre des vins de raisins secs, ou bien par les baies de phyto-
lacca, employées à colorer le vin. Le vin traité par le chlorure de
AGENDA DU CHIMISTE. 377
calcium et l'acide acétique laissera déposer Poxalate de calcium, qui
sera rassemblé sur un filtre et pesé.
(S64) Étude de la matière colorante.
La marche sommaire donne déjà des indications utiles sur le groupe
de matières colorantes à rechercher spécialement.
Si, par exemple, la réaction b est suspecte, et qu'il y ait lieu de
procéder à la recherche d'un dérivé basique du goudron de houille,
on prend *5o ce. de vin suspect et on les sature par un léger excès
d'eau de baryte, ou avec une solution aqueuse de potasse ou de
soude, de manière à rendre la liqueur complètement alcaline. La
nuance du précipité obtenu avec l'eau de baryte peut, jusqu'à un cer-
tain point, fournir un indice sur les matières colorantes autres que
celles qui dérivent de l'aniline et qui sont employées à colorer les vins,
campêche, cochenille, etc.; puis on ajoute 25 à 3o ce. d'éther acéti-
que ou d'alcool amylique, on agite et on laisse reposer. On décante
l'éther, ou alcool amylique, on filtre et on évapore rapidement en
présence d'un fil de laine ou d'un mouchet de soie composé de quel-
ques fils de soie (3 ou 4 au plus).
La ligueur éthérée ou l'alcool amylique prend le plus souvent une
coloration plus ou moins rosée, surtout si Ton n'a pas ajouté au vin un
trop grand excès de baryte ; il est bon de s'arrêter quand le précipité
devient vert. La coloration rosée, très sensible surtout avec l'alcool
amylique, s'aperçoit très aisément lorsqu'on regarde horizontalement
la surface de séparation du vin et du liquide ajouté.
Le passage de la solution éthérée à travers un papier à filtre a pour
but d'enlever toutes traces de liqueur-mère aqueuse qui pourrait mas-
quer ou modifier la teinte déposée sur le tissu.
Lorsqu'on a obtenu sur la laine ou sur la soie une coloration rouge,
il suffit, pour distinguer si cette teinte est fournie par la rosaniline ou
la safranine, de verser sur le tissu quelques gouttes d'acide chlor-
hydrique concentré. La rosaniline se décolore et donne une nuance
feuille morte; l'eau en excès ramène la couleur primitive. La safranine
passe, dans les mêmes conditions, au violet, au bleu foncé, et enfin
au vert clair. En ajoutant peu à peu de l'eau, les mêmes phénomènes
de coloration se reproduisent dans l'ordre inverse; enfin, une plus
grande quantité d'eau régénère la couleur primitive.
La safranine et quelques autres matières colorantes dérivées du
goudron ayant peu d'affinité pour la laine, il est bon de faire les essais
de teinture : 4° avec la laine ; 2° avec la soie.
Les violets solubles dans l'eau donnent, par le même réactif, une
coloration bleu-verdàtre, puis jaune; l'eau en excès donne une solu-
tion violette.
La mauvaniline fournit, avec l'acide chlorhydrique, une nuance d'a-
bord bleu-indigo, puis jaune, plus feuille morte que celle produite
avec la rosaniline j l'eau en excès fait virer la solution au violet-rouge.
La chrysotoluidme ne se colore que très peu par l'acide chlorhy-
378 AGENDA DU CIÏIMÏSTE
drique ; pour la caractériser, il suffit de faire bouillir la solution ou
le tissu teint avec un peu de tuthie ou poudre de zinc : les bases don-
nent des leucodérivés incolores, tandis que celui qui est produit par
la chrysotoluidine se colore au contact de l'air.
Le brun d'aniline (brun de phénylène-diamine) se fixe directement sur
le tissu avec une couleur jaune- rouge ; au contact de Pair ou avec quel-
ques gouttes d'acide chlorhydrique étendu, la nuance vire au brun-rouge
foncé. La solution acétique un peu concentrée teint également en brun-
rouge ; en solution étendue, la nuance qui se fixe est brun-jaune.
Enfin ajoutons, en terminant, que, pour distinguer la rosaniline et
autres similaires d'avec la cochenille, il suffira de verser quelques
gouttes d'hydrosulfite de sodium : les sels de rosaniline sont entière-
ment décolorés, tandis que la teinte rose de la cochenille n'est détruite
que très lentement.
Si l'essai c donne une coloration, on opère de môme sur 400 à
*5o ce. de vin, ou sur le résidu de la distillation de l'alcool ; on ajoute
un petit excès d'ammoniaque, jusqu'à virage complet, puis 3o ce.
d'alcool amylique. On agite, on laisse les couches se séparer, on
décante la couche inférieure, on lave l'alcool avec un peu d'eau, on
le filtre et on l'évaporé de préférence dans le vide, ou au bain-
marie, avec quelques centimètres cubes d'eau, une goutte d'acide acé-
tique et un mouchet de soie. On caractérise alors les^ dérivés azoïques,
qui colorent l'alcool amylique en orange ou en rouge, soit sur le mou-
chet, soit sur la couleur déposée sur les parois de la capsule, au
moyen d'une goutte d'acide sulfurique concentré. Si la teinture est rose
et que l'acide sulfurique donne une coloration bleue, verte ou violette,
on a affaire au rouge de Biebrich ; si la teinture est grenat, c'est du
bordeaux ou de la roccelline.
Enfin si l'alcool amylique est violet, et le vin également, il y a lieu
do rechercher l'orseille, en agitant directement le vin avec de l'élher;
on décante et on traite l'éther par l'ammoniaque, qui donne une colo-
ration violette,
Si le vin devient violet, sans colorer l'alcool amylique, il y a lieu
d'agiter en liqueur acide avec l'éther acétique ou l'alcool amylique, et
de rechercher la coralline rouge, ou là cochenille, par le spectroscope.
Le campêche peut se confondre avec ces diverses couleurs ; on le re-
connaît à ce que, en agitant le vin avec l'éther, celui-ci se colore en
jaune et donne un liquide rouge par l'ammoniaque : de plus, le vin
vire au violet par le bichromate de potassium.
Le fernambouc se comporte à peu près comme le campêche.
Dans les mêmes conditions, le vin colore quelquefois l'éther en
ronge, mais l'ammoniaque fait virer cette couleur au jaune-orange.
Le dérivé sulfoconjugué de fuchsine est incolore en liqueur alcaline;
il n'est précipité ni par les sels de mercure, d'alumine ou de baryte,
ni par le sous-acétate de plomb ; l'eau oxygénée ne le détruit que très
lentement ; enfin le borax ne le fait virer que lentement, et la couleur
rose du liquide persiste assez longtemps.
AGENDA DU CHIMISTE. 379
Quant aux réacLions qui permettent de distinguer entre elles les
couleurs végétales, la distinction étant souvent très difficile nous
renvoyons à l'ouvrage de M. Gautier [ta Sophistication des vins) et
nous indiquerons seulement quelaues caractères certains de ces colo-
rants. Le phytolacca donne avec l'alun et le carbonate de sodium une
liqueur lilas ou rose, qui est décolorée par l'ébullition ou par l'eau de
chaux. Le vin coloré au phytolacca est coloré en violet par le carbo-
nate de soude et l'ébullition détruit cette couleur. De plus le vin
falsifié avec ce produit renferme de l'acide oxalique.
Le sureau et l'hièble sont très difficiles à distinguer l'un de l'autre.
Les réactions qui les distinguent du vin sont les suivantes : laque
bleue par l'alun et le carbonate de sodium, coloration gris-fer par le
carbonate de sodium bouillant, teinta bleue ou violette par j'acélate
d'alumine. Cette dernière réaction appartient aussi au troène à la
myrtille et à la mauve noire. '
Pour reconnaître ces deux derniers produits, on dilue 2 ce. de vin
de 18 ce. d'eau, et on ajoute 6 ce. de sulfate de cuivre à 10 pour 400.
La plupart des vins purs sont décolorés : la mauve noire, la myrtille
et les mûres sauvages des baies donnent une coloration bleue ou
violette.
(3GS) Vinaigres.
Le vinaigre se prépare avec du vin on d'autres liquides alcooliques,
soumis à la fermentation acétique, ou bien en diluant l'acide acétique
provenant de la distillation du bois.
Son analyse comprend les* déterminations suivantes :
Densité. — A laide d'un densimètre donnant le millième. Elle doit
varier de 4,018 à 4,020 pour les bons vinaigres.
Acidité. — On la détermine par liqueur titrée, en présence de la
phtaléine du phénol : si on opère sur 40 ce. de vinaigre dilués,
en se servant de la sonde normale, le nombre de centimètres cubes
multipliés par 6 donne l'acidité en grammes d'acide acétique par
litre; ou par 4,9, en acide sulfurique hydraté par litre. Les vinaigres
de vin renferment de 55 à 90 grammes d'acide acétique par litre.
La liqueur acétimétrique de Réveil se prépare avec 45 grammes de
borax et un peu de soude caustique dans un litre d'eau colorée par du
tournesol : 20 ce. saturent 4 ce. d'acide normal de Gay-Lussac.
Dans l'acéti mètre on verse 4 ce, de vinaigre jusqu'au trait 0, puis
la liqueur de borax jusqu'à la coloration rouge vineuse : la gradua-
tion donne le nombre de kilogrammes d'acide cristal lisable dans un
hectolitre de vinaigre.
Extrait et cendres. — On les détermine comme pour les vins.
Tartre et matières réductrices. — On évapore presque à sec
400 ce. de vinaigre; on reprend le résidu par l'eau de manière à réta-
blir le volume de 400 ce.
Sur 20 ce. on dose le tartre comme pour les vins ; le restant est
décoloré au noir et examiné au polarimètre, puis titré au Fehling.
380 AGENDA DU CHIMISTE.
Falsifications. — Les vinaigres de vin renferment de i3 & 20
grammes d'extrait, et le rapport de l'acide acétique à l'extrait est de
4,5 à 5. Si le rapport est plus élevé, il y a addition de vinaigre d'alcool
ou d'acide acétique.
Les vinaigres de cidre et de poiré laissent peu d'extrait, ne renfer-
ment pas de tartre, mais de fortes quantités de malates, et l'extrait a
des caractères spéciaux de goût et d'odeur.
Le vinaigre de bière est faible en acide, très riche en extrait et en
dextrine : son extrait sent le malt et le houblon; il ne renferme pas
de tartre.
Le vinaigre de glucose contient un excès de glucose, de la dextrine
et des sels minéraux, pas de tartre.
Enfin le vinaigre d'acide pyroligneux ne donne ni extrait, ni
cendres^ ni tartre : celui que l'on fait avec l'acide mal purifié déco-
lore le permanganate et se colore en rose par l'aniline (réaction du
furfurol).
On dose l'acide tartrique ajouté comme dans le vin, sur le produit
de l'évaporation du vinaigre redissous dans l'eau qui sert au dosage
du tartre.
Les acides minéraux se reconnaissent en chauffant pendant une demi-
heure 400 ce. de vinaigre avec o^oô de fécule ou d'amidon, puis es-
sayant après refroidissement par l'eau iodée, qui ne donne plus de
coloration bleue s'il y a des acides minéraux.
On recherche l'acide sulfurique libre en évaporant au bain-marie
5o ce de vinaigre; le sirop est repris par ôo ce. d'acool absolu, filtré,
évaporé dans le vide , et dans le résidu redissous dans l'eau on re-
cherche et on dose l'acide sulfurique (lès sulfates étant insolubles
dans l'alcool).
On recherche par le môme procédé l'acide phosphorique.
Acide chlor hydrique. — On distille 400 ce. de vinaigre en con-
densant le liquide qui distille; une goutte de nitrate d'argent indique
si le vinaigre contient de l'acide chlorhydrique libre. — Le vinaigre
contenant rarement plus de o'r,4 par litre de chlore, un dosage de
chlore mettra sur la voie de la falsification.
Acide nitrique. — On chauffe le vinaigre avec son volume d'acide
sulfurique concentré, en présence d'une lame ou de tournure de
cuivre; s'il y a dégagement de vapeurs nitreuses, c'est que le vinaigre
contient de l'acide nitrique.
Enfin les matières acres se reconnaissent très bien à l'odorat et au
goût dans le produit de la saturation du vinaigre par un alcali.
(366) Dosage de l'acide acétique cristallisable.
On détermine approximativement le point de solidification de
l'acide, en en congelant quelques centimètres cubes dans un tube à
essais, que l'on refroidit en le plongeant dans. un verre à pied conte-
nant un mélange réfrigérant (table 112) ; quand l'acide est pris, on
le sort du mélange, et on prend son point de fusion avec un thermo-
AGENDA DU CHIMISTE.
381
mètre, lorsqu'il est fondu à moitié. Puis on le remet dans le mélange
réfrigérant afin d'avoir des germes de cristaux.
On refroidit ensuite une autre portion d'acide à 4 degré au-dessous
du point déterminé comme il vient d'être dit ; on y projette un frag-
ment de cristal d'acide solide, et avec un thermomètre donnant le
dixième de degré, on prend le point exact de solidification de l'acide.
La table suivante donne alors la quantité d'eau ajoutée à 400 parties
d'acide cristal lisable (à ioo pour ioo), dans le mélange constituant
l'acide examiné.
Eau °/0.
Température.
Eau %.
Température.
Eau °/0.
Température.
0
+*6,7
5
+'tt
42
+ 2,7
o,5
«5,9
6
45
— 0 ,2
i
€4,8
7
2»*
48
2,6
4,5
44
8
6,2
■ 24
— 5,i
2
43,2
9
5,3
24
7,4 •
3
42
40
4,3
4
40,5
44
3,6
l_
Bien entendu, l'acide doit être pur et exempt d'acide sulfurique,
d'alcool et de sels, notamment d'acétate de sodium ou d'ammonium.
(367) Analyse de cidres purs.
Alcool o/o en volume
Extrait à 400°
Ex trait dans le vide .
Gendres
Carbonate de potass.
Acidité du cidre
— du résidu sec.
Sucre
I
II
III
IV
V
VI
6
5,2
4,4
3
4
2,6
54,6
3o,q
«*,3
53,2
«9,7
10,7
6o,i
37,6
72,7
6o,8
82
44,4
3,5
2,5
3
2,6
2,54
4,43
2,23
•
4,4o
4,8
4,5l
4,12
3,9
7,5
4,9
3,5
2,9
2.93
2,7
4.4
2,9
2,9
4 .2
4,32
20
1*
37
i6,5
36
4,5
2,8
40,4
48
4,98
4,3
3,2
4,8
I
II
III
IV
V
VI
VII
Cidre pur 4877, fruit des côtes, Bois-Guillaume près Rouen.
Cidre pur 4876, fruit de masure, Yvetot.
Cidre pur 4878, fruit de plaines, Yvetot.
Cidre pur, gros cidre 4880, environs de Bayeux.
Cidre marchand non complètement fermenté.
Boisson de ménage, vendue chez les débitants. Yvetot 4878.
mouillé.
Boisson de ménage des particuliers aisés. Yvetot 4878. mouillé.
382 AGENDA DU CHIMISTE.
(368) Marche de V analyse des cidres.
L'alcool, les deux extraits, l'acidité, le sucre et les cendres se
dosent comme dans le vin.
Le carbonate de potassium se détermine en reprenant par l'eau les
cendres pesées, et saturant par un acide titré le sel alcalin.
On peut admettre que le cidre renferme en moyenne :
Alcool 5 à 6 % vol.
Extrait (sans le sucre réducteur) . 3o*r par litre.
Cendres 2^,7 —
et qu'il renferme au minimum :
Alcool . . 3 % vol.
Extrait iZ** par litre.
Cendres i ;7«r —
Tout liquide dont la composition sera inférieure à celle de ces
nombres sera considéré comme sciemment mouillé et devra être vendu
sous le nom de boisson.
(369) Falsifications du cidre.
La dégustation donne, pour le cidre comme pour le vin, de pré-
cieuses indications.
Mouillage. — L'appréciation du mouillage peut se baser assez
exactement sur les chiffres que nous venons de donner. Dans le cas
de vinage, le rapport entre l'alcool, l'extrait et les cendres est modifié;
or ce rapport est presque aussi constant que dans les vins. On peut
considérer comme vinage l'addition de sucro pur avant la fermen-
tation.
Addition de glucose. — Le glucose ajouté dans le cidre introduit de
l'alcool produit par sa fermentation, et, en outre, de la dextrine infer-
menlescible. On le recherche comme dans les vins, soit par la dialyse,
soit par la méthode de Neubauer.
On doit également rechercher cette saccharose par interversion;
cette saccharose provient souvent de l'addition de mélasse ou de
tranches de betteraves à l'eau qui sert à mouiller le cidre : dans ce
dernier cas, le cidre renfermera des nitrates et des chlorures en forte
proportion • le cidre pur renferme peu de chlorures.
Recherche des agents de conservation. — On emploie surtout
l'acide salicylique et les sulfites. On les recherche comme dans la bière.
Matières' colorantes. — Le cidre mouillé est rehaussé par la coche-
nille ou la nitrorhubarbe : dans ce cas. il se colore en violet par
l'addition d'ammoniaque. Le coquelicot donne avec l'alun et le car-
bonate de potassium une laque rouge vif soluble dans un excès de
réactif. Le caramel se décèle par la paraldéhyde .
Métaux toxiques. — On opère comme pour h bière.
AGENDA DU CHIMISTE.
383
'370) Bières anglaises.
Alcool
Extrait
Cendres . . .
Silice
Potasse ....
Soucie
Chaux f 0/ jps rpndrps
Magnésie > /oaes«ïnaies.
Aie
d'Ecosse.
.5
»,3a
,2
,5
,o
.4
,2
■7
Cendres, °/0 de l'extrait. . . 4-9
P20*.
SO3
Chlore . .
5,
10.
o,
5,
23.
38,
i .
4,
22,
2,
6,
Porter
Aie
de
d'expor-
Londres.
tation.
5,2
7,3
M
5.9
0,32
o,35
1O.0
9*9
20,9
*9>4
33,4
37,4
2.8
*,2
0,3
0,5
48,2
*9,*
6,5
7,7
. 6,5
8,o
8,6
Porter
de
Dublin.
4,7
6.0
o,37
10.9
4P, 5
36,o
4,4
o,7
46,2
4-1
5,5
6,«
(3*1) Bières bavaroises.
Alcool
Extrait
Cendres
Matières albumineuses
Silice... \
Potasse I
Soude.. .1
Chaux . .'
Magnésie >0/odes cendres
FcW. ..
NaCl . ..I
P'O5....]
SO3 /
Bockbier
Bière
blanche
(«)•
blanche.
4,5
3,5
4,6
4,8
0,18
0,10
0,39
o.55
40,0
8.0
25,0
34,6
20,0
4,2
2,6
3,0
0,4
0,7
0,4
o,5
6,5
5,o
26,6
3o,o
6,0
5,2
Bockbier Bière
brasserie r> deté .
Brasserie
royale. I Lcewen.
,85
,28
.85
,45
,3o
:i
o
,0
,65
,2
3
3,o
6,0
0.20
»
44,0
«9,o
0,4
6,0
7,7
0,8
6,0
29,3
5,0
Bière
d'été.
3,9
5o
0,20
o,45
l4,12
34.o
o,5
3,o
8,5
0,2
6 0
32,0
2,8
1. Froment, fermentation superficielle, brasserie royale.
384
AGENDA DU CHIMISTE.
(3 7 S) Bières belges.
Lamhickbrns?. Pcgquct,i839
— - 4869
— — 1873
— brass. Bock frères, 1871
Faro brasserie Bcgquet.
Bière d'orge de Tmlrode.
Bières diverses.
Schwechat, 3 mois.
Griiber Bockale, Strasbourg.
Hatt Espérance, —
Brasserie Perle, —
Tantonville, conserve.
Pilsen, 6 mois.
Alcool.
7,7
Extrait.
Sucre.
5,65
4,06
6,20
2,07
0,32
5,9*
3,3o
o.48
6,38
4,47
0,66
4,3a
:> , i 0
0,71
4,99
2,90
o,48
3,6
6,0
0,96
6,2
6,5
*,5
Ô
7,59
4,46
5,8
6
9,84
6,0
2,39
3,7
4,8
0,67
Dex-
trine.
(393) Analyse de la bière.
Densité. — La densité doit être déterminée à la température de i.r3°
avec un densimètrc donnant directement le dix-millième.
Alcool. — L'alcool se dose par distillation comme dans les vins ;
pour éviter la mousse, on agite préalablement le liquide dans un flacon
rempli an tiers, et à plusieurs reprises, en ôtant ensuite le bouchon
f>our en expulser l'acide carbonique. L'alcool recueilli doit rappeler
'odeur du moût et non celle du houblon. Lorsque la première odeur
ne domine pas, on peut être certain que la bière a été faite avec du
glucose. L'odeur du résidu aqueux offre aussi une grande importance
f>our mettre sur la voie de la falsification. L'alcoomètre doit indiquer
e io° de degré.
On ne peut se servir de l'ébullioscope pour déterminer l'alcool, les
chiffres obtenus avec cet appareil étant trop élevés.
Il est pratiquement sans importance de neutraliser la bière avant la
distillation, sauf pour les bières belges; cette saturation de la vinasse
empêche de tirer les indications de l'odeur du produit distillé.
Extrait. — On évapore au bain-marie, vers 700, 20 ce. de bière dans
une capsule à fond plat, de manière à avoir une grande surface, et l'on
dessèche le résidu jusqu'à poids constant. Si l'on ne prend pas la
précaution d'opérer dans une capsule plate, il faut porter, à la fin de
l'opération, la température de 110 à n5°; mais ce procédé est peu
recommaniable.
On peut aussi opérer ainsi qu'avec les vins, en admettant le terme
de 8 heures comme suffisant.
On peut encore doser l'extrait de la manière suivante : On retranche
de la densité de l'eau, soit 4000, la densité de l'alcool aqueux de
AGENDA DU CHIMISTE. 335
même degré alcoolique que la bière examinée, et on ajout eàce chiffre
la densité de la bière; la somme donne la densité de la bière privée
d'alcool. Comme elle ne contient guère que du glucose et de la dex-
trine, on peut obtenir avec une table calculée à cet effet une approxi-
mation suffisante de la teneur en extrait sec.
Extrait o/o Densité. Extrait 1,0 Densité.
2 4.0080 40 , 4.0404
3 4.0120 14 4.044e
4 4.0160 42 4.0488
5 4.0200 43 4 o53o
6 4.0240 44* 4.0578
7. 4.0284 45 40644
8 4.0322 46 4.0657
9 4.o363 47 4.0700
Densité des solutions de dextrine.
Dextrine c/o. Densité. Dextrine 0/0. Densité.
2,5 4.0097 45 4.0573
5 4.0193 47,5 4.066g
7,5 40288 20 4.077b»
40 4.0383 22,5 4.0863
42,5 1.0479 25 4.0958
Pour la densité des solutions de glucose, voyez table 296.
La bière doit renfermer au minimum 3% d'alcool en volume, et
35 gr. par litre d'extrait, donnant 4 gr. 5 de cendres. Au-dessous de
ces limiles,elledevraêtre vendue sous le nom de petite bièreou boisson.
Glucose, dextrine et matières albuminoïdes. — On évapore au bain-
marie à consistance sirupeuse 5o ce. de bière ; on délaie le sirop dans
2 à 3 ce. d'eau et on verse ce liquide dans 100 ce. d'alcool à 90%; on
lave le vase avec de l'alcool au même degré, et l'on filtre sur un filtre
taré pendant que le précipité est encore iloconneux.
On pèse le résidu séché, et on le divise en deux parts ■ la première
est incinérée, et fournit le poids des sels insolubles dans l'alcool,
c'est-à-dire de presque tous les sels de la bière; la deuxième est
introduite dans un tube à combustion, et on y close l'azote par les
méthodes connues (tables 446 et 336) ; ce poids sert à calculer la
matière albuminoïde en se fondant sur ce que cette dernière renferme
4 5,5 % d'azote; en multipliant par conséquent le poids de l'azote
obtenu par 6,5 (exactement 6.452), ou bien celui de l'ammoniaque
par 5,3, suivant que l'on emploie le procédé de Dumas ou la chaux
sodée, et ramenant le chiffre trouvé au poids du précipité total, on
aura la quantité p. 400 de la matière albuminoïde; en retranchant
ce poids et celui des cendres du poids du précipité on aura la quan-
tité p. 400 des dextrines et des gommes. Les dextrincs que renferme
la bière sont peu étudiées; nous comprenons sous ce nom les corps
22
386 AGENDA DU CHIMISTE.
intermédiaires entre l'amidon et le glucose, non dialysables, insolu-
bles dans l'alcool, et dextrogyres; la coloration par l'iode est nn
caractère particulier de quelques-uns de ces corps.
La liqueur alcoolique dont il a été question plus haut est distillée,
et le résidu additionné d'eau, puis évaporé pour chasser les dernières
traces d'alcool ; on redissout dans l'eau, de manière à faire 400 ce, et
on dose le glucose dans le liquide coloré au moyen de la liqueur de
Fehling, ou bien on décolore par le sous-acétate de plomb ou le noir
animal et on dose le glucose (table 301} au polarimètre.
Les bières renferment d'autant plus de matières albuminoi'des
qu'elles sont plus jeunes. Les bières de garde contiennent à peu près
parties égales de dextrine et de sucre ; les bières fermentées complè-
tement ne renferment plus que des traces de sucre.
On peut aussi doser le glucose par fermentation : 400 p. de glucose
donnent en moyenne 5o p. d'alcool absolu. La dialyse sépare aussi le
glucose de la dextrine. Enfin on peut doser le glucose dans le résidu
de la distillation de l'alcool, en décolorant et titrant par le Fehling.
— La bière renferme de la glucose et de la maltose.
Glycérine. — On évapore à sec dans le vide 3oo ce. de bière et l'on,
malaxe le résidu avec de l'éther de pétrole1. On ajoute delà baryte
au résidu, on évapore de nouveau dans le vide et on épuise par un
mélange de 200 ce d'éther pur et anhydre et de 200 ce. d'alcool
absolu; enfin on évapore la solution éthéro-alcoolique et on maintient
le résidu pendant 24 heures sur l'anhydride phosphorique dans le
vide; il est formé généralement de glycérine pure et peut être pesé
directement.
Acides. — On fait bouillir 400 ce. de bière au réfrigérant ascendant
pour chasser l'acide carbonique: on étend d'eau à 200 ce; et sur
100 ce. du liquide, on dose l'acidité totale en prenant comme indica-
teur la phtaléine du phénol ou l'acide' rosolique. Les autres 400 ce.
l'acide acétique : puis on redis:
on a ainsi l'acide lactique et, par différence avec le premier chiffre',
l'acide acétique.
On exprime généralement l'acidité en centimètres cubes de soude
normale (t. 213) saturés par 400 ce. de bière, ou en grammes de H*SO*
f>ar litre. Le rapport des acides fixes aux acides volatils est norma-
ement de 3o à 4, sauf pour les bières belges; 400 ce. exigent d'habi-
tude 42 à 25 ce. d'alcali normal- décime, soit 4,2 à 2,5 d'alcali normal.
A cide carbonique. — Ce dosage peut se faire facilement par perte
de poids. On place 200 ce. de bière dans un ballon que l'on chauffe de
70 a 8o°. Les gaz se dessèchent en passant sur du chlorure de calcium
qui retient l'eau et l'alcool.
i. On l'obtient en agitant des pétroles légers avec de l'huile d'olive, décantant
la couche supérieure, distillant et recueillant tout ce qui passe avant 60*.
AGENDA DU CHIMISTE, 387
Cendres. — Il faut incinérer ie résidu d'au moins a5o ce. de bière.
Acide phosphorique. — On le dose à l'urane par le procédé habi-
tuel (table 328 et 334), directement dans 400 ce. de bière. Sa pro-
portion varie peu dans la bière normale; on en trouve pan litre o'%5
pour les petites bières, o,6à o,8 pour les bières d'exportation, o,8ào,9
pour le bockbier bavarois.
Alcalis. — II est rare que l'on ait à se préoccuper de la proportion
des alcalis; ce n'est que lorsqu'il s'agit de reconnaître les bières faites
avec des succédanés de l'orge que l'on trouve ainsi quelques indi-
cations. Le dosage se fait par les procédés ordinaires de l'analyse
quantitative.
Plusieurs bières anglaises renferment jusqu'à 0^7 par litre de
chlorure de sodium, provenant, paraît-il, des ingrédients employés.
Les dosages les plus importants sont ceux de l'alcool, de l'extrait,
des cendres, de l'acidité totale et de l'acide phosphorique.
(374) Recherche des falsifications.
Succédanés du malt. — Le dosage des cendres et celui de l'acide
phosphorique montreront l'addition d'autres matières féculentes. Le
glucose commercial renfermant toujours des sels alcalins, chlorure
on sulfate de sodium ou de magnésium, on retrouvera un excès no-
table de ces sels dans les cendres, dont la proportion sera augmentée.
Les sirops de glucose contiennent habituellement 5 grammes de sels par
kilogramme.
Succédanés du houblon. — Le principe amer du houblon est préci-
pité par le sous-acétate de plomb; si le liquide filtré et débarrassé de
i 'excès de plomb est encore amer, on peut présumer une addition de
matières amères étrangères au houblon.
Voici la liste des substances généralement employées pour donner
de l'amertume à la bière :
Acide picrique. Quassia amara. . Noix vomique.
Fiel de bœuf. Saule et Salicine. Buis.
Aloès. Gubèbc. Mousse d'Islande.
Pour leur recherche (méthode de Wittstein),4 litre de bière est éva-
poré à une douce chaleur à consistance sirupeuse, puis le sirop intro-
duit dans une éprouvette à pied et additionné de 5 volumes d'alcool à
90 pour 4 00. On remue souvent avec une forte baguette de verre pen-
dant 2k heures. On décante l'alcool qu'on remplace par une nouvelle
quantité, enfin on réunit les deux liqueurs alcooliques, on filtre et on
distille au bain-marie.
a. Une petite portion de l'extrait alcoolique est additionnée de
3 parties d eau. et dans le liquide, au bain-marie, on met un bout de
laine. Après 1 heure, on le relire et on le lave à l'eau ; on vérifie si la
couleur jaune qu'il a prise est de l'acide picrique, par le sulfhydrate
d'ammonium (table 407)) qui doit faire virer au rouge.
6. Le reste de l'extrait est agité assez longtemps avec 6 parties de
benzine pure. On décante celle-ci, on la remplace par une nouvelle
38S AGENDA DU CHIMISTE
portion, on réunit les deux liquides et on les distille. Il reste un vernis
qu'on partage entre trois capsules de porcelaine. Dans la première, on
verse quelques gouttes d'acide nitrique d'une densité de i;35; s'il y a
coloration rouge : brucine: dans la deuxième, de l'acide sulfurique
concentre ; coloration violette : colocynthine; à la troisième, on
ajoute un cristal de bichromate de potassium et de l'acide sulfurique;
une coloration pourpre indique la strychnine.
c. Lesirop non dissous par la benzine est chauffé aubain-marie pour
expulser le carbure et agité avec de l'alcool amylique pur; si ce der-
nier se colore en jaune ou en rose vineux et est amer, on laisse éva-
porer une petite quantité de la solution sur une plaqiie de verre à la
température ordinaire; s'il y a des cristaux, on a affaire à la picro-
toxine: si le résidu est résineux, coloré et sent le safran , c'est de
Values, Si on verse dans l'alcool de l'acide sulfurique, une coloration
rouge vif indique la sahcine.
l'acide sulfurique donne une coloration rouge-jaune qui passe à l'indigo.
e. Le sirop est débarrassé d'éther par distillation, puis goûté. S'il
est amer, on le filtre et on ajoute une solution ammoniacale de ni-
trate d'argent. S'il n'y a pas réduction, l'amertume est due au quassia;
si, au contraire, on constate une réduction, on évapore une partie de
la solution dans une capsule de porcelaine et on ajoute de l'acide sul-
furique ; une coloration jaune-brun passant peu à peu au violet, in-
dique le ményanthe; si, à froid, on n'observe pas de changement de
teinte et qu'à chaud le liquide se colore en rouge carmin, il y a de la
gentiane.
Fiel de bœuf. — Il donne à la bière une amertume prononcée;
4 à 2 grammes de fiel suffisent pour i litre de bière. Les matières
colorantes que cette substance renferme ne colorent pasl'éther à froid.
Pour les retrouver, on évapore la bière aux deux tiers, puis ou
la traite encore chaude par l'alcool amylique qui dissout la presque
totalité des matières colorantes de la bile, et l'on constate les carac-
tères de celles-ci dans le résidu de l'évaporation de l'alcool.
Salicïne. — L'écorce de saule et la salicine que l'on introduit quel-
quefois dans la bière pourront être reconnues en isolant la sahcine
elle-même par le sous-acétate de plomb qui ne la précipite pas, et en
recherchant sa réaction principale, c'est-à-dire la coloration rouge
groseille qu'elle prend au contact de l'acide sulfurique.
Méthode de Kubicki. — Cette méthode d'anaiyse étant fort longue,
nous renvoyons au Dictionnaire de Chevallier et Baudrimont. ou bien
à l'ouvrage de Bolley et Kopp; elle s'appuie sur le procédé de Dra-
gendorff, qui consiste à agiter les solutions acides ou alcalines avec
différents dissolvants.
Buis. — Le tannin précipite la buxine, qui peut se reconnaître aux
caractères suivants : elle n'est colorée ni par l'acide sulfurique ni par
l'acide iodique ; la potasse la précipite, puis, employée en excès la
AGENDA DU CHIMISTE. 389
icdissout : l'acide picrique et les réactifs généraux des alcaloïdes la
précipitent.
Agents te conservation. — On emploie actuellement: les sulfites, le
salicylate de sodium, l'acide oxalique et l'acide borique ou le borax.
Sulfites. — On emploie d'habitude le bisulfite de calcium liquide,
de densité 1,07, à la dose de 4 litre par to hectolitres de bière. Mais
on ne peut le caractériser dans la bière même, car l'extrait masque
complètement les caractères habituels des sulfites.
La recherche de l'acide sulfureux s'exécute facilement en ajoutant
à 5o centimètres cubes de bière 5 grammes d'acide sulfurique pur,
puis en faisant passer dans le mélange un courant d'acide carbonique
pur. L'acide sulfureux ainsi entraîné est dirigé dans une solution
ue chlorure de baryum mélangée d'eau iodée. S il se forme du sulfate
de baryum, on peut conclure à la falsification.
d'î
amvti m
additionné de perchlorure de fer très étendu donne une coforation vio-
lette caractéristique.
Si Ton veut doser l'acide salicylique, on prend 5o centimètres de
bière, et on répète le traitement ci-dessus jusqu'à épuisement com-
plet. Puis on reprend le résidu provenant de l'évaporation de l'éther
par la quantité nécessaire de ce dissolvant pour redissoudre l'acide sa-
lie) lique. On évapore de nouveau et on dose par liqueur titrée.
Acide oxalique, — La bière est acidulée par une petite quantité
d'acide acétique, puis additionnée de chlorure de calcium, qui donne
naissance à un précipité blanc insoluble dans l'acide acétique.
On emploie aussi l'oxalate d'ammonium.
L'acide borique (et le borax) ont été introduits depuis peu. On le re-
cherche dans les cendres (table 133).
Matières colorantes. — Nilro-rhùbarbe. — On ajoute à la bière
une petite quantité d'ammoniaque qui donnera une coloration rouge
violacée: or la bière naturelle donne dans ces conditions une colo-
ration jaune-brun.
Le tannin décolore la bière, tandis qu'il ne précipite pas les cou-
leurs qu'on ajoute frauduleusement. La mousse de la bière, obtenue
par agitation, doit être incolore, sauf dans certaines bières brunes.
Les matières colorantes employées frauduleusement sont : le cara-
mel, obtenu par l'action de la chaleur sur le sucre, celui obtenu avec
l'acide sulfurique; le sang de bœuf, brûlé par l'acide sulfurique; la
chicorée; enfin, un caramel préparé en faisant cuire du glucose avec
de la graisse et ajoutant du carbonate d'ammonium.
Agents de clarification. — On emploie la gélatine, les peaux de
poissons ou la gélose. La mousse d'Islande cède à la bière une matière
arrière; le phosphate de chaux et l'alumine se dissolvent dans le li-
quide et se retrouvent dans les cendres. Enfin le buis se retrouve à
1 état de buxme.
Autres falsifications — Glycérine ~ Elle s'ajoute d'habitude à
390 AGENDA DU CHIMISTE,
dose élevée, 5 à 7 grammes par litre, de sorte que cette fraude est
immédiatement dévoilée par le dosage de la glycérine.
L'ammoniaque se rencontre souvent à la dose de o,o5 à 0,4 gramme
par litre. On ajoute fréquemment, dans un but de conservation, 3o gr.
de carbonate d'ammonium par litre à la levure.
Certaines bières blanches, surtout à Berlin, renferment de l'acide
tartrique.
Examen des cendres. — Lorsqu'on trouve une quantité notable de
carbonates, on peut soupçonner l'addition de carbonates alcalins,
faite dans le) but de saturer des bières acides.
Le cuivre, le plomb et le zinc doivent être recherchés dans les
cendres. On opère sur 25o grammes de bière j les cendres sont re-
prises par l'eau et l'acide chlorhydrique, et une simple analyse qua-
litative permet de sassurer de la présence ou de l'absence de ces mé-
taux. Il est nécessaire d'examiner si ces métaux proviennent des
appareils qui servent à fabriquer la bière, ou s'ils ont été introduits
par suite du mauvais état des tuyaux de débit résultant de la négli-
gence du détaillant.
On trouve aussi l'alumine et l'alun dans les cendres. Dans ce cas,
on dissout celles-ci dans l'acide chiorhydrique, on précipite par l'am-
moniaque et on vérifie les caractères de l'alumine sur le dépôt.
L'alun s'emploie pour clarifier les bières à la dose de ko à So gram-
mes par 10 hectolitres, avant le filtrage sur les copeaux.
Section XII. — Tannins.
(395) Dosage des tannins par le permanganate.
Un poids déterminé de matières tannantes est épuisé par l'eau, et la
solution est étendue à i litre. On prélève alors ko centimètres cubes, par
exemple, de la liqueur, et on précipite par un excès d'acétate de zinc
dissous dans un excès d'ammoniaque. On chauffe le toutà l'ébullition
et on évapore au moins au tiers du volume primitif, on laisse refroidir,
on filtre pour séparer le précipité de tannate de zinc, on le lave à
l'eau bouillante, puis on le dissout dans l'acide sulfurique étendu et
on ajoute une solution de permanganate de potassium de titre connu
jusqu'à coloration rose persistante.
Le titre de la solution de permanganate de potassium peut s'établir
au moyen d'une solution de 4 gramme de tannin pur dans 4 litre
d'eau. Si, par exemple, 20 centimètres cubes de cette solution de
tannin exigent 40 centimètres cubes de permanganate de potassium.
4' centimètre cube de cette dernière correspondra à o*r,oo2 de tan-
nin. En supposant qu'il ait fallu employer 4 5 centimètres cubes de
permanganate pour les 4o centimètres cubes de liquide à analyser,
on conclura qu'ils renferment o*r,o3 de tannin, ou o«r,075 de tannin
par 400 centimètres cubes. — Voir la table 89 indiquant la richesse
d'une solution aqueuse de tannin à -j- 47% 5.
AGENDA DU CHIMISTE. 391
(396) Dosage des tannins par le procédé A. Muntz et Ramspacher.
On échantillonne la matière, on la broie et on en prend, pour une
écorce de chêne ordinaire, 20 grammes ; pour les écorces riches, *o gram-
mes; pour le dividivi, le kina, etc., 5 grammes; enfin pour les ma-
tières renfermant plus de 60 pour 100 de tannin, 3 grammes. On place
la poudre au fond d'une allonge effilée, munie d'un tampon de coton
et posée sur une éprouvette jaugée à 400 centimètres cubes; on tasse
un peu et on verse de l'eau bouillante par petites portions, de manière
à recueillir en 1 heure au moins 100 centimètres cubes de liquide. On
mélange le liquide de l'éprouvette, on en prend le degré tannométri-
que ou la densité; puis on l'introduit dans l'instrument par le petit
orifice latéral qu'on referme de suite, et au moyen de la grande vis
on comprime le caoutchouc et on force le liquide à traverser la peau.
Quand on en a recueilli une soixantaine de centimètres cubes, au bout
de 20 à 3o minutes, on arrête l'opération et ou prend le degré ou la
densité du liquide écoulé. Si l'on emploie le densimètre, la table 89 donne
le degré du tannomètre correspondant. Le deuxième chiffre étant re-
tranché du premier, la différence est la quantité de tannin pour 100.
La peau employée, sortant du travail de rivière, doit autant que
possible être dépoilée à l'échauffé; sinon, il faut la malaxer dans l'eau
{)our en expulser la chaux. Dans le bœuf, on choisit le flanc; dans
a vache, le flanc et la tête; dans le veau, la tête seulement. Le mor-
ceau étant découpé, on l'exprime à la main et on le met en place.
(399) Richesse des principales variétés de matières tannantes
commerciales. (R.Wagner.)
Tannin.
Galles d'Alep 60 à 77 p. 400
— de Chine 58 à 77 —
— deSmyrne 33 à 60 —
Écorce de ieune chêne 40,80 —
— ordinaire de chêne 6,25
— de pin 7,33 —
— de hêtre 2,00 —
Sumac ire qualité i6,5o —
— 2e — i3,oo —
Acide cachoutannique.
Cachou de Bombay 54,4 p. 100
— du Bengale 38,2 —
— de Gambier 36 à 40 —
Tannin.
Valonia, lpe qualité 26,75 —
— 26 — 19.00 —
Bablah i4;5o —
Divididi 12,00 —
Écorce de sycomore 16,00 —
— d'aulne 36,oo —
392
AGENDA DU CHIMISTE.
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Cblorure
de
zinc à 60° B.
Lasoie se dissout
à la température
de 6o°, l'eau en
excès pr. à nou-
veau la soie. La
laine n'est pas
attaquée.
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— 10 —
Donnent une co-
loration bruno
avec la laine et
les poils (rien
avec la soie).
Ne produisent
aucune colora-
tion.
Réactif
de Schweitzer.
(Table 382.)
Ce réactif dissout
la soie, laisse la
laine intacte.
Ce réaclif dissout
lentement le co-
ton, le lin et le
chanvre.
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Se colorent en
jaune par ébulli-
tion.
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Se dissolvent à
l'ébullilion.
Avec la laine,
col. violette par
le nitropnissiatc
sodique.
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AGENDA DU CHIMISTE. 393
(S 19) Conditionnement.
Le conditionnement (J. Persoz) a pour but d'établir le poids loyal
et marchand des diverses fibres textiles, par le dosage de l'humidité
qu'elles renferment.
Soie. — Pour conditionner une balle de soie, on commence par
prendre son poids brut et son poids net, et au même moment on pré-
lève, dans toutes les parties, des échantillons (d'environ i kilogramme
ensemble) qu'on répartit en trois lots et qu'on pèse aussitôt au */s dé-
cigramme près.
Les deux premiers lots sont exposés, suspendus chacun au fléau
d'une balance, dans des étuves à circulation d'air chauffées à n5° en-
viron, jusqu'à ce qu'ils ne perdent plus d'humidité, c'est-à-dire aient
atteint leur poids absolu. La moyenne des deux résultats peut servir
légalement de base au calcul du poids absolu de la balle entière, quand
leur différence est inférieure à V* poui* *oo. Lorsqu'elle est supérieure,
on dessèche de la môme manière le troisième lot et on prend la moyenne
des trois opérations.
Le poids conditionné de la balle s'obtient en ajoutant à son poids
absolu, établi d'après les résultats de l'expérience précédente, la pro-
portion d'eau légale, soit à 100 parties de fibre sèche une reprise de
44 parties d'eau. — La balle est rendue sous toile plombée.
Tarif. — Les conditions de Paris et de Lyon font payer 2fr,6o pour
le conditionnement de toute partie de soie inférieure à 20 kilogrammes.
Au-dessus de ce poids, le droit est calculé à raison de \ 4 centimes par
kilogramme.
Laine. — Le conditionnement de la laine s'opère de la môme façon,
sauf que les étuves sont chauffées entre io5° ej, 110° seulement, et que
le chiffre de reprise légal est de 47 au lieu de 44.
Tarif. — 40 Laines peignées : 3 francs pour toute partie au-dessous
de 400 kilogrammes, et 3 centimes pour chaque kilogramme au-
dessus. 2° Laines filées: 4 francs pour toute partie inférieure à 400 ki-
logrammes, et 4 centimes pour chaque kilogramme au-dessus.
Titrage des fils. — Détermination du rapport de leur poids à leur
longueur et appréciation de leur régularité.
Soie. — On dévide 20 échevettes de 5oo mètres qu'on pèse à la ba-
lance de précision. La moyenne de ces 20 pesées, exprimées en gram-
mes et fraction de gramme, représente le titre légal. Dans le commerce
on a conservé l'usage du titre ancien, poids moyen de l'échevette de
476 mètres (4oo aunes) exprimé en deniers (le denier vaut o«r,o534).
La condition fournit celte conversion. — Tarif : 2 francs.
Pour les soies retorses, cordonnets, floches, etc., ainsi que pour les
fantaisies et schappes, on évalue le titre d'après îe nombre de mille
mètres que les fils donnent au kilogramme [leur longueur au kilo-
gramme). L'épreuve ne s'effectue que sur 40 échevettes. — Tarif:
4 franc.
Laines , colons. — Le litre légal des laines est la longueur au ki-
logramme; celui des cotons, la longueur au */i kilogramme.
394 AGENDA DU CHIMISTE.
(S80) Vécreusage officiel des soies.
