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Full text of "Agenda du chimiste à l'usage des ingénieurs, physiciens, chimistes, fabricants de produits chimiques, pharmaciens, essayeurs du commerce, distillateurs, agriculteurs, fabricants de sucre, teinturiers, photographes, etc"

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atjhttp  :  //books  .  qooqle  .  corn/ 


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HARVARD  COLLEGE  LIBRARY 


BOUGHT   FROM   THE   INCOME   OF  THE   FUND 

BEQUEATHED   BY 

PETER  PAUL  FRANCIS  DEGRAND 

(1787-1855) 

OF  BOSTON 

FOR    FRENCH  WORKS    AND    PERIODICALS    ON    THE    EXACT   SCIENCES 

AND   ON    CHEMISTRY,  ASTRONOMY   AND   OTHER    SCIENCES 

APPLIED   TO   THE    ARTS   AND   TO    NAVIGATION 


SCIENCE  CENTER  LIBRARY 


^^^^^--z^^ 


AGENDA 


DU 


Chimiste 


ÉDITION  DE  1888 


Le  Supplément  renferme  un  résumé  très  étendu  des  Données 
numériques  relatives  à  la  Thermochimie  publiées  par  M.  Ber- 
thelot,  et  en  outre  les  Notices  suivantes  : 

4°  Jean-Baptiste  Boussingault;  par  M.  G.  Salet. 

2°  Sur  le  point  de  congélation  et  sur  la  tension  de  vapeur  des 
dissolutions  au  point  de  vue  chimique;  par  M.  F.  Raoult. 

3°   Analyse  des  quinquinas    et    du   sulfate  de   quinine,    par 
M.  X.  Rocques. 

4°  Dosage  de  l'azote  par  la  méthode  Kjeldahl,  par  M.  J.  de 

Brevans. 


L'édition  de  1887  renfermait  les  Notices  suivantes  :  1°  Sur  la  pro- 
duction artificielle  des  pierres  précieuses,  par  M.  Ch.  Friedel,  de 
l'Institut  ;  20  Sur  Visolement  du  fluor,  par  M.  H.  Moissan;  3°  Sur  le 
calcul  de  l'analyse  des  eaux  minérales,  par  M.  E.  Willm;  4°  Sur 
une  méthode  d'analyse  qualitative  des  matières  colorantes  artifi- 
cielles, par  M.  Éd.  Weingaertnep. 


16521»  —  Imprimerie  A.  Lahure,  rue  de  Fleuras,  9,  à  Paris. 


B£B- 


ies 


M    , 


JEAN-BAPT1STK  UOUSSINGAULT 
1802  H887 


AGENDA 


DU 


Chimiste 


A   L'USAGE 

DES 


Ingénieurs,  Physiciens,  Chimistes 
Fabricants  de  produits   chimiques,  Pharmaciens 

Essayeurs  du  commerce,  Distillateurs 

Agriculteurs,  Fabricants  de  sucre,  Teinturiers 

Photographes,  &c. 


PARIS 

LIBRAIRIE    HACHETTE    ET    CIE 

79,     BOULEVARD     SAINT-GERMAIN,     79 

1888 


1/  HARVARD  COLLEGE  LIBRARY 

DEGRAND  FUNO 


Préface 

—  1877— 

Voici  un  petit  livre  qui  rendra  service  aux  chimistes.  Ils  y 
trouveront  un  nombre  immense  de  renseignements  patiem- 
ment extraits  d'ouvrages  volumineux,  de  mémoires  épars,  et 
condensés  ici  sous  une  forme  concise  dans  408  tableaux.  Dans 
ces  tableaux,  chaque  chiffre  est  un  fait  déduit  d'expériences 
exactes,  et  les  faits,  on  ne  saurait  assez  le  répéter,  sont  la 
base  de  la  science.  En  dehors  de  ce  terrain  solide,  nul  guide 
pour  l'expérimentation,  nulle  sécurité  pour  la  théorie.  C'est 
donc  avec  un  soin  tout  particulier  que  les  constantes  expéri- 
mentales, accumulées  avec  ordre  et  méthode  dans  ces  pages 
compactes,  ont  été  triées,  réunies,  collationnées.  Le  lecteur 
y  remarquera  sans  peine  la  correction  et  l'abondance  des  in- 
formations, la  clarté  des  descriptions,  la  simplicité  du  plan. 

L'opuscule  est  divisé  en  trois  chapitres. 

Le  premier  comprend  les  documents  physiques  et  mathéma- 
tiques, tels  que  la  conversion  des  poids  et  mesures,  la  réduc- 
tion des  indications  thermométriques,  les  coefficients  de  dila- 
tation, les  tensions  de  vapeur,  les  densités.  On  y  consultera 
souvent  des  tables  destinées  à  faciliter  la  correction  des  volu- 
mes gazeux  et  à  abréger  le  calcul  des  densités  de  vapeur  et 
du  poids  de  Pair.  On  y  trouve  encore  divers  tableaux  relatifs 
aux  densités  des  solides,  des  liquides  et  des  gaz.  Les  rapports 
qui  existent  entre  les  densités  des  solutions  et  leur  richesse 
en  corps  dissous  sont  consignés  dans  de  nombreux  tableaux. 
Enfin,  le  chapitre  se  termine  par  quelques  indications  rela- 
tives aux  mélanges  réfrigérants,  à  la  chaleur  de  combustion  de 
quelques  corps,  aux  points  de  fusion  et  d'ébullition  d'un  grand 


nombre  de  substances,  aux  indices  de  réfraction,  aux  pou- 
voirs rotatoires,  etc. 

Le  chapitre  II  contient  des  documents  relatifs  à  la  chimie 
pure;  en  premier  lieu,  la  liste  des  corps  simples,  avec  l'indi- 
cation de  leui*s  symboles,  de  leurs  équivalents,  de  leurs  poids 
atomiques,  de  leurs  chaleurs  spécifiques.  On  y  trouve  ensuite 
des  renseignements  nombreux  et  exacts  sur  l'analyse  qualita- 
tive, 3ur  l'analyse  spectrale,  sur  l'analyse  quantitative,  avec 
des  tableaux  destinés  à  abréger  le  calcul  des  analyses.  Mais  le 
morceau  important  est  un  résumé  des  propriétés  physiques 
d'un  très  grand  nombre  de  composés  minéraux  et  organiques. 
Les  noms,  la  composition,  la  solubilité  dans  les  divers  véhi- 
cules, les  densités,  les  points  de  fusion  et  les  points  d'ébullition 
sont  indiqués  dans  un  tableau  très  complet,  résumé  succinct 
de' la  chimie  en  ce  qui  concerne  les  propriétés  mesurables  des 
corps.  Les  dernières  tables  du  chapitre  contiennent  les  chiffres 
concernant  la  solubilité  des  principaux  sels  et  autres  corps  im- 
portants, et  les  variations  de  cette  solubilité  en  fonction  dé  la 
température. 

Le  chapitre  III  contient  des  renseignements  relatifs  à  la 
chimie  appliquée  à  l'industrie.  Ce  sont  d'abord  la  description 
du  procédé  hydrotimétrique  pour  l'analyse  sommaire  des  eaux, 
des  indications  diverses  concernant  la  préparation  des  liqueurs 
titrées,  les  essais  alcalimétriques,  les  essais  des  métaux  usuels, 
principalement  de  l'argent  et  de  l'or,  la  composition  de  divers 
alliages,  la  chlorométrie,  et  plus  loin  l'analyse  du  lait  et  de 
l'urine.  Viennent  ensuite  des  documents  qui  concernent  di- 
verses industries,  telles  que  verrerie,  céramique,  industrie  des 
poudres  et  matières  explosives,  des  matières  grasses,  des  su- 
cres et  fécules,  des  alcools,  vins  et  vinaigres,  des  papiers  et 
fibres  textiles,  des  matières  colorantes,  etc. 

Cette  analyse  rapide  fait  ressortir  tout  ensemble  la  variété 
et  le  caractère  pratique  des  documents  rassemblés  dans  ce  pe- 
tit livre,  que  les  auteurs  ont  intitulé  Agenda  du  Chimiste.  Il 


III 

est  biennommé.  Chimistes, physiciens,  pharmaciens,  essayeurs, 
métallurgistes,  ingénieurs,  tous  ceux  en  un  mot  qui  s'occu- 
pent de  travaux  pratiques  afférents  à  la  chimie  et  qui  ont  à 
cœur  de  travailler  sérieusement,  selon  le  précepte  Age  quod 
agis,  le  consulteront  avec  fruit.  C'est  une  œuvre  collective 
dont  les  auteurs  ont  voulu  garder  l'anonyme  ;  ils  sont  déjà 
connus  du  public  scientifique,  et  celui  qui  écrit  ces  lignes  les 
a  vus,  depuis  des  années,  d'abord  s'exercer  et  se  former,  puis 
prendre  leur  essor  et  s'élever  autour  de  lui. 

Paris,  le  15  mai  1877. 

Ad.  WURTZ. 


Préface 

de   l'édition   de    1878 

En  présentant  au  public  Y  Agenda  du  Chimiste  pour  1878, 
nous  devons  le  remercier  de  l'accueil  bienveillant  que  l'édi- 
tion de  1877  a  reçu  de  lui.  Notre  petit  livre  a  été  au  bout  de 
peu  de  temps  dans  les  mains  de  ceux  pour  qui  il  était  fait  ;  il  a 
pénétré  dans  la  plupart  des  laboratoires  et  des  usines  en 
France  et  à  l'étranger,  et  nous  espérons  qu'il  y  a  rendu  quel- 
ques services.  Il  en  rendra  davantage  d'année  en  année,  grâce 
aux  additions  et  aux  modifications  que  nous  lui  ferons  subir 
pour  le  maintenir  au  niveau  de  la  science. 

C'était  au  début  un  cahier  manuscrit  que  les  élèves  de 
M.  Wurtz  consultaient  à  chaque  instant;  l'idée  nous  vint  d'en 
faire  un  opuscule  de  format  commode  et  de  prix  modique  ; 
M.  Henninger  voulut  bien  nous  aider  à  en  revoir  et  à  en 
compléter  les  principales  sections;  MM.  Ch.  Girard  et  Pabst, 
qui  s'occupaient  au  même  instant  d'un  Agenda  plus  spéciale- 
ment technique  dont  le  besoin  était  signalé  par  plusieurs  so- 
ciétés industrielles,  entre  autres  par  celle  de  Mulhouse,  mirent 


S 


IV 

obligeamment  en  commun  leurs  matériaux  avec  les  nôtres.  Un 
an  après,  Y  Agenda  de  1877  parut  et  au  bout  de  trois  mois  un 
nouveau  tirage  devint  nécessaire.  Pour  répondre  à  l'empres- 
sement du  public,  nous  sentons  que  notre  devoir  est  de  per- 
fectionner constamment  notre  ouvrage  ;  nous  espérons  ne  pas 
y  faillir. 


Décembre  1877. 


G.  Salet. 


Préface 

de    l'édition    de    1886 

Notre  publication  atteint  aujourd'hui  sa  dixième  année. 
Nous  pensons  avoir  rempli  nos  promesses  et  n'avoir  rien  né- 
gligé pour  l'améliorer.  Notre  cadre  s'est  élargi,  les  tableaux 
sont  devenus  à  la  fois  plus  nombreux  et  plus  corrects,  les 
renseignements  plus  précis,  les  recherches  plus  faciles.  Enfin, 
dans  la  partie  annuelle,  qui  n'existait  pas  dans  les  premières 
éditions,  l'on  a  vu  successivement  des  questions  importantes 
traitées  par  des  savants  connus,  ou  des  biographies,  souvent 
signées  d'un  nom  illustre,  retraçant  la  vie  et  l'œuvre  scienti- 
fique des  maîtres  disparus. 

Celui  sous  le  patronage  duquel  cet  opuscule  s'est  présenté 
pour  la  première  fois  n'est  plus  là  pour  nous  encourager,  et 
le  plus  jeune  d'entre  nous,  Henninger,  ne  lui  a  survécu  que 
quelques  mois.  Nous  sommes  donc  cruellement  privés  des 
conseils  de  notre  maître  et  de  l'activité  de  notre  ami.  Nous 
n'en  continuerons  pas  moins  à  donner  tous  nos  soins  à  l'œuvre 
qu'ils  aimaient  et  que  le  public  a  accueillie  avec  une  bien- 
veillance dont  nous  tenons  à  le  remercier. 

G.  S. 


Calendrier 


POUR 


XSQS 


Vil 


1888.  —  JANVIER 

D.  Q.  le  6.  —  N.  L.  le  43.     |     P.  Q.  le  21.  —  P.  L.  le  28. 


D1M. 
Lundi. 

3  Mardi. 

4  Mercr. 

5  Jeudi. 

6  Vend. 

7  Sam. 

8  DIM. 

9  Lundi. 
40  Mardi. 
44  Mercr. 

42  Jeudi. 

43  Vend. 

44  Sam. 

45  DIM. 

46  Lundi. 
17  Mardi. 
48  Mercr. 
4g  Jeudi. 
20  Vend. 
24  Sam. 
22  DIM. 
33  Lundi 

24  Mardi. 

25  Mercr. 

26  Jeudi. 

27  Vend. 

28  Sam. 

29  DIM. 

30  Lundi. 
3i  Mardi. 


Circoncision. 
s.  Clair, 
ste  Geneviève, 
s.  Rigobert. 
ste  Amélie. 
c.  phya. 
ste  Méianie. 
s.  Lucien. 
Adrien, 
s.  Guillaume, 
ste  Hortense. 
ste  Césarine. 
Soc*  chlm. 
s.  Hilaire,  eu. 
s.  Manr. 
s.  Marcel. 
s.  Antoine. 
Ch.  s.  P.  à  R. 
s.  Sulpice. 
Soc.  phya. 

ste  Agnès. 

s.  Vincent. 

s.  Raymond. 

s.  Timothée. 

Conv.  S.  Paul. 

s.  Polycarpe. 

Soc.  chlm. 

s.  Charlemag. 

s.  Franc,  de  S. 

ste  Martine. 

s.  Pierre  Nolas. 


VIII 


FÉVRIER 

V.  Q.  le  4.  —  iV.  L.  le  12.      |     P.  Q.  le  20.  —  P.  L.  le  27. 


Merci*. 

Jeudi. 

Fend. 

Sam. 

DIM. 

Lundi. 

Mardi. 

8  Mercr. 

9  Jeudi. 
10  Vend. 
il  Sam. 
12  DIM. 

43  Lundi. 

44  Mardi. 
i5  Mercr. 
16  Jeudi. 
47  Fend. 
18  Sam. 
49  DIM. 
20  Lundi. 
24  Mardi. 

22  Mercr. 

23  Jeudi. 

24  Vend. 

25  Sam. 

26  DIM. 

27  Lundi. 

28  Mardi. 

29  Mercr. 


s.  Ignace. 
Purification. 
Soc.  phys.. 
s.  Gilbert, 
ste  Agathe. 
s.  Amand. 
s.  Romuald. 
s.  Jean,  m. 
ste  Apolline. 
Soc.  chim. 
s.  Adolphe, 
ste  Eulalie. 
s.  Lezin. 
Mardi  gras. 
Cendres. 
ste  Julienne. 
80c.  phys. 
s.  Siméon. 
s.  Barbât. 
s.  Eucher. 
ste  Vitaline. 
ste  Isabelle, 
ste  Milburge. 
80c.  chlm. 
s.  Gésaire. 
s.  Nestor, 
ste  Honorine. 
s.  Romain, 
s.  Théophile. 


IX 


MRS 


D.  Q 


le  5.  —  AT.  L.  le  49.     |     P.  Q.  le  20.  -  P.  L.  le  27. 


1 


4  Jeudi. 

2  Vend. 

3  Sam. 

4  DIM. 

5  Lundi. 

6  Mardi. 

7  Mercr. 

8  Jeudi. 

9  Vend. 
40  Sam. 

4  4  DIM. 
42  Lundi. 
4  3  Mardi. 

44  Mercr. 

45  Jeudi. 

46  Vend. 

47  Sam. 
4  g  DIM. 
49  Lundi. 
20  Mardi. 
24  Mercr. 

22  Jeudi. 

23  Vend. 

24  Sam. 

25  DIM. 

26  Lundi. 

27  Mardi. 

28  Mercr. 

29  Jeudi. 

30  Vend. 
34  Sam. 


s.  Aubin. 
Soc.  pli  y*. 

ste  Gunégonde 
s.  Casimir. 
s.  Théophile, 
ste  Colette. 
s.  Th.  d'Aquin. 
s.  J.  dé  Dieu. 
Soc.  chlm. 
ste  Dorothée. 
s.  Firmin. 
s.  Grégoire, 
ste  Euphrasie. 
s.  Lubin. 
s.  Zacharie. 
«oc.  phya. 
s.  Patrice. 
Passion. 
s.  Joseph, 
s.  Joachim. 
s.  Benoît. 
s.  Epaphrodite 
Soc.  chlm, 
s.  Siméon. 
Rameaux. 
s.  Emmanuel. 
s.  Rupert. 
s.  Gontran. 
s.  Amogaste 
Vendr.  Saint. 
ste  Cornélie. 


AVRIL 

D.  Q.  le  3.  —  N.  L.  le  n.     |     P.  Q.  le  49.  -  P.  L.  le  26. 


4  DiM. 

2  Lundi. 

3  Mardi. 

4  Mercr. 

5  Jeudi. 

6  Vend. 

7  Sam. 

8  DIM. 

g  Lundi. 
40  Mardi. 
44  Mercr. 
12  Jeudi. 

43  Vend. 

44  Sam. 
4  5  DIM. 
46  Lundi. 
17  Mardi. 

48  Mercr. 

49  Jeudi. 
20  Vend, 
24  Sam. 

22  DIM. 

23  Lundi. 

24  Mardi. 

25  Mercr. 

26  Jeudi. 

27  Vend. 

28  Sam. 

29  DIM. 

30  Lundi. 


PAQUES. 
s.  Fr.  de  Pau  le 
s.  Richard, 
s.  Ambroise. 
s.  Albert. 
Soc.  phys. 
s.  Glotaire. 

QUASIMODO. 

s.  Hugues. 
s.  Macaire. 
s.  Léon, 
s.  Jules. 
Soc.  chim. 
s.  Tiburce. 
s.  Isidore. 
s.  Fructueux. 
s.  Robert. 
s.  Parfait, 
s.  Léon. 
«oc.  phys. 
s.  Anselme. 
s.  Théodore. 
s.  Georges. 
s.  Léger. 
s.  Marc,  év. 
s.  Glet. 
s.  Anthyme. 
s.  Paul  delà  C. 
s.  Pierre, 
ste  Catherine. 


XI 


■Al 
D.  Q.  le  2.  —  A'.  LAc  u.      |      /\  Q.  le  18 


/'    L.  le  20. 


4  Mardi. 

2  Mercr. 

3  Jeudi. 

4  Vend. 

5  Sam. 
6D1M. 

7  Lundi. 

8  Mardi. 

9  Mercr. 
io  Jeudi. 
11    Vend. 
42  Sara. 
i3  DIM. 
44  Lundi. 
i5  Mardi. 
46  Mercr. 
17  Jeudi. 
«8  Vend. 
49  Sam. 
20  DIM. 

24  Lundi. 

22  Mardi. 

23  Mercr. 
2k  Jeudi 

25  Vend. 

26  Sam. 

27  DIM. 

28  Lundi. 

29  Mardi. 

30  Mercr. 
3i  Jeudi. 


ss.  Jac.ctPhil 
p.  Alhanaec. 
Inv.de  laS.C 

p.  phys. 
s.  Pie  V. 

Jean  P.  L. 
Rogations. 
s.  Désiré,  év. 
s.  Grégoire. 
Ascension. 
ftoc.  chlni. 
stc  Flavic. 
s.  Servais. 
s.  Pascal. 
s.  Isidore, 
s.  Honoré, 
s.  Pascal. 
Soc.  phys. 
s.  Yves. 
Pentecôte. 
ste  Virginie, 
ste  Julie. 
s.  Didier, 
ste.  Angèle. 
80c.  chlni. 

Phil.  de  N. 
Trinité. 
s.  Germain. 

Maximin. 
s.  Félix,  pape 
Fête-Dieu. 


XII 


JUIN 


D.  Q.  le  i.  —  N.  L.  le  9.      |     P.  Q.  le  17.  -  P.  L.  le  23. 


i  Fend. 

2  Sam. 

3  DIM. 

4  Lundi. 

5  Mardi. 

6  Mercr. 

7  Jeudi. 

8  Vend. 

9  Sam. 
io  DIM. 
41  Lundi. 
12  Mardi. 
i3  Mercr. 
i4  Jeudi. 
i5  Fend. 

16  Sam. 

17  DIM. 

18  Lundi. 

19  Mardi. 

20  Mercr. 

21  Jeudi. 

22  Vend. 

23  Sam. 

24  DIM. 

25  Lundi. 

26  Mardi. 

27  Mercr. 

28  Jeudi. 

29  Vend. 

30  Sam. 


Soc.  phya. 

s.  Marcel  lin. 
ste  Clotilde. 
s.  OptaL 
s.  Florence, 
ste  Pauline. 
s.  Claude. 
Soc.  chUu* 
ste  Pélagie. 
s.  Maurin. 
s.  Barnabe, 
ste  Olympe. 
s.  Ant.  de  P. 
s.  Basile. 
Soc.  phys. 
s.  J.  François, 
s.  Manuel, 
ste  Marine. 
ss.Gerv.  etPr. 
s.  Sylvère. 
s.  Louis  de  G. 
Soc.  chlm. 
ste  Ethelrède. 
Nat.  s.  J.-B. 
s.  Guillaume, 
s.  Maxence. 
s.  Crescent. 
s.  Irénée. 
s.  P.  et  s.  P. 
Com.  de  s.  P 


XIII 


JUILLET 

D.  Q.  le  4.  -  .V.  L.  le  9.      |       P.  Q.  le  46.  -  P.  L.  le  a3. 
D.  Q.  le  3o. 


DIM. 
Lundi. 
;  Mardi. 
Mercr. 
Jeudi. 
Vend. 

7  Sam. 

8  DIM. 

9  Lundi. 
40  Mardi. 
44  Mercr. 

42  Jeudi. 

43  Vend. 

44  Sam. 

45  DIM. 

46  Lundi. 

47  Mardi. 

48  Mercr. 

49  Jeudi. 
20  Vend. 
24  Sam. 

22  DIM. 

23  Lundi. 

24  Mardi. 
s5  Hercr. 

26  Jeudi. 

27  Vend. 

28  Sam. 

29  DIM. 

30  Lundi 
34  Mardi 


ste  Éléonore. 
Visit.  de  N.-D 
s.  Bertrand., 
ste  Berthe. 
ste  Zoé,  m. 
80e.  phys. 
s.  Procope. 
ste  Virginie, 
s.  Ephrem. 
ste  Félicité. 
Tr.  S.  Benoît. 
s.  Gualbert. 

8oe.  ctalm. 

FÊTE  NAT. 
Henri. 

N.-D.  du  M.-C. 
Alexis. 

s.  Frédéric. 

s.  Vincent  de  P. 

Soc.  phy». 

s.  Victor. 

ste  Madeleine. 

s.  Apollinaire. 

ste  Chrisiinfi. 

s.  Christophe. 

ste  Anne. 

Soc.  ctalm. 

s.  Nazaire. 

ste  Marthe. 

s.  Ignace. 

s.  Germain  l'A 


XIV 


AOUT 


N.  L.  le  7.  -  P.  Q.  le  U.        |         p.  L.  Icai.  —  Z).  Q.  le 29. 


4  Morcr. 
a  Jeudi. 

3  Vend. 

4  Sam. 

5  DIM. 

6  Lundi. 

7  Mardi. 

8  Mercr. 

9  Jeudi. 
40  Vend. 
44  Sam. 
42  DIM. 

4  3  Lundi. 
44  Mardi. 
1 5  Mercr. 

46  Jeudi. 

47  Vend. 

48  Sam. 

49  DIM. 

20  Lundi. 

21  Mardi. 

22  Mercr. 

23  Jeudi. 

24  Vend. 
26  Sam. 

26  DIM. 

27  Lundi. 

28  Mardi. 

29  Mercr. 

30  Jeudi. 
34  Vend. 


s.  Pierre-ès-L. 
s.  Alphonse. 
Inv.  de  s.  Et. 
s.  Dominique. 
N.-D.d.Nciges. 
Trans.deN.-S. 
s.  Gaétan, 
s.  Cyriaquc. 
s.  Justin. 
s.  Laurent, 
ste  Suzanne, 
ste  Claire. 
s.  Hippolyte. 

Eusèbe. 
ASSOMPTION. 
s.  Roch. 
s.  Mammès. 
ste  Hélène. 
s.  Louis,  év. 
s.  Bernard, 
s^e  Jeanne. 

Symphor. 

Philippe, 
s.  Barthélémy, 
s.  Louis. 

Zéphyrin. 
s.  Joseph. 
s.  Augustin. 
Dec.  de  s.  J.-B. 
ste  Rose. 
s.  Raymond. 


Il- 


XV 


•  SEPTEMBRE 

N.  L.  le  6.  —  P.  Q.  le  4Q.         |       P.  L.  le  20.  —  D.  Q.  le  28. 


4  Sam. 

2  DIM. 

3  Lundi 

4  Mardi 

5  Mercr. 

6  Jeudi, 

7  Vend. 

8  Sam. 

9  DIM. 

40  Lundi. 

41  Mardi. 

42  Mercr. 
4  3  Jeudi. 
44  Vend. 
4  5  Sam. 

46  DIM. 

47  Lundi. 

48  Mardi. 

49  Mercr. 
20  Jeudi. 
24  Vend. 

22  Sam. 

23  DIM. 

24  Lundi. 

25  Mardi. 

26  Mercr. 

27  Jeudi. 

28  Vend. 

29  Sam. 

30  DIM. 


s.  Leu,  s.  Gil. 
s.  Etienne, 
s.  Lazare, 
ste  Rosalie, 
s.  Laurent, 
ste  Reine. 
s.  Cloud. 
Nativ.de  N.-D 
s.  Orner. 
s.  Nicolas, 
s.  Hyacinthe, 
ste  Pulchéric 
s.  Aimé. 
Ex.  de  la  ste  C. 
s.  Nicodèmc. 
s.Gorn.etCyp. 
Stig.  de  8.  Fr. 
sle  Sophie, 
s.  Janvier. 
s.  Eustache. 
s.  Mathieu. 
s.  Maurice. 
s.  Lin. 

N.-D.de  Merci, 
s.  Firmin. 
ste  Justine. 
ss.CômeetDa. 
Wenceslas. 
s.  Michel, 
s.  Jérôme. 


XVI 


OCTOBRE    ' 

Ar.  L.  le  5.  -  P.  Q.  le  12.      |      P.  L.  le  «9.  -  D.  Q.  le  26. 


4  Lundi. 

2  Mardi. 

3  Mercr . 

4  Jeudi. 

5  Vend. 

6  Sam. 

7  DIM. 

8  Lundi. 

9  Mardi. 
40  Mercr. 
11  Jeudi. 

42  Vend. 

43  Sam. 

44  DIM. 

45  Lundi. 

46  Mardi. 

47  Mercr. 

48  Jeudi. 

49  Vend. 

20  Sam. 

21  DIM. 

22  Lundi. 

23  Mardi. 

24  Mercr. 
2ô  Jeudi. 

26  Vend. 

27  Sam. 

28  DIM. 

29  Lundi. 

30  Mardi. 
3i  Mercr. 


s.  Rémi, 
sts  Anges  gar . 
s.  Denis  l'Ar. 
s.  Franc.  d'As. 
s.  Placide. 
s.  Bruno. 
s.  Serge, 
ste  Brigitte. 
s.  Denis. 
s.  Franc.  Borg. 
s.  Nicaise. 
ste  Wilfride. 
s.  Edouard. 
s.  Calixte. 
ste  Thérèse. 
s.  Léopold. 
ste  Hedwige. 
s.  Luc. 

s.  Pierre  d'Àlc. 
s.  Jean  Gant, 
ste  Ursule, 
s.  Mellon,  eu. 
s.  Rédempteur. 
s.  Raphaël, 
s.  Crépin. 
s.  Evariste. 
s.  Frumence. 
s.  Simon. 
s.  Narcisse. 
s.  Lucain. 
s.  Quentin. 


XVII 


NOVEMBRE 

N.  L.  le  4.  —  D.  Q.  le  io.      |     P.  L.  le  i8.  —  P.  Q.  le  26. 


4  Jeudi. 

2  Vend. 

3  Sam. 
k  DIM. 

5  Lundi. 

6  Mardi. 

7  Mercr. 

8  Jeudi. 

9  Vend. 
40  Sam. 

4  4  DIM. 

42  Lundi. 

43  Mardi. 

44  Mercr. 
4  5  Jeudi. 

46  Vend. 

47  Sam. 

48  DIM. 

49  Lundi, 
20  Mardi. 
24  Mercr. 

22  Jeudi. 

23  Vend. 

24  Sam. 

25  DIM. 

26  Lundi. 

27  Mardi. 

28  Mercr. 

29  Jeudi. 

30  Vend. 


TOUSSAINT. 

C.  des  Morts. 
s.  Marcel. 
s.  Charles  B. 
ste  Bertilde. 
s.  Léonard. 
s.  Ernest. 
Les  4  Couron . 
Soc.  chini. 
s.  Juste, 
s.  Martin,  év. 
s.  René. 
s.  Brice. 
s.  Vénérand. 
ste  Gertrude. 
soc.  phye. 
s.  Grégoire. 
s.  Odon. 
ste  Elisabeth. 
s.  Edmond. 
Pr.  de  N.-D. 
ste  Cécile. 
Soc.  chlm. 
s.Jean  delaC 
ste  Catherine 
steGen  desAr. 
s.  Maxime. 
s.  Sosthène. 
s.  Saturnin. 
s.  André. 


XVIII 


DÉCEMBRE 

Ar.  L.  le  3.  —  P.  Q.  le  40.       |      P.  L.  le  48.  —  D.  Q.  le  26. 


Sam. 
DIM. 
Lundi. 
Mardi. 
Mercr. 
>  Jeudi. 
Vend. 

8  Sam. 

9  DIM. 

10  Lundi. 

11  Mardi. 

42  Mcrcr. 

43  Jeudi. 

44  Vend. 

45  Sam. 

46  DIM. 
17  Lundi. 

48  Mardi. 

49  Mcrcr. 
20  Jeudi. 
24    Vend. 

22  Sam. 

23  DIM. 

24  Lundi. 
26  Mardi. 

26  Mercr. 

27  Jeudi. 

28  Vend. 

29  Sam. 

30  Dim. 
34  Lundi* 


s.  Éloi. 
Aven t. 

s.  François  X. 
stc  Karbe. 

Sabas. 
s.  Nicolas. 
«oc.  ptay*. 
Conc.  de  S.  Y. 
sle  Léocadie. 
N.-D.  de  Lor. 
s.  Damase. 
stc  Constance, 
stc  Lucie. 
00e.  cliim. 

Mesmin. 
ste  Adélaïde, 
sle  Olympe. 
s.  Gatien. 
s.  Mcuris. 
s.  Philogone. 
soc.  phyi. 
s.  Honorât, 
sle  Victoire, 
ste  Delphine. 
NOËL. 
s.  Etienne. 
s.  Jean. 
Soc.  chlni. 
s.Tho.deCan. 
ste  Colombe, 
s.  Sylvestre. 


AGENDA 


DU 


Chimiste 


=i 


CHAPITRE    I. 


Documents  physiques  et  mathématiques. 


Section  I.  —  Conversion  des  Mesures. 

(1)    Réduction  des   mesures    linéaires    anciennes. 


Toise. 

Mètre. 

"Pied. 

Mètre. 

Pouce.    Mètre. 

Ligne.  Millimèt. 

1 

i,949<>4 

1 

0,32484 

4       0,02707 

1           2,256 

10000  mètres  =  5i3o  toises  4  pieds  5  pouces  3,36o  lignes. 


1000 

=? 

5i3 

0 

5 

3,Q36 

100 

:= 

5i 

1 

10 

10 

= 

5 

0 

9 

4,95q 

11,296 

8;33o 

1 

= 

0 

3 

0 

0,1 

= 

0 

0 

3 

0,01 

= 

0 

0 

0 

4,433 

0,001 

= 

0 

0 

0 

o;4433 

AGENDA     DU     CHIMISTE. 

4  toise  =  6  pieds.     4  pied  =  42  pouces.   1  pouce  =  42 lignes. 
1  ligne  =  42  points. 

(On  se  sert  ici  des  divisions  décimales  de  la  ligne.) 


(2)  Réduction  des  mesures  linéaires  anglaises. 


Yards. 

Mètres. 

Feet  (pieds). 

Mètres. 

Inches  (pouces).  Mètres. 

1 

0,Q444 

4,8288 

4 

o,3o48 

4                0,02540 

2 

2 

0,6096 

2            o.o5o8o 

3 

2,7434 

3 

0,9*44 

3            0,07620 

4 

3,6575 

4 

4,2492 

4            0,10160 

5 

4,574  9 

o 

4 ,524o 

5           0,42700 

6 

5,4863 

6 

4,8287 

6           0,15239 

7 

6,4007 

7 

2,4335 

7           0,47779 

8 

7,34  5o 

8 

2,4383 

8           0.20319 

9 

8,2294 

9 

2,7434 

9           0.22859 

40 

9,a38 

40 

3,o479 

40  0,25399 

41  0,27989 

42  o,3o479 

400  mètres  =  328  feet  1,0$  inches,  ou  328,09    feet. 

32,809 
3,2809 


40 

t=      32 

9,7* 

4 

c=      3 

3,37 

0,4 

= 

3,Q37 

0,O4 

= 

o,3g4 
0,039 

0,004 

*= 

fathom  = 

2  yards*    4 

yard  =  3  feet. 

4  foot  =42  inches. 


(8)  Réduction  des  anciennes  mesures  de  surface  et  de  capacité. 


Toise 
carrée. 

Mètres 
carrés. 

Toise 
cube. 

Mètres 
cubes. 

Pied 
carré. 

Mètre 
carré. 

Pied     Mètre 
cube.     cube. 

4 

3,7987 

4 

7,4o39 

4 

0,4  o55 

4     0,03428 

Pouce    Centimèt. 
carré,      carrés. 

Pouce     Centimèt. 
cube.        cubes. 

Setier. 

Hcctolit. 

4          7,3278 

4         19,8365 

4 

4,56o 

AGENDA    DU    CH-1MISTE. 
(4)  Réduction  des  mesures  de  capacité  anglaises. 


Fluid     Centime  t. 

Cubic      Ce  11  ti  met. 

Gallons.      Litres. 

Pints.     Litres. 

Ounces.      cube  s 

inches.        cubes. 

4       4,54346 

4     0,56793 
2     i,i3586 

1       28,3966 

1       i6,386i8 

2  9,08692 

3  i3,63o37 

2     .56,7932 

2       32,77235 

3     1,70380 

3  85,1898 

4  u3,5864 

3      4^,45853 

4    48,47383 

4     2,27173 

4      60,54470 

5  22,71723 

6  27,26075 

5     2 ,83966 

5  i44,9*3o 

6  170,3797 

7  498,77^ 

5      81,93088 

6    3,40759 

6      98,31 706 

7     3i, 80421 

7    3,07552 

7    114, 70323 

8    36,34766 

8    4,54346 

8    227,4729 
40    283,9664 

8    i3i,o8q4< 

9    1 47,47o5o* 

40    45,4345S 

40      5,67932 

1  mètre  cube  =  220,096677  gallons.    1  litre  =  1 ,76077  pints. 

1  litre  =  61 ,02705  cubic  inches. 

1  gallon  =  8 pints.  1  pint=  4,65923  cubic  inches  ou  20  fluid  ounces. 

(5)  Réduction  des  anciens  poids. 


Lirre.   Kilogr. 
1    0,48951 

Marc.     Kilogr. 
1    0,244753 

Once.  Gram. 
1     3o,59 

Gros.  Gram. 
1       3,82 

Grain.   Gram. 
4     0,o53 

100  kilogram.  =  204  livres  4  onces  4  gros 

40  =20  6  6 

4  =2  o  5/ 

400  grammes   =0  3  2 

40  =0  o  2 

4  =0  o  o 


4  livre  =  16  onces. 


1  marc  =  8  onces. 
4  gros= 72  grains. 


59      grains. 
63,5 
35,  i5 
44 
44 
'9 
1  once  =  8  gros. 


(6)  Réduction  des  poids  anglais. 


Troy  Pounds.  Kilogr. 

Avd.  1 

bs.  Kilogr. 

Troy  oz.    Gram. 

Grains.  Gram. 

4 

0,37324 

1 

0,45359 

1       3l,io35o 

4     0,06480 

3 

o,74648 

2 

o,9<>749 

4  ,3607» 

2       62,20699 

2     0,42960 

3 

4,44973 

3 

3  93,34049 

4  124,44398 

3     0,19440 

4 

4,49297 
4 ,86624 

4 

4,8l437 

4    0,25920 

5 

b 

2,26797 
2.72156 

5    455,51748 

5    0 , 32400 

6 

2,23945 

6 

6    186,62098 

6    0,38879 

7 

2,61269 

7 

3,475i5 

7    217,72447 

7    o,45359 

8 

2,98594 
3,359i8 

8 

3,62874 

8    248,82797 

8    o,5i839 

9 

9 

4,o8234 

9    279,93446 

9    o,58349 

10 

3,73242 

40 

4 .53593 

10    3ii,o3496 

10    0,64799 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


1000  kilogrammes  =    19,6841 


=      1,9684 


10 
1 

100  grammes     — 
10 


22,04621 
2 , 20462 


cwts  (hundred-weights), 

ou  19  cwts  2  quarters  23  lbs. 
cwt  (hundred-weights), 

ou  1  cwt  3  quarters  24,7  lbs. 
avd.  lbs.  (avoir  du  poids  pounds). 
avd.ibs.  ou  32 ,150727  troyoz(oiinccs), 
3^216073  troy  oz  (troy  ounces)* 
=  154,32349    grains. 
=    15,43235    grains. 
20  cwts  (quintaux  ou  hundred-wcights)  =  ioi6kuo5 
142  lbs  (livres  ou  avoir  du  poids  pounds) =5ok,,8o24 
46  avoir  du  poids  ounces  —  7000  grains. 
impérial  troy  pound  ou  livre  lroy=  12  troy  oz\ou  onces  troy, 
c'est-à-dire  96  drams,  ou  288  scruptes  (Poids  médicinaux),  ou 
5760  grains. 
1  troy  oz  se  divise  aussi  en  20  pennyweights  de  chacun  zk  grains, 

c'esl-à-dire  en  480  grains. 
L'on  emploie  plus  rarement  Vonce  avoir  du  poids  qui  vaut  28^,34954. 
Le  volume  de  l'once  troy  d'eau  distillée  pesée  dans  l'air  avec  des 
poids  de  cuivre  est  de  3i00,  i55  à  62°  F  et  3o  pouces  anglais  de  pression. 

(9)  Mesures  anciennes  allemandes. 


ton  = 
cwt  = 
Ib.  = 


Pied  de  Vienne 

—  du  Rhin 

—  de  Munich 

Pouce  de  Vienne. . . . 

346,403 

343,854 

294,809 

26,340 

Pouce  du  Rhin 

Ligne  de  Vienne.... 
—          du  Rhin  . . 

26,1/18 
2,195 
2,179 

(8)  Valeur  en  grammes  des  poids  médicinaux  de  divers  pays. 


Angleterre 

Autriche 

Belgique  et  Hollande . 
Danem.  «Russie,  Suisse 

Espagne  

Piémont 

Prusse,  Saxe  (') 

Suède, 


373,242 

420,009 

375,000 

357,669 

344,822 

331,961 

350,784 

356,437 
La  livre  se  divise  partout  en  12  onces;  l'once  en  8  gros 
en  3  scrupules.  Celui-ci  vaut  en  général  20  grains,  sauf  en 
et  en  Piémont  où  il  en  vaut  24. 


Once. 

Drachme 

ou 

gros. 

Scrupule 

3i,io3 

3,888 

1,296 
1,459 

35,070 

4,376 

34,250 

3,906 

1,302 

29,8o5 

3,725 

1,24« 

28,735 

27,663 

3,5§2 
3,458 

i,i53 

29,238 

3,655 

1,218 

29,703 

3,714 

1,238 

0,064a 
0,0729 

o,o65i 
0,0620 
0,049-) 
0,0480 
0.064 
0,0619 
:  le  gros 
Espagne 


(1)  Ou  emploi»  aussi  le  lotb,  ou  demi-once,  raient  14  gr.  019. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  5 

(9)  Table  des  circonférences,  cercles,  carrés,  cubes,  racines  carrées, 
racines  cubiques,  de  i  à  400. 


Circonfé- 

Surface 

rence 

du  cercle  de 

Carré 

Cube 

Racine 

Racine 

n. 

de 

diamètre  n 

carrée. 

cubique. 

4 

diamètre  n 
icn. 

«n» 

4  * 

n\ 

n\ 

i£ 

fc 

3.44 

°,79 

4 

4 

4.000 

4  .000 

2 

6>8 

3,44 

4 

8 

4;.44  4 

4^59 

3 

9,42 

7,07 

.i 

V 

4.732 

4,442 

4 

4  2,57 

42,57 

64 

2.000 

4,587 

5 

45,74 

4g,63 
28,27 

25 

4  25 

2.336 

4,709 

6 

4  8,85 

36 

246 

2;449 

4,847 

7 

2*  ,99 

25,43 

38,48 

II 

343 

2,63a 

4,9*2 

8 

5o,27 

542 

2,828 

2,000 

9 

28,27 

63,62 

84 

729* 

3,ooo 

2.080 

40 

34,42 

78,54 

400 

4000 

3,462 

2J54 

44 

34,56 

95,o3 

424 

4334 

3,346 

2,223 

42 

37,70 

443,40 

4  44 

4728 

3.464 

2^89 

43 

4o,84 

432.73 

460 

2*79 

3;6o5 

2,35i 

44 

43,98 

453;94 

496 

2744 

3,872 

2,4*0 

45 

47,42 

476,74 

225 

3375 

2,466 

46 

50,27 

204,06 

256 

4096 

4,000 

2.549 

47 

53,44 

226,98 

280 

324 

4Q43 
5832 

4,4  23 

2,574 

48 

56,55 

254,47 
283,53 

4,242 

2.620 

*9 

69,69 
62,83 

364 

6859 

4,358 

2,668 

20 

344,46 

4oo 

8000 

4,472 

2,744 

24 

65,97 

346,36 

444 

9264 

4,582 

2,758 

22 

69,** 

38o,4  3 

484 

40648 

4,690 

2.802 

23 

72,26 

4*5,48 

520 

576 

42467 

4,795 

2.843 

24 

75,4o 

452,39 

43824 

4,898 

2.884 

25 

78,54 

490,87 

625 

4  5625 

5,ooo 

2,924 

26 

84,68 

53o,o3 
572,56 

676 

47576 

5,49b 

2,962 

27 

84,82 

729 

784 

49683 

3,ooo 

28 

87,96 

645,75 

24002 
24389 

5,294 

3,o36 

29 

9M* 

66o,52 

844 

5.384 

3,072 

3o 

94,25 

706.86 

900 

27000 

5.477 

3,407 

34 

97,3Q 
400,53 

754,77 

964 

29794 
32768 

5.567 
5;656 

3,444 

32 

8o4,25 

4024 

3,474 

33 

403,67 

855,3o 

4  080 
4  456 

35Ô37 
39304 

5,744 

3,207 

34 

406,84 

9<>7,92 

5,83o 

3,239 
3,274     | 

35 

409,96 

962,44 

4225 

42875 

5,946 

ry 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Circonfé- 

Surface 

rence 

du  cercle  de 

Carré 

Cube 

Racine 

Racine 

n. 
36 

de 

diamètre  n 

%n. 

diamètre  n 

n\ 

n». 

carrée 

cubique. 

te 

443.40 

4047,88 

4296 

*  369 

46656 

6,000 

3.3oi 

37 

4  46^34 

4075,34 

5o653 

6,083 

3,333 

38 

"9,38 

4434.44 

4444 

54872 

6,464 

3,364 

39 

422,53 

4356,64 

4534 

59349 

6,244 

3,391 

ko 

4a5;66 

4600 

64000 

6,334 

3,449 

4* 

438,80 

4  330,35 

4684 

68934 

6,4o3 

3,448 

42 

4  3j,95 

4  385,44 

4  764 

74088 

6,480 

3,476 

43 

4  35,00 

4453,30 

4  84Q 

4936 

79507 
854  84 

6,557 

3,5o3 

44 

i38,a3 

4  520,53 

6,633 

3,53o 

45 

444,37 

4  5oo,43 
4664.90 

3025 

91435 

6,708 

3,556 

46 

*44,5i 

2446 

97336 

6,783 

3,583 

47 

4  47,65 

4734,94 

3309 

4o38s3 

6,855 

3,6o8 

48 

4f>0,80 

4  809,56 
4885,74 

s3o4 

440593 

6,938 

3,634 

49 

1 53,94 

2404 

447649 

7,000 

3,659 

ôo 

457,08 

4963,49 

s5oo 

430000 

7,074 

3,684 

54 

4  6o,aa 

3043,83 

3604 

4  33654 

7,*4* 

3,708 

5a 

463,36 

2433,73 

3704 

440608 

7,214 

3,733 

53 

i66,5o 

3306,48 

2809 
3946 

4  48877 
4574b4 
4  66375 

7>8o 

3,756 

64 

469,65 

3340,24 

7,348 

3,779 

55 

*72,79 

-:;-  ,>;t 

3os5 

7,446 

3,8o3 

56 

*  75,93 

a463?oi 

3t36 

4  7564  6 
485493 
495443 

7,483 

3,835 

57 

i79,07 

a:i5i  ,76 

3349 

7,549 
7,640 

3,848 

58 

483,34 

2642,08 

3364 

3,870 

£9 

4  85,35 

*233»9Î 

3484 

305379 

7,684 

3,893 

6o 

4  88,5o 

36oo 

346000 

7,745 

3,9*4 

64 

*9*,64 

3933,47 

3724 

336984 

338338 

7,840 

3,936 

6a 

494,78 

3019,07 

3844 

7,874 
7,937 
8,000 

3,957 

63 

*97,9* 

3447,34 
3346,99 

3969 
4096 

s5oo47 

3,979 

64 

304 .06 

363444 

4,ooo 

65 

ao4iao 

3348,34 

4235 

374635 

8.063 

4,030 

•66 

207  j  34 

3424,4Q 

3525,6a 

4356 

287496 
300763 

8^34 

4,o4* 

6? 

240,49 
ai  3,63 

4489 

8,485 

4,064 

68 

3634,68 

46s4 

34  443a 

8,346 

4,081 

^9 

246,77 

373Q,28 
3848,45 

4764 

328009 

8,3o6 

4,*04 

70 

**9,9* 

4900 

343ooo 

8,366 

4,121 

7* 

a33,o5 

3959,49 

5o44 

357944 

8,426 

4,*4o 

7a 

326,49 

4074,50 

5484 

373348 

8,485 

4,*6o 

73 

339^4 

44  85.39 
43oo,84 

5339 
547b 

38004  7 
4o5334 

8,544 

4,*79 
4,*9» 

74 

333,48 

8,603 

75 

a35,6a 

44*7,86 

56a5 

421875 

8,660 

4,247 

AGENDA    DU     CHIMISTE. 


Circonfé- 

Surface 

rence 

du  cercle  de 

Carré 

Cube 

Racine 

Racine 

n. 

de 

diamètre  n 

carrée. 

cubique. 

diamètre  n 

«n» 

n*. 

n\ 

iK 

76 

%n. 

T' 

fo 

238,76 

4536,46 

5776 

438Q76 
456533 

8,7*7 

4,235 

77 

24*  ,9° 

4656,62 

5929 

8,774 

4,254 

78 

245;o4 

4778,36 

6084 

474552 

8,83i 

4,272 

29 

248,19 

4901,67 

6241 

493o3g 

8,888 

4,290 

80 

25i,33 

5o26,55 

6400 

512000 

8,944 

4,3o8 

81 

254,47 

5i  53,oo 

656i 

53i44* 

9,000 

4,326 

82 

257,6i 

5281,02 

6724 

55i368 

9,o55 

4,344 

83 

260,75 

54iol6i 

688g 
7o5b 

571787 

9,110 

4.362 

84 

263.85 
267,03 

554i  \ll 

592704 

9,i65 

4,3q6 

85 

5674,5o 

7225 

614125 

9;2iQ 
9-27^ 

86 

270,18 

58o8,8o 

73q6 
7569 

636o56 

4,4i4 

87 

27P2 

5944,68 

6565o3 

9,327 

9,386 

4,43i 

88 

276.46 

6082,12 

7744 

681472 

4,447 

89 

279,60 

6221,14 

7921 

704969 

9,433 

4,464 

90 

282,74 

6361^2 

8100 

729000 

9,486 

4,48i 

9* 

235,88 

65o3,88 

8281 

753571 

9,539 

4,497 

92 

289,08 

6647,61 

8464 

778688 

9,591 

4,5i4 

93 

292^7 

679^9* 

864Q 
8836 

8o4357 

9,643 

4,53o 

94 

295,31 

6939,78 
7088.22 

83o584 

9,695 

4,546 

95 

298,45 

9025 

857375 

9,746 

4,562 

96 

3oi,59 

72^?  23 

9216 

884736 

9,797 

4,578 

97 

3o4,73 

73 .v  I.8l 

9409 

912673 

9,848 

4,594 

98 

307,88 

76  Vj. q6 
76^769 
7803.98 

9604 

941192 

9,899 

4,610 

99 

3i 1 ,02 

9801 

970229 

9,949 

4,626 

100 

3i4,i6 

10000 

1000000 

10,000 

4,642 

Volume  du  prisme  et  du  cylindre  de  base  B  et  de  hauteur  h\  B/i. 

—  de  la  pyramide  et  du  cône;  i/3  B/i. 

—  du  tronc  de  pyramide  dont  les  bases  parallèles  sont  B  et  B'; 

i/3/i(B  +  B'+v'BB/)- 

Volume  du  tronc  de  cône  dont  les  rayons  des  bases  sont  r  et  r*; 
4/3  Att  (r2+r'*+rr'). 

Volume  de  la  sphère  du  rayon  r  =  1/2  d  ;  4/3  wr3  =  1/6  rcd3. 

—  du  segment  de  sphère,  dont  les  rayons  des  bases  parallèles 
sont  r  et  r';  -  iz  (r2  -f  r'J)  h  -f-  7  ^h\ 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Section  II.  —  Thermométrie. 


(ÎO)  Réduction  des  degrés  du  therrhomètre  de  Fahrenheit. 


Fahr. 

Centigr. 

Fahr. 

Centigr. 

Fahr. 

Centigr. 

iFahr. 

Centigr. 

• 

• 

• 

• 

~~° 

• 

• 

0 

-  *o 

—  4o,oo 

-  4 

—  20,00 

33 

0,56 

70 

21.41 

=a 

-  3q,44 

-  38,89 

-  38.33 

—  3 

-  48,89 

—  48,33 

34 

4.41 

71 

21)67 

—  2 

35 

1)67 

72 

22.22 

=  5 

—  4 

36 

2,22 

73 

22.78 

-  37,78 

0 

-   47,78 

37 

2,78 

74 

23,33 

-  35 

—  37.22 

1 

=  S£ 

38 

3.33 

75 

23,89 

-  34 

—  36.67 

2 

39 

3^9 

76 

24,44 

—  33 

—  3^44 

3 

—  46,44 

4o 

4,44 

77 

25. 00 

—   32 

—  35,56 

4 

—  1 5,56 

4i 

5.oo 

78 

25,56 

—  3i 

—  35,oo 

5 

—    45,00 

42 

5.56 

79 

26,44 

—  3o 

-  34,44 

6 

—  44,44 

43 

6.44 

80 

26)67 

—  29 

-  33,8q 

—  33,33 

7 

-  *3,89 

44 

6)67 

84 

27,22 

-  28 

8 

—  43,33 

45 

7.22 

82 

27,78 

zll 

-  32j78 

9 

-  12,78 

46 

7J8 
8,33 

83 

28.33 

—  32.22 

40 

—   42,22 

kl 

84 

28)89 

—  25 

-    34,67 

44 

—    H,67 

48 

8,89 

85 

29,44 

-  24 

—    3l.l4 

42 

—    44,44 

49 

9.44 

86 

3o.oo 

—  23 

—  3o,56 

43 

—  40,56 

5o 

10,00 

II 

3o'.56 

—   22 

—  3o.oo 

14 

—  40,00 

54 

40,56 

34)44 

—  21 

—  29,44 

—  28,89 

45 

=  tt 

52 

44,14 

89 

34.67 

—  20 

46 

53 

14,67 

90 

32^22 

=  îî 

—  28,33 

47 

—    8,33 

54 

42.22 

9i 

32)78 

—  27,78 

48 

-    7,78 

55 

12)78 

92 

33.33 

—   17 

—  27,22 

*9 

—      7,22 

56 

43,33 

93 

33)89 

-   46 

—  26,67 

20 

-  S'6* 

57 

43,89 
4  4,44 

94 

34,44 

—   45 

—  26,44 

24 

—      6,44 

58 

95 

35.oo 

—  i4 

—  25,56 

22 

—    5,56 

59 

45.00 

96 

35,56 

—    43 

—  25,00 

23 

—    5,oo 

60 

4  5,56 

97 

36,4  4 

—    12 

-  24,44 

24 

-    4,44 

64 

46.44 

98 

36,67 

—    44 

-  23,89 

—  23,33 

25 

-  3,8q 

—  3.33 

62 

46,67 

99 

37,22 

—  40 

26 

63 

47,22 

400 

37,78 

:l 

~  22,78 

27 

-    2,78 

64 

17,78 

104 

38,34 

—  22,22 

28 

—    2,22 

65 

48,33 

402 

38,89 
39,45 

-l 

—  24,67 

29 

-    1,67 

66 

18,89 

403 

—  21,44 

3o 

—  .M* 

67 

19,44 

4  04 

4o,oo 

—    5 

—  20,56 

3i 

—  #o,56 

68 

20,00 

io5 

4o,56 

32 

—    0.00 

69 

20,56 

406 

41,12 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


9 


Pour  les  températures  supérieures  à  ioo*  Fahr.,  on  décomposera  le 
nombre  de  degrés  Fahr.  en  un  nombre  entier  de  centaines  et  en  un 
reste.  On  ajoutera  au  chiffre  des  degrés  centigrades  correspondant  à 
ce  reste  et  pris  dans  la  table  102  le  nombre  des  degrés  centigrades 
correspondant  aux  centaines  entières  et  que  Ton  trouvera  dans  la 
table  11. 

Exemple  :       67^  Fahr.  =  600  -f-  74 

Le  74e  degré  Fahr.  correspond  à. . .     a3°.33  centigr.  (Table  10.) 
600  degrés  Fahr.  valent 333  ,33  centigr.  (Table  11.) 

Le  674e  degré  Fahr.  correspond  donc  à  356*,66  centigr. 

(11)  Valeurs  en  degrés  centigrades 
d'une  différence  de  100,  200,  etc....  degrés  Fahr. 


Fabr. 

Centigr. 

Fahr. 

Centigr. 

Fahr. 

Centigr. 

Fahr. 

Centigr. 

• 

4  OO 

55*56 

• 

1000 

• 

555,56 

0 
4900 

4055,56 

• 
2800 

0 
4  555,56 

20O 

141,11 

1100 

644,44 

2000 

1444.44 

2900 

4614,44 

3oo 

166,67 

1200 

666,67 

2400 

4466,67 

3ooo 

4666,67 

400 

222,22 

i3oo 

722,22 

2200 

4222,22 

3ioo 

4722.22 

5oo 

277,78 

4  4oo 

777,78 

2300 

«377,78 

3200 

4777,78 

600 

333,33 

i5oo 

833,33 

afroo 

4  333,33 

33oo 

4  833,33 

700 

388,89 

1600 

888,89 

2ÔOO 

4388,89 

34oo 

4S88,8g 

800 

m.M 

1700 

944,44 

26CO 

1444,44 

35oo 

1944,44 

900 

5oo,oo 

1800 

4000,00 

2700 

i5oo,oo 

36oo 

2000.00 

*•  Fahr.  =  o«,55556  centigr.     !•  centigr.  =  i«,8oo  Fahr. 

5»  centigr.  *=  9*  Fahr. 

Le  32#  degré  Fahr.  correspond  à  o° centigr.    Le  212*  à  +  ioo»  centigr. 

Le  degré  o  Fahr.  correspond  à  —  47,78  centigr. 


(12)  Réduction  des  degrés  du  thermomètre  de  Réaumur. 


Réau- 
mor. 

Centigr. 

Réau- 
mur. 

Centigr. 

Réau- 
mur. 

Centigr. 

Réau- 
mur. 

Centigr. 

• 
1 

2 

3 
4 
5 

• 

1,25 

2,5o 

3,75 

5,00 
6,25 

• 
6 

7 
8 

9 
10 

2*5? 

8,75 
10,00 

41,25 

i2,5o 

0 

44 

42 
43 

*4 
i5 

4  3*75 

45,00 

46,25 
4  7,5o 
18,75 

• 

46 
47 
48 

*9 
20 

0 
20.00 

21.25 

22. 5o 
23,75 

25,00 

10 


AGENDA    DU    CHIHI8TE. 


Réau- 
mur. 

0 

Ceutigr. 

Réau- 
mur. 

Centigr. 

Réau- 
mur. 

• 

Centigr. 

Réau- 
mur. 

Centigr. 

• 

$ 

• 

• 

• 

• 

21 

26,25 

36 

45,00 

54 

63,75 

66 

8s,5o 

22 

27,5o 

37 

46,25 

52 

65,oo 

II 

83,75 

23 

28,75 

38 

47,5o 

53 

66,25 

85.oo 

24 

3o.oo 

39 

48;75 

54 

67,50 

69 

86>5 

25 

34,25 

4o 

5o,oo 

55 

68,75 

70 

87,50 

26 

32,5o 

4i 

54,25 

56 

70,00 

71 

88,75 

27 

33,75 

42 

52. 5o 

57 

71,25 

72 

90,00 

28 

35.00 

43 

53',75 

58 

72,5o 

73 

94,25 

29 

36,25 

44 

55,oo 

59 

73,75 

74 

92,5o 

3o 

37,5o 

45 

56,25 

6o 

75,00 

75 

93,75 

3i 

38,75 

46 

57,5o 

6i 

76,25 

76 

95,00 

32 

4o,oo 

47 

58,75 

62 

77,5o 

77 

96,25 

33 

44.25 

48 

6o,oo 

63 

78,75 
80,00 

7* 

97,5o 
98,75 

34 

42, 5o 

49 

6i,25 

64 

S 

35 

43,75 

5o 

62,5o 

65 

84,25 

400,00 

i°  Réaum.  =  4 ,25o  cent.    *•  cent.  =  o«,8  Réaum.    5°  cent.  =  4°  Réaum. 

o°  Réaum.  correspond  à      o*  cent. 

8o°  Réaum.         —         à  ioo°  cent. 


(13)  Réduction  des  températures  marquées  par  un  thermomètre 
à  mercure  à  celles  qu'indiquerait  un  thermomètre  à  air. 

T  =  degrés  lus  sur  un  thermomètre  à  mercure  A  construit  en  verre  ou  en  cristal. 
I  =  degrés  correspondants  du  thermomètre  à  air,  dans  le  cas  où  A  est  en  cristal. 
V  =  degrés  correspondants  du  thermomètre  à  air,  dans  le  cas  où  A  est  en  verre. 


T 

t 

V 

T 

t 

V 

0 

• 

0 

• 

0 

• 

100 

100 

400 

230 

227,91 

230,45 

410 

109,95 
119,88 

110,02 

240 

237,55 

240,40 

4  20 

1  20.00 

25o 

247,i3 

249,95 
259,80 

430 

429,80 

4  30,03 

260 

256,71 

140 

139,73 

440,40 

270 

266,27 

269,63 

i5o 

149,00 

450,20 

280 

275,77 

279,49 

160 

!  59,49 
169,36 

4  60,26 

290 

285,20 

289,22 
298,95 

170 

4  70,32 

3oo 

294,64 

480 

179,21 

4  80,37 

340 

3o3,99 

3o8,bo 

190 

i8q,04 
198,78 

190,37 

320 

3i3,29 

3i8.26 

200 

200, 3o 

33o 

322,5l 

327,74 

210 

2o8,5i 

240,25 

34o 

334, 6i 

337,47 

220 

21 8,a3 

220,20 

35o 

340,62 

346,35 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


11 


(14)  Correction  des  thermomètres, 

Soit  T  la  température  indiquée  par  le  thermomètre  ;  N  le  nombre  des 
degrés  exprimant  la  longueur  de  ta  colonne  mercurielle  faisant  saillie 
hors  de  l'appareil;  t  la  température  de  la  colonne  prise  au  point 
T  —  £  N  ;  il  faut  ajouter  à  T  le  nombre  de  degrés  suivants. 


N 


T—  *  =  20° 


5o° 


8o° 


400° 


420a 


20 0;06    ......    0,45 

kO 0,42 0,34 

6o 0,48 0,46 

80 0,25 0,62 

400 o,34   0,77 

4  20 0,37 0,92 

440  ......  0,43 4,08 

460 o,4q 4,23 

480 o,5b 4,39  , 

200 0,62 4 ,54 


0,25 0,34 

o,5o 0,62 

0,74 0,92 

0,99 M3 

4.23 4,54 

4^48 1.85 

4,72  2,46 

4,97 M6 

2,22 2,77 

2,46 3,08 


.  0,37 

•  0,74 

.  4,44 

.  4,48 

.  4,85 

.  2,26 

•  2,52 

•  2,96 

.  3,33 

•  3,70 


Section  III.  —  Dilatation. 

(15)  Coefficients  de  dilatation  linéaire  de  quelques  solides 
entre  o°  et  4000. 


Corps. 

Coeffic. 

Corps. 

Coefûc. 

Acier  fondu  recuit 

—  —       —  anglais 

—  trempé 

0,0000 
4443 
4440 
4362 

25o5 
2806 
4933 
2035 
4638 
4  433 

4  552 
4Q04 

2336 
4996 

4458 

4  936 

Bismuth  crist.  moy 

Bois  de  sapin  en  long.. . 

—  —      en  travers, 

—  divers  en  long 

—  —      entravers.. 
Bronze  Cu  46,  Sn  4 

—  Cu86,3;Sn9,7;Zn4. 

—  Cu8,Sn4 

Cadmium 

0,0000 

4  374 

037 

58 
04  à  06 
32  à  64 

4908 

4502 

4847 

34  3o 

80 

4000 
4  200 

o55i 

Alliage,  Pb  a,  Sn  4 

—  Pb7?Sn4 

—  Miroirs  télesc. 

—  CaracLimprim. 

—  Au645,Ag355. 

—  Au879,Ag424. 

—  Au  666,  Cu  334. 

—  Ag74  6.Cu284. 

Aluminium  fondu 

Anthracite 

Caoutchouc  durci 

Charbon  de  sapin 

—  de  chêne 

—  de  cornues 

—  Houille  Charleroi. 
Diamant 

Antimoine  crist.  moy. . . 
Argent  fondu 

2844  1 

0432   I 

12 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Corps. 

Coeffic. 

Corps. 

Coeffic. 

Chlorure  d'argent  fondu 

Cristal  en  tubes 

Ciment  romain 

Cuivre  jaune  (laiton) . . . 

—  —     Cu2,Zni.. 

—  —    Cu3,Zn4.. 
Cuivre  rouge  des  arts . . 
Éiain 

0, 0000 

3294* 
0757 
4435 
4  879 
2058 
2i44 
4698 
2296 

4220 
4440 
4075 
5484 
0868 
0793 

o6q3 

2762 
0849 
o445 

Nickel  réduit    et  com- 
primé   

0, 0000 

4286 
4454 
4489 

442S 
0649 
o43o 

0254 
0Q46 
O89O 
2948 
4039 

6748 
4944 
o457 
297b 
3408 

Or  fondu 

Palladium  forgé  recuit. 
Phosphore. * 

Pierre  à  bâtir,  Saint-Leu 

Vernon-s-Seine 

—  —  calcaire  blanc. 

Platine  fondu. . • 

Fer  doux  forgé . 

—  en  fil 

—     iridié  à  8%.... 
Plomb  fondu 

Fonte  grise 

Glace  ae  —  27  à  —  4°. . 
Granit 

feei  gemme  (0  —  8o°). . . 

Sélénium  fondu 

Soufre 

Spath  fluor  (0  —  ho0).. 
Terre  cuite 

Glace  de  Saint-Gobain. 
Iridium  fondu 

Magnésium  fondu 

Marbre  de  Carare 

Marbre  noir 

Zinc 

—    martelé 

(16)  Coefficient  de  dilatation  cubique  du  mercure,  de  o°  à  ioo0. 

Absolu,  4/555o  =  0,000480480. 
Apparent  dans  le  verre,  4/6480  =  0,0004544. 

(11)  Coefficient  de  dilatation  cubique  du  verre,  de  o°  à  4000. 


Verre 

Coeffic. 

Verre. 

Coeffic. 

Blanc  de  soude 

—  dépotasse 

—  potasse  et  soude. . . 
vert,  tubes 

0  0000 
2584 

2285 

2547 
2299 
2094 
2142 

Verre  ordinaire 

Sable  3,  plomb  2,  alcali  4 

Cristal  ordinaire 

—      Saint-Gobain. . . 
Flint  anglais 

0, 0000 
2764 

2487 

2404 
2673 
2435 
2646 

dur  a  la  potasse 

peu  fusible  français 

—    français 

(16)  Coefficient  de  dilatation 

cubique  du 

verre  (Regnault). 

Intervalle 
de  tempér. 

Cristal   de 
Choisy-le-R. 

0,0000 
227 
228 
230 

Verre 
ordinaire. 

Intervalle 
de  tempér. 

Cristal  de 
Choisy-le-R. 

Verre 
ordinaire. 

o°  à     5o°  . . 
100.. . 
i5o... 

0,0000 
2687 
2764 
2835 

0°  à  200°.. 
25o. . 
3oo.. 

0,0000 
234 
232 

233 

0,0000 

2908 
2982 
3o56 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(19)  Détermination  de  la  dilatation  des  liquides. 


13 


On  détermine  le  poids  d'un  thermomètre  calibré  vide  (tt),  plein 
de  mercure  à  zéro  jusqu'à  la  division  a  près  du  réservoir  (it  -f  P), 
plein  de  mercure  à  zéro  jusqu'à  la  division  6,  au  haut  de  la  tige 
(z-r-P-fp).  Soit  n=6— a  et  D=Ja  densité  du  mercure  à  zéro. 

P  p 

On  a  rr  =  volume  du  réservoir  jusqu'à  a  à  zéro,  ■—=  volume  d'une  di- 
vision à  zéro  ;  il  est  doue  facile  de  connaître  le  volume  à  zéro  d'une  por- 
tion quelconque  de  l'instrument.  Une  certaine  quantité  de  mercore  occu- 
pant à  zéro  le  volume  v,  occupe  à  P  un  volume  calculé  v  f  i  +  Kl);  il  atteint 
alors  la  division  x,  qui  à  zéro  correspond  au  volume  v  .  Onav(i+  Kl) 
=  v'  (i  -f  £,),  $t  étant  la  dilatation  du  verre  de  l'instrument  de  zéro  à 
/•:  on  connaît  donc  <?,.Répétant  l'expérience  avec  le  liquide  à  zéro  et  à/*, 
on  aV'(i+  $t)  =  V  (i  +  X<),X,  étant  la  dilatation  du  liquide  de  zéro  à  t9. 


(20)  Coefficients  de  dilatation  de  quelques  liquides. 


P:  Isidore  Pierre. 


Formule  :  V  =  i  +  at  +  bl a  +  et*. 


K:  H.Kopp. 


Acétone 

Acide  azotique  D  :  4,4o 

chlorhydrique  D  :  4,24. 

sulfurique  D  :  4,85... 

formique 

acétique 

propionique 

butyrique 

valerique 

acétique  anhydre 

Alcool  méthylique 

—  éthylique 

—  amylique 

—  benzylique 

Aldéhyde 

Aniline 

benzine 

Brome 

Bromure  (tri)  de  phosphore. 

—       (bi)d'éthylène(i).. 

Chloroforme 

Chlorure  (per)  de  carbone. . 

per)  d'étain 

(1)  i  —  la  température  centigrade 


a 
0,00 


+43484 
44 

06 
06 

09927 
4  o57 

4  4003 
40464 
40476 

4053 

4434 

40444 
09724 
07873 
45404 
08473 
44763 

40382 

08472 

09627 

4407 

4  4838 

40026 

44328 

—  20°. 


b 

0,00000 


4-  26090 


062514 

04  832 

02182 
-f  05624 

—  0240 
4-  4  838g 

43635 
4-  07836 

—  08565 
-f-  o54  3 

69745 

4-  42776 

—  44744 
+  04367 

4  3465 
4-  46647 

—  08988 

—  03728 
+  09447 


0,0000000 


4-  405683 


o5q65 

09644 

0698 

o542 

08247 

007947 

08744 

4762 

2022 

02725 

» 
00628 
o8o65 
o545 

02523 

4-  01067 

—  474432 

4-  43543 

«5934 

07579 


14 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


a 

6 

c 

0,00 

0,00000 

0,0000000 

P 

Chlorure  (bi)  d'éthylène. . . . 

11189 

-4-  104686 

io34i 

—        (bi)  d'éthylidène.. 

12907 
11286 

—  on83 

2i34 

P 

—        (tri)  de  phosphore . 

4  08729 

0,000017923 

P 

Essence  de  térébenthine 

07 

» 

» 

Éther 

i48o3 
11715 

4  35o32 
—  o5oo8 

4  27 
4  *  3537 

K 
P 

Éther  amylchlor hydrique  . . . 

—    éthyl-acétique 

12738 

4    24Q14 

—  006343 

1*797 

k 

—        —    benzoïque 

093094 
13376 

o5o 

k 

—        —    bromhydrique.. 

+  i5oi4 

169 

oq85 

0621 

P 

—       —    carbonique  .... 

11711 

0526 

k 

—       —    iodhydrique  . . . 

114225 

iq638 
08417 

P 

—        —    oxalique 

10688 

0473 

k 

—    méthyl-iodhydrique. . . 

119959 

2i6332 

ioo5 

P 

Huile  d'olive 

00798 
07U7 
08263 

—  07726 
18095 

08274 

Naphthaline  (i) 

K 

Nitrobenzine 

05225 

4-  01378 

k 

Pétroles   (moyenne) 

07  à  1 
06744 

» 

» 

Phénol 

1721 

—  o5o4i 

K 

Solut.  saturée  de  sel  marin .  • 

o5 

N 

» 

11398         137065 

4  19*22 

P 

Pour  la  dilatation  de  l'eau,  voyez  (56). 
(21)  Coefficient  de  dilatation  de  quelques  gaz  entre  o»  et  1000. 


Gaz. 

il 

s  «î 
.2  e 

fil 

Gaz. 

H 

0  c 
>  0 

.2  a 
8-2 

t.  a 
X  0 

Air  atmosphérique. 

Hydrogène  

Azote 

o,3665 
0,3667 
o,3668 
0,3667 

0,3670 
o,366i 
0,3670 
0,3669 

Acide  carbonique. 
Protoxyde  d'azote. 
Acide  sulfureux... 
Cyanogène  

0,3688 
0,3676 
0^3845 
0,3829 

0,3710 
0,3719 

o,3qo3 

o,3877 

Oxyde  de  carbone. . 

Section  IV.  —  Barométrie. 

Réduction  des  hauteurs  barométriques  à  zéro.    • 

(22)   FORMULE  EXACTE. 

h  —  h    555°    (  4  4.  ki)  h  hauteur  réduite. 

555o  4 t  'H  hauteur  observ.  (corrig.  de  la  capillarité  25) 

t  Température  de  l'expérience. 
k  Coefficient  de  dilatation  linéaire  de  l'échelle, 
(i)  t  =  la  température  centigrade  —  79«,2. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


15 


(M)  SOLUTION  APPROCHÉE. 

Hauteur  à  retrancher  de  la  hauteur  observée  avec  an  baromètre 

gradué  sur  vernie  pour  la  réduire  à  zéro. 

(Correction  addilive  pour  les  degrés  négatifs.)  (Bunsen  ) 

H  :  hauteur  observée.  a  :  hauteur  à  retrancher  pour  t  degrés. 


H  = 

/=4 
2 
3 
h 

5 
6 

7 
8 

9 

40 

7O0 

7o5 

0,121 
0,241 
0,362 
0.483 
o.6o3 
0,724 
0,844 
0.965 
4,086 
4,206 

• 

740 

7 

15 

720 

725 

73o 

0,4  25 
O.250 

0:375 

o.boo 
0.625 

o;.749 
0.87A 

0-999 
4.424 
4.249 

735 
0.426 

0.202 
0:377 

o.5o3 
0,629 
0,700 
0:880 
1.006 

1.4  32 

1,258 

740 

0,427 
0.254 
o.38o 
0.006 
o;.633 
0.760 
0.886 

4,04  3 
4.4  40 
4,266 

a=o,4  20 
0.240 
0^359 

0,479 
0,599 

0,749 
o.838 
o!g58 
4.078 
M9» 

0,424 
0.243 

0.364 
0,486 
0.607 
0:729 
o,85o 
0.972 
4,093 

4,245 

0,4  22 
0.245 

o,367 
0,489 
0,642 
o,734 
0.856 

0^979 

1,404 
4,223 

0.123 

0,a46 
0.370 

°M 
0.616 

0.739 

0.862 

0,986 

4.4C9 
4,232 

0.424 
0.248 
0,372 
0,496 
0.620 
0.744 
0,868 

o.:992 
4,446 
4,240 

H  = 

f=4 

2 

3 

4 
5 
6 

7 
8 

9 

40 

745 

75o 

755 

760 

765 

770 

775 

780 

a=o.4  27 
0,255 
0,382 

0,540 

0,637 
0,765 
0,892 
4,020 

4,*47 
1,275 

0,428 
0.257 
0.385 
0,54  3 
0,642 
0,770 
0,898 
4.027 

4,455 

1.283 

0,4  2Q 

o,258 
0,388 
0.547 
0.646 
0,770 
0,904 
4,o33 

4,463 

1,292 

0,4  3o 

0.260 

0,390 

0,520 

o,65o 
0,780 
0.910 
4 .040 
4.470 

4.300 

0,43l 

0,262 

0,393 

0.024 
0.654 

0:785 

0.946 
4,047 
4.478 
4,309 

0,4  32 
0.263 
0.395 
0,027 
0,65g 
O.790 
0,922 

4  ,o54 
4>86 
1,437 

o,i33 
o,265 
0.398 
o.53o 
0.663 

°,-796 
0,928 
4.064 
4.493 
4,326 

0,4  33 

0,267 
0.400 
o.534 
0.667 
0.804 
0.934 
4.068 

4.204 
4,335 

{%*)  Hauteur  à  retrancher  de  la  hauteur  observée 
avec   un  baromètre  gradué  sur  laiton,  pour  la  réduire  à  zéro. 
(Correction  additive  pour  les  degrés  négatifs.)  (Delcros.) 
H  :  hauteur  observée.  «  :  hauteur  à  retranrher  pour  t  degrés. 


H== 

700 

700 

740 

7i5 

*720 

725 

73o 

735 

74o 

<  =  4 

a=o,u3o 

0,4438 

0,1 1 46 

0,4454 

0,4462 

0,1170 

0,4478 

0.236 

0,4486 

0,4494 

2 

0,226 

0,228 

0,229 

0,234 

0.232 

o,234 

0,237 

0,239 

3 

o,339 

0,344 

0,344 

0.346 

0,349 
0.465 

o.35i 

0,353 

o,356 

o,358 

4 

o,452 

o,455 

0,458 

0,462 

0.468 

o,47« 

o,474 

0,478 

5 

o,565 

0,569 

0.573 

0.077 

o.58i 

o,585 

0,589 

0.093 

o;597 

G 

0,678 

0.683 

0,688 

0,692 

0,697 

0,702 

0,707 

0,742 

0,746 

7 

o?79» 

o,797 

0,802 

0,808 

o,843 

0,819 
o:936 

0,825 

o,83o 

o,836 

8 

0,904 

0,940 

o,9<7 

0,923 

o,g3o 

0,942 

0;9*9 

0,955 

9 

4,017 

4 .024 

i,o3i 

4,039 

1,046 

4,o53 

4,060 

4,067 

4,070 

16 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


H  = 

745 

75o 

755 

760 

765 

770 

775 

780 

*  =  i 

OC=0,1202 

0,1210 

0.1218 

0,1227 

0,1235 

o,i243 

0,125l 

0,1259 

2 

0.2l\0 

0,242 

0.244 

o,245 

0,247 

0,249 

0,25i» 

0,202 

3 

o.36i 

o,363 

0,365 

o,368 

0.370 

0,373 

0,375 

0.378 

4 

o,48i 

o,484 

0,487 

0,691 

0,494 

o7497 

o,5oo 

o,5o4 

5 

0,601 

o,6o5 

0.609 

0,643 

0.617 

0.621 

0,625 

0,629 
0,755 

6 

0,721 

0.726 

o,73i 

0,736 

0,741 

0.746 

0,751 

7 

o.84i 

0,847 

0.853 

0,859 

0,864 

0,870 

0,876 

0,881 

8 

0,962 

0,968 

o,974 

0,982 

0.988 

°;994 

1,001 

1,007 

9 

1  .082 

1,089 

1,096 

i,io4 

1,111 

1,119 

0,126 

i,id3 

Soit  pour  un  baromètre  gradué  sur  veire,  II  —  759™"°  à  23°  :  on  a 
dans  la  colonne  760  : 

Pour  20° 2 ,  600 

3° 0.390 

La  somme...   .      2,990 
retranchée  de  709  donne  pour  H  la  hauteur  réduite  756,01. 

(S4  a)  Hauteur  à  retrancher  de  la  colonne  de  mercure  lue  dans 
un  tube  gi^adué  sur  verre  pour  la  réduire  à  zéro. 


H. 

10° 

12° 

44° 

16° 

18° 

20° 

22° 

24° 

26° 

mm 

100 

0,17 

0,21 

0,24 

0.28 

,  o,3i 

0,35 

0,38 

0,42 

o,45 

l5o 

0,26 

o.3i 

0,36 

0,42 

o,47 

0,52 

0,57 

0,62 

0,67 

200 

0,35 

0.42 

o,48 

0,55 

0,62 

°;69 

0,76 

o,83 

0,90 

25o 

o,/j3 

0.52 

0,64 

0,69 

0.78 

0,87 

0,95 

i,o4 

1,12 

3oo 

0,52 

0.62 

o,73 

o,83 

0.93 

1,04 

i,i4 

1,25 

1,35 

35o 

0,61 

0.73 

o,85 

°;97 

4,09 

1,25 

1,24 

4,33 

1,45 

1,57 

4oo 

o,6q 
0,78 

o,83. 

°;97 

1,41 

1,38 

1,52 

i766 

1,80 

45o 

0,93 

*;°9 

1.25 

1,40 

1,56 

«>7« 

1,87 

2,02 

5oo 

0,87 

i,o4 

1,12 

i,3o 

1,56 

1,7^ 

«>9o 

2.08 

2,2.5 

55o 

°>95 

i,i4 

1.33 

1,52 

*;7* 

*;9° 

2,09 
2,28 

2,28 

2,47 

600 

i,o4 

1,25 

1.45 

1,66 

1,87 

2,08 

2,49 

2,70 

65o 

1,12 

i,35 

i,57 

1,80 

2,02 

2,23 

2,47 

2,70 

2,92 

700 

1,21 

i,45 

4,70 

*,94 

2,18 

2,42 

2,66 

2,9* 

3.o3 

7Î>0 

1> 

1.56 

1,82 

2.08 

2,34 

2,60 

2,85 

3,11 

3,37 

800 

1,38 

1,66 

*<94 

2.21 

$ 

2,77 

3,o5 

3,32 

3,6o 

85o 

^47 

1,76 

2,06 

2,35 

2,94 

3,24 

3,53 

3,82 

900 

1,56 

1,87 

2,18 

2,63 

2,80 

3,ii 

3,43 

3,74 

4,o5 

1000 

1,64 

4.97 

2,3o 

2,96 

3,29 

3,62 

3,94 

4,27 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


17 


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et  ci  ci  ci      en  eo  eo  en      ^t<t«ct-a-      inmioifl 

18 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(  *•)  —  Relation  entre  la  hauteur  barométrique  et  V altitude. 

Soit  h  la  hauteur  do  baromètre  à  une  altitude  donnée,  H  celle  qu'on 
observerait  an  même  instant  à  une  station  d'une  altitude  moindre  et 
située  à  peu  de  distance  delà  première;  si  la  température  aux  deux  sta- 
tions est  *  et  T  on  a,  sans  tenir  compte  de  corrections  qui  intervien- 
nent surtout  pour  l'évaluation  des  hauteurs  de  montagnes  situées  a 
une  latitude  éloignée  de  45*  et  en  appelant  D  la  différence  des  altitudes 
en  mètres 


D  =  18336- 


*  ï  (.  + 


M*  +  T) 


■)■ 


d'où,  si  la  station  inférieure  est  au  niveau  de  la  mer  et  si  l'on  suppose 
la  température  invariable,  on  obtiendra  la  hauteur  réduite  au  niveau 
de  la  mer  par  la  formule 

log  H  =s   log  h  + 


48336  x 


(«  +  —  ) 

\  4000/ 


Aux  environs  de  760""",  une  variation  de  4  millimètre  dans  la  pression 
correspond  à  une  différence  de  4om,5  dans  l'altitude. 


Section  V.  —  Tensions  de  vapeur. 

(tl)  Tension  de  la  vapeur  de  mercure  (Regnaolt). 


Degr. 

Millim. 

Degr. 

470 
480 

Millim. 

Degr. 
290 

Millim. 

Degr. 
440 

Millim. 

0 

0,02 

8,094 

194,46 

4864 

» 

» 

14.000 

3oo 

242,45 

420 

2478 

5o 

» 

0,443 

490 
200 

*4',84 
49,90 

340 
320 

3$ 

43o 
44o 

2533 
2934 
3384,35 

90 

0,544 

210 

26)35 

33o 

450,Q4 

548,35 

45o 

400 

o,746 

220 

34,70 

34o 

46o 

3888 

440 

4,073 

a3o 

45,35 

35o 

663,4  8 

470 

445o 

4  20 

4,534 

240 

58,82 

36o 

797,74 
954,65 

48o 

5o62 

430 

2,475 
3,o5q 
4,266 

200 

75,75 

370 

490 

5764 

440 

260 

96,73 

38o 

4i3q,65 

5oo 

6520,25 

i5o 

270 

423.04 

390 

4346,74 

540 

7354 

460 

5,900 

280 

455,47 

4oo 

4587,96 

520 

8265 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


19 


(«8) 

Tension  de  la  vapeur  d'eau  en  mt 

Uimètres  de  mercure 

dei5 

à  401° 

(Brocii)  et  de  iOi  à  23o°  (Regnault). 

Temp. 
—  *5 

Teusion. 

Temp. 
36 

Tension 

Temp. 
79 

Tension. 

Temp. 

100,0 

Tension. 

Atrcccph. 

4,44 

44,4 

340 

760 

1 

10 

2,40 

37 

46,7 

80 

354 

100,4 

762,7 

5 

3,46 

38 

49:2 

84 

36q 

100.2 

765,5 

4 

3,40 

39 

52,0 

82 

385 

400,3 

768,2 

3 

3,67 

4o 

54,9 

83 

l\oo 

100,4 

774,0 

2 

3,95 

44 

&7,9 

84 

446 

400,5 

773,7 

—      i 

4,25 

42 

64,0 

85 

433 

100,6 

776,5 

0 

4,57 

43 

64,3 

86 

45o 

100,7 

779,3 

+      * 

4,9* 

44 

67,7 

87 

468 

100,8 

782,1 

2 

5*57 

45 

7*  ,4 

88 

487 

100,9 

784,9 

3 

5,6(5 

46 

75,4 

89 

5o6 

104 

787,7 

4 

6,07 

47 

79,* 

90 

525 

5 

6,54 

48 

83,2 

90,5 

535 

102 

846 

6 

6,97 

49 

87,5 

94 

546 

io3 

845 

7 

7,47 

5o 

92> 

94,5 

556 

104 

875 

8 

8,0 

54 

96,7 

92 

567 

405 

906 

4,20 

9 

8,5 

52 

404,5 

92,5 

577 

106 

938 

40 

9-* 

53 

106,7 

93 

588 

108 

4004 

14 

9,8 

54 

112,0 

93,5 

599 

140 

4075 
42b9 

1,40 

12 

40,4 

55' 

147,5 

94 

64Ï 

145 

4^6 

13 

41,1 

56 

4  23,3 

94,5 

622 

120 

4494 

<;96 

*k 

44,9 

57 

*29,3 

95 

634 

125 

4744 

2.  Ho 

15 

42,7 

58 

435,6 

95,5 

6/,5 

i3o 

2o3o 

2,67 

46 

43,5 

59 

442,4 

96 

657 

i35 

2354 

3,40 

:z 

44,4 

60 

448,9 

96,5 

669 

i4o 

2748 

3,57 

45,3 

61 

i56.o 

97 

682 

.45 

3425 

4,4 

«9 

46,3 

62 

463,3 

97,5 

694 

i5o 

3584 

4,7 

20 

*7,4 

63 

470,9 

98 

707 

i55 

4o88 

?>3 

24 

48,5 

64 

478,9 

98,5 

720,0 

160 

4652 

6,4 

22 

49,6 

65 

187,1 

98,6 

722,6 

4  65 

6274 

6>3 

23 

20,8 

66 

495,7 

98,7 

725,3 

170 

5q62 

7,* 

2k 

22,4 

67 

205 

98,8 

727,9 
73o,5 

175 

6747 

8.8 

25 

23,5 

68 

244 

98,9 

180 

7546 

9,9 

26 

25 

69 

223 

99, 0 

733,2 

4  85 

8644 

11,1 

27 

26,0 

70 

233 

99,4 

735,8 

190 

9443 

42,4 

28 

28,4 

7i 

244 

99,2 

738,5 

195 

40520 

43,9 

29 

29,7 

72 

254 

99,3 

74i,4 

200 

4468Q 
42956 

44325 

45,4 

3o 

34,5 

73 

26.5 

99-4 

743,8 

205 

47,5 

3i 

33,4 

74 

277 

99,5 

746,5 

240 

48.8 

32 

35,3 

75 

289 

99, 6 

749,2 

245 

45804 

20,8 

33 

37,4 

76 

3oi 

99,7 

754,9 
754,6 

220 

47390 

22,9 

25,3 

34 

39,5 

77 

344 

99,8 

225 

49097 

20926 

35 

44,8 

78 

1  327      II  99,9    757-,3 

230 

27,5 

htm.., 
Te«p. . 


2  3  4         5         6        7 

120,6  i33,9  4  44,0  452,2  459,2  465,3 


8 
470,8 


40    45   20   2a 
480,3  499  243  22r 


20 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(*8  et)  Tension  de  vapeur  de  divers 

corpi 

en  millimètres 

de  mercure. 

Naphtaline. 

Benzophénone. 

Soufre. 

210,8 

722,0. 

0 

247,2 

745,4 

3o3°,7 

723, Q 

724,8 

0 
3o5,4 

744,7 

390 

272 

9 

723.7 

3 

747,i 

8 

2 

746,2 

4oo 

329 
395 

2l6,0 

725,3 

4 

748,8 

9 

726,3 

3 

747,» 

410 

1 

727,0 

5 

75o,5 

3o4,o 

727,8 

4 

749,4 

420 

472 

2 

728,4 

6 

752,2 

4 

729,3 

b 

75o,Q 
752,5 

43o 

564 

3 

73o,3 

7 

753,9 
755,3 

2 

73o,9 

b 

44o 

663 

4 

732.0 

8 

3 

732,4 

7 

754,o 

444 

708 

5 

733,6 

9 

757,0 

4 

733,9 

8 

755,6 

445 

720 

6 

735 ,3 

218,0 

760,7 

5 

735,4 

„  9 

757,2 

446 

734 

7 

737,0 

4 

762,5 

6 

737,0 

3o6,o 

708,7 

447 

743 

8 

738,7 
74o,3 
742,0 
743,7 

2 

764,2 

7 

738,5 

4 

760  ,3 

448 

755 

9 

3 

765,9 

8 

74o.4 

2 

764,9 
763,5 

449 

767 

217,0 

4 

7b7,3 

9 

744,6 

3 

4bo 

779 

217,4 

3o5 

743,4 

4 

765,4 

460 

9*3 

(%&  b)  Température  critique. 
C'est  le  degré  de  température  auquel  le  gaz  ne  peut  se  liquéfier  sous 
aucune  pression;  c'est  aussi  son  point  d'ébullition  absolu. 


Gaz  ou  vapeur. 

Temp. 
crit. 

Press, 
en  atm. 

Gaz  ou  yapeur. 

Temp. 
crit. 

Press, 
en  atm. 

Acétate  d'éthyle 

—  de  méthyle. 

Acétone 

Acétylène 

Acide  carbonique 

—  chlorhydr.. 

—  sulfureux.. 
Air 

239,8 
229,8 

232,8 

37,  o5 

32,0 
54  ,25 

455,4 
-458 
234,3 

—  423,8 

291,5 

4  48 

42.6 
57,6 

52,2 

77,o 

78,Q 
•  4, 5 
64,5 
42,4 
9o,5 

Chloroforme 

Chlorure  de  urb.(per). 

—    d'éthyle. 

Eau 

260 

277,9 
482,6 
423 
«95,5 
92 

230,0 

—  <74,2 

—  0,5 

—  75,7 

— 4o5,4 
273 

£5'9 

58,4 
52,6 

4o 
58 
48,7 
98,9 
460 
46,8 
48,7 
77,9 

Ether 

Ethylène 

Formiated'éthy). 

Hydrogène 

—      silicié.. 

Méthane 

Oxygène  

Sulfure  de  carbone. 

Alcool 

Azote 

Benzine 

Chlore 

(*9)  Liquéfaction  des  gai. 
M.  Caillelct  à  l'aide  d'une  pression  extrêmement  forte  transmise  par 
une  colonne  mercurielle  a  transformé  en  liquides  le  bioxyde  d'azote, 
l'acétylène  et  Vhydrure  âtéthyle.  La  tension  du  bioxyde  d'azote  li- 
quide à  —  il*  est  de  104  atm.  Celle  de  l'acétylène  à  +  i°  de  48  atm., 
a  +  40°  de  63  atm.,  à  -f-  48°  de  83  atm.,  à  -f-  3i°  de  io3  atm.,  celle  de 
l'hydrure  d'éthyle  à  +  4°  de  46  atm.  Les  autres  gaz  réputés  permanente, 


AGENDA    DU    CHIMISTE 


21 


oxygène,  oxyde  de  carbone,  gaz  des  marais,  azote,  hydrogène,  soumis 
à  une  pression  de  i5o  à  3oo  atm.  ne  se  sont  pas  liquéfiés;  mais  lorsqu'on 
a  fait  cesser  subitement  la  compression,  le  froid  produit  par  la  détente 
a  déterminé  la  formation  d'un  brouillard,  c'est-à-dire  ta  liquéfaction 
d'une  portion  du  gaz  en  gouttelettes. 

M.  Raoul  Pictet,ense  servant  du  froid  produit  par  l'évaporation  de 
l'acide  sulfureux  liquide  dans  le  vide,  a  pu  condenser  l'acide  carbonique 
et  le  protoxyde  d'azote  en  grandes  masses  et  sans  atteindre  de  pres- 
sions excessives  ;  en  faisant  volatiliser  à  leur  tour  ces  gaz  liquéfiés 
dans  le  vide,  il  a  réussi  à  atteindre  une  température  qu'il  a  évaluée 
à  —  43o°  et  *4o°.  Soumis  à  ce  froid,  Y  oxygène  produit  par  la  décom- 
position du  chlorate  de  potasse  en  vase  clos  s'est  liquéfié  sous  l'effort 
de  sa  propre  pression. 

Uéthylène  liquéfié  par  M.  Cailletet  bouta  —  4o5°;  son  ébullition 
dans  le  vide  permet  d'atleindre  —  *36°  du  thermomètre  à  hydrogène, 
température  où  l'oxygène  se  liquéfie  en  masse  sous  22  atmosphères. 
Il  bout  à  —  <84  sous  0,76  pression.  L'azote  et  l'oxyde  de  carbone 
liquéfiés  de  même  bouillent  à  —  494  (Cailletet,  Wroblewski). 


(30 


1)   Tension  de  vapeur  de  quelques  gai  liquéfies, 
en  centimètres  de  mercure  (Regnàult). 


2 

0. 

a 

H 
O  S 

«0 

11 

57.6 

sa 
«.g 

58 

2.2 
86 

9i 

Us 

es 

P 

Acide 
;             car- 
bonique. 

ai 
•0  . 

Il 

1 

a 
« 

U 

—  3o 

28,7 

—  25 

37,4 

m' fi 

72 

440 

375 

i3oo 

4570 

—  20 

48 

88 

88 

140 

444 

45i5 

4  760 

79 

—  45 

6o,8 

408 

408 

174 

520 

4760 

4970 

444 

—  40 

76,3 

434 

434 

2*5 

608 

2o35 

2200 

440 

—  5 

fyl 

4  57 
488 

458 

262 

707 
824 

2345 

2460 

*74 

0 

446,0 

i89 

225 

3i8 

2700 

2740 

204 

5 

442 

223 

383 

900 

3070 

3o6o 

240 

40 

480 

263 

267 

457 

4090 

4200 

35oo 

3420 

290 

i5 

206,5 

3o8 

3i3 

542 

3965 

3780 

335 

20 

246 

359 

367 

63q 

748 

4445 

4470 

4200 

38o 

25 

292 
343 

4i5 

427 

l600 

5020 

4670 

3o 

478 

494 

870 

4800 

56io 

5470 

35 

402 

570 

4007 

2020 

6245 

573o 

... 

4o 

467 

4460 

2260 

6920 
7332 

634o 

45 

54o 

... 

4  33o 

2500 

5o 

622 

. .  • 

45i6 

2780 

55 

742 

•  •  • 

4722 

3070 

.... 

.... 

::: 

60 

812 

4950 

3375 

•  •  • . 

.... 

... 

Potat 
Maallilioa 

— 40,08| 

-23,65 

-23,73 

-38,5 

—64,8 

-78,2 

-«7,9| 

-20,7j 

22 


AGENDA     DU    CHIMISTE. 


Chlorure 

de 
cyanogène. 


Trichlorure 

de 
phosphore. 


oooo^  c^-ct  ci^ cj^  t^oo  <t -*f 
cb^-**  r^^oô^  o  cToo"  «  ccT  r^ 
*  «  o-c©  o  -=f  o  r-co  oo 
*•*.««  etco  -et 


Bromure 
d'éthylène. 


ooeo 


va  st  **(£,  ^t    . 


>  o  o  *h  «T  cC-eKcT  cts-c*  cT  o>  o  «st  ef m  co  t-~oo  <o  ci  t-»  - 


Acétone. 


Iodure 
d'éthyle. 


•  oo  oo  «  o\o  oô  *T<t  a>  aS«at  r>  c^ 

•  *   Cl-a-^OoO    *•<£>    ««   1^-lOlOcO   <T> 
• «*    •*    01    «CO-StiTSCO 


CTïCl  <*  CI 


Bromure 
d'éthyle. 


c^ctj^uo  r^  r-»in  ci  co  «  un  ctïoci  ««tooeo 


i  •"  ■*«  CO  CT>  **  oco  ^»  oo 

>  *tO  oc^coeocoto  *  r- 

•*  -*  a  ci  co  -ctte^  oo  a> 


Chlorure 
d'éthyle. 


oo^  e%ia  •«■  to  a* 
k  oo*  oco"  aî  <£  a>  ci 

k  •«•  CO  «3-tO  CTîCO  CD 


aj  ^-^  ^^ 
t^o  cf-^-:?  c? 
«  oo  -ct-m  r-oo 


Tétra- 
chlorure 
de  carbone. 


^inoo^ ^co  c^ r^ r^«=f  r-     co co^«st -et  q* 

^«•fitcDoo  »  «ctoo  co  a>t~-LOur5co  oro 
»  <*  «•»  ci  cico  -d-incD  r~0"> 


Benzine. 


Chloro- 
forme. 


cT  ^T  cf -sF  r^  «  oô 


t-*  o^Vo  «  «^  ^Tco*  cT  ci  co  r-  .^ 
wmio  >  o,co  r~  ci  oo  uî  co  «  oo 

mf  i«    m*    Cl    CICO-^OVD 


•  to  «sf  r-coin*.^  oVoco  *  co  oo  o  oo  co 

•  *  ««m  t-  o  -cJ-oo  •«*  *«  (Tao  o  ei  r» 
• «  *  «  «rom  -a-tô  r~oo 


J 


Essence  de} 
térében- 
thine. 


1  *"to  r-  CT>-stiO  \a  wn 


ci 

ai 


Sulfure 
de  carbone. 


■et  r^  of  ôi  à^co'  ~>£-*o\f)  ooeieitomooo 

«*   ^i   d^tCDOO    ^iO    OCOCO   *   -^COCO   * 
*    •*»   Cl   «00  -CfiOCO  t^Oï 


Éther. 


CWÎ  «^  f-CO  lO   f"-iO  Lft  Lf5  CO 

tcT  -^,oô>oo>  cTco"  o\d%  cT  6*  cT  o  lo  ^  « 

^  «  « -3-<x-  oï«  r>co  o  a>o>M  r* 

<*  -^  c«  eo  co  ^tco  r- 


Alcool 

méthyli- 

que. 


o  o  ^«  «  uî  oouî  «stooooin  -st-5focr>-ïto<*«> 
■^  ci  co  m  oo  ci  r--cr  c*  co  r-co  co 


S 


Alcool. 


»  eo  o  r~oc  ci  co  io  oo 


o  c  *•  «  <t  r-co  «  lo  •«!■>»«  oo 


«  lo  ^f  ^.  oo  <yxo  mm  r»* 
Cicoiooo  ^<c£»ro  ci  cicoco 
*•  «  «  co  «cj-to  r- 


Tempérât.  | 


i  i 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


23 


Section  VI.  —  Détermination  des  densités. 

(3t)  Réduction  des  pesées  au  vide. 

Soit    m  le  poids  apparent  du  corps  dans  l'air  ; 

a  le  poids  du  centimètre  cube  d'air,  à  la  température  et  pres- 
sion  actuelles  (table  40),   en  tenant  compte  de  son  état 
hygrométrique  :  en  moyenne  a  =  0,0012; 
s  la  densité  du  corps  pesé  ; 
d  la  densité  des  poids. 
En  négligeant  de  très  petites  corrections,  le  poids  réel  du  corps  dans 

le  vide  est  p  —  m  -f-  ma 


(ï      d)' 


Si  Ton  connaît  la  densité  approchée  s,  qui  peut  se  déduire  d'un  pre- 
mier calcul,  et  si  l'on  pèse  avec  des  poids  de  laiton  de  densité  8,4, 
la  formule  se  simplifie  et  devient  p  =  m  -f-  mk. 


Densité 

k 

Densité 

k 

Den- 
sité. 

k 

Densité 

k 

8 

s 

s 

8 

0,00 

0,00 

0,000 

0,0000 

0,60 

+  486 

0,92 

+  416 

4,8 

+  52 

40 

—  23 

O.70 

457 

0,94 

443 

*>9 

S 

44 

34 

0,72 

i52 

0,96 

440 

2,0 

42 

43 

o,74 

448 

0,98 

408 

2,5 

34 

43 

5o 

0,76 

444 

4,0 

406 

3 

26 

44 

57 

0,78 

440 

<>* 

095 
086 

3,5 

20 

45 

63 

0,80 

436 

*,2 

4 

46 

46 

68 

0,82 

432 

4,3 

O78 

5 

097 

47 

72 

o,84 

428 

4,4 

074 

6 

057 

48 

II 

0,86 

425 

4,5 

066 

7 

029 

*9 

0,88 

422 

1,6 

064 

8 

+  007 

20 

83 

0,90 

+  "9 

..,  1 

-f  o56 

9 

—  009 

24 

86 

(33)  Densité  des  solides. 

Méthode  du  flacon.  —  i°  On 'fait  la  tare  totale  du  flacon  plein 
d'eau  bouillie  (ou  d'un  liquide  de  densité  connue)  et  du  corps  dont  on 
cherche  la  densité. 

20  On  enlève  le  corps  et  on  le  remplace  par  les  poids  p. 

3°  On  plonge  le  corps  dans  le  flacon,  on  l'expose  dans  le  vide  pour 
chasser  les  bulles  d'air,  on  essuie  bien,  on  affleure  exactement  au 
trait  et  on  remet  le  tout  sur  la  balance  :  il  faut  maintenant  remplacer 
les  poids  p  par  les  poids  p'. 

Soit  d  la  densité  de  l'eau  ou  du  liquide  à  la  température  i°,  a  le 
poids  du  centimètre  cube  d'air   dans  les  conditions  de  l'expérience 


24  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

(table  40), la  densité  du  corps  est  D  =  ^ gfr— P~/     a.  (Ce  second 

terme  est  souvent  négligé.) 

La  densité  d'un  liquide  à  1°  est  connue  quand  on  connaît  sa  den- 
sité à  o°  et  son  coefficient  de  dilatation  k  :  dt  = 


i-\-kt 

On  peut  aussi,  dans  le  cas  de   l'eau,  ramener  le  poids  p  au  vide 

(table  32),  ramener  p'  à  o°  ou  45°  (table  41),  ce  qui  donne  le  volume 

réel  v  du  corps  à  o°  ou  4  5°  (son  coefficient  de  dilatation  étant  le  plus 

P 
souvent  négligeable),  et  alors  on  aD=-, 

Par  la  balance  hydrostatique.  —  Les  formules  sont  les  mêmes  ; 
p  reste  le  poids  du  corps  dans  l'air  et  p'  devient  la  perte  de  poids 
dans  l'eau  ou  le  liquide  employé. 

Par  le  voluménomètre.  —  Soit  V  le  volume  du  récipient,  v  celui 
de  la  boule,  H  la  pression  barométrique,  h  la  diminution  de  pression 
quand  on  augmente  la  capacité  Y  de  celle    v  en  faisant  écouler  du 

mercure.  Le  volume  x  du  corps  est  V  — v  — r- — et  sa  densité  -. 

Si  on  Qpère  par  compression,  h  devient  la  pression  additionnelle  et 

on  a  a?  =  V— v  r-* 
h 

Dans  ce  dernier  cas,  on  peut  aussi  opérer  en  faisant  une  expérience  a 

blanc,  le  récipient  étant  vide.  Soit  h'  la  nouvelle  pression  additionnelle, 

V  hf 
nécessairement  plus  faible  que  h  :  x  =  V r-  • 

Le  voluménomètre  ne  s'applique  pas  aux  corps  poreux  qui  ont  la 
propriété  de  condenser  les  gaz  (par  exemple,  le  charbon)  ;  on  s'en 
aperçoit  lorsque  les  expériences  par  compression  et  par  diminution 
de  pression  conduisent  à  des  chiffres  différents,  ou  que  la  pression  ne 
reste  pas  constante  après  quelques  minutes. 

(34)  Densité  des  liquides. 

Méthode  du  flacon.  —  Soit  p  le  poids  du  flacon  vide  et  bien  sec; 
on  remplit  celui-ci  d'eau  à  la  température  de  o°;  on  le  pèse  (avec  des 
poids  de  laiton),  et  de  la  différence  avec  la  première  pesée,  qui  est  le 
poids  apparent  de  l'eau,  on  calcule  à  l'aide  de  la  table  32  le  poids  réel 
de  l'eau  à  o°  contenue  dans  le  flacon  ;  ce  nombre  de  grammes  mul- 
tiplié par  0,999874  donne  la  capacité  réelle  du  flacon  à  o°  en  cent. 
cubes.  Il  est  facile  d'en  déduire  la  capacité  du  flacon  à  la  température 
£°,  connaissant  le  coefficient  de  dilatation  cubique  du  verre  =  0,00002 5 
ou  du  cristal  —  o  ,000023  (17).  La  table  41  dispense  d'une  partie  de 
ces  calculs;  il  suffit  de  multiplier  la  différence  entre  les  poids  du 
flacon  plein  d'eau  et  vide  par  le  facteur  R  ou  R'  pour  avoir  la  capacité 
du  flacon,  en  admettant  pour  le  vase  en  verre  le  coefficient  de  dilata- 
tion cubique  o,oooo25. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  25 

On  remplit  alors  le  flacon  du  liquide  en  expérience  à  *°.  Soit  p'  le 
poids  observé;  p' — p  est  le  poids  apparent  du  liquide.  En  divisant  ce 
nombre  par  le  volume  du  flacon,  on  calcule  la  densité  approchée,  qui 
sert  à  ramener  la  valeur  p'  —  p  au  vide  (table  32),  et  ce  poids  cor- 
rigé, divisé  par  le  volume  du  flacon  à  la  température  de  l'observa^ 
tioo,  donne  la  densité  vraie. 

Méthode  du  flotteur,  —  On  pèse  le  flotteur  dans  l'air,  puis  dans 
l'eau.  Soit  m  le  poids  apparent  du  flotteur  dans  l'air,  ula  perte  de  poids 
apparente  dans  Veau  ;  on  calculera  le  volume  réel  du  flotteur  exacte- 
ment comme  on  calcule  la  capacité  du  flacon,  en  prenant  u,  perte  de 
poids  dans  l'eau  à  t°,  à  la  place  du  poids  apparent  de  l'eau  contenue 
dans  le  flacon  ;  on  notera  une  fois  pour  toutes  le  poids,  dans  le  vide, 
du  flotteur,  soit  p}  et  son  volume  v  à  o°,  ce  qui  permet  de  connaître 
son  volume  à  t°. 

Soit  alors  p'  son  poids  dans  un  liquide  quelconque,  la  densité  de 

P  ~~  &' 
ce  liquide  sera  - — — ,  à  la  température  de  l'observation. 

Il  y  a  avantage  à  avoir,  comme  dans  la  balance  Mohr-Westphal 
ou  Dalican,  des  flotteurs  dont  la  boule  renferme  un  réservoir  thermo- 
métrique et  d'un  volume  de  io  ou  100  ce.  à  i5°,  avec  des  cavaliers 
dont  le  poids  est  en  rapport  décimal  avec  le  poids  d'eau  déplacé  par 
le  flotteur. 

(35)  Densités  des  vapeurs  par  la  méthode  de  Gay-Lussac. 

i°  On  pèse  dans  une  ampoule  ou  un  très  petit  flacon  quelques  déci- 
grammes  de  matière  (P*1"}. 

2°  On  chauffe  le  bain  d'huile  jusqu'à  T°  en  agitant  constamment,  et 
on  lit  à  cette  température  le  volume  V  de  la  vapeur  dans  i'éprouvette 
graduée. 

3°  On  mesure  la  hauteur  de  la  colonne  de  mercure  h  depuis  le  ni- 
veau extérieur  dans  la  marmite  jusqu'au  sommet  du  ménisque  dans 
I'éprouvette, 

4°  On  lit  la  hauteur  du  baromètre,  on  la  réduit  à  zéro  et  on  en  re- 
tranche la  tension  de  la  vapeur  de  mercure  à  T°  :  on  a  ainsi  la  hau- 
teur H.  (Voir  table  30.) 
K= coefficient  de  dilatation  cubique  du  verre.  (Voir  tables  18  et  42.) 

V  (i  +  KT)  o.ooiagSa  [ll-AggjJ 

A= («+o,oo367.T)76o ~  =  P°id8   d'Un   Y°lnme 

d'air  égal  à  celui  de  la  vapeur  dans  les  mêmes  circonstances.  (Voyez 
pour  le  calcul  les  tables  4â  et  45.) 

p 
D=-=  densité,  ou  poids  spécifique  par  rapport  à  l'air. 

log   760  =2,8808436 

log  0,001293487  =  3,1146613 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(36)  Densités  des  vapeurs  par  la  méthode  d'Hofmann. 

Même  formule  que  pour  la  méthode  de  Gay-Lussac.  On  réduit  la 
hauteur  h  à  zéro,  en  supposant  que  le  mercure  possède  la  tempé- 
rature de  la  vapeur  T  dans  la  partie  située  dans  le  manchon,  et  la 
température  de  la  cuve  t  dans  la  partie  qui  est  en  dehors. 


(M)  Densités  des  vapeurs  par  ta  méthode  Dumas, 

i*  On  lare  le  ballon  plein  d'air  sec  à  la  température  1°  et  à  la  pres- 
sion (réduite  à  zéro)  H. 

3°  On  introduit  le  liquide  dans  le  ballon,  on  le  chauffe  et  on 
le  ferme  à  T°  (degrés  du  thermomètre  à  air,  table  13),  en  fondant 
le  col  le  plus  près  possible  de  la  surface  de  l'huile.  On  l'essuie  tiède 
et  on  pèse  froid.  On  détermine  ainsi  l'excès  de  poids  du  ballon  plein 
de.  vapeur  sur  celui  du  ballon  plein  d'air,  c'est-à-dire  P<r  à  la  pression 
(réduite  à  zéro)  H'. 

3°  On  remplit  le  ballon  de  mercure  et  Ton  mesure  ce  mercure 
dans  une  éprouvelte  graduée  supposée  jaugée  à  zéro  ;  on  a  ainsi  le 
volume  du  ballon  à  zéro.  Y  cent,  cubes. 

Soit  K= coefficient  de  dilatation  cubique  du  verre  (18  et  42). 

V(4+KOO,0012Û,32.H  .,      ,      .,  .  ,  .  . 

p=-~ — \ — '   '     „Jg —  s»  poids  de  l'air  sec  contenu    dans    le 
r        (i  +0,00367.0760  r 

ballon.  (Voyez  pour  le  calcul  43  et  45.) 

B=p+Ps=  poids  de  la  vapeur  seule  (si  P  est  négatif,  il  se  retranche). 

.      V(i+KT)o,ooi2932.H'  .,     ,,  .  ,,  .    ,     ,  ,       . 

À =—7 — Je    rrx   c —  =  P01ds  d'un  volume  dair  égal  à  celu 

(i  -j-  0,00067.  T)  700 

de  la  vapeur  dans  les  mômes  circonstances.  (Voyez  pour  le  calcu 
43  et  45.) 

D  =  -r  =  densité,  ou  poids  spécifique  par  rapport  à  l'air. 

Si  l'on  a  constaté  l'existence  d'une  bulle  d'air  occupant  V  cent 
cubes  à  t"  et  à  la  pression  H",  son  poids  sera  donné  par  la  formul 

it=7 — •°^00i29  2-        ,  et  ja  densité  deviendra  D  =  -r— -^' 
(4+0,00367.*")  760  A— w 

(Voyez  35,  les  log   760,  0,0012932.) 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  27 

(38)  Méthode  de  V.  et  C.  Meyer. 
Si  l'air  déplacé  est  mesuré  sur  l'eau,  en  égalisant  les  niveaux,  on  a 
la  formule 

P.760  (1  +  o,oo3665.  t) 

~~     (H  — /ijV.  0,001 293    ' 
dans  laquelle  P  est  le  poids  de  la  substance,  t  la  température  am- 
biante, H  la  pression  barométrique,  h  la  tension  de  la  vapeur  d'eau  à 
1°  et  V  le  volume  d'air  mesuré. 

Nota.  —  Densités  théoriques  des  vapeurs,  —  Soit  d  la  densité  par 
rapport  à  l'air,  dxi4,44  sera  la  densité  par  rapport  à  l'hydrogène  et 
dX28,88  le  poids  moléculaire,  la  molécule  occupant  le  même  espace 
que  2  atomes  d'hydrogène. 

On  peut  calculer  directement  les  densités  des  vapeurs  par  rapport  à 
l'hydrogène,  en  substituant  dans  la  formule  de  A  des  tables  35  et  37, 
au*  poids  du  cent,  cube  d'air,  celui  de  l'hydrogène  0.0000896 
(log  5,9522014),  et  au  coefficient  de  dilatation  de  l'air,  0,00367,  celui 
de  l'hydrogène  o,oo366.  S'il  reste  une  bulle  d'air  (37),  on  aura 


A'- 


44,44 

(39)  Densités  des  gaz. 
Méthode  Chancel.  —  Le  ballon  est  jaugé  à  l'eau,  puis  pesé  vide; 
soit  p  son  poids.  On  calcule  une  fois  pour  toutes  le  volume  v  de  Pair 
qu'il  renferme  (table  41),  et  le  bouchon,  une  fois  graissé  ou  vaseline, 
n'est  plus  dérangé.  Il  est  bon  de  faire  la  tare  avec  un  ballon  de  môme 
Tolume  extérieur.  —  Par  la  tubulure  du  col  on  fait  arriver  le  gaz 
lavé  et  bien  desséché  et  au  robinet  on  adapte  un  tube  en  verre  assez 
loog  dans  lequel  est  un  thermomètre  sensible;  pour  les  gaz  plus  légers 
que  l'air,  on  retourne  l'appareil  le  bouchon  en  bas.  Quand  on  juge 
que  l'air  est  déplacé,  on  tourne  le  bouchon,  on  lit  le  baromèlre  H  et  le 
thermomètre  t\  on  ferme  le  robinet  et  on  note  le  poids  p'  du  ballon. 
La  différence  p' — p  est  ajoutée  au  poids  de  l'air  contenu  dans  le  ballon, 
calculé  aux  mêmes  température  et  pression  (table  40);  si/?  >  p'}  on  re- 
tranche du  poids  de  l'air  la  différence  »  — p\  SoitP  le  nombre  obtenu  :  la 

densité  du  gaz  est  égale  à    '  „     — ''  \  .  Pour  4  +  af ,  voyez  table  43. 
B  °         v.  H.  0,0012932  '  J 

Valeur  du  log  ~-^—t — p-— :  inverse,  à  retrancher,  voyez  table  45. 
7bo(i-|-aO 

Méthode  Bunsen.  —  On  remplit  Péprouvette  d'air,  on  l'enfonce  dans 
le  mercure  jusqu'au  trait  circulaire  qu'on  vise  avec  une  lunette  ;  on 
ouvre  le  robinet  et  on  note  le  temps  t  écoulé  entre  le  passage  des  deux 
repères  noirs.  On  enlève  l'ajutage,  on  remplit  la  cloche  de  gaz,  on  re- 
met en  place  et  on  note  le  temps  t  ;  on  prend  les  moyennes  de  deux  ou 

trois  observations.  La  densité  du  gaz  =  -^ . 


28 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(  40)  Poids  (Tun  litre  d'air  et  d acide  carbonique  secs  en  grammes 
à  différentes  températures  et  pressions. 


40 

Air  =  i 

*' 

• 

Acide  carbonique  = 

77 

73 
,198 

74 
,245 

75 

76 

77 

74 

75 

76 

,2,34 

,248 

,264 

,8244 

,8493 

,8743 

,8993 

il 

494 

244 

227 

243 

260 

8l64 

84i3 

8662 

8910 
8827 

42 

4Q0 
486 

206 

223 

239 

235 

255 

8o84 

8334 

5573 
8/198 

43 

202 

248 

25l 

8oo4 

8254 

8745 

44 

4  82 

498 

244 

230 

246 

7Q23 
7844 

8470 

844  7 

8663 

4b 

478 

494 

240 

226 

242 

8086 

8334 

8577 

ib 

474 

4Q0 
I&5 

206 

222 

238 

7676 

8oo3 

8248 

8492 

47 

469 

4  65 

204 

248 

234 

7949 
7835 

8462 

84o6 

48 

48l 

497 

243 

229 

225 

7592 

8078 

8324 

<9 

464 

4  77 

4Q3 

4  8q 
4  85 

209 

205 

75o8 

775o 

7992 

8234 

20 

157 

4  73 

224 

7423 

7665 

7906 
7848 

8447 

21 

454 

46q 

201 

247 

7338 

753o 

8o59 

22 

i5o 

4  65 

484 

497 

2l3 

7254 

7443 

773o 
7644 

7970 

23 

446 

464 

477 

493 

489 

4  85 

209 

7464 

7355 

7880 

24 

442 

458 

469 

204 

7075 
6985 

7265 

7554 

7789 

2b 

4  38 

4  54 

200 

7475 

7460 

7697 

(41)  Capacité  des  vases  de  verre  (Landolt  et  Bornstein). 
Soit  P  le  poids  de  mercure  ou  d'eau  contenu  dans  un  vase  de  verre 
à  t°,  pesé  à  76on,m  avec  des  poids  en  laiton.  On  aura  le  Volume  \ 
en  ce,  à  la  température  *°  de  l'observation,  par  la  formule  V  =  PR, 
et  ce  volume  ramené  à  o°;  à  45°  ou  à  200  par  la  formule  V  =  PR'. 


i° 

Vases  jaugés  au  mercure. 

Vases  jaugés  à  l'eau. 

"  R 

R'FiF 

lTirï50 

R'  à  20° 

R 

R'àlF 

RTTls0 

R'  à  20° 

0,073 

0,073 

0,073 

O.073 

4,00 

1,00 

1,00 

4  ,00 

0 

(i)55o5 

55o5 

5781 

5873 

(1)4  26 

426 

463 

476 

43 

7243 

7003 

7280 

7372 

465 

4  33 

470 

483 

44 

7376 

7118 

7395 

7487 

478 

443 

484 

493 

4b 

75io 

7234 

7540 

76o3 

492 

4  55 

492 

200 

46 

7644 

7349 

7626 

7748 

207 

167 

204 

247 

47 

7778 

7464 

7744 

7833 

223 

480 

248 

23o 

48 

794  4 

7^79 

7856 

7948 

240 

495 

233 

245 

49 

8o45 

7694 

7974 
8086 

8o63 

258 

244 

248 

261 

20 

84  79 

7809 

8479 

278 

228 

266 

278 

24 

8342 

7924 

8204 

8294 

299 

246 

284 

296 

22 

8446 

8o4o 

8346 

8409 

320 

265 

3o3 

3i5 

23 

8579 

81 55 

8432 

8524 

343 

285 

322 

335 

24 

8743 

8270 

8547 

863q 
8755 

366 

3o6 

343 

356 

25 

8847 

8385 

8662 

390 

327 

365 

378 

26 

8980 

85oo 

8777 

8870 

4i7 

352 

390 

402 

1.  Il  faut  lire  0,0735505  et  1,00126  ;  de  mè 

me  pour  les  autr 

es  nombi 

res. 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 

(4£)  Multiples  du  coefficient  de  dilatation  cubique 
du  verre  (Regnault). 


29 


1 

dco*à40o< 

1 

deo»ài5o° 

1 

de  o»  à  2008 

4 

de  o9  à  25o« 

de  o»  à  3oo 

0,0000276 

0,0000284 

0,0000294 
o.oooo5  8  2 

0,0000298 

4  o,oooo3o6 

2 

o,oooo552 

2 

o,oooo568 

2 

2 

0,0000596 

2  0,0000642 

3 

0.0000828 

3 

o,oooo852 

3 

0,0000873 
0,0004464 

3 

0,0000894 

3  0,0000948 

4 

0,0004404 

4 

0,00011 36 

4 

4 

0,0004492 

4  0,0004224 

5 

0,0001 38o 

5 

0,0001420 

5 

o,ooo4  455 

5 

0,0004 4go 
0,0004788 

5  0,0001 53o 

6 

0,0004656 

6 

0,0001704 

6 

0,0001746 

6 

6  0,0001 836 

7 

0,0004932 

7 

0,0004988 

7 

0,0002037 

7 

0,0002086 

7  0,0002142 

8 

0,0002208 

8 

0,0002272 

8 

0,0002328 

8 

0,0002384 

8  0,0002448 

9 

0,0002484 

9 

o,ooo2556 

9 

0,0002649 

9 

0,0002682 

9  0,0002754 

(48)  Table  des  valeurs  de  1  -f-  0,00367.*  et  de  leurs  logarithmes 
pour  la  correction  des  volumes  gazeux  et  le  calcul  des 
densités  de  vapeur. 


t 

4+0,00367.* 

Log. 

t 

1+0,00367.* 

Log. 

21 

1,07707 

0,03224 

—  2 

0,99268 

ï,9968i 

22 

1 ,08074 

0,03372 

—  1  . 

0,99634 

4,99*4* 

23 

4,08444 

o,o35iq 
o,o3666 

0 

4,00000 

0,00000 

24 

4,08808 

1 

4,00367 

0,001  5q 
o,oo3i8 

25 

1,09175 

0,03842 

2 

'  4,00734 

26 

1,09542 

o,o3958 

3 

1,01101 

0,00476 
o,oo633 

27 

i>09909 
1,10276 

o,o44  o3 

4 

1,01468 

28 

0,04248 

5 

1,01 835 

0,00790 

29 

i,io643 

o,o43q2 
o,o4536 

6 

1 ,02202 

0,00946 

3o 

1,11010 

î 

1 ,0256q 

i ,02q36 
i,o33o3 

0,01102 

3i 

i,n377 

0,04679 

0,01257 

32 

i,ii744 

0,04822 

9 

0,01441 

33 

4,12111 

0,04965 

10 

1,03670 

0,04565 

34 

1,12478 

0,05407 
o,o5248 

11 

1,04037 

0,017«9 

0,01872 

35 

1,12845 

42 

i,o44o4 

36 

1, 13212 

0,05389 

43 

4,o477* 

0,02024 

37 

l,l357Q 

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AGENDA    DU 

CHIMISTE. 

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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


31 


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32 


AGENDA    DU    CHIMISTE* 


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0,29745 
0,29825 

3i3 

2,14871 

o,332i8 

269 

4,98723 

3i4 

2)1 5a38 

0,3329a 

AGENDA     DU    CHIMISTE. 


33 


t 

4+0,00367.* 
2.456o5 

Log. 

t 

14-0,00367* 

Log. 

345 

0,33366 

337 

2,23679 
2,24046 

0,34963 

3i6 

2^5972 
2,4633q 
2,46706 

o,3344o 

338 

o,35o34 

347 

o,335i3 

339 

2,244i3 

o,35io5 

348 

0,33587 

34o 

2,24780 

0,35176 

349 

2,47073 

0,32661 

34i 

2,25i47 

o,35247 

320 

2,47440 

0,33734 

342 

2,255i4 

o,353i7 

324 

2.47807 

0,33807 

343 

2.2588i 

o,35388 

322 

2.48474 

o,3388o 

344 

2,26248 

0,35458 

323 

2,4  8544 

0,33953 

345 

2,26615 

o,35529 

324 

2,48908 

0,34026 

346 

2,26982 
2,27349 

2,27716 

0,35599 
0,35669 

325 

2,19275 

0,34099 

347 

326 

2,49642 

0,34172 

348 

0,35739 

327 

2 ,20009 
2,20376 

o,34244 

349 

2,28o83 

0,35809 

328 

o,343i6 

35o 

2,2845o 

0,35879 

329 

2,20743 

o,34389 

33o 

2,21440 

o,3446i 

357,25 

2,3llll 

0,36382 

334 

2,24477 

0.34533 

. . . 

332 

2,24844 

o,346o5 

44o 

2,61480 

o,4i744 

333 

2,22241 

0,34677 
0,34748 

... 

334 

2,22578 

860 

4,1 5620 

0,61870 

335 

2y.22945 
2,23312 

0,34820 

... 

336 

0,34891 

1040 

4,81680 

0,68276 

(44)  Transformation  des  colonnes  d'eau  en  colonnes  de  mercure, 
pour  la  lecture  des  volumes  gazeux  [section  VIII]  (Bunsen). 


Millira. 

Millim.  de 

Millim. 

Millim.de 

Millim. 

Millim.de 

Millim. 

Millim.de 

d'eau. 

mercure. 

d'eau. 

mercure. 

d'eau. 

mercure. 

d'eau. 

mercure. 

1 

0,074 

8 

°>& 

35 

2,58 

65 

4,80 

2 

o,i5 

9 

0,6b 

4o 

2,95 

70 

5,17 

3 

0,22 

10 

o,74 

45  ' 

3,§2 

S 

5,54 

4 

o,3o 

i5 

1,12 

5o 

4,o6 

5,90 

5 

0,37 

20 

i,48 

55 

85 

6,27 

6 

o,44 

25 

*,84  ' 

60 

4;43 

90 

6,64 

7 

o,52 

3o 

2,21 

34  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

(45) 

Tables  comprenant  les  diverses  valeurs  de  log 


0,0012932 


(1 +0,00367. i)  760 
pour  le  calcul  du  poids  de  Vair  et  celui  des  densités  de  vapeur. 

.  O.O04  2Q32  . 

log    («  +  0,00367.0760  =loga- 


t. 
—5 

Log.  «. 

t. 

Log.  «. 

t. 

Log.  et. 

t. 

403 

Log.  «. 

6.23889 

34 

6.484o56 

67 

6  435372 

6.092099 

—4 

23727 
23566 

32 

482627 

68 

4  34095 

404 

090444 
089292 
o88443 

—3 

33 

481203 

69 

4  32824 

400 

—2 

234o5 

34 

470784 
478369 

70 

i3i55i 

406 

— i 

23245 

35 

7* 

4  3o285 

407 

086997 
o85854 

0 

23o852 

36 

476959 

72 

4  29022 

408 

4 

229264 

37 

4  75o54 

73 

427763 

409 

084744 

2 

227666 
226096 

38 

4  74453 

74 

4  265o8 

440 

083577 

3 

39 

472756 

75 

4  25256 

444 

082443 

4 

224523 

4o 

474364 

460976 

76 

424008 

442 

084342 

ô 

222Q55 

224392 
219835 
248284 

4i 

77 

422764 

443 

080484 

6 

42 

468593 

78 

424523 

444 

079059 

7 

43 

467244 

79 

420286 

445 

077937 
076817 

8 

44 

i6584o 

80 

449052 

446 

9 

216739 

45 

464470 

84 

447824 
446594 

447 

075704 

40 

2454Q9 

46 

463404 

82 

448 

074587 
07347b 

44 

243664 

47 

461742 

83 

445374 

449 

42 

242435 

48 

4  6o385 

84 

414454 

4  20 

072369 

43 

210644 

49 

459032 

85 

442934 

424 

074263 

«4 

209092 

5o 

457683 

86 

414724 

422 

070464 

45 

207579 
206074 
204568 

54 

45633q 
4  54QQ8 
4  53664 

87 

4  4054  4 

423 

069062 

-  46 

52 

88 

40o3o5 
408402 

4  24 

067965 
066874 

47 

53 

89 

4  25 

48 

203070 

54 

452336 

9° 

406902 

426 

065780 

*9 

204577 

55 

454004 

9* 

405706 

427 

064694 

20 

200090 

56 

4  49677 

92 

404542 

428 

o636o5 

24 

498608 

57 

4  48357 

93 

4  03323 

129 

062522 

22 

497430 

58 

447044 

94 

402436 

4  30 

061 442 

23 

495658 

£ 

445729 

90 

400952 

434 

o6o364 

24 

494494 

60 

444421 

96 

099772 
098595 

432 

059289 

20 

492728 

64 

443146 

97 

433 

008247 

26 

491274 

62 

441846 

98 

097424 
096254 

434 

057447 

27 

489818 

63 

4  40520 

99 

4  35 

o56o8o 

28 

48^374 

64 

439227 

400 

095083 

436 

o55o45 

29 

486928 

65 

4  37q38 
4  36653 

404 

09394 Q 

092755 

\ll 

o53q53 
0Ô2894 

|  3o 

485490 

66 

402 

log 


AGENDA    DU    CHIMISTE, 
0,0042932 


«35 


(i  -f-  0,00367  l)  760 


=  los 


t. 

439 

Log.  0. 

t. 
480 

Log.  0. 

t. 

224 

Log.  a. 

/. 

Log.  0. 

6.054  837 

6.oio587 

7.972916 

262 

7.933254 

440 

050783 

l8l 

009628 

222 

972037 

263 

937443 

44.4 

o4Q732 
048682 

182 

008674 

223 

974460 

264 

936632 

442 

i83 

007747 

224 

970284 

265 

935824 

443 

047636 
046592 

484 

006764 

225 

969410 

266 

935046 

444 

4  85 

oo5844 

226 

968538 

267 

934244 

445 

o4555o 

486 

004866 

227 

rtf-f.68 

268 

9*3406 

446 

04454  4 

487 

003949 

228 

«1^,-99 

269 

932604 

*47 

043475 

488 

002975 

229 

9<i.:)t,32 

270 

934802 

148 

042441 

189 

002033 

230 

4)6:3067 

274 

934002 

«49 

044409 

190 

004  093 

234 

96^204 

272 

930204 

450 

o4o38o 

19* 

oooi55 

232 

963342 

273 

929407 
928642 

4Ô4 

o3q358 
038329 

492 

7.9992*9 

233 

962/182 

274 

4  52 

493 

998285 

234 

961^24 

275 

927848 

4  53 

037307 

194 

997353 

235 

960767 

276 

927025 
926234 

454 

036287 

495 

996423 

236 

959942 

277 

4  55 

035270 

496 

9954Q5 
9945b9 

237 

959059 
§58207 

278 

925444 

456 

034255 

*97 

238 

279 

924656 

457 

033243 

498 

993645 

239 

957357 
956509 

280 

923869 

4  58 

032233 

<99 

992723 

240 

284 

923o84 

409 

034225 

200 

994803 

244 

955662 

282 

922300 

460 

030220 

204 

990884 
989968 

242 

95484  7 

283 

924548 

464 

029247 
028246 

202 

243 

953974 

284 

920736 

462 

203 

989054 
988444 

244 

953432 

285 

919957 

463 

027248 

204 

245 

€1^-92 
9» f 4 54 

286 

9*9*78 
948404 

464 

026222 

205 

987234 
986322 

246 

287 

460 

025228 

206 

247 

960617 

288 

947626 

466 

024236 

207 

985446 

248 

9*9782 

289 

946852 

467 

023247 

208 

984544 

249 

94S048 

290 

9*6079 

468 

022260 

209 

983608 

25o 

qiSi46 

294 

945307 

469 

024270 

210 

982707 

254 

947*86 

292 

944537 

470 

020292 

211 

984807 

252 

|P|57 

293 

9*3769 

474 

04Q3l2 

018334 

212 

980910 

253 

'<:.  j;3o 

294 

943004 

472 

213 

980015 

254 

1  :  ;  :  S04 

295 

942235 

4  73 

017358 
oi6384 

2l4 

979121 
978229 

255 

943980 

296 

914474 

174 

21  5 

256 

y43ï57 

297 

940707 

475 

015412 

21 6 

977339 
976451 

257 

942336 

298 

909945 

476 

04  4444 

217 

258 

944547 

299 

909485 
908426 

477 

013476 

24  8 

975565 

259 

940699 

3oo 

478 

012310 

219 

974680 

260 

939883 

»79 

014  547 

220 

973797 

264 

9.39068 

36 


AGENDA     DU    CHIMISTE. 


Section  VII.  —  Aréométrie. 

(46)  Comparaison  des  échelles  deBeck  et  de  Baume  pour  les  liquides 
plus  lourds  que  Veau  avec  les  densités. 


Degrés 
Baume 

Densités  con 

■espondantes 

Degrés 
Baume 

Densités  correspondantes 

ou  Beck. 

Baume. 

Beck. 

ou  Beck. 

Baume. 

Beck. 

O 

4,0000 

4 ,0000 

37 

4,3447 

1,2782 

1 

4,0069 

4,0059 

38 

1,3574 

1,2879 

2 

4,0440 

4^0149 

39 

i,37o3 

4,2977 

3 

4,0212 

4 ,01 80 

4o 

1.3834 

4.3077 

4 

1,0285 

4 ,0244 

44 

4,3968 

4.3178 

5 

4,o358 

4,o3o3 

42 

4,4io5 

i,328i 

6 

4,0434 

4,o366 

43 

<,4244 

i;3386 

7 

4,0509 

4,0429 

44 

i,4386 

1,3492 

8 

4,o587 

4,o4q4 

45 

i,453i 

i,36oo 

9 

4,o665 

4,0559 

46 

4,4678 

1,3710 

40 

4,0744 

4,0620 

47 

1,4828 

i,382i 

44 

4 ,0825 

4 ,0692 
4 ',075q 

4,0828 

48 

4,4984 

4,3934 

42 

4,0907 

49 

1,5444 

1 ,4o5o 

43 

i?099° 

5o 

4,5304 

4,4467 
4,4286 

44 

4,4074 
4.4160 

4,0897 

4,0968 

54 

4,5466 

40 

52 

4,5633 

4,ft4o7 

46 

4^4247 

4,4039 

53 

4,58o4 

4,453o 

*7 

4,1 335 

4,4444 

54 

4,5978 

4,4655 

48 

4,4425 

4,4l84 

55 

4.6458 

1,4783 

*9 

4,45l6 

1,1258 

56 

4^342 

4,4942 

20 

4,4608 

1,1333 

57 

4,6529 

4,5o44  ' 

24 

4^4702 

1,4409 
4,4486 

58 

4,6720 

4,5479 
4,5345 

22 

4'*Z9$ 

59 

4,6916 

23 

1,4896 

4,4565 

60 

1,7446 

4,5454 

24 

4,^994 

i,i644 

64 

4,7322 

4,5596 

25 

4,2095 

4,1724 

62 

4, 7532 

4,5744 

26 

4,2198 

1,1806 

63 

1,7748 

4,5888 

27 

4,2301 

1,1888 

64 

4,796Q 
4,8195 

4,6o38 

28 

4,2407 

4,1972 

65 

4,6490 

39 

4,25l5 

1.2057 

66 

4,8428 

4,6346 

3o 

4,2624 

4;2l43 

67 

4,839 

4 ,65o5 

34 

1,2736 

1^2230 

68 

1,864 

4,6667 

32 

4,2849 
4,296b 

4,2349 

69 

4,885 

4,6832 

33 

4,2409 

70 

4,909 

4,7000 

34 

4,3082 

4,2500 

7* 

4,935 

35 

4,3202 

4,2593 
4,2680 

72 

4,960 

36 

4,3324 

AGENDA    DU     CHIMISTE. 


37 


Un  travail  récent  de  MM.  Berthelot,  Coulier  et  d'Almeida  a  fixé 
avec  exactitude  le  rapport  qui  doit  exister,  d'après  la  définition 
donnée  par  Baume  du  4  5e  degré  de  son  pèse-sel,  entre  les  densités 
et  les  indications  de  l'aréomètre.  La  table  47  servira  à  évaluer  les 
densités  d'après  les  degrés  des  instruments  gradués  selon  les  indica- 
tions de  ces  savants. 

(4*)  Table  des  densités  à  +  i2°,5,  correspondant  aux  degrés  a?un 
aréomètre  Baume  construit  d'après  les  indications  de  MM.  Ber- 
theloty  Coulier  et  d'Almeida. 


o 
1 

0.-999  & 

4.00b 

*9 
20 

4,4/|6 
4,455 

38 
39 

1.343 
i',355  • 

57 
58 

4,624 
4,639 

2 

4  loi  3 

24 

4,464 

4o 

^367 

59 

i.657  5 

3 

i  .020 

22 

4,473 

/ii 

i.38o 

60 

4,676 

k 

4,027 

23 

4,482  5 

42 

1,393 

61 

4.695 

5 

4  ,o34 

24 

M92 

43 

4 ,406 

62 

4,745 

6 

4  Mi 

25 

4,201    5 

44 

4^9  5 

63 

i,735 

7 

4,o48  5 

26 

4.241 

45 

4.433  5 

64 

4,755  5 

8 

4,o56 

27 

1,221 

46 

4^447  5 

65 

4,776  5 

9 

4  .064 

28 

l,23l 

47 

4,461  5 

66 

4,798 

io 

4,071  5 

29 

4,244    5 

48 

4,476 

67 

4,820 

44 

*;079 

3o 

4,252 

49 

*;494 

68 

4,842  5 

12 

4,087 

34 

1.263 

5o 

4,5o6 

69 

4,866 

43 

41095 

32 

i>73  5 

5i 

4,524    5 

70 

4,890 

U 

4,403 

33 

1,284 

52 

4,537 

74 

4,945 

45 

4,4  4  4    6 

34 

4,296 

53 

4,553  5 

72 

**39 

46 

4,4  20 

35 

1,307 

54 

1,570 
4,587 

73 

1,965 

:z 

4.428   5 

36 

i,3i9 

55 

74 

*;99* 

M37 

37 

i,33i 

56 

4,604 

75 

2,Ol8 

(48)  Poids  d'un  litre  de  liquide  pesé  dans  Vair  à  +  i2«,5  ou  +  i5» 
sous  la  pression  de  0,760  avec  des  poids  de  laiton,  d'après  les 
indications  de  V aréomètre  ci-dessus. 

Multiplier  le  nombre  de  la  table  47  par  4000  et  retrancher  une  unité. 

Exemple.  Un  liquide  marquant  25  degrés  B  à  +  i59  possède  une 
densité  de  1, 20* 5.  Les  poids  de  laiton  qui  feront  équilibre  au  litre  de 
ce  liquide  dans  l'air  seront  42oo«r;b. 


38 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


(49)  Comparaison  des  aréomètres  moins  lourds  que  Veau  et  den- 
sités à  +  ifrdes  mélanges  d'eau  et  d'alcool  contenant  pour  ioo 
volumes  n  volumes  d'alcool  absolu  (n  =  degrés  Gay-Lussac). 


Degrés. 

Poids 

Degrés. 

f 

s 

Poids 

S 

i 

fc 

« 

a 

spécifique. 

1 

9i 

spécifique. 

9 

X 

J 

s 

* 

J 

a 

<3 

ô 

40 

10 

0 

1,000 

35 

0,960 

1 

o,999 

36 

0,9^9 

2 

o,997 
o,99<> 

16 

37 

0,9^7 

3 

38 

o,956 

4 

°;994 

47 

39 

o,954 

41 

11 

5 

o,993 

4o 

0,953 

6 

o,992 

17 

4i 

0,9^4 

7 
8 

o,9§o 
o,9»9 

18 

42 
43 

o,949 
0,948 

9 

0,988 

44 

0,946 

12 

10 

0,987 

45 

o,945 

12 

il 

0,986 

18 

46 

o,943 

12 

0,984 

«9 

47 

0,944 

13 

o,983 

48 

0,940 

14 

0,982 

49 

0,938 

i5 

0,981 

20 

«9 

5o 

o,936 

16 

0,980 

'  5i 

0,934 

13 

*7 

o,979 
0,97* 

52 

o,932 

43 

48 

24 

20 

53 

0,930 

«9 

o,977 

54 

0,928 

20 

o,976 

55 

0.926 

21 

o,975 

22 

21 

56 

0.924 

22 

o,974 

57 

0.922 

*k 

23 

o,973 

58 

0^920 

24 

0,972 

23 

22 

£9 

0,948 

44 

25 

0,97* 

60 

0,915 

26 

0,970 
0,969 
0,968 

0,967 

61 

0,943 

27 

24 

23 

62 

0;9*4 

i5 

28 
29 

25 

63 
64 

O9O9 
0,90b 

3o 

0,966 

24 

65 

0,904 

3i 

0,965 

66 

0.Q02 
0^896 

lô 

32 

0,964 

26 

67 

33 

0,963 

25 

68 

16 

34 

0962 

27 

69 

0,893      1 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


39 


Degrés. 

Degrés. 

6 

Poids 

u 

î 

Poids 

a 

.5 

s 

o 

O 

spécifique. 

S 

a 

ce 

ô 

S 

J 
«' 

0 

spécifique. 

26 

70 

0,891 

36 

34 

86 

0,848 

28 

7* 

0,888 

87 

0,845 

27 

72 

0,886 

37 

35 

88 

0,842 

29 

73 

o,884 

38 

36 

89 

0,838 

28 

74 

0,884 

90 

o,835 

3o 

75 

0.879 
0,876 

39 

3>. 

9* 

0,832 

76 

92 

0,829 
0,826 

3i 

29 

77 

0.874 

4o 

38  ! 

93 

78 

0,871 

4i 

94 

0,822 

32 

3o 

79 

0,868 

42 

39 

9? 

0,848 

80 

0,865 

43 

4o 

96 

0,814 

33 

3i 

81 

°>§£3 
0,860 

44 

4i 

97 

0,840 

82 

45 

42 

98 

o,8o5 

34 

32 

83 

o,857 

46 

43 

99 

0,800 

35 

84 

o,854 

47 

44 

100 

o,795 

33 

85 

o,85i 

48 

o,79i 

Nota.  Si  la  températu 

re  est  de  15° 

-h  n,  il  faut  retrancher  (0,4)  n  degrés 

alcoométriques  pour  aroi 

r  la  richesse 

alcoolique.  Il  faut  les  ajouter  au  con- 

traire  si  (=  15°  —  n. 

(56)  Formule  des  aréomètres. 
Soit#  le  degré  marqué  par  un  aréomètre,  d  la  densité  de  la  solution; 


on  a  pour  les  aréomètres  suivants  la  formule  générale  d  =  ; 


m±g 

en  appelant  m  un  facteur  déterminé  ;  -j-  0  s'emploie  dans  le  cas  des 
liquides  plus  légers  que  l'eau,  —  g  avec  les  liquides   plus  lourds. 
Pour  l'aréomètre  Baume,  plus  lourd  que  l'eau  (pèse-sels),  m  =  i44 


(i44,3  d'après  Lunge).  445  dans  les  instruments  américains,  et  448,5 
d'après  l'appareil  de  MM.  Berthelot,  Goulier  et  d'Almeida).  Le  degré 
doit  se  prendre  à  42°,5  de  température  centigrade. 

Pour  l'instrument  de  Beck,  m=  170;  température  12°,5  G. 


Brix, 


—  45*,6C. 


4oo 
—  Balling,       200. 

Pour  le  pèse-liqueur  de  Baume  plus  léger  que  l'eau,  et  marquant 

io°  dans  l'eau  à  -f-  42°,5,  la  formule  est  d  =  -^  « 

4o4  "t~  d 


(fcO  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Les  fabriques  anglaises  emploient  l'aréomètre  de  Twaddle,  dont  la 

formule  est  d  =   '         ,  c'est-à-dire  qu'en  multipliant  le  degré 

par  5  et  ajoutant  4000.  on  a  le  poids  du  litre  en  grammes. 

Le  densimètre  de  Fleischer  donne  l'excédent  sur  4 00  du  poids  de 
400  ce,  en  grammes,  soit  la  partie  fractionnaire  de  la  densité,  multi- 
pliée par  400- 

(51)   Densités  des  solutions. 

Voici  les  formules  cjui  permettent  de  diluer  au  degré  voulu  des  so- 
lutions de  concentration  donnée,  connaissant  la  densité,  ou  la  richesse 
en  sel,  et  en  supposant  que  la  dilution  de  ces  solutions  s'accomplisse 
sans  contraction  ni  augmentation  de  volume. 

Soit  a  la  teneur  en  sel  %  du  liquide  concentré. 
—   6  —  cherché. 

Le  quotient  -  est  égal  à  la  somme  des  volumes  du  liquide  concentré 

(4  volume)  et  de  l'eau  à  ajouter 
Ainsi,  soit  un  acide  nitrique  à  45°  Baume  à  ramener  à  220. 
L'acide  à  45°  Baume  (table  69)  renferme  77,8  °/0  d'acide  réel. 
—         220      —  —  29,2  — 

77  8 
Le  rapport  — 1-  =2,67;  il  faut  donc  à  4  volume  d'acide  à  45° 

ajouter  4,67  volumes  d'eau  pour  le  ramener  à  220. 

On  peut  aussi  résoudre  le  problème  inverse  :  combien  d'eau  a-t-on 
ajoutée  à  un  produit  de  densité  D  pour  obtenir  400  parties  de  mélange 

400  f  j—  4  J 

de  densité  d?  La  quantité  d'eau  °/0  dans  le  produit  = 7— 

En  général,  soit  D  la  densité  d'une  solution  de  volume  V  :  on  veut 
l'amener  à  la  densité  d'  en  ajoutant  un  volume  v  de  solution  de  den- 
sité d. 

,,      VD-fvd  V(D  —  d) 

Vf«  d'  —  d 

Une  solution  à  4  5  %  de  sel  en  renferme  17,3  gr.  pour  400  gr.  d'eau 

—  20        —       25      — 

—  25        —        33,3     — 

—  .   3o        -        43       — 

—  35  —  54  — 

—  4o  —  67  — 

—  45  —  82  — 

—  5o  —  400  — 

—  55  —  4  22         — 

—  60  —  400         — 

—  70  —  225         — 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  41 


Section  VIII.  —  Eudiométrie. 


(5&)  Poids  et  volumes  des  gaz  pour  V eudiométrie. 

Un  gaz  possède  le  volume  V  à  la  pression  H  (réduite  à  zéro)  et  à  la 
température  t.  Il  posséderait  à  la  pression  H'  et  à  la  température  tf  le 
volume 

H  (i+o,oo367.n 
^(1+0,00367,0* 

Son  poids  est  V0D0.i;29..  , 

,    4  .   ..  n         V.H.Dfl.4,2932 

c'est-à-dire  P  =  ,— ; °    '  J-  c  • 

(i  -f  0,00367.^760 

Si  le  volume  est  lu  sur  l'eau,  on  transforme  la  colonne  d'eau  en 
colonne  de  mercure  (44)  et  l'on  retranche  de  H  la  tension  de  la  vapeur 
d'eau  à  f  (28). 


(  58  )  Réduction  des  volumes  gazeux. 

Dans  la  plupart  des  analyses  de  gaz  pour  l'industrie,  on  ne  pousse 
l'exactitude  des  recherches  que  jusqu'à  1/2  ou  4/4  %  au  P'us>  et  dans 
ces  conditions  les  tables  de  Lunge,  réduites  par  centimètre  de  pres- 
sion barométrique  et  par  deux  degrés  de  température  nous  semblent 
su  fusantes. 

Pour  s'en  servir,  on  ramène  d'abord  la  hauteur  barométrique  à  o° 
(table  23),  ou  plus  simplement  en  retranchant  de  i3  à  2o0,2o,,n,  ou  de  24 
a  25°,  3œm ,  puis  on  déduit  la  tension  de  la  vapeur  (28)  si  les  mesures 
ont  été  faites  sur  l'eau;  et  en  face  du  volume  lu  dans  la  4"  co- 
lonne on  trouve  le  volume  ramené  à  760  dans  la  colonne  correspon- 
dant à  la  pression  barométrique  rectifiée.  Si  l'on  veut  pousser  l'exac- 
titude plus  loin,  on  interpolera  facilement  les  différences  correspondant 
aux  millimètres,  en  retranchant  les  chiffres  des  colonnes  voisines;  la 
différence  est  la  correction  pour  40mm,  et  on  multipliera  le  \o*  de  cette 
quantité  par  le  nombre  de  millimètres  pour  avoir  la  correction  corres- 
pondante. 

On  opérera  de  môme  avec  la  seconde  table;  on  lit  dans  lai"  co- 
lonne le  volume  ramené  à  760-"  et  on  trouve  le  volume  à  o°  dans  la 
colonne  qui  correspond  à  la  température  du  gnz. 


42  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

(  54  )  Volumes  des  gaz  à  diverses  pressions  ramenis 
à  la  pression  de  76. 


ta 

l's.i 

P  =  7i. 

P  =  72. 

P=73. 

P  =  74. 

P=73. 

P  =  77. 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

>%2 
■g& 

à  0,76. 

à  0,76. 

à  0,76. 

à  0,76. 

à  0,76. 

à  0,76. 

41 

40,28 

40  42 

40,57 

40,71 

40,80 

44,44 

42 

44,24 

4  4,37 

4  4,53 

44,68 

44,84 

42,46 

43 

42,44 

42,34 

42,42 

4  2,66 

4  2,83 

43,47 

44 

4  3,08 

43,26 

43,45 

4  3.63 

i3,82 

44,47 

45 

4  4,02 

44,24 

4  4.44 

44,60 

^4,84 

40,49 

46 

44,9^ 

45.88 

«5,i5 

4  5,37 

45,58 

45,79 

46,24 

«7 

46,40 

i6,33 

46,55 

46,78 

47.22 

48 

46,82 

4  7,05 

47,29 

48,25 

4  7,52 

47,77 

48,23 

«9 

47,76 

4  8,00 

48,5o 

48,75 

49,23 

20 

48,68 

4  8,95 

4921 

4  9,47 

49.74 

20,26 

24 

49,62 

4  9,90 

2o;84 

20,47 

20,44 

20.72 

24,27 

22 

20;55 

21,43     | 

\    21.42 

24.74 

22,28 

23 

24,49 

24,79 

22.00, 

22,3q 
23.36 

22,70 
23,69 

23,3o 

24 

22.43 

22,74 

23,00 

24,44 

25 

26 

23^35 
24.29 

23,69 

24,64 

24,04 
24,97 

24,34 

25,34 

24,67 
25,66 

25,32 

26,34 

27 

25.23 

25,58 

25,o3 
26,89 
27.85 

26,28 

26,65 

27.35 

28 

26,46 

26;53 

27,26 

27,63 

28,36 

?9 

27.40 

27,48 

28,23 

28,62 

29,37 

3o 

28,o3 

28,42 

28^82 

29,24 

29,60 

3o,39 

3i 

28,-97 

29,37 

29,76 

30,48 

3o,5§ 
34  58 

3i,44 

32 

29;9° 

3o.32 

30.74 

34,45 

32,43 

33 

3o,83 

34  >6 

34.70 
32^66 

32,4  3 

32,56 

33,43 

34 

3i,77 

32,24 

33,40 

33,55 

34.45 

35 

32,71 

33,46 

33,62 

34,70 

34,54 

35,46 

36 

33,64 

34,40 

34.58 

35,o5 

35,52 

36,47 

37 

34,57 

35,o5 

35;54 

36,02 

36,54 

37,49 

38 

35,5o 

36,oo 

36,5o 

37,00 

37,5o 

38,5o 

39 

36.44 

3fi,95 

37,47 

37,97 

33,49 

39,5i 

4o 

37.38 

37,89 

38/42 

38;95 

3947 

4o,5a 

44 

38,34 

38,84 

39.38 

39,92 

4o.46 

44,54 

42 

3g.23 

39,79 
4o,73 

4o,34 

4o'S8 
44,86 

44.44 

42,55 

43 

40.48 

44, 3o 

42,43 

43,56 

44 

44,44 

44,68 

42,27 

42,84 

43,42 

44,58 

45 

42,o5 

42,63 

43.22 

43,84 

44,46 

45,59 

46 

42;98 

43,58 

44;  4  8 

44,78 

45,39 

46,60 

AGENDA   DU    CHIMISTE. 


43 


«s 
*  'là 

P  =  7i. 

P  =  72. 

P  =  73. 

P  =  74. 

P  =  7S 

P  =  77.    1 

=  •©.2 
~  £  * 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

à  0,76. 

à  0,76. 

à  0,76. 

à  0,76. 

à  0,76. 

à  0,76. 

47 

43,9* 

44*52 

45,45 

45,76 

46,38 

47,64 

48 

44.84 

45,47 

46,40 

46,73 

47,36 

48,63 

49 

45,78 

46,42 

47,o6 

47,70 
48,68 

48,35 

49,64 

5o 

46,72 
47-65 

47,36 

48,o3 

49,34 

5o,66 

54 

48,34 

48,99 
49,96 

49-65 

5o,33 

5i,62 

52 

hK^ 

49,26 

5o,63 

5i,32 

52,68 

53 

4g-rï3 

5o,24 

50,Q4 

54,87 

54,6o 

52,3o 

53,70 

54 

5o,45 

54,45 

52,58 

53,2o 
54,2§ 

54,72 

55 

61 ,38 

52,40 

52,83 

53,55 

55,73 

56 

52,32 

53,o5 

53.79 

54,52 

55,26 

56,74 

57 

53,25 

54,oo 

54,75 

55,5o 

56,25 

57,76 

58 

54,19 

54,94 
55,S9 

55,74 

56,67 

56,47 

57.24 

58,77 

59 

55,i3 

57,44 

58,22 

59,78 

66 

56,07 

56,84 

57,63 

58,42 

59,21 

60,79 

64 

57,00 

57,79 

58,59 

59,3Q 
6o,36 

60,20 

61,81 

62 

57,93 
68,87 

58,74 

5^,55 

61,49 

62,82 

63 

59,68 

60, 5  4 

64,34 

62,47 
63,46 

63,84 

64 

59,80 

6o,63 

61,47 

62,32 

64,85 

65 

60,74 

64,58 

62,43 

63,28 

64,65 

65,86 

66 

64,67 

62,52 

63,39 

64,26 

65,43 

66,88 

67 

62,60 

63,47 

64,3o 

65,23 

66,42 

67,89 

68 

63,54 

64,42 

65,3i 

66,20 

67,10 

68,90 

69 

64,47 

65,37 

66,27 

S7*4? 

68,09 

69,08 

69.91 

70 

65.4o 

66,32 

67,24 

68,46 

70,92 

7* 

66J34 

&26 

68,24 

68,20 

69,43 

70,07 

7*  ,94 

72 

67,27 

69,16 

70,44 

74,  o5 

72,95 

73 

68,20 

69,16 

70,42 

74,08 

72,04 

7?^Z 

74 

69,44 

70,44 

71,08 

72,05 

73,o3 

74,98 

75 

70,07 

71,05 

72,04 

73,02 

74,04 

75,99 

76 

74,04 

72,00 

73,00 

74,oo 

75,00 

77,oi 

77 

7*. 94 
72,87 

72,95 

73,89 

73.96 

74-97 

75,99 

78,02 

78 

74,92 

75,95 

76,97 

79,o3 

79 

73.80 

74,84 

75,88 

76,92 

77,96 

80,04 

80 

74,74 

75,78 

76,84 

77»9o 
78,87 

78,94 

81,06 

8i 

70,67 

76,74 
77,68 

77,80 

79,93 

&07 

82 

76,60 

78,76 

79,84 

80,92 

83,09 

83 

77,54 

78,63 

79»72 

8082 

84,94 

84,io 

84 

78;47 

79,57 

80,68 

81,79 

82,90 
83,88 

85;ii 

85 

79?4* 

8o,53 

8i,64 

82,7b 

86,i3 

44 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


1  *  S 

U    " 

P  =  7i. 

P  =  72. 

P  =  73. 

P  =  74. 

P  =  75. 

P=77. 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

à  0,76. 

à  0,76. 

à  0,76. 

à  0,76. 

à  0,76. 

à  o,7G. 

86 

8o,34 

8i,47 

82,60 

83,73 

84,87 

87,44 

«7 

81,28 

82,42 

83,56 

84.81 

85,86 

88,i5 

88 

82,21 

83,36 

84,52 

85,68 

86,84 

89,47 

89 

83,i5 

84, 3i 

85  48 

86,66 

87,82 

90,18 

90 

84,09 

85,26 

86,45 

87,63 

88,81 

94,49 

9* 

85.02 

86,21 

87,41 

88,61 

89,80 

92,21 

92 

85,q5 
86,§9 

87,16 

88.37 

89,58 

90,79 

93,22 

93 

88.11 

89,33 

90,55 

9*/77 

94,23 

94 

87,82 

«9,85 

90*29 
91,25 

91,52 

92,76 

95,24 

95 

88,76 

90,00 

92,5o 

93,74 

96,26 

96 

89,69 

90,95 
94-89 

92,21 

93,57 

94,73 

97,27 

97 

90.62 

93,47 

94,45 

95,72 

98,29 

98 

91,56 

92,84 

94,*3 

95,42 

96,70 

99, 3o 

99 

92,49 

93,79 

95,09 

96,39 

97,69 

ioo  3i 

400 

93,42- 

94,74 

96,05 

97,37 

98,68 

101,32 

(  55  )    Volumes  des  gaz  à  diverses  températures  ramenés  à  zéro. 


m  «0 

iC^ 

«•=12°. 

tc  =  14°. 

*0=i6«. 

*•=  18V 

f  =aov 

r  =  22*. 

f  =  24a. 

oS'" 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

>  <=> 

a  zéro. 

a  zéro. 

a  zéro. 

a  zéro. 

a  zéro. 

a  zéro. 

à  zéro. 

11 

io,53 

10,46 

10,39 

10,32 

10,2a 

10, 18 

40,14 

12 

44,49 

12,45 

11,42 

n,38 

11,26 

14,10 

11,11 

11  ,o3 

43 

12,36 

12,28 

12,20 

12,11 

12,03 

41,95 

12,87 

44 

43,4* 

i3,3i 

13,23 

i3,i3 

i3,o4 

12,96 
i3,88 

15 

44,37 

44,27 

44,47 

14,07 

43,97 

43,79 

16 

i5,32 

10,22 

i5,n 

i5,oi 

44,Q4 
i5,84 

i4,8i 

44,7i 

47 

16,28 

16,17 

16,06 

45,95 

45,73 

15,63 

18 

17,24 
18,20 

47,12 

47,oo 

16, 80 
47,83 

16,76 

16,66 

46,55 

49 

18,07 

47,95 

17,70 

17,58 

47,47 

20 

19,16 

49,03 

18,89. 

18,76 

18,64 

i8,5i 

18,39 

21 

20,12 

49,98 

19,84 

19,70 
20,64 

19,57 

19,43 

19, 3i 

22 

21, 08 

20,  û3 

21,88 

20,78 

20, 5o 

20,36 

20,23 

23 

1 

22  ,03 

21,73 

21,58 

2i,43 

21,29 

24,  l5 

AGENDA    DU   CHIMISTE. 


45 


5-8 

!•  =  12-. 

«•  =  14' 

r  =  46*. 

f  =  48V 

r  =  20*. 

<•  =  22# 

1"  =  24\ 

3fc~ 

^5  on.eo 

Volumes 

Volâmes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

>■§ 

à  zéro. 

à  zéro. 

à  zéro. 

à  zéro. 

à  zéro. 

à  zéro. 

à  zéro. 

2/* 

22,99 

22,83 

22,67 

22, 5i 

22,37 

22,21 

22,07 

25 

23,95 

23,78 

23, 6i 

23,45 

23, 3o 

23,45 

22,99 

26 

24,9* 
25,87 

24,73 

24,56 

24,39 
25,33 

24,23 

24,06 

23,  Q4 

24,83 

27 

25,69 

25, 5o 

25,45 

24,99 

28 

26,82 

26,64 

26,45 

26,27 

26,09 

2^84 
26,84 

25,74 
26,67 

29 

27,78 

27,69 

27,39 

27,20 

27,02 

3o 

28,74 

28,54 

28,34 

28,15 

27,95 . 

27,77 

27,58 

3i 

29'7°. 

29»49 

29,28 

29,09 
3o.o3 

28,87 

28,70 

28,5o 

32 

3o,66 

3o,44 

3o,23 

29,81 

29,62 

29,42 

33 

3i,64 

3i,39 

3i,i7 

3o,97 

3o,74 
3i,68 

3o,55 

3o,34 

34 

32,57 

32,34 

32,12 

34,9o 
32,83 

3i  ,47 

34,26 

35 

33,53 

33,3o 

33,06 

32,6i 

32  ,4o 

32, 48 

36 

34,49 
35,45 

34,24 

34,01 

33,78 

33,54 

33,32 

33,40 

37 

35,2o 

34,95 

34,72 

34,47 

34,25 

34.02 

38 

36,4o 

36,  i5 

35,90 

36,84 

35,66 

35,4o 

35,4  7 

34,93 
35,85 

39 

37,36 

37»*o 

36,59 
37,53 

36,34 

36,40 

4o 

38,32 

38,o5 

37,7? 

37,27 

37,02 

36,77 

4i 

39,28 

39,oo 

38,73 

38,47 

38,20 

37,95 
38, 87 

37,69 

k'2 

40,24 

39»95 

39,68 

39,4i 

39,43 

38,64 

43 

4«,  19 
42, i5 

40,90 

40,62 

4o,35 

40,07 

39,8o 

39,53 

44 

41,86 

4i,57 

41,28 

41,00 

4o,72 
4i,65 

4o,45 

45 

43,14 

42,81 

42,54 

42,22 

42,86 

4i,37 

46 

44,07 

43,76 

43,46 

43,i6 

42,57 

42,29 

47 

45,  o3 

*£»7î 

44,4o 

44,io 

43,79 

43, 5o 

43,24 

48 

45,98 

45,66 

45,35 

45,o4 

44,72 

45,65 

44,42 

44,12 

49 

46,94 

46,64 

46, 3o 

45,97 

45,35 

45,o4 

5o 

47,90 

47,57 

47,24 

46,qi 
47,85 

46,59 

46,28 

45,97 

Si 

48,86 

48,52 

48,i8 

47,52 

47,20 

46,&9 

32 

49,82 

49,47 

49, i3 

48,79 

48,45 

48,43 

47,84 

53 

50,77 

5o,4i 

50,07 

49,72      49,38 

49,06 

48,73 

54 

54,04 

54,37 

5l,02 

00,66      5o,32 

49,98 

49,65 

55 

52,87 

52,33 

5i  ,96 

5i,6o 

5i,25 

50.Q1 

5i,83 

5o,57 

56 

53,65 

53,28 

52,91 
53,86 

52,54 

52,i8 

5i,49 

57 

54,6i 

54,23 

53,48 

53,u 

52,76 

52,44 

58 

55,56 

55,i8 

54,8o 

54,42 

54,o4 

53,68 

53,32 

59 

56,52 

56, i3 

55,74 

55,35 

54,97 

54,6i 

54,24 

60 

57,47 

57,08 

56,68 

56,29 

57,23 

55»24 

56,84 

55,53 

55,46 

61 

58,43 

58, o3 

57,63 

56,46 

56, 08 

62 

59,3Q 
6o,35 

58,98 

58,57 

58,17 

57,77 

57.38 

57,00 

63 

59,93 

59,52 

59,44 

58,74 

58,34 

57,92 

64 

6i,3i 

60,88 

60,46 

60,04 

59,64 

59,23 

58,84 

46 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


1*2  . 

s  te 

1°  =  12'. 

«•  =  14*. 

f  =  16#. 

*•=  18*. 

V  =  20*. 

P  =  22*. 

«•  =  24". 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

Volumes 

>■% 

à  zéro. 

à  zéro. 

à  zéro. 

à  zéro. 

à  zéro. 

à  zéro. 

à  zéro. 

65 

62,26 

6l,84 

6i,4o 

60,97 

60,57 

60,16 

59,76 

66 

63,22 

62,79- 

62,35 

61,92 
62,86 

6i,5o 

64,08 

60,68 

67 

64,48 

63,74 

63,29 

62,43 

62,01 

61,60 

68 

65,43 

64,69 

64,23 

63, 80 

63,36 

62,  o3 
63,86 

62,5i 

69 

66,09 
67,05 

65,64 

65,48 

64.73 
65,67 

64, 3o 

63,43 

70 

66,59 

66, i3 

65,23 

64,79 

64,35 

71 

68,01 

§7,54 
68,49 

67,07 

66,61 

66,16 

65,71 

65,27 

72 

68,97 

68.02 

67,55 

67,09 

66,64 

66,19 

73 

69,92 
70,88 

69,44 

68,96 

68,49 

68,09 
68,96 
69,89 

67,57 

67,11 

74 

7o,4o 

69,91 

69,42 

68,49 

68,o3 

75 

71,84 

7i,35 

70,85 

70,37 

69,42 

68,95 
69,87 

76 

72,80 

72, 3o 

74,80 

71, 3o 

70,82 

70,34 

77 

73,76 

73  25 

72,74 
73,69 

72,24 

7i,75 

71,27 

70,79 

78 

74,71 

74,2o 

73,i8 

72,68 

72,19 

71,70 
72,62 

79 

75,67 

75,45 

74,63 

74,ii 

73,6i 

73,12 

80 

76, 63 

76,40 

75,58 

75,06 

74,54 

74,o4 

73,54 

81 

77,59 
78,55 

77-05 

76,52 

76,00 

75,47 

74,Q7 
75,89 

74,46 

82 

78,00 

77^47 

76,94 

77,87 

76,40 

75,38 

83 

79,5° 

78.95 

78,41 

77,34 

76,82 

76,3o 

84 

80,46 

79,9i 
80,86 

79,35 

78,81 

78,27 

77,74 
78,67 

77,22 

85 

81,42 

8o,3o 

79,75 

79,20 

78,i4 

86 

82,38 

81,81 

81,24 

80,69 
81, 63 

80,  i3 

79,59 

79>o6 

87- 

83,33 

82,76 

82,19 

81,06 

8o,52 

79,98 

88 

84,29 

83,71 

83,  i3 

82,57 

£:P 

8i,44 

80,90 
81,82 

89 

85,25 

84,66 

84,08 

83, 5o 

82,37. 

9° 

86,21 

85,62 

85,02 

84,44 

83,86 

83, 3o 

82,74 

9* 

87,17 

86,07 

85 ,96 

85,38 

84,79 

84,22 

83,66 

92 

88,43 

87,52 

86.91 
87,85 

86,32 

85,72 

85, i5 

84,58 

93 

89,08 

88,47 

87,25 

86,66 

86,08 

85, 00 

94 

90,04 

89,42 

88, 80 

88,49 
89,13 

87,59 

87,00 

86,42 

95 

94,00 

90,38 

89.74 

88,52 

87,93 
88,85 

87,34 

96 

91  »96 

94,33 

90,69 

90,07 

89,45 

88,28 

97 

92,92 

92,28 

9i,63 

91.00 

90,38 

89,78 

89,18 

98 

93,87 

93,23 

92.58 

94  '25 
92,88 

9*,3i 

90,70 
9i,é3 

90,09 

99 

94,83 

94,18 

93,52 

92,24 

94,°i 

4  00 

95,79  1  95, i3 

94,47 

93,82 

93,18 

92,55 

94,93 

AGKNDA    DU    CHIMISTE. 


47 


Section  IX.  —  Densités  des  solides,  liquides  et  gaz. 

(50)  Volume  et  densité  de  Veau  distillée  de  o°  à  4000  (Rossetti). 

dt  =  densité  à  t°,    d0 = 4 .  Df =  densité  à  1°,    D4.07  =  4 . 

vt  =  volume  à  t°,    r0  =  i .  V* = volume  à  f°,    V4>07  =  4 . 


t 

dt 

vt 

D/ 

Vr 

o<> 

4  ,000000 

4 ,000000 

o,99987i 

4,000429 

4 

o57 

0,999943 

928 

072 

2 

098 

902 
880 

969 

034 

3 

4  20 

994 

009 

4 

429 

874 

4 ,000000 

4,000000 

5 

"9 

884 

0,999990 

04  0 

6 

0Q9 
0b2  . 

904 

970 

o3o 

7 

938 

Q33 

886 

067 

8 

01 5 

980 

444 

9 

o,999$! 

4,000047 

824 

476 

40 

424 

747 
655 

253 

44 

784 
678 

216 

345 

42 

322 

549 

454 

43 

559 

444 

43o 

570 

44 

429 

572 

299 
460 

704 

45 

289 

742 

844 

46 

434 

87O 

002 

999 
4  004460 

47 

0,998970 

4 ,004034 

0,998844 

48 

782 

249 

654 

348 

*9 

588 

44  3 

460 

542 

20 

388 

645 

25g 

744 

24 

476 

828 

o47 
0,997828 

957 

22 

o,9979»6 

4,002048 

4,002477 

23 

73o 

276 

601 

4o5 

24 

495 

54  4 

367 

644 

25 

249 

759 

420 

888 

26 
27 

0,996994 
732 

4,00304  4 

278 

0,996866 

6o3 

1, oo3444 
4o8 

28 

46o 

553 

334 

682 

29 

479 

835 

o5i 

965 

3o 

o,9958q 
0,99248 
0,98*32 

4 ,00412 

0,99577 

4 ,00426 

4o 
5o 

4 ,00757 
4,01482 

o,9Q235 
0,98849 
0,98338 

4,00770 
.4,04495 

60 

0,98350 

4,04678 

4,Oi6Ô4 

70 

0,97807 

4,02243 

0,97794 

4, 02256 

80 

0,97206 
0,96068 

4 ,02874 

0,97494 

4,02887 

90 

4 ,o3554 

0,96556 

4, 03567 

400 

0,96879 

4  ,04299 

0,95866 

4,04342 

48 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(58)  Densités  de  quelques  substances  inorganiques. 
Les  autres  propriétés,  table  118  et  151.  —  Minéraux,  table  152. 


LIQUIDES. 

Acide  carbonique  à  o°. . 

—  chlorhydrique  à  o°. 

—  cyanhydrique  à  70. 

—  hypoazotique  à  o°. . . 

—  sulfureux  à  o° 

Ammoniaque  à  o° 

Brome  à  200 

Bromure  phosphoreux  ào°. 
Chlorure  antiinoniqueàao0 

—  arsénieux  à  0®. 

—  de  bore 

—  d'étain  (tétra-)  à  o° . . . 

—  d'iode  (mono-)  à  o°  . . . 

—  de  phosphore  (tri)  à  o°. 

—  —        (oxy)  à  o°. 

—  de  soufre  (proto]  à  o°. 

—  de  sulfuryle  à  o6 

—  de  silicium  à  o° 

Eau  de  mer 

—  oxygénée 

Gallium  surfondu  à  24° 

Mercure  à  o° 


xyg< 
Sulfure  de  carbone  à  o°. 

ÉLÉMENTS  SOLIDES. 

Aluminium 

Aniimoine 

Argent 

Arsenic  cristallisé . . 

Bismuth 

Bore  cristallisé 

Cadmium 

Charbon  de  cornue 

Cobalt  fondu 

Cuivre 

Étain.... 

Fer 

—  acier 

—  fonte  grise, 

—  —    blanche 

Indium 


0,9» 

0,91 
0,706 

*»49 
4 ,434 
o,636 

3,42 

2,923 
2,346 

2,20b 

4,35 

2,278 

^613 
i  ,712 

1,709 

4,7oK 
1 .524 
4,026 

4,45! 

6,07 

*3,596 

?3 


2,60 

6,74 
40,53 
5,73 
9,8o 
2,6 
8,60 
4,88 
7,84 
8,92 
7,29 
7,86 
7,7 
7,* 
7,6 
7,4o 


Iode 

Iridium 

Lithium 

Magnésium 

Manganèse 

Nickel 

Or.,: 

Osmium 

Palladium 

Phosphore 

—  rouge 

—  métallique 

Platine  fondu 

Plomb 

Potassium . 

Rhodium 

Ruthénium 

Sélénium  noir 

—         rouge 

Silicium  cristallisé — 

Sodium 

Soufre  oclaédrique.   . , 

—  prismatique — 

—  mou 

Tellure 

Thallium 

Tungstène 

Zinc 


OXYDES  ET  SELS. 


Aluminium ,  oxyde 

—  fluorure.  . 

—  sulfate  crist.. 

—  Alun  potass.  crist. 

—  —      sod.      — 

—  —    ammon.  — 
Ammonium,  chlorure 

—  fluorure 


—  nitrate 

—  oxalate 

—  sulfate 

—  sulfocyanure. 
Antimoine,  oxyde 

—  sulfure  ppté. 


>9» 
,4 

..*9 

,74 
,0 

9 

32 


22, 48 

14,4 

4,83 
2,20 
2,34 

24, 50 
4,37 
0,87 

2 ,  20 

4,8 

4,5 

2,39 

o,978 

2,07 

*,96 

4.Q2 

6,4 

44,85 

7,*5 


3,85 
3,4o 
4,62 

4,72 
4,60 
4,624 

4,52 
4,24 

4,74 

4  ,76 
4,34 

5,53 
4,42 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


49 


Anhydride  antimonique  . . 
Antimoine,   trichlorure. . . 

3,78 
3.o6 

Étain.  bisulfure 

4,54 

Acide  stannique 

6,95 

Argent,  bromure 

6,33 

Fer,  peroxyde  calciné. . . . 

5,42 

ô  55 

—  protosulfure 

4,84 

—      iodure 

5,6a 

—  protochlorure  crist. . . 

—  sulfate  (proto-)  crist. . 

t,Q3 
4,88 

—      nitrate 

4-34 

—      oxyde 

7,5a 

—     —    (per-)  anhydre 

Lithium,  chlorure 

—      carbonate 

4.0 

sulfure 

6,85 
3,6i 

2,04 
2,44 

Anhydride  arsénieux  crist. 

Baryum,  oxvde 

6,00 
4,656 

—      sulfate  crist 

Magnésie,  peu  calcinée — 

2,02 

3,22 

—      hydrate  crist. . . . 

—      bioxyde 

4,96 

—         très    —    ... 

3,64 

—      carbonate  ppté.. 

4,275 

Magnésium,  chlorure  crist. 

4,56 

—      chlorure  crist . . . 

3,o45 

—        sulfate 

4,68 

—       nitrate 

3,23 

—        pyrophosphatc. 

2,40 

—      sulfate  ppté 

4,33 

Manganèse,  peroxyde  ppté. 
—      chlorure  crist.. 

4,5o 

Bismuth,  oxyde 

8,45 

4,9* 

—       nitrate  crist. . . . 

2,78 

—      carbonate  ppté. 

3,425 

Anhydride  borique 

*<79 
4,4b 

•—      sulfate  crisl 

2,407 

Acide          —      

Mercure,  bioxyde 

—      protochlorure... 

44,44 

Cadmium,  sulfure  ppté. . . 

4,5 

7,40 

Calcium,  oxyde 

3,45 

—  prolosulfate  . . . 

—  bichlorure 

7,56 

—    hydrate 

2,08 

5,4a 

—    chlorure  anhydre 

2,24 

—      biiodure  rouge. . 

6,207 

—          —     crist 

4,65 

—           —     jaune . . 

6,060 

—    fluorure  ppté 

3,45 

—  per  sut  fa  té 

—  bisulfure  ppté . . 

6,47 

—    carbonate  ppté  à  froid 

2,72 

7'o7 

—           —        —  à  chaud 

2,9* 

Acide  molybiique 

4,3q 
6,66 

—    sulfate  anhydre ..... 

2,97 

Nickel,  protoxyde. » 

Chrome,  oxyde 

5,o4 

—      sulfate  crist 

4,98 

—     alun  potassique  . . 
Anhydride  chromique. . . . 

4,84 

2,74 

Anhydride  phosphorique . 
Acide               — 

2,39 
*,8S4 

Cobalt,  oxyde  anhydre... 

5,68 

Chloroplalinate  de  potass. 

3,54 

—       peroxyde 

5,48 

—          de  sodium  . . 

2,5o 

Cobalticyanure  de  potass. 

4 ,94 

—         d'ammonium. 

2,98 

Cuivre    oxvdule.. 

5  88 

Plomb,  protoxyde 

—      minium 

9.25 

—  oxyde  anhydre 

—  protosulfure  ppté. . 

6,40 
5,58 

9,07 
8,94 

—      peroxyde., 

bisulfure 

3,98 
3  53 

—      chlorure..    

— >      iodure 

5,8o 
6,46 

—  protochlorure 

—  bichlorure  anhydre. 

3,o5 

—      sulfure  artificiel . . 

7,43 

—            —        crist.... 

2,50 

—      carbonate  ppté .   . 

6,43 

nitrate 

4,44 

—     sulfate  anhydre.. . . 

3,58 

—      sulfate  ppté 

Potassium,  hydrate 

6,23 

—         —     crist 

2,272 

2,044 

Élain  protochlorure  crist. . 

2,70 

chlorure 

4,Q77 
2,69 

—     protosulfure 

5,o3 

—         bromure 

50 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Potassium,  iodure 

—  fluosilicate. . . 

—  carbonate.... 

—  chlorate 

—  perchlorate. . . 

—  chromate 

—  bichromate... 

—  cyanure 

—  ferricyanure. . 

—  ferrocyanure . 

—  nitrate 

—  permanganate 

—  sulfate 

-    (bi-)... 

—  sulfocyanate. . 

Silice  artif.  calcinée 

Sodium,  hydrate 

—  chlorure 

—  borate  crist 

—  carbonate  anh 

—  —         crist 

—  .  -         (bi-) 

—  nitrate 

—  nitroprussiate  crist.  . 

—  phosphate  bibas.  crist. 

—  sulfate  anh 

—  —     crist 

—  -     (W-), 

—  tungstate  crist 

Anhydride  sulfurique  à  25°. 
Strontium,  hydrate  crist. 

—  nitrate 


3,07 
2,66 

2,2Q 

a.3Ï 

2,52 

2,72 

2,70 

4,52 

4,83 
4,9* 

2,09 

2,74 

2,60 
2,35 
4,89 
2,20 

2,43 
2,40 

4,72 
2  476 

4,458 
2,206 
2,244 

4,7* 

4,54 

2,655 

4.462 

2,742 

3,24 

4,9*3 

4,396 


2,93 


Urane,  nitrate  crist... 
Zinc,  oxyde 

—  chlorure 

—  sulfate  anhydre. 

—  —     crist..  . . 


SUBSTANCES  DIVERSES. 


Ardoise 

Basalte   d'Auvergne 

Calcaire  grossier 

Caoutchouc 

Granit  des  Vosges 

Grès  —  

—    à  pavés 

Houille  compacte 

Ivoire , 

Jayet  (lignite) , 

Marbre  de  Carrare 

Pierre  de  liais 

—  meulière 

—  ponce 

Poix  résine 

Porcelaine  de  Sèvres 

—       de  Berlin 

Porphyre   rouge 

Poudre  de  guerre 

Schiste 

Terre  arable  argileuse.. 
Verre  ordinaire 

—  cristal 

—  flint 


2,84 

5,65 

2,75 
3,49 

2.040 


2,853 

2,422 

2,0 

0,933 

2,746 

2,200 

2,4*6 

4,33 

4,9*7 

2,259 

2,74 

2,078 

2.483 

2,4 

4,972 

2,45 
2,3 

2,765 

0,858 
2,672 
4,240 
2,64 

32;f 


(60)  Poids  d'un   volume  d'air  humide. 
Si  l'air  est  saturé  d'humidité,  son  poids  en  grammes  sera  donné  pat 
la  formule  P  =  V 


4,4922       (H- f  F) 


4  -}-o, 00367. *      760      ' 
dans  laquelle  V  est  le  volume  en  litres,  t  la  température,  H  la  pression 
et  F  la  tension  maxima  de  la  vapeur  d'eau  à  t°  (voy.  table  27). 

Si  l'air  n'est  pas  saturé,  on  appelle  son  état  hygrométrique  le  rap- 
port qui  existe  entre  la  quantité  de  vapeur  d'eau  qu'il  renferme  el 
celle  qu'il  renfermerait  s  il  était  saturé;  ou  encore  le  rapport  entre  la 
tension  actuelle  de  la  vapeur  d'eau  qui  existe  dans  l'air  et  ia  tension 
maxima  de  cette  vapeur  à  la  même  température.  Soit  E  ce  rapport;  la 
tension  actuelle  de  la  vapeur  d'eau  sera  F£.  C'est  par  cette  tension 
qu'il  faudra  remplacer  F  dans  la  formule  précédente  pour  avoir  le 
poids  d'un  volume  d'air  humide,  dont  l'état  hygrométrique  serait  Ë. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


51 


(61)  Densités  des  gaz  et  de  quelques  vapeurs. 

Densité 

Poids 

Gaz. 

Formule. 

Poids 
moléc. 

trouvée. 

Celle 
.le  l'air  =  1. 

du  litre 
à  zéro 
et  0,76. 

Oxygène  

Oa 

32 

4,1  o56 

i'r43o 

Hydrogène  

H* 

2 

0,06926 

.  o,o8q58 

4,256 

Azote. 

Az* 

28 

0,97*4 

Chlore 

Cl2 
Br2 

7* 

i6o 

2,47 
5,54„ 

3,48 

7,46 

Brome 

Iode 

1» 

254 
200 

36,5 

8,716 
6,976 
1,278 

44,3 

4  *635 

Mercure 

Acide  chlorhydrique..   . 

—    bromhydrique. . . . 

HBr 

8i 

2,71 

3,63 

—    iodhydrique. . .    . 

HI 

4  2$ 

kM 

5,73 

—    fluorhydrique. .   , 

HF1 

20 

0,693 

0,896 

—    sulfhydrique 

H2S 

34 

4,474 

4,523 

Ammoniaque 

HsAz 

47 

o,^97 

4,244 

0,764 

Hydrogène  phosphore. . . 

H3P 

34 

4;52 

—        arsénié 

H^As 

78 

2,695 

3,49 

Protoxyde  d'azote 

Az*0 

44 

4,527 

*,97i 

Bioxyde  d'azote 

AzO 

3o 

i,o39 

4,343 

Acide  azoteux , . . 

AzW 
AzO* 

7Ê 
46 

2.63 

4,57à20o8 

3,4o 

2.06 

Peroxyde  d'azote 

Acide  sulfureux 

SO2 

64 

2,25 

2,87 

CO 

28 

O.Q68 
4^29 

4,254 

Acide  carbonique 

CO2 

44 

1,9774 

—    hypochloreux 

C120 

87 

3,02 

3,90 

Oxychlorure  de  carbone . 
Chlorure  de  méthyle 

C0C1* 

00,0 

3,46 

4,43 

CH3Cl 

4;738 

2,264 

—      d'éthyle 

C8H5C1 

64,5 

2,219 

2,889 

BoCl5 

H7,5 

3,94 

0.26 

Fluorure  de  bore 

BoFl5 

68 

2,3l 

3,o5 

—      de  silicium.. . . 

SiFl* 

104 

3,60 

4,66 

Méthanc(gaz  des  marais) 

CH* 

16 

0,558 

0,716 

Éthane 

C2H6 
C2H* 
C2Ha 

3o 
28 
26 

1,075 

0;97* 

4.806 

4,343 
4,254 

4,465 

Éthyiène 

Acétylène 

Cyanogène 

C2Az2 

52 

2,33o 

Acide  cyanhydrique  .... 

CAzH 

?7r 

o,948 

4,210 

Chlorure  de  cyanogène . 

CAzCl 

6i,5 

2;l3l 

2;755 

Air  atmosphérique 

(28,9) 

1,00 

1,2932 

Vapeur  d'eau 

H*0 

48 

o;62*î5 

o;8o6 

AGENDA     DU     CHIMISTE. 


Section  X.  —  Densités  des  solntions. 

Nota.  Ces  densités,  notamment  celles  de  Gerlach,  sont  générale- 
ment rapportées  à  l'eau  à  +  i  5».  Pour  les  rapporter  à  l'eau  à  +  4°,  c'est- 
à-dire  pour  avoir  les  vraies  densités  à  +  45°  ou  encore  le  poids  à-f  *5«  > 
de  l'unité  de  volume  de  la  solution,  il  faut  multiplier  par  la  densité  de 
l'eau  à  +  *5°,  c'est-à-dire  par  0,99916,  les  nombres  clés  tables.  I 

(fl£)  Densités  de  mélanges  d'eau  et  d'alcool.  —  Cette  table,  donnée 
par  Gay-Lussac  pour  la  graduation  de  son  alcoomètre,  diffère  à 
peine  de  la  table  49.  (Voir  le  Nota  de  cette  table.) 


oè 

S  s 

le 

Se 

0  -0 

e     -O 

««'° 

•     -O 

«-  ©  © 

-C.C      O 

^— °-  0 

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0    »ft  2 

0  »<»  2 

0     %Ti    y 

§~" 

Densités. 

o^o"5 

Densités 

!•«* 

Densités. 

8^" 

Densités. 

in 

—  ©'g 

0_'   W) 

e  « 

a  a> 

e  « 

a  <u 

<wo 

«•0 

«■o 

«•0 

0 

1,0000 

26 

0,9700 

52 

0,9309 

78 

0,8699 

1 

0,9985 

27 

0,9690 

53 

0,9289 

79 

0,8672 

2 

0,9970 

28 

0,9679 
0,9668 

54 

0,9269 
0,9248 

80 

0,8645 

3 

0,9956 

29 

55 

81 

0,8617 

4 

0,99^2 

3o 

0,9657 

56 

0,9227 

82 

0.8589 

5 

o,992Q 
0,9916 

3i 

0,9645 

57 

0)9206 

83 

o'.856o 

6 

32 

0,9633 

58 

0,91 85 

84 

o)853i 

7 

o.ncïo3 

33 

0,9621 

59 

o,gi63 

85 

o'85o2 

8 

0)989* 

34 

0,9608 

60 

0,91 4i 

86 

0.847* 

9 

-jS78 

35 

0,9594 

61 

0,9**9 
0,9096 

87 

o.S^is 

10 

",1^67 

36 

0,9581 

62 

88 

0,84m 

il 

v/,yo55 

II 

0,9567 

63 

0,9073 

89 

0,83^9 

12 

0,9844 

o.§553 

64 

0,9050 

90 

o.K^Ë 

13 

0,9833 

39 

0,9538 

65 

0)9027 

9* 

o)83i2 

*4 

0,9822 

4o 

0.9523 

66 

0.9004 

92 

0,8278 

15 

0,9812 

4i 

0)9507 

S? 

0^980 

93 

0,8242 

16 

0.9802 

42 

o,949* 

68 

0,8956 

94 

0)8206 

<7 

o,9792 
0,9782 

43 

0,9474 

69 

0,8932 

% 

0.8168 

18 

44 

0,9457 

70 

0,8907 
0,8882 

96 

0.8128 

*9 

o,9773 

45 

o,944o 

7* 

97 

0)8086 

20 

0,9763 

46 

0,9422 

72 

0.8857 

98 

0,8042 

21 

0,9753 

47 

0.9404 

73 

o)883r 

99 

0)7996 

22 

0,9742 

48 

0,9386 

74 

o,88o5 

100 

o,7947 

23 

0,9732 

49 

0)9367 

75 

0,8779 
0,8753 

24 

0,9721 

5o 

0,9348 

76 

25 

0,9711 

5i 

0)9329 

77 

0.8726 

Nota.    Pour  avoir  la  quantité  d'alcool  %  en  poids    (x).  d'après 
la  quantité  en  volume  déterminée  à  l'alcoomètre  (v),  on  prend  dans  la 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  53 

table  la  densité  du  mélange  (D)  et  celle  de  l'alcool  pur(rf)  et  Ton  effectue 
l'opération  suivante  :  a?=v=r. 

Pour  avoir  la  quantité  d'eau  i/,  qui,  ajoutée  à  400  parties  d'alcool 
marquant  v  degrés  alcoométriques  et  possédant  par  conséquent  la 
densité  D,  donnera  un  alcool  marquant  v'  et  d'une  densité  D',  on  ef- 
fectuera l'opération  suivante  :  y  =  ioo  (D'  -  —  D).  (Voyez  table  66.) 

(  63  )  Usage  de  V Hydromètre  de  Sykes. 

Cet  instrument  dont  l'emploi  est  légal  en  Angleterre  est  un  aréo- 
mètre à  poids  et  à  volume  variables.  C'est  une  boule  creuse  de  laiton 
portant  une  tige  supérieure  graduée  deo  à  10  et  une  tige  inférieure 
formant  lest  sur  laquelle  on  peut  fixer  des  rondelles  marqués  40,20,... 
90.  Le  nombre  marqué  par  les  rondelles  doit  être  ajouté  à  celui  indiqué 
par  la  graduation;  ainsi  supposons  que  l'instrument  seul  ou  lesté 
avec  les  rondelles  io,  20,  ou  3o  ne  plonge  pas  assez  dans  le  liquide 
pour  que  la  tige  graduée  puisse  donner  des  indications,  on  fixe  à  l'ins- 
trument la  rondelle  4o  et  la  tige  s'enfonce  alors  jusqu'à  la  division  5. 
Le  degré  lu  est  45-  Ce  degré  donne,  au  moyen  d'une  table  spéciale 
et  en  tenant  compte  de  la  température,  la  quantité  de  proof  spirit 
contenu  dans  la  liqueur. 

Le  Proof  Spirit  (Esprit  d'épreuve)  est  défini  ainsi  qu'il  suit  par  acte 
du  Parlement  «  à  5i°  Fahrenheit,  son  poids  est  les  j§  de  celui  de  l'eau, 
à  volume  éçal  »  (D  =0, 92307  à  5i°  Fahr.,  ou  D  =0,919  à  6o°  Fahr. 
=  *5,  56  centigr.). 

Un  liquide  alcoolique  est  dit  à  3o  °/0  over  ou  above  proof  (au-des- 
sus de  l'épreuve),  si  100  volumes  de  cet  esprit  donne  par  dilution 
hvec  l'eau  i3o  volumes  de  proof  spirit.  Il  est  dit  à  3o  °/0  under  ou 
betow  proof  (au-dessous  de  l'épreuve)  si  400  volumes  renferment 
400  —  3o  ou  70  volumes  de  proof  spirit.  V épreuve  ancienne  qui 
a  donné  le  nom  au  proof  spirit  consistait  à  allumer  le  liquide  spiri- 
tueux sur  de  la  poudre  à  canon;  si  à  la  fin  de  la  combustion  la  poudre 
s'enflammait,  l'esprit  était  au-dessus  de  l'épreuve;  si  l'eau  de  l'esprit 
empêchait  la  poudre  de  fuser,  celui-ci  était  au-dessous  de  l'épreuve. 

L'alcoomètre  de  Sykes  doit  s'enfoncer  jusqu'au  zéro  de  sa  gradua- 
tion dans  l'alcool  de  densité  =  0,825  à  -+-  <5°,56  cent.  Cet  alcool  n'est 
pas  absolu  ;  c'est  à  peu  près  l'alcool  à  4o°  Baume,  on  l'appelle  Standard 
Alcohol. 

Nous  ne  donnons  pas  la  table  qui  permet  de  passer  des  degrés  lus 
sur  l'instrument,  aux/?our  cent  au-dessus  ou  au-dessous  de  l 'épreuve. 
Cette  table  accompagne  chaque  instrument.  Mais  voici,  d'après  le 
docteur  Ure,  la  correspondance  de  ces  pour  cent}  qui  sont  très-usités 
dans  le  commerce,  avec  les  densités  (à  lô^ocent.,  celle  de  l'eau  à  45°,5 
étant  4). 


54  AGENDA    DU    CHIMISTE, 

(64)  Conversion  des  densités  des  alcools  en  degrés  Over  ou 
under  proof. 


Orer  proof. 

Densité. 

Over  proof. 

Densité. 

Under  proof 

Densité. 

670/0 
65,o 

o,8i56 

28,0 

0,8825 

8,0 

0,9290 

0,8199 

27,0 

0,88/40 

9-0 

0,9306 

64.6 

0,8224 

26,0 

0,8854 

40,0 

o,93i8 

63ii 

o,8238 

25,0 

0,8869 

44,0 

o,9329 

62 ,0 

0,8259 

24,0 

o,8883 

42,4 

o,934i 

64,4 

0,8277 

23,0 

0,8897 

43,4 

0,9353 

60,0 

0,8298 

21  ,9 

0,8912 

14,2 

0,9364 

5Q,4 
58,o 

0,8345 

20,9 

0,8926 

45,3 

0,9376 

o,8336 

19,9 

0^8940 

46,0 

o,9384 

57,4 

o;8354 

19;* 

48,0 

0.8954 

*7,i 

0,9396 

5b,o 

0,8376 

0^966 

48,2 

0,9407 

55,o 

o,8366 

16,9 

0,8984 

«9,3 

o,94<9 
0,9426 

54,1 

o,8443 

*s>9 

0,8996 

20,0 

53,4 

0.8434 

4  5,0 

0,9008 

24,2 

o,9437 

52.4 

0.8448 

*3,9 

0,9023 

22.2 

0,9448 

5i'i 

o,8465 

43,4 

o,9o34 

23,4 

0.9456 

50,4 

0.8482 

42 

0^9049 

23,9 

0^464 

48,o 

0^499 
o,8546 

44,4 

0,9060 

25,4 

0,9476 

40 

o',9o75 

26,3 

0.9488 

47;o 
46,0 

o,8533 

8,9 

0,9089 

27,4 

0^9496 

o,855o 

8,0 

0,9400 

28,0 

o,95o3 

:';5.o 

o,8566 

7,* 

0,9444 

29;2 

0,9545 

43;9 

o,8583 

•r>,9 

0,9426 

3o,4 

0,9522 

43.4 

0,8597 

5,o 

0,9437 

35,1 

o,9565 

42,0 

0,8645 

3,9 

0.9452 

4o.i 

0,9603 

4i,i 

0,8629 
0,8646 

3,o 

0,9463 

45,o 

0.9638 

4o 

*:9 

0,9178 

5o,3 

0,9674 

3q,4 
38,o 

0,8660 

4,0 

0,9189 

54,8 

0,9704 

0,8678 

Prcof  spiril 

0,9200 

60,4 

o,9734 

37,4 
35,9 

0,8692 
0,8709 

65  3 

0,9762 
0,979° 

Under  proof 

70,1 

35,o 

0,8723 

4,3% 

0,9244 

75,4 

0,9822 

34,i 

0.8737 

2,2 

0,9226 

80,4 

0.9854 

3a,9 

0,8755 

3,4 

0.9237 

85,2 

0,9886 

3a,o 

0,8760 
0,8783 

43o 

0,9248 

90,2 

0,9922 

34,0 

0,0 

0,9259 

95,4 

0,9962 

3o,o 

0,8797 
0,8844 

6.0 

0,9270 

400 

4,000 

29»° 

7,o 

0,9282 

AGENDA   DU   CHIMISTE. 