On prélève une centaine de grammes de la soie à essayer. On déter-
mine son poids absolu avant et après la cuite, et de ces données on
déduit la perte pour 100. — Le décreusage s'opère eu traitant la soie
par deux bains bouillants de un quart d heure, contenant chacun le
quart du poids de la soie en savon blanc de Marseille, i™ qualité, sui-
vis d'un rinçage à l'eau chaude distillée ou corrigée. — Prix : 3 fr
(381) Lavage des laines.
" On prélève un échantillon d'au moins 200 grammes, qu'on partage
en deux lots à peu près égaux. Ces lots sont suspendus côte à côte
îians une salle pendant quelques heures, puis pesés au même moment
à la balance de précision. — L'un est desséché dans une étuve, où
l'on détermine son poids absolu, afin d'établir par le calcul celui de
l'autre. Ce dernier subit les traitements suivante, à la température
l'absolu dans une étuve. — Prix de l'opération : 3 francs.
(38») Reactif de Peligot {de Schweilzer).
On précipite par la potasse une solution de sulfate de cuivre am-
moniacal, on filtre et on dissout l'hydrate bleu obtenu ainsi dans
i5 parties d'ammoniaque ; on filtre sur de l'amiante.
(383) Analyse des tissus mixtes.
i° On pèse quatre échantillons égaux de a grammes environ : le
4er est séché à l'étuve et pesé après reprise de l'humidité normale.
20 Les trois autres sont traités un quart d'heure par 200 ce. d'eau
bouillante avec 3 pour 100 de HCl; on fait bouillir en carbonate de
soude à i° Baume ; on renouvelle au besoin ce traitement, et on
lave à l'eau acidulée, puis à l'eau ; on dessèche le 2e échantillon et on
le pèse après reprise : la différence avec le 4* donne la charge, la
teinture et l'apprêt. Pour les soies chargées en noir, ajouter un peu
d'acide oxalique au bain acide.
3° Les deux morceaux restants sont essorés au papier buvard et
plongés 4 minute dans du chlorure de zinc bouillant (saturé avec
de l'oxyde de zinc et concentré à 6o° Baume), puis lavés à l'eau ai-
guisée de HCI, puis à l'eau pure; un des morceaux est séché et pesé
après reprise, et donne, par différence avec le 2e, la soie.
4° Enfin le 4e morceau, essoré au papier, est bouilli un quart
d'heure avec 400 ce. de soude caustique à 8° Baume, le résidu lavé à
Peau, séché et pesé après reprise; son poids, avec 5 pour 400 pour les
pertes, donne la fibre végétale, et la différence avec le 3* poids donne
Id laine.
AGENDA DU CHIMISTE 395
(384) Papiers.
Le papier à la mécanique encollé avec la résine renferme toujours
une certaine quantité de fécule, qu'on décèle facilement au moyen
d'une solution étendue d'iode, qui produit une coloration bleu d'indigo.
Pour l'examen microscopique, on fait macérer un peu de papier
dans l'eau chaude, et on examine une parcelle de la bouillie : on dis-
cerne ainsi les éléments qui entrent dans ce papier
Le papier ne doit pas bleuir par l'iodure de potassium, ce qui indique
fa présence du chlore libre.
On mesurera également la résistance des papiers en coupant des
bandes de 5 centimètres de large sur 6o centimètres de long, dont on
colle les bouts à la gélatine : on passe dans cet anneau deux baguettes,
l'une qui sert à suspendre 1 appareil, l'autre qui supporte un plateau
de balance; on charge de poids jusqu'à la rupture, et on ajoute aux
poids marqués celui du plateau et de la baguette. Un bon papier d'im-
pression peut supporter ainsi 3o kilogrammes.
Le papier à la mainy encollé à la gélatine, donne à l'analyse
une certaine quantité d'azote. Il en est de môme pour les papiers gris
non collés renfermant de la laine ou de la scie.
Le papier ordinaire ne donne en moyenne par l'incinération que
1/2 à 3/4 pour 400 de cendres. — Au-dessus, on doit rechercher les
sulfates de calcium, de baryum, de plomb, le kaolin, etc., qui sont le
plus généralement introduits dans la pâte. — Le dosage se fait sur
5 grammes de papier, dans un fourneau à moufle.
Matières colorantes servant à Vazurage. .
Bleu de Prusse, — N'est pas altéré par les acides ; les alcalis le
décolorent.
Bleu de cobalt, — N'est décoloré ni par les acides ni par les
alcalis. La cendre du papier azuré au cobalt donne avec le borax au
chalumeau une perle d'un bleu très intense*
Cendres bleues. — La cendre provenant de l'incinération du papier
traitée par l'acide chlorydrique. puis par l'ammoniaque en excès, donne
la couleur bleue azurée des sels de cuivre.
Outremer. — Est décoloré par les acides, produit un dégagement
d'acide sulfhydrique avec les acides.
Bleu d aniline. — Le papier est traité par un léger excès de soude
ou d'ammoniaque, l'acide du bleu se dissout ; en saturant par l'acide
acétique, la coloration bleue reparaît.
. Recherche du papier de bois. — Dans un tube à essais on introduit
environ o*,4 de napntylamine, puis quelques gouttes d'acide sulfu-
rique et de l'eau, et on chauffe ; dans ce liquide on laisse tomber une
lanière de papier à examiner. S'il contient du bois, l'examen micro-
scopique décèle des parties colorées et jaunes provenant du bois,
tandis que la fibre blanchie des chiffons reste intacte.
Section XIV. — Lait.
(385) Composition moyenne du lait de vache.
Le lait de vache est éminemment variable dans sa composition, suk
396
AGENDA DU CHIMISTE.
vant la race et l'âge de la vache, l'époque de la fécondation et du part,
la nourriture ; le iail du matin est plus abondant et moins riche en
général que le lait du soir. Le tableau suivant résume ces variations.
Eau
Beurre . .
Caséine .
82 à 88,5 %
2,7 a
3 à
6,£x
5
Albumine o,3 à o,6 %
Lactose 4,5 à 6;5
Sels o,6 à o;8
Mais si le lait est mélangé, par exemple, qu'il représente le produit
d'une ou de plusieurs étables, les différences individuelles s'effacent, et
le lait ne s'écarte pas sensiblement de la composition suivante :
Extrait i34 grammes, Beurre 42 grammes.
Nous ferons seulement une exception pour les vaches de race hollan-
daise, qui donnent au moins :
Extrait 420 grammes, Beurre 32 grammes.
mais dont le rendement en quantité est par contre plus considérable.
Si l'on déduit le beurre de l'extrait, le reste varie entre 80 et
«40 grammes par litre, en moyenne 90 à 95 grammes.
Le lait donne de 40 à 44 pour 400 de crème, renfermant de 20 à 70
pour 400 de beurre. Le lait bouilli s'écréme mal.
Les cendres du lait sont formées presque exclusivement de phos-
phates et de chlorures de potassium, calcium, sodium et magnésium,
avec des traces de sulfates; la quantité de chlore varie de 0,8 à
1,4 gramme par litre de lait.
(386) Essai au lactodemimètrc (Quevenne).
4° On verse du lait dans le crémomètre jusqu'à 4 centimètre envi-
ron du trait o°, on y plonge le densimètre et on note le degré ; ce de-
gré, 29 par exemple, correspond à la densité 4,029, et ainsi de suite,
n note ensuite la température et on fait la correction d'après la
table 387z l'instrument étant gradué à 45°.
20 On ajoute du lait jusqu'au trait o°, et on laisse reposer 24 heures,
la température étant voisine de 4 5°. On note l'épaisseur de la couche
de crème. Chaque division indique 4 pour 400 de crème dans le lait.
Il doit y en avoir de 40 à 44 pour 400.
3° On enlève la crème avec une petite cuiller hémisphérique, et on
1>rend la densité et la température du lait écrémé. La table 387 donne
a correction.
Le lait pur ne marque jamais moins de 3o° ou 4?o3o de densité. Ce-
pendant les laits très crémeux marquent quelquefois 260.
Eau Degré Degré
ajoutée, du lait pur. du lait écréme.
O
MO
33 à 25
29 à 2b
26 à 23
Eau Degré Degré
ajoutée, du lait pur. du lait éciémé
36,5 ù 32,5
5/io
23 à 20
26 à 23
32,5 à 2Q
29 à 26
>
20 à 47
23 à 49
V10
47 à 14
49 à 46
AGENDA DU CHIMISTE.
(389) Confection pour le lait.
397
Degrés
de
l'instru-
ment.
l5
20
22
24
26
28
3o
32
34
Lait non écrémé.
Température
"0,9
4,1
4,2
1,2
1,3
i,4
1,6
4,7
*,9
— o,6
o,7
o,7
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o,8
o<9
i
i
4,1
+0,8
o,9
i
i
1,4
1,2
*»S
1,3
+1,8
i,9
2,1
2,1
2/2
2,4
2,5
2>Z
2,8
Lait écrémé.
Température.
5°
-0,7
0,7
o,9
i
i
*»*
1,4
4,2
10°
20°
—0,5
+o,8
o,5
o,8
o,6
o,8
o,7
o,8
o,7
o,9
o,7
o,9
o,7
i
o,8
i
25°'
+4,7
i»7
4,7
1,8
4,9
1,9
2,4
2,2
Celte table indique le nombre de degrés à retrancher ou à ajouter
à ceux lus sur l'instrument, suivant la température. Ainsi, un lait mar-
quant 260 à 5° (D = 1,026), il faudra retrancher i,3 ; le lait aura donc
pour densité 1,0247, ou marquera 24,7, et on le considérera comme
additionné de */i0 d'eau.. L'indication fournie par le lait écrémé et par
le crémométre vérifiera ou contredira cette donnée.
(388) Analyse du lait.
Extrait. — - Dans des capsules de platine de forme cylindrique et
à fond plat, de 2 centimètres de haut et 7 centimètres de diamètre, on
introduit 10 ce. de lait rendu homogène par l'agitation, et on évapore
pendant 7 heures dans une étuve à air dont la température est main-
tenue à 95° par un régulateur , on laisse refroidir sous un exsicca-
teur et on pèse.
Cendres. — L'extrait étant pesé, la capsule est portée dans un moufle
chauffé au petit rouge; après incinération complète tn pèse le résidu.
Beurre et caséine. — On dilue 20 oc. de lait à 100 ce, on coagule
par quelques gouttes d'acide acétique, on laisse déposer, puis on filtre
sur un filtre taré, et on lave le précipité en réunissant les eaux de
lavage au liquide filtré.
Le filtre est alors séché et son contenu traité par l'éther chaud dans
un appareil à déplacement : par exemple celui de Gerber 4, que l'on
relie à un réfrigérant ascendant pour condenser les vapeurs d'éther.
On évapore l'éther, on dessèche, et on pèse le beurre restant. Le filtre
et son contenu sont séchés à 1000 et pesés; on incinère ensuite le tout
• 1. Voir la note de la table 29?.
23
398
AGENDA DU CHIMISTE.
et on obtient le poids des sels insolubles ; la différence entre ce poids
et celui du filtre plein et vide donne la caséine.
Lactose. — Le liquide filtré provenant du dosage précédent est
soumis à l'ébullitiou pour coaguler l'albumine; on filtre, on lave
l'albumine, qui est séchée et pesée, et on complète 200 ce. de li-
quide, dans lequel on dose le sucre de lait par la liqueur de Fehling
(table 301).
On peut aussi employer la liqueur cupropotassique de Poggiale, qui
se compose de :
Sulfate de cuivre. . . . 40 gr. I Potasse caustique ... 3o gr. \
Crème de tartre 40 | Eau distillée. 200
20 ce. de cette liqueur correspondent à o«p,20 de lactose.
(389) Essai au lactobulyromètre.
On verse du lait jusqu'au premier trait et on ajoute 3 gouttes d'une
solution de 4 p. de potasse dans 2 p. d'eau ; on agite, on verse jus-
qu'au 2e trait de l'éther absolu, on agite et on verse jusqu'au 3e de
l'alcool à 86°, on bouche bien et on agite. On chauffe à 43° et on lit
après 40 minutes, et de bas en haut, Te volume occupé par la couche
de beurre; 4° = 2*r,33 de beurre par litre, quantité à laquelle il faut
ajouter 42«r,6, correspondant au beurre dissous par l'alcool éthéré.
On peut aussi préparer d'avance un mélange de : alcool à 900,
5oo ce. ; éther lavé à 66°, 5oo ce. ; ammoniaque pure de densité 0,92,
5 ce. Dans le lactobutyromètre on introduit 40 ce. de lait, puis 20 ce.
de mélange d'alcool et d'éther ; on bouche, on mélange, on chauffe
20 minutes à 43°, on laisse refroidir à 200 et on lit la hauteur de la
couche butyreuse.
On ramène au poids par kilogramme de lait en divisant par la
densité observée au lactodensimètre.
La table suivante dispense du calcul.
Degrés
lus.
Beurre.
Degrés
lus.
Beurre.
Degrés
lus.
Beurre.
Degrés
lus.
Beurre.
4
45,46
40
35,90
49
56,87
0,4
0,233
2
47,26
44
38,23
20
59,20
0,2
0,466
3
49,59
42
4o, 56
24
6i,53
0,3
0,699
0,9*2
4
21,92
43
42,89
22
63,86
o,4
5
24,25
44
45,22
23
66,49
o,5
4,465
6
26,68
45
47,55
24
68,52
0,6
4,398
7
28,94
46
49.88
25
70,85
0,7
4,63i
8
34,24
17
52 .21
26
73,48
0,8
4,864
9
33,57
48
54,54
27
75,54
o,9
2,097
Ces nombres sont exacts si l'on suit avec soin les prescriptions de
AGENDA DU CHIMISTE.
399
Marchand : la potasse, Péther et l'alcool doivent être rigoureusement
mesurés et au titre indiqué.
Si l'on emploie le mélange ammoniacal dont nous avons donné la
formule, il faut retrancher 3«r,5o des chiffres du tableau.
Les indications de M. Marchand se rapportent au poids de beurre
par kilogramme de lait; mais; d'après M. Jungfleisch, ils se rappor-
teraient en réalité au litre, et il y aurait lieu de tenir compte de cette
correction.
,On peut ramener au poids par kilogramme le poids par litre d'une
manière suffisamment approchée, en retranchant 4 gramme au poids
en grammes par litre ; et, si l'on prend la liqueur ammoniacale, en
retranchant 4gr,5o des chiffres du tableau on a le beurre en grammes
par kilogramme.
MM. Schmidt et Henneberg ont modifié le procédé Marchand, en se
servant d'éther de densité 0,725 et d'alcool à 94° Tralles (table 65).
On verse dans le lactobutyromètre le lait (sans aucun alcali), puis
Péther, enfin l'alcool; on chauffe 4/2 heure à 38°. on laisse refroidir à
20°, et dès que le beurre est clair, on lit le nombre de degrés. De 10
à 43 grammes, la formule est :
Beurre en grammes par litre = 2,04 n -{- 14, 35 ,
n étant le nombre de degrés. Le tableau suivant donne le poids du
beurre en grammes par litre.
Degrés.
Poids.
Degrés.
Poids.
Degrés.
Poids.
Degrés.
Poids.
4
*3,4
7
25,6
43
37,9
*9
54,3
2
45,4
8
27,7
44
39,9
20
56,6
3
47,5
9
29,7
45
Ai, 9
21
6o,3
4
*9>°
4C
34,7
46
44,o
22
65,2
5
24,5
44
33,8
47
46,3
23
70,5
6
23,6
42
35,8
48
49,5
24
75,4
D'après de nouvelles déterminations, ces chiffres sont encore trop
bas de 2 grammes par litre. Ce procédé, même corrigé, donnerait des
résultats inférieurs à ceux de Marchand, mais il jouit d'une grande
autorité en Allemagne.
(SOO) Dosage de la lactose au polarimètre.
On dilue à 4 litre 400 ce. de sous-acétate de plomb officinal, en
ajoutant quelques gouttes d'acide acétique jusqu'à disparition du
ironble laiteux. A 20 ce. de lait on ajoute 20 c. de solution plom-
400
AGENDA DU CHIMISTE.
bique ; on agite, après un moment on filtre et on examine au tube
de 20 centimètres.
Degrés
Lactose en gr.
Degrés
Lactose en gr.
Degrés
Lactose en gr.
observés.
par litre.
observés.
par litre.
observés.
par litre.
1°
49 M
2°
38,07
3°
57,14
8'
21,58
8'
4o, 64
8'
59,66
l6'
24,12
46'
43, i3
j6'
62,20
24'
26,65 '
24'
45,67
24'
64,74
32'
29,20
32'
48,24
32'
67,28
4o'
3i,74
4o'
50,75
4o'
69,82
48'
34,26
48'
53,29
48'
72,36
56'
36, 80
56'
55,83
56'
74.90
a' = o,
635 de lactos
e.
Si l'on emploie la division saccharimétrique, 4 degré du sacchari-
mètre correspond à 2^,074 de lactose par litre, et si on dédouble le lait
au moyen de la solution plombique, à 4'r,i5 de lactose par litre. Le
tableau suivant dispense du calcul.
Degrés
sacch.
Lactose
en gr.
par litre.
Degrés
sacch.
Lactose
en gr.
par litre.
Degrés
sacch.
Lactose
en gr.
par litre
Degrés
sacch.
Lactose
en gr.
par litre.
5
6
7
8
9
20,7.5
24,90
29, o5
33,20
37,35
10
41
42
43
44
4i, 5o
45,65
49,8o
53,95
58,40
i5
16
17
18
19
62 ,25
66,40
70,55
74,70
78,85
0,2
0,4
0,6
0,8
0,83
1,66
2,49
3,32
(39 f) Falsifications.
Il est utile d'examiner lu microscope une gouttelette des laits à
analyser.
On reconnaît ainsi les fécules, la matière cérébrale, et même, avec
un peu d'habitude, les émulsions huileuses et l'addition de lait bouilli.
Dans le sérum ou petit lait on- retrouve les sucres étrangers, les
gommes et dextrines, la gélatine, le blanc ou le jaune d'oeuf, enfin
les matières colorantes, que Ton retrouve comme pour le beurre après
avoir évaporé le sérum dans le vide.
L'addition de colostrum se reconnaît à ce que le lait se coagule
par l'cbullition
AGENDA DU CHIMISTE. 401
Pour vérifier l'addition des pulpes cérébrales, on sépare-la crème
du lait et on l'épuisé par i'éther. Le résidu d'évaporaiion de l'éther
est traité par la potasse pure et la masse est séchée et calcinée jusqu'à
fusion. On reprend par l'acide nitrique étendu, et par le molybdate
d'ammoniaque. On recherche l'acide phosphorique provenant de la léci-
thine, dont le lait ne renferme que des quantités très faibles.
Le bicarbonate de sodium en excès se reconnaît à l'alcalinité des
cendres : les cendres du lait sont alcalines (phosphates), mais ne font
pas effervescence par les acides.
Le borax se décèle, comme d'habitude, par la coloration de la flamme
de l'alcool, ajouté aux cendres avec de l'acide sulfurique.
On recherche l'acide salicylique dans le petit lait, en l'agitant avec
de l'acide sulfurique dilué et le l'éther, puis essayant par le perchlo-
rure de fer.
Les falsifications du lait les plus fréquentes sont le mouillage, et
l'écrémage, que l'on pratique surtout en mélangeant la traite du soir,
écrémée et bouillie, avec le lait du matin, et la plupart du temps avec
une certaine proportion d'eau.
Le Conseil d'Hygiène de la Seine, consulté sur la question, a émis
l'avis de considérer comme mouillé tout lait qui renfermerait par litre
moins de nb grammes d'extrait avec 27 grammes de beurre et 45
grammes de lactose au moins; et comme écrémé tout lait qui renfer-
merait moins de 27 grammes de beurre. Le mouillage se calculerait
d'après la règle de trois, en se basant sur ce que le lait renferme, en
nombres ronds, le chiffre moyen de i3o grammes d'extrait, dont 40
grammes de beurre et 5o grammes de lactose.
(SOS) Méthode cPanalyse de M. Adam.
M. Adam se sert d'un tube particulier, renflé à une extrémité en
une boule de 40 ce. et effilé à la partie inférieure que termine un
robinet.
On prépare un mélange de 833 ce. d'alcool à 900 pour 100 et 3o ce.
d'ammoniaque de densité 0,920 ; on complète 1 litre avec de l'eau et
on ajoute 4 100 ce. d'éther lavé à l'eau.
Dans le tube à robinet on verse 10 ce. de lait et 22 ce. de li-
quide éthéré; on mélange avec soin jusqu'à ce que le liquide soit
homogène, on suspend verticalement et on laisse reposer 5 à 10 mi-
nutes. On soutire alors, à 4 ce. près, la couche inférieure, dans une
éprouvette jaugée de 400 ce, on roule l'appareil sur son axe, et on
laisse encore reposer quelques minutes. On soutire exactement la
couche inférieure dans l 'éprouvette , irofin on lave l'appareil avec
20 ce. d'eau qu'on joint au lait; l'éther est versé dans une capsule en
porcelaine ; on lave l'appareil à l'éther ; tout l'éther est réuni et éva-
poré; le résidu est repris par de nouvel éther qu'on évapore dans
une capsule tarée dont l'augmentation de poids donne le beurre. Le
402 AGENDA DU CHIMISTE.
résidu de la première capsule est repris par un peu d'eau qu'on
réunit au contenu de l'éprouvette ; on ajoute 2 ce. d'une solution
aqueuse de 45 ce. d'acide acétique cristallisable dilué à 100 ce;
on complète 400 ce. et on agite. On laisse reposer 5 minutes a
4o° environ, on décante la caséine sur un filtre taré, et on récolte
au sortir du filtre 80 à 90 ce. de liquide clair, dans lequel on dose
la lactose par la liqueur de Fehling. Le filtre est ensuite lavé à l'eau
distillée, essoré sur du papier buvard en aplatissant la matière. On
sèche le tout à 4000 et on pèse.
D'un autre côté, on détermine l'extrait et les cendres sur 40 ce.
On opère de même avec du lait de femme, mais on n'emploie, au
lieu d'ammoniaque, qu'une goutte de soude à 36° diluée de son vo-
lume d'eau distillée: et pour précipiter la caséine, on ajoute seule-
ment 2 gouttes d'acide acétique, en laissant reposer à une douce cha-
leur jusqu'à ce que le liquide soit bien éclaira.
(393) Méthode de G. Quesneville.
M. G. Quesneville a appliqué à l'analyse du lait les procédés densi-
métriques. Il appelle caractéristique d'un corps dissous, la densité
a l'état dissous. Soit 4000 -f D la densité d'une solution à 45°, E sa ri-
chesse en corps dissous : la caractéristique G est égale au quotient de
E par D. Ge chiffre est assez constant dans des limites étendues de
concentration, et connaissant G et D, on peut calculer E.
On détermine au dix-millième près la densité du lait, autant que
possible à 45°. Oh prépare ensuite un lactosérum ou lait écrémé, en
additionnant 260 ce. de lait d'un liquide alcalin de densité 4,000
à 45° et composé de 32 ce. de lessive de soude de densité i,3/j ,
et de 225 ce. d'ammoniaque de densité 0,93. Le mélange de lait
et d'alcali est chauQè dans un ballon, à 4o° juste au bain-mari e.
puis versé dans un entonnoir à robinet ou dans un crémomèlrc
de forme spéciale : après 42 heures on soutire le lactosérum cl
on mesure la couche de crème. On prend la densité du lactosé-
rum, autant que possible vers 45°: entre 40 et 200 la formule de
correction est — o,445 (45 — f)» additive par conséquent au-dessus
de 459.
En outre, on prépare un petit-lait en ajoutant à 400 ce de lait,
4/2 ce. d'acide acétique cristallisable et 40 ce. d'eau ; on fait coa-
guler au bain-marie, on ramène à 45°, on complète i5o ce. et on
filtre ; puis on prend la densité du liquide clair. De 44 à 490, la cor-
rection est — 0,4 (45— *), additive au-dessus de 45°.
. Ces trois densités étant déterminées, ou en remplaçant celle du petit
lait par celle de la crème ou par le volume de celle-ci après tassage
complet, on a tous les éléments nécessaires pour calculer la composi-
tion du lait.
La caractéristique du petit-lait est de 2,26 à 2,33 : moyenne 2,3o.
AGENDA DU CHIMISTE.
403
En opérant comme il est dit (avec 2 volumes de lait faire 3 vo-
lumes de petit-lait), on aurait les chiffres suivants :
Lactose.
Albumine
et sels.
Densités.
10,4
1,017
10,8
18
14,2 *
<9
11,7
20
12,1
21
12,6
22
i3,o
23
Lactose.
Albumine
et sels.
45,2
i3,4
48,2
i3,9
5l,2
i4.3
54.3
t4,9
57,3
l5,2
6o,3
i5,5
63,3
d5,9
Le lactosérum a pour caractéristique 2,54 à 2,71 * moyenne 2,68. Cette
caractéristique ne change pas par l'écrémage ou le mouillage, mais
bien par l'addition de petit-lait ou de sels, par exemple du bicarbonate
de sodium en quantité notable. M. Quesnevitle admet que l'extrait
du lactosérum de vache est compris entre les valeurs suivantes :
Printemps et été, nourriture au pâturage 88 ± 4 grammes.
Automne et hiver, — à rétable 94 ± 4 —
Vaches de race shorton, en moyenne 97 gr. été, 92 gr. hiver.
— hollandaise — 85—86 —
et pour le lait mélangé de Paris, en moyenne 96,5.
Si l'on adopte pour type l'un de ces extraits, que nous appellerons
E, on calculera le mouillage d'un lait suspect, donnant l'extrait e, par
la formule : mouillage pour 100 = =
Enfin la caractéristique du lait entier varie avec la proportion du
beurre et n'est pas influencée par le mouillage. Voici quelques chiffres
pris sur des laits divers :
Lait à 72 grammes de beurre par litre 5,i
— 57 - - 4,5
— 49 - - 4,3
— 37 - — 4,0
— 34 — - 3,9
— de première traite 3,bà 3,4
— écrémé 3,4 à 2.8
— moyen du soir des environs de Paris 4,5
— — du matin — 4,0
— — — écrémé des 2/3 3,i
Pour le mélange de lait du soir pur avec partie égale de lait du
matin écrémé aux 2/3, et qui renferme environ 34 grammes de beurre
par litre, la caractéristique est de 3,8 à 3,9.
Cette caractéristique équivaut à 2,68, celle du lactosérum,, plus un
nombre qui varie avec le richesse en beurre. Admettons maintenant
404 AGENDA DU CHIMISTE.
que l'on possède un lait-type, de caractéristique n, et que le lait ana-
fi 2 68
lyséait pour caractéristique n'. On déterminera le facteur a = - —
et alors l'écrémage pour ioo = *oo — l ~~ ' j •
Pour un lait à i3o grammes d'extrait et 4o grammes de beurre, la
caractéristique est de 4,o6.
Pour un lait à 120 grammes d'extrait et 32 grammes de beurre, la
caractéristique est de 3,82. *
La méthode que nous venons de décrire peut rendre certains
services aux experts, en leur permettant d'évaluer le moirillaçe
et l'écrémage en l'absence d'autres fraudes; elle s'appuie sur des
considérations de moyennes qui sont nécessairement variables avec
les habitudes et les conditions spéciales de chaque pays, les chiffres
indiqués ayant été plus spécialement déterminés pour Paris, d'après
les travaux de M. A. Bouchardat, du Conseil d'Hygiène de la Seine et
du Laboratoire municipal de Paris.
Section XV. — Urine.
(394) Essai des urines.
Réaction de l'urine. — On la cherche au papier de tournesol. Si
elle est alcaline, on en approche le bouchon en verre du flacon d'acide
nitrique, qui développe des fumées avec l'urine ammoniacale.
Densité. — On la détermine au moyen d'un densimèlre allant de
4,000 à i,o5o, sur le mélange des urines recueillies pendant toute
la durée du temps considéré : en général 24 heures. On note cette
quantité au décilitre près. La correction duc à la température est de
o,i5 par degré au-dessus ou au-dessous de i5°, additive si la tempé-
rature est supérieure à i5°, soustractive si elle est inférieure.
Les deux derniers chiffres entiers du nombre exprimant le poids du
litre en grammes, multipliés par 2, ou plus exactement 2,2, donnent le
poids des matières solides en grammes par litre d'urine.
Recherche de l'albumine. — On coagule l'urine par la chaleur,
avec quelques gouttes d'acide acétique ou par l'acide nitrique pur à
froid. Les deux réactions doivent être faites pour caractériser l'albu-
mine. On peut y ajouter la précipitation par le ferrocyanure de potas-
sium en présence d'acide acétique.
Recherche du sucre. — L'urine est chauffée à l'ébullition avec de
la potasse ou bien avec de la chaux éteinte (40 pour '400); la liqueur
devient plus ou moins brune suivant la quantité de sucre.
Par la liqueur eu propotassique, en chauffant d'abord le réactif et
ajoutant ensuite l'urine, il se fait le précipité rouge bien connu.
Parla liqueur de Lœwe : faire dissoudre 45 grammes de sous-nitrate
de bismuth dans un mélange chauffé à ioo° de 3o grammes glycé-
rine, 70 ce. lessive de soude d'une densité de 4,34 et 400 ce. eau,
et filtrer. On l'emploie comme la liqueur de Fehling.
AGENDA DU CHIMISTE,
405
Un précipité noir pur indique seul le glucose ; c'est alors une réaction
caractéristique et- sûre. Un dépôt gris ou brun ne doit pas être consi-
déré comme indiquant la présence du sucre.
Dosage du sucre par le polarimétre ou la liqueur de Fehling (voy.
tables 300 301 et 3Ô4).
En retranchant du poids des matières solides contenues dans les
urines de 24 heures 4o grammes au début du diabète et 5o grammes
quand le traitement est commencé et qu'il se produit ane plus grande
quantité d'urée : le reste représente sensiblement le glucose excrété.
Dosage de l'orée par le procédé Yvon. — Formule de la liqueur .
lessive de soude 35 ce, eau distillée 425 ce; ajouter brome 5 ce.
4 ce. d'azote = 2™», 94 d'urée, le gaz étant réduit à o° et 76omm,
sec; o*,4 d'urée = 34 ce. d'azote.
Si l'on ajoute à 4 ce. d'urine 2 ce. d'une solution à 3o pour 400 de
glucose ou de sucre, par exemple en lavant le haut du tube, 1 dé-
cigramme d'urée donne le chiffre théorique de 37*,3, soit 1 ce.
d'azote sec, ramené à o° et ^omm = 2m*,68 d'urée.
Si l'on introduit dans l'appareil 1 ce. d'urine pure, la table sui-
vante donne la teneur en grammes d'urée par litre, l'azote, étant
ramené à o° et 76omm sec (table 53)„
Azote
ce.
Sans glucose.
Avec glucose.
Azote
ce.
Sans glucose.
Avec glucose.
1
2
3
4
5
2,Q4
5,88
8,82
44,76
44,70
2,68
5,36
8,04
40,72
43,4o
6
î
9
40
47,65
20,09
23,53
26,47
29,41
46,08
*8,77
24,45
24,43
26,84
Recherche de là bile. — Par l'acide nitrique rouge et fumant, suc-
cessivement colorations rouge, violette, puis verte.
On plonge dans 5o ce. d'urine bouillante, additionnée de 2 ce. de
solution de sulfate d'aluminium à 5 grammes par litre, un peu de soie
blanche qui se teint en jaune. Il suffit ensuite de la laver à l'eau :
la série des échantillons colorés plus ou moins donne une idée de la
marche de la maladie.
(SOS) Examen des sédiments et des calculs.
Il doit être précédé d'un examen microscopiaue. qui ne pourrait
rentrer dans le cadre de cet ouvrage. On recueille les sédiments en
décantant presque en entier après le repos l'urine claire et en se servant
du dépôt avec le peu de liquide surnageant. Si les sédiments ne sont
pas organisés, on chauffe un peu de liquide avec le dépôt. Les u rates
se dissolvent. Les cristaux non dissous sont de l'oxalate de calcium,
406
AGENDA DU CHIMISTE,
d'aspect caractéristique (en enveloppe de lettres), insoluble dans l'a-
cide acétique, ou des phosphates de calcium ou de. magnésium am-
moniacal. Ce dernier a une forme caractéristique (cercueils) ; l'autre
est amorphe ; les deux se dissolvent dans l'acide acétique. Enfin on
pourrait avoir affaire à du carbonate de calcium ou de magnésium
globulaire, solubles dans les acides avec effervescence, ou à de la
graisse soluble dans l'éther.
Les calculs sont examinés de la même manière. On les réduit en
poudre, on en calcine un fragment pour voir s'il contient de la ma-
tière organique ou s'il laisse un résidu fixe, et dans ce cas on en fait
l'analyse comme d'habitude par les méthodes de l'analyse minérale.
Dans le cas d'urates, on cherche d'abord l'ammoniaque par ébullition
avec la potasse étendue, ensuite on les incinère et on examine le ré-
sidu. Il faut aussi rechercher l'acide oxalique dans les calculs. La
cystine est caractérisée par ses cristaux hexagonaux.
Les différentes couches des calculs sont examinés séparément.
Section XVI. — Photographie.
Pour les densités des solutions, roy. les tables 69, 84, 87, 89
90,91,92,93,94,101,103.104,105. ' ' '
Pour les solubilités, le table 170.
(396) Quantités correspondantes de divers composés d'argent
employés en photographie.
Argent.
Nitrate.
Chlorure.
Bromure.
Iodure.
4
0,6353
o,7Ô23
0,5744
o,4595
4,574
4
4,484
0,904
0,723
4,328
o,844
4
0,763
0,640
4,406
4,3lO
4
0,800
2,476
4,3X2
4,638
4,20O
4
(39V) Quantités correspondantes de divers sels d'or
employés en photographie.
Or.
Chlorure,
neutre.
Chlorure d'or
et de potassium.
Chlorure d'or
et de sodium»
4
o,6485
o,4754
o,4943
4,542
4
0,7326
0,7623
2, 4048
4,3645
1
4 ,o4o5
2,0229
4,3449
0,9644
4
AGENDA DU CHIMISTE.
407
(308) Quantités correspondantes de divers bromures
employés en photographie.
i
0.816
0^72
0,777
o,465
0,711
Bromure
Bromure
ammoni-
de
potassium.
1 .225
1,488
i
4,214
0,823
1
0,902
0.570
1,1 56
0,692
0,871
4,o58
Bromure
de
sodium.
Bromure
de cadmium
crist. (4og).
1,287
2,l50
i,o55
1,754
o,865
1,445
1
1,671
0,599
1
0,915
0.529
Bromure
de
zinc
i,4o6
i,i47
0,945
1,092
o,6o4
1
(S90) Quanlit
es correspondantes de divers iodt
ires
en
iploycs en photographie.
Iodure
Iodure
Iodure
Iodure
Iodure
Iode.
ammom-
de
de
de
de
que.
potassium.
sodium.
cadmium.
zinc.
1
1,142
1,307
1,181
i,44i
1,255
0,876
l
1,145
1 ,o35
1,262
10Q9
0,765
0,874
1
0,90^
1,102
0,960
o,847
0,967
1,107
4
1,220
o,o63
0,694
0,793
0,907
0,820
i
0,871
o,797
0.910
1,042
o,94i
i,i48
1
(40Q) Règle pour le temps dépose.
Le temps de pose nécessaire pour obtenir une bonne épreuve, au col-
lodion humide, d'une vue panoramique au soleil, est exprimé très ap-
•proximativement par In formule t = — —,, dans laquelle f est la
dislance focale principale de l'objectif et d lediamètre de diaphragme,
le tout exprimé en millimètres. On peut appeler ce temps, qui est
très court, le temps dépose unité.
Comme oïl a l'habitude d'exprimer d en fonction du foyer et dédire,
par exemple, (f un objectif dans lequel f = 3oo,D,n et d "= ioœm qu'il
estdiaphragméà^-, il suffit délever la fraction inverse, c'est-à-dire
3o, au carré, ce qui donne 9,00, et de prendre le centième de ce nom-
bre, c'est-à-aire 9, pouf avoir le temps de pose correspondant au pa-
norama au soleil.
408
AGENDA DU CHIMISTE.
Lorsque la lumière est plus faible ou Pobjel plus sombre, on devra
multiplier t par un nombre que fournit un essai photométrique ou
plus simplement la table suivante, due à M. Dorval.
Elle se rapporte aux glaces au collodion sec telles que cet opérateur
les prépare, mais leur sensibilité est à très peu près celle des glaces
au collodion humide ; pour celles à l'émulsion selon le procédé Char-
don, on multipliera le nombre par 2; enfin pour les glaceS4*4£latjyQp-
bromure^ on en prendra le sixième ou même le dixième.
Le plein du jour se compte, en été, de 9 h. à 4 h. ; en hiver, de 11 h.
à 2 h.
Pour les reproductions d'intérieur, on devra procéder par tâtonne-
ment, en essayant tout d'abord d'appliquer la règle suivante : mul-
tiplier les nombres qui se rapportent aux portraits près d'une fenêtre
(avant-dernière ligne du tableau) par le carré de la distance en mètres
de l'objet à la fenêtre.
(40t) Table de M. Dorval pour le temps de pose.
Grande vue panoramique
Grande vue panoramique avec mas-
ses de verdure
Vue avec premiers plans , monu-
ments blancs
Vue avec premiers plans, avec ver-
dure ou monuments sombres. . . .
Dessous de bois, bords de rivière om-
bragés, excavations de rochers, etc.
Sujets animés, groupes et portraits,
en plein air
Sujets animés, groupes et portraits
très près d'une fenêtre ou sous un
abri
Reproductions et agrandissements de
photographies, gravures, etc
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(40£) Analyse des bains d'argent.
Le bain, ne contenant pas de fixateur, est introduit dans une burette.
On a préparé d'ailleurs une solution de sel marin renfermant 4 7«r.4 9
NaCl pur et 4 gramme environ de bichromate de potassium par litre. On
versé dans un verre 4oM de cette solution, et l'on ajoute le bain d'ax-
AGENDA DU CHIMISTE.
409
gent, goutte à goutte et en remuant, jusqu'à production d'une couleur
rouge persistante. On sait dès lors que le volume de la liqueur em-
ployée A contient o«r,5 de nitrate d'argent. D'où iooce en renfermeront x,
60
Voici une table qui dispense des calculs :
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3,57
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19
(40S) Traitement des résidus d'argent.
I. Vieux papiers, filtres, éponges.
On les incinère et on fond au rouge vif 100 parties de la cendre
blanche avec 5o parties de carbonate ae sodium desséché et 25 parties
de*sable quartzeux (grès).
II. Liqueurs ne contenant ni hyposulpite ni cyanure.
On les recueille dans un tonneau et on les précipite par une lame
de cuivre jusqu'à ce que la liqueur ne se trouble plus par l'acide chlor-
hydrique. On dessèche soigneusement le dépôt et on en fond ioo par-
ties avec 5o parties d'aciae borique et 25 parties de nitre. On peut
aussi précipiter l'argent à l'état de chlorure par l'acide chlorhydrique
ou le sel marin; bien laver le dépôt et traiter comme il est dit au n° IV.
III. Liqueurs contenant de l'hyposulfite ou du cyanure.
On les recueille dans un tonneau à l'air libre et on les précipite
par le sulfure de potassium {foie de soufre). Il importe de ne pas en
mettre un excès, on s'arrêtera donc quand une portion de la liqueur
bien remuée ne précipitera plus par quelques gouttes de réactif. Au
bout de quelques jours on décante, on recueille le dépôt de sulfure
impur et mêlé de soufre, on le sèche et on chasse le soufre par le
nitre de l'une des façons suivantes :
On grille le dépôt à l'air au rouge sombre, dans une terrine plate,
en remuant constamment, on laisse refroidir, on mêle le résidu à
la main avec du nitre (poids égaux) et on projette le mélange par pe-
tites portions dans un creuset rouge, on finit par un fort coup de feu
pour agglomérer le métal. On peut négliger le grillage et mêler avec
précaution et à la main le sulfure sec avec 3 fois son poids de nitre;
on projette le mélange par très-petites portions dans le creuset.
On peut encore précipiter directement l'argent des liqueurs renfer-
410
AGENDA DU CHIMISTE.
raant de l'hyposulfite à l'aide d'une lame de cuivre qu'on doit laisser
plusieurs jours, en en grattant plusieurs fois la surface. L'argent déposé
se sulfure en partie; on en fond 400 parties avec 5o parties d'acide bo-
rique et 5o parties de nitre.
IV. Chlorure d'argent.
On le sèche et on en fond 400 parties avec 70 parties de craie el
4 parties de charbon, au rouge vif, pendant 4 heure.
Section XVII. — Couleurs1. ^^* -
(404) Tableau indiquant le point d'ébullition des benzines, nitro-
benzines et anilines qui y correspondent , ainsi que leurs densités
et les couleurs obtenues.
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Houge-fuchsine.
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Rosaniline.
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difl^et rosaniline).
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100 litres benzol distillant au-dessous de 8o°et passant jus\u 'à i5o°,
donnent à l'appareil à colonne.
litres impurs.
— purs. — Benzine.
— impurs.
— purs. — Toluène,
— impurs.
— purs. — Xylène.
— impurs.
8 à 9 litres. — Cumène.
1. Abréviations employées dans la table 406 ' Voyez tables 130 et 151,
les abréviations employées, et de plus : vé., vénéneux; p. vé., peu venén3ux ;
iû., inoffensif. Le signe -f- signifie : par l'addition du corps dont la formule luit.
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418 AGENDA DU CHIMISTE.
(409) Dosage de VAnthracène.
On dissout i gramme de l'échantillon dans 45 centimètres cubes
d'acide acétique glacial, on filtre la liqueur bouillante et, sans inter-
rompre l'ébullition, on ajoute en 2 heures une solution de i5 gram-
mes d'acide chromique dans 40 centimètres cubes d'eau et 40 centi-
mètres cubes d'acide acétique glacial; on fait bouillir encore 2 heures.
On laisse 42 heures, on ajoute peu à peu 400 centimètres cubes
d'eau, on filtre après 3 heures, on lave sur le filtre à l'eau, puis à l'hy-
drate de sodium très étendu et chaud, enfin à Peau. Au moyen d'une
pissette on chasse l'an thraquinone dans une capsule, on sèche à 4600,
on y ajoute 40 fois son poias d'acide sulfurique fumant à 68° B ; on
chauffe 40 minutes au bain-marie à 4000, on laisse 42 heures et on
ajoute 200 centimètres cubes d'eau ; on filtre et on lave comme plus
haut l'anthraquinone obtenue, qu'on rassemble dans une capsule et
3u'on pèse séchée à 4000 ; ensuite on l'incinère et on déduit le poids
es cendres. Le poids obtenu par différence donne l'anthraquinone,
dont le poids multiplié par o,8556 donne l'anthracène pour 400.
(408) Sur Vemploi des Spectres d'absorption.
(Voyez la Notice de l'Agenda pour 1886.)
Les matières colorantes donnent, suivant les cas, des bandes ou
bien des absorptions unilatérale ou bilatérale. La courbe 70 est un
exemple d'absorption unilatérale dégradée dans le violet, tandis que
la courbe 94 montre une absorption unilatérale du violet qui se ter-
mine brusquement entre les raies D et E, dans le vert. Le sulfate de
cuivre (courbe 43) nous montre une absorption unilatérale dans le
rouge, en liqueur diluée, et une absorption bilatérale en liqueur con-
centrée (celle-ci étant figurée par un pointillé). Le manganate de potas-
sium (courbe 2) donne également une absorption bilatérale. Le bleu
de Prusse dissous dans l'acide oxalique se comporte de même.
Nous citerons encore comme couleurs absorbant le côté violet jus-
qu'au bleu ou au vert suivant la concentration : le coquelicot, le bois
jaune, le caramel, l'acide picrique, le quercitron, le ffaïac, la gomme-
f'utte, la chrysotoluidine, le vert de vessie et les sels ferriques, enfin
a plupart des dérivés azoïques.
La position des bandes n'est pas absolue comme celle des raies du
spectre, elle change avec la concentration, la source de l'éclairage,
la nature du dissolvant, et la réaction acide ou alcaline de la solu-
tion.
Pour certaine1' matières colorantes, surtout les jaunes, il y a sou-
vent avantage à ies examiner avec une fente large et sous une notable
épaisseur ; on discerne alors, dans l'absorption graduelle du violet,
des bandes plus ou moins caractéristiques, qui échappent à la vue dans
les conditions habituelles.
AGENDA DU CHIMISTE.
E F G
419
Permanganate de potassium.
Manganate —
Nitrate d'urane.
Sels uraneux.
Chlorure de cobalt.
Hydrate de cobalt.
Chlorure de nickel ammoniacal.
Alun de chrome violet.
— vert.
Acide perchromique, éther.
Sulfate ferreux -+- AzO.
Sulfocyanure ferrique, éther.
Sulfate de cuivre.
Hémoglobine oxygénée.
— réduite.
- -H AzO.
■ - -+-CO.
Hématine alcaline.
- •+■ KCy.
— acide.
Hémochromogène, alcalin.
Hématoporphyrine, alcaline.
Méthémoglobine, alcaline.
— acide.
Sirop de violettes.
— acide.
— alcalin.
Violet d'ergot de seigle '
Iodure d'amidon.
Violet Hofmann rouge.
— bleu méthylé.
420 AGENDA DU CHIMISTE.
R G D E F G
r^J
ndigo.
Bleu d'aniline, alcool.
— sulfoconjugué, eau.
Bleu de quinoléine.
Bleu de méthylène.
Bleu azur.
Picrate de vert méthylé.
Vert malachite.
Vert brillant.
Chlorophylle, s. fraîche, alcool.
— s. vieille, —
Huile d'olives.
Huile de jusquiame.
Chlorophylle -+- HC1 début.
— — act. compl.
— — excès.
— -I- KHO.
Carthame.
Sang-dragon.
Curcuma.
— -f- Ammoniaque.
Fluorescéine.
Orangé de diphénylainiue.
— au p-naphtol
Safran, aie. amyl.
— alcool.
— alcool aqueux.
Tomate, éther acétique.
— sulfure de carbone.
~ alcool amylique.