55 


(65)  Alcoomètre  de  Traites. 
Cet  instrument  donne  à+  i5°,56  cent,  la  richesse  alcoolique  en  vo- 
lume des  liquides  spiritueux.  Il  diffère  à  peine  de  celui  de  Gay-Lus- 
~~~    Soit  T  le  degré  Tralles  et  D  la  densité  à  4o°,56  on  a  : 


T=  o 

D  =  0,9991 

T  =  5o 

D  =0,9335 

T=-85 

D  =  0,8488 

40 

0.9857 

60 

0,9126 
0,8802 
0.8765 

90 

o,8332 

ao 

0,9761 

70 

9» 

o,8i57 

3o 

0,9646 

75 

100 

o,7939 

4o 

o,95a  0 

80 

0,863: 

(66)  Quantité  d'eau  à  ajouter  à  un  alcool  de  titre  donné. 


90  •/„ 

85  V- 

80  •/. 

75% 

70% 

65*/. 

60  V. 

55  V. 

5o  •/. 

85 

Alcoal. 

Alcool. 

Alcool. 

Alcool. 

Alcool . 

Alcool. 

Alcool. 

Alcool. 

Alcool . 

B,56 

80 

«3.79 

6.83 

75 

21,89 

44,48 

7,20 

70 

3i,40 

23,i4 

45,35 

7,64 

65 

4<  -63 

33,o3 

24,66 

46,37 

8  i5 

60 

53,65 

44,48 

35.44 

26,47 

«7,58 

8,76 

55 

67.87 

57,90 

48,07 

38,32 

28,63 

49,02 

9,47 

00 

S4  7* 

73,90 

63,o4 

52,43 

44,73 

34,25 

20.47 
34,46 

40,35 

45 

405,34 

93,3o 

84,38 

69,54 

57,78 

46,oq 
64.48 

22,90 

44.4i 

4o 

4  3o.So 

4 17,34 

404,04 

90,76 

77.58 

5i,43 

38.46 

25,55 

35 

463.118 

448,01 

432,88 

447,82 

402,84 

87,93 

70,08 

58,3i 

43,59 

3o 

206^2 

488,57 

474,05 

453,53 

4  36,34 

448,94 

404,74 

84,54 

67,45 

25 

26t- ,  \  2 

245,40 

224,30 

2o3,64 

4  82,83 

462,24 

444,65 

424.46 

400,73 

20 

35>.8o 

329,84 

3o4,04 

278,26 

252.58 

226,98 

204,43 

475,96 

45o,55 

10 

5od.27 

474?oo 

436,85 

402,84 

368,83 

334,94 

304 ,07 

267,29 

233,64 

io(8o^îjo 

753,65 

702,89 

652,24 

604.60 

55 1,06 

5oo.5o 

45o,49 

399,85 

Exemple  :  Pour  ramener  un  alcool  de  80  pour  400  (en  vol.)  au  titre 
de  40  pour  400,  on  cherche  dans  la  colonne  verticale  correspondant  à 
80  pour  400  le  nombre  correspondant  à  la  ligne  horizontale  40  ;  on 
trouve  404.  Donc  à  100  vol.  alcool  80  pour  400,  il  faut  ajouter  404  vo- 
lumes d'eau  pour  obtenir  de  l'alcool  à  4o  pour  400. 

(61)  Densités  des  mélanges  d'alcool  (D  =  0,809)  et  d'élher. 


Alcool 
•/o  en 
poids. 

Densités. 

Alcool 
°/o  en 
poids. 

Densités. 

Alcool 
•/•en 
poids. 

Densités. 

Alcool 
•/o  en 
poids. 

Densités. 

0 
40 
20 

0,729 
0,737 

0,747 

3o 
4o 
5o 

0,756 
0,765 
0,772 

60 
70 
80 

o,779 
0,786 

0,798 

90 
400 

0,801 
0^809 

56  AGENDA    DU     CHIMISTE, 

(68)  Densités  à  +  Q° 
des  mélanges  d'alcool  méthylique  et  d'eau    (H.  De  ville). 


Densités. 

Alcool 
méthyli- 
que. 

% 

Densités. 

Alcool 
méthyli- 
que. 

7» 

Densités. 

Alcool 
méthyli- 
que. 

°/o 

Densités. 

Alcool 
méthyli- 
que. 

•/• 

0,9857 
0,9754 
o,9709 

5 

40 
20 

0,9576 
0,9429 
0,9232 

3o 
4o 
5o 

0,9072 
0,8873 
0.8649 

60 
70 
80 

0,8374 
0,8070 

90 
400 

(69)  Densités  à  4-  45°  de  solutions  d'acide  azotique  donnant  leur 
richesse  en  acide  (AzHO3)  ou  en  anhydride  azotique  (Az*05)  %• 


Densités. 

Composition. 

Eau»/,. 

e 

O    N 

< 

Point 
d'ébullition. 

4,522 

4Q,3 
46,5 

Az  HO3 

» 

400,00 

85,8 

86« 

4,486 

4-i/a  HH) 

14.2a 

88,75 

7£jl 
66,7 

445 

4,452 

45, 

H20 

22,22 

77,78 

4,420 

42,6 

3/2  H'O 

3o.oo 

70.00 

60,4 

123 

îs? 

4o,4o 

2  H20 

36>6 

63,64 

54,5 

"9 

38,20 

5/2  H20 

41,67 
46,46 

58,33 

50,4 

447 

4.338 

36,5 

3  H20 

53,84 

46,2 

4,345 

34,5 

7/2  H»0 

5o,oo 

5o,oo 

42,9 

413 

*>297 

33.2 

4  H20 

53,33 

46,67 

4o,4 

4,277 

3i,4 

9/2  H20 

56,25 

43,75 

37,6 

4.260 

2Q,7 
28,4 

5  H20 

58,82 

4i,i8 

35,4 

4  ?245 

44/2  H20 

64,44 

38,89 

33,4 

4,232 

27,2 

6  H'O 

63.46 

36,84 

34,6 

4,249 

25,8 

13/2  H=0 

65,oo 

35,oo 

30,4 

4,207 

24,7 

7  H20 

66,67 

33,33 

28,6 

40S 

4.488 

23,8 

45  2  H20 

68,48 

34,82 

27,3 

22,9 

8  H20 

69.56 

3o,44 

26,4 

4.480 

22,0 

47/2  HJ0 

70.83 

29,47 
28,00 

25,0 

4,466 

24,0 

9  H'O 

72,00 

24,0 

20,4 

49/2  H'O 

73!o8 

26,92 

23,4 

4,460 

*9>9 
<9>3 

40  H'O 

74,07 

25,93 

22,2 

1,455 

24/2  H'O 

70,00 

25,00 

24,4 

envir.  *o4* 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


57 


(1H)  Densités  à  4 

5°  de  V acide  azotique  (J.  Kolb). 

lie  grés 
Baume. 

Densités. 

AzO'H  •/. 

Az'O»  •/. 

Degrés 
Baume. 

Densités. 

AzO'II  •/. 

Az*Oa 

4 

4,007 

4,5 

4,3 

27 

l,23l 

3t,o 

34,7 

2 

Ol4 

2,6 

2,2 

28 

242 

38,6 

33,4 

3 

022 

4,o 

3.4 

29 

202 

40,2 

34,5 

4 

O29 

o36 

5,4 

4,4 

3o 

26l 

44,5 

35,6 

5 

6,3 

5,4 

3i 

27D 

43,5 

37,3 

6 

o44 

7,6 

6,5 

32 

286 

45,o 

38,6 

7 

052 

9.° 

7,7 

33 

298 

48,6 

4o.4 

8 

060 

40,2 

8,7 

34 

309 

44 ,7 

9 

067 

44,4 

9,8 

35 

324 

50,7 

43,5 

4o 

075 

42,7 

40,9 

36 

334 

52,9 

45,3 

44 

o83 

44,0 

42,0 

37 

346 

55,0 

47,4 

42 

091 

45,3 

43,4 

38 

359 

57,3 

49,4 

43 

400 

46,8 

44,4 

39 

372 

59,6 

54,1 

44 

408 

48,0 

45,4 

4o 

384 

64,7 

52,9 

45 

416 

49,4 

46,6 

4i 

398 

64,5 

55,3 

46 

425 

20,8 

47,8 

42 

44  2 

67,5 

07,9 

47 

4  34 

22,2 

*9»o 

43 

426 

70,6 

6o,5 

48 

4  43 

23,6 

20,2 

44 

44o 

74,4 

63,8 

*9 

4  52 

24,9 

24,3 

45 

454 

78,4 

67,2 

20 

461 

26,3 

22,5 

46 

470 

83,o 

74,1   ' 

24 

474 

27,8 

23,8 

47 

485 

87,4 

74,7 

22 

4  80 

29,2 

25,0 

48 

504 

92,6 

79»4 

23 

49O 

3o.7 

26,3 

49 

546 

96,° 

82,3 

24 

«99 

32,4 

27,5 

49,b 

524 

98,0 

84,o 

25 

210 

33,8 

28,9 

49,9 

53o 

100,0 

85,7 

26 

224 

35,5 

3o,4 

(11). Densités  des  solutions  d'acide  sulfureux 
donnant  leur  richesse  en  gaz  sulfureux  (H.  Schiff). 


Densités. 

SO*  •/.. 

Densités. 

SO*  •/•. 

Densités. 

so*  •/.. 

4,oo49 
4,0102 
4,oi58 
4,0247 

2 

4 
6 

4  ,0278 

1 ,o343 

1      4,o4io 

4,0480 

40 
12 
44 
46- 

4  ,of>53 
4,0629 

18 

20 

<*t 

1  Densités  de  Veau  br  ornée. 

Densités. 

BrV*. 

Densités. 

Br'/.. 

Densités. 

Br  •/.. 

4,009 
4,042 

4,02 
4,23 

4  ,01 5 
4  ,016 

4,87 
4,95 

1,018 

l,024(salur.) 

2,09 
3,17 

58  AGENDA    DU    CHIMISTE- 

(*•)  Densités  de  V acide  chlorhydrique  (J.  Kolb). 
doo  p.  d'acide  à  i5°  correspondent  à 


Degrés 

Den- 

HCl gaz 

Acide 

Acide 

Degrés 

Den- 

HCl gaz 

V. 
d'acide. 

Acide 

Acide 

Baume. 

sités. 
1,007 

d'acide. 

20°  BV 

22°  B'. 
4,2 

Baume. 

sités. 

20°  B#. 

22°  B\ 

4 

1,5 

4,7 

*7 

4,434 

26,6 

83,3 

74.5 

2 

oi4 

2>9 

9>o 

8,4 

48 

443 

28,4 

88,9 
94,5 

79, £ 

3 

023 

4,5 

14,1 

42,6 

*9 

452 

30,2 

84,6 

4 

029 
o36 

5,8 

18,1 

46,2 

*9£ 

457 

3l,2 

97,7 

87,4 

5 

7,3 

22,8 

20,  li 

20 

464 

32,0 

400,0 

89,6 

6 

o44 

8,9 

27,8 

24,4 

20,5 

466 

33,0 

403,3 

92,4 

7 

052 

10.4 

32,6 

29.4 

24 

474 

33,9 

406,4 

94,9 

8 

060 

12,0 

37,6 

33,6 

21,5 

475 

34,7 

408,6 

97,2 

9 

067 

i3,4 

4i,9 

37,5 

22 

180 

35,7 

444,7 

400,0 

40 

075 

i5,o 

46,q 
54,6 

42,0 

22,5 

4  85 

36,8 

4l5,2 

403,0 

11 

o83 

.  i6,5 

46,2 

23 

490 

37,9 

448,6 

106,1 

12 

oqi 

18,1 

56,7 

5o,7 

23,5 

190 

39,0 

4  22,0 

109,2 

i3 

100 

24,0 

62,3 

55,7 

24 

199 

205 

39,8 

424,6 

141,4 

*4 

108 

67,3 

60,2 

24,5 

4i,2 

430,0 

445.4 

i5 

116 

23,4 

72,3 

64,7 

25 

240 

42,4 

432,7 

"9t°| 

16 

12J 

24,8 

77,6 

69,4 

25,5 

242 

42,9 

434,3 

420, 4| 

Les  degrés  Twaddle  donnent  directement,  à  très  peu  de  chose  près, 
la  richesse  %  en  acide  chlorhydrique. 

(74)  Densités  à  -f-  45°  des  solutions  d?  acide  formiquc, 
donnant  leur  richesse  en  acide. 


Densités. 

CH*0*. 

Densités. 

CH*Oa. . 

Densités. 

CH1*^. 

4,025 

4,o53 
4,080 

4,405 

40 
20 

3o 

40 

1,124 
1,142 
1,461 
1,1 80 

5o 
60 
70 
80 

4  ,204 
4,223 

90 

400 

(1 5)  Densités  de  Veau  de  Javel;  Veau- forte  du  commerce  =  4  8°  Baume. 
Si  on  V additionne  pour  400  p.  de  n  parties  deau,  elle  marque  : 

n. 

Degr.  Baume 

n 

Degr.'  Baume 

u. 

Degr.  Baume. 

25 

3o 

36 

42 

43,3 

42,6 
12,2 

5o 

75 
100 

120 

1 

14°?9 

44  ,0 

8  ,8 

7  ,7 

ibo 

475 

200 

7°,o 
6,2 
5,5 

AGENDA     DU    CHIMISTE. 


59 


(7 S)  Densités  des  solutions  aqueuses  d'acide  sulfurique  à  -f  4  5* 
(J.  Kolb). 


E 

1 

4 

100  parties  en  poids  contiennent 

1  litre  contient  en  kilogr. 

i 

§ 

s 

E 

s 

E 

■n 

tb 

*ô3 

s 

& 

b 

6. 

b 

en 

m 

-0  a 

'ôCQ 

"1 

®  2 
•3ffl 

b 

0 
en 

M 

0  3 

1* 

■5  a 

0 

4  ,000 

0,7 

X 

.«9 

^3 

*t 

*s 

0,9 

4,2 

4.3 

0.007 

0,009 

0.01 2 

0,01 3 

4 

4^007 

4,5 

*! 

2'è 

2.8 

0^045 

0,019 

0,024 

0,028 

2 

4,014 

2,3 

3,6 

4,2 

0,023 

0,O28 

o,o36 

0,042 

3 

4,022 

3,1 

3,8 

4;9 

5,7 

0,032 

0,039 

o,o5o 

o.o58 

4 

4,029 

3i9 

4,8 

6,i 

7,2 

0,040 

0.049 

o,o63 

0,074 

5 

4,03? 

M 

5,8 

7,4 

8,7 

0,049 

0,060 

0,077 

0.090 

6 

4,045 

5.6 

6,8 

8,7 

40,2 

o,o5§ 

0.071 

0,094 

0,107 

7 

4,o52 

6> 

7,8 

40,0 

44,7 

0^067 

0,082 

o,i  o5 

0.123 

8 

4,060 

li 

8,8 

44,3 

43,1 

0,076 

0.093- 

0,4  20 

0,l3q 

o,i56 

9 

4,067 

9'5 

42.6 

44,6 

o,o85 

0,405 

0,434 

40 

1,075 

8,8 

40,8 

i3.8 

46,4 

0,090 

0^.41 6 

0,448 

0,1 73 

44 

4,o83 

9'3 

4  4,9 

45,2 

47,8 

0,4  o5 

0,129 

0,4  65 

0,193 

42 

4,09* 

40,6 

43,0 

16,7 

4  9;4 

0,4l6 

0.142 

0.482 

0.214 

43 

4,100 

44,5 

44,4 

48,1 

24,0 

0,126 

0,4  55 

oji99 

0,240 

0^34 

ik 

4;408 

42,4 

l5.2 

49,5 

22,7 

0,437 

0,468 

0^254 

45 

4.4  46 

i3,2 

46^2 

20,7 

24,2 

0,447 

0,481 

0,234 

0,270 

46 

4,425 

44,4 

47,3 

22,2 

25,8 

0.459 

0,495 

0,200 

O.290 

47 

i,i34 

45,4 

48.5 

23,7 

27,6 

0,472 

0,210 

0,269 

o.3i3 

%0 

4,442 

46,0 

*9# 

25,1 

29,2 

o,i83 

0^224 

0,287 

0.333 

<9 

4,452 

47.0 

20,8 

26,6 

34,0 

0,496 

o,233 

o,3o6 

o;357 

20 

4,462 

4  8;o 

22,2 

28,4 

33,1 

0,209 

o,258 

o,33o 

o,385 

24 

4,474 
4,l80 

49;0 

23,3 

29,8 

34,8 

0,222 

0,273 

o,349 

0,407 

22 

20,0 

24,5 

3i,4 

36,6 

o,2.36 

0,289 

0,370 

0,432 

23 

4,490 

21,4 

20,8 

33,0 

38.5 

o,a5i 

0.307 

o,393 

o458 

24 

4,200 

22,4 

27,1 

34,7 

4o;& 

0,265 

0.325 

0.416 

oj486 

25 

4,240 

23.2 

28.4 

36,4 

42,4 

0.281 

0.344 

o',44o 

0,54  3 

26 

4.220 

24.2 

29.-6 

37,9 

44,2 

0,295 

o;36i 

o,463 

0^539 

27 

4,234 

25.3 

34,0 

39,7 

46,3 

o,3n 

o,382 

0,489 

0.570 

28 

4,244 

26> 

32.2 

44,2 

48,4 

0.326 

0,400 

o,5n 

°»597 

29 

4,202 

27,3 

33,4 

42,8 

£;! 

0,342 

0,418 

o,536 

0.62a 

3o 

4,263 

28,3 

34,7 

44,4 

0,357 

o,438 

o,564 

o,654 

34 

1,274 

29?4 

36,o 

46,4 

53,7 

0,374 

o,459 

0,587 

0,684 

32 

4,285 

3o,5 

274 

47,9 

55,8 

0,392 

0,481 

0,616 

0,717 

33 

4,297 

34,7 

38,8 

49,7 

57,9 

0,411 

o,5o3 

3 

0,645 

0,751 

60 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


35 
36 

37 
38 

39 
4o 

44 

4a 
43 
44 
45 
46 
47 
48 

5o 
5i 

52 

53 
54 
55 

56 

57 
58 

6o 

6i 
62 
63 
64 
65 
66 


a 


,3o8 

1,320 

J332 
i,345 
1,357 
l537o 
1,383 

i,397 

,4*o 

1,424 

1,438 

1,453 

1,468 

,483 

1,498 

,5i4 

i.53o 

.54o 
;563 
i,58o 
;597 
i,6i5 
i,634 
1,652 
1,672 

;69* 

i,732 
i,753 

1,774 
1,796 
1,819 
1.842 


100  parties  en  poids  conlicnnent 


32.8 
33!8 
35,i 
36.2 
37.2 
38> 
39,5 

4o,7 
44,8 
42,9 
44,i 
45,2 
46,4 
47,6 
48;7 
49;8 
5i.o 

52,2 

53,5 

54,9 
56,o 

57,1 
58,4 
5%7 
61.0 

62)4 
63,8 

65,2 

&7 
68,7 
70,6 
73,2 
81,6 


4o,2 
4i,6 
43,o 
44,4 
45,5 

48,3 
49,8 

5l.2 

52;8 
54,o 
55,4 
56.9 
58l3 
59,6 
61.0 

62^ 

64,0 
65,5 
67,0 
68.6 
70,0 
71,6 
73,2 
74,7 
76,4 
78,1 

79;9 
8i,7 
84,4 
86,5 
89,7 
100,0 


5i,i 
53,3 
55.1 

5e;9 

58,3 
60,0 
6*,9 
63,8 
65.6 
p',k 
694 
70,9 
72,9 
74,7 
76,3 
78,4 
80,0 

82.0 
83,9 
85.8 
87.8 

*9fi 
91,7 
9f,7 
95,7 
97,8 

100,0 

102.3 

104,6 
407,7 

110.8 
114.8 
128.0 


60,0 
62,1 
64,2 
66,3 

67,9 
70,0 

72,1 

74,3 
76,4 
78,5 
80,6 
82.7 

84j9 
87.0 

«9)0 
9i,o 
93,3 

95,5 
97r8 

400,0 
402,/j 
104.5 

106^ 
109,2 
111,5 

u  4,0 
n  6,6 

"9,2 

4  24,9 
120,0 
42Q,1 

138.8 
4  49J3 


1  litre  contient  en  kilogr. 


o 

X 


0.429 
0.447 

0,468 
0,487 
o,5o5 

0,52.r> 

0,546 

0,569 
0,589 
ol6n 
0.634 
0.657 
0.681 
0Ï706 
o,73o 
0,754 
0,780 

0.807 
o',836 
0,867 
0,894 
0.922 
0I954 
0.986 

IJOIQ 

1;005 

11092 

4,129 
1,169 

4.24Q 
1.268 
l!332 

1.523 


0,526 
0,549 

0,573 

0,597 
0,617 
0,642 
o;.668 

0,696 
0,722 
o,749 
0,777 
o,8o5 
o,83o 
o;864 
0,893 
0,923 
o,956 

o,99<> 

4  ,024 
1.009 
1,095 

i,43i 
1,470 

4,240 
4,248 
4;292 

4,336 

1,384 
1J432 

V-492 
4.554 

4,632 
4,842 


s 

1 

«  3 

us 

-0  « 

•-g 

<% 

<9> 

<o 

^ 

.0 

.« 

0,674 

o,78f 

0.704 

0,82( 

0,734 

o,85e 

0,765 

0,89s 

0,79* 

0,921 

0,822 

°-95s 

0.856 

0,99' 

0,894 

i.o3ï 

0,925 

1,07- 

0.960 

1,10? 

o,994 

4.45C 

4  ,o3o 

1.202 

4  ;070 

1.246 

1,408 

*J29C 

4,443 

i,33c 

1.182 

i,37] 

4,224 

4,42' 

1.268 

4,47' 

i.3n 

4,52( 

1,355 

4,58( 

4  ,402 

4,63( 

4.447 

4,68* 

4,499 
i,548 

4,74' 

4,80/ 

4,099 
i,654 

4,8b: 

*;92Î 

4,744 

*:99' 

4,772 

2.06c 

1.838 

2,1 3' 

*;9" 

2,22e 

4'93°, 
2,088 

2,3lC 

2,432 

2.358 

2,75c 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


61 


(  17  )    Densité   de  V acide  sulfurique  fumant  (A.  Wirklbr;. 

Cette  table  donne  :  la  teneur  en  SO5  total  ;  la  quantité  d'anhydride 
sulfurique  en  excès  sur  l'acide  sulfurique  normal  SO*Ha,  et  qui  se 
dégage  du  mélange  par  la  distillation  ;  la  quantité  d'acide  normal 
SO*H*  et  la  quantité  d'acide  à  66°  B  contenues  dans  100  p.  d'acide 
fumant,  le  reste  étant  compté  comme  anhydride  sulfurique. 

L'auteur  considère  l'acide  sulfurique  à  66°  B  comme  contenant  seu- 
lement 92,25  pour  400  d'acide  normal  SO*Ha,  chiffre  très  différent  de 
ceux  des  tables  63  et  65  ;  ce  résultat  se  rapproche  beaucoup  des  in- 
dications de  Marignac;  mais,  d'après  cet  auteur,  l'acide  normal  a 
pour  densité  à  200  4,838,  tandis  que  Winkler  trouve  4,807. 


Densité  à  20*. 

SO*  total. 

40c  p.  renferment                  1 

SO3  Tolatil. 

SO*H*. 

Acide  à  66'  B. 

1,835 

75,34 

92,25 

4  OC 

i,84o 

77,38 

94,79 

91,61 

1,845 

79,28 

97,44 

83,92 

4,85c 

80,04 

98,04 

80,91 

4,855 

8o,q5 
84,84 

99,46 

77, i5      . 

4,86c 

4.5^ 

98,46 

73,55 

4,865 

82,42 

a,66 

97,34 

72,43 

1,87c 

82,44 

4,28 

95,76 

74,24 

i,875 

82,63 

5,44  _ 

94,56 

70,o5 

i,88o 

S2,84 

6,42* 

93,58 

69,62 

i,885 

82,97 

7,29 
8,16 

92,74         y         68,97 

1,890 

83,43 

9*  ,9* 

68,23 

1,895 

83,43 

9,34 

9°,66     . 

66,94 

4,900 

83,48 

10,07 
to,56 

89,93 

!,9o5 

83,57 

89,44 
88,57 

66,34 

4,9*° 

83,73 

i4,43 

65,91 

1,9*5 

84,08 

13,33 

86,67 

64,48 

4,920 

84,56 

15,Q5 
48,67 

84,o5 

62,73 

4,925 

85,o6 

8i,33 

6o,54 

4,93c 

85,57 

24,3/: 

78,66 

58,44 

4,935 

86,23 

25,65 

74,35 

55,77 

*,94g 

86,78 

28,o3 

7*  ,97 

53,54 

4,945 

87,i3 

29^4 

70,06 

52,12 

1,950 

87,41 

3i,46 

68,54 

5o,99 

4,955 

87,65 

32,77 

67,23 

50,02 

4  960 

88,22 

35,87 

64,43 

47,74 

4,965 

88,0a 
«9,83 

39,68 

60,32 

44,87 

1,97^ 

44,64 

55,36 

41,19 

62 


AGENDA     DU     CHIMISTE. 


(US)  Densités  à  -f-  i5°  des  solutions  d'acide  sulfurique, 

donnant   leur  richesse   en  acide  et  en  anhydride  sulfurique 

(Bineau.  —  Calcul  par  Otto). 


Densités. 

SO*H*  •/»• 

SOs«/o. 

Densités. 

SO*H*  0/0. 

S0*-/o. 

4,8426 

100 

8i,63 

l,5oi 

60 

48,98 

1.842 

p 

80,81 

1,490 

u 

48.16 

4.8406 

80J00 

i,48o 

47,34 

46,53 

i,84o 

II 

795i8 
78,36 

4,469 

u 

1,8384 

i,4586 

45,74 

1,8376 

95 

77.55 

1,448 

55 

44-89 

1,8356 

94 

76,73 

i,438 

54 

44,07 

4,834 

93 

75,9i 

1,428 

53 

43,26 

i.83i 

92 

75,io 

1,418 

52 

42,45 

4J827 

91 

74,28 

1,408 

54 

44,63 

1,822 

1 

73,47 

i,3q8 
1,3886 

5o 

40,84 

1,816 

72,65 

ïi 

4o,oo 

1,809 

71,83 

1,379 

39,48 
38,36 

1,802 

12 

71,02 

1,370 
i,36i 

47 

1,786 

70,10 
69,38 
68,57 

46 

37,55 

85 

1,35* 

45 

36,73 

1,777 

1;767 

84 

4,342 

44 

35,82 

83 

67,75 

1,333 

43 

35,40 

1,756 

82 

66,94 

1,324 

42 

34,28 

i,745 

81 

6642 
65,3o 

1,345 

4i 

33,47 

1,734 

80 

i,3o6 

4o 

32,65 

1,722 

$ 

64,48 

1,2976 
1,289 

II 

34,83 

l>2lî 
1.698 

1J686 

63,67 

34,02 

II 

62,85 

1,281 

II 

30,20 

62,04 

1,272 

2Q,38 

28,57 

1,675 
4.663 

75 

61,22 

1.264 

35 

74 

6o,4o 

i,256 

34 

27,75 

i'.65i 

73 

59,59 

58,77 

1,2476 

33 

26,94 

i;639 

72 

1,239 

32 

26,42 

1,627 

7i 

57,95 

l,23l 

3i 

25, 3o 

i.6i5 

5 

57,14 
56.32 

1,223 

3o 

24,49 

i!6o4 

1,21 5 

29 

23,67 

1.092 
i;.58o 
1,568 

68 

55,5g 

1.2066 

28 

22,85 

n 

54.69 
53,87 

1,198 

i,iqo 
1,182 

3 

22,03 
24,22 

1,557 

65 

53.05 

25 

20,40 

1,545 

64 

52,24 

1,174 

24 

19,58 

48,77 

1,534 

63 

5i',42 

4,167 

23 

1  s 

62 

5o,6i 

1,159 

22 

17,95 

61 

49,79 

4,45l6 

21 

17,14 

AGENDA    DU    CIHMISTE. 


63 


Densités. 

S0*H«  •/.. 

so5  •/.. 

Densités. 

SO*H*  •/•• 

so»  •/.. 

I,l44 

20 

46,32 

1,068 

40 

8,46 

4,i36 

» 

45, 5i 

1,061 

! 

7,34 

6,53 

1,129 

14,69 

1 ,o536 

4,421 

\i 

i3,87 

1 ,0464 

7 

5,71 

4,u36 

i3,o6 

1,039 

6 

4,8g 
4,o8 

4,106 

15 

12,24 

i  ,o3a 

5 

1,098 

.  14 

41,42 

1.0256 

4 

3,26 

1,001 

i,o83 

13 

10,61 

4,019 

4,04  3 

3 

2,445 

12 

9,79 
8,98 

2 

1,63 

4 ,0756 

11 

4 ,0064 

1 

0,816 

(19)  Densités  à  4  5°  des  solutions  d'acides  fluosilicique  (H8SiFl6), 
bromhydrique,  iodhydrique,  iodique  et  arsénique. 


•/.  de 
solution. 


40 
20 
25 

3o 
35 
4o 
45 
So 
55 
60 
65 
70 


H*SiFI«. 


4,0407 
4  ,o834 
4,1281 

i,i748 

1,2235 

1,2742 

(1) 


HBr 

HI 

4,o38 

1,045 

4,077 

4,004 

1,117 

4,438 

1,159 

1,187 

i  ,204 

4,23Q 
4,296 

i,36i 

1,202 

1 ,3o5 

1,365 

4,438 

1.445 

4,553 

i,5i5 

i  ,65o 

(2) 

(3) 

1*0* 


4 ,0203 
4,052D 
4,1223 
4,2093 

4,2773 

i,3484 

1,4428" 

1,5371 

i,63i5 

1 , 7206 

1,8689 

1,99*4 

2,1209 


As03H5. 


4,o337 
4 ,0690 
i  ,1061 
4,4457 
1,1882 
1,2342 
1,2840 
1,3382 
1,3973 
4,4617 
4 , 5320 
4,6086 

1,6919 
1,7827 


As*08 
équiv. 


4,o5 

8,40 
12,10 

46.20 

20,25 

24, 3o 

28,35 

32, 4o 
36,45 
4o,5o 
44,55 
48.6o 
52,65 
56,70 


(1)  A  34  '/•*  densité  =  1,3162. 

(2)  La  solution  saturée  a  pour  densité  1,78  et  renferme  82  •/.  de  gaz.  ou 
1»',46  HBr  par  centimètre  cube.  L'hydrate  défini  renferme  environ  49  •/.  de 
gaz  et  bout  à  126°. 

f3)  La  solution  saturée  a  pour  densité  à  14°,  2,026  ;  elle  renferme  sur 
100*\  67«',1  de  gaz  et  sur  100  cent.  cub.  i36*'  de  gaz. 

L'hydrate  stable  bout  à  126°,  a  pour  densité  1,70  et  renferme  57  •/•  de 
gaz,  soit  0«\95  de  gaz  par  centimètre  cube. 


<"4  AGENDA     DU     CHIMISTE. 

(80)  Densités  à  +  47»  des  solutions  d'acide  iodique 
donnant  leur  richesse  en  acide  iodique  (aq  =  H20). 


Densités. 

I03H-f  naq. 

Densités. 

I05H-fnaq. 

Densités. 

I05H-fnaq. 

4 .6609 
4^660 

I03H+4oaq 
»    +20 

4,4945 

4, 4004 

I0H+4oaq 

»    +80 

4,0542 
4  ,0258 

I03H+46oa«| 

»    +320 

(8i)  Densités  à  +  i^des  solutions  d'acide  périodique 
donnant  leur  richesse  en  acide  périodique  (aq=H20). 


Densités. 

I06H8-fnaq. 

Densités. 

I0«H5-fnaq. 

Densités. 

IGW-fnaq. 

4 ,4008 
4.2465 

I0riH5+2oaq 

»    +4o 

4,4424 
4  ,0570 

IO«H5+8oaq 
»    -f*6o 

4,0288 

I0«fli+32oaq 

(8t)  Densités  à  +4  5°  des  solutions  d'acide  phosphorique} 
donnant  leur  richesse  en  acide  et  en  anhydride  phospho- 
rique  (Watts). 


Densités. 

P0*H5 

P»0B 

•/o. 

Densités. 

P0*H5 

pt08 

4,476 

64,04 

47,10 

4,236 

37,69 

27,3o 

4,442 

60.90 

44,43 

M97 

32,40 

23,23 

4,4i8 

58,22 

42,64 

4,462 

27,24 

19,73 

4,384 

55,40 

40,42 

4,436 

23.41 

16.95 

4,356 

52,46 

38,00 

4,066 

4  8,3o 

4  3,25 

4,328 

50,93  • 

36,45 

44,94 

8^2 

4.2q3 

45.o5 

32,7< 

4.034 

5,73 

4.i5 

4,268 

44,60 

3o,43 

4  .006 

4,4  0 

o,79 

H.  Schiff  donne  une  autre  table  qui  conduit  à  la  formule  : 
D  =  4  4-  o,oo537p  +  0,00002886^*  4-  o,ooooooo6p5, 
où  D  est  la  densité  de  la  solution  et  p  le  poids  de  P04H5  pour  400 
(8 3)  Densités  des  solutions  d'acide  cyanhydrique 
donnant  leur  richesse  en  acide  cyanhydrique  (Ure). 


Densités. 

HCy  •/.. 

Densités. 

HCy  o/0. 

Densités. 

HCy  •/•. 

o,9979 
o,9974 
o,9958 
o,994o 

4,60 
2,00 
3.oo 
4,oo 

0,9923 
0,9890 
0,9870 
0.9840 

5,oo 

M 

8,00 

0,9845 
0,9768 
0,9070 

40,6 

46,0 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


65 


(84)  Densités  à  +  i5»  des  solutions  d'acide  acétique 
donnant  leur  richesse  en  acide  acétique  cristallisable  (Oudemâns). 


Densités. 

C'H*0*  «/„ 

Densités. 

C2H«0»  «•/„ 

Densités. 

C*H*0*  «Vo 

4,0007 

i 

4,0470 

35 

4,0729 
4,0733 

69 

4,0022 

2 

4 ,0484 

36 

70 

4, 0O37 

3 

4.0492 

37 

4,0737 

71 

4,oo52 

4 

4  ,0002 

38 

4,0740 

72 

4 ,0067 

5 

4.054  3 

39 

4,0742 

73 

4  )oo83 

6 

4  0523 

4o 

4,0744 

74 

4.0098 

7 

4^0533 

4* 

4 ,0746 

75 

4. 04 4 3 

8 

4,o543 

42 

4,0747 

76 

4)0427 

9 

4 ;o552 

43 

i;0748 

77 

4.0442 

40 

i,o562 

44 

idem 

78 

4)0457 

44 

4,0574 

45 

idem 

79 

4,04  74 

42 

4  ,o58o 

46 

idem 

80 

4,04  85 

43 

4,o58q 
4;o598 

47 

4,0747 

84 

4  ,O204 

i4 

48 

4,0746 

82 

4,0244 

45 

4,0607 

49 

4,0744 

83 

4,0228 

46 

4,0645 

5o 

4,0742 

84 

4 ,0242 

17 

4 ,0623 

54 

i,073Q 
4,0736 

85 

4  ,0256 

48 

4,0634 

52 

86 

4;C270 

*9 

4,o638 

53 

4,0734 

87 

4  .0284 

20 

4,0646 

54 

4 ,0726 

88 

4^0298 

24 

4,o653 

55 

4)0720 

89 

4,0344 

22 

4  )o66o 

56 

4,0743 

9o 

4^0324 

23 

4 ,0666 

57 

4,0*705 

9* 

4,0337 

24 

4,0673 

58 

4,OO05 

92 

4  ,o35o 

25 

4,0679 

59 

4,0686 

93 

4,o363 

26 

4,o685 

60 

4,0674 
4,0660 

94 

4  ,o375 

2 

4,0694 

64 

95 

4;o388 

4.0697 

62 

4 ,0644 

96 

4.o4oo 

29 

4,0702 

63 

4  ,0625 

97 

4,044  2 

3o 

4,0707 

64 

4,0604 

98 

4;0424 

34 

4,0742 

65 

4  .o58o 

99 

4, 0436 

3a 

4)0717 

66 

4^)553 

400 

4,0447 

33 

4,0724 

57 

4,0459 

34 

4 .0725 

68 

Nota.  Toutes  les  densités  supérieures  à  4,o553  correspondent  à 
deux  solutions  de  richesse  très  différente  (65  et  90  pour  400  par 
exemple).  Pour  savoir  si  l'on  a  affaire  à  un  mélange  plus  riche  que 
celui  qui  correspond  à  la  densité  maxima(78  pour  400).  il  suffit  d'ajou- 
ter un  peu  d'eau  :  la  densité  doit  alors  s'élever.  C'est  le  contraire  qui 
arrive  si  la  quantité  d'acide  réel  est  inférieure  à  78  pour  400. 


66 


AGENDA    DU    CHIMISTE, 
(85)  Densités  des  solutions  alcalines. 


•/.. 

AzH3. 

KHO. 

NaHO. 

36 

KHO. 

NaHO. 

4 

o,9959 
99*5 
9B73 

4,009 

4,012 

4,364 

4,395 

2 

017 

024 

37 

374 

4o5 

3 

025 

o35 

38 

387 

4i5 

4 

983i 

o33 

046 

39 

4oo 

426 

5 

9790 

o4i 

o58 

4o 

4i2 

437 

6 

9740 

049 
o58 

070 

44 

425 

447 

7 

9709 
9670 

084 

42 

438 

457 

S 

o65 

092 

43 

45o 

468 

9 

9634 

074 

403 

44 

462 

478 

10 

9^93 

o83 

4l5 

45 

475 

488 

14 

9556 

092 

426 

46 

488 

^99 

12 

9520 

101 

i37 

47 

499 

509 

13 

9484 

140 

448 

48 

5l4 

549 

44 

9449 

HQ 

428 

159 

49 

525 

529 

45 

94*4 

170 

5o 

539 

54o 

46 

9380 

137 
446 

184 

5i 

552 

55o 

*7 

9347 

492 

52 

565 

56o 

48 

9344 

i55 

202 

53 

578 

570 

*9 

9283 

166 

24  3 

54 

590 

58o 

20 

9254 

477 

225 

55 

6o4 

594 

24 

9224 

188 

236 

56 

648 

604 

22 

9191 

498 

247 

57 

63o 

64  4 

23 

9162 

209 

208 

58 

642 

622 

24 

94  33 

22Q 

269 

59 

655 

633 

25 

9106 

230 

279 

■60 

667 

643 

26 

9078 

244 

290 

64 

684 

654 

27 

go52 

252 

3oo 

62 

695 

664 

28 

9026 

264 

3io 

63 

7o5 

674 

29 

9004 
8976 

276 

321 

64 

718 

684 

3o 

288 

332 

65 

729 

695 

34 

8953 

3oo 

343 

66 

74o 

7o5 

32 

8929 

344 

353 

67 

754 

7i5 

33 

8507 
8885 

324 

363 

68 

768 

726 

34 

336 

374 

69 

780 

737 

35 

8864 

349 

384 

70 

79° 

748 

Pour  avoir  les  oxydes  anhydres,  multiplier  le  poids  de  KHO  par 
o  ,8393  et  celui  de  NaHO  par  0,775. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


67 


(06)  Densités  des  laits  de  chaux. 


Degrés 

Densités. 

CaO  dans 

CaO  dans 

Degrés 

Densités. 

CaO  dans 

CaO  dans 

Baume . 

100  k. 

100  litres 

Baume. 

100  k. 

100  litres 

40 

4,074 

10,6 

43,3 

22 

4,480 

46,5 

24.0 

42 

4,091 

il  ,6 

43,2 

24 

*>*99 

47,2 

25,3 

i4 

4,107 

42,7 

47,0 

26 

4  ,220 

47,8 

26,3 

46 

4,425 

13,7 

18,9 

28 

4,244 

48,3 

27,0 

48 

1,442 

*4,7 

20,7 

3o 

4,262 

48,7 

27,7 

20 

4,l6l 

*5,7 

22,4 

(M)  Densités  à  i5°  des  solutions  d'acides  tartrique  et  citrique, 
donnant  leur  richesse  en  acide  (Geblach). 


Densités. 

C*HB0*  •/• 

Densités. 

C*H608  •/.. 

Densités. 

C*H«0«  •/.. 

4,0090 

2 

1,4072 

22 

4,2198 

42 

4 ,0179 
4,0273 

4 

4,1175 

24 

1, 2817 

44 

6 

4 ,4  282 

26 

i,244i 

46 

4,0374 

8 

4  ,1393 

28 

4,2568 

48 

4,0469 

40 

4,45o5 

3o 

4,2696 

5o 

i,o565 

12 

4,4645 

32 

4,2828 

52 

1,0661 

14 

4,4726 

34 

4,2961 

54 

1 ,0761 

16 

4  ,4840 

36 

l,3oq3 

56 

1 ,o865 

48 

4,4959 

38 

1,3220 

(saturé)  57, 9 

4,0969 

20 

4,2078 

4o 

Densités. 

CW07-»-H80. 

Densités. 

C0H«07-+-H*Q. 

Densités 

CaH"0'  -+-  H»0. 

1 ,0074 

2 

4,4060 

26 

4,2204 

5o 

4,04  49 

4 

4,4452 

28 

4 , 2307 

52 

4,0227 

6 

1,4244 

3o 

4,2440 

54 

4 ,o3o9 

8 

i,4333 

32 

4,2544 

56 

4,0392 

10 

4,4422 

34 

4,2627 

58 

l,o470 

12 

4,4545 

36 

4,2738 

60 

l ,0549 

i4 

4  ,4642 

38 

4,2849 

62 

1 , o632 

16 

4,1709 

4o 

4,2960 

64 

4,0748 

48 

1,1844 

42 

4,3071 

66 

4 , o8o5 

20 

4,4899 

44 

1,3076 

(saturé)66,i 

4,0889 

22 

4,4998 

46 

4 ,0972 

24 

4,2403 

48 

68 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(88)  Densités  à  +  i5°  des  solutions  aqueuses  de  glycérine,  don» 
nant  leur  richesse  en  glycérine  (Lenz,  1800). 


C3H80S  .^ 

Densité. 

C'H'O5  •/.. 

Densité. 

CsH"05  •/•• 

Densité. 

5 

1    0123 

5o 

1  ,4320 

84 

1 ,2265 

40 

1,0245 

55 

1,1455 

86 

i,23l8 

45 

1 ,0374 

60 

4,4582 

88 

1,2372 

20 

1 ,0498 

65 

1,1733 

90 

1,2425 

25 

i ,o635 

70 

i,i88q 
1,2016 

92 

1,2478 

3o 

1,0771 

75 

94 

1,253 4 

35 

1,0907 

78 

i .2106 

96 

i,2584 

4o 

i , i o45 

80 

4.2159 

98 

1,2637 

45 

i,ii83 

82 

1,2212 

100 

1,2691 

(89) 

Densités   de 

solutions  acides  et  salines  diverses 

r. 

« 

"°..l 

Acide 
oxaliq. 
cristal! . 
à  15°. 

Acide 
tanni- 
que  (de 
galle) 
à  15°. 

Alun 
d'amm. 

Alun  de 
potass. 

Carbon, 
de  sod. 

Cblor. 

de 
potass. 
KCIO5 
à  19°5. 

Nitr.  de 
potass. 

Suif,  de 
potass. 
K*SO* 
à  15°. 

Sulfate 
de  sod. 

1  s 

(Il   w 

crist. 
à  17°5. 

crist. 
àl7°5 

anhydre 
à  15°. 

KAzOs 
à  15°. 

anhydre 
à  19°. 

4 

1 ,0032 

1 ,0040 

4,0060 

i  ,oo65 

1,0405 

1,007 

4 , 0064 

4 ,0082 

1,00Q« 
04  52 

2 

0064 

0080 

O40Q 

045b 

0140 

0240 

04  4 

0428 

0463 

3 

0096 

0120 

0460 

o3*5 

026 

OI92 
02S7 

0245 

0274 

4 

0128 

Ol6o 

0200 

024  8 

0420 

o33 

o328 

o365 

5 

0160 

0204 

0255 

0269 

0025 

039 

0324 

0440 

o457 

6 

0182 

0242 

o3o5 

0320 

o63i 

0387 

o495 

o55o 

7 

0204 

0283 

0737 

o453 

0079 

o644 

8 

0226 

o325 

o4iô 

o843 

0520 

0664 

0737 

9 

0248 

0367 

0950 

o586 

0750 

o832 

40 

0271 

0409 

4057 

o652 

(4) 

0927 

44 

0289 

4465 

0721 

4  02D 

42 

0309 

o635 

1274 

0790 
0860 

(5) 

43 

(i) 

0690 

4  384 

i4 

4490 

0929 
0998 

i5 

(V 

4b 

1070 

17 

4443 

48 

4245 

19 

4287 

20 

4  36o 

(3) 

(1)  Solution   saturée,  D  =  1,032;    12,6  •/.  d'acide   (C*H"0* -h  2  aq).  — 

(2)  Solut.sat.,  14,35  •/.  de  sel,  C05Na*  ;D=  1,1536;  multiplier  par2,698  pour 

avoir  le  sel  cristallisé  à  10  aq.  —  (3)  Solut   sat.,  21,07  */.de  sel,D  =  1,1436. 
—  (4)  Solut.  sat.,  9,92  •/.  de  sel,  D=  1,08305.  —  (5)  Solut.  sat.,  11,95  •/.  de 

sel,  Na'SO*,  D=t,ll  17  ;  multiplier  par  2,268  pour  avoir  le  sel  cristallisé  à  loaq.  1 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


69 


Ch'or.      Chlo- 

Chlo- 

Carbo- 

Bioxa- 

Bichr. 

Carbo- 

T1 

d  am- 

rure de 

rure  de 

nate  de 

late  de 

de 

Émé- 

v^ 

nate  de 

i> 

monium 

polass. 

sodium 

potass. 

potas- 

potage. 

tique. 

s 

potass. 

1 

à  15°. 

à  15°. 
4 ,oo65 

à  15°. 
1 ,0072 

à  15°. 

sium. 

à  20°. 
4,007 

1  ,007 

(Suite.) 

1 ,0032 

1 ,0091 
01 83 

4,oo55 

27 

4,2679 

2 

oo63 

01 3o 

0145 

0110 

oi5 

042 

28 

2789 

3 

0095 

0195 

0217 

0274 

0164 

022 

018 

29 

2900 

4 

0426 

0260 

0200 
o3b2 

o366 

0218 

029 

027 

3o 

3040 

5 

04  58 

0325 

o457 

0271 

o37 

o35 

34 

3426 

6 

0488 

03g2 

0436 

o55i 

043 

041 

3a 

3242 

7 

0248 

0458 

o5n 

o645 

o5o 

33 

3358 

8 

02A8 

0Ô25 

o585 

0740 

o56 

34 

3473 

9 

0278 

o5qi 

0659 

o834 

o65 

35 

3588 

10 

o3o8 

0608 

0733 

0928 

073 

36 

3708 

u 

o337 

0727 

0810 

1026 

080 

37 

3828 

12 

o366 

0796 
086» 

0886 

1124 

090 

38 

3948 

i3 

o395 

o43a 

0962 

4222 

097 

39 

4067 

*4 

0934 

1038 

4  320 

403 

4o 

4187 

i5 

o452 

1004 

in5 

l4l8 

110 

4i 

4340 

16 

o48o 

1075 

H94 

l520 

42 

4434 

17  ,     0009 

4i46 

1270 

1622 

43 

4557 

18         o537 

1218 

i35s 

1724 

44 

4681 

«9 

o565 

1289 

i43i 

1826 

45 

48o4 

20 

0093 

i36i 

ion 

4929 

46 

493i 

21 

0620 

i435 

i593 

2o34 

kl 

5o5q 
5i86 

22 

0648 

l5oq 

4670 

2140 

48 

23 

0675 

4583 

4  758 

2246 

49 

53i3 

24 

0703 

4657 

4840 

2352 

5o 

544i 

2.Ï 

0730 

(2) 

4923 

2457 

5i 

5573 

2G 

0737 

2010 

(3) 

2568 

52 

5705 

(1)  Solution  saturée, 

26,3  '/„  de  sel,  D 

=  1,0766. 

(2)  Solution  saturée, 

24,9  °/o  de  sel,  D 
26,4  */.  de  sel,  D 

=  1,1723. 

(3)  Solution  saturée, 

=  1,2043. 

(4)  Solution  saturée, 

52,02  "/.  de  sel, 

D=  1,5708. 

(90)  Densités  à  49°,5  des  solutions  de  bromures  alcalino -terreux. 


Densités. 

BaBr*  dans 
100  p  d'eau. 

Densités. 

SrBr*  dans 
100  p.   d'eau. 

Densités. 

CaBr*  dans 
100  p.  d'eau. 

i,444o 
i,3oo5 
i,45o7 
1,3846 

i,7*«5 

47,81 
38,83 
60,92 
84,Q7 
404,68 

4,4  327 
1,2620 
4,3784 
4 ,54 06 

4,6809 

i6,i5 
33, 05 
49,54 
69,57 
98,43 

4,4386 

4,2660 
4,3983 

4,5244 

4 . 654  7 

47,65 
35,43 
55,94 
77,o4 

402,56 

70 


AGENDA     DU    CHIMISTE. 


(91)  Densités  à  -f  19°,5  des  solutions  de  bromure  de  magnésium, 
de  zinc  et  de  cadmium,  donnant  leur  richesse  en  bromure (Kremers). 


MgBr* 

ZnBr* 

CdBr* 

Densités. 

dans 

Densités. 

dans 

Densités. 

dans 

100  p.  d'eau. 

100  p.  d'eau. 

100  p.  d'eau. 

1,0965 
1,1864 

12,2 

1,17*5 

20.6 

1,2337 

29,8 

24,5 

1 .3270 

42,6 

1,4690 

64,3 

1.2811 

38,3 

1.3371 

43,9 

1,6496 

94,4 

1.4386 

64,2 

1.6101 

91,4 

1,5693 

88,6 

1,7190 
i,8797 
2,1095 
2.i44* 
2,3914 

112,7 
i5o,3 
211.1 

224^7 

3i8,3 

(9S)  Densités  à-\-  19°,5  des  solutions  dHodure  de  baryum, 
de  strontiumet  de  calcium,  donnant  leur  richesse  en  iodure  (Kremers 


Densités. 


i,o45 
1.2157 

:'#g 

1,7953 
1,9535 


Bal*  dans 
100  p.  d'eau. 


5 
27,0 
53,8 
85,8 

11 5,6 

i46 


Densités. 


1.045 

4,2160 

1,4329 

1,6269 

i,834Q 

1,9725 


Sri*  dans 
100  p.  d'eau. 


5 

27,5 
58,4 
89,9 

456,9 


Densités. 


i,o44 

i,i854 

1,3786 

i'5558 

i,6845 

2,oo65 


Cal*  dans 
100  p.  d'eau. 


5 
24,3 

52,7 

82.4 

406.6 

*9<>> 


(93)   Densités  à  +  490,5  des  solutions  dHodure  de  magnésium, 
de  ztnc  et  de  cadmium,  donnant  leur  richesse  en  xodure  (Kremers). 


Densités. 

Mgl*  dans 
100  p.  d'eau. 

Densités. 

Znl*  dans 
100  p.  d'eau. 

Densités. 

Cdl*  dans 
100  p.  d'eau. 

1,043 

5 

4.045 

5 

i,o44 

5 

1,1121 

44,2 

4,4745 

24,5 

4,088 

40 

4.2485 

28,5 

4,3486 

46,4 

1.438 

lb 

4,3563 

48,6 

4,5780 

853o 

4,1684 

24,4 

4,4945 

70,6 

i,78i5 

426,3 

1,34Q 
4,32§6 

3o 

4.6^23 

400,5 

4.9906 
2^853 

177,9 

43,7 

1,9098 

454,4 

2.32,0 

1,6439 

88,5 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


71 


(•4)  Densités  des  solutions  de  quelques  chlorures,  bromures 
et  iodures. 


.  >A 

.  >rs          .  .0 

.  «A 

.-— : 

Zn  Cl* 

CdCl« 

LiCl 

KBr 

NaBr 

*°* 

*■% 

-*• 

5àï 

a  S 

—  s> 

à  19°o. 

a  19°5. 

»&. 

à 19°5. 

à  19°3. 

go- 

a"- 

Ct~° 

'S 

T3   rt 

4,o38 

T3  « 

T3   es 

4) 

5 

4,o45 

1,045 

1,037 

1,040 

4  ,o35 

47o4o 

4 ,  Q38 

40 

091 

089 

4 , o58o 

070 

080 

07» 

078 

082 

079 

4D 

437 

440 

it6 

425 

143 

420 

428 

424 

30 

186 

490 

4472 

409 

474 

4  56 

466 

479 

472 

25 

238 

256 

207 

256 

226 

204 

248 

234 

224 

3o 

391 

321 

1819 

28l 

254 

274 

294 
36o 

280 

35 

352 

309 
366 

344 

3oq 

334 

344 

4o 

420 

472 

2557 

4io 

368 

396 

432 

4i4 

45 

488 

(i) 

43o 

483 

5oo 

5o 

566 

656 

5oo 

565 

58o 

546 

600 

575 

55 

65o 

6o 

74o 

890 

734 

810 

777 

fi)  Solution  saturée  43,2  •/,  de  sel,  D  1,2827. 

05)  Densités  des  solutions  de  ferricyanuret  de  nitrate  de  sodium 
et  de  quelques  sulfates. 


Ferricyanure 

Nitrate 

de  sodium 

à  19°5. 

Alun 

Sulfate  de 

Sulfate 

d'ammonium 

à  19°. 

Sel 

de  potassium 
anhydre 
à  iV. 

de  chrome 

et  pot.  crist. 

à  17°5. 

manganèse 

-h  4  aq.  crist. 

à  15°. 

5 

1 ,0261 

i,o33a 

4  ,0174 

40 

o538 

0676 

o342 

4,o65 

45 

o834 

4,0575 
0862 

20 

4439 

4448 

0746 

i36 

23 

4462 

4449 

3o 

4802 

2239 

4274 

2l5 

1439 

35 

4724 

ho 

34  55 

4896 

3o4 

2004 

45 

2284 

5o 

4i8o 

2894 

399 

2583 

55 

45ï 

60 

4566 

70 

6362 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(96)  Densité  des  solutions  de  quelques  nitrates. 


•ëgà* 

2g? 

1  JP 

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Z           «0 

w  5 

55 -g  = 

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£«§-5 

es 

•  -   C8   S 

2^.2 

1,0978 

1,009 

4,0906 

1,0942 

1.0770 

1,0968 

1.042 

20 

2i34 

124 

i936 

2037 

1612 

2024 

O86 

3o 

3566 

196 

3*99 

3299 

2622 

3268 

i3i 

4o 

5372 

272 

4662 

4724 

3766 

4572 

*79 

5o 

7608 

355 

3972 

5984 

230 

6o 

445 

6072 

283 

(99)  Densité  à  +  ib'  des  solutions  de  sulfocarbonate  de  potassium 
donnant  leur  richesse  en  sulfocarbonate  CS3Ka  et  en  sulfure  de 
carbone  CS*  (Delachanal). 


Densité. 

CS*K*»/o. 

CS'  •/•• 

Densité. 

CSSK5  •/.. 

es*  •/.. 

1,036 

5,2 

2,12 

1,332 

43,5 

17.70 

1.075 

10,7 

4,37 

1.357 

A6,2 

4  8,85 

4,116 

16,1 

6,07 

1,383 

48,Q 
5i,8 

49,95 

1,161 

22,0 

8;Q8 
14,63 

4,440 

24, l3 

4,209 

28,5 

4,453 

56,4 

23,01 

1,262 

35,0 

44,28 

4,53o 

63,7 

25,99 

1,284 

37,8 

i5,42 

4,58o 

68,0 

27,74 

it3o8 

40,7 

16,60 

(98)  Densité  des  solutions  de  tartrate  de  potassium  neutre  cristallise , 
de  tartrate  de  sodium  et  de  tartrate  sodico-potàssique. 


Sel   •/.. 

G*H*0«K». 
Densité  à  17°5. 

Sel   '|.. 

C*H*0«Na«,2aq. 
Densité  à  17*5. 

Sel    •/.. 

C*H*0«KNa,4aq. 
Densité  à  17*5. 

10 
20 
3o 
4o 
5o 

i,o65 
1,435 

1,241 
*;293 
4,38l 

9,7*o 
i8.358 
•26, 36o 
33,94  7 
39,925 

4,0087 
4,4436 
4,4669 

**2*99 
1,2636 

10 
20 
3o 
4o 
5o 

i,o5i 
i,io5 
1,162 

1.223 

M&9 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(99)  Densités  de  quelques  solutions  de  cfilorures. 


73 


"S 

2 

Al*Cl« 
à  15*. 

BaCl* 
à  15*. 

CaCl* 
à  15'. 

CoCl» 
(NiCl*) 
à  17*5. 

CuCl* 
à  17*5. 

Fe*Cl6 
à  17*5. 

MgCl* 
à  15-. 

1,0169 

SnCl* 
-»-2aq 
à  15V 

i,0l3 

SrCl* 

à  15V 

1,01 44 

1,0183 

1,0170 

1,0198 

1,0182 

1,0146 

1,0181 

4 

0288 

o367 

o34i 

0396 

o364 

0292 

o338 

026 

-  0363 

6 

0435 

o557 

o5i5 

oôgô 

o548 

0439 

o5io 

o4o 

0548 

8 

o584 

0754 

0682 

079a 

0734 

o587 

0684 

o54 

0738 

10 

0734 

0951 

0869 
io56 

0997 

0920 

0734 

0859 

068 

0929 

12 

0890 

1164 

1228 

1178 

0894 
io54 

1040 

o83 

n33 

*4 

1047 

1378 

1243 

l46o 

i436 

1220 

097 

1337 

46 

1207 

1600 

'  1433 

1711 

1696 

12l5 

i4o4 

n3 

1549 

18 

«379 

i83o 

1628 

«977 

i958 

1378 

1092 
1780 

128 

1769 

20 

i537 

2061 

1822 

2245 

2223 

1542 

i44 

1989 

2225 

22 

1709 

2317 

2028 

2547 

2Ô01 

1746 

1978 

161 

24 

1881 

2574 

2234 

.  2849 

2779 

3o58 

1950 

2175 

177 

2462 

26 

2o58 

(2) 

2445 

21 55 

2378 

«94 

2708 

28 

2241 

2662 

3338 

2365 

2586 

212 

2964 

3o 

2422 

2879 

36i8 

2568 

230 

3220 

32 

261 5 

3io4 

395o 

2778 

249 

3495 

34 

2808 

333o 

4287 

2988 

268 

(4) 

36 

3007 

356i 

46i  5 

3*99 

2S8 

38 

3211 

3797 

4949 

34n 

309 

4o 

34i  5 

4o33 

5284 

3622 

33o 

42 

(0 

(3) 

3870 

352 

44 

4n8 

374 

46 

4367 

397 

48 

4617 

421 

5o 

4867 

445 

52 

5i53 

471 

54 

5439 

497 

56 

5729 

525 

58 

6023 

554 

6o 

6317 

582 

62 

6i3 

64 

644 

66 

677 

68 

711 

70 

745 

72 

783 

74 

821 

(1)  Soluti 

on  satur 

ée  41,13  •/.  de  sel  :  D=l 

3536. 

(2)  Soluti 

on  salur 

ée  25,97  •/•  de  sel  :  D=l, 

2827. 

(3)  Soluti 

(4)  Soluti 

on  satun 

se  40,46  •/.  de  sel  :  D  =  1 

4110. 

on  satun 

>e  33,38  •/.  de  sel  :  D  =  1 

,3685. 

74 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(1 OO)  Densités  +  i5°  des  solutions  de  chlorure  stannioue, 
donnant  leur  richesse  en  chlorure  SnCl* -f-ij  H*0    (Gerlach). 


Densités. 

Set  •/.. 

Densités. 

Sel  •/.. 

Densités. 

Sel  •/.. 

1,012 

2 

1,2268 

34 

1,538 

66 

1,024 

4 

1,242 

36 

1,563 

68 

i,o36 

6 

1,259 
1,2755 

38 

1,587 

70 

i,o48 

8 

4o 

1,614 

72 

i,o59 

10 

1,293 

42 

1,641 

74 

1,072 

12 

i,3io 

44 

1,669 

76 

1,084 

«4 

1,329 

46 

1 ,698 

78 

*|C97 

16 

i,347 

48 

1,727 

80 

1,110 

18 

1,366 

5o 

1,759 

82 

i,i236 

20 

i,386 

52 

1,791 

84 

i,i37 

22 

1,406 

54 

1,824 

86 

l^iÔl 

24 

1,426 

56' 

4,859 

88 

i,i65 

26 

i,447 

58 

1,893 
i,932 

9° 

1,180 

28 

1,468 

60 

92 

1,195 

3o 

1,491 

62 

i,969 

94 

1,210 

32 

i,5i4 

64 

1.988 

95 

(itti)  Densités  des  solutions  de  nitrate  d'argent. 

Densités. 

AtfAzO5 
"°/o- 

Densités. 

AgAzO5 

°/ 

Densités. 

AgAzO5    . 

1  ,o4i 
i,o5o 
i,o58 
1,064 

5 
6 

7 
8 

1,080 

1,100 
1  ,125 

1,1 5o 

10 
12 

15 

18 

1,160 
1,206 

l,25l 

20 
25 

3o 

(tOt)  Densités  des  solutions  de  chlorate  de  sodium. 


Densités. 

NaCIO8  °/0. 

Densités. 

NaCIO3  °/0. 

1  ,007 
i.oi  5 
1,024 
1  o3i 
1,089 

1 

2 

3 

4 
5 

1,070 
1  ,ia5 
1,184 
1,248 
1,294 

10 

20,1 
24,5 
3i,5 
36,2 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


75 


(tOS)  Densités  de  solutions  d'hyposulfite  de  soude,  de  ferrocyanure 
de  potassium,  de  quelques  nitrates^  etc. 


Hypos. 

Nitr. 

Nitr. 

Nitrato 

Nitrate 

OxaUte 

Chrom. 

Chlor. 

de 
platioe 

Ferroc. 

TT" 

de  sod. 

de 

de 

de 

de 

de 

de 

de 

"» 

-+-  5aq. 

bary. 

stront. 

magné. 

plomb 
a  15'. 

potass. 

potass. 

potass. 

2 

à  19*. 

à 19°3. 
4,047 

à  19°?». 
4,047 

à  21*. 

à  17*5. 

à  20*. 

à  15V 

4,0405 

1,0078 

4 ,0463 

4,0434 

4,0464 

4,048 

4,0146 

4 

0214 

o34 

034 

oi  58 

o334 

0268 

o325 

o36 

0234 

6 

034  7 

0423 

o5o 

o4q 

068 

0239 

0502 

0404 

0492 
o663 

o5b 

o356 

8 

069 

0324 

0682 

0529 
o656 

076 

o479 
0606 

40 

0629 

087 

o85 

o4o5 

0869 

0837 

097 

42 

0639 

0490 

4059 

0784 

4044 

449 

0734 

«4 

0751 

0577 

4257 

0942 

41Q5 

4  44 

0866 

4b 

o863 

o663 

4  463 

4043 

i38o 

465 

0999 

4  436 

48 

oq70 

0752 

1677 

4175 

4570 

488 

20 

4087 

484 

0843 

1902 

4  3o6 

4765 

244 

4275 

22 

1204 

0934 

2432 

4964 

242 

24 

4  322 

4026 

2372 

2469 

270 

2b 

i  440 

1120 

2620 

2379 

3oo 

28 

4558 

4216 

2876 

2592 

33o 

30 

4676 

292 

4348 

3440 

2808 

362 

32 

4800 

4410 

344  6 

3o35 

395 
43i 

U 

4924 

45o8 

3702 

3268 

3b 

2048 

4608 

3996 

35o5 

469 

38 

2172 

1709 

3746 

5oo 

4o 

2297 

422 

4844 

3994 

546 

42 

2427 

4944 

594 

44 

2558 

201Q 
242b 

644 

46 

2690 

688 

48 

2822 

2234 

736 

5o 

2954 

2340 

•  785 1 

(tOt)Densitcs  à-\-  iS°  des  solutions  de  sulfocyanate  d?ammonium} 
donnant  leur  richesse  mCAzS.AzH4. 


Densités. 

Sel  •/.. 

Densités. 

Sel  •/•• 

Densités. 

Sel  •/.. 

4,020 
4,026 
4,o3i 

40 

41,4 

12,5 

l,o34 
4,042 
4,o5o 

14,2 
46,6 
20  - 

4,070 
4,077 
4,437 

25 

33,3 
5o 

76  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

(  t05)  Densités  des  solutions  de  quelques  sulfates. 


Sulfate 

Sulfate 

Sulfate 
ferroso- 

Sulfate 

Sel  cris- 

Sulfato 

de  cuivre 

ferreux 

Sulfate 

de  magné- 

tallisé. 

de  zinc 

7^- 

cristallisé. 

cristal 1. 

ammonique 
Fe(AzH*)8 

(SO*)* 
-<-  6  aq. 

à  15°. 

ferrique. 

sium 

MgSO* 

crist. 

"3 
ce. 

CuSO* 
-»-  5  aq. 

FeSO* 
-+-  7  aq. 

Fe*  (SO*)5 
à  17°5. 

anhydre. 
MgSO* 

-+-  7  aq. 
corres- 

ZnSO* 
-+-  7  aq. 

2 

à  15*. 

à  15°. 

à  15'. 

pondant. 

à  15°. 

1,0126 

1,011 

1,01 3 

1,077 

1,0206 

4,6o 

1,013 

4 

0254 

021 

024 

o34 

0412 

8,10 

025 

6 

0384 

032 

o36 

05l2 

0623 

42,29 

o35 

8 

o5i6 

043 

o47 

0684 

o838 

46,39 

047 

10 

0649 

o54 

061 

o854 

io53 

20,49 
24,58 

059 

12 

0785 

o65 

073 

1042 

4284 

073 

i4 

0923 

077 

086 

1230 

1008 

28,68 

o85 

16 

io63 

088 

098 

1424 

1742 

32,78 

097 

48 

1208 

100 

u4 

1624 

4982 

36,88 

110 

20 

i354 

112 

126 

1826 

2221 

40,98 

124 

22 

i5oi 

120 

i3o 

2066 

2472 

45,07 

i3o 

24 

1659 

137 

i5o 

23o6 

2722 

49,17 

i57 

26 

449 

464 

2559 

(2) 

464 

28 

161 

179 

2825 

«79 
493 

3o 

174 

193 

3090 
3368 

32 

487 

(i) 

209 

34 

200 

3646 

244 

36 

21 3 

3923 

240 

38 

226 

4217 

255 

4o 

239 

45o6 

274 

42 

4824 

288 

44 

5i42 

3o4 

46 

5468 

320 

48 

58o8 

337 

5o 

6148 

352 

52 

65o8 

376 

54 

6868 

390 

56 

7241 

4o6 

58 

7623 

425 

60 

8006 

445 

(i)  Solution 

saturée  3: 

1,3  •/•  de  sd 

D=  1,165 

(?)• 

(2)  Solution 

saturée  25 

,25  •/•  de  se 

1,  soit  51,7 

26  de  sel  à  7  aq.  ;  D  = 

=  1,2880. 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(  tOS)  Densités  des  solutions  de  quelques  acétates. 


77 


Sel-/.. 

Acétate 

Acétate 

Acétate 

Acétate 

Sel-/.. 

32 

AcctaU  1 

de  plomb. 

de  sodium. 

de  calcium. 

de  baryum. 

de  plomb. 

2 

4 ,0446 

4,0432 

4,0174 

4,0427 

4,2395 

4 

0232 

0264 

o348 

O25o 

34 

2578 

6 

o34i 

o362 

o5oo 

o336 

36 

2768 

8 

0439 

o538 

0426 

0628 

0520 

38 

2966 

40 

0492 

0758 

0654 

4o 

3463 

42 

o644 

o5b2 

0902 

0796 

42 

3376 

i4 

O75o 

o63u 

4046 

0939 

44 

3588 

46 

o856 

0708 

4204 

4084 

46 

3840 

48 

0940 

079a 

4363 

4  234 

48 

4o43 

20 

4074 

0874 

4522 

4384 

5o 

4274 

22 

149'* 

0976 

4694 

4544 

24 

4344 

4078 

4704 

26 

444o 

4439 

4869 

28 

4572 

4307 
4426 

2040 

3o 

4706 

2402 

2244 

[l&i)  Densités  des  solutions  de  phosphate  de  sodium. 


Densités. 

Na»H?0*,  12  aq.  •/.. 

Densités. 

Na'PO*,  12  aq.  •/.. 

4 ,0067 
0444 
0460 
0498 
0220 
0292 
o442 

4,465 
2,33o 
3,495 
4,659 
5,2Q4 
6,988 
40,588  • 

4,0193 
o3^3 
o495 
0842 
4035 

4,4 

8,8 

44,0 

47,6 

22,03 

(108)  Densités  des  solutions  d'arsénixte  de  sodium. 

Densités. 

NaH*AsO*, 
12  aq.  •/.. 

Densités.. 

Na*HAsO*. 

12  aq.  •/.. 

Densités. 

Na»AsO*, 
12  aq.  •/.. 

4 ,0226 
0460 
0577 
og38 
4486 

4,22 

8,44 
40,55 
46  88 

24,40 

4,0469 
OÏ44 
o5a5 
0744 

4402 
4722 

4 

8 
42 
46 

23,9 
35,9 

4,0493 
o393 
0495 
0842 
4035 

4,4 

8,8 

44,0 

47,6 

22,03 

78 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


(  1419)  Conversion  des  taux  de  sucre  pour  400,  ou  degrés  Brix, 
en  degrés  Baume  et  en  densités  à  17°,5. 


Brix. 

Baume. 

Densités. 

Brix. 

Baume. 

Densités. 

0 

0 

1 ,0000 

u 

3o.82 

1,2724 

2 

1.44 

4 ,0078 

34,34 

1,2782 

4 

2^3 

1,01 57 

59 

3i,85 

1,2840 

6 

3,34 

1,0237 

60 

32,36 

îS» 

8 

4,45 

4,0319 

61 

32,80 
33,38 

10 

5,56 

i,o4oi 

62 

i,3oi8 

12 

6,66 

i,o485 

63 

33,89 

1,3078 

«4 

1,11 

1,0570 

64 

34,4o 

ïtU 

46 

8.87 

1 ,0657 

65 

34,90 
35,4o 

1)3260 

18 

9,97 

1.0744 

66 

20 

44,07 

4,o833 

67 

35,90 
36.4i 

4,3322 

22 

42,47 

4,0923 

68 

i,3384 

24 

4  3,26 

4,40l5 

69 

36;9i 

i,3446    • 

26 

4  4i35 

4,4107 

70 

37,40 

i,35o9 

28 

i5;44 

1,1201 

7i 

37,90 

i,3572 

3o 

46.53 

1,1297 

72 

38,39 

1,3636 

32 
34 

47,61 
18,63 
49,23 

1,4  393 
1,4491 

73 

74 

38.89 

39;3$ 

4,8700 
4#64 

35 

i,i54i 

75 

39,87 

1,3829 

36 

49.71 

i,i5?i 
1,1641 

•     76 

4o,36 

i,38q4 
i;,4o25 

37 

20,30 

77 

4o,84 

38 

20,84 

1,1692 

78 

4i,33 

39 

24.37 

1,1743 

Z9 

4i,8i 

1,4092 
i,4i5q 

4o 

21,91 

i,i79j 
i,i  846 

80 

42,29 
42,78 

4i 

22,44 

81 

1 ,4226 

42 

22.97 

23;5o 

1,1898 

82 

43,25 

1,4293 
i,436i 

43 

1,1900 

83. 

43,73 

44 

24,o3 

i  ,2003 

84 

44,21 

i,443o 

45 

24,56 

4  ,2056 

85 

44^68 

4 Ï4568 

46 

25,09 

4,2110 

86 

45,i5 

47 

25,62 

1,21 64 

87    • 

45,62 

4,4638 

48 

26,14 

1,2218 

88 

46,09 

1,4708 

49 

26,67 

1,2278 

89 

46,56 

i,4778 

5o 

27,49 

4,2328 

90 

47,02 

i,4849 

5i 

27,74 

4,2383 

92 

47,95 

48,86 
49,77 

4>£92? 
i,5i36 

1,5281 

52 

53 

28,24 
28,75 

1,2439 
1,2495 

1 ,2552 

96 

54 

29>37 

98 

60,67 

1,5429 
1,5578 

55 

29,79 

1,2609 

100 

5i,56 

56 

3o,3i 

4,266b 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(tîO)  Densités  des  solutions  d'albumine. 


79 


•/.. 

Densités. 

•/.- 

Densités. 

•/.- 

Densités. 

5 

40 

4,0i3 

1,026 

20 
3o 

•    4 ,002 
4,078 

ë 

4.406 
4,l35 

{tti)  Tableau  des  degrés  Baume  que  doivent  marquer  les  solutions 
salines  bouillantes  pour  fournir  de  beaux  cristaux  par  le  refroi- 
dissement  (E.  Finot  et  A.  Bertrand.) 
Le  degré  Baume  est  pris  en  plongeant  l'aréomètre  dans  la  solution 
bouillante  pendant  l'évaporation. 


Acétate  d'ammonium . . . 

—  de  cuivre 

—  maganèse 

—  nickel 

—  plomb 

—  sodium 

—  zinc 

Acide  boricjue 

—  oxalique 

—  tartriqne 

Alun  d'ammonium 

—    de  potassium  .   . . . 
Arséniate  d'ammonium. . 

—  de  potassium . . 

—  de  sodium  . . 
Azotate  d'ammonium  (4). 

—  de  baryum 

—  bismuth... «... . 

—  calcium...' 

—  cobalt 

—  magnésium 

—  cuivre 

—  plomb 

—  potassium 

—  sodium 

—  strontium 

—  zinc 

Baryte  hydratée 

Bc»/zoate  d'ammonium  . . 

—  de  calcium 

(1}  Solution  ammoniacale. 


4*4° 

5° 

26* 

3o« 

42» 

22° 
20° 

6° 

42" 

35° 

20° 
20° 
00° 

36° 

36° 

28à3o* 

48° 

700 
55° 
5o° 
55° 
45° 
5o° 
28° 
4o° 
4o° 
55° 

42° 

5* 

2° 


Borax 

Bromure  d'ammonium  . . 

—  de  cadmium.. 

—  de  potassium.. 

—  de  sodium 

—  de  strontium  . . 
Carbonate  de  sodium. . . . 
Chlorate  de.  baryum 

—  de  potassium. . . 

—  de  sodium 

—  de  strontium... 
Chlorure  d'ammonium. . 

—  de  baryum. ... 

—  de  calcium... . 

—  de  cobalt 

—  de  cuivre .... 

—  d'étain  (prolo-) 

—  ferreux...   ... 

—  magnésium . . . 

—  manganèse. . .  » 

—  nickel 

—  potassium  .... 

—  strontium 

—  zinc  et  ammon. 
Bichromate  d'ammonium 

—  de  potassium 
Chromate  de  sodium. . . . 
Citrate  de  potassium 

—  de  sodium 

Cyanure  de  mercure    . . . 


24° 
3o° 
65° 
4o° 
55« 
5o° 
28' 
4o° 

22° 

43° 
65« 

42° 

35° 
4o° 
4i° 
45" 
75° 
5o° 
35° 

47° 
5o° 

25° 

34° 
43° 
28° 
38° 
45° 
36° 
36» 

20° 


80 


AGENDA   DU   CHIMISTE. 


Ferrocyanure  de  polas.  . 

38' 

Sulfate  d'ammonium. . . . 

28-» 

Foriniate  de  baryum 

32° 

—      de  cobalt....... 

4o* 

-  «h:& 

3o° 

—      de  cuivre 

3o° 

25° 

—      de  cuivre  ammon. 

35" 

Hyposulfate  de  baryum.. 
—          de  sodium.. 

24° 

—      ferreux 

3i  à  32° 

24° 

—          —    ammonia-* 

Hyposulfite  d'ammonium 

3r 

caL)enkiw. 
—      de  magnésium  . . 

3i  à  32° 

—         magnésium.. 

4o" 

28» 

—         sodium 

o3* 

4o° 

—         calcium 

45o 

—      de  manganèse. . . 

44* 

Iodure  de  potassium. . . . 

6o« 

—      de  nickel....... 

40° 

Lactate  de  calcium 

81» 

—      nickel  ammon. . . 

4  8° 

— •     de  magnésium.. 

6* 

—      de  potassium  . . . 

45« 

—     de  manganèse . 

8* 

Bisulfate  de  potassium. . 

35° 

Oxalate  d'ammonium. . . 

8" 

Sulfate  de  sodium 

3o° 

7° 
5» 

—     de  zinc 

45» 

25° 

Sulfite  de  sodium 

—      ferrico-ammoni- 

Sulfocyanate  ammonique 

4  8° 

que 

3o° 

Sulfovinate  de  baryum . . 

43° 

—      de  potassium  . . . 

3o° 

—         de  sodium... 

37° 

Permanganate  de  potas.. 

25° 

—        de  calcium . . 

36° 

Phosphate  d'ammonium. 

35° 

Tartrate  d'ammonium  . . 

2D° 

—       de  sodium . . . 

20° 

—      de  fer 

4o° 

—       sod.  ammon.. 

!ï 

Tartrate  neutre  de  potas. 
—     potas .  soa. . . . 

38° 

Pyrophosphate  de  sodium 

36° 

Sulfate  d'aluminium .... 

25° 

Tangstate  de  sodium.. . . 

45° 

En  été,  il  est  nécessaire  de  pousser  l'évaporation  un  peu  plus  loin, 
de  telle  sorte  que  le  liquide  marque  deux  ou  trois  degrés  Baume  de 
plus  que  les  nombres  du  tableau. 


Section  XI.  —  Chaleur. 

(1  Et)  Mélanges  réfrigérants  de  liquides  et  de  sels  pris  à  40  °. 


Eau 

Azotate  d'ammonium  pulvérisé. , 

Sel  ammoniac  pulvérisé 

Azotate  de  potassium  pulvérisé, 

Eau 

Acide  chlorhydrique 

Sulfate  de  sodium  pulvérisé. . . . 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(1  f  S)  Mélanges  de  neige  et  de  sel  à  o°. 


81 


Neige 

Sel  maria 

Neige 

Chlorure  de  calcium  cristallisé,  pulvérisé. 

Neige  refroidie  à— 480 

Chlorure  de  calcium  cristallisé,  pulvérisé, 

à— *8° 

Acide  sulfurique  avec  4/2  v.  d'eau,  refroidi 

ào« 

Neige 


(Ii8)  Points  de  fusion  et  (Tébullition  de  quelques  corps  minéraux» 


Acide  arsénieux 

—  azotique  monohydraté  Az03H 

—  —        quadrihydr.  AzO'H+fH^O 

—  carbonique 

—  chlorhydrique  D=i,n 

—  cyanhydrique 

—  hypoazotique  (peroxyde  d'azote) 

—  iodhydrique  D=*,7o 

—  sulfureux 

—  sulfurique  anhydre . . 

—  —  dit  monohydraté  (SO4^) . 

Acier 

Alliage,  82  p.  plomb,  48  p.  antimoine... 

—  de  Darcet  5pPb;3'Sn;8'Bi) 

Aluminium 

Ammoniaque  (gaz) 

Antimoine 

Argent 

Arsenic  

Protoxyde  d'azote 

Azotate  d'argent 

Bismuth 

Brome. 

Bromure  phosphoreux 


Fusion. 

Ébullition. 

0 

0 

220 

-47 

86 

423 

-78 

440 

—  43,8 

26,2 

—  9 

24,6 

428 

—  79 

—  40 

46 

46 

pur  40.5 

ord. 338 

4300 

260 

94 

600 

—  70 

—38,5 

44o 

954 

440 

442 

"21 

—92 

265 

-7,3 

63 

472,9 

82 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Bromure  de  silicium , 

Bronze 

Cadmium 

Chlorure  antimonieux 

—  d'argent 

—  d'arsenic 

—  de  cyanogène  liquide. . 

—  de  cyanogène  solide.. . 

—  d'étain  (proto-) , 

—  —      (P«H 

—  d'iode  (proto-) 

—  mercunque 

—  phosphoreux 

—  phosphorique 

—  de  silicium 

— -        de  soufre  (proto-). 

—  —       (oxy,  SOCl») 

—  de  snlforyle  (SO*C!*j . . 

—  de  zinc , 

Cuivre: 

Laiton 

Eau  de  mer , 

Étain 

Fer  doux 

Fonte  grise ; 

Gallium 

Iode 

Lithium 

Magnésium 

Mercure... 

Or  fln 

—  à  900/4000 

Oxychlorure  de  phosphore 

Phosphore 

Plomb 

Potassium 

Sodium 

Soufre 

Sulfure  de  carbone 

Zinc 

Persulfure  de  phosphore  P*S8. . 

Sulfochlorure       —         

Oxybromure         —         

Bromure  arsénieux 


Fusion. 


45 

900 

320 

73 
4o  1 


Ébullitioa. 


0 
153.4 

860 

233 


l3o,2 

0 

45,5 

440 

190 

200 

620 

144 

30 

404 

293 

3o3 

76 

448 

448 

57.6 

4  38 

78,8 

70 

262 

740 

40Ô0 

1045 

-2,5 

io3,7 

226 

4600 

4275 

3o,i5 

443,5 

>200 

480 

700 

—  38,5 

357,2 

4035 

4480 

—  4.5 

407, a 

44*2 

290 

335 

4040 

62.5 

700 

96 

740 

443,6 

448,3 

46 

442 

m 

275 

425 

45 

49» 

25 

320 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


63 


Iodure  arsénieux 

Fusion. 

Ébullition. 

4°46 

077 
485 

225,6 

0 
4oo 

4  25 

48 
*9 

8,2 

Acide  fluorhydrique  à  48,170/0    HFI 

Chlorure  de  bore 

Anhydride  borique 

Acide              —      

hypochloreux 

54,3  ou  4  mol.  Az03K  et  45,7  ou  4  mol. 

NaAzO3 

Oxychlorure  de  carbone 

Acide  p\rosulfurique  HsS*07 

35 

Nota,  Pour  les  composés  organiques,  voyez  les  tables  154  et  suiv. 
(  1  19)  Points  d? ébullition  de  quelques  solutions  saturées. 


Nom  du  sel  dissous. 

Point 

d'ébullition. 

Quantité 
de  sel 

pour  100 
d'eau. 

Acétate  de  potassium 

469» 

424,4 

464 

454 
446 

435 
404,6 
444,2 
404,4 

479,5 
408,4 
408,4 
406,6 

800 
209 
209 
36a 
335 

205 

48,5 

60 
325 

59,4 
40,2 

442,6 

—      de  sodium 

Azotate  d'ammonium 

—      de  calcium 

—      de  potassium. 

Carbonate  de  potassium 

—         de  sodium 

Chlorure  d'ammonium    

—      de  baryum 

—       de  calcium 

—      de  potassium 

—      de  sodium 

Phosphate  de  sodium •. 

Section  XII.  —  Lumière. 

(ÎZO)  Indices  de  réfraction  par  rapport  à  la  raie  D. 


Solides. 

Diamant 

Phosphore 

2,42 
2,22 
2,04  • 

Rubis 

Feldspath 

Topaze  

4,52 
4,6l 

4,58 

4,6 

Émeraude 

Flint-glass 

Soufre  natif 

8& 


AGENDA    DU    CHIMISTE  . 


Quartz  o 

—      e 

Sel  gemme 

Acide  citrique 

Nitrate  de  potassium.. 

Crown-glass 

Sulfate  de  potassium.. 

Sulfate  de  fer 

Sulfate  de  magnésium. 

Spath  fluor 

Glace 

Spath  dislande  o 

—  e 

Liquides. 

Phosphore  

Sulfure  de  carbone  à  io° 

Huile  de  cassia 

Aniline 


t,544 
i  553 
i,54 
1,53 

1,52 

i,5 

!,5l 
1  ,00 

1,49 
i,43 

i,4i 

i,658 

1,486 


i  ,070 
i,634 

i,58o 
1,57 


Nitrobenzine 

Phénol 

Cubébène. 

Pseudocumène 

Oxychlorure  de  phos- 
phore  

Benzine 

Gymène  a. .  ♦ , 

Gymène  du  camphre. . 

Glycérine 

Térébenthène 

Chloroforme 

Alcool  amylique  de  ferm. 

Amylène, 

Alcool  éthylique 

Éther 

Acétone 

Eau 

Alcool  méthylique 


i,54 
i,55 
i,5i 
4,49 

1,485 

i»49 

i,48 

i,475 

i,47 

t,46 

i,44 

4.40 

i,36 
i,35 
i,35 
1,33 
1,33 


(  1 1 1  )  Pouvoirs  rotatoires. 


Une  substance  active  d'une  densité  d,  imprimant  au  plan  de  polai 
ation  d'une  lumière  x  une  rotation  a,  pour  une  épaisseur  l  (unit 


olari- 
sation  d'une  lumière  x  une  rotation  a,  pour  une  épaisseur  l  (unité  : 
le  décimètre),  on  aura  la  rotation  pour  la  môme  substance  supposée 
réduite  à  la  densité  1  et  à  l'épaisseur  1  par  la  formule  : 


pouvoir  rotatoire  =  [a]*  =  y-,. 

Si  la  substance  est  dissoute  dans  un  liquide  inactif  et  si  Ton  appelle 
P  le  poids  de  la  substance,  v  le  volume  de  la  solution,  71  le  poids  de 
cette  dernière  et  d  sa  densité,  on  pourra  écrire  de  même 


r  ,        av       a  ir 


et     P  = 


__     av 

formules  qui  se  réduisent  à  l'expression  primitive 

pour  le  cas  des  corps  homogènes  où  it=P;  a  et  [a]*  s'expriment 
en  degrés  sexagésimaux  mais  avec  division  décimale  du  degré. 

Pour  o;,  les  majuscules  indiquent  les  raies  du  spectre,  les  italiques 
les  diverses  couleurs  et  ts  la  teinte  sensible,  gris  lavande,  correspon- 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


85 


danià  i'*xtif»ctton  des  rayons  jaunes.  Dans  la  table  123  et  suivantes, 
le  dissolvant  est  imprimé  en  italique  et  la  concentration  est  indiquée 
■de  plusieurs  manières  :  c  exprime  le  poids  (en grammes)  de  substance 
•active  contenue  dans  ioo  ce. ,  c'est  la  valeur  de  P  pour  v  =  ioo  : 
p  exprime  le  poids  (en  grammes)  de  substance  active  contenue  dans 

4 oo  gr.  de  solution;  onap=--  Enfin,  on  emploie  aussi  le  terme  q 

lequel  est  égal  à  ioo — p;  c'est  le  poids  de  substance  inactive  con- 
tenu dans  loo  grammes  de  solution. 

On  a  anciennement  déterminé  beaucoup  de  pouvoirs  rotatoires 
à  l'aide  du  sacchari mètre  et  pour  la  teinte  sensible.  L'emploi  de 
cet  instrument  n'est  valable  que  si  la  dispersion  rotatoire  suit  dans 
la  substance  examinée  la  même  loi  que  dans  le  quartz.  Dans  ce  cas, 
on  aurait  la  rotation  par  rapport  au  rayon  D  en  prenant  les  8/9""  de 
celle,  trouvée  par  la  teinte  sensible. 

Nota.  —  Quand  dans  la  colonne  limite  de  la  concentration  se 
trouve  l'indication^/,  qui  est  celle  de  la  densité  du  liquide,  le  pouvoir 
rotatoire  marqué  est  celui  du  corps  liquide  observé  directement  et 

non  dilué;  on  applique  alors  la  formule  [a]  =  Kr 

(itt)  Rotation  pour  i  millimètre  d'épaisseur. 


Quarte  (Biot) 

—  .  (Brochj!.!!. 

—  (Soret  et  Sarasin) 


—  (Von  Lang) 

—  (Landolt)... 

—  (Biot) 

—  (Biot) 


Rotations  observées  «. 


±:  ao,û84 

±:  39,5*3 

zb  21 ,69  ou  21°  43'. 

=1=  42,20 

db  12,668  t  =  20°. 

±  15,746       — 

=t  17,318       — 

zfc  21,684       — 

=b  21,727       — 

=b  27,543       — 

=b  32,773       - 

db  42,604       — • 

db  16,402 

db  26,533 

rb  24°  5  (complément  de  la 

teinte  sensible. 
±24 
±  i8,o5  (verre  rouge  au 

cuivre) . 


86 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Cinabre 

Chlorate  de  sodium 

Bromate  de  sodium 

Periodate  de  sodium 

Hyposulfate  de  potasssium 

—  de  calcium  (4  aq.). . 

—  de  strontium 

—  de  plomb  (4  aq.) . . . 
Acétate  d'urane  et  de  sodium.. . 

Benzile ,a 

Sulfate  d'éthylène-diamine 

Carbonate  de  guanidine 

Sulfate  de  strychnine 

Phtaléine  du  phénol  diacétylée. . 

Camphre  de  matico 

Sulfoantimoniate  de  sod.  (9  aq.). 


Rotations  observées  a. 


—  270-300 
±3,i6 
±2,8 
±23.3 

db  8,385 
=fc  2,091 
±4,642 
=fc  5,53i 
±  4,08 
±  24,837 
±45,5 
±  i4,58 

—  40,794 
±47,1 

23,8 

2,07 
±  2,67 


(ISS)  Pouvoirs  rotatoires  pour  la  raie  D. 


ti 

Limites 

fl-I 

vî~  ce 

de 

Pouvoirs  rotatoires 

concentra- 

bc 

Hd- 

H.g» 

tion. 

c/5 

Acides  et  sels. 

Acide  camphorique 

20 

c=0,64 

+ 

46,2 

—        alcool 

20 

C=2,562 

+ 

47,5 
46,3 

—        ac.  acétique 

20 

c=3,oa6 

+ 

Acide  cholalique,  alcool. 

c=3,338 

+ 

50,2 

—      (sel  Na  eau).. 

0=49,049 

+ 

26 

—  glutam.  HCl9,5Bé.. 

18 

p=5,45 

+ 

34,7 

Acide  glutarique 

p=4  8,84 

*»9» 

Acide  glychocoliq.aicooi 

0=9,504 

+ 

29 

Acide  malique  eau 

20 

9=3o— 64 

+ 

5,891—0,089599 

—           —    .... 

20 

9=65 — 92 

— 

5,891—0,089509 
0,6325— o,oa5b2  9 

Malate  de  pot.  ac.  eau.. 

20 

V=73-t91 

— 

—     neutre  — 

20 

^=38-91 

— 

3,046— 0,15889  + 
0,00055569* 

Malate  de  sod.  ac.  eau. . 

20 

9=41—80 

9,367— 0,2791  9 -f 

0,001452  9* 

AGENDA   DU    CHIMISTE; 


87 


g-Jg 

Limites 

de 

concentra- 

i 

c 

Pouvoirs  rotatoires 

Mo- 

tion. 

(» 

• 

0 

Maiate  de  sod.  neutre  eau 

20 

7=34—52 

+ 

45,202— 0,3322  7 -f 
0,000084  84  7* 

~~          —     — . 

7=53—95 

"~" 

45,202—0,3322  7  + 
0,000084  84  7* 

Maiate  d'amm.  ac,  eau . 
—     neutre  — 

20 
20 

7=72—54 
7=37—83 

— 

3,955—0,028797      \ 

3,345— o,oo5o42  7 
0, ooo5455  o* 

Acide  podocarpiq.,  alcool 

c=4— 9 

+ 

436 

Acide  quinique 

45 

C=2 — 40 

— 

S-j 

Acide  santonique,  alcool 

22,5 

C=4— 3 

— 

Acite  tartrique 

20 

c=of5-*5 

± 

45,06—0,434  c 

Tartratede  potas.  neutre. 

20 

0=44,597 
c=o,6«5 

± 

28,48 

—            acide.. 

20 

zt 

22,64 

Tartrate  de  sod.  neutre. 

20 

«=9,946 

=h 

3o,85 

—           acide.. 

20 

c=4,409 

± 

23,  q5 
29,67 

Tartrate  de  pot.  et  sod. 

20 

C=40,774 

àz 

Tartrate  d'amm.  neutre. 

20 

c^9,433 

=b 

34,26 

—           acide.. 

20 

C=4,742 

±: 

25,65 

Émétique  ordinaire,. . . . 
Taurochol.de sod.  alcool 

20 

0=7,082 
0=9,  8q8 
d=o,933 

=b 

424,76 

+ 

29 

Acide  valérique 

90 

+ 

3,6 

Corps  neutres. 

Alcool  amylique  (Le Bel). 
Chlorure  d'amyle    — 

w 

rf=0,842 

— 

5,70 

d=o,886- 

+ 

4,24 

Bromure     —         — 

45 

rf=4,225 

-f 

3,6o 

Iodure         —         — 

45 

d=4,54 

-h 

5,52 

Cholestérine,  éther 

0=7,9-10 

0=2-8 

3i,59 

—     ,  chloroforme. 

45 

— 

36, 61+0, 249c 

Échicérine,  chloroforme 

40 

C=2 

+ 

65,75 

Echirétine,  éther 

45 

0=2 

+ 

54,8 

Echitéine,  chloroforme. 

45 

0=2 

+ 

85,5 

Echitine             — 

45 

C=2 

+ 

75,3 

Euphorbone,  éther 

45 

0=4 

+ 

«*i7 

Phytostérine,  chlorof. . . 

45 

c=4,636 

34,2 

Santonine  alcool 

20 

0=4,782 

— 

464 

—    chloroforme. . . 

20 

7=75— q6,5 

0=2 ,  200 

— 

202,7 — 0,30867 

Métasantonine      — 

20 

+ 

424 

Santonide            — 

20 

c  =3,4—3o,5 

+ 

754 

—       alcool 

20 

c=4.o46 

+ 

693 

Parasantonide  chlor.... 

20  . 

c=2,6-h6o,3 

+ 

89*,  7 

88 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


.  f* 

Limites 

fil 

de 

c 

Pouvoirs  rotatoires 

concentra- 
tion. 

M) 

c/5 

Wd- 

Essences. 

Camphre  des  laur.  aie. . 

20 

2=45— 90 

+ 

54,38—0.4644  $  + 
0,0003699* 

—      aie.  mélhyliq.. 

20 

£=00—  80 

+ 

56,45 — 0.4769  9  + 
0,00066409* 

—  ac.  acétique... 

—  aeét.  d'éthyle.. 

20 

9=34-84 

4- 

55,49—0,13729' 
55,45—0,04383  9 

20 

9=46—85 

+ 

—      benzine 

20 

0=36—76 
0=0,9104 

+ 

55,24 — 0,4639 

Ess.de  téréb.(P.australis) 

20 

+ 

i4,*47 
44.173—0,044782  9 

—           —,  alcool. 

20 

9=27.78 
d=o,85 

+ 

—  (Pinus  8ilvestris) 

24,5 

+ 

27,7 

—  .— -,  ordinaire.. 

20 

d=o,863 

— 

37,04 

—    —,  alcool .... 

20 

9=10—90 

■*— 

36,974+0,00484649 
-j-o,  0001 334  09* 

—  — ,  benzine. .. 

—  — ,  ac.  acétiq 

20 
20 

9=10—90 
9=40—90 

- 

36,970+0.02  4  53i  9-H 
0.000067627  91 

36^94+6,0245539* 
0,000136899* 

Alcaloïdes. 

Aricine  alcool  97  °/©. . . . 
Brucine    —     80  °/0. . . . 

45 

C=l 

— 

54,1 

t5 

c=5,4 

— 

85 

Cinchonicine  chlorof. . . 

45 

C=2 

+ 

46  ,o5 

Cinchonidine  aie.  95  %. . 

i5 

C=2— 5 

— 

.443,53—0,4260 

—    bisulfate,  eau.. 

4  o5 ,96—4 ,0267  c  + 
o,o3376c*-o,oo4  o4cs 

+-imol.H*S04. 

45 

C=4— 7 

— 

Cinchonine,  alcool 

*5 

C=4 

+ 

225, 56 

4  65, 5— 2,425c 

—  chlorhydrate,  eau. 

45 

c=o,5— 3 

+ 

—    —,  alcool  97  °/-- 

45 

C=4 — 40 

+ 

179,84  — 6,344  c -4- 
o,84o6c*— 0,0371  c8 

—  suif. basique,  eau 

45 

C  =  42 

+ 

47,o3—o,855  c 

,  alcool  97  •/••• . 

Cinchoténine,  1  vol.  aie. 

45 

C=3 — 40 

+ 

493,29—0,3740 

97  %  et  2  vol.  chlorof. 

45 

C=2 

+ 

145,5 

Codéine,  alcool  97  %•  •  • 

45 

C=2 

635,8 

Conicine 

45 
45 

cfc=o,873 

C=2 

+ 

U:i 

Cusconine,  alcool  97  °/«. . 

Homocinehonidine,    al- 

cool 97  % 

45 
22,5 

C=2 
C=2 

4- 

109,3 

.3,5 

Laudanine,  chloroforme 

Laudanosine        — 

22,5 

C=2 

— 

56 

Morphine,  hydrate,  eau 
-Hmol.NaaO. 

22,0 

C=fl    ' 

-~ 

67)5 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


89 


'  t- 

Limites 

£J§ 

de 

Qi 

Pouvoirs  rotatoires 

l£'g 

concentra- 

s> 

Wd- 

Morphine  chlorhyd.,  eau 

0 
45 

tion. 

Cfl 

C=4—  4 

0 
400,67— 4,44  c 

—    sulfate,  eau 

45 

C=4 — 4 

— 

«00,47—0,960 

Narcotine,  alcool  97  •/••  • 
— ,  eau +  2  mol.  HCI. 

22,5 

0=0,74 

— 

o85 

0=2 

♦ 

4a 

Nicotine.  • 

20 
20 
20 

d=4 .08404 
q =40 — 85 
9=57—90 

+ 

164 ,55 

46o,33—o,22236  9 
54,50—0,69349  + 

— ,    alcool 

—      chlorhydr.,  eau. 

o,oo4238  q* 
49,68—0,71899  + 

—      acétate,  eaut . . . 

20 

9=77—95 

+ 

0,0025429* 

—      sulfate    —  .... 

20 

#=3o— 90 

4- 

*9» 77— 0,059449 

Papavérine.  alcool  97  •/• . 
Paytine,  alcool 

45 

C=2 

— 

4 

co,4542 

— 

49'5o 

Qumamîne  —   

Quinicine,  chloroforme. 

0=0,8378 

•*■ 

406,8 

45 

0=2 

+ 

44,i 

Quinidine.  alcool  97  %•  • 

15 

C=4— 3 

♦- 

236,77— 3,04  c 

—    chlorhydrate,  eau 

15 

0=4 — 2 

+ 

2o5,83—4,328c 

—    sulfate,  tau 

45 

0=2— 8 

+ 

248— 0,8c 

Quinine,  hydr.,  aie.  97  •/.. 

45 

0=4—40 



445,2—0,657  c 

—       — ,    éther.... 

45 

C=4  ,5 — 6 

— 

458,7— 1,911c 

—  chlorhydrate,  eau 

45 

0=4—3 



144,98— 3, i5c 

—  sulfate  monobas. 

-*.  7  aq.,  eau. 

45 

C=4 — 6 



i64,85 — 0,01c 

acide-f  5aq. — 

45 

C=2— 40 



170,03— 0,94  c 

acide+7aq. — 

45 

0  =  2 — 40 



155,69 — i,i36c 

Strychnine,  alcool  80  %• 
Thébaïne       —      97  •/. 

C=0,94 

— 

128 

45 

C=2 

— 

216,6 

Sucres  et  Glucosides. 

Saccharose 

20 

/>=o—  48 

pr=i8— 69 

+ 
+ 

66,5 
66,386+o,oi5o35p 

—0,0003986/)* 

_ 

45 

C=0 — 40 

+ 

68,60—0,8280+ 
o,n54i5c* 

— ,  alcool 

45 

c=5 

C=40 

4- 
+ 

66,7 

64,9 
6i,3 

— ,  eau+ifkmol  CaO 

+1/2          - 

— 

+ 

+1              - 

— 

+ 

46,q 

5i,8 

—      ~    +2             — 

— 

+ 

— 1- 1  mol.  Na*0. 

c=5 

+ 

66 

Saccharine 

+ 

93,5 

90 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


i 

Limites 

CJ3    £ 

de 

Ci 

c 

Pouvoirs  rotatoires 

ÏP-% 

concentra- 

ec 

Mj>- 

tion. 

3) 

0 

• 

Glucose  cristallisé,  eau. 

20 

p=i— 100 

+ 

47,73+o,oi5534  p 
4-o,ooo3883p* 

9=9-9» 

+ 

53,862-ho,oo3i94  q 
4-o,ooo3883^ 

—      anhydre       — 

~~" 

p=l—  400 

+ 

52,504-0,018796   p 
+onooo547/?* 

"—*           —           — 

~~" 

9=47-93 

+ 

58 ,698 — o,4025 q 
+of  0004271  0* 

—       de  raisin    — 

4J 

C=2.8 

+ 

5i,73 

—       desalicine  — 



C=2,5 

4- 

54,8o 

—  d'amyg.(+aq.)  — 

C=2 

+ 

49,25 

Lévulose,  eau 

__ 

400+0,7  (*—  *5) 
52,53+o,o55  (t— 20) 
5o,i 

Lactose,  eau 

c=o,36 

+ 

—      tétracétylée.. . . 

c=7,46 

+ 

Maltose  anhydre,  eau. . . 

45-35 

p=5— 35 

+ 

440,375— 0,04 837  P 
— 0  059/ 

Galactose,  eau 

io-3o 

p=4,9-35,3 

-f. 

83,883+0,0785/? 
— 0,829e 

Mannite 

c=7,5 

+ 

0,45 

4o 

Nitromannite,  alcool . . . 

Quercite 

16 

C=4 — 10 

4- 

25,  o3 

Salicine 

i5 

C=4— 3 

— 

65,47— o,63c 

Phlorizine,  alcool 

22,5 

C=4 — 5 

C? 

49,4+2,44  c 

Sucre  interverti 

C=17 — 21 

— 

27,9— °i32* 

Matières  albuminoïdes . 

Albumine  du  sérum,  eau 

_ 

56 

—  d'œuf  NaCl  saturé. 



64 

ac.  acét.  dilué. 



71 

—  d'œuf,  eau 

— 

35,5 

Caséine  sol.  MgSO4 

—      M><.dtl.HCl... 



80 



87 

—      sol.  dil.  NaHO.. 

— 

76 

Albuminate  de  potassium 

(alb.  sérum). 

— 

86 

—  (alb.   d'œuf). 

—  (ail),  coagulée). 



47 

— 

58,5 

—           (caséine 

— 

9* 

59  à  64 

Paralbumine  (kyste  ov.). 

— 

Syntonine  sol.  dil.  HCL. 

— 

72       ' 

Glutine 

24 

C=6,12 

—— 

i3o 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


91 


Anciens  pouvoirs  rotatoires. 


Acides. 

Acide  arabique 

—  aspartiq.  s.  HCl  9,5  Bé 

—       s.  AzH5io°/0. 

-—     s.  NaHO  diluée 
Asparagine  s.HClDi,07. 

—  s.  NaHO  4,8  V- 

—  s.AzH3 

—  s.A*OsH 

—  s.  ac.  citrique. 
Acide  tartrique  (Biot).. 

—            (Pasteur). 
Tartramide.  » 

•S  o'S 
«— « 

0 

22 

22 
22 

17 
*7 

42 
42 
42 
42 
42 
42 
42 
42 
42 
42 

42 
42 

-    Limites 
de 
concentra- 
tion. 

co 

a> 

a 

bC 

i/3 

i— 

J+ 
j— 

r — 

i-f 

■!  + 
J  + 
j— 

j— 

i 

J  + 
4- 
J- 
J— 
J  — 

Pouvoirs 
rotatoires 

Indice 

de 
réfrac- 
tion (D 

0 

i,468 
»  ,462 
i,493 
i  ,478  : 

i,479 
i,555 
1,495 
4,542 

4,467 
1,469 
1,469 

4,483 

1,482 

1 ,482  ■ 
1,477 

4,475 
1,544 
i,54i 
4,470 
4,476 
4,483 

C=5 

p=5,094 

p^kt02 

/)=4  4,125 

/>  =  47,9 

p=35,7 
p=35,7 

d=o,868 
d=o,884 

d=0,Q46 

d=o,855 
d=6,854 
d=o,o84 

d=0,&79 
d=4,064 

d=o,886 
d=o,9o4 
d=o,9o4 

d=o,874 

d=o,878 
d==o,847 
d=o,887 

d=o,896 
d=o,975 
d=4,o87 
d=o,8q6 
d==o,867 
d=o,890 

28.8a  46,4 

27,68 

44,67 

2,2 

34.4 

7,84 

44,48 

35 à  38,8 

42,5 

8/52 
8,53 
433,9 

3,3o 

48,45 

48,8o 

87,33 

88,88 

87,65 

8,43 

44,79 

0 

24  ,2 
34,29 

14,3 

25,07 

34,28 

40,25 
0 
0 
0 

20,47 

14,67 

24,3 

2,45 

8,93 

43,5 

44,23 
47,33 

Essences  (Buignet). 
Essence  d'aspic 

—  de  bergamote  , . . . . 

—  de  camomille.. . . . 

—  de  carvi 

—  de  cédrat, 

—  de  citron 

—  de  fenouil 

—  de  genièvre 

—  de  girofle 

—  de  lavande 

—  de  menthe  poiv.  ang 

—  —       française. 

—  —          pouliot. 

—  de  muscade 

—  de  néroli 

—  de  fleurs  d'or. du  Midi 

—  de  Paris 

—  d'oranges ......... 

—  de  petit-grain 

—  de  romarin 

—  de  santal  citrin  .... 

—  de  sassafras 

—  de  sauge 

—  de  térébenthine. ... . 

—  de  thym 

—  de  copahu 

92 


AGENDA    DU     CHIMISTE; 


Essence  d'amand.  amer. 

—  de  canelle de  Chine. 

—  —      de  Ceylan . 

Essences  (Gladstone)  (4). 
Essence  d'anis.. 

—  de  bois  rose 

—  de  bouleau 

—  de  cannelle 

—  de  citronnelle 

—  de  géran.  de  l'Inde. 

—  de  girofle 

—  delimon(citr.med.). 

—  d'écorce  d'orange.. . 

—  de  rose 

—  de  Wintergreen. . . . 

—  de  cédrat 

—  de  muscade 

A  Icaloides. 

Picrotoxine,  alcool 

Sucres. 

Saccharose 

Lévulose 


Eucaline 

Parasaccharose . 

Pinite 

Hémaloxyline 

Amygdaline 

Mycose , 

Mélitose  (+3aq.)..( 
Mélézitose  anhydre  , 

Isodulcite , 

Sorbine , 

Tréhalose  (-f  2  aq.) 
Populine 


Matières  albuminoïdez . 
Chondrine  so/.di7.  NaHO. 
(i)  Chiffres  calculés  d'après 


Limites 

ta 

Pouvoirs 

Indice 

e|j 

de 

ë 

rotatotres' 

de  ré- 

£:£* 

concentra- 

bc 

WD- 

fraction 

k  -s- 

tion. 

au 

(D). 

42 

d=4,o5Q. 

0 
0 

0 
4,55o 

42 

d=4,ob4 

0 

4,5q3 
i,563 

42 

d=4,o33 

0 

16,5 

d=o  ,9852 

___ 

o,4< 

4,5666 

«7 

d=o,9o64 

— 

S$*n 

4,4  4o3 

8 

d =0,9005 

+ 

46,76 

4,4921 

*9,i> 

d=4 ,0297 

0 

4,5748 
4,4659 

24 

d=o,89o8 

— 

4,76 

24,0 

d=o,9o43 

— 

4,74 

.4,4744 

4,5342 

46,5 

d=4,o475 

— 

45,04 

d=o,8498 

+ 

76,44 

4,4727 
4,4699 

20 

d=o,85o9 

+ 

14,84 

25 

d=o.8942 

— 

3,oq 

4,05 

4,4627 

45 

d=4,4243 

+ 

4  ,5278 

48 

d=o,854  4 

+ 

74,5 

24 

d=o,883 

+ 

20 

p=0,4  25 

28,4 
75.o8 

44 

j- 

406 

90 

4- 
4+ 
4+ 
4+ 
4+ 

53 
55 
408 
58,6 

35,5 

4— 

C=4  0,03 

4+ 

473,2 

20 

C=4  7,4  4 

c=48,6 

1  + 

88 

20 

]+ 

94,1 

C=10,2 

i  + 

47,6 
4b, 9 

c=33,9 

i— 

45 

c=6,4— 44,8 

j+ 

*99 

p=4 

j— 

53 

0=0,957 

i— 

243,5 

1  la  formule,  jaune  voi 

lin  de  D. 

AGENDA     DU     CHIMISTE. 


93 


O 

oo  oo  o  oo  oc  r-           «  oo            «  enco           u>                              *=t 

ococoyîco  a)<cf  va  *<to«  <r>  a>  asoo  ■■«  co  r-oo        __           o 

© 

•»«  «  *«  to  «oc  o«=f«  o  i>«iûco  r-<*  «*  «  «a-  o  «*  r-oo        — 

o-*,ooo«cr>a>o«coo«o*=t^t--oo  axtoo  <to  o 

OOOOOOO«OOO000COO«OO«r-  Oxt  «*  O 

o 

vO 

*-<r> 

«^ 

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g- 

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un 

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O^<OOO«O^<O«r-««O-ct*"0OOO«tO«<A«O 

oo  % 

oooooo*oooo©oooooo'«oooo  a>r-« =t  t-  o 

-st-ct  « 

■*   *""* 

.2   S. 

t—co  Otf  Oh          lo  co            o">«irt          lo                            oo 
o  r-oo  oo  lo  ar*o«  «a-co  oo  o  r-oo  r-  ax«  asoo                   lo 
io  «  Os  r-  «  oo  «st  -cfto  -=t  as  o  c©  oo  m  co  vo  oo  exo  «  r-          a> 

—    «>ritD0O0000^«O"*«  -3-00  -et  OOO  OO    «  lO  OO    Oi-ct  «*•          «s» 

°0 

o<*ooo«-ioo«  a>to  «  o«s  *  o  o  Oifl  c*o  oo  oo  o 

OOOOOO-*00OCO00OOOO00OO00*VOO«O 

•s  s 

^•oo 

s  ^ 

oo  co  o  r-  r-  r-           r-oo            o  oo  in            o                              r- 

S     ÇJ 

oo  r-coco  <*  a>co  co  oo  «=rco  lo  aiaico  r- o  r--oo  «                     oo 

oo  -et  asoo  r-oo  «  oo  o-st-a-o©  «  oï*  «uo  r— <r-=r  oo  oo           « 
^«^«gàoooo«»<r-«ocooo«=t«*<«r-«r--cfr-«-»«       « 

•«t 

o  i«ooo«iOOO  ««  a>oo  ouï  «co  o  o  ooooooo  a>  o 

o    » 

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*■  COCO  -=t 

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CHAPITRE  II. 


Documents  relatifs  à  la  chimie  pure. 


Section  I.  —  Corps  simples. 

(ISS)  Équivalents  et  poids  atomiques  employés  dans  V Agenda. 

Nous  donnons  dans  la  table  426  les  poids  atomiques  des  corps  sim- 
ples tels  qu'ils  résultent  des  dernières  déterminations  et  travaux  d'en- 
semble publiés  récemment.  Le  présent  tableau  donne,  pour  les  corps 
les  plus  usuels,  les  équivalents  généralement  adoptés  (Encyclopédie 
chimique  de  M.  Fremy)  et  les  poids  atomigoes  qui  nous  ont  servi  à 
calculer  les  facteurs  d'analyse  de  la  table  144  :  c'est  le  résumé  de  la 
table  125,  datant  de  la  première  édition  de  l'Agenda,  et  de  la  table 
127  de  l'édition  de  1 886  ;  nous  ajoutons  les  valeurs  moyennes  pro- 
bables résultant  des  diverses  déterminations  publiées  jusqu'ici  :  ces 
nombres  sont  probablement  exacts  actuellement  à  une  unité  près  de 
l'ordre  du  dernier  chiffre  exprimé.  L'hydrogène  =  i. 


Corps  simples. 


Aluminium. 
Antimoine  . 

Argent 

Arsenic 

Azote 


Poids  atomique. 

Symbole. 

Équiva- 
lent. 

Ancienne 

Ancienne 

Valeurs 

table  125. 

table  127. 

pro- 
bables. 

Al 

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27,5 

27 

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Sb 

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119,6 

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Ag 

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107,66 

«07,7 

As 

75 

75 

74,9 

75 

Az 

44 

14,044 

14,01 

«4 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


95 


Corps  simples. 


Baryum 

Bismuth  . . 

Bore 

Brome 

Cadmium . . 
Calcium — 
Carbone . . , 
Chlore.... 

Chrome 

Cobalt 

Cuivre. 

Étain 

Fer 

Fluor 

Iode 

Lithium... . 
Magnésium, 
Manganèse. 
Mercure — 
Molybdène . 
Nickel..... 

Or 

Oxygène . . . 
Phosphore . 
Platine 

Plomb 

Potassium.. 
Silicium  . . . 

Sodium 

Soufre 

Strontium  . 
Thallium... 

Titane 

Tungstène  . 
Uranium.. . 
Vanadium. . 
Zinc 


Symbole. 


Ba 

Bi 

Bo 

Br 

Cd 

Ca 

C 

Cl 

Cr 

Co 

Cu 

Sn 

Fe 

FI 

Li 

Mn 

Hg 
Mo 
Ni 
Au 
0 
P 
Pt 
Pb 
K 
Si 
Na 
S 
Sr 
Tl 
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Tu 
U 
V 
Zn 


Équiva- 
lent. 


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210 
li 

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56 

20 

6 
35,5 
26,3 
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59 
28 

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12 

27,5 

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98,5 
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98,5 
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43,75 
204 

25 

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32,5 


Poids  atomique. 


Ancienne 
table  125. 


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2J0 
11 

79,952 
112 

ko 

12 

35,457 

52,4 

59 

63,5 
118 

56 

126, 85 
7,012 

24 

55,2 
200 

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16 

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23,043 

32,075 

87,5 
204 

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184 

120 

5i  .3 

65 


Ancienne 
table  127. 


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207,5 
10,90 
79,76 
111,7 

39,9* 

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52 

58,6 
63,3 

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55,88 
19,06 

126,54 
7,oi 
24,3 
54,8 


fP: 


30,96 
194,3 
206,39 
39,03 

23 

31,98 

87,3 

203,7 

5o,25 

1 83 , 6 

239,8 

01  ,1 

65,23 


Valeurs 
pro- 
bables. 


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207,5 
10,9 

79,8 
111,7 
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35,4 

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63,3 
118 
55,9 

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196,6 

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AGENDA    DU    CH1MISTET. 


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Ruthénium 
Samarium 
Scandium. 
Sélénium . 
Silicium . . 
Sodium. . . 

Soufre 

Strontium. 
Tantale... 
Tellure . . . 
Thallium  . 
Thorium. . 
Thulium . . 

Titane 

Tungstène 
Uranium.. 
Vanadium. 
Ytterbium. 
Yttrium. . . 

Zinc 

Zirconium 

AGENDA    DU     CHIMISTE, 


99 


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100  AGENDA    DU    CHIMISTE, 


Section  II.  —  Analyse  par  la  voie  humide. 


(130)  Table  des  Réactions  des  principaux  sels  solubles. 


Abréviations  : 

ac. 

acide. 

q. 

quantité. 

add. 

addition  ou  additionné. 

3F 

quelques. 

aie. 

alcalin. 

réactif. 

chai. 

chaleur. 

\  rapide, 
(rapidement. 

col. 

coloration. 

rap. 

compl. 

|  complète, 
(complètement. 

suf. 

j  suffisant. 
I  suffisamment. 

conc. 

concentré. 

sol. 

soluble,  soluble  dans. 

crisl. 

cristallisé. 

solut. 

solution. 

d. 

dans 

vap. 
vol. 

vapeurs, 
volumineux. 

décol. 

dép. 

et. 

décoloration. 

dépôt. 

étendu. 

HC1 

acide  chlorhydrique. 

exe. 

excès. 

Az03H 

acide  nitrique. 

form. 

formation. 

SO*H* 

acide  sulfurique. 

gél. 

gélatineux. 

KHO 

potasse. 

incompl. 

j  incomplète. 

Am. 

ammoniaque. 

j  incomplètement. 

AmHS 

sulfhydrate  d'ammonium 

insol. 

insoluble,  insoluble  dans. 

ferrocya. 

ferrocyanure  de   potas- 

lent. 

lentement. 

sium. 

iiq.          * 

liqueur. 

ferricya. 

ferricyanure    de    potas- 

neut. 

neutre. 

sium. 

Pr\ 

précipité. 

sulfocya. 

sulfocyanate    de    potas- 

pulv. 

pulvérulent. 

sium. 

I.    -    SELS    MINÉRAUX. 


ALUMINIUM. 

Ac.  suif  hydrique,  hydroftuosi- 
licique,  perchlorique.  —  Rien. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Pr.  blanc  vol.  d'hydrate,  sol.  KHO. 

Potasse.  —  Pr.  blanc  vol.  d'hy- 
drate, sol.  exe.  R.,  se  séparant 
compl.  si  l'on  ajoute  exe.  d'un  sel 
ammoniacal,  mais  non  par  chai. 

Ammoniaque.  —  Pr.  d'hydrate, 
pas  compl.  insol.  exe.  R. 

Hydrate  de  baryum.  —  Pr. 
d'hydrate  sol.  exe.  R.,  se  séparant 
si  1  on  ajoute  un  sel  ammoniacal. 


Carbonate  de  potassium,  de 
sodium  ou  d'ammonium,  -*-  Pr. 
d'hydrate  presque  insol.  exe.  R. 

Carbonate  de  baryum,  —  Pré- 
cipite compl.  à  froid. 

Phosphate  de  sodium.  —  Pr. 
de  phosphate,  sol.  ac.  ou  KHO. 

Acide  oxalique  et,  oxalates.  — 
Rien. 

Sulfate  de  potassium  ou  d'am- 
monium. —  Si  sol.  conc,  dép. 
crist.  d'alun. 

Ferrocya.  —  Avec  temps.  Pr. 
vol. 

Ferricya.  —  Rien. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


10Ï 


AMMONIUM. 
Yoy.  Azote. 

ANTIMOINE. 
I.  —  Sels  antimonieux. 

Eau.  —  Rend  laiteuses  les  so- 
lut.  des  sels  antimonieux,  mais  HC1 
fait  disparaître  le  trouble. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Pr.  rouge- 
orangé  ou  coloration,  si  liq. 
très-ét. 

Sulfhydrale  d'ammonium.  — 
Pr.  rouge-orangé,  sol.  exe.  R.. sur- 
tout si  R.  impur  [contenant  S] . 

Potasse.  —  Pr.  blanc  vol.  d'hy- 
drate sol.  grand  exe.  R.  Bouilli,  le 
pr.  devient  cristallin  (oxyde). 

Ammoniaque.  —  Pr.  blanc  vol. 
presque  insol.  exe.  R. 

Carbonate  de  potassium. —  Pr. 
blanc  Vol.  d'hydrate,  sol.  à  chaud 
grand  exe.  R. 

Carbonate  d'ammonium.  — 
Comme  ammoniaque. 

Phosphate  de  sodium.  —  Pr. 
blanc  vol. 

Ac.  oxalique. —  Pr.  blanc  vol.; 
avec  temps  précipitation  compl. 

Ferrocya. — Pr.  blanc,  insol.  HC1. 

Ferricya.  —  Trouble  sol.  HC1. 
(C'est  l'action  de  l'eau  du  réac- 
tif.) 

Noix  de  galle.  —  Pr.  blanc- 
jau  nôtre. 

Zinc  métallique.  —  Pr.  noir 
d'antimoine;  d.  capsule  de  pla- 
tine, tache  noire. 

Permanganate  de  potassium. 
—  Est  décoloré. 

Nitrate  d'argent.  —  La  sol.  po- 
tassique de  l'oxyde  d'antimoine 
précipite  avec  temps  ou  par  cha). 
de  l'argent  métallique  du  nitrate 
d'argent  ammoniacal. 

Chlorure  d'or. —  Est  réduit  par 
chai. 


n.  —  Sels  antlmoniguM. 

a  Solution  chlorhydriqub  d'acide 

ANTIMON1QUE. 

Les  alcalis  et  leurs  carbonate:; 
précipitent  en  blanc:  les  pr.  se 
dissolvent  à  chaud  cxç,  R. 

Permanganate  de  potassium. 

—  N'est  pas  décoloré. 

Nitrate  d  argent.  —  Voy.  plus 
loin  aux  antimoniates. 

La  plupart  des  autres  réactions 
sont  semblables  à  celles  des  déri- 
vés antimonieux. 

b.  Antimoniates. 

Ac.  chlorhydriq ue.  —  Pr.  blanc 
d'hydrate,  sol.  exe.  R. 
,  Ac.  nitrique  et  sulfurique.  — 
Pr.  blanc  d'hydrate,  insol.  a  froid, 
sol.  à  chaud. 

Gaz  carbonique..  —  Trouble. 

Ag.  sulfhydrique.  — Pr.  rouge- 
orangé,  si  la  liq.  ne  contient  pas 
de  potasse  libre. 

Ac.  oxalique.  —  Avec  temps 
léger  pr. 

Nitrate  d  argent.  —  Pr.  gris 
d'antimoniate  et  d'oxyde  d  argent, 
sol.  compl.  Am.:  liq.  ne  dépose  pas 
d'argent  métallique  ni  avec  temps, 
ni  par  chai. 

ARGENT. 

Ac.  chlorhydrique  et  chlorures. 

—  Pr.  blanc,  caillebotté  de  chlo- 
rure, sol.Am.,  insol.  ac.A  la  lumière 
devient  d'abord  violet,  puis  noir. 

Acide  sulfhydrique.  —  Pr.  noir, 
s.  AzOTI  bouillant. 

Suljhydrate  d'ammonium.  — 
Pr.  noir  insol.  exe.  R. 

Potasse.  —  Pr.  brun  d'oxyde  ; 
par  ébullition  devient  noir.  Insol. 
exe.  R.;  sol.  Am. 

Ammoniaque.  —  En  très-petite 
quantité,  pr.  brun,  sol.  exe.  R. 

Carbonate  de  potassium  ou  de 


102 


AGENDA    DU     CHIMISTE, 


sodium.  —  Pr.  blanc  ou  blanc- 
iaunâtre  de  carbonate  anhydre: 
insol.  exe.  R.,  sol.  Am. 

Carbonate  d'ammonium.  —  Pr 
blanc  ou  blanc-jaunâtre,  sol.  R. 

Carbonate  de  baryum.  —  Pas 
d'action. 

Phosphate  de  sodium.  —Pr .jau- 
ne, insol.exe.  R.,  sol.  Am.ouAz03H. 

Pyrophosphate  de  sodium.  — 
Pr.  blanc. 

Iodurede  potassium. — Pr.  jau- 
nâtre, peu  sol.  Am.;  insol  AzO"H. 

Ferrocya.  —  Pr.  blanc. 

Ferricya.  —  Pr.  brun-rouge. 

Chromate  de  potassium.  —  Pr. 
brun- rouge,  sol.  Am.  et  AzOTL 

Zinc  métallique. —  Dép.  noir 
ou  grisâtre  d'argent  métallique. 

ARSENIC. 
I.  —  Arsénites. 

Ac.  chlorhydrique.  —  Pr.  d'a- 
cide arsénieux,  sol.  exe.  R. 

Ac.  sulfurique,  azotique,  acé- 
tique. —  Précipitent  au  bout  d'un 
temps  très-long. 

Acide  sulfhydrique.  •—  Si  liq. 
neut.,  presque  rien;  si  liq.ac.,pr. 
jaune-serin  de  sulfure,  sol.  d.  al- 
calis, leurs  sulfures  et  carbonates, 
sol.  Am.,  insol.  HCI. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Rien. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  jaune, 
sol.  Am.;  nitrate  d'ammonium. 
AzCPH  et  ac.  acétique.  Liq.  am- 
moniacale add.  de  KHO  donne  à 
chaud  miroir  d'argent 

Azotate  mercurique.  —  Pr. 
blanc  devenant  gris  par  temps  ou 
ébullition  (mercure  métallique). 

Sulfate  de  cuivre.  —  Pr.  vert- 
pomme,  sol.  en  bleu  Am.  ou  KHO; 
solut.  potassique  dépose  par  temps 
ou  chai,  de  l'oxyde  cuivreux  rouge. 

Permanganate  de  potassium. 


—  Est  bruni  par  les  liq.  neut.  et 
décoloré  par  les  liq.  acidulées. 

Chlorure  d'or.  —  Est  réduit  à 
chaud  par  les  liq.  acidulées. 


II 


Arséniates. 


Ac.  chlorhydrique }  sulfurique, 
azotique.  — -  Rien. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Si  liq. 
neut.  rien;  sr  liq.  acidulées  form. 
lente  d'un  pr.  jaune.  Chai,  favo- 
rise form.  du  pr.  Insol.  HCI.  sol.  d. 
alcalis,  leurs  carbonates  et  sulfu- 
res. 

Sulfhydrate  d? ammonium.  — 
Rien. 

Azotate  d 'argent.  —  Pr.  rouge- 
brique  sol.  Az03H  ou  Am.  Solut. 
ammoniacale  add.  de  KHO  n'est  pas 
réduite  par  chai. 

Sulfate  de  cuivre.  —  Pr.  bleu- 
verdàtre. 

Nitrate  de  bismuth,— ?x.  blanc, 
très-peu  sol.  AzOaH  et. 

Sulfate  de  magnésium  addi- 
tionné de  chlorure  ammonique  et 
d'ammoniaque.  —  Pr.  crist.  sem- 
blable au  phosphate  ammoniaco- 
magnésien. 

Molybdate  d'ammonium,  addi- 
tionné d'un  exe.  d'acide  azotique. 

—  Par  chai.,  pr.  jaune  cristallin 
d'arséniomolybdate  ammonique. 

Acétate  d'urane.  —  Pr.  jaune, 
sol.  ac.  acétique 
Permanganate  de  potassium. 

—  N'est  pas  réduit. 

Chlorure  d'or.  —  Pas  de  réduc 
tion. 

AZOTE. 

I.  —  Sels  ammoniacaux. 

Ac.  sulfhydrique ,  sulfhydrate 
d'ammonium,  carbonates  alca- 
lins. —  Rien. 

Potasse.  —  A  chaud,  dégage- 
ment d'ammoniaque,  reconnaissa- 
ble  à  l'odeur,  et  aux  fumées  blan- 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


103 


ches  qu'il  donne  à  l'approche  d'une 
baguette  humectée  de  HC1. 

Ac.  tartrique.  —  Si  liq.  conc, 
pr.  crist,  de  bitartrate,  sol.  d. 
une  grande  q.  d'eau,  sol.  KHO;  si 
liq.  et.,  rien. 

Ac*  hydrofluosilicique  et  per- 
chlorique.  —  Si  liq.  pas  trop 
conc.  rien. 

Chlorure  platinique.  —  Pr. 
jaune  pâle,  peu  sol.  d.  eau,  insol. 
d.  alcool  éthéré. 

Sulfate  d'aluminium.  —  Dép. 
lent  d'alun  ;  si  liq.  et.,  rien. 

Hypobromite  de  sodium.  —  Dé- 
gagement d'azote  à  froid. 

II.  —  Azotites. 

Ac.  sulfurique  étendu,  —  Si 
liq.  conc,  dégagement  d'oxyde 
azotique  ;  si  liq.  et.,  rien. 

Ac.  suif  hydrique. — Si  lia.  très- 
légèrement  acidulée  par  HC1,  dép. 
de  soufre  et  forai,  d'am. 

Chlorure  de  baryum  ou  de  cal- 
cium. —  Rien. 

Azotate  d  argent.  —  Pr.  blanc, 
sol.  d.  une  grande  q.  d'eau,  sur- 
tout à  chaud. 

Permanganate  de  potassium. 
—  Si  liq.  neut.,  rien  ;  si  liq.  ac, 
décol. 

Iodure  de  potassium  amidon- 
né.—  Si  liq.  légèrement  ac,  colo- 
ration bleue  intense. 

Sulfate  ferreux.  —  Comme 
pour  les  azotates. 

III.  —  Azotates. 

Ac.  sulfurique  et  chlorhydri- 
que}  chlorure  de  baryum  et  de 
calcium,  acétate  de  plomb.  — 
Rien. 

Acide  sulfhydrique.  —  Si  liq. 
très -conc  et  add.  de  S04fl3. 
dépôt  de  soufre;  si  liq.  plus  et.'. 
rien.    . 

Permanganate  de  potassium, 


iodure  de  potassium  amidonné. 
—  Rien. 

Sulfate  ferreux.  —  Sel  solide 
broyé  avec  S04H2  conc.  et  add. 
d'une  goutte  de  la  sol.  d'un  azotate, 
produit  col.  rose  ou  pourpre. 

Tournure  de  cuivre  et  acide 
sulfurique.—  Dégagement  d'oxy- 
de azotique. 

Sulfate  d'indigo.  —Si  liq.  aci- 
dulée par  S04H2,  décol.  par  chai. 

BARYUM. 

Ac.  sulfhydrique  et  suif  hy- 
drate dy  ammonium.  —  Rien. 

Potasse.  —  Si  liq.  conc,  pr. 
crist.  d'hydrate  ;  si  lig.  et.,  rien. 
.  Ammoniaque.  —  Rien. 

Carbonate  de  potassium  ou 
d'ammonium.  —  Pr.  blanc  do 
carbonate  insol.  exe.  R. 

Oxalate  d'ammonium.  —  Pr. 
blanc  pulv.,  sol.  HC1,  ac  acétique 
et  oxalique.  Si  liq.  très-ét.,  rien. 

Ac.  sulfurique  et  sulfates  (sur-, 
tout  sulfate  calcique).  — Pr.  blanc 
lourd,  insol.  HC1,  lentement  déc. 
par  carbonates  alcalins  à  chaud. 

Ac.  hydrofluosilicique.  —  Pr. 
blanc  crist.,  presque  insol.  HC1. 
Si  liq.  très-ét.,  pr.  ne  se  produit 
que  par  temps  bu  chai. 

Chromate  et  bichromate  de  po- 
tassium. —  Pr.  jaune,  presque 
insol.   d.  eau,  sol.  HC1. 

Succinate  d  ammonium.  —  Pr. 
instantané,  si  liq.  conc;  lent,  si  ' 
liq.  et. 

Ferrocya.  —  Si  liq.  conc,  avec 
temps,  pr.  crist. 

Ferrtcya.  —  Rien. 

BISMUTH. 
Sels  bismuthiques. 

Eau.  —  Dédouble  les  sels  en 
sels  acides  qui  se  dissolvent  et  en 
sels  basiques  insol. 


104 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Ac.  sulfhydrique.  —  Pr.  noir, 
insol.  AmHS,  sol.  Az05H  bouil- 
lant. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Pr.  noir,  insol.  ex.  R. 

Potasse  et  ammoniaque,  —  Pr. 
blanc  d'hydrate,  insol.  exe.  R. 

Carbonate  de  potassium  ou 
d'ammonium.  —  Pr.  blanc  de 
carbonate  insol .  exe.  R . 

Carbonate  de  baryum.  —  Pré- 
cipité compl.  à  froid. 

Ferrocya. — Pr.  blanc,  insol.  HC1. 

Ferricya. — Pr. jaune, insol.  HC1. 

Ioduve  de  potassium.  —  Pr. 
brun,  sol.  exe.  R. 

Bichromate  de  potassium.  — 
Pr. Jaune,  sol.  AzO*H,  insol.  KHO. 

zinc  métallique.  —  Dép.  noir 
de  bismuth  métallique. 

BORE. 
Borates. 

Chlorure  de  baryum.  —  Pr. 
blanc,  sol.  ac.  ou  d.  chlorure  d'am- 
monium. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  blanc, 
insol.  Am. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc 
ou  blanc-jaunâtre,  sol.  Az03H  ou 
Am.  Si  liq.  très-ét.,  pr.  grisd'oxyde 
d'argent. 

Papier  de  curcuma.  —  Trempé 
d.  sol.  légèrement  acidulée  par 
HClét.,  brunit  par  dessiccation. 

Alcool.  —  Les  borates  mêlés 
de  S04HJ  conc.  ou  Tac.  borique  li- 
bre colorent  en  vert  la  flamme  de 
l'alcool. 

BROME. 

I.  —  Bromures. 

Chlorure  de  baryum.  —  Rien. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  blanc, 
sol.  d.  une  grande  quantité  d'eau. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc 
jaunâtre,  insol,  Az03H,  moins  sol. 


Am.  que  le  chlorure  d'argent  ;  de- 
vient gris  à  la  lumière. 

Azotate  palladeuœ. — Pr.  brun- 
rouge;  si  liq.  très-ét.,  pr.  ne  se 
forme  qu'avec  temps.  Le  chlorure 
palladeux  ne  précipite  pas. 

Eau  de  chlore.  —  Coloration 
rouge-jaunâtre  que  l'éther  ou  le 
sulfure  de  carbone  enlèvent  au  li- 
quide. 

Peroxyde  de  manganèse  et  ac. 
sulfurique.  —  Par  chai.,  vap. 
rouge  foncé  de  brome, 

II.  —  Bromates. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  blanc; 
si  liq.  très-ét.,  rien. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
peu  sol.  Az03H,  sol.  Am. 

Azotate  mercureux.  —  Pr. 
blanc -jaunâtre,  presque  insol. 
Az03H  froid. 

Ac.  sulfurique  conc.  —  Dégage 
à  chaud  vap.  de  brome  et  ox\* 


CADIMUffi. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Pr.  jaune 
vif,  insol.  AmHS,  sol.  Az05H 
bouillant. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Pr.  jaune  vif,  insol.  R. 

Potasse.  —  Pr.  blanc  d'hydrate, 
insol.  exe.  R. 

Ammoniaque.—  Pr.  blanc  d'hy- 
drate, très-sol.  exe.  R. 

Carbonate  de  potassium.  — 
Pr.  blanc  de  carbonate,  insol. 
exe.  R. 

Carbonate  d'ammonium.  — 
Pr.  blanc,  insol.  exe.  R. 

Carbonate  de  baryum.  —  Pré- 
cipite compl.  à  froid. 

Ferrocya.  —  Pr.  blanc,  légère- 
ment jaunâtre,  sol.  HC1. 

Ferricya.—  Pr.  jaune,  sol.  HC1. 

Sulfocya.  —  Rien,  même  après 
add.  d'ac.  sulfureux. 


AGENDA    DD    CHIMISTE. 


105. 


Zinet  métallique.  —  Dép.  écail- 
leux  assez  brillant  de  cadmium. 

CALCIUM. 

Ac.  sulfhydrique  et  sulfliy- 
drate  d'ammonium.  —  Rien. 

Potasse. —  Pr.  blanc  d'hydrate, 
so!.  d.  beaucoup  d'eau. 

Ammoniaque.  —  Rien. 

Carbonate  de  potassium  ou 
d'ammonium.  —  Pr.  blanc  de 
carbonate,  insol.  exe.  R. 

Oxalate  d'ammonium.  —  Pr 
blanc,  pulv.,  môme  si  liq.  très-ét.. 
soI.HCl,  insol.  ac.  acétique  et  oxa- 
lique. 

Ac.  sulfurique  et  sulfates.  —- 
Pr.  blanc  crisL,  très-sol.  HCl;  si 
liq.  et.,  rien. 

A c.  hydrofluosilicique.  —  Rien. 

ChromaU  et  bichromate  de  po- 
tassium. —  Rien. 

Succinale  d'ammonium.  —  Si 
liq.  conc.  pr.  crïst.;  si  liq.  et.,  rien. 

Ferrocya.  —  Rien,  à  moins  que 
liq.  ne  soit  très-conc. 

Ferricya.  — Rien. 

CARBONE. 

(Voyez  plus  loin  aux  Sels  organi- 
ques.) 

CHLORE. 
X.  —  Chlorures. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  blanc, 
sol.  d.  beaucoup  d'eau. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
insol.  Àz03H,  très-sol.  Am;  à  la  lu- 
mi  ère,  devenant  violet,  puis  noir. 

Azotate  palladeux.  — Rien. 

Peroxyde  de  manganèse  et  ac. 
îulfurique. —  Par  chai.,'  dégage- 
ment de  chlore. 

II —  Hypochlorltes. 
Chlorure  de  baryum.  —  Rien. 
Azotate  de  plomb. —  Pr.  blanc 


devenant  avec  temps  rouge-orangé 
et  colin  brun  (peroxyde  de  plomb). 

Azotate  d  argent.  —  Pr.  blanc 
d'hypochlorite,  se  dédoublant  très- 
rap".  en  chlorure  et  chlorate. 

Sulfate  manganeux. — Pr.  brun 
de  peroxyde  de  manganèse  hydraté. 

Permanganate  de  potassium. 

—  N'est  pas  altéré. 

Ac.  chlorhydrique.  sulfurique. 

—  Dégagement  de  chlore  à  froid. 
Indigo.  —  Est  décoloré  lent,  par 

les  sol.  aie,  rap.  après  add.  d'ac. 
Si  Ton  ajoute  de  Tac.  arsénieux  à 
l'indigo,  la  décol.n'a  lieu  qu'après 
l'oxydation  compl.  de  cet  acide. 

III.  -  Chlorttes. 

Chlorure  de  baryum.  —  Rien, 

Azotate  d  argent.  —  Pr.  blanc 

de  chlorite,  sol.  d.  beaucoup  d'eau. 

Permanganate  de  potassium. 

—  Est  décomposé  aussitôt  avec 
form.  d'un  dép.  brun. 

Indigo.  —  Est  décoloré  instan- 
tanément, môme  en  présence  de 
l'ac.  arsénieux. 

IV.  —  Chlorates. 

Chlorure  de  baryum  ou  azo- 
tate d'argent.  —  Rien. 

Ac.  chtorhydrique.  —  Si  liq. 
et.,  rien;  si  liq.  conc.  ou  chaude, 
dégagement  d'un  gaz  jaune  (chlore 
et  composes  oxygénés). 

Ac.  sulfurique.  —  Qqs.  par- 
celles d'un  chlorate,  introduit  d. 
S04H*  conc,  dégagent  du  peroxyde 
de  chlore  jaune  décomposable  par 
la  chai,  avec  explosion. 

Indigo.  —  N'est  pas  décoloré; 
mais  si  l'on  ajoute  un  peu  S0*H* 
et.  et  peu  à  peu  du  sulfite  de  so- 
dium, la  décol.  a  lieu  aussitôt. 

V.  —  Perohlorates. 

Chlorure  de  baryum  ou  azo- 
tate d'argent.  —  Rien. 


106 


AGENDA     DU    CHIMISTE. 


Ac.  chlorhydrique.  —  Rien. 

Ac.  sulfurigue.  —  L'ac  conc. 
décompose  difficilement,  môme  à 
chaud. 

Indigo.  —  N'est  pas  décoloré, 
même  après  add.de  sulfite  sodique. 

Sels  de  potassium.  —  Si  liq. 
conc.  dép.  crist.  de  perchlorate 
potassique. 

CHROME. 

I.  —  Sels  ohromiçruea. 

(Verts  ou  violets.) 

Ac.  suif  hydrique.  —  Rien. 

Sufhydrate  d'ammonium. — Pr. 
vert-gris  ou  bleu-gris  d'hydrate. 

Potasse.  —  Pr.  vert-bleu  d'hy- 
drate, sol.  exe.  R.  en  vert-éme- 
raude.  Cette  solut.  précipite  en 
vert  par  l'ébullition  ou  par  add. 
d'un  sel  ammoniacal. 

Ammoniaque.  —  Pr.  vert-gris 
ou  bleu-gris  d'hydrate  presque  in- 
sol.  exe.  R. 

Carbonate  de  potassium  ou 
d? ammonium.  —  Dégagement  de 
CO*  et  pr.  vert  clair  dTiydrate,  sol. 
grand  exe.  R.j  la  solut.  vert-bleuâ- 
tre ne  précipite  pas  par  ébullition. 

Carbonate  de  baryum. — Préci- 
pitation corn  pi.,  mais  lente  à  froid. 

Phosphate  de  sodium.  —  Pr. 
vert  ou  bleu-violet. 

Ac.  oxalique.  —  Rien. 

Ferrocya.  —  Rien. 

Peroxyde  de  plomb.  —  Chauffé 
avec  sol.  aie.  d'hydrate  de  chrome, 
donne  liq.  jaune  contenant  du 
chromate  de  plomb;  ac.  acétique 
y  produit  pr.  jaune. 

II.  —  Chromâtes. 

Ac.  sulfhydrique.  — Si  liq.  ac, 
pr.  de  soufre  et  réduction  à  l'état 
de  sel  chromique. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Pr.  vert-gris-bleuâtre,  vert  à  chaud, 
d'hydrate  chromique. 


Ac.  chlorhydrique.  —  A  chaud 
dégagement  de  chlore  ;  la  liq.  avant 
de  devenir  verte,  passe  par  rouge, 
orangé  et  brun. 

Ac.  sulfureux. — Colore  en  vert. 

Alcool.  —  Si  liq.  ac,  par  chal.^ 
odeur  d'aldéhyde  et  col.  verte. 

Chlorure  de  baryum.  —  Pr. 
blanc-jaunâtre,  sol.  HCl,HAzOs. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  jaune, 
sol.  KHO,  insol.  ac  acétique. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  rouge- 
pourpre;  si  liq.  tr.-ét.,  rien. 

Azotate  mercureux.  —  Pr. 
rouge-brique. 

Eau  oxygénée.  —  Col.  bleu 
foncé,  très-fugace,  puis  dégage- 
ment d'oxygène  et  pr.  vert  sale  ou 
brun  d'hydrate  de  chrome.  Éther, 
agité  avec  liq.,  dissout  la  matière 
bleue  et  la  rend  beaucoup  plus 
stable. 

COBALT. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Rien;  si 
Tac  est  très-faible,  louche  noi- 
râtre. 

Sulfhydrate  oVammonium.  — 
Pr.  noir,,  insol.  exe  R.  très-diffi- 
cilement sol.  HC1. 

Potasse.  —  Pr.  bleu,  devenant 
vert  sale  à  l'air;  avec  temps  ou 

f>ar  chai,  passe    au   rouge  pâle, 
nsol.  exe.  R. 

Ammoniaque.  —  Même  pr. 
bleu  que  la  potase;  sol.  en  un  liq. 
brun-rougefttre  grand  exe  R.  Si 
liq.  contient  sels  ammoniacaux 
pas  de  pr.  ' 

Carbonate  de  potassium.  —  Pr. 
couleur  fleur  de  pêcher,  devenant 
violet  par  chai. 

Carbonate  d'ammonium. — Pr. 
couleur  fleur  de  pêcher,  sol.  exe  R. 

Carbonate  de  baryum.  —  Ne 
précipite  pas,    excepté    le    sul- 

Ferrocya.—  Pr.  vert,  insol.  HC1. 


AGENDA     DU     CHIMISTE. 


107 


Ferricya.  —  Pr.  rouge-bum, 
insol.  HC1. 

Azotite  de  potassium.  —  Si 
liq.  fortement  acidulée  d'ac.  acé- 
tique, pr.  jaune  crist. 

CUIVRE. 
I.  —  Sels  cuivreux. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Pr.  noir, 
presque  insol.  AmilS. 

iSutfhydrate  d'ammonium.  — 
De  même. 

Potasse. — En  petite  q.,  pr.  blanc 
de  sel  cuivreux  qui  n'était  soluble 
que  d.  exe.  d'ac.  :  si  l'on  ajoute  une 
plus  grande  q.  de  potasse,  pr.  jau- 
ne-brunâtre*d'hydrate  insol.  exe.  R. 

Ammoniaque.  —  A  l'abri  de 
l'air,  liq.  incolore,  bleuissant  à 
l'air. 

Carbonate  de  potassium.  — 
Pr.  jaune  d'hydrate  cuivreux. 

Iodure  de  potassium.  —  Pr. 
blanc  d'iodure  cuivreux. 

II.  —  Sels  onivtlqaM. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Pr.  noir, 
un  peu  sol.  AmHS  ;  sol.  cyanure 
potassique,  insol.  sulfure  sodique. 

Sulfhydrale  d^ammonium.  — 
De  même.. 

Potasse.  —  Pr.  bleu,  vol.  d'hy- 
drate,-presque  insol.  exe.  R.;  de- 
vient noir  pur  chai,  (oxyde). 

Ammoniaque.  —  Pr.  verdàtre 
de  sel  basique,  très-sol.  en  bleu 
céleste,  exe.  R. 

Carbonate  de  jootassium.  — 
Dégagement  de  CÔ*  et  pr.  bleu- 
vert  de  carbonate  basique,  sol. 
AzH*. 

Carbonate  d! ammonium.  —  Pr. 
verdàtre,  sol.  en  bleu  céleste  exc.R. 

Carbonate  de  baryum.  —  Pré- 
cipite presque  compl.  à  froid. 

Ferricya.  — •  Pr.  jaune-verdà- 
tre,  insol.  HC1. 


Sulfocya.  —  Si  liq.  conc.,  pr. 
noir;  si  liq.  et.,  rien;  l'add.  d'ac. 
sulfureux  fait  apparaître  un  pr. 
blanc  de  sulfocyanate  cuivreux. 

Ferrocya.  —  Pr.  rouge-brun, 
insol.  HC1  ;  si  liq.  très-ét.  col.  rouge. 

Iodure  de  potassium.  —  Pr. 
blanc  d'iodure  cuivreux  et  l»q. 
brune  (iode  libre). 

Zinc  métallique.  —  Dép.  brun 
foncé  de  cuivre  métallique. 

Lame  de  fer.  —  Dép.  rouge, 
métallique  de  cuivre. 

ÉTAIN. 
X.  —  Bêla  stannftox. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Pr.  brun 
foncé,  insol.  AmHS  pur;  sol.  d.  le 
R  contenant  un  exe.  de  soufre.  Les 
ac.  pr.  de  la  solut.  du  sulfure  stan- 
nique jaune. 

.  Sulfhydrale   d'ammonium.  — 
Pr.  brun-foncé,  sol.  exe.  R.  impur. 

Potasse.  —  Pr.  blanc  d'hydrate, 
sol.  exe.  R.;  si  liq.  conc.  et  chaude, 
potasse  en  précipite  de  l'oxyde 
stanneux  noir. 

Ammoniaque.  —  Pr.  blanc  d'hy- 
drate, insol.  exe.  R.  par  ébull.  se 
transforme  en  oxyde  stanneux 
brun-olive. 

Carbonate  de  potassium  ou 
d'ammonium.  —  Dégagement  de 
CO*  et  pr.  blanc  d'hydrate  insol. 
exe.  R. 

Carbonate  de  baryum.  —  Pr. 
compl.  même  à  froid. 

Ac.  oxalique.  —  Pr.  blanc  d'o- 
xalate. 

Fewocya.  —  Pr.  gél.  blanc.,  in- 
sol. HC1. 

Ferricya.—  Pr,  blanc,  sol.  HC1. 

Chlorure  mercurique.  —  Pr. 
blanc  de  chlorure  mercureux  ;  si 
sel  stanneux  en  excès,  avec  temps 
ou  par  chai,  le  pr.  devient  gris 
(mercure  métallique). 


108 


AGENDA     DU     CHIMISTE. 


Chlorure  d'or.  —  Si  liq.,  add. 
de  qqs.  gouttes  d'ac.  azotique,  pr. 
brun  de  pourpre  de  Cassius. 

lodure  de  potassium.  —  Pr. 
blanc-jaunâtre. 

Zinc  métallique.  —  Dép.  spon- 
gieux d'étain  métallique. 

II,  —  Sels,  staxmiqaes. 

Ac.  suif  hydrique.  —  Pr.  jaune 
de  sulfure  stannique  sol.  AmHS 
ou  KHO,  difficilement  Am. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Môme  pr.  jaune,  sol.  exe.  R. 

Potasse.  —  Pr.  blanc  d'hydrate, 
sol.  ac.  ou  exe.  R.  (stannate) 
mais  qui  peut  reparaître  si  Ton 
ajoute  KHO  très-conc,  dans  la- 
quelle le  stannate  est  peu  so- 
luble. 

Ammoniaque. — Pr.  blanc  d'hy- 
drate, peu  sol.  exe.  R. 

Carbonates  alcalins.  —  Déga- 
gement de  CO2  et  pr.  blanc  d'hy- 
drate, peu  sol.  exe.  R. 

Ferrocya.  —  Pr.  blanc  gél. 

Ferricya.  —  Rien. 

Chlorure  mercurique}  chlo- 
rure d'or  ou  iodure  de  potas- 
sium. —  Rien. 

Zinc  métallique.  —  Si  sol.  ne 
contient  pas  exe.  d'ac.,  dép.  d'étain 
spongieux  et  d'hydrate  stannique. 

FER. 
t.  —  Sels  ferreux. 

Ac.  suif  hydrique.  —  Rien;  si 
l'ac.  est  très-faible,  col.  noire. 

Sulfhydrate  d'ammoniaque. — 
Pr.  noir  de  sulfure,  insol.  exe. 
R.,  très-sol.  HC1.  Si  liq.  très-ét.. 
col.  verte  et  pr.  noir  avec  temps.  ' 

Potasse.  —  Pr.  blanc  d'hydrate, 
8'oxydant  facilement  et  devenant 
vert,  puis  brun;  insol.  KHO,  sol. 
incompl.  Am. 


Ammoniaque. — Mémepr.,  sol. 
incompl.  exe.  R.,  plus  sol.  en 
présence  de  sels  ammoniacaux. 

Carbonates  alcalins.  —  Pr. 
blanc  de  carbonate,  verdissant  à 
l'air,  plus  lentement  que  l'hydrate. 

Carbonate  de  baryum.  —  A 
froid,  rien  ;  à  chaud,  pr.  complète. 

Ac.  oxalique.  —  Pr.  jaune 
d'oxalate  se  lormant  lentement. 

Ferrocya.  —  Pr.  blanc,  insol. 
HCI,  bleuissant  avec  temps  à  l'air, 
instantanément  par  add.  Az05H. 

Ferricya.  —  Pr,  bleu  foncé,  in- 
sol. HCI  (bleu  de  Turnbull). 

Sulfocya.  —  Rien. 

Succinate  ammonique. —  Rien. 

Tannin.  —  Rien.    • 

Chlorure  d'or.  —  Dcp.  brun 
d'or  métallique. 

Permanganate  de  potassium. 
—  Est  décoloré  instantanément. 

II.  —  Sels  toniques. 

Ac.  suif  hydrique.  —  Pr.  de  sou- 
fre et  réduction  à  l'état  de  sel  fer- 
reux. 

Sulflvydrale  d?  ammonium.  — 
Pr.  noir  de  sulfure  ferreux  môle 
de  soufre  libre. 

Potasse  ou  ammoniaque.  -^ 
Pr.  rouge -brun,  vol.  «l'hydrate, 
insol.  exe.  R. 

Carbonate  de  potassium  ou 
d'ammonium. —  Dégagement  de 
CO*  et  pr.  rouge-brun  d  hydrate. 

Carbonate  de  baryum.  —  Pr. 
compl.  à  froid. 

Ac.  oxalique.  —  Col.  rouge. 

Ferrocya.  —  Pr.  bleu  foncé  de 
bleu  de  Prusse,  insol.  HCI. 

Ferricya.  —  Col.  vert-brun. 

Sulfocya.  —  Col.  rouge-sang. 

Succinate  ou  benzoate  d'am- 
monium. —  Pr.  brun,  très-sol. 
ac. 

Tannin.  — »  Pr.  noir-bleuâtre 
(encre). 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


109 


Chlorure  d'or.  —  Rien. 
Permanganate  de  potassium. 
—  Bien. 

FLUOR. 

Fluorures. 

Ac.  sulfurique.  —  L'ac.  conc. 
dégage  par  chai,  un  gaz  fumant  à 
l'air  et  corrodant  le  verre. 

Chlorure  de  baryum.  —  Pr. 
blanc  vol.  de  fluorure,  sol.  d. 
grande  q.  HC1.  Am.  ne  le  préci- 
pite que  très-lentement  de  la  sol. 

Chlorure  de  calcium.  —  Pr. 
gél.  transparent,  difficile  à  aper- 
cevoir. Am.  ou  chai,  détermine 
la  séparation  du  pr. 

Azotate  d'argent.  —  Rien. 

IODE. 
I.  —  Iodures. 

Ac.  sulfurique.—  Form.  d'iode 
libre. 

Ac.  azotique.  —  Si  ac.  contient 
vap.  nitreuses  ou  si  l'on  chauffe, 
form.  d'iode  libre,  qui  suivant  la 
concentration  de  la  liq.  se  sépare 
ou  reste  en  dissolution  en  colo- 
rant en  brun  ou  en  jaune.  Si  liq. 
est  agitée  avec  un  peu  de  chlo- 
roforme ou  de  sulfure  de  car- 
bone ,  ceux-ci  se  colorent  en 
rouge-violet,  tandis  que  liq.  de- 
vient incolore.  Sol.  d'amidon  pro- 
duit dans  la  liq.  une  col.  bleu 
intense  (  réaction  extrêmement 
sensible) . 

Eau  de  chlore.  —  Form.  d'iode 
libre,  reconnaissable  comme  on 
vient  de  le  dire.  Éviter  d'employer 
exe.  R.,  qui  donnerait  du  chlorure 
d'iode. 

Chlorure  de  baryum.  —  Rien. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  jaune, 
très-peu  sol.  à  froid. 

Azotate  d  argent.   —  Pr.  jau- 


nâtre, insol.  AzO'H,  très-peu  sol. 
Am  ;  noircit  à  la  lumière. 

Azotate  palladeux.—?v.  brun- 
noir,  à  peine  sol.  HCI  ou  AzCFH. 
Le  chlorure  palladeux  produit  le 
môme  pr. 

Sulfate  de  cuivre.  —  Pr.  blanc 
d'iodure  cuivreux  et  col.  de  la  liq. 
en  brun  (iode  libre). 

Per chlorure  de  fer.  —  Form. 
d'iode  libre. 

II.  —  IodatM. 

Ac.  sulfurique  ou  azotique.  — 
Rien. 

Ac.  chlorhydrique.  —  Par  chai, 
dégagement  de  chlore. 

Chlorure  de  baryum.  —  Pr. 
blanc,  sol.  AzCPH. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc 
crist.,  sol.  Am.  très-peu  sol.  AzOU. 

Ac.  sulfhydrique.  —  D.  liq. 
acidulée  par  SO*H*  form.  de  sou- 
fre et  d'iode  libre  (reconnaissa- 
ble par  amidon).  Un  exe.  R.  dé- 
colore de  nouveau  la  liq.  qui  con- 
tient alors  de  l'ac.  iodhydrique. 

Ac.  sulfureux.— Agit  de  même, 
mais  ne  donne  pas  de  soufre  libre. 

LITHIUM. 

Ac.  sulfhydrique,  sulfhydrate 
d'ammonium,  potasse,  ammo- 
niaque.—  Rien. 

Carbonates  alcalins.  —  Si  liq. 
conc.,pr.  cristallin,  blanc,  de  car- 
bonate, sol.   d.  grande    q.  d'eau. 

Phosphate  de  sodium.  —  Pr. 
blanc  de  phosphate,  à  froid  lent  à 
se  former,  à  chaud  rapide.  Si  liq. 
très-ét.  rien.  Le  pr.  est  sol.  HCI  «** 
Am.  ne  le  reprécipite  pas. 

Ac.  tar trique.  —  Rien. 

Ac.  hydrofluosilicique.  — Pr. 
blanc. 

Ac.  perchlorique.  —  Rien  ou 
trouble  si  liq.  conc. 

7 


110 


AGENDA     DU    CHIMISTE. 


Chlorure  de  platine.  —  Rien. 
Sulfate  d'aluminium.  —  Rien. 

MAGNÉSIUM. 

Ac.  sulfhydrique  et  suif  hy- 
drate d'ammonium.  —  Rien. 

Potasse.  —  Pr.  vol.  blanc  d'hy- 
drate, insol.  exe.  R.,  sol.  d.  sel  am- 
moniac. 

Ammoniaque.  — Pr.  vol.  blanc 
d'hydrate;  la  précipitation  est  in- 
compl.  ;  si  liq.  contient  ac.  libre 
ou  sels  ammoniacaux  en  q.  suf., 
pas  de  pr. 

Carbonate  de  potassium.  — 
Pr.  vol.  de  carbonate  basique,  sol. 
d.  sel  ammoniac.  Si  liq.  ac.  ou  et., 
rien  à  froid,  mais  pr.  par  chai. 

Carbonate  d'ammonium.  — 
Rien;  si  liq.  neut.,  par  le  temps 
dép  crist.  blanc  de  carbonate  ma- 
gnésien ou  de  carbonate  ammo- 
niaco-magnésien. 

Carbonate  de  baryum.  — Rien. 

Oxalate  d'ammonium. — Rien: 
si  liq.  neut.  et  très-conc,  avec 
tempSj  pr.  crist.  blanc. 

Phosphate  de  sodium.  —  Pr. 
blanc  de  phosphate*  si  liq.  et. 
rien,  mais  pr.  par  chai.  Les  sol. 
renfermant  un  sel  magnésien,  un 
sel  ammoniacal  et  Am.  libre  don- 
nent avec  le  phosphate  sodique  un 
pr.  crist.  de  phosphate  ammo- 
niaco -magnésien  très-peu  sol.  d. 
l'eau  ammoniacale.  Si  liq.  très-ét, 
pr.  se  forme  avec  temps  ou  par 
frottement. 

Ferrocyanure  de  potassium.  — 
Si  liq.  conc,  pr.  blanc. 

Ac.  sulfurique,  ac.  hydrofluo- 
siliciquc,  chromale  de  potassium. 
—  Rien. 

MANGANÈSE. 

I.  —  Sels  manganeux. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Rien. 
Sulfhydrate  d'ammonium.  — 


Pr.  de  sulfure  couleur  de  chair, 
devenant  brun  à  l'air,  insol.  exe 
R.,  très-sol.  d.  ac,  môme  d.  ac. 
acétique. 

Potasse.  —  Pr.  blanc  d'hydrate, 
devenant  rap.  brun  à  l'air,  insol. 
exe.  R.;  précipite  incompl.  en  pré- 
sence de  sels  ammoniacaux. 

Ammoniaque.  —  Pr.  blanc  d'hy- 
drate; précipitation  incompl.  ou 
nulle  en  présence  d'un  grand  exe. 
de  sels  ammoniacaux. 

Carbonates  alcalins.  —  Pr. 
blanc  de  carbonate,  devenant  brun 
à  l'air,  moins  rap.  que  l'hydrate  ; 
peu  sol.  d.  sel  ammoniac. 

Carbonate  de  baryum.  —  A 
froid,  rien  (excepté  d.  sulfate)  ; 
à  chaud,  précipitation. 

Ac.  oxalique.  —  Si  liq.  conc. 
avec  temps,  pr.  blanc  crist. 

Ferrocya.  —  Pr.  blanc-rose: 
sol.  HC1. 

Ferricya.—?r.  brun,  insol.  HC1. 

Peroxyde  de  plomb.—  Ac.  azo- 
tique et  peroxyde  de  plomb  donnent 
à  chaud  col.  rouge-pourpre  (ac. 
permanganique).  La  liq.  ne  doit 
pas  contenir  de  chlore. 

II.  —  Sels  manganiques. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Pr.  de 
soufre  et  réduction  à  l'état  de  sel 
manganeux. 

Ac.  chlor hydrique.  —  Dégage 
du  chlore  par  chai. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Pr.  couleur  de  chair  de  sulfure 
manganeux. 

Potasse  ou  ammoniaque.  — 
Pr.  vol.  brun  foncé  d'hydrate;  in- 
sol. exe.  R 

Carbonates  alcalins.  — Dégage- 
ment de  GO*  et  pr.  brun  d'hydrate. 

Carbonate  de  baryum.  —  Pr. 
compl.  à  froid. 

Fcwocya.  —  Pr.  gris-verdàtre« 

Ferricya.  —  Pr.  brun. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.. 


111 


III.  —  Manganates. 

Acides.  —  Colorent  en  rouge  et 
transforment  les  sels  en  perman- 
ganates. 

Ac.  sulfhydrique  ou  sulfhy- 
drate d'ammonium.  —  Pr.  de 
sulfure  manganeux,  mêlé  de  sou- 
fre. 

Potasse  ou  carbonate  de  potas- 
sium. —  Rien . 

Ac.  chlorhydrique.— Colore  en 
rouge;  par  chai.,  dégagement  de 
chlore  et  la  lia.  passe  au  brun, 
puis  au  rose  (chlorure  manga- 
neux) . 

Ac.  sulfureux  ou  sels  ferreux. 

—  Si  liq.  ac,  décol.  instantanée. 

IV.  —  Permanganates. 

Ac.  sulfhydrique  ou  suif  hy- 
drate d'ammonium.  —  Pr.  de 
sulfure  manganeux,  mêlé  de  sou- 
fre. 

Potasse.  —  Fait  passer  la  cou- 
leur rouge  au  vert;  chai,  favorise 
la  réaction. 

Ammoniaque.  —  Pr.  en  brun 
et  décolore. 

Ac.  azotique  ou  sulfurique.  — 
Rien  ;  si  liq.  conc.  et  qu'on  chauffe, 
dégagement  d'oxygène. 

Ac.  chlorhydrique.  —  La  cou- 
leur rouge  persiste  longtemps  à 
froid;  par  chai.,  dégagement  de 
chlore  et  col.  de  la  liq.  en  rose 
clair. 

Ac.  sulfureux  ou  sels  ferreux. 

—  Si  liq.  ac,  décol.  instant.;  si  liq. 
neut.,  décol.  et  pr.  brun. 

MERCURE. 

I.  —  Sels  mercureusc. 

Ac.  chlorhydrique  ou  chloru- 
res. —  Pr.  blanc  de  chlorure, 
insol.  ac.  et,;  Am.  le  colore  en 
aoir. 


Ac.  sulfhydrique.  —  Pr.  noir, 
insol.  AmHS. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
De  même. 

Potasse,  ammoniaque  ou  cai*- 
bonate  d'ammoniaque.  —  Pr. 
noir  ou  gris-noirâtre,  insol.  exe.  H. 

Carbonate  de  potassium.  —  Pr. 
jaune  sale,  noircissant  par  chai. 

Carbonate  de  baryum.  —  Pré- 
cipitation compl.  à  froid. 

Phosphate  de  sodium.  —  Pr. 
blanc,  insol.  exe.  R.,  devenant 
gris  par  chai. 

Ferrocya.  —  Pr.  blanc  gél. 

Ferricya.  —  Pr.  rouge-brun, 
devenant  blanc. 

Iodure  de  potassium.  —  Pr. 
jaune-vert  d'iodure  mercureux,  que 
exe.  R.  dédouble  en  mercure  mé- 
tallique pulv.  et  en  iodure  mercu- 
rique  qui  se  dissout. 

Chlorure stanneux. — Pr.  blanc, 
devenant  bientôt  gris  (mercure 
métallique). 

Cuivre.  —  Se  recouvre  d'une 
couche  grise  de  mercure,  devenant 
brillante  par  frottement. 

II.  —  Sels  mercuriques. 

Eau.  —  Dédouble  un  grand 
nombre  de  sels  mercuriques  en 
sels  acides  solubles  et  en  sels  ba- 
siques jaunes  ou  insolubles. 

Ac.  chlorhydrique  ou  chloru- 
res. —  Rien. 

Ac.  sulfhydrique.  —  En  petite 

3.,  pr.  blanc  (comb.  de  sulfure  et 
u  sel  non  décomposé)  ;  devenant 
noir  par  exe.  R.  ;  presque  insol, 
AmHS;  insol.  AzO'H,  même  bouil- 
lant; sol.  d.  eau  régale. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
De  même. 

Potasse.  —  En  pet.  q.;  pr. 
rouge-brun;  en  exe,  pr.  jaune 
d'oxyde . 

Ammoniaqueoxk  carbonate  am* 


112 


AGENDA     DU     CHIMISTE. 


monique.  —  Pr.  blanc,  sol.  grand 
exe.  R. 

Carbonate  de  potassium.  — 
Pr.  rouge-brun. 

Carbonate  de  baryum.  —  Pré- 
cipitation compl.  à  froid. 

Phosphate  de  sodium.  —  D.  le 
bichlorure,rien,ou  avec  temps  pr. 
rouge:  d.  le  nitrate,  pr.  blanc  de 
phosphate. 

Ferrocya.  —  Si  liq.  pas  trop 
et.,  pr.  blanc,  devenant  bleu,  par 
suite  de  la  for  m.  de  bleu  de 
Prusse  et  de  cyanure  de  mer- 
cure. 

Chlorure  stanneux. —  Pr.  blanc 
de  calomel  ;  gris  par  ex.  R. 

Iodure  de  potassium.  —  Pr. 
rouge;  sol.  exe.  liq.  et  exe.  R. 

Cuivre. —  Dép.  gris  de  mercure. 

MOLYBDÈNE. 
Molybdates. 

Ac.  chlorhydrique  ou  nitrique. 
—  Pr.  blanc,  sol.  exe.  R.  et  d.  beau- 
coup d'eau. 

Ac.  sulfhydrique. —  Si  liq.  ac, 
d'abord  col.  bleue,  puis  brune,  et 
enfin  pr.  brun.  sol.  AmHS;  chai, 
favorise  la  précipitation. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Si  liq.  ammoniacale,  R.  en  petite 
q.  donne  par  chai.  pr.  brun,  et 
liq.se  col.  en  rouge  foncé;  cette 
liq.  possède  un  grand  pouvoir  co- 
lorant. Exe.  R.  détruit  col.  et  dis- 
sout pr. 

Chlorure  de  calcium,  —  Pr. 
blanc,  sol.  ac. 

Nitrate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
sol.  AzO'H  et  Am. 

Phosphates.  —  Liq.  additionne 
exe.  AzCMH,  puis  d'une  très-petite 
q.  de  phosphate,  donné  avec  temps 
ou  par  chai.,  pr.  jaune  crist.,  sol. 
Am. 

Ferrocya.  —  Pr.  brun  sol.  AzH3. 


Chlorure  stanneux.  —  Pr.  vert- 
bleuâtre,  sol.  en  bleu  ac. 

Sulfate  ferreux.  —  Si  liq.  ac, 
col.  bleue;  exe.  R.  fournit  pr.  brun 
et  liq.  brune. 

Zinc  ou  étain.  —  Eh  présence 
de  HC1  col.  bleue,  puis  verte  et  à 
la  tin  brune. 

NICKEL. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Rien,  ou  si 
ac.  très-faible,  louche  noirâtre. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Pr.  noir,  insol.  exe.  R.,  très-diffi- 
cilement sol.  HC1. 

Potasse.  —  Pr.  vert  clair  d'hy- 
drate, insol.  exe.  R.  et  inaltérable 
par  cfial. 

Ammoniaque.  —  En  petite  q., 
trouble  verdâtre.  sol.  en  bleu  exe. 
R.;  potasse  précipite  l'hydrate  de 
cette  solut. 

Carbonate  de  potassium.  — Pr. 
vert-pomme  de  carbonate  basique. 

Carbonate  d'ammonium.  — Pr. 
vert-pomme,  sol.  exe.  R.  en  bleu- 
verdâlre . 

Carbonate  de  baryum. —  Ne 
précipite  pas,  excepté  le  sulfate . 

Ferrocya.  —  Pr.  blanc- verdâ- 
tre, insol.  HC1. 

Ferricya.  —  Pr.  jaune-vert,  in- 
sol. HC1. 

Azotite  de  potassium.  —  Ne 
précipite  pas. 

OR. 
Sels  auriques. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Pr.  noir- 
brun,  insol.  HC1,  Az03H,  sol.  eau 
régale  et  AmSH  jaune. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Pr.  noir-brun,  sol.  exe.  R. 

Potasse.  —  En  petite  q.,  pr. 
jaune-rouge,  très-sol.  exe.  R. 

Ammoniaque.  —  Pr.  jaune- 
rougeâtre  d'or  fulminant,  insol. 
exe.  R. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


113 


Carbonate  de  potassium.  —  A 
froid,  rien  ;  à  chaud,  pr.  brun  d'hy- 
drate . 

Carbonate,  d'ammonium.  — 
Dégagement  de  gaz  carbonique  et 
pr.  d'or  fulminant. 

Carbonate  de  baryum.  —  Rien 
à  froid;  pr.  incompf.  à  chaud. 

Ac.  oxalique.  —  A  froid,  lent., 
à  chaud,  rap.  dégagement  de  CO*, 
col.  verte  et  à  la  fin  dép.  d'or 
métallique. 

Ferrocya.  —  Col.  ou  pr.  vert- 
émeraude. 

Ferricya.  —  Rien. 

Sulfate  ferreux.  —  Dép.  brun 
d'or  métallique. 

Chlorure  stanneux}  avec  qqs. 
gouttes  AzCMH.  —  Pr.  rouge-pour- 
pre ou  rouge-brun  de  pourpre  de 
Cassius. 

Iodure  de  potassium.  —  Pr. 
jaune  d'iodure  aureux,  et  form. 
d'iode  libre  qui  colore  la  liq. 

Zinc  métallique.  —  Dép.  vol. 
d'or  métallique. 

PHOSPHORE. 
I.  —  Hypophotphites. 

Chlorure  de  baryum,  chlorure 
de  calcium,  acétate  de  plomb.  — 
Rien. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc 
d'hypophosphite ,  noircissant  rap. 
(argent  métallique). 

Chlorure  mercurique.  —  Si  R. 
en  exe,  pr.  blanc  de  chlorure  mer- 
cureux;  si  liq.  en  exe,  dép.  gris 
de  mercure  métallique. 

Sulfate  de  cuivre.  —  L'ac.  li- 
bre, chauffé  vers  60°  avec  le  R., 
donne  pr,  rouge  d'hydrure  de 
cuivre,  sol.  Il  Cl  avec  dégage- 
ment d'hydrogène  ;  si  l'on  chauffe 
trop  fort,  dép.  de  cuivre  métal- 
lique. 

Ac.  sulfurique.  —  A  chaud,  dé- 


gagement de  gaz  sulfureux  et  pr. 
de  soufre. 

Zinc  et  ac.  sulfurique.  —  Dé- 
gagement d'hydrogène  phosphore. 

II.  —  Phosphitss. 

Chlorure  de  baryum}  chlo- 
rure de  calcium.  —  Pr.  blanc, 
sol.  ac.  acétique  ;  si  liq.  très-ét., 
rien. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  blanc, 
insol.  ac.  acétique. 

Azotate  d argent  ammonia- 
cal.—X  froid, lent.,  à  chaud,  rap. 
dép.  d'argent  métallique. 

Chlorure  mercurique. — A  froid, 
lent.,  à  chaud,  rap.  pr.  blanc  de 
chlorure  mercureux. 

Sulfate  de  cuivre.  —  Rien. 

Zinc  et  ac.  sulfurique.  —  Dé- 
gagement d'hydrogène  phosphore. 

m.  —  Phosphates  ordinaires. 

Vacide  phosphorique  libre  ne 
coagule  pas  l'albumine  et  ne  pré- 
cipite pas  les  sels  de  baryum  ou 
d'argent. 

Chlorure  de  baryum.  —  Pr. 
blanc  de  phosphate,  sol.  HC1  ctac. 
acétique,  presque  insol.  sel  am- 
moniac. 

Chlorure  de  calcium.  —  Pr. 
blanc,  sol.  HC1  et  ac.  acétique, 
assez  sol.  sel  ammoniac. 

Sulfate  de  magnésium,  add.  de 
sel  ammoniac  et  d'Am.  —  Pr. 
blanc  crist.  de  phosphate  ammo- 
niaco-magnésien  ,  sol  ac,  insol. 
Am.  Si  liq.  très-ét.,  pr.  se 
forme  avec  temps  ou  par  frotte- 
ment. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  blanc, 
vol.  insol.  ac.  acétique,  sol  Az05H. 

Nitrate  d'argent.  —  Pr.  jaune 
clair,  sol.  Az03H  ou  Am.  Si  liq. 
neut.,  elle  prend  une  réac- 
tion ac. 


114 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Per chlorure  de  fer.  —  Pr.  gél. 
blanc-jaunâtre,  sol.  HC1,  insol.  ac. 
acétique. 

Molybdate  d'ammonium,  add. 
d'un  exe.  Az03H.  —  A  froid  avec 
temps,  à  chaud  rap.  pr.  jaune 
crist,  très-sol.  Am. 

Acétate  d'urane.  —  Pr.  jaune, 
insol.  ac.  acétique,  sol.  ac.  miné- 
raux. 

Nitrate  ac.  de  bismuth.  —  Pr. 
blanc  dense,  insol.  Az03H  et. 

Chlorure  lutêocobaltique.  — 
Rien. 

IV.  —  Pyrophosphates. 

Vacide  pyrôphosphorique  li- 
bre ne  coagule  pas  l'albumine  et 
ne  précipite  pas  les  sels  de  ba- 
ryum ou  d'argent, en  solut.  et. 

Chlorure  de  baryum.  —  Pr. 
blanc,  sol.  HC1. 

Sulfate  de  magnésium.  —  Pr. 
blanc,  sol.  exe.  I{.  Am.  ne  le  pré- 
cipite pas  de  cette  solut. 

Nitrate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
sol.  Az03H  ou  Am. 

Molybdate  d'ammonium,  add. 
d'un  exe.  Az03H.  —  A  froid  pas 
de  précipité}  à  l'ébullilion,  pr. 
jaune  après  qq.  temps. 

Chlorure  lutêocobaltique, —  Pr. 
de  paillettes  brillantes  jaune-rou- 
geâtre  pâle. 

V.  —  Metaphosphates. 

Vacide  mètaphosphoriquQ  li- 
bre coagule  l'albumine  et  précipite 
en  blanc  les  sels  de  baryum  et 
d'argent. 

Sulfate  de  magnésium,  add. 
de  sel  ammoniac  et  d'Am.  — 
Rien. 

Nitrate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
sol.  AzOsH  ou  Am. 

Chlm^ure  lutêocobaltique.  — 
Rien. 


PLATINE. 

Sels  platiniques. 

Acide  oxalique.  —  Rien. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Col.  brune, 
puis  pr.  brun-noir,  insol.  HC1., 
Az03H,  sol.  eau  régale  et  AmHS. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Pr.  brun-noir,  sol.  exe.  R. 

Potasse  ou  ammoniaque.  — Si 
lia.  renferme  chlorure,  pr.  jaune, 
sol.  à  chaud  exe.  R.  Si  liq.  con- 
tient un  oxysel,  pr.  jaune-brun, 
insol.  exe.  R. 

Carbonate  de  potassium  ou 
d'ammonium.  —  Pr.  jaune,  insol. 
exe.  R. 

Carbonate  de  sodium.  —  À 
froid,  rien;  à  chaud,  pr.  brun. 

Ferrocya.  —  Pr.  jaune  de  chlo- 
roplatinate. 

Chlorure  de  potassium-  ou 
d'ammonium.  —  Pr.  crist.  jaune; 
si  liq.  et.,  pr.  se  forme  avec  temps 
ou  par  add.  d'alccol. 

Chlorure  stanneux.  —  Col. 
rouge-brun  (chlorure  platineux). 

Sulfate  ferreux.  —  Rien  ;  par 
ébullition  prolongée,  dépôt  de  pla- 
tine métallique. 

Iodure  de  potassium.  —  Col. 
brun-rouge,  puis  pr.  brun. 

PLOMB. 

Ac.  chlorhydrique. —  Pr.  blanc, 
crist..  insol.  Am  et  ne  changeant 
pas  de  couleur,  inaltérable  à  la 
lumière.  Si  liq.  et.,  rien. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Pr.  noir, 
insol.  AmHS. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Pr.  noir,  insol.  exe.  R. 

Potasse.  —  Pr.  blanc  d'hydrate, 
sol.  exe.  R. 

Ammoniaque.  —  Pr.  blanc 
d'hydrate,  insol.  exe.  R. 

Carbonate    de   potassium    ou 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


115 


d'ammonium.  —  Pr.  blanc  de 
carbonate,  à  peine  sol.  exe.  R. 

Carbonate  de  baryum.  —  Rien 
à  froid  ;  précipitation  compl.  par 
ébullition  prolongée. 

Ferrocya.  —  Pr.  blanc. 

Ferricya.  —  Rien. 

Ac.  sulfurique  ou  sulfates.  — 
Pr.  blanc  de  sulfate,  presque  in- 
sol.  d.  eau,  sol.  KHO  ou  tartrate 
ammonique;  noircit  par  AmHS. 

lodure  de  potassium.  —  Pr. 
jaune,  sol.  exe.  R  ou  KHO. 

Chromate  de  potassium.  —  Pr. 
jaune,  insol.  Az03H  et.,  sol.  KHO. 

Zinc  métallique.  —  Dép.  gris 
noirâtre  de  plomb  métallique. 

POTASSIUM. 

Ac.  mlfhydrique ,  sulfhydrate 
d'ammonium,  potasse,  ammo- 
niaque, carbonates  alcalins.  — 
Rien. 

Ac.  tartrique.  —  Si  liq.  conc, 

Er.  crist.  de  bitartrate:  sol. 
eaucoup  d'eau ,  sol.  KHO  et 
ac.  minéraux  :  si  liq.  et.,  rien. 

Ac.  hydrofluosiliciquc.  —  Pr. 
gél.  opalin,  à  peine  visible. 

Ac.  perchlorique.  —  Pr.  crist. 
blanc  de  perchlorate  insol.  alcool  : 
si  liq.  et.,  rien. 

Chlorure  platinique.  —  Pr. 
jaune  de  clrioroplatinate,  très-peu 
sol.  eau,  insol.  alcool  éthéré. 

Sulfate  d'aluminium.  —  Dép. 
crist.  d'alun,  lent  à  se  former;  si 
liq.  et.,  rien. 

Ac.  picrique.  —  Pr.  jaune 
insol.  alcool. 

SILICIUM. 
Silicates. 

Les  silicates  alcalins,  auxquels 
on  peut  ramener  tous  les  autres 
par  fusion  avec  un  carbonate  al- 


lin,  donnent  par  les  acides  un  pr. 
gélatineux  de  silice  hydraté,  un 
peu  sol.  Si  la  sol.  est  évaporée  £ 
siccité,  la  silice  n'est  plus  sol. 

Cette  silice,  arrosée  d'acide  fluor- 
hydrique  aqueux,  disparaît  entiè- 
rement si  l'on  évapore. 

SODIUM. 

Ac.  aulfhydrique,  sulfhydrate 
d'ammonium,  potasse,  ammo- 
niaque, carbonates  alcalins.  — 
Rien. 

Ac.  tartrique.  —  Rien. 

Ac.   hydrofluosilicique.  —  Pr. 
gél.;  si  liq.  et.,  rien, 
'Ac.  perchlorique.  —  Rien. 

Chlorure  platinique.  —  Rien. 

Sulfate  d'aluminium.  —  Rien. 

Bimétantimoniate  de  potas- 
sium. —  Pr.  blanc  crist.  ;  la  liq. 
doit  être  neutre  et  no  contenir 
que  des  alcalis  pour  que  l'essai 
soit  concluant.  Si  liq.  et.,  rien, 

SOUFRE. 
I.  —  Sulfures. 

Acides.—-  Les  sulfures  solubles, 
auxquels  on  peut  ramener  tous  les 
autres  (i),  en  les  fondant  avec  la 
notasse,  dégagent  avec  ac.  de 
lac.  sulfhydrique.  reconnaissable 
à  son  odeur  ou  à  la  col.  noire  qu'il 
produit  sur  le  papier  imprégné 
d'acétate  de  plomb. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  noir, 
insol.  ac.  et.,  sol.  HCl  bouillant. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  noir.      ' 

Nilroprussiate  de  sodium.  — 
Col.  violet- rouge  intense;  ac.  suif- 
hydrique  libre  ne  la  produit  qu'a- 
près add.'d'une  goutte  de  soude. 

Lame  d'argent.  —  Une  goutte 

(1)  Pour  les  caractères  des  sulfures, 
voyez  les  différents  métaux. 


116 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


de  la  liq.  déposée  sur  la  lame  pro- 
duit une  tache  noire. 

H.  —  Hydrosulfites. 

Acides.  —  Col.  jaune. 

Sulfate  de  cuivre  ammonia- 
cal. —  A  froid,  pr.  jaune-rouge 
d'hydrurc  cuivreux,  ou  si  R.  en 
exe,  mélange  d'hydrure  et  de  cui- 
vre. 

Azotate  d?  argent.  —  A  froid, 
dép.  gris-noiratre  d'argent  métal- 
lique. 

Indigo.  —  Est  décoloré  instan- 
tanément; la  col.  reparaît  par  agi- 
tation à  l'air. 

Air  ou  oxygène.  —  Les  hydro- 
sulfites  absorbent  énergiquement 
l'oxygène  de  l'air  en  se  transfor- 
mant en  sulfites  acides. 

ni.  —  Hyposulfltes. 

Acides.  —  A  froid,  après  qq. 
temps,  rap.  à  chaud,  dép.  de  soufre 
et  odeur  de  gaz  sulfureux. 

Chlorure  de  baryum.  —  Pr. 
blanc,  sol.  d.  beaucoup  d'eau,  dé- 
compusable  parHCl. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc 
d'hyposulfite,  très-instable  et  de- 
venant jaune,  puis  noir  (sulfure 
d'argent).  La  hq.  renferme  alors 
un  sulfate. 

Per chlorure  de  fer.  —  Col.  vio- 
let-rouge,  disparaissant  après  qq. 
temps,  la  liq.  devenant  incolore. 

Chlorure  mercurique.  —  Pr. 
blanc,  noircissant  bientôt  ;  si  R. 
en  exe,  pr.  reste  blanc. 

Permanganate  de  potassium, 
ac.  chromique. —  Sont  réduits. 

Zinc  et  ac.  chlorhydrique.  — 
Dégagement  d'ac.  sulfhydrique. 

IV.  —  Sulfites. 

Acides.  —  Odeur  de  gaz  sulfu- 
reux, sans  dépôt  de  soufre. 


C/Uorure  de  baryum.  —  Pr. 
blanc,  presque  insol.  eau.  sol. 
HC1. 

Chlorure  mercurique.  —  Pr. 
blanc,  ne  noircissant  pas. 

Permanganate  de  potassium^ 
ac.  c/iromique.  -—  Sont  réduits. 

Perchlorure  de  fer.  —  Pas  de 
col.,  la  liq.  se  décolore  au  bout  de 
qq.  temps. 

Zinc  et  ac.  chlorhydrique.  — 
Dégagement  d'ac.  sulfhydrique. 

Nitrovrussiate  de  sodium.  — 
Liq.  acidulée  par  ac.  acétique  add. 
de  très-peu  de  nitroprussîate,  puis 
d'une  q.  un  peu  plus  grande  de 
sulfate  de  zinc,  donne  pr.  ou  sol. 
rouge-pourpre  (les  hyposulfltes  ne 
montrent  pas  cette  réaction). 

V.  —  Sulfates. 

Acides.  —  Rien. 

Chlorure  de  baryum.  —  Pr. 
blanc,  pulv.  lourd  de  sulfate,  in- 
sol. HC1,  AzO5  H. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  blanc, 
lourd,  insol.  AzOsH  et.;  sol.  Az05H 
ou  HC1  conc.  et  bouillant;  sol. 
tartrate  ammonique. 

Zinc  et  ac.  chlorhydrique.  — 
Rien. 

Sucre  de  canne.  —  Est  noirei 
à  ioo°  par  ac.  sulfurique  libre. 

STRONTIUM. 

Ac.  sulfhydrique  ou  suif  hy- 
drate d'ammonium.  —  Rien. 

Potasse. — Si  liq.  conc,  pr. blanc 
crist.  d'hydrate;  si  liq.  et.,  rien. 

Ammoniaque.  —  Rien. 

Carbonate  de  potassium  ou 
d'ammonium.  —  Pr.  blanc  de 
carbonate,  insol.  exe.  R. 

Oxalate  d'ammonium.  —  Pr. 
blanc,  pulv.,  sol.  HC1,  assez  sol. 
sels  ammoniacaux,  peu  sol.  ac. 
acétique  ou  oxalique. 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


117 


Ac.  sulfurique  et  sulfates.  — 
Pr.  blanc,  un  peu  sol.  eau,  assez 
sol.  HC1.,  compl.  décomposé  par 
cbullition  avec  carbonate  aie.  Le 
sulfate  calcique  ne  précipite  les 
sels  de  strontium  qu'au  bout  de 
qq.  temps. 

Ac.  hydrojluosilicique. —  Rien. 

Chromate  de  potassium.  —  Si 
liq.  conc,  au  bout  de  qq.  temps 
pr.  jaune;  si  liq.  et.,  rien. 

Bichromate  de  potassium.  — 
Rien,  même  si  liq.  conc. 

Succinate  d'ammonium. —  Pr. 
lent  si  liq.  conc;  rien  si  liq.  et. 

Ferrocya. —  Si  liq.  conc.  trou- 
ble: si  liq.  et.,  rien. 

Ferricya.  —  Rien. 

THALLIUM. 
I.  —  Sels  thalleux. 

Ac.  chlorhydrique. — Si 'liq.  pas 
trop  et.,  pr.  blanc  de  chlorure,  in- 
altérable à  la  lumière,  insol.  Am, 
peu  sol.  d.  eau,  moins  encore  HG1. 

Ac.  suif  hydrique.  —  Si  ac.  fai- 
ble (ac.  acétique),  pr.  compl.  noir 
de  sulfure;  si  ac.  fort,  pr.  très-in- 
compl.;  si  liq.  acidulée  AzOsH, 
rien. 

Sulfhydrale  d'ammonium.  — 
Pr.  noir,  insol.  exe.  R.,  et  cyanure 
de  potassium,  sol.  UC1  ou  Az03H. 

Potasse,  ammoniaque.  — Rien. 

Carbonates  alcalins.  —  Si  liq. 
Irès-conc. ,  pr.  blanc  de  carbo- 
nate. 

Ac.  oxalique. —  Rien. 

lodure  de  potassium.  —  Pr. 
jaune  citron,  à  peine  sol.  eau,  peu 
sol.  KHO,  insol.  R. 

Chromate  de  potassium.  —  Pr. 
jaune,  peu  sol.  ac.  chauds. 

Cyanure  de  potassium. — Rien. 

Ferrocya.  —  Si  liq.  tres-conc., 
pr.  sol.  exe.  R.  ;  si  liq.  moyenne- 
ment conc,  rien. 


Zinc  métallique.  —  Dép.  de 
lamelles  brillantes  de  lhallium. 

II.  —  Sels  thalllques. 

Eau.  —  Dédouble  les  sels  thaï  ti- 
ques en  hydrate  thallique  et  ac 
libres. 

Ac.  chlorhydrique.  —  Rien. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Dép.  de 
soufre  et  réduction  à  l'état  de  sel 
thalleux. 

Potasse.  —  Pr.  brun  gél.  d'hy- 
drate. 

Ammoniaque.  —  Pr.  brun  gél. 
d'hydrate  ;  la  précipitation  est  in- 
comp.,  à  froid,  compl.  à  chaud. 

Carbonates  alcalins.  —  Déga- 
gement de  CO8  et  pr.  brun  d'hy- 
drate. 

Ac.  oxalique.  —  Pr.  blanc 
d'oxalate. 

lodure  de  potassium. — Pr.  noir, 
mélange  d'iode  et  d'iodure  thal- 
leux. 

Chromatede  potassium. — Rien. 

Ferrocya.— Pr.  jaune  verdissant 
par  chai. 

Ferricya.  — Pr.  jaune- verdàtre. 

TUNGSTÈNE. 
Tungstates. 

Ac.  chlorhydrique  ou  nitrique. 
—  Pr.  blanc,  insol.  exe  R.,  sol. 
A  m,  devenant  jaune  par  cbulli- 
tion. 

Ac.  phosphorique.  —  Pr.  blanc, 
sol.  exe  R. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Action 
presque  nulle,  même  en  liq.  ac. 
La   liq.  se  colore  lent,    en  bleu. 

Sulfhydrale  d'ammonium.  — 
Ne  précipite  pas  les  tungstatcs; 
l'add.  d'ac.  précipite  sulfure  brun 
clair,  un  peu  sol.  eau  pure,  insol. 
sol.  salines. 

Chlorure  de  calcium  ou  de  ba- 
ryum. —  Pr.  blanc. 


118 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
sol.  Am. 

Chlorure  stanneux. — Pr.  jaune; 
si  l'on  ajoute  HC1  et  qu'on  chauffe, 
pr.  devient  d'un  beau  bleu. 

Sulfate  ferreux.  —  Pr.  brun, 
qu#  les  ac.  ne  peuvent  dans  aucun 
cas  faire  virer  au  bleu. 

Zinc.  —  Les  tungstates  add.  de 
deHGl  on  mieux  d'ac.  phospho- 
rique  sont  colorés  en  bleu  par  le 
zinc. 

URANIUM. 
Sels  uranlques. 

Ac.  sulfhydrique.  —  Rien. 

Sulfhydraie  œ  ammonium. —  A 
froid,  pr.  brun  de  sulfure,  sol.  ac. 
mêmeac.  acétique,  sol.  AmHS  pur, 
insol.  d.  le  R.  contenant  exe.  de 
soufre.  A  chaud,  pr.  noir,  mélange 
de  soufre  et  d'oxyde  uraneux,  in- 
sol. AmHS. 

Potasse  ou  ammoniaque. — Pr. 
jaune,  insol.  exe.  R. 

Carbonate  d'ammonium  ou  bi- 
carbonate de  potassium.  —  Pr. 
jaune,  sol.  exe.  R.;  KHO  fait  repa- 
raître le  pr. 

Carbonate  de  barywn.  —  Pré- 
cipitation corn  pi.  à  froid. 

Phosphate  de  sodium,  —  Pr. 
blanc-jaunâtre,  sol  ac.  minéraux, 
insol.  ac.  acétique. 

Ferrocya.  —  Pr.  rouge-brun 
foncé. 


Ferricya.  —  Rien. 
Zinc  métallique.  —  Après  qq. 
temps,  pr.  jaune  d'oxyde. 

ZINC 

Ac.  sulfhydrique.  —  Pr.  blanc 
de  sulfure,  très-sol.  HC1,  insol. 
AmHS;  la  précipitation  est  très- 
incompl.  ;  elle  est  empêchée  par 
l'add.  de  HC1. 

Sulfhydrate  d'ammonium.  — 
Pr.  blanc  de  sulfure,  très-sol.  HC1; 
insol.  ac.  acétique. 

Potasse  ou  ammoniaque.  — 
Pr.  blanc  gél.  d'hydrate,  très-sol. 
exe.  R.  et  sels  ammoniacaux. 

Carbonate  de  potassium.  —  Pr. 
blanc  de  carbonate  basique,  in- 
sol. exe.  R. 

Carbonate  d'ammonium.  — 
Pr.  blanc,  sol.  exe.  R.;  la  liq.  et. 
d'eau  laisse  déposer  par  Pébulli- 
tion  du  carbonate  de  zinc. 

Carbonate  de  baryum.  —  A 
froid,  rien,  excepté  dans  le  sul- 
fate ;  à  chaud,  précipitation  lente. 

Phosphate  de  sodium,  —  Pr. 
blanc,  sol.  ac,  KHO  ,  Am;  si 
liq.  contient  du  sel  ammoniac, 
R.  ne  précipite  pas  (le  man- 
ganèse précipite  dans  ces  condi- 
tions). 

Ferrocya.  —  Pr.  blanc  gél., 
insol.  HC1. 

Ferricya.  —  Pr.  jaune-rougeâ- 
tre,  sol.  HC1  ou  Am. 


II. 


SELS     ORGANIQUES. 


ACÉTATES. 

Chlorure  de  calcium.  —  Rien, 
même  après  add.  d'alcool. 

Azotate  d'argent.  —  Si  liq. 
neut.,  pr.  blanc,  crist.,  sol.  eau 
chaude,  Am  ou  Az03H. 


Chlorure  mercurique.  —  Rien, 
même  à  chaud. 

Azotate  mercureux.  —  Pr. 
blanc,  sol.  à  chaud. 

Perchlorure  de  fer.  —  Col. 
rouge  foncé,  passant  au  jaune 
par  HC1  ;  par  ébullition,  pr.  brun 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


119 


d'hydrate  fcrrique  et  décolora- 
tion si  ïiq.  contient  exe.  d'acé- 
tate. 

Ac. sulfurique.  —  A  chaud,  vap. 
d'ac.  acétique  ;  si  l'on  ajoute  alcool, 
odeur  d'éther  acétique. 

Ac.  arsènieux.  —  Les  acétates 
secs,  chauffes  avec  de  Tac.  arsè- 
nieux, développent  l'odeur  repous- 
sante de  l'oxyde  de  cacodyle. 

BENZOATES. 

Chlorure  de  calcium.—-  Rien, 
même  après  add.  d'alcool. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
sol.  eau  chaude,  ac.  et  Am. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  blanc, 
sol.  ex.  R.  et  ac.  acétique;  insol. 
Am. 

Perchlorure  de  fer.  —  Pr.  vol. 
couleur  de  chair  de  benzoate  fer  - 
rique  ;  1IC1  en  petite  q.  le  dissout 
en  laissant  ac.  benzoïque  solide. 

Acides. — Si  liq.  conc,  pr.  crist. 
blanc,  sol.  d.  beaucoup  d'eau 
chaude  et  cristallisant  par  refroi- 
dissement en  lamelles  brillantes. 
Si  liq.  et.,  rien;  mais  si  l'on  agite 
sol.  avec  éther,  celui-ci  enlève 
ac.  benzoïque  et  le  laisse  après 
distillation. 

CARBONATES. 

Chlorure  de  calcium.  —  Pr. 
blanc  gél.  devenant  crist.  après 
qq.  temps  ;  sol.  ac.  avec  dégage- 
ment de  CO8. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
sol.  Am,  et  avec  effervescence  d. 
Az^H. 

Perchlorure  de  fer. — Pr.  rouge 
brun  d'hydrate  et  dégagement  de 
C0a 

Acides.  —  Dégagement  jie  CO*  ; 
le  gaz  est  inodore  et  trouble  l'eau 
de  chaux. 


CITRATES. 


Chlorure  de  calcium.  —  Pr. 
blanc,  sol.  liq.,  insol.  exe.  R.  Si 
liq.  contient  sel  ammoniac,  pas 
de  pr.,  mais  par  chai,  il  se  forme 
un  dép.  blanc,  crist.  de  citrate 
tr  i  cale  i  que. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc 
floconneux,  ne  noircissant  que 
très-peu  par  l'ébullition,  môme 
après  add.d'Am. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  blanc, 
sol.  Am. 

Perchlorure  de  fer,  —  Col. 
brune. 

Ac.  sulfurique.  —  L'ac.  conc. 
dégage  des  citrates  solides  un 
mélange  do  CO  et  CO1,  sans  que 
la  liq.  noircisse  ;  vers  la  fin  la 
couleur  de  la  liq.  se  fonce  et  il  se 
dégage  du  gaz  sulfureux.  Si  l'on 
ajoute  peroxyde  de  manganèse, 
odeur  d'acétone. 

CYANURES. 

Chlorure  de  calcium.  —  Rien. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc 
caillebotté,  sol.  exe.  R.  moins 
sol.  Am,  insol.  Az03H  et.  Ce  pr. 
dégage  au  rouge  du  cyanogène 
brûlant  avec    flamme    pourpre. 

Sel  ferroso-ferrique.  —  Si  liq. 
neut.,  pr.  vert  sale  (si  liq.  ac,  on 
sursature  par  qq.  gouttes  de  po- 
tasse), mélange  de  bleu  de  Prusse 
et  d'oxyde  rerroso-ferricpie.  On 
ajoute  un  peu  HC1,  qui  dissout  ce 
dernier  et  laisse  bleu  de  Prusse. 

Suif  hydrate  d'ammonium.  — 
Le  mélange  des  deux  solut., 
évaporé  au  bain-marie,  de  ma- 
nière à  chasser  exe.  de  R,  ren- 
ferme du  sulfocyanate,  qu'on  dé- 
cèle par  une  goutte  de  chlorure 
ferrique  (coloration  rouge-sang). 

Sxdfate  de  cuivre  et  teinture  de 


120 


AGENDA     DU     CHIMISTE. 


gaïac.  —  Si  liq.  acidulée  par  une 
goutte  HCI,  col.  bleue  intense. 

Acides.  —  Développent  l'odeur 
d'amandes  amères,  caractéristique 
de  l'ac.  cyanhydrique. 

FERRICYANURES. 

Chlorure  de  calcium.  —  Rien. 

Azotate  d'argent. —  Pr.  orange, 
très-sol.,  Am,  insol.  Az03H. 

Sulfate  ferreux.  —  Pr.  bleu, 
insol.  HCI. 

Chlorure  ferrique.— Col.  brune. 

Sulfate  de  cuivre.  —  Pr.  vert- 
jaunâtre;  insol.  HCI. 

Ac.  sulfurique.  —  Comme  pour 
les  ferrocyanures. 

FERROCYANURES. 

Chlorure  de  calcium.  —  Pr.  en 
sol.  très-conc.  ;  si  liq.  moyenne- 
ment conc,  rien. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
insol.  Am  ou  Az03H. 

Sulfate  ferreux.  —  Pr.  blanc, 
bleuissant  rap.  à  l'air,  instan- 
tanément par  chlore  ou  Az03H. 

Chlorure  ferrique.  —  Pr.  de 
bleu  de  Prusse,  insol.  HCI.  déc.  par 
KHO  bouillante. 

Sulfate  de  cuivre,  —  Pr.  rouge- 
brun,  insol.  HCI. 

Ac.  sulfurique.— Si  l'ac.  conc, 
par  chai,  dégagement  de  CO  pur; 
si  l'ac.  et.,  dégagement  d'acide 
cyanhydrique. 

FORMATES. 

(  Chlorure  de  calcium.  —  Rien. 
Azotate  d'argent. — Si  liq.  conc, 
pr.  blanc  crist.  de  formiate  argen- 
tique,  noircissant  rap.  et  se  trans- 
formant en  argent  métallique  ;  si 
liq,  et.,  rien;  mais  après  qq.  temps 
dép.  d'argent  métallique.  La  ré- 
duction ne  se  produit  pas  en  pré- 
sence d'un  exe.  d'Am. 


Chlorure  mercurique.  —  À 
froid  rien  ;  vers  60-70°,  pr.  blanc 
de  chlorure  mercureux. 

Perchlorure  de  fer.  —  Comme 
pour  les  acétates. 

Ac.  sulfurique.  —  A  froid, 
odeur  piquante  de  l'acide  formi- 
que  ;  à  chaud,  dégagement  de  CO 
pur,  sans  que  le  mélange  noir- 
cisse. Si  l'on  ajoute  alcool,  va- 
peurs d'éther  formique. 

MALATES. 

Chlorure  de  calcium.  —  Rien  \ 
si  liq.  conc,  pr.  blanc  par  ébullî- 
tion;  si  liq.  et.,  rien,  mais  alors 
l'add.  de  2  vol.  d'alcool  provo- 
quera la  form.  du  pr.  de  malate 
calcique.  très-sol.  HCI.  Si  cette 
sol.  renferme  très-peu  HCI,  Am 
fait  reparaître  le  pr.  par  Pébulli- 
tion  ;  si  sol.  renferme  exe  HCI , 
Am  ne  produit  plus  rien,  môme 
après  ébullition  prolongée. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  blanc, 
sol.  ac  ou  Am.,  fusible  dans  l'eau 
bouillante. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
devenant  un  peu  gris  par  chai.;  la 
réduction  est  très-incompl.,  même 
après  add.  d'Am. 

Chlorure  ferrique.  —  Rien. 

Ac.  nitrique.  —  L'oxyde  à 
chaud  et  le  transforme  en  ac. 
oxalique. 

Ac.  sulfurique.  —  Chauffés 
avec  l'ac  conc,  les  malates  déga- 
gent un  mélange  de  CO2  et  CO, 
puis  le  liq.  devient  noir  et  dégage 
du  gaz  sulfureux. 

OXALATES. 

Chlorure  de  calcium.  —  Pr. 
blanc  pulv.  d'oxalate  calcique,  in-' 
sol.  ac  acétique,  oxalique,  et  sels 
ammoniacaux;  sol.  HCl,  Az03H. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc 


AGENDA     DU     CHIMISTE. 


121 


d'oxalate    argentique ,    peu    sol. 
AzO'II  et.;  sol.  Am. 

Chlorure  ferreux.  — Pr.  blanc- 
jaune,  sol.  ac.  oxalique. 

Peroxyde  de  manganèse.  —  Si 
liq.  acidulée  de  SO<H2,  à  froid, 
dégagement  vif  de  CO2. 

Chlorure  d'or.  —  Dégagement 
de  CO2  et  dép.  d'or  métallique; 
réaction  lente  à  froid,  rap.  à  chaud. 

Ac.  sulfurique.  —  A  chaud,  dé- 
gagement de  volumes  égaux  de 
CO  et  CO2,  sans  que  le  mélange 
noircisse. 

SUCCINATES. 

Chlorure  de  calcium.  —  Si  liq. 
très-conc,  pr.  blanc  crist.;  si  liq. 
moyennement  conc,  rien,  même 
par*  chaleur;  l'ada.  de  2  vol. 
d'alcool  provoque  form.  d'un  pr. 
blanc  de  succinate  calcique,  sol. 
sel  ammoniac. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
peu  sol.  ac.  acétique,  sol.  AzOH 
ou  Am. 

Chlorure  ferrique.  —  Pr.  vol. 
rouge-brunâtre  pâle,  sol.  ac.  et. 

Acétate  de  plomb.  —  Pr.  blanc 
amorphe,  très-sol.  exe.  R.,  liq.  pri- 
mitive ou  ac.  succinique;  après 
qq.  temps,  ces  sol.  déposent  du  suc- 
cinate de  plomb  crist.  à  peine  sol. 

Ac.  azotique.  —  Ne  l'altère  pas, 
même  à  l'ébullition. 

SULFOCARBONATES. 

Solution  ammoniacale  d'oxyde 
de  nickel.  —  Dans  les  sulfocarbo- 
nates  normaux  tr.  et.  col.  groseille  ; 
dans  les  sulfocarbonates  sulfurés 
col.  jaune. 

SULFOCYANATES 

Chlorure  de  calcium.  —  Rien. 
Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
sol.  exe.  liq.  primitive  ou  Am. 
Chlorure  ferrique.  —Col.  rouge 


de  sang,  stable  en  présence  de 
tlCl  ;  la  chai,  la  détruit,  de  même 
que  Az03H,  ac.  sulfureux,  hypo- 
su Mites,  etc. 

Sulfate  de  cuivre  et  ac.  sulfu- 
reux.  —  Pr.  blanc  de  sulfocyanate 
cuivreux,  insol.  ac,  sol.  Am. 

Acétate  de  plomb.  —  Après  qq. 
temps,  pr.  crist. 

Ac.  chlorhydrique  ou  sulfuri- 
que. —  Si  liq.  et.  et  froide,  rien; 
après  qq.  temps,  col.  jaune  ;  et  a 
la  fin  dép.  jaune  d'ac.  persulfocya- 
nique.  À  chaud,  dégagement  de 
CO2,  CS2,  H»S  ou  CSG. 

Ac.  nitrique.  —  L'ac.  et.  donne 
à  chaud  un  dép.  jaune  de  persul- 
focyanogène. 

Ac.  molybdique  dissous  dans 
HC1.  —  Col.  rouge,  que  l'éther 
enlève  au  liq. 

TARTRATES. 

Chlorure  de  calcium.  —  Pr. 
blanc  amorphe,  sol.  ac.  et  sel  am- 
moniac. Cette  dernière  solul.  laisse 
déposer  au  bout  de  qq.  temps  du 
tartrale  de  calcium  cristallisé.  Pr. 
sol.  KHO;  la  solut.  se  trouble  par 
chai,  et  s'éclaircit  de  nouveau  par 
refroidissement.  Le  tartrate  calci- 
que  chauffé  doucement  avec  Am  et 
un  fragment  d'azotate  d'argent 
donne  un  miroir  d'arpent. 

Azotate  d'argent.  —  Pr.  blanc, 
sol.  Az03H  ouAm;  noircissant  par 
l'ébullition. 

Acétate  de  plomb.  — Pr.  blanc, 
sol.  Az03H  ou  Am. 

Chlorure  ferrique.  —  Rien. 

Acétate  de  potassium  et  ac. 
acétique.  —  Pr.  crist.  de  bitar- 
trate  de  potassium  ;  si  liq.  et.,  avec 
temps;  si  liq.  très-ét.,  rien. 

Ac.  sulfurique.  —  A  chaud,  dé- 
gagement de  CO2,  CO,  et  plus  tard 
de  SO2,  en  même  temps  que  le 
mélange  noircit. 


Section  III.  —  Analys 

(1S1)  Table  pour   les  essais  au    chalumeau    (Borax). 


Essai  au  borax. 

Couleur 

de  la  perle. 


Incolore. 


Grise  et  opaque. 


Jaune  très-pâle. 


Jaune  pâle. 


Jaune. 


Jaune-rougeâtre. 


Rouge. 


Rouge  foncé. 


Rouge-brun. 


Violette. 


Bleue. 


IVerte. 


Si,  Al,  Sn,  Ba, 
Sr,Ca,Mg,Gl, 
Y,  Zr,  Th,  La, 
Te,Ta,Nb,W, 
Mo,  Ti  ; 

Zn,  Cd,  Pb,  Bi, 
Sb,  seulement 
enp.q.(l)  si- 
non jaunes 


Au  feu  d'oxydation 
A  chaud.  A  froid. 


Si,  Al.  Sn; 

Ba,  Sr,  Ca,  Mg, 
Gl,  Y,  Zr,  Th, 
La,Te,Ta,Nb, 
Ti,W.,Mo,2n, 
Cd,  blanches 
et  op.  au  fl. 
Pb,Bi,Sb,Ag; 

Fe,  en  p.  q. 


Si,  Al,  Sn,  Ba, 
Sr,Ca,Mg,Gl, 
Y,  Zr,  Th,  La, 
Di,  Mn; 

Nb,  seulement 
enp.q.,  sinon 
grises  et  op. 

Ag,Zn,  Cd,Pb, 
Ni,  Bi,  Sb,  Te, 
en  soufflant 
longtemps;  si- 
non grises  et 
op. 


Ag.  en  p.  q. 


Ag,Cd,Zn,  g.q. 


Ti,  W,  Pb,  Sb, 
Mo,  en  g.  q.; 
U,  en  p.  q. 


Cr,  Fe,  enp.q. 
Bi,eng.q.(or*e). 


Ce. 


Fe,  en  g.  q. 


Cr,  U. 


Mn,  Ni,  Di. 


Co. 


Cu. 


Ag.  en  g.q.  op. 
au  fl. 


Va,  Fe  ; 

Ce,  blanc  op. 

au  fl.; 
U,  jaune  op.au 

fl- 


Au  feu  de  réduction 
A  chaud.  A  froid. 


Ag,  Zn,Cd,Pb, 
Bi,  Sb,  Ni,  Te, 
surtout  à  fr. 
et  en  chauff. 
peu  longt. ,  si- 
non incolor.; 

Nb,  en  g.  q. 


Si,  Al,  Sn,  Di, 
Mn; 

Ba,  Sr,  Ca,  Mg. 
Gl,  Y,  Zr,  Th 
(sat.)*  La,  Ce, 
Ta,  blanches 
et  op.  au  fl. 

Nb,  seulement 
enp.q.;  sinon, 
grise  et  op.; 

Ag,Zn,Cd,  Pb, 
Bi,  Sb,Ni,Te, 
en  soufflant  j 
longt.;  sinon  j 
grises  et  op. 

Fe,  en  p.  q. 


Ag,  Zn,Cd,Pb, 
Bi,Sb,Ni,  Te, 
en  chauffant 
peu  long 
temps;  sinon 
incolores; 

Nb,  en  g.  q. 


Mn  (violacée). 


Ni. 


Di. 


Co  ;Cu(vcrddt, 
pend.  1ère  fr. 


Cr  (jaunâtre 
pendant  le  re- 
froid.). 


Ti,  en  p.  q.,  si 
nonbleuviol.; 

Mo,  en  p.  q.; 
en  tres-gr.  q. 
brun  ; 

\V.  Va. 


Mo,  en  g.q  .op. 

et  brune; 
W,  en   g.    q. 

brune. 


Cu,  en  souf/l 
peu  longt. (tr.) 


Co. 


Fe.Cr,  brunât.t 

Cu,  presq.  inc, 

en  souf.  longt. 


Cu,  en  souffl. 
peu  longt. (tr.) 


Ti,  op.  au  fl. 


Co  ;  Cu,  presq. 
inc.ens.longl. 


Fe  ,  U  (  vert 
bout.)\  Cr,  Va 
(vert-émer.). 


i.  Abréviations  employées  dans  ce  tableau  :  p.  q.,  petite  quantité  ;  g.  q.t  grande 


par  la  voie  sèche. 

(13*)  Table  pour  les  essais  au  chalumeau  (Sel  de  phosphore). 


Essai 
au  sel  de  phosphore. 
Couleur  de  la  perle. 


Incolore,  avec  une 
portion  non  dis- 
soute nageant  à 
l'intérieur. 


Incolore. 


Si. 


Grise  et  opaque. 


Jaune  pâle. 


Jaune. 


Jaune-rougeâtre. 


Rouge. 


Bouge  foncé. 


Rouge-brun. 


Violette. 


Bleue. 


Verte. 


Au  feu  d'oxydation. 
A  chaud.      I       A  froid. 


Si. 


Al,  Sn,  Ba,  Sr, 
Ca,Mg,Gl,Y, 
Zr,Th,La,Nb, 
Te,  en  toute 
proportion  ; 

Ta,  Ti,  W,  Zn, 
Cd,Pb,Bi,St>, 
en  p.  q.;  si- 
non plus  ou 
moinsjaunes. 


Sb;  —  Zn,  en 
9-  <1- 


Pb,   en  très~g. 

B^'Cd,  Ta,  Ti, 
W,  en  g.  q.; 

Ag,  Ce,  Ni,  U, 
Va; 

Cr,  Fe,  en  p.  q. 


Cr,  Fe^en  q.  q 


Ni; 
Fe,Cr,en*.-g.g. 


2&n,  Di. 


Co. 


Cu  ;  Mo(jaunâ- 
tre). 


Al,  Sn  ; 

Ba,  Sr,  Ca,  Mg, 
Gl,  Y,  Zr,  Th, 
La,  Te,  op.  au 

Ce,"Nb,  Ta,  Ti, 
W,  Zn,  Cd, 
Pb,  Bi,  Sb. 

Fe,  en  p.  q. 


Ag,  Fe. 


Fe,  eng.q. 
Ni,  en  p.  q. 
U  (verdâtre). 
Va. 


Ni,    en  g.    q, 
(orange). 


Mn,  Di. 


Co;  Cu  (ver  dât. 
pend.lcrefr.) 


Mo,  U  (jaunâ- 
tre) Cr  (vert- 
émeraude). 


Au  feu  de  réduction 
A  chaud.  A  froid. 


Al,  Sn,  Ba,  Sr, 
Ca,Mg,Gl,Y, 
Zr,Th,La,Ce. 
Di,  Mn  ; 

Ta,  Ag,  Zn,  Cd, 
Pb,Bi,Sb,  Ni, 
Te,  feu  très- 
soutenu  ;  si- 
non grises  et 
op. 


Ag,Zn,Cd,Pb, 
Bi,Sb,surfou< 
à  froid  ; 

Te,  Ni. 


Ti. 


Fe,  en  p.  q.; 
Va. 


Co,  W;  Nb,  en 
très  g.  q. 


U,  Mo,  Cu. 


M. 


Al,  Sn; 

Ba,  Sr,  Co,  Mg, 
Gl,  Y,  Zr,  fh 
(saturée),  La, 
op.  au/1.; 

Ce,Di,Mn,Ta; 

Ap,Zn,Cd,Pb, 
Bi,Sb,  Ni,  Te, 
feu  tr.-sout.; 
sinon  gr.et  op. 

Fe,  en  p.  f. 


Ag,Zn,Cd,Pb, 
Bi,  Sb,  Te,  Ni. 


Fc. 


Fe    (verdâtre), 
en  g.  q. 


Fe,  pendant  le 
refroid. 


Fe  (hrun\ 

» 

» 

Cu,  op. 

Cr.  Fe. 

Cu,  op. 

Nb,  en  g.  q. 

Nb,  Ti. 

Co,  \V;  Nb,  en 
très-g.  q. 


Cr,  U,  Mo,  Va. 


quantité-,  op.y  opaque  ;  /T.,  flamber;  tr.,  trouble. 


124 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(  t«!3)  Recherche  de  V acide  borique. 
On  chauffe,  dans  «n  tube  d'essai  fermé  par  un  bouchon  à  2  trous, 
un  mélange  de  borate  et  de  spath  fluor  avec  un  excès  d'acide  sulfu- 
rique.  On  amène  près  de  la  surface  du  mélange  un  courant  de  gaz 
«l'éclairage  que  l'on  allume  à  sa  sortie,  non  pas  directement  au  bout 
d'un  tube  eflilé,  mais  au  bout  d'un  autre  tube  plus  large,  maintenu 
au-dessus  du  premier  de  façon  à  produire  une  flamme  non  éclairante  ; 
celle-ci  se  colore  vivement  en  vert  et  donne  au  spectroscope  les  bandes 
de  l'acide  borique.  (Voyez  table  139). 

(1S4)   Analyse  pyrognostique  (Bunsen). 

Bunsen  a  montré  que  la  flamme  non  éclairante  du  bec  qui  porte  son 
nom  peut  remplacer  avec  avantage  le  chalumeau:  qu'elle  permet,  de 
plus,  d'étendre  considérablement  le  champ  de  l'analyse  pyrognos- 
tique et  de  l'ériger  en  une  méthode  d'analyse  qui,  par  sa  sensibilité  et 
sa  précision,  peut  être  rapprochée  de  l'analyse  spectrale.  Le  point 
original  et  nouveau  qui  distingue  cette  méthode  de  l'ancienne  méthode 
cfu  chalumeau,  est  la  volatilisation  de  certains  éléments  et  leur  conden- 
sation sous  forme  d'enduits  sur  des  surfaces  froides,  enduits  que  l'on 
peut  caractériser  au  moyen  de  quelques  réactions  simples. 

I.  —  NATURE  DE  LA  FLAMME  DU  BEC  BUNSEN. 

Le  bec  employé  dans  ces  essais  doit  être  muni  d'une  cheminée  et 
,  d'un  réglage  d'air;  il  est  représenté  par   la  figure 

ci-contre  à  */8  de  sa  grandeur  naturelle;  les  chiffres 
indiquent   les    différentes  zones   de    réaction  de    la 
flamme. 
On  distingue  dans  la  flamme  trois  parties  princi- 
...6      pales  :  4°  le  centre  obscur  aba}  contenant  du  gaz  mêlé 
-J      de  6o  pour  400    environ  d'air;  2°  le  manteau  pale 
"'*      adac;  3°  la  pointe  bc  légèrement  éclairante  dont  on 
..,      peut  augmenter  à  volonté  l'éclat  en  diminuant  l'accès 
de  l'air  par  les  ouvertures  inférieures  du  bec.  Dans  ces 
trois  parties  principales  on  peut  distinguer  six  zones 
de  réaction  : 

4  )  Base  de  la  flamme.  Température  la  moins  élevée 
de  la  flamme. 

2)  Zone  de  fus%on.  Située  en  (2),  elle  présente  la 
température  la  plus  élevée;  sert  à  l'examen  de  la  fusi- 
bilité, de  la  volatilité  et  du  pouvoir  émissif  des  sub- 
stances. 

3)  Zone  inférieure  d'oxydation.  Située  en  (3)  ;  utile 
surtout  pour  la  suroxydation  des  oxydes  dissous  dans 
les  flux. 

.    •        .  4)  Zone  supérieure  d'oxydation.  Située  en  (4)  :  sert 

à  roxydation  d'essais  volumineux,  au  grillage  des  sulfures,  etc. 


a 

h 


AGENDA    DU     CIIIM1STE.  125 

5)  Zone  inférieure  de  réduction.  Située  en  (5)  ;  contient  on  mélange 
d'air  et  de  gaz  non  brûlé;  certaines  substances  qui  sont  réduites  en  (b) 
restent  ici  inaltérées;  de  telles  conditions  ne  peuvent  être  réalisées  au 
moyen  du  chalumeau.  Sert  à  la  réduction  sur  le  charbon  ou  dans  les  flux. 

6)  Zone  supérieure  de  réduction.  Située  en  (6)  ;  comme  il  a  été 
dit,  on  peut  l'augmenter  ou  la  diminuer  à  volonté.  Cette  zone  ne  ren- 
ferme pas  d'oxygène  libre,  mais  des  particules  de  charbon;  sert  à  la 
réduction  des  métaux  que  l'on  veut  recueillir  sous  forme  d'enduits. 

II.   —     MÉTHODES     D'ESSAI    DANS     LES    DIFFÉRENTES    ZONES   DB    REACTION. 

A.  —  Action  d'une  température  élevée  snr  les  substances. 

Au  moyen  de  la  flamme  du  bec  Bunsen,  on  peut  atteindre  des  tem- 
pératures aussi  élevées  qu'avec  le  chalumeau,  à  la  condition  de  di- 
minuer considérablement  la  quantité  de  l'essai  et,  par  suite,  les 
dimensions  des  fils  qui  servent  à  le  supporter.  On  emploie  à  cet  effet 
des  fils  de  platine  extrêmement  minces  coupés  en  morceaux  de 
k  centimètres  de  long,  recourbés  en  boucle  à  l'une  de  leurs  extré- 
mités et  fixés  par  l'autre  dans  un  tube  de  verre  effilé.  40  centimètres 
de  ce  fil  ne  doivent  peser  au  plus  que  o>r,o34.  Les  essais  qui  n'adhèrent 
pas  au  platine  sont  portés  dans  la  flamme  sur  une  baguette  très-fine 
en  asbeste  fixée  dans  un  tube  de  verre  étiré.  Ces  petits  tubes  sont 
maintenus  dans  la  flamme  au  moyen  d'un  support  approprié.  Enfin, 
les  essais  qui  décrépitent  sont  réduits  en  poudre  ténue  au  moyen 
d'un  petit  couteau  à  palette;  on  les  enveloppe  dans  4  centimètre 
carré  de  papier  Berzélius  humide  qu'on  brûle  entre  deux  boucles 
de  fil  de  platine;  il  reste  ainsi  une  croûte  cohérente  qui  peut  être 
chauffée  directement  dans  la  flamme. 

Lorsqu'on  porte  un  essai  à  une  haute  température,  il  faut  observer 
l'intensité  ou  la  couleur  de  la  lumière  qu'il  émet,  sa  fusibilité,  sa 
volatilité  et  enfin  la  coloration  qu'il  communique  à  la  flamme,  carac- 
tères qui  donnent  tous  des  indications  sur  sa  nature.  La  coloration  de 
la  flamme  qui  présente  un  intérêt  tout  particulier  apparaît  dans  la 
région  (4)  si  l'essai  est  porté  en  (6);  la  région  (4)  peut  être  utile 
pour  réduire  en  vapeur  la  partie  la  plus  volatile  d'un  mélange  et 
produire  ainsi  une  coloration  de  la  flamme  qui  serait  masquée  par  les 
autres  sels  si  on  introduisait  le  mélange  dans  une  région  plus  chaude. 

La  volatilité  des  essais  peut  être  appréciée  avec  une  précision  suf- 
fisante en  portant  dans  la  partie  la  plus  chaude  de  la  région  de  fusion 
qu'on  a  déterminée  préalablement,  un  poids  connu  de  matière,  4  centi- 
gramme, par  exemple,  et  en  notant  le  moment  de  l'introduction  et 
l'instant  où  la  coloration  de  la  flamme  disparaît  de  nouveau.  Bunsen 
rapporte  la  volatilité  des  essais  à  celle  du  chlorure  de  sodium  prise 
comme  unité  ;  en  désignant  par  t0  et  ti  le  temps  qu'exigent  pour  se 
volatiliser  une  perle  de  chlorure  de  sodium  de  4  centigramme  et 
eue  perle  de  l'essai  do  même  poids,  on  a  par  conséquent  : 

•  (volatilité)  c=£î* 

M 


126 


AGENDA     DU     CHIMISTE. 


Le  tableau  suivant  donne  en  secondes  le  temps  de  volatilisation 
de  4  centigramme  de  matière,  ainsi  que  la  volatilité  v. 


Temps 

Temps 

Sels. 

de 
volatilisation. 

Volatilité. 

Sels. 

de 
volatilisation. 

Volatilité. 

NaCl 

84,35 

4,000 

CsCl 

34,3 

2,828 

UC1 

144,0 

0,739 

Kl 

29,8 

KG1 

65,4 

4,288 

NasSO« 

1267,0 

0,066 

NaBr 

48,8 

4,727 

Li'CO* 

665,2 

0.114 

KBr 

4«,o 

2,o55 

K*SO« 

0,427 

RbCl 

38,6 

2,4  83 

Na^O* 

632,0 

0,4  33 

Nal 

35,7 

2,36o 

K^O5 

272,0 

o,3io 

Si  l'on  divise  les  valeurs  de  v  des  sels  haloïdes  par  les  poids  mo- 
léculaires correspondants,   on   trouve   très-sensiblement    le   même 
chiffre  (0,0169,  en  moyenne),  ce  qui  montre  que  dans  le  même  temps 
il  se  volatilise  le  môme  nombre  de  molécules  des  sels  haloïdes. 
B.  —  Réduction  et  oxydation  des  essais. 

1*  Réduction  dans  le  tube.  On  emploie  des  tubes  de  2  à  3  millimè- 
tres de  diamètre  et  de  3o  millimètres  de  longueur,  à  parois  très-min- 
ces ;  les  réducteurs  employés  sont  un  mélange  de  carbonate  de  sodium 
sec  et  de  noir  de  fumée  préparé  avec  l'essence  de  térébenthine  ;  un 
bout  de  01  de  magnésium  de  2  ou  3  millimètres  de  long  et  de  1  demi- 
millimètre  de  diamètre,  ou  un  morceau  de  sodium  gros  comme  une 
graine  de  moutarde. 

2*  Réduction  sur  la  baguette  de  charbon.  On  prend  un  gros  cris- 
tal de  carbonate  de  sodium,  on  en  chauffe  un  bout  dans  la  flamme,  et 
quand  il  fond  dans  son  eau  de  cristallisation,  on  en  frotte  le  bout  d'une 
allumette  mince  qu'on  carbonise  ensuite  lentement  dans  la  flamme  ;  on 
obtient  de  cette  manière  une  petite  baguette  de  charbon  enduite  de  car- 
bonate de  sodium  et  rendue  ainsi  difficilement  combustible.  D'autre  part, 
l'essai  est  broyé  avec  une  goutte  de  carbonate  sodique  fondu  dans  son 
eau  ;  une  petite  boule  de  ce  mélange  de  la  grandeur  d'un  grain  de 
millet  est  chauffée  à  l'extrémité  de  cette  baguette,  d'abord  dans  la 
région  (5)  de  la  flamme,  puis  portée  au  travers  du  cône  central  obscur 
dans  la  région  (6),  et  enfin  après  la  réduction,  qui  s'accompagne  d'un 
bouillonnement,  soumise  au  refroidissement  dans  le  cône  obscur.  Le 
produit  broyé  avec  un  peu  d'eau  et  lévigé,  fournit  des  globules,  des 
paillettes  ou  une  poudre  métallique. 

3°  Enduits  sur  la  porcelaine.  Les  métaux  réductibles  par  l'hydro- 
gène ou  le  charbon  et  volatils,  peuvent  être  séparés  de  leurs  combinai- 
sons comme  tels  ou  à  l'état  d'oxydes  et  condensés  sous  forme  d'en- 
duits sur  une  surface  de  porcelaine  maintenue  à  une  température  rela- 
tivement froide  (capsule  en  porcelaine  mince,  vernie  à  l'extérieur, 
d'un  diamètre  de  10  à  12  centimètres,  et  remplie  d'eau). 

(a)  Enduits  métalliques.  On  introduit  l'essai  au  bout  d'une  ba- 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  127 

guette  en  asbeste  dans  la  région  (6),  tandis  qae  Ton  place  la  capsule 
en  porcelaine  immédiatement  au-dessus  ;  les  métaux  réduits  s'y  con  • 
densent  sous  forme  d'enduits  noirs,  mats  ou  miroitants.  Au  heu  do 
la  porcelaine,  on  peut  employer  un  grand  tube  à  essai,  rempli  d'eau, 
dont  le  fond  est  fixé  à  la  hauteur  de  la  partie  supérieure  de  la 
région  (6)  ;  l'ébullition  de  l'eau  est  rendue  régulière  au  moyen  de 
quelques  fragments  de  marbre.  On  peut  ainsi  recueillir,  sous  forme 
d'enduits,  des  quantités  notables  au  métal  réduit.  La  dissolution 
plus  ou  moins  facile  de  l'enduit  dans  l'acide  nitrique  d'une  densité 
de  4.45,  permet  de  classer  les  métaux  en  trois  groupes  (voy.  table  135). 
(6)  Enduits  d/oxyde.  On  opère  comme  en  a,  mais  on  place  la  cap- 
sule dans  la  région  (4);  il  est  bon  de  diminuer  la  flamme  pour  que  les 
Iwoduits  volatils  ne  se  répandent  pas  sur  une  trop  grande  surface  de 
a  capsule.  —  a)  La  couleur  de  l'enduit  peut  donner  des  indications  sur 
sa  nature.  —  p)  On  examine  s'il  est  réduit  par  une  goulte  de  chlorure 
stanneux.  —  y)  Si  l'on  a  ainsi  un  résultat  négatif,  on  cherche  à  obte- 
nir la  réduction  en  ajoutant  de  la  soude  jusqu'à  ce  que  l'oxyde  stan- 
neux précipité  d'abord  soit  dissous.  —  è)  On  humecte  l'enduit  avec 
une  goutte  de  nitrate  d'argent  parfaitement  neutre  et  on  fait  arriver 
sur  la  tache  un  courant  d'air  chargé  d'ammoniaque  (air  barbotant 
dans  de  l'ammoniaque  liquide)  ;  s'il  se  forme  un  précipité,  on  cherche 
à  le  dissoudre  ou  à  le  modifier  par  un  excès  d'ammoniaque. 

(c)  Enduits  d'iodure.  On  place  la  capsule  enduite  d'oxyde  sur  un 
vase  plat  à  large  ouverture,  contenant  de  l'iodure  de  phosphore  tombé 
en  déliquescence  ;  les  vapeurs  d'acide  iodhydrique  qui  s'en  dégagent 
convertissent  l'oxyde  en  iodure.  —  a]  On  cherche  à  faire  disparaître 
l'enduit  d'iodure,  c'est-à-dire  à  le  dissoudre  en  soufflant  dessus;  en 
chauffant  très-légèrement  la  capsule,  on  peut  le  faire  reparaître*  — 
p)  On  étudie  l'action  de  l'air  ammoniacal  sur  l'enduit. 

[d)  Enduits  de  sulfure.  On  dirige  sur  l'enduit  d'iodure  un  courant 
d'air  chargé  de  sulfure  d'ammonium  (air  barbotant  dans  une  solution 
de  sulfure  d'ammonium),  et  on  chasse  l'excès  de  réactif  à  l'aide  d'une 
douce  chaleur.  —  o)  On  cherche  à  le  faire  disparaître,  c'est-à-dire  à 
le  dissoudre,  en  soufflant  dessus.  Les  sulfures  possèdent  souvent  la 
même  coloration  que  les  iodures,  mais  s'en  distinguent  par  leur 
insolubilité  dans  la  buée.  —  p)  On  examine  si  le  sulfure  d'ammo- 
nium dissout  l'enduit. 

C.  —  Attaque  des  essais  non  ou  difficilement  réductibles  dans  la  flamme. 

On  fait  celte  attaque,  comme  d'habitude,  par  le  carbonate  de  sodium, 
le  nitre,  le  bisulfate  de  potassium.  Le  mélange  est  supporté  par  une 
petite  spirale  en  fil  de  platine  mince,  et  fondu  dans  l'espace  (4). 

III.  —  RÉACTIONS  DES  CORPS. 

Abréviations  employées  dans  les  tableaux  suivants  : 

Am*S  =  sulfure  d'ammonium;  disp.  au  souf.  =  disparaît  au  souffle;  disp. 
passag.  =  disparait  passagèremeut  ;  ne  disp.  pas  =  ne  disparaît  pas  ;  g  =  goutle. 
Voyez  en  outre  les  abréviations  employées  dans  la  table  130,  p.  102. 


128 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


(1S5)  Éléments  réductible»,  volatils, 


S  1  - 
Se  **  "53 
û-  «    a 

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S  .2     © 

73  ^5  g 
a  w  s 
w       73 


Enduit 
métallique 


Noir, 
(bord  brun 


V  Rouge  -eu  i 
vre,   bord 
rouge-bri 
que. 


Noir, 
ibord  brun 


ld. 


Id. 


(  Gris  non 
uniforme. 


Noir, 
bord  brun. 


Enduit 
d'oxyde. 


lilanc. 


ld. 


Id. 

+AzO*Ag  et  AzH5 
noir,  insol.  AzH5. 


Blanc  :  +  Az05Ag 
-f-  AzH3  jaune  ou 
br. rouge, sol.  AzH5 


Blanc-jaunàlrc. 


Ne  peut  être  pro- 
duit. 


Iilanc. 


ld. 


Jaune  clair. 


ld. 


ld. 


ld. 


lirun.  bord  blanc; 
ce  bord  passe  au 
noir  par  Az05Ag. 


blanc. 


Enduit 
d'oxyde 
^-SnCl^ 


Noir. 


Roug.-briq, 

+NaH0 

noir. 


Blanc. 
NaHO 
rien. 


ld. 


lilauc-jaunàtre. 


ld. 

+  NaH0 

noir. 


Blanc. 


Id. 


Id. 


Eoduit 
d'iodure. 


lirun;  disp. 
pass.  au  souf. 


Brun;  ne  disp. 
pas  compl. 
au  sou  t. 


Rouge-orange 
disp.  passag 
au  souf. 


Jaune; 

disp.  passag. 

au  souf. 


Bleu  -  bruuà  - 
tre .  bord 
couleur  de 
chair;  disp 
passag.  au 
souf. 


Rouge  -  car  - 
min  etjau 
ne;  ne  disp. 
pas  au  souf. 


J au  ne-ci  Ir on 
ne  disp.  pas 
au  souf. 


Jaune; 

ne  disp.  pas 

au  souf. 


Blanc. 


ld. 


ld. 


ld. 


Blanc -jaunâ- 
tre. 


AGENDA     DU     CHIMISTE. 
donnant  des  enduits  métalliques. 


129 


Enduit  d'iod  are 
-t-AzH*. 


Disp. 


Nedisp.  pas. 


Disp. 


Disp. 


Rouge-aurore 
à  jaune, 
brun  à  l'é- 
tat sec. 


Disp.  passag. 


Nedisp.  pas. 


Disp.  passag. 


Blanc. 


Blanc. 


Blanc- jaunâ- 
tre. 


Enduit 
de  sulfure. 


Noir  ou 
noir-brunâtre 


Jaune 
ou  orange. 


Orange. 


Jaune-citron 


Brun  d'ombre 

bord 

brun  café. 


Noir. 


Noir, 
bord  gris- 
bleuâtre. 


Rouge-brun 
puis  noir. 


Jaune-citron. 


Blanc. 


ld. 


Enduit 
de  sulfure 
4-Am«S. 


Disp. 


Orange, 

puis 

disp.  passag. 


Disp. 

passag. 


Disp. 
passag. 


Ne 
disp.  pas. 


Id. 


Id. 


ld. 


ld. 


ld. 


Id. 


Coloration 

de 
la  flamme. 


Vert 


Bleu-bluet. 


Vert  pâle. 


Bleu  pâle. 


Bleuâtre 
non  caracté- 
ristique. 


Vert-pré. 


Bleu  pâle. 


Bleu-indigo. 


Nature 

de 

l'élément. 


Te 


Se 


Sb 


As 


Bi 


"g 


Tl 


Pb 


Cd 


Zn 


In 


130 


AGENDA     DU     CHIMISTE. 


su 

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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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II.  Métaux  se  pré- 
sentant sous  for-  ( 
me  de  globules 
métalliques. 

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132 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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AGENDA     DU    CHIMISTE. 


133 


Section  IV.  —  Analyse  spectrale. 

(138)  Méthode  pour  rendre  les  descriptions  des  spectres 
comparables. 

'  Cette  méthode  consiste  à  convertir  à  l'aide  d'une  table,  ou  mieux  d'une 
courbe,  les  nombres  lus  sur  l'échelle  du  spectroscope  (numéros)  en 
longueurs  d'onde  (X).Pour  construire  la  courbe  de  correspondance  des 
numéros  aux  X,  courbe  différente  pour  chaque  instrument,  on  se  procu- 
rera du  papier  quadrillé,  et  Ton  marquera  sur  une  ligne  horizontale 
la  position  d'un  certain  nombre  de  raies  bien  caractéristiques;  chaque 
millimètre  représentera  par  exemple  une  division  du  micromètre.  Cela 
fait,  on  cherchera  dans  les  tables  suivantes  les  X  correspondant  aux 
raies  enregistrées  et  l'ou  marquera  ces  X  de  la  même  manière  sur  une 
ligne  verticale,  chaque  millimètre  pourra  représenter  une  variation 
de  2  millionièmes  de  millimètre  dans  la  longueur  d'onde  (2,0  dans  nos 
tables).  On  indiquera  par  un  point  l'intersection  des  lignes  horizon- 
tale et  verticale  correspondant  au  X  et  au  numéro  de  chaque  raie,  puis 
on  réunira  tous  les  points  par  une  courbe  continue. 

Voici  quelles  sont  les  sources  de  lumière  qui  permettent  de  con- 
struire la  courbe  avec  une  précision  suffisante  :  étincelle  de  la  bo- 
bine ou  mieux  de  la  bouteille  de  Leyde  éclatant  dans  l'air  entre  des 
pôles  de  platine;  étincelle  éclatant  entre  des  pôles  de  zinc;  de 
zinc  mouillé  de  mercure;  d'étain;  de  cuivre;  flamme  colorée  par  des 
sels  de  sodium,  de  thallium,  de  potassium  et  de  lithium. 

Dans  les  tables  suivantes,  qui  ne  contiennent  que  les  principales 


Sô= très-diffuse  ;  f=  faible;  !  =■  vive  ;  I!  =  très-vive,  etc. 

On  se  rappellera  que  les  limites  des  diveises  couleurs  occupent  dans 
le  spectre  les  positions  suivantes  : 


723  , 


647 
585 
575 
492 


j  Rouge. 
Orangé. 
Jaune. 
Vert. 


492 
455 

4a4 

397 


Bleu. 
Indigo. 
Violet. 
Ultra-violet. 


(139)  Raies  caractéristiques  en  X. 


Air.  —  Étincelle. 


660.2 

Az 

606.2!! 

H 

648o 

Az 

617.1  ! 

594.2  ! 
093,2 
567,8  !!! 
566,6 


0 

Az 

Az 

Az 

Az 


553,4 

549,5  ! 

524,0  f 

517,7  ! 
5o4.5  ! 


Az 
Az 
0 
Az 
Az 


134 


5o2,5 

Az 

5oo,3  !!!  double 

Az 

494,1  f 

0 

492,4  f 

0 

490;6  f 

0 

486,i  !  m 

H 

480,2 

Az 

478,8 

Az 

477,9 

Az 

470,6 

0 

469,8 

0 

464;9 

0 

464,4  ! 

Az 

463,o  ! 

Az 

462,1 

Az 

46i,3 

Az 

460,7 

Az 

446,7 

0 

444,7 
Bande  oo 

Az 

44i;8 

0 

44i,4 

0 

436,8  8 

0 

434,8  ! 

0 

434,o  m  83 

H 

43i,8 

0 

423,0  m  58 

0 

41 9>  ô 

0 

418,4  S 

0 

4n,9 

0 

4io,i  m  f  8 

H 

408,0  triple 

0 

404.0  m  85 

Az 

399^5 

Az 

Aluminium.—  Étincelle. 

Bouteille  de  Leyde. 

624,4 

623,4 

572,2    ! 
5bq.5  I 

5o5,'6  ! 

466,2  1 

396,1 

394,4 

Avec  la  bobine  seule, 

bandes  cannelées,  dé- 

gradées à  gauche. 

AGENDA     DU     CHIMISTE, 

5o8d  î 
484,5  d  ! 

Antimoine.— Étincelle. 
Bouteille  de  Leyde. 

63o,i 
612.9  '• 

607.8  ! 

600.3  !! 
5qi,o 
589,4 
563,8 
556,: 
546,3 

47i,i  l 
435,2 

Argent. 
Étincelle  dans  les  so- 
lutions d'azotate. 

546.4  !!! 

520.7  H 

Arsenic  —Étincelle. 
Bouteille  de  Leyde. 

616.9  ! 

611.0  ! 

602.1  f 
565,1  ! 

555.8  1 
549,8 
533.2 

Azote.  — Étincelle. 
Bouteille  de  Leyde. 

(Voir  air). 
Étincelle  à  faible  dis- 
tance ou  dans  le  gaz 
raréfié  :  Bandes  dans 
l'orangé,  le  bleu  et  le 
violet. 

678,6  g 

670.1  g 

662.2  g 
654,2  g 


646,5  g 

639,2  g 

632,1  g  \ 

624,9  g  l 

6i8,3  g 

6i2;5  g 

606,6  g 

601.2  g 

595^7  9 

5qo,5  g 
585,3  g  ! 

58o,2  g  ! 

575,2  g  \ 

544> 

54o,6  g 

537,2  g 

534,o  g 

497,2  g 

Î8*'2  9 
48i,3  g 

472,2  g 

466,6  g 

464,9  g 

457,4  g 

448,9  g  \ 

44i,7  9 

434,6  9  !!! 

427,1  9  '•'• 

420,3  g  1 

4i 4,4  9 

4oq,8  ^ 
4o6,3  g 

4oo,2  # 

395,2  g 

En  outre  :  pôlenegatif. 

522,7  9      cannelée 

470,9  g  !        id. 

428,1  g  !l      id. 

Baryum. 

Étincelle  dans  les  so- 

lutions salines. 

553,5  l 

53i,2 

524,2  m  !!! 

5*3:6  m  II 

AGENDA    DU     CHIMISTE. 


135 


493,2 
455,6 

En  solutions  étendues 
ou  dans  la  flamme 
553.5!!!  et  des  bandes 
ombrées  vers  la  gau 
che  et  dues  à  l'oxyde. 
Principales  : 

6o3,i  d 

586.6  d 
549,a  d 

Bismuth.  —  Étincelle. 
Bouteille  de  Leyde. 

6*2,9  ! 

605.7  '• 

586.2  ! 
58i;6 

57i,7 
545.0  ! 
527J0  !! 

520.8  !! 
5i4,4  !'! 
5i2,4  1! 

499.3  ! 

472,2  ni 

456;o 
43o,o 
425,9 

Étincelle  dans  les  so- 
lutions. 
555,2  ! 
520,8 
472.2  !!! 
4*1,8 

Bore. 

Étincelle  dans  les  com- 
posés haloïdes. 

584.0  env. 

Acide  borique  dans  la 

flamme. 
548,o  !!  m 
519,2  bande  8  m 
494,0  bande  8  m 


Brome. 
Étincelle  dans  la  va- 
peur. 

635,6 
644.7 

502.6  \ 
53o,4 
524.0  ! 
5i8,3  ! 
5o6,o 
493,o 
48i,5  ! 

478.7  ! 
470.4 
436,5 

Par  absorption,   ban 
des  dégradées    vers 
la  gauche. 

Cadmium. 

Étincelle  dans  les  so- 
lutions salines. 

643,8 
5o8,5  !!! 
479,9  » 
4b7,7 

Calcium. 
Étincelle  dans  les  so- 
lutions salines. 

626,5 
620,2  !!! 
6i8;i  H! 
5q3,3 


593, 
554, 


554,3  m  ! 

55i,7  m  ! 

422,6 

Le  chlorure  de  calcium 
dans  les  flammes 
donne  à  peu  pr«';s 
le  môme  spectre. 

Carbone. 
Selon  Angsirom,  les  seu- 
les raies  du  carbone 
sont   les    suivantes. 


qu'on  obtient,  avec 
les  raies  de  l'oxy- 
gène, au  moyen  d'une 
forte  étincelle  écla- 
tant dans  V acide  car- 
bonique. 

658,3  ! 

657,7  H 


564.6 

5Î4,4 
426,6  !!! 

Les  bandes  ombrées  à 
droite  de  la  base  des 
flammes  carbonées 
et  de  l'étincelle  dans 
les  hydrocarbures 
(bandes  du  carbone 
d'Attfleld  et  Morren) 
seraient  dues  selon 
Angstrom  à  ['acéty- 
lène :  en  voici  les  po- 
sitions : 

6o5,b 


9 


563,3  !! 

558,3  ! 
553,8         g 

5i6,4  !!!    g 


5i2,8 
5o9,8 
473,6 
471,4 
43i,i 


9 
9 
9 
9 
9\ 


Enfin  les  tubes  de  Geiss- 
ler  remplis  d'oxyde 
de  carbone  donnent 
les  bandes  suivantes  : 

607.8  g 
56o,7  \\g 
5*9,7  !  9 
483,4  g 

450.9  g 


136 


AGENDA     DU    CHIMISTE. 


CÉRIUM. 

Fortes  étincelles  écla- 
tant sur  le  chlorure. 
55i,i 
54o,9 
539,2 

535.2  ! 

527.3  ! 
47*  ,3 
462,8  ! 
457,3  ! 

456.2  !!  double 
452,7  !!  double 

447,1 
446,0  ! 
444  ;9 
439..* 
429,6 
428.9 

CÉSIUM. 

Sels  dans  la  flamme. 

621,9 

600,7 

45q,7  !! 

456,o  !!! 

Chlore. 
Étincelle  dans  le  gaz. 
610,7  ! 
546,o  ! 

544.5  ! 

542.3  !! 
539,0  ! 

521.6  !!!  Ô 
5io,2  ! 
5o7  q  ! 

491,5  doub.,  la  seconde. 

489,6 

482 

48i 

479:3 

457,3  8 

Chrome. 
Étincelle  dans  les  so- 
lutions salines. 
520,5  H 


429,0 
427,5 
425.5  ! 

Cobalt. 

Étincelle  dans  les  so- 
lutions salines. 

548,3 
535,3  !!! 
534,o  !!! 
527.9 
526>  !! 

521^2    ! 

486,8  !! 
484,o 
453,3 
411.9 

Cuivre.  —  Étincelle. 
Bouteille  de  Leyde. 

638,o 
578,1 
570,0  ! 
529,2 
521,7  !!! 
5i5.3  !! 
5io,5  ! 


465,1  ! 

L'étincelle  dans  les  so- 
lutions salines  donne 
surtout 

521,7  !!! 

5io,5  !! 

Le  chlorure  dans  le 
gaz  donne  de  belles 
bandes  bleues  à  dou- 
ble dégradation  vers 
la  gauche,  avec 

55o,6  !!! 

543,9  ! 

538,5  !! 

526,0  d  ! 

Didyme. 
(Voyez    Lanthane.) 


Eubium. 

Fortes  étincelles  dans 
la  solution  de  chlo- 
rure. 

622,1  ! 

6i5,8 

600,4 

598,25  ! 

558.75 

555>  ! 

547,6  ! 

535,2 

533,4 

478,58 

Fer. 

Étincelle  dans  les  so- 
lutions de  chlorure. 

537,o 

532.6  !!! 

526.7  !!! 
523>  !!! 
5i9,2 
5i6,8 
5*3.9 

495^  " 
492,3  !! 
489,1 
44o.6  ! 
438^3  ! 

ÉTA1N. 

Étincelles  fortes  dans 
solutions  concentrées. 

645 
579,8 
563,1  ! 


452,6  i! 

Avec    la   bouteille    de         , 
Leyde,  les  raies  sui-     V* 
vantes  gagnent  beau- 
coup en  éclat. 
558,9 
556,i 
De  même  avec  le  métal. 


AGENDA     DU     CHIMISTE. 


137 


Fluob. 

Étincelle  dans  les  com- 
posés volatils  du 
fluor. 

692    env. 

686  !  env. 

678    env. 

640 

623 

Gallium. 

Etincelle  dans  les 
solutions  de  chlorure. 

447! 
4o3,i 

Glucinium. 

Étincelle  dans  les 
solutions  de  chlorure. 

457,2 
448,8 

Hydrogène.  (Voy.  air.) 

Indium. 

Sels  dans  la  fiamme 
ou  étincelle  dans  la- 
solutions. 

45i,i   !!! 

440.1  !! 

Iode. 

Étincelle  dans  la  va- 
peur. 
607,8" 

595.2  ! 
1       579 

076 
f      5-3,8 
**  57» j4 

568.5  double. 

562,4 

549,4  t 

546.4  ! 

543.3  '• 
54o;3  ! 


534,4  ! 
533.6  ! 
524.3 
546,2 


Par  absorption,  ban- 
des dégradées  vers  la 
fauche,  du  rouge  au 
leu. 

Iridium  et  Ruthénium. 

634.7  j  9 
544,9  I  ' 
529,9 

Lanthane  et  Didyme. 

Fortes  étincelles  dans 

les  chlorures. 
545,4/"  La 
53o,3/*La 
5.48,7    La 
54  8,2    La  ! 
542,95  l)ïf 
494,4    Di 
492,4     La  ! 
490,1     Di 
489,9    La  ! 
488,25  Di 
469,1    La 

466.3  La  ! 
466,1    La 

465.4  La 
462.0    La 
457^5  La  ! 
455,75  La  ! 

452.5  La  ! 
443,o    La 
438,25  La  ! 

435.4  La  ! 
433,o  La  ! 

429.5  La  I 

428.6  La  ! 

426.8  La 
449,6  La 
44o,i5  La 
442,4  La 
408,16  La 
407,65  La 


Lithium. 
Sels  dans  la  flamme. 

670.5  !!!! 
640  2 

Étincelle  dans  les  so- 
lutions salines. 

670.6  \ 
640,2  !! 
46o,4 

Magnésium. 

Étincelle  dans  les  so- 
lutions salines. 

54  8,3  J! 

547.2  ! 
54  6,7  ! 

En  outre  avec  le  mé- 
tal : 
448,3 

Manganèse. 

Étincelles  courtes  dans 
la  solution  du  chlo- 
rure. 

601,8  !  triple 

558,7 

533,Q 

482.3  11! 
478,3  11 
475.5  !! 
446,2 
4o3 

Les  étincelles  plus  lon- 
gues donnent  en  ou- 
tre de  belles  bandes 
dégradées  à  gauche. 
Lesplusvisibles  sont: 

558.7  H  d 
536,o  !    d 

On  obtient  les  mêmes 
bandes  dans  le  gaz 
avec  traces  de 
4o3 


138 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


Mercube. 

Étincelles  dans  les  so- 
lutions ou  sur  le  mé- 
tal. 

57?>§  ! 
576,8  ! 

5463o  !!! 

491.6  f 

435.7  H 
4o7}8 

Ao4,7 

Molybdène. 

Fortes  étincelles  dans 
le  chlorure. 


Avec  forte  étincelle 
479,3  !!! 

Le  chlorure  d'or  dans 
legaz  donne  de  belles 
bandes  dégradées  à 
gauche, dont  les  plus 
visibles  sont 
53o,o  !!  d 
52o,o  !    d 

Osmium.  —  Étincelle. 
442,2 


602,9  • 

'  588,7  ! 
585,7 

556,9  ! 

553,i  ! 
55o,5 

Nickel. 

Étincelle  dans  les  so- 
lutions salines. 

547,6  !!! 


5o8,i  !! 

5o3,6 

5oi,7 

*8?'4 
486,7 

47i,5  ! 

44o,4 

Or. 

Etincelle  assez  courte 
dans  le  chlorure  con- 
centré. 

627,8  !! 
583,6  !!! 
565,8 
523,o  ! 
5o6,3 
479,3  ! 


Oxygène.  (Voy.  air.) 

Palladium. 

Étincelle  dans  la 

solution  de  chlorure. 

56q,6 
566,8 

554,7  ! 
539,3 
529,4  !!! 
5i6,5  !! 

5 11.4  double 
421.4 

Phosphore. 
Étincelle  dans  la  va 

peur. 
6o4,6  !! 

602.5  !! 


549,8 
542,o  ! 

524,8  ! 

460,2 

458,9 

L'hydrogène  entraînant 
des  traces  de  phos- 
phore brûle  avec 
une  flamme  dont  le 
noyau  vert  fournit 
les  bandes 

56oi5  !     m  o  I 


526,3  !!!  m  8 
5io,6  !!    m  0 

Platine. 

Étincelle  assez  courte 
dans  le  chlorure. 

547.6  !!! 

539,0 

53o.2  !! 

522,' 8  ! 

5o5,9  ! 

455,4 

444,2 

Dans  le  gaz  le  chlorure 
de  platine  donne  de 
belles  bandes  pen- 
dant un  instant. 

Plomb. 

Étincelle  dans  l'azo- 
tate concentré. 

600,1 

520,1 

5oo,3  !! 

405.6  !!! 

Avec  le  métal  et  la 
bouteille  de  Leyde, 
on  a  en  outre  : 

560.7  !! 
438,6  !! 
424,6  !!• 

Potassium. 
Sels  dans  la  flamme. 

768,0  double  !!! 

4o4,5 

Aune  très-haute  tem- 
pérature ou  avec  l'é- 
tincelle et  le  sel 
fondu,  on  a  en  outre  : 

694,6 

583,i   !! 

58o,i  ! 

578,3 

535.5  ! 


AGENDA     DU     CHIMISTE. 


139 


533.6  ! 
531,9 

Rubidium. 
Sels  dans  la  flamme. 
780,0 

629;7  ti 
421,6  !! 

420.2  '.!! 

SÉLÉNIUM. 

Étincelle  dans  la  va- 
peur, 

53o,5  !! 
522.5  ! 

517.3  ! 
5i4,i  \ 
509,6 
5o6,8 

439'5  J     u, 
484,0  double. 

Silicium. 
Étincelle  entre  des  pô- 
les de  silicium. 
636,5  ! 
634    U 
598     l 
595,9 
5o5.b 
5o4 

Sodium. 

Sels  dans  la  flamme 
ou  V étincelle. 


\ 

il 
U 
11 


564 

56* 

55o,9 

545 

543,1 

542,7 

534,3 

532 

502,7 

5oi,3 

499,3  !  double. 

492,6 


doubla 


ÉSB  \ m 

L'étincelle  avec  le  sel 
fondu  ou  le  métal 
donne  en  outre  : 

61 5.6  double. 

568.7  !!  double. 
498.2  double. 

Soufre. 
Étincelle  dans  la  va- 
peur. 
566,7 


A  une  faible  pression, 
V étincelle  donne  des 
bandes  dégradées  vers 
la  gauche;    les  plus 
brillantes  sont  : 
5s4,8  d 
519,2  d 
508,9  d 
5o3.7  d 

484.2  d 
465,i  d 
460,7  d 

448     d  milieu. 

Strontium. 

Étincelle  dans  les  so- 
lutions de  chlorure. 
662,7  g  ! 

649.7  9 
636,4  g     H 

624.3  go 

605.8  d     !!! 
6o3,i  mo  ! 
460,7         1 
42i,5 

Dans  la  flamme,  le 
chlorure  de  stron- 
tium donne  le  même 
spectre  avec 
460,7  !! 
et  s'il  y  a  beaucoup 
de  chlorure  non  dé 


composé, 
635,o  m  VA 


Tantale  ? 

Tellure. 
Fortes  étincelles  dans 

la  vapeur. 
643,7  ! 
597,3  ! 
593,5 
575,5  ! 
570,7  t 
564,7  1 
544,7 
52i,7 

Thallium. 
Étincelle  ou  flamme. 

534,9  llll 

Dans  la  flamme,  on  a 
en  outre  : 

568.0  traces. 
Thorium. 

Fortes  étincelles  dans 
le  chlorure. 

439,2  ! 

438.1  ! 
428J1  ! 
427.7 

Titane. 

Fortes  étincelles  dans 

le  chlorure. 

625,7 
597,8 
596,5 
5q5,2 

589  9 

586,5 

567,4 
566,i 
564,3 
55i'.3 
55i.2 
533,7 
529,7 
528.3 

522,3 

520,9 


140 

5iy,2 
5*2,9 

5l2,0 

006.4 

5o3;6 
5oi  ,3 
500.7 
499,9 

499;0 

488,4 

48o,4 

475,8  double. 

465,6 

463,9 

457,1 

454,q 

453,6 

453,2 

452,6 

45o,i 

446,8 

444,3 

442,7 

439,3, 

Etc. 

Tungstène. 
Fortes  étincelles  dans 

le  chlorure. 
55i,3  ! 
549,1 
522,3  ! 
5o5,3  ! 
488,7 
484.2  ! 

Uranium. 

Fortes  étincelles  dans 

le  chlorure. 
552,7 


AGENDA     DU     CHIMISTE. 


54§,3 

548,1 

547,-9 

547,7 

547,4 

454,3  f 

447,2 

436,2 

434,0 

Vanadium. 

Fortes  étincelles  dans 
le  chlorure. 

6ll,Q 

6089 

frais 

572,5 

569,7  f 

445,9/- 

44o,7 

438,9  f 

438,4 

437,9 

Yttrium. 

Fortes  étincelles  dans 
le  chlorure. 

619,05  ! 
6i3,i     ! 
6oo,25 
598,65  ! 

Ulf  î 

552,65 
54q,6  ! 
54b,6 
54o,2  ! 
520,5  ! 
519.95  ! 


512,25 

5o8,75  ! 

490.0  ! 
488,i     ! 
485.4    ! 
WÏf 
464,3 
442,2 
437,4  ! 
43o,q  ! 
4i7,o5 

Zinc. 

Étincelles  dans  les  so- 
lutions salints. 

636  1  !! 
48i,o  !!! 
472a  ! 
468/) 

Entre  des  pôles  de  mé- 
tal, on  a  en  outre  : 
610,2  !! 
602,3 
492,4  !  8 

491.1  1  8 

ZlRCONIUM. 

Fortes  étincelles  dans 
le  chlorure. 

614,0 
612,7 
48i,5 

477,i 
473,8 

405,0 

4^5,5  f 
4i4,9  / 


Raies  du  spectre  solaire  (Fraunhofer). 

A  760,1;  a  718,5;  B  686,7;  C  656.2;  D,  58g,5; 
E  526,9;  6,5i8,3;  6a  517,2;  63  5i6',7;  F  486.06: 
h  410,1;    Ht  396,8;'  H,  393,3. 


Da  588;9; 
G  43o,7, 


AGENDA    DU   CHIMISTE.  1/tl 

Section  V.  —  Analyse  des  gaz. 

(I4LO)    Quelques  réactions  des  gaz  applicables 
à  leur  séparation. 

Oxygène Absorbé  pai  les  pyrogal Vîtes  alcalins,  le 

phosphore  et  le  chlorure  cuivreux. 

Chlore Soluble  dans  l'eau.  Absorbé  par  le  mercure. 

Azote Insoluble  dans  les  dissolvants.  S'unit  au 

rouçe,  au  titane,  au  magnésium,  etc. 

Acides  chlorhydrique  ,  Absorbés  par  l'eau,  la  potasse,  ou  le  borax 
bromhydrique,  iodhydr.       pulvérulent. 

Hydrogène  sulfuré Soluble  dans  l'eau,  la  potasse.  Absorbé 

par  le  sulfate  de  cuivre  ou  l'acétate  de 
plomb  humide.  Attaqué  par  le  brome  et 
...       fi.  par  l'acide  sulfurique  concentré. 

Acide  sulfureux Très-soluble  dans  l'eau.  Absorbé  par  la  po- 

À  .  tasse  ou  le  bioxyde  de  plomb  sec. 

Ammoniaque Très-soluble  dans  l'eau.  La  solution  bouil- 

,#(<l  ,      .       ...   ,      .  lanto    perd  tout  son  gaz. 

Mclhylamine}éthijlamine.    Comme  l'ammoniaque. 

Cyanogène L>eau  en  absorbe4  4/2  vol.  l'alcool  23  vol. 

n     .        ,    «  Se  combine  à  chaud  avec  le  potassium. 

Protoxyde  d'azote Détone  avec  son  vol.  d'hydrogène  et  four- 

„.        ,     ,  nit  son  vol.  d'azote:  soluble  dans  l'alcool. 

Bioxyde  oTaxote Solubla  dans  le  brome  et  très-peu  soluble 

dans  l'acide  sulfurique.  Absorbé  par  la 

„    .      %        -       .      .  solution  de  sulfate  ferreux. 

Hydrogène  phosphore. . . .  Absorbé  lentement  par  les  solutions  de  sul- 
fate de  cuivre.  Attaqué  par  le  brome  et 
...         ,      .  l'acide  sulfurique  fumant. 

Acide  carbonique. Soluble  dans  l'eau.  Absorbé  par  la  potasse 

0  le        ,         ,  ou  par  la  chaux  sodée. 

Sulfure  de  carbone Absorbé  par  la  potasse  imbibée  d'alcool. 

Acide  cyanhydrxque Absorbé  par  l'oxyde  de  mercure. 

Chlorure  de  cyanogène. . .    L'eau  en  dissout  25  volumes,  l'alcool  da- 

~,,  .       „,    .  vantage.  Absorbé  par  la  potasse. 

Chlorure  de  methyle Soluble  dans  4/4  de  son  volume  d'eau. 

&..  .,,    ,.  Très-soluble  dans  l'alcool. 

HUicr  methyliquc l»^  en  absorbe  3a  vol.  à 4 o°;  très-soluble 

...  ,  dans  l'alcool.  Sol.  dans  l'ac.  sulfurique. 

jSU?fe 1  vol.  donneavecpotas.4-vol. d'hydrogène. 

ae  silicium ....    Absorbé  par  l'eau  avec  dépôt  de  silice  gé- 

,,.,  ,    ,  Iatineuse. 

Chlorure  de  bore Absorba  par  l'eau  et  la  potasse. 

fluorure  de  bore Absorbé  par  l'eau  et  la  potasse.  Carbonise 

le  papier  ;  colore  les  flammes  en  vert. 


Hydrogène 
Fluorure 


142 


AGENDA   DU   CHIMISTE. 


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1 

tr.-pcus. 
tr.-peu  s. 
Ir.-peu  s. 
absorbe, 
abs.  rap. 
abs.  raj3. 
abs.  rap. 
absorbe. 

abs.  rap. 
très-sol. 
soiuble. 
soiuble. 

i  i 

a 
•5 
O 

33 

J2.H 

0*0 
en   m 

.S  .S 

3 

1 

tr.  -  peu  s. 

tr.-peu  s. 

tr.  -  peu  s. 

ab.  t.-lent. 
absorbe.* 
absorbe, 
absorbe. 

abs.  lent. 

absorbe, 
trés-sol. 
soiuble. 

o  o  ©  -s  t;  t:  *S  t: 

QmQiG*0  O  O   O   O 
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VJ    (A 

•S '-S 

de  gaz. 
très  -  peu 

soiuble. 
tr.-pcu  s. 
tr.-pcus. 
tr.-peu  s. 

ass.  sol. 
un  peu  s. 
un  peu  s. 
un  peu  s. 
abs.,  préci- 
pité rouge 
abs.  pr.  j. 

.2.2 

33  _ 
2.2, 

II 

,«2.2 

33 

3   3 

.5.2 

diss.  1/2 
vol.  de  gaz 
diss.  1 7,  v. 
dis.  6  vol. 

très-sol. 

ass.  sol. 

très-sol. 

très-sol. 

très-sol. 
dis.  6  vol. 

de  gaz 

très-sol. 

-3* 
■El 

Contraction 

après 

absorpt. 

de  CO* 

ci  ei 

„ei_     ^      ci       m  ci                     ci 

«^       t^      lO       00  co                      00 

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AGENDA   DU    CHIMISTE, 


143 


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144 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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in  o->r-— cr  Oicr>^<  r-  «  r-  r-  ■*«  <?>•**  oto  t^-co  ci  «cttn  ci  oo  cm  ■«<  O  oo  r— t~- 
<£>o  t-Lfsooo  oc  ci  «=*oo  r^-r-  ci  -=f-=fiO  «  -=f  «  ci  ci  uo  <x>  *fl  «  ro  r-  cico 


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146 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


147 


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148  AGENDA    DU    CHIMISTE^. 

(143)  Facteurs  pour  analyses  de  chimie  biologique. 


Corps  trouvé. 

Corps  cherché. 

Facteur. 

Logarithme. 

Platine  Pt 

urée 

urée 
urée 

créatinine 
hémoglobine 

o,3o5o 

o,4347 
o,3o47 

0,6247 

232,5 

î, 48430 

42937 
48387 

79567 
2,36642 

Chloroplatinate  d'ammonium 
2AzH*Cl.PtCl* 

Carbonate  de  baryum  BaCO' 

Chlorure  de  zinc  et  de  créa- 
tinine (C'IFAz-Oj^ZnCP.. 

For  Fe  

(144)  Calcul  des  analyses  organiques, 

'  Poids  de  l'eau  divisé  par  9  ou  multiplié  par  0,44 11  =  hydrogène; 

Poids  de  l'acide  carbonique  multiplié  par  —  ou  par  0,2 72 7= carbone. 

Nota.  —  Le  chlorure  de  calcium  doit  être  absolument  neutre;  la 
potasse  du  tube  de  Liebig  doit  avoir  pour  densité  4,45. 

(145)  Dosage  de  V azote  en  volume. 

Soit  V  le  volume  de  l'azote  mesuré  à  la  pression  p  et  la  tempéra- 
ture t  de  la  cuve  à  eau  ;  m  la  tension  maxima  de  la  vapeur  d'eau  à 
la  température  t  (table  28),  g  le  poids  de  4  cent,  cube  d'azote 
=  osr,ooi2o62;  on  a  pour  le  poids  de  l'azote  : 

\{p  —  m)  ...         ' 

■g  /     , ïr— t.  gt  ou  =  V(p  —  m)  n. 

760(44-  0.00367 1)  ifi  ^        J 

(146)  Table  des  valeurs  de  n.  (Voyez  le  §  145  ) 


«° 

n 

t° 

il 

tQ 

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0,00000 

0,00000 

0  ,00000 

0° 

46529 

a° 

45888 

22° 

45294 

4 

4  6468 

42 

45832 

23 

45242 

2 

46409 

43 

45776 

24 

45494 

3 

46349 

44 

45724 

25 

45440 

4 

46290 

45 

40667 

26 

45089 

5 

46234 

46 

45642 

27 

45o39 

6 

46173 

*7 

45558 

28 

44989 

7 

46145 

18 

4  55o5 

29 

44939 

8 

46057  . 

<9 

4  5452 

3o 

44890 

9 

46000 

20 

45399 
45346 

34 

44844 

40 

46944 

24 

32 

*479* 

AGENDA    DU    CHIMISTE.  149 

(149)  Table  pour  le  calcul  des  dosages  d'azote  (Dietrich). 

Cette  table  donne  le  poids  en  milligrammes  d'un  centimètre  cube 
d'azote  mesuré  sur  l'eau,  d'après  la  formule  (voyez  table  145)  : 

(p  —  m)g 


'  760  (4  +  0,00367  0 


En  multipliant  par  V  la  valeur  de  a  correspondant  à  p  et  t,  on  a  le 
poids  d'azote. 

Cette  table  est  calculée  avec  des  constantes  numériques  différant  très 
légèrement  de  celles  de  la  table  146. 


t 

740 

742 

744 

746 

7«»8 

750 

752 

754 

10 

4,4657 

1,1689 

l66q 
4618 

1,1753 

1,1785 

I,l8l6 

4,4848 

4, 1880 

11 

4606 

i638 

1701 

4649 
4598 

1733 

1765 

4797 

182Q 
I77G 

42 

4554 

1566 

l68l 

1713 

4744 

43 

45o3 

i535 

4  566 

1629 

l66l 

4  693 

1724 

l4 

4454 

4483 

i5i4 

4546 

1577 

1609 

4640 

1672 

45 

4399 

443i 

1462 

1493 

1520 

4556 

4587 

1649 

46 

*347 

4378 

4409 

144* 

1472 

4583 

4534 

4566 

47 

4294 

4325 

1356 

1387 

1418 

i45o 

448l 

l5l2 

48 

4240 

4271 

4302 

4333 

1364 

4  395 

4427 

4  458 

*9 

4187 

1217 

4248 

1279 

1225 

i3io 

434i 

4372 

4  4o3 

20 

4  433 

4  463 

4494 

1256 

4287 

4317 

4  348 

24 

4078 

4409 

4139 

1170 

1201 

423l 

1262 

1293 

22 

4023 

4o53 

4084 

lll4 

n45 

H76 

120fi 

4237 

2.3 

O967 

0997 

4028 

io58 

1089 

1119 

4i5o 

1180 

24 

0940 
o853 

0940 
0883 

0971 

1001 

1032 

1062 

4092 

4035 

1123 

25 

0913 

0944 

0974 

lOOft 

io65 

t 

756 

758 

760 

762 

764 

766 

768 

770 

40 

1,1Q12 
4860 

4,1944 

1,1976 

1 , 2008 

4 , 2040 

2,2072 

4,2104 

1,21 35 

44 

4  8Q2 

i839 

4924 
4871 

1956 

1987 

1966 

205l 

2083 

42 

4808 

4903 

i85o 

io34 
1882 

4998 

2029 

43 

4756 

1787 

4766 

4Q14 
1860 

4Q45 

4892 

1977 

14 

4703 
4b50 

1735 

4  798 

1829 

1923 
1869 
1816 

45 

4681 

4713 

i65g 
i6o5 

1744 

1775 

l807 

4  838 

46 

4597 

4628 

1691 
i63G 

1722 

1667 

1753 
1698 

1784 

47 

4543 

4574 

1730 

1761 

48 

4489 

4520 

i55i 

1582 

i6i3 

4644 

1675 

1706 

*9 

4  434 

1465 

1496 

1527 

1558 

1589 

1619 

i65o 

20 

1379 

i4io 

i44< 

1472 

1Ô02 

i533 

i564 

i595 
1538 

21 

4  324 

i354 

4385 

1416 

1446 

4477 

i5o8 

22 

1267 

4298 

i329 

1359 

1390 

443o 

i45i 

1482 

23 

4211 

1241 

1272 

1302 

1333 

4  363 

43q4 

1424 

24 

4  453 

u83 

1214 

1244 

1275 

43o5 

4  335 

1366 

25 

4095 

4125 

u56 

1186 

12l5 

1247 

1277 

i3o7 

150  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

(148)  Suite  de  la  table  147,  pour  les  basses  pressions. 


t 

7*24 

726 

7'.'8 

730 

732 

734 

736 

738 

10 

l,l402 

1,4434 

4  ,4466 

4  .U97 

4,4  529 

4  ,i56i 

1,1093 

l,l625 

41 

1352 

4  383 

4  445 

4447 

1*79 
4428 

4Ô4  4 

1542 

4574 

12 

i3oi 

4  333 

4  364 

4396 

445Q 
4408 

1491 

i523 

13 

125l 

4282 

4344 

4345 

4  377 

1440 

4472 

ik 

1200 

4  23i 

1263 

4294 

4326 

4357 

«389 

l42Q 

45 

1449 

4480 

1214 

1243 

4274 

4  3o5 

1337 

4  368 

16 

1097 

4428 

4l60 

4194 

1220 

4253 

'4284 

43i6 

47 

4045 

4076 

4107 

4138 

1169 

114b 

4  204 

4232 

4263 

48 

0992 

4023 

40t>4 

io85 

4147 

1178 

1209 

*9 

0939 

0970 

4001 

4o3a 

4063 

1094 

1125 

u56 

20 

0886 

0917 

0948 
C894 

0979 

4009 

ioio 

1071 

1102 

21 

o832 

o863 

0924 

0955 

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(150)  Formules  pour  les  analyses  indirectes. 

POTASSIUM   ET  SODIUM   PAR   LES   SULFATES. 

Soit  :  P  poids  des  sulfates  mélangés, 

S  poids  de  l'anhydride  sulfurique  SO3  contenu  dans  P, 
K  poids  du  sulfate  de  potassium  contenu  dans  P, 
.  Na  poids  du  sulfate  de  sodium  contenu  dans  P  : 
On  a  :   K  =  5, 41785  P —  9,61908  S.  Na=P  — K 


POTASSIUM   ET  SODIUM   PAR  LES   CHLORURES. 


Soit 


P  poids  des  chlorures  mélangés, 
C  poids  du  chlore  contenu  dans  P, 
K.  et  Na  poids  des  chlorures  respectifs. 
On  a  :    K  =  4,63485  P- 7,64701  C  Na=P  — K 

STRONTIUM   ET  CALCIUM   PAR   LES  CARBONATES. 

Soit  :  P  poids  du  carbonate  mixte, 

C  poids  de  l'anhydride  carbonique  CO*  contenu  dans  P, 

Ca  et  Sr  poids  des  carbonates  respectifs. 
On  a   :    Sr=  3, io537  P  — 7,00766  C.  Ca  =  P— Sr 

CHLORE  ET  BROME. 

Soit  :  P  poids  du  chlorure  et  bromure  d'argent  mélangés, 

A  perte  de  poids  de  P  après  le  traitement  par  le  chlore, 
Br  poids  du  bromure  et  Cl  poids  du  chlorure  d'argent.  * 

On  a   :    Br  =  4  ,22254  A.  C1=P  — Br 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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Molybdale       — 
Nitrate            — 
Perchlorate     — 
Phosphate      —  bibas. 
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Sulfate            — 
Sulfure           — 
Sulfocyanalc  — 
Vanadate        — 

Oxyde  d'antimoine 

Anhydr.   antimoniquc. 
Acide             — 

Trichlor.  d'antimoine. 
Penta  —         — 
Protosulfure   — 
Persulfurc      — 

Oxyde  d'argent 

Arséniale    — 
Bromure     — 
Chlorate     — 

AGENDA    DU     CHIMISTE. 


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Chlorate           — 
Chlorure           — 
Chromate         — 
Fluorure           — 
Fluosilicate      — 
lodure              — 
Nitrate              — 
Nitrite               -r- 
Perchlorato       — 
Phosphate  de  bar.  tribas. 

—  —  bibas. 

—  —  acide. 
Pyrophosphate  de  bar. 
Sulfate                   — 
Sulfhydrate            — 

Oxyde  de  bismuth 

Chlorure         — 
Nitrate            — 

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Phosphate      — 
Sulfate            — 
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—       chromiquc  . . 
Sulfate            — 
Alun  ehromieo-potassique. . . 

Oxyde  de  cobalt 

Peroxyde     — 
Arséniatc     — 
Carbonate    — 

Chlorure      — 
Cyanure      — 
Nitrate         — 
Ni  tri  te          —    et  potasse 
Pliosphale   — 
Sulfate         — 
l'roloxyde  de  cuivre.. 
Oxyde  cuivrique,  hydr. 

Bromure             — 
Chlorure  cuivreux... 
Chlorure  cuivrique.... 
Nitrate                — 
Sulfate               — 

—     de  cuivre  amm, 
Protosulfure  de  cuivre. 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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Cyanure          — 
Nitrate             — 
Phosphate      — 
Sulfate            — 

—               —  amm. 
Peroxyde  d'or  hydr. . . 
Perchlorure  d'or  neutre 

—  —  acide. 

—  —  et  pot. 

—  —  etsod. 
Protocyanure  d'or. . . . 

—  d'or  et  polas. 
Percyanure  d'or  acide. 

—  —    et  pot. 

Acide  osmique 

Chlorure  de  palladium 
lodure             — 
Acide  phosphoreux.. .. 
Anhydr.  phosphorique. 
Acide              — 
Tribrom.  de  phosphore 
Oxybromure      — 

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Oxy  chlorure       — 
Pentachlorure    — 
Triiodure           — 
lodure  de  phosphonium 
Protochlorure  de  platine. 
Bichlorure            — 
Chlorure  de  platine  et  sodium. 

—  —   potass. 

—  —     amm. 

—  —  césium 

—  —    rubid. 

—  —      thall. 
Cyanure  de  platine. 
Platinocvanure  d'ammon. 

—  de  baryum. . .. 

—  de  césium 

—  de  cérium..... 

—  de  magnésium. 

—  de  potasse 

—  de  potasse  et  sodium 
Platinocyan.  de  sodium 

—      de  strontium 
Protoxyde  de  plomb.. 

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Fluosilicate 

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Nitrale 

Nitrite 

Perchlorale 

Periodate 

Permangan 

Phosphate 

Pyroantimo 

Pyrophosph 

Pyrosulfate 

Silicate 

Sulfate 

Bisulfate 

Sulfhydrate 

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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


167 


a 

B 

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1 1 1 


168 


AGENDA    DU   CHIMISTE. 


(f  5ft)  Tableau 

.  Composition  et  caractères  des 


Noms. 
(1) 

Composition  et  caractères  extérieurs. 

(2) 

Acerdèse 

Actinote 

Adulaire . . .  „ 
Agate 

Mn*05  fl*0  —  Gris  d'acier  foncé.  N. 

Amphibole  verte.  RO,SiO*(R=Mg,Ca.Fe). 

Orthose.  K*0,Al*Os,6SiO*  -  TpJI;  I,gris. 

SiO*.  Concrétionnée  —  TI;R,N.I,  gris,V. 

Magnétite.  Fe30*— N.  Métallique. 

Gypse  ou  calcaire  translucide. 

Na*Ot  A1205,  6SiOa  —  Tl  ;  I,  gris. 

3FeO,  Al20s,  3SiOa  —  Tp;R.RBr. 

K*O.Als05, 4S03.24H8O  —  Tp;  I. 

3Alâ05tK*0,4S05,6H*0  =  Tl  ;  I,  J.  K. 

Al*05,S05,i8H*0  —  Tl  ;  I,  J. 

Voyez  Succin. 

Amphibole  blanche  souvent  altérée  —  U,V. 

RO,SiO*(R=0a,Mg,Fe)—  Tl  ;  I,  gris  V. 
Hornblende.  R=(Fe,Ca,Mg).— N,V  foncé. 

K*0,  Alâ03,  4SiOâ  —  Tl ,  I,  gris  J. 

Na*OlAI*OMSiO*}2H*0  —  Tp,TI;I,  Rose. 

TiO2  —  Br,'  Bl, Métallique  ;  parfois  Tp,I. 

AKP.SiO*  — Gris,  Rosé,  Br,  parfois  Tp;V. 

(CaNa*)0  A1*03, 4SiO*  -  Tl.I.J.V. 

PbO,S05— Tp  ,  I  très  vif  éclat  :  J.V. 

CaO,SOs— Tp,TI.  I,  gris  Bl.'R 

a 
b 
c 

Aimant 

Albâtre 

Albite 

Almandin 

Alun 

e 
f 

S 

i 

Alunite 

Alunogène 

Ambre 

j 

k 

1 

Amiante 

Amphibole  blanc 
—        noire. 

Amphigénc 

Analcime 

Anatase 

Andaiousitc 

Andésine 

Anglcsito 

Anhydrite 

m 
n 
o 
P 

r 
s 
t 
u 

(1)  Nomenclature 

(2)  Poids  atomiqu 
Tl  *=  Translucide, 
J  =  Jaune,  Br  =  B 

(3)  L'échelle  de  d 
dents.  Ce  sont  :  i  Te 
7  Quartz,  8  Topazt 

(4)  L'échelle  de  fi 
type  (fondent  dans  1 
almandin  (fond  en 
actinote,  5  Orthose 

Française  (Dufrénoy,  Delafosse,  Descloizeaux). 
es  modernes.  Formules  dualistiques.  Tp  =  Transparent 
V  =  Noir,  I  =  Incolore  ou  blanc,  R  =  Rouge,  Bl  =  Bleu 
run,  V  =  Vert. 

ureté  comprend  îO  termes,  dont  chacun  raye  tous  les  précè- 
de, 2  Gypse,  3  Calcite,  4  Fluorine,  5  Apatite,  6  OrtUose, 
i,  9  Corindon,  10  Diamant. 

sibilité  comprend  6  termes,  qui  sont  :  1  Stibine,  2  Méso- 
a  flamme  de  la  bougie  en  assez  gros  morceaux)  ;  3  Grenat 
assez  gros  éclats  à  la  flamme  du  chalumeau),  4  Amphibole 
adulaire  (ne  f-  ndent  qu'en  écailles  très  mincos  et  à  la  par- 

AGENDA    DU    CHIMISTES. 


169 


minéralogique. 

principales  espèces  minérales. 


Dureté 

Fusibilité 

Solubilité. 

Forme  cristalline. 

Donsilé 

<3> 

(4) 

(5) 

*) 

a 

4,2-4,34 

3,5-4 

I 

S 

III  mgl 

b 

3—3,3 

5-5,5 

4b 

I 

IV 

c 

2,5—2,59 

6 

5 

I 

IV  rngtp 
VIO 

d 

2,5 — 2,8 

7 

I 

I 

e 

ff 

5 — 5,2 

5,5 — 6,5 

6     • 

S 

la* 

2.5—2,64 

6—6,5 

4b 

I 

V,  of»mla3 
I  b'a* 

3,5—4,3 

7—7,5 

3 

diiïS 

i 

*>9 

2 — 2,5 

4  puis  I 

ss 

I  a*p 

i 

2,77-2,80 

3,5-4 

I 

très  peu  S 

VI  r 

k 

1 

m 

1,6—1,8 

1,5—2 

2  puis"  I 

SS 

f 

2 , 9—2 ,3 

5,5 

4 

1 

IV 

n 

2,9-3,2 

5,5 

4 

1 

IV  mg'p 

o 

3-3,4 

5,5 

4 

très  peu  S 

IV  mg«pb  V2 
I  a» 

P 

2,45—2,5 

5,5 — 6 

I 

q 

2,29 

5,5 

2,5 

S>Gél 

Ia*p 
II  6 V 

r 

3,8—3,95 

5,5—6 

I 

1 

r 

3,2 

7,5 

i 

1 

III  mp 

t 

2,65 — 2,74 

5—6 

4 

Inc  et  dif  S 

V  pglm 

u 

6,3 

3 

3 

I 

III  m/?a* 

▼ 

2,98 

3 — 3,5 

3 

S 

III  pg*h> 

tie  la  plus  chaude  du  dard  du  chalumeau),  6  Bronzile  (le  rorrt  des  égailles 
ta  plus  minces  ne  fait  que  s'arrondir).  I  =  Infusible,  b  =  eu  bouillonnant, 
Inc=  Incomplètement,  F  =  Fusible,  C  =  Sur  le  charbon. 

(5)  I  ="  Insoluble  et  inattaquable  dans  les  acides  (HCI),  S  =  Soluble  nu  atta- 
quable dans  les  acides,  Uel— -fait gelée, Nitr  =  Acide  nitrique, SS  =  Soluble  dans 
l'eau. 

(6)  I  =  Cubique,  II  =  Quadratique,  III  =  Ortborhombique,  IV  •_=  Clinorhom- 
bique,  V  =  Anorthique,  VI  =  Hexagonal  ou  rhomboédnque,  O  =  Amorphe. 
Quelques  faces  importantes  sont  indiquées,  avec  la  notation  française  ;  les  races 
en  italique  sont  celles  de  clijage  Korme  primitive  p,  m,  t  (r  =  Rhom- 
boèdre); modification  sur  les  rngles  av*,t\  o*  ;  sur  les  arêtes  bx,  d%,  g*,  /ix.  c*  /*. 

10 


170 


AGENDA    DU   CHIMISTE. 


Noms.    , 

Composition  et  caractères  extérieurs. 

Anorthite 

Anthracite 

Antimoine '. 

Apatite 

Apophyllile 

Aragonite 

Argent. ........ 

Ca0,Ala0s,2Si0a—  Tp.  TI  ;  I. 

G  90%-  N.  Eclat  semi-métallique. 

—  sulfuré,  voyez  Stibine, 

psCa5F10«—  Tl;  I,YJBI,J;  parfois  Tp. 

Ca*KH10Si8F10*»  —  Tp;  I  parfois  rosé. 

CaO,CO*.  —Tp,  Tl ,  I,JtV,  rosé. 

Ag  —  Gris,  Jaunâtre,  Métallique. 

Argent  rouge      =  Argyrythrose. 

—     muriaté  =  Cérargyre. 

ÀPO1:  25  à  3o,°/0;  SiOa  :  26  à 65 ,  li*0:ioà3o. 

AgaS-—  N  gris  métallique. 

Argent  rouge.  Ag5SbS5—  R  foncé  métallique.  Tp 

—  sulfuré  J  =  Orpiment;  —  R  =  Réalgar. 

As203-Tl.  I.  jaune. 

C  :  76  %  —  Brun  noir. 

Pyroxène.  (Ca,Mg,  Fe)  0  SiO2  — Op,Ti  ;N,V  foncé 

"Silicoborate  de  Ca,  Al  etc. —  Tp:  I,  Br.Violet. 

3CuO,2COa,H20  — T1:B; 

BaO,SO*.  —  Tp.  Tl;I,j,Br. 

Voyez  Êmeraude. 

Tennantite  de  Binnen. 

2(Mg,K2Al2/3)0,Si08  —  Tp,  V,J  de  miel,  N. 

Bi.  —  Gris,  Blanc  d'argent  rougeàtre. 

Voyez  Asphalte. 

ZnS—  Tp,  Tl ,  J;  Br.  Verdâtre. 

Argile  très  ferrugineuse  —  Br,  J. 

MgWeO^Ci2-  Tp,  Tl  ;  I,  gris. 

Bo*Na«O',ioHa0—  Tp,I.     ' 

3PbS,Sb2S5  —  Gris  de  plomb. 

Sb2S5,2PbS.Cu*S—  Gris  métallique. 

Mna05  —  Gris  noirâtre. 

4CuO,SO>3H20-Tl;V. 

MgO,  SiO2  —  Tl ,  Br.  J  verdâtre. 

XiO*  —  Tl  ou  Op,  Br.  vif  éclat. 

MgO.HaO  —  Tp,Tl;I,  Gris,Verdâtre. 

Voyez  Turquoise. 

SiOa,2ZnO,H20  —  Tp,  Tl  ;  I.  J,  Bl. 

Calamine  (Delafosse),  voyez  Smilhsonitc. 

Calcaire.  CaO.CO2  —  Tp,  Tl;  I,  J, Br,  N  etc. 

Voyez  Néphéline. 

a 
b 
c 
d 
e 
f 
S 

li 

Argiles 

Argyrose 

Argyrythrose . . . 

Arsenic 

Arsénolite 

Asphalte 

Augite 

Axinite 

i 
J 
k 
1 

1U 

11 
0 

Azurite 

Barytine 

Béryl  

P 
4 

Binnite 

» 

Biotite  — 

Bismuth 

Bitume 

t 

a 
v 

Blende 

X 

Bol 

J 

a 

Boracite 

Borax 

Boulangéritc 

Bournonite ...   . 

Braunite .   . 

Brocha  ntite 

Bronzile 

Brookite 

Brucile 

Galaïte 

b 
c 
cl 

e 

f 

£ 

i 

Calamine 

Calcite 

Cancrinite 

J 

k 

1 

AGENDA   DU   CHIMISTE. 


171 


Densité. 


2,7—2,75 
i,i  4— 1,7& 

3,2—3,25 

2,3—2,4 
iO — 11  ,1 


1,7—2,2 

7,36 
5,7—5,85 

3,7 
i  à  1,7 

3,3-3,4 

3,3 

3,5—3,8 

4,35— 4, 7< 


2,7-3,1 
9.73 

3, 9-4, 2 

1,6-2,2 

2,9—2,97 

5,8—6 

5,7-5,87 

4,7-4,82 

3,9o 
3,12—3,75 

4,12—4,17 
2,35 

3,3—3,5 

2,723 


Dureté. 


Fusibilité. 


6 

2—2,5 

5 
4,5-5 
3,5 
2,5—3 


2 

2—2,5 

3 
1—2 

6 
6,5-7 
3,5-4 
3—3,5 


2,5—3 

2  —  2,5 

3,5 

6,5-7 

2 — 2,5 

3 

2,5—3 

6,5 

3,5-4 

5-6 

5,5-6 

i,5 

5 

3 


3 

1 

4-5 

i,5 

I 

Fus 


I 
3 
2 

Volât 
vers  ioo 

3 
2,  se  gonfle 

2 

3 


5 
1 

5-6 

I 
2;  Crist 

2 
Fus  C 
Fus  C 

Fus 
6 

I 
I 

6 

I 


Solubilité. 


S;SiO*pulv 
S 
S  Nitr 


dif.  S.  Gél 
S.  Nitr 
S.Nil 

S 

à  peine  S 

S 

I 


S.  Suif 
S.  Nitr 

S. 

S  en  partie 

S  Nitr 

SS 

S  Nitr 

S.  Nitr 

S 

S 

I 
I 

s 

S  Gél 

S 


Forme  cristalline. 


V  pmig1 
0 

VI  mp 

II  a7>m 

III  rng'e1 

Ipa< 


0 

Ipa* 
VI  rd'b1 

la4 
0 

IV  ™/ifgf  b !/2 

Vpmt 

IV  pmeVa 

III  mpa* 


III  p 
VI  ra'e* 

Ia<6» 

0 

I  b4pa* 

IV  m^p 

III  û4hlp 

II6lp 

III  pma1 

III  ^mli» 

III  mb* 

Vira* 

III  mg'p 

VI  re'd* 


172 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Noms. 

.  Composition  et  caractères  extérieurs: 

Carnallite  . . 

KCl,MgCl8.6H80  —  Tl,  Tp  ;  I.  R. 

SnO*—  Tp,  TI.Op  ;  Brun  clair  à  N. 

SrO,SO*— Tp,  Tl:  1,  B|.  R. 

Kérargyre.  AgCl  —  Gris  violacé. 

a 

Cassitérite 

b 

Célestine 

c 

Cérargyre 

d 

Cérite 

SiOa,2  (Ce,La,Di)0,H80  —  Sub-Tl:BrR. 

e 

Cérusite 

PbO,CO*—Tp;I.Tl:J,V,Bl.N; 
0a0.AI805,4Si08,6H80  —  Tp;  ï,  Rosé. 

f 

Chabasie 

g 

Chalcopyrile 

Pyrite  de  cuivre.  Cu  FeS8  —  J  d'or  foncé. 

h 

Chalcosinc 

Cu8S  —  Noir  de  fer,  éclat  métallique  faible. 

i 

Chaux — 

Chaux  carbonatée  =  Calcite. 

—  fluatée        =  Fluorine. 

—  phosphatée  ■=  A  patite* 

—  sulfatée       =  Gypse. 

Voyez  Azurite. 

Ghessylile 

J 

Chiastolite 

Voyez  Andalousite. 
Ni  As*  —  Gris  Met.  —  Enduit  vert. 

k 

Chloantliite  .... 

1 

Chlorile 

Voyez  Pennine,  Clinochlore,  Ripidolitht. 

m 

Chromite 

Fer  chromé.  FeCr*04—  N  métallique. 

n 

Christianitc 

APO^CaK8)  0,4SiO*,5H20-TI;  I,JGris. 

o 

Cinabre 

HgS.  —Tp;  R  foncé. 

8MgO,Al*05,5Si08,7H*0.  —  Tp,  Tl  ;  V. 

Cobalt  gris.  CoAsS  -—  Gris  métallique  rosé. 

p 

Clinochlorc 

q 

Cobaltine 

r 

Corel  iérî  te 

2MgO,2Al*05,5Si02  -  Tp,  Tl  ;  gris,  Bl,  Br. 

Saphir.  Al80s—  Tp,  Tl  ;  Bi,J.R.V,Br. 

(CaKW)  0,  Al803,2Si02.  —  Tl;  Gr.V,N. 

• 

Corindon 

i 

Couzéranitc 

a 

Covelline 

CuS  —  Bl.  foncé. 

v 

Crocoïse 

PbO,CrOs.—  Tp,R. 

X 

Cronstedtitc 

Chloromélane.  Hvdrosilicate  de  Fc.Mg.Mn.  —  N. 
A18F16,  éNaFl  —  Tp,  Tl  ;  I  gris 

y 

Cryolithe... 

X 

Cuivre  • 

Cu.  —  Br  métallique. 
Cuivre  gris   =   Panabase. 

01 

—      gris  arsenical  =  Tennantite. 

—     oxydulé  =  Cuprite. 

—     panaché  =  Phillipsitc. 

—     pvriteux=  Chalcopyrite. 

Cuprile 

Cu*0.  —Tl;  H  foncé. 

b 

Dalholilo 

2CaO,  2Si08,  Bo*03,  H80—  Tp,  Tl  ;  I,  V. 

Pyroxène.  (Ca.Mg,Fe)  0,Si()8  -  Tl,  gris  Br. 

MnO,C08  —  Tl;RoseBr. 

e 

Diallage 

d 

Diallogite 

e 

AGENDA    DU    CHIMISTE» 


173 


Densité. 

Dureté. 

Fusibilité. 

Solubilité. 

Forme  cristal ii  no. 

4,6iS 

2 

SS 

III  p 

6,96 
3.Q6 
5,35 

6-7 
3-3,5 
1 

3 

4 

I 

I 

I 

II  h«b'a< 

III  me1» 
Ipa* 

4,9-5 

5,5 

1 

SGél 

f? 

6,5 

3,5 

Fus. 

S.  Nitr 

III  mg'p. 

2.08— «,17 

4-4,5 

3b 

S 

VI  ra4 

4,i-4,3 

3,5-4 

Fus  C 

S.  Nitr 

II  a'b1 

5,5—5,8 

2,5—3 

2b 

S.  Nitr 

III  mg'p 

6,4-6,5 

5,5—6 

FusC 

S  Nitr 

■1 

4,3—4,5 

5,5 

1 

I 

la1 

2,17 — a,  20 

4,5 

3 

S  Gél 

Illgtpa4 
VI  ra1 

8-8,2 

2—2,5 

Volât 

I 

2,65—2,77 

2—3 

5 

diffS 

IVpmg1 

6-6,3 

5,5 

Fus  C 

S  Nitr 

ifb* 

2,6—2,69 

7— ,?5 

5 

presq  I 

3,9-4.16 

9 

1 

I 

VI  pd*a« 
II 

2,20—2.76 

5,5-6 

3 

S 

4,6 

1,5—2 

Fb,  brûle 

S  Nitr 

M 

5,9—6,1 

2,5  -3 

Fus 

SNilr 

IV  mgSd* 

2,35 

2,5 

4 

S  Nitr 

VI.  a1 

2,9—3,07 
8,94 

2Î5 

1 

S  Suif 

Vpmf 

2,5—3 

2—3 

S  Nitr 

1  a1 

1 

5,85 — 6,1 5 

3,5—4 

Fus 

S  Nitr 

I  a»b« 

c 

2,8—3 

5-5,5 

2 

S 

IV  pm/i' 

II 

3,2—3,3 

4 

3-4 

I 

IV  pm/»'           1 

c 

3,4-3,7 

3,5-4 

I 

8     1 

174 


AGENDX  du  chimiste. 


Diamant 

Diaspore.  — 
Diopside 

Dioptase 

Dipyre v 

Disthène 

Dolomie 

Dufréno\site  . 
Emeraude. .. 

Emeri 

Epidote 

Elain 

Euclase 

Fahlunite 

Feldspaths . . 

Fer 


Fluorine 

Frank! inite.. . 
Freieslebénite. 

Gadolinite 

Galène 

Gay-Lussite. . . 
Giobertite  — 

Glasérite 

Glaubérite  .  . . 
Glaucodot 

Gœthite , 

Graphite 

Greenockite  . . 
Grenats 

Grossulaire. .' 
Gypse  


C  —  Tp,  I,  Rosé,  J...N. 

Al*0s,H80— Tl  ;  Gris  V.J,  Rosé. 

Pyroxène.  (CaMg)0,SiO*—  fp,  Tl  ;  I,V,J. 

CuO,SiO*.H*0  —  Tp,  V. 

(CaNa*)0,  2(AI8/fi)0,3SiO*  —  Tp,  Tl;  I,  J.V. 

AW,  ;  SiO*  —  Tp,  Tl  ;  T,  Gris  Bl . 

CaO,Mg0.2COs—  Tl;  I,  Gris,  J,  rosé. 

2PbS,As*S3,—  Gris  métallique 

Â1205, 3GIO,  6SiOâ—  Tp,  Tl  ;  V,  gris,  Bl,  J,  Rosé 

Voyez  Corindon. 

6SiO*,3Al8Os,ZiCaO;H20.  —  Tp.  Tl  ;  VBr. 

Et.  oxydé  =  Cassilérite:  —  sulfuré  =  Stannine 

l    2GÎO,  Àl*0»  2.SiO«,  H*0  -  Tp,  Tl;  I ,  V,  Bl 

Voyez  Cordiérite. 
Voyez  Anorthitey.  Labrador,  Andésine,  Qligo- 
close,  Alhite,  Orlhose. 
Fe.— Gris  métallique. 
Fer  arsenical  =  Mispickel:  —  carbonate  =.  Sidé- 
rose; —  hydroxydé  =  Limomte  et  Gœlhilc  ; 
—  magnétique  ou  oxydulé  •=  MagnétUe,  A  ï- 
mant  ;  —   oligiste  spéculaire   =  Hématite 
rouge;  —  sulfuré  =  Pyrite  et  Marcassite. 
CaFl*^Tp,TI;  I,  Violet  J,  V,  etc. 
(Fe,  Zn,Mn)  Fe804  —  N  Submétal. 
5  (As*,Pb)  S,  2SbâS3  —  Gris  d'acier. 
3(Y,La,Fe,6l)0,  SiOs  — Tl;  N,V. 
PbS  — Noir  Bleuâtre  métallique. 
Na*O.CO*,CaO,CO*,  5H*0  —  Tp  Tl  ;  1. 
MgO,C02.  —  Tl  :  I,  J,Bri 
K20,S0s-Tp,Tl;I. 
Na2O.S©3,  CaO  SO*—  Tp,  Tl ,  I,  R. 
(Co,Fe)S*,(Co.Fe)  As3  —  Blanc  d'étain.  ' 
Fe*03,H20  —  Br,  SubTIR. 
C  —  Noir  métallique. 
CdS  —  Tl;  J. 
Voyez  Grcssulaire,  Almandm,  Spessartine,  Mt- 
lanite,  Ouwarovitc. 
CasAI2Sis01â  —  Tl  :  U,  V,Br. 
CaO,S03,2H*0  —  Tp,  Tl;  I,J,Br. 


AGENDA    DU    CHtMISTE. 


175 


Densité. 


3,5-3,55 
3,3-3,5 

3  3 
3,27—3,35 

2,646 
3,58-3,68 

2,8 — 2,Q 

5,57 

2,67—2,75 

3,25—3,5 

3,4 


7,3-78 


3,48 

5,6-5,9 

6-6,4 

4,2-4,35 

7,4-7,6 

4,99 

3,4 

4,73 

2,64—2,85 

6 

4,4 
2,4—2,2 

4,8-4,9 


f     3,4—3,7    6,5-7 
?         2,33        i,5-2 


Dureté. 


40 
6,5-7 
5-6 
5 
5—5.5 
5  et  6 
3,5-4 
3 
7,5—8 

6-7 
7,6 


4,5 


4 
5,5—6,5 
2 — 2,5 
6,5-7 
2,5—2,75 

2—3 

4,5 
3-3,5 
2,5—3 

5-5,5 
4 — 2 
3—3,5 


Fusibilité. 


I 

I 
3-4 

I 
3-6 

1 

FusC 

5,5 

3,5 
5,5 


3 

1 

FusC 

I 
FusC 
3 
1 
2 

4,5 

FusC 
1 
1 

I 


3 
2,5-3 


Solubilité. 


I 

I 

I 
S  Gél 
Spart 

S 
SNitr 

I 


Forme  cristalline. 


S 

S 
SNitr 
S  Gél 
SNitr 

S     . 

s 

ss 
s 

S  Nitr 
S 

1 
S 


S  en  pailic 

S 


I  a*  etc. 
III  mg* 

IV  h'flrfpm 
VIr 

II  mh<b' 
Y  pmt 

VIr 

III  pma1 
Yluyi 

IV  ph» 
IV  m  hy 


la* 


Ipa* 

I  a1 
IV  pm 
IV  pm 
I  paW 
IV  pm 

VI  pr 
III  g'pm 
IV  b*/> 
III  pm 
III  mg* 

Via» 
VI  pm 


Ib« 
IV  ^mn'p 


176 


AGENDA    DU    CHIMISTE» 


IIaimclon:e 

lhuismannitc  . .  . 

Hauyne 

Haycsinc 

Hédenbergile  .. 
Hématite  rouge. 
Hématilc  brune. 
Heulandite  ...    . 

Humite 

Hyalosiilérile  . . . 

Idocrase  . .   

llménilc 

Iodargyre 

(serine... 

Jade 

Jadéitc* 

Jamesonite 

Kaolin 

Karsténite 

Kermèsite 

Klaprolhinc 

Labrador 

Laumonitc  . .   . . 

Lnzulile 

Lépidolitlic  .  . . . 
Lépidomélanc. . . 

Leucite 

Leucophane . .    . 

Lévyne 

Libéthénite 

Leucopyrilc.  . . . 

Liévrite 

Limonitc 

Linnéite 

Lunnitc 

Magnésite 

IMagnétite .   .   . 
Malachite 


Composition  et  caractères  extérieurs. 


BaO,AI*03,6Si03  +  6H20  —  TI,  I,  gr,  I,  R. 

Mn304  —  N  Brunâtre  semi-métallique. 

Lapis  Lazuli.  Silico-sulfate  d'AI,  Ca,  Na  —  Bl. 

CaO,(B203)*,  4HsO  —  Tp,  Tl,  I. 

(CaFe)0,SiO*  —  Sub-T1,V,N. 

Fe*03  —  NR  métallique  ou  compacte. 

Voyez  Limonite. 

CaO,  Al  *0»,  6SiO*,5H*0  —  Tp,  Tl  ;  I, B. 

Chondrodite.  6M*0,  3SiO*MgFl*.  -Tp;  ItJ.R. 

Péridot  Brun  à  surface  irisée. 

3SiOâ,2(Àl2,Ca5)0->  —  Tp,  V,  Br,  Bl. 

Fe  Titane  (FeTi)O5  — N  semi-métallique. 

Agi  — TI.J,V. 

(FeTi)30*  — N. 

Variétés  compactes  de  Trémolite,  de  Zoïsite, 

de  Labrador  et  de  Jadéite. 

3(Nas,  Ca,  Mg)0,2Al*03,9SiO*  —  Tl  ;  I,V. 

Pb*Sb2S3  —  Gris  de  fer. 

'  Argile  blanc-jaunâtre. 

Syn.  Anhydrile. 

Sb*OS*  —  R. 

Lazulite(Mg,CaFe)0,Al*(RP805H90~-  BL 

Feldspath,  CaOAI^^SiO2  —  Tl,  1,  Bl,  V. 

CaO,AI*O3,4Si()UH*0  —  Tl  ;  I  Rosé. 

Voyez  Klaprothine. 

Fluo-Silicate  de  Al*K,Li  —  Il  rosé. 

2(Fe,Mg,K*AU).SiO*-  Tl  ;  N  Verdâtre. 

Syn.  Amphigèhe. 

5(Ca.GI)0,  5SiO*,2  Na  FI  -  Tl;  Br, J,V,T1. 

CaO^W)3  3SiO*,5H*0.  —  Tp.  I. 

5Ca(),  P*0»,  H*0.  Tl.  V  sombre. 

FeAs*  —  Blanc  d'argent. 

Ilvaïtc.  Silicate  de  Fe  et  Ca  —  N. 

Hématite  Br.  2  Fe203,  3H*0  —  Br,  J. 

Coboldine  (Co.Ni)sS4  —  Gr  métal,  roupeâlre. 

5  CuO,P*0\  2  H*0  —  Sub-TI  ;  V^ 
Écume  de  mer.  2MgO.  3SiO*,  2a  4H*0  — Op-,I. 
Syn.  Aimant. 
2Cu0,C0s,Ha0-Sub-Tl;V. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


177 


Densité. 

Dureté. 

Fusibilité. 

Solubilité. 

Forme  cristalline. 

a 

2,44—2,49 

4,5 

3,5 

S 

III  pm 

II  aWp 

I  àâM 

b 

4,7 

5—5,5 

I 

S 

c 

2,2—2,8 

5,5 — 6 

4,5 

S 

d 

1,65 

1 

1 

S  eè\ 

— 

e 

3,5 

5,5 

2,5 

IV  mh'g1 

f 

5.3 

5,5-6,5 

6  ou  I 

S 

Vira* 

ff 

IV  mg* 

h 

2,2 

3 ,5-4 

2,5  segonf. 

S 

IV  inp  etc. 

i 
j 

k 

3,12—3,24 

6-6,5 

I 

Sgél 

3,35-3,45 

6,5 

3b 

DifS 

II  mgla4 

1 

4,^—5 

5-6 

6  ou  I 

Dif  S 

VI  r 

m 

5,7 

flex. 

FusC 

SNitr 

VIpb«    . 

n 
o 

5,io 

6-6,5 

6  oui 

DifS 

P 

3,32-3,35 

6,5-7 

3 

I 

0 

4 

ô,5— 5,7 

2—3 

Volât 

S 

III  mg1» 

r 

2,21  —  2,26 

Friable 

I 

S  Suf.  cb. 

0 

* 

4,5-4,6 

1—4  ,5 

4—2    • 

-     -  S 

IV  h1» 
IV  a*drm 

1 

3,12 

5-6 

I 

I 

U 

2,67—2,76 

5-6 

3 

dif  S 

Vpmt 

▼  , 

2,25—2,36 

3,5 

3b 

S  Gél 

IV^'mp 

X 

7 

2,84—3 

2,5—4 

2—2,5 

S  Inc.     . 

III  p 

% 

3 

2,5-3 

4 

dif  S 

III  p 

a 

2,97 

3,5—4 

3 

S 

III  » 

VI  ra*eJ 

b 

2,1—2,2 

4 

4 

S  Gél 

c 

3  6— 3,8 

4 

2 

S  Nitr 

III  a«p 

d 

8,6-8,7 

5—5,5 

FusC 

SNitr 

III  m» 
IU  mg$p 

e 

3  9-4,1 
3,6—4 

5,5—6 

2,5 

S  Gél 

f 

5-5,5 

I 

S     ' 

0 

% 

4,8-5 

5,5 

FusC 

SNitr 

I 

h 

4-4,4 

4,5—5 

SNitr 

III  mo1 

i 

» 

2—2,5 

5 

S 

0 

i 

3,9-4 

3,5-4 

FusC 

S 

IVpg'm 

178 


AGENDA    DU   CHIMISTE. 


Manganèse 

Marbre 

Marcassite 

Méionite 

Mellite 

Mendipite 

Mésotype.   .....  . 

Miargyrite. . . . . . 

Micas 

Mimetèse 

Mispickel 

Molybdénite .... 

Muscovite 

Nation 

Néphéline 

Nickéline 

Obsidienne 

Ocre 

Oligiste 

Oligoclase 

Olivénite 

Olivine 

Onyx 

Opale 

Or 

Orpiment 

Orthose 

Outremer 

Ouvarowite 

Ozocérite 

Panabase 

Paranthine  .  ; . . . 
Pechblende 
Pennîne. ...... 

Péridot 

Pérowskite 

Pharmacolithc . . 
Pharmacosidérit. 


Composition  et  caractères  extérieurs. 


Voyez  Pyrolusite. 

Voyez  Calcite. 

Pyrite  blanche  —  FeS8. 

2[Ca,  Mg,  K8,  Alf]0.Si08—  Tp.  Op;  I. 

C6(C08)6A18  +  i8H*0  -  Tp,fl;  J,R. 

Pb308Cl8  —  Tl,I,JRosé. 

3Si08,  Al805,Na80,2H80  Tp,Tl  :  I,  J,R. 

AgSbS8  —  Gris  d'acier  —  Sub-T,  R. 

Voyez  Biotite,  Lépidomélane ,  Muscovite,  Lépi- 

dolithe. 

Pb5As*CI018.  —  Tl ,  J  orangé ,  Br. 

FeAsS  —  Blanc  d'argent. 

MoS*  — Gr  de  plomb  bleuâtre  éclatant 

Mica  vulg.2(K*AU)0,SiO*,4H*0,mFl  —  Tp:  I,Br,V. 

Na80.  CO8  ioH80. 

4Na20,  4Al205,9SiO*  —  Tl  ;  I  grisâtre. 

Kupfernickel.  Ni  As  —  R  de  cuivre. 

Silico-aluminate  de  FetK,Na  —  Tl;  N,  Br,V. 

Ocre  J  =  Limonite.  Ocre  R  =  Hématite* 

Syn.  Hématite  (Rouge). 

Na*0,Al803.  5SiO*  —  Tl  ;  I,  V. 

AsO*Cu(CuOH)  —  SubTI.  V. 

Voyez  Péridot. 

Agate  ou  marbre  ruban  es. 

SiO8  -f  3  à  40  %  H*0.  Tp,Tl ,  I,  J,  etc. 

Au  4-  quant,  variables  Ag,  Cu,  Fe,  Pd  —  J  Met. 

As»S5  —  Tl  :  J  d'or. 

K*0,  AI803,6Si08.  Tl  ;  I  Rosé  etc. 

Lapis-Lazuli.  Voyez  Haiïyne. 

Grenat  chromicô-calcique  —  Tp  ;  V. 

Paraffines  lourdes,  fus.  de  4o  à  900. 

Tétraédrite,  Cuivre  gris.  4Cu8S.Sb8S3  —  Gr  met 

(Ca,Na8,Mg)  0,2Al8/50,2Si08  -  Tl;  Gr.  V. 

Syn.  Uranile. 

A1803,  7Mg0,  4Si09,  5H80  —  Tp,  Tl;  V,  Br,  R. 

2MgO,  SiO*  —  Tp.  Tl.  —  V,  J,  Noirâtre  Bronzé  I 

CaOJiO*—  Tp.Op;Br,J. 

As*08,2CaO.H80  -f  5H80.  —  Tl;  I  Rosé. 

2As805J  3Fc805,  i2H80.  —  Tl  ;  V,  Br. 


AQENDA    DU    CHIMISTE. 


179 


Densité. 


4,6—4,8 
2,74 
4,55—1,65 

2,17—2,25 

5,-5,4 
2  ,78—3 

7,#  8— 7,28 
6—6,4 
4,4—4,8 
2,75—3,1 

4,423 

2,56—2,64 

7,33-7,67 

2,2—2,5 


2,63—2,73 
4,4-4,4 


45  ,6 — lQ,i> 

3,48 
2,44—2,69 

3,4—3,5 

°>9-o>95 
4,5 — 5,4i 
3,7—2,85 

2,66  ^ 
3,4 — 3,5 

4,o4 
2,64—  2, 74 


Dureté. 

Fusibilité. 

6-6,5 
5-6 

2 — 2,5. 

2,5-3 
5-5.5 

2-2.5 

2,5—3 

3  Brûle 
3  b 

1 
Fus  C 

4 
Fus  C 
2—5,5 

3,5—4 
5,5-6 

Fus  C 

Fus  C 

1—1,5 
2,5-3 

4-4,5 

5,5 

5—5.5 
6-7 

I 

5,5—6 

4 

3,5 

Fus  C 

3 

6 
3 

3,5 
2 

3,5-6,5 
2,5-3 

1,5-2 

6-6,5 

I 

Fus 

Fus.  Vol. 

5 

7,^-8 

3—4,5 
5,5 

I 

FF  ;  bru  le 

2-3 

3 

2-3 

6-7 

5 
1 

5,5 

.    2 — 2,5 
2,0 

Fus 
Fus  <; 

Solubilité. 


SNitr  • 
S,SiO*  Floc 

SNitr 

SNitr 

SGél 

SNitr 
peu  S  ou  I 

SNitr 

SNitr 

Dif  SNitr 

I 

SS 
SGél 
SNitr 


presq  I 
SNitr 


1 

I 
1 
I 

I 

I 

SNitr  , 

S 

S  dif 

SGél 

S  Suif 

S 

S 


Forme  cristalline. 


III  me* 

II  mh'b1 
Ha* 

III  mh'g1 

III  mh*b* 

IV  ma*p 
W/?m(mr=i2oenv.) 

Vlpb'm 

111  mei 

Ul.IVouVI?oupa» 

III  p 

IVpmg1 

VI  pm 

VI  prab* 

0 


V  pgm 

III  p%tg4 

0 

Ipa'b1 

IV  m/^g1 
i\pglm 

IbV 

0 

I  a1, a1/»  etc. 

irmhjb1 

Vira1 
lll^'poia1 

IV  pm^1 


180 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Phénacitc 

Phillipsite 

Phillipsite 

Pholérite 

Phosgénite 
Pickéringite. .. 

Pinite. 

Plomb 


Plombagine  ; . . . 

Polybahte  

Prehhite 

Proustite 

Psaturose 

Psilomélanc 

Pyrite 


Py  roi  usité 

Pyromorphilc  .  , 

Pyroxènes 

Pyrrhotine  .... 

Quartz 

Réalgar 

Rhodonite 

Ripidolithe ..... 

Rubis 

Rubis  oriental .. 

Rutile . 

Sanidine 

Saphir [ . 

Sassoline 

Scapolite I 


Composition  et  caractères  extérieurs. 


m    2GIO,  SiO*-Tp.  TI,I,  J}BrR 
Bormte,Cu  panaché  (Cu*Fe)S— R  bronz  El  super f. 
Voyez  Christianite. 
2APO5,  3SiO«,  4H*0.  SubTp  :  I,  J,V. 

C05(PbCl)*-Tp;OJ. 

MgO,  A1*05,  4S05  +  22H*I  -  Tl;  I. 

Silicate  d'Aï,  avec  Fe,  K,  H80  —  Tl:GrBr . 

Plomb  antimonio-sulfuré  ■=  Bournonxle^  Bon- 

langérile,  Jamesonitc. 

—  arseniaté  =  Mimetèse. 

—  carbonate  =  Cérusite. 

—  sulfaté       =  Anglésite. 
.  —      sulfuré      =  Galène. 

—  chromaté  =  Croco'ise. 
Syn.  Graphite. 

(Ca,  Mg,  KNO,  S0">  +  i/2H*0  -  Tl  ;  R,  J. 
3SiO*,  Al*03,2CaO,  H*0  -  Tl  ;  V  pale 
Argent  rouge  arsenical.  Ag5AsS5  —  Tn,TI:.R. 
Ag8SbS*  —  Gris  de  fer. 
BaMnO5  -f  divers  oxydes  de  Mn  -  GrN 
,  FeS*  —  Jaune  d'or. 

f)  rite  magnétique  =  Pyrrhotine. 
i  —    arsenicale    =  Mispickel. 

—  de  cuivre     =  Chalcopyritc. 

MnOa  — Op  ;  N  Submétalliquo. 
PWO«CI  — TI;VBr. 
Voyez  Diopside,  Augite,  Diallage,  Hédenbergile 
Pyrite  magnétique.  Fe7S».  J  laiton. 
SiO*  -Tp;  ï,  J,  Violet,  Fumé. 
AsS  —  Tp,  Tl  ;  R  orangé. 
!      MnO,Si02  —  Tl  ;  Rose  Fleur  de  Pêcher. 
1  s(Mg,  Fe)0,  2AW,  5Si08,  7H*0  -  Tl,  V  Br. 
Voyez  Spinclle. 
Voyez  Corindon 
TiO*  —  SubTl  ;  Br  N  Submétall. 
'  Orthose  vitreux  des  volcans. 
Voyez  Corindon, 
B0H)5,  32HO  —  Tl;  I. 
Voyez  Wcrncrite. 


i 

J 

k 

1 

m 

it 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


181 


Densité. 

Dureté. 

Fusibilité. 

Solubilité. 

Forme  cristalline. 

a 
b 

2,96-3 
4,4-5,5 

7>5-8 
3 

I 
Fus  C 

I 

S  Nitr 

VIrd'e* 
I  pa* 

d 

e 

f 

« 

h 

2,34—2,57 
6— 6,3i 

» 
2,7—2,9 

4 — 2,5 

2,75—3 
I 

2—3 

3 
Fus 

4-5 

1 

S  Nitr 

SS 

Sdif. 

III 
IV? 

1 
J 
k 

1 
m 

B 

2,77 

2,8—2,95 

5,42—5,56 

6,27 

3,7—4,7 
4,83—5,2 

2,5—3 
6-6,5 

2 — 2.5 
2—2,5 

5-6 
6—6,5 

3 

2 
Fus  C 
Fus 

3  Brûle 

SS  part 
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S  Nitr 
S  Nitr 

S 
S  Nitr 

III  ou  IV 
III  pm 

VIr 

III  pmg1 

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4 

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4,82 

6,5—7,1 

2-5,5 
3,5—4 

I 

2  Crist 

S 
S  Nitr 

III  mpo* 
VI  pmb1 

4,4-4,7 
2,64—2,66 

2,4 

3,4    3,68 
2,78—2,96 

3,5-4,5 

7 

1,5-2 

5,5—6,5 
4—2 

Fus  Brûle 

I 
F.  Volât 

2,5 

5 

S 

I 

S  Alcal 

difS 

S 

VIjob'm 

VI  ref/*c* 

IV  pm 

V/j/i'mt 

IV?;> 

I 

I 
a 

4,48-4,25 

6—6,5 

I 

1 

IlmaWh* 

b 

e 
4 

4,48 

4 

2 

SS 

Vpmt 

182 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Schéelite 

Schéelitine 

Scléroclase 

Scolésite 

Scorodite 

Sel  gemme 

Sénarmontite. . . 

Sidérose  

.  Smaltine 

Smithsonite  .... 

Sodalithe 

Soufre 

Spath  d'Islande. 
Spath  Fluor  .... 

Sphène  

Spinelle 

Spodumène ... 
Siannine.  ... 
Staurotide ... 

Stéatite 

Stibine 

Stilbite 

Stromeyérine . . . 

Strontianile 

Strontiane  sulfa- 
tée   

Succin 

Sylvane 

Sylvine 

Tachydritc 

Talc 

Tantalite 

Tellure 

Tennantite 

Tétradymite . . . 
Tétraédrite.  . . . 

Thomsonite 

Tiémannite  . 
Titanite 


Composition  et  caractères  extérieurs. 


CaO,W05-Tp,Tl:  I,J.R,Br. 

PbOjWO5  —  Tl;  J,Br 

PbS,  As2S5  —  Gris  de  plomb  foncé  métallique. 

CaO,  A1205, 3Si02,  3H*0  —  Tp,  Tl  :  1. 

Fe*05,  As*05,  4HsO  —  Tp,  Tl;  V,  Bl.  fit. 

NaCl— Tp;  I,  Gr,R. 

Sb*03  —  Tl;  I. 

FeO,COs  -Tl,  Op;  I,  grisâtre  R. 

CoAs8  —  Blanc  d'Etain. 

Calamine.  ZnO,CO*  —  Tp,  Tl,  Gr,  J,  V,  Br. 

i2SiOs,  3Na*0,  3A1*0S,2  NaCl  —  Tp,Tl;I,\\  Rosé 

S  —  Tp,  Tl;  J. 

Syn.  Calcite 

Syn.  Fiuonte. 

CaO,SiO* JiO*  —  Tp.TI,  I,  J,  Br 

Mg0,Al20s  —  Tp;  R  Rose. 

Voyez  Triphane. 

2(Cu2,Fe,Zn)S,  SnS*  —  Gris  d'acier  jaunâtre 

4(FcMg)0,  8Al2Os.7SiO* 

Voyez  Talc. 

Sb2S3  —  Gris  de  plomb  métallique. 

CaO   Al*03,  6SiO*,  6H*0  —  Tp,  Tl;  I,  J,  R 

Ag*S.CusS  —  Gris  d'acier  foncé. 

SrO,COâ-Tp,  TI;I,J. 

Syn.  Célestine. 
CIOHi60  et  ac  succinique.  —  Tp  ;  J. 
Tcllurure  d'Au  et  Ag  —  Gris  d'acier  J. 

KC1  -  Tp,  I. 
CaCl2,  2MgCI«,  *2Hâ0  -  Tp,  Tl;  I,  J> 
3Mg(),  4SiOa,  11*0  —  Tl  Nacre. 
FeO.TaW  —  N  de  fer  submét. 
Tellure  avec  Au  et  Fe  —  Gris  ùe  fer. 
4Cu*S,As2S5  —  Gris  de  fer. 
BiTe*  —  Gris  d'acier. 
Syn.  Panabase. 
(CaNa*)0T  Al*Os,  2SiO*,  5/2H*0  —  Tp,Tl;I,  Rose. 
HgSe  —  Gris  d'acier. 
Syn.  Sphène. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


183 


Densité. 

Dureté. 

Fusibilité. 

Solubilité. 

Forme  cristalline. 

a 

5,9—6,07 

4,5-5 

5 

S 

II  6<a« 

b 

7,87-8,1 

2,75—3 

2 

8  Nitr 

II  6»a' 

e 

M9 

3 

9 

S  Nitr 

IlIph'/jC1 

d 

2,2—2,3 

5 — 5 , 5 

2—2,5 

S  Gél 

IV  mg'b  Vi 

c 

3,4—3,3 

3,5—4 

2-3 

S 

Illh^bVi 

f 

2,25 

2 

ss 

1  pal 

g  '5,29—5,30 

3 

Fus  Vol 

s 

IV 

h 

3,83-3,88 

3,5-4,5 

4,5 

s 

VI  r 

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5,5 
5 

Fus  C 

SNilr 

I  pa1 

j 

4,4—45 

I 

S 

VI  ra1 

k 

2,27-2,29 

5,5—6 

3,5 

S 

I  paW 
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1 

2,072 

4,5—2,5 

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1 

m 

3,4—3,56 

5—5,5 

3 

S  Suif 

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H 

3,52—3,57 

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I 

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S  Nitr 

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S 

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F 

S  Nitr 

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7,5-8,3 

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Fus  C 

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2 

2 

SS 

I  pa1 

a 

» 

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4 

ss 

0 

b 

2,5—2,8 

1-4,5 

5 

I 

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c 

7-8 

6—6,5 

I 

1 

III  pg*m 

4 

6,4—6,3 

2—2.5 

F  Brûle 

SNilr 

VI  re^a1 

e 

4,3—4.53 

4 

Fus  G.  b 

S  Nitr 

Ib'a1 

f 

74-8 .2 

4,5 — 2 

Fus  C 

S  Nitr 

VI  ra1 

ff 

2,3—2.4 

5-5,5 

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S  Gel 

III  mp*?1 

h 

7,*— 7,37 

2,5 

Vol 

» 

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184 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Noms. 


Topaze 

Torbeniite  .    . 
Tourmaline. 

Trcmolitc 

Triphane...  . 
Triphylinc .  . . 

Triphte 

Tripoli 

Turquoise 

Ulexitc 

Ulmannite  .  . . 

Uranite 

Urao 

Valentinite . . . 
Vauquelmile . 

Vivianite 

Volborlhitc. 

Wad 

Wagnérite. . .  • 
Wavellite 
Websténte    . 
Wernérite.. . 
Willémite.  .. 

Wilhérite 

Wolfram 

Wolfsbergitc. . 
Wollastonite  . 
Wulfénite .... 
Yttrotantalitc. 
Zéolitbes 

Ziguélinc 

Zinc  carbonate 

Zincite 

Zinckénite.. , . 

Zircon . 

Zoïsite ... 

Zorgite 


Composition  et  caractères  extérieurs. 


SiO*(Al*FI*)  —  Tp;  J,  Br,I,R. 

2P0*(U«0*)*Cu  4-  8H»0  —  Tp,  Tl  ;  V. 

Silicoborate  d'Al  avec  Fe,  Mg.Mn  —  NBrR.Tp.TI. 

Syn.  Amphibole  blanche. 

3(Li2.Na*.Ca)0,  ftÀWvôSiO*  —  Tl:  Gr,  V. 

(Mn,  Fe)  LiPO4  —  SubTI ,  Gr,V,Br. 

(Mn?Fe)  (MnFI)  PO4  —  SubTI;  Gr;  V,  Br 

Silice  hydratée  (terre  d'infusoires). 

2A1»05,PS0*  +  5H*0.—  Op;BI,  BIV. 

Voyez  Hayèsine. 

NiSSb  —  Gris  d'acier. 

Us04  —  N,  Gris  métallique. 

Trôna  (Na*0)*(COa)33  ou  4H*0  —  Tl;  I. 

Exitèle.  Sb*05—  Tp,  I,J. 

3(Pb.Cu)0,Cr205  —  SubTI;  V,  Br. 

2P*05,3FeO,  8H*0  -Tl:  indigo. 

Vanadate  de  Cu,  Ca,  H*0.  —V. 

Oxydes  de  Mn  avec  Co  et  Cu. —  N,  Br. 

PO*  Mg(MgFl)  — Tl .  J. 

Hydrofluopliosphate  d'Al  —  Tl ,  I,  V,  J. 

A  W\SO»,  9H*0  -  Op  ,  I. 

V.  Méionile.  Paranlhme,  Dipyre,Couzëranile. 

2ZnO,SiO*  -  Tp,  Op;  J,  V,  I,  Gr. 

BaO.CO*.Tp.TI;  I,J. 

(Fe.Mn)O, WO5  —  Gris  de  Fer  N. 

CuSb*S4  —  Gris  de  Plomb  N 

CaO,SiO*  -  Tl;  I,Gr,J. 

PbO,MoOJ—  Tp,  Tl;  J  Orangé. 

Tantalatc  d'Y,  Ca,  Fc,  UO  —  N. 

Voyez  Mésotype,  Scolé&ite,  Analcime,  Chaàane} 

Phillipsite,  Harmotome,  Stilbite,  Heulandite. 

Syn.  Cupnle. 

Syn.  Smithsonitc. 

Zinc  silicate  =  Calamine. 

ZnO—  SubTl;R. 

PbS,Sb*S5  —  Gris  d'acier. 

ZrO'.SiO*.  Tp,  Tl,  Op;  R,  Br,  J,  I. 

Composition  de  l'épidote  —  Tl;  I,  V,  Gr,  J. 

(Pb}  Cu,  Cu*)  Se  —  Gris  de  plomb  rongeàtre. 


r 

K 
h 

i 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


185 


Densité. 

Dureté. 

Fusibilité. 

Solubilité. 

Forme  cristalline. 

a 

3,4—3,65 

8 

I 

I 

III  mg*bs» 
II  wtW 

b 

3,4—3,6 

2—2,5 

2,5 

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3—6 

I 

VI  r£»d!e* 

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I 

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S  Nitr 

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S  Nitr 

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III  mpg1 

e 

5,43-5,53 
5,3 — 5,35 

4-4,5 

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I 

III  mh«hV 

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S  Nitr 

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186 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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AGENDA    DU     CHIMISTE. 


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AGENDA     DU    CHIMISTE. 


217 


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13 


218 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(f  60)  Sucres. 


Sucres. 


Eau   de 
crist. 


Perte  d'eau 
àto. 


Solubilité  dans  100  p. 
Eau^ 


Sucres  alcools  C6H!406. 


Mannite 
Dulcite. , 
Sorbite  . 


Glucose... 
Lévulose . . 
Sorbine. . 


îaq. 


\b;  bts. 
4;  bts. 

s.    . 


0,06;  bs. 
s. 


Inosite. . . . 
Dambose. . 


Saccharose. 
Lactose. . . . 
Maltose 


Quercilc. 
Pinite. . . , 


Sucres  de  la  formule  CeH1206. 

(Sucres  réduisant  la  liqueur  de  Fehling.) 

4  aq.     aq.ào^o  8i;b.ext.s.    2;b20 
ts.  ps. 

200  bps. 

(Ne  réduisant  pas  cette  liqueur.) 

aaq.  laaq.àiool    i5;bts   I       i. 
I  I      ts-       |       i. 

Sucres  de  la  formule  GlsHia0". 
i;  b.  2  I 
1 

8.  I 

Sucres  de  la  formule  C«H120*. 

10;  bts.  I     bps.     I 
ts.       I    i;bps.    I 

Glucosides. 


3oo;  bts. 

îaq. 

aq.  à  440 

20;  b  4o 

4  aq. 

aq.à4OO0 

l      ts. 

Amygdaline 
C^H^AzO" 

S  a  l  i  c  i  n  c 
C^O7... 

C  0  n  i  f  é  r  i  n  c 
C16H**0* . . 
Populine 


Dcxtrines 

Gomme   ara- 

I  bique 
Amidon 


Matières  amylacées  C6H10O5. 


?aq. 


jaq.ài20 


i.  se  gonfle 


P.  de 

fusion 


3aq. 

3aq.ài20 

8  ;  bts. 
7;  bts. 

o;i;b9 
pp. 

2aq. 

2  aq.  100 

o,5;  bs. 

i. 

2aq. 

2aq.àioo 

o,o5:bi,3 

4;  bs. 

ps. 

i65 
182 
410 


+aq.82 


220 
242 

460 


223 

i5o 


200 

120 

4  85 
480 


AGENDA     DU     CHIMISTE.  219 

(161)  Chimie  biologique. 

Çholestérine Alcool  CS7H4*0,  fus.  i!\b°,  i. eau;  s.  4p. alcool  froid; 

ts.  alcool  bouillant,  éther.  benzine,  CHCI5. 

Bilirubine C^H^AzW,  ps.  eau,  alcool,  éther  ;  ts.  chloro- 
forme, benzine,  CS*  bouillant,  alcalis. 

Biliverdine C,6Ha0Az*05.  i.  eau,  éther,  CHCI3;  s.  alcalis  et  car- 
bonates aie,  acide  acétique  glacial. 

Acide glycocholique  C^H^AzO5,  ps.  eau  froide  et  éther;  ts.  eau  bouil- 
lante et  alcool;  déc.  en  glycocolle  et  acide  cho- 
lalique;  pr.  par  acétate  de  plomb. 

Ac.  taurocholique .  C26H45AzSOT,  s.  eau  et  alcool;  i.  éther;  déc.  en 
taurine  et  acide  cholalique  ;  pr.  par  sous-acé- 
tate de  plomb. 

Acide  ckolalique .  C^H^O* 4- aq.  crist.  dans  l'éther  ou  2  */*  aq . crist. 
dans  l'alcool  ;  ps.  eau. 

Chondrine S.  eau  bouillante,  coagulée  à  froid;  pr.  par  alcool 

et  ensuite  sol.  eau;  pr.  acides  et  sels,  sol.  dans 
excès. 

Gélatine Comme  chondrine;  pr.  par  tannin. 

Albumine Sol.  eau,  coagulée  à  72°  et  ensuite  insol.;  pr.  par 

alcool  et  acides  minéraux  sauf  P0*H5,  puis  in- 
sol. dans  eau;  rien  avec  ac.  acétique;  solut.  pr. 
par  éther. 

Serine Comme  albumine;  la  solut.  ne  pr.  pas  par  éther. 

Paraglobuline  ....  Solut.  pr.  par  CO*,  aeides  et  métaglobuline;  sol. 
alcalis  étendus  et  NaCl. 

Métaglobuline Solut.  pr.  par  CO8,  acides,  alcool  éthéré,  sels,  et 

paraglobuline. 

Fibrine I.  eau.  sol.  KAzO5; décompose  eau  oxygénée. 

Myosine Coagulée  par  eau  froide,  alcool,  sels  concentrés; 

HC1  la  transforme  en  syntonine. 

Syntonine I.  eau,    sol.  acides  organiques,  I1C1   et  alcalis 

étendus. 

Caséine Non  coagulée  par  chai.;  pr.  par  alcool,  acides, 

sels  et  pepsine:  sol.  excès  acides  organiques. 

Hémoglobine o.43%Fe;  cristallisé  ;  spectre  d'absorption  ;  solut. 

décomp.  par  chai,  et  acides,  pr.  par  alcool. 

UèmaUne C^H^Fe'Az^O18  i.eau,  alcool,  éther,  CHCI3,  ac. 

étendus;  sol.  acide  acétique  glacial,  alcool  aci- 
dulé et  alcalis. 

Pepsine Sol.  eau  et  glycérine  ;  i.  alcool.  Digère  fibrine* 

Mat.  albuminoïdes.  C72Hll2Az18S022;  solut.  pr.  par  tannin,  ferrocya- 
nure,  chlorure  mercurique,  acétate  el  sous-acé- 
tate de  plomb;  col.  rouge  avec  réactif  de  Mi  lion. 

(Voy.  aussi  table  157,  et  tyro8tnet  table  155.) 


220  AGENDA     DU    CHIMISTE. 

(162)  Note  pour  V usage  des  tables  151  d  160. 

Ces  tables  comprennent  presque  tous  les  sels,  alcools,  éthers, 
acides,  etc.,  employés  dans  1  industrie  ou  la  pratique  courante  du  la- 
boratoire. Les  documents  qu'elles  renferment  se  rapportent  aux  corps 
tels  qu'on  les  trouve  habituellement  dans  le  commerce  ;  les  sels  de  la 
chimie  minérale  sont  indiqués  avec  leur  eau  de  cristallisation.  Dans 
la  partie  qui  a  trait  à  la  chimie  organique,  nous  avons  eu  soin  de 
spécifier  les  isoméries,  telles  qu'on  les  admet  dans  l'état  actuel  de  la 
science  et,  spécialement  pour  la  série  aromatique,  nous  avons  adoplé 
la  classification  en  trois  séries,  orllw,  meta  et  para.  Les  abréviations 
employées  se  comprennent  facilement.  Dans  la  table  156,1a  colonne 
indiquant  la  perte  d'eau  des  sels  par  la  chaleur  est  disposée  ainsi  : 
soit  le  tartrate  de  potassium  et  sodium,  C*H406KNa -f  4aq  ;  en  regard 
on  trouve  3aq.iooaq.i35;  cela  veut  dire  que  sur  4aq,  il  en  perd  3  à 
ioo°  et  le  reste  à  i35°.  Pour  ce  qui  regarde  la  solubilité,  le  signe  b 
placé  devant  un  chiffre  ou  un  signe  tel  que  s.  ou  ts.  indique  la  solubi- 
lité dans  le  dissolvant  bouillant;  ainsi  :  urate  de  potassium  2,5; b 3, 
signifie  que  vers  i50,  ioo  parties  d'eau  dissolvent  2,5p.  d'urate  dé  po- 
tassium ;  et  à  l'ébullition  3  p.  Les  signesp,  m,  o  placés  dans  la  table  155 
devant  les  formules  ou  les  noms  des  corps,  indiquent  l'isomérie  dans 
la  série  para,  meta  ou  ortho,  d'après  la  théorie  de  M.  Kekulé.  Les 
densités  se  rapportant  ào#,  à  moins  d'indication  spéciale. 

Section  VIII.  —  Solubilités. 

(163)    Solubilité  de  Vair  dans  Veau, 


1  volume  d'eau 

1  volume  d'eau 

sous  une  pression  de  om,76  de  mercure 

sous  une  pression  de  om,76  de  mercure 

à  l°.C.  dissout 

à  t».C.  dissout 

Température. 

Volume. 

Température. 

Volume. 

0 

0,02474 

44 

0,04Ql6 

4 

0. 02406 

42 

0,01882 

2 

0.02345 

43 

0,04854 

3 

0.02287 

44 

0.04822 

4 

0,02237 

10 

0.01795 

o 

0.02179 
0.02128 

46 

0,04774 

6 

47 

0,04700 

7 

0.02080 

48 

0.01732 

8 

0.02034 

«9 

0,04747 

9 

0,01992 

20 

0,04704 

1          '° 

0.04953 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(104)  Brome. 


221 


100  parties  d'eau  dissolvent 

Tempérât. 

Brome. 

Tempérât. 

Brome. 

Tempérât. 

Brome. 

u 
5 

40 

3,6oo 
3,327 

u 

10 
90 

3,226 

3,208 

u 

25 

30 

3,l67 
3,126 

(tes)  Solubilité  du 

soufre  dans  les  huiles  de  houille. 

S 

Benzine 

Benzine 

Benzine 

Benzine 

Huile 

Huile 

3 

bouillant 

bouillant 

bouillant 

bouillant 

lourde 

lourde 

S 

de 

de 

de 

de 

bouillant  de 

bouillant  de 

0. 
£ 

V 

Ç-4 

80  à  100° 

85  à  lio0 

120  5  200° 

150  à  200° 

210  à  300° 

220  à   300° 

D     =  0,87 

D.  =  0,88 

D.  =  0,882 

D.  =  0,885 

D.  =  1,01 

D=l,02 

0 

i5 

2,i 

2.5 

2,5 

2,6 

G 

7 

3o 

3.0 

ft>° 

5,3 

5,8 

8,5 

8,5 

5o 

5,2 

6.4 

8,3 

8,7 

40,0 

42,0 

80 

44,8 

43;7 

45,2 

24.0 

37,0 

4i,o 

4  00 

15,5 

48.3 

23.0 

26,4 

52,5 

54,o 

440 

23,0 

26,2 

34.0 

405,0 

445,0 

120 

27,0 

32,0 

38,0 

i3o 

38,7 

43.8 

Temp. 

100  parties 

de  sulfure 

Tempé- 

0 

de  carbone 

rature. 

100  ] 

).  de  benzine  en  dissolvent  j  ?'^   T  z* 

toluène           —              1Â79    +  23 
-      èther               —             0,972    -f-   23.5 

dissolvent 

4  6,54 
48,75 
23,Q9 

44,65 
46,o5 

0 

—  44 

—  6 

chloroforme    —             4,2o5   -f-  22 

phénol            —            46,35     -f-47/1 

zéro 
+  45 
4-  22 

aniline            —            85;g6     -j-43o 

94,57 

+  38 

446,21 

4-  48,5 

j  484.34 

+  55 

(166)  Acide  bromhydrique. 
4  vol.  d'eau  dissout  à  io°,  600  vol.  environ,  sous  la  pression  0,76. 

(169)  Acide  iodhydrique. 
4  vol.  d'eau  dissout  à  40°,  425  vol.  environ,  sous  la  pression  0,76. 


222 


AGENDA    DU    CHIMISTE, 
(168)  Chlore. 


1  litre  d 

'eau  absorbe 

Litres 

Litres 

Litres 

Tempérât. 

réduits  à  zèr< 

Tempérât. 

réduits  à  zéro 

Tempérât. 

réduits  à  zéro 

et  0,76. 

et  0,76. 

et  0,76. 

0 

0 

u 

0 

1,43 

8 

3,04 

5o 

M9 

3 

%  4  .52 

10 

3,oo 

10 

0,71 

6,5 

2.08 

17 

2,37 

lOO 

o,ia 

7 

2,17 

35 

i  ,6i 

(169)  Acide 

chlorhydriq 

ue. 

1  gramme  d'eau  absorbe 

Tempérât. 

La  pression 
étant  0,76. 

Tempérât. 

La  pression 
étant  0,76. 

Tempérât. 

La  pression 
étant  0,76. 

i 

S" 

0,825 
0,772 
0,747 

0 
20 

3o 
4o 

0,721 
o,673 
0,633 

0 

5o 
6o 

o,5q6 
o,56i 

(f  HO)  Tables  des  solubilités  dans  Veau. 
Les  tables  donnent  le  nombre  de  parties  de  différents  composés  qui  se 
dissolvent  dans  ioo  p.  d'eau  (voir  §151  et  suiv.  pour  leurs  formules). 


Acide  ] 

aonque 

Acide 

Alun 

t. 

0 

Aci<te 
benzoïq. 

chst. 

anhyd. 
1,1 

Acide 
oxaliq. 

5,2 

Acide 
succin. 

racémiq. 
crist. 

Acide 
Urtrique 

ammon 
crist. 

*,9 

3 

9,2 

n5 

5,2 

10 

0.21 

2,9 

i,6 

S,0 

o 

14,0 

126 

9,2 

20 

4,0 

2,3 

*3,9 

21,6 

l3q 
4  56 

*3,7 

3o 

o,42 

23,0 

29,* 

19,3 

4o 
5o 

o,55 

7,0 

3,9 

35,0 

5l  ,2 

i5 

22 

43,3 

8:1 

476 
495 

27,3 
36,5 

6o 

1,2 

n  ,o 

6,i 

75,o 

217 

54,3 

70 

1,8 

uS 

99,9 

125 

244 

72,0 

8o 

i6,8 

9i&* 

200 

63 

273 

io3 

90 

345 

1 53 

307 

488 

100 

5,9 

•     29 

46 

fond 

121 

18a 

343 

422 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


223 


0 
40 

20 

3o 
ko 
5o 
6o 
70 
8o 
90 

4  00. 


Alun 
ammon. 
annydre. 


2.6 
4,5 
6,6 
9.0 

42.3 

45,9 

24,4 
26,Q 
35,2 

5o,3 

70,8 


Alun 

dft  potasse 

Baryte 

Borax 

«-■ -^.       «■     m^ 

crist. 

crist. 

crist. 
3-9 

anhydre 

2,4 

2,8 

9>° 

0,0 

4,7 

4,6 

40,4 

7,7 

7-4 

7.9 

22,0 

*o,9 

44,9 

3o,9 

i4,9 

46,5 

*7,9 

44,4 

20,4 

27,4 

66,6 

26,7 

48 

4o,4 

90,7 

35,4 

57,8 

4  34 

45,7 

76,2 

209 

58,7 

446,7 

357 

74,5 

204  .4 

Bromate 

de 
potass. 


3,4 

7,0 
24 
5o 


Bromate 

de 
sodium. 


28 
38 
5o 
63 
76 
9* 


Bromure 

de 
calcium. 


4  20 

443 
24  3 

278 

34  0 


Bromure 
de  po- 
tassium. 

53,5 

Bromu- 

Carbo- 

Carbo- 

Carbonate de 

Carbo- 

t. 

re  de 

nate  de 

nate  (bi-) 

sodium 

nate  (bi-) 

sodium 
anhydr. 

77,o 

potass. 
anhydre 

de 
potass. 

crist. 

anhydr. 

de 
sodium. 

0 

83 

24 

7 

9 

40 

89 

23 

44 

47 

40 

20 

64,6 

88,5 

94 

27 

93 

26 

44 

3o 

400 

274 

36 

42 

40 

74,6 

4  04 

4  06 

43 

OO 

443 

44,5 

60 

84,7 

444 

"9 

42 

45,6 

70 

427 

46,7 

80 

93.5 

443 

434 

dé,-. 

90 

443 

OO 

4  02 

445 

i54 

Chlorate 

de 
baryum 

crist. 


24,5 
4o 


86 


4  45 


o 
40 
20 
3o 
4o 
5o 
60 
70 
80 
90 

400 


Chlorate 

Chlo- 
rate dn 
sodium. 

Chlo- 

Chlo- 

Chlor. 

Chlorure 

Chlorure 

de 

rure 

rure  de 

de 

de 

de 

po- 

d'am- 

baryum 

cadm. 

calcium 

po- 

tassium. 

monium 

anhyd. 

anhydr. 

anhydre. 

tassium. 

3,3 

82 

28 

34 

5o 

28,5 

33 

33 

60 

32 

7,2 

99 

37 
42 

36 
38 

93 

74 

35 
37 

44.4 

422 

46 

44 

400 

440 

4o 

49,5 

04 

44 

43 

i47 

55 

46 

4  08 

4  29 

45 

32 

59 

49 

48 

39 

176 

64 
68 

02 
56 

446 

442 

54 

54 

56 

204 

73 

59 

4  34 

456    1 

57 

Chlorure 
(bi-)  de 
mercure. 


kl 

» 

9.6 

44,3 

43,7 
47,3 

24 
37 
54 


224 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


o 

4  0 
20 
30 

4o 
5o 
6o 
70 
8o 
90 

100 


Chlorure 
de 

Chlorure 
de 

Chromate 
de  potassium 

Émé- 

Hypo- 

sullite 

de 

loi  a  te 
d<- 

sodiuîti. 

stront. 

- — ^ . 

tique. 

sodium 

potas- 

anhydre. 
44 

jaune. 
59 

roupe. 

anhydr. 

sium. 

35,5 

4,6 

49 

47 

35,7 

48 

6i 

7.4 

5 

36,o 

54 

63 

12,4. 

8 

69 

8i 

,  36  3 

60 

65 

18.4 

42 

36,6 

67 

67 

26' 

1  04 

37,0 

74 

*9 

35 

18 

37,2 

83 

7* 

45 

492 

4  85 

37-9 

90 

73 

ï>7 

28 

38.2 

92 

7* 

69 

38,q 

96 

77 

81 

35 

39.« 

4  02 

79 

94 

?20 

/ 

Iodure 
de 

Iodure 
de 

Iodure 
de 

Iodure 
de 

Nitrate 

Nitrate 
de 

Nitrate 
de 

cadmium 

calcium 

potas- 
sium. 

sodium 
anhydr. 

459 

d'arg. 

baryum. 

plomb. 

0 

494 

428 

4*4 

5  2 

22 

40 

.    436 

7,0 

20 

l4i 

204 

4  44 

478 

230 

9,2 

56 

3o 

102 

41,6 

65 

4o 

i39 

230 

4  60 

208 

39o 

«4,2 

75 

bo 

468 

«7 

85 

60 

4  3g 

476 

256 

54o 

20 

70 

484 

24 

io5 

80 

4  43 

492 

3oo 

680 

27 

90 

201 

3o 

100 

149 

&?o 

209 

3i4 

94o 

32 

i39 

Nitrate 

t. 

de 

sodium. 

0 

7* 

10 

78 

20 

88 

3o 

98 

4o 

109 

bo 

120 

60 

434 

70 

142 

80 

4  54 

90 

4  65 

100 

178 

Nitrate 

de 
stron- 
tium. 


Oxalate 
(bi-)  de 
potass. 

anhydre. 


3o 
55 

71 
87 

m 
93 
9* 
9;> 
97 
99 

401 


2,2 
3,1 
5,2 

7.5 

io,5 

45 

20 

U 

43 
5i 


Phosphate  de  sodium. 
Pyro. 


bibasiq. 

tribas. 

anhydr. 

anhydr. 
1,5 

4 

4.i 

9 

11 

20 

3i 

92 

43 
55 

Si 

99 

9iî 
108 

6,8 

11 


44 


93 


Stron- 

tiane 

hydratée. 


0,9 

1,8 

5,8 
12 

100 


AGEXDA    DU    CHIMISTE. 


225 


Sulfate 

Sulfate 

Sulfate  de  cuivre 

t 

d'ammo- 

de 

Sulfate 

Sulfate 

nium. 

calcium, 
crist. 

de  cobalt, 
anhydre. 

anhydre. 
48 

crist  ail. 

ferr.eux. 
crisi- 

0 

7* 

0,490 

24,2 

40 

73,6 

3o,5 

24 

36,9 

64 

20 

76 

0,206 

36,4 

23 

42.3 

85 

3o 

79 

4a 

27 

4o 

8a 

0,244 

ït 

3o 

56,9 

D0 

84 

34 

6o 

87 

0,208 

60 

8- 

264 

70 

89 

66 

8o 

92 

0,495 

53 

4<8 

90 

95 

64 

3?0 

4  00 

98 

0.174 

75 

20.3 

33o 

Sulfate 

de 
magnés. 
anhydre. 


Sulfate 

Sulfate 

Sulfate  de  zinc 

Ta  rt  rate 

/. 

de 

nickel. 

anhydre. 

» 

3o 

de  po- 
tassium. 

crist. 

anhydre. 

Sulfite 
de  sodium, 
achydre. 

44 

(bi-) 
de  potass. 

o,3a 

0 

8,5 

440 

43 

40 

9,7 

4  38 

48 

o.4o 

20 

4o 

*o,9 

«6t 

53 

28 

0,57 

3o 

45 

42,3 

494 

58 

0,90 

4o 

49 

44.0 

224 

63 

49 

',3 

5o 

5a 

45,8 

264 

69 

4,8 

60 

57 

47,8 

343 

74 

2,4 

70 

62 

'9,8 

369 

79 
85 

3.2 

80 

21,8 

443 

4.5 

90 

23,9 

533 

90 

?'7 

400 

26.2 

654 

95 

69 

(fit)  Solubilité  de  quelques  sulfates  dans  \oo  parties 
d'acide  sulfurique. 

(a  ordinaire,  p  fumant.) 


Sulfate  de  calcium 
—     de  baryum 

a 

? 

Suif,  de  strontium 
—    de  plomb. . . 

a 

p 

2.03 

5,69 

40.47 
45,89 

5,68 

0,43 

9,77 
4,49 

226 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(19£)  Solubilité  des  trois  modifications  de  eulfmte  de  sodium. 

(liŒWEL.) 


Sel  anhydre 

Cristaux  à  10H«0 

Sel  cristallisé  à  7H*0. 

cristallisé. 

100  p.  d'eau 

100  p 

d'eau 

s 

100  p.  d'eau 
tiennent  en 

tiennent  en  dissolution 

tiennent  en 

dissolution 

ce 

dissolution 

à  l'état  de  saturation 

à  l'état  de  saturation 

CU 

à  l'état  de 



S 

saturation  : 

E-1 

Sel 

Sel 

Se! 

Sel 

Sel   anhydre 
S0ANa». 

anhydre. 

à  loH*0. 

anhydre. 

à  7H*0. 

0 

0 

» 

5,02 

42,l6 

19,62 

44,84 

40 

» 

9,oo 

23,  o4 

3o,49 

78,90 

10 

» 

43,20 

35,96 

37,43 

405,79 

20 

52,76 

«3,40 
28,00 

58,35 

44,73 

140,04 

25 

oi,53 

98,48 

52,94 

188,46 

26 

5i,3i 

3o,oo 

409,81 

54.97 

202,61 

3o 

5o,37 

4o,oo 

184,09 

34 

4Q,53 
48.78 

55,oo 

412,22 

4o,i5 

5o,4o 

44,82 

09»  79 

45,4* 

70, 6i 

44,35 

84,42 

42,96 
42,65 

403,47 

(f  98)  Solubilité  de  quelques  chlorures  dans  Valcool. 


Chlorure 

•     Chlorure 

Bichlorure 

Chlorure 

de 

potassium. 

de  magnésium. 

de  mercure. 

de  strontium. 

■     ^     ■ 

— —     ,.  -^     ■ 

«^.  _^.  ^_^_ _^ 

<u 

■c  _; 

•0^1 

MgCl» 

■o_* 

HgCl8  sol. 

-o_' 

SrCl*,  6  aq. 

£  0 

KC1  °/0  sol. 

t  s 

dans  100  p. 

£  | 

dans  100  p. 

sol.  dans 

0 

2™ 
66 

alcool  à  15°. 

3  " 
90 

alcool  à  10°. 

Et 

1 

100  p.  alcool. 

24,6 

24,25 

39 

49,8 

40 

49.8 

86 

23,7l 

9* 

34 

44 

47,o 

20 

«4,7 

90 

36,25 

88 

28 

43 

39.6 

3o 

40,7 

95 

5o,o 

80 

24 

29 

35,9 

40 

7,7 

60 

44 

4«' 

3o.4 

5o 

6,0 

33 

7 

48 

26.8 

60 

2,8 

63 

19,2 

80 

0,45 

1 

86 

4,9 

9* 

3,2 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(194)  Nitrates  dans  V acide  nitrique. 


227 


100  p.  d'acide  nitrique  à  42°  Baume  dissolvent 


à    20°        26,3  p.        AzO'K      ou      35,  i        Az03Na 
à  123°      ioo      p.  »  25  » 


(195)  Solubilité  du  sulfate  de  strontium  dans  quelques 
solutions  salines. 


S04Sr  dissous.. , 


Solution  de  NaCl  à  °f0. 

22,17       i5,54      8,44 
0,1811     0,2186    o,i658 


Solution  de  KC1  à  °/0. 

Î8,o8     "12*54       8,22 
o,25i3      0,1933    0,1925 


S0*Sr  dissous.. 


Solution  de  MgCl*  à  %. 


i3,63       4,o3        1,59 
0,2419    0,2057    0,1986 


Solution  de  CaCl*  à  °/0. 

33,70^^Î6^5i    '   8,67" 
0,1706    o,i 853    0,1756 


(1 96)  Solubilité  du  sucre 

dans  Veau 

pure,  de  < 

3  à  5o°. 

Tempérât. 

Sucre  dissous 

Tempérât. 

Sucre  dissous 

7o- 

Tempérât. 

Sucre  dissous 

0 

0 

5 

10 

15 

65,0 
65,2 
65,6 
66.1 

0 
20 

25 

3o 
35 

67,0 
68,2 
69,8 
72,4 

0 

4o 
45 
5o 

75,8 

79,2 
82,7 

(199)  Solubilité  du  sucre  dans  des  mélanges  d'eau  et  iï  alcool. 


Kichesse 

ào° 

à  14° 

à  40° 

du 

dissolvant 

Densités 

Sucre 

Densités 

Sucre 

Sucre 

en  alcool 

à  17°,5. 

dans  100  ". 

à  17°. 

dans  100  ". 

dans  100  «\ 

0 

1.324S 

85,8 

1,3258 

87,5 

105,2 

10 

*,2qqi 

80,7 

1 , 3ooo 

8l,5 

95,4 

20 

l , 23bo 

74.2 

1,2662 

74,5 
67,9 

90,0 

3o 

1,2293 

65,5 

1,2327 

82,2 

40 

l,l823 

56,7 

1,1848 

58,o 

74,9 

no 

1  ,1294 

45,9 

i,i3o5 

47,* 

63,4 

60 

i ,o5oo 

32,9 

i,o582 

33,  Q 

49  >9' 

70 

0,9721 

18,2 

0,9746 

i8.8 

3i,4 

80 

0,8931 

6,4 

0,8953 

6,6 

i3,3 

9° 

0,8369 

o,7 

0,8376 

0^6 

2,3 

97,4 

0,8062 

0,08 

0,8082 

o,5 

CHAPITRE  III. 


Renseignements  relatifs  à  la  chimie  appliquée 
et  à  Vindustrie. 


Section  I.  —  Eaux. 

(198).  Essai  hydrotimétrique. 

Les  solutions  nécessaires  sont  : 

a.  Solution  de  o«r.25  chlorure  de  calcium  fondu  pur  dans  i  litre 
d'eau  distillée,  ou  de  0^,55  chlorure  de  baryum  cristallisé,  BaCl*  -f-  *aq. 

6.  Solution  de  ôo  grammes  savon  blanc  de  Marseille  dans  8oo  gram- 
mes d'alcool  à  900.  On  filtre  et  on  ajoute  ôoo  grammes  eau  distillée. 

c.  Solution  d'oxalate  d'ammonium  à  Veo- 

La  burette  est  graduée  de  telle  façon  que  2*4=23  divisions.  Le 
degré  o  de  la  graduation  est  placé  à  la  seconde  division,  le  volume 
ainsi  réservé  contenant  la  quantité  de  liqueur  nécessaire  pour  faire 
mousser  4o  ce.  d'eau  distillée;    les  22    divisions  suivantes  corres- 

f tondent  par  conséquente  0,01  de  chlorure  de  calcium  dissous  dans 
'eau  distillée.  Ce  qui  fait  que  1  degré  de  savon  =  o,ooo45  de  chlorure 
par  40  ce.  d'eau  ou  o«r,o*i4  par  litre. 

Le  flacon  spécial  pour  cet  essai  présente  des  divisions  correspon- 
dant à  40,  20,  3o  et  40  ce. 

Mode  opératoire.  —  On  ajoute  peu  à  peu  la  solution  6,  au  moyen 
de   la  burette  hydrotimétrique,  à  40  ce.  de  la  solution  a,  jusqu'à  ce 

au'il  se  forme  par  l'agitation  une  mousse  de  1/2  centimètre  de  haut 
urant  au  moins  5  minutes.  On  doit  avoir  employé  23  divisions  de  la 
burette,  c'est-à-dire  que  la  solution  calcique  doit  marquer  22  degrés 
hydrotimétriques.'S'il  n'en  est  pas  ainsi,  on  modifie  la  composition  de 
la  liqueur  de  savon.  On  détermine  de  la  môme  façon  : 
I.  Le  degré  de  l'eau  à  analyser  ; 

IL  Le  degré  de  l'eau  additionnée,  pour  5o  ce,  de  s  ce.  de  la  solu- 
tion d'oxalate  d'ammonium  et  ûltrée  (on  opère  toujours  sur  40  ce). 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  229 

III.  Le  degré  de  l'eau  maintenue  à  l'ébullition  pendant  */,  heure  ; 
on  complète  le  volume  primitif  avec  de  l'eau  distillée,  on  agite,  on 
filtre  et  on  opère  sur  &o  ce. 

IV.  ôo  centimètres  cubes  de  l'eau  de  l'opération  III  sont  additionnés 
de  2  centimètres  cubes  d'oxalate  d'ammonium  ;  on  agite,  on  laisse 
reposer  V*  d'heure,  on  filtre  et  Ton  opère  sur  4o  ce. 


tillée. 

On  étend  d'eau  distillée  a  ce.  de  ces  liqueurs,  de  manière  à  avoir 
4o  ce.  et  on  prend  le  degré  hydrotimétrique  dans  le  flacon  :  on  doit 
trouver  ao  degrés;  sinon,  il  faudrait  les  ramener  à  ce  titre. 

Pour  l'essai,  on  prend  de  Tune  ou  l'autre  de  ces  liqueurs  autant  de 
Vjo  de  centimètre  cube  que  l'on  a  trouvé  de  degrés  dans  l'opéra- 
tion 111,  on  les  ajoute  à  ko  ce.  d'eau  bouillante  de  l'opération  III,  dans 
le  flacon,  ce  qui  devrait  donner  un  nombre  double  de  celui  trouvé 
dans  l'opération  111,  mais  le  titre  obtenu  est  moindre  et  la  différence 
correspond  à  la  baryte  ou  à  l'argent  précipité  par  les  sulfates  ou  les 
chlorures.  Celte  différence  est  convertie  en  grammes  à  l'aide  de  la 
table  179. 

Calcul.  —  Le  premier  chiffre  correspond  à  l'action  totale  de 
l'acide  carbonique,  des  sels  de  chaux  et  de  magnésie.  Le  second 
représente  celle  des  sels  de  magnésie  et  de  l'acide  carbonique.  Du 
troisième  on  retranche  3  degrés  pour  le  carbonate  de  chaux  resté 
dissous;  le  reste  représente  les  sels  de  magnésie  et  de  chaux 
autres  que  le  carbonate.  Le  quatrième  représente  les  sels  de  ma- 
gnésie. 

Par  suite,  le  carbonate  de  chaux  est  égal  àl-j-IV— III —  II:  les 
sels  de  chaux  solubles  représentent  III — IV— 3°;  l'acide  carbonique 
II — IV  ;  enfin  les  sels  de  magnésie  IV. 

Il  est  facile,  d'après  cela,  et  d'après  la  table  suivante,  qui  donne  les 
quantités  de  différents  corps  qui  amènent  un  accroissement  de  1  de- 
gré dans  le  titre  hydrotimétrique,  de  calculer  à  peu  près,  en  carbo- 
nates par  exemple  et  en  sulfates,  la  composition  d'une  eau.  En  géné- 
ral, 4  degré  hydrotimétrique  exprime  à  peu  près  en  centigrammes  le 
poids  de  sels  terreux  qu'elle  contient. 

Le  degré  hydrotimétrique  indique,  en  môme  temps  que  le  quan- 
tité de  sels  calcaires  d'une  eau,  la  quantité  de  savon,  soit  o«,i  par  de- 
gré et  par  litre,  qu'elle  neutralise,  document  précieux  dans  beaucoup 
d'industries. 

Les  eaux  se  partagent  en  trois  classes  • 

Au-dessous  de  3o  degrés,  les  eaux  sont  réputées  excellentes  pour 
la  boisson,  le  blanchissage,  la  cuisson  des  légumes,  etc. 

De  3o  à  Go  degrés,  elles  sont  impropres  aux  usages  domestiques  et 
peuvent  à  peine  être  consommées  ou  servir  dans  les  appareils  à  va- 
peur. 

Au-dessus  de  60  degrés,  elles  sont  impropres  à  tous  usages. 


230  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Voici  les  degrés  de  quelques  eaux  . 

Eau  de  pluie 3°5 

Eau  du  Rhône.... 45» 

Eau  de  la  Seine  (Ivry) i5°  à    17° 

—         —    (Chaillot) 49°  à    23° 

Eau  de  la  Marne 490  à    23° 

Eau  de  la  Dhuys  (réservoir  de  Paris) 20°5 

Eau  de  la  Vanne  (en  moyenne) 4  6°  à    4  8° 

Eau  de  l'Ourcq ." 3o° 

Puits  artésien  de  Grenelle 90  à    420 

Puits  artésien  de  Passy 400  à    4  4° 

Eau  d'Arcueil 53°  à    4o° 

Eau  de  Belleville 4280 

Le  degré  de  dureté  anglais,  d'après  la  méthode  de  Clarke,  indique 
le  nombre  de  grains  de  carbonate  de  calcium  contenus  dans  un  gallon 
ou  70000  grains  de  l'eau  essayée,  par  conséquent  4  degré  =  o,oi43 
de  carbonate  calcaire  par  litre  d'eau. 

Le  degré  de  dureté  allemand  indique  le  nombre  de  centigrammes 
par  litre  d'eau,  de  chaux  ou  oxyde  de  calcium  qu'elle  renferme. 
1  degré  français  =o,56°  allemand  =0,70°  anglais. 

(179)  Tableau  hydrotimélrique. 


Valeur  en  grammes,  pour  i  litre  d'eau,  de  1°  des  corps  suivants. 


Chaux  

Chlorure  de  calcium  . . . 
Carbonate  de  calcium  . . 

Sulfate  de  calcium 

Magnésie ... 

Chlorure  de  magnésium. 
Carbonate  de  magnésium 


0,0057 

0,0444 
0,04  0.3 

0,044 
0,0042 
0,0090 
0,0088 


Sulfate  de  magnésium.. 
Chlorure  de  sodium. . . . 

Sulfate  de  sodium 

Acide  sulfurique  anhydre 

Chlore 

Savon  à  5o  °/0  d'eau .... 
Acide  carbonique  gazeux 


0,0420 
0,0420 

0,0446 
0 ,0082 
o  ,0073 
0,4064 
5" 


(f  80).  Analyse  chimique  des  eaux  potables. 

Les  eaux,  d'après  leur  origine  et  leurs  propriétés,  peuvent  se  diviser 
en  cinq  groupes  :  1°  météoriques  ;  2°  des  nappes  souterraines  ;  3a  des 
cours  d'eau  ;  4°  eaux  stagnantes  ;  5°  eaux  rèsiduaires.  Les  2e  et  3°  sé- 
ries seules  doivent  entrer  dans  l'alimentation.  Les  eaux  de  la  20  série 
renferment  souvent  un  excès  de  matières  minérales  empruntées  aux 
terrains  qu'elles  traversent  :  les  meilleures  proviennent  des  alluvions 
formées  aux  dépens  des  terrains  primitifs;  les  eaux  soriant  des  ter- 
rains tertiaires  sont  généralement  mauvaises.  Les  eaux  des  rivières  et 
fleuves  sont  éminemment  variables,  et  il  importe  d'examiner  non 
seulement  leur  richesse  minérale,  mais  encore  la  nature  et  la  pro- 
portion des  matières  organiques  qu'elles  renferment,  et  qui  peuvent 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  231 

provenir  de  la  végétation  aquatique,  ou  des  résidus  industriels  ou  hu- 
mains :  les  eaux  souillées  de  résidus  organiques  doivent  être  abso- 
lument rejetées  de  l'alimentation.  Il  importe  donc,  avant  de  se  pro- 
noncer sur  la  valeur  potable  d'une  eau,  de  préciser  son  origine,  les 
couehes  géologiques  qu'elle  a  traversées,  et,  s'il  est  possible,  sur 
quelle  nature  de  terrains  est  tombée  l'eau  météorique  qui  a  donné 
naissance  à  la  source;  pour  les  cours  d'eau,  s'ils  ont  reçu  des  résidus 
provenant  d'usines  ou  des  égouts,  et  à  quel  endroit  de  la  rivière  l'eau 
est  puisée. 
La  température  d'une  eau  potable  doit  être  comprise  entre  40  et  4 5°. 


les  laver  avec  un  mélange  d'acides  sulfurique  et  nitrique,  qu'on  éli- 
mine ensuite  avec  soin  par  des  lavages  à  l'eau  prélevée.  Les  eaux  de 
rivière  doivent  être  prises  au  milieu  du  courant,  ni  à  la  surface,  ni 
au  fond;  pour  les  eaux  de  pompe,  on  aura  soin  de  renouveler  le  con- 
tenu des  tuyaux  avant  de  remplir  les  bouteilles. 

On  devra  exiger  au  moins  4  à  a  litres  d'eau  pour  l'analyse. 

Outre  l'essai  hydrotimétrique,  on  pratiquera  les  essais  suivants  : 

1°  Extrait.  —  Dans  une  capsule  de  platine  à  fond  plat  on  évapore 
400  ce.  d'eau  aubain-marie  et  on  termine  en  chauffant  2  heures  à  480* 
(température  généralement  adoptée);  on  pèse  après  refroidissement 
dans  l'air  sec.  Le  résidu  est  calciné  au  rouge  et  pesé  ;  on  a  ainsi  la  perte 
au  rouge.  Enfin  pour  les  eaux  riches  en  magnésie,  ce  résidu  calciné  est 
traité  par  2-5  ce.  d'acide  sulfurique  au  40e;  on  évapore  à  sec,  on  dé- 
tache avec  quelques  gouttes  d'eau  les  sels  déposés  sur  les  parois,  on 
calcine  légèrement  au  rouge  sombre,  on  ajoute  un  fragment  de  car- 
bonate d'ammonium  pur,  on  calcine  doucement,  on  pèse,  et  on  répète 
cette  calcination  avec  le  carbonate  jusqu'à  poids  constant  :  on  a  ainsi 
l'extrait  sulfaté. 

2°  Matière  organique.  —On  prépare  une  liqueur  normale-centime 
d'acide  oxalique  à  o»r,63  par  litre,  et  une  solution  à  peu  près  équi- 
valente, à  o*r,3i62  de  permanganate  de  potassium. 

D'après  Kubel,  on  fait  bouillir  400  ce.  d'eau  distillée  avec  5  ce. 
d'acide  sulfurique  (dilué  de  3  vol.  d'eau),  on  ajoute  du  permanganate 
jusqu'à  coloration  rose  :  on  note  le  volume  employé,  nécessaire  pour 
colorer  l'eau  en  rose;  puis  on  ajoute  40  ce.  d'acide  oxalique  et  on 
ramène  au  rose  ;  ce  second  volume  est  celui  qui  équivaut  à  o«r,oo63 
d'acide  .oxalique  ou  0,0008  d'oxygène. 

On  opérera  de  même  avec  400  ce.  d'eau  à  analyser,  en  s'arrélant 
quand  la  teinte  rose  persiste  après  40  minutes  d'ébullition,  et  l'on  re- 
tranchera le  volume  nécessaire  pour  colorer  l'eau  distillée  en  rose.  11 
vaut  mieux,  d'après  Tiemann,  ajouter  un  léger  excès  de  permanga- 
nate, faire  bouillir  40  minutes,  ajouter  40  ce.  d'acide  oxalique  et 
de  1  acide  sulfurique,  ramener  au  rose  par  le  permanganate,  et  du 
volume  total  de  permanganate  retrancher  le  volume  consommé  par 
l'acide  oxalique  et  celui  qui  colore  l'eau  en  rose. 


232  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

D'autres  chimistes  opèrent  en  liqueur  alcaline,  avec  400  ce.  d'eau 
additionnée  de  carbonate  de  potassium  (Mohr)  ou  un  demi  ce.  de  soude 
pure  préparée  par  le  sodium  (Schultze)  et  dissoute  dans  2  parties 
d'eau;  après  40  minutes  on  ajoute  10  ce.  d'acide  oxalique  et  5  ce. 
d'acide  sulfurique  à  26  pour  400  et  on  ramène  au  rose.  Le  Formulaire 
des  hôpitaux  militaires  de  1884  recommande  d'ajouter  à  un  demi- 
litre  d'eau  40  ce.  de  soude  caustique  pure  à  40  pour  400  et  40  ce.  de 
permanganate  tirré  à  3-4*1"  par  litre  ;  après  20  minutes  d'ébullition  au 
bain  de  sable,  on  laisse  refroidir  à  5o°,  on  ajoute  40  ce.  d'acide  sulfu- 
rique dilué  de  son  volume  d'eau  et  40  ce.  d'acide  oxalique  décime 
(213)  d«>nt  on  titre  l'excès  au  permanganate  :  on  corrige  de  la  même 
manière  qu'il  a  été  dit. 

En  Angleterre,  on  pratique  deux  essais  :  dans  deux  ballons,  on 
introduit  25o  ce.  d'eau,  40  ce.  d'acide  sulfurique  à  25  pour  400  et 
40  ce.  (=o*r,oo4  oxvgène  actif)  de  permanganate  à  0^,395 par  litre; 
on  les  bouche  bien  et  on  les  expose  à  270  (8o°  F)  ;  après  un  quart 
d'heure  pour  l'un,  et  quatre  heures  pour  l'autre,  on  ajoute  une  goutte 
d'empois  ioduré,  et  de  l'hyposulûte  jusqu'à  décoloration  ;  l'hyposul- 
fite  est  titré  par  rapport  au  permanganate.  On  estime  que  le  premier 
titrage  correspond  aux  nitrites,  sulfures,  sels  ferreux,  et  que  la  diffé- 
rence entre  les  deux  dosages  correspond  à  la  matière  organique  ;  on  la 
calcule  en  oxygène.  On  admet  que  le  poids  d'oxygène  consommé, 
multiplié  par  a,8  pour  les  eaux  de  puits  profonds,  par  2;4  pour  les 
eaux  superficielles  et  par  4,8  pour  les  eaux  de  surfaces  incultes,  donne 
sensiblement  le  poids  de  matière  organique  équivalente. 

Nota.  —  Il  est  essentiel,  dans  le  résultat  de  l'analyse,  de  spécifier 
si  la  matière  organique  est  exprimée  en  acide  oxalique  ou  en  oxygène 
(63  d'acide  =  8  d'oxygène)  et  d'indiquer  le  procédé  employé. 

3°  Phosphates,  nitrates,  chlore.  —  On  les  recherche  le  plus  sou- 
vent qualitativement  :  les  nitrates  en  ajoutant  à  l'extrait  de  5o  à 
400  ce.  d'eau,  dans  une  capsule  en  porcelaine,  2  gouttes  d'acide  sul- 
furique concentré,  puis  4  goutte  d'une  solution  à  4  pour  400  de  sulfate 
de  brucine,  et  suivant  l'intensité  de  la  coloration  rose  ou  rouge  déve- 
loppée, on  juge  de  la  proportion  de  nitrates. 

On  réduit  par  l'hydrogène  à  40o°-42o°  au  plus,  du  proloxyde  de 
cuivre  préparé  au  moyen  de  la  glucose  :  le  cuivre  très  divisé  est  mé- 
langé grossièrement  dans  un  ballon  avec  de  la  limaille  de  zinc,  et  la 
masse  chauffée  directement  jusqu'à  ce  qu'elle  s'agglutine  en  grains 
gros  comme  des  pois.  Avec  quelques  grammes  de  ce  produit  on  ré- 
duit les  nitrates  contenus  dans  l'eau,  en  ammoniaque,  à  froid,  en 
quelques  heures:  l'ammoniaque  est  ensuite  dosée  par  le  procédé 
Nessler.(AzH3x3,4765=Az805;  ou  AzH5x3,647=AzOs.) 

On  peut  aussi  concentrer  un  assez  grand  volume  d'eau,  5o  litres  poui 
les  eaux  météoriques,  en  le  distillant  dans  un  alambic,  et  quand  il  n'en 
reste  plus  que  4  litre,  évaporer  à  40  ce.  (ou  3-4  ce,  pour  le  procédé 
simplifié)  dans  une  petite  capsule  de  porcelaine;  dans  ce  résidu  on 
dosera  l'acide  nitrique  d'après  Schlœsing  (336). 

Le  chlore  se  dose,  s'il  y  a  lieu,  auchromate  ou  au  sulfocyanure  (220). 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  233 

4°  Ammoniaque.  —  On  la  dose  par  le  procédé  Nessler,  en  diluant 
l'eau  si  elle  en  renferme  plus  de  5m«r  par  litre  (elle  donne  alors  un 
précipité  avec  ce  réactif).  Dans  ce  procédé  on  emploie  la  liqueur  de 
Nessler  (voy.  t.  333)  et  en  outre  une  solution  de  3«rji5  de  chlorure 
d'ammonium  pur  dans  4  litre  d'eau  pure  (distillée  successivement  sur 
du  permanganate  et  sur  du  sulfate  d'aluminium)  ;  4  ce.  de  cette  li- 
queur =  * m«r  d'ammoniaque;  on  en  prépare  une  solution  centime, 
avec  40  ce.  par  litre.  On  opère  dans  des  tubes  spéciaux,  de  if*  de 
haut  et  4ca>  de  diamètre,  aussi  semblables  que  possible,  à  fond  réguliè- 
rement arrondi,  et  jaugés  à  5o  ce  :  il  faut  encore  une  pipette  jaugée  a  2  ce. 

Si  l'eau  est  claire,  dans  un  ballon  on  en  met  lôo  ce.  avec  4  ce.  de 
carbonate  de  sodium  à  ôo  pour  400  et  4 /a  ce.  de  soude  caustique  à 
5o  pour  100:  on  bouche,  on  agite  et  on  laisse  reposer  2  heures.  On 
filtre  ôoec.  de  liquide  dans  un  tube;  on  ajoute  ace.  de  Nessler.  Dans 
un  tube  pareil  on  met  ôo  ce.  d'eau  pure  (distillée  comme  il  est  dit)  et 
2  ce.  de  Nessler,  et  avec  une  burette  on  ajoute  de  la  liqueur  centime 
ammoniacale  jusqu'à  égalité  de  teinte  des  deux  tubes,  qu'on  observe 
sur  du  papier  blanc.  Chaque  centimètre  cube  de  liqueur  ammoniacale 
équivaut  à  o«r, 00001  de  Az  H5  pour  5o  ce,  ou  oer,ooo2  par  litre  d'eau. 

Si  l'eau  est  trouble,  on  en  distille  ôooec.  avec  du  carbonate  de 
sodium  récemment  fondu;  on  recueille  400  ce.  sur  lesquels  on  prélève 
5o  ce.  pour  l'essai  pratiqué  comme  il  est  dit  plus  haut  (on  doublera 
le  chiure  trouvé)  ;  on  distille  encore  5o  ce.  dans  lesquels  on  dose 
l'ammoniaque;  s'il  y  en  a,  on  distille  encore  par  fractions  de  ôoec. 
jusqu'à  ce  que  le  dernier  essai  reste  incolore  avec  le  Nessler  :  on 
additionne  les  chiffres  trouvés,  dont  le  total  donne  l'ammoniaque 
contenue  dans  000  ce.  :  on  double  pour  ramener  au  litre. 

Pour  l'ammoniaque  dite  albuminoïde,  au  résidu  précédent  on 
rajoute  5o  ce.  d'une  dissolution  de  200«r  potasse  caustique  et  8'r  per- 
manganate, bouillie  et  ramenée  à  4  litre.  On  distille  ensuite  3  pri- 
ses de  ôo  ce.  dans  lesquelles  on  dose  l'ammoniaque,  on  additionne  les 
résultats  et  on  double  pour  ramener  au  litre  d'eau. 

ôe  Nitrites.  —  Solution  aqueuse  à  4  pour  400  de  chlorhydrate  de 
métaphényléne-diamine,  décolorée  au  noir  et  conservée  à  l'obscurité. 
La  liqueur  titrée  se  prépare  avec  o«r,4c6  de  nitrile  d'argent  pur  et 
cristallisé,  qu'on  dissout  dans  l'eau  pure  bouillante;  on  précipite  par 
un  léger  excès,  de  chlorure  de  sodium  pur,  on  dilue  a  4  litre,  on 
laisse  déposer  et  on  décante  :  4  ce.  =  o',oooi  de  Az3  O5.  Dans  une 
éprouvette  on  étend  de  4  à  40  ce.  de  cette  liqueur  à  400  ce.  avec  de  l'eau 
pure;  on  met  dans  une  éprouvette  semblable  400 ce.  d'eau  à  exa- 
miner :  à  chaque  liquide  on  ajoute  4  ce.  de  phénylène-diamine  et 
4  ce.  d'acide  sulfurique  pur  dilué  de  2  vol.  d'eau,  et  après  20  minutes 
on  compare  colorimetriquement  (ou  par  dilution)  l'intensité  de  cou- 
leur des  deux  solutions,  dont  le  rapport  donnera  ta  proportion  de 
nitrites.  Si  l'eau  donnait  de  suite  une  coloration  rouge,  et  non  jaune 
ou  orange,  il  faudrait  la  diluer  dans  des  rapports  déterminés. 

6°  Oxygène  dissous.  —  Dans  un  ballon  en  verre  assez  épais,  qui 
porte  un  bouchon  en  caoutchouc  à  deux  trous,  muni  d'un  tube  à 


234  AGENDA   DU    CHIMISTE. 

robinet  et  d'un  entonnoir  à  robinet,  on  introduit  25o  ce.  d'eau  et  iocc. 
d'une  solution  à  ko*r  par  litre  de  sulfate  de  fer  ammoniacal  pur,  aci- 
dulée par  quelques  gouttes  d'acide  sulfurique  et  titrée;  on  remplit 
l'appareil  d'acide  carbonique,  on  ferme  le  roDinet  du  tube  et  par  l'en- 
tonnoir on  ajoute  3-4  ce.  de  potasse  concentrée  ;  on  agite.  Après  40  mi- 
nutes on  fait  couler  par  la  même  voie  un  excès  d'acide  sulfurique  et 
on  titre  le  protoxyde  restant  au  permanganate  :  le  poids  du  sel  double 
de  fer  qui  a  été  peroxyde,  X 0,020408  =  poids  d'oxygène  dissous 
(4«r  d'oxygène  =  700  ce). 

8°  Alcalinité.  —  Sur  400  ce,  avec  l'acide  normal,  en  présence  de 
solution  d'orange  de  diméthylaniline  ajoutée  en  petite  quantité,  pour 
colorer  à  peine  la  liqueur  en  jaune;  on  s'arrête  quand  la  teinte  vire 
au  rouge-orange  ;  on  compte  en  carbonate  de  calcium. 

90  Sulfures.  —  Par  l'iode  normal  centime  à  4^,27  par  litre. 

Eaux  résiduaires.  —  Leur  analyse  sera  souvent  facilitée  par  l'exa- 
men microscopique  des  dépôts.  On  aura  également  d'utiles  indications 
en  agitant  l'eau  avec  de  l'éther  qu'on  laissera  évaporer  à  basse  tem- 
pérature et  recherchant  l'odeur  du  résidu. 


(181)  Des  eaux  potables. 

Nous  avons  passé  en  revue  les  diverses  variétés  d'eaux  mous  indi- 
querons maintenant  dans  quelles  limites  on  peut  accepter  les  eaux 
comme  potables.  Il  n'est  pas  possible  de  fixer  aes  limites  absolues  en 
général  ;  on  se  basera  sur  les  considérations  suivantes  : 

4°  L'extrait  sera  autant  que  possible  inférieur  à  0^,50  :  il  y  aura 
au  plus  o'r,25  de  carbonate  ou  sulfate  de  calcium  :  de  bonnes  eaux  en 
contiennent  davantage,  mais  les  sels  de  magnésium  doivent  être  tou- 
jours en  petite  proportion. 

2°  La  quantité  de  matière  organique,  exprimée  en  acide  oxalique, 
ne  dépassera  pas  5  milligrammes  d'après  la  méthode  de  Kubel-fie- 
mann  (limite  adoptée  par  le  laboratoire  municipal);  le  Formulaire 
des  hôpitaux  militaires  considère  comme  suspecte  toute  eau  qui  con- 
somme plus  de  3  milligrammes  d'oxygène  par  litre  et  fait  rejeter 
absolument  celles  qui  en  consommeraient  5  milligrammes  et  plus; 
en  Angleterre  on  condamne  toute  eau  qui  absorbe  plus  de  4  milli- 
gramme d'oxygène. 

Les  chlorures,  en  quantité  notable,  phosphates  et  nitrates  sont 
suspects,  et  si  l'on  trouve  en  même  temps  de  l'ammoniaque  albu- 
minoïde  et  un  excès  de  matière  organique,  l'eau  est  à  rejeter  absolu- 
ment; une  eau  qui  renferme  des  nitriles,  des  sulfures  ou  plus  de 
4  milligramme  d'ammoniaque  ou  de  om«r,2  d'ammoniaque  albumi- 
noïde,  est  nuisible,  comme  souillée  par  des  déjections  animales. 

Pour  les  eaux  destinées  à  l'industrie,  on  doit  généralement  préférer 
les  eaux  les  moins  calcaires  et  les  moins  séléniteuses  possible;  la 
brasserie  peut  s'accommoder  d'eaux  peu  séléniteuses,  mais  exemptes 
aulant  que  possible  de  carbonate  de  calcium  et  de  matière  organique. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


235 


(ISS)  Méthode  du  Comité  consultatif  d'Hygiène. 

Dans  le  but  de  rendre  comparables  les  analyses  d'eau,  le  Comité 
consultatif  d'Hygiène  de  France,  chargé  des  questions  d'alimentation 
des  villes  en  eau  potable,  prescrit  la  marche  suivante  : 

4°  Évaporer  au  moins  4  litre  d'eau  au  bain-marie,  chauffer  encore 
4  heures  après  dessiccation,  peser,  et  sur  le  résidu  rechercher  les 
nitrates,  dont  on  mentionnera  la  présence. 

2°  Évaporer  la  môme  quantité  d'eau,  chauffer  le  résidu  an  rouge 
sombre  et  peser  :  la  différence  avec  le  premier  nombre  est  comptée 
comme  matière  organique  et  produit»  volatils.  Dans  le  résidu,  doser 
l'acide  sulfurique  par  poids. 

3*  Déterminer  les  quatre  degrés  hydrotimétriques  (table  178)  ;  le 
bulletin  portera  mention  du  degré  avant  et  après  ébullition,  et  des 
éléments  calculés  comme  il  est  dit. 

4°  Concentrer  à  5o  ce.  4  litre  d'eau,  doser  le  chlore  d'après  Mohr 
(220)  et  calculer  en  chlorure  de  sodium. 

5°  Faire  bouillir  pendant  juste  io  minutes,  400  ce.  d'eau  avec  3  ce. 
de  solution  à  40  pour  400  de  bicarbonate  de  sodium  pur  et  40  ce.  de 
permanganate  titré  à  o*r,5o  par  litre  (si  le  rose  disparaît,  rajouter  du 
permanganate),  laisser  refroidir,  ajouter  2  ce.  d'acide  sulfurique  pur 
et  5  ce.  d'une  solution  titrée  de  20  grammes  sulfate  ferreux  et  40  gram- 
mes acide  sulfurique  pur  par  litre,  et  ramener  au  rose  par  le  perman- 
ganate. On  recommence  ensuite  exactement  l'essai  avec  des  quantités 
doubles,  et  on  calculera  en  oxygène  consommé  par  litre. 

6°  S'il  est  possible,  l'examen  bactériologique. 

Pour  les  villes  de  plus  de  0000  âmes,  le  Comité  [désire  l'analyse 
complète  de  l'eau. 

Le  Comité  fixe  les  limites  suivantes  : 


Chlore  

Acide  sulfurique. . . 

Mat.  organ.  en  oxy- 
gène  .\ 

Mat.  organ.  et  prod. 
volatils 

Degré  hydrot.  total 
—      ap.  ébull. 


Eau  pure. 


<0,O4  5 

0.002 — o;ooô 

<0,004 

<0,04D 
5  —  45 
2—5 


Potable. 


<o,o4o  (i) 
0,000— o.o3o 

<0.0O2 

<o.o4o 

4  5  —  20 
5 —  42 


Suspecte. 


0,000—0.4  00 

>  o,o3o 

o.oo3— o,oo4 

0.040—0,070 

>3o 

42  —  48 


1.  Sauf  au  bord  de  la  mer.  <  signifie  moins  de,  >  plus  de. 


Mau- 
vaise. 


>0,4  00 
>0,o5o 

>o,oo4 

>0,  4  00 
>400 
>20 


236  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

(183)  Examen  bactériologique  des  eaux. 

Ce  procédé,  auquel  certains  hygiénistes  attribuent  une  grande 
importance,  ne  fournit  encore  que  des  résultats  incertains;  aussi 
donnerons-nous  seulement  les  formules  pour  préparer  les  gélatines 
nutritives. 

i°  Dans  un  litre  d'eau,  dissoudre  5o  grammes  (400  grammes  en  été) 
de  gélatine  blanche  extra,  en  chauffant  à  ôo°;  on  mélange  avec  un 
blanc  d'œuf  battu  avec  son  volume  d'eau  et  on  chauffe  deux  heures 
au  bain-marie.  On  filtre  alors  sur  un  tampon  d'amiante  récemment 
calciné,  dans  un  entonnoir  stérilisé  à  i5o°  et  entouré  d'eau  chaude, 
et  on  reçoit  la  gélatine  claire  dans  un  ballon  stérilisé  à  i5o°  qu'on 
garde  pour  l'usage.  On  rend  cette  gélatine  nutritive  en  l'additionnant 
d'un  quart  à  son  volume  des  liquides  suivants  :  infusion  de  froment 
ou  de  foin,  urine  neutralisée,  solution  neutre  de  peptone  ou  d'extrait 
de  viande. 

On  prépare  aussi  un  excellent  bouillon,  en  faisant  digérer  24  heures 
dans  une  glacière,  4  kilogramme  de  viande  de  bœuf  crue  hachée  avec 
2  litres  d'eau,  et  exprimant  le  liquide,  dans  lequel  on  dissout  à  une 
chaleur  modérée  40  grammes  de  sel  marin  et  20  grammes  de  peptone  : 
on  fait  bouillir,  on  dissout  encore  400  grammes  de  belle  gélatine 
blanche,  on  neutralise  par  du  carbonate  de  sodium  et  on  stérilise 
deux  jours  de  suite  par  une  ébullition  de  5  minutes,  puis  on  filtre  à 
chaud. 

M.  Miquel  prépare  une  gelée  de  lichen  blanc  (fucus  crispus)  dans 
l'eau,  la  dessèche  et  ajoute  4  pour  *oo  de  ce  produit  à  du  bouillon  de 
bœuf  neutralisé  :  la  gelée  nutritive  ainsi  obtenue  fond  vers  55°,  ne 
s'altère  pas  par  un  chauffage  prolongé  à  440°,  et  peut  sans  incon- 
vénient être  desséchée  puis  régénérée  par  addition  d'eau. 

La  stérilisation  à  440-4200  peut  être  remplacée  par  la  destruction 
successive  des  bactéries  développées  par  les  germes,  en  chauffant 
à  6o°  pendant  4  heure  par  exemple,  d'abord  deux  fois  par  semaine, 
nuis,  après  quinze  jours,  une  fois  par  semaine  durant  un  mois,  les 
liquides  organiques  à  stériliser;  on  peut  aussi  filtrer  l'eau  et  les 
liqueurs  à  travers  des  bougies  en  biscuit  de  porcelaine  (systèmes 
Chamberland  ou  Gautier). 

Il  est  utile  de  faire  précéder  les  cultures  par  une  recherche  qualita- 
tive, effectuée  dans  une  petite  cuve  qu'on  prépare  en  rodant  sur  une 
lamelle  de  verre  couvre-objet  de  20  millim.  de  diamètre  un  anneau  en 
verre  de  45  millim.  de  diamètre  intérieur  et  4  cent,  de  haut  :  dans 
cette  cuve  on  fait  évaporer  à  l'aide  du  vide  4  ce.  d'eau;  on  enlève  l'an- 
neau, et  on  explore  le  résidu  au  microscope,  avec  400  diamètres  on 
observe  les  cristaux  souvent  caractéristiques  de  divers  sels,  les  débris 
végétauXjlesinfusoircs,  des  algues  (les  algues  incolores  accompagnent 
les  eaux  impropres  à  l'alimentation);  à  800  diamètres  on  voit  souvent 
les  bactéries  encore  mobiles. 

Le  couvre-objet  est  ensuite  séché  40  minutes  à  42-5°  ou  passé  trois 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  237 

fois,  rapidement,  dans  la  flamme  d'un  bec  Bunsen  :  on  dépose  à  sa 
surface  une  goutte  de  solution  aqueuse  de  bleu  de  méthylène;  on 
place  le  couvre-objet  sur  la  lame  de  verre,  on  déplace  la  couleur  en 
excès  par  de  l'eau  pure  que  l'on  absorbe  avec  du  papier-filtre,  on 
laisse  sécher  et  on  monte  au  baume.  La  recherche  des  bactéries  colo- 
rées se  fait  avec  un  objectif  homogène  à  immersion  dans  l'huile  à 
800-4200  diamètres. 

Essai  au  sucre.  —On  remplit  un  matras  de  *5o  ce.  de  l'eau  sus- 
pecte, clarifiée  par  le  repos,  et  additionnée  de  1/2  gr.  sucre  cristallisé 
pur;  on  bouche  et  on  expose  en  bonne  lumière  à  270  environ.  Au  bout 
de  2  ou  3  jours,  quelquefois  plus  longtemps,  on  observe,  si  l'eau  est 
contaminée  par  de  l'eau  d'égout,  de  petites  taches  blanches,  qu'on 
enlève  avec  une  pipette  pour  les  observer  au  microscope.  On  voit 
d'abord  de  petites  cellules  isolées,  à  noyau  brillant;  au  bout  de  quatre 
à  six  heures,  l'ensemble  à  l'aspect  d'une  grappe  de  raisin  ;  ensuite  on 
n'observe  plus  que  des  fils  moniliformes,  puis  du  mycélium ,  avec  de 
rares  cellules  qui  finissent  par  disparaître. 


Section  II.  —  Métallurgie,  métaux  et  alliages 

(184)  Prise  d'échantillons  des  minerais. 

On  prendra  au  hasard  le  contenu  entier  d'un  panier  ou  d'une 
brouette  par  série  de  dix,  de  vingt,  ou  de  cent;  on  fera  concasser  le 
tout  en  morceaux  gros  comme  des  noix  ;  on  fera  distribuer  les  mor- 
ceaux dans  une  aire,  bien  mélangés  à  la  pelle,  on  tracera  deux  dia- 
mètres en  croix,  et  on  fera  un  prélèvement  au  milieu  des  secteurs; 
et  sur  cet  échantillon  bien  mélangé  on  prendra  20  kilogrammes  qu'on 
fera  broyer  dans  un  mortier  de  fer  ou  à  l'aide  d'un  gros  marteau  sur 
une  table  épaisse  en  fonte,  de  sorte  que  la  poudre  passe  par  un  tamis 
à  mailles  de  3  millim.;  sur  l'échantillon  tamisé  et  mélangé  on  fera 
un  prélèvement  de  1  à  2  kilogrammes  qui  sera  finement  pulvérisé  et 
passé  au  tamis  de  4  millim.  On  en  remplit  des  flacons  d'échantillon, 
de  400  grammes  au  moins;  on  les  remplit  également,  on  les  ferme 
avec  de  bons  bouchons  en  liège  qu'on  scelle  et  sur  lesquels  on  appose 
les  cachets. 

Si  le  minerai  est  livré  en  menus  fragments,  à  l'aide  d'une  grande 
cuiller  ou  mieux  dune  pelle  on  prélève  de  temps  en  temps  un  échan- 
tillon de  quelques  kilogrammes:  on  mélange  le  tout  et  on  prélève 
comme  il  a  été  dit  l'échantillon  à  broyer. 

Dans  le  cas  où  le  minerai  serait  humide,  il  convient  de  dessécher, 
sur  la  voûte  d'un  four  par  exemple,  la  partie  de  20  kilogrammes  des- 
tinée à  être  broyée. 

Enfin  l'échantillon  confié  à  l'analyse  sera  bien  mélangé  et  on  en 
réduira  au  mortier  d'agate,  pour  1  analyse,  quelques  grammes  en 
poudre  impalpable. 


238  AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(185)  Essai  de  fer. 

On  pèse  i  décigramme  de  fil  de  clavecin  bien  décapé,  on  le  dissout 
dans  un  ballon  fermé  par  une  soupape  de  caoutchouc,  au  moyen  de 
10  ce.  d'acide  sulfurique  pur  dilué  et  de  quelques  grammes  de  bi- 
carbonate de  sodium;  après  refroidissement,  on  étend  d'eau  froide 
bouillie  et  on  titre  par  une  solution  de  permanganate  de  potassium 
contenant  environ  3o  grammes  au  litre  ;  on  note  le  nombre  de  cen- 
timètres cubes  employés.  D'autre  part,  on  dissout  le  métal  à  essayer 
dans  l'acide  chlorhydrique  bouillant,  en  ajoutant  du  bicarbonate 
de  sodium  de  temps  en  temps  pour  créer  une  atmosphère  d'acide 
carbonique.  On  étend  d'eau  et  on  titre  par  le  permanganate  jusqu'à 
couleur  rose.  Une  simple  proportion  donne  la  quantité  pour  400  de 
fer  dans  le  métal;  le  fil  de  clavecin  contient  en  général  99,7  pour  400 
de  fer. 

Pour  doser  le  protoxyde  de  fer  dans  un  minerai  on  opère  de  même. 
Si  on  veut  doser  le  fer  qui  y  est  contenu  aux  deux  états  d'oxydation, 
on  le  dissout  dans  l'acide  chlorhydrique,  on  réduit  le  perchlorure  par 
du  zinc  pur,  2  à  3  grammes,  et  l'on  opère  comme  ci-dessus. 

On  peut  titrer  le  permanganate  par  l'acide  oxalique  normal  (table 
(214).  4  ce.  correspond  à  o,oô6  de  ter.  Il  est  inutile  d'avoir  une  solu- 
tion de  permanganate  exactement  normale. 

Les  minerais  de  fer  se  dissolvent  dans  l'acide  chkrhvdrique  con- 
centré, sauf  les  pyrites  :  l'acide  ne  doit  pas  être  chauffé  à  plus  de 
5o°  après  dissolution,  l'excès  d'acide  est  évaporé  au  bain-marie. 

(186)  Essai  des  pyrites. 

1"  On  dose  l'humidité  sur  quelques  grammes,  des:échés  à  4o5°  jus- 
qu'à poids  constant, 
20 A.  On  traite  à  une  douce  chaleur  4/2  gramme  de  pyrite  finement 

f>ulvérisée  par  40  ce.  d'un  mélange  d'une  partie  d'acide  chlorhydrique 
umant  et  trois  pnrties  d'acide  nitrique  à  4o°  B°;  on  évapore  à  sec  au 
bain-marie  :  on  reprend  le  résidu  par  un  peu  d'acide  chlorhydrique, 
on  évapore  à  sec,  et  on  reprend  par  400  ce.  environ  d'eau  acidulée 
par  40  gouites  d'acide  chlorhydrique  :  on  filtre  sur  un  petit  enton- 
noir et  on  lave  à  l'eau  bouillante  la  partie  insoluble,  composée  de 
silice,  de  silicates  et  de  sulfates.  Le  liquide  filtré,  réuni  à  l'eau  de 
lavage,  est  chauffé  doucement,  sursaturé  légèrement  par  l'ammo- 
niacjue:  on  réunit  le  peroxyde  de  fer  sur  un  filtre  en  papier  épais, 
mais  filtrant  rapidement,  on  le  lave  à  l'eau  bouillante  jusqu'à  ce  qu'il 
n'abandonne  plus  de  sulfates,  enfin  on  le  calcine  et  on  Je  pèse.  Le 
liquide  filtré  et  l'eau  de  lavage  sont  concentrés  à  200  ce.  et  acidulés  par 
l'acide  chlorhydrique;  on  fait  bouillir,  puis,  en  arrêtant  l'ébullition, 
on  ajoute  20  ce.  de  chlorure  de  baryum  à  10  0/0  bouillant;  après 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  239 

4/2  heure  on  décante,  on  traite  le  dépôt  a  minutes  par  400  ce.  d'eau 
bouillante  avec  quelques  gouttes  d'acide  chlorhydrique,  on  décante 
sur  le  filtre,  on  lave  encore  2  fois  par  décantation  à  l'eau  bouillante, 
enfin  on  lave  le  précipité  sur  le  filtre,  on  sèche,  on  calcine  et  on  cal- 
cule le  poids  du  sulfate  de  baryum  en  soufre  (table  142). 

3°  On  attaque  de  môme  4  gramme  de  pyrite,  on  évapore  à  sec  et  on 
reprend  par  l'acide  sulfurique  dont  on  chasse  l'excès  au  bain  de 
sable  :  ce  résidu  est  repris  par  l'eau  bouillante  et  après  refroidisse- 
ment additionné  d'un  quart  d'alcool  ;  après  12  heures  les  sulfates  in- 
solubles sont  recueillis  sur  un  filtre  et  lavés  avec  de  l'alcool  à  35  0/0 
tant  qu'il  passe  du  cuivre.  Le  liquide  filtré  est  saturé  d'hydrogène  sul- 
furé; le  précipité,  après  4a  heures,  est  récolté  sur  un  filtre,  lavé  à 
l'eau  chargée  d'hydrogène  sulfuré  et  de  quelques  gouttes  d'acide  sul- 
furique, enfin  desséché,  mélangé  de  soufre  pur  et  calciné  dans  un 
creuset  de  Rose,  avec  courant  d'hydrogène.  On  pèse  le  sulfure  de 
cuivre  Cu*S  qui  est  mélangé  d'un  peu  de  sulfure  d'antimoine  et  de 
bismuth,  dont  la  proportion  peut  être  considérée  dans  les  pyrites 
d'Espagne  comme  constante  et  de  o,o5  0/0  du  sulfure  de  cuivre  :  on 
déduit  cette  proportion  avec  les  cendres  du  filtre.  La  solution  sulfhy- 
drique  est  soumise  à  l'ébullition,  le  fer  peroxyde  par  l'eau  régale,  et 
précipité  par  un  excès  notable  d'ammoniaque  :  après  6  heures  on 
filtre  et  on  lave  :  le  peroxyde  de  fer,  qui  entraîne  du  zinc,  est  redis- 
sous dans  l'acide  chlorhydrique,  précipité  par  l'ammoniaque  et  lavé; 
on  réunit  ces  liqueurs,  on  les  amène  à  i/a  litre  et  on  titre  au  sulfure 
de  sodium  (table  191). 

4°  On  détermine  l'acide  carbonique  d'après  la  table  228  ou  238  et 
on  calcule  en  carbonate  de  calcium. 

2*  B.  Méthode  de  Pelouze.  —  On  pulvérise  séparément  4  gramme 
de  pyrite,  5,3  grammes  de  carbonate  de  sodium  pur  et  sec,  pesés 
exactement,  puis  7  grammes  de  chlorate  de  potassium  et  5  grammes 
de  chlorure  de  sodium  pur  fondu.  Le  tout  est  mélangé,  puis  projeté 
par  fractions^  à  l'aide  d'une  spatule,  dans  une  cuiller  en  fer,  dite 
cuiller  à  projection,  de  a5o  ce.  environ,  chauffée  au  rouge.  Après 
40  minutes  de  chauffe,  on  laisse  refroidir,  on  épuise  par  l'eau  bouil- 
lante, et  on  titre  alcahmétriquement  le  carbonate  de  sodium  restant, 
avec  l'acide  normal,  dont  5^,3  de  carbonate  nécessiteraient  4 00  ce.  : 
chaque  centimètre  cube  employé  en  moins  correspond  à  o*T,o4  d'acide 
sulfurique,  ou  o^oiG  de  soufre  contenu  dans  le  pyrite.  On  dose 
d'autre  part  le  plomb  et  le  zinc,  on  les  calcule  en  sulfure  et  on  déduit 
le  soufre  correspondant  du  poids  trouvé. 

Pyrites  grillées.  Sur  chaque  four  que  Ton  décharge,  on  prend  un 
échantillon  moyen  :  on  mélange  les  produits  de  loute  la  semaine  et 
sur  l'ensemble  on  fait  le  prélèvement  destiné  à  l'analyse. 

La  dissolution  se  fait  dans  l'acide  chlorhydrique  avec  quelques 
gouttes  d'acide  nitrique  :  le  cuivre  se  dose  de  même,  et  on  retranche 
o^.o^  0/0  pour  le  bismuth  et  l'antimoine. 

Le  soufre  se  dose  sur  un  échantillon  dissous  dans  l'eau  régale, 
comme  dans  la  pyrite,  mais  sans  précipiter  le  fer  par  l'ammoniaque. 


240  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Si  l'on  pratique  l'essai  de  Pelouze,  il  est  inutile  d'ajouter  du  sel 
marin. 

(18?)  Essais  de  cuivre. 

On  pèse  400  grammes  de  cyanure  de  potassium  pur  qu'on  dissout 
dans  4ltt,753  d'eau  ou  <oo  grammes  de  cyanure  ordinaire,  qu'on  dis- 
sout dans  4m,2i8  d'eau.  5o  ce.  de  cette  liqueur  titrée  équivaudront  à 
environ  o^ôo  de  cuivre. 

L'essai  se  fait  en  pesant  d'abord  un  poids  de  cuivre  galvanique 
pur,  qu'on  dissout  dans  l'acide  nitrique  étendu,  on  chauffe,  puis 
on  sursature  par  un  léger  excès  d'ammoniaque,  on  laisse  refroidir, 
p«iis  l'on  verse  peu  à  peu  et  lentement  vers  la  fin  de  l'opération  ?  au 
moyen  de  la  burette,  la  solution  de  cyanure  de  potassium,  jus- 
qu'à ce  que  la  couleur  ait  presque  disparu  et  soit  remplacée  par 
une  faible  teinte  lilas.  Le  titre  étant  vériûé,  à  la  place  de  cuivre 
pur  on  pèse  un  poids  de  minerai  qu'on  traite  comme  il  vient 
d'être  dit. 

Exemple.  2000  de  la  burette  (100  ce.)  —  4  gramme  de  cuivre. 
2  grammes  de  minerai  exigent  pour  la  décoloration  4o5°. 
200  :  4o5  ::  4  :  x;  —  o,525,  soit  26,25  0/0  de  cuivre. 

(188)  Dosage  du  cuivre  par  Vhyposulfîte  de  sodium. 

4°  On  dissout  84  grammes  d'hyposulûte  de  sodium  cristallisé 
dans  2  litres  d'eau.  Le  titre  est  pris  au  moyen  de  cuivre  galvanique 
pur. 

20  On  emploie  l'iodure  de  potassium  en  cristaux,  il  doit  être  exempt 
d'iodaie. 

3°  On  prépare  une  solution  d'amidon,  en  faisant  bouillir  de  l'ami- 
don dans  une  grande  quantité  d'eau,  on  laisse  refroidir,  on  décante 
et  conserve  la  solution  limpide. 

Mode  d'essai.  —  On  fait  dissoudre  0^,500  à  0^,660  de  cuivre  pur  ou 
d'alliage  dans  l'acide  azotique  faible,  on  chauffe,  on  étend  d'un  peu 
d'eau,  puis  on  ajoute  du  carbonate  de  sodium  jusqu'à  ce  que  le  cuivre 
commence  à  se  précipiter.  On  ajoute  cusuitc  un  excès  d'acide  acétique 
pur,  on  verse  le  tout  dans  un  flacon,  l'on  étend  de  la  moitié  du  vo- 
lume d'eau,  enfin  on  jette  4  grammes  d'iodure  de  potassium  dans  lo 
flacon,  on  laisse  dissoudre.  On  verse  alors  la  liqueur  titrée  d'hypo- 
sulfite  de  sodium  jusqu'à  ce  que  la  plus  grande  partie  de  l'iode 
libre  disparaisse  et  que  le  liquide  prenne  une  teinte  jaunâtre.  On 
ajoute  à  ce  moment  un  peu  de  solution  d'amidon  et  on  continue 
à  verser  avec  précaution  la  liqueur  titrée  jusqu'à  ce  que  la  solution 
soit  incolore.  On  lit  le  nombre  de  degrés  sur  la  burette  et  on  en 
déduit  la  quantité  de  cuivre  d'après  les  résultats  obtenus  avec  le 
cuivre  pur. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  241 


(189)  Mise  en  dissolution  du  cuivre. 

Dans  une  capsule  de  porcelaine  profonde  et  couverte,  on  chauffe  le 
minerai  finement  pulvérisé  avec  de  l'acide  nitrique  étendu  et  un  peu 
d'acide  sulfurique;  on  évapore,  à  sec  et  on  chauffe  jusqu'à  ce  qu'il  ne 
se  dégage  plus  d'acide  sulfurique.  Si  le  minerai  renferme  du  soufre, 
on  recommence  la  dissolution  jusqu'à  ce  que  l'aspect  du  résidu  mon- 
tre qu'il  ne  renferme  plus  de  cuivre,  quand  on  reprend  par  l'eau. 
Souvent  il  vaut  mieux  séparer  le  soufre,  le  laver  et  le  calciner  dans 
un  creuset  de  porcelaine;  la  cendre  est  reprise  par  l'eau  acidulée  et 
réunie  au  reste  du  liquide.  Après  refroidissement  on  humecte  un  pe  i 
la  masse  d'acide  sulfurique  et  après  quelque  temps  on  reprend  par 
l'eau  bouillante  :  on  filtre  pour  séparer  Pétai n  et  l'antimoine,  le 
plomb  et  la  plus  grande  partie  du  fer  :  tout  le  cuivre  est  en  disso- 
lution 

(190)  Dosage  du  cuivre  (Taprès  Pelouze. 

On  ajoute  à  la  solution  de  cuivre,  dans  l'acide  sulfurique  ou  nitri- 
que, un  excès  d'ammoniaque.  Le  précipité  est  recueilli  sur  un  filtre, 
lavé,  redissous  dans  l'acide  chlorhydrique  et  précipité  par  l'ammo- 
niaque :  le  liquide  filtré  et  les  eaux  de  lavage  sont  réunis  aux  pre- 
mières. On  chauffe  le  tout  à  60P-800  et  on  ajoute  une  solution  titrée 
de  sulfure  de  sodium  jusqu'à  décoloration  complète  du  liquide  (ce 
qu'on  peut  aussi  apprécier  par  un  essai  à  la  touche  sur  du  papier 
enduit  de  carbonate  de  plomb  (191)  ou  de  sulfure  de  zinc,  précipité 
qui  noircit  s'il  y  a  du  cuivre  dissous).  Le  sulfure  de  cuivre  qui  se 
dépose  a  pour  formule  5CuS,CuO. 

Le  procédé  est  inexact  en  présence  d'arsenic  et  de  zinc.  II  s'appli- 
que aussi  au  cobalt  et  au  nickel.  La  solution  de  sulfure  de  sodium 
se  prépare  en  saturant  d'hydrogène  sulfuré  un  volume  donné  de 
lessive  de  soude  caustique,  puis  ajoutant  un  volume  égal  de  la  même 
lessive  :  on  dilue  do  telle  sorte  quoi  cc.=o*,oi  de  cuivre  environ  (soit 
3f  à  peu  près  de  sulfure  de  sodium  par  litre).  La  fixation  du  titre  se 
fait  sur  du  cuivre  galvanique  (table  187)  :  on  opère  comme  pour  un 
essai. 

(191)  Essai  de  zinc. 

La  solution  normale  de  zinc  renferme  à  l'état  de  chlorure  8  gram- 
mes de  zinc  pur  par  litre.  —  La  solution  de  sulfure  de  sodium  con- 
tient 3o  à  35  grammes  de  sel  cristallisé  par  litre.  Pour  déterminer  son 
titre  réel,  on  prend  25  ce.  de  la  solution  de  zinc  (soit  0^,2  zinc), 
on  les  sursature  par  l'ammoniaque,  on  étend  à  4/2  litre,  et  on  ajoute 
la  solution  de  sulfure  de  sodium  jusqu'à  ce  que  ce  sel  soit  en  excès. 
Pour  reconnaître  ce  moment,  on  prend  une  certaine  quantité  de  liquide 

i'4 


242  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

avec  un  tube  (diamètre  6  millim.)  rétréci  légèrement  par  son  bout 
inférieur  et  servant  de  pipette,  on  appuie  ce  tube  sur  une  bande  de 
carton  mince  recouverte  de  carbonate  de  plomb  et  glacée,  et  on  fait 
écouler  le  liquide.  Dès  que  le  sulfure  de  sodium  sera  en  excès,  on 
▼erra  apparaître  une  tache  brune,  et  lorsque  son  intensité  correspond 
à  celle  que  produit  i  ce.  de  solution  de  sulfure  de  sodium  étendu  de 
5oo  ce.  d'eau,  on  arrête  l'opération.  On  retranche  alors  i  ce.  du  nom- 
bre de  centimètres  cubes  employés;  ce  nombre  est  généralement 
compris  entre  25  et  3o. 

Pour  faire  l'essai  d'un  minerai,  on  en  pèse,  suivant  sa  richesse, 
o  gr,  5  à  i  gramme;  on  le  dissout  dans  i5  à3o  ce.  d'eau  régaie.  On 
ajoute  quelques  gouttes  de  brome  et  on  précipite  par  3o  à  6o  ce. 
d  ammoniaque  avec  addition  de  5  à  10  ce.  de  carbonate  d'ammonium. 
Après  quelques  heures,  on  ûltre  le  liquide  chauffé  préalablement  et  on 
le  titre  avec  la  solution  de  sulfure  de  sodium  en  suivant  la  marche 
indiquée. 

(fOt)  Essais  des  minerais  de  plomb. 

Emploi  du  flux. 

On  mélange  intimement  : 

400  grammes  minerai  pulvérisé, 
3oo       —       carbonate  de  sodium  ou  flux  noir, 
40       —       charbon  de  bois  en  poudre  une, 

On  chauffe  graduellement,  jusqu'à  ce  que  la  masse  soit  compléter 
ment  liquide,  on  donne  de  légères  secousses  au  creuset  pour  ras- 
sembler le  plomb,  duîs  on  laisse  refroidir  et  on  trouve  un  culot  de 
plomb.  On  obtient  ainsi  74  à  76  pour  4  00  de  plomb  avec  de  la  galène 
pure. 

Emploi  du  fer  métallique  ou  mieux  d'un  creuset  en  fer. 

On  introduit  dans  le  creuset  chauffé  au  rouge  sombre,  au  moyen 
d'une  cuiller  en  cuivre,  un  mélange  de  : 

400  grammes  minerai  pulvérisé, 
400        —       carbonate  de  sodium, 

5o       ~       potasse  perlasse, 

45       —        tartre  brut. 

On  verse  sur  le  mélange  une  légère  couche  de  borax,  on  active  le  ' 
feu;  au  bout  de  8  à  40  minutes  on  brasse  avec  une  spatule  en  fer  et 
on  porte  la  température  au  rouge  brillant. 

On  enlève  le  creuset  du  feu  et  on  laisse  refroidir  ;  on  obtient  ainsi 
avec  de  la  galène  pure  84  pour  400  de  plomb  ductile  et  malléable, 
ne  contenant  pas  de  fer.  La  perte  est  environ  de  4  pour  400;  elle  s'é- 
lève à  5  pour  400  pour  les  minerais  renfermant  seulement  40  à  5o 
pour  400  de  plomb. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  243 


(193)  Essais  de  mercure. 

Dans  un  tube  en  verre  à  analyse  organique,  on  introduit  le  corps  à 
analyser  avec  un  excès  de  chaux,  en  ayant  soin  au  préalable  de  placer 
à  l'extrémité  du  tube  un  peu  de  bicarbonate  de  sodium,  aûn  de  pou- 
voir entraîner  par  l'acide  carbonique  les  vapeurs  restant  dans  l'appa- 
reil. 

Les  vapeurs  de  mercure  sont  condensées  dans  un  tube  à  boules 
contenant  une  petite  quantité  d'eau.  Le  poids  du  tube  à  boules  a  été 
déterminé  avant  l'analyse.  Lorsque  l'opération  est  terminée,  on  enlève 
l'eau  et  on  pèse  de  nouveau  le  tube:  on  a  ainsi  déterminé  la  quantité 
de  mercure  contenue  dans  le  corps  a  analyser. 

Si  le  corps  contient  des  azotates  ou  dos  todures,  il  faudra  remplacer 
la  chaux  par  du  cuivre  métallique. 

Enfin,  si  le  mercure  se  tioave  dans  un  alliage  métallique  en  pré- 
sence de  métaux  non  volatils^  on  le  détermine  par  différence,  en  sou- 
mettant l'alliage  à  la  calcination. 

(194)  Dosage*  électrolytiques. 

On  dissout  2  grammes  de  minerai  par  Ao  ce.  d'eau  régale  et  4  ce. 
d'acide  sulfurique  :  on  évapore  à  sec  pour  chasser  tous  les  acides, 
on  humecte  de  10  ce.  d'acide  azotique,  on  étend  d'eau,  on  filtre  dans 
un  becherglas  jaugé  à  200  ce.  et  on  complète  le  volume  avec  de 
Peau  de  lavage. 

L'électrode  positive  est  formée  d'une  spirale  ou  d'une  feuille  de  pla- 
tine fixée  à  l'extrémité  d'une  lige  de  même  métal;  l'électrode  négative, 
d'un  cylindre  ou  d'un  cône  eu  platine,  ouvert  aux  deux  extrémités 
et  soude  à  un  gros  ûl  de  platine.  On  peut  aussi  introduire  la  solution 
de  cuivre  dans  une  capsule  de  platine  ou  de  nickel  platiné,  relié  au 
pôle  négatif,  et  employer  comme  électrode  positive  une  spirale  de  pla- 
tine enroulée  en  cercle  sur  un  plan  horizontal,  et  suspendue  en  quatre 
points  à  un  fil  de  platine. 

L'électrode  négative  est  séchée  à  ioo°  et  tarée  avec  soin. 

Les  piles  doivent  être  à  courant  aussi  constant  que  possible  :  soit 
des  piles  du  genre  Daniell  ou  Bunsen,  des  éléments  de  Lalande,  ou 
des  systèmes  au  bichromate,  mais  à  deux  liquides.  On  utilise  aussi 
avantageusement  les  piles  thermo-électriques  ouïes  machines  dynamo- 
électriques. 

S'il  y  a  beaucoup  de  cuivre,  un  courant  d'un  tiers  à  un  demi- 
ampère  est  suffisant*  s'il  y  a  peu  de  cuivre,  il  vaut  mieux  em- 
ployer des  courants  plus  faibles,  un  dixième  à  un  vingtième  d'am- 
père. 

Ao  bout  de  to  à  12  heures,  on  vérifie  si  le  liquide  renferme  encore 
du  cuivre  :  dans  le  cas  contraire,  on  siphonne  le  liquide  acide,  et  on 
le  remplace  par  de  l'eau  sans  interrompre  le  courant;  on  le  siphonne 


244  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

après  un  moment  et  on  continue  jusqu'à  ce  que  l'eau  ne  soit  plus 
acide  :  on  retire  alors  l'électrode  négative,  on  interrompt  le  courant, 
on  lave  le  dépôt  de  cuivre  à  l'alcool  et  on  le  sèche  à  900;  puis  on 
pèse. 

Cette  méthode  devient  délicate  en  présence  de  l'arsenic,  do  l'anti- 
moine (qu'il  vaut  mieux  séparer  par  le  sulfure  de  sodium  du  mélange 
des  8ulfures;  qu'on  redissout  ensuite),  du  bismuth  et  de  l'argent  (ce 
dernier  peut  être  éliminé  au  préalable  par  l'acide  chlorhydrique).  Le 
plomb  et  le  manganèse  se  déposent  au  pôle  positif  à  l'étal  de 
peroxyde.  Le  fer,  le  nickel,  le  cobalt  et  le  zinc  ne  se  précipitent  pas 
eu  liqueur  acide. 

Le  zinc  peut  se  doser  ensuite  dans  le  liquide  en  ajoutant  de 
la  potasse  jusqu'à  formation  d'un  précipité  qu'on  redissout 
dans  le  cyanure  de  potassium;  on  précipite  le  zinc  par  un  courant 
assez  énergique  et  avec  les  précautions  indiquées  plus  haut,  on  le 
pèse. 

Pour  doser  le  nickel  et  le  cobalt,  le  liquide  épuisé  de  cuivre  est 
additionné  de  quelques  ce.  d'acide  sulfurique  ou  chlorhydrique  et 
évaporé  jusqu'à  expulsion  de  tout  l'acide  azotique.  On  étend  d'eau, 
on  précipite  le  fer  par  l'ammoniaque,  et  on  purifie  le  peroxyde  par 
dissolutions  et  précipitations  successives,  jusqu'à  ce  qu'il  ne  renferme 
plus  de  nickel.  On  réunit  tous  ces  liquides,  on  évapore,  on  calcine 

f)our  chasser  le  sel  ammoniac;  on  reprend  par  l'eau  et  on  précipite 
e  cobalt  et  le  nickel  par  le  courant  électrique,  avec  les  précautions 
indiquées.  Si  les  métaux  sont  mélangés,  on  redissout  le  dépôt 
dans  le  moins  possible  a'acide  nitrique  dilué,  on  précipite  le  cobalt 
par  l'azotite  de  potassium;  après  24  heures  on  filtre,  on  lave  le 
précipité  avec  une  solution  d'acétate  de  potassium  et  on  le  redis- 
sout dans  très  peu  d'acide  chlorhydrique,  on  évapore  à  sec,  on 
reprend  par  l'eau,  on  ajoute  un  excès  d'ammoniaque  et  on  dose  le 
cobalt  pur. 


Essais  d'argent  par  la  coupellation. 
(10  5)  Détermination  approximative  du  titre  de  ValUage. 

On  passe  à  la  coupelle  o*r,4oo  d'alliage  avec  4  gramme  de  plomb; 
on  obtient  un  bouton  dont  le  poids  donne  à  1  ou  a  centièmes  près  le 
titre  cherché.  D'après  cet  essai,  on  juge  la  quantité  de  plomb  à  ajouter 
à  l'alliage  pour  le  coupeller  au  mieux. 

La  prise  d'essai  se  fait  sur  4  gramme  d'alliage;  le  nombre  de  milli- 
grammes qui  représente  le  poids  du  boulon  de  retour  indique  donc 
le  titre  de  l'alliage  en  millièmes. 

Un  boulon  pesant  900  milligrammes  représente  un  alliage  à 
900  millièmes. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


245 


(196)  Table  indiquant  les  quantités  de  plomb 
nécessaires  pour  la  coupellation  des  alliages  de  cuivre  et  a* argent. 


Titre 

de 

l'argent. 

Plomb 

à  ajouter 

à  1  gramme  d'alliage. 

Titre 

de 

l'argent. 

Plomb 

à  ajouter 

à  1  gramme  d'alliage. 

Argent  à  looo 

—  9Ô0 

—  qoo 

—  800 

—  700 

—  600 

osrj5oo 
3 

7 
40 

42 

44 

Argent  à  5oo 

—  4oo 

—  3oo)        16  à  47  «r. 

—  200  \ 

—  400) 
Cuivre  pur. 

Le  bouton  n'est  pas  de  l'argent  pur;  il  contient  du  plomb  et  < 
ai  vie.  L'analyse,  par  voie  humide,  indique  dans  le  bouton  d'essai  1 


du 
cuivre.  L'analyse,  par  voie  humide,  indique  dans  le  bouton  d'essai  un 
titre  compris  entre  992  et  998  millièmes.  <<e  litre  peut  être  évalué  à 
996  millièmes.  (Voir  ci-dessous  la  table  197). 


<*«**> 

Table  de  compensation  pour  l'essai  des  matières  d'argent 

Pertes  ou 

Pertes  ou 

Titres 

quantités  de  fin 

Titres 

quantités  de  fin 

Titres 

trouvés    par 

a 
ajouter  aux  titres 

Titres 

trouvés   par 

a 
ajouter  aux  titres 

exacts. 

la 

correspondants 

exacts. 

la 

correspondants 

coupellation 

obtenus  par 
la  coupellation. 

coupellation 

obtenus  par 
la  coupellation. 

1000 

998;97 
947,5o 
896,00 

4,03 

600 

595.32 

4,68 

950 

2,50 

55o 

545,32 

4.68 

900 
85o 

4.00 

5oo 

495.32 

4,68 

845,85 

4,45 

4oo 

396,05 

3,o5 

2,00 

800 

795,70 

4,3o 

3oo 

297.40 

75o 

745,48 

4,52 

200 

197,47 

2.53 

700 
65o 

695,26 

4,75 

400 

99:*2 

0.88 

645j29 

.    4,7* 

Les  témoins  sont  des  essais  que  l'on  exécute  sur  un  alliage  fait 
avec  de  l'argent  à  4000  millièmes  et  représentant  d'une  manière 
approximative  le  tijre  de  l'alliage  qu'on  examine.  Le  témoin  doit 
être  passé  à  la  coupelle  à  côté  de  l'essai  auquel  il  doit  être  comparé. 


upeiie  a  côté  de  l'essai  auquel 
Ils  sont  surtout  utiles  quand  l'alliage  contint  de  l'or,  du  platine  ou 
du  palladium. 


246  AGENDA    DU     CHIMISTE. 

Essais  d'argent  par  la  voie  humide  (Gay-Ldssac). 
(198)  Préparation  de  V argent  pur  à  J-Jf*. 
Dissoudre  l'argent  métallique  dans  l'acide  nitrique,  séparer  par  dé- 
cantation le  résidu,  s'il  y  en  a,  puis  précipiter  la  solution  étendue 
d'eau  par  un  excès  de  sel  marin.  Le  chlorure  d'argent  bien  lavé,  puis 
séché,  est  chauffé  dans  un  creuset  de  terre  réfracta  ire.  au  rouge  vif. 
Pour  100  p.  chlorure  d'argent  : 

74,4  p.  de  craie,  4,2  p.  de  charbon  de  bois  pulvérisé. 
L'argent  métallique  occupe  le  fond  du  creuset  ;  on  le  détache,  on  le 
lave  et  on  le  redissout  de  nouveau  dans  l'acide  azotique  pur,  puis  on 
recommence  le  môme  traitement.  L'argent  est  alors  complètement  pur. 

(199)  Préparation  de  la  liqueur  décime  d'argent.  . 
On  dissout  i  gramme  d'argent  à  4000  millièmes  dans  5  ou  6  gram- 
mes acide  azotique  pur  et  l'on  étend  la  dissolution  d'eau  distillée,  de 
manière  à  obtenir  exactement  4  litre  de  liqueur. 

(tOO)  Préparation  de  la  dissolution  normale  de  sel  marin. 

On  dissout  5<r,4<4  de  chlorure  de  sodium  pur  dans  l'eau  distillée, 
de  manière  que  le  volume  du  liquide  occupe  1  litre  à  la  tempé- 
rature de  4 5°;  4  décilitre  de  cette  liqueur  à  4-  *5*  précipite  exactement 
4  gramme  d'argent  pur. 

On  peut  employer  le  sel  marin  ordinaire;  dans  ce  cas,  on  dissout  200 
ou  3oo  grammes  de  sel  marin  dans  a  litres  d'eau  commune,  on  filtre, 

ÎHiis  on  évapore  à  sec  quelques  grammes  de  la  solution  pour  apprécier 
a  quantité  de  sel  qu'elle  renferme.  On  étend  alors  cette  liqueur  d'une 
quantité  d'eau  inférieure  à  celle  qu'indiquerait  le  calcul  en  supposant 
que  le  sel  fût  pur.  Puis  on  la  titre  au  moyen  de  la  liqueur  titrée 
d'argent  et  on  1  amène  au  titre  exact. 

(tOI)  Préparation  de  la  liqueur  décime  salée. 
On  verse  4  décilitre  de  liqueur  normale  dans  un  vase  de  la  capacité 
de  4  litre,  qu'on  achève  de  remplir  avec  de  l'eau  distillée. 
4  litre  de  liqueur  décime  peut  précipiter  4  gramme  d'argent; 
4  centimètre  cube   de  la  même  liqueur  précipitera  4  milligramme 

°  (tOt)  Prise  d'essai  à  la  goutte. 

Prendre  des  lingots  à  oas  titre,  les  fondre  en  présence  d'une  petite 
quantité  de  charbon,  brasser  la  masse  avec  un  bâton-cuiller  en  terre 
argileuse  et  couler  une  partie  dans  l'eau.  La  composition  de  la  gre- 
naille ainsi  produite  représente  la  composition  moyenne  de  l'alliage. 
L'analyse  se  fait  à  la  manière  ordinaire. 

Analyse  des  alliages  d'or. 


(SOS)  Essai  approximatif,  dit  essai  au  touchau. 
Avec   de   la  pratique  on  peut  déterminer   le  titre   d'u 

l'nr    h     mm  ne    ri 'un   /«antîAma     ni>Ac      PoJ    aeeni     avînra     Pnninlrtï 


d'un  alliage 


Avec   ae   ia  pratique  on  peui  aeierminer   le  titre   a  un  alliage 
d'or  à  moins  d'un  centième  près.  Cet  essai  exige  l'emploi  :   \9    de 


AGENDA    DU     CHIMISTE.  247 

la   pierre  de   touche,    a*   des  touchaux,  3»    de  l'acide    pour   toq- 
chaux. 
L'acide;  pour  les  tou chaux,  se  compose  de  : 
98  p.  acide  azotique  de  4,34o  densité  (37°  Baume), 
a  p.  acide  chlornydrique  de  4.173  densité  (ai0  Baume), 
25  p.  d'eau, 
ou  bien  de  : 
4x3  p.  acide  azotique  (34°  Baume), 
2  p.  acide  chlornydrique  (ai0  Baume). 
On  fait  sur  la  pierre  de  touche  3  ou  4  touches  afin  de  décaper  l'objet 
avant  de  prendre  la  touche  définitive,  puis  on  compare  celle  dernière 
avec  des  touches  faites  par  des  tou  chaux  dont  les  titres  sont  connus. 
(583,  626,  667,  708  et  730  millièmes). 

On  mouille  ces  diverses  touches  ou  traces  avec  une  baguette  de 
verre  trempée  dans  l'acide  et  on  examine  l'effet  produit. 

La  trace  disparaît  presque  subitement  si  elle  a  été  faite  avec  du 
cuivre;  elle  résiste  si  le  bijou  est  au  titre  de  7Ô0  millièmes  ou  au- 
dessus  ;  dans  ce  cas,  un  linge  fin  passé  légèrement  sur  la  pierre  n'en- 
lève pas  la  trace. 

La  teinte  verte  plus  ou  moins  foncée  que  prend  l'acide,  ainsi  que 
l'épaisseur  de  la  couleur  de  la  touche  ou  trace  d'or  qui  reste  sur  la 
pierre,  permettent  de  déterminer  le  titre  d'une  manière  très-approxi- 
mative. 

(t04)  Analyse  des  alliages  d'or. 

Avant  de  procéder  à  l'analyse  exacte  d'un  alliage  d'or,  il  faut  con 
naître  approximativement  son  titre,  afin  de  lui  faire  subir  l'opération 
de  Vinquartation. 

On  Yapproxime  au  moyen  de  la  pierre  de  touche  ou  en  passant  à  la 
coupelle  o«r,ioo  d'alliage  avec  0*r,3oo  d'argent  et  4  gramme  de  plomb. 

Le  bouton,  aplati  et  mis  en  ébullition  pendant  quelques  minutes 
avec  5  à  6  grammes  d'acide  azotique,  donne  un  résidu  d'or  dont  le 
poids  indique  approximativemenl  le  titre  de  l'alliage.  Celte  opération 
porte  le  nom  de  départ. 

La  pratique  a  montré  que  l'opération  du  départ,  c'est-à-dire  la  sé- 
paration de  l'argent  au  moyen  de  l'acide  azotique,  s'exécute  d'une 
manière  complète  lorsque,  dans  le  bouton,  l'or  est  à  l'argent  dans  le 
rapport  de  4  partie  d'or  à  3  parties  d'argent.  C'est  cette  opération  qui 
consiste  à  ajouter  à  l'alliage  une  quantité  d'argent,  telle,  que  l'or 
soit  à  l'argent  dans  le  rapport  de  4  à  3,  qui  porte  le  nom  ainquar- 
tation. 

Le  titre  approximatif  étant  connu,  soit  900  millièmes,  on  pèse  avec 
exactitude  o|r,5oo  d'alliage,  on  l'introduit  dans  un  pelit  morceau  de 
papier  avec  la  quantité  voulue  d'argent,  soil  i«r,35o. 

D'autre  part,  on  pèse  le  plomb  nécessaire  à  la  coupellation,  soit 
5  grammes  de  plomb  et  on  porte  dans  une  coupelle  bien  rouge  ;  lorsque 
le  plomb  est  découvert,  c'est-à-dire  que  sa  surface  est  nelte  et  bnl- 
lante,  on  y  ajoute  l'alliage  ainsi  que  l'argent 


248 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


Un  procède  alors  comme  pour  un  essai  d'argent,  les  phénomènes 
étant  à  peu  près  les  mêmes. 

Lorsque  le  bouton  s'est  figé,  on  l'enlève,  on  l'aplatit  sur  un  tas  d'a- 
cier, on  le  recuit,  on  le  lamine  et  on  le  recuit  une  seconde  fois.  La 
lame  mince  roulée  sur  elle-même  en  spirale  constitue  le  cornet  qu'il 
faut  soumettre  à  l'action  de  l'acide  nitrique  ou  au  départ. 

Le  cornet  est  introduit  dans  un  matras  d'essai  avec  3o  à  35  gram- 
mes d'acide  nitrique  à  220  Baume,  puis  on  fait  bouillir  20  minutes  en-, 
viron,  on  décante  et  on  ajoute  de  nouveau  25  à  3o  grammes  d'acide 
nitrique  à  32°  Baume,  on  fait  bouillir  40  minutes.  On  décante,  on 
lave  le  cornet  à  deux  reprises  avec  de  l'eau  distillée,  on  remplit  alors 
entièrement  d'eau  le  matras  et  on  le  renverse  avec  précaution  dans 
un  petit  creuset  d'argile,  de  manière  à  y  faire  tomber  le  cornet  sans 
le  briser.  On  décante  l'eau  recouvrant  l'or  et  on  porte  le  creuset  au 
rouge,  en  ayant  soin  de  ne  pas  fondre  le  métal. 

Le  poids  du  cornet  donne  le  titre  de  l'alliage. 

Lorsque  l'or  est  à  un  titre  élevé,  il  faut  soumettre  le  cornet  à  trois 
traitements  successifs  par  l'acide  nitrique,  afin  d'éviter  les  sur- 
charges. 

Le  tableau  suivant  peut  servir  de  base  à  une  table  de  compensation 
qui  permettrait,  au  moyen  d'une  correction,  d'obtenir  toute  l'exacti- 
tude que  comporte  la  coupellation  de  l'or. 


Titres  vrais 
de  l'or. 

Titres 
obtenus. 

Différences. 

Titres  vrais 
de  l'or. 

Titres 
obtenus. 

Différences. 

900 
800 
700 
600 
5oo 

900.25 
8oo,5o 
700,00 
600.00 
499P° 

+  0,20 

o,5o 

o;oo 

ojoo 

—  o.5o 

400 
3oo 
200 

4  00 

399,50 

299,50 

499.50 

99> 

—  o,5o 
o,5o 
o,5o 
o,5o 

Ces  résultats  ont  été  obtenus  avec  des  mélanges  d'or  et  de  cuivre 

Eurs  et  coupelles  avec  des  quantités  de  plomb  indiquées  dans  le  ta- 
leau  suivant  : 


Quantités  de  plomb 

Quantités  de  plomb 

Titres  de  l'or 

nécessaires 

Titres  de  l'or 

nécessaires 

pour  enlever  le  cuivre 

pour  enlever  le  cuivre 

allié  au  cuivre. 

par 

allié  au  cuivre. 

par 

la  coupellation. 

la  coupellation. 

looo  millièmes. 

4  partie 

5oo  millièmes. 

26  parties. 

900        — 
800        — 

40     — 

4oo        — 

46    - 

3oo        — 

34      — 

700        — 

22    — 

200        — 

600        — 

24    - 

400         — 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


249 


(S05)  Analyse  des  lingots  de  doré. 

Le  doré  est  un  alliage  formé  d'or,  d'une  forte  proportion  d'argent 
et  d'une  petite  quantité  de  cuivre. 

L'argent  sera  dosé  par  la  voie  humide  chaque  fois  que  l'or  n'excé- 
dera pas  200  à  3oo  millièmes.  Il  faut  avoir  soin  de  réduire  l'alliage  en 
laines  très  minces  et  de  faire  bouillir  plusieurs  fois  avec  l'acide  ni- 
trique concentré,  avant  de  précipiter  par  le  sel  marin. 

L'or  est  dosé  dans  une  seconde  prise  d'essai ,  en  passant  l'alliage  à 
la  coupelle  et  en  soumettant  le  bouton  de  retour  au  départ  ordinaire 
par  l'acide  nitrique. 

Il  est  également  nécessaire  de  passer  à  la  coupellation  un  témoin. 
lorsqu'on  détermine  l'argent  par  différence  entre  le  poids  du  bouton  dé 
retour  et  celui  de  l'or,  la  présence  de  l'ordonnant  toujours  une  surcharge. 

Enfin,  si  le  lingot  présente  des  indices  de  rochage}  il  devra  être 
essayé  à  la  goutte. 

(806)  Analyse  des  alliages  d'or,  tfargent, 
de  platine  et  de  cuivre. 

L'alliage  est  passé  à  la  coupelle  avec  du  plomb,  à  une  température 
supérieure  à  celle  des  essais  d'argent.  La  perte  de  poids  après  la  cou- 
pellation indique  la  proportion  du  cuivre. 

L'alliage  est  coupelle  avec  addition  d'argent,  s'il  n'en  contient  pas 
déjà  une  quantité  suffisante. 

Le  bouton  laminé  est  traité  par  l'acide  sulfurique  bouillant,  qui  dis- 
sout l'argent;  le  résidu,  lavé  et  desséché,  donne  par  différence  l'argent. 

Ce  résidu,  composé  d'or  et  de  platine,  est  passé  à  la  coupelle  avec 
six  fois  la  quantité  d'argent  correspondant  au  platine.  Le  nouveau 
bouton  est  laminé  et  traité  par  l'acide  nitrique  bouillant  qui  dissout  le 
platine  à  cause  de  ta  présence  de  l'argent. 

Le  résidu  donne  l'or;  le  platine  est  obtenu  par  différence. 

Pour  plus  d'exactitude,,  cette  dernière  opération  doit  ôtro  faite  une 
econde  fois.  Si  le  poids  de  l'or  reste  invariable,  on  est  certain  que 
out  le  platine  a  été  enlevé. 

-  (20?)  Alliages  d'étain  et  de  plomb. 


Sn5Pb 
Sn*Pb 
Sn3Pb 
Sn5Pb* 

Sa  e/0. 

Densité. 

Fusion. 

Sn*Pb 
SnPb 
SnPb* 
SnPb3 

Sa  o/0. 

Densité. 

Fusion. 

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£9 
63 

59 

8,046 
8,195 

8,4*4 
8,565 

'•94° 
189 
186 

53 

37 
22 
16 

8,766 
9  45l 

10,110 

10,410 

196° 
24l 

239 

250 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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AGENDA    DU     CHIMISTE. 
(tOO)    Alliages  fusibles  pour  machines  à  vapeur. 


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Point  de  fusion 

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(tfO)  Soudures. 


Soudures. 

Cuivre. 

Zinc. 

Divers. 

S» 

Meta 
de 

jaune  peu  fusible .... 
demi-blanche  fusible  . 
blanche  très-fusible  . . 

—      très- forte  

des  cloches  pour  sou- 
r , 

53.3 
44> 

•  57;4 
53,3 

40 
4.5 

23.33 

4 
4 

43.4 

49;9 
2&.0 

46i7 
6 

40 

Étain4,3Plombo,3 

—  3.3    —     4,2 

—  4  4^.6 

Étainiô,o;Iailon20 
Lailon  40 

Arpent  66.66 
Ëlain33;Plomb66 

—  5o      —      5o 
Or  5 

Argent  4 .  Or  4 

Id.  p 

Arge 

ail 

our  souder  le  laiton . .  • 
nt     de  soudure    pour 
iasre  à  -nnn? 

Sond 

ure   des  plombiers 

des  ferblantiers  . 
pour  or  rouge. .. . 

-       pouroràf0%.... 

(SU)  Alliages  monétaires.  -'"' 

L'alliage  pour  billon  français  contient  95  pour  400  de  cuivre,  4  d'e- 
tain  et  4  de  zinc. 

L'Allemagne,  la  Belgique  et  les  États-Unis  emploient  un  alliage  de 
20  p.  de  nickel  avec  7S  p.  de  cuivre. 

Les  monnaies  d'argent  en  France  sont  au  titre  de  900  millièmes 
avec  une  tolérance  de  2  millT&nes  au-dessus  et  au-dessous  (pièces  de 
5  />.);  les  pièces  de  2  fr.,  4  fA,  5o  cent,  et  20  cent,  sont  au  titre  de 
835  millièmes,  avec  une  tolérance  de  3  millièmes 

45 


254  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Le  poids  des  pièces  d'argent  de  5  francs  est  fixé  à  25  grammes  avec 
une  tolérance  de  3  millièmes  ;  pour  les  pièces  de  a  et  de  i  franc,  dont 
les  poids  sont  de  4 o  et  5  grammes,  la  tolérance  est  de  5  millièmes; 
pour  les  pièces  de  5o  centimes  (poids  2«r,5o),  de  7  millièmes. 

Les  médailles  renferment  plus  d'argent  :  elles  sont  au  titre  de  950 
millièmes,  avec  la  môme  tolérance  que  pour  les  alliages  de  la  monnaie. 

Les  alliages  pour  orfèvrerie  sont  au  nombre  de  deux.  Le  premier, 
employé  pour  vaisselle  et  argenterie,  est  à  950  millièmes,  avec  une 
tolérance  de  5  millièmes.  Ainsi  un  couvert  qui  contient  945  millièmes 
d'argent  pur  est  encore  dans  la  limite  fixée  par  la  loi. 

Le  deuxième  est  de  800  millièmes;  la  tolérance  au-dessous  est  de 
5  millièmes.  Il  n'y  a  pas  de  limites  fixées  pour  les  titres  au-dessus  de 
95o  millièmes. 

Dans  ces  derniers  temps  on  a  proposé  de  substituer  dans  les  alliages 
d'argent  le  zinc  au  cuivre.  D'après  M.  Peligot,  un  alliage  de  800  ar- 
gent et  200  zinc  ne  noircit  pas  dans  les  dissolutions  de  polysulfure. 

Les  monnaies  d'or  en  France  sont  au  litre  de  900  millièmes. 

La  loi  accorde  une  tolérance  de  1  milième,  soit  au-dessus,  soit  au- 
dessous;  les  monnaies  dont  les  titres  sont  entre  899  et  901  millièmes 
sont  par  conséquent  encore  au  titre' légal. 

Les  pièces  de  20  francs  pèsent  6«r,4o2  (tolérance  2  millièmes). 
— -  40  —  3  ,226       —         2 

—  5  —  4  ,6i3        —         3 

Les  médailles  sont  plus  riches  en  or  que  les  monnaies  :  le  titre  est 
946  millièmes  d'or,  avec  une  tolérance  de  2  millièmes  en  dessus  et  en 
dessous. 

Les  alliages  pour  la  bijouterie  sont.au  nombre  de  trois  : 

Le  premier  est  au  titre  de  920  millièmes  ; 

Le  second  —  840       —        ; 

Le  troisième,  qui  est  le  plus  employé,  est  au  titre  de  750  millièmes, 
avec  une  tolérance  de  3  millièmes  au-dessous. 

La  tolérance  est  sans  limite  pour  les  titres  qui  dépassent  750  mil- 
lièmes. 

Pour  les  boîtes  de  montre  en  or  destinées  à  l'exportation,  la  loi  a 
créé  un  quatrième  titre  de  583  millièmes  ou  44  carats. 

Les  objets  destinés  à  l'exportation  peuvent  être  fabriqués  à  tous 
titres,  mais  ne  reçoivent  pas  le  poinçon  de  l'Etat. 

Le  titre  de  l'or  s'évaluait  autrefois  en  carats,  l'or  pur  étant  à  24  ca- 
rats, et  l'or  à  75o  millièmes  à  48  carats;  le  carat  se  subdivisait 
en  32e*.  Le  titre  de  l'argent  s'évaluait  en  deniers,  l'argent  pur  étant 
à  42  deniers,  et  le  denier  se  subdivisait  en  24  grains. 

La  valeur  légale  du  kilogramme  d'or  pur,  à  4000  millièmes,  est  fixée 
à  3444  fr.  44  cent.,  ou  34 00  francs  pour  l'or  à  900  millièmes  :  sur  ce 
dernier  tarif,  le  Trésor  exerce  pour  les  frais  de  fabrication  une  retenue 
de  6  fr.  70,  ce  qui  met  le  kilogramme  d'or  pur  à  3437  francs,  et  celui 
d'or  à  900,  à  3093  fr.  3o,  au  tarif  du  change. 

Ainsi  la  pièce  de  20  francs  ne  vaut,  au  tarif  de  change  que  «9  fr.  907. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  255 

Le  souverain  anglais,  qui  pèse  7*r,988  au  titre  de  916,66  millièmes, 
contient  donc  en  métal  pur  7«r,322  :  il  vaut  donc  au  pair  25  fr.  23; 
mais  versé  aux  bureaux  au  change  de  l'Hôtel  des  monnaies,  il  ne  vaut 
que  2Ô  fr.  «5.  La  valeur  légale  du  kilogramme  d'argent  est  de  222  fr.  22 
pour  l'argent  pur  et  de  200  francs  pour  l'argent  à  900  millièmes  : 
sur  cette  dernière  valeur  la  retenue,  pour  frais  de  fabrication,  est 
de  i  fr.  ôo,  ce  qui  met  la  valeur,  au  tarif  de  change,  de  l'argent  pur 
à  220  fr.  56,  et  celle  de  l'argent  à  900,  à  498  fr.  ôo. 


Section  III.  —  Grosse  industrie  chimique. 

(lit)   De  l'échantillonnage. 

Pour  les  produits  solides,  livrés  généralement  à  l'état  pulvérulent 
ou  en  menus  fragments,  par  chaque  brouette,  cuveau  ou  sac,  on 
prendra  au  moment  de  la  pesée,  à  1  aide  d'une  cuiller,  un  échantillon 
d'environ  1/2  kilogramme,  qu'on  mélangera  dans  un  grand  pot  pou- 
vant se  boucher,  afin  d'éviter  l'humidité.  Le  contenu  de  ce  pot  est 
ensuite  déversé  sur  une  table  plane  en  pierre  dure,  broyé  au  besoin, 
bien  mélangé,  puis  on  procède  comme  pour  les  minerais  (table  184). 

Si  la  livraison  se  fait  en  tonneaux,  soit  sur  chaque  fût,  soit  sur 
tous  les  cinquièmes  ou  dixièmes,  on  perce  un  trou  de  3  cm.  de  dia- 
mètre en  un  point  de  l'un  des  fonds,  et  on  introduit  une  sonde  ou 
cuiller,  ayant  la  forme  d'une  gouttière,  en  fer  ou  en  acier,  entretenue 
très  propre  et  sans  rouille,  et  qu'on  pousse  jusqu'au  centre  du  baril; 
on  la  fait  tourner  sur  son  axe  et  on  retire  l'échantillon  moyen  des 
différentes  couches.  On  mélange  ces  différentes  prises  dans  un  bocal 
qu'on  vide  ensuite  sur  une  grande  feuille  de  papier;  on  écrase  les 
parties  agglomérées  avec  une  spatule,  puis  on  mélange  rapidement  le 
tout  et  on  prend  sur  tous  les  points  de  la  masse  un  peu.de  produit 
pour  faire  un  échantillon  moyen  de  1  à  2  kilogrammes,  lequel  est  en- 
core bien  mélangé  et  sert*  à  remplir  le  flacon  d'échantillon  de 
400  grammes  au  moins,  en  opérant  comme  pour  le  minerai  (table  184) 
Il  est  essentiel  d'opérer  aussi  vite  que  possible,  surtout  avec  les  sub- 
stances qui  s'altèrent  à  l'air  ou  absorbent  l'humidité. 

(113)  Préparation  des  liqueurs  titrées. 

Les  liqueurs  titrées  employées  dans  l'analyse  et  dans  le  titrage 
des  produits  chimiques  sont  de  deux  sortes  :  on  désigne  sous  le  nom 
de  liqueurs  normales  celles  qui  renferment  par  litre  l'équivalent  du 
corps  exprimé  en  grammes,  en  donnant  au  mot  d'équivalent  sa  défi- 
nition la  plus  large,  c'est-à-dire  le  poids  de  la  molécule  du  corps  actif 
considéré  comme  monatomique  :  ainsi  l'acide  sulfurique  SO4  H1, 
dont  le  poids  moléculaire  est  de  98,  aura  pour  nous  un  équivalent  de 


256  AGENDA    DU    CHIMISTE.'. 

4g,  pour  correspondre  à  la  potasse  KOH,  dont  le  poids  moléculaire 
est  de  56;  49  grammes  d'acide  suifurique  monohydraté  saturent  en 
effet  56  grammes  de  potasse  hydratée.  La  liqueur  normale-décime, 
la  plus  emplo>ée,  renferme  l'équivalent  dissous  dans  io  litres:  on  la 
prépare  en  diluant  à  i  litre  100  ce.  de  liqueur  normale.  On  fait  quel- 
que lois  usage  de  liqueur  normale-centime. 

Les  autres  liqueurs  titrées,  dites  arbitraires,  sont  préparées  le  plus 
souvent  de  telle  sorte  qu'un  centimètre  cube  corresponde  à  un  milli- 
gramme ou  à  un  centigramme  de  l'élément  dosé. 

L'usage  des  liqueurs  normales  ayant  prévalu  dans  les  laboratoires 
et  dans  l'industrie,  nous  donnerons  surtout  les  méthodes  qui  reposent 
sur  leur  emploi. 

Acide  normal.  —  Le  plus  employé  est  l'acide  suifurique. 

On  fait  un  mélange  d'acide  suifurique  et  d'eau,  d'après  les  tables 
de  densité  (table  76),  de  manière  qu'un  litre  renferme  4o  grammes 
d'acide  suifurique  anhydre,  ou  un  peu  plus.  On  prend  io  ce.  de  cette 
liqueur,  et  on  y  dose  l'acide  suifurique  par  un  sel  de  baryum.  Un 
simple  calcul  indique  la  quantité  d'acide  suifurique  ou  d'eau  à  ajou- 
ter pour  que  la  liqueur  renferme  exactement  4o  grammes  d'acide 
suifurique  par  litre. 

Pour  la  liqueur  normale  contenant  l'acide  chlorhydrique,  on  opère 
d'une  manière  analogue  ;  elle  doit  renfermer  36«*,5oo  d'acide  chlorhy- 
drique anhydre  par  litre;  on  en  détermine  le  titre  au  moyen  d'un  sel 
d'argent,  à  l'état  de  chlorure  d'argent. 

La  liqueur  normale  d'acide  chlorhydrique  est  trop  forte  et  perd  de 
l'acide  à  l'air  :  il  vaut  mieux  ne  la  préparer  que  décime  ou  au  plu3 
demi-normale. 

On  se  sert  rarement  de  l'acide  nitrique  normal ,  dont  on  établit  le 
titre  au  moyen  de  l'alcali  normal. 

La  meilleure  manière  de  préparer  les  liqueurs  normales  est  cer- 
tainement de  partir  de  l'acide  oxalique  normal;  on  dissout  63  grammes 
d'acide  oxalique  pur,  en  petits  cristaux,  volatil  sans  résidu,  dans 
l'eau  distillée,  et  on  complète  un  litr*  à  i5°.  11  se  garde  à  peu  près 
indéfiniment  à  l'obscurité,  en  flacon  bien  fermé,  et  on  l'emploie  comme 
type  pour  préparer  les  liqueurs  normales  acides,  alcalines  et  celles 
de  permanganate.  Il  n'est  pas  très  commode  pour  titrer  les  carbonates 
alcalino-terreux. 

Alcali  normal,  —  On  dissout  dans  l'eau  de  la  potasse  à  l'alcool 
ou  de  la  baryte  cristallisée,  de  manière  à  avoir  des  solutions  équiva- 
lentes volume  à  volume  avec  celles  des  acides  ;  ou  bien  on  pèse  exac- 
tement 53  grammes  de  carbonate  de  sodium  pur  et  calciné,  dissous 
dans  l'eau  de  manière  à  faire  un  litre  :  cette  solution  est  normale. 

On  peut  aussi  employer  l'ammoniaque  demi-normale. 

Indicateurs.  —  Voyez  section  XV1I1. 

Mode  opératoire.  —  Pour  essayer  un  acide,  on  pèse  un  poids  en 
décigrammes  correspondant  à  son  équivalent,  c'est-à-dire  au  poids 
moléculaire  de  l'acide  considéré  comme  monobasique  ;  on  le  dissout 
dans  ioo  grammes  d'eau  et  on  prend  io  centimètres  cubes  de  la  solu- 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  257 

tion  ;  le  nombre  de  dixièmes  de  centimètre  cube  de  liqueur  alcaline 
nécessaire  pour  rendre  la  solution  neutre  au  tournesol  donne  direc- 
tement la  quantité  pour  400  d'acide  réel, 
Exemples.  On  prend  : 

4fr,S[  acide  sulfurique  ; 

3^,646  acide  chlorhydriquc 

6f,3oo  acide  azotique,  etc. 
De  même  pour  les  alcalis  on  pèsera  : 

5<r,6i  potasse  caustique  ; 

4  grammes  soude  caustique  ; 

5^,300  carbonate  de  sodium  anhydre,  etc., 
et  Ton  titrera  avec  la  liqueur  normale  acide. 

(914)  Liqueurs  pour  les  analyses  par  oxydation 
et  par  réduction, 

La  solution  normale  de  permanganate  devrait  renfermer  3if,62  de 
ce  sel,  mais,  comme  elle  s  altère  rapidement,  on  en  prépare  d'habitude 
une  solution  de  s5  à  3o  grammes,  dont  on  prend  le  titre  chaque  fois 
au  moment  de  s'en  servir.  Le  titre  se  prend  soit  au  moyen  du  fil  de 
clavecin  (185),  ou  du  sulfate  de  fer  et  d'ammonium  cristallisé,  qui 
renferme  4/7  juste  de  fer  et  dont  on  dissout  4  gramme  environ  dans 
l'eau  bouillie  acidulée  par  l'acide  sulfurique,  ou  au  moyen  de  l'acide 
oxalique  normal  dont  4  ce.  =  0^,008  d'oxygène  ou  o*",op6  de  fer  mé- 
tallique j  à  40  ce.  d'acide  oxalique  on  ajoute  assez  d'acide  sulfurique 
pur  pour  échauffer  la  solution  à  5o-6o°  et  on  verse  le  permanganate 
jusqu'à  coloration  rose  persistante. 

Le  titre  des  solutions  de  permanganate  s'exprime  habituellement 
en  fer  ou  en  acide  oxalique  normal. 

Dans  le  système  des  liqueurs  normales,  2  molécules  de  fer  à  l'état 
de  protosel  absorbant  4  atome  d'oxygène  pour  passer  à  l'état  de 
peroxyde  comptent  pour  un  équivalent;  l'acide  oxalique  est  exac- 
tement normal  à  63  grammes  par  litre  et  est  équivalent  à  o«p,oo8 
d'oxygène  disponible  ou  absorbé  par  ce. 

On  peut  garder  pendant  quelque  temps  la  solution  de  sulfate  de 
fer  ammoniacal  en  l'additionnant  de  5  a  40  pour  400  d'acide  sulfu- 
rique et  en  la  conservant,  sous  une  couche  de  quelques  centimètres  de 
benzine  ou  de  pétrole,  dans  un  flacon  ressemblant  à  une  pissette; 
on  remplit  la  burette  en  soufflant  et  on  bouche  ensuite  les  tubes  avec 
des  caoutchoucs  garnis  de  baguettes  de  verre. 

On  pèse  4^,92  de  bichromate  de  potassium  pur,  et  l'on  dissout  dans 
l'eau  pour  faire  4  litre. 

4  centimètre  cube  de  celte  solution  correspond  à  5  milligrammes 
6  dixièmes  de  fer  (o,oo56)  à  l'état  de  sel  ferreux.  L'indice  de  la  fin  de 
la  réaction  est  la  coloration  de  l'iodure  de  potassium  amidonné. 

On  pèse  24»r,8oo  d'hyposulfite  de  sodium  cristallisé  Na*S*03  +  5H*0 
qu'on  dissout  dans  l'eau  pour  compléter  4  litre. 


258 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


On  pèse  d'un  autre  côté  42«r,7oo  iode  et  environ  48  grammes  iodure 
de  potassium,  et  l'on  dissout  clans  l'eau  pour  faire  1  litre. 
40  ce.  d'hyposulfite  de  sodium  doivent  correspondre  à  10  ce.  de  la 
solution  iodique.  L'essai  se  fait  en  présence  de  l'amidon. 
Ces  solutions  sont  normales-décimes. 

(«15)  Soufre.     . 

Le  soufre  brut  de  Sicile  peut  être  dosé  par  dissolution  dans  le  sul- 
fure de  carbone  pur,  dont  on  prend  ensuite  la  densité.  Le  sulfure  doit 
être  purifié  par  digestion  avec  de  l'oxyde  de  mercure  et  du  mercure, 
puis  distillé  ;  on  pèse  ôo  grammes  de  minerai  pulvérisé  et  on  le  fait 
digérer  avec  200  grammes  de  sulfure  de  carbone  dans  un  vase  fermé, 
à  froid:  on  prend  ensuite  la  température  et  la  densité  de  la  solution 
filtrée.  La  table  217  donne  la  teneur  en  soufre  du  sulfure  de  carbone 
d'après  sa  densité  à  i5°. 

De  45  à  25°,  on  peut  ramener  la  densité  D1  à  t'  à  la  densité  D  à  45° 
par  la  formule 

D=  D' +  0,0044  (*  —  «5*). 

Le  poids  du  soufre  ainsi  trouvé,  multiplié  par  4,  donne  la  teneur  en 
soufre  de  l'échantillon. 

En  outre,  on  dose  l'eau  en  desséchant  pendant  quelques  heures  à 
l'étuve  à  400°,  un  échantillon  grossièrement  concassé  de  ioo  gram- 
mes. Les  cendres  sont  déterminées  sur  40  grammes  dans  une  capsule 
de  porcelaine  tarée. 

On  examine  de  môme  le  soufre  régénéré  des  marcs  de  sonde. 

(£16)  Sulfhydrométrie. 

On  ajoute  à  la  liqueur  contenant  de  Pacide  sulfhydrique  un  sul- 
fure alcalin,  de  l'amidon  et  goutte  à  goutte  de  la  liqueur  d'iode  nor- 
male-décime  jusqu'à  coloration.  Le  nombre  de  centimètres  cubes  de 
liqueur  employée  Xo«r;oo46  donne  le  poids  de  soufre. 

(tlî)  Densités  des  solutions  de  soufre  dans  le  sulfure  de  carbone. 


Densités. 

6.°/,. 

Densités. 

S.  °/o- 

Densités. 

S.  •/.. 

Densités 

s.  %• 

4  ,274 

0 

4 ,  3o5 

8,2 

4.340 

16,6 

4,375 

27.4 

270 

0.9 

340 

9,4 

345 

*7.9 

38o 

3o,2 

280 

2,4 

3i5 

40,6 

35o 

49.0 

385 

33,2 

285 

3,4 

320 

44,8 

355 

20,4 

390 

36,7 

290 

4,6 

325 

43,4 

36o 

21,8 

295 

5,8 

33o 

44-2 

365 

23,2 

3oo 

7,o 

335 

i5,4 

37o 

25,4 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


259 


(£  18)  Gaz  des  fours  à  pyrite. 

On  fait  arriver  le  gaz  dans  un  flacon  de  a5o  ce.  de  capacité,  muni 
d'un  bouchon  à  3  trous,  par  lesquels  passent  un  tube  plongeant  au 
fond  du  flacon,  un  entonnoir  à  robinet  et  un  tube  effleurant  le  bouchon 
et  relié  à  un  aspirateur  en  verre  dont  le  robinet  d'écoulement  est  au 
niveau  de  l'extrémité  du  premier  tube.  Dans  le  flacon  on  introduit 
5o  ce.  d'eau  et  un  peu  d'iode  normal-décime  avec  de  l'amidon.  On  fait 
passer  le  gaz  jusqu'à  ce  que  l'iodure  d'amidon  soit  décoloré;  à  ce 
moment  on  arrête  l'aspiration  et  on  introduit  par  l'entonnoir  à  robi- 
net 40  ce.  d'iode  normal-décime.  On  fait  couler  l'eau  en  la  recueil- 
lant dans  l'éprouvette  ;  on  arrête  dès  que  l'iodure  est  décoloré,  et  on 
lit  le  volume  d'eau  écoulé,  qui  correspond  au  volume  du  gaz  aspiré, 
plus  4  4ce,i&  de  gaz  acide  sulfureux  absorbé  par  l'iode.  La  quantité 
pour  doo  d'acide  sulfureux  dans  le  gaz  des  fours  s'obtient  en  divisant 
4ii4  par  le  volume  de  l'eau  écoulé,' plus  u.  La  table  ci -jointe  donne 
le  résultat. 


Eau  • 
écou- 
lée. 

SO*  °/o- 

Eau 
écou- 
lée. 

400 
443 

so8  •/,. 

40 

a 

Eau 
écou- 
lée. 

428 
438 

SO»  °/0. 

Eau 
écou- 
lée. 

so»  %. 

Eau 
écou- 
lée. 

SO«V0 

82 
90 

42 
11 

8 

7,5 

U8 
160 

7 
6,5 

176 
492 

6 
5,5 

(£19)  Essai  du  salpêtre  et  du  nitrate  de  sodium. 

i°  Eau.  —  On  dessèche  40  grammes  de  matières  à  i3o°  au  bain 
d'air,  dans  une  capsule  de  porcelaine  tarée. 

2°  Matière  insoluble.  —  Le  résidu  du  premier  dosage  est  dissous 
dans  i5o  ce.  d'eau:  on  filtre  sur  un  filtre  taré,  on  lave  et  on  com- 
plète 200  ce.  avec  les  eaux  de  lavage.  Le  filtre  est  séché  à  1000  et 
pesé;  on  a  ainsi  le  poids  de  matière  insoluble,  organique  et  miné- 
rale; en  calcinant,  celle-ci  reste  seule. 

3°  Chlore.  —  On  le  dose  sur  20  ce.  d'après  la  table  220,  et  on 
calcule  en  chlorure  de  sodium. 

k°  Sulfates.  —  On  les  dose  par  pesée  sur  20  ou  25  ce.  et  on  les  cal- 
cule en  sulfate  de  sodium. 

La  somme  de  ces  quatre  éléments,  plus  pour  les  autres  impuretés 
42  pour  100,  donne  le  degré  de  réfaction  du  nitrate,  le  reste  étant 
compté  pour  nitrate  pur. 

5°  Acide  nitrique.  —  Dans  les  cas  restreints  où  cela  est  nécessaire, 
on  peut  le  doser  par  le  procédé  Schlcesing  (table  336)  ; 

4  ce.  de  bioxyde  d'azote  ramené  à  o°  et  76o-  =  o,oo3£o5  grammes  de 
nitrate  de  sedium; 


260  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Ou  par  celui  de  Pelouze  : 

On  prend  i^ôoo  de  fil  de  clavecin  et  3o  à  4o  ce.  d'acide  chlorhy- 
drique  pur,  on  dissout  dans  une  cornue  traversée  par  un  courant 
d'hydrogène.  Après  dissolution,  on  ajoute  par  le  col  de  la  cornue  une 
quantité  de  matière  contenant  au  maximum  o;2  d'acide  azotique.  On 
fait  bouillir  et  on  dose  par  la  liqueur  normale  de  permanganate  de 
potassium  le  fer  excédant.  Voy.  t.  185. 

Le  poids  du  fer  peroxyde  Xo,32i  4=  Àz*05  contenu  dans  la  sub- 
stance ;  log.  du  facteur  =  —  i  ,5o7o5. 

6°  On  peutaussi  ajouter  le  nitrate  (0,2  à  o;3)  ou  5  ce.  de  la  solution 
précédente  du  nitrate  dans  un  petit  ballon,  avec  un  peu  de  sulfate 
ferreux  sec  et  d'acide  chlorhydrique  :  on  déplace  l'air  par  un  courant 
d'acide  carbonique,  on  fait  bouillir  jusqu'à  expulsion  du  bioxyde 
d'azote,  on  laisse  refroidir  dans  le  courant  du  gaz  carbonique,  puis 
on  sature  à  peu  près  par  du  bicarbonate  de  sodium.  On  ajoute  de 
l'iodure  de  potassium  pur,  on  bouche  le  ballon  et  on  chauffe  au  bain- 
marie,  vers  6o°  pendant  quelque  temps;  on  laisse  refroidir;  et  sur 
tout  ou  partie  du  liquide  dilué  à  100  ce.  on  dose  l'iode  mis  en  liberté, 
en  présence  d'amidon,  au  moyen  d'hyposullite  de  sodium  normal- 
décimedont  i  ce.  =0,0048  d'acide  nitrique  Az205  ou  o,oo337  de  ni- 
trate de  potassium,  ou  o;oo283  de  nitrate  de  sodium. 

Ces  procédés  sont  applicables  dans  tous  les  cas  où  on  a  à  doser  des 
nitrates. 

Appendice.  —  Dosage  des  nitrites.  —  Dans  quelques  cas  il  est  né- 
cessaire de  doser  les  nitrites  ou  l'acide  nitreux.  On  dilue  la  solution 
de  telle  sorte  que,  pour  une  partie  d'acide  nitreux,  on  ait  au  moins 
4Ô00  p.  d'eau,  on  ajoute  de  l'acide  sulfurique  jusqu'à  forte  réaction 
acide,  et  on  verse  le  permanganate.  Quand  la  teinte  rose  disparaît  dif- 
ficilement, on  chauffe  vers  4o°,  et  on  achève  le  titrage  :  i  ce.  d'acide 
oxalique  normal  =  o,o38  d'acide  azoteux  anhydre  ou  0,069  de  nitrite 
de  sodium  anhydre. 

Si  le  produit  renferme  à  la  fois  des  nitrites  et  des  nitrates,  il  faut 
défalquer  des  quantités  de  nitrate  trouvées  par  les  procédés  indiqués 
le  nitrite,  en  se  basant  sur  ce  que  la  molécule  de  nitrite  donne  autant 
de  bioxyde  d'azote,  mais  qu'elle  oxyde  trois  fois  moins  de  fer  que  celle 
du  nitrate. 

(ttO)  Essai  du  sel  marin. 

L'échantillon  est  rendu  homogène  et  on  en  broie  finement  une 
partie. 

1°  Eau.  —  On  chauffe  graduellement  5  grammes  de  sel  dans  un 
creuset  de  platine  couvert,  en  maintenant  quelques  minutes  au  rouge 
faible. 

20  Chlore.  —  On  dissout  5c, 846  de  sel  dans  5oo  ce.  d'eau,  et  on 
titre  sur  25  ce* 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  261 

On  pèse  40«r,797  argent  pur  qu'on  dissout  dans  l'acide  nitrique 
pur.  On  évapore  a  sec  et  on  dissout  dans  l'eau  pour  faire  4  litre. 
On  peut  encore  peser  17  grammes  de  nitrate  d'argent  pur  pour  4  litre 
d'eau. 

10  ce.  correspondent  à  o*r,o3546  de  chlore  ou  à  of,o5846  de 
chlorure  de  sodium. 

La  liqueur  à  titrer  doit  être  neutre  :  on  l'additionne  d'un  peu  de 
ebromate  de  potassium  et  on  ajoute  la  liqueur  titrée  d'argent,  jus- 
qu'à ce  que  le  liquide  prenne  une  teinte  rouge  (chromate  d'argent). 

Du  résultat  obtenu  on  retranche  o°%3,  qui  représentent  l'argent  ab- 
sorbé par  le  ebromate. 

Si  la  liqueur  était  acide,  on  ajouterait  un  peu  de  carbonate  de  cal- 
cium précipité  pur,  dont  la  présence  ne  gêne  en  rien  le  titrage. 

En  doublant  le  nombre  de  centimètres  cubes  d'argent  employés 
pour  25  ce.  de  sel,  on  a  la  quantité  de  chlorure  de  sodium 
pour  400. 

Procédé  au  sulfocyanure.  —  Ce  procédé,  indiqué  par  Volhardt, 
est  le  seul  qui  permette  de  doser  volumélriquement  le  chlore  et  l'ar- 
gent en  liqueur  acide;  il  est  basé  sur  la  précipitation  de  l'argent  par 
les  sulfocyanures,  et  la  décomposition  du  sulfocyanure  d'argent  par 
les  chlorures  :  l'excès  de  sulfocyanure  est  décelé  par  un  sel  ferrique. 
Le  procédé  ne  s'applique  pas  au  brome  et  à  l'iode,  dont  les  sels  d'ar- 
gent sont  partiellement  décomposés  par  le  sulfocyanure. 

On  dissout  environ  8  grammes  de  sulfocyanure  d'ammonium  dans 
un  litre  d'eau  ;  à  40  ce.  de  la  solution  normale-décime  d'argent  indiquée 
plus  haut,  on  ajoulo  5  ce.  d'une  solution  à  20  pour  400  d'alun  de  fer 
pur,  on  étend  a  45oou  200  ce,  on  acidulé  par  quelques  gouttes  d'a- 
cide nitrique  pour  rendre  la  solution  moins  colorée,  enûn  on  verse 
goutte  à  goutte  le  sulfocyanure  jusqu'à  coloration  rouge  persistante; 
on  ramène  la  solution  de  sulfocyanure  à  être  équivalente  volume  à 
volume  avec  celle  d'argent.  Dans  ces  conditions,  4  cc.de  sulfocyanure 
=o«r,040797  d'argent.  Ce  procédé  est  applicable  au  dosage  de  l'argent 
et  sert  dans  certains  hôtels  monétaires;  il  est  assez  sensible  pour  per- 
mettre l'usage  de  liqueurs  normales-centimes.  Il  est  inapplicable  en 
Erésence  de  mercure  et  de  palladium,  mais  le  cuivre  ne  gêne  en  rien 
1  réaction. 

Pour  doser  le  chlore,  à  la  solution  on  ajoute  5  ce.  d'alun  de  fer, 
puis  de  l'acide  nitrique,  enfin  à  l'aide  de  la  burette  remplie  au  o° 
quelques  gouttes  de  sulfocyanure;  et  au  moyen  d'une  pipette  de  5 
ou  40  ce.  on  introduit  la  liqueur  d'argent  jusqu'à  ce  que  la  couleur 
rouge  disparaisse  ;  on  note  le  volume  employé,  et  on  dose  l'excès  d'ar- 
gent par  le  sulfocyanure  de  la  burette;  en  retranchant  ce  volume  de 
celui  de  l'argent,  on  calcule  la  différence  en  chlore  ou  chlorure  de 
sodium. 