Kocou, sulfure de carbone.
AGENDA DU CHIMISTE.
B C D E F G
4^-^-4 Rocou.^r.
Cochenille, eau + acide.
— alcool.
— — + Amm.
— - + KHO.
— — •+■ aci
Cn ru pêche + eau.
— — -+■ acide.
— — -f- Amm.
— — 4- KHO,
Fernamhouc.
— •+- Amm.
Santal.
Orcanelte.
— -+- Aunn.
Tournesol, orseille.
— 4- KHO.
— -f- Aiiun.
— 4- acide.
Fuchsine.
— sulfoconjuguée.
Acide rosolique
— — 4- Amru
Corallme rouge, alcool
— — 4- eau.
Saûauine.
Rouge de Magdala.
Kosine, alcool
— alcool amyliqne.
— — 4- acidf.
Rose Bengale, alcool.
'2k
42/
422 AGENDA DU CHIMISTE.
iï C I) E F r,
Cyancsîne.
Azaline (Vogei;.
Azarine rouge, alcool.
— alcool amyligue.
— — 4- Amm.
— 4- acide, sulfure de carbone
lurpurine, eau.
— alcool 4- KHO.
— eau 4- Amm.
— - - -+-Az*UCl,
alcorl 4- Amm.
— eau 4- Amm. 4- alun,
Purpurinamide.
— 4- BaO. •
Isopurpurine.
— 4- Amm. \
Alizarine, alcool.
— — 4- Amm.
— eau 4- Amm.
alcool 4- KHO.
Sitroalizarine, alcool.
— — 4- Amm.
— - 4- KHO.
— alcool amylique.
Bleu d'alizarine, alcool.
— Jttf/ure de carbone.
Sulfoxyanthraquinone, alcool 4- KHO
— eau —
Alizarinamide.
— 4- Amm.
Betterave rouge.
B C
AGENDA DU CHIMISTE.
E F
423
Framboise.
— -4- Amm.
Jacquez, couleur s. eau.
Raisin frais, -+- Amm.
— + CuSO*.
Vin fermenté.
Petil-Bouschet.
Vin -4- Amm.
Jacquez -+- Amm.
Petil-Bouschet -h borax.
— -+- acûl. alum.
Jacquez -+- acét. alum.
Jus de fruits rouges.
Vin -+- acétate d'alumine.
(409) Essai de l'alcool rnéthyliquc pur,
4° Il doit marquer au moins 990 à l'alcoomètre (densité 0,7995 à i5°).
20 II ne doit pas renfermer plus de 0,7 p. 0/0 d'acétone.
Pour ce dosage on introduit dans un tube de 3o ce, gradué par demi-
centimètres cubes, iocc. de soude caustique double-normale, à 80 gr. par
litre, 4 ce. mesuré exactement de l'alcool à essayer, enfin, après agita-
tion, 5 ce. d'iode double-normal à 254 gr. d'iode et 35o gr. a'iodure de
potassium pour un litre ; on agite, on laisse reposer, puis on ajoute 10 ce.
d'éther pur. On bouche et on agite bien. On mesure ensuite le volume
de l'éther et on en prélève 5 ce, qu'on laisse évaporer sur un verre de
montre taré ; on sèche rapidement sur l'acide sulfurique et on pèse :
le poids de l'iodoformeX 0,1 4723 donne celui de l'acétone; on mul-
tiplie par le rapport de l'éther total à celui qui a été évaporé, et on
ramène au poids de l'alcool méthylique pour avoir la quantité p. 0/0.
3° En distillant l'alcool, il doit passer au moins 95 p. 0/0 dans l'in-
tervalle d'un degré du thermomètre.
4° L'alcool doit se colorer tout au plus en jaune clair avec le double
de son volume d'acide sulfurique à 66°.
5° 5 ce. d'alcool ne doivent pas décolorer immédiatement 4 ce. de
permanganate à 4 gr. par litre.
6° 2& ce. d'alcool doivent encore rester jaunes avec 4 ce. de solu-
tion de 4 p. de brome dans 80 parties d'acide acétique à 5o p. 0/0.
70 Enfin l'alcool doit rester tout à fait incolore avec la soude caus-
tique, même en excès.
424 AGENDA DU CHIMISTE.
Section XVIII. — Recettes diverses.
Encre indélébile. — Encre de Chine dans soude caustique à i* B.
Encre pour écrire sur le verre. — Faire dissoudre à une douce
chaleur 5 parties de copal en poudre dans 32 parties d'essence de la-
vande, et colorer par du noir de fumée, de l'indigo ou du vermillon.
Encre pour graver sur le verre. — On sature l'acide fluorhydrique
du commerce par de l'ammoniaque, on ajoute un volume égal d'acide
fluor hydrique et on épaissit avec un peu de sulfate de baryum en poudre
fine. On peut écrire avec une plume métallique; l'encre mord presque
instantanément; il suffit ensuite de laver à l'eau.
Encre en poudre. — Sel a> potassium de l'acide sulfoconjugué de
la violaniline, mélangé de copal et borax pulvérisé.
Encre pourpre indélébile pour le linge. — i° Carbonate de soude,
la gr. ; gomme arabique, 42 gr. ; eau, 45 gr. — a° Chlorure de platine,'
4 gr.; eau distillée, 64 gr.: —3° Protochlorure d'étain, 4 gr.; caudis-
tiHée, 64 gr. — Tremper l'étoffe dans la solution 4 ; faire sécher et
écrire avec la solution 2 ; laisser sécher et recouvrir les caractères avec
le liquide 3. La couleur pourpre apparaît de suite ; elle résiste au savon.
Luis. — 4° On mélange du blanc de zinc avec son volume de sable
fin, et on y ajoute un poids un peu supérieur à celui de l'oxyde de
zinc, d'une solution de chlorure de zinc ferrugineux d'une densité de
1 ,62 : on broie le tout dans un mortier et on applique la pâte sur les
bouchons enfoncés de quelques millimètres dans le goulot de la fiole.
20 On fait une bouillie de silicate de soude commercial et de kaolin
fmlvérisé, avec ou sans craie; on l'applique sur les bouchons et on
aisse sécher. 3° On gâche du plâtre avec de l'eau contenant 5 pour
400 de gomme arabique: la bouillie prend en une demi-heure.
4" Graine de lin avec de l'eau gommée. 5° Pour verres et métaux :
résine 4. cire 1, colcothar t. Faire fondre jusqu'à ce qu'il ne se fasse
plus d'écume.
Colle liquide pour porcelaine. — Colle de poisson 5 gr.; acide acé-
tique cristallisable 20 gr. ; chauller jusqu'à ce qu'elle se prenne en
gelée à iroid.
Colle forte liquide. — Dissoudre au bain-marie : gélatine trans-
parente 4 p.; acide acétique très-fort 4 p.; alcool fort 4/4 p.; alun
un peu.
Colle forte incorruptible.— Dissoudre au bain-marie : colle forte de
Givet 4 kilogr.; eau 4 kilogr. ; ajouter peu à peu à cette solution :
acide azotique, à 36°, 200 gr. On peut s'en servir comme lut en l'éten-
dant au pinceau sur un linge.
Glu marine, — Laisser en contact trois à quatre jours 4 p. de
caoutchouc et 3 p. d'huile de goudron. Décanter le liquide et y dis-
soudre à chaud 3 p. dégomme laque. Couler dans des moules; la
AGENDA DU CHIMISTE. 425
masse se solidifie à froid. Pour réunir le bois et faire des vasee
et anches.
Mastic de plomb. — On malaxe avec 4 partie d'huile de Un, 4 partie de
yéruse ou 1 partie de minium, ou 1 partie de ces deux corps mélangés,
Mastic de fer. — 4* On mélange intimement 9$ parties limaille de
fer ; 4 partie fleur de soufre ; 4 partie sel ammoniac. On délaye dans
l'eau à consistance de mortier; ce mastic doit être employé de suite.
20 (allant au feu) : limaille de fer, ôo parties; sel ammoniac. 4 partie.
3° Pour cornues de terre : argile en poudre, 4 parties ; limaille dé
fer, 4 parties ; sel ammoniac, 4 partie; fleur de soufre, 4/3 partie. Mé-
langer, puis arroser d'eau ammoniacale ou de carponate d'ammo-
nium.
Mastic pour briques et porcelaines {peu fusible). — Silicate
neutre de soude, 4 partie ; magnésie calcinée, 4 partie : oxyde de
zinc, 1 partie. Appliquer et laisser sécher, puis porter au feu.
Bouchons pour le chlore. — On scie un bloc de pierre ponce, on
l'arrondit à la lime en forme de bouchon conique, on le perce avec une
Cercette comme un bouchon de liège, et on l'appliqué sur la fiole ; on
) recouvre d'un des luts précédents (1, 2 ou 3).
Vetmis. — Solution alcoolique saturée de gomme laque blanche.
Vernis pour cuivre. — Sulfure de carbone 4 partie; benzine,
4 partie; essence de térébenthine, i partie; esprit-de-bois, a parties;
copaldur, 4 partie.
Réactif de Millon. — On dissout i partie de mercure dans a parties
d'acide nitrique d'une densité de i, 4a, à froid d'abord, ensuite en
chauffant. Quand la solution est complète, on ajoute au liquide le
double de son volume d'eau, on laisse reposer et on décante la portion
claire.
Sous-acétate de plomb. — On fond, à feu nu. un mélange de ao p.
d'acétate de plomb cristallisé et de b p. de litnarge finement pulvé-
risée. Le produit (sous-acétate solide) est dissous dans4 70 p. d'eau
chaude, et la solution filtrée est conservée dans un flacon bien bouché.
Solution d'indigo. — On môle de l'indigo finement pulvérisé avec
4 à 6 parties d'acide sulfurique fumant ; on laisse reposer 48 heures
au frais et on étend de ao volumes d'eau distillée.
Solution d'amidon. — Amidon 4 p. ; eau, 400 p. ; faire bouillir et
filtrer ou décanter après refroidissement.
Papiers réactifs. — On trempe du papier blanc mince et non collé
dans les différentes solutions qui suivent, puis on laisse sécher. —
4* Curcuma. On lave avec beaucoup d'eau de la racine de curcuma
en poudre, on sèche et on chauffe avec 4 parties d'alcool et 4 parties
d'eau; après quelques heures. on filtre. — a° Tournesol. On pulvérise
le tournesol en pains, on le fait bouillir avec de l'alcool à 85° qu'on
jette ensuite, on l'arrose avec 6 à 8 parties d'eau, on chauffe, on filtre,
on ajoute 4 partie d'alcool et on conserve dans un flacon fermé par un
tampon de coton. A la moitié de cette teinture on ajoute de l'acide
sulfurique étendue jusqu'à ce que la coloration soit presque rouge, et
on réunit à l'autre moitié pour avoir la teinture sensible; on y trempe
426 AGENDA DU CHIMISTE.
le papier pour l'avoir bleu. Pour le rougir, on le trempe dans une
solution très faible d'acide chlorhydrique et on fait sécher. — 3° Noix
de galle. Décoction de 4 partie de noix de galle pulvérisée dan?
10 parties d'eau; coloration noire par les sels ferriques. — 4° Amidon.
Le papier du commerce, collé à l'amidon, sert à rechercher l'iode. — «
5* Acétate de plomb, solution au 40* d'acétate neutre de plomb;
le papier noircit par les sulfures; on peut le remplacer par du carton
recouvert C
tassium \
de potassium,
refroidir en agitant. Sert- à la rectierche des acides sulfureux et azo-
teux. — 8° Ozonométrique. Papier, à l'iodure de potassium; ou papier
de tournesol rouge trempé à moitié dans une solution au ao° d'iodure
de potassium; la moitié îodurée doit bleuir seule, — 90 Fuchsine. So-
lution au ko* de chlorhydrate de rosaniline. Ce papier jaunit par un
excès d'acide libre, tandis que les sels neutres qui rougissent le tour-
nesol ne l'altèrent pas. — io° Fernambouc. Décoction aqueuse au 5e de
bois de Fernambouc : jaunit par l'acide fluorhydrique. — 11° Ligu-
line. Baies de troène (Ligustrum vulgare) dans de l'eau distillée bouil-
lante : rougit par les acides, verdit par les bases, et bleuit par les
eaux calcaires. — 4 a0 Sulfocyanate de potassium. Solution au ao* :
rougit par les sels ferriques. — 4 3° Nilroprussiate de sodium. So-
lution au ao°-, devient violet par les sulfures; rien avec l'hydrogène
sulfuré libre.
Teintures pour titrages alcalimétriaues. — i° Tournesol (voy. ci-
dessus a°). — a° Cochenille. -3 grammes cochenille, 4oo ce. eau,
iX) ce. alcool; on laisse macérer à froid* — 3e Campéche. L'intérieur
des bûches de campéche est coupé en copeaux qu'on fait bouillir avec
de Peau. — 4° Acide rosoligue. Produit commercial dissous dans
l'eau et neutralisé par l'acide chlorhydrique. Ces trois teintures
deviennent violettes par les alcalis et jaunes par les acides. —
5° Violet de méthylaniline. Solution aqueuse au 4000*. Vire au
bleu-vert par les acides minéraux puissants, même en liqueur éten-
due; n'est pas changé par les acides organiques. — 6° Phtaléine
du phénol. On chauffe à 420 — i3o° 40 parties de phénol, 5 parties anhy-
drique phtarlique et 4 parties acide sulfurique concentré, jusqu'à ce que
la matière devienne solide au bout de la baguette ; on lave à l'eau et
on fait sécher le produit pulvérulent. On en fait une solution alcoo-
lique au 3o*; on ajoute une goutte de cette solution au liquide d'un
titrage acidimétrique. Dès que l'alcali est en excôs, le liquide se colore
en violet; les acides, même l'acide carbonique en certaine proportion,
décolorent la liqueur; on ne peut l'employer en présence d'ammo-
niaque. — 70 Orangé de diméthylaniline, hélianthine de Poirrier, en
solution à 4 gramme par litre d'eau froide : il vire au rouge par les
acides minéraux seulement, même par l'acide sulfureux, mais non par
les acides organiques, l'acide oxalique compris, ou par l'acide carbo-
nique ou l'hydrogène sulfuré ; on en ajoute .environ 4 gouttes pour
400 ce. de liquide aui doit être faiblement mais nettement coloré t
AGENDA DU CHIM.ISTE. 427
il ne faut jamais l'employer dans des liquides chauds ; il est insen-
sible à l'action de l'acide carbonique et réussit en présence d'ammo-
"niaque, mais il faut déduire la quantité d'acide nécessaire pour pro-
duire le virage en liqueur neutre (environ 3 dixièmes de centimètre
cube d'acide décime pour ioocc. de liquide et 4 gouttes d'indicateur).
— 8° Phénacétoline, en dissolution à i pour ioo dans l'alcool j
on en ajoute deux ou trois gouttes ; elle réussit bien avec l'ammo* •
niaque et les carbonates ; elle est jaune avec les alcalis, rouge avec
les carbonates et jaune d'or avec les acides. On l'emploie utilement à
doser les carbonates dans les alcalis caustiques ou non en notant les
deux virages ; mais il importe de remarquer que si l'excès des carbo-
nates sur l'alcali est considérable, la solution sera de suite rouge
avec ce réactif. — 90 Bleu soluble CLB de Poirrier. Il est rouge en
présence des alcalis libres et bleu avec les carbonates alcalins et les
sels à acides faibles, et peut servir utilement à titrer l'alcali caustique
dans les carbonates ; on l'emploie en solution aqueuse à i/5oo*.
Nota. A la lumière du sodium, obtenue en plaçant dans la flamme
du bec Bunsen du sel marin dans un panier de fil ou toile de platine,
le tournesol bleu paraît noir et le rouge est incolore ; le virage est net,
même pour les liquides colorés en jaune.
La phtaléine du phénol réussit bien avec les acides minéraux et
organiques : quand on titre les carbonates, le virage se produit aus-
sitôt que la moitié de l'acide carbonique est déplacée en formant le
bicarbonate : si on chauffe ensuite le licroide à l'ébullition. on re-
marque qu'il faut ajouter un volume d'acide exactement égal à celui
qu'on avait employé à froid.
Pour le titrage des carbonates de baryum, de calcium et de magné-
sium, il vaut mieux opérer à froid avec l'orange de méthyle.
Pâte chromographique. — Pour 1 kilogr. de pâte, faire bouillir
3oo ce. d'eau, ajouter 100 gr. de gélatine en petits morceaux; après
dissolution y mêler 700 gr. glycérine, agiter, puis faire passer à tra-
vers une passoire fine, en recueillant dans les cuvettes à rebord peu
élevé, où se fait le tirage ; enlever avec une carte les bulles et la
mousse superficielles, et laisser prendre. La pâte doit être molle et
collante.
L'encre se prépare en épuisant ôo gr. de violet de méthylaniline
BBB par 5oo ce. d'eau froide employée par portions, de manière à tout
dissoudre.
Alliage se dilatant par le refroidissement. — Cet alliage se com-
pose de : plomb, 9 parties ; antimoine, 9 parties ; bismuth, 1 partie.
Il est excellent pour les joints métalliques, ou bien pour sceller du
métal dans la pierre ou le marbre.
SUPPLEMENT 1888
Thermochimie.
(4iO) Usage des tableaux de thermochimie i.
Dans les tables suivantes, les quantités de matière réagissantes sont
celles exprimées par les formules écrites en regard des nombres, avec
cette convention que H veut dire 4 gramme d'hydrogène, H*0 4 8 gram-
mes d'eau, etc. L unité de chaleur adoptée est la grande calorie : c'est
a chaleur qui élève de o° à i° la température de i kilogr. d'eau.
Ainsi, au début de la table 415» nous voyons :
f'H gaz-f- Cl = + 22,0 produit gazeux : + 39,3 produit dissous.
C'est-à-dire que H = * gramme d'hydrogène et Cl = 35*r,5 de chlore,
en se combinant tous deux à l'état gazeux, dégagent assez de chaleur
pour échauffer de o° à 4° 22 kilogrammes d'eau, soit 22 calories,
en fournissant HC1 ou 36«r,5 d'acide chlorhydrique gazeux. Si l'on en-
visage au contraire l'acide chlorhydrique comme dissous dans l'eau,
la chaleur dégagée sera égale à 39,3 calories, la quantité HC1 ou 36*r,5
d'acide chlorhydrique dégageant, pour se dissoudre dans l'eau,
39,3 — 22,0 ou 47,3 calories. Ce nombre est conforme à celui que
donne la table 413, calculée pour le volume gazeux occupé par la
molécule HC1, volume égal à celui de H8 = 2 grammes, soit 22m,32
(à o° et 760 millimètres de pression).
On sait que les changements d'état des corps sont accompagnés
d'une absorption ou d'un dégagement de chaleur : ainsi, 4 kilogramme
d'eau ào°, pour passer de l'état liquide à l'état solide, dégage 79,26 ca-
lories, et, par contre, pour passer de l'état solide à l'état liquide, absorbe
79,25 calories : c'est cette quantité de chaleur qu'on appelle la cha-
leur latente de fusion de la glace. 4 gramme de glace absorbera donc
oc,1,07925 pour fondre, et 48 grammes de glace, c'est-à-dire la quantité
1. Les nombres de ces tableaux sont tirés de V Annuaire du Bureau des Lon-
gitudes 'pour 1888. Ils ont été calculés par M. Berthelot, et dans la grande
majorité des cas d'après ses expériences personnelles.
ft
AGENDA DU CHIMISTE. 429
exprimée par la formule H*0, en absorberont 18 X 0,07990 = 4,4265,
ce qu'on peut exprimer encore en disant qu'ils dégageront — 4,40 cal.,
nombre identique à celui donné table 414 ; de môme 4 kilogramme
d'eau liquide à 4000 absorbe 537 calories pour se transformer en va-
peur, ou eau gazeuse, à 1000; le produit de o,537 par 48 est égal à
31,666; et H*0f soit la molécule d'eau pesant 48 grammes, prise à 1 état
liquide à 4000, absorbera 9,66 calories (ou dégagera — 9,66 calories)
pour passer à l'état de gaz ou de vapeur à 4000; ce nombre est très
voisin de celui de la tabe 411, 9,65, déterminé expérimentalement par?
M. BertheloL
Ces chaleurs latentes moléculaires interviennent souvent dans les
calculs; ainsi nous trouvons dans la table 415 que P-j-Cl5, en se com-
binant, dégagent, pour donner PCI3, à l'état gazeux -f- 68,9 calories
et -f- 75,8 à l'état liquide. La différence entre ces nombres est égale à
6,9 : c'est la chaleur de volatilisation du trichlorure de phosphore
(table 411).
De même pour l'anhydride azotique on lit page 438 : Az'-J-O'^— 4, a
à l'état gazeux, -j- 3,b liquide, -f 44,8 solide, et -f- 28,6 dissous. Sa
chaleur de fusion est donc de 44,8 — 3,6= 8,2 (8,28 table 414) et sa
chaleur de volatilisation de 3,6 -|- 4,2 = 4.8 (table 411). Enfin sa cha-
leur de dissolution est de 28,6 — 44,8 = 4b,8. Elle se compose de deux
facteurs : la chaleur produite par la combinaison de Az*0* avec H-O,
travail chimique engendrant l'acide azotique 2(Az05H), et la chaleur
émise ou absorbée par la solution de celui-ci dans l'eau ; c'est en effet
un principe fondamental de thermochimie que la quantité de chaleur
dégagée dans une réaction quelconque mesure la somme des travaux
physiques et chimiques accomplis dans cette réaction. Il nous est facile
de faire la part des deux actions : en effet, on a également page 438
Aza-f- 05+H*0 = 44,2 produit liquide, +28,6 produit dissous. La
différence entre ces deux nombres, 28,6 — 44,2= 44,4, est la chaleur
de dissolution de l'acide azotique 2(Az03H) dans l'eau ; la table 418
donne en effet Az03H -f- nH*0 = + 7,2, soit la moitié, le nombre des
atomes en réaction étant aussi de la moitié. Quant à la chaleur pro-
duite par la combinaison de Az205 liquide avec H*0, elle sera
donnée par la différence entre Az* + O5 (le produit étant liquide) et
Aza + 0^4-HâO (le produit étant aussi liquide), c'est-à-dire par
44,2 — 3,6 = 40,6.
Prenons encore comme exemple la formation du sulfate de calcium,
Il sera facile de la trouver ainsi : on lit pages 438 et 439
S + O3 = 444 , S0S étant dissous à l'état de SO*H* dilué,
Ca -f 0 = 4 5o, 4 CaO — de CaiTO* dilué.
Et table 419, 4/2 SO*Ha dissous + 4/2 CaO'H* dissous = + 45,6
ou SO*H* dissous + CaH*0* dissous = 34,2.
On a S -f- 0* -f Ca = 444 -f- 400,4 -f 34,2 = 322,3 à l'état dissous
ou précipité. Le chiffre trouvé pour le sel solide est de 320,4 .
430
AGENDA DU CHIMISTE.
• La table 423 donne la chaleur de formation des composés orga-
niques en partant des éléments, pris dans leur état actuel à i5° (le
carbone à l'état de diamant) ; on se souviendra que le carbone amor-
phe dégagerait 3 calories pour se transformer en diamant, et que, par
conséquent il convient d'ajouter ces 3 calories aux nombres du ta-
bleau pour avoir la chaleur de formation en partant du carbone
amorphe. Les chaleurs de combustion sont indiquées, comme les
chaleurs de formation, en calories (kilogramme-degrés) pour la mo-
lécule de la substance exprimée en grammes.
Plusieurs de ces nombres, et beaucoup d'autres qu'on pourrait don-
ner, sont calculés d'après un principe de thermochimie fondamental et
d'après lequel, si un système de corps simples ou composés, pris
dans des conditions déterminées, éprouve des changements physiques
ou chimiques capables de l'amener à un nouvel état sans donner lieu
à aucun effet mécanique extérieur au système, la quantité de chaleur
dégagée ou absorbée par l'effet de ces changements dépend unique-
ment de l'état initial et de l'état final du système; elle est la même
quelles que soient la nature et la suite des états intermédiaires. Pre-
nons comme exemple le gaz des marais. Nous pouvons supposer qu'on
en fasse la synthèse à l'aide des éléments, puis qu'on le brûle ; dans ces
deux opérations on devra récolter autant de chaleur que si on brûlait
directement le carbone et l'hydrogène, puisque l'on part des mêmes
éléments, C -f- H4 -f- 0*, pour arriver aux mêmes produits C0*+ 2H*0.
On en conclut que, si la synthèse totale du gaz des marais pouvait se
faire dans un calorimètre, elle dégagerait i8cal?5; car on connaît la
chaleur de combustion du gaz des marais = 24 3,5, et l'on doit avoir :
C + H* = -fi8,5
CH* + 40=-f-2i3,5
(Et. fin. C02+2Hâ0). Total : + 232
C + 0« = 94
8H* + 0*=i38
(Et. fin. CO9 + 2H*0). Total : -+- 23a
(411) Chaleurs de volatilisation (de l'état liquide) rapportées à un
volume de vapeur (22m;32) = 4 molécule en grammes.
Br*
— 7,2
SO3 solide
— 44,8
I* liquide
— 6,0
SnCI*
- 7,6
(S2) Hq.
— 4,6
PCI3
~ 6,9
Hg Uq.
H80
— 45,4
AsCl3
- 8,4
- 9,65
BoCl3
~ 4,5
AzH3
— 4,4
SiCH!
— 6,35
HF1
— 7,2
CO2 (solide)
— 6,44
Az*0
- 4,4
S*C1*
- 6,7
AzO*
— 4,3
SOCl*
- 6,5
Azâ05
- 4,8
SOW
- 7,*
Az03H
— 7,20
S03HC1
- 42,8
SO*
- 6,2
es*
- 6,4
AGENDA DU CHIMISTE.
431
CAzH
- 5,7
C6Hlâ0* oxalate d'éthyle
— io,6
CAzCl
— 8,3
C8H*>SiO* silicate —
— 7,0
C5H10
— 5,25
C*H40 oxyde d'éthylèné
~ 6,4
Ciohso
- 6,9
C*H*Brs bromure —
- 8,2
C6H6 benzine
— 7,2
C*H*0 aldéhyde ord.
C*HCW> chloral
— 6,0
C10H16 térébenthène
- 9<4
— 8,o
— cilrène
— 9,°
— +H*0 hydr.de —
— 21,9
CH3I iod. de méthvle
- 6,5
— +C*H60alc.de —
— 22,5
CHC13 chloroforme
- 7,3,
C3H80 aie. propyl.
— 9,9»
CCI4 perchlorure de C
Cn«Cl*chl.deméthylène
— 7,2
C3H60 acétone
- 6,4
C5HwO aie. amylique
— 10,7
CH*0 aie. méthylique
— 8,45
— dimeth. éth. carb.
- 9,45
C*H*Osform.deméthyle
— 6,9
C16H3*0 aie cétylique
— 14,1
C3H»0â mélhylal
- 6,1
CH*0* acide f6rmique
- 4,8
C'H^ alcool ordinaire
- 9,8
C*H40* — acétique
- 5,i
C*H*°0 éther
- 6,7
OHW — — anhyd.
- 6,7
C*H5C1 chl. d'éthyle
- 6,45
C*H50C1 chlor. d'acétyle
- 6,2
CWBr bromure —
- 6,7
C4H80* acide butyrique
— 10,1
C2H5I iodure —
- 7,5
C5H«>o* — valérique
— 40,6
C*H80a acétate —
- *o,9
(4 i 1t) Transformations isomériques.
Oxvg. en ozone O3.
Soct.enSins.ài8°
Sam.ins.en.Sam s.
Sam.s.enSoctaéd.
S prism. en S oct.
Se vitr. en Se met.
Te cr. en Te am.
Si am. en Si crist.
—29,6
o
+ o3o8
+ o,o8
+ 0,08
-f-5,60
+ 24,2
+ 8,i
C amorphe en diamant.
P blanc en P rouge crist.
P blanc en Prouve amorp.
(suivant variétés) .
Sb205 prism. en oclaéd.
As2!)3 vitreux en opaque.
P203 crist. en amorphe.
Aragon, en spath d lsl.
+ 3,0
+ *9,2
+ 20,7à + 9,3
et — i,o
— 2,6
+ 3,3
+ 4,o
(413) Chaleur de dissolution dans Veau des corps gazeux
(i mol. = 22m,32 (i + at) à 760").
Cl*
+ 3,o
CTO
+ 9,4
Br*
+ 8,3
BoCl3
+ 7<>,3
HC1
+ 17,4
SiFl*
+ 22,3
HBr
+ 20,0
B0FI3
+ 24,5
HI
+ i9>4
HF1
+ 4î'£
HâS
+ 4,75
CO*
+. 5,6
H*Se
+ 9,2
+ 8,8
CyH
+ £'î
AzH5
Cy*
(CH3)*0
+ 6,8
SO*
+ 7,7
+ 8,3
432
AGENDA DU CHIMISTE.
(414) Chaleurs de fusion.
Formules.
Acide acétique
— azotique anhydre . .
— — hydraté...
— chlorhydrique hydraté
— formique
— hypophosphoreux . .
— phosphoreux
— phosphorique
— — hydrate
— sulfurique.
— — hydraté
Alcoolate de chlorâl
Argent
Azotate de potassium
— de sodium
Benzine
Bismuth
Brome
Bromure d'étain (per)
Cadmium
Chlorure de calcium cristall.
Chromate de sodium
Eau
Étain
Gallium
Glycérine
Hydrate de chloral
Hyposulfite de sodium., . .
Iode
Mercure
Naphtaline
Nitrobenzine
Palladium
Phénol
— brome .
— bibromé
Phosphate de sodium . . .
Phosphore
Platine
Plomb
Soufre
Toluène brome (para) ....
Toluidine (para)
ZÏRe>
C*H*0*
Az*05
AzO'H
HC1.2H20
CH*0*
PH50*
pH303
PH50*
PHH)4. 4/2 aq.
SÔ4H2
S04H*.H*0
C^CW.WO
KAzO3
NaAzO5
CW
Bi
Bf
SnBr*
Cd
CaCl2,6HsO
Na*Cr04.4oH*0
H90
Sn
Ga
C3H805
CTIC150,H*0
Na*S*03.5H*0
I
HÇ
C10H8
C«H3AzOa
Pd
C«H«0
CWBrO
C6H*Br*0
Na*HP0*,42lP0
P
Pt
Pb
S
C7H7Br
C7H9Az
Zn-
P. de
subst.
T. de
fusion.
60
+17
108
+29,5
63
-47
■\i
—48
+8,2
66
+17
82
+ 71
9«
4-42
407
-f-27 '
98
+8
116
+8,8
193.5
+46
108
+907
+3o6
104
85
+333,5
78
+4,5
210
+265
80
-7,30
438
+-25
142
+320
24Q
345
+28,5
+ 23
48
0
448
+232,7
70
+3o
92
+1Z
+46
l6b, b
248
+48
427
+-443,6
200
-39,5
428
+79
423
+3,0
106
-+4 500
94
+42
173
+ 64
252
+4o
358
+36
34
+44,2
197,2
+1775
206
+335
32
-+443,6
471
-f28,5
407
-+45
65
-+440
—2,5
—8,28
—0,6
—2,47
-2,43
— 2
-3,4
-3,64
—0,86
—3,68
-4,6 (?)
-2,67
-4,9
— 0,0
—3,27
—2,6
—0,43
-3,44
— 4,62
-8,92
—42,32
-i,43
—1,72
-4,32
=M
-9,4
—i,49
—o,56
—4.6
—2,74
-3,8
-2,34
— 3,o
—3,5
-23,9
—0,45
—5,36
—1,06
— o,3o
-3;44
—3,83
—4,82
AGENDA DU CHIMISTE.
(41 S) Formation des composés minéraux.
433
Composants dans l'état actuel
Chaleur de forma
tion, le pro<
solide.
tint étant
gazeux.
liquide.
dissous.
Chlorure**
1
chlore gazeux.
■
H + Cl
+ 22,0
+ 39,3
id. à aooo0
-+- 26,0
HC1 conc. + Cl*
+ 9,4
HC1 conc. + Br* gaz
■+- 9»1
Cl -f Br gaz
4 4,6
Cl + I gaz
ICI H- Cl*
+ 9,8
+ 42,4
+ 45,7
S* sol. 4- Cl*
4- 41
+ 47,6
S + 0 + Cl*
4 4o,8
+ 47,2
80» + CI*
4 *3,2
SO3 gaz -f CIH
-f 43,4
4- 26,2
Se* + Cl*
4" 22,2
Se H- Cl*
+ 46,2
Te+CI*
+ 77,4
P + Cl3
+ 68,9
+ 7M
P-f-Cl»
4- 407,8
PCI3 -f Cl*
+ 32,0
PCI3 4-0
+ 66,6
As + Cl3
+ 64,0
+ 63>4
+408,5
B + Cl3
-4-4o4,o
Si amorphe + Cl*
K + CI
+ 454,3
+457,6
4- 400,8
+ io5,o
Na+Cl
+ 97,3
4- 96,2
Az-f-H* + Cl
+ 76,7
4- 72,7
Li + Cl
+ 93,5
+ 104,9
+ *87>S
-+- 4Q5,Ô
a;+b5,4
Ca-fCI*
+ 470, a
Sr+Cl*
+ 484,6
Ba + Cl*
x+63,4
Mg + Cl*
+ 454
4- 487
Al* + Ct«
+ 324,8
4- 47^,6
Md + Cl*
-j- 442
-f 428
2CrCl*-f Cl* (vert)
4 78,8
4" 402,8
Cr*Cl6 vert en violet, dissous
+ 48,8
Cr*Cl6 gris en vert, crist.
+ 5,4
2CrCl* + 0'
Fe+CI*
4" 400,8
4- 82,0
+ 400,0
Fe* + Cl°
+ 492,0
4- 255,4
Zn + Cl*
4* 97,2
-*- 442,8
Cd-fCl*
CdCl*+2HCl+7H*0
+ 93,2
+ 96,2
+ 40,2
25
434
AGENDA DU CHIMISTE.
Composants dans l'clat actuel
à 15°.
Chaleur de format
ion, le produit étant
i?;izeux.
liquide.
solide.
dissous.
Pb + Cl-
-t- 85 .2
+ 78,4
PbO + PbCl2
t- 6,6
Tl -f- CI
- 48,6
f 38,5
Ni + Cl2
+ 74,6
+ 97,6
Co + CI*
-f- 76,4
+- 94,8
Sn + Cl3
4- So,4
+ 81,2
Sn -h Cl4
n-129,2
»
+ i57,4
Au -f Cl
+ 5,8
Au + CI3
+ 22,8
+ 27,3
Cu2 + Cl2
4- 71,2
Cu+Cl*
+ 5i,6
+ 62,6
3CuO -+- CuCI*
+ 1,2
3CuO + CuCl24-4H*0 liq.
4- 23,o
Hg2 + Cl2
-:- 81 ,8
Hg+CI*
+ 62,8
-h 09,6
HgCl2 + 2KCI dissous
+ 3,8
+ 0,8
HgCl* + KC1 dissous
+ 2,4
+ 0,4
H*C12 + HkO
HgCl* diss. -f- «liCl diss.
-f 3,3o
+ 4,o
Ag+Cl
+ 29.2
Bi + Cl3
+ 90.6
Sb + Cl3
+ 91,4
Sb+Cl5
+104,9
Sb+O + CI
+ 90,2
+ 36o,8
Sb* + O8 4- Cl8
Pd + Cl2
4- 4o,4
Pd + Cl* + aKCl
4- 79»°
4- 45,2
+ 64,0
Pt+Cl2 + 2KCl
+ 4i,8
Pt + Cl*+2KC1
+ 89:4;+ 84,b
Bromures, brome gazeux (').
H+Br
+ 43,5
+ 33,5
I çaz -f Br
+ *i,9
S* + Br2
1
+ io, 0
P + Br3
+ 54,6
P+Br*
+ 83,o
PBr3 + 0
+ 65,4
As+ Br3
+ 5g,i
B amorphe + Br3
+ 73,i
Si amorphe + Br4 i -f- i 20 , 4
1. A l'état liquide chaque atome Br décape h calories de moins. Les chiffres
suivants ont été calculés d'après les valeurs connues de la chaleur de vapo-
risation et les chaleurs spécifiques.
AGENDA DU CHIMISTE.
435
Composants dans l'état actuel
Chaleur de formation, le produit étant
gazeux.
liquide.
solide.
+ 100,4
dissous.
K + Br
-h 95'°
KBr •+- Br*
+ 10.9
+ n,5
Na+Br
+ 90.7
+ 90,4
nNaBr + HBr
+ 10,8
Ca + Br8
+ i5i,6
4- 176,0
Sr + Br*
+ 168.0
-f- 184,0
Ba •+- Br9
tf+49,8
aî + 51,8
BaBr* + 2Br8
+ 20,8
A^ + Br6
+ 265,2
+ 439,o
Zn + Br*
+ 86,2
+ 101 ,2
Cd + Br*
+ 84,2
+ 84,6
Pb + Br*
t- 77,0
+ 67,0
Tl-fBr
+ 46,4
Tl + Br5
+ 69,3
Sn + Br*
+ 7i
Sn + Br*
+4144
+ H7,4
+ i34
Cu« + Br8
-h 60
Cu+Br«
+ 42,8
+ 54,0
Hg* + Br*
flg + Br*
-h 78,4
+- 69,8
+ 56,4
UgBr* diss. + 4HBr diss.
HgBr* diss. + KBr diss.
+ 5,4
+ 3,1
+ 0,75
Ag + Br, amorphe
+ 24,7
à 27,7
— crist.
+ 37,7
Sb + Br5
+ 76,9
Au + Br
-h 5,o
Au + Br3
-4- 24,1
+ 20,4
Pt + Br8+2KBr
+ 42,0
Pt + Br*+2KBr
+ 79,6
+ 77,6
Pd + Br*
+ 32,8
PbBr* + PbO
+ 4,o
HgBr2 + HgO
+ 3,4
lodures, iode gazeux (!).
H + I
— 0,8
+ 18.6
S* + Is
-r 10,8
Pa+I*
-H 4i,4
P + R diss. d. CS*
+ 26,7
+ 23,4
PI* + 1*- sol.
0
i. A l'état solide chanue atome I dégage jc",4 de moins. Les chilFres sui-
vants ont été calculés d après les valeurs connues des chaleurs de fusion et
de vaporisation et des chaleurs spé(
•ifiques.
436
AGENDA DU CHIMISTE.
Composants dans l'état actuel
Chaleur de formation, le produit étant
à 15°.
gazeux.
liquide.
solide.
dissous.
As + F
4- 28,8
Si amorphe -f- I4
4- 58,0
+ 85,4
4- 80,4
K-f I
Kl+I*
+ 40,8
+ 4O,0
Na + I
-f 74,2
+ 75,5
Ca+I*
+ 448,6
+ 446,2
Ba + 1*
x-\- 24,0
AI2 + 1«
+ 472,6
H- 35o.6
Zn + I*
+ 60,0
+ 7i-4
Cd + I*
+ 55,8
+ î>4,8
Pb + I*
+ 52,8
Pbl2 + Hl+5HaOliq.
+ 23,3
Tl + I
+ 35,6
Cu*+I*
+ 43,8
Hg* + I*
+ 58,4
Hg + P, rouge
-h 44,8
HgH-I*, jaune
+ 4i,8
Hgl* rouge + Kl
+ 5,4
Hgl* rouge + 4HI dissous
+ 5,6
Ag-j-I, amorphe
Ag + I, cristal 1.
+«4,4 (')
+ '9,7
Sb-f I5
+ 45,4
HI-f-3AgI + 7HâOliq.
Au + I
+ 21,
+ 0,1
P+I*
+ 24,0
Fluorures. (») (5)
1IF1 -f KHO
+ 38,2
+ *6,i
\- NaHO
t S8;8
+ 46,3
2 — + CaHW
+ 37,2
2 — + SrH*0*
+ 74,8
+ 35,8
2 — 4. BaH90*
+ 71,4
+ 34,8
2 1- MgH*0*
+ 56,8
+ 3o,4
2 - -f PbH*0»
-f 32,8
+ 22,2
+ AçHO
+ 24,3
+ 7,3
KFI + 11F1
-f 24,1
- 0,3
NaFl + HF1
+ 47,4
+ o,3
SiFl*+2HFl
-f 57,o
SiFl* -f- 2NaFl
+ 25,8
1. Puis 19,7.-2. HF1 gazeux ; l'eau éliminée, solide. —3. Produit et com-
sants dissous ou précipités.
AGENDA DU CHIMISTE.
437
Composants dans l'état actuel
à 1;,°.
Chaleur
gazeux.
de formai
liquide.
ion, le produit étant
solide.
dissous.
Sulfures (4).
(*) (3)
Az-fS
- 3i,9
H* + S
+ 4,6
- 9>2
H*S + nS
- 5,2
Si amorphe -f- S*
H- 4o,o
C diamant -f Sa
— 21,4
— i5, h
K*+S
-f 402,2
+ 442,4
K*S diss. + S3
+ 42,4
+ 5,2
K2S diss. + HaS
H- *9, °
+ 7,8
Naa+S
+ 88,4
+ 103,2
Na*S diss. + S3 sol.
+ 4°»2
+ 5.0
i\a*S diss. -f H*S
-f- 48 6
+ 7,8
Lia+S
+ 4l5,2
Sr + S
H- 9^,2
-j- 106,0
Ca-fS
+ 92.0
+ 98,0
Ba+S
X — 3l,2
Mff + 8
+ 79,6
Ala+S3 (4)
+ 424,4
Mn-f-S
H- 45,2
Fe + S
-i- 23,8
Zn + S
H- 43>
Cd + S
+ 34,o
Co + S
+ 21,8
Ni + S
-f 49,4
Pb+S
4- 47,8
Tla + S
-i- 21,6
Cu* + S
~j- 20,2
Cu + S
+ 40,2
Hg + S
+ '9,8
-f 3,o
Ag* + S
Sb* -f- S3
+ 34,o
Sb2S3 orangé en noir
0,0
Oxydes,
Ha + 0
H- 58,2
H- 69,0
+ 70,4
Ha -f- 0 vers 20000
-f 5o,6
— vers 4ooo°
+ 37,o
H*0 + 0
— 21 ,6
Cl* -j-0
— l5,2
- 5,8
i. S solide : S gazeux
dégage l"',3 de plus. - 2. H8S gazeux. —
3. H*S dissous. — 4. Les sulfures
métal liqu
es suivant
s précipités
433
AGENDA DU CHIMISTE.
Composants dans l'état actuel
à là0.
Chaleur de Formation, le produit étant
gazeux.
liquide.
solide.
dissous.
Cl* + 0» + 11*0
— 24,0
Cl* -f O7 -f 11*0
— 3o,8
+ 9,8
CIO'H -j- H20
+ 12,6
+ 8,6(»)
C10*H+2H*0
-r «0,0
Br2+0
— 42,4
H,2-j-03-j-H20
- 49,6
l*+0
<— 10,4
I*-f-0»
+ 45,6
+ 43,8
l* + 03 + H20
+ 48,6
+ 43,8
l2 + 07+H»0
+ 27,0
Si amorphe -|- O2
S2 + 0*-j-H*0. hyposulf.
-r 249,2
-f- 207,4
-f 206*6
S2 + 03-fH20. dithion.
SH-05 + H*0. tétrathion.
-]- 202,6
S-f-O2
-|- 69.2
-!- 76,8
S+03
!- 91 ,»
+ io3,6
H- 441
S solide + 03-f-H20
+ 424
+ 124,8
+ i4i
S04H2-f H*0
+ 6,2
+ 9,00
2SO3 dissous -j- 0, persulf.
— 27,6
Sc-fO2
+ 57 ,6
-|- 56,8
Se -f- O3 -j- 11*0
+ 77,2
Te-j-02
+ 84,2
Te + 0"» -f ITO
-h 407,0
Az2 + 0
— 20,6
— 46,2
Az+O
— 21,6
Az2 -f O3
— 22,2
— 8,4
Az-j-O*
- 2,6
4- 4,7
Az2 + 05
— *,2
+ 3,6
+ 4i,8
H- 28,6
Az + O3 +11
!- 34,4
+ 4i,6
+ 42,2
+ 48,8
Az» + O5 + H20
— 0,2
+ <4, 2
-Y *5,4
+ 28,6
ÀzOTl + 2H*0
-|- 5 . 0
P* + 0 + 3I120
4- 70,0
+ 74,8
-i- 74,4
P* + 03+ 311*0
+244-2
-f- 200,2
-j- 2bo,o
P* -|- O3
+ 363,8
-j- 4o5,4
P*03 amorphe en crist.
+ 6,6
P*03 -|- 4H*0. pvropliosph.
+ 338
P*03+3H*0
-f 4o5,4
As2+03
+ 454,6
+ i47,o
As2 + 03
+ 21Q,4
+ 6,8
-j- 220,4
As*03+3H20
H* amorphe -J- ()■"
1- 342,6
+ 3i9f8
B*0" + 311*0
+ i6,81
1. II*< > soliiJe.
AGENDA DU CHIMISTE.
439
Composants dans l'état actuel
à 15°.
Chaleur de formation, le produit étant
gazeux.
liquide.
solide.
dissous.
Oxydes métalliq
ues.
K'-fO
-r 97,2
4- 164,6
K*0 + H80
4~ 42,4
Na2 + 0
+ i00.2
4- «45,2
Na*0 + H*0
+ 35,4
Li*+ 0
-\- 440,0
4- 466,6
Li*0-hH20
-H <3,4
Ca + O
-j- 442,0
4- i5o,i
CaO-j-H*0
-j- 45
SrH-0
-1- 43i,4
4- 458,2
Sr04-HsO
-r *7,a
Ba-l-0
X
as 4- 28,0
BaO-J-HA)
+ «7,«
BaO-f-0
t 12'î
BaO* + H*0
H- 2,8
BaO* + H*0*
+ <°>a
Mg + 0+H*0
H- *49,8
Al* 4" O3 4" 311*0
H- 391,6
Mn + 0
+ 94,8
Mn + 0»
4- 116,2
Mn3-H07 + HH)
Cr*03 + 03
-j- 6,2
4- 478
4- 8,4
Fe-f 0
H- 69>°
Fe» -|- O5
+ «9**2
Fe3 + 0*
H- 269
FeO -f Fes03
H" >?