é  2*  Matière  insoluble.  —  On  fait  digérer  40*r  de  fcI  avec  25o  ce.  d'eau 
dans  un  becherglas;  on  filtre  dans  un  ballon  jaugé  de  5oo  ce.  et  on 
complète  avec  les  eaux  de  lavage.  S'il  restait  du  sulfate  de  calcium 
non  dissous,  il  faudrait  le  faire  digérer  avec  un  peu  d'acide  chlor- 


262  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

hydrique,  ou  le  broyer  finement  avec  de  l'eau,  qu'on  décanterait  sur 
le  filtre,  en  renouvelant  cette  opération  jusqu'à  ce  que  tout  soit 
dissous.  Le  filtre  est  ensuite  séché  et  calciné. 

4°  Chaux.  —  Sur  i5o  ce.  on  la  dose  par  l'oxalate  d'ammonium 
et  l'ammoniaque;  après  12  heures  on  filtre,  on  lave,  on  sèche  et 
l'on  caicine  pendant  20  minutes  sur  un  fort  chalumeau 3  la  chaux 

aui  reste  est  pesée,  et  le  poids  multiplié  par  2,4286  donne  celui 
u  sulfate  de  calcium  correspondant.  Sur  i5o  ce.  on  peut  doser 
l'acide  sulfurique  en  poids,  et  sur  ioo  ce.  la  magnésie  à  l'état  de  pyio- 
phospliate. 

Dans  le  sel  provenant  de  la  fabrication  du  salpêtre,  on  dose  le 
nitrate  par  le  procédé  Schlœsing. 

(ttl)  Essai  de  sulfate  de  sodium, 

i°  On  pèse  20  grammes  de  sulfate  qu'on  dissout  dans  25o  ce. 
d'eau,  et  sur  5o  ce.  équivalant  à  4  grammes  de  sel  on  dose  l'acidité 
par  la  soude  normale,  dont  chaque  centimètre  cube  équivaut  alors 
à  1    pour  ioo  d'acide  sulfurique  anhydre. 

S'il  y  a  en  présence  beaucoup  de  ter  et  d'alumine,  il  vaut  mieux  ne 
pas  ajouter  de  tournesol,  et  arrêter  le  titrage  à  l'apparition  du  trouble 
floconneux. 

20  La  solution  ainsi  neutralisée  est  titrée  à  l'argent  et  au  chromate 
et  on  calcule  en  chlorure  de  sodium;  chaque  centimètre  cube  d'ar- 
gent, dans  ce  cas,  équivaut  à  0,146  pour  ioo  de  NaCl. 

Ces  essais  suffisent  dans  l'intérieur  de  l'usine  ;  pour  le  sulfate  des- 
tiné à  la  vente,  il  convient  d'ajouter  les  dosages  suivants. 

3°  On  détermine  l'eau  et  la  matière  insoluble  (219,  20). 

4°  On  dose  la  magnésie  à  l'état  de  phosphate  ammoniacal  ;  le  fer 
sur  125  ce.  de  la  solution  indiquée  plus  haut,  en  réduisant  le  peroxyde 
par  le  zinc  et  l'acide  sulfurique,  dosant  le  protoxydeau  permanganate 
et  calculant  en  peroxyde  :  les  sulfates  destinés  à  la  fabrication  du  verre 
doivent  en  renfermer  le  moins  possible. 

5°  Enfin  25  ce.  de  solution  sont  précipités  par  l'ammoniaque  et 
l'oxalate  d'ammonium  ;  on  sépare  par  Oltration  le  précipité,  qu'on 
lave  et  qu'on  calcine  :  du  poids  de  chaux  trouvé  il  faut  déduire  celui 
de  l'oxyde  de  fer.  Le  liquide  et  les  eaux  de  lavage  sont  amenés  à 
100  ce.  ;  on  en  évapore  à  sec  5o  ce.  avec  quelques  gouttes  d'acide  sul- 
furique, on  calcine,  on  humecte  de  carbonate  d'ammonium,  on  calcine 
et  l'on  pèse.  Du  résidu  on  retranche  le  poids  de  sulfate  de  magnésium 
(obtenu  en  multipliant  par  3  celui  de  la  magnésie  trouvée)  et  le  chlorure 
ae  sodium  (1  de  chlorure  de  sodium  =  1,21 36  de  sulfate,  ou  bien 
par  chaque  centimètre  cube  de  nitrate  d'argent  trouvé  dans  l'essai 
on  déduit  01,00177  de  sulfate  de  sodium)  et  le  reste  donne  le  sulfate 
de  sodium  contenu  dans  1  gramme  de  matière. 

Pour  le  sulfate  provenant  de  la  fabrication  de  l'acide  nitrique,  outre 
les  dosages  1  et  3,  on  détermine  l'acide  nitrique  d'après  219. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  263 


{%%%)  Essais  des  soudes  brutes. 


A.  On  prend  un  échantillon  moyen  de  5o  grammes,  pulvérisé,  qu'on 
fait  digérer  avec  45o  ce.  d'eau  vers  46°;  après  quelques  heures  on 
complète  ôoo  ce.  et  on  laisse  reposer  3  heures;  on  filtre. 

i°  On  en  titre  20  ce.  (2'r  de  produit)  en  présence  d'orangé  de 
méthyle  à  froid,  par  l'acide  chlorhydrique  normal  ;  on  a  la  somme  du 
carbonate,  de  l'oxyde  et  du  sulfure  de  sodium. 

2°  Dans  un  ballon  jaugé  à  100  ce.  on  introduit  4o  ce.  de  solution  et 
20  ce.  de  solution  à  10  pour  100  de  chlorure  de  baryum  ;  on  remplit 
d'eau  bouillante,  on  agite  et  l'on  bouche.  Quand  le  liquide  est  reposé, 
on  filtre  en  récoltant  5o  ce.  qu'on  titre  par  l'acide  chlorhydrique  normal 
en  présence  de  phtaléine  du  phénol  :  on  a  la  somme  du  sulfure  et  de 
l'oxyde  de  sodium. 

3°  Enfin  20  ce.  sont  dilués  à  200  environ  et  acidulés  par  l'acide 
acétique  ;  on  ajoute  de  l'empois  d'amidon  et  de  l'iode  décime  jusqu'à 
coloration  bleue  :  1  ce.  d'iode  ==  0,0039  de  sulfure  de  sodium,  ou 
0,195  pour  ioo.  1  ce.  d'acide  chlorhydrique  normal  =0^,031  d'oxyde, 
0^,003  de  carbonate  et  ofr,o3g  de  sulfure  de  sodium. 

4°  D'autre  part,  on  dose  le  chlore  au  sulfocyanure  sur  10  ce.  et  les 
sulfates  par  pesée  ;  1*  de  sulfate  de  baryum =0,6094  de  sulfate  de 
sodium. 

B.  Dans  d'autres  usines,  on  emploie  la  marche  suivante  : 

Sur  5o  ce.  de  la  solution  (5  gr.),  on  prend  le  degré  alcalimétrique 
(225),  puis  sur  5o  ce.  on  précipite  le  carbonate  par  le  chlorure  de 
baryum  et  on  reprend  le  degré. 

A  5o  ce.  dévolution  on  ajoute  avec  une  burette  alcalimétrique  une 
solution  de  chlorure  de  soude  à  4a°,  c'est-à-dire  renfermant  8,4  vo- 
lumes de  chlore  :  on  s'arrête  quand  une  goutte  de  liquide  ne  colore 
plus  en  brun  une  goutte  de  solution  alcaline  de  plomb  déposée  sur 
une  soucoupe.  On  compte  en  degrés  de  l'alcalimètre  le  volume  de 
solution  employée  :  i°  =  0,00266  de  sulfure  de  sodium. 

Enfin  les  35o  ce.  restants  sont  évaporés  à  sec  et  calcinés  dans  une 
capsule  en  fer  :  sur  5  grammes  de  sel  obtenu,  on  reprend  le  degré 
alcalimétrique. 

C.  i°  Les  lessive  s  brutes  doivent  être  prélevées  et  maintenues  pen- 
dant l'analyse  à  4o°,  avant  leur  cristallisation.  On  en  prend  la  den- 
sité en  degrés  Baume;  puis  dans  une  capsule  de  platine  on  en  éva- 
pore 40  ce.,  on  calcine  au  rouge  et  on  pèse  le  résidu. 

20  Sur  2  ce.  mesurés  exactement,  on  dose  la  somme  du  carbonate, 
de  l'oxyde  et  du  sulfure  en  ajoutant  de  l'eau  froide  et  de  l'orangé  de 
méthyle  puis  titrant  à  l'acide  chlorhydrique  normal. 

3*  On  précipite  le  carbonate  par  le  chlorure  de  baryum,  comme  il 
est  dit  plus  haut,  sur  4  ce,  et  on  dose  le  total  de  l'oxyde  et  du  sul- 


264  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

fuie  :  ce  dernier  est  dosé  par  l'iode  sur  2  ce.,  et  on  calcule  les  réstil 
tats  comme  pour  la  soude  brute.  Avec  le  sulfure  on  dose  l'hyposul- 
fite;  l'erreur  est  négligeable;  on  pourrait  précipiter  le  sulfure  par  un 
sel  de  zinc,  doser  rhyposulfite  seul  et  le  déduire. 

4°  Le  soufre  total  se  détermine  en  oxydant  5  ce.  par  un  excès  de 
chlorure  de  chaux  et  d'acide  chlorhydrique  :  le  liquide,  qui  doit  sentir 
fortement  le  chlore,  est  chauffé  à  l'ébullition,  filtré,  et  précipité  par 
le  chlorure  de  baryum  ;  on  déduit  la  quantité  de  sulfate  de  baryum 
donnée  par  le  dosage  direct  de  l'acide  sulfurique  (ce  qui  donne  le 
sulfate  de  sodium),  et  on  calcule  le  reste  en  soufre  :  la  différence  de 
ce  chiffre  avec  celui  qui  correspond  à  l'iode  décime  donne  la-  moitié 
du  soufre  des  hyposulfites. 

5#  Le  chlorure  de  sodium  est  dosé  par  liqueur  titrée  (table  220). 

6#  On  détermine  la  silice,  Falumine  et  le  fer  sur  100  ce.  qu'on  sur- 
sature par  l'acide  chlorhydrique;  on  fait  bouillir,  on  ajoute  un  excès 
de  sel  ammoniac,  et  d'ammoniaque  qu'on  chasse  par  rébullition;  on 
filtre,  on  lave  à  l'eau  froide  (qui  bleuit  le  précipité),  on  calcine  et  on 
pèse  le  tout  ensemble. 

7°  Enfin,  pour  le  cyanure,  on  prend  de  20  à  100  ce.  de  lessive,  on 
acidulé  par  l'acide  chlorhydrique  et  on  ajoute  avec  une  burette  une 
solution  concentrée  de  chlorure  de  chaux,  en  agitant  bien,  jusqu'à 
ce  qu'une  goutte  ne  donne  plus  de  tache  bleue  avec  une  goutte  de 
percnlomre  de  fer  pur  (exempt  de  prolosel),  sur  une  soucoupe  de 
porcelaine*  on  chasse  l'excès  de  chlore  par  la  chaleur.  On  ajoute 
alors  une  solution  normale-décime  de  sulfate  de  cuivre  cristallisé 
[i2«T,47  par  litre)  en  faisant  des  essais  à  la  touche  avec  du  sulfate 
ferreux  pur  jusqu'à  ce  que  le  précipité  ne  soit  plus  bleu  ou  gris, 
mais  nettement  rougeàtre,  en  disparaissant  assez  vite;  par  centi- 
mètre cube  de  sulfate  de  cuivre  employé,  on  compte  o^oiOiS  de 
fenocyanure  de  sodium.  Il  est  utile  de  titrer  la  solution  de  cuivre 
avec  du  lerrocyanure  de  potassium  pur,  oxydé  comme  il  est  dit. 

Dans  la  plupart  des  usines,  on  se  contente  du  degré  Baume,  de 
l'alcali  (carbonate  et  oxyde),  de  l'oxyde  et  du  sulfure.  Pour  doser  ce 
dernier,  on  se  sert  souvent  du  procédé  suivant  : 

3»  6.  On  dissout  27P.69  d'argent  fin  dans  l'acide  nitrique  pur  ;  on 
évapore  à  sec,  on  redissout  avec  260  ce.  d'ammoniaque  et  on  com- 
plète un  litre  ;  à  20  ce.  de  solution  de  soude  brute,  additionnée  d'am- 
moniaque et  soumise  à  l'ébullition,  on  ajoute  la  liqueur  d'argent  jus- 
qu'à ce  qu'une  tâte  filtrée  ne  donne  plus  qu'un  léger  trouble  par  une 
goutte  de  solution  d'argent;  1  ce.  ae  celle-ci  correspond  à  4  centi- 
gramme de  Na*S. 

Les  sulfates  se  dosent  aussi  par  un  procédé  volumétrique  assez 
exact  pour  les  sels  alcalins.  On  dissout  122  grammes  de  chlorure  de 
baryum  cristallisé  pour  un  litre  d'eau,  et  d'autre  part  73^,8  de 
bichromate  de  potassium  pur  pour  un  litre.  Un  volume  de  lessive  est 
traité  à  l'ébullition  par  un  léger  excès  d'acide  chlorhydrique;  on 
sursature  par  l'ammoniaque  exempte  de  carbonates,  et  on  ajoute  en 
faisant  bouillir  légèrement  un  volume  mesuré  et  en  excès  de  chlo- 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  265 

rure  de  baryum;  puis,  après  un  moment, et  sans  interrompre  l'ébul- 
îition,  on  verse  le  bichromate  jusqu'à  ce  que  le  liquide  clair  soit 
jaune:  on  retranche  du  nombre  de  centimètres  cubes  de  chlorure 
celui  au  bichromate,  et  le  reste  multiplié  par  o,o4  donne  le  poids  de 
l'acide  sulfurique. 

D.  Les  lessives  carbonatées  sont  analysées  comme  les*  précédentes, 
sauf,  bien  entendu,  l'alcali  caustique.  On  détermine  en  outre  le  bicar- 
bonate en  versant  dans  un  ballon  de  400  ce,  20  ce.  de  lessive, 
10  ce.  d'ammoniaque  demi-normale,  exempte  de  carbonate,  à  8^,5  de 
AzHs  nette  par  litre,  et  un  excès  de  chlorure  de  baryum,  complétant 
le  volume  avec  de  l'eau  froide.  Après  repos  on  filtre  ôo  ce.  jusfe,  qu'on 
titre  par  l'acide  chlorhydrique  normal  en  présence  d'orangé  3  :  soit 
v  le  volume  d'acide  employé;  44  (io  —  v)  donne  en  milligrammes  la 
quantité  d'acide  carbonique  à  l'état  de  bicarbonate  dans  le  volume  de  . 
lessive;  d'autre  part,  le  volume  d'acide  chlorhydrique  normal  employé 
à  froid,  pour  20  ce.  de  même  lessive,  et  mulliplié  par  22,  donne  les 
milligrammes  d'acide  carbonique  à  l'état  de  carbonate  neutre;  la. 
somme  donne  l'acide  total. 

E.  Marcs  de  soude.  —  Il  est  nécessaire  de  prélever  avec  soin 
l'échantillon  moyen  et  de  le  préserver  du  contact  de  l'air  j  on  en  pèse 
à  l'état  humide  5o  grammes  qu'on  fait  digérer  une  demi-heure  avec 
45o  ce.  à  4o°  ;  on  complète  5oo  ce.  et  on  agite.  On  prélève  5o  ce. 
qu'on  évapore  à  sec  dans  une  capsule  de  porcelaine  avec  du  carbo- 
nate d'ammonium  ;  on  calcine  légèrement,  on  reprend  par  l'eau,  on 
filtre  et  on  titre  par  l'acide  normal. 

On  peut  doser  le  soufre  en  oxydant  2  grammes  par  le  chlorure  de 
chaux  et  l'acide  chlorhydrique,  comme  nous  l'avons  expliqué  pour  les 
lessives  brutes  ;  on  déduira  l'acide  sulfurique  préexistant,  déterminé 
sur  2  grammes  qu'on  fait  bouillir  avec  l'acide  chlorhydrique  faible. 
On  filtre,  on  lave  à  l'acide  chlorhydrique  faible,  on  sature  à  peu  près 
par  du  carbonate  de  sodium  et  on  précipite  par  le  chlorure  de  baryum. 

F.  Eaux  mères  des  cristaux.  —  On  opère  comme  pour  les  lessives 
brutes. 

(223)  Essai  des  potasses,  d'après  Gay-Lussac. 

Acide  sulfurique  à  66° 400  grammes. 

Eau  distillée  pour  amener  le  volume  à. .  a  litre. 

On  pèse  A8<r,07  de  potasse  à  essayer;  on  dissout  dans  la  quantité 
d'eau  nécessaire  pour  faire  5oo  ce. 

On  opère  sur  5o  ce.  de  ladite  solution  additionnée  de  tournesol,  et 
on  y  verse  la  liqueur  acide  au  moyen  d'une  burette  divisée  en  demi- 
centimètres  cubes. 

4/2  centimètre  cube  =  4  pour  400  de  potasse  K*0  dans  l'échan- 
tillon :  c'est  le  degré  pondéral. 


266  AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(t  1 4)  Essai  d?  après  Descroisilles. 

La  liqueur  d'épreuve  esl  la  même  que  dans  l'essai  précédent. 

On  pèse  5'  grammes  de  potasse  que  Ton  dissout  dans  l'eau  et  que 
l'on  salure  en  présence  du  tournesol,  par  la  liqueur  acide  versée  au 
moyen  d'un  alcalimètre  porlant  ioo  divisions  dont  chacune  équivaut 
à  o*r,5oo  de  liqueur  d'épreuve.  Le  nombre  de  divisions  indique  le 
degré  alcalimétrique. 

Pour  la  conversion  des  titres,  voir  table  227. 

(S S 5).  Essai  des  soudes. 

Pour  l'essai,  on  pèse  34«r,63  de  carbonate  de  6odium  et  on  fait 
'5oo  ce.  de  solution.  On  opère  exactement  comme  pour  l'essai  de 
potasse.  On  obtient  ainsi  la  quantité  de  NasO  pour  <oo. 

L'essai  alcalimétrique  des  soudes  se  pratique  sur  5  grammes, 
comme  celui  des  potasses. 

Avec  le  système  des  liqueurs  normales,  on  dissout  53  grammes  de 
matière  dans  i  litre  d'eau,  et  du  liquide  clarifié  par  le  repos  on  prend 
5o  ce.  qu'on  titre  avec  l'acide  normal  dont  i/a  ce.  =  i  pour  ioo  de 
Na2C05. 

Pour  l'analyse  complète,  on  dose  en  outre  le  résidu  insoluble,  la 
soude  caustique,  le  chlorure,  le  sulfure,  le  sulûte  et  le  sulfate  de 
sodium,  d'après  la  table  222  et  le  fer  d'après  185  en  le  réduisant  par 
le  zinc. 

(**6)  Analyse  des  potasses. 


On  dessèche  10  grammes  de  produit  sur  un  bec  de  gaz  jusqu'à  ce 
qu'il  ne  se  dégage  plus  d'eau,  et  on  détermine  la  perte  du  poids,  qui 
est  l'humidité.  On  dissout  le  résidu  dans  l'eau  chaude,  on  filtre  sur 
un  filtre  taré,  on  complète  avec  les  eaux  de  lavage  5oo  ce.  ;  et  le 
filtre  est  desséché,  incinéré  et  le  résidu  insoluble  pesé.  Sur  5o  ce.  de 
liqueur  on  détermine  l'alcalinité  en  carbonate  de  potassium,  par 
l'acide  normal.  Dans  ôo  ce.  on  dose  le  chlore,  en  calculant  en  chlo- 
rure de  potassium;  sur  ioo  ce.  l'acide  sulfurique  (le  poids  de  sulfate 
de  baryum  X  0,747/1  donne  le  poids  du  sulfate  de  potassium  corres- 
pondant), ou  par  liqueur  titrée  (222)  ;  enfin  on  dose  la  potasse,  soit 
par  le  chlorure  de  platine,  soit  d'après  335.  La  différence  entre  la 
potasse  totale  et  la  somme  du  sulfate  et  du  chlorure  de  potassium 
est  calculée  en  carbonate  de  potassium,  et  le  reste  de  l'alcalinité  est 
alors  calculé  en  carbonate  de  sodium. 

Pour  le  dosage  de  la  potasse  dans  les  chlorures  et  sulfates,  voyez 
335. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  267 

(tt?)  Potasse.  —  Conversion  des  titres  alcalimétrique  et  pondéral. 


Titre  pondéral  en  alcalimétrique. 

Pondéral. 

Alcali- 
métrique. 

Pondéral. 

Alcali- 
métrique. 

Pondéral. 

Alcali- 
métrique. 

1 
2 

3 

4 
5 
6 
7 
8 

1,04 
2,08 

3,12 

4;i6 

5,21 

6,24 
7.28    • 
8.32 

9 

10 
15 
20 

25 

3o 
35 

4o 

9,36 
10,40 
i5,6o 
20,80 
26 

3l,20 

36,4i 
4i,6i 

45 
5o 
55 
60 
65 
70 
75 
80 

46,8i 

52.01 

57;2i 

62,41 
67,61 

72,81 
78,01 

83,21 

Alcalimétrique  en  pondéral. 

Alcali- 
métrique. 

Pondéral. 

Alcali- 
métrique. 

Pondéral. 

Alcali- 
métrique. 

Pondéral. 

1 
2 

3 
4 
5 
6 

7 
8 

0.96 

4»3î 

2,88 
3,85 
4,8i 

5,77 
6,73 
7;6g 

9 
40 

15 

20 

25 

3o 
35 
4o 

8.65 

14,42 
19,23 
24. o3 
28,84 
33.65 
38,46 

45 
5o 
55 
60 
65 

70 
75 
80 

43,26 
48,07 
52.88 
57,68 

62,49 
67,30 
72,10 
76,94 

(£28)  Dosage  des  alcalis,  d'après  Frbsknius  et  Will. 

Dans  un  appareil  a  doser  l'acide  carbonique  par  différence  de  poids, 
soit  celui  de  Fresenius  et  Will,  de  Wurtz,  de  Geissler,  ou  tout  autre, 
destiné  au  même  but,  on  introduit  un  poids  de  carbonate  égal  à  6«r,285 
de  carbonate  de  potassium,  4,r,822,  pour  celui  de  sodium  et  4,r,5/p 

Eour  celui  de  calcium;  on  ajoute  un  excès  d'acide  dans  le  tube  à  10- 
inet  de  l'appareil  de  Geissler,  ou  de  l'acide  sulfurique  concentré 
dans  le  second  ballon  des  autres  appareils  et  on  pèse  le  tout,  puis  on 
fait  arriver  l'acide  sur  le  carbonate. 

Quand  le  dégagement  a  cessé,  on  chauffe  l'appareil  vers  6o°  au 
bain-marie,  en  faisant  arriver  dans  le  ballon  à  décomposition  de  l'air 
sec  qui  entraîne  l'acide  carbonique  et  sort  séché  par  le  tube  à  acide 
sulfurique.  On  pèse  l'appareil  refroidi  et  la  moitié  du  nombre  de 
centigrammes  perdus  par  l'appareil  donne  la  quantité  pour  ioo  de 
carbonate. 


268 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(S 29)  Table  donnant  la  richesse  de  la  soude  en  carbonate 
de  sodium  sec  à  d  °/.  ou  an  degrés. 

La  première  colonne  indique  la  richesse  centésimale  en  soude  Na'O, 
calculée  d'après  l'équivalent  exact  ou  le  demi-poids  moléculaire  de 
l'oxyde  de  sodium,  34.  Elle  correspond  à  ce  qu'en  France  on  nomme 
degrés  de  Gay-l.ussac  ;  c'est  le  degré  pondéral. 

La  seconde  colonne  donne  les  quantités  de  carbonate  de  sodium 
(C05Na-)  qui  correspondent  aux  quantités  d'oxyde  (Na*0)  de  la  pre- 
mière colonne.  En  Allemagne,  en  Russie,  etc.,  la  soude  calcinée  est 
vendue  suivant  sa  richesse  centésimale  en  carbonate  de  sodium. 

La  troisième  colonne  contient  la  richesse  centésimale  en  oxyde  Na*0, 
d'après  l'épreuve  anglaise,  qui  est  basée  sur  l'ancien  équivalent  encore 
usité  dans  le  commerce  de  la  soude  ou  sur  le  demi-poids  molécu- 
laire, 32. 

La  quatrième  colonne  donne  les  degrés  correspondants  de  l'alcàli- 
mètre  de  Desc roi zi lies.  Ces  degrés  indiquent  combien  de  parties  en 
poids  d'acide  sulfurique  monohydraté  SO*Ha  sont  neutralisées  pat 
ioo  parties  de  la  substance  essayée. 

Les  degrés  Descroizilles  s'appliquent  évidemment  tout  aussi  bien  à  la 
soude  caustique  qu'à  la  soude  carbonatée.  C'est  ainsi  que  3^,875  de  Na*0, 
5  grammes  de  NaHO  et  6«%625  de  CO^Na2  présentent  le  même  titre  al- 
calimétrique  exigeant  la  même  quantité  de  S04H*,  soit  6*r,i25  pour 
la  saturation. 


ixyde  sodique 
pour  100. 

egrés  anglais 

ouNa*0 

pour  100 
c.  équivalent). 

Degrés 

français 

d'après 

Décroizilles. 

xvde  sodique 
pour  100. 

Carbonate 
sodique 

cerna» 

pour  100. 

Cfl                    "S 

=•*-.  -  S: 
«;?  fa  '3 

ta'*  -  c* 

2!             0 

Degrés 

français 

d'après 

Décroizilles. 

0 

a        = 

c 

64,ii 

3, 

3o.o 

61,29 

3o;39 

47;42 

37,5 

38,5o 

59,27 

3o.5 

52,i4 

3o^o 

48.21 

38,o 

^9,97 

65.82 

60,06 

3^o 

53.oo 

3i,4i 

49jo° 

38,5 

39,00 

6oj85 

3d.5 

53,85 

■  3i,9i 

49,79 

5o.58 

39;0 

66,68 

39;5i 

61.64 

32ÏO 

54;7i 

32.42 

39,5 

67,53 

40.02 

62,43 

32,5 

55,56 

32^2 

t*;3Z 

52,16 

4o.o 

68.39 

4o.52 

63,22 

33.o 

56.42 

33.43 

4o,5 

69>4 

4i.o3 

64.01 

33.5 

57'.27 

33;94 

52,95 

4i,o 

70,10 

4il54 

64^81 

34.0 

58,13 

34,44 

54,74 

4i,5 

70^5 
71,81 

42.04 

65,6o 

34,5 

58.98 
59;84 

34,95 

54.53 

42,0 

42'.55 

66,39 
67,18 

35,o 

35.46 

55^32 

42,5 

72.66 

43.o6 

35,5 

60.69 

35'.96 

56,ii 

43.o 

73.52 

43'.57 

67,97 

36,o 

6i',55 

36,47 

56.qo 
58,48 

43.5 

74,37 

44,07 

68,76 

36.5 

62,40 

36.98 

44> 

75,23 

44.58  • 

69,55 

37^.0 

63,26 

37^8 

44.5 

76.08 

45.o8 

70,34 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


^ 

y  de  sodique 
pour  100. 

«  -  «0 

|f|ï 

/3  ta  O  0 

TcO  §  « 

\«  3  0  '0/ 

•t-Sai 

4> 

3_ 

loi 

^3     0 
►.     0. 

■£•50  £ 

Degrés  anglais 
ou  Na*0 
pour  100 

me.  équivalent 

t/y    9i    ft>  — 

d 

£       | 

O 

<5 

c 

0- 

0 

. 

45,o 

76.95 

45,59 

7i.l3 

64.5 

io5,i5 

62.3i 

97,21 

45.5 

77.80 

46.10 

•71.92 

6>>..o 

106.01 

6î'q- 

98,00 

46.o 

78.66 

46.60 

72.71 

62,5 

106,86 

63  H 

98:79 

99,58 

46.5 

79> 

47?11 

73, 5o 

G3.o 

107,72 

63183 

47-o 

80.37 

47.62 

74.29 
75,o8 

63,5 

108.57 

64  J-i 

400,37 

404,46 

47-5 

84,22 

48,12 

64.0 

4o9;43 

64,84 

48.o 

82.07 

48.63 

75'?87 

64.5 

110.28 

65,35 

101.95 

48.5 

82.93 

49-*4 

76,66 

65,0 

441^14 

65.85 

102,74 

49'.o 

83.78 

49,64 

77^5 

65,5 

*n,99 

442,85 

6i...J 

4  03,53 

49,5 

84.64 

5o.i5 

78.24 

6C\o 

66.87 

404,32 

5o.o 

85.48 

5o.66 

79-o3 

66,5 

443.70 

67:37 

405.41 

5o.5 

86,34 

54.46 

79.82 

67.0 

H4.56 

67.88 

4o5.o,o 
io6.be) 
40748 

5  i,o 

87:i9 

5i,67 

80.64 

67.5 

4  4  5,41 

68:39 

5i,5 

88, o5 

52.i8 

84.40 

68.0 

116:27 

68,89 

52.0 

88:90 

52.68 

82.19 

82;98 

68;5 

117,12 

69.40 

408.27 

52,5 

89:76 

53,49 

69,0 

«7,98 
448,83 

69,9* 

109,06 

53.0 

90;6l 

53,70 

83,77 

69,5 

70.41 

409,85 

53.5 

9*;47 

54,20 

84.56 

70,0 

U9;6§ 
4  20,53 

70,92 

440,64 

54.0 

92,32 

54',7* 

85.35 

70.5 

7i,43 

4  4  4.43 

54.5 

93,48 

55.22 

S<i4 

71  \o 

124,39 

71,9^ 

4  4  2,23 

55.o 

i\.'  \ 

55.72  . 

86,93 

71,5 

4-2,24 

72,44 

1  4  3.02 

55,5 

94;fe 

56.23 

87I72 

72,0 

123,10 

72,95 

ii3?8i 

56'.o 

9&ï7Ï 

56.74 

88,52 

72,5 

4  23.Q5 

124.81 

73,45 

444.60 

56.5 

<>,<jl) 

57,24 

89;3i 

73.0 

73;96 

115,39 

57.0 

97.-45 

5^75 

90.10 

73;.5 

125,66 

74,47 

446,18 

57.5 

98.3i 

08,26 

90.-8Q 

7  M 

126,52 

74,97 

"6,97 

58.o 

99,<6 

58.76 

94,6fc 

74r> 

127;37 

75,48 

147,76 

58,5 

400.02 

59i27 

92;47 

75,o 

428,23 

75,99 

u8,55 

59i° 

100,87 

59,77 

93;26 

75,5 

1  29.08 

76,49 

i49;.34 

59,5 

101,73 

60,28 

94.o5 

76,0 

129,94 

77.00 

1 '20,1  3 

6r.o 

102.58 

60,79 

94,84 

76,5 

&B 

77:5i 

120,92 

60;.5 

io3l44 

6i.3o 

95,63 

77-0 

78.01 

121,71 

64.0 

104^30 

64  > 

96,42 

77,5 

•1 32.5o       78,52 

122,50 

(tSO)  Procédé  de  Graeger  pour  la  détermination  de  la  soude 
dans  les  potasses. 

On  dissout  une  prise  d'essai  de6«r;94  4  dans  100  centimètres  cubes  d'eau, 
on  recueille  et  pèse  les  matières  insolubles,  on  dose  volumétrique- 


270 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


ment  dans  une  portion  de  la  liqueur  l'acide  sulfurique  et  chlorhydrique 
combinés^  on  les  transforme  par  le  calcul  en  sels  de  potassium,  et  on 
conclut  par  différence  le  poids  des  carbonates  alcalins  purs. 

On  procède  ensuite  au  titrage  du  carbonate  à  l'aide  d'une  solution 
normale  d'acide  nitrique  (63«r  Az05H  par  litre,  correspondant,  à  6yr, 
C03Kâ).  Le  rapport  des  carbonates  est  donné  par  la  table  ci-dessous. 


CO'K*.     C03Xa2. 

Acide 
normal. 

COsK«.     C05Na8. 

Acide 
normal. 

4*r,oo  -j-  o.oo   exige 

44ec,&7 

o*r,45  -\-  o.55  exige 

46-«,89 

o  ,96  +  o,o5 

44  ,69 

0  .ko  -j-  0^60 

47  ,44 

0    ,§0    +    0,40 

«4  ,92 

0  ,35  4"  °)65 

47  ,33 

0    ,85   +   °;*5 

44  ,«4 

0  |3o  4-  0,70 

47  ,55 

0  ,8o  -j-  o?20 

45  ,35 

0  ,25  -j-  0.75 

*7  ,76 

0    ,75  -j-   0.25 

4  5  ,57 

0  ,20  4  0.80 

4  7  ,97 

0    ,70   4"   <>;30 

«5  »79 

0  ,4  5  4-  o',85 

48  ,49 

0  ,65  +  o,35 

46   ,04 

0  .40  4"  0)90 

48  ,4o 

0  ,60  -j-  0.40 

46   ,23 

0  ',o5  -f  0,95 

48  ,62 

0    .55    4"    °;4& 

4  6    ,45 

0  ,00  -f-  4,00 

4  8  ;84 

0  j,5o  4-  oybo 

46    ,67 

Section  IV,  —  Manganèses,  Chlorométrie 
et  Blanchiment. 


(£31)  Essai  du  chlorure  de  chaux  par  la  méthode  Gay-Lussac. 

On  pèse  40  grammes  du  chlorure  de  chaux  à  essayer,  et  on  les 
dissout  dans  l'eau  pour  faire  4  litre 

On  pèse  43^,960  acide  arsénieux  vitreux  et  on  les  dissout  dans  HCI, 
puis  on  ajoute  de  l'eau  pour  faire  4  litre. 

Ou  bien  on  opère  de  la  môme  façon  avec  45r,439  seulement  d'acide 
arsénieux  (chiffres  de  Gay-Lussac),  ou  4,r,425,  chiffres  rectifiés. 

On  verse  dans  un  verre  40  ce.  de  la  liqueur  arsénieuse  avec  une 
goutte  d'indigo,  et  l'on  ajoute  la  liqueur  chlorée  avec  une  burette 
jusqu'à  décoloration.  La  quantité  employée  contenait  4  décigramme 
de  chlore  si  l'on  a  pris  la  liqueur  à  43^96  d'acide  arsénieux  et  40  ce. 
de  gaz  chlore  si  l'on  a  choisi  l'autre. 

On  divisera  donc  4000  (degrés  français)  par  le  nombro  de  centi- 
mètres cubes  de  liqueur  à  4*r,439,  ou  400  (degrés  anglais)  par  volume 
employé  en  centimètres  cubes  de  l'autre  liqueur;  le  quotient  sera  le 
degré.  La  burette  chlorométrique  donne  directement  le  degré 
français. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  271 

(*3»>  Méthode  de  Pknot. 

On  pèse  40  grammes  du  chlorure  de  chaux  à  essayer,  et  on  les 
dissout  dans  l'eau  de  façon  à  faire  4  litre. 

On  pèse  4«*,4ao  d'acide  arsénieux  vitreux,  qu'on  dissout,  au  moyen 
du  bicarbonate  de  sodium,  dans  Peau,  de  façon  à  faire  4  litre. 

On  verse  dans  un  verre  40  ce.  de  liqueur  chlorée,  puis,  avec  une 
burette,  la  liqueur  arsénieuse  jusqu'à  ce  qu'une  goutte  du  liquide  ne 
colore  plus  le  papier  ioduré  ci-dessoua.  On  peut  dépasser  à  dessein 
ce  terme  et  revenir  avec  une  liqueur  titrée  d  iode,  après  avoir  ajouté 
de  l'amidon. 

4  ce.  de  liqueur  arsénieuse  correspond  à  o*r,oo3 17763  de  chlore,  ou 
40  ce.  de  gaz  chlore,  ou  à  40°  français. 

Dans  le  système  des  liqueurs  normales,  on  pèse  7*r,  1  de  chlorure 
de  chaux  bien  mélangé,  on  broie  avec  de  1  eau,  on  introduit  la 
bouillie  dans  un  matras  de  4  litre,  on  remplit  jusqu'au  trait,  et 
à  ôo  ce.  on  ajoute  la  solution  arsenicale  normale  décime  en  essayant 
au  papier  ioduré.  Le  nombre  de  centimètres  cubes  employés  donne 
le  degré  anglais. 

La  liqueur  titrée  se  prépare  en  faisant  bouillir  4*r,g5  d'acide  arsé- 
nieux pur  avec  40  grammes  de  bicarbonate  de  sodium  et  3oo  ce. 
d'eau  environ;  après  refroidissement  on  ajoute  à  la  solution  40  gram- 
mes de  bicarbonate  et  on  complète  4  litre.  Cette  solution  correspond 
volume  à  volume  avec  celle  d'iode  décime  (table  214). 

On  peut  aussi  ajouter  un  volume  mesuré  d'arsénite,  dont  on  titre 
l'excès  par  l'iode  décime  en  présence  d'amidon. 

(£33)  Préparation  du  papier  à  l 'ioduré  de  potassium, 
d'après  Fresenius. 

On  pèse  3  grammes  d'amidon,  on  les  délaye  dans  s5o  ce.  d'eau 
froide  et , l'on  porte  à  l'ébullition  en  remuant:  on  ajoute  ensuite 
4  gramme  d'iodure  de  potassium  et  4  gramme  de  carbonate  de 
sodium,  puis  la  quantité  d'eau  nécessaire  pour  compléter  4  litre.  Dans 
la  solution  on  trempe  du  papier  (non  colle),  on  le  laisse  sécher  et  on 
le  conserve  dans  un  flacon  fermé. 

Le  papier  fraîchement  imprégné  de  cette  solution  est  plus  sensible 
qu'après  dessiccation. 

(S 34)  Méthode  de  Bunsen. 

On  verse  s5  ce.  de  la  solution  précédente  de  chlorure  de  chaux 
dans  un  vase  à  fond  plat,  on  ajoute  2  grammes  d'iodure  de  potassium 
en  solution,  on  acidifie  avec  l'acide  chlorhydrique  et  on  dose  l'iode 
mis  en  liberté,  par  l'hyposuiûte  de  sodium  titré  (liqueur  normale}. 
(Voy.  table  214) . 


272 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


(235)  Conversion  des  degrés  chloromélriqucs  anglais  et  français. 

Le  degré  français  indique  combien  1  kilogramme  de  chlorure  de  chaux  donne 
de  litres  de  chlore  à  0°  et  à  760,n,n  de  pression. 

Le  degré  anglais  indique  la  quantité  en  poids  de  chlore  actif  dans  100  par- 
ties de  chlorure  de  chaux.  —  C'est  le  degré  employé  en  Allemagne,  en  Russie 
et  en  Amérique. 


Degrés 

Degrés 

Degrés 

Degrés 

Degrés 

Degrés 
anglais. 

Degrés 

Degrés 

français 

anglais. 

français 

anglais. 

français 

français 

anglais. 

63 

20,02 

80 

25*42 

97 

30.82 

li4 

36.22 

64 

20,34 

81 

25^4 

98 

3i;.i4 

ll5 

36>4 

65 

2o;65 

82 

26.06 

99 

3 1 ,46 

116 

36.86 

66 

20^.97 

83 

26,37 

100 

3i,78 

117 

37;i8 

67 

21,29 

84 

26J69 

101 

32,09 

4l8 

37.5o 

68 

2i;6l 

85 

27^01 

102 

32.41 

449 

37.84 

69 

2i,93 

86 

27,33 

io3 

32.73 

4  20 

38'.i3 

70 

22.24 

87 

27,65' 

104 

33!o5 

421 

3845 

7* 

22,56 

88 

27;96 

io5 

33.36 

422 

38^7 

72 

22.88 

89 

28.28 

106 

33.68 

423 

39.08 

73 

23.20 

90 

28^60 

107 

34.oo 

4  24 

394o 

74 

23.54 

91 

28,92 

408 

34^2 

4  25 

39>72 

75 

23;.83 

92 

29,23 

i09 

34,64 

426 

4o,o4 

76 

24j  1 5 

93 

29,55 

no 

34,95 

427 

4o,36 

77 

24,47 

94 

29,87 

111 

35,27 

428 

40,67 

78 

24;79 

9£ 

3o,i9 

112 

35j59 

79 

25.10 

96 

3o,  5 1 

u3 

35,91 

(236)  Essai  de  manganèse. 

On  reçoit  dans  une  solution  étendue  de  potasse  le  chlore  dégagé 
par  l'action  d'un  certain  poids  de  bioxyde  de  manganèse  sur  l'acide 
chlorhydrique,  et  l'on  dose  le  chlore  comme  ci-dessus. 

4  ",2267  MnO*  donnent  4  gramme  de  chlore. 

{%  3  V)  Méthode  Fresenius  et  Will. 

On  prend  2«',966  de  peroxyde  de  manganèse  à  essayer  et  on  l'intro- 
duit dans  l'appareil  Fresenius.  On  ajoute  7«r.5oo  d'oxalate  neutre  de 
potassium,  on  remplit  l'appareil  au  tiers  d'eau,  et  l'on  pèse;  puis  Ton 
fait  arriver  l'acide  sulfuriquc  sur  le  manganèse. 

Il  se  dégage  de  l'acide  carbonique  qu'on  expulse  en  observant  les 
précautions  décrites  à  la  table  228.  La  perte  de  poids  éprouvée  par 
l'appareil  représente  le  poids  de  l'acide  carbonique  dégagé.  Ce 
poids  comprend  l'acide  carbonique  des  carbonates  et  celui  formé 
par  oxydation  de  l'acirte  oxalique  ;  la  première  quantité  étant  dosée  à 
part  ou  dans  la  même  opération  avant  l'addition  de  l'oxalate,  on 
trouve  par  différence  le  poids  de  l'acide  carbonique  correspondant  au 
peroxyde  de  manganèse.  Le  tiers  de  ce  poids  exprimé  en  centigrammes 
donne  la  quantité  pour  400  de  peroxyde  de  manganèse  pur. 


AGENDA    DU    CHIMISTE,  273 

(288)  Essai  des  manganèses. 

4*  L'eau  se  dose  par  dessiccation  à  400°   (1200  d'après  Fresenius). 

s°  On  dose  l'acide  carbonique  soit  d'après  la  table 228,  soit  en 
mettant  un  poids  déterminé,  3  à  10  grammes,  de  manganèse  dans  un 
ballon  muni  d'un  tube  de  sûreté  et  relié  à  un  système  de  tubes  absor- 
bants composé  de  :  4°  un  tube  à  ch  lorure  de  calcium  (non  alcalin); 
2°  un  tube  à  pierre  ponce  imprégnée  de  sulfate  de  cuivre  et  dessé- 
chée; 3*  un  tube  à  chlorure  de  calcium  ;  4°  un  tube  à  chaux  sodée;  5° un 
tube  dont  la  première  branche  est  garnie  de  chaux  sodée  et  l'autre 
de  chlorure  de  calcium;  enfin  6*  un  tube  pareil,  mais  dont  le  chlorure 
de  calcium  est  disposé  dans  la  première  branche.  On  pèse  les  tubes 
4  et  5  avant  et  après  l'opération.  On  dispose  en  avant  de  l'appareil 
un  tube  pareil  au  n*  6,  et  par  le  tube  de  sûreté  on  fait  arriver  au 
moyen  d'un  entonnoir  40  à  45  ce.  d'acide  sulfurique  faible,  à  40  pour 
400;  on  réunit  alors  le  tube  de  sûreté  au  tube  en  U  par  un  caoutchouc, 
et,  à  l'aide  d'un  aspirateur,  on  fait  passer  un  lent  courant  d'air  à 
travers  l'appareil,  en  chauffant  modérément  le  contenu  du  ballon.  On 
surveille  réchauffement  du  t  ube  4  crai  indique  la  vitesse  de  l'ab- 
sorption. Il  ne  reste  plus,  après  refroidissement  complet,  qu'à  peser 
les  tubes  4  et  5,  dont  l'augmentation  de  poids  correspond  à  l'acide 
carbonique. 

3°  Dosage  du  bioxyde.  —  On  pèse  4^,0875  de  peroxyde  finement 
pulvérisé,  on  l'introduit  dans  un  ballon  dont  le  bouchon  porte  une 
soupape  en  caoutchouc.  On  ajoute  exactement  7Ô  ce.  d'une  solution 
renfermant  par  litre  4  00  grammes  juste  de  sulfate  ferreux  et  400 
grammes  d'acide  sulfuriq  ue,  titré  le  jour  môme  par  rapport  au  per- 
manganate demi-normal  (45«r  par  litre).  On  bouche  le  ballon,  que  l'on 
chauffe  jusgu'à  ce  que  le  dépôt  ne  soit  plus  brun.  Après  refroidisse- 
ment, on  ajoute  200  ce.  d'eau  et  on  dose  le  fer  restant  :  la  différence 
des  volumes  employés  de  permanganate  demi-normal  est  calculée  en 
peroxyde  de  manganèse,  en  comptant  pour  4  ce,  0,02470  de  peroxyde, 
soit  2  pour  400.  Si  on  n'a  que  peu  d'essais  à  faire,  il  vaut  mieux  dis- 
soudre deux  portions  égales  de  o«r,5  de  fer  pur  (longueurs  égales  de 
fil  de  clavecin)  dans  1  acide  sulfur  ique  élendu  et  chaud,  ajouter  à 
Tune  des  solutions  o'r,5  de  peroxyde  de  manganèse,  et  titrer  les  deux 
au  permanganate  ;  la  différence  des  volumes  employés  est  calculée  en 
fer  métallique,  par  un  calcul  de  proportion  ;  et  pour  4  de  fer  on 
compte  0,7768  de  peroxyde  de  manganèse. 

Autre  méthode.  —  On  pèse  o^ôoo  de  peroxyde  de  manganèse,  qu'on 
verse  dans  a5  ce.  d'acide  oxalique  titré  (table  213)  ;  on  ajoute  de  l'eau, 
puis  on  acidifie  fortement  par  l'acide  sulfurique  ;  on  chauffe  pour 
chasser  l'acide  carbonique,  enfin  on  titre  l'excès  d'aeide  oxalique  par 
le  permanganate  de  potassium. 

4  ce.  d'acide  oxalique  normal  détruit  correspond  à  43",«r,5  de  peroxyde 
de  manganèse. 

4°  Acide  chlorhydrique  consommé.  —  Dans  un  ballon  on  intro- 
duit 4  gramme  de  peroxyde  de  manganèse  et  40  ce.  d'aeide  chloriiy- 


274  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

driqae  ordinaire,  servant  à  la  fabrication  d  u  chlore,  et  dont  on  a  établi 
le  titre  au  préalable  avec  une  lessive  alcalin  e  double-normale  (ou  plus 
forte).  On  ferme  avec  un  bouchon  de  caoutchouc  muni  d'un  tube  de 
8  millimètres  au  moins  de  diamètre  intérieur  et  de  i",5o  de  long:  on 
fait  bouillir  et,  après  refroidissement,  on  titre  le  contenu  du  ballon 
avec  la  même  lessive  alcaline,  en  s'arrêtant  quand  il  se  forme  des 
flocons  de  peroxyde  de  fer  (inutile  d'ajouter  un  indicateur).  De  la 
différence  des  titres  on  calcule  la  quantité  d'  acide  chlor hydrique  con- 
sommé. 

(t39)  Procédé  Weldon. 

On  rend  la  boue  bien  homogène  par  agitation,  et  Ton  puise  les 
volumes  voulus  avec  des  pipettes  à  un  seul  trait  qu'on  lave  extérieu- 
rement avant  d'affle  urer  au  trait  ;  on  laisse  couler  et  on  lave  Tinté- 
rieur  de  la  pipette  po  ur  ne  rien  perdre. 

i°  Dosage  du  bioxyde.  —  Dans  25  ce.  de  fer  (table  238,  3°)  titré 
au  permanganate  demi-normal,  on  laisse  couler  io  ce.  de  la  boue, 
mesurés  avec  les  précautions  indiquées  -,  on  lave  l'intérieur  de  la 
pipette;  l'on  ajoute  encore  100  ce.  d'eau  et  on  titre  au  permanganate 
demi-normal;  la  différence  des  volumes  de  permanganate,  multipliée 
par  2,475,  donne  la  teneur  de  peroxyde  en  grammes  par  litre.  En 
Angleterre,  on  ramène  en  livres  (453s*,5)  par  pied  cube  (28  litres.  3i5)  ; 
pour  cela  on  multiplie  par  0,0624  le  nombre  de  grammes  par  litre. 

20  Manganèse  total.  —  On  mesure  10  ce.  de  boue,  qu'on  fait  bouillir 
avec  de  l'acide  chlorhydrique  concentré;  quand  le  chlore  est  chasse, 
on  sature  exactement  par  la  soude  ou  le  marbre  pilè}  on  fait  bouillir, 
on  ajoute  par  petites  portions  du  chlorure  de  chaux  jusqu'à  ce  que  la 
liqueur  se  colore  en  rose  par  une  trace  de  permanganate,  qu'on  détruit 
à  1  aide  de  quelques  goultes  d'alcool;  on  filtre  le  peroxyde  formé,  on  le 
lave  jusqu'à  ce  que  l'eau  de  lavage  ne  bleuisse  plus  le  papier  à  l'iodure 
amidonné.  Le  filtre  et  son  contenu  sont  alors  transportés  dans  26  ce. 
de  sulfate  de  fer  (5o  si  le  précipité  brun  n'est  pas  complètement  dis- 
sous), et  on  titre  au  permanganate  demi-normal  ;  on  calcule  en  grammes 
de  peroxyde  de  manganèse  par  litre  (voyez  i°). 

3°  Bases  totales.  —  On  dilue  25  ou  5o  ce.  d'acide  oxalique  normal 
à  400  ce,  on  chauffe  à  5o°-6o*,  on  ajoute  10  ce.  de  boue  en  agitant  jus- 
qu'à ce  que  le  précipité  soit  blanc  pur  :  on  dilue  à  202  ce.  (dont  2  ce. 
pour  le  volume  du  précipité),  on  nltre  et  on  titre  400  ce.  de  liquide 
clair  avec  la  potasse  normale. 


ilique  égal  à  la  moitié  de  ce  —  y  pour  t 
tié  de  x — y  pour  former  un  sel  de  protoxyde  (le  permanganate  étant 
demi-normal  et  l'acide  oxalique  étant  normal),  soit  x — y.  D'autre  part, 
les  bases  ont  consommé  une  partie  de  l'acide  oxalique;  il  en  reste  z, 
équivalent  à  la  soude  dépensée  ;  mais  comme  on  n'a  opéré  que  sur 
la  moitié  du  liquide,  H  convient  de  doubler  ce  volume  et  de  prendre 
2  s.  La  quantité  d'acide  oxalique  absorbée  par  les  bases  m  est  donc 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


275 


«5  (ou  5o)  +  y — (a?  -f-  23),  et  on  appelle  base  dans  le  procédé  Weldon 

.  .      2771 

le  rapport . 

x  —  y 

4°  Chlorures  acides.  —  On  dose  l'acide  restant  dans  les  solutions 
épuisées  de  chlore  au  moyen  d'une  solution  de  soude  demi-alcalimé- 
trique  (dont  4  litre  équivaut  à  ôo  grammes  d'acide  sulfurique),  et  qu'on 
verse  au  moyen  d'une  burette  alcalimétrique  dans  10cc.de  chlorure. 

5°  Chlorures  neutralisés.  —  On  en  traite  25  ce,  pour  y  doser  le 
manganèse,  comme  en  20. 

Section  V.  —  Verrerie,  Céramique,  Porcelaine, 
Poteries,  Faïences. 

Verres. 
(240)  Verres  blancs  et  denses. 


Cristal;  densité  =  3,25. 

Sable  pur 3oo 

Carbonate    de    potassium 

pur *oo 

Minium 200 

Acide  arsénieux |  petites 

Bioxyde  de  manganèse. . .  (quantités 


Flint-glass;  densité  =  3,60. 

Sable  pur 3oo 

Carbonate  de  potassium  pur        i5o 

Minium 3oo 

Nitre ,      ,.f 

Acide  arsénieux }  *Lï" 


Bioxyde  de  manganèse. . . 


(quantités 


(241)  Verre  soluble  fondu  dans  un  creuset  de  terre. 

«5  parties  de  sable,       40  parties  de  carbonate  de  potassium, 

4  partie  de  charbon. 

(t4t)  Verre  à  bouteilles;  densité  =  2,75. 

Sable  jaune 400  |  Argile  jaune 400 

Soude  naturelle :        4o  I  Rognures  de  verre 400 

'  Cendres  alcalines 200  j 

(t  43)  Verres  blancs  à  base  de  soude. 


Verre  à  glaces;  densité  =  2,49. 

Sable  blanc 3oo 

Carbonate  de  sodium 400 

Chaux  éteinte 4o 

Rognures  de  verre 3oo 


Verre  à  vitres;  densité  =  2,64. 

Sable 400 

Sulfate  de  sodium )      ^ 

Charbon ) 

Chaux  éteinte 6 

Rognures  de  verre,     ad  libitum. 

(£41:)  Verres  blancs  légers  à  base  de  potasse. 


Verre  de  Bohème  ;  densité  =  2,39. 

Quartz 400 

Potasse  (commerce)  purif.  5o  à  60 

Chaux  calcinée 45  à  20 

Acide  arsénieux ha  petites 

Mitre s  quàutités 


Crown  glass;  densité  =  2,48. 

Quartz ioo 

Potasse 60  à  65 

Chaux 20  à  25 

Acide  arsénieux jen  petites 

Nitre (quantités 


276 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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-1 

AGENDA    DU    CHIMISTE,  277 

(246)  Analyse  des  verres. 

On  essaye  d'abord  si  le  verre  renferme  du  plomb,  en  en  chauffant  un 
morceau  gros  comme  une  lentille  dans  la  flamme  rédactrice  d'un 
chalumeau,  jusqu'à  fusion.  Le  verre  plombifère  devient  noir. 

Dans  un  verre  formé  de  plusieurs  couches  superposées  on  peut 
déterminer  celles  qui  renferment  du  plomb  en  en  chauffant  au  rouge 
(sans  fondre)  un  fragment  dans  un  tube  en  verre  de  Bohême  traversé 
par  un  courant  de  gaz  d'éclairage  ou  d'hydrogène  ;  la  couche  plom- 
bifère, si  mince  soit-elle,  devient  noire. 

Les  émaux  à  rétain  prennent  à  la  surface  un  reflet  noirâtre  qui 
disparaît  en  chauffant  dans  la  flamme  directe  du  chalumeau.  Dans  les 
mêmes  conditions,  les  verres  teintés  au  bioxyde  de  cuivre  deviennent 
rouges.  Les  verres  rouges  à  l'or  ou  au  cuivre  deviennent  incolores 
s'ils  sont  refroidis  brusquement,  et  ne  reprennent  leur  couleur  que 
par  le  recuit.  Les  verres  rouges  au  cuivre,  étirés,  se  décolorent. 

Enfin  on  doit  se  souvenir  que,  dans  le  môme  creuset,  les  différentes 
couches  de  verre  n'ont  pas  la  même  composition. 

Le  verre  est  pulvérisé  très  finement,  puis  porphyrisé  au  mortier 
d'agate* 

Dans  un  creuset  en  platine  (en  fer  pour  le  verre  plombeux)  on  atta- 
que 4*  environ  de  verre  par  5  à  6  parties  de  carbonate  potassico- 
sodique,  en  chauffant  progressivement  et  terminant  sur  le  chalumeau 
à  çaz  ;  on  continue  comme  il  est  dit  table  256  pour  le  dosage  de  la 
silice  totale  qu'on  pèse.  Pour  des  verres  plombeux,  on  remplace  l'acide 
chlorhydrique  par  l'acide  nitrique. 

Dans  la  liqueur  filtrée  on  dose  le  plomb  par  l'hydrogène  sulfuré, 
pu Ï8  la  baryte  et  la  chaux  à  l'état  de  sulfates. 

L'alumine,  le  fer  et  le  manganèse  se  dosent  généralement  ensemble, 
en  concentrant  le  liquide  précédent  et  précipitant  par  l'ammoniaque. 
On  peut  doser  séparément  l'alumine  et  le  fer  en  neutralisant  la  solution 
par  l'ammoniaque  en  léger  excès,  redissolvant  le  trouble  dans  une 
goutte  d'acide  chlorhydrique  et  faisant  bouillir  avec  un  excès  d'acé- 
tate d'ammonium.  On  filtre  bouillant.  Le  précipité  est  redissous  dans 
l'acide  chlorhydrique  et  précipité  de  la  même  manière;  on  réunit  les 
deux  liquides  et  on  y  précipite  le  manganèse  par  un  courant  de  chlore 
à  6o°;  on  le  pèse  ou  on  le  dose  volumétriquement  (table  238).  .L'a- 
lumine et  le  fer  sont  calcinés,  fondus  à  la  potasse,  puis  redissous 
dans  un  acide  :  on  réduit  le  fer  par  le  zinc  et  on  le  dose  au  perman- 
ganate. 

La  magnésie  se  dose  enfin  par  le  phosphate  de  sodium. 

Enfin  on  attaque  i«r  de  verre  par  les  acides  fluorhydrique  et  sul- 
furique,  on  calcine  au  rouge  faible,  on  redissout  dans  l'acide  chlor- 
hydrique dilué,  qui  ne  doit  pas  laisser  de  résidu.  La  solution  est  pré- 
cipitée par  le  chlorure  de  baryum,  puis  sursaturée  par  l'ammoniaque 
et  précipitée  par  le  carbonate  d  ammonium;  après  repos,  on  filtre  et  on 
lave.  La  liqueur  est  évaporée  et  le  résidu  calciné;  s'il  y  a  de  la  nia- 

ib 


278 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


gnésie,  on  s'en  débarrasse  par  un  lait  de  chaux,  suivi  d'une  préci- 
pitation par  l'oxalate  d'ammonium.  Après  ealcination,  le  résidu  ne 
renferme  plus  que  les  chlorures  de  potassium  et  de  sodium;  on  dose 
le  potassium  par  le  chlorure  de  platine  ou  d'après  la  table  336,  ou  bien 
on  détermine  volumétriqueroent  le  chlore  et  on  calcule  les  alcalis 
d'après  la  table  150. 

(849)  Poteries,  Porcelaines,   Grés,  Faïences,  Émaux. 

Généralités.  —  Classification.  —  Les  poteries  sont  composées  d'Un 
élément  plastique  et  d'un  élément  dégraissant  ou  anti plastique reftes 
sont  poreuses  ou  demi-vitrifiées,  suivant  la  proportion  de  leurs  élé- 
ments et  la  température  de  la  cuisson. 

Les  vernis,  émaux  ou  couvertes  sont  destinés  à  rendre  imperméa- 
bles les  premières  et  à  donner  du  poli  à  la  surface  des  secondes. 

Les  poteries  proprement  dites  se  divisent  en  deux  catégories  : 

Les  poteries  tnfusibles}  ne  se  ramollissant  pas  lorsqu'elles  sont 
exposées  à  de  hautes  températures  :  Porcelaines,  Faïences  fines,. 
Grès,  dites  kaoliniques  et  plastiques. 

Les  poteries  fusibles  se  frittant  assez  facilement  :  Terres  cuites, 
Faïences  ordinaires ,  dites  figulines  et  marneuses. 

(t-18)  Tableau  donnant  la  composition  élémentaire 
de  la  porcelaine  actuelle  de  Sèvres. 


Matières  employées. 

Fourn 

ssant 
Chaux 

" 

"^ 

Potassa 

Poids. 

Désignation. 

Silice. 

Alumine. 

et 

mafrnrsie. 

et 
souile. 

63,70 

Argile  de  kaolin  ar- 

gileux. 
Sable  de  kaolin  cail- 

35,52 

26.20 

0,70 

1,28 

«5,33 

louteux. 

42,30 

2,l3 

0,l5 

0,75 

47;88 

Sable  de  kaolin  argi- 

leux. 

10,02 

6,17 

0,72 

0,97 

o,i6 

Sable  d'Aumont. 

0,l6 

» 

» 

» 

2,93 

Chaux  (=5,22  craie) 

)) 

» 

2,93 

» 

100,00 

58,00 

34,00 

4,5o 

3,00 

Le  kaolin  argileux  est  constitué  par  la  partie  la  plus  fine  et  la 
plus  pure  d'un  kaolin  déjà  très  pur  naturellement. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Î79 


Le  kaolin  caillouteux  est  encore  constitué  par  la  même  argile  ;  il 
est  mêlé  à  des  fragments  de  feldspath  quartzeux  facile  à  reconnaître  a 
première  vue. 

Le  sable  de  kaolin  est  presque  exclusivement  formé  de  feldspath 
et  de  quartz  :  aussi  renferme-t-il  plus  d'alcali  que  l'argile. 

Le  ciment  ou  talvanne  est  composé  des  débris  de  pâtes  déjà  eu  i- 
tes  et  réduites  en  poudre  plus  ou  moins  fine. 

(t4ft)  Porcelaines. 
Les    porcelaines  sont   classées  en   porcelaine  dure  et  porcelaine 
tendre. 
La  pâte  de  la  porcelaine  dure  est  composée  de  : 


Matières  employées. 

Fournissant. 

Poids. 

Désignation. 

Silice. 

Alumine. 

Chaux 

et 

magnésie. 

Potasse. 

43^9 

48;  4* 

4,3o 
3,67 

Argile  de  kaolin  ar- 
gileux. 

Sable  de  kaolin  argi- 
leux. 

Sable  d'Aumont. 

Chaux  (craie  6,5i). 

24,79 

2891 
4,3o 

s 

16,96 

*7.,*  5 

» 

» 

0,24 
0^9 
3*67 

i,3o 
1,76 

» 

W.67 

1 

58,00 

34,ii 

4,5o 

3,o6 

La  base  de  l'émail  qui  recouvre  la  porcelaine  dure  est  un  feldspath, 
quartzeux  appelé  pegmaiite;  il  se  compose  de  : 

Silice 74,6 

Alumine 16 

Potasse 8,i 

Chaux 1,2 

Magnésie » 

Perte  ou  eau » 

99,9 

La  pâte  de  la  porcelaine  tendre  française  ou  artificielle  est  un  sili- 
cate alcali  no-terreux,  une  variété  de  verre. 

La  pâte  de  la  porcelaine  tendre  anglaise  ou  naturelle  est  un  silico- 
phosphate  de  chaux  et  d'alumine. 

Le  degré  de  chaleur  qui  amène  la  porcelaine  dure  à  l'état  de  dé* 
gourdi,  est  suffisant  pour  cuire  la  porcelaine  tendre  ;  les  couvertes  sont 
rayées  par  l'acier  et  fondent  facilement:  ce  sont  de  véritables  cristaux. 


280 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


COMPOSITION  DE   I.'aNCIRNNE  PORCELAINB 
TENDRE    FRANÇAISE. 

Craie 47 

Marne  calcaire  d'Àrgen- 
tcuil S 


Kl 


Saille  de  Fontainebleau.  60    Vs 

Mire   fondu sa 

Sel  gris 

Alun 

Soude  d'Alicante 3*6 

Gypse 3,6 

Couverte. 

Sable  calciné  de  Fontaine- 
bleau   27 

Silex  calcine 44 

Litharge 38 

Carbonate  de  potasse 4 5 

Carbonate  de  soude 9 

100. 


COMPOSITION   DE  LA  PORCELAINE 
TENDRE    ANGLAISE. 

Kaolin  argileux  lavé a 

Argile  plastique <9 

Quartz 24 

Os    calciné  (phosphate    de 

chaux) -.  -  49 

*oo. 


Couverte. 

Feldspath 43,81 

Minium 40 

Quartz 8 

Borax  non  calciné 48,7 

Verre  à  cristal 20,5 


400,< 


(tSO)  Grès  cérames. 


Les  grès  cérames  se  distinguent  de  la  porcelaine  en  ce  qu'ih 
ne  sont  pas  translucides,  qu'ils  ne  résistent  pas  aux  changements 
brusques  de  température  ;  cependant,  comme  elle,  ils  sont  demi-vitri 
fiés,  durs  et  presque  imperméables. 

Le  grès  cérame  fin  est  formé  d'argile  fine  bien  lavée,  de  kaolin  et 
de  feldspath.  La  glaçure  est  de  nature  vitro-plombeuse,  elle  est  demi- 
vitrifiée,  et  sa  pâte  est  fine  et  homogène. 


COMPOSITION  FONDAMENTALE  DU  ORES 
CÉRAME  FIN. 

Argile  plastique  (de  Dreux)  .  25 
Kaolin  argileux  (de  St-Yrieix)  25 
Feldspath id.  5o 


GLAÇURE  VTTRO-PLOMBEUSB  POUR 
LE  GRÈS  CÉRAME  FIN. 

Feldspath 35 

Sable  quartzeux 25 

Minium 20 

Potasse 5 

Borax  anh\djc 45 


Le  grès  cérame  commun  est  composé  d'argile  plastique  non  lavée 
et  de  sable  quartzeux;  il  n'est  pas-  translucide,  mais  il  est  demi-vitri- 
tié  comme  la  porcelaine,  et  il  est  presque  imperméable. 

La  couverte  s'obtient  généralement  en  jetant  dans  le  four  du  chlo- 
rure de  sodium  humide. 


AGENDA    DU    CHJMISTE. 


281 


COMPOSITION  DE  LA  PAIENCR  PINS 
(FAÏENCE  CAILLOUTÉE.) 

Argile  plastique .  .• 87 

Silex «3 


Glaçure  pour  faïence  cailloutée. 

Sable  quartzeux 36 

Minium 45 

Carbonate  de  soi:dc 17 

Nitre a 

Bleu  de  Cobalt 0,001 


4*51)  Faïences, 

La  faïence  fine  diffère  de  la  porcelaine  et  du  grès  en  ce  qu'elle  n'est 
nï  Vitrifiée,  ni  translucide  :  elle  se  compose  d'argile  plastique  lavée  et 
de  quartz;  lorsqu'elle  contient  de  la  chaux  elle  porte  le  nom  de  terre 
de  pipe. 

La  faïence  est  infusible  et  a  toujours  une  glaçure,  sa  pâte  étant  très- 
perméable. 

COMPOSITION  DE  LA  PAÏENCB  PINB 
(TERRE  DE  PIPE). 

Argile  plastique 85.4 

Silex 43,o 

Chaux 4,6 

400.0 

Glaçure  pour  la  terre  de  pipe. 

Feldspath  calciné 7 

Sable 3a 

Minium 3o 

Litharge 27 

Borax 3 

Cristal * 

400 

(«5»)  Poteries. 

La  poterie  ordinaire  vernissée  est  fabriquée  avec  une  pâte  homo- 
gène fusible,  opaque,  colorée,  et  poreuse  bien  qu'à  cassure  vitreuse  : 
elle  est  formée  de  marne  argileuse,  d'argile  figuiine  et  de  sable  :  son 
vernis  est  un  silicate  alumino-plombeux. 

COMPOSITION  D'UNE   PATE  A  POTERIE  COMMUNE  VKHNI88EB. 

Argile  plastique  non  lavée 80 

Sable  siliceux  un  peu  marnifére 20 

400 
COMPOSITION  DU  VEIUCIS 

Argile  plastique  de  Vanves 

Sable  siliceux  de  Bcllevillc 

Minium 

Peroxyde  de  manganèse 

Battitures  de  cuivre  rouge »  »  3 

La  poterie  êmaillée  se  dislingue  de  la  précédente  par  son  vernis 
qui,  étant  opaque,  est  considéré  comme  un  émail;  plus  le  prix  de  la 
poterie  est  élevé,  plus  ses  principes  constituants  sont  soignés.  Les 
émaux  employés  sont  généralement  de  deux  sortes,  l'émail  plombifère 
qui  est  brun  et  l'émail  s  lanifère  qui  est  blanc. 


Jaune. 

Brun. 

Vert 

46 

45 

46 

14 

45 

46 

70 

64 

65 

» 

6 

-  » 

282 


AGENDA    DU    CHIMISTE, 


COMPOSITION  DB  LA  FAÏENCE  KM  AILLÉS  DE  PARIS. 

Brune. 

Argile  plastique  d'Arcueil  lavée 3o 

Marne  argileuse  verdâtre 3a 

Marne  calcaire  blanche io 

Sable  impur  marneux  jaunâtre 28 

100 

ÉMAIL  POUR  LA  FAÏENCE  BRUNE. 

Poudre  de  brique  fusible 5a 

Manganèse . 7 

Minium 44 


Blanche. 

'à 

28 
28 

400 


100. 


ÉMAIL  POUR  LA  FAÏENCE  BLANCHE. 


N»  i  (dnr). 

N'  2  (tendre). 

Calcine  j  Oxyde  de  plomb.  33  )    , , 
composée  j  Oxyde  d'étain...  77  >   44 

400. 

Minium 2 

Sable 44 

j  Oxyde  de  plomb..  48  \  .    ' 
j  Oxyde  d'étain....  82  j  4' 

400 
Minium » 

Sable 47 

Sel  marin 3 

Soude  d'Alicante 3 

400 

Sel  marin 8 

Soude  d'Alicante 2 

400 

ÉMAUX  DE  DIFFÉRENTES  COULEURS  POUR   FAÏENCES. 


Jaune. 

Vert  pur 

Vert 
pistache. 

Violet. 

Bleu. 

Émail  blanc 

94 

95 

94 

96 

95 

Oxyde  d'antimoine. 

9 

» 

» 

M 

» 

Protoxyde  de  cui- 
vre (battitures).. 

» 

5 

4 

» 

» 

Oxyde  de  cobalt  à 

l'état  d'azur.... 

» 

» 

» 

• 

5 

Jaune  de  N  api  es. . 

» 

» 

2 

» 

■ 

Peroxyde  de  man- 

ganèse   

» 

• 

» 

4 

a 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 

(253)  Composition  des  diverses  argiles 
employées   dans   la  fabrication   des  poteries. 


283 


Provenance. 


Arcueil 

Belin 

Condé 

Forges-  les-Eaux 

Hayanges  

Retourne-Loup. . . 

Saveignics 

Strasbourg 

Vaugirard 

Helimybory 

Devonshire 

Stonebridge 

Hesse 


2,27 


o.43 


Argiles  séchées  à  100°. 


4  4  .01 

11,00 

7,.io 
46,90 

12,00 

14.68 

9-00 

11.5H3 

47,34 

14,00 


lia,!  4 
63^7 
44>&o 

hl'..lO 
V-  .  I  M  l 

63Too 

Kfi>0 
3ljS4 

6i,no 

47jâu 


33,00 

a  4,oa 

3  1 .00 

26,10 
aixïo 

2*77 

34,31 


3}Q9 

0,4J 

r  rii.-^s 
i  ■.:■:,.) 
0,86 
J  .no 
i  '60 

ÏÂ* 
7.Ù0 

N 
7,72 


1,68 

0,55 

4,34 


4.04 
traces 

2.25 

o.5o 

» 

o?47 
o.5o 


traces 
traces 
0,60 


0.47 
2,00 
0,60 
0.23 


-< 


traces 

» 
traces 


(t&4)  Argiles,  Chaux,  Ciments  hydrauliques  et  Pouzzolanes. 

Les*  argiles  proviennent  de  la  décomposition  des  feldspaths  ;  le  kao- 
lin, qui  peut  être  considéré  comme  le  type  des  argiles,  est  un  silicate 
d'alumine  hydraté. 

Les  argiles  sont  divisées  suivant  leur  propriété  en  : 

Argiles  plastiques,  donnant  des  pâtes  très-longues  et  infusibles  ; 

—  smcctiques,  donnant  des  pâtes  peu  ductiles  et  fondant  à 
la  température  du  four  à  porcelaine  ; 

—  figulines,  donnant  des  pâtes  un  peu  grasses  et  plus  fu« 
sibles,  à  cause  de  la  chaux  et  de  l'oxyde  de  fer  qu'elles 
renferment  ; 

—  marnes,  donnant  des  mélanges  d'argiles  et  de  carbona 
de  calcium, et  délitables  dans  l'eau  -, 

—       ocres,  ou  argiles  colorées  en  rouge  par  l'oxyde  de  fer. 
Les  chaux  cuites  se  divisent  :  En  chaux  grasses  ou  presque  pures  ; 
Chaux  maigres,  riches  en  sable  quartzeux  et  en  oxyde  de  fer; 
Chaux  hydrauliques,  renfermant  une  certaine  proportion  d'argile. 
Ciments  on  chaux  hydrauliques,  contenant  3o  ou  40  p.  100  d'argiles. 
Les  matériaux  hydrauliques,  lorsqu'ils  sont  cuits,  sont  de  véritables 
silicates  de  chaux  et  d'alumine. 


284 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Terres  cuites.  —  On  désigne  sous  ce  nom  les  pâtes  ordinaire* ,  à 
texture  lâche  non  sonore  et  sans  glaçure. 

£55)  Analyse  de  divers  kaolins. 


Provenance. 


Saint- Yrieix 

Plymton  (Devonshire) 
Passaù 

Aue 

Sosa 

Lochkai'cwi-ku 

Tong-Kong  (Chine).. 
Sy-Kang 


36,25 
44.26 
45,34 

35,89 
40,07 
46,75 
5o,5o 
55,3 


33,35 

36,8i 
35,i8 

34,12 
38,1 5 

34,98 
3:1,70 
3o,3 


12,00 

12,74 

17,24 

11,09 

9,69 
43,70 

41,20 
8,2 


2,40 


2,72 

1,55 


1,20 

» 


0*69 
i,8o 

o;48 
0,80 
0,40 


0,29 
1,90 
1,10 


i,34 
2,70 


16,00 

4,3o 
3,48 

18,00 
5,53 
o,95 
1,80 
2,00 


(Zàii)  Analyse  des  argiles. 

Nous  ne  nous  occuperons  pas  de  l'analyse  mécanique  par  lévign- 
lion,  ou  par  les  tamis  (331).  On  pèse  3  à  4  grammes  d'argile,  qu'on  des- 
sèche à  1200;  on  pèse  et  on  désagrège  le  résidu  par  les  acides  sulfuri- 
que  et  fluorhydriquej  on  ajoute  ensuite  de  l'acide  chlorhydrique  et  on 
fait  3oo  ce.  Sur  100  ce.  on  dose  par  l'ammoniaque  la  somme  de  l'a- 
lumine et  du  peroxyde  de  fer;  on  précipite  dans  le  liquide  filtré  la 
chaux  par  l'oxalate  d'ammonium;  puis  dans  le  nouveau  liquide  la 
magnésie  par  le  phosphate. 

Sur  100  ce.  on  réduit  par  le  zinc  le  fer,  qu'on  dose  au  permanga- 
nate ;  on  retranche  le  peroxyde  de  fer  correspondant  du  poids  de  fer 
et  d'alumine  trouvé  d'abord,  et  on  a  l'alumine.  Une  troisième  portion 
de  100  ce.  est  additionnée  de  baryte  caustique  ;  la  liqueur  filtrée  est 
traitée  par  le  carbonate  d'ammonium,  filtrée  de  nouveau,  évaporée  à 
sec:  le  résidu  est  calciné  et  repris  par  l'eau  filtrée  après  une  nouvelle 
addition  de  carbonate  d'ammonium,  séché,  calciné  et  pesé;  on  a  la 
somme  de  chlorures  alcalins,  dans  lesquels  on  dose  le  chlore  par  voie 
volumétrique  (table  220)  :  on  en  déduit  le  poids  de  potassium  et  de 
sodium  (table  (150)  .Un  gramme  de  matière  est  désagrégé  par  5-6  grammes 
de  carbonate  potassico-sodique  dans  un  creuset  de  platine  chauffé  pro- 
gressivement, puis  à  la  fin  sur  un  fort  chalumeau  à  gaz.  Après  une  heure, 
quand  la  fusion  est  tranquille,  on  pose  le  creuset  sur  une  plaque  de 
fer  épaisse  et  froide,  où  il  se  refroidit  rapidement,  tandis  que  la  masse 
fondue  se  détache  en  un  seul  culot.  On  fait  digérer  le  tout  dans  un 
becherglas  avec  100  ce.  d'eau,  pendant  une  demi-heure,  on  ajoute 
par  petites  portions  de  l'acide  cnlorhydrique  en  excès,  on  retire  le 
creuset  ot  on  le  lave  en  faisant  tomber  dans  le  becherglas  les  eaux  de 
lavage.  On  évapore  à  sec  au  bain- marie  jusqu'à  ce  qu'il  ne  se  dégage 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  285 

plus  d©  vapeurs  acides.  La  masse  refroidie  est  humectée  d'acide 
rhlorhydrique;  après  une  heure  de  chaude  au  bain-marie,  on  étend 
d'eau  bouillante  et  on  décante,  après  repos,  sur  un  filtre;  le  dépôt 
de  silice  est  repris  deux  ou  trois  fois  par  quelques  gouttes  d'acide 
chlor hydrique  chaud,  lavé,  séché  et  calciné  :  c'est  la  silice  totale. 

Enfin  on  chauffe  dans  une  capsule  de  platine  vers  aôo°  un  gramme 
d'argile  avec  de  l'acide  sulfurique  concentré  pendant  43  heures,  on 
dilue,  on  filtre  et  on  lave  le  précipité,  qu'on  traite  sur  le  filtre  par 
une  solution  bouillante  de  carbonate  de  sodium  contenant  un  peu  de 
soude  caustique,  jusqu'à  ce  que  le  liquide  filtré  ne  se  trouble  plus 
par  le  sel  ammoniac.  On  lave,  on  sèche  et  on  calcine  le  résidu  qui 
représente  le  sable  feldspathigue  et  le  quartz  ;  après  l'avoir  pesé,  on  le 
désagrège  par  le  carbonate  mixte  et  on  y  dose  la  silice  et  la  somme  de 
l'alumine  et  du  peroxyde  de  fer*  ce  dernier  poids,  multiplié  par 
3,54,  donne  la  silice  contenue  à  1  état  de  feldspath  le  reste  de  silice 
insoluble  représente  le  quartz;  enfin,  en  déduisant  de  la  silice  totale 
a  silice  insoluble,  on  a  la  silice  de  l'argile. 

(£.»?)  Essais  des  poteries  vernissées. 

Le  Comité  d'Hygiène  de  France  a  prescrit  la  marche  suivante  : 
Faire  bouillir  doucement  pendant  i /a  heure  dans  les  vases  suspects 
du  vinaigre  étendu  de  son  volume  d'eau,  en  remplaçant  le  liquide  à 
mesure  qu'il  s'évapore  ;  So  grammes  de  vinaigre  suffisent  pour  un 
vase  d'un  demi-litre.  Après  refroidissement,  on  recherchera  le  plomb 
par  l'hydrogène  sulfuré  et  l'iodure  de  potassium. 

(158)  Analyse  des  ciments. 

Un  échantillon  de  ciment  est  chauffé  au  rouge  :  la  perte  correspond 
a  l'eau  et  à  l'acide  carbonique.  Ce  dernier  est  dosé  sur  une  autre  por- 
tion ;  on  a  Peau  par  différence. 

On  introduit  4  à  5  grammes  de  ciment  dans  un  ballon  de  4  litre 
qu'on  remplit  d'eau.  Après  deux  jours  on  dose  la  chaux  et  l'acide  sul- 
furique. Si  ce  dernier  est  en  forte  quantité,  il  reste  du  sulfate  de  cal- 
cium non  dissous.  On  dose  encore  les  sulfates  sur  un  autre  échantillon. 

On  traite  d'autre  part  3  à  4  grammes  de  ciment  par  l'acide  nitrique  : 
on  évapore  à  sec,  on  redissout  dans  l'eau  acidulée,  et  on  dose  le  fer, 
l'alumine,  la  chaux  et  la  magnésie  (qui  doit  être  en  faible  propor- 
tion). Le  résidu  insoluble  est  desséché  et  pesé,  puis  repris  par  la  po- 
tasse faible,  qui  dissout  la  silice  •  on  lave,  on  sèche  et  l'on  pèse  l'argile 
restante:  on  a  la  silice  par  différence.  En  déduisant  de  la  chaux  to- 
tale celle  qui  correspond  aux  acides  sulfurique  et  carbonique,  le 
reste  est  compté  comme  combiné  à  la  silice  et  à  l'alumine. 

Dans  les  pouzzolanes,  on  dose,  sur  5  grammes  attaqués  par  l'acide 
nitrique  et  traités  de  même,  le  fer,  l'alumine,  la  chaux,  la  magnésie  et 
les  alcalis  dans  la  partie  soluble;  le  résidu  d'argile  calciné  est  désa- 
grégé au  rouge  vif  par  son  poids  de  chaux  pure,  et  on  y#  dose  la  silice 
et  les  bases,  en  retranchant  de  la  chaux  trouvée  celle  qui  a  été  ajoutée. 


286 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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AGENDA    DU   CHIMISTE. 


287 


(260)  Pyroscope,  pour  la  température  des  fours. 

Les  pyroscopes  ou  montres  sont  de  petites  sphères  on  boules  creuse* 
en  pète  de  faïence  ou  d'argile  mélangées  d'une  certaine  quantité  d'oxyde 
de  fer.  Elles  sontpercéesde  part  en  part  ;  leur  diamètre  varie  de  2  à3c. 
I.o  température  de  cuisson  du  biscuit  s'effectue  avec  des  sphères  crues; 
elle  s'évalue  par  le  retrait  que  subissent  ces  dernières  (un  dixième  en- 
viron), puis  par  la  couleur  rouge  pôle,  rougeatre  et  brun,  enfin  rouge 
qu'elles  prennent.  La  cuisson  du  vernis  s'évalueavec  des  sphères  cuites 
et  rougeâlrcs,  enduites  de  vernis  plombifère  fusible.  Le  vernis  apparaît 
d'abord  rouge  clair,  ensuite  rougeatre,  brun  rougeatre,  enfin  brun 
rouge  très-foncé,  suivant  l'augmentation  du  degré  de  la  température. 

Pour  éviter  que  les  montres  ne  s'enfument  et  ne  présentent  une  cou- 
leur qui  n'est  pas  celle  du  four,  il  faut  les  retirer  rapidement  de  leurs 
cazettes. 

Le  rouge  légèrement  foncé  des  boules  pyroscopiques  indique  la 
température  nécessaire  à  la  cuisson  du  vernis  sur  de  la  porcelaine  fine, 
dite  terre  de  pipe. 

Le  rouge  foncé  indique  celle  de  la  faïence  fine  dure  (ironstone). 

Le  brun  presque  noir  indique  celle  de  la  cuisson  du  vernis  de  la 
porcelaine  tendre  anglaise. 

Les  montres  d'un  four  neuf  sont,  à  température  égale,  d'une  teinte 
moins  foncée  que  celles  d'un  vieux  four. 


(*CI)  Évaluation  des  degrés  de  chaleur  du  feu  de  moufle 
par  le  procède  des  montres  [emploi  du  carmin). 

Dénomination  des  feux. 

Couleur  des  carmins. 

Degré 

au 

pyromètre 

d'argent. 

Évaluation 

en 

degrés 

centigrades. 

Feu   d'or,  sur  fonds 
tendres 

Rouge-brun    sale  ,    à 
peine  glacé 

Rouge  un  peu  briqueté. 

Rose  dans  les  minces, 
briqueté     dans    les 
épais 

Rose  purpurin 

Rose  tirant  sur  le  vio- 
làtre 

de  200  à  2  3o 
25o 

255 
260 

275 

287 
290 

3i5  à  320 

620 
800 

85o 
900 

920 

95o 

960 

1000 

Feu  de  2*  retouche. . 

—  de  lre  retouche.. 

—  de  peinture  tend. 

—  d'or  sur  blanc. . . 

—  do     garniture 

d'assiettes  en  fi- 
let  d'or 

—  de  couleur  dure. 

—  d'or  mat 

Ton  violacé 

Ton  violacé  pâle 

Ton  rose  et  ton  violacé 
disparus 

288 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


Section  VI.  —  Combustibles  et  Éclairage. 

(262)  Table  donnant  la  composition  de  différents  combustibles, 
leur  puissance  calorifique,  le  volume  d'air  absolu  et  de  combus- 
tion,  ainsi  que  celui  du  gaz  Réchappant  par  la  cheminée. 

La  température  étant  de  3oo°,  on  a  admis  que,  dans  la  combustion 
du  bois,  un  tiers  du  volume  de  l'air  passe  dans  la  cheminée  sans  être 
utilisé  ;  ot  pour  la  houille  et  les  autres  combustibles,  que  la  moitié  du 
volume  de  l'air  ne  sert  pas  à  la  combustion. 


Combustibles. 


Carbone 

Hydrogène 

Oxyde  de  carbone. . . . 
Bois  ord.  à  20  °/0 d'eau. 

Bois  sec 

Charbon  de  bois 

Houille  moyenne 

Aûthracite 

Coke 

Goudron  de  gaz 

Tourbe  sèche(i,equal.) 
Charbon  de  tourbe 
Alcool 


Composition 

Volame  d'air 

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2488 

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3,78 

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5.40 

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45.43 

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0,18 

7000 

16,40 

8.20 

34;44 

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o.o5 

°;°7 

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0,076 

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6000 

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4  5.00 

7,5o 

3i.5o 

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20,34 

40,47 

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0,02 

0,40 

4000 

41.25 

5,64 

24.63 

0,7a 

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0,25 

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13,20 

6,60 

27,72 

0,52 

0,14 

0,34 

6855 

l6,62 

8,3i 

» 

(£63)   Données  sur  quelques  combustibles. 

D'après  le  tableau  précédent  1  kilogramme  de  houille  moyenne  dé- 
veloppe 75oo  calories,  et  1  kilogramme  d'eau,  pour  se  réduire  en  vapeur 
à  la  température  de  1000,  absorbe  65o  calories  de  chaleur  latente  et  sen- 
sible; il  en  résulte  qu'un  kilogramme  de  houille  peut  produire  théori- 
quement^? =  4ik,54  de  vapeur  d'eau.  En  pratique  sous  les  géné- 
rateurs cylindriques,  avec  ou  sans  bouilleurs,  on  n'obtient  en  moyenne 
d'un  kilogramme  de  houille  que  6k,5o  de  vapeur  et  sous  les  meilleurs 
générateurs  tubulaires  10  kilogrammes. 

Le  coke  ne  doit  pas  donner  plus  de  5  à  8  pour  100  de  cendres  ;  sa  puis- 
sance calorifique  par  rapport  à  celle  de  la  houille  est  comme  i3  :  14. 

La  puissance  calorifique  de  la  tourbe  ordinaire  par  rapport  à  celle 
de  la  nouille  est  comme  i  :  2,5o;  celle  du  bois  est  comme  4  :  2.28; 
celle  du  coke  de  gaz  est  au  coke  de  four  comme  6  :  8.  De  ces  chiffres 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  289 

on  déduit  qu'en  moyenne,  lorsque  i  kilogramme  de  houille  évapore 
6*,5o  d'eau,  4  kilogramme  de  coke  en  vaporise  5k,8  à  6  kilogrammes, 
la  tourbe  2k,6  et  le  bois  2k,8  d'eau. 

En  général,  l'hectolitre  de  houille,  mesurant  om.5o3  de  diamètre  et 
de  hauteur,  pèse  78  à  80  kilogrammes;  le  mètre  cube  pèse  donc  10x80 
=  800  kilogrammes. 

La  voie  ancienne  mesurait  i5  hectolitres  et  pesait  1200  kilo- 
grammes. 

L'hectolitre  de  coke  pèse  38  à  4o  kilogrammes;  le  mètre  cube  pèse 
donc  38o  à  400  kilogrammes. 

La  voie  ancienne  pesait  600  kilogrammes. 


(964)  1  kilogramme  de  bois  non  séché  peut  porter  de  0  à  ioo° 
et  évaporer  n  parties  d'eau  (Brix). 

Teneur  du  bois 
n  p.  d'eau.  eu  eau  °/0. 

.  Bois  de  pin  (ancien) 4k,*29  16,4 

—         (jeune) .  3,620  49,3 

Bois  d'aune. 3,  818  44,7 

—  de  bouleau 3,720  42,3 

—  de  chêne 3, 54o  48,7 

Hêtre  rouge  (vieux) 3, 390  22,2 

—  —     (jeune) 3,  490  «4,3 

Hêtre  blanc 3,620  42,5 


(£65)  Essai  des  combustibles  minéraux. 

4*  On  dose  Veau  en  chauffant  le  coke  pulvérisé  2  heures  à  110°,  le 
lignite  et  la  tourbe  5  à  6  heures  à  1000,  la  houille  divisée  en  fragments 
de  la  grosseur  d'une  fève  2  heures  à  io5°,  autant  que  possible  à 
l'abri  de  l'air.  On  laisse  refroidir  dans  l'air  sec  et  Ton  pèse  le  ré- 
sidu. 

L'échantillon  moyen  devra  être  pris  aussi  régulièrement  que  pos- 
sible; on  opérera  sur  400  à  200  grammes  pour  le  dosage  de 
l'eau. 

20  Pour  les  cendres,  on  incinère  au  moufle  4  à  3  grammes  de  com- 
bustible finement  divisé,  dans  une  capsule  de  porcelaine  ;  après 
2  heures,  les  cendres,  blanches  ou  jaunâtres,  peuvent  être  pesées.  Pour 
les  houilles,  il  importe  de  chauffer  graduellement. 

3*  Résidu  de  coke,  —  4  gramme  de  houille  finement  pulvérisée  est 
pesé  dans  un  creuset  de  platine  de  3  centimètres  au  moins  de  hauteur, 
muni  d'un  couvercle  de  platine  fermant  bien  :  on  le  place  sur  un  trépied 

*7 


le 


29C  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

mince,  le  fond  à  3  centimètres  environ  de  l'orifice  d'un  bec  ordinaire 
de  Bunsen,  dont  la  flamme  doit  avoir  au  moins  18  centimètres  de  haut. 
On  chauffe  rapidement,  jusqu'à  ce  qu'on  ne  voit  plus  de  gaz  com- 
bustible se  dégager  du  creuset  fil  ne  faut  que  quelques  minutes)  ;  on 
laisse  refroidir,  on  pèse,  et  on  déduit  les  cendres (aft).  Une  bonne  houille 
doit  donner  60  à  70  pour  4 00  de  coke  (les  houilles  de  forge  70  à  85 

)our  100).  On  note  également  l'aspect  et  le  volume  du  coke,  suivant 

es  applications. 

4°  Un  détermine  V azote  par  la  chaux  sodée  (337),    le  carbone  et 
Y  hydrogène  par  combustion. 
5°  Soufre.  —  On  mélange  intimement,  dans  un  creuset  de  platine, 

1  gramme  de  combustible  finement  pulvérisé,  4 /a  gramme  de  carbo- 
nate de  sodium  pur  et  anhydre,  et  1  gramme  de  magnésie  calcinée  ;  on 
chauffe  pendant  4  heure  la  partie  inférieure  du  creuset,  incliné  et  ouvert, 
en  brassant  avec  un  fil  de  platine.  Après  refroidissement,  on  reprend 
par  100  centim.  cubes  d'eau  chaude,  on  lave  le  creuset,  on  ajoute  de 
l'eau  bromée  en  excès,  on  fait  bouillir,  on  filtre,  et  dans  le  liquide 
réuni  aux  eaux  de  lavage,  on  dose  l'acide  sulfurique  par  le  chlorure  de 
baryum;  on  calcule  en  soufre.  On  peut  doser  l'acide  sulfurique 
préexistant  en  faisant  digérer  à  chaud  10  grammes  de  combustible 
avec  une  solution  de  10  grammes  de  carbonate  de  sodium,  et  dosant 
l'acide  sulfurique  dans  la  liqueur  filtrée. 

6°  Phosphore.  —  On  incinère  assez  de  combustible  pour  avoir  1  à 

2  grammes  de  cendres,  qu'on  pèse;  on  les  humecte  d'acide  chl  or  hy- 
drique concentré;  après  digestion,  on  évapore  à  sec,  on  humecte 
d'acide  chlorhydrique,  on  ajoute  aoo  ce.  d  eau,  on  fait  digérer  au 
bain-marie,  on  filtre,  on  évapore  à  sec  avec  de  l'acide  nitrique,  on  re- 
prend par  l'eau  acidulée  avec  l'acide  nitrique,  on  filtre  dans  un 
becherglas  et  on  précipite  par  le  molybdate  d'ammonium.  Le  phospho- 
molybdate  est  lavé  avec  une  solution  à  5  pour  400  d'acide  nitrique  et 
10  pour  400  de  nitrate  d'ammonium.  Quand  les  eaux  de  lavage  ne 
renferment  plus  de  fer,  on  lave  le  becherglas  à  l'ammoniaque,  qu'on 
repasse  ensuite  sur  le  précipité  pour  le  redissoudre  ;  on  dose  dans 
l'ammoniaque  filtrée  à  l'état  de  phosphate  ammoniaco-magnésien 
et  l'on  calcule  en  phophore. 

7°  Essai  calorifique  d'après  Berthier.  — Ce  procédé,  bien  que  tout 
à  fait  inexact,  est  encore  employé.  On  mêle  intimement,  dans  un  creuset 
de  terre,  1  gramme  de  houille  en  poudre  impalpable  avec  40  à 
5o  grammes  de  litharge  pulvérisée  (ou  mieux  70  à  80  grammes  de 
côruse)  ou  4  gramme  de  bois  ou  de  tourbe  finement  divisée  avec 
3o  grammes  de  litharge  et  40  grammes  de  chlorure  de  plomb;  on 
recouvre  le  mélange  de  20  à  3o  grammes  de  litharge  ou  3o  à 
4o  grammes  de  céruse.  On  fait  fondre  ;  on  termine  par  un  coup  de  feu 
de  dix  minutes  pour  rassembler  le  plomb  en  un  culot  que  l'on  dégage, 
qu'on  brosse,  qu'on  pèse,  et  dont  le  poids  en  grammes,  multiplie 
par  234,  donne  le  nombre  de  calories  fourni  par  4  kilogramme  de 
nouille. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  f:91 


(966)   Analyse  des  gaz  des  générateurs. 

L'analyse  se  pratique  dans  l'appareil  Orsat.  On  absorbe  l'acide  car- 
bonique par  la  potasse  de  densité  1,20  à  1,28;  l'oxygène  par  le  pyro- 
gallate  de  potassium  ou  le  phosphore;  Fox \ de  de  carbone  par  une  so- 
lution de  10  grammes  de  chlorure  cuivrique'dans  20  ce.  d'eau  et  90  ce. 
d'acide  chlorhydrique  concentré,  qui  a  séjourné  un  iour  au  moins 
sur  la  toile  de  cuivre  (ce  réactif  absorbe  aussi  l'élnylène)  ou  par 
une  solution  saturée  à  froid  de  sel  ammoniac,  mélangée  d'ammo- 
niaque, et  qui  a  séjourné  sur  la  toile  de  culrre;  quand  le  liquide  ver- 
dit, on  le  rend  bleu  par  le  contact  d'oxygène  :  ce  dissolvant  absorbe 
l'oxygène  et  l'oxyde  de  carbone.  On  a  soin  de  garnir  d'eau  un  peu 
acidulée  le  flacon  aspirateur  de  l'appareil.  Enfin  lTiydrogène  et  le  gaz 
des  marais  sont  mélangés  d'air  et  brûles  au  moyen  d'un  fil  de  platine 
ou  de  palladium  rougi  par  un  courant  électrique. 

(•••)  Rendement  moyen  des  houilles  en  gaz  et  en  goudron. 

100  kilogrammes  de  houille  grasse  à  longue  flamme. 

Gaz 23  mètres  cubes  (litre  6  bougies  66) . 

Coke  tout  venant 63  kilogr.  (i  hectol.  1/2). 

Goudron 6  kilogr. 

Eaux  ammoniacales S  litres. 

100  kilogrammes  de  houille.  —  Moyenne  de  6  expériences. 

(Houilles  d'Anzin,  de  Mons  et  d'Horme.) 

Gaa 22".o,4  épurés,  (densité  0,420). 

Coke  tout  venant 75,46 

Goudron 6,73 

Eaux  ammoniacales. 7,3i 

Acides  carbonique  et  sulfhydrique 1,87 

(t88)  Rendement  des  goudrons  en  carbure  d 'hydrogène. 
1000  kilogrammes  de  goudron  bien  desséché  donnent  en  moyenne  : 

Essence  de  naphle 20  à    4o  kilogr. 

Huiles  légères  à  benzol 70       80    — 

Huiles  lourdes  phéniques 3ao     35o    — 

Graisse  verte  à  10  pour  100  d'anlhracènc 100     110    — 

Brai  sec 35o 

Eau  ammoniacale «4 


292 


AGENDA    DU    CHIMISTE, 


Première  distillation. 
Houille. 


Gaz. 


Goudron. 


Coke. 


Deuxième  distillation. 
Goudron. 

Huile»  légères  brutes.   \  Huiles  moyennes  brûles.  \  Huiles  lourdes  brutes. 
Bouillant  de  3o  à  i5o°| Bouillant  de  i4oà  20o°| Bouillant  de  200  à  3ôo° 


Troisième  distillation. 


Huiles  légères  brutes. 
(2  fractionnements.) 

4*r  fract.  Distille  avant  4400. 

2*  fract.  Distille  au-dessus  de  i4o°, 

est  ajouté  au  20  fractionnement 

des  huiles  moyennes. 


Huiles  moyennes  brutes. 
(3  fractionnements.) 

ier  fract.  Distille  au-dessous  de 
i3o°,  est  ajouté  au  naphte. 

2*  fract.  Distille  entre  i3o  et  2000 
(huile  moyenne  rectifiée). 

3»  fract.  Distille  au-dessus  de  2000, 
est  ajouté  aux  huiles  lourdes. 


Huiles  légères 
rectifiées  ou  Naphte. 

3o  à  4400. 


Traitements  par  voie  humide. 

Huiles  moyennes 
rectifiées. 

i3o  à  200°. 


Huiles  lourdes 
brutes. 

200  à  35o°. 


Toutes  ces  huiles  sont  soumises  à  des  lavages  successifs  à  l'eau, 
l'acide  sulfurique,  puis  à  l'eau,  à  la  soude  et  enfin  à  l'eau. 


Naphte. 
(4  fractionnements.) 

<"  fract.  Distille  entre 
lo  et  8o°. 

2e  fract.  Distille  entre 
80  et  u5°  (Benzol). 

3*  fract.  Distille  entre 
4  4  5  et  4  5o°. 

4*  fract.  Distille  au-des- 
sus de  i5o°. 


Quatrième  distillation. 

Huiles  moyennes 
rectifiées  et  épurées. 

(3  fractionnements.) 

er  fract.  Distille  en  Ire 
440  et  190°. 

0  fract.  Distille  au-des- 
sus de  4  900,  est  ajouté 
aux  huiles  lourdes. 


Huiles  lourdes  épurées. 
(S  fractionnements.) 

4,r  fract.  Distille  entre 

2*5  et  23o°. 
2a  fract.  Distille  entre 

23o  et  2900. 
3e  fract.  Distille  entre 

3oo  et  34o°. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  293 


(S69)  Analyse  du  mélange  Laming. 

Dans  un  tube  de  9  millimètres  de  diamètre  intérieur  et  de  *5  centi- 
mètres de  long,  élire  à  la  partie  inférieure  et  garni  de  coton  de  verre 
ou  d'amiante  calcinée,  on  introduit  2  à  3  grammes  de  l'échantillon 
moyen.  On  l'épuisé  par  six  lavages  successifs  avec  10  ce.  de  sulfure 
de  carbone  pur;  celui-ci  est  distillé,  les  dernières  portions  sont  évapo- 
rées et  Ton  sèche  le  soufre  à  8o°,  puis  on  le  pèse. 

Ce  soufre  étant  souvent  souillé  par  des  matières  goudronneuses, 
pour  doser  le  soufre  réel  qu'il  contient,  on  en  attaque  4/3  gramme  en- 
viron, finement  pulvérisé,  dans  un  ballon,  par  de  petites  portions 
d'acide  nitrique  fumant  très  concentré,  et  l'on  fait  bouillir,  on  évapore 
presque  à  sec,  on  ajoute  de  l'acide  chlorhy drique,  on  évapore  pour  dé- 
truire le  reste  de  l'acide  nitrique  et  Ton  pèse  à  1  état  de  sulfate  de  ba- 
ryum. 

On  peut  aussi  brûler  le  soufre  par  un  courant  d'oxygène,  dans  un 
tube  à  combustion  garni  d'amiante  platinée,  et  recevoir  le  gaz  dans 
une  solution  aqueuse  renfermant  par  litre  480  grammes  de  potasse  à 
l'alcool  exempte  de  sulfates  et  400  grammes  de  brome;  le  soufre 
(o*T,k)  est  pesé  dans  une  nacelle  de  porcelaine,  qui  est  pesée  après 
l'opération  et  donne  le  poids  des  cendres.  Le  tube  de  60  centimètres 
de  long  est  rétréci  à  5o  centimètres  de  l'orifice,  et  à  5  centimètres  du 
rétrécissement  on  l'étiré  en  une  pointe  de  10  centimètres  de  long  et 
5  millimètres  de  diamètre  qu'on  recourbe  à  angle  droit  ;  on  la  fait 
passer  dans  le  bouchon  d'une  des  branches  d  un  tube  de  Peligot, 
relié  lui-même  à  un  tube  pareil;  chacun  de  ces  tubes  est  chargé  de  25 
à  3o  ce.  d'hypobromite.  A  partir  du  rétrécissement  on  dispose  une  co- 
lonne de  25  centimètres  d'amiante  platinée,  puis  la  nacelle.  On  fait 
passer  un  courant  assez  vif  d'oxygène  en  chauffant,  sur  une  grille  à 
gaz,  tout  le  tube  jusqu'à  la  partie  rétrécie.  Après  la  combustion,  on 
coupe  le  tube  au  rétrécissement,  on  lave  cette  partie  et  l'on  réunit 
les  eaux  de  lavage  au  contenu  des  tubes  de  Peligot  pour  y  doser 
l'acide  sulfurique,en  acidulant  par  l'acide  chlorhydrique,  faisant  bouillir 
et  précipitant  par  le  chlorure  de  baryum. 

(290)  Détermination  du  pouvoir  éclairant  type. 

(Emploi  da  photomètre  de  Bunsen,  en  faisant  varier  les  distances  jusqu'à  ce  que 
la  tache  disparaisse.) 

Les  pouvoirs  éclairants  sont  en  rapport  inverse  des  carrés  des  dis- 
tances entre  l'écran  et  les  sources  lumineuses.  (Peur  les  carrés  des 
nombres,  voyez  table  9.) 

On  brûle  dans  un  bec  d'Argand,  système  Bengel,  sous  la  pression  de 
2  à  3  ^millimètres  d'eau,  io5  litres  de  gaz  mesurés  à  la  pression  baro- 


294 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


métrique   0.76.   La  lumière  résultante  possède  un  pouvoir  éclairant 
égal  à  la  lumière  fournie  par  42  grammes  d'huile  de  colza  épurée 
brûlés  dans  une  lampe  Carcel  ayant  un  débit  de  42  grammes  à  l'heure. 
100  kilogrammes  houille  donnent  29  à  3o  mètres  cubes  de  gaz. 

Pouvoir  éclairant  voisin  du  pouvoir  éclairant  type. 
400  kilogrammes  boghead  donnent  4o  mètres  cubes  de  gaz. 

Pouvoir  éclairant  égal  à  3,50  fois  le  pouvoir  éclairant  type. 

400  kilogrammes  cannel-coal  donnent  33  mètres  cubes  de  gaz. 

Pouvoir  éclairant  égal  à  1,70  fois  le  pouvoir  éclairant  type. 

(291)  Densités  de  diverses  espèces  de  bois. 


Érable 

Pommier 

Bouleau 

Poirier 

Hêtre  rouge . 

Buis 

Cèdre  

Ebène 

Taxus 

Chêne  


Densité  moyenne. 

Bois 
frais. 


0,893 
1.048 

0,980 


o,973 


Bois 
sec. 


0,691 
0,733 
0,664 
0,689 
0,721 

0,971 
0,068 
l,25q 

0,775 
0//85 


Aune 

Frêne 

Pin 

Pin  d'Ecosse. . 
Grenadier . . . 

Cerisier 

Tilleul 

Noyer 

Peuplier  .  . .   . 


Densité  moyenne. 

Bois 
frais. 


0,901 
0,852 
0,893 
0.908 

» 
0,928 

0,794 
» 

0,857 


Bois 
sec. 


o,55i 
0,692 
0,428 
o,6i  3 
0,973 
o.b46 

0,522 
0,732 
0,472 


(tlt)  Densités  et 

températures  d'inflammation  des  huiles  de  pétrole 
et  de  schiste. 

Pétrole. 

S'en- 

Schiste. 

S'en- 

Pétrole. 

S'en- 

Schiste. 

S'en- 

Densités. 

flamme  à 

Densités. 

flamme  5 

Densitis. 

flamme  a 

Densités. 

flamme  à 

0.685 

—  21 

0,769 

—  12 

0,783 

-f  5o 

o,85i 

+  86 

0,700 

+  i5 

0,79* 

+  *9 

0;792 

75 

0.880 

98 

0.740 

o,8o5 

35 

o.8o5 

90 

Huile 

0,750 

17 

o,8i4 

48 

0,822 

110 

brute. 

0,760 

35 

0,823 

60 

Pét.brut. 

0,882 

28 

0,775 

45 

0,841 

80 

0,802 

45 

Le  pétrole  mis  en  contact  avec  son  volume  d'acide  sulfurique  concen- 
tré ne  s'échauffe  que  de  quelques  degrés,  5  à  40  au  plus,  taudis  que, 
dans  les  mêmes  conditions,  le  mélange  de  pétrole  et  d'huile  de  schiste 
ou  de  tourbe  s'échauffe  au  contraire  beaucoup  plus,  jusqu'à  5o°. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


295 


(SYS)  Points  cTébullition  des  pétroles. 


Éther2  rhigolène 

Gazoline  (extraction  des  huiles) . . 

Benzine  à  détacher 

Ligroïne 

Essence  pour  vernis 

Photogène  (essence  à  brûler) 

Huile  solaire  (huile  à  brûler) 

Huile  de  graissage 

Paraffine  molle,  fondant  à  38-52°.. 
Paraffine  dure,         —       52-56°. . 


(S 94)  Essai  des  pétroles. 

Le  décret  du  19  mai  4873  divise  les  hydrocarbures  liquides  en  gé- 
néral, huiles  de  schiste,  de  goudron  et  de  pétrole,  et  les  essences,  en 
deux  catégories,  suivant  le  degré  d'inflammabilité  : 

La  première  catégorie  comprend  les  essences  inflammables  au-des- 
sous de  35°  •  la  deuxième,  celles  qui  s'enflamment  à  35°  et  au-dessus. 

L'appareil  usilé  en  France  pour  déterminer  le  degré  d'inflammabi- 
lité est  celui  de  M.  Garnier. 

Il  a  la  forme  d'une  boîte  ronde  en  cuivre  dont  le  couvercle  porte  un 
thermomètre  et  une  ouverture  fermée  par  un  petit  couvercle  qui 
laisse  passer  la  flamme.  Voici  l'instruction  qui  accompagne  l'instru- 
ment. 

i°  Ouvrir  l'appareil,  s'assurer  que  la  mèche  repose  bien  au  bas  du 
tube  central  et  n'en  dépasse  la  tête  que  juste  pour  être  allumée,  jamais 
plus  de  1  millimètre;  verser  doucement  l'huile  sur  le  milieu  de  la 
mèche,  jusqu'à  ce  que,  débordant  du  porte-mèche,  elle  arrive  à  la 
hauteur  du  petit  tube  déversoir  de  côté  ;  la  quantité  de  liquide  sera 
donc  toujours  égale. 

20  Fermer  le  couvercle  ainsi  que  la  petite  plaque  supérieure,  intro- 
duire le  thermomètre,  approcher  une  allumette.  Si  le  liquide  brûle 
(souffler  dessus),  ou  s'il  se  fait  une  forte  explosion,  dans  ces  deux  cas, 
le  liquide  renferme  des  essences  volatiles  et  rentre  dans  la  première 
catégorie. 

3°  Si  ces  essais  n'ont  rien  donné,  ouvrir  la  petite  plaque  et  allumer 
la  mèche,  en  évilant  les  courants  d'air  et  sans  remuer  l'appareil.  Quand 
on  entend  une  explosion  qui  éteint  la  flamme,  lire  de  suite  le  ther- 
momètre qui  donne  le  point  d'inflammabilité  des  vapeurs.  Le  point 
d'ignition  se  trouve  au  moment  où  l'huile  s'enflamme  et  continue  à 


296  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

brûler  toute  seule  au  contact  d'une  allumette.  En  outre,  on  prend  la 
densité  du  liquide  au  moyen  de  l'éprouvette  qui  accompagne  l'appa- 
reil :  la  graduation  du  densimètre  donne  le  poids  du  litre  en  grammes. 
Le  pétrole  doit  peser  800  et  le  schiste  84 5  pour  le  point  d'inflamma- 
bililé  de  35°. 

Outre  l'essai  à  l'acide  sulfurique  indiqué  plus  haut,  on  doit  prati- 
quer le  suivant  : 

Mélanger  5  centimètres  cubes  de  pétrole,  2  centimètres  cubes  d'am- 
moniaque et  quelques  gouttes  de  nitrate  d'argent  sur  une  soucoupe, 
et  allumer;  le  liquide  ne  doit  pas  noircir,  par  suite  de  la  présence  de 
soufre  provenant  de  schistes  bitumineux  ou  d'huiles  de  goudron  à 
basse  température,  renfermant  du  sulfure  de  carbone  ou  du  thio- 
phène. 

En  Allemagne  et  en  Angleterre,  on  se  sert  de  l'appareil  d'Abel.  On 


*  jusqu  à  r  extrémité  inférieure  de  son  bec  et  1  on  coupe  1 
mèche  de  manière  à  obtenir  une  flamme  de  3ma,8  de  diamètre.  On 
dispose  l'appareil  à  l'abri  des  courants  d'air,  on  chauffe  le  bain-marie 
à  i3o°F.,  soit  54°,4,  et  Ton  verse  lentement  dans  le  réservoir  à  huile, 
jusqu'à  la  marque,  le  pétrole,  qui  ne  doit  pas  être  à  plus  de  65°  F., 
ou  i8°,5.  On  ajuste  alors  le  couvercle,  on  dispose  le  récipient  à  huile 
dans  le  bain-marie,  on  met  la  lampe  sur  ses  supports,  et  l'on  observe 
le  thermomètre  :  tous  les  1  ou  a  degrés  on  retire  le  tiroir  et  au  bout  de 
3  secondes  on  le  referme.  Quand  le  mélange  gazeux  prend  feu,  on 
note  le  degré,  qui  est  le  point  d'inflammabilité. 

(9  V 5)  Essai  des  huiles  minérales  de  graissage. 

!•  Prendre  la  densité. 

a*  Point  d'inflammabilité  des  vapeurs  :  on  chauffe  au  bain  de  sable 
dans  une  capsule,  et  tous  les  5°  on  retire  du  bain  et  on  approche  une 
allumette.  L'huile  ne  doit  pas  mousser  ni  prendre  feu  au-dessous  de 
1800  (en  général  vers  2200)  ;  la  flamme  doit  persister. 

3°  Point  de  solidification  (toujours  an-dessous  de  o°,  d'ordinaire 
à  —  50). 

4°  Parties  insolubles  :  40  ce.  dans  10  ce.  d'éther,  filtrer,  laver  et 
peser  le  résidu. 

6e  Dans  un  tube  gradué,  agiter  5  ce.  de  soude  de  densité  4 ,40  et 
40  ce.  d'huile,  et  chauffer  au  bain-marie  ;  la  couche  de  soude  doit 
être  claire  après  5  minutes. 

6°  Dans  un  tube  gradué  on  met  7  1/2  ce.  d'huile,  on  met  dans  de 
l'eau  ài5°àcôté  d'un  flacon  d'acide  nitrique  à  4,45  de  densité;  et 
quand  la  température  est  égale,  on  verse  dans  le  tube  74/2  ce. 
d'acide  ;  on  agite  avec  un  thermomètre,  qui  ne  doit  pas  monter  de 
plus  de  20°  (sinon  il  y  aurait  des  huiles  de  houille). 


AGENDA    DU     CHIMISTE; 


297 


7»  Opérer  de  même  avec  *o  ce.  d'huile  el  10  ce.  d  acide  sulfurique 
de  densité  4,53;  l'acide  doit  devenir  tout  au  plus  jaune  clair. 

8°  Agiter  avec  de  l'eau,  qui  doit  rester  neutre  et  claire,  et  ne  pas 
précipiter  par  le  tannin. 

9°  Essai  de  la  consistance,  comme  pour  les  huiles  (288). 

(296)  Le  charbon  de  bois  (4  volume)  absorbe  les  volumes  suivants 
des  différents  gaz. 


Volumes. 

Volumes. 

Ammoniaque 

Acide  chlorhydriijue. . 

Acide  sulfureux 

Acide  sulfliydrique  . . . 

Protoxyde  d'azole 

Acide  carbonique 

90 
85 
65 
55 
4o 
35 

Éih^lènc 

Oxyde  de  carbone .... 
Oxygène 

35 

9. 20 

7,5 

5 

4  ,75 

Azote 

Hydrogène  carboné.. 
Hydrogène 

Section  VII.  —  Matières  explosibles,  Poudres. 

(*  17)  Dosages  adoptés  en  France. 


(S V 8)  Dosages  adoptés  dans  d'autres  pays. 


Salpêtre. 

Soufre. 

Charbon. 

Poudres  de  chasse  

78 

70 
74 
62 

40 

42.5 

40,5 

48 

42 

42,5 
4  5,5 
20 

Poudre8deguerre|^^|;ot;:: 
Poudres  de  mine 

Substances 

A  nff  le- 
urre. 

Belgique. 

Prusse. 

Wurtem- 
berg. 

Hesse- 
Darmstaiil 

Hanovre. 

Salpêtre. 
Soufre. . . 
Charbon . 

76,0 
40,0 
4  4.0 

75.o 
42.5 
42,5 

74,o 

40,0 
46,0 

75  0 
43,5 

14  ,5 

73,66 
45,56 
40,66 

74,0 
48.0 

14,0 

298 


AGENDA    DU    CHIMISTE, 


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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


299 


(£80)  Données  relatives  à  plusieurs  agents  explosifs. 
(Roux  et  Sarre  au.) 


Nature  de  la  matière  explosible. 


Coton-poudre 

Dynamite  à  75  % ) 

(explosion  de  2"  ordre)  \  

Picrate  de  potassium 

Picrate  55  %.   j 

Salpêtre  45  p.  \  

Picrate  de  potas,|partieség?IeS| 


Calories 

dégagées 

par  1  kilogr. 

poudre. 

Poids 
des  gaz 

pour 
i  kilogr. 

i,o56,3 

0,853 

1,290,0 

0,600 

787,* 

0,740 

916,3 

o,485 

i,l8o,2 

0,466 

Volume 

des  gaz 

réduit  à  0° 

et  u",760 

pour  1  kilogr 


720  lilr. 
455  — 
576  — 
334  — 

329  — 


Section  VIII.  —  Matières  grasses. 
Suifs.  Savons,  Cires,  Huiles. 

(281)  Essai  des  savons. 

Eau.  —  On  pèse  10  grammes  de  savon  dans  un  grand  plateau  à 
rebord,  taré  ;  on  sèche  à  i3o-i4o°  jusqu'à  poids  constant  :  il  faut  avoir 
soin  de  percer  la  croûte  qui  s'est  formée  au  début. 

Acides  gras.  —  On  pèse  400  grammes  de  savon,  que  Ton  place  dans 
une  capsule  avec  de  l'eau  distillée;  on  chauffe,  puis  on  ajoute  peu  à 
peu  un  excès  d'acide  sulfurique  étendu.  Le  savon  est  décomposé,  les 
acides  gras  viennent  surnager.  Après  quelques  minutes  d'ébullilion, 
on  enlève  la  capsule  du  feu  et  on  la  laisse  refroidir  dans  un  endroit 
tranquille.  La  couche  huileuse  qui  surnage  se  solidifie:  on  perce  alors 
le  gâteau,  on  décante  le  liquide  en  évitant  d'entraîner  des  parties 
solides;  on  ajoute  de  l'eau  distillée,  on  fait  bouillir  de  nouveau,  et  ou 
recommence  jusqu'à  ce  que  l'eau  ne  soit  plus  acide.  On  laisse  égout- 
ter,  et  on  chauffe  la  capsule  à  100  ou  uo°,  jusqu'à  ce  que  la  masse  soit 
sèche,  ce  que  Ton  constate  lorsque  la  fusion  est  tranquille  ;  on  prend 
le  poids  total  de  la  capsule  et  de  la  matière  grasse  :  on  nettoie  la 
capsule,  on  la  pèse  de  nouveau  ;  la  perte  indique  le  poids  de  la 
matière  grasse.  En  retranchant  de  ce  poids  3.25  0/0  d'eau  de  combi- 


300  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

naison,  on  trouve  le  poids  des  acides  gras  anhydres  dans  le  savon. 

On  détermine  ensuite  la  densité  de  ces  acides  gras  et  leur  point 
d'échauffement  par  l'acide  sulfurique,  qui  est  le  même  que  celui  des 
huiles  correspondantes;  ces  acides  gras  donnent  avec  les  réactifs  les 
mômes  colorations  que  les  huiles  dont  ils  dérivent. 

Alcalis  (soude  ou  potasse). — On  pèse  dans  une  capsule  40  grammes 
de  savon  et  on  l'incinère.  Le  résidu  étant  repris  par  l'eau,  on  déter- 
mine par  un  essai  alcalimétrique  la  quantité  d'alcali.  On  parvient  au 
même  résultat  en  décomposant  un  p.oids  donné  de  savon  par  de  l'acide 
sulfurique  titré.  Au  besoin,  la  liqueur,  séparée  des  acides  gras,  est 
évaporée  à  sec;  le  résidu,  fortement  calciné,  est  composé  de  sulfate 
de  potassium  ou  de  sodium  dont  on  détermine  le  poids.  Dans  les  savons 
mous  il  existe  habituellement  de  la  potasse  et  de  la  soude  :  il  faut 
donc  dans  le  produit  de  l'incinération  doser  la  potasse  et  la  soude  par 
les  méthodes  décrites  à  l'Alcalimétrie.  Par  le  calcul  on  déduit  la  quan- 
tité d'alcali  anhydre  (voir  table  224).  On  peut  encore  séparer  la 
matière  grasse,  au  moyen  d'une  solution  de  sel  marin;  le  précipité  est 
lavé  avec  ladite  solution  jusqu'à  ce  qu'elle  ne  soit  plus  alcaline;  on 
détermine  alors  la  richesse  en  alcali  par  l'essai  alcalimétrique. 

Glycérine. —  On  dissout  le  savon  dans  l'eau,  on  précipite  la  matière 
grasse  par  la  plus  petite  quantité  d'acide  chlorhydrique,  on  filtre,  on 
lave  à  l'eau  acidulée,  on  sature  par  du  carbonate  de  sodium  et  on 
évapore  à  une  douce  chaleur.  On  reprend  le  résidu  par  l'alcool 
à  920,  on  filtre,  on  évapore  la  solution  alcoolique  dans  une  capsule 
de  platine  et  on  pèse  le  résidu,  puis  on  le  calcine;  la  différence  de 
poids  correspond  à  la  glycérine. 

Détermination  des  matières  étrangères. — On  dissout  25  grammes 
de  savon  dans  de  l'alcool  à  go°,  on  fait  bouillir  pendant  quelques 
minutes  et  on  laisse  reposer.  Si  le  savon  est  exempt  de  mélange,  la 
solution  est  limpide  et  ne  présente  au  fond  du  vase  qu'un  résidu  insi- 
gnifiant s 'élevant  au  maximum  à  i  pour  100.  Si  au  contraire  la  solu- 
tion alcoolique  reste  trouble  et  si  on  aperçoit  au  fond  du  vase  un  pré- 
cipité, le  savon  est  impur. 

On  mélange  les  savons  avec  les  substances  suivantes  : 

4°  Substances  minérales  solubles  dans  l'eau  :  sulfate,  chlorure,  sili- 
cate de  sodium  ;  —  2°  substances  minérales  insolubles  :  craie,  kaolin, 
sulfate  de  baryum,  silice;  —  3° matières  organiques:  fécule,  gélatine, 
résine,  etc. 

Les  sels  alcalins  contenus  dans  le  savon  se  dosent  dans  les  cendres  : 
le  chlorure  de  sodium  par  liqueur  titrée;  le  sulfate  par  pesée  à  l'état 
de  sulfate  de  baryum,  dont  le  poids,  multiplié  par  0,609,  donne  celui 
du  sulfate  de  sodium  correspondant. 

Résine.  —  On  pèse  10  grammes  de  savon,  on  dissout  dans  4.00  çr. 
d'eau,  et  on  ajoute  un  excès  suffisant  de  lessive  de  soude  ;  le  précipité 
est  lavé  sur  un  filtre  avec  une  solution  de  soude,  et  mis  à  part.  Les 
liqueurs  sont  saturées  par  l'acide  sulfurique  étendu,  la  résine  recueil- 
lie sur  un  filtre  taré,  et  le  liquide  saturé  par  du  carbonate  de  sodium, 
évaporé  à  sec,  et  le  résidu  repris  par  l'alcool,  qu'on  distille  :  le  résidu 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


301 


composé  de  glycérine  et  de  matières  résinoïdes  est  repris  par  l'eau, 
qui  laisse  ces  dernières. 

Le  savon  précipité  est  redissous  dans  l'eau  bouillante  et  traité  par 
te  chlorure  de  baryum  ;  les  sels  insolubles  sont  récoltés  sur  un  filtre, 
lavés,  séchés  à  ioo°et  traités  par  l'éther,  qui  dissout  le  résinate.  Ou 
évapore  et  on  traite  car  l'acide  chlorhydrique,  qui  sépare  la  résine, 
toutes  ces  parties  résineuses  sont  réunies,  séchées  et  pesées. 

On  peut  aussi  peser  io  grammes  do  savon,  le  dessécher  à  l'étuve, 
et  lrépuiser,  dans  un  petit  appareil  à  épuisement,  par  l'éther  sulfurique, 
qu'on  évapore  ensuite  au  bam-marie  dans  une  capsule  tarée  :  la  résine 
reste  comme  résidu  et  est  pesée. 

La  résine  augmente  considérablement  la  densité  des  acides  gras  et 
leur  degré  d'échauffement  par  l'acide  sulfurique. 

Huile  de  coco.  —  Les  acides  gras  obtenus  en  additionnant  d'acide 
chlorhydrique  une«olution  de  savon  fabriqué  d'après  l'ancien  procédé 
fondent  vers  45°,  ceux  des  savons  fabriqués  par  la  méthode  vive  fon- 
dent vers  3o°:  la  présence  de  l'huile  de  coco  abaisse  leur  poids  de 
fusion  à  23  ou  24°. 

Alcali  libre.  —  On  ajoute  à  100  grammes  de  savon,  dans  une  cap- 
sule, ioo  à  i5o  ce  d'eau  salée  à  i 8"  Baume  ;  on  fait  bouillir.  Quand  le 
savon  est  bien  fondu,  on  laisse  refroidir,  et  on  sépare  le  savon  sur- 
nageant; on  dose  par  l'acide  normal  l'alcali  libre  qui  reste  dissous 
dans  la  solution  salée  et  filtrée. 

Enfin,  pour  reconnaître  si  les  matières  grasses  contenues  dans  le 
savon  sont  parfaitement  saponifiées,  on  précipite  la  solution  par  du 
chlorure  de  calcium,  et  on  épuise  le  précipité  calcaire  par  l'éther  ou 
le  sulfure  de  carbone.  Ou  mieux  on  additionne  le  savon  de  sable,  on 
le  sèche  et  on  épuise  directement,  dans  une  petite  allonge,  le  mélange 
par  le  sulfure  de  carbone.  Dans  les  deux  cas,  l'évaporaLion  de  l'éther 
ou  du  sulfure  de  carbone  laisse  pour  résidu  la  matière  grasse. 

(t8t)  Analyses  de  savons  purs. 
A.  Savons  liquidés. 


Eau°/0 

Acides  anhydres-. . 
Soude  

Sels  divers  solubles 


Rapport  de  l'alcali 
aux  acides  gras  ..12 


Blanc 
parfumé. 


9 

79,55 
9,55 
0,7a  (1) 


Olives 
pures. 


33, 5o 

59,4o 

6,48 

0,42 


34 

58, 90 
6,65 
0,45 


it ,25    11 ,3»    42 


M 
ce  eo 

S 

Acide 

oléiq. 

de 

suif. 

3o 
61,90 

0,68 

33, 5o 

5q,  5o 

6,48 

0,52 

12 

10,90 

Jaune, 
huile 

de 
palme 


33 

09,60 
7,08 
0,32 


Vert, 
huile 

de 
pulpe. 


32 
60, 3o 

6,70 

1 


1.  La  différence  1,15  est  formée  par  la  matière  colorante  et  le  parfum. 


302 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 
B.  Savons  marbrés. 


Eau°/0 

Acides  anhydres 

Soude  combinée 

Carbonate  de  sodium 

Sels  soiubles 

Glycérine 

Fer,  alumine,  chaux. 

Rapport   de    l'alcali 
total  aux  acid.  gras. 


Bleu  pâle. 

Bleu  vif. 

34 

32, 5o 

5^.  5o 

55,75 

6,35 

6,3o 

o,3o 

o,4o  . 

2,20 

2,35 

2,30 

i,85 

0,35 

o,65 

12,20 

12,35 

Analyse  des  savons  de  potasse 


Eau% 45 

Acides  anhydres 44 

Potasse  combinée. . .     8 

—      libre 1 

Sels  divers 0,90 

Matières  organiques.     1 , 1 0 


(£83)  Essai  des  beurres. 

Dosage  de  Veau.  —  On  chauffe  10  grammes  de  beurre  dans  l'étuve 
à  ioo°  jusqu'à  poids  constant;  ou  bien  on  dissout  10  grammes  de 
beurre  dans  3o  ce.  de  pétrole  d'une  densité  de  0,69  et  bouillant  à 
80-1  io°  Le  liquide  qui  se  réunit  au  fond  est  récolté  à  l'aide  d'un  en- 
tonnoir à  robinet  et  mesuré  dans  un  tube  divisé  en  dixièmes  de  cen- 
timètre cube  :  chaque  division  indique  1  pour  100  d'eau  et  d'impu- 
retés. Le  bon  beurre  renferme  10  à  14  pour  100  d'eau.  De  plus,  on 
reconnaît  ainsi  la  présence  de  substances  peu  solubles  dans  l'eau, 
ajoutées  dans  un  but  de  fraude,  et  du  sel  mélangé  au  beurre  pour  le 
conserver.  L'eau  séparée  renferme  aussi  en  partie  à  l'état  dissous  les 
sels  étrangers  :  alun,  borax,  verre  soluble.  etc. 

On  peut  aussi  sécher  à  no°  le  beurre,  et  épuiser  le  produit  par  le 
pétrole  léger  bouillant  avant  1000.  Le  résidu  est  constitué  par  le  sel, 
la  caséine  et  la  lactose.  Celle-ci  peut  être  dosée  par  la  liqueur  de 
Fehling  (table  301). 

Point  de  fusion  des  acides  gras. — On  le  détermine  exactement 
comme  pour  le  suif  (table  284).  Les  acides  gras  du  beurre  fondent 
à  37°,5-38°  ;  ceux  de  la  margarine  fondent  à  45°  ou  plus  bas,  suivant 
la  proportion  d'huile  qu'on  a  ajoutée. 

Le  beurre  est  formé  par  lesglycérides  des  acides  palmitique  (surtout) , 
oléique,  stéarique,  puis  myrîstique  et  arachidique  en  petite  quantité  ; 
et  comme  acides  volatils,  les  acides  caprylicme  normal,  caprique  ordi- 
naire, caproïque  (isobutylacétique)  et  butyrique  normal. 

Détermination  des  graisses  étrangères  (margarine).  —  On  intro- 
duit une  quinzaine  de  grammes  de  beurre  dans  une  capsule,  et  on 
fait  fondre  au  bain-mane.  Après  que  l'eau  et  les  impuretés  se  sont 
déposées,  on  décante  le  beurre  avec  soin  et  on  filtre  soit  sur  un  en- 
tonnoir à  eau  chaude,  soit  sur  un  entonnoir  placé  dans  l'étuve  avec 


AGENDA    DU    CHIMrSTE.  303 

an  petit  becherglas  *,  le  beurre  limpide  après  filtration  est  refroidi. 
On  pèse  le  vase,  on  enlève  avec  une  baguette  3  à  4  grammes  qu'on 
introduit  dans  une  capsule  de  42  centimètres  de  diamètre,  avec  la 
baguette  et  le  beurre  adhérent  :  on  pèse  le  becherglas  et  la  diffé- 
rence donne  le  poids  du  beurre.  Dans  la  capsule  on  ajoute  5o  ce. 
d'alcool  et  4  à  a  grammes  de  potasse  pure.  Le  liquide  est  chauffé  au 
bain-marie  jusqu'à  ce  que  l'eau  ajoutée  peu  à  peu  n'y  produise  plus 
de  trouble,  ce  qu'on  atteint  généralement  au  bout  de  cinq  mi- 
nutes de  chauffe;  si  par  l'addition  brusque  d'une  grande  quantité 
d'eau  on  avait  un  précipité  de  flocons  de  graisse,  il  faudrait  recom- 
mencer toute  l'opération.  La  solution  est  évaporée  au  bain-marie, 
à  consistance  sirupeuse,  le  résidu  dissous  dans  100  à  *5o  ce.  d'eau  et 
la  solution  rendue  fortement  acide  par  de  l'acide  sulfurique  étendu. 
Le  tout  est  alors  chauffé  au  bain-marie  pendant  une  demi -heure 
environ,  jusqu'à  ce  que  la  séparation  des  acides  soit   bien  com- 

Slète  et  que  le  liquide  aqueux  soit  devenu  absolument  limpide, 
'autre  part,  on  sèche  à  ioo°  et  on  tare  un  filtre  de  40  à  la  cen- 
timètres de  diamètre,  en  papier  Berzelius  suffisamment  épais  pour 
que  l'eau  chaude  ne  passe  que  goutte  à  goutte;  on  le  remplit  à 
moitié  d'eau  et  on  y  verse  le  contenu  de  la  capsule,  en  ayant  soin 
que  le  niveau  du  liquide  ne  dépasse  jamais  les  deux  tiers  de  la 
banteur  du  filtre.  La  capsule  et  la  baguette  sont  lavées  à  l'eau 
chaude  qui  enlève  parfaitement  les  acides  gras,  puis  le  lavage  de 
ces  acides  est  continué  sur  le  filtre  jusqu'à  ce  que  l'eau  qui  s'écoule 
n'offre  plus  de  réaction  acide;  il  faut  environ  3  quarts  de  litre  d'eau 
bouillante  pour  atteindre  ce  résultat,  et  on  ne  court  aucun  risque  de 
faire  passer  les  acides  gras  au  travers  du  filtre  mouillé.  Après  le  la- 
vage, on  plonge  l'entonnoir  dans  de  l'eau  froide  et,  dès  que  les  acides 
se  sont  solidifiés,  on  sèche  le  filtre  à  ioo°  dans  un  becherglas  taré, 
jusqu'à  ce  que  le  poids  ne  varie  plus,  ce  qu'on  atteint  au  bout  de 
a  heures.  On  trouve  ainsi  le  poids  des  acides  gras  non  volatils  et  inso- 
lubles dans  l'eau. 

Le  beurre  donne  par  ce  procédé  86,5  à  87,5,  quelquefois  88  pour  400 
d'acides  gras.  Les  graisses  animales  qui  servont  à  la  falsification  en 
renferment  95,5  pour  400,  par  conséquent  un  excès  de  95,5—  87,5  = 
8  pour  400,  à  cause  de  1  absence  complète  d'acide  gras  volatils  ou 
solubles.  Si  donc,  en  analysant  un  beurre,  on  trouve,  pour  la  teneur 
en  acides,  un  chiffre  supérieur  à  87,5,  par  exemple  94  pour  400,  soit 
un  excès  do  3,5,  on  doit  en  conclure  que  le  beurre  est  falsifié  et  qu'il  a 

reçu,  au  minimum,  une  addition  de  -~  X*oo  =  43pour  400  de  graisse 

étrangère. 

Procédé  Dalican.  —  On  fait  fondre  le  beurre  dans  un  vase 
conique,  au  bain-marie;  on  laisse  reposer  et  on  décante  la  partie 
claire  sur  un  filtre  en  papier  ordinaire,  en  recueillant  dans  une  cap- 

*..  Le  becherglas  est  un  gobelet  à  parois  minces,  en  Terre  de  Bohème,  dési- 
gné en  France  sous  le  nom  de  vase  à  filtration  chaude. 


304  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

su  le;  on  laisse  refroidir,  on  tare  le  vase,  avec  une  baguette  on  enlève 
«0  grammes  de  beurre  et  on  repèse  la  capsule;  la  différence  de  poids 
donne  le  beurre  enlevé.  Le  beurre  prélevé,  avec  la  baguette,  est  intro- 
duit dans  une  capsule,  fondu,  traité  par  5o  ce.  d'alcool  à  95°,  puis 
6-8  ce.  d'eau  dans  laquelle  on  a  fait  dissoudre  6  grammes  de  soude  pure 
en  plaques  :  on  agite  de  temps  en  temps.  Après  éclaircissement  on 
vérifie  à  l'aide  de  quelques  gouttes  d'eau  si  la  saponification  est  com- 
plète ;  enfin  on  évapore  à  sec  au  bain-marie.  Quand  le  savon  est 
opaque  et  s'émiette  facilement  sous  la  baguette,  on  verse  dessus  400  ce. 
d'eau,  et  on  laisse  dissoudre  au  bain-marie,  sans  agiter,  puis  on 
ajoute  5-6  ce.  d'acide  chlorhydrique,  en  léger  excès  ;  on  laisse  au  bain- 
marie  jusqu'à  ce  que  les  acides  gras  n'aient  plus  l'aspect  de  grurreaux, 
et  on  abandonne  au  refroidissement.  Le  lendemain  on  enlève  les 
acides  gras,  qu'on  introduit  dans  un  vase  conique  d'Erlenmeyei,  de 
3oo  ce.  ;  on  décante  avec  soin  sur  un  filtre  l'eau  sous-jacente,  et  à  la 
pissette  d'eau  bouillante,  on  lave  la  capsule  en  faisant  tomber  les  acides 
erras,  restanls  dans  le  vase  qui  renferme  déjà  les  autres  ;  puis  deux  fois  par 
jour  on  tes  lave  à  l'eau  bouillante  au  bain-marie,  on  agite  4/4  d'heure; 
on  laisse  refroidir.  On  décante  sur  le  filtre  en  perçant  la  croûte,  et  on 
continue  les  lavages  jusqu'à  ce  que  l'eau  ne  rougisse  plus  un  papier 
de  tournesol,  même  après  ijk  d'heure  d'immersion.  On  transvase  les 
acides  gras  dans  une  capsule  tarée,  on  lave  à  l'éther  le  filtre  et  le  vase 
conique,  on  évapore  le  tout,  on  sèche  à  420°  et  on  pèse.  Le  calcul  est 
le  même  que  précédemment. 

Méthode  votumétrique.  —  Le  beurre  est  fondu  et  desséché  comme 
il  est  dit  plus  haut,  on  en  pèse  exactement  par  différence  de  2  à  5 
grammes  qu'on  introduit  dans  un  vase  conique  d'Erlenmeyer  avec 
25  à  5o  ce.,  mesurés  exactement,  d'une  solution  alcoolique  de  28  gram- 
mes de  potasse  caustique  pure  par  litre,  que  l'on  peut  aussi  préparer 
en  mélangeant  75  ce.  de  lessive  de  potasse  a  36°  Baume  ou  96  ce.  de  les- 
sive à  3ov,  avec  de  l'alcool  très  concentré,  jusqu'au  volume  de  4  litre. 
Cette  solution  ne  se  conservant  pas,  on  la  prépare  chaque  fois  et  on 
la  titre  avec  de  l'acide  chlorhydrique  demi-normal,  à  «8<r,i8  HC1  net 
par  litre  (table  213).  Le  beurre  et  la  potasse  sont  chauffés  au  bain-* 
marie  en  agitant:  quand  la  saponification  est  complète,  ce  que  l'on 
voit  en  ajoutant  quelques  gouttes  d'eau,  on  chauffe  encore  un  quart 
d'heure,  on  ajoute  4  gouttes  de  phtaléine  du  phénol,  et  on  titre  l'excès 
d'alcali.  La  différence  entre  les  volumes  d'acide  employés  est  calculée 
en  potasse  (1  ce.  d'acide  =  0,02806  KHO)  et  ramenée  à  4  gramme  de 
beurre;  soit  n  ce  nombre  :  on  sait  que  1  gramme  de  beurre  pur 
consomme  pour  sa  saponification  224  à  232  milligrammes  dépotasse, 
soit  en  moyenne  227  :  tandis  que  4  gr.  de  margarine,  de  graisses  ou 
d'huiles  en  consomme  490,5  (les  acides  volatils  du  beurre,  ayant  un 
poids  moléculaire  moins  élevé,  consomment  plus  de  potasse);  la  pro- 
portion de  margarine  est  donnée  par  la  formule 

400  (227  —  n) 
227—495,5 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  305 

Procède  Reichert  modifié.  —  On  pèse  5  grammes  de  bourre  séché, 
fonda  et  filtré,  on  les  introduit  dans  un  ballon  de  200  ce.  avec  2  gram- 
mes de  potasse  caustique  sèche  et5o  ce.  d'alcool  à  70  pour  100.  Après 
saponification,  on  chasse  l'alcool  par  distillation  ou  au  bain-marie,  on 
re dissout  le  savon  dans  4 00  ce.  d'eau,  on  le  décompose  par  4o  ce.  d'acide 
sulfuriaue  à  40  pour  400,  on  ajoute  deux  fragments  de  pierre  ponce 
entortillés  dans  un  fil  de  platine  et  on  distille  410  ce.  juste,  dont  on 
prend  400  ce.  pour  les  titrer  à  la  potasse  normale-décime  ;  on  ajoute 
au  chiffre  trouvé  4/40  de  sa  valeur.  Les  beurres  purs  exigent  de  26  à 
33  ce.  de  potasse  décime  pour  saturer  l'acide  volatil  entraîné,  tandis 
que  les  margarines,  huiles  et  graisses  n'en  prennent  que  4/2  à  3  ce. 
au  plus. 

Agents  conservateurs,  —  un  agite  le  beurre  avec  de  l'eau  tiède,  et 
on  laisse  refroidir;  dans  cette  eau,  les  réactifs  habituels  décèleront  la 
présence  de  borax,  de  bicarbonate  de  sodium,  d'acide  salicylique. 

Colorants.  —  Le  beurre  est  agité  avec  de  l'alcool  faible  tiède  ;  celui-ci 
est  décanté  et  évaporé.  Le  beurre  pur  ne  cède  rien. 

Le  rocou  donne  un  résidu  rouge-brun,  qui  bleuit  par  l'acide  sulfu- 
riaue. 

Le  curcuma  donne  un  résidu  rouge-brun,  brun  par  l'acide  chlorhy- 
drique,  brun  foncé  par  les  alcalis  ;  la  solution  dans  l'alcool  ou  la 
benzine  est  fluorescente. 

Le  safran  donne  un  précipité  orange  par  le  sous-acétate  de  plomb. 

La  carotte  devient  verte  par  les  alcalis. 

Les  dérivés  nitrés  et  azoïques  se  reconnaissent  &  leurs  réactions. 

Le  spectroscope  donnera  aussi  d'utiles  indications. 

Le  colorant  le  plus  employé,  et  toléré,  est  une  solution  de  rocou, 
quelquefois  avec  un  peu  de  curcuma,  dans  l'huile  de  sésame. 

(t84)  Essai  des  suifs. 

4°  Peser  5o  grammes  de  suif. 
2°  Les  faire  fondre  et  chauffer  à  425°. 
3°  Mesurer  4occ.  de  soude  caustique  (à  36°  Baume). 
4°  Mesurer  20  ce.  d'alcool  à  4o°. 
5°  Mêler  les  deux  liquides  dans  une  fiole. 
6°  Verser  ce  mélange  sur  le  suif  chaud. 
7*  Agiter  sans  cesse  jusqu'à  ce  que  le  savon  se  solidiûe. 
8e  Verser  sur  le  savon  4  litre  d'eau. 
9°  Faire  bouillir  le  tout  pendant  45  minutes. 
4o°  Décomposer  par  l'acide  sulfurique  étendu. 
44°  Enlever  l'eau  à  la  pipette. 
42°  Couler  la  matière  grasse  dans  un  petit  plateau. 
43°  Vérifier  la  cristallisation. 

L'acide  gras  obtenu,  on  l'introduit  dans  un  tube  à  essai  de  40  à  42 
centimètres  de  longueur  sur  4  centimètre  et  demi  à  2  centimètres  de 
diamètre  ;  il  faut  faire  fondre  assez  de  substance  pour  remplir  le 
tube  aux  deux  tiers  et  opérer  cette  fusion  à  l'aide  d'une  lampe  à 
alcool. 


306  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

11  est  essentiel  de  ne  pas  trop  chauffer  les  acides  gras  ;  pour  cela  on 
les  agite  qu  ind  il  en  reste  encore  un  quart  à  fondre. 

Le  tube  contenant  la  matière  liquéûée  est  placé  dans  un  flacon 
muni  d'un  bouchon  percé  donnant  passage  au  tube  à  essai.  On  plonge 
alors  dans  la  matière  grasse  un  thermomètre  très  exact,  dont  chaque 
degré  est  divisé  en  dixièmes  de  degré. 

Lorsque  la  matière  commence  à  se  solidifier  au  bas  du  tube,  il  im- 
porte d'observer  attentivement  le  thermomètre. 

La  cristallisation  ayant  gagné  le  tour  du  tube,  l'opérateur  agite  lé- 
gèrement l'acide  gras  en  imprimant  au  thermomètre  un  mouvement 
circulaire  3  fois  à  droite,  3  lois  à  gauche. 

Si  l'on  a  pris  note  du  degré  que  marquait  le  thermomètre  avant 
l'agitation,  on  remarquera,  après  celle-ci,  que  le  mercure  est  des- 
cendu de  plusieurs  fractions  de  degré,  puis  a  remonté  rapidement 
au-dessus  du  premier  point  noté,  pour  y  rester  stationnaire  au  moins 
2  minutes.  G  est  ce  dernier  degré  qui  est  pris  pour  titre  du  suit 
(table  286). 

Le  titre  du  suif  étant  connu,  on  peut  évaluer  approximativement 
les  proportions  des  acides  solides  et  de  l'acide  liquide  à  l'aide  du  ta- 
bleau suivant,  dressé  par  M.  Chevreul,  au  moyen  de  mélanges  à  pro- 
portions déterminées  d'acide  mar^arique  et  d'acide  oléique  (t.  285). 

D'après  ce  tableau,  un  suif  quf  aurait  donné  des  acides  fondant  à 
43°,7  devrait  fournir  48  pour  ioo  d'acides  solides  et  52  pour  400  d'a- 
cide oléique. 

Nous  allons  également  faire  connaître  les  nombres  obtenus  par 
MM.  Dalican  et  F.  Jean,  en  mélangeant  l'acide  stéarique  type  du 
commerce,  dont  le  point  de  solidification  est  55*,4,  et  l'acide  oléique 
complètement  débarrassé  de  l'acide  margarique  par  un  repos  pro- 
longe et  par  filtrat  ion  (table  286).  11  est  essentiel  d'observer  que  dans 
ce  tableau  on  a  défalqué  4  pour  400  pour  la  glycérine  et  4  pour  400 
pour  impuretés  et  humidité.  Les  nombres  ne  doivent  donc  pas  se 
trouver  d'accord  avec  ceux  de  M.  Chevreul. 

Pour  déterminer  les  impuretés  contenues  dans  les  suifs  ordinaires, 
on  dissout  un  poids  connu  de  suif  dans  l'éther  ou  le  sulfure  de  car- 
bone, on  recueille  sur  un  filtre  taré,  qu'on  lave  à  l'éther,  et  on 
pèse. 

Les  suifs  ordinaires  contiennent  o,5  pour  400  d'impuretés  (tissus 
cellulaires,  débris  de  membranes).  Les  suifs  d'os,  outre  les  matières 
gélatineuses,  renferment  du  carbonate  et  du  phosphate  de  calcium 
combinés  à  des  matières  grasses.  Elles  peuvent  s'élever  de  5  à  20  p.  100. 

Dans  le  commerce  des  corps  gras,  les  bulletins  d'essai  des  suifs 
indiquent  l'humidité,  les  impuretés  et  le  titre,  c'est-à-dire  la  tempé- 
rature de  solidification  des  acides  gras  obtenus.  A  l'aide  des  tables 
1485  et  286  on  se  rend  compte  de  la  proportion  d'acides  solides  qu'on 
,  peut  retirer  des  échantillons  examinés. 

L'humidité  est  dosée  sur  5o  grammes,  qu'on  chauffe  à  iio-hô0  jus- 
,  qu'à  ce  que  les  crépitations  aient  cessé  ;  on  fait  refroidir  dans  l'exsic- 
catcur  et  on  pèse. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


307 


c: 

3      à 

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1 

9 

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* 

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308 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(286)  Tableau  indiquant  pour  chaque  degré  du  thermomètre  la 
quantité  d'acides  stéarique  et  oléique  contenue  dans  un  suif  {dé- 
falcation faite  de  kpour  400  pour  la  glycérine  et  de  1  pour  4  00 
pour  humidité  et  impuretés.)  (Dalican  et  Jean.) 


Points 

de 
fusion. 

Quantité 

°/ 

d  acide 

stéarique. 

Quantité 

% 
d'acide 

oléique. 

Points 

de 
fusion. 

Quantité 

d  acide 
stéarique. 

Quantité 

1 
d'acide 
oléique. 

ko 
4o.5 
ki 
44.5 

k2 
42.5 
43' 
43.5 

44 

44,5 

45 

35.45 

36mo 

38 

38,95 

39,9° 

427?5 

43,7? 

44.65 

47,5o 

49,5o 

54. 3o 

59.85 
58^0 

57 

56,o5 

55,40 

52,25 

54, 3o 
5o,35 

47,5o 
45, 60 
W.70 

45.5 

46' 

46,5 

47 

47,5 

48 

48,5 

49  c 

49,5 

5o 

52.25 

53.2o 
55,40 
57,95 
58,90 
64,75 
66,5o 

74,25 

72,20 
75,o5 

42,75 
44,8o 
39,90 
37,o5 
36,40 
33,25 
28,5o 
23,75 
22,80 
*9;95 

(28Ï)  Tableau  des  quantités  oVacide  sulfuriquc,  à  divers  degrés 
aréométrique8,  nécessaires  pour  saturer  400  kilogrammes  de 
chaux. 


cfi 

Quantité 

Quantité 

Quantité 

Quantité 

<fi  c-ë 

d'acide 

d'acide 

"2  S  *5 

d'acide 

d'acide 

'g '='3 

à  66°  Baume 

à   employer 

à  66°  Baume 

à  employer 

4 -s 

n 

contenue 
dans 

par  100  kilog. 
de 

«I. 

contenue 
dans 

par  100  kilog. 
de 

l'acide. 

chaux. 

l'acide. 

chaux. 

°B 

kilogr. 

°B 

kilogr. 

66 

4  00,00 

475 

55 

74,32 

235,4 

65 

97,04 

4  8o,3 

54 

72,70 

240,7 

64 

94,*o 

486 

53 

7i,47 

245,9 

252,5 

63 

9*>l6 
88,22 

496,5 

52 

6Q,3o 
68,o5 

62 

198,4 

54 

237.2 

64 

85,28 

205,2 

5o 

66,49 

263,3 

60 

82,24 

242,5 

5 

M7 

271,9 

59 

80,72 

246,8 

62,80 

278.7 

58 

79,12 

224.2 

47 

64,32 

285,4 

57 
56 

77.52 
75,92 

226 
230.5 

46 
45 

5q,85 
58,02 

292,4 

302 

AGENDA    DU    CHIMISTE.  309 

(288)  Essai  des  huiles. 
Voyez  en  outre  1S9,  290  et  a»i. 

On  peut  caractériser  une  huile  en  employant  la  marche  indiquée 
par  M.  Glassner,  et  fondée  sur  l'emploi  des  quatre  réactifs  suivants  : 

!•  On  môle  intimement  5  vol.  d'huile  avec  *  vol.  de  lessive  de  po- 
tasse, d'une  densité  de  4,34. 
a.  A  la  température  ordinaire  : 

Masse  blanche  :  huile  d'amandes,  huile  cVolive  blanchie,  huile 

de  navette  de  choix. 
Masse  jaunâtre  :  olive,  navette,  sésame,  œillette. 
Masse  verdatre  :  lin,  chènevis,  huiles  colorées  ou  contenant  du 
cuivre. 

6.  A  chaud  : 

Savon  brun  dur  :  chènevis. 
Savon  jaune-brun  mou  :  lin. 
Savon  rouge  :  poisson. 

3*  Dans  un  tube,  on  introduit  avec  précaution  volumes  égaux 
d'huile  et  d'acide  azotique  rouge  fumant  ;  on  observe  ensuite  une  zone 
intermédiaire,  qui  est  : 

Étroite  et  vert  clair;  l'huile  devient  opaque  et  se  remplit  de  flo- 
cons :  amandes. 

Vert  foncé,  rose  au  dessus  :  oeillette. 

Large  et  d'un  beau  vert  clair  :  olive. 

Brun-rouge  :  foie  de  morue. 

Vert  et  au-dessus  jaune  ;  après  quelque  temps  l'huile  entière  est 
jaune  :  lin. 

Brun-rouge  et  au-dessus  verdatre  :  navette. 

3°  Dans  un  tube  on  agite  volumes  égaux  d'huile  et  d'acide  sulfu- 
rique  concentré  ;  on  observe  au  contact  des  liquides  une  coloration  : 

Beau  vert  foncé  :  navette. 
Jaune;  brun- verdatre  par  agitation  :  œillette. 
^   Rouge  ;  bientôt  stries  noires  dans  le  liquide  :  poisson. 
Vert  :  lin,  chènevis. 
Beau  violet  pur  :  foie  de  morue. 

k*  On  prépare  avec  l'huile,  la  litharge  et  l'eau  bouillante  un  em- 
plâtre qui  est  : 

Solide  :  olive. 

Mou  :  navette,  amandes,  sésame. 

Mou,  mais  durcissant  après  quelque  temps  :  lin,  noix,  œillette, 
chènevis. 


310  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Outre  ces  réactions,  nous  mentionnerons  les  suivantes 

a.  Un  mélange  à  parties  égaies  iï acides  sulfurique  et  nitrique  se 
colore  avec  : 

Huile  de  sésame       en  vert-pré  foncé,  puis  rouge-groseille. 

—  d'olive  jaune  clair. 

—  de  lin  rouge-brun. 

— -      d'amandes  fleur  de  pécher. 

—  de  colza  brun-rougeâlre. 

—  d'œillctte  rouge-bnque. 

b.  Les  huiles  de  crucifères,  bouillies  avec  un  peu  de  potasse  dans  une 
capsule  d'argent,  donnent  une  coloration  noire  ;  celte  réaction  est. 
aussi  obtenue  avec  les  huiles  de  sésame  de  Kurrachée. 

c.  Les  huiles  animales  (sauf  celle  de  pied  de  bœuf)  se  colorent  en 
noir  par  le  chlore,  qui  décolore  légèrement  les  huiles  végétales. 

d.  Vhuile  d'arachides  se  recherche  dans  l'huile  d'olives  par  le 
procédé  suivant  :  On  dissout  200  grammes  de  potasse  dans  5oo  gr. 
d'alcool  à  90°  ;  on  saponifie  un  peu  d'huile  avec  un  excès  de  cette  so- 
lution :  le  mélange  doit  rester  1/2  heure  à  3/4  d'heure  au  bain-marie; 
puis  on  abandonne  dans  un  endroit  frais  (o-6°).  L'arachidate  de  po~ 
tassium  étant  peu  soluble  dans  l'alcool,  5  pour  100  d'arachide  sont 
accusés  par  le  dépôt  sur  les  parois  du  vase  de  grumeaux  cristallisés  ; 
s'il  y  en  a  davantage,  l'huile  se  prend  en  masse.  L'huile  d'olives  pure 
ne  donne  pas  de  grumeaux. 

c.  Vhuile  de  sèmme  se  reconnaît  même  dans  les  mélanges  par  la 
coloration  rouge  vif  qu'elle  donne  lorsqu'on  l'agite  à  200-2a°  pendant 
quelques  minutes  avec  la  moitié  de  son  volume  d'acide  chl  or  hydrique 
pur  à  220  Baume,  dans  lequel,  avant  de  s'en  servir,  on  a  fait  dissou- 
dre 2  pour  100  de  sucre;  l'acide  se  sépare  peu  à  peu  en  se  colorant 
en  rose;  l'huile  prend  la  même  coloration  si  elle  renferme  plus  de 
40  pour  100  d'huile  de  sésame. 

f.  Pour  reconnaître  Vhuile  de  coton  dans  l'huile  d'olives,  on  agite 


nage  colorée  en  gris  clair  avec  léger  reflet  jaunâtre;  l'huile  de  coton 

Eure  devient  brun-noirâtre  :   les  mélanges  varient  du  jaune  d'or  au 
run,  suivant  la  proportion  de  fraude. 

En  outre,  l'huile  de  coton  réduit  au  bain-marie  la  solution  alcoolique 
de  nitrate  d'argent  (5  ce.  huile,  25  ce.  alcool  à  gS°  et  5  ce.  de  solution 
de  1  gr.  nitrate  d'argent  dans  400  ce.  d'alcool  absolu). 

g.  On  vérifie  la  qualité  d'une  huile  tournante,  en  remplissant  à 
moitié  un  verre  de  lessive  de  soude  à  k°  Baume,  et  y  versant  succes- 
sivement 40  gouttes  d'huile  ;  si  celle-ci  s'émulsionne  de  suite  en  don- 
nant un  mélange  laiteux  et  parfaitement  combiné,  et  si,  après  avoir 


AGENDA    DU     CHIMISTE.  311 

fait  passer  le  tout  dans  un  autre  verre,  on  n'observe  point  de  globules 
huileux  à  la  surface,  l'huile  est  bien  tournante. 

h.  Vhuile  de  ricin  est  soluble  en  toutes  proportions  dans  l'alcool, 
qui  ne  dissout  que  4/20  à  1/26  au  plus  des  autres  huiles. 

t.  La  rancidité  des  huiles  se  dose  en  agitant  10  gr.  d'huile  avec  3o  à 
4o  ce.  d'alcool  à  92°,  puis  titrant  à  la  potasse  normale-décime  en  pré- 
sence de  phtaléine  du  phénol  ;  on  compte  en  acide  oléique  (osr,0282  pour 
40  gr.  ou  o«r;282  pour  400  par  centimètre  cube  de  potasse)  ou  en  centi- 
mètres cubes  de  potasse  normale  pour  4  00  gr.  d'huile,  chiffre  de  Bùrgstynn 
identique  avec  celui  que  l'on  obtientavec  la  potasse  décime  et  4  o«r  d'huile. 

Pour  le  beurre,  on  opère  de  même  :  la  limite  admise  comme  rancidilé 
d'un  beurre  comestible  est  de  8  ce.  de  potasse  normale  pour  400  gr., 
équivalan  t  à  2,3  pour  4  00  d'acide  oléique  ou  o,7pour  4  00  d'acide  butyrique. 

j.  La  consistance  des  huiles  de  graissage  se  détermine  en  pesant  ou 
mesurant  une  quantité  déterminée  d'huile,  l'introduisant  dans  un  tube 
effilé  et  mesurant  le  temps  qu'elle  met  à  s'écouler.  Si  l'huile  est  trop 
épaisse  ou  solide,  on  chauffe  le  tube  dans  un  bain  d'eau  ou  de  vapeur 
à  température  fixe  (acétone,  alcool,  eau,  etc.).  On  compare  avec  le  temps 
que  nécessite  l'écoulement  d'une  môme  quantité  d'huile  type  :  les 
consistances  sont  en  rapport  direct  des  temps  employés  à  l'écoulement. 

L'essai  est  le  même  pour  les  huiles  hydrocarburées. 

(£89)  Essai  des  huiles  (Dàlicàn). 

L'essai  des  huiles  comporte  plusieurs  opérations  principales. 

i°  Détermination  de  la  densité. 

20  Mesure  de  la  température  atteinte  par  le  mélange  de  l'huile  avec 
l'acide  sulfurique  monohydraté. 

3°  Action  du  mercure  en  solution  azotique. 

4°  Détermination  du  point  de  solidification  des  acides  gras  obtenus 
par  saponification.  On  opère  comme  pour  les  suifs,  en  faisant  au  be- 
soin cristalliser  les  acides  dans  des  mélanges  réfrigérants. 

Nous  donnons  dans  le  tableau  ci-joint  les  résultats  dés  trois  pre- 
mières opérations  indiquées  ci-dessus.  La  comparaison  des  nombres 
de  la  deuxième  et  de  la  troisième  colonne  démontre  l'énorme  di  lié  - 
rence  de  chaleur  dégagée  quand  on  opère  avec  l'acide  monohydraté 
ou  avec  l'acide  commercial.  L'écart,  souvent  constaté  dans  la  tempé- 
rature trouvée  par  différents  opérateurs  pour  une  même  huile,  tient 
uniquement  à  ce  que  ceux-ci  ne  se  sont  pas  assurés  du  degré  de  con- 
centration de  l'acide  qu'ils  ont  employé,  et  non,  comme  on  l'a  dit 
quelquefois,  à  la  forme  du  vase  ou  au  mode  d'agitation. 

La  table  291,  due  à  M.  Arnavon,  confirme  et  complète  les  don- 
nées de  M.  Dalican.  Les  chiffres  de  M.  Arnavon  sont  pris  avec  l'acide 
sulfurique  commercial. 

La  solidification  ou  la  non-solidification  par  le  mercure  se  fait  en 
pesant  dans  un  verre  à  expériences  : 


312  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

4*  io  grammes  d'huile  ; 

2°  5  grammes  d'acide  azotique  à  4o  ou  42°  Baume;  ] 

3*  4  gramme  de  mercure  métallique. 

Il  ne  faut  mettre  le  mercure  qu'après  les  pesées  d'acide  et  d'huile, 
pour  éviter  tout  dégagement  de  gaz  nitreux.  , 

Quand  le  mercure  est  dissous,  on  agile  vigoureusement  pendant 

3  minutes,  on  laisse  en  repos.  Après  20  minutes,  on  fait  une  nouvelle 
agitation  pendant  4  minute.  Si  Ton  a  affaire  à  une  huile  solidifiabîe, 
elle   se   prend  en  une  masse  qui  se  détache  facilement  du    verre 

4  heure  après  la  dernière  agitation. 

D'autres  huiles  ne  se  solidifient  qu'au  bout  de  2  à  3  heures,  et 
même  4  et  6  heures,  enfin  d'autres  ne  se  solidifient  pas  du  toêt. 
Exemples:  le  ricin,  le  pavot,  etc.,  etc. 

Les  huiles  siccatives,  et  les  huiles  animales,  qui  ne  se  solidifient 
pas,  forment  une  pâte  visqueuse,  rougeatre,  et  se  boursouflent. 

Tout  le  monde  sait  que,  lorsque  l'on  a  affaire  à  une  huile  de  cruci- 
fère, il  y  a  coloration  en  noir  de  l'argent,  si  on  la  fait  bouillir  dans 
une  capsule  d'argent,  môme  quand  l'huile  soumise  à  l'essai  ne  con- 
tiendrait que  8  à  40  pour  400  d'huile  de  crucifère. 

Observations.  —  4°  Le  tableau  ci-joint  montre  que  l'acide  sulfurique 
monohydraté  donne  toujours  une  élévation  de  température  supérieure 
à  celle  qui  est  donnée  par  l'acide  sulfurique  commercial.  Il  n'y  a 
qu'une  seule  exception,  c'est  pour  l'huile  de  baleine. 

20  Toutes  les  densités  ont  été  prises  à  l'aide  de  la  balance  aréothftr- 
mique.  Celles  de  M.  Arnavon  sont  déterminées  avec  le  flacon,  ta 
densité  est  prise  à  45°  par  rapport  à  l'eau  à  4°, 4.  Correction  : 
Dà  45°  =  D*4- 0,00064  (* —  4ô°),  par  conséquent  additive  au-dessfug 
de  45°. 

3°  Les  expériences  pour  la  chaleur  dégagée  par  l'acide  sulfurique, 
comme  pour  la  solidification  mercurielie,  ont  été  faites  dans  des 
verres  à  expérience  de  400  à  420  grammes  de  capacité. 

Voici  comment  on  opère  :  Dans  un  verre,  rigoureusement  taré,  pn 
pèse  d'abord  20  grammes  d'acide  sulfurique  à  66°.  On  verse  sur  oet 
acide  20  grammes  de  l'huile  à  essayer.  On  a  soin  de  faire  couler  cette 
huile  sur  la  paroi  du  verre,  pour  qu'elle  descende  doucement  à  jla 
surface  de  l'acide  sans  y  développer  de  chaleur.  On  place  au  milieu 
de  l'huile  la  boule  très  petite  d'un  thermomètre  sensible,  à  degrés 
bien  espacés  et  marquant  au  moins  jusqu'à  1200.  Ce  thermomètre 
est  suspendu  à  une  potence.  Après  4  à  5  minutes  d'immersion,  la 
température  indiquée  par  le  thermomètre  est  devenue  fixe.  On  prend 
note  de  cette  température,  puis  avec  une  baguette  on  agite  vivement 
l'huile  avec  l'acide,  puis  plus  lentement.  On  regarde  attentivement 
le  thermomètre,  qui  monte  rapidement  au  maximum  d'élévation  que 
peut  produire  l'acide  sur  l'huile.  11  faut  2  à  3  minutes  pour  que  le 
thermomètre  manifeste  cette  élévation  de  température.  Nous  croyon* 
utile  de  dessécher  au  préalable  l'huile  à  4000  ou  dans  le  vide. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


813 


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rouge,  pâl 

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314 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(tOl)  Caractères  principaux  de  quelques  huiles  pures  (àrnavon). 


Amandes  douces 

Aouara  (astrocaryum  vulgare) 
Arachide 

—  décortiquée 

Baobab  (Madagascar) 

Botha  ou  lentisque 

Chanvre  (chènevis) 

Colza 

Coton  épuré 

Faîne 

Lin 

Moutarde 

Navette 

Niger  (Inde) 

Noix 

Noix  de  Bakoui  (Indo-Chine). 
Olive  à  bouche 

—    à  fabrique 

Pavot-œil  lettè 

Pulghère  (Afrique) 

Pulpe  d'olives 

Ravison  (mer  Noire) 

Ressence  d'olives 

Ricin  à  fabrique 

Sésame  à  froid 

—  à  chaud 

—  du  Levant 

Azyme  (Madagascar) 

Custanha  (Mozambique)     . . . 

Coco  (Antilles) 

Coprah  (Afrique,  Inde).    

Illipé  (Inde) 

Maflburère  (côte  d'Afrique)  . . 

Palme 

Palmiste  (Guyane) 

Rénéhala  (Madagascar) 

Suif  végétal  (Indo-Chine). . . 

Graisse  de  cheval 

Saindoux 

Suif  animal 

Acide  oléique  de  suif.   


Densité 

Chaleur 
parH»SO* 

Point  de 
çotid.  des 

Densité 
des  acide 

à  15°. 

com- 
mercial. 

acides. 

à  30° 

918,2 

12° 

893  ,0 

916,5 

3l 

890,8 

.9*8 

46 

28 

8qi  .8 

9*9 

46 

28 

891,3 

9«9i5 

47 

29i5 

895 

920 

45 

29 

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74 

8 

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9i5 

49 

18 

888,5 

922,0 

65 

32 

899 

920 

59 

44 

892 

935 

104 

*9 

910,2 

918,0 

53 

44 

892 

9*7 

56 

17 

891,5 

926 

7* 

26 

898 

927.0 

88 

9 

902 

927,0 

9* 

41 

qoi  .0 

916,0 

37 

*9 

888,6 

915,0 

37,5 

21 

888,6 

925 

74 

*7 

897,0 

920 

02 

27 

891.7 

920 

37,5 

20 

891  .K 

921 

56 

6 

891,9 

922 

38,5 

22 

892,0 

964 

52 

923 

58 

22 

898 ,4 

924 

58 

22 

898,4 

926,5 

58 

22 

899  >* 

9i5 

» 

46 

918,5 

43 

39 

925.5 

i8,5 

29 

898,6 

925 

18 

28 

894,4 

9i5f5 

32,5 

43 

8*9 

920,5 

3o 

5o 

892 

9*5,5 

» 

44 

888,4 

924 

20 

28 

893,4 

918,5 

46 

35 

*W,  9 

911,0 

» 

53 

918,5 

42 

37 

891,8 

9*7 

» 

38 

9*8 

» 

46 

3o 

variable, 

889 

AGENDA    DU    CHIMISTE.  315 


(2M)  Bougies  et  acide  stéartque. 

'Recïierche  de  la  paraffine.  —  On  chauffe  à  l'ébnllition  aoo  & 
3qo  ce.  de  lessive  de  potasse  d'une  densité  de  «,4ô  et  on  ajoute 
6 -grammes  de  bougie  à  examiner.  Après  une  demi-heure,  on  pré- 
cipite par  un  léger  excès  de  chlorure  de  calcium.  Si  on  soupçonnait 
là  présence  d'une  forte  quantité  de  paraffine,  on  ajouterait  à  la 
lessive  un  peu  de  carbonate  de  potassium.  On  lave  le  savon  calcaire  à 
l'eau  chaude,  on  le  sèche  à  ioo°  et  on  le  pèse.  On  prend  la  moitié  ou 
le  tiers  de  la  masse  qu'on  pulvérise  finement;  puis  on  l'épuisé  dans 
un  appareil  de  déplacement,  analogue  à  celui  de  Gerber  ',  au  moyen 
de  l'ether  de  pétrole,  bouillant  au-dessous  de  ioo°.  On  distille  ensuite 
c$  Iui*ei,  et  le  résidu,  pesé  dans  l'appareil  même,  représente  la  paraf- 
fine; on  ramène  son  poids  à  la  masse  totale,  puis  à  400  parties  de 
bougie. 

y  Recherche  de  V arsenic.  —  On  fait  brûler  une  bougie  pendant  une 
heure  dans  une  allonge  dont  les  parois  sont  humectées  d'eau,  en 
renouvelant  cette  eau  lentement.  Dans  cette  eau,  additionnée  des 
eaux  de  lavage  de  l'allonge,  on  recherche  l'arsenic  par  l'appareil  de 
Marsh. 

Recherche  du  suif  et  de  la  glycérine.  —  On  fait  bouillir  ôo  ce. 
d'eau,  on  ajoute  5  grammes  d'acide  stéarique  et  a  grammes  de 
litharge  finement  pulvérisée,  de  telle  sorte  que  cette  dernière  soit  en 
excès,  ce  que  Ton  reconnaît  à  la  couleur  rosée  du  savon.  Après  refroi- 
dissement, on  récolte  celui-ci  avec  une  spatule  et  on  l'introduit  dans 
Un  ballon  qu'on  peut  fermer  et  agiter  de  temps  en  temps  avec  de 
Péther.  Après  3  heures,  on  filtre  et  on  ajoute  à  l'étber  de  l'hydro- 
gène sulfuré  qui  indique  la  présence  de  l'olèate  de  plomb  soluble 
(jans  i'éther.  D'un  autre  côté,  le  liquide  aqueux,  filtré  pour  enlever 
les  dernières  traces  de  savon  plombique,  ne  doit  pas  noircir  par  l'hy- 
drogène sulfuré;  s'il  se  produit  du  sulfure  de  plomb,  après  l'avoir 
séparé  par  Ûltration,  on  évapore  à  sec  au  bain-marie;  un  résidu  siru- 
peux indique  probablement  la  glycérine.  On  vérifie  sa  nature  en  le 
chauffant  avec  un  peu  de  bisulfate  de  potassium  dans  un  tube  :  la 
glycérine,  dans  ce  cas,,  produit  de  l'acroléine,  reconuaissable  à  son 
odeur  et  à  son  action  irritante  sur  les  yeux.  On  condense  les  vapeurs 
dans  un  tube,  et  on  vérifie  si  elles  réduisent  lewiitrate  d'argent  am- 
moniacal. On  peut  également  comparer  les  points  de  fusion  de  la 
matière  de  la  bougie  et  celui  des  acides  gras  provenant  de  la  saponi- 
fication de  la  même  matière,  en  opérant  suivant  la  table  284. 


I.  Bull.  Soo.  chim.,  t.  XXIII,  p.  3i2.  L'appareil  se  trouve  chez  MM.  Alver- 
gniat.  C'est  un  ballon  sou  filé,  surmonté  d'une  allonge  où  Ton  place  le  flltre,  et 
qui  ett  relié  avec  un  réfrigérant  ascendant 


316 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(»93)  Cires. 

La  cire  jaune  fond  à  64°,  la  cire  blanche  à  690.  Ces  points  ne  sont 
pas  abaissés  par  l'addition  de  10  pour  100  de  suif.  20  pour  100  de  suif 
abaissent  les  points  de  fusion  de  3°  environ,  et  5o  pour  *oo  de  5°  en- 
viron. On  dose  le  suif  et  la  paraffine  d'après  la  densité  (294  et  205). 

Si  la  cire  possède  une  densité  supérieure  à  0,970.  elle  est  falsifiée 
avec  la  cire  du  Japon.  On  recherche  le  suif  dans  la  cire  en  la  sapo- 
nifiant par  un  alcali,  décomposant  le  savon,  qui  se  sépare  à  froid  « 
par  un  acide,  et  recherchant  l'acide  oléique  comme  il  est  dit 
table  292.  On  recherche  la  résine  en  faisant  bouillir  la  cire  avec  un 
peu  d  acide  azotique  concentré  pendant  une  demi-heure.  Quand  il  ne 
se  dégage  plus  de  vapeurs  rouges,  on  refroidit  le  tube,  on  laisse  la 
cire  se  solidifier  et  on  ajoute  de  l'eau  au  liquide  décanté.  S'il  se  pré- 
cipite des  flocons  jaunes  solubles  dans  l'ammoniaque  en  rouge-brun, 
on  peut  conclure  que  la  cire  est  falsifiée  avec  de  la  résina. 

(204)  Densités  des  mélanges  de  cire  el  suif. 


Densités. 

Cire  renfermant 
°/o  suif. 

Densités. 

Cire  renfermant 
°/«  suif. 

0.962 
0,901 
0,9^4 

0 
20 
5o 

0,914 
0,886 

75 
\  00 

(SOS)  Densités  des  mélanges  de  cire  et  paraffine. 


Densités. 

Cire  renfermant 
°fa  paraffine. 

Densités. 

Cire  renfermant 
°/0  paraffine. 

0,871 
0.893 
0,920 

100 

75 
5o 

0.942 
0,948 
0,969 

20 

20 

0 

AGENDA    DU     CHIMISTE.  317 

Section  IX.  —  Sucrç  et  Fécule, 

Voyez  aussi  table  109. 

(296}  Densités  des  solutions  de  sucre  de  canne  et  de  raisin 
donnant  leur   richesse  en  sucre  de  canne   et  de    raisin  (Pohl). 


Densités. 

Densités. 

Densités. 

Densités. 

— 

Quantités 



— 

Quantités 

Sucre 

Sucre 

°/  • 

Sucre 

SucTe 

7o- 

de   canne. 

de   raisin. 

de   canne. 

de   raisin. 

4  ,0080 

4  .0072 

2 

4,0646 

4,0646 

45 

4^0201 

4  ,0200 

5 

4 .0704 

4,o6q3 
4,o83 

47 

4,0281 

4 ,0275 

7 

4,o838 

20 

4,o4o5 

4  ;0fto6 

40 

4,0929 

*;0909 

22 

4.0487 

4,0480 

42 

4,4068 

4,4024 

25 

(29  V)  Solubilité  de  la  chaux  dans  les  solution 

s  sucrées. 

Sucre 

Densité 

Densité 

100  p.  du  résidu  séché  à  1200 

dans 

du 

après  saturation 

contiennent 

.w&  p.  eau . 

sirop. 

par  la  chaux. 

Chaux. 

Sucre. 

40 

4,422 

M79 
4,46b 

24 

^79        • 

35 

4,440 

20,5 

79>5 

3o 

4.0Q6 

4.448 

20,4 

79>9 

25 

4,0*2 

4,428 

\n 

80,2 

20 

4,068 

4.404 

84,2 

45 

4.002 

4,08o 

48.5 

84,5 

40 

4,036 

4,o53 

48!4 

8i,9 

5 

4,048 

4,026 

45,3 

84,7 

. 1 

(£98)  Preuve  pour  la  richesse  des  sirops 


.  .  .Sucre  °/0. 

Eau  %> 

Nom 

de 

la  preuve. 

Température 

fébullition  du  sirop 

sous  la  pression 

ordinaire  de  O™, 76. 

93,75 
92,67 
91 

II 

87 
85 

4,25 
7,33 

9 
44 

42 
43 
45 

Grand  cassé. 

Petit  cassé. 
Grand  soufflé. 

Petit  soufflé. 

Crochet  fort. 

Crochet  léger. 

Filet. 

428°5 

422 

424 

446 

442 

440,5 

409 

318 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(999)  Richesse  en  sucré  des  masse*  cuites  [grains  et  sirop) 
(Ma  u  mené). 


Poids 

Sirop 

Sucre 

du 
litre. 

de 
D  =  1.400. 

cristallisé. 

Sucre  total. 

%-. 

4400 

4  334,75 

70F,25 

«090,378 

77.606 

1/jlO 

4  3o4,325 

4o5,675 

4  402.562 

78:<97 
78,783 

i4i5 

4273.50 

i4i.5o 

1114  84 2 

1420 

1242.445 

4  77^85 

4  427U55 

79^76 

1425 

4  214 ;25 

243,75 

4  4  39,480 

79;9^4 

i43o 

4  4  7û;S25 
4  448 

250.470 

4  454,885 

8o,549 

4  435 

287.0 

4  464,300 
4476,955 

84.442 

444o 

4445.945 

324:^85 

84,735 

4  445 

4083^5 

364  .25 

4  489,540 

82,320 

4450 

4004,325 

398;.675 

4  202.4  77 

82,907 
83,5c4 

4  455 

401 8, 5o 

436.5o 

4  244,970 

4460 

985,445 

474>85 

4227,705 

84,091 

4465 

g52,25o 

54  2^55 

4240,246 

84,676 

4470 

11!-825 

501,475 

4253,402 

85.264 

4475 

590,000 

4266:394 

85,857 

4480 

85o.9i5 

629.085 

4279^43» 

86,449 

4  485 

816:75 

668;25 

4292,447 

87,032 

4490 

782.3a5 

707,675 

4  3o5  569 

87.622 

4495 

747,5 

747;5 

4328.862 

88.247 

i5oo 

742.445 

787.585 

4332,055 

88,804 

4  5o5 

677^5 

827.75 

4345,335 

89,390 
89,885 

4040 

641.825 

868.475 

4357,574 

4545 

606' 

9°9 

4372.455 

90.572 

4  020 

569,945 
533.75 

95o.o85 

4385,654 

94^62 

4525 

99*-25 

4399,232 

94,753 

4  53o 

497,325 

4032,675 

4442,756 

925337 

4  535 

46o;5 

4074:45 

4426.454 

92927 

4540 

423.4i 5 

4  4  46,585 

4440,482 

93  54Q 
94.4  0.3 

4545 

386>5 

4  4  53,7.") 

4453,947 

455o 

348,825 

4204.475 

*467,q59 
4484.692 
4495:608 

94,6q6 
95,286 

4  555 

3u 

4244 

4  56o 

272,915 

1287.085 

95,876 

4  565 

234.75 

4  330^5 

4509,632 

96,463 

4070 

196^25 

437.3.675 

4 523 ,706 

97^o5o 

4  575 

407.5 

4447.5 

4537,873 

97,643 

4  58o 

418, 4*5 

4  464;.585 

4552,077 

98.232 

4585 

79,25 

4  5o5;75 

4566.3i9 

98,822 

4590 

39  825 

4  55o,475 

4580,609 

99-409 

4590 

0 

4095' 

45g5 

400,000 

AGENDA    DU    CHIMISTE.  319 

(300)  Dosage  du  sucre. 

t*     AU  MOYEN   DU  POIDS   SPÉCIFIQUE. 

Cette  méthode  n'est  applicable  qu'aux  solutions  de  sucre  pur.  On 
détermine  la  densité  au  moyen  du  flacon  à  densité  ou  d'un  aréomètre 
1res  lin;  en  se  reportante  la  table  des  poids  spécifiques  des  solutions 
du  sucre  (tables  109, 296)  on  trouve  la  teneur  cherchée.  Si  on  em- 
ploie le  sucrométre,  on  lit  directement  la  teneur  en  sucre;  il  faut 
dans  ce  cas  tenir  compte  de  la  température. 

Pour  les  densimétres  donnant  le  millième,  la  correction  est  de  o,a 
environ  par -degré  de  température,  additive  au-dessus  de  i5  à  25°, 
souslractive  de  40  à  i5°. 

20  Par  là  liqueur  de  Feiiling. 

Cette  méthode  repose  sur  ce  fait  que  5  molécules  de  sulfate  de 
cuivre  (CuSO*  +  5H*0),  en  solution  tartrique  alcaline,  sont  ramenés 
à  l'état  d'oxydule  par  4  molécule  de  glucose  (C8HlsO*).  Le  sucre  de 
canne  est  sans  action  sur  la  liqueur  de  Fehling  et  doit  être  interverti 
ou  ramené  à  l'état  de  glucose. 

Les  recherches  de  M.  Soxhlet  ont  montré  que  la  quantité  d'oxyde 
de  cuivre  réduit  varie  un  peu  suivant  l'état  de  dilution.  Ainsi,  en 
employant  des  solutions  de  sucre  à  1  pour  ioo,  1  molécule  de  sucre 
réduit  le  nombre  suivant  de  molécules  d'oxyde  de  cuivre  : 

Fehling  pur.    Avec  4  volumes  d'eau. 

Glucose 5,26  5,o6 

Lévulose 5,07  4, $6 

Lactose 3,7  3,7 

Galactose    (lactose    inter- 
verti)   4,9  4,7 

Sucre  interverti 5, 06  4,85 

Maltose 3,o4  3, 21 

Les  solutions  de  liqueur  de  Fehling  ou  cupropotassique  (table 
301)  doivent  être  conservées  dans  un  lieu  obscur,  la  lumière  les 
altérant. 

On  prend  10  ce.  de  la  liqueur  normale,  auxquels  on  ajoute  40  ou 
ôo  ce.  d'eau  distillée,  puis  on  chauffe  à  l'ébullition.  Elle  est  propre  à 
être  employée,  si  pendant  l'ébullition  il  ne  se  dépose  pas  de  protoxyde 
de  cuivre  et  si  la  liqueur  reste  claire.  Dans  tous  les  cas,  il  est  utile 
d'ajouter  avant  l'ébullition,  et  afin  d'être  sûr  que  la  liqueur  ne  préci- 
pitera pas,  un  peu  de  soude  caustique.  On  vérifie  chaque  fois  le  titre, 
avec  o«r,o475  de  sucre  de  canne  pur  qu'on  dissout  dans  10  ce.  d'eau 
additionnée  de  1  ce.  d'acide  chlorhydrique,  et  qu'on  chauffe  pendant 
quelque  temps  à  70°  pour  l'intervertir. 

to  ce.  de  la  solution  de  Fehling  renferment  0,3465  de  sulfate  de 


320  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

cuivre  correspondant  à  o,o5  de  glucose  ou  o,o475  de  sucre  de  canne 
(95  parties  de  sucre  de  canne  donnent  par  l'interversion  ijo  parties 
de  sucre  interverti).  Mais  le  titre  peut  varier. 

La  liqueur  de  M.  Pasteur  et  celle  de  M.  Boussingault  (table  301) 
doivent  être  titrées  par  un  essai  spécial  avec  le  sucre  interverti.  ' 

La  solution  de  glucose  ou  de  sucre  interverti  doit  être  étendue  de 
manière  qu'elle  ne  renferme  pas  plus  de  i/a  pour  400  de  sucre.  C'est 
cette  solution  que  l'on  laisse  tomber  goutte  à  goutte  au  moyen  d'une 
burette  dans  les  40  ce.  de  liqueur  cuivrique  étendus  de  a  00  3  vol. 
d'eau  et  d'un  peu  de  potasse,  maintenus  a  l'ébullition  jusqu'à  ce  que 
la  couleur  bleue  ait  entièrement  disparu. 

La  solution  de  sucre  doit  être  ajoutée  très  lentement,  de  manière 
que  le  liquide  caustique  ne  soit  pas  sensiblement  refroidi. 

3°  Par  là  fermentation. 

D'après  l'équation  C8flia06  =  2CO9  -j-  2C*H60,  400  parties  de  glu- 
cose doivent  donner  48,89  parties  d'acide  carbonique;  cependant  on 
n'en  obtient  jamais  que  47,  à  cause  des  produits  secondaires.  On 
prend  environ  3  grammes  de  sucre,  on  les  dissout  dans  4  parties 
d'eau  ou  4 a  grammes  et  on  ajoute  un  petit  peu  de  levure  de  bière, 
dans  un  petit  appareil  qui  permet  de  doser  l'acide  carbonique  dé- 
gage, puis  on  dispose  le  tout  dans  un  endroit  modérément  chaud, 
après  l'avoir  pesé.  Quand  le  dégagement  d'acide  carbonique  a  cesse , 
ce  qui  exige  plusieurs  jours,  on  aspire  de  l'air  à  travers  l'appareil  ei 
on  pèse  de  nouveau.  Le  poids  d'acide  carbonique  trouvé  en  grammes, 
multiplié  par  */},  donne  la  quantité  de  glucose,  d'où  on  déduit  la 
quantité  de  sucre  de  canne  correspondante. 

11  est  bon  de  vérifier,  dans  une  opération  conduite  de  la  même 
façon,  si  la  levure  ne  dégage  pas  par  elle-même  de  l'acide  carbonique. 

4°  MÉTHODES  OPTIQUES. 

Elles  sont  fondées  sur  l'action  des  solutions  de  sucre  sur  la  lumière 
polarisée,  action  analogue  à  celle  d'une  plaque  de  quartz,  perpen- 
diculaire à  l'axe.  Les  degrés  du  polarimètre,  du  polaristrobometre,  de 
l'appareil  à  pénombres  de  Cornu,  indiquent  directement  la  rotation 
du  plan  de  polarisation;  ceux  du  sacchari mètre  de  Soleil  indiquent, 
en  centièmes  de  millimètre*  l'épaisseur  de  quartz  qui  équivaut  par 
son  action  optique  à  la  solution  sucrée;  ils  indiquent  directement  la 
richesse  des  sucres  si  Ton  en  pèse  une  quantité  convenable.  Le  sac- 
charimètre  de  Laurent  porte  une  division  angulaire  comme  le  pola- 
rimètre de  Diot,  et  en  outre  une  division  saccharimétrique  qui  repré- 
sente aussi  des  centièmes  de  millimètre  de  quartz.  Dans  ce  dernier 
appareil  on  opère  avec  la  lumière  monochromatique  jaune  du  sodium, 
l'emploi  du  jaune  moyen  dans  l'appareil  de  Soleil  amenant  quelques 
incertitudes.  En  France  on  n'emploie  guère  que  le  polarimètre  à  pé- 
nombres, ou  le  sacebarimètre  de  Soleil. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  321 

(SOI)  Préparation  de  la  Uqtteur  de  Feuung. 

i°  Dissoudre  34*r,65  de  sulfate  de  cuivre  cristallisé  et  pur  dans 
200  ce.  d'eau  distillée. 

20  Dissoudre  173  grammes  de  tartratede  sodium  et  de  potassium 
dans  480  ce.  de  lessive  de  soude  d'une  densité  de  4,44*  On  verse  peu 
à  peu  la  première  solution  dans  la  seconde,  puis  on  étend  le  tout 
de  manière  à  faire  4  litre  (4000  ce.)  à  la  température  normale  de  47,5. 

On  amène  cette  solution  à  être  équivalente  exactement  à  ot^oô  de 
glucose  ou  de  sucre  interverti  par  10  ce,  et  Ton  se  sert  alors  de  la  table 
suivante.  Soit  au  contraire  4  titre  de  x  en  grammes  de  glucose  pour 
10  ce.  de  Fehling,  n  le  nombre  de  centimètres  cubes  de  liquide  sucré 
employé  pour  40  ce.  de  liqueur  de  Fehling.  On  a  :  grammes  de  sucre 

...  35X4000 

par  litre  = : — 

-n 

Formule  de  M.  Violette. 

4*  Faire  dissoudre  260  grammes  de  sel  de  Seignette  (tartrate  double 
de  potassium  et  de  sodium)  dans  200  grammes  d'eau  distillée,  ajouter 
Soo  grammes  de  lessive  de  soude  à  240  Baume. 

20  Faire  dissoudre  36^,46  de  sulfate  de  cuivre  cristallisé  dans 
440  grammes  d'eau. 

3°  Mêler  les  deux  solutions  en  versant  la  seconde  dans  la  première, 
agiter  et  compléter  4  litre  à  la  température  de  4 5°. 

Cette  solution  se  conserve  longtemps  dans  de  petits  flacons  d'une 
centaine  de  grammes  bouchés  à  rémeri  et  dont  le  bouchon  est  recou- 
vert de  paraffine,  et  qu'on  place  ensuite  dans  un  endroit  obscur. 

40  ce.  de  la  liqueur  de  Violette  correspondent  à  o*r,o5o  de  saccha- 
rose (avant  l'interversion)  ou  o*r,o5263  de  glucose  ou  de  sucre  interverti. 

Formule  de  M.  Pasteur. 

La  liqueur  de  Fehling  présente  l'inconvénient  de  laisser  déposer  du 
cuivre  métallique,  sous  l'influence  de  la  lumière.  M.  Pasteur  a  indiqué  ; 
une  formule  qui  donne  un  liquide  inaltérable  à  la  lumière. 
On  fait  dissoudre  séparément  : 

i3o  grammes  de  soude  ; 
40Ô       —       d'acide  tartrique; 
80       —       de  potasse  : 
40       —       de  sulfate  ae  cuivre  cristallisé. 
On  mélange  et  on  complète  le  volume  de  4  litre. 

Formule  employés  par  M.  Boussingault. 

4°  Sulfate  de  cuivre  cristallisé 4o  grammes. 

Dissoudre  dans  200  centimètres  cubes. 

2*  Tartrate  neutre  de  potassium 460  grammes. 

Soude  caustique  sèche; 43o      — 

Dissoudre  dans  000  centimètres  cubes  d'eau  .  mêler  et  compléter 
4  litre,  faire  bouillir  quelques  minutes  après  la  préparation. 


322 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Cette  liqueur  est  inaltérable  et  ne  dépose  pas  spontanément  d'oxydu le 

de  cuivre.  , .      ,,       ,        , 

En  nous  plaçant  dans  les  conditions  habituelles,  de  solutions  ren- 
fermant de  o,5  à  0,4  pour  400  de  sucre  réducteur,  les  volumes  de 
liquide  sucré  employés  pour  io  cc.de  liqueur  de  Fehling  renferment, 
en  grammes  par  litre  : 


ô 


10 
41 
42 
43 

*k 

4  5 
46 

«7 

48 

'9 

20 
21 
22 
23 
2k 
25 


Glucose 
et  lévulose. 


5 .  ooo 
4,546 
4,167 
3,846 
3,574 
3,334 

3,425 

2,94i 
2,778 

•2,632 

2  ,5oo 
2,38i 

2,273 

2,174 

2,o83 


"uiff. 
454 
379 

321 

275 
237 
209 
i84 
i63 
i46 

432 

ng 

108 

99 

9* 

83 


OT3 

-3  S 


6,35o 

«.773 

5  292 

4,884 
4,536 
4,233 

3,96 

3,744 


7,000 
6,818 
6,200 
5,770 
5,357 
5 ,  000 
4,687 
4,4i 


3.528  4,i6 


3,342 
3,i75 
3,024 
2,886 
2,761 
2,643 
2.54o 


3,94 
3 .  75o 

;i,57i 

3,409 
3,261 

3,125 
3,ooo 


26 

27 
28 

29 
3o 
3i 

32 

33 
34 
35 
36 

37 
38 

39 
4o 


Glucose  . 
et  lévulose. 


1,923 

4,852 

4,786 

1 ,724 

4,667 
4,643 

i  ,563 
4 ,5i5 

4,471 
4,(129 
4,389 

4,301 

4,346 
1,282 

1  ,200 


i)iiï. 

7* 
66 
62 
57 
54 
5o 
48 
44 
42 
4o 
38 
35 
34 

32 


2,442 
2,354 
2,268 
2,189 
2,117 

2,049 
1,984 

i,924 
i,868 
i,8i/i 
1,764 

ii7*7 
1,674 
4,628 
4,588 


2,884 

2,77' 

2,^79 

2,586 

2,5oo 

2,4i9 

2,344 

2,272 

2,206 

2,143 

2.o83 

2,027 

i,973 

i,923 

1,875 


Pour  avoir  la  valeur  en  maltose  et  lactose  hydratées,  ajouter 
4/19"  ou  multiplier  par  100/95. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  323 

(30t)  Méthode  pondérale  de  Soxhlet. 
Il  importe  d'opérer  toujours  dans  les  mêmes  conditions  :  On  mé- 
ninge, par  exemple,  60  ce.  de  liqueur  de  Fehling  (qui  n'a  pas  besoin 
d'être  titrée,  et  peut  se  préparer  au  moment  même  par  le  mélange 
du  tartrate  et  du  cuivre)  et  60  ce.  d'eau.  On  fait  bouillir,  on  ajoute  d'un 
coup  25  ce.  de  solution  renfermant  au  plus  4  pour  400  de  sucre,  et, 
après  deux  minutes  d'ébullition,  on  filtre  dans  un  entonnoir  spécial  de 
la  forme  des  anciens  tubes  à  chlorure  de  calcium,  de  42  centimètres 
de  long  et  i3  millimètres  de  diamètre,  dont  la  boule  est  à  moitié 
remplie  de  fibres  d'amiante  pas  trop  molles  et  rangées  aussi  trans- 
\  versalement  que  possible  3  le  tube  est  lavé  à  l'eau  bouillante,  secliè 
;  et  pesé.  On  filtre  le  liquide  bouillant,  on  lave  à  l'eau  bouillante,  à 
r  l'alcool,  &  l'alcool  absolu,  à  Icther.  On  ajuste  le  tube  sur  un  appareil  à 
'  hydrogène,  et,  quand  I  ether  est  chassé,  on  chauffe  doucement  la  partie 
'  qui  renferme  l'oxyde  de  cuivre  ;  on  laisse  refroidir,  on  déplace  l'hydro- 
'  gène  par  l'air  et  on  pèse.  On  calcule  en  s'aidant  de  la  table  suivante  : 
Cu.  Glucose.  Cu.  Glucose.  Gu.  Glucose. 

40  mgr.      6,4  mgr.      5o  mgr.    25,9  mgr.    3oo  mgr.    456,5  mgr. 
20  44  400  5o,9  4oo-  242 ,9 

;    3o  46  200  402,6  463  ^9,9 

(303)  Usage  du  saccharimètre  Soleil. 
On  dissout  46«r,35  de  sucre  dans  environ  60  centimètres  d'eau, 
on  décolore,  s'il  y  a  lieu,  par  l'addition  de  2  ou  3  centimètres  cubes 
de  sous-acétate  de  plomb  (voy.  sa  préparation,  t.  308),  on  étend  à 
400  centimètres  cubes,  et  si  le  liquide  est  trouble,  on  le  filtre.  On  en 
remplit  un  tube  de  20  centimètres,  et  on  ramène  la  teinte  primitive. 
'  S'il  n'y  a  que  de  la  saccharose  et  des  substances  inactives,  le  nombre 
lu  sur  la  graduation  indique  la  quantité  de  sucre  cristallisé  dans 
'  100  parties  de  la  matière  primitive. 

Si  d'autres  sucres  sont  en  présence,  il  faut  pratiquer  l'interversion. 
<  Le  liquide  primitif  (5o  ce.)  sans  sous-acétate  de  plomb  est  additionné 
•  de  5  ce.  d'acide  chlorhydrique  pur  et  fumant.  On  chauffe  le  tout  à  68° 
au  bain-mnrie,  on  laisse  refroidir  et  on  en  remplit  un  tube  de  22  cen- 
timètres de  long  ;  si  on  n'en  a  que  de  20  centimètres,  il  faut  multiplier 
le  résultat  par  {£  à  cause  de  l'acide  ajouté.  Ensuite  on  emploie  les 
tables  de  Glerget  (table  305). 

Si  la  liqueur  renferme  des  alcalis  ou  des  carbonates  alcalins,  ceux-ci 
diminuent  le  pouvoir  rotatoire  du  sucre. 

Les  nombres  suivants  indiquent  la  quantité  de  sucre  dissimulée  par 
i  partie  de  matière  minérale  : 

Solution  renfermant 

De  20  â  25  p.  100  10  p.  100  5  p.  100 

de  sucre.  de  sucre,  de  sucre. 

4  p.  de  soude « 1,349  à  4,414  °;$°7  o,45o 

.  4  p.  de  potasse 0,915  o,65o  0,426 

1  p.  de  carbonate  de  sodium 0,254  0.093  » 

4  p.  de  carbonate  de  potassium...          o,i85  0,443  a 


324 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


Si  on  sursature  par  de  l'acide  carbonique,  il  se  forme  des  bicarbo- 
nates alcalins,  et  le  sucre  reprend  en  entier  son  pouvoir  rotatoire. 

Nota.  Les  nombres  obtenus  avec  les  tables  de  Clerget  et  la  pesée 
de  i6sr,35  sont  un  peu  forts,  la  quantité  de  sucre  équivalant  à  4  milli- 
mètre de  quartz  étant  voisine  de  46*r  2  dans  les  circonstances  de  l'opé- 
ration (A.  Girard  et  de  Luynes). 

(304)  Dosage  du  glucose  dans  les  urines. 

Le  dosage  par  la  liqueur  de  Fehling  s'effectue  comme  d'habitude,  seu- 
lement il  faut  étendre  l'urine  de  telle  sorte,  qu'elle  renferme  4/t  pour  400 
de  sucre  et  ajouter  une  plus  grande  quantité  de  potasse  à  la  liqueur 
cuivrique. 

On  opère  avec  le  saccharimètre  Soleil  ou  l'appareil  Laurent.  On  dé- 
colore par  4/40  d'acétate  de  plomb  et  l'on  se  sert  du  tube  de  22  centi- 
mètres. Le  nombre  de  degrés  saccharimétriques  multiplié  par  2,22 
donne  la  quantité  de  glucose  en  grammes  par  litre. 
(305)  Table  de  Clerget  pour  corriger  les  indications  du  sacchari- 
mètre de  Soleil  dans  Vessai  des  liquides  sucrés. 


io°  C. 

15°  C. 

20°  C. 

N. 

N'. 

io°  G. 

,15°  G 

20°  C. 

N. 

N\ 

M9 

4,37 

i,34 

4 

1,64 

36.47 

33,53 

34,85 

26 

42,54 

2,78 

2,73 

2,68 

2 

3.27 

37157 

36,90 

36,49 

27 

44,45 

4,*6 

4,40 

4.02 

3 

4',9* 

38,94 

38.25 

37,53 

28 

45.78 

5.56 

5,46 

5,36 

4 

6,o4 

4o.34 

39:60 

38,87 

29 

47,42 

S'9§ 

6,83 

6.70 

5 

M7 

4i;?4 

4o^97 

40,2  4 

3o 

49, o5 

8,35 

9,74 

44,43 

12,52 

43,9! 

8^ 
9,56 

4o,93 

42,2Q 

i3,66 

8.04 
9,38 

40,72 
42,06 
i3,4i 

6 

7 
8 

9 

40 

9,84 

4  4,44 

i3;o8 

*4;74 

46.35 

43.42 

44;5i 
45,90 
47.20 
48:68 

42,33 

43,70 
45,07 
46,43 
47,8o 

44,55 
42,89 
44,23 
45,57 
46,94 

34 
32 

33 
34 
35 

50,69 
52,33 

53;97 

55,6o 
57.24 

45,3o 

4  5,o3 

44,7^ 

44 

47.99 

5oJo8 

49.46 

48,25 

36 

08^7 

46,69 
18.08 

16,40 

16.09 

12 

49,62 

54^.47 

5o.53 

49^9 

37 

60, 5o 

<7,77 

4  7^43 

43 

24.26 

52,86 

54^0 

5o,93 

38 

62.44 

lHi 

*9;<4 

^,77 

44 

22^9 

54^5 

53.26 

02.27 

39 

63.77 

20,86 

20. 54 

20,44 

45 

24,52 

55,64 

54J63 

53:63 

4o 

65^0 

22,26 

23,65 
25,o4 
26,43 
27,82 

24^88 
23,25 

24,62 
25.90 
^3i 

24,45 

22,79 

24,4  3 

25,47 
26,84 

46 

<7 

48 
49 

20 

26.46 

27^9 
39,43 
34;o6 
32J70 

57.03 
5842 
59:84 
64:20 
62.59 

55,99 

57;.36 

58,73 
6o'og 
64.4b 

54,96 
56,3o 
57,64 
58,98 
6o',32 

44. 

42 

43 

44 

45 

67,o3 
68.67 
7o',34 
7*^95 
73,58 

î9'?1 

28,68 

28,45 

24 

34.34 

63J99 

6^82 

64.66 

46 

75.22 

3o,6o 

3o,o5 

29,49 

22 

35^8 
37,64 

65,38 

64,49 

63.00 

47 

76',85 

oi'3§ 

3i,42 

3o,33 

23 

66,77 

65,5b 

64J34 

48 

78,48 

33,38 

32,79 
34,4b 

32.46 

24 

39>5 

68.17 

66,92 

65,68 

49 

80.4  2 

34,77 

33>4 

25 

4o,88 

69,57 

68/29 

67.0.? 

5o 

84^5 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


325 


io°  C. 

15°  C. 

20°  C. 

N. 

N\ 

io°  C 

15°  C. 

20°  C. 

N. 

N'. 

70.95 

69,66 

68,37 

5i 

83,38 

126,6 

124,3 

122.0 

9i 

148,7 

72,34 

71.02 

69,71 

52 

55>01 

128.0 

125,6 

123.3 

92 

i5o;4 

73,73 

72;  3q 
73,76 

71, o5 

53 

86,65 

129> 

127,0 

124,7 

93 

l52,l 

75.12 

72,40 

54 

88,29 

i3o,8 

128,4 

126,0 

94 

i53,7 

76,5* 

75,12 

73,74 

55 

89,93 

132.2 

129,7 

127,4 

95 

i55,3 

77,90 

76,49 

75,08 

56 

9i,56 

i33;6 

i3i.i 

128,7 

96 

i56,9 
458,6 

79:29 

77,85 

76,42 

57 

93.20 

134,9 

i32'5 

i3o,o 

97 

80,68 

79,22 

77,76 

58 

94,83 

i36,3 

i33.8 

i3i,4 

98 

460.2 

82,07 

80,59 

79.10 

£ 

96,46 

137,7 

135.2 

i32;7 

99 

i63;o 

83,46 

81,94 

80,43 

60 

98,10 

139,1 

i36;.6 

434,0 

4  00 

84,86 

83,3i 

81,78 

61 

99,73 

i4o,5 

l37'2 

i35,4 

401 

i65.i 

86.25 

83.68 

84,12 

62 

131.4 

i4i,9 

139,3 

i36;7 

102 

166,8 

87,64 

86.o5 

84.46 

63 

103.0 

i43,3 

i4o,7 

438  t 

103 

168.4 

89,02 

87:43 

85,8o 

64 

io4i6 

144,7 

142,0 

139,4 

104 

170,0 

9M* 

88,80 

87,i4 

65 

io6.3 

146,0 

i43,4 

i4o;8 

io5 

171,7 

91,81 

90,16 

88,48 

66 

io7',9 
109,5 

147;4 

144,8 

142,1 

106 

173,3 

93,20 

9i,54 

89,82 

£7 

148,8 

146,4 

<43.4 

107 

174,Q 
176,6 

94,59 

92,90 

91,16 

68 

111.2 

i5o.2 

i47,5 

i44,8 

108 

96,00 

94,25 

92.5o 

69 

112.8 

454,6 

148.8 

146,1 

109 

178.2 

97,38 

95,6o 

93i83 

70 

U4:4 

453,0 

150^2 

147,4 

410 

179Î8 

9^,77 

96,96 

95,17 

71 

116,4 

i544 

i5i,6 

148,8 

111 

181,5 

400,2 

98,33 

96.54 

72 

H7,7 

155.8 

i53,o 

i5o,i 

112 

i83.i 

101,6 

99,70 

97,85 

73 

H9,3 

157,2 

i54,4 

i5i',5 

1 1 3 

i84;.7 

102.9 

101,1 

99,19 

74 

121.0 

458,6 

155,7 

152,8 

144 

186.4 

io4,3 

102.4 

ioo,5 

75 

122,6 

460,0 

457,0 

i54> 

145 

188.0 

105,7 

io3,8 

101.9 

76 

124,2 

161,3 

i58.4 

i55,4 

446 

189,7 

107,1 

105,2 

103,2 

77 

125.9 

462,7 

i59;8 

156.8 

417 

i9i,3 

108,0 

io6,5 

104,5 

78 

127,5 

164,4 

161,2 

i58,2 

118 

192,5 
194,6 

*o9,9 

107,9 

105.9 

79 

129.1 

4^5 

162.5 

i59,5 

119 

114,3 

109,3 

107,2 

80 

i3o,8 

466,0 

i63;9 

160,8 

120 

196,2 

112,7 

110,9 

108,6 

81 

i32,4 

468,3 

i65,3 

162,2 

421 

197:8 

u4,i 

112,0 

109,9 

82 

i34,i 

169,7 

166,6 

i63,5 

122 

199,5 

n5,5 

u3,3 

144,3 

83 

i35,7 

171,1 

168,0 

164,9 

123 

201,1 

1*6,9 

n4,7 

442,6 

84 

137,3 

172;5 

169,4 

1662 

124 

202J7 

118,2 

1*6,1 

il  3,9 

85 

i39,o 

173.9 

170^7 

167,6 

125 

204 . 4 

119,6 

117.4 

4  45,3 

86 

i4o,6 

175,3 

172.1 

i68;9 

126 

206,0 

121,0 

118,8 

146.6 

87 

142,2 

176,6 

i73;5 

170,2 

127 

207^6 

122,4 

120,2 

118.0 

88 

i43,9 

178,0 

174,8 

474.6 

128 

209,3 

123,8 

121.5 

449!3 

89 

145.5 

4z9'â 

176,2 

17^.9 

129 

210,9 

125,2 

122J9 

120,6 

90 

i4l,i 

180,8 

177> 

174,2 

l3o 

212,6 

(Dans  le  sacchari mètre-soleil  allemand  de  Yenlzke  ou  de  Scheibler, 
t  division  =  1 ,543  division  française.) 

19 


326  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Usage  de  ces  tables. 

Nombre  lu  sur  l'échelle  avant  l'inversion  (voy.  table  303)  =D 

—  —  après  l'inversion -.  =  D' 

Température =  T 

i°  Les  deux  chiffres  indiqués  sur  l'échelle  du  saccharimchf 
ont  été  lus  à  droite  et  à  gauche  du  zéro;  on  prend  la  somm< 
D  +  l)'  =  A. 

On  cherche  dans  les  colonnes  se  rapportant  à  la  température  ac- 
tuelle io°,  i5°  ou  20°  les  chiffres  qui  se  rapprochent  le  plus  de  A. 

En  suivant  la  ligne  horizontale,  on  trouve  dans  les  colonnes  indi- 
quant la  quantité  de  sucre  le  nombre  N  et  le  nombre  N\ 

Le  sucre  employé  contient  N  pour  ioo  de  sucre  cristallisé  ou  un 
litre  de  la  solution  renferme  N'  grammes  de  sucre  cristallisable. 

2°  La  solution  de  sucre  étant  préparée  comme  dans  le  premier  exem- 
ple, on  a  lu  les  chiffres  exprimant  la  rotation  avant  et  après  l'inversion 
du  môme  côté  du  zéro. 

On  prend  D  —  D'  =  A .  on  cherche  dans  la  colonne  se  rapportant  à 
la  température  actuelle  le  chiffre  qui  se  rapproche  le  plus  de  A  et  l'on 
opère  comme  ci-dessus. 

On  peut  aussi  remplacer  les  tables  de  Glerget  par  la  formule  appro- 
chée : 

200  ^^  A 

P  (pouvoir  rotatoire)  =  -rr — -;  Px  4,635  =  sucre  dans  4  litre. 

2oo  —  1 

(306)  Usage  du  saccharimètre  Laurent. 

On  pèse  i6*r,2  du  sucre  à  essayer  ;  on  les  dissout  de  façon  à  faire 
ioo  centimètres  cubes.  On  emploie  le  tube  de  20  centimètres  et  celui 
de  22  s'il  a  été  besoin  de  traiter  la  solution  pari/40  de  sous-acétate  de 
plomb.  La  teneur  du  sucre  en  saccharose  est  donnée  par  la  gradua- 
tion môme  de  l'instrument;  quant  à  la  quantité  de  sucre  par  litre  de 
solution,  on  l'obtient  avec  la  table  suivante  : 


Nombre  Sucre 

de  divisions.  dans  1  litre. 

4  4,62 

2  3,24 

3  4,86 

4  6.48 

5  8,40 


Nombre  Surre 

de  divisons.  dans  i  litre. 

6  9,72 

7  ",34 

8  42.96 
q  4  4.58 


S'il  est  nécessaire  d'intervertir,  on  a;  en  appelant,  comme  dans  la 
table  305,.  A  la  différence  ou  la  somme  des  nombres  lus  sur  l'échelle 
saccharimètrique  : 

200  X  A 
P  =  -  »g     J  PX4,62=  sucre  dans  4  litre. 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


327 


(307)  Table  pour  déterminer  la  richesse  en  sucre  du  jus  de  bet- 
teraves et  autres  liquides  sucrés,   au   moyen  du  polarimèlrc 

OUi' 


et  autres  liquides  sucrés,   ai 
u  de  V appareil  Laurent  (degrés  d'arc).      Frbze. 


as 

2     1 
S     S 

S 

«           (A 

3         O 

4 

s  1 

3          3 

3 

S      ."H 

3      0 

« 

U> 

«      ô 

.S"     e 

tf>        O. 

«i 

.5P 

«        ô 

es      e 

OQ          & 

J3 
09 
OÙ 

0 

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60 

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a>        > 

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1  l 

0     S 

0       •- 

W3    0 
Oi 

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0     "~ 

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13.20 

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eu 

1    §. 

S   g- 

8 

8,8 

6.6 

i  ,0255 

6,44 

16 

17,60 

i,o5o9 

12,56 

8,25 

9;°7 

6l8 

0263 

6,63 

l6.25 

17,87 

i34o 

o5i7 

12,74 

8.5o 

9,^5 

7;01 

0271 

6,83 

i6joo 

i8,i5 

i.l^i 

o5*i4 

12,93 

s;75 

9;62 

7>2 

0279 

7,02 

16,70 

18.42 

i3,82 

0533 

13,12 

9 

9,90 

7,43 

0287 

7,22 

17 

18,70 

44,o3 

o54i 

i3,3i 

9,25 

10,17 

7,63 

0295 

7,41 

17,25 

18,97 

i4.23 

o548 

«3,49 

9;5° 

io,45 

7,84 

o3o3 

7.6l 

i7,5o 

19,25 

i4;.44 

o556 

i3,68 

9,75 

*°,12 

8,04 

o3u 

i,*o 

17,75 

19,52 

i4;64 

o564 

4  3.86 

40 

11,00 

8.25 

o3iq 
o326 

1:?1 

18 

19,80 

i4,8o 

0572 

i4,o4 

10.25 

11,27 

8.45 

18,25 

20^07 

i5.o5 

0080 

14-23 

40^5o 

n,55 

8,66 

o335 

8,38 

i8,5o 

20,35 

i5>6 

0088 

i4;.4i 

«0,75 

11,82 

8,87 

o343 

8,58 

18,75 

20,62 

15,47 

o5g6 

14,60 

ii 

12,40 

9,o8 

o35i 

8,77 

19 

20,90 

10.68 

0604 

«4,79 

41,25 

«2,37 

9,28 

0358 

8,96 

19.25 

21,17 

4^88 

0611 

i4,97 

ll,ÔO 

12,60 

9,49 

o366 

9,*5 

19,00 

ai,45 

46,09 

0619 

i5,io 

u;75 

12.92 

9,69 

o374 

9:34 

«9,75 

21,72 

46,29 

0627 

15.33 

12 

13,20 

9,9<> 

o382 

9,54 

20 

22,00 

i6.5o 

o635 

45.5i 

12,25 

«3,47 

10,10 

0390 

9,72 

20,25 

22,27 

46.70 

o643 

15,69 
15.88 

12,50 

i3;75 

io,3i 

o398 

9>92 

20,50 

22,55 

i6;9i 

o65i 

12,75 

14J02 

10.02 

o4o6 

10,11 

20,75 

22,82 

17,12 

0660 

i6'.o6 

43 

i4;3o 

10Î73 

o4i4 

io,3o 

21 

23,10 

17,33 

0667 

16.24 

i3,25 

14,57 

10,93 

0422 

10,49 
io,68 

24,25 

23,37 

17,53 

0674 

16,42 

i3,5o 

44,85 

11, i4 

o43i 

21, 5o 

2.3,65 

17,74 

0682 

46,64 

i3,75 

i5,12 

4 1  ;34 

o438 

io:86 

21.75 

23,92 

47,94 

0690 

16.78 

i4 

i5.4o 

n,55 

o445 

1 1 .06 

22 

24,20 

i8,i5 

0698 

1^97 

14,25 

15,67 

11,75 

o453 

11,24 

22,25 

24,47 

48,35 

0706 

17,14 

i4,5o 

15:95 

IK96 

046 1 

u,43 

22, 50 

24,75 

18.06 

0714 

«7,32 

i4,75 

l6,22 

12,17 

0469 

,11,62 

22,70 

25,02 

i8,'77 

0722 

47,54 

i5 

i6,5o 

12,38 

o477 

11,82 

23 

25, 3o 

18,98 

0729 
0738 

«7,86 

i5,25 

*6^-77 

12,58 

o485 

n,99 

2.3.25 

25,57 

19,18 

i5,5o 

4  7,o5 

«2,79 

0493 

12.19 

23l5o 

25,85 

19,39 

0746 

48,04 

i5j5   47,32 

12,99 

o5oi 

42,37 

23,75 

26,42 

«9^9 

1,0753 

48,22 

328  \GENDA    DU    CHIMISTE. 


(308)  Emploi  de  la  table  précédente. 

100  centimètres  cubes  de  jus  sont  additionnés  de  10  centimètres 
cubes  de  sous-acétate  de  plomb  *  et  filtrés.  Supposons  que  la  rota- 
tion imprimée  au  plan  de  polarisation  par  une  colonne  de  20  centi- 
mètres soit  de  180,  la  table  aonne  pour  le  degré  corrigé  49°,8o:  c'est 
la  déviation  qu'on  aurait  obtenue  en  employant  le  tube  de  2a  centi- 
mètres; 400  centimètres  cubes  de  jus  renferment  44fr,85  de  sucre  ou 
400  grammes  de  jus  en  renferment  44*r,o4. 

(309)  Analyse  optique  des  matières  sucrées. 

Nous  avons  donné  table  123  les  pouvoirs  rolatoires  des  différents 
sucres,  d'après  les  déterminations  les  plus  récentes. 

En  calculant  la  prise  d'essai  du  sucre  pour  le  saccharimètre,  avec 
les  formules  indiquées;  nous  trouvons  :  46«p,29  d'après  Hesse,  et  46^,337 
d'après  Tollens.  Ces  nombres  sont  très  voisins,  et  on  peut  admettre 
avec  certitude  46^,3  comme  le  chiffre  exact  de  la  prise  d'essai. 

M.  Schmitz  a  calculé  d'après  la  formule  de  Tollens  les  valeurs  de 
c.  grammes  dans  400  ce.  de  solution,  et  de  p  grammes  dans  400  gram- 
mes de  solution,  d'après  a,  l'angle  observé,  pour  un  tube  de  20  centi- 
mètres, et  suivant  les  formules 

c  =  o,75o63  a  +  0,0000766  a*, 
p  =  o,7473o  a  — -  0,004723  a*. 

La  première  formule  pour  se  remplacer  par  une  formule  approchée 
c  =  0,752  a.  Les  valeurs  de  p  ne  sont  applicables  qu'aux  solutions  de 
sucre  pur  ;  si  la  solution  renferme  des  matières  dissoutes  autres  que 

le  sucre,  on  prend  sa  densité  d,  on  détermine  c,  et  on  calcule  p  =  -• 

a 
La  table  suivante  donne  les  valeurs  de  c  et  p  d'après  les  formules  pré- 
cédentes ;  les  différences  indiquées  correspondent  à  4/40*  de  degré 
ou  6'. 

Elle  s'écarte  bien  peu  de  la  table  précédente  de  Frèze.  En  effet, 
celle-ci  correspond  à  un  pouvoir  rotatoire  de  66°,67  pour  la  saccha- 
rose ;  la  formule  de  M.  Schmitz  équivaut  à  66°,46,  et  de  la  formule 
approchée  c  =  0,752  a,  nous  pouvons  calculer  fa]  =  66,49.  ®T  nous 
avons  vu  que  M.  Tollens,  d'après  ses  dernières  déterminations,  a  con- 
clu que,  pour  c  égal  de  0  à  48  pour  400  de  saccharose  en  solution,  on 