Ni +0. hydraté
4- 61.4
Ni3 +05, —
-[- 422,2
Co + 0, -
-r 64,o
CoH-03. —
4- i5o,6
Aua-j-03, —
— 41.2
Zn + O. —
-r 86,4
Zn + O-f m)
-j- 83,6
Ccl 4- 0, hydrate
H- 66,4
Pb-j-0
4- 54 ,0
PbO+HaO
-r 2,4
Pb + O»
-!- 63 ,2
Tl* + 0
+ 43,0
4- 4o,o
+ 4o,o
Tl*4-0 4-H«0
-h 46,2
Tlf 4- 0*4-311*0
+ 83,4
CuH-0
+ 42,o
OH-0
+ 4o,4
440
AGENDA DU CHIMISTE.
Composants dans l'état actuel
à 15°.
Chaleur de formation, le produit étant
gazeux.
liquide.
solide.
+ 38,0
dissous.
Cu + 0 + H*0
Sn + 0. hydraté
+ 6o,8
+ 435,8
Sn-fO*, —
Hg* + 0
Hg + O
+ 42.2
+ 3i,o
Àg8+0
+ 7,°
2唂*+03
-r 24,0
Pt-f 0
+ 45, o
Pd + O, hydraté
-j- 20.0
Pd + 0*; -
+ 3o,4
Bi* + O5
+ *37,8
Sb* -f O3
+ 467,4
Sb* + 04
+ 248,6
Sb9 + 05
+ 228,8
Composés cyaniques, Cy gazeux.
C diamant -f- Az
- 37,3
- 33,9
#+H
+ 7,8
+ 43,5
+ 43,4
*Cy,+.CI
- i,6
+ 9)9
Cy -f I gaz
+ 6,3
+ 67,6
+ 64,7
Cy + Na
+ 60,4
+ 59,9
Cy*-f Ca
-f *<M
Cya + Sr
+ 447,4
£*!+Ba
as— 8,6
a;— 6,8
Cy2 + Zn
-f- 58,6
Cy* + Cd
-f 4o,o
Cy*+Pd
-!- 23,6
Cy*-{-Hg
+ 23,8
+ 20,8
Cy+Ag
+ 3,6
KCy+O
+ 72,0
+ 69.7
Cy + H + S
+ *9^9
Cy + K + S
+ 87,8
+ 8«,7
Cy + Na + 8
+ 77.4
Cy*+Hg+S*
Cy*H-Pb-j-S*
+ 36,o
-f 43.6
J*+,S + fc
+ 46,5
Fe -}- Jl* -f Cy°
-f- 406,8
+ 407,2
Fe-f-K* + Cy6
Fc7 + Cyw= bleu de Prusse
+ 365,2
+370,6^
-'- 556,o
Fe*+H« + Cy"
H- 454,8
Fe*+K6 + Cy"
-f 557,4
+ 028,6
HgCy*+2KCy
+ 17,6
+ *MP)
1. KCy dissous. — 2. Composants
» dissous.
AGENDA DU CHIMISTE.
441
Composants dans l'état actuel
à 15°.
Chaleur de formation, le produit étant
gazeux.
liquide.
solide.
dissous.
AgCy + KCv
-T **»2
HgCy*+KI
-f 6,5
+ 2,70
HgCya-fKBr
t ?:*
+ 0,5, «)
HgCy*+KCl
+o,i5(*)
Composés divers.
Si amorphe + H*
+ 32,9
P* + H*
+ 35,4
As + H3
-h 36,7
H* + nPt
+ *7*4
H« + nPd
+ 8»4
24Hg liq. + Ka
+5i,4(*)
8Hgliq. + K*
3Hgsol. + K*
+ 58,6
+ 32
i2Hgliq. +Na*
+ 43,2
+37,6(«)
8 Hg liq. + Na*
7Hg + 2Na*
-f 42,2
-f 6o,8
Sels ammoniacaux.
Az+H3
+ <2,2
+ 21,0
Az4-H»+0
4- 49,0
HC1 -f AzH5
+ 4a,5
HBr -f AzHs
H- 45,6
HI -f- AzH3
+ 44,2
HCy-f AzH3
H*S + AzH3
+ 20,5
+ 23,0
H'Se + AzH3
4- 29,9
AzCPH gaz + AzH3
+ 4i,9
CHâO* gaz + AzH3
+ 29,0
C*H*0* gaz + AzH3
-f- 26,0
C'H«0* solide -f AzH3
4- *7,o
CWO3 solide + AzH3
-f 21,5
CHLHhtSPfO solide -f AzH3
1 6*;S
SO*H* solide + aAzH3
C*H*0* solide +2AzH3
+ 48,8
C*H«0* solide + 2AzH3
+ 39,4
SO* gaz -f H»0 gaz + 2AzH3
+ 64,8
2S0* gaz + H*0 gaz + 2AzH3
C0aH-H*0 + AzH3
4- 80,0
+ 3o,4
P + H3
+ u,6
PH3 + HBr
+ 23,0
PH3 + HI
+ 24,2
1. Composants dissous. ~ 2. Dissous dans un excès de mercure.
442
AGENDA DU CHIMISTE.
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C«H05M.
Glyoxylates.
+ +
C*H50*M.
Glycolates.
«01 «*
++ + +
1/2 C*H50*M*.
Succinates.
<N O
CI CT
+ +
1/2 C*H*0BM«.
• Tartrates.
t^M » «Cû « » « « «
++ +
1/2 C*0*M*.
Oxalates.
<JiT5 OO « Ci « ifl *« lO
oï;o o' -^od"wr ^T « erT ci"
« « « Cl « f * -f —
+++++++ ++
1/2 S0*M*.
Sulfates.
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++++++++++ f
IO'M. 1 '" ^ S
«*» « O « « » « » » £ï 3
lodates. 2. 5. . £
C«H80M.
Phénates.
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f S
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C*IIS(A70«)50M.
Picrates.
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ce f » *. * -r
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C7HB0*M.
Benzoates.
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ci ■* 'ô
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C*H30*M.
Acétates.
OlfO « t-t£> iflCCCO -«^«X) •*■ O OO ^
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CH08M.
Formiates.
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+++++++++ 2Ê+++ 2
Az05M.
Nitrates.
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AGENDA DU CHIMISTE.
443
(419) Formation de quelques sels solides, les composants pris
dans leur élat actuel.
Calo-
Calo-
ries.
— 11
ries.
KCI H- 03
C*H40* solide -f CIPNaO*
+ <M
KBr + 03
— il, 4
2C*H40* solide-f CWNaO*
4- 5,5
KI + 03
-f44,i
S()*K« + SO*Zn
4- 4,2
KCI H- 0*
-f- 7,5
S04K8 + SO*Cu
4- 0.6
flaCl+O*
+ 3,o
SO*K* + SO*Mn
4- 4,0
BaCla-f 08
+ 2,2
S04i\Ta*4-S04Zn
4- 3.o
S03-f-S0*K*
+26,2
S04Na* -j- SO*Mo
4- 4.8
S04H* solide + S04K*
-H5,o
KCI -f M&CI*
4- 3,o
SO*H* solide -f- S^Naâ
4-46,2
2KCI + (MgCI*, 6H»0)
4- 2.2
CrO3 -f K«Cr04
+ 3,8
2KCH-Cai:i*
4- 2,6
IO3!! -f- l^K
+ 3,i
C03K* + C03Na*
4- 4,o
CWO*+C*Na*0*
-j- 3,8
S04Ka + S04Mg
4- 8,8
OHW + CMMWO»
+ 6,6
S04Naa + S04Mg
4- 4.4
(418) Formation des hydrates secondaires vers i5°,
en partant de Veau liquide. .
HCI + 2IPO, liq.
— sol.
HCI 4- 6,5 H«0. liq.
HCI-f nH*0, liq.
HBr 4- 2H*0, liq.
HBr4-4,5H*0, liq.
HBr 4- »H*0; liq.
HI4-3HaO, liq.
HI -f 4,5 11*0, liq.
HI 4- 6.5 H*07 liq.
Hl+fill'O, Uq.
HF1 -f nHH), liq.
AzOTl liq. 4- 2H*0, liq.
AzO3Hliq.4-6,5H*0,liq.
Az03Hliq.4-nHa0, liq.
S04H* liq. 4- H*0, liq.
Calo-
ries.
4-14,6
4-44,4
4-46,5
4-47,4
+44,2
4-47,5
4-20,0
+45,6
4-47.0
4-48,2
4-49.5
4-44*8
4- 5,0
4- 7,o
U'2
S04HMiq. 4-nH80, liq.
C*H*04 -f 2H*0; sol.
C4H°06 4- Ha() (ac. racé-
mique), sol.
AzH3 gaz + Ha0, liq
AzH3 gaz -f nHaO, liq.
KH0 4-H*0, sol.
KHO 4- 2Ha0, sol.
KH0 4-nH*0, liq.
NaHO 4- nH»0, liq.
BaH*0*4-9H*0,crist.
BaH*Os4-"H20, liq.
BaO2 4- 4oH*0, crist.
SrH80*4-9HaO, crist.
(CH3)sAzgaz4-3,5Hâ0,liq.
— 4- nHaO, liq.
Calo-
ries.
6,2
4- i,4
4- 7.6
4- 8,8
4- 8
42,
12.5
+ 9,8
4-24,4
4-40,2
4-48,2
4-24,8
4- 9>o
4-42,9
nll*0 correspond à l'emploi d'un excès d'eau et d'une grande dilution ;
liq., sol. et crist. indiquent l'état liquide, solide ou cristallisé du produit
de la réaction thermique.
4ji4
AGENDA DU CHIMISTE.
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AGENDA DU CHIMISTE.
445
(4S6) Formation de
quelques sels dissous.
Acides dissous, base
précipitée, vers i5°.
Calor.
Calor.
4/3Gl*03 + SO*H*
H-i6,o
O*03 préparé par
LaO + 2HC!
+25,0
NaHO en exe. + 6HC1
+20,0
CeO + SO*H*
+26,0
Cu*0 + 2HCI
+40.0
+ 2HCI
+24,2
+ 2HBr
+20 , 8
DiO + SO*H*
+25,6
+ 2H1"
+33,8
+ 2HCI
+24,0
i/2Au*03hvdr. + 3HBr
+ 29,*
+36,8
YO + SO*H*
+25.0
+ 4HBr
+ 2HCI
+23,6
+ 3HC1
+48,5
ErO + 2C*H40*
+48,4
+ 4HC1
+23,0
SnO + 2HCI
+ 2,8
PdO hydr. + 2HCI
+ 40.8
SnO» gél. + 4HCI
+ 3,0
+ 2HBr
+14,8
Cr»03 (du chlorure + 6HCI
+4i,4
+ aHI, pr.
+35,8
+ 4ou6HCl
+28,4
+ 2HCy,pr.
+44,8
(4£1) Sels des acides polybasiques.
4 équivalent de base alcaline dissous dans 2 litres d'eau et l'acide
dans nn volume d'eau équivalent vers 4 5°. ^^^
Mol.de
base.
SOW j
C*H*0* j
CO* |
Bo»05 j
CWO7 )
P0*H3 (»))
t. PO*Ha
4
2
4
2
4
2
4
2
4
2
4er
2*
3«
4e
4"
2°
3e
4-
4,p
2e
3«
4-5«
NaHO
KHO
+i4,7
+44,6
34,7
34,4
43,8
43,8
28,6
28,6
*2,9
»
25,9
»
44,0
44,4
20,2
204
44,6
»
49,8(var.)
fi
42,6)
»
42,8[38,7
»
43,2^
»
0,8 à 0
»
«4,7
»
44,6
»
7,3
fi
4,6
»
»
5,55
»
24,45
»
3,4
»
34
AzH5
0*H" + 1/2, 3/2,
3/2, 3/2 CuO s
SrOi
+ 13,6
29,0
25,4
9'7 n
42,4à40,6
8
41 ,6
11,2 )
11,2 ( 33,9
44,5 )
0,2
43,5
12,8 puis 9,3
6,8 puis 0,2
»+ 14,8, +9,7, +5,4.
:+ 15,0, + 10,3, +5,0.
1/2 BaO.
(= 6 litres)
+43,4
14,3
39 ,5 crist.
«5,1 )
40,3 f 3o, 3
5,0
446
AGENDA DU CHIMISTE.
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8 +2
AGENDA DU CHIMISTE.
445
(4tO) Formation de quelques sels dissous.
Acides dissous, base précipitée, vers 45°.
Calor.
Calor.
4/3Gl*03+SO*H*
-1-46,0
GrHfi préparé par
LaO + aHCi
+ 25,0
NaHO en exe. + 6HCI
+20,0
CeO + SO*H*
+26,0
Cu*0 + 2HCI
+40.0
+ 2HCI
+24,2
+ 2HBr
+20,8
DiO + S04H*
+25,6
+ 2HI
+33,8
+ 2HCI
+24,0
4/2Au*03hvdr. + 3HBr
+ 2Q,4
+36,8
YO + SO*H*
+25.0
+ 4HBr
+ 2HCI
+23,6
+ 3HC1
+48,5
ErO + 2C*H*0*
+48,4
+ 4HCI
+23,0
SnO + 2HCI
SnO» prêt. + 4HCI
+ M
PdO hydr. + 2HCI
+ 40.8
+ 3,0
+ 2HBr
+ 4/1,8
CrW (du chlorure + 6HCI
+44,4
+ aHI, pr.
+35,8
+ 4ou6HCl
+28,4
+ 2HCy,pr.
+44,8
(4£f ) Sels des acides polybasiques.
4 équivalent de base alcaline dissous dans 2 litres d'eau et l'acide
dans «n volume d'eau équivalent vers 4 5°. ^^^
Mol.de
base.
SO*H* j
CWO4 !
CO* \
BoW
cw
PO*H3 (*)
IOTP
) 2
4
2
4,r
2e
3-
4-
K"
2e
3-
4'
4,r
3-
4-5'
«. PO*H» 4-1/2,
NaHO
KHO
+44,7
+44,6
34,7
34,4
43,8
43,8
28,6
28,6
42,9
»
25,9
»
44,0
44,4
20,2
20,4
44,6
»
49,8(var.)
»
42,6)
»
42,8*38,7
»
43,2$
»
0,8 à 0
»
44,7
))
44,6
»
7,3
»
4,6
»
»
5,55
»
24,45
»
3,4
»
3,4
AzH*
2/2, 3/2 CuO s
— SrO«
+ 43,6
29,0
»
25,4
9'7 ,
42,4à40,6
8
4,6
44,2 )
14,2 [ 33,9
44,5 )
0,2
43,5
42,8 puis 9,3
6,8 puis 0,2
- 14,8, + 9,7, + 5,4.
■ 15,0, + 10,3, +5,0.
1/2 BaO.
(= 6 litres)
+43,4
44,3
39,5 crist.
45,1 )
40,3 [3o, 3
5,4)
»
436
AGENDA DU CHIMISTE.
Composants dans l'état actuel
Chaleur de formation, le produit étant
à 15°.
gazeux.
liquide.
solide.
dissous.
As-f l3
4- 28,8
Si amorphe -|- l4
4- 58,0
4- 85,4
+ 80,1
K+ I
K14-1*
4- 10,8
4- 10,0
Na + I
+ 74,2
+ 75,5
Ca+I*
4- u8,6
4- 146,2
Ba + 13
#4-24,0
AI* + l6
4- 172,6
4- 35o,6
Zn + ls
-j- 60,0
4- 7t. '4
Cd + I3
4- 55,8
+ 54,8
Pb + I*
4- 52,8
Pbl2 4- M 4- 511*0 lia.
TI4-I
Cus+I*
+ 23,3
4- 35,6
4- 43,8
Hg' + I*
+ 58,4
Hg + P, rouge
-h 44,8
Hg H- 1*, jaune
4- 4i,8
Hgl* rouge 4- Kl
+ 5,i
Hgl* rouge -f- 4HI dissous
4- 5,6
Ag -f I, amorphe
Ag + Ï, cristall.
+a,«(*)
+ «9,7
Sb + I5
4- 45,4
HI + 3AgI + 7Hâ01iq.
Au + I
4- 21,
+ 0,1
P+I*
+ 24,0
Fluorures. (*) (5)
Hïl H- KHO
4- 38,2
+ t6,i
1- NaHO
t S;8
4- i6,3
2 — + CaHW
+ 37,2
2 — + SrH*0*
+ 7*, 8
4- 35,8
2 _ + BaH80*
4- 7*, 4
+ 34,8
2 [. MgH*0*
4- 56,8
+ 3o,4
2 _ +PbHaO»
4- 32,8
4- 22,2
- +AgHO
+ 24,3
+ 7,3
KFI + HF1
4- 21,1
- 0,3
NaFl + HF1
+ *7,«
+ o,3
SiFl*+2HFl
4- 57,0
SiFI* + 2NaFl
+ 25,8
i. Puis 19,7.-2. HF1 gazeux ; l'eau éliminée, solide. — 3. Produit et com-
sants dissous ou précipités.
AGENDA DU CHIMISTE.
437
Composants dans l'état actuel
à if,°.
Chaleur de formation, le produit étant
gazeux, liquide. solide. I dissous.
(4)
Az + S
H* + S
H*S -f nS
Si amorphe -j- S*
C diamant -f S*
K*+S
K*S diss. + S3
K*S diss. + H*S
Na*+S
Na8S diss. + S3 sol.
i\a*S diss. + H*S
Lia + S
Sr-f-S
Ca+S
Ka + S
Mg-f-S
Al* + S3
Mn + S
Fe + S
Zn-fS
Cd + S
Co + S
Ni + S
Pb + S
Tl* + S
Cu2 + S
Cu + S
Hg + S
Ag* + S
Sb* + S3
SbsS3 orangé en noir
H* -|-0
H* -j- 0 vers 20000
— vers 4ooo°
H«0 + 0
Cl*+0
Sulfures (').
+ 4,6
— 21,4
5,2
45,4
Oxydes.
+ ^,2
+ 5o,6
+ 37,o
— i5,2
+ 69,0
m
- 3i,9
-f 4o,o
-j- 402,2
+ *a,4
+ 49,0
+ 88,4
+ 40,2
4- 48 6
+
t-ï
9^,2
2.0
1,2
79,6
424,4
45,2
23, g
43io
34,o
24,8
49,4
24,6
20,2
40,2
lVl
34,o
0,0
+ 70,4
(3)
- 9,2
442,4
5,2
7,8
403,2
5.0
7,8
445,2
406,0
98,0
24,6
5,8
1. S solide : S gazeux dégage le,,,3 de plus. - 2. HaS gazeux. —
3. H*S dissous. — 4. Les sulfures métalliques suivants précipités.
433
AGENDA DU CHIMISTE.
Composants dans l'état actuel
à 15°.
Chaleur de formation, le produit étant
gazeux.
liquide.
solide.
dissous.
Cl* H- o3 + 11*0
- 24,0
Cl* + 0' + H*0
—
3o,8
+ 9,8
CI0M1 + ll«0
-r
12,6
+ 8,6(«)
ClO»H+2ll20
+ i5,o
Kr*+0
— 12,4
Br2 + 05 + H20
- 49,6
l2 + 0
<— 10,4
I2 + O5
+ 45,6
+ 43,8
I2 + 03 + H20
+ 48,6
+ 43,8
I2 + 07+H*0
+ 27,0
Si amorphe + O2
-r 219,2
+ 207,4
S« + 02+H20. hyposulf.
+ 67,2
S2 + 03 + H2Ô. dithion.
+ 206,6
S* + 08 + H20. tétrathion.
+ 202,6
s + o2
+ 69.2
-!- 76,8
S+03
-I- 9* ,8
+ io3,6
+ ai
S solide + 03+H20
+
124
+ 424,8
+ 141
S04H2+H20
+
6,2
+ 9,00
2SO3 dissous -j- 0, persulf.
— 27,6
Sc + O2
+ 57,6
+ 56,8
Se + 03+H20
+ 77,2
Te 4-0*
+ 81,2
Te + O3 + Il20
+ 107,0
Az2 + 0
— 20,6
—
16,2
Az+O
— 21,6
Az2 + O3
— 22,2
— 8,4
Az + O2
- 2,6
+
*t7
Az2 + 0*
- 1,2
+
3,6
+ 41,8
+ 28,6
Az+O3 +11
+ 34,4
+
4i.6
+ 42,2
+ 48,8
Az2 + 0"- + H20
— 0,2
1"
14,2
-1- *5,4
+ 28,6
AzO3!! + aH*0
~r
0.0
P2 + 0 + 3H*0
+
70,0
H- 74,8
-i- 74,4
P2 + 03+3H20
-J-i
244.2
+ 200,2
+ 25u,0
P2 -{- O3
+ 363.8
-!- 4o5,4
P203 amorphe en crist.
+ 6,6
P203 -j- 4H20. pvrophospli.
+ 338
P203+3H20
+ 4o5,4
As2+03
+ i54,6
+ i47,o
As2 + 0*
+ 21Q,4
+ 6,8
+ 225,4
À8*0»+3II*X>
H* amorphe + O3
+ 3i2,6
+ 3i9,8
B203 + 3H20
-i 1^,81
1. 11*0 solide.
AGENDA DU CHIMISTE.
439
Composants dans l'état actuel
à 15°.
Chaleur de formation, le produit étant
gazeux.
liquide.
solide.
dissous.
.....
Oxydes métalliq
ues.
K2-fO
-1- 97,2
-f 464,6
K*OH-H*0
-f- 42,4
Naa+0
-f 100.2
-f 445,2
Na80 + H*0
-f 35,4
Li*+0
-J- 440,0
+ 166,6
LisO-hH*0
+ *3,4
Ca + O
-j- 412,0
-f i5o,4
CaO-{-H*0
+ lô
SH-0
+ *3i,4
-f- i58,2
SrO + H20
-1- «7,2
Ba+O
X
J?-|-28,0
BaO-J-H*0
+ «7,K
BaO-f 0
+ 12,1
BaO* -h H*0
-r 2,8
BaO* + H*0*
+ «°>2
Mg + 0+HâO
+ «49,8
Al*4-03+3H*0
-h 391,6
Mn + 0
+ 9^,8
Mn + O*
-f 116,2
Mn* + 07 + H*0
+ 478
CrW + O5
-i- 6,2
+ 8,4
Fe + O
Jr 69,0
Fe* -h O3
-J- 191,2
+ 269
Fe3 + 0*
Fe0-[-Feâ03
+ >°
Ni+O, hydraté
-f 61.4
Ni*+.03, -
-j- 122,2
Co-{-0, —
-!- 64,0
Co*H-03. —
-j- i5o,(i
Au* + 03, —
— 11.2
Zn-fO. —
-;- 86,4
Zn + 0 + H*0
-|- 83,6
Cd + 0, hydrate
-f- 66,4
Pb-{-0
-f- 5i,o
PbO -f- H*0
-r 2,4
Pb + O*
-r 63 ,2
W + 0
4- 43,o
-f 4o,o
+ 4o,o
Tl* + 0-{-H*0
+ &2
Tl* + 03-f-3H*0
+ 83,4
Cu*~| 0
4- 42,0
Cu-f 0
-i- 4o,4
440
AGENDA DU CHIMISTE.
Composants dans l'état actuel
à iâ°.
Chaleur de formation, le produit étant
gazeux.
liquide.
solide.
-f- 38,0
dissous.
Cu+0 + H*0
Sn -f- 0. hydraté
+ 6q,8
+ 435,8
Sn + O*, —
Hg* + 0
flg+O
+ 42.2
+ 3i,o
Aga+0
+ 7,°
2As*+03
-r 24,0
Pt + O
+ *5,o
Pd-fO, hydraté
-|- 20.0
Pd + 0*; -
+ 3o,4
Biâ + 05
+ *37,8
Sb* + O3
+ 467,4
Sb* + 0*
+ 248,6
Sb» + 05
4- 228,8
Composés cyaniques, Cy gazeux.
C diamant -f- Az
-37,3
- 33,9
Cy +H
-f 7,8
-f 43,5
4" 43,4
Cy + CI
- 4,6
+ 9,9
V+F"
+ 6,3
+ 67,6
+ 64,7
Cy + Na
4- 60,4
+ 59.9
-r 440,4
Cy* + Ca
Cy* + Sr
+ 447,4
Cy* + Ba
x— 8,6
a;— 6,8
Cy8 + Zn
4- 58,6
£*! + Cd
-f 4o,o
Cy*+Pd
4- 23,6
ty+Hg
H- 23,8
4- 20 ,8
ft+A*
4- 3,6
„Kcy.i°.
4- 72,0
+ 69,7
Cy + H + S
+ 49,9
Cy+K + S
+ 87,8
+ 84,7
Cy+Na + S
+ 77-4
Cy* + Hg+S*
Cy*4-Pb+S*
-f 36,o
4- 43.6
Cy+S + Ag
4- 46,5
Fe + H* + Cy6
4- 406,8
4- 407,2
Fe-(-K* + C\6
Fe7 + Cy w = bleu de Prusse
4- 365,2
4-370.6; t}
-J- 556,o
Fea-fH6-|-Cy«
+ 454,8
Fe*+K64-Cy4*
HgCy*+2KCy
4- 557,4
4- 47,6
4- 028,6
+ 42, 4(»)
l. KCy dissous. — 2. Composants
s dissous.
AGENDA DU CHIMISTE.
m
Composants dans l'état actuel
à 15°.
Chaleur de formation,
le produit étant
gazeux.
liquide.
solide.
dissous.
AgCy + KCv
~r
41,2
flrfy' + KI
-1-
6,5
H- 2,7(*)
HgCy* + KBr
+
?:2
+ 0,5, *)
HgCy*+KCl
+
+o,45(*)
Composés divers.
Si amorphe + H4
+ 32,9
P* + H*
+
35,4
As -f H3
+ 36,7
H* + nPl
+
4 7*4
H* + nPd
+
*î
24Hgliq. + K«
+
-h5i,4(*)
8Hgliq. -f K*
3Hgsol. + Ka
+
58,6
+
32
4 2Hgliq. 4-Na»
~\~
43,2
+37,6(*)
8IIgliq. + Na*
7Hg + 2Na»
+
42,2
+
6o,8
Sels ammoniacaux.
Az+H3
H" 42,2
+ 24,0
Az + H*+0
+ 49,0
HC1 + AzH5
+
42,5
HBr + AzH3
+
45,6
HI+ AzH3
+
44,2
HCy+AzH3
H*S + AzH3
+
+
20,5
23,0
H'Se + AzH3
+
29,9
AzOTI gaz -f- AzH3
+
44,9
CH80* gaz + AzH3
+
29,0
C*H*0* gaz + AzH3
+
26,0
C'HW solide -f AzH3
+
47,0
CWO3 solide + AzH3
+
21,5
■CeH*(ÀiO*)»0 solide -f- AzH3
+
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SO*Ha solide +2AzH5
+
C*H*0* solide -f2AzH3
+
48,8
C4H«0* solide + 2AzH5
+
39,4
S0*gaz-f-H*0gaz+2AzH3
+
64,8
2SO* gaz + H*0 gaz -f 2AzH3
C0*-f-H*0 + AzH3
+
80,0
+
3o,4
P + H3
+ U,6
PH3 + HBr
+
23,0
PH3 + HI
+
24,2
1. Composants dissous. — 2. Dissous dans un excès de mercure.
442
AGENDA DU CHIMISTE.
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1/2 C*H50*M«.
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1/2 C*H*0«M«.
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1/2 C«0*M«.
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AGENDA DU CHIMISTE.
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(419) Formation de quelques sels solides, les composants pris
dans leur élat actuel.
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Calo-
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— 14
ries.
KCI + 05
C*H*0* solide + C*H3NaO*
+ 0,4
KBr + 05
-11,4
2C*H*0* solide+C*H5NaO*
+ .5,5
KI + 05
+44,^
S04K* + SO*Zn
4- 4,2
KCI + 0*
+ 7,5
S04Ka + S04Cu
+ 0.6
J\aCl+04
+ 3,o
S04K* + S04Mn
+ 4,0
BaCi* + 08
+ 2,2
SO*Naf + S04Zn
+ 3.o
sœ+sonc»
+26,2
S04Na* 4- SO*Mn
■f 1.8
S04H* solide + S04K8
+45, 0
KCl + M<jCl*
+ 3,o
S04H* solide + S<>*Na*
+46,2
2KCl + (MgCli, 611*0)
4-2.2
CrO3 + K*Cr04
-f- 3,8
2KCI + Cai:i*
4- 2,6
I03H + I05K
+ 3,1
C03K* + C03Naâ
4- 4,o
C*H*044-C*Na*0*
+ 3,8
S04K* -f- S04Mg
4- 8,8
C4H606+C4H4Na*06
+ 6,6
SO*Na» + S04Mg
4- 4.4
(418) Formation des hydrates secondaires vers 45°,
en partant de l'eau liquide. .
HC1 4- 2H*0, liq.
— sol.
HC1 4- 6,5 H»0, liq.
HC1 4- "H*0, liq.
HBr 4- 2H*0, liq.
HBr + 4,5^0, liq.
HBr 4- »H*0, liq.
HI + 3H«0, liq.
HI 4- 4,5 HH), liq.
HI + 6.5 H*0, liq.
HI+nfl*0, liq.
HF1 4- nH*0, liq.
AzCPH liq. 4- 2Ha0, liq.
Az03H liq. 4- 6,5 H*0, liq.
AzOTiliq. + nHH), liq.
S04H* liq. + H*0, liq.
Calo-
ries.
4-11,6
+44,4
4-i6,5
4-n,4
+44,2
4-47,5
4-20,0
+45,6
+47.0
+48,2
+49.5
+n'8
+ 5,o
+ 7,o
4- 7,2
+ 6,2
SOWliq.+nHH), liq.
CWO4 4- 2H*0, sol.
C4H606 + H2(j (ac. racé-
mique). sol.
AzH3 gaz + H*0, liq
AzH3 gaz 4- nH*0, liq.
KHO + H*0, sol.
KHO + 2H*0, sol.
KHO + nH*05liq.
NaHO 4- nH*0; liq.
BaH*0* + 9H*0, crist.
BaH*Oa+nH*0, liq.
BaO* + ioH*0, crist.
SrHaO*+QHaO, crist.
(CH3)3Azgaz + 3,5H*0,liq.
- l + rcH*0, liq.
Calo-
ries.
ï,
4- 7.6
8,8
. 8,9
+42,5
+ 12.5
+ 9,8
+24,4
+40,2
+48,2
+24,8
+ 9,°
+42,9
nH*0 correspond à l'emploi d'un excès d'eau et d'une grande dilution ;
liq., sol. et crist. indiquent l'état liquide, solide ou cristallisé du produit
de la réaction thermique.
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AGENDA DU CHIMISTE,
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AGENDA DU CHIMISTE.
(4ftO) Formation de quelques sels dissous.
Acides dissous, base précipitée, vers 45°.
445
Calor.
4/3Gl*05 + S04H*
LaO + 2HC!
CeO + SO*H*
+ 2HCI
DiO + S04H*
+ 2HCI
YO + SO*H*
+ 2HCI
ErO + aCWO*
SnO + 2HCI
SnO* pél. + 4HC1
Cr»05 (du chlorure + 6HCI
+ 4ou6HCl
+46,0
+25,0
+26,0
+24,3
-25,6
—24,0
--25. o
-23,6
--48,4
-- 2,8
-- 3,o
-44,4
+28,4
O*03 préparé par
NaHO en exe. + 6HCI
Cu*0 + 2HCI
+ 2HBr
+ 2HI
4/2Au*03hvdr. + 3HBr
" + 4HBr
+ 3HC1
+ 4HC1
PdO hydr. + 2HCI
+ 2HBr
+ aHI, pr.
+aHCy,pr.
Calor.
+20,0
+10.0
+20,8
+33,8
+23,4
+36,8
+48,5
+23,0
+ 40.8
+44,8
+35,8
+44,8
(4£f ) Sels des acides polybasiques.
4 équivalent de base alcaline dissous dans 2 litres d'eau et l'acide
dans un volume d'eau équivalent vers 4 5°.
Mol.de
base.
NaHO
KHO
AzH5
1/2 BaO.
(= 6 litres)
SO*Ha
4
> 2
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34,7
+44,6
34,4
+ «3,6
29,0
»
»
C*H«04 | *
43,8
28,6
43,8
28,6
»
25,4
»
C*H60« | 2
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25,9
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42,4à40,6
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NOTICES
(1) Jean-Baptiste Boussingault,
par G. Salet.
Jean-Baptiste-Dieudonné-Joseph Boussingault naquit à Paris le
2 lévrier 4802. Son père, modeste négociant de la rue de la Parcho-
minerie, lui lit faire ses études classiques au collège Louis-le-Grand et
ne songeait guère à le diriger vers l'étude des sciences, lorsqu'un
camarade mena le futur savant au laboratoire de Thenard à la Sor-
bonne. Il se passionna tout de suite pour la chimie, qui commençait
alors à devenir populaire. Il retourna bien des fois à la Faculté des
Sciences et n'eut de cesse qu'il ne répétât chez lui les expériences qui
l'avaient le plus frappé. Une arrière-boutique fut ainsi son premier
laboratoire : c'est un trait de sa vie qu'il a de commun avec Scheele.
Ce n'est pas le seul, car en lui aussi nous devons saluer un fondateur.
Bien jeune, il avait trouvé sa voie, et, quittant le collège où il
n'apprenait plus rien qui l'intéressât, il se mit à suivre avidement
les leçons de Thenard, de Biot, de Gay-Lussac et de Cuvier. A dix-
huit ans il entrait à l'École des Mineurs de Saint-Élienne, d'où il sor-
tait avec le grade d'ingénieur en 4822. Il avait déjà publié (4820) un
travail de chimie sur lesiliciure de platine, où brille sa sagacité et sa
précision; il devait le reprendre et le compléter cinquante-six ans plus
tard sans modifier ses conclusions primitives.
Il était alors dans la fougue de la vingtième année, avide de science
et aussi de gloire, admirateur enthousiaste des grands chimistes et des
grands explorateurs. Il brûlait d'aller chercher le sujet de ses futurs
travaux dans les pays neufs et fut sur le point de partir pour l'Asie.
Une circonstance fortuite le mena dans le Nouveau Monde. Une
Compagnie anglaise lui proposa d'aller dans l'Amérique du Sud, à Mar-
malo. retrouver d'anciennes mines abandonnées depuis nombre d'an-
1 ées et d'en reprendre l'exploitation. Il s'agissait aussi de fonder à
Bogota une École de Mineurs analogue à celle de Saint-Étienne, puis il y
avait des explorations à faire dans des districts volcaniques, des déter-
minations géographiques, orographiques et météorologiques commen-
cées par Humboldt à compléter, et par-dessus tout une admirable ré-
gion à visiter, où le monde minéral, la flore et la faune devaient offrir
mille sujets d'étude à l'ardente curiosité d'un voyageur passionné
pour la science et doué d'une exubérante activité. Boussingault accepta
la double mission, redoubla ses visites à la Sorbonne et au Muséum,
apprit à manier le théodolite et le sextant à l'Observatoire avec Arngo,
460 AGENDA DU CHIMISTE.
demanda à Humboldt des lettres d'inlroduction pour les personnages
marquants de l'Amérique et, muni d'un bon baromètre de Fortin et des
instruments de chimie d'un ingénieur des minés, il s'embarqua à
Anvers, le 22 septembre 1822, sur un brick américain de dix-huit ca-
nons, qui ne devait parvenir à la Guayra, sur la côte de Caracas, qu'a-
près un assez rude combat contre une frégate espagnole.
Le pays que Boussingault avait choisi pour y commencer sa carrière
de savant était en effet alors en plein soulèvement. Secouant le joug
des Espagnols, Bolivar, le héros populaire, avait réuni le Venezuela
et la Nouvelle-Grenade en une seule république, sous le nom de Co-
lombie; il soulevait le Pérou en 1822 et recommençait une lutte vic-
torieuse contre les Espagnols et les brigands qu'ils avaient attachés à
leur cause.
Dans ces circonstances, pour réaliser le programme d'exploration
qu'il s'était tracé d'après les conseils de Humboldt, il ne fallait plus
songera parcourir le paysen simple touriste chargé d'une pacifique mis-
sion d'homme de science. Il fallait prendre un parti dans celle lutte d'un
peuple avide d'indépendance contre une domination surannée. Il alla
demander conseil à Bolivar à son bivouac, à quelques pas des avant-
postes. Celui-ci, jugeant plus facile de lui donner un brevet d'officier
qu'une commission d'ingénieur, lui offrit le grade de lieutenant-colonel.
Boussingault accepta sans hésiter et c'est ainsi qu'il resta pendant
dix ans au service de l'armée de l'indépendance, sous les ordres directs
du Liber lador, en qualité d'aide de camp.
Il était libre désormais de visiter ce beau pays iropical où tout ce
qu'il voyait semblait solliciter ses recherches, à condition bien entendu
Je porter le mousquet à côté du baromètre el de prêter au général le
concours de son activité et de son sangfroid dans les opérations de guerre.
Ce séjour en Amérique lui laissa une impression profonde : il aimait
jusque dans ses derniers jours à se reporter à cet âge héroïque de son
existence, et en cilait avec une simplicité charmante et une verve inta-
rissable une foule d'anecdotes, scientifiques ou romanesques, qui ren-
daient attachantes au plus haut point ses causeries de famille et ses
leçons du Conservatoire.
Pendant cet!c vie d'enfant perdu, la mère patrie ne l'oubliait pas. Il
ne se laissait pas d'ailleurs oublier et tenait le monde savant au courant
de ses travaux. Il dédiait à Gay-Lussac un minéral nouveau, un car-
bonate hydraté de soude et de chaux ; il communiquait à l'Institut ses
analyses du lait de l'arbre de la vache, de la cire de palmier, des
guanos, des eaux thermales de la province de Venezuela, etc. Il
trouvait dans la province d'Antioquia le véritable gisement du platine.
que les géologues ne connaissaient alors que disséminé dans les sables:
Il explorait les Andes et, au milieu des solfatares et des volcans en acti-
vité, s'élevait jusqu'au sommet du Chimborazo, le géant de Cordillères,
le 16 décembre i83i. Pendant longtemps cette cime a passé pour la
plus élevée du monde, et Humboldt, qui en avait entrepris l'ascension,
avait dû renoncer à 1'atleindre; il avait môme éle contraint d'aban-
donner sur la neige une échelle de^nontagne. Boussingault la retrouva
AGENDA DU CHIMISTE. 461
et exécuta l'ascension avec succès. 11 prit ainsi, parmi les explorateurs
célèbres, le rang que lui avaient déjà donné entre les savants ses tra-
vaux de géologie, de minéralogie et de physique du globe.
Inconnu à son départ de France, il y revenait en i833, précédé d'une
haute réputation scientifique. On sein pressa de le nommer professeur
de chimie à Lyon, puis doyen de la Faculté des Sciences. Il avait alors
trente-trois ans. Appelé h Paris, il suppléa Thenard à la Sorbonne
en 4837 et entra en i83o,-à l'Académie des Sciences.
Vers cette époque son activité, qui ne devait s'éteindre que quelques
mois avant sa mort, changea brusquement de direction. Avant de par-
tir pour l'Amérique, il avait rencontré en Alsace, en visitant les mines
d'huile minérale de Lobsann, une jeune Alsacienne qu'il devait épouser
onze nns plus tard, Mlle Le Bel. A partir de son mariage, il passa
une grande partie de l'année dans le Bas-Rhin et partagea avec son
beau-frère l'exploitation d'une terme considérable à Bechelbronn. Il
s'aperçut bien vile qu'il y avait autant de problèmes intéressants à
résoudre pour le chimistedans un domaine agricole que dans les vol-
cans des Cordillères. De plus, ces problèmes touchaient aux intérêts
vitaux du pays. Il fallait à la vérité pour les aborder être à la fois
physicien, chimiste, naturaliste, géologue et encore physiologiste;
mais Boussingault était tout cela. La chimie agricole n'existait pas ;
Boussingault la fonda.
Nous résumerons tout à l'heure les résultats les plus importants de
ce» recherches, qui ont duré plus de cinquante ans. Elles ont attiré dès
le principe l'attention des savants, des praticiens et de l'administration.
En «&45, Boussingault était nommé professeur de Chimie agricole au
Conservatoire des Arts et Métiers et il n'abandonna jamais sa
chaire.
11 fit cependant de 4 848 à 4804 une courte excursion dans le domaine
de la politique. Lors de l'élection de l'Assemblée Constituante, sollicité
par ses voisins et amis d'Alsace, il se porta comme candidat à la dépu-
tation. Il représenta le Bas-Rhin à l'Assemblée et fut même nommé
conseiller d'État. Il s'acquitta avec distinction de ces fonctions qu'il
n'avait acceptées que par patriotisme, mais il pensait bien devoir
reprendre au bout de quelque temps sa place au milieu de ses col-
lègues du Conservatoire, et ceux-ci, partageant ses vues, s'abstinrent de
dénoncer la vacance de sa chaire. En décembre i85i, il dit un adieu
définitif à la politique. « Il y a bien peu de savants, répétait-il souvent,
à qui elle ait réussi, et la science y a toujours perdu. » On se tromperait
cependant en croyant qu'il suivit depuis lors les événements politiques
avec indifférence. Si ses opinions libérales et républicaines souffrirent
plus d'une fois du spectacle que lui donnait la France, il ne crut pas
devoir refuser les distinctions qui s'adressaient au savant et, bien
qu'il se tînt toujours à l'écart du monde officiel, il eut l'occasion de
donner à l'Empereur au sujet de l'expédition au Mexique de bons
conseils qui ne furent pas suivis.
Une circonstance particulière le fit revenir au pays de sa vingtième
année et à ses études de jeunesse. Il maria sa fille aînée au fils de
462 AGENDA DU CHIMISTE.
Jacob Holtzer, un grand métallurgiste de la Loire. Son gendre, pour le
retenir à Unicux, lui fît construire un spacieux laboratoire dans son
aciérie. Là Boussingault commença ses études sur l'acier et, la guerre
Franco-Allemande l'ayant chassé de sa terre d'Alsace, il y travailla
désormais une grande partie de l'année. En 1873, il se fit suppléer
dans sa chaire du Conservatoire par M. Schlœsing, un de ses anciens
élèves, qui devait devenir son collègue à l'Institut ; à partir de ce moment
il ne s'occupa plus guère de chimie pendant l'hiver, mais il mit en
ordre ses souvenirs de voyage et prépara une autobiographie, qui sera
certainement, si elle voit jamais le jour, le plus curieux de ses ouvrages.
Sa vieillesse fut calme et paisible, et ceux qui ne le connurent que
dans la seconde moitié de sa vie avaient peine à croire cme le partisan
de Bolivar, l'explorateur intrépide et le professeur qui racontait ses
exploits avec tant de simplicité et de parisienne malice ne faisaient
qu'un seul et même homme. Il trouva autour de lui plus que de l'af-
fection : sa famille l'entourait d'une sorte de vénération qui dans le
cœur de sa femme avait conservé quelque chose de maternel. Lors-
qu'il eut la douleur de la perdre en 4877, ses enfants redoublèrent
auprès de lui de tendre sollicitude, et c'est doucement et sans connaître
les angoisses de la dernière lutte qu'il s'éteignit dans leurs bras,
le 41 mai 4887.
Sa vie avait été longue et bien remplie : il l'avait consacrée tout
entière à la science, et la science lui avait donné en retour, avec les
grandes joies du chercheur heureux, celles plus rares du maître à qui
il est donné de voir ses idées acceptées, vérifiées et développées par
ses émules et par ses élèves. Les distinctions honorifiques, qu'il ne
cherchait pas, lui étaient venues de tous les pays. Deux des grandes
joies de sa vie de savant furent de recevoir la médaille de Thenard de
la Société d'Encouragement (1872) et la médaille de Copl'ey de la So-
ciété royale de Londres (4878). Il les gardait précieusement à côté de
la médaille plus modeste que Bolivar lui avait donnée en se séparant
de lui. Celle-là était sa préférée; elle lui rappelait sa vaillante jeunesse
et ses dix années passées sous le soleil des tropiques, au milieu des
sites merveilleux des Andes, parmi les sauvages et les insurgés, au
service de la science et de la liberté.
Gomme on l'a vu plus haut, Boussingault l'un des premiers eut
l'idée de transporter dans la science agricole les principes et les mé-
thodes du chimiste ; bien plus, il se fit lui-même agriculteur et la ferme
devint l'annexe du laboratoire. Il créa ainsi, comme on devait le rap-
peler au bord de sa tombe, la première Station agricole, dans le
domaine de Bechelbronn, à quelques kilomètres de ce célèbre labora-
AGENDA DU CHIMISTE. 463
toire du Liebfrauenberg où il étudia pendant cinquante ans les plus
délicats problèmes de la physiologie végétale.