pouvait  considérer  [a]  comme  donstant  et  égal  à  66°,5  ;  la  formule  de 
Hesse  donne  également  [a]  =  66°, 5  de  40  à  46  pour  400. 

1.  On  le  prépare  en  dissolvant  50  grammes  d'acétate  de  plomb  neutre    dans 
900  grammes  d'eau,  et  faisant  digérer,  pendant  10  heures,  cette  solution    avec 
.  60  grammes  de  litharge  en  poudré  très  fine  et  fraîchement  calcinée. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


329 


0,754 t 
i,5oi 

2,253 

3,oo4l 

3,755 

4,507 

5,209 

6,oio 

6,762 

7,544 

8,266 

9>o*9 

9,77^)0,075 
40,529 
41,277 

4  2,030| 

12,783 
i3, 536| 
44,290 
i5,o44 
45  ,797 
i6,55i 
i 7 , 3o6 
48.059 
48,844 


p. 

a. 
26 

0,745 

*  ,488) 

2,226i° 

074 

27 
28 

2,961 
3,693L 

î9 

3o 

4,422}° 

,u73 

3i 

5,i47x 

32 

5,868 

33 

6,586}° 

,0/2 

34 

7,304^ 

35 

8,04 4 ) 

36 

8,749}° 

,0;1 

37 

9»424^ 

38 

40,434L 
10,821^ 

,070 

39 
4o 

M,5i6 

44 

42,206) 

,069 

42 

12,893}° 

43 

13,576 

44 

«4,257 
*4,q335° 
i 5,6o6 

,068 

45 
46 

47 

*6,277L 
46,943}° 

.0G7 

48 
49 

17,605 

5o 

19,568' 

20,323 
24 ,078 

•24,833 
22,588 
23,343 
24,098 
24,853 

25,641 

26,366 
27,422 

27,878 
28,635)0,076 

29,392 
3o, 148 
3o,qo5" 
31,662 

32,420 

33,176 

33,q33 

34,691 
35,449 
36,207 
36,966 
37,724 


19,573 

20,223)  n. 

20;868(0»°64 

24,540 
22,4  49) 

22,784>o,o63 

23,4i6) 

24,o44 

25,909 
26,523) 

2t;*3mo' 

27,743 


064 


45' 


|o,c 


28,91 

3o,4  39 

30,729 

34,347 

34,900) 

32,484  o, 

33,o57) 


o,o5g 


o58 


Glucose  —  La  glucose  anhydre  donne  dans  les  mêmes  conditions  : 

c  =  0,94727  a  +  o,ooo4258  a2,  ou  c  =  0,9434  a, 
p  =  0.94096  a  +  0,0081909  a* 

Les  solutions  récentes  de  glucose  manifestent  la  birotation;  il  faut 
les  faire  bouillir  pendant  quelques  minutes  et  les  examiner  après 
refroidissement 

Lévulose. — Son  pouvoir  rolatoireest — ioo=ho,o7  t}  t  étant  le  nombre 
de  degrés  au-dessus  ou  au-dessous  de  i5°,  diminue  avee  la  température. 

c=  o,5oo  a  à  45°  augmente  ou  diminue  dans  le  même  sens  que  la 
température  de  o,oo35  par  chaque  degré  en  dessus  ou  en  dessous  de 
4  5°  ;  à  20°,  par  exemple,  c  =  0,548  a,  et  à  25°  c  =  0,535  a. 

Lactose.  — Son  pouvoir  rotatoire  étant  de  -f-  52°,53  ±o,o55 t,  t  étant 
le  nombre  de  degrés  au-dessus  ou  au-dessous  de  200,  on  peut  admettre 
sans  grande  erreur  0  =  0,957  a  à  i5°,  0.961  a  à  200. 

Maltose.  —  La  formule  est  environ  c  =  o,357  a. 

Sucre  interverti.  —  A  45°,  c  =  2,4  34  a. 

Dextrineë.  —  Les  dextrines  ont  un  pouvoir  rotatoire  variant  de 


330  AGENDA    DO    CHIMISTE. 

•f  340  à  -H  4900,  soit  environ  +  200;  10  ce.  de  liqueur  de  Fehling 
soot  réduits  par  environ  o*\4  de  dextrine,  mais  cette  réduction  ne  se 
manifeste  qu  après  un  certain  temps.  Elles  sont  insolubles  dans  l'al- 
cool concentré,  ne  dialysent  ni  ne  fermentent. 

Les  mélanges  do  sucres  peuvent  s'analyser,  en  profitant  de  l'action 
qu'ils  exercent  sur  la  liqueur  de  Fehling  et  sur  la  lumière  polarisée; 
on  pratiquera  au  besoin  1  interversion  pour  le  sucre  de  cannes,  et,  s'ai- 
da nt  des  tables  de  Glerget,  on  aura  deux  ou  trois  équations  dont  les 
inconnues  sont  faciles  à  résoudre  algébriquement. 

i°  polarimétrique,  raie  D  =  4°, 64  5  saccharimétriques,  jaune  moyen. 

4°  saccharimétrique  jaune  moyen  =  o°ai67  polarimétrique,  raie  D. 

162  divisions  Vivien  =  100  divisions  saccharimétriques. 

(3 IO)  Analyse  commerciale  officielle  des  sucres. 

La  prise  d'essai  est  de  1^49,  d'après  les  déterminations  de 
MM.  A.  Girard  et  de  Luynes,  qui  ont  trouvé  pour  le  pouvoir  rotatoire 
du  sucre:  [<*]  D  =  67°,34  ou  670  48'. 

Lesauteurs  recommandent  de  peser  8o»r,95  de  sucre,  qu'on  dissout 
dans  460  ce.  d'eau  environ;  on  décante  après  repos  sur  un  filtre  eu 
recevant  le  liquide  dans  un  vase  jaugé  de  25o  ce.  ;  on  lave  quatre  ou 
cinq  fois  le  premier  vase,  on  complète  les  a5o  ce.  avec  les  eaux  de 
lavage  et  Ton  agite  pour  rendre  le  liquide  homogène. 

4°  On  dose  le  sucre  au  polarimètre  sur  ôo  ce.  en  ajoutant  du  sous- 
acétate  de  plomb  et  complétant  400  ce,  filtrant  et  examinant  le  liquide 
filtré  au  tube  de  20  centimètres. 

On  pratique  l'interversion  sur  ôo  ce.,  en  ajoutant  5  ce.  d'acide 
chlorhydrique  pur  et  complétant  400  ce.,  puis  chauffant  4/2  heure 
à  68°,  laissant  refroidir    et  examinant  au  tube  de  20  centimètres. 

Les  sels  existant  dans  la  betterave  n'influent  presque  pas  sur  le  pou- 
voir rotatoire  du  sucre.  Le  pouvoir  rotatoire  de  l'asparagine  est  an- 
nulé en  ajoutant  40  pour  400  d'acide  acétique.  La  chaux  diminue 
beaucoup  le  titre  du  sucre;  mais  on  la  reconnaît  en  faisant  passer 
dans  la  solution  un  courant  d'acide  carbonique  ;  on  peut  la  précipiter 
par  i'oxalate  d'ammonium,  qui  est  optiquement  sans  action  sur  le  sucre. 

2°  On  dose  le  sucre  réducteur,  soit  par  la  méthode  habituelle,  soit 
en  faisant  bouillir  la  solution  de  sucre,  indiquée  plus  haut,  avec  un 
excès  de  liqueur  de  Fehling  titrée;  on  ramène  rapidement  le  tout  à 
un  volume  déterminé,  on  filtre  ou  on  laisse  reposer,  et  sur  la  moitié 
du  liquide  on  dose  le  cuivre  en  excès  par  une  solution  titrée  de  sulfure 
de  sodium,  en  présence  d'un  excès  d'ammoniaque,  jusqu'à  décoloration. 
Chaque  centimètre  cube  de  Fehling  consommé  =  0^,005  de  sucre  ré- 
ducteur. 

M.  Aimé  Girard  trouve  préférable  de  faire  bouillir  la  liqueur  de 
Fehling  et  d'y  faire  couler  un  volume  déterminé  de  solution  sucrée, 
tel  que  le  Fehling  reste  en  excès  ;  on  filtre  bouillant,  on  lave  jusqu'à 
ce  que  l'eau  filtrée  no  soit  plus  alcaline,  et  on  pèse  à  l'état  de 
Dr ot oxyde,  ou  de  cuivre  métallique  en  réduisant  par  un  courant  d'hy- 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  331 

drogène  dans  un  creuset  de  Rose.  Gu  X  0,669  =  sacre  réducteur;  on 

peut  aussi  redissoudre  le  protoxyde  de  cuivre  dans  de  l'alun  de  fer 
additionné  d'acide  sulfurique,  et  titrer  au  permanganate  le  protoxyde 
de  fer  formé,  en  diluant  avec  de  Peau  bouillie. 

3°  Dosage  de  l'eau  par  dessiccation  à  uo°,  sur  1  ou  2  gr.  de  sucre. 

4°  Le  résidu  du  dosage  de  l'eau  est  incinéré  et  fournit  les  cendres 
totales. 

5°  On  introduit  à  l'aide  d'une  pipette  spéciale  4  2«.35  de  solution  sucrée, 
soit  4  grammes  de  sucre,  dans  une  capsule  ae  platine  tarée,  avec 
4  ce.  d  acide  sulfurique.  On  évapore  2  heures  à  *3o0  et  on  calcine 
au  moufle,  puis  on  pèse  le  résidu  salin  qui  constitue  les  cendres 
solubles  sulfatées. 

6°  En  retranchant  de  400  les  quatre  premiers  chiffres  trouvés  plus 
haut,  le  reste  représente  la  matière  organique  indéterminée. 

Calcul  de  V analyse.  —  Du  poids  des  cendres  sulfatées  on  déduit 
4/4  oe  pour  avoir  à  peu  près  le  poids  des  cendres  normales,  qu'on  mul- 
tiplie par  5  ;  on  déduit  ce  produit  du  titre  saccharimétrique  trouvé  dans 
l'interversion  :  de  la  différence  on  déduit  encore  le  poids  du  sucre 
réducteur  multiplié  par  2  ;  le  reste  représente  le  rendement  imposable 
de  sucre.  M.  Aimé  Girard  propose  de  multiplier  par  4  les  cendres 
corrigées,  par  2  la  glucose,  et  de  retrancher  du  titre  saccharimétrique 
les  deux  produits,  plus  4,5  qui  représente  les  déchets  de  fabrication. 

D'après  Dubrunraut,  le  coefficient  des  cendres  serait  3.73. 

En  Belgique  on  déduit  du  titre  saccharimétrique  le  poids  des  cendres 
quintuplé  et  le  poids  du  glucose. 

Analyse  aux  4/5.  —  Dans  la  méthode  d'analyse  dite  aux  4/5  on 
évalue  la  matière  organique  indéterminée  en  admettant  que  son  poids 
est  égal  aux  4/5  de  celui  des  cendres  ;  alors,  en  retranchant  de  400 
les  quantités  de  l'eau,  du  glucose,  des  cendres  et  les  4/5  des  cendres, 
la  différence  serait  la  saccharose.  Cette  méthode  n'est  pas  exacte. 
.  Le  dosage  des  cendres  d'après  la  méthode  officielle  indiquée  plus 
haut  nécessite  une  pipette  spéciale. 

On  opère  aussi  de  la  manière  suivante  :  On  dose  l'eau  sur  5  gram- 
mes dans  une  capsule  en  platine;  au  résidu  on  ajoute  2  ce.  d  acide 
sulfurique,  on  calcine  au  rouge  sombre,  on  mouille  le  charbon  et 
on  laisse  sécher  à  1000,  puis  on  termine  l'incinération  au  moufle. 
Sur  un  autre  essai  on  détermine  la  matière  minérale  insoluble,  qu'on 
déduit  des  cendres  sulfatées  trouvées. 

(Si  i)  Richesse  en  amidon  des  pommes  de  terre. 

On  détermine  à  l'aide  d'une  balance  hydrostatique  la  densité  des 

Eommes  de  terre  sur  un  échantillon  moyen  de  5  kilogrammes.  Cette 
alance  porte  d'un  côté  deux  paniers  superposés,  dont  l'un,  l'infé- 
rieur, plonge  dans  l'eau.  On  tare  le  système,  on  pèse  dans  le  panier 
supérieur  5  kilogrammes  do  pommes  de  terre;  puis  on  les  fait  passer 
dans  le  panier  inférieur  et  on  enlève  des  poids  pour  rétablir  l'équi- 
libre. En  divisant  5  par  le  2*  poids,  on  a  la  densité  des  pommes  de  terre. 


332 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


*4J 

"55 

c 

Mat. 
sèche. 

e 
0 

S 

•ai 

a 

(S 

Mat. 
sèche. 

a 
0 

S 

•aï 

"S 

a 

Mat. 
sèche. 

c 
0 

s 

a 

< 

< 

Û 

< 

4080 

*9,7 

4  3,9 

4440 

26,4 

20,3 

4440 

32,5 

26,7 

82 

20,4 

44,3 

42 

26,5 

20,7 

42 

33,0 

27,2 

84 

20,5 

«4i7 

14 

26,9 

24,4 

44 

33,4 

27,6 

86 

20>9 

45,4 

46 

27  4 

24,6 

46 

33,8 

28,0 

88 

24,4 

45,6 

48 

27,8 

22,2 

48 

34,3 

28,5 

4090 

24,8 

46,0 

4420 

28,3 

22,5 

4  450 

34-7 

28,9 

92 

22,2 

16,4 

22 

28,7 

22,9 

52 

35,4 

29.3 

94 

22,7 

*t>>9 

24 

29»* 

23,3 

54 

35,6 

29,8 

96 

23,4 

47,3 

26 

29,5 

23,7 

56 

36,o 

30,2 

98 

23,5 

«7,7 

28 

3o,o 

24,2 

58 

36,4 

3o,6 

4  400 

24.0 

48,2 

4430 

3o,4 

24,6 

02 

24,4 

48,6 

32 

3o,8 

25,0 

04 

24,8 

*9>o 

34 

3i  ,3 

25,5 

06 

25,2 

49>4 

36 

34,7 

20,9 

08 

25,7 

49,9 

38 

32,4 

26,3 

L'amidon,  traité  par  20  p.  d'eau  renfermant  2  pour  400  de  soude 
caustique,  se  transforme  en  une  matière  translucide  et  incolore,  en- 
tièrement fluidifiée  par  l'acide  chlorhydrique,  sans  aucun  résidu.  Les 
cendres  ne  doivent  pas  dépasser  1  pour  400. 

Section  X.  —  Agriculture. 

(Sifc)  Analyse  d'une  poudretle  (L'Hôte). 


Matières  organiques  azotées, 
Ammoniaque  toute  formée. . 

Acide  nitrique 

Acide  phosphorique 

Acide  carbonique 

Acide  sulfurique 

Chlore 

Potasse  et  soude 

Chaux , 

Magnésie  et  oxyde  de  1er. . . 

Silice,  sable,  argile 

Eau 

Azote  tolal 


4  , 1)2 


A  l'état  normal. 

Supposée 
sèche. 

32,84 

47,00 

0.59 

0,85 

o,3o 

0,43 

4.48 

5.99 

2,87 

4,44 

3,5o 

5,02 

o.36 

0,02 

2,45 

3,08 

6,70 

•      9^9 

2,72 

3,9o 

4  2,62 

49,04 

3o,2o 

» 

2,17 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(S  13)  Phosphates  de  chaux  naturels. 


333 


Apatite  (Rivot). 


Phosphate  tri  basique  de  calcium  °/0. 

Fluorure  de  calcium 

Peroxyde  de  fer 

Silice 


8i,i5 

14,90 
3,  i4 
i.-jo 


95,00 
2,75 
traces 

2,00 


Nodule  (Dehérain). 


Silice  et  argile  °/0 

Acide  phosphorique , 

Chaux 

Magnésie 

Oxyde  de  fer 

Eau 

Acide  carbonique  et  peuu  . 


Islettes. 


33,4 
20tS 

22,5 

3,0 

3,8 

1,0 

45,5 


Ardennes. 


27,4 
21.3 
3o,8 

4,7 
14,0 

1 ,0 
6,8 


(314)  Richesse  moyenne  des  excréments. 

Cheval. 

Bœuf. 

Mouton. 

Porc. 

*» iurfn8. 

Acide  phosphorique.  j  ^e 

Potasse fèces- 

/o 
0,54 
1,55 

o,36 
0 

o,44 

4,02 
4,5o 

°/ 
o,3a 
9,44 
0,24 
0 

0,07 

2,36 
4,5o 

°/o 
0,72 
i,3i 

0,78. 

0:02 
0,l8 

5,70 
4,6o 

°/o 
0,70 
o,33 
0,02 
0,80 
0,18 

6,5o 
i,o3 

ru  ***     l  urine. 

(315)  Valeur  des  engrais. 

Les  engrais  sont  d'habitude  vendus  sur  le  titre  en  azote,  en  potasse 
et  en  phosphate  calcaire,  soluble  et  rétrogradé.  On  compte  comme 

1>rix  moyen  2  fr.  le  kilogr.  d'azote,  1  fr.  le  kiïogr.  de  potasse  et  i5  cent, 
ekilogr.  de  phosphate.  Ainsi  le  guano,  contenant  i5  pour  100  d'azote 
et  20  pour  ioo  de  phosphate,  vaudrait  donc  33  fr.  les  400  kilogr. 


334 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(S  16)  Noir  de  raffinerie  servant  tf  engrais. 


Charbon 

Phosphale  basique  de  calcium 

Carbonate  de  calcium 

Silice 

Matières  minérales  retenues.. 
Azote 


Calciné. 


10,8 

8i,7 

3 

2,8 

*>7 
o 


Brut. 


62 
2 
5 


(31 1)  Guano  du  Pérou  et  de  Bolivie. 


Pérou. 

Bolivie. 

Pérou. 

Bolivie. 

Eau 

Sable 

20 

4,20 

24 
3 

2,32 

20 
*,*9 

28 

2'7G 
4,00 

Sels  solubles... 

Matières  volati- 
les, organiques 
et  sels  ammon. 

Azote 

2,98 
46,4 

42,2 
8,2 

o,44 

46,5 

44,6 
4,9 

Phosphate  de  cal- 
cium  

Sels  insolubles. . 
Potasse 

Ammoniaque . . . 

(&  18)  Poids  d'azote  et  de  diverses  matières  minérales 
contenu  dans  1000  kilogrammes  de  fumier. 


Azote. 

Acide 

phospho- 

rique 

Potasse 

et 
soude. 

Magné- 
sie 
et  chaux. 

Fumier  d'étable 

—  frais 

—  demi-consommé  et  un  peu 

desséché 

5, 

4,5 

5 

5,8 

3,2 
2,4 

3,5 
3,4 

8,3 
6,6 

9<o 
5,8 

8,5 

7,* 

44,6 

— •      consommé 

AGENDA    DU    CHIMISTE.  335 

(S  10)  Analyse  des  engrais  industriels. 


I.  Engrais  azotés.  Éléments  à  doser. 

Débris  de  chair  desséchés  . .   . .  ) 

Sang  desséché /  .     .    .      ... 

Déchets  de  laine.,  drap Azole  insoluble. 

Déchets  de  corne,  cuirs,  poils,.  ) 

NUrate  de^ssêT*!  '.'.'''.'.'.'.  I  Az?te  8?}^ ?*>  potasse(dans 

Nitrate  de  soude )       le  nitrate  de  Potasse) . 

H.;  Engrais  phosphatés. 

Pho^ht^  ;  :  ;  ; .  |  Acide^  phosphorique    inso 


Cendres  d'os 

Superphosphates }  A^ttS^VU  ^  "* 

III.  Engrais  phosphatés  et  azotés. 

Poudre  d'os 

Poudrette /  Azote  organique,  acide  phos- 

Noir  de  raffinerie (      phonque  total. 

Tourteaux  divers ) 

Superphosphates  azotés ] 

Guanos  bruts /  Acide  phosphorique  sous 

Guanos  traités  par  l'acide  sulfu-  \      trois  formes.  Azote  ammo- 

rique [      niacal,  Azote  insoluble. 

Phosphoguanos ) 

IV.  Engrais  phosphatés  et  potassés. 

Cendres  de  bois J  4   .,      ,       .     .        .      , 

Cendres  de  tourbe (  Ac»?e  Phosphorique  msolu- 

Cendres  de  houille \      ble>  Potasse 

V.   Engrais  potassiques. 

Chlorure  de  potassium ] 


Sulfate  de  potasse fD. 

Salins  de  betterave (  f  otasse- 

Carbonate  de  potasse ; 


336 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


0» 

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o 

«S 

> 

s 
ê 

Très  grasse. 

Id. 

Grasse. 

Médiocrement  grasse. 

Tr.  maigre  (perte  2  %) 

Très  maigre,  renferme 
du  manganèse. 

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CT-OO                        OC 

CO    CI                       OO 

J-qisouSbui  op 
i   àîCUoqjBO 

o  o              o 

«i.  o                 o 
•*.                 en 

'xneqo  op 
oicuoqjBQ 

o      in  o  «      oo       o^ 
O      oo"--*  r^       r-      o 

1 

CJ 

Marbre  de  Carrare 

Pierre  à,  chaux  de  Vau- 

girard  (près  Paris).. . 
Pierre  de  Lagneux  (Ain). 
Pierre  de  Vichy  (Allier). 
Pierre  de  Calviac  (Dor- 

dogne) 

Pierre   de   Yillcfranche 

(Aveyron) 

S  ©  ©  __r    ~  ©    . 

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AGF.NDA    DU    CHIMISTE. 
(3*1)  Analyses  de  terres. 


337 


Origine  des  terres. 

Acide 

phospho- 

nque. 

Potasse. 

Chaux. 

Magnésie. 

Terre  granitique  d'Annonay 
Terre  de  Labaryte  (Hte-Loirc), 

gneiss  et  granit  schisteux. 
Terre  volcanique   de  la  Li- 

magne  d'Auvergne 

Terre  de  la  vigne  de  Lacryma- 

Christi  (Italie) 

0,0X7 
o,o5i 
0,4*6 
0.358 

°/o 
0,2D0 

0,263 

0,280 

3,470 

°/o 
0 

o,o85 
3,853 

2,1 06 

/o 

» 
o,85o 
0,762 
o,779 

(333)  Calcaire  Coq ui Mer  [Trias). 


Carbonate  de  calcium °/o 

Sulfate  de  calcium 

Phosphate  de  calcium 

Carbonate  de  magnésium 

Silice  soluble 

Alumine 

Fer 

Potasse 

Chlorure  de  sodium v  . . 

Silice  insoluble 

Substances  organiques 


45,39 
0,78 

0,4i 

39,65 

0,33 
o,73 
0,27 

0,21 
8,21 
0,07 


(323)  Terres  de  Roville  (de  Gasparin). 


Terre  dolomitique. . . 
Terre  de  la  côte... . 

Acide 
phosphorique. 

Potasse. 

Chaux. 

Magnésie. 

0,087 
o,o57 

0,975 
o,i79 

0/ 
7,616 

0,009 

3,5io 

0,025 

(3  34)  Calcaire  à  gryphées  (Lias) . 


Carbonate  de  calcium °/o  82 ,59 

Sulfate  de  calcium 1,29 

Phosphate  tribasique  de  calcium o,43 

Carbonate  de  magnésium 1,89 

Silice  soluble o ,  \  1 

Alumine o  ,53 

Oxyde  de  fer i ,  90 

Potasse  ...   o ,  1 5 

Chlorure  de  sodium o  .33 

Silice  insoluble *°,95 


338 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(3£5)  Terrain  jurassique  moyen. 


Calcaire  blanc. 


Carbonate  de  calcium  . . . 
Carbonate  de  magnésium 

Alumine 

Oxyde  de  fer 

Potasse 

Soude 

Acide  phosphorique 

Résidus  insolubles 


Calcaire  jaune. 

93*°7 
0,33 

87,99 

1,37 

*.*7 

1,21 

*,*9 

3,o5 

0,01 

0,02 

0,009 
o,85 

2,41 

0,01 

o,77 
4,82 

(32G)  Terrain  jurassique.  Calcaire  oolithique. 


Carbonate  de  calcium %      96 ,  97 

Carbonate  de  magnésium o  ,5o 

Carbonate  de  potassium o>45 

Carbonate  de  sodium o  ,i  8 

Carbonate  de  fer 0,00 

Oxyde  de  feV o,i  1 

Argile 0.86 

Phosphate  tribasique  de  calcium 0,94 


(337)  Terre  des  environs  de  Reims  (Crétacé). 


Carbonate  de  calcium °/0  66 ,70 

Phosphate  tribasique  de  calcium 2 ,00 

Hydrate  de  peroxyde  de  fer 2 ,  00 

Alumine .  2 , 3o 

Silice ...  27,00 


(328)  Réactif  ammoniaco-magnésien. 

Celte  solution,  assez  souvent  employée  pour  le  dosage  de  l'acide 
phosphorique,  se  prépare  avec  140  grammes  de  sulfate  de  magnésium 
cristallisé  (ou  qo  grammes  de  chlorure  de  magnésium  cristallisé)  et 
440  grammes  de  chlorure  d'ammonium,  pour  4700  ce.  d'eau  et  3oo  ce. 
d'ammoniaque  de  densité  0,91. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


339 


(339)  Marnage . 

Calcul  des  quantités  de  marne  à  employer,  selon  sa  richesse  en 
calcaire  et  la  profondeur  des  labours,  pour  élever  à  3  pour  \ oo 
la  quantité  de  calcaire  dans  une  terre  qui  en  est  dépourvue  (Puvis). 


Qmntité 

de  calcaire 

dans  la  marne. 

Profondeur  de  la  couche  arable. 

8  cm. 

11  cm. 

14  cm. 

16  cm. 

19  cm. 

22  cm. 

*Oto/g 

20     »    .  .        . 
ko    » 

6o    » 

8o   » 

100     » 

me. 
244 

122 
6l 

4o 
3o 

24 

me. 

324 

i6?. 

8i 

54 

4o 

32 

me. 
4o5 

202 
101 

67 
Si 
4o 

me. 

487 

243 

122 

81 

61 

49 

me 

568 

284 

142 

94 

71 

57 

me. 
65o 
325 
162 
108 
81 
65 

(330)  Analyse  de  quelques  marnes. 


Provenance. 


Marne  d'Argenteuil.. 

—  de  Belleviîle  . 

—  de  Viroflay . . . 

—  de  Tournay  . . 


•8 

s. S 

» 

ai 

0 

55 

0 

5,oo 
» 

9,90 
46, o3 

» 

37,00 

4,5o 

25, 40 

S 
< 


3,90 
17,28 
ll,0O 

i4,io 


5,70 
6,5o 


sa 

eo  3 

§■3 

■S  « 


80,46 
27,64 

55,00 
55,63 


ja  te 

tm     CC 

«  c 


2  £?— 


traces 

» 

traces. 


(331)  Analyse  du  sol. 

i°  Analyse  mécanique.  —  On  prend  1  kilogramme  d'un  échantillon 
moyen  de  la  terre  à  analyser,  préalablement  séché  à  l'air.  On  sépare 
les  éléments  par  ordre  de  grosseur,  en  quatre  lots,  au  moyen  de  tamis. 

1 *r.  Lot.  Terre  passant  au  travers  du  tamis  n°  1  (écartement  entre 
les  mailles  om.ooi)  :  terre  fine. 

2*  Lot.  Terre  passant  au  tamis  n°  2  (o^ooS)  :  terre  moyenne. 

3°  Lot.  Terre  passant  au  tamis  n°  3  (om.oo5)  :  petits  cailloux. 

4°  Lot.  Fragments  restant  sur  le  tamis  n°  3  :  cailloux. 

On  pèse  chaque  lot.  Le  premier  est  conservé  dans  un  flacon  bouché, 
pour  les  dosages  ultérieurs. 

On  détermine  rapidement  la  proportion  de  calcaire  des  lots  n°  3  et 


340  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

n°  4,  en  les  traitant  par  HC1  étendu,  lavant,  quand  l'effervescence  a 
cessé,  séchant  et  pesant.  On  a  le  poids  du  calcaire  par  différence. 

2°  Analyse  physico^chimique  (Schlœsing). 

Dosage  de  Veau.  —On  dessèche  40  grammes  de  terre  fine  à  l'élu ve 
à  i5o°,  jusqu'à  poids  constant;  on  pèse;  l'humidité  est  obtenue  par 
différence. 

Dosage  du  calcaire  et  du  sable.  —  io  grammes  de  terre  fine  sont  pla- 
cés dans  une  capsule  de  porcelaine.  On  forme  une  pâte  en  ajoutant 
quelques  gouttes  d'eau  distillée  ;  on  la  délaye  dans  une  "faible  quan- 
tité d'eau,  en  la  frottant  légèrement  avec  l'index  contre  les  parois  de 
la  capsule.  On  décante  le  liquide  ;  on  recommence  la  même  opération 
avec  de  nouvelles  quantités  d'eau,  jusqu'à  ce  que  la  pâte  soit  entiè- 
rement délayée.  La  quantité  d'eau  employée  ne  doit  pas  dépasser 
a5o  ce.  —  On  ajoute  de  l'acide  chlorhydrique  par  petites  portions 
aux  eaux  de  lavage  réunies  dans  un  vase  à  précipité,  jusqu'à  ce  que 
tout  le  calcaire  soit  décomposé;  on  laisse  reposer. 

Le  liquide  clair  est  décanté  sur  un  petit  filtre  :  il  servira  au  dosage 
du  calcaire;  on  lave  le  précipité  à  l'eau  distillée;  puis,  après  l'avoir 
délayé,  on  le  traite  par  oM,5  de  potasse  ou  2  ou  3  ce.  d'ammoniaque, 
pour  détruire  la  matière  noire  unie  à  l'argile.  On  agite  à  plusieurs 
reprises  ;  on  laisse  reposer  4  à  5  heures.  Après  ce  temps,  on  ajoute 
de  l'eau  distillée,  on  agite  et  on  laisse  reposer  24  heures.  On  dé- 
cante le  liquide  clair  au  moyen  d'un  siphon.  On  traite  de  nouveau  le 
précipité  par  l'eau  distillée,  on  agite,  on  laisse  reposer  24  heures, 
puis  on  décante.  On  continue  ces  lavages  jusqu'à  ce  que  le  liquide, 
après  24  heures  de  repos,  soit  presque  complètement  limpide. 

Le  précipité  resté  dans  le  vase  est  constitué  par  le  sable  ;  on  le  des- 
sèche et  on  le  pèse. 

Dosage  de  V argile.  —  Les  eaux  provenant  des  lavages  précédents 
renferment  l'argile  et  la  matière  noire  dissoute  par  la  potasse.  On  coa- 
gule l'argile  au  moyen  de  5  ou  10  grammes  de  chlorure  de  calcium, 
suivant  la  quantité  de  terre  employée;  la  matière  noire  reste  en  disso- 
lution. Le  dépôt  formé  est  recueilli  sur  un  filtre  taré,  lavé  à  l'eau  dis- 
tillée, desséché  et  pesé. 

Dosage  de  la  matière  noire.  —  Le  liquide  provenant  de  l'opération 

f>récédente  est  rendu  acide  par  l'acide  acétique.  On  précipite  ensuite 
a  matière  noire  par  le  sous-acétate  de  plomo.  On  recueille  le  préci- 
pité sur  un  filtre,  on  lave,  on  dessèche  et  on  pèse.  On  incinère  le 
précipité,  on  pèse  les  cendres;  par  différence  on  a  la  matière  noire. 


3°  Analyse  chimique. 
Éléments  à  doser  : 

Acide  phosphorique  total. 

Potasse. 

Chaux. 

Magnésie. 

Alumine  et  fer. 


Chlore. 

Acide  sulfurique 
Acide  nitrique. 
Ammoniaque. 
Azote  total. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  341 

Dosage  de  V acide  phospliorique.  — Attaquer  20  grammes  de  terre 

{>ar  20  ce.  d'acide  nitrique,  évaporer  à  sec  au  bain  de  sable,  reprendre 
e  résidu  par  20  ce.  d'acide  nitrique  et  3o  ce.  d'eau  ;  filtrer  et  laver 
à  l'eau  distillée.  Amener  le  volume  du  liquide  à  5o  ce.  par  évapora- 
tion.  Précipiter  l'acide  phosphorique  par  le  molybdate  d'ammonium. 
Recueillir  le  phosphomolybdate  sur  un  petit  filtre,  laver  à  l'eau  con- 
tenant 20  0/0  d'acide  nitrique  ;  dessécher  à  1000  et  peser  :  \  00  grammes 
de  phosphomolybdate  d'ammonium  =  3,44  grammes  d'anhydride 
phosphorique. 

Pour  doser  l'acide  phosphorique  à  l'état  de  phosphate  ammoniaco- 
magnésien,  dissoudre  le  phosphomolybdate  dans  l'ammoniaque  chaude, 
légèrement  étendue  ;  ajouter  de  l'acide  chlorhydrique,  tout  en  main- 
tenant la  liqueur  ammoniacale.  Précipiter  l'acide  phosphorique  par  le 
chlorure  de  magnésium  (voy.  Engrais*  334). 

Préparation  de  la  liqueur  molybdique. —  Dissoudre  100  grammes 
d'acide  molybdique  dans  4oo  parties  d'ammoniaque  de  d  =  0,96; 
filtrer,  verser  dans  i5oo  parties  d'acide  nitrique  de  d  =  4,2o;  amener 
le  volume  à  2  litres. 

Dosage  de  la  chaux.  —  Traiter  40  grammes  de  terre  par  10  ou 
45  ce.  d'acide  nitrique,  suivant  la  proportion  de  calcaire,  chauffer  au 
bain  de  sable,  jusqu'à  ce  que  les  vapeurs  rouges  ne  se  produisent 
plus;  reprendre  par  l'eau  distillée  ;  filtrer  et  laver.  —  La  liqueur 
claire  est  neutralisée  par  l'ammoniaque,  qui  précipite  le  fer  et  l'alu- 
mine; filtrer  et  précipiter  la  chaux  par  f'oxalate  d'ammonium.  Le 
précipité  recueilli  sur  un  filtre  est  séché  et  calciné.  On  pèse  la 
chaux  sous  forme  de  chaux  vive,  ou  bien  on  peut  la  transformer  en 
carbonate  par  addition  de  carbonate  d'ammonium  et  une  nouvelle 
calcination. 

Dosage  du  fer  et  de  Valumine.  —  Le  précipité  de  fer  et  d'alumine 
qui  s'est  formé  dans  l'opération  précédente  est  séché  et  pesé;  on  a  le 
poids  du  sesquioxydedeferet  de  l'alumine.  —  Leprécinité  est  calciné, 
et  le  fer  y  est  dosé  par  la  méthode  ordinaire  (voy.  185).  Le  poids 
de  l'alumine  est  obtenu  par  différence. 

Dosage  de  la  potasse  et  de  la  magnésie.  —  Traiter  20  grammes  de 
terre  par  20  ce.  d'acide  nitrique,  chauffer  au  bain  de  sable  jusqu'à 
ce  que  les  vapeur  rouges  cessent,  reprendre  par  l'eau,  filtrer.  Dans 
la  liqueur  ajouter  successivement  de  l'ammoniaque  et  de  l'oxalate 
d'ammonium  pour  séparer  l'alumine,  le  fer  et  la  chaux;  filtrer. 
La  liqueur  claire  est  évaporée  à  siccité  ;  le  résidu,  calciné  avec  une 
petite  quantité  d'acide  oxalique  et  un  léger  fragment  d'acide  tartrique, 
est  repris  par  l'eau.  La  partie  insoluble,  recueillie  sur  un  filtre  et 
calcinée,  est  la  magnésie  à  l'état  d'oxyde. 

La  liqueur  filtrée,  acidulée  par  l'acide  chlorhydrique,  est  évaporée, 
et  le  résidu  pesé  ;  il  est  formé  de  chlorure  de  potassium  et  de  chlorure 
de  sodium.  On  le  dissout  dans  un  peu  d'eau,  on  y  ajoute  du  chlorure 
de  platine,  on  évapore  à  consislance  sirupeuse,  et  on  ajoute  de  l'alcool. 
Après  repos,  le  chlorure  double  de  platine  et  de  potassium  est  recueilli 
sur  un  filtre,  lavé  avec  un  mélange  à  parties  égales  d'alcool  et  d'eau, 


342  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

séché  à  4oo°  et  pesé.  Le  poids  trouvé  multiplié  par  0,493  donne  la 
quantité  de  potasse.  On  a  la  soude  par  différence. 

Dosage  de  V acide  nitrique.  —  On  épuise  par  l'eau  distillée  20  gram- 
mes de  terre  placés  dans  une  allonge.  On  concentre  la  liqueur  à  un 
très  faible  volume.  On  reprend  par  du  protochlorure  de  fer  et  on 
introduit  par  la  tubulure,  au  moyen  d'un  petit  entonnoir,  la  solution 
dans  une  très  petite  cornue  tubulée  portant  un  tube  abducteur  qui 
plonge  dans  une  cuve  à  mercure.  La  capsule  ayant  servi  à  l'évapo- 
ration  de  la  solution  des  nitrates  est  lavée  à  âeux  reprises  par  de 
l'acide  chlorhydrique,  qui  est  introduit  ensuite  dans  la  cornue.  On 
chasse  l'air  de  l'appareil  au  moyen  d'un  courant  d'acide  carbonique  ; 
après  quoi,  on  chauffe  doucement,  on  recueille  les  gaz  dans  une  petite 


Figure. 

cloche  graduée  contenant  une  solution  à  10  0/0  de  potasse.  Quand  il 
ne  se  dégage  plus  rien,  l'appareil  est  balayé  par  un  nouveau  courant 
d'acide  carbonique.  On  agite  le  contenu  de  la  cloche,  pour  faciliter 
l'absorption  de  l'acide  carbonique  par  la  potasse.  On  ht  le  volume 
de  gaz  restant  (v  336,  3°). 

Dosage  de  l'ammoniaque.  —  On  traite  400  grammes  de  terre  par 
de  l'acide  chlorhydrique  à  4/5,  ajouté  à  chaud  jusqu'à  ce  que  l'effer- 
vescence ait  cessé.  On  filtre,  on  lave,  et  le  liquide  est  distillé  avec  de 
la  magnésie  calcinée  (336).  On  peut  également  opérer  la  distillation 
directement  avec  la  terre,  sans  attaquer  par  un  acide. 

Dosage  de  Vazote  total.  —  Le  dosage  se  fait  sur  3o  grammes  de 
terre,  d'après  la  méthode  de  Will,  Varentrapp  et  Péligot  (336). 

Dosage  du  sel  marin. —  On  épuise  dans  une  allonge  5o  grammes  de 
terre  par  200  à  23o  ce.  d'eau  distillée,  on  complète  exactement  260  ce, 
et,  sur  5o  ce,  on  dose  le  chlore  avec  les  liqueurs  décimes  (220). 

(33t)  Analyse  du  sulfate  de  chavx. 

4°  Dosage  de  Veau.  —  Calciner  4  gramme  de  matière  au  rouge 
sombre,  peser.  La  différence  donne  le  taux  d'humidité. 

20  Dosage  de  V acide  sulfurique.  —  Traiter  4  gramme  de  sulfate 
par  40  ce.  d'acide  chlorhydrique  et  40  ce.  d'eau,  à  chaud.  Filtrer, 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  343 


et  peser. 

3°  Dosage  de  la  ckaux. —  Dans  ta  liqueur  filtrée  provenant  de  l'opé- 
ration précédente,  on  précipite  l'excès  de  chlorure  de  baryum  par 
quelques  gouttes  d'aciae  sulfurique  ;  on  filtre,  on  neutralise  par  de 
l'ammoniaque  et  on  précipite  la  chaux  par  l'oxalate  d'ammonium. 
L'opération  se  continue  comme  plus  haut  (Dosage  de  la  chaux). 

(3 S 3)  Réactif  de  Nesskr  pour  l'ammoniaque, 

—  On  dissout  a  grammes  d'iodure  de  potassium  dans  5  ce.  d'eau  et 
on  ajoute  à  chaud  et  par  petites  portions  de  l'iodure  de  mercure  tant 
qu'il  veut  s'en  dissoudre;  on  laisse  refroidir,  on  ajoute  20  ce.  d'eau, 
on  laisse  reposer,  on  filtre  et  à  20  ce.  du  liquide  on  ajoute  3o  ce.  de 
lessive  préparée  avec  de  la  soude  exempte  de  carbonate,  fraîche- 
ment fondue  et  dissoute  dans  peu  d'eau  ;  si  le  liquide  se  trouble, 
on  filtre.  Une  trace  d'ammoniaque  produit  un  précipité  jaune-brun. 

(334)  Analyse  du  superphosphate. 

i°  Dosage  de  V acide  phosphorique  total.  —  Dissoudre  à  chaud 
4  gramme  de  superphosphate  dans  4  5  ce.  d'acide  chlorhydrique 
et  4ô  ce.  d'eau;  évaporer  a  sec  et  reprendre  ensuite  par  40  ce.  d'acide 
chlorhydrique  et  40  ce.  d'eau;  filtrer.  A  la  liqueur  claire  ajouter  de 
l'ammoniaque  en  excès;  dissoudre  le  précipité  formé,  par  l'acide 
citrique,  en  maintenant  le  liquide  ammoniacal.  Précipiter  l'acide 
phosphorique  par  40  ou  45  ce.  d'une  solution  à  40  pour  400  de  chlo- 
rure de  magnésium.  Après  42  heures  de  repos,  recueillir  le  précipité 
sur  un  petit  filtre,  laver  avec  de  l'eau  contenant  £  de  son  volume 
d'ammoniaque;  sécher,  calciner,  peser  et  calculer  en  anhydride  phos- 
phorique. 

La  même  méthode  doit  être  suivie  pour  le  dosage  de  l'acide 
phosphorique  dans  un  phosphate  tri  basique  de  chaux  naturel. 

2°  Dosage  de  l'acide  phosphorique  soluble  dans  Veau.  —  Broyer 
dans  un  mortier  2  grammes  d'engrais  avec  de  l'eau  distillée  ajoutée 
peu  à  peu,  de  manière  à  délayer  progressivement  la  pâte  formée. 
Lorsqu'on  a  employé  environ  400  ce.  d'eau,  décanter  le  contenu  du 
mortier  dans  un  flacon  jaugé;  amener  le  volume  à  200  ce.  ;  agiter  et 
laisser  reposer  2  heures;  filtrer  et  opérer  le  dosage  de  l'acide  phos- 
phorique sur  400  ce.  de  liquide,  en  suivant  la  marche  indiquée. 

3°  Dosage  de  V acide  phosphorique  soluble  dans  le  citrate  d'am- 
moniaque. —  L'acide  phosphorique  soluble  dans  le  citrate  se  com- 
pose de  l'acide  phosphorique  soluble  dans  l'eau  et  de  l'acide  phos- 
phorique rétrogradé  ;  on  obtient  celui-ci  par  différence. 

Dans  un  petit  mortier  de  verre,  4  gramme  de  matière  est  broyé 
avec  ko  ce.  de  citrate  d'ammoniaque  ajouté  goutte  à  goutte,  en  délayant 
la  pâte.  On  décante  le  liquide  dans  un  vase  jaugé,  et  avec  les  eaux  de 


344  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

lavage  du  mortier  on  amène  le  volume  à  400  ce.  On  agite  à  plusieurs 
reprises,  et,  après  une  heure  de  repos,  on  filtre.  On  dose  l'acide  phos- 
phorique  sur  ôo  ce.  de  liqueur,  comme  plus  haut. 

Préparation  du  citrate  S  ammoniaque.  —  On  dissout  4oo  grammes 
d'acide  citrique  cristallisé  dans  5oo  ce.  d'ammoniaque.  Quand  la  dis- 
solution est  complète  et  la  liqueur  froide,  on  complète  le  volume  à 
1  litre  avec  de  l'ammoniaque. 

Dosage  volumétrique  de  l'acide  phosphorique.  «~  Le  précipité 
de  phosphate  ammoniaco-  magnésien,  obtenu  par  la  méthode  in- 
diquée plus  haut,  est  dissous  par  de  l'eau  acidulée  avec  de  l'a- 
cide acétique  (a  pour  400).  La  dissolution,  placée  dans  un  verre  de 
Bohème,  est  portée  à  l'ébullition  au  bain  de  sable  et  on  y  fait  tomber, 
au  moyen  d'une  burette,  une  solution  d'acétate  d'urane.  On  a  une 
assiette  de  porcelaine  blanche,  sur  laquelle  on  a  disposé  à  l'avance 
une  vingtaine  de  gouttes  de  solution  à  ^  de  ferrocyanure  de  potassium  • 
de  temps  en  temps  on  touche  une  de  ces  gouttes  avec  la  baguette  qui 
sert  à  remuer  le  liquide;  la  fin  de  l'opération  est  annoncée  par  un 
précipité  rouge-marron.  Du  nombre  de  centimètres  cubes  de  liqueur 
d'urane  employés,  on  calcule  la  quantité  d'acide  phosphorique. 

Lorsque  les  matières  à  essayer  ne  renferment  ni  fer  ni  alumine,  on 
peut  les  titrer  directement.  On  en  prend  une  quantité  renfermant  en- 
viron o»r,4  de  P*05,  par  exemple  les  cendres  ae  o^fi  h  4  gramme  de 
guano,  on  la  dissout  dans  l'eau  additionnée  d'un  peu  d'acide  nitrique, 


phate  par  le  citrate  magnésien  (dissoudre  dans  l'eau  4oo  grammes 
d'acide  citrique  et  40  grammes  de  carbonate  de  magnésium,  ajouter 
5oo  ce.  d'ammoniaque  et  compléter  avec  de  l'eau  i5oo  ce).  On  pèse 
une  quantité  de  matière  renfermant  o«,,4  environ  de  P205,  on  la  dis- 
sout dans  l'acide  nitrique  dilué,  on  ajoute  40  ce.  de  citrate  magnésien 
et  un  excès  d'ammoniaque  :  ou  filtre  après  42  heures,  on  lave  à  l'eau 
ammoniacale  à  40  pour  400,  on  redissout  sur  le  filtre  dans  l'acide 
nitrique  au  40\  on  sature  presque  complètement  par  la  soude,  on  fait 
5o  ce,  on  aioute  20  ce.  d'acétate  acide  de  sodium  et  on  titre  à  l'urane. 

On  titre  de  môme  les  solutions  d'acide  phosphorique  soluble  dans 
l'eau  ou  dans  le  citrate. 

Préparation  de  la  liqueur  d'acétate  d'urane,  —  On  dissout 
32  grammes  d'acétate  d'urane  dans  4  litre  d'eau,  et,  en  opérant 
comme  plus  haut,  on  en  prend  le  titre  au  moyen  d'une  solution  titrée 
de  phosphate  rendue  légèrement  acide  au  moyen  de  quelques  gouttes 
d'acide  acétique. 

La  liqueur  titrée  de  phosphate  se  prépare  avec  40*r,o88  de  phos- 
phate de  sodium  cristallisé  Na-HPO*.  42  aq.,  ou  3^,240  de  phosphate 
acide  d'ammonium  cristallisé  et  séché  à  l'étuve  ;  pour  4  litre  d'eau  : 
5o  ce.  =o»r,40o  de  P905,  et  à  ces  5o  ce.  on  ajoute  40  ce.  d'une  solu- 
tion aqueuse  de  400  grammes  d'acétate  de  sodium  cristallisé  et5o  ce. 
d'acide  acétique  cristallisable  dans  4  litre,  puis  on  titre  l'urane. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  345 

(335)  Analyse  des  matières  riches  enpotasfe. 

Dosage  de  la  potasse  (Schlœsing). —  Si,  par  exemple,  on  a  à  essayer 
un  sel  de  Stassfurt  (chlorure  ou  sulfate),  on  opère  ainsi  qu'il  suit  : 

On  dissout  5  grammes  du  sel  dans  4o  ce.  d'eau;  on  filtre,  on  com- 
plète loo  ce.  et  on  dose  la  potasse  sur  20  ce,  auxquels  on  ajoute  un 
léger  excès  de  nitrate  de  baryum  qui  précipite  l'acide  phosphorique  et 
l'acide  sull'urique.  La  liqueur  filtrée  est  évaporée  presque  à  sec,  puis 
reprise  par  5  ce.  d'acide  azotique  et  évaporée  de  nouveau  ;  ce  traite- 


humecte  la  masse  de  quelques  gouttes  d'eau.  On  lave  à  l'alcool  à  85°, 
pour  dissoudre  les  perchlorates  autres  que  celui  de  potassium  qui  se 
sont  formés  en  même  temps.  Le  perchlorate  de  potassium  est  re- 
cueilli sur  un  petit  filtre,  lavé  à  l'alcool  à  85°,  puis  dissous  par  l'eau 
chaude  ;  on  évapore  à  sec  la  solution,  on  pèse,  et  le  poids  de  perchlo- 
rate trouvé  multiplié  par  o,3393  donne  le  taux  de  potasse  K20. 

Ce  procédé  s'applique  également  au  dosage  de  la  potasse  dans  les 
cendres  et  dans  le  sol.  A  cet  effet  on  traite  la  matière  à  analyser  par 
l'acide  nitrique  comme  pour  le  dosage  de  l'acide  phosphorique  total  ; 
on  élimine  le  fer  et  l'alumine  par  l'ammoniaque,  on  sature  l'excès  de 
réactif  par  l'acide  nitrique.  L'opération  est  ensuite  continuée  comme 
il  vient  d'être  dit. 

Dosage  volumétrique  de  la  potasse  (A  Carnot).  Principe  de  la 
méthode.  —  Lorsqu'un  sel  de  potassium  est  mis  en  contact  avec  un  sel 
de  bismuth  et  un  hyposulfite,  il  se  forme  un  hyposulfite  double,  par- 
faitement défini,  de  potassium  et  de  bismuth,  soluble  dans  l'eau,  mais 
précipité  sous  la  forme  d'une  poudre  jaune  par  l'addition  d'alcool. 

Pour  le  dosage,  si  l'on  a,  par  exemple,  à  essayer  un  chlorure  de 
potassium,  on  prend  5  grammes  de  matière,  on  les  dissout  dans  3  ou 
4  centimètres  cubes  d'eau,  on  ajoute  io  centimètres  cubes  d'une 
liqueur  de  chlorure  de  bismuth,  40  centimètres  cubes  d'hyposûlfile  de 
chaux  et  «5o  centimètres  cubes  d'alcool;  le  précipité  jaune  se  forme. 
Au  bout  de  10  minutes,  on  filtre,  on  lave  à  l'alcool  ;  on  redissout  le 
précipité  par  l'eau  chaude  et  on  dose  l'hyposulfite  qu'il  contient.  —  A 


i.  Préparation  de  V acide  perchlorique  (Schlœsing),  —  On  obtient  l'acide 
perchlorique  en  traitant  à  ebaud  le  perchlorate  d'ammonium  par  l'eau  régale. 
La  réaction  se  fait  dans  un  ballon  de  verre.  On  a  ainsi  un  mélange  d'acide 
perchlorique  et  d'acide  nitrique  contenant  un  peu  d'acide  chlorhydrique.  Ce 
mélange  est  soumis  à  une  évaporation  lente  an  bain  de  sable;  l'acide  chlorhy- 
drique  est  complètement  expulsé,  ainsi  qu'une  partie  de  l'acide  nitriqtiA.  On  cesse 
de  chauffer  lorsqu'il  se  produit  des  vapeurs  blanches  d'acide  perchlorique. 


346  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

La  dissolution  d'iode  est  titrée  de  telle  façon  que  i  centimètre 
cube  =  0^,01  de  potasse,  en  opérant  sur  du  chlorure  pur. 

L'opération  doit  se  faire  très  rapidement,  l'hyposulfite  double  de 
potassium  et  de  bismuth  étant  très  altérable. 

Préparation  des  réactifs.  —  Le  chlorure  de  bismuth  se  prépare 
aisément  en  traitant  100  grammes  do  sous-nitrate  de  bismuth  par 
l'acide  chlorhydrique  et  chauffant  doucement.  On  laisse  refroidir,  on 
ajoute  de  l'alcool  concentré.  Après  repos,  on  filtre.  Le  volume  de  la 
liqueur  est  amené  à  i  litre. 

On  dissout  dans  l'eau  200  grammes  d'hyposulfitc  de  calcium  :  on 
filtre,  on  amène  le  volume  à  1  litre  avec  de  l'eau. 

La  liqueur  d'iode  est  préparée  avec  56^,96  d'iode  pur  et  environ 
75  grammes  d'iodure  de  potassium  par  litre.  1  centimètre  cube  de 
cette  liqueur  correspond  exactement  a  o'r,oi  de  potasse  K*0. 

(336)  Dosage  de  V azote. 

1*  Dosage  de  l'azote  organique  et  de  l'azote  ammoniacal  simul- 
tanément (Will,  Varentrapp  et  Péligot).  —  1  gramme  ou  0^,5  de  la 
matière,  suivant  la  richesso  en  azote,  sont  calcinés  avec  de  la  chaux 
sodée  dans  un  tube  &  combustion,  contenant  au  fond  une  petite  quan- 
tité d'oxalate  de  calcium;  l'ammoniaque  qui  se  dégage  est  recueillie 
dans  un  tube  à  boules  contenant  un  volume  connu  d'acide  sulfurique 
normal  (table  213)  et  coloré  par  quelques  gouttes  de  teinture  de 
tournesol.  On  détermine  l'excès  d'acide  avec  une  liqueur  titrée  alca- 
line; 1  centimètre  cube  d'acide  neutralisé  par  la  potasse  correspond  à 
o*r,oi4  d'azote  ou  à  o^.on  d'ammoniaque. 

Si  Ton  veut  doser  l'azote  organique  seul ,  la  matière  devra  être 
préalablement  épuisée  par  l'eau  distillée,  pour  enlever  les  sels  am- 
moniacaux. Cette  précaution  devra  toujours  être  suivie  pour  les  en- 
grais riches  en  nitrates,  qui  devront  toujours  être  éliminés. 

Dans  quelques  cas,  la  lévigation  par  l'eau  distillée  pourrait  être 
une  cause  d'erreur,  lorsqu'une  partie  de  l'azote  organique  se  trouve 
à  l'état  soluble.  Pour  avoir  l'azote  organique  total,  on  devra  alors 
opérer  comme  il  suit  :  La  matière  sera  chauffée  avec  du  protochlorure 
de  fer  et  de  l'acide  chlorhydrique,  pour  éliminer  les  nitrates.  En- 
suite on  fera  bouillir  le  résultat  de  cette  première  opération  avec  de 
l'eau  contenant  de  la  magnésie  calcinée;  les  sels  ammoniacaux  seront 
ainsi  éliminés. 

Préparation  de  la  chaux  sodée.  —  On  prépare  la  chaux  sodée 
en  éteignant  2  parties  de  chaux  vive  dans  une  solution  de  4  partie 
de  soude  pure,  exempte  de  nitrates,  et  calcinant. 

Dosage  de  V azote  (Houzeau).  —  Le  principe  de  la  méthode  repose 
sur  la  transformation  complète  en  ammoniaque  des  substances  azo- 
tées fixes,  calcinées  au  rouge  au  contact  d'un  mélange  d'acétate,  d'hy- 
posulfite  et  de  chaux  sodée.  L'ammoniaque  qui  se  dégage  est  absorbée 
par  un  volume  suffisant  d'eau. 

Préparation  du  mélange  salin.  —  Faire  fondre  au  bain-morte. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  347 

dans  leur  eau  de  cristallisation,  5o  grammes  d'acélate  de  sodium  et 
5o  grammes  d'hyposulfite  de  sodium  ordinaires.  Après  refroidisse- 
ment, on  pulvérise  finement  le  mélange  salin  et  on  le  conserve  pour 
quelques  jours  dans  des  bocaux  bouchés. 

Mode  opératoire.  —  Introduire  d'abord  au  fond  du  lube  à  com- 
bustion en  verre  ou  en  fer  environ  2  grammes  de  mélange  salin  eu 
poudre  additionné  de  son  poids  de  chaux  sodée  grossière,  puis,  par- 
dessus, une  colonne  de  quelques  centimètres  de  la  même  chaux  so- 
dée. 

Peser  o^ô  de  matière  à  analyser  réduite  en  poudre  fine  (pour 
la  terre  io  ou  26  grammes)  et  l'incorporer  très  intimement  avec 
10 grammes  de  mélange  salin;  après  quoi,  on  la  mélange  non  moins 
intimement  avec  10  grammes  de  chaux  sodée  en  poudre  fine.  Le  tout 
«st  introduit  dans  lo  tube  à  combustion,  qu'on  remplit  ensuite  comme 
d'ordinaire  par  de  la  chaux  sodée  et  une  petite  colonne  de  verre  pilé. 

Le  chauffage  du  tube  à  combustion  se  fait  d'avant  en  arrière. 

Le  mélange  salin,  placé  au  bout  postérieur  du  tube,  remplace  l'a- 
cide oxalique  ou  l'oxalate  de  calcium  pour  la  production  d'un  courant 
de  gaz  inerte  destiné  à  balayer  l'appareil  à  la  fin  de  l'opération. 

Pour  le  dosage  scientifique,  le  gaz  ammoniac  est  recueilli  dans  un 
tube  de  Will  et  Varentrapp  rempli  à  moitié  d'eau  pure  colorée  par 
quelques  gouttes  de  tournesol  sensible.  La  neutralisation  se  fait  au  fur 
et  à  mesure  de  sa  production  dans  le  tube  à  deux  boules  lui-môme 
au  moyen  d'une  burette  de  Mohr  disposée  au-dessus  de  l'orifice  du 
îube  de  sortie,  qui  doit  être  droit,  ou  taillé  en  biseau  s'il  est  oblique. 

L'acide  titré  employé  est  préparé  de  façon  que  1  ce.  représente  o,oi 
d'azote. 

Dans  les  essais  techniques,  le  tube  à  boules  est  remplacé  par  un 
îube  abducteur  plongeant  dans  1  décilitre  d'eau.  La  perte  en  ammo- 
niaque est  négligeable. 

20  Dosage  de  l ammoniaque.  —  Dans  un  ballon  de  1  litre  mélanger 
4  gramme  d'engrais  avec  o«r,5  ou  4  gramme  de  magnésie,  calcinée  ré- 
cemment, et  200  centimètres  cubes  d'eau  ;  distiller  avec  l'appareil  de 
M.  Schlcesing  :  un  serpentin  en  verre,  non  refroidi,  qui  s'adapte,  par 
sa  partie  inférieure,  au  ballon,  et,  par  son  extrémité  supérieure,  à  un 

Eetit  réfrigérant  formé  d'un  tube  de  platine  et  d'un  manchon  de  verre, 
e  tube  de  platine  est  prolongé  par  un  entonnoir  effilé  qui  conduit 
l'ammoniaque  distillée  dans  une  liqueur  d'acide  sulfurique  normal. 

On  peut  également,  en  suivant  la  méthode  de  M.  Boussingault, 
opérer  avec  un  appareil  distillatoire  ordinaire.  Le  premier  a  l'avan- 
tage d'être  un  appareil  de  fractionnement. 

Nota.  —  Le  sulfate  d'ammonium  doit  être  essayé  par  le  perchlo- 
rurc  de  fer,  pour  la  présence  des  sulfocyanures  (sulfate  du  gaz). 

On  dosera  par  le  même  procédé  l'ammoniaque  dans  les  guanos, 
les  eaux-vannes,  etc.,  en  distillant  10  grammes  de  produit  avec  3oo  ce. 
d'eau  et  2  à  3  grammes  de  potasse  caustique,  et  recevant  l'ammo- 
niaque dans  l'acide  normal  ou  normal-décime,  suivant  la  richesse  en 
ammoniaque. 


34S  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

3°  Dosage  de  l'acide  nitrique.  (Schlœsing.)  —  On  prend  66  gram- 
mes de  nitrate  de  sodium  pur,  on  les  dissout  dans  l'eau  distillée  et  on 
complète  le  volume  à  4  litre. 

On  a  monté  à  l'avance  l'appareil  suivant  :  Un  ballon  de  200  ce. 
environ  fermé  par  un  bouchon  de  caoutchouc,  qui  est  traversé  par 
deux  tubes  :  un  tube  abducteur  plongeant  dans  une  cuve  à  eau  ;  l'autre, 
qui  est  un  tube  droit,  descend  jusqu'au  fond  du  ballon;  il  est  relié  à 
un  petit  entonnoir  par  un  tube  de  caoutchouc;  une  pince,  mise  à  che- 
val sur  le  caoutchouc,  permet  d'interrompre  la  communication  du 
ballon  avec  l'air  extérieur. 

On  introduit  dans  le  ballon,  par  le  petit  entonnoir,  3o  ce.  d'une 
dissolution  de  protochlorure  de  fer  et  3o  ce.  d'acide  chlorhydrique. 
On  chasse  l'air  de  l'appareil  par  l'ébullition  :  cela  fait,  on  fait  péné- 
trer au  sein  du  protochlorure  5  ce.  de  la  dissolution  titrée  de  nitrate  ; 
on  lave  l'entonnoir  avec  un  peu  d'acide  |  on  ferme  la  pince,  et  le 
liquide  est  de  nouveau  porté  à  l'ébullition.  Le  bioxyde  d'azote, 
produit  par  la  décomposition  du  nitrate  de  sodium  par  le  protoxyde 
de  fer,  est  recueilli  dans  une  cloche  graduée  ;  on  détermine  son  vo- 
lume V. 

D'autre  part,  on  a  fait  une  solution  de  66  grammes  de  l'engrais  à 
analyser,  dans  4  litre  d'eau,  et  on  opère  de  nouveau,  comme  il  vient 
d'être  dit,  sans  avoir  à  changer  le  liquide  contenu  dans  le  ballon.  On 
détermine  le  volume  V  de  gaz  dégagé. 

V' 

cr  =  quantité  de  nitrate  pur,  contenu  dans  l'engrais. 

Cette  méthode  est  applicable  au  dosage  des  nitrates  dans  toutes  les 
substances  qui  en  renferment,  quelle  qu'en  soit  la  proportion.  La  mé- 
thode indiquée  plus  haut  (Analyse  des  terres)  n'est  qu'une  simplifica- 
tion de  celle-ci:  on  peut  donc  employer  l'une  ou  l'autre. 

L'analyse  du  nitrate  de  soude  destiné  à  l'agriculture  comprend  en 
outre  les  dosages  de  l'humidité,  du  chlore  (table  220)  et  de  la  matière 
insoluble.  On  le  falsifie  avec  du  sel  marin,  du  carbonate  de  soude,  du 
sulfate  de  soude  ou  de  magnésie.  Les  chlorures  ont  une  influence  nui- 
sible sur  la  végétation  ;  il  importe  que  leur  proportion  soit  restreinte 
à  4  ou  2  centièmes,  et  alors,  la  partie  active  étant  le  nitrate,  le  do- 
sage de  r acide  nitrique  fixera  la  valeur  de  l'engrais. 

Préparation  du  protochlorure  de  fer.  —  On  attaque,  dans  un  bal- 
lon de  2  litres  environ,  200  grammes  de  petits  clous  (pointes  de  Pa- 
ris) par  l'acide  chlorhydrique ,  au  bain  de  sable  ;  l'acide  sera  versé 
{>ar  petites  portions  jusqu'à  dissolution  complète  du  fer.  On  filtre,  ou 
ave  le  filtre,  on  complote  le  volume  à  4  litre.  La  liqueur  de  proto- 
chlorure de  fer  s'altère  très  rapidement  ;  on  doit  la  conserver  à  l'abri 
de  l'air,  et  la  renouveler  aussitôt  qu'elle  prend  une  teinte  un  peu 
foncée. 

On  peut  aussi,  du  volume  de  bioxyde  d'azote  trouvé,  déduire  la 
quantité  de  nitrate  en  réduisant  à  o°  et  760  millimètres  (tables  54 
et  55J;  et  se  servant  de  la  table  suivante  (219  et  331). 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


*49 


AzO  à  0° 

et 

Az. 

AzO. 

Az*05. 

Az«G«. 

AzO*K. 

Az03Na. 

à  760—. 

ce. 

m  g. 

niff. 

mg. 

mg. 

mg. 

mg. 

4 

0,627 

4,3/j3 

4,704 

2.417 

4,024 

3,8o5 

2 

4,254 

2,686 

3,402 

4,834 

9,942 

43,563 

7,610 

3 

4,884 

4,029 

5.4o3 

7,254 

11,4*5 

4 

2.5o8 

5 ,  372 

6,8o4 

9,668 

48,084 

45,220 

5 

3,435 

6,7*5 

8,5o5 

42,080 

22,6o5 

49,020 

6 

3,762 

8,o58 

40, 206 

i4,5o2 

27,426 

22,830 

7 

4,38q 
5,04b 

9,404 

n,9°7 

i6,q8q 
t9,336 

3i,647 

26,635 

8 

40,744 

43,6o8 

34,468 

3o,44o 

9 

5,643 

42.087 

45,309 

24  ,753 

40,689 

34,245 

(339)  Analyse  des  sulfocarbonatcs  (A.  Muntz). 

Dans  un  ballon  de  5oo  ce,  on  verse  3o  ce.  de  sulfocarbonate  à  es- 
sayer, 3o  ce.  d'eau  et  400  ce.  d'une  solution  saturée  de  sulfate  de  zinc. 
Le  ballon  porte  un  long  tube  abducteur  traversant  un  petit  réfrigérant 
ascendant  ;  son  extrémité  effilée  plonge  dans  du  pétrole  (3o  ou  32  ce.) 
contenu  dans  une  cloche  graduée  de  5o  à  60  ce.  de  capacité,  divisée 
en  dixièmes  de  centimètre  cube.  On  agite  le  mélange  des  liquides 
du  ballon.  Quand  le  dégagement  du  gaz  qui  se  produit  a  cessé,  on 
chauffe  avec  précaution  jusqu'à  l'ébullition.  On  lit  le  volume  du  li- 
quide contenu  dans  la  cloche,  on  en  retranche  le  volume  de  l'eau. 
L'augmentation  de  volume  du  pétrole  -f-  o-c,2  correspond  au  volume 
du  sulfure  de  carbone  condensé. 

Dosage  de  la  potasse.  —  On  traite  2  grammes  de  sulfocarbonate  par 
l'acide  chlorhydrique,  on  étend  de  00  ce.  d'eau,  on  fait  bouillir  un 
quart  d'heure.  On  filtre,  on  évapore  à  sec.  Le  reste  de  l'opération  se 
fait  comme  pour  le  dosage  de  potasse,  par  l'acide  perchlorique  ou  le 
chlorure  de  platine. 


(338)  Fourrages, 

Pour  les  fourrages  herbacés,  les  graines  et  les  tourteaux,  on  prélè- 
vera un  échantillon  moyen  de  200  ou  3oo  grammes,  qui,  après  dessic- 
cation à  l'air,  sera  réduit  en  poudre  fine  et  enfermé  Qans  un  flacon  bien 
■bpuché. 

Si  l'on  a  affaire  à  des  racines,  on  en  choisira  un  certain  nombre  don- 
nant la  moyenne  de  la  récolle  à  examiner;  on  les  débarrassera  de  la 
terre  qui  y  adhère,  puis  on  les  découpera  en  tranches  très  fines, 
cjur  un  lot  de  ces  cossettes,  on  déterminera  l'eau  contenue  dans  les 


350  AGENDA    DU    CHIMISTE, 

tissus  ;  le  reste  de  l'échantillon  sera  desséché  complètement  à  l'étuva 
•à  32°  et  moulu.  Cela  fait,  on  pourra  opérer  comme  pour  les  autres 
fourrages. 

i°  Dosage  de  V humidité.  —  5  grammes  ae  matière  sont  desséchés 
àl'étuve  à  no°,  jusqu'à  ce  que  le  poids  ne  change  plus. 

s°  Dosage  des  cendres.  —  On  incinère  a  grammes  de  matière,  en 
ayant  soin  de  ne  pas  trop  chauffer,  afin  de  ne  pas  volatiliser  les  chlo- 
rures. 

3*  Dosage  de  Vazote  total.  —  On  opère  sur  0^,5  ou  î  gramme  de 
matière  en  suivant  la  méthode  de  Will  et  Varentrapp.  Le  poids  d'azote 
trouvé,  multiplié  par  6,5,  donne  le  taux  de  matières  azotées  conte- 
nues dans  le  fourrage. 

Il  est  souvent  avantageux  de  carboniser  préalablement  la  matière  à 
analyser.  Pour  cela,  elle  est  imbibée  de  quelques  gouttes  d'acide  sul- 
furique,  chauffée  au  bain  de  sable  pour  chasser  l'excès  de  réactif,  puis 
mélangée  avec  la  chaux  sodée.  Cette  précaution  devra  toujours  être 
prise  pour  l'analyse  de  certaines  substances  difficiles  à  mélanger, 
telles  que  la  laine,  les  crins;  les  poils,  etc.  On  dissoudra  ioo  grammes 
de  ces  substances  dans  l'acide  sulfurique^  en  chauffant  légèrement  au 
bain  de  sable.  On  saturera  l'excès  d'acide  par  un  poids  connu  de 
craie.  La  masse  bien  mélangée  et  réduite  en  poudre  au  mortier  sera 
pesée  et  l'azote  sera  dosé  sur  une  certaine  quantité  du  mélange. 
Une  proportion  donnera  la  quantité  qui  correspond  à  l'échantillon 
primitif. 

4°  Dosage  de  la  matière  grasse.  —  La  matière  est  épuisée  dans  un 
appareil  à  déplacement,  par  l'éther  ou  par  le  sulfure  ae  carbone.  Lo 
dissolvant  de  la  matière  grasse  est  évaporé,  le  résidu  est  pesé. 

Dosage  de  Vamidon,  des  sucres  et  des  gommes.  —  2«r,5  de  matière 
sont  introduits  dans  un  flacon  en  verre  épais  de  i5o  ce.  et  additionnés 
de  400  ce.  d'eau  contenant  2  grammes  d'acide  sulfurique.  On  chauffe 
quelques  instants  au  bain  d'eau  salée  sans  boucher  le  flacon. 

Lorsque  la  vapeur  a  chassé  l'air,  on  met  un  bon  bouchon  de  liège 

3u'on  fixe  par  un  fil  de  cuivre.  On  chauffe  au  bain  de  sel  (1080)  pen- 
ant  1  heure  et  demie,  ou  au  bain-marie  pendant  5  heures.  On  filtre 
sur  un  tampon  d'amiante,  on  lave  et  on  amène  le  volume  à  25o  ce. 
La  liqueur  renferme  l'amidon,  les  sucres  et  les  gommes  transformés 
en  glucose  ;  on  les  dose  en  bloc  par  la  liqueur  de  Fehling. 

On  peut  également  opérer  par  pesée,  ôo  ce.  de  la  liqueur  sont 
soumis  à  l'ébullition  avec  un  excès  de  liqueur  de  Fehling.  Le  précipité 
formé  est  recueilli  sur  un  filtre,  lavé  très  rapidement  par  l'eau  bouil- 
lante, séché  et  incinéré  dans  une  nacelle.  L'oxyde  de  cuivre  est  réduit 
par  un  courant  d'hydrogène  pur  et  pesé.  Le  poids  du  cuivre  multiplié 
par  o,56g  donne  le  taux  de  glucose. 

Si  l'on  dose  les  matières  par  rapport  à  l'amidon,  on  devra  multi- 
plier le  poids  de  sucre  trouvé  par  0,90. 

6°  Dosage  de  la  cellulose.  —  Le  résidu  insoluble  resté  dans  l'enton- 
noir est  introduit  de  nouveau  dans  le  flacon  avec  une  liqueur  à 
5  p.  100  de  potasse;  on  chauffe  4  heure,  en  prenant  les  précautions 


AGENDA    DU    CHIMI8TE.  351 

qui  viennent  d'ôlre  indiquées.  On  filtre,  on  lave  à  l'eau  chaude, 
on  dessèche,  on  pèse,  on  incinère,  et,  du  poids  de  la  matière,  on 
défalque  le  poids  des  cendres.  La  différence  donne  le  taux  de  cellulose 
brute. 

Remarque.  —  Lorsqu'on  a  à  faire  l'analyse  d'une  substance  riche 
en  matières  grasses,  il  est  bon  d'opérer  les  dosages  d'amidon  et  de 
cellulose  sur  la  matière  épuisée  par  l'éther. 

7*  Dosage  des  matières  sucrées.  —  On  épuise  une  certaine 
quantité  de  la  matière,  réduite  en  poudre,  par  l'alcool  à  85°,  à 
chaud.  On  chasse  le  dissolvant,  après  filtralion  ;  on  reprend  le  ré- 
sidu par  l'eau  distillée;  on  décolore  le  liquide  par  le  noir  animal 
ou  par  le  sous-acétate  de  plomb.  Le  glucose  est  dosé  par  la  liqueur 
de  Fehling. 

Le  reste  de  la  liqueur  est  additionné  de  40  pour  400  d'acide  acé- 
tique, chauffé  en  vase  clos  à  ioo°  pendant  un  quart  d'heure.  Le  sucre 
de  canne  se  trouve  interverti.  On  dose  les  deux  sucres  par  la  liqueur 
de  Fehling;  par  différence  on  a  le  sucre  de  canne. 

8°  Dosage  des  matières  pectiques  fSchlœsing  et  Mtintz).  —  5  gr. 
de  matière  sont  introduits  dans  un  ballon  muni  d'un  bouchon  portant 
un  long  tube.  On  ajoute  400  ce.  d'alcool  à  900  et  o«r,5  de  carbonale 
de  potassium  dissous  dans  quelques  centimètres  cubes  d'eau.  On 
chauffe  au  bain-marie  à  75°  pendant  une  demi-heure  ;  on  filtre  sur 
un  entonnoir  garni  d'amiante  ;  on  lave  d'abord  à  l'alcool,  tant  que 
la  liqueur  passe  colorée,  et  ensuite  avec  de  l'alcool  contenant  2  pour 
100  d'acide  chlorhydrique  ;  on  finit  le  lavage  à  l'alcool  à  900,  en 
s'arrêtant  quand  tout  l'acide  chlorhydrique  est  enlevé.  On  laisse  éva- 
porer l'alcool  que  retient  la  matière,  et  on  l'introduit  dans  un  ballon 
avec  5occ.  d'eau  eto^ôo  à  4  gramme  d'oxalate  d'ammonium,  suivant 
la  richesse  en  matières  pectiques.  Après  une  digestion  de  plusieurs 
heures  à  une  température  de  35°,  l'acide  pectique  est  dissous  ;  on 
filtre  en  lavant  le  résidu  avec  une  petite  quantité  d'eau  tiède;  le  résidu 
insoluble  est  broyé  avec  du  sable  et  de  nouveau  traité  par  l'oxalatc 
d'ammonium.  Les  liqueurs  filtrées  réunies,  additionnées  de  3  ou  k 
fois  leur  volume  d'alcool  et  de  5  ou  6  ce.  d'acide  chlorhydrique, 
donnent  un  précipité  gélatineux  d'acide  pectique,  qu'on  recueille  sur 
un  filtre  taré.  On  lave  longtemps  à  l'alcool  à  900,  on  sèche  à  ioo°,  on 
pèse.  Les  matières  albuminoïdes  que  retient  l'acide  pectique,  sont 
une  cause  d'erreur;  on  les  dose  et  on  déduit  leur  poids.  11  n'y  a1  pas  à 
tenir  compte  des  matières  minérales. 

(339)  Analyse  des  betteraves  à  sucre. 

4°  Densité  du  jus.  —  On  râpe  un  certain  nombre  de  racines  privées 
du  collet,  représentant  l'échantillon  moyen;  on  exprime  le  jus  et  on  en 
prend  la  densité  au  moyen  d'un  densimèlre.  On  peut  calculer  approxi- 
mativement le  taux  de  sucre  au  moyen  de  la  table  342. 

On  calcule  ensuite  le  déchet  produit  par  l'enlèvement  du  collet. 


352  AMENDA     OU    CHIMISTE. 

Dans  beaucoup  d'usines  on  prélève  une  betterave  par  panier  ou 
tombereau,  on  la  coupe  en  quatre  dans  le  sens  de  la  longueur,  et  on 
prend  le  quart  de  cette  betterave  comme  échantillon  moyen  partiel  ; 
on  réunit  tous  ces  quartiers,  on  les  râpe  et  on  exprime  le  jus,  qui  est 
ensuile  examiné  au  densimètre,  donnant  le  gramme  par  litre,  ou  à 
la  balance  aréothermique. 

La  correction  du  densimètre  pour  la  température  est  de  : 


t 

t 

t 

t 

9° 

—  o,7 

4  2°  - 

-  0,4    • 

46» 

-r 

0,2 

*9° 

+ 

0,8 

40 

o,G 

43 

o,3 

17 

0,4 

20 

4,0 

44 

o%5 

*4 

o,i 

48 

0,0 

21 

4,2 

2°  Dosage  (ta  sucre.  —  On  prend  160  ce  de  jus.  on  y  ajoute  4o  ce. 
de  sous-acétate  de  plomb  à  32°  B.  On  filtre,  et  dans  le  liquide  clair 
on  dose  le  sucre  au  saccharimètre  (voyez  Sucre). 

3°  Quotient  de  pureté. —  On  évapore  40  ce.  de  jus  à  4o5°,  jusqu'à 
ce  que  le  poids  ne  change  plus,  on  pèse;  on  a  ainsi  les  matières 
fixes.  Le  quotient  de  pureté  est  égal  au  taux  de  sucre  divise  par  le 
poids  des  matières  fixes  moins  celui  du  sucre. 

40  Dosage  du  glucose.  —  Il  est  quelquefois  nécessaire  de  doser  le 
glucose  dans  les  betleraves  à  sucre;  cette  opération  se  fait  sur  le  jus 
décoloré,  d'après  la  méthode  ordinaire. 

5°  Dosage  des  cendres.  —  On  dose  les  cendres  sur  20  ce.  de  jus. 

(340)  Composition  moyenne  des  betteraves. 


Eau 83,5 

Sucre 40,5 

Cellulose  et  petiote 0,8 

Matières  protéiques  azotées 4,5 

Autres  matières,  organiques 2,9 

Sels  minéraux 0,8 


(341)  Compost/ton  moyenne  des  cannes  à  sucre. 
(Martinique  et  Guadeloupe.) 


Eau 72,22 

Saccharose 47, 80 

Glucose   0,28 

Cellulose 9,30 

Cendres 0,40 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


353 


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354. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(342)  Rapport  entre  la  densité  et  la  richesse  saccharine 
des  jus  de  betteraves. 


Densités. 

Sucre 
pour loo  ". 

Densités* 

Sucre 
pour  100 ec. 

Densités. 

Sucre 
pour  100~. 

4035 

6,0 

4054 

*°,9 

4073 

*5,9 

40.36 

6,2 

4000 

44,2 

4074 

46,2 

40^7 

6,4 

4006 

44.5 

4075 

46,5 

4038 

6,6 

4057 

44,8 

4076 

46,8 

4o3g 

6,8 

4058 

42,0 

4077 
4078 

47,0 

4040 

7,o 

4059 

42,3 

47,3 

404l 

7,3 

4060 

42,5 

4079 

47,5 

4  042 

7,6 

4061 

42,8 

4080 

47,7 

4043 

7,9 

4062 

43,4 

4084 

48.0 

4044 

8,2 

4o63 

43,3 

4082 

48,3 

4  045 

8,5 

4064 

43,6 

4083 

48,7 

4046 

8,8 

4o65 

43,8 

4  084 

49,0 

404? 

9»° 

4066 

44,4 

4f,85 

49.3 

4048 

9,3 

4067 

44,3 

4086 

49,6 

.   4049 

9,5 

4068 

44,5 

4087 

20,0 

4000 

9,7 

4069 

«4,7 

4088 

20,3 

4004 

40   0 

4070 

45,0 

4089 

20,7 

4002 

40,3 

4074 

45,3 

4090 

24,0 

4053 

40,6 

4072 

45,6 

4091 

24,0 

(343)  Analyses  de  fourrages  (A.  Mûntz). 


Eléments  dosés. 


Eau 

Cendres,  acide  carbo- 
nique déduit 

Matières  grasses  brutes. 

Matières  azotées 

Amidon  et  analogues. 

Sucre  

Matières  pectiqucs 

Cellulose  brute 

Corps  indéterminés 
(par  différence) 


47,74 

3,37 

4,00 
8,62 
46,49 
o,54 
o,4o 
9,8o 

9,°4 


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4  4,20 

4,44 

2.93 
4,56 

3,24 

40, 3l 

25,75 

64,23 

43,23 

0.81 

4,27 

0,22 

4,30 

4,94 

7,5o 

5,70 

5,26 

400,00 

400,00 

43,87 

5,28 
4.47 

44,35 

34,93 

2,46 

0,80 

5,46 

48,98 

400,00 


48,08 
40, 5l 

4,74 

8,75 

44,2.3 

4,40 

4  ,46 

21, 3o 

22,83 
400,00 


44, o5 

6.98 

0,99 

3,42 

47,36 
0.27 
0,70 

34,40 

25.43 

400,00 


AGENDA    DU    CHIMISTE, 
(344)  Poids  moyen  d'un  hectolitre  de  grains. 


355 


Blé.  .. 
Seigle 


76  kilogr. 


Avoine 47  kilogr. 

Maïs 67      - 


(345)  Composition  des  cendres  des  végétaux  (expériences 
de  M.  Boussingault,  à  Bechelbronn). 


Substances. 


Pommes  de  terre 
Betteraves. 

Navets 

Topinambours 
Froment.. 
Paille  de  fro- 
ment. . . 
Avoine . . . 
Paille  d'avoine 
Trèlle. . . , 

Pois 

Haricots. , 
Fèves ... 


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4,8 

3,4 

54,5 

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5,6 

6,3 

46,4 

4,6 

6,0 

5,2 

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4,4 

39,o 
33,7 

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44,0 

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6,4 

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40,9 

4,3 

4,4 

6,4 

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44,0 

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40,8 

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4,8 

44,5 

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1,0 

44,9 

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7, .7 

42,9 

o,3 

53,3 

5,4 

3,2 

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3,o 

4,7 

8,3 

2,8 

24,5 

4,4 

4o,o 

7,7 

25,0 

2,5 

6,3 

2,6 

24,6 

6,3 

26,6 

o,5 

5,3 

3,4 

0.5 

4,7 

30,4 

4,4 

40,4 

44,9 

35,3 

2,5 

4,5 

3,5 

3,3 

4,3 

26,8 

0,4 

5,8 

44,5 

49.4 
45,2 

0 

4,0 

3,0 

4,0 

4,6 

34,2 

o,7  1  5,4 

8,6 

0 

o,5 

(346)  Composition  moyenne  des  céréales. 


Substances. 

Eau. 

Matières 
azotées. 

Matières 
grasses. 

Matières 
extractives. 

Cellulose. 

Cendres. 

~\~ 

4    64 

2,^9 
4,84 
3,02 
4,54 
4,04 

2,35 

2,72 

Froment. . 

Orge 

Seigle 

Avoine  . . . 

Maïs 

Riz 

Millet.... 
Sarrasin . . 

4  3,°65 

43,77 
4  5 ,  r  6 

42,37 

43,42 
l3,41 
4  4,66 

44,93 

Jo 
4  2,35 
44,44 
4  4  ,52 
40,44 

9,85 

7,85 

9,25 

40, 3o 

4,70 

2,46 

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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


361 


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362 


AGENDA     DU    CHIMISTE. 


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AGENDA    DU    CHIMISTE.. 


363 


(356)  Conversion  des  centiè 

mes  en  volume  en  centièmes 

en  poids  {corrigés)  pour  l'alcool. 

CVol  urnes. 

Poids. 
0,8o 

Volumes 

Poids. 
9,68 

Volumes. 

Poids. 
52,20 

Volumes 

Poids. 

;     a 

42 

60 

89 

84,46 

2 

4,60 

43 

40,54 

70 

62,50 

90 

85,75 

r 

2,4o 

*4 

44,33 

80 

73,59 

9< 

87,09 

k 

3,20 

45 

42,45 

84 

74,74 

92 

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4 

46 

42,98 

82 

75,9* 

93 

89,74 

6 

4,8« 

*7 

43,80 

83 

77,09 

94 

9^07 

7 

5,62 

20 

47,28 

84 

78,29 

95 

92,46 

8 

6,43 

25 

20.46 

85  • 

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93,89 

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7,?4 

3o 

25.69 

86 

80,74 

40 

8,o5 

4o 

33,39 

87 

84,9/1 

4  4 

8.87 

00 

42,52 

88 

83,49 

(359)  Points  débullition  de  V alcool  aqueux  (GrOning). 

Alcool  °/0 

Alcool  °/0 

Alcool  °/e 

Alcool  % 

Tempéra- 

en volume 

en  volume 

Tempéra- 

en volume 

en  volume 

ture  de 

dans 

dans 

ture  de 

dans 

dans 

la  vapeur. 

le  liquide 
bouillant. 

le  produit 

la  vapeur. 

le  liquide 

le  produit 

qui   distille. 

bouillant. 

qui    distille. 

0 

77,2 

92 

93 

8°7,5 

20 

74 

77.0 

90 

92 

88,7 

48 

68 

77,8 

85 

9M 

90,0 

40 

66 

78,2 

80 

90.  i> 

9^2 

42 

64 

78,7 

75 

9° 

92,5 

40 

55 

79<4 

70 

89 

93,7 

7 

1)0 

80,0 

65 

87 

95,0 

5 

42 

84,2 

5o 

85 

96>2 

3 

36 

82,5 

4o 

82 

97,5 

2 

28 

93,7 

35 

80 

98,7 

4 

43 

85,o 

3o 

78 

400,0 

0 

— 

86,2 

2  5 

76 

M.  Salleron  a  trouvé  pour  les  points  d'ébullition  de  l'alcool  aqueux, 
le  thermomètre  étant  plongé  dans  le  liquide  : 


Alcool 

Point 

Alcool 

Point 

Alcool 

Point 

Alcool 

Point 

\lrool   Point 

Vol- 
0 

d'ébull. 

•/rVol. 

5 

d'ébull. 

°/0vol. 

d'ébull. 

o/0vol 
45 

d'ébull. 
90.  * 

Vol. 
20 

debul. 
S8T2 

400 

95,8 

40 

92,5 

4 

92'i 
98,3 

6 

95  0 

44 

9* -9 
9»,  5 

46 

89.7 

24 

87,9 

2 

7 

94,3 

42 

47 

89,3 

22 

87,6 

3 

97,4 

8 

93,6 

43 

9* 

48 

88,9 

23 

87,3 

4 

9M 

9 

93,0 

44 

9o>5 

*9. 

88,6 

2h 

87 

36/t 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(358)  Analyses  de  vins  divers. 


Aude,  Corbière  4882 

—  Nurbonne  4881 

—  —        4883 

Charente  4883 

Cher  blanc  4883 

—  rouge  4883 

Côte- d  Or,  Beaune 

—  Pommard  vieux. 

—  Puligny  1879. . . 

—  rouge  i883- 

—  6farac4883 

Gar.J,  Nîmes  4882 

Gironde,  St-Estèphe   4878. 

—  St-Emilion  vieux. 

—  Chàt.-Larose  4864 

—  Mouton-Rothschild  4878 
Hérai-lt,  Capeslang  4880. 

—  Ramejan  4884.. 

—  — •         4883. 

—  rouge  4883 

—  Minervois  4883. 
Indre-et-Loire,  Bléré  4881. 
Loir-et-Cher,  Blois  4884... 
Loire-Inf.  Nantes  blanc  4 883 

Lot,  Cahors  4884 . 

Pyr.-Orient.  Roussillon  4881 
Saône-el-Loire,  Mâcon  4881 

—          Thorins  487S 
Yonne,  Augy  4884 

—  Joigny  4884 

—  blanc  4883 

Algérie  Bône,  4884  .. .   ... 

—  Staouéli  4880 

Espagne  rouge  4884 .. .  . . 

—    —   4883 

Italie,  Riposto  4880 

—  rouçe  4Ê83. 

—  Sicile  4883 

Portugal,  rouge  4882 

Turquie,  Andrinople  4878.. 
Piquette,  lavage  des  marcs 

4883,  Midi 


-T-z     Extraits 


100°. 


vide 


o 
4,35 

40 


5,9  *7,9  20,8  4,68  3,5g  traces  2,704,0' 


£8. 


3,67 
2,80 
3,48 

0,34 
0,25 

o,34 
o,4o 
o,65 

0,23 
0,25 
0,45 

4,82 

0,49 
0,72 

0,53 
0,58 
2,33 

4,32 

0,69 

3,5o 
2,84 
o,48 

0,25 

traces 
0,46 

3,02 

0.53 
o.3o 
o,4* 

0,45 

0.02 
,65 
4.07 
3,oo 
3,32 

4,54 

3,74 
0,37 
0,27 
o,7* 


3,76 

5.00 

39 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(359)  Composition  moyenne  des  cendres. 


365 


Po!ir  1  litre.  gr.        gr.  gr. 

Acide  sulfurique 0,47 à  0.27 ord/nai  rement 0,2 

-  P-Phonque)^b.anos|  _         j  o,,55 

—  chlorhydrique 0,04    0,06         —  0,04 

Peroxyde  de  fer .  0,04    0,02 

Alumine  phosphatée o,o.3    0,06  —  o;o4 

Chaux o,of>    0,09 

Magnésie 0,44    o,45 

Potasse 4 ,00    2,00         —  4 


(360)  Composition  des  cendres  de  vins  plâtrés  ou  non  plâtrés. 


Matières  dosées. 

(1)  Vin  de  Montpellier. 

(2)  Vin  des  Pyrénées. 

(3)  Vin  de  Montpellier  plâtré. 

(4)  Vin  des  Pyrénées  fortement  plâtré, 


Sulfate  de  potassium 

Sulfate  de  calcium 

Carbonate  de  potassium 

Phosphate  de  calcium,  de  magné- 
sium et  d'aluminium 

Chaux  

Magnésie.. . 

Silicate  et  peroxjuo  de  fer 

Sulfate  de  fer 

Poids  total  dos  ccndici. . . 

Alcool  en  volume  % 


Avant  le  plâtrage, 


1 

2 

gr 
0,395 
0,000 

4,869 

o,525 
0,082 
0,066 
o,o35 
0,000 

gr. 
0,367 
0,000 
4,363 

0,395 
0,097 
0,435 
o,o65 
0,000 

2.962 

2,422 

4o°;°. 

43%. 

Après  le  plâtrage, 


3 

4 

2,996 

0,235 

7,388 
0,365 

0,040 

0,000 

0,395 

0,442 
0,057 

0,000 

o,o55 

4,420 
o,334 

0,542 

0,000 
o,o85 

4,490 

40,404 

"% 

«6%. 

l3Çf)  Analyse  sommaire  du  vin. 

Le  vin  est  le  produit  de  la  fermentation  du  raisin  frais. 

Le  chimiste  trouvera  des  indications  utiles  dans  l'avis  des  dégusta- 
teurs sur  l'origine  des  vins  et  les  maladies  qu'ils  ont  subies. 

La  dégustation  donne  également  les  meilleures  indications  sur  la 
richesse  colorante  et  la  limpidité  des  vins. 

Une  analyse  sommaire  comporte  les  déterminations  suivantes: 


366  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

4°  Densité  do  vin.—  Elle  varie  pour  les  vins  faits  de  0,991  à  0,999.  0° 
la  détermine  généralement  à  l'œnobaromètre  Houdart,  qui  est  un  den- 
simètre  dont  le  degré  est  divisé  en  cinq  parties,  et  dont  le  o°  corres- 
pond à  la  densité  0,986,  le  i°  à  9S7,  le  i4°  à  4,000.  En  tenant 
compte  de  la  richesse  alcoolique,  la  connaissance  do  la  densité  du  vin 
donne  un  moyen  commode  de  déterminer  sa  richesse  en  extrait. 

L'œnobaromètre  est  plongé,  en  même  temps  qu'un  thermomètre, 
dans  le  vin,  renfermé  dans  une  éprouvette.  On  fait  la  lecture  ao 
sommet  du  ménisque  du  vin  et  en  même  temps  on  lit  ta  température 
sur  le  thermomètre.  On  a  d'ailleurs  déterminé  la  richesse  alcoolique 
du  vin  par  l'ébullioscope,  ou  par  distillation  (corrigée). 

Le  dos  de  la  règle  œnobaromélrique  contient  la  table  de  correction  ; 
quand  la  température  est  au-dessous  de  i5°,  on  se  sert  du  tableau 
de  gauche,  et  il  faut  retrancher  du  degré  œnobarométrique  le  chiffre 
qui  se  trouve  à  l'intersection  de  la  colonne  horizontale  donnant  la 
température  et  de  la  colonne  verticale  donnant  la  richesse  alcoolique  ; 
au-dessus  de  4  5°,  tableau  de  droite,  il  faut  ajouter  le  «hiffre. 

La  face  antérieure  de  la  règle  servira  à  l'aide  de  ce  nombre  corrigé 
à  donner  la  richesse  en  extrait.  La  graduation  de  droite  contient  les 
indications  œnobarométriques  corrigées;  en  face  du  chiffre  trouvé  on 
placera  l'index  de  la  réglette  mobile.  Alors  sur  la  graduation  de  la 
réglette  correspondant  à  la  richesse  alcoolique  en  volume  on  cher- 
chera le  titre  du  vin,  et  en  face  de  ce  titre  la  graduation  gauche  de  la 
règle  donnera  la  richesse  en  extrait. 

A  défaut  de  règle  on  emploie  les  tables  spéciales  qui  accompagnent 
l'instrument. 

Cette  méthode  donne  de  légères  erreurs  avec  les  vins  sucrés  ou 
falsifiés,  mais  elle  est  assez  exacte  avec  les  vins  naturels,  et  en  sommé 
elle  suffit  au  commerce  pour  identifier  les  échantillons  de  vin. 

2e  Dosage  de  l'alcool.  Méthode  de  Gay-Lussac.  —  On  mesure 
200  centimètres  cubes  de  vin,  autant  que  possible  rafraîchi  à  4 5°  en- 
viron (en  le  plongeant  dans  l'eau  fraîche)  ;.si  les  vins  sont  très  alcoo- 
liques (plus  de  45°),  on  en  mesure  400  centimètres  cubes,  qu'on 
mélange  avec  400  centimètres  cubes  d'eau;  on  en  distille  la  moitié 
en  condensant  la  vapeur  avec  de  l'eau  très  fraîche  et  renouvelée,  en 
ayant  soin  d'appuyer  l'ouverture  de  l'éprouvette  contre  le  fond  du 
serpentin,  afin  d'éviter  l'évaporation  de  l'alcool  (il  vaut  mieux  au  lieu 
d'éprouvelte  employer  des  ballons  jaugés).  Le  produit  de  la  distilla- 
tion est  rafraîchi  dans  de  l'eau  à  4 5°  environ  et  ramené  exactement 
à  400  centimètres  cubes  avec  de  l'eau  distillée.  On  détermine  exacte 
ment  la  température  avec  un  thermomètre,  qui  ne  serve  qu'à  cet 
usage,  essuyé  avec  un  linge  propre;  l'alcoomètre* doit  de  même  être 
essuyé  avec  un  linge  fin  légèrement  imprégné  d'alcool.  On  le  plonge 
dans  le  produit  distillé,  et  on  lit  au-dessous  du  ménisque;  on  corrige 
l'indication  de  la  température  d'après  la  table  (355)  et  la  moitié  du 
chiffre  obtenu  est  la  quantité  d'alcool  pour  cent  en  volume  :  si  Ton 
n'a  pris  que  4 00  centimètres  cubes  de  vin,  il  est  inutile  de  dédoubler 
le  degré. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  367 

Il  est  essentiel  de  prendre  le  degré  alcoolique  à  la  température  où 
Ton  a  mesuré  le  vin. 

Les  vins  acides  ou  piqués  seront  saturés  par  du  carbonate  de  potas- 
sium avant  la  distillation. 

31.  Pasteur  distille  200  centimètres  cubes  en  recueillant  400  centi- 
mètres cubes  qu'il  mélange  avec  ôo  ce.  d'eau  de  chaux  et  5o  ce.  d'eau 
distillée;  il  redistille  ces  mélanges  en  recueillant  100  ce,  dont  il  déter- 
mine le  titre  alcoolique. 

Méthode  de  VébuÙioscope  (Malligand).  —  On  fixe  l'échelle  mobile 
de  façon  que  le  zéro  coïncide  avec  le  bout  de  la  colonne  mercurielle 
lorsque  de  l'eau  introduite  dans  l'appareil  est  en  ébullition  depuis 
quelques  minutes.  On  rince  avec  le  vin  et  l'on  introduit  le  vin  dans  la 
bouillotte  jusqu'au  trait  marqué,  puis  l'on  fait  bouillir  après  avoir 
introduit  de  l'eau  froide  dans  le  réfrigérant.  La  colonne  mercurielle 
s'étant  fixée  pendant  s  ou  3  minutes,  on  lit  le  titre  sur  l'échelle.  Les 
résultats  sont  exacts  si  la  pression  est  voisine  de  0,76.  Les  vins  char- 
gés en  couleur  ou  liquoreux  doivent  être  coupés  de  leur  volume 
d'eau;  les  vins  de  liqueur  de  3  volumes  d'eau.  On  ramène  par  le  calcul 
le  titre  au  volume  de  vin  primitif.  A  défaut  d'un  instrument  spécial, 
on  peut  se  servir  des  renseignements  contenus  dans  la  table  357. 

L'ébullioscope  différentiel  Amagat  comprend  deux  chaudières,  l'une 

nnrn.mnnl      l'ami     stîotïllÂA       l'anti*a    1a      vîn*     \a     AAnluAltt    /-lii      ba«a    r<si    A>!( 


de  la  vis  la  colonne  mercurielle  de  gauche  en  face  du  petit  trait 
(du  grand  trait  pour  l'eau  et  les  alcools  dilués)  et  a  droite  on  lit 
le  titre  alcoolique.  De  temps  en  temps  on  vérifie  le  o°  en  mettant 
à  droite  45  ce.  d'eau  distillée  et  amenant  le  o°  de  l'échelle  en  face 
du  mercure;  on  desserre  alors  la  vis  de  gauche  et  on  ramène  le 
grand  trait  de  la  réglette  mobile  en  face  du  mercure  du  thermo- 
mètre gauche.  On  nettoie  de  temps  en  temps  les  chaudières  avec 
un  peu  de  potasse  et  d'eau,  qu'on  fait  couler  jusqu'à  ce  que  l'eau 
sorte  bien  claire  ;  on  rince  bien  ensuite.  La  lampe  doit  brûler  de  l'al- 
cool à  87°-92°  et  la  mèche  doit  toucher  le  fond  de  la  chaudière. 

Pour  les  vins  riches  en  extrait,  il  est  prudent  de  les  dédoubler  avec 
de  l'eau  en  les  essayant  à  l'ébullioscope. 

3°  Plâtrage.  —  Les  ministères  du  commerce  et  de  la  guerre  ont 
fixé  à  2  grammes  de  sulfate  de  potassium  par  litre  la  limite  du  plâ- 
trage. Au  delà  de  cette  dose,  le  vin  pourra  être  refusé.  S'il  se  trouve 
on  outre  dans  le  vin  un  excès  d'alumine  provenant  du  plâtrage,  le 
vin  devra  être  refusé. 

On  emploie,  à  l'effet  de  vérifier  si  le  vin  dépasse  cette  limite,  une 
solution  contenant,  par  litre,  4«r,78i  dechlorure  de  baryum  anhydre,  ou 
5*r,6o8  de  sel  cristallisé, et  io  ce. d'acide  chlorhydrique  ;  40  ce.  c'e  cette 
liqueur,  équivalant  à  4  centigrammes  de  K9S04,  sont  ajoutés  à  20  ce. 
de  vin  ;  le  mélange  filtré  ne  doit  plus  précipiter  par  le  chlorure  bary- 
tique. 


368  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

La  liqueur  titrée  de  chlorure  de  baryum  se  vérifie  soit  en  mélan- 
geant 20  ce.  avec  g",2  de  ligueur  normale-décime  d'acide  sulfu- 
rique  :  le  mélange  filtré  ne  doit  plus  renfermer  de  quantité  notable 
de  baryte  ou  diacide  sulfurique;  soit  en  évaporant  dans  une  cap- 
sule de  platine  25  ce.  de  liqueur  avec  un  petit  excès  d'acide  sulfu- 
rique, et  calcinant  au  rouge  :  on  doit  avoir  o*y235  de  sulfate  de 
baryum. 

D'après  M.Marty,  les  vins  naturels  renferment  de  ©«y  94  à  0^,583  de 
sulfate  de  potassium  par  litre.  Par  conséquent,  dans  un  tube  à  essais 
on  introduit  20  ce.  de  vin,  et  on  ajoute  4  ce.  4/2  du  liquide  ba- 
rytique de  Marty  *.  Sur  un  petit  filtre  on  verse  le  liquide  et  on  essaye 
les  premières  gouttes  gui  passent  avec  ce  liquide  barytique  ;  s'il  ne 
se  forme  pas  de  précipité,  le  vin  n'est  pas  plâtré;  s  il  s'en  forme 
un,  à  25  centimètres  cubes  de  vin  placé  dans  un  nouveau  tube  &  es- 
sais on  ajoute  2  ce.  4/2  de  liquide  titré,  on  filtre  et  on  essaye  de  nou- 
veau ;  s'il  ne  se  fait  aucun  précipité,  le  vin  est  légèrement  plâtré, 
au-dessous  de  1  gramme  de  sulfate  de  potassium  ;  s'il  s'en  fait  un,  dans 
un  nouveau  tube  à  essais  on  met  25  ce.  de  vin  et  5  ce.  de  liquide 
titré;  on  filtre  et  on  essaye;  s'il  se  fait  un  précipité,  c'est  que  le  vin 
tient  plus  de  2  grammes  de  sulfate  de  potassium  et  doit,  être  refusé, 
aux  termes  de  la  circulaire  ministérielle. 

Il  est  souvent  important  de  déterminer  à  peu  près  la  quantité  de 
sulfate  de  potassium  que  renferme  un  vin,  afin  de  le  couper  de  ma- 
nière à  ne  pas  dépasser  la  dose  limite  dans  le  produit  vendu.  Le  pro- 
cédé rapide  consiste  à  opérer  avec  deux  séries  de  cinq  tubes  à  essais 
et  cinq  entonnoirs  munis  de  filtres  en  papier.  Dans  les  cinq  tubes  on 
verse  40  centimètres  cubes  de  vin  ;  puis  dans  le  4W  tube  on  ajoute 
4  centimètre  cube  de  la  liqueur  de  M.  Marty,  équivalant  à  4  gramme 
par  litre  de  sulfate  de  potasse;  dans  le  2*  on  met  2  ce.;  dans  le  3*, 
3  cc.j  et  ainsi  de  suite.  Après  quelques  heures  on  filtre  le  contenu 
des  cinq  tubes  dans  les  cinq  tubes  correspondants  de  la  2*  série,  puis 
à  chacun  des  liquides  clairs  on  ajoute  quelques  gouttes  de  la  li- 
queur barytique. 

Si  les  n"  3,  4  et  5  donnent  des  précipités,  tandis  que  les  n0-  4  et  2 
n'en  donnent  pas,  on  en  conclut  que  le  vin  est  plâtré  entre  2  et 
3  grammes;  on  peut  pousser  le  dosage  plus  loin?  en  répétant  ces  opé- 
rations avec  les  cinq  tubes  et  prenant  2M,2  de  liqueur  barytique  dans 
le  4or,  2,4  dans  le  2%  2,6  dans  le  3',  et  ainsi  de  suite;  mais  il  est  rare 
que  les  nécessités  commerciales  exigent  les  décimales. 

4°  Recherche  de  l'acide  salicyliqce.  —  A  5o  ce.  de  vin  on  ajoute 
2  à  3  ce.  de  perchlorure  de  fer  officinal  et  4  on  2  gouttes  d'acide 
chlorhydrique  ;  on  agite  avec  25  ce.  d'ether  ou  mieux  de  chloroforme 

u'on  décante  et  qu'on  lave  à  l'eau  une  ou  deux  fois;  on  évapore  le 

'  solvant  à  froid  et  on  ajoute  4  goutte  de  perchlorure  de  fer  dilué 


as 


1.  11  se  compose  de  chlorure   de  bsryum  cristallisé  Hc',007  et  50  ce.  d'acide 
chlorhydrique  par  litre  :  10  ce.  équivalent  à  o«r,l  K*SU4. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  369 

à  la  teinte  jaune-paille,  qui  donne  avec  l'acide  salicylique  une  belle 
coloration  violette. 

5°  Recherche  de  la  couleur.  —  Nous  donnons  ici  une  méthode  som- 
maire pour  s'assurer  que  le  vin  n'est  pas  coloré  artificiellement. 

a.  On  dépose  une  goutte  de  vin  sur  un  bâton  de  craie  albuminée, 
préparé  en  trempant  dans  l'albumine  à  40%  un  bâton  de  craie,  laissant 
sécher  à  ioo°  et  grattant  la  couche  superficielle.  Tout  vin  donnant 
une  tache  verdâtre,  violacée  ou  rose  sera  suspect. 

6.  On  sature  3o  ce.  de  vin  avec  de  l'eau  de  baryte,  jusqu'à  colo- 
ration verte  et  on  agite  avec  45  ce.  d'éther  acétique  3  on  laisse 
reposer.  Tout  vin  qui  colore  l'éther  acétique  doit  être  rejeté  :  il  ren- 
ferme un  dérivé  basique  du  goudron  de  houille. 

g.  On  additionne  ôo  ce.  de  vin  d'un  excès  d'ammoniaque  et  on 
agite  avec  25  ce.  d'alcool  amylique  pur  :  si  l'alcool  amylique  se 
colore,  on  a  affaire  à'  l'orseille,  ou  à  un  dérivé  du  goudron  de  houille, 
généralement  azoïque. 

d.  On  mesure  4  ce.  de  vin,  on  fait  virer  au  violet  par  du  carbo- 
nate sodique  dilué,  on  ajoute  2  ce.  d'alun  à  40  %  et  2  ce.  de  car- 
bonate sodique  à  40  °/0;  on  ûltre:  toute  laque  violacée  ou  bleue, 
tout  liquide  qui  n'est  pas  franchement  vert-bouteille,  doivent  faire 
suspecter  le  vin,  qui  renferme  probablement  campéche,  cochenille, 
nhytolacca,  sureau,  etc.  Le  liquide  filtré  est  ensuite  acidulé  par 
l'acide  sulfurique  et  examiné  au  spectroscope  :  on  y  reconnaît  aisé- 
ment la  bande  caractéristique  du  dérivé  sulfoconjugué  de  la  fuchsine 
(table  364;. 

e.  A  4  ce.  de  vin  on  ajoute  4  ce.  d'alun,  puis  du  carbonate  de  so- 
dium jusqu'à  formation  d'un  précipité,  qu'on  redissout  dans  un 
petit  excès  d'acide  acétique.  Un  vin  oui  donne  une  coloration  violet 
pur  doit  être  suspecté  de  renfermer  du  sureau,  hièble,  troène,  myr- 
tille, mauve  noire. 

(36t)  Analyse  complète  du  vin. 

On  pratiquera  d'abord  l'analyse  sommaire  indiquée  pius  haut,  et 
qui  donnera  de  précieuses  indications  sur  la  marche  à  suivre  pour 
1  analyse;  on  fera  ensuite  les  dosages  suivants.  Nous  comptons  les 
résultats  en  grammes  par  litre  ;  en  Allemagne,  il  est  de  règle  de  les 
compter  en  grammes  par  400  ce.  à  4ô°. 

60  Extraits.  —  L'extrait  se  détermine  à  4000  ou  dans  le  vide. 

Pour  l'extrait  à  1000,  nous  conseillons  des  capsules  cylindriques,  en 
platine,  de  7  centimètres  de  diamètre  sur  2b  millimètres  de  pro- 
fondeur. On  y  mesure  25  ce.  de  vin,  qu'on  évapore  pendant  7  heures, 
dans  un  bain-marie  muni  d'un  niveau  constant  et  d'une  grille  af- 
fleurant exactement  le  niveau  de  l'eau,  de  sorte  que  le  fond  de  la 
capsule  plonge  dans  l'eau  et  que  la  capsule  elle-même  soit  entourée  de 
vapeur  d'eau.  C'est  le  procédé  qui, d'après  nos  essais,  assure  la  dessic- 
cation la  plus  régulière  et  la  plus  complète.  L'augmentation  de  poids, 
multipliée  par  40,  donne  l'extrait  à  ioo°par  litre.. 


370  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

En  Allemagne;  on  emploie  des  capsules  de  platine  de  forme  sur- 
baissée; de  85  millimètres  de  diamètre  et  20  millimètres  de  haut, 
pesant  environ  3o  grammes;  on  évapore  5o  ce.  de  vin  au  bain- 
marie  et  on  chauffe  encore  a  heures  4/2  à  l'éluve  à  eau  bouillante. 
Pour  les  vins  riches  en  sucre  (plus  de  5  grammes  par  litre),  on  prend 
des  quantités  de  vins  telles,  que  Ton  ait  4  gramme  à  4«*,5  d'extrait. 
Ce  procédé  est  moins  régulier  que  le  nôtre. 

Pour  l'extrait  dans  le  vide,  le  mieux  est  d'emplover  des  vases  en  verre 
spéciaux,  que  l'on  obtient  en  faisant  couper  des  "becherglas  de  7  cen- 
timètres de  diamètre  à  i5  millimètres  du  fond,  et  rodant  le  bord.  On 
tare  ces  vases,  et  on  marque  le  poids  trouvé,  ainsi  qu'un  numéro 
d'ordre,  au  moyen  d'un  diamant.  La  tare  ne  change  que  de  quelques 
milligrammes  dans  l'espace  d'un  mois.  Dans  ce  vase  on  introduit 
40  ce.  de  vin,  et  on  maintient  dans  le  vide  sur  l'acide  sulfurique  re- 
nouvelé chaque  jour,  pendant  deux  jours,  puis  encore  deux  ou  trois 
jours  sur  l'anhydride  phosphorique. 

Pour  les  vins  riches  en  sucre,  on  prend  seulement  5  ce,  ou  on 
opère  dans  des  vases  plus  grands  et  de  môme  forme. 

7°  Cendres.  —  On  incinère  l'extrait  à  400°,  contenu  dans  la  capsule 
de  platine,  à  la  température  du  rouge  sombre. 

Les  vins  dont  les  cendres  ne  sont  pas  blanches  à  la  simple  calcination 
renferment  en  général  du  chlorure  de  sodium. 

Aux  cendres  obtenues  on  ajoute  5  ce.  d'acide  sulfurique  normal-dé- 
cime,  on  laisse  digérer  à  une  douce  chaleur,  puis  on  titre  l'excès 
d'acide  et  on  calcule  l'alcalinité  en  carbonate  de  potassium. 

On  recherche  ensuite  par  évaporation  avec  un  peu  de  carbonate  de 
sodium  l'acide  borique  (table  133). 

On  peut  doser  le  chlore  par  le  sulfocyanure  sur  25  à  ôo  ce.  de 
vin  sursatures  par  du  carbonate  de  sodium,  évaporés  et  incinérés 
(table  220). 

Une  analyse  complète  des  cendres  exige  au  moins  200  ce.  de  vin  ; 
il  y  a  lieu  de  doser  les  acides  sulfurique  et  phosphorique,  le  chlore, 
la  silice,  la  chaux,  la  magnésie,  la  potasse,  la  soude,  l'alumine  et 
l'oxyde  de  fer. 

Oh  doit  distinguer  les  cendres  solublcs  et  insolubles  dans  l'eau. 

Pour  les  phosphates,  on  incinère  25  à  5o  ce.  Si  les  cendres  sont 
alcalines,  on  les  reprend  par  l'acide  nitrique  et  on  dose  par  le  mo- 
lybdate.  Si  elles  sont  peu  alcalines,  on  incinère  avec  un  peu  de 
carbonate  de  sodium  et  de  salpêtre. 

8°  Sulfates.  —  Ce  dosage  s'effectue  par  pesée,  sur  400  à  200  ce. 
devin  (suivant  la  quantité  trouvée  à  l'essai  préliminaire);  en  acidulant 
par  4  ce.  d'acide  chlorhydrique,  chauffant  vers  go°  et  ajoutant  3  ce. 
pour  200  ce.  de  chlorure  de  baryum  à  40  0/0  par  gramme  de  sulfate 
trouvé  (361,  3°)  on  chauffe  encore  2  heures  et  on  filtre  :  le  poids  de 
sulfate  de  baryum  trouvé,  multiplié  par  0,7473,  donne  le  sulfate  de 
potassium  correspondant. 

90  Sucre.  —  On  peut  opérer  soit  avec  le  résidu  du  dosage  de  l'alcool, 
ramené  au  volume  primitif,  soit  avec  le  vin;  si  le  vin  est  incomplète- 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  371 

ment  fermenté,  on  le  sature  au  violet-bleuâtre  par  du  carbonate  de 
sodium,  on  ajoute  10  grammes  de  noir  pur,  on  évapore  à  5o  ce, 
on  filtre,  et  on  lave  le  noir  à  l'eau  distillée  bouillante  pour  com- 
pléter 100  ce. 

S'il  est  peu  sucré,  le  vin  (ou  le  résidu  de  la  distillation  ayant  servi 
ou  dosage  de  l'alcool  par  le  procédé  de  Gay-Lussac,  et  ramené  au  vo- 
lume primitif,  200  ce.),  est  directement  traité  par  40  grammes  de 
soir  animal  et  filtré.  Le  liquide  est  examiné  au  polarimètre  ;  sur  une 
autre  partie  on  dose  le  glucose  par  la  liqueur  de  Fehling;  enfin 
5o  ce.  sont  fermentes  complètement,  puis  soumis  à  la  dialyse  ;  on 
met  de  l'antre  côté  de  la  membrane  au  moins  400  à  5oo  ce.  d'eau  ;  il 
n'est  pas  nécessaire  d'employer  de  l'eau  distillée.  Lé  lendemain  on 
examine  au  polarimètre  le  liquide  resté  sur  le  dialyseur;  s'il  y  a 
addition  au  vin  de  glucose  commercial,  la  dextrine  non  dialysable 
qui  ne  fermente  pas,  dévie  à  droite  le  plan  de  polarisation  ;  avec 
addition  de  vin  de  raisins  secs,  les  corps  lévogyres  non  dialy sables 
que  celui-ci  renferme  donneront  une  déviation  à  gauche. 

La  méthode  officielle  allemande  prescrit  de  décolorer  les  vins  peu 
sucrés  par  te  noir,  et  les  autres  par  le  sous-acétate  de  plomb  dont 
l'excès  est  précipité  par  du  carbonate  de  sodium;  on  titre  au  Fehling. 
Si  l'interversion  indique  la,  présence  de  saccharose,  on  l'intervertit 
par  l'acide  chlorhydrique,  on  dose  au  Fehling  et  on  calcule  la  différence 
des  deux  dosages  en  saccharose. 

Le  dosage  direct  de  la  glucose  dans  les.  vins  n'est  pas  absolu- 
ment entravé  par  les  tannins  du  vin.  mais  par  leur  présence  la 
liqueur  se  colore  en  vert  et  la  fin  de  la  réaction  est  plus  difficile  à 
reconnaître  :  dans  les  vins  blancs,  par  exemple,  le  procédé  Soxhlet 
ou  Aimé  Girard  (pesée  du  sous-oxyde  de  cuivre  ou  du  métal)  est 
très  praticable  ;  dans  ce  cas  il  faut  ajouter  au  vin  du  carbonate  de 
sodium. 

La  méthode  allemande  prescrit,  pour  l'examen  polarimétrique, 
de  traiter  60  ce.  de  vin  blanc  par  3  ce.  de  sous -acétate  do 
plomb,  de  filtrer  et  à  3o  ce.  du  liquide  clair  d'ajouter  4  4/2  ce. 
de  carbonate  de  sodium  saturé.  On  filtre,  on  examine  au  tube  de 
20  centimètres  et  on  multiplie  le  résultat  par  14/10  (en  ajoutant 
i/io*  au  chiffre  trouvé).  Pour  les  vins  rouges,  on  prend  60  ce.  de 
vin,  6  ce.  de  sous-acétate;  à  3o  ce.  de  liquide  filtré  on  ajoute 
3  ce.  de  carbonate  de  sodium,  on  filtre,  on  examine  et  on  ajoute  au 
chiffre  trouvé  4/5*  de  sa  valeur. 

Si  la  déviation  dépasse  -f-  20'  au  tube  de  20  centimètres,  on  évapo- 
rera 210  ce.  de  vin  avec  quelques  gouttes  d'acétate  de  potassium 
à  20  0/0,  à  consistance  sirupeuse  au  bain-marie  ;  on  ajoute  peu  à 
peu  en  remuant  200  ce.  d'alcool  à  900,  on  décante  le  liquide  clair  pour 
le  distiller  et  l'évaporer  à  5  ce.;  on  ajoute  i5  ce.  d'eau,  on  décolore 
au  noir,  on  filtre;  avec  les  eaux  du  lavage  on  complète  3o  ce. 
Ce  liquide  est  examiné;  s'il  marque  plus  de -f- 3o'  il  renferme 
de  l'amyline  ;  il  est  prudent  de  le  faire  fermenter  et  d'examiner  en- 
suite. 


372  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Si  le  vin  devient  laiteux  et  dépose  des  grumeaux  par  son  mélange 
avec  24/2  volume  d'alcool  à  90  pour  400,  on  l'évaporé  à  consistance 
sirupeuse,  on  épuise  le  résidu  par  l'alcool  à  96  pour  400,  et  la  gomme 
arabique  ou  la  dextrine  restante  est  reprise  par  l'eau,  saccharifiée 
sous  pression  avec  l'acide  chlorhydrique  ;  le  sucre,  dosé  au  Fehling, 
est  calculé  en  gomme  ou  en  dextrine. 

400  Acidité.  —  On  salure  par  la  soude-décime  200  à  400  ce. 
d'eau,  en  présence  de  phtaléine  du  phénol  (tablé  409)  jusqu'à  co- 
loration violette  persistante;  on  y  fait  couler  40  ce.  de  vin  et  on  ra- 
mène au  violet  persistant  par  la  soude-décime  :  les  vins  rouges  sous 
l'action  de  l'alcali  passent  au  violet,  puis  au  gris-souris,  et  le  vi- 
rage au  violet  est  facile  à  saisir  si  Ton  a  mis  assez  de  phtaléine.  Si 
le  vin  est  trop  coloré,  on  pratique  des  touches  avec  le  papier  de  tour- 
nesol, jusqu'à  ce  que  ia  tache  soit  bleue. 

On  peut  de  même  déterminer  l'acidité  de  l'extrait  dans  le  vide, 
repris  par  l'eau  tiède  :  on  dilue  à  200  ou  400  ce,  et  on  titre:  on  dé- 
duit le  volume  d'alcali  nécessaire  pour  faire  virer  au  violet  le  même 
volume  d'eau. 

Les  acides  volatils  se  dosent  en  saturant  par  un  alcali  20  ce.  de  vin, 
qu'on  concentre  au  bain-marie  dans  une  cornue  traversée  par  un  cou- 
rant d'air  ;  on  ajoute  un  excès  d'acide  phosphorique  sirupeux  et  on 
distille  à  sec  :  dans  le  produit  distillé  on  dose  l'acidité  qu'on  cal- 
cule en  acide  acétique.  Suivant  l'âge  des  vins,  on  trouve  de  o*r,4 
à  o«r,5  d'acide  acétique  par  litre. 

L'acidité  du  vin  s'évalue  ordinairement  en  acide  sulfurique  S04Hs 
par  litre.  En  Allemagne  on  l'évalue  en  acide  tartrique  pour  400  ce., 
et  on  la  détermine  par  les  touches  au  papier  de  tournesol.  Les  acides 
volatils  se  dosent  par  distillation  avec  la  vapeur  d'eau  et  titrage,  et 
se  calculent  en  acide  acétique. 

L'acidité  en  acide  sulfurique  X  4,53  =  acidité  en  acide  tartrique, 
et  inversement  celle-ci  x  o,653  =  acidité  en  acide  sulfurique.  Si  l'on 
compte  l'acidité  en  SO5,  celle-ci  X  4,875=  acidité  en  acide  tartrique. 
L'acidité  en  acide  acétique  X  0,847  =  acidité  en  H'SO4. 

44°  Tartre.  —  Dans  un  ballon  on  verse  20  ce.  de  vin  avec  80  ce. 
d'un  mélange  d'alcool  absolu  et  d'éther  à  65°,  à  volumes  égaux, 
puis  on  laisse  reposer  24  heures.  Après  ce  temps  on  recueille  sur 
un  filtre  le  précipité,  qui  est  du  bitartrate  de  potassium,  on  le  lave 
avec  le  mélange  éthéro-alcoolique,  on  dissout  dans  l'eau,  et  on  dé- 
termine l'acidité  par  la  potasse  norinale-décime  dont  4  ce  =o«r)oi88i 
de  tartre  dans  20  ce.  ou  0,94  par  litre;  on  ajoute  par  litre  or,2 
correspondant  au  tartre  dissous  par  l'alcool  éthéré. 

En  Allemagne,  on  prend  20  ce.  de  vin  et  200  ce.  d'un  mélange  à 
parties  égales  d'éther  et  d'alcool  absolus. 

42°  Acide  tartrique  libre.  —  On  le  recherche  en  saturant  200  ce. 
de  vin  de  tartre  pur,  finement  divisé,  filtrant  après  6  heures  et  ajou- 
tant 2  gouttes  d'acétate  de  potassium  :  l'acide  tartrique  libre  donne 
un  précipité  au  bout  de  42  heures,  si  la  température  n'a  pas  changé. 

Pour  le  doser,  à  20  ce.  de  vin  on  ajoute  2  gouttes  d'une  solution 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  373 

alcoolique  à  20  0/0  d'acétate  de  potassium  et  80  ce.  d'alcool 
éthéré;  on  termine  comme  un  dosage  de  tartre.  En  retranchant 
du  nombre  de  centimètres  cubes  trouvés  ceux  que  nécessitait  le 
tartre,  la  différence,  multipliée  paro*r,75,  donne  l'acide  tartrique 
en  grammes  par  litre. 

Nota.  —  On  doit  laisser  le  bilartrate  se  déposer  pendant  72  heures, 
à  une  température  constante  entre  o  et  io°;  faciliter  ce  dépôt  en 
ajoutant  dès  l'abord  une  pincée  de  gros  sable  quartzeux  bien  lavé,  et 
remuant  tous  les  jours  plusieurs  fois. 

*3°  Glycérine.  —  On  évapore  25o  ce.  de  vin  avec  quelques 
grammes  de  chaux  éteinte  ou  d'hydrate  de  baryte  dans  le  vide  sec, 
et  on  reprend  le  résidu  solide  par  un  mélange  de  400  ce.  d'alcool 
à  920  et  45o  ce.  d'éther  à  620.  On  filtre,  on  évapore  sans  chauffer; 
on  fait  passer  dans  une  capsule  tarée,  on  évapore  dans  le  vide  sur 
l'acide  sulfurique,  puis  sur  l'anhydride  phosphorique,  et  on  pèse  la 
glycérine  pure. 

Si  les  vins  sont  plâtrés,  ce  procédé  devient  inapplicable.  Dans 
ce  cas,  on  évapore  25o  ce.  de  vin  au  cinquième  de  leur  volume,  on 
ajoute  de  l'acide  hydrofluosilicique,  un  volume  d'alcool:  on  filtre, 
puis  on  ajoute  un  excès  d'eau  de  baryte;  on  évapore  dans  le  vide  sur 
du  sable  quartzeux,  enfin  on  reprend  par  3oo  ce.  d'un  mélange 
d'alcool  et  d'éther  purs  et  anhydres,  à  volumes  égaux.  On  évapore 
ce  liquide  et  on  maintient  24  heures  le  résidu  dans  le  vide  sec  sur 
l'anhydride  phosphorique;  on  pèse  la  glycérine  pure  ainsi  obtenue 
(H.  Raynaud).  On  multiplie  le  poids  de  glycérine  par  4  pour  le  ra- 
mener au  litre. 

Il  est  préférable  de  peser  la  glycérine  dans  une  nacelle  tarée  assez 
grande,  qu'on  introduit  ensuite  dans  un  tube  chauffé  à  480°  et  où  on 
fait  le  vide.  On  pèse  après  2  heures;  la  différence  de  poids  donne 
exactement  la  glycérine. 

En  Allemagne,  on  évapore  ioo  ce.  de  vin  dans  une  capsule  spa- 
cieuse à  fond  rond,  et  quand  il  ne  reste  plus  que  10  ce,  on  ajoute 
un  excès  de  lait  de  chaux  et  du  sable  lavé,  et  on  termine  l'évapora- 
tion;  le  résidu  broyé  est  repris  au  bain-marie  par  5o  ce.  d'alcool 
à  960,  recueilli  sur  un  filtre  et  épuisé  par  de  petites  quantités  d'al- 
cool dont  on  a  en  tout  100-200  ce.  ;  on  distille,  on  reprend  le  ré- 
sidu sirupeux  par  10  ce.  d'alcool  absolu,  on  filtre,  on  ajoute  i5  ce. 
d'éther,  on  laisse  déposer,  on  filtre  et  on  évapore;  on  sèche  1  heure 
à  l'étuve  et  on  pèse. 

4 4°  Acide  sucemique.  —  On  évapore  dans  le  vide  25o  ce.  de 
vin  sur  du  sable,  on  épuise  par  l'éther  anhydre  (environ  25o  ce 
en  plusieurs  fois),  on  filtre,  on  évapore  à  sec  sans  chauffer  et  on 
titre  le  résidu  par  la  potasse  normale-décime  dont  4  ce.  =  0^,0059 
d'acide  succinique,  soit  o,0236  par  litre. 

45°  Tannin.  —  On  sature  partiellement  par  un  alcali  40  ce.  de 
vin  de  manière  à  ne  laisser  qu'une  acidité  correspondante 3 grammes 
par  litre,  en  H*  SO4  :  on  ajoute  4  ce.  d'acétate  desodium  à  40  pour  400, 
puis  goutte  à  goutte,  tant  qu'il  se  fait  un  précipité,  une  solution 


374  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

de  perchlorure  de  fer  à  40  pour  100,  dont  une  goutte  =  o**,o5  dv 
tannin. 

Les  vins  jeunes  doivent  être  dépouillés  de  l'acide  carbonique  par 
agitation. 

Les  autres  procédés  de  dosage  du  tannin  sont  longs  et  pas  beaucoup 
plus  exacts  que  celui  que  nous  décrivons,  et  qui  est  recommandé, 
concurremment  avec  celui  de  Neubauer,  par  l'Instruction  officielle 
allemande  sur  l'analyse  des  vins. 

Les  tannins  du  vin  sont  solubSes  dan»  l'éther  et  se  colorent  en  vert 
par  le  perclilorure  de  fer. 

i6ft  Acide  malique.  —  On  concentre  à  moitié  5o  ce.  de  vin,  on  sur- 
sature par  du  carbonate  dé  sodium  ;  dans  une  fiole  jaugée  de  ôo  ce. 
on  introduit  le  vin  saturé,  les  eaux  de  lavage,  puis  ô  ce.  de  chlorure 
de  baryum  à  40  pour  400 j  on  complète  avec  de  l'eau  jusqu'au  trait, 
on  agite  et  on  laisse  reposer  :  après  a4  heures  on  prélève  25  ce., 

3u*on  évapore  à  sec  au  bain-marie  avec  un  excès  d'acide  chlorhy- 
rique;  on  reprend  par  l'eau  et  on  titre  alcalimétriquement.  Dans 
ces  conditions  il  ne  reste  comme  acides  fixes  que  les  acides  ma- 
lique et  citrique  :  le  vin  ne  renferme  pas  normalement  ce  dernier, 
et  sa  présence  indiquerait  l'addition  de  baies  végétales.  Dans  ce 
cas,  on  séparerait  facilement  les  deux  acides,  en  concentrant  le 
liquide  alcalin,  précipitant  par  le  chlorure  de  calcium  et  l'alcool, 
et  lavant  le  précipité  à  l'eau  de  chaux  bouillante  qui  dissout  le  malate 
et  laisse  le  citrate  de  calcium. 

(363)  Falsification  du  vin. 

Les  falsifications  du  vin  sont  nombreuses,  et  il  est  nécessaire  de 
distinguer  deux  cas  :  ou  le  vin  est  vendu  comme  nature!,  et  il  faut  vé- 
rifier si  le  vin  est  réellement  du  cru  et  de  l'année  indiques,  ou  c'est 
un  vin  de  coupage  ou  de  soutirage,  et  dans  ce  cas  le  chimiste  ne  peut 
répondre  qu'à  celte  question  :  Y  a-t-il  eu  manipulation  frauduleuse 
ou  addition  d'éléments  étrangers  au  vin  ? 

Dans  tous  les  cas,  l'analyse  chimique  devra  être  éclairée  par  les 
avis  de  la  dégustation.  Les  questions  à  poser  aux  dégustateurs  sont 
celles-ci  :  4°  Le  vin  est-il  naturel  ou  de  coupage,  et  dans  ce  cas  quels 
sont  les  éléments  dominants  du  coupage?  a0  Est-il  limpide  et  a-t-il 
subi  des  maladies?  3°  A-t-il  élé  l'objet  de  manipulations  frauduleuses, 
mouillage,  vinage,  etc.  ? 

Les  maladies  du  vin  sont  décelées  par  l'examen  microscopique  des 
dépôts  et  du  fond  des  bouteilles. 

Mouillage.  —  L'addition  d'eau  est  facile  à  reconnaître  dans  les  vins 
naturels,  par  la  comparaison  avec  un  vin  de  même  origine  et  de  même 
année.  La  comparaison  entre  les  différents  éléments  des  deux  vins 
indiquera  la  proportion  d'eau  ajoutée.  Dans  le  cas  des  vins  de  soutirage 
dont  il  est  impossible  de  reproduire  un  type  conforme,  l'appréciation 
du  mouillage  se  base  sur  la  dégustation  et  sur  les  rapports  que  pré- 
sentent entre  eux  les  divers  éléments.  M.  Gautier  a  indiqué,  comme 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  375 

règle  empirique,  que  dans  les  vins  français,  à  l'exception  de  quelques 
petits  vins  du  Midi,  du  cépage  dit  aramon,  en  additionnant  le  degré 
alcoolique  avec  le  chiffre  exprimant  l'acidité  en  acide  sulfurique,  le 
total  doit  être  de  43  au  moins;  pour  les  vins  plâtrés  on  retranche  de 
l'acidité  0^,2  par  gramme  de  sulfate  de  potassium.  Nous  ajouterons  à 
cette  règle  que,  dans  les  coupages  où  entrent  des  vins  étrangers,  forts 
en  alcool  et  la  plupart  vinés,  le  chiffre  s'élève  à  47,  d'après  nos  obser- 
vations :  la  dégustation  indiquera  le  vinage  et  la  présence  des  vins 
étrangers.  Enfin  à  Paris  on  peut  se  baser  sur  l'usage  commercial  de 
vendre  les  soutirages  en  gros,  au  titre  moyen  de  44  à  43°  d'alcool  et 
2a  à  26  grammes  d'extrait,  et  de  les  mouiller  au  cinquième  pour  la 
vente  au  détail. 

Vinage. —  Le  vinage  se  caractérise  par  la  dégustation  et  par  la  modi- 
fication du  rapport  de  l'alcool  (en  poids)  à  l'extrait;  quand  ce  rapport 
est  supérieur  à  4,5  pour  un  vin  rouge,  on  peut  affirmer  que  le  vin  est 
viné.  En  Allemagne  on  admet  que  la  glycérine  forme  les  7  a  44  pour  400 
de  l'alcool,  et  que  si  on  en  trouve  moins  de  7  pour  400,  le  vin  est  ma- 
nifestement viné. 

Sucrage.  —  Le  sucre  se  transformant  par  la  fermentation  en  alcool 
et  glycérine,  on  reconnaît  son  addition,  comme  celle  de  l'alcool,  par 
la  modification  du  rapport  de  l'alcool  à  l'extrait.  Si  le  sucre  employé 
n'est  pas  pur,  on  retrouve  dans  le  vin  ses  impuretés  ;  le  sucre  de  fécule 
laisse  une  forte  proportion  de  dextrine  non  iermentée,  qui  se  retrouve 
par  l'examen  au  polarimètre  (le  vin  dévie  fortement  a  droite,  surtout 
après  dialyse),  ou  en  pratiquant  le  procédé  de  Neubauer  au  com- 
plet. 

Pétiotisage.  —  Les  vins  de  seconde  cuvée,  préparés  en  ajoutant  au 
marc  du  sucre  et  de  l'eau,  se  comportent  à  peu  près  comme  des  vins 
mouillés  et  vinés;  l'insuffisance  de  l'extrait,  du  tartre,  de  la  glycérine 
et  la  dégustation  suffisent  à  les  caractériser,  ou  au  moins  à  les  distin- 
guer des  vins  purs. 

Gallisage.  —  Gall  admet  qu'un  bon  moût  doit  renfermer  24  pour  '400 
de  sucre  et  0,6  pour  400  d'acide  ;  et  un  moût  médiocre  48  à  20  pour  400 
de  sucre  et  o,5  à  0,6  d  acide  :  on  ajoute  au  moût  les  quantités  d'eau 
et  de  sucre  nécessaires  pour  diminuer  son  acidité  et  ramener  sa  com- 
position au  chiffre  normal.  Les  vins  gallisés  ont  à  peu  près  les  mômes 
caractères  que  les  vins  pétiotisés. 

Vins  de  raisins  secs.  — Les  vins  de  raisins  secs  renferment  un  excès 
de  sucre,  de  cendres  et  d'extrait  ;  aussi  les  vine-t-on  généralement.  La 
dégustation  les  reconnaît  très  facilement,  môme  dans  les  coupages. 
En  général  ils  renferment  très  peu  de  glycérine. 

Scheelisage. —  L'addition  de  glycérine  se  reconnaît  par  le  dosage 
de  ce  corps  :  elle  doit  former  le  40*  au  44*  du  poids  de  l'alcool  ;  si 
on  en  trouve  plus,  on  peut  affirmer  l'addition  de  glycérine,  dont 
on  ajoute  d'ailleurs  des  doses  assez  notables  pour  adoucir  et  corser 
le  vin. 

Autres  fraudes.  —  Les  vins  aigris  sont  saturés  par  des  alcalis  : 
on  reconnaît  cette  fraude  à  l'examen  des  cendres. 


376  AGENDA     DU    CHIMISTE. 

On  saie  les  vins  pour  masquer  le  mouillage.  Un  vin  naturel  renferme 
très  rarement  plus  de  of,!  de  chlorure  de  sodium,  même  s'il  pousse 
dans  des  terrains  salés;  le  dosage  du  chlore  et  de  la  soude  indiquera 
donc  celte  fraude.  Le  poids  du  chlorure  d'argent  x  0,537a  =  KC1, 
cl  X  0,4080  =  NaCl. 

La  présence  de  chlore  peut  provenir  également  du  déplâtrage  du 
vin  par  le  chlonire  de  baryum  :  alors  il  se  produit  du  chlorure  de  po- 
tassium. Dans  les  vins  déplâtrés  par  le  chlorure  ou  le  carbonate  de 
baryum,  l'alcalinité  des  cendres  est  toujours  faible,  et  inférieure  à 
4/2  gramme  de  carbonate  de  potassium.  En  outre,  le  déplâtrage  par  le 
carbonate  de  baryum  introduit  dans  le  vin  des  quantités  appréciables 
de  baryte,  qu'on  retrouve  dans  les  cendres. 

Les  cendres  qui  renferment  une  quantité  notable  de  chlorures  ont 
un  aspect  fondu  caractéristique. 

L'addition  d'alun  se  fait  rarement  seule  :  elle  accompagne  générale- 
ment la  coloration  par  le  sureau. 

Four  doser  l'alumine,  on  acidulé  le  vin  par  l'acide  acétique,  on  pré- 
cipite par  un  léger  excès  d'acétate  de  plomb,  on  filtre,  on  enlève  l'excès 
de  plomb  par  1  acide  sulfurique,  et  dans  le  liquide  ûltré  on  précipite 
par  le  carbonate  de  sodium  l'alumine  (et  l'oxyde  de  fer)  :  si  ce  dernier 
était  abondant,  on  le  séparerait  par  dissolution  dans  la  potasse  et 
précipitation  de  l'alumine  par  le  sel  ammoniac.  L'alumine  lavée  et  cal- 
cinée est  pesée.  Un  vin  normal  ne  renferme  que  o«r,02  au  plus  d'alu- 
mine ;  tout  vin  qui  en  renferme  plus  de  o«r,o5  à  o«r,i  devra  être  consi- 
déré comme  aluné.  Le  poids  de  l'alumine  multiplié  par  9,23  donne  celui 
de  l'alun  de  potasse,  ou  par  8,82  celui  de  l'alun  d'ammoniaque. 

Parmi  les  agents  conservateurs,  on  n'emploie  guère  que  l'acide 
salicylique,dont  nous  avons  décrit  le  mode  de  recherche;  le  borax,  qui 
donne  aux  cendres  un  aspect  fondu,  et  se  recherche  par  la  coloration 
verte  de  la  flamme,  en  traitant  les  cendres  par  l'acide  sulfurique  et 
l'alcool:  enfin  l'aciae  sulfureux,  qui  se  retrouve  comme  dans  la  bière 
(table  373). 

L'addition  d'acide  sulfurique  libre  se  fait  fréquemment,  et  ne  peut  se 
prouver  que  si,  en  l'absence  de  l'ai u nage,  la  teneur  des  cendres  du  vin 
en  acide  sulfurique  est  inférieure  à  la  quantité  trouvée  par  le  dosage 
direct  sur  le  vin.  En  outre,  il  y  a  lieu  de  rechercher  l'arsenic  que  ren- 
ferment toujours  les  acides  commerciaux. 

L'addition  d'acide  tartrique  se  décèle  par  le  dosage  de  l'acide  tar- 
tiique  libre  (362,  42°),  dont  les  vins  ne  renferment  que  des  quan- 
tités très  faibles,  et  seulement  si  les  raisins  dont  ils  proviennent  n'é- 
taient pas  mûrs. 

Les  additions  de  cidre  et  de  poiré  se  reconnaissent  d'une  part  à 
l'odeur  de  l'alcool  distillé,  d'autre  part  à  l'insuffisance  du  tartre  et  à 
la  richesse  en  acide  malique. 

En  lin  il  y  a  lieu  de  rechercher  l'acide  oxalique,  introduit  par  les 
fleurs  de  Bassia  latifolia,  qui  servent  à  faire  une  piquette  grossière 
dans  le  genre  des  vins  de  raisins  secs,  ou  bien  par  les  baies  de  phyto- 
lacca,  employées  à  colorer  le  vin.  Le  vin  traité  par  le  chlorure  de 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  377 

calcium  et  l'acide  acétique  laissera  déposer  Poxalate  de  calcium,  qui 
sera  rassemblé  sur  un  filtre  et  pesé. 

(S64)  Étude  de  la  matière  colorante. 

La  marche  sommaire  donne  déjà  des  indications  utiles  sur  le  groupe 
de  matières  colorantes  à  rechercher  spécialement. 

Si,  par  exemple,  la  réaction  b  est  suspecte,  et  qu'il  y  ait  lieu  de 
procéder  à  la  recherche  d'un  dérivé  basique  du  goudron  de  houille, 
on  prend  *5o  ce.  de  vin  suspect  et  on  les  sature  par  un  léger  excès 
d'eau  de  baryte,  ou  avec  une  solution  aqueuse  de  potasse  ou  de 
soude,  de  manière  à  rendre  la  liqueur  complètement  alcaline.  La 
nuance  du  précipité  obtenu  avec  l'eau  de  baryte  peut,  jusqu'à  un  cer- 
tain point,  fournir  un  indice  sur  les  matières  colorantes  autres  que 
celles  qui  dérivent  de  l'aniline  et  qui  sont  employées  à  colorer  les  vins, 
campêche,  cochenille,  etc.;  puis  on  ajoute  25  à  3o  ce.  d'éther  acéti- 
que ou  d'alcool  amylique,  on  agite  et  on  laisse  reposer.  On  décante 
l'éther,  ou  alcool  amylique,  on  filtre  et  on  évapore  rapidement  en 
présence  d'un  fil  de  laine  ou  d'un  mouchet  de  soie  composé  de  quel- 
ques fils  de  soie  (3  ou  4  au  plus). 

La  ligueur  éthérée  ou  l'alcool  amylique  prend  le  plus  souvent  une 
coloration  plus  ou  moins  rosée,  surtout  si  Ton  n'a  pas  ajouté  au  vin  un 
trop  grand  excès  de  baryte  ;  il  est  bon  de  s'arrêter  quand  le  précipité 
devient  vert.  La  coloration  rosée,  très  sensible  surtout  avec  l'alcool 
amylique,  s'aperçoit  très  aisément  lorsqu'on  regarde  horizontalement 
la  surface  de  séparation  du  vin  et  du  liquide  ajouté. 

Le  passage  de  la  solution  éthérée  à  travers  un  papier  à  filtre  a  pour 
but  d'enlever  toutes  traces  de  liqueur-mère  aqueuse  qui  pourrait  mas- 
quer ou  modifier  la  teinte  déposée  sur  le  tissu. 

Lorsqu'on  a  obtenu  sur  la  laine  ou  sur  la  soie  une  coloration  rouge, 
il  suffit,  pour  distinguer  si  cette  teinte  est  fournie  par  la  rosaniline  ou 
la  safranine,  de  verser  sur  le  tissu  quelques  gouttes  d'acide  chlor- 
hydrique  concentré.  La  rosaniline  se  décolore  et  donne  une  nuance 
feuille  morte;  l'eau  en  excès  ramène  la  couleur  primitive.  La  safranine 
passe,  dans  les  mêmes  conditions,  au  violet,  au  bleu  foncé,  et  enfin 
au  vert  clair.  En  ajoutant  peu  à  peu  de  l'eau,  les  mêmes  phénomènes 
de  coloration  se  reproduisent  dans  l'ordre  inverse;  enfin,  une  plus 
grande  quantité  d'eau  régénère  la  couleur  primitive. 

La  safranine  et  quelques  autres  matières  colorantes  dérivées  du 
goudron  ayant  peu  d'affinité  pour  la  laine,  il  est  bon  de  faire  les  essais 
de  teinture  :  4°  avec  la  laine  ;  2°  avec  la  soie. 

Les  violets  solubles  dans  l'eau  donnent,  par  le  même  réactif,  une 
coloration  bleu-verdàtre,  puis  jaune;  l'eau  en  excès  donne  une  solu- 
tion violette. 

La  mauvaniline  fournit,  avec  l'acide  chlorhydrique,  une  nuance  d'a- 
bord bleu-indigo,  puis  jaune,  plus  feuille  morte  que  celle  produite 
avec  la  rosaniline  j  l'eau  en  excès  fait  virer  la  solution  au  violet-rouge. 

La  chrysotoluidme  ne  se  colore  que  très  peu  par  l'acide  chlorhy- 


378  AGENDA    DU    CIÏIMÏSTE 

drique  ;  pour  la  caractériser,  il  suffit  de  faire  bouillir  la  solution  ou 
le  tissu  teint  avec  un  peu  de  tuthie  ou  poudre  de  zinc  :  les  bases  don- 
nent des  leucodérivés  incolores,  tandis  que  celui  qui  est  produit  par 
la  chrysotoluidine  se  colore  au  contact  de  l'air. 

Le  brun  d'aniline  (brun  de  phénylène-diamine) se  fixe  directement  sur 
le  tissu  avec  une  couleur  jaune- rouge  ;  au  contact  de  Pair  ou  avec  quel- 
ques gouttes  d'acide  chlorhydrique  étendu,  la  nuance  vire  au  brun-rouge 
foncé.  La  solution  acétique  un  peu  concentrée  teint  également  en  brun- 
rouge  ;  en  solution  étendue,  la  nuance  qui  se  fixe  est  brun-jaune. 

Enfin  ajoutons,  en  terminant,  que,  pour  distinguer  la  rosaniline  et 
autres  similaires  d'avec  la  cochenille,  il  suffira  de  verser  quelques 
gouttes  d'hydrosulfite  de  sodium  :  les  sels  de  rosaniline  sont  entière- 
ment décolorés,  tandis  que  la  teinte  rose  de  la  cochenille  n'est  détruite 
que  très  lentement. 

Si  l'essai  c  donne  une  coloration,  on  opère  de  môme  sur  400  à 
*5o  ce.  de  vin,  ou  sur  le  résidu  de  la  distillation  de  l'alcool  ;  on  ajoute 
un  petit  excès  d'ammoniaque,  jusqu'à  virage  complet,  puis  3o  ce. 
d'alcool  amylique.  On  agite,  on  laisse  les  couches  se  séparer,  on 
décante  la  couche  inférieure,  on  lave  l'alcool  avec  un  peu  d'eau,  on 
le  filtre  et  on  l'évaporé  de  préférence  dans  le  vide,  ou  au  bain- 
marie,  avec  quelques  centimètres  cubes  d'eau,  une  goutte  d'acide  acé- 
tique et  un  mouchet  de  soie.  On  caractérise  alors  les^  dérivés  azoïques, 
qui  colorent  l'alcool  amylique  en  orange  ou  en  rouge,  soit  sur  le  mou- 
chet, soit  sur  la  couleur  déposée  sur  les  parois  de  la  capsule,  au 
moyen  d'une  goutte  d'acide  sulfurique  concentré.  Si  la  teinture  est  rose 
et  que  l'acide  sulfurique  donne  une  coloration  bleue,  verte  ou  violette, 
on  a  affaire  au  rouge  de  Biebrich  ;  si  la  teinture  est  grenat,  c'est  du 
bordeaux  ou  de  la  roccelline. 

Enfin  si  l'alcool  amylique  est  violet,  et  le  vin  également,  il  y  a  lieu 
do  rechercher  l'orseille,  en  agitant  directement  le  vin  avec  de  l'élher; 
on  décante  et  on  traite  l'éther  par  l'ammoniaque,  qui  donne  une  colo- 
ration violette, 

Si  le  vin  devient  violet,  sans  colorer  l'alcool  amylique,  il  y  a  lieu 
d'agiter  en  liqueur  acide  avec  l'éther  acétique  ou  l'alcool  amylique,  et 
de  rechercher  la  coralline  rouge,  ou  là  cochenille,  par  le  spectroscope. 

Le  campêche  peut  se  confondre  avec  ces  diverses  couleurs  ;  on  le  re- 
connaît à  ce  que,  en  agitant  le  vin  avec  l'éther,  celui-ci  se  colore  en 
jaune  et  donne  un  liquide  rouge  par  l'ammoniaque  :  de  plus,  le  vin 
vire  au  violet  par  le  bichromate  de  potassium. 

Le  fernambouc  se  comporte  à  peu  près  comme  le  campêche. 

Dans  les  mêmes  conditions,  le  vin  colore  quelquefois  l'éther  en 
ronge,  mais  l'ammoniaque  fait  virer  cette  couleur  au  jaune-orange. 

Le  dérivé  sulfoconjugué  de  fuchsine  est  incolore  en  liqueur  alcaline; 
il  n'est  précipité  ni  par  les  sels  de  mercure,  d'alumine  ou  de  baryte, 
ni  par  le  sous-acétate  de  plomb  ;  l'eau  oxygénée  ne  le  détruit  que  très 
lentement  ;  enfin  le  borax  ne  le  fait  virer  que  lentement,  et  la  couleur 
rose  du  liquide  persiste  assez  longtemps. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  379 

Quant  aux  réacLions  qui  permettent  de  distinguer  entre  elles  les 
couleurs  végétales,  la  distinction  étant  souvent  très  difficile  nous 
renvoyons  à  l'ouvrage  de  M.  Gautier  [ta  Sophistication  des  vins)  et 
nous  indiquerons  seulement  quelaues  caractères  certains  de  ces  colo- 
rants. Le  phytolacca  donne  avec  l'alun  et  le  carbonate  de  sodium  une 
liqueur  lilas  ou  rose,  qui  est  décolorée  par  l'ébullition  ou  par  l'eau  de 
chaux.  Le  vin  coloré  au  phytolacca  est  coloré  en  violet  par  le  carbo- 
nate de  soude  et  l'ébullition  détruit  cette  couleur.  De  plus  le  vin 
falsifié  avec  ce  produit  renferme  de  l'acide  oxalique. 

Le  sureau  et  l'hièble  sont  très  difficiles  à  distinguer  l'un  de  l'autre. 
Les  réactions  qui  les  distinguent  du  vin  sont  les  suivantes  :  laque 
bleue  par  l'alun  et  le  carbonate  de  sodium,  coloration  gris-fer  par  le 
carbonate  de  sodium  bouillant,  teinta  bleue  ou  violette  par  j'acélate 
d'alumine.  Cette  dernière  réaction  appartient  aussi  au  troène  à  la 
myrtille  et  à  la  mauve  noire.  ' 

Pour  reconnaître  ces  deux  derniers  produits,  on  dilue  2  ce.  de  vin 
de  18  ce.  d'eau,  et  on  ajoute  6  ce.  de  sulfate  de  cuivre  à  10  pour  400. 
La  plupart  des  vins  purs  sont  décolorés  :  la  mauve  noire,  la  myrtille 
et  les  mûres  sauvages  des  baies  donnent  une  coloration  bleue  ou 
violette. 

(3GS)  Vinaigres. 

Le  vinaigre  se  prépare  avec  du  vin  on  d'autres  liquides  alcooliques, 
soumis  à  la  fermentation  acétique,  ou  bien  en  diluant  l'acide  acétique 
provenant  de  la  distillation  du  bois. 

Son  analyse  comprend  les*  déterminations  suivantes  : 

Densité.  —  A  laide  d'un  densimètre  donnant  le  millième.  Elle  doit 
varier  de  4,018  à  4,020  pour  les  bons  vinaigres. 

Acidité.  —  On  la  détermine  par  liqueur  titrée,  en  présence  de  la 
phtaléine  du  phénol  :  si  on  opère  sur  40  ce.  de  vinaigre  dilués, 
en  se  servant  de  la  sonde  normale,  le  nombre  de  centimètres  cubes 
multipliés  par  6  donne  l'acidité  en  grammes  d'acide  acétique  par 
litre;  ou  par  4,9,  en  acide  sulfurique  hydraté  par  litre.  Les  vinaigres 
de  vin  renferment  de  55  à  90  grammes  d'acide  acétique  par  litre. 

La  liqueur  acétimétrique  de  Réveil  se  prépare  avec  45  grammes  de 
borax  et  un  peu  de  soude  caustique  dans  un  litre  d'eau  colorée  par  du 
tournesol  :  20  ce.  saturent  4  ce.  d'acide  normal  de  Gay-Lussac. 

Dans  l'acéti mètre  on  verse  4  ce,  de  vinaigre  jusqu'au  trait  0,  puis 
la  liqueur  de  borax  jusqu'à  la  coloration  rouge  vineuse  :  la  gradua- 
tion donne  le  nombre  de  kilogrammes  d'acide  cristal lisable  dans  un 
hectolitre  de  vinaigre. 

Extrait  et  cendres.  —  On  les  détermine  comme  pour  les  vins. 

Tartre  et  matières  réductrices.  —  On  évapore  presque  à  sec 
400  ce.  de  vinaigre;  on  reprend  le  résidu  par  l'eau  de  manière  à  réta- 
blir le  volume  de  400  ce. 

Sur  20  ce.  on  dose  le  tartre  comme  pour  les  vins  ;  le  restant  est 
décoloré  au  noir  et  examiné  au  polarimètre,  puis  titré  au  Fehling. 


380  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Falsifications.  —  Les  vinaigres  de  vin  renferment  de  i3  &  20 
grammes  d'extrait,  et  le  rapport  de  l'acide  acétique  à  l'extrait  est  de 
4,5  à  5.  Si  le  rapport  est  plus  élevé,  il  y  a  addition  de  vinaigre  d'alcool 
ou  d'acide  acétique. 

Les  vinaigres  de  cidre  et  de  poiré  laissent  peu  d'extrait,  ne  renfer- 
ment pas  de  tartre,  mais  de  fortes  quantités  de  malates,  et  l'extrait  a 
des  caractères  spéciaux  de  goût  et  d'odeur. 

Le  vinaigre  de  bière  est  faible  en  acide,  très  riche  en  extrait  et  en 
dextrine  :  son  extrait  sent  le  malt  et  le  houblon;  il  ne  renferme  pas 
de  tartre. 

Le  vinaigre  de  glucose  contient  un  excès  de  glucose,  de  la  dextrine 
et  des  sels  minéraux,  pas  de  tartre. 

Enfin  le  vinaigre  d'acide  pyroligneux  ne  donne  ni  extrait,  ni 
cendres^  ni  tartre  :  celui  que  l'on  fait  avec  l'acide  mal  purifié  déco- 
lore le  permanganate  et  se  colore  en  rose  par  l'aniline  (réaction  du 
furfurol). 

On  dose  l'acide  tartrique  ajouté  comme  dans  le  vin,  sur  le  produit 
de  l'évaporation  du  vinaigre  redissous  dans  l'eau  qui  sert  au  dosage 
du  tartre. 

Les  acides  minéraux  se  reconnaissent  en  chauffant  pendant  une  demi- 
heure  400  ce.  de  vinaigre  avec  o^oô  de  fécule  ou  d'amidon,  puis  es- 
sayant après  refroidissement  par  l'eau  iodée,  qui  ne  donne  plus  de 
coloration  bleue  s'il  y  a  des  acides  minéraux. 

On  recherche  l'acide  sulfurique  libre  en  évaporant  au  bain-marie 
5o  ce  de  vinaigre;  le  sirop  est  repris  par  ôo  ce.  d'acool  absolu,  filtré, 
évaporé  dans  le  vide ,  et  dans  le  résidu  redissous  dans  l'eau  on  re- 
cherche et  on  dose  l'acide  sulfurique  (lès  sulfates  étant  insolubles 
dans  l'alcool). 

On  recherche  par  le  môme  procédé  l'acide  phosphorique. 

Acide  chlor  hydrique.  —  On  distille  400  ce.  de  vinaigre  en  con- 
densant le  liquide  qui  distille;  une  goutte  de  nitrate  d'argent  indique 
si  le  vinaigre  contient  de  l'acide  chlorhydrique  libre.  —  Le  vinaigre 
contenant  rarement  plus  de  o'r,4  par  litre  de  chlore,  un  dosage  de 
chlore  mettra  sur  la  voie  de  la  falsification. 

Acide  nitrique.  —  On  chauffe  le  vinaigre  avec  son  volume  d'acide 
sulfurique  concentré,  en  présence  d'une  lame  ou  de  tournure  de 
cuivre;  s'il  y  a  dégagement  de  vapeurs  nitreuses,  c'est  que  le  vinaigre 
contient  de  l'acide  nitrique. 

Enfin  les  matières  acres  se  reconnaissent  très  bien  à  l'odorat  et  au 
goût  dans  le  produit  de  la  saturation  du  vinaigre  par  un  alcali. 

(366)  Dosage  de  l'acide  acétique  cristallisable. 

On  détermine  approximativement  le  point  de  solidification  de 
l'acide,  en  en  congelant  quelques  centimètres  cubes  dans  un  tube  à 
essais,  que  l'on  refroidit  en  le  plongeant  dans. un  verre  à  pied  conte- 
nant un  mélange  réfrigérant  (table  112)  ;  quand  l'acide  est  pris,  on 
le  sort  du  mélange,  et  on  prend  son  point  de  fusion  avec  un  thermo- 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


381 


mètre,  lorsqu'il  est  fondu  à  moitié.  Puis  on  le  remet  dans  le  mélange 
réfrigérant  afin  d'avoir  des  germes  de  cristaux. 

On  refroidit  ensuite  une  autre  portion  d'acide  à  4  degré  au-dessous 
du  point  déterminé  comme  il  vient  d'être  dit  ;  on  y  projette  un  frag- 
ment de  cristal  d'acide  solide,  et  avec  un  thermomètre  donnant  le 
dixième  de  degré,  on  prend  le  point  exact  de  solidification  de  l'acide. 
La  table  suivante  donne  alors  la  quantité  d'eau  ajoutée  à  400  parties 
d'acide  cristal lisable  (à  ioo  pour  ioo),  dans  le  mélange  constituant 
l'acide  examiné. 


Eau  °/0. 

Température. 

Eau  %. 

Température. 

Eau  °/0. 

Température. 

0 

+*6,7 

5 

+'tt 

42 

+  2,7 

o,5 

«5,9 

6 

45 

—  0  ,2 

i 

€4,8 

7 

2»* 

48 

2,6 

4,5 

44 

8 

6,2 

■    24 

—  5,i 

2 

43,2 

9 

5,3 

24 

7,4     • 

3 

42 

40 

4,3 

4 

40,5 

44 

3,6 

l_ 

Bien  entendu,  l'acide  doit  être  pur  et  exempt  d'acide  sulfurique, 
d'alcool  et  de  sels,  notamment  d'acétate  de  sodium  ou  d'ammonium. 

(367)  Analyse  de  cidres  purs. 


Alcool  o/o  en  volume 

Extrait  à  400° 

Ex  trait  dans  le  vide . 

Gendres 

Carbonate  de   potass. 

Acidité  du  cidre 

—      du  résidu  sec. 
Sucre  


I 

II 

III 

IV 

V 

VI 

6 

5,2 

4,4 

3 

4 

2,6 

54,6 

3o,q 

«*,3 

53,2 

«9,7 

10,7 

6o,i 

37,6 

72,7 

6o,8 

82 

44,4 

3,5 

2,5 

3 

2,6 

2,54 

4,43 

2,23 

• 

4,4o 

4,8 

4,5l 

4,12 

3,9 

7,5 

4,9 

3,5 

2,9 

2.93 

2,7 

4.4 

2,9 

2,9 

4 .2 

4,32 

20 

1* 

37 

i6,5 

36 

4,5 

2,8 

40,4 
48 
4,98 

4,3 
3,2 
4,8 


I 

II 
III 

IV 
V 
VI 

VII 


Cidre  pur  4877,  fruit  des  côtes,  Bois-Guillaume  près  Rouen. 

Cidre  pur  4876,  fruit  de  masure,  Yvetot. 

Cidre  pur  4878,  fruit  de  plaines,  Yvetot. 

Cidre  pur,  gros  cidre  4880,  environs  de  Bayeux. 

Cidre  marchand  non  complètement  fermenté. 

Boisson  de  ménage,  vendue  chez  les  débitants.  Yvetot  4878. 

mouillé. 
Boisson  de  ménage  des  particuliers  aisés.  Yvetot  4878.  mouillé. 


382  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

(368)  Marche  de  V analyse  des  cidres. 

L'alcool,  les  deux  extraits,  l'acidité,  le  sucre  et  les  cendres  se 
dosent  comme  dans  le  vin. 

Le  carbonate  de  potassium  se  détermine  en  reprenant  par  l'eau  les 
cendres  pesées,  et  saturant  par  un  acide  titré  le  sel  alcalin. 

On  peut  admettre  que  le  cidre  renferme  en  moyenne  : 

Alcool 5  à  6  %  vol. 

Extrait  (sans  le  sucre  réducteur) .     3o*r  par  litre. 
Cendres 2^,7      — 

et  qu'il  renferme  au  minimum  : 

Alcool . .  3  %  vol. 

Extrait iZ**  par  litre. 

Cendres i  ;7«r   — 

Tout  liquide  dont  la  composition  sera  inférieure  à  celle  de  ces 
nombres  sera  considéré  comme  sciemment  mouillé  et  devra  être  vendu 
sous  le  nom  de  boisson. 

(369)  Falsifications  du  cidre. 

La  dégustation  donne,  pour  le  cidre  comme  pour  le  vin,  de  pré- 
cieuses indications. 

Mouillage.  —  L'appréciation  du  mouillage  peut  se  baser  assez 
exactement  sur  les  chiffres  que  nous  venons  de  donner.  Dans  le  cas 
de  vinage,  le  rapport  entre  l'alcool,  l'extrait  et  les  cendres  est  modifié; 
or  ce  rapport  est  presque  aussi  constant  que  dans  les  vins.  On  peut 
considérer  comme  vinage  l'addition  de  sucro  pur  avant  la  fermen- 
tation. 

Addition  de  glucose.  —  Le  glucose  ajouté  dans  le  cidre  introduit  de 
l'alcool  produit  par  sa  fermentation,  et,  en  outre,  de  la  dextrine  infer- 
menlescible.  On  le  recherche  comme  dans  les  vins,  soit  par  la  dialyse, 
soit  par  la  méthode  de  Neubauer. 

On  doit  également  rechercher  cette  saccharose  par  interversion; 
cette  saccharose  provient  souvent  de  l'addition  de  mélasse  ou  de 
tranches  de  betteraves  à  l'eau  qui  sert  à  mouiller  le  cidre  :  dans  ce 
dernier  cas,  le  cidre  renfermera  des  nitrates  et  des  chlorures  en  forte 
proportion  •  le  cidre  pur  renferme  peu  de  chlorures. 

Recherche  des  agents  de  conservation.  —  On  emploie  surtout 
l'acide  salicylique  et  les  sulfites.  On  les  recherche  comme  dans  la  bière. 

Matières' colorantes.  —  Le  cidre  mouillé  est  rehaussé  par  la  coche- 
nille ou  la  nitrorhubarbe  :  dans  ce  cas.  il  se  colore  en  violet  par 
l'addition  d'ammoniaque.  Le  coquelicot  donne  avec  l'alun  et  le  car- 
bonate de  potassium  une  laque  rouge  vif  soluble  dans  un  excès  de 
réactif.  Le  caramel  se  décèle  par  la  paraldéhyde . 

Métaux  toxiques.  —  On  opère  comme  pour  h  bière. 


AGENDA  DU   CHIMISTE. 


383 


'370)  Bières  anglaises. 


Alcool 

Extrait 

Cendres  . . . 

Silice 

Potasse  .... 

Soucie 

Chaux f  0/  jps  rpndrps 

Magnésie >  /oaes«ïnaies. 


Aie 
d'Ecosse. 


.5 
»,3a 

,2 

,5 
,o 

.4 
,2 

■7 
Cendres,  °/0  de  l'extrait. . . 4-9 


P20*. 
SO3 
Chlore . . 


5, 

10. 

o, 
5, 

23. 

38, 
i . 

4, 

22, 

2, 

6, 


Porter 

Aie 

de 

d'expor- 

Londres. 

tation. 

5,2 

7,3 

M 

5.9 

0,32 

o,35 

1O.0 

9*9 

20,9 

*9>4 

33,4 

37,4 

2.8 

*,2 

0,3 

0,5 

48,2 

*9,* 

6,5 

7,7 

.  6,5 

8,o 

8,6 

Porter 

de 
Dublin. 

4,7 

6.0 

o,37 

10.9 

4P, 5 

36,o 

4,4 

o,7 

46,2 

4-1 

5,5 

6,« 


(3*1)  Bières  bavaroises. 


Alcool 

Extrait 

Cendres 

Matières  albumineuses 

Silice...  \ 

Potasse    I 

Soude..  .1 

Chaux  . .' 

Magnésie  >0/odes  cendres 

FcW.  .. 

NaCl  .  ..I 

P'O5....] 

SO3 / 


Bockbier 

Bière 

blanche 

(«)• 

blanche. 

4,5 

3,5 

4,6 

4,8 

0,18 

0,10 

0,39 

o.55 

40,0 

8.0 

25,0 

34,6 

20,0 

4,2 

2,6 

3,0 

0,4 

0,7 

0,4 

o,5 

6,5 

5,o 

26,6 

3o,o 

6,0 

5,2 

Bockbier    Bière 

brasserie  r>  deté . 
Brasserie 

royale.   I  Lcewen. 


,85 
,28 
.85 
,45 
,3o 

:i 

o 
,0 
,65 
,2 

3 


3,o 

6,0 
0.20 

» 

44,0 

«9,o 

0,4 

6,0 

7,7 
0,8 
6,0 
29,3 
5,0 


Bière 
d'été. 


3,9 
5o 
0,20 
o,45 

l4,12 

34.o 
o,5 
3,o 
8,5 
0,2 
6  0 

32,0 

2,8 


1.  Froment,  fermentation  superficielle,  brasserie  royale. 


384 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


(3 7  S) Bières  belges. 

Lamhickbrns?.  Pcgquct,i839 

—  -  4869 

—  —  1873 

—  brass.  Bock  frères,  1871 
Faro  brasserie  Bcgquet. 
Bière  d'orge  de  Tmlrode. 

Bières  diverses. 
Schwechat,  3  mois. 
Griiber  Bockale,  Strasbourg. 
Hatt  Espérance,  — 

Brasserie  Perle,  — 

Tantonville,  conserve. 
Pilsen,  6  mois. 


Alcool. 

7,7 

Extrait. 

Sucre. 

5,65 

4,06 

6,20 

2,07 

0,32 

5,9* 

3,3o 

o.48 

6,38 

4,47 

0,66 

4,3a 

:> ,  i  0 

0,71 

4,99 

2,90 

o,48 

3,6 

6,0 

0,96 

6,2 

6,5 

*,5 

Ô 

7,59 

4,46 

5,8 
6 

9,84 
6,0 

2,39 

3,7 

4,8 

0,67 

Dex- 

trine. 


(393)  Analyse  de  la  bière. 

Densité.  —  La  densité  doit  être  déterminée  à  la  température  de  i.r3° 
avec  un  densimètrc  donnant  directement  le  dix-millième. 

Alcool.  —  L'alcool  se  dose  par  distillation  comme  dans  les  vins  ; 
pour  éviter  la  mousse,  on  agite  préalablement  le  liquide  dans  un  flacon 
rempli  an  tiers,  et  à  plusieurs  reprises,  en  ôtant  ensuite  le  bouchon 

f>our  en  expulser  l'acide  carbonique.  L'alcool  recueilli  doit  rappeler 
'odeur  du  moût  et  non  celle  du  houblon.  Lorsque  la  première  odeur 
ne  domine  pas,  on  peut  être  certain  que  la  bière  a  été  faite  avec  du 
glucose.  L'odeur  du  résidu  aqueux  offre  aussi  une  grande  importance 

f>our  mettre  sur  la  voie  de  la  falsification.  L'alcoomètre  doit  indiquer 
e  io°  de  degré. 

On  ne  peut  se  servir  de  l'ébullioscope  pour  déterminer  l'alcool,  les 
chiffres  obtenus  avec  cet  appareil  étant  trop  élevés. 

Il  est  pratiquement  sans  importance  de  neutraliser  la  bière  avant  la 
distillation,  sauf  pour  les  bières  belges;  cette  saturation  de  la  vinasse 
empêche  de  tirer  les  indications  de  l'odeur  du  produit  distillé. 

Extrait.  —  On  évapore  au  bain-marie,  vers  700,  20  ce.  de  bière  dans 
une  capsule  à  fond  plat,  de  manière  à  avoir  une  grande  surface,  et  l'on 
dessèche  le  résidu  jusqu'à  poids  constant.  Si  l'on  ne  prend  pas  la 
précaution  d'opérer  dans  une  capsule  plate,  il  faut  porter,  à  la  fin  de 
l'opération,  la  température  de  110  à  n5°;  mais  ce  procédé  est  peu 
recommaniable. 

On  peut  aussi  opérer  ainsi  qu'avec  les  vins,  en  admettant  le  terme 
de  8  heures  comme  suffisant. 

On  peut  encore  doser  l'extrait  de  la  manière  suivante  :  On  retranche 
de  la  densité  de  l'eau,  soit  4000,  la  densité  de  l'alcool  aqueux  de 


AGENDA   DU   CHIMISTE.  335 

même  degré  alcoolique  que  la  bière  examinée,  et  on  ajout  eàce  chiffre 
la  densité  de  la  bière;  la  somme  donne  la  densité  de  la  bière  privée 
d'alcool.  Comme  elle  ne  contient  guère  que  du  glucose  et  de  la  dex- 
trine, on  peut  obtenir  avec  une  table  calculée  à  cet  effet  une  approxi- 
mation suffisante  de  la  teneur  en  extrait  sec. 

Extrait  o/o  Densité.          Extrait  1,0                    Densité. 

2 4.0080  40 , 4.0404 

3 4.0120  14 4.044e 

4 4.0160  42 4.0488 

5 4.0200  43 4  o53o 

6 4.0240  44* 4.0578 

7. 4.0284  45 40644 

8 4.0322  46 4.0657 

9 4.o363  47 4.0700 

Densité  des  solutions  de  dextrine. 

Dextrine  c/o.  Densité.  Dextrine  0/0.                Densité. 

2,5 4.0097              45    4.0573 

5     4.0193              47,5 4.066g 

7,5 40288              20    4.077b» 

40   4.0383       22,5 4.0863 

42,5 1.0479        25   4.0958 

Pour  la  densité  des  solutions  de  glucose,  voyez  table    296. 

La  bière  doit  renfermer  au  minimum  3%  d'alcool  en  volume,  et 
35  gr.  par  litre  d'extrait,  donnant  4  gr.  5  de  cendres.  Au-dessous  de 
ces  limiles,elledevraêtre  vendue  sous  le  nom  de  petite  bièreou  boisson. 

Glucose,  dextrine  et  matières  albuminoïdes. — On  évapore  au  bain- 
marie  à  consistance  sirupeuse  5o  ce.  de  bière  ;  on  délaie  le  sirop  dans 
2  à  3  ce.  d'eau  et  on  verse  ce  liquide  dans  100  ce.  d'alcool  à  90%;  on 
lave  le  vase  avec  de  l'alcool  au  même  degré,  et  l'on  filtre  sur  un  filtre 
taré  pendant  que  le  précipité  est  encore  iloconneux. 

On  pèse  le  résidu  séché,  et  on  le  divise  en  deux  parts  ■  la  première 
est  incinérée,  et  fournit  le  poids  des  sels  insolubles  dans  l'alcool, 
c'est-à-dire  de  presque  tous  les  sels  de  la  bière;  la  deuxième  est 
introduite  dans  un  tube  à  combustion,  et  on  y  close  l'azote  par  les 
méthodes  connues  (tables  446  et  336)  ;  ce  poids  sert  à  calculer  la 
matière  albuminoïde  en  se  fondant  sur  ce  que  cette  dernière  renferme 
4  5,5  %  d'azote;  en  multipliant  par  conséquent  le  poids  de  l'azote 
obtenu  par  6,5  (exactement  6.452),  ou  bien  celui  de  l'ammoniaque 
par  5,3,  suivant  que  l'on  emploie  le  procédé  de  Dumas  ou  la  chaux 
sodée,  et  ramenant  le  chiffre  trouvé  au  poids  du  précipité  total,  on 
aura  la  quantité  p.  400  de  la  matière  albuminoïde;  en  retranchant 
ce  poids  et  celui  des  cendres  du  poids  du  précipité  on  aura  la  quan- 
tité p.  400  des  dextrines  et  des  gommes.  Les  dextrincs  que  renferme 
la  bière  sont  peu  étudiées;  nous  comprenons  sous  ce  nom  les  corps 

22 


386  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

intermédiaires  entre  l'amidon  et  le  glucose,  non  dialysables,  insolu- 
bles dans  l'alcool,  et  dextrogyres;  la  coloration  par  l'iode  est  nn 
caractère  particulier  de  quelques-uns  de  ces  corps. 

La  liqueur  alcoolique  dont  il  a  été  question  plus  haut  est  distillée, 
et  le  résidu  additionné  d'eau,  puis  évaporé  pour  chasser  les  dernières 
traces  d'alcool  ;  on  redissout  dans  l'eau,  de  manière  à  faire  400  ce,  et 
on  dose  le  glucose  dans  le  liquide  coloré  au  moyen  de  la  liqueur  de 
Fehling,  ou  bien  on  décolore  par  le  sous-acétate  de  plomb  ou  le  noir 
animal  et  on  dose  le  glucose  (table  301}  au  polarimètre. 

Les  bières  renferment  d'autant  plus  de  matières  albuminoi'des 
qu'elles  sont  plus  jeunes.  Les  bières  de  garde  contiennent  à  peu  près 
parties  égales  de  dextrine  et  de  sucre  ;  les  bières  fermentées  complè- 
tement ne  renferment  plus  que  des  traces  de  sucre. 

On  peut  aussi  doser  le  glucose  par  fermentation  :  400  p.  de  glucose 
donnent  en  moyenne  5o  p.  d'alcool  absolu.  La  dialyse  sépare  aussi  le 
glucose  de  la  dextrine.  Enfin  on  peut  doser  le  glucose  dans  le  résidu 
de  la  distillation  de  l'alcool,  en  décolorant  et  titrant  par  le  Fehling. 
—  La  bière  renferme  de  la  glucose  et  de  la  maltose. 

Glycérine.  —  On  évapore  à  sec  dans  le  vide  3oo  ce.  de  bière  et  l'on, 
malaxe  le  résidu  avec  de  l'éther  de  pétrole1.  On  ajoute  delà  baryte 
au  résidu,  on  évapore  de  nouveau  dans  le  vide  et  on  épuise  par  un 
mélange  de  200  ce  d'éther  pur  et  anhydre  et  de  200  ce.  d'alcool 
absolu;  enfin  on  évapore  la  solution  éthéro-alcoolique  et  on  maintient 
le  résidu  pendant  24  heures  sur  l'anhydride  phosphorique  dans  le 
vide;  il  est  formé  généralement  de  glycérine  pure  et  peut  être  pesé 
directement. 

Acides.  —  On  fait  bouillir  400  ce.  de  bière  au  réfrigérant  ascendant 
pour  chasser  l'acide  carbonique:  on  étend  d'eau  à  200  ce;  et  sur 
100  ce.  du  liquide,  on  dose  l'acidité  totale  en  prenant  comme  indica- 
teur la  phtaléine  du  phénol  ou  l'acide'  rosolique.  Les  autres  400  ce. 


l'acide  acétique  :  puis  on  redis: 

on  a  ainsi  l'acide  lactique  et,  par  différence  avec  le  premier  chiffre', 

l'acide  acétique. 

On  exprime  généralement  l'acidité  en  centimètres  cubes  de  soude 
normale  (t.  213)  saturés  par  400  ce.  de  bière,  ou  en  grammes  de  H*SO* 

f>ar  litre.  Le  rapport  des  acides  fixes  aux  acides  volatils  est  norma- 
ement  de  3o  à  4,  sauf  pour  les  bières  belges;  400  ce.  exigent  d'habi- 
tude 42  à  25  ce.  d'alcali  normal- décime,  soit  4,2  à  2,5  d'alcali  normal. 
A  cide  carbonique.  —  Ce  dosage  peut  se  faire  facilement  par  perte 
de  poids.  On  place  200  ce.  de  bière  dans  un  ballon  que  l'on  chauffe  de 
70  a  8o°.  Les  gaz  se  dessèchent  en  passant  sur  du  chlorure  de  calcium 
qui  retient  l'eau  et  l'alcool. 


i.  On  l'obtient  en  agitant  des  pétroles  légers  avec  de  l'huile  d'olive,  décantant 
la  couche  supérieure,  distillant  et  recueillant  tout  ce  qui  passe  avant  60*. 


AGENDA   DU  CHIMISTE,  387 

Cendres.  —  Il  faut  incinérer  ie  résidu  d'au  moins  a5o  ce.  de  bière. 

Acide  phosphorique.  —  On  le  dose  à  l'urane  par  le  procédé  habi- 
tuel (table  328  et  334),  directement  dans  400  ce.  de  bière.  Sa  pro- 
portion varie  peu  dans  la  bière  normale;  on  en  trouve  pan  litre  o'%5 
pour  les  petites  bières,  o,6à  o,8  pour  les  bières  d'exportation,  o,8ào,9 
pour  le  bockbier  bavarois. 

Alcalis.  —  II  est  rare  que  l'on  ait  à  se  préoccuper  de  la  proportion 
des  alcalis;  ce  n'est  que  lorsqu'il  s'agit  de  reconnaître  les  bières  faites 
avec  des  succédanés  de  l'orge  que  l'on  trouve  ainsi  quelques  indi- 
cations. Le  dosage  se  fait  par  les  procédés  ordinaires  de  l'analyse 
quantitative. 

Plusieurs  bières  anglaises  renferment  jusqu'à  0^7  par  litre  de 
chlorure  de  sodium,  provenant,  paraît-il,  des  ingrédients  employés. 

Les  dosages  les  plus  importants  sont  ceux  de  l'alcool,  de  l'extrait, 
des  cendres,  de  l'acidité  totale  et  de  l'acide  phosphorique. 

(374)  Recherche  des  falsifications. 

Succédanés  du  malt.  —  Le  dosage  des  cendres  et  celui  de  l'acide 
phosphorique  montreront  l'addition  d'autres  matières  féculentes.  Le 
glucose  commercial  renfermant  toujours  des  sels  alcalins,  chlorure 
on  sulfate  de  sodium  ou  de  magnésium,  on  retrouvera  un  excès  no- 
table de  ces  sels  dans  les  cendres,  dont  la  proportion  sera  augmentée. 
Les  sirops  de  glucose  contiennent  habituellement  5  grammes  de  sels  par 
kilogramme. 

Succédanés  du  houblon.  —  Le  principe  amer  du  houblon  est  préci- 
pité par  le  sous-acétate  de  plomb;  si  le  liquide  filtré  et  débarrassé  de 
i 'excès  de  plomb  est  encore  amer,  on  peut  présumer  une  addition  de 
matières  amères  étrangères  au  houblon. 

Voici  la  liste  des  substances  généralement  employées  pour  donner 
de  l'amertume  à  la  bière  : 

Acide  picrique.  Quassia  amara.  .  Noix  vomique. 

Fiel  de  bœuf.  Saule  et  Salicine.  Buis. 

Aloès.  Gubèbc.  Mousse  d'Islande. 

Pour  leur  recherche  (méthode  de  Wittstein),4  litre  de  bière  est  éva- 
poré à  une  douce  chaleur  à  consistance  sirupeuse,  puis  le  sirop  intro- 
duit dans  une  éprouvette  à  pied  et  additionné  de  5  volumes  d'alcool  à 
90  pour  4  00.  On  remue  souvent  avec  une  forte  baguette  de  verre  pen- 
dant 2k  heures.  On  décante  l'alcool  qu'on  remplace  par  une  nouvelle 
quantité,  enfin  on  réunit  les  deux  liqueurs  alcooliques,  on  filtre  et  on 
distille  au  bain-marie. 

a.  Une  petite  portion  de  l'extrait  alcoolique  est  additionnée  de 
3  parties  d  eau.  et  dans  le  liquide,  au  bain-marie,  on  met  un  bout  de 
laine.  Après  1  heure,  on  le  relire  et  on  le  lave  à  l'eau  ;  on  vérifie  si  la 
couleur  jaune  qu'il  a  prise  est  de  l'acide  picrique,  par  le  sulfhydrate 
d'ammonium  (table    407))  qui  doit  faire  virer  au  rouge. 

6.  Le  reste  de  l'extrait  est  agité  assez  longtemps  avec  6  parties  de 
benzine  pure.  On  décante  celle-ci,  on  la  remplace  par  une  nouvelle 


38S  AGENDA   DU   CHIMISTE 

portion,  on  réunit  les  deux  liquides  et  on  les  distille.  Il  reste  un  vernis 
qu'on  partage  entre  trois  capsules  de  porcelaine.  Dans  la  première,  on 
verse  quelques  gouttes  d'acide  nitrique  d'une  densité  de  i;35;  s'il  y  a 
coloration  rouge  :  brucine:  dans  la  deuxième,  de  l'acide  sulfurique 
concentre  ;  coloration  violette  :  colocynthine;  à  la  troisième,  on 
ajoute  un  cristal  de  bichromate  de  potassium  et  de  l'acide  sulfurique; 
une  coloration  pourpre  indique  la  strychnine. 

c.  Lesirop  non  dissous  par  la  benzine  est  chauffé  aubain-marie  pour 
expulser  le  carbure  et  agité  avec  de  l'alcool  amylique  pur;  si  ce  der- 
nier se  colore  en  jaune  ou  en  rose  vineux  et  est  amer,  on  laisse  éva- 
porer une  petite  quantité  de  la  solution  sur  une  plaqiie  de  verre  à  la 
température  ordinaire;  s'il  y  a  des  cristaux,  on  a  affaire  à  la  picro- 
toxine:  si  le  résidu  est  résineux,  coloré  et  sent  le  safran  ,  c'est  de 
Values,  Si  on  verse  dans  l'alcool  de  l'acide  sulfurique,  une  coloration 
rouge  vif  indique  la  sahcine. 


l'acide  sulfurique  donne  une  coloration  rouge-jaune  qui  passe  à  l'indigo. 

e.  Le  sirop  est  débarrassé  d'éther  par  distillation,  puis  goûté.  S'il 
est  amer,  on  le  filtre  et  on  ajoute  une  solution  ammoniacale  de  ni- 
trate d'argent.  S'il  n'y  a  pas  réduction,  l'amertume  est  due  au  quassia; 
si,  au  contraire,  on  constate  une  réduction,  on  évapore  une  partie  de 
la  solution  dans  une  capsule  de  porcelaine  et  on  ajoute  de  l'acide  sul- 
furique ;  une  coloration  jaune-brun  passant  peu  à  peu  au  violet,  in- 
dique le  ményanthe;  si,  à  froid,  on  n'observe  pas  de  changement  de 
teinte  et  qu'à  chaud  le  liquide  se  colore  en  rouge  carmin,  il  y  a  de  la 
gentiane. 

Fiel  de  bœuf.  —  Il  donne  à  la  bière  une  amertume  prononcée; 
4  à  2  grammes  de  fiel  suffisent  pour  i  litre  de  bière.  Les  matières 
colorantes  que  cette  substance  renferme  ne  colorent  pasl'éther  à  froid. 

Pour  les  retrouver,  on  évapore  la  bière  aux  deux  tiers,  puis  ou 
la  traite  encore  chaude  par  l'alcool  amylique  qui  dissout  la  presque 
totalité  des  matières  colorantes  de  la  bile,  et  l'on  constate  les  carac- 
tères de  celles-ci  dans  le  résidu  de  l'évaporation  de  l'alcool. 

Salicïne.  —  L'écorce  de  saule  et  la  salicine  que  l'on  introduit  quel- 
quefois dans  la  bière  pourront  être  reconnues  en  isolant  la  sahcine 
elle-même  par  le  sous-acétate  de  plomb  qui  ne  la  précipite  pas,  et  en 
recherchant  sa  réaction  principale,  c'est-à-dire  la  coloration  rouge 
groseille  qu'elle  prend  au  contact  de  l'acide  sulfurique. 

Méthode  de  Kubicki.  —  Cette  méthode  d'anaiyse  étant  fort  longue, 
nous  renvoyons  au  Dictionnaire  de  Chevallier  et  Baudrimont.  ou  bien 
à  l'ouvrage  de  Bolley  et  Kopp;  elle  s'appuie  sur  le  procédé  de  Dra- 
gendorff,  qui  consiste  à  agiter  les  solutions  acides  ou  alcalines  avec 
différents  dissolvants. 

Buis.  —  Le  tannin  précipite  la  buxine,  qui  peut  se  reconnaître  aux 
caractères  suivants  :  elle  n'est  colorée  ni  par  l'acide  sulfurique  ni  par 
l'acide  iodique  ;    la  potasse  la  précipite,  puis,  employée  en  excès  la 


AGENDA   DU   CHIMISTE.  389 

icdissout  :  l'acide  picrique  et  les  réactifs  généraux  des  alcaloïdes  la 
précipitent. 

Agents  te  conservation. —  On  emploie  actuellement:  les  sulfites,  le 
salicylate  de  sodium,  l'acide  oxalique  et  l'acide  borique  ou  le  borax. 

Sulfites.  —  On  emploie  d'habitude  le  bisulfite  de  calcium  liquide, 
de  densité  1,07,  à  la  dose  de  4  litre  par  to  hectolitres  de  bière.  Mais 
on  ne  peut  le  caractériser  dans  la  bière  même,  car  l'extrait  masque 
complètement  les  caractères  habituels  des  sulfites. 

La  recherche  de  l'acide  sulfureux  s'exécute  facilement  en  ajoutant 
à  5o  centimètres  cubes  de  bière  5  grammes  d'acide  sulfurique  pur, 
puis  en  faisant  passer  dans  le  mélange  un  courant  d'acide  carbonique 
pur.  L'acide  sulfureux  ainsi  entraîné  est  dirigé  dans  une  solution 
ue  chlorure  de  baryum  mélangée  d'eau  iodée.  S  il  se  forme  du  sulfate 
de  baryum,  on  peut  conclure  à  la  falsification. 


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additionné  de  perchlorure  de  fer  très  étendu  donne  une  coforation  vio- 
lette caractéristique. 

Si  Ton  veut  doser  l'acide  salicylique,  on  prend  5o  centimètres  de 
bière,  et  on  répète  le  traitement  ci-dessus  jusqu'à  épuisement  com- 
plet. Puis  on  reprend  le  résidu  provenant  de  l'évaporation  de  l'éther 
par  la  quantité  nécessaire  de  ce  dissolvant  pour  redissoudre  l'acide  sa- 
lie) lique.  On  évapore  de  nouveau  et  on  dose  par  liqueur  titrée. 

Acide  oxalique,  —  La  bière  est  acidulée  par  une  petite  quantité 
d'acide  acétique,  puis  additionnée  de  chlorure  de  calcium,  qui  donne 
naissance  à  un  précipité  blanc  insoluble  dans  l'acide  acétique. 

On  emploie  aussi  l'oxalate  d'ammonium. 

L'acide  borique  (et  le  borax)  ont  été  introduits  depuis  peu.  On  le  re- 
cherche dans  les  cendres  (table  133). 

Matières  colorantes.  —  Nilro-rhùbarbe.  —  On  ajoute  à  la  bière 
une  petite  quantité  d'ammoniaque  qui  donnera  une  coloration  rouge 
violacée:  or  la  bière  naturelle  donne  dans  ces  conditions  une  colo- 
ration jaune-brun. 

Le  tannin  décolore  la  bière,  tandis  qu'il  ne  précipite  pas  les  cou- 
leurs qu'on  ajoute  frauduleusement.  La  mousse  de  la  bière,  obtenue 
par  agitation,  doit  être  incolore,  sauf  dans  certaines  bières  brunes. 

Les  matières  colorantes  employées  frauduleusement  sont  :  le  cara- 
mel, obtenu  par  l'action  de  la  chaleur  sur  le  sucre,  celui  obtenu  avec 
l'acide  sulfurique;  le  sang  de  bœuf,  brûlé  par  l'acide  sulfurique;  la 
chicorée;  enfin,  un  caramel  préparé  en  faisant  cuire  du  glucose  avec 
de  la  graisse  et  ajoutant  du  carbonate  d'ammonium. 

Agents  de  clarification.  —  On  emploie  la  gélatine,  les  peaux  de 
poissons  ou  la  gélose.  La  mousse  d'Islande  cède  à  la  bière  une  matière 
arrière;  le  phosphate  de  chaux  et  l'alumine  se  dissolvent  dans  le  li- 
quide et  se  retrouvent  dans  les  cendres.  Enfin  le  buis  se  retrouve  à 
1  état  de  buxme. 

Autres  falsifications   —  Glycérine    ~  Elle  s'ajoute  d'habitude  à 


390  AGENDA    DU    CHIMISTE, 

dose  élevée,  5  à  7  grammes  par  litre,  de  sorte  que  cette  fraude  est 
immédiatement  dévoilée  par  le  dosage  de  la  glycérine. 

L'ammoniaque  se  rencontre  souvent  à  la  dose  de  o,o5  à  0,4  gramme 
par  litre.  On  ajoute  fréquemment,  dans  un  but  de  conservation,  3o  gr. 
de  carbonate  d'ammonium  par  litre  à  la  levure. 

Certaines  bières  blanches,  surtout  à  Berlin,  renferment  de  l'acide 
tartrique. 

Examen  des  cendres.  —  Lorsqu'on  trouve  une  quantité  notable  de 
carbonates,  on  peut  soupçonner  l'addition  de  carbonates  alcalins, 
faite  dans  le)  but  de  saturer  des  bières  acides. 

Le  cuivre,  le  plomb  et  le  zinc  doivent  être  recherchés  dans  les 
cendres.  On  opère  sur  25o  grammes  de  bière  j  les  cendres  sont  re- 
prises par  l'eau  et  l'acide  chlorhydrique,  et  une  simple  analyse  qua- 
litative permet  de  sassurer  de  la  présence  ou  de  l'absence  de  ces  mé- 
taux. Il  est  nécessaire  d'examiner  si  ces  métaux  proviennent  des 
appareils  qui  servent  à  fabriquer  la  bière,  ou  s'ils  ont  été  introduits 
par  suite  du  mauvais  état  des  tuyaux  de  débit  résultant  de  la  négli- 
gence du  détaillant. 

On  trouve  aussi  l'alumine  et  l'alun  dans  les  cendres.  Dans  ce  cas, 
on  dissout  celles-ci  dans  l'acide  chiorhydrique,  on  précipite  par  l'am- 
moniaque et  on  vérifie  les  caractères  de  l'alumine  sur  le  dépôt. 

L'alun  s'emploie  pour  clarifier  les  bières  à  la  dose  de  ko  à  So  gram- 
mes par  10  hectolitres,  avant  le  filtrage  sur  les  copeaux. 

Section  XII.  —  Tannins. 

(395)  Dosage  des  tannins  par  le  permanganate. 

Un  poids  déterminé  de  matières  tannantes  est  épuisé  par  l'eau,  et  la 
solution  est  étendue  à  i  litre.  On  prélève  alors  ko  centimètres  cubes,  par 
exemple,  de  la  liqueur,  et  on  précipite  par  un  excès  d'acétate  de  zinc 
dissous  dans  un  excès  d'ammoniaque.  On  chauffe  le  toutà  l'ébullition 
et  on  évapore  au  moins  au  tiers  du  volume  primitif, on  laisse  refroidir, 
on  filtre  pour  séparer  le  précipité  de  tannate  de  zinc,  on  le  lave  à 
l'eau  bouillante,  puis  on  le  dissout  dans  l'acide  sulfurique  étendu  et 
on  ajoute  une  solution  de  permanganate  de  potassium  de  titre  connu 
jusqu'à  coloration  rose  persistante. 

Le  titre  de  la  solution  de  permanganate  de  potassium  peut  s'établir 
au  moyen  d'une  solution  de  4  gramme  de  tannin  pur  dans  4  litre 
d'eau.  Si,  par  exemple,  20  centimètres  cubes  de  cette  solution  de 
tannin  exigent  40  centimètres  cubes  de  permanganate  de  potassium. 
4' centimètre  cube  de  cette  dernière  correspondra  à  o*r,oo2  de  tan- 
nin. En  supposant  qu'il  ait  fallu  employer  4  5  centimètres  cubes  de 
permanganate  pour  les  4o  centimètres  cubes  de  liquide  à  analyser, 
on  conclura  qu'ils  renferment  o*r,o3  de  tannin,  ou  o«r,075  de  tannin 
par  400  centimètres  cubes.  —  Voir  la  table  89  indiquant  la  richesse 
d'une  solution  aqueuse  de  tannin  à  -j-  47% 5. 


AGENDA    DU     CHIMISTE.  391 

(396)  Dosage  des  tannins  par  le  procédé  A.  Muntz  et  Ramspacher. 

On  échantillonne  la  matière,  on  la  broie  et  on  en  prend,  pour  une 
écorce  de  chêne  ordinaire,  20 grammes  ;  pour  les  écorces  riches,  *o  gram- 
mes; pour  le  dividivi,  le  kina,  etc.,  5  grammes;  enfin  pour  les  ma- 
tières renfermant  plus  de  60  pour  100  de  tannin,  3  grammes.  On  place 
la  poudre  au  fond  d'une  allonge  effilée,  munie  d'un  tampon  de  coton 
et  posée  sur  une  éprouvette  jaugée  à  400  centimètres  cubes;  on  tasse 
un  peu  et  on  verse  de  l'eau  bouillante  par  petites  portions,  de  manière 
à  recueillir  en  1  heure  au  moins  100  centimètres  cubes  de  liquide.  On 
mélange  le  liquide  de  l'éprouvette,  on  en  prend  le  degré  tannométri- 
que  ou  la  densité;  puis  on  l'introduit  dans  l'instrument  par  le  petit 
orifice  latéral  qu'on  referme  de  suite,  et  au  moyen  de  la  grande  vis 
on  comprime  le  caoutchouc  et  on  force  le  liquide  à  traverser  la  peau. 
Quand  on  en  a  recueilli  une  soixantaine  de  centimètres  cubes,  au  bout 
de  20  à  3o  minutes,  on  arrête  l'opération  et  ou  prend  le  degré  ou  la 
densité  du  liquide  écoulé.  Si  l'on  emploie  le  densimètre,  la  table  89  donne 
le  degré  du  tannomètre  correspondant.  Le  deuxième  chiffre  étant  re- 
tranché du  premier,  la  différence  est  la  quantité  de  tannin  pour  100. 

La  peau  employée,  sortant  du  travail  de  rivière,  doit  autant  que 
possible  être  dépoilée  à  l'échauffé;  sinon,  il  faut  la  malaxer  dans  l'eau 

{)our  en  expulser  la  chaux.  Dans  le  bœuf,  on  choisit  le  flanc;  dans 
a  vache,  le  flanc  et  la  tête;  dans  le  veau,  la  tête  seulement.  Le  mor- 
ceau étant  découpé,  on  l'exprime  à  la  main  et  on  le  met  en  place. 

(399)  Richesse  des  principales  variétés  de  matières  tannantes 
commerciales.  (R.Wagner.) 

Tannin. 
Galles  d'Alep 60  à  77  p.  400 

—  de  Chine 58  à  77     — 

—  deSmyrne 33  à  60     — 

Écorce   de  ieune  chêne 40,80        — 

—  ordinaire  de  chêne 6,25 

—  de  pin 7,33  — 

—  de  hêtre 2,00  — 

Sumac  ire  qualité i6,5o  — 

—  2e       —    i3,oo       — 

Acide  cachoutannique. 
Cachou  de  Bombay 54,4      p.  100 

—  du  Bengale 38,2         — 

—  de  Gambier 36  à  40     — 

Tannin. 
Valonia,  lpe  qualité 26,75        — 

—  26       —    19.00        — 

Bablah i4;5o        — 

Divididi 12,00        — 

Écorce  de  sycomore 16,00       — 

—  d'aulne 36,oo       — 


392 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


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Cblorure 

de 

zinc  à  60°  B. 

Lasoie  se  dissout 
à  la  température 
de  6o°,  l'eau  en 
excès  pr.  à  nou- 
veau la  soie.  La 
laine  n'est  pas 
attaquée. 

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Donnent  une  co- 
loration   bruno 
avec  la  laine  et 
les  poils    (rien 
avec  la  soie). 

Ne  produisent 
aucune     colora- 
tion. 

Réactif 

de  Schweitzer. 

(Table  382.) 

Ce  réactif  dissout 
la  soie,  laisse  la 
laine  intacte. 

Ce  réaclif  dissout 
lentement  le  co- 
ton, le  lin  et  le 
chanvre. 

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Se  colorent  en 

jaune  par  ébulli- 

tion. 

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Se  dissolvent  à 

l'ébullilion. 

Avec  la  laine, 

col.  violette  par 

le  nitropnissiatc 

sodique. 

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AGENDA    DU     CHIMISTE.  393 

(S  19)  Conditionnement. 

Le  conditionnement  (J.  Persoz)  a  pour  but  d'établir  le  poids  loyal 
et  marchand  des  diverses  fibres  textiles,  par  le  dosage  de  l'humidité 
qu'elles  renferment. 

Soie.  —  Pour  conditionner  une  balle  de  soie,  on  commence  par 
prendre  son  poids  brut  et  son  poids  net,  et  au  même  moment  on  pré- 
lève, dans  toutes  les  parties,  des  échantillons  (d'environ  i  kilogramme 
ensemble)  qu'on  répartit  en  trois  lots  et  qu'on  pèse  aussitôt  au  */s  dé- 
cigramme  près. 

Les  deux  premiers  lots  sont  exposés,  suspendus  chacun  au  fléau 
d'une  balance,  dans  des  étuves  à  circulation  d'air  chauffées  à  n5°  en- 
viron, jusqu'à  ce  qu'ils  ne  perdent  plus  d'humidité,  c'est-à-dire  aient 
atteint  leur  poids  absolu.  La  moyenne  des  deux  résultats  peut  servir 
légalement  de  base  au  calcul  du  poids  absolu  de  la  balle  entière,  quand 
leur  différence  est  inférieure  à  V*  poui*  *oo.  Lorsqu'elle  est  supérieure, 
on  dessèche  de  la  môme  manière  le  troisième  lot  et  on  prend  la  moyenne 
des  trois  opérations. 

Le  poids  conditionné  de  la  balle  s'obtient  en  ajoutant  à  son  poids 
absolu,  établi  d'après  les  résultats  de  l'expérience  précédente,  la  pro- 
portion d'eau  légale,  soit  à  100  parties  de  fibre  sèche  une  reprise  de 
44  parties  d'eau.  —  La  balle  est  rendue  sous  toile  plombée. 

Tarif.  —  Les  conditions  de  Paris  et  de  Lyon  font  payer  2fr,6o  pour 
le  conditionnement  de  toute  partie  de  soie  inférieure  à  20  kilogrammes. 
Au-dessus  de  ce  poids,  le  droit  est  calculé  à  raison  de  \  4  centimes  par 
kilogramme. 

Laine.  —  Le  conditionnement  de  la  laine  s'opère  de  la  môme  façon, 
sauf  que  les  étuves  sont  chauffées  entre  io5°  ej,  110°  seulement,  et  que 
le  chiffre  de  reprise  légal  est  de  47  au  lieu  de  44. 

Tarif.  —  40  Laines  peignées  :  3  francs  pour  toute  partie  au-dessous 
de  400  kilogrammes,  et  3  centimes  pour  chaque  kilogramme  au- 
dessus.  2°  Laines  filées:  4  francs  pour  toute  partie  inférieure  à 400  ki- 
logrammes, et  4  centimes  pour  chaque  kilogramme  au-dessus. 

Titrage  des  fils.  —  Détermination  du  rapport  de  leur  poids  à  leur 
longueur  et  appréciation  de  leur  régularité. 

Soie.  —  On  dévide  20  échevettes  de  5oo  mètres  qu'on  pèse  à  la  ba- 
lance de  précision.  La  moyenne  de  ces  20  pesées,  exprimées  en  gram- 
mes et  fraction  de  gramme,  représente  le  titre  légal.  Dans  le  commerce 
on  a  conservé  l'usage  du  titre  ancien,  poids  moyen  de  l'échevette  de 
476  mètres  (4oo  aunes)  exprimé  en  deniers  (le  denier  vaut  o«r,o534). 
La  condition  fournit  celte  conversion.  —  Tarif  :  2  francs. 

Pour  les  soies  retorses,  cordonnets,  floches,  etc.,  ainsi  que  pour  les 
fantaisies  et  schappes,  on  évalue  le  titre  d'après  îe  nombre  de  mille 
mètres  que  les  fils  donnent  au  kilogramme  [leur  longueur  au  kilo- 
gramme). L'épreuve  ne  s'effectue  que  sur  40  échevettes.  —  Tarif: 
4  franc. 

Laines  ,  colons.  —  Le  litre  légal  des  laines  est  la  longueur  au  ki- 
logramme; celui  des  cotons,  la  longueur  au  */i  kilogramme. 


394  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

(S80)  Vécreusage  officiel  des  soies. 

On  prélève  une  centaine  de  grammes  de  la  soie  à  essayer.  On  déter- 
mine son  poids  absolu  avant  et  après  la  cuite,  et  de  ces  données  on 
déduit  la  perte  pour  100.  —  Le  décreusage  s'opère  eu  traitant  la  soie 
par  deux  bains  bouillants  de  un  quart  d  heure,  contenant  chacun  le 
quart  du  poids  de  la  soie  en  savon  blanc  de  Marseille,  i™  qualité,  sui- 
vis d'un  rinçage  à  l'eau  chaude  distillée  ou  corrigée.  —  Prix  :  3  fr 

(381)  Lavage  des  laines. 

"  On  prélève  un  échantillon  d'au  moins  200  grammes,  qu'on  partage 
en  deux  lots  à  peu  près  égaux.  Ces  lots  sont  suspendus  côte  à  côte 
îians  une  salle  pendant  quelques  heures,  puis  pesés  au  même  moment 
à  la  balance  de  précision.  —  L'un  est  desséché  dans  une  étuve,  où 
l'on  détermine  son  poids  absolu,  afin  d'établir  par  le  calcul  celui  de 
l'autre.  Ce  dernier  subit  les  traitements  suivante,  à  la  température 


l'absolu  dans  une  étuve.  —  Prix  de  l'opération  :  3  francs. 

(38»)  Reactif  de  Peligot  {de  Schweilzer). 

On  précipite  par  la  potasse  une  solution  de  sulfate  de  cuivre  am- 
moniacal, on  filtre  et  on  dissout  l'hydrate  bleu  obtenu  ainsi  dans 
i5  parties  d'ammoniaque  ;  on  filtre  sur  de  l'amiante. 

(383)  Analyse  des  tissus  mixtes. 

i°  On  pèse  quatre  échantillons  égaux  de  a  grammes  environ  :  le 
4er  est  séché  à  l'étuve  et  pesé  après  reprise  de  l'humidité  normale. 

20  Les  trois  autres  sont  traités  un  quart  d'heure  par  200  ce.  d'eau 
bouillante  avec  3  pour  100  de  HCl;  on  fait  bouillir  en  carbonate  de 
soude  à  i°  Baume  ;  on  renouvelle  au  besoin  ce  traitement,  et  on 
lave  à  l'eau  acidulée,  puis  à  l'eau  ;  on  dessèche  le  2e  échantillon  et  on 
le  pèse  après  reprise  :  la  différence  avec  le  4*  donne  la  charge,  la 
teinture  et  l'apprêt.  Pour  les  soies  chargées  en  noir,  ajouter  un  peu 
d'acide  oxalique  au  bain  acide. 

3°  Les  deux  morceaux  restants  sont  essorés  au  papier  buvard  et 
plongés  4  minute  dans  du  chlorure  de  zinc  bouillant  (saturé  avec 
de  l'oxyde  de  zinc  et  concentré  à  6o°  Baume),  puis  lavés  à  l'eau  ai- 
guisée de  HCI,  puis  à  l'eau  pure;  un  des  morceaux  est  séché  et  pesé 
après  reprise,  et  donne,  par  différence  avec  le  2e,  la  soie. 

4°  Enfin  le  4e  morceau,  essoré  au  papier,  est  bouilli  un  quart 
d'heure  avec  400  ce.  de  soude  caustique  à  8°  Baume,  le  résidu  lavé  à 
Peau,  séché  et  pesé  après  reprise;  son  poids,  avec  5  pour  400  pour  les 
pertes,  donne  la  fibre  végétale,  et  la  différence  avec  le  3*  poids  donne 
Id  laine. 


AGENDA    DU    CHIMISTE  395 

(384)  Papiers. 

Le  papier  à  la  mécanique  encollé  avec  la  résine  renferme  toujours 
une  certaine  quantité  de  fécule,  qu'on  décèle  facilement  au  moyen 
d'une  solution  étendue  d'iode,  qui  produit  une  coloration  bleu  d'indigo. 

Pour  l'examen  microscopique,  on  fait  macérer  un  peu  de  papier 
dans  l'eau  chaude,  et  on  examine  une  parcelle  de  la  bouillie  :  on  dis- 
cerne ainsi  les  éléments  qui  entrent  dans  ce  papier 

Le  papier  ne  doit  pas  bleuir  par  l'iodure  de  potassium,  ce  qui  indique 
fa  présence  du  chlore  libre. 

On  mesurera  également  la  résistance  des  papiers  en  coupant  des 
bandes  de  5  centimètres  de  large  sur  6o  centimètres  de  long,  dont  on 
colle  les  bouts  à  la  gélatine  :  on  passe  dans  cet  anneau  deux  baguettes, 
l'une  qui  sert  à  suspendre  1  appareil,  l'autre  qui  supporte  un  plateau 
de  balance;  on  charge  de  poids  jusqu'à  la  rupture,  et  on  ajoute  aux 
poids  marqués  celui  du  plateau  et  de  la  baguette.  Un  bon  papier  d'im- 
pression peut  supporter  ainsi  3o  kilogrammes. 

Le  papier  à  la  mainy  encollé  à  la  gélatine,  donne  à  l'analyse 
une  certaine  quantité  d'azote.  Il  en  est  de  môme  pour  les  papiers  gris 
non  collés  renfermant  de  la  laine  ou  de  la  scie. 

Le  papier  ordinaire  ne  donne  en  moyenne  par  l'incinération  que 
1/2  à  3/4  pour  400  de  cendres.  —  Au-dessus,  on  doit  rechercher  les 
sulfates  de  calcium,  de  baryum,  de  plomb,  le  kaolin,  etc.,  qui  sont  le 
plus  généralement  introduits  dans  la  pâte.  —  Le  dosage  se  fait  sur 
5  grammes  de  papier,  dans  un  fourneau  à  moufle. 

Matières  colorantes  servant  à  Vazurage.  . 

Bleu  de  Prusse,  —  N'est  pas  altéré  par  les  acides  ;  les  alcalis  le 
décolorent. 

Bleu  de  cobalt,  —  N'est  décoloré  ni  par  les  acides  ni  par  les 
alcalis.  La  cendre  du  papier  azuré  au  cobalt  donne  avec  le  borax  au 
chalumeau  une  perle  d'un  bleu  très  intense* 

Cendres  bleues.  —  La  cendre  provenant  de  l'incinération  du  papier 
traitée  par  l'acide  chlorydrique.  puis  par  l'ammoniaque  en  excès,  donne 
la  couleur  bleue  azurée  des  sels  de  cuivre. 

Outremer.  —  Est  décoloré  par  les  acides,  produit  un  dégagement 
d'acide  sulfhydrique  avec  les  acides. 

Bleu  d aniline.  —  Le  papier  est  traité  par  un  léger  excès  de  soude 
ou  d'ammoniaque,  l'acide  du  bleu  se  dissout  ;  en  saturant  par  l'acide 
acétique,  la  coloration  bleue  reparaît. 

.  Recherche  du  papier  de  bois.  —  Dans  un  tube  à  essais  on  introduit 
environ  o*,4  de  napntylamine,  puis  quelques  gouttes  d'acide  sulfu- 
rique  et  de  l'eau,  et  on  chauffe  ;  dans  ce  liquide  on  laisse  tomber  une 
lanière  de  papier  à  examiner.  S'il  contient  du  bois,  l'examen  micro- 
scopique décèle  des  parties  colorées  et  jaunes  provenant  du  bois, 
tandis  que  la  fibre  blanchie  des  chiffons  reste  intacte. 

Section  XIV.  —  Lait. 

(385)  Composition  moyenne  du  lait  de  vache. 
Le  lait  de  vache  est  éminemment  variable  dans  sa  composition,  suk 


396 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


vant  la  race  et  l'âge  de  la  vache,  l'époque  de  la  fécondation  et  du  part, 
la  nourriture  ;  le  iail  du  matin  est  plus  abondant  et  moins  riche  en 
général  que  le  lait  du  soir.  Le  tableau  suivant  résume  ces  variations. 


Eau 

Beurre . . 
Caséine  . 


82     à  88,5  % 


2,7  a 
3     à 


6,£x 
5 


Albumine o,3  à  o,6  % 

Lactose 4,5  à  6;5 

Sels o,6  à  o;8 


Mais  si  le  lait  est  mélangé,  par  exemple,  qu'il  représente  le  produit 
d'une  ou  de  plusieurs  étables,  les  différences  individuelles  s'effacent,  et 
le  lait  ne  s'écarte  pas  sensiblement  de  la  composition  suivante  : 
Extrait  i34  grammes,  Beurre  42  grammes. 

Nous  ferons  seulement  une  exception  pour  les  vaches  de  race  hollan- 
daise, qui  donnent  au  moins  : 

Extrait  420  grammes,  Beurre  32  grammes. 

mais  dont  le  rendement  en  quantité  est  par  contre  plus  considérable. 

Si  l'on  déduit  le  beurre  de  l'extrait,  le  reste  varie  entre  80  et 
«40  grammes  par  litre,  en  moyenne  90  à  95  grammes. 

Le  lait  donne  de  40  à  44  pour  400  de  crème,  renfermant  de  20  à  70 
pour  400  de  beurre.  Le  lait  bouilli  s'écréme  mal. 

Les  cendres  du  lait  sont  formées  presque  exclusivement  de  phos- 
phates et  de  chlorures  de  potassium,  calcium,  sodium  et  magnésium, 
avec  des  traces  de  sulfates;  la  quantité  de  chlore  varie  de  0,8  à 
1,4  gramme  par  litre  de  lait. 

(386)  Essai  au  lactodemimètrc  (Quevenne). 

4°  On  verse  du  lait  dans  le  crémomètre  jusqu'à  4  centimètre  envi- 
ron du  trait  o°,  on  y  plonge  le  densimètre  et  on  note  le  degré  ;  ce  de- 
gré,  29  par  exemple,  correspond  à  la  densité  4,029,  et  ainsi  de  suite, 
n  note  ensuite  la  température  et  on  fait  la  correction  d'après  la 
table  387z  l'instrument  étant  gradué  à  45°. 

20  On  ajoute  du  lait  jusqu'au  trait  o°,  et  on  laisse  reposer  24  heures, 
la  température  étant  voisine  de  4  5°.  On  note  l'épaisseur  de  la  couche 
de  crème.  Chaque  division  indique  4  pour  400  de  crème  dans  le  lait. 

Il  doit  y  en  avoir  de  40  à  44  pour  400. 

3°  On  enlève  la  crème  avec  une  petite  cuiller  hémisphérique,  et  on 

1>rend  la  densité  et  la  température  du  lait  écrémé.  La  table  387  donne 
a  correction. 

Le  lait  pur  ne  marque  jamais  moins  de  3o°  ou  4?o3o  de  densité.  Ce- 
pendant les  laits  très  crémeux  marquent  quelquefois  260. 


Eau  Degré  Degré 

ajoutée,    du  lait  pur.    du  lait  écréme. 


O 

MO 


33  à  25 
29  à  2b 
26  à  23 


Eau  Degré  Degré 

ajoutée,    du  lait  pur.    du  lait  éciémé 


36,5  ù  32,5 

5/io 

23  à  20 

26  à  23 

32,5  à  2Q 

29   à  26 

> 

20  à  47 

23  à  49 

V10 

47  à  14 

49  à  46 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(389)  Confection  pour  le  lait. 


397 


Degrés 

de 
l'instru- 
ment. 


l5 

20 
22 
24 
26 
28 

3o 

32 

34 


Lait  non  écrémé. 


Température 


"0,9 

4,1 
4,2 
1,2 

1,3 

i,4 
1,6 

4,7 
*,9 


— o,6 
o,7 
o,7 
o,7 
o,8 

o<9 

i 

i 

4,1 


+0,8 

o,9 

i 

i 

1,4 
1,2 

*»S 

1,3 


+1,8 
i,9 

2,1 
2,1 
2/2 
2,4 
2,5 

2>Z 

2,8 


Lait  écrémé. 


Température. 


5° 


-0,7 
0,7 
o,9 

i 
i 

*»* 

1,4 
4,2 


10° 

20° 

—0,5 

+o,8 

o,5 

o,8 

o,6 

o,8 

o,7 

o,8 

o,7 

o,9 

o,7 

o,9 

o,7 

i 

o,8 

i 

25°' 


+4,7 
i»7 
4,7 
1,8 

4,9 
1,9 

2,4 
2,2 


Celte  table  indique  le  nombre  de  degrés  à  retrancher  ou  à  ajouter 
à  ceux  lus  sur  l'instrument,  suivant  la  température.  Ainsi,  un  lait  mar- 
quant 260  à  5°  (D  =  1,026),  il  faudra  retrancher  i,3  ;  le  lait  aura  donc 
pour  densité  1,0247,  ou  marquera  24,7,  et  on  le  considérera  comme 
additionné  de  */i0  d'eau..  L'indication  fournie  par  le  lait  écrémé  et  par 
le  crémométre  vérifiera  ou  contredira  cette  donnée. 


(388)  Analyse  du  lait. 

Extrait.  — -  Dans  des  capsules  de  platine  de  forme  cylindrique  et 
à  fond  plat,  de  2  centimètres  de  haut  et  7  centimètres  de  diamètre,  on 
introduit  10  ce.  de  lait  rendu  homogène  par  l'agitation,  et  on  évapore 
pendant  7  heures  dans  une  étuve  à  air  dont  la  température  est  main- 
tenue à  95°  par  un  régulateur ,  on  laisse  refroidir  sous  un  exsicca- 
teur  et  on  pèse. 

Cendres.  —  L'extrait  étant  pesé,  la  capsule  est  portée  dans  un  moufle 
chauffé  au  petit  rouge;  après  incinération  complète  tn  pèse  le  résidu. 

Beurre  et  caséine.  — On  dilue  20  oc.  de  lait  à  100  ce,  on  coagule 
par  quelques  gouttes  d'acide  acétique,  on  laisse  déposer,  puis  on  filtre 
sur  un  filtre  taré,  et  on  lave  le  précipité  en  réunissant  les  eaux  de 
lavage  au  liquide  filtré. 

Le  filtre  est  alors  séché  et  son  contenu  traité  par  l'éther  chaud  dans 
un  appareil  à  déplacement  :  par  exemple  celui  de  Gerber  4,  que  l'on 
relie  à  un  réfrigérant  ascendant  pour  condenser  les  vapeurs  d'éther. 
On  évapore  l'éther,  on  dessèche,  et  on  pèse  le  beurre  restant.  Le  filtre 
et  son  contenu  sont  séchés  à  1000  et  pesés;  on  incinère  ensuite  le  tout 


•  1.  Voir  la  note  de  la  table  29?. 


23 


398 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


et  on  obtient  le  poids  des  sels  insolubles  ;  la  différence  entre  ce  poids 
et  celui  du  filtre  plein  et  vide  donne  la  caséine. 

Lactose.  —  Le  liquide  filtré  provenant  du  dosage  précédent  est 
soumis  à  l'ébullitiou  pour  coaguler  l'albumine;  on  filtre,  on  lave 
l'albumine,  qui  est  séchée  et  pesée,  et  on  complète  200  ce.  de  li- 
quide, dans  lequel  on  dose  le  sucre  de  lait  par  la  liqueur  de  Fehling 
(table  301). 

On  peut  aussi  employer  la  liqueur  cupropotassique  de  Poggiale,  qui 
se  compose  de  : 

Sulfate  de  cuivre. . . .       40  gr.    I    Potasse  caustique  ...       3o  gr.     \ 
Crème  de  tartre 40  |    Eau  distillée. 200 

20  ce.  de  cette  liqueur  correspondent  à  o«p,20  de  lactose. 

(389)  Essai  au  lactobulyromètre. 

On  verse  du  lait  jusqu'au  premier  trait  et  on  ajoute  3  gouttes  d'une 
solution  de  4  p.  de  potasse  dans  2  p.  d'eau  ;  on  agite,  on  verse  jus- 
qu'au 2e  trait  de  l'éther  absolu,  on  agite  et  on  verse  jusqu'au  3e  de 
l'alcool  à  86°,  on  bouche  bien  et  on  agite.  On  chauffe  à  43°  et  on  lit 
après  40  minutes,  et  de  bas  en  haut,  Te  volume  occupé  par  la  couche 
de  beurre;  4°  =  2*r,33  de  beurre  par  litre,  quantité  à  laquelle  il  faut 
ajouter  42«r,6,  correspondant  au  beurre  dissous  par  l'alcool  éthéré. 

On  peut  aussi  préparer  d'avance  un  mélange  de  :  alcool  à  900, 
5oo  ce.  ;  éther  lavé  à  66°,  5oo  ce.  ;  ammoniaque  pure  de  densité  0,92, 
5  ce.  Dans  le  lactobutyromètre  on  introduit  40  ce.  de  lait,  puis  20  ce. 
de  mélange  d'alcool  et  d'éther  ;  on  bouche,  on  mélange,  on  chauffe 
20  minutes  à  43°,  on  laisse  refroidir  à  200  et  on  lit  la  hauteur  de  la 
couche  butyreuse. 

On  ramène  au  poids  par  kilogramme  de  lait  en  divisant  par  la 
densité  observée  au  lactodensimètre. 

La  table  suivante  dispense  du  calcul. 


Degrés 
lus. 

Beurre. 

Degrés 
lus. 

Beurre. 

Degrés 
lus. 

Beurre. 

Degrés 
lus. 

Beurre. 

4 

45,46 

40 

35,90 

49 

56,87 

0,4 

0,233 

2 

47,26 

44 

38,23 

20 

59,20 

0,2 

0,466 

3 

49,59 

42 

4o,  56 

24 

6i,53 

0,3 

0,699 

0,9*2 

4 

21,92 

43 

42,89 

22 

63,86 

o,4 

5 

24,25 

44 

45,22 

23 

66,49 

o,5 

4,465 

6 

26,68 

45 

47,55 

24 

68,52 

0,6 

4,398 

7 

28,94 

46 

49.88 

25 

70,85 

0,7 

4,63i 

8 

34,24 

17 

52  .21 

26 

73,48 

0,8 

4,864 

9 

33,57 

48 

54,54 

27 

75,54 

o,9 

2,097 

Ces  nombres  sont  exacts  si  l'on  suit  avec  soin  les  prescriptions  de 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


399 


Marchand  :  la  potasse,  Péther  et  l'alcool  doivent  être  rigoureusement 
mesurés  et  au  titre  indiqué. 

Si  l'on  emploie  le  mélange  ammoniacal  dont  nous  avons  donné  la 
formule,  il  faut  retrancher  3«r,5o  des  chiffres  du  tableau. 

Les  indications  de  M.  Marchand  se  rapportent  au  poids  de  beurre 
par  kilogramme  de  lait;  mais;  d'après  M.  Jungfleisch,  ils  se  rappor- 
teraient en  réalité  au  litre,  et  il  y  aurait  lieu  de  tenir  compte  de  cette 
correction. 

,On  peut  ramener  au  poids  par  kilogramme  le  poids  par  litre  d'une 
manière  suffisamment  approchée,  en  retranchant  4  gramme  au  poids 
en  grammes  par  litre  ;  et,  si  l'on  prend  la  liqueur  ammoniacale,  en 
retranchant  4gr,5o  des  chiffres  du  tableau  on  a  le  beurre  en  grammes 
par  kilogramme. 

MM.  Schmidt  et  Henneberg  ont  modifié  le  procédé  Marchand,  en  se 
servant  d'éther  de  densité  0,725  et  d'alcool  à  94°  Tralles  (table  65). 
On  verse  dans  le  lactobutyromètre  le  lait  (sans  aucun  alcali),  puis 
Péther,  enfin  l'alcool;  on  chauffe  4/2  heure  à  38°.  on  laisse  refroidir  à 
20°,  et  dès  que  le  beurre  est  clair,  on  lit  le  nombre  de  degrés.  De  10 
à  43  grammes,  la  formule  est  : 

Beurre  en  grammes  par  litre  =  2,04  n  -{-  14, 35 , 

n  étant  le  nombre  de  degrés.  Le  tableau  suivant  donne  le  poids  du 
beurre  en  grammes  par  litre. 


Degrés. 

Poids. 

Degrés. 

Poids. 

Degrés. 

Poids. 

Degrés. 

Poids. 

4 

*3,4 

7 

25,6 

43 

37,9 

*9 

54,3 

2 

45,4 

8 

27,7 

44 

39,9 

20 

56,6 

3 

47,5 

9 

29,7 

45 

Ai, 9 

21 

6o,3 

4 

*9>° 

4C 

34,7 

46 

44,o 

22 

65,2 

5 

24,5 

44 

33,8 

47 

46,3 

23 

70,5 

6 

23,6 

42 

35,8 

48 

49,5 

24 

75,4 

D'après  de  nouvelles  déterminations,  ces  chiffres  sont  encore  trop 
bas  de  2  grammes  par  litre.  Ce  procédé,  même  corrigé,  donnerait  des 
résultats  inférieurs  à  ceux  de  Marchand,  mais  il  jouit  d'une  grande 
autorité  en  Allemagne. 

(SOO)  Dosage  de  la  lactose  au  polarimètre. 


On  dilue  à  4  litre  400  ce.  de  sous-acétate  de  plomb  officinal,  en 
ajoutant  quelques  gouttes  d'acide  acétique  jusqu'à  disparition  du 
ironble  laiteux.   A  20  ce.  de  lait  on  ajoute  20  c.  de  solution  plom- 


400 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


bique  ;  on  agite,  après  un  moment  on  filtre  et  on  examine  au  tube 
de  20  centimètres. 


Degrés 

Lactose  en  gr. 

Degrés 

Lactose  en  gr. 

Degrés 

Lactose  en  gr. 

observés. 

par  litre. 

observés. 

par  litre. 

observés. 

par  litre. 

1° 

49  M 

2° 

38,07 

3° 

57,14 

8' 

21,58 

8' 

4o,  64 

8' 

59,66 

l6' 

24,12 

46' 

43,  i3 

j6' 

62,20 

24' 

26,65  ' 

24' 

45,67 

24' 

64,74 

32' 

29,20 

32' 

48,24 

32' 

67,28 

4o' 

3i,74 

4o' 

50,75 

4o' 

69,82 

48' 

34,26 

48' 

53,29 

48' 

72,36 

56' 

36, 80 

56' 

55,83 

56' 

74.90 

a'  =  o, 

635  de  lactos 

e. 

Si  l'on  emploie  la  division  saccharimétrique,  4  degré  du  sacchari- 
mètre  correspond  à  2^,074  de  lactose  par  litre,  et  si  on  dédouble  le  lait 
au  moyen  de  la  solution  plombique,  à  4'r,i5  de  lactose  par  litre.  Le 
tableau  suivant  dispense  du  calcul. 


Degrés 
sacch. 

Lactose 

en  gr. 

par  litre. 

Degrés 
sacch. 

Lactose 

en  gr. 

par  litre. 

Degrés 
sacch. 

Lactose 

en  gr. 

par  litre 

Degrés 
sacch. 

Lactose 

en  gr. 

par  litre. 

5 

6 

7 
8 

9 

20,7.5 
24,90 
29,  o5 
33,20 
37,35 

10 

41 
42 
43 

44 

4i,  5o 
45,65 
49,8o 
53,95 
58,40 

i5 

16 
17 
18 

19 

62 ,25 

66,40 
70,55 

74,70 
78,85 

0,2 

0,4 
0,6 
0,8 

0,83 
1,66 

2,49 
3,32 

(39  f)  Falsifications. 

Il  est  utile  d'examiner  lu  microscope  une  gouttelette  des  laits  à 
analyser. 

On  reconnaît  ainsi  les  fécules,  la  matière  cérébrale,  et  même,  avec 
un  peu  d'habitude,  les  émulsions  huileuses  et  l'addition  de  lait  bouilli. 

Dans  le  sérum  ou  petit  lait  on-  retrouve  les  sucres  étrangers,  les 
gommes  et  dextrines,  la  gélatine,  le  blanc  ou  le  jaune  d'oeuf,  enfin 
les  matières  colorantes,  que  Ton  retrouve  comme  pour  le  beurre  après 
avoir  évaporé  le  sérum  dans  le  vide. 

L'addition  de  colostrum  se  reconnaît  à  ce  que  le  lait  se  coagule 
par  l'cbullition 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  401 

Pour  vérifier  l'addition  des  pulpes  cérébrales,  on  sépare-la  crème 
du  lait  et  on  l'épuisé  par  i'éther.  Le  résidu  d'évaporaiion  de  l'éther 
est  traité  par  la  potasse  pure  et  la  masse  est  séchée  et  calcinée  jusqu'à 
fusion.  On  reprend  par  l'acide  nitrique  étendu,  et  par  le  molybdate 
d'ammoniaque.  On  recherche  l'acide  phosphorique  provenant  de  la  léci- 
thine,  dont  le  lait  ne  renferme  que  des  quantités  très  faibles. 

Le  bicarbonate  de  sodium  en  excès  se  reconnaît  à  l'alcalinité  des 
cendres  :  les  cendres  du  lait  sont  alcalines  (phosphates),  mais  ne  font 
pas  effervescence  par  les  acides. 

Le  borax  se  décèle,  comme  d'habitude,  par  la  coloration  de  la  flamme 
de  l'alcool,  ajouté  aux  cendres  avec  de  l'acide  sulfurique. 

On  recherche  l'acide  salicylique  dans  le  petit  lait,  en  l'agitant  avec 
de  l'acide  sulfurique  dilué  et  le  l'éther,  puis  essayant  par  le  perchlo- 
rure  de  fer. 

Les  falsifications  du  lait  les  plus  fréquentes  sont  le  mouillage,  et 
l'écrémage,  que  l'on  pratique  surtout  en  mélangeant  la  traite  du  soir, 
écrémée  et  bouillie,  avec  le  lait  du  matin,  et  la  plupart  du  temps  avec 
une  certaine  proportion  d'eau. 

Le  Conseil  d'Hygiène  de  la  Seine,  consulté  sur  la  question,  a  émis 
l'avis  de  considérer  comme  mouillé  tout  lait  qui  renfermerait  par  litre 
moins  de  nb  grammes  d'extrait  avec  27  grammes  de  beurre  et  45 
grammes  de  lactose  au  moins;  et  comme  écrémé  tout  lait  qui  renfer- 
merait moins  de  27  grammes  de  beurre.  Le  mouillage  se  calculerait 
d'après  la  règle  de  trois,  en  se  basant  sur  ce  que  le  lait  renferme,  en 
nombres  ronds,  le  chiffre  moyen  de  i3o  grammes  d'extrait,  dont  40 
grammes  de  beurre  et  5o  grammes  de  lactose. 


(SOS)  Méthode  cPanalyse  de  M.  Adam. 

M.  Adam  se  sert  d'un  tube  particulier,  renflé  à  une  extrémité  en 
une  boule  de  40  ce.  et  effilé  à  la  partie  inférieure  que  termine  un 
robinet. 

On  prépare  un  mélange  de  833  ce.  d'alcool  à  900  pour  100  et  3o  ce. 
d'ammoniaque  de  densité  0,920  ;  on  complète  1  litre  avec  de  l'eau  et 
on  ajoute  4 100  ce.  d'éther  lavé  à  l'eau. 

Dans  le  tube  à  robinet  on  verse  10  ce.  de  lait  et  22  ce.  de  li- 
quide éthéré;  on  mélange  avec  soin  jusqu'à  ce  que  le  liquide  soit 
homogène,  on  suspend  verticalement  et  on  laisse  reposer  5  à  10  mi- 
nutes. On  soutire  alors,  à  4  ce.  près,  la  couche  inférieure,  dans  une 
éprouvette  jaugée  de  400  ce,  on  roule  l'appareil  sur  son  axe,  et  on 
laisse  encore  reposer  quelques  minutes.  On  soutire  exactement  la 
couche  inférieure  dans  l 'éprouvette ,  irofin  on  lave  l'appareil  avec 
20  ce.  d'eau  qu'on  joint  au  lait;  l'éther  est  versé  dans  une  capsule  en 
porcelaine  ;  on  lave  l'appareil  à  l'éther  ;  tout  l'éther  est  réuni  et  éva- 
poré; le  résidu  est  repris  par  de  nouvel  éther  qu'on  évapore  dans 
une  capsule  tarée  dont  l'augmentation  de  poids  donne  le  beurre.  Le 


402  AGENDA    DU   CHIMISTE. 

résidu  de  la  première  capsule  est  repris  par  un  peu  d'eau  qu'on 
réunit  au  contenu  de  l'éprouvette  ;  on  ajoute  2  ce.  d'une  solution 
aqueuse  de  45  ce.  d'acide  acétique  cristallisable  dilué  à  100  ce; 
on  complète  400  ce.  et  on  agite.  On  laisse  reposer  5  minutes  a 
4o°  environ,  on  décante  la  caséine  sur  un  filtre  taré,  et  on  récolte 
au  sortir  du  filtre  80  à  90  ce.  de  liquide  clair,  dans  lequel  on  dose 
la  lactose  par  la  liqueur  de  Fehling.  Le  filtre  est  ensuite  lavé  à  l'eau 
distillée,  essoré  sur  du  papier  buvard  en  aplatissant  la  matière.  On 
sèche  le  tout  à  4000  et  on  pèse. 

D'un  autre  côté,  on  détermine  l'extrait  et  les  cendres  sur  40  ce. 
On  opère  de  même  avec  du  lait  de  femme,  mais  on  n'emploie,  au 
lieu  d'ammoniaque,  qu'une  goutte  de  soude  à  36°  diluée  de  son  vo- 
lume d'eau  distillée:  et  pour  précipiter  la  caséine,  on  ajoute  seule- 
ment 2  gouttes  d'acide  acétique,  en  laissant  reposer  à  une  douce  cha- 
leur jusqu'à  ce  que  le  liquide  soit  bien  éclaira. 


(393)  Méthode  de  G.  Quesneville. 

M.  G.  Quesneville  a  appliqué  à  l'analyse  du  lait  les  procédés  densi- 
métriques.  Il  appelle  caractéristique  d'un  corps  dissous,  la  densité 
a  l'état  dissous.  Soit  4000  -f  D  la  densité  d'une  solution  à  45°,  E  sa  ri- 
chesse en  corps  dissous  :  la  caractéristique  G  est  égale  au  quotient  de 
E  par  D.  Ge  chiffre  est  assez  constant  dans  des  limites  étendues  de 
concentration,  et  connaissant  G  et  D,  on  peut  calculer  E. 

On  détermine  au  dix-millième  près  la  densité  du  lait,  autant  que 
possible  à  45°.  Oh  prépare  ensuite  un  lactosérum  ou  lait  écrémé,  en 
additionnant  260  ce.  de  lait  d'un  liquide  alcalin  de  densité  4,000 
à  45°  et  composé  de  32  ce.  de  lessive  de  soude  de  densité  i,3/j , 
et  de  225  ce.  d'ammoniaque  de  densité  0,93.  Le  mélange  de  lait 
et  d'alcali  est  chauQè  dans  un  ballon,  à  4o°  juste  au  bain-mari  e. 
puis  versé  dans  un  entonnoir  à  robinet  ou  dans  un  crémomèlrc 
de  forme  spéciale  :  après  42  heures  on  soutire  le  lactosérum  cl 
on  mesure  la  couche  de  crème.  On  prend  la  densité  du  lactosé- 
rum, autant  que  possible  vers  45°:  entre  40  et  200  la  formule  de 
correction  est  —  o,445  (45 — f)»  additive  par  conséquent  au-dessus 
de  459. 

En  outre,  on  prépare  un  petit-lait  en  ajoutant  à  400  ce  de  lait, 
4/2  ce.  d'acide  acétique  cristallisable  et  40  ce.  d'eau  ;  on  fait  coa- 
guler au  bain-marie,  on  ramène  à  45°,  on  complète  i5o  ce.  et  on 
filtre  ;  puis  on  prend  la  densité  du  liquide  clair.  De  44  à  490,  la  cor- 
rection est  —  0,4  (45—  *),  additive  au-dessus  de  45°. 
.  Ces  trois  densités  étant  déterminées,  ou  en  remplaçant  celle  du  petit 
lait  par  celle  de  la  crème  ou  par  le  volume  de  celle-ci  après  tassage 
complet,  on  a  tous  les  éléments  nécessaires  pour  calculer  la  composi- 
tion du  lait. 

La  caractéristique  du  petit-lait  est  de  2,26  à  2,33  :  moyenne  2,3o. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


403 


En  opérant  comme  il  est  dit  (avec  2  volumes  de  lait  faire  3  vo- 
lumes de  petit-lait),  on  aurait  les  chiffres  suivants  : 


Lactose. 


Albumine 
et  sels. 

Densités. 

10,4 

1,017 

10,8 

18 

14,2  * 

<9 

11,7 

20 

12,1 

21 

12,6 

22 

i3,o 

23 

Lactose. 

Albumine 
et  sels. 

45,2 

i3,4 

48,2 

i3,9 

5l,2 

i4.3 

54.3 

t4,9 

57,3 

l5,2 

6o,3 

i5,5 

63,3 

d5,9 

Le  lactosérum  a  pour  caractéristique  2,54  à  2,71  *  moyenne  2,68.  Cette 
caractéristique  ne  change  pas  par  l'écrémage  ou  le  mouillage,  mais 
bien  par  l'addition  de  petit-lait  ou  de  sels,  par  exemple  du  bicarbonate 
de  sodium  en  quantité  notable.  M.  Quesnevitle  admet  que  l'extrait 
du  lactosérum  de  vache  est  compris  entre  les  valeurs  suivantes  : 

Printemps  et  été,  nourriture  au  pâturage        88  ±  4  grammes. 
Automne  et  hiver,         —  à  rétable         94  ±  4        — 

Vaches  de  race  shorton,  en  moyenne  97  gr.  été,  92  gr.  hiver. 
—  hollandaise        —        85—86  — 

et  pour  le  lait  mélangé  de  Paris,  en  moyenne  96,5. 

Si  l'on  adopte  pour  type  l'un  de  ces  extraits,  que  nous  appellerons 
E,  on  calculera  le  mouillage  d'un  lait  suspect,  donnant  l'extrait  e,  par 

la  formule  :  mouillage  pour  100  = = 

Enfin  la  caractéristique  du  lait  entier  varie  avec  la  proportion  du 
beurre  et  n'est  pas  influencée  par  le  mouillage.  Voici  quelques  chiffres 
pris  sur  des  laits  divers  : 

Lait  à  72  grammes  de  beurre  par  litre  5,i 

—  57        -                      -  4,5 

—  49        -                      -  4,3 

—  37       -                      —  4,0 

—  34        —                     -  3,9 

—  de  première  traite  3,bà  3,4 

—  écrémé  3,4  à  2.8 

—  moyen  du  soir  des  environs  de  Paris  4,5 

—  —    du  matin  —  4,0 

—  —        —         écrémé  des  2/3  3,i 

Pour  le  mélange  de  lait  du  soir  pur  avec  partie  égale  de  lait  du 
matin  écrémé  aux  2/3,  et  qui  renferme  environ  34  grammes  de  beurre 
par  litre,  la  caractéristique  est  de  3,8  à  3,9. 

Cette  caractéristique  équivaut  à  2,68,  celle  du  lactosérum,,  plus  un 
nombre  qui  varie  avec  le  richesse  en  beurre.  Admettons  maintenant 


404  AGENDA    DU   CHIMISTE. 

que  l'on  possède  un  lait-type,  de  caractéristique  n,  et  que  le  lait  ana- 

fi 2  68 

lyséait  pour  caractéristique  n'.  On  déterminera  le  facteur  a  = - — 

et  alors  l'écrémage  pour  ioo  =  *oo  —  l     ~~    '     j  • 

Pour  un  lait  à  i3o  grammes  d'extrait  et  4o  grammes  de  beurre,  la 
caractéristique  est  de  4,o6. 

Pour  un  lait  à  120  grammes  d'extrait  et  32  grammes  de  beurre,  la 
caractéristique  est  de  3,82.  * 

La  méthode  que  nous  venons  de  décrire  peut  rendre  certains 
services  aux  experts,  en  leur  permettant  d'évaluer  le  moirillaçe 
et  l'écrémage  en  l'absence  d'autres  fraudes;  elle  s'appuie  sur  des 
considérations  de  moyennes  qui  sont  nécessairement  variables  avec 
les  habitudes  et  les  conditions  spéciales  de  chaque  pays,  les  chiffres 
indiqués  ayant  été  plus  spécialement  déterminés  pour  Paris,  d'après 
les  travaux  de  M.  A.  Bouchardat,  du  Conseil  d'Hygiène  de  la  Seine  et 
du  Laboratoire  municipal  de  Paris. 

Section  XV.  —  Urine. 

(394)  Essai  des  urines. 

Réaction  de  l'urine.  —  On  la  cherche  au  papier  de  tournesol.  Si 
elle  est  alcaline,  on  en  approche  le  bouchon  en  verre  du  flacon  d'acide 
nitrique,  qui  développe  des  fumées  avec  l'urine  ammoniacale. 

Densité.  —  On  la  détermine  au  moyen  d'un  densimèlre  allant  de 
4,000  à  i,o5o,  sur  le  mélange  des  urines  recueillies  pendant  toute 
la  durée  du  temps  considéré  :  en  général  24  heures.  On  note  cette 
quantité  au  décilitre  près.  La  correction  duc  à  la  température  est  de 
o,i5  par  degré  au-dessus  ou  au-dessous  de  i5°,  additive  si  la  tempé- 
rature est  supérieure  à  i5°,  soustractive  si  elle  est  inférieure. 

Les  deux  derniers  chiffres  entiers  du  nombre  exprimant  le  poids  du 
litre  en  grammes,  multipliés  par  2,  ou  plus  exactement  2,2,  donnent  le 
poids  des  matières  solides  en  grammes  par  litre  d'urine. 

Recherche  de  l'albumine.  —  On  coagule  l'urine  par  la  chaleur, 
avec  quelques  gouttes  d'acide  acétique  ou  par  l'acide  nitrique  pur  à 
froid.  Les  deux  réactions  doivent  être  faites  pour  caractériser  l'albu- 
mine. On  peut  y  ajouter  la  précipitation  par  le  ferrocyanure  de  potas- 
sium en  présence  d'acide  acétique. 

Recherche  du  sucre.  —  L'urine  est  chauffée  à  l'ébullition  avec  de 
la  potasse  ou  bien  avec  de  la  chaux  éteinte  (40  pour '400);  la  liqueur 
devient  plus  ou  moins  brune  suivant  la  quantité  de  sucre. 

Par  la  liqueur  eu  propotassique,  en  chauffant  d'abord  le  réactif  et 
ajoutant  ensuite  l'urine,  il  se  fait  le  précipité  rouge  bien  connu. 

Parla  liqueur  de  Lœwe  :  faire  dissoudre  45  grammes  de  sous-nitrate 
de  bismuth  dans  un  mélange  chauffé  à  ioo°  de  3o  grammes  glycé- 
rine, 70  ce.  lessive  de  soude  d'une  densité  de  4,34  et  400  ce.  eau, 
et  filtrer.  On  l'emploie  comme  la  liqueur  de  Fehling. 


AGENDA    DU    CHIMISTE, 


405 


Un  précipité  noir  pur  indique  seul  le  glucose  ;  c'est  alors  une  réaction 
caractéristique  et-  sûre.  Un  dépôt  gris  ou  brun  ne  doit  pas  être  consi- 
déré comme  indiquant  la  présence  du  sucre. 

Dosage  du  sucre  par  le  polarimétre  ou  la  liqueur  de  Fehling  (voy. 
tables  300  301  et  3Ô4). 

En  retranchant  du  poids  des  matières  solides  contenues  dans  les 
urines  de  24  heures  4o  grammes  au  début  du  diabète  et  5o  grammes 
quand  le  traitement  est  commencé  et  qu'il  se  produit  ane  plus  grande 
quantité  d'urée  :  le  reste  représente  sensiblement  le  glucose  excrété. 

Dosage  de  l'orée  par  le  procédé  Yvon.  —  Formule  de  la  liqueur  . 
lessive  de  soude  35  ce,  eau  distillée  425  ce;  ajouter  brome  5  ce. 
4  ce.  d'azote  =  2™», 94  d'urée,  le  gaz  étant  réduit  à  o°  et  76omm, 
sec;  o*,4  d'urée  =  34  ce.  d'azote. 

Si  l'on  ajoute  à  4  ce.  d'urine  2  ce.  d'une  solution  à  3o  pour  400  de 
glucose  ou  de  sucre,  par  exemple  en  lavant  le  haut  du  tube,  1  dé- 
cigramme  d'urée  donne  le  chiffre  théorique  de  37*,3,  soit  1  ce. 
d'azote  sec,  ramené  à  o°  et  ^omm  =  2m*,68  d'urée. 

Si  l'on  introduit  dans  l'appareil  1  ce.  d'urine  pure,  la  table  sui- 
vante donne  la  teneur  en  grammes  d'urée  par  litre,  l'azote,  étant 
ramené  à  o°  et  76omm  sec  (table  53)„ 


Azote 
ce. 

Sans  glucose. 

Avec  glucose. 

Azote 
ce. 

Sans  glucose. 

Avec  glucose. 

1 

2 

3 

4 
5 

2,Q4 

5,88 

8,82 

44,76 

44,70 

2,68 
5,36 

8,04 
40,72 
43,4o 

6 

î 

9 

40 

47,65 
20,09 
23,53 
26,47 
29,41 

46,08 

*8,77 
24,45 
24,43 
26,84 

Recherche  de  là  bile.  —  Par  l'acide  nitrique  rouge  et  fumant,  suc- 
cessivement colorations  rouge,  violette,  puis  verte. 

On  plonge  dans  5o  ce.  d'urine  bouillante,  additionnée  de  2  ce.  de 
solution  de  sulfate  d'aluminium  à  5  grammes  par  litre,  un  peu  de  soie 
blanche  qui  se  teint  en  jaune.  Il  suffit  ensuite  de  la  laver  à  l'eau  : 
la  série  des  échantillons  colorés  plus  ou  moins  donne  une  idée  de  la 
marche  de  la  maladie. 


(SOS)  Examen  des  sédiments  et  des  calculs. 

Il  doit  être  précédé  d'un  examen  microscopiaue.  qui  ne  pourrait 
rentrer  dans  le  cadre  de  cet  ouvrage.  On  recueille  les  sédiments  en 
décantant  presque  en  entier  après  le  repos  l'urine  claire  et  en  se  servant 
du  dépôt  avec  le  peu  de  liquide  surnageant.  Si  les  sédiments  ne  sont 
pas  organisés,  on  chauffe  un  peu  de  liquide  avec  le  dépôt.  Les  u rates 
se  dissolvent.  Les  cristaux  non  dissous  sont  de  l'oxalate  de  calcium, 


406 


AGENDA    DU    CHIMISTE, 


d'aspect  caractéristique  (en  enveloppe  de  lettres),  insoluble  dans  l'a- 
cide acétique,  ou  des  phosphates  de  calcium  ou  de.  magnésium  am- 
moniacal. Ce  dernier  a  une  forme  caractéristique  (cercueils)  ;  l'autre 
est  amorphe  ;  les  deux  se  dissolvent  dans  l'acide  acétique.  Enfin  on 
pourrait  avoir  affaire  à  du  carbonate  de  calcium  ou  de  magnésium 
globulaire,  solubles  dans  les  acides  avec  effervescence,  ou  à  de  la 
graisse  soluble  dans  l'éther. 

Les  calculs  sont  examinés  de  la  même  manière.  On  les  réduit  en 
poudre,  on  en  calcine  un  fragment  pour  voir  s'il  contient  de  la  ma- 
tière organique  ou  s'il  laisse  un  résidu  fixe,  et  dans  ce  cas  on  en  fait 
l'analyse  comme  d'habitude  par  les  méthodes  de  l'analyse  minérale. 
Dans  le  cas  d'urates,  on  cherche  d'abord  l'ammoniaque  par  ébullition 
avec  la  potasse  étendue,  ensuite  on  les  incinère  et  on  examine  le  ré- 
sidu. Il  faut  aussi  rechercher  l'acide  oxalique  dans  les  calculs.  La 
cystine  est  caractérisée  par  ses  cristaux  hexagonaux. 

Les  différentes  couches  des  calculs  sont  examinés  séparément. 


Section  XVI.  —  Photographie. 

Pour  les  densités  des  solutions,  roy.  les  tables  69,  84,  87,  89 
90,91,92,93,94,101,103.104,105.  '      '      ' 

Pour  les  solubilités,  le  table  170. 

(396)  Quantités  correspondantes  de  divers  composés  d'argent 
employés  en  photographie. 


Argent. 

Nitrate. 

Chlorure. 

Bromure. 

Iodure. 

4 

0,6353 
o,7Ô23 
0,5744 
o,4595 

4,574 

4 

4,484 

0,904 

0,723 

4,328 
o,844 
4 

0,763 
0,640 

4,406 

4,3lO 

4 

0,800 

2,476 
4,3X2 
4,638 

4,20O 
4 

(39V)  Quantités  correspondantes  de  divers  sels  d'or 
employés  en  photographie. 


Or. 

Chlorure, 
neutre. 

Chlorure  d'or 
et  de  potassium. 

Chlorure  d'or 
et  de  sodium» 

4 

o,6485 
o,4754 
o,4943 

4,542 
4 

0,7326 
0,7623 

2, 4048 

4,3645 

1 

4  ,o4o5 

2,0229 
4,3449 
0,9644 

4 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


407 


(308)  Quantités  correspondantes  de  divers  bromures 
employés  en  photographie. 


i 

0.816 

0^72 

0,777 
o,465 
0,711 


Bromure 

Bromure 

ammoni- 

de 

potassium. 

1 .225 

1,488 

i 

4,214 

0,823 

1 

0,902 
0.570 

1,1 56 

0,692 

0,871 

4,o58 

Bromure 

de 
sodium. 


Bromure 
de  cadmium 
crist.  (4og). 


1,287 

2,l50 

i,o55 

1,754 

o,865 

1,445 

1 

1,671 

0,599 

1 

0,915 

0.529 

Bromure 

de 

zinc 


i,4o6 
i,i47 
0,945 
1,092 
o,6o4 
1 


(S90)  Quanlit 

es  correspondantes  de  divers  iodt 

ires 

en 

iploycs  en  photographie. 

Iodure 

Iodure 

Iodure 

Iodure 

Iodure 

Iode. 

ammom- 

de 

de 

de 

de 

que. 

potassium. 

sodium. 

cadmium. 

zinc. 

1 

1,142 

1,307 

1,181 

i,44i 

1,255 

0,876 

l 

1,145 

1  ,o35 

1,262 

10Q9 

0,765 

0,874 

1 

0,90^ 

1,102 

0,960 

o,847 

0,967 

1,107 

4 

1,220 

o,o63 

0,694 

0,793 

0,907 

0,820 

i 

0,871 

o,797 

0.910 

1,042 

o,94i 

i,i48 

1 

(40Q)  Règle  pour  le  temps  dépose. 

Le  temps  de  pose  nécessaire  pour  obtenir  une  bonne  épreuve,  au  col- 
lodion  humide,  d'une  vue  panoramique  au  soleil,  est  exprimé  très  ap- 

•proximativement  par  In  formule  t  =  —  —,,  dans  laquelle  f  est  la 

dislance  focale  principale  de  l'objectif  et  d  lediamètre  de  diaphragme, 
le  tout  exprimé  en  millimètres.  On  peut  appeler  ce  temps,  qui  est 
très  court,  le  temps  dépose  unité. 

Comme  oïl  a  l'habitude  d'exprimer  d  en  fonction  du  foyer  et  dédire, 
par  exemple,  (f  un  objectif  dans  lequel  f  =  3oo,D,n  et  d  "=  ioœm  qu'il 

estdiaphragméà^-,  il  suffit  délever  la  fraction  inverse,  c'est-à-dire 

3o,  au  carré,  ce  qui  donne  9,00,  et  de  prendre  le  centième  de  ce  nom- 
bre, c'est-à-aire  9,  pouf  avoir  le  temps  de  pose  correspondant  au  pa- 
norama au  soleil. 


408 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Lorsque  la  lumière  est  plus  faible  ou  Pobjel  plus  sombre,  on  devra 
multiplier  t  par  un  nombre  que  fournit  un  essai  photométrique  ou 
plus  simplement  la  table  suivante,  due  à  M.  Dorval. 

Elle  se  rapporte  aux  glaces  au  collodion  sec  telles  que  cet  opérateur 
les  prépare,  mais  leur  sensibilité  est  à  très  peu  près  celle  des  glaces 
au  collodion  humide  ;  pour  celles  à  l'émulsion  selon  le  procédé  Char- 
don, on  multipliera  le  nombre  par  2;  enfin  pour  les  glaceS4*4£latjyQp- 
bromure^  on  en  prendra  le  sixième  ou  même  le  dixième. 

Le  plein  du  jour  se  compte,  en  été,  de  9  h.  à  4  h.  ;  en  hiver,  de  11  h. 
à  2  h. 

Pour  les  reproductions  d'intérieur,  on  devra  procéder  par  tâtonne- 
ment, en  essayant  tout  d'abord  d'appliquer  la  règle  suivante  :  mul- 
tiplier les  nombres  qui  se  rapportent  aux  portraits  près  d'une  fenêtre 
(avant-dernière  ligne  du  tableau)  par  le  carré  de  la  distance  en  mètres 
de  l'objet  à  la  fenêtre. 

(40t)  Table  de  M.  Dorval  pour  le  temps  de  pose. 


Grande  vue  panoramique 

Grande  vue  panoramique  avec  mas- 
ses de  verdure 

Vue  avec  premiers  plans ,  monu- 
ments blancs 

Vue  avec  premiers  plans,  avec  ver- 
dure ou  monuments  sombres.  . . . 

Dessous  de  bois,  bords  de  rivière  om- 
bragés, excavations  de  rochers,  etc. 

Sujets  animés,  groupes  et  portraits, 
en  plein  air 

Sujets  animés,  groupes  et  portraits 
très  près  d'une  fenêtre  ou  sous  un 
abri 

Reproductions  et  agrandissements  de 
photographies,  gravures,  etc 


^ 

ti 

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42 

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4 

8 

42 

3 

6 

6 

42 

48 

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20 

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40 

60 

4 

8 

42 

24 

An 

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16 

24 

48 

80 

6 

42 

42 

24 

5o 

(40£)  Analyse  des  bains  d'argent. 

Le  bain,  ne  contenant  pas  de  fixateur,  est  introduit  dans  une  burette. 
On  a  préparé  d'ailleurs  une  solution  de  sel  marin  renfermant  4  7«r.4  9 
NaCl  pur  et  4  gramme  environ  de  bichromate  de  potassium  par  litre.  On 
versé  dans  un  verre  4oM  de  cette  solution,  et  l'on  ajoute  le  bain  d'ax- 


AGENDA     DU    CHIMISTE. 


409 


gent,  goutte  à  goutte  et  en  remuant,  jusqu'à  production  d'une  couleur 
rouge  persistante.  On  sait  dès  lors  que  le  volume  de  la  liqueur  em- 
ployée A  contient  o«r,5  de  nitrate  d'argent.  D'où  iooce  en  renfermeront  x, 

60 

Voici  une  table  qui  dispense  des  calculs  : 


Volume^ 
emjjbleyCr 

''^Azotate 
°/« 

Volume 
employé. 

Azotate 

7». 

Volume 
employé. 

Azotate 

°/ 
yo- 

cent, cubes. 

gr- 

cent,  cubes. 

gr. 

cent,  cubes. 

gi-. 

10 

5 

5,00 

10 

3.33 

i5 

8,33 

6 

4,54 

14 

3,12 

16 

7,*4 

7 

4,17 

12 

2,94 

\l 

6.25 

8 

3,84 

i3 

2,78 

5,55 

9 

3,57 

14 

2.63 

19 

(40S)  Traitement  des  résidus  d'argent. 
I.  Vieux  papiers,  filtres,  éponges. 
On  les  incinère  et  on  fond  au  rouge  vif  100  parties  de  la  cendre 
blanche  avec  5o  parties  de  carbonate  ae  sodium  desséché  et  25  parties 
de*sable  quartzeux  (grès). 

II.  Liqueurs  ne  contenant  ni  hyposulpite  ni  cyanure. 
On  les  recueille  dans  un  tonneau  et  on  les  précipite  par  une  lame 
de  cuivre  jusqu'à  ce  que  la  liqueur  ne  se  trouble  plus  par  l'acide  chlor- 
hydrique.  On  dessèche  soigneusement  le  dépôt  et  on  en  fond  ioo  par- 
ties avec  5o  parties  d'aciae  borique  et  25  parties  de  nitre.  On  peut 
aussi  précipiter  l'argent  à  l'état  de  chlorure  par  l'acide  chlorhydrique 
ou  le  sel  marin;  bien  laver  le  dépôt  et  traiter  comme  il  est  dit  au  n°  IV. 

III.  Liqueurs  contenant  de  l'hyposulfite  ou  du  cyanure. 

On  les  recueille  dans  un  tonneau  à  l'air  libre  et  on  les  précipite 
par  le  sulfure  de  potassium  {foie  de  soufre).  Il  importe  de  ne  pas  en 
mettre  un  excès,  on  s'arrêtera  donc  quand  une  portion  de  la  liqueur 
bien  remuée  ne  précipitera  plus  par  quelques  gouttes  de  réactif.  Au 
bout  de  quelques  jours  on  décante,  on  recueille  le  dépôt  de  sulfure 
impur  et  mêlé  de  soufre,  on  le  sèche  et  on  chasse  le  soufre  par  le 
nitre  de  l'une  des  façons  suivantes  : 

On  grille  le  dépôt  à  l'air  au  rouge  sombre,  dans  une  terrine  plate, 
en  remuant  constamment,  on  laisse  refroidir,  on  mêle  le  résidu  à 
la  main  avec  du  nitre  (poids  égaux)  et  on  projette  le  mélange  par  pe- 
tites portions  dans  un  creuset  rouge,  on  finit  par  un  fort  coup  de  feu 
pour  agglomérer  le  métal.  On  peut  négliger  le  grillage  et  mêler  avec 
précaution  et  à  la  main  le  sulfure  sec  avec  3  fois  son  poids  de  nitre; 
on  projette  le  mélange  par  très-petites  portions  dans  le  creuset. 

On  peut  encore  précipiter  directement  l'argent  des  liqueurs  renfer- 


410 


AGENDA    DU     CHIMISTE. 


raant  de  l'hyposulfite  à  l'aide  d'une  lame  de  cuivre  qu'on  doit  laisser 
plusieurs  jours,  en  en  grattant  plusieurs  fois  la  surface.  L'argent  déposé 
se  sulfure  en  partie;  on  en  fond  400  parties  avec  5o  parties  d'acide  bo- 
rique et  5o  parties  de  nitre. 

IV.  Chlorure  d'argent. 
On  le  sèche  et  on  en  fond  400  parties  avec  70  parties  de  craie  el 
4  parties  de  charbon,  au  rouge  vif,  pendant  4  heure. 


Section  XVII.  —  Couleurs1.  ^^*  - 

(404)  Tableau  indiquant  le  point  d'ébullition  des  benzines,  nitro- 
benzines  et  anilines  qui  y  correspondent ,  ainsi  que  leurs  densités 
et  les  couleurs  obtenues. 


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Nuances 

des 

couleurs  sur  étoffes 

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Oxydation 

*a 

$ 

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Û-T3 
1,1591 

T3 

eu 

par  acide  arsénique. 

82  a  83 

205à210 

i82ài84 

4.0205 

Violet-ardoise  (violaniJineJ 

80    85 

205  210 

4,4647 

180  i85 

*io*99 
4.0181 

» 

85    90 

240  245 

4,4577 

485  490 

Rouge-violet    (mauvaniline 

et  rosaniline). 

9°    95 

210  245 

4,4445 

4  85  490 

1,01 39 

» 

95   400 

24  5   220 

4,4425 

490  195 

1,0409 

Houge-fuchsine. 

100   405 

220  225 

4,4  365 

495  200 

4,000 

Rosaniline. 

105   440 

220  225 

4,1349 

4,4235 

495  200 

ijOoi8 

» 

110  n5 

225  230 

200  205 

1,0009 

Rouge-jaune   (  chrysotolui- 

difl^et  rosaniline). 

4l5   420 

225  230 

4,4  4  87  20°   2°5 

0,9975 

V 

100  litres  benzol  distillant  au-dessous  de  8o°et  passant  jus\u 'à  i5o°, 
donnent  à  l'appareil  à  colonne. 

litres  impurs. 

—  purs.  —  Benzine. 

—  impurs. 

—  purs.  —  Toluène, 

—  impurs. 

—  purs.  —  Xylène. 

—  impurs. 
8  à  9  litres.  —  Cumène. 

1.  Abréviations  employées  dans  la  table   406  '  Voyez  tables  130  et  151, 
les  abréviations  employées,  et  de  plus  :  vé.,  vénéneux;  p.  vé.,   peu  venén3ux  ; 
iû.,  inoffensif.  Le  signe -f-  signifie  :  par  l'addition  du  corps  dont  la  formule  luit. 


62  à 

80<\ 

6 

80 

82' 

44 

82 

440 

6 

110 

442 

*7 

442 

437 

5 

437 

440 

l 

440 

448 

448 

i5o 

8 

AGENDA    DU     CHIMISTE. 


411 


1 

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Décol. 
pr.  blanc. 

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418  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

(409)  Dosage  de  VAnthracène. 

On  dissout  i  gramme  de  l'échantillon  dans  45  centimètres  cubes 
d'acide  acétique  glacial,  on  filtre  la  liqueur  bouillante  et,  sans  inter- 
rompre l'ébullition,  on  ajoute  en  2  heures  une  solution  de  i5  gram- 
mes d'acide  chromique  dans  40  centimètres  cubes  d'eau  et  40  centi- 
mètres cubes  d'acide  acétique  glacial;  on  fait  bouillir  encore  2  heures. 
On  laisse  42  heures,  on  ajoute  peu  à  peu  400  centimètres  cubes 
d'eau,  on  filtre  après  3  heures,  on  lave  sur  le  filtre  à  l'eau,  puis  à  l'hy- 
drate de  sodium  très  étendu  et  chaud,  enfin  à  Peau.  Au  moyen  d'une 
pissette  on  chasse  l'an thraquinone  dans  une  capsule,  on  sèche  à  4600, 
on  y  ajoute  40  fois  son  poias  d'acide  sulfurique  fumant  à  68°  B  ;  on 
chauffe  40  minutes  au  bain-marie  à  4000,  on  laisse  42  heures  et  on 
ajoute  200  centimètres  cubes  d'eau  ;  on  filtre  et  on  lave  comme  plus 
haut  l'anthraquinone  obtenue,  qu'on  rassemble  dans  une  capsule  et 

3u'on  pèse  séchée  à  4000  ;  ensuite  on  l'incinère  et  on  déduit  le  poids 
es  cendres.  Le  poids  obtenu  par  différence  donne  l'anthraquinone, 
dont  le  poids  multiplié  par  o,8556  donne  l'anthracène  pour  400. 

(408)  Sur  Vemploi  des  Spectres  d'absorption. 
(Voyez  la  Notice  de  l'Agenda  pour  1886.) 

Les  matières  colorantes  donnent,  suivant  les  cas,  des  bandes  ou 
bien  des  absorptions  unilatérale  ou  bilatérale.  La  courbe  70  est  un 
exemple  d'absorption  unilatérale  dégradée  dans  le  violet,  tandis  que 
la  courbe  94  montre  une  absorption  unilatérale  du  violet  qui  se  ter- 
mine brusquement  entre  les  raies  D  et  E,  dans  le  vert.  Le  sulfate  de 
cuivre  (courbe  43)  nous  montre  une  absorption  unilatérale  dans  le 
rouge,  en  liqueur  diluée,  et  une  absorption  bilatérale  en  liqueur  con- 
centrée (celle-ci  étant  figurée  par  un  pointillé).  Le  manganate  de  potas- 
sium (courbe  2)  donne  également  une  absorption  bilatérale.  Le  bleu 
de  Prusse  dissous  dans  l'acide  oxalique  se  comporte  de  même. 

Nous  citerons  encore  comme  couleurs  absorbant  le  côté  violet  jus- 
qu'au bleu  ou  au  vert  suivant  la  concentration  :  le  coquelicot,  le  bois 
jaune,  le  caramel,  l'acide  picrique,  le  quercitron,  le  ffaïac,  la  gomme- 

f'utte,  la  chrysotoluidine,  le  vert  de  vessie  et  les  sels  ferriques,  enfin 
a  plupart  des  dérivés  azoïques. 

La  position  des  bandes  n'est  pas  absolue  comme  celle  des  raies  du 
spectre,  elle  change  avec  la  concentration,  la  source  de  l'éclairage, 
la  nature  du  dissolvant,  et  la  réaction  acide  ou  alcaline  de  la  solu- 
tion. 

Pour  certaine1'  matières  colorantes,  surtout  les  jaunes,  il  y  a  sou- 
vent avantage  à  ies  examiner  avec  une  fente  large  et  sous  une  notable 
épaisseur  ;  on  discerne  alors,  dans  l'absorption  graduelle  du  violet, 
des  bandes  plus  ou  moins  caractéristiques,  qui  échappent  à  la  vue  dans 
les  conditions  habituelles. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 
E         F  G 


419 


Permanganate  de  potassium. 
Manganate  — 

Nitrate  d'urane. 
Sels  uraneux. 
Chlorure  de  cobalt. 
Hydrate  de  cobalt. 
Chlorure  de  nickel  ammoniacal. 
Alun  de  chrome  violet. 

—  vert. 
Acide  perchromique,  éther. 
Sulfate  ferreux  -+-  AzO. 
Sulfocyanure  ferrique,  éther. 
Sulfate  de  cuivre. 
Hémoglobine  oxygénée. 

—  réduite. 

-  -H  AzO. 
■      -  -+-CO. 

Hématine  alcaline. 

-  •+■  KCy. 

—  acide. 
Hémochromogène,  alcalin. 
Hématoporphyrine,  alcaline. 
Méthémoglobine,  alcaline. 

—  acide. 
Sirop  de  violettes. 

—  acide. 

—  alcalin. 
Violet  d'ergot  de  seigle  ' 
Iodure  d'amidon. 
Violet  Hofmann  rouge. 

—     bleu  méthylé. 


420  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

R    G        D  E  F  G 


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Bleu  d'aniline,  alcool. 

—  sulfoconjugué,  eau. 
Bleu  de  quinoléine. 

Bleu  de  méthylène. 

Bleu  azur. 

Picrate  de  vert  méthylé. 

Vert  malachite. 

Vert  brillant. 

Chlorophylle,  s.  fraîche,  alcool. 

—  s.  vieille,      — 
Huile  d'olives. 

Huile  de  jusquiame. 
Chlorophylle  -+-  HC1  début. 

—  —       act.  compl. 

—  —       excès. 

—  -I-  KHO. 
Carthame. 
Sang-dragon. 
Curcuma. 

—       -f-  Ammoniaque. 
Fluorescéine. 
Orangé  de  diphénylainiue. 

—  au  p-naphtol 
Safran,  aie.  amyl. 

—  alcool. 

—  alcool  aqueux. 
Tomate,  éther  acétique. 

—  sulfure  de  carbone. 
~       alcool  amylique. 

Kocou,  sulfure  de  carbone. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 
B    C       D  E  F  G 

4^-^-4      Rocou.^r. 

Cochenille,  eau  +  acide. 

—  alcool. 

—  —    +  Amm. 

—  -    +  KHO. 

—  —    •+■  aci 
Cn  ru  pêche  +  eau. 

—  —  -+■  acide. 

—  —  -f-  Amm. 

—  —  4-  KHO, 
Fernamhouc. 

—  •+-  Amm. 

Santal. 
Orcanelte. 

—  -+-  Aunn. 
Tournesol,  orseille. 

—  4-  KHO. 

—  -f-  Aiiun. 

—  4-  acide. 
Fuchsine. 

—  sulfoconjuguée. 
Acide  rosolique 

—  —      4-  Amru 
Corallme  rouge,  alcool 

—  —     4-  eau. 
Saûauine. 
Rouge  de  Magdala. 
Kosine,  alcool 

—  alcool  amyliqne. 

—  —     4-  acidf. 
Rose  Bengale,  alcool. 

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422  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

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Cyancsîne. 


Azaline  (Vogei;. 
Azarine  rouge,  alcool. 

—  alcool  amyligue. 

—  —     4-  Amm. 

—  4-  acide,  sulfure  de  carbone 
lurpurine,  eau. 

—  alcool  4-  KHO. 

—  eau  4-  Amm. 

—  -     -     -+-Az*UCl, 
alcorl  4-  Amm. 

—  eau  4-  Amm.  4-  alun, 
Purpurinamide. 

—  4-  BaO.  • 
Isopurpurine. 

—  4-  Amm.  \ 
Alizarine,  alcool. 

—  —     4-  Amm. 

—  eau  4-  Amm. 
alcool  4-  KHO. 

Sitroalizarine,  alcool. 

—  —    4-  Amm. 

—  -    4- KHO. 

—  alcool  amylique. 
Bleu  d'alizarine,  alcool. 

—  Jttf/ure  de  carbone. 
Sulfoxyanthraquinone,  alcool  4-  KHO 

—  eau      — 

Alizarinamide. 

—  4-  Amm. 
Betterave  rouge. 


B    C 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 
E  F 


423 


Framboise. 

—         -4-  Amm. 
Jacquez,  couleur  s.  eau. 
Raisin  frais,  -+-  Amm. 
—  +  CuSO*. 

Vin  fermenté. 
Petil-Bouschet. 
Vin  -4-  Amm. 
Jacquez  -+-  Amm. 
Petil-Bouschet  -h  borax. 

—  -+-  acûl.  alum. 

Jacquez  -+-  acét.  alum. 
Jus  de  fruits  rouges. 
Vin  -+-  acétate  d'alumine. 


(409)  Essai  de  l'alcool  rnéthyliquc  pur, 

4°  Il  doit  marquer  au  moins  990  à  l'alcoomètre  (densité  0,7995  à  i5°). 

20  II  ne  doit  pas  renfermer  plus  de  0,7  p.  0/0  d'acétone. 

Pour  ce  dosage  on  introduit  dans  un  tube  de  3o  ce,  gradué  par  demi- 
centimètres  cubes,  iocc.  de  soude  caustique  double-normale,  à  80  gr.  par 
litre,  4  ce.  mesuré  exactement  de  l'alcool  à  essayer,  enfin,  après  agita- 
tion, 5  ce.  d'iode  double-normal  à  254  gr.  d'iode  et  35o  gr.  a'iodure  de 
potassium  pour  un  litre  ;  on  agite,  on  laisse  reposer,  puis  on  ajoute  10  ce. 
d'éther  pur.  On  bouche  et  on  agite  bien.  On  mesure  ensuite  le  volume 
de  l'éther  et  on  en  prélève  5  ce,  qu'on  laisse  évaporer  sur  un  verre  de 
montre  taré  ;  on  sèche  rapidement  sur  l'acide  sulfurique  et  on  pèse  : 
le  poids  de  l'iodoformeX 0,1 4723  donne  celui  de  l'acétone;  on  mul- 
tiplie par  le  rapport  de  l'éther  total  à  celui  qui  a  été  évaporé,  et  on 
ramène  au  poids  de  l'alcool  méthylique  pour  avoir  la  quantité  p.  0/0. 

3°  En  distillant  l'alcool,  il  doit  passer  au  moins  95  p.  0/0  dans  l'in- 
tervalle d'un  degré  du  thermomètre. 

4°  L'alcool  doit  se  colorer  tout  au  plus  en  jaune  clair  avec  le  double 
de  son  volume  d'acide  sulfurique  à  66°. 

5°  5  ce.  d'alcool  ne  doivent  pas  décolorer  immédiatement  4  ce.  de 
permanganate  à  4  gr.  par  litre. 

6°  2&  ce.  d'alcool  doivent  encore  rester  jaunes  avec  4  ce.  de  solu- 
tion de  4  p.  de  brome  dans  80  parties  d'acide  acétique  à  5o  p.  0/0. 

70  Enfin  l'alcool  doit  rester  tout  à  fait  incolore  avec  la  soude  caus- 
tique, même  en  excès. 


424  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Section  XVIII.  —  Recettes  diverses. 


Encre  indélébile.  —  Encre  de  Chine  dans  soude  caustique  à  i*  B. 

Encre  pour  écrire  sur  le  verre.  —  Faire  dissoudre  à  une  douce 
chaleur  5  parties  de  copal  en  poudre  dans  32  parties  d'essence  de  la- 
vande, et  colorer  par  du  noir  de  fumée,  de  l'indigo  ou  du  vermillon. 

Encre  pour  graver  sur  le  verre.  —  On  sature  l'acide  fluorhydrique 
du  commerce  par  de  l'ammoniaque,  on  ajoute  un  volume  égal  d'acide 
fluor  hydrique  et  on  épaissit  avec  un  peu  de  sulfate  de  baryum  en  poudre 
fine.  On  peut  écrire  avec  une  plume  métallique;  l'encre  mord  presque 
instantanément;  il  suffit  ensuite  de  laver  à  l'eau. 

Encre  en  poudre.  —  Sel  a>  potassium  de  l'acide  sulfoconjugué  de 
la  violaniline,  mélangé  de  copal  et  borax  pulvérisé. 

Encre  pourpre  indélébile  pour  le  linge.  —  i°  Carbonate  de  soude, 
la  gr.  ;  gomme  arabique,  42  gr.  ;  eau,  45  gr.  —  a°  Chlorure  de  platine,' 
4  gr.;  eau  distillée, 64 gr.:  —3°  Protochlorure d'étain,  4  gr.;  caudis- 
tiHée,  64  gr.  —  Tremper  l'étoffe  dans  la  solution  4  ;  faire  sécher  et 
écrire  avec  la  solution  2  ;  laisser  sécher  et  recouvrir  les  caractères  avec 
le  liquide  3.  La  couleur  pourpre  apparaît  de  suite  ;  elle  résiste  au  savon. 

Luis.  —  4°  On  mélange  du  blanc  de  zinc  avec  son  volume  de  sable 
fin,  et  on  y  ajoute  un  poids  un  peu  supérieur  à  celui  de  l'oxyde  de 
zinc,  d'une  solution  de  chlorure  de  zinc  ferrugineux  d'une  densité  de 
1 ,62  :  on  broie  le  tout  dans  un  mortier  et  on  applique  la  pâte  sur  les 
bouchons  enfoncés  de  quelques  millimètres  dans  le  goulot  de  la  fiole. 
20  On  fait  une  bouillie  de  silicate  de  soude  commercial  et  de  kaolin 

fmlvérisé,  avec  ou  sans  craie;  on  l'applique  sur  les  bouchons  et  on 
aisse  sécher.  3°  On  gâche  du  plâtre  avec  de  l'eau  contenant  5  pour 
400  de  gomme  arabique:  la  bouillie  prend  en  une  demi-heure. 
4"  Graine  de  lin  avec  de  l'eau  gommée.  5°  Pour  verres  et  métaux  : 
résine  4.  cire  1,  colcothar  t.  Faire  fondre  jusqu'à  ce  qu'il  ne  se  fasse 
plus  d'écume. 

Colle  liquide  pour  porcelaine.  —  Colle  de  poisson  5  gr.;  acide  acé- 
tique cristallisable  20  gr.  ;  chauller  jusqu'à  ce  qu'elle  se  prenne  en 
gelée  à  iroid. 

Colle  forte  liquide.  —  Dissoudre  au  bain-marie  :  gélatine  trans- 
parente 4  p.;  acide  acétique  très-fort  4  p.;  alcool  fort  4/4 p.;  alun 
un  peu. 

Colle  forte  incorruptible.—  Dissoudre  au  bain-marie  :  colle  forte  de 
Givet  4  kilogr.;  eau  4  kilogr.  ;  ajouter  peu  à  peu  à  cette  solution  : 
acide  azotique,  à  36°,  200  gr.  On  peut  s'en  servir  comme  lut  en  l'éten- 
dant au  pinceau  sur  un  linge. 

Glu  marine,  —  Laisser  en  contact  trois  à  quatre  jours  4  p.  de 
caoutchouc  et  3  p.  d'huile  de  goudron.  Décanter  le  liquide  et  y  dis- 
soudre à  chaud  3  p.  dégomme  laque.  Couler  dans  des  moules;  la 


AGENDA    DU     CHIMISTE.  425 

masse  se  solidifie  à  froid.  Pour  réunir  le  bois  et  faire  des  vasee 
et  anches. 

Mastic  de  plomb.  —  On  malaxe  avec  4  partie  d'huile  de  Un,  4  partie  de 
yéruse  ou  1  partie  de  minium,  ou  1  partie  de  ces  deux  corps  mélangés, 

Mastic  de  fer.  —  4*  On  mélange  intimement  9$  parties  limaille  de 
fer  ;  4  partie  fleur  de  soufre  ;  4  partie  sel  ammoniac.  On  délaye  dans 
l'eau  à  consistance  de  mortier;  ce  mastic  doit  être  employé  de  suite. 
20  (allant  au  feu)  :  limaille  de  fer,  ôo  parties;  sel  ammoniac.  4  partie. 
3°  Pour  cornues  de  terre  :  argile  en  poudre,  4  parties  ;  limaille  dé 
fer,  4  parties  ;  sel  ammoniac,  4  partie;  fleur  de  soufre,  4/3  partie.  Mé- 
langer, puis  arroser  d'eau  ammoniacale  ou  de  carponate  d'ammo- 
nium. 

Mastic  pour  briques  et  porcelaines  {peu  fusible).  —  Silicate 
neutre  de  soude,  4  partie  ;  magnésie  calcinée,  4  partie  :  oxyde  de 
zinc,  1  partie.  Appliquer  et  laisser  sécher,  puis  porter  au  feu. 

Bouchons  pour  le  chlore.  —  On  scie  un  bloc  de  pierre  ponce,  on 
l'arrondit  à  la  lime  en  forme  de  bouchon  conique,  on  le  perce  avec  une 

Cercette  comme  un  bouchon  de  liège,  et  on  l'appliqué  sur  la  fiole  ;  on 
)  recouvre  d'un  des  luts  précédents  (1,  2  ou  3). 
Vetmis.  —  Solution  alcoolique  saturée  de  gomme  laque  blanche. 
Vernis  pour  cuivre.  —   Sulfure  de  carbone  4   partie;  benzine, 
4  partie;  essence  de  térébenthine,  i  partie;  esprit-de-bois,  a  parties; 
copaldur,  4  partie. 

Réactif  de  Millon.  —  On  dissout  i  partie  de  mercure  dans  a  parties 
d'acide  nitrique  d'une  densité  de  i,  4a,  à  froid  d'abord,  ensuite  en 
chauffant.  Quand  la  solution  est  complète,  on  ajoute  au  liquide  le 
double  de  son  volume  d'eau,  on  laisse  reposer  et  on  décante  la  portion 
claire. 

Sous-acétate  de  plomb.  —  On  fond,  à  feu  nu.  un  mélange  de  ao  p. 
d'acétate  de  plomb  cristallisé  et  de  b  p.  de  litnarge  finement  pulvé- 
risée. Le  produit  (sous-acétate  solide)  est  dissous  dans4  70  p.  d'eau 
chaude,  et  la  solution  filtrée  est  conservée  dans  un  flacon  bien  bouché. 

Solution  d'indigo.  —  On  môle  de  l'indigo  finement  pulvérisé  avec 
4  à  6  parties  d'acide  sulfurique  fumant  ;  on  laisse  reposer  48  heures 
au  frais  et  on  étend  de  ao  volumes  d'eau  distillée. 

Solution  d'amidon.  — Amidon  4  p.  ;  eau,  400  p.  ;  faire  bouillir  et 
filtrer  ou  décanter  après  refroidissement. 

Papiers  réactifs.  —  On  trempe  du  papier  blanc  mince  et  non  collé 
dans  les  différentes  solutions  qui  suivent,  puis  on  laisse  sécher.  — 
4*  Curcuma.  On  lave  avec  beaucoup  d'eau  de  la  racine  de  curcuma 
en  poudre,  on  sèche  et  on  chauffe  avec  4  parties  d'alcool  et  4  parties 
d'eau;  après  quelques  heures. on  filtre.  —  a°  Tournesol.  On  pulvérise 
le  tournesol  en  pains,  on  le  fait  bouillir  avec  de  l'alcool  à  85°  qu'on 
jette  ensuite,  on  l'arrose  avec  6  à  8  parties  d'eau,  on  chauffe,  on  filtre, 
on  ajoute  4  partie  d'alcool  et  on  conserve  dans  un  flacon  fermé  par  un 
tampon  de  coton.  A  la  moitié  de  cette  teinture  on  ajoute  de  l'acide 
sulfurique  étendue  jusqu'à  ce  que  la  coloration  soit  presque  rouge,  et 
on  réunit  à  l'autre  moitié  pour  avoir  la  teinture  sensible;  on  y  trempe 


426  AGENDA   DU   CHIMISTE. 

le  papier  pour  l'avoir  bleu.  Pour  le  rougir,  on  le  trempe  dans  une 
solution  très  faible  d'acide  chlorhydrique  et  on  fait  sécher.  —  3°  Noix 
de  galle.  Décoction  de  4  partie  de  noix  de  galle  pulvérisée  dan? 
10  parties  d'eau;  coloration  noire  par  les  sels  ferriques.  —  4°  Amidon. 
Le  papier  du  commerce,  collé  à  l'amidon,  sert  à  rechercher  l'iode.  — « 
5*  Acétate  de  plomb,  solution  au  40*  d'acétate  neutre  de  plomb; 
le  papier  noircit  par  les  sulfures;  on  peut  le  remplacer  par  du  carton 
recouvert  C 
tassium  \ 
de  potassium, 

refroidir  en  agitant.  Sert-  à  la  rectierche  des  acides  sulfureux  et  azo- 
teux. —  8°  Ozonométrique.  Papier,  à  l'iodure  de  potassium;  ou  papier 
de  tournesol  rouge  trempé  à  moitié  dans  une  solution  au  ao°  d'iodure 
de  potassium;  la  moitié  îodurée  doit  bleuir  seule,  —  90  Fuchsine.  So- 
lution au  ko*  de  chlorhydrate  de  rosaniline.  Ce  papier  jaunit  par  un 
excès  d'acide  libre,  tandis  que  les  sels  neutres  qui  rougissent  le  tour- 
nesol ne  l'altèrent  pas. —  io°  Fernambouc.  Décoction  aqueuse  au  5e  de 
bois  de  Fernambouc  :  jaunit  par  l'acide  fluorhydrique.  —  11°  Ligu- 
line.  Baies  de  troène  (Ligustrum  vulgare)  dans  de  l'eau  distillée  bouil- 
lante :  rougit  par  les  acides,  verdit  par  les  bases,  et  bleuit  par  les 
eaux  calcaires.  —  4  a0  Sulfocyanate  de  potassium.  Solution  au  ao*  : 
rougit  par  les  sels  ferriques.  —  4 3°  Nilroprussiate  de  sodium.  So- 
lution au  ao°-,  devient  violet  par  les  sulfures;  rien  avec  l'hydrogène 
sulfuré  libre. 

Teintures  pour  titrages  alcalimétriaues.  —  i°  Tournesol  (voy.  ci- 
dessus  a°).  —  a°  Cochenille.  -3  grammes  cochenille,  4oo  ce.  eau, 
iX)  ce.  alcool;  on  laisse  macérer  à  froid*  —  3e  Campéche.  L'intérieur 
des  bûches  de  campéche  est  coupé  en  copeaux  qu'on  fait  bouillir  avec 
de  Peau.  —  4°  Acide  rosoligue.  Produit  commercial  dissous  dans 
l'eau  et  neutralisé  par  l'acide  chlorhydrique.  Ces  trois  teintures 
deviennent  violettes  par  les  alcalis  et  jaunes  par  les  acides.  — 
5°  Violet  de  méthylaniline.  Solution  aqueuse  au  4000*.  Vire  au 
bleu-vert  par  les  acides  minéraux  puissants,  même  en  liqueur  éten- 
due; n'est  pas  changé  par  les  acides  organiques.  —  6°  Phtaléine 
du  phénol.  On  chauffe  à  420 — i3o°  40  parties  de  phénol,  5  parties  anhy- 
drique  phtarlique  et  4  parties  acide  sulfurique  concentré,  jusqu'à  ce  que 
la  matière  devienne  solide  au  bout  de  la  baguette  ;  on  lave  à  l'eau  et 
on  fait  sécher  le  produit  pulvérulent.  On  en  fait  une  solution  alcoo- 
lique au  3o*;  on  ajoute  une  goutte  de  cette  solution  au  liquide  d'un 
titrage  acidimétrique.  Dès  que  l'alcali  est  en  excôs,  le  liquide  se  colore 
en  violet;  les  acides,  même  l'acide  carbonique  en  certaine  proportion, 
décolorent  la  liqueur;  on  ne  peut  l'employer  en  présence  d'ammo- 
niaque. —  70  Orangé  de  diméthylaniline,  hélianthine  de  Poirrier,  en 
solution  à  4  gramme  par  litre  d'eau  froide  :  il  vire  au  rouge  par  les 
acides  minéraux  seulement,  même  par  l'acide  sulfureux,  mais  non  par 
les  acides  organiques,  l'acide  oxalique  compris,  ou  par  l'acide  carbo- 
nique ou  l'hydrogène  sulfuré  ;  on  en  ajoute  .environ  4  gouttes  pour 
400  ce.  de  liquide  aui  doit  être  faiblement  mais  nettement   coloré  t 


AGENDA   DU    CHIM.ISTE.  427 

il  ne  faut  jamais  l'employer  dans  des  liquides  chauds  ;  il  est  insen- 
sible à  l'action  de  l'acide  carbonique  et  réussit  en  présence  d'ammo- 
"niaque,  mais  il  faut  déduire  la  quantité  d'acide  nécessaire  pour  pro- 
duire le  virage  en  liqueur  neutre  (environ  3  dixièmes  de  centimètre 
cube  d'acide  décime  pour  ioocc.  de  liquide  et  4  gouttes  d'indicateur). 
—  8°  Phénacétoline,  en  dissolution  à  i  pour  ioo  dans  l'alcool  j 
on  en  ajoute  deux  ou  trois  gouttes  ;  elle  réussit  bien  avec  l'ammo*  • 
niaque  et  les  carbonates  ;  elle  est  jaune  avec  les  alcalis,  rouge  avec 
les  carbonates  et  jaune  d'or  avec  les  acides.  On  l'emploie  utilement  à 
doser  les  carbonates  dans  les  alcalis  caustiques  ou  non  en  notant  les 
deux  virages  ;  mais  il  importe  de  remarquer  que  si  l'excès  des  carbo- 
nates sur  l'alcali  est  considérable,  la  solution  sera  de  suite  rouge 
avec  ce  réactif.  —  90  Bleu  soluble  CLB  de  Poirrier.  Il  est  rouge  en 
présence  des  alcalis  libres  et  bleu  avec  les  carbonates  alcalins  et  les 
sels  à  acides  faibles,  et  peut  servir  utilement  à  titrer  l'alcali  caustique 
dans  les  carbonates  ;  on  l'emploie  en  solution  aqueuse  à  i/5oo*. 

Nota.  A  la  lumière  du  sodium,  obtenue  en  plaçant  dans  la  flamme 
du  bec  Bunsen  du  sel  marin  dans  un  panier  de  fil  ou  toile  de  platine, 
le  tournesol  bleu  paraît  noir  et  le  rouge  est  incolore  ;  le  virage  est  net, 
même  pour  les  liquides  colorés  en  jaune. 

La  phtaléine  du  phénol  réussit  bien  avec  les  acides  minéraux  et 
organiques  :  quand  on  titre  les  carbonates,  le  virage  se  produit  aus- 
sitôt que  la  moitié  de  l'acide  carbonique  est  déplacée  en  formant  le 
bicarbonate  :  si  on  chauffe  ensuite  le  licroide  à  l'ébullition.  on  re- 
marque qu'il  faut  ajouter  un  volume  d'acide  exactement  égal  à  celui 
qu'on  avait  employé  à  froid. 

Pour  le  titrage  des  carbonates  de  baryum,  de  calcium  et  de  magné- 
sium, il  vaut  mieux  opérer  à  froid  avec  l'orange  de  méthyle. 

Pâte  chromographique.  —  Pour  1  kilogr.  de  pâte,  faire  bouillir 
3oo  ce.  d'eau,  ajouter  100  gr.  de  gélatine  en  petits  morceaux;  après 
dissolution  y  mêler  700  gr.  glycérine,  agiter,  puis  faire  passer  à  tra- 
vers une  passoire  fine,  en  recueillant  dans  les  cuvettes  à  rebord  peu 
élevé,  où  se  fait  le  tirage  ;  enlever  avec  une  carte  les  bulles  et  la 
mousse  superficielles,  et  laisser  prendre.  La  pâte  doit  être  molle  et 
collante. 

L'encre  se  prépare  en  épuisant  ôo  gr.  de  violet  de  méthylaniline 
BBB  par  5oo  ce.  d'eau  froide  employée  par  portions,  de  manière  à  tout 
dissoudre. 

Alliage  se  dilatant  par  le  refroidissement.  —  Cet  alliage  se  com- 
pose de  :  plomb,  9  parties  ;  antimoine,  9  parties  ;  bismuth,  1  partie. 

Il  est  excellent  pour  les  joints  métalliques,  ou  bien  pour  sceller  du 
métal  dans  la  pierre  ou  le  marbre. 


SUPPLEMENT  1888 


Thermochimie. 


(4iO)  Usage  des  tableaux  de  thermochimie i. 

Dans  les  tables  suivantes,  les  quantités  de  matière  réagissantes  sont 
celles  exprimées  par  les  formules  écrites  en  regard  des  nombres,  avec 
cette  convention  que  H  veut  dire  4  gramme  d'hydrogène,  H*0  4  8  gram- 
mes d'eau,  etc.  L  unité  de  chaleur  adoptée  est  la  grande  calorie  :  c'est 
a  chaleur  qui  élève  de  o°  à  i°  la  température  de  i  kilogr.  d'eau. 

Ainsi,  au  début  de  la  table  415»  nous  voyons  : 
f'H  gaz-f-  Cl  =  +  22,0  produit  gazeux  :  +  39,3  produit  dissous. 

C'est-à-dire  que  H  =  *  gramme  d'hydrogène  et  Cl  =  35*r,5  de  chlore, 
en  se  combinant  tous  deux  à  l'état  gazeux,  dégagent  assez  de  chaleur 
pour  échauffer  de  o°  à  4°  22  kilogrammes  d'eau,  soit  22  calories, 
en  fournissant  HC1  ou  36«r,5  d'acide  chlorhydrique  gazeux.  Si  l'on  en- 
visage au  contraire  l'acide  chlorhydrique  comme  dissous  dans  l'eau, 
la  chaleur  dégagée  sera  égale  à  39,3  calories,  la  quantité  HC1  ou  36*r,5 
d'acide  chlorhydrique  dégageant,  pour  se  dissoudre  dans  l'eau, 
39,3  —  22,0  ou  47,3  calories.  Ce  nombre  est  conforme  à  celui  que 
donne  la  table  413,  calculée  pour  le  volume  gazeux  occupé  par  la 
molécule  HC1,  volume  égal  à  celui  de  H8  =  2  grammes,  soit  22m,32 
(à  o°  et  760  millimètres  de  pression). 

On  sait  que  les  changements  d'état  des  corps  sont  accompagnés 
d'une  absorption  ou  d'un  dégagement  de  chaleur  :  ainsi,  4  kilogramme 
d'eau  ào°,  pour  passer  de  l'état  liquide  à  l'état  solide,  dégage  79,26  ca- 
lories, et,  par  contre,  pour  passer  de  l'état  solide  à  l'état  liquide,  absorbe 
79,25  calories  :  c'est  cette  quantité  de  chaleur  qu'on  appelle  la  cha- 
leur latente  de  fusion  de  la  glace.  4  gramme  de  glace  absorbera  donc 
oc,1,07925  pour  fondre,  et  48  grammes  de  glace,  c'est-à-dire  la  quantité 

1.  Les  nombres  de  ces  tableaux  sont  tirés  de  V Annuaire  du  Bureau  des  Lon- 
gitudes 'pour  1888.  Ils  ont  été  calculés  par  M.  Berthelot,  et  dans  la  grande 
majorité  des  cas  d'après  ses  expériences  personnelles. 


ft 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  429 

exprimée  par  la  formule  H*0,  en  absorberont  18  X  0,07990  =  4,4265, 
ce  qu'on  peut  exprimer  encore  en  disant  qu'ils  dégageront  —  4,40  cal., 
nombre  identique  à  celui  donné  table  414  ;  de  môme  4  kilogramme 
d'eau  liquide  à  4000  absorbe  537  calories  pour  se  transformer  en  va- 
peur, ou  eau  gazeuse,  à  1000;  le  produit  de  o,537  par  48  est  égal  à 
31,666;  et  H*0f  soit  la  molécule  d'eau  pesant  48  grammes,  prise  à  1  état 
liquide  à  4000,  absorbera  9,66  calories  (ou  dégagera  — 9,66  calories) 
pour  passer  à  l'état  de  gaz  ou  de  vapeur  à  4000;  ce  nombre  est  très 
voisin  de  celui  de  la  tabe  411,  9,65,  déterminé  expérimentalement  par? 
M.  BertheloL 

Ces  chaleurs  latentes  moléculaires  interviennent  souvent  dans  les 
calculs;  ainsi  nous  trouvons  dans  la  table  415  que  P-j-Cl5,  en  se  com- 
binant, dégagent,  pour  donner  PCI3,  à  l'état  gazeux  -f-  68,9  calories 
et  -f-  75,8  à  l'état  liquide.  La  différence  entre  ces  nombres  est  égale  à 
6,9  :  c'est  la  chaleur  de  volatilisation  du  trichlorure  de  phosphore 
(table  411). 

De  même  pour  l'anhydride  azotique  on  lit  page  438  :  Az'-J-O'^— 4, a 
à  l'état  gazeux,  -j-  3,b  liquide,  -f  44,8  solide,  et  -f-  28,6  dissous.  Sa 
chaleur  de  fusion  est  donc  de  44,8  —  3,6=  8,2  (8,28  table  414)  et  sa 
chaleur  de  volatilisation  de  3,6  -|-  4,2  =  4.8  (table  411).  Enfin  sa  cha- 
leur de  dissolution  est  de  28,6 —  44,8  =  4b,8.  Elle  se  compose  de  deux 
facteurs  :  la  chaleur  produite  par  la  combinaison  de  Az*0*  avec  H-O, 
travail  chimique  engendrant  l'acide  azotique  2(Az05H),  et  la  chaleur 
émise  ou  absorbée  par  la  solution  de  celui-ci  dans  l'eau  ;  c'est  en  effet 
un  principe  fondamental  de  thermochimie  que  la  quantité  de  chaleur 
dégagée  dans  une  réaction  quelconque  mesure  la  somme  des  travaux 
physiques  et  chimiques  accomplis  dans  cette  réaction.  Il  nous  est  facile 
de  faire  la  part  des  deux  actions  :  en  effet,  on  a  également  page  438 
Aza-f-  05+H*0  =  44,2  produit  liquide,  +28,6  produit  dissous.  La 
différence  entre  ces  deux  nombres,  28,6 — 44,2=  44,4,  est  la  chaleur 
de  dissolution  de  l'acide  azotique  2(Az03H)  dans  l'eau  ;  la  table  418 
donne  en  effet  Az03H  -f-  nH*0  =  +  7,2,  soit  la  moitié,  le  nombre  des 
atomes  en  réaction  étant  aussi  de  la  moitié.  Quant  à  la  chaleur  pro- 
duite par  la  combinaison  de  Az205  liquide  avec  H*0,  elle  sera 
donnée  par  la  différence  entre  Az*  +  O5  (le  produit  étant  liquide)  et 
Aza  +  0^4-HâO  (le  produit  étant  aussi  liquide),  c'est-à-dire  par 
44,2  —  3,6  =  40,6. 

Prenons  encore  comme  exemple  la  formation  du  sulfate  de  calcium, 
Il  sera  facile  de  la  trouver  ainsi  :  on  lit  pages  438  et  439 

S  +  O3  =  444 ,     S0S  étant  dissous  à  l'état  de  SO*H*  dilué, 
Ca  -f  0  =  4  5o,  4  CaO  —  de  CaiTO*  dilué. 

Et  table  419,  4/2  SO*Ha  dissous  +  4/2  CaO'H*  dissous  =  +  45,6 
ou  SO*H*  dissous  +  CaH*0*  dissous  =  34,2. 

On  a  S  -f-  0*  -f  Ca  =  444  -f-  400,4  -f  34,2  =  322,3  à  l'état  dissous 
ou  précipité.  Le  chiffre  trouvé  pour  le  sel  solide  est  de  320,4 . 


430 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


•  La  table  423  donne  la  chaleur  de  formation  des  composés  orga- 
niques en  partant  des  éléments,  pris  dans  leur  état  actuel  à  i5°  (le 
carbone  à  l'état  de  diamant)  ;  on  se  souviendra  que  le  carbone  amor- 
phe dégagerait  3  calories  pour  se  transformer  en  diamant,  et  que,  par 
conséquent  il  convient  d'ajouter  ces  3  calories  aux  nombres  du  ta- 
bleau pour  avoir  la  chaleur  de  formation  en  partant  du  carbone 
amorphe.  Les  chaleurs  de  combustion  sont  indiquées,  comme  les 
chaleurs  de  formation,  en  calories  (kilogramme-degrés)  pour  la  mo- 
lécule de  la  substance  exprimée  en  grammes. 

Plusieurs  de  ces  nombres,  et  beaucoup  d'autres  qu'on  pourrait  don- 
ner, sont  calculés  d'après  un  principe  de  thermochimie  fondamental  et 
d'après  lequel,  si  un  système  de  corps  simples  ou  composés,  pris 
dans  des  conditions  déterminées,  éprouve  des  changements  physiques 
ou  chimiques  capables  de  l'amener  à  un  nouvel  état  sans  donner  lieu 
à  aucun  effet  mécanique  extérieur  au  système,  la  quantité  de  chaleur 
dégagée  ou  absorbée  par  l'effet  de  ces  changements  dépend  unique- 
ment de  l'état  initial  et  de  l'état  final  du  système;  elle  est  la  même 
quelles  que  soient  la  nature  et  la  suite  des  états  intermédiaires.  Pre- 
nons comme  exemple  le  gaz  des  marais.  Nous  pouvons  supposer  qu'on 
en  fasse  la  synthèse  à  l'aide  des  éléments,  puis  qu'on  le  brûle  ;  dans  ces 
deux  opérations  on  devra  récolter  autant  de  chaleur  que  si  on  brûlait 
directement  le  carbone  et  l'hydrogène,  puisque  l'on  part  des  mêmes 
éléments,  C  -f-  H4  -f-  0*,  pour  arriver  aux  mêmes  produits  C0*+ 2H*0. 
On  en  conclut  que,  si  la  synthèse  totale  du  gaz  des  marais  pouvait  se 
faire  dans  un  calorimètre,  elle  dégagerait  i8cal?5;  car  on  connaît  la 
chaleur  de  combustion  du  gaz  des  marais  =  24  3,5,  et  l'on  doit  avoir  : 


C  +  H*  =  -fi8,5 
CH*  +  40=-f-2i3,5 
(Et.  fin.  C02+2Hâ0).  Total  :  +  232 


C  +  0«  =  94 
8H*  +  0*=i38 

(Et.  fin.  CO9  +  2H*0).  Total  :  -+-  23a 


(411)  Chaleurs  de  volatilisation  (de  l'état  liquide)  rapportées  à  un 
volume  de  vapeur  (22m;32)  =  4  molécule  en  grammes. 


Br* 

—     7,2 

SO3  solide 

—   44,8 

I*  liquide 

—    6,0 

SnCI* 

-    7,6 

(S2)  Hq. 

—    4,6 

PCI3 

~    6,9 

Hg  Uq. 
H80 

—  45,4 

AsCl3 

-    8,4 

-    9,65 

BoCl3 

~    4,5 

AzH3 

—    4,4 

SiCH! 

—    6,35 

HF1 

—     7,2 

CO2  (solide) 

—      6,44 

Az*0 

-    4,4 

S*C1* 

-    6,7 

AzO* 

—    4,3 

SOCl* 

-    6,5 

Azâ05 

-    4,8 

SOW 

-    7,* 

Az03H 

—      7,20 

S03HC1 

-   42,8 

SO* 

-     6,2 

es* 

-    6,4 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


431 


CAzH 

-    5,7 

C6Hlâ0*  oxalate  d'éthyle 

—  io,6 

CAzCl 

—    8,3 

C8H*>SiO*  silicate    — 

—     7,0 

C5H10 

—    5,25 

C*H40  oxyde  d'éthylèné 

~      6,4 

Ciohso 

-    6,9 

C*H*Brs  bromure  — 

-     8,2 

C6H6  benzine 

—     7,2 

C*H*0  aldéhyde  ord. 
C*HCW>  chloral 

—    6,0 

C10H16  térébenthène 

-    9<4 

—    8,o 

—      cilrène 

—    9,° 

— +H*0  hydr.de  — 

—  21,9 

CH3I  iod.  de  méthvle 

-    6,5 

—  +C*H60alc.de  — 

—   22,5 

CHC13  chloroforme 

-    7,3, 

C3H80  aie.  propyl. 

—    9,9» 

CCI4  perchlorure  de  C 
Cn«Cl*chl.deméthylène 

—    7,2 

C3H60  acétone 

-    6,4 

C5HwO  aie.  amylique 

—  10,7 

CH*0  aie.  méthylique 

—    8,45 

—  dimeth.  éth.  carb. 

-    9,45 

C*H*Osform.deméthyle 

—    6,9 

C16H3*0  aie  cétylique 

—  14,1 

C3H»0â  mélhylal 

-    6,1 

CH*0*  acide  f6rmique 

-    4,8 

C'H^  alcool  ordinaire 

-    9,8 

C*H40*  —    acétique 

-    5,i 

C*H*°0  éther 

-     6,7 

OHW  —      —  anhyd. 

-    6,7 

C*H5C1   chl.   d'éthyle 

-    6,45 

C*H50C1  chlor.  d'acétyle 

-      6,2 

CWBr  bromure    — 

-    6,7 

C4H80*  acide  butyrique 

—    10,1 

C2H5I  iodure          — 

-    7,5 

C5H«>o*    —  valérique 

—  40,6 

C*H80a  acétate      — 

-  *o,9 

(4  i  1t)  Transformations  isomériques. 


Oxvg.  en  ozone  O3. 
Soct.enSins.ài8° 
Sam.ins.en.Sam  s. 
Sam.s.enSoctaéd. 
S  prism.  en  S  oct. 
Se  vitr.  en  Se  met. 
Te  cr.  en  Te  am. 
Si  am.  en  Si  crist. 


—29,6 
o 
+  o3o8 
+  o,o8 
+  0,08 
-f-5,60 

+  24,2 

+  8,i 


C  amorphe  en  diamant. 

P  blanc  en  P  rouge  crist. 

P  blanc  en  Prouve  amorp. 

(suivant  variétés) . 

Sb205  prism.  en  oclaéd. 
As2!)3  vitreux  en  opaque. 

P203  crist.  en  amorphe. 

Aragon,  en  spath  d  lsl. 


+  3,0 

+  *9,2 

+  20,7à  +  9,3 

et  — i,o 

—  2,6 

+  3,3 

+  4,o 


(413)  Chaleur  de  dissolution  dans  Veau  des  corps  gazeux 
(i  mol.  =  22m,32  (i  +  at)  à  760"). 


Cl* 

+    3,o 

CTO 

+    9,4 

Br* 

+    8,3 

BoCl3 

+  7<>,3 

HC1 

+  17,4 

SiFl* 

+   22,3 

HBr 

+  20,0 

B0FI3 

+  24,5 

HI 

+  i9>4 

HF1 

+  4î'£ 

HâS 

+    4,75 

CO* 

+.  5,6 

H*Se 

+     9,2 

+    8,8 

CyH 

+    £'î 

AzH5 

Cy* 
(CH3)*0 

+    6,8 

SO* 

+    7,7 

+    8,3 

432 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(414)  Chaleurs  de  fusion. 


Formules. 


Acide  acétique 

—  azotique  anhydre  . . 

—  —        hydraté... 

—  chlorhydrique  hydraté 

—  formique 

—  hypophosphoreux . . 

—  phosphoreux 

—  phosphorique 

—  —  hydrate 

—  sulfurique. 

—  —        hydraté 

Alcoolate  de  chlorâl 

Argent 

Azotate  de  potassium 

—  de  sodium 

Benzine 

Bismuth 

Brome 

Bromure  d'étain  (per) 

Cadmium 

Chlorure  de  calcium  cristall. 

Chromate  de  sodium 

Eau 

Étain 

Gallium 

Glycérine 

Hydrate  de  chloral 

Hyposulfite  de  sodium., . . 

Iode 

Mercure 

Naphtaline 

Nitrobenzine 

Palladium 

Phénol 

—  brome . 

—  bibromé 

Phosphate  de  sodium  . .    . 

Phosphore  

Platine 

Plomb 

Soufre 

Toluène  brome  (para) .... 

Toluidine  (para) 

ZÏRe> 


C*H*0* 
Az*05 
AzO'H 
HC1.2H20 
CH*0* 
PH50* 

pH303 

PH50* 

PHH)4.  4/2  aq. 

SÔ4H2 

S04H*.H*0 

C^CW.WO 

KAzO3 

NaAzO5 

CW 

Bi 

Bf 

SnBr* 

Cd 

CaCl2,6HsO 

Na*Cr04.4oH*0 

H90 

Sn 

Ga 

C3H805 

CTIC150,H*0 

Na*S*03.5H*0 

I 

HÇ 

C10H8 

C«H3AzOa 

Pd 

C«H«0 

CWBrO 

C6H*Br*0 

Na*HP0*,42lP0 

P 

Pt 

Pb 

S 

C7H7Br 

C7H9Az 

Zn- 


P.  de 
subst. 

T.  de 
fusion. 

60 

+17 

108 

+29,5 

63 

-47 

■\i 

—48 

+8,2 

66 

+17 

82 

+  71 

9« 

4-42 

407 

-f-27       ' 

98 

+8 

116 

+8,8 

193.5 

+46 

108 

+907 
+3o6 

104 

85 

+333,5 

78 

+4,5 

210 

+265 

80 

-7,30 

438 

+-25 

142 

+320 

24Q 
345 

+28,5 

+  23 

48 

0 

448 

+232,7 

70 

+3o 

92 

+1Z 

+46 

l6b,  b 

248 

+48 

427 

+-443,6 

200 

-39,5 

428 

+79 

423 

+3,0 

106 

-+4  500 

94 

+42 

173 

+  64 

252 

+4o 

358 

+36 

34 

+44,2 

197,2 

+1775 

206 

+335 

32 

-+443,6 

471 

-f28,5 

407 

-+45 

65 

-+440 

—2,5 

—8,28 

—0,6 
—2,47 
-2,43 
— 2 
-3,4 

-3,64 

—0,86 

—3,68 

-4,6  (?) 

-2,67 

-4,9 

— 0,0 

—3,27 
—2,6 
—0,43 
-3,44 
—  4,62 

-8,92 
—42,32 

-i,43 

—1,72 
-4,32 

=M 

-9,4 

—i,49 

—o,56 

—4.6 

—2,74 

-3,8 

-2,34 

— 3,o 

—3,5 

-23,9 

—0,45 

—5,36 
—1,06 
— o,3o 
-3;44 
—3,83 
—4,82 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 
(41  S)  Formation  des  composés  minéraux. 


433 


Composants  dans  l'état  actuel 

Chaleur  de  forma 

tion,  le  pro< 
solide. 

tint  étant 

gazeux. 

liquide. 

dissous. 

Chlorure** 

1 
chlore  gazeux. 

■ 

H  +  Cl 

+  22,0 

+  39,3 

id.        à  aooo0 

-+-  26,0 

HC1  conc.  +  Cl* 

+  9,4 

HC1  conc.  +  Br*  gaz 

■+-  9»1 

Cl  -f  Br  gaz 

4  4,6 

Cl  +  I  gaz 
ICI  H-  Cl* 

+  9,8 

+   42,4 

+    45,7 

S*  sol.  4-  Cl* 

4-  41 

+  47,6 

S  +  0  +  Cl* 

4  4o,8 

+  47,2 

80»  +  CI* 

4   *3,2 

SO3  gaz  -f  CIH 

-f  43,4 

4-  26,2 

Se*  +  Cl* 

4"   22,2 

Se  H- Cl* 

+   46,2 

Te+CI* 

+  77,4 

P  +  Cl3 

+  68,9 

+  7M 

P-f-Cl» 

4-  407,8 

PCI3 -f  Cl* 

+     32,0 

PCI3  4-0 

+  66,6 

As  +  Cl3 

+  64,0 

+  63>4 

+408,5 

B  +  Cl3 

-4-4o4,o 

Si  amorphe  +  Cl* 
K  +  CI 

+  454,3 

+457,6 

4-  400,8 

+  io5,o 

Na+Cl 

+    97,3 

4-    96,2 

Az-f-H*  +  Cl 

+    76,7 

4-    72,7 

Li  +  Cl 

+    93,5 

+  104,9 

+  *87>S 
-+-  4Q5,Ô 
a;+b5,4 

Ca-fCI* 

+  470, a 

Sr+Cl* 

+  484,6 

Ba  +  Cl* 

x+63,4 

Mg  +  Cl* 

+    454 

4-  487 

Al*  +  Ct« 

+   324,8 

4-  47^,6 

Md  +  Cl* 

-j-    442 

-f  428 

2CrCl*-f  Cl*  (vert) 

4      78,8 

4"   402,8 

Cr*Cl6  vert  en  violet,  dissous 

+      48,8 

Cr*Cl6  gris  en  vert,  crist. 

+      5,4 

2CrCl*  +  0' 
Fe+CI* 

4"   400,8 

4-    82,0 

+   400,0 

Fe*  +  Cl° 

+  492,0 

4-  255,4 

Zn  +  Cl* 

4*    97,2 

-*-    442,8 

Cd-fCl* 
CdCl*+2HCl+7H*0 

+    93,2 

+      96,2 

+      40,2 

25 


434 


AGENDA    DU   CHIMISTE. 


Composants  dans  l'clat  actuel 
à  15°. 

Chaleur  de  format 

ion,  le  produit  étant 

i?;izeux. 

liquide. 

solide. 

dissous. 

Pb  +  Cl- 

-t-     85 .2 

+     78,4 

PbO  +  PbCl2 

t-      6,6 

Tl  -f-  CI 

-    48,6 

f    38,5 

Ni  +  Cl2 

+    74,6 

+    97,6 

Co  +  CI* 

-f-    76,4 

+-    94,8 

Sn  +  Cl3 

4-    So,4 

+    81,2 

Sn  -h  Cl4 

n-129,2 

» 

+  i57,4 

Au  -f  Cl 

+      5,8 

Au  +  CI3 

+    22,8 

+    27,3 

Cu2  +  Cl2 

4-    71,2 

Cu+Cl* 

+    5i,6 

+    62,6 

3CuO  -+-  CuCI* 

+      1,2 

3CuO  +  CuCl24-4H*0  liq. 

4-    23,o 

Hg2  +  Cl2 

-:-  81 ,8 

Hg+CI* 

+  62,8 

-h    09,6 

HgCl2  +  2KCI  dissous 

+    3,8 

+      0,8 

HgCl*  +  KC1  dissous 

+    2,4 

+      0,4 

H*C12  +  HkO 
HgCl*  diss.  -f-  «liCl  diss. 

-f     3,3o 

+       4,o 

Ag+Cl 

+     29.2 

Bi  +  Cl3 

+    90.6 

Sb  +  Cl3 

+     91,4 

Sb+Cl5 

+104,9 

Sb+O  +  CI 

+     90,2 
+  36o,8 

Sb*  +  O8  4-  Cl8 

Pd  +  Cl2 

4-    4o,4 

Pd  +  Cl*  +  aKCl 

4-    79»° 
4-    45,2 

+    64,0 

Pt+Cl2  +  2KCl 

+    4i,8 

Pt  +  Cl*+2KC1 

+    89:4;+     84,b 

Bromures,  brome  gazeux  ('). 

H+Br 

+  43,5 

+     33,5 

I  çaz  -f  Br 

+    *i,9 

S*  +  Br2 

1 

+    io, 0 

P  +  Br3 

+  54,6 

P+Br* 

+    83,o 

PBr3  +  0 

+  65,4 

As+  Br3 

+    5g,i 

B  amorphe  +  Br3 

+  73,i 

Si  amorphe  +  Br4                         i  -f-  i 20 , 4 

1.  A  l'état  liquide  chaque  atome  Br  décape  h  calories  de  moins.  Les  chiffres 
suivants  ont  été  calculés  d'après  les  valeurs  connues  de  la  chaleur  de  vapo- 

risation et  les  chaleurs  spécifiques. 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


435 


Composants  dans  l'état  actuel 

Chaleur  de  formation,  le  produit  étant 

gazeux. 

liquide. 

solide. 
+  100,4 

dissous. 

K  +  Br 

-h    95'° 

KBr  •+-  Br* 

+     10.9 

+    n,5 

Na+Br 

+    90.7 

+    90,4 

nNaBr  +  HBr 

+     10,8 

Ca  +  Br8 

+  i5i,6 

4-  176,0 

Sr  +  Br* 

+  168.0 

-f-  184,0 

Ba  •+-  Br9 

tf+49,8 

aî  +  51,8 

BaBr*  +  2Br8 

+    20,8 

A^  +  Br6 

+  265,2 

+  439,o 

Zn  +  Br* 

+    86,2 

+  101 ,2 

Cd  +  Br* 

+    84,2 

+    84,6 

Pb  +  Br* 

t-    77,0 

+    67,0 

Tl-fBr 

+    46,4 

Tl  +  Br5 

+    69,3 

Sn  +  Br* 

+    7i 

Sn  +  Br* 

+4144 

+  H7,4 

+  i34 

Cu«  +  Br8 

-h    60 

Cu+Br« 

+    42,8 

+      54,0 

Hg*  +  Br* 
flg  +  Br* 

-h    78,4 

+-    69,8 

+    56,4 

UgBr*  diss.  +  4HBr  diss. 
HgBr*  diss.  +  KBr  diss. 

+      5,4 

+      3,1 

+     0,75 

Ag  +  Br,  amorphe 

+    24,7 
à  27,7 

—       crist. 

+    37,7 

Sb  +  Br5 

+    76,9 

Au  +  Br 

-h      5,o 

Au  +  Br3 

-4-    24,1 

+    20,4 

Pt  +  Br8+2KBr 

+      42,0 

Pt  +  Br*+2KBr 

+    79,6 

+    77,6 

Pd  +  Br* 

+    32,8 

PbBr*  +  PbO 

+      4,o 

HgBr2  +  HgO 

+      3,4 

lodures,  iode  gazeux  (!). 

H  +  I 

—    0,8 

+     18.6 

S*  +  Is 

-r     10,8 

Pa+I* 

-H     4i,4 

P  +  R  diss.  d.  CS* 

+    26,7 

+    23,4 

PI* +  1*- sol. 

0 

i.  A  l'état  solide  chanue  atome  I  dégage  jc",4  de  moins.  Les  chilFres  sui- 
vants ont  été  calculés  d  après  les  valeurs  connues  des  chaleurs  de  fusion  et 

de  vaporisation  et  des  chaleurs  spé( 

•ifiques. 

436 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Composants  dans  l'état  actuel 

Chaleur  de  formation,  le  produit  étant 

à  15°. 

gazeux. 

liquide. 

solide. 

dissous. 

As  +  F 

4-     28,8 

Si  amorphe  -f-  I4 

4-    58,0 
+    85,4 

4-    80,4 

K-f  I 

Kl+I* 

+    40,8 

+      4O,0 

Na  +  I 

-f    74,2 

+     75,5 

Ca+I* 

+  448,6 

+  446,2 

Ba  +  1* 

x-\-  24,0 

AI2  + 1« 

+  472,6 

H-  35o.6 

Zn  +  I* 

+    60,0 

+    7i-4 

Cd  +  I* 

+    55,8 

+    î>4,8 

Pb  +  I* 

+    52,8 

Pbl2  +  Hl+5HaOliq. 

+    23,3 

Tl  +  I 

+    35,6 

Cu*+I* 

+    43,8 

Hg*  +  I* 

+    58,4 

Hg  +  P,  rouge 

-h    44,8 

HgH-I*,  jaune 

+    4i,8 

Hgl*  rouge  +  Kl 

+         5,4 

Hgl*  rouge  +  4HI  dissous 

+      5,6 

Ag-j-I,  amorphe 
Ag  +  I,  cristal  1. 

+«4,4  (') 

+    '9,7 

Sb-f  I5 

+    45,4 

HI-f-3AgI  +  7HâOliq. 
Au  +  I 

+    21, 

+        0,1 

P+I* 

+    24,0 

Fluorures.                       (»)             (5) 

1IF1  -f  KHO 

+    38,2 

+     *6,i 

\-  NaHO 

t  S8;8 

+     46,3 

2  —  +  CaHW 

+    37,2 

2  —  +  SrH*0* 

+  74,8 

+    35,8 

2  —  4.  BaH90* 

+    71,4 

+    34,8 

2 1-  MgH*0* 

+    56,8 

+    3o,4 

2  -  -f  PbH*0» 

-f    32,8 

+    22,2 

+  AçHO 

+    24,3 

+      7,3 

KFI  +  11F1 

-f      24,1 

-      0,3 

NaFl  +  HF1 

+      47,4 

+      o,3 

SiFl*+2HFl 

-f    57,o 

SiFl*  -f-  2NaFl 

+    25,8 

1.  Puis  19,7.-2.  HF1  gazeux  ;  l'eau  éliminée,  solide.  —3.  Produit  et  com- 

sants  dissous  ou  précipités. 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


437 


Composants  dans  l'état  actuel 

à  1;,°. 

Chaleur 
gazeux. 

de  formai 
liquide. 

ion,  le  produit  étant 

solide. 

dissous. 

Sulfures  (4). 

(*)             (3) 

Az-fS 

-    3i,9 

H*  +  S 

+    4,6 

-      9>2 

H*S  +  nS 

-    5,2 

Si  amorphe  -f-  S* 

H-    4o,o 

C  diamant  -f  Sa 

—  21,4 

—  i5,  h 

K*+S 

-f    402,2 

+  442,4 

K*S  diss.  +  S3 

+    42,4 

+        5,2 

K2S  diss.  +  HaS 

H-    *9, ° 

+      7,8 

Naa+S 

+    88,4 

+    103,2 

Na*S  diss.  +  S3  sol. 

+      4°»2 

+      5.0 

i\a*S  diss.  -f  H*S 

-f-    48  6 

+      7,8 

Lia+S 

+    4l5,2 

Sr  +  S 

H-    9^,2 

-j-  106,0 

Ca-fS 

+    92.0 

+  98,0 

Ba+S 

X — 3l,2 

Mff  +  8 

+     79,6 

Ala+S3     (4) 

+   424,4 

Mn-f-S 

H-    45,2 

Fe  +  S 

-i-     23,8 

Zn  +  S 

H-    43> 

Cd  +  S 

+    34,o 

Co  +  S 

+    21,8 

Ni  +  S 

-f    49,4 

Pb+S 

4-    47,8 

Tla  +  S 

-i-     21,6 

Cu*  +  S 

~j-    20,2 

Cu  +  S 

+      40,2 

Hg  +  S 

+    '9,8 
-f      3,o 

Ag*  +  S 

Sb*  -f-  S3 

+    34,o 

Sb2S3  orangé  en  noir 

0,0 

Oxydes, 

Ha  +  0 

H-  58,2 

H-  69,0 

+    70,4 

Ha  -f-  0  vers  20000 

-f  5o,6 

—      vers  4ooo° 

+  37,o 

H*0  +  0 

—    21 ,6 

Cl*  -j-0 

—   l5,2 

-      5,8 

i.    S    solide  :  S  gazeux 

dégage  l"',3    de    plus.  -  2.  H8S  gazeux.    — 

3.  H*S  dissous.  —  4.  Les  sulfures 

métal  liqu 

es  suivant 

s  précipités 

433 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Composants  dans  l'état  actuel 
à  là0. 

Chaleur  de  Formation,  le  produit  étant 

gazeux. 

liquide. 

solide. 

dissous. 

Cl* +  0»  +  11*0 

—     24,0 

Cl*  -f  O7  -f  11*0 

—  3o,8 

+      9,8 

CIO'H  -j-  H20 

+  12,6 

+  8,6(») 

C10*H+2H*0 

-r     «0,0 

Br2+0 

—      42,4 

H,2-j-03-j-H20 

-    49,6 

l*+0 

<— 10,4 

I*-f-0» 

+     45,6 

+    43,8 

l*  +  03  +  H20 

+    48,6 

+    43,8 

l2  +  07+H»0 

+    27,0 

Si  amorphe  -|-  O2 
S2  +  0*-j-H*0.  hyposulf. 

-r  249,2 

-f-  207,4 

-f  206*6 

S2  +  03-fH20.  dithion. 

SH-05  +  H*0.  tétrathion. 

-]-  202,6 

S-f-O2 

-|-  69.2 

-!-    76,8 

S+03 

!-  91 ,» 

+  io3,6 

H-  441 

S  solide +  03-f-H20 

+      424 

+  124,8 

+  i4i 

S04H2-f  H*0 

+    6,2 

+  9,00 

2SO3  dissous  -j-  0,  persulf. 

—    27,6 

Sc-fO2 

+    57 ,6 

-|-    56,8 

Se  -f-  O3  -j-  11*0 

+     77,2 

Te-j-02 

+     84,2 

Te  +  0"»  -f  ITO 

-h  407,0 

Az2  +  0 

—   20,6 

—  46,2 

Az+O 

—   21,6 

Az2  -f  O3 

—   22,2 

—      8,4 

Az-j-O* 

-      2,6 

4-     4,7 

Az2  +  05 

—      *,2 

+    3,6 

+    4i,8 

H-    28,6 

Az  +  O3 +11 

!-  34,4 

+  4i,6 

+    42,2 

+    48,8 

Az»  +  O5  +  H20 

—    0,2 

+  <4, 2 

-Y    *5,4 

+    28,6 

ÀzOTl  +  2H*0 

-|-    5 . 0 

P*  +  0  +  3I120 

4-  70,0 

+    74,8 

-i-    74,4 

P*  +  03+ 311*0 

+244-2 

-f-  200,2 

-j-  2bo,o 

P*  -|-  O3 

+  363,8 

-j-  4o5,4 

P*03  amorphe  en  crist. 

+      6,6 

P*03  -|-  4H*0.  pvropliosph. 

+  338 

P*03+3H*0 

-f  4o5,4 

As2+03 

+  454,6 

+  i47,o 

As2  +  03 

+   21Q,4 

+      6,8 

-j-   220,4 

As*03+3H20 

H*  amorphe  -J-  ()■" 

1-   342,6 

+  3i9f8 

B*0"  +  311*0 

+     i6,81 

1.  II*<  >  soliiJe. 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


439 


Composants  dans  l'état  actuel 
à  15°. 

Chaleur  de  formation,  le  produit  étant 

gazeux. 

liquide. 

solide. 

dissous. 

Oxydes  métalliq 

ues. 

K'-fO 

-r    97,2 

4-  164,6 

K*0  +  H80 

4~    42,4 

Na2  +  0 

+    i00.2 

4-  «45,2 

Na*0  +  H*0 

+    35,4 

Li*+ 0 

-\-  440,0 

4-  466,6 

Li*0-hH20 

-H    <3,4 

Ca  +  O 

-j-    442,0 

4-  i5o,i 

CaO-j-H*0 

-j-      45 

SrH-0 

-1-  43i,4 

4-   458,2 

Sr04-HsO 

-r     *7,a 

Ba-l-0 

X 

as  4- 28,0 

BaO-J-HA) 

+    «7,« 

BaO-f-0 

t    12'î 

BaO*  +  H*0 

H-      2,8 

BaO*  +  H*0* 

+    <°>a 

Mg  +  0+H*0 

H-  *49,8 

Al*  4"  O3  4"  311*0 

H-  391,6 

Mn  +  0 

+    94,8 

Mn  +  0» 

4-  116,2 

Mn3-H07  +  HH) 

Cr*03  +  03 

-j-      6,2 

4-  478 
4-      8,4 

Fe-f  0 

H-    69>° 

Fe»  -|-  O5 

+    «9**2 

Fe3  +  0* 

H-  269 

FeO  -f  Fes03 

H"    >? 

Ni  +0.  hydraté 

4-    61.4 

Ni3 +05,    — 

-[-    422,2 

Co  +  0,    - 

-r    64,o 

CoH-03.    — 

4-  i5o,6 

Aua-j-03,    — 

—      41.2 

Zn  +  O.    — 

-r     86,4 

Zn  +  O-f  m) 

-j-     83,6 

Ccl  4-  0,  hydrate 

H-     66,4 

Pb-j-0 

4-     54  ,0 

PbO+HaO 

-r       2,4 

Pb  +  O» 

-!-    63 ,2 

Tl*  +  0 

+    43,0 

4-    4o,o 
+    4o,o 

Tl*4-0  4-H«0 

-h    46,2 

Tlf  4- 0*4-311*0 

+    83,4 

CuH-0 

+    42,o 

OH-0 

+    4o,4 

440 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Composants  dans  l'état  actuel 
à  15°. 

Chaleur  de  formation,  le  produit  étant 

gazeux. 

liquide. 

solide. 
+     38,0 

dissous. 

Cu  +  0  +  H*0 

Sn  +  0.  hydraté 

+     6o,8 
+  435,8 

Sn-fO*,    — 

Hg*  +  0 

Hg  +  O 

+      42.2 

+    3i,o 

Àg8+0 

+      7,° 

2唂*+03 

-r     24,0 

Pt-f  0 

+     45, o 

Pd  +  O,  hydraté 

-j-      20.0 

Pd  +  0*;    - 

+    3o,4 

Bi*  +  O5 

+  *37,8 

Sb* -f  O3 

+  467,4 

Sb*  +  04 

+  248,6 

Sb9  +  05 

+   228,8 

Composés  cyaniques,  Cy  gazeux. 

C  diamant  -f-  Az 

-  37,3 

-    33,9 

#+H 

+     7,8 

+  43,5 

+       43,4 

*Cy,+.CI 

-    i,6 

+    9)9 

Cy  -f  I  gaz 

+      6,3 

+    67,6 

+    64,7 

Cy  +  Na 

+    60,4 

+    59,9 

Cy*-f  Ca 

-f  *<M 

Cya  +  Sr 

+  447,4 

£*!+Ba 

as—  8,6 

a;— 6,8 

Cy2  +  Zn 

-f-    58,6 

Cy*  +  Cd 

-f    4o,o 

Cy*+Pd 

-!-    23,6 

Cy*-{-Hg 

+    23,8 

+    20,8 

Cy+Ag 

+      3,6 

KCy+O 

+    72,0 

+    69.7 

Cy  +  H  +  S 

+    *9^9 

Cy  +  K  +  S 

+    87,8 

+    8«,7 

Cy  +  Na  +  8 

+    77.4 

Cy*+Hg+S* 
Cy*H-Pb-j-S* 

+    36,o 

-f    43.6 

J*+,S  +  fc 

+    46,5 

Fe  -}-  Jl*  -f  Cy° 

-f-  406,8 

+    407,2 

Fe-f-K*  +  Cy6 
Fc7  +  Cyw=  bleu  de  Prusse 

+  365,2 

+370,6^ 

-'-  556,o 

Fe*+H«  +  Cy" 

H-  454,8 

Fe*+K6  +  Cy" 

-f  557,4 

+  028,6 

HgCy*+2KCy 

+    17,6 

+  *MP) 

1.  KCy  dissous.  —  2.  Composants 

»  dissous. 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


441 


Composants  dans  l'état  actuel 
à  15°. 

Chaleur  de  formation,  le  produit  étant 

gazeux. 

liquide. 

solide. 

dissous. 

AgCy  +  KCv 

-T      **»2 

HgCy*+KI 

-f      6,5 

+   2,70 

HgCya-fKBr 

t  ?:* 

+  0,5,  «) 

HgCy*+KCl 

+o,i5(*) 

Composés  divers. 

Si  amorphe  +  H* 

+  32,9 

P*  +  H* 

+    35,4 

As  +  H3 

-h  36,7 

H*  +  nPt 

+    *7*4 

H«  +  nPd 

+     8»4 

24Hg  liq.  +  Ka 

+5i,4(*) 

8Hgliq.  +  K* 
3Hgsol. +  K* 

+    58,6 

+      32 

i2Hgliq. +Na* 

+    43,2 

+37,6(«) 

8  Hg  liq.  +  Na* 

7Hg  +  2Na* 

-f      42,2 

-f    6o,8 

Sels  ammoniacaux. 

Az+H3 

+    <2,2 

+      21,0 

Az4-H»+0 

4-  49,0 

HC1  -f  AzH5 

+    4a,5 

HBr  -f  AzHs 

H-    45,6 

HI -f- AzH3 

+    44,2 

HCy-f  AzH3 
H*S  +  AzH3 

+      20,5 

+      23,0 

H'Se  +  AzH3 

4-  29,9 

AzCPH  gaz  +  AzH3 

+    4i,9 

CHâO*  gaz  +  AzH3 

+      29,0 

C*H*0*  gaz  +  AzH3 

-f-      26,0 

C'H«0*  solide  -f  AzH3 

4-    *7,o 

CWO3  solide  +  AzH3 

-f      21,5 

CHLHhtSPfO  solide  -f  AzH3 

1 6*;S 

SO*H*  solide  +  aAzH3 

C*H*0*  solide +2AzH3 

+    48,8 

C*H«0*  solide  +  2AzH3 

+    39,4 

SO*  gaz  -f  H»0  gaz  +  2AzH3 

+    64,8 

2S0*  gaz  +  H*0  gaz  +  2AzH3 
C0aH-H*0  +  AzH3 

4-   80,0 

+    3o,4 

P  +  H3 

+  u,6 

PH3  +  HBr 

+      23,0 

PH3  +  HI 

+  24,2 

1.  Composants  dissous.  ~  2.  Dissous  dans  un  excès  de  mercure. 

442 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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C«H05M. 
Glyoxylates. 

+               + 

C*H50*M. 
Glycolates. 

«01                 «* 
++              +                    + 

1/2  C*H50*M*. 
Succinates. 

<N    O 

CI    CT 

+  + 

1/2  C*H*0BM«. 
•    Tartrates. 

t^M    »    «Cû    «    »    «    «    « 

++     + 

1/2  C*0*M*. 
Oxalates. 

<JiT5  OO  «   Ci  «  ifl          *«  lO 

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«    «    «    Cl    «   f    *          -f    — 

+++++++      ++ 

1/2  S0*M*. 
Sulfates. 

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C«H80M. 
Phénates. 

*:                                    -s 

f                                                                       S 

+                                            S 

C*IIS(A70«)50M. 
Picrates. 

cT-=t  ltTc*?  oo~  «  >*  cT«=t  «                        ** 

ce  f  »  *.  *                                                          -r 

+++++   1  ++                §• 

C7HB0*M. 
Benzoates. 

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++    +                   f 

C*H30*M. 
Acétates. 

OlfO   «  t-t£>  iflCCCO   -«^«X)                •*■   O  OO         ^ 

++++++++++  â+++  ! 

CH08M. 
Formiates. 

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+++++++++     2Ê+++     2 

Az05M. 
Nitrates. 

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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


443 


(419)  Formation  de  quelques  sels  solides,  les  composants  pris 
dans  leur  élat  actuel. 


Calo- 

Calo- 

ries. 

—  11 

ries. 

KCI  H-  03 

C*H40*  solide  -f  CIPNaO* 

+  <M 

KBr  +  03 

—  il, 4 

2C*H40*  solide-f  CWNaO* 

4-  5,5 

KI  +  03 

-f44,i 

S()*K«  +  SO*Zn 

4-  4,2 

KCI  H-  0* 

-f-  7,5 

S04K8  +  SO*Cu 

4-  0.6 

flaCl+O* 

+  3,o 

SO*K*  +  SO*Mn 

4-  4,0 

BaCla-f  08 

+   2,2 

S04i\Ta*4-S04Zn 

4-  3.o 

S03-f-S0*K* 

+26,2 

S04Na*  -j-  SO*Mo 

4-  4.8 

S04H*  solide  +  S04K* 

-H5,o 

KCI  -f  M&CI* 

4-  3,o 

SO*H*  solide  -f-  S^Naâ 

4-46,2 

2KCI  +  (MgCI*,  6H»0) 

4-  2.2 

CrO3  -f  K«Cr04 

+  3,8 

2KCH-Cai:i* 

4-  2,6 

IO3!!  -f-  l^K 

+  3,i 

C03K*  +  C03Na* 

4-  4,o 

CWO*+C*Na*0* 

-j-  3,8 

S04Ka  +  S04Mg 

4-  8,8 

OHW  +  CMMWO» 

+  6,6 

S04Naa  +  S04Mg 

4-  4.4 

(418)  Formation  des  hydrates  secondaires  vers  i5°, 
en  partant  de  Veau  liquide. . 


HCI  +  2IPO,  liq. 
—  sol. 

HCI  4- 6,5  H«0.  liq. 

HCI-f  nH*0,  liq. 

HBr  4-  2H*0,  liq. 
HBr4-4,5H*0,  liq. 

HBr  4-  »H*0;  liq. 

HI4-3HaO,  liq. 

HI  -f  4,5  11*0,  liq. 

HI 4-  6.5  H*07  liq. 

Hl+fill'O,  Uq. 

HF1  -f  nHH),  liq. 

AzOTl  liq.  4-  2H*0,  liq. 

AzO3Hliq.4-6,5H*0,liq. 

Az03Hliq.4-nHa0,  liq. 

S04H*  liq.  4-  H*0,  liq. 


Calo- 
ries. 


4-14,6 
4-44,4 
4-46,5 
4-47,4 
+44,2 
4-47,5 
4-20,0 
+45,6 
4-47.0 
4-48,2 
4-49.5 

4-44*8 

4-  5,0 
4-  7,o 

U'2 


S04HMiq.  4-nH80,  liq. 

C*H*04  -f  2H*0;  sol. 

C4H°06  4-  Ha()  (ac.  racé- 

mique),  sol. 

AzH3  gaz  +  Ha0,  liq 

AzH3  gaz  -f  nHaO,  liq. 

KH0  4-H*0,  sol. 

KHO  4-  2Ha0,  sol. 

KH0  4-nH*0,  liq. 

NaHO  4-  nH»0,  liq. 

BaH*0*4-9H*0,crist. 

BaH*Os4-"H20,  liq. 

BaO2  4-  4oH*0,  crist. 

SrH80*4-9HaO,  crist. 

(CH3)sAzgaz4-3,5Hâ0,liq. 

—         4-  nHaO,  liq. 


Calo- 
ries. 


6,2 


4-  i,4 

4-  7.6 

4-  8,8 

4-  8 

42, 
12.5 

+  9,8 
4-24,4 

4-40,2 

4-48,2 
4-24,8 

4-  9>o 

4-42,9 


nll*0  correspond  à  l'emploi  d'un  excès  d'eau  et  d'une  grande  dilution  ; 
liq.,  sol.  et  crist.  indiquent  l'état  liquide,  solide  ou  cristallisé  du  produit 
de  la  réaction  thermique. 


4ji4 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


445 


(4S6)  Formation  de 

quelques  sels  dissous. 

Acides  dissous,  base 

précipitée,  vers  i5°. 

Calor. 

Calor. 

4/3Gl*03  +  SO*H* 

H-i6,o 

O*03  préparé  par 

LaO  +  2HC! 

+25,0 

NaHO  en  exe.  +  6HC1 

+20,0 

CeO  +  SO*H* 

+26,0 

Cu*0  +  2HCI 

+40.0 

+  2HCI 

+24,2 

+  2HBr 

+20 , 8 

DiO  +  SO*H* 

+25,6 

+  2H1" 

+33,8 

+  2HCI 

+24,0 

i/2Au*03hvdr.  +  3HBr 

+  29,* 

+36,8 

YO  +  SO*H* 

+25.0 

+  4HBr 

+  2HCI 

+23,6 

+  3HC1 

+48,5 

ErO  +  2C*H40* 

+48,4 

+  4HC1 

+23,0 

SnO  +  2HCI 

+  2,8 

PdO  hydr.  +  2HCI 

+  40.8 

SnO»  gél.  +  4HCI 

+  3,0 

+  2HBr 

+14,8 

Cr»03  (du  chlorure  +  6HCI 

+4i,4 

+  aHI,  pr. 

+35,8 

+  4ou6HCl 

+28,4 

+  2HCy,pr. 

+44,8 

(4£1)  Sels  des  acides  polybasiques. 

4  équivalent  de  base  alcaline  dissous  dans  2  litres  d'eau  et  l'acide 

dans  nn  volume  d'eau  équivalent  vers  4  5°. ^^^ 


Mol.de 
base. 


SOW   j 
C*H*0*  j 

CO*     | 
Bo»05    j 

CWO7  ) 
P0*H3  (»)) 

t.  PO*Ha 


4 

2 

4 

2 

4 

2 

4 

2 

4 

2 

4er 

2* 

3« 

4e 
4" 

2° 

3e 
4- 

4,p 

2e 

3« 

4-5« 


NaHO 

KHO 

+i4,7 

+44,6 

34,7 

34,4 

43,8 

43,8 

28,6 

28,6 

*2,9 

» 

25,9 

» 

44,0 

44,4 

20,2 

204 

44,6 

» 

49,8(var.) 

fi 

42,6) 

» 

42,8[38,7 

» 

43,2^ 

» 

0,8  à  0 

» 

«4,7 

» 

44,6 

» 

7,3 

fi 

4,6 

» 

» 

5,55 

» 

24,45 

» 

3,4 

» 

34 

AzH5 


0*H"  +  1/2,  3/2, 


3/2,  3/2  CuO  s 
SrOi 


+  13,6 
29,0 

25,4 


9'7  n 

42,4à40,6 

8 

41  ,6 
11,2    ) 

11,2  (  33,9 

44,5    ) 
0,2 

43,5 

12,8  puis  9,3 
6,8  puis  0,2 


»+  14,8, +9,7,    +5,4. 
:+  15,0, +  10,3, +5,0. 


1/2  BaO. 
(=  6  litres) 


+43,4 
14,3 
39 ,5  crist. 

«5,1  ) 

40,3 f 3o, 3 


5,0 


446 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


447 


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AGENDA    DU    CHIMISTE. 


445 


(4tO)  Formation  de  quelques  sels  dissous. 

Acides  dissous,  base  précipitée,  vers  45°. 

Calor. 

Calor. 

4/3Gl*03+SO*H* 

-1-46,0 

GrHfi  préparé  par 

LaO  +  aHCi 

+  25,0 

NaHO  en  exe.  +  6HCI 

+20,0 

CeO  +  SO*H* 

+26,0 

Cu*0  +  2HCI 

+40.0 

+  2HCI 

+24,2 

+  2HBr 

+20,8 

DiO  +  S04H* 

+25,6 

+  2HI 

+33,8 

+  2HCI 

+24,0 

4/2Au*03hvdr.  +  3HBr 

+  2Q,4 

+36,8 

YO  +  SO*H* 

+25.0 

+  4HBr 

+  2HCI 

+23,6 

+  3HC1 

+48,5 

ErO  +  2C*H*0* 

+48,4 

+  4HCI 

+23,0 

SnO  +  2HCI 
SnO»  prêt.  +  4HCI 

+  M 

PdO  hydr.  +  2HCI 

+  40.8 

+  3,0 

+  2HBr 

+  4/1,8 

CrW  (du  chlorure  +  6HCI 

+44,4 

+  aHI,  pr. 

+35,8 

+  4ou6HCl 

+28,4 

+  2HCy,pr. 

+44,8 

(4£f  )  Sels  des  acides  polybasiques. 
4  équivalent  de  base  alcaline  dissous  dans  2  litres  d'eau  et  l'acide 
dans  «n  volume  d'eau  équivalent  vers  4  5°. ^^^ 


Mol.de 
base. 


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3- 

4- 

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2e 

3- 

4' 

4,r 

3- 

4-5' 

«.  PO*H»  4-1/2, 


NaHO 

KHO 

+44,7 

+44,6 

34,7 

34,4 

43,8 

43,8 

28,6 

28,6 

42,9 

» 

25,9 

» 

44,0 

44,4 

20,2 

20,4 

44,6 

» 

49,8(var.) 

» 

42,6) 

» 

42,8*38,7 

» 

43,2$ 

» 

0,8  à  0 

» 

44,7 

)) 

44,6 

» 

7,3 

» 

4,6 

» 

» 

5,55 

» 

24,45 

» 

3,4 

» 

3,4 

AzH* 


2/2,  3/2  CuO  s 
—         SrO« 


+  43,6 

29,0 
» 

25,4 


9'7     , 

42,4à40,6 

8 

4,6 
44,2    ) 

14,2  [  33,9 

44,5    ) 
0,2 

43,5 

42,8  puis  9,3 
6,8  puis  0,2 


-  14,8,  +  9,7,    +  5,4. 
■  15,0,  +  10,3,  +5,0. 


1/2  BaO. 
(=  6  litres) 


+43,4 
44,3 
39,5  crist. 

45,1  ) 

40,3  [3o, 3 
5,4) 
» 


436 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Composants  dans  l'état  actuel 

Chaleur  de  formation,  le  produit  étant 

à  15°. 

gazeux. 

liquide. 

solide. 

dissous. 

As-f  l3 

4-     28,8 

Si  amorphe  -|-  l4 

4-    58,0 
4-    85,4 

+     80,1 

K+  I 

K14-1* 

4-    10,8 

4-     10,0 

Na  +  I 

+    74,2 

+      75,5 

Ca+I* 

4-  u8,6 

4-  146,2 

Ba  +  13 

#4-24,0 

AI*  + l6 

4-  172,6 

4-  35o,6 

Zn  +  ls 

-j-    60,0 

4-     7t. '4 

Cd  +  I3 

4-    55,8 

+  54,8 

Pb  +  I* 

4-    52,8 

Pbl2  4- M  4- 511*0  lia. 

TI4-I 

Cus+I* 

+    23,3 
4-    35,6 
4-    43,8 

Hg'  +  I* 

+    58,4 

Hg  +  P,  rouge 

-h    44,8 

Hg  H- 1*,  jaune 

4-    4i,8 

Hgl*  rouge  4-  Kl 

+      5,i 

Hgl*  rouge  -f-  4HI  dissous 

4-      5,6 

Ag  -f  I,  amorphe 
Ag  +  Ï,  cristall. 

+a,«(*) 

+    «9,7 

Sb  +  I5 

4-    45,4 

HI  +  3AgI  +  7Hâ01iq. 
Au  +  I 

4-     21, 

+        0,1 

P+I* 

+    24,0 

Fluorures.                       (*)             (5) 

Hïl  H-  KHO 

4-    38,2 

+     t6,i 

1-  NaHO 

t  S;8 

4-    i6,3 

2  —  +  CaHW 

+    37,2 

2  —  +  SrH*0* 

+    7*, 8 

4-    35,8 

2  _  +  BaH80* 

4-    7*, 4 

+    34,8 

2 [.  MgH*0* 

4-    56,8 

+    3o,4 

2  _  +PbHaO» 

4-    32,8 

4-    22,2 

-  +AgHO 

+    24,3 

+      7,3 

KFI  +  HF1 

4-    21,1 

-      0,3 

NaFl  +  HF1 

+    *7,« 

+      o,3 

SiFl*+2HFl 

4-    57,0 

SiFI*  +  2NaFl 

+    25,8 

i.  Puis  19,7.-2.  HF1  gazeux  ;  l'eau  éliminée,  solide.  —  3.  Produit  et  com- 

sants  dissous  ou  précipités. 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


437 


Composants  dans  l'état  actuel 
à  if,°. 


Chaleur  de  formation,  le  produit  étant 
gazeux,     liquide.       solide.     I   dissous. 


(4) 


Az  +  S 

H*  +  S 

H*S  -f  nS 

Si  amorphe  -j-  S* 

C  diamant  -f  S* 

K*+S 

K*S  diss.  +  S3 

K*S  diss.  +  H*S 

Na*+S 

Na8S  diss.  +  S3  sol. 

i\a*S  diss.  +  H*S 

Lia  +  S 

Sr-f-S 

Ca+S 

Ka  +  S 

Mg-f-S 

Al*  +  S3 

Mn  +  S 

Fe  +  S 

Zn-fS 

Cd  +  S 

Co  +  S 

Ni  +  S 

Pb  +  S 

Tl*  +  S 

Cu2  +  S 

Cu  +  S 

Hg  +  S 

Ag*  +  S 

Sb*  +  S3 

SbsS3  orangé  en  noir 


H*  -|-0 

H*  -j-  0  vers  20000 

—      vers  4ooo° 

H«0  +  0 

Cl*+0 


Sulfures  ('). 
+    4,6 

—  21,4 


5,2 

45,4 


Oxydes. 

+   ^,2 

+  5o,6 
+  37,o 

—   i5,2 


+  69,0 


m 

-    3i,9 

-f    4o,o 


-j-    402,2 

+  *a,4 
+  49,0 
+    88,4 

+      40,2 

4-    48  6 


+ 


t-ï 


9^,2 
2.0 
1,2 

79,6 
424,4 

45,2 

23, g 

43io 
34,o 

24,8 

49,4 

24,6 
20,2 
40,2 

lVl 

34,o 
0,0 


+    70,4 


(3) 


-      9,2 


442,4 
5,2 

7,8 

403,2 

5.0 

7,8 

445,2 

406,0 

98,0 


24,6 

5,8 


1.    S    solide  :  S  gazeux  dégage  le,,,3    de    plus.  -  2.  HaS  gazeux.    — 
3.  H*S  dissous.  —  4.  Les  sulfures  métalliques  suivants  précipités. 


433 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Composants  dans  l'état  actuel 
à  15°. 

Chaleur  de  formation,  le  produit  étant 

gazeux. 

liquide. 

solide. 

dissous. 

Cl*  H- o3  +  11*0 

-     24,0 

Cl*  +  0'  +  H*0 

— 

3o,8 

+      9,8 

CI0M1  +  ll«0 

-r 

12,6 

+  8,6(«) 

ClO»H+2ll20 

+     i5,o 

Kr*+0 

—      12,4 

Br2  +  05  +  H20 

-    49,6 

l2  +  0 

<— 10,4 

I2  +  O5 

+    45,6 

+    43,8 

I2  +  03  +  H20 

+    48,6 

+    43,8 

I2  +  07+H*0 

+    27,0 

Si  amorphe  +  O2 

-r  219,2 

+  207,4 

S«  +  02+H20.  hyposulf. 

+    67,2 

S2  +  03  +  H2Ô.  dithion. 

+  206,6 

S*  +  08  +  H20.  tétrathion. 

+  202,6 

s  +  o2 

+  69.2 

-!-    76,8 

S+03 

-I-  9*  ,8 

+  io3,6 

+  ai 

S  solide +  03+H20 

+ 

124 

+  424,8 

+  141 

S04H2+H20 

+ 

6,2 

+  9,00 

2SO3  dissous  -j-  0,  persulf. 

—    27,6 

Sc  +  O2 

+    57,6 

+    56,8 

Se  +  03+H20 

+     77,2 

Te  4-0* 

+    81,2 

Te  +  O3  +  Il20 

+  107,0 

Az2  +  0 

—  20,6 

— 

16,2 

Az+O 

—  21,6 

Az2  +  O3 

—  22,2 

—     8,4 

Az  +  O2 

-    2,6 

+ 

*t7 

Az2  +  0* 

-      1,2 

+ 

3,6 

+      41,8 

+    28,6 

Az+O3 +11 

+    34,4 

+ 

4i.6 

+    42,2 

+    48,8 

Az2  +  0"-  +  H20 

—      0,2 

1" 

14,2 

-1-    *5,4 

+    28,6 

AzO3!!  +  aH*0 

~r 

0.0 

P2  +  0  +  3H*0 

+ 

70,0 

H-    74,8 

-i-    74,4 

P2  +  03+3H20 

-J-i 

244.2 

+   200,2 

+   25u,0 

P2  -{-  O3 

+  363.8 

-!-  4o5,4 

P203  amorphe  en  crist. 

+      6,6 

P203  -j-  4H20.  pvrophospli. 

+  338 

P203+3H20 

+  4o5,4 

As2+03 

+  i54,6 

+  i47,o 

As2  +  0* 

+   21Q,4 

+      6,8 

+    225,4 

À8*0»+3II*X> 

H*  amorphe  +  O3 

+  3i2,6 

+  3i9,8 

B203  +  3H20 

-i      1^,81 

1.  11*0  solide. 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


439 


Composants  dans  l'état  actuel 
à  15°. 

Chaleur  de  formation,  le  produit  étant 

gazeux. 

liquide. 

solide. 

dissous. 

..... 

Oxydes  métalliq 

ues. 

K2-fO 

-1-     97,2 

-f  464,6 

K*OH-H*0 

-f-    42,4 

Naa+0 

-f    100.2 

-f  445,2 

Na80  +  H*0 

-f    35,4 

Li*+0 

-J-  440,0 

+  166,6 

LisO-hH*0 

+    *3,4 

Ca  +  O 

-j-    412,0 

-f  i5o,4 

CaO-{-H*0 

+     lô 

SH-0 

+  *3i,4 

-f-  i58,2 

SrO  +  H20 

-1-     «7,2 

Ba+O 

X 

J?-|-28,0 

BaO-J-H*0 

+     «7,K 

BaO-f  0 

+      12,1 

BaO*  -h  H*0 

-r       2,8 

BaO*  +  H*0* 

+      «°>2 

Mg  +  0+HâO 

+  «49,8 

Al*4-03+3H*0 

-h  391,6 

Mn  +  0 

+    9^,8 

Mn  +  O* 

-f  116,2 

Mn*  +  07  +  H*0 

+  478 

CrW  +  O5 

-i-      6,2 

+      8,4 

Fe  +  O 

Jr    69,0 

Fe*  -h  O3 

-J-  191,2 
+  269 

Fe3  +  0* 

Fe0-[-Feâ03 

+    >° 

Ni+O,  hydraté 

-f    61.4 

Ni*+.03,    - 

-j-  122,2 

Co-{-0,    — 

-!-    64,0 

Co*H-03.    — 

-j-   i5o,(i 

Au*  +  03,    — 

—      11.2 

Zn-fO.    — 

-;-  86,4 

Zn  +  0  +  H*0 

-|-     83,6 

Cd  +  0,  hydrate 

-f-    66,4 

Pb-{-0 

-f-    5i,o 

PbO  -f-  H*0 

-r      2,4 

Pb  +  O* 

-r     63 ,2 

W  +  0 

4-    43,o 

-f    4o,o 
+    4o,o 

Tl*  +  0-{-H*0 

+  &2 

Tl*  +  03-f-3H*0 

+    83,4 

Cu*~|  0 

4-    42,0 

Cu-f  0 

-i-    4o,4 

440 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Composants  dans  l'état  actuel 
à  iâ°. 

Chaleur  de  formation,  le  produit  étant 

gazeux. 

liquide. 

solide. 
-f-     38,0 

dissous. 

Cu+0  +  H*0 

Sn  -f-  0.  hydraté 

+    6q,8 
+  435,8 

Sn  +  O*,    — 

Hg*  +  0 

flg+O 

+      42.2 

+    3i,o 

Aga+0 

+      7,° 

2As*+03 

-r     24,0 

Pt  +  O 

+    *5,o 

Pd-fO,  hydraté 

-|-      20.0 

Pd  +  0*;    - 

+    3o,4 

Biâ  +  05 

+  *37,8 

Sb*  +  O3 

+  467,4 

Sb*  +  0* 

+  248,6 

Sb»  +  05 

4-  228,8 

Composés  cyaniques,  Cy  gazeux. 

C  diamant  -f-  Az 

-37,3 

-    33,9 

Cy +H 

-f    7,8 

-f  43,5 

4"       43,4 

Cy  +  CI 

-     4,6 

+    9,9 

V+F" 

+      6,3 

+    67,6 

+    64,7 

Cy  +  Na 

4-    60,4 

+  59.9 
-r  440,4 

Cy*  +  Ca 

Cy*  +  Sr 

+  447,4 

Cy*  +  Ba 

x—  8,6 

a;— 6,8 

Cy8  +  Zn 

4-    58,6 

£*!  +  Cd 

-f    4o,o 

Cy*+Pd 

4-    23,6 

ty+Hg 

H-    23,8 

4-    20 ,8 

ft+A* 

4-      3,6 

„Kcy.i°. 

4-    72,0 

+    69,7 

Cy  +  H  +  S 

+    49,9 

Cy+K  +  S 

+    87,8 

+    84,7 

Cy+Na  +  S 

+     77-4 

Cy*  +  Hg+S* 
Cy*4-Pb+S* 

-f    36,o 

4-    43.6 

Cy+S  +  Ag 

4-    46,5 

Fe  +  H*  +  Cy6 

4-  406,8 

4-  407,2 

Fe-(-K*  +  C\6 
Fe7  +  Cy w  =  bleu  de  Prusse 

4-  365,2 

4-370.6;  t} 

-J-  556,o 

Fea-fH6-|-Cy« 

+  454,8 

Fe*+K64-Cy4* 
HgCy*+2KCy 

4-  557,4 
4-    47,6 

4-  028,6 

+  42, 4(») 

l.  KCy  dissous.  —  2.  Composants 

s  dissous. 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


m 


Composants  dans  l'état  actuel 
à  15°. 

Chaleur  de  formation, 

le  produit  étant 

gazeux. 

liquide. 

solide. 

dissous. 

AgCy  +  KCv 

~r 

41,2 

flrfy'  +  KI 

-1- 

6,5 

H-   2,7(*) 

HgCy*  +  KBr 

+ 

?:2 

+  0,5,  *) 

HgCy*+KCl 

+ 

+o,45(*) 

Composés  divers. 

Si  amorphe  +  H4 

+  32,9 

P*  +  H* 

+ 

35,4 

As  -f  H3 

+  36,7 

H*  +  nPl 

+ 

4  7*4 

H*  +  nPd 

+ 

*î 

24Hgliq.  +  K« 

+ 

-h5i,4(*) 

8Hgliq.  -f  K* 
3Hgsol.  +  Ka 

+ 

58,6 

+ 

32 

4  2Hgliq.  4-Na» 

~\~ 

43,2 

+37,6(*) 

8IIgliq.  +  Na* 

7Hg  +  2Na» 

+ 

42,2 

+ 

6o,8 

Sels  ammoniacaux. 

Az+H3 

H"    42,2 

+      24,0 

Az  +  H*+0 

+      49,0 

HC1  +  AzH5 

+ 

42,5 

HBr  +  AzH3 

+ 

45,6 

HI+ AzH3 

+ 

44,2 

HCy+AzH3 
H*S  +  AzH3 

+ 
+ 

20,5 
23,0 

H'Se  +  AzH3 

+ 

29,9 

AzOTI  gaz  -f-  AzH3 

+ 

44,9 

CH80*  gaz  +  AzH3 

+ 

29,0 

C*H*0*  gaz  +  AzH3 

+ 

26,0 

C'HW  solide  -f  AzH3 

+ 

47,0 

CWO3  solide  +  AzH3 

+ 

21,5 

■CeH*(ÀiO*)»0  solide  -f-  AzH3 

+ 

&8 

SO*Ha  solide +2AzH5 

+ 

C*H*0*  solide -f2AzH3 

+ 

48,8 

C4H«0*  solide  +  2AzH5 

+ 

39,4 

S0*gaz-f-H*0gaz+2AzH3 

+ 

64,8 

2SO*  gaz  +  H*0  gaz  -f  2AzH3 
C0*-f-H*0  +  AzH3 

+ 

80,0 

+ 

3o,4 

P  +  H3 

+    U,6 

PH3  +  HBr 

+ 

23,0 

PH3  +  HI 

+ 

24,2 

1.  Composants  dissous.  —  2.  Dissous  dans  un  excès  de  mercure. 

442 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


■8 


+  s 


1  :§ 


■s 

00 

GO 

C 

s» 

-S* 

(fi 

o 

« 

co 

a 

« 

"W 

u. 

s 

55 

CJ 

Ê 

g 

Ha    "°  « 

•  ,  C 

*  "T"  qj 

"S  60 


3.3 


C«H05M. 

Glyoxylates. 

oo          o 

Ci             •* 
+          + 

C*H303M. 
Glycolates. 

uf5  sD               lO                      «^, 

ci  Ci             *• 

++       -!-          + 

1/2  C*H50*M«. 
Succinates. 

Ci  O^ 
ci  ci 

++ 

1/2  C*H*0«M«. 
•    Tartrates. 

r-~ci»»tOi»«ftA« 
ci  « 

++           + 

1/2  C«0*M«. 
Oxalates. 

-st  lo  oo'oo  crTci  o       ^<  uo 
cr>;o  6'  ^TocTco~  ^T  «  ce"  cT 
ci  ci  ci  ci  *■  ««  **        *  — 

+++++++      ++ 

1/2  S0*M». 
Sulfates. 

-=f  co  M«(N'«*f^f                             .=: 

HWi.         \    "i.    ">-                                           8 

lodates.               2.      ?       .                                                 £ 

C6H*0M. 
Phénates. 

*                                                                       S 
+                                                                    5 

C«Hâ(Az0*)30M. 
Picrates. 

vOOrîtû    OlO          Ci_LO  oo                                                 g 

+++++   1  ++               §■ 

C7H50*M. 
Benzoates. 

ur:  *cf       .     ci                                                     -« 

«  t^»   iaoo  »    »    «   »   a                                    'S. 
Ci  ■*                                                                     'ô 

++     +                           I 

C*H308M. 
Acétates. 

oco  ci  r-t£>  lO  co  co  -*id            «•  ooo       _ 

«*ootrT<t  o  <?eo  -crto  i>       2  «stocT  *"      » 
«■*«*<*■*                              «ci^a 

++++++++++       °"+++       - 

CH0*M. 
Formiates. 

mrtifl  r^io^  «-^*                ciooso       ■£ 

Lft   Ci  OO  tO  CO   t~»0  LflOS»         ,*»LOtC0cT         o. 

ci  ci  •«  •«  •«                           »2ci                 o, 

+++++++++     §S+++     2 

Az03M. 
Nitrates. 

co^r-ci                     r-o'rtoo  r-oo        g 
~   ~   ..    ~                      ^   ^  <->  0    ^   ^   ^      w 

ci^o*ai«ft««  Oioo  -p  .c  oo  ct>  a>       £ 
-crec  co  ci                     ■*  *  Q*  ■£  «                J5 

++++          ++    °+++    | 

?3 

AGENDA    DU    CHIMISTE. 


kkS 


(419)  Formation  de  quelques  sels  solides,  les  composants  pris 
dans  leur  élat  actuel. 


Calo- 

Calo- 

ries. 
—  14 

ries. 

KCI  +  05 

C*H*0*  solide  +  C*H3NaO* 

+  0,4 

KBr  +  05 

-11,4 

2C*H*0*  solide+C*H5NaO* 

+  .5,5 

KI  +  05 

+44,^ 

S04K*  +  SO*Zn 

4-  4,2 

KCI  +  0* 

+  7,5 

S04Ka  +  S04Cu 

+  0.6 

J\aCl+04 

+  3,o 

S04K*  +  S04Mn 

+  4,0 

BaCi*  +  08 

+   2,2 

SO*Naf  +  S04Zn 

+  3.o 

sœ+sonc» 

+26,2 

S04Na*  4-  SO*Mn 

■f  1.8 

S04H*  solide  +  S04K8 

+45, 0 

KCl  +  M<jCl* 

+  3,o 

S04H*  solide  +  S<>*Na* 

+46,2 

2KCl  +  (MgCli,  611*0) 

4-2.2 

CrO3  +  K*Cr04 

-f-  3,8 

2KCI  +  Cai:i* 

4-  2,6 

I03H  +  I05K 

+  3,1 

C03K*  +  C03Naâ 

4-  4,o 

C*H*044-C*Na*0* 

+  3,8 

S04K*  -f-  S04Mg 

4-  8,8 

C4H606+C4H4Na*06 

+  6,6 

SO*Na»  +  S04Mg 

4-  4.4 

(418)  Formation  des  hydrates  secondaires  vers  45°, 
en  partant  de  l'eau  liquide. . 


HC1  4-  2H*0,  liq. 

—  sol. 

HC1 4-  6,5  H»0,  liq. 

HC1  4-  "H*0,  liq. 

HBr  4-  2H*0,  liq. 

HBr +  4,5^0,  liq. 

HBr  4-  »H*0,  liq. 

HI  +  3H«0,  liq. 

HI 4-  4,5  HH),  liq. 

HI  +  6.5  H*0,  liq. 

HI+nfl*0,  liq. 

HF1 4-  nH*0,  liq. 

AzCPH  liq.  4-  2Ha0,  liq. 

Az03H  liq.  4- 6,5 H*0,  liq. 

AzOTiliq.  +  nHH),  liq. 

S04H*  liq.  +  H*0,  liq. 


Calo- 
ries. 


4-11,6 

+44,4 
4-i6,5 
4-n,4 
+44,2 
4-47,5 
4-20,0 
+45,6 
+47.0 
+48,2 
+49.5 
+n'8 
+  5,o 
+  7,o 
4-  7,2 
+  6,2 


SOWliq.+nHH),  liq. 

CWO4  4-  2H*0,  sol. 

C4H606  +  H2(j  (ac.  racé- 

mique).  sol. 

AzH3  gaz  +  H*0,  liq 

AzH3  gaz  4-  nH*0,  liq. 

KHO  +  H*0,  sol. 

KHO  +  2H*0,  sol. 

KHO  +  nH*05liq. 

NaHO  4-  nH*0;  liq. 

BaH*0*  +  9H*0,  crist. 

BaH*Oa+nH*0,  liq. 

BaO*  +  ioH*0,  crist. 

SrHaO*+QHaO,  crist. 

(CH3)3Azgaz  +  3,5H*0,liq. 

-    l      +  rcH*0,  liq. 


Calo- 
ries. 


ï, 


4-  7.6 
8,8 
.    8,9 

+42,5 

+  12.5 

+  9,8 
+24,4 

+40,2 
+48,2 
+24,8 

+  9,° 

+42,9 


nH*0  correspond  à  l'emploi  d'un  excès  d'eau  et  d'une  grande  dilution  ; 
liq.,  sol.  et  crist.  indiquent  l'état  liquide,  solide  ou  cristallisé  du  produit 
de  la  réaction  thermique. 


4{i4 


AGENDA    DU    CHIMISTE, 


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AGENDA    DU    CHIMISTE. 

(4ftO)  Formation  de  quelques  sels  dissous. 
Acides  dissous,  base  précipitée,  vers  45°. 


445 


Calor. 


4/3Gl*05  +  S04H* 
LaO  +  2HC! 
CeO  +  SO*H* 
+  2HCI 
DiO  +  S04H* 
+  2HCI 
YO  +  SO*H* 
+  2HCI 
ErO  +  aCWO* 

SnO  +  2HCI 
SnO*  pél.  +  4HC1 
Cr»05  (du  chlorure +  6HCI 
+  4ou6HCl 


+46,0 

+25,0 

+26,0 

+24,3 

-25,6 
—24,0 

--25. o 

-23,6 
--48,4 
--  2,8 
--  3,o 
-44,4 
+28,4 


O*03  préparé  par 
NaHO  en  exe.  +  6HCI 
Cu*0  +  2HCI 
+  2HBr 

+  2HI 

4/2Au*03hvdr.  +  3HBr 
"      +  4HBr 
+  3HC1 
+  4HC1 
PdO  hydr.  +  2HCI 
+  2HBr 
+  aHI,  pr. 
+aHCy,pr. 


Calor. 


+20,0 
+10.0 

+20,8 

+33,8 

+23,4 
+36,8 
+48,5 

+23,0 
+  40.8 

+44,8 

+35,8 

+44,8 


(4£f  )  Sels  des  acides  polybasiques. 

4  équivalent  de  base  alcaline  dissous  dans  2  litres  d'eau  et  l'acide 

dans  un  volume  d'eau  équivalent  vers  4  5°. 


Mol.de 
base. 

NaHO 

KHO 

AzH5 

1/2  BaO. 
(=  6  litres) 

SO*Ha 

4 

>       2 

+*4,7 
34,7 

+44,6 
34,4 

+  «3,6 
29,0 

» 
» 

C*H«04  |     * 

43,8 
28,6 

43,8 
28,6 

» 
25,4 

» 

C*H60«  |     2 

**,9 
25,9 

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20,2 

20,4 

42,4à40,6 

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44,6 
49,8(var.) 

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8 

41,6 

42,6) 

» 

44,2  1 

+43,4 

C«H«07  )     £ 

42,8*38,7 
43,2) 

» 

14,2  [  33,9 

44,5    ) 

44,3 

39 ,5  crist. 

4- 

0,8  à  0 

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0,2 

(     4" 

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43,5 

«5,4  ) 

40,3  [3o, 3 

5,4  ) 

P0*H3(»))     £ 

44,6 
7»? 

42,8  puis  9,3 
6,8  puis  0,2 

(    V 

4,6 

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24,45 
3,4 

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10,3, +5,0. 

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AGENDA     DU    CHIMISTE. 


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AGENDA    DU   CHIMISTE. 


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NOTICES 

(1)  Jean-Baptiste  Boussingault, 

par  G.  Salet. 


Jean-Baptiste-Dieudonné-Joseph  Boussingault  naquit  à  Paris  le 
2  lévrier  4802.  Son  père,  modeste  négociant  de  la  rue  de  la  Parcho- 
minerie,  lui  lit  faire  ses  études  classiques  au  collège  Louis-le-Grand  et 
ne  songeait  guère  à  le  diriger  vers  l'étude  des  sciences,  lorsqu'un 
camarade  mena  le  futur  savant  au  laboratoire  de  Thenard  à  la  Sor- 
bonne.  Il  se  passionna  tout  de  suite  pour  la  chimie,  qui  commençait 
alors  à  devenir  populaire.  Il  retourna  bien  des  fois  à  la  Faculté  des 
Sciences  et  n'eut  de  cesse  qu'il  ne  répétât  chez  lui  les  expériences  qui 
l'avaient  le  plus  frappé.  Une  arrière-boutique  fut  ainsi  son  premier 
laboratoire  :  c'est  un  trait  de  sa  vie  qu'il  a  de  commun  avec  Scheele. 
Ce  n'est  pas  le  seul,  car  en  lui  aussi  nous  devons  saluer  un  fondateur. 
Bien  jeune,  il  avait  trouvé  sa  voie,  et,  quittant  le  collège  où  il 
n'apprenait  plus  rien  qui  l'intéressât,  il  se  mit  à  suivre  avidement 
les  leçons  de  Thenard,  de  Biot,  de  Gay-Lussac  et  de  Cuvier.  A  dix- 
huit  ans  il  entrait  à  l'École  des  Mineurs  de  Saint-Élienne,  d'où  il  sor- 
tait avec  le  grade  d'ingénieur  en  4822.  Il  avait  déjà  publié  (4820)  un 
travail  de  chimie  sur  lesiliciure  de  platine,  où  brille  sa  sagacité  et  sa 
précision;  il  devait  le  reprendre  et  le  compléter  cinquante-six  ans  plus 
tard  sans  modifier  ses  conclusions  primitives. 

Il  était  alors  dans  la  fougue  de  la  vingtième  année,  avide  de  science 
et  aussi  de  gloire,  admirateur  enthousiaste  des  grands  chimistes  et  des 
grands  explorateurs.  Il  brûlait  d'aller  chercher  le  sujet  de  ses  futurs 
travaux  dans  les  pays  neufs  et  fut  sur  le  point  de  partir  pour  l'Asie. 
Une  circonstance  fortuite  le  mena  dans  le  Nouveau  Monde.  Une 
Compagnie  anglaise  lui  proposa  d'aller  dans  l'Amérique  du  Sud,  à  Mar- 
malo.  retrouver  d'anciennes  mines  abandonnées  depuis  nombre  d'an- 
1  ées  et  d'en  reprendre  l'exploitation.  Il  s'agissait  aussi  de  fonder  à 
Bogota  une  École  de  Mineurs  analogue  à  celle  de  Saint-Étienne,  puis  il  y 
avait  des  explorations  à  faire  dans  des  districts  volcaniques,  des  déter- 
minations géographiques,  orographiques  et  météorologiques  commen- 
cées par  Humboldt  à  compléter,  et  par-dessus  tout  une  admirable  ré- 
gion à  visiter,  où  le  monde  minéral,  la  flore  et  la  faune  devaient  offrir 
mille  sujets  d'étude  à  l'ardente  curiosité  d'un  voyageur  passionné 
pour  la  science  et  doué  d'une  exubérante  activité.  Boussingault  accepta 
la  double  mission,  redoubla  ses  visites  à  la  Sorbonne  et  au  Muséum, 
apprit  à  manier  le  théodolite  et  le  sextant  à  l'Observatoire  avec  Arngo, 


460  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

demanda  à  Humboldt  des  lettres  d'inlroduction  pour  les  personnages 
marquants  de  l'Amérique  et,  muni  d'un  bon  baromètre  de  Fortin  et  des 
instruments  de  chimie  d'un  ingénieur  des  minés,  il  s'embarqua  à 
Anvers,  le  22  septembre  1822,  sur  un  brick  américain  de  dix-huit  ca- 
nons, qui  ne  devait  parvenir  à  la  Guayra,  sur  la  côte  de  Caracas,  qu'a- 
près un  assez  rude  combat  contre  une  frégate  espagnole. 

Le  pays  que  Boussingault  avait  choisi  pour  y  commencer  sa  carrière 
de  savant  était  en  effet  alors  en  plein  soulèvement.  Secouant  le  joug 
des  Espagnols,  Bolivar,  le  héros  populaire,  avait  réuni  le  Venezuela 
et  la  Nouvelle-Grenade  en  une  seule  république,  sous  le  nom  de  Co- 
lombie; il  soulevait  le  Pérou  en  1822  et  recommençait  une  lutte  vic- 
torieuse contre  les  Espagnols  et  les  brigands  qu'ils  avaient  attachés  à 
leur  cause. 

Dans  ces  circonstances,  pour  réaliser  le  programme  d'exploration 
qu'il  s'était  tracé  d'après  les  conseils  de  Humboldt,  il  ne  fallait  plus 
songera  parcourir  le  paysen  simple  touriste  chargé  d'une  pacifique  mis- 
sion d'homme  de  science.  Il  fallait  prendre  un  parti  dans  celle  lutte  d'un 
peuple  avide  d'indépendance  contre  une  domination  surannée.  Il  alla 
demander  conseil  à  Bolivar  à  son  bivouac,  à  quelques  pas  des  avant- 
postes.  Celui-ci,  jugeant  plus  facile  de  lui  donner  un  brevet  d'officier 
qu'une  commission  d'ingénieur,  lui  offrit  le  grade  de  lieutenant-colonel. 
Boussingault  accepta  sans  hésiter  et  c'est  ainsi  qu'il  resta  pendant 
dix  ans  au  service  de  l'armée  de  l'indépendance,  sous  les  ordres  directs 
du  Liber lador,  en  qualité  d'aide  de  camp. 

Il  était  libre  désormais  de  visiter  ce  beau  pays  iropical  où  tout  ce 
qu'il  voyait  semblait  solliciter  ses  recherches,  à  condition  bien  entendu 
Je  porter  le  mousquet  à  côté  du  baromètre  el  de  prêter  au  général  le 
concours  de  son  activité  et  de  son  sangfroid  dans  les  opérations  de  guerre. 
Ce  séjour  en  Amérique  lui  laissa  une  impression  profonde  :  il  aimait 
jusque  dans  ses  derniers  jours  à  se  reporter  à  cet  âge  héroïque  de  son 
existence,  et  en  cilait  avec  une  simplicité  charmante  et  une  verve  inta- 
rissable une  foule  d'anecdotes,  scientifiques  ou  romanesques,  qui  ren- 
daient attachantes  au  plus  haut  point  ses  causeries  de  famille  et  ses 
leçons  du  Conservatoire. 

Pendant  cet!c  vie  d'enfant  perdu,  la  mère  patrie  ne  l'oubliait  pas.  Il 
ne  se  laissait  pas  d'ailleurs  oublier  et  tenait  le  monde  savant  au  courant 
de  ses  travaux.  Il  dédiait  à  Gay-Lussac  un  minéral  nouveau,  un  car- 
bonate hydraté  de  soude  et  de  chaux  ;  il  communiquait  à  l'Institut  ses 
analyses  du  lait  de  l'arbre  de  la  vache,  de  la  cire  de  palmier,  des 
guanos,  des  eaux  thermales  de  la  province  de  Venezuela,  etc.  Il 
trouvait  dans  la  province  d'Antioquia  le  véritable  gisement  du  platine. 
que  les  géologues  ne  connaissaient  alors  que  disséminé  dans  les  sables: 
Il  explorait  les  Andes  et,  au  milieu  des  solfatares  et  des  volcans  en  acti- 
vité, s'élevait  jusqu'au  sommet  du  Chimborazo,  le  géant  de  Cordillères, 
le  16  décembre  i83i.  Pendant  longtemps  cette  cime  a  passé  pour  la 
plus  élevée  du  monde,  et  Humboldt,  qui  en  avait  entrepris  l'ascension, 
avait  dû  renoncer  à  1'atleindre;  il  avait  môme  éle  contraint  d'aban- 
donner sur  la  neige  une  échelle  de^nontagne.  Boussingault  la  retrouva 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  461 

et  exécuta  l'ascension  avec  succès.  11  prit  ainsi,  parmi  les  explorateurs 
célèbres,  le  rang  que  lui  avaient  déjà  donné  entre  les  savants  ses  tra- 
vaux de  géologie,  de  minéralogie  et  de  physique  du  globe. 

Inconnu  à  son  départ  de  France,  il  y  revenait  en  i833,  précédé  d'une 
haute  réputation  scientifique.  On  sein  pressa  de  le  nommer  professeur 
de  chimie  à  Lyon,  puis  doyen  de  la  Faculté  des  Sciences.  Il  avait  alors 
trente-trois  ans.  Appelé  h  Paris,  il  suppléa  Thenard  à  la  Sorbonne 
en  4837  et  entra  en  i83o,-à  l'Académie  des  Sciences. 

Vers  cette  époque  son  activité,  qui  ne  devait  s'éteindre  que  quelques 
mois  avant  sa  mort,  changea  brusquement  de  direction.  Avant  de  par- 
tir pour  l'Amérique,  il  avait  rencontré  en  Alsace,  en  visitant  les  mines 
d'huile  minérale  de  Lobsann,  une  jeune  Alsacienne  qu'il  devait  épouser 
onze  nns  plus  tard,  Mlle  Le  Bel.  A  partir  de  son  mariage,  il  passa 
une  grande  partie  de  l'année  dans  le  Bas-Rhin  et  partagea  avec  son 
beau-frère  l'exploitation  d'une  terme  considérable  à  Bechelbronn.  Il 
s'aperçut  bien  vile  qu'il  y  avait  autant  de  problèmes  intéressants  à 
résoudre  pour  le  chimistedans  un  domaine  agricole  que  dans  les  vol- 
cans des  Cordillères.  De  plus,  ces  problèmes  touchaient  aux  intérêts 
vitaux  du  pays.  Il  fallait  à  la  vérité  pour  les  aborder  être  à  la  fois 
physicien,  chimiste,  naturaliste,  géologue  et  encore  physiologiste; 
mais  Boussingault  était  tout  cela.  La  chimie  agricole  n'existait  pas  ; 
Boussingault  la  fonda. 

Nous  résumerons  tout  à  l'heure  les  résultats  les  plus  importants  de 
ce»  recherches,  qui  ont  duré  plus  de  cinquante  ans.  Elles  ont  attiré  dès 
le  principe  l'attention  des  savants,  des  praticiens  et  de  l'administration. 
En  «&45,  Boussingault  était  nommé  professeur  de  Chimie  agricole  au 
Conservatoire  des  Arts  et  Métiers  et  il  n'abandonna  jamais  sa 
chaire. 

11  fit  cependant  de  4  848  à  4804  une  courte  excursion  dans  le  domaine 
de  la  politique.  Lors  de  l'élection  de  l'Assemblée  Constituante,  sollicité 
par  ses  voisins  et  amis  d'Alsace,  il  se  porta  comme  candidat  à  la  dépu- 
tation.  Il  représenta  le  Bas-Rhin  à  l'Assemblée  et  fut  même  nommé 
conseiller  d'État.  Il  s'acquitta  avec  distinction  de  ces  fonctions  qu'il 
n'avait  acceptées  que  par  patriotisme,  mais  il  pensait  bien  devoir 
reprendre  au  bout  de  quelque  temps  sa  place  au  milieu  de  ses  col- 
lègues du  Conservatoire,  et  ceux-ci,  partageant  ses  vues,  s'abstinrent  de 
dénoncer  la  vacance  de  sa  chaire.  En  décembre  i85i,  il  dit  un  adieu 
définitif  à  la  politique.  «  Il  y  a  bien  peu  de  savants,  répétait-il  souvent, 
à  qui  elle  ait  réussi,  et  la  science  y  a  toujours  perdu.  »  On  se  tromperait 
cependant  en  croyant  qu'il  suivit  depuis  lors  les  événements  politiques 
avec  indifférence.  Si  ses  opinions  libérales  et  républicaines  souffrirent 
plus  d'une  fois  du  spectacle  que  lui  donnait  la  France,  il  ne  crut  pas 
devoir  refuser  les  distinctions  qui  s'adressaient  au  savant  et,  bien 
qu'il  se  tînt  toujours  à  l'écart  du  monde  officiel,  il  eut  l'occasion  de 
donner  à  l'Empereur  au  sujet  de  l'expédition  au  Mexique  de  bons 
conseils  qui  ne  furent  pas  suivis. 

Une  circonstance  particulière  le  fit  revenir  au  pays  de  sa  vingtième 
année  et  à  ses  études  de  jeunesse.  Il  maria  sa  fille  aînée  au  fils  de 


462  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Jacob  Holtzer,  un  grand  métallurgiste  de  la  Loire.  Son  gendre,  pour  le 
retenir  à  Unicux,  lui  fît  construire  un  spacieux  laboratoire  dans  son 
aciérie.  Là  Boussingault  commença  ses  études  sur  l'acier  et,  la  guerre 
Franco-Allemande  l'ayant  chassé  de  sa  terre  d'Alsace,  il  y  travailla 
désormais  une  grande  partie  de  l'année.  En  1873,  il  se  fit  suppléer 
dans  sa  chaire  du  Conservatoire  par  M.  Schlœsing,  un  de  ses  anciens 
élèves,  qui  devait  devenir  son  collègue  à  l'Institut  ;  à  partir  de  ce  moment 
il  ne  s'occupa  plus  guère  de  chimie  pendant  l'hiver,  mais  il  mit  en 
ordre  ses  souvenirs  de  voyage  et  prépara  une  autobiographie,  qui  sera 
certainement,  si  elle  voit  jamais  le  jour,  le  plus  curieux  de  ses  ouvrages. 

Sa  vieillesse  fut  calme  et  paisible,  et  ceux  qui  ne  le  connurent  que 
dans  la  seconde  moitié  de  sa  vie  avaient  peine  à  croire  cme  le  partisan 
de  Bolivar,  l'explorateur  intrépide  et  le  professeur  qui  racontait  ses 
exploits  avec  tant  de  simplicité  et  de  parisienne  malice  ne  faisaient 
qu'un  seul  et  même  homme.  Il  trouva  autour  de  lui  plus  que  de  l'af- 
fection :  sa  famille  l'entourait  d'une  sorte  de  vénération  qui  dans  le 
cœur  de  sa  femme  avait  conservé  quelque  chose  de  maternel.  Lors- 
qu'il eut  la  douleur  de  la  perdre  en  4877,  ses  enfants  redoublèrent 
auprès  de  lui  de  tendre  sollicitude,  et  c'est  doucement  et  sans  connaître 
les  angoisses  de  la  dernière  lutte  qu'il  s'éteignit  dans  leurs  bras, 
le  41  mai  4887. 

Sa  vie  avait  été  longue  et  bien  remplie  :  il  l'avait  consacrée  tout 
entière  à  la  science,  et  la  science  lui  avait  donné  en  retour,  avec  les 
grandes  joies  du  chercheur  heureux,  celles  plus  rares  du  maître  à  qui 
il  est  donné  de  voir  ses  idées  acceptées,  vérifiées  et  développées  par 
ses  émules  et  par  ses  élèves.  Les  distinctions  honorifiques,  qu'il  ne 
cherchait  pas,  lui  étaient  venues  de  tous  les  pays.  Deux  des  grandes 
joies  de  sa  vie  de  savant  furent  de  recevoir  la  médaille  de  Thenard  de 
la  Société  d'Encouragement  (1872)  et  la  médaille  de  Copl'ey  de  la  So- 
ciété royale  de  Londres  (4878).  Il  les  gardait  précieusement  à  côté  de 
la  médaille  plus  modeste  que  Bolivar  lui  avait  donnée  en  se  séparant 
de  lui.  Celle-là  était  sa  préférée;  elle  lui  rappelait  sa  vaillante  jeunesse 
et  ses  dix  années  passées  sous  le  soleil  des  tropiques,  au  milieu  des 
sites  merveilleux  des  Andes,  parmi  les  sauvages  et  les  insurgés,  au 
service  de  la  science  et  de  la   liberté. 


Gomme  on  l'a  vu  plus  haut,  Boussingault  l'un  des  premiers  eut 
l'idée  de  transporter  dans  la  science  agricole  les  principes  et  les  mé- 
thodes du  chimiste  ;  bien  plus,  il  se  fit  lui-même  agriculteur  et  la  ferme 
devint  l'annexe  du  laboratoire.  Il  créa  ainsi,  comme  on  devait  le  rap- 
peler au  bord  de  sa  tombe,  la  première  Station  agricole,  dans  le 
domaine  de  Bechelbronn,  à  quelques  kilomètres  de  ce  célèbre  labora- 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  463 

toire  du  Liebfrauenberg  où  il  étudia  pendant  cinquante  ans  les  plus 
délicats  problèmes  de  la  physiologie  végétale. 

Dans  sa  ferme  comme  dans  son  laboratoire,  la  première  place  était 
pour  la  balance;  à  ce  signe  on  reconnaissait  le  chimiste  et  l'admira- 
teur passionné  de  Lavoisier.  Tout  ce  qui  entrait  dans  la  ferme  était 
pesé;  tout  ce  qui  en  sortait  l'était  de  même.  Les  animaux  dans  leur 
période  de  croissance  étaient  pesés  chaque  jour;  le  poids  de  leurs 
aliments,  de  leurs  déjections  était  aussi  connu  et  enregistré.  Il  y  avait 
là  une  comptabilité  compliquée  et  précise,  portant  à  la  fois  sur  l'en- 
trée des  matières  premières,  sur  leurs  transformations  et  leur  sortie 
à  l'état  de  produits  aptes  à  être  exportés.  On  savait  d'ailleurs  à  com- 
bien de  tonnes  pouvait  s'élever  le  poids  de  la  terre  remuée  par  la 
charrue  et  ce  que  l'eau  du  ciel  pouvait  amener  d'azote  par  mètre  carré, 
et  encore  ce  que  chaque  culture  emportait  du  sol,  et  l'on  pouvait  suivre 
ainsi  pas  à  pas  chaque  élément  chimique  à  travers  ses  transformations 
diverses  dans  le  sol,  dans  le  fourrage,  dans  le  bétail,  dans  le  fumier 
ou  dans  les  produits  de  l'exploitation.  La  comptabilité  en  argent  n'était 

f>as  négligée  non  plus,  mais  elle  ne  menait  pas  toujours  à  de  si  bril- 
ants  résultats.  Peu  importait;  d'habitude  la  Science  coûte  avant 
d'enrichir.  C'est  la  Science  qui  relèvera  l'agriculture  française,  et  cela 
grâce  aux  travaux  de  Boussingault  et  de  son  école.  En  attendant,  elle  ne 
lui  rapportait  guère  :  ce  dont  il  se  consolait  facilement,  si  j'en  juge 
par  cette  boutade,  où  se  retrouve  sa  bonhomie  un  peu  railleuse  :  «  Eh 
quoi,  monsieur,  vous  faites  aussi  valoir  vous-même  !  Combien  perdez- 
vous,  année  moyenne  ?  » 

Boussingault  commença  par  analyser  les  fourrages.  La  science  était 
alors  si  peu  avancée,  que  la  découverte  de  l'azote  dans  le  foin  causa 
une  véritable  surprise,  et  cependant  Gay-Lussac  avait  déjà  trouvé  le 
même  élément  dans  les  graines.  C'est  la  présence  de  l'azote  qui  carac- 
térise les  aliments  les  plus  nutritifs,  la  fibrine,  l'albumine,  la  ca- 
séine :  ce  que  Boussingault  appelait  «  la  viande».  Dans  une  première 
approximation  il  considéra  la  proportion  d'azote  comme  mesurant  les 
qualités  nourrissantes  des  fourrages  et  publia  une  table  des  équivalents 
nutritifs  de  ceux-ci,  déduite  d'analyses,  et  non,  comme  celles  qui 
existaient  alors,  d'expériences  faites  sur  les  animaux.  En  comparant 
les  nombres  théoriques  avec  ceux  tirés  de  la  pratique  par  divers  obser- 
vateurs, il  dut  reconnaître  que  le  dosage  de  l'azote  donnait  des  résultats 
insuffisants  pour  le  classement  des  fourrages  selon  leur  valeur  alimen- 
taire. Il  fît  donc  entrer  en  ligne  de  compte  la  proportion  de  sub- 
stances ternaires  qui  peuvent  concourir  à  la  nutrition,  telles  que  le 
sucre,  la  gomme,  l'amidon,  la  pectine,  en  négligeant  les  ligneux  et 
les  autres  matières  inertes.  Cette  fois  l'accord  entre  les  tables  théo- 
riques et  les  autres  fut  satisfaisant. 

On  voit  poindre  ici  cette  distinction  fondamentale  entre  les  aliments 
assimilables  ou  azotés,  ceux  qui  deviennent  de  la  viande,  et  les  ali- 
ments ternaires,  également  nécessaires  à  la  vie,  comme  l'a  fait  voir 
Magendie,  mais  qui  ne  s'assimilent  cependant  pas.  Une  étude  d'en- 
semble sur  la  nutrition  des  animaux  adultes  soumis  à  la  ration  d'en- 


464  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

t retien  devait  conduire  Boussingault  à  formuler  avec  netteté  celle 
distinction  devenue  classique  aujourd'hui.  Voici  le  résumé  de  ce  long 
travail,  l'un  des  plus  originaux  du  grand  chimiste. 

Comment  les  divers  éléments  chimiques  contenus  dans  les  aliments 
sont  ils  utilisés  ou  rejetés  par  les  animaux?  On  peut  en  avoir  une  idée 
en  remarquant  que,  si  le  poids  de  ceux-ci  ne  change  pas  d'un  jour 
à  l'autre,  tout  ce  qui  figure  dans  les  ingesla  doit  se  retrouver 
dans  les  excréta.  Or  on  est  libre  d'analyser  ceux-ci  et  ceux-là,  et 
Ton  commence  par  remarquer  que  le  poids  des  excréments  secs  est 
de  beaucoup  inférieur  à  celui  des  aliments  également  supposés 
desséchés.  La  perte  porte  surtout  sur  le  carbone  et  l'hydrogène. 
Ces  éléments  se  retrouvent  évidemment  dans  l'acide  carbonique  et  dans 
l'eau  éliminés  par  la  respiration.  L'azote,  qui  s'élimine  pour  une  très 
faible  partie  à  l'état  gazeux,  se  retrouve  au  contraire  presque  tout 
entier  dans  les  excréments,  les  animaux  n'en  empruntant  d'ailleurs  pas 
à  l'air,  comme  il  ressort  des  conclusions  d'un  mémoire  spécial.  Ce  qui 
donne  naissance  à  l'acide  carbonique  et  à  l'eau,  ce  qui  est  brûlé  dans 
les  phénomènes  de  la  respiration,  ce  sont  donc  les  aliments  non  azo- 
tés ou  ternaires.  On  les  nomme  depuis  ce  temps-là  aliments  respi- 
ratoires. 

L'animal  apparaît  donc  comme  empruntant  au  végétal  sa  viande 
et  détruisant  ses  matières  ternaires.  Ne  peut-il  donc  rien  fabriquer 
par  lui-môme?  En  particulier,  lorsqu'il  s'engraisse,  se  contente-t-il  de 
lixer  dans  ses  tissus  les  matières  grasses  qui  se  trouvent  dans  son 
alimentation?  Cela  serait  inexact,  car  une  nourriture  surabondante, 
sans  substance  grasse,  provoque  l'engraissement.  Le  règne  animal  peut 
donc  aussi  former  des  principes  immédiats. 

Mais  c'est  surtout  le  rôle  du  règne  végétal,  et  c'a  été  un  des  pro- 
blèmes qui  ont  le  plus  occupé  Boussingault  que  de  savoir  comment  les 
végétaux  fabriquent  ces  composés  azotés  dont  le  rôle  est  si  considé- 
rable dans  les  deux  règnes  organisés.  Dès  4832  il  constate  en  Amérique 
que  l'application  du  guano,  c'est-à-dire  de  sels  ammoniacaux,  à  un 
sol  quartzeux  et  argileux  presque  absolument  stérile  y  fait  naître  im- 
médiatement la  fertilité.  Il  se  souviendra  plus  tard  de  cette  observa- 
tion fondamentale  dans  ses  admirables  recherches  sur  la  végétation, 
où  on  le  verra  ccéer  artificiellement  et  de  toutes  pièces  un  sol  fertile.  En 
4837  il  revient  sur  le  rôle  de  l'ammoniaque  dans  le  sol  et  rappelle 
l'expérience  de  Davy,  qui  employa  le  premier  un  engrais  gazeux  en  diri- 
geant sous  une  motte  de  gazon  les  vapeurs  ammoniacales  émanant 
d'une  cornue  renfermant  du  fumier.  Four  lui  c'est  l'ammoniaque,  pro* 
duit  ultime  de  la  décomposition  des  matières  azotées,  qui  devient  la 
matière  première  à  laquelle  les  plantes  empruntent  leur  azote,  et  la 
valeur  des  engrais  est  liée  à  leur  richesse  en  azote.  On  voit  ici  pour  la 

{) rem i ère  fois  apparaître  cette  idée  profonde  qui  deviendra  la  base  de 
a  Statioue  chimique  des  êtres  organisés  :  Les  plantes  prennent  sans 
cesse  à  l'air  ce  que  les  animaux  lui  fournissent,  l'acide  carbonique, 
l'eau  et  l'ammoniaque.  C'est  en  effet  pendant  le  cours  du  travail  dont 
nous  citons  les  conclusions  que  Dumas  et  Boussingault  publièrent  en 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  465 

co  m  mu  m  cet  Essai  mémorable  d'une  synthèse  générale  des  phéno- 
mènes chimiques  des  deux  règnes  organiques.  Mais  l'ammoniaque  est- 
elle  la  seule  source  d'azote  pour  le  règne  végétal?  Il  n'est  pas  éloigné 
de  le  penser,  car  l'acide  nitrique,  dont  on  démontra  plus  tard  l'action 
fertilisante,  pouvait  être  réduit  dans  le  sol,  et  l'azote  gazeux  ne  parais- 
sait pas  agir.  Boussingault  juge  le  problème  assez  important  pour  le 
traiter  de  deux  façons  :  au  laboratoire  d'après  des  expériences  ingé- 
nieusement variées,  et  dans  la  ferme  par  une  balance  exacte  de  tout  ce 
qui  entre  et  de  tout  ce  qui  sort  du  domaine,  pendant  un  assolement 
enlier.  Cela  suppose  un  nombre  prodigieux  d'analyses  effectuées  sur  les 
sols,  les  eaux,  les  fumiers  et  les  diverses  récolles  en  froment,  betterave, 
trèfle,  avoine,  etc.  C'est,  un  travail  de  plus  de  cinq  ans.  Boussingault 
s'y  engage  résolument  et.  la  rotation  des  récoltes  accomplie,  il  peut 
établir  que  l'azote  des  récoltes  a  conslamment  excédé  l'azote  des  en- 
grais. D'ailleurs  on  peut  croire  que  la  terre  elle-même  est  dans  l'état 
où  on  l'a.  prise  au  début.  L'azote  en  excès  vient  donc  de  l'atmosphère. 
Pour  aller  plus  loin  et  savoir  sous  quelle  forme  l'azote  atmosphérique 
parvient  aux  plantes,  il  faut  faire  des  expériences  :  il  les  institue 
dès  *85i. 

Il  commence  par  semer  une  graine  de  lupin  dans  du  sable  quart- 
zeux  calciné,  il  l'arrose  avec  de  l'eau  distillée  et  empêche  l'air  extérieur 
d'apporter  des  vapeurs  ammoniacales  en  le  faisant  passer  à  travers  de 
l'eau  acidulée.  Il  obtient  ainsi  une  de  ces  curieuses  plantes  qui  n'ont 
que  quelques  centimètres  de  haut  et  que  l'on  amène  néanmoins  par 
des  prodiges  de  soin  à  fleurir  et  à  fructifier.  Elles  ne  forment  un  or- 
gane nouveau  qu'aux  dépens  des  anciens  qui  se  flétrissent  et  elles 
pèsent,  une  fois  séchées,  4  à  5  fois  plus  que  la  graine  qui  leur  a  donné 
naissance.  Ce  sont  des  plantes-limites.  Elles  n'ont  pas  fixé  trace, 
d'azote. 

Il  recommence  alors  l'expérience  à  l'air  libre,  mais  à  l'abri  de  la 
pluie  :  ia  plante  est  encore  bien  minime,  et  c'est  à  peine  si  l'on  peut 
constater  un  léger  excès  d'azote  sur  celui  de  la  graine.  L'azote  gazeux 
n'est  donc  pas  absorbé  et  l'air  contient  sans  doute  à  l'état  d'ammo- 
niaque la  petite  quantité  d'azote  qui  apparaît  dans  la  seconde  expé- 
rience. 

Le  résultat  change  si  l'azote  est  introduit  dans  le  sol  à  l'état  de 
combinaisons  solubles.  Ce  ne  sont  pas  les  sels  ammoniacaux  que 
Boussingault  emploie  :  on  avait  découvert  depuis  ses  premières  expé- 
riences l'utilité  des  nitrates  dans  les  engrais;  il  additionne  l'eau  dis- 
tillée d'un  peu  de  salpêtre  et  recommence  l'expérience  sur  des  hé- 
lianthus.  Semée  dans  du  sable  stérile,  la  plante  croît,  mais  elle  ne 
prospère  pas,  et  elle  pèse  plus  ou  moins,  selon  qu'on  a  employé  plus 
ou  moins  de  nitrate;  en  mojenne  elle  pèse  7  fois  plus  que  la  plante- 
limite  obtenue  avec  l'eau  distillée. 

Que  lui  manque-t-il  donc  pour  que  l'azote,  qui  maintenant  est  assi- 
milable, soit  assimilé  normalement?  Ce  qui  lui  fait  défaut,  ce  sont 
les  sels  aptes  à  constituer  les  matières  minérales  des  cellules..  Or 
on  peut  s'en  procurer  facilement  en  prenant  de  la  cendre  de  fumier, 


466  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

principalement  du  phosphate  de  chaux.  On  sème  donc  une  nouvelle 
graine  et  Ton  ajoute  au  sable  inerte  des  cendres  et  du  salpêtre.  Le 
résultat  est  alors  extraordinaire;  il  m'a  frappé  moi-même  si  fortement 
dans  mon  enfance,  que  je  crois  encore  voir  le  mur  de  terrasse  du 
potager  de  Liebfrauenberg  dominant  la  plaine  d'Alsace  et  le  village 
devenu  si  tristement  célèbre  de  Wœrth-sur-Saucr,  sur  lequel  les  ex- 
périences étaient  installées.  La  plante  à-  laquelle  on  a  fait  ainsi  une 
terre  arable  synthétique  s'est  développée  normalement;  la  récolte 
sèche  pèse  plus  de  198  fois  autant  que  la  graine,  tandis  que  ta 
plante-limite  ne  pesait  pas  même  k  fois  autant  qu'elle.  C'est  bien  à 
l'azote  additionné  de  phosphate  et  de  sels  qu'il  faut  attribuer  ce  ré- 
sultat, et  non  au  phosphate  et  aux  sels  seuls,  car  si  on  remplace 
l'azotate  de  potasse  par  le  carbonate,  le  poids  de  la  récolte  passe 
de  198  à  4,6. 

De  la  sorte  a  été  établie  cette  vérité  qui  est  à  la  base  de  la  science 
agronomique  et  dont  l'application  est  en  train  de  ranimer  notre  in- 
dustrie agricole  si  cruellement  frappée,  qu'une  substance  riche  en 
azote  assimilable  ne  fonctionne  cependant  comme  engrais  qu'avec  le 
concours  des  phosphates  et  de  certains  sels.  Voici  au  surplus  les 
termes  mêmes  de  Boussingault. 

«  Il  résulte  de  l'ensemble  dé  ces  recherches  : 

a  i°  Que  le  phosphate  de  chaux,  les  sels  alcalins  et  terreux,  indis- 
pensables à  la  constitution  des  plantes,  n'exercent  néanmoins  une 
action  sur  la  végétation  qu'autant  qu'ils  sont  unis  à  des  matières  ca- 
pables de  fournir  l'azote  assimilable  -, 

«  20  Que  les  matières  azotées  assimilables  que  l'atmosphère  con- 
tient, interviennent  en  trop  minime  proportion  pour  déterminer,  en 
l'absence  d'un  engrais  azoté,  une  abondante  et  rapide  production  vé- 


«  3°  Que  le  salpêtre  associé  au  phosphate  de  chaux  et  à  des  sels  al- 
calins agit  comme  un  engrais  complet,  puisque  des  hélianthus  venus 
sous  l'influence  de  ce  mélange  étaient,  sous  le  rapport  de  la  vigueur 
et  des  dimensions,  comparables  à  ceux  que  l'on  a  récoltés  sur  une 
plate-bande  de  jardin. 

«  J'ajouterai,  en  terminant,  qu'il  est  bien  remarquable  de  voir  une 
plante  parcourir  toutes  les  phases  de  la  vie  végétale,  germer  et  mûrir, 
en  un  mot  atteindre  son  développement  normal,  quand  ses  racines 
croissent  dans  du  sable  calciné  contenant,  à  la  place  de  débris  orga- 
niques en  putréfaction,  des  sels  d'une  grande  pureté,  de  composition 
parfaitement  définie,  tels  que  le  nitrate  de  potasse,  le  phosphate  de 
chaux  basique,  des  silicates  alcalins,  et  de  constater  qu'au  moyen  de 
ces  auxiliaires  empruntés  tous  au  règne  minéral,  cette  plante  aug- 
mente progressivement  le  poids  de  son  organisme  en  fixant  le  car- 
bone de  l'acide  carbonique,  les  éléments  de  l'eau,  et  en  élaborant, 
avec  le  radical  de  l'acide  nitrique,  de  l'albumine,  de  la  caséine,  etc.', 
c'est-à-dire  les  principes  azotés  du  lait,  du  sang  et  de  la  chair  mus- 
culaire. Au  reste,  il  y  a  probablement  plus  d'analogie  qu'on  rie  pense 
entre  les  sels  que  je  viens  de  mentionner  et  l'engrais  provenant  des 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  467 

étables.  En  effet,  le  fumier,  dans  lequel  Braconnot  n'a  pas  signalé 
moins  de  quatorze  substances,  change  singulièrement  de  constitution 
quand  il  a  séjourné  dans  une  terre  convenablement  ameublie.  La 
fermentation,  en  continuant  dans  les  parties  molles;  la  combustion 
lente  que  subissent  l'humus,  le  terreau,  ces  termes  avancés  de  la 
décomposition  des  corps  organisés:  l'action  que  l'air,  l'eau,  le  sol, 
exercent  sur  toutes  ces  matières,  font  que,  en  déGnitive,  le  fumier 
apporte  aux  plantes  des  sels  alcalins  et  terreux,  des  phosphates,  et, 
comme  détenteurs  de  l'azote  assimilable,  des  nitrates  et  de  l'ammo- 
niaque. » 

Ainsi  se  trouvent  faites  les  parts  des  matières  minérales  et  des 
matières  azotées  dans  Faction  fertilisante  du  fumier.  La  vérité  se  trou- 
vait entre  l'opinion  primitive  de  Boussingault,  qui  avait  attribué  d'a- 
bord son  efficacité  à  la  quantité  d'azote  qu'il  contient,  et  celle  de  Lie- 
big,  lequel,  préoccupé  du  rôle  des  matières  minérales,  avait  soutenu 
au  contraire  que  l'azote  du  fumier  était  une  si  faible  portion  de  celui 
existant  normalement  dans  la  terre  arable  elle-même,  que  son  in- 
fluence sur  le  développement  de  la  plante  devait  être  négligeable. 
S'il  en  est  ainsi,  avait  spirituellement  répliqué  Boussingault,  nous 
autres  agriculteurs  nous  sommes  bien  sots  de  payer  le  charroi  du 
fumier,  qui  est  une  fraction  notable  de  son  prix  de  revient;  brûlons-le 
et  répandons  ses  cendres  à  la  volée.  Il  ajoutait  avoir  fait  l'expé- 
rience et  n'avoir  pas  obtenu  de  résullats  conformes  à  la  théorie 
de  Liebig.  Les  cendres  d'engrais  ne  suffisent  donc  pas  pour  fer- 
tiliser. 

Mais  puisque  les  dosages  nous  enseignent  que  réellement  la  (erre 
végétale  contient  beaucoup  d'azote,  il  y  a  donc  dans  cet  azote  quelque 
chose  de  particulier  qui  le  rend  inassimilable.  De  fait,  si  l'on  dose 
dans  la  terre  4°  l'azote  des  nitrates  solubles,  2°  l'azote  de  composés 
ammoniacaux  décomposables  par  une  base  faible,  telle  que  la  magné- 
sie à  loo  degrés,  on  n'obtient  qu'une  très  faible  fraction  de  l'azote  total. 
Celui-ci  est  donc  contenu  en  grande  partie  sous  forme  de  composés 
actuellement  inertes.  Aussi  la  terre  arable,  pour  suffire  aux  Jjesoins 
des  plantes  en  azote,  doit  être  prise  en  masses  énormes,  et  si  l'on 
ajoute  à  du  sable  quartz  eux  une  quantité  de  terre  contenant  l'azote 
qui  suffirait  à  une  récolte  abondante  s'il  était  à  l'état  de  nitrate,  on 
ne  peut  y  faire  végéter  une  plante  qu'à  la  façon  des  plantes-limites. 
Ainsi  se  trouve  expliquée  l'u  tilité  du  défoncement  et  l'influence  des 
labours  profonds. 

L'azote  inerte  finit  cependant  par  devenir  assimilable.  Dans  quelles 
conditions?  Comment  se  fait  la  nitrification,  qui  est  un, phénomène 
si  général  et  si  connu,  mais  si  difficile  à  expliquer?  Évidemment 
l'oxygène  de  l'air  intervient,  mais  ne  se  porte- t-il  que  sur  l'azote  com- 
biné du  sol?  Boussingault  institue  pour  résoudre  ce  problème  une 
expérience  de  longue  haleine,  qui  fut  corn  mencée  en  4860  et  terminée 
en  1874.  De  la  terre  humectée  fut  mise  en  contact  avec  une  quantité 
limitée  d'air  qu'on  ne  renouvela  pas.  Le  tout  était  contenu  dans  de 
gros   ballons  de  verre,  soigneuseme -nt  fermés,  lesquels  furent  aban- 


468  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

donnés  dans  le  jardin;  on  les  ouvrit  au  bout  de  ne  donc  une  nouvelle 
une  nitrification  sensible,  mais  la  production  d'ac*  et  du  salpêtre  Le 
lieu  aux  dépens  de  l'oxygène  de  l'air  et  nullen^iôme  sj  fortement 
Elle  avait  cessé  quand  tout  l'oxygène  libre  fut  abr  <|e  terrasse  du 
de  l'air  demeura  inerte  avant  ce  "terme  comme  apn^e  et  je  v,j|affe 
totale  de  ce    dernier  métalloïde  contenu    dans    le   sî.  Jequel  les  ex- 

C'est  donc  bien  aux  dépens  de  l'azote  combiné  dans  U^u    Récolte 
fait  la  nitrification,  du  moins  dans  les  conditions  de  l'expékg         ^ 
Boussingault  se  demanda  alors  si  la  terre  ne  jouait  dans  le  plMeQ  ^ 
que  le  rôle  d'un  corps  poreux  facilitant  l'action  de  l'oxygène.  InL 
à  conclure  négativement,  car  le  sable  ou  la  craie  sont  presque  ine 
Il  prévoyait  bien  que  l'agent  actif  devait  être  quelque  mycoder 
comme  Pasteur  en  avait  suggéré  l'idée  en  4862;  mais  a  est  à 
élèves  MM.  Schlœsing  et  Muntz  qu'il  était  réservé  de  vérifier  les  p^ 
miers  cette  hypothèse.  V 

Dans  le  cours  d'expériences  effectuées  en  1807  et  4808  sur  la  végéta 
tion.  Boussingault  avait  été  frappé  d'un  fait  important.  Le  dosage 
total  de  l'azote  dans  le  sol  avant  et  après  la  culture  avait  donné  a' 
très  peu  près  le  même  nombre.  Bien  plus,  il  y  avait  eu  le  plus  souvent 
un  gain  d'azote.  C'était  surtout  de  l'azote  nitrique  qui  apparaissait 
ainsi.  Était-il  apporté  par  les  eaux  météoriques?  ou  était-ce  de  l'azote 
gazeux  de  l'atmosphère  fixé  par  un  processus  inconnu  jusqu'alors? 
L'expérience  en  vase  clos  était  instituée  pour  vérifier  la  deuxième 
hypothèse,  et  Boussingault.  prévoyant  qu'elle  donnerait  une  réponse 
négative,  se  demandait  si  les  eaux  météoriques  renferment  assez 
d'azote  combiné  pour  expliquer  les  résultats  de  l'expérience.  Il  fallut 
donc  doser  l'ammoniaque,  puis  l'acide  nitrique,  dans  la  pluie,  la  neige, 
le  brouillard  et  la  rosée. 

Ces  longs  et  difficiles  travaux  furent  menés  à  bonne  fin.  La  ré- 
colte de  la  rosée  se  faisait  d'une  façon  originale.  On  partait  à  l'aube 
avec  une  éponge  lavée  avec  soin  et  on  essuyait  les  feuilles  des  arbres 
et  les  herbes  des  prairies.  Partout  on  trouva  l'azote  ammoniacal  et 
nitrique  :  à  vrai  dire  en  petite  quantité.  Aussi  la  question  de  l'origiue 
de  l'excédent  d'azote  n'était-elle  pas  tranchée;  elle  est  d'ailleurs^en- 
core  à  l'ordre  du  jour. 

Boussingault  s  occupa  pendant  plusieurs  années  des  échanges 
gazeux  qui  se  passent  entre  les  feuilles  et  l'atmosphère.  Il  fit  voir 
qu'en  général  les  feuilles  ne  peuvent  fixer  l'azote  libre,  bien  plus 
qu'elles  en  dégagent  de  fort  petites  quantités.  Ce  dernier  résultat  lui 
laissant  des  doutes,  il  immergea  des  feuilles  détachées  de  la  plante 
dans  de  l'eau  chargée  d'air  et  d'une  petite  quantité  d'acide  carbo- 
nique, et  il  les  insoia.  En  même  temps  il  dosa  l'azote,  l'oxygène  et 
l'acide  carbonique  dans  la  feuille  et  dans  l'eau  avant  et  après  l'inso- 
lation; il  conclut  de  cette  longue  série  d'expériences  qu'il  n'y  a  dans 
ces  conditions  ni  émission  ni  absorption  d'azote  et  que  l'oxygène 
émis  constitue  les  98,75  centièmes  du  volume  de  l'acide  carbonique  | 
dissous.  En  somme,   «  les  plantes  paraissent  décomposer  simulta- 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  469 

nément  et  l'eau  et  de  l'acide  carbonique,  qu'elles  transforment  en 
oxyde  de  carbone, 

C02,H0  =  C0,H  +  0*, 

CO;H  exprimant  le  rapport  suivant  lequel  le  carbone  est  uni  aux 
éléments  de  l'eau  dans  la  cellulose,  l'amidon,  le  sucre,  en  un  mot 
dans  les  principes  élaborés  par  les  feuilles.  » 

En  dehors  et  au  cours  même  de  ces  travaux  fondamentaux,  qui 
sont  à  la  base  de  la  physiologie  végétale  et  de  la  science  agricole, 
Boussingault  accumula  pendant  toute  sa  vie  un  nombre  immense  de 
matériaux  où  les  agronomes  de  l'avenir  pourront  encore  puiser  long- 
temps. On  compte  par  milliers  les  analyses  de  sols,  d'engrais,  de 
plantes,  d'eaux  minérales,  de  produits  de  toute  sorte  récoltés  dans  les 
pays  les  plus  divers,  qui  ont  été  faites  dans  son  laboratoire;  les  mé- 
thodes en  ont  été  étudiées,  simplifiées,  perfectionnées,  et  même, 
lorsqu'elles  n'étaient  pas  parfaites,  elles  ont  été  appliquées  dans  des 
circonstances  tellement  définies,  que  leurs  résultats  sont  restés  abso- 
lument comparables.  Aussi  le  cours  d'analyse  où  Boussingault  exposait 
ses  travaux  personnels  attirait-il  un  public  spécial  d'hommes  de 
science  connus,  et  quelquefois  illustres;  on  y  rencontra  longtemps 
M.  Pasteur. 

Boussingault  était  d'ailleurs  un  analyste  passionné.  On  l'a  vu, 
dans  les  Cordillères,  analyser,  sans  descendre  de  cheval,  des  miné- 
raux curieux  et  même  faire  des  pesées  dans  cette  posture  extraordi- 
naire. Sa  carrière  scientifique  s'ouvre  par  une  analyse  de  siliciure  de 
platine,  et  pendant  les  vingt  dernières  années  de  sa  vie  il  consacra 
de  longues  heures,  soit  au  Conservatoire,  soit  dans  l'aciérie  d'Unieux, 
à  l'analyse  complète  de  l'acier.  L'industrie  métallurgique  profita 
immédiatement  de  ses  recherches  ;  le  métal  complexe  et  mystérieux 
dans  lequel  on  pouvait  à  peine  discerner  autrefois  les  éléments  utiles 
et  les  éléments  nuisibles,  est  aujourd'hui  préparé  selon  une  compo- 
sition connue  et  conformément  à  un  dosage  requis,  comme  l'alliage 
monétaire  lui-même.  Le  carbone,  le  silicium,  le  manganèse  et  le 
chrome  y  sont  distribués,  selon  l'utilisation  future,  en  plus  ou  moins 
grande  proportion,  et  l'analyse,  effectuée  d'après  les  méthodes  sûres  et 
rapides  de  Boussingault,  permet  de  doser  séparément  chacun  de  ces 
principes.  Pour  la  détermination  du  carbone,  le  fer  est  transformé  en 
chlorure  par  un  procédé  d'une  rare  élégance  :  à  l'aide  du  chlorure 
mercurique  humide  et  à  froid.  Le  charbon  est  séparé  du  chloiure 
mercureux  par  volatilisation  de  celui-ci  dans  un  courant  d'hydrogène, 
puis  brûlé.  Le  silicium  est  oxydé  à  chaud  et  séparé  de  l'oxyde  de  fer 
au  rouge  par  l'acide  chlorhydriqUe  gazeux.  La  plus  grande  difficulté 
de  ces  analyses  réside  dans  le  dosage  du  fer  lui-même,  pour  lequel  le 
procédé  volumétrique  de  Margueritte  a  dû  recevoir  de  nombreux 
perfectionnements  (1870-71). 

La  minéralogie  doit  aussi  à  Boussingault  beaucoup  d'analyses 
exactes  et  la  détermination  de  quelques  espèces  nouvelles.  Mais  ce  ne 

27 


470  AGENDA     DU     CHIMISTE. 

sont  pas  seulement  les  substances  formant  la  croûte  terrestre  qu'il 
examina,  il  porta  aussi  son  attention  sur  les  eaux  minérales,  surtout  les 
plus  singulières,  celles  des  Cordillères,  si  riches  en  acides  libres,  et 
celle  de  la  mer  Morte,  véritable  gisement  de  bromures;  il  étudia  égale- 
ment d'une  manière  approfondie  l'air  atmosphérique,  et  nul  chimiste 
n'ignore  le  grand  travail  qu'il  publia  avec  Dumas,  en  4844,  sur  la 
véritable  composition  de  ce  ^az.  La  méthode  des  pesées  appliquées 
aux  fluides  aériformes  permit  pour  la  première  fois  d'atteindre  une 
précision  qu'on  n'a  guère  dépassée  depuis.  Boussingault  compléta 
cette  mémorable  analyse  par  le  dosage  précis  d'un  des  éléments  va- 
riables de  l'air,  l'acide  carbonique,  sans  cesse  absorbé  par  les  plantes 
et  restitué  à  l'atmosphère  par  la  respiration  des  animaux.  Dans  un 
travail  antérieur  et  des  plus  curieux,  il  avait  montré  aue  le  carbone 
de  l'air  n'y  était  pas  tout  entier  contenu  à  l'état  d'acide  carbonique, 
et  il  avait  mis  en  évidence,  par  un  procédé  ingénieux,  la  présence  des 
miasmes,  c'est-à-dire  des  impuretés  de  nature  organique,  dans  l'air 
des  contrées  marécageuses. 

La  chimie  générale  a  encore  été  enrichie  par  Boussingault  d'une 
méthode  pour  retirer  l'oxygène  de  l'air  atmosphérique  (4852).  Elle  est 
fondée  sur  la  propriété  qu'a  la  baryte  de  s'unir  à  l'oxygène  vers 
45o°  et  de  perdre  cette  dose  supplémentaire  d'oxygène  au  rouge 
vif.  Plus  tard,  en  1880,  Boussingault  perfectionna  son  procédé 
primitif  et  réussit  à  opérer  à  une  température  constante,  l'emploi  du 
vide  pouvant  remplacer  dans  ce  phénomène  de  dissociation  l'action 
d'une  élévation  dans  le  degré  de  chaleur.  A  cette  époque  il  se  préoc- 
cupait d'ailleurs  beaucoup  de  l'action  d'une  haute  température  sur  les 
corps  composés^  et  il  faisait  voir  que  les  sulfates  les  plus  stables  per- 
dent de  leur  poids  dans  la  flamme  du  four  Schlœsing. 

Nous  ne  saurions  énumérer  ici  tous  les  résultats  importants  ou 
curieux  auxquels  a  pu  parvenir  un  chercheur  aussi  infatigable,  tra- 
vaillant pendant  plus  d'un  demi-siècle.  Son  œuvre  se  trouve  presque 
tout  entière  dans  ses  deux  volumes  intitulés  :  Économie  rurale  con- 
sidérée dans  ses  rapports  avec  la  chimie,  la  physique  et  la 
météorologie,  et  dans  son  Agronomie,  chimie  agricole  et  physio- 
logie, recueil  précieux  où  il  avait  rassemblé  une  grande  partie  de  ses 
mémoires  des  Annales  et  quelques  travaux  de  ses  élèves. 

Il  manque  à  vrai  dire  dans  ces  deux  ouvrages  beaucoup  de  ses 
travaux  importants,  entre  autres  tous  ceux  ayant  trait  à  la  métallur- 
gie; c'est  dans  les  Annales  de  Chimie  et  de  Physique  qu'il  faut  les 
chercher.  Boussingault,  dès  sa  jeunesse,  avait  envoyé  ses  communi- 
cations scientifiques  à  notre  grand  recueil  français.  Il  en  devint 
bientôt  un  des  collaborateurs  les  plus  féconds  et  en  resta  jusqu'à  sa 
mort  l'un  des  directeurs  les  plus  actifs.  Nous  ne  croyons  pouvoir 
mieux  faire,  pour  terminer  celte  courte  étude,  que  de  donner  la  liste 
complète  dés  Mémoires  et  des  Notes  qu'il  fit  paraître  dans  le  recueil 
qu'il  aimait. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  471 

MÉMOIRES  DE  BOUSSINGAULT 
Insérés  dans  les  Annales  de  Chimie  et  de  Physique. 

Chimie  agricole  et  agronomie. 

Sur  la  quantité  d'azote  contenue  dans  les  fourrages  et  sur  leurs  équivalents, 
LXIII1,  223. 

Mémoire  sur  la  Quantité  de  gluten  contenue  dans  les  farines  de  plusieurs  espèces 
de  froment  cultivées  dans  le  mémo  sol,  LXV,  301. 

Recherches  chimiques  sur  la  végétation,  entreprises  dans  le  but  d'examiner  si  les 
plantes  prennent  de  l'azote  à  l'atmosphère,  LXVII, 3;  ibid.  2'  mémoire,  LXIX,  833. 

Recherches  sur  la  quantité  d'azote  contenue  dans  les  fourrages  et  sur  leurs  équi- 
valents, LXVII,  408. 

Boussingault  et  Le  Bel.  —  Recherche  sur  l'influence  de  la  nourriture  des  vaches 
sur  la  quantité  et  la  constitution  chimique  du  lait,  LXXI,  65. 

—  Analyse  comparée  des  aliments  consommés  et  des  produits  rendus  par  une 

vache  laitière  :  recherche  entreprise  dans  le  but  d'examiner  si  les  animaux 
herbivores  ne  prennent  pas  de  l'azote  à  l'atmosphère,  LXXI,  113. 

—  2e  mémoire.  Cheval  soumis  à  la  ration  d'entretien,  LXXI,  128. 
Discussion  de  la  valeur  relative  des  assolements  par  les  résultats  de  l'analyse  élé- 
mentaire, (3),  I,  208. 

Mémoire  sur  les  résidus  des  récoltes,  (3),  IV,  308. 

Boussingault  et  Payen.  —  Mémoire  sur  les  engrais  et  leurs  valeurs  comparées, 

(3),  III,  65  ;  VI,  449. 
Dumas,  Boussingault  et  Payen.  —  Recherches  sur  l'engraissement  des  bestiaux 

et  la  formation  du  lait,  (3),  VIII,  63. 
Boussingault  et  Payen.  —  Remarques  sur  une  analyse  du  guano,  (3),  X,  237. 
Analyses  comparées  de  l'aliment  consommé  et  des  excréments  rendus  par  une 

tourterelle,  entreprises  pour  rechercher  s'il  y  a  exhalation  d'azote  pendant  la 

respiration  des  granivores,  (3),  XI,  433. 
Expériences  sur  l'alimentation  des  vaches  avec  des  betteraves  et  des  pommes  de 

terre,  (3),  XII.  153. 
Recherches  expérimentales  sur  le  développement  de  la  graisse  pendant  l'alimen- 
tation des  animaux,  (3),  XIV,  419. 
Recherches  sur  la  constitution  de  l'urine  des  animaux  herbivores,  (3),  XV,  97. 
Recherches  sur  le  développement  de  la  substance  minérale  dans  le  système  osseux 

du  porc,  (3),  XVI,  486. 
Recherches  sur  le  développement  successif  de  la  matière  végétale  dans  la  culture 

du  froment,  (3),  XVII,  162. 
Recherches  expérimentales  sur  la  faculté  nutritive  des  fourrages  avant  et  après 

fanage,  (3),  XVII,  29t. 
Expériences  statiques  sur  la  digestion,  (3),  XVIII,  444. 
Expérience  entreprise  pour  déterminer  l'influence  que  le    sel  ajouté  à  la  ration 

exerce  sur  le  développement  du  bétail  et  la  sécrétion  du  lait,  (3),  XIX,  117; 

XX,  113;  XXII,  116  et  503. 
De  l'emploi  des  fourrages  trempés  dans  l'alimentation  du  bétail,  (3),  XIX,  249. 
Sur  la  préparation  du  phosphate   ammoniaco-magnésien   au  moyen  de  l'urine* 

(3),  XX,  117. 
Recherches  sur  l'influence  que  certains  principes  alimentaires  peuvent  exercer  sur 

la  proportion  des  matières  grasses  contenues  dans  le  sang,  (3),  XXIV,  460. 
Sur  la  quantité  d'ammoniaque  contenue  dans  l'urine,  (3),  XXIX,  472. 
Sur  la  quantité  de  potasse  enlevée  au  sol  par  la  culture  de  la  vigne,  (3),  XXX,  369. 
Mémoire  sur  le  dosage  de  l'ammoniaque  contenue  dans  les  eaux,  (3),  XXXIX,  257. 

1.  Les  tomes  sans  indication  de  série  se  rapportent  aux  deux  premières  séries 
(t.IâLXXV). 


472  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Mémoire   sur  la   quantité   d'ammoniaque  contenue  dans  la   pluie,  la   rosée,  le 

brouillard  recueillis  loin  des  villes,  (3),  XL,  129. 
Recherches  sur  la  végétation,  entreprises  dans  le  but  d'examiner  si  les  plantes 

fixent  dans  leur  organisme  l'azote  qui  est  à  l'état  gazeux  dans  l'atmosphère, 

(3),  XL1,  5  ;  XL1LI,  149. 
Recherche  de  l'action  du  salpêtre  sur  le  développement  des  plantes,  (3),  XLVI,  5 

et  252. 
Sur  l'opportunité  de  faire  intervenir  dans  quelques  circonstances  l'arsenic  dans  le 

chaulage  des  grains,  (3),  XLVI,  458. 
Remarques  sur  le  rapport  de  l'acide  phosphorique  à  l'azote  dans  les  graines  de 

céréales,  (3),  L,  479. 
De  l'emploi  de  la  fumée  pour  préserver  les  vignes  de  la  gelée,  (8),  LU,  485. 
Observations  relatives  au  développement  des  mycodermes,  (3),  LXI,  363. 
Expériences  entreprises  pour  rechercher  s'il  y  a  émission  de  gaz  azote  pendant 

la  décomposition  de  l'acide  carbonique  par  les  feuilles.  Rapport  existant  entre 

le  volume  d'acide  décomposé  et  celui  de  l'oxygène  mis  en  liberté,  (3),LXVI,  295. 
Statistique  des  cultures  industrielles  de  l'Alsace,  (4),  IX,  51. 
Expériences  sur  la  betterave.  Influence  de  la  nature  des  aliments  sur  la  proportion 

de  beurre  contenue  dans  le  lait,  (4),  IX,  108. 
De  la  végétation  dans  l'obscurité,  (4),  XIII,  219. 
Étude  sur  les  fonctions  des  feuilles,  (4),  XIII,  282;  XVIII,  321. 
Aspect  du  lait  vu  au  microscope  avant  et  après  le  barattage  et  l'écrémage,  ('<), 

XXV,  382. 
Dosage  du  fer  contenu  dans  le  sang  et  dans  les  aliments,  (4),  XXVII,  477. 
Sur  la  nitrifîcation  de  la  terre  végétale,  (4),  XXIX,  186. 
Du    concours  des  roches  volcaniques  à  la  formation  et  à  la  fertilité  de  la  terre 

végétale,  (5),  III,  390. 
Expérience  pour  constater  la  perte  en  sucre  dans  le  sucrage  du  moût  et  du  imrc 

de  raisin,  (5),  VII,  433. 
Influence  de  la  terre  végétale  sur  la  nitrifîcation  des  matières  organiques  azotées 

employées  comme  engrais,  (5),  VIII,  5. 
Végétation  du  maïs,  commencée  dans  une  atmosphère  exempte  d'acide  carbo- 
nique, (5),  VIII,  433. 

Métallurgie. 

Sur  la  combinaison  du  silicium  avec  le  platine  et  sur  sa  présence  dans  l'acier, 

XVI,  5. 
Méthode  pour  l'essai  et  le  traitement  de  la  pyrite  aurifère,  XXXIV,  253. 
Recherches  sur  les  phénomènes  chimiques  qui  se  passent  dans  l'amalgamation 

américaine,  Ll,  337. 
Mémoire  sur  l'action  du  gaz  hydrochlorique  sur  l'argent  à  une  haute  température; 

observation  sur  le  départ  sec,  LIV,  253. 
Dosage  du  carbone  dans  la  fonte,  le  fer  et  l'acier,  (4),  XIX,  78. 
Dosage  du  graphite  dans  le  fer  carburé,  (4),  XX,  243. 
Dosage  du  silicium  dans  la  fonte,  le  fer  et  l'acier,  (4),  XXII,  457. 
Sur  la  siliciuration  du  platine  et  de  quelques  autres  métaux,  (5),  VIII,  145. 
Sur  la  production,  la  constitution  et  les  propriétés  des  aciers  chromés,  (5), 

XV,  91. 

Physique  du  globe. 

Résultats  des  observations  barométriques  faites  à  la  Guayra,  XXV,  427. 

BoussingauU  et  Rivero.  —  Observations  barométriques  faites  à  Santa-Fé-de- 
Bogota,  XXXIV,  203. 

Observations  sur  le  rayonnement  nocturne,  faites  dans  la  Cordillère  de  la  Nou- 
velle-Grenade, LU,  260. 

Note  sur  la  profondeur  où  se  trouve  la  couche  de  température  invariable  entre  les 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  473 

tropiques.  Sur  la  température  moyenne  de  la  zone  torride  au  niveau  de  la  mer. 

Sur  le  décroissement  de  la  température  dans  les  Cordillères,  LUI,  225. 
Sur  les  tremblements  de  terre  des  Andes,  LVJ1I,  81. 
Ascension  du  Chimborazo,  LV1I1,  150. 
Sur  la  pluie  des  tropiques,  LXl,  167. 
Examen  comparatif  des  circonstances  météorologiques  où  végètent  certaines  plantes 

alimentaires  à  l'éguateur  et  sous  la  zone  tempérée,  LX1II,  337. 
Sur  l'influence  des  défrichements  dans  la  diminution  des  cours  d'eau,  LXIV,  113. 
Des  influences  météorologiques  sur  la  culture  de  la  vigne,  LXIV,  34,  174. 
Amplitude  des  variations  diurnes  du  baromètre  à  diverses  stations  des  Cordillères, 

(5),  XXI,  5. 

Minéralogie. 

Mémoire  sur  différentes  masses  de  fer  trouvées  sur  les  Cordillères  des  Andes, 

XXV,  438. 
Mémoire  sur  l'urao  (carbonate  de  soude),  XXIX,  110. 
Observations  sur  quelques  carbonates,  XXIX,  283. 
Analyse  de  l'alumine  sulfatée  native  de  Rio-Saldana,  XXX,  109. 
Analyse  d'une  nouvelle  substance  minérale  (gay-lussite),  XXXI,  270. 
Sur  le  gisement  du  platine.  XXXII,  204. 
Lettre  à  M.  de  Humboldt,  XXXII,  209. 
Sur  la  composition  de  l'or  natif  argentifère,  XXXIV,  408. 
Analyse  de  l'arséniate  de  fer  de  Loayra,  près  Marmato,  province  de  Popayan, 

XLI,  175. 
Analyse  de  la  blende  noire  de  la  même  localité,  XLÏII,  312. 
Sur  la  présence  de  l'ammoniaque  dans  l'oxyde  de  fer  naturel,  XLIII,  334. 
Analyse   d'un   nouveau  minéral  trouvé  dans  le  Paramo-Ricco,  près  Pamplona 

(Amérique  du  Sud),  XLV,  325. 
Analyse  de  l'alumine  sulfatée  du  volcan  de  Pasto,  LU,  348. 
Examen  chimique  d'une  substance  minérale  déposée  par  l'eau  chaude  de  Coconuco, 

près  Popayan,  LU,  4,  396. 
Analyse  de  l'halloysite  deQuatégué  dans  la  Nouvelle-Grenade,  LUT,  439. 
Examen  d'une  substance  considérée  comme  un  composé  d'hvdrogène  et  de  platine, 

LUI,  441. 
Mémoire  sur  les  salins  iodifères  des  Andes,  LIV,  163. 
Sur  le  sous-oxyde  de  plomb,  LIV,  264. 
Recherches  sur  la  nature  de  l'acide  phosphorique  qui  constitue  les  phosphates 

naturels,  LV,  185. 
Sur  la  composition  des  bitumes,  LXIV,  141. 
Boussingault  et  Le  Bel.  —  Analyse  de  quelques  substances  bitumineuses,  LXXUI, 

442. 
Analyse  d'une  résine  fossile  de  Bucaramanga,  (3),  VI,  517. 
Nouvelle  analyse  de  la  pay-lussite,  (3),  VI,  488. 
Sur  la  présence  de  l'azote  dans  un  fer  météorique,  (3),  LXII,  336. 
Boussingault  et  Damour.  —  Sur  les  causes  qui  déterminent  la  tuméfaction  de 

l'obsidienne  exposée  à  une  haute  température,  (4),  XXIX,  543. 
Composition  de  diverses  substances  minérales  combustibles,  (5),  XXIX,  363. 

Eaux  minérales. 

Sur  les  eaux  chaudes  de  la  Cordillère  de  Venezuela,  XXIII,  272. 

D3  l'existence  de  l'iode  dans  l'eau   d'une  saline  de  la  province  d'Antioquia, 

XXX,  91. 
Analyse  de  l'eau  minérale  de  Païpa,  près  Tunja  (Amérique  du  Sud),  XLV,  440. 
Analyse  de  Feau  du  Rio-Vinagre,  Ll,  107. 
Considérations  sur  les  eaux  thermales  des  Cordillères,  LU,  181. 


474  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

Sur  une  eau  minérale  acide  du  Paramo-de-Kuiz,  dans  la  Nouvelle-Grenade,  (3), 
XX,  119. 

Recherches  sur  la  variation  que  l'eau  de  la  mer  Morte  paraît  subir  dans  sa  com- 
position, (3),  XLVIII,  129. 

Sur  les  eaux  acides  qui  prennent  naissance  dans  les  volcans  des  Cordillères,  (5), 
II,  76. 

Gazométrie. 

Recherches  chimiques  sur  la  nature  des  fluides  élastiques  qui  se  dégorgent  des 

volcans  de  l'Equateur,  LU,  5. 
Sur  la  composition  de   l'atmosphère,  sur  la  possibilité  de  constater  l'existence 

des  miasmes,  sur  la  présence  d'un  principe  hydrogéné  dans  l'air,  LVII,  148. 
Sur  la  composition  de  l'air  qui  se  trouve  dans  les  pores  de  la  neige,  (3),  I,  354. 
Dumas  et  Boussingault.  —  Recherches  sur  la  véritable  constitution  de  l'air 

atmosphérique,  (3),  III,  257. 
Sur  la  quantité  d'acide  carbonique  contenue  dans  Pair  de  Paris,  (3),X,  456. 
Boussingault  et  Lewy.  —  Sur   la  quantité  d'acide  carbonique  contenue  dans 

l'air  à  Paris  et  à  Andilly,  (3),  X,  470. 
Recherches  sur  le  moyen  d'extraire,  pour  le  besoin  des  arts,  le  gaz  oxygène  contenu 

dans  l'air  atmosphérique,  (3),  XXV,  5. 
Extraction  de  l'oxygène  du  bioxyde  de  baryum  par  le  vide,  (5),  XIX,  464. 
Boussingault  et  Lewy.  — Mémoire  sur  la  composition  de  l'air  combiné  dans   la 

terre  végétale,  (3),  XXXVII,  5. 

Analyses  et  observations  diverses. 

Sur  le  lait  de  l'arbre  de  la  vache,  XXIII,  219  ;  (5),  XV,  180. 

Sur  le  lait  vénéneux  de  VUra  crepilans,  XXVIII,  430. 

Sur  le  cera  de  palma  qu'on  recueille  dans  les  Andes  de  Quindiw,  XXIX,  330. 

Sur  la  cire  de  palmier,  LIX,  19. 

Sur  la  chica  que  les  Indiens  emploient   pour   se    peindre    le   corps  en  rouge. 

XXVII,  315. 
Sur  les  propriétés  chimiques  du  rocou,  XXVIU,  440. 
Boussingault  et  Roulin.  Examen  chimique  du  curare,   poison   des  Indiens  de 

l'Orénoque,  XXXIX,  24. 
Sur  la  composition  du  vernis  des  Indiens  de  Pasto,  LVI,  216. 
Sur  la  composition  de  l'acide  pyromucique,  LVIII,  106. 

Sur  la  composition  du  sucre  de  gélatine  et  de  l'acide  nitrosaccharique,  (3),  I,  257. 
Sur  la  composition    du    pulque,  boisson  fermentée  préparée   avec   la   sève  du 

maguey,  (4),  VII,  419. 
Sur  une  matière  sucrée  apparue  sur  les  feuilles  d'un  tilleul,  (4),  XXV,  5. 
Observations  critiques  sur  l'emploi  de  la  teinture  ou  de  la  poudre  de  gnïac  pour 

apprécier  la  pureté  du  kirschenwasser,  (5),  IV,  285. 
Sur  le  cacao  et  le  chocolat.  (5),  XXVIII,  433  (a  paru  d'abord  dans  Y  Agenda  du 

chimiste) . 
Action  décomposants  d'une  haute  température  sur  quelques  sulfates,  (4).  XII,  419. 
Observations  sur  la  congélation  du  vin  et  des  mélanges  d'eau  et  d'alcool,  (3), 

XXV,  363. 
Sur  la  congélation  de  l'eau,  (4),  XXVI,  544. 