Dans sa ferme comme dans son laboratoire, la première place était
pour la balance; à ce signe on reconnaissait le chimiste et l'admira-
teur passionné de Lavoisier. Tout ce qui entrait dans la ferme était
pesé; tout ce qui en sortait l'était de même. Les animaux dans leur
période de croissance étaient pesés chaque jour; le poids de leurs
aliments, de leurs déjections était aussi connu et enregistré. Il y avait
là une comptabilité compliquée et précise, portant à la fois sur l'en-
trée des matières premières, sur leurs transformations et leur sortie
à l'état de produits aptes à être exportés. On savait d'ailleurs à com-
bien de tonnes pouvait s'élever le poids de la terre remuée par la
charrue et ce que l'eau du ciel pouvait amener d'azote par mètre carré,
et encore ce que chaque culture emportait du sol, et l'on pouvait suivre
ainsi pas à pas chaque élément chimique à travers ses transformations
diverses dans le sol, dans le fourrage, dans le bétail, dans le fumier
ou dans les produits de l'exploitation. La comptabilité en argent n'était
f>as négligée non plus, mais elle ne menait pas toujours à de si bril-
ants résultats. Peu importait; d'habitude la Science coûte avant
d'enrichir. C'est la Science qui relèvera l'agriculture française, et cela
grâce aux travaux de Boussingault et de son école. En attendant, elle ne
lui rapportait guère : ce dont il se consolait facilement, si j'en juge
par cette boutade, où se retrouve sa bonhomie un peu railleuse : « Eh
quoi, monsieur, vous faites aussi valoir vous-même ! Combien perdez-
vous, année moyenne ? »
Boussingault commença par analyser les fourrages. La science était
alors si peu avancée, que la découverte de l'azote dans le foin causa
une véritable surprise, et cependant Gay-Lussac avait déjà trouvé le
même élément dans les graines. C'est la présence de l'azote qui carac-
térise les aliments les plus nutritifs, la fibrine, l'albumine, la ca-
séine : ce que Boussingault appelait « la viande». Dans une première
approximation il considéra la proportion d'azote comme mesurant les
qualités nourrissantes des fourrages et publia une table des équivalents
nutritifs de ceux-ci, déduite d'analyses, et non, comme celles qui
existaient alors, d'expériences faites sur les animaux. En comparant
les nombres théoriques avec ceux tirés de la pratique par divers obser-
vateurs, il dut reconnaître que le dosage de l'azote donnait des résultats
insuffisants pour le classement des fourrages selon leur valeur alimen-
taire. Il fît donc entrer en ligne de compte la proportion de sub-
stances ternaires qui peuvent concourir à la nutrition, telles que le
sucre, la gomme, l'amidon, la pectine, en négligeant les ligneux et
les autres matières inertes. Cette fois l'accord entre les tables théo-
riques et les autres fut satisfaisant.
On voit poindre ici cette distinction fondamentale entre les aliments
assimilables ou azotés, ceux qui deviennent de la viande, et les ali-
ments ternaires, également nécessaires à la vie, comme l'a fait voir
Magendie, mais qui ne s'assimilent cependant pas. Une étude d'en-
semble sur la nutrition des animaux adultes soumis à la ration d'en-
464 AGENDA DU CHIMISTE.
t retien devait conduire Boussingault à formuler avec netteté celle
distinction devenue classique aujourd'hui. Voici le résumé de ce long
travail, l'un des plus originaux du grand chimiste.
Comment les divers éléments chimiques contenus dans les aliments
sont ils utilisés ou rejetés par les animaux? On peut en avoir une idée
en remarquant que, si le poids de ceux-ci ne change pas d'un jour
à l'autre, tout ce qui figure dans les ingesla doit se retrouver
dans les excréta. Or on est libre d'analyser ceux-ci et ceux-là, et
Ton commence par remarquer que le poids des excréments secs est
de beaucoup inférieur à celui des aliments également supposés
desséchés. La perte porte surtout sur le carbone et l'hydrogène.
Ces éléments se retrouvent évidemment dans l'acide carbonique et dans
l'eau éliminés par la respiration. L'azote, qui s'élimine pour une très
faible partie à l'état gazeux, se retrouve au contraire presque tout
entier dans les excréments, les animaux n'en empruntant d'ailleurs pas
à l'air, comme il ressort des conclusions d'un mémoire spécial. Ce qui
donne naissance à l'acide carbonique et à l'eau, ce qui est brûlé dans
les phénomènes de la respiration, ce sont donc les aliments non azo-
tés ou ternaires. On les nomme depuis ce temps-là aliments respi-
ratoires.
L'animal apparaît donc comme empruntant au végétal sa viande
et détruisant ses matières ternaires. Ne peut-il donc rien fabriquer
par lui-môme? En particulier, lorsqu'il s'engraisse, se contente-t-il de
lixer dans ses tissus les matières grasses qui se trouvent dans son
alimentation? Cela serait inexact, car une nourriture surabondante,
sans substance grasse, provoque l'engraissement. Le règne animal peut
donc aussi former des principes immédiats.
Mais c'est surtout le rôle du règne végétal, et c'a été un des pro-
blèmes qui ont le plus occupé Boussingault que de savoir comment les
végétaux fabriquent ces composés azotés dont le rôle est si considé-
rable dans les deux règnes organisés. Dès 4832 il constate en Amérique
que l'application du guano, c'est-à-dire de sels ammoniacaux, à un
sol quartzeux et argileux presque absolument stérile y fait naître im-
médiatement la fertilité. Il se souviendra plus tard de cette observa-
tion fondamentale dans ses admirables recherches sur la végétation,
où on le verra ccéer artificiellement et de toutes pièces un sol fertile. En
4837 il revient sur le rôle de l'ammoniaque dans le sol et rappelle
l'expérience de Davy, qui employa le premier un engrais gazeux en diri-
geant sous une motte de gazon les vapeurs ammoniacales émanant
d'une cornue renfermant du fumier. Four lui c'est l'ammoniaque, pro*
duit ultime de la décomposition des matières azotées, qui devient la
matière première à laquelle les plantes empruntent leur azote, et la
valeur des engrais est liée à leur richesse en azote. On voit ici pour la
{) rem i ère fois apparaître cette idée profonde qui deviendra la base de
a Statioue chimique des êtres organisés : Les plantes prennent sans
cesse à l'air ce que les animaux lui fournissent, l'acide carbonique,
l'eau et l'ammoniaque. C'est en effet pendant le cours du travail dont
nous citons les conclusions que Dumas et Boussingault publièrent en
AGENDA DU CHIMISTE. 465
co m mu m cet Essai mémorable d'une synthèse générale des phéno-
mènes chimiques des deux règnes organiques. Mais l'ammoniaque est-
elle la seule source d'azote pour le règne végétal? Il n'est pas éloigné
de le penser, car l'acide nitrique, dont on démontra plus tard l'action
fertilisante, pouvait être réduit dans le sol, et l'azote gazeux ne parais-
sait pas agir. Boussingault juge le problème assez important pour le
traiter de deux façons : au laboratoire d'après des expériences ingé-
nieusement variées, et dans la ferme par une balance exacte de tout ce
qui entre et de tout ce qui sort du domaine, pendant un assolement
enlier. Cela suppose un nombre prodigieux d'analyses effectuées sur les
sols, les eaux, les fumiers et les diverses récolles en froment, betterave,
trèfle, avoine, etc. C'est, un travail de plus de cinq ans. Boussingault
s'y engage résolument et. la rotation des récoltes accomplie, il peut
établir que l'azote des récoltes a conslamment excédé l'azote des en-
grais. D'ailleurs on peut croire que la terre elle-même est dans l'état
où on l'a. prise au début. L'azote en excès vient donc de l'atmosphère.
Pour aller plus loin et savoir sous quelle forme l'azote atmosphérique
parvient aux plantes, il faut faire des expériences : il les institue
dès *85i.
Il commence par semer une graine de lupin dans du sable quart-
zeux calciné, il l'arrose avec de l'eau distillée et empêche l'air extérieur
d'apporter des vapeurs ammoniacales en le faisant passer à travers de
l'eau acidulée. Il obtient ainsi une de ces curieuses plantes qui n'ont
que quelques centimètres de haut et que l'on amène néanmoins par
des prodiges de soin à fleurir et à fructifier. Elles ne forment un or-
gane nouveau qu'aux dépens des anciens qui se flétrissent et elles
pèsent, une fois séchées, 4 à 5 fois plus que la graine qui leur a donné
naissance. Ce sont des plantes-limites. Elles n'ont pas fixé trace,
d'azote.
Il recommence alors l'expérience à l'air libre, mais à l'abri de la
pluie : ia plante est encore bien minime, et c'est à peine si l'on peut
constater un léger excès d'azote sur celui de la graine. L'azote gazeux
n'est donc pas absorbé et l'air contient sans doute à l'état d'ammo-
niaque la petite quantité d'azote qui apparaît dans la seconde expé-
rience.
Le résultat change si l'azote est introduit dans le sol à l'état de
combinaisons solubles. Ce ne sont pas les sels ammoniacaux que
Boussingault emploie : on avait découvert depuis ses premières expé-
riences l'utilité des nitrates dans les engrais; il additionne l'eau dis-
tillée d'un peu de salpêtre et recommence l'expérience sur des hé-
lianthus. Semée dans du sable stérile, la plante croît, mais elle ne
prospère pas, et elle pèse plus ou moins, selon qu'on a employé plus
ou moins de nitrate; en mojenne elle pèse 7 fois plus que la plante-
limite obtenue avec l'eau distillée.
Que lui manque-t-il donc pour que l'azote, qui maintenant est assi-
milable, soit assimilé normalement? Ce qui lui fait défaut, ce sont
les sels aptes à constituer les matières minérales des cellules.. Or
on peut s'en procurer facilement en prenant de la cendre de fumier,
466 AGENDA DU CHIMISTE.
principalement du phosphate de chaux. On sème donc une nouvelle
graine et Ton ajoute au sable inerte des cendres et du salpêtre. Le
résultat est alors extraordinaire; il m'a frappé moi-même si fortement
dans mon enfance, que je crois encore voir le mur de terrasse du
potager de Liebfrauenberg dominant la plaine d'Alsace et le village
devenu si tristement célèbre de Wœrth-sur-Saucr, sur lequel les ex-
périences étaient installées. La plante à- laquelle on a fait ainsi une
terre arable synthétique s'est développée normalement; la récolte
sèche pèse plus de 198 fois autant que la graine, tandis que ta
plante-limite ne pesait pas même k fois autant qu'elle. C'est bien à
l'azote additionné de phosphate et de sels qu'il faut attribuer ce ré-
sultat, et non au phosphate et aux sels seuls, car si on remplace
l'azotate de potasse par le carbonate, le poids de la récolte passe
de 198 à 4,6.
De la sorte a été établie cette vérité qui est à la base de la science
agronomique et dont l'application est en train de ranimer notre in-
dustrie agricole si cruellement frappée, qu'une substance riche en
azote assimilable ne fonctionne cependant comme engrais qu'avec le
concours des phosphates et de certains sels. Voici au surplus les
termes mêmes de Boussingault.
« Il résulte de l'ensemble dé ces recherches :
a i° Que le phosphate de chaux, les sels alcalins et terreux, indis-
pensables à la constitution des plantes, n'exercent néanmoins une
action sur la végétation qu'autant qu'ils sont unis à des matières ca-
pables de fournir l'azote assimilable -,
« 20 Que les matières azotées assimilables que l'atmosphère con-
tient, interviennent en trop minime proportion pour déterminer, en
l'absence d'un engrais azoté, une abondante et rapide production vé-
« 3° Que le salpêtre associé au phosphate de chaux et à des sels al-
calins agit comme un engrais complet, puisque des hélianthus venus
sous l'influence de ce mélange étaient, sous le rapport de la vigueur
et des dimensions, comparables à ceux que l'on a récoltés sur une
plate-bande de jardin.
« J'ajouterai, en terminant, qu'il est bien remarquable de voir une
plante parcourir toutes les phases de la vie végétale, germer et mûrir,
en un mot atteindre son développement normal, quand ses racines
croissent dans du sable calciné contenant, à la place de débris orga-
niques en putréfaction, des sels d'une grande pureté, de composition
parfaitement définie, tels que le nitrate de potasse, le phosphate de
chaux basique, des silicates alcalins, et de constater qu'au moyen de
ces auxiliaires empruntés tous au règne minéral, cette plante aug-
mente progressivement le poids de son organisme en fixant le car-
bone de l'acide carbonique, les éléments de l'eau, et en élaborant,
avec le radical de l'acide nitrique, de l'albumine, de la caséine, etc.',
c'est-à-dire les principes azotés du lait, du sang et de la chair mus-
culaire. Au reste, il y a probablement plus d'analogie qu'on rie pense
entre les sels que je viens de mentionner et l'engrais provenant des
AGENDA DU CHIMISTE. 467
étables. En effet, le fumier, dans lequel Braconnot n'a pas signalé
moins de quatorze substances, change singulièrement de constitution
quand il a séjourné dans une terre convenablement ameublie. La
fermentation, en continuant dans les parties molles; la combustion
lente que subissent l'humus, le terreau, ces termes avancés de la
décomposition des corps organisés: l'action que l'air, l'eau, le sol,
exercent sur toutes ces matières, font que, en déGnitive, le fumier
apporte aux plantes des sels alcalins et terreux, des phosphates, et,
comme détenteurs de l'azote assimilable, des nitrates et de l'ammo-
niaque. »
Ainsi se trouvent faites les parts des matières minérales et des
matières azotées dans Faction fertilisante du fumier. La vérité se trou-
vait entre l'opinion primitive de Boussingault, qui avait attribué d'a-
bord son efficacité à la quantité d'azote qu'il contient, et celle de Lie-
big, lequel, préoccupé du rôle des matières minérales, avait soutenu
au contraire que l'azote du fumier était une si faible portion de celui
existant normalement dans la terre arable elle-même, que son in-
fluence sur le développement de la plante devait être négligeable.
S'il en est ainsi, avait spirituellement répliqué Boussingault, nous
autres agriculteurs nous sommes bien sots de payer le charroi du
fumier, qui est une fraction notable de son prix de revient; brûlons-le
et répandons ses cendres à la volée. Il ajoutait avoir fait l'expé-
rience et n'avoir pas obtenu de résullats conformes à la théorie
de Liebig. Les cendres d'engrais ne suffisent donc pas pour fer-
tiliser.
Mais puisque les dosages nous enseignent que réellement la (erre
végétale contient beaucoup d'azote, il y a donc dans cet azote quelque
chose de particulier qui le rend inassimilable. De fait, si l'on dose
dans la terre 4° l'azote des nitrates solubles, 2° l'azote de composés
ammoniacaux décomposables par une base faible, telle que la magné-
sie à loo degrés, on n'obtient qu'une très faible fraction de l'azote total.
Celui-ci est donc contenu en grande partie sous forme de composés
actuellement inertes. Aussi la terre arable, pour suffire aux Jjesoins
des plantes en azote, doit être prise en masses énormes, et si l'on
ajoute à du sable quartz eux une quantité de terre contenant l'azote
qui suffirait à une récolte abondante s'il était à l'état de nitrate, on
ne peut y faire végéter une plante qu'à la façon des plantes-limites.
Ainsi se trouve expliquée l'u tilité du défoncement et l'influence des
labours profonds.
L'azote inerte finit cependant par devenir assimilable. Dans quelles
conditions? Comment se fait la nitrification, qui est un, phénomène
si général et si connu, mais si difficile à expliquer? Évidemment
l'oxygène de l'air intervient, mais ne se porte- t-il que sur l'azote com-
biné du sol? Boussingault institue pour résoudre ce problème une
expérience de longue haleine, qui fut corn mencée en 4860 et terminée
en 1874. De la terre humectée fut mise en contact avec une quantité
limitée d'air qu'on ne renouvela pas. Le tout était contenu dans de
gros ballons de verre, soigneuseme -nt fermés, lesquels furent aban-
468 AGENDA DU CHIMISTE.
donnés dans le jardin; on les ouvrit au bout de ne donc une nouvelle
une nitrification sensible, mais la production d'ac* et du salpêtre Le
lieu aux dépens de l'oxygène de l'air et nullen^iôme sj fortement
Elle avait cessé quand tout l'oxygène libre fut abr <|e terrasse du
de l'air demeura inerte avant ce "terme comme apn^e et je v,j|affe
totale de ce dernier métalloïde contenu dans le sî. Jequel les ex-
C'est donc bien aux dépens de l'azote combiné dans U^u Récolte
fait la nitrification, du moins dans les conditions de l'expékg ^
Boussingault se demanda alors si la terre ne jouait dans le plMeQ ^
que le rôle d'un corps poreux facilitant l'action de l'oxygène. InL
à conclure négativement, car le sable ou la craie sont presque ine
Il prévoyait bien que l'agent actif devait être quelque mycoder
comme Pasteur en avait suggéré l'idée en 4862; mais a est à
élèves MM. Schlœsing et Muntz qu'il était réservé de vérifier les p^
miers cette hypothèse. V
Dans le cours d'expériences effectuées en 1807 et 4808 sur la végéta
tion. Boussingault avait été frappé d'un fait important. Le dosage
total de l'azote dans le sol avant et après la culture avait donné a'
très peu près le même nombre. Bien plus, il y avait eu le plus souvent
un gain d'azote. C'était surtout de l'azote nitrique qui apparaissait
ainsi. Était-il apporté par les eaux météoriques? ou était-ce de l'azote
gazeux de l'atmosphère fixé par un processus inconnu jusqu'alors?
L'expérience en vase clos était instituée pour vérifier la deuxième
hypothèse, et Boussingault. prévoyant qu'elle donnerait une réponse
négative, se demandait si les eaux météoriques renferment assez
d'azote combiné pour expliquer les résultats de l'expérience. Il fallut
donc doser l'ammoniaque, puis l'acide nitrique, dans la pluie, la neige,
le brouillard et la rosée.
Ces longs et difficiles travaux furent menés à bonne fin. La ré-
colte de la rosée se faisait d'une façon originale. On partait à l'aube
avec une éponge lavée avec soin et on essuyait les feuilles des arbres
et les herbes des prairies. Partout on trouva l'azote ammoniacal et
nitrique : à vrai dire en petite quantité. Aussi la question de l'origiue
de l'excédent d'azote n'était-elle pas tranchée; elle est d'ailleurs^en-
core à l'ordre du jour.
Boussingault s occupa pendant plusieurs années des échanges
gazeux qui se passent entre les feuilles et l'atmosphère. Il fit voir
qu'en général les feuilles ne peuvent fixer l'azote libre, bien plus
qu'elles en dégagent de fort petites quantités. Ce dernier résultat lui
laissant des doutes, il immergea des feuilles détachées de la plante
dans de l'eau chargée d'air et d'une petite quantité d'acide carbo-
nique, et il les insoia. En même temps il dosa l'azote, l'oxygène et
l'acide carbonique dans la feuille et dans l'eau avant et après l'inso-
lation; il conclut de cette longue série d'expériences qu'il n'y a dans
ces conditions ni émission ni absorption d'azote et que l'oxygène
émis constitue les 98,75 centièmes du volume de l'acide carbonique |
dissous. En somme, « les plantes paraissent décomposer simulta-
AGENDA DU CHIMISTE. 469
nément et l'eau et de l'acide carbonique, qu'elles transforment en
oxyde de carbone,
C02,H0 = C0,H + 0*,
CO;H exprimant le rapport suivant lequel le carbone est uni aux
éléments de l'eau dans la cellulose, l'amidon, le sucre, en un mot
dans les principes élaborés par les feuilles. »
En dehors et au cours même de ces travaux fondamentaux, qui
sont à la base de la physiologie végétale et de la science agricole,
Boussingault accumula pendant toute sa vie un nombre immense de
matériaux où les agronomes de l'avenir pourront encore puiser long-
temps. On compte par milliers les analyses de sols, d'engrais, de
plantes, d'eaux minérales, de produits de toute sorte récoltés dans les
pays les plus divers, qui ont été faites dans son laboratoire; les mé-
thodes en ont été étudiées, simplifiées, perfectionnées, et même,
lorsqu'elles n'étaient pas parfaites, elles ont été appliquées dans des
circonstances tellement définies, que leurs résultats sont restés abso-
lument comparables. Aussi le cours d'analyse où Boussingault exposait
ses travaux personnels attirait-il un public spécial d'hommes de
science connus, et quelquefois illustres; on y rencontra longtemps
M. Pasteur.
Boussingault était d'ailleurs un analyste passionné. On l'a vu,
dans les Cordillères, analyser, sans descendre de cheval, des miné-
raux curieux et même faire des pesées dans cette posture extraordi-
naire. Sa carrière scientifique s'ouvre par une analyse de siliciure de
platine, et pendant les vingt dernières années de sa vie il consacra
de longues heures, soit au Conservatoire, soit dans l'aciérie d'Unieux,
à l'analyse complète de l'acier. L'industrie métallurgique profita
immédiatement de ses recherches ; le métal complexe et mystérieux
dans lequel on pouvait à peine discerner autrefois les éléments utiles
et les éléments nuisibles, est aujourd'hui préparé selon une compo-
sition connue et conformément à un dosage requis, comme l'alliage
monétaire lui-même. Le carbone, le silicium, le manganèse et le
chrome y sont distribués, selon l'utilisation future, en plus ou moins
grande proportion, et l'analyse, effectuée d'après les méthodes sûres et
rapides de Boussingault, permet de doser séparément chacun de ces
principes. Pour la détermination du carbone, le fer est transformé en
chlorure par un procédé d'une rare élégance : à l'aide du chlorure
mercurique humide et à froid. Le charbon est séparé du chloiure
mercureux par volatilisation de celui-ci dans un courant d'hydrogène,
puis brûlé. Le silicium est oxydé à chaud et séparé de l'oxyde de fer
au rouge par l'acide chlorhydriqUe gazeux. La plus grande difficulté
de ces analyses réside dans le dosage du fer lui-même, pour lequel le
procédé volumétrique de Margueritte a dû recevoir de nombreux
perfectionnements (1870-71).
La minéralogie doit aussi à Boussingault beaucoup d'analyses
exactes et la détermination de quelques espèces nouvelles. Mais ce ne
27
470 AGENDA DU CHIMISTE.
sont pas seulement les substances formant la croûte terrestre qu'il
examina, il porta aussi son attention sur les eaux minérales, surtout les
plus singulières, celles des Cordillères, si riches en acides libres, et
celle de la mer Morte, véritable gisement de bromures; il étudia égale-
ment d'une manière approfondie l'air atmosphérique, et nul chimiste
n'ignore le grand travail qu'il publia avec Dumas, en 4844, sur la
véritable composition de ce ^az. La méthode des pesées appliquées
aux fluides aériformes permit pour la première fois d'atteindre une
précision qu'on n'a guère dépassée depuis. Boussingault compléta
cette mémorable analyse par le dosage précis d'un des éléments va-
riables de l'air, l'acide carbonique, sans cesse absorbé par les plantes
et restitué à l'atmosphère par la respiration des animaux. Dans un
travail antérieur et des plus curieux, il avait montré aue le carbone
de l'air n'y était pas tout entier contenu à l'état d'acide carbonique,
et il avait mis en évidence, par un procédé ingénieux, la présence des
miasmes, c'est-à-dire des impuretés de nature organique, dans l'air
des contrées marécageuses.
La chimie générale a encore été enrichie par Boussingault d'une
méthode pour retirer l'oxygène de l'air atmosphérique (4852). Elle est
fondée sur la propriété qu'a la baryte de s'unir à l'oxygène vers
45o° et de perdre cette dose supplémentaire d'oxygène au rouge
vif. Plus tard, en 1880, Boussingault perfectionna son procédé
primitif et réussit à opérer à une température constante, l'emploi du
vide pouvant remplacer dans ce phénomène de dissociation l'action
d'une élévation dans le degré de chaleur. A cette époque il se préoc-
cupait d'ailleurs beaucoup de l'action d'une haute température sur les
corps composés^ et il faisait voir que les sulfates les plus stables per-
dent de leur poids dans la flamme du four Schlœsing.
Nous ne saurions énumérer ici tous les résultats importants ou
curieux auxquels a pu parvenir un chercheur aussi infatigable, tra-
vaillant pendant plus d'un demi-siècle. Son œuvre se trouve presque
tout entière dans ses deux volumes intitulés : Économie rurale con-
sidérée dans ses rapports avec la chimie, la physique et la
météorologie, et dans son Agronomie, chimie agricole et physio-
logie, recueil précieux où il avait rassemblé une grande partie de ses
mémoires des Annales et quelques travaux de ses élèves.
Il manque à vrai dire dans ces deux ouvrages beaucoup de ses
travaux importants, entre autres tous ceux ayant trait à la métallur-
gie; c'est dans les Annales de Chimie et de Physique qu'il faut les
chercher. Boussingault, dès sa jeunesse, avait envoyé ses communi-
cations scientifiques à notre grand recueil français. Il en devint
bientôt un des collaborateurs les plus féconds et en resta jusqu'à sa
mort l'un des directeurs les plus actifs. Nous ne croyons pouvoir
mieux faire, pour terminer celte courte étude, que de donner la liste
complète dés Mémoires et des Notes qu'il fit paraître dans le recueil
qu'il aimait.
AGENDA DU CHIMISTE. 471
MÉMOIRES DE BOUSSINGAULT
Insérés dans les Annales de Chimie et de Physique.
Chimie agricole et agronomie.
Sur la quantité d'azote contenue dans les fourrages et sur leurs équivalents,
LXIII1, 223.
Mémoire sur la Quantité de gluten contenue dans les farines de plusieurs espèces
de froment cultivées dans le mémo sol, LXV, 301.
Recherches chimiques sur la végétation, entreprises dans le but d'examiner si les
plantes prennent de l'azote à l'atmosphère, LXVII, 3; ibid. 2' mémoire, LXIX, 833.
Recherches sur la quantité d'azote contenue dans les fourrages et sur leurs équi-
valents, LXVII, 408.
Boussingault et Le Bel. — Recherche sur l'influence de la nourriture des vaches
sur la quantité et la constitution chimique du lait, LXXI, 65.
— Analyse comparée des aliments consommés et des produits rendus par une
vache laitière : recherche entreprise dans le but d'examiner si les animaux
herbivores ne prennent pas de l'azote à l'atmosphère, LXXI, 113.
— 2e mémoire. Cheval soumis à la ration d'entretien, LXXI, 128.
Discussion de la valeur relative des assolements par les résultats de l'analyse élé-
mentaire, (3), I, 208.
Mémoire sur les résidus des récoltes, (3), IV, 308.
Boussingault et Payen. — Mémoire sur les engrais et leurs valeurs comparées,
(3), III, 65 ; VI, 449.
Dumas, Boussingault et Payen. — Recherches sur l'engraissement des bestiaux
et la formation du lait, (3), VIII, 63.
Boussingault et Payen. — Remarques sur une analyse du guano, (3), X, 237.
Analyses comparées de l'aliment consommé et des excréments rendus par une
tourterelle, entreprises pour rechercher s'il y a exhalation d'azote pendant la
respiration des granivores, (3), XI, 433.
Expériences sur l'alimentation des vaches avec des betteraves et des pommes de
terre, (3), XII. 153.
Recherches expérimentales sur le développement de la graisse pendant l'alimen-
tation des animaux, (3), XIV, 419.
Recherches sur la constitution de l'urine des animaux herbivores, (3), XV, 97.
Recherches sur le développement de la substance minérale dans le système osseux
du porc, (3), XVI, 486.
Recherches sur le développement successif de la matière végétale dans la culture
du froment, (3), XVII, 162.
Recherches expérimentales sur la faculté nutritive des fourrages avant et après
fanage, (3), XVII, 29t.
Expériences statiques sur la digestion, (3), XVIII, 444.
Expérience entreprise pour déterminer l'influence que le sel ajouté à la ration
exerce sur le développement du bétail et la sécrétion du lait, (3), XIX, 117;
XX, 113; XXII, 116 et 503.
De l'emploi des fourrages trempés dans l'alimentation du bétail, (3), XIX, 249.
Sur la préparation du phosphate ammoniaco-magnésien au moyen de l'urine*
(3), XX, 117.
Recherches sur l'influence que certains principes alimentaires peuvent exercer sur
la proportion des matières grasses contenues dans le sang, (3), XXIV, 460.
Sur la quantité d'ammoniaque contenue dans l'urine, (3), XXIX, 472.
Sur la quantité de potasse enlevée au sol par la culture de la vigne, (3), XXX, 369.
Mémoire sur le dosage de l'ammoniaque contenue dans les eaux, (3), XXXIX, 257.
1. Les tomes sans indication de série se rapportent aux deux premières séries
(t.IâLXXV).
472 AGENDA DU CHIMISTE.
Mémoire sur la quantité d'ammoniaque contenue dans la pluie, la rosée, le
brouillard recueillis loin des villes, (3), XL, 129.
Recherches sur la végétation, entreprises dans le but d'examiner si les plantes
fixent dans leur organisme l'azote qui est à l'état gazeux dans l'atmosphère,
(3), XL1, 5 ; XL1LI, 149.
Recherche de l'action du salpêtre sur le développement des plantes, (3), XLVI, 5
et 252.
Sur l'opportunité de faire intervenir dans quelques circonstances l'arsenic dans le
chaulage des grains, (3), XLVI, 458.
Remarques sur le rapport de l'acide phosphorique à l'azote dans les graines de
céréales, (3), L, 479.
De l'emploi de la fumée pour préserver les vignes de la gelée, (8), LU, 485.
Observations relatives au développement des mycodermes, (3), LXI, 363.
Expériences entreprises pour rechercher s'il y a émission de gaz azote pendant
la décomposition de l'acide carbonique par les feuilles. Rapport existant entre
le volume d'acide décomposé et celui de l'oxygène mis en liberté, (3),LXVI, 295.
Statistique des cultures industrielles de l'Alsace, (4), IX, 51.
Expériences sur la betterave. Influence de la nature des aliments sur la proportion
de beurre contenue dans le lait, (4), IX, 108.
De la végétation dans l'obscurité, (4), XIII, 219.
Étude sur les fonctions des feuilles, (4), XIII, 282; XVIII, 321.
Aspect du lait vu au microscope avant et après le barattage et l'écrémage, ('<),
XXV, 382.
Dosage du fer contenu dans le sang et dans les aliments, (4), XXVII, 477.
Sur la nitrifîcation de la terre végétale, (4), XXIX, 186.
Du concours des roches volcaniques à la formation et à la fertilité de la terre
végétale, (5), III, 390.
Expérience pour constater la perte en sucre dans le sucrage du moût et du imrc
de raisin, (5), VII, 433.
Influence de la terre végétale sur la nitrifîcation des matières organiques azotées
employées comme engrais, (5), VIII, 5.
Végétation du maïs, commencée dans une atmosphère exempte d'acide carbo-
nique, (5), VIII, 433.
Métallurgie.
Sur la combinaison du silicium avec le platine et sur sa présence dans l'acier,
XVI, 5.
Méthode pour l'essai et le traitement de la pyrite aurifère, XXXIV, 253.
Recherches sur les phénomènes chimiques qui se passent dans l'amalgamation
américaine, Ll, 337.
Mémoire sur l'action du gaz hydrochlorique sur l'argent à une haute température;
observation sur le départ sec, LIV, 253.
Dosage du carbone dans la fonte, le fer et l'acier, (4), XIX, 78.
Dosage du graphite dans le fer carburé, (4), XX, 243.
Dosage du silicium dans la fonte, le fer et l'acier, (4), XXII, 457.
Sur la siliciuration du platine et de quelques autres métaux, (5), VIII, 145.
Sur la production, la constitution et les propriétés des aciers chromés, (5),
XV, 91.
Physique du globe.
Résultats des observations barométriques faites à la Guayra, XXV, 427.
BoussingauU et Rivero. — Observations barométriques faites à Santa-Fé-de-
Bogota, XXXIV, 203.
Observations sur le rayonnement nocturne, faites dans la Cordillère de la Nou-
velle-Grenade, LU, 260.
Note sur la profondeur où se trouve la couche de température invariable entre les
AGENDA DU CHIMISTE. 473
tropiques. Sur la température moyenne de la zone torride au niveau de la mer.
Sur le décroissement de la température dans les Cordillères, LUI, 225.
Sur les tremblements de terre des Andes, LVJ1I, 81.
Ascension du Chimborazo, LV1I1, 150.
Sur la pluie des tropiques, LXl, 167.
Examen comparatif des circonstances météorologiques où végètent certaines plantes
alimentaires à l'éguateur et sous la zone tempérée, LX1II, 337.
Sur l'influence des défrichements dans la diminution des cours d'eau, LXIV, 113.
Des influences météorologiques sur la culture de la vigne, LXIV, 34, 174.
Amplitude des variations diurnes du baromètre à diverses stations des Cordillères,
(5), XXI, 5.
Minéralogie.
Mémoire sur différentes masses de fer trouvées sur les Cordillères des Andes,
XXV, 438.
Mémoire sur l'urao (carbonate de soude), XXIX, 110.
Observations sur quelques carbonates, XXIX, 283.
Analyse de l'alumine sulfatée native de Rio-Saldana, XXX, 109.
Analyse d'une nouvelle substance minérale (gay-lussite), XXXI, 270.
Sur le gisement du platine. XXXII, 204.
Lettre à M. de Humboldt, XXXII, 209.
Sur la composition de l'or natif argentifère, XXXIV, 408.
Analyse de l'arséniate de fer de Loayra, près Marmato, province de Popayan,
XLI, 175.
Analyse de la blende noire de la même localité, XLÏII, 312.
Sur la présence de l'ammoniaque dans l'oxyde de fer naturel, XLIII, 334.
Analyse d'un nouveau minéral trouvé dans le Paramo-Ricco, près Pamplona
(Amérique du Sud), XLV, 325.
Analyse de l'alumine sulfatée du volcan de Pasto, LU, 348.
Examen chimique d'une substance minérale déposée par l'eau chaude de Coconuco,
près Popayan, LU, 4, 396.
Analyse de l'halloysite deQuatégué dans la Nouvelle-Grenade, LUT, 439.
Examen d'une substance considérée comme un composé d'hvdrogène et de platine,
LUI, 441.
Mémoire sur les salins iodifères des Andes, LIV, 163.
Sur le sous-oxyde de plomb, LIV, 264.
Recherches sur la nature de l'acide phosphorique qui constitue les phosphates
naturels, LV, 185.
Sur la composition des bitumes, LXIV, 141.
Boussingault et Le Bel. — Analyse de quelques substances bitumineuses, LXXUI,
442.
Analyse d'une résine fossile de Bucaramanga, (3), VI, 517.
Nouvelle analyse de la pay-lussite, (3), VI, 488.
Sur la présence de l'azote dans un fer météorique, (3), LXII, 336.
Boussingault et Damour. — Sur les causes qui déterminent la tuméfaction de
l'obsidienne exposée à une haute température, (4), XXIX, 543.
Composition de diverses substances minérales combustibles, (5), XXIX, 363.
Eaux minérales.
Sur les eaux chaudes de la Cordillère de Venezuela, XXIII, 272.
D3 l'existence de l'iode dans l'eau d'une saline de la province d'Antioquia,
XXX, 91.
Analyse de l'eau minérale de Païpa, près Tunja (Amérique du Sud), XLV, 440.
Analyse de Feau du Rio-Vinagre, Ll, 107.
Considérations sur les eaux thermales des Cordillères, LU, 181.
474 AGENDA DU CHIMISTE.
Sur une eau minérale acide du Paramo-de-Kuiz, dans la Nouvelle-Grenade, (3),
XX, 119.
Recherches sur la variation que l'eau de la mer Morte paraît subir dans sa com-
position, (3), XLVIII, 129.
Sur les eaux acides qui prennent naissance dans les volcans des Cordillères, (5),
II, 76.
Gazométrie.
Recherches chimiques sur la nature des fluides élastiques qui se dégorgent des
volcans de l'Equateur, LU, 5.
Sur la composition de l'atmosphère, sur la possibilité de constater l'existence
des miasmes, sur la présence d'un principe hydrogéné dans l'air, LVII, 148.
Sur la composition de l'air qui se trouve dans les pores de la neige, (3), I, 354.
Dumas et Boussingault. — Recherches sur la véritable constitution de l'air
atmosphérique, (3), III, 257.
Sur la quantité d'acide carbonique contenue dans Pair de Paris, (3),X, 456.
Boussingault et Lewy. — Sur la quantité d'acide carbonique contenue dans
l'air à Paris et à Andilly, (3), X, 470.
Recherches sur le moyen d'extraire, pour le besoin des arts, le gaz oxygène contenu
dans l'air atmosphérique, (3), XXV, 5.
Extraction de l'oxygène du bioxyde de baryum par le vide, (5), XIX, 464.
Boussingault et Lewy. — Mémoire sur la composition de l'air combiné dans la
terre végétale, (3), XXXVII, 5.
Analyses et observations diverses.
Sur le lait de l'arbre de la vache, XXIII, 219 ; (5), XV, 180.
Sur le lait vénéneux de VUra crepilans, XXVIII, 430.
Sur le cera de palma qu'on recueille dans les Andes de Quindiw, XXIX, 330.
Sur la cire de palmier, LIX, 19.
Sur la chica que les Indiens emploient pour se peindre le corps en rouge.
XXVII, 315.
Sur les propriétés chimiques du rocou, XXVIU, 440.
Boussingault et Roulin. Examen chimique du curare, poison des Indiens de
l'Orénoque, XXXIX, 24.
Sur la composition du vernis des Indiens de Pasto, LVI, 216.
Sur la composition de l'acide pyromucique, LVIII, 106.
Sur la composition du sucre de gélatine et de l'acide nitrosaccharique, (3), I, 257.
Sur la composition du pulque, boisson fermentée préparée avec la sève du
maguey, (4), VII, 419.
Sur une matière sucrée apparue sur les feuilles d'un tilleul, (4), XXV, 5.
Observations critiques sur l'emploi de la teinture ou de la poudre de gnïac pour
apprécier la pureté du kirschenwasser, (5), IV, 285.
Sur le cacao et le chocolat. (5), XXVIII, 433 (a paru d'abord dans Y Agenda du
chimiste) .
Action décomposants d'une haute température sur quelques sulfates, (4). XII, 419.
Observations sur la congélation du vin et des mélanges d'eau et d'alcool, (3),
XXV, 363.
Sur la congélation de l'eau, (4), XXVI, 544.
Sur la température de la grêle, (6), III, 425.
Sur la sensation de chaleur que produit le gaz acide carbonique dans son con-
tact avec la peau, (3), XLIV, 204; (4), VIII, 381.
Expériences ayant pour but de déterminer la cause de la transformation du pain
tendre en pain rassis, (3), XXVI,, 490.
Sur la nitrière de Tacunga, dans l'État de l'Equateur, (4), VII, 358.
Sur la cause qui produit le goitre dans les Cordillères de la Nouvelle-Grenade,
XLVIII. 41.
AGENDA DU CHIMISTE. 475
(£) Sur le point décongélation et inr la tension de vapeur
des dissolutions, au point de vue chimique,
par F. M. Rioult,
Professeur à la Faculté des sciences de Grenoble.
La tension de vapeur d'une dissolution d'un sel dans l'eau est moin-
dre que celle de l'eau pure à la même température. La diminution
relative de tension de vapeur est, d'après Wullner (4858), proportion-
nelle au poids de sel dissous dans un poids d'eau constant: elle est,
de plus, une fonction linéaire de la tension de vapeur de l'eau pure
à la môme température.
Le point de congélation des dissolutions salines est inférieur à celui
de l'eau pure; et il est admis, sur l'autorité de Blaçden (4788). Des-
pretz (1837), Rudorff (4862), que l'abaissement du point de congélation
est sensiblement proportionnel au poids de sel dissous dans un poids
d'eau constant. M. deCoppet (4871) a remarqué que l'abaissement du
point de congélation des dissolutions salines de môme concentration
moléculaire est à peu près le même pour les différents sels de compo-
sition analogue. Voilà, en peu de mots, ce que l'on savait d'essentiel
sur la question en 4878, époque où je l'ai abordée à mon tour.
Au lieu de me borner, comme mes devanciers, à étudier les dissolu-
tions des sels dans l'eau, j'ai employé comme dissolvants une vingtaine
de liquides différents et j'y ai dissous près de 200 substances de toute
espèce. Je vais rapporter quelques-uns des résultats obtenus, en choisis-
sant de préférence ceux qui sont d'une application immédiate en chimie.
Étude du point de congélation des dissolutions} ou cryoscopie.
Tout corps, en se dissolvant dans un composé défini liquide, capa-
ble de se solidifier, abaisse le point de solidification de ce liquide.
Cette loi ne souffre aucune exception et il en résulte un moyen très
sûr de vérifier et de comparer la pureté des corps : Entre deux
échantillons d'un même corps, le plus pur est celui dont la solidi-
fication commence à la température la plus élevée.
Lorsqu'on refroidit une dissolution étendue, assez fortement pour y
déterminer un commencement de congélation, la partie qui se solidi-
fie la première est constituée par le dissolvant pur ou à peu près.
La partie qui reste liquide se concentre donc à mesure que la con-
gélation fait des progrès et, par suite, son point de congélation
s'abaisse de plus en plus. Rien de pareil n'arrive lors de la solidifi-
cation d'un composé défini, parfaitement pur. De là un nouveau
moyen de reconnaître la pureté des corps : Si un corps liquide est
pur, sa température reste constante tout le temps que dure sa so-
lidification; s'il est impur y sa température baisse depuis le com-
mencement de la solidification jusqu'à la fin.
D?après et* qui précède, la température à laquelle la congélation
476 AGENDA DU CHIMISTE.
commence est seule fixe, et c'est elle que l'on prend pour son point
de congélation. Pour déterminer ce point avec exactitude, on procède
comme il suit.
Lo liquide employé comme dissolvant est pesé dans un flacon bou-
ché sous un volume suffisant. Le corps qu'on y veut dissoudre est pesé
à part, avec les précautions d'usage, après quoi il est introduit dans
le flacon; s'il est liquide, il est pesé dans une ampoule fermée à la
lampe et que l'on brise ensuite dans le flacon par agitation. — La
dissolution ainsi préparée est versée dans une éprouvetle en verre A,
fixée verticalement dans une enceinte L à basse température, et où
elle se refroidit par rayonnement On suspend au milieu du liquide un
thermomètre C très sensible, observé au moyen d'une lunette; enfin,
on agite continuellement ce liquide à l'aide d'un agitateur D en pla-
tine, animé d'un mouvement automatique. Le refroidissement ne doit
pas être de plus de i degré en 5 minutes. Dans ces conditions, la sur-
fusion se produit toujours. Lorsque la dissolution est descendue de
quelques dixièmes de degré au-dessous de son point de congélation,
déterminé approximativement par une expérience préliminaire, on fait
cesser la surfusion au moyen d'une parcelle du même liquide préa-
lablement solidifiée dans un tube à essai J. Aussitôt le thermomètre
remonte et s'arrête en un point où il reste absolument fixe pendant
plusieurs minutes; après quoi il descend lentement. La température
atteinte par le thermomètre dans sa marche ascendante est le point
de congélation de la dissolution.
L'abaissement du point de congélation d'une dissolution est la dif-
férence entre le point décongélation de cette dissolution et celui du
dissolvant pur, déterminé de la même manière et à peu d'heures
d'intervalle.
En opérant sur 120 centimètres cubes de dissolution, on arrive ai-
sément à une approximation de — de degré. Il est plus difficile
d'obtenir autant de précision quand on opère sur de moindres quan-
tités de liquide, mais on y réussit cependant en diminuant la masse
du thermomètre et en augmentant encore la lenteur du refroidissement.
J'ai pu obtenir ainsi des résultats très exacts en expérimentant sur
4o centimètres cubes de liquide seulement.
L'opération se pratique très commodément au moyen de l'appareil
figuré ci-contre.
A. EproiiYette en verre contenant la dissolution dont on veut déterminer le
point de congélation.
B. Vase cylindrique en cuivre épais, à peine plus large que A, et reposant,
par son bord supérieur, sur l'anneau d'un support F. Lrint<?rvalle entre A
et B est rempli d'une dissolution de chlorure de calcium. L'éprouvette A
est maintenue en place par un petit coin en bois, enfoncé dans cet inter-
valle et non représenté dans le dessin.
C. Thermomètre très sensible, fixé au milieu de l'éprouvette A par la pince
. G du support H. Ce thermomètre est observé au moyen d'un viseur à
colonne non représenté sur la figure.
AGENDA DU CHIMISTE
Dispositif expérimental de M. Raoult
pour déterminer les points de congélation.
478 AGENDA DU CHIMISTE.
D. Agitateur en platine suspendu à un levier EE auquel un moteur à poids
communique un mouvement d'oscillation de haut en bas. Il fait une oscil-
lation par seconde à peu près.
H. Support fixé sur une table spéciale I.
M. Marmite contenant un mélange réfrigérant. Elle est munie d'un tuyau de
vidange N.
L. Vase cylindrique vide en cuivre verni ou étamé, à peine plus large que le
vase B et lesté par de la grenaille de plomb K.
J. Tube à cssfi renfermant une trace du liquide à congeler et un fil de platine.
P. Plateau en bois supporté par une vis V et qui monte et descend, sans
tourner, lorsqu'on manœuvre Pécrou à manettes Q. La vis glisse à frotte-
ment dans une gaine lisse ménagée dan6 la pièce R qui supporte l'écrou
Q. Un arrêt fixé dans la pièce R s'engage dans une rainure creusée dans
la vis V parallèlement à Taxe et l'empêche de tourner.
Comme les vases A, B et L s'emboîtent l'un dans l'autre, les dimen-
sions du premier déterminent celles des deux autres.
Les dimensions du thermomètre doivent elles-mêmes être en rap-
port avec celles de l'éprouvette A. Pour la détermination des poids
moléculaires, on peut se contenter d'un seul thermomètre, marquant
de — 5° à +20°, et dont le degré est divisé en 20 parties. Le réservoir
d'un tel thermomètre doit avoir environ 5 millimètres de diamètre
et sa tige une longueur de 45 centimètres.
Grâce à ces dispositions, le refroidissement de la dissolution étu-
diée est toujours lent, puisqu'il n'a lieu que par rayonnement, et on
peut le ralentir autant qu'on le veut en descendant le mélange réfrigérant.
Quand on opère comme je l'ai dit, la glace, dès qu'on fait cesser
la surfusion, se produit au milieu de la masse liquide sous la forme
de paillettes brillantes, qui s'agitent dans tous les sens, ^i l'on opère
sans précautions, si l'agitation est insuffisante et le refroidissement
trop rapide, la glace se forme au contact des parois intérieures de
l'éprouvette A et y forme un étui compact. Cet accident se produit
surtout avec les dissolutions excessivement étendues et avec les dis-
solvants purs. Quand il a lieu, l'expérience est manquée et il faut la
recommencer.