Sur  la  température  de  la  grêle,  (6),  III,  425. 

Sur  la  sensation  de  chaleur  que  produit  le  gaz  acide  carbonique  dans  son  con- 
tact avec  la  peau,  (3),  XLIV,  204;  (4),  VIII,  381. 
Expériences  ayant  pour  but  de  déterminer  la  cause  de  la  transformation  du  pain 

tendre  en  pain  rassis,  (3),  XXVI,, 490. 
Sur  la  nitrière  de  Tacunga,  dans  l'État  de  l'Equateur,  (4),  VII,  358. 
Sur  la  cause  qui  produit  le  goitre  dans  les  Cordillères  de  la  Nouvelle-Grenade, 

XLVIII.  41. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  475 


(£)  Sur  le  point  décongélation  et  inr  la  tension  de  vapeur 
des  dissolutions,  au  point  de  vue  chimique, 

par  F.  M.  Rioult, 
Professeur  à  la  Faculté  des  sciences  de  Grenoble. 

La  tension  de  vapeur  d'une  dissolution  d'un  sel  dans  l'eau  est  moin- 
dre que  celle  de  l'eau  pure  à  la  même  température.  La  diminution 
relative  de  tension  de  vapeur  est,  d'après  Wullner  (4858),  proportion- 
nelle au  poids  de  sel  dissous  dans  un  poids  d'eau  constant:  elle  est, 
de  plus,  une  fonction  linéaire  de  la  tension  de  vapeur  de  l'eau  pure 
à  la  môme  température. 

Le  point  de  congélation  des  dissolutions  salines  est  inférieur  à  celui 
de  l'eau  pure;  et  il  est  admis,  sur  l'autorité  de  Blaçden  (4788).  Des- 
pretz  (1837),  Rudorff  (4862),  que  l'abaissement  du  point  de  congélation 
est  sensiblement  proportionnel  au  poids  de  sel  dissous  dans  un  poids 
d'eau  constant.  M.  deCoppet  (4871)  a  remarqué  que  l'abaissement  du 
point  de  congélation  des  dissolutions  salines  de  môme  concentration 
moléculaire  est  à  peu  près  le  même  pour  les  différents  sels  de  compo- 
sition analogue.  Voilà,  en  peu  de  mots,  ce  que  l'on  savait  d'essentiel 
sur  la  question  en  4878,  époque  où  je  l'ai  abordée  à  mon  tour. 

Au  lieu  de  me  borner,  comme  mes  devanciers,  à  étudier  les  dissolu- 
tions des  sels  dans  l'eau,  j'ai  employé  comme  dissolvants  une  vingtaine 
de  liquides  différents  et  j'y  ai  dissous  près  de  200  substances  de  toute 
espèce.  Je  vais  rapporter  quelques-uns  des  résultats  obtenus,  en  choisis- 
sant de  préférence  ceux  qui  sont  d'une  application  immédiate  en  chimie. 

Étude  du  point  de  congélation  des  dissolutions}  ou  cryoscopie. 

Tout  corps,  en  se  dissolvant  dans  un  composé  défini  liquide,  capa- 
ble de  se  solidifier,  abaisse  le  point  de  solidification  de  ce  liquide. 
Cette  loi  ne  souffre  aucune  exception  et  il  en  résulte  un  moyen  très 
sûr  de  vérifier  et  de  comparer  la  pureté  des  corps  :  Entre  deux 
échantillons  d'un  même  corps,  le  plus  pur  est  celui  dont  la  solidi- 
fication  commence  à  la  température  la  plus  élevée. 

Lorsqu'on  refroidit  une  dissolution  étendue,  assez  fortement  pour  y 
déterminer  un  commencement  de  congélation,  la  partie  qui  se  solidi- 
fie la  première  est  constituée  par  le  dissolvant  pur  ou  à  peu  près. 
La  partie  qui  reste  liquide  se  concentre  donc  à  mesure  que  la  con- 
gélation fait  des  progrès  et,  par  suite,  son  point  de  congélation 
s'abaisse  de  plus  en  plus.  Rien  de  pareil  n'arrive  lors  de  la  solidifi- 
cation d'un  composé  défini,  parfaitement  pur.  De  là  un  nouveau 
moyen  de  reconnaître  la  pureté  des  corps  :  Si  un  corps  liquide  est 
pur,  sa  température  reste  constante  tout  le  temps  que  dure  sa  so- 
lidification; s'il  est  impur y  sa  température  baisse  depuis  le  com- 
mencement de  la  solidification  jusqu'à  la  fin. 

D?après  et*  qui  précède,  la  température  à  laquelle   la  congélation 


476  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

commence  est  seule  fixe,  et  c'est  elle  que  l'on  prend  pour  son  point 
de  congélation.  Pour  déterminer  ce  point  avec  exactitude,  on  procède 
comme  il  suit. 

Lo  liquide  employé  comme  dissolvant  est  pesé  dans  un  flacon  bou- 
ché sous  un  volume  suffisant.  Le  corps  qu'on  y  veut  dissoudre  est  pesé 
à  part,  avec  les  précautions  d'usage,  après  quoi  il  est  introduit  dans 
le  flacon;  s'il  est  liquide,  il  est  pesé  dans  une  ampoule  fermée  à  la 
lampe  et  que  l'on  brise  ensuite  dans  le  flacon  par  agitation.  —  La 
dissolution  ainsi  préparée  est  versée  dans  une  éprouvetle  en  verre  A, 
fixée  verticalement  dans  une  enceinte  L  à  basse  température,  et  où 
elle  se  refroidit  par  rayonnement  On  suspend  au  milieu  du  liquide  un 
thermomètre  C  très  sensible,  observé  au  moyen  d'une  lunette;  enfin, 
on  agite  continuellement  ce  liquide  à  l'aide  d'un  agitateur  D  en  pla- 
tine, animé  d'un  mouvement  automatique.  Le  refroidissement  ne  doit 
pas  être  de  plus  de  i  degré  en  5  minutes.  Dans  ces  conditions,  la  sur- 
fusion se  produit  toujours.  Lorsque  la  dissolution  est  descendue  de 
quelques  dixièmes  de  degré  au-dessous  de  son  point  de  congélation, 
déterminé  approximativement  par  une  expérience  préliminaire,  on  fait 
cesser  la  surfusion  au  moyen  d'une  parcelle  du  même  liquide  préa- 
lablement solidifiée  dans  un  tube  à  essai  J.  Aussitôt  le  thermomètre 
remonte  et  s'arrête  en  un  point  où  il  reste  absolument  fixe  pendant 
plusieurs  minutes;  après  quoi  il  descend  lentement.  La  température 
atteinte  par  le  thermomètre  dans  sa  marche  ascendante  est  le  point 
de  congélation  de  la  dissolution. 

L'abaissement  du  point  de  congélation  d'une  dissolution  est  la  dif- 
férence entre  le  point  décongélation  de  cette  dissolution  et  celui  du 
dissolvant  pur,  déterminé  de  la  même  manière  et  à  peu  d'heures 
d'intervalle. 

En  opérant  sur  120  centimètres  cubes  de  dissolution,  on  arrive  ai- 
sément à  une  approximation  de  —   de  degré.  Il  est  plus  difficile 

d'obtenir  autant  de  précision  quand  on  opère  sur  de  moindres  quan- 
tités de  liquide,  mais  on  y  réussit  cependant  en  diminuant  la  masse 
du  thermomètre  et  en  augmentant  encore  la  lenteur  du  refroidissement. 
J'ai  pu  obtenir  ainsi  des  résultats  très  exacts  en  expérimentant  sur 
4o  centimètres  cubes  de  liquide  seulement. 

L'opération  se  pratique  très  commodément  au  moyen  de  l'appareil 
figuré  ci-contre. 

A.  EproiiYette  en  verre  contenant  la  dissolution  dont  on  veut  déterminer  le 

point  de  congélation. 

B.  Vase  cylindrique  en  cuivre  épais,  à  peine  plus  large  que  A,    et  reposant, 

par  son  bord  supérieur,  sur  l'anneau  d'un  support  F.  Lrint<?rvalle  entre  A 
et  B  est  rempli  d'une  dissolution  de  chlorure  de  calcium.  L'éprouvette  A 
est  maintenue  en  place  par  un  petit  coin  en  bois,  enfoncé  dans  cet  inter- 
valle et  non  représenté  dans  le  dessin. 

C.  Thermomètre  très  sensible,  fixé  au  milieu  de  l'éprouvette   A  par  la    pince 

.  G  du  support  H.  Ce  thermomètre  est  observé  au  moyen    d'un   viseur  à 
colonne  non  représenté  sur  la  figure. 


AGENDA    DU     CHIMISTE 


Dispositif  expérimental  de  M.  Raoult 
pour  déterminer  les  points  de  congélation. 


478  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

D.  Agitateur  en  platine  suspendu  à  un  levier  EE  auquel  un  moteur  à  poids 
communique  un  mouvement  d'oscillation  de  haut  en  bas.  Il  fait  une  oscil- 
lation par  seconde  à  peu  près. 

H.      Support  fixé  sur  une  table  spéciale  I. 

M.  Marmite  contenant  un  mélange  réfrigérant.  Elle  est  munie  d'un  tuyau  de 
vidange  N. 

L.  Vase  cylindrique  vide  en  cuivre  verni  ou  étamé,  à  peine  plus  large  que  le 
vase  B  et  lesté  par  de  la  grenaille  de  plomb  K. 

J.       Tube  à  cssfi  renfermant  une  trace  du  liquide  à  congeler  et  un  fil  de  platine. 

P.  Plateau  en  bois  supporté  par  une  vis  V  et  qui  monte  et  descend,  sans 
tourner,  lorsqu'on  manœuvre  Pécrou  à  manettes  Q.  La  vis  glisse  à  frotte- 
ment dans  une  gaine  lisse  ménagée  dan6  la  pièce  R  qui  supporte  l'écrou 
Q.  Un  arrêt  fixé  dans  la  pièce  R  s'engage  dans  une  rainure  creusée  dans 
la  vis  V  parallèlement  à  Taxe  et  l'empêche  de  tourner. 

Comme  les  vases  A,  B  et  L  s'emboîtent  l'un  dans  l'autre,  les  dimen- 
sions du  premier  déterminent  celles  des  deux  autres. 

Les  dimensions  du  thermomètre  doivent  elles-mêmes  être  en  rap- 
port avec  celles  de  l'éprouvette  A.  Pour  la  détermination  des  poids 
moléculaires,  on  peut  se  contenter  d'un  seul  thermomètre,  marquant 
de  — 5°  à  +20°,  et  dont  le  degré  est  divisé  en  20  parties.  Le  réservoir 
d'un  tel  thermomètre  doit  avoir  environ  5  millimètres  de  diamètre 
et  sa  tige  une  longueur  de  45  centimètres. 

Grâce  à  ces  dispositions,  le  refroidissement  de  la  dissolution  étu- 
diée est  toujours  lent,  puisqu'il  n'a  lieu  que  par  rayonnement,  et  on 
peut  le  ralentir  autant  qu'on  le  veut  en  descendant  le  mélange  réfrigérant. 

Quand  on  opère  comme  je  l'ai  dit,  la  glace,  dès  qu'on  fait  cesser 
la  surfusion,  se  produit  au  milieu  de  la  masse  liquide  sous  la  forme 
de  paillettes  brillantes,  qui  s'agitent  dans  tous  les  sens,  ^i  l'on  opère 
sans  précautions,  si  l'agitation  est  insuffisante  et  le  refroidissement 
trop  rapide,  la  glace  se  forme  au  contact  des  parois  intérieures  de 
l'éprouvette  A  et  y  forme  un  étui  compact.  Cet  accident  se  produit 
surtout  avec  les  dissolutions  excessivement  étendues  et  avec  les  dis- 
solvants purs.  Quand  il  a  lieu,  l'expérience  est  manquée  et  il  faut  la 
recommencer. 

Le  coefficient  d'abaissement  d'une  dissolution  est  le  quotient  g 

qu'on  obtient  en  divisant  l'abaissement  C  du  point  de  congélation  par 
le  poids  P  de  substance  dissoute  dans  ioo  grammes  de  dissolvant. 

L'abaissement  moléculaire  de  congélation  de  la  substance  dissoute 
s'obtient  en  multipliant  le  coefficient  d'abaissement,  correspondant  à 
une  faible  valeur  de  P,  par  le  poids  moléculaire  M  de  cette  substance . 

Les  abaissements  moléculaires ,  produits  par  les  divers  compo- 
sés qu'on  peut  dissoudre  dans  un  même  dissolvant,  se  groupent 
toujours  autour  d'un  nombre  très  limité  de  valeurs. 

Dans  I'Eau  employée  comme  dissolvant,  l'abaissement  moléculaire 
est  à  peu  près  le  même  et  voisin  de  49  pour  tous  les  composés  orga- 
niques (excepté  les  ammoniums).  Il  est  également  de  19  pour  les  aci- 
des faibles  et  pour  les  bases  faibles  de  nature  minérale  (S04,HâS,AzH5). 


AGENDA    DÛ    CHIMISTE.  479 

Il  est  voisin  de  35  pour  tous  les  sels  alcalins  à  acides  monobasiques, 
pour  les  alcalis  et  pour  les  acides  monobasiques  forts  (KCl,K0H,KAz05). 
Il  est  voisin  de  4o  pour  les  sels  alcalins  neutres  à  acides  bibasiques 
pour  les  acides  bibasiques  forts  (K2S04,K*Cr05,H*S04).  Il  est  voisin  de 
45  pour  les  sels  des  métaux  biatomiques  à  acides  monobasiques  et 
pour  les  bases   alcalino-terreuses  (BaCls,BaAz806,BaH*Os),  etc. 

Dans  I 'Acide  acétique  employé  comme  dissolvant,  il  n'y  a  guère 
qu'un  seul  abaissement  moléculaire  pour  tous  les  corps;  il  est  voisin 
de  39.  Cet  abaissement  est,  en  effet,  toujours  39,  à  peu  près,  pour 
toutes  les  matières  organiques  sans  exception,  pour  les  acides  miné- 
raux faibles,  pour  l'eau,  pour  les  acétates  des  alcaloïdes  et  des  métaux 
alcalins,  pour  les  chlorures  minéraux  anhydres.  Je  ne  l'ai  trouvé 
différent  que  pour  Pacide  sulfurique,  l'acide  chlorhydrique  et  l'acétate 
de  magnésie;  il  est  alors  de  19,  c  est-à-dire  sensiblement  moitié  de  39. 

Dans  la  Benzine  employée  comme  dissolvant,  les  abaissements 
moléculaires  produits  par  les  différents  corps  sont  au  nombre  de 
deux.  L'un  est  de  26  à  peu  près,  et  il  appartient  aux  acides  et  aux 
alcools.  L'autre  est  de  49  environ,  et  il  appartient  à  toutes  les  autres  ma- 
tières organiques  et  aux  chlorures  métalloïdiques.  Je  considère  ce  der- 
nier comme  étant  l'abaissement  moléculaire  normal  dans  la  benzine. 

Dans  l'acide  formique,  la  nitrobenzine,  le  bibromure  d'éthylène, 
le  thymol^  on  observe  des  résultats  analogues.  La  loi  suivante  les  ré- 
sume :  Si  Von  dissout  une  molécule  d'une  substance  quelconque 
dans  100  molécules  dun  dissolvant  quelconque  de  nature  organique , 
on  détermine  un  abaissement  du  point  de  congélation  qui  est  très 
souvent  à  peu  près  le  même  et  voisin  de  o°,62.  Lorsqu'il  y  a  excep- 
tion, cet  abaissement  se  rapproche  de  o°,3i 

Ces  résultats  peuvent  être  appliqués  à  la  détermination  des  poids 
moléculaires.  Supposons  d'abord  qu'il  s'agisse  de  fixer  le  poids  mo- 
léculaire d'une  substance  organique.  Dans  un  poids  p  de  dissolvant 
(environ  5o  grammes)  on  dissout  un  poids  q  de  la  substance  orga- 
nique étudiée,  tel  que,  d'après  les  prévisions,  l'abaissement  du  point 
de  congélation  C  soit  de  4°,5  à  2  degrés  au  plus  ;  ce  poids  est  ordi- 
nairement i  ou  2  grammes.  On  détermine,  comme  il  est  expliqué  ci- 
dessus,  l'abaissement  C  du  point  de  congélation  de  la  dissolution.  On 
peut  alors  calculer  approximativement  le  poids  moléculaire  M  de  la 
substance  dissoute. 

Si  Y  acide  acétique  est  le  dissolvant  employé,  on  a 

Si  Veau  est  le  dissolvant  employé,  on  a 
M  =  49X^. 

Si  la  benzine  est  le  dissolvant  employé,  et  si  le  corps  dissous  n'est 
ni  un  acide,  ni  un  alcool,  on  a 

\.      .    .    iooxq 


482  AGENDA    DU    CHIMISTE, 

J'ai  déterminé  les  différences  relatives  de  tension  produites  par  di- 
verses substances  relativement  fixes,  dans  douze  dissolvants  volatils 
différents,  savoir  :  l'eau,  le  chlorure  phosphoreux,  le  sulfure  de  car- 
bone, la  benzine,  l'iodure  de  méthyle,  le  bromure  d'éthyle,  l'éther 
ordinaire,  l'acétone,  l'alcool  méthylique.  Je  suis  arrivé  ainsi  à  des 
résultats  généraux  qui  peuvent  se  *  résumer  comme  il  suit  : 

La  dissolution  d'un  corps  fixe  dans  un  liquide  volatil  a  toujours 
pour  effet  de  diminuer  la  tension  de  vapeur  de  ce  liquide. 

La  diminution  relative  de  tension  est  indépendante  de  la  tempéra- 
ture (du  moins  tant  que  la  tension  de  vapeur  du  dissolvant  est  com- 
prise entre  4oo  et  760  millimètres  de  mercure). 

La  diminution  relative  de  tension  varie  avec  le  degré  de  concentra- 
tion. Pour  les  dissolutions  étendues  et  renfermant  moins  de  7  molé- 
cules dissoutes  dans  400  molécules  dissolvantes,  cette  quantité  varie 
à  peu  près  suivant  les  mêmes  lois  que  l'abaissement  du  point  de 
congélation.  Pour  les  dissolutions  renfermant  plus  de  io  molécules 
dissoutes  dans  4 00  molécules  dissolvantes,  la  différence  relative  de 
tension  diminue  indéfiniment  à  mesure  que  la  concentration  aug- 
mente. 

On  peut  donc,  si  les  dissolutions  sont  étendues,  calculer  la  dimi- 
nution moléculaire  de  tension,  c'est-à-dire  la  diminution  de  tension 
de  vapeur  produite  par  4  molécule  dissoute  dans  400  grammes  de 
dissolvant,  au  moyen  de  la  formule  suivante  : 

dans  laquelle  P  est  le  poids  de  substance  dissoute  dans  400  grammes 
de  dissolvant  et  M  le  poids  moléculaire  de  cette  substance. 

L'expérience  montre  que,  dans  un  même  dissolvant,  les  diminutions 
moléculaires  de  tension  se  groupent  toujours  autour  d'un  petit  nom- 
bre de  valeurs,  exactement  comme  cela  arrive  pour  les  abaissements 
moléculaires  du  point  de  congélation.  Il  y  a,  en  effet,  un  rapport  sen- 
siblement constant  entre  la  diminution  relative  de  tension  de  vapeur 
et  l'abaissement  du  point  de  congélation  pour  toutes  les  dissolutions 

préparées  avec  un  même  dissolvant.  Ce  rapport  est  de  —  pour    les 

dissolutions  faites  dans  Peau;  il  est  de   ~-  à  peu  près  pour  les  dis- 
solutions faites  dans  la  benzine. 

Si  l'on  divise  la  diminution  moléculaire  de  tension  de  vapeur,  pro- 
duite dans  un  liquide  volatil  déterminé,  par  le  poids  moléculaire  de 
ce  liquide,  le  quotient  obtenu  représente  la  diminution  relative  qui 
serait  produite  par  4  molécule  de  substance  fixe  dans  400  molécules 
de  dissolvant  volatil.  En  effectuant  le  calcul  pour  les  diminutions 
moléculaires  normales,  on  trouve  un  nombre  sensiblement  constant 
et  voisin  de  0,04 o5.  En  d'autres  termes,  4  molécule  de  substance 
fixe  y  en  se  dissolvant  dans  400  molécules  d'un  liquide  volatil  quel- 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  483 

conque y  diminue  la  tension  do  vapeur  de  ce  liquide  d'une  fraction 
constante  de  sa  valeur  et  ér/ale  à  o,oio5.  Cette  loi  est  tout  à  fait  ana- 
logue à  celle  qui  régit  l'abaissement  du  point  de  congélation.  Elle 
présente  les  mômes  anomalies,  et  celles-ci  s'expliquent,  de  la  même 
manière,  par  la  condensation  cleux  à  deux  des  molécules  dissoutes. 

Les  résultats  qui  précèdent  peuvent  être  appliqués  à  la  détermina- 
tion des  poids  moléculaires.  Si  les  substances  dont  on  veut  comparer 
les  poids  moléculaires  sont  volatiles;  on  y  peul  dissoudre  une  même 
substance  fixe,  telle  que  l'huile  d'olive,  par  exemple  ;  si  elles  sont 
fixes,  on  peut  les  dissoudre  dans  un  même  liquide  volatil,  tel  que 
l'étlier.  Dans  le  premier  cas,  les  différences  relatives  de  tension,  rap- 
portées par  le  calcul  à  un  même  degré  de  concentration,  sont  en 
raison  directe  des  poids  moléculaires  des  liquides  volatils  employés 
comme  dissolvants;  dans  le  second  cas.  elles  sont  en  raison  inverse 
des  poids  moléculaires  des  corps  fixes  dissous.  Dans  l'un,  comme 
dans  l'autre,  les  dissolutions  doivent  être  aussi  étendues  que  possible. 

Il  est  difficile  de  mesurer  les  différences  relatives  de  tension  de 
vapeur  avec  quelque  précision  si  les  dissolutions  renferment  moins 
de  4  molécules  dissoutes  dans  ioo  molécules  dissolvantes.  Par  contre, 
il  est  aisé  de  mesurer  exactement  les  abaissements  du  point  de  con- 
gélation de  dissolutions  six  fois  plus  étendues.  C'est  donc  seulement 
par  exception  que,  pour  fixer  le  poids  moléculaire  d'une  substance, 
on  devra  recourir  à  la  mesure  des  tensions  de  vapeur  plutôt  qu'à 
celle  des  points  de  congélation. 

Voyez,  pour  plus  de  délails  :  Comptes  'rendus  de  V Académie  des 
sciences ,  22  juillet  1878,  —  6  décembre  4886,  —  4  avril  4887,  — 
23  mai  4887,  —  7  novembre  4887. 

(3)  Analyse  des  quinquinas  et  du  sulfate  de  quinine, 

par  M.  X.  Rocques, 
Chimiste  principal  au  Laboratoire  municipal  de  Paris. 

Depuis  les  travaux  classiques  de  Delondre  et  Bouchardat  sur  les 
quinquinas,  l'industrie  du  sulfate  de  quinine  a  traversé  une  série  de 
crises  et  elle  a  dû  subir  d'importantes  modifications.  C'est  qu'en  effet 
le  mode  d'exploitation  et  la  nature  des  matières  premières,  c'est-à- 
dire  des  quinquinas,  a  beaucoup  changé.  La  seule  source  de  quin- 
3uinas  était  autrefois  les  forêts  de  quinquinas  sauvages  de  l'Amérique 
u  Sud.  Exploitée  d'une  façon  barbare  et  sans  souci  du  lendemain, 
cette  source  s'épuisait  et  l'on  pouvait  prévoir  le  moment  où  il  n'y 
aurait  plus  de  quinquinas  exploitables.  C'est  alors  que  les  Hollandais, 
puis  les  Anglais,  eurent  l'heureuse  idée  de  chercher  à  acclimater  les 
quinquinas  dans  leurs  colonies.  Après  de  prodigieux  efforts,  ils 
obtinrent  de  fructueux  résultats,  et  il  existe  actuellement  de  vastes 
plantations  de  quinquinas  à  Java  et  dans  les  Indes  orientales. 

Les  principales  sortes  de  quinquinas  que  Ton  trouve  actuellement 
dans  le  commerce  sont  les  suivantes  : 


484 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


i°  Quinquinas  sauvages  (Amérique  du  Sud). 

Désignation 
commerciale. 

Genre  et  espèce. 

Alcaloïde 
dominant. 

Composition 
et  observations. 

Calisaya — 

Pilayo 

Maracaïbo . . 

Loxa 

Guavaquil.  . 
Carthagène . 
Colombie. . . 

Huanuco . . 
Lima 

Rouge    

Cuprea 

Cinchona  calisaya. 

—  pitayensis. 

—  cordifolia. 

—  officinalis. 

—  cahuarguera 

—  lancifolia. 

—  nitida. 

—  micrantha. 

—  peru-viana. 

—  succirubra. 

Remijia  pedunculata. 

Quinine. 
Quinine. 

Quinine 

ou 
cincho- 
nidine. 

Quinine 

et 
cincho- 
nidine. 

Quinine. 

Quinine,  quinidine  et 
cinchonine  ;  20  à  A5 
millièmes  de  quinine 

Quinine,  quinidine  et 
cinchonine;  3o  à  5o 
millièmes  de  quinine 

Quinine,  cinchonidine 
et  cinchonine  ;  i  0  à  35 
millièmes  de  quinine 

La  quinine  est  quel- 
quefois remplacée  en 
totalité  par  de  la  cin- 
chonidine. 

Quinine,  quinidine, 
cinchonidine  et  cin- 
chonine: 20  à  45  mil- 
lièmes de  quinine. 

Quinine,  quinidine  et 
cinchonine;  10  à  35 
millièmes  de  quinine 

2°  Quinquinas  cultivés. 

Java  :                    '  cinrhona  calisaya  javanica. 

\        —        condaminea. 

Espèces  pures —        lancifolia. 

/        —        ledgeriana. 

V        —        succirubra. 

Espèces  croisées. . .  .\  cinchona  niicrantha.                   , 
^cwdu/hcw.    ..j        __        calisaya  anghca  (hybnda). 

Inde.  —  Ceylan,  principalement  cinchona  succirubra. 
Madras,           —                  —        officinalis. 
Cinchona  succirubra. 
—        josephiana. 

Les   indications  analytiques   qui   figurent    dans   ce    tableau   ont   été 
empruntées   à  un  travail   inédit  de*  M.  Arnaud  et  sont  la  moyenne  d'un 
grand  nombre  d'analyses. 

AGENDA    DU    CHIMISTE.  485 

Les  quinquinas  qui  proviennent  de  l'Amérique  du  Sud  sont  presque 
tous  sauvages  ;  les  fragments  en  sont  très  gros  et  une  grande  partie 
tlu  bois  est  restée  adhérente  à  l'écorce. 

Les  quinquinas  cultivés,  qui  proviennent  des  possessions  hollandaises 
(principalement  Java)  et  anglaises  (Inde),  se  présentent  sous  forme 
de  fragments  d'écorce  roulés,  quinquinas  américains  calisaya,  calisaya 
roulés  (Ceylan,  succirubra),  ou  d'écaillés  d'écorce  enlevées  à  l'arbre 
(ledgeriana). 

La  science  possède  un  grand. nombre  de  procédés  pour  l'analyse 
du  quinquina.  Nous  avons  indiqué  celui  de  Caries  dans  V Agenda  du 
chimiste  de  4880.  La  méthode  généralement  employée  dans  l'in- 
dustrie, et  celle  à  laquelle  nous  donnons  la  préférence,  est  celle 
d'Arnaud,  dont  voici  la  description  : 

Analyse  des  quinquinas.  —  Procédé  au  pétrole  {Arnaud).  —  On 
pulvérise  le  quinquina  très  finement  et  on  en  pèse  400  grammes. 
Lu  poudre  est  placée  dans  une  capsule  de  porcelaine  ou  une  bassine 
métallique  et  additionnée  d'une  solution  de  carbonate  de  soude  saturée 
à  la  température  ordinaire.  On  triture  bien  la  masse  au  moyen  d'une 
spatule  et  l'on  ajoute  une  quantité  de  solution  alcaline  juste  néces- 
saire pour  former  une  pâte  épaisse  ;  on  laisse  reposer  celle-ci  jusqu'au 
lendemain,  et  l'on  doit  alors  avoir  une  masse  pulvérulente,  mais 
pas  complètement  sèche.  Le  carbonate  de  soude  agit  chimiquement, 
en  isolant  les  alcaloïdes,  et  mécaniquement,  en  brisant,  par  sa 
cristallisation,  tous  les  petits  fragments  d'écorce  qui  auraient  pu 
échapper  à  l'action  du  mortier.  Le  mélange  semi-pâteux  est  placé 
dans  un  bocal  de  verre  de  2  litres  environ,  ou  dans  une  allonge 
de  verre  à  robinet,  et  traité  par  4  litre  d'huile  lourde  de  pél  rôle 
(D  =  0,800)  (M.  Arnaud  se  sert  pour  le  traitement  par  le  pétrole  d'une 
turbine  spéciale,  permettant  l'agitation  et  la  filtrat  ion  de  l'huile).  On 
chauffe  au  bain-marie  et,  de  temps  en  temps,  on  bouche  solidement 
le  flacon  et  on  l'agite  quelques  instants  pour  faire  entrer  les  alcaloïdes 
en  solution. 

Après  20  minutes  d'agitation,  on  verse  l'huile  dans  un  entonnoir 
muni  d'un  petit  tampon  de  coton,  et  placé  sur  une  allonge  à  robinet. 
On  ajoute  25  cent,  cubes  d'acide  sulfurique  à  5  pour  400  et  on  agite 
pendant  io  minutes  l'huile  encore  tiède  avec  l'eau  acidulée.  On 
décante  les  25  cent,  cubes,  on  lave  avec  un  peu  d'eau,  puis  on  ajoute 
25  cent,  cubes  de  nouvel  acide,  qu'on  agile  encore  avec  l'huile.  On 
les  décante,  on  lave  à  l'eau  et  on  remet  l'huile  épuisée  sur  le  quin- 
quina. On  refait  2,  3,  4  ou  5  opérations  identiques  à  celle  que  nous 
venons  de  décrire,  jusqu'à  ce  que  le  quinquina  soit  épuisé,  ce  q.ui  se 
reconnaît  en  essayant  la  liqueur  sulfurique  par  de  l'ammoniaque, 
qui  donnera  un  précipité  tant  qu'il  y  aura  des  alcaloïdes. 

Les  solutions  sulfuriques  et  les  eaux  du  lavage  réunies  sont  chauf- 
fées à  l'ébullition  et  additionnées  d'ammoniaque  jusqu'à  neutralité 
exacte.  On  concentre  la  liqueur  jusqu'à  environ  200  cent,  cubes  et  on 
ajoute  environ  20  grammes  de  cristaux  de  tarlrate  neutre  de  soude. 


486  AGENDA    Dl"    CHIMISTE. 

On  agite  jusqu'à  ce  que  ceux-ci  soient  bien  dissous  et  on  laisse  reposer 
jusqu'au  lendemain  dans  un  endroit  frais.  Les  tartrates  de  quinine  et  de 
cinchonidine  se  précipitent;  on  les  recueille  sur  un  petit  filtre  de  toile* 
on  les  exprime  légèrement,  on  les  lave  avec  le  moins  d'eau  possible,  puis 
on  les  dessèche,  on  les  pèse  et  on  les  analyse  au  moyen  du  polarimètre, 
comme  nous  rindiquons  plus  loin  à  propos  de  l'analyse  du  sulfate  de 
quinine.  On  peut  négliger  complètement  la  solubilité  des  tartrates  en 
présence  de  1  excès  de  tartrate  de  soude.  La  liqueur  mère,  séparée  des 
tartrates.  est  concentrée  à  environ  ioo  cent,  cubes  et  additionnée  de  4 
à  5  gr.  d'iodure  de  sodium.  On  fait  bouillir  un  instant,  puis,  lorsque  la 
liqueur  est  encore  tiède,  on  ajoute  environ  20  cent,  cubes  d'alcool  et  on 
laisse  déposer  jusqu'au  lendemain.  L'iodhydrate  de  quinidine  se  préci- 
pite, on  le  recueille  sur  un  petit  filtre  taré,  on  le  lave  avec  le  moins 
d'eau  possible,  on  le  sèche  à  ioo°  et  on  le  pèse.  Ce  poids,  multiplié  par 
0.7468,  donne  la  proportion  de  quinidine.  En  présence  de  l'excès  d'io- 
dure, on  peut  également  négliger  la  solubilité  de  ce  sel.  La  liqueur 
mère  est  additionnée  de  20  cent,  cubes  d'alcool,  puis  d'ammoniaque.  L;i 
cinchonine,  peu  soluble  dans  l'alcool  dilué,  se  précipite,  tandis  que  les 
bases  amorphes  restent  en  solution.  On  recueille  l'alcaloïde  et  on  le 
pèse  après  l'avoir  séché  à  4000.  L'eau  mère,  débarrassée  de  son  alcool 
par  ébullition,  est  additionnée  d'un  excès  d'ammoniaque  etjagitée  avec 
du  chloroforme  qui  dissout  les  alcaloïdes  amorphes  restants.  On 
recueille  ce  dissolvant  et  on  l'évaporé  dans  un  vase  taré.  L'extrait, 
séché  à  ioo°,  est  pesé  et  donne  la  proportion  des  alcaloïdes  amorphes. 

Essai  du  sulfate  de  quinine.  —  Les  quinquinas  actuellement  les 
plus  employés  sont  ceux  des  Indes  orientales.  Or  tous  ces  quinquinas 
contiennent  une  forte  proportion  de  cinchonidine.  Le  sulfate  neutre 
de  quinine  (appelé  autrefois  sulfate  basique)  forme,  avec  le  sulfate  de 
cinchonidine,  des  sels  doubles,  et  bien  que  le  sulfate  do  cinchonidine 
soit  beaucoup  plus  soluble  dans  l'eau  que  le  sulfate  de  quinine,  il  est 
toujours  partiellement  entraîné  et  cristallise  avec  ce  dernier.  Aussi 
est-ce  surtout  à  la  recherche  et  au  dosnge  de  la  cinchonidine  dans 
les  sulfates  du  commerce  qu'il  faut  s'attacher  actuellement.  Le  Codex 
pharmaceutique  français,  revisé  en  4884.  indique  pour  l'essai  du 
sulfate  de  quinine  le  procédé  Kerner.  C'est  aussi  celui  que  nous 
choisirons.  Il  permet  de  retrouver  de  petites  quantités  de  cincho- 
nine et  de  quinidine  et  de  2  à  3  pour  400  de  cinchonidine.  Cependant 
le  Codex  français  ne  mentionnait  pas  la  température  à  laquelle  on 
doit  faire  la  solution  des  sulfates.  A  la  suite  d'une  publication  de 
M.  de  Vrij,  annonçant  la  présence  d'une  forte  proportion  de  cincho- 
nidine dans  les  sulfates  du  commerce,  ce  procédé  a  été  soigneusement 
étudié  par  M.  Jungfleisch.  et  la  Société  de  Pharmacie  a  nommé  une 
commission  (MM.  Jungfleisch,  Wurtz,  Yvon,  Guinochet,  Marty  rappor- 
teur) chargée  d'éclaircir  ce  point  et  de  compléter  les  indications  du 
Codex. 

Procédé  Kerner.  —  Ce  procédé  est  basé  sur  les  deux  faits  suivants  : 


A  G  E  N  D  A    D  LT    CH  1  M  I  STE.  487 

Le  sulfate  de  quinine  est  le  moins  soluble  dans  l'eau  froide  des  sul- 
fates neutres  des  alcaloïdes  du  quinquina,  tandis  que  l'hydrate  de  qui- 
nine est  le  plus  soluble  de  ces  alcaloïdes  dans  la  solution  d'ammo- 
niaque. 

Voici  le  procédé,  tel  qu'il  est  indiqué  dans  le  Codex,  avec  les 
modifications  adoptées  par  la  Société  de  Pharmacie  : 

Prenez  2  grammes  de  sulfate  de  quinine,  mélangez-les  dans  un 
tube  à  essai  bouché  avec  20  cent,  cubes  d'eau  distillée,  en  agitant 
vivement,  de  manière  à  mettre  le  sel  en  suspension  dans  le  liquide; 
maintenez  en  contact  pendant  une  demi-heure,  en  tenant  le  tube 
plongé  dans  un  bain  d'eau  à  6o°  et  en  agitant  de  temps  en  temps. 
Laissez  refroidir  complètement  à  l'air,  puis  dans  un  bain  d'eau  à  la 
température  de  -f-  4  5°,  où  le  tube  sera  maintenu  pendant  une  demi- 
heure  et  agité  fréquemment.  Versez  ensuite  le  contenu  du  tube  sur  un 
petit  filtre  Berzélius  et  faites  avec  le  liquide  filtré  les  deux  opérations 
suivantes  : 

a.  —  Prélevez,  au  mo\en  d'une  pipette  jaugée,  5  cent,  cubes  de  la 
liqueur  limpide,  introduisez-les  dans  un  tube  et  ajoutez-y  7  cent,  cubes 
de  solution  ammoniacale  de  0,960  de  densité,  en  opérant  de  manière 
que  les  liquides  se  mélangent  le  moins  possible  ;  bouchez  le  tube 
et  renversez-le  doucement;  vous  devez  obtenir  immédiatement  ou  au 
bout  de  très  peu  de  temps  un  mélange  limpide,  et  qui  reste  tel  même 
après  24  heures.  Un  trouble  persistant,  ou  des  cristaux  déposés  dans 
la  liqueur  d'abord  éclaircie,  indiqueront  la  présence  d'une  proportion 
inacceptable  d'alcaloïdes  autres  que  la  quinine. 

6.  —  Prélevez,  d'autre  part,  5  cent,  cubes  de  cette  même  liqueur 
limpide  et  saturée  à  -f-  d5°.  versez-les  dans  une  petite  capsule  exacte- 
ment tarée,  et  évaporez  à  l'étuve  à  1000  jusqu'à  ce  que  la  capsule  et 
son  contenu  ne  varient  plus  de  poids.  Le  résidu  laissé  par  les  5  cent, 
cubes  de  liqueur  ne  devra  pas  peser  nlus  do  op'.oiS. 

Le  Codex  ajoute  que  le  sulfate  de  quinine  pur,  trop  fortement 
effleuri,  peut  ôlre  trouvé  impur  quand  on  le  soumet  à  cet  essai. 
C'est  une  erreur  que  M.  JungUeisch  et  la  Commission  de  Pharmacie 
ont  ultérieurement  relevée.  Le  sulfate  de  quinine  pur  desséché  donne 
une  liqueur  limpide  quand  on  le  soumet  à  l'essai  Kerner.  On  ne  doit 
tenir  compte  de  lefilorescence  du  sel  que  s'il  contient  une  petite 
quantité  d'alcaloïdes  autres  que  la  quinine.  Les  expériences  suivantes, 
faites  par  la  Commission  de  Pharmacie  (M.  Marty  rapporteur], 
indiquent  l'exactitude  de  la  méthode.  Dans  le  tableau  suivant  figurent 
les  résultats  obtenus  dans  l'essai  Kerner,  fait  à  différentes  tempéra- 
tures sur  trois  sulfates  : 

A-  Sulfate  de  quinine  impur,  renfermant  41,026  °  0  d'eau  et  ayant 
comme  pouvoir  rota  toi  re  moléculaire 

[al.  =  -  934V- 


488 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


B.  Le  sulfate  précédent,  recristallisé  3  fois,  par  conséquent  presque 
pur,  renfermant  4.70  °/0  d'eau  et  ayant  le  pouvoir  rotatoire 


0.  Sulfate  pur 


M,  =  -242». 

eau..    ..   14,644  %, 
[a]D  =  -aW°,4. 


Tempéra- 

/ 

V 

B 

C 

ture 

«      — ■        ~ 

à  laquelle 

a  élé  fait 

l'essai 

C.  cubes 
d'ammo- 
niaque 

Extrait 
sur 

C.  cubes 
d'AzH*. 

Extrait. 

C  cubes 
d'AzH3. 

Extrait. 

Kerner. 

consom- 
mée. 

5  c.  cubes. 

ce. 

milligr. 

ce. 

milligr. 

ce. 

milligr. 

20° 

7,6 

*3,7 

3,i 

8,4 

4,6 

7,2 

4o° 

8,4 

44,8 

5,2 

9>* 

4,6 

7,2 

oo° 

8,4 

4  5,4 

5,5 

9,3 

4,6 

7,4 

6o° 

40,4 

46,8 

5.4 

9*3 

4,6 

7,5 

8o° 

21,5 

27.8 

5,5 

9,4 

0,0 

7,7 

On  voit  donc  que  la  tolérance  de  7  centimètres  cubes  d'ammo- 
niaque et  de  4  5  milligrammes  d'extrait  est  large.  Elle  correspond  à 
une  proportion  de  sulfate  de  cinchonidine  de  2  à  3  pour  400  environ. 

Nous  mentionnerons,  à  la  suite  du  procédé  Kerner,  deux  modes 
d'essai  simples  et  faciles  à  exécuter,  qui  peuvent  rendre  des  services; 
ce  sont  les  procédés  à  l'oxalate  et  au  chromate. 

Procédé  à  l'oxalate  (Schaefer).  —  On  dissout  2  grammes  de  sul- 
fate à  essayer  dans  55  cent,  cubes  d'eau  à  l'ébullilion,  on  ajoute 
alors  une  solution  de  un  demi-gramme  d'oxalate  neutre  dissous  dans 
5  cent,  cubes  d'eau;  on  agite  bien,  puis  on  fait  refroidir  en  plaçant  le 
vase  dans  un  bain  d'eau  à  200  pendant  une  heure  et  on  a  soin  d'agi- 
ler  de  temps  en  temps.  On  filtre,  et  dans  la  liqueur  on  ajoute  une 
goutte  de  lessive  de  soude  :  le  licmide  reste  clair  s'il  y  a  moins  de 
1  pour  îoo  de  sulfate  de  cinchonidine;  il  se  trouble,  au  contraire, 
s'il  y  a  une  plus  grande  quantité  de  ce  sel. 

Procédé  au  chromate  (de  Yrij).  —  On  dissout  2  grammes  de  sul- 
fate de  quinine  dans  80  cent,  cubes  d'eau  bouillante.  On  ajoute  à  la 
solution  40  cent,  cubes  d'une  liqueur  renfermant  5o  grammes  de  chro- 
mate neutre  de  potasse  pur  par  litre  d'eau.  Le  chromate  neutre  de 
quinine,  fort  peu  soluble  dans  l'eau,  se  précipite  aussitôt.  On  refroi- 
dit le  mélange  et  on  le  maintient  à  4  5°  pendant  deux  heures  en  agitant 
de  temps  en  temps.  On  filtre  et  on  ajoute  à  la  liqueur  filtrée  quelques 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  489 

gouttes  de  soude  caustique.  Si  la  liqueur  se  trouble,  il  y  a  plus  de 
4  pour  ioo  de  sulfate  de  cinchonidine.  On  peut  apprécier  un  demi 
pour  îoo  de  sulfate  de  cinchonidine  en  concentrant  la  liqueur  addi- 
tionnée de  soude  caustique. 

Les  auteurs  des  deux  méthodes  précédentes  ont  appliqué  le  même 
procédé  au  dosage  de  la  cinchonidine.  Ces  méthodes  ne  donnent 
pas  de  résultats  exacts,  car  les  oxalates  et  chromâtes  donnent ,  de 
même  que  les  sulfates,  des  sels  doubles  de  cinchonidine  et  de  quinine, 
qui  cristallisent  partiellement  avec  les  oxalale,  chromate  et  sulfate  de 
quinine.  Dans  le  précipité  de  chromate  ou  d'oxalate,  il  reste  donc  de 
la  cinchonidine.  Une  seconde  cause  d'erreur  est  la  nature  du  pré- 
cipité par  la  potasse.  Celui-ci  n'est  pas  uniquement  composé  de  cin- 
chonidine, mais  il  renferme  de  la  quinine  (Besse  a  montré  qu'il 
était  formé  de  i  molécule  de  quinine  pour  7  de  cinchonidine). 

Analyse  du  sulfate  de  quinine.  —  Le  sulfate  de  quinine  neutre 
(ancien  sulfate  basique),    cristallisé,  possède  la  formule 

(CsoH**Az»0*)3  H*SO*  +  7Aq, 

ce  qui  correspond  à 

Eau i4,45 

Acide  sulfurique 44,23 

Quinine 74,34 

L'analyse  du  sulfate  de  quinine  comprend  le  dosage  de  l'eau,  du 
sulfate  de  quinine  et  des  divers  autres  sulfates.  Parmi  ces  derniers, 
le  plus  important  de  beaucoup  est  le  sulfate  de  cinchonidine,  qui, 
quoique  bien  plus  soluble  que  le  sulfate  de  quinine,  cristallise  toujours 
partiellement  avec  lui. 

Dosage  de  Veau.  — Ce  dosage  présente  quelques  difficultés;  parce 
que  le  sulfate  de  quinine  cristallisé  est  hygroscopique  et  que  le  sul- 
fate sec  est  très  hygrométrique.  Après  avoir  bien  mélangé  l'échan- 
tillon du  sulfate  à  analyser,  on  en  prélève  environ  4  gramme,  qu'on 
place  dans  un  petit  appareil  taré,  formé  de  deux  verres  de  montre 
rodés  et  réunis  par  une  petite  pince  de  cuivre.  On  pèse  le  tout  et  on  a, 
par  différence,  la  quantité  de  sulfate  prélevée.  On  découvre  le  sul- 
fate et  on  le  place  à  l'étuve  à  4000  pendant  trois  heures.  Au  bout 
de  ce  temps,  toute  l'eau  est  partie,  on  recouvre  le  verre  de  montre, 
on  laisse  refroidir  le  petit  appareil  dans  l'exsiccateur,  et  on  le  pèse. 
Le  Codex  admet  que  le  sulfate  peut  renfermer  jusqu'à  45  pour  400 
d'eau  et  le  Formulaire  militaire  jusqu'à  42  pour  400. 

Dosage  des  alcaloïdes.  —  Méthode  des  tarlvates.  —  Cette  méthode 
est  basée  sur  l'insolubilité  presque  complète  dans  l'eau  des  tartrales 
de  quinine  et  de  cinchonidine,  et  sur  la  possibilité  de  déterminer  au 
moyen  du  polarimètre  la  composition  d'un  mélange  de  ces  deux  tar- 


490  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

trates.  Cette  méthode.  qu'Oudemans  a  le  premier  indiquée,  a  été  ap- 
pliquée et  perfectionnée  par  un  grand  nombre  de  chimistes,  et  notam- 
ment par  Koppeschaar. 

Voici  comment  on  la  pratique  : 

On  pèse  rapidement  5  grammes  de  sulfate  cristallisé  qu'on  place 
dans  un  becherglass,  on  y  ajoute  environ  210  cent,  cubes  d'eau  et 
on  amène  à  l'ébullition,  qui  doit  donner  une  dissolution  complète.  Si  la 
solution  n'élait  pas  parfaite,  cela  indiquerait  la  présence  d'un  excès 
de  base  et  il  serait  nécessaire  d'ajouter  une  trace  d'acide  sulfurique 
jusqu'à  ce  qu'on  ait  fait  passer  la  totalité  des  bases  à  l'état  de  sulfate 
neutre.  On  verse  dans  ce  liquide  une  solution  chaude  de  7  grammes 
de  tartrate  neutre  de  sodium  dans  environ  20  cent,  cubes 
d'eau.  On  retire  du  feu  don  agite  vivement.  Les  tartrates  cristalli- 
sent et  on  les  laisse  reposer  jusqu'au  lendemain.  On  filtre  au  moyen 
d'une  petite  trompe,  de  manière  à  débarrasser  le  plus  possible 'les 
cristaux  de  l'eau-mère,  et  on  lave  ceux-ci  avec  une  petite  quantité 
d'eau  froide  (environ  3o  cent,  cubes).  On  recueille  aussi  com- 
plètement que  possible  les  tartrates  et  on  les  place  dans  un  petit 
vase  à  évaporation,  taré  avec  un  verre  de  montre  comme  couvercle. 
On  sèche  les  tartrates  à  400°  et  on  en  prend  le  poids.  Il  y  a  lieu 
d'ajouter  au  nombre  ainsi  obtenu  la  quantité  de  tartrates  de  quinine 
et  de  cinchonidine  qui  restent  dans  l'eau-mère,  ces  sels  n'étant  pas 
complètement  insolubles.  Dans  les  conditions  indiquées,  cette  propor- 
tion est  en  moyenne  de  o«r.078  pour  400  cent,  cubes,  et  comme 
le  volume  d'eau  employé  est  à  peu  près  exactement  de  un  quart  de 
litre,  il  faudra  ajouter  0,498  au  nombre  trouvé;  et  en  multipliant  cette 
somme  par  20,  on  aura  la  quantité  de  tartrates  secs  fournis  par  400 
grammes  de  sulfate  à  analyser.  On  peut  admettre  par  le  calcul,  bien 
que  ce  fait  ne  soit  pas  absolument  exact,  que  le  tartrate  dissous  pré- 
sente la  composition  du  tartrate  recueilli. 

11  faut  maintenant  polariser  le  mélange  de  tartrates.  Pour  cela  on 
pèse  2  grammes  de  tartrates  secs  qu'on  dissout  dans  45  centimètres 
cubes  d  acide  chlorhydrique  normal,  et  on  amène  la  solution  au  vo- 
lume de  400  cent,  cubes.  La  liqueur  obtenue  est  examinée  au 
polarimètre  dans  un  lube  de  20,  3o  ou  5o  centimètres  et  à  la  tempé- 
rature de  4  70.  On  calcule  le  pouvoir  rotatoire  spécifique  en  multipliant 
la  rotation  obtenue  (exprimée  en  degrés  et  dixièmes  de  degré)  par  20 
si  on  a  employé  un  tube  de  20  centimèircs.  par  46.667  si  on  a  em- 
ployé un  tube  de  3o  centimètres,  et  par  10  si  on  a  employé  un  tube 
de  5o. 

Le  tableau  suivant  indique  la  composition  centésimale  des  tartrates 
correspondant  au  pouvoir  rotatoire   spécifique. 

Il  a  été  calculé  au  moyen  de  la  formule 

a— 437.67 


Tartrate  de  quinine  = 


0,824 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


491 


Déviation  obten 

ne. 

Pouvoir 

Proportion 

Proportion 

rotatolre 
moléculaire 

de  tartrate 
de 

de  tartrate 
decincho- 

"" 

—     ^-— ^^M 

Tube. 

Tube 

Tube 

correspon- 

quinine sec. 

nidine  sec. 

de  '20  cent. 

de  30  cent. 

de  .',0  cent. 

dant. 

•/. 

°/o 

8<\8o3 

i3«.2'4 

2  2°,  00  7 

220°.07 

100,00 

0,00 

8,766 

i3,i5o 

21,9*7 
21,833 

219/17 

98,91 

1,09 

8,733 

i 3,i 00 

248,33 

97,88 

2,12 

8,700 

i3,o5o 

24,750 

24  7,50 

96,87 

3,43 

8,666 

i3,oro 

24,667 

216,66 

95,86 

4,i4 

8,633 

12,900 

21,583 

245,83 

94,85 

5,i5 

8,6oo 

12,900 

24,500 

245,00 

93,84 

6,16 

8,566 

i2,85o 

24,447 

244,47 

92,83 

7,17 

8,533 

42,800 

24 ,333 

2i3.33 

91,82 

8.18 

8,5oo 

42,750 

24,200 

212,00 

89,80 

9,19 

8,466 

12,700 

24,4  67 

211 ,67 

10,20 

8,433 

i2,65o 

21  ,o83 

2io,83 

88,79 

11,21 

8,4oo 

42,600 

21,000 

210,00 

87,78 

12,22 

8,366 

42,550 

20,917 

20,833 

209,47 

86,77 

i3,23 

8,333 

42,500 

208,33 

85,76 

14,24 

8,3oo 

42,450 

20,750 

207 ,5o 

84,74 

40,26 

8,266 

42,400 

20,667 

206,66 

83, 73 

16,27 

8,233 

*2,35o 

20,583 

205,83 

82,72 

17,28 

8,200 

42,300 

20,500 

205 , 00 

81,71 

18,29 

8,166 

42,250 

20,417 

204,17 

80,70 

19,30 

8,i33 

42,200 

20,333 

203,33 

79,68 

20,32 

8,400 

42,400 

20,250 

202 , 5o 

78,67 

24,33 

8,066 

1 2 , 1 00 

20,467 

201 ,67 

77,66 

22,34  . 

8,o33 

42,o5o 

20,083 

200,83 

76,65 

23,35 

8,coo 

42,000 

20 , 000 

200,00 

75,64 

24,36 

7.933 
7,866 

4  4,900 

19,833 

198,33 

73,62 

26,38 

4  4 , 800 

19,667 

196,66 

71,60 

28,40 

7,800 

4  4 , 700 

49,500 

190.00 

69,58 

3o,42 

T'IÎÎ 

41,600 

49,333 

193,33 

67,56 

32,44 

7,666 

4  4 ,500 

19,167 

191,67 

65,54 

34,46 

7,600 

4  4  .400 

49,000 

190,00 

63,5i 

36,49 

7,533 

4 1 , 3 00 

4  8,833 

488,33 

61,48 

38,52 

7,466 

1 1  ,  200 

48,667 

486,66 

59,46 

4o,54 

7,400 

44 ,100 

48,500 

480,00 

57,44 

42,56 

7,333 

4  4 ,000 

48,333 

4  83,33 

55,4i 

44,09 

7,266 

4  0,900 

48,467 

481 ,67 

53,39 

.46,64 

7,200 

10,800 

4  8 , 000 

480,00 

5i,37 

48,63 

7,i33 

4  0 , 700 

47  833 

178,33 

49,35 

5o,65 

7,066 

40.600 

47,667 

176,66 

47,32 

52,68 

7,000 

40,500 

47,500 

i 75 , 00 

45.3o 

54,70 

6,933 

40,400 

17,333 

173,33 

43,27 

56,73 

492 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


Déviation  nhtp.nnp.._ 

Pouvoir 

Proportion 

Proportion 

rotatoire 

de  tartrate 

de  tartrate 

. — ' 

moléculaire 

de 

decinchoni- 

Tube 

Tube 

Tube 

correspon- 

quinine sec. 

dine  sec. 

de  20  cent. 

de  3o  cent. 

de  50  cent. 

dant. 

°/o 

°/o 

60,866 

4  0°,3oo 

47V67 

4  74°.67 

44,20 

58,75 

6,8oo 

•      10,200 

4  7,000 

4  70 ,00 

39,23 

60,77 

6,733 

40,400 

46,833 

468,33 

37,20 

62,80 

6,666 

40,000 

46,667 

466,66 

35,48 

64,82 

6,6oo 

9.90° 

46,5oo 

160,00 

33,46 

66,84 

6,533 

9,800 

46,333 

i63,33 

34,43 

68,87 

6,466 

9»  700 

46,467 

464,67 

29," 

70,89 

6,4oo 

,9,600 

46,000 

460,00 

27,  OQ 
25,o6 

72,94 

6,333 

9,5oo 

45,833 

458,33 

74,94 

6,266 

9,400 

45,667 

156,66 

23,o4 

76,96 

6,200 

9,3oo 

4  5 , 5oo 

4  55,oo 

24  ,02 

78,98 

6,i33 

9,200 

45,333 

453,33 

49,00 
40,98 

81,00 

6,066 

9,400 

45,167 

454,67 

83,02 

6,000 

9,000 
8,900 

45,ooo 

450,00 

44, 96 

85, 04 

M2? 

14,833 

148,33 

42,93 

87,07 

5,866 

8,800 

44,667 

146,66 

40, Q4 
8,§9 

89,09 

5,800 

8,700 

44.500 

i45,oo 

9M* 

6 '733 

8,600 

44^333 

143,33 

6,85 

93,i5 

5,666 

8,5oo 

14,467 

144,67 

4,83 

95>*7 

5,6oo 

8,400 

44,000 

440,00 

2,8i 

97,*9 

5,5o7 

8,260 

13,767 

437,67 

0,00 

100,00 

Les  nombres  mentionnés  dans  ce  tableau  sont  calculés  de  telle  sorte 
que  la  différence  entre  les  pouvoirs  rotatoires  spécifiques  voisins  cor- 
respond jusqu'à  une  teneur  de  25  pour  100  de  sulfate  de  cinchoni- 
dine  à  une  différence  de  lecture  de  5  minutes  pour  le  tube  de  5o  centi- 
mètres, de  3  minutes  pour  le  tube  do  3o  centimètres,  et  de  2  minutes 
pour  le  tube  de  20  centimètres;  pour  des  richesses  inférieures,  le 
tube  est  calculé  pour  une  différence  de  4  minutes  pour  le  tube  de 
20  centimètres.  Cette  remarque  montre  avec  quel  soin  il  faut  faire  la 
lecture  polarimétrique.  Le  dosage  optique  doit  être  fait  avec  la  plus 
grande  minutie  et  il  faut  prendre  plusieurs  fois  le  môme  pouvoir  rota- 
toire en  retournant  le  tube  bout  à  bout  et  dans  divers  sens  et  cal- 
culant la  moyenne  des  observations.  Il  faut  aussi  que  la  température 
soit  la  plus  voisine  possible  de  170. 

On  pourra  se  rendre  compte  par  l'inspection  des  tableaux  suivants 
de  l'approximation  à  laquelle  on  peut  arriver.  Nous  supposons  que 
pratiquement  on  ne  peut  pas,  en  opérant  très  soigneusement,  obser- 
ver avec  une  approximation  de  plus  de  2  minutes  près. 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


493 


Pouvoir  rotatoire 

Tartrale 

Tartrate  de 

Degré  observé. 

moléculaire 

de  quinine  sec. 

cinchonidine  sec. 

correspondant. 

/o 

7o 

Tube  de  20  centimètres. 

8°8o3 

220° 07 

100,00 

0,00 

8,766 

219,17 

98,9* 

1,09 

8,733 

2i8,33 

97,88 

2,12 

8,700 

217,55 

.  96,87 

3,i3 

Tube  de  30  centimètres. 

4 3° 204 

220° 07 

100 ,00 

o,oo 

«3,171 

249,52 

99,33 
98,66 

0,67 

i3,i38 

218,97 

1,34 

i3,io4 

2l8,40 

•97,97 

2,03 

Tube  de  50  centimètres. 

22° 007 

220° 07 

100,00 

0,00 

21,974 

219*74 

99,6o 

o,4o 

21,941 

219,41 

99.  *9 

0.81 

21,907 

219,07 

98,78 

i  ,22 

Il  est,  comme  on  le  voit,  fort  avantageux:  d'opérer  avec  un  tube 
de  5o  centimètres;  on  peut  déterminer  à  moins  de  1/2  pour  100  près 
la  composition  du  mélange  de  tartrates. 

Les  tartrates  de  quinine  et  de  cinchonidine  obtenus  sont  convertis 
en  sulfates  secs  au  moyen  des  coefficients  : 

Tartrate  de  quinine  sec x  0,92098  =  sulfate  de  quinine  sec. 

Tartrate  de  cinchonidine  sec  X  0,91406=  sulfate  de  cinchonidine  sec. 

En  général,  la  somme  de  l'eau  et  des  sulfates  secs  ainsi  obtenus  est 
très  voisine  de  100,  et  l'on  peut,  pour  la  plupart  des  analyses,  se 
borner  à  indiquer  par  différence  la  proportion  des  autres  sulfates 
(quinidine.  cinchonine.  ele  ). 

Exemple.  5  grammes  de  sulfate  de  quinine  du  commerce  renfer- 
mant i4,75  pour  100  d'eau,  soumis  au  traitement  indiqué,  ont  fourni 
46r,475  de  tartrates  séchés  à  1000.  En  polarisant  ceux-ci,  on  a  trouvé 
—  2i°,o83  au  tube  de  5o  centimètres. 

La  quantité  de  tartrates  formée  est 

4«r,4i5 -f  0,198=4,613. 


ioo  gr.  de  sulfate  de  quinine  ont  donc  fourni  4,6i3x  20  =  92«r.26 
de  tartrates  secs. 

28 


494  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

La  rotation  de  —  2i°,o83  (aD  =  —  210, 83;  correspond  à  la  compo- 
sition : 

Tartrate  de  quinine  sec .,  .   .   .      88,79 

—  de  cinchonidine  sec 11,21 

Les  93^46  de  tartrates  sont  donc  formés  de  : 

Tartrate  de  quinine  sec.   .     88,79X0,9226=81.92 

—  de  cinchonidine  sec  11,21  X  0,9226  —  io,34 

ce  qui  correspond  à  : 

Sulfate  de  quinine  sec.   .   .81,92X0,92098  =  75,45 
—     de  cinchonidine  sec.  10,34x0,91466=   9,46 

La  composition  du  sulfate  est  donc  : 

Eau *4;?5 

Sulfate  de  quinine  sec 75,45 

Sulfate  de  cinchonidine  soc 9^46 

Autres  sulfates.  .  .  • o,34 

100,00 

Si  la  proportion  des  sulfates  indéterminés  est  trop  grande,  ou  si 
l'on  désire  faire  l'analyse  complète  du  sulfate  de  quinine,  on  opérera 
comme  nous  l'avons  indiqué  pour  l'analyse  du  quinquina. 

Le  sulfate  de  quinine  a  été  l'objet  d'un  certain  nombre  de  falsifi- 
cations grossières,  fort  rares  d'ailleurs,  telles  que  l'addition  de  sulfate 
de  chaux,  de  sulfate  d'ammoniaque,  etc.  Rien  n'est  plus  simple  que 
de  constater  ces  fraudes.  Il  suffit  de  traiter  une  petite  quantité  de 
sulfate  par  de  l'alcool,  qui  doit  donner  une  solution  complète.  On 
pourra  faire  également  le  dosage  de  l'acide  sulfurique,  qui  devra  être 
concordant  avec  les  résultats  obtenus  par  l'analyse  optique.  Ce  do- 
sage s'effectue  par  les  méthodes  ordinaires  de  l'analyse  quantitative. 

(4)  Dosage  de  l'azote  par  la  méthode  Kjeldahl; 

par  M.  J.  de  Brevans, 
Chimiste  au  Laboratoire  municipal  de  Paris. 

Le  chimiste  danois  Kjeldahl  a  publié  en  i883  un  procédé  de  dosage 
qui  permet  de  déterminer  l'azote  des  combinaisons  organiques  sous 
forme  d'ammoniaque,  par  la  voie  humide.  Ce  nouveau  procédé,  très 
simple  et  très  rapide,  a,  depuis  que  l'auteur  l'a  fait  connaître,  rem- 
placé, surtout  à  l'étranger,  les  méthodes  anciennes  de  dosage  de 
l'azote  au  point  de  vue  pratique,  et  nous  croyons  utile,  étant  donné 
le  succès  qu'il  a  obtenu,  de  le  faire  connaître  ici. 

Comme  déjà  la  méthode  Kjeldahl  a  subi  de  nombreuses  modifi- 
cations, nous  commencerons  par  donner  le  résumé  du  travail  original 
de  l'auteur,  puis  les  principaux  changements  que  les  chimistes  qui 
se  sont  occupés  de  cette  question  ont  apportés  ail  procédé;  et  enfin, 
nous   terminerons  par  l'exposé  des  règles  pratiques  posées  par  le 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  495 

Comité  des  Stations  agronomiques  et  des  laboratoires  agricoles  dans 
son  rapport  de  1887  '. 

Procédé  original  de  Kjeldahl*.  —  Le  but  que  s'était  proposé 
Kjeldahl  était  d'appliquer  au  dosage  de  l'azote  dans  les  matières 
organiques  les  procédés  si  simples  et  si  pratiques  de  la  voie  hu- 
mide, résultat  auquel  Wanklyn  était  déjà  arrivé  pour  la  détermination 
des  matières  alburainoïdes  dans  les  eaux,  en  transformant  l'azote  de 
ces  substances  en  ammoniaque  au  moyen  d'un  agent  oxydant,  le 
permanganate  de  potasse,  en  présence  d'un  alcali.  Celte  méthode  de 
dosage,  suffisante  dans  le  cas  précédent,  ne  peut  pas  s'appliquer 
dune  façon  générale,  et  particulièrement  lorsqu'on  a  affaire  à  des 
matières  organiques  d'origine  végétale  ou  animale.  En  effet,  celles-ci 
se  dissolvent  dans  les  liqueurs  alcalines,  mais  en  laissant  presque 
toujours  un  résidu  qui  renferme  encore  de  notables  proportions 
d'azote5.  Tout  autre  est  l'action  des  acides  :  ceux-ci  dissolvent  com- 
plètement ces  mêmes  matières  et  transforment  leur  azote  organique 
en  combinaisons  très  facilement  décomposables. 

Kjeldahl  essaya  d'abord  l'oxydation  des  matières  azotées  au  moyen 
de  liqueurs  étendues  d'acide  sulfurique,  en  présence  d'un  excès  de 
permanganate  et  à  l'ébullition;  les  résultats  donnés  par  un  grand 
nombre  d'expériences  lui  firent  envisager  celle  manière  d'opérer 
comme  encore  défectueuse. 

Il  n'en  est  pas  de  même  si  l'on  traite  préalablement  la  matière 
par  l'acide  sulfurique  concentré  et  si  l'on  opère  à  une  température 
très  voisine  du  point  d'ébullition  de  celui-ci;  tout  l'azote  est  trans- 
formé, après  l'oxydation  au  permanganate,  qui  suivra  la  dissolution 
dans  l'acide,  en  sulfate  d'ammoniaque.  Ce  sel,  par  un  traitement  ulté- 
rieur, abandonnera  toute  son  ammoniaque,  que  l'on  pourra  alors 
doser  par  les  méthodes  ordinaires. 

Les  résultats  obtenus  par  Kjeldahl,  après  une  série  d'expériences 
faites  dans  les  conditions  que  nous  venons  d'indiquer,  lui  ont  permis 
de  formuler  la  règle  suivante  pour  l'application  de  sa  nouvelle 
méthode  : 

La  matière  est  chauffée  quelque  temps  avec  un  fort  excès  d'acide 
sulfurique  concentré,  à  une  température  voisine  de  l'ébullition;  la 
solution  ainsi  obtenue  est  oxydée  par  un  excès  de  permanganate  de 
potasse  sec  et  en  poudre  fine.  Par  ce  trailement,  l'azote  organique 
est  entièrement  transformé  en  sulfate  d'ammoniaque,  dont  l'ammo- 
niaque pourra  parfaitement  être  mise  en  liberté  en  saturant  la  liqueur 
par  un  excès  de  soude  ou  de  potasse  et  pourra  être  dosée  en  la 
recueillant  par  distillation.  Pour  ce  dosage  on  pourra  faire  usage, 
soit  de  la  méthode  colorimétrique  de  Nessler  pour  des  quantités  très 
faibles  dammoniaque.  soit,  dans  la  plupart  des  cas,  de  la  méthode 

1.  Bulletin  du  Ministère  de  l'Agriculture,  G*  année,  n°  3.  1887. 

2.  Zeilschrifl  fur  anali/tische  Chemie,  du  Dr  R.  Fresenius,  t.  XXII,  p.  366. 
1883. 

3.  Wagner,  Landw.  Versuchsslationcn,  XXV,  195.  — Journ.  Chem.  Soc, 
XXI,  161  (1868).  —Ber.  der  deutsch.  chem.  (lescllsch.  Berlin,  X.  1936.  11.  iao'2. 


496  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

ordinaire  de  titrage.  De  nombreux  essais  ont  montré  que  le  sulfate 
d'ammoniaque  ne  subissait  aucune  décomposition  à  la  haule  tempé- 
rature à  laquelle  se  fait  l'oxydation,  et  que  par  là  il  n'y  avait  pas  à 
craindre  des  pertes  d'ammoniaque  ;  l'exemple  suivant  le  montre. 

0^,0925  de  sulfate  d'ammoniaque  ont  élé  traités  par  de  l'acide 
sulfurique  pendant  quatre  heures,  à  une  température  voisine  du 
point  d'ébullition.  Après  l'oxydation  par  le  permanganate  de  potasse, 
l'ammoniaque  fut  dosée  et  on  en  trouva  une  quantité  correspondant 
à  06p,0923  de  sulfate  d'ammoniaque,  quantité  à  0,0002  près  égale  à 
celle  employée  pour  l'expérience. 

L'attaque'à  l'acide  sulfurique  se  fait  d'une  manière  très  commode 
et  rapidement,  comme  il  suit  :  La  matière  est  pesée  dans  un  ballon 
taré  qui  doit  servir  à  l'essai,  ce  qui  facilite  les  opérations,  surtout 
lorsqu'on  analyse  des  liquides  :  on  évite  dans  ce  cas  les  manipulations 
nécessaires  pour  en  permettre  le  mélange,  soit  avec  l'oxyde  de  cuivre, 
soit  avec  la  chaux  sodée,  suivant  la  méthode  employée,  c'est-à-dire 
l'évaporation  dans  de  minces  capsules  de  verre,  en  présence  de  sable 
siliceux  et  à  une  température  suffisamment  basse  pour  que  la  décom- 
position des  matières  organiques  ne  se  produise  pas. 

La  matière  étant  pesée,  on  y  ajoute  une  quantité  suffisante  d'acide 
sulfurique,  quantité  que  l'on  a  déterminée  à  l'avance  par  expérience 
.et  qui  doit  être  toujours  la  môme,  pour  éviter  les  tâtonnements 
lorsque  l'on  procédera  à  la  saturation  par  la  soude.  Si  la  matière 
est  très  liquide,  il  sera  nécessaire  de  chasser  la  plus  grande  quantité 
de  l'eau  par  l'évaporation  ;  comme  il  pourrait  être  dangereux  d'at- 
tendre que  l'on  ait  un  exlrait  absolument  sec,  on  se  contentera  d'un 
extrait  sirupeux.  Dans  ce  cas  on  devrait  employer  une  plus  forte 
quantité  d'acide,  pour  éviler  la  dilution  de  ce  réactif  par  l'eau  que 
renferme  encore' la  matière. 

Il  est  nécessaire  de  s'assurer  de  temps  en  temps  que  l'acide  sulfu- 
rique que  l'on  emploie  ne  renferme  pas  d'ammoniaque.  Cette  vérifi- 
cation se  fait  en  opérant  l'attaque,  et  les  opérations  indiquées  plus 
haut,  sur  du  sucre  pur.  Si  le  réactif  renferme  de  l'ammoniaque,  la 
quantité  trouvée  devra  être  retranchée  des  résultats  obtenus  dans  les 
dosages  ultérieurs. 

Le  ballon  contenant  la  matière  et  l'acide  sulfurique  est  chauffé  au 
moyen  d'une  petite  flamme  d'un  bec  Bunsen.  La  matière  ne  tarde  pas 
à  se  charbonner;  puis,  sous  l'influence  de  la  chaleur,  une  vive  réac- 
tion, accompagnée  d'un  dégagement  de  gaz,  se  manifeste;  pendant 
ce  temps  la  dissolution  a  lieu.  L'ébullition  de  l'acide  sulfurique  pro- 
duisant de  forts  soubresauts,  il  est  nécessaire  de  faire  usage  de 
ballons  très  solides,  que  l'on  maintient  fixes  et  inclinés.  Kjeldahl 
emploie  des  ballons  d'une  capacité  d'environ  400  cent,  cubes, 
à  long  col.  La  capacité  relativement  considérable  des  ballons  et  leur 
long  col  sont  nécessaires  pour  éviler  les  pertes  d'acide  pendant  le 
chauffage;  en  effet,  les  vapeurs  rencontrent  une  grande  surface  froide 
qui  les  condense,  ce  qui  permet  d'opérer  avec  une  quantité  con- 
stante de  liquide. 


AGENDA    DU    CHIMISTE.  497 

Lorsque  le  dégagement  de  gaz  a  cessé,  l'action  de  l'acide  sulfu- 
rique  n'est  pas  terminée,  comme  on  pourrait  le  croire;  l'oxydation 
se  poursuit  :  on  peut  le  constater  aux  changements  de  couleur  de  la 
masse.  Celle-ci,  par  le  chauffage  suffisamment  prolongé,  passe  suc- 
cessivement, lorsque  la  dissolution  est  complète,  d'une  teinte  noirâtre 
obscure  au  brun  clair,  s'atténuant  progressivement  jusqu'au  jaune 

faille,  et  enfin  le  liquide  se  décolore  complètement  et  devient  aussi 
impide  que  de  Teau,  ce  qui  indique  la  fin  de  la  première  opération. 
Un  temps  assez  long  est  nécessaire  pour  arriver  à  ce  résultat;  on 
peut  cependant  l'abréger  en  mélangeant  l'acide  sulfurique  ordinaire 
employé  avec  de  l'acide  sulfurique  fumant  ou  de  l'anhydride  phos- 
phorique;  ces  substances  ont  pour  effet  d'atténuer  l'hydratation  de 
l'acide  servant  à  l'attaque. 

Par  l'emploi  de  l'acide  phosphorique  anhydre,  on  peut,  en  chauf- 
fant pendant  deux  heures,  obtenir  un  liquide  limpide,  d'un  brun 
très  clair.  Généralement  il  n'est  pas  besoin  de  pousser  aussi  loin 
l'oxydation;  la  transformation  totale  de  l'ammoniaque  a  lieu  bien 
avant  ce  point,  et  l'opération  ne  demande  qu'une  à  deux  heures.  Cer- 
taines substances  cependant  exigent  une  oxydation  plus  complète,  et 
alors  on  ne  peut  considérer  la  réaction  comme  terminée  que  quand 
la  liqueur  est  devenue  parfaitement  incolore. 

La  température,  comme  cela  a  déjà  été  dit,  doit  être  maintenue 
très  voisine  du  point  d'ébullition  de  l'acide,  ce  qui  est  facile  à  obtenir 
et  ne  nécessite  aucune  surveillance;  la  limite  inférieure  est  i5o  de- 
grés; entre  cette  température  et  ioo  degrés,  la  formation  d'ammo- 
niaque est  très  incomplète.  Comme  toutes  les  substances  organiques 
sont  solubles  à  chaud  dans  l'acide  sulfurique,  la  pulvérisation  pariait e 
n'est  pas  nécessaire,  et  cela  n'est  pas  un  des  avantages  les  moins 
importants  de  la  nouvelle  méthode. 

Pour  beaucoup  de  substances,  la  formation  de  l'ammoniaque  est 
déjà  achevée  par  le  traitement  par  l'acide  sulfurique;  il  en  est  ainsi 
pour  l 'acide  urique,  l'asparagine,  la  matière  protéique  du  gluten,  etc.  ; 
on  pourrait  donc  souvent  arrêter  là  l'oxydation.  Au  contraire,  pour 
d'autres  matières  (combinaisons  de  la  série  aromatique,  alcaloïdes,  etc.) 
ce  traitement  seul  est  insuffisant. 

Le  complément  d'oxydation  est  produit  au  moyen  du  permanganate 
de  potasse;  les  autres  oxydants,  et  particulièrement  le  bichromate  de 
potasse,  doivent  être  écartés  comme  ayant  une  action  beaucoup  moins 
forte.  Le  permanganate  est  ajouté  à  la  liqueur  sulfurique,  en  poudre 
sèche  et  fine,  par  petites  portions  et  avec  beaucoup  de  précautions,  la 
réaction  qui  se  produit  étant  très  vive.  L'addition  du  permanganate 
se  fait  dans  le  liquide  chaud,  mais  après  avoir  éloigné  le  brûleur  du 
ballon.  Il  n'y  a  pas  lieu  de  craindre  de  perte  d'ammoniaque  dans  cette 
opération,  si  elle  est  faite  très  vivement. 

La  teinte  que  prend  le  liquide  est  un  indice  certain  que  la  quantité 
de  permanganate  de  potasse  employée  est  suffisante  :  d'abord 
somtre,  elle  s'éclaircit  peu  à  peu,  à  mesure  que  l'oxydation  aug- 
mente, pour  disparaître  lorsqu'elle  est  terminée.  Lorsque  l'anhydride 


498  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

phosphorique  se  trouve  en  présence,  la  liqueur  conserve  une  colo- 
ration vert-bleu,  due  à  la  formation  d'oxyde  de  manganèse  qui  indique 
la  fin  de  la  réaction. 

L'oxydation  étant  terminée,  on  procède  à  la  saturation  de  la  liqueur 
acide.  À  cet  effet,  le  liquide,  préalablement  refroidi  et  étendu  d'eau, 
est  décanté  dans  un  ballon  à  distiller  d'environ  75o  cent,  cubes,  et 
on  y  verse  très  rapidement  une  quantité  suffisante  d'une  lessive  de 
soude  caustique  de  4,3  de  densité^  préparée  à  l'avance.  Cette  les- 
sive ne  doit  pas  contenir  d'ammoniaque;  il  est  prudent  de  la  faire 
bouillir  de  temps  en  temps  avant  de  s'en  servir. 

Le  ballon  est  ajusté  à  l'appareil  à  distillation  au  moyen  d'une  al- 
longe en  verre  et  d'un  bouchon  de  caoutchouc;  le  ballon  est  fortement 
incliné  du  côté  du  réfrigérant.  Comme  il  se  produit  des  chocs  assez 
forts  lorsqu'on  chauffe  une  lessive  alcaline  concentrée,  on  devra  placer 
dans  le  ballon  quelques  fragments  de  zinc,  qui  produiront  un  faible 
dégagement  d'hydrogène  ayant  pour  effet  de  régulariser  l'ébullition. 
Le  zinc  ajouté  n'a  aucune  action  sur  les  résultats  de  l'opération,  ainsi 
que  l'a  constaté  Kjeldahl. 

Le  liquide  qui  distille  est  recueilli  dans  une  liqueur  d  acide  sulfu- 
rique  titrée,  ainsi  que  cela  se  pratique  pour  les  dosages  d'ammoniaque, 
et  le  titrage  se  fait,  l'opération  étant  terminée,  comme  nous  l'avons 
déjà  dit,  par  les  méthodes  ordinaires  :  par  exemple  celle  de  M.  Schlœsing. 
Les  tableaux  suivants  donnent  les  résultats  obtenus  par  Kjeldahl 
dans  ses  expériences  pour  contrôler  la  nouvelle  méthode. 
Trouvé.  Calculé. 

Asparagine 18,7   %d'azote.  18,67  °/0  d'azote. 

Acide   urique 33,4  —        33,3  — 

Urée 46,6  —        46,7  — 

Chlorhydrate  d'aniline.  .   .     io,65         —        40,82  — 

Chlorhydrate  de  morphine.       4,24  —         4,36  — 

—  de  quinine.    .       7,47  —  7,77  — 

Caféine a8;6  —        28,86  — 

RÉSULTATS  DONNÉS. 

•      Par  la  méthode         Par  la  méthode 

nouvelle.  Will  et  Varrentrapp. 

Caséine 45,60%  d'azote.  45;6o°/0  d'azote. 

Albumine  de  l'œuf 45, 3o  —  45,6o  — 

Amygdaline 3, 01  —  3,o3  — 

Haricots  blancs 3, 20  —  3,24  — 

Froment 4,94  —  *,96  — 

Seigle 4,46  —  4,47  — 

Orge i;33  -  4,33  — 

Extrait  de  bière 4,40  —  4,42  — 

Levure  desséchée 40,40  —  40,60  — 

Viande  de  bœuf 42,49  —  *M3  -— 

Peptone  de  Witte 4 3, 20  —  4  3,20 


AGENDA    DU    CHIMISTE. 


499 


Les  résultats,  comme  on  le  voit,  sont  très  satisfaisants,  à  l'exception 
cependant  des  alcaloïdes,  et  particulièrement  de  la  quinine.  Ces  sub- 
stances, ainsi  que  les  dérivés  du  cyanogène  et  les  oxydes  d'azote,  ne 
semblent  pas  pouvoir  être  analysées  par  la  nouvelle  méthode.  Kjel- 


Appareil  Schlœsing,  modifié  par  M.  Aubin  pour  le  dosage 
de  l'ammoniaque. 

dahl  fait  remarquer  que  l'acide  azotique  ne  se  comporte  pas  comme 
les  autres  oxydes  d'azote;  en  effet,  cette  combinaison  n'est  pas  en- 
tièrement chassée  par  l'ébullition  avec  l'acide  sulfurique  concentré, 


500  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

même  en  présence  de  matières  organiques,  et  il  se  forme  toujours  une 
certaine  quantité  d'ammoniaque,  comme  les  exemples  suivants  le 
montrent  : 

L'expérience  a  été  faite  avec  de  l'azotate  de  strychnine,  qui  renferme 
40.6  pour  100  d'azote  total,  dont  les7,o5  pour  \  oo  correspondent  à  l'al- 
caloïde; on  a  trouvé,  en  opérant  comme  il  a  été  indiqué  plus  haut, 
40,4  pour  400  d'azote,  au  lieu  d'un  peu  moins  de  7  pour  400.  Un  mé- 
lange de  salpêtre  avec  trois  ou  quatre  fois  son  poids  de  6ucre  pur 
a  donné  une  quantité  d'ammoniaque  équivalente  à  60-80  pour  400 
d'azote. 

Les  nombreux  chimistes  qui  ont  étudié  la  méthode  Kjeldahl  sont 
d'accord  avec  l'auteur  pour  reconnaître  sa  grande  exactitude  pour  le 
dosage  de  l'azote  de  la  plupart  des  matières  organiques.  Les  modifi- 
cations qu'ils  ont  fait  subir  au  procédé  portent  principalement  sur 
la  nature  du  mélange  acide  qui  doit  servir  à  la  première  oxydation, 
les  appareils  de  chauffage  nécessaires,  et  les  appareils  distilîatoires. 
Souvent  ils  suppriment  remploi  du  permanganate  de  potasse,  inutile 
dans  bien  des  cas,  ainsi  que  Kjeldahl  l'a   déjà  fait  remarquer. 

Lorsqu'on  opère  avec  un  mélange  d'acide,  il  est  préférable  d'addi- 
tionner l'acide  sulfurique  ordinaire  d'anhydride  phosphorique,  qui 
donne  des  résultats  beaucoup  meilleurs  que  l'acide  sulfurique  fumant. 
On  arrive  également  à  abréger  la  durée  de  l'attaque  à  l'acide  sulfu- 
rique par  l'emploi  de  l'oxyde  de  cuivre  ou  de  mercure  métallique, 
ainsi  que  l'a  fait  remarquer  Willforth.  L'emploi  de  ces  corps  impli- 
que, à  la  fin  de  l'opération,  leur  précipitation  par  un  sulfure  alcalin  ; 
cette  opération  se  fait  sans  difficulté  avec  une  solution  de  sulfure  de 
sodium . 

Alexandre  von  Asboth  a  cherché  à  rendre  la  méthode  Kjeldalh  ap- 
plicable d'une  manière  générale  au  dosage  de  l'azote;  il  est  arrivé 
aux  résultats  suivants  : 

Pour  les  substances  dont  tout  l'azote  ne  se  transforme  pas  en 
ammoniaque  par  le  traitement  indiqué  et  qui  ne  donnent  pas  d'acide 
azotique  libre  en  présence  de  l'acide  sulfurique,  on  arrivera  aux  ré- 
sultats désirés  en  mélangeant  la  substance  à  essayer  avec  le  double 
de  son  poids  de  sucre. 

Le  traitement  suivant  convient  pour  les  nitrates  et  leurs  mélanges 
avec  d'autres  dérivés  de  l'azote;  on  obtiendra  tout  l'azote  en  mélan- 
geant la  matière  à  de  l'acide  benzoïque  dans  les  proportions  suivantes  : 
o«r,5  de  salpêtre  pour  4^,7  d'acide  benzoïque. 

Pour  la  saturation  de  l'acide,  von  Asboth  conseille  l'emploi  d'une 
solution  de  sel  de  Seignette  dans  la  soude  (35o  grammes  de  sel  de 
Seignette  et  3oo  de  soude  dissous  dans  un  litre  d'eau). 

Dans  les  conditions  qui  viennent  d'être  indiquées,  seuls  les  corps 
des  groupes  pyridique  et  quinoléique  n'ont  pas  donné  de  résultats 
satislaisants  ;  il  en  est  de  même,  d'après  C.  Arnold,  pour  les  combi- 
naisons azoïques  et  les  nitrites  inorganiques. 

M.  Joldbauer  a  indiqué  une  petite  modification  qui  permet  de  doser 
l'azote  simultanément  sous  les  trois  états.   A  cet  effet,    on  traite  la 


AGKNDA    DU    CHIMISTE.  50J 

matière  par  20  cent,  cubes  d'acide  sulfurique  concentré,  conte- 
nant 2M,5  d'acide  phénylsulfurique,  ou  mieux  encore  par  3o  cent, 
cubes  d'un  mélange  contenant  200  grammes  d'anhydride  phosphorique 
par  litre  d'acide  sulfurique;  dès  que  la  dissolution  est  faite,  on 
ajoute  peu  à  peu  2à  3  grammes  de  zinc  pulvérisé;  il  importe  de  main- 
tenir le  ballon  dans  un  bain  froid,  afin  d'éviter  qu'il  ne  s'échauffe. 

Après  un  repos  d'une  heure  et  demie  à  deux  heure?,  on  ajoute  le 
mercure  métallique  et  on  continue  l'opération,  comme  il  a  été  indiqué. 

Nous  ne  nous  étendrons  pas  davantage  sur  cette  question;  la  mé- 
thode subira  encore  certainement  des  modifications,  quand  elle  sera 
devenue  d'un  emploi  plus  général,  et  nous  terminerons  en  donnant 
le  procédé  adopté  par  le  Comité  consultatif  des  Stations  agronomiques, 
tel  qu'il  a  été  indiqué  par  M.  MOntz,  professeur  à  l'Institut  agrono- 
mique, dans  son  Traité  d  analyse  chimique  appliquée  aux  substances 
agricoles  *. 

«  Cette  méthode  se  recommande  par  la  rapidité  de  son  exécution 
et  par  la  facilité  avec  laquelle  on  peut  mener  de  front  un  grand 
nombre  de  dosages. 

«  Le  principe  est  le  suivant  :  transformation  de  l'azote  organique  en 
azote  ammoniacal,  au  moyen  de  l'acide  sulfurique  additionné  soit  de 
sulfate  de  cuivre  déshydraté,  soit  d'oxyde  rouge  de  mercure,  soit  de 
mercure  métallique,  ajoutés  dès  le  commencement.  On  distille  ensuite 
le  liquide  avec  une- lessive  de  soude  libre  de  toute  trace  de  carbonate, 
obtenue  par  Pébullition  avec  de  la  baryte  hydratée.  Le  titrage  de 
l'ammoniaque  se  fait  de  la  manière  habituelle,  à  l'aide  d'acide  sul- 
furique titré. 

«  Cette  méthode  n'est  pas  applicable  dans  le  cas  où  il  y  a  des  ni- 
trates. 

ce  Si  toutefois  l'engrais  renferme  moins  de  4  pour  400  d'azote  sous 
forme  de  nitrate,  on  peut  employer  la  méthode  de  Kjeldahl,  en  pre- 
nant la  précaution  d'ajouter  à  l'acide  sulfurique  4  pour  « 00  d'huile, 
qui  forme,  avec  l'acide  sulfurique,  de  l'acide  sulfureux.  Ce  dernier 
sert  alors  à  la  réduction  de  l'acide  nitrique. 

«  L'attaque  par  l'acide  se  fait  dans  des  ballons  de  200  a  35o  cent, 
cubes  de  capacité.  On  introduit  la  matière,  soit  en  général  oer,5, 
et  on  ajoute  o«r,7  d'oxyde  de  mercure,  ou  encore  1  ou  2  grammes  de 
mercure  métallique,  ou  encore  un  peu  de  sulfate  de  cuivre  anhydre 
(pour  les  fourrages  très  riches  en  matières  grasses,  on  met  un  peu 
de  paraffine  pure,  afin  d'empêcher  le  boursouflement)  ;  puis  on  verse 
sur  le  tout  20  cent,  cubes  d'acide  sulfurique  pur  monohydraté. 
On  commence  par  chauffer  doucement,  puis  plus  fort  ;  on  maintient 
l'ébullition  jusqu'à  ce  que  tout  le  liquide  soit  devenu  tout  à  fait 
limpide  et  clair;  il  n'est  pas  nécessaire  qu'il  soit  complètement  dé- 
coloré; les  ballons  sont  placés  inclinés  sur  un  support  de  toile  métal- 
lique. On  peut  disposer  l'appareil  de  manière  à  pouvoir  chauffer  un 
certain  nombre  de  ballons  à  la  fois.  On  peut  placer  dans  le  goulot  de 

1.  ISncj/clopr'iic  chhni(/ne  de  M.  F  rem  y,  t.  IV. 


502  AGENDA    DU    CHIMISTE. 

ces  ballons  une  petite  boule  de  verre  qui  empoche,  d'une  part,  une 
évaporation  trop  forte  de  l'acide,  et  de  l'autre  toute  perte  de  matière 
par  projection. 

«  Le  liquide  étant  devenu  tout  à  fait  clair  à  froid,  on  ajoute  avec 
précaution  un  peu  d'eau,  puis  en  plus  ample  quantité,  jusqu'à  ce  qu'on 
ait  mis  400  cent,  cubes. 

a  On  agite  convenablement,  afin  de  faire  dissoudre  complètement 
le  sel  de  mercure  qui  a  pu  rester  au  fond  et  on  transvase  dans  ie  bal- 
lon de  distillation,  en  lavant  à  différentes  reprises. 

«  Les  ballons  de  distillation  sont  d'une  contenance  de  près  d'un  litre. 

«  On  ajoute  au  liquide  de  la  lessive  de  soude  en  quantité  telle, 
qu'elle  soit  en  excès  sur  l'acide  sulfurique.  On  a  ainsi  200-260  cent, 
cubes  de  liquide  final.  Il  convient  de  mettre,  en  outre,  3  ou 
4  cent,  cubes  d'une  substance  saturée  de  sulfure  de  sodium, 
destinée  à  éliminer  le  mercure  à  l'état  de  sulfure  et  à  empêcher  ainsi 
la  formation  dune  combinaison  difficilement  décomposable  entre  le 
mercure  et  l'ammoniaque.  Parfois  on  ajoute  un  peu  de  zinc  pour 
avoir  par  le  dégagement  d'hydrogène  une  ébullition  plus  tranquille 
et  on  distille  en  recueillant  l'ammoniaque  qui  se  dégage  dans  de  l'acide 
sulfurique  titré.  » 

L'appareil  distillatoire  qui  convient  le  mieux  pour  ce  dosage  est 
l'appareil  de  M.  Schlœsing,  modifié  par  M.  Aubin  (voyez  la  figure). 
H  se  compose  d'un  serpentin  ascendant  en  élain,  relié  à  sa  partie 
supérieure  à  un  petit  réfrigérant  Liebig,  dont  le  tube  intérieur  est 
également  en  étain.  Celui-ci  est  adapté  à  un  tube  de  verre  effilé  qui 
plonge  dans  la  solution  acide.  L'emploi  d'un  tube  métallique  au  lieu 
d'un  tube  en  verre,  comme  dans  l'appareil  primitif  de  M.  Schlœsing. 
permet  de  donner  au  r"f>    ;érant  des  dimensions  moins  considérables. 


INDEX  ALPHABÉTIQUE 


Absorption  (Coefficients  d')   des 

gaz 93 

Acétates.  Réactio as 118 

Acétate  de  baryum.  Densité  des 

solutions 77 

Acétate  de  calcium.  Densité  des 

solutions 77 

Acétate  de  plomb.    Densité   des 

solutions - 77 

—  (Sous-).  Préparation 425 

Acétate  de  potassium  (Point  d'é- 

bullition   de  la  solution 

saturée  d') 83 

Acétate  de  sodium.  Densité  des 

solutions 77 

—  (Point  d'ébullition  de  la  so- 

lution saturée  d') 83 

Acétone.  Dilatation 13 

Tension  de  vapeur 22 

Acétylène.  Tension  de  vapeur...  20 

—  Densité 51 

Acides.  Acidimétrie 256 

Voyez  Acidité. 

Acide  acétique.  Dilatation 13 

—  Densité  des  solutions 65 

—  Dosage  dans  les  vins 372 

—  —      dans  les  vinaigres..  379 

—  (Essai  de  V)  cristal li sable..  380 

—  (Points  de  fusion  de  I') 380 

—  Dosage  dans  les  bières.. .    .  386 

—  anhydre.  Dilatation 13 

Acide  arsénieux.  Densité 49 

—  Point  d'ébullition 81 

—  (Liqueur  titrée  d') 270 

Acide  arsénique.  Densité  des  so- 
lutions   63 

Acide  azoteux.  Densité 51 

Voyez  Nitrites. 
Acide  azotique.  —  Voyez  Acide 
nitrique . 


Acide  benzoVque.  Solubilité  dans 

l'eau 22i 

Acide  borique.  Recherche 124 

—  Solubilité  dans  l'eau 222 

Acide  bromhydrique.  Densité  . .  51 

—  Densité  des  solutions 63 

—  Réactions  du  gaz 141 

—  Solubilité 221 

Acide  butyrique.  Dilatation 13 

Acide  carbonique.  Dilatation...  14 

—  Tension  de  vapeur 21 

—  Poids  du  litre 28 

-     Densité 51 

—  Point  d'ébullition 8 1 

—  Solubilité 93 

—  Réactions 141 

—  Dosage  dans  la  bière 386 

Voyez  Carbonates. 

Acide  chlorhydrique.  Dilatation.  13 

—  Densité 48 

—  —      du  gaz      51 

—  —      des  solutions    ....  58 

—  Points  d'ébullition   81 

—  Réactions  du  gaz 141 

—  Solubilité 222 

Acide  citrique.  Densité  des  solu- 
tions   67 

Acide  cyanhydrique.  Densité  ...  48 

—  Densité  du  gaz 51 

—  —    des  solutions. .       .  64 

—  Peints  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion   81 

—  Réactions  du  gaz. 141 

Acide  fluorhydrique.  Densité  51 
Acide  fluosilioique.   Densité  des 

solutions 63 

Acide  formique.  Dilatation..     ..  13 

—  Densité  des  solutions.     ...  58 
Acide  hypoazotique.  Densité.   ..  48 

—  Densité  du  gaz 51 

—  Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion   81 

Acide  hypoohloreux.  Densité ....  51 

Acide  iodhydrique.  Densité 51 


50i 


INDEX    ALPHABETIQUE. 


Acide   iodhydrique.    Densité  des 

Acide  sulfureux.  Solubilité    .   .. 

93 

solutions 

63 

—    Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

—   Reactions  du  gaz 

l'il 

tion  .   . .    . . 

81 

—    Point  d'ébullition  de  la  so- 

—   Réactions  du  gaz 

141 

lution 

81 

—    Recherche  dans  les  vins. . . 

376 

—    Solubilité  dans  l'eau.   ..   . 

221 

—           —       dans  la  bière  .   . 

389 

Acide  iodique.  Densité  des  solu- 

Aoide Bulfurique.  Dilatation 

13 

tions 63, 

6'é 

—     Densité.. 

44 

Acide  malique.  Dosage   dans   les 

—     Densité  des  solutions. .  55, 

58 

vins 

374 

—    Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

Acide nitrique.    Dilatation 

13 

tion 

—    Densité    

48 

—     (Liqueur  titrée  d') 

256 

—    Densité  des  solutions  .     56, 

57 

—    Dosage  dans  les  eaux. . .   . 

229 

—    Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

—       —      dans   le   sulfate  de 

tion  

81 

chaux 

342 

—    Dans  les  eaux  . .  232,  23'*, 

235 

Voyez  Sulfates. 

—    Dosage  dans  les  nitrates. . . 

259 

Acide  sulfurique  anhydre.  Points 

—       —      dans  le  sol 

3 '42 

de    fusion     et     d'ébulli- 

—       —      dans  les  engrais... 

368 

tion  

81 

Acide  oxalique  Densité  des  solu- 

—   Densité  des  solutions  sulfu- 

tions  

68 

riques 

61 

—    Solubilité . 

222 

Acide  tartrique.  Densité  des  solu- 

—   (Liqueur  titrée  d') 

256 

tions 

67 

—    Dans  les  vins.   ..    

376 

—    Solubilité 

222 

Acide  périodique.  Densité  des  so- 

—   Dosage  dans  les  vins.    372, 

376 

lutions  .... 

64 

—       —      dans  les  vinaigres  . 

380 

Acide  phosphorique.  Densité  des 

—        —      dans  les  bières..     . 

390 

solutions.   ...     

64 

—    (Racémique).  Solubilité  . . . 

222 

—    Dosage  dans  le  sol.     .     .. 

361 

Acidimétrie. 

256 

—       —      dans  les  entrais  .. 

363 

Acidité  du  vin 

372 

—        —      dans  la  bière.   .   . . 

387 

—    du  vinaigre 

379 

—    Liqueur  molybdique 

34 1 

—    du  cidre.. 

382 

—        —        d'urane 

3  H 

—    de  la  bière 

386 

—        —        magnésienne..   .   . 

338 

Acier.  Dilatation  ....   > 

11 

Acide  propionique.  Dilatation  .  . 

13 

—    Densité 

48 

Acide  rosolique  pour  titrages.   . . 

4'J6 

—    Point  de  fusion 

82 

Acide  salicylique.  Recherche  dans 

Air.  Dilatation 

14 

le  vin 

368 
382 

—  Poids  du  litre... 

—  Poids  de  l'air  humide..   .. 

28 

—    dans  le  cidre 

50 

—    dans  la  bière 

389 
'.01 

—    Densité 

51 

—    dans  le  lait 

—    Solubilité 93, 

220 

Acide  silicique.  —  Voyez  Silice. 

Albumine.  Densité  des  solutions. 

79 

Aoide  stéarique,  Dosage  dans  les 

—    Dosage  dans  les  fourrages.. 

350 

suifs 306  à 

308 

—        —      dans  la  bière 

385 

—    Essai 

315 

—        —      dans  le  lait 

398 

Acide  succinique.  Solubilité 

222 

—    Recherche  dans  l'urine. 

404 

—    Dosase  dans  les  vins.     .   . 

373 

Alcalimétrie 

267 

Acide  sulfhydrique.    Tension   de 

Alcaloïdes  naturels.  Propriétés.. 

216 

vapeur  . 

21 

Alcool.  Dilatation 

13 

—     Densité     

51 

—    Tension  de  vapeur 

22 

—     Solubilité 

93 

—    Densité  de  l'alcool  dilué.  36, 

52 

—    Réactions  du  gaz 

l'il 

—  (Mouillage  de  1')  . . 

—  llydromèlre  de  Sikcs 

5b 

Acide  sulfureux.  Dilatation 

14 

53 

—    Tension  de  vapeur 

21 

—    Densité  des  mélanges  d'al- 

—   Densité 

51 

cool  et  d  eiher 

55 

—    Densité  des  solutions 

57 

—    Tables  de  corrections.  360  à 

362 

INDEX    ALPHABETIQUE. 


505 


Aloool.  Conversion  des  centièmes 

1 

Ammoniaque.  Solubilité 

93 

en  volume  et  en  poids. . . 

363 

—    (Réactions  des  sels  d')  . . . . . 

102 

—    Point  d'ébullition  de  l'al- 

—   Réactions  du  gaz 

141 

cool  dilué 

363 

—    Dosage  dans  l'eau 

232 

—    Dosage  dans  les  vins.. ... . 

366 

—       —      de  l'ammoniaque  al- 

—    Addition  d'alcool  au  vin  . . 

374 

buminoïde 

233 

—    {Vinaigre  d') 

380 

—        —      dans  le  sol 

3k'2 

—    Dosage  dans  les  cidres.     . . 

382 

—        —      dans  les  engrais    . . 

347 

—       —      daus  les  bières.. .. 

38* 

—    Réactif  de  Nessler    

343 

Aloool  amylique.  Dilatation. 

13 

Analyse  pyrognostique..     128  à 

132 

Aloool  benrfylique.  Dilatation.  . 

13 

—    spectrale   ....  : 133  à 

140 

Aloool  méthylique.  Dilatation.. . 

13 

—    des  gaz                 ...  141, 

142 

—    Tension  de  vapeur 

2> 

—    quantitative ,  f ac  1  eu  rs .  1 4  3  à 

150 

—    Densité  de  l'alcool  méthy- 

—    biologique,  facteurs    

148 

lique  dilué 

57 

—    organique,  calcul . . 

149 

Alooomètre  de  Gay-Lussac. .  38, 

51 

—    indirecte 

150 

—    de  Tralles 

5'* 

Aniline.  Dilatation.  . . 

13 

Aldéhyde.  Dilatation 

13 

—    Point  d'ébullition 

410 

Alliacés.  Points  de  fusion...  81, 

82 

Anthracite.  Densité 

50 

—  d'étain  et  de  plomb.   ..... 

—  Composition  des  principaux 

249 

Antimoine.  Densité 

48 

—    Point  de  fusion 

82 

alliages..» ... 

250 

—    (Réactions  des  sels  d') 

101 

—    fusibles   pour    machines  à 

Ardoise.  Densité      

50 

vapeur 

253 

Aréomètres  Baume  .    .     36,  37, 

39 

—     pour  soudures 

253 
253 

48 

—  Brix..... 

—  Beek 36, 

—  Balling 

39 

—    monétaires   

39 

Alumine.  Densité 

39 

—    Dosage  dans  les  verres. . . . 

277 

—    rieischer. 

40 

—       —      dans  les  argiles.     . 

282 

—    Twaddle 

40 

—    •   —      dans  les  ciments... 

285 

—    Pèse-esprits.  Baume...  38, 

39 

—       —      dans  les  sols 

3'ii 

—            —         Cartier. . .     . . 

38 

—       —      dans  les  vins , 

370 

—    Degrés  Baume  que  doivent 

Aluminium.  Dilatation 

il 

marquer  les  solutions  pour 

—    Densité 

48 

donner  de  beaux  cristaux. 

79 

—    Point  de  fusion 

82 

Argent  (Réactions  des  sels  d') .   . 

101 

—    (Réactions  des  sels  d') 

100 

—    Dilatation . 

11 

Alun  ammoniaoal.  Densité 

45 

—    Densité 

48 

—    Densité  des  solutions 

64 

—    Point  de  fusion.   ...     .  .. 

84 

—    Solubilité 222, 

223 

—    (Analyse  des  alliages  moné- 
taires d').  244  à  2'rô.   . 

—    Recherche  dans  le  vin .... 

376 

2'*9 

Alun  potassique.  Densité. ..... 

49 

—    Alliages  d'argent  légaux  . . 

253 

—    Densité  des  solutions 

68 

—     (Liqueur  titrée  d') 

261 

—    Solubilité 

223 
376 

—  (Analyse  des  bains  d'). 

—  (Traitement  des  résidus  d') . 

408 

—    Recherche  dans  le  vin.  ... 

409 

—           —         dans  la  bière.. 

390 

Argiles.    Densité 

50 

Alun  de  ohrome.  Densité  des  so- 

—   Classification 

283 

lutions 

71 

—    Composition 

283 

Amidon.  Richesse  des  pommes  de 

—    Analyse. 

284 

terre  en  amidon 

331 

—    Dosage  dans  le  sol. .     •   . . 

3i0 

—    Dosage  dans  les  fourrages 

350 

Arséniate  de  sodium.  Densité  des 

—    Réactif 425, 

426 

solutions 

77 

— .  ioduré.  Réactif 

271 

Arsenic.  Densité 

48 

Ammoniaque.  Tension  de  vapeur. 

21 

—    Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

—   Densité 

51 

tion 

82 

—       —     des  solutions..   .  . 

66 

—  (Réactions  des  composés  d') 

—  Recherche  dans  les  bougies. 

102 

—    Points  de  fusion  et  d'ébullit. 

82 

315 

29 


506 


INDEX    ALPHABETIQUE. 


Asphalte.  Densité .  50 

Assolements.. 356  à  359 

Azotates.  —  Voyez  Nitrates, 
Azotites.  —  Voyez  Nitrites. 
Asote.  Dosage  dans  les  corps  or- 

Î paniques 140 

atation 14 

—  Densité 51 

—  Solubilité.   ...........  93 

—  Réactions  du  gaz 1*1 

—  (Richesse  du  fumier  en)...  334 

—  Dosage  dans  les  engrais  . .  34 G 

—  —      dans  les  fourrages.  350 

—  (Réactions    des    composés 

de  V)      102 

—  (Biozyde  d').  Liquéfaction.  19 

—  —           Densité     .    .  51 
—           Solubilité  93 

—  —  Réactions  du 

gaz  ...     .  141 

—  (Protoxyde  d').  Dilatation  14 

—  —  Tension    de 

vapeur.  ..  21 

—  —            Densité       ..  01 

—  —  Point  d'ébul- 

lition 82 

—  —           Solubilité  93 

—  —  Réactions  du 

gaz ..  141 


Bactéries.  Recherche  dans  l'eau 

potable 230 

Baromètre.  Formule 14 

—  Corrections 15  à  17 

—  Relation  avec  l'altitude    .  18 
Baryte.   Densité 48 

—  Solubilité 223 

Baryum  (Réactions  des  sels  de)  .  103 

Basalte.  Densité 50 

Benzine.  Dilatation 13 

—  Tension  de  vapeur    22 

—  Point  d'ébullition  et  frac- 

tionnement   4lo 

Benzoates.  Réactions 119 

—  d'éthyle.  Voyez  Ether  ben« 

zoïque . 
Benzophénone.  Tensions  de  va- 
peur   20 

Berberis.  Réactions  de  l'extrait. .  412 

Betteraves.  Analyse 351 

—  Composition 352 

—  Richesse  des  jus  en  sucre  .  354 

—  Analyse  optique  des  jus  ..  327 
Beurre.  Densité. . . .  50 


Analyse 302  à  305 

—  Dans  le  lait. .........  397  à  404 

Bière 383  à  390 

Bismuth.  Densité 48 

—  Point  de  fusion ...  82 

—  (Réactions  des  sels  de)  . . .  103 
.  Blano  de  baleine.  Densité      ....  50 

Bleu  d'aniline  GLB.  Réactif.  ...  427 

Bois.  Composition 288 

—  Pouvoir  calorifique 289 

—  Densité •. 294 

—  (Pouvoir  absorbant  du  char- 

bon de)  pour  les  gaz...  297 

—  de  sapin.  Dilatation 11 

Bois  jaune.  Réactions 412 

Bois  rouge.  Réactions 41 1 

—  Recherche  dans  le  vin,  379,  378 

—  Papier  réactif  et  teinture..  426 

Borates.  Réactions 104 

Borax.  Densité 49 

—  Solubilité 22J 

—  (Essais  au), 122 

—  Recherche  dans  le  vin 376 

—  —         dans  la  bière  .  .  389 

—  —         dans  le  lait 401 

—  —         dans  le  beurre  .  305 

Bore.  Densité •  48 

Bouchons  pour  chlore 425 

Bougies.  Analyse 315 

Bromates.  Réactions lo4 

—  de  potassium.  Solubilité.. .  223 

—  de  sodium.  Solubilité 223 

Brome.  Dilatation  .     ........  13 

—  Densité 48 

—  —    de  vapeur. ...  • —  51 

—  —    de  la  solution  .  —  57 

—  Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion   82 

—  Solubilité     93 

—  Dosage  dans  les  mélanges 

de  chlorures 150 

Bromures.   Réactions 108 

—  Équivalent  photographique.  407 

—  d'argent.  Densité 49 

—  de  baryum.  Densité  des  so- 

lutions    69 

—  de  cadmium.  Densité  des  so- 

lutions   70 

—  de  caloium.  Densité  des  so- 

lutions   69 

—  —          Solubilité 223 

—  d'éthyle.  Dilatation .   14 

—  —     Tension  de  vapeur  22 

—  d'éthylène.  Dilatation 13 

—  —  Tension  de  va- 

peur   22 


INDEX    ALPHABETIQUE. 


507 


Bromure»  de  lithium.  Densité  des 

Carbonate  de  potass.Table  decon- 

solutions.....  ......... 

71 

version... 

287 

— 

de  magnésium.  Densité  des 
solutions 

70 

— 

_ 

Point  d'ébul- 
lition  de  la 

— 

de  phosphore  (Tri-). 

solution 

— 

—         Dilatation... 

13 

saturée  . . 

83 

— 

—         Point  d'ébul- 

— 

— 

(Bi-).  Solubi- 

lition.. .. 

82 

lité...... 

223 

— 

de  potassium.  Densité.  . . . 

49 



de  sodium 

.  Densité.     .... 

49 

— 

—          Densité   des 





Densité  des  so- 

solutions.. 

71 

lutions 

68 

— 

—         Solubilité  .. 

223 





Solubilité 

223 

— 

de  silioium.  Point  d'ébulli- 

— 

— 

(Essai  du).  . . . 
(Essai  du)  brut. 
Table   de  con- 

266 

tion .......... 

85 

— 

— 

961 

— 

de  sodium.  Densité  des  so- 

lutions  

71 

version 

268 

— 

—  *       Solubilité 

223 

— 

— 

Dosage  dans  les 
salins  de  po- 

— 

de  strontium.  Densité  des 

solutions 

69 

tasse 

269 

— 

de  sine.  Densité  des  solu- 

— 

— 

Point  d'ébulli- 

tions - 

70 

11 
82 

tion  de  la  so- 
lution saturée 
(Bi-).  Solubilité 

Bronze.  Dilatation 

83 

Point  de  fusion 

223 

— 

Composition. 

251 

Garbone. 

Densité 

48 

Cachou.  Réactions . . 

—  Richesse  en  tannin 

Cadmium.    Densité 

—  Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion 

—  (Réactions  des  sels  de) ... . 
Calcaires.  Densité 

—  Composition  des  calcaires  à 

chaux 

—  Analyse 

—  Composition  des  sols  cal- 

caires   339, 

—  Dosage  du  calcaire  dans  le 

sol . . .     

Calcium.  —  Voyez  Chaux. 

Calculs  urinaires 

Caoutchouc.  Densité 

Carbonates.  Réactions 

—  Dosage 

—  de  baryum.  Densité  .   ..... 

—  de  calcium.  Densité 

de  plomb.  Densité.. 


de  potassii 


Densité 

Densité   des 

solutions. 

Solubilité  . . 

Essai 

Analyse .... 


340 

406 
50 
119 
267 
49 
49 
49 
49 


223 
265 
266 


Carthame.  Réactions 411 

Gendres.  (Composition  des)  de  vé- 
gétaux   355 

Charbon  de  bois.  Densité 48 

—  de  sapin.  Dilatation 11 

Chaux.  Densité 48 

—  (Densité  des  laits  de) 67 

—  (Réaction  des  sels  de) 105 

—  (Dosage  des  sels  de)    dans 

les  eaux 228 

—  Classification 282 

--    Composition.       .   .  318 

—  Chaux  hydrauliques 286 

—  (Acide  sulfurique  nécessaire 

pour  saturer  la) 308 

—  (Solubilité  de  la)  dans   les 

solutions  sucrées 317 

—  Dosage  dans  le  sol 341 

—  —      dans  le    sulfate  de 

—  chaux 343 

—  —      dans  les  argiles...  283 

—  —      dans  les  verres....  277 
G  dorâtes.    Réactions 105 

—  de  baryum.   Solubilité....  223 

—  de  potassium.  Densité. ...  49 

—  —  Densité  des 

solutions.  68 

—  —  Solubilité. . 

—  —  Mélanges 

explosifs. 

—  de  sodium.  Densité  des  solu- 

tions   70 


223 
298 


508 


INDEX    ALPHABETIQUE. 


Chlorate  de  sodium.  Solubilité. . . 

Chlore.   Densité 

Chlore  (Réactions  des  composés  du) 

—  Réactions  du  çaz 

—  Dosage  dans  les  mélanges 

de  bromures 

—  Solubilité  dans  l'eau 

—  Dosage   volumétriqne  dans 

les  décolorants  .270  à 

—  —      dans     les     plantes 

fourragères 

—  —      dans  le  vin 

Chloroforme.  Dilatation 

Tension  de  vapeur 

Chlorures .  Réactions 

—  Dosage  dans  l'eau,  231,  234, 

—  —      volumétrique 

—  (Essai  des)  par  le  procédé 

Weldon 

Chlorure    d'aluminium.     Densité 

des  solutions 

Chlorure  d'ammonium.   Densité. 

—  Densité  des  solutions 

—  Peint  d'ébullition  de  la  solu- 

tion saturée 

—  Solubilité 

Chlorure  d'amyle.  Dilatation.... 
Chlorure  antimonieux.  Points  de 

fusion   et  d'ébullition . . . 
Chlorure  d'argent.  Densité 

—  Point  de  fusion 

Chlorure  d'arsenic  Point  d'ébu- 

lition : 

Chlorure  de  baryum.  Densité. . . . 

—  Densité  dr s  solutions 

—  Point    d'ébullition   de    sa 

solution  saturée 

—  Solubilité 

—  Liqueur  titrée 

—  Liqueur     titrée    pour    les 

vins 

—  —      pour    l'hydrotimé- 

trie 

Chlorure    de    bore.   Densité    de 
vapeur 

—  Réactions  du  gaz 

Chlorure  de  cadmium.  Densité  des 

solutions 

—  Solubilité 

Chlorure  de   calcium.  Densité... 

—  Densité  des  solutions 

—  Point  d'ébullition  delà  solu- 

tion saturée 

—  Solubilité 

Chlorure   de   carbone   (Tetra-). 

Dilatation 


273 


73 

49 
68 

83 

223 

13 

82 
49 
82 

f  2 
49 
73 

83 
223 

264 


51 

141 

71 

223 

49 

73 

il7 
223 


Chlorure  de  carbone  (Tetra-) 

—  Tension  de  vapeur 

—  (Bi-).   Dilatation 

Chlorure  de  chaux.  Essai 

—  Conversion  des  degrés  cblo- 

rométriques 

Chlorure  de  cobalt.  Densité  des 

solutions 

Chlorure  de  cuivre.  Densité  des 

solutions 

Chlorure  de  oyanogène.  Tension 

de  vapeur 

—  Densité  du  gaz 

—  Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion    

—  Réactions  du  gaz 

Chlorure  détain  (Proto-).  Densité 

des  solutions 

—  —      Point  de  fusion.... 

—  —      (Bi-).  Dilatation ... 

—  —      Densité  des  solutions 
— .       —      Point  d'ébullition.. 

Chlorure, d'éthyle.  Tension  de  va- 
peur  

—  Densité  de  vapeur 

Chlorure  d'éthylène.  Dilatation. 

—  d'éthylidène.  Dilatation. 
Chlorure  de  fer  (Sesqui-).  Densité 

des  solutions 

Chlorure  d'iode.  Points  de  fusion 

et  d'ébullition 

Chlorure  de  lithium.  Densité  des 

solutions 

Chlorure  de  magnésium.  Densité 

des  solutions 

—  Solubilité  dans  l'alcool .... 
Chlorure  de  mercure  (Bi-).  Den- 

.     site 

—  Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion  

—  Solubilité  dans  l'eau 

—  .        —       dans  l'alcool.... 

—  (Proto-).  Densité 

Chlorure  de  méthyle.  Tension  de 

vapeur 

—  Densité 

—  Réaction  du  gaz 

Chlorure  de  nickel.  Densité  des 

solutions 

Chlorure  de  phosphore  (Tri-).  Di- 
latation  

—  —     Tension  de  vapeur.. 

—  —      Point  d'ébullition.. 

—  (Penta-).  Points  de  fusion  et 

d'ébulition 

—  (Oxy-).  Point  d'ébulli'ion.. 


22 

13 

271 

272 

73 

73 

22 
51 


73 
82 
13 
74 
82 

22 
51 
13 
13 

73 

82 

71 

7 
226 

49 

83 
223 
226 

49 

21 

51 
141 


14 
22 
82 

82 
82 


INDEX    ALPHABETIQUE. 


509 


Chlorure  de  platine.  Densité  des 

solutions 75 

Chlorure  de  potassium.  Densité .  49 
Chlorure  de  potassium.  Densité 

des  solutions  69 

—  Point  d'ébullition  de  la  so- 

lution saturée 83 

—  Solubilité  dans  l'eau...  .  223 

—  .     —      dans  l'alcool 226 

—  Facteur  d'analyse  .     .133,  376 
Chlorure  de  silicium.  Point  d'ébul- 
lition    82 

Chlorure  de  sodium.  Densité  ...  49 

—  Dilatation    de   la  solution 

saturée 14 

—  Point  d'ébullition 83 

—  Densité  des  solutions 69 

—  Solubilité 234 

—  —    dans  les  eaux 234 

—  Essai 260 

—  Facteur  d'analyse....  150,  376 

—  Dans  le  vin 376 

—  Dans  la  bière . .  387 

Chlorure  de  soufre.  Point  d'ébul- 
lition   82 

Chlorure  de  strontium.  Densité 

des  solutions  . . 73 

—  Solubilité  dans  l'eau 224 

—  —      dans  l'alcool 226 

Chlorure  de  zino.  Densité  des  so- 
lutions   71 

—  Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion ...     82 

Ghromate  de  plomb.  Réactions. .  416 

Ghromate  de  potassium.  Densité.  49 

—  Densité  des  solutions 75 

—  .Solubilité 224 

—  (Bi-).  Densité 49 

—  —    Densité  des  solutions  69 

—  —    Solubilité  . .   224 

—  —    Liqueur  titrée. .  257,  264 
Chrome,  Réactions  de  ses  composés  1 06 

—  (Oxyde  de).  Densité 49 

—  (Alun  de).  Densité 49 

Cidre,  Analyse,  composition.,  fal- 
sifications  381 

Ciments.  Analyse 285 

—  Composition 286 

Cire.  Densité 50 

—  Essai    .  308 

—  Densité  de  la  cire  mélangée 

de  suif  ou  de  paraffine. .  31  « 

Citrates.    Réactions 119 

Cobalt.   Réactions  de  ses  compo- 

.     ses 106 

~-    Dosage   électroly tique 244 


Cobalt  (Oxyde  de).  Densité 48 

Cochenille.  Réactions 411 

—  Recherche  dans  le  Tin.  370,  378 
Cochenille.  Recherche  dans  le  cidre  382 

—  (Teinture  de) 426 

Coke.  Densité 50 

—  Essai 289 

—  Données  calorifique* 288 

Colles  diverses.  Recettes 424 

Combustibles.  Composition,  essai.  288 
Corrections  de  température  pour 

les  colonnes  de  mercure.  16 

Couleurs  végétales. 411 

—  minérales 413 

—  dans  le  beurre 305 

—  dans  le  vin 369,  377 

—  dans  le  cidre 382 

—  dans  la  bière 389 

Cuivre.  Réactions 107,  122,  131 

—  Dilatation il 

—  Densité 48 

—  Point  de  fusion 82 

—  Densité  de  l'oxyde 48 

—  Essai 240 

—  Dosage  dans  les  pyrites...  239 

—  —     dans  les  bières 390 

Voyez  Laiton,  Alliages. 

Curouma.  Réactions 412 

—  Dans  le  beurre 305 

—  (Papier  de) ,.  425 

Oyanog ène.  Dilatation i , . . .  14 

—  Tension  de  vapeur 2.1 

—  Densité 51 

—  Réactions  du  gaz 141 

Cyanures.  Réactions 119 


Densités.    Détermination   de    la 
densité  des 

solides ....  23 

—  —    des  liquides..  24 

—  —    des  vapeurs. .  25 

—  —    des  gaz 27 

—  des  solutions 40,  52  à  79 

—  des  substances  inorganiques  48 

—  de  diverses  substances 50 

—  des  gaz 51 

—  de  l'eau 47 

—  des  corps  organiques.  186  à  210 
Dextrine.  Dosage  dans  la  bière. .  385 

—  Recherche  dans  le  vin 375 

—  —         dans  le  vinaigre  380 

—  —         dans  les  cidres..  382 

—  — •        dans  les  sucres.  329 


510 


INDEX    ALPHABETIQUE. 


Dilatation  linéaire  des  solides  . .. 

il 

—    cubique  du  mercure 

12 

—       —       du  verre 12, 

29 

—    des  liquides 

13 

—    des  gaz 

14 

—    du    cristal    et     du    laitou 

(multiples) 

15 

—    Valeurs  de  1  -+-  ai 

29 

—    Valeurs  de   log  a 

34 

Dynamite 

298 

Eau.  Densité 

—  Tension  de  vapeur 

—  (Transformation     des    co- 

lonnes   d')  en    colonnes 
de  mercure 

—  (Volume  de  1')  à   diverses 

températures 

—  (Capacité  des  vases  de  verre 

jaugés  à  l'j... 

—  Densité  de  la  vapeur  d'eau . 

—  Densité  de  l'eau  de  mer.     . 

—  Points  de  fusion  et  d'ébul- 

lition  de  l'eau  de  mer, . . 

—  Essai  et  analyse   de   l'eau 

potable 228  à 

—  (Examen  bactériologique  de 

T) 

Eau  de  Javel.  Densité  et  dilu- 
tion   

ébullition  (Point  d')des  corps  m i- 

—  néraux 

—  —      des  solutions  satu- 

rées   

—  —   des  corps  orga- 

niques . . . 18tf  à 
Échantillons. 

—  (Prise  d*)  des  eaux 

—  —       dès  minerais. 

—  .      —       des  produits  chi- 

miques  

Électrolyse.]  (Dosages  par)    .  . . 
Emétique.  Densité  des  solutions. 

—  Solubilité 

Encres.  Recettes  diverses  ...   .. 
Entrais   Composition 332  à 

—  Valeur 

—  Analyse ........    335,  343, . 

équivalents  des  corps  simples. . 

Essences  végétales.  Densité,  in- 
dice de  réfraction,  pou- 
voir rotatoire. . .   88,  91, 


81 

83 

210 

253 
237 

255 
243 

69 
224 
424 
335 
333 
349 

94 


Essenoes  minérales.—  Voyez  Pé- 
troles. 

Essence  de  térébenthine.  Dila- 
tation   14 

—  Tension  de  vapeur. 22 

—  (Propriétés  de  1')  et  de  ses 

dérivés 204 

—  Indice  de  refraction 84 

—  Pouvoir  rotatoire  .......  88 

Étain    Dilatation .   il 

—  Densité 48 

—  Point  de  fusion 82 

—  (Réaction  des  sels  d') 

107,  122,  131 

—  .  (Alliages  d')  et  de  plomb. . .  249 
(Alliages  d') 250 

(hydrure  d'éthyle)    Den- 
sité   51 

Solubilité .   .  93 

Caractères  eudiométriques.  142 
Bther  sulfurique  (oxyde  d'éthyle). 

Dilatation 14 

—  Tension  de  vapeur  .....  22 

—  (Densité  des  mélanges  d'al- 

cool et  d') 55 

—  (Caractères  eudiométriques 

de  la  vapeur  d'}. 142 

Ether  acétique .  Dilatation ......  14 

—  bensoïqne        —      .....  14 

—  carbonique.      —      .....  i't 

—  oxalique           —      ....  1-i 
Éthylène.  Densité 51 

—  Solubilité 93 

—  Caractères  eudiométriques.  142 

Budiométrie 41,  142 

Excréments.   Composition 333 

Explosives  (Matières) 297 

Fxtrait.  Dosage  dans  l'eau 231 

—  —      dans    le    vin   à 

l'œnobaromètra  366 

—  —      dans  le  vin  par 

pesée     .     ...  369 

—  —     dans  le  vinaigre  379 

—  —     dans  le  cidre...  382 

—  —      dans  la  bière..  •  384 

—  —      dans  le  lait    ...  397 

—  Relation  entre    l'extrait  et 

la  densité  du  lait 402 


Faïences.   281,    282 

Farine  de  froment.  Densité 50 

Fer  (Réaction  des  sels  de) 108 


INDEX  ALPHABETIQUE. 


511 


Fer.    Dilatation il 

—  Densité..... 48 

—  Point  de  fusion 02 

—  Essais 238 

—  (Oxyde  de).  Densité 4b 

Ferrioyanure.  Réactions 120 

Ferricyanure  de  potassium.  Den- 
sité des  solutions 71 

Ferrocyanures.  Réactions 120 

Ferrooyanure  de  potassium.  Den- 
sité des  solutions 75 

—  Densité 49 

Fibres  textiles.  Caractères 393 

—  Conditionnement 394 

Fluorures.  Réactions 109 

—  de  bore.  Densité 51 

—  —      Réactions     analyti- 
ques   141 

—  de  calcium.  Dilatation 11 

—  de  silicium.  Densité 51 

—  —      Réactions     analyti- 
ques   141 

Fontes  de  fer.  Dilatation 11 

—  Densité 48 

—  Point  de  fusion 82 

Formiates   Réactions 120 

Fourrages.  Analyse 349 

—  Composition 354 

—  (Dosage  du  chlore  dans  les)  356 

Fours.  Degrés  de  chaleur 287 

Fuchsine.  (Papier  réactif  à  la)...  426 

Fumier.  Composition 334 

Fusion  (Point  de)  des  composés 

minéraux 81 

—  —    organiques.  186  à  219 
Fustèt.  Réactions 412 


Garance.  Réactions 411 

Gaude.  Réactions 412 

Gaz.    Températures  critiques....  20 

—  Formule  pour    calculer   le 

volume 41 

—  Réduction  des  volumes  ga- 

zeux   41 

—  Correction  de  la  pression   .  42 

—  —       de  la  température  42 

—  —       de  l'humidité...  50 

—  Densité 51 

—  Solubilité 93 

—  Analyse 141 


Gas.    (Analyse  des)  des  généra- 
teurs    291 

—  (Rendement  de  la  houille  en)  291 

—  (Détermination   du  pouvoir 

éclairant  du) 294 

—  Analyse  du  mélange  Laming  294 
Glace.  Dilatation Il 

—  Densité 48 

Glu  marine 424 

Glucose.  De  usité  de*  solutions. . .  317 

—  Dosage  à   la   liqueur     de 

Fehling 319  à  323 

—  Dosage  dans  les  urines....  324 

—  —        polari  métrique.  329 

—  —       dans  le  vin...  370 

—  (Recherche  du)    dans   le 

—  vin  commercial..     371,  375 

—  (Vinaigre  de) 380 

—  Recherche  dans  le  cidre.  382 

—  —      dans  la  bière 387 

Glycérine.  Densité  des  solutions.  68 

—  Dosage  dans  les  savons. . .  300 

—  Recherche  dans  les  bougies  315 

—  Dosage  dans  les  vins 373 

—  —      dans  les  bières....  386 
Goudron.  Composition 291 

—  Distillation 292 

Graines.  Poids  moyen 355 

—  (Composition  des)  de  cé- 

réales   355 

—  de  légumineuses    358 

Graine  d'Avignon.  Réactions. . . .  412 

Granit.  Dilatation il 

—  Densité 50 

Grasse   (Matière).    Dosage   dans 

les  fourrages 350 

Voyez  Huiles,  beurre.  Suifs, 
"  etc. 

Grès.  Densité 50 

Guano.  Composition 334 

Gypse.  Dilatation il 

—  Densité 50 

Voyez  Sulfate  de  calcium. 


Houille.  Densité 50 

—  Essai 289 

—  Donnés  caioiïuqueb  et  com- 

position   288 

—  Rendement  en  gaz  et  gou- 

dron   291 


512 


INDEX    ALPHABETIQUE. 


Huiles.  Dilatation 14 

—  Essais  et  caractères. . .  309  à  314 

—  minérale».  Densité  et  point 

d'inflammation.  294 

—  —       Point d'ébullition  295 

—  —        Essai 295 

—  —       de  graissage 296 

—  de  houille  (Rendement  du 

goudron  en) 291 

Hydrogène.  Liquéfaction 2 1 

—  Dilatation 14 

—  Densité 51 

—  Solubilité 93 

—  Caractères  eudiométriques.  142 

Hydrogène  arsénié.  Densité 51 

Hydrogène  phosphore.  Densité..  51 

—  —       Réactions.  141 
Hydrotimétrie 228,  235 

—  (Calcul  des  données  de  1')..  250 
Hydrures  de  méthyle,  d'éthyle. 

Voyez  Méthane,  Êthane, 
etc. 
Hyposulflte  de  sodium.  Densité 

des  solutions 71 

—  Solubilité 224 

—  Liqueur  titrée 257 


Indices  de  réfraction 83 

Indigo.  Réactions 412 

—  (Solution  d'),  réactif 425 

lodate  de  potassium.  Solubilité.  224 

—  (Papier  reactif  à  1') 425 

—  de  sodium.  Solubilité 224 

Iode.  Densité 48 

—  Densité  de  vapeur 51 

—  Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion   82 

—  Réactions  des  composés. .. .  109 

—  Dosage  dans  les    matières 

organiques 150 

—  Liqueur  titrée 258 

—  Équivalence  photographique  407 
lodure  d'argent.  Densité 49 

—  de  baryum.  Densité  des  so- 

lutions  ".  70 

—  de  cadmium.    Densité  des 

solutions....  70 

—  —       Solubilité 224 

—  de  calcium.  Densité  des  so- 

lutions   70 


224 
14 


22 


71 


lodure  de  caloium.  Solubilité 

—  d'éthyle.  Dilatation 

—  —       Tension  de  va- 

peur  

—  de  lithium.  Densité  des  so- 

lutions  

—  de  magnésium.  Densité  des 

solutions 70 

—  de  méthyle.  Dilatation 14 

—  de  plomb.  Densité 49 

—  de  potassium.  Densité 49 

—  —    Densité  des  solutions.      7t 

—  —    Solubilité 224 

—  —(Papier  réactif  à  1') . . .     426 

—  de  sodium.  Densité  des  so- 

lutions       71 

—  —    Solubilité j    224 

—  de  strontium.  Densité  des 

solutions 70 

—  de  sine.  Densité  des  solu- 

tions  ; 70 

Iridium.  Densité 48 

Ivoire.  Densité 50 


Jaune  de  chrome.  —  Voyez  Chro- 
mate  de  plomb. 

Jaune  de  Maples,  de  Gassel.  Réac- 
tions      415 

Jayet.  Densité 50 


Kaolin.  Composition 284 


Lactose.  Dosage  au  Fehling.  319,  322 

—  —       au  polarimètre. .  329 

—  —       danslelait..  398,  499 
Lait.    Composition : 395 

—  -Essai  au  lactodensimètre. . .  396 

—  Correction   du    lactodensi- 

mètre   397 

—  Analyse 397 


INDEX    ALPHABETIQUE. 


513 


Lait.    (Dosage  du  beurre,  dans  le).  398 

—  (Dosage  de  la  lactose  dans 

le) 399 

—  Falsifications 400 

—  (Méthode      d'analyse      du) 

d'après  Adam 401 

—  —      d'après  Quesneville  402 
Laiton.  Dilatation H 

—  (Multiples  du  coefficient  de)  15 

—  (Correction  des  baromètres 

gradués  sur) *..  16 

—  Point  de  fusion 82 

—  Composition 251 

Liqueur  magnésienne    pour  les 

phosphates 338 

—  oitromagnésienne 344 

—  molybdique 354 

—  de  M essler 343 

—  de  Lœwe . 404 

—  d'Tvon 405 

Liqueurs  titrées  en  général 255 

—  acide  et  alcaline    256 

—  oxydantes  et  réductrices. ..  257 

—  hydrolimétrique 229 

—  pour  l'ammoniaque  des  eaux.  231 

—  pour  la  matière  organique 

des  eaux 230,  235 

—  pour  les  nitrites 231 

—  pour  le  fer 238 

—  -    pour  le  cuivre 240 

—  pour  le  zinc 241 

—  pour  les  essais  d'argent...  246 

—  pour  les  nitrates 280 

—  pour  les  chlorures 261 

—  pour  les  sulfures 258,  264 

—  pour  les  sulfates 264 

—  pour  les  potasses  et  soudes.  265 

—  pour  les  hypochlorites 270 

—  de  Fehlinç 319  à  322 

—  pour  les  phosphates 344 

—  pour  la  potasse •  346 

—  pour  les  sulfatesdu  vin 367 

—  acétimétrique  de  Réveil....  379 

—  pour  les  tannins    390 

—  de  Poggîale  pour  la  lactose.  398 

—  (indicateurs  pour  les) 426 

Lithium.  Densité 48 

—  Point  de  fusion 82 

—  (Réactions  des  sels  de)....  109 
Luts 424 


Magnésie.  Dosage  dans  les  eaux.    229 


Magnésie.  Dosage  dans  les  verres.  277 

—  —    dans  les  argiles.  284 

—  —    dans  le  sol. ...  34i 
Magnésium.  Densité 48 

—  Point  de  fusion 82 

—  (Réactions  des  sels  de)... .  llo 

Malates.  Réactions   120 

Manganates.  Réactions ,  lit 

Manganèse. (Densité  des  oxydes  de)  48 

—  (Réactions    des    composes 

de). uo 

—  (Essai  du  bioxyde  de).  272  a  275 

—  Dosage  dans  les  verres  ...  277 
Marbre.  Dilatation il 

—  Densité 50 

Marne .  339 

Mastics  divers 424 

Matières  organiques.  Analyse  par 

combustion 149 

—  Dosage  dans  l'eau 231 

Mélange     Laming.     Dosage    du 

soufre 293 

Mélanges  réfrigérants 80,  81 

Mercure.  Dilatation 12 

—  Tension  de  vapeur  .......  18 

—  Densité 48 

—  Densité  de  vapeur. 51 

—  (Capacité  des  vases  de  verre 

jaugés  au) 28 

—  Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion  . .     82 

—  (Réactions  des  sels  de)  ... .  111 

—  Essais  des  minerais  .... ..  243 

—  (Densité  de  l'oxyde  de) 49 

Mesures.    Conversion    des    me- 
sures anciennes  et  étran- 

.  gères 1,  2,  4 

Méthane.  Densité 51 

—  Réactions 142 

—  Solubilité 93 

Méthyle.  —  Voyez  Oxyde,  lodure 

deméthyle,  etc. 

Miel.  Densité.. . . 50 

Minerais.  Prise  d'échantillon. ...  237 

Voyez  à  chacun  des  métaux. 

Minium.  Densité 48 

—  Réactions 413 

Molybdène.  (Réaction   des  com- 
posés de) 112 


Naphtaline.  Dilatation 14 


514 


INDEX    ALPHABETIQUE 


Naphtaline.  Tension  de  vapeur.  • 
Nickel.  Densité  •  • 

—  (Réactions  des  sels  de) ... . 

—  (Dosage  du)  par  électrolyse. 
Nitrates.  Réactions 

—  Dosage 260, 

—  —      dans  l'eau 

Nitrate  d'ammonium.Point  d'ébul- 

lition  de  la  solution  sa- 
turée     

—  Densité  des  solutions. ..... 

Nitrate  d'argent.  Densité . . 

—  Densité  des  solutions  .... 

—  Point  de  fusion , . 

—  Solubilité . 

—  (Liqueur  titrée  de)...  261, 

—  (Essai  des  bains  de)  ....... 

—  Equivalence    photographi- 

que  

Nitrate  de  baryum.  Densité 

—  Densité  des  solutions 

—  Solubilité 

Nitrate  de  cadmium.  Densité  des 

solutions. .     ...   . . 

Nitrate  de  calcium.  Densité  des  so- 
lutions  

—  Point d'ébullition  de  la  solu- 

tion saturée  

Nitrate  de  cobalt.  Densité  des 
solutions 

Nitrate  de  cuivre.  Densité  des  so- 
lutions..  .       

Nitrate  de  fer  (Seaqui-).  Densité 
des  solutions 

Nitrate  de  magnésium.  Densité 
des  solutions .       .... 

Nitrate  de  plomb.  Densité  des  so- 
lutions  

—  Solubilité 

Nitrate  de  potassium.   Densité  . 

—  Densité  des  solutions 

—  Solubilité • 

—  —       dans  l'acide  nitri- 

que .   .  .  .... 

—  Essai 

—  Point  d'ébullition  de  la  so- 

lution saturée    .     ... 
Nitrate  de  sodium.  Densité  .... 

—  Densité  des  solutions  .... 

—  Solubilité 

—  Solubilité   dans  l'acide  ni- 

trique  

—  Essai  . 

Nitrate  de  strontium.  Densité. . 

—  Densité  des  solutions 

—  Solubilité 


20 
48 
112 
244 
103 
348 
232 


82 

72 

49 

74 

82 

224 

264 

408 

42 

49 

75 

224 

72 

72 

83 

72 

72 

72 

75 

75 

224 

50 


227. 
259 

83 

50 

71 

224 

227 

259 

50 

75 

259 


Nitrate  de  aine.  Densité  des  solu- 
tions    72 

Nitritea.  Reactions 103 

—  Dosage .     ...  260 

—  Dosage  dans  l'eau 233 

Nitro benzine.  Dilatation  .....  14 
Nitroprussiate   de   sodium   (Pa- 
pier au) 426 

Noix  de  galle.  Richesse  en   tan- 
nin. .     391 

—  (Papier  à  la)  • 426 


Or.  Dilatation il 

—  Densité 48 

—  Point  de  fusion  83 

—  (Réactions  des  sels  d') 112 

—  Essais . 248  à  249 

—  (Équivalence   photographi- 

que des  sels  d') 406 

—  (Alliages   légaux   et  mon- 

naies d') 254 

Orangé  de  méthylaniline.  Réac- 
tif.   426 

Oraeille.  Recherche  dans  le  vin. 

369,  378 

—  Réactions 411 

Os.  Densité  des  os  de  bœuf 50 

Outremer.  Réactions. 414 

Oxalates.  Réactions 120 

—  d'ammonium.  Densité.  48 

—  de  potaasium.  Densité  des 

solutions  75 

—  —           (M-)..    ...  69 

—  —           Densité    ..  49 

—  —           Solubilité.  224 
Oxychlorure   de    carbone.  Den- 
sité   51 

Oxyde  de  carbone.  Dilatation. ...  14 

—  Densité 51 

—  Solubilité 93 

—  Caractères  eudiométriques  142 
Oxyde  de  méthyle.   Tension  de 

vapeur 21 

—  Réactions 141 

Oxygène.  Liquéfaction 21 

—  Densité 51 

—  Solubilité 93 

—  Réactions 141 

—  Dosage  dans  l'eau 233 

—  —     dans    les  gaz    des 

générateurs 291 


INDEX   ALPHABETIQUE. 


515 


Papiers.  Essai 395 

Papiers  réaotifs  à  l'iodure  de  po- 

tasium 425 

—  —      au  sulfure  de  zinc.  241 

—  —     au    carbonate    de 

plomb 241,  242 

Poétiques  (Matières).  Dosage  dans 

les  fourrages 35 1 

Permanganate  de  potassium.  Li- 

Sueur  titrée 231,  238 

léduction  au  vide 23 

Pétroles.  —  Voyez  Huiles  minérales. 

Phénaoétoline.  Réactif 427 

Phénol.  Dilatation 14 

Phtaléine  du  phénol.  Réactif. ...  426 

Phosphates.  Réactions 113 

—  Recherche  pyrognostique..  132 

—  —       dans  l'eau 232 

—  Essai 343 

—  Dosage  dans  les  vins 370 

—  —      dans  les  bières 387 

Phosphate    d'ammonium.     Den- 
sité   49 

Phosphate  de  calcium.  Densité.  49 

—  (Composition  du)  naturel  .  311 
Phosphate  de  sodium.  Densité..  50 

—  Densité  des  solutions 77 

—  Point  d'ébullition  de  la  so- 

lution saturée 83 

—  Solubilité 224 

—  (Tri-).  Densité  des  solutions.  77 

—  (Pjro-).  Solubilité 2?4 

Phosphore.  Densité —  .  48 

—  Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion .......       ...  83 

—  (Réactions  des  composés  de)  113 

—  Dosage   dans  les   matières 

organiques 150 

Photographie.    Équivalence   des 

sels 406 

—  Règles  pour  le  temps  de  pose  407 

—  Table  de  Dorval    408 

—  Analyse  des  bains  d'argent  408 

—  Traitement  des  résidus  d'ar- 

gent   409 

Pierre  à  bâtir.  Densité 50 

Pierre  ponce.  Densité    .......  50 

—  (Bouchons  en) 425 

Platine.  Dilatation 1 1 

—  Densité 48 

—  (Réactions  des  composés  de)  114 


Plâtrage  des  vins..... 367 

—  Cendres  de  vins  plâtrés....  365 

—  Déplâtrage 376 

Plâtre.  —  Voyez  Sulfate  de  cal- 
cium, Gypse, 

Plomb.  Dilatation 11 

—  Densité 48 

—  Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion   83 

—  (Réactions  des  sels  de) 114 

—  Essai  pyrognostique •  129 

—  (Essai  des  minerais  de) .  • .  242 

—  (Oxydes  de).  Densité .....  48 
Poids  atomiques  adoptés  géné- 
ralement   94 

—  Nouvelles  déterminations..  96 

—  Table  de  Mendéléeff..     ...  99 
Poids  moléculaires  des  composés 

minéraux.. 151 

—  —     des  composés  orga- 
niques   186 

Poix-résine.  Densité 50 

Porcelaine.  Densité 49 

—  Composition. ......  ......  278 

Porphyre .  Densité 50 

Potasse.  Densité 48 

—  —    des  solutions...  66 

dans  le  sol  341 

dans  les  engrais...  345 

—  —      dans  le   sulrocarbo- 

nate   349 

—  volumétrique 345 

Voyez  Carbonate  de  potas- 
sium. 

Potassium.  Densité  .........  48 

—  Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion       83 

—  (Réactions  des  sels  de). . .  •  115 
Poteries.  Classification •  278 

—  Grè6  cérames 280 

—  Faïences 281 

—  Poteries  vernissées 281 

—  (Argiles  employées  à  faire 

les) 283 

—  (Essai  des)  vernissées  ...  285 
Poudres.  Densité 50 

—  Composition 297 

—  Données  diverses 29 

Poudrette.  Composition 332 

Pouvoirs  rotatoires.  Formules. .  8fe 

—  des  corps  solides 85 

—  des  corps  dissous,  pour  D.  86 

—  —              anciens.  91 
Propriétés  des  corps  inorgani- 
ques   151 

—  des  minéraux ....  168 


516 


INDEX   ALPHABETIQUE. 


Propriétés  des  composés  de  la  série 

■    grasse 186 

—  —       du  térébenthène.  204 

—  —       de  la  série  aroma- 

tique   205 

—  Sels  organiques  210 

—  Aminés  et  amides 214 

—  Alcaloïdes 216 

—  Sels  des  alcaloïdes 217 

—  Sucres 218 

—  Dérivés  biologiques 219 

—  Usage  de  ces  tables .......  220 

Pyrites.  Essai ... 238 

—  (Gaz  des  fours  à)  259 

—  .grillées  (Essai  des) 239 

Pyrosoopes 287 


gaeroitron.  Réactions 411 


Raoines   comestibles.  Composi- 
tion   357 

Réactif  de  Millon 425 

—  de  Péligot 394 

Roooa.  Recherche  dans  le  beurre  305 

—  Réactions 412 

Ruthénium.  Densité 48 


Salpêtre.  —  Voyez  Nitrate  de  po- 
tassium. 
Savon.  Essai 299 

—  Composition 301 

Schiste.  Densité. . . .        10 

—  (Huile  de).  —  Voyez  Huiles 

minérales . 

Sélénium.  Densité  ...   

Sel  marin.  —Voyez  Chlorure  de 

sodium. 

Silice,  Densité. 48 

Silicium.  Densité 48 

—  (Réactions  des  composés  du)    1 1 5 
Sirops.  (Preuve  des)  ....  317 

—  (Richesse  en  sucre  des) . , .  •    318 


48 


Sodium.  Densité 48 

—  Point  de  fusion 83 

—  (Réactions  des  sels  de) 11 

Soie.  —  Voyez  Fibres   textiles 

392  à  39* 

Solubilités    de   divers    composés 

220  a  227 

Voyez  Propriétés  des  corps. 

Sonde.  Densité 50 

—  Densité  des  solutions  ....  66 
Voyez  Carbonate  de  soude. 

Soufre    Tension  de  vapeur 20 

—  Densité ....  48 

—  Points  de  fusion  et  d'ébulli- 

tion .  83 

—  (Réaction  des  composés  du)  il 5 

—  Dosage    dans  les  matières 

organiques 150 

—  Solubilité  dans  divers  dis- 

solvants   221 

—  Densité   des    solutions    de 

soufre    dans   le    sulfure 

de  carbone     258 

—  Analyse  du  soufre  brut  ...  258 

—  Dosage  dans  les  sulfures  so- 

lubles...      258,  26  i 

—  —      dans  les  pyrites.   . .  238 

—  —      dans    les    combus- 

tibles  ....  290 
Soufre.  Dosage  dans  le  mélange 

Laming 293 

Btrontiane.  Solubilité     219 

—  (Réactions  des  sels  de)  . . .  116 

Snooinates.  (Réactions  des) 121 

Sucre.  Propriétés 218 

—  Solubilité    du    sucre  dans 

l'eau  et  dans  l'alcool.   .  227 

—  Densité  des  solutions. .  78,  317 

—  Solubilité  de  la  chaux  dans 

les  solutions  de  sucre    . .  317 

—  Dosage  du  sucre 31» 

—  Méthode      pondérale       de 

Soxhlet .   .  323 

—  Table  de  Clerget 324 

—  Table  de  Frèze ..  327 

—  Analyse  optique 328 

—  —       officielle 330 

—  Dosage  dans  le  fourrage .  .  35u 

—  Analyse    des    betteraves  à 

sucre 327,  331 

—  Composition  des  betteraves 

à  sucre  et  des  cannes  à 

sucre 352 

—  Dosage  danslesvins      ...  370 

—  —      dans  les  cidres  ...  3s2 
_       _ .      dan8  les  bières  ...  385 


INDEX    ALPHABETIQUE. 


517 


Sucre.  Dosage  dans  le  lait. ..  398,  399 

—  —  dans  l'urine.  324,  404 
Suifs   Densité 50 

—  Essai 305 

—  Tableau  de  Cherreul  ....  307 

—  —  de  Dalican  ...  908 
Sulfate»    Réactions Ht 

—  Dosage  dans  les  eaux...    '  229 

—  —      volumétrique  .   .  264 

—  —  danslesvins  ..367,  370 
Sulfate  d'aluminium.  Solubilité  .  224 
Sulfate  d'ammonium   Densité  des 

solutions. 71 

—  Solubilité 225 

—  Essai     347 

Sulfate  de  baryum.  Réactions     .  413 

—  Densité 49 

—  Solubilité  dans  l'ftcide  sul- 

forique 225 

—  Calcul «en  sulfate  de  sodium  263 

—  —  de   potas- 

sium . .  370 

Sulfate  de  calcium.  Densité.  49 

—  Solubilité    .            .....  225 

—  Solubilité  dans  l'acide  sul- 

furique -, .     .  225 

—  Analyse 342 

—  Réactions     413 

Sulfate  de  cobalt.  Solubilité.     .  225 

Sulfate  de  cuivre.  Densité  7 

—  Solubilité 222 

—  Densité  des  solutions.  .  .  77 
Sulfate  de  fer  (Fer-).  Densité  des 

solutions 76 

—  .  (Proto-).  Densité . .  49 

—  Densité  des  solutions.   .   .  76 

—  Solubilité      .   .       ...  225 

—  ammoniacal.     Densité  des 

solutions  7f 

—  —  Liqueur    ti- 

trée .....  247 

Sulfate  de  magnésium.  Densité  49 

—  Densité  des  solutions.   ...  76 

—  Solubilité  ....  .  225 
Sulfate  de  manganèse.   Densité 

des  solutions 71 

Sulfate  de  nickel.  Solubilité  ..  22» 
Sulfate  de  plomb.  Solubilité  dans 

l'acide  eolfurique    ....  225 

Sulfate  de  potassium.  Densité  50 

—  Densité  des  solutions  ...  68 

—  Solubilité 225 

Sulfate  de  sodium.  Densité      . .  50 

—  Densrté  des  solutions    .  68 

—  Solubilité           225 

—  Essai . ...  262 


Sulfate  de  strontium.  Solubilité 
dans  l'acide  sulfu- 

rique     22» 

—  —    dans  les  solutions 

salines 227 

Sulfate  de  sine.  Densité 50 

—  Densité  des  solutions  .   .  76 

—  Solubilité 225 

Sulfites.  Réactions 115 

—  de  sodium.  Solubilité      .  225 
Sulfoearbonates.  Réactions.  .   .  121 

—  de  potassium.  Densité  des 

solutions  -  72 

—  —           Essai  ...  349- 
Sulfocyanates.   Réactions.  121 

—  d'ammonium.   Densité    des 

solutions 75. 

—  de  potassium  (Papier  an)..  426 
Sulfures.    Réactions lis 

—  Dosage 259,  264 

—  .     —      dans  l'eau 234 

Sulfure  d'argent.  Densité 49- 

—  d'arsenic.  Réactions 415 

—  de  carbone.  Densité 48 

—  —         Dilatation 14 

—  —         Tension  de  va- 

peur   22: 

—  —  Point  d'ébulli- 

tion 81 

— -  —         (Réactions  des 

Tapeurs  de).  141 

—  de  cuivre.  Densité 49 

—  dé  tain.  Densité 49 

—  de  fer.  Densité 49- 

Voyez  Pyrite. 

—    de  mercure 49- 

Voyez  Cinabre. 

:—    de  plomb.  Densité 49 

—  —        Essai  de  la  galène  242 

—  de  sodium.  Liqueur  titrée.  241 

—  de  sine  (btende).  Densité.,  170 
Superphosphates.  Essai 34a 


Tannin.  Densité  des  solutions. . . .  •  <5fc 

—  Dosage 390 

—  —     dans  les  vins 37* 

—  (Richesse  en.)  des  matières 

tannantes 391 

—  Réactions 412 

Tertretes.  Réactions. m 

Tartrate  d'antimoine  et  potas- 
sium. —  Voyez  Emélique. 

30 


Î18 


INDEX    ALPHABETIQUE. 


Tartrate  de  potassium.  Densitédes 

solutions.  72 

—  — '  (Bi-)   (Tar- 

tre). Solu- 
bilité   ...  225 

—  —  Dosage  dans 

le  vin  . . .  372 

—  —  dans  le  vi- 

naigre. ..  379 

—  —  et     sodium 
(sel  de   Seignette).  Densité 

des  solutions '..  72 

—  de  sodium    Densité  des  so- 

lutions . 72 

Températures  oritiques. ...  20 

Tensions  de  vapeur  du  mercure  18 

—  de  l'eau. .     .     :.  19 

—  des  gaz  liquéfiés 19 

—  de  quelques  liquides  ...  23 
Terres.  Composition .  337 

—  Analyse 339 

—  Densité  de  la  terre  arable  .  50 
Voyez  Calcaire  et  Marne. 

Thallium   Densité 48 

—  Réactions  des  sels  ...      .  117 
Thermochimie.  Usage  des  tables.  428 

—  Chaleur   de  formation  des 

composés  minéraux.    .  ~.  433 

—  —       des  composés  or- 

ganiques. .  .  449 

—  —        des  sels        443  à  446 

—  Chaleurs  de  dissolution  ...  431 

—  —       de  fusion 432 

—  —       de  transformation 

isomérique 431 

—  —        de  volatilisation  430 
Thermomètres     (Correction  des 

indications  des) il 

—  à  air.  Comparaison  avec  le 

tnermomètre  à  mercure*.  10 

—  Réanmur.    Conversion    en 

degrés  centigrades    ...  9 

—  Fahrenheit.  Conversion  en 

degrés  centigrades 8 

Tiasns.  Analyse  des  tissus  mixtes.  394 
Voy.  Fibres  textiles. 

Titane.  Densité 48 

Tournesol    (Papier  o>). ,.  .   ...  425 

.  —    (Teinture  de) ".  426 

Tripoli.  Densité.   . ......   .  50 

Troène.  Papier  au  troène  ou  à  la 

ligulihe   . .'. 426 

Tungstène.  Densité  48 

\,  —    (Réactions des  composés  de)  4f7 


U 


Uranium   (Réactions  des  sels  d1) .  118 

Urée.  Dosage 405 

Urineires  (Examen  des  sédiments 

et  calculs) 405 

Urine.  Analyse 404 


Vapeur  (Tension  de)  du  mercure.  18 

—  .           —         de  l'eau 19 

—  —         des  gaz.....  21 

—  —         de  -  quelques 

liquides..  22 

—  (Densités  de) 2% 

Vernis 425 

Verre.  Dilatation  linéaire U 

—  —         cubique 12 

—  Multiples  du  coefficient.   15,  29 

—  (Capacité  des  vases  de). . . .  28 

—  Composition 275 

—  Coloration 276 

—  Analyse 277 

—  Densité 49 

Vin.    Composition 364 

—  —         des  cendres  du 

vin 365 

—  Analyse  sommaire  ~  365 

—  Analyse  complète 369 

—  Falsifications 374 

—  Étude  de  la  matière  colo- 

rante    377 

Vinaigres 379 

Violet   de  méthyUniline.  Réac- 
tif   426 

Voluménomètre.  Emploi .....  24 


Sino.  Dilatation ^  i  .t ...  11 

—  Densité .-..t :.  48 

—  Points  de  fusion -et  d'ébulli- 

-tiou.. . ;*  83 

—  (Réactions  des  «ets  <de)r-. . .  118 

—  (Essai  pyrogaokftftfe  du), .  128 

—  Essais .W; ■...*, .^wVqA  241 

—  Dosage  par 'êtoWWl$se.....  244 


TABLE  DES  MATIERES 


CHAPITRE  I.  —  Documents  physiques  et  mathématiques. 

Pages. 

Section   I.           Conversion  des  mesures l 

—  II.          Thermométrie 8 

M.        Dilatation il 

—  IV.         Barométrie • 14 

—  V.          Tensions  de  vapeur 18 

—  VI.         Détermination  des  densités .'. . .  23 

VII.  Aréométrie 36 

VIII.  Eudiométrie . .  41 

—  IX.        Densités  des  solides,  liquides  et  gaz. . 47 

—  X.         Densités  des  solutions 52 

—  XI.        Chaleur 80 

—  XII.       Lumière 83 

—  XIII.      Solubilité  des  gaz ...  :. ....:.'  93 

CHAPITRE  II.  —  Documents  relatifs  à  la  chimie  pure. 

Section  I            Corps  simples 94 

—  II.          Analyse  par  la  voie  humide loo 

—  III.         Analyse  par  la  voie  sèche 122 

—  IV.        Analyse  spectrale 133 

—  V.          Analyse  des  gaz ". ...  141 

—  VI.        Analyse  quantitative 143 

—  VII.       Propriétés  des  corps 151 

—  VIII.      Solubilités 220 

CHAPITRE  III.  —  Renseignements  relatifs  à  la  chimie  appliquée 
et  à  l'industrie. 

.Section   I.        t  _jBauxL. .   228 

—  II.  ;     *  Mé'^Urgie;  fté^âûx"  et-aâuâges. 237 


520  TABLE    DES    MATIERES. 

Pages. 

Section   m*        Grosse  industrie  chimique 255 

—  IV.         Manganèses,  chlorométrie  et  blanchiment 27a 

—  V.  Verrerie,  céramique,   porcelaine,    poteries, 

faïences . . .  27» 

—  VI.         Combustibles  et  éclairage 28» 

—  VII.       Matières  explosibles,  poudres 294 

—  VIII.      Matières  grasses 299 

—  IX.        Sucre  et  fécule 317 

—  X.          Agriculture 332 

—  XI.        Alcools,  vins  et  vinaigres  et  bières 360 

—  XII        Tannins 39» 

-—       XIII.     Papiers,  fibres  textiles 392 

—  XIV.      Lait 39» 

—  XV.       Urine 40» 

—  XVI.     Photographie. 4oe> 

—  XVH.    Couleurs. 4  ta 

—  XVIII.  Recettes  diverses 42'* 

Supplément. 

Notices , 42& 


FIN  DE  LA   TABLE    DES   MATIÈRES 


16521.  —  Imprimerie  A.  Lahure,  rue  de  Fleurus,  9,  à  Paria. 


AGENDA    DU    CHIMISTE 

1888 


RENSEIGNEMENTS  COMMERCIAUX 


ADRESSES  UTILES 


ANNONCES     DIVERSES 


ADRESSES  UTILES 

CLASSÉES 
PAR  ORDRE   ALPHABÉTIQUE    DE  PROFESSIONS 


ACIDE  8AMCYLIQTJE 
ET  SALIGYLATES 

Compagnie 

de 

Produits  antiseptiques. 

26,  rue  Bergère,  Paris. 


ALAMBICS 

Bréhier    (E.),    52,   me   de 

VOurcq,    Paris.    (Voir    page  15). 

Delaunay  (A.)  (Voir  page  19.) 
Fel.  (Voir  page  22.) 
Fontaine.  (Voir  page  23.) 


ALBUMINE 

Nioloz  (Julien),  22,  rue  des 
Francs-Bourgeois,  Paris.  Poudre 
de  blanc  d'œuf  naturelle  pour  cla- 
rifier les  vins  et  liqueurs. 


ANILINE 
GilUard,    P.    Monnet 


et 


Cartier,   Lyon.  Manufacture  de 
produits  chimiques.  —  Couleurs 

D'A  NILINE,  RESORCINE  et  COULEURS 

dérivées.    Succursale   à  Paris, 
32,  rue  Paradis. 


BALANCES 

Alvergniat  Frères.  (Voir 
page  13.) 

Bastion  (F.),  22,  passage 
Raoul,   Paris.    Spécialité  de   ba- 

Marque       lances  pour  la  pharma- 

]7  Tè  cie,  droguerie,  balances 
de  ^analyse    et    d'essais, 

fabrique,  balances  sous  cages, 
poids  de  précision,  trébuchets  à 
pédale  en  tous  genres. 

Commission*  exportation. 

Gollot  (A.)  #,  8,  boulevard 
Edgar-Quinet,  et  226,  boulevard 
Raspail  (anc. boulevard.  d'Enfer) 
maison  de  vente  :  62  bis,  rue 
Monsieur-le-Prince,  Paris. 
Fournisseur  de  balances,  poids  et 
mesures,  étalons  du  gouvernement. 
Balances  et  poids  pour  les  sciences 
et  l'industrie.  (Q)  expos.  1878. 
Diplôme  d'honneur,  exposition 
d'Amsterdam. 


—  4  — 


Exupère  (L .  ),  7 1,  rue  Turbigo, 
Paris.  (Voir  page  20). 

Fontaine.  (Voir  page  23.) 

Paul  Rousseau  et  G*,  rue 
Soufflot,  17.  (Voir  page  30.) 

Société  Centrale  de  Pro- 
duits Chimiques  (Ancienne 
Maison  Rousseau).  (Voir  page  28.) 

BAROMÈTRES 

Naudet    &    Ci»,   Pertuis 

ft  fils,  suce»,  4,  place  Thortgny, 

Paris.  Dipl.  et  médailles  aux  eipos. 

Marque     Baromètres   holostériques 

©de  toutes  dimensions  pour 
la  météorologie,  baromè- 
tre orométrique  et  altimé- 
trique  du  colonel  Gouher, 
de       hygromètres  de  précision. 

fabrique- 

Fontaine.  (Voir  page  23). 

Richard  frères,  8,  impasse 
Festard,  Paris.  Enregistreurs 
adoptés  par  l'Etat.  (Voir  Enregis- 
treurs*) 


Fel,  Fabrique  de  chaudronnerie 
en  tous  genres.  (Voir  page  22.) 

Liénard  (A.),  19,  rue  Vicq- 
d%Aziry  Paris.  Chaudronnerie  fer  et 
cuivre.  Appareils  à  évaporer,  à 
cuire  dans  le  vide  et  à  distiller 
brevetés  s.  g.  d.  g.  Spécialité  pour 
produits  chimiques,  drogueries, 
distilleries.  Pompes  pour  tous  usa- 
ges. Montage  d'usines. 

Pelât,  méd.®,72,ru*  St-Maur, 
Paris.  Fournisseur  du  ministère  de 
l'intérieur.  Chaudronnerie  cuivre  et 
fer.  Installation  d'usines  et  machines 
à  vapeur.  Installation  complète 
de  brasseries.  Spécialité  de  moules 
en  fer  pour  tombeurs  de  verre. 
Montage  en  ville  et  en  province. 


BOUCHONS 

Grégoire  (A.),  4*5,  rue  de  la 
Harpe,  Paris.  Fabrique  de  bou- 
chons. Fournisseur  du  Muséum 
d'histoire  naturelle. 

Spécialité  de  bouchon*  pour  phar- 
macie, chimie,  droguerie,  Planches 
en  liège  pour  boites  à  insectes,  etc. 


CAOUTCHOUC 
Menier.  (Voir  page  26.) 


CHAUDRONNERIE 

Bréhier  (E.)  ,  52  ,  rue  de 
POurcq,  Paris.  Evaporateurs  dans 
e  vide  et  à  air  libre.  (Voir  page  15.) 


CHAUFFAGE 

Adnet,  35,  rue  de  ?  Arbalète, 
Paris.  (Voir  page  11.) 

Fel.  Chauffage   par  Peau  et  la 
vapeur.  (Voir  page  22.) 

Fontaine.  (Voir  page  23.) 

Richard  frères,    8,    impasse 
Fessard,  Paris.  Thermomètres  aver- 
tisseurs, enregistreurs   de  la  tem- 
pérature et  de  l'hygrométrie. 
(Voir  Enregistreurs.) 

Wiesnegg.  Spécialité  de  chauf- 
fage par  le  gaz.  (Voir  page  32.) 


CREUSETS 

Goyard  (A.),  42,  rue  Alexan- 
dre-Dumas ^  Paris.  Seul  fournisseur 
admis  à  l'Ecole  Supérieure  des  Mi- 
nes. Creusets,  moufles  ,  fouri 
neaux,  etc.  Coupelles  en  poudre  pou 
essais  d'or,  d'argent. 


5  — 


DISTILLERIE 

(appareils  pour) 
Fel.  (Voir  page  22.) 


EAU  OXYGÉNÉE 

Ancienne  maison  Énault, 
Ach.  Bédu,  successeur,  11,  bou- 
levard Bonne-Nouvelle,  Paris. 
Usine  à  Vaugirard.  Eau  oxygénée 
pour  laboratoires  et  l'industrie. 

Pelgrain  (P.),  innovateur  du 
Blanchinient   industriel    par  l'Eau 
oxygénée.  Bureaux  à  Paris  : 
15,  rue  Hauteville. 
Usines  à  Tapeur  àMontreuil  (Seine). 

Porlier  (A.),  au  Perbeux, 
près  Nogent-sur-Marne  (Seine).  iMê- 
daille  d'argent  à  l'Exposition 
d'Anvers.  Bioxyde  de  ba- 
rium,  acide  fluorhydrique. 
Eaux  oxygénées  pure  et  indus- 
trielle pour  le  blanchiment  de  toutes 
matières  végétales  ou  animales. 
Produits  chimiques  pour  les 
sciences  et  l'industrie. 


ÉLECTRICITÉ 

Aboilard,  76,  avenue  de  Vil- 
liers,  Paris.  Fabrique  de  lampes  à 
incandescence,  Appareillage  électri- 
que, Dynamos,  Accumulateurs,  etc. 

Barbier  (E  ),  chimiste.  Piles 
Leclanché,  piles  agglomérées, 
sans  vases  poreux,  brevetées  s.  g. 
d.  g.,  médailles  à  toutes  les  expo- 
sitions universelles.  —  Electricité. 
—  Sonneries  électriques.  —  Horlo- 
gerie électrique,  téléphone.  —  Té- 
légraphie. —  Commission,  exporta- 
tion. —  Rue  Fromentin,  9,  Paris. 


Bénard  (G.), constructeur-élec- 
tricien, 12  et  14,  rue  Bridaine, 
Paris.  Appareila  électriques  pour 
les  services  télégraphiques  et  des 
chemins  de  fer.  Appareillage  et  ac- 
cessoires de  lumière  électrique. 
Sonneries  pour  hôtels  et  apparte- 
ments . 

Fontaine.  (Voir  page  23. 

Menier.  Câbles  et  fils  électri- 
ques. (Voir  page  26.) 

Radiguet,  15,  boulevard  du 
Filles-du-Calvaire,  Paris.  (Voir 
page  31.) 

Richard  Frères,  8,  impasse 
Fessard,  Paris.  Appareils  de  me- 
sures enregistreurs.  (Voir  Enre- 
gistreurs,) 

Société  Centrale  de  Pro- 
duits Chimiques  (Ancienne 
Maison  Rousseau.)  (Voir  page  28. 


ENREGISTREURS 

Richard  Frères,  Ingénieurs- 
Constructeurs,  8,  impasse  Fessard, 
Paris.  Nouveaux  Enregistreurs  adop- 
tés par  tous  les  gouvernements.  Ba- 
romètres, thermomètres,  hygromè- 
tres, anémomètres,  pluviomètres, 
actinomètres,  évaporomètres,  p»y- 
Marqae  chromètres  ,  voltmè  - 
très ,  ampère  -  mètres  , 
manomètres ,  ventila  - 
teurs,  avertisseurs,  ther- 
^sr==s^  momètres  pour  la  diffu- 
d«  fabrique,  sion.  Diplôme  d'hon- 
neur, Anvers  1885. 


FORGES 

Enfer  et  ses  Fils,  Forges. 
(Voir  page  21.) 


6  — 

Société  Centrale  de  Pro- 
duits  Chimiques    {Ancienne 

Maison  Housseau.  (Voir  page  28.) 


GLACIÈRES 

Carré  (E.)  #,  19,  rue  de  VEs- 
trapade,  Paris.  Nouveaux  appa- 
reils pour  les  usages  domestiques 
et  industriels  produisant  la  glace  à 
cioq  millimes  le  kilogramme. 


GUTTA-PERGHA 

Menier.  (Voir  page  26.) 


INSTRUMENTS 

DE    PHYSIQUE 

ET  DE  CHIMIE 

Alvergniat  Frètes.  (Voir 
page  13.) 

Billault.  (Voir  page  14.) 

Brewer  Frères.  (Voir  page  16.) 

Delaunay  (A.).  (Voir  page  19.) 

Fontaine.  (Voir  page  23.) 

Leune.  (Voir  page  25.) 

Neveu  et  Larcher  (R.).  Bu- 
reau rue  du  Jura,  5,  à  Pans.  — 
Ateliers  pour  la  fabrication  de  la 
Yerrerie  soufflée  et  graduée.  Rue 
des  Feuillantines,  19. 

Paul  Rousseau  et  C«.(  Voir 
page  30.) 


INSTRUMENTS 
DE    PRÉCISION 

Balbreck  aîné  #,  81,  boule- 
vard  Montparnasse,?*.™.®  1878. 
Constructeur  d'instruments  de  pré- 
cision, fournisseur  de  l'Ecole  des 
ponts  et  chaussées,  des  Ministères  et 
de  la  Ville  de  Paris. 

Bastien  (F.),  22,  passage 
Raoul,  Paris.  Spécialité  de  balances 
de  précision.  (Voir  Balances.) 

Brewer  Frères.  (Voir  page  16.) 

Carré  (E.)  #,  19,  rue  de  VEt- 
trapade,  Pans.  ®  1667,  ©  1878. 
Pompes  pneumatiques  faisant  cou- 
ramment le  vide  a  lm/m'  de  mer- 
cure, charbons  artificiels  pour  lu- 
mière électrique  et  pour  piles. 

Château,  ®®@,  Fournisseur 
de  l'Etat,  46, 
rue  du  Tem- 
ple, Paris.  Li- 
quomètre  bre- 
veté s.  g.  d. 
g.  ,  le  plus 
simple  et  le 
plus  précis  des 
instruments 
donnant  ins- 
tantanément le 
degré  alcooli- 
que des  vins  et 
liqueurs  {alcoo- 
mètres; ther- 
momètres et 
instruments  de 
précision  en 
tous     genres. 


7  — 


r  Duroni,  24?  faubourg  du  Tem- 
ple, Paris.  (Voir  Optique.) 

Exupère  (L.).  (Voir  page  20.) 

Fontaine.  (Voir  page  23.) 

Labre,  59-61 ,  avenue  des  Go- 
belins,  Paris.  Instruments  de  phy- 
sique; matériel  scientifique  pour 
renseignement  primaire  et  secon- 
daire. 

Envoi  du  catalogue  sur  demande. 

Richard  Frères,  8,  impasse 
Fessard,  Paris,  Enregistreurs 
adoptés  par  l'Etat.  (Voir  Enregis- 
treurs.) 


LABORATOIRES 

Bréhier  (E.j,  5£f  rue  de 
VOurcq ,  Paris.  Chaudronnerie. 
(Voir  page  15.) 

Gadoret  (E.),  13,  rue  de  la 
Montagne-Sainte-Geneviève,V*x\s. 
(Voir  page  24.) 

Dirwell  (Ph.),  13,  rue  du  Val- 
de-Grâce,  Paris.  Laboratoire  d'en- 
seignement de  chimie  pratique.  — - 
Leçons  particulières.  —  Leçons  si- 
multanées de  chimie  générale  avec 
manipulations. 

Fontaine.  (Voir  page  23.) 

Laboratoire  Central 

d'analyses  chimiques.  Heibling, 
Dr,16,  rue  Cardinal-Lemnine,  Paris. 
(Voir  page  14.) 

A.  Maret  et  Ch.  Delattre, 

18,  rue  Viscontiy  Paris.  Labora- 
toire de  chimie  industrielle  et 
agricole. 


Laboratoire  des  arts 
et  manufactures, 
E.   Pierron,    ingénieur  civil, 
licencié  es  sciences. 

Recherches  et  essais  industriels. 
Etude  de  toutes  questions  concernant 

les  arts  ou  industries  chimiques. 

10,  avenue  de  la  Grande-Armée, 

Paris. 

Pottier  (L.),  ingénieur  spécial 
à  l'industrie  du  gaz.  Essais  de  char- 
bons et  analyses  de  produits  ammo- 
niacaux, iS,ruedeMau6euge,  Paris. 

Roussille  (Albert),  49,  rue 
Truffant,  Paris. 

Analyses  agricoles  et  indus- 
trielles :  terres,  engrais»  four* 
rages,    laits,    sucre,    alcool,    etc. 

Weil  (Fréd.),  ingénieur  des  Arts 
et  Manufactures,  1 3,  rue  des  Petites- 
Ecuries,  Paris.  Laboratoire  central 
de  chimie  et  de  métallurgie,  fondé 
en  1852. —  Essais,  analyses,  exper- 
tises, rapports  industriels,  cours 
pratiques,  etc. 

Adnet,  35,  rue  de  V Arbalète, 
Paris.  (Voir  page  11.) 


LABORATOIRES 

(fournitures  nt) 
ET  VERRERIE 

Alvergniat  Frères.  (Voir  page 
13.) 

Billaut.  (Voir  page  14.) 

Bre wer  Frères .  ( Voir  page  1 6.) 

Collot  (A.)  $fc .  Accessoires  4e 
laboratoires.  Vénerie  divisée  et  jau- 
gée. (Voir  Balances). 

Delannay(A.).(Voirpagel9.) 
Exupère  (L.).  (Voir  page  20.) 
Fontaine.  (Voir  page  23.) 


—  8  — 


Hémot    (A.)>  3,    rue  Linné, 
Paris.  Thermomètres  de  précision 
en  Terre  dur  émaillé. 
Leune.  (Voir  page  25.) 
Le  vieil.  (Voir  page  25). 

Paul  Rousseau  et  G*.  (Voir 
page  30.) 

Société  Centrale  de  Pro- 
duits Chimiques.  (Ancienne 
Maison  Rousseau,)  (Voir  page  28.) 

MACHINES 
Riohard   frères,   8,     impasse 
Fessard,   Paris.   Enregistreurs  di- 
.  vers,  thermomètres  àdiffusion.  (Voir 
Enregistreurs). 

MASTIC 

G.  François,  33,  rue  Riquet, 

.  Paris.    —  Mastic  de  minium    pour 
joints  à  vaneur,    eau  et  gaz.    — 
Céruse  minium  en  poudre. 
Usine  à  vapeur. 

MÉTÉOROLOGIE 

Tonnelot,  25,  rue  du  Somme- 
rard,  Paris.  Spécialité  de  baromè- 
tres Fortin  à  large  cuvette,  ther- 
momètres à  maxima,  à  minima, 
psychromètres,  pluviomètres. 

Fontaine.  (Voir  page  23.) 

MICROGRAPHIE 

E.  Cogit, 

17,  quai  Saint-Michel,  Paris. 
Spécialité  de  fournitures 
pour  la  micrographie. Lames 

porte-objets  et  lamelles  minces  de 
toute  espèce,  cellules  de  verre, 
chambres  humides,  nécessaires  à 
réactifs,  boites  à  préparations,  ins- 
truments, verrerie,  réactifs,  vernis, 
etc.,  etc.  Préparations  microscopiques 
variées. 


MICROSCOPES 


Nachet  (A.)  0  #,  17,  rue 
St-Séverin,  Paris.  Fabrique  spé- 
ciale de  microscopes  et  accessoires. 
Instruments    de  haute    précision. 


MINIUM 

Meynier  et  C°,  19,  rue  Bau- 
din,  Paris.  Litharge,  mine  d'orange, 
sulfate  de  cuivre.  Téléphone. 


NITRATE 

Comptoir  Lyon- Alemand, 

Société  anonyme,  capital  12  mil- 
lions de  francs,  13,  rue  Montmo- 
rency, Paris.  Nitrate  d'argent 
garanti  pur,  chlorure  d'or,  chlorure 
de  platine,  sulfate  de  cuivre. 


OPTIQUE 

Balbreck  aîné  #,  81,  boule- 
vard Montparnasse,  Paris.  Objec- 
tifs photographiques.  (Voir  Instru- 
ments de  précision.) 

DUBOSQ  (Maison  Jules) 

Ph.  Pellin,  ingénieur  des 
Arts  et  Manufactures,  21,  rue  de 
VOdéon}  Paris.  Spectroscopes, 
Sacchan mètres,  Colorimètres. 


—  9 


Dtoroni  (A.),  24,  faubourg  du 
Temple y  Paria,  Fabrique  de  baro- 
mètre*, thermomètres,  manomètre?, 
alcoomètres,  aréomètres  en  tous 
genres.  Spécialité  de  thermo  de 
chimie  et  médicaux  thermométro- 
graphes. 

Fontaine.  (Voir  page 23.) 

Hercier.  Spécialité  d'alcoo- 
mètres, pèse-liqueurs,  sirops,  les- 
sives, vins,  laits  et  tous  liquides, 
baromètres,  thermomètres  sur  glace, 
émail,  bois  et  cuivre. 

Rue    Saint-Maur,    144,    Paris. 


PAPIER  CYANOTYPE 

Claude  (F.)?  106,  rue  Denfert- 
Rochereau,  Paris.  (Voir  page  17.) 


PAPIER 
FERRO-PRUSSIATE 

Claude  (F.),  106,  rue  Denfert- 
Rochereau),  Paris.  Voir  page  17.) 


PAPIER 

HÉLIOGRAPHIQUE 

Pelât  jeune,  72,  rue  Saint - 
Maur,  Paris.  Auc.  MaisonLAPEY- 
ROUX.  Papier  héliographique  et  au 
ferro-prussiate.  Vente  en  gros  et 
détail.  Reproduction  en  tons  genres 
et  en  traits  noirs  sur  fond  blanc. 


PHOTOGRAPHIE 

(articles  de) 

Billault.  (Voir  page  14.) 


Claude  (F.).  106,  rue  Denfert- 
Rochereau,  Paris.  (Voir  page  17). 
'  Fontaine.  (Voir  page 23). 

Poulenc  Frères.  (Voir  page  27.) 

Paul  Rousseau  et  G*.  (Voir 
Page  30.) 

Ruckert,  7,  rue  du  Figuier, 
Paris.  Fabrique  spéciale  d'appaieiU 
photographiques. 

Schaeffner  (A.),  11  et  12, 
passage  du  Buisson-Saint-Louis, 
Paris.  Fournitures  générales.  Appa- 
pareils  complets.  Optique.  Papiers. 
Produits  et  tous  accessoires. 

Soiété  Centrale  de  Pro- 
duits Chimiques  (Ancienne 
Maison  Rousseau.)  (Voir  page  28.) 


PILES 

Barbier  (E.)>  9,  rue  Fromentin; 
Paris.  Piles  Leclanché.  (Voir  Elec- 
tricité.) 

Fontaine.  (Voir  page  23.) 

Radiguet,  15,  boulevard  des 
Filles- du- Calvaire,  Paris.  (Voir 
page 31. 


PLATINE 

Chapuis  (H.),  36.  rue  Gre- 
néta,  Paris.  Fabrique  de  nouveaux 
appareils  brevetés  S.  G.  D.  G.  pour 
la  concentration  de  Pacide  sulfu- 
rique.  Creusets,  capsules,  cornues, 
platine  iridié  ®  ®  Èxp.  univ.  1878, 
©  Exp.  univ.  Anvers  1885. 

Le  Brun,  F.  Desmoutis  et 
G»,  56,  rue  Montmartre,  Paris. 
Affineurs  de  platine.  Instruments 
et  appareils  en  platine  pour  l'in- 
dustrie et  les  sciences.  Maison  à 
Londres.  1,  Long  acre,  corner  of 
Garrick  street. 


—  10  — 


POMPES 

Duxnont,  Pompes  à  force  cen- 
trifuge. (Voir  page  20.) 


PRODUITS  CHIMIQUES 

et1»  PHARMACEUTIQUES 

et  DROGUERIE 

Adrian  et  Cie,  11,  rue  de  la 
Perle,  Paris.  (Voir  page  12). 

Berrurier  père  et  fils,  14,  rue 
Cafarelli,  Paris.  Produits  chimi- 
ques et  accessoires  pour  dorure, 
argenture,  nickelage,  galvanoplastie 
et  photographie.  Choix  considérable 
de  grès  de  Picardie.  Installation 
d'ateliers,  etc. 

Billault.  (Voir  page  14.) 

Goûteux,  6,  rue  des  Archives, 
Paris.  Produits  spéciaux  pour  élec- 
trolyse  :  dorure,  argenture,  nicke- 
lage, galvanoplastie,  produits  chi- 
miquement purs  pour  le  laboratoire. 

Darrasse  frères  et  Ed.  Lan- 
drin.  (Voir  page  18.) 

Fontaine.  (Voir  page  23). 

G.  Frilay,  Ml,  rue  du  Temple 
(au  fouddela  cour),  Paris.  —  Pro- 
duits chimiques  spéciaux  pour  dorure, 
bijouterie,  galvanoplastie,  stéréoty- 
pie,  photographie  et  électricité. 

Gilliard,  P.  Monnet  etCar- 
tier,  32,  rue  Paradis,  Paris.  (Voir 
Aniline.) 

Levieil,  (Voir  page  25.) 

Poulenc  Frères.  (Voir  p.  27  ) 

Paul  Rousseau  et  Ge.  (Voir 
page  30.) 


Société  centrale  de  Pro- 
duits chimiques  {Ancienne 
Maison  Rousseau).  (Voir  page  28.) 

Dirwell,  professeur  de  chimie. 
(Voir  Laboratoires.) 

PRODUITS 
RÉFRAGTAIRES 

J.  Fortin,  ing.  E.  C.  P.,  50, 
rue  Nationale,  Ivry-Port,  Piè- 
ces, cornues,  moufles  -  cornues  et 
coffrets  pour  usines  à  gaz  et  indus- 
tries chimiques. 

Creusets  et  pièces  de  fours  pour 
verreries. 

Pâtes  à  porcelaines.  Terres,  à 
gayettes.  Briques  réfractaires  de 
toutes  formes.  Exécution  de  toutes 
pièces  sur  modèles..  Pièces  en  si- 
lice, alumine,  magnésie. 

PUBLICATIONS 
SCIENTIFIQUES 
Moniteur      scientifique. 

(Voir  page  31.) 


SOUFFLEURS 
DE  VERRE 

Charpentier  (A.),  35,  rue  des 

Trois- Bornes,  Paris.  Souffleur  de 
verre;  aéromètres  en  tous  genres; 
spécialité  de  liquomètres  déposés. 

Société  Centrale  de  Pro- 
duits chimiques  (  Ancienne 
Maison  Rousseau,)  (Voir  page  28.) 

Neveu  et  Larcher,  rue  du 
Jura,  5,  Paris. 


TAMIS 
A.  Gosset,  H,  boulevard  des 
Filles-du-Calvaire,  Paris.    Tamis 
et  tambours. 


M  — 


VASELINE 

Goerger  (Aug.)i  *3>  boule- 
vard de  Strasbourg,  Paris.  Tar- 
tarinbs  dites  Vaselines  ;  huiles 
blanches  minérales  russes,  sans 
goût  ni  odeur,  ne  rancissant  pas; 
cires  minérales.  Méd.  ®  Exposition 
universelle  Anvers  1885* 


VENTILATION 
Richard   frères,   8,    impasse 
Fessard,    Paris.     Ventilateurs    à 
main,  à   bras,  à   moteur,  anémo- 
mètres. (Voir  Enregistreurs.) 

VERRERIE 

Voir  Laboratoires  (fournitures 
de)  et  Souffleurs  de  verre. 


E.  ADNET,  Conslrucl',  rue  de  l'Arbalète,  35 

PARIS  —  Ano.  rue  Laromiguière,  6.  —  PARIS 

XKST&uxrars  si  canes 


Fournisseur  du  Collège 
de  Franco,   dea  Facultés 
des  sciences  et  de  méde- 
cine, de*  Ecoles  de  phar- 
macie, de  l'Ecole  agrono- 
mique, dea  Ly- 
cées et   Collè- 
ges, de  l'Assis- 
tance publique, 
des  laboura  Loirea 
d'établisse- 
ments   indus- 
triels, etc. 


SPÉCIALITÉ 

us 

Chauffage  par  le  gaz 

POUR     LABORATOIRES 

Scientifiques    et    ludoslriels. 


ffoureaux    appareils 
perfectionnés    :   Four 
ù,  incinérer, Becs*  gaz, 
Trompe  Bonifiante,  Ap- 
pareil   pour   l'attaque 
des     silicates, 
Eture  formant 
bain-marie. 
Entonnoir a  fil- 
tratlons,    etc. 


—  12  - 

SOCIÉTÉ   FRANÇAISE    DE  PRODUITS   PHARMACEUTIQUES 


Usine  / ^P^ïX  PARIS 

àCOURBEVOIE  Marque  [jËS*3jâ-]  Déposée  Rue  de  la  Perle 

(Seine)  V^PC/  N°  41 

MAISON  SPÉCIALE 

Pour  les  produits  chimiques  garantis  purs 

et  les  produits  pharmaceutiques  scrupuleusement  préparés 

DROGUERIE     ET    HERBORISTERIE  DE    CHOIX 

PRODUITS  SPÉCIAUX  DE  LA  SOCIÉTÉ  FRANÇAISE 

(Demander  cachet  ADRIAN  ou  S.  P.) 

Les  alcaloïdes  divers. 

Les  produits  chimiques  purs. 

Le  sous-nltrAte  de  bismuth  pur,  privé  d'arsenic  et  d'argent,  toujours 
blanc  et  léger. 

Le  bromure  de  potassium  pur,  complètement  privé  d'iodure  et  de  chlo- 
rure de  potassium,  de  sulfate  et  d'azotate  de  potasse,  etc.,  etc. 

Le  fer  réduit  par  1  hydrogène,  exempt  de  soufre  (Procédé  Adrian). 

Le  chloroforme  anesthésique  pur,  préféré  dans  les  laboratoires  pour  les 
essais,  comme  en  ville  pour  les  opérations. 

Les  éthers  rectifiés  et  lavés  redistillés  sur  de  l'huile  d'amandes  douces 
et  parfaitement  rectifiés. 

L'iodure  de  potassium  pur,  titrant  de  96  à  98  o/0  d'iodure  pur. 

Le  per chlorure  de  fer  liquide,  Adrian,  solution  à  30°  toujours  neutre  et 
inaltérable. 

Les  capsules,  capsulines  et  les  perles.  Leur  enveloppe  transpa- 
rente est  molle,  mince  mais  asses  résistante  pour  ne  pas  se  déformer 
ni  laisser  suinter  le  médicament. 

lies  dragées-granules  et  pilules,  médicaments  exactement  dosés,  faits 
au  pilulier  et  non  à  l'aide  de  nonpareilles  que  l'on  grossit  à  la  bassine 
ou  à  la  turbine.  La  Société  française  est  la  première  maison  qui  ait  ap- 
porté ce  perfectionnement  aux  Dragées,  Granules  et  Pilules  fabriqués  en 
grand. 

La  confiserie  pharmaceutique  ne  laissant  rien  à  désirer  sous  le  rapport 
de  l'apparence,  du  goût  ou  de  la  conservation. 

Les  extraits  pharmaceutiques  préparés  dans  le  vide  ou  au  bain-marie  à 
une  basse  température,  au  moyen  a'appareils  nouveaux  et  de  notre  in- 
vention. 

Les  poudres  impalpables, dont  la  qualité  est  si  difficile  à  constater, et  qui 
sont  l'objet  de  tous  nos  soins  et  de  toute  notre  surveillance. 

COMMISSION  EXPORTATION 


—  i3  — 
MAISON 

ALVERGNIAT     Frères 

CONSTRUCTEURS 

RUE   DE   LA   SORBONNE,    10,  A   PARIS 


2  Médailles  d'or  à  l'Eipeshiou  Universelle  de  1878 


FOURNITURES  DE  LABORATOIRES 

ET    CABINETS  DE  PHYSIQUE 

INSTRUMENTS,  VERRERIE ,  PORCELAINE ,  TERRE  &  GRÈS 


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Machine  pneumatique  à  mercure. 
Pompe  trompe  à  mercure  d'ALVERGNIAT. 
Trompe  à  eau  d'ALVERGNIAT  pour  le  vide. 
Trompe  soufflante  de  M.  LIONET. 

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leur  culture. 


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Physique,  Balances  de  précision,  eto. 


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traitant  de  la  Microbiologie,  des  instruments  et  de  la  verrerie  de  labo- 
ratoire, contre  1  franc  ea  timbres- poste. 


—  14  — 

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ET  PHARMACEUTIQUES 

Ancienne  Maison  FONTAINE  #,  PELLETIER  et  ROBIQUET 

Membres  de  l'Institut. 

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Produits  chimiques  purs  pour  laboratoires,  appareils  photographiques 
de  toutes  marques,  sels  pour  préparer  soi-même  Te  papier  platiné,  pyro- 
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génée, essences  diverses,  produits  pour  préparer  soi-même  fards  et 
teintures,  eau  oxygénée  neutre  ne  brûlant  pas  la  chevelure,  eau 
blonde,  etc. 

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les  hôpitaux  de  Paris,  Lyon,  Tours,  Nantes,  Bordeaux,  Londres,  Edim- 
bourg, Barcelone,  Milan,  New-York,  etc.,  dans  les  Rhumatismes, 
Névralgies.  L'appareil  breveté  de  M.  le  professeur  Vincent,  vide, 
66  fr.;  plein,  73  fr.;  en  location  pour  huit  jours,  20  fr. 

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sulfate  de  cuivre,  acides,  bichromate  de  potasse,  sel  chromique. 

Produits  pharmaceutiques,  iodure  et  bromure  de  potassium  chimique- 
ment purs,  iodoforme,  alcaloïdes,  morphine  et  codéine,  bismuth,  acide 
phénique,  glycérine  pure  pour  usage  interne,  vaseline. 

Porcelaine,  appareils  de  physique  et  de  chimie,  piles  et  verres  acces- 
soires, verrerie  et  appareils  de  laboratoires,  balances,  etc. 

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—  16  — 


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PARIS 


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L'USAGE  DES  INGÉNIEURS  ,  INDUSTRIELS,  ETC. 

REPRODUCTION  DES  CALQUES  A  FAÇON 

Appareil!  etpnftnttsphotogrtphityiea  ,  etc. 


DICTIONNAIRE  DE  CHIMIE  PURE  ET  APPLIQUÉ^ 

Comprenant  :  la  chimie  organique  et  inorganique,  la  chi- 
mie appliquée  à  l'industrie,  à  l'agriculture  et  aux  arjts,  la 
chimie  analytique,  la  chimie  physique  et  la  minéralogie,  par 
Ad.  Wdrtz,  membre  de  l'Institut  (Académie  des  sciences), 
avec  la  collaboration  d'une  réunion  de  professeurs  et>de 
savants.  5  volumes  grand  in-8,  avec  un  grand  nombre  de 
figures.  Brochés 90  fr. 

Supplément  au  Dictionnaire  de  chimie  pure  et  appliquée 

publié  par  les  mêmes.  2  volumes  grand  in-8,  avec  de  nom- 
breuses figures.  Brochés 38  fr.  50 

La  demi-reliure  en  veau,  plats  papier,  se  paye  en  sus,  3  fr.  50 
par  volume. 

L'ouvrage  complet,  broché  :   £25  fr.  ;  relié  :  150  fr. 

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DE  PARIS  1878 

ANCIENNE  MAISON   FAURE  ET  DARRASSE 

BARRASSE  FRÈRES  &  LANDRIN 

PHARMACIENS  DE  lr«  CLASSE 

Ql,  rue  Simon-le-Franc,  21,  Paris 


DROGUERIES    GÉNÉRALES 

PRODUITS  CHIMIQUES  POUR.  LA  MÉDECINE  ET  LES  ARTS 
SUBSTANCES  MÉDICAMENTEUSES 
MATIÈRES  PREMIÈRES  POUR  PARFUMS" 
AROMATES  POUR  CONFISERIE  ET  LIQUEURS 

COMMISSION  POUR  LES  ACCESSOIRES  DE  PHARMACIE 

PRODUITS  CHIMIQUKS  PURS  POUR  LABORATOIRES 
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106,  AVENUE  DE  PARIS,  106 

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PULVÉRISATION    MÉCANIQUE 

FABRIQUE  SPÉCIALE  DE  PASTILLES  ET  TABLETTES  A  TOUS  MÉDICAMENTS 

CAPSULES    ET     DRAGÉES 

PILULES  ET  GRANULES 


RAFFINERIE    DE     CAMPHRE 

STCîaXJmiTÉ    X>''XXT7XXjE     XXB   FOIE    X3S     &COXIT7B 

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Fournisseur  de  la.  Régie,  des  Contributions  indirectes, 
des  Octrois,  du  Comité  central  des  Fabricants  de  sucre,  etc. 

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de  précision. 

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Toutes  nos  Marchandises  sont  de  fabrication  française. 


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Sciences,  les  Arts  et  l'Industrie. 

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l'ARGENTURE,  le  NICKELAGE,  etc. 

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Paris,   55,   rue   Sedaine. 


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L.   EXUPÈRE 

71,  rue  Turbigo  (bâtiments  de  l'École  Turgot). 

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PARIS  1886.    MÉDAILLE  D'OR 

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de  chimie  et  chalumeau. 


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PARIS 


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INSTALLATION  D'UN  LABORATOIRE  MARCHANT  PAR  LA  VAPEUR 


Construction  d'appareils  de  laboratoire  en  tons  genres,  alambics,  bassines, 
filtres,  poêlons,  etc. 

Fabrique  d'Appareils  pour  distiller  tons  les  jus  fermentes  et  pour  rectifier 
les  alcools,  de  tonte  dimension. 

Appareils  pour  Pharmaciens,  droguistes,  produits  chimiques,  etc. 

Chaudières,  barques  et  serpentins  de  tons  modèles  pour  toutes  les  industries. 

Appareils  pour  teinturiers,  cylindres  d'apprêt,  tables  à  vapenr,  etc. 

Chauffages   par  l'eau  et  par  la  vapeur.  Tuyauterie  et  robinetterie  en  tous  genres 

Installation  de  salles  de  bains.— Baignoires.— Appareils  d'hydrothérapie  et  bains* 
de  vapeur.  —  Chauffages  de  serre  à  circulation  d'ean. 

Sur  demande,  on  enverra  les  croquis  et  prix  des  appareils  qui  seront  spécifiés. 

7,  passage  Saint-Piorre-Amelot.  7,  Paris. 


MAISON  SPÉCIALE  D'APPAREILS  DE  CHIMIE  ET  DE  PHYSIQUE 
Fondée  en  1861  par  A.  FONTAINE 

Ancien  fabricant  de  produits  chimiques,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur. 

G.  FONTAINE  FILS,  Successeur 
16, 18  et  20,  rue  Monsieur-le-Prince,  et  24,  rue  Racine,  Paris 

Adresse  télégraphique  :  FONGEORGES,  PARIS. 

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Depuis  1884,  H.  G.  FONTAINE  a  joint  à  ta  fabrication  d'appareils,  la  vente  dei  PRODUITS 

CHIMIQUES  PURS  pour  les  sciences  et  les  arts. 

(Catalogue  franco  sur  demande). 


Installation  complète  de  La- 
boratoires de  chimie.  Spécialité 
de  Verreries  de  France  et  de  Bo- 
hême au  modèle. 

Verrerie  soufflée  et  graduée, 
Grès  français  et  anglais  —  Terres 
réfractai  res,  Porcelaine  de  France, 
de  Berlin,  de  Saxe. 

Instruments  et  balances  de  préci- 
sion .  Seul  représentant  des  Balan- 
ces Rueprecht,  de  Vienne. 

Appareils  de  chauffage.  Néces- 
saires pour  Minéralogie,  Histologie, 
Analyse  médicale,  physiologie. 

La  maison  se  chari 


Appareils,  matériel  et  réactifs 
pour  la  Bactériologie. 

Instruments  de  physique,  de 
Photographie,  d'Optique,  de  Météo- 
rologie pour  stations  agronomiques. 

Appareils  d'électrici*é  et  tous 
leurs  accessoires.  Piles.  Moteurs  à 
gaz  et  à  vapeur.  Éclairage  élec- 
trique. —  Télégraphes,  Télépho- 
nes et  Microphones.  —  Sonneries 
électriques.  —  Electroluse. 


SEUL  DÉPOSITAIRE 

des   Filtres  Schleicher  et  Schull 
de  Duren,  lavés  aux  deux  acides. 

de  la  fabrication,  construction  et  fourniture  de 
tous  les  appareils  de  physique  et  de  chimie,  à  la  demande. 

COMMISSION-   —  EX^OÏVT.A.TIOaïT 

Voir  Catalogue  des  Instruments  de  Chimie  (3e  éd.,  1884,  700  fig.)      5  fr. 

—  Catalogue  des  Instruments  de  Physique  (l«r  fasc.  Électricité)".    3  fr. 

—  —  —         .     ,        —  (2e et3e fasc,  sous  presse)" 

TELEPHONE.  *         ' 


—  24  — 

LABORATOIRE  CENTRAL 

D'ANALYSES  CHIMIQUES 
Rue  du  Cardinal -Lemoine,  16,  PARIS 

ANALYSES  ET  RECHERCHES 

XCTDITSTXIXSZjXjES      ET      COMMERCIALES 

Services  spéciaux  pour  la  Médecine 

Pour  l'Analyse  des  liqueurs  et  denrées  alimentaires 

Pour  les  Engrais. 

BRONZES  —  ALLIAGES  —  MÉTAUX 

Colorants,  minéraux  et  autres,  Silicates,  Sables, 

Caoutchoucs,  etc. 

QOITSULTATIONS    ET     *&Jk.XTZT»TJUJLTTC>N-& 


LABORATOIRE    DE   CHIMIE 

SCIENTIFIQUE  &  INDUSTRIELLE 

Rue  de  la  Montagne  Sainte-Geneviève,  13,  Paris 

Dieboteïïe  :  EUG.  CADOEET 


Laboratoire  d'analyses  médicales,  pharmaceuti- 
ques, agricoles  et  industrielles,  essais,  dosages,  ex- 
pertises, rapports  industriels,  consultations  chi- 
miques. 

Analyses  des  vins,  alcools,  terres,  engrais,  sacres, 
noirs,  etc.,  et  produits  agricoles  divers  aux  prix  les 
plus  minimes* 


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Hue  des  Deux-Ponts,  29  &  31  (Ile  St-Lotiis),  Parte* 

VERRERIES,  CRISTAUX,  PORCELAINES 

TERRES  ET  6RÊS  POUR  CHIMIE  ET  PHARMACIE 


USTENSILES  DE  [LABORATOIRE 


APPAREILS     EN    VERRE    SOUFFLÉ 


INSTRUMENTS  DE  PHYSIQUE  A  DE  OHUXE,  eto. 


INSTALLATION  DE  LABORATOIRE  DE  CHIMIE 
CONSTRUCTION  D'APPAREILS  SUR  COMMANDE 

CHIMIE,  PHYSIQUE,  PHARMACIE,  PHOTOGRAPHIE 
Paris.— 19,  rue  de  l'Ancienne-Comédio,  19.— Paris. 

Ancienne    Maison    G.    DEROCHE 
A.   LJuVljbilij  Successeur 

VERRERIES,    CRISTAUX,    PORCELAINES,    GRÉS 

PRODUITS    CHIMIQUES 


Vaisseaux  de  chimie.  —  Fourneaux,  Creusets.  —  Boites  à  réactifs.  — 
'  Appareils  et  ustensiles  de  laboratoire.  —  Instruments  de  précision.  — 
Instruments  de  physique.  —  Balances  d'analyse.  —  Articles  pour 
pharmacie.  —  Appareils,  ustensiles  et  produits  pour  la  photographie.  — 
Produits  chimiques  pour  les  sciences,  les  arts  et  l'industrie.  —  Réactifs 
et  métaux  purs.  —  Produits  pharmaceutiques.  — Collection  de  miné* 
ralogie.'—  Capsules,  Cornues,  Creusets,  Ustensiles  divers  en  p(Q* 
Une  et  en  argent. 


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MAISON  POULENC-WITTMANN 

POULENC   FRÈRES 


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FABRIQUE  ^fJBP^  FABRIQUE 

FABRIQUE  SPÉCULE  DE  PRODUITS  PURS  POUR  LES  LABORATOIRES 


Agents  généraux  pour  la  France  et  les  colonies,  des  plaques  au  gélatino- 
bromure d'argent  du  D*  V.  Monckhoven,  de  Gand  (Belgique). 

MAISON  PRINCIPALE  : 
92,  rue  Vieille-du-Temple,  92,  Paris. 


PRIX    COURANT   COMPLET    POUR   PHOTOGRAPHIE 

Installation  photographique  des  plus  complètes,  avec  terrasse  et  labo- 
ratoires d'essai  pour  MM.  les  amateurs.  —  Platinotypie,  seuls  déten- 
teurs du  procédé  breveté  de  tirages  inaltérables.  — Parfumerie.  Les- 
sives de  potasse  et  de  soude;  verts  pour  savons;  acides  acétiques,  essence 
de  mirbane.  —  Cristallerie,  verrerie  :  Oxydes  de  cobalt,  de 
chrome,  de  cuivre,  d'étain,  de  fer,  de  manganèse,  de  nickel,  de  plomb 
et  d'urane;  régule  d'antimoine  et  sulfure,  safres  et  azurs,  spathfluor  et 
feldspath.  —  Pour  la  préparation  des  mèches  de  bougies: 
Acide  borique  purifié  et  sulfate  d'ammoniaque  pur  :  phosphate  d'ammo- 
niaque: acide  oxalique.  —  Dorure  et  argenture  :  Cyanure  de  po- 
tassium, phosphate  et  pyrophosphate  de  soude,  sulfite  de  soude,  acides 
purs,  potasse  caustique.  —  Artificiers  :  Chlorate  de  potasse,  nitrate 
de  baryte,  de  strontiane,  salpêtre  neige  pur,  etc.  —  Nickel  :  Anodes, 
sulfates  de  nickel  simple  et  ammoniacal. 

COMMISSION  —  EXPORTATION 
MÉDAILLES  D'OR  AUX  EXPOSITIONS  UNIVERSELLES 
Paris  1878  |  Melbourne  1880 


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a  Ivry-Port  (Seine). 


SUCCURSALE 
11,  rue  de  Cluny,  Paris. 


adresse  télégraphique  :  Poulenc»- Wittmann  —  Paris. 


—  28  — 

Exposition  universelle  de  Paris  1878,  Trois  Médailles,  Médaille  d'Or 

XédaUles  de  1"  et  2*  classe  aux  Expositions  do  Londres,  Paris,  Berlin, 

1851,  55,  65,  67. 

Médaille  de  Mérite,  Exposition  de  Vienne  1873. 

Xédaille  de  bronze,  Sydney  1879,  Londres  1885,  JTouvelle-Orléans  1385. 

Paris  1886,  Grand  Diplôme  d'Honneur 

pour  agencement  de  Laboratoires, 

Xédftllles  d'Or  et  d'Argent  pou  les  Produits  chimiques. 


FABRIQUE  DE  PRODUITS  CHIMIQUES 

POUR  L'INDUSTRIE  ET  LE8  ARTS  INDUSTRIELS 


SOCIÉTÉ  CENTRALE 


DE 


PRODUITS   CHIMIQUES 

ANONYME  AU  CAPITAL  DE  400,000  Fr. 

A.3STCIE3ST3STE     iM^ISOlST    R.OTJSSB-A.XJ 

42  et  44,  RUE  DES  ÉCOLES,  42  et  44 

USINE,  Quai  de  Javel,  49,  PARIS-GRENELLE. 


Administrateur    délégué  :   M.   E.    VLASTO, 

Ingénieur  des  Arts  et  Manufactures. 


Dans  un  Recueil  comme  celui-ci  nous  ne  pourrions  placer, 
sans  en  dépasser  les  limites,  que  des  extraits  trop  incomplets 
et  trop  restreints  de  tous  nos  Catalogues.  Nous  désirons  seule- 
ment indiquer  sommairement  toutes  les  ressources  que  notre 
maison  peut  offrir  à  ceux  qui  s'occupent  de  Sciences,  parti- 
culièrement de  la  Physique  et  de  la  Chimie,  avec  toutes  ga- 
ranties, pour  tout  ce  dont  ils  peuvent  avoir  besoin. 


—  29  — 
Notre  industrie  se  compose  de  la  fabrication  : 

1°  Des  Produits  chimiques  appliquées  aux  sciences,  soit 
comme  recherches  ou  travaux  de  Laboratoires,  soit  à  desti- 
nation de  certaines  industries  :  spécialement  les  industries 
céramiques; 

2°  Des  Instruments  de  précision  dont,  pour  quel- 
ques-uns, nous  possédons  des  modèles  particuliers,  tels  que 
Trébuchets  d'analyses,  grandes  Balances,  Machines 
électriques,  etc.,  etc.; 

3°  Des  Appareils  pour  la  météorologie,  entre  autres 
le  Pluviomètre,  modèle  créé  par  nous  et  adopté  par  l'Asso- 
ciation scientifique  de  France  ; 

4°  Des  Nécessaires  de  minéralogie  portatifs,  pour 
l'étude  et  les  excursions,  ainsi  que  pour  les  explorations  de 
volcans;  les  nécessaires  pour  analyses  médicales  et  histologie, 
modèles  qui  sont  notre  propriété; 

5°.  De  tous  les  Appareils  et  Ustensiles  de  verre, 
porcelaine,  grès  et  terre,  ordinaire  ou  sur  modèle  ; 

6°  Des  Collections  pour  renseignement  par  les  choses; 
pour  l'enseignement  de  la  chimie  élémentaire  (Méthode  René 
Leblanc);  pour  l'enseignement  dans  les  Facultés  et  les  Lycées, 
dont  les  spécimens  ont  été  exposés  dans  la  classe  du  Ministère 
de  l'Instruction  publique,  à  l'Exposition  dernière  ; 

7°  De  tous  les  Produits  et  Appareils  pour  la  Pho- 
tographie ;  , 

8°  Spécialement  des  Produits  chimiques  organiques, 
dont  la  valeur  a  été  remarquée  à  la  dernière  exposition  de  la 
Société  de  Chimie  de  Paris. 

Enfin  nous  tenons  à  la  disposition  de  nos  clients  des 
devis  détaillés  pour  l'installation  de  tous  Laboratoires  des- 
tinés soit  à  l'enseignement  y  soit  à  l'industrie  (Métallurgie, 
analyses  des  minerais,  des  combustibles,  des  terres,  des 
enarais%  industrie  du  sucre,  teinturerie,  céramique,  etc.)» 


—  30  — 

PRODUITS    CHIMIQUES 

SCIENTIFIQUES  et  INDUSTRIELS 

Instruments  de  physique 

BALANCES      DE      PRÉCISION 
Ustensiles  de  chimie,  Matériel  de  Laboratoire 

PAUL  ROUSSEAU  ET  C,E 

Padl  Rousseau  :  Arbitre-expert  près  le  Tribunal  de  Commerce  de  la 
Seine,  Officier  d'Académie,  chevalier  de  Tordre  de  la  Rose  du  Brésil, 
membre  du  jury,hors  concours,  Exposition  internationale  du  Havre,1887. 
Exposition  internationale  de  Toulouse,  1887,  diplôme  d'honneur  ;  Expo- 
sition des  Bières  françaises,  Paris,  1887,  médaille  d'argent  (Sections 
des  Instruments  de  physique  et  de  précision). 

RUE  SOUFFLOT,  17,  PARIS 

VENDEURS     EXCLUSIFS      DES     PRODUITS    CHIMIQUES 

Fabriqués  par  l'Usine  :  La  Française 

ALAMBIC  D'ESSAI  DE  P.  ROUSSEAU  ET  A.  LELIÈVRE 

BREVETÉ  S.  G.  D.  G. 

Muni  d'alcoomètres  et  de  thermomètres  contrôlés  par  l'Etat 

COLLECTIONS  POUR  L'ENSEIGNEMENT 

RÉACTIFS    PURS    POUR    ANALYSES 
MATÉRIEL  SCIENTIFIQUE 

Verrerie,  porcelaine,   terre,   grès  pour    la    physique 
et  la  chimie. 

VERRERIE  GRADUÉE,  THERMOMÈTRES,   ARÉOMÈTRES' 
DENSIMÈTRES,  ÉPROUVETTES,  BURETTES,  PIPETTES,  ETC.,  ETC. 

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PLAQUES  RAPIDES  AU  GÉLATINO-BROMURE  D'ARGENT 

de  toutes  marques. 


—  3i  — 


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MODÈLE  SPÉCIAL  POUR 

LUMIÈRE,  GALVAlTOPLASnE 

Notre   Pile  est  constante, 

ne  donne  aucune  odeur, 

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S'ENTRETIENT  SANS  MANIPULATION 
et  fonctionne  plusieurs  mois  sans  être  démontée. 

RADIGUET,  à  Paris 

Boulev*  des  Filles-du  Calvaire,  15 


Envoi  franco  du  prix  courant  spécial. 


MONITEUR    SCIENTIFIQUE 

DU     DOCTEUR    QUESNEVILLE 

Sciences  pures  et  appliquées.  —  Compte  rendu  des 
Académies  et  Sociétés  savantes  et  des  brevets  français 
et  étrangers.  —  Revue  des  progrès  accomplis  dans  les 
sciences  physiques,  chimio acs  et  naturelles.— Travaux 
publiés  a  1  étranger  et  industries  des  arts  chimiques 
(34e  année).  Commence  une  quatrième  série  an  1er  janvier  1887 .«-Jour- 
nal mensuel,  contenant  huit  feuilles  d'impression  gnad  in-8  chaque  mois. 
—  Prix  :  20  fr.  par  an  pour  la  France,  et  25  f*.  pour  l'étranger. 
Oo  s'abooue  chez;  le  Dr  (PSUflUl,  12,  rue  de  BucL,  PARIS. 


—  32  — 


V.  WIESNEGG 

64,  rue  G-ay-Lussac,  à  Paris. 

1855  1867  1872  -  |  1872 


SPÉCIALITÉ    DE    CHAUFFAGE 

PAR  LE  GAZ,    POUR  LABORATOIRES   SCIENTIFIQUES   ET    INDUSTRIELS 


FOURNISSEUR 

du  Collège    de   Frani:.' . 
des  Facultés  des  Sciaacei 
et  de  Médecine,de  l'École 
Normale  Supérieure,  des 
Écoles  de  Pharmacie .  des 
Lycées  et  Collèges,  des 
Laboratoires  Munich  i  au  *, 
des  Ministères  de  la  Mari- 
ne, de  la  Guerre, 
desTravaux  Pu- 
blics,  des  Pos- 
tes et  Télégra- 
phes, etc.,  des 
Universités 
Étrangères,  des 
Laboratoires 
d'établisse- 
ments indus- 
triels, etc. 


APPAREILS 
de  MM. 

Ste-Clair.e  Deville, 
Debray,  Perrot, 
Schlœsing,  Cloës, 
Pasteur,  Frémy, 
Wurtz,  Berthelot, 
Jungfleisch, 
Raulin,  Ranvier, 
m.  Moitessier, 
Damoiseau, 
■=  d'Arsonval,  etc. 


Nota.  —  Tous  les  appareils,  sortant  de  mes  ateliers,  portant  mon 
nom,  MM.  les  Professeurs  sont  priés  d'exiger  cette  marque  comme 
garantie  de  bon  fonctionnement. 

COMMISSION  -  EXPORTATION 


Imp.  D.  Dumoulin  tt  G*«  rue  des  Grandi-Augustin»,  5   Paris. 


Jv^rffci