Le coefficient d'abaissement d'une dissolution est le quotient g
qu'on obtient en divisant l'abaissement C du point de congélation par
le poids P de substance dissoute dans ioo grammes de dissolvant.
L'abaissement moléculaire de congélation de la substance dissoute
s'obtient en multipliant le coefficient d'abaissement, correspondant à
une faible valeur de P, par le poids moléculaire M de cette substance .
Les abaissements moléculaires , produits par les divers compo-
sés qu'on peut dissoudre dans un même dissolvant, se groupent
toujours autour d'un nombre très limité de valeurs.
Dans I'Eau employée comme dissolvant, l'abaissement moléculaire
est à peu près le même et voisin de 49 pour tous les composés orga-
niques (excepté les ammoniums). Il est également de 19 pour les aci-
des faibles et pour les bases faibles de nature minérale (S04,HâS,AzH5).
AGENDA DÛ CHIMISTE. 479
Il est voisin de 35 pour tous les sels alcalins à acides monobasiques,
pour les alcalis et pour les acides monobasiques forts (KCl,K0H,KAz05).
Il est voisin de 4o pour les sels alcalins neutres à acides bibasiques
pour les acides bibasiques forts (K2S04,K*Cr05,H*S04). Il est voisin de
45 pour les sels des métaux biatomiques à acides monobasiques et
pour les bases alcalino-terreuses (BaCls,BaAz806,BaH*Os), etc.
Dans I 'Acide acétique employé comme dissolvant, il n'y a guère
qu'un seul abaissement moléculaire pour tous les corps; il est voisin
de 39. Cet abaissement est, en effet, toujours 39, à peu près, pour
toutes les matières organiques sans exception, pour les acides miné-
raux faibles, pour l'eau, pour les acétates des alcaloïdes et des métaux
alcalins, pour les chlorures minéraux anhydres. Je ne l'ai trouvé
différent que pour Pacide sulfurique, l'acide chlorhydrique et l'acétate
de magnésie; il est alors de 19, c est-à-dire sensiblement moitié de 39.
Dans la Benzine employée comme dissolvant, les abaissements
moléculaires produits par les différents corps sont au nombre de
deux. L'un est de 26 à peu près, et il appartient aux acides et aux
alcools. L'autre est de 49 environ, et il appartient à toutes les autres ma-
tières organiques et aux chlorures métalloïdiques. Je considère ce der-
nier comme étant l'abaissement moléculaire normal dans la benzine.
Dans l'acide formique, la nitrobenzine, le bibromure d'éthylène,
le thymol^ on observe des résultats analogues. La loi suivante les ré-
sume : Si Von dissout une molécule d'une substance quelconque
dans 100 molécules dun dissolvant quelconque de nature organique ,
on détermine un abaissement du point de congélation qui est très
souvent à peu près le même et voisin de o°,62. Lorsqu'il y a excep-
tion, cet abaissement se rapproche de o°,3i
Ces résultats peuvent être appliqués à la détermination des poids
moléculaires. Supposons d'abord qu'il s'agisse de fixer le poids mo-
léculaire d'une substance organique. Dans un poids p de dissolvant
(environ 5o grammes) on dissout un poids q de la substance orga-
nique étudiée, tel que, d'après les prévisions, l'abaissement du point
de congélation C soit de 4°,5 à 2 degrés au plus ; ce poids est ordi-
nairement i ou 2 grammes. On détermine, comme il est expliqué ci-
dessus, l'abaissement C du point de congélation de la dissolution. On
peut alors calculer approximativement le poids moléculaire M de la
substance dissoute.
Si Y acide acétique est le dissolvant employé, on a
Si Veau est le dissolvant employé, on a
M = 49X^.
Si la benzine est le dissolvant employé, et si le corps dissous n'est
ni un acide, ni un alcool, on a
\. . . iooxq
482 AGENDA DU CHIMISTE,
J'ai déterminé les différences relatives de tension produites par di-
verses substances relativement fixes, dans douze dissolvants volatils
différents, savoir : l'eau, le chlorure phosphoreux, le sulfure de car-
bone, la benzine, l'iodure de méthyle, le bromure d'éthyle, l'éther
ordinaire, l'acétone, l'alcool méthylique. Je suis arrivé ainsi à des
résultats généraux qui peuvent se * résumer comme il suit :
La dissolution d'un corps fixe dans un liquide volatil a toujours
pour effet de diminuer la tension de vapeur de ce liquide.
La diminution relative de tension est indépendante de la tempéra-
ture (du moins tant que la tension de vapeur du dissolvant est com-
prise entre 4oo et 760 millimètres de mercure).
La diminution relative de tension varie avec le degré de concentra-
tion. Pour les dissolutions étendues et renfermant moins de 7 molé-
cules dissoutes dans 400 molécules dissolvantes, cette quantité varie
à peu près suivant les mêmes lois que l'abaissement du point de
congélation. Pour les dissolutions renfermant plus de io molécules
dissoutes dans 4 00 molécules dissolvantes, la différence relative de
tension diminue indéfiniment à mesure que la concentration aug-
mente.
On peut donc, si les dissolutions sont étendues, calculer la dimi-
nution moléculaire de tension, c'est-à-dire la diminution de tension
de vapeur produite par 4 molécule dissoute dans 400 grammes de
dissolvant, au moyen de la formule suivante :
dans laquelle P est le poids de substance dissoute dans 400 grammes
de dissolvant et M le poids moléculaire de cette substance.
L'expérience montre que, dans un même dissolvant, les diminutions
moléculaires de tension se groupent toujours autour d'un petit nom-
bre de valeurs, exactement comme cela arrive pour les abaissements
moléculaires du point de congélation. Il y a, en effet, un rapport sen-
siblement constant entre la diminution relative de tension de vapeur
et l'abaissement du point de congélation pour toutes les dissolutions
préparées avec un même dissolvant. Ce rapport est de — pour les
dissolutions faites dans Peau; il est de ~- à peu près pour les dis-
solutions faites dans la benzine.
Si l'on divise la diminution moléculaire de tension de vapeur, pro-
duite dans un liquide volatil déterminé, par le poids moléculaire de
ce liquide, le quotient obtenu représente la diminution relative qui
serait produite par 4 molécule de substance fixe dans 400 molécules
de dissolvant volatil. En effectuant le calcul pour les diminutions
moléculaires normales, on trouve un nombre sensiblement constant
et voisin de 0,04 o5. En d'autres termes, 4 molécule de substance
fixe y en se dissolvant dans 400 molécules d'un liquide volatil quel-
AGENDA DU CHIMISTE. 483
conque y diminue la tension do vapeur de ce liquide d'une fraction
constante de sa valeur et ér/ale à o,oio5. Cette loi est tout à fait ana-
logue à celle qui régit l'abaissement du point de congélation. Elle
présente les mômes anomalies, et celles-ci s'expliquent, de la même
manière, par la condensation cleux à deux des molécules dissoutes.
Les résultats qui précèdent peuvent être appliqués à la détermina-
tion des poids moléculaires. Si les substances dont on veut comparer
les poids moléculaires sont volatiles; on y peul dissoudre une même
substance fixe, telle que l'huile d'olive, par exemple ; si elles sont
fixes, on peut les dissoudre dans un même liquide volatil, tel que
l'étlier. Dans le premier cas, les différences relatives de tension, rap-
portées par le calcul à un même degré de concentration, sont en
raison directe des poids moléculaires des liquides volatils employés
comme dissolvants; dans le second cas. elles sont en raison inverse
des poids moléculaires des corps fixes dissous. Dans l'un, comme
dans l'autre, les dissolutions doivent être aussi étendues que possible.
Il est difficile de mesurer les différences relatives de tension de
vapeur avec quelque précision si les dissolutions renferment moins
de 4 molécules dissoutes dans ioo molécules dissolvantes. Par contre,
il est aisé de mesurer exactement les abaissements du point de con-
gélation de dissolutions six fois plus étendues. C'est donc seulement
par exception que, pour fixer le poids moléculaire d'une substance,
on devra recourir à la mesure des tensions de vapeur plutôt qu'à
celle des points de congélation.
Voyez, pour plus de délails : Comptes 'rendus de V Académie des
sciences , 22 juillet 1878, — 6 décembre 4886, — 4 avril 4887, —
23 mai 4887, — 7 novembre 4887.
(3) Analyse des quinquinas et du sulfate de quinine,
par M. X. Rocques,
Chimiste principal au Laboratoire municipal de Paris.
Depuis les travaux classiques de Delondre et Bouchardat sur les
quinquinas, l'industrie du sulfate de quinine a traversé une série de
crises et elle a dû subir d'importantes modifications. C'est qu'en effet
le mode d'exploitation et la nature des matières premières, c'est-à-
dire des quinquinas, a beaucoup changé. La seule source de quin-
3uinas était autrefois les forêts de quinquinas sauvages de l'Amérique
u Sud. Exploitée d'une façon barbare et sans souci du lendemain,
cette source s'épuisait et l'on pouvait prévoir le moment où il n'y
aurait plus de quinquinas exploitables. C'est alors que les Hollandais,
puis les Anglais, eurent l'heureuse idée de chercher à acclimater les
quinquinas dans leurs colonies. Après de prodigieux efforts, ils
obtinrent de fructueux résultats, et il existe actuellement de vastes
plantations de quinquinas à Java et dans les Indes orientales.
Les principales sortes de quinquinas que Ton trouve actuellement
dans le commerce sont les suivantes :
484
AGENDA DU CHIMISTE.
i° Quinquinas sauvages (Amérique du Sud).
Désignation
commerciale.
Genre et espèce.
Alcaloïde
dominant.
Composition
et observations.
Calisaya —
Pilayo
Maracaïbo . .
Loxa
Guavaquil. .
Carthagène .
Colombie. . .
Huanuco . .
Lima
Rouge
Cuprea
Cinchona calisaya.
— pitayensis.
— cordifolia.
— officinalis.
— cahuarguera
— lancifolia.
— nitida.
— micrantha.
— peru-viana.
— succirubra.
Remijia pedunculata.
Quinine.
Quinine.
Quinine
ou
cincho-
nidine.
Quinine
et
cincho-
nidine.
Quinine.
Quinine, quinidine et
cinchonine ; 20 à A5
millièmes de quinine
Quinine, quinidine et
cinchonine; 3o à 5o
millièmes de quinine
Quinine, cinchonidine
et cinchonine ; i 0 à 35
millièmes de quinine
La quinine est quel-
quefois remplacée en
totalité par de la cin-
chonidine.
Quinine, quinidine,
cinchonidine et cin-
chonine: 20 à 45 mil-
lièmes de quinine.
Quinine, quinidine et
cinchonine; 10 à 35
millièmes de quinine
2° Quinquinas cultivés.
Java : ' cinrhona calisaya javanica.
\ — condaminea.
Espèces pures — lancifolia.
/ — ledgeriana.
V — succirubra.
Espèces croisées. . . .\ cinchona niicrantha. ,
^cwdu/hcw. ..j __ calisaya anghca (hybnda).
Inde. — Ceylan, principalement cinchona succirubra.
Madras, — — officinalis.
Cinchona succirubra.
— josephiana.
Les indications analytiques qui figurent dans ce tableau ont été
empruntées à un travail inédit de* M. Arnaud et sont la moyenne d'un
grand nombre d'analyses.
AGENDA DU CHIMISTE. 485
Les quinquinas qui proviennent de l'Amérique du Sud sont presque
tous sauvages ; les fragments en sont très gros et une grande partie
tlu bois est restée adhérente à l'écorce.
Les quinquinas cultivés, qui proviennent des possessions hollandaises
(principalement Java) et anglaises (Inde), se présentent sous forme
de fragments d'écorce roulés, quinquinas américains calisaya, calisaya
roulés (Ceylan, succirubra), ou d'écaillés d'écorce enlevées à l'arbre
(ledgeriana).
La science possède un grand. nombre de procédés pour l'analyse
du quinquina. Nous avons indiqué celui de Caries dans V Agenda du
chimiste de 4880. La méthode généralement employée dans l'in-
dustrie, et celle à laquelle nous donnons la préférence, est celle
d'Arnaud, dont voici la description :
Analyse des quinquinas. — Procédé au pétrole {Arnaud). — On
pulvérise le quinquina très finement et on en pèse 400 grammes.
Lu poudre est placée dans une capsule de porcelaine ou une bassine
métallique et additionnée d'une solution de carbonate de soude saturée
à la température ordinaire. On triture bien la masse au moyen d'une
spatule et l'on ajoute une quantité de solution alcaline juste néces-
saire pour former une pâte épaisse ; on laisse reposer celle-ci jusqu'au
lendemain, et l'on doit alors avoir une masse pulvérulente, mais
pas complètement sèche. Le carbonate de soude agit chimiquement,
en isolant les alcaloïdes, et mécaniquement, en brisant, par sa
cristallisation, tous les petits fragments d'écorce qui auraient pu
échapper à l'action du mortier. Le mélange semi-pâteux est placé
dans un bocal de verre de 2 litres environ, ou dans une allonge
de verre à robinet, et traité par 4 litre d'huile lourde de pél rôle
(D = 0,800) (M. Arnaud se sert pour le traitement par le pétrole d'une
turbine spéciale, permettant l'agitation et la filtrat ion de l'huile). On
chauffe au bain-marie et, de temps en temps, on bouche solidement
le flacon et on l'agite quelques instants pour faire entrer les alcaloïdes
en solution.
Après 20 minutes d'agitation, on verse l'huile dans un entonnoir
muni d'un petit tampon de coton, et placé sur une allonge à robinet.
On ajoute 25 cent, cubes d'acide sulfurique à 5 pour 400 et on agite
pendant io minutes l'huile encore tiède avec l'eau acidulée. On
décante les 25 cent, cubes, on lave avec un peu d'eau, puis on ajoute
25 cent, cubes de nouvel acide, qu'on agile encore avec l'huile. On
les décante, on lave à l'eau et on remet l'huile épuisée sur le quin-
quina. On refait 2, 3, 4 ou 5 opérations identiques à celle que nous
venons de décrire, jusqu'à ce que le quinquina soit épuisé, ce q.ui se
reconnaît en essayant la liqueur sulfurique par de l'ammoniaque,
qui donnera un précipité tant qu'il y aura des alcaloïdes.
Les solutions sulfuriques et les eaux du lavage réunies sont chauf-
fées à l'ébullition et additionnées d'ammoniaque jusqu'à neutralité
exacte. On concentre la liqueur jusqu'à environ 200 cent, cubes et on
ajoute environ 20 grammes de cristaux de tarlrate neutre de soude.
486 AGENDA Dl" CHIMISTE.
On agite jusqu'à ce que ceux-ci soient bien dissous et on laisse reposer
jusqu'au lendemain dans un endroit frais. Les tartrates de quinine et de
cinchonidine se précipitent; on les recueille sur un petit filtre de toile*
on les exprime légèrement, on les lave avec le moins d'eau possible, puis
on les dessèche, on les pèse et on les analyse au moyen du polarimètre,
comme nous rindiquons plus loin à propos de l'analyse du sulfate de
quinine. On peut négliger complètement la solubilité des tartrates en
présence de 1 excès de tartrate de soude. La liqueur mère, séparée des
tartrates. est concentrée à environ ioo cent, cubes et additionnée de 4
à 5 gr. d'iodure de sodium. On fait bouillir un instant, puis, lorsque la
liqueur est encore tiède, on ajoute environ 20 cent, cubes d'alcool et on
laisse déposer jusqu'au lendemain. L'iodhydrate de quinidine se préci-
pite, on le recueille sur un petit filtre taré, on le lave avec le moins
d'eau possible, on le sèche à ioo° et on le pèse. Ce poids, multiplié par
0.7468, donne la proportion de quinidine. En présence de l'excès d'io-
dure, on peut également négliger la solubilité de ce sel. La liqueur
mère est additionnée de 20 cent, cubes d'alcool, puis d'ammoniaque. L;i
cinchonine, peu soluble dans l'alcool dilué, se précipite, tandis que les
bases amorphes restent en solution. On recueille l'alcaloïde et on le
pèse après l'avoir séché à 4000. L'eau mère, débarrassée de son alcool
par ébullition, est additionnée d'un excès d'ammoniaque etjagitée avec
du chloroforme qui dissout les alcaloïdes amorphes restants. On
recueille ce dissolvant et on l'évaporé dans un vase taré. L'extrait,
séché à ioo°, est pesé et donne la proportion des alcaloïdes amorphes.
Essai du sulfate de quinine. — Les quinquinas actuellement les
plus employés sont ceux des Indes orientales. Or tous ces quinquinas
contiennent une forte proportion de cinchonidine. Le sulfate neutre
de quinine (appelé autrefois sulfate basique) forme, avec le sulfate de
cinchonidine, des sels doubles, et bien que le sulfate do cinchonidine
soit beaucoup plus soluble dans l'eau que le sulfate de quinine, il est
toujours partiellement entraîné et cristallise avec ce dernier. Aussi
est-ce surtout à la recherche et au dosnge de la cinchonidine dans
les sulfates du commerce qu'il faut s'attacher actuellement. Le Codex
pharmaceutique français, revisé en 4884. indique pour l'essai du
sulfate de quinine le procédé Kerner. C'est aussi celui que nous
choisirons. Il permet de retrouver de petites quantités de cincho-
nine et de quinidine et de 2 à 3 pour 400 de cinchonidine. Cependant
le Codex français ne mentionnait pas la température à laquelle on
doit faire la solution des sulfates. A la suite d'une publication de
M. de Vrij, annonçant la présence d'une forte proportion de cincho-
nidine dans les sulfates du commerce, ce procédé a été soigneusement
étudié par M. Jungfleisch. et la Société de Pharmacie a nommé une
commission (MM. Jungfleisch, Wurtz, Yvon, Guinochet, Marty rappor-
teur) chargée d'éclaircir ce point et de compléter les indications du
Codex.
Procédé Kerner. — Ce procédé est basé sur les deux faits suivants :
A G E N D A D LT CH 1 M I STE. 487
Le sulfate de quinine est le moins soluble dans l'eau froide des sul-
fates neutres des alcaloïdes du quinquina, tandis que l'hydrate de qui-
nine est le plus soluble de ces alcaloïdes dans la solution d'ammo-
niaque.
Voici le procédé, tel qu'il est indiqué dans le Codex, avec les
modifications adoptées par la Société de Pharmacie :
Prenez 2 grammes de sulfate de quinine, mélangez-les dans un
tube à essai bouché avec 20 cent, cubes d'eau distillée, en agitant
vivement, de manière à mettre le sel en suspension dans le liquide;
maintenez en contact pendant une demi-heure, en tenant le tube
plongé dans un bain d'eau à 6o° et en agitant de temps en temps.
Laissez refroidir complètement à l'air, puis dans un bain d'eau à la
température de -f- 4 5°, où le tube sera maintenu pendant une demi-
heure et agité fréquemment. Versez ensuite le contenu du tube sur un
petit filtre Berzélius et faites avec le liquide filtré les deux opérations
suivantes :
a. — Prélevez, au mo\en d'une pipette jaugée, 5 cent, cubes de la
liqueur limpide, introduisez-les dans un tube et ajoutez-y 7 cent, cubes
de solution ammoniacale de 0,960 de densité, en opérant de manière
que les liquides se mélangent le moins possible ; bouchez le tube
et renversez-le doucement; vous devez obtenir immédiatement ou au
bout de très peu de temps un mélange limpide, et qui reste tel même
après 24 heures. Un trouble persistant, ou des cristaux déposés dans
la liqueur d'abord éclaircie, indiqueront la présence d'une proportion
inacceptable d'alcaloïdes autres que la quinine.
6. — Prélevez, d'autre part, 5 cent, cubes de cette même liqueur
limpide et saturée à -f- d5°. versez-les dans une petite capsule exacte-
ment tarée, et évaporez à l'étuve à 1000 jusqu'à ce que la capsule et
son contenu ne varient plus de poids. Le résidu laissé par les 5 cent,
cubes de liqueur ne devra pas peser nlus do op'.oiS.
Le Codex ajoute que le sulfate de quinine pur, trop fortement
effleuri, peut ôlre trouvé impur quand on le soumet à cet essai.
C'est une erreur que M. JungUeisch et la Commission de Pharmacie
ont ultérieurement relevée. Le sulfate de quinine pur desséché donne
une liqueur limpide quand on le soumet à l'essai Kerner. On ne doit
tenir compte de lefilorescence du sel que s'il contient une petite
quantité d'alcaloïdes autres que la quinine. Les expériences suivantes,
faites par la Commission de Pharmacie (M. Marty rapporteur],
indiquent l'exactitude de la méthode. Dans le tableau suivant figurent
les résultats obtenus dans l'essai Kerner, fait à différentes tempéra-
tures sur trois sulfates :
A- Sulfate de quinine impur, renfermant 41,026 ° 0 d'eau et ayant
comme pouvoir rota toi re moléculaire
[al. = - 934V-
488
AGENDA DU CHIMISTE.
B. Le sulfate précédent, recristallisé 3 fois, par conséquent presque
pur, renfermant 4.70 °/0 d'eau et ayant le pouvoir rotatoire
0. Sulfate pur
M, = -242».
eau.. .. 14,644 %,
[a]D = -aW°,4.
Tempéra-
/
V
B
C
ture
« — ■ ~
à laquelle
a élé fait
l'essai
C. cubes
d'ammo-
niaque
Extrait
sur
C. cubes
d'AzH*.
Extrait.
C cubes
d'AzH3.
Extrait.
Kerner.
consom-
mée.
5 c. cubes.
ce.
milligr.
ce.
milligr.
ce.
milligr.
20°
7,6
*3,7
3,i
8,4
4,6
7,2
4o°
8,4
44,8
5,2
9>*
4,6
7,2
oo°
8,4
4 5,4
5,5
9,3
4,6
7,4
6o°
40,4
46,8
5.4
9*3
4,6
7,5
8o°
21,5
27.8
5,5
9,4
0,0
7,7
On voit donc que la tolérance de 7 centimètres cubes d'ammo-
niaque et de 4 5 milligrammes d'extrait est large. Elle correspond à
une proportion de sulfate de cinchonidine de 2 à 3 pour 400 environ.
Nous mentionnerons, à la suite du procédé Kerner, deux modes
d'essai simples et faciles à exécuter, qui peuvent rendre des services;
ce sont les procédés à l'oxalate et au chromate.
Procédé à l'oxalate (Schaefer). — On dissout 2 grammes de sul-
fate à essayer dans 55 cent, cubes d'eau à l'ébullilion, on ajoute
alors une solution de un demi-gramme d'oxalate neutre dissous dans
5 cent, cubes d'eau; on agite bien, puis on fait refroidir en plaçant le
vase dans un bain d'eau à 200 pendant une heure et on a soin d'agi-
ler de temps en temps. On filtre, et dans la liqueur on ajoute une
goutte de lessive de soude : le licmide reste clair s'il y a moins de
1 pour îoo de sulfate de cinchonidine; il se trouble, au contraire,
s'il y a une plus grande quantité de ce sel.
Procédé au chromate (de Yrij). — On dissout 2 grammes de sul-
fate de quinine dans 80 cent, cubes d'eau bouillante. On ajoute à la
solution 40 cent, cubes d'une liqueur renfermant 5o grammes de chro-
mate neutre de potasse pur par litre d'eau. Le chromate neutre de
quinine, fort peu soluble dans l'eau, se précipite aussitôt. On refroi-
dit le mélange et on le maintient à 4 5° pendant deux heures en agitant
de temps en temps. On filtre et on ajoute à la liqueur filtrée quelques
AGENDA DU CHIMISTE. 489
gouttes de soude caustique. Si la liqueur se trouble, il y a plus de
4 pour ioo de sulfate de cinchonidine. On peut apprécier un demi
pour îoo de sulfate de cinchonidine en concentrant la liqueur addi-
tionnée de soude caustique.
Les auteurs des deux méthodes précédentes ont appliqué le même
procédé au dosage de la cinchonidine. Ces méthodes ne donnent
pas de résultats exacts, car les oxalates et chromâtes donnent , de
même que les sulfates, des sels doubles de cinchonidine et de quinine,
qui cristallisent partiellement avec les oxalale, chromate et sulfate de
quinine. Dans le précipité de chromate ou d'oxalate, il reste donc de
la cinchonidine. Une seconde cause d'erreur est la nature du pré-
cipité par la potasse. Celui-ci n'est pas uniquement composé de cin-
chonidine, mais il renferme de la quinine (Besse a montré qu'il
était formé de i molécule de quinine pour 7 de cinchonidine).
Analyse du sulfate de quinine. — Le sulfate de quinine neutre
(ancien sulfate basique), cristallisé, possède la formule
(CsoH**Az»0*)3 H*SO* + 7Aq,
ce qui correspond à
Eau i4,45
Acide sulfurique 44,23
Quinine 74,34
L'analyse du sulfate de quinine comprend le dosage de l'eau, du
sulfate de quinine et des divers autres sulfates. Parmi ces derniers,
le plus important de beaucoup est le sulfate de cinchonidine, qui,
quoique bien plus soluble que le sulfate de quinine, cristallise toujours
partiellement avec lui.
Dosage de Veau. — Ce dosage présente quelques difficultés; parce
que le sulfate de quinine cristallisé est hygroscopique et que le sul-
fate sec est très hygrométrique. Après avoir bien mélangé l'échan-
tillon du sulfate à analyser, on en prélève environ 4 gramme, qu'on
place dans un petit appareil taré, formé de deux verres de montre
rodés et réunis par une petite pince de cuivre. On pèse le tout et on a,
par différence, la quantité de sulfate prélevée. On découvre le sul-
fate et on le place à l'étuve à 4000 pendant trois heures. Au bout
de ce temps, toute l'eau est partie, on recouvre le verre de montre,
on laisse refroidir le petit appareil dans l'exsiccateur, et on le pèse.
Le Codex admet que le sulfate peut renfermer jusqu'à 45 pour 400
d'eau et le Formulaire militaire jusqu'à 42 pour 400.
Dosage des alcaloïdes. — Méthode des tarlvates. — Cette méthode
est basée sur l'insolubilité presque complète dans l'eau des tartrales
de quinine et de cinchonidine, et sur la possibilité de déterminer au
moyen du polarimètre la composition d'un mélange de ces deux tar-
490 AGENDA DU CHIMISTE.
trates. Cette méthode. qu'Oudemans a le premier indiquée, a été ap-
pliquée et perfectionnée par un grand nombre de chimistes, et notam-
ment par Koppeschaar.
Voici comment on la pratique :
On pèse rapidement 5 grammes de sulfate cristallisé qu'on place
dans un becherglass, on y ajoute environ 210 cent, cubes d'eau et
on amène à l'ébullition, qui doit donner une dissolution complète. Si la
solution n'élait pas parfaite, cela indiquerait la présence d'un excès
de base et il serait nécessaire d'ajouter une trace d'acide sulfurique
jusqu'à ce qu'on ait fait passer la totalité des bases à l'état de sulfate
neutre. On verse dans ce liquide une solution chaude de 7 grammes
de tartrate neutre de sodium dans environ 20 cent, cubes
d'eau. On retire du feu don agite vivement. Les tartrates cristalli-
sent et on les laisse reposer jusqu'au lendemain. On filtre au moyen
d'une petite trompe, de manière à débarrasser le plus possible 'les
cristaux de l'eau-mère, et on lave ceux-ci avec une petite quantité
d'eau froide (environ 3o cent, cubes). On recueille aussi com-
plètement que possible les tartrates et on les place dans un petit
vase à évaporation, taré avec un verre de montre comme couvercle.
On sèche les tartrates à 400° et on en prend le poids. Il y a lieu
d'ajouter au nombre ainsi obtenu la quantité de tartrates de quinine
et de cinchonidine qui restent dans l'eau-mère, ces sels n'étant pas
complètement insolubles. Dans les conditions indiquées, cette propor-
tion est en moyenne de o«r.078 pour 400 cent, cubes, et comme
le volume d'eau employé est à peu près exactement de un quart de
litre, il faudra ajouter 0,498 au nombre trouvé; et en multipliant cette
somme par 20, on aura la quantité de tartrates secs fournis par 400
grammes de sulfate à analyser. On peut admettre par le calcul, bien
que ce fait ne soit pas absolument exact, que le tartrate dissous pré-
sente la composition du tartrate recueilli.
11 faut maintenant polariser le mélange de tartrates. Pour cela on
pèse 2 grammes de tartrates secs qu'on dissout dans 45 centimètres
cubes d acide chlorhydrique normal, et on amène la solution au vo-
lume de 400 cent, cubes. La liqueur obtenue est examinée au
polarimètre dans un lube de 20, 3o ou 5o centimètres et à la tempé-
rature de 4 70. On calcule le pouvoir rotatoire spécifique en multipliant
la rotation obtenue (exprimée en degrés et dixièmes de degré) par 20
si on a employé un tube de 20 centimèircs. par 46.667 si on a em-
ployé un tube de 3o centimètres, et par 10 si on a employé un tube
de 5o.
Le tableau suivant indique la composition centésimale des tartrates
correspondant au pouvoir rotatoire spécifique.
Il a été calculé au moyen de la formule
a— 437.67
Tartrate de quinine =
0,824
AGENDA DU CHIMISTE.
491
Déviation obten
ne.
Pouvoir
Proportion
Proportion
rotatolre
moléculaire
de tartrate
de
de tartrate
decincho-
""
— ^-— ^^M
Tube.
Tube
Tube
correspon-
quinine sec.
nidine sec.
de '20 cent.
de 30 cent.
de .',0 cent.
dant.
•/.
°/o
8<\8o3
i3«.2'4
2 2°, 00 7
220°.07
100,00
0,00
8,766
i3,i5o
21,9*7
21,833
219/17
98,91
1,09
8,733
i 3,i 00
248,33
97,88
2,12
8,700
i3,o5o
24,750
24 7,50
96,87
3,43
8,666
i3,oro
24,667
216,66
95,86
4,i4
8,633
12,900
21,583
245,83
94,85
5,i5
8,6oo
12,900
24,500
245,00
93,84
6,16
8,566
i2,85o
24,447
244,47
92,83
7,17
8,533
42,800
24 ,333
2i3.33
91,82
8.18
8,5oo
42,750
24,200
212,00
89,80
9,19
8,466
12,700
24,4 67
211 ,67
10,20
8,433
i2,65o
21 ,o83
2io,83
88,79
11,21
8,4oo
42,600
21,000
210,00
87,78
12,22
8,366
42,550
20,917
20,833
209,47
86,77
i3,23
8,333
42,500
208,33
85,76
14,24
8,3oo
42,450
20,750
207 ,5o
84,74
40,26
8,266
42,400
20,667
206,66
83, 73
16,27
8,233
*2,35o
20,583
205,83
82,72
17,28
8,200
42,300
20,500
205 , 00
81,71
18,29
8,166
42,250
20,417
204,17
80,70
19,30
8,i33
42,200
20,333
203,33
79,68
20,32
8,400
42,400
20,250
202 , 5o
78,67
24,33
8,066
1 2 , 1 00
20,467
201 ,67
77,66
22,34 .
8,o33
42,o5o
20,083
200,83
76,65
23,35
8,coo
42,000
20 , 000
200,00
75,64
24,36
7.933
7,866
4 4,900
19,833
198,33
73,62
26,38
4 4 , 800
19,667
196,66
71,60
28,40
7,800
4 4 , 700
49,500
190.00
69,58
3o,42
T'IÎÎ
41,600
49,333
193,33
67,56
32,44
7,666
4 4 ,500
19,167
191,67
65,54
34,46
7,600
4 4 .400
49,000
190,00
63,5i
36,49
7,533
4 1 , 3 00
4 8,833
488,33
61,48
38,52
7,466
1 1 , 200
48,667
486,66
59,46
4o,54
7,400
44 ,100
48,500
480,00
57,44
42,56
7,333
4 4 ,000
48,333
4 83,33
55,4i
44,09
7,266
4 0,900
48,467
481 ,67
53,39
.46,64
7,200
10,800
4 8 , 000
480,00
5i,37
48,63
7,i33
4 0 , 700
47 833
178,33
49,35
5o,65
7,066
40.600
47,667
176,66
47,32
52,68
7,000
40,500
47,500
i 75 , 00
45.3o
54,70
6,933
40,400
17,333
173,33
43,27
56,73
492
AGENDA DU CHIMISTE.
Déviation nhtp.nnp.._
Pouvoir
Proportion
Proportion
rotatoire
de tartrate
de tartrate
. — '
moléculaire
de
decinchoni-
Tube
Tube
Tube
correspon-
quinine sec.
dine sec.
de 20 cent.
de 3o cent.
de 50 cent.
dant.
°/o
°/o
60,866
4 0°,3oo
47V67
4 74°.67
44,20
58,75
6,8oo
• 10,200
4 7,000
4 70 ,00
39,23
60,77
6,733
40,400
46,833
468,33
37,20
62,80
6,666
40,000
46,667
466,66
35,48
64,82
6,6oo
9.90°
46,5oo
160,00
33,46
66,84
6,533
9,800
46,333
i63,33
34,43
68,87
6,466
9» 700
46,467
464,67
29,"
70,89
6,4oo
,9,600
46,000
460,00
27, OQ
25,o6
72,94
6,333
9,5oo
45,833
458,33
74,94
6,266
9,400
45,667
156,66
23,o4
76,96
6,200
9,3oo
4 5 , 5oo
4 55,oo
24 ,02
78,98
6,i33
9,200
45,333
453,33
49,00
40,98
81,00
6,066
9,400
45,167
454,67
83,02
6,000
9,000
8,900
45,ooo
450,00
44, 96
85, 04
M2?
14,833
148,33
42,93
87,07
5,866
8,800
44,667
146,66
40, Q4
8,§9
89,09
5,800
8,700
44.500
i45,oo
9M*
6 '733
8,600
44^333
143,33
6,85
93,i5
5,666
8,5oo
14,467
144,67
4,83
95>*7
5,6oo
8,400
44,000
440,00
2,8i
97,*9
5,5o7
8,260
13,767
437,67
0,00
100,00
Les nombres mentionnés dans ce tableau sont calculés de telle sorte
que la différence entre les pouvoirs rotatoires spécifiques voisins cor-
respond jusqu'à une teneur de 25 pour 100 de sulfate de cinchoni-
dine à une différence de lecture de 5 minutes pour le tube de 5o centi-
mètres, de 3 minutes pour le tube do 3o centimètres, et de 2 minutes
pour le tube de 20 centimètres; pour des richesses inférieures, le
tube est calculé pour une différence de 4 minutes pour le tube de
20 centimètres. Cette remarque montre avec quel soin il faut faire la
lecture polarimétrique. Le dosage optique doit être fait avec la plus
grande minutie et il faut prendre plusieurs fois le môme pouvoir rota-
toire en retournant le tube bout à bout et dans divers sens et cal-
culant la moyenne des observations. Il faut aussi que la température
soit la plus voisine possible de 170.
On pourra se rendre compte par l'inspection des tableaux suivants
de l'approximation à laquelle on peut arriver. Nous supposons que
pratiquement on ne peut pas, en opérant très soigneusement, obser-
ver avec une approximation de plus de 2 minutes près.
AGENDA DU CHIMISTE.
493
Pouvoir rotatoire
Tartrale
Tartrate de
Degré observé.
moléculaire
de quinine sec.
cinchonidine sec.
correspondant.
/o
7o
Tube de 20 centimètres.
8°8o3
220° 07
100,00
0,00
8,766
219,17
98,9*
1,09
8,733
2i8,33
97,88
2,12
8,700
217,55
. 96,87
3,i3
Tube de 30 centimètres.
4 3° 204
220° 07
100 ,00
o,oo
«3,171
249,52
99,33
98,66
0,67
i3,i38
218,97
1,34
i3,io4
2l8,40
•97,97
2,03
Tube de 50 centimètres.
22° 007
220° 07
100,00
0,00
21,974
219*74
99,6o
o,4o
21,941
219,41
99. *9
0.81
21,907
219,07
98,78
i ,22
Il est, comme on le voit, fort avantageux: d'opérer avec un tube
de 5o centimètres; on peut déterminer à moins de 1/2 pour 100 près
la composition du mélange de tartrates.
Les tartrates de quinine et de cinchonidine obtenus sont convertis
en sulfates secs au moyen des coefficients :
Tartrate de quinine sec x 0,92098 = sulfate de quinine sec.
Tartrate de cinchonidine sec X 0,91406= sulfate de cinchonidine sec.
En général, la somme de l'eau et des sulfates secs ainsi obtenus est
très voisine de 100, et l'on peut, pour la plupart des analyses, se
borner à indiquer par différence la proportion des autres sulfates
(quinidine. cinchonine. ele ).
Exemple. 5 grammes de sulfate de quinine du commerce renfer-
mant i4,75 pour 100 d'eau, soumis au traitement indiqué, ont fourni
46r,475 de tartrates séchés à 1000. En polarisant ceux-ci, on a trouvé
— 2i°,o83 au tube de 5o centimètres.
La quantité de tartrates formée est
4«r,4i5 -f 0,198=4,613.
ioo gr. de sulfate de quinine ont donc fourni 4,6i3x 20 = 92«r.26
de tartrates secs.
28
494 AGENDA DU CHIMISTE.
La rotation de — 2i°,o83 (aD = — 210, 83; correspond à la compo-
sition :
Tartrate de quinine sec ., . . . 88,79
— de cinchonidine sec 11,21
Les 93^46 de tartrates sont donc formés de :
Tartrate de quinine sec. . 88,79X0,9226=81.92
— de cinchonidine sec 11,21 X 0,9226 — io,34
ce qui correspond à :
Sulfate de quinine sec. . .81,92X0,92098 = 75,45
— de cinchonidine sec. 10,34x0,91466= 9,46
La composition du sulfate est donc :
Eau *4;?5
Sulfate de quinine sec 75,45
Sulfate de cinchonidine soc 9^46
Autres sulfates. . . • o,34
100,00
Si la proportion des sulfates indéterminés est trop grande, ou si
l'on désire faire l'analyse complète du sulfate de quinine, on opérera
comme nous l'avons indiqué pour l'analyse du quinquina.
Le sulfate de quinine a été l'objet d'un certain nombre de falsifi-
cations grossières, fort rares d'ailleurs, telles que l'addition de sulfate
de chaux, de sulfate d'ammoniaque, etc. Rien n'est plus simple que
de constater ces fraudes. Il suffit de traiter une petite quantité de
sulfate par de l'alcool, qui doit donner une solution complète. On
pourra faire également le dosage de l'acide sulfurique, qui devra être
concordant avec les résultats obtenus par l'analyse optique. Ce do-
sage s'effectue par les méthodes ordinaires de l'analyse quantitative.
(4) Dosage de l'azote par la méthode Kjeldahl;
par M. J. de Brevans,
Chimiste au Laboratoire municipal de Paris.
Le chimiste danois Kjeldahl a publié en i883 un procédé de dosage
qui permet de déterminer l'azote des combinaisons organiques sous
forme d'ammoniaque, par la voie humide. Ce nouveau procédé, très
simple et très rapide, a, depuis que l'auteur l'a fait connaître, rem-
placé, surtout à l'étranger, les méthodes anciennes de dosage de
l'azote au point de vue pratique, et nous croyons utile, étant donné
le succès qu'il a obtenu, de le faire connaître ici.
Comme déjà la méthode Kjeldahl a subi de nombreuses modifi-
cations, nous commencerons par donner le résumé du travail original
de l'auteur, puis les principaux changements que les chimistes qui
se sont occupés de cette question ont apportés ail procédé; et enfin,
nous terminerons par l'exposé des règles pratiques posées par le
AGENDA DU CHIMISTE. 495
Comité des Stations agronomiques et des laboratoires agricoles dans
son rapport de 1887 '.
Procédé original de Kjeldahl*. — Le but que s'était proposé
Kjeldahl était d'appliquer au dosage de l'azote dans les matières
organiques les procédés si simples et si pratiques de la voie hu-
mide, résultat auquel Wanklyn était déjà arrivé pour la détermination
des matières alburainoïdes dans les eaux, en transformant l'azote de
ces substances en ammoniaque au moyen d'un agent oxydant, le
permanganate de potasse, en présence d'un alcali. Celte méthode de
dosage, suffisante dans le cas précédent, ne peut pas s'appliquer
dune façon générale, et particulièrement lorsqu'on a affaire à des
matières organiques d'origine végétale ou animale. En effet, celles-ci
se dissolvent dans les liqueurs alcalines, mais en laissant presque
toujours un résidu qui renferme encore de notables proportions
d'azote5. Tout autre est l'action des acides : ceux-ci dissolvent com-
plètement ces mêmes matières et transforment leur azote organique
en combinaisons très facilement décomposables.
Kjeldahl essaya d'abord l'oxydation des matières azotées au moyen
de liqueurs étendues d'acide sulfurique, en présence d'un excès de
permanganate et à l'ébullition; les résultats donnés par un grand
nombre d'expériences lui firent envisager celle manière d'opérer
comme encore défectueuse.
Il n'en est pas de même si l'on traite préalablement la matière
par l'acide sulfurique concentré et si l'on opère à une température
très voisine du point d'ébullition de celui-ci; tout l'azote est trans-
formé, après l'oxydation au permanganate, qui suivra la dissolution
dans l'acide, en sulfate d'ammoniaque. Ce sel, par un traitement ulté-
rieur, abandonnera toute son ammoniaque, que l'on pourra alors
doser par les méthodes ordinaires.
Les résultats obtenus par Kjeldahl, après une série d'expériences
faites dans les conditions que nous venons d'indiquer, lui ont permis
de formuler la règle suivante pour l'application de sa nouvelle
méthode :
La matière est chauffée quelque temps avec un fort excès d'acide
sulfurique concentré, à une température voisine de l'ébullition; la
solution ainsi obtenue est oxydée par un excès de permanganate de
potasse sec et en poudre fine. Par ce trailement, l'azote organique
est entièrement transformé en sulfate d'ammoniaque, dont l'ammo-
niaque pourra parfaitement être mise en liberté en saturant la liqueur
par un excès de soude ou de potasse et pourra être dosée en la
recueillant par distillation. Pour ce dosage on pourra faire usage,
soit de la méthode colorimétrique de Nessler pour des quantités très
faibles dammoniaque. soit, dans la plupart des cas, de la méthode
1. Bulletin du Ministère de l'Agriculture, G* année, n° 3. 1887.
2. Zeilschrifl fur anali/tische Chemie, du Dr R. Fresenius, t. XXII, p. 366.
1883.
3. Wagner, Landw. Versuchsslationcn, XXV, 195. — Journ. Chem. Soc,
XXI, 161 (1868). —Ber. der deutsch. chem. (lescllsch. Berlin, X. 1936. 11. iao'2.
496 AGENDA DU CHIMISTE.
ordinaire de titrage. De nombreux essais ont montré que le sulfate
d'ammoniaque ne subissait aucune décomposition à la haule tempé-
rature à laquelle se fait l'oxydation, et que par là il n'y avait pas à
craindre des pertes d'ammoniaque ; l'exemple suivant le montre.
0^,0925 de sulfate d'ammoniaque ont élé traités par de l'acide
sulfurique pendant quatre heures, à une température voisine du
point d'ébullition. Après l'oxydation par le permanganate de potasse,
l'ammoniaque fut dosée et on en trouva une quantité correspondant
à 06p,0923 de sulfate d'ammoniaque, quantité à 0,0002 près égale à
celle employée pour l'expérience.
L'attaque'à l'acide sulfurique se fait d'une manière très commode
et rapidement, comme il suit : La matière est pesée dans un ballon
taré qui doit servir à l'essai, ce qui facilite les opérations, surtout
lorsqu'on analyse des liquides : on évite dans ce cas les manipulations
nécessaires pour en permettre le mélange, soit avec l'oxyde de cuivre,
soit avec la chaux sodée, suivant la méthode employée, c'est-à-dire
l'évaporation dans de minces capsules de verre, en présence de sable
siliceux et à une température suffisamment basse pour que la décom-
position des matières organiques ne se produise pas.
La matière étant pesée, on y ajoute une quantité suffisante d'acide
sulfurique, quantité que l'on a déterminée à l'avance par expérience
.et qui doit être toujours la môme, pour éviter les tâtonnements
lorsque l'on procédera à la saturation par la soude. Si la matière
est très liquide, il sera nécessaire de chasser la plus grande quantité
de l'eau par l'évaporation ; comme il pourrait être dangereux d'at-
tendre que l'on ait un exlrait absolument sec, on se contentera d'un
extrait sirupeux. Dans ce cas on devrait employer une plus forte
quantité d'acide, pour éviler la dilution de ce réactif par l'eau que
renferme encore' la matière.
Il est nécessaire de s'assurer de temps en temps que l'acide sulfu-
rique que l'on emploie ne renferme pas d'ammoniaque. Cette vérifi-
cation se fait en opérant l'attaque, et les opérations indiquées plus
haut, sur du sucre pur. Si le réactif renferme de l'ammoniaque, la
quantité trouvée devra être retranchée des résultats obtenus dans les
dosages ultérieurs.
Le ballon contenant la matière et l'acide sulfurique est chauffé au
moyen d'une petite flamme d'un bec Bunsen. La matière ne tarde pas
à se charbonner; puis, sous l'influence de la chaleur, une vive réac-
tion, accompagnée d'un dégagement de gaz, se manifeste; pendant
ce temps la dissolution a lieu. L'ébullition de l'acide sulfurique pro-
duisant de forts soubresauts, il est nécessaire de faire usage de
ballons très solides, que l'on maintient fixes et inclinés. Kjeldahl
emploie des ballons d'une capacité d'environ 400 cent, cubes,
à long col. La capacité relativement considérable des ballons et leur
long col sont nécessaires pour éviler les pertes d'acide pendant le
chauffage; en effet, les vapeurs rencontrent une grande surface froide
qui les condense, ce qui permet d'opérer avec une quantité con-
stante de liquide.
AGENDA DU CHIMISTE. 497
Lorsque le dégagement de gaz a cessé, l'action de l'acide sulfu-
rique n'est pas terminée, comme on pourrait le croire; l'oxydation
se poursuit : on peut le constater aux changements de couleur de la
masse. Celle-ci, par le chauffage suffisamment prolongé, passe suc-
cessivement, lorsque la dissolution est complète, d'une teinte noirâtre
obscure au brun clair, s'atténuant progressivement jusqu'au jaune
faille, et enfin le liquide se décolore complètement et devient aussi
impide que de Teau, ce qui indique la fin de la première opération.
Un temps assez long est nécessaire pour arriver à ce résultat; on
peut cependant l'abréger en mélangeant l'acide sulfurique ordinaire
employé avec de l'acide sulfurique fumant ou de l'anhydride phos-
phorique; ces substances ont pour effet d'atténuer l'hydratation de
l'acide servant à l'attaque.
Par l'emploi de l'acide phosphorique anhydre, on peut, en chauf-
fant pendant deux heures, obtenir un liquide limpide, d'un brun
très clair. Généralement il n'est pas besoin de pousser aussi loin
l'oxydation; la transformation totale de l'ammoniaque a lieu bien
avant ce point, et l'opération ne demande qu'une à deux heures. Cer-
taines substances cependant exigent une oxydation plus complète, et
alors on ne peut considérer la réaction comme terminée que quand
la liqueur est devenue parfaitement incolore.
La température, comme cela a déjà été dit, doit être maintenue
très voisine du point d'ébullition de l'acide, ce qui est facile à obtenir
et ne nécessite aucune surveillance; la limite inférieure est i5o de-
grés; entre cette température et ioo degrés, la formation d'ammo-
niaque est très incomplète. Comme toutes les substances organiques
sont solubles à chaud dans l'acide sulfurique, la pulvérisation pariait e
n'est pas nécessaire, et cela n'est pas un des avantages les moins
importants de la nouvelle méthode.
Pour beaucoup de substances, la formation de l'ammoniaque est
déjà achevée par le traitement par l'acide sulfurique; il en est ainsi
pour l 'acide urique, l'asparagine, la matière protéique du gluten, etc. ;
on pourrait donc souvent arrêter là l'oxydation. Au contraire, pour
d'autres matières (combinaisons de la série aromatique, alcaloïdes, etc.)
ce traitement seul est insuffisant.
Le complément d'oxydation est produit au moyen du permanganate
de potasse; les autres oxydants, et particulièrement le bichromate de
potasse, doivent être écartés comme ayant une action beaucoup moins
forte. Le permanganate est ajouté à la liqueur sulfurique, en poudre
sèche et fine, par petites portions et avec beaucoup de précautions, la
réaction qui se produit étant très vive. L'addition du permanganate
se fait dans le liquide chaud, mais après avoir éloigné le brûleur du
ballon. Il n'y a pas lieu de craindre de perte d'ammoniaque dans cette
opération, si elle est faite très vivement.
La teinte que prend le liquide est un indice certain que la quantité
de permanganate de potasse employée est suffisante : d'abord
somtre, elle s'éclaircit peu à peu, à mesure que l'oxydation aug-
mente, pour disparaître lorsqu'elle est terminée. Lorsque l'anhydride
498 AGENDA DU CHIMISTE.
phosphorique se trouve en présence, la liqueur conserve une colo-
ration vert-bleu, due à la formation d'oxyde de manganèse qui indique
la fin de la réaction.
L'oxydation étant terminée, on procède à la saturation de la liqueur
acide. À cet effet, le liquide, préalablement refroidi et étendu d'eau,
est décanté dans un ballon à distiller d'environ 75o cent, cubes, et
on y verse très rapidement une quantité suffisante d'une lessive de
soude caustique de 4,3 de densité^ préparée à l'avance. Cette les-
sive ne doit pas contenir d'ammoniaque; il est prudent de la faire
bouillir de temps en temps avant de s'en servir.
Le ballon est ajusté à l'appareil à distillation au moyen d'une al-
longe en verre et d'un bouchon de caoutchouc; le ballon est fortement
incliné du côté du réfrigérant. Comme il se produit des chocs assez
forts lorsqu'on chauffe une lessive alcaline concentrée, on devra placer
dans le ballon quelques fragments de zinc, qui produiront un faible
dégagement d'hydrogène ayant pour effet de régulariser l'ébullition.
Le zinc ajouté n'a aucune action sur les résultats de l'opération, ainsi
que l'a constaté Kjeldahl.
Le liquide qui distille est recueilli dans une liqueur d acide sulfu-
rique titrée, ainsi que cela se pratique pour les dosages d'ammoniaque,
et le titrage se fait, l'opération étant terminée, comme nous l'avons
déjà dit, par les méthodes ordinaires : par exemple celle de M. Schlœsing.
Les tableaux suivants donnent les résultats obtenus par Kjeldahl
dans ses expériences pour contrôler la nouvelle méthode.
Trouvé. Calculé.
Asparagine 18,7 %d'azote. 18,67 °/0 d'azote.
Acide urique 33,4 — 33,3 —
Urée 46,6 — 46,7 —
Chlorhydrate d'aniline. . . io,65 — 40,82 —
Chlorhydrate de morphine. 4,24 — 4,36 —
— de quinine. . 7,47 — 7,77 —
Caféine a8;6 — 28,86 —
RÉSULTATS DONNÉS.
• Par la méthode Par la méthode
nouvelle. Will et Varrentrapp.
Caséine 45,60% d'azote. 45;6o°/0 d'azote.
Albumine de l'œuf 45, 3o — 45,6o —
Amygdaline 3, 01 — 3,o3 —
Haricots blancs 3, 20 — 3,24 —
Froment 4,94 — *,96 —
Seigle 4,46 — 4,47 —
Orge i;33 - 4,33 —
Extrait de bière 4,40 — 4,42 —
Levure desséchée 40,40 — 40,60 —
Viande de bœuf 42,49 — *M3 -—
Peptone de Witte 4 3, 20 — 4 3,20
AGENDA DU CHIMISTE.
499
Les résultats, comme on le voit, sont très satisfaisants, à l'exception
cependant des alcaloïdes, et particulièrement de la quinine. Ces sub-
stances, ainsi que les dérivés du cyanogène et les oxydes d'azote, ne
semblent pas pouvoir être analysées par la nouvelle méthode. Kjel-
Appareil Schlœsing, modifié par M. Aubin pour le dosage
de l'ammoniaque.
dahl fait remarquer que l'acide azotique ne se comporte pas comme
les autres oxydes d'azote; en effet, cette combinaison n'est pas en-
tièrement chassée par l'ébullition avec l'acide sulfurique concentré,
500 AGENDA DU CHIMISTE.
même en présence de matières organiques, et il se forme toujours une
certaine quantité d'ammoniaque, comme les exemples suivants le
montrent :
L'expérience a été faite avec de l'azotate de strychnine, qui renferme
40.6 pour 100 d'azote total, dont les7,o5 pour \ oo correspondent à l'al-
caloïde; on a trouvé, en opérant comme il a été indiqué plus haut,
40,4 pour 400 d'azote, au lieu d'un peu moins de 7 pour 400. Un mé-
lange de salpêtre avec trois ou quatre fois son poids de 6ucre pur
a donné une quantité d'ammoniaque équivalente à 60-80 pour 400
d'azote.
Les nombreux chimistes qui ont étudié la méthode Kjeldahl sont
d'accord avec l'auteur pour reconnaître sa grande exactitude pour le
dosage de l'azote de la plupart des matières organiques. Les modifi-
cations qu'ils ont fait subir au procédé portent principalement sur
la nature du mélange acide qui doit servir à la première oxydation,
les appareils de chauffage nécessaires, et les appareils distilîatoires.
Souvent ils suppriment remploi du permanganate de potasse, inutile
dans bien des cas, ainsi que Kjeldahl l'a déjà fait remarquer.
Lorsqu'on opère avec un mélange d'acide, il est préférable d'addi-
tionner l'acide sulfurique ordinaire d'anhydride phosphorique, qui
donne des résultats beaucoup meilleurs que l'acide sulfurique fumant.
On arrive également à abréger la durée de l'attaque à l'acide sulfu-
rique par l'emploi de l'oxyde de cuivre ou de mercure métallique,
ainsi que l'a fait remarquer Willforth. L'emploi de ces corps impli-
que, à la fin de l'opération, leur précipitation par un sulfure alcalin ;
cette opération se fait sans difficulté avec une solution de sulfure de
sodium .
Alexandre von Asboth a cherché à rendre la méthode Kjeldalh ap-
plicable d'une manière générale au dosage de l'azote; il est arrivé
aux résultats suivants :
Pour les substances dont tout l'azote ne se transforme pas en
ammoniaque par le traitement indiqué et qui ne donnent pas d'acide
azotique libre en présence de l'acide sulfurique, on arrivera aux ré-
sultats désirés en mélangeant la substance à essayer avec le double
de son poids de sucre.
Le traitement suivant convient pour les nitrates et leurs mélanges
avec d'autres dérivés de l'azote; on obtiendra tout l'azote en mélan-
geant la matière à de l'acide benzoïque dans les proportions suivantes :
o«r,5 de salpêtre pour 4^,7 d'acide benzoïque.
Pour la saturation de l'acide, von Asboth conseille l'emploi d'une
solution de sel de Seignette dans la soude (35o grammes de sel de
Seignette et 3oo de soude dissous dans un litre d'eau).
Dans les conditions qui viennent d'être indiquées, seuls les corps
des groupes pyridique et quinoléique n'ont pas donné de résultats
satislaisants ; il en est de même, d'après C. Arnold, pour les combi-
naisons azoïques et les nitrites inorganiques.
M. Joldbauer a indiqué une petite modification qui permet de doser
l'azote simultanément sous les trois états. A cet effet, on traite la
AGKNDA DU CHIMISTE. 50J
matière par 20 cent, cubes d'acide sulfurique concentré, conte-
nant 2M,5 d'acide phénylsulfurique, ou mieux encore par 3o cent,
cubes d'un mélange contenant 200 grammes d'anhydride phosphorique
par litre d'acide sulfurique; dès que la dissolution est faite, on
ajoute peu à peu 2à 3 grammes de zinc pulvérisé; il importe de main-
tenir le ballon dans un bain froid, afin d'éviter qu'il ne s'échauffe.
Après un repos d'une heure et demie à deux heure?, on ajoute le
mercure métallique et on continue l'opération, comme il a été indiqué.
Nous ne nous étendrons pas davantage sur cette question; la mé-
thode subira encore certainement des modifications, quand elle sera
devenue d'un emploi plus général, et nous terminerons en donnant
le procédé adopté par le Comité consultatif des Stations agronomiques,
tel qu'il a été indiqué par M. MOntz, professeur à l'Institut agrono-
mique, dans son Traité d analyse chimique appliquée aux substances
agricoles *.
« Cette méthode se recommande par la rapidité de son exécution
et par la facilité avec laquelle on peut mener de front un grand
nombre de dosages.
« Le principe est le suivant : transformation de l'azote organique en
azote ammoniacal, au moyen de l'acide sulfurique additionné soit de
sulfate de cuivre déshydraté, soit d'oxyde rouge de mercure, soit de
mercure métallique, ajoutés dès le commencement. On distille ensuite
le liquide avec une- lessive de soude libre de toute trace de carbonate,
obtenue par Pébullition avec de la baryte hydratée. Le titrage de
l'ammoniaque se fait de la manière habituelle, à l'aide d'acide sul-
furique titré.
« Cette méthode n'est pas applicable dans le cas où il y a des ni-
trates.
ce Si toutefois l'engrais renferme moins de 4 pour 400 d'azote sous
forme de nitrate, on peut employer la méthode de Kjeldahl, en pre-
nant la précaution d'ajouter à l'acide sulfurique 4 pour « 00 d'huile,
qui forme, avec l'acide sulfurique, de l'acide sulfureux. Ce dernier
sert alors à la réduction de l'acide nitrique.
« L'attaque par l'acide se fait dans des ballons de 200 a 35o cent,
cubes de capacité. On introduit la matière, soit en général oer,5,
et on ajoute o«r,7 d'oxyde de mercure, ou encore 1 ou 2 grammes de
mercure métallique, ou encore un peu de sulfate de cuivre anhydre
(pour les fourrages très riches en matières grasses, on met un peu
de paraffine pure, afin d'empêcher le boursouflement) ; puis on verse
sur le tout 20 cent, cubes d'acide sulfurique pur monohydraté.
On commence par chauffer doucement, puis plus fort ; on maintient
l'ébullition jusqu'à ce que tout le liquide soit devenu tout à fait
limpide et clair; il n'est pas nécessaire qu'il soit complètement dé-
coloré; les ballons sont placés inclinés sur un support de toile métal-
lique. On peut disposer l'appareil de manière à pouvoir chauffer un
certain nombre de ballons à la fois. On peut placer dans le goulot de
1. ISncj/clopr'iic chhni(/ne de M. F rem y, t. IV.
502 AGENDA DU CHIMISTE.
ces ballons une petite boule de verre qui empoche, d'une part, une
évaporation trop forte de l'acide, et de l'autre toute perte de matière
par projection.
« Le liquide étant devenu tout à fait clair à froid, on ajoute avec
précaution un peu d'eau, puis en plus ample quantité, jusqu'à ce qu'on
ait mis 400 cent, cubes.
a On agite convenablement, afin de faire dissoudre complètement
le sel de mercure qui a pu rester au fond et on transvase dans ie bal-
lon de distillation, en lavant à différentes reprises.
« Les ballons de distillation sont d'une contenance de près d'un litre.
« On ajoute au liquide de la lessive de soude en quantité telle,
qu'elle soit en excès sur l'acide sulfurique. On a ainsi 200-260 cent,
cubes de liquide final. Il convient de mettre, en outre, 3 ou
4 cent, cubes d'une substance saturée de sulfure de sodium,
destinée à éliminer le mercure à l'état de sulfure et à empêcher ainsi
la formation dune combinaison difficilement décomposable entre le
mercure et l'ammoniaque. Parfois on ajoute un peu de zinc pour
avoir par le dégagement d'hydrogène une ébullition plus tranquille
et on distille en recueillant l'ammoniaque qui se dégage dans de l'acide
sulfurique titré. »
L'appareil distillatoire qui convient le mieux pour ce dosage est
l'appareil de M. Schlœsing, modifié par M. Aubin (voyez la figure).
H se compose d'un serpentin ascendant en élain, relié à sa partie
supérieure à un petit réfrigérant Liebig, dont le tube intérieur est
également en étain. Celui-ci est adapté à un tube de verre effilé qui
plonge dans la solution acide. L'emploi d'un tube métallique au lieu
d'un tube en verre, comme dans l'appareil primitif de M. Schlœsing.
permet de donner au r"f> ;érant des dimensions moins considérables.
INDEX ALPHABÉTIQUE
Absorption (Coefficients d') des
gaz 93
Acétates. Réactio as 118
Acétate de baryum. Densité des
solutions 77
Acétate de calcium. Densité des
solutions 77
Acétate de plomb. Densité des
solutions - 77
— (Sous-). Préparation 425
Acétate de potassium (Point d'é-
bullition de la solution
saturée d') 83
Acétate de sodium. Densité des
solutions 77
— (Point d'ébullition de la so-
lution saturée d') 83
Acétone. Dilatation 13
Tension de vapeur 22
Acétylène. Tension de vapeur... 20
— Densité 51
Acides. Acidimétrie 256
Voyez Acidité.
Acide acétique. Dilatation 13
— Densité des solutions 65
— Dosage dans les vins 372
— — dans les vinaigres.. 379
— (Essai de V) cristal li sable.. 380
— (Points de fusion de I') 380
— Dosage dans les bières.. . . 386
— anhydre. Dilatation 13
Acide arsénieux. Densité 49
— Point d'ébullition 81
— (Liqueur titrée d') 270
Acide arsénique. Densité des so-
lutions 63
Acide azoteux. Densité 51
Voyez Nitrites.
Acide azotique. — Voyez Acide
nitrique .
Acide benzoVque. Solubilité dans
l'eau 22i
Acide borique. Recherche 124
— Solubilité dans l'eau 222
Acide bromhydrique. Densité . . 51
— Densité des solutions 63
— Réactions du gaz 141
— Solubilité 221
Acide butyrique. Dilatation 13
Acide carbonique. Dilatation... 14
— Tension de vapeur 21
— Poids du litre 28
- Densité 51
— Point d'ébullition 8 1
— Solubilité 93
— Réactions 141
— Dosage dans la bière 386
Voyez Carbonates.
Acide chlorhydrique. Dilatation. 13
— Densité 48
— — du gaz 51
— — des solutions .... 58
— Points d'ébullition 81
— Réactions du gaz 141
— Solubilité 222
Acide citrique. Densité des solu-
tions 67
Acide cyanhydrique. Densité ... 48
— Densité du gaz 51
— — des solutions. . . 64
— Peints de fusion et d'ébulli-
tion 81
— Réactions du gaz. 141
Acide fluorhydrique. Densité 51
Acide fluosilioique. Densité des
solutions 63
Acide formique. Dilatation.. .. 13
— Densité des solutions. ... 58
Acide hypoazotique. Densité. .. 48
— Densité du gaz 51
— Points de fusion et d'ébulli-
tion 81
Acide hypoohloreux. Densité .... 51
Acide iodhydrique. Densité 51
50i
INDEX ALPHABETIQUE.
Acide iodhydrique. Densité des
Acide sulfureux. Solubilité . ..
93
solutions
63
— Points de fusion et d'ébulli-
— Reactions du gaz
l'il
tion . . . . .
81
— Point d'ébullition de la so-
— Réactions du gaz
141
lution
81
— Recherche dans les vins. . .
376
— Solubilité dans l'eau. .. .
221
— — dans la bière . .
389
Acide iodique. Densité des solu-
Aoide Bulfurique. Dilatation
13
tions 63,
6'é
— Densité..
44
Acide malique. Dosage dans les
— Densité des solutions. . 55,
58
vins
374
— Points de fusion et d'ébulli-
Acide nitrique. Dilatation
13
tion
— Densité
48
— (Liqueur titrée d')
256
— Densité des solutions . 56,
57
— Dosage dans les eaux. . . .
229
— Points de fusion et d'ébulli-
— — dans le sulfate de
tion
81
chaux
342
— Dans les eaux . . 232, 23'*,
235
Voyez Sulfates.
— Dosage dans les nitrates. . .
259
Acide sulfurique anhydre. Points
— — dans le sol
3 '42
de fusion et d'ébulli-
— — dans les engrais...
368
tion
81
Acide oxalique Densité des solu-
— Densité des solutions sulfu-
tions
68
riques
61
— Solubilité .
222
Acide tartrique. Densité des solu-
— (Liqueur titrée d')
256
tions
67
— Dans les vins. ..
376
— Solubilité
222
Acide périodique. Densité des so-
— Dosage dans les vins. 372,
376
lutions ....
64
— — dans les vinaigres .
380
Acide phosphorique. Densité des
— — dans les bières.. .
390
solutions. ...
64
— (Racémique). Solubilité . . .
222
— Dosage dans le sol. . ..
361
Acidimétrie.
256
— — dans les entrais ..
363
Acidité du vin
372
— — dans la bière. . . .
387
— du vinaigre
379
— Liqueur molybdique
34 1
— du cidre..
382
— — d'urane
3 H
— de la bière
386
— — magnésienne.. . .
338
Acier. Dilatation .... >
11
Acide propionique. Dilatation . .
13
— Densité
48
Acide rosolique pour titrages. . .
4'J6
— Point de fusion
82
Acide salicylique. Recherche dans
Air. Dilatation
14
le vin
368
382
— Poids du litre...
— Poids de l'air humide.. ..
28
— dans le cidre
50
— dans la bière
389
'.01
— Densité
51
— dans le lait
— Solubilité 93,
220
Acide silicique. — Voyez Silice.
Albumine. Densité des solutions.
79
Aoide stéarique, Dosage dans les
— Dosage dans les fourrages..
350
suifs 306 à
308
— — dans la bière
385
— Essai
315
— — dans le lait
398
Acide succinique. Solubilité
222
— Recherche dans l'urine.
404
— Dosase dans les vins. . .
373
Alcalimétrie
267
Acide sulfhydrique. Tension de
Alcaloïdes naturels. Propriétés..
216
vapeur .
21
Alcool. Dilatation
13
— Densité
51
— Tension de vapeur
22
— Solubilité
93
— Densité de l'alcool dilué. 36,
52
— Réactions du gaz
l'il
— (Mouillage de 1') . .
— llydromèlre de Sikcs
5b
Acide sulfureux. Dilatation
14
53
— Tension de vapeur
21
— Densité des mélanges d'al-
— Densité
51
cool et d eiher
55
— Densité des solutions
57
— Tables de corrections. 360 à
362
INDEX ALPHABETIQUE.
505
Aloool. Conversion des centièmes
1
Ammoniaque. Solubilité
93
en volume et en poids. . .
363
— (Réactions des sels d') . . . . .
102
— Point d'ébullition de l'al-
— Réactions du gaz
141
cool dilué
363
— Dosage dans l'eau
232
— Dosage dans les vins.. ... .
366
— — de l'ammoniaque al-
— Addition d'alcool au vin . .
374
buminoïde
233
— {Vinaigre d')
380
— — dans le sol
3k'2
— Dosage dans les cidres. . .
382
— — dans les engrais . .
347
— — daus les bières.. ..
38*
— Réactif de Nessler
343
Aloool amylique. Dilatation.
13
Analyse pyrognostique.. 128 à
132
Aloool benrfylique. Dilatation. .
13
— spectrale .... : 133 à
140
Aloool méthylique. Dilatation.. .
13
— des gaz ... 141,
142
— Tension de vapeur
2>
— quantitative , f ac 1 eu rs . 1 4 3 à
150
— Densité de l'alcool méthy-
— biologique, facteurs
148
lique dilué
57
— organique, calcul . .
149
Alooomètre de Gay-Lussac. . 38,
51
— indirecte
150
— de Tralles
5'*
Aniline. Dilatation. . .
13
Aldéhyde. Dilatation
13
— Point d'ébullition
410
Alliacés. Points de fusion... 81,
82
Anthracite. Densité
50
— d'étain et de plomb. .....
— Composition des principaux
249
Antimoine. Densité
48
— Point de fusion
82
alliages..» ...
250
— (Réactions des sels d')
101
— fusibles pour machines à
Ardoise. Densité
50
vapeur
253
Aréomètres Baume . . 36, 37,
39
— pour soudures
253
253
48
— Brix.....
— Beek 36,
— Balling
39
— monétaires
39
Alumine. Densité
39
— Dosage dans les verres. . . .
277
— rieischer.
40
— — dans les argiles. .
282
— Twaddle
40
— • — dans les ciments...
285
— Pèse-esprits. Baume... 38,
39
— — dans les sols
3'ii
— — Cartier. . . . .
38
— — dans les vins ,
370
— Degrés Baume que doivent
Aluminium. Dilatation
il
marquer les solutions pour
— Densité
48
donner de beaux cristaux.
79
— Point de fusion
82
Argent (Réactions des sels d') . .
101
— (Réactions des sels d')
100
— Dilatation .
11
Alun ammoniaoal. Densité
45
— Densité
48
— Densité des solutions
64
— Point de fusion. ... . ..
84
— Solubilité 222,
223
— (Analyse des alliages moné-
taires d'). 244 à 2'rô. .
— Recherche dans le vin ....
376
2'*9
Alun potassique. Densité. .....
49
— Alliages d'argent légaux . .
253
— Densité des solutions
68
— (Liqueur titrée d')
261
— Solubilité
223
376
— (Analyse des bains d').
— (Traitement des résidus d') .
408
— Recherche dans le vin. ...
409
— — dans la bière..
390
Argiles. Densité
50
Alun de ohrome. Densité des so-
— Classification
283
lutions
71
— Composition
283
Amidon. Richesse des pommes de
— Analyse.
284
terre en amidon
331
— Dosage dans le sol. . • . .
3i0
— Dosage dans les fourrages
350
Arséniate de sodium. Densité des
— Réactif 425,
426
solutions
77
— . ioduré. Réactif
271
Arsenic. Densité
48
Ammoniaque. Tension de vapeur.
21
— Points de fusion et d'ébulli-
— Densité
51
tion
82
— — des solutions.. . .
66
— (Réactions des composés d')
— Recherche dans les bougies.
102
— Points de fusion et d'ébullit.
82
315
29
506
INDEX ALPHABETIQUE.
Asphalte. Densité . 50
Assolements.. 356 à 359
Azotates. — Voyez Nitrates,
Azotites. — Voyez Nitrites.
Asote. Dosage dans les corps or-
Î paniques 140
atation 14
— Densité 51
— Solubilité. ........... 93
— Réactions du gaz 1*1
— (Richesse du fumier en)... 334
— Dosage dans les engrais . . 34 G
— — dans les fourrages. 350
— (Réactions des composés
de V) 102
— (Biozyde d'). Liquéfaction. 19
— — Densité . . 51
— Solubilité 93
— — Réactions du
gaz ... . 141
— (Protoxyde d'). Dilatation 14
— — Tension de
vapeur. .. 21
— — Densité .. 01
— — Point d'ébul-
lition 82
— — Solubilité 93
— — Réactions du
gaz .. 141
Bactéries. Recherche dans l'eau
potable 230
Baromètre. Formule 14
— Corrections 15 à 17
— Relation avec l'altitude . 18
Baryte. Densité 48
— Solubilité 223
Baryum (Réactions des sels de) . 103
Basalte. Densité 50
Benzine. Dilatation 13
— Tension de vapeur 22
— Point d'ébullition et frac-
tionnement 4lo
Benzoates. Réactions 119
— d'éthyle. Voyez Ether ben«
zoïque .
Benzophénone. Tensions de va-
peur 20
Berberis. Réactions de l'extrait. . 412
Betteraves. Analyse 351
— Composition 352
— Richesse des jus en sucre . 354
— Analyse optique des jus .. 327
Beurre. Densité. . . . 50
Analyse 302 à 305
— Dans le lait. ......... 397 à 404
Bière 383 à 390
Bismuth. Densité 48
— Point de fusion ... 82
— (Réactions des sels de) . . . 103
. Blano de baleine. Densité .... 50
Bleu d'aniline GLB. Réactif. ... 427
Bois. Composition 288
— Pouvoir calorifique 289
— Densité •. 294
— (Pouvoir absorbant du char-
bon de) pour les gaz... 297
— de sapin. Dilatation 11
Bois jaune. Réactions 412
Bois rouge. Réactions 41 1
— Recherche dans le vin, 379, 378
— Papier réactif et teinture.. 426
Borates. Réactions 104
Borax. Densité 49
— Solubilité 22J
— (Essais au), 122
— Recherche dans le vin 376
— — dans la bière . . 389
— — dans le lait 401
— — dans le beurre . 305
Bore. Densité • 48
Bouchons pour chlore 425
Bougies. Analyse 315
Bromates. Réactions lo4
— de potassium. Solubilité.. . 223
— de sodium. Solubilité 223
Brome. Dilatation . ........ 13
— Densité 48
— — de vapeur. ... • — 51
— — de la solution . — 57
— Points de fusion et d'ébulli-
tion 82
— Solubilité 93
— Dosage dans les mélanges
de chlorures 150
Bromures. Réactions 108
— Équivalent photographique. 407
— d'argent. Densité 49
— de baryum. Densité des so-
lutions 69
— de cadmium. Densité des so-
lutions 70
— de caloium. Densité des so-
lutions 69
— — Solubilité 223
— d'éthyle. Dilatation . 14
— — Tension de vapeur 22
— d'éthylène. Dilatation 13
— — Tension de va-
peur 22
INDEX ALPHABETIQUE.
507
Bromure» de lithium. Densité des
Carbonate de potass.Table decon-
solutions..... .........
71
version...
287
—
de magnésium. Densité des
solutions
70
—
_
Point d'ébul-
lition de la
—
de phosphore (Tri-).
solution
—
— Dilatation...
13
saturée . .
83
—
— Point d'ébul-
—
—
(Bi-). Solubi-
lition.. ..
82
lité......
223
—
de potassium. Densité. . . .
49
de sodium
. Densité. ....
49
—
— Densité des
Densité des so-
solutions..
71
lutions
68
—
— Solubilité ..
223
Solubilité
223
—
de silioium. Point d'ébulli-
—
—
(Essai du). . . .
(Essai du) brut.
Table de con-
266
tion ..........
85
—
—
961
—
de sodium. Densité des so-
lutions
71
version
268
—
— * Solubilité
223
—
—
Dosage dans les
salins de po-
—
de strontium. Densité des
solutions
69
tasse
269
—
de sine. Densité des solu-
—
—
Point d'ébulli-
tions -
70
11
82
tion de la so-
lution saturée
(Bi-). Solubilité
Bronze. Dilatation
83
Point de fusion
223
—
Composition.
251
Garbone.
Densité
48
Cachou. Réactions . .
— Richesse en tannin
Cadmium. Densité
— Points de fusion et d'ébulli-
tion
— (Réactions des sels de) ... .
Calcaires. Densité
— Composition des calcaires à
chaux
— Analyse
— Composition des sols cal-
caires 339,
— Dosage du calcaire dans le
sol . . .
Calcium. — Voyez Chaux.
Calculs urinaires
Caoutchouc. Densité
Carbonates. Réactions
— Dosage
— de baryum. Densité . .....
— de calcium. Densité
de plomb. Densité..
de potassii
Densité
Densité des
solutions.
Solubilité . .
Essai
Analyse ....
340
406
50
119
267
49
49
49
49
223
265
266
Carthame. Réactions 411
Gendres. (Composition des) de vé-
gétaux 355
Charbon de bois. Densité 48
— de sapin. Dilatation 11
Chaux. Densité 48
— (Densité des laits de) 67
— (Réaction des sels de) 105
— (Dosage des sels de) dans
les eaux 228
— Classification 282
-- Composition. . . 318
— Chaux hydrauliques 286
— (Acide sulfurique nécessaire
pour saturer la) 308
— (Solubilité de la) dans les
solutions sucrées 317
— Dosage dans le sol 341
— — dans le sulfate de
— chaux 343
— — dans les argiles... 283
— — dans les verres.... 277
G dorâtes. Réactions 105
— de baryum. Solubilité.... 223
— de potassium. Densité. ... 49
— — Densité des
solutions. 68
— — Solubilité. .
— — Mélanges
explosifs.
— de sodium. Densité des solu-
tions 70
223
298
508
INDEX ALPHABETIQUE.
Chlorate de sodium. Solubilité. . .
Chlore. Densité
Chlore (Réactions des composés du)
— Réactions du çaz
— Dosage dans les mélanges
de bromures
— Solubilité dans l'eau
— Dosage volumétriqne dans
les décolorants .270 à
— — dans les plantes
fourragères
— — dans le vin
Chloroforme. Dilatation
Tension de vapeur
Chlorures . Réactions
— Dosage dans l'eau, 231, 234,
— — volumétrique
— (Essai des) par le procédé
Weldon
Chlorure d'aluminium. Densité
des solutions
Chlorure d'ammonium. Densité.
— Densité des solutions
— Peint d'ébullition de la solu-
tion saturée
— Solubilité
Chlorure d'amyle. Dilatation....
Chlorure antimonieux. Points de
fusion et d'ébullition . . .
Chlorure d'argent. Densité
— Point de fusion
Chlorure d'arsenic Point d'ébu-
lition :
Chlorure de baryum. Densité. . . .
— Densité dr s solutions
— Point d'ébullition de sa
solution saturée
— Solubilité
— Liqueur titrée
— Liqueur titrée pour les
vins
— — pour l'hydrotimé-
trie
Chlorure de bore. Densité de
vapeur
— Réactions du gaz
Chlorure de cadmium. Densité des
solutions
— Solubilité
Chlorure de calcium. Densité...
— Densité des solutions
— Point d'ébullition delà solu-
tion saturée
— Solubilité
Chlorure de carbone (Tetra-).
Dilatation
273
73
49
68
83
223
13
82
49
82
f 2
49
73
83
223
264
51
141
71
223
49
73
il7
223
Chlorure de carbone (Tetra-)
— Tension de vapeur
— (Bi-). Dilatation
Chlorure de chaux. Essai
— Conversion des degrés cblo-
rométriques
Chlorure de cobalt. Densité des
solutions
Chlorure de cuivre. Densité des
solutions
Chlorure de oyanogène. Tension
de vapeur
— Densité du gaz
— Points de fusion et d'ébulli-
tion
— Réactions du gaz
Chlorure détain (Proto-). Densité
des solutions
— — Point de fusion....
— — (Bi-). Dilatation ...
— — Densité des solutions
— . — Point d'ébullition..
Chlorure, d'éthyle. Tension de va-
peur
— Densité de vapeur
Chlorure d'éthylène. Dilatation.
— d'éthylidène. Dilatation.
Chlorure de fer (Sesqui-). Densité
des solutions
Chlorure d'iode. Points de fusion
et d'ébullition
Chlorure de lithium. Densité des
solutions
Chlorure de magnésium. Densité
des solutions
— Solubilité dans l'alcool ....
Chlorure de mercure (Bi-). Den-
. site
— Points de fusion et d'ébulli-
tion
— Solubilité dans l'eau
— . — dans l'alcool....
— (Proto-). Densité
Chlorure de méthyle. Tension de
vapeur
— Densité
— Réaction du gaz
Chlorure de nickel. Densité des
solutions
Chlorure de phosphore (Tri-). Di-
latation
— — Tension de vapeur..
— — Point d'ébullition..
— (Penta-). Points de fusion et
d'ébulition
— (Oxy-). Point d'ébulli'ion..
22
13
271
272
73
73
22
51
73
82
13
74
82
22
51
13
13
73
82
71
7
226
49
83
223
226
49
21
51
141
14
22
82
82
82
INDEX ALPHABETIQUE.
509
Chlorure de platine. Densité des
solutions 75
Chlorure de potassium. Densité . 49
Chlorure de potassium. Densité
des solutions 69
— Point d'ébullition de la so-
lution saturée 83
— Solubilité dans l'eau... . 223
— . — dans l'alcool 226
— Facteur d'analyse . .133, 376
Chlorure de silicium. Point d'ébul-
lition 82
Chlorure de sodium. Densité ... 49
— Dilatation de la solution
saturée 14
— Point d'ébullition 83
— Densité des solutions 69
— Solubilité 234
— — dans les eaux 234
— Essai 260
— Facteur d'analyse.... 150, 376
— Dans le vin 376
— Dans la bière . . 387
Chlorure de soufre. Point d'ébul-
lition 82
Chlorure de strontium. Densité
des solutions . . 73
— Solubilité dans l'eau 224
— — dans l'alcool 226
Chlorure de zino. Densité des so-
lutions 71
— Points de fusion et d'ébulli-
tion ... 82
Ghromate de plomb. Réactions. . 416
Ghromate de potassium. Densité. 49
— Densité des solutions 75
— .Solubilité 224
— (Bi-). Densité 49
— — Densité des solutions 69
— — Solubilité . . 224
— — Liqueur titrée. . 257, 264
Chrome, Réactions de ses composés 1 06
— (Oxyde de). Densité 49
— (Alun de). Densité 49
Cidre, Analyse, composition., fal-
sifications 381
Ciments. Analyse 285
— Composition 286
Cire. Densité 50
— Essai . 308
— Densité de la cire mélangée
de suif ou de paraffine. . 31 «
Citrates. Réactions 119
Cobalt. Réactions de ses compo-
. ses 106
~- Dosage électroly tique 244
Cobalt (Oxyde de). Densité 48
Cochenille. Réactions 411
— Recherche dans le Tin. 370, 378
Cochenille. Recherche dans le cidre 382
— (Teinture de) 426
Coke. Densité 50
— Essai 289
— Données calorifique* 288
Colles diverses. Recettes 424
Combustibles. Composition, essai. 288
Corrections de température pour
les colonnes de mercure. 16
Couleurs végétales. 411
— minérales 413
— dans le beurre 305
— dans le vin 369, 377
— dans le cidre 382
— dans la bière 389
Cuivre. Réactions 107, 122, 131
— Dilatation il
— Densité 48
— Point de fusion 82
— Densité de l'oxyde 48
— Essai 240
— Dosage dans les pyrites... 239
— — dans les bières 390
Voyez Laiton, Alliages.
Curouma. Réactions 412
— Dans le beurre 305
— (Papier de) ,. 425
Oyanog ène. Dilatation i , . . . 14
— Tension de vapeur 2.1
— Densité 51
— Réactions du gaz 141
Cyanures. Réactions 119
Densités. Détermination de la
densité des
solides .... 23
— — des liquides.. 24
— — des vapeurs. . 25
— — des gaz 27
— des solutions 40, 52 à 79
— des substances inorganiques 48
— de diverses substances 50
— des gaz 51
— de l'eau 47
— des corps organiques. 186 à 210
Dextrine. Dosage dans la bière. . 385
— Recherche dans le vin 375
— — dans le vinaigre 380
— — dans les cidres.. 382
— — • dans les sucres. 329
510
INDEX ALPHABETIQUE.
Dilatation linéaire des solides . ..
il
— cubique du mercure
12
— — du verre 12,
29
— des liquides
13
— des gaz
14
— du cristal et du laitou
(multiples)
15
— Valeurs de 1 -+- ai
29
— Valeurs de log a
34
Dynamite
298
Eau. Densité
— Tension de vapeur
— (Transformation des co-
lonnes d') en colonnes
de mercure
— (Volume de 1') à diverses
températures
— (Capacité des vases de verre
jaugés à l'j...
— Densité de la vapeur d'eau .
— Densité de l'eau de mer. .
— Points de fusion et d'ébul-
lition de l'eau de mer, . .
— Essai et analyse de l'eau
potable 228 à
— (Examen bactériologique de
T)
Eau de Javel. Densité et dilu-
tion
ébullition (Point d')des corps m i-
— néraux
— — des solutions satu-
rées
— — des corps orga-
niques . . . 18tf à
Échantillons.
— (Prise d*) des eaux
— — dès minerais.
— . — des produits chi-
miques
Électrolyse.] (Dosages par) . . .
Emétique. Densité des solutions.
— Solubilité
Encres. Recettes diverses ... ..
Entrais Composition 332 à
— Valeur
— Analyse ........ 335, 343, .
équivalents des corps simples. .
Essences végétales. Densité, in-
dice de réfraction, pou-
voir rotatoire. . . 88, 91,
81
83
210
253
237
255
243
69
224
424
335
333
349
94
Essenoes minérales.— Voyez Pé-
troles.
Essence de térébenthine. Dila-
tation 14
— Tension de vapeur. 22
— (Propriétés de 1') et de ses
dérivés 204
— Indice de refraction 84
— Pouvoir rotatoire ....... 88
Étain Dilatation . il
— Densité 48
— Point de fusion 82
— (Réaction des sels d')
107, 122, 131
— . (Alliages d') et de plomb. . . 249
(Alliages d') 250
(hydrure d'éthyle) Den-
sité 51
Solubilité . . 93
Caractères eudiométriques. 142
Bther sulfurique (oxyde d'éthyle).
Dilatation 14
— Tension de vapeur ..... 22
— (Densité des mélanges d'al-
cool et d') 55
— (Caractères eudiométriques
de la vapeur d'}. 142
Ether acétique . Dilatation ...... 14
— bensoïqne — ..... 14
— carbonique. — ..... i't
— oxalique — .... 1-i
Éthylène. Densité 51
— Solubilité 93
— Caractères eudiométriques. 142
Budiométrie 41, 142
Excréments. Composition 333
Explosives (Matières) 297
Fxtrait. Dosage dans l'eau 231
— — dans le vin à
l'œnobaromètra 366
— — dans le vin par
pesée . ... 369
— — dans le vinaigre 379
— — dans le cidre... 382
— — dans la bière.. • 384
— — dans le lait ... 397
— Relation entre l'extrait et
la densité du lait 402
Faïences. 281, 282
Farine de froment. Densité 50
Fer (Réaction des sels de) 108
INDEX ALPHABETIQUE.
511
Fer. Dilatation il
— Densité..... 48
— Point de fusion 02
— Essais 238
— (Oxyde de). Densité 4b
Ferrioyanure. Réactions 120
Ferricyanure de potassium. Den-
sité des solutions 71
Ferrocyanures. Réactions 120
Ferrooyanure de potassium. Den-
sité des solutions 75
— Densité 49
Fibres textiles. Caractères 393
— Conditionnement 394
Fluorures. Réactions 109
— de bore. Densité 51
— — Réactions analyti-
ques 141
— de calcium. Dilatation 11
— de silicium. Densité 51
— — Réactions analyti-
ques 141
Fontes de fer. Dilatation 11
— Densité 48
— Point de fusion 82
Formiates Réactions 120
Fourrages. Analyse 349
— Composition 354
— (Dosage du chlore dans les) 356
Fours. Degrés de chaleur 287
Fuchsine. (Papier réactif à la)... 426
Fumier. Composition 334
Fusion (Point de) des composés
minéraux 81
— — organiques. 186 à 219
Fustèt. Réactions 412
Garance. Réactions 411
Gaude. Réactions 412
Gaz. Températures critiques.... 20
— Formule pour calculer le
volume 41
— Réduction des volumes ga-
zeux 41
— Correction de la pression . 42
— — de la température 42
— — de l'humidité... 50
— Densité 51
— Solubilité 93
— Analyse 141
Gas. (Analyse des) des généra-
teurs 291
— (Rendement de la houille en) 291
— (Détermination du pouvoir
éclairant du) 294
— Analyse du mélange Laming 294
Glace. Dilatation Il
— Densité 48
Glu marine 424
Glucose. De usité de* solutions. . . 317
— Dosage à la liqueur de
Fehling 319 à 323
— Dosage dans les urines.... 324
— — polari métrique. 329
— — dans le vin... 370
— (Recherche du) dans le
— vin commercial.. 371, 375
— (Vinaigre de) 380
— Recherche dans le cidre. 382
— — dans la bière 387
Glycérine. Densité des solutions. 68
— Dosage dans les savons. . . 300
— Recherche dans les bougies 315
— Dosage dans les vins 373
— — dans les bières.... 386
Goudron. Composition 291
— Distillation 292
Graines. Poids moyen 355
— (Composition des) de cé-
réales 355
— de légumineuses 358
Graine d'Avignon. Réactions. . . . 412
Granit. Dilatation il
— Densité 50
Grasse (Matière). Dosage dans
les fourrages 350
Voyez Huiles, beurre. Suifs,
" etc.
Grès. Densité 50
Guano. Composition 334
Gypse. Dilatation il
— Densité 50
Voyez Sulfate de calcium.
Houille. Densité 50
— Essai 289
— Donnés caioiïuqueb et com-
position 288
— Rendement en gaz et gou-
dron 291
512
INDEX ALPHABETIQUE.
Huiles. Dilatation 14
— Essais et caractères. . . 309 à 314
— minérale». Densité et point
d'inflammation. 294
— — Point d'ébullition 295
— — Essai 295
— — de graissage 296
— de houille (Rendement du
goudron en) 291
Hydrogène. Liquéfaction 2 1
— Dilatation 14
— Densité 51
— Solubilité 93
— Caractères eudiométriques. 142
Hydrogène arsénié. Densité 51
Hydrogène phosphore. Densité.. 51
— — Réactions. 141
Hydrotimétrie 228, 235
— (Calcul des données de 1').. 250
Hydrures de méthyle, d'éthyle.
Voyez Méthane, Êthane,
etc.
Hyposulflte de sodium. Densité
des solutions 71
— Solubilité 224
— Liqueur titrée 257
Indices de réfraction 83
Indigo. Réactions 412
— (Solution d'), réactif 425
lodate de potassium. Solubilité. 224
— (Papier reactif à 1') 425
— de sodium. Solubilité 224
Iode. Densité 48
— Densité de vapeur 51
— Points de fusion et d'ébulli-
tion 82
— Réactions des composés. .. . 109
— Dosage dans les matières
organiques 150
— Liqueur titrée 258
— Équivalence photographique 407
lodure d'argent. Densité 49
— de baryum. Densité des so-
lutions ". 70
— de cadmium. Densité des
solutions.... 70
— — Solubilité 224
— de calcium. Densité des so-
lutions 70
224
14
22
71
lodure de caloium. Solubilité
— d'éthyle. Dilatation
— — Tension de va-
peur
— de lithium. Densité des so-
lutions
— de magnésium. Densité des
solutions 70
— de méthyle. Dilatation 14
— de plomb. Densité 49
— de potassium. Densité 49
— — Densité des solutions. 7t
— — Solubilité 224
— —(Papier réactif à 1') . . . 426
— de sodium. Densité des so-
lutions 71
— — Solubilité j 224
— de strontium. Densité des
solutions 70
— de sine. Densité des solu-
tions ; 70
Iridium. Densité 48
Ivoire. Densité 50
Jaune de chrome. — Voyez Chro-
mate de plomb.
Jaune de Maples, de Gassel. Réac-
tions 415
Jayet. Densité 50
Kaolin. Composition 284
Lactose. Dosage au Fehling. 319, 322
— — au polarimètre. . 329
— — danslelait.. 398, 499
Lait. Composition : 395
— -Essai au lactodensimètre. . . 396
— Correction du lactodensi-
mètre 397
— Analyse 397
INDEX ALPHABETIQUE.
513
Lait. (Dosage du beurre, dans le). 398
— (Dosage de la lactose dans
le) 399
— Falsifications 400
— (Méthode d'analyse du)
d'après Adam 401
— — d'après Quesneville 402
Laiton. Dilatation H
— (Multiples du coefficient de) 15
— (Correction des baromètres
gradués sur) *.. 16
— Point de fusion 82
— Composition 251
Liqueur magnésienne pour les
phosphates 338
— oitromagnésienne 344
— molybdique 354
— de M essler 343
— de Lœwe . 404
— d'Tvon 405
Liqueurs titrées en général 255
— acide et alcaline 256
— oxydantes et réductrices. .. 257
— hydrolimétrique 229
— pour l'ammoniaque des eaux. 231
— pour la matière organique
des eaux 230, 235
— pour les nitrites 231
— pour le fer 238
— - pour le cuivre 240
— pour le zinc 241
— pour les essais d'argent... 246
— pour les nitrates 280
— pour les chlorures 261
— pour les sulfures 258, 264
— pour les sulfates 264
— pour les potasses et soudes. 265
— pour les hypochlorites 270
— de Fehlinç 319 à 322
— pour les phosphates 344
— pour la potasse • 346
— pour les sulfatesdu vin 367
— acétimétrique de Réveil.... 379
— pour les tannins 390
— de Poggîale pour la lactose. 398
— (indicateurs pour les) 426
Lithium. Densité 48
— Point de fusion 82
— (Réactions des sels de).... 109
Luts 424
Magnésie. Dosage dans les eaux. 229
Magnésie. Dosage dans les verres. 277
— — dans les argiles. 284
— — dans le sol. ... 34i
Magnésium. Densité 48
— Point de fusion 82
— (Réactions des sels de)... . llo
Malates. Réactions 120
Manganates. Réactions , lit
Manganèse. (Densité des oxydes de) 48
— (Réactions des composes
de). uo
— (Essai du bioxyde de). 272 a 275
— Dosage dans les verres ... 277
Marbre. Dilatation il
— Densité 50
Marne . 339
Mastics divers 424
Matières organiques. Analyse par
combustion 149
— Dosage dans l'eau 231
Mélange Laming. Dosage du
soufre 293
Mélanges réfrigérants 80, 81
Mercure. Dilatation 12
— Tension de vapeur ....... 18
— Densité 48
— Densité de vapeur. 51
— (Capacité des vases de verre
jaugés au) 28
— Points de fusion et d'ébulli-
tion . . 82
— (Réactions des sels de) ... . 111
— Essais des minerais .... .. 243
— (Densité de l'oxyde de) 49
Mesures. Conversion des me-
sures anciennes et étran-
. gères 1, 2, 4
Méthane. Densité 51
— Réactions 142
— Solubilité 93
Méthyle. — Voyez Oxyde, lodure
deméthyle, etc.
Miel. Densité.. . . 50
Minerais. Prise d'échantillon. ... 237
Voyez à chacun des métaux.
Minium. Densité 48
— Réactions 413
Molybdène. (Réaction des com-
posés de) 112
Naphtaline. Dilatation 14
514
INDEX ALPHABETIQUE
Naphtaline. Tension de vapeur. •
Nickel. Densité • •
— (Réactions des sels de) ... .
— (Dosage du) par électrolyse.
Nitrates. Réactions
— Dosage 260,
— — dans l'eau
Nitrate d'ammonium.Point d'ébul-
lition de la solution sa-
turée
— Densité des solutions. .....
Nitrate d'argent. Densité . .
— Densité des solutions ....
— Point de fusion , .
— Solubilité .
— (Liqueur titrée de)... 261,
— (Essai des bains de) .......
— Equivalence photographi-
que
Nitrate de baryum. Densité
— Densité des solutions
— Solubilité
Nitrate de cadmium. Densité des
solutions. . ... . .
Nitrate de calcium. Densité des so-
lutions
— Point d'ébullition de la solu-
tion saturée
Nitrate de cobalt. Densité des
solutions
Nitrate de cuivre. Densité des so-
lutions.. .
Nitrate de fer (Seaqui-). Densité
des solutions
Nitrate de magnésium. Densité
des solutions . ....
Nitrate de plomb. Densité des so-
lutions
— Solubilité
Nitrate de potassium. Densité .
— Densité des solutions
— Solubilité •
— — dans l'acide nitri-
que . . . ....
— Essai
— Point d'ébullition de la so-
lution saturée . ...
Nitrate de sodium. Densité ....
— Densité des solutions ....
— Solubilité
— Solubilité dans l'acide ni-
trique
— Essai .
Nitrate de strontium. Densité. .
— Densité des solutions
— Solubilité
20
48
112
244
103
348
232
82
72
49
74
82
224
264
408
42
49
75
224
72
72
83
72
72
72
75
75
224
50
227.
259
83
50
71
224
227
259
50
75
259
Nitrate de aine. Densité des solu-
tions 72
Nitritea. Reactions 103
— Dosage . ... 260
— Dosage dans l'eau 233
Nitro benzine. Dilatation ..... 14
Nitroprussiate de sodium (Pa-
pier au) 426
Noix de galle. Richesse en tan-
nin. . 391
— (Papier à la) • 426
Or. Dilatation il
— Densité 48
— Point de fusion 83
— (Réactions des sels d') 112
— Essais . 248 à 249
— (Équivalence photographi-
que des sels d') 406
— (Alliages légaux et mon-
naies d') 254
Orangé de méthylaniline. Réac-
tif. 426
Oraeille. Recherche dans le vin.
369, 378
— Réactions 411
Os. Densité des os de bœuf 50
Outremer. Réactions. 414
Oxalates. Réactions 120
— d'ammonium. Densité. 48
— de potaasium. Densité des
solutions 75
— — (M-).. ... 69
— — Densité .. 49
— — Solubilité. 224
Oxychlorure de carbone. Den-
sité 51
Oxyde de carbone. Dilatation. ... 14
— Densité 51
— Solubilité 93
— Caractères eudiométriques 142
Oxyde de méthyle. Tension de
vapeur 21
— Réactions 141
Oxygène. Liquéfaction 21
— Densité 51
— Solubilité 93
— Réactions 141
— Dosage dans l'eau 233
— — dans les gaz des
générateurs 291
INDEX ALPHABETIQUE.
515
Papiers. Essai 395
Papiers réaotifs à l'iodure de po-
tasium 425
— — au sulfure de zinc. 241
— — au carbonate de
plomb 241, 242
Poétiques (Matières). Dosage dans
les fourrages 35 1
Permanganate de potassium. Li-
Sueur titrée 231, 238
léduction au vide 23
Pétroles. — Voyez Huiles minérales.
Phénaoétoline. Réactif 427
Phénol. Dilatation 14
Phtaléine du phénol. Réactif. ... 426
Phosphates. Réactions 113
— Recherche pyrognostique.. 132
— — dans l'eau 232
— Essai 343
— Dosage dans les vins 370
— — dans les bières 387
Phosphate d'ammonium. Den-
sité 49
Phosphate de calcium. Densité. 49
— (Composition du) naturel . 311
Phosphate de sodium. Densité.. 50
— Densité des solutions 77
— Point d'ébullition de la so-
lution saturée 83
— Solubilité 224
— (Tri-). Densité des solutions. 77
— (Pjro-). Solubilité 2?4
Phosphore. Densité — . 48
— Points de fusion et d'ébulli-
tion ....... ... 83
— (Réactions des composés de) 113
— Dosage dans les matières
organiques 150
Photographie. Équivalence des
sels 406
— Règles pour le temps de pose 407
— Table de Dorval 408
— Analyse des bains d'argent 408
— Traitement des résidus d'ar-
gent 409
Pierre à bâtir. Densité 50
Pierre ponce. Densité ....... 50
— (Bouchons en) 425
Platine. Dilatation 1 1
— Densité 48
— (Réactions des composés de) 114
Plâtrage des vins..... 367
— Cendres de vins plâtrés.... 365
— Déplâtrage 376
Plâtre. — Voyez Sulfate de cal-
cium, Gypse,
Plomb. Dilatation 11
— Densité 48
— Points de fusion et d'ébulli-
tion 83
— (Réactions des sels de) 114
— Essai pyrognostique • 129
— (Essai des minerais de) . • . 242
— (Oxydes de). Densité ..... 48
Poids atomiques adoptés géné-
ralement 94
— Nouvelles déterminations.. 96
— Table de Mendéléeff.. ... 99
Poids moléculaires des composés
minéraux.. 151
— — des composés orga-
niques 186
Poix-résine. Densité 50
Porcelaine. Densité 49
— Composition. ...... ...... 278
Porphyre . Densité 50
Potasse. Densité 48
— — des solutions... 66
dans le sol 341
dans les engrais... 345
— — dans le sulrocarbo-
nate 349
— volumétrique 345
Voyez Carbonate de potas-
sium.
Potassium. Densité ......... 48
— Points de fusion et d'ébulli-
tion 83
— (Réactions des sels de). . . • 115
Poteries. Classification • 278
— Grè6 cérames 280
— Faïences 281
— Poteries vernissées 281
— (Argiles employées à faire
les) 283
— (Essai des) vernissées ... 285
Poudres. Densité 50
— Composition 297
— Données diverses 29
Poudrette. Composition 332
Pouvoirs rotatoires. Formules. . 8fe
— des corps solides 85
— des corps dissous, pour D. 86
— — anciens. 91
Propriétés des corps inorgani-
ques 151
— des minéraux .... 168
516
INDEX ALPHABETIQUE.
Propriétés des composés de la série
■ grasse 186
— — du térébenthène. 204
— — de la série aroma-
tique 205
— Sels organiques 210
— Aminés et amides 214
— Alcaloïdes 216
— Sels des alcaloïdes 217
— Sucres 218
— Dérivés biologiques 219
— Usage de ces tables ....... 220
Pyrites. Essai ... 238
— (Gaz des fours à) 259
— .grillées (Essai des) 239
Pyrosoopes 287
gaeroitron. Réactions 411
Raoines comestibles. Composi-
tion 357
Réactif de Millon 425
— de Péligot 394
Roooa. Recherche dans le beurre 305
— Réactions 412
Ruthénium. Densité 48
Salpêtre. — Voyez Nitrate de po-
tassium.
Savon. Essai 299
— Composition 301
Schiste. Densité. . . . 10
— (Huile de). — Voyez Huiles
minérales .
Sélénium. Densité ...
Sel marin. —Voyez Chlorure de
sodium.
Silice, Densité. 48
Silicium. Densité 48
— (Réactions des composés du) 1 1 5
Sirops. (Preuve des) .... 317
— (Richesse en sucre des) . , . • 318
48
Sodium. Densité 48
— Point de fusion 83
— (Réactions des sels de) 11
Soie. — Voyez Fibres textiles
392 à 39*
Solubilités de divers composés
220 a 227
Voyez Propriétés des corps.
Sonde. Densité 50
— Densité des solutions .... 66
Voyez Carbonate de soude.
Soufre Tension de vapeur 20
— Densité .... 48
— Points de fusion et d'ébulli-
tion . 83
— (Réaction des composés du) il 5
— Dosage dans les matières
organiques 150
— Solubilité dans divers dis-
solvants 221
— Densité des solutions de
soufre dans le sulfure
de carbone 258
— Analyse du soufre brut ... 258
— Dosage dans les sulfures so-
lubles... 258, 26 i
— — dans les pyrites. . . 238
— — dans les combus-
tibles .... 290
Soufre. Dosage dans le mélange
Laming 293
Btrontiane. Solubilité 219
— (Réactions des sels de) . . . 116
Snooinates. (Réactions des) 121
Sucre. Propriétés 218
— Solubilité du sucre dans
l'eau et dans l'alcool. . 227
— Densité des solutions. . 78, 317
— Solubilité de la chaux dans
les solutions de sucre . . 317
— Dosage du sucre 31»
— Méthode pondérale de
Soxhlet . . 323
— Table de Clerget 324
— Table de Frèze .. 327
— Analyse optique 328
— — officielle 330
— Dosage dans le fourrage . . 35u
— Analyse des betteraves à
sucre 327, 331
— Composition des betteraves
à sucre et des cannes à
sucre 352
— Dosage danslesvins ... 370
— — dans les cidres ... 3s2
_ _ . dan8 les bières ... 385
INDEX ALPHABETIQUE.
517
Sucre. Dosage dans le lait. .. 398, 399
— — dans l'urine. 324, 404
Suifs Densité 50
— Essai 305
— Tableau de Cherreul .... 307
— — de Dalican ... 908
Sulfate» Réactions Ht
— Dosage dans les eaux... ' 229
— — volumétrique . . 264
— — danslesvins ..367, 370
Sulfate d'aluminium. Solubilité . 224
Sulfate d'ammonium Densité des
solutions. 71
— Solubilité 225
— Essai 347
Sulfate de baryum. Réactions . 413
— Densité 49
— Solubilité dans l'ftcide sul-
forique 225
— Calcul «en sulfate de sodium 263
— — de potas-
sium . . 370
Sulfate de calcium. Densité. 49
— Solubilité . ..... 225
— Solubilité dans l'acide sul-
furique -, . . 225
— Analyse 342
— Réactions 413
Sulfate de cobalt. Solubilité. . 225
Sulfate de cuivre. Densité 7
— Solubilité 222
— Densité des solutions. . . 77
Sulfate de fer (Fer-). Densité des
solutions 76
— . (Proto-). Densité . . 49
— Densité des solutions. . . 76
— Solubilité . . ... 225
— ammoniacal. Densité des
solutions 7f
— — Liqueur ti-
trée ..... 247
Sulfate de magnésium. Densité 49
— Densité des solutions. ... 76
— Solubilité .... . 225
Sulfate de manganèse. Densité
des solutions 71
Sulfate de nickel. Solubilité .. 22»
Sulfate de plomb. Solubilité dans
l'acide eolfurique .... 225
Sulfate de potassium. Densité 50
— Densité des solutions ... 68
— Solubilité 225
Sulfate de sodium. Densité . . 50
— Densrté des solutions . 68
— Solubilité 225
— Essai . ... 262
Sulfate de strontium. Solubilité
dans l'acide sulfu-
rique 22»
— — dans les solutions
salines 227
Sulfate de sine. Densité 50
— Densité des solutions . . 76
— Solubilité 225
Sulfites. Réactions 115
— de sodium. Solubilité . 225
Sulfoearbonates. Réactions. . . 121
— de potassium. Densité des
solutions - 72
— — Essai ... 349-
Sulfocyanates. Réactions. 121
— d'ammonium. Densité des
solutions 75.
— de potassium (Papier an).. 426
Sulfures. Réactions lis
— Dosage 259, 264
— . — dans l'eau 234
Sulfure d'argent. Densité 49-
— d'arsenic. Réactions 415
— de carbone. Densité 48
— — Dilatation 14
— — Tension de va-
peur 22:
— — Point d'ébulli-
tion 81
— - — (Réactions des
Tapeurs de). 141
— de cuivre. Densité 49
— dé tain. Densité 49
— de fer. Densité 49-
Voyez Pyrite.
— de mercure 49-
Voyez Cinabre.
:— de plomb. Densité 49
— — Essai de la galène 242
— de sodium. Liqueur titrée. 241
— de sine (btende). Densité., 170
Superphosphates. Essai 34a
Tannin. Densité des solutions. . . . • <5fc
— Dosage 390
— — dans les vins 37*
— (Richesse en.) des matières
tannantes 391
— Réactions 412
Tertretes. Réactions. m
Tartrate d'antimoine et potas-
sium. — Voyez Emélique.
30
Î18
INDEX ALPHABETIQUE.
Tartrate de potassium. Densitédes
solutions. 72
— — ' (Bi-) (Tar-
tre). Solu-
bilité ... 225
— — Dosage dans
le vin . . . 372
— — dans le vi-
naigre. .. 379
— — et sodium
(sel de Seignette). Densité
des solutions '.. 72
— de sodium Densité des so-
lutions . 72
Températures oritiques. ... 20
Tensions de vapeur du mercure 18
— de l'eau. . . :. 19
— des gaz liquéfiés 19
— de quelques liquides ... 23
Terres. Composition . 337
— Analyse 339
— Densité de la terre arable . 50
Voyez Calcaire et Marne.
Thallium Densité 48
— Réactions des sels ... . 117
Thermochimie. Usage des tables. 428
— Chaleur de formation des
composés minéraux. . ~. 433
— — des composés or-
ganiques. . . 449
— — des sels 443 à 446
— Chaleurs de dissolution ... 431
— — de fusion 432
— — de transformation
isomérique 431
— — de volatilisation 430
Thermomètres (Correction des
indications des) il
— à air. Comparaison avec le
tnermomètre à mercure*. 10
— Réanmur. Conversion en
degrés centigrades ... 9
— Fahrenheit. Conversion en
degrés centigrades 8
Tiasns. Analyse des tissus mixtes. 394
Voy. Fibres textiles.
Titane. Densité 48
Tournesol (Papier o>). ,. . ... 425
. — (Teinture de) ". 426
Tripoli. Densité. . ...... . 50
Troène. Papier au troène ou à la
ligulihe . .'. 426
Tungstène. Densité 48
\, — (Réactions des composés de) 4f7
U
Uranium (Réactions des sels d1) . 118
Urée. Dosage 405
Urineires (Examen des sédiments
et calculs) 405
Urine. Analyse 404
Vapeur (Tension de) du mercure. 18
— . — de l'eau 19
— — des gaz..... 21
— — de - quelques
liquides.. 22
— (Densités de) 2%
Vernis 425
Verre. Dilatation linéaire U
— — cubique 12
— Multiples du coefficient. 15, 29
— (Capacité des vases de). . . . 28
— Composition 275
— Coloration 276
— Analyse 277
— Densité 49
Vin. Composition 364
— — des cendres du
vin 365
— Analyse sommaire ~ 365
— Analyse complète 369
— Falsifications 374
— Étude de la matière colo-
rante 377
Vinaigres 379
Violet de méthyUniline. Réac-
tif 426
Voluménomètre. Emploi ..... 24
Sino. Dilatation ^ i .t ... 11
— Densité .-..t :. 48
— Points de fusion -et d'ébulli-
-tiou.. . ;* 83
— (Réactions des «ets <de)r-. . . 118
— (Essai pyrogaokftftfe du), . 128
— Essais .W; ■...*, .^wVqA 241
— Dosage par 'êtoWWl$se..... 244
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE I. — Documents physiques et mathématiques.
Pages.
Section I. Conversion des mesures l
— II. Thermométrie 8
M. Dilatation il
— IV. Barométrie • 14
— V. Tensions de vapeur 18
— VI. Détermination des densités .'. . . 23
VII. Aréométrie 36
VIII. Eudiométrie . . 41
— IX. Densités des solides, liquides et gaz. . 47
— X. Densités des solutions 52
— XI. Chaleur 80
— XII. Lumière 83
— XIII. Solubilité des gaz ... :. ....:.' 93
CHAPITRE II. — Documents relatifs à la chimie pure.
Section I Corps simples 94
— II. Analyse par la voie humide loo
— III. Analyse par la voie sèche 122
— IV. Analyse spectrale 133
— V. Analyse des gaz ". ... 141
— VI. Analyse quantitative 143
— VII. Propriétés des corps 151
— VIII. Solubilités 220
CHAPITRE III. — Renseignements relatifs à la chimie appliquée
et à l'industrie.
.Section I. t _jBauxL. . 228
— II. ; * Mé'^Urgie; fté^âûx" et-aâuâges. 237
520 TABLE DES MATIERES.
Pages.
Section m* Grosse industrie chimique 255
— IV. Manganèses, chlorométrie et blanchiment 27a
— V. Verrerie, céramique, porcelaine, poteries,
faïences . . . 27»
— VI. Combustibles et éclairage 28»
— VII. Matières explosibles, poudres 294
— VIII. Matières grasses 299
— IX. Sucre et fécule 317
— X. Agriculture 332
— XI. Alcools, vins et vinaigres et bières 360
— XII Tannins 39»
-— XIII. Papiers, fibres textiles 392
— XIV. Lait 39»
— XV. Urine 40»
— XVI. Photographie. 4oe>
— XVH. Couleurs. 4 ta
— XVIII. Recettes diverses 42'*
Supplément.
Notices , 42&
FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES
16521. — Imprimerie A. Lahure, rue de Fleurus, 9, à Paria.
AGENDA DU CHIMISTE
1888
RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
ADRESSES UTILES
ANNONCES DIVERSES
ADRESSES UTILES
CLASSÉES
PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE DE PROFESSIONS
ACIDE 8AMCYLIQTJE
ET SALIGYLATES
Compagnie
de
Produits antiseptiques.
26, rue Bergère, Paris.
ALAMBICS
Bréhier (E.), 52, me de
VOurcq, Paris. (Voir page 15).
Delaunay (A.) (Voir page 19.)
Fel. (Voir page 22.)
Fontaine. (Voir page 23.)
ALBUMINE
Nioloz (Julien), 22, rue des
Francs-Bourgeois, Paris. Poudre
de blanc d'œuf naturelle pour cla-
rifier les vins et liqueurs.
ANILINE
GilUard, P. Monnet
et
Cartier, Lyon. Manufacture de
produits chimiques. — Couleurs
D'A NILINE, RESORCINE et COULEURS
dérivées. Succursale à Paris,
32, rue Paradis.
BALANCES
Alvergniat Frères. (Voir
page 13.)
Bastion (F.), 22, passage
Raoul, Paris. Spécialité de ba-
Marque lances pour la pharma-
]7 Tè cie, droguerie, balances
de ^analyse et d'essais,
fabrique, balances sous cages,
poids de précision, trébuchets à
pédale en tous genres.
Commission* exportation.
Gollot (A.) #, 8, boulevard
Edgar-Quinet, et 226, boulevard
Raspail (anc. boulevard. d'Enfer)
maison de vente : 62 bis, rue
Monsieur-le-Prince, Paris.
Fournisseur de balances, poids et
mesures, étalons du gouvernement.
Balances et poids pour les sciences
et l'industrie. (Q) expos. 1878.
Diplôme d'honneur, exposition
d'Amsterdam.
— 4 —
Exupère (L . ), 7 1, rue Turbigo,
Paris. (Voir page 20).
Fontaine. (Voir page 23.)
Paul Rousseau et G*, rue
Soufflot, 17. (Voir page 30.)
Société Centrale de Pro-
duits Chimiques (Ancienne
Maison Rousseau). (Voir page 28.)
BAROMÈTRES
Naudet & Ci», Pertuis
ft fils, suce», 4, place Thortgny,
Paris. Dipl. et médailles aux eipos.
Marque Baromètres holostériques
©de toutes dimensions pour
la météorologie, baromè-
tre orométrique et altimé-
trique du colonel Gouher,
de hygromètres de précision.
fabrique-
Fontaine. (Voir page 23).
Richard frères, 8, impasse
Festard, Paris. Enregistreurs
adoptés par l'Etat. (Voir Enregis-
treurs*)
Fel, Fabrique de chaudronnerie
en tous genres. (Voir page 22.)
Liénard (A.), 19, rue Vicq-
d%Aziry Paris. Chaudronnerie fer et
cuivre. Appareils à évaporer, à
cuire dans le vide et à distiller
brevetés s. g. d. g. Spécialité pour
produits chimiques, drogueries,
distilleries. Pompes pour tous usa-
ges. Montage d'usines.
Pelât, méd.®,72,ru* St-Maur,
Paris. Fournisseur du ministère de
l'intérieur. Chaudronnerie cuivre et
fer. Installation d'usines et machines
à vapeur. Installation complète
de brasseries. Spécialité de moules
en fer pour tombeurs de verre.
Montage en ville et en province.
BOUCHONS
Grégoire (A.), 4*5, rue de la
Harpe, Paris. Fabrique de bou-
chons. Fournisseur du Muséum
d'histoire naturelle.
Spécialité de bouchon* pour phar-
macie, chimie, droguerie, Planches
en liège pour boites à insectes, etc.
CAOUTCHOUC
Menier. (Voir page 26.)
CHAUDRONNERIE
Bréhier (E.) , 52 , rue de
POurcq, Paris. Evaporateurs dans
e vide et à air libre. (Voir page 15.)
CHAUFFAGE
Adnet, 35, rue de ? Arbalète,
Paris. (Voir page 11.)
Fel. Chauffage par Peau et la
vapeur. (Voir page 22.)
Fontaine. (Voir page 23.)
Richard frères, 8, impasse
Fessard, Paris. Thermomètres aver-
tisseurs, enregistreurs de la tem-
pérature et de l'hygrométrie.
(Voir Enregistreurs.)
Wiesnegg. Spécialité de chauf-
fage par le gaz. (Voir page 32.)
CREUSETS
Goyard (A.), 42, rue Alexan-
dre-Dumas ^ Paris. Seul fournisseur
admis à l'Ecole Supérieure des Mi-
nes. Creusets, moufles , fouri
neaux, etc. Coupelles en poudre pou
essais d'or, d'argent.
5 —
DISTILLERIE
(appareils pour)
Fel. (Voir page 22.)
EAU OXYGÉNÉE
Ancienne maison Énault,
Ach. Bédu, successeur, 11, bou-
levard Bonne-Nouvelle, Paris.
Usine à Vaugirard. Eau oxygénée
pour laboratoires et l'industrie.
Pelgrain (P.), innovateur du
Blanchinient industriel par l'Eau
oxygénée. Bureaux à Paris :
15, rue Hauteville.
Usines à Tapeur àMontreuil (Seine).
Porlier (A.), au Perbeux,
près Nogent-sur-Marne (Seine). iMê-
daille d'argent à l'Exposition
d'Anvers. Bioxyde de ba-
rium, acide fluorhydrique.
Eaux oxygénées pure et indus-
trielle pour le blanchiment de toutes
matières végétales ou animales.
Produits chimiques pour les
sciences et l'industrie.
ÉLECTRICITÉ
Aboilard, 76, avenue de Vil-
liers, Paris. Fabrique de lampes à
incandescence, Appareillage électri-
que, Dynamos, Accumulateurs, etc.
Barbier (E ), chimiste. Piles
Leclanché, piles agglomérées,
sans vases poreux, brevetées s. g.
d. g., médailles à toutes les expo-
sitions universelles. — Electricité.
— Sonneries électriques. — Horlo-
gerie électrique, téléphone. — Té-
légraphie. — Commission, exporta-
tion. — Rue Fromentin, 9, Paris.
Bénard (G.), constructeur-élec-
tricien, 12 et 14, rue Bridaine,
Paris. Appareila électriques pour
les services télégraphiques et des
chemins de fer. Appareillage et ac-
cessoires de lumière électrique.
Sonneries pour hôtels et apparte-
ments .
Fontaine. (Voir page 23.
Menier. Câbles et fils électri-
ques. (Voir page 26.)
Radiguet, 15, boulevard du
Filles-du-Calvaire, Paris. (Voir
page 31.)
Richard Frères, 8, impasse
Fessard, Paris. Appareils de me-
sures enregistreurs. (Voir Enre-
gistreurs,)
Société Centrale de Pro-
duits Chimiques (Ancienne
Maison Rousseau.) (Voir page 28.
ENREGISTREURS
Richard Frères, Ingénieurs-
Constructeurs, 8, impasse Fessard,
Paris. Nouveaux Enregistreurs adop-
tés par tous les gouvernements. Ba-
romètres, thermomètres, hygromè-
tres, anémomètres, pluviomètres,
actinomètres, évaporomètres, p»y-
Marqae chromètres , voltmè -
très , ampère - mètres ,
manomètres , ventila -
teurs, avertisseurs, ther-
^sr==s^ momètres pour la diffu-
d« fabrique, sion. Diplôme d'hon-
neur, Anvers 1885.
FORGES
Enfer et ses Fils, Forges.
(Voir page 21.)
6 —
Société Centrale de Pro-
duits Chimiques {Ancienne
Maison Housseau. (Voir page 28.)
GLACIÈRES
Carré (E.) #, 19, rue de VEs-
trapade, Paris. Nouveaux appa-
reils pour les usages domestiques
et industriels produisant la glace à
cioq millimes le kilogramme.
GUTTA-PERGHA
Menier. (Voir page 26.)
INSTRUMENTS
DE PHYSIQUE
ET DE CHIMIE
Alvergniat Frètes. (Voir
page 13.)
Billault. (Voir page 14.)
Brewer Frères. (Voir page 16.)
Delaunay (A.). (Voir page 19.)
Fontaine. (Voir page 23.)
Leune. (Voir page 25.)
Neveu et Larcher (R.). Bu-
reau rue du Jura, 5, à Pans. —
Ateliers pour la fabrication de la
Yerrerie soufflée et graduée. Rue
des Feuillantines, 19.
Paul Rousseau et C«.( Voir
page 30.)
INSTRUMENTS
DE PRÉCISION
Balbreck aîné #, 81, boule-
vard Montparnasse,?*.™.® 1878.
Constructeur d'instruments de pré-
cision, fournisseur de l'Ecole des
ponts et chaussées, des Ministères et
de la Ville de Paris.
Bastien (F.), 22, passage
Raoul, Paris. Spécialité de balances
de précision. (Voir Balances.)
Brewer Frères. (Voir page 16.)
Carré (E.) #, 19, rue de VEt-
trapade, Pans. ® 1667, © 1878.
Pompes pneumatiques faisant cou-
ramment le vide a lm/m' de mer-
cure, charbons artificiels pour lu-
mière électrique et pour piles.
Château, ®®@, Fournisseur
de l'Etat, 46,
rue du Tem-
ple, Paris. Li-
quomètre bre-
veté s. g. d.
g. , le plus
simple et le
plus précis des
instruments
donnant ins-
tantanément le
degré alcooli-
que des vins et
liqueurs {alcoo-
mètres; ther-
momètres et
instruments de
précision en
tous genres.
7 —
r Duroni, 24? faubourg du Tem-
ple, Paris. (Voir Optique.)
Exupère (L.). (Voir page 20.)
Fontaine. (Voir page 23.)
Labre, 59-61 , avenue des Go-
belins, Paris. Instruments de phy-
sique; matériel scientifique pour
renseignement primaire et secon-
daire.
Envoi du catalogue sur demande.
Richard Frères, 8, impasse
Fessard, Paris, Enregistreurs
adoptés par l'Etat. (Voir Enregis-
treurs.)
LABORATOIRES
Bréhier (E.j, 5£f rue de
VOurcq , Paris. Chaudronnerie.
(Voir page 15.)
Gadoret (E.), 13, rue de la
Montagne-Sainte-Geneviève,V*x\s.
(Voir page 24.)
Dirwell (Ph.), 13, rue du Val-
de-Grâce, Paris. Laboratoire d'en-
seignement de chimie pratique. — -
Leçons particulières. — Leçons si-
multanées de chimie générale avec
manipulations.
Fontaine. (Voir page 23.)
Laboratoire Central
d'analyses chimiques. Heibling,
Dr,16, rue Cardinal-Lemnine, Paris.
(Voir page 14.)
A. Maret et Ch. Delattre,
18, rue Viscontiy Paris. Labora-
toire de chimie industrielle et
agricole.
Laboratoire des arts
et manufactures,
E. Pierron, ingénieur civil,
licencié es sciences.
Recherches et essais industriels.
Etude de toutes questions concernant
les arts ou industries chimiques.
10, avenue de la Grande-Armée,
Paris.
Pottier (L.), ingénieur spécial
à l'industrie du gaz. Essais de char-
bons et analyses de produits ammo-
niacaux, iS,ruedeMau6euge, Paris.
Roussille (Albert), 49, rue
Truffant, Paris.
Analyses agricoles et indus-
trielles : terres, engrais» four*
rages, laits, sucre, alcool, etc.
Weil (Fréd.), ingénieur des Arts
et Manufactures, 1 3, rue des Petites-
Ecuries, Paris. Laboratoire central
de chimie et de métallurgie, fondé
en 1852. — Essais, analyses, exper-
tises, rapports industriels, cours
pratiques, etc.
Adnet, 35, rue de V Arbalète,
Paris. (Voir page 11.)
LABORATOIRES
(fournitures nt)
ET VERRERIE
Alvergniat Frères. (Voir page
13.)
Billaut. (Voir page 14.)
Bre wer Frères . ( Voir page 1 6.)
Collot (A.) $fc . Accessoires 4e
laboratoires. Vénerie divisée et jau-
gée. (Voir Balances).
Delannay(A.).(Voirpagel9.)
Exupère (L.). (Voir page 20.)
Fontaine. (Voir page 23.)
— 8 —
Hémot (A.)> 3, rue Linné,
Paris. Thermomètres de précision
en Terre dur émaillé.
Leune. (Voir page 25.)
Le vieil. (Voir page 25).
Paul Rousseau et G*. (Voir
page 30.)
Société Centrale de Pro-
duits Chimiques. (Ancienne
Maison Rousseau,) (Voir page 28.)
MACHINES
Riohard frères, 8, impasse
Fessard, Paris. Enregistreurs di-
. vers, thermomètres àdiffusion. (Voir
Enregistreurs).
MASTIC
G. François, 33, rue Riquet,
. Paris. — Mastic de minium pour
joints à vaneur, eau et gaz. —
Céruse minium en poudre.
Usine à vapeur.
MÉTÉOROLOGIE
Tonnelot, 25, rue du Somme-
rard, Paris. Spécialité de baromè-
tres Fortin à large cuvette, ther-
momètres à maxima, à minima,
psychromètres, pluviomètres.
Fontaine. (Voir page 23.)
MICROGRAPHIE
E. Cogit,
17, quai Saint-Michel, Paris.
Spécialité de fournitures
pour la micrographie. Lames
porte-objets et lamelles minces de
toute espèce, cellules de verre,
chambres humides, nécessaires à
réactifs, boites à préparations, ins-
truments, verrerie, réactifs, vernis,
etc., etc. Préparations microscopiques
variées.
MICROSCOPES
Nachet (A.) 0 #, 17, rue
St-Séverin, Paris. Fabrique spé-
ciale de microscopes et accessoires.
Instruments de haute précision.
MINIUM
Meynier et C°, 19, rue Bau-
din, Paris. Litharge, mine d'orange,
sulfate de cuivre. Téléphone.
NITRATE
Comptoir Lyon- Alemand,
Société anonyme, capital 12 mil-
lions de francs, 13, rue Montmo-
rency, Paris. Nitrate d'argent
garanti pur, chlorure d'or, chlorure
de platine, sulfate de cuivre.
OPTIQUE
Balbreck aîné #, 81, boule-
vard Montparnasse, Paris. Objec-
tifs photographiques. (Voir Instru-
ments de précision.)
DUBOSQ (Maison Jules)
Ph. Pellin, ingénieur des
Arts et Manufactures, 21, rue de
VOdéon} Paris. Spectroscopes,
Sacchan mètres, Colorimètres.
— 9
Dtoroni (A.), 24, faubourg du
Temple y Paria, Fabrique de baro-
mètre*, thermomètres, manomètre?,
alcoomètres, aréomètres en tous
genres. Spécialité de thermo de
chimie et médicaux thermométro-
graphes.
Fontaine. (Voir page 23.)
Hercier. Spécialité d'alcoo-
mètres, pèse-liqueurs, sirops, les-
sives, vins, laits et tous liquides,
baromètres, thermomètres sur glace,
émail, bois et cuivre.
Rue Saint-Maur, 144, Paris.
PAPIER CYANOTYPE
Claude (F.)? 106, rue Denfert-
Rochereau, Paris. (Voir page 17.)
PAPIER
FERRO-PRUSSIATE
Claude (F.), 106, rue Denfert-
Rochereau), Paris. Voir page 17.)
PAPIER
HÉLIOGRAPHIQUE
Pelât jeune, 72, rue Saint -
Maur, Paris. Auc. MaisonLAPEY-
ROUX. Papier héliographique et au
ferro-prussiate. Vente en gros et
détail. Reproduction en tons genres
et en traits noirs sur fond blanc.
PHOTOGRAPHIE
(articles de)
Billault. (Voir page 14.)
Claude (F.). 106, rue Denfert-
Rochereau, Paris. (Voir page 17).
' Fontaine. (Voir page 23).
Poulenc Frères. (Voir page 27.)
Paul Rousseau et G*. (Voir
Page 30.)
Ruckert, 7, rue du Figuier,
Paris. Fabrique spéciale d'appaieiU
photographiques.
Schaeffner (A.), 11 et 12,
passage du Buisson-Saint-Louis,
Paris. Fournitures générales. Appa-
pareils complets. Optique. Papiers.
Produits et tous accessoires.
Soiété Centrale de Pro-
duits Chimiques (Ancienne
Maison Rousseau.) (Voir page 28.)
PILES
Barbier (E.)> 9, rue Fromentin;
Paris. Piles Leclanché. (Voir Elec-
tricité.)
Fontaine. (Voir page 23.)
Radiguet, 15, boulevard des
Filles- du- Calvaire, Paris. (Voir
page 31.
PLATINE
Chapuis (H.), 36. rue Gre-
néta, Paris. Fabrique de nouveaux
appareils brevetés S. G. D. G. pour
la concentration de Pacide sulfu-
rique. Creusets, capsules, cornues,
platine iridié ® ® Èxp. univ. 1878,
© Exp. univ. Anvers 1885.
Le Brun, F. Desmoutis et
G», 56, rue Montmartre, Paris.
Affineurs de platine. Instruments
et appareils en platine pour l'in-
dustrie et les sciences. Maison à
Londres. 1, Long acre, corner of
Garrick street.
— 10 —
POMPES
Duxnont, Pompes à force cen-
trifuge. (Voir page 20.)
PRODUITS CHIMIQUES
et1» PHARMACEUTIQUES
et DROGUERIE
Adrian et Cie, 11, rue de la
Perle, Paris. (Voir page 12).
Berrurier père et fils, 14, rue
Cafarelli, Paris. Produits chimi-
ques et accessoires pour dorure,
argenture, nickelage, galvanoplastie
et photographie. Choix considérable
de grès de Picardie. Installation
d'ateliers, etc.
Billault. (Voir page 14.)
Goûteux, 6, rue des Archives,
Paris. Produits spéciaux pour élec-
trolyse : dorure, argenture, nicke-
lage, galvanoplastie, produits chi-
miquement purs pour le laboratoire.
Darrasse frères et Ed. Lan-
drin. (Voir page 18.)
Fontaine. (Voir page 23).
G. Frilay, Ml, rue du Temple
(au fouddela cour), Paris. — Pro-
duits chimiques spéciaux pour dorure,
bijouterie, galvanoplastie, stéréoty-
pie, photographie et électricité.
Gilliard, P. Monnet etCar-
tier, 32, rue Paradis, Paris. (Voir
Aniline.)
Levieil, (Voir page 25.)
Poulenc Frères. (Voir p. 27 )
Paul Rousseau et Ge. (Voir
page 30.)
Société centrale de Pro-
duits chimiques {Ancienne
Maison Rousseau). (Voir page 28.)
Dirwell, professeur de chimie.
(Voir Laboratoires.)
PRODUITS
RÉFRAGTAIRES
J. Fortin, ing. E. C. P., 50,
rue Nationale, Ivry-Port, Piè-
ces, cornues, moufles - cornues et
coffrets pour usines à gaz et indus-
tries chimiques.
Creusets et pièces de fours pour
verreries.
Pâtes à porcelaines. Terres, à
gayettes. Briques réfractaires de
toutes formes. Exécution de toutes
pièces sur modèles.. Pièces en si-
lice, alumine, magnésie.
PUBLICATIONS
SCIENTIFIQUES
Moniteur scientifique.
(Voir page 31.)
SOUFFLEURS
DE VERRE
Charpentier (A.), 35, rue des
Trois- Bornes, Paris. Souffleur de
verre; aéromètres en tous genres;
spécialité de liquomètres déposés.
Société Centrale de Pro-
duits chimiques ( Ancienne
Maison Rousseau,) (Voir page 28.)
Neveu et Larcher, rue du
Jura, 5, Paris.
TAMIS
A. Gosset, H, boulevard des
Filles-du-Calvaire, Paris. Tamis
et tambours.
M —
VASELINE
Goerger (Aug.)i *3> boule-
vard de Strasbourg, Paris. Tar-
tarinbs dites Vaselines ; huiles
blanches minérales russes, sans
goût ni odeur, ne rancissant pas;
cires minérales. Méd. ® Exposition
universelle Anvers 1885*
VENTILATION
Richard frères, 8, impasse
Fessard, Paris. Ventilateurs à
main, à bras, à moteur, anémo-
mètres. (Voir Enregistreurs.)
VERRERIE
Voir Laboratoires (fournitures
de) et Souffleurs de verre.
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PARIS — Ano. rue Laromiguière, 6. — PARIS
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des sciences et de méde-
cine, de* Ecoles de phar-
macie, de l'Ecole agrono-
mique, dea Ly-
cées et Collè-
ges, de l'Assis-
tance publique,
des laboura Loirea
d'établisse-
ments indus-
triels, etc.
SPÉCIALITÉ
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Chauffage par le gaz
POUR LABORATOIRES
Scientifiques et ludoslriels.
ffoureaux appareils
perfectionnés : Four
ù, incinérer, Becs* gaz,
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pareil pour l'attaque
des silicates,
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bain-marie.
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Pour les produits chimiques garantis purs
et les produits pharmaceutiques scrupuleusement préparés
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(Demander cachet ADRIAN ou S. P.)
Les alcaloïdes divers.
Les produits chimiques purs.
Le sous-nltrAte de bismuth pur, privé d'arsenic et d'argent, toujours
blanc et léger.
Le bromure de potassium pur, complètement privé d'iodure et de chlo-
rure de potassium, de sulfate et d'azotate de potasse, etc., etc.
Le fer réduit par 1 hydrogène, exempt de soufre (Procédé Adrian).
Le chloroforme anesthésique pur, préféré dans les laboratoires pour les
essais, comme en ville pour les opérations.
Les éthers rectifiés et lavés redistillés sur de l'huile d'amandes douces
et parfaitement rectifiés.
L'iodure de potassium pur, titrant de 96 à 98 o/0 d'iodure pur.
Le per chlorure de fer liquide, Adrian, solution à 30° toujours neutre et
inaltérable.
Les capsules, capsulines et les perles. Leur enveloppe transpa-
rente est molle, mince mais asses résistante pour ne pas se déformer
ni laisser suinter le médicament.
lies dragées-granules et pilules, médicaments exactement dosés, faits
au pilulier et non à l'aide de nonpareilles que l'on grossit à la bassine
ou à la turbine. La Société française est la première maison qui ait ap-
porté ce perfectionnement aux Dragées, Granules et Pilules fabriqués en
grand.
La confiserie pharmaceutique ne laissant rien à désirer sous le rapport
de l'apparence, du goût ou de la conservation.
Les extraits pharmaceutiques préparés dans le vide ou au bain-marie à
une basse température, au moyen a'appareils nouveaux et de notre in-
vention.
Les poudres impalpables, dont la qualité est si difficile à constater, et qui
sont l'objet de tous nos soins et de toute notre surveillance.
COMMISSION EXPORTATION
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ALVERGNIAT Frères
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Appareils divers pour le vide et la pression.
Appareils calorimétriques de BERTHELOT.
Machine pneumatique à mercure.
Pompe trompe à mercure d'ALVERGNIAT.
Trompe à eau d'ALVERGNIAT pour le vide.
Trompe soufflante de M. LIONET.
Appareils et tubes spéciaux pour la recherche des Microbes et
leur culture.
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Physique, Balances de précision, eto.
Envoi franco du Catalogue de microbiologie
contre 75 centimes en timbres-poste.
Envoi franco de la lre partie du Catalogue général illustré de 386 figures
traitant de la Microbiologie, des instruments et de la verrerie de labo-
ratoire, contre 1 franc ea timbres- poste.
— 14 —
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ralogie.'— Capsules, Cornues, Creusets, Ustensiles divers en p(Q*
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niaque: acide oxalique. — Dorure et argenture : Cyanure de po-
tassium, phosphate et pyrophosphate de soude, sulfite de soude, acides
purs, potasse caustique. — Artificiers : Chlorate de potasse, nitrate
de baryte, de strontiane, salpêtre neige pur, etc. — Nickel : Anodes,
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Médaille de Mérite, Exposition de Vienne 1873.
Xédaille de bronze, Sydney 1879, Londres 1885, JTouvelle-Orléans 1385.
Paris 1886, Grand Diplôme d'Honneur
pour agencement de Laboratoires,
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USINE, Quai de Javel, 49, PARIS-GRENELLE.
Administrateur délégué : M. E. VLASTO,
Ingénieur des Arts et Manufactures.
Dans un Recueil comme celui-ci nous ne pourrions placer,
sans en dépasser les limites, que des extraits trop incomplets
et trop restreints de tous nos Catalogues. Nous désirons seule-
ment indiquer sommairement toutes les ressources que notre
maison peut offrir à ceux qui s'occupent de Sciences, parti-
culièrement de la Physique et de la Chimie, avec toutes ga-
ranties, pour tout ce dont ils peuvent avoir besoin.
— 29 —
Notre industrie se compose de la fabrication :
1° Des Produits chimiques appliquées aux sciences, soit
comme recherches ou travaux de Laboratoires, soit à desti-
nation de certaines industries : spécialement les industries
céramiques;
2° Des Instruments de précision dont, pour quel-
ques-uns, nous possédons des modèles particuliers, tels que
Trébuchets d'analyses, grandes Balances, Machines
électriques, etc., etc.;
3° Des Appareils pour la météorologie, entre autres
le Pluviomètre, modèle créé par nous et adopté par l'Asso-
ciation scientifique de France ;
4° Des Nécessaires de minéralogie portatifs, pour
l'étude et les excursions, ainsi que pour les explorations de
volcans; les nécessaires pour analyses médicales et histologie,
modèles qui sont notre propriété;
5°. De tous les Appareils et Ustensiles de verre,
porcelaine, grès et terre, ordinaire ou sur modèle ;
6° Des Collections pour renseignement par les choses;
pour l'enseignement de la chimie élémentaire (Méthode René
Leblanc); pour l'enseignement dans les Facultés et les Lycées,
dont les spécimens ont été exposés dans la classe du Ministère
de l'Instruction publique, à l'Exposition dernière ;
7° De tous les Produits et Appareils pour la Pho-
tographie ; ,
8° Spécialement des Produits chimiques organiques,
dont la valeur a été remarquée à la dernière exposition de la
Société de Chimie de Paris.
Enfin nous tenons à la disposition de nos clients des
devis détaillés pour l'installation de tous Laboratoires des-
tinés soit à l'enseignement y soit à l'industrie (Métallurgie,
analyses des minerais, des combustibles, des terres, des
enarais% industrie du sucre, teinturerie, céramique, etc.)»
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Seine, Officier d'Académie, chevalier de Tordre de la Rose du Brésil,
membre du jury,hors concours, Exposition internationale du Havre,1887.
Exposition internationale de Toulouse, 1887, diplôme d'honneur ; Expo-
sition des Bières françaises, Paris, 1887, médaille d'argent (Sections
des Instruments de physique et de précision).
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